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Full text of "Armorial de la noblesse du Périgord"

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A R T E s SCIENTIA VERITAS 



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ARMORIAL 



LA NOBLESSE 

DU PÉRIGORD 



AV^''dH IjKOlUEl-OND UH BOULAZAC, 

Vice -Président, honoraire de la Société historique el archéoiogique du Périgord, 



TOME II. 




PKRu;i:F,i"X 

IMPBIMERIK DE LA DORDOGNE (aNC. Dl'PONT ET C') 
1891. 

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V — ^ "^ 



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Le frontispice de ce second volume représente F ancien hôtel de 
ville de Périgueux, 

Ce monument, remontant aux xii* et xiii* siècles, a été démoli 
en 18S9f par suite d'une délibération du Conseil municipal, pour 
lui substituer la halle, place du Coderc, qui, par son style d ordre 
dorique grec, peut bien rappeler ^ ainsi que le dit l'auteur du Péri- 
gord illustré, le Marché au blé d'Athènes, mais est loin de rempla- 
cer le Palais consulaire. 

Oe n'est pas parce que, dans mon enfance, je me plaisais à voir, 
près de V horloge de son clocher pyramidal. Monsieur Jacque- 
mard frapper les douze coups de midi sur le dos de sa femme^ que 
je déplore la disparition de ce vieil édifice municipal ; ce que je 
regrette , dans mon respect pour les vieux monuments, c'est de 
n'avoir que le souvenir des faits historiques et glorieux qui s'y 
rattachent d'une manière toute particulière; c'est son beffroi sécu- 
laire, sa tour carrée avec ses mâchicoulis et créneaux, et le noble 
blason communal qui surmontait sa porte d'entrée. 

Pour les archéologues et principalement pour les descendants 
de ces vieilles familles indigènes, de ces Nobles bourgeois de Péri- 
gueux dont je regrette de ne pouvoir donner dans 7* Armoriai 
qu'une nomenclature très incomplète, la gravure mise en tête de 
ce second volume ne sera pas sans quelque intérêt, faime du 
moins à f espérer. 



1 



AVANT-PROPOS 



Après un examen scrupuleux du travail qui pré- 
cède, je reste convaincu que mon œuvre est encore 
bien incomplète; aussi, dans mon désir de satisfaire à 
toute prétention légitime, j'ai cru indispensable de 
faire suivre d'un second volume V Armoriai de la 
Noblesse du Périgord. 

Aux familles involontairement omises, faute de 
renseignements suffisants ou venus trop tard — et 
ces familles sont nombreuses, ainsi qu'il sera facile de 
s'en convaincre en voyant combien de noms inscrits 
dans ce second volume avaient droit de prendre place 
dans le premier — s'ajouteront celles qui figurent : 
soit dans VEtat des Nobles Citoyens de Périgueuœ, 
au service du roi en 1775^ ou morts dans les der- 
nières guerres^ ou retirés depuis (1) ; soit dans le 
Grand Armoriai de France^ dressé en exécution de 
l'Edit de novembre 1669 (2) ; soit dans les Actes de 
V Etat-Civil ; soit enfin dans tous titres et documents 
authentiques, manuscrits et imprimés portant des 
qualifications de Noblesse. 

On V trouvera également bon nombre de membres 



(1) Eut publié dans le 2« volume des Môm. sur la Consl. polit, de la ville de 
Périgucux en 1775. 

(2) Cabinet de d'IIozier. 



— 8 — 

de cette haute Bourgeoisie (1) qui avant 1789 parta- 
geait avec la Noblesse des Charges municipales, occu- 
pait dans l'armée, dans la magistrature, dans les 
fonctions civiles, des grades et des positions attribu- 
tives de Noblesse et contractait de, nobles alliances. 

Il m'a paru aussi de toute justice d'accoler à ces 
noms ceux de quelques notabilités dont s'honore 
notre province ; mettre en relief ceux des hommes 
qui ont bien mérité du pays, n'est-ce pas faire naître 
dans les cœurs et exciter chez les descendants de ces 
familles le désir de suivre, et sans s'en écarter, les 
voies tracées par elles ? Si, dans nos jours troublés, le 
talent, les vertus, les services rendus, ne sont plus, 
comme sous les monarchies tombées, des titres suf- 
fisants pour obtenir des Lettres de noblesse^ les juge- 
ments qui sont rendus par l'opinion publique ne 
seront pas pour moi lettres mortes^ et les noms que 
le bon sens public désigne et proclame hautement 
comme dignes entre tous, auront, sans conteste, leur 
place marquée dans ma liste périgourdine. 

La situation en dehors du premier volume ne sau- 
rait en rien infirmer la noblesse des familles inscrites 



(1) Je me plais à reproduire ici le portrait qu'a fait des Bourgeois de Périgueux, 
notre spirituel poète le baron du Reclus de Gageac, famille portée au n» 555 du 
premier volume A,qY Armoriai : 

Nos Bourgeois, dont la foi conserve nos murailles, 
Se trouvent des héros au milieu des batailles, 
Et quand ils ont vaincu pour la caus^ dos Rois, 
Défendent à leur tour et leur rang et leurs droits. 



— 9 — 

dans le second ; les noms y seront du reste, pour la 
plupart, accompagnés de notes explicatives qui per- 
mettront facilement déporter un jugement vrai sur la 
qualité de chacun, et par conséquent de donner aux 
ayant-droit la place qu'ils doivent occuper dans le 
Nobiliaire de la province. 

Des empreintes mal conservées, ou explications 
confuses de signes héraldiques à peu près indéchif- 
frables, ne m'ont pas toujours permis de reproduire 
les armoiries d'un grand nombre de familles; quoi 
qu'il en soit, et même, pour celles qui m'ont fait com- 
plètement défaut, malgré mes recherches et mes ap- 
pels réitérés, soit directement, soit par la voie de la 
presse, les noms de ces familles n'en seront pas 
moins inscrits dans ce recueil, laissant en blanc leur 
blason jusqu'à plus ample informé. J'ai pu néanmoins 
combler plusieurs lacunes, grâce à l'obligeant con- 
cours de M. le comte d'Arlot de Saint-Saud, qui m'a 
donné de nombreuses notes pour le premier volume 
et pour celui-ci. Je tiens à lui en adresser ici toute ma 
gratitude. 

J'ai à cœur également de remercier notre savant 
président de la Société historique et archéologique du 
Périgord, M. Michel Hardy, d'avoir bien voulu, dans 
une circulaire trop flatteuse, mettre mon œuvre sous 
ce puissant patronage. 



ARMOIRIES 



^ 






î 



D'AGOUT. 

Armes : D'or à un arbre tcrrai^séde sinople. 

Dans son testament, en date du 30 août 1782, 
messire Raymond Guy d'Agout, chanoine de 
réglise cathédrale de Saint-Front de Périgueux, 
déclare que ce sont là ses armoiries ordinaires. 



9 




D^ALBY, DE FAYARD. 

Armes\- De gueules, à un sautoir d'or cantonné de qua 
tre besants de même, au chef cousu d'azur chargé d'un 
croissant d'or accosté de deux étoiles de m(;me. 

Ces'armes se voient dans un des registres de 
rhôtel-de-ville de Périgueux de 1651 ; elles se 

^_^_^ voient de même sur une lettre d'un chanoine do 
ce nom. 

Cette famille ne figure pas seulement dans la magistrature de 
Périgueux, on la trouve également dans VEtat des nobles citoyens 
de la ville et cité au service du Roi, publié en 1775. Un d*Alby de 
Fayard y est inscrit ancien brigadier des gardes du corps et che- 
valier de Saint-Louis, retiré avec pension. — Dans un acte notarié 
du !•' juillet 1690 (minutes de Rousseau, données par M. Gail- 
lard, aux archives départementales, on voit un Jean d*Alby, garde 
du corps de S. M., dans la compagnie de M'f' le Maréchal comte 
de Duras. 

Un autre d'Alby de Fayard était membre du Conseil des Cinq 
cents, le 25 germinal an Vlll (13 avril 1799 et député du même 
Conseil le f^ prairial (21 mai 1800). 



ANCELIN' DE SAINT-QUENTIN. 

AnuEs : Do guculps à un liou il'or, (jnic cl lampassë d'à- 

Devise : Nùli irrilsrc leoneoi , 

Coite fnijiille de la Chareote tient en Périgord 
pii le mariage d'un de ses membres avec une 
dtmoiaLllc de \a--&al, do Montastruc, et paria possession de la 
tene do ce nom (.ominimo de la Monzie ; de ce mariage sonl pro- 
venus un fils et une fille. 




AHUIIIEK ou ARCIIEH et uAHGHEH, de Ift 




I3orgii( 



JC.) 



[1 tnnci:' [Armoriai dcFr 



; rcgi; 



ne n^clic de 
■c de Borgo- 



Cette famille, de la magistrature municipale de 
La Linde, compte grand nombre do consuls dans 
cette ville. Il sulllra de rappeler que dans la liste chronologique pu- 
bliée par l'abbô Goustat, dans son inlércssant ouvrage : Lolindc et 
ses liliurlôs Coiiiniiiiialos, le nom d'Arctùer y figure depuis 1511 
jusqu'en 1G73, preuve de la considi^ration dont jouissait la famille 
pendant la période do plus d'un siècle et demi. 

En 1588, Jean Archier était procureur ilu Roi à Lalinde, il l'é- 
tait encore en ICI!). En 1817, Georges Arcliier, procureur du Hoi, 
mourut en 1652, laissant son fils Isaac, juge de Lalinde. En 1700, 
Georges Archier était revêtu de la judicuture de Lalinde, office 
qu'il vendit ; mais ce marché n'eut pas heu et Georges d'Archer 
remit son office ii Messire d'Arlot île Cumonri, marquis de Lalinde, 
ainsi que son gendre et successeur eu la judicature do la ville, 
Monsieur de Verdesme (1). 

Vers la fin du xvni° siècle, la famille d'Archer était encore ré- 



j Mai-c-AiiloiiiP, nls i!c Jcm de 
s doiil iinf, M.ii'ii', fiil supi'rii'u 
';uiiir Cliadoiic-Maiii'lciiic, 'jui 



1 lie ia VidcUe dria i-'ii 



— 13 — 

pandue àDrayaux et à Beaumont, où Tun de ses descendants exer- 
çait alors les fonctions de notaire. (Voir Touvrage cité plus haut.) 

Entre autres alliances des Archer, je citerai les Verdesme, les 
Briançon, les Adhemard du Roc, les du Saulx, etc. 

Cette famille est venue se fixer vers 17i0 à Sainte-Alvère, où elle 
est représentée par Louis Archer. 




D'AUMASSIP, de la Céparie, de Fanlac, des 
Junies, de la Brousse. 

Armes : De sable au chevron d'or accompagne en chef 
de deux roses d'or cl en pointe d'un lion de mOme (Grand 
Armoriai de France)^ sous le nom d'Antoine Aumassip, 
chanoine do St-Etienne-de-Sl-Front. — Dans la généalo- 
gie de la famiUe de Chalup, par le chevalier duCluzel de 
Hcmaurin, les armes présentent quelques différences ; elles 
y sont décrites: d'argent à trois roses mal ordonnées de 
gueules ; écartelé d'azur au roc d'échiquier d'argent. 

Dans VEtat des Nobles Citoyens de Pévîgueux, on voit inscrit : 
M. d'Aumassip, gendarme de la garde du Roi, chevalier de Saint- 
Louis, retiré avec pension. Il avait épousé Mario Delpit, fille de 
messire Joseph Delpit, chevalier seigneur de Saleuil, ancien capi- 
taine crinfanterie, et de dame Françoise de Salleton. 

Et dans les registres mortuaires de Saint-Front de Périgueux, il 
est dit que Jean d'Aumassip, écuyer, seigneur des fiefs de la Cé- 
parie, de Fanlac, gendarme de la garde ordinaire du roi, capitaine 
do cavalerie, mort le 26 mai 1769, âgé de 51 ans, fut enterré dans 
le cloître de St-Front, où la famille avait ses tombeaux (1). Son 
père avait été procureur du Roi, au siège présidial et sénéchal de 
Périgueux, et sa mère, dame de Condaminas. Cette dernière ne 
serait-elle pas de la mémo famille que celle de M. Condaminas, 
ancien conseiller à la Cour de Dijon, révoqué par le gouvernement 
do la République (2) ? 



(1) Du mariage do Marie-Anne d'Aumassip, damoisclle de la Céparie, avec lo 
baron de St-Aulairc, est provenue une lilh*, Nathalie dcBeaupoildc St-Aulaire, 
qui a épousé le 9 fi vrit-r 180(), !«• coinlo de Chalup, dont un flls, Robert, marié 
en octobre 188^, avec Mademoiselle Angèlc de Cosnac. 

(2) Voici ce qui est dit de notre compatriote dans une biographie des magis- 
trats révoqués, de 1878 51884 : « M. Condaminas, conseillera la Cour de Dijon, 



— li — 

Ce dijjne ma{,'islral, dès lors, rentra dans sos foyers, — com- 
mune de La Nouaille, — où il a Tait depuis sa résidence habituelle 
avec sa femme cL ses deux enfants, dont un fdsqui, après un bril- 
lant examen, vient d'entrer à l'école militaire de Saint-Cyr. 

Le nom d'Aumassip se voit dans la liste des émigrés du 23 
juin 1792. 




AiiiiEs : Losange d'or et du gueules (Annnrial \,ip, 
France), registre <to Pori gueux, sous le nom de Fi'am;i>i9 
d'Auriae. prijlrc cl chanoine de ijl-AsIicr. 

Dans la liste des nobles citoyens de Pérignoux, 
on voit inscrit à la date de 17S6, François d'Au- 
riac, conseiller, au présidial et sénéchal de Fé- 




D'AUTEVILLE (Mauchant). 



\llMtS 


De 


sinople 


Irais cliîcols d' 


rgenl pos 


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ouaii do gueules 


ha,.e« de 


anla d 











Cette famille parait originaire de la Charente, 
le chef de la branche vernie on Périgord y était 
direottiir des contribulions directes. Son fils le 
fui egilemcnt et un de bc» petit-fds est mort il y a queUiues 
annt-Cï a \iilcnLC (Diômel occupant les mêmes fonctions dans 
cette Mlle 



20 ans de services, d'une instruction solide et étendue, d'une intelligence vivo 
et pcnélraiitc, relcviio par uuu poinlo de verve gauloise, irriiprocliahlo dans ea 
vie publique comme dans sa vie privée, inspirait a tous lu plus liiiulo canilance, 
dans son Mparlialilé et son inlêgi'ilé. M. Condaminasdoit à ses conviotiims da 
chrétien l'expulsion doni il l'SI frappe. 

. o Nevi'u du cardiivil Mulhkn, vyué i'i loulcs les œuvres de liieufaisanei', il lui 
était impossible de liiiuver ^vicc devant les prescripteurs des moines el h« 
violateurs do. l'indOpendauec judiciaire, en ces lonips où c'est faire ncte de ré- 
bellion que de faire acte de piété el do diarilé. ■ 




D'AVOUT et DAVOUST, en Boiii-gognc et en 
PérigOPii. 

AnMF9 : EcarlelË, 3u 1, de gueules à la croix d'or, chor- 

l^iù àc ciuq molcUt^s d'éperon do sablo ; au 3, des barons 

_^__^ mililaircs, (de gueules a l'épénhaulo d'argeal) ; au 3,d'ar- 

i|!i'r!l!î'«lŒ B'!"' ^ i'aiicpc avio son anneau do sable surmonlé d'un 

iliii^lBfÇir comble do guciilos chargé de trois roaclles d'or posiiescn 

fasco; nu 4, d'or, cbai-gë do deux lions Icopardd s rampants 
de gueutcB, lenaol chacun une lance polonaÏBc de ?ablc, l'un en chef à dextre et 
le second contournO en pointe à sèncali-e ; à ta bordure componéo d'or et de 

J'ai cni devoir réunir en un seul écusson : 1° dans le premier 
■luai'tier les armes anciennes tic !n ra4nill(i ; dans le quntrièinc celles 
du prince d'Eckmiihl el, dans les quatre quartiers, celles du liEiron 
d'Avout, sauf le c/(e/"(/HCfl/du quatrième qui est au gi'!n(!ral d'Avout , 
duc d'Auerstaîdt, lequel surmonte son écu de la couronne ducale 
et l'entoure d'un manteau doublé de vair. 

Les chartes et titres de cette famille, et qui se trouvent tant à 
la Chambre des Comptes de Dijon qu'aux arcliives du cliàteau de 
Vignes, établissent la liliation authentique depuis Ajmonin d'Avout, 
vivant en 1380. 

Elle a été maintenue dans su noblesse par jugement du com- 
missaire du Roi, du 12 mars 165)8. Depuis, elle a fait de nouvelles 
preuves devant d'Hozier pour l'admission de plusieurs do ses 
rejetons à la maison royale de Sl-Cyr, on 1771 et 1775, et à l'école 
militaire de 1753 à 1785. 

La souche de la maison d'Avout s'est divisée en deux branches en 
1661, à la mort de Nicolas d'Avout, seigneur de Vignes, capitaine 
au régiment de Bussj-Rabutin, marié en 1611 à Edmée de Sainte- 
Maure, stt'ur du duc de Montausier. 

Cette famille est représentée en Périgord par les descendants 
des deux jeunes frères du prince d'Kckmiibl. 

Messire Jean-François d'Avout, capitaine au Hoyal-Ghnmpagno, 
cavalerie, laissa quatre enfanLs : 

1° Julie d'Avout, née en 176!), élevée à St-Cyr, mariée à Marc- 
Antoine, comte de Beaumont, lieutenant-général, pair de France ; 

2° Louis d'.\vout, maréclial de France, |irinc9 d'Eckmiihl, tluc 
d'Auerstn'tU. Ce fut le plus granil homme de guen-e d'une famille 
qui en a tant produit. La victoire d'Auerstu^dt [lOut élro comparée 
aux plus belles victoires de Napoléon I"'. Longtemps avant cette 
époque, la famille jouissaitd'unc grande n'-putalion tic valeur mili- 



— 16 — 
tairo, et on disait communcmont en Boiirgof,'iic, àlariaissancod'im 
enfant : C'est une lame qui sort dti foiii-peau. Diitlit (irincc 
cl'Eckmûhl, il ne reste plus <ic descendance masculine ; 

3° Alexandre baron d'Avoust. marécliat de camp ; de son mariage 
avec Alizc Parisot, est m'^ Jules d'Avont, chef d'escadron, père 
du baron Louis d'Avout, marié à Fany Egeborg ; 

4° Charles d'Avont, chef d'escadron, marié à Clara do Cheverry, 
enfants ; 

A Léopold qui suit : 

B Marguerite. 

Léopold d'Avout d'Auerslajdt, général do division, inspecteur 
général d'armée, grahd-olTicier do la Légion d'honneur, marié à 
Alice de Volze, dont un garçon et trois fdles. 

Le baron Louis, cité plus haut, et son cousin germain le général 
d'Avout, duc d'Auerstffidt, sont l'un et l'aulre propriétoires à Bcau- 
m n t-d u-Pé ri go i'd . 



B^<^< 



De BANASTON, des Granges, de la Sehve, 
Df Clos. 

Ahmks : De guruli^s a une lour d'nrgcnl, au cliof cousu 
d'.iziLP clmrgé do trois tloili>8 du second fiiiiiiil. 

Ce ne soûl pas li's seules (irmes aUril)URcs à lu tcunillo 
de ce nom. Voici celW que portent !eâ descend.inls des 
liaiiastoii, de la Serve et du Clos, gravées sur deux ca- 
chets el sur leurs coiivirtH d'iir(;erit : Dtf salilfl à Irais 
larmes d'srgpot, 2 et 1, suriiinnlêes ifiiti ail di' facn na iisiuroJ. Malgré la 
diDcrmcc de ces diMix arinoirici*, il idc nenible bors de itnulc, après les docu- 
meiiU (tout je doLm<> ici iitic annlj'se sommaire, que les llaimstou de la t?en'c cl 
du Clos et les Itanastnn des Granj^es, fout une seule et nifme Kimille. 

Il est conslaté par un récépissé du I" septembre 1694, de Guil- 
laume Clinssiiing, coiiimissairo cliargé du rucouvrement des con- 
tributions dues pour le service personnel du ban et arriére-bande 
la sénécltaussée de Périg'ueux, que les seigneurs do Banaston, 
seigneurs de la Serve et du Clos, père cl lils, habitants de In paroisse 
de Vanxoins, ont payé la somme de quinze livres, à laquelle ils 
étaient tenus envers H. M., comme fiiissid profession des itimcs cl 
vivant nolilciiwiil . 

Dans VEtal dvs nobles citoyens de Pêi'iijucux imprimé on Mlît, 
se voient inscrits MM. de Banaston, l'un brigadier des années du 



Roi cl l'autre capitaine aîdt'-major dans les grenadiors provin- 
cinus, tous deux chevaliers de Saint-Louis. 

Par une lollre du roi Louis XVI écrite de Fontainebleau le 18 
octobre 1776, M. du- Garric, c*' d'Unech, fut chargé do recevoir 
chevalier do Saint-Louis, Jean IJauaslon, qui n'est nuire sans doute 
qu'un de ceux désignés dans le paragraphe précédent, puisqu'il est 
dit ci-devant capitaiue-majop dans le régiment des grenadiers 
royaux do Guiennc. 

Le 8 février 1779, date d'une vente d'un domaine avec ses dépen- 
dances, appelé des Granges, paroisse du Change, faite à mcssire 
Pascal du Ghcyrou, chevalier, seigneur de Beaumont et autres 
places, le vendeur, agissant tant en son nom qu'au nom de son 
frfire, est ainsi inscrit : Messire Jean de Banaston, écuyer, sei- 
gneur des Granges, capitaine^ demeurant à Périgueux, paroissa 
de Saint-Front, 

La terre des Granges était depuis longtemps dans la famille, 
ainsi que le constate le testament, en date du 1" septembre 169i, 
de Messire Hélie de Banaston, qui nomme pour son héritier uni- 
versel, son frôre aine, François de Banaston, seigneur des Gi'an- 
ges, habitant dudit lieu. (Minutes de M" Ainmelin, notaire a Cub- 
jac, archives départementales.) 



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B.\RDI (1) DE FOURTOU, DE LlSLE. 

AnuES : De gueules à une barnlo tl'or brochaol sur cinq 
liain<,.ons rét^ulici'enieiil posi^s en pal, le long de la bande, 
hissBDl voir au-dessus la lùle cl au-desaaua la poinlc re- 
eourbcc en croc d'or, accorapagiii^e, dans l'angle seneslro 
du chtf, d'une Oloilo d'argent, el, en pointe, dans l'anglo 
do\(io, d'un roo d'ùchiquier de niGmc. 

Cette famille a donné, bien avant 1789, à la magistrature, des 
sujets distingués La branche aînée de Fourtou est représentée de 
nosjours par deux treres dont l'un, Léonce, tient toujours une place 
honorable au Conseil général, et l'autre, Oscar, a été également 
conseiller général, et, après s'être fait remarquer au barreau, a été 
successivement membre de la Chambre des députés, ministre et 
sénateur. 



- 18 — 

On sait que ces hautes dignités, souri l'oncionno Monarchie fran- 
çaise, donnaient aux tiUilaireri — eu lanl ((u'ils ne l'uvaifnt déjà — 
la qualité dis Noble. 

La bi'flnclu.' de I^islc s'nst l'-teiiilL' dans la porsonm^ du docloiir 
Alfred Hunli de Lîslo, cliovalier de la L^gioii-d'IIounciir, mairu de 
PtîrigLeux de i8u5 à 1870 ut de 1870 à 1875. 

Un procureur au parlement de Guienne, du nom de Bai-dy, fut 
convoqué au ban et arrière-ban de la noblesse du Périgord, en 1689 
pour Ribéntc, c'est probablement René, sieur de Fourtou, dont le 
beau-père, Faure, était procureur au Parlement (voir sa descen- 
dance à l'article Cbabaneix). 

Dans la liste des émigrés du district de Rrbérac, se voient deux 
membres de celte famille. Ilr> sont ainsi inscrit.? : dou\ Fourtou, lîls. 
L'un d'eux èlait clievalier de l'Ordre royal de Saint-Louis. 




DouziUai., I ouzol, elc. 



BARIASSON, de Ramefort. 

Arme.4 : D'azur au liun couronuô d'or. (Livre rouge de 
IIiBIpI de villo de Pérîgueux, <lc iriSti n ITÔO,] 

Catherine de Bariasson, fille de Jean de Barias- 
son, seigneur de Ramefort, et de Ëléonor de la 
Brousse, épousa, lu li janvier 1661, àBourdeil- 
les, Pierre de Sanziilon, chevalier, seigneur de 




B,\YLE, de Lagrange, de Pèriguac, de la Mar- 

tinie, du Tuquet, etc. 

AnuEs : D'azur à uiio aïglo d'urgent cssoraat el IcDanI 

dans ses serres un serpenl iniriiillfi do sable, pose eu fiiscc 

sur uu rocliur à six cuupeaux de même, mouvanl de la 

pointe del'ôcu, regLii'dant uu soleil naissant de l'angle dei- 

^ ^^^^ Irc du chef. 

Cette famille a donné au parlement de Bordeaux et au présidial 
et sénéchal de Périgueux, bon nombre de conseillers, et ù rarinéc, 
plusieurs officiers. 

Inscrits dans la liste des Nobles citoyens de Pévigueax, et 
exempts comme tels tle la taille et autres impositions roturières, on 
voit pl:jsieurs de ses membres qualifiés à diverses époques, dans 



— 19 - 

les actes de l'état civil, de messire et d'écuyer et enfin revêtus 
sans cesse de charges anoblissantes. 

Messire Jean Bayler-de-Lagrange, pourvu par lettres du Hoi du 
31 décembre 1734, de la charge de conseiller, s'en démit après 
l'avoir exercée pendant 32 ans. 11 n'en fallait pas tant pour prendre 
rang dans la noblesse, car vingt années d'exercice dans roffice de 
conseiller, suffisaient pour jouir des prérogatives dont jouissaient 
tous les autres nobles du Royaume. 

Les litres de vétéran et de chevalier d'honneur, donnés à plu- 
sieurs membres de cette famille, prouvent qu'ils ont rempli longue- 
ment et honorablement leur devoir de magistrats et acquis ainsi, 
pour leur descendance, une noblesse fort respectable. 

Dans la Liste des citoyens de Périgaeux — imprimée en 1775 — 
on voit Bayle de Lagrange, ancien garde du corps, et Bayle de 
la Martinie, son frère, également garde du corps, officier d'invali- 
des. 

Le dernier de la branche, dite Bayle de Lagrange, était conseil- 
ler de préfecture sous la Restauration; mort, il y a quelques années, 
sans s'être marié, âgé de 80 ans. Il était fils de Anne-Thérèse de 
Malet, de Serges, fille de Bertrand de Malet, conseifier du Roi et 
lieutenant particulier de la sénéchaussée de Périgueux. 



13 



BAYSSELANCE. 




Armes : D'or à la bonde fuselée de gueules. 

Relevées dans le Grand Armoriai de France 
(registre de Bergerac), sous le nom de Elie de 
Baisselance, avocat au parlement. 

Cette famille est représentée par M. Baysse- 
lance, ancien élève de 1 Ecole polytechnique, ingénieur et directeur 
de Tarsenal de Saigon. L'un des fils de M. Emile Baisselance est 
dit ancien conservaleur des hypothèques de Bergerac. M. A. 
Bayssellance, officier de la Légion-d'Honneur, maire de Bordeaux, 
appartient à cette famille. 




(les branches de cette famille. 



BKAU DE VERDENEY, liii CUiud. 

ABUEd : D'azur nu clievron il'orgfiil, accompagné d« 
iroia roses de uiCtae (I). 

Grand Krmorîal du Franre, registre de Péi'ïgiicux, 
90US le nom du Jean Ilcnu, sieur du Claud, bourg(!DiB 
d-Excidcuil. 

Monsieur Beau do Verdeney, supi'Tieui' nu 
coilèffe Saint- Joseph , à Siirlat, appartient à une 




De BENIAT de la Valadb. 

Ahues : D'azur is cinii bandes d'argunl et un lion de 
gueules brocliant sur le tout. 

C'est SOUS le nom de Armand Benial, ôcuyer, 
sieur de ta Valade, que le Grand Avmoria} de 
France (l'egistre de Péi'ijjueux) a enregistré ces 
armes. 




BENOIT. 

Akhf.s : De sable û une ancre d'or accostée de deux 
IK'fles d'argent. 

C'est SOUS le nom de Benoit, conseiller du 
Hoi, juge de Monlignac, quo se lixmvenl ces ar- 



Vente de teires faite au bourg de Vélines, ju- 
ridiction de Montravol, lo 9 mars 1C09, par Antoine Benoit, qualiflé 
capitaine. 

Dans son contrat do mariage du 23 mai ^7^5, avec Isabcau 
d'Augeroau, Jean Benoit est dit i-galcment capilaine. 



(1) Sous le nom do Iteau de La Gaudinic, prêtre, curé de Doulaiac, 
sortant des flammes. (Testament du 14 juin (1877), min : du nolairc Foi 



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De BERARD, de Blanzac. 



Armes : Do gneulr:9 il uno taso d'azur chargée de trois 
r des d'or, acRompagnËo dn trois saute rallos d'ai'gcnt. 

CeUe fiiinillc est originaii-e de la juridiction de 
Montrance, en Périgord. Il semble qu'elle doive 
son illustration à PieiTe de Bôrard, écuyer, con- 
seiller du Roi, assesseur civil et criminel, puis 
premiei piesident au présidial de Libourne, qui démissionna en 
1698 Ce fut lui qui lit enregistrer les armes ci-dessus décrites 
dans \AimoriaI gineral de Franco. 

\ ers cette époque on voit figurer un Bérard sur le rôle des pri- 
vilégiés de la sénéchaussée de Borgerac. 

Jeanne de Bérard, sœur du président, épousa Louis de Grailly, 
écuyer, seigneur de la Glotte, et était cousine de M. l'abbé do 
Bérard, vicaire général de l'évêque de Périgueux, qui vivait en 
ni2. (Archives de M. de Saint-Suud.) 



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BESSE, DE BAIS, DEBETZ, de Beaurepaire, 
I de Monlazeau, du Breuil, de Rochctte, de Beau- 
1 champs, de la Dot. 

Abu ES : D'azur à uno fascc d'argeat chargée de trois 

gueules. 
Cos armes se votent ainsi accolées à celles de 
' Bonhor, qui était le nom de la femme de Gustave 
Bessc de Beaurepaire. 

Je ferai remarquer que cette fasce à trois roses a une grande 
analogie avec le chefs trois qainlofeuilles de l'écusson des Débets 
de Lacrousille, dont l'article suivra. Le nom, bien qu'orthogra- 
phié de différentes façons, ne semblerait-ii pas faire présumer une 
communauté d'origine ? 

Dans le Livre ivuge de l'hôtel-do-ville de Périgueux, se voient 
dessinées, sous le nom de Jean Dehays, conseiller, élu en l'élection 



(i) Ces de Bays, origninaires do la juridiclioii de Vcrteillae , sont sieurs do 
Dot, du Dreuilh do Bcauchampg et des IIlthous. Un tirent leur Doblcsno du 
père de Jean ci-dossuB, qui fut secrelaire du Hoi, maison el couronne de France, 
élu à l'érigueux charge dans laquelle son Ûls lui succùda le 14 Bcplembrc 1718. 
Archives dt M. de Painl-^aud.) 



— 22 - 
de Périgueiix, les armes suivanles : D'or à nue liranche de laurier 
de sinople accostée de'deux cœurs de gtieulea. 

Dans im t^latdes e^gf^s et droits de chnpcron do MM. les Mai- 
res et Consuls et autres officiers de la maison de ville de 
Périgueux, figure comme 1" consul, en 1689, ainsi inscrit : de 
Baix, écuyer, sîeiir du Breuilh, conseiller du Roi, en la présente 
élection. En 1690, un Jean de Bays du Breuilli, écuyer, sieur de 
Ik Rochettcel du Breuilh, consoillor, 1" consul ; et en 1722, sous 
le même nom, un 3' consul. 

Jean du Bais do Montazeau, docteur en théologie, prêtre et vi- 
caire de la paroisse de Born, en Angoumois, fit, par acte du H 
mai 1766, une donation de 3,000 fr. à son frère Barthélémy de 
Bais, sieur de Bcaurepaire, qui, de son mariage avec Magdeleine- 
Angélique de Fayard, eut : Guy-Oustave Debetz de Beaurepaire, 
né le 25 juillet 1792, au château de Combes, paroisse de Beaussac 
en Périgord. Celui-ci, offlcier d'infanterie, grièvement blessé à la 
campagne d'Espagne en 1823, avait épousé, en 1850, une fille de 
M. Bonhor, conseiller à la Cour d'appel de Bordeaux. Deux filles 
sont provenues de ce mariage : l'une mariée k M. Desvaux, de 
Ligueux, dont deux filles, et l'auti-e. à M. de Bcllussière de Luxo- 
lière,dont un fils. 



De BEZENAC, de Lescardie, de Maillefon. 



Un François de Bezenac, écuyer, seigneur de 
Lescardie, était conseiller du Roi, lieutenant gé- 
néral et juge-mage, le 16 mars 1781. 
Un Bezenac do Maillefon est qualifié secré- 
taire du Roi, dans l'acte de décès de Jeanne de La Besse sa femme, 
du 1" février 1766, ensevelie dans la nef de la cathédrale (i). 



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II* 


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(1) Siir le teatamenl de dumoiscUo Jcaiie lio Bcicnao de Maleron, originaire 
du Hugue, les armes qui sont dites lui appartenir [en date du 28 juin 1771) 
OQ voit : un chevron accompagne et) cher de 2 (leurs de lis et en pointe d'un 
croissant. (Minules Foumicr.) 




BOG, etiiliis nneiennement BOlXi, de Lon- 
laygiie, do la Grcze, du Breuil, de Saint-Hilaire. 



Ahmes : D'argent à un bouc 
une moningnc cBcarpi^i 
(lexlre de la poinlo [le 






Famille d'une ancienne bourgeoisie, originaire 
du bourg du Grand-Brassac, 
. 'Sicaire Boc-de-Sainl-Hiiairo était aide des Cérémonies de 
France, sous Charles X, chevalier de la Légion-d'Honneur, et de 
Saint-Ferdinand d'Espagne. Né à Brassac le 15 janvier 1783, il 
possédait le château de Maroile (jadis manoir des Montagrier et 
des Rohan-Chabot), où il est mort le 18 avril 1861. 






De BOISSAT, de la Grave, de Mazerat, des 
Rocs, etc. 



Armes : De gueules à six besants d 



r posés, ' 



Une tradition de famille semblerait faire croire 
que les Boissat en Périgord sont originaires du 
Dauphiné où existe une maison de ce nom, la- 
quelle, est-il dit dans le Dictionnaire héraldique de Grandmaison, 
portait dans ses armes six besants, à la dilTorence seulement que 
ces derniers avaient pour pièce principale une bande qui, d'après 
l'attestation du docteur Boissat, ancien membre du Conseil géné- 
ral dans la Dordogne, figurait dans le cachet de sa famille avant 
1789. 

Dans la liste des Périgourdins mis à mort par le tribunal révo- 
lutionnaire, on voit : Jean-Baptiste Boissat, chirurgien-major au 
£• bataillon d'AngouIéme, domicilié à Bourdeille, condamné 
comme contre-révolutionnaire le 27 ventôse an II parle tribunal de 
Paris ; et dans une liste d'ecclésiastiques du département do la 
Dordogne, réfractatrcs aux lois do 1790- 179â, H prairial et 7 ven- 
démiaire, un Jean Boissat, mis en réclusion à l'âge de 71 ans. 




DE BOISSET, cit! Tamauelle, de In Oravc, <lo 

Mauriac, etc. 



C'est ainsi qu'elles se voient sur une lettre si- 
gnée Tamarclle, datée des Vignes, 2 décembre 
1790, adressée à MM. les Maires et Consuls, sous le nom de Bois- 
set seul; l'Armoriai de Grandmaison dit le chef chargé de deux 
fleurs de lis d'or. 

Cette famille Jouissait des immunitc's de la taille et autres impo- 
sitions roturières, ainsi qu'il est constaté par une liste insérée dans 
le mémoire sur Férigueux, imprimé en 1775. 

Un Pierre Tamarelle de la Grave, avocatà la Cour, est qualité, 
dans un acte notarié du SO mars 1766, noble citoyen de Périgueux. 
"DsinsV Etalées nobles citoyens de Péiigueux, imprimé à cette date, 
on voit ainsi inscrit : 1° De Boisset de Tamarelle, capitaine de gre- 
nadiersdansle régiment de Penlliièvre, chevalier de Saint-Louis, et 
dans le même régiment ; 2° un autre de Boisset de Tamarelle, éga- 
lement capitaine. En regard de ces doux noms, il est dit en marge : 
leur père est mort commandant dons le même régiment; 3" de Bois- 
set de Tamarelle, ancien capitaine dans Royal Houssillon, retiré 
avec pension, chevalier de Saint-Louis. En marge, il est dit : son 
oncle mort commandant dans le régiment de l'Aigle ; le testament 
de Antoine Tamarelle, prêtre religieux de l'Oiilrc de Sainl-Domini- 
quo, en date du 28 avril 1691, est scellé de ses armes, qui sont une 
croix en chef chargée de 3 étoiles, l'écu timbré d'un casque grillé 
de profil, orné de lambrequins, 

. Un Tamarclle de la Grave, lieutenant dans le génie, figure dans 
la liste publiée en 1770. 




BONHOR, de Lage, do la Molhe. 

Armes : D'azur A un «luuphiii cauroané, on pal ; au chef 
chargé du trois étoiles. 

C'est ainsi que dans un double écusson el- 
les se voient sur le testament en date du 11 
mars 1789, de M. I.^uis Bonhor, seigneur de la 



Mothc, accolées à celles de Vétat, qui est le nom de sa femme. 



— 25 — 



Un Bonhor, seigneur de la Molhe, épousa le IC mai 1752, Mar- 
guerite de Briançon. 

Dans la liste des émigrés du district d'Excidouil, un membre de 
la famille Bonhor est dit : ci-devant garde de Corps. 





24 


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De BONNEFONT de Puycousin, de la Jarige, 
de la Jarlhe, de Saley, de Fontanelle. 

Armes : D'arpent à un chevron d'azur accompagné en 
chef de deux éloilea de gueules et en pointe d'un phi do 
sinoplo terrassa de môme, l'êcu timbré d'une couronne' 
comtale. 

Cette maison, l'une des plus anciennes du Péri- 
gord, a donné à la France des magistrats et grand nombre d'ofii- 
ciers distingués. Elle se continue en Provence, où elle s'est fixée 
vers le milieu du siècle dernier ; elle a été maintenue dans sa no 
blesse par lettres patentes portant la signature et le sceau du Roi 
Louis XVIII. (1) 




DE BOSREDON, du Pont, de la Fauconie, du 
Claud, de la Vergue, de Langle, de la JofTrenie, 
de la Rivière de Bouchaillou, commune de Nan- 
tiiiat. 

Armes : D'argent au faucon de sable posé sur une ter- 
rasse de sinople ; au chef d'azur chargé de trois éloiles 
d'or. — Timbre : Couronne Gomtalc. 



Cette famille d'ancienne bourgeoisie établit une filiation non 
interrompue depuis lo règne de Henri IV. 

Messire Antoine Bosredon, lieutenant de la juridiction de Pey- 
reaux, rendit hommage en 1736 à l'évoque d'Angouléme pour fonds 
nobles sis à la Fauconie, Mazebrier, Redonde, Laporas. 

L'état et office de juge de la terre et seigneurie de Mellet fut 
conféré le 25 août 1739 à Jacques de Bosredon, sieur delà Rivière, 



(1) Un Bonnefond de Puycousin <'lait ofll<M«^i' .lu ri-^^imenl de Péri^ord en 1751, 
el en 17G9 (30 aoùl) il atU^sto qu'il a en}^;i{/.> le simir do la Congerie. Ce certi- 
tiflcat, daté de i^orgcs, est «ji^'né : HoNNKioNn i»i: Plycousin, lieutenant au 
palais royal. 



— 2f) — 

marié avec Anioinettc de Brossarrl, demoiselle delà Sautellerio, par 
messire Gabriel Meynard, écuyor. (Ouvrage de M. Grand, page 
i30). 

Philippe de Bosredon, ancien conseiller d'Etat, ancien membre 
du Conseil général de la Dordogne, est vice-président delà Société 
historique et archéologique du lYTigord, et commandeur de 
rOrdre de la Légion-d'Honneur. 

Alexandre de Bosredon de la Fauconie, son frère, ancien sénateur, 
membre du Conseil Général de la Dordogne, chevalier de la 
Légion-d'Honneur, a épousé M'*« de Lamberterie. Un de ses fils, 
sorti de Técole spéciale militaire, vient d'être nommé sous-lieu- 
tenant d'infanterie de marine. 



26 




De BOUILHAGUET. 

Armes : D'azur à un chevron d'or, accompagné en 
pointe d'un lion de même. 

Sous le nom de Toinette de Bouilhaguet, fille 
de messire Pierre de Bouilhaguet, écuyer, marié 
le 13 octobre 1568, à Charles de Gastebois, 
écuyer, seigneur de Gastebois. 



27 



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BOUDON, de Fougeras, de h Maletie. 

Armes : De.... à une main mouvante du flanc dexlrc 
de l'écu tenant un cœur de... au chef de... chargé de 
trois étoiles de... Ces armes, sans indication des émaux, se 
voient dans le Livre Vert de l'hôtel de ville de Périgueux 



Cette famille compte un Conseiller, un Prési- 
dent élu en l'élection de Périgueux, et un Maire 
de cette ville — de lOoO à 165»] — sous le nom de Pierre Boudon, 
écuyer, seigneur de Fougeras. Ce dernier figure parmi les 50 signa- 
taires d'une délibération de la Noblesse de 1650, imprimée en 
1051. 




pitalioli i\v lu Noble:jf 



DRltOULKDEDF. ViLLAH. 



Soiiri UmioiihIo .Iciiii lii? Hoiilùde, éeriycr, sîeiip 
(le Viilîic {Grand ArruorJiil de Franco), registre 
(le rtergf^pac. Un Jean de Boulùde, ccuyer, sieui- 
(le VillaL', tigiire vn i'H sur les rôles de la ca- 




BOUllZAC, DE 1. 

t^ Ahmes : l)'nrgi>iit 



de gueules couroan6 de 



Annes eiii-('n:isliTesdans le Grand Armoriai 
de France, i-cgislrc' (te Sarlat, sous le nom de Jean 
Boiirzac do ta Hue. 




Ahmes ; D'ar^jcnt à une feuille de çbEne de sioople. 
Devise : Aiixiliuia nicuiii i Domino. 

Très nm-ieniie famille du Limousin qui lient 
au Péi'igord par les Labrue do Sarlal, dont une 
!, Anne-Marie, épousa François Bourzès, no- 
taire royal on 1786. 

Plusieurs de ses membres ont fait pnj'tio du clergé de Sarlat, et 
l'abbé de Bouzotie. cousin i.ssii de trerimiin de François Bourzès, 
fut doyen du chapitre de Sarlat cl prieur de La Canéda. 

L'abbé François Uourzén liabili- le I V'ri},'nrd depuis 28 ans ; il 
e^t acluellenieut chanoine bonoraire et cui'é_(lo Saint-Georges, à 
P(irit;ueu>:, oii il est junlemeiil ai[né et apprécié. 

La maison [laltimoiiialc des Itoura-s h Mejssac (vicomte de Tn- 
rcnnel porte [iif,'nou sur rue. Elli- fut acipiise, en 1016, par Jean 
Bourzès. 




TiE BOUSQUET. 

\ mes: De piaules au Hir'an d'ai^cil surmonté d'unft 
r lie ly^ ri'or. 

( L'Ile fiiuiillf ciil posscsâioiinée en Férigordde 
" terre et cliiiteBu île Montanraix — ancien 

j lire noble relevant au xiv° siècle de la clia- 
elWiiio de St-Astier en Perigord. 




RRACHET DE LA MENUSE. 
Arhrs ; l'arlî, iiii 1, iVntni au chien braque courant 
d'srgiMil, Riirmniitc d'une ci'oisello de mùme, qui est de 
Braeiipt ; nu 2, d'or au globe d'azur surmonté d'urio croiï 
HoriNici'C lie invmc, ocompagii™ de deuï Ptoilos d'azur. 
In 1,'lobo diarpù de trois crois^auls d'or 2 cl 1, qui es\ de 
Malerre lie Chaufour(l). 
L'nd jonction des armes de Materrc à celles de 
Brachet s'explique par le marinjîo du 5 février 1867, de FrMérie 
de Braelietde la Menuse avec Harie-l'aulino de Materre de Chau- 
foup, fiiriiille du Quercy, fille de Jean-Kninçois-Xavicr de Materre 
de Chauroiir, clievalier de Saint-Louis, c-niiyré et ofllci(T dans l'ar- 
mée de Coudé, dont sont issus deux liU et quatre lllles. 

Un Guiliaiitne de Brachet llgnre à la 7° croisade de saint Louis, 
de 1218 à 12(i8, musée de Versailles, un autre était cliambellnn du 
roi à Litnoges. 

La famille de ce nom, on^'inairo du Limousin, a forme plusieurs 
branches. Celle fixée en Perigord habitait, jusqu'en 1802, le lieu 
de }a Menuse, dont elle porte le nom. 



(I) Dans VElsl des riinyp.. 
nobles au ï^ervicc du Ilui ou i: 
(Elal publié eu 177Ô], se voit 1 
ment do Itrela^uc, cavalerie ; 
lier de St-Louis. lîien que te 
du ÎA avi'i] 177Ù, de Jcan-Baplisic de M^ 
el txl^g^ pi'êsidiat de PËrigm 
delaRiniiUcdontilGslpni'lcui-deHsiLs? Dans Ions les c^s l<^s armes llgui-éesen 
télé de eetii! tiotiuo, n'onl aucune analogie ; eu voici In description : De aabh au 
lion couroniiO, li'unol suun ses pattcn Je iltnunt une faux iTor accompaijnêis 
de trois étoiles, ■_ . 



lia /'eng'ieii.v, lauL du 2- ordr 


c que des simples 


\s dans les lieiiiièeea guerres, 


ou re lires dcpais 


;Hl : M. du Miller, ;inciou lieul 


nant dans le régi- 


son oiiele, moi t major du mêni 


e r<>giracnl, chova- 


m soili-crit ici Mater ri, de mèir 


c sur UD leslameut 


IcdeMalrr, consi'illerduKoi 


n la sén«cbausséo 


el non de Miiterrc, nr scrait-r 


n pas uneliranchs 




Du BREUILH. 




Aeiuks : D'or à un c.œwr BOmmé d'un 
, sur une IcvrnssR de mêmp ; ail clief (t 

Di.s oloiles d'or. 


croUdegueo- 
zur chnrgé de 


Cus tirmes lig^rent ainsi dans le 


Livre vei't 



cTt; riiôlel (le ville de Férigueux, sous le n 
Breuil, Tuo des consuls de la ville. 




Dfc BRIDAT, de la Barrière, de la Pradelio, 
des Granges, de la Garde, 

\h)iiii>4 \)c gueuka au cygne d'arganl. 
( \i moi la! de France, registre de Sarlat, sous 
k nom de Lagrange de Bridai, bourgeois de 
JiIiI|''"'*'lli||.IiI.J Montigndci et dans le même Armorml, mémo 
legistre sous le nom de Pierre de Bridât, sei- 
gneur de la Baniere qualille également bourgeois : D'azur à trois 
chevron» de gueulLo. 

De ces deux blasons, quel est celui qui a|ipiirlenaiC au général 
de Bridât, seigneur de la Predelie, dont un des ascendants, An- 
toine de Bridât de la Pradelio, rendit hommage eu 1808, à Monsei- 
gneur Le Boux, évêque de Pérlgueux, pour raison des domaines 
des Granges, paroisse de Plazac ? 

Dans un acte de vente (minutes de M* Gaillard, notaire), du 13 
mai 1781, Jean de Bridât est qualifié marquis de la Pradelie, offî- 
cier dans les chcvau-légcrs de la gaitie du Roi, lieutenaiit-geiiéral 
de la Robe courte de la grande prévôté de riiôtci do S. M. et 
grande pri!vôté de F'ranco, habitant en son château de la Pradelie. 
Messire Jean do Bridât, écuyer, seigneur de la Pradelie, estdît, 
dans un trailé du IBseptembre 17(33, lils, chevau-léger de la gaifle 
du Roi, chevalier de Sainl-Louis. 

Ce même Jean de Bridât, quidilié messim écuycr, seigneurde la 
Gardie, brigadier de la garde des chovau-légers, fait le 23 mars 
mO (minutes de Charrière, notaire royal) aveu et dénombrement, 
par devant les seigneurs, clicvaiiers, [u-t'-sidents, trésoriers de 
France, généraux des iinauces, juges du domaine et grand doyen 
do la généralité de Guieime, pour raison de sa maison noble de la 
Gardie, fiefs, cens et rentes en dépontlant, parois»* de Léguillac 



— m — 

et Mcnsijjfnai', S('iu!i:-liatissi''e île l'ûriyuiMis, qu'il jouit à titre suc- 
cessif <oiiiiiip lirritif-r do feu Jeinii ilo Simon, vivant clievalifir do 
Siiicil-I^oiiis, diovitliiM- si'i^Ticur du lii Oiinlii', i;h(.'Viiu-léger de la 
gaivlc (lu Itoi, clirvalicr >U- SEiiiLl-l-ouis, M.n r.iKa,-. 

\n\ (i>s^-iilIjI.Vs il 3 la Nohh's^o .L- Hrtil, li,^-uie à P.nù'UL'ux, 
jdii'uiL les vulniils liHiis l'or.ln', diiinu Miiric-i-^lisîiliiilh tic Bridât, 
veiiviî ilkj mosiii';' JBaii-Hil|)lislo Watinllon, i-hovaliur seigneur de 
la Bci'inondic. i^Voir aux iirocurulioiis.) 




'X m.'mc nccomiintNii' lit- Irais niduili-s siirninnlcs ilo la 
ri'it r>;;iilci!u>nl d'or, po^^ô^ dpllx en clitrel unen puiiilF. 

C(;s anu(?3 se voient encore, à Pùrigticux sculp- 
éo5 S111' uni) maison attonanto aux éli^gantes 
'onstruetions de la Hciiaissance fiui longent le 
quai. O'.'-;!. 1 1 [jr,iini;!rc qui l'dt ra:i,'l3 i\j \i ruu du Gi'effc, adroite 
en inoutanl. 

C/smOincs armes se voient égiilt^mcnt dessinées stir une des 
piges du f.i\ro rcrt de rinUt;! do villa, lequel cominence à 1518 et 
Hnit à lC8â. 

Plnsicnrs membres de celte famille ont éti5 consuls de la ville de 
Périgneux, noiammont en lCfl3, ilMH, HUlt, en ICÎj et 1047. 

Dans les registres des inulionces do Snrlal, — série D, layette 
1721, — on voit messire (îalirîel du Rroliiuidie, l'fuj'er seigneur 
de Puylamliei'l-, et sa femme Louise de Sainlour, ilgiii-er dans un 
[jracès contre Uertnind l'oujadoii, comuiissairc aux saisies péellea, 
défendeur. 



Hn(IS:ï.\HD (de Mhn-cillac.\ deTcn-asson. 
AliMKS ; U'ai'fi'iil •< une i:ri>i\ tic sablo cliargée de 

Sous le nom de Jeim llrossai'd, écuyer, sei- 
I gnenr do la Kargue de Llrossnrd, 1755, il csl 
1111; dans la Si'jillogrnpliic du Limousin, pnr 
M. Ph.de Hosi'i'don, lesai'mes suivantes : de .... 
à une gei'Ijo is^aul dune lomist'L: 




— 31 — 



37 



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BROTHIER, de Rollière, de Lavaux, de la 
Mothe, des Hoyx, de Ghampvailly, de Tannay, 
aay, de Chambes, de Gaure, etc. 

Armes : D'argent à quatre fasces de gueules, au franc 
quartier d'argent, chargé d'une étoile de sable. 



Ces armes, ainsi que les preuves de noblesse 
de la famille faites en 1598, furent confirmées 
par (rAguesseau, intendant de la généralité de Limoges, en 1G66 

D'IIozier, dans VArinorial griirral de France y de 1696, donne 
d'autres armes à la famille, ainsi décrites: cTazur au ehef componnè 
d argent et de sable de six pièces. 

D'après la généalogie manuscrite conservée dans nos archives 
départementales, l'origine des Brothier remonterait à la fin du xi" 
siècle et aurait formé plusieurs branches dont les premiers sujets 
vinrent en Poitou, puis en Limousin, en Angoumois et enfin en 
Périgord. 

Les bornes d'une notice ne permettant pas d'entrer dans le détail 
historique et généalogique de toutes les branches, je dois restrein- 
dre mon travail à ne parler que de celle qui a habité notre province 
au xvHi* siècle. 

Je citerai tout d'abord Jean-Jacques Brothier de Lavaux, dési- 
gné dans les actes de l'état-civil de Férigueux, bourgeois de la ville, 
employé dans les fermes du Hoi, fils de Jean Brothier, écuyer, sei- 
gneur do Rouet et de la Maure, en Angoumois, et de dame Margue- 
rite de Pons, fille de René de Pons, écuyer, seigneur de la Couche, 
et de Marguerite Garnier ; de son mariage avec Marguerite Guitard, 
il eut, entre autres fils, Pierre Brothier de Lavaux, intéressé, de 
même que son père, dans les fermes générales de la Couronne et 
contrôleur de la manpie d'or et d'argent, à La Rochelle ; en 1753, 
il épousa Suzanne de Roclu?, fille de Joseph de Roche, écuyer, sei- 
gneur de la Rivière, conseiller au présidial et sénéchal de Péri- 
gueux, et de Catherine Audit, dame de la Vexière, dont il eut les 
six garçons qui suivent : 

l**Jean-Jac(iues BrotliicT de Lavaux, baptisé à Saint-PVont de 
Périgu(Mix,(iui eut pour parrain Jean Brothier, seigneur de Lavaux, 
son grand-père, et pour marraine Prançoise Brothier de Lavaux, sa 
tante. Il laissa plusieurs etifants qui furent ruinés par la Révolution. 
Leurs propriétés, venant des Chabrier de la Jaubertie, passèrent 
pcuidant leiu* (''migration eu 1793, à la famille Taupier. 

Les descendants de a^Wo branche véctnent depuis dans une 



— ap- 
position modeste ; plusieurs entjvrcnl dans l'inslruction publique et 
l'un il'eux au couvenl de l.i Triippo ; 

2° Dominique, bnptis)'' à St-KroriL lU; l'(^riKiicux, le "7 juin 1737 ; 

3° Côme, hHptisù à SniiU- Front de Péri^jucux, le 2 juillet 17S8, 
lequel eut pour |)armin Côine do Cliatard, écujcr, ancien grardc du 
Roi, son grand- oncle, et pour marraine Hose Guitard, sa grand'- 
lante ; 

i" Jean-Baplisle, baptisé à Saint-Fronl, le 13 mars 1760 ; 

û" l'ierre-Gabnel, baptisé à Saint-Front, le 21 août 1764 ; 

Et G" Jcaii-Josepb Brotliier de Kavaux, né le 7 novembre 1765, 
lequel lit profession en 1780, en qualité de Chanceladais (i), à la 
communauté de Babloneau (en Sninton^e). Il fut chanoine de Mon- 
tauban et bibliothécaire de la ville de Périgueux, puis professoiir à 
l'école centrale de la Dordogne, et mourut curé de Podcnsac (Gi- 
ronde), le 3 novembre 1837. 

La branche de Brothier do Hollièro est rcprésentéa en Poitou, 
celle des Brolhicr de Lavaux à Nantes et Paris, 




de 



De brou nE LAURIERE, de Lauretie, 
Puyiaurent, de la Chaise, de la Garenne, de 
Valeuil, de La Gcneste, de Larambaudie, de 

la Veyssière. 

Armes ; Parti, au 1", d'argenl, au chovron de gueules, 
accompaRni'i de trois croix ancrées d'aïur;au 2*, d'a:^;cnt 
à trois farces d'azur et di^ux lances d'argent en saolofr 
brochant. 



Dans le tiecncil di's l.i/rt?s de la ville de Pvrigaenx, imprimé en 
1775, au chapitre : Liste des nobles citoyensau ser\'ice du Roi, ou 
morts dans les dernières guerres ou retirés depuis, figurent : 



(1) Dans im proci^S' verbal du Conseil gcniiral de t'cidniinislrnlion du départe- 
ment de la Dordogiie, 13 janvînr t/Otl, l'an II de la Itépiiblique française, il est 
dil i|uc Xp. riUiyen llrutliiiT, firHr<; i-i-'luvalit Chaareladais, sur sa demande de 
faii'c ci'sser sa nie! liai ou, sera mis i-n libi'rti' à la liliargc pavlui de payer au re- 
CBveur du di^lricl lOOlivves pour fimniiraux frais di- garde. 



— 33 — 

Simon de Brou do Lauretie, ancien lieutenant au régiment de 
Berry , qualifié écuyer seigneur de Loretie, gendarme de la garde 
du P.oi, fils de messire Jean, seigneur de Fuylaurent et de 
dame Marie du Chaîne ; il avait épousé, le 30 janvier 1769, Catherine 
de Montozon, demoiselle de Lauterie. Il mourut le 7 mai 1784, 
après réception des sacrements, à Tâge de 88 ans, et fut enterré 
dans le cimetière de Saint-Hilaire (registre de Saint-Front) ; plus 
deux frères désignés officiers d'infanterie, à la date du 23 juin 
1792, et dans la même liste, le 17 septembre 1792, N. de Brou, de 
Périgueux. 

Dans les livres de Tétat-civil de Périgueux, on trouve fréquem- 
ment les noms de Brou, de Lauretie, de Laurière, de Valeuil, avec 
les quahfications de messire, d'écuyer et de noble citoyen de 
Péiigueux. 

Dans les registres de baptême de la paroisse de Saint-Front, le 
14 septembre 1777, on voit de Brou de Laurière, âgée de trois 
jours, fille de messire Jean Brou de Laurière, qualifié noble ci- 
toyen de la ville de Périgueux, et de dame Jeanne de Lambalerie ; 
son parrain fut messire Simon de Brou, écuyer, seigneur de Loretie, 
gendarme de la garde du Roi, et sa marraine Jeanne-Catherine de 
Chateauroy, dame de Lambalerie, sa grand*mère. 

Dans ceux de la paroisse de Saint-Sylain de Périgueux, on voit 
que Jean-Baptiste de Brou, né le 20 avril 1782, fils de messire 
Jean-Baptiste de Brou, écuyer, seigneur de Lorière (de Laurière) et 
de dame Nicolas de Lambalerie, eut pour parrain son frère messire 
Pierre de Brou et pour marraine, Marguerite de Montégut. 

Cette famille a plusieui's représentants en Périgord. 



^^ BRUGIÈRE, de Chalagnac. 

Armes : De .... à uu chevron de ...., accompagné de 
trois roses do ... deux en chef et une en pointe — timbrées 
d'une couronne comtalc. 

Ces armes sont la reproduction exacte- d^un 
cachet en cire, d'une lettre signée Brugière, 
écrite de Chalagnac, le 10 juin 1710, à M. 
d'Huard, famille dont le nom et les armes figurent au l'"" volume, 
numéro 361, de V Armoriai, 

Les livres de Thôtel de ville de Périgueux constatent que, de- 
puis 1519 jusqu'en 1717, une dizaine de sujets du nom de Bru- 




— 84 — 

gière ont été investis de la charge de consuls — et Ton sait Tim- 
portance attachée à des fonctions de cette nature, avant 89, dans 
les villes où, comme à Périguenx, les citoyens ou bourgeois jouis- 
saient de tous les privilèges de la noblesse. 

Dans la liste des votants, en 1789, se voit, dans l'Ordre du clergé : 
Joseph Bnigièrc, curé de Pissot, lequel fut représenté par Gay de 
Lambertie, curé de Ghalagnac. Il avait deux frères dans les ordres: 
!• Jean, prêtre de la mission, choisi par la communauté de Saint- 
Benoist pour la représenter aux Etats-Généraux ; il refusa le ser- 
ment et émigra en Espagne, rentra en France après la tourmente 
révolutionnaire, et mourut en 1823, curé de Bergerac, laissant après 
lui une grande réputation de sainteté ; 2* Joseph-Louis-Martial, de 
la congrégation de Chancclade, refusa aussi le serment et s'exila en 
Espagne ; il rentra ensuite et fut curé de Champcevinel, de 1810 à 
1820, et mourut en 1836, aumônier aux Clarisses, à Përigueux. 

C'étaient les grands-oncles d'un des collaborateurs les plus 
appréciés de notre Société historique et archéologique, M. Tabbé 
Brugière, curé de Coulounieix, fils d'une demoiselle d'Artensec de 
Verneuil, famille dont la notice se trouve au numéro 24 de IMr- 
morial de la noblesse du Pérjgord, l*"" volume. 

Ne serait- on pas porté à penser qu'il y a communauté d'origine 
entre cette famille et les deux qui sont déjà inscrites aux numéros 
148 et 149 de VArmormly quand on considère la conformité du 
nom, l'analogie des armes, la résidence dans dos lieux assez voi- 
sins, et quand on sait que les unes et les autres ont occupé les 
mômes positions dans la magistrature, Tarmoe et l'Eglise, et con- 
tracté dans notre province d'honorables alliances ? 



^^ BUISSON. 

Armes : De ... au chevron de... cîmé d'uDe merlette 
de ... accompagné d'un croissant en pointe de... 

(Archives de la Gironde, G. 3152). Il y est dit 
que « Gabriel Buisson, bourgeois et marchand 
de Périgueux, scella de ses armes une pièce 
pour l'hommage qu'il rendit le 25 août 169i, 
pour rentes qu'il possédait en Sanillac et Eglise-Neuve.» (Notes de 
M. de Saint-Saud.) 

Ces armes, à peu de choses près, figurent dans la chapelle de 
Beauregard. 




De CALLIERES, de Coustoiles, de Clérac, du 
Plessis, de Chaillet, de Tugeras, de Chantillac, 



Aruës: D'argcnl à l roi a Tiiscss conlrebr6Les9éc9 île sable. 

Coite ftiicienne fainille delà Saintotige, quia 
Tourni de nombreux ofliciers aux armées, des 
chevaners de SainVLouis, un chevalier de Malte en 1524, un gou- 
verneur de Cherbourg, doit prendre place dans V Armoriai, car une 
branche est fixée en Périgord depuis plusieurs années, au château 
de Bonnières, dans la commune de Fougueyrolles, habité par le 
comte Jehan de Callières. 

J'ajoute, avec le Nobiliaire de Guyenne, que François marquis 
de Cailières, seigneur de Clérac, fut ambassadeur et représenta 
la France au traité de Riswick en 1697, puis membre de l'Aca- 
démie Française. (Notes de M. d'Arlot de Saint-Saud.) 





CARRIER DE Ladevèze, de Mares, de la 
Barthe, de La Mothe, de Faux, commune d'Issi- 

Do gueules au croissant d'argent, au chef 
r, chargé da trais quîntefeuilles de rnSme. 
Aliaa : Trois étoiles au lieu des quiot«r«uiltes. 

Dans le Grand Armoriai de France {registre 
de Bergerac) les armes sont dites sous le nom de Louis Carrier, 
conseiller du roi au sénéchal de Bergerac : D'argent au lion de 
sable couronné d'or. 

Dans le même Armoriai, même registre, sous le nom de Pierre 
Carrier, seigneur de la Barthe, bourgeois de Faux : D'azur à trois 
tours d'argent. 

Les premières armes flgurées ci-dessus sont prises sur le sceau 
dont Antoine Carrier de Ladevèze, curé de Beynac de 1756 à 1793, 
cachetait une lettre à la date du 4 décembre 1774. 

François Carrier, conseiller du Roi au sénéchal de Bergerac, eut 
de son mariage avec Marie de Montard, Magdclainc, laquelle était 
veuve, le 14 août 1715, de noble Joseph de Cazenave, seigneur de 
Pradines, et un lils : 



— 36 - 

Louis Carrier, également conseiller du Roi à Bergerac. 

Etienne Carrier, frère diidit François, capitaine, épousa Made- 
laine de la Clcrgerie, de St-Geyrac, dont il eut t 

Louis Carrier, seigneur de Marcs, écuycr, garde du corps, lequel 
épousa, le 12 mars njlî, Mnriamn- do Potn-iiuory, dont provint une 
fille, Marie Barhe de Carrier, mariée en 1740, avec Gabriel de Ras- 
tcau de Langon, et peut-être, Pierre Carrier do la Barthe, bour- 
geois de Faux. 

Un Louis Carrier, seigneur de la Mothe, ancien garde du corps 
et chevalier de Saint-Louis, est dit neveu do Louis Carrier, bour- 
geois, flls de Jacques Carrier et de Marthe de Guienne. (Voir re- 
gistre des insinuations aux archives départementales de Bergerac, 
22 août 1767.) 



DE CERVOLLE. 






_q_Oj 



Armes : Un cerf rampant d'or à une bordure de b«- 
Banls, — ni eur ie cliiim]>, ni sur U bordure ne soat indi- 
Huéa les ûmau^. (i^ccaux aux archives nalionales.) 



A cette famille appartenait Arnaud de Cer- 
voUe, surnomme l'archiprôtre, à cause de son ar- 
chiprêtré de Vélines, dont il était seigneur laï- 
que. Contrairement à l'opinion de M. Dessales, Arnaud était aoble, 
qualifié damoiseau, puis chevalier et chambellan du roi Charles V. 
Il fut célèbre capitaine de routiers, puis, revenu à l'obéissance du 
Roi, fut bon et loyal chevalier, comme dit Froissard. Il se maria, 
en 1632, avec Jeanne de Chàteau-Villain, d'une illustre famille de 
Bourgogne. Il eut un frère, Pierre, qualifié chevalier, et un autre 
qui embrassa l'état ecclésiastique. (lUsloive de l'arcbiprêlre, par 
A. Chiîrcst.) 




CHABANEIX, du Chambon, du Claud. 

Abmes ; D'or au chiae de sinople sur une terrasse de 
mËme. 

Ces armes figurent ainsi sur une lettre si- 
gnée du Chambon (Gliubaneix du Chambon) 
écrite à son cousin, M. l'abbé deLeymarie, de 
la Roche ; — sur une thèso sur soie, dédiée à 



— 37 — 

M**"" Ghabaneix, du Chambon, lieutenant-assesseur au présidial de 
Périgueux ; — et sur des couverts d'argent de la famille, où elles 
sont accolées à celles do Salleton. 

François de Salleton, écuyer, seigneur des Bordes et de la 
Brousse, ayant épousé une sœur dudit Guillaume de Ghabaneix du 
Ghambon, la réunion deces deux écussons s'explique naturellement. 

Dans les registres de Tétat-civil de Périgueux, du 30 décembre 
1748, ce dernier est inscrit messire Guillaume de Ghabaneix, 
écuyer, seigneur du Ghambon. 

Annet Ghabaneix du Ghambon, conseiller au présidial de Péri- 
gueux, était marié à Jeanne Le Gonte de la Borie. 

De ce mariage provint Marie Ghabaneix du Ghambon, qui épousa 
à Gelles, le 11 février 1736, Joseph Bardy, sieur de Fourtou, de la 
paroisse de Montagrier, fils de René, sieur de Fourtou et de Marie 
Faure. (Voir ci-dessus à Bardi.) 

Ge Joseph de Fourtou, mort à Gelles à 58 ans, le 19 mars 1769, 
est Tarrière grand-père de M. Oscar de Fourtou, ancien ministre, 
aujourd'hui député. 

La famille Ghabaneyx, originaire de la paroisse de Gelles, où 
elle a formé les branches de Bouy et de .Plumentie, aujourd'hui 
éteintes, et celle du Ghambon, encore existante, quia pour auteur 
M* Biaise Ghabaneyx, seigneur de la Ligerie, notaire royal à Gel- 
les, vers le milieu du xvii® siècle. 

Elle a pris le nom du Ghambon, du fief qu'elle acquit dans la 
paroisse de Marsac et qu'elle a possédé jusqu'à la Révolution. 

Les Ghabaneyx du Ghambon ont été alliés aux familles de Pou- 
lard, de Salleton et de Monteil. 

Ils étaient nobles citoyens de la ville de Périgueux. Guillaume de 
Ghabaneyx, seigneur du Ghambon, était lieutenant particulier as- 
sesseur civil et criminel au sénéchal et présidial de cette ville en 1765. 



45 



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) 



■•■} 



CHABROL ou CHEVROL (Caprioli). 



Armes : De ... à trois fleurs de lis do ... et, en cœur, 
une quintefcuiUe. — EHes se voient ainsi sous le nom de 
Bernard Chabrol, sergent royal à Périgueux, et sous le 
seul nom de Chabrol : De gueules au chevron d'argent. 

'^ J Dans la liste des maires de la ville de Péri- 
gueux, on voit un Hélie de Ghabrol investi de 
cette charge en 1410, en 1412, en 1416 et en 1420. 
Une Gatherine Ghabrol, dame deBcrnabé, fille de Hélie Ghabrol, 

3 



^^ 



licencia! ès-lois, en son vivant, notable, hoinqie ridie el puissniti, 
fils de Gérald Chobrol, procureur de la sénéchaussée deFérigord, 
épousa, leijuillfl 1446, Fortou de Saint-Astier, damoiseau, sei- 
gnnnr des Mnrics, elc. 

Ladite Cnrlieriiie lUiiitinil, issue d'uno aneieinie el honorable fa- 
mille hourgeoiso de l'érigueux, jonissail dit grands h ions qu VI le 
apporta dans la maison de son mari. 




Arhis : D'iizur bu clirvi'Oii d'oi' accoiapagoé eu chef de 
Ii'Oiii t'iolle.s, 1 el â, H un poÎDlo d'une aigletle de 

Cette famille figure dans des preuves faîtes 
pour entrer à l'PIcole militaire sous l'ancienne 
monarchie. 
Un grand nombre de ses membres servaient comme capitaines 
chevaliei-s de Saint-Louis, au régiment do Médoc. L'un d'eux, 
lieutenant à ce régiment, est cité pour sa brillante conduite au 
siège du fort St-Philippe de Minorijue, où il fut blessé . {Gazette de 
France du 7 août 1756). 

Le colonel Paul de Chadois, sénateur inamovible, a représenté le 
département de la Dordogne à l'Assemblée nationale de 1871, où 
il fut envoyé le premier de la liste par 83,000 suffrages qui récom- 
pensèrent ainsi le glorieux chef des mobiles de notre département. 

M. de Chadois, sorti do S'-Cyr en 1851, fui nommé sous-lieu- 
tooant au 73" régiment d'infanlcrie du ligne ; il devint rapidement 
capitaine, puis adjudant-major. Démissionnaire en 1867, il vint se 
fixer an chdleau de la Pleyssnde, canton de Sigoidés, en Périgorti, 
par son mariage avec M"' Marie -Louise -Paulinc-Léonie de 
Ségur; il reprit du service im moment do la guerre de 1870, fut 
nommé chef du 1" bataillon (Bcrgeracj du régiment des Mobiles 
de la Dordogne, et, en sa quiihté de plus ancien ofiicier supérieur, 
il a commandé ce régiment pendant toute la campagne de 1870-71. 

Nommé colonel par décret de janvier 1871, il fut appelé au 
commandement de la I" brigade de la 2' division (général 
Barry) au 10° corps (Jaureçuiborry de la 2' armée de a| Loire 
(Chanzy). 

Chevalier de l'ordre du mérite mililaire de Savoie à la suite de la 
campagne d'Italie de 1859, M, de Chadois estofUcierdela Légion- 



d'Honneur du 9 janvier 1871. Blessé à la balnîlle do Coulmieis on 
chargeant à la lête de nos compatriotes, ii fut cit(5 à l'ordre de 



Campagnes : Crir 



, Italie, France 1870-71 . 




De CHAMBAUD de JONCHERES, du Mont, 



Devise ; Poal preliam reclus. 
Le nom de Chambaud, famille originaire du 
Vivarais, se voit en Périgord dans le xvii' siècle 
et notamment en 1732, à Périgueux, où un de ses membres figure 
parmi las consuls de la ville. 

Annet-Guillaume Chambaud de Jonchères, chevalier, seigneur 
du Mont, fut marié à Christine de Bologne, veuve de Martial de 
Thibault, chevalier, vicomte de Scrvancbes (commune du canton de 
Saint-Aulaye), oii il habita. 

Un de ses Ris, Martin, chevalier, seigneur de Nabineud, arrèt(J 
comme suspect en 1792, mourut dans les prisons de Confolens, 
sous la Terreur ; il laissa trois enfants, deux lUIes : Mesdames Le 
Berthon de Puyrenier et de Bodin de Saint Laurent, et un fils, 
Martin Guillaume, quiémigra. 

Ce dernier fut père de Auguste Hercule, baron de Chambaud- 
Jonchères, agent diplomatique, marié avec Mario de Ségur-Mon- 
taigne. (Voir le Nobiliaire de Guieune, pour plus amples détails.) 




; Parti, 



I I", de.. 



ras!ie (ta... ; au S, de... 
accompagné de 3 roav 

Ces armes sont celles do M'" Jean-Fran- 
çois Chaminade, avocat en la Cour, bourgeois do 
Pt'Hgucux, sur son testament du 19 décembre 



— 40 — 

1773 (minutes de M. Kournier). Pierre et Jean Chaminade, habi- 
tant St-Médard, se disaient écuycrs au xvn® siècle. 



49 



CHANARD DE LA CHAUME. 



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Armes : D'or au chevron d'azur accompagné de deux 
("'toiles en chef et d'un croissant en pointe de même, à 
l'cngrélure du second émail. 

Ces armes sont données ainsi dans plusieurs 
armoriaux, entre autres dans Douillet, Retstap 
et Poplimont, à la famille de la Chaume (en Au- 
vergne) ; elles sont portées de même par les La Chaume (en Péri- 
gord), ce qui fait supposer que ces derniers sont originaires de 
rAuvergne. 

Dans un Etat des taxes faites pendant Tannée 1640 dans l'éten- 
due de l'élection de Périgueux, en exécution de TEdit de novem- 
bre 1640, il est dit que le sieur de La Chaume, taxé à 20 fr., en est 
déchargé, attendu sa quahté de noble et doit être remboursé sur 
la paroisse de Dcrtrix. 



50 






\,fmmtf* ■*• . jMli •■^••ifc-^jw 



CHAPE YROUX. 

ARMES : D'azur à une fasce d'or chargée d'un sautoir 
de gueules (Armoriai do France, registre de Périgueux), 
sous le nom de Guilhem Chapeyroux, procureur d'office 
do la ville de Nontron. 



51 



t 



CHARPENTIER de DELCOURT, de Monti- 

Armes : Do gueules à un arbre d'argent surmonté d'un 
croissant de même. 

Devise : Cœs/ cœsuuty occisi occidunt. (î). 

Cette famille, qui vient, dit-on, de Flandi'es, 



(1) Traduit ainsi : coup pour coupj mort pour mort, c'est la loi du talion. 



— 41 — 

ayant passé par le Rouergue et le Limousin, s'est fixée en Péri- 
gord depuis le mariage, en 1838 : de Charles Charpentier de Bel- 
court avec Ermance de Patronnier de Gandillac — famille qui 
figure au 1®'' volume, à son numéro d'ordre 517. 

Le nom de Charpentier est mêlé aux guerres de religion ; c'est 
là où la famille aurait puisé la devise qui accompagne ses armes. 

Elle se rattache à François "Charpentier qui, sous Louis XIII, 
établit les calvaires du mont Valérien, près Paris, et deBétharam 
en Béarn. Il en est parlé dans les archives du monastère de Notre- 
Dame de Bétharam. 



52 



.\ 



V r vi- 



ti.^'; 




CHAUMEL, du Planchât, de Soubeyrat, de 
<^ Vigier, de la Fareyrie, de la Faurie. 

Armes : D'argent à un chameau au naturel passant, au 
chef d'azur chargé de trois étoiles d'or. 



Dans Tacte de mariage du seigneur de Sou- 

beyrat, en date du 17 décembre 1776, son père 
est qualifié de Messire de Chaurael, seigneur du Planchât, conseil- 
ler au sénéchal et présidial de Périgueux. Dans un testament, du 
30 mars 1782, de Pierre de Chaumel, seigneur du Planchât et de 
Fareyrie, il est dit conseiller du Roi, en la sénéchaussée et siège 
présidial de Périgueux ; un curé de Pressac d' Agonac, du nom de 
Chaïunel du Planchât, se voit parmi les votants, en 1789, dans 
rOrdre du Clergé. 

(Insinuations) Un Louis Chaumel, sieur du Planchât, fait do- 
nation à Pierre Chaumel, sieur de la Faurie, son frère, de tous ses 
biens et droits paternels et maternels, le 9 décembre 1746, date de 
Tacte passé à Saint-Front d'Alemps. 



53 

./ / A 



t- 



DE CHAZERON, de Chavagnac. 

Armes : D'azur au chef cmanchc d'argent de 1 rois poin- 
tes. 

Noble famille de l'Auvergne ayant possédé en 
IV'rijroril le lie f de ('.liavaj^nnt-. 



DE CHINIAC (Clinet) de la Morelie, de la 
Fajardie, repaire noble, commune de Gornflle. 



Clinet de Chignac, sieur de la Fayardie, était conseiller au siège 
présidial de Péngueux, un Pierre de Chiniac était lieuteaant géné- 
ral civil en la sénéchaussée d'Uzerche en 1789. 



De CLADECH, de Pijchaud, du Touron, de ta 
Coutancie, dcBiron. 



Ames : D'or a une molcUe de sable surmonlée de S bil- 
letlcg du nii'mc rangées en cbcf, el une bordure da gueules. 

Ces ormes sont données dans l'Amiorial gé- 
néral, à Daniel de Cladccli, ëcuyer, sieur de Bi- 
ron, quiavaitûtc miiinlcnu dans sa noblesse d'ex- 
troclion, en 1607, par Pellot, sur le vu de pièces produites devant 
Labroussc, à Sarlat. (Archives départementales delaGirondo.) Ce 
Daniel descendait d'autre Daniel de Cladech, écuyer, sieur de la 
Coutancie, qui obtint, en 163U, un arr^t de la Cour des Aides de 
Guyenne le confirmant dans sa noblesse de race sur le vu de piè- 
ces où sont mentionnés : Noble Pierre de Cladech, (jcuyer, sieur 
de Péchaud, qui testa le 30 septembre 1519 ; Charles, fils dudil 
Pierre, qui testa le 10 juin 1667 ; Geoffroy, fils de Charles 
et père de Daniel, marié en 1572. (Archives de M, de Saint-Saud.j 




De CLERGEAUD, dcBonamour. 
Armes : D'.iziir au coij d'argent. 

Dans l'état des nobles citoyens de Périgueux 
imprinirten 1775, (mémoire sur la ville et Cité de 
Périgueiix.â""' volume), on voit un lieutenant de 
ce nom dans le régiment provincial de Péri- 
gueux. 



Dans les actes de l'état-civil de Périgueux, se voitmessire Elie- 
Antoinc de Clergeaud, qualifié (?cuyer seigneur de Bonamour, con- 
seillei' au sénéchal et présidial de Périgueux, llls de messire Jean 
de Ciergeaud, seigneur du Lardior, et de dame Marguerite de 
Régnier. 




DE LA CLERGERIË, de la Sépière, de la 

Bermondie [Alias ; la VeiTOondie) (i) de Sou- 
fron et de Lortal. 
Arues : D'azur au coq d'argent creto et barbe de 
R croissant aussi d'argent accosté de 



C'est ainsi que ces armes sont biasonnées par 
(l'Hozier dans le Grand Armoriai de Franco (registre de Péri- 
gueux) ; mais sur le cachet de faïuillequi appartient aujourd'hui à 
M. Villemontc de la Glergcrie, elles présentent quelques légères 
différences r D'argeui au coq de gueules pose sur une terrasse de 
sinople, accompagné en chef d'une Heur de lis du second émail, ac- 
costée à dextre d'un croissant et à sénestre dune étoile Bussi de 
gueules. Hélie de la Clergeric, écuyer, sieur de la Brande, marié 
à Marguerite Collomb, obtint en 1678 des lettres de relief de déro- 
geance. (Archives de M. de Samt-Saud). 




Arues : D'argent h une plante ncuric tenue par un bras 
issant do l'aiigto dexlre do la pcitilc de l'ôcu; ati cbe' ' 
cousu chargé de trois étoiles rangées de... 

C'est ainsi que paraissent ces armes sur les 
testaments do Honoré Cœuille, bourgeois de Pé- 
ligueux, comme étant son cachot ordinaire, en 

date du 22 avril 1773 et 23 novembre 1776 et du 27 février 1779. 

(Minutes du notaire Fournior.) 



Il) Dans «on dielinnnai 


1- IOpOi,Ti>[ 


tour de la Eicrmondie eal 


cé|.-bre lia 


• On dit i]u'cl]c est inclln 


e. '. 






— 44 — 

Sur le testament du 1" novembre 1774, de Front Cœuille, no- 
ble citoyen de Périgueux, se voit également le sceau ci-dessus 
décrit, mais toujours sans indication des émaux. 

Ledit Front légua ses livres et brochures au collège de Péri- 
gueux, occupé par les P. de la Doctrine chrétienne. 



•■••••♦••"••-j.^ 



.j . '• r.. 






61 



V:/'\r V 






• 9» 



59 La combe. 

I Armes: D'or à deux montagnes de sinople, voisines 

! Tune de l'autre, mouvantes du bas de Técu, et une Colombo 

\ d'argent essorante en chef. 

C'est ainsi que ces armes se voient dans le 
. Grand Armoriai de France, registre de Péri- 
--^-^ ^ueux , sous le nom de Isaac de La Combe, lieu- 
tenant de Castelnaud. 



De CONTET, de la Vallée. 



60 

î 

j Armes : D'or, à trois lions de gueules. 



î Dans le Grand Armoriai de France (registre 

: .'-T.: 1 de Périgueux), sous le nom de Gabriel de Gon- 
j :! 1 tet, qualifié écuyer, sieur de la Vallée. 



De CORLIEU de Cours ac, de Lussaud, de 
;- ] Fonpaseau, de Grézignac (1), de la Baudie (2) 



/ '• - 'Vv V de Bernardières. 

"■ '■.-■■ '.rv V} Armes : Ecarlcléde sinople au chevron d'argent accom- 

.-^ *. ;■' ; V^'l poigné de ;troi.s quintcfcuillcs de gueules ; et d'argent au 

''a .• /\ W lion de gueules, armé, couronné et lampassé d'or. 

* — ^'--^•-^* Sur V Armoriai manuscrit delà fin du xvn^ 



(1) Repaire noble ayant haute justice sur Chcrval, Cumond (?) et la Chapelle 
Grt*7.ignac, dans la commune de Gherval, canton de Vertcillac. 

(2) Repaire de la commune de Gurat, canton de la Vallette, ancien diocèse de 
Périgueux. 



— 45 — 

siècle souvent cité, j'ai relevé le nom de Charles Corlieu, sieur de 
Fonpaseau, mais sans indication d'armoiries. J'ai dû les donner 
telles que M. de Brémond d'Ars les décrit dans sa brochure : la 
Noblesse de l'Angoumois en 1635. Cette.famille appartient au Péri- 
gord autant qu'à la province voisine, elle figure sur le catalogue 
des nobles de la sénéchaussée de Périgueux maintenus par l'inten- 
dant Pellot dans leur noblesse d'extraction, lors de la Reqbercbe 
de 1666-68. 

En 1536 François de Corlieu, sieur de Bernadières et de Grézi- 
gnac, figure dans un dénombrement de la noblesse du Périgord fait 
pourrie seigneur d'Autefort, gouverneur de la maison de Navarre, 
comme aide du seigneur de Bourdeille, et comme devant contri- 
buer à fournir un archer. La même année il figure, lui et Anne 
Jaubert sa femme, au Ban et Arrière-Ban, 

A une époque plus récente on voit Joseph de Corlieu de Labau- 
die, fils de Jacques et de Marie de Pindray, né en 1745, épouser 
Jeanne de Salignac de Fénélon morte, le 5 août 1793. 

François de Corlieu, auteur de l'histoire d'Angoulême, raconte 
que sa famille est originaire du comté d' Yorck en Angleterre et que 
Charles de Valois, comte d'Angoulême, nomma un de ses aïeux 
lieutenant général de sa justice en Angoumois. (Notes de M. de 
Saint-Saud.) 



62 De La COSTE. 

Armes : D'argent au lion de gueules tenant dans sa 
patte dextre un bâton écoté de même. 

Ces armes sont ainsi décrites dans le même 
Armoriai que ci-dessus et même registre, sous le 
nom de Bertrand de la Coste, conseiller du roi, 
" juge magistral au siège présidial et sénéchal de 

Périgueux. 

Si ce n'était la différence des armes, on serait tenté de croire, 
d'après Tidentité du nom et l'analogie des situations, qu'il y a con- 
formité d'origine. 





De La COSTE. 

AnuEs : De sinople à troÏH monliigneN d'or, SbEI, elun 
chef cousu d'aïur chargé de trois 6loilea d'or. 

f es armes sont données dans le Grand Ar- 
mai ml de France, par d'Hozier (registre de Pé- 
rigueux) à Jean de la Coste, conseiller et lieute- 
nant en l'élection de Péritjueux. 




De Là GOTTE de LANGLARDIE (do la 

isse). 

Armes : D'azur au chovroii d'or accompagna de trois ro- 
de ma me. 

Grand Armoriai de France, registre de Péri- 
gueux, sous le nom de Gabriel de la Pisso, 
écuyer, seigneur de la Cotte de Langlardie. 




it en baade, colleté 



(Armoriai de France) sous le nom de Jean 
Couraud, qualifié écuyer, seigneur de Roufll- 
gnac. (Registre de Périgueux.) 



COURTOIS, DE Lafon. 



M. M° Andr6 Courtois de Lafon, avocat en la 
cour, juge du comté de Grignols, habitent du 
bourg et piu-oisse do Rourrou, en Périgoid. 



(1) Toslanicnl du ii .1 




'=j^- =^^=-E pointe c 



- 47 - 

De La CROZE, de Chanet. 

à une moatagno d 



mouvante de la 
d'argent, et en 



cher deux étoiles du second émail rangées. 

Ces armes, ainsi dessinéesdans le Livre~Rouge 
de l'hôtel de ville de Périgueux, sont timbrées 
d'un casque. 




DALAIR.de Pronsoud. 

Arhes ; lacoDDues. 

Dans l'aveu et le dénombrement des fiefs rele- 
vant de la seigneurie de Périgueuit, figure, 
comme possesseur du repaire de Pronsaud, 
M. Dalair, ancien garde du corps. 
On voit deux membres de cette famille inscrits dans la liste des 
citoyens retirés du service, (2* vol. Ab& Mémoires' de Périgueux, 
imprimés en i775) ; l'un est désigné simplement garde du corps, 
l'autre ancien garde du Roi, avec pension, chevalier de Saint-Louis. 
Messire Jean Dalair de Pronsaud était directeur du bureau de 
la poste à Périgueux (1) et occupait dans cette ville, en 1"10, la 
charge de 3* consul alternatif. 

Cette famille a possédé la propriété de Pronsaud jusqu'à la Ré- 
volution, époque où elle est devenue propriété nationale. 




DAULEDE DE PARDAILLAN, du Pizou, de 
Lesparre, de Lalandc, de Latran, du Gros, de 
Lestonac. 

AniiEB ; D'argent au lion do sablelampass^, armé cl cou- 
ronnè de gueules, à la bordure do sable chargée de onze 
bcsaats d'or. 

Cette famille, très ancienne en Guienne, remon- 



(1) Son leslamant, daté du 8 juin 1733, et ouvert le M août suivant, rappelle 
(ju'il éliit marié avec Marguerite de Mouruiac, dont il eut trois enfants : Char- 
les, Marguerite et Pierre Dilair de l'ronsaud. (Minutes do M'" Lavavc et 
Caillard.) 



— 48 — 

terait, d'après Saint-Allais, à Alexandre Daulède, graml-ôciiycr de 
Guillaume, duc d'Aquitaine, on 1027. 

Jean Daulède, écuyer, fils de 1 Merre et de N. de Feydit, marié 
en 1501, forma la branche périgourdine qui subsista jusqu'à la fin 
du siècle dernier. On la voit sur les rôles do la noblesse du Péri- 
gord, oij elle s'allia aux familles de Belhade, de Brouillai, de 
Bclcier, de Lanes, etc. 



70 



DAUSSEL. 

Armes : 



S'il est de toute justice, de toute loyauté, de 
mettre en relief les personnages qui, par leur 
mérite, se sont distingués dans diverses carriè- 
res, M. Philippe Daussel, successivement député, 
sénateur, président du Conseil général, ofllcier 
de la Légion-d'Honneur, etc., titres qui, sous la Monarchie et l'Em- 
pire, donnaient de droit la noblesse — il a incontestablement sa 
place àixnsV Armoriai du Pérjgord.^o liens également à y inscrire 
son père, chevalier de la Légion-d'Honneur, lequel a rempli 
avec distinction une haute position dans la magistrature de Bor- 
deaux. 

M. Philippe Daussel, de son mariage avec M"« Vidal de Boisset, 
a eu une lille qui a épousé M. Elie de Montardy — famille inscrite 
dans le premier volume de V Armoriai, au n® 486. 



71 






'■'.Or. 



De DAUROUX ou DAURONT de la Palisse 
de Bignac (1). 

Armes : D'or à une bande d'azur chargée de d croissants 
d argent. 

Telles sont les arme que (it insérer dans TAr- 
morial génôraly Isabeau de la Plcnie comme 
veuve de Philippe Dauront, écuyer, sieur de 
la Palisse. 



(1) Commune de Sainl-Ncxaufî, canloii de lîcrgcrac. 



— 49 — 

Sur une liste des nobles do l'élection do Sai-lat, maintenus par 
Pellot en i666-6S lor.-i dû la Réformation, conservée aux archives 
départementales de la Gironde, on lit que Philippe ci-dessus fut 
maintenu dans sa noblesse d'extraction, avec Roger Dauroux, habi- 
tant l'Armagnac. Philippe assista comme parent au mariage de 
Jean de Solminihac en 1684. Un de ses fils fut capitaine au régi- 
ment de marine royale. 

Le 3 avril 17ii, au repaire noble de Bignac, Marie de Dau- 
roux, fille de feu noble Charles de Dauroux, chevalier, seigneur de 
la Palisse, et de feu dame Charlotte de Vinsens de Dauroux, fait 
une donation à messire Josué de Dauroux, chevalier, seigneur de 
Brigniac, et à Jean-Antoine de Dauroux, chevalier. (Archives de 
M. de SaintSaud.) 



-f \f 



DEALIS DE SAUJEAN, d'Escnlette, de la 
Devise (1), do Monlplaisir. 

ARHE9 : D'aïur au chevron d'or, aotompagné da 3 lia 
(au naturel) d'argent posfa en pal, 2 en chef, 1 en pointe. 

Cette famille, quel'on voit quelquefois écrite 
de Alis, est originaire de la Guyenne, ovi elle était 
possessionnée au xvi° siècle ; elle existe encore 
de nos jours en Périgord, où. elle vint se lixerau siècle dernier, par 
le mariage do Jean-Paul Déalis de Saujean, écuyer, avec Marie 
Juilhot de la Devise, fille unique de François-Joseph, écuyer, et de 
Antoinette de Sèches, par contrat passé à la Devise, paroisse de 
Saint-Barthélemy-de-Betlegarde, le 21 juin 1722. 

Le même jour, et au même lieu, la mère de Marie Juilhot épou- 
sait en secondes noces Joseph DéaUs de Saujean, écuyer, seigneur 
d'Escalettc. 

D'après des pièces conservées dans les dossiers de la Cour des 
Aides de Guyenne, on voit que : 

Saubal Déalis, écuyer, sieur de Montplaîsir, épousa Isabeau de 
Sauvenelle, le 27 août 1633 ; il avait été confirmé dans sa noblesse 
par arrêt du Parlement du 5 juillet 1025. 11 fut père de : 

Barthélémy, écuyer, sieur d'Escalette, marié le[31 mai 1064 avec 



I) Repaire noble de la commune de Salnl-Uarlhêlciny, canton de Monipon. 



— 50 — 
Françoise Achard, qui fut maintenu par l'intendant Pellot, le 27 
juiliet 1667. Il laissa : 

Isaac, marié le 21 octobre 1671, avec Marie Jouglans, qui fut 
père de : 

Messii-e Jean-Luc Déalis, écuyer, sieur d'Escalette, marié ie 21 
novembre 1711, avec Ephrosine de Cullièrea. (Archives de M, de 
Saint-Saud.) 



\ir^^' 



DEBETS DE LACROUSILLE, de Maine, da 
Mouneix, etc. 

ABMBa : De gueulosâ un vol d'argent, et ta chef de 
m£inc chargé de trais ijuinlereuilles de sable. 

Ces armes, que portent les Débets de Lacrou- 
sillc, no sont pas les seules que la Tamille est en 
"^ *■ droit de prendre, car sur l'acte de dépôt d'un 

testament du 3 septembre 1761 , figurent comme appartenant en pro- 
pre à r arrière-grand-père des survivanis de la maison Débets de 
Lacrousillo, celles dont voici la description : d'argent à un oiseau 
de proie tenant dans ses serres et sous son bec un petit oiseau et 
un chef chargé de trois croisettes ; l'email du champ et des pièces 
n'est pas indiqué sur le cachet en cire qui scelle le testament. 

Les Débets de Lacrousille ont donné à la magistrature, à l'armée 
et à l'Église, plusieurs sujets recommandables par leur talent, leur 
courage et leurs vertus. Il sont au nombre de ces vieilles familles qui, 
fièrcs de leurs titres de nobles bourgeois de Périgueux (1), ie pré- 
féraient souvent à dos lettres d'anoblissement qu'il leur eût été 
facile de se faire accorder. Il y a eu aussi des Débets de Lacrou- 
sille portant le titre d'écuyers et de nombreux consuls au présidial 
de Périgueux. 

Sous le nom de Débets de Lacrousille, on trouve, dans la liste 
des émigrés, deux membres de cette famille, dont l'un était garde 
du corps ; il fut plus tard retraité comme colonel, avec pension sur 
le milliard des émigrés, et sous celui de Lacrousille (sans le nom 
patronymique), un curé de St-Médard-de-Uronne, réfractaire aux 
lois de 1791 et 1792, mort en Espagne. C'est le même, sans doute, 



(1) J'ai déjà dit, dans mon iniroductioo, l'importaac 
liUcation do bourgeois de TËvigucux. 



~ 51 — 
qui vola dans l'ordre du Clergé pour lui et, par procuration, pour 
les curés de Mussidan et d'Eglisr-Neuve. 

Cette famille est représentée à Périgiieux, par : 

Messieurs : i' Ernest, avocat et membre du Conseil général, 
dont le lils s'est déjà fait remarquer au barreau de Périgueux ; 2" 
Armand de Lncrousillc, <locl(iur en médecine ; et 3° Marc, ex-pro- 
cureur de la République, révoqué à l'occasion des décrets. 

Ces trois frères avaient pour père : 

Améclée Débets de Lacrousille, député de la Dordogne eo 18j8, 
et pour grand-père : 

Pierre Débets de Lacrousille, chevalier de !a Légion d'Honneur, 
dont le talent comme jurisconsulte, la probité et la distinction des 
manières surent toujours lui mériter l'estime et la connance gé- 
nérales. 




DEJEAN DE FONROQUE, notaire, à Belvèa, 

m 1779. 



Ahmcs : Do gueules au chevron d'or, accompagna de 
deux éluilcs d'or en chef cl d'uQ poisson (on bars) d'aF(rent 



(Archives de la Gironde, série G.) 



DELFAU, du Breuil.' 
AtiiiGS : Inconnues. 

Parmi les votants dans l'ordre de la noblesse 
figure : Messire Guillaume Delfau, écuyer, habi- 
tant le repaire noble du Brouilh, paroisse de ce 
' nom. 

Dans la liste des condamnés i\ mort par le tribunal révolution- 
naire, on voit ainsi inscrit : Delfau, cx-jésuito et arcliiprètre de 
Daglan (diocèse de Sarlat), député de la sénéchaussée du Péri- 
gord (ordre du clergé). 

Arrêté à Paris, en 1792, c'est le 7 septembre de cette même an- 
née qu'il fut assassiné dans l'église des Carmes. 



— 52 — 

11 est l'auteur d'un éloge du Dauphin, père de Louis XVI, ou- 
vrage couronné en 1767, alors qu'il était encore au séminaire de 
SarlaL 

G. Delfau, auteur de V Annuaire du dôpavtemenl de la Dordo- 
gne, en 2 volumes, était neveu de rarchiprétre de ce nom. 



76 









V 



DELPIT. 

Armes : De sinople à trois lions d'argent. 

C'est ainsi que ces armes sont décrites dans le Grand 
Armoriai de France, registre de Sarlat. 



Cette famille du Périgord compte plusieurs 
représentants, entre autres MM. Henri, Léo, Jules 
Delpit, (membre de l'Académie de Bordeaux), tous trois frères; 
M. Martial Delpit, ancien député delaDordogne à l'Assemblée Na- 
tionale, dont une fille mariée avec M. le comte H. de Faubournet 
de Montferrand, lieutenant de vaisseau. 
MM. Albert et Edouard Delpit frères, tous deux littérateurs distin- 

ê 

gués, portent également les armes ci-dessus décrites. 



77 

ri 






nf: 




DENIS DE RIVOIRE en Forez et en Périgord. 

Armes : D'azur à six coupeaux ou sommets d'argent 
surmontés d'un coq chantant de môme. 



Barthélemy-Louis Denis de Rivoms (famille 
originaire du Forez, où elle était qualifiée, dès 
le xrv* siècle, du titre de chevalier), ancien 
sous-préfet de Toulon, officier supérieur de cavalerie territoriale, 
chevalier de la Légion-d'Honneur, comme possesseur du château 
de Prats en Sarladais, où il habite avec ses trois fils : François, 
Claude et Paul, issus de son mariage avec Elisa-Alice de Saulles, 
famille originaire de Champagne, a droit de voir figurer son nom 
et ses armes dans YArmovial du Périgord, 



DESBORIE DE FROIDEFOND, du Mupuet, 
du Verneuil, de Lavergne. 

Abueb : Coupé, nu 1, de gueule» à d^uK Hoci-es d'or 
idossées ; au 3, de siaople à une airène, Icnanl de la main 
droite UD miroir ol de la main gsucbe un peigne ; l'i^i^il 
Limbre d'un casque ornù de tambrr^quin. 

Bien que la famille de ce nom soit oripnain- 
du Limousin, elle compte à Périgtieux, parmi ses membres, If di- 
recteur du Crédit foncier. Mais ce n'est pas à ce seul titre qu'elle a 
droit de voir son nom et se^ armes dans VArniorial du Pi'rigord, 
elle a eu et a encore dans notre province des possessions territo- 
riales, entre autres à la Bachellerie. 

J'ai sous les yeux une thèse de médecin soutenue devant la 
Faculté de médecine de Toulouse, le 3 juillet 1761, par Jean- 
Baptiste Deshorie de Froidefond, lequel exerça la médecine pen- 
dant plusieurs années. 

Il fut condamné par le tribunal révolutionnaire, comme noble, 
à mourir sur l'échafaud, mais il fut arraché des mains' de ses 
bourreaux par les habitants de lu Bachellerie, qui lui témoif^nèrent 
ainsi leur reconnaissance pour les soins qu'il leur avait prodijjués. 

Son frère, Jean ilil de Verneuil ou Lavei'gne-Froidcforid, prêtre, 
curé rie St-Pierre-de-Chignac, réTractaire aux lois de 1700 et 1791, 
mourut en Espagne, où il avait été ohligé de .s'exiler. 

Cette famille s'est alliée ii celle de MoniVabœuf et Sansoii de 
Royère. 




Cachet ordinaire de Jean-Baptiste Desfieux 

que l'on voit sur son loslament du Hjuillel 
1770 et du IT) juillet 1774 (Minutes Fournier, no- 
taire) ; un membre de cette famlllle était direc- 



teur des postes. 




DESHORTIES DE BEAULIEU. 

Ahhes : D'or à unp (asce d'azur cbargée de trois pommfs 
de pin, accuni[jagnée en cbvt ûf. trois reuîUes d'orlies de 
gueules et i<n poinic de trois écureuils rampants d 
i-nn^^s. L'écu timbré d'un rasquc, surnuinli' de panaches. 

IIkvisk : Ijritur qui ne tei'gel, 

Kiiiiiilli' nriyiujiirf! de l'Arloirt, étnblic cnFérigord voi-s 18'>0, [ua 
une alliance avec la famille Pontard de I-amberlit!, 

Cette l'atnillo n produit un ofticier gJ;iéral, gouverneur du Pa- 
lais-Hoyal sous In second empire, un intendant général miltlairc, 
plusieurs colonels et lieutenants-colonels, dont Charles Dcsh orties 
île Beaulieu, licuteiiant-coloiiel au 1" zouavep>, mort à l'ennemi, à 
la bataille de Frescliwiller. 

Le lieutenant - colonel d'étal -major Auguste Deshorties do 
Beaulieu,' officier do la Légiun-d'Honneur, fut fait cominaDdeur de 
Saint-Grégoire- le-(îraml, par H. S. le pape Pie IX, pour avoir or- 
ganisé, comme chef d'éiat-major de la division de Marseille, la 
légion d'Aiitibes, mise par le gouvernement fran(,iais au service de 
l'Klat pontifical. 

Maurice Deshorties de Beaulieu, né à Périgueux, a servi comme 
sous-lieutenant aux mobiles de la Donlogne pemiant la campagne 
df la Loire, ■1870-7L 



DESSALLES ne La CiaEriTiK, de Marzac. 

Aiiut^a : D'azur au inonl de huit coupeaux d'argent, 
loninii; diiii tToiss.iiil de nii'iiie, au rlief d'argent charge de 



Plusieurs membres de cette famille llgurent 

dans les registres de l'Iiôtel de ville de Périgueux 

en qualité de consuls. 

La lirauche Dessalles de la Gibertie s'est éteinte dans les maisons 

de; Honllls de la Vornello i^t de Tessicres. Celle dite de Marzac 

était reprér^entée par M. Léon Dcssalles, ancien archivist-e de la 

Dordogne, mort sans postérité. 




DE LA DIEUDIE ou de Ladieutlie. 

Abues : D'aïup à une bande d'argent chargée de trois 
cloilesdo gueules, accompagnée de deux croix d'oraux pieds 
flchcH, l'unoenchcfct l'autre pu pointe, chacune surmontée 
d'un croissant d'argent. 

Ces armes sont données dans le Grand ArniO' 
rial de France (registre de Sarlat), à Jean de la 
Dieudie, conseiller du Roi cL ex-procureur an prc'sidial de Sarlal. 
Mais, d'après M. de Gérard, la famille porterait d'azur an croissant 
darffenl, au chef cousu de gueules clisrgc de trois étoiles d'or. 





^^ dtlc 



DOMENGET ne MALAUGER (1). 

Ahwks : D'azur à deux pins d'or mis eu sautoir, c 
iicC's ou pusïicseD double sautoir, acconipagncii en chc 
roissaul d'argent et en pointe d'une (Uotle, (Armes 
lan» le Grand Armoriai rie France, sous In 
Domcngcl do Malauiçrr, conseiller an Parleu 



Ancienue famille du Dauphinr, ilonl nue des 
brandies vint s'établir à Berperac, dans les premières années du 
XVI* siècle. 

Dès 1538, Domenget de Miilaugier faisait acte de reconnaissance 
an Roi de son llof, (ju'il déclaPHil tenir en ligne directe de lui. Cet 
acte de reconnaissance était renouvelé le 8 novembre 1656, par 
Jean, son fils, et, le i août 1679, par son pelit-lils Pierre. 

Guillaume fut, au xvir siècle, capitaine d'une compagnie fran- 
che qu'il avait levée à ses dépens, 11 mourut d'un coup de feu reçu 
au siège d'Agen, en 1622. Jeun, son frère, fut consul de Bergerac. 
enl634, 1635, 1610, 1641, 1648 et 1619, et premier consul de la 
même ville, en 1656, 1657 et 16û8. En 1629, il avait été un des 
neuf étages envoyés au duc d'Rpernon, comme garantie de la dé- 
molition de la ciladellc, et ne rentra chez lui qu'après neuf mois 
de captivité. 

Jean Domengel de Malauger, capitaine-commandant au régimont 
(Je nie-de-Krance, mourut chevalier de Saint-Louis eu 1791, aprè;- 



il de d'Hotiur. le m 



il Dommrngct de Mataugiei 



— W — 
35 ans de services et 10 campagnes. Son Frère Pierre avait servi 
longtemps dans la garde du Roi. 

Ia's Doniongol de Malaiiger compleiiL un gnnid nombre d'avo- 
i';iits. D'autre?, ont occupé lionorattloinent et avec distinction des 
fonctions adiniiiistrativ«s ou Judiciaires. MM. .\lbert et Henry, 
sous-préfets à Lorlève et ù Ribérac, donnèrent leur démission en 
1870. Leur oncle, M. Li'o, agi aujourd'hui do 71 ans, a l'honneur 
d'èlre inscrit flu Livre d'or des magistrats inamovibles, révoqués 
en 1883, après avoir fait partie, pendant 30 ans (dont près de 20 
comme juge d'instruction i, du tribunal de Bergerac, (]u'il n'avait 
jamais voulu quitter. Il a écrit plusieui*s ouvrages de droit très ap- 
préciiis et aussi une e\i;ellcnte histoire du tribunal révolutionnairt; 
(|ui n'a pas iHé la moindre des causes de -sa révocation ; il s'honore 
(le sa disgrâce et du témoignage d'estime (|u'clle a provoqué. 




DRAPEYROUX de Monbkleh, du Sablou. 

Armeii : Dp... .i une barre de., char^tcic de trois ôtoi- 
Ji's de... accompairiiiic â dcKii-c d'un bras de... mouvant 
ilii Jlnm' i\i- Vnc.w v\ Irnant un drapeau de... 

Le Livre Rouge do l'hôtel do ville de Péri- 
gueux, où se voiimt ci^s armes, ne fait conaaitre 
ni l'émail du champ ni celui des pièces. 
Un Drapeyroux deMonbôlcr fut capitaine de grenadiers, dans le 
régiment de la Sarre, chevalier do Saint-Louis ; son frère, mort à 
l'affaire de l'Assiotto ; leur père est dit ancien capitaine d'infanterie 
et chevalier de Saint-Louis. (Voir au â" vol. des Mémoires de Péri- 
guenx imprimés en I77r>.) 




1 FAUX), de Fonta^ 



DUFAU (DUFAUX e 
nelle, 

AnME^ : D';ixur à ileiiv Taiiv posées on sautoir. 

Bien que ces armes parlantes soient enregis- 
trées dans V Armoriai de France, sous le nom de 
Hernard du P'aii, conseiller du, Roi, on est portée ■ 
croirequo celles décrites à l'article qui suit appar- 
Dufaulx de Périgueux et aux Dufaux de Moopa- 



— 57 — 

zier. Et en efTet, outre le sceau trouvé àLauzerte, près Monpazîer, 
lequel porte toutes les pièces de l'éctisson ries Dufaulx de Péri- 
t^ueux, la r.îsidence en Périgord des deux familles et leurs po- 
sitions analogues dons la luagislratiire et dans l'année, font que 
cette croyance d'une origine commune des DufauU de Périgueux 
et des Dufaux de Monpazier devient une certitude. 

En 1584, un des descendants des Dufau de Fontanelle était 
juge de Monpazier. 

En 1658, un autre était capitaine de cavalerie, puis commandant de 
l'une des 8 compagnies du régiment de cavalerie, dont était colonel 
M. deLaroque-Cusson ;• Désirant, ditia lettre de S. M. Louis XIV, 
donner le commandement de l'une d'icelles à une personne qui 
s'en puisse dignement acquitter, Nous avons estimé ne pouvoir 
faire, pour cet effet, un meilleur choix que Nous avons en votrei 
fidélité et affection à notre service, valeur, courage, expérience en 
la guerre, vigilance et bonne conduite. A ces causes, etc. » 

En 1779 (17 septembre), une permission du droit de port 
d'annes fut accordée par le maréchal duc de Mouchy, aux Dufau de 
Fontanelle, de Monpazier, pour en jouir ainsi que leurs aïeux, vu 
tes titres, est-il dit dans la permission, qui ont été produits par 
eux, lesquels constatent qu'ils sont issus d'une famille vivant noble- 
ment et que plusieurs de leurs ancêtres ont servi le Roi. 

Ace litre se joint un brevet de chevalier de la Légion d'Honneur, 
du iO décembre 1809, donné à Pierre Dufaud, chef de bataillon, né 
à Beaumont, en 1764. 

Cette famille existe toujours à Monpazier. 



DUFAULX (DUFAUD et du FAU), de Fon- 
roche, de la Forge, de Chavans, des Landes, 
de Veyrîères, de la Ilorderie, de Larmanie, de 
Itcaurieparie, de la Martine, de la Tour, 

AiiMKfl : D'aïur au t ygn« d'argenl sur uu«^ iilbl- de mi-mi' ; 
iiii cbctcousu de gueules charge d'un i:rois3aiil accoMédit 
deux étoiles d'or. 

Ces armes cachètent différentes lettres de la famille, datant de 
deux siècles environ ; elles sont gravées de même sur des couverts 
d'argent et qui appartenaient au dernier reppésenlnnt à Périgueux 
dan Dufaulx de Borieparie, ancien garde du corps, chevalier de la 
Légion d'Honneur, mort capitaine d'infanterie ; elles figurent éga- 




— 58 — 

loraent dans le Livre ivuge de Tliôtel de ville de Périgueux, à la date 
de 1668, et dans un Armoriai manuscrit dressé vers celte époque. 

Dans le Recueil des titres de la ville de Périgueux : Etal des 
whies citoyens au service du Roiy etc.^ imprimé en 1775, on voil 
un Dufaulx de La Tour, ancien garde du corps, lequel est qualifié 
dans les registres de Tétat-civil de la même ville, en 1786, de noble 
citoyen et d'écuyer. Plusieurs autres membres de cette famille sont 
qualifiés de môme dès les premières années du xvn* siècle. 

L'abbé de Lespine, dans une généalogie manuscrite de la maison 
(le Fars de Fosselandry, écrite de sa main, donne une filiation de 
la famille Dufaulx, depuis 1614 jusqu'en 4766, où l'on voit cinq 
générations dont chaque sujet, (jualifié du titre d'écuyer, contracte 
de nobles alliances. 

Nota. — Cette notice était déjà imprimée lorsque M. d'Arlot de 
S*-Saud, dont le concours m'a été si souvent utile, m'a fait connaî- 
tre quelques détails qui ont trop grand intérêt pour la famille 
Dufaux pour ne pas les donner ici textuellement. 

Cette famille, dont le nom est écrit parfois du Faux, fut inquiétée 
dans sa noblesse par les collecteurs de la paroisse de S*-Sulpice. 
Mais un arrêt de la Cour des Aides de Guyenne, en date du 30 
août 1683, insinué à Périgueux le A juillet i()56, déclare noble la 
famille du Faux, sur le vu de plusieurs pièces parmi lesquelles : 
un contrat de mariage du 15 décembre 1559 de Adrien du Faux, 
écuyer, sieur de Lafîwe et de Bernardières, avec Marion Haslellet, 
et un autre du 6 juillet 1600 de François du Faulx, écuyer, 
sieur de la Borderie, fils de Jean, seigneur delà Forge des Bernar- 
dières, avec Catherine de la Faye. Leur fils Jean, écuyer, sieur de 
la Verrière, épousa en 1630 Louise Gombaud de Lauroy. Nul doute 
que, comme les Haslellet, les Dufaux ne fussent maitres de forges. 
Du reste une première sentence rendue le 15 novembre 1630 par 
les Commissaires généraux députés par le Roi pour la recherche 
et la liquidation des droits de francs- liefs, les avait déchargés 
de la taille. 




DUFOURGT. 

Armes : D'azur h la croix d'or, chargée d'une cuiiroune 
d'épines de sablo. 

Dkvise: Glorinri nisi in rruco. 

L'écu, surmonté d'un chapeau de sinople, d'où 
sortent des cordons terminés par trois houppes 
de même. 



Monsignor Dufourgl, né en 1809 , ordonné prêtre en 1843, 
nommé protonotaire par bref du 7 octobri? 1883. 




1 de gueules. (Alîts ; deux 

Ces armes se voient sur le Livre vouge Je 
l'hôtel de vllie de Périgueux et sur une lettre du 
)vembre 1689, signée Dujnrric, adressée à 
M. Chevalier de Cablan, maire de Pt^rigueux, lettre cjui me paraît 
avoir assez d'intérêt pour la joindre ici à eotle notice. (1). 

Depuis le commencement du xvn* siècle, la famille de ce nom a 
occupé dans la ville de Périgucnx diverses fonctions civiles et ju- 
diciaires, et les registres de l'hdtel de ville nous font connaître une 
douzaine de consuls du nom de Ditjarric. 

Cette famille est représentée par M. Dujarric- Descombes, oftlcier 
d'académie et vice-président de la Société historique et archéolo- 
gique du Férigord. 



(1} Monsieur, Je ne voua ^tiiui'iii-i expi-iiiiei'lajoie que j'ai do l'élection qu'on u 
Ikiledevotre personne pour noire niiiïre; elle est bien' différente doloilles Icsclen- 
UoDH, puisque, dsna Ja conjoncluredcs aflaires, MM.lesmaircselSOprud'bonimea, 
intimés et assemblés en l'hdlol de ville, vous ont nommri et cbnisî pour exercer 
Mite charge ; iU ont bien cru que vous aurivz le mi-ine lèle pour la communauté 
que vous lui avez montre autrefois. Je suis la personne du monde qui y prends 
le plus de part, puisque nous avons rbonneiiv de partager sous vous 1rs embarras 
qu'il litudra essuyer dans le cours do raiinée. Je ne vous rendrai pas en détail 
raison de tout ce qui s'y csl passé jusqu'à ce que nous aurons t'nvanlage de vous 
posséder. Je vous dirai seulement, que ui'élanl trouvé à la lêlo de In Jurudc, il a 
bllu, de nécessité, dans l'étal présent des ulThircs, nous Irouvaul déponrvui df 
syndic et de sous-syndiu procureur û lu barre, h l'nison de son iticoiumoditc, 
nommer un syndic pour raire les acies nécessaires. De l'avis du Conseil de ville, 
ona jette lia yeux sur M. Dab^s, ci-devant consul, ( 
■ilaebepourla communauté. Je crois. M-, que i 



«il m 






s qu'i 



a fait dans celle qui a pas 



le dans l'ai 




ESTIGNARD, de Willafans. 

AitïiKs : l'arli, au 1", d'ai'gviil ù un uixut enflammé ir 
(■upulescl luip Icvrplli: iln mi'mn possaiilen pointe ;etau 
2', (l'ariir ;'i un chpvroii U'or, accompagna en chef de dfux 
<-loiles de iiiOmA. cl en pointe de deux dnuphias adossés 
d'ai'gcnl uoui'Oiincs d'ur. [Armoriai de franco, registre 
d'Ornans (Francbc'Comtê), soua le nom* d'Ambroise Esti- 
}cnard, dnclcur ea dniil.i 

Hous les noms de N. Estigriard, docteui- eii médecine à WiilH- 
fiins, el sous celui de NieolHS P^stijfnnvd — même Armoriai et même 
l'egislrc, p 1-0 !■ tireur el Ijoiti-geois ii Willnfans : de gueules à un sau- 
toir (fargenl. 

Cette l'iimiiie, originaire de la FrallL^lll,-Comté, établit une fi- 
liation suivie jusqu'à nus jours, depuis 1501. A cette date, figura 
Nii:olas Esti{,'nan],dc Willarans, jugccliâlelnin, chef de la famille. 
■ Si Ic.i iui;rites, les verttis, le coitrage, si>it dans les fontitions civi- 
les, religieuses et inilitaifcs que la famille n'a ce*>^' d'occuper — 
soit dans les alliances toujours honorables qu'elle a contraclées, lui 
ont acquis une considération générale, sans contredit les Estignard 
sont en droit de revendiquer pour eu\ la Noblesse et par consé- 
quent de voir leur nom el leurs armes figurer dans l'Armurial de 
notre province. 

A l'appui fie ce (jue j'avance ici, je Mens à rappeler : que Jcan- 
Ktienne-Joseph Estignard, ofiicier supérieur d'(Hat-major, cheva- 
lier de rOnIre royal et militaire de St-I,oiiis, fixé en Pérî^rd, a 
été maire île la ville de Périgiieux île \Ma à 1846 et de 1859 à 
ItSôi ; — qu'un de ses frères a servi dans les gardes du corps, 
capitaine de cavalerie et chevalier de St-Louis ; — qu'un autre frère 
a été également capitaine de cavalerie el chevalier de la Légion- 
d'FIouneur ; — que leur oncle avait été aussi officier, 1" brigadier 
aii\ gendarmes du Roi ; — el leur grand-oncle, officier au régiment 
de Vaugrenas. 

L'Eglise lui doit plusieurs sujets dont un, curé de la paroisse de 
St-lïeorges de Pérîgiieux el chanoine, mort il y a peu d'années à 
l'érigueux, et plusieurs religieuses. 

Elle a donné au parlement de Besatiçou des magistrat? disiin- 
;.'iiés. Une branche de la famille resice en Franche-Comlé, y compte 
toujours de nobles représentants ; l'un d'eux — et c'est là le seul 
fait, en ce moment, qui soit à ma connaissance — fut envoyé k la 
Chambre des députés, où il sut bientôt se faire apprécier el estimer 
de Ions se* collègues de la Droite. 



— 61 - 

Des deux autres frères du maire de Périfueux cite plus haut, I'ud 
était conservateur des hypothèques, l'autre receveur de i'eai-egis- 
trement, des domaines et des forets. C'est de ce dernier qu'est pro- 
venu Alexandre Estig*nnrd. qui, de son mariage avec M'" Edwige 
de Roumejoux, a eu deux fils. 

1° André, marié; 

â» Corne. 




EYDELY, de la Fonlaiielle, de la Paye, de lit 

Costc. 

Abheh ; D'argcni au cbcvron de gueules, accompagné en 
i:lier d'une lleur do lys, à dextro d'azur, et d'une éloîle A 
sénestrc de mûme, et en pointe d'une oie (ou cygne), s'ébal- 
,int sur une marc de sable. 

Jeau Eydely fut maire de Périgueux de 1765 
à 1767. C'est sans doute le même que Jean Eydely, qualifié écuyer, 
conseiller-secrétaire du Roi, maison et couronne de France et de 
ses finances (1), subdi^légué de l'intendant de Guienne, qui mourut 
à Périgueux le 1" mai 1779 et fut enterré dans les tombeaux de la 
Fabrique. 

C'est sur le testament de ce dernier, en date du 16 juillet 1770 
(minutes Fournier, notaire), que se voient les armes ci-dessus 
décrites ; elles sont les mêmes que sur les couverts d'argent que 
possède M. de Bélei'. 



EYMA ET AYMA. 

Armes : Uc gueules à trois besanis d'argenl. 
Elles sont ainsi dans le Grand Armoriai de 
France (rejçistre de Bergerac), sous le nom de 
Pierre Ayma , avocat au parlement. Mais sous 
celui de Anna Eyma, — ainsi orthographié — fille 
de Jean Ey ma et d'Isabeau de Baysselance, assis- 
tée de messires Daniel cl David d'AIba et de Pierre de Lentilhac, 
ses cousins, mariée le 11 janvier 1701, à Claude de Gastebois, 




(1) Cetia ohargs donnait la nobleaie au tiluUire •) i ra poatériK. 



— Ri — 
écuyer, seigneur de Bardouly, elles sont décrites : d'or à cinq 
aiglettes d'azur mises en sautoir. 

Pierre-André Eyma, écuyer, conseiller du roi, vivait en 1739; 
il avait épousé M'" Jeanne de Sorbier, fllle de Zacharie de Sorbier, 
écuyer, lieutenant général d'épéc à la sénéchaussée de Bergerac. 

En 1710 vivait Eymn de Fregiguttl, conseiller-secrétaire du roi, 
maison et couronne de France, demeurant à Kerrier, paroisse de 
Maurens. (Archives de la Dordogne, insinuations de Bergerac.) 




EYRIAUD (et Eyhaud), de Makcy, dos Rocs, de 
Beohemore, du Peyrat, etc. 

Armes ; D'azur à une colle de hérnull d'armes d'or char- 
pce de cinq Heurs do lys de mEmc, ao u tenue en poi Die par un 
croissant d'argent, nu cher égalemeot d'arganl, charge da 

Irnis otoilps rnngccd do sable. 

Ces armes sont ainsi décrites dans le Grand 
Armorj/il de France, sous le nom de Hierosme Kyraiid. Elles se 
voient, (sauf de chef de trois étoiles qui n'y est pas indiqué), sur la 
porte intérieure d'une maison, rue de l'Eguillerie, qui a dû appar- 
tenir à cette famille, car parmi les priidhomnies du quartier de 
l'Eguillerie, Itgure Eyriaud de Mancy. 




FARGEOT, deDaiile, de Buchet, desEssards. 
: D'argent a trois chev 



gu.'Ules 



ur. Alita : de 
saante rangés 



Sur le testament du i juillet 1770, i 
Jacques Fargeol, curé de Boulouneix , dame 
Jeanne Fargeot est dite hospitalière à l'hâpitat 
de Périgueux. 

Cette famille figure dans la liste des nobles citoyens de 
Périgueux. 




FOURICHON ET FAURICHON, doLombriè- 

res, de Chapelle, des Merles (11, de Lauterie, de 
Croze, dii Ciitimbon, de Piochcbrune, de la Goiir- 
donnie, de la Bardome, de Mesplieh, do la Val- 
ladu, de Veritina:; ; de BeyDac — commune de 
yi-Saud — et non Boynac en Sarladaiâ, Tune des 
quatre âei(;rieuries donnant le titre de premier 
baron du Férigord . 

■• Akheb; D'azur à Irois cloiles d'arg-^iil et un croissant de même en cifiur. 

C'est ainsi que ces aiTties sont décrites dans le Grand Armoriai 
de France, sous les noms de : Elle Faurichon, écuyer, seigneur 
des Merles, et de Pierre Faurichon, écuyer, soigneur de Lau- 
terie. 

En 1572, un Hélie Faurichon était fermier général des rentes de 
Heyrouse. 

Cette famille constate par litres une fUiution suivie jusqu'à nos 
jours depuis Jean Faurichon, seigneur de Lombrières, H novem- 
bre 1670 ^2). 

Outre la quaiillcation de messire et d'écuyer ({ui la désignait 
dès le XVII" siècle, elle a contracté de bonnes alliances, entre outres, 
avec les familles de Conan, Dupinou du Fin, de Méredieu, de 
Pindray, de Labroussc, du Gheyron du Pavillon, de Juillac, etc. 

C'est du mariage, en 1799, de FiBrrc Faurichon, c'cuyer, seigneur 
des Merles et do la Valladc, né au liou noble des Merles, avec D"* 
Marguerite de Méredieu, qui lui apporta la terre de Mesplier, que 
ledit Pierre, incorporant ce nom a celui de Faurichon, a fait la 
branche diie Faurichon de itesplier, représentée parM, MarcFim- 
richon de Mesplier et ses deux tils, et celle de la Bnrdonnie, par 
trois frères tous mariée. 

Cette famille s'honore de compter parmi ses membres Martin 
Fourichon, vice-amiral, ancien député, ancien ministre de la 
marine, ancien ambassadeur extraordinaire, sénateur inamovible 
et grand-croix de la Légion-d'honneur. 



(1) Les Merlea, maison noble, p.iroïase diibl'Miirlin-(le-l''rey!)iengeas. 

(2) Peu[-t!tra un nia de Pierre Forichou, «cuïcr, sieur (!.■ l-onscgriTe,' nis 
d'Hélie et de Aoae Mnrlio, mnric en liU:) avnc AnnoI<lu Dois, de l'avis d'Hélic, 
rcuyer, sieur de^ Merles, en iiiii dnnnerail deux depro^dc plus. <NolesdeM,de 
Mni-:jaud.) 



— fli — 

De FALVELLY. 

Armkb : Il'a/ui-uu chpvi'on d'or, au rbef d'or. 
Cette famille de l'Auvergne, oii elle est connue 
lès le XII" siècle, est devenue propriéUiire du 
I chàt{!!ni (le la Martlionie de Saint-Jenn-de-Gôle, 
s Thiviers, par le mnriuffe, avec M"' de 
' Beainnont. lille <lu marquis do BenuEnonl, de M. 
J.de Falvelly; double raison pour lui donner place dans IMrmori»/ 
du P'-rigord. 




KLAMENC de la Roussye (paroisse Ghampce- 





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vinei). 


















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i^doMnltopalIce d'argenl. 
Iles dVpcron d'or; au'chef 

il'or, (1 lii bordure d'îiiir 



Le li janvier 1 <1(Î7 . à Périgneux, Philippe KIb- 
meoe, de la P.oussye, produisit sa généalojïie avec les armes ci- 
dessus peintes, devant Muntozon, sulidélégué de l'intendant da 
Oujeinic pour la réformalion do la Noblt^wse. Elle était veuve de 
Bernard de Chahans, ùenyer, seigneur du Hreuil, el avait épousé 
en deuxièmes noces Antoine de la Roche- Aymond, écuyer, sieur 
de la Rivière. L'auteur de celle famille, qui parait indépendante 
des Flameni- deBruzac, est, d'après les pièces qui furent produites, 
Jean Flamen, écuyer, sieur de la Roussye, marié le 1" décembre 
*531 à Maiguerile Dupuy, demoiselle. (Notes de M. d'Arlot de 
S'-Saud.) 




F(JLCOIS (ou Folcoi), île Bruzac, de Monta- 

\nHKii : Up giivulcs, il i|iiiili'<' lii-vi'i'â d'ïi'guiiL i^li, 

Komillt; d.imiennc clievalerie. Le cartulaîre de 
(Jiancelade en fait mention dès les xu° et xttt* 
nKtlcs. On voit que Raimond et Anselme Fol- 
coiB, frères, chevaliers, Pierre Folcois, cheva- 



cUbg. dans la généalogie Cbaban*. 



- (te - 

lier <Ie Bruzac, et Hélie Folcois, aussi chevalier, tarent présents à 
la (lonRtion faite ù celte abbaye, vers 1200, par Robert Poucanld, 
chevalier. Le même Pierre Folcoîd, chevalier de Bruzac. lit un don 
à la même abbaye, vers lâl7, pour le repos de l'àmo de Pierre Fol- 
cois, son frère. 

Le cartulaire de l'abbaye de Daloii fait aussi mention de deux 
frères de ce nom, Raimond et Hélie Folcois, chevaliers, lesquels 
furent témoins, en 1200, avec Jean de Lauriêros, d'une charte de 
Jaubert Flamenc. 

Le 6 des ides de juin l^ôT, Raymond Folcois, chevalier de 
Montagrier, transigea avec Mathieu de Ohabans, damoiseau d'A- 
(^onac, à raison de In dot d'AimoTs Folcois, sa sœur. 

Deuxième transaction le 11 des calendes de décembre 1277, avec 
le même Raymond et Bernard Folcois, son fils, sur un difrérend au 
sujet de la succession de feu Bernard Folcois, chevalier, et des 
biens de Aimeric Folcois, chapelain de Montagrier, et Aloïs Fol- 
cois, religieuse de Ligneux, oncio citante d'Almoîs, femme de 
Mathieu de Chahans. (Notes de M. Dujarric-Doscombes.) 




FONFAYE de In Prandie, commune de Valo- 
joux, du Portai. 



Ce sont ces armes que portent HM. Firmin 
Joseph-Marie Fonfaye de la Prandie, architecte 
ot graveur, demeurant à Paris, me du Tour, n" 40, et Charles- 
Louis Fonfaye de la Prandie, adjoint au maire, suppléant de la 
justice do paix, demeurant à Frevent, canton d'Anxé-le-Ohâteau 
(Pas^e-Calais). 

Des actes de l'élat-civil, extraits de noies émanées de ces deux 
frères, me permettent d'établir une filiation suivie depuis : 
Charles Fonfaye, né en 17S7, à Montignac-sur-Vézère, qui fut 



e chapelle do la Prandie, au-dessus de la 
porte d'eulréc, se vcil un ûcusson uii soûl p'avécs des armes qui otit une 
grande analogie avec colles décriles ci-desslis. On y dÎHliil(;uG, mais sans judica- 
lion d'émaux, un chevroa chargé de f.inq croimtnta, arcompariné de trois 
roses, drax en chef el une en pointe. 



^ 66 — 

maire de cette ville ; marié à Jeanne Dujarric du Verdier, dont il 
eut Jérôme, né à Montignac 1759, juge de paix, ancien chef 
de district, décédé à Aubas, canton de Montignac, le 23 frimaire 
an IX, du mariage de ce dernier avec JeaimeSautet de Marengeas, 
provint Jérôme, né à Montignac, le 16 brumaire an III, vérificateur 
des douanes on retraite, et mort à Saint-Velay (sur Somme), le 28 
avril 1871, laissant de son mariage avec Elise Hedin les deux fils 
mentionnés ci-dessus, Firmin-Joseph-Marie Fonfaye d*^ la Prandie, 
né le 22 avril 1817,"et Charles-Louis Fonfaye de la Prandie, no le 
3 septembre 1849, inscritsTunet l'autre Fonfaye de la Prandie, nom 
ainsi rétaoli par jugement du tribunal civil de Sarlat, en octobre 
1890. Des pièces communiquées par ces doux frères, il résulte- 
rait qu'un Fonfaye se distingua à la bataille de Pavie et que Fran- 
çois I", pour le récompenser de sa bravoure et de sa fidélité, lui con- 
féra la noblesse. 




^'^ DE FOURCAULD. 

Armks : D'argent à un four enflammé de gueules el un 
cJicf de deux lions affrontés de sinriplo. Timbre comlal, 
:«upporls, deux lions. 

Cette famille, originaire du Lot, a été anoblie 
dans la personne de Antoine de Fourcauld, con- 
seiller du Hoi et Maire perpétuel du Temple, sur 
Lot, no le 26 août 1635, ol marié à Marie de Seilhade. C'est le chef de 
la branche dont j'ai ici à m'occupor ; do ce mariage provint un fils : 

2"" degré : Jean Caprais de Fourcauld, avocat au Parlement de 
Guienne, dont le fils qui suit eut une fille qui épousa Henri de 
Montalembort. 

3*^ degré : Jean-Joseph de Fourcauld, également avocat, qualifié 
ocuver, frère de : 

i^ degro : Guillaume de Fourcauld, commandant de vaisseau, 
dont : 

ô*" degré : Jean Louis de Fourcauld, conducteur des ponts et 
chaussées, marié à Rose-Alexandrine Chardon. De ce mariage sont 
provenus : 

6® degré : Joseph do Fourcauld, chef de la comptabilité de la 
Société coopérative militaire; Joseph-Victor de Fourcauld, docteur 
en médecine, marié onPérigord le 26 novembre 1877 à M"* Amélie 
Romieu, fille de M. Homieu, chef des gares de Périgueux, posses- 
seur de la terre de Conti depuis 1872, et de M"*' de Branho, du-: 
quel mariage sont issus : 



'i' degré : Louis de Fourcauld, né le 9 décembre lfi78 , et 
Jehan de Fourcauid, né le 24 mai 1880. 



FOURNIER. 

Arues : Dp... â un uhevrun (le... accompagnË en chef 
rli^'ilnux éloilcs de... cl en puïnlo d'un croi usant de... 
Dana son leslamr'nl da Q juin 1T7Q, M* Pierre Fournier 
Bourgeois, bubïlant rue ijHint-Siliiiu et notaire royal, dit 
que ce sont ses arnifs ordinaires. (Minutes du notaire 



FOURNIER-LAURIERE, de la Charmie, de 
Gisse, de Loude, du Fardeil et du Murât. 

.\rhb9 : D'or à un arbre arraché de i-inople, le SU 
séparant un vol de sable accompapjc en chef de deux 
éUiîles de gueules. 

Elles se voient ainsi sur une lettre signée La 
Charmie à M. de la Croze, avocat au parlement, 
et sur un testament du 28 novembre 1774, de MM. Fournier 
(Mathieu), sieur du Fardeil, avocat en la Cour et j'ige de la ville. 

Un Fournier delà Ctiai-mie était consdiler du roi et juge-mage 
an présidial et sénéchal de Périgtieux. Il jouissait des immunités 
de la taille et autres impositiiDUS roturières. (Voir le Recueil des 
titres do la ville de Périgueux, imjirimé en 1775.) 

Un autre du même nom était lieutonant-généval de la séné- 
chaussée de Périgueux ; il fut nommé député du Tiers-Etat aux 
Étals-Généraux de 1789. 

Auguste Fournier-Laurière fut maire de Périgueux, le 15 mai 
1871, sous le ministère de M. Thiers, jusqn'au 4 septembre 1873. 





FOUHNIER-SARLOVEZE, de Sarlat. 

leux obcvrons d'ariîpnt aeconipagnéii 



■n pointe d 



l cbarfiè 



Le général Kournier-Sarlovézc, comte de 
l'Empire, a laissé une répulation de bravoure 
que ses dueU trop fréqueiils n'ont pas peu con- 
tribué à lui confirmer. 

1 était sous-préfet sous le second Empire. 




Ue gaillard, de Sarlande, de Bosredon. 

Ahmes : D'aïur à IroîB fnsces d'or au chevron bri»é 

Antoine Gaillard, sieur de Bosredon, de la 
paroisse de Sarlande, tléi'.rit ainsi ses armes 
dans V Armoriai manuscril que je possède, 
remontant à 1666. Cet Antoine est probablement 
père d'un Jcnn Gaillard, éuuyer, sieur de Sarlande et de Bosredon, 
([ni avait f'-poiisf! Claude deLignac, de lai)ucllo il eut plusieurs 
l'nfants bapli^i-s h Sarlande, ofi il mourut le 2 juin 1682, et dont 
le fils figure sur les rôles de la capitalion de la noblesse de la 
sénéchaussée de Péri^uoux, au commencement du xviii' siècle. 
(Archives de M. do Saint-Saud.) 




GALY. 

Armes : D'or à un coq hu naturel croté el barbé de 
KupuIps, dcbnul sur dea charbons ardents, au cher parti 
d'azur à la Oeur de t)'B d'or (France) et d'or à Irois pals 
de ^ucuIeH, (Poix). L'ccu somme d'un helTrdi de sino- 



Cette famille, aprèsavoir occupé longtemps le 
consulat d'Anzat, au coirté de Foix, fut chargée, sous Louis XIV, 
de la recuite <\e» mines royales de ce pays. 

Deux branches de celte famille se sont fixées en Périgord : 
l'une, qid s'est éteinte par la mort du capitaine de Galy, lequel n'a 
pas laissé d'enfants <]e son mariage avec une demoiselle d'Almet (1) 
des Farges; l'autre, qui est représentée par M. Pau! Galy, ex sous- 
préfet, fils du docteur Galy, le savant archéologue que In mort est 
venue nous enlever. 




GANIVET-DESGHAVIERS i anciennement 

des Graviers), de Langlade. 

Ahhes : D'azur au f;rLfroD d'or lenanl une é^ée tiautr 
dans sa patu dexlre, à la Champagne d'or chargée di 3 
étoiles de gueules, au rr.-inc-r|uartier de gueules k X'ipit 
haute d'or, qui est des barons de l'Empire, 



Celte 



famille bourgeoise, qui se di- 



(1) On trouve aussi écrit Aimais, Datinais. (Voir le lomc I.) 



_ 0» — 
sfiit sieur Je Langlade dès 16H), a eu de nombreux i-fiineaux ôtaLtis 
sur lus condnâ du Prrif^nrd, dt' l'Aiigouniois vl de la Sainlongo. 
Elle l'st encore possossinuiife dans le cnnlon d(! S*-Aulayp. Elle fut 
anoblie sous le premier Empire dans la personne du général de 
l)rigade Ganivel-Berlelol, liaroii Desgraviers, doiil le (ils Eugène 
(épousa en iHfU, W" Poptiip d'AHot de R'-Saud. iNole deM.irArlol 
de S'-Saud,i 



UKiiAiiRinrEs-if vi 



îi 



l'iilcs 



■{.■]•■ •Viirp-nl 



(le 



(■ réru. l.'uL'u timbré d'un casque Ae fi-imt. 

Celte famille originaire du Quercy, où eilo n'ii 
i-essé depuis quatre siècles de tenir un rimg dislingué, s'est élaldie 
eu l'érigord, on 18(î8, par le mariage de Gustave de Garrigues di' 
Flanjae avec Marthe de I.asiejrie du Saillanl, nièce et illle adop- 
live du miu-quis Ernest de 1. estrade île li* ( lotisse, et de sa femme, 
née Cliabrier des Hélies, 

Vere le coin me née m eut ilu xiv siècle, elle s'est divisée en trois 
branches : l'une passa en Roueryue et produisit Guillaume de 
(îarrigues, juge mage de Villefranche, qui fut attaché à la queue 
d'un cheval fougueux, par ordre du Prime Noir, en 1334, pour 
avoir engagé ses concitoyens à ne pas ouvrir les portes de leur 
ville aux Anglais; la seconde s'éteiguil en Languedoc dans la 
maison de Nogaret, vers l'an HUO ; et la troisième resta en Quercy. 
La lilialion de celle-ci remonte sans interinjption à 1 iri'). 

Deux capitaines Garrigues, lors ilis guen-es de relijrion, jouèrent 
un certain rôle dans leur province. 

En terminant celte coin-le notice je tiens à rappeler : que Fran- 
ijoi.s de Garrigues mourut lieuleuant-colonel de Kieuil; que Mare 



uriu de Flnujni' 
ni'inpe, ilii 'M\;\\ 



.\<r-\\f de lllirrurl. 



- 70 ~ 
fut portent en (tard des gardes du corps ; qui! Jean Charles servit 
dans l'amire de Coud6 el mourut pendant l'i'-cnijjrrotion; et que le 
(ils do ce dorniiT, Mlut do I ■lu-rijfnr's i]f Klinijno, servit égnleinonl 
dans l'année des princes et {|u'iiu retour des Huiirbons il l'ut nom- 
mé général inspecteur des'lîardfs uatioiiHlcs. et rlépiilfi du Loi de 
I82i à 1830. 



fîEOFFHE keLanxaue. 

\nnv.a : Tioi'cu cil ].al, lie {;iipu1ps, d'ai'|ictil ri (i'aziir ; le 
l'^ilcctiPiiJps nu sls^nc dos clievalieiN ; k'3*,d'arg«nt spnu- 
iriicniiiiic à dpLix Inncrs d'or m >tauloir ; la S', d'axur uu 
livre d'nrgciil sur Ipqiii'l est pose un i;oq de luîme, letianl 
dans son Ih-p^uiiu Ofii'i' li'or, siirmonlPp d'unr i-loilo d» 



libres dfM'clle liiiiiille, lleolTrny Bondy (ieoffre de 
Lanxade, fui nommé chevalier tie rKinpiri?. 




riKi;F,nnAUn,delnFa; 



la PieandÎDP. 
111 cliprcoiiHiicharp- 



li^Aî^t 



mt 



Ces diTiiiérps, flgurniil sur un tilre authenlï- 
que, m'oul paru devoir prendre place en tète de 
cclti- notice, bien (pie les énioux ne soient pas 
_ indiipiés sur le cachet en cire, lequel ligure de 

P filff Ull autre teslament d'Armand de Cerbaud, sieur de Pî- 
candine, du 13 octobre 1773, seigneur dePérigueux, signé à i'en- 
flossemeut Marnyhac do Laoïiix. 

Les armes données dans le Grand Arnionol de France (regîs- 
Iro de Périguenx), sous le nom de llerbaud de la Paye, sont : d'or 
il un lion pamninl de gueules. 

Une empreiiili' en cire, sur une lettre écrile le 13 septemhre 
lfi'.)l), di- Thiviers, par un niemlu'e de cette ramiie, à M. Chevalier, 
maire de Périgueux, porte des armes : f'no gerbe sur laquelle est 
posL- lin riHj, nrcDli'i' de deux oiseaux affrontés, et sur le testa- 
ment de M' Aruiand-Pliiiippe de Cerbaud de la Picandine, notaire, 
daté du 7 août 1786, le cachet qui le selle. 
Dans la liste des offlciei-s au servicedu Roi (Hccueildes titres de 



— 74 — 
la ville de Pmgiieux, imprimé en 177yj, or. voit N. de Gerbaud de 
la Picandinc, ancien garde du coips, cl rioii fils, mort gai-de du 
corps. 

Marguerite de Sanzillon, veuvr de Grégoire Gerbaud, ccuyer, 
Rcignenr de laPirandinfî, passa le li) mai 1710, au fjourg de Meii- 
signac, uuo transaclion a\w son neveu, Philippe Gerbaud, quali- 
fié écuyer, seigneur de la Picandine el bourgeois do Périgucux i't, 
dans plusieiirs ados, de Noble citoyen de celte ville. 




GERM.MN, dn Vivief. 
Akher ; EcarIelê,ajK 1 ot 4, d'ai 



:ur uu rtievron brisé d'oi', 
Ils .'Il cher ri «l'uiifi tiloilc eu 
ilfi gUBiiliis rliapgoe d'un oiiWiiii 
^,d'ai'gciil II lin nrbri' (tr siiiojili' 
u il'' truculfs. 

Ces anncs sont ainsi biasonnées <lan3 VAriiiti- 
rial manaRcril de la lin dn xvn' siècle, sous le nom de flliarles Ger- 
maiu, sieur du Vivier, habitant Itergeiac. 



arconi]i»);ni' ae, deux ni': 
pnInLc (le iiii'tiie, a la fus 
d'arRrril hrocbaiil; nii\ i 
iii^eoinpapiic de iIpux oi«i 



GILLKS m\.\r.n, 



I Hoc, du Chisenn. 



Olle famille, dont plusieurs de ses membres 
soid qualitiés, avant 1789, do nobles citoycn.s de 
Périgueux, remplil, depuis plus d'nn siècle, île 
(ère en dis, les l'oaetions de notaire. 
' Dans les xvir et xviii* siècles, die lignrf 

parmi les consuls de la ville et citi- de Périguenx, el, dans le xix''. 
deux de ses membri's sont invi'stis de la charge de maire, l'nn ^•n 
1839, et l'autiiî en 18il». Le premier, marié avec M'i' de Vins du 
Manègrc, ot le deuxième, avec M"° rie I.aservole. 

Le ills de ce dernier, également notaire, adjoint an maire en 
1.^71, a mérité, conime capitaine de pompiers, d'èlre fait clievalier 
de la Légion-d'Honncur, à la suite de l'incendie de Limoges qui, le 
16 aoiil 1861, délrnisil un quartier de celte ville ; il est aujourd'hui 
président de la Soeièlè de sanvelane à Périgueux, et maire de 



1-) 

Gliancelade, où il s'osl fait bâtir un charmant château, très artisti- 
que et du meilleur çroût, tant à Tinti^rieur qu'à Textérieur. De son 
mariage avec M"* Valentine Audebort, nom d\me famille qui 
ligure également, avant 178*J, dans la liste des nobles citoyens de 
Périgueux, est provenu un lils. 

Cette famille avait droit de bourgeoisie, et Ton sait que la qua- 
lité? de bourgeois de Périgueux, ville libre, avait une autre signi- 
fication que celle qu'elle a de nos jours. Il n'est peut-être pas inu- 
tile d(^ rappeler ici ce que je disais, à ce sujet, dans la liste chvch- 
\u)\o{^ïq\i(' des nmiros de Ifi ville et rifé de Périgueux. «Bourgeois : 
{Burgenses) s'entendait des habitants du bourg, des citoyens d'une 
ville qui n'pvait point d'évèché, comme le Puy (ou Mont) Si-Front 
devenu Périgueux. Le siège «les évoques était à la Cité ; mais 
dans sa première origine, dit /va/'og^z/e, d'après Dominici, (voir son 
traité de noblesse, page i225, chapitre XXXIV), le terme de bour- 
geois signi liait homme de guerre qui a la garde d'une forteresse 
de ville, et cette étymologie convient bien aux hommes de Péri- 
gueux, à ces nobles et fuîrs bourgeois toujours prêts pour la dé- 
fense de leurs imh'ogatives, et ipii avaient pour emblème un che- 
valier armé de toutes pièces {un héraut d'urmes), armes vraiment 
parlantes. On disait bourgeois di» I VM'igueux, féaux du Roi tous 
les habitîuits tenus par serment de port(^r les armes pour la dé- 
fense du iief. C'était un titre (pii indiquait un état de liberté, mais 
non de dépendance ; il étail si peu in compatible avec la noblesse 
que les gentilshommes qui venaient habiter à Périgueux, se fai- 
saient accorder des lettres de bourgeoisie, et ajoutaient à leurs 
(pialifications nobiliaires celle de bourgeois de Périgueux. » 



111 



Dk GOMONDIP^fetde (loumonditM de la Ghaus- 
selie, de Lafave. 

Ahmes : D'arpont à un arluT do sinoplc, accosté de 

(I«Mix autres plus petits, sur une terrasse de mémo, 

areouifia^MH" eu chef d'un scdeil de gueule:* rayonnant 
mire deux étoiles d'a/ur. 



C'est ainsi qu'elles se voient sur le cachet de 
l'abbé de (^lomondie, archiprétre de Valeuil en 1789. 
Sur un acte du 10 juillet 1090, que possède M. Dujarrio-Des- 




— 73 — 
rombes, et on Unirent mesâiro Martial Goumondie, |)r^tre, curé 
de Saint-Juât, et Aiidri' Goiimondic, boiirgrois de Férigueux, son 
frcTL', tlls de Pierre Gouiiiomlie, procureur es sièges royaux de 
Férigueux, les nrines sont dazur l'i nu monde d'or on d'argent 
cerlé et croisé de même. 

Enl65U(17 mai), un Jean GomoLiilieeâtqnalillé éoiiyer, sieur do 
la Faye (minutes de lu Broulicj. 

En mai 1759, accord entre niessireTliibauddeGomondie, écuyer, 
garde dy corps du roi ; messire Haymond de Gomondtc. prêtre, 
vicaire de la pnroisie de Ooulaures ; Margueritc^Jeanne et Fran- 
(j.oisc, demoiselles de fiomondie ; autre Marguerite-Anne de Bretan- 
ges, frères et sœur ; et mossire du Gravier, écuyer, seigneur des 
Champs, agissant au nom de d:^nioiselle de Gomondie, lille de feu 
André de Gomondie, avocat eu la Cour ; domoiselh Jeanne Migot, 
veuve de MVI, Martin de Gomonriio, aussi avocat en la Cour ; et 
demoiselle Marie de Lan^s, veuve de mossire André do Gomondii', 
avocat en la Cour, toutes deux résidant on la ville de Férigueux. 
Autre accord du 10 juin i78â entre Mme Pierre Tliibaut de Go- 
mondie, écuyer, sieur do Pougantie, Tannrelle et autres lieux, an- 
cien garde du corps du roi, ctievnliorde Saint-Louis, demeurant 
au lieu de Boutons, paroisse de la Chapelle-Montabourlet, faisant, 
pour et au noui de daine Marguerite de Goumondie, veuvi' di' 
messire Frani-ois de Canijjiiiac, chevalier de Bretanges, et noble 
(lame Marie de Souchet de Narbonnc, demeurant ordinairement à 
Mareuil, faisant pour et au nom de dame Marie de Campniac, veuve 
de Messire Claude-Haymond de Souchet de Narbonne, sa nièce. 
(Minutes do M. Fournier.) 

Dans la Hsle des nobles citoyens de Férigueux, imprimée en 
1751 (Recueil des titres), ligure N. de Gomondie, garde du corjis, 
chevalier de Saint-Louis. Cette famille se voit également dans la 
liste des émigrés. (District de Férigueux.) 




liONTIKH du SOI LAS, delà Grèz,', du Sol. 
i\f Hirim, deMontirat, du Rosier, de Iti Ciintau- 
dio, du Cluzeau, île Lahroussc, de la Garrigut'. 

AnxEs : U'aïur » Irais bcBanLs d'or pusés i et 1 , 
Ilevisc : Mon t>iiu, ma pau-ic, mon mj-. 



— 7i — 

CetUî lamilli^ originaire du Frri{j;'ord. connue dès le xiV siècle, a 
l'orme plusieurs branches on Guiennc et en Lan^medoc ; celle fixéo 
à l^ibonrne s'y (?st éteinte, après avoir donné dans cotte ville, à 
partir du xiv** siècle, une série do maj^islrats inunicMpaux. 

La liliation dresséi' sur titres orig-inaux, actes authentiques dt^ 
l'état civil, et |)ièces justilicatives, remonte à Arnaud Gontier, 
nommé procureur syndic de la conuiiunauté de Périjj^ueux en 1361, 
comme le prouve le recueil imprimé (Pactes dont les bour{>eois de 
cette vill(^ s'(*taient servis en 1775 auprès du conseil pour être 
nuiintenus dans leurs privilè^i^-es, (voir pa^^e 8'3K) et à la 
pajjre 4 il du même recueil, voir un autre acte de 18S2, con- 
tenant un traité des citoyens de Pèrij<"Ueux avec le seigneur de 
Mussivlan, portant rachal, moyennant :20U livres, du château de la 
Holphie, paroisse de la (^ité de Périprueux, dont le seij^neur de 
Mussidan s\Uail emparé avec un détachenu^nl d'Aufirlais. Dans cet 
îictcî de rachat, Pierr<î (lontier. notaire, Hj^-ure presqu'en lètt». 

Haymond Gontier l'ut élu cajiitoul de Toulous<> en li89. C'est de 
lui (pie descendent h^s sfif^^iuMU's du Soûlas. (Voir Borel d'Haute- 
rive, Annuaire de la noblesse de France de ISHl.) 

Deux documenls extraits d'un re;Mieil manuscrit de reconnais- 
sances faites aux clumoines de lVrij;ueux en 1162, établissent la 
présence (rHélio (îontier à 8t-Laurenl-des-lVilons comme étant 
propriétaire et tenancier du clia[)itre cathédral Saint-Etienne de la 
Cité. 

A la paj^^e i()() du Ueciieil des délibérations des citoyens de Féri- 
^'■ueux, est un acte du 20 janvier MUS, dans lecpiel est relatée la 
ï)reslati()n de serment par Gabriel Dumas, év(''que de cette ville, à la 
porte de Taillei'er, entn» les mains d(\s consuls, parmi les(piels était 
Havmond (Tontier,(lit Monéda. 

Evmerie GontiiT fui * notaire roval à Saint-Laurent-de^s-Bàtons- 
Par son testann^it du 2(S décembre ir)()5, Mar^ui?rite^ Lasserre, sa 
fennne, institua pour ses 'héritiers universels s(^s deux fils, Jean 
et (îuillou. 

Guillou /-iontier, par son testament du 10 juin 15U8, reeujpar 
Fayette, notaire royal, se déclare marié à Mondine Coullaud. 

Son lils Jean, marié le X octolire ir)',)7 à Marguerite Roux, acheta 
»m U)[):] la terre du Soûlas, liei dont il prit le nom, qu'il transmit 
à ses descendants. 

Hélie Gontier du Soûlas, iils de Jean, coiisedler du Roi, inaire 
de la juridiction de Lalinile, habitant de son noble repaire du 
r-««.ula>, épousa, le 16 juillet 1650, Mario de Pourquéry ; de ce 



— 75 — 

mariage provint Mathieu, avocat au parlement de Toulouse, lequel 
obtint (le Tévêque dt Périgueux, en 1725, une nouvelle concession 
et reconnaissance de son droit do banc dans Téglise de Vicq. 
De son mariage, on 1690, avoc Anne de Cramarège, il eut : 

Jean, avocat au parlement de Bordeaux, né à Vicci, le 17 février 
1705. Il fut nommé successivement juge de St-Alvère ctdePressi- 
gnac. Il avait épousé, le 16 septembre 1731, avec dispense, sa cou- 
sine, Marthe Gontier de Biran. Mort le 11 février 1768, il fut ense- 
veli dans le tombeau que sa famille possédait de temps immémorial 
dans réglise de Vicq, à droite du chœur. Pierre Gontier, son lils, 
écujor, seigneur du Soûlas, avocat au parlement de Toulouse en 
1755, fut président du district de Bergerac, lors de la division de 
la France en départements. Ayant refusé de prêter le serment 
presQ'it pour la fédération le 14 juillet 1791, il fut menacé de coups 
de biïonnettes, et ne dut son salut qu'en se retirant furtivement 
à sa ampagnedu Soûlas. La maison qu'il habitait alors à Bergerac 
fnt env^ahie et saccagée par une troupe de brigands qui l'auraient 
immoU, s'il s'v fût rencontré. Par suite de ces excès, il fut déli- 
béré ei club de le brûler on effigie, ce qui ne fut cependant pas 
exécuté 

Deux le ses flls ayant émigré, tous ses biens lurent mis sous le 
séquestn l'année suivante. Il fut en outre incarcéré par deux fois, 
en 1793 *i 1794, à la prison de Bergerac. 

Mario e 11 février 1756 à Marguerite Daumenjon, il eut nom- 
breuse postérité. 

L'aîné, Pierre, continua la llliation. Mathias, le second, entra 
dans la imrine. Après plusieurs voyages à Saint-Domingue, l'in- 
surrectioi des noirs le força de rentrer en France. Il fut nommé 
maire de Saint- Avit-Sénieur en 1813. 

Jean elïacques, frères jumeaux, naquirent le premier juin 1771, 
Tun, appdé du Gluzeau, l'autre de Labrousse (noms empruntés 
aux lerresqu'ils possédaient.) Attachés à la maison de Louis XVIII 
alors comb de Provence», ils éniigrèrent et furent rétablis en 181 i 
dans leursfonctions de gardes delà Porte. 

Ils fureit tous les <leux chevaliers de St-Louis. Pierre (iontier 
du Soûlas, avocat au parlement de Bordeaux, né à Foumengal, en 
• Sarladais, e i octobre 1760, nommé maire do Vic(| en 1816 et sup- 
pléant de h justice do paix de Lalinde, épousa, le "20 décembre 
17(H), Mare de Molènes de Lagorce. Antoine-Achille Gontier du 
Soûlas suctéda à son père dans la charge de maire de Vicq en 
1828, don il se démit en 1818 ; mais, sur les vives instances 



ili' SCS luicinis Hdriiinislri'-s, il consentit h la reprendre, et l'exon^a 
jusqu'en )87:i, et mourutleyi wuk de la iriêine année. 

De son niariat^e, m date du 21 lévrier I8S5, avec Mtuie Astor. 
sont is.siis lin lils l't une llllt:. Ji'nii-Ha|iliste-A>lidhc-rl Gontier ili 
Soûlas, cliel' actuel de la ^Hn1ilI(^ est né le H décembre IHbh m 
etiiiteaiL rie Soûlas, pi'ès l-alinde (Uiinlonnei, oii il l'ait sa résiden^i' 
lial)ituf'llc ; il a épousé le 1.'» noveinljri' IHK^, Marie-Paiil-A/JtïsirV- 
rifal. 'luiil il a eu ujj dis tlomnié Léo|iulil-l|c'iLi-y, 




l'a ni il! I 
M. Ou 



UUUZdT-leSai-ladais. 

•I- Fruiirt; rcjîislrr >!'■ Siirliit, :<oii-i Ir nom de Jcin-iiinzol 
•;i.-iii'iUlRi>usiiii..'l.< 
llEïiriK : Qais iiilienialui- ■•t njo mm întlrmiir. 
MonsoifrnPni' (louzol. ancien doyen dr Saiiil- 
IX|i['ien, tu'i;hi])i'étre de la eathi'drale d(- Sainl- 
le lia]), aujoiuiriiui archevêque d'Aucli, loul en 
fond de ses armes é]iis<'0 pales, cellss de su 
liarj^ées d'une croix d'or, et a ajoulé en [oinle de 
de Huenles. 

a liiiiiné un maire à JJcryerac, il y a quelqncs 
ille rmn^îot. a^'rieulteu^ dislinf-'iié. 




(iK.VnUI.ET. d'Auhas, ,eMSarIadafc),deTh»i- 

rniidel (en Auverynei, d'Alibeville (enPicanlie), 
de Laradure (en .\genaisK 



iicAiniiagiKi un 
iiilii d'un cjgiii' 
L'Itrgû dr IroJK 



l'ioiliis d'arpenl. 



<lel. 



l'.^ttc laniille (d'après une tradition douiesliiiue) d'à 
ijriuo Béiiruai.se, se serait lixée à As,'eu vers le xv" sid:le. 
Noble Clémuut l.lraliolet. d'Aubas, écuyer, seiguonr ia Théron- 
l lie ^-ou mariiiK'e avec demoiselle Suzanne ho/.Jie de Bel- 
Jcau I iratinlel, écuver, commis à la cliarye de liè'Buit d'ar- 



— 77 — 

mes de France, capitaine-major, lequel fut chargé par le roi 
Louis XIII, le 28 mailH35, do déclarer la guerre au cardinal infant 
d'Espagne, qui retenait prisonnier Tarchevêque d(î Trêves, électeur 
de TEmpire. 

A partir de ce Jean Gratiolet, la famille se divisa en deux 
branches. 

De la branche ainée, qui compte plusieurs médecins disting!u''s, 
descend l'illustre anatomiste IMerre-Louis Gratiolet, professeur à 
la faculté des sciences de Paris, membre fondateur et président de 
la Société d'anthropolope, né à Ste-Foy-la-Grande, 1(> (> juillet 1815, 
lils de Pierre-Antoine-Augustin (iratiolet, docteur en médecine, 
ci de Charlolte-Fanny-Françoise de Siorac de Laverrie de Vivans. 

L'aîné de ses trois enfants, Pierre-Antoine-Léopold, né à Paris, 
le 25 mai 18r)7, est actuelleineul lieutenant au i lô** régiment d'in- 
fanterie. 

Le professeur Gratiolet, que Don Pedro, empereur du Brésil, 
nomme « le Roi des savants du siècle, » est mort à Paris, le 16 fé- 
vrier 1865. Sou buste est au Muséum, à la Sorbonne et au Collège 
«le France, son médaillon à laii^acullé de médecine de Bordeaux, et 
la ville de Sainte-Foy tient à honneur de lui élever prochainement 
une statue. 





115 


--■-^ 


mm 



De GBEHOMME, de Touche. 

AuMKs : D'azur à li'ois ci^jalos d'argent. 

Dans le Grand Avmorhd de France (registre 
de Bergerac), sous le nom de Grehomme, sei- 
gneur de Touche. 



116 




De GROLET (ou Graulet. Alias : Groulet). 

Akiiiks : D'or à trois pies do sabir. — G'i'sl sans 
doute trois corneilles (armes parlantes, car dans le patois 
périgourdin, graulc veut dire corneille). 

Le 20 janvier 1520, noble homuie Raymond de 
Graulet, écuyer, seigneur dudit lieu, paroisse 
de Bourdeilles, passe un acte avec messire An- 
toine Barriasson. (Archives de M. «le S*-Saudi. 




GROS DE BKLEH, de Giraudou, de Saint- 
eté. 

: 1)1' gucilOH, il ûeu\ chevrons d'argcnl, an chef 
zur, fliai'i^ de. troi<i t'Ioiles d'or. 

Os nièmcri armes lljjrirent, dans le Livre 
Verl lin rhilti;l-de-vino de PtVigueux, timbrées 
d'uiii-asiiiij de jii'olHortié de lambrequins, parmi 
celles des Maire mI consuls de i678. 

.\vaiil I7K0, on voit le nom de celle famillo accompagné ^uvenl 
dfs i|uali(iirulions de noblea citoyens et à'évuyers ; mais ce ne 
sont pas ses si'uU titres à prendre place dans l'Annorial ; son inté- 
(jrrité dans les clinr^es do judicature il), sa science ot son zèle 
dans les fonctions sacerdotales [t], su briivoure sur les champs de 
bataille (.'J), lui on donnent incontestablement tout di-oil. 

Dans un dew registres de i'hi>lel-de-ville de Périgueux, il est lon- 
guement raconté que, le 8 octobre 1751), époque de l'entrt^e dans 
la ville du niarécbal rieHichelieu, gouverneur de la Guienne, mes- 
sieurs de Bêler et do Siorae de La Hortrandie, tous denx consuls, 
furent lo recevoir à rexlrémité de la lianlieue (id Combe du Cerfl et 
que II"), ayant mis pied à ti'rre, M. île Héler lui adressa uueharan- 
guedoiit leftonvernenr \o remercia vivement. Itemontant à cheval, 
il se |il(Lçn à la droite de la portîèi'e du carrosse et M. de Siorac à la 
gauche, .\iiisi, précédé de âOi) cavaliers — nobles bourgeois de )a 
ville armés de leurs épces, et 1 elerirlard de la ville porté en avaut 
par M. Gerbaud de la l'icandiiie, — le cortège arriva auprès du 
moMiistêre de Sainlc-IIrsule, où se trouvaient en grand nombre des 
genlilshommes venus de tous les points de la province; ces dw- 
rdcrs invoijuunt alors daiis le passé les lois de préséance, lo capi- 



lli Jean Gnii di; Uéli'i' a laisse lii ivpulalîoii il'un iloii meilleurs jurisconeul- 
tes de sou Icmpii. l,o ii mai 171U, il fui dépiilr ite Périgueux près la Courponr 
dëftindrc les iiili-ri'ls de la ivimmiiiiaiil». 

'£'i J.-A. Gros de llélor. ubliii r<<gulier de l'abbaye royale de Cbancelade elMi- 
péricur ^favriil ili- la Cuoirrégnltoii di^ cr nom, llls du dit Jean, rut Ir type le 
plUH piirbit de la saiulrlé. t'.'i-sl à lui que son ami le poè(e Lagrange-Chanccl a 
dédiii ses odes péiiileules. 

(il) Albéi'ic de Itéler, llls du cbevalier (iriis de Dtiler, capitaine d'infanleric, 
a fait nouniir voloutairc, dans les Mobitfr^ de U< Diii-dogiie, la e.ampagne de 1S70 
et 1871, el a asHisié aux balailles <le rouluiier-', l'alny ei Ir Mans. Il «si an* 
JDiird'bui capitainv d'iuruulme. 



— 79 — 

taille (les gardes voulut les foire revivre, disant que sa place auprès 
du Maréchal lui appartenait ; mais M. de Bêler lui répondit : 

« Mon zèlo pour le Maréchal ne le cède point au vôtre. Sa per- 
* sonne y est ici en sûreté, et la place que j'y occupe m*est dévo- 
» lue de droit dans la cérémonie de ce jour, je ne la céderai à 
» personne ; d'ailleurs vous avez pu entendre la réponse dont M. 
1) le gouverneur vient de nriiononM- : Je serai toujours charmé de 
V vous voir à mes cotés. » 

Messieurs de Bêler et de Siorac restèrent donc à leur poste 
d'honneur pendant tout le trajet à parcourir jusqu'à la porte de 
Taillefer, suivis du capitaine des gardes et de Messieurs les gen- 
tilshommes. 

Dans la liste des émigrés (district de l^Tigueux), imprimée eu 
1798, se voit un membre de cette famille ; il y est ainsi inscrit : 
Gros-Beler, cadet, ci-devant garde du Corps. 

Joseph-Pierre Gros de Bêler (c'était le père d'Albéric) sorti de 
Saint-Oyr, fit partie de la Grande Armée. Fait prisonnier par les 
Fiusses à l'alTaire de (loldebert, il rentra en France en 181 i. Ses 
états de service constatent (ju'il assista aux guerres d'Espagne 
(1823-1825) ; de Belgique (1831-1833) ; et d'Afrique (1839-1812), et 
fut retraité capitaine et chevalier de la Légion-d'Hoimeur. 

Je termine cette courte notice i>ar la lettre suivante, que le duc 
de Feltre lui écrivit le 12 février 181 H : 

« Le Roi a accepté, par décision du 27 janvier 181 H, l'offre que 
vous avez faite, pour subvenir aux besoins de l'Etat, d'une sommt» 
de 343 fr. 17 c, montant de plusieurs créîmces pour arriéréde solde. 

» S. M. me charge de vous remercier et de vous témoigner la sa- 
tisfaction que lui cause cette pnMive de dévouement à sa personne 
et à la patrie. » 

C'était là, en effet, à cette époque, de la part d'un simple sous- 
lieutenant peu fortuné, un acte de générosité essentiellement pa- 
triotique. 




GUAT DE LAVEI.LE. 

Armks : D'op au jfcai de... au rhe f d(» gueules charjçé 
de trois étoiles rangers d'argent, (.\rchives de L. Carvès.) 

Famille existant en Sarladais. Un Guat de 
Lavelle était avocat au siègredc Sarlat. 




De UUÉHIN do la CIihizc, de Lt-scale, de 
Pefranc, de la Gravo, de Leyierie, de Moril- 
Duranrt (iln do fîuerneseyi. 









(îelte faiidlli- cal onf^inaire du Pcrigord, ainsi 
(|uelc coiistaLoiil lus |)reiives rait(;s devanl Cliériii, iiù on lit que 
nobteJeandelïii('!riri, éciiyer, natif d'isâi^feat', teïita dans la paroisse 
de Sarlat en iôai. Au\ archivas de la Uironde est conservé le 
jugement de iiiiiinlemw de noblesse rendu par Pellot en 16li(i en 
faveurde Pierre de Guérin, écuyer, sieur de Le son le. Cette branche 
aînée s'éteignit cent ans plus tard. 

La bmnche de la Chaize appartenait à l'Ageiiais, sou dernier 
reprt^sentaut l'ut le général Armand -Jean-Pierre de Ouérin de la 
Chaize, <lout deux filles s'allièrent avec deux familles duPérigord, 
les Carrière de Montvert et les Nadal. 

Une branche issue de celte dernière existe encore de nos jours à 
Guernescy, où elle s'était rofiigiee lors de la révocation de 
l'Edit de Nanics : elle y est représc^nlée par le colonel Hélies- 
Thomas de Guérin de Monl-Uurand, marié à Margueritc-Sarah 
Collings. Illle de l'amiral de ce nom. (Notes de M. de Saint- 
Saud, d'après les Archives de Montverl. i 




De GUILUEMAIN, do Chaume. 

.ViiHE.4 : D'or i'i deux linns allronlns d'azur. 

Dans le même Armoiial (registre de Péri- 
gueuxi, so)is le nom de Pron(;ois Guillemain, 
écuyer, seigneur de Chaume. 



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ç.ij 



iJl'i.NKS, d(! la Garde, de la Rons-sarie. 
Ahmm : Euliiiuelù d'ar|^nl cl d'aïui-. 

Raymond de Guiiies, écuyer, conseillei^^ecré- 
laire du Roi, maison et couronne de France, et 
receveur des tailles en l'élection de Périgueux, 
^aoùt 1721. 

Sur le testament du 1" mars 177â, de mes&ire 



ChRries Guines cte la ('laide, prêtre cl curé de Saiiil-I'ipire-ile- 
Mensignac. Si)^ne nu testament ainsi que Marnyac de Lacaux. 




Arhkh : D'nzui'i'i lui arbm iBrrass rtur lequel on voil un 
aiseau (<SHoriiiil riilre iIpiix «Iniles H uii i*rriit»anl dan 
lieux cûlpi* dp l'arhre : linibiv ennilal. I.V-pu sur un oar- 
oilohr. 

Os aimes scellent le testament, en date dti 
3 avril 17fi5, (le Simonet Jarland de Sîreuil, 
ancien ofHcier au rê^imeiil Hoyiil de Liiai'îne inranterie. (Minute 
Brugière, notaire royal), de même que celui de sa femme, Marie 
Bourges, égnlemenl du 3 avril 1765. 




JOL'liLA.\S. deiaOavc. 
AniiKs : D'azur ail lion U'or li^ii 



JOURDAIN (l<> ia Kayardie, de Chaliltot. 



iRHE» : D'argent à li 
rivi^ri^ undce d'azur, manlelée do gueules, au ctief d'or 
ctiai'iii- Ap trois l'toiles <le Hable. 

Ces armes furent ainsi déposées en 1898 dans 
l'Armoriai (jénéral, par Fran^-ois-Henrj' de Jour- 
dain, éciiycr, consi'iller en la (llinncellorif df 
nujenne. 

Elles llgurent aussi sur 1rs Irstammls de 1767 d'Hcnry-Kran- 
i;ois de JuuiYlain et di' Françoise de Jourdain, demoiselle. 

François-René Jourdain, écnyer, seigneur de la Fayardie, tiabi- 
bitant Montpon, épousa le â'J février 1710 à Lajemaje, demoiselle 



— 8â — 
Mfli-ii; bt'i'lipau, doiit il cul ; Itcné, l)ii|ilin(' l'i Moiitpoii le SI décem- 
bre 17^H. 

Le 2 fi'vncr 1707, à M»nl|ii)ii. ti'sliiint'iit lU- Kcnrj-Fraiiçois Joiir- 
(Iftiii dp In Fuviii-ilii', éciiyei', siRiir rlo Olinlibol, imcien conseiller 
cti Ir Clinncellrrie de l.liiyeniie. 

I.CA intiimscrils ilc Joiirdnin de I;i Fayardie, siii- les monumciitR 
imriens du JV-rigonl, .jouissent d'une curliiine répntHlioii. 'Notes 
deM. .l'AHotdnS'-Saud.) 

Les iirmoiries oiilinaires de François Joiirilain, prôlre, 1" chan- 
tre deré(;lis('i'iitliédi'alcSt-Front de Péri^iieiix, le 16 juillet 1779, 
(Minutes dn Foiiriiier et ITiailliiril, notaires,) sont : D'argent à iiii 
Daim pa.tsaitl, cl ù rauijli' tlexlre en clinf, un demi soleil roron- 
II» ni. 




.lOUSriEALLMK, di-Miranl (l;,delaSeriiouil- 
lère, de In (laulie, du Mas, — en Périgonl, — 
de Dirae, la I toissièii!. la Mncliet-antiii, du L'-lus 
— on AnROiiniois. 

AliMKN ; l'nrLï, au I, il'uzur !i uii picvoii (\p siiNr soiili^ 
iiaiil iiuf i^lciilr .l'or l'ii i-\,i-t; aui, runoe il'or Fl d'nzur i'i 

Cette liiinille de la noblesse di' eloLdie d'Aiij.'onlême a clé main- 
tenue dans sa noblesse par jiifrenienl de l'ellot en Kîtiti, dans !« 
Iiei-sonne de ('.hurles Jou^seanlnie, éciiyer, seigneur de la Gaiiiie, 
paroisse de St-1'rivat-de-rior.hle, marié le d'.l avril 1661 à Marie du 
Soiiehel, lillc de Pierre, éruyer, el de Li'-a Conrandin. Leur III le 
Anne épousa en 16tli Jean de Jaiiherl, rlievalier, sei^rneur tic la 
Courre. lAreliives du comte île Cnniond.i 




!)K JUGK, de la (irtve de Lej 

AiiiiKs ; (".liai il';ii'|;''iil ol di- ({"i'"'''" 



-iX |)i<' 



s ; i, \u 



fVi'sl ainsi (pi'ellesse voient sur le cachet (pii 
si-elle le testament, eu date du II juin 1755, de 
Jean de Juj,>e, sieur de I^apt-yrièrc, habitant de 
la ville de Périf-'iteux, cncin-l qu'il dit contenir 



les unnou'ie: 



— 83 - 

Dans la liste des citoyens fie Péi-iyuetix — i^liit public en iT'ô — 

on voit M. de Juge de In Grèze, ancien capitaine de grenadiers dans 

le régiment de la Tonr dn Pin, cliovalicr de Bt-Lonis, retiiv' avec 

pension. 



1)K JUGI.ARD de I,a (Iraiijre. Mii Tillel, de la 
Salle. 

.Xhhes : D'axui' fi la iModi- d'urt'cnt iiccunipB|tu<-c <■<' 
Ti éloilcB d'oi', 9 PII chef ei i en poirilc. — D'argunt la.»ci- 
de (■"fi'lfSi chai'ei: (l'uiio uroix aiicreB de sahie, accompa- 
j^iii^ du 9 lions pa:<saiiLs de guculcit, 1 en cher, 1 en poinle. 
(Armes portées acluellonafliil et lioimêe» par M. i\e. Bré- 




>nd d'A 



Les premières furent produites devant Barentin, n Poitiers, 
lors de la Héformation de 16G6, par Hf^nri (]c. Jugiart) ci-dessous, 
lequel les produisit également devant le subdélégué de Périgiieux. 

J'inscris cette famille dans V Armoriai du Pi-rigord, quoiiju'elle 
(ippertienne aussi au Poitou, parce qu'elle n possédiîdes fiefs en 
Périgonl, oii elle résidait aux xvn' «t .wui' siècles: ces (lefs étiiient 
sisdans la paroisse do Bouteilles, et devaient avoir été apportés aii\ 
Jnglard par Gabrielie Le Long, ileinoiselle, fille d'Etienne, sieur 
de Vaumont, qui épousa en Itîû.'i Henry de Juglard, tVuver, sieur 
du Tillel. 

Les Jnglard, pendant leurséjorn- en l'éiigird, s'allièrent aux 
Dexmier, duClnzel, Galnrd-Héarn, Jaubert, Juilhol, Saiiil-Gre^se. 
Ils figurent sûr les rôles des nobles de la sénéchaussée de Péri - 
gueux en 1692 et y ont été maintenus par l'elloten 1C67 dans 
leur noblesse d'extraction. (Notes de .MM. de Saint-Paud et de 
Gérard. 1 



Dk JUVKNALS. 



Kn 1201 on voit un Kticnne de Juvenids, 
ire de Périgiieux. 

En 1251, un Bernard de Juvenals était égale- 
ment maire de la même ville. 
M. Philippe de Bo.sr('ilon, dans sa Sigillographie, donne le sceau 
d'un Etienne de Juvenals, bourgeois et consul de Périgueux, eu 




— 84 - 

1276 — prouve do riinporlance ([n'avait îiiitrcfois la qualiiiefition de 
Bour}>:eois, — lequel tut chargé, en i 2H(S, avec le prieur des Jacobins, 
dérégler un dilTcMUMid entre la ville rX le comte Archambaud III de 
Porigord, au sujet de leurs juridictions. L'accord, approuve par le 
roi Fhilippe-le-I3eU porte le sceau ci-dessus, sans indication dV- 
uiaux. 



LABHOI^SSE DE HEAUREGARD. 

Akmks : D'argent à trois fasc^s d'a/itr. (Grantl Amto- 
rifil de France)^ rogisU-e de Sarlal. 





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Un Labri)usse <le Beauregard était député de 
rOrdn^ du (Clergé aux Etats-généraux de 1781K 
(^\^st, sans doute, le môme qui , sous le nom de 
Labrousse-RoauregardjOst inscrit, en 93, sur la 



liste des Emigrés du district do Montignac. 



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LACHAUI) DE L0UI:EYS8IE. 

Ahmks : D'argent iiii inoiiloii do sablf? paissant ; au ch<'f 
d'azur charj.'»' do trois •'•toiles d'or. 



(iOs armes sont ainsi domu?es dans la France 
Iwraldique, par (^li. Popliinont. 

Dans le Recueil des titres de Périgueux (Etat 
des citoyens au service du roi, etc.), N. do Loquoyssie est inscrit 
garde du corps du roi d'Espagiu?. 

Dans la liste des prêtres insermentés aux lois de 1790 et 179â, 
il est dit que Lachaud-Loqttoyssie, embarqtio pour ^tre déporté, 
est rentré et cadié. 



1:U 




De LADOIRE, du Mas, de Rénovent (1). 

Armes : D'arj^onl à une vache passant de gueules, acco- 
1«'m>, clarin«'"e et onj^lcc d'azur, sur une chamyagnc de sino- 
jdo, au rh«»r dt* sal)le, chargô de trois croissants d'argent 

('.es armes sont réunies à celles des d'Arlot sur 
Targenterie conservée au château de Gumond. 



(Il Ancienne bastide et repaire dans les coninuines de Saint-I^aurent-des» 
Hommes cl de Saint-Martial, eanton de Mnrïtpon. 



— 85 — 

D'Hozier donne les mêmes armes moins la leirasse, à Léonai-d 
de Ladoire, écuyer. Ce Léonard, probablement fils de Michel, 
écuyer, sieur du Mas de Bénévent, mestre de camp de cavalerie, 
fut au^isi seigneur du Mas de B^^névent eL père de deux lllles mariées, 
en nOO et 1712, l'une à Jacques d'Arlot de Cumond, marquis de la 
Linde, et l'aulre à Louis d'Ariol de la Roque, son Irère, brigadier 
des armées. 

En 1697, vivaient : Bertrand de Ladoire, écuyer, capitaine d'in- 
fanterie, et Léonard de Ladoire, écuyer, seigneur de la Moltii', 
cousinâ du précédent. (Archives de M. de Cumond.) 




LADOIREdeChamizac, deLéparre, du Repaire, 

^ du Cl(izi?au, des Rochers, de InBoigc, du Breuil, 
I Chauzelie, de Fonlréal. 



MEd : D'aïur a la bande denchéc d'argent. 
^■st ainsi que ces armes se voient sur un 
lUvui des états de services, en émigration, 
de Joseph de Ladoire de Leparre. Cet officier y 
fât qualiné de genlilhommc français de la province duPérigord. 
Dans le recueil des titres de la ville de Périgueux, imprimé en 1775, 
un Ladoire de Chaniizac est dît lieutenant dans le régimenl <!e 
Piémont. 

Un vénérable chanoine de ce nom est mort à Périgueux âgé de 
9» ans. 

La famille a formé plusieurs branches : celles de Verteitlac, 
des Rochers, du Cluzeau, de Chamizac, de Léparrc, de laBoige et 
du Breuil, de la Chouzclie, de Fontréal. 

Celle de Chamizac, alliée aux Givry, Monlozon, Migol, Delpy. 
Grand de Bellussière, apporta la terre de ce nom dans la maison 
de la Brousse. 

Un Simon de Ladoire, seigneur de Chamizac, fut lieutenant cri- 
minel au Présidial de Périguoux et Maire de cette ville de 1771 à 
1773 ; il était qualifié noble citoyen de Périguciix. 

!>es armes ci-dessus décrites ne sont pas tes seules que l'on 
trouve sous le nom de Ladoire : ainsi un Guillaume de Ladoire, 
curé de Moiitagnnc-d'Auberoche, portait : d'or ù une couroui.c 
dcpiiie.i de sinople souleniw de trois clous de In Passion. (Branche 
(lu Breuil, paroisse de Celles, xvi' sièclei. 



— 8(\ — 




De LAFON, de Gheyiard (11, Lussat (2), de 
Clialillon (3), do la Mcyfrenie (4). 

AuMEs : (!«»... à une lyre de... 

Ces armes, gravées sur l'argenterie léguée par 
M. de Lafon de Chatillon à son petit-neveu 
M. Eniih? du Cluzeau, sont reproduites sur les 
corniches d'une salle du château de la Meyfrenie, où s'est éteint 
h; dernier représentant des Lafon de Chatillon, qui tenaient cette 
seigneurie doi^ Simon, seigneurs de Chatillon. 

Jean de Lafon, sieur de Cheylard, avocat, était juge de Thenon. 

Jean de Lafon, seigneur du Cheylard, lils de Joseph de Lafon, 
seigneur de Lussat, épousa, le 2 novembre 1749, Gabrielle Gros 
de Bêler, fdle de Antoine Gros de Bêler, seigneur de Giraudou, 
et de Jeanne Gomondie. C'est le même Joseph Lafon, seigneur de 
Cheylard et de Lussat, qui acquit, le 27 septembre 1752, de messire 
de Massacré, chevalier, seigneur de Fonpilou, le repaire noble de la 
Meyfrenie, terre venue dos Pontbriand et qui a passé des Le Long 
aux Massacré, aux Lafon, auxduCluzc^au, oi de là aux Pontard. 11 
ac(|uitde plus, h) 28 mars 1708, de messire Jean de Bridât, seigneur 
do la Gardie, brigadi(M* aux chevau-logers du Roi, garde du roi. 
le Moulin, et le repaire nol)le do Chatillon, paroisse de S^-Paul- 
Lizonne, dans la mouvance du comté do Bourzac. 



134 




LAGORCE (SCLAFFEHI. 

Armes : D'azur à une ôpëe, la pointe en haut, soutenue 
d'un croissant de... acconipagn<'*e do deux «^toilos de... 

Famille de Nontron, dont le nom patronymi- 
que serait Sclaffer. 



il) Cheylard, terre nobh' pri'S Thenon. 

(2) Lussat, près Bertric-Durée. 

(3) ChatiUon, près Verteilloc. 

(4) Meyfrenie, près VcrloiUac. 



- 87 - 



LALANDE, du Chatenel, des Arziliers. 

Abueb : De... à une aigle de... accompagnée en cher d'uu 
croissant entre deux étoiles de... 

Testament aux armes de Arnaud de Lalande, 

sieur des Arziliers, frère de Louis de Lalande, 

sieur du Chalenet, du 9 septembre 1770 et 18 

juin 1774, (Minutes du notaire Foumier,) lequel 

: noii armoiries ordinaires. 




De LALOUBIE, de Baneuii, etc. 

.\riies: De gueules à trois Cascei d'argetil. 
Sous te nom de Laloubie (Guillaume , le 
Grand Armoriai de France les donne de gueules 
I trois étoiles d'or. 

Cette famille, originaire du Bordelais, venue 
en Périgord vers le xvu" siècle, a possédé les 
terres ou doniames de Belair, de la Pleine, de V'elit-Bon, noms sous 
lesquels elle était désignée avant 89, a repris son nom patronymi- 
que de Laloubie, en vertu d'un Jugement rendu par le tribun .1 de 
Bergerac le 18 août 188â. 

Elle établit une filiation donnant, jusqu'à nos jours, neuf 
degrés. 




De LAMOTHE, des Goulard (près Ste-Foyi. 

\BiiE« : Parti, au 1", d'aïur à l'aigle noire au vol abaissé ; 
un arlire arraché [de sinople probable- 
do gueules passant sur le fût ; au cher 
géd'un croissant entre deux étoiles d'argent (I). 

Deux frères de ce nom, avocats au parlement 

de Bonlcaiix, furent commentateurs des coutu- 



(1| Il est a remarquer que, dans i 
des Bessot de Lamothe. Borait-ne p 
bmillee péri gourdi nés f 



— 88 — 

mes et statuts de la ville de Bergerac, traduits du latin en fran- 
çai ;, par Etionno Trelhier, conseiller du roi à la cour du parlement 
de Bordeaux et chambre do l'Edit de Guieiinc (1779, Bergerac). 

L'un, Simon-Antoine-Delphin de Lamotho, né à Belvès le 17 
janvier 1725, fut chargé de la chaire du droit français à Bor- 
deaux ; l'autre, Alexis de Lamothe, né le 14 juillet 1788, est mort 
aux Goulards, le 5 novembre 1786. 

L'éloge de ces deux frères a été prononcé par Edmond Faurie, 
avocat. 




138 LAMOTHE-LOLIEHE. 

Ahmf.s : De à un n^neaii pascal de tenant uno 

croix avec sa banniôrc do 

Ce sceau, sans indication des émaux, est rele- 
vé sur une lettre signée Lamothe-Lolière, archi- 
prôtre de Ghampagnac, adressée de Champagnac, 
le 8 février 1712, à M. Gaillard, juge royal, à 
Thiviers. 

Ce Lolière n'est autre (jue l'abbé de ce nom, ancien curé de 
Gorgnac, plus tard secrétaire de l'évéché, archidiacre de la cathé- 
drale, vicaire-général et syndic du chapitre de S*-Front. Il est 
mort le 28 février 1776, sous l'épiscopat de Ms' GrossoUes de 
Flamarens. 




De LAPARRE de Saint-Sermn. 

AiiMKs.IVorà un arbre de sinople terrassé de même, le 
Ironc chargé d'une rîorneille do sable et une autre cor- 
neille de nirnio posée à dexlre et affrontée avec colle de 
l'arbre ; au «?hef do gueules, chargé d'un croissant d'ar- 
gont aco.osl»* de. doux éloilos do môme. 

Frédéric de Laparre de St-Sernin, comte ro- 
main héréditaire, oflicier aux zouaves pontillcaux, puis dans Tarmée 
de l'Est en 1870, a marié en Périgord ses deux fils : Théodore, 
ancien officier de cavalerie, maire de Nontron, où il a fixé sa rési- 
dence, avec M'** SclafTer-Lagorce, nièce de M. Mazerat, député 
de la Dordogne ; et Fernand, capitaine d'infanterie, avec M**« 
Félicie de Verneilh-Puyraseau, fille du baron de Verneilh, vice- 
président de la Société historique et archéologique du Péwgord. 



La famille de Laparrc de Sl-Seriiin est originaire du Languedoc, 
près Ca5lel-Sarrazin, oii elle a fourni un Irfeorîep-payeur des 
ftoances, des capitoul»s, des officiers. 




DeLAROUVERADE. 

Armes: 

Parmi les victimes de la Révolution, on voit 
Léonard de la Kouverade, né à Badefols-d'Ans, 
chanoine ihéologa! do lacathcdraiodePérigueux, 
lequel refusa le serment de 1791. Déporté, il 
mourut le 16 juillet 1794, et fui enterré à Aix. 




LASESCURAS ou LAS ESGURAS, de Lï_ 
is, DE l3tYN\c, de Lestaiig, de Pouzol, de La 
'ovilières. 

Bs : De gueules au chevron d'or chargé du troi» 
iloiles d'argent à fascc huuasee de même, 

_ Pierre i!e Las Escuras, seigneur de Lestaiig, 
avoeal au Parlement de Bordeaux, conseiller du 
Roi et son procureur au siège royal de Thiviers, par brevetdu 15 
septembre 1780, acquit, le 13 jativirr 171:2, le fief de Beynac, pa- 
roisse de Sainl-Suud. 

Par décret du Sainl-Père Clément XIll, daté d'Avignon, le 15 
mai 1755*, Jean Elie de Las Escnras de Lépine, écuycr, seigneur 
de Pouzol, de Tovilières, etc., fut élevé à la dignité de comte pala- 
tin et de chevalier de Saint- Jean-de-Latnm il), pour services ren- 
dus à l'Eglise. Cette distinction fui accordée le 5 juin de la même 
année à son frère Pierre de Las Escuras de Lestan^i:, seigneur de 
la maison noble de Beyuac, conseiller et procureur dn i-oi en la 
ville el prévoté de Thiviers. 



(I) Balletia de la Société htsturiqiie el archéologique du Perigord, tome vi 
page 81, Bons le Dom de Las Escuraa de Ueynacon (rotive aussi : iTatar A u 
eherran aeeompagaf de trois étoiles. Les cmau 



it les posiiions difTèrent k 



— «0 — 

Le nu du liit Jean-Hëlie, Pierrc-Holic do Las Escuras, était, en 
1779 , officier au i'i)t,'imeiit de Condi'i ot chevalier de Saiol- 
Louis. 

Parmi les votants lians l'Onln^ de la Noblei^se du Limousin, en 
1788, se voit inscrit messire de Lc'piiK' Bis, écuyer, ancien jfartle 
du coriiji. 



^^^^ Claud. 




LAYRAUD, de l^ressillue, de Lasforèt, du 



AnuES : De giii!iilr>i 
cliargii du li-oia éioWea 






lu chef d'aï 



e fasc 



Dans un acte du 5 mars 1759 (registre des 
insiiinalions dLÎjjoséos aux archives départemen- 
lalori), on voit l^iiynitid, siour du Claud de Pres- 
sillac, aiicieu otlicier d'iiifaiiU'i'if, lils de Jean Layraud, sieur de 
Ldsforf't, et de deinoi^iidlr liu lîiury, liourgeoise de Périgueux, 
habitant le hourg de Villard, marié avec Jeanne Chevauchau, 
demoiselle de ljn Tour, lille do feu de Bertrand Chevauchau et de 
défunte Claire Combeaii dt; Laveryne. 

El dans l'Etat des riloyons au service du Roi, imprimé en 1T75, 
on voit, ainsi inscrit, M. Layraud de Pressiliac, ancien heutenant 
de milice, ofllcier d'invalides. 

Dans nn testament du 9 septembre 1777, un membre de Ih 
famille est dit noble citoyen du Périgoril. 




De LRNTKIj'ILH, du Rodet. 

AnwKi : DiviRr. nu 1", Un ItOQ d'or ayaot une fleur d( 
lyKdiviséo ea tiiim nloilm au-deasuB, le tout eu cbapip 
il*.izur ; nu S', iiiic lljsee boi'dëi< de sable, ayaiil une roua 
rl'i'i' au-ili'saus el_,uiip, lU'ini au-dussous âgalement bordM 
il>: fialili; <'t uu croisf anl d'argent en champ d« gueuler. 
[.<■ i'n-<iiue pn rDcr pauDuhii pour Irmbre. 

Ces armes sont ainsi énoncées dans l'Armorittl manascrit de lu 
lin du xvn» siècle souvent cité, sous le nomde François de Lariteuilh 
du Rodet. Mais cette éuonciatiou n'étant pas très claire ni très hé- 
raldirjue, le dessin ei-riessus pourrait bien n'être pas très dxsct. Ce 



— 91 — 

François, capitaine du château de Limeuil, épousa, le 10 décembre 
1665, Jeanne Sénailhac, fille de Hélie et de Isabeau de Popie. 
(Archives de M. de St-Saud.) 




144 LESPINAS. 

Armes: D'azur fascé d'or à cinq étoiles en chef et a n 
croissant de même en pointe {Nobiliaire du LimoU' 
s in.) 

Le nom de Lespinas, inscrit au Livre d'or 
^^gr^ des magistrats révoqués à l'occasion des décrets^ 
en 1883, doit prendre place parmi nos notabilités 
périgourdincs. M. Edmond Lespinas, ancien juge au tribunal de 
!'• instance de St-Yrieix, qui s'honore de cette disgrâce, a, par 
son mariage avec M"" Saint-Martin, acquis son droit de cité à 
Périgueux. Possesseur d'une charmante maison dans la ville, il 
est, en outre, membre de la Société historique et archéologique 
de Périgueux, où il rend de grands services comme numismate 
distingué. 




De LESPINE, de Leylburcherie , de Limeuil, 
du Colombier. 

Armes : D'argent à trois roses de gueules ligées et 
feuillées de sinople. 

La famille de Lespine établit une filiation, 
régulière depuis le xiv* siècle; originaire de 
Grignols (en Périgord), où on voit ses premiers 
sujets juges de la chàtellenie de ce nom, elle arrive, après douze 
générations, suivies sans interruption, jusqu'à 1831, époque de la 
mort de l'abbé de Lespine du Colombier, le savant directeur de 
l'Ecole (les Chartes, à qui l'on doit plus décent volumes (in-folio), 
manuscrits des plus précieux pour l'histoire, et spécialement pour 
notre province. 

Bien que les généalogies périgourdincs, imi)rimées dans la pre- 
mière moitié de ce siècle, ne portent pas la signature de Lespine, 
on sait que notre érudit et consciencieux compatriote est le princi- 
pal auteur du plus grand nombre. 

Emigré en 1793, Pierre de Lespine du Colombier figure dans la 



liste, publiée À celte époque, ainsi désigné : ci-devant chanoin 
de Périgueux. 




Jeun Leydet était conseiller du Roi au pré- 
riidial d e Bordeaux ; un abbé de ce nom'a laissé 
(le nombreux manuscrits sur le Périgord. 




De LIDONNE, de La Cluuslre, de Lage, de La 

Fayolle, de La Genèbre. 



I dcxtrochère de 



Louis XIV, on récouipeuse des services de 
Nicoliis de Lidorine, conseiller du Roi bonoraire 
et sun fincion procunsur au rténcchal de Périgueux, lui accorda, le 
•i février I7i:), des lettres d'Iionnonr, voulant ainsi " qu'il jouit et, 
» après lui, sa vvuvo, des mêmes honneurs, autorités, privilèges, 
» prérogatives, liborlés, franchises, exceptions et droits y apparle- 
n liant dont il jouissait pen<laul ret exercice. » 

Gi'ttc raiiiillc n'a pas seidenient occupé des charges élevées 
dans la ma(,'isti*ature, elle a également futirni à Tarmée bon nom- 
bri! d'olllciers. On voit, dans l'Ktat des nobles citoyens de Péri- 
gueux au service du Roi, elc. (Recueil des titres de la ville, 
imprime en 1775): N. de Li<lonnc, lieuleuimt au régiment d'Eu; 
son rniclc, capitaine <]ans le régiEuerit de Coudé, tué à l'Assiette, 
chevalier de Saint-Louis ; cl, dans un anrniaire militaire de 1788, 
un Lidonne, brigadier de la maison du Roi. 

D.ms la liste des gens suspects du district d'Excideuil, on voit 
ainsi inscrit : Lidonne Ghaliac, père d'émigré ; 

Lidoniie Beaulieu, ci-devani brigadier du ci'devant raccourci, 
oncle et frère d'émigré. 



Un des descendants de cette famille était, na^ère , offlcier de 
cavalerie. 



"^ _ LIMOGES. 

lUES : De gui'iilcs fi deux haches d'argent en Bauto[r. 
ans le Grand Armoriai de France (registre 

àai-latl . 





Arues ; D'.irgent à la fasi^e du gueules, k la bordure 
de sable chargée de huit bcsants d'or 

La maison (le Liniers.d'ancienno chevalerie du 
Poitou, où elle est connue dès la finduxi' siècle, 
établit une liliation depuis Guillaume de Liniers, 
jvaliei-, vivant en 1253. 
Elle a formé trois branches d'où sont sortie grand nombre de 
sujets distingués dans l'armée de lei're et de mer. 

Qualiliés des titi'es de marquis, de comte, de vicomte, on les 
voit soit dans l'Ordre de Malte, soit dans les Pages, soit enfin 
admis aux honneurs de la Gour. 

Inutile d'en donner ici la longue nomenclature; quoi qu'il en soit, 
je citerai néanmoins des chevaliers do Saint-Louis, dos comman- 
deurs de la Léjfiou-d'Homieur, un vice-roi de la province de la 
Plata, un conitedeBuenos-.\jTes avec dotation de 25,000 franco, un 
attaché d'ambassade à Turin de 1819 à 1822, etc. Une branche de 
celte famille, en possession de la teire et château de Mai-salès, 
(canton de Monpazicr), est représentée, en Périgord, par la com- 
tesse de [miniers, née de Constantin, (famille inscrile au n" 222 du 
1" volume de VArmorial], dont trois ftls, Guillaume, Amaupy et 
Hubert, et un petit-ftis. 



— 92 — 

liste, publiée à cette éi)oquc , ainsi désigné : ci-devant chanoin 
de Périgueux. 



146 




LEYDET. 

AuMEs : D'azur à une hermine d'argent. Grand Armo- 
rial fie France^ registre de Guicnne. 

Jean Leydet était conseiller du Roi au pré- 
sidial d e Bordeaux ; un abbé de ce nom'a laissé 
de nombreux manuscrits sur le Périgord. 




De LIDONNE, de La Claustre, de Lage, de La 
Fayolle, de La Genèbre. 

Armes : D'or à uu dexlrochère de carnation mouvant du 
flanc sénestre de l'ècu, tenant uu lys tige et feuille au 
naturel. 

Louis XIV, en récompense des services de 
Nicolas de Lidoimc, conseiller du Roi honoraire 
et son ancien procureur au sénéchal de Périgueux, lui accorda, le 
"2 février 17i8, des lettn^sd'honneur, voulant ainsi « qu'il jouit et, 
» après lui, sa veuve, des mêmes honneurs, autorités, privilèges, 
» prérogatives, libertés, franchises, exceptions et droits y apparie- 
» liant dont il jouissait pendant cet exercice. » 

G(»lte famille n'a pas seulement occu|)é des charges élevées 
dans la magistrature, elle a rgîijcnient fourni à Tarmée bon nom- 
bn.^ d'ofliciers. On voit, dans TEtat des nobles citovens de Péri- 
gueux au service du Roi, etc. (Recueil des titres de la ville, 
imprimé en 1775): N. de Lidunne, lieuleuant au régiment d*Eu ; 
son onde, cai)itaine dans le régiment «le Coudé, tué à TAssiette, 
chevalier de Saint-Louis ; et, dans un annuaire militaire de 1788, 
un Lidonnc, brigadier de la maison du Roi. 

Dans la liste des gens suspects du district d'Excideuil, ou voit 
ainsi inscrit : Lidonne Chaliac, père d'émigré ; 

Lidonne Beauheu, ci-devant brigadier du ci-devant raccourci , 
<uicle et frère d'émigré. 



Un des descendants de cette famille était, naguère , officier de 
cavalerie. 



X 



LIMOGES. 

tuEs : De gupulos à deux haches d'argont en Hauloîr. 
ans ]e Grand Armoritil de France (registre 

sarlat) . 



UNIERS. 



.\nMEs : D'argent ù la Casr.e ûv gueulas, k la bordure 
<le sable chargée de huil bcsanls d'or. 



^Ï~~~~^H La maison de Liniers, d'ancienne clievalerie du 

^^V^^^J Poitou, où elle est connue dès la f)nduxi° siècle, 
^^^^^^ élahlit une TUiation depuis Guillaume de Liniers, 
chevaliei-, vivant en 1253. 

Elle a formé trois branches d'où sont sortis grand nombre de 
sujets distingués dans l'arméi; de terre cl de mer. 

Qualillés îles titras de marquis, de comte, de vicomte, on les 
voit soiL dans l'Ordre de Malle, soit dans le^i Pages, soit enAn 
admis au.'i honneurs de la Cour. 

Inutîled'eii donner ici lii longue nomenclature; quoi qu'il en soit, 
je citerai néanmoins des chevaliers de Saint-Louis, des comman- 
deurs de la Légioii-d'Honneur, un vice-È'oi de la province de la 
Plala, uneoiuledeBuenos-.\jTCsavecdolalionde 25,000 francs, un 
attaché d'ambassade à Turin de 1810 à 1822. etc. Une branche de 
cette famille, en possession de la leire et ehâleau do Marsalès, 
(canton de Monpazier), est représentée, en Périgord, par la com- 
tesse de Liniers, née de Couslantin, (famille iuscrile au n" 222 du 
l" volume de V Armoriai), dont trois fils, Guillaume, Amaury et 
Hubert, et ur. pelil-flls. 



— 94 — 




LOREILHE DE LESTAUBIÈRE, de La Font, 
de La Vaysse, de Gabaiines. 

Armes : D'or à trois aiplctles de sable rangées e^ 
fasces. 

Le Dictionnaire de la Noblesse coalempo' 
rainOy 1873, — Bachelin deFloraine, — contient 
la note qui suit : 

c Famille originaire de Normandie et du Périgord. — Sa devise: 
» Recie et honeste. — Ses alliances : de Virre, de Larochefonte- 
» nille, de Yassignac, de Lambert, de Hoissière-Garaube, duBour- 
» dieu , de Gratelou, de La Koncière, de Droskovich, etc. — 
* Honneurs : Mestro de camp, capitaine dt? cent hommes d'armes, 
» des généraux de division et de brigade, des chevaliei*s de 
» Saint-Louis, etc. 

» Auteurs à consulter: La Ghenaye-Desbois, d'Hozier, le Cata- 
logue des rôles (jascons et normands, par Thomas Carte. 

» Familles représentées: Lestaubière (Frédéric de), à Douville 
» (Dorrlogne) ; Lestaubière (Henri de), à Douville; Lestaubière 
» (Frédéric de), ancien sous-préfet, à Dreux. » 




De MAGUKUH, du Glau, des Bourbeux. 

AiiMEs : D'azur au chevron d'or accompagné de trois 
étoiles de mrnie, 2 et 1. 

Ges armes étaient celles de messire Joseph de 
Magueur, si(»ur du Glau, bachelier en théologie, 
sur son testament mystique du 26 juillet 1757. 

(Minutes de M. Lavavé.) 

Messire Jacques de Magueur, sieur du Glau, prêtre, bachelier 
en théologie, curé de Saint-Front le 2^6 janvier 1757, habitant sa 
maison h Périgueux, place du Gras, porte les armes ci-dessus 
décrites. Le 15 avril 1788, messire Joseph de Magueur, sieur 
des Borboux, ancien prêtre, curé du bourg de Gorgnac, cacheté 
son testament des mûmes armes. 




lE MA[GNANAC. 

tHEs : De gueules char^ré de Irais maina d'argent, U 

te des doigts et) Haill. 

[élie de Maignanac, sxi" »hbé de Parlât (1249). 
;omte Gaston de Gérard.} 



Du MAINE, du Dourg, Descandillac, ou de 
ndillar. 

iMEs : De ^eulca à une fleur du lys d'or, 
es armes se voient sur Tancienne porte 
le Renaissance) dii château de SlrGermain- 
■Prfe, en Pôrigord, écnrtelées de Gatard. 
Le Nofiiliniro du Limousin donne li's mêmes 
armes, mais sans lY'cartelé, suii^ te nom de Jean du Maine, fils 
d'antre Jean, chevalier, baron du Bourg et Descandillac, et d'An- 
toinette de Durfort. 

Le pelit-llls de ces derniers, Bertrand du Maine, chevalier de 
l'Ordre du roi, épousa Jeanne de Fayolle de Mellet, et testa le 28 
octobre 1567. 

Un Jean du Maine se maria, le 15 mai 1587, avec Marguerite de 
Galard-Brassac ; ce qui explique les armes gravées sur le château 
de Sa inl-Germain-d es-Prés. 

L'identité des armoiries et les trois alliatices que Je me borne à 
rappeler, m'autorisent à dire qu'il s'agit ici d'une seule et même 
famille. 




DeMANDAVI. 

Jean-Augustin de .Mandavi de Périgueux, con- 
seiller à la Cour des a'nics de Bordeaux, magis- 
trat aussi probe qu'éclairé, nommé en 1790 com- 
missaire du Roi près le tribunal civil de Péri- 
gueux, cessa SCS fonctions à la Révolution et se 
retira 6 Montrem, district de Pfrigueux ; il rn ftit arraché pour être 



Ron'iainnc à mort \Ktv lo Iribunal ivvoliitionnnire de Périgueux et 
exiicuté dan:: rette vilk' h' 25 bniiniiirc an II, à 3 heures après 
midi (15 novembre 1783). 




MANIERES. 

Vrmes : De gUDulcB à troiu laeces d'or. 

Les aniitis sont tlôcriLcs Hinsi, dans le Grand 
Il mariai de France (rf-'f^islro lie Sarlat), sous le 
nom (te Jean Manières, bonrij^oois de Sarlat. 



MARCHAND, de lu Vivie, de la Grèze. 

Ahheb : De gueules au cbevroD accompagDt «d pointe 
d'un craissanl d'argonl ; au chef ooubu d'argeal, t^rgé 
do trois roses il'argeiil. 

I.es arnu'S sont ainsi tliu-rites dans le Grand 
Arvorial de Frnncv (registre de Sarlat), sons le 
nomiK' Marcliaml de la Vivie, ceuyer, seigneur 



MAHGHAV, 
Ahmes ; D'nr flii i;prr do gui-ulcis. ■■ 

(•«9 armes O^^in-ont danx ïv Grand Armoriai de 
Frnnri- iiegistre (1(! l'éi'ipicux), sous le nom d« 
.Viiilré MnrL^liay, tirefller desi-ôlesde la Chapellc- 




MAKOlLLArU. île Hussac, de Goursac. 



AiiMKs : l'a 


ili, ail 1", dr gui'ulfls 


u chevron d'argenl 


iiC'-'impnt*iii' t 


■ ir-.iK iM^anHis d« mOmc 


, auli,d-aEurch)«reë 


A<: dnilX Ulllll 


rons d'iT. On trouve a 


ssi d-argeol à deui 


[laliiiM rruiii 


* sur un oroissaril de.. 


sommdM de deux 


étoilcude.... 







Un Marcillaiid de ilussac (Gironde}, né le 8 
aoât 1712, était lieutenant dans Saint-Simon le 10 décembre 1784, 



- 97 ~ 
porte-éteudard au régiment de Talleyrand-Cavalerie, le 1" août 
1743. 

Cette famiUe est peprêi'eiilt'G p.ip Jn-aii-Bupliste Marcillaud de 
Bussac, pioprié taire « Noiilron, et par M. de Goursac. 




De MAHLKT, du Hepair,-. 
Abues : D'azur à un nioulon il'ur. 
Sous le nom di' Kiançois de Marlet, écuyer, 
seigneur du Hepaiie, dans le Grand Armoriai de 

France {registre de Périgueux). 

On se iiemande si ledit Marlet, écuyer, sei- 
gneur du Repaire, n'est pas un des membres dp la famille inscrite 
dans le premier volume de Y Armoriai, page 110, n° 137, sous le 
nom de du Breuilli de Alailerel, du Repaire ; malgré l'analogie des 
noms, la différence des armes ne permet pjis de répondre affirma- 
tivement. Marlet du Repaire et Malleret dn Repaire seraient donc 
deux familles distinctes. 




MARTIN (Jeam, conseiller dn Hoi, maire de 
Beaumonl-du-l-'érigord. 
Arhcs -. D'ai'gpnl ii iitir Ta-'i.'c de ((Uculos surmoalêe de 



[Armoriai Ae 1696 : Gny.>nne(l). 



■Rhnr^é d'un cre[iwaDl 



M ASSENA Y. 

Arsks : i)'jrgi-nl j un pal d'à: 
d'ai'gcnt entre ileiis <;l<»ilps <ie m 

{Grand Armoriai de Frumc, vegislre de Pé- 
rigueux, sous le nom de Gnillaumc Massenay, 
prêtre i-t cniv <le la paroisse de. Saint-Méanl 
d'Exciik'iiil.j 



(I) Au folio 10T3 on Irouv.' ^uu:' le nom di- N... 
pilre île Pcrîgiicux : «ff sable au lion if'or. Il y av; 
une famille dta Martias, honorabkmcnt alliée. 



— 98 — 




Dk MASSIOT. 

Armes : De à la foi, en bande de aceompagoée : 

en chef de deux éloiles et en pointe d'un croissant de... 

Helevt'os sur le testament du 10 juin 1747 de 
nipssire Léonard de Massiot, prétre-chanoine de 
l'église cathédrale de Saint-Etienne de Saint- 
Front. 



lij^ 



^ 

^^^ 




MASSOUBRE, de la Gomerie. 

Armes : Do .... à une plante surmontée d'un cœur, ac- 
costée de deux étoiles et sommée d'un croissant de ... (11- 



Marc de Massoubre était, le 19 janvier 1580, 
homme d'armes dans la compagnie du seigneur 
de Biron. Son frère, Antoine de Massoubre, mort 
1(» 5 décembre» 1590, enterré le même jour à 
Monpazier. 

De son mariage, contracté le 8 décembre 1570 au lieu deSiorac. 
avec demoiselb^ Hamond du Souquet, j)rovinrent : 

1** Jacques de Massoubre, né le Si octobre lo7-l, dans la cham- 
])re de la tour du château de Biron, fut baptisé le 25 septembre 
1575. Son parrain, M. de la Force, fut, nnnplacé par M. de Signac, 
et sa marraine, M"* de Biron, i)ar M"* <le Jouasse, sa gouvernante. 
M. de la Fcrrière, ministre de Dieu, fit le baptême ; 

2** Anne de Massoubre, née le 10 octobre 1576, fut baptisée le 8 

janvier 1577, par le même M. d(^ la Ferriùre, à Monpazier ; elle 

épousa, le 6 mai 151)2, Gaston du Hieu, de Pochevillier, enQuercy ; 

S'* Marie, née le 15 mars 1578, baptisée h» 24 août à Monpazier ; 

4° N., née le 21 août 1580 ; 

5° Isabeau, née le 19 janvier 1582, au lieu du Parc ; 
6° Pierre, né le 10 février 1584, baptisé le 1" mars ; 



(1) Sur le testament, en date du 1) avril 1750, do Jourdain Massoubre, seigneur 
de la Gomerie, rhcvaliep do l'Ordre royal et mililairo de St- Louis, ancien capi- 
taine dans le régiment de Soissonnnis. Date de l'ouverture du lestamenme 29 dé- 
cembre 1750. Sur l'endosseineut se voient los signatures do Massoubre de It 
Gomerie, de Lamothc de Hcssot, de Langlade de La Uatut, de Tortel de Vemeuil 
de Montozou de Saint-Cyr, de Mathc de la Grèze, de Pierre Dufaulz, juge do 
Monpazier, de Jean Vie et du notaire Lavavé. 



— »9 - 

7» David, né là 17 septembre 1585, baptisé à Monpazier. Son 
parrain étail M. Pourquery, juge des terres de Monseigneur le ma- 
récholde Biron ; 

S' Marie, née le 7 févi-ier 15S« ; 

9- Loys, né ie 26 décembre 1589, bapfisé le 8 janvier 1590 ; 

10° N., née le 5 juillet 159:i et baptisée le 1" octobre l.')92 ; 

11° Marc, niS le 28 mars 1595. Baptisé à Monpazier \p 27 avril, 
m^me année. 




Armls ; De snblc au 
ses pattes île devatil une faulx 
Iroiséloiles du,... 3 el 1. 



■ (H. 



.. lenant dan» 
ii; compagne de 



Messire de Maler, ancien lieutenant dans 
ie régiment de Bretagne (cavalerie). Sdu oncle, 
majur dans le même régiment, chevalier de 
Saint-Louis. (Étal dressé en 1775.) 

Sur un testament du 21J avril 1779 de M, Jean-Baptiste de Mater, 
conseiller du Roi en la sénédiaussée et présidial de IVrij^noux, 
tiabilant en la ville. 

J 3an Guillaume de Mater, ancien capitaine de cavalerii-, clicvii- 
lierde S'-Louis, fait une donation à son domestique le 7 juillet 
171*9, (Insinuations.) 




MATHET, delà Grèze. 

AtdiEri : Dr... à un sceau cerclé de... 

M. M' Jean-Baptiste Mathel de Lngrè?. 
conseiller du Roi, lieutenant assesseur de la s 
néchaussée et siège présidial de Périgueux. 

Testament du 16 janvier 1782. 




MATHIEU de MOLE, de Lassy, de Cliam- 
platreux, de Saint-Gouard. 

.\B«ts : De RUeulM au cLovron d'or, ;'i i i-lnilrs du 



d'argent eu puinliv J 
'csl pas toujours dooaii. 

pas à rappeler les illustrationti de 1 



familleMolé, qui a donné des magistrats su Par- 



— 100 - 

lement de Paris, dont le célèbre premier président Mathieu 
Mole, garde dos sceaux de Louis XIII. 

Ses descendants, comme do nos jours ceux de Casimir Périer, 
ont pris le pronom de leur glorieux aïeul, comme nom patrony- 
mique. 

On voit on elTot, dans les registres paroissiaux de Mensignac — 
et c'est pour cela que j'inscris dansVArmonal cette famille, dont 
au moins un représentant vint habit(îr le Porigord à la suite d'une 
alliance avec los Bortin ou les du Gluzel : — 1° Le 17 juillet 1722, 
baptême de Gaucher Mathieu de Mole, lils de messire Joseph 
Mathieu de Mol(', écuyer, seigneur de Saint-Gouard, et de Thècle- 
Julie do Revues, habitant à la Jonie (fief de la paroisse de 
Mensignac.) — 2"" Le 2V) août 1723, baptême de Julie Mathieu de 
Mole, fdle des niomes, tenue par messiro Joseph Léonard de 
Fayollo, et par Marguerite du ..iluzol, femme de Gaucher de 
Lauvergnio, ocuyer, sieur de Laveau. (Notes de M. d'Arlot de 
S'-Saud.) 



467 



^ 





Du MAZEL DU TOUR, do Puyabry. 

Armes : D'or à doux tours do ... cl, au-dessus d'elles, 
une iMoilo en chef de... 



Ces armes se voientainsi sur le testament mys- 
tique, en date du i2 avril 1783, de messire An- 
toine du Mazol-du-Tour, ancien consul de France 
à Cadix, pensionnaire du roi. Dans une vente du 
3 novembre 1751 par M. Jean du Puy, Marie de Mazel est dite 
fille de messire PVançois du Mazel, écuyor, seigneur de Puyabry, 
consul de la nation française on la principauté de Barcelone. 




MERLHIE, (le la Grange. 

Armks : D'iir{.'ent à une fasce de sinople chargée d'un 
^ rhateau d'argent. 



^3 Ces armes sont ainsi énoncées dans le Grand 
Armoriai do Franco (registre de Périgueux), 
sous le nom de Raymond Merlhie, procureur 
(roffico de la ville de Lislo. 
Mais sous le nom de Georges Merlhie do la Grange, avocat au 
parlement de Bordeaux, puis au présidial de Périgueux, M. Philippe 



— 101 — 

de Bosredon, dans sa Sigillographie y en décrit d'autres attachées 
à un testament du l" octobre 1782. Armes parlantes également ap- 
posées sur un autre testament de 1789. On y voit deux merles 
affrontés^ ncconipagnés de deux étoiles posées au chef de ïécu. (le 
sont ces dernières qui doivent être substituées à celles ci-dessus, car 
pour V Armoriai de France de d'Hozier, les armes •souvent impo- 
sées d'office, sont loin de faire foi. 

Dans le registre de la paroisse de Saint-Sviain de Périgueux, 
on voit que Jeanne-Marguerite Merlhie de la Grange, fdle de mes- 
sire Georges Merlhie, écuyer, seigneur de la Grange, conseiller du 
Hoi, assesseur en la maréchaussée générale de Guienne au dépar- 
tement du.Périgord, et de Jeanne Moreau, épousa, le i juin 1789, 
messire Bernard-Charles- Joseph Ghabaneix, seigneur du Ghambou, 
lieutéînant assesseur au sénéchal et présidial de Férigueux, fille de 
Guillaume de Ghabaneix du Ghainbou et de dame Marie Madeleine 
de Monleil. De ce mariage provint : AgalJie de Ghabaneix, mariée 
à François Dujarric-Grand-Pré, grand-oncle de M. Albert Dujarric. 
Descombes. 



ir>9 



MERVEILLES 




Armes : D'argent à une moiila^no mouvanlc de la pointe 
lie l'angle dextro de Técu sur uno rivière de... et un so- 
leil mouvant de l'angle sénestre du cher de l'eu de... 

On trouve ces armes avec quelques modifica- 
tions ; on y voit : de,., à une fasce accompagnée 
en pointe d'une montagne et en chef d'un soleil 
de... Ce dernier écusson, sans indication d*émaux comme le pre- 
mier, est accolé à un autre composé d'un chevron accompagné de 
deux étoiles en chef et d'une aigle en pointe. M. Pierre de Mer- 
veille est qualifié écuyer, ancien officier de dragons dans la légion 
de la Corse. (Minutesde Dubois et Gaillard.) 




De MESTRE, des Farcies. 

Armes : l)apgi-nt au chevron du gueules, uccompagni 
en cher de deux éloiles du nu'mc, et, en puinlf, d'un p'ilt- 
ntn avec sj p[61é ensangUnLPc de gueules. 

Cette famille cstilii iioinhro île celles qui, de 
temps immémorial, ont figuré dans les princi- 
pales charges Av la ville de Bergerac. 




De MILON de la Filolic. 



lampasaû de gueule 
posées en orle. 



in lion d'or couroané de axêmt el 

cl accompagné d« sept étoilM d'or 



{Armoriai de France, regisUe de Sarlat); sous 
le nom de Milon, soigneur de ta Filolie, M, de 
Gérard indiquft celte famille comme maintenue 
<lans sa noblesse par le subdéléffué de Pellol, à Sarlal, sous le 
nom de François Milon de lu Filolic, paroisse île Condat, et comme 
ayant été convoquée au ban de 167i. 




Dk MINAHD, de i-a Cotte-Minard. 
AnuEs : Do guculex i un lion Ipnu par tin bras inBaut 
(l'un nua{!;e mouvant dp l'angle séncslrc de l'écu, lu tout 
d'argent ; au chef cuiHU [l'ai^ur chargé do troifl étoiles 

Ces armes soiil prises sur un cachet en cire 
qui .-"celIe deux lettres, l'une écrite de Troyes le 
!) avril 1779, l'autre de Versailles le 9 juillet 1781, à M. de Poui^ 
q-iery, dievau-léger de la (,'arde du Roi, signées Minard, garde du 
eorps. 

Fiorre île Minard. écuyer, seigneur de la Cotte-Minard, conseil- 
ler du Roi, magisli-al et doyen de .MM. de la Cour pré&idiole de 
l'ériffucux, fut l'uTi des nolnliles uoiniiiés le- 20 janvier IttSO, pour 
elierclier Jer^ moyens d'ex 'L'iiter les offres failiw au Hoi, dans le 
(|uartier du pont, pour la formation du régiment de Périgueux, dont 
le colonel choisi était le vicomte deLosse ; sa fille Claire épousa 



— lOâ — 

le 30 octobre i69i, Alexis (Iffjravier, écuyw, sieur de Laugerie, 
ills de feu M. M' Antoine, écuyer, sieur du Ranquet, conseiller du 
Roi. (Famille qui figure au n° 3(2 du premier volume de IM rniorial 
do la Noblesse du Pûrigord.) 

Dans la liste des émigrés (du district de Bergerac), deux frères 
de cette famille sont inscrits ainsi : Lacet te-Minard ci-devant gar- 
des du corps. (Il 




Ahhes : Me., à une gerbe île... accompagnée en rbcrd'un 
«leil Ac... et en pointe d'un croissnni do... 

Cette famille ligure parmi les nobles citoyens 
de Périgueux, et, dans le Recupil des titres im- 
primé eu 1875, ou voit, ainsi inscrit ; M. de 
Moisson, ancien capitaine des milices, chevalier de Saint-Louis. 

Un Hélie Moisson, avocat, était 1" consul à Périgueux, de 1587 
à 1591. Le 4 juin 1590, il vendit une maison sise au Porl-de-Graule, 
quartier du Plantier. 




- >;iiil d'ai'pi'ii 



iir ;in cïijnp ir!<r(:ciU n'cssoi'tinl 
, an i^lii'rcjou»!J degiieiilcHchui-i;'' 
ccusio de lieux éluili's il'iir. 



Cette famille, est-il dit dans Courcelles, est 
originaire deDomnie.prèsSarlat, t>ta formé plu- 
iirs braiiclies, dont une s'csl tran.sportéo l'i Pa- 
ris vers le milieu du dernier siècle, dans la ptrsunuo de M. de 
Molènes de Bar, écuyer, lils de noble Jacijues de Molùnes, d'abord 
admisdans les gendarmes de la garde du roi, gouverneur du pays 
de S. M. (Voir r.<//Bflnflc/i de VersuiUes, année 17S2, page S'i), 



(I) L«H Archives de la Gironde C. 3,33U contienncnl des nalen xiir t.i 
blusM de celle famille, doni l'ancien nom patron y mi que sérail Miaurd cl i 
7» Goltf, nom Icrrien, 



- un — 

jusqu'en 1724, époque Je son niapiage. Il n laissé plusieurs Ris qui 
ont été dans l'arnuiu et dans la inaftlslralure. 

Le Grand Annorinl de Fi-aacc (re'^istre lie Sarlat) rlonne sous 
le iioiii (le Jen[i île Molètii^^, boiirjjeoi.-î ilu Sarint, les aniies sa\- 
vaiiti's : D'azai- ii un tour rréiiel-e de trois pit-ces d'argent, 
iiiapoitiuie et farm'Je di' saille, acroiiipaffiii/o en nfipf de deux étoi- 
ka d'or. 




CcA armes se vcii'nl dans le Grand Armoriai 
de France, sous le nom de N. Monlct, iag« 
royaide Domin(!-\'ii'illc(re(ris[rcde Sarlat), mais 
dans ie même A rn 10 liai (même registre de Sar- 
lat], elle» sont données à Knynand Montet, médecin ; tfaznr à trois 
Irèffes dor 




De MONTFUMAT, de Raubaly, de MHram- 

baud . 



Gctle famille, de la vieille bourgoisie périgour- 
dine, prouve son existonco dès l'an 1482, où le 
sieur de Mujitfumat traiisi;fe avec le seigneur de 
La Feuilliade, au sujet de r.icquisitioniiu domaine de Marambaud. 

Kn 1.^3.'), Knrtranil de Montfiiniat est au iiomtiro des habitants 
Mutables de In ville de La Linde, ainsi qu'il ressort du statut, sur 
If [lain lifnyi-t i;t lu eliap-Ton i'uiLSulair<', |»iil]lié par la revue his- 
torique i;l aroliéobtri(pn; du IVrigoi-d. (Toino X., paj^e 40!.) 

En 16:^1, on trouve dans les actes de l'étaf-civil de la pa- 

i-oisse de Coulouniei\, 1° aeto de naissance de X de Montfu- 

niat, lille nalurcUc el légitime de Jean de Montfumat et de Lucie 
de Lagardb. 

En 16âG, par teslanienl du 9 avi-il, Magdetainc de Monlfumat 
demande H être enterrée ('ans l'église de Coulounieix, aux loinbeaux 
de ses prédécesseurs. En 1735, Jean de Montrumat impose à ses 



— ior> — 

héritiers l'obligation de io faire inhumer dans la même église, aux 
tombenux de ses ancêtres. 

Le 16 mai 1731, les actes de l'étal-civil ayant étéd^lniils, i'évê- 
qu« île PérigucuK, Monseigneur d'Argon ges, fil constater par 
«nquèle signée et approuvée de sa main, la naissance de Gilles do 
Montrumal. 

Le 3 juillet 1732, Gilles de Montrumat épousa Marguerite de 
Laborie, demoiselle, fille de Jean de Laborîo, vivant sieur de la 
Pinerie, et de demoiselle Chaleppe Le contrat est passé au village 
de St-Anglais, paroisso de St-Jcan de la Cit6. 

Dans un acte authentique de 1788, les Montrumat sont qualifiés 
nobles citoyens de Périgueux. 

Les représentants actuels du nom sont : monsieur Abel de 
Monlfiimat et son fils, le docteur Gabriel de Monlfumat, chevalier 
de la Légion d'Honneur, signale jiar son dévouement à la lêtc 
d'une ambulance pendant le siège de Paris. 




le la Richardie, de Bareyrou. 

tur au lion d'or, la teie contournéi 
■e (le sinople où se voit, à deilre, ud 



Pierre Moras, maire de Périgueiix en i662, est 
qualifié dans les registres de l'Hôlel-de-Ville (Le 
Livre Vert\, ri'écuyer seigneur de la Hichnrdie. Sur un sceau en 
argent de la l'amille el sur un testament mystique du 19 Juin 1731, 
les armes sont telles qu'elles sont décrites ci-dessus. 




Ue MOKKLLOIS, de Sauveroche. 
Abhes : U'ar|!<'nt ix une lèteile Mure de sable torlillép 
ctpfrleed'ai-gc-m. 

Ces armes sont ainsi données dans le Grand 
Armoriai de France ipreinior registre de Péri- 
gueux), sous le nom île Jean de Morellois , 
écuyer, sieur de Sauveroche, peut-ôtre le même 
suivant, mal orthographié dans le Grttnd Armoriai, 



179 




— lOfi — 

De MORELON de Kontbelle, de Chauvoroche. 
de Saiges. 

AiiMEs: D'ar^t'ul au lioa de sable armé et lampasf^é de 
gueules. 



Ces armes furent produites par Jean et Fran- 
çois de Moreloii, écuyers, sieurs de Moi'elon et 
(le Fontbelle, habitant k*s paroisses de Cherval et du Vieux- 
Marouil, lorsqu'ils produisirent pour etn» maintenus dans leur 
noblesse le li déronihre iOOfi. {Armoriai manuscrit déjà cité/» 

Ce jugement fut conlirmé par l'Intendant de la Bourdonnaye le 
20 mai I70i, qui ordonna que Jean et autre Jean Morelon, écuycrs, 
sieurs de Chauveroche et do Fontbelle frères, fils de François et 
de Marie de la Morelio mariés en 1677, seraient inscrits sur le 
catalogue des nobles de la sénéchaussée de Périgueux, au vu de 
titres remontant à Simon de Morelon, écuver, marié en 15:21 à 
Marguerite de Brocha rd. 

Les alliances contractées furent en outre avec les familles de 
(îentil (1580), de Maillard (1B05), de Camain (1682), de Faucher 
(1693). (Archives de M. de Saint-Saud.) 



180 



r 



^ Ù 



I)K MOULINAHD, du Roc. 

Armes : De... à trois roues de moulins. — (Armes par- 
lantes.) 



Dans le registre de r^tat-civil de Périgueux, 
c^ on voit ainsi inscrit, à la date du 14 mars 1768 : 

I Messire Fierrii de Moulinard, conseiller au siège 

|)rési(lial et sénéchal de Périgueux, seigneur du 
Uoc et co-seigneur du Change, écuyer. 

Les armes ci-dessus sont sculptées sur ime maison de la rue Mi- 
séricorde, n'* 4 ou 6, mais sans indication des émaux. Il en est de 
même .^ur le sceau qui scelle un testament mystique du 15 fé- 
vrier 1752. 




De MOURGIN, de la Nogarie, de Meymy. 



Haas \e Grand Armoriai de France (registre 

le Péi-igueuxi, on trouve d'autres annus sous le 

nom (le Jenii de Mourciri, chanoine théologal de 

Sainl-Astier, décrites ; D'argent à deux Jumelles 

do sable et un chef de gueules clmrgj de trois croiselles d'or. 

Le dernier du nom de Mourciri, né le 19 juin 1781, h Gliauffre, com- 
ii»inedeHazaciDordotrii(;i, auteur du ie.i7y«e Orecet do plusieurs 
opuscules scientifiques ethisloriques, fui annotateur des ^Hi/çuiVes 
de Vésonc, pour le comte Wlgrin de Tailiefer. Il a laissé de nom- 
breux manuscrits sur les origines des langues, des élymologies, 
etc., et son précieux cabinet d'antiquités a été légué, pur lui, â un 
de ses parents, M. Charles de Menou. 
On voit son buste à lu bibliothèque publique de Périgueux. 
Dans les actes de l'hdlel-dc-viUe de la paroisse deSl-Sylain, les 
père et grand-père de notre savant antiquaire sont qualifiés noDles 
citoyens de Périgueux et écuyers. 




MOURGNAC i)E Sens, de la Forest, delaCaro- 
lie, de Grand-Castang, (canton de St-Alvère,) de 
la Grimardie, de Fontroubade. 

ArHEs : d'argoat à un bâloii de pt'lrriii ^n bande ic- 
compagnô de deux cuqutllcii, l'une en cher et l'autre en 
pointe. — Le.H émaux de cea pièces no lont pas visibles 
■ur le cachet en cire que je possède. 

Cette honorable famille était en possession, 
avant 1789, de lettres de Bourgeoisie à Périgueux, et, en 1788, 
dans un contrat de vente d'une maison, à Rxctdeuil, rue des Reli- 
gieuses, l'acquéreur François-Jacques de Mourniac, seigneur de 
Sens, esl dit noble citoyen dt- cetto ville. Celte même qualitication, 
dans des actes de l'état civil, accompagne le nom de plusieurs des 
membres de celle famille, et dans une quitlance notariée en date 
du 19 avril 1660, Jean Mourgnac est qualillé écuyer, sieur de la 
Grimardie, habitant au lieu de Fontroubade, commune de la Cropte. 
Le 17 mai 1777, un sieur Jacques Mourniac de Sens était posses- 
seur d'une maison à Périgueux, place du Codorc, qu'il vendit la 
somme de 5,000 fr. 



Cette famille est représentée jiar M. Elie de Sens, habitant au 
Grand-Castang. 



-XKn 



MOVHAND. 

An M ES : 



Dans un |)n)fès relatifs la seigneurie de Jii- 
inilhac, indivise entre Avnet de Laroche-Avniond 
(?t Loys d(^ Crevant, on voit, le 1" octobre 1579, 
M" Moyrand fi{;urer en qualité de mandataire de 

ce dernier. 

I)e|)uis cette époque la famille Moyrand, jusqu'à nos jours, 
c'est-à-dire pendant plus de 300 ans, n'a cessé d'occuper en Pé- 
rij^ord des emplois honorables, soit rlans la mé<lecine, soit dans le 
barn^au. 

Antoine Moyrand, notaire royal h Cor{2:nac, qui se maria en 

1717 au bourj? de Limeyrat, avec demoisellcî ( ruillaumette Martin 

(\o la Verdonie, est qualiiié de sieur de la Vergue (^registres pa- 

roi>siaux de Limevrati. 

t.' 

Monsicîur M» Pierre Moyrand, doctoiu' en médecine, rendit hom- 
mage comme i)r()cureur du marquis de Hastignac, à M. de Tal- 
leyrand-Périgord, dans la ville d'Kxcidcuil, en 177 i, pour renclave 
de Cor-Jiimc ; dans l'acti; il (^st dit (pi'il avait la tête découverte, 
ayant son épée, ses bottes et ses éperons. 

Ce fut à ce derniei' ou à s(;n fils que le marquis de Rastignac 
donna un cachet en argent gravé à ses armes ; don précieux pour 
les descendants iU' la familli^ Moyrand, que M. F. Villepelet, ar- 
chiviMe de la Dordogne, conserve comm(» objet archéologique, 
mais i)lus encore connue un houvenir gracieux fait à la famille de 
sa fennne, née Movrand. 

I)(îpuis 1771, François Moyrand est inscrit comme avocat au 
présidial de Périguenx ; en 17i):2, il fut eideriné comme suspect à 
la Ré[)ui)liqu(». On trouvcî dans his registr(\s d(^ la mairie un per- 
mis de le visiter dans sa j^rison qui fut accordé à la citoyenne 
Moyrand, sa femun». Il allait être relàclié bientôt à la condition 
(pi'il serait ai'cusateur public ; mais il se refusa à accomphr cette 
mission qui allait à rencontre de ses opinions royalistes etde celles 
de son frère Etienne, garde du corps du comte d'Artois, cheva- 
lier de rOrdre royal et militaire de Saint-Louis, et émigré. 



— 100 — 

Ledit Etieime, né à Gorgnac le 14 mai 1752, fut reçu le 1" sep- 
tembre 1777 dans la coinpag'nie d'Alsace, où il servit jusqu'au 12 
septembre 1791, date du licenciement de la maison des Princes. 

Emigré en novembre d(» la môme année et Ibrcé de rentrer au 
pays, par suite d'une cruelle maladie, ses principes et son dé- 
vouement lui attirèrent la plus violente persécution. H fut empri- 
sonné, reclus, imposé révolutionnairemenl, et il perdit la majeure 
partie de sa fortune. 

A la rentrée du roi, privé d'une i)ension militaire, — à latiuelle 
il avait droit d'après l'ordonnance de 1815 — il présenta une pé- 
tition pour obtenir l'ordre de Saint-Louis, pétition à laquelle il fut 
fait droit en 1820. 

François Moyrand, son frère aîné, membre du conseil municipal 
de Férigueux, en 1816, sous l'administration du marquis d'Abzac 
de Ijadouze, fut l'un des signataires de l'arrêté i)ris à l'effet d'ob- 
tenir du roi la faveur, pour la ville, de rentrer en possession de 

ses armoiries et de la devise (pii vêtait attacbée. 

Le iîls de ce dernier, Pierre-Romain, né le 19 février 1802, bien 
que décoré, dès l'âge de 12 ans, de la croix du Lys, rapporta de Pa- 
ris, où il était allé faire ses études de droit, des sentiments répu- 
blicains qu'il conserva toute sa vie. 

Il fut maire de Périgueux en 1818 et i)rocm'eur de la République 
en 1849. 

Vers 18fii ou 1860, il abandonna h» palais, où il a laissé un re- 
nom de parfaite intégrité, et il mourut le 12 mai 1888. 

De son mariage avet; Mademoiselb^ Marguerite-Léonie Dumon- 
leil de Lagrèze — famille dont la notice se trouve au numéro -490 
<lu premier volume d(îla Noblesse du Pc ricjovd — sont issus : 

1** Paul-Antoine Moyrand, vice-présirlent du conseil de pré- 
fecture de la Dordogne ; 

2** Mademoiselle Elise, veuve de M. Alfred Bertrand-Raynaud 
de Lage, d'Excideuil, dont un tils ; 

a^'PIt mademoiselle Glaire, épouse de M. F. Villepelet, arcbi- 
viste <lu déj)artement, officier d(» l'Instruction publique, dont un 
lils qui, à peine âgé de 18 ans. a été admis, en 1890, dans les pre- 
miers rangs au concours d'entrée de l'fiicole des Gliartes. 



— 10« — 

Cotte taniille est rei>réseritée par M. Elie de Sens, Imbitant au 
i^rand-Caslang'. 



"^ MO VRAM). 

Dans nn procùs relatif à la soig'neuric de Ju- 
niilhac, indivise (Milre Aynct de Laroche-Avmond 
et Loys do Crevant, on voit, le l" octobre 1579, 
M* Moyrand fl<,nircr on qualité de mandataire do 

ce dernier. 

Depuis celte époque la famille Moyrand, jusqu'à nos jours, 
c'est-à-diro pendant plus de ilOO ans, n'a cessé d'occuper en Pé- 
ri^'ord des emplois honorables, soit dans la médecine, soit dans le 
barreau. 

Antoine Moyrand, notaire royal à Corgnac, qui se maria on 
1717 au bourf? de Limeyral, avec demoiselle (luillaumetto Martin 
de la Verdonie, (^st qualiiié diî sieur de la Vergue (registres pa- 
roissiaux de Limeyrat). 

Monsieur M« Pierre Moyrand, docteur en médecine, rendit hom- 
mage connue procureur du marquis de Hastignac, à M. de Tal- 
leyrand-I*érigord, flans la ville d'Excideuil, en 177i, pour rcnclave 
de (^orgnac; dans l'acte il (^st dit ([u'il avait la tête découverte, 
ayant son épée, ses bottes et ses éperons. 

Ce lut à ce dernier ou à son fils (pie lo marquis de Hastignac 
donna un cachet en argent gravé à s(»s armes ; don précieux pour 
les descendants do la iamille Moyraml, que M. F. Villopelet, ar- 
chiviste de la Dordognc^ conserve connue objet archéologique, 
nuiis plus encore comme un souvenir gracieux fait à la famille de 
sa femme, née Moyrand. 

Depuis 1771, Franeois Moyrand est inscrit conune avocat au 
présidial de Périgueux ; en 17*J:2, il fut enfermé comme suspect à 
la République. On trouve dans l(^s registres de la mairie un per- 
mis de le visit(;r dans sa prison qui fut accordé à la citoyenne 
Moyrand, sa tenunc». Il allait être relaciié bientôt à la condition 
(pTil serait accusateur public ; mais il se refusa à accomplir cette 
mission (pii allait à rencontre doses opinions royalistes et de celles 
de son frèi'o Etienne, garde du corps du comte (rArtois, cheva- 
lier de rOrdre royal et militaire de Saint-Louis, et émigré. 



— 100 — 

Ledit Etienne, né à Gorgnac le li mai 1752, fut reçu le 1*' sep- 
tembre 1777 dans la compaj^nie d'Alsace, oii il servit jusqu'au 12 
septembre 1791, date du licenciement de la maison des Princes. 

Emigré en novembre de la même année et forcé de rentrer au 
pays, par suite d'une cruelle maladie, ses principes et son dé- 
vouement lui attirèrent la plus violente persécution. Il fut empri- 
sonné, reclus, imposé révolutionnairement, et il perdit la majeure 
partie de sa fortune . 

A la rentrée du roi, privé d'une pension militaire, — à laquelle 
il avait droit d'après l'ordonnance de 1815 — il i)résenta une pé- 
tition pour obtenir l'ordre de Saint-Louis, pétition à laquelle il fut 
fait droit en 1820. 

François Moyrand, son frère aîné, membre du conseil municipal 
de Périgueux, en 1816, sous l'administration du manpiis d'Abzac 
de Ladouze, fut l'un des signataires de l'arrêté pris à l'effet d'ob- 
tenir du roi la faveur, pour la ville, de rentrer en possession de 

ses armoiries et de la devise (|ui y était attachée. 

Le fils de ce dernier, Pierre-Romain, né le 19 février 1802, bien 
que décoré, dès l'âge de 12 ans, de la croix du Lys, rapporta de Pa- 
ris, où il était allé faire ses études de droit, des sentiments répu- 
blicains qu'il conserva toute sa vie. 

Il fut maire de Périgueux en 1818 et procureur de la République 
en 1819. 

Vers 1801 ou 186'), il abandonna le palais, où il a laissé un re- 
nom de parfaite intégrité, et il mourut le 12 mai 1888. 

De son mariage avec Mademoisolh; Marguerite-Léonie Dumon- 
teil de Lagrèze — famille dont la notice so trouve au numéro 490 
(kl premier volume delà Noblesse du Prrifford — sont issus : 

l** Paul-Antoine Moyrand, vice-président du conseil de pré- 
fecture de la Dordogne ; 

2** Mademoiselle Elise, veuve de M. Alfred Bertrand-Raynaud 
de Lage, d'Excideuil, dont un lils ; 

3» t:t mademoiselle Glaire, épouse de M. F. Villepelet, archi- 
viste du département, officier de l'Instruction publique, dont un 
lils qui, à peine âgé de 18 ans. a été admis, en 1890, dans les pre- 
miers rangs au concours d'entrée de l'P^cole des Gliartes. 



<84 



— 110 — 
LE NOBLE, clc*s Isles. 

AuMKS : 

Martial Le NOHLE sieur des Iles, gemlar- 
iiie (le la G'*^ du Hoi, oblienl des Lettres de Vété- 
ran en U5'H (1). Il peut être père de Jean Le 
Noble, sieur des Isles, sous-brigadier des 200 
r ehevau-lé{<ers de la Garde ordinaire du Roi, se 

disant écuyer, qui fut entern'^ <'hez les Gordeliers de Nontron eu 
1682, et (pii avait épousé Mario de la Feyre, dont 1" Jean, né à 
Nonlron le 11 octobre 1078; 2" Kraneois. né le U octobre 1B80. Ces 
derniiMs tij^^urent au rohî de la noblesse de la sénéchaussée de 
Périijrueux. 




IK) NOËL DE FLA(ÎEAC, de Leyzarnie, du Fi- 

^rpirilRP^ nier, du Hi»l, de la Gombe, de Lafon, de la 

Hocpie. 

Armks : D'azur à uiu; colombe d'argent volant en bande 
becquée et men)l)rcc d'or, à une bordure componée d'or 
et de jîueulcB. 

AJÎHS : Sans la bordure. 

(Vest ainsi qu'elles se voient sur le cachet dont faisait usagt? 
M. Noël de Flageac, habitant en son château de Leyzarnie, com- 
mune de Manzac, en Périgord. 

L'identilé de ces armes avec celles de Noël en Languedoc, 
famille mainteime dans sa noblesse, semble faire présumer une 
conmiunauté d'origine. 

Je rapi)elle toutefois (pic les Noël du Périgord ont tenu à hon- 
neur de réclamer leur droit de bourgeois de Périgueux, et qu'ils 
Tout obtenu, ainsi cpie le prouvent I(»s lettres suivantes : 

Lettres (le rêlmbilitatioii rprlnmécs et ohtcnui^s pur la fsmiJle Nuël, 

Les maire, consuls, seigneur:?, comtes, barons, de la ville, cillé, banlieue cl 
juridiclion de Périgueux, savoir faisons à tous qu'il appartiendrai que Phelibert 
Noël, sieur de Lacombc, ayant laisse Pierre Noël, sieur du Bel, son fils, en 



(I.i Elles sont du <> juin 1031. — Le 28 octobre 16:.t4, le Roi ordonna qu'elles 
s»»raient enregistrées, ce qui n'eut lieu à la Cour des Aides de Guienne qu'en 
juillet iOîW. (Archives de M. de St-Saud.) 



— 111 - 

(r^s bas Age, lequel créniant qu'on ne voulut lui imputer d'avoir desrogé à son 
privilège do bourgeois à raison d'une absence faite par ledit sieur Phelibert 
hors de la présente ville, quoyquc pendant peu de temps et à cause de ses grandes 
affaires, ayant néantmoins toujours portd les charges de ladite ville aussi bien 
que ses autheurs iceluy Pierre, sieur du Bel, désirant faire à l'avenir sa rési- 
dence ordinaire dans la présente ville pour osier tout prétexte à ses ennemis 
et pour plus grande précaution, nous a supplié de luy accorder des lettres de 
rcabilitation à ces causes. Après avoir mis cet affaire en délibération et veu les 
lettres de bourgeoisie accordées au sieur du Seycat, ayeul dudit sieur du Bel, 
en datte du vingt-trois octobre mil six cent quarante-deux, signées Chancel, 
maire ; M. des Jhean, premier consul ; Noalis, consul ; Dumas, consul ; Dubois, 
consul ; Alby, consul, et Robert, contablc, et pris sur ce l'avis des prudhommes 
assemblés en l'hostel de ville et qu'il leur a apparut des bonne vie et mœurs et 
religion catholique, apostolique, romaine du dudit, Noël qu'il a promis avec 
serment d'estre bon et ûdel bourgeois et habittant, de procurer le bien et advan- 
tage de la communauté autant qu'il sera en son pouvoir, d'honorer les magis- 
trats, et ouy sur ce le procureur du roi syndicq et do son consentement, lesdits 
maire, consuls ont donné et conféré, donnent et confèrent les présentes lettres 
de réabilitation audit Noël, pour par luy et les siens jouir à l'advenir des mornes 
honneurs, libertés, franchises et prérogatives dont ses autheurs jouissoient cy- 
devant et dont les autres bourgeois et habitants de la présente ville jouissent 
à présent, à condition de continuer de porter comme autrefois sa part de por- 
ion des charges ordinaires, extraordinaires tout ainsi que font les autres bour- 
geois, à condition de remettre entre les mains du recepveur de l'hospital général 
de la présente ville la somme de trente sols, et afln que la chose soit notoire, 
nous avQns fait expédier ces présentes signées de noms et avons fait apposer 
!• sceau et armes de ladite ville (1). 

Fait à l'hostel de ville le vingt-deux septembre mil sept cent deux. 

De FroidevosTj premier cousu i ; Gv ey dos *ronsuI (ij ; 
Martial, consul {S) ; de Collarède, consul (4) ; 
FouRNiER, ; Bureau, greffier. 

Enregistré le sept juillet. 

Signé : Bouchier. 
Reçu trente sols pour l'hospital général. 

A Périgueux, le 4 juillet ilOtl 

Bureau, rereveur. 



(i) Bien que l'empreinte en cire rouge ait grindcment souffert, on y distingue néanmoins deux 
tours crénelées et couvertes, lesquelles semblent liées ))ar un entre-mur également crénelé. 

(2) Gaey don, famille connue a'ujourd'huî sous le nom de Dives. 

(3) De Martial de Boisset. 

(f ) Dm lUsçta, sieur de U Cour, de la Collarède. 



- 112 — 

Dans le Recueil des liti-ps de la ville de IV-rigueux, imprimé en 
1775, on voil inscrit iin Xui-l du Pinier, fliurion garde du corps, et 
dans In lislo des ômigrés, uii Xniil di- Flnrreni'., ([ualillé ci-devant 
mousquetaire gris. 

Parmi les signataires d'un mcmoire adressé au roi par la no- 
lilpsso de tiiiicniio, ("înscogue el l'érigord, le H mai 1788, Ugure 
M. dfFIageac. 




NOL'OAHET ou NOIjAKET de Guron, de 
Lîoujas, de I-a FonH (commune d'Échourgnac), 

de Toutni'lyfcommune de Moncarei). 



isrjue 



;vis baridos il'or liordûes Ui- sflbln, 
o face jianaché avec limbm. 



C'est ainsi qu'elles sont dans l'Armoriai nia- 
iiitsrril de la lin du xvn' siècle sous les nomade Joseph ol André 
Nogaret {t>liii.i Nongarel). Iialiitauls des faubourgs de Montravcl. 
Us claicnt Ci-éres el oblinrenl eu lOUri dus lettres de confirmation 
de noblesse (Archives départeiHentides de la Gironde, G. 153), au 
vu desquelles ils produisirent eu décembre 1066 devant Moq- 
tozon à Périgueux. 

Celle famille relevait à foi el hommage de l'Archevêque de 
Bordeaux. Josepli île Nogaret, éeujer, sieur de Nogaret, Goujas, 
Giirou, marié à Louisi- do Ségur, l'Oiinne lils de Pierre et petil-liU 
d'Ariiimd, rendit liortmiag..' à l'Arelievêque de Itordeaux en 1671 
i:l i()8.'> |)our les biens nobles qu'il ]jossédait dans Montravet ; en 
i7.'!:l Jaeob de Nogaret rendit les mêmes homiuages [Archives 
citées G. S-.J, 135. liU, iH:i:. 

Une I)ranche vint si' iixer en 1(171 dans la commune d'Ëcliour- 
gnar. par le mariage d'André de NogarcI, écuyer, sieur de Tou- 
uiéiy avec Jeaiinelte Piebon, veuve de PieiTe Ijiry, écuyer, sieur 
de la Fanisse ; il rendit homiuago au Roi en 1679 pour ses repai- 
res nobles de \\\ Forél el de Ponyol-Ulanc, sis dans Echourgnac. 

Un de ses descendants, Léon-Auguste de Nougaret, sieur de la 
Forêt, époux de Marie de la Oonipe, y mourut en 1791, (Notes 
de M. de Saînt-Saud.) 




Elles sont doniiws (ijiris h; Uvaiiil Armoriai dt! 
France (registre de Pi:rii;iio\iK\ : d'or à un cerf passant de sable, 
.tarmonté de trois craisulles de iin'iiie posi^es ^ et l, sons le 
nom de Jean Orfaure, curé de Limcymc, en 1700. 

Et sur un cachel que M. Orfaurc lie Tantîiloiip, ofllciiT au 2°" 
huâSHi'ds, cacliet qu'il tienl de ^on pèro — les nriiies sonl : ênarle- 
lées.au.T î et 4, de... aune bande de... eudessiis de laquelle passe 
un loup — peut-être îU'ines parlantes — ou plus vmisenibïiible- 
itient un cerfqyii est une [ilèoe iinpnrtanto de l'écu du curé de 
Liineyrac, ■.u bien le h'oii qui se voil sur le [eslnini'iit rappelé plus 
haut ; et aux 2 cl 3, de... à un soleil i) dexlredu chef de..., al sept 
larmes posées 2, S et 3 k sènestre. Les <ierinèri'â figurent sur le 
testament, du 18 juillet 1701, de '^leniiain Orfuure, docteur en mé- 
decine, marié avec Jeanne Mussoubre. 

Dans la liste des maires de Périgucux, on voit, de 1770 à 1778, 
François Orfaure. 

Le 3 Juin 16r>9, un docteur en mt^dccinc du nom de Ijuillaume 
Orfaure passe une transaction avec Pierre de Froidefond, écuycr, 
sieur des Farges. 

En 1762, parmi les ofrtciei's qui iJuivont mouler la garde dans la 
ville de Périgueux, tigure, en qualité de 1" lieutenant, Orfaure lUs 
nmé ; il est dit, dans cette pièce impriméi' : t Sont compris parmi 
les oRlciers ceux qui sont pourvus de lettres de bourgeoisie à 
Périgueux. » 

Un Raymond Orfaure, sieur de Tanlalou, est qualiné Noble oi- 
loyen de la ville de Périgueux. 






OT.-XRP, lie Li. Griin-e, (Péri-ord, Sain- 
tongo et Char eule 



el I ; au i', do pticulM au chevron il'oi', awonipiigiié e 
chef lie trois étoilen rangéesi rh (ïisce , el en pointe, il'ii 
croIsMUt, le tout du mf inc. 



C'est ainsi que ces i 



ml iléeritfs dans 



— Ili — 

\' Armoriai de la Noblesse, par Uorol d'Hauterive, aiméo 1888. Le 
mfime auleur donne à celte fnmille une orif^ine écossaise. 

Le premier rlu nom d'Otard, fixé on Périgord, figure dans un 
acte de 1705, consorvé dans i'c-ludo dos iiotiiircs do Sainl-Frival, 
avei! les (lualillcations di> : sieur de Lagrange, liourgoois de Saint- 
Privat-des-Prés, caillou de Sainl-Aulaye (Durdogne). 

I^ Hls, Jacques Otiird, acquit en 1770 la charge de secrétaire du 
roi, maison ol couronne rie France, de ta chancellerie du parle- 
ment de Toulouse, ("est lu l'origine de la noblesse des Otard; ils 
se sont qualillés dès lors d'ncuyers, et de nos jours, l'on voit, an 
sixième degré de filiation, Jean-Auguste Otard porter le titre de 
baron Otnrd de La Grange, et même de la (irange O'Tard. Le 
grand-père de ce dernier (qui, le 10 Juillet 1889, ii marié sa fille 
Marie-Thérèse, au vicomte Henri de Castellane,) Jean-Baplisle- 
Antoiue Otard, ingénieur, négociant, maire de Cognac, ddputé 
de la Cliareiilc, chevalier de la Lt''gion-d' Honneur, fonda à Cognac, 
en 1796, une importante maison de conimerte rt'eau-dc-vie qui 
a Tait la grande fortune de la lamille. 




PASOnV, du Cluzeau, de Boschand, de 



iiu 1, (te sinopln à un boeuf anr un 

,1 Idritrle clcxlre un soleil rayonnant;» 

iti lion paNsaiil ; au ehrt tVstar chargé 

o^l- iIoiIkux ClOÎIfB, 

i|U' l'iihniii oKinifl, 1i'ailiictiai]:elileUi 



Depui'î le commencement du \\i' siècle, on trouve des Pasquy 
ettiblis a Monlayiiei , iK -,ont diiiuigiens el mi^ilpcins d'une façon 
( ontinue, quelquefois a\ oi dt^ Le 21) juillel l(i98, François Pasquy 
-iieui du Chm .m, IIK de Jeun, i [>on-.a à Monlagrier Michelle Bardy, 
fille de Fjan(,oi-, sicur de Fourtoii, el de Jeanne de Coursou. (Ar- 
chive-. dL M- LIn|Uiric ; 

Le 1" m.u 1775, le Lonilc de Itohan-Chabol, seigneur de Ma- 
rouate, ct.de sou dioil de pn lation sur la terre de Combechavet à 
Pa-^qnj du Clu^enu, habitant a Montiigrier. 

LeNjtnllet 1812, l-iaiieoii-Joaepli I *asquy-Boschaud, titulaire - 
de deu\ aim(a d'honnciii, p^t f.nl chevalier do la Légion d'HoD- 



— I ir. — 

neur. Le même est nommé lieutenant en i" s. -adjudant-major au 
régiment des fusiliers-grenndieps <lo la garde ; le 26 avril 1813, a 
la tête emportée par un lioulet o ia bataille de Dresde. 

Le â(i avril i8i."), Je;m-AnloiTLC l'tisijuy est noininé chevalier du 
Lys. 

J.-A. Pasquy du Cluzcau fut memhre de la Chambre dos dépu- 
tés sous le gouvernoinfnt di- Juillet — reprise niant du peuple en 
I8i8 à la Constituante, — député à la chambre législative en 

Emile du Cluzeau, son lîls, fut conseiller général et maire de 
Verteillac. 




PASTOUREAUD, de CouUiran, de la Besse, 

de la Serre, de Lngrange, de Goulière. 

ArniEfl : D'azuT an ohcvron d'or, aci^ompa^tne de trois 

È^3 ôloilea de mi'mc. 

Armes relevées dans le Grand Armoriai de 
France (registre de Périgueux), sous le nom de 
Franeois Pasloureaud, conseiller enqucleur en 
l'élection de Périgueux, — cl sur des couverts d'argent, ayant ap- 
partenu à la famille il y a un mouton d'argent passant. Dans une 
généalogie de ia famille de Chalup, par le chevalier du Clu- 
zel de Hemaurin, elles sont donnée^ de gueules, chargées d'un ber- 
ger delioiit, les Jambes croisées, ajijiuyé sur sou biUoii adextré 
tfuit chien coudiii à ses pieds, le lotit d'urgeul terrassé de même. 
Ces armes sont évidemment parlantes, si tant est qu'on les consi- 
dère comme armoiries. 

Dans une notice sur le Nontronnai:;, M. Hihauld de Laugar- 
dière constate l'existence de la famille Pastoureau, de Nontrou, 
depuis la première moitié du xV siècle, ainsi ; 

Le i janvier 1 130, échange fait enlre Kvinerie et Pierre Pas- 
toureau et Giraud Esport, jjar loipicl les premiers donnèrenl cer- 
tain jardin pour une moitié de maison conlronlant au l'hemin pu- 
blic i|ui va de la port? du Harriy idnns Nonlron), vers la maison de 
Jean Pastoureau ; 

Le 3 juin H76, assenée faili-, au profil du |jrésident et honnête 
homme PieiTc Pastoureau, par les frères Konreau ; 

Le 7 novembre 1487, vente par Jean de Paulhac à Jean l'astou- 



— IIP) — 

reau, de la quatrième partie d\m oinpiacoment, dans la rue de 
Bayot, à Nontron ; 

Le 2:2 novembre li87, bail A cens par b; même Jean Pastoureau, 
à lionnrte UéHo de Panlb.ic, de riiiimeubb» accpiis |»ar ce dernier ; 

Le i2 oetobre 1 iH7, veult» ]mv Abiin d'Albret, h Dauphin Pas- 
toureau, receveur (b's cens et rentes, rt^venus, droits et devoirs de 
la b^ronni(» de Nontron, du repaire noble de Brieudet, paroisse 
de Saint-Etienue-le-Droux ; 

Le 24 septend)re ir)01, vente au même Dauphin Pastoureau, par 
Alain d'Albret, de la seij^nieurie de Jarverlhac ; ledit Pastoureau le 
donna A ses (piatre lilles en les mariant : la 1" A Pierre de la Place, 
premier {)résidenl à la Hour des aides de Paris : la 2® à Jean 
Payen ; la »]" A Franc^ois de Maumonl ; et la 4" A B. Texier, con- 
seiller au parleincnl de Fionicaux, les(pu^ls en rendirent hommage 
le { novembri' loOT, le 27 juilha 15i2 et le 1 i février 1583 ri.» ; 

Le H mai l.")()2, il lut vendu au mèmr, le château de la Feuillade- 
Lamothe, de la i)aroiss(' de Sainl-Anjjî'el, et, A la même date, la ju- 
ridiction de Cibampniers, par Jean, roi de Navarre ; 

Le 2i juin 1.V32, reconnaissance d'une maison située près la ville 
de Nontron, consent ii» par Jean Houssc^au, en faveur, de sage 
homme Jean Pastoureau le jeune», et vénérable messire François 
Pastoureau, prêtre, abbé deBlanzac ; 

Le 9 décend>re lo'JS, arrentement, par veuve Jeanne Pastou- 
reau, v(niv(» Poisson, A Jean ArbonnraU; de deux viynes, au lieu 
dit des Oliviers. 

Deux membres de lafamilb» PastounMU, investis de la charge de 
contrôleur ordinaire des iruiM-res, Tun François Pastoiu'enu, écuver, 
sei{:î'neur de (loutiran, habitant de Nontron, et son fils, Chailcs- 
Arniand-François, seij^-neiu' de la Mesnardie (lief, paroisse de Sio- 
rac d(* Hibérac. v furent conlirmés, eux et leurs veuves, dans 
» r<*x(Mnption de la taille et dans \r, droit de i)rendre titres et qua- 
)> lités d'i-cuver, et de posséder' biens nobles et fiefs sans être 
» tenus dépaver aucuns droits de francs-fiefs; pour le passé el 
» pour l'avenir et dans toutes autres ex(unptions, privilèges et prè- 
» roj^^atives, franchises et imnnniiti's dont jouissent les commen- 
* saux de la maison de Sa Majesl(', etc. 

/) Fait à Paris, le 27*^ jour d'avril 1758. 

» Sigiif} : Bertin. » 



1' Voir T. I, page ^ih7, artiolo d»^ Tossit-r, lignes U] el 14. 




PERIER DD BosviEux. 

Abmes : D'aïur à deux étoiles d'argent ou d'or Burmon- 
téciid'un croissant de mPmP, (I) 

Dans l'état des nobles citoyens de la ville el 
cit(! au service (lu roi, publié en 1775, on^ voit, 
ainsi inscrit : M. de Périer du Bosvieux, garde 
du corps. 




Du PEYCHIER, de Choumond (2), de Lapp. 

AftKGS: D'nïuriiu chfvron d'or brisé, accompagni- de 
dnux Ploiles en chef, t-1 d'un lion nussi d'or en pointo. 

Ces armes sont données dans l'ArmoriBl ma- 
nuscrit du xvu» siècle, souvent cité, à François 
du Peychier, sieur de Choumond. Je n'aurais pu 
donner sur cette famille aucune autre indication, si M. d'Arlot de 
Saint-Saud ne m'avait transmis la note suivante, extraite de ses 
archives : 

A Choumond, châtellenie de Bourzac en Périgord, le 17 août 
1661, testament de François du Peychier, écuyer, seigneur de 
Choumond, Lage, dans lequel il nomme son père Charles du 
Peychier, écuyer, seigneur do Choumond ; sa mère, Isabeau do 
I^^geard ; el sa femme, Anne de Haymond. 

Ce testament fut insinué à Périgueus en 1G63, à la requête 
d'Hélie de Lageard, écuyer, sieur de La Grange et du Pasvieux, 
un de ses héritiers. 



(Ij Armes gravées sur d 
Pouyadou, arriÈrc-iwlil-llla 
châieau, commune de St-V 



:ouverl9 d'argent appartenant à M. Ferdinand 
Mai'guei-ito l'eiTipi- de Itosvieux. (Le Bosvieux, 
ut, Dordognr.) 
(î) Il 8"agit peut-être ici de la Tour rie Clinnmonl, noble de la enm- 

■nuncdc Champagne {canton de Vn-lnillaoi, qui dépendait do la ohâlelleiiio de 

Bourxao. 



— 118 — 



493 






PICHON, (le Vendeuil, du Gravier, de la 
Grave, du Rouly, de Masdurand, de Bord, etc. 

Armes : D'argent à trois têtes de Maares, 2 et 1, ban- 
dées d'argent. 



Cette famille, originaire du Périgord, a formé 
deux branches distinctes, Tune, désignée sous le 
nom de Vendeuil, lire son nom de la terre de 
Vendeuil (commune d'Angoisse), et Tautre, dite du Gravier, des 
forges du Gravier (commune de Jumilhac). 

Qualifiée du litre de Bourgeois d'Excideuil, elle a donné des 
consuls de cette ville, des avocats en parlement, 'des magistrats, 
entre autres un juge à Montmorillon et un conseiller à la cour 
d'Orléans, un conseiller général au Dorât, des officiers, des cheva- 
liers de la Légion d'Honneur, etc. 

Parmi ses alliances, je citerai les familles de Beaufort, de la 
Biche, de la Chaume (Basse-Marche), de Lansade de Plaigne, de 
Lavergne, Lemaire, Pasquet, Prévost-Dumarest, Robert, de Sel- 
ves, Tenant de Latour, de Thomasson de Saint-Pierre, etc. 

Cette famille est représentée par : 

1® Emile Pichon Vendeuil, conseiller général à Excideuil ; 

2° Albert Pichon Vendeuil, fils de feu Georges et de Alix 
de Beaufort ; 

3<* Eugène Pichon Vendeuil, marié à Alida Loisiller, dont deux 

fils : 

> 

Félix, docteur en droit, avocat au Dorât ; 

Et Adolphe, élève à l'école de St-Cyr ; 

4* Joseph Pichon du Gravier, à Chaillac (Indre). 




PIGEOxN (de la Gineste). 

Armes : D'argent à trois fasccs de sable. 

C'est ainsi que ces armes ont été enregistrées 
dans le Grand Armoriai de France (registre de 
Bergerac). 



195 



1 



— 119 — 
Do POLIGNAC, de Chavaignac, 

Armes : Fasco d'argent et de gueules. 
Devise ; Sacer custos pacis. 




Bien que cette maison, dont on peut voir, dans 
La Chenaye-Desbois et dans le Nobiliaire d'Au- 
vergne, une filiation suivie depuis le xi* siècle» 
soit originaire du Velay, je crois devoir lui donner place dans 
V Armoriai du Périgordj attendu qu'elle y a possédé la seigneurie 
de Chavaignac (commune et canton de Terrasson), fief dépendant 
au xvi« siècle de la châtellenie de Larche et plus tard ayant 
haute Justice. 

Voici ce que Dom Vaissete dit de cette famille (tome ii, p. 803 
et suiv.) : Héracle, comte de Polignac, d'une ancienne et illustre 
famille du Velay, fut un des seigneurs qui suivirent à la Terre 
Sainte Raymond, comte de Toulouse. Son nom est cité avec 
honneur par les chroniques contemporaines ; il fut un des chefs qui 
commandèrent l'avant-garde de l'armée chrétienne lors de la 
marche sur Antioche, et c-était lui qui portait le grand étendard 
de rÉglise. Il fut tué devant Antioche en 1098. 



196 



POMMIERS de Roquemaure. 

Armes : D'or au pommier arraché desinople, fruité d'or, 
surmonté d'une couronne d'argent (l)el le tronc traversé du 
nom de Jésus, de sable. (Armoriai de France.) 



Joseph de Pommiers, chevalier, sieur de Ro- 
quemaure, conseiller référendaire, puis président 
au parlement de Bordeaux, figure sur le catalogue des gens de 
qualité de la sénéchaussée de Périgueux comme possédant fief 
dans la paroisse de Saint-Germain. En 1683, il fut parrain à Sarra- 
zac de Guillaume de Foucauld, fils du seigneur de la Nadalie et 
d'Hélène Montet. 




(1) On trouve aussi «urmonté d'une colombe au lieu d'une couronne. 




I ONTAKU DE LHHBERTIE, 

Lacroix 



de Puyluciel, de 



A DIE'' : De gueules au ponl d'argrnl do 3 arches, na- 
lées de soIjIi, sommé d'ua arc aussi d'argent ; au chef 
inusu d'azur chargé de 3 étoiles d'or. 

I es Pontanl, qunliliôsnoblos citoyens de Péri- 
ï icux, sont venus en Pûrlgord de La Rochelle, 
où lis occupaient les premières charges municipales dès la fin du 
XV' siècle et dès le commencement du xvi'. Un Hugues Ponl«i'd, 
procureur du Roi à la Rochollc, eut pour (ils François de T^eu^^ 
Charoys, qui fut maire de la ville de La Rochelle, en 1557. Un 
autre Hugues Ponlard, greffier de la terre et juridiction de St- 
Privat, en Périgord, fut nommé par provision, en 1544, tuteur des 
enfants mineurs de feu Louis Talleyrand, écuyer. (Archives de la 
Dordogne.) 

Le 8 juillet 1725, des lettres de bourfjeoisie furent accordées à 
nn François Pontard, natif de Sainl-Privat, par les maire et con- 
suls de Périgueux, signées d'Alesme, maire, de Garde, Gilles, con- 
suls, et autres consuls. 

Le 25 novembre 1766, un brevet de place au collège dePérigord, 
à Toulouse, fut accordé è Jean-Baptiste Pontard, il est signé du 
roi Louis XV et contresigné Philippeaux. 

Le 27 mai 1781, date de l'enregistremont au parlement do Bor- 
deaux des provisions de l'Etat d'ofiLie de «îonseitler au sénéchal et 
pré.^dial doPèrigucux accordées parle Roi, à Jean-Baptiste Pon- 
tard, avocat au parlement. 

Le Cfévrier 1795, Jean-Baptiste Pontard, noble citoyen de Pé- 
rigueux. épousa dcmoisefie Marguerite de Labroussc au lieu du 
Petit-Paradis, paroisse de St-Martin, à Périgueux. 

Sur un acte de décès du 8 juin 1701, il est dit que J.-B. Pontard, 
de- la compagnie de Chambeauil, ci-devant St-Vincent, au régiment 
de Guienni.', mourut à rhûpilal de Québec, la cuisse emportée par 
un boulet. 




De POUZOLS de Lille, de la Plane, de Lau- 
zières, de la Rivière. 



sable, ajouriin ri vu 
naiiquéo do deux lioi 
pagne de sinoplc. 



la lour d'argent maçoanfe de 
, donjonndc de (roia piâoM d'or, 
1 mvtat et soutenue d'une chuQ- 



— 121 — 

Originaire du Quercy, la famille de Pouzols est établie depuis 
des siècles dans la partie du Sarladais qui dépendait du diocèse de 
Cahors. Le 22 juin 166i, Antoine do Pouzols, écuyer, seigneur de 
la Plane, dans la paroisse d'Eybènes, en Périgord, fit ses preuves 
devant l'Intendant de la généralité de Bordeaux, ainsi qu'il ressort 
d*un acte authentique entre les mains de M"'*' de Pouzols de Lille, 
veuve de Victor de Pouzols de Lille, ancien maire de Salignac, 
conseiller général de la Dordogne. 

Cette famille compte plusieurs officiers, chevaliers de St-Louis 
et gardes du corps. Deux de ses membres, prêtres, Tun du diocèse 
de Cahors, Taulre du diocèse de Toulouse, payèrent de leur vie, 
lors des noyades de Nantes en 1793, leur fidélité à la foi catholi- 
que et à la foi monarchique. 

Les principales alliances sont les : du Pouget de Nadaillac, de 
Coste, delaCalprenède, deBidcran, de Serre, de Viel-Castel, etc., 
etc. 

Représentants actuels : Le commandant Félix de Pouzols, chef 
d'escadron de hussards en retraite, officier de la Légion-d'Hon- 
neur, M"** et M"* de Pouzols de Lille, qui habitent Eyrignac, ancien 
fief des la Calprenôde, près et en face Toulgou, où est né l'auteur 
célèbre de ce nom, et M"'* la comtesse de Viel-Castcîl, née de 
Fouzols de Lille, propriétaire du château de la Roussie, près de . 
Sarlat. 



}^ De PUYBERTRAND, de Puybrumard, Combes 




• d'Atur, Saint-Hylaire, Lamberterie, etc. 

Armes : D'or à un pin de sinoplo surmonlo d'une 
choueUc de gueules. 

liO Grand Armoriai do France (registre dePé- 
rigueux), a enregistré ces armes, sous le nom de 
Puybertrand, prêtre et chanoine de Périgueux. 
Dans les actes de l'élat-civil de Périgueux, on voit que : le 12 
septembre 1776, après réception des sacrements, messire Pierre- 
Jean de Puybertrand, prêtre, chanoine de la cathédrale, conseiller 
au présidial de.F*érigueux, prieur do Septfon, âgé de 61 ans, dé- 
céda, et fut enterrédans la nef de la cathédrale. Son testament, du 
9 septembre 1776, est scellé du cachet de ses armes propres qui 
sont : U'avgont au chevron do (jueulcs twrompaynô on pointe 
cTnne pirce qui parait être une herse, au chef de.., charge de trois 
étoiles de.,,. 



— 122 — 

Un Puybertrand, conseiller du roi et son procureur en Télection 
do Périgueux, jouissait des immunités de la taille et autres impo- 
sitions roturières. 

UnPuybertrand-de-St-Hilairc vendit àSusanne delà Rue, dame 
de la Bastide-do-Ghaulne, le petit fief ou tènement de Lauberte- 
rie, sur lequel Jean de Berlin, conseiller du roi, maître des re- 
quêtes, chevalier baron de Bourdeilles, réclamait des rentes com- 
me seigneur-foncier et direct de ce tènement. 

Dans la liste des prêtres réfractaires aux lois de 1791 (11 prai- 
rial et 7 vendémiaire), figure Jacques Puybertrand, ex- chanoine, 
âgé de 69 ans, à Tépoque où il fut mis en réclusion. 




De RABAR, de Beaumale, de la Beauze, de 
Saint-Georges, de Beaulieu (l), de Pineuil, etc. 

Armes : D*azur au chovron d'or accompagné de trois 
bcsants du mCmc, 2 cd cher, uq en pointe. 

J'inscris cette famille, originaire de la Saîn- 
tonge puis fixée en Guyenne, dans V Armoriai du 
Périffordj parce qu'elle possédait des fiefs dans la sénéchaussée 
de Bergerac, et qu'en cette qualité plusieurs de ses membres 
figurent sur les rôles des privilégiés et de la capitation de Télec- 
tionde Sarlat. 

Alexandre de Rabar, baron de la Beauze, conseiller au Parle- 
ment do Bordeaux, épousa en 1661 Anne de Gast de Beaulieu, fille 
de M. de Gast (2), bailli de Bergerac et lieutenant général des 
autres bastilles du Périgord. Cette famille s'est distinguée autant 
par répée que par la robe, car nous voyons Jacques de Rabar, 
enseigne au régiment de Montauzier, tué en 1641 au siège d'Aire ; 
Jacques, son frère, capitaine au régiment de Montpouillan, tué à 
Lérida ; Gaston, troisième frère, tué en 1618 au siège de Tortosa ; 
Pierre-César de Rabar, baron de Beaumale, chevalier de Saint- 
Louis, émigra ; sa petite-fille, mariée à M. de Sauvagnac, apporta 
dans cette famille le titre de marquis, qui a été relevé et est porté 



(1) Commune de Naussannes, canton de Bcaumont. 

(â) Ces Gast, à rencontre do ce qui a été dit dans le l"" volume à l'article 
Gascq, ne semblent pas devoir se rattacher au Gascq de Hazac ot de la Roche, 
qui portent comme armes : un lion avec ii molettes soutenues d'aue Irao^ie. 



— 123 — 
actuellement par Gabriel de Sauva^nac, marquis de Rabar-Sau- 
va^ac. (Notes de M. d'Arlot de Saint-Saud.) 




RAFFAILLAC db La SERVOLE de Fontrou- 
^ bade, de la Borde, de Beaupuy, de la Grimardie. 

AsKES : D'aïur à un cerf ailé courant d'argenl. 

Cette famille, qui a laissé son nom patronymi- 
que deRaffaillac — uniquement parce qu'il rap- 
pelle, mais par sa consonnance seule, celui de 
l'assassin de Henri IV (Ravaillac), — a conservé comme un souvenir 
précieux, une magnifique tabatière en or que le roi Louis XVI 
donna à un de ses membres qui avait eu l'honneur d'être son mé- 
decin . 

M. Fernand Gilles de Lagrange, fils d'une demoiselle do la Ser- 
vole, est l'heureux possesseur de ce doo royal . 

Mathieu RafTaillac était, en 1666, contrôleur aux testaments 
à Périgueux. 

Dans les registres de l'état civil de Périgueux, plusieurs mem- 
bres dv la famille de la Servole sont qualiflés nobles citoyens et 
écuyers . 



RASTOUIL, de Ghaillac, de Gaignols, de 
Boisset (1). 

Abhes ; Parli, au 1, d'or k un lœur paasanl lie ... et 
au-<te9gU9 une gerbe acco;«(éa de dtuic liloilea de ..., qui 
est da rtaslouil ; au 2, d'azur à. trois bourdons a^anl cha- 
cun une coquille de pèlerin sufipcndue ea tiaul du bâton, lo 
lout d'argpnl, an chef cousu de gueules, chargé d'une 
éloila également d'argent, r|ui est de Larafc. 

Ces armes sont amsi gravées sur des couverts d'argent appar- 
tenant à la famille Haslouil. 

Sur un etui en argent possédé par M. Hastouil, imprimeur, se 
voient d'autres armes dont faisait usage une branche de cette fa- 




e de SaiiiL-Aquilain,oii ilemeurail, en HyU.Anloiuc HaslQuil, si 
d« Boisael, marié à Marie de Jousseaume. 



— [U - 

mille. En voici la descriplioii ; D'or ù la fitsce de gueules chargée 
d'une colombe dargent portant dans son bec nn rameau dor, 
accostt'te de deux étoiles de môme, et de deux croissants dargent. 

Dans l'Etat des officiers au service du roi, ou morts dans les der- 
nières guerres, ou retirés depuis, Etat imprime en 1775, on voit ainsi 
inscrits : M. de Rastouil, de Uaignols, ancien lieutenant au régi- 
ment de Normandie, et son père, lieutenant dans le même régiment, 
tu6 au siège de Bergopzoom. 

Par un arrôt de la Cour des Aides A Paris, eu dalo du 6 aoiît 
1651 (ou 1751), il fut défendu aux collecteurs do la Tour-Blanche. 
d'imposer à l'avenir le sieur Hastouil de Chaillac. Famille encore 
représentée. 




Armks : D'nr;iciit nu cbevron d'azur, aixompagné en 
clier d'un rroissant, accosté do doux étoiles de inËme cl 
en puiiilu d'un rocticr de siiio|ile. 

Sous le nom de E. de Larochette, commune 
de Nailhac, canton d'Hautcfort, un sceau d'une 
date ancienne présente un for de lance accompa- 
rpw de quittre bcsanis (ou tourteaux) et en pointe un radier^- sans 
i[idications des émaux. 

Dans la liste de» émigrés ( disirict d'Excideuil), sont inscrits eu 
IT.irî les deux frères Kaynaud-Larocliette, ci-devanl gardes du 
corps. 




Dk KEGN.\C. 

.Vhmes ; D'aïui' ciii liou d'or, accompagnû de cinq can- 
UPUes d'aJ'gcitt, nii^itii eu orlc. 

Armes données dans le dictionnaire héraldiqne 
du Grandmaison, à la famille do ce nom, en Pé- 

rigord. 





RESSES. 


& 


Ahuei : IVazur il 

d'un coeur de gueules 

Kecond émail. L'écu 

Eortenl des cordons 

LÉGENDE : Salua 



: aluri. 



Armes prises par Monsignor Reasès, pivlat romain, grand-vicaire 
de Périgueux en 1890. Ce digne abbé fut économe du grand sémi- 
naire, puis curé de La Roche-Chalais, de Thiviers et de RibtSrac , 
avant d'avoir été choisi par M^' Daberl pour grand-vicaire. 




Abmeb : D'argent nu chevron d'azur accompagné en chef 
de deux hures de sanglier arrachées, cl en poinle, d'une 
(tic de limier do gueules accolée d'argenl. 

Sur son testament du 17 juin 1782, M. 
Jacques RigauKl, prêtre-clianoine de l'église 
cathédrale Sl-Eticnnc de St-Front de Péri- 
gueux, déclare que ces armes sont celles qui lui sont ordinaires. 
Il est à remarquer qu'elles sont identiques à celles do Monseigneur 
Le Boux, évoque de Périgueux en 1686, né lelS juin 1612 et mort 
en 1690 (6 août), sauf le timbre, qui est comlal et non surmonté de 
la crosse et de la mitre, comme celle de notre évèque. 




à Irois aiglcji de gueuli 



De RIMONTEIL de LOMBARES, do Majou- 
nassy, do la Tuque, de Bosredoo, de St-Marlin, 
de Lalande, etc. 

AnuES : Parli, au 1, de gueules h une branclie d'olivier 

d'or sur laquelle est [losce une corneille de sable membres 

becquée d'or : au chef cousu d'aïur à la croiM de Molle 

irgcnt accoslée de deux cloilcs de mùmc ; el au i, d'or 

iel 1. 



Cette famille élait établie depuis des siècles eu Agenais, où elle 
il volé, eu 1789, dans l'ordre do hi noblesse. Une de ses branche^: 



— iifi — 

s'esL lixée en Périgonl, au château de St-Germain, commiino de 
Gaujac ; elle porle le nom do Lombai-ès depuis 17i8, époque à 
laquelle Jean de RinionLeil, écuycr, sieur de Majounassj', épousa 
Françoise de Sauuhac-Boleastei (i), dame de Lombarès. 

Getle famille est représentée de nos jours par M. de Lombarès, 
maire do Gaujac, par son frère le capitaine de Lombarès, cheva- 
lier de la LégioH-d'Honneup, maire de Rampteux, et par M. de 
Lombarès, sous-ioteudant militaire à Limoges. 




RIVASSON Duguel. 

Ahues : D'azur à 3 Irùllca d'or. 

[Grand Armoriai de France, registre de Ber- 
gerac.) 



n d'or accompagiié en 
en poinlQ dfl deax oiM 
10 rivière de même om- 



ROUBKRT (plus souvent ROBERT), de la Cé- 

perie. 

Armes; Do gueules au ch 
ctier dn deux cloilcs de m^in< 
nfTronléus d'argent, oagennl bi 
brée d'azur. 

Sur le testament, en date du 3 janvier 1788, de 
Girard-Raymond Robert, noble citoyen de la ville de Périgueux, 
les armes sont : D'argent au chevron do gueules, accompagné en 
chef de Irais i-loUes — ou molettes — et en pointe d'âne pièce qui 
parait être une plante feuilîiJe. Timbre oomtal. (2). 

Un Robert ou Roubcrt de la Gôparic fut tué dans cette lutte 
mémorable que les habitants de Périgueux, en 1653, soutinrent vic- 
torieusement contre l'armée de la Fronde. 

Jean Roubert, seigneur do la Ci'parie, était moire de la ville eu 



(1{ Famille inscrite dans lo I"' vnlumi; de VAriaorial, page 4tlS, n* 61B. 

ii] \.f. vii:oniii! de li.hiiril sî^-iiat'! pnrnii \in iii.-iinfniis h Sarlal en 1066, un 
Alexandre Ituburt, sieur de llu^roduu, i[ui n'est pas du la bmille de Dqstc- 
dôn de B,iyao ; j'igiuu'o shï armes. Sf . do Soinl-Saud ne croit paa quQ les 
Bobert, veiTiers, signâtes au T. I, jugo iil, aoicul do la axitae famille. 



— 127 — 
1559 et 1560. Il esté présumer que ce fut sa flllo qui, le 10 jan- 
vier 1560, épousa Jean de Chalup, écuyer, avocat au parlement de 
Bordeaux. Le chevalier du Cluzel de Remorin, auteur de la généa- 
logie de Chalup, dît en effet que noble damoiseile Jeanne de Rou- 
bert était fille de messire Jean Roubert, écuyer, seigneur de la 
Géparie, élu pour le Roi en Hérigord, et de D"* Marguerite de la 
Borde. 

Sur le testament de Jean Roubert, procureur (17 juin 1748), on 
voit: De... à uae/Ieur de lys, accompagnée de S étoiles au-dessous. 




ROUMY, do la Grimardie, de la Pelletie, de 
'^'^ 1^ '° Jubérie, de Valpapie, du Repaire. 

Abhes : D'argent au cheTron do gueules, accompagné ds 
trois croiasaDls de m€nie, deui en chetet ud en pointe, en- 
Ire les deux du chef uno étoile d'azur. 

Le sceau qui scelle le testament de Sicaire 
Roumy, sieur de la Jubérie, écuyer, garde du 
corps du roi, demeurant au repaire de Valpapie, paroisse de Bus- 
sac, et qu'il dit être son cachet propre, porte : D'argent à un cordon 
entrelacé et formant comme une croix, dont les deux bouts pon- 
dent vers la pointé entre un croissant de..., aa chef de..., chargé 
de trois étoiles de... Timbre comtal. (Minutes du notaire Fournier, 
13 juin 1785.) 

Dans le Recueil des titres de la ville de Périgueux, 2» volume, 
on voit quatre garde du corps sous les noms ; 1" de Roumy, de la 
Pelletie ; — 2° de la Jubérie ; — 3° de la Valpapie ; — et 4" du 
Repaire. 



8fx; 



ROUSSEAU. 

Armes: D'azur à un créquicr arrache de... 
Cachet qui so voit sur le testament en dale du 
3 juillet 1788, de M« Pierre Rousseau de Lauba- 
nie, avocat en la cour, noble citoyen de Péri- 
gueux, qu'il déclare être ses armoiries. (Minutes 
du notaire Fournier.) 




Dk La SAIU.NK. 

Ahkes : De pupule» à uno Iniii^ire d'or. 

("est ainsi qiio cos ormes sont données dans 
If Grand Armoriai deFrance, (registre île Péri- 
yueiix,) soiis i(i nom de Pierre de La Saiffne, 
conseiller du roi, a Pijrigueux, 



De St-JEAN, do St-Lauront de IVadous, de 
Monileiîir, rlo la Martelle. 

AnMF.s : D'orgcnl ù une croix de gueules, cantonnée de 
quatre renardii de sable. 

, Il I ^ Ces armes se trouvent dans Y Armoriai maous- 

f^^i'illl^^ ""' *'" '* "" ''" ^"'* ^i"*^'^' ■'''J'' *^'^ plusieurs 
^^ fois, sous le nom de Lonis de St-Jean, sieur de 

St-Lauren1-de-Fi'adou\, habitant ladite paroisse, si^néchausst'te do 
IVri^eux, lequel recounnil pour descendants de sa famille : François 
de St-Jean, sieur de Hoiidezir, son frère, et François de St-Jean, 
sieur de la Martelle, ou Martfville, son oncle. {!) 




DEST-LAUKANS,ctSl-LAt)RENT,deFeuillado, 

de Maincguc, (ou Maynegay) du PeliL-Mayne, etc. 

Ahukb : D'ar|;cnl Bomé do (leurs do |ifi Hns nombre de 

1 gueuler, au liun de (jucuIqk, couronna de mSme, ttrocbant 

Ces armes sont ainsi décrites dans V Armoriai 

manuscrit dt'jà rit('', sous le nom de François de 

;, st'iyaeur do Keuilliide, sénécliausséo de Périguoux, 

l-dfiit, rei-onnail pour descendants fie sa famille : Fran- 



il> M. de Sl-:^alld 3 Ar" iiulc' rais.nil rumonlcr In filiation do celte famille a 
Jean du ^;(-Jl'•1ll, murii: J lUieimcUe d'Aj-dii', doiil In iUs Fronsoio épouaa Bcr- 
Iholmiiio de Joumard, \r iH fivri.i- ir.:l;i. Louis ei-dcsaus, seigneur de Bl-Lau- 
n-iir-dc«-llnMni('s, mourut » Meiiesplct lu ii mai \.(Sfi, Inisaant deux Qllca de 
!ion mai'iugc avec Joiuine-lloiiuroc (le Luf-s-iluceE, dont Marie-.\nne, dame 
de Villars, cul :fcuk de» ciilanls. 



— 129 — 
çois de Sl-Laurans, seignoiir du Maincgui'^ y habitant, paroisse de 
Feuillade, et Annet de St-Lauraiis, seigneur du Petit-Maine. Soub 
le nom de Henry de Sl-Laurent, écuyer, seigneur du Maîne-Guay, 
mêmes armes ; Le lion y est dit couronné et laiapassé de même et 
armé de sable. (1) 




De SEGUY, de Perdigal, de Beaulicu, etc. 

Arheb ; D'azur it l'aiglo nployéo et couronnée d'or, ac- 
compagnée en chcfdc deux lévriers et en pointe d'un cor de 
chasse d'or. 

C'est encore le Grand Arnwrial de France 
qui fait connaître ces armes sous le nom 
lie Jacques de Spguy de Perdigal, seigneur 



d'or à une vache de noble. 




De La SERRE. 

Ahhes : D'or à (rois fasces ondJcs d'azur. 

Ces armes se voient dans \e Grand Armoriai 
de France (registre de Sarlat), sous le nom deN. 
La Serre, bourgeois de Montignac, et dans le 
môme registre de Sarlat, sous le nom de Margue- 
rite de la Serre, veuve de N. Benupuy, conseil- 






La serve, de Villnnl. 

Ahmes ; D'or à l'aigle cployée — c'cîtl-à-dire à 
tttes — de sable becquiie el mcmbrée de gueules. 

Ces armes sont également données dans le 
Grand Armoriai de France {registre de Péri- 
gueux, sous le nom de N, La Serve de Vil- 
lard. (2). 



(I) Nadaud, dans aon nobiliaire du Limousin, donne une g£n6.-ilogie di-(ailléc 
avec ces armes : (Tixur stiué de /leurs de lys d'or, a ua lion de ijueules, cuu- 
roBOi de mCine, lampasaé ifor. 

(I) Un tieur Vinarie, sieur de la Serve de Villai'd, Hgure, pour la paroisse do 
Saint- Hilaire d'Eslissac, sur le rôle des privilégiés do la se Déchaussée do l'éri- 
^mu, ea 1688. (Arch. de M. de ^1-S.) 




De SESCAUD (1), de SuJust, de Puyrigault, 
•j!f de Châtras, de Brye. 

Arxes : D'argeal à trois clicvrons d'iznr, accompagné 
de Ij'dIs i^loilnx lie guculesS cl 1. 

Cette famiHo, originaire do l'Angoumois, forma 
en Pùrigord la branche de St-Just (dans la pa- 
roisse du Chadeuii, canlon de Montegrier), où elle résidait aux 
xvii' et xviii» siècles. Elle figiifc en cette qualité sur les rôles 
des nobles de la sénéchaussée de Périgueux en 1689. Elle s'allia 
aux Bodin do St-Lauront, Grenier, la Place, Futnel, Jaubert, Pres- 
sée de Lioncol. 

En 1750, le :29 octobre naquit à St-Jusl, PiciTe-Benoit-Raymond 
marquis do Sescaud, comte Sl-Just, fils de tiacques- Joseph de 
Sescaud marquis de St-Jusl. 

Pour terminer, disons que cette famille fut mainteDue dans sa 
noblesse par arrêt de la Cour des Aides du 3 février 1599, sur 
titres remoniant à Armand de Sescaud, damoiseau de Qurras, 
vivant en 1462. (Notes de M. d'Arlot de BaintSaud.) 




De SIGNAC, (le Moussac. 
AnuEs : Du gueules .'i une maisonDelto d'argent. 

C'est ainsi que ces armes se voient dans le 
Gi-Biid Ai'nwfial de France (registre de Sartat), 
fious le nom do N. de Signac, qualifié écuyer, 
soigneur do Moussnc. Un Jean de Stgnac fit partie 



de la montre des nobles du Périgord en 1496. 



(1) On trouve aussi écrit Occcscaud et do Scescaud. 




DE^SOL(duSol). 



En 1312, un Del Sol (magister Helias de Solo) 
fil hommage au comte du Périgord pour les biens 
qu'il tenait dudit seigneur, en la châtellenie de 
Montpon. 

Le 5 mai 1505, un Géraud Del Solho vendît à Jean do Vassal, 
écuyer, seigneur de Rignac, tous les biens et droits qu'il possé- 
dait dans la paroisse de Mîlhac. 

En 1693, un Jean du Sol vendit à François Borros, notaire royal, 
plusieurs terres situées à Sl-LaurenL-de-Pradoux, près Mussidan, 

Ces noms diversement écrits ne s'en rapportent pas moins, 
d'après des documents authentiques, à la famille dont il s'agit ici, 
laquelle était représentée naguère dans la CliarenLe. 



H 



^' De SOUBIE (ou Soubis). 

AnHbB : Écarlelée, aux 1 et 4, d'azur i l'aigle éployéc 
d'or, el aux S et 3 d'argent au lion de sabtc armé el lam- 
passé de gueules [qui est peut-être Vitlcpeuloui). 

Ces armes sont données à Jean de Soubis, 
habitant le bourg du Pizou, jurîdiclion de Mont- 
poQ, dans l'Armoria} manuscrit de la fin du xvii» 
siècle, souvent cité. Ce nom figure également pour Villefranche- 
de-Longchapt sur le catalogue des privilégiés de l'élection de Pé- 
rigueux en 1692 ; et ce qui confirme le nom, c'est que dans un 
dénombrement de la noblesse du Périgord en 1536 (recherches 
sur la noblesse du Périgord par la marquise de Cumoni), se trouve 
un sieur Soubie (de Montpaon) devant contribuer à l'équipement 
d'un archer avec les seigneurs de Jaubert, Montardit, Bolcier 
et Montagrier. Le comte de Saint-Saud, qui a donné cette note, 
me fait connaître que Jean et François de Soubie, fils de Jean 
et petits-Als de François, obtinrent en décembre 1638, des lettres 
de relief de dérogeance, dans lesquelles sont rappelées des lettres 
de noblesse obtenues en 1591, à la suite de pertes de biens pen- 
dant les guerres. 




SOUFKRON, (lo nosifer, de Ppagelier. 

Ahme^ : D'azur au chevron d'oraccompagnéd'Dn cœur 
IraiiïprTciide nifmc. Sur une cheminée, k Pragclicr, et sur 
une lotir, à IHozier, — deux noms souvent iacorpon^s û 
celui de SoufTron,— se voyait aulreroîe unécuBSOQflculpté 
qui était : parti, au i, A ud cœur trtnsptrci, et «u S, anf 

Celte honorable famille, connue à Excideuil depuis 1630, prouve 
une liliation suivie Jusqu'à nos jours. 

A la seconde yéniValion, on voit Bernard Souffron qui, de son 
mariage avec Claude Tenant, fnmillo mentionnée au i" volume, eut 
cinq lUs dont quatre servirent dans les armées de Louis XIV, et 
un qui fut pnHre chapelain d'Hauteforl, 

L'aine', Georges, ancien lieutenant de grenadiers, régiment rin 
Roi, marié on 1701 avec Pétronille Villemur, eut huit enfants 
dont l'un, Jean, épousa en 1787 : en premières noces, Hélène de 
Guilhem do la Gondie — famille qui figure déjà dans V Armoriai de 
la Noblesse du Pvrigord — et, en secondes noces, Françoise de 
Brou — autre famille mentionnée également plus haut — dont il eut 
deux lîls et une fille. Voici l'acte de baptême de l'un d'eux : 

« Le 8 juillet 1780 a été baptisé, âgé de deux jours, Jean-Marie 
de SoulTron, fils légitime d'autre Jean de Souffron, avocat en pBP- 
lement, seigneur de Fragelier et do in Tour-Rozier, et de demoi- 
selle Françoise de Brou, habitant leur repaire noble de Prage- 
lier, « et l'autre, également appelé Jean, curé do Montagnac, qui 
vint habiter avec son frère, à Pragelier, où il ftt construire dans 
le jardin une chapelle où Monseigneur Grossoles de Flamarens 
l'autorisa à dire la messe (7 juillet l'ÎSO). 

Outre cette chapelle, la famille en avait fait bâtir une autre à 
Tourtoirac, en 1658. 

En 17i5, le frère du dit curé acquit de M. de Lambertie une 
maison à Excideuil, et, voulant jouir dans cette ville du privilège 
accordé aux habitants par les Ordonnances royales, il demanda 
et obtint, en 17.17, des lettres de bourgeoisie. C'est ainsi que, pos- 
sesseur de ces titres, il eut l'iionneur d'être élu 1" consul. 

Son fils Jean-Marie, nommé, le 16 mars 1831, juge de paix du 
canton d'Hauteforl, fut l'auteur des branches représentées aujour- 
d'hui à Saint- Germai n-des-Prés. 




De SUAU. 

lllfe'' ' '1^''' '"'^^ ' ''" ^"*"'^^ ^ "'"'^ molotieB d-or, 8 et 1 . 
|rfj^ ■! ^'' C'est ainsi que ces armes sont énonci5es dansle 
Grand Armoriai de France (registre de Sarlati, 
sous le nom de Marc-Antoine de Suau, écuyer, 
conseiller du Roi, vice-sénéchai en Périgord. 
Un Gaston de Suau était greffier de ta maré- 
chaussée de Sarlat en 1701. 




De TAKDE, de Lile.du Pont. 



c posées ei 



Au xvii' siècle on trouve le nom de Tarde (en 
- Périgord) qualifié de noble et d'écuyer, cons- 
tamment écrit de rart/e juqu'à la période révo- 
lutionnaire ; ilaété rétabli ainsi par jugement du tribunal de Sarlal, 
le 18 août 1885. 

Cette famille compte le savant chroniqueur du Sarladals, qui 
tilt successivement chanoine, vicaire-général et aumônier oïdinaire 
de Louis XIV. 

Immédiatement après lui on voit, par une sérlede titres officieis, 
que, depuis la création d'un tribunal de l'élection de Sariat, en 
16S6, jusqu'à sa suppression en 1790, un ofiice d'élu a toujours 
été possédé par un membre de la famille et transmis de père en 
flls ou de grand-père à pettt-flls, jusqu'au bisaïeul de Ga- 
briel de Tarde, aujourd'hui, juge d'insti-uction au tribunal de 
Sarlat, et en outre littérateur distingué. C'est ce dernier et le 
vicomteGastonde Gérard, petits-neveux du chanoine, qui onteu la 
bonne pensée de publier ses intéressantes chroniques, restées jus- 
qu'à ce jour inédites. 

D'autres charges se joig.ient souvent à ces fonctions judiciaires. 
Je puis citer, par exemple, la nomination, en 1735, de Joseph de 
Tarde (grand^ère de Gabriel) au grade de lieutenant do la compa- 
gnie de St- Vivien. 

Une famille de Tardes (ce nom s'est souvent écrit île la sorte 
ea Périgord), s'est rendue fort importante durant la domination 



- iU — 
anglaise. L'un de ses membres, honoré de la couflance du roi 
d'Angleterre, et orignairc des Landes, a pris des châteaux, orga- 
nisé des flottes, et ses descendants, se rapprochant beaucoup de 
notre légion, sont devenus GjVo«(/iHs,peiit-ètre môme PeWjfoiirrfios. 

M. Grellet-Balguerie, cet éminent chercheur, tient pour/>roi&ii/>/« 
que cette famille se rattache à celle du Périgord. Quoi qu'il en 
soit, ce <loeumenl, puisé aux archives de Londres, m'a paru asse?. 
curieux pour en faire mention dans cette notice. 

La famille de Tarde, alliée aux familles de Gérard, d'Albier de 
Bellefond, de Salignac, de Vivans, est représentée par Gabriel de 
Tarde cilé plus haut, marié avec M"* Bardy de Lisle, dont sont issus 
trois (Ils. 



De TASQUE de Bôlair. (1) 
AiiiiEB:D'azur à l'aigle d'srgenl. 
Tiabriel de Tasque, écuyer, sieur de Bélair, 
fut inainleiiu diin^^ sa noblesse par Pellot, en 
1667. De son mariage avec Marie Soiian, il eut : 
1" François, seigneur de Bélair et de Couron- 
' ncau, chevalier de St-Louis, lieutenant-colonel 

(luri^imtnt de Brisât, marié on 1710 à Mario deOrailly ;2" Alexan- 
dre, capitaine d'infanterie, marié en 17M à Charlotte de Grailly, 
fllle de ifean et de S. -H. de Ségur; 3° Pierre, sieur de Bélair. 
(Histoire de Libournc par (îninoriie.) 




Dr TREMISOT, de Lardimalie, du Chenil (en 

Périgord.) 
Ahmes ,■ De... il IroiB (loches lancées — de... 

Jean-Maurice de Trémisol, maire de la ville 
de Périgueux on ISIS, tils d'une demoiselle de 
Calvimont, était neveu du vicomte Albert de 
Calvimont, préfet de la Dordogne. 

De son mariage avec iino demoiselle de Saint-Maurice, est pro- 
venu un ftU, propriétaire dans la commune de Saint-Antoine- 
dWuberoche. 



(1) PnroiBae de Fougue ^roUce. 




TKJGANT DE BgAUMONT, de Geneste, de Bàtiei-, 
de La Tour, du Ghalaure, de Boisset, de La Fré- 
gonnière, de Prévôt, des Rabinièros, de La 



elc. 



\hheh: D'azur à deux lions alfrontés d'or bouIc:ius 
itio len-ass: de ainople, au cber d'argcQl charge^ d'un 
lissant de gupule». (I) 
Devise : Fan H spcr». 
Les armes primitives étaient : Trois gantelets de sable, sur 
champ (for ou (f argent. 

Une tradition de famille en fait remonter l'origine à un eertnin 
Trigant, écuyer selon les uns, bâtard selon les autres, du Prince 
Noir. Quoi qu'il en soit, celte famille appartient à l'ancienne bour- 
geoisie de La Roche-Chalais, où demeurent encore plusieurs de ses 
membres. On la voit, dès te xvi° siècle, remplir dans cette ville et 
aux environs des emplois de judicature secondaire. Au xvni' siècle, 
elle a fourni des jurats et un procureur du Roi à Libourne. 

Un rameau de la branche de Beaumont, existant encore de nos 
jours, a reçu sous Louis XVI des lettres de noblesse avec titre do 
comte dans la personne de Hélie, comte de Trigant de Beaumont, 
général, et gouverneur du Sénégal. Il avait été capitaine de vais- 
seau et s'était distingué à la bataille des Saintes sous l'amiral 
d'Estaing: sa sœur Catherine épousa on 1779 le chevalier Michel 
Decazes, et fut mèi'e du premier duc Decazes. (Notes de M. d'Arlot 
de Saint-Saud.) 



■■M. 



: D'oi 



i IroU lions passants, S et I. 



Cette famille est originaire du canton de Ter- 
rasson. Un de ses membres, jurât de Bordeaux, 
fut anobli par Louis XVI. D'après une noie en 
date de 1882, de M. d'Artonsec de Verneuilh, il 
Rcmbleraitqueledernierctcscendant màledecette famille étaitcelui 
qui mourut, il y a quelques années, à Beauregard, commune de 
Terrasson. 



it celles de ta branche de Beaumonl, elles <lalcn1 du siècle 



^ 



De VASSOIGNES , de la Bréchenie , du 
Glieylas, de La Vassounie, de La Forêt, de 
Bcnuchamps. 

Ahmes: D'or nu lion armé, lampassé et couronna de 
sable. Alias lampassë et armé de gueulea, on accom- 
pagné de Iroifi Bouches d'arbre de uble posée* 3 et 1. (1) 



Cette famille, quoique de l'Angoumois, appartient aussi au Péri- 
^ord par ses alliances et les repaires nobles qu'elle y a possédés. 
Elle y a été maintenue dans sa noblesse d'extraction part'inlen* 
danl Pellot, en 1667, et elle figure sur les râlas des privilégiés de 
Li sénét^haussée de Périgueux, en 1692. 

L'i[ifanlerie de marine, \ot^ de l'expédition de Chine de 1S61, 
était commandée par le général de Vassoignes. 



X3U 

B 



LA VAURE, de La Renaudie. 

Armes: De sable !t la rasce ondée d'or, accompagnée en 

chef de trois merlelles d'argent. 

Grand Amorial de A'«m», {registre de Péri- 
giienxi, sous le [lum de Jacques La Vaure, «leur 
dp In HpiiawlJo. 



VECHEMBRE. 



J'ai dit plus liaiil riin]>ortance qui s'attachait, autrefois, à la 
qnalillcalion lie Boui'b'eois dePéiigiieux, ville noble et indépen- 



ili L'Ariaothl manascril du xvii' siràle ne donne pas les souches de 
sable, nuis elles furent indiquées duns la producliun failc à la mtme époque 
devant d'Aguesseau. L'abbci l.eder loi mentionne (■gaiement dans le BspplémenI 
du Nobiliaire du Limousin. 



— 137 — 
daiite, et je constate que la famille Véchembrc, avanl89, était en 
posâeâsion de droit ilc Bourgeoisie, dans la personne de M° Vé- 
chembre, procureur au sénéchal de Périgueux. 

La sœur de ce dernier était mai-iée au général de Bar. 

Dan» une liste de Péngourdins condamnés à mort, figure, comme 
conspirateur, le 12 messidor an 11 do la R^-publique, par le tribunal 
révolutionnaire de Paris, Georges Véchembre, procureur, âgé de 
5i ans, né à Périgueux. 

Parmi les volants aux Elats-généraux de 1789, on voit dans 
l'Ordre du Clergé : Bertrand Véchembre, né également à Péri- 
gueux, vicaire à Azerac, déporté en 1794, mort dans l'entrepont 
du bâtiment, dans la nuit du 1" au 2 septembre, âgé de 28 ans, 
enterré dans l'Ile Madame. 

Cette famille est représentée en Périgord par M. Véchembre, 
banquier à Périgueux, lequel fait sa résidence habituelle dans son 
château de la Rudelle, commune de Trérissac. 




De VEYRAN (de Saint-Martin), (1) de La 
Faurie,desClausures,deLaVaure,deChaumoat, 
etc., etc. 



Originaire des environs de La Tour-Blanche, 
c'est-à-dire de cette partie du diocèse de Péri- 
gueux qui se trouvait enclavée dans la sénéchaussée d'Angouléme, 
cette famille a occupé, depuis 1452, des charges honorables, tant 
en Angoumois qu'en Guienne, où elle s'est fixée depuis le premier 
tiers du xviii" siècle. 

La branche de Veyran descend , en ligne directe, de François, 
— qualifié d'écuyer, en 1528, et de seigneur de La Faurie. Ce fief 
et celui des Glausures, dont un de ses fils prit le nom, sont situés 
près de La Tour^Blanche , comme il est dit dans les titres origi- 
naux. — Un descendant de François et d'Elie, maître particulier 
des eaux et Ibrâts en Guienne, fit enregisirer ses armes dans l'jlr- 
morial de i696. — Cette famille compte pai-mi ses membres un 



ledonneot comme nom patronymique Afarfia . 



— 138 — 

maire et capitaine de la ville d'Angoulême, au xvi* siècle ; Jean 
Martial, conseiller à la Cour des Aides de Guienne ; François, offl- 
cier des gendarmes du roi, mousquetaire de la garde, en 1783 ; des 
chevaliers de Saint-Louis et de la Légion d'honneur. Elle est re- 
pré&entée,'actuellement, par Georges de Saint-Martin de Veyran, qui 
habite au château de Veyran, près de Levignac-de-Seyches (Lot- 
et-Garonne) , marié à Marie-Caroline de Pouy, fille du comte de 
Pouy etde la comtesse née de Montratier-Parazols, et par sa sœur 
Marie-Cécile Thérèse, qui a épousé M. Albéric de Boissière, ancien 
officier aux mobiles de la Dordogne. 




VIDAL DE BoissET, des Vergues, de la Forest, 
de la Borderie, du Claud, du Cluzeau. 

Armes : D'azur à une croix tréflée d'argent, les deux 
branches latérales terminées par deux ailes de même ; au 
chef cousu de gueules chargé de trois roses d'argent. 

Plusieurs membres de cette famille figurent 
dans la liste des officiers au service du Roi 
(Mémoires sur Pôvigaeux, imprimés en 1775) sous des noms — 
ainsi inscrits : de Vidal, des Vergues, lieutenant dans le régiment 
d'Eu ; — de Vidal de la Forest garde du corps ; — db Vidal de 
Boisset ; — et de Vidal de la Borderie, également garde du 
corps. 

Noble homme Albert Vidal, conseiller du Roi, était, en 1625, 
vice-sénéchal en Périgord. 

En 1627 Léonard Vidal, fils du précédent, est qualifié écuyer, 
sieur de la Vergne ; son fils Jean-Albert Vidal, sieur du Quzeau, 
épousa le 20 janvier 1663 Paule de Loménie, fille de Guillaume, 
maître d'hôtel et conseiller du Roi. A Millac on trouve des Vidal 
sieurs de Périgat. 

Il y avait également à Millac des Vidal qualifiés écuyers. Jean 
Vidal, écuyer, sieur de la Vinadie, flls d'Antoine, sieur de la Farge, 
paroisse d'Anlhiac, épousa en février 1650 Catherine de Tessières, 
fille d'Antoine, écuyer, sieur de la Cour. (Arch. de M. deS^-Saud.) 
Vidal, sieur du Claud, écuyer, garde du corps du Roi (8 avril 
1778), messire Pascal Vidal de la Vergne, de la Forest, officier au 
rc^âment de Nivernais et M* Vidal, avocat au parlement. 



Enfin Je&n-Baptisle Vidal (docteur en médecine), chevalier de 
ta Légion d'honneur, lequel fut maire de h ville de Périgueux 
pendant 14 ans, de 1802 à 1816. 




n arbre d'or sur 
même, nu cbercousu de {■ueiiles, chargé d'une fleur de lys 
accosiée de dcuï besanU d'orou d'argenl, (1) et sur le les- 
1 do Pierre Bouobier : coup*, au 1" 

deux éloiles d'or cl, au i; d'argent de... 
Alias : D'or à un arbre terrassé de sinople. 

Celte ramillc compte bon nombre de magistrats et d'hommes 
d'Eglise, et l'armée lui doit aussi de braves soldats. 

Pierre-Victor de Vigneras, chef d'escadron, chevalier de la 
Li'gion-d'Honneur et des ordres royaux et militaires de St-Louis 
et de St-Ferdinand d'Espagne, dernier représentant mâle de cette 
famille, est mort, il y a quelques années, à Périgueux, 

Si le nom de celte famille ne se trouve pas dans les rôles des 
genlilshommes du Périgord, de 1712, sa noblesse se constaterail 
par les deux charges qu'elle a occupées dans le dernier siècle : do 
secrétaire du roi et de trésorier général. 

Sur son testament du 19 novembre \Q9i, sous le nom de Jean 
Bouchier et de Hélie son frère, procureur, les armes sont à un 
arbre terrassé : au chef chargé d'un croissant accosté de deux 
étoiles. Timbre : un casque grillé avec lambrequins. 

Par un autre du 20 septembre 1708, sous te nom de Jean Bou- 
chier, bourg^eois de la ville, et Antoine Bouchier, secrétaire, 3 
cbevroas, et ea chef S croissants ; timbre : casque de profil avec 
lambrequins. 



(I) Le tcfUmenl de M. Harlial Boucliier de Vigserae, prêlrc 
bi-Elicnn* St-Froot de Pirigueui, porte oea mêmes arme». 




Des vignes, de La Batut, de La Jamber- 
tie 
ARUE4 : De gueules au cep de vEgn« feuille ot truilé, 

Houlenu d'UQ échalas [aaaB indicalion d'^maui). 

Cette famille figure parmi les nobles citoyens 
de Périgueiix. (Voir plusieurs actes de l'état- 

cimI.) 




Db VILLEREGNIER, de Pouzateau. 

Armes: De... à un lion couronné de.... accompagné d* 
ti'oia étoiles en cbef ... de... (1). 

Monsieur M° Guillaume de Villeregnier était 
conseiller du roi honoraire et président en la 
sénéchaussée de Périgueux. 



De VINCENOT de Veynas, de Puyiafaye.- 

Arueb ; De... i un lion de... au chat de... chai^ de 

trois étoiles de... 

Sur le testament de Bernard de Vincenot, en 
date du i février 1711, il est fait mention : de 
Jeanne de Chalup, sa nièce, dite son héritière ; 
de Jeanne de Lyon_ veuvo de Hélie de Vincenot, sieur de Veinas ; 
d'Henriette de Vincenot ; et d'un Vincenot, receveur des tailles , 
et sur le testament en date du 20 avril 1716, de messire Jean de Vin- 
cenot, prêtre, chanoine et archidiacre de l'église cathédrale de St- 
lïtienne de ta Cité, de St-Front de Périgueux, les armes ne ditfè- 
"f-t lue par la position du lion qui paraît passant, et par le chef, 
,. ,j voient trois croissants au lieu d'étoiles. Le premier écu est 
'unbré d'un casque de profil avec lambrequins ; le second, d'une 
'^lionne comtale d'oii sortent une mitre et une crosse, qui indi- 



ir M' AllaiD de Villaregnier, 



— 141 — 

quent sa dignité. Dans un inventaire, du 12 septembre 1719, des 
meubles et effets dudit Jean, est présente, Henriette de Vincenot, 
sa nièce et son héritière, épouse de messire Germain Faure, 
écuyer, seigneur de Rochefort. 

Dans un acte notarié, passé à Périgueux le 21 janvier 1651, 
figure Pierre de Vincenot, qualifié d'écuyer, sieur de Veynas, fils 
de M* Géraud de Vincenot, conseiller du roi et receveur des 
tailles au pays du Périgord. (Minutes du notaire Rousseau, dépo- 
sées aux archives départementales, par M® Gaillard.) 




Les Documents historiques qui précédaient T'Armoriai de la 
Noblesse du Périgord, publiés en 1858, ont naturellement leur 
place dans cette nouvelle édition à laquelle J'ai cru devoir, sans 
rien changer aux textes originaux, ajouter , en notes ^ ffranJ 
nombre de noms patronymiques, omis principalement dans t Ordre 
du Clergé et dans celui de la Noblesse. 

A ces documents fidèlement reproduits^ de même qu'il en sera 
pour les lettres et délibérations à l'effet de donner de nouveaux 
pouvoirs aux députés de la noblesse, s'ajouteront des extraits dej 
procurations pour comparaître aux assemblées générales des Troi^ 
Etats du Périgord, pièces Jusqu'ici inédites ; puis suivront : 1* des 
Devises de familles inscrites dans les deux volumes de /Armoriai ; 
^ des Armoiries, avec leurs descriptions héraldiques^ de quelques 
villes du Périgord; S*" d'un Traité sommaire du blason et 4* enHi:, 
après une feuille d'Additions et corrections, d'une Table générale. 



DOCUMENTS HISTORIQUES 



PROCÈS-VERBAUX DES OPÉRATIONS ÉLECTORALES 



DE 1789 



ET PIECES Y AKKÉriENTES 



— 145 — 



LETTRE DU ROI ^'^ 



POUR LA CONVOCATION DES ÉTATS-GÉNÉRAUX A VERSAILLES 



Le 2i Janvier 1789 



Suivie du Règlement pour l'exécution de ladite lettre. 



DE PAR LE ROI 

Notre amé et féal, nous avons besoin du concours de nos fidèles 
sujets, pour nous aider à surmonter toutes les difficultés où nous 
nous trouvons, relativement à Tétat de nos finances, et pour éta- 
blir, suivant nos vœux, un ordre constant et invariable dans toutes 
les parties du ^gouvernement qui intéressent le bonheur de nos su- 
jets et la prospérité de notre royaume. Ces grands motifs nous ont 
déterminé à convoquer rassemblée des Etats de toutes les provinces 
de notre obéissance, tant pour nous conseiller et nous assister 
dans toutes les choses qui seront mises sous ses yeux, que pour 
nous faire connaître les souhaits el les doléances de nos Peuples, 



^1) En vertu de la lettre ci-contre, 44,600 communes, formant ensemble 
6,000,000 d'électeurs, — c'était bien là le suffrage universel pratiqué dans toute 
sa plénitude, — s'assemblèrent à jour fixe dans les bailliages et sénéchaussées, 
et exprimèrent dans des cahiers (Monuments, dit Chateaubriand, de la raison 
publique), les vœux de toute la France, vœux qui malheureusement furent 
bientôt substitués à la volonté individuelle de mandataires infldèles, lesquels 
s'arrogèrent les droits dont la nation n'avait jamais entendu les investir. Tous 
les membres de la noblesse durent tenir à honneur, dans cette circonstance 
solennelle, qui fût la dernière manifestation légale de l'ordre, de répondre en 
personne, ou par procuration, à l'appel du souverain. 

C'est donc dans les procès-verbaux des opérations électorales et pièces y 
airérentes qui vont suivre, que l'on fera facilement le recensement de la noblesse 
du Périgord en 1789, recensement vraiy sinon complet^ car il faut tenir compte 
des abs«Dces forcées, des abstentions volontaires et des défaillances coupables, 
biais plus rares alors que celles dont le vote universel, non règlemenléj constate 
aujourd'hui les tristes résultats. 



— 146 — 

de manière que, par une mutuelle confiance et par un amour réci- 
proque entre le souverain et ses sujets, il soit apporté le plus 
promptement possible un remède efficace aux maux de l'Etat, et 
que les abus de tout genre soient réformés et prévenus par de bons 
et solides moyens qui assur^ntla félicité publique, et qui nous ren- 
dent à nous particulièrement le calme et la tranquillité dont nous 
sommes privé depuis si longtemps. 

A ces causes, nous vous avertissons et signifions que notre vo- 
lonté est de commencer à tenir les Etats libres et généraux de notre 
royaume, au lundi 27 avril prochain, en notre ville de Versailles, 
où nous entendons et désirons que se trouvent aucuns des plue no- 
tables personnages de chaque province, bailliage et sénéchaussée. 
Et pour cet effet, nous mandons ot expressément enjoignons, qu'in- 
continent la présente reçue, vous ayez à convoquer et assembler en 
notre ville de Périgueux, dans le plus bref tems que faire se pourra, 
tous ceux des trois Etats, des sénéchaussées de Périgueux, Sarlat 
et Bergerac, pour conférer et pour communiquer ensemble, tant des 
remontrances, plaintes et doléances que des moyens et avis qu'ils 
auront à proposer en rassemblée générale de lios dits Etats, et ce 
fait, élire, choisir et nommer deux députés pour Tordre du Clergé, 
deux pour celui de la Noblesse et quatre pour celui du Tiers-Etat, 
sans plus de chaque ordre, tous personnages dignes de cettegrande 
marque de confiance par leur intégrité et par le bon esprit dont 
ils seront animés ; lesquelles convocations et élections seront faites 
dans les formes prescrites pour tout le royaume, par le règlement 
annexé aux présentes lettres, et seront les dits députés munis 
d'instructions et pouvoirs généraux et suffisants pour proposer, 
remontrer, aviser et consentir tout ce qui peut concerner les besoins 
(le l'Etat, la réforme des abus, l'établissement d'un ordre fixe et 
'durable dans toutes les parties de Tadministration, la prospérité 
'•^orale do notre royaume et le bien de tous et de chacun de nos 

•lAjets ; les assurant que de notre part ils trouveront toute bonne 
■»lonté et affection pour maintenir et faire exécuter tout cequiaiura 
'* concerté er '«•<^ ""' is et les dits Etats, soit relativement aux im- 

.^w.. .qu'ils au'*^ ' '<f ^Ms, soit pour l'établissement d'une règle 

nr ♦nnf'- în... . -, ^''»'^ ''^- 'Ic l'administratiou et de l'ordre 

• • ^' •• -/ii.ander et d'écouter favorablement 

' ••- ^ ••• ' ' lu»] 'f "ntéresser le bien de nos peuples, et 

• • iiéa»»' nî'on'^'^'^înns qu'ils auront faites ; 

• » .. ^f - -yr-u.' . .r nos sujets en particu- 



— 447 — 

lier ressentent pour toujours les effets salutaires qu^îls doivent se 
promettre d'une telle et si notable assemblée. 

Donné à Versailles, le vingt-quatre janvier mil sept cent quatre- 
vingt-neuf. 

Signé : Louis, 

Et plus bas, Laurent de Villbdeuil. 



RÈGLEMENT FAIT PAR LE ROI 

POUR l'exécution des lettres de convocation du 24 JANVIER 1789. 



Le roi, en adressant, aux diverses provinces soumises à son obéis- 
sance, des lettres de convocation pour les Etats-Généraux, a voulu 
que ses sujets fussent tous appelés à concourir aux élections dos 
députés qui doivent former cette grande et solennelle assemblée ; 
Sa Majesté a désiré que des extrémités de son royaume et des ha- 
bitations los moins connues chacun fût assuré de faire parvenir 
jusqu'à elles ses vœux et ses réclamations ; Sa Majesté ne peutsou- 
vent atteindre que par son amour à cette partie de ses Peuples, 
que rétendue de son royaume etTappareil du trône semblent éloi- 
gner d'elle, et qui, hors de la portée de ses regards, se fie néan- 
moins à la protection de sa justice et aux soins prévoyants de sa 
bonté. Sa Majesté a donc reconnu avec une véritable satisfaction 
qu'au moyen des assemblées graduelles ordonnées dans toute la 
France pour la représentation du Tiers-Etat, elle aurait ainsi une 
sorte de communication avec tous les habitants de son royaume et 
qu'elle se rapprocherait de leurs besoins et de leurs vœux d'une 
manière plus sûre et plus immédiate. Sa Majesté a tâché de rem- 
plir encore cet objet particulier de son inquiétude, en appelant aux 
assemblées du clergé tous les bons et utiles pasteurs qui s'occupent 
de près et journellement de l'indigence et do l'assistance du Peu- 
ple, et qui connaissent plus intimement ses maux et ses appréhen- 
sions. Le roi a pris soin néanmoins que dans aucun moment les pa- 
roisses ne fussent privées de la présence de leurs curés ou d'un 
ecclésiastique capable de les remplacer ; et dans ce but. Sa Afa- 



— 148 — 

jesté a permis aux curés qui n'ont point de vicaire de donner leur 
suffrage par procuration. 

Le roi appelle au droit d'être élus pour députés de la noblesse 
tous les membres de cet ordre indistinctement, propriétaires ou 
non propriétaires : c'est par leurs qualités personnelles, c'est par 
les vertus dont ils sont capables envers leurs ancêtres qu'ils 
ont servi l'Etat dans tous les temps, et qu'ils le serviront encore ; 
et le plus estimable d'entre eux sera toujours celui qui mériteni le 
mieux de les représenter. 

Le roi, en réglant l'ordre des convocations et la forme des as- 
semblées, a voulu suivre les anciens usages autant qu'il était pos- 
sible. Sa Majesté, guidée par ce principe, a conservé à tous les 
bailliages qui avaient député directement aux Etats-Généi'aux en 
161 i, un privilège consacré par le temps, pourvu du moins qu'ils 
n'eussent pas perdu les caractères auxquels cette distinction avait 
été accordée, et Sa Majesté, afin d'établir une règle uniforme, a 
étendu la même prérogative au petit nombre de bailliages qui ont 
acquis des titres pareils depuis l'époque des derniers Etats-Gé- 
néraux. 

Il est résulté de cette disposition que de petits bailliages auront 
un nombre de députés supérieurs à celui qui leur aurait appartenu 
dans une division exactement proportionnée à leur population ; 
mais Sa Majesté a diminué l'inconvénient de cette inégalité, en as- 
surant aux autres bailliages une députation relative à leur popula- 
tion et à leur importance ; et ces nouvelles combinaisons n'auront 
d'autre conséquence que d'augmenter un peu le nombre général 
(les députés. 

Cependant, le respect i)our les anciens usages et la nécessité de 
les concilier avec les circonstances présentes, sans blesser les prin- 
cipes de la justice, ont rendu l'ensemble de l'organisation des pro- 
chains Etats-Généraux et toutes les dispositions préalables très 
difticilos vl souvent imparfaites ; cet inconvénient n'eût pas existé 
si Ton eût suivi une marche entièrement libre et tracée seulement 
jiar la raison et par l'éciuité ; mais Sa Majesté a cru mieux répon- 
dre aux vœux de ses Peuples en réservant à l'assemblée des Etats- 
Généraux le soin de remédier aux inégalités qu'on n'a pu éviter, 
et de préparer pour l'avenir un système plus parfait. 

Sa Majesté a pris toutes les précautionsque son esprit de sagesse 
lui i{ inspirées, afin de prévenir les difficultés et de fixer toutes les 
incertitudes ; elle attend desdiflérents officiers chargés de l'exé- 
cuti'^p de S'»- '")lop*és qu'ils veilleront assidûment au maintien si 



— 149 — 

désirable de l'ordre et de Tharmonie ; elle attend surtout que la 
voix de la conscience sera seule écoutée dans le choix des députés 
aux Etats-Généraux. Sa Majesté exhorte les électeurs à se rappeler 
que les hommes d'un esprit sage méritent la préférence, et que, par 
un heureux accord de la morale et de la politique, il est rare que 
dans les affaires publiques et nationales les plus honnêtes gens ne 
soient aussi les plus habiles. 

Sa Maj esté est persuadée que la confiance due à une assemblée 
représentative de la nation entière empêchera qu'on ne donne aux 
députés aucune instruction propre à arrêter ou à troubler le cours 
des délibérations. Elle espère que tous ses sujets auront sans cesse 
devant leurs yeux el comme présent à leurs sentiments le bien inap- 
préciable que les Etats-Généraux peuvent opérer, et qu'une si 
haute considération les détournera de se livrer prématurément à 
un esprit de défiance qui rend si facilement injuste, et qui empê- 
cherait de faire servir à la gloire et à la prospérité de l'Etat la plus 
grande de toutes les forces : l'union des intérêts et des vo- 
lontés. 

Enfin, Sa Majesté, selon l'usage observé par les rois ses prédé- 
cesseurs, s'est déterminée à rassembler autour de sa demeure, les 
Etats-Généraux du royaume, non pour gêner en aucune manière la 
liberté des délibérations, mais pour leur conserver le caractère le 
plus cher à son cœur, celui de conseil et d'ami. 

En conséquence. Sa Majesté a ordonné et ordonne ce qui 
suit : 

I. — Les lettres de convocations seront envoyées aux gouver- 
neurs des différentes provinces du royaume, pour les faire parvenir, 
dans l'étendue de leurs gouvernements, aux^[baillis et sénéchaux 
d'épée, à qui elles seront adressées, ou à leurs lieutenants. 

II. — Dans la vue de faciliter et de simplifier les opérations qui 
seront ordonnées par le présent règlement, il sera distingué deux 
classes de bailliages et de sénéchaussées. 

Dans la première classe seront compris tous les bailliages et sé- 
néchaussées auxquels Sa Majesté a jugé que ses lettres de convo- 
cation devaient être adressées, conformément à ce qui s'est pra- 
tiqué en 1614. 

Dans la seconde classe seront compris ceux des bailliages et sé- 
Béchauseées qui, n'ayant pas député directement en 1614, ont été 

10 



^ 150 — 

jugés par Sa Majesté devoir encore ne députerque secondairement 
et conjointement avec les bailliages ou sénéchaussées de la pre- 
mière classe : et dans Tune et l'autre classe, Ton entendra, par bail- 
liages et sénéchaussées, tous les sièges auxquels la connaissance des 
cas royaux est attribuée. 

III. — Les bailliages ou sénéchaussées de la première classe se- 
ront désignés sous le titre de bailliages principaux, ou de séné- 
chaussées principales. Ceux de la seconde classe le seront sous ce- 
lui de bailliages ou sénéchaussées secondaires. 

IV. — Les bailliages principaux ou sénéchaussées principales, 
formant la première classe, auront un arrondissement dans le- 
quel les bailliages ou sénéchaussées secondaires, composant la se- 
conde classe, seront compris et répartis, soit à raison de leur proxi- 
mité des bailliages principaux ou des sénéchaussées principales, 
soit à raison de leur démembrement de Tancien ressort desdits bail- 
liages ou sénéchaussées. 

V. — Les bailliages ou sénéchaussées de la seconde classe seront 
désignés à la suite des bailliages et des sénéchaussées de la pre- 
mière classe, dont ils formeront Tarrondissement, dans Tétai men- 
tionné ci-après, et qui sera annexé au présent règlement. 

VI. — En conséquence des distinctions établies par les articles 
précédents, les lettres de convocation seront adressées aux baillis 
et sénéchaux des bailliages principaux et des sénéchaussées prin- 
cipales, et les dits baillis et sénéchaux principaux, ou leurs lieute- 
nants, en enverront des copies collationnées, ainsi que du présent 
règlement, aux bailliages et sénéchaussées secondaires. 

VII. — Aussitôt après la réception des lettres de convocation, les 
baillis et sénéchaux principaux, ou leurs lieutenants, les feront, sur 
la réquisition du procureur du roi, publier à Taudience et enre- 
gistrer au greffe de leur siège , et ils feront remplir les formes 
accoutumées, pour leur donner la plus grande publicité. 

VIII. — Les ofliciers du siège pourront assister à la publication, 
qui se fera à Taudience, des lettres de convocation ; mais ils ne 
prendront aucune part à tous les actes, jugements et ordonnances 
que le bailli ou le sénéchal, ou son lieutenant, ou en leur absence, le 
premier officier du siège, sera dans le cas de faire, et de rendre 



— 151 — 

pour l*exécu-tion des dites lettres. Le procureur du roi aura seul le 
droit d*assister le bailli ou le sénéchal, ou son lieutenant; et il sera 
tenu, ou Tavocat du roi en son absence, de faire toutes les réqui- 
sitions ou diligences nécessaires pour procurer la dite exécution. 

IX. — Les dits bailliages et sénéchaux principaux, ou leurs 
lieutenants, feront assigner, à la requête du procureur du roi, les 
évoques et les abbés, tous les chapitres, corps ou communautés 
ecclésiastiques rentes, réguliers et séculiers des deux sexes, et 
généralement tous les ecclésiastiques possédant bénéfice ou com- 
manderie, et tous les nobles possédant fief, dans toute retendue 
du ressort ordinaire de leur bailliage ou sénéchaussée principale, 
à l'effet de comparaître à l'assemblée générale du bailliage ou 
sénéchaussée principale au jour qui sera indiqué par Tassignation, 
lequel jour ne pourra être plus tard que le 16 mars prochain. 

X. — En conséquence, il sera tenu dans chaque chapitre séculier 
d'hommes une assemblée qui se séparera en deux parties : l'une 
desquelles, composée de chanoines, nommera un député à raison 
de dix chanoines présents et au-dessous, deux au-dessus de dix 
jusqu'à vingt, et ainsi de suite, et Tautre partie, composée de tous 
les ecclésiastiques engagés dans les ordres, attaches par quelque 
fonction au service du chapitre, nommera un député à raison de 
vingt desdits ecclésiastiques présents et au-dessous, deux au- 
dessus de vingt jusqu'à quarante et ainsi de suite. 

XL — Tous les autres corps et communautés rentes, réguliers, 
des deux sexes, ainsi que les chapitres et communautés de filles, 
ne pourront être représentés que par un seul député ou procureur 
iondé, pris dans l'ordre ecclésiastique séculier ou réguHer. 

Les séminaires, collèges et hôpitaux étant des établissements 
publics à la conservation desquels tous les ordres ont un égal 
intérêt, ne seront point admis à se faire représenter. 

XIL — Tous les autres ecclésiastiques possédant bénéfice et 
tous les nobles possédant fief seront tenus de se rendre en per- 
sonne à l'assemblée, ou de se faire représenter par un procureur 
fondé pris dans leur ordre. 

Dans le cas où quelques-uns des dits ecclésiastiques ou nobles 
n'auraient point été assignés ou n'auraient point reçu l'assignation 
qui doit leur être donnée au principal manoir de leur bénéfice ou 
fief, ils pourront néanmoins se rendre en personne à l'assemblée. 



— 152 — 

ou se faire représenter par des procureurs fondés, qui justifieront 
de leurs titres. 

XIII. — Les assignations qui seront données aux pairs de 
France le seront au chef-lieu de leurs pairies, sans que la compa- 
rution desdits pairs à la suite des assignations puisse en aucun cas 
ni d'acune manière porter préjudice aux droits et privilèges de 
leurs pairies. 

XIV. — Les curés de paroisses, bourgs et communautés des 
campagnes, éloignés de plus de deux lieues de la ville où se 
tiendra l'assemblée du bailliage ou sénéchaussée à laquelle ils 
auront été assignés, ne pourront y comparaître que par des pro- 
cureurs pris dans l'ordre ecclésiastique, à moins qu'ils n'aient dans 
leurs cures un vicaire ou desservant résidant en état de remplir 
leurs fonctions, lequel vicaire ou desservant ne pourra quitter la 
paroisse pendant l'absence de son curé. 

XV. — Dans chaque ville, tous les ecclésiastiques engagés dans 
les ordres et non possédant bénéfice seront tenus de se réunir chez 
le curé de la paroisse sur laquelle ils se trouveront habitués ou 
domiciliés, et là de choisir des députés à raison de un sur vingt 
ecclésiastiques présents et au-dessous, deux au-dessus de vingt 
jusqu'à quarante, et ainsi de suite, non compris le curé, à qui le 
droit de venir à l'assemblée générale appartient à raison de son 
bénéfice. 

XVI. — Tous les autres ecclésiastiques engagés dans les ordres, 
non résidant dans les villes, et tous les nobles non possédant fief, 
ayant la noblesse acquise et transmissible, âgés de vingt-cinq ans, 
nés Français ou naturalisés, domiciliés dans le ressort du bailliage, 
seront tenus, en vertu des publications et affiches des lettres de 
convocation, de se rendre en personne à l'assemblée des trois 
Etats du bailliage ou sénéchaussée, sans pouvoir se faire repré- 
senter par procureur. 

XVII. — Ceux desecclésiastiques ou des nobles qui posséderont 
des bénéfices ou des fiefs situés dans plusieurs bailliages ou séné- 
chaussées pourront se faire représenter à l'assemblée de ces trois 
Etats de chacun de ces bailliages ou sénéchaussées par un pro- 
cureur fondé, pris dans leur ordre; mais ils ne pourront avoir 
qu'un suffrage dans la même assemblée générale de bailliage ou 



— 153 — 

séaéehaussée, quel que soit le nombre des bénéfices ou flefs 
qu'ils y possèdent. 

XVm. — Les ecclésiastiques engagés dans les ordres, possédant 
des flefs non dépendant de bénéfices, se rangeront dans Tordre 
ecclésiastique, s'ils comparaissent en personne ; mais s'ils donnent 
une procuration, ils seront tenus de la donner à un noble, qui se 
rangera dans Tordre de la noblesse. 

XIX. — Les baillis et commandeurs de Tordre de Malte seront 
compris dans Tordre ecclésiastique. 

Les novices sans bénéfice seront compris dans Tordre de la 
noblesse; et les servants qui n'ont point fait de vœux, dans Tordre 
du tiers-Etat. 

XX. — Les femmes possédant divisément. les filles et les 
veuves, ainsi que les mineurs jouissant delà noblesse, pourvu que 
les dites femmes, filles, veuves et mineurs possèdent des fiefs, 
pourront se faire représenter par des procureurs pris dans Tordre 
de la noblesse. 

XXL — Tous les députés et procureurs fondés seront tenus 
d'apporter tous les mémoires et instructions qui leur auront été 
remis par leurs commettants et de les présenter lors de la rédac- 
tion des cahiers, pour y avoir tel égard que de raison. Les dits 
députés et procureurs fondés, ne pourront avoir, lors de ladite 
rédaction, et dans toute autre délibération, que leur suffrage per- 
sonnel; mais pour Téleclion des députés aux États-Généraux, les 
ibndés de procuration des ecclésiastiques possédant bénéfices et 
des nobles possédant fiefs pourront, indépendamment de leur 
«uffrage 'personnel, avoir deux voix, et ne pourront en avoir 
davantage, quel que soit le nombre de leurs commettants. 

XXU. — Les baillis et sénéchaux principaux, ou leurs lieute- 
nants, feront, à la réquisition du procureur du roi, notifier les 
lettres de convocation, ainsi que le présent règlement, par un 
huissier royal, aux officiers municipaux des villes, maires, consuls, 
syndics, préposés, ou autres officiers des paroisses et communau- 
tés de campagne, situés dans Téteqdue de leur juridiction pour les 
cas royaux, avec sommation de faire publier les dites lettres et 
le dit règlement au prône des messes paroissiales, et à Tissuc 
des dites messes, à la porte de l'église, dans une assemblée convo- 
quée en la forme accoutumée. 



— 154 — 

XXIII. — Les copies des lettres de convocation du présent 
règlement, ainsi que la sentence du bailli ou sénéchal, seront 
imprimées et notifiées sur papier non timbré. Tous les procès- 
verbaux et autres actes relatifs aux assemblées et aux élections, 
qu'ils soient ou non dans le cas d'être signifiés, seront pareille- 
ment rédigés sur papier libre; le prix de chaque exploit sera fixé à 
douze sous. 

XXIV. — Huitaine au plus tard après la notification et publica- 
tion des lettres de convocation, tous les habitants composant le 
Tiers-État des villes, ainsi que ceux des bourgs, paroisses et com- 
munautés de campagne, ayant un rôle séparé d'impositions, seront 
tenus de s'assembler dans la forme ci-après prescrite, à l'effet de 
rédiger le cahier de leurs plaintes et doléances et de nommer des 
députés pour porter le dit cahier aux lieu et jour qui leur auront 
été indiqués par l'acte de notification et sommation qu'ils auront 
reçu. 

XXV. — Les paroisses et communautés, les bourgs, ainsi que 
les villes non comprises dans l'état annexé au présent règlement, 
s'assembleront dans le lieu ordinaire des assemblées et devant le 
juge du lieu, ou, en son absence, devant tout autre officier public, 
à laquelle assemblée auront droit d'assister tous les habitants com- 
posant le Tiers-Etat, né Français ou naturalisés, âgés de vingt-cinq 
ans, domiciliés et compris au rôle des impositions, pour concourir 
à la rédaction des cahiers et à la nomination des députés. 

XXVI. — Dans les villes dénommées en l'état annexé au présent 
règlement, les habitants s'assembleront d'abord par corporation, à 
l'effet de quoi les officiers municipaux seront tenus de faire avertir, 
sans ministère d'huissier, les syndics ou autres officiers principaux 
de chacune des dites corporations, pour qu'ils aient à convoquer 
une assemblée générale de tous les membres de leur corporation. 

Les corporations d'arts et métiers choisiront un député à raison 
de cent individus et au-dessous présents à l'assemblée; deux au- 
dessus de cent, trois au-dessus de deux cents, et ainsi de suite. 

Les corporations d'arts libéraux, celle des négociants, armateurs 
et généralement tous les autres citoyens réunis par l'exercice des 
mêmes fonctions, et formant des assemblées ou des corps autorisés, 
nommeront deux députés à raison de cent et au dessous, quatre 
au-dessus de cent, six au-dessus de deux cents, et ainsi de suite. 

En cas de difficultés sur l'exécution du présent artide, les ofB- 



— 155 — 

ciers municipaux en décideront provisoirement, et leur détîîsion 
sera exécutée, nonobstant opposition ou appel. 

XXVII. — Les habitants coraposantle Tiers-Etat des dites villes, 
qui ne se trouveront compris dans aucun corps, communautés ou cor- 
porations, s'assembleront à l'hôtel-de-viile au jour qui sera indiqué 
par les officiers municipaux, et il y sera élu des députés dans la 
proportion de deux députés pour cent individus et au-dessous pré- 
sents à la dite assemblée ; quatre au-dessus de cent, six au-dessus 
de deux cents, et toujours en augmentant ainsi dans la même 
proportion. 

XXVIII. — Les députés choisis dans ces différentes assemblées 
particulières formeront à l'hôtel-de-ville, et sous la présidence des 
officiers municipaux, l'assemblée du Tiers-Etat de la ville, dans 
laquelle assemblée ils rédigeront le cahier des plaintes et doléan- 
ces de la dite ville, et nommeront des députés pour le porter au 
lieu et jour qui leur auront été indiqués. 

XXIX. — Nulle autre ville que celle de Paris n'enverra de 
députés particuliers aux Etats-Généraux, les grandes villes devant 
en être dédommagées, soit par le plus grand nombre de députés 
accordé à leur bailliage ou sénéchaussée, à raison de la population 
des dites villes, soit par l'influence qu'elles seront dans le cas 
d'avoir dans le choix de ces députés. 

XXX. — Ceux des officiers municipaux qui ne seront pas du 
Tiers-État n'auront dans l'assemblée qu'ils présideront aucune voix, 
soit pour la rédaction des cahiers, soit pour l'élection des députés; 
ils pourront néanmoins être élus, et il en sera usé de même à 
regard des juges des lieux ou autres officiers publics qui prési- 
deront les assemblées des paroisses ou communautés dans lesquels 
ils ne seront pas domiciliés. 

XXXI. — Le nombre des députés qui seront choisis par les 
paroisses et communautés de campagne, pour porter leurs cahiers, 
sera de deux, à raison de deux cents feux et au-dessous ; de trois 
au-dessus de deux cents feux, de quatre an-dessus de trois cents 
feux, et ainsi de suite. Les villes enverront le nombre de députés 
fixé par l'état général annexé au présent règlement, et à l'égard 
de toutes celles qui ne s'y trouvent pas comprises, le nombre de 
leurs députés sera fixé à quatre. 



— 156 - 

XXXII. — Les actes que le procureur du roi fera notifier aux 
officiers municipaux des villes et aux syndics, fabriciens ou autres 
officier» de bourgs, paroisses et communautés des campagnes, 
contiendront sommation de se conformer aux dispositions du règle- 
ment et de Tordonnance du bailli ou sénéchal, soit pour la forme 
de leurs assemblées, soit pour le nombre de députés que les dites 
villes et communautés auront à envoyer, suivant Tétat annexé au 
présent règlement ou d'après ce qui est porté par rarticle pré- 
cédent. 

XXXIII. — Dans les bailliages principaux ou sénéchaussées 
principales, auxquels doivent être envoyés des députés du Tiers- 
État des bailliages ou sénéchaussées secondaires, les baillis ou 
sénéchaux, ou leurs lieutenants en leur absence, seront tenus de 
convoquer, avant le jour indiqué pour rassemblée générale, une 
assemblée préliminaire des députés du Tiers-Etat des villes, bourgs, 
paroisses et communautés de leur ressort, à reCfet, par lesdits 
députés, d'y réduire leurs cahiers en un seul, et de nommer le 
quart d'entre eux pour porter ledit cahier à rassemblée générale 
des trois Etats du bailliage ou sénéchaussée, et pour concourir 
avec les députés des autres bailliages secondaires, tant à la réduc- 
tion en un seul de tous les cahiers des dits bailliages ou sénéchaus- 
sées, qu'à rélection du nombre des députés aux Etats-Généraux 
fixé par la lettre du roi. 

La réduction au quart ci-dessus ordonnée dans lesdits bailliages 
principaux et secondaires ne s'opérera pas d'après le nombre des 
députés présents, mais d'après le nombre de ceux qui auraient dû 
se rendre à ladite assemblée, afin que Tinfluence que chaque bail- 
liage doit avoir sur la rédaction des cahiers et Télection des 
députés aux Etats-Généraux, à raison de sa population et du 
nombre des communautés qui en dépendent, ne soit pas diminuée 
par l'absence de ceux des députés qui ne se seraient pas rendus à 
rassemblée. 

XXXIV. — La réduction au quart des députés des villes et 
communautés pour Télection des députés aux Etats-Généraux, 
ordonnée par Sa Majesté dans les bailliages principaux, auxquels 
doivent se réunir les députés d'autres bailliages secondaires, ayant 
été déterminée par la rv.%nion de deux motifs : Tun, de prévenir 
les assemblées trop nombreuses dans ces bailliages principaux ; 
l'aulre, de diminuei* les peines et les frais de voyages plus bogs 



— 157 — 

et plus multipliés d*un grand nombre de députés, et ce dernier 
motif n'existant pas dans les bailliages principaux qui n'ont pas de 
bailliages secondaires, Sa Majesté a ordonné que dans les dits 
bailliages principaux n'ayant point de bailliages secondaires, Télec- 
tion des députés du Tiers-Etat aux Etals-Généraux sera faite 
immédiatement après la réunion des cahiers de toutes les villes et 
communautés en un seul par tous les députés des dites villes et 
communautés qui s'y seront rendus, à moins que le nombre des dits 
députés n'excédât celui de deux cents, auquel cas seulement 
les dits députés seront tenus de se réduire au dit nombre de deux 
cents pour l'élection des députés aux Etats-Généraux. 

XXXV. — Les baillis et sénéchaux principaux auxquels Sa 
Majesté aura adressé ses lettres de convocation, ou leurs lieute- 
nants, en feront remettre des copies collationnées, ainsi que du 
règlement y annexé, aux lieutenants des bailliages et sénéchaussées 
secondaires compris dans l'arrondissement fi::é par l'état annexé 
au présent règlement, pour être procédé par les lieutenants des dits 
bailliages et sénéchaussées secondaires, tant à l'enregistrement et 
àla publication des dites lettres de convocation et du dit règlement, 
qu'à la convocation des membres du Clergé, de la Noblesse, par- 
devant le bailli ou sénéchal, ou son lieutenant, et du Tiers-Etat 
pardevant eux. 

XXXVI. — Les lieutenants des bailliages et sénéchaussées 
secondaires auxquels les lettres de convocation auront été adres- 
sées par les baillis ou sénéchaux principaux, seront tenus de 
rendre une ordonnance conforme aux dispositions du présent 
règlement, en y rappelant le jour fixé par l'ordonnance des baillis 
ou sénéchaux principaux pour la tenue de l'assemblée des trois 
Ëtats. 

XXXVn. — En conséquence, les dits lieutenants des bailliages 
ou sénéchaussées secondaires feront assigner les évéques, abbés, 
chapitre, corps et communautés ecclésiastiques rentes, réguliers et 
sécuHers, des deux sexes, les prieurs, les curés, les commandeurs 
et généralement tous les bénéficiés et tous les nobles possédant 
fiefs dans l'étendue des dits bailliages ou sénéchaussées secon- 
daires, à l'cfTet de se rendre à l'assemblée générale des trois Etats 
du bailliage ou de la sénéchaussée principale aux jour et lieu fixés 
par les baillis ou sénéchaux principaux. 



— 158 — 

XXXVni. — Lesdits lieutenants de bailliages ou sénéchaussées 
secondaires feront également notifier les lettres de convocation, le 
règlement et leur ordonnance aux villes, bourgs, paroisses et 
communautés situés dans l'étendue de leur juridiction. Les assem- 
blées de ces villes et communautés s'y tiendront dans Tordre et 
la forme portés au présent règlement, et il se tiendra devant les 
lieutenants des dits bailliages ou sénéchaussées secondaires, et au 
jour par eux fixé, quinzaine au moins avant le jour déterminé pour 
rassemblée générale des trois Etats du bailliage ou sénéchaussée 
principale, une assemblée préliminaire de tous les députés des 
villes et communautés de leur ressort, à Tefiet de réduire tous 
leurs cahiers en un seul, et de nommer le quart d'entre eux pour 
porter le dit cahier à l'assemblée des trois Etats du bailliage ou 
sénéchaussée principale, conformément aux lettres de convocation. 

XXXIX. — L'assemblée des trois Etats du bailliage ou de la 
sénéchaussée principale sera composée des membres du clergé et 
de ceux de la noblesse qui s'y seront rendus, soit en conséquence 
des assignations qui leur auront été particulièrement données, soit 
en vertu de la connaissance générale, acquise par les publications 
et affiches de lettre de convocation, et des différents députés du 
Tiers-Etat qui auront été chosis pour assister à la dite assemblée. 

Dans les séances, Tordre du Clergé aura la droite, Tordre de la 
Noblesse occupera la gauche, et celui du Tiers-État sera placé en 
face. Entend Sa Majesté que la place que chacun prendra en 
particulier dans son ordre ne puisse tirer à conséquence dans 
aucun cas, ne doutant pas que tous ceux qui composeront ces 
assemblées n'aient les égards et les déférences que Tusage a consa- 
crés pour les rangs, les dignités et Vàge. 

XL. — L'assemblée des trois ordres réunis sera présidée par le 
bailli ou sénéchal, ou son Ueutenant ; il y sera donné acte aux 
comparants de leur comparution, et il sera donné défaut contre les 
non comparants; après quoi il sera passé à la réception du ser- 
ment que feront les membres de l'assemblée de procéder fidèle- 
ment à la rédaction du cahier général et à la nomination des dépu- 
tés. Les ecclésiastiques et les nobles se retireront ensuite dans le 
lieu qui leur sera indiqué pour tenir leur assemblée particulière. 

XLL — L'assemblée du clergé sera présidée par celui auquel 
Tordre de la hiérarchie défère la présidence ; celle de la noblesse 



— 159 — 

sera présidée parle bailli ou sénéchal, et, en son absence, par le 
président qu'elle aura élu ; auquel cas l'assemblée qui se tiendra 
pour cette élection sera présidée par le plus avancé en âge. L'as- 
semblée du Tiers-Etat sera présidée par le lieutenant du bailliage 
ou de la sénéchaussée, et, à son défaut, par celui qui doit le rem- 
placer. Le clergé et la noblesse nommeront leurs secrétaires ; le 
greffier du bailliage sera secrétaire du tiers. 

XLII. — S'il s'élève quelques difficultés sur la justification des 
titres et qualités de quelques-uns de ceux qui se présenteront pour 
être admis dans l'ordre du clergé ou dans celui de la noblesse, les 
difficultés seront décidées provisoirement par le bailli ou sénéchal, 
et, en son absence, par son lieutenant, assisté de quatre ecclésias- 
tiques pour le clergé, et de quatre gentilshommes pour la noblesse, 
sans que la décision qui interviendra puisse servir ou préjudicier 
dans aucun autre cas. 

m 

XLIIL — Chaque ordre rédigera ses cahiers et nommera ses 
députés séparément, à moins qu'ils ne préfèrent d'y procéder en 
commun, auquel cas le consentement des trois ordres, pris sépa- 
rément, sera nécessaire. 

XLIV. — Pour procéder à la rédaction des cahiers, il sera 
nommé des commissaires qui y vaqueront sans interruption et 
sans délai ; et aussitôt que leur travail sera fini, les cahiers de 
cliaque ordre seront définitivement arrêtés dans l'assemblée de 
Tordre. 

XLV. — Les cahiers des charges seront dressés et rédigés avec 
le plus de précision et de clarté qu'il sera possible, et les pouvoirs 
dont les députés seront munis devront être généraux et suffisants 
pour proposer, remontrer, aviser et consentir, ainsi qu'il est porté 
aux lettres de convocation. 

XLVI. — Les élections des députés qui seront successivement 
choisis pour former les assemblées graduelles ordonnées par le 
présent règlement seront faites à haute voix; les députés aux 
Etats-Généraux seront seuls élus par la voie du scrutin. 

XLVII. — Pour parvenir à cette dernière élection, il sera d'abord 
fait choix au scrutin de trois membres de l'assemblée qui seront 



— 160 - 

chargés d'ouvrir les billets, d*en vérifier le nombre, de compter 
les voix et de déclarer le choix de rassemblée. 

Les billets de ce premier scrutin seront déposés par tous les 
députés successivement dans un vase placé sur une table, au-devant 
du secrétaire de rassemblée, et la vérification en sera faite par ledit 
secrétaire, assisté des trois plus anciens d'âge. 

Les trois membres de l'assemblée qui auront eu le plus de voix 
seront les trois scrutateurs. 

Les scrutateurs prendront place devant le bureau, au milieu de 
la salle de l'assemblée, et ils déposeront d'abord dans le vase à ce 
préparé leur billet d'élection ; après quoi, tous les électeurs vien- 
dront pareillement, l'un après l'autre, déposer ostensiblement leurs 
billets dans ledit vase. 

Les électeurs ayant repris leurs places, les scrutateurs procéde- 
ront d'abord au compte et recensement des billets; et si le nombre 
s'en trouvait supérieur à celui des suffrages existants dans l'as- 
semblée, en comptant ceux qui résultent des procurations, il serait, 
sur la déclaration des scrutateurs, procédé à l'instant à un nouveau 
scrutin ; et les billets du premier scrutin seraient incontinent 
brûlés. 

Si le premier billet portait plusieurs noms, il serait rejeté sans 
recommencer le scrutin, il en serait usé de même dans le cas où 
il se trouverait un ou plusieurs billets qui fussent en blanc. 

Le nombre des billets étant ainsi constaté, lisseront ouverts, et 
les voix seront vérifiées par lesdits scrutateurs, à voix basse. 

La pluralité sera censée acquise par une seule voix au-dessus de 
la moitié dos suffrages de l'assemblée. 

Tous ceux qui auront obtenu cette pluralité seront déclarés 
élus. 

Au défaut de ladite pluralité, on ira une seconde fois au scrutin, 
dans la forme qui vient d'être prescrite, et si le choix de rassem- 
blée n'est pas encore déterminé par la pluralité, les scrutateurs 
déclareront les deux sujets qui auront réuni le plus de voix, et ce 
seront ceux-là seuls qui pourront concourir à l'élection qui sera 
déterminée par le troisième tour de scrutin, en sorte qu'il ne sera, 
dans aucun cas, nécessaire de recourir plus de trois fois au 
scrutin. 

En cas d'égalité parfaite de suffrages entre les concurrents dans 
le troisième tour de scrutin, le plus ancien d'âge sera élu. 

Tous les billets ainsi que les notes des scrutateurs^ seront soi- 
gneusement brûlés après chaque tour de scrutin. 



- 161 - 

Il sera procédé au scrutin autant de fois qu'il y aura de députés 
à nommer. 

XLVIII. — Dans le cas où la même personne aurait été nommée 
député aux Etats-Généraux par plus d'un bailliage dans Tordre du 
Clergé, de la Noblesse ou du Tiers-Etat, elle sera obligée d'opter. 
S'il arrivait que le choix du bailliage tombe sur une personne 
absente, il sera sur-le-champ procédé, dans la même forme, à 
l'élection d'un suppléant pour remplacer le dit député absent, si, à 
raison de l'option ou de quelque autre empêchement, il ne pouvait 
point accepter la députation. 

XLIX. — Toutes les élections graduelles des députés, y compris 
celles des députés aux Etats-Généraux, ainsi que la remise qui 
leur sera faite, tant des cahiers particuliers que du cahier général, 
seront constatées par des procès-verbaux qui contiendront leurs 
pouvoirs. 

L. — Mande et ordonne Sa Majesté à tous les baillis et séné- 
chaux, et à rofficicr principal de chacun des bailliages et séné- 
chaussées compris dans l'état annexé au présent règlement, de pro- 
céder à toutes les opérations et à tous les actes prescrits pour par- 
venir à la nomination des députés, tant aux assemblées particulières 
qu'aux Etats-Généraux, selon l'ordre des dits bailliages et séné- 
chaussées, tel qu'il se trouve Hxé par ledit état, sans que les dits 
actes et opérations, ni en général d'aucune des dispositions faites 
par Sa Majesté à l'occasion de la convocation des Etats-Généraux, 
ni d'aucune des expressions employées dans le présent règlement 
ou dans les sentences et ordonnances des baillis et sénéchaux 
principaux, qui auront fait passer les lettres de convocation aux 
officiers des bailliages ou sénéchaussées secondaires, il puisse être 
induit ni résulter en aucun autre cas, aucun changement ou nova- 
tion dans l'ordre accoutumé de supériorité, infériorité ou égalité 
des dits bailliages. 

LI. — Sa Majesté voulant prévenir tout ce qui pourrait arrêter 
ou retarder le cours des opérations prescrites pour la convocation des 
Etats-Généraux, ordonne que toutes les sentences, ordonnances et 
décisions qui interviendront sur les citations, les assemblées, les 
élections et généralement sur toutes les opérations (jui y seront rela- 
tives, seront exécutées par provision, nonobstant toutes appella- 
tions et oppositions en forme judiciaire, que Sa Majesté a inter- 



— 162 — 

dites, sauf aux parties intéressées à se pourvoir par devers elle 
par voie de représentation et par simple mémoire. 
. Fait et arrêté par le Roi, étant en son conseil, tenu à Versailles 
le vingt-quatre janvier mil sept cent quatre-vingt-neuf. 

Signé: Louis; 
Et plus bas : Laurent de Villedeuil. 



MODÈLE DE L'ASSIGNATION 

A DONNER AUX ECCLÉSIASTIQUES POSSÉDANT BÉNÉFICES 

et aux Ducs, Pairs, Marquis, Comtes, Barons, Châtelains, et 
généralement à tous les Nobles possédant Sefs. 



Van 1789, le jour du mois de à la requête de M. le pro- 
cureur du Roi de la sénéchaussée de pour lequel domi- 
cile est élu au greffe du Saint-Siège, en vertu des lettres du Roi, 
données à Versailles le 24 janvier 1789, pour la convocation et 
assemblée des Etats-Généraux de ce royaume, du règlement y 
joint et de Tordonnance de M. le lieutenant-général rendue en 

conséquence le 19 février 1789, j'ai huissier royal 

soussigné, donné assignation ci au principal manoir de son 

dit bénéfice, situé à audit domicile, en parlante 

à comparoir en personne, ou par procureur de son ordre, fondé de 
pouvoirs suffisants, par devant M. le sénéchal de Périgueux, et, 
en son absence, par devant M. son lieutenant-général, pour assis- 
ter à rassemblée qui sera tenue dans la ville de Périgueux le 16 
mars 1789, et concourir, avec les autres députés de son Ordre, à la 
rédaction des cahiers de doléances, plaintes et remontrances et 
autres objets exprimés dans la dite ordonnance et procéder à la 
nomination des députés qui seront envoyés aux Etats-Généraux ; 
le tout conformément et en exécution des dites lettres royales, 
règlement y annexé et ordonnances de M. le sénéchal, lui décla- 
rant que faute de s'y trouver, ou procureur pour lui, il sera donùé 



— 163 — 

défaut, et, afln qu'il n'en ignore, je lui ai, au dit domicile, en par- 
lant comme dessus, laissé copie de mon présent exploit, et il m'a 
été payé 12 sols pour le coût d'icelui. 



PROCÈS-VERBAL 

DE L^ÂSSEMBLÉE GENERALE DES TROIS ETATS DE LA PROVINCE DU PERIGORB, 
COIPRENANT LES SÉNÉCHAUSSÉES DE PÉRI6UEUX, SABLAT â BERGERAC, 

Tenue à Périgueux^ par M. le marquis de VertciUac^ grand-sénéchal^ aux 
fins de nommer des députés aux Etats-Généraux de 1789. (1) 

(16 mars 1789.) 



Nous César-Pierre-Thibault de Labrousse, chevalier marquis 
de Verteillac, comte de Saint-Maime, baron de Lalour-Blanche, 
seigneur de Saint-Martin-le-Pin, de Saint-Front, de Ghampnicrs, de 



(l)Je n'ai point retranché de ce procès-verbal la partie qui concerne le Clergé 
et le TierS'Ètat. Ce document avait trop d'importance pour ne pas le publier 
dans toute son étendue et avec la plus scrupuleuse fldélité. 

Toutefois, comme les ecclésiastiques volants ou représentés à rassemblée 
générale du IG mars 1789, n'y sont pas toujours inscrits nominativemonty j'ai 
voulu, autant qu'il m'a été possible, combler celte lacune, ti l'aide d'autres 
procès-verbaux non moins authentiques; cette adjonction de noms étant du 
reste faite en notes a\i bas do chaque page, la pièce originale n'en sera nullement 
altérée. 

Quant aux listes du Tiers-État des sénéchaussées de Périgueux, de Sarlat et 
de Bergerac, le cadre que je me suis tracé ne me permettant pas de les publier 
jfl extenso, j ai dû me bornera celles qui font corps avec le procès- verbal de 
l'assemblée des trois États. 

Elles contiennent les noms de 3G4 députés, lesquels — formant le quart (ainsi 
qu'il était prescrit par l'article XXXIII du règlement ci-de«sus) de ceux qui au 
nombre de 1458 avaient été élus par tous âgés de 25 a/js, domiciliés et compris 
au rôle des contributions — furent chargés de porter à l'assemblée qui précéda 
celle de la nomination des députés aux États-Généraux, les cahiers des doléan- 
ces dea villes, bourgs, paroisses et communautés des dites sénéchaussées, 
cahiers qui furent réduits en un seul par des commissaires choisis par eux à cet 
effet. 



— 164 — 

la Bouvière et autres lieux, lieutenant du Roi héréditaire, maréchal 
des camps et armées du Roi, gouverneur et grand sénéchal du 
Périgord. 

Savoir faisons, qu'en conséquence des lettres du Roi, pour la 
convocation des Etats-Généraux à Versailles le 27 avril prochain, 
à nous adressées, sous la date du 24 janvier dernier, du règlement 
y annexé et de notre ordonnance qui en ordonne l'enregistrement, 
du 16 février dernier, rassemblée générale des trois Etals de cekte 
sénéchaussée principale, ayant été fixée à ce jourd'hui, seize mars 
mil sept cent quatre-vingt-neuf, heure de huit heures du matin, 
en la présente ville de Périgueux, église de Saint-Front, pour, par 
ladite assemblée, être procédé, ensemble et séparément, à la rédac- 
tion des cahiers de doléances, plaintes et remontrances qu'elle 
entend faire à Sa Majesté, et nommer des députés aux Etats pro- 
chains, au nombre déterminé par les dites lettres et règlement, 
savoir : deux pour le Clergé, deux pour la Noblesse et quatre pour 
le Tiers-Etat. 

Qu'à cet efl'et, et en exécution des sus dites lettres, règlement et 
ordonnance, les trois ordres de la sénéchaussée de cette ville 
auraient été convo(|ués, au requis de la partie publique, de ma- 
nière que les ecqlésiastiques et autres engagés dans les ordres, 
les corps et communautés rentes, réguHers ou séculiers des deux 
sexes, tous les ducs, pairs, marquis, comtes, barons, châtelains, et 
généralement tous les nobles possédant fiefs et autres ayant la 
noblesse acquise et transmissible, auraient été assignés par huis- 
siers royaux, ou cités par affiches et publications, pour compa- 
raitre directement à rassemblée générale des trois Etats, fixée à 
ce jourd'hui ; 

Que le Tiers-Etat en général de la sénéchaussée de la dite ville 
aurait également été cite, conformément aux dites lettres et règle- 
ment, à comparaître par les députés de chaque ville, village, bourg, 
paroisse et communauté, le onze du courant, en cette ville, par 
devant notre lieutenant général, qui aurait d'abord procédé à la 
rédaction et réunion do tous les cahiers particuliers en un seul, et 
ensuite afux choix et nomination du quart d'entre les dits^députés, 
pour porter le dit cahier, avec copie conforme du procès-verbal qui 
constate leur nomination et pouvoirs, à l'assemblée générale des 
trois Etats qui doit se tenir ce jourd'hui. 

Que les lieutenants-généraux des sénéchaussées de Sarlat et de 
Bergerac, ayant reçu incontinent, après l'enregistrement fait eja 
ce siège, des copies collationnées et signées par notre greffier, ^m 



— 165 — 

susdites lettres, règlement et ordonnance, suivant leurs récépissés 
des dix-neuf et vingt février dernier, signé Delagc, lieutenant 
particulier de Sarlat, et Gonthier de Biran, lieutenant-général de 
Bergerac, ils auraient procédé, en conséquence, à la réquisition du 
ministère public, à* la convocation des trois Etats de leurs séné- 
chaussées respectives, de manière que les ecclésiastiques béné- 
ficiaires ou autres engagés dans les ordres, les corps et commu- 
nautés ecclésiastiques rentes, réguliers ou séculiers des deux 
sexes, les ducs, pairs, marquis, comtes, barons^ châtelains, et 
généralement tous les nobles possédant fiefs ou autres, ayant la 
noblesse acquise et transmissible, auraient été assignés par huis- 
siers royaux, ou cités par affiches et publications à comparaître 
directement à l'assemblée générale des trois Etats de cette séné- 
chaussée, fixée à ce jourd'hui, en la présente ville. 

Que le Tiers-Etat de l'entier ressort des dites sénéchaussées 
aurait été ég'alement cité, conformément aux dites lettres et règle- 
ment, à comparaître par les députés de chaque ville, paroisse, 
bourg, villages et communautés, les neuf et dix du courant, par 
devant l'officier principal des dites sénéchaussées qui aurait d'abord 
procédé à la rédaction et réunion de tous les cahiers particuliers 
en un seul et ensuite au choix du quart d'entre, les dits députés, 
pour porter le dit cahier, avec copie en forme du procès-verbal de 
leurs nominations et pouvoirs à notre assemblée générale de ce 
jourd'hui. 

Et pour parvenir à la plus ample exécution des dites lettres, 
règlement et ordonnance, nous nous sommes rendu, accompagné 
de notre greffier ordinaire et assisté du sieur Fournier de Lachar- 
mie, lieutenant-général, et du sieur de Martin, avocatdu Roi, 
faisant les fonctions de procureur du Roi, la charge vacante, à 
ladite église de Saint-Front, que nous avons choisie, attendu le 
court espace du Palais et de l'Hôtel-dc-Ville, où nous avons ren- 
contré un grand nombre de personnes des trois Etats de cette 
sénéchaussée et de celle de Sarlat et de Bergerac, qui nous ont 
dit s'être rendus ce jourd'hui au présent lieu, pour assister à Tas- 
seml^lée générale des trois Etats, et nous ont requis acte de leur 
présentation personnelle, à quoi inclinant sommes entrés, avec 
cette nombreuse assemblée qui s'était rendue dans la dite Eglise, 
sans distinction d'ordres ni de rang, dans la chapelle où se font 
les fonctions curiales, et dans laquelle on a célébré une messe de 
Saint-Esprit et chanté le Veni Crcatoi\ pour prier le Seigneur de 
répandre ses grâces et ses bénédictions sur l'assenibléo. 

11 



— 166 — 

La céréaionie finie, nous avons passé dans la nef de la dite église, 
où tout était préparé pour tenir la dite assemblée, et avons prié 
messieurs du Clergé de se tenir à droite, messieurs de la noblesse 
de se placer à gauche, et messieurs du Tiers-Etat en face du 
bureau de notre greffier. Tous les membres de rassemblée ainsi 
placés, le plus grand silence régnant panni eux, le sieur de Martin, 
avocat du Roi, a requis lecture être faite de la lettre du Roi, du 
règlement y annexé et de notre dite ordonnance. Sur quoi, nous, 
faisant droit de son requis, avons ordonné la dite lecture, qui, 
ayant été faite par notre greffier, nous avons cru ne pouvoir mieux 
répondre aux vues et aux sentiments paternels de Sa Majesté qu'en 
invitant par un discours analogue à la cérémonie, tous les membres 
du Clergé, de la Noblesse et du Tiers-Etat de se réunir et procéder 
ensemble aux formes qui doivent amener le bien général du royaume 
et celui de tous et un chacun des sujets de Sa Majesté. Nous avons 
exhorté tous les ordres à se dépouiller de tout intérêt particulier, et 
de ne considérer, dans cette auguste cérémonie, que les intérêts 
généraux. Nous avons fini par renouveler les témoignages d'amour, 
de reconnaissance et de respect dont l'assemblée et toute la pro- 
vince est pénétrée pour Sa Majesté. 

Après que le sieur Evoque de la présente ville, portant la parole 
pour le Clergé, et le prince de Chalais pour la Noblesse, ont exprimé, 
par des discours nobles et touchants, les sentiments de paix, . 
d'union et do désintéressement dont leurs corps respectifs sont 
pénétrés en faveur du Tiers-Etat, auxquels l'assemblée ayant 
applaudi avec enthousiasme, et le calme s'étant rétabli, avons 
procédé à notre opération ainsi et de la manière qui suit : 



CLERGÉ. 



Commençant par messieurs du Clergé, avons donné acte de 
vérification personnelle du sieur évêque de la présente ville (1). 
De celle du sieur Vincent de Chaunac (2), faisant pour le sieur 



(1) Monseigneur Emmanuel-Louis de GrossoUes de Flamarens* 

(2) Abbé el prévôt de l'église de Sarlal. 



— 167 — 

évêquo (le Sarlat (1), pour le chapitre calhédral deSarlat, conjoin- 
tement avec le sieur Thibaud, syndic du dit chapitre, et en un seul 
pour Tabbaye royale de Fongolfier, suivant leur procuration, 
qu'ils ont exhibée et que nous avons reconnue suffisante de 
ravis des commissions nommées pour la dite vérification d'icelle, 
qui sont les sieurs Linarès et de Chaunac. 

S'est présenté le sieur abbé de Richement (2), grand archidiacre 
de cette ville, et les députés du chapitre de Sarlat, lesquels ont ré- 
clamé lapréséance sur messieurs les abbés commendataires et régu- 
liers pour les raisons qu'ils ont déduites verbalement et consignées 
dans un écrit signé d'eux, qui contient leurs protestations, et dont 
leur avons donné acte, ordonnons qu'il demeurera joint au présent 
procès-verbal, et cependant sans tirer à conséquence et sans nuire 
aux droits des députés des dits chapitres ni des abbés commenda- 
taires et réguliers, et pour faciliter l'opération, seront les uns et 
les autres inscrits à mesure qu'ils se présenteront, le dît jour que 
dessus, séance tenante. 

Du sieur abbé de Saint- Astier (3), sans tirer à conséquence pour 
la préséance, du sieur abbé de Ghancelade (4), sans tirer à consé- 
quence pour la préséance du sieur abbé de Châtres (5), comparant 
par le sieur abbé de Saint-Astier en vertu de sa procuration en forme 
comme dessus. 

Du sieur abbé de Tourtoirac, par le sieur Dubois, suivant sa pro- 
curation en forme comme dessus. 

Des dames Ursulines de la présente ville, par le sieur Vergniat, 
suivant sa procuration en forme comme dessus. 

Du sieur abbé de Cadouin (6). 

Du sieur (7) curé d'Auriac de Thenon, pour lui et pour les sieurs 
curés de Bars et de Thenon, suivant ses procurations comme 
dessus. 



(1) Monseigneur Joseph-Anne Luc de Pontel d'Albaret, né à Perpignan, le 
18 octobre 1736, mon à Turin, le 20 mai 1800 à G4 ans. 

(2) De Chabans. 
(8) De Roche. 

(4) Pinchenat, le sceau de cet abbc, coadjuteur en 1757, ëlail une croix 
paltôe ; il élait surmonté de la niilre et de la crosse et portait en légende : Jn 
hoc signo vinces» 

(5) La Boubée, curé do Chaires. 

(6) De Solminihac. 

(7) La Rue. 



— 168 - 

Du sieur abbé de Saint- Amand-de-Coly, par le sieur Thiebaud, 
suivant sa procuration comme dessus. 

Du sieur curé de Cherval (i), pour lui et pour Tarchiprêtre de 
Goûts (2), le curé de Champagne-de-Bourzac, le sieur curé de Fon- 
taine et pour les dames religieuses de Fontaine, suivant ses pro- 
curations en forme comme dessus. 

Du sieur archevêque de Bordeaux, par le sieur Prunis (prieur de 
St-Cyprien), suivant sa procuration comme dessus et qui a comparu 
aussi pour lui. 

Du sieur prieur de Bars, parle sieur Thiebaud, suivant sa procu- 
ration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Verteillac (3), pour lui et pour le sieur curé de 
Coutures (4\ suivant sa procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Durée, par le sieur curé de Verteillac, suivant 
sa procuration en forme comme dessus. 

Du sieur prieur de Greysse, pour lui et pour le sieur prieur de 
Notre-Dame-des-Vaches, et pour le sieur prieur régulier de la 
Sauve, suivant leur procuration en forme comme dessus. 

Le chapitre de Périgueux par les sieurs : abbé deRichemont (5), 
Ghamizac (6) et Malet. 

Du sieur curé de Milhac-d'Auberoche (7), pour lui et pour les 
sieurs curés de Saint-Antoine et Manaurie, suivant ses procurations 
en forme comme dessus. 

Des sieurs de Biras et de Puy-de-Fourches (8), par le sieur (9) 
Feytaud, suivant ses procurations duement en forme. 

Du vicaire perpétuel de Saint-Nicolas-de-Trémolat (10), par le 
sieur Prunis (11), suivant sa procuration comme dessus. 

Du sieur curé de Saint-Georges-les-Périgueux (12), pour lui et 



(1) SoUier. 

(2) Teillat. 

(3) La Coulure. 

(4) Eyssarlicr, 

(5) De Chabans, comme il csl dit plus haut, lequel fut déporté en 1794, 
mourut le 11) juillet de la même nnnéc, âgé de 54 ans, et fut inhumé à Tiled'Aix. 

(6) Ladoirc de Chamizac de Lcparre. 

(7) Terme. 

(8) François du Mas de Vandeuil, écuyer. 

(9) Messire Urbain François. 

(10) Messire Raymond de Guilhem, docteur en théologie. 
'11) Jo-^cph, prieu.' royal d" ^' 'yprien. 



— 169 — 

pour le curé de Froissant (1), le docteur de Laroque-Gageac (2) et 
du curé de Saint-Martial-d'Albarède (3), suivant leur procuration 
comme dessus. 

Du sieur curé de Saint-Martial-de-Valette (i), pour lui et pour les 
curés de Saint-Etienne-de-Lussas (5), et de Javerlhac (6), suivant 
leur procuration comme dessus. 

Du sieur prieur de Castel (7), pour lui et pour les curés de Cas- 
telnaud et le prieur de Meyral, suivant leui* procuration comme 
dessus. 

Du sieur prieur du Petit-Bornet et des religieuses de Sainte- 
Claire de cette ville (8), par le sieur Bernus, suivant leur procura- 
tion en forme. 

Du prieur de Saint-Aubin (9). 

Du chapitre de Monpazicr, par le sieur Géraud, chanoine. 

Du sieur abbé (10) do Prud'homme (11), pour lui et pour 
les curés de Gaujac (12) et de Marsalès(13), suivant leur procura- 
tion comme dessus. 



(1) Pierre Pcrinet, docteur en Ihéologie. 

(2) Pierre Vialem, docteur en théologie. 

(3) Jean Rey. 

(4) Thibeau Fourien de Villaupré. 

(r>) Ann3t Jean du Reclus, docteur en théologie. 

(6) Pierre du Roux, docteur en théologie. 

(7) Bosredon. 

(8) Révérendes dames Thérèse de la Grèze de Sl-Charles, supérieure ; Fran- 
çoise de Chalup de Si-André, vicaire; Marie Rouchicr de Sl-Hilaire, procureuse ; 
Elisabeth de Lagrèze de St- Michel, Françoise des Forest de St-Luc, Marthe 
du Gluzel de la Rénéchie de la Puritkalion, Anne du Cluzel de la Rénéchic de 
St-Barnabc, Elisabeth de Crémoux dite de la Purificaiion, !.ouiso du Vignaud 
de SI- Joseph, Marie de la Vidadie do St-Xavier, Calherine du liiit do St-Felix, 
Françoise de Valbrune de St-Augustin, Thérèse delà Rnslidc de St-Ro-, Mar- 
«'uerile Racui de St-Rogis, Marguerite du Rrcuil de la Salle de St-Louis, 
Anne de Merveille de St-ClémenI, Margnerilo Merlio de St-Georges, Marie de 
Fauquerie de St-Gormain, Marguerite Celérier de Si-Front, Marguerite Chous- 
•seric de Ste-Croix, Anne Rlondel de St-Paul, Suzanne du Verdier de St-Lau- 
ronl, Anne Piquet de Saint-Cyprien, toutes religieuses professes do chaur 
du couvent de Ste-Claire de la ville de Périgucux. 

^9) Linarcs. 

(10) Messire Emmanuel. 

(11) Prêlre-docleur en Ihiologic, habitant en son hôtel de Monpa>ier. 
il2) Gabriel Lacombe, docteur eu tliéologie. 

>VV> Pierre Delpoux, docteur en théologie. 



— 170 — 

Du sieur curé de Samt-Maine-de-Pércyrol (1) et du monastère de 
Notre- Dame -de-Sarlat (2) et le sieur Labat (3), munis de leur 
procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de St-Silain (4), pour lui et pour les curés de Li- 
meyrat (5) et d'Abjat (0), suivant leur procuration comme 
dessus . 

Du sieur curé (7) do Beauronne-de-Chancelade (8), pour lui et 
pour les curés de Tursac(9) et de Marquay (10), suivant leur pro- 
curation comme dessus. 

Du chapitre de l'abbaye do Ghancelade (11), par le sieur Monlar- 
dier (12), chanoine régulier qui représente aussi les curés de Saint- 
Hilaire (13) et le prieur de Mauzcns (14) en Sarladais, suivant leur 
procuration en forme. 

Du sieur curé d'Excideuil (15), pour lui et pour les curés de St- 
Pantaly-d'Excideuil(i6) etClermont-d'Excideuil (17), suivant leur 
procuration comme dessus. 



(1) Guillaume Lambert, docteur en théologie, mort dans les prisons de Péri- 
gueux, le 13 août 1793, âgé de 70 ans. 

(2) Anne-Angélique de Chantérac, supérieure. 

(3) Louis, prêtre missionnaire du petit séminaire de Périgueux. 
(il De Périgueux, messirc Antoine Bouchier. 

(5) Mcssirc Jean Lacliaud, docteur en théologie, Lachaud du Coderc, né à 
Saint-Habier, «nirc de Limeyrat, mort dans les prisons de Périgueux, le 31 jan- 
vier 17*J3, âgé do 55 ans. 

(Oi D'IIautefort, messirc Pierre Cabréal, docteur en théologie. 

(7) Prieur. 

(8) Pierre de Lestang ou l'Eslang. 
(î)i Jean-Darlhclemy Mercier. 

(10) Jean-Baptiste Bndiiel, docteur en théologie. 

(11) Ordre de chanoines réguliers de Saint-Augustin ; flgurcnt dans la procu- 
ration des trois Hévérends Pères, Jean-Louis de Penchenat, abbé et supérieur- 
major ; J'^an-Pierre Estang, prieur ; Pierre Marchou, supérieur ; Louis Mai- 
sondieu, maître des novices ; Jean-Pierre Monlardier, Louis-Bernard Sazei*al, 
Pierre du Hieux, syndic ; Je ni-Joseph Bevcrsal, Jacques-Genulfes Gazes, 
Pierre-Daniel des Border, Jean-Joseph Bro'*^'^»' ' ouis Brugère, prêtre, Pierre 
Hougier, Julien Mailhot, diacres ; Je-^' " •- V'dignat, sous-diacre. 

(12) Jean Pierre, chanoine rér*''*'" 

(13) De Trémolat, vi^' " - «- ^- — .. Tiessirc Antoine du 
Rieux, docteur en thtv/ >^ 

(14) Thibaut de Beaufor 

(15) Jean Raynaud, prévr 
(10) Joseph Lavaur, d'^'**-^- 
^17) Jean '*- '^v t»v-»' \ 



— 171 — 

Du sieur curé (1) d'Annesse (2), pour lui et pour le curé de Lé- 
guillac-de-Lauche (3), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Saint-Géry (4), pour lui et les curés de Vielvic 
(5) et Fraisse (6), suivant leur procuration en forme comme 
dessus. 

Du prieur de Villars (7), pour lui et pour les curés de Saint- 
Pierre-de-Côle (8) et le monastère de Brouchaud (9) , suivant leur 
procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Tourtoirac (10), pour lui et pour le curé de 
Ghervay (11), suivant sa procuration comme dessus. 

Du sieur curé de Goursac(12),pour lui et pour les curés de Bour- 
rou (13) et du Pont-St-Mam<3t (14), suivant ses procurations comme 
dessus. 

Du sieur curé de Manzac(15),pour lui et pour les curés de Jaurès 
(^16) et de Saint-Hilaire (17), suivant ses procurations comme des- 
sus. 

Du sieur curé d'Agonac (18), pour lui et pour le curé de St-Ro- 
main (19), suivant ses procurations en forme comme dessus. 
Du sieur curé de Sarlat (20) , pour lui et pour les cu- 



{l)De BeHisle. 

(2) Elie Blois. 

(3) Léonard Theuilher. 

(4) Jean Boulhière de la Valadc. 

(5) JeanGirauld. 

(6) Jean des Vergnos . 

(7) Jean Léonard Boussy de Lavcrand. 

(8) Messire Antoine Boisse, chanoine régulier de la congrégation de France. 

(9) Don Antoine Perignon, prieur claustral de l'abbaye ' royale de Brouchaud, 
ordre de Citoaux. 

(10) De Maufanges. 

(11) Jacques Audcbert, docteur en Ihculogie. 

(12) Pierre de Laulanie. 

(13) La Borde. 

(14) Joseph-Marcel lin Bonot. 

(15) Pierre Verdinaux. 

(16) Elie de Martin. 

(17) D'Eslissac Antoine V'alade. 

(18) Pierre Ventou du Mainet. 

(19) Messire Pierre Pastoureau. 

(20) De Pontard, docteur en théologie. 



— 172 — 

rés de Ste-Radegonde (1) et Carlus (2), suivant leur procuration 
comme dessus. 

Du sieur (3) curé de Saint-Barthélemy-de-Pluviers (4), pour lui 
et pour les curés de Pluviers (5) et prieur de Margniac(6), suivant 
leur procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé d'Abjat-de-Nontron (7), pour lui et pour les curés 
de St-Front-Larivière (8) et Saint-Angel (9), suivant leur procura- 
tion. 

Du sieur archiprêtre de Vanxains(lO), tant pour lui que pour les 
curés de Saint- Vivien-de-Lagemaigne (11) et du Bourg-du-Bost 
et pour (12), suivant leur procuration comme dessus. 

Du sieur curé de Varaignes (13), pour lui et pour les curés 
d'Hautefaye (14), Lachapelle-Saint-Robert (15), Teygent de Sou- 
dac (16), et de Feuillade (17), suivant leur procuration en forme 
comme dessus. 

Du sieur curé de Ghavaignac (18), pour lui et pour les curés de 
la Feuillade (19) et de Nadailhac (20), suivant ses procurations en 
forme comme dessus. 



(1) Jean-Louis Esclandines, docteur en théologie. 

(2) Jean Malhurin, curé de l'église Saint-Etienne do Carlus. 

(3) Prieur. 

(4) Jean-Uaptiste-Joseph Bourdeau, prieur. 

(5) Jean BafTel des Hivailles. 

(0) Mossirc Jean-Bapliste-Joseph Bourdeau, chanoine régulier, ancien prieur 
de Margniac. 

(7) Mossire Etienne Auvray de St-Remy. 

(8) Guy Couvrat. 

(9) Mcssire François Desvergnes, docteur en théologie. 

(10) Notre-Dame de Vanxains , mcssire Frédéric-François de Moateil, 
ccuycr. 

(lij Jean Gauthier. 

(12) Jean Bruncau, curé de la paroisse de St-Blaise de Servanches. 

(1;3) Mcssire François du Coux, docteur on théologie. 

1 14) François Fargcas. 

(15) Elic Lapon ge. 

(10) Mcssire Jean Marcillaud. 

(17) Jean-Baptiste Chavigny, pour La Croix, curé de St-Pierre-ès-Liens, ar- 
chiprêtre dcNonlron. 

(18) Martin Pomarel ligure dans la liste des ecclésiastiques du département 
de la Dordognr, rcfroctaires aux lois de 17'J0-91, 11 prairial et 7 vendémiaire; 
etc. (Voirie Chroniqueur^ ï* v., p. 0.) 

(19) Zacharie Pomarel flgure dans la même liste indiquée note ci-dessus. 
(^) Martin Verninac, prieur curé. 



— 173 — 

Du sieur curé de Saint-Paul-de-Serres (1), tant pour lui que pour 
les curés de (2) Grun (3) et Greyssensac (4), suivant leur procura- 
tion en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Saint-Laurent-du-Manoir (5), pour lui et pour 
le curé de St-Gernin (6) et de St-Girq (7), suivant leur procura- 
tion comme dessus. 

Des sieurs curés de St-Sulpice-d'Excideuil (8) et FougueyroUes 
(9), par le sieur (10) Bonneau (11), suivant ses procurations en 
forme. 

Du sieur curé de Rossignol (12), pour lui et pour les curés de 
Saint-Pardoux (13), des Granges (14), Ste-Groix (15) et St-Priest- 
de-Mareuil (16), suivant leur procuration en forme. 

Du sieur curé de (17) d*Antône (18), par le sieur Lavigerie (19), 
en vertu de sa procuration comme dessus. 

Du sieur curé d'Ey virât (20), pour lui et pour les curés de St- 
Front-d'Alemps (21) et Sensenat (22), suivant leur procuration 
comme dessus. 



(1) Mdssire Jean-Baptiste Villot. 

(2) Ste-Mariede. 

(3) Messire Jean Villot. 

(4) Messire GuiUaumc Joussen. 

(5) Messire Julien Beylot. 

(6) De Reilhac, messire Jean-Baptisle du Temple. 

(7) Messire Antoine des Vignes. 

(8) Jacques Bagnon, chanoine régulier de la congrégation de France, prieur, 
et curé de St-Sulpice d'Excideuil. 

(9) Gérard Brun. 

(10) Pierre. 

(il) Vicaire delà paroisse de Dussac. 

(12) Messire Philippe-Paulin-Pelil duCheylat, vicaire régent. 

(13) Marie-Jean de Reix, docteur en théologie, domicilié à Saint-Pardoux de 
Marcuil, caché, découvert et condamné à la réclusion, le U prairial an II, à 
l'âge de 69 ans. 

(14) Messire Léonard Tournicr, docteur en théologie. 

(15) De Mareuil, messire Paulin Hcynaud. 
(IG) Antoine Bournet, docteur en théologie. 

(17) St-Martin. 

(18) Bernard Audeberl. 

(19) Messire Emeric Chouri, de (Lavigerie), vicaire de St-Martin d'Antônc. 

(20) Messire François Raslouil, docteur en théologie. 

(21) Gabriel Laborie, docteur en théologie, décinialcur conjointement avec le 
grand chantre de l'église cathédrale. 

(22) Armand d'Eyxidour, docteur en théologie. 



— 174 - 

Du sieur curé de St-Privat-d*Excideuil (t), pour lui et pour les 
curés de Savignac-les-Eglises (2) et de St-Martin-de-Freyssen- 
geas (3), suivant ses procurations on forme. 

Du sieur Larouverade (4), chanoine (5), pour le sieur Gau- 
teille, curé de Lachapelle-Montmoreau, et le sieur (6) Mouillade 
(7), curé de St-Orse, suivant ses procurations en forme. 

Du sieur curé de Cumond (8), pour lui, pour le curé deFestalemps 
(9) et pour le curé de Ponteyraud (10), en vertu de ses procurations 
en forme. 

Du sieur Lamy, desservant, pour lui, pour le sieur Laborie, curé 
de St-Sulpice-de-Mareuil (11) et le sieur curé de Mareuil (12), en 
vertu de ses procurations en forme. 

Du sieur curé de Tocane (13), pour lui, pour le curé de St-Mar- 
tial (14j de-Dronnc (15) et le curé de St-Perdoux-de-Dronne, en 
vertu de ses procurations. 

De celle du sieur (16) Joubert, curé de St-Privat et chanoine 
d'Aubclerrc, pour lui et pour Messieurs du chapitre (17) et pour 



(1) Guillaume Foulcon, docteur en théologie. 

(2) Mcssirc Frédéric Fayolle. 

(8) Mcssirc Lascscuras de Hcynac. 

(4) Léonard de Larouverade. 

(5) Théologal de l'église cathédrale de St-Etienne, de Si-Front de Périgucux ; 
né à Badefol-d'Ans, prùs d'Hautefort, grand prédicateur, ne fit point le serment 
de 1791, resta au lieu de sa résidence, arruté, emprisonné à Limoges en 1793, 
conduit à Hocheforl l'année suivante, déporté, mort le 16 juillet 1791, à l'âge de 
55 ans ; enterre à l'île d'Aix. 

(6) Messire Joseph. 

{7j Docteur en théologie. 

(8) Messire Vincent Fournier. 

(0) Gaiilardon. 

(10) Courcelles. 

(11) Jean-Baptiste Brunel, docteur en théologie. 

(12) Joseph de la Boulie, docteur en théologie. 
(18j Ficrro Ladignac. 

(14) Ou St-Méard. (?) 

(15j Etienne Debetz de Lacrouzille, prêtre décimateur de ladite paroisse, mort 
en Espagne. 

(10) Messire Simon. 

(17( Conaposé de MM. Maronneau, Boussaton, DesvaUons, Rey, Peyronnaud, 

Veyre, Viaux, Joubert, acceptant ; Porteyrou, Fajol, acceptant ; Feury, accep- 

fant, et Bouill'~"»> secrétaire, représenlé par : Jean Pireleau Feury, prêtre-cha* 

ïoiiie cl'^*^^ ^n l'r-'- :^' ce"'^.p'' ''« '" ^ubctcrre, et Jean Fayol, archîprêtre- 



lan»'' 



-^175 — 

Fabbé de ladite collégiale (1), en vertu de ses procurations en forme 
comme dessus. 

Du sieur Chabannes, curé de Labachellerie, faisant pour lui, 
pour sieur Jean-Baptiste Brossard de Marsillac, prieur de Pom- 
port, du sieur Charles Lafargue et pour le sieur Veyssière (2), 
prieur de Pérignac, en vertu de ses procurations en forme. 

Du sieur Borac, curé de St-Aquilin, faisant pour lui et pour MM. 
les curés de St-Astier et de Segonzac, en vertu de leur procura- 
tion en forme. 

Du sieur Doday — ou Daudé — (3), curé de St-Macaire, faisant 
pour lui et pour MM. Bernard Lacombe, archiprêtre de Flaujac 
(4), et Jean Coly également (5), curé de St-Aubin, en vertu de 
ses procurations en forme. 

Du sieur Jean Lescure, curé de St-Nazaire, faisant pour lui et 
pour le sieur Lescure, curé de Renville et de Mescoules, en vertu 
de ses procurations en forme. 

De celle du sieur Jean-Baptiste Eyssartier du Bousquet, curé 
de St-Pierre de Coutures, faisant pour lui et pour MM. de Laroze, 
curé de la paroisse de St-Martin de Cénac, Jean-Baptiste Beche- 
doire, curé de la paroisse de Puy-Guilhem, et Pierre Coq, curé de 
Monbos, en vertu de ses procurations en forme. 

De celle du sieur Louis Faure, curé de Sourzac, faisant pour lui 
et pour MM. Sicaire Labrue, curé de St-Louis, et Jean-Baptiste 
Poncé, curé de Tamniers-en-Sarladais, en vertu de ses procura- 
tions en forme. 

Du sieur Alexis Minard, curé d'Eyliac, faisant pour lui. 

De celle de Jean-Martin Ducluzaud, curé de Belvès, faisant 
pour lui, pour le sieur Boit, curé de St-Crépin, et pour le sieur 
Benoit Razac, prêtre, curé de Pomport, en vertu de ses procurations 
en forme. 

De celle du sieur Pierre Fardet, curé d'Escoire, faisant pour lui. 

De celle du sieur Pierre Lavergne (6), curé de La Force, faisant 



(1) Messirc Martin Desport, abbc de l'abbnyc de St-Sauveur d'Aubeterre. 

(2) Mort en Espagne. ^Voir la liste des ecclésiastiques, réfractaircs aux lois 
de 1790, 1791,11 prairial et 7 vendémiaire, etc., publiée dans le quatrième vo- 
lume du Chroniqueur.) 

(3) Jacques François. 

(1) Docteur en théologie. 

(5) Docteur en théologie. 

(6) Docteur en the'ologie. 



- 17(3 — 

pour lui, pour le sieur Jérôme Balitran, curé de (1) d'Eyraud, et 
pour le siaur Lagibortie, curé de St-Georges-de-Blancaneyx, en 
vertu de leur procuration en forme. 

Du sieur Clmrles Maignc, curé du Change, faisant pour lui et en 
vertu de ses procurations pour le sieur Détaille (2), curé d'Estemples, 
pour le sieur Dutard (3j, curé de Lacropte, et pour le sieur (i) 
Patoureau, prieur de Blis et Dorn. 

Du sieur Fonpeyrc (5), curé de Beauronne de Double, faisant 
pour lui, et, en vertu de sa procuration, pour le sieur curé de 
St-Front-de-Fradoux (0). 

Du sieur Bonneval (1), curé de Bouzic, faisant pour lui et, en 
vertu de ses procurations, pour le sieur curé de Ste-Foy (8) et du 
sieur curé de St-Martial en Sarladais (9). 

Du sieur Eymard, curé de St-Martial de Viverol (10), faisant pour 
lui, et, en vertu de ses procurations, pour MM. les curés de La 
Ghapelle-Grésignac (11) et de (12) de Vendoire (13). 

Du sieur archiprétre de Daglan (li), faisant pour lui, et, en vertu 
de ses procurations, pour Messieurs les curés de Grives (15) et de 
Castelnaud en Sarladais (16). 



{l)St-Pierrc. 

(2) Jcan-Hapti.sle, docteur en Uiéologie. 

(3) Pierre, docleur en théologie. 
{■\) Messire Pierre. 

(5) Docteur en théologie. 

(0) Gabriel Montet tle Laurière, docteur eu théologie. 

(7) Guillaume. 

(8) Louis de Martini, docteur en théologie. 
{{)] Pierre-Louis Hichard. 

(10) Jouanaud Aimard. 

(11) André-Junis du Claud, chipelain delà CbapcUe-Grésignac. 
(là) Sl-iSalurnin. 

(18) Pierre Bournet du Maine. 

(lii Guillaume Dolfau. — Dans la liste des Périgourdins condamnés à mort par 
le tribunal révolutionnaire, exéculés à Périgueux, à Paris et ailleurs (4* vol. du 
6'/ï/'o/j/r/«eu/), ligure : M. Dclfaul, ex-jésuile et archiprétre, curé de Daglan, 
diocèse de Sarlal, député de la sénéchaussée de Périgord aux Etats-Généraux ; 
arrêté à Paris en 1793, assassin»; pour refus de serment dans Téglise des Car- 
mes le 2 septoml)re mCm» année. Il o il l'autour d'un clogcdu Dauphin, père de 
Louis XVI, couronné en 17û7, alors qu'il était encore au séminaire de Sarlal. 
(Bouffanges, Ttcvun du Sarlndais^ copie mssc, page 347). 

lio) Messire François Frillau. 

f iOi Jean de Formigier de Beaupuy, prieur de la paroisse de Caslelnaad. 



— 177 — 

De celle du sieur Pierre Ventout (1), vicaire à Thivicrs, faisant^ 
pn vertu de ses procuialions, pour M. Bourguoin, archiprotre de 
Thiviers, et Pierre Puyraveaux (î2), curé de St-Clément. 

De celle du sieur Pierre Grellcty, archiprètre de Villamblard, 
faisant pour lui et, en vertu de sa procuration, pour le sieur Lolière 
de la Gencbre, curé de St-Julien-de-Grempse. 

Du sieur Joseph Lapeyre, curé de Lanquais, faisant pour lui, et 
en vertu de ses procurations, pour le sieur Etienne Delbos, curé de 
Monsaguet, et les sieurs curés d'Issigeac, Verdon, St-Aubin, Ste- 
Luce et St-Germain de la Barthe (8), Montant, Faux, Monmadalcs 
et Bardou. 

Du sieur Pouzargue (4), curé deBeaumont, pour lui et pour MM. 
Jean Perne (5), curé de Monsac, et Jobert (6), curé de Naussannes, 
(7) suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Montasse (8), curé de St-Avit (9), faisant pour lui, pour 
le sieur Vassal (10), prieur de Couzc (11), et le sieur (12)Flogeac (13), 
curé de Labouquerie (14) et de St-Gernin son annexe, suivant leur 
procuration en forme comme dessus. 

Le sieur (15) Peyssard, archiprètre du Bugue, pour lui et le sieur 
curé du Bugue (16), etla dame abbessedu Bugue (17), suivant leur 
procuration en forme. 

(1) Des Lisardies. 

(2) Docteur en théologie. 

(3) Raynaud. 

(4) Messire Jean-Jacques, docteur en théologie. 

(5) Docteur en théologie. 
(ti) OuGolberl. 

(7) Ordre de Malle. 

(8) Pierre, docteur en théologie. 
(D) Sénieur. 

llO) Antoine de Vassal, du Marais. 

(11) El vicaire de la paroisse St-Avil-Sénicur. 

(12) Jean. 

(13) Prieur. 

(14) Flaugeac (Jean-Daplisle), curé de la Bouquerie, près Bergerac, né dans 
la paroisse d'Issigeac, refusa le serment de 17U1, emprisonné par ordre des au- 
torités du déparleraenl do la Dordognc, eu 1793, dcporlc l'annéo suivante sur 
des plages lointaines et dévorantes, mort dans la nuit du 1" se]>lembrc 1794, à 
l'âge de ,37 ans, enterré dans l'île Madame. (Note exlraile de la lisle des ecclé- 
siastiques déportés pendant la tourmente révolutionnaire, 4" volune du Chro- 
niqueur.) 

(15) Joseph-Charles, sieur de. 

(16; François de Minard de St-Marlial, docteur en théologie. 
(17) De l'abbaye de St-Sauveur, noble et révérende dame Klisabeth d'Aubusson 
de la Feuillade. 



— 178 — 

Du sieur Gilbert (1), curé de Gampagnac-les-Quercy, pour lui et 
pour le sieur Petit (2), curé de Salles-de-Belvès , et pour le sieur 
Biges (3), curé de St-Julien (4), suivant leur procuration en forme. 

Du sieur de Lagrèze (5), prieur (6) de Rouquette, pour lui et pour 
le sieur curé de St-SuIpice-d'Eymet (7) et le sieur curé de Serres 
(8), suivant leur proclamation en forme. 

Le sieur Gélérier (9), curé de Momtrem, pour lui et pour les 
curés de St-Léon-de-Grignols et St-Sulpice-de-Roumagnac (10), 
suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Lacrouzille (11), pour lui et pour les curés de Mussidan 
(12) et d'Eglise-Neuve (13), suivant leur procuration en forme. 

Du sieur (11) Ghaminade (15), pour MM. les curés de Bourgnac 
(16) etde St-Martin-Lastier (17), suivant leur procuration en forme. 

Du sieur curé deMensignac(18) pour lui et pour le curé de Saint- 
Martin- de-Hibérac (19), suivant sa procuration enferme. 

Du sieur Lachapelle (20), pour le curé de Reillac (21) et pour le 
curé de Ghampniers (22), suivant leur procuration enferme. 



(1) Jean. 

(2) Marc Anloine. 

(3) Docteur en théologie. 

(4) De Caslelnaud. 

(5) Messirc Mathet de Lagrèze. 

(6) El curé de Saint-Marlin. 

(7) Messire Jean-Baptiste de Fonlfroide, chanoine régulier de la congréga- 
tion de Ghancelade, ordre de St- Augustin. 

(8) Bernard Bastide, docteur en théologie. 

(9) François. 

(10) Antoine du Puy. 

(11) Pierre Debetz de. 

(12) Hélie Pachot, docteur en théologie, curé de St-Georges de Massldan. 
(13J d'Eyraud, Jean Reynaud. 

(14) Messire Guillaume Joseph. 

(15) Prieur syndic du collège royal de St-Charles de Mussidan. 

(16) Pierre du Lac, docteur en théologie. 

(17) Pierre Lacoste, docteurcn théologie. 

(18) Alphonse Barbary de Langladc. 

(19) Etienne Gros. 

(20) Antoine, chanoine (''» ï--» '^^♦^^-''^rale. 
.3»^^ Léonard Germ?''^ 

7"" '^•»Tnr,'^'° ^^îiro» 



— 179 — 

Du sieur (1) Barbut (2), pour l'abbaye de Ligueux (3) et le curé 
de (4), suivant leur procuralion en forme. 

Du sieur de Grignols, pour lui et pour le curé de Vallereuil, le 
curé de Preyssac-d'Excideuil, suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Girardau, curé de Marsac, pour lui et pour les cures de 
Chalusset et de St-Crépin (5), suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Mongibaut, curé de St-Germain-du-Salembre, pour lui et 
pour le curé d'Ateau, suivant sa procuration en forme. 

Du sieurDarpèSjCuré de Coulounieix, et pour les curés de Cazenac 
et de Carsac, suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Audoin, de MM. les prébendes de l'église cathédrale de 
Sarlat et pour MM. les curés de Cazoules et Mon Repos, suivant 
leur procuration en forme. 

Du sieur Laporte, curé de St-Martial-d'Hautefort, pourlui, pour le 
prieur de St-Aignan-d'Hautefort et le curé d'Anlhiac, suivant 
procuration en forme. 

Du sieur Chassaing (6), curé de Lolme, pour lui et pour MM. les 
curés de St-Pompon (7) et de Razac (8), suivant leur procuration en 
forme. 

Du sieur Reynaud (9), député du chapitre (10), et pour les curés 



(1) Messire Pierre. 

(2) Aumônier 

(3) Dames de l'Abbaye de Ligucux : de Beaupoil de St-Aulaire, abbesse ; Ga- 
iherinede Laroche- Aymond, prieure; Catherine de Laulanie, Marie d'Amelin de 
Hacbemorin, Jeanne de Royère, Marguerite de Beaupoil .'de Saint-Auloire, 
Françoise d'Alesme, Angélique de Laulanie, Magdelaine de Beaupoil de Saint- 
Aulaire de Sainte-Eulalie, Léonarde de David, Anne de Foucaud de Lardimalie, 
Elisabeth de Saulnier, Henriette du Chalard, J. de Mathieux, Catherine de Puy- 
morin, Jeanne de la Rivière, Marie du Hautier, Anne de Lambertic, Anne d'Ex- 
pert, Catherine Brochard dePuymorin. 

(4) St-Astier, du Chadeuil, bénéfice séculier ; François Hubert de Jean de 
Jovella, licencié en droit canon. 

(5) Salvage. 

(6) Jean. 

(7) Guillaume Boudy, docteur en théologie. 

(8) Messire Georges-Mathieu Bcllevue de Bcnaud, docteur en droit canon. 

(9) Messire Jean, chanoine-syndic du chapitre de Larochebeaucourt. 

(10) De l'église collégiale de St-Théodore de la ville de Larochebeaucourt, 
composé de MM. Granges, chantre et chanoine ; Raynaud, chanoine et syn- 
dic ; Chanal, chanoine ; Démon, chanoine et curé ; Janct, chanoine, et de h Ri- 
vière, chanoine. 



— IHO — 

(f Argentines (1), et de Larochebeaucourt (2), suivant leur pro- 
curation en forme. 

Du sieur (3), Garebœuf (i), pour le curé de Beaussac (5) suivant 
sa procuration en forme. 

Du sieur (6) Laloubie (7), curé de Baneuil,pour lui et pour le curé 
de St-Gapraise (8), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur (9) Salagniac (10), curé de Bussière-Badil, pour lui et 
pour les curés d'Emoutiers (11) et d'Elouard (12), suivant leur pro- 
xîuration en forme. 

Du sieur Lassaigne, curé de St-Pierre-ès-Liens, pour lui et pour 
les curés de Villefranche et de Prats (13), suivant leur procuration 
en forme. 

Du sieur Giraud, curé des Granges, pour lui et pour le curé de 
St-Front-de-Champniers et de St-Avit-de-Romain, suivant leur 
procuration en forme. 

Du sieur Dumonteil, curé de Léguillac-de-Cercles, pour lui et 
pour les curés de St-Félix-de-Bourdeilles et de Lachapelle-Pommier, 
suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Borde, curé de Gonnezac, pour lui seulement. 

Du sieur Ghaminade, pour le curé de Pazayac et pour le curé de 
Bosset, suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Monereau, curé de Monbazilhac, pour lui et pour les 
curés de St-Gernin-dc-Gabanelles et de Gunèges, suivant leur 
procuration en forme. 



(1) Mcssire Joseph Robinel de Peignefort, dccimateur de la dite paroisse. 

(2) Denioy (François-Pierre), ex-curé et chaDoine de Larochebeaucoart, do- 
micilié à Neuvic (Dordogae), âge de G9 aas et quelques mois, condamné, com- 
me rcfractaire à la loi, le 18 germinal an II, par le tribunal criminel de la Dor- 
dognc, à la réclusion perpétuelle et à la conllscation de ses biens au proQt de 
la Republique. 

(3) Pierre de. 

(4) Prrtre et vicrire de Beaussac. 

(5) Pierre de Minard Lacotle. 
{()) Joseph de* 

(7) Docteur en théologie. 

(8) Jean-Baptiste Richard, docteur en théologie. 

(9) Antoine. 

(10) Docteur en théologie. 

(il) Ferrier-Guillaume Royer, docteur en théologie. 

(12) Messire Pierre Tamaignon, docteur en théologie. 

(13) Loymarr 



~ 181 — 

Du sieur Gay, curé de Rouffîgnac, pour lui et pour les curés de 
St-Geyrac et de Fleurac, suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Breuil, curé de Falgueyrat, pour lui et pour les curés 
de St-Capraise et de Gadelech, suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Durival,pour le curé deQueyssat et de Gogulot, suivant 
leur procuration en forme. 

Du sieur Georges (Ij, curé de Plazac, pour lui et pour les curés 
de Thonac et du Moustier, suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Carralou, pour les Dominicains de Bergerac, pour la 
communauté, suivant sa procuration en forme. 

Du sieur Chaumel du Planchât (2), curé dePressac d'Agonac, 
pour lui et pour les curés de Florimont (3) et d'Estignac (4j, suivant 
leur procuration en forme. 

Du sieur Labrunie, prieur des Carmes de Bergerac, pour la 
communauté, suivant sa procuration en forme. 

Du sieur Deschamps, curé de Saint-Vincent-de-Connezac, pour 
lui et pour les curés de Saint- André et de Vezac, suivant leur 
procuration en forme. 

Du sieur curé de Ginestets en Périgord (5), pour le seigneur de 
St-Germain de Berbiguière, suivant sa procuration en forme. 

Des sieurs chapelains d'Hautefort, par le sieur Pouyaud, Tun des 
chapelains. 

Du sieur archiprêtre de Chantérac (6), pour lui. 

Du sieur curédeSt-Jean-de-Côle (7), pour lui et pour le chapitre 
de St-Jean-de-Côle et pour le curé de (8) de Busserolles (9), suivant 
ses procurations en forme. 



(i) Alias Geoffre. 

(2) Jean . 

(3) Antoine Lafargue, docteur en théologie. 

(4) Ou de Lestignac, Etienne Brugne. 

(5) Raynaud. 
(6)Vermiei deMinard. 

(7) Goujon de la Prairie, du prieuré de St-Jean-de-Côlc, Jean Goujon, prieur 
claustral el syndic dudil chapitre cl prieur curô de la paroisse do Sl-Jacques, 
du bourg de Sl-Jean-dc-Côle ; Antoine Boisse, curé de la paroisse de St-Pierre- 
de-Côle ; Léonard Roussi Lavenaud, prieur, curé de la paroisse de Sl-Marlial 
el du Grand Villars, et François de GrateyroUe, chanoine régulier dudil prieuré 
et secrétaire dudil chapitre régulier de St-Jean-de-Côle, par Jean Goujon, syn- 
dic du chapitre. 

(8) St-Martial. 

(9) Symphoricn Arrondeau, docteur en théologie, prieur el curé au prieuré de 
St-Martial-de-Busserolle. 

12 



Du sieur curé de Beauregard, pour lui et pour les curés de Si- 
reuil et de St-Lazare, suivant ses procurations en forme. 

Du sieur curé de Nanteuil-de-Bourzac (l),par le sieur de Chamizac 
(2), son frère, chanoine (3), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé d'Auriac-de-Bourzac (4), par le sieur Chamizac, le 
même que dessus, suivant sa procuration en forme. 

Du sieur de St-Germain-des-Prés (5), pour lui et pour les curés 
de Corgnac (6) et de St-Jory-Lasbloux (7), suivant ses procurations 
comme dessus. 

Du sieur abbé Ginoux, faisant, en vertu de ses procurations, pour 
le sieur curé de Nontroneau et pour le prieur de Siorac, le premier 
en Périgord, le second en Sarladais. 

Du sieur curé de Bassillac (8), pour lui (9). 

Du sieur curé de Sainte-Marie-de-Chignac , pour lui, pour les 
curés de Laboissière et celui d'Orliac en Sarladais, suivant ses pro- 
curations en forme. 

Du sieur curé de St-Médard de Limeuil (10), par le sieur Mange 
(11), prêtre du séminaire de Mussidan, suivant sa procuration en 
forme. 

Du sieur curé de Rouffignac en Sarladais (12), par le même, sui- 
vant sa procuration en forme. 



(i) Jean-Joseph de Chamizac, Ladoire de Chamizac, né à Celles, prieur de Naa- 
teuil, mort dans les prisons de Périgueux, le 81 janvier 1793, âgé de 55 ans. 
(Voir Chroniqueur^ \* volume.) 

(2) Marlhin Mathieu. 

(3) De St-Front do Pe'rigueux. 

(4) Jcan-Joscph de Chamizac. 

(5) De Laborie des Rivières . 

(6) Guillaume Chaslenet de Maraval, docteur en théologie. 

(7) Pierre Montet de la Croze, docteur en théologie. 

(8) Chabannes.- 

(9) Mort en Espagne. (Voir le Chroniqueur ^ k* volume, p. 6.) 

(10) Nicolas Paradol. 

11) Henri, docteur en théologie. 
12^ P\i > A vrna' 



— 188 - 

Du sieur curé de Brouchaud (1), pour lui et les sieurs Véchem- 
bre (2), et Pomeau (3), chapelains d'Haulefort. 

Du sieur curé de Mayac (4), et du sieur Foulcon, chapelain de 
St-Etienne-des-Eyraud,par le sieur Eymard (5), prêtre en vertu de 
leur procuration en forme. 

Du sieur curé de St-Pierre-de-Chignac (6), pour lui et pour le 
curé de Mortemart, suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Vitrac et de Milhac-le-Sec en Sarladais, par le 
sieur Bonny, prêtre de la Mission, suivant leur procuration en 
forme. 

B3 la communauté des Frères-Mineurs de la ville de Bergerac, 
par le pèreLaborie, syndic de la communauté du même ordre de 
cette ville, suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de La Lalinde (7), pour lui et pour les curés Saint- 
Mayme-de-Rozan, St-Front-de-Coloris, Pontours et Bourniquel, 
suivant leur procuration en forme comme dessus. 

De la communauté des Auguslins de Domme, par le sieur Baylé, 
prieur. 

Du sieur curé de St-Pardoux de Feix, par le sieur Drivers, sui- 
vant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Connezac (8), par le sieur Manière, suivant sa 
procuration en forme. 

Du sieur curé de St-Jean de Vergt, pour lui et pour les curés de 
St- André de Breuil, Ste-Marie, Vergt et du Salon, suivant leur 
procuration en forme. 



(1) Léger Limoges, condamné à morl comme contre-révolutionnaire, le 12 
floréal an II, âgé de 51 ans. 

(2) François. — Ua Bertrand Véchembre, né à Périgueux, vicaire à Azerat, 
déporté en 1794, mort dans l'entrepôt du bâtiment, dans la nuit du l*"" au 2 
septembre même année, âgé de 28 ans, enterré dans l'île Madame. (Voir Chro- 
niqueur ^ 4« V.) 

(3) Denis. 

(4) Guillaume-Marie Thcroux, docteur en théologie. 

(5) Messire Elie. 

(C) Lavergne-Froidefond, mort en exil, en Espagne. (Tableau des ecclésiasti- 
ques du département de la Dordogne, réfractaires aux lois de 1790-1791^ • etc.) 

(7) BertinguéMasserouse (Guy Guillaume), prêtre natif de Colombe, près Ber- 
gerac, mort en réclusion, le 6 pluviôse an HI, âgé de 70 ans. (Voir l^Chroai- 
queur, 4* volume.) 

(8) De Brassac peut-être, ou St-Vincent-de-Connezac. 



— 184 - 

Du sieur curé de Chaires (1), tant pour lui que ponr les curés de 
Saint-André de la ville de Monpazier en Sarladais, suivant leur 
procuration en forme. 

Du sieur curé de Prat en Sarladais, par le sieur Cluzeau, mis- 
sionnaire, suivant sa procuration en forme. 

Du sieur de Toscane (2), pour lui et pour le curé de St-Méard de 
Drône (3), en vertu de sa procuration en forme. 

Du sieur de Saint-Chamassy (4), pour lui et pour les curés d'Au- 
drix (5) et Cussac (6), en Sarladais, suivant leur procuration en 
forme. 

Du sieur curé deSarliac (7), par Tarchiprêtre de la Cité (8), sui- 
vant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Saint-Pardoux (9), tant pour lui que pour le 
curé de Chourgnac (10), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Vaunac (11), pour lui et pour les curés de La- 
boissiôre-d'Ans (12) et d'Eyzcrac (13), suivant leur procuration en 
forme. 

Du sieur curé de (14) Molière en Sarladais (15), par le curé de 
St-Pardoux d'Ans (16), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Paunac(17), pour lui et pour le curé d'Ailiac (3), 



(l)LaBoubée. 

(2) Pierre Ladignac. 

(3) Etienne Debelz de Lacrousille, dont il est parlé plus haut, pag« 174. 

(4) Lafon. 

(5) Jacques Crueghc, archipretre d'Audrix. 

(6) Jean-Baptiste Gabanas. 

(7) Jacques Audebert. 

(8) Guillaume Montagut. 

(9) Messirc Sicaire Léonard. 

(10) Messire Jean-Guillaume de Mater, docteur en théologie. 

(11) Messire Pierre-Bernard de Lidonne. 

(12j Jean Rebière sieur de la Jartbe, docteur en théologie. 

(13) Jean Chcrchouly, docteur en théologie. —-Dans la liste des Périgourdins 
condamnes par le tribunal révolutionnaire, guillotinés à Périgueux, nés à Paris 
ou ailleurs ( liste publiée dans le Chroniqueur du Périgord et du LimousÎD, 
3* volume, [iage 58), on voit : Jean Cherchouly, ex-curé domicilié à Lâcha- 
pelle-Faucher, condamné à mort comme réfraclaire à la loi, le 9 thermidor, 
an II, par le tribunal de la Dordogne. 

(14) La ville de Molière. 

(15) Jean d'Autressal de la Filolie. 

(16) Piefre-Sicaire-Léonard Matasse. 

(17) Pierre Gorsse. 

(18) '^'err'^ ' .qe»" i '"'«'^'Uer, doclcup en théologie. 



— 185 — 

et la communauté de Sainte-Claire de Sarlat (1), suivant leur pro- 
curation en forme. 

Du cucé deSt-Alvère(!2), pour lui. 

Du sieur Faure, prêtre, comme privilégié pour lui. 

Du sieurcuré de Bourdeilles (3), par le sieur Bosredon (4), sui- 
vant sa procuration en forme. 

De la communauté de Cadouin (5), et du curé de Lassalvetat de 
Cadouin (6), par le prieur de la communauté (7), suivant leur 
pouvoir en forme . 

Du prieur de Peyrignac (8), pour lui. 

Du sieur chapelain de la chapellenie de Notre-Dame-de-Sou- 
las (9), par le sieur de Garebœuf (10), suivant sa procuration en 
forme. 

Du sieurcuré de St-Rabier (11), pour lui et pour le curé de Saint- 
Fierre-de-Monestier (12), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Ncuvic, pour lui et pour le curé de Dussac et 
d'Issac, suivant leur procuration en forme. 

Du sieur curé de Biron, pour le sieur Géraud, chanoine, suivant 
sa procuration en forme. 



(1) Composée de Révérendes Dames: Magdeleine d'Aymeric, supérieure; 
Anne de la Tour du Roch, vicaire ; Elisabelhde Vassal ; Françoise de la Borde; 
Jacqueline do la Fleunie ; Marie Surgier ; Calherinc Boussier de la Gipierre ; 
Klisibclh de Campagnac ; Elisabelh de Vassal; Marie Beaupuy ; Toinetle de 
Goudin dePauliac; Anne Lescure; Jeanne Mondcssac ; Anne d'Auxerre ; Claire 
Pouyade ; Louise du Balais ; Marie Bardon ; Marie Lassalle ; Marie Borie. 

(2) Du Breuil. 

(8) François du Cluzeau. 

(4) Joseph, vicaire de la ville do Bourdeilles. 

(5) Abbaye de l'ordre de Gitcaux ; Dom Louis Rose, prieur de l'abbaye de 
Cadouin ou de Gileaux ; Dom François-Hugues Poitcaux, syndic; Dom Domini- 
que de Lusset ; Dom Pierre Lalhelise Sellerie ; Dom Louis de Busson, tous 
religieux composant le chapitre. 

(<») Dom Louis de Champ. 

(7) Dom Louis Roze. 

'8) Veyssière, curé de Peyrignac, mort en Espagne (liste des ecclésiaslitiues 
du déparlemenl de la Dor.iognc, r'îfraclaircs aux lois de i?.)0-17Jl, etc. Voir 
celle liste dans le Chroniqin'ur^ 4* volume, page G.) 

.9) Messire Aubin-Félix Durand, prieur du prieuré do Saint-Charlemaigne, 
docleur en théologie, chanoine de l'église métropolitaine et primatiale de Sl- 
Andrc de Bordeaux. 

ilO.i Pierre, vicaire de Beaussac 

•lit Martial Grange de Leymarie. 

< 12' Messire Etienne do Lolhe, docleur on théologie. 



— 186 — 

Du sieur de Sénac, pour le curé de Domme (1), suivant sa pro- 
curation en forme. 

Du sieuf curé de Saint-Jean-d'Atur (2), pour lui et pour les cu- 
rés de Saint-Amand de Belvès (3) etLarzac (4), suivant leur pro- 
curation en forme. 

Du sieur curé de Ste-Nathalène (5), et du prieur deFayrac (6\ 
par le sieur Mallet (7), suivant leur procuration en forme comme 
dessus. 

Du sieur curé de Trélissac (8), pour lui et les sieurs curés d'Or- 
liac, en Sarladais, et du curé de Mouzens, en Périgord (9), suivant 
leur procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de la Chapelle-Faucher(10),pourluietpourles cu- 
rés de Condat (H), et de St-Pardoux-la-Rivière (12). 

Du sieur curé de Milhac-de-Nontron (13), faisant tant pour lui que 
pour les curés de Saint-Martiu-Laroche (14), et Cubas (15), en vertu 
de leur procuration en forme. 

Du sieur prieur do St-Michel-de-Verteillac, par le sieur Ver- 
gnas. 

La communauté des filles de la Foy de cette ville, par le sieur 
Cluzeau, suivant leur procuration en forme. 

La communauté de la Visitation de cette ville, par le sieur Du- 
gour, en vertu de leur procuration. 

Du sieur de Montagnac-Lacrempse, par le sieur Devaux, suivant 
sa procuration en forme comme dessus. 



(1) Pignol, mort en Espagne. 

(2) Pierre Picon, né à Périgueux, mort également en Espagne. 

(3) Antoine Leygue, docteur en théologie. 

(4) Messire Guillaume Clauche . 

(5) Messire Martin Bourdet, docteur en théologie. 
(6) Jean Gerbeaux, docteur en théologie. 

(7) Jean Baptiste, prêtre cl habitué du chapitre de Périgueux. 

(8) Messire Yrieix Buis. 

(0) Joseph de Saint-Hilaire, docteur en théologie. 

(10) François Desvergnes, docteur en théologie. 

(11) Messire Bertrand Hamelin. 

(12) Messire Simon Pastoureau, desservant. 

(13) Jacques Gorsse. 

(14) Messire Jean Mondenel. 

(15) Louis du Mas. 

'iH) Jeat' -iii Mag, curé congruisle de St-Jcan-Baptiste, de Cubas. 



- 187 — 

Des sieurs curés de Mauzac et du Grand-Brassac, par le sieur 
de Pourquéry, suivant leur procuration en forme. 

Du sieur curé de St-Raphaël (1), par le sieur Bosredon, suivant 
sa procuration comme dessus. 

Du sieur curé de Paussac, par le sieur Vallette,suivant sa procu- 
ration comme dessus. 

Du sieur curé de Saint-Julien-de-Bourdeilles (2), par le même 
(3), suivant sa procuration en forme comme dessus. 

Du sieur de Campagnac (4), par le sieur Desvaux (5), suivant sa 
procuration comme dessus. 

Du sieur Marsaneix (6), pour lui et pour les curés de Ladouze, 
(7) et Besse (8), suivant leur procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Cubjac (9), pour lui et pour les curés de Mon- 
tagnac-d'Auberoche (10), de Sainl-Vincent-d'Excideuil (11), sui- 
vant leur procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Marnac (12), faisant pour lui et pour les curés 
d*Eybène(13), etd'Eyvigues(14), suivant ses procurations en forme 
comme dessus. 

Des sieurs curés de St-Martin-le-Pin (15) et Savignac de Non- 
tron (16), par le sieur (!7) Fournier de Lacharmie (18), suivant 
leur procuration sous forme comme dessus. 



(l)Ou Cartel. 

(2) Messire Jean Bourgoin flgure dans la liste des ecclésiastiques du départe- 
ment de la Dordogne, rcfractaires aux lois do 1790-1791, 11 prairial et 7 vendé- 
miaire, et leur âge à l'époque de leur mise en réclusion. {Chroniqueur du Péri- 
gord et du Limousin, page 5, iv* volume.) 

(3) Guillaume Vallctte, aumônier de monseigneur l'évèquc de Pcrigueux : Em- 
manuel-Louis de Grossoles de Flammarens. 

(4) De Moiiclart ; Fériol Cuinat. 
<5) Louis. 

(6) Messire Louis Desvaulx, prrtrcdc la mission dePérigucux. 

(7) Messire Jérôme Parade, docteur on théologie. 

(8) Pierre Pinot, docteur en théologie. 

(9) Jean-Dominique Clémcnl. 

(10) Jean SoufW>n. 

(11) Messire Isaac du Repaire, prieur de St-Vincent-d'Excideuil. 

(12) Picon. 

(13) Guillaume François. 

(14) Hugues Halazard. 

(15) Vaincque. 

(16) Barthélémy Uardouneau. 
(IT) Messire François 

(18) Ancien curé de Badefol. 



— 188 — 

Du sieur curé de Saint-Hilaire, de Périgueux (1), faisant pour 
lui et pour les curés de Caudon (2) et Sainte-Croix-de-Monestier(3), 
suivant leur procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Bergerac (4), pour lui et pour le sieur prieur 
(5), d'Eymet (6), de Sainte-Innocence (7), curé de Saint-Glai* 
rac (8), curé de Saint-Julien (9), curé de Mescoulès (10), suivant 
leur procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Razac (11), pour lui et le curé d'Eymet (12), 
en vertu de sa procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Boulazac (13), faisant pour lui et pour les curés 
de Saint-Agnan-de-Chalais (14) et Saint-Jory-Chalais (15), suivant 
leur procuration duement en forme comme dessus. 

Du sieur curé de St-Jean-d'Estissac (16), pour lui et pour le curé 
de Nanteuil (17), suivant sa procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Saint-Front de cette ville (18), pour lui. 

Du sieur prieur du prieuré du Saint-Esprit (19), par le sieur de La 
Cypière (20), suivant sa procuration comme dessus. 

Du sieur curé de la Madeleine de Bergerac (21), pour lui et les 



(1) Pierre Boucherie. 

(2) Antoine de Blanc, docteur en théologie. 

(3) Messire Alexis de Raymond de Bernard St-Michel, écuyer. 

(4) Antoine Gonlier Monliral. 

(5) Jdcob-Louis du Pont de Jameaux, clerc tonsuré du diocèse de Tours, 
prieur du prieuré de la chapelle St- Joseph. 

(6) Antoine-Charles Lambert, prieur deSte-Innocence. 

(7) De Noire-Dame. 

(8) OuSt-Gloirc. 

(V)) Du Puy-Guilhcm, Jeun Antoine Rocher. 
(10) Joseph Varenne. 
(ll)Jacqies Limousin. 

(12) Jean-Baptiste Artiguc. 

(13) Messire Jean Dolcsme dcPolignac. 

(14) François La Couchic de Laborie, prieur et curé. 

(15) Jean-Ignace de La Brousse, prieurdc St-Jory. 
(10) François Clavieras. 

(17) Messire Joseph Jorias, docteur en théologie. 

(18) Messire Pierre-Jean de Boussicrs de la Cipierre, chanoine de l'église ca- 
thédrale de Si-Front. 

(19) Paroisse de St-Martin, St-Jacques de Bergerac, Jean-Baptiste Fourneau, 
prieur et vicaire de Périgueux. 

(20) De Boussiers. 

•21) Messire Jean Mounet. 



— 189 — 

curés de Lamonzie (1) sur Dordogneet de Sigoulès (2), en vertu 
de ses procurations en forme comme ci-dessus. 

Du sieur curé de Notre-Dame-Gageac (3), par le même, suivant 
sa procuration en forme comme dessus. 

Du sieur prieur de Saint-Apre (4), pour lui et pour les curés do 
Saint-Sauveur de Castelnaud (5) etdeNotre-Dame-de-Cavarre (6), 
suivant leur procuration en forme tomme ci-dessus. 

Du chapitre de Saint-Astier (7), par les sieurs Laborie (8) et Jar- 
laud, leurs syndics. 

Du sieur curé de Chalagnac (9) pour lui et pour les curés de 
Pissot (10) et Eglise-Neuve (11), suivant leur procuration enferme 
comme ci-dessus. 

Du sieur curé d*Azerat, pour lui et pour les curés de Beynac (12) 
et de Saint -Vincent -de -Cosse, suivant leur procuration en 
forme comme ci-dessus. 

Du sieur curé de Lisle (13), pour lui et les curés de Cantillac (14), 
et de Saint-Vivien, d'Auch (15;, suivant leur procuration en for- 
me comme ci-dessus. 



(1) François Laportc. 

(2) Jean-Baptiste du Faur. 

(8) Pierre Capnan. 

(4) Joseph de Labonne. 

(5) Pierre Lavergne, docteur en théologie. — Ex-curé domicilié à Sl-Louis 
de Castelnaud (Dordogne], condamné à mort comme réfractaire à la loi, le 14 
messidor an II, par le tribunal criminel de la Dordogne. Dans la liste publiée 
par le Chroniqueur^ 3* volume, page 59. 

(6) Messire Arnaud de Mauriac. 

(7) Membres du chapitre : Dussol, chantre et doyen ; Laborie de Campagne ; 
Laulanic du Grézeau ; Favard de la Faye ; Guillaume du Bois-Douchier de 
V^igneras ; Nelan ; Jarlan; Louis du Bois; Haiguy-Dauriac. 

(8i De Campagne. 

(9) Pierre Gay de Lambertie. 

(10) Joseph Brugièrc. 

(11) D'Usscl ou Stc-Marie d'Usscl, d'après les procurations; Antoine Pécou, 
Deschamp, docteur en théologie. 

(12) Anloine Carrier de la Devèze. 

(13) Messire Jean de Brossard, écuyer. 

(14) Joseph Aucouturier, docteur eii théologie. 
d.*») Gabriel Brunet, docteur en théologie. 



— 190 — 

Du sieur curé de Cendrieux (1), par le sieur Faure(2), suivant sa 
procuration en forme comme dessus. 

Du sieur curé de Journiac (3), par le même, suivant sa procura- 
tion duementen forme comme dessus. 

Du sieur curé de Baneuil (4), par les sieurs archiprêtres de 
Saint-Marcel (5), Pressignac (6), Sainte-Colombe (7), Saint-Cy- 
bard (8), Saint-Sulpice-de-Lalinde-de-Drayaud (9), suivant leur pro- 
curation en forme. 

Du sieur curé de Sorges (10), pour lui et pour les curés de Lemp- 
zours et de Sainte-Eulalie, en Sarladais, suivant leur procuration 
en forme. 

Du sieur curé de Ceux (11), pour lui et pour le curé de Lime- 
zous, suivant sa procuration en forme comme dessus. 

Du sieur de Naillac (12), pour lui et le curé de Sainl-Julien-de- 
Lampon, suivant sa procuration en forme comme ci-dessus. 

Dss Bénédictins de Brantôme, par le sieur prieur. 

Du sieur prieur de la Chapelle-Faucher et le curé de Montagrîer, 
par le même prieur, suivant leur procuration en forme. 

Du sieur prieur de Sainte-Foy-de-Longas (18) et du sieur prieur 
de Montagrier, par (14) Rousseau (15), bénédictin de (16) Brantôme. 



(1) Pierre Grobras, docteur en théologie, Joseph Qrobras, né à Limoges, cnrë 
de Cendrieux, Ht le serment de la Constitution civile du clergé, rétracta ce ser- 
ment, emprisonné par ordre des autorités de la Dordogne, déporté au-delà des 
mers, mort en octobre 17ô4 à Tâgc de 48 ans. Enterré à Tile de Madame. (Cbro- 
DÎqueur^ 4* volume, p. 3.) 

(2) Prêtre habitant la ville de Limeuil. 

(3) Jean Lagrèze. 

(4) Joseph de Laboulie, docteur en théologie. 

(5) De Villadeix, Antoine Gontier de Montirat, prêtre et archiprétre dudit 
St-Marcel. 

(G) Joseph du Chassain de Taralin, cure de Ste-Marie de Pressignac. 

(7) Joseph de Verdcney, prieur et cure de Sle-Colombe. 

(8) Pierre Constantin. 

(9) Bernard Boysson. 

(10) Cheyrade. 

(11) Messire Jean de Guilhemdc Frégère. 

(12) La Chapelle. 

(13) Michel-Philippe Cassaigne. 

(14) Dom Hilairc. 

(15) Religieux. 

(16) L'Abbaye royale de. 



— 191 — 

Du sieur curé de Saint-Laurent-des-Vignes (1), par le sieur (2) 
Bournazel (3), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur prieur (4) de Campagne (5), pour lui et pour les curés 
de Lussas (6) et de Tayac (7), suivant leur procuration en forme. 

Du sieur Malleville (8), possesseur du fief, pour lui et pour les 
curés de Saint- Vincent-de-Paluel (9) et du Gomier (10), suivant 
leur procuration en forme comme dessus. 

Du sieur prieur de Merlande (11), pour lui et pour les curés de 
Saint-Cyprien, en Sarladais, et d'Allas-l'Evêque, suivant .leur pro- 
curation. 

Du sieur curé de Grand-Castang (12), pour lui et pour les curés 
de Vicq et Coux-de-Clérans, suivant leur procuration en forme 
comme dessus. 

De la communauté de Saint-Benoit de cette ville et du curé de 
Nojal, en Sarladais, par le sieur Brugère et suivant leur procura- 
tion en forme. 

Du sieur curé de Colombier, en Sarladais, pour lui et pour les 
curés de Ribagnac et de Conne, suivant leur procuration en 
forme. 

Du sieur curé de Creysse, par le sieur Bournazel, suivant sa 
procuration en forme. 

Du sieur curé de Bcaulieu, par le sieur Luguet, suivant sa pro- 
curation en forme - 

Du sieur curé de Bussac, pour lui et pour le curé du Bourg-du- 
Bost, suivant sa procuration en forme . 
Du sieur curé de Villetoureix (18), pour lui et pour les curés de 



(1) Gabriel Thibaud, docteur en théologie. 

(2) MtOrlel Lasserre. 

(3) Prêtre de la mission de Péri gueux, 

(4) Et curé. 

(5) Messire Nicolas de Luxolière du Reclaud. 

(6) Messire Claude Rouby. 

(7) Messire Pierre Lafarge, prieur de Tayac. 

(8) Guillaume. 

(9) Messire Jean de LafîTéricre, docteur en théologie. 

(10) Jacques Cousin, docteur en théologie. 

(11) Leymarie. 

(12) BoredoD. 

• 13) Claude-Robert Jossot . 



— 102 — 

Faye (1) et du Petit-Brassac (2), suivant leur procuration en forme 
comme dessus. 

Du sieur curé de Terrasson (3) pour lui et pour les curés de Coly 
delà Ville-Dieu, en vertu de leur procuration en forme. 

Du sieur curé (4), d'Allcmans (5), pour lui et pour les curés de 
Combeyranche (6) et Ey peluches (7), suivant leur procuration en 
forme comme dessus. 

Le sieur curéde Cladech (8), pourles curés de (9) de Razac (10) 
et Lachapelle-Castelnaud (11), suivant leur procuration en forme 
comme dessus. 

Du sieur curé de Champcaud (12), par le sieur Blondez (18), sui- 
vant sa procuration en forme. 

Du sieur curé deBourdcix(14), par le même (15), suivant sa pro- 
curation en forme. 

Du sieur curé de Gabillou (16), par le sieur Jourdain (17), sui- 
vant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Douville (18), parle même (19), suivant sa pro- 
curation en forme. 

Du sieur curé de Lamonzie-Montastruc (20), pour lui et pour le 
curé de Liorac (21), suivant sa procuration en forme. 



(1) Martial Dusolier, docteur en Ihcologic et prieur de Faye. 

(2) Jeaii-Baptiste de Soudaniie du Mon, docteur en théologie. 

(3) Laporte . 

(4) De Boujjîic, paroisse. 

(5) Messirc Marc-Jean-Georges de Ribereix, écuyer. 

(i>) Jean de Rochon de Massignac, docteur en théologie. 

(7) Jean Grêlon. 

(8) Etienne Lagorce. 

('.)) La paroisse deSl-Harthélemy. 

(10) Pierre Rozcl de Cumenal. 

(11) Pierre Vcrgne, docteur en théologie. 

(12) Messire François Desport, docteur en théologie. 

(13) Jean-Rapliste Charles, chanoine de la cathédrale de Périgueux, avocat au 
parlement de Paris. 

(14) Jean-Raptisle Gauthier, docteur en théologie. 
(ir/) Jcan-Baptistc-Charles Blondez. 

(10) Messire Armoins Joanny, docteur en théologie. 

(17) François, chanoine de l'église cathédrale do Saint-Etienne de Saint- 
Front. 

(18) Thomas Boucheron, docteur en théologie. 

(19) François Jourdain. 

20) Louis- Antoine Bladmeyre. 
(21) Antoine de Lascoups. 



— 103 — 

Du sieur curé de Douzillac (!), pour lui, pour le curé de Saint- 
Etienne-de-Puycorbier (2), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Bertric (3), pour lui et pour le curé de (4), de 
Siorac-de-Ribérac (5), suivant sa procuration en forme. 

Du sieurarchiprêtre de la Cité (6), pour lui et pour le curé de 
Belleymas (7), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Négrondes (8), par le sieur Tempour (9), 
suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé d'Archignac (10), par le sieur (11) Drivet, suivant 
sa procuration en forme. 

La Mission de cette ville (12), par le sieur Lasserre (13). 

Le sieur prieur de Saint-Laurent-ès-Bâtons, pour lui et pour 
les curés de Saint-Michel-de-Villadeix et de Saint-Maurice, suivant 
ses procurations en forme. 

Du sieur curé de Celles (14), pour lui et pour les curés de Bourg- 
de-Maison (15) et de Savignac (16), suivant ses procurations en 
forme. 

Du sieur curé de Salaignac(17),en Péngord, pour lui et pour les 



(1) Barthélémy Bardy Fourlou. 

(2) Antoine Portier Lacôte. 

(3) Etienne Faurille. 

(4) St-Pierrc. 

(5) Jean-Prançoisde Lasescuras, bachelier en droit civil et canonique. 

(6) Guillaume Montégut. 

(7) Pierre Lachèze, docteur en théologie. 

(8) Jean Grassa val. 

(9) Messire Pierre, vicaire de la paroisse de Négrondcs. 

(10) Pierre Brousse. 

(11) Jeun. 

(12) Léonard Linarès, supérieur, mort en réclusion à Périgucux lo 15 vcnlosc 
an II, G septembre 1794, âgé de 71 ans ; Antoine Gonticr, Jean Cab.iyne, Gra- 
tien Pasquet de Gastaudias, Jean-François du Goure, Jean-Baplislc Lasserre, 
Loui<i Desvaux, Martin La Serre Bournazel, Jean Bruges, Jean Drivcl, Pierre 
Lacroix, tous prêtres ecclésiastiques, érigie en la ville de Périgueux par lettres 
patentes de mai 1651, confirmatives des lettres expédiées le 29 avril précédent, 
par monseigneur Philibert de Bradon, évêque de Périgueux. Les dites le 1res re- 
gistrées au parlement de Guienne, séant à La Réole, le 13 mars l(>5i. 

/13) Jean- Baptiste, syndic. 

(14) François Lafon. 

(15) Pierre Viallet. 

(16) Charles de Bosche, prieur dudit Savignac. 

(17) Jean Sourzac. 



curés (le Paulin (1) et Borrège (2), suivant ses procurations en forme. 

Du sieur Picon (3), chapelain de Sainte-Marthe, pour lui et pour 
le curé de Bertis (4) et les communautés des Dames de la Foi, de 
Sarlat (5), suivant leur procuration en forme. 

Du sieur curé de Ligneux, pour lui. 

Du sieur curé de Saint-Laurent-de-Gogabaud (6) et le prieur de 
Mauzac (7) et son annexe, pour le sieur Richard (8), religieux 
bénédictin (9), suivant leur procuration en forme. 

Du sieur curé de Lachapelle-Gonaguet (10), pour lui et pour les 
curés d*Andrivaux (il) et de Bayac (12), suivant leur procuration 
en forme. 

Du sieur curé de Nontron (13), pour lui et pour les curés (14), de 
St-Estèphe (15) et d'Augignac (16), suivant leur procuration en 
forme. 

Du sieur curé de Eulalie (17), pour lui et pour les curés de La- 
dornac(18) et de Saint-Pantaly-d'Ans (19), suivant leur procuration 
en forme . 

Du sieur curé de Sainte-Marie-de-Prigonrieux (20), pour lui et 



(1) Jean Mars Fabret, docteur en théelogie. 

(2) Jean Vergne, vicaire perpétuel delà dite paroisse deDorrèze. 

(3) Jean Baptiste, prieur vicaire de St-Front. 

(4) François Delord, docteur en théologie. 

(5) Dame Catherine de Barri, supérieure de ladite communauté. 
(G) Guillaume de Villars. 

(7) Révérend Dom Benoît Le Maire, religieux bénédictin de la congrégation 
de St-Maur, titulaire du prieuré de St-Pierre-ès-Liens de Manzac et de St-Mi- 
cheldc BouroUjSon annexe. 

(8) Dom Jean-Baptiste. 

(9) Syndic ccliérier de l'abbaye de Brantôme. 
(iO)Messire Martial Sollicp, docteur en théologie. 

(11) Messirc Pierre du Jarric, docteur en théologie. 

(12) Guillaume Lafaye. 

(13) Messirc Jean-Baptislo Turcal, licencié en droit. 

(14) De St-Etienne de Droux, vulgo. 

(15) François-Charles Chamblet. 

(10) Boussicr ou Housset. 
17) Pierre Ghavary. 

^18) Léonard Lcymary, decteur en théologie. 

19) Gornut. 

^\ Messire Léonard Durand de Ramefortf Durand dit Ramefort (LéoBard), 

..c.*e, né à Bourdeilles, en 1744, domicilié à Montanac-Lacrempse (Dordogn^, 

''ndamnéà mort le 9 thermidor an II, par la commission militaire séant à Bor- 

-^«•'v comme réfractaire à la loi, et ' ^^nU t'^ même jour sur la place Oanphina, 



— 195 — 

les curés de Saint-Jean-de-Gardonne(l) et Saint-Martin (2), sui- 
vant leur procuration en forme. 

Du sieur archiprêtre de Valeuil (3), par le sieur Pierre Val- 
lette (4), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de Champchevinel (5), pour lui et pour les curés 
de Saint-Félix-de-Reilhac (6) et Saint-Avit-de-Vialars (7), suivant 
ses procurations en forme. 

Du sieur curé de Fossemagne (8), faisant pour lui et pour les cu- 
rés de Carvès (9) et de (10) Beauzens(il), suivant leur procuration 
en forme. 

Du sieur curé de (12) Mauzens (13), pour lui et pour les curés de 
Saint-Jean-d'Eyraud (14) et de (15) Campsegret (16), suivant leur 
procuration en forme. 

Du sieur curé de Lembras (17) et de La Conne (18), par le sieur 
de Gastaudias (19), suivant leur procuration en forme. 

Du dit sieur (20) de Gastaudias, pour lui comme possesseur du 
lief. 

Du sieur curé de Boulouneix (21), pour lui et pour les curés de 



(1) Pierre Andraud, curé de la cure primitive dudil St-Jean de Gardonne. 

(2) Antoine Brugière delà Barrière, docteur en théologie. 
(S) Messire Gaston Gomondie de la Chausselie. 

(4) Vicaire de Valeuil. 

(5) Foulcon. 

(6) Messire Jean de Duranly, docteur en théologie. 

(7) Messire Arnaud Laporie, docteur en théologie ; Laporte, curé de Saint- 
Avit-Sénieur, mort en Espagne. (Voir le Chroniqueur^ 4* volume, p. 0.) 

i8) Messire Antoine RaCTalhiac. 
(9) Jean-Baptiste Martel. 
(lO)St-Barthélemy. 

(11) Jean Diroude de la Grèze, Diroude-Lagrèzc, curé de N..., mort dans les 
prisons de Périgueux . (Voir la liste publié dans le Chroniqueur, 4« volume, 
page 6.) 

(12) Ste-Marie de. 

(13) Louis Cheyrade. 

(14) Messire Jérôme Bonafous. 
(15)St-EtieQnede. 

(16) Messire Jean-Baptiste Lespinasse de Moulaud. 

(17) Jean Archambaud, docteur en théologie. 

(18) Jean-Baptiste Gontier de Biran, docteur en théologie. 

(19) Gratien Pasquel de., docteur en théologie. 

(20) Gralien Pasquet de., prôtre-missionnaire. 

(21) Lapeyronie. 



Belaygue (1) et Monbayol (2), suivant leur procuration en forme. 

Du sieur curé de Greyssac (3), parle sieur Bosredon, suivant sa 
procuration en forme. 

Du sieur curé deCornille (4j, pour lui et pour le curé de Mon- 
teil (5), suivant sa procuration en forme. 

Du sieur curé de La Nouaille (6), pour lui et pour l'archiprétre 
de Saint-Médard (7), et le curé de Gandumas (8), suivant leur pro- 
curation en forme. 

Le sieur curé de Bouteilles (9), pour lui et pour les curés de St- 
Paul-Lizonne(lO), Saint-Sébastien, Lusignac(H), suivant leur pro- 
curation en forme. 

Le sieur curé de Saint-Martin-des-Gombes (12), faisant pour lui 
et les curés de Gales, de Ghassaigne, suivant leur procuration en 
forme. 

Du sieur curé de Fonroque (13), par le sieur Luguet (14), sui- 
vant sa procuration en forme. 

Du sieur curé (15) de Saint-Gernin (16), pour lui et pour les 
curés de Ghinchatier (17) et Bouillac(18), 'suivant leur procuration 
en forme. 

Du sieur curé de Peyrillac (19), par le sieur de Guilhen (20), sui- 
vant sa procuration en forme. 



(1) François Jolivet. 

(2) Simon Château. 

(3) Joseph Château. 

(4) M. Alba. 

(5) Antoine Lacroze. 

(G) Antoine du Puy de Monferrier. 

(7) Jean delà Rivière de la Vergne. 

(8) Pierre La Pouyade, prieur et curé. 

(9) Housset. 

(10) Pierre Guérin de laChèze. 

(11) Vicaire de Razac-sur-l'Isle. 

(12) Prieur. 

(13)DerHcrm, messire Louis de Raynaud. 

(14) Lataille. 

(15) Dussolier. 
(IG) Maziùre. 

(17) Plutôt St-Châtier, Jean Cayla, docteur en Ibéologie. 

(18) Pierre Philiparie. 

(19) Firmin Ley marie. 

^20 De Fr'^gA"" '*r''é de Coux. 



— 197 — 

Du sieur de Queyssac (1), par le sieur (2) Bladinègrc (3), suivant 
sa procuration en forme. 

Du sieur archiprêtre de Champagnac-de-Bélair (4), pour lui et 
pour les curés du Petit-Jumilhac (5), de Brantôme (6), de Saint- 
Pancrasse (7) et de Quinsac (8), suivant leur procuration en forme. 

Du sieur curé de Saint-Martin-les-Périgueux (9), pour lui, pour 
les chapelains de Saint-Antoine et celui de Saint-Jean-de-Bour- 
deilles, suivant leur procuration en forme . 

Du sieur prieur de Brenac (10), pour lui et pour les curés de 
Saint-Geniez, de Lacassaigne, de Saint-Amand, d'Aubas, de La- 
chapelle, de Sarlhac, de Valojoux, suivant leur procuration en 
forme. 

Du sieur curé de la Millette (11) et les curés de Badefols, Bonne- 
Guise, et Lachapelle -Saint- Jean, suivant leur procuration en 
forme. 

Du sieur Anglade, prêtre, pour le bas chœur et pour le curé de 
Sainte-Mondane en Sarladais, suivant ses procurations en forme 
comme dessus. 



LA NOBLESSE. 



Et continuant notre opération par la gauche, avons donné acte 
do la comparution personnelle du seigneur prince de Chaîais (12), 
faisant pour le seigneur comte de Périgord (13) son père et pour 



(l)M3sr,ire Pierre Laporte. 

(2) Louis Antoine. 

(3) CurédeLamonzie-Montastruc. 

(4) Messire François-Bernard Morteyrol de la Garenne. 

(5) Bertrand Mozinet. 

(6) Antoine Gorsse. 

(7) Etienne Luguet, vicaire perpétuel de Saint- Pancrasse. 

(8) Jean-François Fourichon, curé-vicaire perpétuel. 

(9) Guy Lambertie. 

(10) Pomarel. 

(11) Château. 

(IS) De Talleyrand. 
(18) De Tallcyrgnd. 

13 



— 198 — 

les seigneurs de Tallcyrand, n raison de leurs terres, en vertu des 
procurations qu'il a remises et qui ont été reconnues suffisantes de 
Tavis de MM. le mirquis de Fayolle et le comte de Beaumont, qui 
les ont examinées avec nous. 

De celle du seigneur comte de Laroque d*Ajat (1), faisant pour 
lui et pour le seigneur marquis deFrugie (2), en vertu de sa procu- 
ration qui a été reconnue suffisante. 

De celle du seigneur chevalier de Rastignac (3), faisant pour lui 
et pour la dame de Javerlhiac (i), comtesse d'Aydie, et pour le 
seigneur de Saunier de Ferrières, en vertu des procurations qui 
ont été reconnues suffisantes. 

Du seigneur marquis de Verteilhac (5), faisant pour lui, pour M. 
le marquis de Cherval (6) et pour le seigneur marquis de La- 
brousse de Messes, en vertu de ses procurations qui ont été recon- 
nues suffisantes. 

Du seigneur marquis de Rastignac (7), seigneur dePuyguilheni, 
pour lui et pour les seigneurs comte Louis d'Hautefort de Vaudre et 
pour le soigneur marquis de Chapt de Laxion, en vertu de ses pro- 
curations qu'il a remises et qui ont été reconnues suffisantes. 

Du seigneur marquis de Saint-Astier des Bories, faisant pour 
lui et pour le seigneur comte de Brassac (8) et pour le seigneur 
comte d^Abzac de Mayac, en vertu de ses procurations qu'il a 
remises et qui ont été reconnues suffisantes. 

Du seigneur comte de Lestrade de Bouilhem, faisant pour lui, 
pour le seigneur de Griff*on de Latache et le seigneur marquis de 
Malet, en vertu de ses procurations qu'il a remises en brevet et qui 
ont été reconrAics suffisantes. 

Du seigneur vicomte du Lau de Montardy, pour lui, pour le 
seigneur vicomte du Lau de Lacotlo et le seigneur comte do 
Jumilhac (9), suivant ses procurations qu*il a remises et qui ont été 
reconnues suffisantes. 



il) D'Arlol, lieulcnant-général, cordon rou}j:«\ 

[i) D'Arlol C^ ^imnnd. 



(•■J) 


De Chap. 


(4) 


De Tes*** *" 


(5) 


De Labiv >• 


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De Chapl. 


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De Gai?»»'' 


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— 199 — 

S'est présenté le maire de Périgueux il) comme seigneur et 
capitaine de la ville et banlieue de Périgueux comme possédant le 
premier fief de la province, assisté de M. Louis du Jarric, premier 
syndic de ladite ville, pour prendre rang dans Tordre avec la 
noblesse, y ayant eu autrefois le premier rang après le comte de 
Périgord. S'est présenté M. Cosson de la Sudrie, doyen de la 
noblesse, qui a dit que le maire de la ville de Périgueux ne peut 
avoir aucun rang dans ladite assemblée, qui n'est qu'une assem- 
blée de sénéchaussée, et que le dit seigneur maire ne peut avoir de 
rang que dans l'assemblée des Etats ; sur quoi M. Louis du Jarric, 
procureur syndic, a représenté que de tout temps le maire, capi- 
taine delà ville, a eu rang et séance dans l'ordre de la noblesse, 
tant aux assemblées d'Etats qu'aux assemblées de sénéchaussées, 
notamment en 1614 et 1651. A quoi le dit seigneur de la Sudrie a 
répondu que l'ordre de la noblesse ne pouvait ni ne voulait rece- 
voir ledit seigneur maire dans son ordre pour les raisons sus dites ; 
ce que voyant, le dit sieur du Jarric a requis qu'il lui fût fait 
acte du dit refus, et a protesté de se pourvoir ainsi et de la manière 
qu'il avisera, tant au conseil du Roi ou autres où il verra bon être, 
et ont déclaré se retirer sans tirer à conséquence. 

De celle du seigneur marquis d'Aloigny, seigneur du Puy-St- 
Astier, pour lui, le seigneur comte des Gars (2) et le seigneur de 
Garbonnières des Vivants, en vertu de ses procurations qu'il a remi- 
ses et qui ont été reconnues suffisantes. 

De celle du seigneur marquis de Chabans, faisant pour lui et pour 
la dame comtesse de Richement (3), en vertu de sa procuration 
qu'il a remise et reconnue suffisante. 

De celle du seigneur baron de la Luminade de Monplaisir (4), 
pour lui, leseigneurd'Amehn et pour le seigneur de Sarazignac (5), 
en vertu de ses procurations qu'il a remises et qui ont été recon- 
nues suffisantes. 

De celle du seigneur de Malet de la Garde, pour lui et pour le 



(Ij Simon-André de Migot, chevalier, seigneur de Ulanzac, dernier maire 
nommé par le Roi le 22 février 1788, devait remplir celte charge le IG mars 
1789, jour de l'assemblée générale des trois Etats. 

(2) De Pérusse. 

(S) De Chabans. 

(4) Deaupoil do Ste-Aulaire. 

i")/ D'Aniault. 



— 200 — 

soigneur de Ponteyraud (1), on vertu do sa procuration qu'il a 
remise et qui a étù reconnue suffisante. 

De celle du seigneur chevalier de Brons et pour le seigneur 
vicomte de Montmège (2), en vertu des ses procurations qu'il a 
remises et qu? ont été reconnues suffisantes. 

De celle du seigneur Coustin, marquis de BourzoUes, pour lui, 
pour le seigneur baron de Verteuil (3) et le seigneur de la Palisse 
de Mondaunel, en vertu de ses procurations qu'il a remises et qui 
ont été reconnues suffisantes. 

De celle du seigneur chevalier de Ravilhon, pour lui et le sei- 
gneur Havilhon de Buchou, et pour la dame de Beaupuy (4), en 
vertu de ses procurations qu'il a remise?» et qui ont été reconnues 
suffisantes. 

De colle du seigneur comte d'Abza^ de Ladouze, pour lui, pour 
le seigneur vicomte d'Abzac de Ladouze son frère et pour le soi- 
gneur de Raymond de Salegourde, suivant ses procurations qu'il a 
remises et qui ont été reconnues suffisantes. 

De celle du seigneur de Lesnier fils, pour le seigneur de Les- 
niers de Polis scn père et pour la dame comtesse d'Erten (5), en 
vertu de ses procurations qu'il a remises et qui ont été reconnues 
suffisantes. 

De celle du seigneur chevalier de Bessou, pour le seigneur de 
Bessou de Lacoste, son frère, et le seigneur de Gommarque, 
suivant ses procurations qu'il a remises et qui ont été reconnues 
suffisantes. 

De celle du seigneur baron d'Auberoche (6), pour lui et pour le 
seigneur de Vassal de la Vassaldie, en vertu de sa procuration 
qu'il a remise et qui a été reconnue suffisante. 

De celle du seigneur de Monteil de Douziilac, pour lui et le 
seigneur Monteil du Bost et pour le seigneur Robinet de la Serve, 
suivant ses procurations qu'il a remises et qui ont été reconnues 
suffisantes. 

De celle du seigneur chevalier Honoré de Bessou, pour M. de 
jroilard de Béara de Brassac de Boisse et pour le seigneur de 



'1) De Laag' 




2) Du Beri„ 




■*^^ De Gervain a* 


<0( ""piua 


1) De Formif?!*» 




1 1 


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— 201 — 

Goudin de la Roussie, en vertu de ses procurations qu'il a remises 
et qui ont été reconnues suffisantes. 

De celle du seigneur chevalier de Bessou de Lacoste, pour le 
seigneur comte de Mirandole, en vertu de sa procuration qu'il a 
remise et qui a été reconnue suffisante. 

De celle du seigneur de Froidefondde Boulazac, pour lui et pour 
le seigneur de Froidefond du Châtenet, en vertu de sa procuration 
qu'il a remise et qui a été reconnue suffisante. 

De celle du seigneur de Chancel d'Antognac, pour lui et le sei- 
gneur de Calvimont de Baneuil et de Lostanges, marquise de 
Gosnac du Bugue, en vertu de ses procurations qu'il a remises et 
qui ont été reconnues suffisantes. 

De celle du seigneur comte Laborie de Campagne, pour lui, pour 
le seigneur marquis de Gampagne son père et pour la dame de 
Gharon sa mère, en vertu des procurations qu'il a remises et qui 
ont été reconnues suffisantes. 

De celle du seigneur des Limagnes (1), pour lui, pour le seigneur 
Noël du Peyrat et pour le seigneur de la Romagère de Ronchessi, 
en vertu de ses procurations qu'il a remises et qui ont été déclarées 
suffisantes. 

De celle du seigneur chevalier de la Gondic (2), pour lui, pour la 
dame de Guilhem de la Gondie, veuve, sa belle-sœur, et pour le 
seigneur de Lansade de Plaigne, en vertu de ses procurations qu'il 
a remises et qui ont été reconnues suffisantes. 

De celle du seigneur Gaillard de Vaucoucour, pour le seigneur 
de Vaucoucour son père, en vertu de sa procuration qu'il a remise 
et qui a été reconnue suffisante. 

De celle du seigneur de Foucauld du Bost pour lui, pour le 
seigneur baron de Planeaulx (3) et pour le seigneur de Glanes 
d'Estissac (4) en vertu de ses procurations qu'il a remises et qui 
ont été reconnues suffisantes. 

D\i celle du seigneur d'Abzac de la Gardelle et de la Forêt, pour 
lui, pour le seigneur de Gontaut de Saint-Genicz et pour le sei- 
gneur Sénailhac de la Vitrole, en vertu de ses procurations qu'il a 
remises et qui ont été reconnues suflisantes. 



(1) De Régnier d'Antissac. 
i'2' De Guilhem. 
3) De Mosnicr. 
.4j De Uegnicr. 



— 202 — 

Do celle du seigneur de Saint-Avit (1), pour lui, pour le seigneur 
de Brouilhet et pour le seigneur de Lastours de Rilhac(2), en vertu 
de ses proiîur&tions qu'il a remises et qui ont été déclarées 
suffisantes. 

De celle du seigneur de Foucauld de Dussac, pour lui, pour la 
dame du Garreau et le seigneur de Foucauld d'Abjat, en vertu 
de ses procurations qu'il a remises et qui ont été reconnues 
suffisantes. 

De celle du seigneur Expert, pour lui et pour le seigneur de 
Masvaleix de Saint-Maurice son beau-père, en vertu de sa procu- 
ration qu'il a remise et qui a été reconnue suffisante. 

Le seigneur Adhémard, pour lui et comme porteur de procuration 
do messire Mathieu Adhémard son frère et de M. le baron la 
Valette la Finou, de messire de Vassal de Lacoste, M. de Sainl- 
Hilaire (3), lieutenant-colonel, et monsieur le baron de Gaussade(i)» 
de M. le marquis de Montferrand, tant pour lui que pour M. le 
comte de Gontaud, son gendre. 

Le seigneur de FayoUe, comme porteur de procuration dé 
messire Henry de Lcstradc, seigneur du fief de la Maynadie. 

Le seigneur du Bue (5), pour la dame de ViUac (6), baronne de 
Sensena, et pour lui. 

Le seigneur de Mensignac (7), tant pour lui que pour messire 
Bertin, seigneur de Saint-Martin, et pour MM. Armand et autre 
Armand de Captai de Saint- Jory, père et fils; pour M. de Chantai, 
seigneur de Puy-Limeuil; pour M. le comte de Cugnac, baron de 
Limcuil, et pour Mlle Marie de Leymarie de la Roche. 

Le soigneur Joseph d'Abzac, tant pour lui que pour M. Guillau- 
me Delphaud, écuyer, pour M. Louis d'Abzac, seigneur de 
Falgueyral, etc. 

Le soigneur Louis Bosvier de Belvaux, tant pour lui que pour 
demoiselle Claude de Blanchor. 

Le seigneur Philip de Saint-Viance, tant pour lui que pour dame 
d'Abzac, comtesse de Saint-Viance, que pour M. le comte de 



(l,.ThuiIhr 

ii) De DaVii, 

{:] Thiiilher 

V De la M .^- 

r»! De Testai u 

o De Ueauro 
• 



— 203 — 

Beaumont, capitaine au régiment de Lorraine, marquis de la 
Marthoiïie. 

S'est présenté M. de Touchebœuf-Beaumond, pour lui et comme 
seigneur de Beauregard. 

^ Le chevalier de Fayolle, tant pour lui que pour M. de Fayolle, 
seigneur de Caillaud. 

Monsieur Molinier de Lacamp, tant pour lui que pour M. Ber- 
trand de Lamouroux, seigneur de Laroque/ que pour la demoiselle 
Gontaud de Saint-Geniès. 

M. de Lestrade de Goulaures, tant pour lui que pour M. Tho- 
masson de Poujat, seigneur de Saint-Pierre. 

M. Waurillon de la Bermondie, tant pour lui que pour dame de 
Bridât de la Bermondie que pour M. le chevalier Louis de Lam- 
berterie. 

M. de Terme, seigneur de Veyrignac, tant pour lui que pour 
M. Thimolhée d'Anglard, que pour M. Pascal, seigneur de Gœ- 
lina, etc. 

M. de Conan comte de Monbrun, tant pour lui que pour M. de 
Conan, seigneur d'Aucors, Saint-Jean de Puy-Reignier, etc., que 
pour dame Cht5rade de Montbron de la Garelie, que pour M. Mo- 
reau de Saint-Martial, président à la cour des Aides, que pour 
M. Moreau, baron de Moncheuil, seigneur et conseiller au par- 
lement de Bordeaux. 

M. de Crémeux, tant pour lui que pour M. d'Arlot, baron de 
Saint-Saud, etc. 

M. de Manou (1), tant pour lui que pour dame Audi de Roche de 
la Veyssière. 

M. Bacharetie de Boaupuy, tant pour lui que pour dame de 
Villars, veuve de Bacharetie de Beaupuy. 

M. le marquis de Bayly, tant pour lui que pour M. lo vicomte de 
Bayly de Richardie. 

M. de Laval, tant pour lui que pour M. Etienne de Laval, sei- 
gneur deBonneville, que pour demoiselle de Gugnac. 

M. le vicomte de Royère, tant pour lui que pour M. le baron de 
Lestrade, seigneur de Lestrade, etc. 

M. de Leymarie de la Roche, tant pour lui que pour dame de 
Leymarie Plaissac. 



^1) Benoit de Laubrcsscl. 



— 20i — 

S'est présenté M. dos Groges (1), tant pour lui que pour M. 
de Galard de Béarn, seigneur d'Argentine. 

M. le chevalier de Faubournet de Montferrand, tant pour lui que 
pour dame Arlot, veuve du seigneur de Belade Azerat. 

M. de Lacroix, tant pour lui que pour M. de Faucher, seigneur 
de Versât. ^ 

S'est présenté M. le chevaHer de Laïuberterie, tant pour lui que 
pour M. d'Escravayac, seigneur de la Barrière, que pour M. Roux, 
seigneur de Reilhac, et que pour dame d'Escravayac de Masfraud 
du Repaire, etc., que pour M. de la Roussie (2), seigneur de la 
Pouvade. 

M. de Saleton, tant pour lui que pour dame de Saleton de la 
Roche-Aymon, etc. 

M. le chevalier du Mas, tant pour lui que pour M. du Mas, sei- 
gneur de la Rigalle, etc. 

M. de Malbec, pour lui. 

M. de Monbeler (3), chevalier de S*-Louis, pour lui. 

M. le vicomte de Ghabans, pour lui. 

Le marquis de Bonneguise, tant pour lui que pour M. de îa Roche- 
Aymon du Breuil, t|ue pour M. Philibert de la Roche-Aymon, 
seigneur de la Jarthe. 

M. de Barrière de Beaufort (4j, tant pour lui que pour M. du 
Paty, baron du Rayé, etc., que pour M. le comte de Raymou, 
baron d'Airaud. 

M. Golan do la Ghambrc, pour lui. 

M. Castillon de la Jaumarie père et fils. 

M. Jiversac (5), tant pour lui que pour M. de Gérard, seigneurde 
Latour, etc., que pour M. René de Javel, seigneur de Jiversac, etc. 

M. de Magnac, tant pour lui (pie pour M. de Magnac, seigneurde 
Neuville. 

M. du Verdier, tant pour lui que pourM.de Lasteyrie, vicomte 
du Saillant, que pour M. de Gimel, écuyer chevalier, etc. 

M. du Ghassing, tant pour lui que pour M. Bernard Laurent du 
Pouget, seigneur de Mareal,que pour M. Saint-Ours de Salibourne. 

M. de Fonbrcssin (6), tant pour lui que pour M. le marquis de 



(1) 


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(2) 


De Goua. 


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— 205 — 

Beauinond, maréchal de camp, que pour M. le marquis de Los- 
tanges, etc. 

Le chevalier de Plamon (1), tant pour lui que pour M. de Puy- 
chalard (2). 

M. le chevalier de Charon, tant pour lui que pour M. Louis de 
Vassal, seigneur du Marais, Monpeyroux, etc., que pour M"" Marie 
Galiotte, d'Eymerie de Monbette, etc. 

M. Patronnier de Gandillac, tant pour lui que pour M. de Patron- 
nier, seigneur de Bourzac, pour M. de Morel, seigneur écuyer, etc. 

M. du Burguet de Nadaillac, tant pour lui que pour dame de 
Lamberterie. 

M. de Coursou, tant pour lui que pour M. Louis de Coursou de 
Caliavel, que pour M. de Vassal, seigneur de la Mothe. 

M. le vicomte de Losse, pour lui. 

M. d*Escatha de la Rizonne, tant pour lui que pour M. de Brie de 
Beaufranc, dont nous avons reçu la procuration, attendu les écrits 
tenus. 

M. le chevalier du Cluzel, tant pour lui que pour M. le comte 
du Cluzel, capitaine au régiment des gardes françaises, pour la 
dame du Breuil de Golojac. 

M. le marquis de Fayolle fils, tant pour lui que pour M. Boros 
de Gamanson, etc., que pour dame Gauthier (3j de Fayolle du 
Chadeuit, etc. 

M. le chevalier de Foucault de Dussac, tant pour lui que pour 
dame Ghabaneix de Sauret. 

M. d'Aix, pour lui. 

M. Bacharetie deBeaupuy, pour lui. 

M. du Repaire (4), tant pour lui que pour M. deFclelz, baron de 
Féletz. 

M. de Larigaudie de Saint-Sevrin. 

M. de Villars, tant pour lui que pourM.de Pindray, seigneur 
d'Ambelle, etc. 

M. d'Alesme de Meycourby, tant pour lui que pour M. de Bertin 
de Jaure. 

M. Boussier de Rochcpine, tant pour lui que pour dame Augus- 
tine de Chabans de la Cipierre. 



(1) De Thomasson. 

li) De Thomasnon. 

[^i) Marguerite de Gauthier, veuve de Jean de Fayolle. 

[%) Durand. 



— 206 — 

Le seigneur chevalier de Maillard de la Fayê, de Tordre de 
Malte, tant pour lui que pour le seigneur marquis de Fayard des 
Combes, seigneur de la Dosse, etc., que pour le seigneur marquis 
de Maillard son frère et pour les dames de Villars de Pontignac 
de Montchoisy, etc., que pour M. de Maillard, seigneur de la 
Faye, etc. 

M. Cosson de la Sudrie, tant pour lui que pour M. le comte de 
Saint-Mayme (1). 

M. le vicomte d'Auberoche (2), pour la dame de Mèredieu 
d'Ambois. 

M. le comte de Foucauld, tant pour lui que pour demoiselle de 
Foucauld de Pontbriant, que pour M. Armand-Pierre de Foucauld 
de Pontbriant, chevalier de Saint-Louis. 

M. d'Ambois (3) tant pour lui que pour M. Eymery de Mèredieu, 
seigneur de Puyfourien, que pour M. Marc de Vaucocour, seigneur 
de Sigoulet. 

M. de Saulnicr de Mondevit, tant pour lui que pour M. Teyssier, 
marquis de Javerlhac, de Feuillade, etc., que pour M. Antoine de 
Saulnier, seigneur de Plaissac, que pour M. de Salignac de 
Fénelon. 

M. Gharlcs-Jcan-Marlial de Teyssière, chevalier seigneur de 
Chatreix. 

M. le chevalier de Monlalombort, tant pour lui que pour la dame 
de Filhot, veuve de M. de Gaul hier de Gérard, seigneurde Soulvi- 
gnac, que pour M. le comte de Montalembert, seigneur de la 
Bourelio, etc. 

M. de Teyssière, tant pour Inique pour M. de Teyssière son 
frère, que pour M. du Montet, comte de Lisle, et demoiselle de 
Ghige. 

M . le comte de Mellel, tant pour lui que pour te seigneur de 
Ghastcignier, seigneur de la Ghataigneraye, que pour M. de la 
Porte, marquis de Puyfferat, elc. 

M. du Pin du î^outonnet, tant pour lui que pour demoiselle de 
Mèredieu, dame de Gaydon de Villac. 

M. de Fars, tant pour lui que pour la damé deLasteyrie, mar- 
quise de Leslrade. 



1) r.hcvîilicr. 

2 Durand. 

ii3) De MtTcdicu. 



— 207 — 

M. de Saulnier deLeymarie, tant4;)0ur lui que pour M. de Chau- 
nac de Lanzac de Monbette, seigneur de Pradal, etc., que pour 
dame de Commarque, veuve de Bergues. 

M. duCluzel, tant pour lui que pour dame deBouchier, veuve de 
M. d'Anglard, seigneur de la Lauvie, etc. 

M. le baron de Malet, tant pour lui que pour M. le marquis de 
Mallet, baron de la Garde, que pour M. le comte de Calvimont, 
seigneur de Saint-Chamarand, etc. 

M. de la Bastide, tant pour lui que pour M. do Chalup, seigneur 
jdn Grangier, et quî?pour M. dWbzac, seigneur de Gampagnac, eto. 

M. le chevalier de Ghassarcl de la Beylie (1), pour M. de Roger, 
son père. 

M. le marquis de Fayolle, pour lui. 

M. de Meyjounissas, tant pour lui que pour M. Antoine de Mey- 
jounissas, seigneur des Granges, etc. 

De celle du seigneur de la Borde (2^, de Fuyfoucaud, pour lui. 

De celle du seigneur de la Garde de Suint-Barthélemy, pour 
lui. 

De celle du seigneur marquis de la Fayo, pour lui et le seigneur 
vicomte de la Faye, suivant sa procuration qu'il a remise et qui a 
été reconnue comme ci-dessus suffisante. 

De celle du seigneur de Forge, de Montagnac, de Courtagelle et 
Larest, pour le seigneur Bordierd'Aisse, en vertu de sa procura- 
tion qui a été remise et reconnue comme ci-dessus. 

De celle du seigneur de Gôlom, pour lui. 

De celle du seigneur de Malet de Chatillon, pour lui. 

De celle du seigneur de Jean, de Borio Porte, pour lui. 

De celle du seigneur du Repaire, doLusson (3), pour lui, pour 
la dame de Lacroix, de Romain, et pour le seigneur de Roux, de 
Montcheuil, suivant ses procurations qu'il a remises et qui ont été 
reconnues comme ci-dessus. 

De celle du seigneur de Malet, de la Garde, du Pont, ayant déjà 
comparu pour lui, et actuellement pour le seigneur de la Fargo 
Goursat (i), suivant sa procuration, qui a été remise et reconnue 
comme ci-dessus. 

De celle du seigneur marquisde Foucaukl, pour lui et pour le 



a) De Roger. 
i) De Montozon. 
3 De Houx. 
\] De Bars. 



— 208 — 

seigneur marquis de FoucauUU son oncli?, en vertu de sa procura- 
tion, qu'il a remise et qui a été reconnue suffisante. 

De celle du seigneur Boyer, du Suquet, pour lui, pour le seigneur 
de Gisson, de la Merceyrie et pour le seigneur Gérard du Bariy, 
on vertu de ses procurations qu'il a remises et qui ont été recon- 
nues suffisantes. 

De celle du seigneur du Fin, des Lèzes, pour le seigneur de 
Villars, de Labrousse, pour le seigneur d'Alesme, de la Bleynie 
et pour le seigneur de la Roche, de la Bigotie (1), en vertu de ses 
4)rocurations qu'il a remises et qui ont été reconnues suffisantes. 

De celle du seigneur comte de Laborie de Labatut, pour lui, 
pour la dame de Vassal deLaborie du Pontet et pour le seigneur de 
Senigon du Cluzeau, en vertu de ses procurations qu'il a remises 
et qui ont été reconnues suffisantes. 

De colle du seigneur de Migot de Blanzac du Romancier, pour 
lui. 

De celle du seigneur comte de la Crople de Bourzac, pour la 
dame veuve et héritière du seigneur marquis de Chantérac (2), 
pour la dite dame comme propriétaire du château et terre de la 
Finou et pour le seigneur Achard de Joumars, vicomte de la Dou- 
ble, en vertu de ses procurations qu'il a remises et qui ont été re- 
connues suffisantes. 

De celle du seigneur do Ribeyreix de Meynichou, pour lui, pour 
le soigneur de Ribeyreix de Farge,et pour le seigneur de Vétat de 
la Barotière, en vertu de ses procurations qu'il a remises et qui 
ont été reconnues suffisantes. 

De celle du seigneur de Beauregard de Bassac(3), pour lui, pour 
le seigneur de Moncheuil (4) Laborie et pour le seigneur de La- 
valeille (5), en vertu de ses procurations qu'il a remises et qui ont 
été reconnues suffisantes. 

Do colle du seigneur de Malet du Pont, pour lui et pour la dame 

de Monteil du Chambon, en vertu de sa procuration qu'il a re- 
mise, etc. 



(1) De Pourquéry. 
(2)DelaGroptc. 

(3) Bonis de Bonal. 

(4) De Roux. 

(5) C'est la veuve dudit seigneur, dame Marie Chauzait, qui, en qualité de sei- 
gtioun.'sse de ilefs silués dans la sénéchaussée de Périgueux,8e Ql représenter à 
rassemblée générale. Voir plus loin sa procuration auseigneurde Beauregard 
de Dassac.) 



— 209 — 

De celle du seigneur de Fauboumet de Môntferrand, marquis de 
Montréal, pour lui et pour le seigneur de Salignac de la Poncie (1), 
en vertu de sa procuration, etc. 

De celle du seigneur d'Artensec de la FargedeGouzou, pour lui 
et pour le seigneur de Raymond Pressac, en vertu de sa procura- 
tion, etc. 

De celle du seigneur marquis de Taillefer, pour lui et pour la 
dame de Brochard, en vertu, etc. 

De celle du seigneur de Teyssière de Miremont, son père, pour 
le seigneur de Miremont de Gastaudias, le seigneur de Teyssière de 
Renaudie et pour la dame de la Paye de la Renaudie, en vertu de 
seâ procurations, etc. ^ 

De celle du seigneur de Chancel de la Feuillade; pour lui et pour 
le seigneur de la Gardie (2), en vertu, etc. 

De celle du seigneur chevalier du Cheyron, pour le seigneur du 
Cheyron, son père, en vertu, etc. 

De celle du seigneur baron de Chabans de Pauly, pour lui et 
pour le seigneur de Jaurias (3/, et pour le seigneur de Montau- 
bert (4), suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur comte de Ghapt de Ribérac, pour lui, 
pour ses terres. 

De celle du seigneur de Marqueyssac de Roufflac, pour lui et 
pour le seigneur de Roux de la Croze, en vertu de sa procura- 
tion, etc. 

De celle du seigneur de Chanaud de Lasôaux, pour lui, pour la 
dame de Larmandie de Chanaud de Lascaux et le seigneur de 
Vassal de Bellegarde, en vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur du Cheyron du Pavillon, pour lui, pour la 
dame comtessçd*Usech(5), née des Cars, el pour le seigneur de 
Lapeyrouse (6), en vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur chevalier de Boussier de la Cipierre, pour 
le seigneur de Touchebœuf-Beaumont et seigneur de Boussier de 
la Cipierre, en vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur comte de la Garde, pour lui et pour le sei- 



(1) DelaMothe-Pénelon. 

(2) DeLanglade. 
(S) Aabio. 

(4) Ferrand. 

(5) du Garric. 
(0) Rochon. 



— 210 — 

{>nouiMleRonconac (i)dc la Dordc et lo seigneur de Nanchat de 
Chapelle (2), en vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur d'Adhémard de Périer, pour lui, pour le 
seigneur de Racandou (3j et pour le sieur de Sorbier de Corbiac, 
en vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur vicomte de Beauroyre, pour lui, pour le 
seigneur de Beauroyre de la Filolie et pour le seigneur de Chapon 
du Bâtiment, on vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de la Chapelle, pour lui, pour le seigneur 
de la Chapelle deMortlion et le seigneur de Lambert de Fontenilles, 
en vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur cqjntede Beauroyre, pour lui etpour le sei- 
gneur de Ballet de la Fendoule et pour le seigneur de la Filolie de 
Genestal (4), en vertu de ses procurations, etc. 

De colle du soigneur comte de Saint-Exupéry du Fraysse, pour 
lui et pour le soigneur Troilhard du Bastit, en vertu de sa pro- 
curation, etc. 

Do celle du seigneur comte d'Abzac de Limeyrac, pour lui, pour 
lo seigneur comte de Bonneval, pour le seigneur baron de Se- 
gonzac (5), pour le seigneur de Vitrac, pour le seigneur de Calvi- 
mont et pour le seigneur de Vassal do Regnac, en vertu de ses, etc. 

Dje celle du seigneur comte de Saint-Exupéry de Rouffignac, 
pour lui, pour le seigneur marquis de Souilhiacet pour le seigneur 
de Vassal de la Garde, on vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur chevalier de Massacré, pour lui, pour la 
dame do Bial do Massacré, sa mère, et pour le seigneur comte de 
Massacre, son fière, on vertu de ses procurations, etc. 

De celle du soigneur "baron de Carbonnières, pour lui ellu dame 
do Labrousse do Luziers et pour le seigneur de Bar^ de la Faurie, 
on vortu de ses procurations, etc. 

De colle du seigneur marquis de Marzac (6),' pour lui, pour le 
seigneur de la Fleunie, pour le seigneur de la Barthe de Thermes 
et pour le seigneur de la Roche-Aymon du Cluzeaux, en vertu de 
ses procurations, etc. 



(1) D'ArnfiUld. 

(2) Grand. 

(3) De la Carolie. 

(4) De Beauroyre. 

(5) De Bardon. 

'(■») De Carbonnier. 



— 211 — 

De celle du seigneur comte (PAbzac de Gazeiiac,pour lui el pourie 
seigneur d*Adhémard du Roch, en vertu de ses procurations, etc.. 

De celle du seigneur deFuymorin de Brochard, pour lui et pour 
le seigneur de Siorac de la Guyonnie, en vertu de sa procura- 
tion, etc. 

De celle du seigneur Pons de Salviac et du seigneur chevalier 
d'Anglard, pour le chevalier de Boussior delà Faye, suivant sapro- 
curation en forme comme dessus. 

De celle du seigneur vicomte de Bacalan de Monbazillac, 
pour lui. 

De celle du chevalier de Villefrance de la Verrie-Vivans, pour 
lui et pour le seigneur de la Verrie-Vivans de Garlou, et pour le 
seigneur de la Verrie-Vivans ses frères, en vertu de ses procura- 
tions, etc. 

De celle du seigneur de Baillet de la Brousse, pour lui. 

De celle du seigneur baron de Lamberterie du Gros, pour lui, 
pour le seigneur de Montauzon de Saint-Girq et pour Jean Ré- 
gnier, prêtre, en vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur comte de Vassal-Sineuil, pour lui, pour le 
seigneur comte de Bourzolle de Mirabel (1), en vertu de sa procu- 
ration, etc. 

De celle du seigneur de Vins de Masnègre, pour lui, pour la 
dame Goudin de Masnègre, sa mère, el pour le seigneur dû 
Cheylard de la Queyrerie, en vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de Gosson de la Sudrie, pour lui. 

De celle du seigneur de Bouilhac de Bourzac, pour lui. 

De celle du seigneur de Lanzac (2), pour le seigneur de Lan- 
zac, son père, et pour le seigneur de Lauzac de Sibeaumont, son 
oncle, en vertu de sa procuration qu'il a remise, etc. 

De celle du seigneur vicomte de Peyreaux (3), pour lui, pour le 
seigneur Meynard de Malet, pour la dame comtesse de Beaupoil de 
Saint-Aulaire et pour le seigneur de Faucher de Versac, en vertu 
de ses procurations qu'il a remises, etc. 

De celle du seigneur baron deFonvieille, pour lui, pour le .sei- 
gneur comte de Saint-Viance (4) et le seigneur de Gazenac (5), 
suivant ses procurations, etc. 

(1) De Couslin. 

(2) De Ghaunac. 

(3) De Royère. 

(4) De Philip. 

(5) D'Abzac. 



— 21î2 - 

De celle du seigneur de Lavergne, chevalier de Cerval, pour lui, 
pour la dame de Cerval, sa bello-sœur, et pour le seigneur de Cé- 
zac de Belcayre, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur marquis de Commarque, pour lui, pour le 
seigneur de Commarque, son oncle, et pour le seigneur de Goudin 
de Paulhiac, en vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur chevalier Le Blanc de Saint-Just, pour le 
seigneur de Saint- Just de Vige, son père, en vertu de sa procura- 
tion, etc. 

De celle du seigneur d'Artensec de la Farge, pour le seigneur 
de Mitounieu (1), suivant sa procuration qu'il a remise, etc. 

De colle du seigneur de Lavalbousquel de Boreau, pour lui et 
pour le seigneur du Chazeau de la Rénerie, en vertu de sa procu- 
ration, etc. 

Do celle du seigneur de Constantin, pour le seigneur Constan- 
tin de Foncarbonnière, son père, suivant sa procuration, etc. 

De celle du seigneur Picot de Boisfeuillet, pour lui, pour le sei- 
gneur de la Valette de Montbrun et pour le seigneur marquis du 
Gravier de laGolce,en vertu de ses procurations, etc. 

De celle du seigneur chevalier de Montsec (2), pour le seigneur 
de Montsec de Beaumont, son frère, et pour le seigneur de Mont- 
miral (3;, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de Brianson, pour lui, pour le seigneur de 
Brianson, son frère, et pour le seigneur de Jaure (4), suivant ses 
procurations, etc. 

De celle du seigneur marquis de Laurière, pour lui, pour le sei- 
gneur de la Barde et pour la dame de Bergues de Saint- Vincent (5) 
suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de Lassalle (6), pour lui, pour le seigneur 
de Lassalle de la Fleunie, son père, et pour la dame de Génis (7), 
suivant ses procurations, etc. 



(l)De Sarlandy. 
(2) Martin. 
(3)DuFaure. 

(4) Berlin. 

(5) Née de Gomm»— 
6) DuChcr^^' l. 



lA 



- 213 — 

De celle de M. de Bertier, pour le comte de Beaumont de la Ro- 
que, suivant sa procuration, etc. 

De celle du seigneur du Gheyron de Saint-Laurent-sur-Manoir, 
pour lui. 

De celle du seigneur de la Chapelle de Beaulieu, pour lui, pour 
le seigneur d'Augeard de Giéranset le seigneur de Rochon de Vor- 
mezelles, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de laGeard de Grésignac, pour lui, pour le 
seigneur baron de Verdun (1), et pour le seigneur marquis de la 
Tourelte (2), suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur chevalier du Reclus, pour lui, pour le sei- 
gneur du Reclus, baron de Gageac, son père, et pour le seigneur 
de Lubriac de Lestignac, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de Guallabert, pour lui, pour le seigneur de 
Salviac et pour la dame de Fabry (3), suivant ses procurations, 
etc. 

De celle du seigneur de Gimel, pour lui et pour le seigneur de 
Vassal de Lignac, et pour le seigneur de Pignol, suivant sesprocu- 
tions, etc. 

De celle du seigneur de Foucauld de Laborie, pour lui et pour 
le seigneur de Foucauld, son frère, suivant sa procuration qu'il a 
remise et qui a été reconnue comme dessus. 

De celle du seigneur de Jeames du Mourier, pour lui et pour le 
seigneur de Jammes du Mourier de Polhet^ suivant sa procura- 
tion, etc. 

De celle du seigneur comte de Larmandie, pour lui, pour le sei- 
gneur d'Augeard de Virazel et pour la dame de Vassal de Belle- 
garde, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur Front de Larmandie, pour lui et pour le 
seigneur de la Valette de Varennes, suivant sa procuration qu'il a 
remise, etc. 

De celle du seigneur de la Serre de Molières, pour lui et pour 
les seigneurs François et Jean de la Serre, ses frères, et pour le 
seigneur de Bailhot, suivant ses procurations qu'il a remises, etc. 
De celledu seigneur de Boiron de Lavergne, pour lui. 
De celledu seigneur de Montozon de TEguilhac, pour lui. 



(1) Halviac de Vielcastel. 

(2) De Vassal. 

(3) Veuve de Brons. 

H 



— 214 — 

De celle du seigneur de Montozon de Puyconteau, pour lui. 

De celle du seigneur deBrug-ière, pour lui, pour le seigneur do 
Bidcran et pour le seigneur do Laur, suivant ses procurations, etc. 

De colle du seigneur cliovalier do Guallabert de Saint-Front, 
pour lui. 

De celle du seigneur de Brugière de Saint-Julien, pour lui, pour 
le seigneur de Brugière de Bellevue, et pour la dame de Papus de 
Brugière, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de Brugière de Cendrieux,pour lui, pour le 
seigneur Dufaurede Montmiral et pour le seigneur vicomte de Sé- 
gur, suivant ses procurations, etc. 

De celle de M. de Montauzon de Guilhaumias, pour lui, pour le 
seigneur de Cassieu.x et le seigneur de Falgueyrac (1), suivant ses 
procurations, etc. 

De celle de M. de Valbrunede Bélair, pour lui. 

De celle de M. d'Almet des Farges, pour lui. 

De celle de M. d'Arlensec de Verneuil, pour lui. 

De celle de M. le chevalier de Bouchot, pour lui. 

De celle de M. d'Artensec de la Barrière, pour lui. 

De celle de M. Durand de Puybereau de la Barde, pour lui. 

De celle du seigneur chevalier de Monvert (2), pour lui et pour 
la dame de Lard de la Mespoule, suivant sa procuration, qu'il a re- 
mise et qui a été reconnue connue dessus. 

De celle du seigneur de la Salle de Bosredon de Chambarlen, 
pour lui. 

De celle de M. de Beaumont de Ribeyrolle (3), pour lui. 

De celle du seigneur chevalier de Beaumont, pour lui. 

De celle du seigneur Coustin de Caumont, du seigneur de Rohan 
Chabot et la (lame duchesse d'Enville, pour messire Coustin de 
Pourzolles, suivant ses procurations, etc. 

1q celle du seigneur chevalier do Chassarel (4), pour lui et pour 
> -eigneur de Lanquais(5), suivant sa procuration, etc. 

Je celle du seigneur de Meslon, pour lui, pour le seigneur de 

'^ucocour et le «^f^igneur de Gatebois de la Monde, suivant ses 

1, ,\i iro»' -ne 



'l; b Abzac. 
i) Do Carriè 
'3) Du Chc— 
4) r • n^ , 



x r 



— 215 — 

De celle du seigneur de Saint-Ours de Beaugerade, pour le sei- 
gneur Deslutde Solminihac d'Eymet et pour la dame Le Oruin(l) 
de FayoUe, suivant ses procurations, etc. 

De cclledu seigneur de Saint-Ours de Verdon, pour lui et pour 
la dame de Souillac de Fayollo, suivant sa procuration, etc. 

De celledu seigneur comte d'Abzac de la Serre, pour lui et pour 
le seigneur d'AbzacdeMarcillac et le seigneur comte de Bouscot de 
la Gazaille, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur Grand de Luxollière, chevalier de Ten- 
teilhac, pour lui, pour le seigneur Grand de Luxollière du Reclaud 
et pour dame de Tenteilhac, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur comte de Laroque de Mons, pour lui et 
pour le seigneur marquis de Lubersac d'Azerac, suivant sa procu- 
ration, etc. 

De celle du seigneur des Groges (2), pour lui et pour les sei- 
gneurs comtes de Clermonl-Touchebœuf (3), père et fds, suivant 
ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de Laulanic de Sainte-Croix, pour lui, 
pour le seigneur de Savy et pour le seigneur deFageol, et pour le 
seigneur Savy de la Roque, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur Grand de Bellussièrc, pour lui, pour la da- 
me de Maillard de Bretange, pour le seigneur de Conan d'Aucors, 
pour le seigneur d'Olezonde Champelat, pour le seigneur de Ga- 
main deSaint-Sulpice et pour le seigneur de Campniac Malu, sui- 
vant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur comte de Beaumont la Roque, pour lui, 
pour le seigneur Maréchal de Noailles de Monfort, et pour le sei- 
gneur de Berticr de Gaulezat, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur chevalier de Saunhac, pour lui. 

De celle du seigneur comte de Saint-Aulaire de Fontenille ( i), 
pour lui. 

De celle du seigneur de Roche d'Andrimont, pour lui. 

De celle duseigneur de Malbec, pour lui. 

De celle du seigneur do Vernouil do la Barde de Cressac, 
pour lui. 



(1) Dame Marianne-Suzanne Le Briiin, veuve de Jean-Jacipicj-Joscph de 
FayoIIc. 
(2/ De Gralercau. 

(3) Plui«3l de Touchcbœuf-Clermonl. 
i4i De Dcaupoil. 



— 216 — 

De celle du seigneur du Gheyrou de Banes, pour lui. 

De celle du seigneur de Roche de Puyroger, pour lui, pour la 
dame de Roche Le Comte et pour la dame de Roche de la Jauber- 
tie, ses sœurs, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de Salleton de Jamenu de Saint-Front, 
ayant déjà comparu pour lui et actuellement pour le seignsur comte 
de Chalup de Puymarleau, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur des Pâques, pour lui. 

De celle du seigneur Tuillier de Saint-Hilaire, pour lui. 

De celle du seigneur comte de Latour du Roch d'Alas^ pour lui 
et pour M. de Verdun (1), ancien lieutenant de prévoté, suivant sa 
procuration, etc. 

De celle du seigneur de la Chapoulie d'Eyliac (2), pour lui* 

De celle du seigneur de Rieu de la Couture, pour lui. 

De celle du seigneur de Bugeaud de la Piconnerie, pour lui et 
seigneurs de Labrousse de Péchembert, père et fils, suivant ses 
procurations, etc. 

De celle du seigneur de Teyssière de Lacour de Beaulieu, pour 
lui, pour la dame Blanchet Feyrat et pour le seigneur Delfau du 
Breuil, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de Cosson delà Sudrie, ayant déjà com- 
paru pour lui et actuellement pour le seigneur de Salleton de 
Saint-Michel et le seigneur de Camain delà Goutencie, suivant ses 
procurations, etc. 

De celle du seigneur de Latour de Saint-Privat, pour lui. 

De celle du seigneur de Chancel de Barbadeau, pour lui. 

Da celle du seigneur Durand de Latour deSalomonie, pour lui. 

De celle de M. de Laulanie des Tuilières, pour lui et pour la 
dame de Roche, sa mère, suivant sa procuration, etc. 

De celle du seigneur de Lamothe de Pissot (8), pour lui. 

De celle du seigneur du Gravierdu Ranquet. 

De celle du seigneur baron du Beyraud, ayant déjà comparu 
pour lui et actuellement pour le seigneur de Beyraud de Canle- 
rane, son père, et pour le seigneur marquis de Gironde de Lamo- 
the, suivant ses procurations, etc. 

De celle du seigneur de Péchegut de Constantin (4), pour lui, 



(1) Salviac de Vielcaslel. 

(2) De Chancel. 
(8 "^eBcssot. 

/, ily.A» A. '^-n, nrin dP PéchOgUi . 



-r- 217 — 

pour le seigneur de Constantin de Gastelmerle et pour le seigneur 
de la Coste, suivant leurs procurations, etc. 

De celle du seigneur de Langlade de la Rampinsolle, pour lui . 

De celle du seigneur de Langlade de Labatut de la Belletie, 
pour lui. 

De celle du seigneur de Larigaudie de Beleymas, pour lui. 

De celle du seigneur de Villoutreys de Sainte-Marie, pour lui. 

De celle du seigneur du Rieux de Marsaguet aîné, pour lui. 

De celle du seigneur de Lacottede Beaulaurent, pour lui. 

De celle du seigneur de Lasalle de Born, pour lui. 

De celle de M. Escudier aîné, pour lui. 

De celle du seigneur comte de Roffignac, pour messire comte de 
Haumont, suivant sa procuration en forme comme dessus. 

De celle de la dame (1) d'Aubusson de la Feuillade, par mes- 
sire (2) de Cerval, suivant sa procuration en forme comme dessus. 

De celle de M. de Gastebois de Marignac, pour lui. 



LE TIERS-ÉTAT (3) 



PERIGUEUX. 

Passant ensuite à la colonne de Députés de Tiers-Etat, avons 
donné acte de la comparution personnelle du sieur Paulbac^ La- 
grange, Boussenot de Lacombe, Loreilhe. Desvaux de Lacombe, 
Dufraisse, Latronche, Pastoureau, Raynaud^ Belleyme, Fontrou- 
bade, Guines, Pipeau^ Rochefort, Laborie, Delage, médecin ; Gin- 



(1) Catherine-Scholastique d'Aubusson, baronne de Miremont, épouse de Mon- 
seigneur François-Henri duc d'Harcourt. 

(2) De Lavergne. 

(3) Dans les trois procès-verbaux qui suivent, les noms soulignes désignent 
les députés qui furent chargés de porter à l'assemblée le cahier de» doléances 
des villes, bourgs, paroisses et communauté sdes sénéchaussées de Périgucux, 
de Sarlat et de Bergerac, et les noms écrits en italiquo, ceux qui furent 
choisis pour rédiger et recevoir, en un seul, les trois cahiers des dites séné- 
chaussées. 



- 218 - 

/r/îe, Lahrue, Leymonorie,Miallon, Teillac, Du Repaire, Excellin, 
Reyaîné ; IJcbrrgtns, Montozon, Combe-Morcau, Delignac, Do- 
Jn\'(jens-LnureniL\ Lt^pine, Bonnoau, Lagrèze, Lavoiiverade^ Du- 
breuil, Lacronzillo, Z/m/J/var/t^, Buis, Ba\iL% Beylot, La GrèzOy 
Pontard, Lncrousille, Gorl)(»au, iJiissouIns, Lassaignc, Lateyseii- 
derie, Houssille, Lnsfnux do Gaviijues^ Labat de Lavaure, Beze- 
nac de la Moriiiie, Duvcvneuil, Boyer, Puybegout, Lamothe, Pin- 
cliardy Dumonteil, Kargeot, de La Fiante, TrarieUy de Lagc du 
Caillou, Léonardon,Lafaye, Valette, Brachet,Grimart, rfwZ?os^ de 
Franco, Modencl aîné ; Ponlardy Dessalle, Bornet, Seyrac, Saleix, 
Meyiiard, Dupuy, Fontard, Bonneau, Bêler ^ Pouzeiiesihf Duniaine, 
Bafîet, Aublan, Yigior, Planchât, Feuillade, Lapcyronnie, Ladau- 
rie, de la CaroUc, Laudonie, do Givcrzac, La Brugère, Fayolle, 
Peyricaud, deLaucher, La Glmume, Garrean, Gasquet, Mazeau, 
Fourtou, ^077'o.s, Gautier, Duriou, Raynaudy La Jarlhe, Ducoder, 
Verlhiac, inodocin; DuvigncaUj Bcrthou, Dupuy, Laval, Labrousse^ 
Lafayc, Gay, Lafon, Courtois do Lafon, Housset, Labat, notaire ; 
Lavignac, Fabre^ Lajugie, Siozard, Blondel, Dosmaisons aîné ; 
Frutier, Brassac du Maynot, Foinarel, MazeraCy Tamayon, Patou- 
reau des Logos, Martin, Cbatilloiiy Golombey, Deiugin, Lataille, 
il/<77'/o/;, Borgor, Bonnoau, Sudric jeune, La Rue ^ Lagorce, Né- 
grier, Maly, Vorneuil, Dolago, Labonne, Amblard, Barry, Du- 
breuil, Sonalhiao, Dartensoc, Z^z/A^/^f/, Blanchard, Lafaye, Chale- 
net, FaurioUy Gomorie, Bolair, Gautier de Busserolle, Lamy, Du- 
monteil, Labonne, Fcytoureau, Auberlio, Leymarie, Lespinasse^ 
Delord, ModoncI jeune y Dérochât, Feynaud, médecin; Boulanger, 
LaeouVy Savy do Biniou, Léger, Faure, Lambert y Pachot, Pontard, 
Ladeuil, Anccl, Tibeyrand, Launiède, Gonthier, Vedrenne, Bellet, 
Martinio, Gilles do La grange. Soulier, Lapeyrière, Réveillas, La 
Voyssiôro,Lasfaux, Laroche, Dumonteil, Labrousse, Lagrave, Mie, 
Foulcon père, du Ghassin, Voyssiôre de Caville, Lamothe du 
Chanibon, Sandillon, Dubrouil, Carrier du Chatenet,' Lancinote, 
Champaud, choisis ot nommes par les députés des villes, paroisses 
et communautés do la sénéchaussée de cotte ville, pour porter le 
^nhior dos doléances du Tiers-Etat de la prosente sénéchaussée à la 
)résonte Assemblée, lesquels ont déposé et mis ès-mains de notre 
rroflior, le dit cahier de doléances ot la copie en forme du procès- 
"•bal do leur nomination ot pouvoirs, du onze du courant. Signé : 
>1age, secrétaire. Lesquels pouvoirs nous avons reconnus su fli- 
>ants ; i* attendu que le s'ieuv Du roc bat n'a tenu compte de se 



:r- 219 — 



SARLAT. 



Passant à la sénéchaussée de Sarlat , sont comparus les sieurs 
de Grczis, lieutenant-général ; Loys, de Maie ville, Laporte, CazaI 
de Gouzoty Lacoste, Saint-IIilairc, La Roque, La RivDre de Bou- 
lou, Mathias, F régère, Lahorie de Lalande, Laval de Lalinie, 
Delpit, Bonnerie, Lafage, Revauger, Lafustière, Tarde, de la Cal- 
perade, Lescure de Saint-Germain, Beaalieii de VitraCy Grèze de 
Saintour, Taillefer, Bouquier, Marval de Saint-Polpon, Chaudru 
delaFerrière, Bonnet, Terre fort, de Jehan de Fonroque, Chaban- 
nes de Bars, Fordaudrix, Lacroix de Saint-Cyprien, Beynao, Boys 
de Mérignac, du Loing, Labrousso du Hais, Trémolet de Bousie, 
Maraval deBerbiguiére, Lavergne, Landon, Marant, Fériol de Saint- 
Amand, Rosier, Lagrèze de Verdon, Laporte, Boufange, Labat, La- 
vergne, de Régagnac, de la Teulade, Eugénie, Ghansard, Boisserin, 
Boivert, Rembaud, Darclier, Bureaud, Lespinasse, procureur du 
Roy ; Lavigerie, Bousquet, Lajugie, Rcynaud, Maraval, Lavial, 
Selves, Maulaine, Lachambeaudie, Passemard, notaire ; Bosredon 
deLangle, Marause, Fontbclcr, Dupont, Sudreaud, Gypierre de 
Campagnac, Gypierre de Sultout, Casting, médecin ; Raynal, Bous- 
quet, Mathieu, chirurgien; LabroussedeCastang, Lacoste de Saint- 
Laurent, Labrousse du Ghapial, Mercier de Tursac, Duclaud de 
Pradel, Labrousse du Glaud, Maraval cadet ; Delserl, Gliabanne 
de Bezenac, Montazel aîné; Bliisson, Sarlat de Belvières, Sel- 
vanthie, Dufourg de la Gassaigno, Boulet de Martel, Vielmon, 
Monraezal de Villefrance, Garrier de la Devèze, Gaumon, Lauzière 
de Taillât, DeUsle de Gazai, Sarlat de Grives, Rivière du Goux, du 
Sabloul, Lespitalier, Gourserant de la Baurie,Lrtroque, chirurgien; 
Doumenzou, Laflaquière, notaire ; de Villeréal, Tourende Gabans, 
Laplaine, Delpit de Borèze, choisis et nommés par les députés des 
villes, paroisses et communautés do la sénéchaussée de Sarlat, 
pour porter le cahier des doléances du Tiers-Etat delà sénéchaus- 
sée à la présente assemblée, et ont déposé ès-mains de notre gref- 
fier, le dit cahier de doléances et la copie en forme du procès- 
verbal de leur nomination et pouvoirs du dix du courant. Signé : 
Fauvel, grelïler, lesquels pouvoirs nous avons reconnus suffisants. 
Et attendu que les sieurs Polpon, de Laferrière, Labrousse 
de Reysé, Eugonis, Boivert, Lespinasse, Maraval, Heynal, Bous- 
(juet, Vieillemont, Garrier et Touren, n'ont tenu compte de se pré- 
senter, avons contre eux donné défaut. 



— 220 — 

BERGERAC. 

Passant à celle de Bergerac,, sont comparus les sieurs : Gontier 
de Biran, Ii3ulenant-gén6ral de la sénéchaussée et maire de ladile 
ville ; Clmuceaalme de Sainte-Croix, Boissière, médecin ; Monteil, 
Pierre Desmarty, Castaing, Moigner, Bonnet, Bonnet Champressat, 
Lavaud, avocat ; Delpérier, de Cahuzac, Plantaud, Simonnet, Gen- 
dre, Bontenips, Lafargue, Roynaud, Richard, Lacoste, Goynard, 
Beyssclance, notaire; Beysselance.iuge] Mourge de Lafon, Quin- 
tin, Malardoau, Joinaud de la Regnière, Fonmouze, Lespine, mé- 
decin ; Valton,Coutosse, Saint-Georges de Tenac, Pinet de Saint- 
Nexan, Blanc du Bignac, Bonard, Pouveraud, Costas, Boissière, 
notaire; de Jehan du Sable, Bonne Larbognie, Gaignayre, Gouhïe, 
de Lespinasse, Bertier, Rozeau du Gaza, Grossoleix, Boyer et 
Marty, notaire royal ; choisis et nommés par les députés des vil- 
les, paroisses et communautés de la sénéchaussée de la dite ville 
de Bergerac, pour porter le cahier des doléances du Ti(>rs-Etat 
de la dite sénéchaussée, et ont déposé ès-mains de notre greffier 
la dit cahier de doléances et la copie en forme du procès-verbal 
de leur nomination et pouvoirs, du neuvième du présent mois. 
Signé Fructier, greftlcr. Lesquels pouvoirs nous avons reconnus 
suflîsants. Et attendu que les sieurs Laboissidre, PlanUtud et La- 
coste n'ont tenu compte de comparaître, avons contre eux donné 
défaut. Et attendu l'heure tarde, avons renvoyé la continuation de 
notre opération à demain, huit heures du matin, à laquelle TAs- 
semblée a promis de se rendre. 

Fait en ladite église de Saint-Front, heure de six heures du soir, 
le dit jour que dessus. 

Yerteillac, sénéchal ; de Martin, avocat du Roy ; LACHARinE, 
lieutenant-général ; Mage, greffler en chef. 



fI7 Mars) 

Et advenant le 17 mars 1789, Nous, grand-sénéchal sus dit, as- 
sisté des sieurs Lacharmio et de Martin, nous sommes transportés', 
à rheure de huit heures du matin, en la dite église de Saint-Front, 
où nous avons trouvé rassemblés les membres des Trois-Etats de 
c( te ^'nié^*^-'»'»^^^'' et ^'^ "^''ite '^^''cun s*é tant placé suivant le rang 



— 221 — 

à lui destiné, avons continué de faire faire l'appel, sur lecjuei per- 
sonne plus ne s'étant présenté, avons donné défaut contre les non 
comparants. 

Et comme nous nous disposions à continuer notre opération, les 
sieurs Lacharmie, lieutenant-général, et Lagrèze, lieutenant asses- 
seur, portant la parole pour le Tiers-Etat, ont témoigné par leurs 
discours et très bien exprimé les sentiments de modération et de 
réunion dont leur Ordre était pénétré, ainsi que ceux de la vive 
reconnaissance que lui a inspirée le noble désintéressement des deux 
autres Ordres. Nous avons ensuite proposé aux trois Ordres de prê- 
ter le serment, conformJment à l'article 10 de notre ordonnance 
du 16 février dernier, et en ayant fait lecture à haute voix, le sieur 
évéque de cette ville a demandé une délibération préalable de son 
Ordre. 

L'Ordre de la Noblesse et celui du Tiers-Etat ayant fait la même 
demande, l'un par M. Cosson de la Sudrie et l'autre par les sieurs 
Lagrèze et Grézis, et les uns et les autres ayant délibéré entre 
eux, ledit sieur Evéque pour son clergé, et le vicomte de Bourzac 
pour la Noblesse, ont lu hautement et nous ont remis les vœux de 
leur Ordre par écrit, Tun signé du sieur Evoque et l'autre du mar- 
quis de Fayolle, du comte de Rastignac et de plusieurs autres con- 
tenant, savoir : celui du clergé : « L'offre de prêter le serment 
« porté à l'article 40 du Règlement, à la suite des lettres de con- 
» vocation qui portent de procéder fidèlement à la rédaction des 
» cahiers et nominations des députés. » Et celui de la Noblesse : 
« de prêter celui de procéder fidèlement à la rédaction du 
« cahier général de l'Ordre et à la nomination des députés qu'elle 
» avisera pour les intérêts de la Nation, du Roi et de la sénéchaus- 
» sée dont elle ressort, n'entendant nullement que ce serment puisse 
» la lier sur tout autre objet contenu dans la lettre du Roi et du 
» Règlement qui y est annexé. » De la remise desquels écrits ils 
nous ont requis acte que nous leur avons accordé après les avoir 
contre-signes pour ne varier. Ordonnons qu'ils demeureront joints 
au procès-verbal à telles lins que de droit. 

Après quoi, avons pris et reçu le sermentde chaque membre du 
Clergé et delà Noblesse, dans les termes portés aux sus dits écrits, 
et de tous les membres du Tiers-Etat, conformément à l'article 10 
de notre ordonnance, sans modification, suivant le vœu de la divi- 
sion de leur Ordre, qui nous sont parvenus par l'organe du sieur 
Lagrèze. 

Et pour procéder, en conséquence, et conformément à l'article 



222 

11 de notre Ordonnance, avons désigné au trois Ordres- Jour pour 
tenir leurs séances particulières, savoir : Au clergé, la salle du 
collège ; à la Noblesse, Téglisc des Augustins, et au Tiers-Etat, 
celle de Saint-Silain; et pour être d'abord statué, nomination préa- 
lablement faite dans TAsserable des deux premiers Ordres d'un se- 
crétaire, sur la délibération à prendre dans chaque chambre sépa- 
rément, pour décider s'ils procéderont conjointement ou séparé- 
ment à la rédaction des cahiers et à l'élection des députés aux 
Etats-Généraux ; copies en forme desquelles délibérations nous 
seront remises pour être ordonné ce qu'il appartiendra. 

Fait en la dite église de Saint-Front, le ditjour que dessus, heure 
de midi et demi. 

Verteillac, sénéchal ; Martin, avocat du Roy ; Lacharmie, 
lieutenant ; Mage, greffier en chef. 



Et advenant le même jour, heure six heures Mu soir, vu copie 
en forme de délibérations prises par les trois Ordres séparément 
sur l'objet ci-dessus, attendu que le vœu unanime des trois Ordres 
est de procéder séparément à la rédaction de leur cahier et élec- 
tions de leurs députés, 

Il sera nommé, dans chacune des trois chambres, des commis- 
saires pour procéder à ladite rédaction, et l'élection des députés 
sera faite suivant l'article 14 de notre ordonnance. 

Et pour que les opérations ne soient pas retardées, sera donné, 
dès ce soir, connaissance de la présente Ordonnance aux secrétai- 
riesdes chambres des trois Ordres. 

Fait le dit jour que dessus. 

Verteillac, sénéchal ; Mage, greffier en chef. 



— 223 — 



PROCÈS-VERBAL 



DE LA RÉDACTION DU G.VHIEH ET ÉLECTION DES DEPUTES DE l'ORDRE 

DE LA NOBLESSE. 



(17 Mars 1780) 

Nous, César-Picrre-Thibaud de la Brousse, chevalier, marquis 
de Verteillac, comte de Saint-Mesme, baron de la Tour-Blanche, 
seigneur de Saint-Martin-le-Fin, Saint-Front-de-Ghampnier, la 
Bouzière et autres lieux, maréchal des camps et armdes du Hoy, 
gouverneur, grand-sénéchal et lieutenant du Roy, secrétaire de la 
province du Férigord, savoir faisons que ce jourd'huy, dix-sep- 
tième du mois de mars 1789. 

En conséquence de notre ordonnance rendue ce matin en ras- 
semblée générale des trois Ordres, nous nous sommes rendus, à 
trois heure de relevée, heure par nous indiquée, en la présente salle 
des Augustins, destinée et préparée pour recevoir l'Ordre de la 
Noblesse, où nous avons trouvé les membres réunis. 

Nous avons proposé à l'Ordre de la Noblesse d'élire à haute voix 
un secrétaire, conformément au Règlement du Roy, et la pluralité 
des suffrages s'est réunie en faveur de Monsieur Dupin, qui a ac- 
cepté. 

Après quoi, la Noblesse nous a représenté qu'elle disait avoir le 
droit d'élire librement son président, et ({ue malgré la satisfaction, 
qu'elle avait d'être présidée par nous personnellement, elle nous 
demandait de recevoir ses protestations contenues dans un écrit 
signé de plusieurs de ses membres, qu'elle nous a remises pour 
être annexées à notre procès-verbal. (Voir la dite protestation à la 
page qui suit.) 

Lesquelles protestations nous avons rerues sans entendre les 
approuver en façon quelconciue ; au contraire, en nous maintenant 
dans l'exercice de notre présidence et de tous les droits et préro- 
gatives attachés à notre charge, nous avons déclaré à l'assemblée 
que nous allions continuer nos opérations. 

En conséquence, nous avons proposé, conformément à l'article 



— 224 — 

43 du Règlement, de mettre en délibération, si l'assemblée vou- 
lait procéder conjointement ou séparément avec les deux Ordres 
et à la rédaction des cahiers et à Télection de ses députés pour les 
Etats-Généraux, et l'assemblée a décidé, à la grande pluralité deu 
voix, que TOrdre de la Noblesse procéderait seul à la rédaction de 
ses cahiers et à la nomination de ses députés, ce que nous avons en 
conséquence ordonné. 

Et en exécution de notre présente ordonnance, il a été procédé 
par rOrdre de la Noblesse à la formation de douze bureaux pour 
travailler aux cahiers ; rassemblée a eu attention de les composer 
de commissaires choisis dans les trois sénéchaussées de ce res- 
sort et dans une égale proportion. 

Etant sept heures de relevée, la séance a été terminée, et il a été 
arrêté qu'il n'y aurait pas d'assemblée jusqu'à ce que le travail des 
différents bureaux et des commissaires chargés de la réunion des 
cahiers en un seul étant fini, nous indiquerions une nouvelle séance 
pour soumettre à l'examen de l'assemblée et arrêter définitivement 
le sus dit cahier, et avons signé avec M. Dupin, secrétaire de l'as- 
semblée. 

Verteillac, président. 

DupiN, secrétaire. 



PROTESTATION 

DE l'ohDHE de la NOBLESSE DES TROIS SÉNÉCHAUSSAkS DU pArIGOIU). 



Ce jourd'hui, 17 du mois de mars de l'année 4789, en l'assem- 
blée particulière de la Noblesse, il a été dit que persistant dans le 
droit qu'elle a, dont elle a constamment joui et dont la preuve 
sera déposée dans le Mémoire remis à ses députés, d'élire son pré- 
sident pour la présider toutes les fois qu'elle sera rassemblée dans 
la chambre, proteste contre la prétention de Monsieur le Grand- 
Sénéchal de la présider, conformément à l'article 41 du Règlement, 
réclame en conséquence le droit qui lui appartient d'avoir la liberté 
d'élire son président et d'être présidée par lui toutes les fois 
qu'elle est con^'ocpiée ; déclare, en outre, que ce n'est que par con- 



— 225 — 

sidération personnelle pour Monsieur le marquis de Verteillac, 
pour qui elle a toute Testime et les égards qu'il mérite, qu'elle a 
passé outre, se réservant à cet égard tous les droits et préroga- 
tives auxquels elle ne peut renoncer, et demande acte de celte pro- 
testation signée des membres de la Noblesse des trois sénéchaus- 
sées de Périgueux, Sarlat et Bergerac, les jour, mois et an que 
dessus, sans distinction de rang et sans tirer à conséquence. 

Villoutreys de Sainte-Marie, le vicomte de la Cropte de Bour- 
geac, Boreau, le chevalier de Brianson, de la Chapelle, Saint-Au- 
laire, le comte de Montferrand, le chevalier de Brugière, Lestrade 
de Coulaures, Ghassarel de la Beylie, le chevalier du Cluzel, Sal- 
leton, le chevalier deRastignac, le comte de Losse, Boyer du Sou- 
quet, le chevalier de Roche, Migot de Blanzac, Picot de Boisfeuil- 
let, le marquis de la Cassaigne, de Carbonnier marquis de Marzac, 
Magnac de Neuville, le chevalier de Charon, Beraud, Barrière de 
Beaufort, le chevalier du Bessou, oncle ; L. de Sanzillon de Mensi- 
gnac, le chevalier de Ravilhon, Laulanié, Adhémar, de Forge de 
Montagniac, la Chapelle de BeauUeu, de Labastide, le chevalier 
deBrons, Lanzac, Coursou, Malet de la Garde, d'Abzac, le marquis 
de Coustin de Bourzolles, Montozon de Puycontaud, le comte de 
Saint-Exupéiy, de Vins de Masnègre, Carrière de Montvert, de La- 
vergne de Cerval, le chevalier de Guallabert, de la Croix du Re- 
paie, d'Arlot, comte de la Roque, le vicomte de Bacalan, Bru- 
gière, du Chassaing de Ratevoul, Despagnes, Verneuil, Termes de 
VeyrignaC; de Faubournet de Moriferrand, le chevalier du Mas, 
Ëyliac de la Chaloupie, Latané de Puyfoucaud, comte de Mar- 
quessac, le chevalier de Langlade, Saintours, de Reynier des Li- 
maignes, Commarque, Benoît de Manou, Villefranche de Laverie- 
Vivans, le baron de Carbonnières, Lacan, de la Salle, Bonal, Mes- 
lon, le comte de Campagne, le vicomte de Gimel, le marquis de 
Bonneguise, le comte de Saint-Exupéry de Rouffignac, du Cluzel, 
le chevalier de Bessou, de Lavallade, le comte de Beaupoil deMon- 
plaisir, le baron de Fonvieille, le prince de Ghalais. 



— 220 — 

CAHIER DES RÉCLAMATIONS 

DE l'ordre de la NOBLESSE DES SENECHAUSSEES DU PERIGORD, 
ASSEMBLÉE EN VERTU DES LETTRES DE CONVOCATION DE SA MAJESTÉ, 

DU 2i J.VNVIER 1789. (1) 



Si l'honneur, qui guida toujours la noblesse française, exposa 
mille fois la vie et la liberté de nos ancêtres dans ces combats qui 
décidèrent souvent le sort du trône et du monarque, le patriotisme, 
non moins actif dans ses impulsions, nous commande aujourd'hui de 
guérir les plaies qu'ont envenimées cent soixante ans de silence, 
l'oppression du gouvernement et l'oubli de nos droits. Le souve- 
nir de ce que nous fûmes, la perspective de ce que nous pouvons 
encore devenir et la reconnaissance due aux louables intentions 
d'un monarque dont les vertus personnelles soutiennent seules 
dans ce moment la chose publique, raniment notre courage pour 
correspondre au désir qu'il témoigne de se rapprocher de son 
peuple. 

Nous commencerons par déclarer formellement que, sans Ta- 
mour dont nous sommes pénétrés pour la personne de Louis XVI, 
sans la considération respectueuse que nous portons à Tauguste 
sang des Bourbons, l'édilice monstrueux de la dette amoncelée par 
la cupidité et la profusion des ministres, croulerait en entier, sans 
qu'il fut de notre devoir d'en prévenir la chute. 

Que cet aveu soit une leçon mémorable, et que les rois appren- 
nent enfin que le cœur de leurs sujets leur offrira toujours plus 
de ressources que les intrigues ou les agitations de leurs mi- 
nistres. 



(1) Tout homme, sans parli-pris el de bonne foi, après avoir lu avec attention 
ce cahier des réclamations de la Noblesse, si remarquable par sa ft'anchise et 
son bon sens, ne pourra s'empêcher de reconnaître la sagesse et l'esprit libéral 
qui l'inspirèrent ; les vœux qui y sont exprimés prouvent évidemment que la 
réforme des abus se serait naturellement accomplie sans couvrir la France cl de 
•ui»^" <^,t de sang. • 

aurait donc nivé^*'?' «• i«w«:'»c à reprochera la Noblesse d'avoir fait 



— 227 — 

L'administration actuelle n'est qu^une perpétuité de contraven- 
tions à nos droits. Une définition claire et précise des Etats-Géné- 
raux, de leurs pouvoirs, relatifs à la législation et à Timpôt, en 
sera la démonstration. 

Les Etals libres et généraux du royaume ne sont tels que lors- 
que la convocation en a été faite dans les formes anciennes, lors- 
que les députés qui les composentsont nommés par un choix libre 
sous tous les rapports, même pour leur nombre, et lorsque les 
Etats provinciaux ont délibéré avec toute la liberté due à des peu- 
ples francs, appelés par la constitution à sanctionner ou à rejeter 
toutes les modifications ou innovations que le monarque veut pro- 
poser pour Tamélioration de la chose publique. 

Toute la puissance législative réside dans la nation réunie à son 
monarque, d'où il résulte qu'aucune loi ne peut recevoir de sanction 
que dans les Etats-Généraux. 

L'impôt n'est légal que lorsque les Etats libres et généraux du 
royaume ontconsenti son établissement, déterminé sa quotité et 
limité sa durée. Alors les Etats ont le droit de nommer des commis- 
saires pour la répartition équitable et proportionnelle de cet impôt 
sur les provinces, pour l'exactitude delà recette générale et pour 
la fidélité de l'emploi qui aura été déterminée d'avance. Les Etats 
provinciaux ont, dans leur ressort, les mêmes droits, relativement 
à la répartition, la perception de l'impôt et l'emploi de la portion 
de cet impôt qui aura été consacrée à l'administration particulière 
de leur province. 

L'évidence de ces principes et leur conformité avec le vœu de 
Sa Majesté autorisent l'Ordre de la Noblesse à interdire à ses dépu- 
tés toute délibération avant l'arrêté de la Charte des privilèges 
constitutifs de la nation, dont les principaux articles sont : 



L 



La monarchie héréditaire, le corps politique divisé en trois or- 
dres : Clergé, Noblesse et Tiers-Etat. 



IL 



Le droit de décider de la régence, dévolu exclusivement aux 
EtalsrOénérauXy qui, à cet effet, doivent s'assembler extraordinai 
rement. 



— 228 — 



m. 



Le vœu par ordre, avec égalité crinlluence aux assemblées de la 
nation, soit réunie en corps, soit en Etats particuliers ; les Etats 
particuliers convoqués et organisés de la manière déterminée par 
la nation. 

IV 

Le veto conservé à chaque ordre pour maintenir la balance des 
pouvoirs. 

V. 

La liberté individuelle ; suppression des lettres de cachet, des 
évocations, des commissions, des committimuSy des lettres de sur- 
séance, etc., etc., etc. Le droit d'être jugé par les tribunaux dont 
on ressort. 

VL 

Propriété en tout genre respectée, tous les privilèges, droits 
honorifiques et utiles, compris dans les propriétés, ainsi que les 
capitulations des provinces et des villes qui ne portent point atteinte 
au bien général. 

VIL 

Droit d'octroyer l'impôt exclusivement conservé aux Etats-Gé- 
néraux, ainsi que leur répai'tition proportionnelle entre les provin- 
ces. Confier aux Etats particuliers ou provinciaux le droit de ré- 
partir, percevoir et verser l'impôt dans le trésor de la nation. 

vm. 

Retour périodique des Etats-Généraux tous les quatre ans ; la 
première tenue d'Etats, après la prochaine, fixée cependant à deux 
ans, l'intervalle entre les tenues d'Etats généraux, mesure de la 
durée de l'impôt. Toute prorogation de l'impôt interdite, les Etats- 
Généraux fixeront une imposition pour avoir lieu, le cas de guerre 
arrivant, avant leur retour périodique. 



— 229 ^ 



IX. 



Les ministres sujets à la comptabilité envers la nation. 



X. 



Le pouvoir exécutif au Roi seul. Quant au pouvoir législatif (la 
charte excepté, ainsi que tout ce qui pourrait y porter atteinte, di- 
rectement ou indirectement), s*en rapporter à la sagesse des Etats- 
Généraux. 

XI. 

Les parlements, dépositaires des lois portées par h3i nation, 
chargés de leur promulgation et exéculion, autorisés à poursuivre 
comme concussionnaire toute personne quelconque employée à le- 
ver un impôt non consenti ou expiré. 



xn. 



Les mêmes cours chargées de la vérification^ promulgation et 
exécution des lois prononcées par le pouvoir législatif qu'auraient 
accordées les Etats-Généraux. 

La noblesse désire fortement Tobtention de tous les articles de 
celte charte. Dans le cas où, sur quelques-uns, ses députés ne 
pourraient obtenir la majorité des suffrages, il leur est formelle- 
ment enjoint de faire leurs protestations, d'en demander acte, et 
cependant, pour ne pas interrompre le cours des opérations des 
Etats, de ne point se retirer. 

Ce préliminaire indispensablement rempli, Tordre de la noblesse 
déclare formellement et de la manière la plus authentique que sa 
volonté est de contribuer avec les deux autres ordres, concurrem- 
ment et en même proportion, aux charges pécuniaires, se réser- 
vant expressément avec la même authenticité tous ses autres droits, 
honneurs, prérogatives, préséances et distinctions, quels qu'ils 
puissent être. 

L'intérêt général du royaume ayant nécessité la demande de la 
charte, le soulagement des peuples ayant déterminé Tabandon des 



— 230 — 

prérogatives pécuniaires, rattachement particulier de la noblesse 
pour sa province motive son vœu pour le rétablissement des Etats 
particuliers du Périgord, sauf aux Etats-Généraux à statuer sur la 
forme (jui s'accordera le mieux avec les intérêts de la province. 
Qu'ils soient absolument séparés de la Guienne et de toute autre 
province voisine, et composés seulement des trois sénéchaussées 
de Périgueux, Sarlat et Bergerac, et de toutes les parties qui en 
ont été distraites, et qui sollicitent leur réunion ; enfin, que ces 
Etats s'assemblent alternativement dans chacune des Villes capi- 
tales de ces trois sénéchaussées. 

Passant aux objets de l'utilité publique, la noblesse réélame: 

Qu'il soitprononcé par lesEtats-Généraux sur le droit des colons 
à y députer des représentants. 

Que les cultivateurs, cette partie la plus nombreuse et la plus 
intéressante du Tiers-Etat, forment au moins la majoritédes repré- 
sentants de cet ordre aux Etals-Généraux etpai*ticuliers. 

Qu'il soit avisé à un règlement qui, respectant autant qu'il se- 
rait possible la liberté des citoyens et la population des campagnes, 
n'assujettisse aux classes de la marine que ceux qui n'ont abso- 
lument d'autre profession que la conduite des bateaux sur les ri- 
vières complètement navigables. 

Que les Etats provinciaux soient chargés de tout ce qui a rap- 
port à la confection des chemins, ponts, chaussées, navigation des 
rivières, canaux et autres ouvrages publics, et que Sa Higesté soit 
suppliée d'ordonner que les troupes soient employées à ces ira- 
vaux, afin de conserver pour ceux des campagnes le plus de bras 
possible. 

Qu'elle soit également suppliée de fixer invariablement la cens* 
titution et l'organisation de l'armée conséquemment au génie na- 
tional. 

La noblesse ne peut dissimuler à Sa Majesté que les systèmes 
destructifs et les variations continuelles dans les opérations des 
minisires ont excité un mécontentement et un dégoût universels. 
L'esprit de corps, seul capable de produire de grandes choses, est 
aflaibli. Elle propose, pour le faire revivre, que les lieutenances 
colonelles soient rendues dans chaque corps à ranoiennetô ; que 
le commandement des grenadiers royaux, ceux de rétat-majorpr<>- 
vinciaux, ceux dos chasseurs à pied et à cheval, soient destinés 
à ranimer le zèle, récompenser les talents et couronner les belles 
ictions. 

Que chac ^'^ officier, rentrant au service, oonnaisse .la retraite 



— 231 — 

affectée à chaque grade, après un certain nombre d'années, et que 
Sa Majesté porte une loi qui ne laisse d'arbitraire à cet égard que 
la récompense à y ajouter pour le mérite personnel de l'ofticier, 
sur laquelle le fisc ne pourra prétendre de retenue qu'autant qu'elle 
excéderait trois mille livres. 

Que la personne des députés, soit aux Etats-Généraux, soit aux 
Etats particuliers, et les membres de leurs commissions intermé- 
diaires, soient déclarés inviolables. 

Que Sa Majesté soit suppliée de ne plus accorder de survivan- 
ces ; les grâces ainsi rendues, par le fait, héréditaires, ôtent à sa 
justice les moyens de récompenser le mérite personnel et détrui- 
sent l'émulation. 

Que le secret des lettres soit scrupuleusement respecté. 

Que toute liberté soit accordée à la presse, sous la condition de 
la signature de l'auteur et de l'imprimeur et du dépôt du manus- 
crit. 

Que les oEfîces sans exercice conférant la noblesse soient sup- 
primés ; qu'elle ne puisse s'acquérir que par les charges de la 
haute magistrature, en activité nécessaire, par les armes et par le 
mérite personnel, sur le rapport des Etats particuliers aux Etats- 
Généraux et le prononcé du souverain. 

Qu'il soit érigé dans chaque province un bureau composé d'un 
nombre déterminé de gentilshommes pour la recherche des faux 
nobles depuis 1666. et des usurpateurs des qualités, titres et digni- 
tés de baron, comte, marquis, etc. 

Qu'il soit établi à Paris un tribunal pour la vérification de la 
noblesse, afin qu'elle ne dépende pas du jugement d'un seul 
homme. 

Que la noblesse jouisse dans tout le royaume, comme dans la 
Bretagne, de la faculté de cfor722iV sans déroger, en se livrant au 
commerce. 

Que la noblesse ait seul le droit de port d'armes, sauf les res- 
trictions de l'ordonnance de 1679. 

Que dans chaque sénéchaussée il soit fondé une maison d'édu- 
cation sufllsamraent dotée, soit des biens des maisons religieuses 
dépeuplées, soit autrement, pour que l'instruction y soit complète, 
et que le prix de la pension des élèves soit proportionné aux facul- 
tés du gros des habitants. 

Qu'il soit aussi fondé dans la province du Périgord des chapitres 
pour les demoiselles nobles. 
Que les établissements de la maison de Saint-Cyr et des écoles 



— 282 — 

militaires soient ramenés rigoureusement à leur objet, et que les 
Etats provinciaux soient chargés de la vérification des titres et de 
la fortune des familles qui y solliciteront des places. 

Que, dans chaque chef-lieu de sénéchaussée, il soitformé un dé- 
pôt public où les notaires seront tenus de déposer une expédition 
de tous leurs actes. 

Qu'à chaque siège de sénéchaussée soit attaché un bureau 
chargé de faire obtenir justice aux malheureux qui seraient dans 
rimpossibililé de se la procurer. 

Que tous les différends du peuple pour injures, rixes sans effu- 
sion de sang, procès où il ne s'agira que d'une somme de cin- 
quante livres et au-dessous, puissent être définitivement terminés 
par le juge, un officier de police du lieu, assisté de quatre nota- 
bles, aux choix des parties. 

Que le prêt à jour ne soit plus réputé usuraire, y ayant toujours 
un riscjuc réel dès que l'argent passe d'une main dans Tautre, con- 
dition qui, selon les casuistes, légitime l'intérêt. 

Que les banqueroutes soient sévèrement recherchées et punies 
corporellement. 

QiM las Etats-Généraux prennent en considération raccroisse- 
menifBODStrucuxde la ville de Paris et les dépenses infinies que 
coûtant au trésor public sa police et son approvisionnement, les li- 
mites à fixer aux autres grandes villes du royaume qui épuisent la 
population des campagnes, la pluralité dos bénéfices, l'emploi 
des fonds de la caisse des économats ; enfin le Concordat qui n'a 
jamois reçu dans le royaume une sanction libre et par conséquent 
légale. 

Que Tordre du clergé prononce la suppression possible des fê- 
tes, y ayant dans les différents diocèses de grandes variétés à cet 
égard. 

Que tout privilège local qui gène le commerce et Texportation 
des denrées territoriales soit supprimé, comme attentatoire au 
respect dû aux propriétés. 

Que les villes rentrent dans le droit naturel de nommer leurs of- 
ficiers municipaux. 

Que l'emploi de leurs revenus soit surveillé par les commissions 
intermédiaires, et les comptes-rendus aux Etats de la province. 

Qu'il soit établi dans les villes des bureaux de charité et des 
ateliers dans les campagnes, sous l'inspection des commissions in- 
termédiaires, à la faveur desquels la mendicité soit entièrement 



— 233 — 

proscrite, et les pauvres nourris et employés dans leurs pa- 
roisses. 

Qu'il soitdisposé des berceaux commodes pour Texposition des 
enfants, afin que ceux qui sont chargés de les y déposer, n'ayant 
plus à craindre d'être poursuivis, ne compromettent pas la vie de 
ces infortunés. 

Que, parla connaissance exacte que les Etats-Généraux acquer- 
ront de la situation et de l'emploi des finances, ils prononcent sur 
les appointements attachés à des commissions sans exercice utile, 
sur les pensions accoi'dées sans proportion avec les services ren- 
dus, sur l'accumulation des grâces et faveurs pécuniaires dans les 
mêmes familles ; enfin, sur les acquêts de comptant, dont Sa Ma- 
jesté sera suppliée de s'interdire à jamais la générosité, comme 
portant un désordre réel dans l'équilibré nécessaire entre la re- 
cette et la dépense. 

Que les domaines de la couronne soient déclarés aliénables et 
vendus pour l'extinction d'une partie de la dette, les forêts toute- 
fois exceptées : elles seront régies par les Etats provmciaux qui se- 
ront comptables de leurs revenus. Les maisons royales et leurs 
parcs seront conservés pour les plaisirs de Sa Majesté etnon compris 
dans la vente des domaines, excepté toutefois celles dont l'éloi- 
gnement empêche de jouir, lesquelles seront cédées aux plus of- 
frants et derniers enchérisseurs. 

Qu'il soit fait révision de tous les domaines cédés et de tous les 
échanges faits depuis trente ans. 

Les droits de contrôle et insinuation excitent, à juste titre, les ré- 
clamations de la noblesse ; ils demandent qu'ils soient perçus d'a- 
près un tarif clair, simple et à portée de tout le monde, dressé de 
manière qu'il soit proportionné à la sommeportée par l'acte et que 
les moindres sommes soient comparativement moins taxées que les 
plus fortes ; que, pour éviter les fausses liquidations, un seul acte 
ne puisse renfermer qu'une seule clause engendrant des droits ; 
que le délai pour la répétition des droits mal perçus soit aussi li- 
mité que celui accordé pour la réclamation des droits forcés ; et 
qu'enfin les successions directes, les constitutions dotales des pères 
aux enfants, les actes de partage de famille soient réputés actes 
simples, comme dérivant du droit naturel et sujets au simple droit. 

Q:ie les intérêts des emprunts faits par Sa Majesté soient réduits 
au taux do la loi. 

Que le dividende de toute compagnie pourvue do lettres paten- 
tes soit soumis au même impôt que les biens fonds. 



-«284 — 

Que toutes les corporations de négociants et marchands soient 
abonnées à un impôt proportionné à Timportance de leur commer- 
ce, étant juste que la nation qui contribue constamment aux 
frais de protection et d'encouragement du commerce en soit in- 
demnisée. 

Que tout homme qui, n'ayant aucune propriété, n'a de ressources 
que dans ses bras, soit exempt de tout impôt» 



L'ordre de la noblesse termine le cahier de ses réclamations par 
quelques observations importantes dans les circonstantes pré- 
sentes. 

Les Etats ne peuvent être libres ei généraux qu'autant que les 
membresde tous les ordres qui ont concouru dans leurs previnces à 
la rédaction des cahiers et à la nomination des députés ont joui de 
toute liberté qui, parle droit et par le fait, a toujours été une pré- 
rogative commune à chacun des trois ordres. 

Les anciennes lettres do convocation n'ont déterminé le nombre 
des députés de chaque sénéchaussée que par une simple considé- 
ration de police relative au local où les Etats-Généraux doivent se 
rassembler. Mais, dansle fait, jamais les provinces ni les ordres ne 
se sont astreints à l'exécution rigoureuse d'une pareille disposition, 
et avant delà donner comme une loi, il aurait fallu que les Etats* 
Généraux l'eussent consentie. 

L'ordre de la noblesse s'étant toujours maintenu dans le droit 
d'élire son président à l'assemblée des trois Etats, et n'ayant ja- 
mais dérogé dans le fait, réclame expressément contre rarticle 41 
du règlement. 

Le roi, en hypothéquant aux créanciers de l'Etat les revenus de 
l'Etat pour gages de leurs actions, n'a pu considérer que la masse 
des propriétés (|ui, par leur nature, sont ostensibles, permanen- 
tes et saisissables. En partant de ce principe, sans lequel aucun 
capitaliste n'aurait pu raisonnablement confier ses fonds au mo- 
narque, il résulte que les propriétaires des fonds ostensibles, per- 
manents et saisissables peuvent seuls garantir d'une manière cer- 
taine la liquidation delà dette de TEtat. Donc le ministre a été in- 
duit en erreur en appelant aux d(!'libérations de l'Assemblée qui 
doit statuer sur les moyens de combler le déflcit tous ceux qui, 
nV''»int pnç- -oînppis dan» ï'0''dro ni les privilèges de la Noblesse, 



— ass- 
ise tenant à aucune corporation, n^ayant de fortune que leur porte- 
feuille, peuvent d'un moment à Tautre, par leur émigration, pri- 
ver TEtat de la rétribution annuelle qu'ils lui doivent et qui est le 
gage de ses créances. 

Rédigé par les commissaires de TOrdre de la Noblesse. Si- 
gné, etc. 

Lu et approuvé dans rassemblée générale de la Noblesse du 23 
mars 1789 ; et ont signé sans distinction de rang et sans tirer ce à 
conséquence. Signé, etc. 



Et advenant le vingt-trois du ditmois en Téglise du Collège, ras- 
semblée par nous indiquée s'étant formée, il a été fait lecture à 
haute et intelligible voix du cahier présenté par Messieurs les com- 
missaires à qui la rédaction en avait été confiée ; il a été unani- 
mement approuvé, définitivement arrêté et signé de Messieurs le 
marquis de Bonneguise, Adhémar, le chevalier de Brons, le comte 
de Larmandie, du Cheyron de Saint-Laurent, Laurière, le vicomte 
de la Cropte de Bourzac, le vicomte de Bacalan, Molinier de La- 
can, le vicomte de Saint-Exupéry, le comte de Rastignac, le comte 
de Lestrade,le chevalierdeTeyssières, le chevalier de Gasq, de La 
Chapelle, le chevalier de Ravilhon,le comte de Saint-Astier,le che- 
valierde Montalembert, deLa Vergne, chevalier de Cherval, le ba- 
ron de Fonvielle,le marquis de Sanzillon deMensignac,lecomtede 
Campagne, le chevalier de Charon, de Vins du Masnègre, le che- 
valier de Brianson, Saintours, de Saint-Exupéry de Rouffignac, le 
marquis de Commarque, de Larmandie, Grésignac, le baron de 
Beraud, le marquis de Beyly, de Carbonnier marquis de Marzac, 
de Coursou et vicomte de Peyraux, commissaires de nous et des 
secrétaires de l'Ordre, lequel nous a été remis pour être par nous 
délivré aux députés qui seront nommés, et ce, en conformité de 
l'article 14 de notre susdite Ordonnance. 

Et attendu qu'il est l'heure de huit heures de relevée, nous 
avons terminé la présente séance et indiqué la prochaine assemblée 
à demain vingt-quatre du présent mois, pour y être procédé à l'é- 
lection des députés par voie de scrutin, et avons signé avec M. 
Dupin. 

De Verteillac. Dupin, secrciairo. 



— 2S6 — 

Et advenant le vingt-quatre dudit an, rassemblée s^étant for- 
mée, nous avons proposé de donner acte de la comparution à ceux 
des membres de la Noblesse qui n'ont pu se rendre que depuis le 
défaut donné à l'Assemblée générale des Trois-Etats, le dix-sept du 
présent mois, et de les relever de cet acte de rigueur qui n'est re- 
gardé que comme comminatoire. La matière mise en délibération, 
rassemblée a arrêté à la pluralité des voix qu'ils seraient admis 
ainsi que leurs procurations seront dûment vérifiées par les commis- 
saires nommés à cet effet, et en conséquence les membres nouvel- 
lement arrivés ont prêté serment prescrit par TOrdonnance, en fai- 
sant les mêmes réserves que le corps de la Noblesse avait fait pré- 
cédemment. Après quoi il a été fait appel par monsieur le secrétaire 
de tous les membres présents dans ce même moment à la dite as- 
semblée et vérification du nombre des procurations dont ils sont 
porteurs, il a été constaté que le nombre des présents montait à 
deux cent quarante, et celui résultant des procurations à deux cent 
quatre-vingts, ce qui forme un total de cinq cent vingt suffrages qui 
doit fixer invariablement le nombre des billets du scrutin. 

Ensuite, messieurs les trois plus anciens en âge ont été invités à 
s'approcher du bureau pour assister à la vérification des billets du 
scrutin pour la nomination de trois scrutateurs, qui seront ouverts 
par M. le secrétaire, et ce conformément à l'article 17 du Règle- 
ment de Sa Majesté. 

Ce qui ayant été fait, le premier choix est tombé sur M. le comte 
de la Roque de Mons, le second sur M. le marquis de Foucaud de 
Larmandie et le troisième sur M. le chevalier de Montalembert. 

Cela fait, messieurs les trois doyens s' étant retirés à leur place, 
messieurs de La Roque de Mons, de Foucaud et de Montalembert, 
scrutateurs, les ont remplacés, ont de suite déposé, ainsi que cha- 
cun des membres successivement, et d'une manière ostensible, 
leurs billets dans le vase placé sur le bureau à cet effet. Les scru- 
tateurs ayant procédé au recensement des billets du scrutin, ils se 
sont trouvés en égalité de nombre avec le total des membres de 
l'assemblée réunie à celui des procurations dont ils sont porteurs, 
et l'ouverture en ayant été faite. Messieurs les scrutateurs ont dé- 
claré qu'aucun des membres n'avait encore réuni le nombre des 
suffrages prescrit par ledit article, et que messieurs de La Roque 
de Mons et Foucaud dcLardimalie étaient ceux qui en avaient le 
plus. 

Surquoi, nous avons déclaré à l'assemblée, toujours en confor- 
mité des dispositions du même article, que son choix ne pouvait 



— 237 - 

plus se diriger que sur les deux membres sus-nommés, et de suite 
les billets et notes ont été brûlés. 

Gela fait, il a été procédé à un troisième tour de scrutin dans la 
même forme que dessus, et messieurs les scrutateurs ont déclaré 
que le choix de l'assemblée se trouvait fixé sur M. le comte de La 
Roque de Mons par la pluralité des suffrages, et l'ont proclamé 
élu. Le tout a été brûlé ainsi que dessus. 

Et procédant à Télection du second député dans les mêmes for- 
mes que ci-dessus, le premier tour de scrutin ayant indiqué qu'au- 
cun des membres de l'assemblée n'avait réuni le nombre suffisant 
des suffrages requis par farticle 47, les billets de ce premier tour 
de scrutin ont été brûlés, et Ton a commencé de suite un second 
tour qui encore n'ayant indiqué un nombre suffisant de suffrages 
pour aucun des membres, il a été trouvé par messieurs les scruta- 
teurs que ceux qui en avaient réuni le plus étaient M. le marquis 
de Foucaud de Lardimalie et M. le comte de Périgord. 

Sur quoi, après que les billets de ce second tour de scrutin ont 
été brûlés, toujours en conformité de Tarticle 47 susdit du règle- 
ment, nous avons déclaré à l'assemblée que son choix ne pouvait 
plus se diriger que sur le marquis de Foucaud de Lardimalie et 
M. le comte de Périgord. 

Cela fait, il a été procédé à un troisième tour de scrutin tou- 
jours dans la même forme, dont le résultat déclaré par messieurs 
les scrutateurs, a été de fixer par la pluralité des suffrages le choix 
de l'assemblée sur M. le marquis de Foucaud, qu'ils ont en consé- 
quence proclamé élu pour le second député de l'ordre de la no- 
blesse aux Etats-Généraux. 

Et attendu qu'il est neuf heures du soir, avons terminé la séance 
et indiqué la prochaine assemblée à après-demain vingt-six, à 
cause de la fête, à neuf heures du matin, toujours dans la même 
église du GoUège, et avons signé avec monsieur Dupin, secrétaire 
de Tordre. 

Le marquis de Verteillac, président. Dupin, secrétaire. 



Et advenant ledit jour vingt-six mars mil sept cent quatre-vingt- 
neuf, heui'e de neuf heures du matin, l'assemblée étant formée, 
plusieurs de ses membres ont fait une molioii pour exprimer qu'a- 



— 238 — 

près avoir satisfait aux ordres du Roy en élisant ses députés 
dans le nombre et la forme prescrits par le règlement, le vœu gé- 
néral serait d'en élire un troisième de remplacement, ainsi que Tor- 
dre du clergé venait de lo faire et à l'exemple de plusieurs baillia- 
ges et sénochqussôes, dans Tespôrance qu3 Sa Majesté voudrait 
bien considv^ror combien deux seules diputations étaient peu suf- 
fisantes pour représenter une province dont l'étendue renferme 
trois sénéchaussées, ou au moins pour supplier Sa Majesté de per- 
mettre qu'en cas d'absence forcée ou de maladie d'un des deux 
premiers députés, celui qu'elle se proposerait d'élire, en observant 
toujours les mômes formalités, pût le remplacer. 

La matière mise en délibération, tous les membres de l'assem- 
blée ont reconnu Timportance de cette sage précaution, et, en l'a- 
doptant unanimement, il a été procédé au scrutin, dans lequel, dès le 
premier tour, beaucoup i)lus de la moitié des suffrages s'est réuni 
sur Nous ; ce qui ayant été annoncé à l'assemblée par MM. les 
scrutateurs, nous avons été proclamé élu et avons accepté, toute- 
fois sous le bon plaisir de Sa Majesté. 

Desquelles rédactions de cahier, élection de députés au nombre 
de deux, fixée par la lettre du Roy, et d'une troisième en remplace- 
ment, toutefois sous le bon plaisir de Sa Majesté, nous avons 
donné acte aux membres composant la présente assemblée, à tel- 
les fins que de droit. Ordonnons que copie en forme du présent 
procès-verbal nous sera remise, avec le sus dit cahier, pour être par 
nous indiquée l'heure de l'assemblée générale des Trois Etats; 
ordonnons au surplus que la présente minute sera déposée au 
grefîe de notre siège, pour y avoir recours, si besoin est. 

Fait à Périgueux, en la dite Eglise, la sus dite, jow*, mois et an, 
heure do dix du matin, et ont les députés élus signé avec nous et 
le secrétaire de l'Ordre. 

Le comte de la Roque de Mons, le marquis de Foucaud- 
L.VRDiMALiE ; le marquis de Verteillac, président; 
DupiN, secrétaire. 



Et advenant, le vingt-six du mois de mars, heure de dix heures 
(lu matin, se sont présentés par devant Nous, grand sénéchal sûs- 
(iit ''- ^ir ii-s n.ïr'n, Prup'\ ^t notre greffier, secrétaires de trois 



— 239 — 

chambres, lesquels,, en cooformité des articles li et 15 de notre 
ordonnance du seize février dernier, nous ont requis acte de la re- 
mise qu'ils font tous présentement en nos mains, des cahiers des 
doléances de leurs chambres, signés des commissaires, présidents 
et secrétaires des Ordres du Clergé et du Tiers-État et de nous 
comme président de la noblesse et de son secrétaire et des 
copies des procès-verbaux de rédaction du dit cahier et de l'élec- 
tion de trois députés respectifs, signés des comparants. 

Sur quoi nous donnons acte aux dits Dupin, Frunis et à notre 
greflîer de la remise des dits cahiers et procès-verbaux dont nous 
nous sommes chargés. Ordonnons que pour la prestation de ser- 
ment des dits députés, il sera tenu par nous une assemblée géné- 
rale des Trois Ordres ce jourd'hui, à trois heures de relevée, en 
réalise de Saint-Front, à laquelle tous les membres des dits Or- 
dres seront tenus de se trouver ainsi que les députés élus, et ont 
promis les dits secrétaires d'en avertir tout de suite leurs chambres 
respectives et ont signé avec Nous. 

Prunis, prieur de Saint-Cyprien, secrétaire ; Verteillac, sé- 
néchal ; de Martin, avocat du Roy ; Dupin ; et Mage, grelïier en 
chef. 



Et advenant ledit jour vingt-six dudit mois de mars, heure de 
trois heures de relevée, nous, grand-sénéchal susdit, en consé(|uence 
de Tordonnance ci-dessus, nous sommes rendu, assisté des sieurs 
Fournier deLacharmie et de Martin, avocat duroy, en l'église de 
Saint-Front, où nous avons trouvé rassemblés les membres des 
Trois Ordres de cette sénéchaussée, et après que chacun a eu 
pris place dans son ordre, le plus grand silence régnant dans ras- 
semblée, nous avons témoigné par un discours notre satisfaction 
du zèle et de Tactivité que les trois ordres ont mis dans leurs opé- 
rations, et des sentiments de patriotisme et de bien public qui ont 
toujours parûtes animer. 

Après quoi, M. Tabbé de Chancelade, M. le prince de Clialais et 
les sieursLacharmie, lieutenant-général, et Loys, avocat, ont i)ro- 
noncé des discours éloquents, très llatleurs i)0ur les trois ordres ; 
les droitsdes membresdu Tiers-Etal comme hommes et citoyens, les 
prérogatives delà noblesse et du clergé, hors celles qui concer- 
nent les impôts, y ont été noblement défendus, et le généreux 



— 2i0 — 

désintéressement des deux premiers ordres y a reçu Thommage 
qu'il mérite. Les vifs applaudissements de rassemblée ont témoi- 
gné sa satisfaction, et les marques d'amitié données aux orateurs 
du Tiers-Etat par Tordre de la noblesse nous ont paru devoir être à 
jamais un gage non équivoque des sentiments de réunion qui pé- 
nètrent tous les ordres, et du bien général qui doit généralement 
en résulter. 

Le calme ayant succédé aux douces émotions qu'avait fait naître 
cette scène touchante, nous avons fait faire lecture des trois pro- 
cès-verbaux d'élection des députés de chaque ordre, suivant les- 
quels parait que la majorité des suffrages s'est réunie dans celui 
du clergé en Hiveur do M. Delfau, archiprêtro de Daglan, en Sar- 
ladais ; Laporte, curé de Saint-Martial d'Hautefort de Périgord, et 
Prunis, prieur de Saint-Cyprien, nommé troisième député pour 
remplacer les deux premiers en cas de maladie, sous le bon plai- 
sir du Roy et des Etats-Généraux. 

Dans celui de la noblesse, en faveur de MM. le comte de Laro- 
que de Mons, le marquis de Foucaud de Lardimalie et nous, troi- 
sième député nommé pour remplacer les deux premiers, sous le 
bon plaisir de Sa Majesté, en cas de maladie ou autre empêche- 
ment. 

Et dans celui du Tiers-Etat, en faveur des sieurs Founiier de 
Lacharmie, lieutenant-général de cette ville ; Loys, avocat de Sar- 
lat ; Gontier de Biran, lieutenant-général de Bergerac, et Pau- 
Ihiac de La Sauvctat, avocat près Villamblard, présente sénéchaus- 
sée, lesquels ayant fait appeler se sont présentés au milieu de 
l'assemblée, les deux députés du clergé avec ledit sieur Prunis, 
les deux de la Noblesse et trois du Tiers-Etat seulement, le sieur 
de Lacharmie nous ayant exposé que le quatrième, le sieur de Bi- 
ran, avait été obligé de partir pour des affaires pressantes et 
imprévues, et a requis être ordonné qu'il pourra prêter serment 
en ses mains en notre absence , ce que nous lui avons per- 
mis. 

Et de suite avons pris et reçu de chacun desdits députés pré- 
sents le serment en la manière accoutumée, moyennant lequel ils 
ont promis de s'acquitter fidèlement de la députation qui leur a 
été déférée. 

Nous avons nous-même prêté le même serment entre les mains de 
notre lieutenant-général, qui nous oii a donné acte, et avons remis 
ès-inains des dits députés les cahiers de remontrances de leurs or- 
dres resi)ectirs, dont ils se sont cliargés, et ont promis de les re- 



— 241 — 

présenter aux Etats-Généraux qui se tiendront à Versailles le vingt- 
sept avril prochairt, et à cet effet, les Ordres du Clergé et du 
Tiers-État ont donné à leurs dits députés tous pouvoirs généraux 
pour proposer, remontrer, aviser et consentir tout ce qui peut 
concerner les besoins de l'Etat, la réforme des abus, le rétablisse- 
ment d'un ordre fixe et durable dans toutes les parties de Tadmi- 
nistration, la prospérité générale du royaume et le bien de tous et 
un chacun des sujets de Sa Majesté, promettant d'avoir pour 
agréable, ferme et stable tout ce qui sera fait, consenti et arrêté 
parleurs députés. 

Et celui de la noblesse nous a remis Une feuille de papier con- 
tenant les pouvoir et instructions qu'elle entend donner à ses dé- 
putés, dont la teneur suit : 

Nous, commissaires nommés par nos sénéchaussées respecti- 
ves, composant la province du Périgord, spécialement autorisés 
pour la rédaction du mandat et des pouvoirs à donner, à l'effet de 
proposer, remontrer, aviser et consentir par messieurs le comte 
de La Roque, le marquis de Foucaud de Lardimalie et le 
marquis de Verteillac, députés de Tordre de la noblesse aux 
Etats-Généraux convoqués à Versailles, le vingt-sept avril pro- 
chain, par les lettres et convocation de Sa Majesté du vingt-quatre 
janvier dernier, après avoir mûrement délibéré sur l'exercice de 
ces pouvoirs, leur enjoignons : 

De ne laisser porter aucune atteinte aux articles fondamentaux 
de la Gonstilution française établie dans notre défmition des Etats 
libres et généraux, et de leurs pouvoirs relatifs à la législation et 
à l'impôt, à cet effet de considérer si les Etats sont libres. 

Si la liberté des provinces a été respectée ou si elles ont con- 
senti provisoirement quelque modification ; déclarer qu'à notre 
égard nous regardons la lettre de convocation illégale dans quel- 
ques-unes de ses dispositions, et le règlement y annexé nul ; et 
que la députation que nous avons faite n'est que l'effet de notre 
libre volonté, et non en vertu du dit règlement, contre lequel nous 
avons protesté et protestons ; 

Considérer ensuite que le concours de toutes les provinces est 
d'absolue nécessité pour constituer les Etats généraux ; mais au 
cas que quelques-unes se soient dispensées d'y députer, alors nos 
représentants s'en référeront à la délibération prise dans leur or- 
dre sur la validité des motifs de leur absence et sur l'effet qui 
doit en résulter. 

Considérant ensuite qu^il est impossible de juger éventuelle- 



— âiâ — 

ment de l'ordre adopté par les Etats-Généraux pour les objets 
qu'ils traiteront, nous leur laissons la liberté de délibérer, mais ils 
ne pourront consentir qu'après l'obtention de la Charte. 

Conséquemment au principe que nous avons établi, nous enjoi- 
gnons à nos députés de ne consentir aucune délibération par tète, 
conjointement avec un ou avec deux ordres ; et dans le cas où Ton 
voudrait les y contraindre, nous leur ordonnons formellement de 
se retirer, après avoir signifié leur protestation, et de s'absenter 
des Etals jusrpi'au retour de la délibération par ordre, ne voulant 
que dans aucune circonstance, ni en vertu d'aucune volonté, pas 
même celle de la majorité dans notre ordre, ils dérogent par le 
fait à l'exercice du droit de délibérer et voter séparément. 

Dans le cas où les trois ordres consentiraient à former des bu- 
reaux composés indistinctement des membres de rassemblée gé- 
nérale pour vérifier tous les objets de finances, nos députés pour- 
ront concourir à cette vérification avec les membres des trois 
ordres qui seront dans les bureaux, mais ils ne délibèrepont sur 
ces objets et sur tous autres que dans leur ordre et dans leur 
chambre. 

En supposant que cette Charte, rédigée sur les principes fonda- 
mentaux que nous regardons comme les bases de la Constitution 
(et au maintien desquels nous lions impérativement nos députés), 
ne comprît pas tous les articles dont nousTavons composée, nous 
leur enjoignons de protester contre le refus qui leur en sera 
fait et de demander acte de leur protestation sans se retirer. 

Nos représentants sont autorisés à déclarer que la réserve des 
privilèges utiles et honorifiques que nous faisons expressément à 
Tarticlc sixième de la Charte, comprend nécessairement la presta- 
tion en argent, représentative de toute espèce de charge person- 
nelle, à laquelle la noblesse n'a jamais été assujettie, tnais que 
nous consentons cependant à contribuer à l'impôt représentatif de 
la corvée applicable à la confection, entretien des grands chemins, 
et ils maintiendront le privilège de la noblesse, de n'ôlre sou- 
mise à d'autre charge personnelle que celle du ban et de l'arrière- 
ban. 

Nos députés maintiendront avec toute la dignité de leur origine 
ïôgalitô essentielle de la noblesse qui ne peut être distinguée en 
plusieurs classes. Nous nous honorons déconsidérer les princes du 
sang comme les i)remiers de notre ordre, nous connaissons au 
Parlement les fonctions de la pairie, mais nous n'en reconnaîtrons 
jamais la préémin(*nc(\ encore moins les prétentions. Quant aux 



— 248 — 

m 

princes étrangers, leur mérite personnel est la seule mesure des 
égards que nous leur devons ; ainsi nos représentants s'opposeront 
soigneusement a toute préséance qui pourrait compromettre dans 
la chambre de notre ordre la dignité et Tégalité de la noblesse 
française. 

Les droits de la nation étant reconnus, Tobtention de la Charte 
en ayant assuré la possession pour Tavenir, et notre vœu étant 
clairement exprimé, nous pensons avoir suffisamment posé les li- 
mites dans lesquelles nous entendons circonscrire les pouvoirs de 
nos députés. 

En conséquence, leur donnons tout pouvoir, à TelTet de propo- 
ser et remontrer tout ce dont nous les avons chargés dans nos ca- 
hiers ; aviser, conjointement avec les autres députés de notre or- 
dre, tout ce qui peut concerner les besoins de l'Etat, la réforme des 
abus, rétablissement d'un ordre fixe et durable dans toutes les 
parties de Tadministration ; et consentir, relativement aux instruc- 
tions que nous leur avons données, et auxquelles ils se conforme- 
ront exactement. 

Qu'ils présentent à la France attentive le témoignage de notre 
amour pour le monarque, de notre attachement à la Constitution, 
et que la concorde adoucisse les sacrifices que la générosité va 
s'empresser de faire. 

Fait et rédigé par nous, soussignés, à Périgueux, le vingt-six 
mars mil sept cent quatre-vingt-neuf. 

Le comte de Saint-Astier. Le V** de La Cropte de Boursac. 

Laurière. De La Chapelle. 

Le comte de St-Exupéry. Le vicomte de Bacalan. 

Le comte de Rastignac. Le vicomte de Peyraux. 

De tout quoi nous avons donné acte aux trois ordres de cette 
sénéchaussée^ chacun en ce qui le concerne, et avons fait et dressé 
le présent procès-verbal pour servir ce que de droit. Ordonnons 
qu'il en sera remis une copie conforme à chaque ordre de disputés 
pour être par eux représentée avec les sus dits cahiers aux Etats- 
Généraux prochains et déposée au secrétariat de leur ordre res- 
pectif, conformément à l'article 15 de notre ordonnance du 16 fé- 
vrier dernier 

Fait; clos et arrêté c.i ladite église de Saint-Front les dits jour, 



— 2ii — 

mois et an que dessus ; et ont les dits députés signé avec nous, le 
siour do Lacharmie, le sieur de Martin et notre greffier : 

Le comte de Laroque de Mons, Laporte, curé de 
Saint-Martial d'Hautefort ; le marquis de Fou- 

CAUD DE LaRDIMALIE, FaULHIAG DE LA SaUVETAT, 

LoYS) DE Martix, avocat du roy ; Lacharmie, 
lieutenant ; le marquis de Verteillac, sénéchal ; 
Mage, greffier en chef. 



Ce jourd'hui seizième avril mil sept cent quatre-vingt-neuf, 
s'est présenté par-devant nous Jean-François Foumier, seigneur 
de Larcharmie, conseiller du roy, lieutenant-général en la séné- 
chaussée et siège présidial de Férigueux ; M. Guillaume Gontier 
de Biran, conseiller du roy, lieutenant-général de la sénéchaussée 
de Bergerac et maire de la ville du dit Bergerac, lequel nous a dit 
qu'ayant été élu un des députés aux Etats-Généraux pour le Tiers- 
Etat de la province de Férigord, il fut obligé, immédiatement 
après la clôture du procès-verbal de Télectipn des dits députés, de 
se retirer pour des aflaires pressantes et imprévues, ce qui ne lui 
permit pas de se trouver à rassemblée générale des Trois Elats, 
dans laquelle M. le grand-sénéchal prit le serment des députés qui 
se trouvèrent présents ; que sur notre requis mon dit sieur le 

grand-sénéchal nous aurait permis de prendre son serment en sa 
dite qualité de député, en son absence, en conséquence de la- 
quelle permission et du consentement du sieur de Martin, pre- 
mier avocat du roy, la charge du procureur du roy vacante, ici 
présent, avons fait lever la main au dit sieur Gontier de Biran et 
de lui pris et reçu le serment accoutumé, moyennant lequel il a 
promis de s*acquitter fidèlement de la députation qui lui a été 
déférée, et a signé avec le dit sieur de Martin, nous et notre gref- 
fier : 

Gontier de BmAN, de Martin, avocat du roi ; 
Lacharmie, lieutenant ; Magi, greffier en 

chef. 



— 2i5 - 

PROCURATIONS (' 

IDES a4:EL^BRE3 IDE L-A. ITOBLESSE 

Pour comparaître à l'Assemblée générale des Trois Etals et 
nommer des députés aux Etats-Généraux. 



Messire Antoine-Louis, comte d'Abzac, chevalier-seigneur de Mi- 
gré, Pommiers, Mayac et autres lieux, chevalier de TOrdre royal et 
militaire de Saint-Louis, major au régiment de la reine, cavalerie, de 
présent en garnison dans cette ville (Comté de Stenay), lequel a fait 
et constitué pour son procureur général et spécial : 

Très haut et très puissant seigneur Pierre Astier, comte de Saint- 
AsTiER, chevalier seigneur marquis de Bories, Antenne, Sarliat, Savi- 
gnac-les-Eglises , Saint-Germain de Salembre, Saint-Jean-d'Ataux et 
autres places, sous-lieutenant des gardes du Roi, mestre de camp de 
cavalerie, chevalier de l'Ordre de Saint-Louis, auquel il donne, etc. 

Signature : Comte d'Adzac ; en marge : le comte 
de Saint-Astieh : ne varietur. 



Messire Jean-Louis d'Abzac, vicomte de Ladouze, chevalier de l'Or- 
dre royal militaire de Saint-Louis, capitaine de carabiniers, seigneur 
de la maison noble deGoudeau, dépendante de la sénéchaussée de Pé- 
rigueux, habitant ordinairement à Périgueux, paroisse St-Front. Ce 
jour à Bordeaux, logé à l'hôtel du Prince des Asturies, fossés de l'In- 
tendance, paroisse Puypaulin, lequel fait et constitue son procureurgé- 
néral et spécial : 

Messire Jean d'Abzac, marquis de Ladouze, son hère. 

Signé : Le vicomte de Ladouze ; en marge : 
Comte de Ladolzb, ne varietur. 



(1) Le protocle des procurations étant sans importance au point de vue histori- 
que et gëoéalogique, je me suis borné à n'extraire de ces pièces, dont les origi- 
naux sont, du reste, conservés dans nos archives départementales, que les noms 
des commettants et des mandataires, avec los titres et (jualincalions prouvés 
authcntiquement par actes notariés. 

16 



— 246 — 

Messire Joseph d'Ahzac, chevalier co-seigneur du fief de Campa- 
gnac, sénéchaussée de Sarlat, chevalier de TOrdrc royal et militaire de 
Saint-Louis, habitant au château de Campagnac, paroisse du même 
nom, lequel a fait et constitué pour son procureur général et spé- 
cial : 

Messire Valentin de la Bastide, chevalier seigneur de Ghaune et de 
la Bénéchie, chevalier de TOrdre royal et militaire de Saint-Louis, 
mestre de camp de cavalerie, demeurante Périgueux, auquel, etc. 

Signé : d'Abzac ; en marge : ne varietiir, de 
LA Bastide. 



Messire François d'Abzac, écuyer, habitant du bourg de Marcillac, 
sénéchaussée de Sarlat, lequel a fait et constitué son procureur géné- 
ral et spécial : 

Messire Joseph, comte d'Abzac, seigneur de la Serre, la Celerie, 
Saint-Vincens et autres places. 

Signé : d'Abzac ; en marge : Comte d*Abzac de 
LA Serre, ne varietur. 



Messire Louis d^Abzac, chevalier-seigneur de Falguerac, Laumède, 
Vie et autres lieux, habitant du présent château (Falguerac), lequel a 
dit qu^en qualité de seigneur du fief de Falguerac et autres sus-nom- 
més, situés dans la sénéchaussée de Sarlat, il a droit d^assister aux 
assemblées que la noblesse de ladite sénéchaussée doit faire pour dé- 
puter aux Etats-Généraux ; mais que sa santé ne lui permettant pas de 
se rendre au lieu désigné pour la convocation, il fait et constituo pour 
son procureur, etc. : 

M. le comte de Beaumont, seigneur de la Roque des Peugers et au- 
tres places, maréchal des camps et armées du Roi, commandant de la 
province du Périgord, habitant de son château de la Roque Meyral, 
auquel il donne plein, etc. 

En marge : Montozon, ne varietur. 



Messire Louis d'Abzac, chevalier-seigneur de Falguerat, Vie, I^au- 



- 247 — 

mède et autres lieux, habitant au présent château (Falguerat), lequel 
a fait et constitué son procureur général et spécial, son fils : 

Le chevalier Joseph d*Abzac, officier au régiment de Picardie (in- 
fanterie) . 

Signé : d*Arzac de Falgukrac ; en marge : Le 
chevalier Joseph d'Abzac, ne variettir. 



Dame Marie-Benoitte d'Abzac, dame comtesse de St-Viance, seigneur 
de Quinsac, Laborde et Vaugouber, habitante du château de Vaugou- 
ber, paroisse dudit Quinsac, laquelle a fait et constitué son procureur 
général et spécial, la personne de : 

Jean-Joseph, comte de Philip de St-Viance, capitaine de dragons, 
gouverneur pour le roy de la vicomte do Turcnne. 

Signé : d'Aijzac, comtesse de St-Viance ; en 
marge : Philip de St-Viance, ne vnriolnr. 



Messire Hélie Achard de Joumard, vicomte de la Double et de Légé, 
habitant de son présent château (de I^égé), lequel a fait et constitué son 
procureur général et spécial : 

Messire Louis-François-Joseph de la Cropte de Bourzac, vicomte de 
Bourzac, âgé de 35 ans, capitaine de chasseurs, demeurant ordinaire- 
ment à Paris, rue d'Anjou, étant maintenant à Périgueux, auquel le 
dit constituant donne pouvoir de pour lui et, etc. 

Signé, à la minute : Achard de Joumard, vi- 
comte de la Double et de Lkgé ; en marge : 
Le vicomte de la C'ropte de Bourzac, ne vo- 
rietur. 



Messire François d*Adhémar, écuyer, chevalier-seigneur du Roc, 
chevalier de TOrdre royal et militaire de Saint-Ijouis, habitant de sou 
château du Roc, paroisse de Mauzac, lequel a fait et constitué pour 
son procureur général et spécial : 

Messire Pierre d'Abzac de Cazenat, écuyer, seigneur de Bigaroque, 
Cazcnat, etc. 

En marge : Le romlo d'Arzac de (^iAzexat, no 
vavietur. 



— 248 — 

Mcssire Mathieu d'Adhémard, chevalier, habitant de ce village 
(Sauvebœuf), paroisse de Drayaux, juridiction de Lalinde, lequel, à 
cause de ses infirmités, a fait et constitué pour son procureur général 
et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire Raymond Adhémard, chevalier 
seigneur du Saule, près la ville de Lalinde et y habitant en son hôtel, 
susdite sénéchaussée de Périgueux et auquel le dit chevalier donne 
pouvoir de, etc. 

Signé : Le chevalier D^ADHEHAnD ; en marge : 
Adhémard, ne varietur. 



Messire Jacques d'Alesmo do la Bleynie, écuyer, chevalier-seigneur 
delà Bleynie, chevalier de TOrdre royal et militaire de Saint-Louis, et 
dame Marie de Saulnier, relite du seigneur de Puyhardy de Saint-Mar- 
tin, et de présent épouse dudit seigneur d'Alesme de la Bleynie, rési- 
dents en leur présente maison, lesquels ont, chacun dans leur intérêt, 
fait constitué pour leur procureur général et spécial : 

Messire François-C'laude Dupin, écuyer, auquel le dit, etc. 

Signé : Saulnier d'Albsicb db la Blaini ; en 
marge : Dupin, ne varietur. 



Très haute et très puissante dame Catherine-Elisabeth d*Alogny, 
comtesse de Richemond, veuve de très haut et très puissant seigneur 
messire Nicolas de Chabans, comte de Richemond, faisant tant en son 
nom qu^cn celui de très haut et très puissant seigneur messire And ré- 
Hiacinte de Chabans, marquis de Richement son fils, chevalier-sei- 
gueur de Richement, Condat, la Chapelle-Montmoreau et autres 
places, laquelle dite dame a fait et constitué pour son procureur 
général et spécial : 

Très haut et très puissant seigneur Jean-Alexandre,marqai8de Cha- 
bans, seigneur de Lachapelle-Faucher, Menesplé, Saint-Georges et 
autres lieux. 

Signé : d^Alloony, comtesse de RiCRmoND ; en 
marge : Le marquis de Chabans^ ne varietur. 



— 249 — 

Messirô Joseph d'Amelin, écuyer, chevalier-seigneur, habitant du 
Bourget et paroisse de Négrondes, lequel nous a volontairement, tout 
présentement dit qu'il fait ici (ville de Brantôme), crée et nomme pour 
son procureur général et spécial : 

Messire François-Philippe dç Beaupoil de Saint-Aulaire,écuyer,che- 
valier-seigneur, baron de La Luminade, comte de Monplaisir, seigneur 
en partie de Gondat-sur-Gôle et autres lieux, académicien des Arca- 
des de Rome, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, 
habitant de sa terre et château de Monplaisir, paroisse du dit Condat, 
d'ici absent aux fins de se présenter pour lui, dit seigneur, etc. 

Signé : d'Amelin, constituant ; en marge : Beau- 
poil DE MoNPLAisîR; ne varietur. 



Messire Jean, chevalier d'Anglars, seigneur du fief du Glaux, pa- 
roisse des Vignes, sénéchaussée de Sarlat, capitaine au régiment de 
mestre de camp général de cavalerie, en garnison à Nancy, lequel a 
fait et constitué, etc. : 

M. le chevalier de Boussier, de la Faye, capitaine au régiment Mestre 
de camp dragons. 

Signé : I^e chevalier d'Anglars ; en marge : ne 
varietui\ le chevalier de Boussier de Lafaye. 



Messire Thimothée d'Anglars, chevalier-seigneur du présent lieu 
(château de la Lauvie), paroisse de Simayrol en Périgord, lequel a fait 
et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Pierre de Thermes, chevalier-seigneur de Veyrignac, Las- 
veaux et autres fiefs, auquel le dit constituant donne, etc. 

Signature : d'Anglars ; en marge : de Thermes, 
ne varîelLir. 



Haute et puissante dame Anne Arlot, veuve do haut et puissant sei- 
gneur, messire François de Bclhade Taudias, seigneur du Dézert, le 
Mas de Monthet, le Repaire Brunet, la Molhe, Nougcrot et autres pla- 
ces, contractante tant en son nom propre que comme mère tutrice na- 



— 250 — 

turoHe de haut et puissant seigneur messire Léonard de Belhade Tau 
dias son fils pubère, et dudit feu seigneur, ancien chevau-léger des 
gardes du roy, habitante du présent château (de La Mothe, paroisse de 
Saint-Privat), laquelle a fait et constitué son procureur général et spé- 
cial : 

Haut et [missant seigneur Jean-François Faubournet, chevalier de 
Montferrand, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de l'Ordre Royal 
et militaire de Saint-Louis, auquel la dame constituante donne pou- 
voir, etc. 

Signature en marge : Le chevalier de Faubourney de 
MoNFERRAND, iw vanelui'. 



Messire Louis d'Arlot, baron de Saint-Saud, seigneur do laMainardie 
et autres places, habitant au présent château (de la Mainardie), lequel 
a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Pierre-Augustin de Crcmoux, vicomte et seigneur du Bou- 
loirs, de Borie-Petit, la Jugie et autres lieux. 

Signature : de Saînd-Saud ; de Crémoux, ne va- 

rietuv. 



Je soussigné, en qualité de curateur de haut et puissant soigneur, 
messire Louis-Marie d'Arlot, marquis de Frugieet do Françoise-Hen- 
riette d'Arlot de Frugie, mes neveux, ai donné ma procuration à : 

Haut et puissant seigneur messire Jacques d'Arlot de Frugio^ comte 
de Ld Roque, lieutenant-général des armées du roi, commandeur de 
l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, grarfd-oncle des dits pupilles^ 
qui à ma i)ricre veut bien représenter les dits sieurs et damoiselle 
d'Arlot de ^Yu^âe à l'îissomblée des Trois-Etats, dûment convoquée 
jinr lellres du roi, etc. 

Signé : d'Arlot, abbé de Frugie ; en marge : ne 
yarietui\ d'Arlot de la Roque. 



Je soussigné en qualité de seigneur par indivis de la châtelenic de 
Snînf <^n. -^ o "-NYinîM i^pît/pon» .1-, \\q{^ In îq Coussièro et PAbessc, 



— 251 — 

nonobstant que par oubli, je n'ai pas été assigné au sujet des dits ob- 
jets, j*ai donné ma procuration à : 

Haut et puissant seigneur Jean-François Faubournot, chevalier de 
Montferrand, ancien capitaine de cavalerie et chevalier de Saint-Louis 
qui, a ma prière, voudra bien me représenter à l'assemblée des Trois- 
F^tats, dûment convoqués, etc. 

Signature : d'Arlot, Abbé de Frugie, seigneur 
de Sainl-Saud , Romain, la Goussière et La- 
besse ; en marge : Le chevalier de Faubour- 
nay de Montferrand, ne vavietui\ 



Marie-Rose Argoud, dame de Lamberterie, veuve de messire Pierre 
de Lamberterie, écuyer, chevalier-seigneur du fief de Ches-Gombe, 
paroisse de Saint-Sébastien, laquelle a fait et constitué son procureur 
général et spécial : 

Messire Jean du Burguet de Nadaillac, chevalier du Fraisse, auquel 
la dite constituante donne, etc. 

En marge : Messire du Burguet de Nadaillac, 
ne vai'ietur. 



Messire Pierre Arnauld, chevalier-seigneur de Ronsenac, Nandars, 
Laborde, de Ghassaigne-Fontaud et autres lieux, demeurant à Angou- 
lémeen son hôtel, paroisse de Saint-André, lequel a fait et constitué, 
etc. : 

M. le comte de Lagarde. 

Signé : Arnauld de Roncenag ; en marge : Le 
comte DE Lagarde, ne varietur. 



Messire Estienne d'Arnaud, chevalier-seigneur de Sarazignac, de- 
meurant en son château de Sarazignac, paroisse de Valeuil en Péri- 
gord, lequel a fait et constitué pour son procureur général spécial : 

Messire Philippe-François de Beaupoil de Saint-Aulaire, seigneur 
de Monplaisir, Gondat, baron de la Luminade, chevalier de Saint- 
Louis et académicien romain, de la Société Royale d'Agriculture. 

Signé : d'Arnault de Sarazignac ; en marge • 
Beaupoil de Monplaisir, baron de la Luminade, 
no varietur. 



— 252 — 

Mcssire Denis-François Aubyn, écuyei\ seigneur des fiefs de Jo- 
rias et du Tranchard, ancien mousquetaire do la garde ordinaire du roy, 
habitant en son château de Jorias, paroisse de Goût, lequel, comme 
seigneur et propriétaire de son fief de Jorias, situé dans la paroisse de 
Goût et de celui de Tranchard, situé sur celle do Cherval , a fait et 
constitué, etc. : 

Mcssire Nicolas, baron de Chabans, seigneur de Montmatan, en An - 
goumois, et du fiefde Pauly,enPérigord, etc. 

Signé : Jaurias ; en marge : Baron de Chabans, 
no varielur. 



Très haute et très puissante dame Madame Catherine-Scolastiquc 
d'Aubusson de la Feuillade, baronne de Miremont, épouse dûment au- 
torisée, à l'effet de présenter, de très haut et très puissant seigneur, 
Monseigneur François-Henry, duc de Harcourt, pair et garde de To- 
riflamme de France, marquis de Beuvron, comte de Lillebonne, sei- 
gneur du duché de Hoennais, vicomte de Mably, seigneur de Coraillon 
et autres lieux, grand bailly de Bouen, lieutenant-général dos armées 
du roy, chevalier de ses ordres, gouverneur et son lieutenant-général 
en la province de Normandie ety commandant en chef pour Sa Ma- 
jesté, gouverneur Je Monseigneur le Dauphin et l*un des Quarante de 
TAcadémic Française, à ce ju-ésent demeurant a Paris, en son hôtel, 
rue de l'Université, paroisse Soint-Sulpice, laquelle a, par ces présen- 
tes, fait et constitué pour, etc. : 

Messire François de Lavi rgne de Cerval, chevalier et seigneurde 
Cerval, maréchal des camps et armées du roi, habitant de la ville de 
Sarlat. 

Signé : I^e duc de Harcourt ; d*Aubusson de la 
Feuillade, duchesse de Harcourt ; en marge : 
ne viirietm\ deLavergnede Cerval. 



Dame Catherine Audi, veuve de messire Joseph dé Hoche, écuyer, 
seigneur (le L^v xière, demeurant en cette ville, paroisse Saint-Front, 
inai'-'iA r V- i constitué son procureur général et spécial : 



- 253 — 

MessireJean de Benoît fils, seigneur de Lobresset, Tun des chevau- 
léger de la garde, ordre du roi, habitant en son château de Manou, pa- 
roisse de Coursac, auquel elle donne, etc. 

Signé : Benoit de Manou ; en marge : Benoit de 
Manou, ne varietur. 



Messire Jacques- Armand d'Augeard, chevalier-seigneur, baron 
de Virazel, marquis de Pouy, seigneur de la Chancère et autres lieux, 
demeurant à Bordeaux, en son hôtel, rue de la paroisse Sainte-Eulalie, 
lequel a fait et constitué son procureur général et spécial, la per- 
sonne de : 

Haut et ^puissant seigneur messire Jean-François de Larmandie, 
comte de Larmandie, chevalier-seigneur de Faux. 

Signé : Daugeard de Virazel ; en marge : Le comte 
DE Larmandie, ne vqrietur. 



Dame Marie-Galiolte Daymeric, veuve de très haut et puissant sei- 
gneur Jean-Baptiste de Ghaunac, seigneur de Monbctte et autres places, 
sénéchaussée de Sarlat, habitant, en son hôtel, situé en la ville de Sar- 
lat, étant actuellement au château de Laroque-Meyral. laquelle a fait et 
constitué, etc. : 

Messire Armand de Charon, chevalier, auquel la dite dame don- 
ne, etc. 

Signé : Daymeriqle de Chalnac ; en marge : Le 
chevalier de Chahon, ijv Muietur. 



Messire Joseph de Baies, seigneur de la Pendoulo, habitant en 
son dit château de la Pcndoule, paroisse de Valojoux, lequel a fait et 
constitué, etc. : 



— 254 — 

M cssiro Jean-Marc de Villacde Beauroyre, comte de Villac, seigneur 
de Gaubert. 

Sifirné : de Bales ; en marge : Le comte de Beal- 
HOYRE, ne vavicUir, 



Mossire François de Bailhot, ëcuyer, habitant de la ville de Sarlat, 
lequel a fait et constitué, etc.: 

Messiro François de Lasserre, chevalierde l*Ordre royal et militaire 
de Saint-Louis, habitant du château de Mol ières, paroisse de la Chapelle 
Aubareil, auquel, etc. 

Signé : Baillot ; en marge : ne varietur^ Las- 
serre. 



Mossire Joseph de Bar, chevalier-seigneur de la Faurie, Vierval et 
Archignac, habit^int de son château de la Faurie, paroisse de Paulin, 
lequel, etc. : 

Haut et puissant seigneur, messire Louis, baron de Garbonnières, 

chevalier-seigneur de Jayac, Archignac, etc., auquel le dit consti- 
tuant, etc. 

Signature en marge : Le baron de Gabo?(nièrb, De 
variotur. 



Haut et puissant seigneur Louis de Bardon, baron de Segonzac, sei- 
gneur du dit lieu et de Saint-Pardoux-sur-Drone (en Périgord), ma- 
réchal des camps et armées du roi, demeurant ordinairement à Segon- 
zac et étant de présent à Paris, logé chez Madame la vicomtesse de Tal- 
Icyrand, rue de TUniversité, paroisse Saint-Sulpice, lequel a fait et 
constitué pour son procureur général et spécial, la personne de : 

Messire Pierre vicomte d'Abzac de Limeyrac, habitant en son châ- 
teau de Limeyrac, auquel, etc. 

Signé : Segonzac ; en marge : Le vicomte d*Abzac, 
ne varieluv. 



— 255 — 

Messire Jean-Baptiste de Bars, chevalier-seigneur de Lafarge-Gour- 
sac, Lagarrigue et autres lieux, habitant du château de Saint-Vincens 
les Paluts, paroisse de Saint-Vincens, lequel a fait et constitue pour 
son procureur général et spécial : 

Haut et puissant soigneur, messire Joseph do Mallet, chevalier- 
seigneur de la Garde, de Valagnon et autres places, chevalier de TOr- 
di*e royal et militaire de Saint-Louis. 

Signé : Le chevalier de Bar ; en marge : Malet 
DE LA Garde, ne varietiir. 



Messire François de LaBarthe, chevalier, habitant de la ville de 
Sarlat, lequel, etc: 

Messire François de Garbonnié, chevalier, marquis de Marzac, habi- 
tant en son château de Marzac, paroisse de Tursac, en Sarladais, au- 
quel, etc. 

Signature : Le chevalier de la Barthe de Terme, 
en marge : Le marquis de Marzac, no varietur. 



Messire Jean-Théophile, comte de Bayly, seigneur de la Richardie, 
habitant en la présente ville (Périgueux), paroisse Saint-Front, lequel 
a fait, etc. : 

Messire Henry, marquis de Bayly, habitant également en cette ville, 
paroisse Saint-Front. 

Signé : Le comte de Bayly ; en marge : Le mar- 
quis DE Bayly, ne vurieiur. 



Haut et puissant seigneur, messire Christophe, marquis de Beau- 
mont, maréchal des camps et armées du roy, ancien menin de Sa Ma- 
jesté, gouverneur pour le roy des villes et château de Domme en Pé- 
rigord, premier baron de cette province, marquis, seigneur de Bey- 
nac, Comarque et autres lieux, chevalier de l'Ordre royal et militaire 
de Saint-Louis, demeurant à Paris, isle Notre-Dame, rue cl paroisse 
Saint-Louis, lequel, etc. : 



— 256 — 

Messire Josc|>h du Ghassaing de Fonbressein, seigneur do Puyde- 
rège, auquel, etc. 

Signé : marquis de Beaumont ; en marge : ne va- 
rieiuv, du Chassaing de Fonbressein. 



Haut et puissant seigneur Christophe-Marie, comte do Beaumont, 
capitaine au régiment royal Lorraine (cavalerie), seigneur haut justi- 
cier du marquisat de la Marthonie et Bas-Bruzac, dans la sénéchaussée 
de Périgueux, demeurant le dit seigneur comte de Beaumont, à Paris, 
en son hôtel, isle Notre-Dame, rue et paroisse Saint-Louis, lequel a 
fait, etc. : 

^L le comte Philip de Suint- Viance, capitaine de dragons, gou- 
verneur pour le roi de la vicomte de Turenne, auquel la dite consti- 
tuante, etc. 

Signé : Le comte de Beaumont ; eh marge : Philip de 
Saint-Viance, ne varietar. 



Messire Pierre de la Filoli^ (i), chevalier-seigneur de Genestal, ha- 
bitant du repaire du Genestal, paroisse de Saint-Geniès , lequel a 
fait, etc. 

Messire Jean-Marc de Beauroyre, comte de Villars, seigneur de 
Vilhac, Gauber, etc. 

Haut et puissant seigneur messire Dominique de Beauroyre, cheva- 
lier, soigneur de La Filolie, Gaubert et autres places, ancien lieute- 
nant-colonel au régiment d'Aquitaine infanterie, chevalier de l'Ordre 
royal et militaire de Saint-Louis, habitant son présent château, lequel 
a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur François Jules César, vicomte de Beau- 
royre, capitaine au régiment du roi. Son neveu habite au présent 
château, etc. 

En marge : Le comte de Beauroyre, ne varietar. 



Anne-Elisabeth de Ucaupoil Saint-Aulaire, veuve de messire Louis 
du Garreau, chevalier-seigneur de Grézignac, en la paroisse de Sar- 



(1) Le nom patronymique n'est aulre que Beauroyre. 



— 257 — 

Ihûc, habitante de la ville de St-Yrieix en Limousin, laquelle, en qua- 
lité de seigneuresse.du dit fief de Pérignac, a fait et constitué son pro- 
cureur, etc. : 
Jean de Foucauld, écuyer, seigneur de Dussac, y habitant. 

Signé: De Saînt-Aulaire duGarreau, constituante ; 
en marge : Fougauld de Dussac, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur messiro Gérard de Bechon de Gaussade, 
chevalier-seigneur de Gaussade, Poty et autres lieux, habitant de la 
présente ville (Lalinde), lequel, etc. : 

Haut et puissant seigneur messire Raymond Adhemard, chevalier- 
seigneur du Saule, près la ville de la Linde, mémo paroisse et séné- 
chaussée de Périgueux. 

Signé : Dk Gaussade ; en marge : Adhémard, ne 
varietur. 



Messire Charles de Beraud, écuyer, chevalier-seigneur de Gante- 
ranne, Gavars, Gapy et autres lieux, habitant ordinairement au châ- 
teau de Ganlcranne, paroisse dudit Gavars, sénéchaussée de Bergerac, 
lequel, etc. 

Messire Pierre-François-Henry de Beraud son fils . 

En marge : Baron Bkraut, ne varietur. 



Messire Marc-Antoine du Bernât, comte de Montmège, ancien capi- 
taine commandant au régiment de dragons du roi, chevalier do l'Or- 
dre royal et militaire de Saint-Louis, habitant en son château de Pel- 
vézy, paroisse de SainlGeniès, lequel, etc. : 

Messire François-Joseph de Brons, chevalier, ancien capitaine com- 
mandant au régiment des gaixles Lorraines, chevalier de l'Ordre royal 
et militaire de Saint-Louis, habitant de la ville de Sarlat, en Péri- 
gord, auquel, etc. 

En marge : Le chevalier dk Brons, ne varietur. 



- 258 — 

Mcssive François-Mario-Claude, comte de Berlier, seigneur de (lau- 
lejao, sénéchaussée de Sarlat, y demeurant ordinairement, de présent 
à Paris, logé rue Neuve et paroisse Saint-Eustache, lequel a dit qu'en 
qualité de seigneur de la terre de Gaulejoc, située au ditlieu deSarlat, 
il a droit d'assister aux assemblées que la Noblesse de la dite séné- 
chaussée doit faire pour députer aux Etats-Généraux ; mais que des 
affaires importantes qu'il a dans ce pays-ci ne lui permettant pas de 
se rendre au lieu désigné par la dite convocation, il a fait et constitué 
pour son procureur général et spécial ; 

M. le marquis de Beaumont, auquel il donne plein et entier pou- 
voir, etc. 

Signé : Le comte de Bbrtier : en marge : Le comte 
DE Beaumont, ne varietui\ 



Mcssire François de Bertier chevalier-seigneur haut justicier de la 
terre do (laulejac, Hautemyre, enPérigord, et capitaine comman- 
dant dans le régiment de Noailles, dragons, demeurant ordinairement 
au dit lieu de Gaulejac, de présent à Paris, rue Neuve et paroisse St- 
Eustache, hôtel Garignan, lequel, etc. : 

M. le comte de Beaumont de La Roque. 

Signé : Comte de Bbrtier ; en marge : Le comte 
DE Beaumont. 



Messire Jean de Bertin, chevalier-seigneur de Saint-Martin, de Iji- 
gne, La Farge, la Chevalerie et autres lieux, conseiller du roy en ces 
conseils, maître honoraire en la chambre des Comptes à Paris, de- 
meuiant en son T^hâtenu de Saint-Laurent sur Manoir, paroisse dudit 
nom, lequel, etc. : 

Mcssire Jean-Louis de Sanzillon, écuyer, chevalier-seigneur et mar- 
quis de Mensignac, Bcaulieu et autres places. 

En marge : Mensignac, ne varietur. 



Messire François de Bertin, chevalier seigneur de Jaurès, cheva- 
lier de l'Ordre royal e* militaire de Saint-Louis, gouverneur de Valo- 



- 2S9 — 

gne, ancien officier de la marine royale, habitant do cette ville (Péri- 
gueux), paroisse Saint-Front, lequel a fait et constitué pour son pro- 
cureurgénéral et spécial la personne de : 

Messire Pierre-Joseph d'Alesme, écuyer, seigneur de Meycourby et 
de Sagerac, habitant ordinairement au repaire noble de Sagerac, pa- 
roisse de Saint-Sulpice de Roumagnac, auquel, etc. 

Signé : Bertin de Jaure ; en marge : d*Alesme de 
Meycourby, ne varietur. 



Dame Marie de Beyne, épouse de messire Charles de Lard de Ri- 
goulière, écuyer, seigneur de la Mespoulo et autres lieux comme ayant 
la haute, moyenne et basse justice de la paroisse de Saint-Germain et 
Ponroumieux en Périgord, habitante en son château de la Mespoule en 
la paroisse de Ferransat, juridiction de Gastillonès, sénéchaussée 
d'Agen, laquelle a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire François de Carrière de Montvert, seigneur du Baile, auquel 
la dite dame constituante donne pouvoir, etc. 

Signé : Beyne de Chelard de Rigoulikres ; en 
marge : le chevalier de Montvert, ne varietur. 



Messire Jean de Bessou, chevalier-seigneur de Lacoste, Carvès, 
Signac, Cabonat et autres lieux, lequel a fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur Messire Marc de Bessou, chevalier, capi- 
taine d'infanterie au régiment de la Fère, frère du dit seijjneur cons- 
tituant. 

En marge : de Bessou, ne varietur. 



Messire Jean Le Blanc, chevalier-seigneur de St-Just et de Vige, 
chevalier de Saint-Louis, mestre de camp de cavalerie, possédant le 
fief de Vige, où il habite, paroisse de Sorges en Périgord, lequel a fait 
et constitué pour son procureur général et spécial la personne de : 

Messire Pierre Le Blanc, garde du corps du Roi, compagnie de 
Luxembourg, son fils, auquel ledit constituant donne pouvoir de pour 



— 260 — 

lui et en son nom comparoir en rossembléo gënërnle des trois Etuis 
(le la dite sénéchaussée de Périgueux, etc. 

Signé : Le Blanc de Saint-Just ; en marge : le 
chevalier Le Blanc de Saint-Just, pour ne 
varier. 



Haute et puissante dame Bonaventure Le Blanc de Mauvesin, veuve 
du seigneur-marquis de La Cropte Chantérac, comme propriétaii*e du 
château de la Finou et dépendances dUceluy en conséquence de Tac- 
quisition qu^clle en a faite du seigneur-baron de La Valette, situé en la 
paroisse de la Linde, laquelle a fait et constitué pour son procureur 
général et spécial : 

Messire Louis-François-Joseph de La Cropte de Bouncac, capitaine 
de chasseurs à cheval, demeurant ordinairement à Paris, rue d'Anjou- 
Saint-Honoré, et habitant maintenant à Périgueux, auquel, etc. 

Signé : Le Blanc de Chantérac ; en marge : le 
vicomte de La Cropte de Bourzat, ne varie tar. 



Haute et puissante dame Bonaventure Le Blanc de Mauvesin, veuve 
du seigneur marquis de La Cropte de Chantérac, seigneur du présent 
lieu et se représentant en qualité de mère et légitime administratesse 
de leurs deux enfants mineurs habitants du présent château (de Chan- 
térac), laquelle a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial, 

Messire Louis-François-Joseph de La Cropte de Bourzac, capitaine 
de chasseurs à cheval, demeurant ordinairement à Paris, rue d* Anjou- 
Saiut-Honoré, et habitant maintenant la ville de Périgueux, auquel 
la dite dame constituante donne pouvoir, etc. 

Signé : Le Blanc de Chantérac ; en marge : Le 
vicomte de Lacropte de Bourzac, ne varietur. 



Jeanne-Claude de Blanchcr, seigneuresse de Feyrac, Gugnac, Fon- 
daumieret autres -lieux, habitante du château de Feyrac, vicomtesse 



— 261 — 

du môme nom, laquelle, en conséquence de ces susdits tix)is fiefs, 
situés dans la sénéchaussée de Sarlat, a fait et constitué pour son pro- 
cureur général et spécial : 
M. de Tessière de Beaulieu. 

Signé : de Blanghet ; en marge : TessiIre de 
Beaulieu, ne varietur. 



Jeanne-Claude de Blancher, demoiselle habitante du présent château, 
laquelle a dit qu*en qualité de seigneuresse de Feyrac, Fondaumier et 
de la chfttellenie de Cugnac, tous les dits fiefs situés dans la dite séné- 
chaussée de Sarlat, elle a droit d'assister aux assemblées que la 
noblesse de la dite sénéchaussée doit faire pour députer aux Etats- 
Généraux ; mais que sa santé et son grand âge ne lui permettant pas 
de se rendre au lieu désigné pour la convocation, a fait et constitué 
pour son procureur général et spécial la personne de : 

Haut et puissant seigneur messire Louis Bosvier,chevalier de Bel- 
veaux, capitaine de cavalerie, conseiller du Roi, lieutenant dans la 
maréchaussée générale de Guienne à la résidence de Périgueux. 

Signé : de Blancher ; en marge : Louis Bosvier, 
chevalier de Belle veaux, ne varietur . 



Haute et puissante dame Catherine de Bial, veuve de messire Fran- 
çois de Massacré, ancien capitaine d'infanterie au régiment de Gon- 
drain et seigneur de Fompitou, St-Geniès et autres lieux, et ladite 
dame, dame de Langlès, Vialard, la Douanie et Sire yjol, habitante au 
présent château de St-Geniès, laquelle a, par ces présentes, fait et cons- 
titué pour son procureur général et spécial : 

Messire Jean-Joseph-François de Massacré, chevalier de Tordre 
Royal et militaire de Saint-Louis, capitaine-commandant au régiment 
de Bassigni infanterie, habitant actuellement au présent château, 
auquel ma dite dame constituante donne pouvoir de, etc. 

Signé : Bial de Fompitou ; en marge : chevalier 
de Massacré, ne varietur. 



17 



— 262 — 

Messirc Jacques de Bideran, ëcuyer, ancien lieutenant au régiment 
de cuirassiers du Roi, seigneur du fief et seigneur de I^a Monzie, en 
Périgord, demeurant à Bodame, paroisse de Mazangé, près Vendôme, 
aujourd'hui en cette ville, lequel a fait et constitué son procureur 
général et spécial : 

Messire Mathieu, chevalier de Brugière, chevalier do l'ordre royal 
et militaire de Saint-Louis. 

Signé : Bideran ; en marge : le chevalier de 
Bruoière, ne varietar. 



Messire André de Bonneval, comte de Bonneval, maréchal des camps 
et armées du Roi, seigneur de la baronnie de Blanchefort et de la 
vicomte de Nanthiac, demeurant à Paris, rue Jacob, paroisse Saint- 
Sulpice, lequel a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Messire Pierre vicomte d'Abzac de Limeyrac, habitant de son châ- 
teau de Limeyrac, auquel ledit constituant donne pouvoir, etc. 

Signé : Le comte de Bonneval ; en marge : le 
vicomte b'Abzac, no varietar. 



Dame Marie-Claude Boniemps, veuve de messire François Desset 
du Breuil, vivant chevalier, seigneur deOaulezac et Autemire, habi- 
tant au ])résent château (de Gaulezac), laquelle, en qualité de fondée de 
procuration de messire François de Bertier, son petit-fils, chevalier, 
seigneur haut justicier de la présente terre de Gaulezac ou Authe- 
mirc en Périgord et capitaine-commandant au régiment de Noailles, 
suivant sa procuration expresse passée devant le notaire soussigné 
le 15 décembre 1783 dûment contrôlée, a fait et constitaé son procu- 
reur général et spécial : 

Le chevalier du Gluzel. 

Signé : Bontemps du Breuil ; en marge : che- 
valier DU Cluzel, ne varietur. 



Messire Pierre Bordier Baisse, écuyer, seigneur de Pierrefiche, y 
habitant en son repaire, présente paroisse (de Thiviers), lequel a fait 
et constitué pour son procureur général et spécial: 



— 263 — 

Messire Jacques de Forge, chevalier-seigneur de Montagniac, habi- 
tant du château do Montagniac, paroisse de St-Saud en Périgord. 

Signé : Bordier d'Aysse ; en marge : ne varie- 
tm\ DK Forges de Montagniac. 



Messire François Borros, chevalier, seigneur de Gamançon et autres 
places, habitant ordinairement en son château de Gamançon, situé 
dans la paroisse de St-Laurens, juridiction de Mucidan^ sénéchaussée 
de Périgueux, actuellement à Bordeaux, logé à l'hôtel de Malthe, rue 
Porte-Dijaux, paroisse Puipaulin, lequel a fait et constitué son procu- 
reur général et spécial : 

M. le marquis de Fayolle (ils, habitant sur son château de Fayolle 
en Périgord, auquel le dit seigneur constituant donne, etc. 

En marge : Marquis de Fayolle fils, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur messire Paul GodelTroy, comte de Bous- 
cot, chevalier, seigneur de la Gazaille, habitant du château de la 
Gazaille, paroisse de Givrac, sénéchaussée de Sarlal, lequel a fait et 
constitué son, etc. 

Messire Joseph comte d'Abzac, seigneur de la Serre ; la Celerie, 
St- Vincent et autres places. 

Signé : le comte de Bouscot ; en marge : le 
comte d'Abzag de la Serre, ne varietur. 



Messire Pierre de Boussier, chevalier, seigneur de la Gipierre 
Lafaye du présent lieu, Goulaud et autres places, habitant du présent 
château (de la Valette, paroisse de La Bachellerie), lequel a fait et 
constitué son procureur général et spécial : 

Messire Alain-Alexis de Boussier, chevalier, seigneur de Roche- 
pine, capitaine au régiment de Piémont-infanterie, son fils aîné, habi- 
tant aussi au présent château, auquel le dit constituant donne pou- 
voir, etc. 

Signé : La Gipierre Rochepine ; en marge : 
Boussier de Rochepine. 



— 264 — 

Dame Marguerite deBoussier, veuve de messire Jacques d^Anglard, 
chevalier, seigneur de La Lauvie, capitaine au régiment de Forest- 
infanterie, habitant de cette ville (^tontignac), laquelle a fait et constitué 
son procureur général et spécial : 

Messire Pierre du Cluzel, chevalier, seigneur de Brouillaux, Fa- 
reyrou, St-Paris et autres lieux, ancien mousquetaire de la Garde 
du Roi et capitaine de cavalerie , résidant en son château de Brouil- 
laux, paroisse <le Bellile-Anesse, auquel la dite dame donne, etc. 

Signé : BoussnsR d^Anolard ; en marge : nr 
Cluzel, ne varietur. 



Messire Louis de Briançon, chevalier, seigneur de Perrou et de la 
baronnie de Moncuq, habitant en son château de Perrou, paroisse de 
Houillac, juridiction du dit Moncuq, lequel a fait et constitué son 
procureur général et spécial : 

Messire Louis de Briançon, son frère, chevalier de POrdre royal 
et militaire de St-Louis, habitant de la maison noble de Pessiaux, 
paroisse de Prigonrieux, etc. 

Signé : Briançon ; en marge : le chevalier 
DE Briançon, ne varietur. 



Dame Marie-Marthe-Elisabeth de Bridât, veuve de messire Jean- 
Baptiste Waurillon du Claud, chevalier, seigneur de la Bermondie et 
autres lieux, Tun des 400 anciens gardes du corps du Roi, commensal 
de sa maison, ex-pensionnaire de Sa Majesté, habitant de la présente 
ville de (Montignac), paroisse de Saint-Pierre, laquelle a fait et 
constitué son procureur général et spécial : 

Messire Jean-Baptiste Waurillon, chevalier, seigneur de la Ber- 
mondie, habitant en son château do la Bermondie, paroisse des Ton- 
nac, auquel la dite constituante donne pouvoir de, etc. 

Signé : Bridât de la Bkrmondib ; en marge : 
ne varietur^ Waurillon dk la Bermondib. 



— 265 — 

Je soussigné, messire Alexis de Brie, seigneur de Beaufranc, 
prie : 

Messire Joseph d'Escatha, chevalier, seigneur de la Rizonne, de 
Boisset et autres lieux, habitant en son château de Boisset, paroisse 
de Saint- Aquilin, juridiction de Saint-Astier, de vouloir bien avoir 
la bonté de se présenter en son propre et privé nom, et pour ce qui 
peut me competter seulement en l'assemblée qui se tiendra en la ville 
de Périgueux, le 16 courant, aux fins, etc., ne pouvant y aller par 
moi-même à raison de mon âge et infirmités. 

Fait aux Roches, en mon domicile, paroisse de Saint-Astier, etc. 

Signé : de Brie ; en marge : d'Escatha de la 
RizoNNE, ne varie tui\ 



Messire Jean-Antoine de Brons, chevalier, vicomte de Brons, sei- 
gneur de Gézerac et Laduze (en Agenais), La Romiguière en (Quercy), 
La Vignerie (en Sarladais), La Briasse (en Angoumois) et autres 
places, colonel d'infanterie, aide-major général des logis des armées 
du Roi, chevalier de Tordre royal et militaire de Saint-Louis, com- 
mandant pour Sa Majesté des villes et pays de Libourne, demeurant 
ordinairement en son hôtel au dit Libourne, étant actuellement à 
Paris logé rue du Coquéron, paroisse Saint-Eustache, lequel a par ses 
présentes fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire François-Joseph, chevalier de Brons, son frère, ancien 
capitaine au régiment des Gardes Lorraines, chevalier de Tordre 
royal et militaire de Saint-Louis, habitant de la ville do Sarlat, en 
Périgord, auquel, etc. 

Signé : Jean-Antoine de Brons ; en marge : 
le chevalier de Brons, ne varietur. 



Messire Jean des Brouilhets, écuyer, chevalier de Tordre royal et 
militaire de Saint-Louis, ancien garde du corps du Roi, seigneur haut 
justicier de la paroisse de La Boissicre d'Ans, habitant en son châ- 
teau de La Boissière, lequel a fait et constitué pour son procureur 
général et spécial : 

Messire Pierre Thuilher de Saint-Hilaire, écuyer, seigneur de 
St-Avit, habitant au village de Pomier, paroisse de Savignac-les- 



— 266 — 

Eglises, auquel le dit seigneur constituant donne pouvoir de pour 
luif etc. 

Signé en marge : Saint-Hilaire de Saint- A vit, 
ne varietur. 



Messiro Gabriel . de Rrugière de Bellevue, chevalier, seigneur du 
fief simple de Bellevue, autrement Grands-Nëgrauds, habitant de la 
prosente maison, lequel a fait et constitué son procureur général et 
spécial : 

Messire Jean-Baptiste, baron de Brugière, chevalier, seigneur de 
Saint-Julien, d'Eymet et de Panissau, habitant de son château de 
St-Julien. 

Dame Marianne-Suzanne de Le Bruin, veuve de messire Jean- 
Jacques Joseph de F'ayolles, agissante au nom et comme mère pitoyable 
et administratcsse de ses enfants et du dit seigneur son mari, dame 
seigncurcsse des fiefs et seigneuries de Saint-Sernin, habitante 
du chAteau de La Barde en Pcrigord, laquelle a fait et constitué 
pour son procureur général et spécial : 

Messire Pierre de Saintours, chevalier de Saint-Louis, auquel la 
dite, etc. 

Signé : Le Bruin de Fayolle ; en marge : Sain- 
tours, ne varietur. 



Noble Jean-François de Galvimont, chevalier, seigneur de Saint- 
Antoine-d'Auberoche, habitant de la présente ville (Brive), paroisse de 
Saint-Martin, lequel a parla présente fait et constitué pour son procu- 
reur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur vicomte d^Abzac de Limeyrac, habitant 
ordinairement en son château de Limeyrac : 

Signent à la minute : de Galvimont; en marge : le 
vicomte d*Abzac, ne varietur» 



Messire Jean-Baptiste-Augustin-Armand, comte de Galvimont, sei- 
gneur de Saint-Ghamarant, Saint-Martial et autres lieux, capitaine de 
''avpierir ^ réjrinipnt de Royal-Piémont, demeurant ordinairement 



— 267 — 

en la ville de Villeneuve d^Agen, étant à présent en celle-ci, lequel a 
fait et constitué pour son procureur général et spécial : 
Messire François baron de Malet, capitaine de cavalerie. 

Signé : le comte de Galvimont ; en marge : 
le baron de Malet, ne varietur. 



Messire Jean-François de Galvimont, chevalier, seigneur du fief de 
Blanc, paroisse de la Ghapelle-Âubarel, lequel a fait et constitué pour 
son procureur général et spécial : 

Messire Charles-François-Joseph de Ghancel, chevalier, seigneur de 
la Grango-d'Antoniac, Labarde et autres lieux, garde du corps du Roi 
de la première compagnie et capitaine de cavalerie, auquel, etc. 

Signatures : Galvimont ; en marge : de Ghancel 
Taîné, ne varietur. 



Messire Nicolas de Gamain, chevalier, seigneur de la Goutencie, 
résidant au château de la Goutencie, paroisse de St-Félix de Bour 
deille, lequel a fait et constitué pour son procureur générel et spécial, 
la personne de : 

Messire de Gosson de la Sudrie. 

Signé : de Camain ; en marge : de Gosson de la 
Sudrie, fl© varietur. 



Messire Alexandre de Gamain, chevalier, seigneur de St-Sulpice, 
habitant en son château de la Vergne, paroisse du dit Saint -Sulpice, 
lequel a fait et constitué pour son procureur gépéral et spécial : 

Messire Jean-Grand de Bellussière, chevalier, seigneur de Beaussac, 
Farayroux, le Breuilh, la Roussie, Papati et autres places, habitant 
en son château de Bellussière, paroisse du dit Beaussac, auquel le dit 
constituant donne pouvoir, etc. 

Signé : Gamaln de Saint-Sulpice ; en marge : 
DE Bellussière, ne varietur. 



— 468 — 

Messire Jean-René de Campniac, chevalier, seigneur de Malut et 
autœs places, habitant en son château et fief de Malat, paroisse de 
BeaussaCf lequel a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Messire Jean Grant de Bellussière, le Breuil, la Roussie, Papati et 
autres places, habitant en son château de Bellussière, sus dite paroisse 
de Beaussac. 

Signé : le chevalier de Campnuc ; en marge : 
ne varietur^ DE Bbllussiàrk. 



Messire Jean et autre Jean-Armand de Captai, père et fils, cheva- 
liers, seigneurs do St-Jory et de St-Martin, habitants du présent 
château, lesquels, pour obéir aux ordres de Sa Majesté, ne pouvant 
se rendre en la ville de Périgueux, le père, à cause de son grand Age 
et infirmités, et le fils h cause qu'il est détenu d'un rhume qui ne lui 
permet pas de voyager, ont constitué pour leur procureur général et 
spécial, la personne de : 

Messire Louis de Sanzillon, chevalier, seigneur de Mensignac, 
Bcaulieu, le Lieu-Dieu et autres places, auquel ils donnent, etc. 

Signé : Captal de Saint-Martin ; en marge : 

Mensignac, ne varietur. 



Messire François de la Carolie, chevalier, seigneur de Racodou en 
Périgord, ancien capitaine de dragons, chevalier de l'ordre royal et 
militaire de Saint-Louis, lequel a fait et constitué son procureur 
général et spécial : 

Messire Jean Adhémard, chevalier, seigneur de Périé et Descrely. 

Signé : La Carolie de Ragodoue ; en marge : 

Adhémar, ne varietur. 



Dame Marie-Thérèse de la Carolie, seigneuresse de Boordonnet, 
veuve de messire Hubert de Lavergne de Cerval, chevalier, seigneur 
de Lamothe, Croze, Rousset et autres lieux, ancien capitaine de 



— 269 — 

dragons, hal^itante de la présente ville (St-Cyprien, en Sarladais), 
laquelle a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire François-Hubert de Lavergne de Gerval, chevalier, sei- 
gneur de Gerval f maréchal dos camps et armées du Roi, son beau- 
frère, habitant de la ville de Sarlat. 

Signé; en marge : le chevalier dk Gerval, ne 
varJetur. 



Dame Madame Françoise-Thérèse Descars, veuve do haut et puis- 
sant seigneur Marie-Policarpe Bonaventure du Garric, comte Duzech, 
baron de Saint-Avit-Seigneur, de Montastruc, la Montalbarnie et 
autres lieux, brigadier des armées du Roi, habitante du présent 
château, laquelle agissant, tant en son nom que comme mère tutrice 
des demoiselles ses filles et du dit seigneur comte d*Uzech;a fait et 
constitué son procureur général et spécial, la personne de : 

Messire Reymond du Gheyron, chevalier, seigneur du Pavillon, La 
Gaubertie, St-Vincent-sur-risle et autres lieux, ancien capitaine au 
régiment de Picardie, auquel ma dite dame constituante, etc. 

Signé : Descars Duzech ; en marge : du Gheyron 
DU Pavillon, ne varietur. 



Messire Jean de Gassieux, écuyer, seigneur du flef de Boissat, pa- 
roisse de Saint-Laurent de Gastelnau, lequel a fait et constitué pour 
son procureur général et spécial : 

M. Montozon de Guilhaumas. 

Signé : de Gassius ; en marge : Montauzon, ne 
varietur. 



Messire Jean de Gézac, chevalier, seigneur de Belcayre et co- 
seigneur de Gampagnac, le tout sénéchaussée de Sarlat, habitant du 
château de Gampagnac, paroisse du même nom, lequel a fait et cons- 
titué pour son procureur général et spécial : 

Messire François Hubert de Lavergne de Gerval, chevalier, sei- 



— 270 — 

gneur de Cerval^ maréchal des camps et armées du Roi, habitant de la 
ville de Sarlat. 

Signé : Gézag Belcayre ; en marge : chevalier 
DE Cerval, ne varietur. 



Dame Marie-Antoinette de Chabaniel, veuve de feu m^ssire Jacques 
de Sauzet, ccuyer, seigneur du dit Lasfont, (paroisse d'Alès, en Péri- 
gord), et de la Salvotat, conseiller du Roi, chevalier d'honneur ai 
présidial de Sarlat, habitante du présent lieu, faisant tant pour elle que 
pour mcssire François Sauzet, écuyer, son fils, seigneur du dit Las- 
font et de la Salvétat, capitaine-commandant au ré^ment de Poitou, 
d*ici absent et auquel la dite dame promet de faire allouer, approuver 
et entretenir des présentes à peine de tous dépens, dommages et inté- 
rêts, laquelle, de son bon gré et volonté, a fait et constitué son procu- 
reur général et spécial : 

Le chevalier de Foucault de Dussac, ancien ofQcier au régiment de 
cavalerie de Berri, auquel la dite dame, etc. 

Signé : Chabaniel de Sauzet ; en marge : le che- 
valier DE Foucault de Dussac, do varietur. 



Mcssire Léonard-Alexis, comte de Chalup, seigneur de Puymar- 
teau, maréchal des camps et armées du Roi, demeurant à Paris, en 
son hôtel, rue Saint-Dominique, faubourg St-Germain, paroisse de 
St-Sulpicc, lequel a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Messire de Salleton, capitaine-commandant au régiment de Condé, 
chevalier de Saint-Louis. 

Signatures : Léonard-Alexis de Chalup ; en 
marge : Salleton, ne varietur. 



Messire Joachim de Chalup, chevalier, seigneur des Granges, du 
Dos et autres lieux, conseiller au Parlement de Bordeaux, y demeu- 
rant en son hôtel, rue Saint-Paul, paroisse de Saint-Christophe, 
lequel a fait et constitué pour son procureur général et sjtëoial : 

Mes«' ^ P'^^^'^^-^'ilentin de La Bastide, chevalier, seigneur de 



— 271 — 

Chaulaes et de la Bénechie, chevalier de Tordre royal et militaire de 
Saint-Louis, mestre de camp de cavalerie, demeurant à Përigaeux. 

En marge : ne varieUu\ de La Bastide. 



Dame Marie-Augustine de Chabans, épouse de messire Pierre de 
Boussier, chevalier, seigneur de La Cipierre Lafaye, du présent lieu, 
Coullaud et autres places, habitant du présent château (de La Valette), 
paroisse de La Bachellerie, en Périgord, laquelle a fait et constitué 
son procureur général et spécial : 

Messire AUain-Alexis de Boussier, chevalier, seigneur de Roche- 
pine, capitaine au régiment de Piémont infanterie, son fils aîné, 
habitant aussi au présent château, auquel la dite constituante donne 
pouvoir, etc. 

Signé à la minute : Chabans de Lacipierre 
RocHEPiNE ; en marge : Boussier de Rochepine, 
ne varietur. 



Messire Louis-Bertrand de Chantai, écuyer, seigneur de Puilimeuil, 
chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, habitant en sa 
maison noble du bourg de Cendrieux, lequel a fait et constitué son 
procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire Louis de Sanzillon, chevalier, 
seigneur de Mensignac, Beaulieu et autres places, habitant de la ville 
de Përigueux. 

Signé en marge : Mensignac, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur Pierre-Marie Chapelle, comte de 
Jumilhac, lieutenant-général des armées du Roi, inspecteur-général de 
ses troupes, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, 
gouverneur de Philippeville, seigneur de Jumilhac et de Mavaleyx, 
bailliage ou sénéchaussée de Périgueux, demeurant à Paris, en son 
hôtel, rue Saint-Maure, paroisse do Saint-Sulpice, lequel a fait et 
constitué son procureur général et spécial : 

Très haut et très puissant seigneur Henri-Louis du Lau, vicomte 
du Lnu, seigneur de Montardy, Couture, Celles, Bertric, et en partie 
du Grand-Brassac, ancien lieutenant-colonel de cavalerie et chevalier 



— 272 — 

do Tordre royal et militaire do Saint-Louis, auquel mon dit seigneur, 
comte de Jumilhac, donne pouvoir de pour lui et en son nom, com- 
paroir à, etc. 

Signé : le comte de Jumilhag ; plus bas, le vi- 
comte DU Lau. 



Très haute et très puissante dame Madame Marguerite de Charon, 
épouse de très haut et très puissant mcssire Géraud de Laborie, che- 
valier, seigneur, marquis de Campagne, Tayac, Bonesfon, et ce en sa 
qualité de dame de la châtellenie et terre de Villat, sénéchaussée de 
Péri gueux, habitante de son château de Campagne, paroisse du dit 
Campagne, laquelle a fait et constitué son procureur général et 
spécial : 

Très haut et très puissant seigneur Geraud, chevalier, comte de 
Laborie de Campagne, major et ayde maréchal général des logis de 
Tarmée de France, son fils, auquel ma dite dame constituante 
donne etc. 

Signent à Toriginal : Charon de Campagne et en 
marge : le comte de Laborie de Campagne, 
no varietur. 



Très haute et très puissante dame Honorée-Marie de Charon de 
Villac, baronne de Saint-Senac, habitante en son château de Saint- 
Senac, paroisse de Saint-Senac, laquelle a fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 

Mcssire Louis de Tostard du But, chevalier, seigneur du fief et 
château de Loymarie du Maupas. 

Signé : de Charon, baronne de Saint-Scnag ; en 
marge : Testart du But, ne varieiar. 



Messire Joseph-Auguslin de Chassarel, chevalier, seigneur de 
Roger, do la Beillie et seigneur viguier de la baronnie d*ESstissac, 
lequel a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Jean-François do Chassarel, chevalier, seigneur, possédant 



— 273 — 

le fief et seigneurie de Roger, son fils aîné, chevalier de Tordre royal 
et militaire de Saint-Louis, auquel le seigneur constituant donne, etc. 

Signé : Chassarel : en marge : Chassarbl de la 
Beyllie . 



Messire Jean-François de Carbonnières, seigneur des Vivans, fief 
situé paroisse de Neuvic en Périgord et vicaire général du diocèse 
d'Arras, demeurant au château de Montjoffre, paroisse de St-Dcnis- 
Lesmière en Limousin, lequel a fait et constitué pour son procureur 
général et spécial : 

Très haut et très puissant seigneur Monseigneur Thomas-Marie, 
mai*quis d'Allogny, baron de St-Pardou-la-Rivière et de Château-Gail- 
lard, seigneur du Puy-St-Aslier, Villard et aulres lieux, capitaine au 
régiment de chasseui^s d'Abzac. 

Signé : Tabbé de Carbonnières ; en marge : le 
marquis d'ALOiGNY, ne varietur. 



Messire Germain-Antoine Chastaigner, chevalier, seigneur, marquis 
de la Chastaigneraye, seigneur des fiefs de la Brangelie, bourg, bois, 
pré, clautures et vigerie de Vanxains, seigneur direct et patron de 
Féglise paroissiale du dit lieu, Suferte, la Jalerie, la Gacherie et la 
Chamouzie et autres lieux, ancien capitaine d'infanterie, et inspecteur 
des haras du Roi, habitant en son château de la Brangelie, paroisse 
de Vanxains, lequel a fait et constitué son procureur général et 
spécial : 

Haut et puissant seigneur messire Louis-Raphaël-Lucresse de 
Fayolle de Mellet, chevalier, seigneur comte de Mellet, maréchal des 
camps et armées du Roi, chevalier de l'Ordre militaire de St-Louis, 
ancien gouverneur général du pays du Maine-Perche, le comté de 
Laval, habitant en son château de Neuvic, paroisse du dit lieu. 

Signé : Le marquis de la Chastaigneraye ; en 
marge : le comte de Mellet, ne varietur. 



— 274 — 

Haut et puissant seijçneur messire Louis de Ghaunac de Lanzac, 
de Monbette, chevalier-seigneur du fief des Pradals, sénéchaussée de 
Sarlat, habitant la ville de Domme, lequel a fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 

M. de Saulnicr de Leymarie, chevalier, seigneur des Andrivaux, 
possédant fief auquel, etc. 

Signé : Louis Ghaunac de Lanzag ; en marge : 
De Saulnier de Leymarie, ne varietur. 



Messire Annet de Lanzac (1), seigneur de Sibeaumont et Boussac et 
messire «Jacques de Lanzac, chevalier, seigneur de Sibeaumont 
frère, demeurant en cette ville (Belvès, sénéchaussée de Sarlat), les- 
quels ont fait et constitué leur procureur général et spécial : 

Messire Jean de Lanzac fils du dit Jacques, lequel il déclare autori- 
ser à reffet des présentes, et auquel les dits constituants donnent, etc. 

Signé en marge : Lanzac, ne varietur. 



Dame Marie Ghauzait, veuve de messire Antoine-Martial de Lava- 
reille, chevalier, habitant de cette ville (Sarlat), laquelle nous a dit 
qu*en qualité de seigneuresse du fief duPuy-Trassalva et Vieillebonne, 
situé dans la sénéchaussée de Périgueux, elle a droit d*assister à 
rassemblée de la noblesse qui se tiendra dans la villle de Périgueux, 
pour députer aux Etals-Généraux ; en conséquence, la dite dame consti- 
tuante a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Antoine de Bonal, seigneur de Beauregard, la Rive, le Pe- 
tit-Ghange, Barnabe et autres lieux, auquel la dite dame donne pou- 
voir, etc. 

Signé : Ghauzait de Lavarrilxx ; en marge 
Bonal, no varietur. 



Dame Magdelaine Ghérade de Montbrun, veuve de messire Armand 
Soucde la Garelie, chevalier, seigneur de Beauvais Lussas, la Rochelle, 



(1^ r'^r.« ri»Quiiao '''" ' "^irac 



— 275 — 

la Rousselière, le Castel et autres lieux, dame et seigneuresse 
de la dite seigneurie de Beauvais, paroisse de Lussas, laquelle a fait 
et constitué pour son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur Thomas de Conan, comte de Montbrun, 
seigneur de Connezac, la Bouchardière et autres lieux, auquel la dite 
dame constituante- donne pouvoir, etc. 

Signé : Chérade de la Garelie ; en marge : 
le comte de Montbrun Gonan, ne varietur. 



Messire Anne-Pierre-Bazile Ghevalier, chevalier-seigneur, comte de 
St-Maime, chevalier de St-Louis, chef d'escadron de dragons, seigneur 
de Saint-Maime, situé en Périgord, sénéchaussée de Périgueux, 
demeurant ordinairement en son château de St-Maime, de présent à 
Paris, logé place et paroisse de St-Sulpice, lequel, en sa qualité de 
seigneur de St-Maine, a fait et constitué son procureur général et 
spécial : 

François-Joseph de Cosson do la Sudrie, chevalier, seigneur de la 
Sudrie, capitaine d'infanterie, chevalier de l'Ordre royal et militaire 
de St-Louis. 

Signé : Ghevalier, comte de Saint-Maime ; en 
marge : De Gosson dk la Sudrie, ne varietur. 



Dame Glaudine-Désirée Ghevrier, comtesse d'Erthen, assistée de 
messire Jacob Queyroult, chevalier, seigneur d'Erthen, ancien major 
d'infanterie, qui a bien dûment autorisé la dite dame, son épouse, pour 
la validité des présentes, habitante de leur présent château, paroisse 
de Tourtoirac, laquelle dite dame comtesse d'Erthen, usufruitière des 
fiefs de Goursac, Lafarge, Ghambon et autres, situés dans la paroisse 
de Tourtoirac, sénéchaussée de Périgueux, a fait et constitué pour son 
procureur général et spécial : 

M. de Lesniers. 

Signé : J.-J.-B. Queyroult d'Herthen, la comtesse 
d'Herthen ;en marge : DeLesmer, ne varietur. 



Haut et puissant aeigneur messire Guy du Cheylard, seigneur de la 
Fleunie, la Salle, co-seigneur du bourg de St-Léon, habitant de cette 



— 274 — 

Haut et puissant seigneur messire Louis de Ghaunac de Lanzac, 
de Monbetlo, chevalier-seigneur du fief des Pradals, sénéchaussée de 
Sarlat, habitant la ville de Domme, lequel a fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 

M. de Saulnier de Leymarie, chevalier, seigneur des Andrivaux, 
possédant fief auquel, etc. 

Signé : Louis Ghaunac de Lanzag ; en marge : 
De Saulnier de Leymarie, ne varietur. 



Messire Annet de Lanzac (1), seigneur de Sibeaumont et Boussac et 
messire Jacques de Lanzac, chevalier, seigneur de Sibeaumont 
frère, demeurant en cette ville (Belvès, sénéchaussée de Sorlat), les- 
quels ont fait et constitué leur procureur général et spécial : 

Messire Jean de Lanzac fils du dit Jacques, lequel il déclare autori- 
ser à l'effet des présentes, et auquel les dits constituants donnent, etc. 

Signé en marge : Lanzac, ne varietur. 



Dame Marie Ghauzait, veuve de messire Antoine-Martial de Lava- 
reille, chevalier, habitant de cette ville (Sarlat), laquelle nous a dit 
qu'en qualité de seigneuresse du fief duPuy-Trassalva et Vieillebonne, 
situé dans la sénéchaussée de Périgueux, elle a droit d^assister à 
rassemblée de la noblesse qui se tiendra dans la villle de Périgueux, 
l)our députer aux Etats-Généraux ; en conséquence, la dite dame consti- 
tuante a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Antoine de Bonal, seigneur de Beauregard, la Rive, le Pe- 
tit-Change, Barnabe et autres lieux, auquel la dite dame donne pou- 
voir, etc. 

Signé : Ghauzait de Lavareillb ; en marge 
Bonal, ne varietur. 



Dame Magdelaine Ghérade de Montbrun, veuve de messire Armand 
Soucde la Garelie, chevalier, seigneur de Beauvais Lussas, la Rochelle, 



1) CVo '^haunai ' ^n?' 



— 275 — 

a Rousselière, le Castel et autres lieux, dame et seigneuresse 
le la dite seigneurie de Beauvais, paroisse de Lussas, laquelle a fait 
îl constitué pour son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur Thomas de Conan, comte de Montbrun, 
seigneur de Gonnezac, la Bouchardière et autres lieux, auquel la dite 
lame constituante- donne pouvoir, etc. 

Signé : Chérade de la Garelie ; en marge : 
le comte de Montbrun Gonan, ne vnrietur. 



Messire Anne-Pierre-Bazile Ghevalier, chevalier-seigneur, comte de 
St-Maime, chevalier de St-Louis, chef d'escadron de dragons, seigneur 
de Saint-Maime, situé en Périgord, sénéchaussée de Périgueux, 
demeurant ordinairement en son château de St-Maime, de présent à 
Paris, logé place et paroisse de St-Sulpice, lequel, en sa qualité de 
seigneur de St-Maine, a fait et constitué son procureur général et 
spécial : 

François-Joseph de Cosson de la Sud rie, chevalier, seigneur de la 
Sudrie, capitaine d'infanterie, chevalier de l'Ordre royal et militaire 
de St-Louis. 

Signé : Ghevalier, comte de Saint-Maime ; en 
marge : De Gosson de la Sudrie, ne varietur. 



Dame Glaudine-Désirée Ghevrier, comtesse d'Erthen, assistée de 
messire Jacob Queyroult, chevalier, seigneur d'Erthen, ancien major 
d'infanterie, qui a bien dûment autorisé la dite dame, son épouse, pour 
la validité des présentes, habitante de leur présent château, paroisse 
de Tourtoirac, laquelle dite dame comtesse d'Erthen, usufruitière des 
fiefs de Goursac, Lafarge, Ghambon et autres, situés dans la paroisse 
de Tourtoirac, sénéchaussée de Périgueux, a fait et constitué pour son 
procureur général et spécial : 

M. de Lesniers. 

Signé : J.-J.-B. Queyroult d'Herthen, la comtesse 
d'Herthen ; en marge : DeLesnier, no varietur. 



Haut et puissant aeigneur messire Guy du Gheylard, seigneur de la 
Fleunie, la Salle, co-seigneur du bourg de St-Léon, habitant de cette 



— 276 — 

ville ;Sarlat), lequel a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Haut et puissant seigneur messire François du Gheylard, seigneur 
de la Salle, Brenac et autres places, son fils atné, habitant aussi la dite 
ville, présent et acceptant. 

Signé : De la Flbunib la Salle ; en marge : De 
LA Salle, ne varietur. 



Messire Jean du Cheylard des Bories, chevalier, seigneur de la 
Qucreric, paroisse de Valojoux, lequel a fait et constitué son procureur 
général et spécial : 

Messire Antoine-Marc de Vins, chevalier, seigneur du Masnègre, 
Pepeyroux et autres lieux, auquel le dit seigneur constituant donne 
pouvoir, etc. 

Signé : Des Bories du Cheylard ; en marge : 

De Vins du MANiboRB, ne varietur. 



Messire Jean du Cheylard, chevalier de la Fleunie, habitant du 
château de la Salle, du bourg et paroisse de St-Léon en Périgord, 
lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur François de Roffignac de Garbonnier, 
chevalier, seigneur, marquis de Marzac, seigneur de Tursac, Marzac, 
la Serre, Deldugnat, Puymartin, Rignac et autres places, habitant en 
son château de Marzac, paroisse de Tursac, auquel le dit constituant 
donne pouvoir de pour lui et en son nom, etc. 

Signé : Du Chevu^rd ; en marge, le marquis de 
Marzac, ne varietur. 



Messire Théophile du Cheyron, écuycr, seigneur delà Loubarie et 
autres lieux, demeurant en cette ville (Périgueux), paroisse de St- 
Sylain, lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Marc-Gaston du Cheyron, chevalier, ancien lieutenant des 
vaisseaux du Roi, chevalier de TOrdre royal et militaire de St-Louis, 
demeurant en la même ville et paroisse. 

Signé : le chevalier Du Chbtron, ne varietur. 



- 277 — 

Demoiselle Jeanne de Chèze, ûlle unique héritière sous bénéfice 
dUnventaire de feu noble Élie de Chèze, écuyer, seigneur du présent 
lieu, de la maison noble de la Forge du Pont, paroisse de Douville, 
père, habitante du présent lieu, même paroisse de Douville, laquelle ^ 
a fait, créé et constitué pour son procureur spécial, la personne de : . 

Messire Jean-François de Tessière, chevalier, seigneur du Pont et 
autres lieux. 

Signé : Chèzes ; en marge : le chevalier De 
Tessière, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur Antoine-Marie, comte du Cluzel, capitaine 
au régiment des Gardes françaises, chevalier de Tordre militaire de 
St-Louis, haut justicier de la terre et seigneurie de la comté du 
Gluzel, Gubjac, la Chabrerie, le Bue, et autres lieux, demeurant à 
Paris, rue Neuve des Capucines, paroisse de la Madelaine, la Ville- 
TEvêque, lequel a fait et constitué pour son procureur général et spécial 
a reffet qui suit : 

Messire Antoine-Robert, chevalier du Gluzel, major des vaisseaux 
de Sa Majesté, chevalier de TOrdre militaire de St-Louis etGincinnatus, 
frère du constituant. 

Signé : le chevalier Du Gluzel ; en marge : le 
chevalier Du Gluzel, ne varietur. 



Messire Joseph baron de Gommarque, chevalier, seigneur de Pech- 
gaudou et autres lieux, ancien capitaine au régiment de Royal- Auver- 
gne, habitant du chûteau de Pechgaudou, paroisse de Belvès, lequel a 
dit qu^en qualité de seigneur du fief de Pechgaudou, situé dans la 
sénéchaussée de Sarlat, il a droit d^assister aux assemblées que la 
noblesse de la dite sénéchaussée doit faire pour députer aux États-Gé- 
néraux ; mais que sa santé ne lui permettant pas de se rendre au lieu 
désigné pour la convocation, il a fait et constitué pour son procureur 
général et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire Marc de Bessou, chevalier, capi- 
taineHïommandant au régiment de la Fère infanterie, habitant de pré- 
sent en son ch&teau de la Goste, diocèse de Sarlat. 

Signé : le baron De Gommarque de Pechoaudou ; 
en marge : le chevalier De Bessou, ne varietur. 



18 



— 278 — 

Haut et puissant seigneur messire Guillaume de Gommarque, 
ancien capitaine des Gardes Lorraines, chevalier de TOrdre royal et 
militaire de St-Louis, gentilhomme de la Chambre de feu Sa Majesté 
le Roi do Pologne, seigneur de Mondinet, Lasfargues, Landron et 
autres lieux, maire de la ville de Belvès, y demeurant, lequel a fait et 
constitué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur Guillaume-François, marquis de Corn- 
marque, chevalier, seigneur de la Bourgonnie, Paleyrat, Roques, le 
Tuquet et autres lieux. 

Signé : Commarque; en marge : De Commarque, 
DG varietar. 



Dame Françoise de Commarque, veuve de messire Bernard de Bcr- 
gues, en son vivant écuyer, conseiller et secrétaire du Roi, comme 
seigncuressc de plusieurs fiefs et biens nobles qu'elle jouit et possède 
dans la sénochausséo de Sarlat, habitante de la présente ville, laquelle 
a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Le marquis de Laurière, seigneur de Ferrant. 

Signé : Commarque de Bergues ; en marge : Laurière, 

ne varietur. 



Haute et puissante dame Françoise de Commarque, veuve de mes- 
sire Bernard de Borgnes, conseiller, secrétaire et honoraire du Roi, 
habitant de la présente ville (Villefranche en Périgord), laquelle a dit 
qu'en qualité de scigneuressc dos Oefs qu'elle jouit dans la présente 
juridiction, situé dans la dite sénéchaussée de Sarlat, elle adroit d'as- 
sister aux assemblées que la noblesse de la dite sénéchaussée doit 
faire pour députer aux États-Généraux ; mais que sa santé ou les 
affaires qu'elle a chez elle ne lui permettant pas de se rendre au lieu 
désigné pour la convocation, elle a fait et constitué pour son procu- 
reur général et spécial, sans qu'une qualité dérogea l'autre, savoir est : 

Monsieur de Saulnier, écuyer, seigneur de Leymarie et des Andri- 
vaux, possédant fief, auquel la dite dame donne plein et entier pouvoir 
de, pour elle et en son nom, assister aux assemblées de la noblesse et 
y donner sa voix à . . . . 

Signé en marge : De Saulnibr db Lbymârib, ne 

varietur» 



Messire Jacques de Gonan, chevalier, seigneur d*Aucord,St-Jean, de 
Puyrenier et- autres places, habitant en son château d'Âucord, paroisse 
de Beaussac, lequel a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial, la personne de : 

Haut et puissant seigneur Louis-Thomas de Conan, comte de Mon- 
brun, seigneur de Connezac et autres places, habitant en son chûteau 
du dit, paroisse du dit nom, auquel le dit constituant donne pouvoir de 
pour lui, etc. 

Signé : Gonan d'Aucord ; en marge : le comte' de 
MoNBRUîS-GoNAN, ne varietur. 



Messire Henry de Gonan, chevalier d'Aucord, habitant en sa maison 
noble de Panissou, paroisse de Monberon en Périgord, lequel a fait 
et constitué pour son procureur général et spécial la personne de : 

Messire Jean Grand, chevalier, seigneur de Bellussière, Beaussac, 
Fareyrou,le Breuil et autres places, habitant au château de Bellussière, 
paroisse de Beaussac, aussi en Périgord, auquel, etc. 

Signé : Gonan du Panissou ; en marge : ne varie- 
tur, DE Bellussière. 



Messire Jean-Baptiste de Gonstantin, écuyer, seigneur de Foncar- 
bonnière, ancien garde du Gorps du Roi, habitant de la ville de Beau- 
mont, diocèse de Sarlat, lequel a fait et constitué pour son procureur 
général et spécial : 

Messire Pierre-Jean-Baptiste de Gonstantin, écuyer, son fils, ancien 
officier au régiment de Royal-des- Vaisseaux, habitant de ladite ville 
de Beaumont. 

Signé : Gonstantin ; en marge : Gonstantin, ne 
varietur. 



Messire Jean de Gonstantin, écuyer, seigneur de Gastelmerle, habi- 
tant en son château de Gastelmerle, paroisse de Gapdrot, juridiction 
de Monpazier, lequel a fait et constitué son procureur général ot 
spécial : 

Messire Jean de Gonstantin de Pcchegue, chevalier, seigneur do 



— 280 — 

Pechegue, Marsalès et autres lieux, habitant du château de Mai'salès, 
paroisse du dit nom et présente juridiction de Monpazier. 

Signé : Constantin db Castelhbelb ; en marge : 
PccHBGUB, ne varietur. 



Messire Joseph de Gorlieu, chevalier, seigneur de La Beaudie, le 
Grcfeuil et autres lieux, habitant en Ângoumois, lequel volontairement 
a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Léonard de Villars, écuyer, chevalier-seigneur de Ponti- 
gnae, le Repaire, de Minsat, le Breuil, Marvole et autres lieux, habi- 
tant son château de Pontignac, paroisse de Beaussac, auquel, etc. 

Signé : Corlibu db la Baudib ; en marge : db 
Villars, ne varietur. 



Messire Louis de Coursou de Cailhiavel, chevalier, seigneur de 
Cailhiavel, habitant oj'dinairement en son chftteau de Cailhiavel, 
paroisse de Pomport, juridiction de Moncuq, sénéchaussée de Berge- 
rac, ce jour à Bordeaux, logé à j'hôtel de Gramond, rue des Trois 
Gonils, paroisse de St-Projet, lequel fait et constitue son procureur 
général et spécial : 

Messire Jean-Jacques de Coursou, chevalier-seigneur de Pécany, 
auquel il donne pouvoir de pour lui et, etc. 

Signé : Coursou ; en marge : Gouesou, ae va- 
rietur. 



Haut et puissant seigneur Joseph de Goustin de Gaumont, chevalier, 
seigneur comte de Bourzoles et de Lespinasse, de Brassac et de St- 
Mayme de Hozan, habitant ordinairement au chftteau des Landes, 
paroisse de Ste-Colombe, sénéchaussée de Périgueux, de présent à 
Paris, y demeurant, rue de Ghabanais, paroisse de St-Roch, lequel 
dit seigneur constituant en qualité de propriétaire du fief de Lespi- 
nasse, paroisse de MoUière en Sarladais et du fief et paroisse de St- 
Mayme de Rozan, sénéchaussée de Périgueux, a par ces présentèSf fait 
et rnnr*itué r'^nr «on procureur général et spécial : 



— 281 — 

Haut et puissant seigneur Jean de Coustin de Caumont de Bour- 
zoUes, chevalier, seigneur marquis de Coustin, capitaine de cavalerie, 
habitant du chûteau des Landes, paroisse de Ste-Colombe, sénéchaus- 
sée de Périgueux, auquel le dit seigneur constituant, donne pouvoir de 
pour lui et, etc. 

Signé : le comte de Bourzolles, en marge : le mar- 
quis DE GousTiN, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur messire Raymond de Goustin-Gaumont 
comte de Bourzolles, chevalier, seigneur de St-Germain, Mirabel, le 
Mespoulet, Prat et Orliac en Sarladais et Montaignac en Gascogne, 
habitant en son chûteau de Mirabel, paroisse de Marnac, lequel a dit 
que, par acte de Soulié, du 28 février dernier, il a été assigné à com- 
paraître le 16 de ce mois (de mars) en la ville de Périgueux, pour 
assister à l'assemblée des Trois-Ëtats, en exécution des lettres du Roi, 
données à Versailles le 24 janvier 1788, pour là, étant, aviser aux 
remontrances et doléances à faire et nommer des Députés de son 
Ordre, pour les Etats-Généraux, que se trouvant dans une impossibi- 
lité absolue de se rendre à cette assemblée où rappelaient également 
les sentiments de son cœur et de son patriotisme, il a fait et constitué 
pour son procureur général et spécial : 

Messire le comte de Vassal, chevalier-seigneur de Sineuil, St-Fir- 
min, Maseyrolles, auquel il donne pouvoir et commission de, pour lui, 

donner sa voix à comme aussi de lire à la dite assemblée 

son cahier d*avis et doléances, proposer et remontrer, etc. 

Signé en marge : comte de Vassal de Sineuil, ne 
varietur. 



Messire Guillaume Delfau, habitant do la maison du Breuil, paroisse 
du présent lieu, lequel a dit qu'en qualité de seigneur du fief du 
Breuil et autres, situés dans la dite sénéchaussée de Sarlat, il a droit 
d'assister aux assemblées que la noblesse de la dite sénéchaussée doit 
faire pour députer aux Etals-Généraux ; mais sa santé ou les affaires 
qu'il a chez lui, ne lui permettant pas de se rendre au lieu désigné 
pour la convocation, il a fait et constitué pour son procureur général 
et spécial : 

De Tessière de Beaulieu. 

Signé : Delfau ; en marge : Tessière de 
Beaulieu, ne varietur. 



— 282 — 

Messire Guillaume Dclfau, écuyer, résidant dans son noble repaire 
du Breuil, présente paroisse, lequel a fait et constitué son procureur 
général et spécial : 

Le chevalier Joseph d^Abzac de Falgueyrac, officier au régiment de 
Picardie infanterie. 

Signé : Dblfau, en marge : le chevalier Joseph 
d^Abzac, ne varietur. 



Haute et puissante Catherine Dezon, veuve de haut et puissant sei- 
gneur, messire Jean-Baptiste de Formigier, seigneur de Genis, Turs- 
sac et autres places, habitante de cette ville (Sarlat), laquelle a fait et 
constitué pour son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire François du Cheylard, seigneur 
de Lassalle, Drenac et autres places, habitant aussi de la dite ville, 
présent et acceptant, auquel, etc. 

Signé : Dezon de Gbbnibr ; en marge : de la Salle, 

ne varietur. 



Messire Gabriel du Chazeau, chevalier, seigneur de la Resnerie et 
chevalier de TOrdre royal et militaire de St-Louis, en son château de 
la Rc^ncrie, paroisse d*Auriac de Bourzac en Périgord, lequel a fait et 
constitué son procureur général et spécial, la personne de : 

Messire Charles- Jean-Joseph de Laval-Bousquet, chevalier, seigneur 
de Boreau, demeurant en son château de Boreau, paroisse de Cornille, 
en Périgord. 

Signé Larbinbrib ; en marge : BoBEAn, ne varietur. 



Messire Pierre de Dufaure, écuyer, chevalier de Montmiral, habi- 
tant de la ville de Beaumont, diocèse de Sarlat, en Périgord, lequel a 
"nît et constitué pour son procureur général et spécial : 

Alessire Gabriel Martin, chevalier de Montsec, lieutenant au régi- 
nent 'i'> Co»'''" ^nfa^tpHo^ habitant de la ville de Beaumont. . 

.^ 41. j n Toriginal : le chevalier Du FAOïB-MoifT- 
iiRAL, constituant ; en marge : le chevalier de 
Mo-'TSEC, ne varietur. 



— 283 — 

Messire Ântoine-Gérôme Dufaure de Montmiral, seigneur de la 
baronnie de Montmiral, y habitant, paroisse do Senac, lequel a fait pt 
constitué son procureur général et spécial : 

Messire Jacques-David de Cendrieux de Brugière, officier de dragons 
au régiment du Roi. 

Signé : Jacques-Roques-Du- Faurb-Montmiral ; en 
marge : de Cendrieux tE Brugière, ne varietur. 

Le nom du constituant, ainsi qu'on le voit dans ces deux articles, 
étant écrit Dufaure et du Faure, peut être porté à la lettre F. . 



Messire Elie d*Escravayac, écuyer, seigneur de la Barrière, père, 
chevalier de St-Louis, résidant en son logis du Jonc, près de Busse- 
role, lequel a fait et constitué son procureur général et spécial, la per- 
sonne de : 

Messire François-Joseph, chevalier, seigneur de Lamberterie, ancien 
garde du Corps du Roi, résident en son logis noble du bourg de Plu- 
vier, en Périgord, auquel le dit constituant donne pouvoir, etc. 

Signé : de la Barrière père ; en marge : chevalier 
DE Lamrerterie, ne varietur. 



Dame Marguerite Descravayac, veuve de messire Heni7 de Mas- 
frand, écuyer, chevalier du Repaire, usufruitière du fief de ce nom, 
habitante du bourg et paroisse de Pluvier, laquelle a fait et constitué 
pour son procureur général et spécial : 

Messire Joseph-François Lamberterie, écuyer, chevalier du dit nom, 
habitant du Bourget, paroisse de Pluvier, auquel, etc. 

Signé : Marguerite Descra va yat; en marge : che- 
valier DE LAMBEr%TiE, ne varîetur. 



' Haut et puissant seigneur messire Pierre d'Estut, chevalier, mar- 
quis de Solminiac, seigneur baron du présent lieu, St-Pardou, Eymet, 
Boisverdun et autres lieux, habitant de son château de Boisverdun, 
juridiction de Tombebœuf, lequel, en sa qualité de seigneur haut jus- 



— 28i — 

licier de la ville, terre et seigneurie d*Eymet on Périgord, a fait et 
constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Pierre de Saintours, chevalier de St-Louis, auquel le dit 
seigneur, etc. 

Signé à la marge : Le marquis Db Solmimiag ; en 
marge : SAiMTOURSf ne varietar. 



Haute et puissante dame Jeaiino de Fabry, veuve de haut et puissant 
seigneur messirc Jean-Louis de Brons, chevalier, seigneur de la 
Romiguyèro et autres lieux, habitante de son présent chûteau (de la 
Romiguyère en Quercy), laquelle a dit qu'en sa qualité de mère tutrice 
et administratesse de la paroisse et biens de messire Jean-Louis-Fran- 
çois de Brons et autres de ses enfants mineurs, elle possède certains 
fiefs nobles dans la paroisse de St-Sernin et celle de Florimont en 
Périgord, l'une et Tautre situées dans la sénéchaussée de Sarlat, a 
fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire de Guallabert, chevalier, seigneur de Sept-Font, habitant la 
paroisse de Stc-Alvère. 

En marge : De Guallabbrt, do varieiur. 



Messire Louis de Fujol, ancien capitaine au régiment des Grena- 
diers Royaux, chevalier de TOrdre royal et militaire de St-Louis, 
seigneur du fîef de la Roque, habitant de la présente ville (de Monpa- 
zier), lequel a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Mathieu de Laulajiié, ccuyer, habitant de son chftteau de Ste-Groix, 
juridiction de Montferrand. 

Signé : Fajol ; en marge : ne varietm\ Laulanié. 



Haut et puissant seigneur messire Jean-François de Monferant (1) 
de St-Orse, seigneur haut justicier du dit St-Orse, ancien capitaine 
d'infanterie au régiment de Périgord, chevalier de l'Ordre royal et 
militaire de Sl-Louis, pensionnaire du Roi et lieutenant du Roi de la 
citadelle et ville de Sainte, habitant du présent ch&teau, sénéchaussée 



(1) 3e Fai'^'^-^"'iel. 



— 285 — 

de PérigueuXf lequel seigneur de Monferant faisant tant pour lui que 
pour haut et puissant seigneur Félix, comte de Gontaud St-Geniès, 
maréchal de camp des Armées du Roi, commandeur de Tordre de 
Saint-Louis et de celui de Monsieur, son gendre d'ici absent et actuel- 
lement à Paris, a fait et constitué pour son procureur général et spé- 
cial : 

Haut et puissant seigneur messire Raymond Adhemard, chevalier, 
seigneur du Saule, près la ville de La Linde et y habitant, susdite 
sénéchaussée de Périgucux, etc. 

Signé à Toriginal : Monfbrant de St-Orsb, tant 
pour moi que pour M. le comte do Gontaud, 
mon gendre. Adhemar, ne varietur. 



Noble dame Marie de Faubournet de Monferrand, veuve de messire 
Louis de Vassal, seigneur de Bellegarde, paroisse de Lamonzie de 
Montastruc, agissant, comme mère charitable et administratesse des 
personnes et biens de ses enfants et du dit feu seigneur do Bellegarde 
son mari, laquelle dite dame fait et constitue pour son procureur gé- 
néral et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire Jean-François de Larmandie, 
comte de Larmandie, chevalier, seigneur de Faux en Périgord. 

Signé : Marie Faubournet de Monferrand de 
Vassal ; en marge : Le comte de Larmandie de 
Faux, ne varietur. 



Messire François de Faucher, chevalier, seigneur de Versac, habi- 
tant en son chûteau de Clauzurou, paroisse de Ghampagnac, lequel a 
fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Gabriel de la Croix, chevalier, seigneur du Repaire, demeu- 
rant au chûteau du Repaire, paroisse de Goust, baroAnie de Mareuil, 
sénéchaussée de Périgueux, auquel le dit constituant donne pouvoir. 

Signé : Versac ; en marge : De la Croix, ne 
varietur. 



Messire François Faucher de Versât, chevalier de TOrdre rcyal et 
militaire de St-Louis, ancien capitaine-commandant au régiment 



— 286 — 

d^Ënghien, seigneur de Flourniac et autres lieux, sénéchaussée de 
Sarlat, habitant en son noble château de Bechade, présente paroisse, 
lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Jacques-Gabriel de Royère, vicomte de Peyreaux, lieute- 
nant de nos Maréchaux de France, habitant en son chftteau de Pey- 
reaux, paroisse de Bersac, auquel le dit seigneur, etc. 

En marge : De varietur : Le vicomte de Petreaux. 



Mossire Alexis de Fayard des Combes, chevalier, seigneur haut 
justicier de la terre de la Dausse et chatelenie des Combes, seigneur 
du fiefd^Étouard et gouverneur du château Portian, habitant ordinaire- 
ment en son château des Combes et présentement au présent lieu, 
lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire François de Maillard de Lafaye, chevalier du très noble et 
très illustre ordre de St-Jean de Jérusalem, demeurant au chftteau de 
I^a Fayc-Maillard, paroisse de St-Sulpice, juridiction de Mareuil en 
Périgord, et auquel, etc. 

Signe : De Fayard des Combes ; en marge : ne 
varietur. Le chevalier de Maillard de La 
Faye. 



J'ai reçu, cher frère, ta lettre par le dernier courrier et j'y réponds 
de suite pour te prier de voter pour moi à rassemblée générale de 
Périgueux, à cause de mon fief de la Brugère, et de donner ta voix à 
ceux qui seront les plus propres à remplir notre mission aux États- 
Généraux. Je ne t'envoie point de procuration par main de notaire, 
attendu qu'elle m'eût coûté six francs et que d'ailleurs les lettres de 
convocations no s'expliquent pas là-dessus. Si on ne se contente pas 
do collo '^^ mampin, lempis, je n'en enverrai pas d'autre. 

î vicomte de La Faye, à Bordeaux, le 7 mars 
1 789. En marge : Le marquis de La Fatb, ne 



.jau. jKjCLii •» < jia^o, veuve de messire Joseph de Formigier de 
^'ïo'ïpnv 'vnr»' -"•«vaîi#5r soi^mcur 'i" P'*f dc Turnaoy paroisse da. 



— 287 ^ 

Codou, sénéchaussée de Sarlat, tutrice et curatrice de ses petits 
enfants, habitante de cette ville, laquelle a fait et constitué son procu- 
reur général et spécial : 

Messire Jean-Baptiste de Ravilhon, chevalier, seigneur de Piney- 
rolles, Thymel, chevalier de TOrdre royal et militaire de St-Louis, 
nabitant de la ville de Sarlat, auquej la dite dame constituante donne, 
etc. 

Signé : Lafaye de Beaupuy ; en marge : Le che- 
valier DE Ravilhon, ne varie tur. 



Messire Jean de Fayolle, écuyor, seigneur du Caillaud, demeurant 
à Bergerac, lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Florent de FayoUe, son frère, écuyer, chevalier de TOrdre 
royal et militaire de St-Louis, ancien sous-lieutenant des gardes du 
corps du Roi. 

Signature : Fayolle ; En marge : Le chevalier 
DE Fayolle, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur messire Dominique-François de Felets, 
chevalier, seigneur baron de Felets, seigneur de Menssac et autres 
places, habitant de son château de Felets,- paroisse d'Âubas, lequel a 
fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Pierre Durand, écuyer, chevalier, seigneur du Repaire, 
ancien capitaine dUnfanterie, chevalier de TOrdre royal et militaire do 
St-Louis, habitant en son château de Clédat, paroisse de St-Rabier, 
auquel le dit seigneur constituant donne pouvoir de pour lui et en sdn 
nom comparaître à l'assemblée générale des trois États, etc. 

Signé : Felets ; en marge : Du Repaire, ne 
varietur. 



Messire Jean Ferrand de Montauberl, chevalier de St-Louis, habi- 
tant du bourg et paroisse de St-Paul Lizaune et y possédant le ûef de 
la Valîade par indivis en Périgord, lequel a fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 



— 288 — 

Messire Nicolas de Chabans, seigneur de Montmasan en Angoumois 
et du fief de Pauly en Périgord, auquel le dit constituant donne, etc. 

Signé : Ferrant de Montaubert ; en marge : 
baron de Chabans, ne varietur. 



Dame Françoise Magdelène de Filhol, veuve de messire Joseph 
Gauthier de Gérard, chevalier, seigneur de Soi}lvignac, habitant de 
cette ville (de Sarlat), laquelle a fait et constitué son procureur géné- 
ral et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire Léonard-Pierre de Montalembert, 
chevalier, lieutenant-colonel commandant du bataillon de garnison de 
Beaujolais et chevalier de TOrdre royal et militaire de St-Louis. 

Signé : Filhol de Gérard ; en marge : le cheva- 
lier de MONTALEMBERT. 



Messire François de Foucauld, écuyer, seigneur du flef de la Garde 
Galand, en vertu du titre d'iceluy en date du 15 février iHO, habitant 
du présent bourg, lequel, à raison de ses infiimités, a fait et constitué 
pour son procureur général et spécial la personne de : 

Messire Jean de F'oucauld, aussi écuyer, seigneur de Dussac, y 
habitant, auquel le dit constituant donne pouvoir, etc. 

Signé : De Foucault ; en marge :. Foucault de 
DussAC, ne varietur. 



Très haut et très puissant seigneur messire Philibert, marquis de 
Foucauld, ancien capitaine des vaisseaux du Roi et chevalier de l'Or- 
dre royal et militaire de St-Louis, demeurant de présent au chftteau 
de Lardimalie, paroisse de St-Pierre-de-Chignac, lequel a fait et cons- 
titué son procureur général et spécial : 

Messire Louis, marquis de Foucauld-Lardimalie, capitaine au regi- 
ment des chasseurs à cheval du Hainaut et chevalier d*honneur de 
Tordre de Malte, auquel le dit seigneur constituant donne pouvoir, etc. 

Signé à l'original : Fougaulp ; en marge : Le 
marquis de Fougauld-Lardimalub, ne varietur. 



— 289 — 

Messire François, vicomte de Foucauld, chevalier, seigneur de la 
Renaudie et autres lieux, maréchal des camps et armées du Roi, che- 
valier de rOrdre roval et militaire de St-Louis, résidant ordinaire- 
ment en son château de la Renaudie, paroisse de Lembras, lequel a, 
par ces présenles, fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Messire François de Foucauld de Laborie, chevalier, capitaine au 
régiment de Colonnelle Générale infanterie, son frère. 

Signé en marge : Foucauld de Laborib, ne 
varietui\ à Bergerac. 



Demoiselle Suzanne de Foucauld de Pontbriant, tant en son nom 
que pour messire Arnaud-Pierre de Foucauld de Pontbriant, cheva- 
lier de St-Louis, son frère, d*ici absent, comme ayant et possédant en 
commun le fief du Maine, paroisse de Siorac, y habitant, laquelle a fait 
et constitué son procureur général et spécial : 

Louis, comte de Foucauld, major du l*' régiment des carabiniers 
de Monsieur, auquel la dite demoiselle, etc. 

Signé : Dk Foucauld ; et plus bas : Le comte dk 
Foucauld, ne varielur. 



Messire Joseph-Antoine de Froidefond du Chastenet, chevalier, sei- 
gneur du fief des Farges, conseiller du Roi en ses conseils, maître 
des requêtes ordinaire de son hôtel, demeurant en cette ville (Paris), 
rue des Bons-Enfants, paroisse St-Ëustache, lequel a fait et constitué 
pour son procureur général et spécial : 

Messire Léonard de Froidefont de Boulazac, son cousin, chevalier 
de rOrdre royal et militaire de St-Louis. 

Signé : Db Froidefond du Chatenet ; en marge : 
Froidefont de Boulazac. 



Messire Jean Gaillard, .chevalier, seigneur de Vaucocour, habitant 
de son chftteau de Vaucocour, près et paroisse de Thiviers, lequel a 
fait et coostitué pour son procureur général et spécial : 



— 290 — 

Messire Jean-Jacques Gaillard de Vaucocour, son fils, habitant du dit 
chfiteau, sus dite paroisse de Thiviers, auquel le dit seigneur consti- 
tuant donne pouvoir, etc. 

Si(jno : Gaillard db Vaucogour ; en marge : 
Gaillard de Vaucogour, ne varietur. 



Très haut et très puissant seigneur Alexandre-Guillaume de Galard 
de Béarn, comte deBrassac, marquis de Boisse et Gugnac, seigneur 
de Roquepine de Born-des-Champs, premier écuyer de M"« Victoire 
de France, maréchal des cam'ps et armées du Roi, commandant de 
Tordre de Saint-Lazarre, demeurant à Paris, en son hôtel, rue de la 
Planche, faubourg Saint-Germain, paroisse de Saint-Sulpice, lequel ai 
par ces présentes, fait et constitué pour son procureur général et spé- 
cial : 

Haut et puissant seigneur messire Honoré de Bessou, chevalier, 
ancien capitaine d*infanterie et chevalier de l'Ordre royal et militaire 
de Saint-Louis, habitant au château de La Goste, paroisse de Cas- 
tclnau. 

Signé : Galard de Béarn et de Brassag ; en 
marge : le chevalier de Bessou, ne varietur. 



Messire Thibaud de Galard de Béarn, chevalier, seigneur d'Argen- 
tine, du fief de Belle vue, les Pouyaud, Dignac et autres places, habi- 
tant en son château de Bellevue, autrefois paroisse de Beaussac et 
actuellement paroisse de Saint-Jean-de-Puyrenier, lequel, comme sei- 
gneur et propriétaire du dit fief de Bellevue, a fait et constitué pour son 
procureur général et spécial : 

Messire Jean-Nicolas de Gratereau, chevalier, seigneur des Grosges, 
comte de Lavauguyon, habitant au château de Beaulieu, paroisse de 
Saint-Pardoux-de-Mareuil, auquel le dit seigneur constituant donne, 
etc. 

Signé : Galard de Béarn ; en marge : dis 
^B/v^.reg^ z?0 varietur. 



irbs iitau .V t iu.boctu» seigneur Alexandre-Guillaume de Galard 

*<* ^éarn, comte c^ 3rassac, baron de la Roche -Beaucoar, premier 

',dyer de M"^^ Victoire de France, maréchal des camps et armées du 

-coi nnmiT'^r^nn» H^ iv^-It»a dc S«'»»*-T'*\zarre, demeurant à Paris, en 



— 291 — 

son iiôtel, rue de la Planche, faubourg Saint-Germain, paroisse de 
Saint-Sulpice, lequel a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Très haut et très puissant seigneur Pierre Âstier, comte de Saint- 
Astier, chevalier, seigneur marquis des Bories, Antenne, Sarliat, 
Savignac-les-Églises, Saint-Germain-de-Salembre, Saint-Jean-d*Ataux 
et autres places, sous-lieutenant des Gardes du Roi, mestre du camp 
de cavalerie, chevalier de TOrdre de Saint-Louis, auquel il donne pou- 
voir, etc. 

Signé : GALAao de Béarn comte de Brassac ; 
en marge : le comte de Saint-Astier, ne 
varietur. 



Messire Jean de Gastebois, écuyer, sieur de Lamonde, seigneur 
de la maison noble de Moulis et des fiefs en dépendant, habitant de 
la paroisse de Serre, juridiction d'Eymet en Périgord, lequel a fait et 
constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Pierre de Meslon, écuyer, auquel le dit seigneur constituant 
donne pouvoir, etc. 

Signé : Gastebois de Lamonde ; en marge : 
Meslon, ne varietur. 



Dame Christine Gauthier, veuve de messire Jean de Fayolle, che- 
valier, seigneur dé Chadeuil et son usufruitière du fief du dit Gha- 
deuil, habitante du château du dit lieu, laquelle a fait et constitué son 
procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire André-Alain de Fayolle fils, mar- 
quis de Fayolle, auquel la dite constituante donne pouvoir, etc. 

.Signé : Gautier de Fayolle ; en marge : 
marquis de Fayolle fils, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur Pierre de La Geard, marquis de Cherval, 
seigneur de Saint-Martial, de Grézignac et autres lieux, sénéchal 
d*Angoumois, demeurant en son chfiteau du Bourbet, paroisse de 



Cherval en Périgord, leqael a pw ces présenles. Dût et couslilué pour 
non procurear généra 1 el spécial : 

M. le marquis dk Vemteillac. 

Signé : le marquis db Chbktal; en marge : 
DB Vbbtbillac, ae varietar. 



Anne Gintrac,dame veuve de messire Léon de Le7marie,écoyer, sei- 
gneur chevalier de Playssac, habitante de la présente maison, laquelle 
a fait et constitué pour son procureur général et spécial, la per- 
sonne de : 

Jean tîeophroy de I^^ymarie, écuyer, seigneur de la Roche, les 
Oenels cl autres places. 

Signé : LKm AâiB db Là Rocbb ; en marge : 
ne varietar, I^bthâbib db Là Rochb. 



Messire François de Gérard, chevalier, seigneur du Barry, Saint- 
Quentin, et Marcillac, habitant en cette ville, lequel a fait et constitué 
son procureur général et spécial : 

Messire Antoine de Boyer, écuyer, seigneui du Suquet, Lacoste et 
autres lieux, capitaine de grenadiers, chevalier de l'Ordre royal et 
Militaire de Saint-Louis. 

Signé : du Barri ; en marge : Boybe du 
Suquet, ne varieiur. 



Messiro Pierre de Gérard, seigneur de la Tour, habitant de son 
château (de la Tour, paroisse de Sainte-Nathalaine), susdite paroisse, 
lequel a fait el constitué son procureur général et spécial : 

M. Pierre de Javcl de Giverzac, seigneur de la Dousselle, habitant de 
la ville de Sarlat, auquel ledit constituant donne pouvoir, etc. 

Signé : Pierre Gérard db la Tour ; en 
marge : Giverzac, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur, messire Pierre de Gervain de Roquepi- 
Tiio» c^' alier, seigneur de Verteuil et Coutures, seigneur direct de 



— 293 — 

Brech et de Vigier, habitant audit Castres, haut Languedoc, lequel 
de gré pour et à raison de la dite seigneurie de Coutures et fiefs 
des Vigiers, situés dans la sénéchaussée de Bergerac, a fait et cons- 
titué pour son procureur spécial et général la personne de : 

Haut et puissant seigneur, messire Jeanizac-FVançois de Cauniont 
de Bourzolle, chevalier, seigneur, iliarquis de Goustin, capitaine de 
cavalerie au régiment de Royal étranger, habitant de son chûteau des 
Landes, auquel ledit seigneur constituant donne plein pouvoir de, pour 
lui, se rendre et assister à l'assemblée dos trois ordres de ladite sé- 
néchaussée de Bergerac, en icelle voter au nom du dit seigneur cons- 
tituant, etc. 

Sijrné : Gervain de Roquepinet; en marge: 
CousTiN DE BouRzoLLES, iie varie^wr. 



M. le comte de Beaumon, ne pouvant me rendre à Périgueux pour 
assister aux Etats qui doivent s'y tenir, en qualité de seigneur dés 
fiefs du Terme et de Graulé, situés dans la sénéchaussée de Sarlat en 
Périgord, pour l'assemblée de la noblesse qui se tiendra à Périgueux 
le 16 du courant, pour députer aux Etats-Généraux. En conséquence, 
je vous prie, M. le comte de Baumon, et vous donne pouvoir de, pour 
moi, et en mon nom, comparoir à leurs assemblées et assister à toutes 
les opérations qui seront faites tant avant les a'ssemblées générales, 
pour y donner mon avis et donner ma voix à M..^. et successivement 
aux autres gentilshommes qui doivent en être élus jusqu'au nombre 
de... voulant et conïjentant que les voix qui seront données par vous, 
M. le comte, vaillent et servent comme si je les avais données moi- 
moi en personne. 

Je suis avec un très profond respect, M. le comte, votre très hum- 
ble et obéissant serviteur. 

Signé : Gigouxnous de Verdox, chevalier de 
Saint-Louis ; en marge : le comte de 
Latour du I^och, ne varietur. 

Au ch&teau du Terme, le 9 mars 1789. 



Haut et puissant seigneur, messire noble Jean de Gimel, écuycr, 
chevalier, ancien garde du Roi et son pensionnaire, habitant dans la 
paroisse de Bressac de Montignac, lequel a fait et constitué pour son 
procureur général et spécial : - 



— 294 — 

Haut et puissant seigneur messirc Charles du Verdier, seigneur, 
de Mouneix, la Filolie, Martignac, la Chapelle-Aubareil et auti^es places, 
ancien mousquetaire de la Garde du Roi, habitant de son chAteau de 
Mouneix, paroisse de Saint-Pierro-de-Montignac. 

Signe : Gimel, ancien garde du Roi ; en 
marge : du VEamBR, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur, monseigneur Jean-Baptiste de Gironde, 
brigadier des armées du Roi, seigneur de la Mothe-Piquet , Campa- 
gniac et autres lieux, habitant au présent château de la Mothe, en la 
paroisse de Ferransac juridiction de C4astillonnès, lequel a fait et 
constitué son procureur général et spécial : 

rtiaut et puissant seigneur. Monseigneur Pierre-François-Henry de 
Bcraud, baron de Canteranne, Cavare, Capy et autres lieux, habitant 
de la ville de Castillonnès. 

Signé : Gironde Ferbansag ; en marge : le 
baron de Beraud, ne varietur. 



Messire Joseph de Gisson, chevalier, seigneur de la Meraeyrie et la 
Fayette, habitant de la ville do Sarlat, lequel a fait et constitué son 
procureur général et spécial : 

Messire Antoine de Boyer, écuyer, seigneur du Suquet, la Geste et 
autres lieux, capitaine de grenadiers, chevalier de Tordre Royal et Mi- 
litaire de Saint-Louis. 

Signé : Gisson ; en marge : Boyer du 
Suquet, ne varietur. 



Haute et puissante dame Marguerite-Charlotte de Godaille, veuve de 
haut et puissant seigneur messire Jean-Jacques-Romain de Vassal, 
baron de la Darde, seigneur de Perdigal et autres lieux, habitant au. 
château de la Barde, paroisse du Bugue, agissant en qualité de mère 
charitable, tutrice naturelle et administratesse de messire Jean-Joseph- 
Romain, marquis de Vassal, baron de la Barde, seigneur de Perdigal 
et autres lieux, mineur de 25 ans, laquelle a fait et constitué son pro 
îir ^nr "lép^ni )i spéc'"^ : 



— 295 — 

Haut et puissant seigneur messire Jean-Balthazar, comte de Saint- 
Exupéry de Rouffignac, seigneur de Fleurac, Rouffîgnac, Paleyrac et 
Ségonzac, habitant en son château de Ourdou, paroisse de Bourniquel 
en Sarladais, auquel les, etc. 

Signé à la minute : Sieurag de Loussal (Vassal 
sans doute) de La Barde ; en marge : Le 
comte St-Exupéry de Rouffignac, no va- 
rietur. 



Messire Jean-Félix de Gontaud de St-Geniès, chevalier, seigneur en 
partie de Saint-Cirq, lequel a fait et constitué pour son procureur 
général et spécial : 

Messire Bernard-Augustin d'Abzac, chevalier, seigneur de La Forêt, 
Coste Seran, La Salle, La GardoUe, etc., capitaine commandant au ré- 
giment de la marine, chevalier de TOrdre royal et militaire de Saint- 
Louis. 

En marge : D'Abzac, ne varietur. 



Haute et puissante demoiselle Marguerite de Gontaud de St-Geniès, 
propriétaire du fief de I^auzerte, habitante du présent château de Lau- 
zerte, laquelle a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Gaspard de Molinicr de Lacan, chevalier-seigneur de Bercy 
et Campodou, chevalier de TOrdre royal et militaire de Saint-Louis, 
auquel ladite demoiselle comparante donne pouvoir, etc. 

Signé : Goxtaut de Saint-Génies de Lauzerte; 
en marge : Molinier de Lacan, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur messire Marc-Joseph Goudin de Pauliac, 
chevalier-seigneur de Pauliac, La Roussie, Proissans, Chaussenegoul 
et autres lieux, habitant du château de Pauliac, paroisse de Daglan, le- 
quel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur Guillaume-François, marquis de Com- 
marque, chevalier-seigneur de la Bourgonie, Paleyrac, Roque le Tu- 
quet et autres places. 

Signé : Pauliac ; en marge : Marquis de 
GoMMARQL'E, ïic vai'ietur. 



— 29»j — 

Messire Kaymond-Joseph «le lioudin, rhevîdier-soigncur de La Rous- 
sie. Pnjissans. Saussenegoulx, Panliae et aiili'cs lieux, habitant en son 
château de Pauliao, présenle pamisse. lequel en qualité de seigneur 
des liefs ii»jbles de la Houssîo, Pi'oissans et Pauliac dans la séné- 
chaussée de Sarlat. il a tlnùt à voler aux assemblées de la noblesse de 
la ililc scnccli.iusscc, jour députer aux Etals4ienéraux ; mais que ses 
affaiivs ne lui pormeUant fias d'y assister, il nomme pour son pi'ocu- 
cureur général cl sjiécial la |>ersonne de : 

Haut et puissant seigneur niessire Honoré de Bessou, aneien capi- 
taine d'infanterie, chevalier de :^aint-Louis, habitant au château de 
Lacoste. 

En marge : Le chevalier de Bessou, ne varietur. 



Haute et puissante dame Marie-Théri>ze de Goudin, veuve de haut et 
puissant seigneur niessire .\nthoine Devins, seigneur du Masnègre, 
IVpeyruux. t'.raïuiras et aulivs places, latjuelle a fait et constitué pour 
son procureur générai et spécial : 

Haut et puissant seigneur Marie-Anloino Marc Devins, chevalier 
seigneur du Masnègre, IVpeyroux et autres places, auquel, etc. 

Signé : La Holssie du Masnègre ; en marge : 
Devins du Masnègrb, ae rartetur. 



Messire Michel-Joseph de (iourgue, chevalier, seigneur de la vicomte 
Lau'piais en l*eiigord, et autres lieux, demeunmt à Bordeaux, en son 
hôtel, rue de (iourgue, paroisse de Sainte-Eulalie, lequel a fait et cons- 
titué sou [»rucureur général et siH.*eial, aux effets ci-après, la per- 
sonne de : 

Messire Jean- Joseph de Chassa ix^l, écuyer, chevalier de l'Ordre royal 
♦ * mj''*;"' ' -'ïî»**-T ouis, habitant de Lanquais, auquel, etc. 

■*^É^né : De Gourgue ; en marge : ne varieiar , 



^le&Sii c riLi . ^-t 1 uiii,.^.. jt and de Luxoiiière de Nanchat, chevalier, 
-vigneur de Lavergne, La Grange, la Chevalerie, La Ghapolie et autres 
.onv ^\. n-^n ,n» nn 'o "îiie dc Latourblauclie, lequel, en 8a qualité de 



— 297 — 

seigneur du fief de La Ghapelie, en la sénéchaussée de Périgueux, a 
fait et constitué son procureur général et spécial : M. le comte de La 
Garde. 

Signé : Grand de Luxoltère de Nanchat ; en 
marge : ne vavietar : Le comte de La Garde. 



Messire Claude Grand de Luxollières, écuyer, seigneur du Reclaud, 
du Bourg-de-Maison et de Ghadcuil, habitant en son château du 
Reclaud, paroisse dudit Bourg-de-Maison, lequel, procédant de sou 
gré» a, par ces présentes, fait et constitué pour son procureur général 
et spécial, sans qu'une qualité déroge à l'autre, la personne de : 

Messire Claude Grand de Luxollières, chevalier de Tenteillac, habi- 
tant du château de Tenteillac, susdite paroisse du Bourg-de-Maison, 
auquel ledit seigneur, etc. 

Signe : Grand de Luxollière ; en marge : Claude 
Grand de Luxollière, chevalier de Tenteillac, 
ne varieluv. 



Messire Jean, marquis de Du Gravier, chevalier, seigneur de Golce 
et de la Gordonie, gouverneur pour le roi en la ville de Tournon, lieu- 
tenant de nos seigneurs les maréchaux de France, et au nom et comme 
héritier sous bénéfice d'inventoire de messire Chrisosthomme do Lon- 
gueval et de dame Anne de Boussières de Longueval, seigneur du fief 
de Trevay, situé dans la paroisse de Qucysaguct, juridiction de Lau- 
zun et sénéchaussée de Bergerac, dudit Périgord, habitant de cette 
viPe, lequel a fait et constitué son procineur général et spécial aux 
effets ci-après, la personne de : 

Messire Charles-Pierre-Cézar Picot de Boisfcillet, ancien capitaine- 
commandant de dragons, de Bergerac. 

En marge : I'igot de Boisfeillet, ne varietur. 



Messire Barlhélemy-Joseph de Grezel, chevalier, seigneur de Grif- 
foul et de la Tache, capitaine d'infanterie, habitant de la ville de Sar- 
lal, lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Jeen-François, comte de Lestrade de Boulhien, Montngnac, Roche- 



— 298 — 

moi'in, de Verneuilh et autres lieux, liculenanUcolonel de chasscui's à 
cheval du régiment de Hainault, auquel le seigneur, etc. 

Signé : de Grkzel; en marge: Le comte de 
IjEstrade, ne varietur. 



Messiro Pierre de Jammes, écuyer, soigneur du Mourier, seigneur 
de Gastebois, habitant de sa maison du Pothet, paroisse de Rouquette, 
juridiction d*Ëymet, lequel a fait et constitue son procureur général et 
spécial : 

Messire Marc do Jammes, écuyer, seigneur du Mourier, seigneur de 
Bernicot, du Repaire et do Sigalc, son parent, habitant de son chûteau 
de Bernicot,. paroisse de Chourgnac, juridiction de Montpont. 

Signé : De Jammes Du Mourier ; en marge : 
Jammes Du Mourier, ne varietur. 



Messiro René de Javel, chevalier, seigneur de Giverzac, habitant de 
la ville de Sarlat, lequel a fait et constitué son procureur général et 
spécial : 

Messire Pierre de Javel de (iiverzac, chevalier, seigneur de la Don- 
zelle, habitant de la ville de Sarlat, auquel le dit seigneur constituant, etc. 

Signé : Giverzac ; en marge : Givsrzac, ne 
varietur. 



Très haute et très puissante dame Henriette de Javorlhac (i), Madame 
la comtesse d'Aydie, dame soigneurcsse d'Abzac, Savignac et autres 
lieux, veuve de très haut et puissant messire comte d^Aydie, seigneur 
de C4hampagnac-de-Belair, Laborie-Saunier, St-Laurent de Gogabou et 
autres lieux, habitant ordinairement au château du dit Laborie-Saunier, 
paroisse du dit Champngnac, laquelle a fait et constitué son procureur 
général et spécial : 



.lyii Ml"» -^«ii Tessier (ou Texier.) 



— 299 — 

Très haut et très puissant seigneur Monseigneur le chevalier de Ras- 
tignac, brigadier des armées du Roi, en son hôtel à Périgueux, auquel 
ma dite dame comtesse d*Aydie, constituante, donne, etc. 

Signé : Javkrlhac d*Aydie ; en marge : Le 
chevalier de Bastignac, ne varietur. 



Haut et puissant messiro Jean de Laage, chevalier, seigneur de 
PoDtairaud, la Blairetie de Pontairaud et autres places, habitant au 
présent château de la Blairetie, lequel a fait et constitué son procureur 
général et spécial la personne de : 

Haut et puissant seigneur messire Joseph de Malet, chevalier, sei- 
gneur de La Garde, de Valoulou, chevalier de TOrdre royal et militaire 
de Saint-Louis, auquel il donne pouvoir, etc. 

En marge : Malet de la Garde, ne varietur. 



Messire Jean de la Barde, chevalier seigneur de La Barde et autres 
lieux, habitant de son château de la Barde, paroisse de Sainte-Foi, 
lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Le marquis de Laurière, seigneur de Ferrand. 

Signé : Labarde ; en marge: Laurière, ne 
varietur. 



Très haut et très puissant seigneur messire Géraud de Laborie, 
chevalier, seigneur de Campagne, lequel a fait et constitué son procu- 
reur général et spécial : 

Très haut et très puissant messire chevalier comte de La Borie de 
Campagne, major et aide-maréchal-des-logis de Tarmée de France, 
son ûls, auquel le dit seigneur constituant donne pouvoir, etc. 

Signé à Toriginal : Campagne ; en marge : 
Géraud de La Dorie. 



Messire François et Jacques-Théodore de La Broue, père et fils, 
chevaliers, seigneurs de Péchimbert et de Gaumiès et autres places, 
habitant en leur château de Péchimbert, paroisse dudit Gaumiès, les- 



— 300 — 

quels nous ont dit : savoir ledit seigneur de La Bi*oue père, qui comme 
seigneur de la terre de Pcchim))crt. et ledit seigneur de I/a Broue fîls^ 
comme propriiHaire du fief dans la sénéchaussée de Bergerac, ils 
avaient droit d'assister à rassemblée que la noblesse doit faire néces- 
sairement dans la ville de Férigueux pour députer aux Etats-Généraux ; 
mais que leur santé et leurs affaires no leur permettant pas d*y assis- 
ter, ils nomment en conséquence pour leur procureur fondé : 

Messire Jean-Ambroise de Bugcaud, chevalier, seigneur de la Pi- 
connerie, etc. 

Signent : J. de La Broue de. PécHiMBERT ; en 
marge : De la Pigonnerie,. do varietur. 



Messire François-Pascal de Labrousse, chevalter, marquis seigneur 
du i)réscnt lieu, Lacombe, Barrette et autres lieux, habitant du présent 
clu\leau, lequel îi fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Haut et puissant seigneur. Monsieur le marquis de Verteillac, ma- 
réchal des camps et armées du Roi, grand sénéchal de Sa Majesté 
dans la ])rovinee du haut et bas Périgc.rd, étant actuellement à Péri- 
gueux. 

Signé : Le marquis de La Brousse-Messes, an- 
cien mousquetaire du Roi ; en marge : ne 
varietur^ Verteillac. 



Uame Marie-Madeleine de Lacroix, veuve de messire Nicolas de 
Houx, seigneur de Romain, demeurant au château de Romain, paroisse 
du mOmo nom, laciuelle a fait et constitué son procureur général et 
si)éciîd, la personne de : 

Joseph de Roux, seigneur du Repaire de Lusson, demeurant au ' 
bourg et p^ï'-^îsse de St-Front-la-Rivière, ici présent et acceptant : 

"^'pnp Croix de Roux de Roicain ; en 

luai ge : Le TIepaire de Lusson, ne va- 



— 301 — 

Dame Catherine de Ladournat (l), veuve de messire Jeaii-Bapliste 
Beaupoil, comte de Saint-Aulairc, seignouresse du fief de La Ghap^Ue- 
Mouret, partie de Ladournat, sénéchaussée de Sarlal, et du Pavillon, 
sénéchaussée de Périgueux et autres lieux, habitant au présent châ- 
teau, laquelle a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Gabriel-Jacques de Roycre, vicomte de Peyreaux, lieutenant 
des maréchaux de France, habitant en son château de Peyreaux, pa- 
roisse du Bersac, auquel la dite, etc. 

Signé : En marge : ne varielur, le Vicomte de 
Peyraux. 



Messire Jean de Lambert, écuyer, habitant de son flef de F'ontenille, 
paroisse de Thonac, juridiction de Puiguilhem, lequel a, par ces pré- 
sentes, fait et constitué son procureur général et spécial, la per- 
sonne de : 

Messire Jean-Edme-Xaxier de la Chapelle^ chevalier, lieutenant- 
commandant du bataillon de Guienne, chevalier de l'Ordre royal et 
militaire de Saint-Louis, habitant de la ville de Bergerac, auquel la 
seigncuresse donne pouvoir de, pour lui et en son nom, comparaître à 
rassemblée générale des trois Etats de la sénéchaussée de Périgord 
qui doit se tenir le 16 du présent mois (de mars), etc. 

Signé : Lambert ; en marge : La Chapelle, 
ne varietnr. 



Messire Louis de Lambertcrie, ancien capitaine au régiment royal 
infanterie, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, habi. 
tapt actuellement de la dite ville de Montignac, lequel a fait et cons- 
titué son procureur général et spécial : 

Messire Jean-Baptiste-Louis-Ignace de Waurillon, chevalier, sei- 
gneur delà Bermondie et autres lieux, habitant du château de la Bcr- 
mondie, paroisse de Thonac, etc. 

Signé : Lamderterie ; en marge : Waurillon 
DE LA Bermondie. 



(1) Le nom de famillo est de Dailhot 



— 302 — 

Nous conseiller et médecin ordinaire du Rov, intendant des eaux 
minérales de Panassou, en Périgord, certifions à tous qu'il pourra 
appartenir, que : M. de Laraberterie, chevalier de l'Ordre royal et mi- 
litaire de Saint-Louis, ancien capitaine au régiment royal infanterie, 
est hors d'état de se transporter à Périgueux, à cause d'une fluxion 
qui occupe la moitié des organes de la tète, et comme ce gentilhomme 
est sujet à des douleurs rhumatismales et goutteuses et souffre d'une 
surdité habituelle, nous pensons que ce voyage pourrait lui être fu- 
neste. 

En foy de quoi nous lui avons délivré le présent certiflcat pour 
servir et valoir à telle fin que de droit. 

Fait à MontignaC; le 15 mars 1789. 

Signé : Mournauu, conseiller, médecin ordi- 
naire du Roy. 



Messire Bertrand de Lamouroux, écuyer, seigneur de La Roque, 
habitant de la présente ville (Sarlat), lequel a fait et constitué pour son 
procureur général et spécial : 

Messire Gaspard de Molinier de l^acan, chevalier, seigneur de 
Berroy et Gampadou, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint- 
Louis, auquel le dit seigneur constituant donne pouvoir : 

Signé : Lapoujade ; en marge : Molinier de 
Lacan, ne varietur. 



Messire Dominique de Langlade, seigneur de Lagardie, paroisse de 
Mensignac et habitant de la dite ville de Périgueux, paroisse de Saint 
Front, lequel a constitué pour son procureur et lui donne tout pou. 
voir : 

Messire Léonard-Victor de Ghancel de la Feuilladè, offlcier retiré, 
pensionnaire de Sa Majesté. 

Signé : Langlade ; en marge : De Chancel 
DE LA Feuilladè, ne varietar. 



Messire François Lansade, chevalier, seigneur de Plagne, leMontet, 
CVio«;r«et autres lieux, habitant en son château de Plagne, paroisse 



- 303 — 

de la Nouuille, lequel, ne pouvant se rendre à l'assemblée dos trois 
ordres des Etats-Généraux, qui doit se tenir en la ville de Périgueux 
le 16 du courant (mars 1789) par-devant M. le sénéchalde Périgord ou 
M. le lieutenant-général, en vertu des édits et déclarations du Roi, a 
fait et constitué pour son procureur général et spécial, sans qu'une 
qualité déroge à Tautre, la personne de : 

Messire Nicolas-André Guilhem de la Gondie, lieutenant-général au 
régiment de Chartre. 

Signé : De Plagne ; en marge : Noel-André 
Guilhem de la Gondie, ne varietur. 



Dame Marie-Anne de Larmandie de Chanaud, veuve de messire 
Jean-Charles de Chanaud, écuyer, seigneur de Lascaux, dame des 
fiefs et biens nobles de SaintHibard, Clérans et Saint-Sulpice, laquelle 
a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Elie-François de Chanaud, écuyer, seigneur de Lascaux, 
chevau-légor de la garde ordinaire du Roi. 

Signé : Larmandie^ de Chanaud ; en marge : 
Chanaud, ne varietur. 



Messire Jean de Lasserre, habitant au lieu de la Boyssonie, paroisse 
de La Chapelle-Aubareil, lequel de son gré a fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 

Messire François de Lasserre, son frère aîné, chevalier de Saint- 
Louis et ancien chef de bataillon dans le régiment d'Anjou infanterie, 
habitant au château de Molière, paroisse de La Chapelle-Aubareil, 
auquel le dit constituant donne pouvoir, etc. 

Signé : Lasserre de la Boissonme ; en marge : 
La Serre, ne varietur (1). 



Messire François de Lasserre, capitaine d'invalides, habitant au dit 



(1.) Le nom, indifféremment écrit Lasserre et La Serre, peut être porté à la 
Ic'.lrc S. 



— 804 — 

village do la Saigne, dite paroisse de Valojoux, lequel de son gré a 
fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire François do Lasserre son frère aîné, chef do bataillon dans 
le régiment d'Anjou infanterie, habitant au château de Molière, 
paroisse de La Chapelle-Aubareil. 

Signé : Lasserre, capitaine d*invalides ; en 
marge : La Serre, ne varietar. 



Haut cl i)uissant seigneur messire Jean-François Lasteyrie, vi- 
comte du Saillant du Luc, seigneur de Chanac et de Saint-Bonnet, 
co-seigneur do la ville et partage d'Allassac, seigneur des Farges en 
Limousin et seigneur du Cayre des Sambats, Linoiro et do la Marguy 
et autres lieux en Périgord, do présont en son hôtel en cette ville de 
l]rive, lecjuel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire ('harles du Verdier, écuyer, baron de la Chapelle-Albaret, 
seigneur-chûtelain de Mouneix, La Filolie, Vieille- Vigne, Mpntignac 
et autres lieux, demeurant en son château de Mouneix, en Périgord, 
auquel, elc. 

Signé : Le vicomte du Sailiant du Ll'C ; en 
marge : Du Verdier, ne varietur. 



Haute et puissante dame Marie- Jeanne-Claude-VictoiFO de Lastérie, 
veuve marquise de Lestrade, agissant tant en son nom que comme 
mère légitime administratosse de la personne et biens de ses enfants 
mineurs, habitant ordinairement de la ville d*Excideuil, paroisse de 
Thonac, lequel a fait et constitué pour son procureur général et spé- 
ciîil la personne de . 

Messire A'^'oine-Joseiih de Fars, chevalier de Saint-Lazare, citoyen 
le la villo t_ "i (rnouv auquel la dite dame donne plein et entier 

5igné en marge : De Fars, ne varielur. 



n lUv il, liuj, |,uir..ant seigneur, monseigneur Jean-Baptiste Do 
lU, comte du Lan, maréchal des camps et armées du Roi, inspecteur 
"fanterie, commandeur des Ordres royaux et militaires de Saini-Louis, 

sjMvr T^qtpo ^r >ff ^♦'»(irn-'^i o '-^Sai^t-Lazare, gentilhomme d'hon- 



— 305 — 

neur de Monsieur, frère du Roi, seigneur du fief de LaCoslo et la Hous- 
sière, paroisse de Diras etBussac, sénéchaussée de Périgueux, demeu- 
rant à Paris, rue Garancière, paroisse do Sainl-Sulpice, lequel, en sa 
dite qualité de seigneur du fief de La Goste, paroisse de Diras et Dus- 
sac, a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Très haut et très puissant seigneur, monseigneur Henry-Louis Du 
L«u, vicomte Du Lau, seigneur de Montardy, Couture, Selle, Dertrix 
et en partie du Grand-Drassac, comme lieutenant-colonel de cavalerie 
et chevalier de l'Ordre royal çt militaire de Saint-Louis, auquel mon 
dit seigneur, comte Du Lau, donne, etc. 

Signé : Le comte Du Lau ; plus bas : le vi- 
comte Du Lau. 



Messire Pierre-Charles du Laur, chevalier de l'Ordre royal et mili- 
taire de Saint-Louis, seigneur des fiefs de Panissaud et de la Besage, 
habitant en son château de Panissaud, i>arOisse de Thénac, juridic- 
tion de Puyguilhem, lequel a fait et constitué son procureur général et 
spécial : 

Messire Mathieu, chevalier de Brugière, chevalier de l'Ordre royal 
et militaire de Saint-Louis. 

Signé : De Laur; en marge : le chevalier 
de Brugière, ne varîelur. 



Messire Etienne de Laval, chevalier, seigneur de Bonneville, Ca- 
nolle, Campaudou et autres lieux, ancien capitaine au régiment Dau- 
phin infanterie, et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint- 
Louis, habitant la présente ville (de Monpazier), lequel a fait et cons- 
titué pour son procureur général et spécial : 

Messire Jean de Laval, son frère, écuyer, chevalier de l'Ordre royal 
et militaire de Saint-Louis, habitant de ladite présente ville. 

Signé : Laval ; en marge : Laval, ne varietur. 



Messire Louis de Lesnier, écuyer, capitaine de cavalerie, chevalier 
de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur foncier du fief 
de Pauli, situé en la paroisse de Ghassaigne, en Périgord, demeurant 
au lieu de Métayer, paroisse de Pille et Marqueyssat-d'\ubeterre, 



— 306 — 

au dit AngoumoiSi lequel a fnit et constitué son [>iH)cureur général et 
spécial : 

Messire François de Lesnier, son fils, ofÛcier au régiment de Noail- 
le-Dragons, chevalier, seigneur de Pauli et autres lieux, auquel le dit 
seigneur constituant donne pouvoir do pour lui ot en son nom com- 
paroir à rassemblée générale dos trois Etats de la, etc. 

Signé : De Lesniers ; en marge : De Les.mer, 
ne varietun 



Haut et puissant seigneur Henry de Lestrade, chevalier, seigneur du 
fief de la Meynadie, on la paroisse de Saint-Pantaly-d^Excideuil, che- 
valier de rOrdre royal et militaire de Saint-Louis, habitant en son hôtel 
sis en la ville d'Excideuil, paroisse de Saint-Martial-d^Âlbarède, 
lequel a volontairement fait et constitué pour son procureur général et 
spécial, sans qu*une qualité déroge à l*auti*e, la personne d*autre : 

Haut et puissant seigneur, Jean de Royère, vicomte de Royère, 
chevalier de TOrdre royal et militaire de Saint-Louis, seigneur de 
Moncibre et de La Cave, auquel ledit constituant donne plein et entier 
pouvoir, etc. 

Signé : Lestrade ; en marge : Le vicomte de 
Royère, ne varietur. 



Marie de Leymarie, demoiselle de la Roche, habitante de sa maison 
noble et seigneuriale de Saint-Privat-d*Excideuil, en Périgord, laquelle, 
ne pouvant assister à l'assemblée des trois ordres conformément a la 
volonté du Roi, a constitué pour son procureur général et spécial, la 
personne de : 

Messire Jean-Louis de Sauzillou, écuyer, chevalier, haut et puissant 
seigneur et marquis de Mcnsignac-Heaulieux ot autres places. 

Signe : La Roche ; en marge : Mbnsigkac, 
ne varietur. 



Haut et puissant seigneur, Henry-Adhémar Lostanges, chevalier, 
seigneur, marquis de Lostanges, seigneur de St-AIvère, Senaillac, La 
Rue, Gardonne, Gendrieux, Pressignac et autres lieux^ sénéchal et 
gouverneur pour le Roi; du pays de Quercy, colonel-commandant da 



— 307 — 

régiment royal Picardie cavalerie, demeurant ù Paris, en son hôtel, 
rue et paroisse de la Madeleine de In Ville-rEvèque, lequel a fait et 
constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Joseph du Ghassaing de Fombressin, seigneur de Fom- 
bressin, auquel il donne pouvoir de pour lui et en son nom, etc. 

Signé : Marquis de Lostanges ; en marge, ne 
varietur : Du Ghassaing de Fombrbssein. 



Haute et puissante dame Marianne de Lostanges, épouse de haut 
et puissant seigneur, messire Joseph-Daniel de Gosnac, marquis du dit 
lieu, baron de Gueslle et Saint-Remy, seigneur de Dougnac, Enval et 
Peyrue et autres places, laquelle a dit qu^en qualité de seigneuresse 
de la terre et baronnie du Bugue, située dans la sénéchaussée de 
Périgueux, elle a droit d^assister aux assemblées que la noblesse de 
la dite sénéchaussée doit faire pour députer aux Etats-Généraux, mais 
que sa santé ou les affaires qu^elle a chez elle ne lui permettant pas 
de se rendre au lieu désigné pour la convocation, elle a fait, pour son 
procureur général et spécial, sans qu'une qualité déroge à Tautre : 

Haut et puissant messire Louis de Bosvier, chevalier de Belveaux, 
capitaine de cavalerie, conseiller du Roi, lieutenant do la maré- 
chaussée générale de Guienne à la résidence de Périgueux, auquel 
elle donne plein et entier pouvoir, etc. 

Signé : Lostanges, marquise de Gosnac, ba- 
ronne du Bugue ; en marge : Louis Bosvier, 
chevalier de Belleveaux, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur, Jean-Louis, marquis de Lubersac, maré- 
chal des camps et armées du Roi, chevalier de l'Ordre royal et mili- 
taire de Saint-Louis, seigneur du marquisat d'Azerac et lief de Ghau- 
mont, sénéchaussée de Périgueux, Lubersac et autres lieux, demeu- 
rant ordinairement en son château de Lubersac et de présent à Paris, 
en son hôtel, rue de Grenelle, faubourg St-Germain, paroisse Saint- 
Sulpice, lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur, messire Jean-François de la Roque, 
chevalier, comte de la Roque. 

Signé : Le marquis de Lubersac ; en marge : Le 
comte DE LA E(ûQUE DE MoNS, iiQ varîetur. 



— 308 — 

Messire Charles de Lubrinc, écuyer, seigneur de Cunèges, Lesti- 
gnac et autres lieux, demeurant ordinairement a Sonmensae en 
Agenais. de présent en Bordeaux en Thôtel de Madame Donat, sa 
belle-mère, fossés du Chapcan-Rouge, paroisse de Snint-Remi, lequel 
a fait et constitué son procureur général et si>écial : 

Mossire Jean du Reclus, chevalier, seigneur des fiefs de Chardon et 
la Tuilière, aucjuel il a donn('; pouvoir de pour lui et en son nom, etc. 

Signé : Lubriac ; en marge : Chevalier Du 
INCLUS, /2e van'etur. 



Marie de LuxoUière, dame veuve de messire Alexandre de LuxoU 
Hère, écuyer, seigneur de Tenteillac, habitant en son chAteau et fief 
de Tenteillac, paroisse du Bourg-de-Maison, laquelle a fait et cons- 
titué son procureur général et spécial : 

M. (Mode Grand do LuxoUière, chevalier de Theintheillac. 

Signé : Marie-Françoise Grand de Luxolièrr, 
du Pouchat, de Thentheillac ; en marge : 
Claude (îrand de Luxolière, chevalier de 
Theinthillac, ne van'etur. 



Messire Jean de Magnac, chevalier, seigneur du fief de Neuville, 
Labrousse, Igonie, Prcmillac, Eyssendiéras, seigneur vigier de Saint- 
Sulpicc, chevalier de l'Ordre royal et militaire do Saint-Louis habitant 
en son hôtel de Neuville, sis en la ville d'Excideuil, paroisse de Saint- 
Thomas, lequel a fait et constitué i^our son procureur général et 
spécial : 

Messire Pierre-Joseph Maignac, capitaine au régiment dé mestrc de 

camp général de cavalerie, son lils, habitant en la ville d^Excideuil. 

Signé : Magnac , de Neuville ; en marge : 
Magnac, ne varie tur. 



Haut et puissant seigneur messire Arnauld-Louis-Glaude-Simon- 

' Marianne, comte de Cugnac, baron de Limeuil, vicomte de Puycal- 

vet et- Matiargues, seigneur de Sermet, Saint-Pompont, Trigonant, 

Pe vrilles, Castelvieil, La Bastide, Lathcze et autres places, capitaine 



— 309 — 

des chasseurs dans le régiment de Hainault, habitant son hôtel de la 
présente ville (Gondom), lequel a fait et constitué pour son procureur 
général et spécial : 

Haut et puissant seigneur messiro Jean-Louis de Sanzillon, écuyer, 
chevalier, seigneur marquis de Mensignac, Beaulieux, Laussinade et 
autres places, auquel mondit seigneur, comte de Gugnac, donne^ etc. 

Signé en marge : Mensignac, ne varietur. 



Noble demoiselle Thérèse-Charlotte de Cugnac, flUe majeure, habi- 
tante de la ville de Monpazier, laquelle a fait et constitué son procu- 
reur général et spécial : 

Messire Jean do Laval, écuyer, chevalier de l'Ordre militaire de 
Saint-Louis, habitant de la présente ville. 

Signé : Cugnac ; en marge : Laval, ne varietur. 



Dame Françoise Dalbavie, veuve de messire Louis Chapon du Bap- 
timent, habitant du noble repaire du Baptiment, paroisse de Brenac, 
laquelle a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire François-Jules-César, vicomte de Bcauroyre, capitaine de 
dragons au régiment du Roi. 

Signé : Dalbavie du Baptiment ; en marge : Le 
vicomte de Beauroyre, no varietur. 



Dame Louise-Damiene Laurent, veuve de messire François de La 
Faye, seigneur de La Renaudie, ancien capitaine au régiment de 
Penthièvre, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, en 
qualité de tutrice et curatrice de messire Louis-Augustin de La Faye, 
seigneur de La Renaudie, son fils, et du dit feu seigneur de la Faye, 
capitaine de dragons au régiment du Roi, habitante au château et fîef 
de La Renaudie, paroisse de Villetoureix du dit Ribérac, lequel a fait 
et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Antoine de Tessière de Miremont, seigneur de Burée, capi- 
taine au régiment de Piémont, infanterie, habitant en son château, 

20 



— 31U — 

pûroisde de Burée, auquel ladite dame constituante, donne pouvoir 
de, etc. 

Signé : Laurent de Lafatb ; en marge : 
Tessière de Miremont, De varietur. 



Pour messire Tuilher de Saint-Hylaire, écuyer, seigneur de Saint- 
Avit. 

Ne pouvant mo rendre à Périgueux, mon cher neveu, pour l'assem- 
blée générale des trois Etats de la sénéchaussée de Périgueux qui doit 
être tenue le 16 du courant, en exécution des lettres du Roi, données à 
Versailles le 24 janvier 1789 pour la convocation des Etats-Généraux, 
du règlement y annexé et du règlement de Monsieur le lieutenant- 
général de ladite sénéchaussée, rendue en conséquence des dites lettres 
du 16 février dernier, voulant répondre à Tassignation qui m'a été 
donnée par l'exploit du 26 du mois de février pour me trouver à la dite 
assemblée, je vous prie de vous y trouver pour moi et de concourir, 
en mon nom, à l'élection des députés de mon ordre qui seront ren- 
voyés aux Etats-Gcnëraux dans le nombre et la proportion déterminée 
par la lettre de Sa Majesté, de leur donner tous pouvoirs généraux et 
suffisants pour proposer, aviser, consentir et remontrer tout ce qui 
peut concerner les besoins de l'Etat, la réforme des abus, rétablisse- 
ment d'un ordre fixe et durable dans toutes les parties de l'adminis- 
tration, la prospérité générale du royaume et le bien de tous et chacun 
des sujets de Sa Majesté, promettant d'agréer et approuver tout ce 
que vous aurez fait, délibéré et signé en vertu des sus dites lettres, 
tout comme si j'y avais assisté en personne. Ne doutez pas de ma 
reconnaissance et de l'attachement avec lequel je suis, mon cher 
neveu, votre très humble et très obéissant serviteur, 

Le comte David de Lastour, seigneur de Viliac. 

Pomier, ce 24 mars l'ÎSO. 

En tète de la lettre : SAiNT-HiLAms de Saint-àvit, 
ne varietur. 



Messire Philippe-Paul de Maillard, chevalier, seigneur de la Paye, 
Larauderie, Bonrecueil et autres places, habitant en son château de la 
Paye, paroisse de Saint-Sulpice, lequel a fait et constitué pour son pro- 
cureur général et spécial la personne de : 



^ 811 — 

Messire François de Maillard, chevalier du très noble et très illustre 
ordre de Saint- Jean-de- Jérusalem, son frère germain, habitant audit 

château de la Faye, aiiquel le dit constituant donne pouvoir, etc. 

. • 

Signé : De Maillard de la Faye ; en marge, ne varietur : 
Le chevalier de Maillard de la Faye. 



Haut et puissant seigneur messire François, marquis de Malet, 
chevalier, seigneur de la baronnio de la Garde et de Monsac, habitant 
en son château de Monsac, sénéchaussée de Sarlat, lequel a fait et 
constitué son procureur général et spécial : 

Messire François, baron de Malet, son fils, ohevalier, capitaine de 
cavalerie au régiment du Roi, habitant au château de la Garde, séné- 
chaussée de Périgueux. 

Signé : Le marquis de Malet de la Garde ; en 
marge : le baron de Malet, ne varietur. 



Je soussigné, Jean-François, marquis de Malet, donne pouvoir à 
Jean-François, comte de Lestrade, mon beau-frère, de, pour moi et en 
mon nom, se présenter à toutes les assemblées de la noblesse ordon- 
nées par le Roi, y stipuler tant pour mes intérêts personnels, concer- 
nant mes fiefs de la Farge, Austrevialle, la Guichardie et autres biens 
à moi appartenant en Périgord, que pour y procéder en mon nom à la 
nomination des députés aux Etats Généraux, m*en rapportant pour 
le tout à la sagesse de mon beau-frère, le comte de Lestrade de 
Bouilhiem. 

Fait à La Farge, ce 15 mars 1189. 

Signé : Le marquis de Malet ; en marge, ne 
varietur : Le comte de Lestrade. 



Haut et puissant seigneur Arnaud Martin de Montsec, chevalier, 
seigneur de Rampieux, Caudeborie, Falguerat et autres lieux, habitant 
de la ville de Beaumont, lequel ledit constituant a fait et constitué 
pour son procureur, général et spécial : 

Messire Gabriel MaHin, chevalier du Montsec, lieutenant au régi- 



— 312 — 

ment de Conty infanterie, habitant de la villo de Beaumont, au* 
quel le dit constituant donne pouvoir de pour lui et en son nom, etc. 

En marge : Le chevalier dk Montsbg, ne varielur. 



Dame Therèze Martin de Compreignac, veuve de messire André de 
Guilhem, écuyer, seigneur de la Gondie, Liauron, Beaugibeaud, la 
Reille et la Merleterio, agissant tant en son nom q[ue comme mère 
administratesse des personnes et biens de ses enfants et du dit feu 
seigneur son mari, mineurs, habitant de la dite ville (Excideuil), paroisse 
de Saint-Thomas, laquelle a fait et constitué pour son procureur 
général et spécial, ad hoc : 

Mess ire-Noël- André de Guilhem, écuyer, seigneur de las Beneichias et 
Latio, iicutcnant-coloncl au régiment de dragons de Chartres, son 
beau-frère, habitant également de la présente ville, môme paroisse 
Saint-Thomas. 

Signé : Thérèse Martin de Comprsionag, veuve 
de la Gondie ; en marge : NoEL-ANDRâ Guilhem 
DE La Gondie, ne varietar. 



Messire Jean du Mas, écuyer, seigneur de la Rigalle, y résidant, 
présente paroisse Saint-Jean -d^Estissac, lequel a fait et constitué son 
procureur général et spécial : 

Messire Pierre du Mas, chevalier de POrdre royal et miUtaîre de 
Saint-Louis, actuellement en la ville de Périguenx, auquel, etc. 

Signé, en marge : Le chevalier dd BIab, ne rarieiur. 



Haut et puissant seigneur, Pierre de Massacré, comte de Massacré, 
seigneur de Fompitou, Le Repaire, Saint-Geniès, habitant le chAteau 
do Saint-Geniès, lequel a, par ces présentes, fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 

Messire Jean-Joseph-François do Massacré, son frère, actuelle- 
mont capitaine-commandant au régiment de Bassigni infanterie, et 
chevalier de TOrdre royal et militaire de Saint-Louis, habitant actuel- 
lement le présent château, auquel mon dit seigneur constituant, 
donne, etc. 

Signé : Le chevalier de Massacre ; en marge : cheva- 
lier DE Massacre, ne varietar. 



— 313 — 

Messire Pierre de Mavaleix, chevalier, seigneur de Saint-Maurice, 
habitant du repaire noble de la Jalcsie, paroisse de Nanteuil, lequel a 
fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Pierre Expert, écuyer, son gendre, habitant dudit repaire 
de la Jalesie, dite paroisse de Nanteuil, etc. 

Signé : Masvaleyx de St-Maurice ; en marge : 
d'Expeut, ne yarietur. 



Messire Pierre-Eymeric de Méredieu, écuyer, seigneur de Puyfou- 
caud, fief situé dans la paroisse de Bourgnac et des Lèches, habitant 
le lieu du Terme, paroisse de Bourgnac, lequel a fait et constitué son 
procureur général et spécial : 

Messire Nicolas de Méredieu, chevalier, seigneur d'Ambois, de 
Boribru et de Boulazac, auquel ledit constituant donne, etc. 

Signent à l'original : de Méredieu ; en marge : 
d'Ambois, ne varietur. 



Demoiselle Antoinette de Méredieu, épouse de M. Jean-Baptiste 
Guedon de Villat, icelle noble et exerçant ses droits, ayant déclaré n'y 
avoir entre elle et son dit mari contrat ni article de mariage, habitante 
du lieu de Chanlebout, paroisse de Chalaignac, laquelle a fait et cons- 
titué son procureur général et spécial : 

Messire Jean-François Dupin, écuyer, seigneur du Bâtiment, auquel 
ladite constituante donne, etc. 

Signé : Antoinete de Méredieu ; en marge : 
Dupin du Bâtiment, ne varietur. 



Je soussignée Marie, dame de Méredieu, dame d'Ambois, en vertu 
de Tassignation donnée en mon château de la Gauderie, situé à Saint- 
Pierre-ès-Liens, constitué pour mon procureur général et spécial : 

Messire Antoine Durand, vicomte d'Auberoche, auquel je donne 
pouvoir et mon nom de comparaître, etc. 

Fait au lieu de la Gauderie, paroisse de Saint-Pierre-ès-Liens, le 15 
mars 1789. 

Signé : Méredieu d'Amhois ; en marge : Le 
vicomte d'Auberoche, ne varietur. 



— 314 — 

Messire Antoine de Meyjounissas de Veynac, écuyer, seigneur des 
fiefs des Granges et Laubarie, Marvol, Larigeardie, le Treuil, le châ- 
teau de Bissetre et Foncenior, habitant de la présente maison, lequel a 
fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Louis Meyjounissas, écuyer, seigneur du Repaire, son fils 
aîné, habitant aussi de la présente maison, présent et acceptant. 

Signé : Meyjounissas ; en marge : Mbtjounissas 
DU Repaire, ne vanetar. 



Damé Marie de Meyjounissas, veuve do messire Léonard Obin de 
Boulouneix, écuyer, lieutenant général du prévôt des monnaies, habi- 
tante en cette maison, laquelle a faitet constitué son procureur général 
et spécial : 

Messire Louis de Meyjounissas, seigneur du Repaire, habitant de la 
ville de Bourdeille. 

Signé : Meyjounissas dr Boulouneix , en 
marge : Meyjounissas du Rbpairb, ne 
varietur. 



Messire Joseph-Julhcm Meynard, écuyer, seigneur de Mollet, habi- 
tant de la présente ville (Brive), paroisse Saint-Martin, lequel a, 
par ces présentes, fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Messire le vicomte de Royère de Peyrau, lieutenant des maréchaux 
de France au département de f^érigueux, auquel le dit constituant 
donne pouvoir, etc. 

Signé : Meynard de Mellbt ; en marge : Le 
vicomte de Peyraux, ne varietur. 



Messire Antoine-Casimir comte de Mirandol, chevalier, seigneur de 
Peyruzcl, Fcchaut et autres lieux, habitant du présent chàteau^r lequel 
a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire Jean-Louis de Bessou de la Goste, 
chevalier, lieutenant au régiment d^infanterie de la Fère, habitant du 
château de la Coste, paroisse de Castelnau, diocèse de SarlaU 

En marge : Le chevalier db Bbssou db la 
GosTE, ne varietur. 



— 315 - 

Haut et puissant seigneur messire Jacques, comte de Montalembert, 
seigneur de la Bourlie, Urval, Motmarès et autres lieux, demeurant 
en son château de la Bourlie, paroisse d^Urval, lequel a fait et consti- 
tué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire Léonard-Pierre de Montalembert, 
lieutenant-colonel d*infanterie. 

Signé : Montalembert ; en marge : Le cheva- 
lier DE Montalembert y ne varie tur. 



Messire Léonard-Guillaume de Monteil, écuyer, chevalier, seigneur 
du Maine du Bost, habitant du dit lieu, paroisse de Villetoureix, le- 
quel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire René de Monteil, chevalier, seigneur de Douzillac, habi- 
tant du lieu de Fayolle, dite paroisse de Villetoureix. 

Signé : du Monteil ; en marge : de Monteil de 
DouziLLAC, ne varieiur. 



Dame Marie-Magdeleinc de Monteil, veuve de messire Guillaume 
de Chabanneix, seigneur du Chambon, laquelle a fait et constitué son 
procureur général et spécial : 

Messire Antoine de Mallet, chevalier de TOrdro royal et militaire 
de Saint-Louis, habitant de la ville de Lisie, et la dite dame de la pré- 
sente paroisse Saint-Sylain, M. le chevalier de Mallet du Pont, au- 
quel la dite dame constituante donne, etc. 

Signé : de Monteil du Ghambon ; en marge : 
DE Mallet, ne varietur. 



Mesdire Gharles-Claude-Marie-Ànne du Montet, comte de Lisle, 
seigneur du château de Lamothe-des-Lèches en la sénéchaussée de 
Périgueux, et autres lieux, capitaine dans la division de Lemarque des 
Ganonières-Gardes-Gottes, demeurant en la présente ville (Bordeaux), 
rue Guérard, paroisse SainleEulalie, lequel a fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 

Monsieur le chevalier de Tessière, écuyer. 

En marge : Le chevalier de Tessière, ne varietur. 



— 316 — 

Messire François de Montozon, chevalier, en partie du dit Saint- 
Cirq (en Périgord), ancien chevau-légor de la Garde du Roi et che- 
valier do rOrdre royal et militaire de Saint-Louis, habitant en son 
château de Sainl-Girq, lequel, se trouvant indisposé et hors d'état de 
voyages, et d'assister par conséquent aux assemblées générales de la 
noblesse de la sénéchaussée de Périgueux qui lui ont été indiquées 
par acte du ministère de Château^ huissier royal de Périgueux, du 
2 présent mois (mars 1789), pour le 16 du présent mois, ce qui fait 
que le dit seigneur de Montozon, de son gré et bonne volonté, a fait et 
constitué pour son procureur général et spécial la personne de : 

Haut et puissant seigneur messire Jean-Baptiste de Lamberterie, 
chevalier, seigneur, baron du Gros, Saint-Antoine d'Auboroche, le 
Cheylard, la Fest et autres places, habitant en son chAteau du Chey- 
lard, paroisse de Rouffignac. 

En marge : de Lamberterib du Gros, ne 
varietur. 



Messire Jean-Marie Moreau, chevalier, seigneur de Saint-Martial, 
président en la souveraine cour des Aydes et finances de Guienne, 
demeurant ordinairement a Bordeaux, cours de Tourny, paroisse 
Saint-Seurin, étant de présent en ce lieu, lequel a volontairement 
fuit et constitué pour son procureur général et spécial la per- 
sonne de : 

Haut et puissant seigneur Thomas de Gonan, comte de Montbrun, 
seigneur de Gonnezac, habitant du dit lieu, môme paroisse. 

Signé : de Saint-Martial ; en marge : ne varielar, 
le comte de Montbrun Gonan. 



Dame Radegonde Moreau, veuve de messire Pierre de Maillard, 
chevalier, seigneur de la Gombe, seigneuresse de Bretanges, Gham- 
pclat, Lacoux et autres places, habitant en Son chAteau de la Gomhe, 
paroisse de Beaussac, au dit Périgord, étant actuellement en ce lieu, 
laquelle a volontairement fait et constitué son procureur g^aéral et 
spécial, la personne de : 

Messire Jean Grand, chevalier, seigneur de Bellussière, Beaus- 
ann V' 'p >ux, Le Breuil, Papaly, Le Fresse, etc, auquel la dame, etc. 

^i<<né : Radegonde Mauraux de Maillard ; en 
narge - na varietur, de BellussiIrb. 



— 317 — 

Je soussigné, François de Morel, écuyer, seigneur de la Rous- 
selie, demeufant au lieu de la Fétaud, paroisse de Vaux, La Va- 
lette en Angoumois, constitue pour mon procureur général et spé- 
cial: 

Messire Alexandre de Patronnier, chevalier, seigneur de Gandillac, 
chevalier de TOrdre royal et militaire de St-Loui8, major d^infanterie, 
demeurant en son château de Gandillac, paroisse de St-Martial-de- 
Viverol, auquel je donne pouvoir et sur mon nom de comparoir à ras- 
semblée générale des trois Etats de la sénéchaussée de Périgueux,le 24 
janvier 1789, pour la convocation, etc. 

Signé : de Morel de la Rousselie ; et plus bas : 
Patronnier de Gandillac, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur messire Jean de Mosnier, seigneur, baron 
de Plasneaux, Pelisse, Moulin Bâtie et autres places, ancien brigadier 
des gardes du corps de Sa Majesté, chevalier de TOrdre royal et 
militaire de St-Louis, habitant en son château de Moulin Bâtie, paroisse 
de la Bussière-Galand, en Limousin, lequel a fait et constitue pour son 
procureur général et spécial : 

Messire Jean de Foucault, chevalier, seigneur du Bost, habitant dudit 
lieu du Bost, paroisse de Thiviers, auquel le dit seigneur, etc. 

Signé : le baron de Planeaulx ; en marge : de 
Foucault du Bost, ne varietur. 



Très haut et très puissant seigneur. Monseigneur Louis, duc de 
Noailles, pair et maréchal de France, marquis de Maintenon, comte de 
Nogent-le-Roy et de Monfort, seigneur du duché d'Epernon, seigneur, 
baron et châtelain de Brive et de Malemort, St-Geré, Pessières, Gar- 
bonnières et autres terres, chevalier de TOrdre du roi, ancien premier 
capitaine des gardes du corps de Sa Majesté, compagnie Ecossaise, 
gouverneur de la province du Roussillon et des ville et citadelle de 
Perpignan ; gouverneur et capitaine des chasses de St-Germain-en- 
Laye, demeurant à Paris, en son hôtel, rue St-Honoré, paroisse de 
St-Roch, laquel, à cause des comtés de Monfort et Aillac, en Péri- 



— 818 — 

gord, dont il est seigneur, a fait et constitue son procureur général et 
spécial : 

Le marquis de Beaumont, auquel le dit seigneur constituant donne 
pouvoir de, etc. : 

Signé : le maréchal de Noaillbs ; en marge : le 
comte DE Beaumont, ne varietur. 



Messire François d'Olezon (1), écuyer, seignour de Ghampelat, habi- 
tant en son vepaire noble ou au bourg do St-Sulpice du dit Mareuil, 
lequel a fait et constitué pour son procureur général et spécial, la per- 
sonne de : 

Messire Jean Grand de Bellussière, chevalier, seigneur de Beaus- 
sac, Faveyroux, le Breuil, la Roussie, Papati et autres places, 
habitant en son château de Bellussière, paroisse de Beaussac, auquel, 
etc. 

Signé : Dolezon de l^Isle de Ghampelat ; en 
marge : no varietui\ de BbllussiArb. 



Messire Pierre de la Palisse, chevalier, seigneur de Mondonnel, 
conseiller du roi honoraire on la cour des aydes et finances de Guienne, 
habitant du présent château, lequel a fait et constitué son procureur 
général et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire Jean-Isaao-François de Bounolle 
de Coustin de Caiimont, capitaine de cavalerie au régiment royal 
étranger, habitant en son château des Landes, sénéchaussée de 
Pcrigueux, auquel le dit constituant donne pouvoir de pour lui et, 
etc. 

Signé : La Palisse ; en marge : Goustin de 
BouRzoLLB, ne varietur. 



Dame Mario Papus, veuve de haut et puissant seigneur messire 
Gabriel de Brugière, chevalier en son vivant, seigneur haut, moyen et 



(1) Ce nom est écrit de dilTércnles manières : d'Olczon, Dolezon et de Lozod. 



— 319 — 

bas justicier delà seigneurie de la Bastide, démembrée du marquisat 
Puy-Guilhem, seigneur des fiefs simples de Brayac et Gaspart, le tout 
relevant aussi du roi, habitante de la présente maison noble, laquelle 
a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Jean-Baptiste, baron de Brugière, son fils, chevalier, 
seigneur de Saint-Julien, habitant de son château de Saint-Julien. 

Signature sur la minute : Papus Bruoiere ; et en 
marge ; Brugière, ne varietur. 



Messire Jean-Pierre de Pascal, écuyer, chevalier, seigneur haut, 
moyen et bas justicier de Galinat et autres fiefs situés dans la séné- 
chaussée de Sarlat, habitant dans son château de Creisse, paroisse 
du dit Creisse, sénéchaussée de Martel, lequel a fait et constitué son 
procureur général et spécial : 

Messire Pierre de Termes, chevalier, seigneur de Veyrignac, Las- 
veaux et autres lieux. 

Signé : Pascal ; en marge : de Termes, ne varie- 
tur. 



Je soussigné messire Charles de Patronnier, écuyer, seigneur du 
fief de Bourzac, parois§e de Nanteuil, en Périgord, constitue pour son 
procHreur général et spécial : 

Messire Alexandre de Patronnier, chevalier, seigneur de Gandillac, 
chevalier de TOrdre royal et militaire de St-Louis, major d'infanterie, 
demeurant en son château de Gandillac, paroisse de St-Martial-de- 
Viverol, auquel je donne pouvoir, etc. 

Fait au lieu de Bourzac, paroisse de Nanteuil, le 10 mars 1789. 

Signé : Charles de Patronnier de Bourzac ; et 
plus bas : Patronnier de Gandillac, ne varie- 
tur. 



Messire Léonard de Paty, chevalier, baron de Rayet, seigneur de 
Luzier et de Beaumont, habitant de la présente ville (Bordeaux), en 



— 320 — 

son hôtel, rue du Loup; paroisse de Saiat-Projet, lequel, en sa qua- 
lité de seigneur des terres de Beaumont et de Lusier, a fait et consti- 
tué pour son procureur général et spécial : 

Messiro Jacques de Jai de Beaufort de Barrière, chevalier de TOr- 
dre royal et militaire de St-Louis, chevalier, seigneur de Beaufort, 
habitant de la ville de Périgueux, auquel mon dit seigneur constituant 
donne, etc. 

Signé : du Patt du Raybt ; en marge : Barrière 
DE Beaufort, ne varietur. 



Très haut et très puissant seigneur, monseigneur Louis-François 
de Pérusse, comte d'Escars et de Saint-Bonnet, baron d'Aix et de la 
Renaudie, seigneur de Saint-Ybard et d*autres lieux, chevalier, com- 
mandeur des ordres du Roi, maréchal de ses camps et armées, son 
lieutenant-général commandant sa province du haut et bas Limousin 
et son premier maître d*hôtel, demeurant à Paris, en son hôtel, rue 
du Bacq, faubourg Saint-Germain, paroisse Saint-Sulpice, lequel a 
fait et constitué son procureur général et spécial : 

Très haut et très puissant seigneur, monseigneur Thomas-Marie, 
marquis d'Aloigny, baron de Saint-Pardoux-la-Rivière et de Château- 
Gaillard, seigneur du Puy-Saint-Astier, Villare et autres lieux, capi- 
taine au régiment des chasseurs d'Abzac, auquel le dit constituant, etc. 

Signé : Le comte Desgar ; en marge : le mar- 
quis d'Aloigny, ne varietur» 



Messire Pierre-Théodore Noël (1) du Peyrat, écuyer, seigneur de 
Razat, St-Avit, Mauchat, la Haute-Bruyère et autres lieux^ conseiller 
du Roi, substitut de son procureur général au parlement de Paris, 
lequel a, par ces présentes, fait et constitué son procnreur général et 
spécial : 

Messire Martial-Barthélémy de Régnier, chevalier, seigneur de 
Limaignes, habitant en son château des Limaignes, paroisse de Thi- 
viers en Périgord, auquel il donne pouvoir de, etc. 

Signé : Noël du Peyrat ; en marge : oss Limaiombs, 
ne varietur. 



(1) No'-' fsi ' »'*'^ )atponymiqiie ; la place de cet article serait donc à la lel- 



— 321 — 

Messire Charles, comte de Philippe de St-Viance, capitaine de ca- 
valerie, chevalier de TOrdre de St-Louis, seigneur de Bayac et autres 
lieux, demeurant au présent lieu de Banes, lequel nous a dit qu*en sa 
qualité de seigneur, il a droit d^assister à TAssemblée de la Noblesse 
qui se tiendra dans la ville de... pour députer aux Etats-Généraux ; 
en conséquence, il a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Le baron de Fonvieille, auquel il donne pouvoir de, pour et en son 
nom, comparoir, etc. 

Signé : le comte de Philippe de Saint-Viance ; 
en marge : le baron de Fonvieille, ne varie- 



Messire Jean-Baptiste de Pignol, chevalier, seigneur de La Corvière 
et autres lieux, habitant de cette ville (Sarlat), lequel a fait et constitué 
son procureur général et spécial : 

M. de Gimel, auquel le dit constituant donne, etc. 

Signé : Pignol ; en marge : de Gimel, ne varie- 
tur. 



Messire Pierre-François de Pindray, chevalier, seigneur d'Ambelle, 
Ste-Croix et autres places, habitant en son château d'Ambelle, paroisse 
de Ste-Groix, lequel, en qualité de seigneur et propriétaire de son fief 
d*Ambelle et de la paroisse de Ste-Croix avec droit de haute , 
moyenne et basse justice, a fait et constitué son procureur général et 
spécial : 

Messire Léonard de Villars, écuyer, chevalier, seigneur de Ponti- 
gnac, le repaire de Minzac et autres places, habitant en son château 
de Pontignac, paroisse de Beaussac en Périgord, auquel le dit seigneur 
etc. 

Signé : d'Ambelle ; en marge : de Villar, ne 
varietur. 



M. de la Poiade, assigné à son principal manoir à Monpazier, a 
eomparoir en personne ou par procureur, de son Ordre, fondé de pou- 
voir suffisant. 



— 322 — 

Messire Jean- Jacques de la Porte, marquis de Puyfferat, ci-devant 
major des dragons de Montmorancy, chevalier de l'Ordre royal et 
militaire de St-Louis, habitant ordinairement en sa terre de Puyferrat, 
actuellement à Bordeaux, logé chez M. de Brivazac, conseiller d'Ëtat, 
et au parlement de Bordeaux, y demeurant, rue des Trpis-Gonils, pa- 
roisse de St-Projet, lequel a fait et constitué pour son procureur géné- 
ral et spécial : 

. Haut et puissant seigneur, messire Louis-Raphael-Lucrèce de 
Fayolle de Mellet, chevalier, seigneur de Neufvic et de Mellet, maré- 
chal des camps et armées du roi, auquel le dit constituant donne pou- 
voir, etc. 

Signé à la minute : Le marquis OB' Putfbrrat ; 
en marge : Le comte, de Mbllet, ne varietur. 



Haut et puissant seigneur, messire Bernard-Laurent du Pouget, che- 
valier, Beigncur de Mareal, en Quercy, seigneur du fief de Fonnaute 
et Papon, de la sénéchaussée de Sarlat, habitant du chftteau de Fon- 
naute, paroisse de Cazoulès, de la dite sénéchaussée, lequel a fait et 
constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Joseph du Ghassaing, chevalier, seigneur de Ratevoul, sei- 
gneur des fiefs de Morignac et la Durantie. * 

Signé : du Pouget ; «n marge : ne varietur, • du 

Chassaino. 



Monsieur, le dérangement de ma santé ne me permettant pas de me 
rendre à Périgueux et n*y ayant dans ma paroisse qu'un seul notaire 
qui a des modèles de procuration, lequel se trouve absent depuis huit 
jours ; ceux du voisinage, auxquels je me suis adressé, m'ont écrit 
n'avoir point de modèle pour m'envoyer une procuration en blanc. 

En qualité de gentilhomme, je vous fais la présente lettre, Monsieur, 
aux fins de vous prier de vous présenter, pour moi, devant M. le grand 
sénéchal du Périgord, aux assemblées de la Noblesse de cette pro- 
vince. Je vous envoie ici joint les assignations, pour éviter le défaut 
que Ton prendrait contre moi. 

' Je vous prie /Monsieur, lorsqu'on vienidi^a au scrutin pouf Ic d.épn- 
tation que veulent faire Messieurs de la Noblesse de Bergerac aux 
États-Généraux, vouloir bien nommer M. le comte de Laroquede Mens, 
qui reste à une lieue de Bergerac ; votre 8ufl*rage sur lui sera, je le 



— 323 — 

conforme à celui de tout le corps de la Noblesse de la sëné- 
\e de Bergerac. 

'honneur d'être avec respect, Monsieur, votre très humble et 
dissant serviteur. 

Signé : Pourquery de la Bigotie, lieutenant de 
MM. les maréchaux de France. 

En marge : Dupin^ ne varietur. 

iftteau de La Roche, paroisse de Liorac, sénéchaussée de Péri- 
15 mars 1789. 



*ie M. le comte de Rastignac (1), mon cousin, de me présen- 
Lssemblée convoquée par les ordres du Roi, à Périgueux, pour 
ce mois, afin de députer pour les Etats-Généraux. Je lui donne 
uvoirs d'élire, de voter, en un mot, de faire tout ce que j'aurais 
moi-môme, pour ce qu'il jugera convenable et à propos pour 
et la chose et l'avantage de la province, promettant d'avoir le 
ir agréable. Le dit pouvoir est donné a raison de la terre de 
lière et des autres lieux, que je possède en toute propriété dans 
;haussée de Périgueux. 
*igueux, le 5 mars 1789. 

Signé : le marquis de Chapt, et plus bas : de 
Rastignac, ne varietur. 



re Louis, comte de Raymond, chevalier, seigneur de la terre et 
e d'Eyran, Lafaye, marquisat de Sallegourde et autres lieux, 
ant dans son château d'Eyran, de présent à Bordeaux, lequel a 
onstitué son procureur général et spécial : 
re Beaufort de Barrières, chevalier de l'Ordre royal et mili- 
Saint-Louis, auquel il donne pouvoir de, pour lui et en son 
c. 

Signé : comte Louis de Raymond ; en marge : Barrière 
DE Beaufort, ne varietur. 



'. nom patronymique étant Chapt, cet article devrait Ctrc à la lettre C. 



— 324 — 

Messiro Anihoino de Raymond , chevalier, seigneur de Pressac, la 
C40ste, les Breigncs et autres lieux, habitant en son château de la Costa, 
paroisse do Sainte-Croix, lequel, comme seigneur propriétaire du fief 
de la Coste, situé sur la dite paroisse de Sainte-Croix et de celui de 
Brcignan, situé sur «'.elle de Saint-Priest-et-Mareuil, a fait et constitué 
son procureur général et spécial, la personne de : 

Messiro François do Dartensec, écuyér, chevalier, seigneur de Gour- 
gou, Venat et autres lieux, habitant la paroisse d*Âgonac. 

Signé : De Raymond ; en marge : Dartensec, ne 
varie tur. 



Messire François-Joseph-Raymond de Sallegourde, écuyer, cheva- 
lier do rOrdre royal et militaire de Saint-Louis, demeurant rue des 
Remparts, porte Dijaux, paroisse de Saint-Christophe de cette ville 
(Bordeaux), lequel a dit qu'il demeure averti que messire Louis, comte 
de Raymond, se prétendant seigneur de la terre de Sallegourde, située 
près Périgueux, a, en cette qualité, envoyé une procuration pour se 
faire représenter à l'assemblée de l'Ordre qui doit être tenue à Péri- 
gueux, pour élire des députés a l'assemblée des États-Généraux du 
royaume. 

Le dit seigneur comparant étant évidemment Tunique propriétaire do 
la terre de Sallegourde, en vertu des substitutions faites en sa faveur 
par SCS auteurs, aurait été le seul autorisé légitimement à se trouver 
en personne, ou se faire représenter, par un procureur constitué à cet 
efTet, à ladite assemblée ; mais, comme il y a un procès actuellement 
pendant à la Souveraine Cour du parlement de cette ville, au sujet 
des dites substitutions et que sa propriété de la terre de Sallegourde 
est contestée par le dit seigneur, comte Louis de Raymond, ledit sei- 
gneur comparant, par respect pour le tribunal qui doit prononcer sur 
ce procès, a cru devoir s'abstenir de comparattre ou d'envoyer un pro- 
cureur constitué à l'assemblée de la noblesse du Périgord, jusqu'à ce 
qu'un arrêt ait confirmé ses droits sur la terre de Sallegourde. 

Le dit seigneur comparant s'attendait à la même réserve de la part 
du dit seigneur comte Louis de Raymond ; mais puisque celui-ci a pris 
sur lui d'exercer un droit au([uel il ne peut prétendre qu'en qualité de 
seigneur de la terre de Sallegourde, le dit seigneur comparant estime 
nécessaire à la conservation de ses droits, de protester contre la com- 
parution que le dit seigneur comte Louis de Raymond pourrait faire 
en personne ou par son procureur constitué à la dite assemblée, en 
qualité de seigneur de Sallegourde, comme aussi il proteste de la con- 
servation de tous ses droits et actions ; à cet effet, il a requis les dits 
notaî^^e» de "otifier le présent acte au dit seigneur comte Louis de 



— 325 — 

Raymond et pour qu'il puisse également être notoire à rassemblée de 
la noblesse du Périgord, le dit seigneur comparant a constitué son pro- 
cureur général et spécial : 

Jean d'Abzac, comte de Ladouze, chevalier de l'Ordre royal et mili- 
taire de St-Louis, seigneur de Ladouze, Montanceix, Laroche, Lote- 
rie et autres places, habitant de la ville de Périgueux, auquel il donne 
pouvoir de se présenter au nom du seigneur comparant à ladite assem- 
blée, pour lui donner connaissance du présent acte de protestation et 
prier et requérir rassemblée de TOrdre de la noblesse, de le faire 
insérer dans son procès-verbal. 

Dont acte, etc. 

Signé en marge : d*Abzac, comte de Ladouze, ne 
varietur. 



Haut et puissant seigneur, mcssirc Jean de Ravilhon, chevalier, sei- 
gneur du Bussou, le Vignal, du Bouscatol et de Lasserre, sénéchaus- 
sée de Sarlat, habitant en cette ville, lequel a fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 

Messire Jean- Baptiste de Ravilhon, chevalier, seigneur de Piney- 
rolles, de Thymel, chevalier de l'Ordre militaire de St-Louis, habitant 
de la ville de Sarlat, auquel le dit seigneur constituant donne pou- 
voir, etc. 

Signé : Ravilhon ; en marge : le chevalier de 
Ravilhon, ne varietur. 



Messire François du Reclus, chevalier, baron de Gageac, seigneur 
du dit lieu, Lespinasse et Gablanc, demeurant ordinairement à Péri- 
gueux, Ide présent en l'hôtel de madame Donat, sa bclle-raère (l). Fossés 
du Chapeau-Rouge (Bordeaux), paroisse Saint-Rémi, lequel a fait et 
constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Jean du Reclus, chevalier, seigneur des fiefs de Ghadau et 
la Tuilière. 

Signé : Baron de Gageac ; en marge : chevalier du 
Reclus, ne varietur. 



(1) Donat de Lavergne. 

21 



— 326 ~ 

Messire Charles Régnier, chevalier, seigneur de Glane d^Antissac, 
Latour et autres lieux, ancien capitaine commandant au régiment de 
Navarre (infanterie), chevalier de TOrdre royal et militaire de Saint- 
Louis, lequel a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Messire Jean de Foucaud, chevalier, seigneur du Bost, habitant 
du dit lieu du Bost, paroisse de Thiviers. 

Signé : Régnier de Glane ; en marge : de Foucault 
DU Bost. 



Messire Jean Reynier, docteur en théologie, prêtre et curé de la pa- 
roisse d*Alas-rEvêquc, au dit Sarladais, y demeurant, lequel a fait et 
constitué pour son procureur général et spécial : 

Le baron de Lamberterie du Gros. 

Signé : Rbynibr, curé d*Allas-Lévèque ; en marge: 
Lamberterie du Gros, ne varietur. 



Messire Elie de Ribeyreix, chevalier, seigneur de Farges ot autres 
lieux, habitant en son château do Farges, paroisse de Vanxains, lequel 
a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Jean-George de Ribeyreix, écuyer, seigneur de Lambertie, 
ancien officier au régiment d^Aunis, habitant de son château de Mey- 
nissou, paroisse de St-Aquilain, auquel le dit constituant donne pou- 
voir, etc. 

Signé : Ribeyreys de Fargb ; en marge : Hibeyrbys, 

ne varietur. 



Messire Alexandre Rigaud de Grandefon, écuyer, seigneur de Gaze- 
nat, les Guignarde, les Mingauds et autres lieux, habitant de sa mai- 
son de la Bourguette, paroisse de Pineuil, en cette juridiction, lequel 
h 3on bon gré et volonté, a, par ces présentes, fait et constitué pour 
w.« procureur général et spécial, une qualité ne dérogeant à Pautre, 
^ "oersonne de : 

^*-»cairir muj • 1)^ baron de Fonvielhe, écuyer, chevalier, seigneur de 



— 327 — 

Monboucher, Moncuq et autres lieux, habitant de son château de Mon- 
boucher, paroisse de Monteil, juridiction de Moncuq. 

Signé : Rigaud de Grandefond ; en marge : le baron 
DE FoNViEiLLE, ne vavietur. 



Très haute et très illustre Madame Louise-Elisabeth de la Rochefou- 
cauld, duchesse d'Enville, dame du duché de la Rocheguyon et des 

baronnies de Montelau et de et autres lieux, veuve de très haut 

et très illustre Jean-Baptiste-Louis-Frédéric de la Rochefoucauld d'En- 
ville, lieutenant général des armées navales et des galères de France, 
demeurant à Paris, en son hôtel, rue de Seine, paroisse de Saint-Sul- 
pice, laquelle a fait et constitué pour son procureur général et spé- 
cial : 

Haut et puissant seigneur Jean de Goustin de Gaumont de Bour- 
zolles, chevalier, seigneur, marquis de Goustin, capitaine au régiment 
Royal Étranger cavalerie, habitant au château des Landes, paroisse 
de Sainte-Golombe, sénéchaussée de Périgueux, auquel ma dite dame 
constituante, donne, etc. 

Signé :La Rochefoucauld d*Enville ; en marge : 
le marquis de Goustin, ne varietur. 



Messire François de Robinet, chevalier, seigneur de la Serve, habi- 
tant du lieu, paroisse de Bertrix, lequel a fait et constitué son procu- 
reur général et spécial : 

Messire René de Monteil, chevalier, seigneur de Douzillac, habitant 
du lieu de FayoUe, paroisse de Villetoureix. 

Signé : de Monteil ; en marge : ne varietur^ 
Douzillac. 



Messire Antoine de la Roche-Aymon, chevalier, seigneur du Breuil, 
habitant en son château de Breuil, paroisse d^Astur, en Périgord, lequel 
a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur, messire Gharles-Gratien, marquis do Bon- 
neguise, auquel le dit seigneur constituant donne pouvoir, etc. 

Signé : Larochaimont du Breuil ; en marge : le 
marquis de Bonneguise, ne varietur. 



— 328 — 

Messire Philibert de la Roche-Aymond, chevalier, seigneur de la 
Jarte, ancien capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, habitant 
du faubourg et paroisse de St-Martin, près Périgueux, lequel a fait et 
constitué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur, messire Charles-Gratien, marquis de Bon- 
neguise, auquel, etc. 

Signé : La Roche-Aymon ; en marge, ne varietur^ 
le marquis de Bonneguisb. 



Le soussigné, étant sur le point de se rendre à Périgueux, en exé- 
cution des ordres de Sa Majesté, mais s*étant trouvé fort incommodé 
et ne pouvant par conséquent se trouver à l'assemblée des États-Géné- 
raux des Trois États de ladite ville, il prie M. le marquis de Marzac(l) 
de pour lui et en son nom, proposer, remontrer, aviser et consentir 
tout ce qui peut concerner les besoins de TÉtat, la réforme des abus 
de l'administration, la prospérité générale du royaume et le bien de 
tous et un chacun des sujets de Sa Majesté, promettant d'agréer et ap- 
prouver tout ce que le dit seigneur de Marzac aura lait, délibéré et signé 
en vertu des présentes, comme si ma santé me permettait d'y assister 
en personne. 

Fait en mon château du Cluzeau, le 13 mai 1789. 

Signent : Larocuaymon ; et en marge : le marquis 
DE Marzac, ne varietur. 



Dame Jeanne de Roche, veuve de messire Armand Laulauie, sei- 
gneur des Thuillèrcs, la dite dame, seigneuresse do fief du dit lieu, ha- 
bitante de présent du village des Thuillères, paroisse de Léguillac-de- 
Lauchc, laquelle a fait et constitué pour son procureur général et spé- 
cial, la personne de : 

Messire François Laulanie, écuyer, son fils. 

En marge, ne varietur : Laulanie du Grbzbau. 



Dame Jeanne-Léonarde de Roche, veuve de messire Jean-Baptiste 
Chabrier de la Jeauberlie, en son vivant écuyer, seigneur de Rigolas 



,c nom patronymique est Carbonnier. 



— 329 — 

et autres lieux, brigadier des gardes du corps du Roi, chevalier de 
Saint-Louis, habitante en son hôtel sis en cette ville (Périgueux), pa- 
roisse Saint-Front, laquelle, eu qualité d'usufruitière du dit seigneur 
de la Jeaubertie, a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Messire Philipe-Henry de Roche, écuyer, seigneur de Puyroger, 
capitaine commandant de la compagnie des grenadiers du régiment 
Saintonge, chevalier do l'Ordre royal et militaire de St-Louis. 

Signé : De Roche de la Joubertie ; en marge : le 
chevalier de Roche, ne varietur. 



Dame Marguerite-Ursulle de Roche, veuve de messire Jacques Le 
Comte, en son vivant, seigneur de la Richardie, les Glauzures et autres 
lieux, habitante en son hôtel sis en cette ville (Périgueux), paroisse 
Saint-Front, laquelle a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Messire Philipe-Henry de Roche, écuyer, seigneur de Puyroger, 
capitaine commandant au régiment de Saintonge, chevalier de l'Ordre 
royal et militaire de St-Louis, auquel, etc. 

Signé : De Roche de Conte ; en marge : le cheva- 
lier de Roche, ne varietur. 



Messire François de Rochon de Vormeselle, chevalier, seigneur de 
Queyssat, demeurant à Bergerac, lequol a fait et constitué son procu- 
reur général et spécial : 

Messire Jean-Baptiste-Magloire de Beaulieu de la Chapelle, cheva- 
lier, demeurant aussi en cette ville, auquel le dit seigneur constituant 
donne, etc. 

Signé : Rochon de Vormeselle ; en marge : De la 
Chapelle de Beaulieu, ne varietur. 



Messire Louis-Bonaventure Rochon de La Peyrouse, brigadier des 
armées du Roi, habitant du présent repaire, lequel a fait et constitué 
pour son procureur général et spécial : 

Messire Raimond du Cheyron du Pavillon, seigneur de La Gau- 
bertie, La Bonnetie et autres lieux, habitant au château de La Gau- 



— 830 — 

bertie, paroisse de Saint-Martin-de-Combe, auquel le dit seigneur 
constituant donne pouvoir de pour lui et en son nom comparoir, etc. 

En marge : du Cheyron du Pavillon, ne ra- 
rietur. 



Haut et puissant et illustre seigneur René de Roffignac, brigadier 
do dragons et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, 
seigneur de la châtellenio, de la Chapelle-St-Robert, Bellerive et 
co-seigneur de la Fcuillade, demeurant ordinairement au château de 
Belle ville en Périgord, étant présent à Paris logé en l'hôtel du Palais- 
Royal, cour des Fontaines, paroisse de St-Eustache, lequel a par ces 
présentes fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messîre Jean-Joseph comte de Haumont, auquel il donne pou- 
voir, etc. 

Signé : le comte de RoFFiaNAC ; en marge : ne 
varie tur^ comte de Haumont. 



Très haut et très illustre Louis-Augustin de Rohan-Ghabot, prince 
de Léon, marquis de Marouathe, colonel de cavalerie au régiment de 
Royal-Piémont, lequel a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial : 

Haut et puissant seigneur Jean de Coustin, capitaine au régiment 
de Royal-Etranger cavalerie, habitant au chftteau des Landes, paroisse 
do Ste-Colombe, sénéchaussée de Périgueux, auquel le dit seigneur 
donne, etc. 

Signé : Rohan de Chabot, prince de LioN ; en 
marge : le marquis de Coustin, ne varietar. 



Haut et puissant seigneur messire Anne de La Romagère, cheva- 
lier, marquis de Ronssecy, seigneur de Ronssecy en Périgord, de- 
meurant à Paris, rue Saint-Guillaume, paroisse de Saint-Sulpice, 
lequel a, par ces présentes, fait et constitué pour son prooareur géné- 
»*al et spécial : 

-ilessire Martial de Régnier, chevalier, seigneur des Limaignes, 
labitant en s^^^ hA<«ei' «les Limaignes, paroisse de Thiviers, auquel 
I dopn« et( 

>i^iié : La Romagère de RoNSsikiT ; en marge : 

ne va^'^etur^ des Limaignes. 



— 381 — 

Messire Charles de la Roussie, chevalier, seigneur de la Pouyade, 
Tun des anciens chevau-légers de Sa Majesté, chevalier de TOrdre 
royal et militaire de Saint-Louis, habitant en son château de la Pou- 
yade, paroisse de Saint-Angel, au dit Périgord d'une part, etc. 

Et messire Pierre de Lamberterie, chevalier, seigneur de Sauvero- 
che, écuyer vigier de la Chapelle-Monmoreau, ancien lieutenant au ré- 
giment de Poitou infanterie, habitant en son château de Sauveroche, 
paroisse du Vieux-Mareuil d'autre ; lesquels les dits seigneurs com- 
parants ont fait et constitué pour leur procureur général spécial, la 
personne de : 

Messire François-Joseph, chevalier , seigneur du fief de Lamber- 
terie, ancien garde du corps du Roi, résidant en son logis noble du 
bourg de Pluviers en Périgord, auquel les dits seigneurs constituant 
donnent pouvoir de pour eux et en leur nom, comparoir à l'assemblée 
des Trois Etats, etc. 

Ont signé : de Lamberterie ; en marge : cheva- 
lier DE Lamberterie, ne varietur. 



Messire Louis Bertrand de Roux de Lusson, ancien garde du corps 
du Roi, chevalier, seigneur du fief de la Croze, habitant de la ville 
d'Excideuil quant à présent et ordinairement en son repaire de la 
Croze, paroisse de Saint-Germain-des-Prés, lequel a volontairement 
fait et constitué pour son procureur général et spécial, sans qu'une 
qualité déroge à l'autre, la personne de : 

Haut et puissant seigneur Pierre comte de Marqueyssac, seigneur, 
baron de Rouffiac, Rouffiaguet, Paleyrat et autres lieux, chevalier de 
l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis. 

Signé : de Roux de Lusson ; en marge : ne va- 
rietur^ comte DE Marqueyssac. 



Messire Joseph de Roux et 

Dame Marie de Roux, jouissant par indivis le fief de Momatuf, 
situé en la paroisse de Saint-Front (la Rivière) et habitant au village 
de Ponbot, aussi présente paroisse, lesquels ont fait et constitué pour 
leur procureur général et spécial : 

M. du Repaire de Lusson. 

Signé : La Roux de La Croix, Roux de 

POMBEAUX. 



— 332 — 

Mcssiro Armand de Roux, chevalier, seigneur de Moncheuil, de 
Laborie, do Puilaroche, de Lestein , ces trois flefs situés dans la 
paroisse de Grandes et aussi seigneur du Maine, paroisse de Sainte- 
Orse et autres, habitant en sa maison noble de Taillepetit, paroisse de 
Ste-Orse au dit Porigord, lequel a fait et constitue pour son procureur 
général et spécial la personne de : 

Messire Antoine de Bonal, seigneur de Beauregard, La Rive, le 
Petit-Change, Barnabe et autres lieux, acceptant et habitant en son 
hôtel à Périgueux, auquel le dit seigneur constituant donne pouvoir 
de, pour lui et en son nom, comparoir à rassemblée, etc. 

Signé : Bonal ; en marge : Bonal, ne varietar. 



Messire Armand-François Roux, écuyer, seigneur de Reilhac et 
autres lieux, demeurant en sou château de Relhac, paroisse de co 
nom, lequel a fuit et conslitué son procureur général et spécial : 

Messire Joseph-François Lamberterie, écuyer, chevalier 3u dit 
nom, habitant du bourg de la paroisse de Pluviers, auquel le dit 
seigneur constituant, etc. 

Signé : Roux de Reilhac ; en marge : chovaUer 
DE Lamberterie, ne varietar. 



Haut et puissant seigneur messire Jean-Gerosme de Saint-Hillaire, 
chevalier, seigneur de Saint-IIillaire, Ferrières et autres lieux, ancien 
lieutenant-colonel au régiment de Périgord, chevalier de l'Ordre royal 
et militaire de Saint- Louis, pensionnaire du Roi, habitant de la pré- 
sente ville (La Linde), sénéchaussée de Pérlgueux, lequel seigneur de 
Saint-Hillaire, ù cause de son grand Age qui ne lui permet pas do 
voyager, a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur, messire Raymond Adhémard, chevalier, 
seigneur du Saule, près La Linde et y habitant on son hôtel, susdite 
sénéchaussée de Périgueux et auquel le dit seigneur de Saint-Hillaire 
donne pouvoir, etc. 

Signent à l'original : de Saint-Hillaire et ec 
marge : Adhémar, ne varietar. 



— 333 — 

Messire François do Salignac de Fënelon, capitaine à la suite du 
Dauphin cavalerie, résidant au repaire noble de Combalonie, paroisse 
de Saint-Phelix de Bourdeille, lequel, à cause de son infirmité, a fait 
et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire Gaston de Saulnier, chevalier, seigneur de Mondevi. 

Signé : Salignac de Fénelon ; en marge : ne 
vanetuj\ Saulnier de Mondevi. 



Messire Martin Salignac-Fénelon, seigneur de la Ponsie, paroisse 
de Saint-Jean-d'Estissac, lequel a fait et constitué son procureur gé- 
néral et spécial : 

Messire Charles de Faubournet-Monferrand, seigneur de Montréal 
et Montant, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, 
auquel, etc. 

Signent en marge : de Faubournet-Monferrand, 
ne varietuv. 



Messire Charles-François Pons de Salviac de Vielcastel, chevalier 
de rOrdre royal et militaire do Saint-Louis, ancien capitaine au régi- 
ment d'Auvergne, seigneur des Grèzes et co-seigneur de Siorac, 
habitant en son château de Veziac, sus dite paroisse de Monplaisant, 
en Sarladais, lequel a fait et constitué son procureur général et spé- 
cial : 

Jean-Baptiste de Boussier de Lafaye, capitaine au régiment, mestre 
de camp, dragons. 

Signé : Vielcastel, chevalier de Saint-Louis ; 
en marge : ne yarietui\ lo chevalier Boussier 
DE Lafaye. 



Messire Charles de Salviac de Vielcastel, chevalier, seigneur, baron 
de Verdun, habitant au chî\teau do Vielcastel, présente paroisse 
(Gazai et Quercy), lequel a dit qu'ayant joui du fief de Vezac et 
rentes aussi bien qu'autres biens et quekiues rentes dans la pa- 
roisse de Coûts qui sont dans la juridiction du seigneur archevêque 
de Bordeaux, que messire Charles de Salviac de Vielcastal, chevalier 



— 384 — 

de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, capitaine au régiment 
d'Auvergne, jouit et en paye les impositions, ils ont droit d'assister 
aux assemblées que la noblesse du Périgord doit faire pour députer 
aux Etats-Généraux:, mais que son inflrmité et son grand ftge de 
quatre-vingt-quatre ans le prive d'agir, non plus que son dit fils qui 
se trouve aussi infirme et chargé de treize enfants, et l'autre officier 
dans le régiment de Languedoc infanterie, et les autres en pension aux 
Etudes, ne leur permettant pas de se rendre au lieu indiqué pour la 
convocation, il €i fait et constitué pour son procureur général et spé- 
cial : 

Messire de Gualabert, écuyer, seigneur de Saint-Front, habitant de 
la paroisse de Sainte-Alvère en Périgord. 

En marge : de Gualabert, ae varietur. 

La procuration ci-dessus est également donnée dans les mêmes 
termes, par messire Charles de Salviac de Vielcastel, chevalier, sei- 
gneur baron de Verdun, etc.. à : 

M. La Garde de Grezignac, chevalier, seigneur de Grezignac. 

Signé : le baron de Verdun et en marge : ne 
varietui\ Grésignag. 



Haut et puissant seigneur messire Anthoine Saintours, choTalier, 
seigneur do Salibourno et Sucet et autres lieux, lequel nous a dit 
qu'en qualité de soigneur des sus dits fiefs susnommés, situés dans 
la paroisse de Cous, sénéchaussée de Sarlat, il a droit d'assister à 
l'assemblée de la noblesse qui se tiendra dans la ville de Périgueux 
pour députer aux Etats-Généraux, en conséquence il a fait et constitué 
pour son procureur général et spécial : 

Messire Joseph de Chassaing, chevalier, seigneur de Ratevoul, sei- 
jrnûur du fi*»*" de Marringes et la Durantie, auquel il donne, etc. 

Signé : Saintours de Salibourns ; en marge : 
ne varietur^ du Chassaing. 



buu, ^«eunc j» * piéton, veuve de messire Pierre de la Roche- 
A'"nr->n. T ï'^-ï vi'' -v j'^^tc do Laroche-Aymond, habitant en soii 



— 835 — 

hôtel, sis en la ville de Périgueux, paroisse de Saint-Front, laquelle a 
fait et constitué pour son procureur général et spécial : 
Messire Alexis de Salleton, seigneur de Jameaux. 

Signé : Salleton, comtesse de Larogheaimon ; 
en marge : Salleton, ne varîetur. 



Messire Paul Stanislas de Salleton, seigneur de St-Michel, capi- 
taine-commandant au régiment d*Aunis infanterie, chevalier de Saint- 
Louis, habitant au château de St-Michel^ paroisse de Cantillac, lequel 
a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire de Cosson de la Sudrie: 

Signé : Salleton; en marge : de Cosson de la 
Suorie, ne varîetur. 



Messire Pierre de Sarlandy, chevalier, seigneur de Mitougnac et 
autres lieux, demeurant en son château de Mitougnac, paroisse de 
Goux en Périgord, étant de présent en la ville d*Angoulême, lequel a 
fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Messire François Dartensec, chevalier, seigneur de la Farge, Vessac 
et autres places. 

Signé: Dartensec; en marge: Dartensec, /26 
varîetur. 



Messire Jacques de Saunier, chevalier, seigneur du dit fief de Fer- 
rière et de Neuville, demeurant en cette ville, paroisse de Saint-Front, 
lequel a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

M. le chevalier de Rastignac. 

Signé : Sonnier de Ferrières ; en marge : le 
chevalier de Rastignac, ne varîetur. 



Messire Georges-Antoine de Saulnier, chevalier, seigneur du Plais- 
sac, habitant de son château de Plaissac, paroisse de Saint-Crépin-de- 



— 386 — 

Richemont, lequel a fait et constitué pour son procureur général et;-- 
spécial : 

Messire Gaston de Saulnier, chevalier, seigneur de Mondevi, che- 
valier do rOrdre royal et militaire de Saint-Louis, habitant en son 
châtmu de Mondevi, paroisse de Saint-Phelix de Bourdeilles, auquel 
le, etc. 

Signé : Saulnier de Plessag ; en marge : Saulnier 
DE Monde VIT, ne varietur. 



Messire Isaac-Pierre de Savy, seigneur de la Roque, capitaine au 
régiment do Médoc et chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint- 
Louis, seigneur du fief de Laroque, habitant en la ville de Monpazier, 
sénéchaussée de Sarlat, lequel a fait et constitué son procureur géné- 
ral ot spécial : 

Messire Mathieu Laulanié, écuyer, habitant en. son château de 
Sainte-Croix, paroisse du dit Sainte-Croix, juridiction de Monferran. 

Signé : Savy de La Roque ; en marge : ne varie- 
tur^ Laulanié. 



Messire Isaac, vicomte de Ségur, seigneur de Sainte-Innocence, 
lieutenant-colonel d'infanterie, commandant du bataillon de garnison 
(lu Perche, habitant en son château de la Pleyssade, paroisse de Mes- 
coule, lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Jacques-David des Andrieux de Brugière, chevalier, offi- 
cier do dragons au régiment du Roi. 

Sigilé : Segur ; en marge : des Andrieux de 
Brugière, ne varietur. 



Messire Joseph de Senailhac, écuyer, seigneur de la Vitrolle, habi- 
tant du présent château, lequel a fait et constitué son procureur géné- 
ral et spécial : 

Messire d'Abzao, seigneur, chevalier de l'Ordre royal et militaire de 
St-Louis, capitaine-commandant au régiment do la marine. 

Signé en marge : D'Abzac, ne varietur. 



— 337 — 

Messire Jean de Senigon du Roussel, écuyer, seigneur du noble 
repaire du Cluzeau, ancien officier au régiment de Bourbonnais, habi- 
tant de son dit repaire du Gluzeau, paroisse de Froissant, lequel a fait 
et constitué son procureur général et spécial : 

Messire de Laborie Labatut. 

Signé : Gluzeau ; en marge : le comte de Laborie 
Labatut, ne varietur. 



Messire François-Rodolphe de Siorac, chevalier, seigneur de la 
Guionnie, en partie de Lempzour, Palenque et autres lieux, habitant 
du présent château (de la Guionnie), lequel a fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 

Messire Dominique de Brochard, chevalier, seigneur de Puymorin, 
habitant de la maison noble de la Rivière, paroisse de St-Sulpice- 
d'Excideuil, 

Signé -.Siorac ; en marge : Puymorin de Brochard, 
ne va ri et LU'. 



Messire Jean-Simon de Sorbier de Jaure, écuyer, seigneur de Les- 
pinassat, le Pont et autres lieux, habitant en son château du dit Les- 
pinassat, paroisse de St-Ghristophe, juridiction du dit Lcspinassat, 
lequel a fait et constitué son procureur général et spécial aux effets 
ci-après, la personne de : 

Messire Louis de Briançon, chevalier de TOrdre royal et militaire 
de St-Louis, seigneur de Perreaux et autres lieux. 

Signé : Sorbier de Jaurès ; en marge : le cheva- 
lier DE Brianson. 



Très haut et très puissant seigneur messire Jean-Georges, marquis 
de Souillac, seigneur de Bardou, Bridoire, Montblanc, Soure et autres 
places, habitant en son château, paroisse et juridiction de Bardou, 
sénéchaussée de Sarlat, lequel a fait et constitué son procureur géné- 
ral et spécial : 

Haut et puissant seigneur messire Jean Baltazar, comte de Saint- 
Exupcry-de-Rouffignac, seigneur de Rouflignac, F'ieurac, Palcyrao, 



— 388 — 

Segoniac , ancien lieutenant des maréchaux de France, habitant en 
son chftteau de Cardou, paroisse de Bourniquel, sénéchaussée de 
Sarlat. 

Signé : Le marquis de Souillac ; en marge : 
no variotury le comte de Saint-Exupéry de 

ROUFFIGNAC. 



Dame Marie-Anne de Souillac, veuve de messîre Charles de Fayol- 
les, habitante du château de Puiredon, paroisse de Saint-Pardoux-de' 
Cahuzac, en Périgord, et dame des fiefs de Puiredon et de la Beyne- 
rie, en Périgord, laquelle a fait et constitué son procureur général e^ 
spécial : 

Messire Pierre do Saintours, chevalier, seigneur de Verdon, auqueV 
etc. 



Signé : Souillac-Fayolles ; en marge : Saintours M^^ 
Verdon, ne varietur. 



Dame Louise-Marguerite de Taillefer, épouse de feu mesaire Ma^:^^'^ 
de Brochard, ancien mousquetaire gris, seigneur de Puimorin et autr^^^^ 
lieux, habitanto en son hôtel sis en ladite ville (Périgueux), 
Saint-F'ront, agissant pour ses enfants, laquelle a fait et constitaé poi 
son procureur général et spécial : 

Messire Ilenry-Jucques Wlgrin, marquis de Taillefer. 

Signé : Taillefer de Brochabd ; en marge 
Taillefer, ne varietur. 



Très haut et très puissant seigneur, Monseigneur Gabriel-Marie 
Taleyrand de Périgord, comte de Périgord et de GrignolBi prince 
Chalais, marquis d'Excidouil, baron de Mareuil, Yrier et 
^rand d'Espagne de la 1*^^ classe, chevalier des Ordres da Roi, 
lant-général do ses armées, gouverneur et lieutenani-général de 1 
)rovince do Picardie et pays reconquis, commandant en chef 
uelle de Languedoc, résidant ordinairement à Paris, à présent à Mon 
jcH'^^r. yt'^no} > "ait et constitué pour son procureur général et 



il A 



/ 



— 339 — 

Très haut et très puissant seigneur, Monseigneur Charles-Elie de 
Taleyrand-Périgord, prince de Ghalais, grand d'Espagne de la 1" 
classe, colonel du régiment Royal-Normandie, son fils, auquel le dit 
seigneur constituant donne pouvoir de, pour lui et en son nom, etc. 

Signé : Le comte de Périgord ; en marge : pour 
ne varier, le prince de Chalais. 



Illustrissime et Révérendissime seigneur Son Excellence Monsei- 
gneur Alexandre-Angélique de Talleyrand-Périgord, archevêque, duc 
de Reims, \^^ pair de la Gaule Belgique, abbé commandataire des 
abbayes royales de Cercamp et de Saint-Quentin en L'isle, demeurant 
ordinairement en son palais archiépiscopal de Reims, de présent à 
Paris, rue du Bacq, paroisse St-Sulpice ; 

Très haut et très puissant seigneur Monseigneur Louis de Talley- 
rand (1), maréchal des camps et armées du Roi, chevalier de l'Ordre 
royal et militaire de St-Louis, demeurant en son hôtel, rue du Bacq, 
paroisse St-Sulpice ; 

Très haut et très puissant seigneur Messiro Louis-Marie-Anne de 
Talleyrand-Périgord, baron de Talleyrand, maréchal des camps et 
armées du Roi, ambassadeur de Sa Majesté auprès de Sa Majesté le 
Roi de Naples, demeurant rue de l'Université, paroisse Saint-Sul- 
pice ; 

Très hante et très puissante dame Madame Marie-Elisabeth de 
Talleyrand-Périgord, veuve de très haut et très puissant seigneur 
Monseigneur Jacques-Charles do Chabannes, comte de Chabannes, 
maréchal des camps et armées du Roi, chevalier de l'Ordre royal et 
militaire de Saint-Louis, demeurant rue de l'Université, paroisse 
Saint-Sulpice ; 

Illustrissime et Révérendissime seigneur Monseigneur Charles- 
Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d'Autun, abbé de St-Denis, 
diocèse de Reims, demeurant ordinairement en son palais épiscopal, à 
Autun, de présent à Paris, rue Saint-Dominique, paroisse Saint-Sul- 
pice ; 

Très haut et très puissant seigneur Monseigneur Archambault, 
Joseph de Talleyrand-Périgord, comte Archambault de Talleyrand, 
colonel attaché au régiment d'Alzace, demeurant rue St-Dominique, 
paroisse St-Sulpice ; 



(1) Vicomte de Talleyrand. 



- 340 — 

Et très haut et très puissant seigneur Monseigneur Bozon-Jacques 
de Talleyrand-Pêrigord, comte Bozon, colonel au 2" du régiment de 
Bourljoii draj;^ons, demeurant rue St-Dominique, paroisse St-Sulpice, 
les dits soijiçneurs et dame comparants, seigneurs conjointement des 
terres de Douzillac, Beauronne, Moriac, situées dans la sénéchaussée 
de Périgueux, lesquels ont fait et constitué pour leur procureur géné- 
ral et spécial : 

Très haut et très puissant seigneur Monseigneur Elie-Charles do 
Taleyrand-Périgord, prince de Chalais, grand d^Espagne de la 1" 
classe, colonel au régiment Uoyal-Normandie cavalerie, auquel les 
dits seigneurs et dame constituants, donnent, etc. 

Signent : Le comte Archambauld de P6rigord ; 
Alexis-Augustk Talleyrand-Périgord, archevè- 
([ue, duc de Reims ; Louis de Talleyrand-Péri- 
ooRD, vicomte de Talleyrand ; Gharles-Marc de 
Tallkyrand-Périgord, évoque d*Autun ; comte 
l^osoN DE Talleyrand ; Talleyrand-Périgord, 
comtesse de Chabannes. 

Et en marge, pour ne varier^ le comte de Chalais. 



Haut et puissant seigneur François Tessier, marquis de Javerlhac, 
seigneur de Javcrlhac et de la paroisse du même nom, dans le ressort 
du bailliage de Périgueux, capitale du Périgord, ressortissant du par- 
lement de Bordeaux, maréchal de camp en survivance de la province 
de (iuienne, demeurant à Tours, cloître St-Gratien, paroisse de Saini- 
Piorrc-dos-Corps, le([ucl a fait et constitué pour son procureur général 
et spécial : 

Messire Jean de Saulnier, écuyer, chevalier, seigneur de Mondevit, 
major do vaisseaux, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint- 
Louis, auquel il donne pouvoir, etc. 

Signé : Le marquis de Javerlhac ; en marge : 
Saulnier de Mondevit, ne varietur. 



Messire François de Tessières, chevalier, soigneur de la vicomte 
de Roussille, Douville et la Sauvetat-Grasset, habitant en Bon repaire 
de la Bertignie, paroisse de (îampagnac, lequel, de son bon. gré et 



— 3il — 

volonté, a fait et constitué pour son procureur général et spécial, sans 
qu'une qualité déroge à Tautre personne, de : 

Messire Jean-François de Tessière, chevalier, seigneur du Pont, 
Chaumont et autres lieux. 

Signé : Tessières ; en marge : le chevalier de 
Tessière, ne varie tar. 



Messire Jean de Teyssière de Miremont, capitaine au régiment de 
Damas dragons, chevalier de l'Ordre royal et militaire de St*Louis, 
seigneur du fîef de la Renaudie, demeurant au château du dit lieu, pa- 
roisse et juridiction de Sainl-Privat en Périgord, lequel a fait et cons- 
titué pour son procureur général et spécial la personne de : 

Messire Antoine de Teyssière, écuyer, chevalier de Miremont, lieu- 
tenant au régiment de Piémont infanterie, demeurant au château de 
Burée, paroisse du dit lieu, auquel ledit constituant donne, etc. 

Signent à l'original : Teyssière de Miremont et 
en marge : Teyssière de Miremont , ne 
varietur. 



Messire Antoine de Teyssière , anaien capitaine d'infanterie, sei- 
gneur du fief de Gastaudias, demeurant paroisse de Saint-Paul, au dit 
Périgord, lequel, en qualité de seigneur de Gastaudias et de la Guilhar- 
mio, a fait et constitué pour son procureur général et spécial : 

Très haut et très puissant seigneur messire Antoine de Teyssière, 
seigneur de Burée et autres places, auquel le dit seigneur constituant, 
etc., etc. 

Signé : Ch. de Tessière ; en marge : Tessière 
DE Miremont, ne varietur. 



Messire Jean de Teyssières, chevalier, seigneur de Miremont, la 
Courberie et autres places, demeurant en son château de Burée, pa- 
roisse du dit lieu au dit Périgord, lequel a fait et constitué pour son 
procureur général et spécial : 

22 



Messirc Antoine de Teyssicre, son lils, sclgnôur do Burce et autres 
places, auquel le dit constituant donne pouvoir de, etc. 

Sij^né : Tessiiores de Miremont; en marge : 
Tessières de Miremont, ne varietur. 



Messire Yrieix de Thomasson, ccuyer, seigneur de Puychallard, 
habitant au repaire de Sallepeuche, paroisse de Saint-Germain-des- 
l*rcs, juridiction d'Excidcuil en Përigord, lequel a fait et constitué 
pour son procureur général et spécial : 

Messire Salomon de Thomasson, écuyer, chevalier de Plamon, habi- 
tant du chûtcau de Plamon, même paroisse . 

Signé : Thomasson; en marge : ne varietur^ le 
chevalier de Plamont. 



Messire Pierre Tomaseon de Pousat, chevalier, seigneur de Saint- 
Pierre, y habitant, paioisse de Saint-Germain-des-Pros, lequel a fait et 
constitué pour son j)rocureur général et spécial ; 

Messire Jacques-François, marquis de Lestrade, chevalier, seigneur 
de C4onty et Fluumon et autres lieux, au({uel le dit seigneur constituant 
donne pouvoir de pour lui et en son nom comparoir à l'assemblée 
générale des étals de la sénéchaussée de Périgueux, etc. 

Signé : Thomassont de Saint-Pibrrb ; et en 
marge Lestrade de Goulaurb, ne 
varietur. 



Très haut et très puissant seigneur messire Jean-Baptiste de Tou- 
cheliœuf, comte de Glormont, chevalier, seigneur de Besse, Montsec, 
Peyrille, la Cazolla et autres lieux, etc. 

Très haut vX très puissant seigneur messire Jean-Âlexandre-Emma- 
nuel-Mario de Touchebœuf-Clennont, dit le comte de Touchebœuf, son 
iils aîné, comme donataire du dit seigneur comte de Glermont, son 
l)èrL', do la moitié de tous ses biens par son contrat de mariage, en 



— 343 — 

date du !«' juin 1781, reçu par Salelles, notaire à Cahors, lesquels ont 
fait et constitué leur procureur général et spécial : 

Jean-Nicolas de Gratereau, seigneur des Groges, comte de Lavau- 
^you, etc. 

Signé : Le comte de Touchebœuf ; en marge : 
ne varie tui\ des Groges. 



Très haut et puissant seigneur messiro Jean-Baptiste de Touche- 
bœuf, comte de Clermont, et : ^ 

Jean-Emmanuel-Marie comte de Touchebœuf, son fils, habitant 
en leur château de Bosse en Périgord, de présence en cette ville 
(Cûhors), lesquels ont dit qu'en qualité de seigneurs de Besse, Mont- 
sec, etc., ils ont droit d'assister à l'assemblée que la noblesse doit 
faire dans la ville de Périgueux, pour députer aux Etats Généraux ; 
mais que leur santé ou leurs affaires qu'ils ont chez eux ne leur per- 
mettant pas de se rendre au lieu désigné pour la convocation, ils ont 
fait et constitué pour leur procureur général et spécial : 

Messire Pierre de Saunihac de Belcastel, chevalier de l'Ordre royal 
et militaire de Saint-Louis, auquel ils donnent, etc. 

Signé : Le comte de Touchebœuf-Clermont 
fils, constituant ; en marge : Saugnac de 
Belcastel, ne varictur. 



Haut et puissant seigneur messire Armand-Augustin de Touche- 
bœuf-Beaumont, chevalier, marquis de Touchebœuf, seigneur baron 
des Junies, do Pontcirq, d'Oragne, comte de la Beaume-Forsac et au- 
tres places, habitant de la ville de Cahors, lequel a fait et constitué 
son procureur général et spécial : 

Messire Marc-Antoine do Boussier, chevalier, capitaine dans le ré- 
giment des chasseurs Royaux du Dauphin. 

Signé : Le marquis de Touchebœuf-Beaumont ; 
en marge : Le marquis de Boussier , ne 
varie tur. 




— 3i4 — 

Messire Pierre de Trelhard, écuyer, seigneur du Basty, habita. 
du présent lieu et : 

Autre niessirc Pierre de Treilhiard, chevalier du Basty, ofQcii 
d'infanterie au bataillon do Pcrigucux, habitant au lieu de Valat, bass 
paroisse de la Villedieu, frères consanguins, lesquels, conjointcmei 
font et constituent j)Our leur procureur général et spécial : 

Haut et puissant soij^neur Jean, com^ de Saint-Exupéry, chevalie -=^r, 
seigneur du Fraisse, Liste, Paulin, la Salvagie et autres lieux, anci^^» ea 
lieutenant-commandant d*escadron des gardes du corps du Roi, mar^ -^7é- 
chal des camps et armées, chevalier de TOrdre royale et militaire c^ do 
Suint-Louis, liabitant son chAteau de Terrasson. 

Signé en marge : Le comte de Saint-Exupâr' 
rte varietur. 




Messire Isaac- Jacques de la Valette, chevalier, seigneur de Mon -*n- 
hrun, la Veyssière, Moncontour et autres lieux, demeurant audit B( 
gerac, lequel a fuit et constitué son procureur général et spécial, ai 
effets oi-aprrs, la personne do : 

Messiro ( '.hurles-Pierre-César Picot de Hoisfeuillet, ancien capitain ^^ 
commandant de dragons de Hergerac, auquel il donne ]H>UYOir, de pocJK/* 
lui et en son nom, etc. 

Signé : La Valette-Montbrun ; en marge : 
Picot de Hoisfbuillet. 



Haut et puissant seigneur messire Jean-Isaac-François de la Valette, 
lu Finou, chevalier, baron de la Valette, seigneur des flefs Basse- 
Fuye et autres lieux, près la présente ville de la Lindo et y habitant en 
son hôtel, le tout sénéchaussée de Pérlgueux, lequel seigneur baron 
de la Valette, à cause de son infirmité, a fait et constitué son pro- 
cureur: 

Haut et puissant seigneur messire Raymond Adhëmard, chevalier 
seigneur de Saule, près de la ville de la Linde et y habitant, en son hô- 
tel, sus dite sénéchausée de Périgueux. 

Signé : Le baron de la Valette ; en marge : 
AoHÂMARD, ne varietur. 



du dit lieu, juridiction de Lanquais, étant en ce jour à Bergerac, lequel 
a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur, messire Front-Patrice de Larmandie, 
cheTalier, ancien officier d'infanterie, auquel il donne, etc. 

Signé : La Valette Boisvert ; en marge : 
Larmandie, ne varietur. 



Messire Jacques de Vassal, écuyer, seigneur du fief do Lamothe, 
sénéchaussée de Bergerac, et de la dite vicomte de Boulonnais, en Albret, 
habitant de la paroisse et juridiction de Bazac, en Périgord, lequel a 
fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire Jean- Jacques de Gourssou, chevalier, seigneur de Pecany 
auquel le dit seigneur constituant donne pouvoir de, etc. 

• Signé : Vassal de Montviel ; en marge : Gourssou, 
ne varietur. 



Messire I^uis de Vassal, chevalier, seigneur do Lignac et autres 
lieux, demeurant au présent lieu (Carlux en Périgord), lequel nous a 
dit qu'en qualité de seigneur, il a droit d'assister à l'assemblée do la 
Noblesse qui se tiendra dans la ville do pour députer aux États- 
Généraux ; en conséquence, il a fait et constitué, etc. : 

Messire Jacques de Gimel, chevalier, seigneur, vicomte de Gimel. 

Signé : Vassal ; en marge : de Gimel, ne 
varietur. 



Très haut et très puissant seigneur Jean-Armand de Vassal, vicomte 
de Reignac, seigneur de Rouffiac et chevalier do l'Ordre royal et mili- 
taire de Saint-Louis, habitant de la ville de Montignac, lequel a constitué 
pour son procureur général et spécial très haut et très puissant sei- 
gneur Pierre, vicomte d'Abzao, seigneur de Limeyrac, do Lostange, 
Sarazac et autres lieux^ ancien écuyer du Uoi, habitant en son chftteau 
de Limeyrac. 



— 3 16 — 

Nobles Jeanne et Magdelaiue de Vassal de la Coste, habitant 
bourg de Fongalot, les(juelles ont fait et constitué pour leur procure 
général et spécial : 

Mcssire Jean de Constantin de Pechegue, chevalier, seigneur (F. 
Pechegue, Marsaiès, la Bigothie et autres lieux, habitant de son ch 
teau de Marsalès, paroisse du dit nom, juridiction de Monpazier. 

En marge : Pbchegue, ne varietur. 



Mcssire Charles de Vassal, chevalier, seigneur do Bellegarde c^ 
autres places, oflicicr au r(»giment de Vexains, habitant ordinairemen 
en son château de Bellegarde, paroisse de Mons, lequel, étant encore 
mineur, par cette raison ne pouvant assister aux assemblées ordon- 
nées par Sa Majesté, a fait et constitué pour son procureur général et 
spécial, la personne de : 

Messire François-Elie de (^hanaud, écuyer, seigneur de Lescaux^ 
chevau-léger de la Garde ordinaire du Roi. 

Signé : Vassal ; en marge : Ghanaud, ne varietur. 



Mcssire Joseph Sicaire, baron de Vassal, chevalier, seigneur de 
Purccct, la Vassaldie, (^.hanel-Mirabel, les Ecuyers et autres lieux, et 
soi^;nciir viguier de la paroisse de Goût, habitant au présent château, 
lequel a fait et constitué son procureur général spécial : 

Haut et puissant seigneur Antoine Durand, vicomte d'Aubcroche. 
chevalier seigneur du Bastit, Auberoche, Fanlac, la Holphie et autres 
places, habitant en son château du Bastit, paroisse de Bars. 

En marge : Le vicomte d*âuberochb, ne 
varietur. 



Mcs.^ire Jean de Vassal, chevalier, marquis de la Tourette, seigneur 
du présent lieu et y demeurant, lequel nous a dit qu'en qualité de soi- 
gneur, il a droit d*assisler à l'Assemblée de la Noblesse qui se tiendra 
dans la ville de , pour députer aux Etats-Généraux ; en con- 
séquence, il a fait et, etc. 



— nu ~ 

Mcssire de Grezignac (1), auquel il donne pouvoir de, pour lui et 
en son noin,eoniparoir à la dite assemblée et assister à toutes les déli- 
bérations qui seront faites, tant avant ladite Assemblée qu^après, pour 
y donner son avis et donner sa voix à M. le comte de Périgord et à 
M. le marquis de Beaumont. 

Signe : le marquis de la Tourettte ; en 
marge ; ne vanetui\ Gresignac. 



Haut et puissant seigneur messire Louis de Vassal, seigneur du 
Mares, Monpeyrou et autres lieux, situes dans la sénéchaussée du 
Périgord, habitant en son château du Mare, paroisse de Saint-Cha« 
massy, au diocèse de Sarlat, étant actuellement au château de la Roque- 
Meyral, lequel a fait : 

M. Armand de Charon, chevalier, auquel il donne pouvoir, etc. 

Signé : Vassal du Mares : en marge : le 
chevalier de Charon, ne varietur. 



Dame Antoinette de Vassal, dame de la Carrière, veuve de messire 
Geraud de la Borie du Pourtel, chevalier, en son vivant seigneur de 
Guillermie, la Carrière et autres lieux, habitant en son hôtel de la 
ville de Saint-Cyprien, laquelle a fait et constitué pour son procureur 
général et spécial : 

Haut et puissant seigneur Guillaume, comte de Laborie de Labatut, 
chevalier, seigneur de Labatut, la Mélonie, les Grèzes, Ladièro, le 
Roc, I-iavauronie, Lesquilerie et autres places, habitant de son chAteau 
de Labatut, auquel la dite dame constituante donne pouvoir, etc. 

En marge : Le comte de Laborie-Labatut, 
ne varietur. 



Haut et puissant seigneur messire Marq de Vassal, chevalier, sei- 
g^neur de la Coste, Baste, Fongaleau, et au nom de mari de dame d'Ar- 



(1) Le nom patronymique est Lagcard. 



- MS — 

lot de Ciimond de Friigic, seigneur des fiefs et dépendances du châ- 
teau do Laroquc, et seigneur engagisto de la dite ville et juridiction 
royale de lu Linde, habitant en son chAteau de la Geste, paroisse de 
Fongalot, lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 
Haut et puissant seigneur messire Reymond Adhémard, chovalicr, 
soigneur du Saule, près la ville de la Linde et y habitant, même pa- 
roisse et sénéchaussée de Périgueux, auquel le dit seigneur, etc. 

Signé : Vassal de la Goste ; en marge : 
Adhâmar, ne varietur. 



Haut ot puissant seigneur messire Antoine de la Verrie-Vivans, 
écuyer, seigneur de Siorac, Doissac, Villefranche en Périgord et au- 
tres places, habitant de son château de Siorac, lequel a fait et consti- 
tué son procureur général et sjiécial : 

Messire Joseph de la Verrie-Vivans, paroisse de Villefranche, son 
frère, auquel, etc. 

Signent : Siorac de la Verrie-Vivans et 
en marge : Villefranche de Laverie- 
Vivans, ne varietur. 



Mossiro François do la Verrio-Vivans, chevalier, seigneur de Carlou 
ot autres lieux, habitant du repaire (ancien repaire noble) de Car- 
lou, paroisse de Saint-Amand, lequel a fait et constitué son procureur 
général et spécial : 

Messire Josepli de Lavorrie-Vivans, chevelier, seigneur de Villefran- 
che, capitaine de grenadiers au régiment do maréchal do Turennc, 
habitant actuellement du dit repaire de Carlou. 

Signent en marge : Villefranche de la 
Verrie-Vivans, ne varietur. 



Messire Jean-Louis de Vestat de la Barotière, de Chandoré, écuyer, 
seigneur du fief et château du Vetizon, paroisse du Petit-Brassac de 
Ribérac on Périgord et autres lieux, demeurant en son château du 
Taillau, paroisse de Saint-Martin, en Saintonge, lequel, de sa libre vo- 



— 349 -^ 

lonté, a fait, créé et constitué par ces présentes son procureur général 
et spécial la personne de : 

Messire Pierre-Georges de Ribeyreys, écuyer, seigneur de Lember- 
tie, ancien officier au régiment d^Aunis, demeurant au château de 
Menichou, paroisse de Saint-Aquilain, en Périgord. 

Signé : Vrtat de GnAMnoRé ; en marge : 
RiBEYREYS, ne varietur. 



Messire Georges du Vilard, écuyer, seigneur de la Brousse, habi- 
tant du repaire de la Cournerio, paroisse de Saint-Avit-de-Viiard , 
lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Messire François-Marie-Glaude Dupin/écuyer. 

Signé : Villars ; en marge : Dupin, ne 
varietur. 



Nobles Marie-Rose et autre Marie de Villars de Pontignac, sœurs 
germaines, dames de Montchoisy, en Périgord, paroisse de Maussat 
et du repaire de Minsac, en Angoumois, habitantes de leur château de 
Montchoisy, paroisse du dit Maussat, près Mareuil, en Périgord, 
lesquelles ont fait et constitué pour leur procureur général et 
spécial : 

Messire François do Maillard do la Paye, chevalier du très haut et 
très illustre Ordre de Saint- Jean-de- Jérusalem, habitant au château 
de Lafaye-Maillard, paroisse de Saint-Sulpice-de-Mareuil, en Péri- 
gord. 

Signé : de Villars de Pontignac ; en 
marge : ne varietur^ le chevalier de 
Maillard de Lafaye. 



Dame Jeanne-Françoise do Villars, veuve de messire François de 
Bacharetie, écuyer, seigneur de Beaupuy, pour raison du fief de la 
Filolie à la dite dame appartenant, situe en la paroisse de Saint-Lau- 
rent, en Périgord, habitante des faubourgs de la ville de Mucidan, pa- 
roisse Saint-Médard-de-Limeuil, laquelle a fait et constitué son pro- 
cureur général et spécial : 



— 350 — 

Messirc Michel-Arnaud de Bacharetie, chevalier de Beaupuy, son 
fiU, lieutenant au régiment de Bassigni, de présent aux présents fau- 
bourgs, auquel la dite dame constituante donne pouvoir de, pour elle 
et en son nom. 

Signé : Villars de Beaupuy ; en marge : 
Bacharetie, chevalier de Beaupuy, ne 
varietnr. 



Dame Anne de Villepontoux de Jaure, veuve de messire Jacques de 
Sorbier, écuycr, dame de la maison noble de Corbiac, co-seigneur de 
la chûtoleiiic de Creyssc, Mouleydier et autres lieux, habitante de cetle 
villi», Berjrerac, laquelle a fait et constitué son procureur général et 
spécial, aux effets ci-après, la personne de : 

Messire Jean d'Adhémar, écuyer, seigneur du Périer et de Les- 
cardie. 

Signé : Adhémar ; en marge ; Adhémar, ne 
varietur. 



Messire Marc de Vaucocour, chevalier, seigneur de la Rocho-Saint- 
Martin, Tussou et de la terre de Sigoulcs, dépendante de la séné- 
chaussée de Bergerac, chevalier de l'Ordre royal et militaire de Saint- 
Louis, ci-devant capitaine-commandaut les chasseurs de régiment co- 
lonol-général do l'infanterie française et étrangère, habitant ordinaire- 
ment en son château de la Roche, paroisse de Saint-Martin-PAstier, en 
Périgord. Ce jour à Bordeaux, logé chez le sieur Veyssière, vitrier, 
rue Porte-Dijaux, paroisse de Saint-Christophe, lequel fait et constitue 
pour son procureur général et spcicial : 

xMessire Pierre de Meslon, écuyer, auquel il donne pouvoir, etc. 

Le môme messire Marc de Vococour, chevalier, seigneur de la 
Roche, etc., fait et constitue son procureur général et spécial : 

Messire Nicolas de Mèredieu, chevalier, seigneur d'Ambois ot autres 
lieux. 

Signé : Vaucocour de Meslon, ne varietur. 



Messire Elie-Bernard do Vitrac, écuyer, seigneur do Vitrac, 
ancien exempt des gardes du corps du Roi, ot chevalier de l'Ordre 



— 351 — 

royal et militaire do Saint-Louis, habitant du dit village (Laudonnie, 
paroisse do Tourtoirac), lequel a fait et constitué son procureur géné-r 
rai et spécial la personne de : 

Messire Pierre vicomte d'Abzac de Limeyrac, habitant en son châ- 
teau de Limeyrac. 

Signent : Vitrac ; ancien exempt des gardes 
du corps du Roi, et en marge : le vicomte 
D^ÀBZACy ne varietur. 



Messire Jean-Charles Daugcard, chevalier, seigneur de la baronnie 
de Cléran et autres places, demeurant à Bordeaux, en son hôtel, rue 
Judaïque, paroisse de Saint-Projet, lequel a donné pouvoir à : 

Messire Jean-BaptistO; chevalier de Beaulieu de la Chapelle, de, 
pour lui et en son nom, etc. 

En marge : de la Chapelle de Beaulieu, ne 
varietur. 



Haut et puissant seigneur messire Dominique de Beauroyre, che- 
valier, seigneur de la Filolie, Gaubert et autres places, ancien lieute- 
nant-colonel au régiment d'Acquitaine infanterie, chevalier de TOrdre 
royal et militaire de Saint-Louis, habitant do son dit château (de la 
Filolie), lequel a fait et constitué son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur François-Jules-César vicomte de Beau- 
royre, capitaine de dragons au régiment du Roi; son neveu, habitant 
au présent château. 

Signé : Le chevalier de Vilhac ; en marge : le 
vicomte de Beauroyre, ne varietur. 



Dame Marguerite-F'rançoise de la Brousse, veuve de messire Antoine 

de Luzié, vivant chevalier, soigneuresso des fiefs de Drouillac, Rou- 

fiac et autres, situés dans la sénéchaussée do Sarlut, habitante du 

bourg et paroisse de Carsac, sus dite sénéchaussée, laciuelle a fait et 

constitué pour son procureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur Louis, baron de Carbonnières, chevalier, 



— 352 — 

seigneur de St-Chamassy, Jayac, Archignac et autres lieux, habitant 
son château de Jayac, paroisse du dit lieu, diocèse de Sarlat, auquel, 
etc. 

Signe : Labrousse de Luizié ; en marge : le baron 
DE Carbonnières, ne varietur. 



Messiro Jean-Pierre-Xavier de la Chapelle de Morton, écuyer, che- 
valier, co-seignour de la Tour, ancien sous-lieutenant au régiment 
d'Aunis, habitant en sa maison noble du Tour, paroisse de Faux, séné- 
chaussée de Sarlat, lequel a fait et constitué son procureur général et 
spécial : 

Messire Edmond de la Chapelle, lieutenant-colonel, commandant au 
bataillon de Guienne, chevalier de TOrdre militaire de Saint-Louis, 
habitant de la ville de Bergerac, auquel le dit constituant donns pou- 
voir do, etc. 

Signé à la minute : La Chapelle db Morton ; 
en marge : La Chapelle^ ae varietur. 



Très haut et très puissant seigneur Mff' Jean-Louis-Anne d'Haute- 
fort, comte dllautcfort, comto et seigneur de Vaudres, marquis 
de Bruzac, comte do Marquessac, seigneur de Montbayol, Saint-Jory, 
la Marche et autres lieux situés en la sénéchaussée de Périgueux, de- 
meurant à Paris, en son hôtel, rue du faubourg Saint-Honoré, paroisse 
de la Madeleine, de la Ville-Lé véquo, lequel a, par ces présentes, fait 
et constitué son procureur général et spécial i 

Très haut et très puissant seigneur Monseigneur Jacques-Gabriel de 
Chapt, marquis do Rastignac, baron de Lusech, première baronnie du 
Quercy, comte de Glermont, de Combebounet, de Puyguilhem, do Fir- 
boix et autres lieux, maréchal des camps et armées du Roi, comman- 
dant la brigade de Champagne de la division de la Guienne, chevalier 
de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis, auquel, etc. 

Signé : Jean-Louis-Anne d*Hautefort, comte 
d'IIautefort, et plus bas, acceptant : le 
comte DE Rastignac. 



Haut et puissante dame Marianne de Lostanges épouse de haut et 
I)uissant seigneur messire Daniel de Cosnac, marquis du dit lieu, baroa 



— 853 — 

de la Queille et SainURemi, seigneur de Doignac, En val, Peyruse et 
autres places, laquelle a dit qu'en qualité de seigneuresse de la terre et 
haronnie du Bugue, située dans la sénéchaussée du Périgord et de 
Sarlat, elle a droit d'assister aux assemblées que la noblesse de la 
dite sénéchaussée do Sarlat doit faire pour députer aux F^tatsrGéné- 
raux ; mais que sa santé ou les affaires qu'elle a chez elle ne lui per- 
mettant pas de se rendre au lieu désigné pour la convocation, elle a 
fait et constitué pour son procureur général et spécial, sans qu'une 
qualité déroge à l'autre : 

Messire Charles-François-Joseph de Chancel, chevalier, seigneur de 
la Grange, d'Antoniat, la Barde et autres lieux, garde du corps du Roi de 
la première compagnie et capitaine de cavalerie, auquel elle donne 
plein et autres pouvoirs de, pour elle et en son nom, assister aux 
dites assemblées de la noblesse et y donner sa voix, etc. 

Signé : Lostanges, marquis de Cosnac, baronne du 
Bugue ; en marge : de Chancel, ne varietur. 



Le vicomte David de Lastour, seigneur de Riliac. Lettre à son neveu, 
messire Pierre Theulber de Saint-Hilaire, à l'effet de le représenter 
aux assemblées de la noblesse, le 14 mars 17B9. 



Haut et puissant seigneur messire Jean-Gérôme de Saint-Hilaire, 
chevalier, seigneur de Saint-Hilaire, Perrière et autres places, ancien 
lieutenant-colonel au régiment do Périgord, chevalier de l'Ordre royal 
et militaire do Saint-Louis. 

Haut et puissant seigneur messire Raymond Adhémard , chevalier 
seigneur du Saule. 



Messire Nicolas-Marie Moreau, chevalier, seigneur de la baronnie 
de Moncheuil, les Isles, Saint-Martin-des-Islcs, de la châtcllenie do 
Varaignes et des paroisses de Bussière-Badil,Busseroles, Teyzac, Sou- 
dât, Eymoutifers, Saint-Maurice-de-Montbron et autres lieux, conseil- 
ler du Roi en la souveraine cour du Parlement de Bordeaux, y de- 
meurant ordinairement, rue Rochars, paroisse Ste-Eulalie, étant pré- 



— 35i - 

sent en ce lieu, lequel a volontairement fait et constitué pour son pro- 
cureur général et spécial : 

Haut et puissant seigneur Louis-Thomas de Gonan, comte do Mont- 
brun^ seigneur de Conczac, habitant du dit lieu, môme paroisse. 

Signé : Moncheuil et en marge, ne varietur, 
le comte de Montbrun-Gonan. 



RÈGLEMENT FAIT PAR LE ROI 



CONCERNANT LES MANDATS DES DEPUTES AUX ETATS-GENERAUX. 



DE PAR LE ROL 

Le Roi étant informé, que, contre Tesprit et la teneur de ses 
lettres de convocation, plusieurs députés avaient reçu des pouvoirs 
imporatif:^, qui ne laissaient pas la liberté de suffrage dont doivent 
essontielloinent jouir les membres des Etats-Généraux,Sa Majesté, 
par l'article V do sa déclaration du 23 de ce mois (1), a permis aux 
députés qui se croiraient gênés par leurs mandats, de demander à 
leurs commettants, un nouveau pouvoir; et Sa Majesté, ayant jugé 
nécessaire de déterminer la forme dans laquelle serait faite cette 
demande, elle a ordonné et ordonne ce qui suit : 

Article l®^ — Ceux des députés qui se trouveront gênés par 
leurs mandats sur la forme d(î délibérer, ou sur les délibérations à 
prendre aux Etats-GénéraiLx, pourront s'adresser aux baillis ou 
sénéchaux, ou leurs lieutenants, ou en leur absence, au plus ancien 
oflicier du siège, pour qu'ils aient à convoquer tous les membres 



(1) Ainsi conçu : Le Roi permet aux députés qui se croient gênés par leurs 
mandats, de demander ù leurs commettants un nouveau pouvoir; mais Sa 
Majesté leur enjoint de rester, en attendant, aux Etats-Généraux, pour assister 
à toutes les délibérations sur les affaires pressantes de TEtat et y donner un 
avis consultatif. 



— 355 — 

de rOrdre auquel les dits députés appartiennent et qui auront con- 
couru immédiatement à leur élection. 

Les baillis ou sénéchaux, ou leurs lieutenants, en conséquence 
des demandes qui leur seront formellement adressées par les dépu- 
tés aux États-Généraux, rassembleront sans délai et par forme 
d'invitation seulement, tous les membres de TOrdre qui auront 
concouru immédiatement à Télection des députés qui auront formé 
les dîtes demandes ; et sur la connaissance qui sera donnée de ses 
demandes auxdits électeurs, ainsi rassemblés, ils prendront les dé- 
libérations nécessaires pour donner à leurs députés de nouveaux 
pouvoirs généraux et suffisants, aux termes des lettres de convo- 
cation, et sans aucunes limitations, Sa Majesté les ayant formelle- 
ment interdites par Tarticle VI de sa sus dite déclaration (1). 

Les baillis et sénéchaux ou leurs lieutenants, feront dresser un 
procès-verbal de la dite assemblée, lequel contiendra la délibéra- 
tion qui aura été prise, et il en sera délivré les expéditions néces- 
saires aux députés, et envoyé une copie à M. le garde des sceaux, 
et une autre, au secrétaire d'État de la province. 

Fait et arrêté par le Roi étant en son conseil, tenu à Versailles le 

27 juin 1789. 

Signé : Louis. 

Et plus bas : Laurent de Villedeuil. 



ASSEMBLÉE 

DE L*ORDRE DE LA NOBLESSE DE LA SENECHAUSSEE DE BERGERAC , AUX FINS 
DE DONNER DE NOUVEAUX MANDATS A LEURS DÉPUTES 



BERGERAC 



Aujourd'hui dix-huitième de juillet mil sept cent quatre-vingt- 
neuf, nous Jean-Philippe de Fraignaud, conseiller du roy, lieute- 
nant-général criminel de la sénéchaussée de Pcrigord, si;» je de la 



(i) Il est ainsi conçu : Sa Majesté dcclaro que, d^ms les tenues suivantes 
d'Etats-Généraux, eUe ne souffrira pas que les cahiers ou les mandats puissent 
être jamais considérés comme impératifs ; ils ne doivent être que de simples 
instructions confiées à la conscience et à la libre opinion des députés dont on 
aura fait choix. 



— 356 — 

ville do Bergerac, sur la réquisition verbale qui nous aurait été 
faite le quinze du courant par le chevalier de Charon, d'inviter et 
convoquer messieurs de la noblesse de cette sénéchaussée pour 
délibérer sur la plus grande étendue de pouvoirs à eux demandés par 
la lettre de M. le comte de La Roque, Tun de leurs députés aux 
Etats-Généraux, écrite à leur bureau et datée de Versailles le 
trente du mois dernier, qui nous a été exhibée par mon dit sieur le 
chevalier de Charon, chez qui se tient le bureau, et en conséquence 
de laquelle réquisition nous aurions écrit une lettre-circulaire d'in- 
vitation à tous les dits messieurs de la noblesse, en date du seize 
du courant, et en exécution de l'article second du règlement fait par 
le Roy le vingt-sept juin mil sept cent quatre-vingt-neuf, confor- 
mément aussi aux instructions qui nous ont été adressées de la 
part de M. le marquis de Verteilhac, grand sénéchal de cette pro- 
vince, par la voie de M. Malet, lieutenant particulier au présidial 
de Périgucux, tous mes dits messieurs de la noblesse de cette sé- 
néchaussée auraient été invités par notre dite circulaire à l'assem- 
blée ce jourd'hui, aux dix heures du matin, dans la salle du Palais 
Royal de la présente ville, où nous étant rendu à ladite heure, se 
sont rendus aussi et assemblés : 

Messieurs : Le vicomte de Ségur, président ; le chevalier de 
Briançon, Picot de Boisfeillet, de Coursou de Pécany, de Fonvie- 
Ihe Monbocher, le chevalier de FayoUes, chevalier de Gascq, de 
Beraud de Canterane, de Fayolles aîné, vicomte de Bacalan, de 
Laurière, de Vassal de Monviel, le baron de Vormezelle, de Cha- 
naud de Lescaut, de Larmandie de Monteyssac, chevalier de Fon- 
çant de Laborie, Gastebois de Marignac, Marignac de Gastebois 
Taîné, de Vaucocour, de Briançon de Perron, le chevalier de Mon- 
vert, chevalier de Saint-Eloy, de Saintours de Bouniague, Beau- 
lieu de La Chapelle, de Gastebois de Lamonde, chevalier de Sain- 
tours, Beaui)oil de Saint-Aulaire, chevalier de Charon, Malbec de 
Lagrange, de Coursou de Cailhevel, de Meslon, Lariberie de Ba- 
calan, Saintours de Verdon, Jammes Dumourier, 

Lesquels tous réunis auraient pris la déhbération dont la teneur 
suit: 

Nous, gentilshommes de la sénéchaussée de Bergerac en Péri- 
gord, assemblés en exécution de l'article second du règlement fait 
par le roy le vingt-sept juin dernier, après avoir mûrement déli- 
béré, sommes convenus devoir au roy, comme une nouvelle mar- 
que d'amour, de respect et de reconnaissance pour ses soins pater» 



-^ 357 — 

nels, de lever tous les obstacles qui pourraient contrarier les in- 
tentions bienfaisantes de Sa Majesté dans la grande opération 
qu^elle a entreprise pour la gloire de la nation et le bonheur de ses 
sujets. En conséquence, nous nous empressons adonner tous pou- 
voirs à nos représentants aux Etats-Généraux, comme un témoi- 
gnage de confiance due à leurs lumières, à leur sagesse et à leur 
droiture, nous en rapportant entièrement à eux pour aviser aux 
moyens d'opérer la régénération de l'Etat. Dont et de tout ce que 
dessus avons dressé le présent procès- verbal pourdiceluy une ex- 
pédition être envoyée à M. le grand sénéchal de Périgord ou mon- 
sieur son lieutenant ou autres officiers le représentant au présidial 
dePérigueux, et ont signé avec nous et le greffier par nous pris 
d'office, duquel nous avons reçu le serment au cas requis à Berge- 
rac, en la salle du Palais du siège sénéchal, ledit jour dix-huitième 
juillet mil sept cent quatre-vingt-neuf. Signé à la minute : 

Le vicomte de Ségur, le chevalier de Brianson, Picot de 

BOISFEILLET , GaSTEBOIS DE MÉRIGNAC aîné , FONVIELHE , 

baron de Béraud, chevalier de Gascq, Gastebois de 
Lamonde, le chevalier de Foucaud, Chanaud de Lbscaut, 
Meslong, Vormezelle, Brianson, Malbec de Lagrange, 
Beaupoil de St-AuLAmE, CouRSOu, Fayolle, le chevalier 
de MoNTVERT, le chevalier de Gharon, le chevalier de 
Saint-Eloy, Saintours de Verdun, Laurière, Saintours, 
Vassal de Monviel, chevalier de Saintours, le chevalier 
de Larmandie de Faux, Beaulieu de La Chapelle, le 
vicomte de Bacalan, Goursou de Gvilhevel, Fraignaud, 
.lieutenant-général criminel ; Venencie, greffier d'office. 

CoUationné : Venencie, greffier d'office. 



SABLAT. 



L'an mil sept cent quatre-vingt-neuf et le vingt-sept juillet, 
nous Jean-Pierre de Grezis, conseiller du roi et son lieutenant- 
général de robe et d'épée en la sénéchaussée et siège présidial do 
la ville de Sarlat, en exécution du règlement fait par le roi le 
vingt-sept juin dernier, enregistré le neuf du courant au sénéchal 
de Périgueux et le treize en notre siège, qui porte que les séné- 
chaux, sur les déclarations formelles des députés aux Etats-Géné- 

23 



— 388 — 

raux, assembleront sans délai et par forme crinvitalion seulement 
les membres de Tordre dont les députés réclameront de nouveaux 
pouvoirs, M. le marquis de Verteillac, grand sénéchal, nous ayant 
fait connaître (jucle ministre Tavait autorisé à chercher les moyens 
les moins dispendieux et les plus faciles pour que la noblesse de la 
sénéchaussée de Sarlat pût s'assembler sans délai, nous charge de 
rinviter, sur la réquisition formelle de M. le chevalier deRavillon, 
leur correspondant ; et en conséquence de sa réquisition du vingt 
du courant, nous avons invité MM. les gentilshommes de notre 
ressort h s'assembler aujourd'hui vingt-sept par notre circulaire 
du vingt du courant, afin de délibérer ce qu'ils aviseraient bon 
être et se conformer aux motifs qui ont déterminé le règlement, et 
que leur délibération arrêtée nous serait remise pour être transcrite 
et signée à la suite du présent procès- verbal, et, conformément à 
nos ordres, être renvoyée à M. le sénéchal de Périgueux pour être 
jointe à celle arrêtée par la noblesse de son ressort pour satisfaire 
à la disposition de l'article troisième du règlement. 

Sur quoi, M. le chevalier de Ravillon a comparu en notre hôtel 
et nous a dit (jne Tordre de la noblesse assemblée en cette ville^ 
suivant l'invitation que nous lui en avions faite par notre lettre du 
vingt du courant, avait pris la présente délibération, qu'il avait 
lui-même collationnée sur Toriginal, et nous ayant requis en sa 
qualité do député do son ordre de Tannexer à notre présent procès- 
verbal pour être renvoyée et jointe à celle qui doit être arrêtée par 
le môme onlro de la sénéchaussée de Périgueux, le trente du cou- 
rant, lui avons donné acte, ainsi que de la déclaration qu'il nous a 
faite moyennant son serment, qu'elle est conforme à Toriginal et 
contient les veux do son ordre. De quoi et de toutceque dessusavons 
fait et drossé le présent procès-verbal pour servir et valoir ainsi 
que do raison, et avons signé. 

De Grezis, lieutenant-général. Falvel, greffier en chef. 



DÉLIBÉRATION DE LA NOBLESSE DE SARLAT. 



Nous, gentilshommes de la sénéchaussée de Sarlat assemblés ea 
exécution de Tarticle cinq du règlement fait par le roy le vingt- 
v^nt ^np dernier qpr'^s a^ >ir mûrement délibéré, scMomes conve-" 



— 359 — 

nus devoir au roy, comme une nouvelle marque d'amour, de res- 
pect et de reconnaissance pour ses soins paternels, de lever tous les 
obstacles qui pourraient contrarier les intentions bienfaisantes de 
Sa Majesté dans la grande opération qu'elle a entreprise pour la 
gloire de la nation et le bonheur de ses sujets. En conséquence, 
nous nous empressons à donner tout pouvoir à nos représentants 
aux Etats-Généraux, comme un témoignage de confiance dû à leur 
lumière, à leur sagesse et à leur droiture, nous en rapportant en- 
tièrement à eux pour aviser au moyen d*opérer la régénération de 
TEtat. 

Le comte de Clermont, le chevalier de La Barthe, d'Abzac de 
Cazenac, de Constantin, de Foncarbonnière, le chevalier de Laca- 
raulie, Giversac, chevalier de Saint-Louis ; le chevalier deLaborie 
deLabatut, Ravilhon, le chevalier de Bercches, le baron de Gom- 
marque, Desbories du Gheylard, Baillet, Laulanié, Lanzac, Du 
Barri, Mombette de Ghaunac, du Pouyet de Veniat, Delfau, le 
chevalier de Ravilhon, Gampagne, major aide maréchal général 
des logis de Tarmée ; Pignol, Lacalprenède, Grezel, Montsec, le 
comte de Massacré, de Vins du Masnègre, Vassal de Sineul, Vas- 
sal du Marais, Sauzet. 

Messieurs les gentilshommes énoncés ci-dessous ont exprimé 
leur vœu par lettre ou par procuration conforme à la délibé- 
ration : 

Messieurs : De Siorac, de Saint-Ours, d'Adhémar du Roc, do 
Commarque, deLanzac, de Sibomont, deLatour du Roc, de Terme, 
de Campagne, de Gimel, Waurillon de la Bermondie, de Marzac, 
d'Abzac de Lasserre, d*Abzac de Falgucyrat, du Bastit, le cheva- 
lier de Vassal de la Queysie, le chevalier de Bar, Messieurs de Bes- 
sou, d'Abzac de Gampagnac, de Mirandol, Messieurs de Lacipière, 
Valette, Boussiers de Rochepine, de Montalembert, de Vassal de 
Peyrusset, deCerval, de Lacan, de Laval, de Vassal de Lacoste, 
de Lamouroux, de Laroque, Constantin de Gastehncrle, de Sai nt- 
Exupéry, de Constantin, de Foncarbonnière tils, le vicomte de Pey- 
raux, de Vassal de Rcgnac, de Stusset, de Feletz, de Lam- 
berterie de Rouffignac, du Verdier, de Gaussade, le marquis de 
Souillât, de Beaumont de Latour, de Beauroire, comte de Vilhac, 
le vicomte de Vilhac, le chevalier de Vilhac oncle. 



— 360 — 

DÉLIBÉRATION 

DE L*ORDRE DE LA NOBLESSE DE LA SENéCHAUSSÉE PRINCIPALE DE 

PÉRIOUEUX, DU 30 JUILLET 1789, A L*EPPBT DE DONNER DE NOUVEAUX 

POUVOIRS A SES DÉPUTES AUX ÉTATS-OÉnÉRAUX. 



Aujourd'hui trente du mois de juillet de l'année mil sept cent 
quatre-vingt-neuf, Tordre de la noblesse de la sénéchaussée prin- 
cipale de Pcrigueux assemblée en vertu du règlement fait par le 
roy le vingt-sept juin dernier et les lettres d'invitation du quinze 
de ce mois à lui adressées par M.Malet, lieutenant particulier au 
sénéchal dePériguoux, en Tabsence de M. le grand sénéchal et de 
son lieutenant-général, prenant en considération la demande faite 
en constMiucncc dudit règlement par messieurs le marquis de 
Foucauddc Lardiinalie, comte de La Roque, ses représentants 
aux Etats-Généraux, et marquisdeVerteilhac, leur suppléant, dans 
le cas fixe par le règlement fait par Sa Majesté le trois may der- 
nier concernant les suppléans, à Teffet d'obtenir de nouveaux pou- 
voirs généraux suffisants et illimités pour voter conjointement 
avec tous les représentants de la nation. Vu, sur ce, le vœu des 
membres de la noblesse de la sénéchaussée secondaire de Sarlat 
exprimé par leur délibération du vingt-sept de ce mois, présentée 
à rassemblée par MM. le vicomte dePeyraud, marquis de Saint- 
Exupéry et de Vins du Masnègre, pour ce députés, et de celle de 
Bergerac, consignée dans leur délibération du dix-huit de même 
mois, adressée à l'assemblée par M. le chevalier de Gharon, en- 
semble l'avis des membres cy-après dénommés de la no- 
blesse de la sénéchaussée de Périgueux, qui, n'ayant pu se ren- 
dre à la présente assemblée, luy ont adressé et à monsieur le lieu- 
tenant particulier leurs regrets et leur opinion, savoir : 

Messieurs : de la Beylie, de la Rigaudie, vicomte de Léger, vi- 
comte de Chabans, baron de Chabans, de Ribeyreyx des Farges, 
do Mircmont, Teyssièrcs de Miremont, du Monteil de Douzillac, de 
Lafaye de Larenaudie, chevalier du Reclus, de la Chambre, de Ro- 
ger, de Heaupuy de la Filolie, du Bue, de Montaut, de Beaupuy, 
de Gamançon,de Joliment, de Saulnier de Hondevis, de Saulnier 



— 361 — 

de Leymarie, Durand du Repaire, de Lattané de Puyfoucaud, Es- 
cudier, Cosson, vicomte de Lau, marquis de Montferrand, de St- 
Orse, de Saint-Hilaire, baron de Lavalette, Adhemard de Sault, 
marquis de Coustin de Rourzolles, de Jehan deMontignac, de Bo- 
riportes, Bordier d'Aisse, de Foucauld du Bos, de Reynier des Li- 
magnes, d'Expert de Chalard, d*Escatha de la Risonne, de Puy- 
côntaud, de Leymarie de la Roche, Durieu de Marsaguet, marquis 
deChabans, d'Artensec de Verneuil, Du Pin du Bâtiment, d'Ar- 
lensec delà Barrière, du Ghaissaingde Fombressein, chevalier de 
Gualabert, baron de Lestrade, comte de Marqueyssac, de Saint- 
Hilaire, vicomte de Royère, marquis de Malet, de Foucauld de 
Dussac, Maignac de Neuville, chevalier de Captai, deRoux de Lus- 
son, Guilhem de Lagondie, de Plamont, Durieux de la Couture, de 
Verneuil, marquis deTaillefer, du Pavillon, Roche de Laveissière, 
Langlade de la Rampinsolle, d'Artensec, Le Blanc de Saint-Just, 
chevalier de Maillard de Lafaye, comte de Haumont, Conan d'Au- 
corps, Dolezon, comte de Montbrun, Conan, du Repaire, Grand de 
Bellussières, de Maillard de la Faye, La Faye fils, Camain deSt- 
Sulpice, chevalier de Pindray d'Ambelle, chevalier de Campniac, 
chevalier de la Guerce, de Lamberterie, de Pindray d'Ambelle, 
Montardy, deVillars de Pontignac, comte de Galard, chevalier de 
Villars, de Pindray de Sainte -Croix, Conan, lieutenant de vais- 
seau, Beaumont de Touchebœuf. 

Toutes lesquelles délibérations et lettres annonçant la même 
confiance en ses représentants et la même volonté d'accéder à leur 
demande. 

A donné et donne par ces présentes, à messieurs les marquis de 
Foucauld de Lardimalie et comte de Laroque, ses représentants 
aux Etats-Généraux, et marquis de Verteilhac, leursuppléant dans 
les cas déterminés par Sa Majesté, tous pouvoirs généraux suffi- 
sants, et sans aucune limitation, pour proposer, remontrer, aviser 
et consentir, partout où besoin sera et où ils en seront requis, tout 
ce qui peut concerner lesbesoins de TEtat, les réformes des abus, 
rétablissement d'un ordre fixe dans toutes les parties de l'adminis- 
tration, la prospérité du royaume en général et des provinces du 
Périgord en particulier ; nonobstant le mandata eux donné le 
vingt-six du mois de mars dernier, dérogeant expressément à tou- 
tes clauses d'iceluy qui, contrôle vœu de Tordre et de ses commis- 
saires rédacteurs, pourraient apporter quelques obstacles au bien 
général, et saisissant cette occasion de témoigner sa satisfaction 
delà conduite de ses dits représentants, approuvée! ratifie par le 



— 362 — 

présent mandat leur adhésion à la déclaration solennelle que les 
ordres du clergé et de la noblesse ont faite à l'assemblée nationale 
le seize de ce mois (1) et tout ce qui s'en est suivi, et ont tous les 
membres présents de Tordre de la noblesse signé la présente déli- 
bération sans distinction de rang et sans préjudice. 

Le comte de Laroque d'Abjat, comte de Ladouze, de La Bas- 
tide, Valbruno, le chevalier do Cheyron, Laval Bousquet de Bo- 
reau, le comte de Ghapt, Montozon de Léguillac, Castillon de La- 
jaumarie le fils, Sanzillon deMensignac, Salleton, le chevalier de 
Hastignac, le marquis de Beyly, Bonal, de Fars, du Mas, de Cre- 
moux, comte Joseph de Saint-Aulaire, Mollet maréchal-de-camp, 
Thuilior de Saint-Avit, Bardon, baron de Segonzac, Bardon vi- 
comti? de Segonzac, Eyliac de Lachalupie, de Bouilhac, le vicomte 
d'Abzac, Du Heclus, le chevalier du Cluzel, le marquis de Saint- 
Aulairo, de FaubournetMonferrand, du Banquet, Castillon de La- 
jaumaric, le comte de Saint-Exupéry commissaire député de 
Sarlat, Dupin, de Vins du Masnègre commissaire député de Sar- 
lat, le vicomte de Hoyèrc de Feyraux commissaire député de 
Sarlat. 



(1) Voici on quels termes le Monitnur rapporlc l'incident de la séance du 1(5 
juillet, nu<iuel il est fait allusion : 

Plusieurs membres de la noblesse qui s'étaient momentanément absentés, 
étant rentres, déposent sur le bureau une déclaration conçue en ces termes : 

Mcs»iourti, la iiilélilc que plusieurs membres do In noblesse deraient à leart commettants ne 
leur a pas permis jusqu'à présent de prendre part à vos délibératiAne : miie le» circonttances 
actuelle», si intéressantes puur le bien public, sont trop impérieuses pour ne pas les entraîner ; 
persuadé» ({u'ils ne font que prévenir le vœu do tous leurs commettants, auxquels ils vont en ren- 
dre compte, ils ont Thonneur de vous annoncer qu'ils donneront désormais leurs Toix sur les ob- 
jets qui vont occuper l'Assembléo Nationale. 

Les députés de la Noblesse de Paris déclarent qu'attendu que la déclaration 
précédente établit Tunanimilc absolue de la noblesse en faveur de ropinion par 
télé, ils vont prendre voix délibérativc dans rassemblée. 

M. le cardinal de la Uochefoucaidd, au nom de presque tous les membres du 
clergé, fait une semblable déclaration. 

M. l'abbé do Montcsquiou prononcée ce sujet un discours qui est vivement 
applaudi. Il dit, entre autres choses, que u lecourage avec lequel les membres du 
clergé sont restés iidèles à leurs mandats, annonce à rassemblée lo courage 
qu'ils mettrruit désormais à défendre/ies principes et les droits delà nation. » 

T(?l est l'iiK.'ident qui rendit nécessaire la convocation dciu noblesse des pro- 
- '••«•os r-»np conférer d'' ^r^'-'caux mandats à .ses députes. 



— 863 — 



VERBAL D'ASSEMBLÉE 



DE l'ordre de la NOBLESSE DE LA PROVINCE DU PERIGORD A l'eFFET 
DE DONNER DE NOUVEAUX MANDATS A SES DÉPUTES. 



Aujourd'hui trente juillet mil sept cent quatre-vingt-neuf, nous 
Bertrand Malet, conseiller du roy, lieutenant particulier en la sé- 
néchaussée du siège présidial de Férigueux, en conséquence de 
la lettre à nous adressée par monsieur le marquis de Verteillac, 
grand sénéchal de la province du Périgord, datée de Paris le sept 
du courant, contenant la demande que lui ont faite messieurs les 
députés de Tordre de la noblesse de la dite province, de rassembler 
sans délais et par forme d'invitation les membres du dit ordre qui 
ont concouru immédiatement à leur élection pour leur donner de 
nouveaux mandats, ce qui nous autorise, de l'aveu de monsieur le 
garde'-des-sceaux, à prendre les moyens les plus faciles à mes dits 
messieurs de la noblesse pour faire parvenir leur vœu à leurs dits 
députés, en conformité du règlement de Sa Majesté du vingt-sept 
juin dernier, nous avons dépêché des courriers devers Messieurs les 
lieutenants-généraux des sénéchaussées de Sarlat et de Bergerac 
pour leur donner connaissance de la dite demande et les prier de 
rassembler sans délais, dans le chef-lieu de leurs sénéchaussées 
respectives, les membres du dit ordre de leurs dites sénéchaussées, 
s'ils le jugent à propos, et de dresser procès-verbal des délibéra- 
tions qui seraient prises aux dites assemblées. 

Nous avons encore adressé des lettres à Messieurs les membres 
du dit ordre de la sénéchaussée de cette ville dès le 15 du courant 
pour les inviter à se rendre ce jourd'hui, à dix heures du matin, 
dans la salle du palais de la présente ville, pour prendre connais- 
sance de la dite demande et délibérer en conséquence sur les nou- 
veaux mandats réclamés. 

Les lieutenants-généraux des dites sénéchaussées de Sarlat et 
de Bergerac s'étant conformés à notre recommandation, nous ont 
fait remettre les procès- verbaux par eux dressés sur les dites as- 
semblées, en conformité des demandes formelles qui leur en ont 
été faites sous la date des dix-huitième et vingt-septième du cou- 



— 364 — 

rant. Signés : Venoncio, greffier d'office, et Fauvel, greffier en 
chef, par lesquels paraît que les membres dii dit ordre do leurs 
dites sénéchaussées donnent tous pouvoirs généraux pour opérer la 
régénération de TEtat, lesquels procès-verbaux nous avons con- 
tre-signes pour ne varier et joints au présent pour n'en faire 
qu'un seul. 

Et suivant le désir de notre lettre d'invitation, nous nous sommes 
rendus ce jourd'hui, à la dite heure de dix heures du matin, dans 
la dite salle du palais, où se sont présentés : 

Messieurs : De Laroque, de Saint-Aulaire, de Mensignac, de 
Salleton, Chaptde Rastignac, du Mas, de la Jaumarie, de Castil- 
Ion, de Fars, comte du Ghapt, marquis de Montferrant, comte de 
Melh^t, Housqu(»t d(^ Beaureau, deBonal, Duranquet, de La Bas- 
tide, (le Bouilhac, de ( lageac, de Beyly, du Cheyron, Montozon de 
Légiiilhac, de Barrière, Valbrune de Belair, baron de Segonzac, 
vicomte d'Ahzac, le vicomte de Segonzac, do Cremoux, chevalier 
(luGluzel, comte de Saint-Aulaire, Dupin, DeyHac, 

Lescpicls, après avoir entendu lecture de la lettre de monsieur 
le manpiis de Verteillac, du règlement de Sa Majesté et des procès- 
verbaux dressés par les lieutenants généraux des sénéchaussées 
de Sarlat et de Bergerac, des délibérations prises par MM. les 
membres de hnir ordre des dites sénéchaussées, ensemble de plu- 
sieurs lettres des membres du môme ordre de la sénéchaussée de 
cette ville à nous adressées (>i tendantes à donner à leurs représen- 
tants d(»s pouvoirs généraux et illimités, ont pris une délibération 
qu'ils nous ont remise signée d'un chacun d'eux, que nous avons 
contre-signée pour ne varier et jointe au présent procès-verbal 
pour ne faire qu'un et en être délivré copie à la suite, dont et de 
tout ce (jue dessus avons fait et dressé le présent procès-vorbal, 
j)Our exf)édition d'icolui être renvoyée à MM. les représentants de 
l'Ordre de la Noblesse do cette province conformément au Règle- 
ment de Sa Majesté. 

Malet, président 
un l'ubscncu de J/. h Grand Scnéchal ot du lieulenant-géiiéral. 

Mage, Greffier eu chcL 



— 865 — 



LETTRES ET DÉLIBÉRATIONS 



Lettre de H. de Touchebœuf-Beaumont pore. 

Monsieur, 

Je suis fâché de ne pouvoir me rendre à l'assemblée ; vous vou- 
drez bien agréer et faire agréer mes excuses. Gomme je suis per- 
suadé que les vœux de l'assemblée ne tendent qu'au bien général 
et qu'en conséquence elle accordera à ses députés tous les pou- 
voirs nécessaires à la chose, je vous prie d'être persuadé que ce 
sont mes véritables sentiments qui s'accordent très bien avec le 
respect avec lequel j'ai l'honneur d'être, 

Monsieur, 
Votre très-humble et très-obéissant serviteur, 

Touchebœuf-Beaumont père . 
A Beauregard, ce 30 juillet 1789. 



Lettre de H. d'Artensec. 

Agonac, le 29 juillet 1789. 

Ne pouvant, Monsieur, me rendre à l'assemblée de la noblesse 
à laquelle j'ay été invité, je vous prie. Monsieur, de recevoir mon 
vœu pour que MM. nos députés ayent des pouvoirs généraux suf- 
fisants et illimités. 

J'ay l'honneur d'être, Monsieur, votre très-humble et très- 
obéissant serviteur, 

Dautensec. 

A M. Dupùiy sec r Claire de In noblesse. 



— 868 — 
Lettre de M. de Langlade de La RampinsoUe. 

Périgueux, le 29 juillet 1789 

Ma santé, Monsieur, no me permettant pas de me rendre à ras- 
semblée do la noblesse, à laquelle je suis invité poujpdemain, je vous 
prie d'y porter mon vœu, qui est qu*il soit donné à MM. nos députés 
tous pouvoirs généraux suffisants et illimités pour voter, soit en 
commun, soit dans leur ordre, et généralement partout où ils en 
seront requis, pour le bien général du royaume et en particulier de 
la province. 

J'ay riionneur d'être très-parfaitement, Monsieur, votre très- 
humble et très-obéissant serviteur, 

Langlade de la Rampinsolle. 

M, Diipin, secrctiiirc de la noblesse. 



lettre de H. Roche de Laveissière. 

Monsieur, 

Ne pouvant me rendre à rassemblée de Messieurs de la noblesse, 
agréez que je vous prie de leur communiquer les assurer de mes 
intentions, qui sont que Messieurs les députés soient revêtus de 
pouvoirs généraux et illimités. 

J'ay riionneur d'être avec respect, Monsieur, votre très-humble 
et obéissant serviteur, 

Roche de Lavbissièrb. 
Périgueux, ce 29 juillet 1789. 

A' 'ns est écrit : A Monsieur Dupin, à Périgueux. 



M, 



Lettre de M. du Pavillon. 

28 juiU«i 1789. 

&aiè rès-obligé. Monsieur, d'avoir bien voulu me pré- 
Ay de hf 'noblesse de Périgueux me dispensoient de 



— 867 — 

m'y rendre pour rassemblée fixée au 31 du courant ; mais qu'en 
même temps ils me faisoient l'honneur do me demander mon sen- 
timent sur les pouvoirs à donner à MM. nos députés. Je pense, 
Messieurs, qu'ils méritent assez la confiance de l'ordre pour les 
leur donner généraux et suffisants, tels enfin que peut l'exiger le 
bien public. Je vous prie d'être persuadé de tous les sentiments 
avec lesquels j'ay l'honneur d'être, Monsieur, votre très-humble et 
très-obéissant serviteur, 

Pavillon. 

A la Gaubertie, ce 28 juillet 1789. 

Au dos est écrit : A M, Diiphi, secrétaire de la no blesse j à 
Périgueux. 



Lettre de H. le marquis de Taillefer. 

Breuil, 28 juillet 1789. 

Mes affaires ni ma santé no me permettent pas, Monsieur, de 
me rendre à Périgueux, le 30 du présent mois, pour assister à 
l'assemblée de la noblesse qui a été indiquée pour cette époque. 
Voulez-vous bien vous charger d'exprimer à ces Messieurs que 
mon vœu pour le renouvellement des pouvoirs à donner à nos dé- 
putés aux Etats-Généraux est qu'ils soyent généraux, sans aucunes 
restrictions, m'en rapportant parfaitement à eux et aux circons- 
tances pour la manière dont ils en useront. 

Personne n'a fhonneur d'être. Monsieur, avec un attachement 
plus sincère que le mien, 

Votre très-humble et très obéissant serviteur, 

Taillefer . 



Lettre de M. de Verneuil de Cressac. 

Monsieur, 

Conformément à l'instruction du 13 duce mois que j'ai reçue il 
^ a quelques jours, et à la lettre que vous m'avez fait l'honneur de 



— 368 — 

m'écrire le 25, qui donne la liberté à ceux qui ont été convoqués 
pour rassemblée du 30 de donner par un écrit privé une extension 
aux pouvoirs de MM. les députés de la noblesse, à cet effet, Mon- 
sieur, je donne ma voix pour qu'ils agissent dans toutes les circons- 
tances comme ils le jugeront à propos, ainsi que pour MM. les 
deux commissaires dont on fera choix à Périgueux. 

J'ai rhonneur d'être avec bien du respect et la plus parfaite 
considération, Monsieur, votre très-humble et très-obéissant ser- 
viteur, 

Verneuil. 

Labarde de Cressac, ce 28 juillet 1789. 

Au dos est écrit : A Monsieur Maiet, lieutenant particulier, en 
son hôtel à Périgueux. 



Lettre de M. du Rieu de La Couture. 

Monsieur, 

Je vous prie de dire à l'assemblée à laquelle il m'est impossible 
de me rendre, que mon intention est que Messieurs les députés de 
la noblesse soient revêtus de pouvoirs généraux et illimités. 

J'ai l'honneur d'être avec des sentiments distingués, Monsieur, 

Votre très-humble et très-obéissant serviteur, 

Du Rieu de la Couture. 

A Marsa«,'uet, ce 28 juillet 1789. 



lettre de H. le comte, de Harquessac. 

A Excideuil, ce 26 juillet 1789. 

Monsieur, d'après votre lettre d'invitation du 13 juillet, pour que 
la noblesse se rendît à Périgueux le 30 du dit, pour délibérer et 
donner un plus ample pouvoir a nos députés, comme les travaux 



— 369 - 

de la récolte demandent la présence d'un chacun, en conséquence, 
nous proiUons de Tavantage qu'on nous donne d'envoyer nos avis 
par écrit privé ; en conséquence, nous nous sommes assemblés en 
comité pour vous envoyer, Monsieur, de pleins pouvoirs pour nos 
députés que vous trouverez cy-joints. 

Je reçois régulièrement toutes les nouvelles que vous avez la 
complaisance de me faire passer toutes les semaines et que je 
communique à mes confrères. La ville d'Excideuil a pris à peu 
près le môme train que celle de Périgueux. Dieu veuille que cela 
aie bientôt An . 

J*ai rhonneur d'être, Monsieur, votre très-humble et obéissant 
serviteur, 

Comte DE Marquessag. 



Annexe à la lettre qui précôde. 

Notre confiance pour M. le comte de Laroque de Mons et M. le 
marquis de Foucaud de Lardimalie, députés de notre ordre par 
l'arrêté de la chambre de la noblesse à Périgueux au mois de mars 
dernier, nous a réunis dans Thôtol de M. le comte de Marquessac 
pour donner à Messieurs les députés la liberté qu'ils sollicitent 
conformément au décret du Roy et à son règlement du vingt et 
sept juin dernier ; et aux termes de ses lettres de convocation, 
avons délibéré d'une commune voix et consenti que nos députés 
eussent pleins et entiers pouvoirs, sans aucune limitation, 
d'allouer et approuver aux Etats-Généraux tout ce que l'honneur et 
leur conscience leur dictera pour le bien, la prospérité du trône et 
le bonheur de la nation. En foi de quoi avons signé à Excideuil le 
vingt et huit juillet mil sept cent quatre-vingt-neuf. 

SAINT-HiLAmE. MaGNAG DE NeUVILLE. 

Foucaud de Dussac. Plamont. 

De Roux de Lusson. Le comte de Marquessac 

GuiLHEM DE Lagondie. Lo marquis de Malet. 

Le baron de Lestrade. Le chevalier de Captal. 
Le vicomte de Royère. 



— 370 — 
Lettre de M. de Saint-Hilaire. 

A Tourloirac, ce 27 juillet 1788. 

Je m'estois préparé, mon cher fils, de me rendre à Périgueux 
pour la convocation de l'assemblée ; mais des douleurs ne me per- 
mettent pas de monter à cheval. J*en suis véritablement mortifié 
par le plaisir que j*aurais eu de voir ma chère fille et de l'em- 
brasser. Si CCS douleurs pouvoient se dissiper, je me reddrois tout 
de suite. 

Si J'estois nécessaire pour ladite délibération que Ton prendra 
pour envoyer des pouvoirs sans aucune limitation, tu peux assurer 
A rassemblée que c'est mon avis et que je consens à tout ce qui 
sera ro^lé dans l'assemblée pour les pouvoirs aux députés de nos- 
tro ordre. 

Fais bien des amitiés à ma chère fille. Je f embrasse et suis ton 

bon père. 

Saint-Hilaire. 

Au dos est écrit : A Monsieur de Saint-Hilaire^ chevalier de 
Saint-Louis, aux Quatre-Ghemins, à Périgueux. * 



Procuration de MH. Duchassaing Fombressein et le 

chevalier de Guallabert. 

d8 JoiUet. 

Voulez-vous, Monsieur, nous faire le plaisir d'agréer la procu- 
ration de Monsieur de Guallabert et la mienne, par laquelle nous 
consentons que Messieurs les députés de Toixlre de la noblesse 
aient de nouveaux pouvoirs généraux stiffisants et illimités sur 
tous les objets qui seront traités dans la présente tenue des Etats- 
Généraux du royaume, ce que nous vous donnons plein pouvoir de 
consentir pour nous. Dans cette attente, croyez-nous avec un res- 
pectuon^ attachement. Monsieur, 

^ïos très-humbles et très-obéissants serviteurs, 

Duchassaing FoMBfUBSSxnf. 
Chevalier de Guallabert. 

^mv ; > ,» ',e vingt-huit juillet mil sept cent quatre-vingt- 



— 371 — 

« 

Délibération de Monsieur Dupin du Bâtiment, de Monsieur 
Dartenset de Labarrière et de Monsieur Dartenset de 
Verneuil . 

27 juillet. 

Nous, gentilshommes de la sénéchaussée de Périgueux, ne pou- 
vant nous rendre à rassemblée indiquée à Périgueux, au trente de 
ce mois, déclarons à ladite assemblée que notre vœu est de donner 
à Messieurs nos députés des pouvoirs généraux suffisants et illi- 
mités, conformément au désir de Sa Majesté consigné dans ses 
lettres de convocation du 24 janvier dernier. 

Fait et délibéré au lieu de Verneuilh, ce 27 juillet 1789. 

Dartenset de Verneuil. 

Dupin du Bâtiment, approuvant ce que dessus. 

Dartenset de Labarrière, approuvant ce que dessus. 



Lettre de M. le marquis de Chabans. 

Je vous prie, Monsieur, de dire à Tasse nblée à laquelle il m'est 
impossible de me trouver que mon intention est que Messieurs les 
députés soient revêtus do pouvoirs généraux et illimités. 

A Périgueux, le 26 juillet 1789. 

Le marquis de Chabans. 



Lettre de M. du Rieu de Marsaguet. 

Je vous prie, Monsieur, de dire à rassemblée, à laquelle il m'est 
impossible de me rendre, que mon intention est que Messieurs les 
députés de la noblesse soient revêtus de pouvoirs généraux et illi- 
mités. 

A Périgueux, le 26 juillet 1789 

Du Rieu de Marsaquet. 



— 872 — 

Lettre de H. Leymarie de La Hoche. 

Je vous prie, Monsieur, de dire, à l'assemblée à laquelle tlm''esl 
impossible de me rendre, que mon intention est que Messieurs les 
députés de la noblesse soient revêtus de pouvoirs généraux et 
illimités. 

A Périgueux, ce 26 juillet 1789. 

Leymarib de La Roche. 



Lettre de H. de Puycontaud. 

26 Juillet. 

Monsieur, 

J'ai reçu la lettre que vous avez eu la bonté de me faire passer. 
Je pense, d'après le choix que Messieurs de la noblesse ont 
fait de nos députés pour défendre nos droits à rassemblée des 
Etats-Généraux, que, dès que leurs pouvoirs sont trop limités par 
le mandat, la probité de ces Messieurs, reconnue par toute l'assem- 
blée, mérite qu'on leur donne tous les pouvoirs possibles pour 
concourir au grand bien. C'est mon avis. 

Recevez, Monsieur, toutes mes excuses de la liberté que je 
prends de vous donner la peine de proposer mon avis. Ma santé 
ne me permettant pas de me rendre, je vous prie de vouloir bien 
vous en charger. Rien n'égalera ma parfaite reconnaissance que le 
respect avec lequel je suis, Monsieur, 

Votre très-humble et très-obéissant serviteur, 

Puycontaud. 

A Branthôme, ce 26 juillet 1789. 

Au dos est écrit : A Monsieur Dupia^ écuyer et secrétaire de 
rassemblée de la noblesse, à Périgueux. 



— 878 — 
Lettre de M. dTscatha de La Rizonne. 

Boisset, 26juillell785. 

Ma santé ne me permettant pas, Monsieur, de me rendre à ras- 
semblée de Tordre de la noblesse où vous m'invitez d'assister le 
80 du courant, et mes enfants, qui pourroient me représenter en 
cette occasion, sont absents de chez moy et ne peuvent être de 
retour dans ce canton que sous quinzaine au plus tôt; au 
moyen de quoy nous serons privés de l'honneur que nous aurions 
de concourir avec les autres gentilshommes de cette sénéchaussée, 
de faire ce que le Roy ordonne en cette occasion, et ce que Mes- 
sieurs nos députés désirent de notre part,^ et je scray toute la vie 
disposé à suivre les ordres du maître en toutes choses, et battray 
des mains à ce qui sera arrêté dans l'assemblée qui va se tenir, 
relativement aux Etats généraux. 

Voilà, Monsieur, quels ont été toujours mes sentiments en qua- 
lité de Français ; ceux que j'ay pour vous, Monsieur, se sont con- 
servés depuis le temps que nous faisions ensemble nos basses 
classes au collège de Périgueux ; votre conduite, dès lors, me les 
avait inspirés, et c'est avec cet attachement sincère et plein de 
respect que je seray à jamais. Monsieur, 

Votre très-hnmble et très-obéissant serviteur, 

D'ESCATHA DE LA RiZONNE. 

Au dos est écrit : A Monsieur Malet ^ conseiller du Ro^y et son 
lieutenant particulier au sénéchal de Périgueux^ en son hôtel, rue 
et près Saint-Silain, à Périgueux. 



Lettre de H. des Limagnes. 

Aux Limaignes, le 27 juiUctlTSD 

J*ai rhonneur, Monsieur, do vous adresser comme secrétaire de 
la noblesse de Périgord, le vœu do MM. les gentilshommes de ce 
canton qui ne peuvent se rendre à l'assemblée du 80 de ce mois à 
Périgueux, afin que vous ayez la bonté de les présenter à la dite 
assemblée, conformément aux pouvoirs que nous entendons 

24 



— 374 — 

donner à MM. les députés de la noblesse aux Etats-Généraux. Nous 
désirons sincèrement qu'ils puissent opérer pour le bonheur géné- 
ral et particulier. 

J'ay l'honneur d'être très-respectueusement, Monsieur, votre 
très-humble et obéissant serviteur. 

Des Limâignes. 

Ma santé se remet lentement. 

Faites-moi pari, je vous prie, de vos nouvelles les plus récentes. 

Au dos est écrit : A Monsieur Dupin, receveur des impositions^ 
en son hôtel. 



Annexe à la lettre qui précède. 

Nous, gentilshommes de la sénéchaussée de Périgueux, invités 
à nous rendre à l'assemblée convoquée par M. le sénéchal de Pé- 
rigord, pour le trente do ce mois, en la ville de Périgueux, ne 
pouvant nous y rendre personnellement, déclarons à la dite assem- 
blée que notre vœu est de donner à Messieurs les députés de Tor- 
dre de la noblesse aux Etats-Généraux des pouvoirs généraux, 
suffisants et illimités pour proposer, remontrer, aviser et con- 
sentir tout ce qui peut concerner les besoins de TEtai et de la 
province. 

Fait à Tiviers, le 25 juillet 1789. 

De Reynier des Limâignes. 
D'Expert, approuvant l'écriture. 

DUCHALARD. 

De Foucault Dubos, approuvant l'écriture cy-dessus. 
BoRDiER d'Aysse, approuvant cy-dessus. 



Lettre de M. Déjean de Montlgnac. 

«JQilkt. 

Monsieur, 

Vous pouvez compter que je souscris très- volontiers à tout ce 
que la noblesse décidera et souhaite bien que tout tourne de bçop 



— 375 ^ 

que le repos et la paix régnent dans tout l'Etat, Monsieur, car je 
m'aperçois qu'il y a une grande division dans ce moment ici, et 
souhaiterais de tout mon cœur que nous eussions une prompte 
tranquillité. Comme je suis trés-persuadé que vous êtes une per- 
sonne très éclairée, c'est ce qui fait que j'ose vous prier de 
m'éclaircir, supposé que ce que je vous mande ne soit suffisant. 
J'attends ce plaisir et cet honneur de vous. 

Votre très-humble et très-obéissant serviteur, 

V . DÉJEAN DE MONTIGNAC. 

Au dos est écrit : A Monsieur Dupin^ secrétaire de la noblesse 

du Périgord^ 

• A Périgueux. 



Lettre de H. le vicomte du Lau. 

A Moatardy, ce 25 juillet 1709. 

Ma santé ne me permettatit pas, mon cher chevalier, de pou- 
voir me rendre à notre assemblée, ayant eu encore de la fièvre 
avant-hier, j'attends do votre amitié que vous voudrez bien me 
faire le plaisir de recevoir la procuration ci-jointe et la remettre 
aux mains de qui voua jugerez à propos, en cas qtfe vous vous en 
trouvassiez plusieurs autres. Tout ce que vous déciderez, mon 
oher chevalier, sera approuvé par moi. Soyez bien persuadé de 
toute ma reconnaissance, de l'attachement et amitié que vous a; 
voués pour la vie, mon cher chevalier. 

Le vicomte Du Lau. 

On vient de me dire, mon cher chevalier, qu'une lettre suffit. 
En conséquence, je souscris à la déclaration du Roy du 23 juin 
dernier (1) et à ce que décidera l'assemblée. Je m'en rapporte 
entièrement à tout ce que vous ferez. 

Au dos est écrit : A Monsieur le chevalier de Rastignac, briga- 
dier des armées du Roy, 

A Périgueux. 

(1) Voir plus loin cette déclaration. / 



— 376 — 

Lettre de HM. le marquis de Constiii de Boarsolles 

et Adhémar du Saule. 

A Lalinde, ce 25 juillet. 

Monsieur, 

D'après les moyens que vous nous avez indiqués et l'impossi- 
bilité où nous sommes de nous rendre à Périg^eux, nous avons 
rhonneur de vous adresser notre délibération prise en comité pour 
rcxtension d'un nouveau mandat moins impératif que celuy donné 
à nos députés aux Etats-Généraux, vous priant de la mettre sous 
les yeux des g^enlilshommes qui se trouveront à rassemblée le 
trente du courant. Nous' désirons que nos vœux soient conformes 
aux leurs et au vôtre. 

Nous avons Thonneur d'être avec respect, Monsieur, vos très- 
humbles et très-obéissants serviteurs, 

Le marquis de Coustin de Bourzolles. 
Adhéhar du Saule. 



Annexe à la lettre qui précède. 

Nous, gentilshommes soussignés, délibérons que pour condes- 
cendre aux désirs de Sa Majesté, conformément à son règlement 
du vingt-sept juin dernier, et apportant un cœur vraiment pa« 
triolique pour le bien de l'Etat, estimons Tarrêté de nos repré- 
sentants du vingt-cinq juin dernier, ensemble la réunion de notre 
ordre avec celuy du tiers, légalement consentis. En conséquence, 
voulant concourir à rutihté générale, donnons plein pouvoir à 
Messieurs les gentilshommes qui se trouveront à Périgueux, à 
rassemblée du trente du courant, de consentir pour nous un nou- 
veau mandat que celuy déjà donné à Messieurs de Laroque et de 
Foucault, nos députés aux Etats-Généraux, et que ample pouvoir 
leur soit donné pour consentir le bien de TEtat, sans pouvoir sous 
aucun prétexte porter atteinte aux droits antiques dévolus à notre 
ordre pour cette tenue d'Etats seulement. 

Approuvons aussi que Messieurs les gentilshommes qui se trou- 
veront à Périgueux le trente du courant, par une adresse au Roy, 



— 377 — 

établissent l'assise de nos droits antiques pour maintenir nos pri- 
vilèges et justifier la forme du mandat impératif qne nous allons 
retirer. 

Délibéré à Lalinde, ce Vingt-cinq juillet mil sept cent quatre- 
vingt-neuf. 

Le marquis de Monferrand de Saint-Orse. 
SAiNT-HiLAmE, ancien lieutenant-colonel d'infan- 
terie. 
Le baron de Lavalette. 
ADHÉifAR DU Saule. 

Le marquis de Goustin de Bourzolles, capitaine 
de cavalerie. 



Déclaration de MH. Cosson de La Sudrie et de Cosson. 

25 juillet. 

Nous soussignés, membres de rassemblée qui a travaillé à la 
confection du cahier de la noblesse du Périgord, déclarons retirer 
le mandat impératif qui lie nos députés, pour leur donner des 
pouvoirs généraux et suffisants, alîn qu'ils ne soient plus dans le cas 
de retomber à Tavenir dans un silence et une inaction préjudicia- 
bles au bien de la chose publique et à Tintérèt particulier de la 
noblesse de cette province, nous en remettant entièrement pour 
leur conduite a la confiance que nous avons en leur sagesse et à la 
droiture de leurs intentions. 

En foy de quoy nous avons signé la présente déclaration à 
La Sudrie, le vingt-et-cinquième juillet mil sept cent quatre-vingt- 
neuf. 

De Cosson de La Sudiue. 
De Cosson. 



Lettre de M. Descudyé. 

23 juillet. 

Ne pouvant me rendre. Monsieur, à rassemblée indiquée à 
Périgueux le trente, comme il est dit dans la lettre que vous 



— 378 — 

m'avez fait Thonncur de me faire passer, je déclare à ladite assem* 
bléc que mon vœu est de donner à Messieurs nos députés des 
pouvoirs généraux suffisants et illimités, conformément au désir 
de Sa Majesté consigné dans les lettres de convocation du vingt- 
et-un janvier dernier. 

En attendant l'honneur et le plaisir de vous voir, j'ai l'honneur 
d'être avec une parfaite considération, Monsieur, votre très- 
humble et très-obéissant serviteur, 

D'ESCUDYÉ. 

Trigonnant, ce 23 juillet 1789. 

Au dos est écrit : A Monsieur Dupin, secrétaire de la m blesse, 

A Périgueux. 



Lettre de M. Lataaé de Puifonoaud. 

22 Juillet. 

J'ai l'honneur do vous envoyer, Monsieur, la copie d'une lettre 
que mon frère et moi venons d'écrire à MM. les députés de la 
noblesse du Périgord aux Etats-Généraux ; nous vous serons très- 
obligés, Monsieur, de vouloir bien la communiquer à l'assemblée 
qui doit avoir lieu à la fin de ce mois à Périgueux. 

J'ai l'honneur d'être avec l'attachement le plus sincère, Hon" 
sieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur, 

LaTAMB m PUIFOUGAUD. 

De Mussidan, le 22 juillet i789. 



Annexe de la lettre qui précède. 

Copio d'une lettre écrite par MM. Latanéy gens darmey et de Puh 
foucnud, le ii^ juillet 1789 y à MM. les députés delà noblesse 
du Pcrigord aux Etats-Généraux- 

Messieurs, 

Mon frère et moi étant absents lorsque MM. les gentilshommes 
de Mussidan et de Villamblard vous ont envoyé leur délibération 



— 379 — 

• 

sur les nouveaux pouvoirs que vous avez demandés à Tordre de la 
noblesse du Périgord, comme nos sentiments à cet égard sont 
les mêmes, nous vous retraçons ici, Messieurs, dans les mêmes 
termes, que, quoique nous pensions vous avoir donné dans notre 
cahier tous les pouvoirs nécessaires, cependant, pour donner au 
Roy des témoignages de nostre respect et à la nation des preuves 
denostre patriotisme, nous vous chargeons, Messieurs, de pouvoirs 
généraux et suffisants pour concourir au grand œuvre de la régé- 
nération publique et aux vues bienfaisantes de Sa Majesté. 
Nous sommes avec respect, etc. 



Lettre de M. du Repaire. 

Je viens de recevoir en même temps, Monsieur, deux lettres- 
circulaires datées de Périgueux, Tune du 13 et Tautre du 15 de ce 
mois, qui m'invitent à m*y rendre le 30 du présent mois pour me 
trouver à rassemblée de la noblesse de cette province, pour déli- 
bérer sur les nouveaux pouvoirs non limités à donner aux députés 
de notre ordre, concernant leur réunion avec le tiers pour accé- 
lérer le travail des Etats-Généraux. Ma santé ne me permettant pas 
de me transporter dans votre ville au jour indiqué, je vous prie» 
Monsieur, de vouloir bien recevoir ma procuration et de voter pour 
moy pour tout ce qui sera pour le bien de la cause commune, en 
suivant l'avis de MM. de la noblesse de votre ville, éclairés sur les 
droits de notre ordre. 

Votre très-humble et très-obéissant serviteur, 

Du Repaire. 
Ce 21 juillet 1789. 



Lettre de M. Saulnier de Hondevit. 

30 juillet. 

J'ay reçu, Monsieur^ la lettre-circulaire on date du 13 de ce 
mois que vous m'avez fait Thonneur de m'adresser pour me pré- 
venir que les représentants de la noblesse du Périgord, liés par 



— 380 — 

un mandat impératif, demandaient, conformément à Tarrêté de la 
chambre en date du 25 juin et au règlement du Roy du 27 du même 
mois, une nouvelle assemblée de la noblesse^ afin d'en obtenir 
de nouveaux pouvoirs. 

J*ay i*honneur de vous prévenir, Monsieur, que les intérêts dont 
je suis chai»(3^é m'appellent dans les forges royales, et que je ne 
peux, dans cette circonstance, être membre de cette nouvelle 
assemblée. Mais j'ay Thonneur do vous prévenir aussi que j'ay une 
trop haute opinion de la noblesse de Périgueux pour ne pas ac- 
cepter et consentir aux nouveaux pouvoirs qu'elle donnera aux 
députés que nous avons élus, dont la conduite mérite à jamais 
notre reconnaissance et nos éloges. J'accepte et consens même, 
do plus, à tout ce que feront nos deux mômes députés dans tout 
ce qui a rapport à leurs fonctions de représentants de la noblesse. 

J'ay rhounour d'être, Monsieur, avec autant d'estime que de 
considération, votre très-humble et très-obéissant serviteui% 

Saulnier de MoNDEvrr. 

Saulnier de Leymarie consent au même pouvoir, 

D'Angouleme, ce 20 juillet 1789. 

Au bas est écrit : M. Dupin, secrétaire de la noblesse, à Péri- 
gueux. 

Une autre lettre du même et rédigée à peu près dans les mêmes 
termes est adressée à M. le lieutenant de la sénéchaussée et prési- 
dial do Périgueux, en son hôtel, à Périgueux. 



Déclaratton de HH. Le Blanc de St-Just et Laval-Bousquet 

de Bureau. 

tM) jutUet. 

D'après les lettres-circulaires écrites aux gentilshommes du 
F^érigord pour donner de nouveaux pouvoirs aux députés do ce 
corps aux Etats-Généraux, le vœu des soussignés est de s'en rap- 
porter aux lumières et à la prudence de Messieurs de Foucault el 



— 381 — 

de Laroque, députés de la noblesse de cette province, pour con- 
courir avec les trois ordres au bien de FEtat, à la tranquillité du 
royaume et au soutien des droits des Trois Ordres. 

Le Blanc de Salnt-Just, mestre de camp de 
cavalerie. 

Lavalbousquet de Boreau. 



Lettre de M. Beaupuy de Mussidan. 

J'ai reçu, Monsieur, la lettre-circulaire par laquelle vous me 
faites rhonneur de me prévenir d'une assemblée générale de la 
noblesse de cette province ordonnée par le Roi et indiquée pour 
le 80 de ce mois. D'après la liberté laissée aux commettants par 
une lettre de M. le garde-des-sceaux sur les moïens de faire con- 
noitre leur détermination, vingt gentilshommes de ce canton, au 
nombre desquels je suis, ont pris le parti d'adresser directement 
à nos députés une lettre contenant, aux termes du règlement, une 
étendue de pouvoirs généraux et suffisants et d'en envoïer copie à 
la noblesse de Périgueux par la voie de M. Dupin, qui m'a an- 
noncé la suffisance de ce moïen, ainsi que la conformité do l'opi- 
nion générale delà capitale avec la nôtre. Cette unanimité désirée 
et prescrite en quelque façon par la réunion entière de la noblesse 
et du clergé à la chambre nationale, qui ont cru devoir à des cir- 
constances impérieuses le sacrifice de leurs protestations et réser- 
ves, remplit suffisamment, je pense, l'objet de votre invitation, 
Monsieur, et me fournit une excuse légitime de ne pas m'y 
rendre. 

Je suis avec respect, Monsieur, votre très-humble et très-obéis- 
sant serviteur, 

Beaupuy. 
Mussidan, ce 28 juillet 1789. 

Au dos est écrit : .4 Monsieur Malet, lienlenant particulier au 
sénéclial, à Périgueux. 



— 382 - 
Anneie à là lettre qui précède. 

lejuiiiel. 

Je suis chargé, Monsieur, de la part des signataires de la lettre 
ci-jointe, d*avoir l'honneur d'annoncer à la noblesse de Périgueux 
qu'aïant pris en considération l'état de nullité dans lequel se trou- 
vent nos députés, et la nécessité urgente de les en relever, les 
soussignés ont pris, comme la voie la plus prompte d'y parvenir, 
celle qui a été indiquée dans la lettre de M. le garde-des-sceaux, 
annoncée dans cet extrait de la correspondance des députés. Cette 
marche nous a été prescrite, en outre, par la supposition que la 
ville ainsi que les différents cantons de cotte sénéchaussée en 
auront tenu une semblable, puisque depuis quinze jours que la 
déclaration du Roi et la demande des députés qui nécessitaient 
une prompte délibération sont connues, il n'y a point eu de con- 
vocation. Dans tous les cas, cet avis et notre lettre aux députés, 
que je vous prie, Monsieur, d'avoir la bonté de communiquer à la 
noblesse, rempliront les deux objets de faire connaître le plus 
promptement possible notre détermination et de mettre, pour la 
faire [)arvenir à sa destination, un ensemble dans les moïens, 
comme nous nous flattons de le trouver dans les opinions. 

J'ai l'honneur d'être trôs-parfaiteraent, Monsieur, votre très- 
humble et très-obéissant serviteur, 

Beaupuy. 

Mussidau, ce 19 juillet 1789. 



Autre annexe. 



ExIrak de la correspondance des députés dç la noblesse du 

Périgord, 

« Le gouvernement dit avoir fait circuler avec affluencole nou- 
» veau règlement concernant le mandat des députésu Pour être 
» plus sûr (le mon fait, je vous en envoie encore un exemplaire. 
» Indépendamment de ce, M. le marquis de Verteilhac a engagé 
» le gardc-des-sooaux à écrire une lettre ostensible, par laquelle 
» il est permis à tout gentilhomme d'exprimer son vœu sur le dit 
» mandat, sans se rendre à l'assemblée générale, et en mettant sa 



— 888 — 

^ voix par écrit, soit dans ses lettres-circulaires dans les trois 
» sénéchaussées, soit même par une lettre particulière, si mieux 
» on aime motiver son avis. » 

Copie de la lettre adressée aux députés. 

Messieurs, 

Quoique nous pensions vous avoir donné dans notre cahier les 
pouvoirs nécessaires, cependant, pour donner au Roi des témoi- 
gnages de notre respect et à la nation des preuves de notre patrio- 
tisme, nous vous chargeons de rechef, Messieurs, de pouvoirs 
suffisants et généraux pour concourir au grand œuvre de la régé- 
nération publique et aux vues bienfaisantes de Sa Majesté. 

Nous sommes avec respect, etc. 

De la Beylie. — De la Rigaudie. — Le vicomte 
DE Légé. — ' Le vicomte de Ghabans. — Le 
baron de Ghabans. — Ribeyreyx de Farges. 

— MiREMONT. — TeYSSIÈRES DE MiREMONT. — De 
MONTEIL DE DOUZILLAC. — De LA FaYE DE LA 

Renaudie. — Ghevalier du Reclus. — De la 
Ghahbre. — Roger. — Beaupuy de la Filolie. 
— DuBUT. — Monta UT. — Beaupuy. — 

GamANSON. — JOLIMONT (1). 

Nota. — Ladite lettre a été iégaHsée. 



Acte de départ de H. le chevalier de Maillard de Lafaye. 

âl mars 1789. 

Ge jourd'hui vingt-unième du mois de mars mil sept cent qua- 
tre-vingt-neuf, au grefTo royal de la sénéchaussée de Périgueux, 
s'est présenté messire François de Maillard do La Faye, chevaUer 
de très-noble et très-illustre ordre de Saint-Jean de Jérusalem, 



{l) l\ n'y a que dix-neuf signatures, quoique la lettre de M. de Beaupuy en 
annonce vingt. 



— 384 — 

faisant tant pour lui que pour le seigneur marquis de Maillard, son 
frère, le seigneur marquis de Fayard des Combes, que pour les 
dames de Villars de Pontignac, lequel a dit que le dérangement de 
sa santé et des raisons essentielles qu'il n'a pas juge à propos de 
déduire, Tobligeant de quitter l'assemblée de laaoblesse pour s'en 
retourner ù sa résidence, a déclaré, tant pour lui que pour ses 
constituants, protester contre tout ce qui a été fait et sera fait dans 
la dite assemblée au mépris de là loi du prince et du respect dû à 
sa personne sacrée, et qu'il n'entend approuver que les sages 
moyens qu'elle a pris ou qu'elle prendra pour le bien général de 
la nation et le bien particulier de la province du Périgord, soit 
pour la constitution, ou contre les abus ; le dit seigneur comparant 
demandant acte de son départ, ce que nous lui avons concédé, et 
a signé avec nous, greffier soussigné. 

Mage, grcfiicr en chef. Le chevalier de Maillard de La Faye, 

tant pour moi que pour mes cons- 
tituants. 



Déclaration de plusieurs. 

Nous soussignés, membres de la noblesse du Périgord, pour 
nous conformer au désir du Roi, qui ne veut que le bien de ses 
sujets, et qui le cherche toujours, comme un bon père de famille 
celui de ses enfants, donnons plein pouvoir à Messieurs le comte 
de La Roque de Mons, marquis de Foucauld de Lardimalie et 
niar(|uis do Vertoillai^', nos députés aux Etats-Généraux, de pro- 
poser, remontrer, aviser, résoudre et consentir tout ce qui pourra 
faire le bien général de la nation, régénérer la monarchie et assu- 
rer sa force et sa prospérité, d'où naîtront nécessairement la gloire 
du bon prince qui la gouverne et le bonheur de tous ceux qui la 
composent. 

Fait et arrêté à Beaussac, près Mareuil, en Périgord, le 27 juil- 
let 1789. 

Le chevalier do Maillard de La Faye, de l'ordre de Malte, etc. ; 
le comte dellaumoitt, Doloson, Grand de Bellussière, de Maillard 
de La Faye, Gamain do Saint-Sulpice, le chevalier de Lageard, de 
Lamberterie, de Pindray d'Ambelle, de Villars de Pontignoc, le 
comte de Galard, le chevalier de Villars, Conan d'Aucor, le comte 



— 385 — 

de Montbrun, Conan, Durepère, Lafaye fils, capitaine au régiment 
de Bresse, chevalier de Pindray *d'Ambelle, chevalier de Gamp- 
niac, Montardy, de Pindray de Sainte-Croix, Conan, lieutenant de 
vaisseau. 



A Lafaye-Maillard, ce 29 Juillet 1789. 

Je ne me rendrai point, Monsieur, à l'invitation que vous m'avez 
faite, par votre lettre-circulaire du 15 de ce mois, de me trouver à 
l'assemblée de la noblesse qui se tiendra demain à Périgueux, à 
l'occasion du nouveau pouvoir demandé par ses députés aux Eta-ts^ 
Généraux, parce que, d'après la liberté que le gouvernement a 
donnée à chaque membre, j'ai exprimé mon vœu à ce sujet avec 
plusieurs gentilshommes de mon canton. J'ai Thonneur de vous 
adresser ci-joint, de leur part et de la mienne, un duplicata de 
notre travail, qui est parti pour sa destination. Nous vous prions 
de le communiquer à Messieurs de la noblesse de Périgueux, avec 
lesquels nous nous ferons toujours un honneur et un mérite de 
nous compter, surtout dans la circonstance présente, où il s'agit 
du bien général de la nation, de la gloire du monarque et des lois 
qui peuvent régénérer la monarchie, que toutes sortes d'abus ont 
mise sur le penchant de sa ruine. Nous vous prions aussi de faire 
déposer cet écrit au greffe de Périgueux, afin que nous puissions 
y avoir recours s'il en est nécessaire. 

J'ai l'honneur d'être avec ces sentiments très-distingués, Mon- 
sieur, votre très-humble et très-obéissant serviteur, 

Le chevalier de Maillard de La Faye, 
chevalier de Malte. 



A Bordeaux, le 7 mars 1789. 

J'ai reçu, cher frère, ta lettre par le dernier courrier et j'y réponds 
de suite pour te prier de voter pour moy à rassemblée générale 
de Périgueux, à cause de mon fief de la Brugère et de donner les 
voix à ceux qui seront les plus propres à rempHr notre mission 
aux Etats-Généraux ; je ne t'envoie point de procuration par main 
de notaire, attendu qu'elle m'eût coûté six francs et que d'ailleurs 



les lettres de convocation ne s'expliquent pas là-dessus. Si on ne se 
contente pas de colle de ma main, tanpis, je n'en enverrai pas 
d'autre. 

Le vicomte de Lafayb. 



tîe soussigné, étant sur le point de me rendre à Périgueux, en 
vertu des ordonnances de Sa Majesté, me sentant trouvé fort in- 
commodé et ne pouvant par copséquent me trouver à l'assemblée 
générale des Etats généraux des trois Etats de ladite ville, je prie 
M. le Marquis de Marzac de, pour luy et en son nom, proposer, 
remonlrcr, aviser et consentir tout ce qui pciit concerner les besoios 
de l'Elat, la réforme des abus, l'établissement d'un ordre fixe et 
durable dans toutes les parties de Tadministration, la prospérité 
du royaume et le bien de tous et un chacun des sujets de Sa Ma- 
jesté, promettant d'agréer et approuver tout ce que ledit seigneur 
de Marzac aura fait, délibéré et signé, en vertu des présentes 
causes, ma santé ne me permettant pas d'y assister en personne. 

Fait on mon cbàteau du Cluzcau, le 13 décembre 1189. 

LAR0CHA.YH0N Itt CLUZUn. 

Le marquis de Marzac, ne varielur. 




— 387 — 

DÉPUTÉS DE LA PROVINCE DU PÉRIGORD 

AUX ÉTATS-GÉNÉRAUX DE 1789. 



ORDRE DU CIiERCïi: (1). 

MM. LAPORTE, curé de St-Martial-d'Hautefort. 

DELFAU, archiprôtre de Daglan (oncle de G. Delfau, auteur 
de deux Annuaires statistiques du département, de Tan XI 
et XII, imprimerie Dupont, à Périgueux.) 

L'Abbé PRUNIS, prieur de Saint-Cyprien, nommé au cas de 
maladie de l'un des deux députés du dit Ordre, ou autre 
empêchement. 

ORDRE DE liA ]VOBIiE88E(2). 

MM. Le comte de la ROQUE de MONS. 

Le marquis de FOUCAULD de LARDIMALIE. 

Le marquis de LABROUSSE. de VERTEILHAC, en remplat 
cément de Tun des deux députés de l'Ordre qui en serait 
empêché. 

ORDRE DU TIERS-ÉTAT (3). 

« 

MM. FOURNIER de la CHARMIE, lieutenant-général de la séné- 
chaussée de Périgueux. 

GONTIER DE BIRAN, lieutenant-général de la sénéchaussée 
de Bergerac. 

LOYS; avocat et premier consul de Sarlat. 

PAULHAC de la SAUVETAT, de Sarlat, avocat au parle- 
menti 



(1) L'abbé Prunis, secrétaire de TOrdre du Cler é. 

(2) Dupin, secrétaire de l'Ordre de la Noblesse. 

(3) Mage, greffier en chef, secrétaire du Tiers-État. 



DEVISES HÉRALDIQUES. 



Les devises étant dii domaine du blason, il m'a paru intéressant 
de relever celles qui concernent les familles inscrites dans YAr- 
movial du Périgord, soit qu'elles se rapportent aux noms, ou aux 
pièces des armoiries, soit qu'elles aient un sens historique, ou 
qu'elles expriment des sentiments religieux, de fidélité à Dieu, au 
Roi, à sa Patrie et à sa Dame, soit enfin qu'elles renferment des 
sentences; des proverbes, des rébus, etc. (1). 

AcHARD. — Ex virtute Nobilitas (sa noblesse est dans le cou- 
rage), et encore : bon renom et loyauté. 

Albret Navarre. — Gralia Deiy sum id quodsum (par la grâce 
de Dieu (je suis ce que je suis), 

Aloigny de Rochefort. — Lilia semper ûorent^ les lys fleu- 
rissent toujours. (Allusion aux 3 fleurs de lys qui figurent dans les 

noms). 

Anceun de St-Quentin. — F^oli irritare leonem (n'irritez pas 
le lion). 

Argouges. — a la féje crois (à la foi je croîs). 

Arlot de St-Saud. — Fracto Jove, unicus Deus (Jupiter par 
terre, il n'y a qu'un Dieu). 

Arnaud. — Par lier Deo Regique Me (même foi au roi qu'à 
Dieu). 



(1) Ces devises sont extraites, en grande partie, de la GêXôUe de France et 
des ouvrages spéciaux de MM. Louis de La Roque, A. Ghtssant et Henri 
Tauzin. 



-.389 — 

Artensec. — jElern^ fœderapads (gage.de paixélernelje).. 

. • .• . ■. • = ' 

AvouT d'Awebstaedt. — Justum et tenacem (juste et ferme). 

Bàstard. — Cunctis nota Mes (fidélité est connue de tous). 
Devise concédée par le roi Charles VII. 

Baudry. — Christum Dei virtutem et Dei sapientiam (le 
Christ, force et sagesse de Dieu). 

* Beaxjmont. — Impavïdum ferienl ruinse (impassible devant 
Tadversité). 

Beaupoil DE St-Aulaire. — Semper et uhique Melis (toujours 
et partout fidèle). 

Beauroyre. — Serre, mais jamais ne desserre ; ou bien : sert, 
mais jamais ne dessert. 

Beraudière (la). — Nil nisi Deo (tout pour Dieu). 

Bbrgues. — Nec cito nec temeve (ni précipitation, ni témé- 
mté). 

Bertier.' -— Dant sidéra vires (les étoiles et les signes célestes 
donnent des forces). Allusion au taureau effaré de gueules chargé 
de 5 étoiles d'or, qui figurent dans leurs armes. 

BiDEBAN. — Nam robuv Ju venuin est Consiliumque senum (on 
ciertiande la force à la jeunesse et les conseils à la vieillesse). 

BoDiN. — Célestes metallum et fortunam virtutes supereminens 
(les vertus célestes valent plus que l'or et la fortune). 

BoissÉT. — Non omnibus idem (pas le môme pour tout le 
monde). 

BoNFiL^DE Lapeyrouse. — Tu OS l)on iîls. (Allusion à la tradition 
d'origine commune avec les Bonfligli de Florence et d'Italie.) 

î BoiiNEVAL..rrr. ViclopJous à Lou Jou awour (victorieux dans tous 
les amours). 



— 390 — 

Bon Y DE Lavergne. — Dyzanciis nummis pauperibus adesl (il 
vient en aide aux pauvres avec les louis de Byzance). Allusion aux 
3 besants qui figurent dans leurs armes et aux nombreuses fonda- 
tions charitables faites par la famille, après la troisième croi- 
sade. 

BouRDEiLLB. — Sa valop mo dounai lîffer (sa valeur m'a terrifié) 
et encore : nul ne vaincra le vainqueur des Griffons. 

BouRzès . — Crux auxiliam meum a Domino (la croix est le rem- 
part que je tiens de Dieu). 

Bousquet de St-Pardoux, en Périgord (toujours prêts). 

BoYssEULH. — Tenximus sanguine nostro (nous avons teint de 
notre sang les champs de bataille). 

Bremond. — Infortuna virtutem {être vertueux dans la fortune). 
Nobilitas est vivtus (la noblesse est une vertu). 

Brousse de Verteillag (la). — Oncques ne rebrousse. 
Bugeaud. — Ense et aratro (par Tépée et la charrue). 

Gacqueray. — A ut gloriam, aut lethum (la gloire ou la mort). 
Garbonnieres. — Ils brûlent pour la vertu. 

Gardailhac. — Toto noscunlur orbe (ils sont connus de tout 

l'univers). 

Carrière de Monvert. — Fidclior (toujours plus fidèle). 

Gaumont la Force. — Fortior coronatur (le plus fort triomphe), 
cri : Ferm, Gaumont. 

Ghaba.nnes de la Palisse. — Je ne le cède à nul autre. 

Ghabot (Rohan-Ghabot). — Concussus, surgo (quand on me 
frappe je bondis), eipotius mori quam lœdari (plutôt la mort que 
l'infamie). 



— 391 — 

Chambaud de JoNCHÈnES. — Post prœllum reclus (debout 
après le combat). 

Ghanoel. — Chnncel ne chancelle mie. 

Chapt de Rastignac. — In Domino conûdo (je me conÔe en Dieu.) 

Charpentier de Belcour. - Csesi csesunt^ occisi occidunt ( coup 
pour coup, mort pour mort.) 

Chasteignier. — Atavis et armis (par ses aïeux et ses armes). 

Chastbnet. — Spes niea Deus (mon espoir en Dieu). 

Cheyron du Pavillon (du). — Cœlum, non sohim (le ciel, non la 
terre). 

GHioNJkc. — Un Dieu, un Roi. 

Chillaud. — Cum civîhus libevtatem pvœsto (avec mes conci- 
toyens, je conquiers la liberté), et encore : et vives œquavit avorum 
(aussi courageux que ses aïeux). 

CoMMARQUE. — Cum arca (avec l'arche). 

Constantin. — In hoc signo vinces (tu vaincras par ce signe). 

CosNAO. — Neque auro^ neque argento^ sed honore (ni pour Tor, 
ni pour l'argent, mais pour l'honneur) ; et encore : Neque aurum 
honora neque argentum (n'honore ni l'or, ni Targent). 

Goss6-Bri8SAg. — Virtute et tempère, bostes domat atque leO' 
nés (devise de Charles de Cessé, maréchal de France : avec le 
temps et le courage, il triomphe des ennemis et des lions). 

CosTE (la) de Belcastel. — Crux dux (la croix est mon guide.) 

CousTiN. — Quandiu spirabo spcrabo (tant que je respirerai, 
j'espérerai), et encore : FidcUler et forliter (avec foi et courage). 

GuGNAC. — Comme il vous plaît, et ingralis servire nefas (il 
ne faut pas servir des ingrats). 



— 392 — 

Dabert. — Scio oui credidi (je sais à qui je me flç). 

Damas. — Fovtis et ûdeîis (courageux et fidèle). 

David de Lastours. — Impatiens pugnse (impatient de com- 
battre). 

Deshorties de Beaulieu. — Uritur qui se tanget (qui &'y. frotte 

s'y pique). ' * 

DiJFOURGT. — Gloriari nisi in cruce (pas de véritable gloire hors 
de la croix). 

Durfoht. — 5/ (^11 dur yo fcH*t (jeu de mots sur son nom adopté 
comme devise par Raymond de Durfort au siège de Valence, 
en 1:218) 

Escodeca. — Pour Dieu et le devoir. 

• * 

EscRAVAYAC. — Pvo Dco et vivtute (pour Dieu et la vertu). 

Faces. — Régi fîdelitatem lilia coronant (les lys récompen- 
sent la fidélité au roy), et comme cri : Intacta ! 

Fargues (de laj. — Non doflciam (et plus anciennement.: point 
ne fauldvay. Je ne faillirai pas). 

Fayolle. — Non ibi, sed nbique (non pas là, mais partout). 

Fayolle de Mellet. — Spiculo et Melle (par le dard et le miel). 

Fayolles. — Régi pat riœque fîdelis (fidélité au roi et à ia patrie). 

Fénelon-Salignac. — Alpha et Oméga, Le commencement et 
la fin. A te principium desinet. Le commencement finit à toi. 

FiLOLiE DE LA Reymondie. — Fidélité, force, courage. 

Fou (du). — Dieu et Thonneur, et : caritas numquam excidii (et 
toujours la charité). 

Foucault. — Jamais arrière. 

Fr\nciieville. — Honneur et bienfaisance. 



' / 



— 393 — 

Froidefond. — Ignovare, Ignorari (ignorer^ être ignoré). 

FuMEL. — Una MeSy iinum fœdas, anus amor (une seule foi, une 
seule alliance, un seul amour). 

Galard de Béarn. — In via nulla via (pas de chemins im- 
praticables) et : gracia Dei sum quod suoi (par la grâce de Dieu je 
suis ce que je suis). 

Galy. — Vigilal ardens (il veille avec ardeur). 

Garigues de Flaujao. — Vis at'/uo virtus (force et courage). 

GÉRARD DU Barry. — Luiz on croissant. 

GÉRAui.T DE Langalerie. - Vinco in bono maluni (je triom- 
phe du mal par le bien). 

GoNTAUD. — Pcrit sed in armis (il meurt les armes à la main), 
et cette autre : l honneur y git, 

GoNTiER (en Périgord). -— Amour sans crainte. 
GoNTiER DU SouLAs. — Mou Diou, ma patrie et mon roy. 

GouzoT. — Quis intirmatur et ego non infîrnwr (toute personne 
qui souffre, je souffre avec elle). 

- .GouRDON DE Genouilhac. — Ne freno ne tempo (ni frein, ni 
temps). 

Grant de Bellussière. — Serpent numquani (ne ramperont ja- 
mais), et encore : sans vertu rien de Grand. 

Green de St-Marsault. — Ucndy lo Hi for niv God, for niy King^ 
for iny Jady (prèi à prendre mon vol pour mon Dieu, mon rîoi,ma 
Dame). Allusion aux S vols (jni figurent dans leurs armes. 

Grimoard BEAuvom du Rouhe. — Feiino en tout temps ; et 
encore : a vetuslaU^ rahvr ; ma vieillesse fait ma force). 

G\}v,iio:i. — Evince et guida y.\'\\\co et guide). Allusion au lion 
portant un guidon, qui figurent dans leurs armoiries. 

Hautefort. — Altus et fortis (haut et ibrt). 



— 392 — 

Dabert. — Scio oui credidi (je sais à qui je me flç). 

Damas. — Forlis et fidelis (courageux et fidèle). 

David de Lastours. — Impatiens pugnse (impatient de com- 
battre). 

Deshorties de Beaulieu. — Uritur qui se tanget (qui &'y. frotte 

s'y pique). ' / 

.... ^ - 

Dufourgt. — Gloriari nisi in cruce (pas de véritable gloire hors 
de la croix). 

Durfort. — 5/ ^^// dar yo fcH't (jeu de mots sur son nom adopté 
comme devise par Raymond de Durfort au siège de Valence, 
en 12i8 ) 

EscoDECA. — Pour Dieu et le devoir. 

EscRAVAYAC. — Pvo Dco et vivtute (pour Dieu et la vertu). 

Fages. — Régi ûdelitatem lilia coronant (les lys récompen- 
sent la fidélité au roy), et comme cri : Intacta ! 

FARGUEs(de lay. — Non de/iciam (et plus anciennement : point 
ne fauldray. Je ne faillirai pas). 

Fayolle. — Non ibi, sed ubique {non pas là, mais partout). 

Fayolle de Mellet. — Spiculo et Melle (par le dard et le miel). 

Fayolles. — Régi patriœque fidelis (fidélité au roi et à la patrie). 

Fénelon-Salignac. — Alplia et Oméga. Le commencement et 
la fin. A te principium desinet. Le commencement finit à toi. 

FiLOLiE DE LA Reymondie. — Fidélité, force, courage. 

Fou (du). — Dieu et Thonneur, et : cavitas numquam excidiê (et 
toujours la charité). 

Foucault. — Jamais arrière. 

Francheville. — Honneur et bienfaisance. 



— 393 — 

Froidefond. — Ignorare, Ignorari (ignorer^ être ignoré). 

FuMEL. — Uaa ûdes^ nnum fœdas, unus amor (une seule foi, une 
seule alliance, un seul amour). 

Galard de Béarn. — In via nulla via (pas de chemins im- 
praticables) et : gracia Dei sum quod sum (par la grâce de Dieu je 
suis ce que je suis). 

Galy. — Vigilal ardens (il veille avec ardeur). 

Garigues de Flaujac. — Vis al(/iio virlus (force et courage). 

-GÉRARD DU Barry. — Luiz Ott croissaut. 

Gérauit de Langalerie. - Vinco in bono maluni (je triom- 
phe du mal par le bien). 

Gontaud. — Pcrit sed in armis (il meurt les armes à le. main), 
et celte autre : l honneur y gît. 

GoNTiER (en Fcrigord). — Amour sans crainte. 
GoNTiER DU SouLAS. — Mou Dicu, ma patrie et mon roy. 

GouzoT. — Qiiis infirmatur et ego non infîrmor (toute personne 
qui souffre, je souffre avec elle). 

- .GouRDON de Genouilhac. — Ne freno ne tempo (ni frein, ni 
temps). 

Grant de Bellussière. — Serpent nuniquam (ne ramperont ja- 
mais), et encore : sans vertu rien de Grand. 

Green de St-Mausai:lt. ~ Ucndy fo Ui for niy God, for my King, 
for my lady (prêt à prendre mon vol pour mon Dieu, mon lîoi, ma 
Dame). Allusion aux 8 vols (jui fi^'urenl dans leurs armes. 

Grimoard Beauvoui du Houhe. — Ferme en tout temps ; et 
encore : a vetustatt^ rolmr mya vieillesse fait ma force). 

Guedon. — Evince et guida i évuice et j^uidei. Allusion au lion 
portant un guidon, qui figurent dons leurs armoiries. 

Hautefort. — Altus et fortis (haut et fort). 



- 394 — 

HÉBRARD. — Semper paralus (toujours prêt). 

Hermite (de T). — Prier vault à Thermite. 

IsLE DE Lalande. — Sedeiit in forte (ils reposent sur un ter- 
rain solide.) Jeu de mots, sur le nom patronymique. 

Jahmes. — Deus, honor^ virtus (Dieu, honneur, courage). 

Jarrige. — Tola mea in Me virtus (tout mon courage gît dans 
ma foi). 

Lalis. — Virtutis ingenuitas cornes (la franchise est la compa- 
gne de la vertu.) 

Lambertie. — Fais le bien, advienne que pourra. 

Lambebterie. — Force et courage. 

Lau (du) d'Allemans. — Vaillance m^^ne à gloire. 

Laurièrb. — Laissez dire, laissez faire. 

Lentilhac. — Non lentus in armis (prompt sur les champs de 
bataille). 

Lestaubière. — Rente et honeste (droitement et honnête- 
ment). 

Lestrange. — Vis virtiitcm fovet (la force vient en aide au cou- 
rage). 

Long (du). — Longe Oient (embaument au loin), allusion aux 
trois roses qui figurent dans leurs armes. 

LosTANGES. — Vis viptutem fovet (la force vient en aide au cou- 
rage.) 

LuBBRSAC. — In pvxliis pvomptns (prompt dans les combats.) 
Allusion au loup, passant d'or, qui ligure dans leurs armes par- 
lantes. 



— 395 — 

Magheco de Prémaux. — Bon bec et bon ongle. (Allusion aux 3 
têtes de perdrix qui figurent dans leurs armes.) 

Malet. — Ma force, de en haut. 

Martin du Cluzeau. — Fide tibi (fie-toi à toi-même). 

Mas de Payzac (du). — In hoc signo vinces (tu vaincras par ce 
signe). 

Menou. — Magna sustinenlur magnis (les grandes actions se 
soutiennent). 

Mesnard et Maynard. — Pro Deo et Rege (pour Dieu et le roi). 

Mo.ntaigne. — Je ne comprends pas, je m'arrête, j'examine. 

Montalembert. — Ferrum fero, ferrum ferret (je porte le fer, 
le fer me portera.) 

Montesquiou-Fezenzac. — Hinc laboi\ hinc mevces (le travail 
porte sa récompense). 

MoNTOzoN. — Dani siJera vires (les astres donnent des forces). 
Allusion au soleil qui rayonne dans Tangle dextre de Técu des 
armes de la famille. 

MoNziE DE Lasserre. — Comes juslicisQ (compagnon de la jus- 
tice). 

MoRANS. — Ex candove decus (notre candeur fait notre hon- 
neur). 

Négrier. — Dextra factis (on connaît ma main à mes actes). 

Otard. — Dieu, le Roi et mon droit. 

Paris. — Palviam sustincnt (soutien de la patrie). 

Pascal. — Scio cul credidi (je sais à qui j'ai donné ma foi). 
Allusion à Tagneau pascal d'argent A la banderolle croisée de 



— 896 — 

gueule?, qui figurent dans leurs armes ; et : spes mea Christus. 

(Mon espoir est clans le Christ.) 

Pasquy nu Cluzeau. — Eo quo Pascua et ga^a (je vais là. où sont 

les pâturages et les trésors). 

Ferier (du). — Ni vanité, ni faiblesse. 

Périguelx. — Fortitado inea civiuin Mes. 

Perusse des Cars. — Fais que dois, advienne quo pourra. 

PiO'OL. — Deus et meus Rex (Dieu et mon Roi). 

PiNDRAY. — In signe vinces (c'est par la croix que Ton obtien- 
dra la victoire.) Allusion au sautoir de gueules, ou croix do Bour- 
gogne ou de Saint-André, qui figure dans leurs armes. 

PoLiGNAC. -- Saeer cuslos pacis (gardien sacré de la paix). 

PouGET (du). — Virlas in hœvedes (notre courage est hérédi- 
taire). 

PouRQL'ERY DE LA BiGOTiE. — Tout dvel, tout droit. (Allusion au 
sanglier d'argent qui figure dans leurs armes.) 

Reclus 'du . — Etiam inclusus, semper reclusus (même en- 
fermé, toujours Reclus). 

Ressès. — Snlus et gloria et virtus, 

RinÉRAc. — //; Stella fides, 

Ruche-Aymond. — Il porte partout la terreur et la mort. (Allu- 
sion au lion armé et lampassé de gueules qui figure dans leurs 
armes.) 

RoCHEciiouART. — Anto mare umlii), et aussi : Avant qliela terre 
lut au niiinde, Rochcchouarî pi)rtoit les undes. 

RoCHEFDUCAUD fiaj. — C'ost mou plaisir. 

Rochon de Lai'eyr(»lse. — Rochon vaillance. 

RuFFiG.NAC. — Premier chrétien du Limousin. 



— 397 — 
liôQUE (de Joas de) de PerpoïSchet. — Ma patrie est au ciel. 

Roque de Mons (la). — Fortis et fidells (courageux et fidèle.) 
Le comte de la Roque de Mons, député de la. Noblesse du Périgord 
aux Etars-Généraux de 1789, traduisit sa devise par le quatrain 
suivant, gravé ^u bas de son portrait, comme membre de l'Assem- 
blée nationale constituante : - 

La cabale impie et rebelle 
N'a jamais ébranlé ma foi, 
Je jure à Dieu, je jure au Roi 
De vivre et de mourir lldèle. 

St-Chamans. — Nil, nisi vincit anior (rien siTamour n'est vain- 
queur.) 

St Legier. — Dcus et Rex (Dieu et le roi). 

. ■ . . ■ ' . , 

Salviac de ViELCASTEL. — Diss H voIt, et encore : Quam velus 
est castrum cujus nescilup origo. {il est tant vieil, le castel, que 
les siècles Tout vu biel.) . 

Sarlat. — Fidelis Deo et Régi, 

Secondât de Montesquieu. — Vivtutem forluna secundat (la 
fortune seconde le courage.) 

SoLMiNHAC. — Fidesque valorque {h\ et courage). 

Soun.iAc DE MoNTMÈGE. — Per Dïou, per lou vey et per ïo. 

Taillefer. — Non quoi, sed ubi (je ne demande pas combien ils 
sont, mais où ils sont). 

• Talleyrand-Périgoiid. — Re que Diou. 

Tatareau. — Défendre Dieu et Hoi. 

ToucHEnœuF-BKAL'MONT. — Seuipep et uhique fidelis (toujours et 
partout lldol(^). 

Tour d'Auvergne (la). — Suie stans mole vefulget (la tour, 
debcut par sa propre force, Jette des reflets brillants autour d'elle.) 



— 398 — 

Allusion à la Tour d'argent au milieu de son semis de fleurs de lys 
d'or qui figurent dans leurs armes. 

Trigant de Beaumont. — Fac et spera (agis et espère). 

Valbrune. — Non hommes^ sed conscieniia (je ne prends conseil 
des hommes, mais de ma conscience.) 

Valette (la). — Plus quam valor Valette valet (La Valette est 
plus brave que la bravoure même.) 

Vassoigne. — Dieu et le Roi. 

Vaux (de). — Dieu et le Roi. 

Verthamont. — Fais ce que doys, advienne que pourra. 

Veyriêres. — Quod vult Deus (ce que Dieu veut). 

ViLLOUTREYs . — Disposo, fais mieux. 

VivANs — Il n*en devait crever là où Dieu et le diable n'en peut 
nuire. 




ARMOIRIES 

DE QUELQUES VILLES DU PÉRIGORD. 
BEAUMONT-DE-PÉRIGORD. 




Ahmbs : Ëcartelé, iiu 1, d'azur à la tour d'argent, aemé do lleui'â 
de iys d'or ; au 2, d'or à trois tourteaux de gueules placés 2 et 
1 -, au 3, d'or à 3 bandes de gueules ; au 4, de gueules à la fasce 
d'argent ; et sur le tout, d'or au gonfanon de trois pendants de 
gueules frangé de sinople. (Grand Armoriai de France.) 




AtiHES : De gueules à une totir d aigtnt, accostée de deux plus 
petites de même. (Le Giaud Aimoi lai de Frnwee indique sim- 
plement trois tours.) 



— 400 



BOURDEILLES. 




Armes : D'or à 2 pattes de griffon de gueules. {Grand Armoriai 
de Franco.) 



BRANTOME. 




AiiMES : D'azur à la fasce d'argent chargée de 3 lions de sable, 
accompagnée de 3 ilcurs de lys d'or, 2 en chef, 1 en pointe. 
(Grand Armoriai de France.) 

On trouve aussi : De gueules au pont d'or sommé de 3 
tours de môino mises au chef de Técu, et au-dessous deux clés 
d'argent en sautoir accompagnées en pointe, entre les anneaux 
des clés, d'une étoile de gueules. L'abbaye portait deux clés 
posées en ï)al , accostées de quatre étoiles surmontées d'une 
croix alaisée, cantonnée de quatre croisettes ; mais ces dernières 
armoiries sont sans indication d'émaux. 




Armes : D'azur semé de fleurs de ly-> (i'or, à la tour d'argent 
posée en cœur. (Grand A rmorial de France.) Sui- d'anciens sceaux, 
cités par M. de Gourgnos dans le Dragon de Bergvrac, ou trouve : 
3 tourteaux réunis fonnanl montagne (\font-Doinnie?), accom- 
pagnés en chef de 3 flem-s de lys, et en pointe, d'une tige feuillée, 
accostée de deux oiseaux. 




AnifBS : De guoulcs  une tour ou château d'argent maisonnée 
(le sable. {Grand Armoriai de France.) 




AiuiEs : Écartelé, aux I et 4, d'or à 3 pals de gueules; aux 2 et 
3, d'op à 2 vaches de gueules. Ces armes, qui ne sont autres (|uo 



— 402 — 
celles (les Foix de Béara, sont prises acluellement par la municipa- 
lité (l'Eymet. Celte ville portait anciennement: de... à une en- 
ceinte de ville surmontée de 3 tours, celle du milieu plus élevée, 
les deux autres surmontées de deux étoiles de... {Archives natio- 
iiales, iT 57ifi.) 



HAUTEFORT (Saint-Aionan d') : 



i^mm 



\WÊ 



Arhes : D'argent à un château-fort ; au chef d'azur chargé de 
S flnii-s de lys d'or. (Ces armoiries concernent bien la ville 
d'Hautefort, dont Saint-Aignan était la paroisse avant la Révo- 
lution, comme actuellement du reste.) 




Amies : D'argent à 4 lions cantonnés de gueules, couronnés de 
même, brisé en cœur d'un bâton école d'azur raccourci et péri en 
bande. {Grand Armoriai de France, Guyenne, rflOl.) 




Arhbs : De gueules â un lion d'or issant d'une forêt de sînople 
sur une terrasse du même ; au chef cousu d'azur chargé d'une 
croisette d'or entre deux tleurs de lys de même. (Grand Armoriai 
de France.) 




Arhes : De gueules à un rocher d'argent surmonté d'un soleil 
d'or. (Grand Armoriai de France, Guyenne, n' H34.) 




Armes : D'azur à un saint Georges à cheval terrassant avec sa lance 
un dragon, le tout d'or. (Grand Armoriai de France.) 




■ Arueb : Au château crénelé et donjonné de. trois tours, celle 
du milieu plus Imule accompagnée de six fleurs de lys, dont 
deux sur les petites tours et quatre sur les côtés du château, 
lequel est traversé par une rampe crénelée partant à dextre 
du niveau de la rivière sur laquelle est posée la pièce principale 
et aboutissant à sénostre de la tour latérale (d'après deux sceaux et 
contre-sceaux aux Archives Nationales, à Paris). 



SAINT-ASTIER ■ 



Armes : De gueules à la cloche d'or. (Grand Armoriai de 
France.) Le chapitre portait les mêmes armes avec l'adjonction 
d'une palme à tiextre, et d'une branche de laurier à sénestre. 
(Grand A nnorial de France, if 4^1.) 



— 405 - 
SAINT-CYPRIEN : 



* 



Armes ; Parti, au 1", de... à la croijfpattéc de... ; et au S, de... 
à un abbé debout crosse et mîtré 



SAINT-PARDOUX-L.\-RIVIERE ; 




Arhes : D'azur à un pont d'or sur une rivière ondée d'argent, 
surmonté d'un iion léopardé d'or. (Grand Armoriai de Feaace.) 




Ahmss : D'azur à l'arbre de sinople, accosté de deux fleurs d 
lys d'or. 



^ 



Arjies : D'argent à un arbre de sinoplo accosté de deux fleurs 
de lys d'ftzur. (Grand Armoriai de France.) 



VILLEFRANCHE-DE-LONGCHAPT : 



Ahhes ; De... à 3 léopards passant n dcxtre... (Sigillographie 
du Périgord, par M. de Bosredon.) 




ADDITIONS ET CORRECTIONS 



!•' VOLUME. 



DE LA BATARDIE 

Page 60, à la ligne 10 de la notice, il est dit : « Le nom patrony- 
mique ne serait-il pas Millac ? » M. Hiiet, d'après les manuscrits 
•de la Bibliothèque nationale, fonds fran^'^is : volume 20.687, folio 
588, répond affirmativement. 

DE LA BROUSSE 

Page 114, aux seigneuries indiquées à l'article de la Brousse^ se 
voit celle de Mej^ssès^ mais sans aucun détail intéressant la bran- 
che de ce nom, qui compte encore des représentants, parmi 
lesquels je citerai : Jean-Baptiste-F]ugène marquis de'la Brousse, 
vivant à la Flèche (Sarthc), fils de Adam-Henri de la Brousse, 
mort chef d'escadron d'artillerie, le 6 octobre 1848, chevalier de 
la Légion-d'Honneur , et un frère, Pierre-Joseph-Henri de la 
Brousse, né le 10 mai 1818. 

Cette branche, dite de la Brousse de Moyssès^ possède des let- 
tres de noblesse signées Philippe do Valois, roi do France, datées 
de Nogent de Chartres, 1348. 

Faisons savoir, y est-il dit, ù tous ceux tant présents qu'avenir, 
que Nous avons accorde des lettres de Noblesse à notre amé 
Antoine de la Brousse (1), pour avoir donné des preuves éclatant 
tes de la plus grande valeur, en combattant contre les Flamands, 
i la bataille de Mont^Cassel, et pour avoir lait plusieurs autres 
exploits sous le règne de Charles le Bel, mon cousin, qui disait 



(1) Lui et ses successeurs, habitants du lion do Honiiefont, paroisse do Bras- 
sac, diocèse de P(>riguoux, seigneurs des maisons nohles de Brassac, de la 
Fopel, de Montagrier, de la Broussc-St-Viclor, du Fleuve de Cbadeuil et du 
Bourg des Maisons. 



— i08 — 

que sa personne sacrée n'était jamais mieux en sûreté que sous la 
garde des anciens seigneurs de la Brousse. 

Lo l""" volume de V Armoriai étant imprimé lorsque les rensei- 
gnements ci-dessus m*ont été connus, je n'ai pu leur donner place 
que dans les additions et corrections du tome 2. 

DE BOUSSIER 

Page 102, dans les seigneuries, au lieu de Pechemourgue, lire : 
du Péchalmourguct, lieu appelé actuellement le Planchât. 

DU FAURE 

Page 199, ajouter aux seigneuries : de FayoUe ou de Fayole, 
nom sous lequel était connue une branche dont l'auteur, Michel 
Faure, procureur au parlement de Bordeaux, en 1680, eut une 
fille, M™® Bardi de Fourtou, et deux fils. L'un, Joseph, seigneur 
de Louvigny et de Fayole, écuyer du duc de Berry, commissaire 
général d'artillerie dans la Touraine, puis dans la Haute-Alsace, se 
maria avec Marie-Anne d'Andlau, baronne du St-Empire ; il ob- 
tint, en 1714, des lettres de réhabilitation, (Archives départe- 
mentales de la Gironde, arrêts du Parlement), prouvant que son 
père Michel appartenait à la famille périgourdine des du Faure de 
Rochefort, de Lussas, de GveiieloMUy maintenue en 1664 et 1667. 

Hélie Faure de FayoUe, frère de Joseph, se fixa à la Martinique ; 
il obtint, en mai 1725, des lettres de réhabilitation enregistrées à la 
Cour des Aides de Guyenne, le 30 juillet 1725 (mêmes Archives, 
Cour des Aides, Édits Royaux). Borel d'Hauterive dit qu'il fut 
maintenu par le Conseil do cette île, le 14 janvier 1726. (Note 
de M. de St-Saud.) 

DE FERRIÈRES 

Page 205, ligne 23, Aubas ne dépend pas de Saint-Amand- 
de-Coly ; c'est une commune distincte, conune c'était jadis une 
paroisse aussi distincte. 

GIRARD 

Page 240, paragraphe 4«, les Langlado dont il est question ici, 
sont une famille absolument distincte des Girard de I^anglade, et 
portant des armes différentes. 



— 409 — 

DE LONGWI • 

Page 309, le dessin des armes donne par erreur une barre au 
lieu d'une bande. 

ROMANET DU CAILLAUD 

Page 429, notice 576, ligne 8 : au lieu du seigneur Romanet du 
Caillaud, lire : de M, Frédéric Romanet du Caillaud. 

DE SOUILLAG 

Page 478, dernière ligne, au lieu de : Clmtellenie de Terrasson 
lire : Châtellenie de Souillac. 



ir VOLUME. 



BARDI DE FOURTOU 

Page il, rétablir Técusson d'après la description héraldique, 
c'est-à-dire, une bande au lieu d'une barre dessinée. 

DE BÉRARD 
Page 21, ligne 5, au lieu de Montrance, lire : Montra veL 

BESSE 

Page 21 , la note du bas de la page concerne Jean de Bays, 
conseiller élu en l'élection de Périgueux. 

BOISSET DE TAMARELLE. 

Page 24 , je serais disposé à inscrire plutôt : Tainarelle de 
Boisset. 



— 410 — 



BOULÈDE 



Page 27, cette notice fait double emploi avec celle de la page 
98 du prDmicr volume, donnant une variante dans les armoiries. 

GANIVET-DESGRAVIERS 

Page 68, ajouter aux seigneuries : de Blancher, ancien repaire 
noble de la commune d'Echourgnac (canton de Saint-Aulaye). 
Auguste Desgraviers, capitaine de dragons, chevalier de Saint- 
Louis, fut écuyer et commandant de la vénerie du prince de Conti, 
à la fin du xvni® siècle. 

DE GUÉRIN 

Page 80, au lieu de Mont-Durand, lire du Mont-Durand et réta- 
blir les armes propres de la famille, ainsi qu'il suit : d'argent au 
lion de sable couronné^ armé et lampassé de gueules. (Voir VAr- 
mariai de d*Hozier, 1696, Guienne, folio 876, au nom de Lachaise, 
seigneur de TeuUc.) 

C'est ainsi qu'elles sont portées de nos jours par les descendants 
directs du colonel Hélies-Thomas de Guérin du Mont-Durand, qui 
a épousé Marguerite-Sarah-Collings Mansell, fille de l'amiral sir 
Thomas Mansell, Knight, K. G. H. K. S. S. 

Celles attribuées à cette famille, sont des armes substituées, 
prises au dernier siècle, par le général de Guérin de Lachaise, de 
la branche restée en France et éteinte aujourd'hui. 

LAMOTHE-LOLIÈRE 

Page 88, ajouter en note, après le second paragraphe : Sur 
une lettre écrite, en décembre 1782, par M. Lolière, curé de Mia- 
let, à M. Gaillard, conseiller du roi, juge civil, criminel et de police 
de Thivicrs, se voient les armes suivantes : D'azur à un ehevron 
d'or accompagné en chef de deux oiseaux affrontés^ e/, en pointe, 
d'un arbre de même. 

Le curé de St-Julien-de-Crempse, du nom de Lolière de la 
Genèbre, qui vota par procuration, en 1789, dans l'Ordre du clergé 
— Pierre Grelety, archiprêtre de Villamblai'd, étant son manda- 
taire — ne serait-il pas de la même famille ? 



— ill — 



DE MARLET 

Page 97, le Grand Armoriai de France écrit Marelet; il s'agit 
bien des du Breuilh de MalJeret, car Lespine (Fonds Périgord, 
vol. 121) donne à ces derniers : dazur au mouton (for. Il est pos- 
sible que ce soient-là des armoiries imposées. 

MIGOT. 

La famille de Migot do Blanzac, du Puymensaux, do Romnacier, 
de Vignerat, sur laquelle les renseignements m'avaient fait défaut 
jusqu'à ce jour, a, incontestablement, droit de prendre place 
dans V Armoriai ; il existe, en sa faveur, un arrêt de la chambre 
des comptes et cour des aides de Bar, du 29 aoùly 1785, qui 
reconnaît sa noble extraction. 

Cette famille compte dans l'armée des officiers, des chevaliers 
de Saint-Louis ; et, dans la magistrature, un maire de Périgueux, 
en 1787, lequel fut le dernier maire nommé par le roi. 

Elle porte pour armes : D'azur ù trois pommes do pin. 

DE MONTFUMAT 

Page 105, ligne 10, au lieu de « St-Anglais », Ure : des An- 
glais. 

DE NATHAN. 

Voici quelques indications sommaires concernant cette famille 
qui devait, à bon droit, prendre place dans V Armoriai du Pérl^ 
fford. 

Du côté paternel , elle est originaire de Normandie; sous 
Louis XV, elle fit partie de ces hardis Français (jui n'hésitèrent 
pas à quitter leur pays pour aller porter, au loin, le beau renom 
de leur patrie. Cette partie de la famille fut se llxer à Saint- 
Domingue, oùello occupait un(^ situation considérable. Au moment 
de la révolte des noirs, plusieurs de ses membres furent massa- 
crés et les autres, obligés (h; (juitter brusquement le pays, vinrent 
se fixer en Périgord. 

Du côté maternel, cette laniille tient aux Chàtillon, l'une des 



— 412 — 

plus anciennes et des plus illustres de la chrétienté, dit Thistorien 
Mazas. 

Le chef de nom et armes de la famille est M. Guillaume- 
Charles de Nathan, membre du Conseil général do la Dordogne, 
où il occupe une place des plus distinguées. Par la noblesse de 
ses sentiments, l'énergie et le talent avec lesquels il a toujours 
défendu les grands principes, il s'est acquis Testime et la considé- 
ration môme de ses adversaires politiques. 

Les Nathan portent pour armes : D'azur à une fasce cT argent 
chargée d'un cœur de gueules accompagnée, en chef, d*un lion 
passant d'or, et en pointe d'un croissant de même, et, pour timbre, 
une couronne comtale, 

PASQUY 

Page 114, au lieu de : Co que Pasqui et Gaza^ lire : Eo que 
Pascua et Gaza. (Je vais là où sont les pâturages et les trésors). 

DU PEYCHIER 

Page 117, à la deuxième note, après « la Tour de Chaumont », 
ajouter : ancien repaire noble. Cette famille, dans certains actes 
anciens, laissait de côté son nom patronymique, pour ne porter que 
celui de Choumond ou Chaumont. 

DE TARDE 

Page 133, il s'est glissé une erreur typographique dans la des- 
cription des armes : au lieu de trois harres d'argent^ lire : barres 
dazur, 

DE VILLEGENTE. 

Les renseignements sur cette famille sont an*ivés trop tard pour 
être inscrits dans le corps de l'ouvrage . La famille de Villegente 
appartient à l'ancienne bourgeoisie de la juridiction de Montpon. 
Elle était naguère représentée par un membre du conseil d'arron- 
dissement de ce canton. 

Pierre de Villegente, d'abord curé de Léparon, puis d'Eygu- 
rande, en 1691, fit inscrire ses armoiries dans le Grand Armoriai 
de France (reg. Guyenne ; f^ 866 :) de gueules à un chevron d'or- 



— 413 — 

geni chargé dune croisetie de gueules et accompagné de 3 quinte- 
feuilles d^or^ deux en chef et une en pointe. 

Armand Villegente épousa, le 3 février 1720, Marie-Madeleine du 
Chazeau de la Joffrenie, qui lui apporta la Renaudie (paroisse de 
St-Privat) ; leur fille (ou petite-fille), Françoise-Angélique de Vil- 
legente, demoiselle de la Renaudie, épousa : t* Augustin Achard 
de Joumard, vicomte de Légé, mort à la Renaudie le 20 juillet 
1767 ; 2* par contrat du 28 mars 1769, Jean de Tessières, 
chevalier de Saint-Louis, capitaine de dragons. Elle testa le 
S août 1786, laissant ses biens à son mari, dont elle n'eut pas 
d'enfants. Jean de Villegente, son frère, fut père d'Arnaud, sei- 
gneur de la Renaudière, gendarme du Roi, de Denis qui s'établit à 
la Martinique, et de Moulin, officier de marine. 

Les deux arrière-petits-fils d'Arnaud, seuls représentants actuels 
de la famille, sont A. de Villegente, médecin-major de l'armée, et 
son frère, Ostin de Villegente, lieutenant de vaisseau, aide-de- 
camp de l'amiral commandant l'escadre de réserve de la Méditer- 
ranée. Ils ont obtenu, par jugement du tribunal d-e Ribérsc, du 29 
janvier 1891, que la particule fût rétablie devant leur nom. (Note 
de M. d,Q Saint-Saud.) 




ADDITION 

AUX NOBLES CITOYENS DE PÉRIGUEUX 

DONT LES NOMS NE FIGURENT PAS DANS l'ARMORIAL. 



Dans TÉtat des Nobles citoyens de Périgueux au service du 
Roi, ou morts dans les dernières guerres, ou retirés depuis^ y ai' 
relevé des noms qui ont déjà leur place dans V Armoriai; mais 
quoique les armes de quelques familles, inscrites dans le dit État, 
me fassent défaut, je no puis laisser dans Toubli les noms des 
officiers qui, avant 1789, suppléaient, par le service militaire, 
au service féodal rendu autrefois à nos Rois, comme les 
autres nobles de France. (Voir TEtat imprimé en 1775, dans le 
2* volume do la Constitution politique do la Fiï/e.page 618 à 640.) 

En voici la nomenclature textuelle : 

MM. d'Aubarbier du Manègre, quatre sont inscrits : le 1®% capi- 
taine dans le régiment de Royel Cravatte, chevalier de St-Louis ; 
le 2*, lieutenant dans le régiment d'Eu ; le 3", oflicier dans les 
troupes des colonies, à St-Dominguo ; et le 4«, frère du précédent, 
officier dans le même corps, à St-Domingue. 

De Bonisson de Chassignol, ancien garde du corps. 

De Bonisson de Loubezac, ancien garde du corps. 

De Brcnoux de Freyssinet, lieutenant dans le régiment de Tour- 
noisis. 

De Cbarles de Peyssard, garde du corps. 

Do Chastard, garde du corps, chevalier de St-Louis. 

De Garde de Bourouchon, ancien lieutenant de grenadiers royaux 
et ancien lieutenant de la compagnie franche de Grassin. 

De la Grange Mézar, ancien officier d'infanterie. 

De Guichard de Pressillac, ancien capitaine au régiment d*An- 
jou, chevaher de St-Louis. 

De Guichard de la Carolic, ancien capitaine dans le régiment de 
Mailly. 

De Jauzay de Boirat, ancien lieutenant-colonel du régiment de 
Soissonnois, retiré avec pension, chevalier de St-Louis ; de Jauzay 
et Jauzay de la F^elaudie, ses oncles, et Jauzay de Coustade, sou 
frère, morts : le i*"", lieutenant-colonel dans le régiment de Sois- 
sonnois, brigadier des armées du Roi ; le 2«, exempt des gardes du 
corps ; et le 3^, olficier dans Soissonnois, tué au siège de Philis- 
bourg. 



- 415 - 

De Labat de Maison-Neuve, capitaine de grenadier dans le régi- 
ment provincial de Périgucux. 

De Lambertie de la Literie, ancien garde du corps. 

De Manen de la Plansonnic, gendanne de la garde. 

De Hanen de la Plansonnie, garde du corps. 

De la Mothe d'Empine, ancien garde du corps, retiré avec pen- 
sion, son père, mort exempt des gardes du corps et chevalier de 
St-Louis. 

De Pendriguo du Montet, lieutenant dans le régiment provincial 
de Périgueux, 

De la Porte de Lavarre, ancien capitaine d'infanterie. 

De Privât du Maine, ancien garde du corps, actuellement officier 
d'invalides. 

Cette liste pouiTait êlrc augmentée do tous les noms de familles 
qui, avant 178ï(, étaient accompagnés des qualifications de Bour- 
geois, nobles Bourgeois, nobles Citoyens de Périgueux ; et le nom- 
bre en est grand. Mais en faire le relevé, soit sur les actes do 
l'état-civil, Foit sur les registres de l'Hôtel do Ville, soit sur tous 
documents authentiques, nécessite encore de longues recherches 
qui, néanmoins, je l'espère, me permettront d'en donner plus tard 
une nomenclature complète. 




Malgré les additions et corrections qui accompa- 
gnent ces deux volumes, bien des erreurs sont encore 
à rectifier, bien des lacunes sont à combler, bien des 
coquilles sont à pardonner; mais si la bonne volonté, 
à défaut du talent, ne m'a pas manqué pour faire 
mieux, qu'on soit assez indulgent pour m'en tenir 
compte et pour me pardonner des défectuosités inévi- 
tables dans une publication de ce genre, qui embrasse 
à la fois : le Clergé, la Noblesse et la Bourgeoisie. 



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ABREGE SOMMAIRE 



DES PRINCIPES DU BLASON. 



Cédant au désir de plusieurs personnes, je crois devoir donner 
un aperçu sommaire du blason. A ceux qui n'ont aucune connais- 
sance de Tart héraldique, ce simple exposé leur rendra facile la 
description des armoiries. 

Les armoiries, en tant que symboles, sont de la plus haute anti- 
quité ; de tous temps elles ont existé sur les drapeaux de toutes 
les nations, et les gentilshommes mêmes, ornaient leur écu de quel- 
ques emblèmes qui indiquaient ou leurs actions ou leur génie ; 
mais on pense généralement qu*il n'y avait pas de véritables armoi- 
ries avant le xu® siècle et que ce n'est que depuis les croisades, 
que l'usage en a été régularisé et qu'elles sont devenues hérédi- 
taires dans les familles. 

Trois choses sont à considérer dans les armoiries : Fécu ou 
champ — sa forme est arbitraire; — les figures (ou meubles en 
langage héraldique) ; les émaux^ qui consistent en métaux et cou- 
leurs (1). 



(1) Observation : On no doit jamais posor métal sur métal, ni couleur sur 
couleur, ce qui constituerait des armes fausses ou du Lioins des armes à 
cnquircj c'est-à-dire qu'il faut s'enquérir des causes de celle inlraetion à une 
règle fondamentale du blason, causes qui sont généralement honorables. Il n'y a 
d'exception à cette règle que pour la langue, les ongles, les grifTes, les cornes 
des animaux et les couronnes qui sont sur leurs têtes, et pour quelques bri- 
sures qui distinguent les cadets des aînés. 



EXPLICATION DES ÉMATJX (mim ï GOlleoR) en blason 

(Voir planche I"). 



METAUX 

1. — Or [JBuneJ est représenté par un pointillé. 

2. — Argent (blanc) sans hachures. — Ce sont les seuls métaux 
énoncés dans le blason. 



COULEURS 

8. — Gueules froujej, représentée par des lignes perpendicu- 
laires de haut en bas. 

4. — Azur (bleujy par des lignes horizontales d'un flanc de Técu 
à l'autre. 

5. — Sable (noir), par des lignes croisées. 

6. — SiNOPLE (vert), par des lignes diagonales d'un angle à Tau- 
tre, de droite à gauche. 

7. — Pourpre (violet), par des lignes diagonales, mais de gau- 
che à droite. — Il se place indifféremment sur les émaux, de même 
que la carnation et les sujets représentés au naturel. 

FOURRURES 

8. — Hermine est en argt'iit pour le fond, et sable pour les mou- 
chetures. 

9. — Contre-Hermine, sablo pour le fond et argent pour les 
mouchetures. 

10. — Vair est d'argent et d'azur ; il est représenté par des piè- 
ces ayant à peu près forme de cloches. 



— 420 — 

11. — Contre- Vair diffère du Vair en ce que, dans ce dernier, 
le métal est opposé à la couleur. > 

12. — Orangé, adopté par les Anglais et représenté par un croisé 
de lignes verticales et de lignes diagonales. 



PIÈCES HÉRALDIQUES dites du 1*' ORDRE. 

(Voir planche II). 



1 Le chef. 

2 La fasce. 

3 Le pal, 

4 La croix. 

5 La bande. 



6 La barre. 

7 Le chevron, 

8 Le sautoir. 

9 Le franc-quartier. 
10 La Champagne. 



PARTITIONS PRINCIPALES. 



11. — Le Parti, qui se fait par une ligne perpendiculaire qui 
partage Técu en deux parties égales de haut en bas. 

12. — Le CouPK, par des lignes horizontales. 

13. — Le Tranché, par des lignes diagonales de droite à gauche. 

14. — Le Taillé, par des lignes de même, mais de gauche à 

droite. 

Le tiercé se fait au moyen du parti ou du coupé, ou du tranché 
ou du taillé répète deux fois. 

Vécartelé se forme du parti ou du coupé. 

Le tranché et le taillé donnent Vécartelé en sautoir. 

Les 4 partitions ensemble donnent le gironné. 



— 421 — 



DIVISIONS DE L'ECU 



POUR SERVIR A DISTINGUER LES QUARTIERS d' ALLIANCES DES FAMILLES. 



15. — Le Parti et le Coupé forment Vécartelo et si au centre se 
voit, comme dans ce dessin, n° 15 de la planche 2, un écusson, il 
est dit sur le tout, qui est le plus souvent l'armoirie de la famille. 

16. — Parti d'un coupé de deux forme six quartiers. 

17. — Parti de trois coupé d*un forme huit quartiers. 

18. — Parti de quatre coupé d'un donne dix quartiers. 

19. — Parti do trois coupé de deux donne douze quartiers. 

20. — Parti de trois coupé de trois donne seize quartiers. 

21. •- Parti de trois coupe de quatre donne vingt quartiers. 

22. — Parti de sept coupé de trois donne trente-deux quar- 
tiers. 



DIFFÉRENTES PARTIES DE L'ECU. 



A est le milieu ou cœur de Técu, nommé aussi abîme. 
B le point du chef. 
C le canton sénestrc du chef. 
D le canton dextre du chef. 
23 i E le flanc dextre. 
F le flanc sénestrc. 
G le canton dextre de la pointe. 
H la pointe de Técu. 
I le canton sénestrc de la pointe. 



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TABLE ALPHABÉTIQUE 

DES NOMS DE FAMILLES ET DE LIEUX 



CONTENUS DANS LES DEUX VOLUMES 



Les noms et chiffres en caractères gras renvoient aux 
notices concernant spécialement les familles ; ceux en caractères 
ordinaires indiquent simplement des notes importantes les inté- 
ressant. Les seigneuries, repaires nobles^ terres^ villes, paroisses, 
abbayes, etc., sont mentionnés seulement lorsqu'ils présentent 
quelqu' intérêt. 

Les noms des membres du Clergé et du Tiers-Etat, qui ont 
voté en 1789, ne figurent pas dans la Table ; // ai néanmoins 
compris prêtres et religieuses appartenant à une des familles qui 
sont t objet d^une notice. 

Dans la Noblesse, les noms des votants, soit par eux-mêmes, 
soit par mandataires, ont été relevés. Les procurations de ceux 
des membres de cet Ordre empêchés d'assister à T Assemblée 
pour les Etats- Généraux, sont classées alphabétiquement dans le 
deuxième volume ; il m'a donc paru inutile d'inscrire de nouveau 
dans cette Ta})le, mandants et mandataires, sauf cependant ceux qui 
ne sont pas placés à leur rang ou à leur nom patronymique j ou bien 
encore des femmes portées au nom de leur mari, et vice versa. 

Les familles y dont les devises sont données à la page 388 du 
Tome II, ne figurent pas non plus dans la Table , puisqu'elles 
sont mentionnées dans un ordre régulier, 

d'Ahlot €*• DE Saint-Saud. 



J'ctais déjà radcvablo, à M. d'Arlol de Sl-Saud, de précieux renseignements 
pour VAi'innrlnl : \\ a bien voulu, en outre, dresser la table {rénérale des ma- 
tières conli'iiui's dans b's deux volumes l't la faire i)récrdcr d'une note qui en 
Hiciliti* les r«'(;h««rr]n\s, i]i\ travail d«' pationre, si complaisamment entrepris, et 
mené à bonne lin, ne fait qu'accroître les sentiments de vive gratitude dont 
j'ai à cicur d'adr«sser publiquemenl à M. do ïrainl-Saud, la nouvelle expres- 
sion. 

A. de F. 



— 428 — 



Abjat. — I, 487. 

Abzac. — I, 27, 134, 163, 204, 

248, 344, 410, 420, 428, 435, 

474, 490, 528. — II, 198, 200, 

201, 202, 207, 210, 211, 214, 

215. 
Achard (ou des Achards), v. 

aussi Joumard. — I, 28. — 

II, 208, 413. 
Adhémard. —I, 29, 372. —II, 

202,210, 211, 376. 
Adhémart. — I, 38. 
Adian (v. Chillaud). —I, 159. 
Agard (v. Roumejoux). — I, 432, 

538. 
Agonac. — I, 139, 141, 334, 358. 
Agout. — II, 11. 
Aiilac. — r, 377. —II, 317. 
Aitz, ou Aytz (v. aussi Aix). — 

I, 29, 377. 
Aix. — I, 29. — II, 205. 
Alamigeon. — I, 30, 66, 525. 
Alas-rEvêquo. — II, 326. 
Alba.— 1,31,525. 
Albaret (de Ponte d'), évêque. — 

I, 31. 
Alby. —11,11. 
Alégre. — 1, 32. 
Alesme. — 1, 32. — II, 179, 205, 

208. 
Alexandre. — I, 34. 
Altbus. — I, 421. 
Allas. — I, 350. 
AUassac. — I, 453. —Il, 304. 
AUemans (v. du Lau). — I, 271, 

297. 
Aimais (ou Dalmais). — I, 34. 
Almel. —II, 214. 
Aloigny. —I, 35, 399. — II, 199. 
Amade. — I, 36, 525. 
Ambelle (v. Pindray). — I, 394. 

— II, 320. 
Ambois (v. MiTodieu). — I, 346. 
Amelin.— I, 36. —II, 179, 186, 

199. 
Ancelin. — II, 12. 
André. — I, 37. 
Andrieux. — I, 117. 



Andrimont. — I, 422. 

Anglars (ou Anglard). —I, 38, 

227. —II, 203,207. 264. 
Angoulême. — I, 480. 
Annesse-Beaulieu. — I, 306. 
Antissac. — I, 414. 
Autoniac. — I, 146. 
Antenne. — I, 439. 
Apchon, évêque. — I, 38. 
Archiac (v. Dexmier). — r I, 183. 
Archier (ou Archer). — II, 12. 
Archignac. — I, 58, 129. 
Archiprêtre (1'), v. Cervolle. — II, 

36. 
Arfeuille. — I, 275. 
Argence. — I, 28. 
Argentine. — I, 224. 
Argouges, évêque. — I, 39. 
Arifat. — II, 76. 
Arlot. — I, 39, 63, 225, 356, 526. 

— II, 9, 12,85, 198, 203,204, 
348. 

Armandi(v.Larmandie). — 1,292. 
Arnaud. — I, 55, 347. 
Arnauld; évêque. — I. 40. 
Arnault. — I, 55, 210. 
Arnold. — I, 306. 
Arpajon, évoque. — I, 41. 
Arrablay (ou Arreblay). — I, 42. 
Ars (v. Brémond). — I, 108. 
Artensec (ou Artenset). — I, 42. 

— II, 209, 212. 214,365,371. 
Aspremont , évêque (Roque- 
corne). — I, 31,43, 537. 

Astelet (ou Hastelet). — I, 43. 
Aubarbier. — II, 414. 
Aubas.— 1,204. —11,408. 
Aubô (v.Bracquemont). — I, 107. 
Auberoche, évêque. — I, 44. 
Auboroche, vicomte. — I, 186. 
Aubeterre. — 1, 108. — II, 174. 
Aubeterre(Iîouchard d'). ^— 1,97. 
Aubin (ou Ouby), v. Jaurias. — 

I, 272, 319. — II, 209. 
Aubusson. — I, 44, 223. — II, 

217. 
Aucors. — I, 161,447. — II, 279. 
Audehert. —Il, 72. 
Audi. —11,203. 
Auerstœd. — II, 15. 



— 4i>9 - 



Angeard (et DaugeardV — I, 46, 

527.-11,213,351. ' 
Angereau. — I, 45. 
Augignac. — I, 432, 487. 
Aulaine (Aulayno^. — 1, 454. 
Aumassip. ~ 1, 403. — II, 13. 
Aumont. — I, 263. 
Auriac. — II, 14. 
Auriac-de-Bourzac. — I, 155. 
Autelaye (Hautofayo). — I, 174. 
Auteville. — II, 14. 
Autichamp (v. Bcaumont). — I, 

65. 
Autier. — I, 46. 
Autressal.— I, 47. — II, 18 i. 
Avout. — II, 15. 
Aydie. — I, 48, 410, 520. —II, 

128, 108, 2U8. 
Ayma. — II, 61. 
Aymeric (ou Aviiuîriquo). — I, 

50, 52G. — 1I,'185. 
Ayrac. — I, 245. 
Aysse. — I, 437. 
Azerac. — II, 307. 
Azcrat. — I, 478. 



Bacalan. — I. 50. — II, 211. 
Bacharetie iv. Hoinipuvi. — l, 

66. — II, 203, 205, ;V\\), 
Rachnrat. — I, 312. 
Badefol. — I, 51, 00, 217. 
Baffet. — I, 51. 
Baillet. — I, 52. — II, 211. 
Baillot. — I, 52. — 11, 213, 301. 
Bais. — Il, 21. 
Ballet. — II, 210. 
Banaston. — II, 16. 
Banes (ou Haïuuîs). — I, 53. 
Bannes. — I, 300. 
Bans. — 1, 54. 
Banouil. — II, 87. 
Bar. — II, 103. 
Barataquy. — I, 54. 
Barbarin mu l^nrhcrini. — 1, 55, 

321. 
Barde. — I, 55. 
Barde ila). — I, 56, 323, 503, 511. 



Barde, du Bugue (la). — I, 295. 
Bardi. — II, 17, 37, 114, 193, 

408, 409. 
Bardon (v. Segonzac). — I, 236, 

466.-11,210. 
fiardonie (la) v. P'ourichon. — 

II, 03. 
Bardou. — I, 479. — II, 337. 
Bardouly. — I, 230. 
Bariassbn. — II, 18, 77. 
Baronnie (la). — I, 450, 452. 
Barotirre (la). — I, 515. 
liarotoquy. — I, 09. 
Barraud\ou IKarrault). — I, 56. 
Barreau. — I, 56. 
Barri (v. Gérard). — I, 233. — 

II, 292. 
Barrière. — 1,57, 314, 479. 
Barriùro (la). — I, 117, 190.— 

II, 29. 
Barry (du). — I, 57. — II, 194. 
Barrv ilo) St-Uuoutin. — II, 292. 
Bars'. — I, 58. — II, 207, 210. 
Barthe (la). — I, 58. — II, 35, 

210. 
Bascharetie (v. Bachanîtie). — 

I, 66 
Bastard. — 1, 59. 
Bastide (la). —1,59,417. —II, 

207, 319. 
Bastide (Martin <lo la). — I, 333. 
Bastide, de Pav^'-uilliem (la). — I, 

117. 
Bastil (le). — I, 180. 
Baslv. — I, 497. 
Batardie dai. — I, 60. ~ II, 407. 
BàtinKMil (lei. — I, 147. — II, 

3U9. 
Batut (la), V. la Borie. — I, 93, 

454. — II, lit). 
Baudc ou Baudet (v. aussi Beau- 

deti. — 1, 62, 35(). 
Baudie dai. — II, 4 i. 
Baudry, évèijne. — I, 60. 
Baume liai, et la Beauuie. — 1, 61. 
Ba\a('. — 1, 1\). 309. 
Bayle. - 11,18. 
Bayly. - I, 61. - II, 203. 
Baynac. — I, 79. 
Bays. — II, 409. 



— 430 — 



Baysselance. — II, 19. 

Béarn (v. (ialard). — I, 2:24. 

Beau. —II, 20. 

Beaucharaux (las Cliaraux). — 

I, 380. 
Beauchesne. — l, 62. 
Beaucorps. — 1 , 359. 
Beaudet (ou Bodet). — I, 62. 
Beaufort. — 1 , 63 , 353. — II, 

118. 
lîcaufort (Boniioau de). — I, 89. 
Beaufort (Jay de). — 1, 64. 
Beaufniiio. — 1 , 111. 
Beaiifi^ihaiid. — 1, 203. 
Beaulaurent. — I, 17. 
Beanlieu(v. aussi Annesse). — I, 

H7, 310, 4r)8, 188. --11, 122, 

129. 
Beaulieu ( v. Deslioiiies). — II, 54. 

Beauiriale. — II, 122! 
Beaiiine-Kor5ac(v. aussi Baume). 

— Il, 3i3. 
Beauniond. — I, 530. 
Beaumont. — 1, 65, 77, 137. — 

II, 203, 213, 214, 215, 320. 
Beaumont (v. du Chevron). — I, 

158. 
Beaumont- de-Périgord. — II, 

399. 
Beaumont (v. Touchehœuf). -- 

I, 493. 
Beaumont (v. Trigant). -• II, 

135. 
Beaupiiie. — I, H)0, 
Beaupoil (v. Saiiit-Aulaire). — 

I, 87, 227, 441. — II, 179,199, 
211, 215, 301. 

Boaupuy.— Il, 381. 

Beaupuy (Bascharetie de). — I, 

66. 
Beaupuy (v. Fonnij-Mer). — I , 

213. 
Beaiu-c*,^: ni. — I, -ii. 
BeaureL;ard-(le-Bnssa('. — I, 87. 
Beauregard iv. LahrousscK — 

II, 84. 
Beaurcpaire. — II, 21. 
BeauroniK». — I, 518. 
Beauroyre. — l, 67, 312. — II, 

202, 210, 351. 



Bea usé jour. — I, 175, 200. 
Beausdleil. — I, 68, 454. 
Beaussac. — I, 254. 
Beauvais. — II, 275. 
Beauvau , évoque. — I, 68. 
Beauvillc — I, 189. 
Beauze (la). — II, 122. 
Bécheau. — II, 82. 
Béchon. — I, 69. 
Bélade (ou Belhade). — I, 70. 
Bélair. — I, 500. — II, 87, 134. 
Belcastel. — I, 70, 462. 
Belcayre. — I. 138. 
Belcier.— 1,71,399. 
Belcourt (v. Charpentier). — II, 

40. 
Béler (v. Gros). — II, 78. 
Belet. — I, 72, 475. 
IMeycou. — I, 298. 
Béleymas. —I, 291. 
Belhade (ou Bellade).— 1,70, 110, 

378. — II, 204, 249. 
Bellegarde. — I, 503. 
Bellesise. — I, 488. 
Bollevue. — I, 379. — II, 266, 

290. 
Belleyme. — I, 72, 526. 
Bellussière (v. Grant). — I, 253, 

321. —11,22. 
Belrieu. — I, 72, 527. 
Belvès. — I, 402. — II, 399. 
Belzunce. — I, 73. 
Benéchie(la}. —I, 59, 263. 
Beniat. — II , 20. 
Bénevent. — II, 84. 
Benoit (v. Laubresset). — I, 298. 

— 11,20,203. 
Béranger, évéque. — I, 74. 
Bérard. — II, 21, 409. 
Béraud. — I, 74. — II, 216. 
Béraudie (la). — 1, 144. 
Béraudière (Ia\ évoque. — I, 

74. 
Berbiguièros. — I, 136, 478, 

517. 
Berj^erac (('yrano de). — I. 179. 
Bergerac (Budel). — I, 75. 
Bergerac (ville). — 1, 22. 
Bergues. — I, 75, 528. — II, 

207, 212, 278. 



— 431 — 



Bermond.— I, 108. 
Bermondie (la). — I, 75, 3i7. 

— II. 43. 
Bernage. — I, 156. 
Bernardières (les). — I, 48. 
Bernât (du). — II, 200. 
Bernai (du), v. Montmège. — 

1, 365. 
Bernicot. — 1,271. 
Bernier. — 1, 76. 
Béron. — I, 76. 
Bcroy. —I, 351. 
Bersac. — I, 343. 
Berthelot. — I, 77. 
Borthier. — I, 521), 535. 
Bertier. — 1,.77. — II, 213, 215, 

262. 
Berlin. — I, 77. — II, 202, 205, 

212. 
Berlinie ila). ■— II, 310. 
Besse. — I, 153, 231. — II, 21, 

22, 343, \i)\). 
Besso (la). — 1, 111). — II, 22, 

115. 
Bcssot. — II, 87, 21(i. 
Bessot (V. LainotlK»). — I, 284. 
Bessou. — I, 78. — II, 200, 201. 
Betou. —1,78. 
Betussou. — 1, 217. 
Bougièiv. — 1 . Md. 
Bevlie. — I, 357. 
Beynac. —1, (m, 79, 16(>. —II, 

255. 
Beynac (v, Lascscuras). — 11,89. 
Beyraud (v. nrnunl). — I, li. 
Bézenac. — 11.22. 
Bial. — I, 80. 
Biars. — 1, 1()X. 
Bideran. — 1, 80. — II, 2Ii. 
Bigrnar.— II, 18. 
Bijiçordfou BijiTorn'i. — I, 3;51. 
Bi{<otio (la\ v. Pounpiurv. — 

1, iOi. 
Biran (v. aus>i (îonlici". — I, 

81. — IL 73, 75. 
Biron iv. Ciuiilaiiil). — I, 247, 

361. 
Blanc iI(M. — L82. — II, 212, 

260, 380. 
Blanc (l«0, rvèipic. — 11,82. 



Blanchofort. — II, 262. 
Blancher (ou Blanchot). — I, 

82.-11,202, 410. 
Blanchet. — I, 82, — II, 216. 
Blanzac (v. Mij^ot). — II, 411. 
Bleinie (la).— I, 83. 
Blérctio (la). — 1, 277. 
Blot. — I, 116. 
Boc (OU Houe). — II, 23. 
Bodant.— I, 204. 
Bodet(v. Baudet). — I, 62. 
Bodin. — 1,83, 461. 
Boëtie (la). — I, 85. 
Boirat. — 1, 86. 
Bois (du^. — I, 86. — II, 63. 
Boisft'uillct. — I, 393. 
Boissat. — I, 133. — II, 23. 
Boisse IV. Escodoca). — I, 188, 

371. 
Boisset IV. Tamarello). — II, 24. 
Boissière (v. Durfori ot Valeton). 

— 1, 114,187, 501. 
Boissonic daj. — I, 470. 
Bonal.'— I, 87. 
Bonal, rvr(iu(\ — I, 88. 
Bonald. — 1, 347. 
Honainour. — II, 42. 
Bonet (v. la (^lliapoulicM. — 1, 147. 
Bonfîls. — 1, 88 
Honisson. — II, 411. 
Hoidioniuu'. — I, 526, 527. 
Bonhor. — Il, 22, 24. 
Honis. — 1, 87. — II, 208. 
Bonneau. — I, 89. 
Bonnefont. — II, 25, 107. 
Bonneguise. — I, 90. — II, 201. 
noniii». — I. 2H1. 
noniii^tio (lai. — 1, 110. 
Bonneval.— 1,40, 91.-11,210. 
HoiiiicvUIl'. — I, 302. 
Houi'crueil. — 1, 133. 
Bontemps. — I, 91. 
Bony. — I, 92. 
Bon -an. — I, 303. 
Hordaric (lai. — I, »{21). 
Bordes. - I, 92., 3'jo. 
Bonlcllcs (Icsi. — 1, :{20. 
Bordienv. la Kuci. — 1, 437. -- 

II, 207, 371. 
l^ni-Bni. — I, 316. 



— i32 — 



Borie (la) do Campagne et do la 

Batut.— I, 93.— Il, i89, 3^. 
Borie (la) do la Rainpinsolle. — 

1,94. 
Borie (Vora de la Gaubcrlio de 

la). — I, 94. 
Borie (la). — I, 420, 454, 509, 

528. ^ 
Borie-Fricard (lai, — 1, 40. 
Boric-Fetit. — I, 172. 
Borieporto. — I, 273. 
Borie-Saunior i^la). — I, 460. 
Bories (les). — I, 439. 
Born. — I, 95, 100, 264,454. 
Borros (v. Gamanson). — I, 225. 

— JI. 131. 
Boschaud. — II, 114. 
Boscq (le). — I, 523. 
Bosredon. — I, 95, 149. — II, 

68, 128. 
Bosredon-du-Pont. — II, 25. 
Bosvier. — I, 96. —II, 202. 
Bosvieux (v. Pcrier). — II, 117. 
Both (V. Tauzia). — I, 484. 
Bouchard, évoque. — I, 97. 
Bouchaud. — I, 331. 
Boucher (Bouchet ou Bouchier). 

— I, 96. 

Bouchet. — I, 143. —II, 214. 
Boucliier. - II, 207. 
Bouchier-Faure ( v. Vigneras). — 

11,139. 
Boiulelic (la). — I, 101. 
Boudât (comte). — I, 98. 
Boudet (de Monplaisin. — I, 97. 
Boudon. — II, 26. 
Bouilhac. — I, 539. — lï, 211. 
Bouilhaguet. — II, 26. 
Bouillon. — I, 240, 2il. 
Boulazac (v. Froideibnd). — I, 

217. 
Boulède. — 1, 98. — II, 27, 

410. 
Boulhac (Bouillac). — I, 99. 
Boullioni. — I, 303. 
lioulois (le). — 1, 172. 
Boulouneix. — ï, 272. 
Bouniîigues. — 1, 450, 176, 531, 
Bourbet. - I, 232. 
Bourbon-Malauze. — I, 410, 



Bourbon-Marsange. — I, 292. 
I^ourboux (les^i. — I, 335. 
Bourdeille. — I, 77, 99. 
Bourdeilles (ville). — II, 400. 
Bourdineau. — I, 101. 
Bourclie (laj. — I, 450. — II, 315. 
Bourg fdu). — II, 95. 
Bourg-du-Bost (le). — I, 223. 
Bourges. — II, 27. 
Bourget. — I, 36. 
Bourgoing. — I, 278. 
Bourgonie. — I, 367. 
l>ourlie (v. aussi Bourelie). — I, 

164 355. 
Bourzac. — ï, 99, 175, 381, 454. 

— II, 27, :^19. 
Bourzolles. — I, 171. 
Bouscot. — II, 215. 
Bousquet. — II, 28. 
Bousquet (du). — I, 101, 186, 

193, 283, 303. 
Boussac. — I, 102, 153. 
Boussier. — I, 102. — II, 185, 

188, 205, 209, 211, 271, 408. 
Boussières. — II, 297. 
Bouleville. — I, 264. 
Boutonnet. — I, 446. 
Boux (le), évoque. — I, 103. 
Bouzac. — I, 463. 
Boyer (du Suquet). — I, 103. — 

II, 208. 
Boyer (baron). — I, 104. 
Boys (v. <lu Bois). — I, 86. 
Boysseulh. — I, 104. 
Boysson. — I, 105, 528. 
Boyt (v. Meyrignac). — I, 350. 
Boytie, l^oit , Boétias (v. la 

Boëtie). — I, 85. 391. 
Brachet. — I, 28. 
Bracquemont. — I. 107. 
Brancion. — I, 111. 
Brande(Ia). —I, 310. 
Brandon, évoque. — I, 107. 
Brangelie (la). — I, 28, 152, 529. 

— II, 273. 

Brantôme. — I, 99, 156. — II, 

400. 
Braquilanges. — I. 108. 
Brassac. — I, 224, 297. 
Bréclienie (la). — II, 136. 



— 433 -^ 



Brède (la). — 1, 466. 
Breignàn. — II, 3:24. 
Brémond. — 1, 108, 529, 531. 
Brenoux. — II, 41 i. 
Brelanges. — I, 321, 352. 
Brétenoux, évètiuc. — ï, 109. 
Brettes. — 1, 109. 
Breuil (le et duj. — I, 155, 454, 

487. — 11, 85, 205, 202, 281. 
Breuil d'Atur (le). — I, DU. — II, 

327. 
Breuiihfdu).— 11,29, 51. 
Breuilh (de ( irolojac). — I, 110. 
Breuilh de Mullerot (du"). — I, 

110. - II, 97, 411. 
Briançon. — I, D8, 111, 485. — 

H, 25. 
Brianson (Hrian(;oii). — II, 212. 
Bridât. — II, 29, 80,203. 
Briloirc. — I, 300. 
Brie. — 1,111, 148. — II, 205. 
Brignac. — I, 430. 
Brissac (v. Clossé). — I, 167. 
Brochard. - I, 112. — II, 100, 

179, 200,211, 338. 
Broliodie (et Broliaudie). — II, 

30. 
Brons. — 1,112,220. — II, 200, 

213 28 i 
Brossard.— II, 20, 30, 175, 180. 
Brothier. — II, 31. 
Brau. — II, 32, 132. 
Broue (la). — I. 113. 
Broulhac (ou Brouillac).— 1, 113. 
Broulhet fou 1 Jrouilhct ) . — 1 .114 . 

— 11,202. 

Brousse (la\ v. aussi Laljron»c. 

— I, Uo, 4:)0, 520. — II, 18S, 
108, 223, 351. 

Brousse do MevsM's i.la . — 11, 

407. 
Brousse de ^'ol•lrillac (la;. -- 

I, 114. - II, 387. 
Brousse 't. — I, 183. 
Bruchard. — I. 116. 
Brugére. — I, 116, 117. 
Bruj^èrr da^. — I. 520, 505. 
Brugiére. — I, 73, 116. 117. - 

II, 33, 105,2ri. 
Bruiu(le). —II, 215. 



Brun. — 1 , 118. 

Brunet. — I, 110, 119. 

Bruzac (v. aussi Flamenc). — 

1,120, 210, 264, 318, 529. — 

11, 64, 250, 352. 
Buade. — I, 120. 
Bue (du). — I, 121,415. 
Buffarat. — I, 351. 
Bugeaud. — I, 122. — II, 216. 
Buguo (le). — I, 344, 345. — 

II, 307, 353. 
Buisson. — I, 122, 177, 528. — 

II, 34. 
Burguet (du). — I, 123. 
Bussac (v. Maicillaud). — II, 96. 
Busscroles. — I, 190. 
Bussière. — l, 170. 
Bussou. — I, 412. 
But (du), V. Saint-Paul.— I, 450, 

489. — II, 169. 

c 

Cablanc (v. Chevalier;. — I, 156. 
Cadouin. — 1, HC), 223, 45i. — 

II, 185. 
Cafl'arelli. — I, 405. 
Cahuzac. — I, 81. 
Cailhavel. — I, 5i, 170. —II, 280. 
Caillaud.— I, 279. 
Caillaud (du) v. Honumet. — 

1,429. 
Caillavel. — I, 2(>1. 
Caillerieila). — I, 489. 
Callières. — II, 35. 
Calprenède la . — I, 123. 
Calviao. — 1, 50. 
Calvimont. — I, «5, 102, 124, 

2iU, 399. — II. 201, 207, 210. 
Camaiii, (laïuin^^ ou Cainiu. — 

1, 125, 29H. — II, 215, 210. 
Canil)lazaf. — I. 53S. 
Cauipa^niac. — I, 27, iOi. — II, 

2i»), -2m. 

r.;uni)a};-naolez-(,)uorcy. — I, 70. 
Campagnac ' v. Boux). — I, 434. 
Campagne ;v. la Borie). — I, 93, 

213, 3î)7, 472. 
Campet (v. Saujon). — I, 55, 459. 



— m - 



Campniac. — I, 126. — II, 2iri. 

Canaveilk*. — I, l»)ô. 

(Rançon. — I, .^il7. 

CanoUe. — 1, 127. 

Cantcrannr*.— !, 7i, 2^80.-11, 257. 

Cîintillac. — I. 150. 

(lfi])i\v()i. — I, n.'i. 

Captai. — I, 127. - 11,202. 

Caqueray ou r^acqiuTay;. — I, 

133. 
Carbonnier. — I, 120, 128. — 

II, 210. 
Carbonniéres. — I, 129, VV^, 

420. — II, lUO, 210. 
(^arhoiiiiiùn' Ha'». — I, 'Hi. 
Cardaillac. — I, 132. 
Canioii. — I, i'd. 
Cailoii. — II, .i'»H. 
Carlux. — I, 171. 
Carolie'la). — I, 130. -11,210. 
Carrier. - 11, 35. 
Carrière. — I, 130, 529, 5.^j7. — 

11, 'Z\L 
Car» (*\(''-^j, V. r/îriis.s(». — 1, 228, 

387. - 11, lîHl, 200. 
C'ir.ar. - I, 501 . 

CarMfllade. — 1, 132. 

CannïtiiïX ^oii (:as>.iiisj. — I, 133. 

^ II, 2ii. 
CiiMtAinfj. - 1, 135. 

i'jt.Xt'Mthtir. - I, .'{22. 
r/i.:M i;;i(ll<inl. — 1, 200. 
( .n .h;lj//aiit. I, 251. 

r., f/i/ii"rlr. 1, lo:,. — II, 270. 

(Uiuihïntiii, <'v/ <(iii'. I, 151. 
ilhuiWlhh. I, 135 II, 201. 

i ..» hll'/iih*' •. I, 'l'»«l. 

f .fH|/|'f»l I , ilwO. 

^ r.iul'/iii I , nio 

Cnuiuhiii I. 7J, 136, 171, 211, 

/.,i., ..wl/ I VM, 170, 51H. — 

II, J...I 
f.nn// I. fîO, -MO. 

t (tt ifll ',/|IM. . I , .f 1 . 

^»i 'i: Im, I .IH, i'IO. 

'.fi/iil I 'H" 

CkîHH fin;, ; (),il< I. I, 238. 



Cazenave. — 1, 137. 

Cazillac. — I, 275. 
Ollcs. — I, 20i,2ii, r>.Si. 
CHierie la;. — I, 102. 
Cendricux. — I, 142. 241. 
Céparie la, . — I, 13. — II, 120. 
Cerval <v. au<si Laver^^iK". — 1, 

137, 508. 
Cenrolle. — II. 36. 
Cescaud ou Dc'ce5cautl\ v. So>- 

caïKl. — II, 130. 
Cézac. -1, 138. ~ 11,212. 
r^^zerac. — I, 112. 
Chabaneix (ou Cliahannoix). - 

I, 802. — II, 36, 101, 205, 315. 
Chabans. — 1, 139, 4 49, 470. — 

II, 05. 107, 108, 199, 20i, 205, 
209, 248,371. 

Chabarleii. — I, 454. 
Chabot. — 1 , 140. 
Chahreiie la). — I, 101. 
Chabrier (v. la Joubertif). — I. 

274.-11,31,328. 
Chabrol. — II, 37. 
Chahroulie (la). — I, 143. 
r^hadeau. — I, 413. 
Chadouil. — I, 231, 389, 532. 
Chadois. — II, 38. 
Chaignon. <- 1, 143. 
Chaillac. — II, 123. 
Ghaizc Ha). — II, 80, 410. 
Chalajrnac. — I, 444. -^ II, 3i. 
Chalais (v.Tallryrand). — I, 481. 

— II 338 

Chalariî (duV — II, 374. 
Chalup. — I, 140. - II, 13, 127, 

109, 207. 
Chamband. —II, 39. 
Chamberlhac. — 1, 141. 
Chambon. — I, 96, 142. — II, 30. 
Chambreda). — I, 246. 
Chambrilhac (on Chambarlhac'i . 

- I, 141. 
Chaminade. — II, 39. 
Chamizac (v. Ladoire). — II, 85. 
Champagnac. — 1 , 144, 357,460. 
Champniers. — I, 297, 400. — 

II, 110. 
Champs (les). — I, 110, 375,380. 
Chanard. — II, 40. 



- 435 — 



Chanand. - I, 145. — II, 2m. 
Chancel. — 1 , 145 , 455. — II, 

201 209 216. 
Chanceradé. — I, 200. — II, 78, 

170. 
Chandoré. — I, 515. 
Ghandos. — I, 15i. 
Chanot. — II, 47. 
Change (le). — I, 53, 453. — II, 

106. 
Chanious. — I, 143. 
Chantai. — (v. Puylimeuil). — 

I, 408. — II, 202. 
Chanto^'éline. — 1, 200. 
Chantegreil (v. la Marcodie). — 

I, 329. 
Chantemerle. — I, 145. 
Chaiitopoule (Chanlegéline). — 

1, 200. 
Chantérac (v. la GropU^).— 1, 174. 
Chapclie(la). — 1, 297. 
Chapelle (la). — I, 146. - H. 

210 213 
Chapelle-Âiibaroil (la). — I, 508. 
Chapollo-Fauchcr (la). — 1 , 130. 
Chapelle-(Tonap:uet (la). — I, 151). 
Chapelle-Gr(''zijjriiac(Ia). — I, 232. 
Chapelle (v. Juinilhac). — 1, 275. 

— Il, 199. 
Ghapcllc-Monlnioroau (la). — I, 

281 . — II, 331 . 
Chapelle-de-Morlhon (la^. — I, 

146. — H, 352. 
Chapelle-Sainl-Robort (la). — I, 

427. 
Chapeyroux. — II, 40. 
Chapiteau (v. Hcmoudiasi. — 

I, 415. 

Chapon. - I, 147. —H, 210. 
Chapoulie (la). — I, 147. 
Chapt (v. Hasti^niaci. - 1, 411. 

— II, 198, 209, 323. 
Chardeuil. — I, 202. 

Charles i\c Pcvssanl. — II, 177, 

413. 
Charmie (la), v. Kournier. — 

II, 67. 

Charon. — I, 148. — Il, 201, 205. 
Charpentier. — II, 40. 
Chassaignac. — 1, i9(>. 



Chassaigne (la). — 1, 148, 174. 
Chassaing (du). — I, 149. — II, 

190, 204, 370. 
Chassarel. — I, 149. 
Chassât. — I, -454. 
Chasseloup. — 1, 150. 
Ghastain. — I, 352. 
Gliastaing (du). — I, 526. 
Ghastard. — II, 414. 
Chasteigner. — 1,152,529.-11, 

206. 
Chastenet. — 1, 150, 236, 390, 

496.— II, 182.^ 
Château. — I, 505. 
Chatcauboucher. — I, 315. 
Cibàleau-rEveque. — I, 74. 
Châteauneuf, éveque. — I, 151 
Chateigueraic^ (la). — I, 152. 
Ghalolard. — f, 277. 
Chàtenet ( V. Froidefoiul). — 1, 217. 
Chatillon. — I, 471, 489. — II, 86. 
Ghatreix. — 1, 488. 
Chaudruciv. Trélissac). — 1,497. 
Ghauflyeda). — I, 444. 
Ghanloubet. — I, 168. 
Ghauland. — I, 67. 
Ghaulnes. — I, 59. 
Chaulnes (v. Fages). — I, 193. 
Chaulnes, évoque. — I, 152. 
Chaume (la), v. Ghanard. — 11, 40 
Chaume. — II, 80. 
Chaumel. — II, 41, 181. 

Chaumont. — I, 153, 195, 312. 

— Il, 117,307, 412. 
Chaunac. — I, KH», 13 i, 153, 

343, 356. — H, 207, 211, 253. 
(ihauiie. — I, 475. 
Chaussade. — l, 154, 530. 
Ghausselie (la). — I, 72. — II, 85. 
Ghauveroche. — II, 10(). 
Chauveron. — I, 154, 3H9. 
Ghauzait. — II, 208. 
Ghavaigiiae. — II, 119. 
Ghavaus. — II, 57. 
Ghazaiid (du). — I, 30. 
Chazeau ulu). — I, 154, 530. — 

II, 212, 413. 
Chazelles. — I, 155. 
Chazeron. — II, .14 
Glieuon (v. Desiiiier). — I, 183. 



— 436 — 



Chérade. — I, 157. — II, 2U8. 
Cherval (v. la Geard). — I, 232. 

— II, 4i. 
Ches-Gombe. — II, 251. 
Chesne (du). — I, 155. 
Chevalier. — I, 156. — II, 20G. 
Chevaiichau. — II, î)0. 
Chèvres. — I, 159. 
Chevrol. — II, 37. 
Cheyiard. — 1, 12i, 157, 281. — 

11,86,211, 212. 
Cheyrade. — 1, 157. 
Cheyron (du). — I, 158. — II, 

209, 213, 21 i, 216. 
Chièvres. — 1, 159. 
Ghi{?e. — II, 2(36. 
Chillaud. — I, 88, 159. 
Chiniac. —11,42. 
Chosclau. — 1, 193. 
Choiseul. — I, 180. 
Ghoiseul-Gouifier. — l,53i. 
Ghouniond (ou Chauinont). — II, 

117. 
Chourgnac. — • I, 261. 
Civrac (v. Durlbrt). — I, 187. 
Cladech. —II, 42. 
Glapicr (du). — I, 381. 
Glaud (le). — I, 38. 
Claustre (la). — II, 92. 
Clausures (les). — II, 137. 
Clausuron. — I, 198. 
Claux (le). — II, 219. 
Clauzurou (ou Clausuron). — II, 

285 
Clédat. — I, 186, 116. 
Clément, évc^cjuo. — I, 160. 
Clrrans. — I, i(), 338. — II, 303, 

3r, i . 
Clergeaud, — II, 42. 
Clergerie da). — 11, 43. 
Clermont. — 1, 153, 161, 532, 

491. — Il, 312. 
Clermont (V. ïouchebœuf). — I, 

493. 
Clos (du). — H, 16. 
Clusoau (du). — I, 369, 315, 122, 

433, ir)9.— II, 75,337. 
Cluzeau (Martin du). — 1, 161. 
Cluzeau et Ducluzeau, (v. Fas- 

quy). — II, 114. 



Cluzel (du). — I, 161, 167, 199, 

433. — II, 100, 169, 205, 207. 
Cocquart. — 1, 163. 
Cœuille. — II, 43. 
Collomb. — II, 43. 
Colom (et aussi Coulon). — I, 

162, 530. — II, 207. 
Colombier. — II, 91. 
Colonges. — I, 169. — II, 503. 
Comarque (Commarque). — I, 

75, 164, 345, 538. — II, 200, 

207, 212. 
Combalonie. — 1, 207. 
Combe (la). — I, 115. — U, 44, 

110. 
Combe (la), en Beaussac (v. Mail- 
lard). — I, 321. 
Combes (les). — I, 202. 
Combes d'Atur. — U, 121. 
Gombier. — I, 113. 
Comborn. — I, 453. 
Combret (v. Marcillac). — I, 329. 
Comte (le) ou de Conte. — II, 329. 
Comtour (v. Laron). — I, 293. 
Conan. — I, 164. — II, 203, 215. 
Condaminas. — 1, 490. — II, 13. 
Condat. — I, 332, 452, 522. 
Connezac. — I, 164, 339. 
Constantin. — I, 165.— II, 212, 

216. 
Conte (ou le Conte). — I, 166. 
Contet.— II, 44. 
Conti (v. Lestrade). — 1, 304. 
Corbiac. — I, 477, 521. 
Cor^'-nac. — II, 9i, 108. 
Corlieu. — II, 44. 
Corvière (la) . — I, 393. 
Cosnac. — I, 166, 308, 530. — 

II, 13, 201, 307, 352. 
Cossé. — 1, 167. 
Cosson. — I, 168, 321.— Il, 199, 

206, 211, 216, 376. 
Coste (v. Calprenède). — I, 123. 
Costc (la). — I, 315, 375, 503. — 

II, 217. 
Coste (la). — II, 45, 46. 
Coste, en Biras (la). — U, 305. 
Coste-Cluzel (la). — I, 293. 
Coste, en Sainte-Croix (la). — II, 

324. 



— m — 



Cothet. — 1, 168. 
Cotte (la). — 1, 21)7. — II, 46. 
Cotte (la), V. Miiinrd. — 11,102. 
Coud on nie (lai. — 1, 507. 

Couhé. — 1, 169, :m. 

Coulaures. — 1, 1U7, .S()8. 
Coulognes (ou Goulonges). — I, 

169. 
Coulomb (ou Coulon). — I, 162. 
Coulon (v. aussi Colom). — I, 

530. 
Coulonges (ou Golonges). — I, 

169. 
Cour (la). — I, 2^2, 41)8. 
Couraud. — II, 46. 
Courhefy. — I, 417. 
Couret^ej. — I, 77, 115. 
Courre (la). — I, 271. 
Cours. — I, 170, 2i5. 
Coui'sac. — 11, ii. 
Coursou. — 1, 170, fviO. —II, 205. 
Courtois. — 11, 46. 
Cousse (la), v. Lostrado. — I, 

303. 
Gousset. — I, 827. 
Coussière (la). — I, 30, 425. — 

II, 250. 
Coustin. — I, 171, 42(>, 530. — 

II, 200, 211, 21 i, 21(), 37(). 
Goutanrie (la). — H, ^2. 
Goûte noie (la). — 11, 2()7. 
Gouturan. — I, 115. 
Couture (la),v. du Uieu. — I, 

418. 
Coulures. — I, 237, 441. — II, 

203. 
Gouze. — I, loi. 
Grarnarè^^e. — II, 75. 
Crémeux. — 1,172. — II, 100, 

203. 
Grcisse. — I, 3ho. 
Cressac iou Crryssaci. — I, 173, 

511. 
Creysse. — II, 350. 
Grognao. — I, 278. 
Croix (la). — I, 173. 421, 531, 

— II, 204. 
Cropte (la). — 1, 174, 207. — II, 

170,208, 200. 
Gros (du). — I, 281. 



Croze (la). —I, 881, 512. 
Croze-de-Chanct (la). — II, 47. 
Grozo, en Saint-Germain. — II, 

331. 
Guhjac. — I, 101, 214. — II, 

277. 
Cugnac. — I, 176, 231, 448. — 

— II, 202, 203, 261. 
Guniond. — I, 271. —II, 531. 
Cumond (v. ArloU. — I, 39. — 

II, 108. . 
Cumont. — I, 177, 531, 
Custojoul. — I, 178. 
Cyrano. — I, 179. 

Dabert, évêque. — 1, 180. 

Dalair. — II, 47. 

Dalba (v. Alba). — I, 31. 

Dalmais, ou Dahnas (v. Aimais). 
I ^i 

Damas. — I, 178, 180, 264. 
Dauléde. — II, 47. 
Daumenjon. — II, 75. 
Daumesnil. — I, 181. 
Dauriac. — I, 375. 
Dauroux lou Dauront). — II, 48. 
Dausse (la). —Il, 286. 
Daussel. — I, 360.-11,48. 
David. - 1, 182. — II, 170, 202, 

352. 
Davoust (v. Avout). — II, 15. 
Déalis. — II, 49. 
Debays (ou Bays), v. Bais. —II, 

21. 
Débets fot Debolz).— I, 474,527. 

— Il,i21, 50, 174, 178, 182. 
Decazes. — II, 135. 
Dejean. — II, 51. 

Delfau. — II, 51, 176,216, 887. 
Delphaud. — II, 202. 
Delpit. — II, 52. 
Delpit-dc-Saint-G6rac. — 1, 183. 

— Il, 13. 
Denis. — 11, 52. 
Desbories. — II, 53. 
Desi-andillac. — II, 95. 
Desfieux. — II, 53. 



â8 



- 488 — 



Desgraviers (v. Ganiret). — II, 

68, 410. 
De&horties. — II, 54. 
Desmier. — 1, 183. 
DeBBalleB. — 1, 22. — II, 64. 
Desvaux. - II, 22. 
Devise (la). — I, 275. — U, 49. 
Dexmier. — 1, 183, 487. 
Dézert (lé). — I, 70. 
Dieudie (la). — II, 55. 
Dives (v. Gueydon). — I, 262. 
Doissac. — I, 518, 528. 
Dolezon (ou d'OlezonJ. — I, 185. 
Domaise (la). — I, 337. 
Dôme, en Agonac. — I, 210. 
Domenget. — II, 55. 
Domme. — I, 65, 120, 206, 243, 

272, 412. — II, 401. 
Dosse (la). — I, 202. 
Dot (la). — U, 21. 
Douât. — I, 184. 
Double (la). — I, 28. — H, 247. 
Douet. — I, 532. 
DourdaygnoB. — 1, 185. 
Doussac. — I, 823. 
DouBsault. — l, 184. 
Douie (la) et Ladouze (v. Ab- 

2ac) I 27. 

Douzeîles (la). — I, 272. 
Douzillac. - 1,361, 479,518. 
Doyssac. — I, 106. 
Drapeyroux. — 11,56, 204. 
Drouillac. — 11, 351. 
Dufau. — II, 56. 
Dufaulx. — II, 57. 
Dufourgt. — II, 58. 
Duguel. — II, 126. 
Dujarric. - I, 156, 179. — II, 

59 101. 
Bulgarie (la). — 1, 158. 
Dumas, évêque. — I, 30. 
Dumond (v. du Mont). — I, 353. 
Dumonteil-de-Lagrèze. — II, 109. 
Dupuy. — II. 64. 
Durand. — I, 186, 210. - II, 

194, 200, 205, 206, 214. 
Durand (v. du Repaire). — I, 

186, 416. — II, 194. 
Durantie (la). —I, 261. 
Duras (v. Durfort). — I, 187. 



Duretal. — I, 538. 

Durfort. — I, 50, 187. — II, 69. 

Dussac. — I, 154, 214. 



Ebrard. — I, 265. 

Eckmùlh (v. Avout). — II, 15. 

Eglise-Neuve. — I, 150. 

Epluches. — I, 139, 271. 

Erm (ou Herm). — I, 124. 

Escande. — I, 82. 

Escatha. — I, 188, 531. — II, 

205, 373. 
Escodéca. —I, 188, 204. 
Escoire. — I, 410. 
Escorailles (v. Scorailles). — I, 

465. 
Escravayac— 1, 190. —II, 204. 
Escudier. — I, 189, 531. — II, 

217. 
Escudyé (Scudier ou Escudier). 

— I, 18à. — II, 377. 
Espanviller. — I, 498. 
Estang (Bastard d'). — I, 59. 
Estignard. — II, 60. 
Estissac. — I, 81. — II, 272. 
Estissac (famille). — I, 190. 
Estourneau. — I, 36, 191, 266. 
Estrades, évêque. — I, 191. 
Estut (Estutt, ou Stutt). — I, 

192, 531. — II, 215, 528. 
Excideuil. — I, 223,324, 481. — 

II, 338, 401 . 
Expert. -1, 192. — II, 179, 202, 

874. 
Eydely. — II, 61. 
Eyliac. — I, 239. 
Eyma. — II, 61. 
Eymeric (v. Aymeric). — I, 50. 
Eymerie. — II, 205. 
Eymet. — I, 211, 230, 383,384. 

- II, 284, 401. 

Eyqtfem (v. Montaigne). — I, 

354. 
Eyriaud. — II, 62. 
Eyrignac. — II, 121. 
Eyssandiéras. — I, 380. 
Eyzies (les). — I, 79. 



— 489 — 



Fabry. — I, 193. 

Faces. — 1, 193, 362, 532. 

FaTol. - 1, 194. 

Falgueyrac. — I, 27. — II, 246. 

Falvelly. — II, 64. 

Fanlac. — 1, 194. — II, 13. 

Farcies (les). — II, 102. 

Fardeil. — II, 67. 

Fareyrie (la). — II, 41. 

Fareyroux. — I, 253. 

Fargeot. — II, 62. 

Farge (la). —I, 42, 324. 

Farges (et les Farges). — I, 34, 

268, 418. — II, 289, 326. 
Farges (des), v. Froidefond. — I, 

217 219. 
Fargue (la). -1,195, 532. 
Fargues. — I, 195. 
Fars. — 1,197. — II, 206. 
Fau(du).— II, 57. 
Faubournet (v. Montferrand). — 

I, 195, 364, 390. — II, 52, 204, 

209 377 
Faucher. - 1,198, 532.- II, 204, 

211. 
Fauconie (laj. — II, 25. 
Faulcon. — I, 348. 
Faure. — I, 350. 
Faure (de Montmirail). — 1, 198. 

— U, 212, 214. 

Faure (de Rochefort, etc.) — I, 

199. — II, 408. 
Faurichon. — II, 63. 
Faurie (la). - I, 495. — II, 41, 

137, 254. 
Fausselandry. — I, 197. 
Faux. — I, 75. 
Faux (du). — II, 56. 
Favols. — I, 267. 
Fayard. - I, 202. —II, 22, 206. 
Fayard(v. Alby;. — II, 11. 
Fayardie (la). — I, 127. — II, 42. 
Fayardie (la), v. Jourdain. — U, 81. 
Faydit. — 1, 208. 
Faye(la). — I, 95, 191, 202, 264, 

351, 388. — 11, 70,207, 209. 
Faye (la), v. Maillard. — I, 321. 

— II, 286. 



FayoUe. — I, 118, 200, 812, 848, 

361, 872, 895, 899, 476, 532.— 

U, 202, 208, 205, 207,215, 291, 

408. 
FayoUes. — I, 201, 532. — n, 

266, 838. 
Féletx (ou FéletB). — I, 203. — 

II, 205, 287. 
Félines. — I, 519. 
Féuelon. — I, 175, 206, 826. 
Feruie (Fournil).— I, 464. 
Ferrand (v. aussi Montaubert). 

I, 30, 204, 301, 360. — II, 209. 
Ferré. — I, 859. 
Ferret. — I, 121. 
Ferrière. — I, 64. 
Ferriôres. — I, 205. — II, 408. 
Feuillade. — I, 487. — U, 128. 
Feuillade (la). — I, 29, 44. 
Feydit. — I, 208. 
Feyrac. — I, 82. — U, 260. 
Fiescamp. — I, 502. 
Fieux (de8),v. aussi Chillaud. — 

I, 159, 266. 
Filhot. — I, 208. — U, 206. 
Fillol. — I, 208. 
Filolie (la). — I, 66, 209, 848, 

429,519. —II, 102, 349. 
Filolie-Laraourat (la). — I, 280. 
Filolie (petite et grtnde la). — I, 

209. 
Finou (la).— I, 501. — II, 260. 
Flageac(v.Noël).— n, 110. 
Flamarens, évêque (v. Grossol- 

les). — I, 281. 
Flamenc (v. aussi Bruzac). — I, 

210, 517, 519. 
Flamenc (ou Flamen de la Rous- 

sye). — II, 64. 
Flaujac (v. Garrigues). — II, 69. 
Fleix(le). -1,211. 
Fleunie (la). — I, 157, 522. — H, 

185, 210. 
Fleurac. — I, 322. 
Floirac. —I, 304. 
Floirac (v. la Grange). — I, 252. 
Florensac. — I, 52. 
Florian (v. Froidefond). -I, 217, 

219. 
Foix. *- I, 211, 252, 384. 



— iiO — 



Folcois. — II, 64. 

Foubressein. — I, 149. 
Fonfaye. — II, 65. 
Fongaufier. — 1, 28 i. 
Fonlosse. — 1, lo9. 
Fonnaute. — I, 401. — II, 322. 
Fonpeyre. — I, 2G2. 
Foiipilou. —1, 3i, 837. 
Foni'oche. — II, 57. 
Fontagnac. — I, 198. 
Fontanelle. — II, 56. 
Fontaud. — I, 277. 
Fontbelle. — II, 10(3. 
Font-del-Negre. — I, 309. 
Font-de-Lauche. — 1, 366. 
Fonlenelle. — I, 501. 
Fontenillos. — 1, 442, 460. — II, 

301. 
Fontnoyer. — I, 239. 
Fontroubade. — II, 123. 
Fontvielle. — I, 212.-11,211. 
Force (la), v. Gaumont. — I, 136. 
Forêt (la). — I, 407. —11,112. 
Forge-du-Pont (la). - II, 277. 
Forges. — I, 212. — U, 207. 
Formigier. — I, 213. — II, 176, 

200, 212, 282. 
Fornel. — I, 212, 487. 
Forsac. — I, 61. 
Fou (du), évoque. — I, 214. 
Foucaudie daj, v. Banzillon. — 

I, 312, 458. 
Foucauld. -1, 66, 204, 214, 291, 

365, 390, 407, 494. — II, 119, 

179, 201, 202, 205, 206, 207, 

208, 213, 374, 387. 
Fougeras. — II, 26. 
Fougueyroles. — I, 468. 
Fourcauld. — II, 66. 
Fourichon. — II, 63. 
Fournel (Fornel). — I, 212. 
Fournier. — II, 67, 387. 
Fournier, évoque. — I, 216. 
Fournier-Sarlovèze. — I, 216. 

— II, 67. 
Fournil. — 1, 56. 
Fourtou (v. Bardij. — II, 17. 
France et Navarre. — I, 19. 
Francheville, évoque. — I, 217. 
Frateaux. — I, 259. 



Fraysse (le). — I, 448. 
Fresne (le). — I, 86. 
Fressinet. — I, 503. 
Froidefond. - I, 83, 155, 217, 

219, 255. —II, 201. 
Froidefond (Desbories de^. — II, 

53. 
Froment. — I, 219. 
Fronsac. — I, 220. 
Frontenac (Fronteneau). — 1, 120. 
Frugie (v. Arlol). — I, 39. — II, 

250. 
Fumel. — I, 221, 533. 
Fûte (la), v. Girard. — 1,242. 

Gaddi (ou Gadis), évoque. — 

1,222. 
Gageac (v. Reclus). — I, 413. 
(iaignols. — II, 123. 
Gaillard. — II, 68,201. 
Gaillard (v. Vaucocour). — I, 

506. 
Gaillon. — I, 428. 
Gaillot. — I, 222. 
Gain (ou Gaing). — I, 223. 
Galabert (ou Gualabert). — I, 

261. 
Galard. — I, 224, 539. — II, 95, 

198, 200, 204. 
Galaud (ou Galaup). — I, 225. 
Galinat. — II, 319. 
Galy. - II, 68. 
Gamançon (Gamanson). — I, 225, 

333, 462. 
Gandillac (v. Patronnier). — L 

381. 
Ganivet. — II, 68, 410. 
Garaube (v. Valeton). -1,501. 
Garde (la). — I, 263, 407, 451. - 

II, 207. 

Garde-de-Bourouchon (la). — 

11,414. 
Garde-du-Pont. — I, 323. 
Garde-Saint-Angel (la). — 1, 226, 

536. — II, 209. 
Gardedeuil. — I, 220. 
Gardic (la). — I, 471. 



— i'il — 



Gardonne (v. HaïK^si. — 1,53, 

199. 
Garebœuf. — 1, 226. — II, 180. 
(;arelie (la.i. — I, 17H. 
(iaroiiie Ui:. — I, ^>'i. 
Garnier ^'. Sniixoti. — I, 457. 
Garreau (du;. — I, 227. — II, 

20-2, 2r)0. 

Garric (du]. — 1, 228. — II, l^OO, 

2()9. 
Garrigues. — H, 69. 
Gascq. — I, 228. — II, 122. 

(iasque. — I, 80. 

(îast. — II, \±2. 

Gastaudias. — t, KiO. — II, 3 il . 

Gastebois. — I, 230, 270. — II, 

20, ()1, 2ii, 217. 
(laubei't. — I, 178. 
Gaubertie (la , Wra? — I, 94, 

158, r>28. 
Gaudei-io (la\ — I, 3i<), /i90. 
Gaulejac. — 1, 231, 485. — II, 

258. 
(laulio (la). - II, 82. 
Gautier (ou (rMutliioiO. — I, 231. 

— Il, 205, 2(H). 
(lautrct. -- I, 20. 
Gav. — II, 3i, 189. 
Gaydon. — II, 20(). 
Gazaillelai. — 1, 58. — H, 2i\r], 
(iazoïi. — I, 30 i. 
Geard la :, ou La^o'ard. — I, 232, 

531. 
Gendres 'les . - 1, 391. 
Geiieslal. — 11, 250. 
( î ouest e. — II, 135. 
Génis IV. Koriuii^ier). — I, 213. 
Genlis v. Wauhert . — I, 524. 
(îensac. — 1, 38". 
Gentil v. Lafaye . — I, 278. 
Geofifre. - 11, 70. 
Gérard. — I, o, 233. -- H, 133, 

20 i, 208, 28X. 
Gérard-Lalute v.iliranl . — I, 

242. 
Géraud Ou Gérault , v. Lauj^a- 

lerie. — 1, 287. 
Gerbaud. — II, 70. 
Géris. ~ I, 236. 
Germain. — II, 71. 



Gervain. - I, 237. — II, 200. 
Gibertie (v. Dessalles de la). — 

11,54. ' 
Gigounous. — I, 237. 
Gilles. - II, 71, 123. 
Gillet. - I, 238. 
Gilibert (v. Merlliae) - 1, 347. 
Gimel. - I, 8.-11,201,213. 
Gineste Ha), v. Pigeon. — II, 118. 
Girard. — I, 88, 239, 242. — II, 

108. 
Giraudou. — II, 78. 
Gironde. — 1 , 242, 528. — II, 

21(). 
Giry. - I, 236. 
Gisson. — 1,243.-11,208 
(liverzae. — I, 17f). 
Giverzac (v. JaveH. — I, 272. 
Givry. - I, 244, i09, 533. 
(îlau(\ — I, 323, 411. 
Glenet (on di^s (ilenets). — I, 

244. 
Godailles. — I, 245. 
Gieliua. — I, 380. 
Golan. -1,246. —11,204. 
Gombaud. — 1 , 201 , 246. — 

II, 58. 
Gomondie. — II, 72, 194. 
Gondie 'la),v.Guilhem. — 1,263. 
Gonord iv. Goullier). — I, 248. 
uontaud fou Goutaut). — I, 93, 

95, 247, 201, 301,301,305. — 

11,201, 203, 285. _ 
Gouterii^ (la). — I, 455. 
Gontier (v. Biraii). — I, 81. — 

II, 73, 190. 195, 387. 
Gorn*. — I, 441. 
(lOudt^au. — II. 2i5. 
Goudin. -- I. 248, 522. —II, 185, 

201, 211, 212. 
(uMidou. — I, 302. 
Gouffier. — 1 , 248. 
(ioulard. — II, 87. 
Gourdon, évèiiues. — ï, 248,249. 
(iourdon. — I, 252. 
Gourdouie. - - I, H2. 
(lourdoux. — I, 280. 
Gouretie ila . — I, 249. 
Gourgue. — 1,249, 383. - II, 

2r(. 



— 442 — 



Goursac (v. Marcillaud). — II, 

96. 
Gousset, évoque. — I, 245. 
Goûts. — I, 272, 459. — II, 346. 
Goutte (la). — I, 245. 
Goux. — I, 201. 
Gouzot. — II, 76. 
Grailly. -1,251.-11,21,134. 
Grain (Green). — I, 256. 
Gramont. — I, 496. 
Grand-Castang. — I, 292. — II, 

107. 
Grand (ou Grant). — I, 253. 
Grange (la). — I, 76, 372, 454. 

— II, 83, 100. 
Grange-Chancel (la), v. aussi 

Chancol.— I, 146,455. 
Grange - de - Floirac (la). — I, 

262. 
Grange-Mezar (la). — II, 414. 
Grange (Otard de la). — II, 113. 
Grange-Perricr (la). — I, 527. 
Granges (les).— 1, 349. — II, 16. 
Grant (ou Grand). — I, 253, 533. 

— 11,210,215. 
Grasserie (la). — I, 526, 527. 
Gratereau (v. des Grosgcs). — 

I, 260. — II, 204, 215. 
Gratiolet. — II, 76. 
Graulejac (ou Graulezac). — I, 

77, 255. ~ II. 262. 
Graulet. — II, 77. 
Grave (la). — II, 24, 118. 
Gravier (de ou du). — I, 255. — 

II, 103, 212, 216. 

Gravier (Pichon du). — II, 118. 
Gravière (la). — I, 391. 
Graviers (les). —II, 68. 
Graville (v. Malet). — I, 323. 
Green. — I, 56. 
Grehomme. — II, 77. 
Grellier. — I, 365. 
Grenier fv. aussi Sanxet). — I, 

257, 457. 
Gresly (v. Graillv). — I. 251. 
Grèzc (la). — i; 86, 472. — II, 

73, 82, 99. 
Grezeau. — I, 299. 
Grézel. — I, 258. 
Grézelou. — I, 515. 



Grézignac. — I, 149. — II, 44. 
Griffon (ou Griffoul). — I, 258, 

II, 198. 
Grignols. — 1,259, 479, 481. 
Grimardie (la). — II, 127. 
Grimoard. — I, 259, 279. 
Grimoardie (la). — I, 479. 
Grolejac. — I, 110. 
Grolet (ou Groulet). — II, 77. 
Gros. - II, 78. 
Grosges (des). — I, 260. 
Grospuy. — I, 118. 
Grossolles, évoque. — I, 261. — 

II, 166. 
Gualabert (et Galabert). — I, 

261. — II, 213, 214, 870. 
Guat. — II, 79. 
Guédon. — I, 262. - IL 313. 
Guènes (la). — I, 451 . 
Guérenne (la). — I, 327. 
Guérin. — II, 80, 196, 410. 
Guerre. —I, 262. 
Gueydon (ou Guédon). — I, 262. 
Guichard. — II, 414. 
Guilhem. — 1 , 263. — Il , 132, 

190, 196, 201, 312. 
Guillemain. — II, 80. 
Guillermio (la). — I, 30. — II, 

341. 
Guin. — I, 223. 
Guines. — II, 80. 
Guionie. — I, 377, 472.-11,337. 
Gurçon. —I, 211. 



Harcourt. — II, 217, 252. 

Hardy. — II, 9. 

Hastelet (v. Astelet). — I, 43. — 

II, 58. 
Hautefaye. — I, 352. 
Haule (la),v.Thoumini.— I, 492. 
Hautefort. — I, 40, 95, 180, 193, 

264, 296, 331, 352, 363, 374, 

410. — II, 198, 352. 
Hautefort (ville). — II, 402. 
Haumont. — I, 263. — II, 217. 
Hébrard. — I, 265. 
Hélies (des). — I, 266, 275. 



— ii3 — 



ite (!'). — I, 266. 
Hoareau. — I, 419. 
Homs (des). — I, 267. 
Hortes (les). — I, 460. 
Huart (et Huard). — I, 268, 303. 
Hugon. — 1,268. 



Igonie. — I, 495. 

Isle (v. Beauchcsne). — I, 62, 

168, 363. 
laly (v. Bugeaud). — 1, 122. 
Issac. — I, 389. 
Issigeac. — II, 402. 
Itier, évêque. — I, 269. 



Jacquinot (v. Preslo). — I, 403. 

Jalésie(la). — I,3i0. 

Jameaux. — 1, 456. 

Jammes. — I, 269. — II, 213. 

Jaric (du). — I, 228. 

Jarland. — II, 81. 

Jarric (du). — II, 194, 199. 

Jarrige. — I, 270. 

Jarthe (la). — I, 89, 118, 400, 

407, 453, 515. 
Jaubert. — I, 28, 49, 271. — II, 

82. 
Jaubertie fv. la Joubortic). — I, 

274. 
Jaumarie (v. Castillon de la). — 

I, 135. 
Jaumelières. — I, 43. 
Jaunie (v. la Jonie). — I, 274. 
Jaurès. — I, 477, 521. 
Jaurias. — I, 272. — II, 252. 
Jauzay. — II, 414. 

JaveL — 1,272. —II. 20i. 
Javerlhac. -- I, 395, 487, 518. — 

II, 116,340. 

Jay (v. Bcaufort). — I, 64. — II, 

201. 
Jayac. — I, 129, 220, 262. 
Jean (de ou des), v. Jehan. — I, 

273. 



Jehan. — I, 273. — II, 179, 207, 

375. 
Joas (v. la Roque). — 1, 430, 537. 
Jolimont (v. Ghaussade). — I, 

530. 
Jonchât (la). — I, 278. 
Jonchères (v. Ghambaud). — II, 

39. 
Joniô (la). - I, 161, 274. — II, 

100. 
Jonquières. — I, 288. 
Jorie (la), v. Malet. — I, 323. 
Joubert (v. aussi Jaubert). — I, 

271, 533. 
Joubcrtie (la). — I, 274. 
Jouglans. — II, 81. 
Joumard (v. Achard). — I, 28, 

139. — II, 128, 247, 413. 
Jourdain. — II. 81. 
Jousseaulme. — II, 82, 123. 
Jovelle. — I, 173, 273. 
Jubérie (la). — II, 127. 
Juge. — II, 82. 
Juglard. — II, 83. 
Juilhot (ou Juillet). — I, 275. — 

II, 49. 
Jumilhac. — I, 275. — II, 271. 
Junies (les). — I, 493. 
JuBSon. — I, 271. 
Juvénals. — II, 83. 
Juvénie. — I, 163. 



Laage. — I, 277. — II, 200. 

Labat. — II, 415. 

Labatut. — I, 153. 

Laborde. — I, 79. 

Laborie (v. aussi la Borie). — I, 

450. — II, 105, 182, 201, 208, 

272. 
Labrousae (v. aussi la Brousse). 

— I, 114. — II, 75, 120, 210, 

216. 
Labrousse-dc-Beaurcgard. — II, 

84. 
Labroussso (v. Colomb ou Gou- 

lou). — I, 530. 
Lacan. — I, 351. 



— iii — 



Lachaise. — II, 410. 

Lachaud. — II, 84. 

Lacoste. — I, 71. 

Lacoste. — II, 211. 

Lacroix (v. aussi la Croix). — II, 

207. 
Lacrousille (v. Débets). — I, 50. 
Lacouts ou Lascoux (v. Las- 
coups). — I, 293 et 295. 
Ladevèze. — II, 35. 
Ladoire,(le Bénevent. — II, 84. 
Ladoire-de-Chamizac. — II, 85, 

168, 182. 
Ladoue. — I, 302. 
Lafarge-Goursac. — II, 255. 
Lafaurie-Monbadon. — I, 325. 
Lafaye. — I, 278. — II, 123. 
Lafaye, évêque (v. Villers). — I, 

521. 
Lafon. — II, 86. 
Lafon (v. Courtois). — II, 46. 
Lage (v. aussi Laage). — I, 277, 

506. —II, 24, lOD, 117. 
Lâge-Baton. — I, 2U7. 
Lageard (ou la Geard). — I, 232, 

533. — II, 117, 198, 213. 
Lagorce. — II, 86. 
Lagrange. — II, fO, 20. 
Lagrange (v. Gilles). — II, 71. 
Lagreliére (v. Maslrand). — I, 

397. 
Lagrèze (v. aussi Grèze). — I, 

361. — II, 160. 
Lagut. — I, 195, 279. 
Lalande. — II, 87. 
Lalinde (v. la Liude). — I, ()2. 

— II, 403. 
Lalis. — I, 280. 
Laloubie. — II, 87, 180. 
Lambalerie. — II, 33. 
Lambert. — I, 280. — II, 210. 
Lamberterie. — 1, 281, 533. — 

n, 25, 203, 201, 211. 251. 
Lambertie (v. Pontard). — II, 

120. 
Lambertie delaLigerie. — II, 415. 
Lamberti(»r. — II, 179. 
Lambertye. — I, 283. — II, 179. 
Lamothe (Bcssot de). — I, 87, 

284, 533. 



Lamothe des Goulard — II, 87. 
Lamothe des Lèches. — II, 315. 
Lamothe-Lolière. — II, 88, 410. 
Lamothe (Vacquierde). — 1,285. 
Lamothe-Vedel. — I, 284. 
Lamourous.— 1, 285. — II, 203. 
Lanaud (v. aussi Lavaud). — I, 

305, 534. 
Lalamle(la). —I, 335. 
Landrion. — I, 164. 
Landry. — I, 286. 
Lanes. — I, 287, 534. 
Langalerie. - 278, 287. 
Langlade. — 11, 209, 217, 366. 
Langlade (v. (Girard). — I, 239. 

— II, 408. 

Langlade de Cendrieux. — I, 

240 à 242. — II, 408. 
Langlardie. — II, 46. 
Langle. — I, 86. 
Laiimary. — I, 56,401, 441. 
Lanmouroux (v. Lamourous). — 

I, 285. 
Lanquais. — I, 171, 249. — II, 

296 . 
Lansade. — I, 288. — II, 201. 
Lanteuilh. — II, 90. 
Lanxade (v. Geoiîrc). — II, 70. 
Lanzac (v. Chaunac). — 1, 153. 
Laparre. — II, 88. 
Lapeyre. — I, 290. 
Lapevrouse (v. Rochon). — I, 

246. 
Laporte. — II, 387. 
Lard.— 1,290. — II, 214. 
Lardimalie. — I, 214. — II, Li4. 
Larigaudie. — I, 291. — IL 205, 

217. 

Larmandie. — I, 145, 292, 321, 
372, 517. — II, 209, 213. 

Larochette (ou la Rochette), v. 
Ravnaud. — II, 121. 

Laroii. — I, 293. 

Laroque. — II, 336. 

Laroque en la Linde. — II, 348. 

Laroque-de-Mons (v. la Roque). 

— II, 215. 
Larouverade. — H, 89, 17 i. 
Larsan. — I, 386. 
Lascoups. — I, 293. 



LascotiB. ~l, 295. 

Lascoux PU La-coiil:, (v. l>as- 

coulri). - I, 295, -T.l. 
Lasescuras. — II, 39, 17i, VM. 
Laslond. — I, ilia. 
Lasfont. — II, 210. 
hassai^ne. — I, 357, 
Lassalle. — II. î!t7. 
Lassay. — I, 317. 
LaaBerre (v. Mntizîo). — I, 367. 
Lasserre (v. la Sitit). — I, 470. 
Lasteyrie (v. aussi du Saillant). 

— I, -iOy, 253. — II, Gi), :iUi, 
200. 

Lastic. — I, 295. 
Laatonrs. —I, ir.t, 296. 
Lastours (v. Davi^!). — I, 182. 
Lasvau.Y. ~ I. îk:,. 
Latané. — I. 297. — H. 378. 
Lalour. — I, 233. — 11, -lUi. 
Lau(iiu). —I. 297, 373,'i:ii,5r)i. 

— IJ, i'M, ai:,. 

Laubauip. — II. 1-27. 

Laubat iv. i:!u!-;^cloupi. — I, 

150. 
LaubressetH.'iioit de).— 1, 298. 
Laiidoui..'. — I, 18(i, :.-Z-2. 
Laugardiére v. HiltflLilt'. — I, 

416- 
Laulanié. — I, 299, 3S1 

17'J, -Jlt;, illi, 328. 
laor. — I. 300 — 
LaHTOtio, — H, 32. 
Lanrière. — I, 80, 

517. — ll.-JI-J, .', 

Lauriëre (v. !;r 

Iiaurière(F(jiti:iir.'r 
Lausspl. — I. HéJu 



LavaleUc — 11,377. 
Luvaiid. — I, 201. 
Lavaud {LaAaud). — 1. 303. .':)i. 
Lavaux ;v. Hi-othisu'). — II, 31. 
Lavarcille. — II, 27.1. 
Lavelle(v. Cuial). —11.79. 
Lavergne. — I, 110, 18i. —11. 

"■- 17,207. 
LavergiiB(v.CervalV— 1,137.508. 
Lavidalie. — II, 18!t. 
Laxion. — I, ill. 
Layrand. — 11, 00. 
1.4^1- (et Léger). — I, 28. — II, 

217. 
L(-guil!iac-tie-I.aui:iie. — 1, SW}. 
Lem[izours. — I, 377. — II. 337. 
Leutenilh. — II, 90. 
Lenly. — I, 200. 
I.éparre. — II, 8J. 
Lépine (v. Lasuscuras). — 11,89. 
léron (v. Laron). — II, 293. 
Lescardie. — II, 22. 
Luricaux. — I, 115. 
Lcscun. — 1, 30n. 
Li-snicr. — II, 200. 
LcspariT. — i, 317. - U, 17. 
Lespinas— 11,91. 
Leapinassat, — I, 31, 177. — II, 

337. 
Lespins^sf. — I, m\, li;i. — II, 

" .c ^ rV'I.eviv), — I. 




— 446 — 



Leymarie. — I, 306. — II, 202, 

203, 292, 372. 
Leyzarnie. — I, 135. — II, 110. 
Liauron. — I, 263. 
Lidonne. — II, 92, 184. 
Lieu-Dieu (le). — 1, 439, 458, 460. 
Ligerie(la). — 1,198. 
Ligueux. — II, 179. 
Lile. — II, 133. 
Lille (v. Pouzols). — U,120. 
Limagnes (les). — I, 414, 431. 
Limeuil. — I, 240, 398. 
Limoges. — II, 93, 183. 
Linars (v. Gain). — I, 223. 
Linde (la),v. aussi Lalinde. — I, 

39. — II, 12, 348, 403. 
Lingendes, évoque. — I, 307. 
Liniers. — 11,93. 
Lioncel (v. Pressac). — I,-40S. 
Lisle. — I, 201, 221, 406, 511, 

532. — II, 17. 
Lissac. — I, 142, 348. 
Litlerie. — I, 484. 
Livron. — - 1, 307. 
Livry (ou Givrv), évêque (voir 

Longwy). — f, 309. 
Lolière (v. Lamothe). — II, 88, 

410. 
Lolm. — I, 436. 
Lombarès (v. Rimonteil). — II, 

125. 
Loménie. — II, 138. 
Long (le et du). — I, 308. — II, 

88. 
Longa. — I, 57, 292, 314. 
Longueval. — I, 309. — II, 297. 
Longwi, évêque. — I, 309. — II, 

409. 
Lonlaygue. — II, 23. 
Loquerie. — I, 294, 309. 
Loqueyssie (v. Lacliaud). — II, 

84. 
Loreilhe. — II, 94. 
Lorges (v. Durfort). — 1, 187. 
Losse. — I, 309. — II, 205. 
Lostanges. — I, 167, 310, 517. 

— 11,201,205,352. 
Loupiac. — I, 311, 389. 
Louvel (v. Lupel). — I, 313. 
Loys. — II, 387. 



Lozon (ou d'Olezon). — I. 185. 
Lubersac. — I, 312. — II, 215. 
Lubriac. — II, 213. 
Luc (le). —I, 453. 
Lucquet. — I, 244. 
Luminade (la). —I, 87, 443. 
Luns. — I, 313. 
Lupel. — I, 313, 534. 
Lur-Saluces. — I, 314. — II, 

128. 
Lusier (ou Luzierj. — II, 320. 
Lusignac. — I, 400. 
Lusignan (v. Couhé). — I, 530. 
Lussac. -- I, 199, 242. 
Lusson (v. Roux). — I, 434. 
Lustrac, évêque. — I, 314. 
LuxoUière (v. Grant). — I, 253. 
Luzié. — II, 351. 
Luziers. — I, 290, 315, 382. 
Lyon. — II, 140. 
Lyon (du), v. Belcastel. — I, 70. 

Hacanan (v. Sallegourde). — I, 

455. 
Hachai (ou Maschat). — I, 315. 
Hachéco de Prémaux, évêque. 

- 1, 816. 
Machin. —I, 69. 
Hadaillan. — I, 316, 485. 
Magnac. — I, 104, 318. — II, 

204. 
Magne. — I, 319, 497. 
Magnet (v. Manet). — I, 327. 
Magran. — I, 319. 
Hagueur. — II, 94. 
Haignanac. — II, 95. 
Haignol. — II, 320. 
Maillard. — I, 321. - U, 206, 

215, 816, 369, 383. 
Maillefon. — II, 22. 
Maine (v. Biran). — I, 81. 
Maine du Bourg (du). — II, 95. 
Maine, en Siorac. — II, 289. 
Maine, en Saint-Orse. — II, 382. 
Mainegué (ou Maynegay). — I 

128. 
Maigon-Neuve. — I, 409. 



— 447 — 



Maison-Seule. — I, 112. 
Majorie (la). — I, 882. 
Hajounassy. — II, 125. 
Halauger (v. Domenget). — II, 

55. 
Malaval. — I, 151. 
Malbec. - I, 142, 322.— H, 204, 

215. 
Malleffé (ou Malessé). — 1,53. 
Mallefon. — I, 538. 
Halegat. — 1, 322. 
Malet (de Graville, du Gravier). 

— I, 256. 
Malet de Lajorie, etc. — I, 323, 

849, 888. - II, 198, 199, 207, 

208. 
Malet, de Sorges. — I, 325. — 

II, 19. 
Maletie (la). — I, 470. 
Maleville. - I, 326, 535. 
Halleret (v. du Breuilh, et Mar- 

let). - I, 110. — 11,97,411. 
Malut. — I, 126, 268. 
Mancy (v. Eyriaud). - II, 62. 
Mandavi. — II, 95. 
Manen. — II, 415. 
Manet.— I, 327. 
Manières. — II, 96. 
Manou. — I, 298, 466. 
Manzac. — I, 458. 
Marafy. —1,226, 321, 394. 
Maragnac. — I, 357. 
Marais (le).— 1,503. 
Marandat. — I, 327. 
Marans (v. Malaly). — I, 338. 
Maraval. — I, 280, 433. 
Marcellus (v. Martin). — I, 333, 

362. 
Marchand. — II, 96. 
Marchant (v. Auteville). — II, 14. 
Marchay. — II, 96. 
Marcillac (Brossard). — II, 30. 
Marcillac (Gombrct^. — I, 329. 
Marcillaud. — II, 96, 172. 
Marcodie (la). — 1, 327. 
Mareuil. — II, 338. 
Mareuil-Villebois. — I, 330,535. 
Marignac. — I, 230. 
Marlet (Mallerot). — II, 97, 411. 
Marnac. — I, 478. 



Maroite (ou Marouate). — I, 140. 

— II, 23. 
Marquay. — I, 819. 
Marquessac (et Marqueyssac). — 

I, 264, 331, 888, 476.-11,209, 
852, 868. 

Marsac. — II, 87. 

Marsaguet (v. du Rieu). — I, 

418. 
Marsalès. — I, 165, 195. — H, 98. 
Marssillac. — I, 290. 
Martelle (ou Marteville). — II, 

128. 
Marthonye (la). — 332. — II, 

202, 256. 
Martin. — II, 97, 171. 
Martin, d'Agonac. — I, 334. 
Martin-de-la-Bastide. — I, 256, 

333. 
Martin (v. du Cluzeau). — I, 161. 
Martin de Montsec. — I, 333. — 

II, 212. 

Martinie (la), v. aussi laFaye.— 

I, 202, 466. -^ II, 19. 
Martres. — I, 335. 
Marzac (v. Carbonnier). — I, 126, 

128, 427. 
Mas (du). — I, 144, 169, 339. 
Mas (du), évêque. — I, 335. 
Mas-Paysac (du). — 1, 335. — II, 

188, 204. 
Mas-de-Bénevent (le). — II, 85. 
Mas-de-Montet (le). — I, 110. 
Maschat (v. Machat). — I, 315. 
Mascurauz (ou Mascureau). — 

I, 336. 
Masdechamp. — I, 488.. 
Masdurand. — II, 118. 
Masfrand. — I, 337. — II, 283. 
Masgontière. — I, 268. 
Masnadaud. — I, 171. 
Masnègre. — I, 522. 
Mas-Poitevin (le). — I, 200. 
Massacré. — I, 80, 337. — II, 

86, 210. 261. 
Massault. — I, 338. 
Massonnais, évoque. — I, 338. 
Massenay. — 11, 97. 
Masvaleix (et Mavaleyxj, — I, 

226, 340. — II, 202. 



— iiS - 



Massiot. — II, 98. 
Massoubre. — II, 98. 
Mataly. — I, 338. 

Mataplan. — I, 320. 
Mater. — 11, t-^8, 99, 18i. 
Mathet. - 11, 99, 178. 
Mathieu-dc-MoK*. — 11, 99. 
Maulmont. — 1, 339. — 11, 116. 
Mail pas, on Monlravel. — I, 5'36. 
Mauriac. — 1, 2ol). 
Maussac. — 1, 340. 
Mauvesiii (le Blanc de). — II, 

Mauvezin (Mauvoisin). — 1, 20\. 

Mavaleyx. — 1, 340. 

Mayac (v. Abzac). — I, 27, iU, 

Maynard (et Ahîsnard). — I, 342. 
Maynard (et Meynardj. —I, 341. 

-II, 211. 
Mayiiiaux. — I, 334. 
Mazardie (la). — 1, 280. 
Mazel (du). — II, 100. 
Mazières. — 1, 208, 531. 
Melet (v. Mellet). — I, 343. 
Mellet. —I, 56, 341, 343, 363. 

— 11, 25, 206. 
Menou. — I, 344. 
Meiisi^'nac. — I, 458. 
Menuse ila),v. Brachet. — II, 28. 
Mèredieu. — 1, 346. — II, 63, 

206. 
Mérigat. — I, 346. 
Merlande. — I, 213. 
Merle. — I, 335, 347. 
Merles (les). — II, 63. 
Merlhac. — I, 347. 
Merlhie. — II, 100, 161). 
Merseyrie. — I, 243. 
Merveilles. — II, 101, 161/. 
Meschausséc (la). — I, 315. 
Meslon (Milou ?). — I, 348. — II, 

214. 
Mesiiiy. — I, 21), 30. 
Mesnard (v. Maynard).— I, 341, 

342. 
Mcsnardie (la). — II, 116. 
Mesijlie (la). — I, 432. 
Mesplier (v. Fourichon). - II, 

63. 



Mestre. — II, 102. 

Meycourby. — I, 32. 
Meyfreiiie''(la). — I, 308. — II, 8(). 
Meyjounissas. — 1, 349. — 11, 

207. 
Meynadié (v. du Hieu). — I, 419. 
Meynard, de Vanxains.— 1, 349, 

473. 
Meynard (v. Maynard).— I, 341. 
Mevnanlie (la). ~ I, 418. — II, 

306. 
Meynissou. — I, 418. 
Meyrignac. — I, 350. 
Meyssès. — II, 407. 
Mialld. — I. 283. 
Mier. — I, 503. 
Miji^olfauquior. — I, 466. 
Migot. -Il, 11)9, 208,411. 
Millac (\. la Bàtardie). — 1, 60. 

— II, 407. 
Milon. - II, 102. 
Minard. — II, 102, 180, 181. 
Minzac. — I, 213, 468, 511). 
Mirabel. — I, 226. 
Mirandol. - I, 350, 362. - II, 

201. 
Mirant. — II, 82. 
Mircmont. — I, 44, 292, 447, 188. 
Mission (couvent de la), à Féri- 

^ueux. — II, 193. 
Mitougnac (ou Mitounias). — I, 

459. — II, 335. 
Moisson. — II, 103. 
Molènes. — I. 367. — II, 75, 103. 
Molières. — I, 470. 
Molinier. — I, 195, 351. -II, 

203. 
Mornatuf. — II, 331. 
Monbazillac. — I, 50. 
Monbéler (v. Diapeyroux). — II, 

56. 
Monbette. — I, 153. 
Monbouchet. — I, 212. 
Monbron (v. Chérade). — I, 157. 
Monbrun. — I, 164. — II, 344. 
Moncheuil (v. aussi Moreau . — 

1, 49, 368, 13 i. — II, 332, 353. 
Monde (la). — L 230. 
Mondésir. — I,'519. — II, 128. 
Mondevis. — I, -460. 



Mondinet, - I. Hii. 

Mondiol. — I, ifU. 

Honeys (on Moninsi. -- I. 'Jk; 

321, 352. 
Monfcrrand {v. MoiitCfi-nnit). 
MoDlean (v. Tcith^-sou!. — 

486. 
Mouton. — I, i.'iT. i.'.". 
Monpazi<T. — 1. iX-'. :(-'>!. li)2. 
Monpovi'niix. — 1, ~A'.i. 
Monplaisir (Itoiiilot ili-j-— I. 9' 
Mous. - 1. 353. 
Hons (V. lu Uuiiut-l. — I, 429. 
Motiisac. — I, '.»■'•, Ui:.. 
Moii^iec. — ], li'i. 
Mont (du). -1.353. 
Moidagrier. - I. lil. ."JIH. — I, 

0.'.. 
Montagu. — I. 355. 
Moiilîi{,'iidcl. - I. :Wi. 
Monljùfriiiic. — l, -lii. 
Montaigne —I. 1^1.354. 
Montalciiibert. — 1. 355, Hm. - 

II, 2()li. 
Moiilniii'eix. — I, i:i;i. — II. ii«. 
Moutard. -1.357. 
Montardit. — 1. liJ. ^T«. ^i' 

357. 



Montardy. - 




358. 


-II. 


Mrt(i(ii.stnu-. — 


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Monliiliiin;. — 


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Hontaubert ( 


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Moriran.l. — I. 


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Montant. - 1. 


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360. 




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366. 








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368 






Montclar. — 1 


II. 


11, 


403 


Moni.-iM. - I. 


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iii;l. 





Monteil. — I, sni, 85i). 361. - 

II. 17^. âœ. 2(1S. 
HoRtesquieii iv. Si'coiidal). — i. 

466. 
Hontesquiou. — I. l!):t. 362. 
Montet 'Jl-oii.].ii. — 1. 363. r.3r> 

- H. 104. iHi, :iim. 
Monli-l.jiL. - 1. :,±i. 
Montéty. - I. 364. 
Montferrand iv. Fanboiinu'l', — 

I. Uti. 364. — II, 211^. 
Moiilfoft. - - I. :{:.',!. ^11. :}17. 
Montfumat. — II. 104, lil. 
MuiilKailliii-il. — I, 317. 
-Monlifrnaiv — I, lOrt. aii. 
Montlouis. — I. 365. 
Monlmiiiiy. _ I. Hli, 
Montmège Mu Hi'iumL. —I, 365 
Montmège v. Souilliic). — l. 

478. 
Montmirail iv. I-'iiuii'l. — 1, 198 

- Il . -iK-t. 
Montozcn. — I, 3B6. — II. il:) 

:iu7. '211, i>\:t,'>l]. 
Mont|..>vrniix. —I. Irt7. 
Mi.iilpr/al, — 1. 17',!. 
MiinlfLiisii-. — 1. li-i, .ifill. 
Moiili.mi.— 1.211. 
Muiitmvi'l. — I. l.V.l. — H. \l>, 
Moriliv;.!. I. [:.:., :((li. :i\H. 
Monter.. — I. :l;t.t. — ||, ;]i;t. 
Montvert v. riiiTirrr . — I. 130 



Montviel 


V. V;is.*;il 


. - I, 317 


503. 






Moii/ir l;i 


- 1. Kll 


- Il, ilM. 


HoDzie-<l<'. 




- 1, 367. 


Morand ï 


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.. - 1. 406 


Hqims. - 


.105. 




Moreau. — 


I. 368. 


- Il , un 



3iel. 

'■I:.ivlj|. I;. 



- 1, 



- 1, 



JMorellois. — il, 105, 
ïiorùlon, -- 1. 117, ."lUl, .">2H. - 

11. 106. 
Mortemart iv, IloL-ltoliounrl),- 

1. 424. 
Moilli.ui, — I. lin. 
Mosnier, — 1, 370. — II, 2U1. 



— 450 - 



Motes. — I, 517. 

Mothe (la), v. aussi Lamothe. — 

I, 187, 371,846. 
Mothe-d'Empine (la). — II, 415. 
Mothe-Fénëlon (la). — I, 206. 
Mothe-des-Lèches (la). — I, 168, 

868 
Mothe-Piquet (la). — I, 242. — 

II, 294. 
Mothe-Pissot (la). — I, 51. 
Mothe-Tersannes. — 1, 191. 
Mouleydier. — II, 850. 
Mouleydier-Clermont. — I, 75. 
Meulière (la). —I, 188, 868. 
Moulinard. - II, 106. 
Moulins (des). — I, 371. 
Moulis. — II, 291. 
Mouneix. — I, 508. 
Hourcin. — II, 107. 
Mourjfnac. — II, 107. 
Houner (du), v. Jammes. — I, 

269. 
Mourniac. — II, 47. 
Moussac. — II, 180. 
Hoyrand. — II, 108. 
Moyssie (la). — I, 89. 
Murât. — I, 875. 
Mussidan. — I, 66, 67, 860. — 

II, 403. 

Nabinaud. — I, 257,457. 
Madaillac (v. du Pouget). — I, 

128, 401. 
Nadal. — 1,871. 
Naillac. — I, 449, 505. 
Nanchat. — I, 258. 
Nanleuil. - I, 190, 341, 869, 460, 

502. 
Nanthiac (ou Nanliat), v. Jaubert. 

— 1,91,271,883. —II, 262. 
Narbonne. — I, 454. 
Nathan. — II, 411. 
Nattes. — I, 373. 
Naucaie. — I, 374. 
Nauve (la). — I, 286. 
Négrier. — I, 374. 
Négrondes. — I, 377. 



Neuvic. — I, 343, 582. 

Neuville (v. Magnac). — I, 318. 

Nexon. — I, 509. 

Nicolas. — I, 375. 

Noaillac. — (v. Durand). — I, 

186. 
Noailles. —1,376.-11,215. 
Noble (le). - II, 110. 
Noél-de-Flageac. — II, 110. 
Noël-du-Peyrat. — I, 389. — 

II, 201, 820. 
Nogaret (Nougaret). — II, 112. 
Nontron. — 25, 369, 409, 425. 
Normand. — I, 377. 
Nouaille (la). - I, 289. 
Noualis — I, 378. 

O 

Oche. — I, 76. 

Olbreuse. — I, 183. 

Olezon (v. Dolezon). — 1, 185.— 

II, 215. 
Ordaygnes (v. Dourdaygnes). — 

1, loO. 

Ordières (y. Moneys). — I, 359. 
Orfaure. — II, 113. 
Orignac. — I, 449. 
Ormières (ou Olmières). — I, 82. 
Otard. - II, 113. 



Paleyrac. — I, 881. 
Paleyrac, évêque. — ï, 378. 
Palisse (la). — II, 48. 
Paluau. — I, 108. 
Paluel. — I, 50, 288. 
Palurie (la). — I, 858. 
Panissaud. — I, 800. — II, 305. 
Panissou. — II, 279. 
Panouse (la). — I, 378. 
Papaille. — I, 230. 
Papus. — I, 379, 535. 
Parcoul. — 1 , 256 , 888. — II, 

404. 
Pardaillan (v. aussi Daulède). — 

I, 189. - II, 47. 



— 451 — 



Paris. — I, 379. 

Pascal. — I, 380. - II, 203. 

Pasquet. — I, 380. — II, 193, 

195. 
Pasqûy. — II, 114,412. 
Pastoureau. — II, 115, 171. 
Patronnier. — I, 381. — II, 41, 

205. 
Paty (de ou du). — I, 372, 382. 

— II, 204. 
Paulhac (Fauliac ou Paulhiac). 

I, 248, 400. - II, 115, 295, 

887 
Pauly*. — II, 305. 
Pavillon (du), v. du Cheyron. — 

I, 158. — II, 366. 
Pazayac. — I, 840, 445. 
Pébcyre. — I, 382. 
Pécany. —I, 170. 
Pech-Alvet. — I, 322. 
Pech-Formigier. -- I, 195. 
Péchalmourguet. — II, 408. 
Péchaud. - II, 42. 
Pèche-Gaudou. — I, 164. — II, 

277. 
Péchembert. — I, 113. — II, 

300. 
Péguirand. — I, 170. 
Peignefort. — . I, 353, 421. 
Pélagruc (v. Pellegrue). —1, 383. 
Pelisses. — I, 370, 384. 
Pellegrue. — I, 383. 
Pelletie (la). — II, 127. 
Pcloubcl. — I, 274. 
Pelvesy. — I, 129, 305. 
Penaud. — I, 279. 
Pendoulc. — II, 253. 
Pondrigue. — II, 415. 
Pépeyroux. — 1, i)±2. 
Peniigal. — II, 129. 
Périer-du-Bosviuux. — II, 117. 
Périer-de-Larsan (du). — I, 386. 
Péri}<at. — II, 138. 
Périgord (v. aussi Tallcvraud;. 

I, 241), 385, 480, 481. '— II, 

338, 406. 
Périgueux (famille). — I, 384. 
Périgueux (villei. — I, 29, 71, 

84, 160, 217, 273, 330, 346, 

358, 408, 441, 498. — II, 72. 



Perpezac. — I, 489. 
Perponcher (v. Joas et la Roque). 

- I, 430. - II, 537,. 
Perricr (du Périer). — I, 386. 
Ferrou. — II, 264. 
Perry (v. Salut- Auvent). — I, 

444. 
Pérucet. — I, 475. 
Pérusse. — I, 367. 
Peschier (v. Saint-Chamans). — 

I, 445. 
Peuch (et Puch). — I, 387. 
Peuch(le).— I, 62,168. 
Peuch (Grand). — I, 468. 
Peychier. — I, 143. — II, 117, 

411. 
Peyrat (du). — I, 389. 
Fevre(la). - I, 67, 257, 457, 

511. 
Peyreaux (v. Royère). — I, 436. 
Peyrignac. —I, 334, 467. 
Peyronenc. — I, 389. 
Peyronny. — I, 390. 
Peyrouse (la), v. Uonflls et Ro- 
chon. — 1, 88, 426. 
Pcyruzel. — I, 351. 
Peyssard (v. Charles). — II, 117, 

413. 
Peyzac (mieux : Paysac), v. du 

Mas. — I. 135. 
Philip (v. Saint-Viance). — 1,239, 

451.-11,202, 211,247. 
Philipopald.— 1,391. 
Picamlino (la). — II, 70. 
Pichon-Longueville. — I, 392. 
Pichon-Vendeuil. — II, 118. 
Piconnerie (la). — I, 122. 
Picot. - I, 393. — II, 212. 
Piégut. -> I, 169, 509. 
Piérail. - I, 422. 
Pierreliche. — I, 437. 
Pierretaillado. — I, 493. 
Pigeon. — II, 118. 
Pignol. — I, 393. — II, 213. 

Piles. I, 161. 

Pin 'du), V. Saint-Cvr, — I, 446. 

539. —II, 206, 208, 371. 
Pindray. — I, 394. — II, 45, 

205. 
Pinicr (le). - II, 110. 



— 452 — 



Pinoteau. — I, 394. 

Pisse (la), v. la Cotte. — II, 46. 

Fisseleu. — I, 583. 

Fitray. — I, 468. 

Place (la;. — I, 56, 395, 535. — 

II, 116. 
Plagiic. — I, 288. 
Plagnier, éviMjuo fv. do Plas). — 

I, 396. 
Plaigne (^la). — I, 47. 
Plaissac. —I, i60.— II, 335. 
Plamon. — I, 395, 535. 
Flamont. — I, 190, 535. 
Planaux. — I, 370. 
Plane (la). — II, 120. 
Planchât. — II, 41. 
Plancher (v. Souc). — I, 478. 
Plante (la): — I, 2/5. 
Plantier (v. Nicolas du). — I, 

375. 
Plas, évoque. — I, 396. 
Plas (v. Robinet). —I, 421. 
Plazac. — I, 315. 
Pleinie (la). — I, 397. - II, 48. 
Pleyssade. — II, 38. 
Poli. — I, 196. 
Polignac. —II, 119. 
Fomarôde (la). — I, 469. 
Pommiers. — II, 119. 
Ponnuiiers, en Parcoul. — I, 287, 



Kcu^^ 



Ponipadour. — I, 169, 220, 254, 

296, 301. 
Pompadour, évèque. — 1, 397. 
Ponipadour (Macliat de). — I, 315. 
Ponde (la). — I, 207, 255. 
Pons. — I, 48, 398. — II, 31, 

311 
Pont (du). — I, 132, 323. — li, 

25, 188. 
Pontard. — II, 120. 
Pontbriant (v. Foucauldj. — I, 

214, 390. 
Ponte (ou Pontet), évèque fv. Al- 

laret). — i, 31. —II, 167. 
Ponteyraud (v. aussi Laage). — 

1, 277. 
Pontignac. — I, 520. 
Porte (la). — 1, 110, 259. 
Porte-de-Lavarre (la). — II, 415, 



Porte-aux-Loups (la). — I, 400, 

431. 
Porte-de-Puvforrat (la). — I, 35, 

398. — II, 206. 
Pothet (le). — I, 270. 
Pouchat. —I, 468. 
Pouget (du). — I, 364, 382, 401. 

— 11, 204. 
Pouniarède (la). — 1, 162. 
Pourcliaud. — 1, 157. 
Pourquéry. —1,401. — 11,36, 

74, 208. 
Pouy. — II, 138. 
Pouyac. — I, 523. 
Pouyade (la). — I, 111, 245, 452. 

— n, 33i; 

Pouzat. — I, 490. 
Pouzateau. — II, 140. 
Pouzelande(v. Froidefond). — 1, 

217. 
Pouzoles. — 11, 120. 
Pradals (les). — II, 271. 
Pradelie (la). — II, 29. 
Pragelier. — I, 197. — II, 132. 
Prandie (la),v. Fonfiiye. — II, 65. 
Prats. — 1, 245. 
Frat. — I, 268. 
Prémaux, cvéque (v. Machéco). — 

I, 316. 
Prémillac. — 1, 318, 422, 518. 
Presle. — 1, 403. 
Pressac (et Preyssac). — 1, 405, 

511,536. 
Pressillac. — II, 90. 
Prévost.— I. 406. 
Primaudière (la). — I, 484. 
Privat-du-Maine. — 11, 415. 
Prousaud. — II, 47. 
Pruina. — I, 177. 
Prunis. — II, 387. 
Puch (de et du),v. aussi Peucb. 

— I, 116,204,387,438. 
Puch (Morand dû). — I, 406. 
Puigombert, (v. Puygomberl). — 

I, 43, etc. 
Puilarochc. — II, 332. 
Puy (du). — 1, 118,407.-11, 196. 
Puyabry. — II, 100. 
Puyacaud. — I, 394. 
Puybertic. — I, 507. 



— 458 — 



Puybertrand. —11, 121. 
Puybelon. — 1, SOi. 
Puvblanc. — 1, WS. 
Puy-de-Bivmond (du). — 1, 20i. 
Pnvbrumard. — II, 1:^1. 
Puycolvel. — I, ITC, 2^U. 
PiivclialHi-d. — 1, 1U(). 
Puycliarnaud. — I, n^ti, iOU. 
Puychcny. — I, oT. 
Puycousin. — II, ^25. 
Puycoulaud. — II, frr>. 
Puydopont. — 1, liO. 
Puyderèp^s. — I, 'JlU. 
Puyferrat. iv. la Vov\o). — I, 398. 
Puvfoucauld. — 1, 2\n, :;\U). — 

Puyfranc. —I, i^X, 
Puygoinbcrl. — I, i;], ir>(), AiH). 
Puv^'urraud. — I, i .")(). 
Puyj,niilhcm. —1, ['M, 33-2, iil. 
Puyliardy. — 1, 11 i. 
Puvlaumit. — II, ^]2. 
Puylimeuil. — 1, 408. 
Puylucicl. — 11, 1:>(). 
Puyniarleau. — 1, 112, 400. 
Puymarlin. — 1, î31)7, 113. 
Puymoiisaux. — 11, 111. 
Puviiiorin. — 1, 112, 171). 
Puvras(Mni. — I, f\'M, 500. 
PiivrcMlon (et PiiiriMlon). — 1, 201, 

r)32. — 11, 3ïi8. 

Puvsé^nir. — 1, 150. 
Puyvidal. — 1, 3o7. 
Piiv d'Ajat (le). — 1, 100. 
PuySaiid-Astier (!(".— 1, 35, 30S. 
Puy-Trassalva et Vieilleboiiiie. — 
H, 271. 

Q 

Quércrie dai. — 11, 27<>. 
(Jii.'Nzit.' .la . — 1, :isi, 523. 
Qiieyrouil. — II, 200, -275. 
Queyroy le. — 1, 100. 
Quiiisac. — I, i51. 



Rabar. — II, 122. 
Racodou. — 1, 130. 
Raffaillac. — 11,124, 11)1. 
Uaïuorort. — I, 18. 

Ramefort i v. Durand et du Re- 
paire).— 1, 186,416. — II, 194. 
Ramière (la). — 1, 409. 
Raïuond. — Il, 98. 
Rauii)ieux. — I, 33i. 
RainpiiisoUe (la). — I, 1)4, 2i0. 
Ranconnet. — 1, 410. 
Rastignac. — 1, 411. 
Rastouil. — II, 123, 173. 
Rat (dm. — I, 30(). 
Ratcvuult. — 1, liO. 
Ranhalv. — 11, 105. 
Ravilhbn. — I, 412. — II, 200. 
Rayel. — I, 382. 

Raymond (v. au>si Salle^^our- 
de). — I, 3(), 454. — 11, 117, 
18S, 200, 204, 209. 

Raynaud. — 11, 124. — II, 190. 

Razae. — 1, 01, 229, 240, 307. 

Razat. — I, 389, 485. 

Récid(ni. — I, 475. 

Reclus ((lui, V. Durand et du Re- 
paire. — 1, 186, 410. — Il, 109. 

Reclus-de-Gayeac, etc. (du). — 
1, 413. — 11, 8, 213. 

Redon. — I, 414, 452. 

Régnac. - II, 124. 

Régnier (et aussi Roy nier). — 

I, 414. - 11,201, 211, 371. 
Rei^iiac. — 1, 55. — II, 315. 
Reilhac, évc^que. — I, 420. 
Reillae. — I, 57. 

Reille (la). — I, 203, 331. 
Rémondias. — I, 121, 415. 
Reiiaiidie ilai. — 1, 57. — 11, 130. 

Reiiaudic, en Lenibras (la). —II, 

2S9. 
Renaudie, enSainl-Privat ila). — 

II, 3 il, 413. 

Renaudie, enVilletoureix (la). — 

II, 309. 
Rénerie (Resncri(\ Revnerie) la. 

— I, 15i. —11,282.' 

29 



— 454 — 



Repaire ((lu),v. aussi Durand. — 

I, 186, 415. — II, 187, 370. 
Repaire (le). — 1, 375, 505. — II, 

283. 
Repaire, en Goûts de). — I, 173. 
Ressès (v. aussi Hoyer). — I, 

104. — II, 125. 
Réveillon cvêque. — I, 416. 
Rey. — 1,104. 

Reyncric (v. Rénerie.) — I, 31. 
Reynier (v. Régrnier.) — I, 

414. 
Reymondie. — I, 20{). 
Ribault. — I, 416. 
Ribérac (v. aussi Aydie). — I, 

26, 48. 
Ribeyreys (ou Ribeyreix). — I, 

417. — II, 192, 208. 
Ribeyroles. — I, 158. 
Richardie (la). — I, 06, 160, 337. 

— II, 105. 
Richelieu. —I, 276. 
Richemond. — I, 99, 139, 449.— 

II, 248. 

Rieu (du). — II, 98. 170. 
Ricu-de-Marsaguet (du). — I, 

418. — II, 216, 217, 368, 371. 
Rieu-dc-Meynadié (du). — I, 419. 
Rigaudie (la),v.01iillaud et Lari- 

gaudie. — I, 160. 291. 
Rigauld. — II, 125. 
Rignac. — I, 503. 
Rigoulières (v. Lard). — I, 290. 
Rilhac, évoque. — I, 420. 
Rimonteil. — II, 125. 
Ris. — I, 191. 
Rivasson. — 11, 126. 
Riverain. — I, 420. 
Rivière (la). - I, 112, 371,422, 

496. — II, 196. 
Rivoire (v. Denis). — II, 52. 
Robert-de-Hosredon. — II, 126. 
Robert-de-la-Céparie. — II, 126. 
Robert-de-Ligncrac. — I, 494. 
Robert (verriers). — I, 421, 536. 
Robinet. — I, 353, 421, 536. — 

II, 180, 200. 
Roc (le ou du). - II, 106, 247. 
Roche. -- 1,422. — 11,31, 215, 

216, 252, 366. 



Roche (la). — I, 229, 306, 327, 

381, 401, 493, 505. 
Roche-Aymon (la). — 1, 422, 

456, —II, 179, 204, 210, 334, 

386. 
Rochebeaucourt (la). — I, 224. 
Rochebrune. — I, 58. 
Roche-Ghalais(la).— I, 287,534. 
Rochechouart. — I, 424, 536. 
Rocheibrt. — I, 35. 
Rochefort (v. Faure). — 1, 199. 
Rochefoucauld (la). — 1, 39, 191 , 

215, 425. 
Rochejaubert (la). — I, 271. 
Rochemorin. — I, 36. 
Roches (les). — I, 505, 520. 
Roche-St-Martin. — II, 350. 
Rochon. — I, 88, 426, 536. — II, 

192, 209, 213. 
Roderic(la). —I, 199,321. 
Rœderer. — I, 428. 
Roffignac. — 1, 128, 427, 457. — 

II 217. 
Roger. - II, 208, 214. 
Roger (ou Rouger). — 1, 432. 
Rognac. — I, 498. 
Rohan (v. Chabot. — I, 140. — 

II, 114, 214. 
Rolandie (la). — I, 34. 
Rollière (v. Brothier). — II, 31. 
Rolphie (la). — I, 35, 71, 186, 

399. 
Romagère (la). — I, 429, 536. — 

11,201. 
Romanet. — I, 429. — II, 409. 
Romegoux. — I, 46. 
Romieu. — II, 66. 
Roncenac. — I, 46. 
Ronssccy. — I, 429. — II, 339. 
Roque (la), v. Arlot. — I, 39. 
Roque (v. Joas de la). — I, 430, 

537. 
Roque-de-Mons (la). —I, 429.— 

11, 215, 387. 
Roquecor, évéque (ou Roque- 
corne, V. Aspremont.) — I, 43, 

431, 537. 
Roquecusson (la). — I, 285. 
Roquefort (v. Malet). — I, 323. 
Roqucmaure. — II, 119. 



— -io5 — 



Roquemcyral. — 1,05. 
RoquenaJcl. — 1, 188. 
Roqucpiquet. — I, 237. 
Roquelto do). — I, 262. 
RoqiioVijartieroii ila). — I, 37 i. 
Rosanno. — I, iXO. 
Rosier. —Il, 132. 
Rossignol. - I, 208, 431, iH. 
Roubert. — II, 126. 
Roubert-(lo-Beausoloil. — 1, 68. 
Roudetioila). — I, 84. 
Ronftiac. — I, 331, 501. — II, 

351 
Rouftitrnac. — I, 282, ii8. 
Rougé, éve(ni(\ — 1, 431. 
Rougier ion Honger). — I, 432. 
Rouly. — II, 118. 
Roumagère ila\v. Honia^^^ùir. — 

r, 429. 
Roumefort (v. Srni^^^on). — I, 

469. 
Roumejoux. — I, 432, 537. — 

11,01. 
Roumy. — II, 127. 
Rousseau. — II, 127. 
Roussel. — I, 351). 
Rousset. - I. 131, 433, W,). 
Roussie (lai. - I, 2i8, 433, 538. 

— II, 201, 2U0. 
RoiKssièro ila). — II, 305. 
Roiissille. — I, iTO. 
Hoiissvo, (Ml (iharnprovinrl ;la). — 

II, Oi. 
Roux. — I, 2H, 434. — II, 7i, 

20 i, 207, 2()H, 200, 300. 
Rouziùivs. — I, 280. 
Roy (loi, V. Hardc. — I, 55. 
Royére. —I, 51, 3i7,436, Um.— 

II, 170, 203,211. 
Rudel fv. Her^orac). — 1, 75. 
Rue (lai. — I, 437. — II, 27. 

S 

Saigne Imi. il, 128. 

Sai-iics — I, 22r.. 

Sailliac -- I, 503. 

Saillîiii^ mIii ou (il". — 1, 210. 

Saillant Ou». - 453. 



Saint et Sainte 

Aigne. - I, 372. 

Alvèro. — I, 512. 

Alvère (v. Lostanges). — I, 310. 

Amaiid. — I, 205. 

Angel. — I, 40, 220, 438. 

Antoine d'Aubcroche. - I, 281. 

II, 200. 
Apre. — I, 532. 
Astier (fîimille). — I, 306, 389, 

439, iOO. — II, 38, 198. 
Astier fville). II, 189,404. 
Aulaire (v. aussi Beaupoil). — 

I, 441. 
Aufaye. — I, 110,303,529. 
Aiilaye, de Monlravel. — I, 531. 
Auvent. — I, 444. 
Avit. — I, 327, i09, 490. 
Blancars (v. (îontaudj.— 1,247. 
Hrioe. — 1, 120. 
Bris. —I, 281. 
Oernin. — I, 120. —II, 78. 
Chamans. — 1, 78, 445. 
rihristoi)he. — 1, 335. 
nibar. — I. i59. 
Cirq. —I, 307. — II, 295. 
Claire i couvent de Périgueux). 

— II, 109. 

Claire (couvent de Sarlafl. — II, 

185. 
Clar(ouSaint-Ciair).— I,2i3,445. 
Colombe. — I, 303. 
Colombe, évùque. — I, 447. 
Croix. — I, 122, 39 i. 
Croix (v. Laulanié). — I, 299. 
Cyprien. — I, 05, 173, 191, 263. 

— II, 105. 
Cyr, — I. 446. 
Dizier. — 1, 72. 
Etienne-Le-I)roux. — I, 109. 
Exupéry. — 1,447. — II, 210. 
Félix. — 1,81, i20. 

Kov de Longa. — 1, 292. 

Front. — I, 2ir,. 532. 

Gelais (\. Jauberti.— I, 271. 

Gêniez iv. (ionlaudi. — I, 227. 

( i(M»rj^('s-d('-Monciar. — I,29i. 

(ItM-ac. — 1, 1H3. 

Crran. — I, iH. 



456 — 



Saint et Sainte (^uite), 

Germain. — I, 01, 188, 187. 
Germain (v. Fouoauld). — I, 214. 
Germain-dos-Pivs. — I, 401. 
Hibard. —II, "Ml. 
Hilaire. —I, 490. — II, 2î?J, 122. 
Jal (V. Lastic). — I, 295. 
Jean. — II, 128. 
Joan-de-Gôlc. — I, 318, 332. — 

II, 181. 
Jory-Lasbloiix. — I, 127. 
Julien-de-Crempsc. — II, 411. 
Just (v. le IJlaiic et Soscaud). — - 

I, 82. — II, 130. 
Laurans (et Saint-Laurent). —II, 

128. 
Laurent. — I, 401. 
Laurent (v. Bodin, et aussi Saint- 

Laurans). — I, 83. — II, 128. 
Laurent-des-Bàlons. — I, 398. 
Laurent-du-Manoir. — I, 83, 383. 
Laurent-de-Pradoux. — II, 128. 
Légier. — I, 449. 
Léon. — I, 157. — II, 275. 
Maime. — II, 275. 
Marc. — I, 449. 
Mane-de-Fru<5'io. — I, 39, 417, 

521. 
Marsault (v. Green). — I, 256. 
Martial. — I, 124, 199, 308. 
Martin. — I, 450. 
Martin-des-Iles. — II, 353. 
Martin (v. Moreau). — I, 368. 
Martin, en Saint-Jorv. — I, 127. 
Martin (v. Veyran). — II, 137. 
Maur. — I, 512. 
Maurice (v. Pons). — I, 398. 
Mayme. — I, 115, 156. 
Maynie-de-Hozan. — II, 280. 
Mcard-de-UroiHie. — I, 395. 
Michel, en Gantillac. — I, 450. 
Michel -de-Rivière. — I, 287, 53i. 

Orse. I 191. 

Ours. — I, 131, 350, 3(;i, 450. 

— II, 2U4, 215. 
Pantaly. — I, 331, 471. 
Pardoux. — I, 192, 331. 
Pardoux-de-Dronne. — I, 343, 

468. — II, 254. 



Pardoux-la-Rivièrc. — I 339. - 

— II, 405. 
Paul. — I, 450. 

Paul-la-Roche. — I, 192, 283, 

150. 
Pierre, en Saint -Germain -des- 

IVés. —1,490. — II, 312. 
Pierre (v. Thoniar^son). — I, 490. 
Priest-les-Fougères. — I, 417. 
Privât. — I, 110, 495. — II, 120. 

Pnx. 1 121. 

Quentin. — f, 233, 288. 

Quentin (v.AnceUn). — II, 12. 

Rabier. — I, 518. 

Robert. — I, 125. 

Saud (v. Arlot). —I, 39. 

Saud, et la Goussière. — I, 39, 

212, 425. — II, 250. 
Senac. — II, 272. 
Sernin-de-la-Barde. — II, 260. 
Sernin (v. Laparre). — II, 88. 
Severin. -I, 291. 
Severin-d'Estissac. — I, 42. 
Sulpice. — I, 425. —II, 267. 
Sulpice-d'Kxcideuil. — I, 318. 
Sulpice (de Ilébrard). — I, 265. 
Supéri (v. Exupéryj. — I, 447. 
Viance. — I, 451. 
Vincent.— 1,323. 
Vivien. — I, 468. 
Yrieix. — I, 270, 414, 452. 



Saladie (la), — I, 100. 
Salagnac, évéque. — I, 249. 
Sale (la). —I, 331,335. 
Salcvert. — I, 490. 
Sahbourne. — I, 450, 538. — II, 

33i. 
Salignac (v. Fénelon). — I, 78, 

129, 206, 241, 533. — II, 45, 

206, 209. 
Salis. —1,454. 
Salle.— 1,157,194, 134, 454,166. 

— II, 214. 
Salle-sur-risle (la). — I, 364. 
Sallebœuf. — I, 177, 395, 531. 
Sallegourde. — I, 454. — II, 

323, 324. 



— 457 — 



Salleton. — I, 456, i87. — II, 

204, 21G. 
Salon. — I, 526. 
Saluées (v. Lur). — I, 314. 
Salviac (v. Vielrastcl) — I, 517. 

11^ 21»i, 216. 

Sanilhac? — f, 55, 217, ^00. 
Sansac (v. Prévor^t). — I, 406. 
Sanxet. — I, 457. 
Sanzillon. — 1, 280, 458, i92. — 

11, 18, 71, 202. 
Sarlande. — 11, 68. 
Sarlandie. — 1, 459. 
Sarlaiidv. — II, 212. 
Sarlat.'— I, 21, ii, 68, 82, 85, 

120, 178, 201), 868. 
Sarlovéze v. Foiirriier). — 1,216. 

- Il, 67. 
Sarode. — 1, 459. 
Sarrazac. — I, 201, 582. 
SaiTHzijJTiiac. — I, 40. — II, 251. 
Saujeon (v. Dralis). — 11, 49. 
Saujon. — I, 459. 
Saulhiére (et Saulière). — 1, 460. 
Sauliôi'i» V. aussi Saulhiére i. — 

1, 460, i68. 
Saulnier 'Saunier et Sonnier). — 

I, 2U\, 460. — 11, 170, 108, 

206, 207, 2i8, 870. 
Sault du . —1, 461. 
Saulx duj. — I, 461. 
Saunhac ou Sauiiiae). — I, 462. 

— II, 126, 215. 

Saunier v. Siiulnier;. —1, 460. — 
Sauret. — 1, 463. 
Saussi^^nac. — I, 189. 
Sauvagnac ; v. Rabar). — II, 122. 
Sauvaniae. — 1, 340. 
Sauvebœuf v. Ferhèrosi. — 1, 

204. 
Sauveroche. — II, 105. 
Sauveroche iou Chauverocliei. — 

11,831. 
Sauzet. — I, 463. — 11, 270. 
Savif(uac-les-Eglises. — 1, iOO. 
Savignac ^ v. aussi Pasfjuel). — 

I, 207, 380. 
Savi^uv. — I, 40. 
Savy. — I, 258, 464. — II, 215. 
Schaëffer. — 1, 464. 



Sclaffer (v. Lagorce). — II, 86. 

Scoraillés — 1, 465. 

Scudier (ou Scudvé). — 1, 526, 

531. 
Secondât. — 1, 466. 
Segonzac. — 1, 202, 466, 518.— 

II, 254. 
Ségur. — I, 93, 131, 468, 53i. — 

11,38, 112. 
Séguy. —1, 306. — II, 129. 
Seinie (la). — I, 227. 
Selves. — I, 469. 
Sénailhac. — I, 469, 538. — II, 

91 201. 
Sénigon. — 1,333,469. — II, 

208. 
Sens (V. Mourgnac). — I, 484. — 

II, 107. 
Sensac. — I, 02. 
Senseuac. — I, 148. 
Séj)ière (laj. — 11, 43. 
Sept-Font lou Septfon). — 1, 109, 

261. — II, 121. 
Serre la. . — 1, 835, 365, 470. — 

II, 129, 213, 808. 
ServaiKîhes. — I, 589. — II, 39. 
Serve (la;, v. aussi Robinet. — 

1,421.— II, 16, 129,327. 
Servient, éve([ue. — I, 470. 
ServoUe fia', v. RaiTaillac. — II, 

123. 
Sescaud. — II, 130. 
Sevin, évériue. — I, 471. 
Sibeauniont. — 1, 153. 
Sij^augnac. — I, 320. 
Signac. — II, 130. 
Si|;^oulès. — II, 35 i. 
Siguenie. — I, 355. 
Simon. — I, 3i7, 471. — II, 30. 
Sineuil (v. Vassali. — I, 503. 
Siorac, — I, 180, '2i5, 261, 377, 

420, 472, 480, 513, 589. — II, 

211. 
Sirueilh (ou Sireuil.) — I, 474. 
Sol ûlel ou du'. — H, 131. 
Solemnieu. — I, 413. 
Solminihac fou SolmignacL — 

1, 72, 192,475, 532. — Il,' 167 
Sorbier. —I, 477. — II, 62, 210, 

350. 



— 458 — 



Sorges. — I, 279, 325. 
Soubie (ou Soubis). — II, 131. 
Souc. ~ I, 478. — II, 274. 
Souchet (du). — II, 73, 82. 
SoufiFron. — II, 132. 
Soulhier (du). —I, 90. 
Souillac. - I, 478, — II, 210, 

215, 409. 
Soulas —II, 81. 
Soûlas (v. Gontier du). — II, 73. 
Sourbie.r (du), v. Sorbier. — I, 

477. 
Sourzac. — I, 63. 
Suau. — II, 133. 
< Sucet. — II, 334. 
Sudrie(la), v. Gosson. — I, 168. 
Sufferte. — I, 28. 
Suquet (du). — I, 103. 

T 

Taillefer. — I, 40, 125, 260,479. 

— n, 209, 367. 
Talivaud. —1,487. 
Talleyrand. —I, 167, 287, 481. 

— II, 197. 

Tamarelle (v. Boisset). —II, 24, 

410. 
Tampour. — I, 483. 
Tantaloup (v. Orfaure). — II, 

113. 
Tapinois (v. Betou). — I, 78. 
Tarde. — II, 133, 412. 
Tarlandie. — I, 355. 
Tasque. — II, 134. 
Tatareau. — I, 483. 
Taudias (v. Bélade). — I, 70. 
Tauzia. — I, 484. 
Tavac. — I, 79, 474. 
Teîllac. — I, 253. 
Tenant. — I, 485. 
Tenteillac. — I, 253. — II. 308. 
Terme (le). — I, 237, 361. - II, 

203. 
Termes. — I, 485. 
Terrasson (famille). — 1,333,486. 
Terrasson (fief). — I, 478. 
Terrasson (ville). —I, 219, 296, 

461. 



Ten*aube. — I, 224. 

Tessier (ou Teyssier). — I, 487. 

— II, 198. 

Tessières (et Teyssière). — I, 

62, 488, 539. — II, 138, 413. 
Testard. — I, 489. — II, 202. 
Texier (v. aussi Tessier). — I, 

487. — II, 116, 206, 298- 
Teyssière (et Tessières). — I, 

488. — II, 206, 209, 216. 
Thausia (v. Tauzia, et Both). — 

I, 484. 
Theil(du). — 1,489. 
Thénac. —I, 301. 
Thenon. — I, 264. — II, 405. 
Thermes. — I, 58. 
Theuillier-de-Sàint-Hilaire.— I, 

490. — II, 202, 216, 353, 370, 

377. 
Thiac. — I, 369. 
Thibault. — I, 55, 490, 539. — 

II 39. 
Thiviers. — I, 384, 505. — II, 

89, 406. 
Thomasson. — I, 490, 535, 540, 

— II, 203, 205. 
Thomasson-de-Vessat. — I, 492. 
Thon. — I, 446. 

Thonac. — I, 76. 
Thoumazeau. — I, 170. 
Thoumini. — I, 492. 
Thuilier^v. Theuilier). — 1,490. 
Thuillères, en Léguilhac. — 11^ 

328 
Tillet(le). — II, 83. 
Timburne. — I, 477. 
Tiregan. — I, 46, 379. 
Tison, évêque. — I, 493. 
Tison d'Argence. — I, 28. 
Tocane. — I, 582. 
Torsac. — I, 395. 
Touche (la). — I, 400. 
Touchebœuf. — I, 89, 47, 134, 

148, 294, 493, 517. - U, 203, 

209, 215, 865. 
Touchimbert (v. Prévost). — I, 

406. 
Toulgou. — I, 123. 
Toumély. — I, 112. 
Tour (la). — I, 208, 375.— II, 58. 



— 459 — 



Tour-d'Arie (la). —1,329. 
Tour-d' Auvergne (la). — I, 240. 
Toiir-de-Cabans (la). — I, 101, 

132,301. 
Tour-dc-Glane (la). — I, 414. 
Tour-d'Igonie(la). ~I, 495, 539. 
Tour-du-Pin, (la). — I, 287. 
Tour-du-Roch (la). — II, 185. 
Tour, en Sainte- Nathalène (la). 

— I, 233. 
Tour-de-Salomonie (la). — I, 

186. 
Tour, en Faux (le). — II, 332. 
Tour (Mazel du). — II, 100. 
Tourblanche (la).— I, 99, 115, 

254. — II, 137. 
Tourettc (la). — I, 503. 
Tours (las), v. Lastours. — I, 

296. 
Tours-de-Montaigne (les). — I, 

124. 
Touron. — I, 503. ~ II, 42. 
Tourtel. — I, 496. 
Tracv. — I, 192. 

Tranchard. — I, 272. — II, 252. 
Treilhard. — I, 497. — II, 210. 
Trélissac. — I, 286, 497. 
Trémisot. — II, 134. 
Trémolat. —I, 32, 33, 107. 
Trevay. — II, 297. 
Trévise. — I, 527, 
Tricard. — I, 498. 
Trigant. — II, 135. 
Trigonan. — 189, 407. 
Trion (ou Tryon). — I, 498. 
Tivulce, évoque. — I, 499. 
Tugues (la). — 1, 422. 
Tuillières. — I, 299. 
Tuque (la). — II, 125. 
Turcnne. — I, 03, 131. 
Turnac. — II, 280. 
Tvrac (du), v. Martin. — I, 333. 



Valade (la). — I, 275, 278, 340, 

500. — II, 20. 
Valade, en Romains (la). — I, 

118. 
Valade, en St-Paul (la). — I, 192. 
Valade, en Tocane (la). — 1, 378. 
Valbelle, évéque. — I, 500. 
Valboulet. — I, 273. 
Valbrune. — I, 500. — II, 109, 

214. 
Valen. - II, 135. 
Valeton. — I, 501. 
Valette. — I, 109. 
Valette (la). — I, 501.— II, 202, 

212, 213. 
Valette, en la Bachellerie (la). — 

102. 
Vallade, en St-Paul Lizonne (la). 

— I, 360. — II, 287. 
Vallée (la). — II, 44. 
Valmenier. — I, 133. 
Valon. — I, 226. 
Valpapio. — II, 127. 
Valouze (la). — I, 39, 226. 
Vandière (v. Vitrao. — I, 522. 
Vanxains. — I, 349, 361. — II, 

16, 273. 
Varaignes. — I, 328. 
Vareilles. — I, 113. 
Varenne (la). — I, 519. 
Varennes. — I, 501. — II, 345. 
Vars. — I, 502. 
Vassal. — I, 85, 148, 246, 444, 

503,539. —II, 131, 177, 185, 

200 ,202, 205, 208, 209, 210, 

211,212,285,294. 
Vassaldie (la). — I, 503. 
Vassignac. — I, 503. 
Vassoignes. — II, 136. 
Vaucocour. — I, 60, 505. — II, 

200, 214. 
Vaucocour (Gaillard de). — I, 

506, 
Vaudou. — I, 20i. 
Vaudra (v. Hautefort). — I, 264. 

jj ^52. 

Vaugoùbert. — I, 48, 167, 451. 

— II, 217. 



— 460 — 



Vaure la). - I, 457. — II, 136. 
Vaux. — l,2[\. 
Vayres. — î, 507. 

Vayres, eu Bonlclais. — I, 250. 
Vauzelles. — I, 502. 
Vauzour. — I, i49. 
Veaux. — ï, 507. 
Véchembre. —I, 52 i. -11,136, 

1S8. 
Vendeuil : v. Pit^hou). — II, 118. 
Véra V. la Borie). — I, 94, 528. 
Verdailhî i la)*, ou Verdalle. — I, 

.^]iO. 
Verdeney uUm, v. lieau. — II, 

20. 
Verdcsuu^. — II, 12. 
Verdier idu et le). ~ I, 812, 422, 

508. - II, 2U4. 
Verdou. — I, 287. 
Verdun. — I, 450. 
Verdun (ou Vcrdon). — I, 517. 
Vergne lai, v. aussi 0(M'val. — 

I, 137, 508. 
Vergnes. — I, 509. 

Verg"ues (des), ou de la Vergne. 

— II, 138. 
Vergues (lesi. — I, 490. 
Veryt. — 1, 170. 
Verj^v. — I, 458. 
VerlhVe. — I, 101, 311. 
Verneilh. — I, 0, 337, 509. - 

II. HH. 

Verneuil. — I, 42, 511. — II, 

53. 215, 307. 
Verninac. —I, 512. —Il, 172. 
Veruode. — I, 200, 532. 
Vermonet f v. la Romagère). — 

I, 536. 
Verrie (la). ~ I, 79, 513, 523. 

-11,211. 
Verrières. — I, 303. 
Versac (v. Faucher). — I, 198. 
Vessac (et Ves.sat). — I, 55, 

432. 
Verteillac (v. aussi la Brousse). 

— I, 114, 523. 
Verteuil. - I, 237. 513. 
Verthamon. ~ I, 116, 514, 5i0. 
Vétat. — I, 515. — II, 208. 
Vétizon ; le). — I, 515. — II, 348. 



Vevnae. — I, 349. 

Veynas. — II, 140. 

Veyran. — II, 137. 

Veyrel. — I, 515. 

Veyrières. — II, 57. 

Verrignac. — I, 188, -485. 

Veyrines. — I, 310, 516. 

Veyssière fia). — I, 422. 

Vevssières. — I, 319. 

Veziac fou Vezac). — I, 517. — 

II, 333. 
Vialard. — I, 538. 
Vicq. — II. 75. 
Vidal. — II, 48, 138. 
Vielcastel. — I, 517. — II, 121, 

333 
Vieillecour. — I, 101,370. 
Vierval. — I, 58. 
Vige. — II, 259. 
Vigerie (la). — I, 51, 475. 
Vigier. - I. 467, 518. 
Vigiers. — I, 237. — II. 293. 
Vigneras. ~ II, 139, 189. 
Vignes (des). — II, 140, 173. 
Vignes, eu Mensignac fies). — 

1,188,531. 
Vignol. — 1, 412. 
Vignoles. — I, 454. 
Viguerie(la). —I, 112, 322. 
Viliac. — I, 183. 
Villao. — I, 45, 67, 79.— II, 



i . 



Viliac (v. Gucdon). — I, 262. 
Villamblard. — I, 314, 479. 
Villard. — II, 129. 
Villars. —I, 66, 519, 520, 

539. — II, 194, 203, 205, 206, 

208. 
Villat. — II, 272. 
Villatte fia). — I, 109. 
Villebois (v. Mareuil). — I, 330. 
Villefranche. — I, 513. 
Villefranche-de-Longchapt. — 

II, 406. 
Villegcnte. — II, 412. 
Villejallet. — I, 368. 
Villemonte. — II, 43. 
Villemur, évoque. — I, 520. 
Villepelet. — I, H. — JI, 109. 
Villepontoux. — I, 521. 



— 461 — 



Villerégnier. — II, 140. 
Villers-Lafaye , évoque. — - I, 

521. 
Villoutreix (et Villoutreys). — 

I, 174, 521. - II, 211. 
Vinarie (v. la Serve). — 1, 127. 
Vincenot. — II, 140. 
Vins. — 1,218, 522. -11,211. 
Virazel. — I, 4r>, 527. 
Vitrac. — I, 522. - II, 210. 
Vitrolle(la). — 1,169, 538. 
Vivant (et Vivons), v. la Verrie. 

— I, 513, 523. — II, 273, 

318. 
Vivie (la). — II, 76. 



Vormezelle. — I, 426. 
Vouzelle. - 1, 369. 



Waubert. — I, 524. 
Waurillon (v. aussi la Bermon- 

(lie). - I, 75. — II, 30, 203, 

26l 
Wlgrin (v. Taillofer). — I, 479. 



Yvières (les). — I, 234. 




TABLE DES MATIÈRES. 



TOME I 

Ptgc$. 
KllONTISPICE. 

Avant-Propos 5 

Introduction 7 

Sceaux de Péri^^ueux et des sous-préfectures 19 

Armoiries des familles : descriptions et notices 21 

Additions et corrections 525 



5 



TOME II 

FnONTISPIGK. 

Explica t ion du front ispic(^ 

Avaiit-1 ^ropos 7 

Armoiries des familles : descriptions et notices 11 

Assembli'es pour les Etats-Généraux en Périgord. 

Documents historiques, procès-verbaux des opérations 
électorales en 1789, etc 143 

Lettre du Roi 145 

Règlement fait par lo Roi 147 

Modèle d'assignation 162 

Procès-verbal de TAsseniblée générale des trois 

Etats du Périgord 163 

Vote du Clergé 166 

Vote de la Noblesse 197 

Vote du Tiers-Etat 217 

Procès-verbal do la rédaction du cahier de la 

Noblesse 223 

Protestation do la Noblesse 224 

Cahier des réclamations do la Noblesse 226