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ARMORIAL
DE
LA VILLE DE MARSEILLE
Tiré à 25o Exemplaires.
TOUS DROITS RÉSERVÉS.
Imprimé chez Arnaud & Comp., à Marfeille , rue Canncbière , i o.
ARMORIAL
LA VILLE DE MARSEILLE
RECUEIL OFFICIEL
DKKSSl'-: l'Ail I.KS OKDKI-1S l)K LOUIS YIV
publié pour la preh1èhe fois
d'après les manuscrits de la bibliothèque impériale
I .K CoMTK UoiMiKHOY I.K MON.TGHAN [)
tientilhnmme 'Prorcuçal.
WARSKII.Lh
ALEXANDRE GUE1DON, ÉDITEUR
M ni
^"fc
AVANT-PROPOS.
Les armoiries , dans leur première origine ,
étaient des marques d'honneur composées de fi-
gures et d'émaux, c'est-à-dire de métaux et de
couleurs représentés dans un écusson, pour mar-
quer la noblesse et distinguer les familles. On ne
les portait autrefois que sur la cotte d'armes , le
bouclier , les bannières et les armes ; de là est venu
le nom d'armes ou d'armoiries. Les armoiries pri-
rent naissance dans les tournois, où les chevaliers,
couverts de fer, n'auraient pu se faire reconnaître
sans une marque extérieure. Ceux qui se présen-
taient pour entrer en lice sonnaient de la trompe
ou du cor pour faire savoir leur arrivée. Les hé-
rauts, après avoir reconnu s'ils étaient gentils-
hommes, sonnaient aussi de leurs trompes et
décrivaient les armoiries de chaque combattant.
Alors on portait en cimier une ou deux trompes
Vf
dont on avait sonné auparavant et qui sont l'ori-
gine de toutes celles qu'on voit orner les timbres
allemands. Lorsqu'on avait paru deux fois dans
ces tournois solennels, la noblesse était suffisam-
ment reconnue. C'est de cette cérémonie et du mot
allemand blasen, qui signifie sonner du cor, qu'est
venu celui de blason, qui s'entend pour la science
et l'art d'expliquer nettement et en termes propres
toutes sortes d'armoiries,
Cependant, l'usage des armoiries ne commença
à prendre un grand développement qu'à l'époque
des Croisades ; ceux qui en avaient déjà se les ren-
dirent plus propres, ceux qui n'en avaient point en
choisirent , tant pour se faire reconnaître dans les
combats que pour se distinguer des autres. Les
uns, pour marquer qu'ils s'étaient croisés, mirent
des croix dans leurs armes; les autres, pour mon-
trer qu'ils avaient passé la mer, prirent des mer-
lettes,des coquilles, des besants, des lions, des
léopards; d'autres formèrent leurs armoiries de la
doublure de leurs manteaux, selon qu'elle était
échiquetée, vairée, papelonnée, mouchetée, dia-
prée, ondée, fascée, pallée, gironnée, losangée. Il
y en eut qui préférèrent charger leur écu de quelque
pièce d'armure, comme les éperons, les fers de
ance, les maillets, les épées; quelques-uns pri-
rent des figures qui avaient rapport aux surnoms
ou plutôt aux sobriquets qu'on leur donnait, ou
bien à leurs terres, à ce qu elles produisaient, à la
situation ou autres particularités de leurs chà-
VII
teaux, aux charges qu'ils exerçaient; d'autres choi-
sirent de celles qui conservaient la mémoire de
quelque beau fait d'armes ou de quelque aventure
singulière ; enfin , il y en eut qui les prirent comme
marques de leur inclination ou simplement suivant
leur caprice.
Les armoiries au moyen-âge , et avant l'hérédité
des surnoms, servaient aussi à faire reconnaître
les familles, ce qui eut été bien difficile sans cela,
car à part quelques princes ou quelques grands
seigneurs, Raoul, fils de Robert, ou Estienne, fils
de Guillaume, n'étaient connus qu'en leurs villages
ou tout au plus dans le comté ou le bailliage dans
le ressort duquel ils se trouvaient, ces noms étant
communs à tout le monde, à tel point qu'après
trois ou quatre générations, quand les enfants
avaient changé de territoire pour aller demeurer
soit dans les terres qui leur étaient échues , soit
dans celles de leurs femmes, il ne leur restait
aucun moyen pour faire reconnaître de quel lieu
ils étaient sortis; mais depuis que les cadets retin-
rent les armes de leurs pères avec brisures, on
commença à reconnaître de quelle maison ils
étaient descendus et de quel lieu ils venaient.
L'usage des armoiries, qui avait été, dans le prin-
cipe, le privilège exclusif de la noblesse, se ré-
pandit peu à peu dans les rangs de la bourgeoisie.
Les villes, les corporations, les communautés vou-
lurent aussi avoir leur blason.
De temps immémorial la plus grande partie de
VIII
la noblesse faisait son séjour à la campagne et les
villes étaient composées de deux sortes de per-
sonnes, savoir : les gens libres, non nobles, et qui,
comme on le pense, descendaient originairement
pour la plupart d'affranchis , et les serfs , gens de
main-morte , comme on les appelait, c'est-à-dire
qui étaient sous la puissance de leurs maîtres,
dont les biens ne passaient point aux enfants et qui
travaillaient pour ceux auxquels ils appartenaient,
comme les serfs de la campagne. Les premiers,
quand ils ne demeuraient pas auprès de leurs an-
ciens maîtres, s'établissaient dans les villes et v
achetaient le droit de bourgeoisie; ils y faisaient le
commerce et quelques-uns y exerçaient divers
métiers.
Avant d'aller plus loin, disons en quelques mots
ce qu'était la bourgeoisie.
Le mot de bourgeoisie 9 comme celui de bourgeois,
d'où il dérive, et celui de bourg, d'où sont formés
les deux autres , ont eu chacun plusieurs significa-
tions dont il est superflu de s'occuper ici. Néan-
moins, ce qu'il importe de remarquer, c'est que
dans le X e siècle, on appelait bourgs les simples
villages qui n'étaient point fermés de murs , d'après
le témoignage d'un écrivain de ce siècle même (1).
Mais les malheurs dû temps ayant forcé de clore
de murailles ces habitations, elles n'en continuè-
rent pas moins cependant do porter le nom de
(t) Luitprand, lib. 3. rap. 12.
IX
bourgs (1). Enfin, peu à peu ce nom ne fut plus
donné qu'aux lieux fermés de murs, et s'éloigna
ainsi de sa signification primitive.
Quant au mot de bourgeois, en en laissant de côté
toutes les acceptions (2), nous nous contenterons
de dire qu'il fut d'abord employé pour désigner
généralement les habitants des bourgs ou villages,
soit ouverts, soit fermés. Plus tard, quand ces
bourgs fermés prirent le titre de ville, les habitants
conservèrent le nom de bourgeois, et lorsque, enfin,
ces lieux obtinrent des privilèges pour leurs habi-
tants réunis en corps, le nom de bourgeois s'ap-
pliqua aux individus de ce corps , à l'exclusion des
habitants des lieux non privilégiés, ainsi que de
ceux du lieu privilégié qui n'avaient pas été asso-
ciés au corps auquel le privilège avait été accordé.
Ainsi fut restreinte la signification première du
mot bourgeois, qui avait d'abord désigné générale-
ment tout habitant des lieux auxquels on donnait
le nom de bourg, et qui désigna dans la suite l'ha-
bitant associé aux privilèges de ces lieux.
Du mot bourgeois se forma celui de bourgeoisie ,
dont la signification fut très-variée, mais qui, enfin,
signifia le droit accordé aux habitants d'un lieu ou ()
ceux qui leur étaient associés de jouir, à certaines
conditions, de privilèges communs.
Au commencement de la troisième race de nos
(1) Du Gange, Gloss. Lat., au mot Burgus.
(2) Du Cango, Gloss. Lat., au mot Burgus
rois, toutes les terres, en France, étaient devenues
des fiefs, et dans l'état d'anarchie où était tombé le
royaume, chaque seigneur d'une portion de terri-
toire s'était persuadé que tous ses vassaux étaient
ses sujets; il les désignait ainsi et les traitait d'une
manière aussi absolue que s'ils eussent été sa pro-
priété , de même que son territoire. L'établissement
des bourgeoisies fut un des effets de cet abus de la
féodalité et les premiers privilèges dont elles joui-
rent ne furent que la confirmation des associations
formées, sous le nom de communes, par les habi-
tants des villes , contre la tyrannie féodale ou le
renouvellement d'anciens droits municipaux ré-
clamés à la même époque pour plusieurs cités.
L'établissement des bourgeoisies , de même que
l'origine des communes (1) et le renouvellement
des droits municipaux , ne remontent pas au-delà
du douzième siècle et au règne de Louis VI. Ce sou-
(1) L'établissement des communes appartient au commencement du
douzième siècle. A cette époque un grand nombre de villes cherchè-
rent, en formant une confédération, à se soustraire à l'élat d'oppression
où elles gémissaient depuis plusieurs siècles et elles réunirent leurs
efforts et les mêmes moyens de défense contre l'ennemi commun. Ces
moyens consistèrent, pour chacune, dans un pacte d'affranchissement
consenti entre les principaux habitants , les nobles et le clergé , ou
reux qui étaient à môme de les diriger et de les seconder dans
leur entreprise. Ces pactes furent appelés Communio ou Communia ,
pour exprimer l'union naturelle d'où ils tiraient leur existence, et l'as-
sociation dont ils réglaient et assuraient le sort. Ces confédérations
fiirent approuvées du souverain qui était leur premier seigneur et
leur protecteur né. Il vint à leur aide, et légitima les communes par le
sceau de son autorité.
XI
verain et ses successeurs ne négligèrent rien pour
multiplier dans l'Etat ces bourgeoisies. Ils ouvri-
rent de nouveaux asiles aux vassaux persécutés par
leurs seigneurs en construisant de nouvelles villes,
auxquelles ils attachèrent des droits de bour-
geoisie. C'est de ces bourgeoisies multipliées que
se forma dans l'Etat un nouvel ordre de sujets sous
le nom de bourgeois, classe intermédiaire entre la
classe infortunée de ceux qu'on appelait les vilains
et les seigneurs de fiefs.
Parmi les bourgeoisies , il y en avait de royales et
de seigneuriales; les premières accordées par le
souverain , qui cherchait ainsi à accroître sa puis-
sance en offrant aux vassaux opprimés des asiles
contre les vexations de leurs seigneurs; les se-
condes accordées parles seigneurs, qui, pour con-
server ces mêmes vassaux , leur offraient de sem-
blables concessions. Mais tandis que le seigneur
ne pouvait communiquer qu'aux hommes de son
fief les bourgeoisies qu'il accordait, le roi, au con-
traire, comme souverain et suzerain, étendant son
pouvoir sur tous les fiefs , communiquait les bour-
geoisies aux vassaux des seigneurs lorsque ces
vassaux se réfugiaient dans ses villes. D'où il ré-
sultait que le seigneur ne pouvait réclamer ses
hommes devenus bourgeois du roi, et que le roi
pouvait réclamer les siens s'ils avaient cherché à
devenir bourgeois d'un seigneur quelconque.
A partir du règne de Louis VII , le roi regardait
comme siennes les villes de communes; en 1318 il
XII
fut déclaré qu'il ne pourrait y avoir de communes
sans lettres du roi, et trente ans après, que le roi
seul pouvait établir des communes. C'est ainsi que
les rois ressaisirent peu à peu tous les droits qui
avaient rapport à la législation, attribut essentiel
de leur souveraineté.
Dans le principe, le noble, de même que le rotu-
rier, fut susceptible de la bourgeoisie, et Ton voit,
dans un très-grand nombre de chartes, de hauts
personnages prenant la qualification de bourgeois.
La Roque, dans son Traité de la noblesse, déclare
que le titre de bourgeois ne déroge nullement à la
noblesse , car le mot de civis ou citoyen , dit-il, ne
signifie que l'habitation , et les noms de citoyen et
de bourgeois sont synonymes, et cette qualité de
bourgeois, ajoute-t-il, est si considérable, que
ceux des plus grandes maisons et les ecclésiasti-
ques mêmes ne l'ont pas dédaignée. Il cite deux
chartes de l'an 1284 où les gentilshommes pre-
naient le titre de noble et de citoyen ensemble et
quelquefois celui de citoyen seul.
Pierre de Hangest, chevalier, bailli de Rouen, de
Gisors et de Verneuil, qui mourut au Pont-de-
l' Arche, en 1309, est qualifié bourgeois de Mont-
didier, en Picardie.
Guillaume d'Arpajon de la Cauletra est qualifié
bourgeois de Orillac , dans un registre de l'an 1326,
intitulé : Les fiefs et les services dus au Roi en Au-
vergne, à cause des mêmes fiefs.
Le même auteur s'étend très-longuement sur ce
XIII
sujet et "fait un très-grand nombre de citations. Et
d'ailleurs l'histoire est là pour témoigner que, de
tout temps, les principaux bourgeois des villes ont
été employés dans le gouvernement de l'Etat.
Nous le voyons par l'ordonnance du roi Charles V,
dit le Sage, du mois d'octobre 1374, qui nomme
plusieurs notables bourgeois de Paris pour prendre
part à la régence pendant la minorité du roi , son
successeur.
Dans un arrêt de l'échiquier de Normandie, tenu
à Rouen , en date du mois d'avril 1 478 , il est fait
mention de Guillaume du Bosc , écuyer, marchand
et bourgeois de Rouen. Et ce qui prouve que la
qualité de bourgeois ne dérogeait point à la no-
blesse, c'est que le roi Henri III, 'par son ordon-
nance de l'an 1579, permit aux bourgeois des villes
franches de prendre à l'avenir la qualité de noble.
On voit à la tête d'une requête présentée au roi par
les bourgeois de Béziers, vers l'an 1260, le nom
d'un bourgeois issu d'un père qui portait le titre
de chevalier (1).
Un acte de notoriété, de 1298, atteste que,
dans toute la Provence et dans la sénéchaussée de
Beaucaire, les bourgeois avaient le droit d'être
armés chevalier, sans être tenus d'en obtenir la
permission du prince; de porter et d'user des pré-
rogatives de la chevalerie (2) .
(i) O. Vaissette, Hist. de Langued., tora. 3, pr. col. 547.
(7) Id. Ebid., pag 607.
XIV
La bourgeoisie n'a pas été fort considérée seule-
ment en France, elle le fut encore plus en Alle-
magne et en Italie. Je n'en citerai qu'un exemple
pour ce dernier pays : Egelli, In sua Italia sacra,
dit qu'en l'année 1 338, Guy de Mandellcret Cabriolo,
de Tuto Bonello, ne prenaient point d'autre qualité
que colle de citoyens de Milan, quoiqu'ils fussent
des plus nobles du pays.
Enfin , il est à remarquer que tant que le nom de
bourgeois ne fut usité que comme titre de distinc-
tion et de privilège, il fut généralement recherché;
mais lorsqu'il fut employé pour désigner une classe
de citoyens subordonnés, il commença alors à être
dédaigné.
Il serait trop long de détailler ici tous les privi-
lèges et les droits dont jouissait la bourgeoisie,
disons seulement que c'était toujours dans ses rangs
qu'étaient choisis ceux que la faveur de nos rois
élevait à la noblesse. Ainsi, nous voyons le roi René
d'Anjou, comte de Provence, ennoblir par lettres-
patentes données à Marseille, le 7 août 1474, Pierre
Melin, marchand de la ville d'Aix (1), et il lui donne
les armes suivantes : De gueulles a ungt lion dor
rampant arme et lengue dargent a une fesse de mesmes
sur le tout et timbre de mesmes (de gueules, à un lion
d'or armé et lampassé d'argent, à une fasce de
même brochant sur le tout, et un timbre de même).
(1) Cour des comptes de Provence , registre t6 , Gallus, armoire À
fol. 58, verso.
XV
Le même roi , par autres lettres données à Aix ,
le 26 mars 1478, confère la noblesse à Didier du
Han, valet de sa garde-robe et concierge de son
manoir de Gardanne (1), avec ces armoiries : De
gueulks a ung giron darget et chef (de gueules, à un
giron d'argent mouvant du chef). Il ennoblit encore
par autres lettres-patentes données à Aix , le 6 sep-
tembre 1479, Thomassin deThomassin, marchand
de la ville d'Aix (2), et lui donne pour armoiries :
De sable semé de faulx dor et deuxpaulx dargent et pour
timbre ung griffon party en fesse de sable et dargent
tenant une faulx dor (de sable, semé de faulx d'or,
adextré et senestré d'argent, et pour timbre un
griffon parti en fasce de sable et d'argent tenant
une faulx d'or) ; et le 27 avril 1480, Jean Thomas,
de la ville de Thoulon , rational et archivaire (3) ,
par lettres-patentes données dans sa bastide, près
d'Aix, et pour armes : Ex asuro cumuno crescente
aureo in medio existente (d'azur, au croissant d'or).
Charles IX, par lettres-patentes données à Mou-
lins, le 10 janvier 1566, permit aux gentilshommes
de Marseille de faire le négoce; le commerce en
détail leur était seul interdit. Les professions de
notaire, d'avocat, de médecin ne dérogeaient point,
(1) Cour des comptes de Provence, registre 17, Aquila, armoire A,
fol. 61.
(2) Cour des comptes de Provence, registre 17, Aquila, armoire A.
fol. 194.
(3) Cour des comptes de Provence, registre 17, Aquila, armoire A ,
fol. 209, verso.
XVI
suivant un grand nombre d'auteurs. La charge de
notaire était très-anciennement considérée en Pro-
vence, où nous voyons ces emplois occupés par un
grand nombre de familles nobles , telles que les
Lauris, les Matheron, les Guiramand, les Tresse-
manes, les Rosseto , etc.
Mais revenons à notre sujet et disons que l'usage
des armoiries, qui fut dans l'origine un privilège
réservé à la noblesse de chevalerie , se répandit peu
à peu dans les familles bourgeoises , qui formaient
la classe des notables après celle des nobles pro-
prement dits. Toutefois, il n'était permis qu'aux
personnes nobles de timbrer leurs armes et cette
faveur ne fut accordée qu'aux bourgeois seuls de
Paris, par lettres patentes du roi Charles V, du 9
août 1371.(1)
Les armoiries devenues marque de noblesse hé-
réditaire durent nécessairement tenter la vanité de
beaucoup de personnes; aussi, les rois de France fu-
rent-ils obligés, à plusieurs reprises, de lancer des
édits contre les usurpateurs, et afin d'empêcher l'u-
surpation destitreset des armoiries, ils créèrent des
rois d'armes dont les places étaient alors très-impor-
(1) Il ne faudrait point s'imaginer que toute personne qui a des
armoiries est noble. Les armoiries étaient une marque de distinction ,
mais n'impliquaient nullement la noblesse, qui ne pouvait s'obtenir que
par des lettres patentes du roi ou par l'exercice de certaines charges, et
encore pour ces dernières fallait-il remplir toutes les conditions exigées
par les édits et arrêts du souverain. Le livre que je publie aujour-
d'hui n'est donc point un nobiliaire mais un armoriai.
XVII
tantes, et sous leur autorité des hérauts et poursui-
vants d'armes pour les provinces dont ils prenaient
le nom. Ces officiers étaient chargés de tenir chacun
des registres de toutes les familles nobles et de
leurs armoiries blasonnées, et ils faisaient de temps
en temps dans les provinces des visites qui les met-
taient à môme de renouveler et d'augmenter leurs
registres.
Charles VIII, dans le but d'établir un meilleur
ordre, créa par lettres patentes du 17 juin 1487, un
maréchal d'armes et nomma à cette emploi Gilbert
Chauveau, dit Bourbon, héraut d'armes du duc de
Bourbonnais et d'Auvergne, connétable de France,
à qui il donna le pouvoir de faire peindre les ar-
moiries de tous les princes, ducs, comtes, barons,
châtelains, seigneurs et autres nobles du royaume,
et de mettre leurs noms en forme de catalogue,
chacun selon son degré et sa prééminence. Ces catalo-
gués, quelqu'imparfaits qu'ils fussent, ne laissèrent
pas d'avoir leur utilité et furent généralement en
usage jusqu'au règne de Henri III. C'est à dater de
cette époque que commencèrent les premiers dé-
sordres (1).
(1) Si la manie nobiliaire a été grande aux siècles passés, on peut dire
sans crainte aussi qu'elle n'a pas diminué do nos jours. Ce composé de
deux lettres que l'on appelle particule, a fait tourner bien des têtes, a fait
faire bien des sottises, a rendu bien des gens malades. Triste maladie
qui n'est pas prête à disparaître et qui durera sans doute aussi long-
temps que le monde. C'est à qui se fera appeler Monsieur de ci où
Monsieur de là ; on allonge son nom, et pour peu que l'on sache une
famillo noblo ayant la mémo dénomination quo soi, co qui est très-
XVIII
La guerre civile amène la licence, la noblesse est
confondue avec le peuple. Henri III, périt au milieu
des troubles. Henri IV, qui lui succède, meurt aussi
au moment où il allait rendre peut-être la monar-
chie plus glorieuse que jamais. De ce moment le dé-
sordre ne fit que s'accroître.
commun pour un grand nombre de noms, on se dit descendant de cette
famille. Mon parent le marquis ou le comte un tel. On fait faire sa
généalogie, ce qui n'est point difficile, le nombre des fabricants en est
assez considérable aujourd'hui. Ce n'est qu'une affaire d'argent, on
vous en mettra plus ou moins suivant que vous voudrez plus ou moins
dépenser : ces Messieurs sont très-accommodants. L'un se fait descendre
impunément de Marcus Valerius Corvinus et fait signer sa généalo-
gie par un soi disant baron de B*" ; un autre veut avoir pour ancêtres
les anciens comtes de Flandres et ies empereurs de Gonstantinople.
C'est à qui remontera le plus loin, à qui mentira avec le plus d'audace;
et au milieu de tout cela combien en trouvez^vous qui puissent vous
montrer le moindre titre? Ils sont plus pauvres que Job ; ils
parlent beaucoup de leur noblesse et ils ne peuvent d'aucune manière
la prouver, et quand on pense combien de ces gens-là sont si dépour-
vus de sentiments nobles , on ne peut se lasser de gémir sur tant d'a-
berrations. Quelle sotte manie de ne se croire jamais assez noble ! Si
l'on voulait bien réfléchir un tant soit peu au dernier épisode de la vie,
on serait beaucoup moins fier , on se conduirait un peu mieux et Ton
acquerrait ainsi la première de toutes les noblesses, celle des sentiments.
Vous vous dites gentilhomme , Monsieur de Petit Jean ? Tout do ox !
Allez moins vite , et ne profanez pas ainsi un titre qui n'appartient
qu'à l'ancienne noblesse et que nos rois eux-mêmes étaient fiers de
porter.
Le siècle est malade, très-malade ; à tout prix il faut des titres et des
décorations. On veut être chevalier d'un ordre quelconque. J'en con-
nais qui se sont fait recevoir chevalier de Saint-Jean de Jérusalem et
qui ne pourraient prouver un seul quartier de noblesse.
Mais puisque nous avons parié de quartier, supposons qu'on veuille
remonter toujours en arrière, comme le nombre des aïeux se double à
chaque génération , en commençant par ceux du père et de la mère
XIX
Ce ne fut qu'en 1 61 4, qu'on s'occupa sérieusement
à en arrêter les progrès. Le corps de la noblesse as-
semblé à Paris pour la tenue des Etats généraux,
réprésentaentre autres choses, au roi Louis XIII (1),
« que les armoiries étant une distinction attachée
» aux familles nobles et dont le légitime usage ne
» peut venir que de la naissance ou de la permis-
» sion du souverain, les usurpations qu'en fai-
» saient chaque jour les roturiers devaient être
» réprimées ; » et il supplia Sa Majesté, « de créer en
» titre d'office un juge d'armes qui dressât un re-
de chaque individu, il s'ensuit qu'après vingt générations le nombre
de nos ancêtres dépasse déjà le chiffre d'un million, et qu'après quel-
ques siècles, par conséquent, nous avons pour ancêtres tous les habi-
tants d'un même pays à cette époque, noblesse et peuple; d'où il faut
conclure qu'il n'y a pas de famille noble qui ne compte parmi ses an-
cêtres des ouvriers et des laboureurs, et aucun parmi ces derniers qui
n'ait aussi parmi ses ancêtres des nobles. Voilà la vérité de toutes les
généalogies.
Ami lecteur , pardonne moi ces quelques réflexions , c'est l'amour
seul du bien qui m'a suggéré de les placer ici. La vraie sagesse se
résume en ces quelques mots , amour de Dieu , de la vérité et de son
prochain.
(1) Quand le feu roi (Louis XIII) , qui était malin , voyait le carrosse
de quelque nouveau venu , il appelait d'Hozier. « Gonnois-tu ces ar-
mes-là *? — Non , Sire. — Mauvais signe pour cette noblesse , disait
le roi. »
(Voir les Historiettes de Tallemant des Réaux.j
Pierre d'Hozier, né à Marseille en 1592, mourut à Paris en 1660.
C'était, dit Tallemant des Réaux, un pauvre gentilhomme de Pro-
vence et l'homme du monde le plus né aux généalogies. En 1614 il
succéda à François de Ghevriers de Saint-Mauris , dans la charge
de conseiller juge général d'armes de France. Charles d'Hozier son fils
en fut pourvu aprAs lui.
XX
» gistre universel de tous les nobles et de leurs ar
» moiries, » afin que chacun y étant inscrit suivant
ses qualités et ses titres, personne ne pût à l'avenir
prendre d'autres armes ni d'autres qualifications
que celles enregistrées dans le catalogue général.
Sur ces représentations, Louis XIII créa, Tannée
suivante un conseiller juge général d'armes, qu'il
choisit de race noble (1). Il le chargea de travailler
au registre demandé par la noblesse et lui accorda
toutes les fonctions et prérogatives qu'avaient jadis
les rois , hérauts et poursuivants d'armes. Cette
charge déjuge général d'armes, fut maintenue jus-
qu'en 1696, sans avoir jamais amené que de très-
faibles résultats. A cette époque Louis XIV voulant
(1) Le premier qui fut pourvu de cet office en 1615, fut François de
Ghevriers de Saint-Mauris , chevalier Seigneur de Salagny , gentil-
homme du Maçonnais, qui le posséda jusqu'à sa mort, #n 1641. Louis
XIII , en donna alors la place à Pierre d'Hozier , gentilhomme pro-
vençal , seigneur de la Garde , chevalier de l'Ordre du roi , maître
d'hôtel ordinaire de Sa Majesté, puis conseiller au conseil d'Etat et
privé. Ses enfants, Louis Roger d'Hozier, aussi chevalier de l'ordre du
roi , gentilhomme ordinaire de sa chambre , et Charles d'Hozier, che-
valier de l'ordre noble et militaire de Saint-Maurice et Saint-Lazar«
de Savoie , furent pourvus de cette charge après la mort de leur père,
arrivée en 1660, et ils l'exercèrent conjointement. Charles d'Hozier de-
meura seul en possession de cet office de 1675 à 1696 , où il fut sup-
primé et remplacé par la grande maîtrise. La charge déjuge d'armes
fut rétablie par un édit du mois d'avril 1701 , toujours en faveur de
(Charles d'Hozier, qui l'exerça jusqu'en 1710; il en partagea alors les
fonctions avec son neveu Louis-Pierre d'Hozier , chevalier de l'ordre
du roi, conseiller en ses conseils et maître des comptes. La survivance
on fut accordée à Antoine-Marie d'Hozier de Serigny, chevalier grand-
croix de l'ordre de Saint-Maurice et Saint-Lazare de Savoie , second
lils de Louis-Pierre d'Hozier ; il on fut pouvu jusqu'en 1790.
XXI
remédier aux abus qui s'étaient glissés dans le
port des armoiries supprima la charge de juge
d'armes et créa une grande maîtrise générale et
souveraine des armoiries, chargée de créer un
armoriai général , ou dépôt public des armes et
blasons de France , et en donna la garde à Charles
d'Hozier.
Nous allons reproduire en entier redit du mois
de novembre 1696, et nous pensons être agréable
au lecteur en y joignant les notes curieuses sur cet
édit (1), que publia, en 1697, M. Thilbault Cadot
conseiller du roi en sa cour des Monnaies. Ces notes
lues avec attention font comprendre le but et la
portée de cet édit, et elles expliquent nettement et
en tout point la pensée qui dicta cette réorganisa-
tion héraldique .
(1) Le Blason de France ou notes curieuses sur l'édit concernant la
police des armoiries. Paris, 1697, in-8.
Nous avons cru devoir reproduire ces notes textuellement , en con-
servant l'orthographe de l'époque et môme les fautes de toutes sortes
qui pourraient s'y être glissées.
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EDIT DU ROY
"PORTANT CRÉATION D'UNE GRANDE MAIS-
TRISE, ESTABLISSEMENTD'UNARMORIAL
GÉNÉRAL A PARIS, ET CRÉATION DE PLU-
SIEURS MAISTRISES PARTICULIÈRES DANS
LES PROVINCES.
'DONNÉ A VERSAILLES AU MOIS DE NOVEMBRE 1696.
REGISTRE EN PARLEMENT, EN LA CHAMBRE DES
COMPTES ET COUR DES A YDES.
Louis, par la grâce de Dieu Roy de France, &
de Navarre, à tous préfents & avenir falut.
Les Roys nos Prédéceffeurs ont toujours efté
perfuadez que rien ne convenoit mieux à la
gloire & à l'avantage de ce Royaume (a), que de
retrancher les abus (b) qui f eftoient gliffez dans
le port des Armoiries & de prévenir ceux qui f y
pourroient introduire dans les fuites.
— 2 4 —
(à) L'avantage de ce Royaume.
•
La vraye gloire des Royaumes eft celle qui les diftingue
avec quelque avantage des autres , & qui a pour cause plus
de force , de grandeur & de vertu. La gloire des armes , qui
a toujours été l'objet de la paflion des François , eft de cette
qualité , fans contredit : C'eft elle qui leur a acquis tant de
nom & d'eftime dans tous les temps , dans tous les lieux , &
dont le premier & le plus grand des Empereurs de Rome rend
tant d'illuftres témoignages dans fes Commentaires.
De l'amour des Armes , & de la gloire des belles aéHons qui
fe font dans leur exercice , vient celuy des Armoiries qui en
font le fceau & le fimbole, & qui n'ont été inventées que pour
en tranfmettre le fouvenir à la Pofterité ; ainfi , elles doivent
être plus précieuses & plus chères à la Nation Françoife, &
elles luy conviennent mieux qu'à aucune autre, parce qu'il
n'y en a point de plus guerrière ny de plus glorieufe. Il eft
donc vray de dire qu'il n'y a point de Royaume plus inte-
reffé dans leur police que celuy-cy, parce qu'il n'en eft
point de plus floriflant ny de plus puiflant ; & qu'il n'y a
point auffi de Prince fouverain qui doive avoir plus d'atten-
tion à la confervation de ces marques illuftres de gloire &
d'honneur, que celuy qui le gouverne avec tant de bonheur &
de sagefle depuis si long-temps , parce qu'il n'en eft point de
plus grand & de plus glorieux.
Le Pape S. Grégoire dès le cinquième fiècle, fit ce double
Eloge du Roy & du Royaume de France , en écrivant au Roy
Childebert fils de Clovis. Il publia dès-lors , que la gloire de
ce Royaume luy donnoit autant de préférence fur tous les au-
tres , que la Dignité & la Majefté des Rois leur en donne fur
le refte des hommes. Quanto cœteros homines Regia dignjtas
antecedit, tanto cœterarum gentium régna regni tui culmen
exeellit.
Ainfi la France plus glorieufe qu'aucun autre Pais de l'Eu-
rope , & fon Prince plus fage et plus puiflant qu'aucun autre
— 25 —
Prince du monde , doivent être les plus jaloux de la conser-
vation de ces marques d'honneur, qui font les fruits de la
Guerre & de la Paix, & la recompenfe de la Vertu.
C'eft en donnant des règles certaines fur cette matière &
en les faifant exécuter, qu'on en peut relever la noblefle & le
mérite ; c'eft auffi ce qu'ont tenté de faire plufieurs de nos
Rois , comme il eft dit cy-après : mais cet honneur était dû
& refervé au grand Apollon de nos jours , que les maximes
flottantes du Blafon ont trouvé plus zélé pour la gloire de fon
Royaume, & plus fenfible à l'honneur de fes Sujets, que celuy
de la Fable ne l'était pour fon Ifle errante de Delos , & pour
ceux qu'il y protégeait ; c'eft enfin à Louis le Grand à qui le
droit appartient véritablement de fixer, & arrêter les maximes
& les préceptes de cette fcience de la Noblefle ; parce que le
droit de donner des règles fur des marques de gloire & d'hon-
neur, de retrancher les abus qui fy font glifTez , & de pre
venir ceux qui fy pourroient introduire dans les fuites , ne
convient qu'à celuy qui f eft acquis le plus de gloire & d'hon-
neur dans le monde & qui en mérite davantage.
(b) Abus.
Ces abus font tels , que le Blafon de France (fi on excepte
celuy des Armoiries des grandes Maifons ), n'eft plus en ef-
time chez les Etrangers : Ils fcavent que depuis long-temps
ce n'eft plus le Roy qui donne ou autorise les Armoiries ;
qu'un chacun en prend félon fon caprice ; qu'on ne garde
quafi plus de règle ni de Blafon dans leur composition , ni
de bienfeance dans leur port ; & qu'ainfi elles n'ont point le
caractère de marques d'honneur, & ne peuvent être regardées
comme la recompenfe & le témoignage public des allions de
vertu & de généralité.
Le premier & le plus grand de ces abus eft l'indigne attentat
qui f eft fait fur les droits de la fouveraineté du Roy, à qui
feul il appartient de donner des Armoiries, C'eft une efpece
— 26 —
de félonie de la part de ses sujets , dont la juftice de fa Ma-
jeflé auroit pu demander la punition , fi fa bonté pour eux ne
l'avoit perfuadée que leur ignorance fur ce droit éminent de
fa couronne a eu plus de part à ces fortes d'entreprifes , que
la penfée & le deflein de l'offenfer; & qu'une prompte fou-
million à fes ordres leur fera mériter le pardon de cette offenfe,
& la grâce du prefent qu'elle leur en veut faire.
Le fécond eft l'ufurpation qui s'eft faite fouvent des Armes
des Familles par ceux qui n'en étoient ni parens ni alliez; &
cette ufurpation eft un vol d'autant plus fenfible aux perfon-
nes de qualité , qu'il attaque leur honneur, en leur enlevant
ou partageant avec eux les marques précieufes de la Noblefle
& de l'ancienneté de leur Maifons.
Le troifieme eft Tinobfervance des règles du Blafon , dont
la feience par la raifon de ces abus , a été négligée en ce
Royaume , & cultivée par un très petit nombre de perfonnes
curieufes. Mais fa Majefté qui en va rétablir les maximes, va
en même temps en relever le mérite , infpirer l'amour de la
feience du Blafon à fes Sujets , & le mettre fur un pied à
donner de la jaloufie à ceux de nos voifins qui en ont jufqu'à
prefent gardé les lois avec plus de fcrupule. Enfin cet Edit de
fa Majefté qui en va régler la police , fera à l'égard de toutes
jes grandes chofes qu'elle a faites dans l'adminiftration de fes
Etats , ce que les Armoiries font à l'égard de ceux à qui elles
appartiennent , le témoignage public , & la preuve certaine
pour la Pofterité de fa Puiflance, de fa Juftice & de fa Sa-
gefle ; enfin de la vertu qu'elle aime , dont les Armoiries ont
toujours été le fimbole & la récompense.
Voila donc les trois chofes qui ont ruiné le mérite des Ar-
moiries, & qui ont rendu le Blafon de France méprifable (fil
eft permis de fe servir de ce terme, dans une matière que tout
le monde defire par un principe d'honneur). Prendre des Ar-
moiries de fon mouvement , contre les règles & sans droit ;
entreprendre fur celuy de fon Souverain , à qui seul il appar-
tient d'en donner ; & ufurper celles des Nobles & des an-
— 27 —
ciennes Maifons d'où Ton ne defcend point : Ce font là auffi
les trois principaux abus , auxquels cet Edit va remédier.
Ceft dans cette veîie que Charles VIII eftablit,
en 1487, un Marefchal d'Armes (a) pour écrire,
peindre & blazonner, dans des Regiftres pu-
blics (b) le nom & les armes de toutes les
perfonnes qui avoient le droit d'en porter.
(a) Maréchal d'Armes.
Les Armoiries dans leur première origine , etoient principa-
lement la récompenfe de la vertu militaire ; aufli fe donnoient-
elles ordinairement après les Combats ou les attaques à ceux
qui f'y étoient diftinguez par des actions éclatantes de géné-
rofîté. C'étoit les Connétables & les Maréchaux de France qui
les donnoient. (Ils f 'appelloient, au rapport de l'Armorifte Jean
Schoïer,qui a écrit fur cette matière en 1 597. Tribuni militum.)
Enfui te les Rois-d'Armes, appeliez par le même auteur, Patres
Patrati, & les Heraults qu'il nomme Feciales, en compofoient
& dreflbient les Blafons, en tenoient des Regiftres, & ju-
geoient tous les difîerens qui arrivoient à leur occafion.
Ceft donc quand les Maréchaux de France ont négligé cet
employ, & que celuy des Rois & Heraults-d'armes a ceiTé à cet
égard, que cet Officier fut étably pour faire leurs fondions fous
le titre de Marechal-d 1 Armes des François; le fieur Gilbert
Chauveau Hérault -d'Armes de Monfieur le Connétable de
Bourbon , eut cette Commiffion.
L'exemple de cet établiflement fut fuivi par nos voifins , cu-
rieux de ces illuftres marques , qui fervoient dès-lors à prouver
les Généalogies & Filiations des Familles Nobles ; ils établi-
rent chez eux des Officiers à cette même fin : & le bon fuccès
des foins qu'ils ont pris d'en maintenir l'autorité , nous fournit
à nôtre tour un exemple de leur part à fui vre, comme ils ont
— 28 —
fait celuy que nous leur avons donné. Ainfi quoique la France,
qui eft en pofleflion depuis le règne heureux de Sa Majefté de
donner la Paix à l'Europe, ne doive pas recevoir d'ailleurs des
règles pour fon Gouvernement, elle peut cependant , fans au-
cune diminution de fa gloire, fe conformer aux maximes de
dehors quand elles vont à l'augmenter, & qu'une heureuse
réuflite répond de l'entreprife.
(b) Regiftres publics.
C'eft donc aflez que nous fcachions que la police des Ar-
moiries eft exactement gardée en Angleterre, où le Comte
Maréchal, qui eft une des premières Dignitez du Royaume,
en a la connoiflance , & lous luy une Chambre appellée le
Collège des Heraults , qui en tient des Regiftres exaéb & des
Généalogies des Familles : En Allemagne où le Grand Hereald,
qui eft l'ancien Maiftre des Cérémonies , prend grand foin que
perfonne ne porte les Cafques , les Timbres , Cimiers , Sup-
ports, Couronnes & Bannières qu'il n'en ait le droit, ni en plus
grand nombre qu'il luy en appartient (parce que c'eft le nombre
des Cafques & des Timbres qui règle celuy des voix que chacun
a dans les Cercles à caufe de fes Fiefs). En Flandre, en Savoye,
& autres endroits , où il y a des Déports, ou Armoriaux publics,
où elles font régiftrées : Que nous sçachions enfin que c'eft par
cette bonne police que l'honneur des anciennes Maifons & les
droits des Terres fe confervent , & que l'on garde le fouvenir
précieux et la gloire des belles allions dont les Armoiries font
la recompenfe & le témoignage certain , pour la Pofterité,
comme dit l'Ordonnance du Prince Charles- Emmanuel Duc
de Savoye, de l'année i6i3. C'en eft aflez, & cela nous doit
fuffire pour conclure qu'une pareille police , voire même plus
exacte dans ce Royaume, n'eft pas une nouveauté fans
exemple , & fera un bien fans contredit des plus grands pour
l'honneur prefent des Familles, & pour celuy de leurs def-
cendans.
— 2 9 —
La Nobleffe de France, animée du mêmeef-
prit en 1 6 1 4, fupplia très-humblement Louis XIII ,
notre très-honoré Père d'heureufe mémoire , de
faire faire une recherche de ceux qui auroient
ufurpé des Armoiries au préjudice de l'honneur
& du rang des grandes Maifons & anciennes
Familles (a).
(a) Préjudice des Grandes Maifons.
Dès ce temps-là les perfonnes de naiflance & d'un rang
diflingué fouffroient avec peine que ces marques d'honneur
leur fuiTent communes avec toutes fortes de perfonnes ; qu'elles
raflent la parure publique de mille gens qui n'avoient point
droit d'en porter & que fouvent leurs propres Armoiries leur
raflent prifes, ufurpées, & portées par des perfonnes qui non
feulement n'étoient ni leurs parens , ni leurs alliez , mais qui
fouvent étoient d'une naiflance à ne pouvoir leur faire
d'honneur.
Mais cet Edit accorde tout le monde. Il allure aux Nobles
leurs Armes, & les met à couvert de toute ufurpation ; il donne
le droit d'en avoir dorefnavant à ceux qui le méritent, par la
raifon de l'honneur de leurs charges , de leurs qualitez , états
& pofleffions. Il en promet même à ceux qui fans avoir ces
avantages f en rendront dignes par leur vertu. Ainfi ce que les
Nobles ont par le droit de la noblefle de leur fang, ces der-
niers l'auront tant par la noblefle de leurs fondions, dignitez,
emplois & profeflions, que par leur mérite perfonnel, qui les
diflingué dans le Royaume, de tous ceux qui y font fans nom,
fans crédit, & fans aucun relief.
Ce qui l'engagea, en 161 5 , fuivant les motifs
des Ordonnances de Charles IX. & Henri III.
— 3o —
des années i56o, & 1579 (b), d'établir un Juge
d'Armes (a) pour dreffer des Regiftres univer-
fels , dans lefquels il employerait le Nom & les
Armes des perfonnes Nobles, lefquelles, à cet
effet, feroient tenues de fournir aux Baillifs &
Sénéchaux les Blazons & les Armes de leurs
Maifons, pour eftre envoyées au Juge d'Armes.
(a) Juges d'Armes.
Cette charge de Juge d Armes, qui fut créée par Louis XIII.
en 1625 , fur les infiantes prières que les Etats Généraux en
avoient faites dès Tannée 1614, fut donnée au fieur de Chc-
vrieres de Mons , comme il fe voit par l'Extrait d'un Compte
des Ecuries du Roy, de la même année 1625 , par le Livre in-
titulé : L Office des Rois d'Armes, & parles Mémoires de feu
Monfieur l'Abbé le Laboureur. Le Sieur de Chevriéres étant
décédé en 1641, le Roy pourveut de cette Charge le Sieur
Pierre d'Hozier, Sieur de la Garde, & en 166 5 il en donna
la furvivance à deux de fes enfans Louis & Charles d'Ho-
zier, à qui il en fut expédié des Lettres le trois Janvier 1666.
Après l'éloge que Sa Majefté fait elle-même de ces perfonnes
par cet Edit , ce feroit une témérité d'en parler.
(b) Ordonnances.
Ces ordonnances prouvent que ce n'eft pas une nouveauté en
ce Royaume que la police des Armoiries , puifque les abus qui
f y eftoient gliflez dès le temps de Charles IX. l'obligèrent par
fon Ordonnance des Eftats d'Orléans de l'année 1 56o, article
1 10, d'y remédier en faveur de la Noblefle , en ces termes. Et
où aucuns ufurperont fauffement & contre vérité, le nom &
titre de Nobleffe, prendront ou porteront Armoiries timbrées,
ils feront par nos Juges muletef d'amende arbitraire.
— 3i —
Henri III. ordonne la même chose en 1576 & 1577 pour
le Poitou & la Bretagne, 6c principalement en 1 579 aux Eftats
de Blois , où il ajoute par l'article 257, une même peine contre
ceux qui prendront la qualité d'Ecuyer : Ce que Louis XIII.
a confirmé par deux de fes Ordonnances; la première donnée
à Paris au mois de Janvier 1629, & la féconde au mois de
Janvier 1634. Enfin, Sa Majesté par fon Edit de Tannée i656
a aufli ordonné la même chose. Toutes ces Ordonnances ne
concernent que les Timbres des Ecus , dont cet Edit ne parle
point, par la raifon qui eft expliquée par les Notes sut l'ar-
ticle II cy-après.
Mais , quoy-que ceux qui ont efté pourvus de
cet Office Ty foient comportez avec honneur, ils
n'ont pu toutefois, parle deffaut d'autorité fur
les Baillifs & Sénéchaux (a), former des Regif-
tres affez authentiques pour conferver le luftre
des Armes des grandes & anciennes Maifons, &
donner de l'éclat à celles des autres perfonnes
qui , par leur naiffance , leurs Charges , & Em-
plois, leurs Services, ou leur vertu, font en
droit d'en porter (b).
(a) Défaut <T autorité fur les Baillifs & Sénéchaux.
•Cette Charge n'était proprement qu'une intelligence & un
être fpirituel , qui faute de corps était fans fonctions ; car ce
Juge d'Armes n'ayant ni Greffe ni Greffier, ni Siège ni Huif-
fiers , n'avait ni corps , ni bras , ni jambes ; & par conféquent
nulle autorifé, nul pouvoir, enfin nulle jurifdiclion certaine &
réglée ; & par la raifon que le titre de cet établiflement n'a
même jamais efté regiftré au Parlement ni ailleurs , les Baillifs
— 32 —
& Sénéchaux ont mieux aimé fe conferver la connaiffance de
cette Police des Armoiries , que de la renvoyer à ces Juges
d'Armes.
(b) Droit d'Armoiries.
Ces derniers mots expliquent ceux qui ont le droit d'avoir
& de porter des Armes. Ce droit fera plus au long expliqué
par les articles 6. 7. 8. & 9. cy-après , & par les Notes qui y
feront Élites.
Ainfy, nous croyons qu'il eft de la grandeur
de notre Règne (a), de mettre la dernière main
à cet ouvrage , qui n'a efté pour ainfy dire qu'é-
bauché jufqu'à preient ; & qu'il n'y a point de
moyen plus convenable pour y parvenir, que de
créer dans notre bonne Ville de Paris des Offi-
ciers qui ayent un caraftère & un pouvoir fuflâ-
fant, pour faire, par les diligences de ceux qui
leur feront iubordonnez dans les Provinces, que
les Armes des perfonnes, Domaines, Compa-
gnies , Corps & Communautez de noftre Royau-
me foient regiftrées , peintes & blazonnées dans
les Regiftres de Y Armoriai Général, qui fera
pareillement étably dans noftre bonne Ville de
Paris.
(a) Grandeur du Règne de Sa Majesté.
Rien n'a tant marqué la grandeur des Etats & de leurs
Souverains , que leurs occupations aux chofes qui concernent
— 33 —
uniquement leur honneur & celuy de leurs Sujets.' Ce qu'ils
font fous les Armes, eft pour fe procurer du repos & de là
tranquillité par une Paix qui en eft toujours la fin : Mais ce
qu'ils font à l'abry de leurs palmes & de leurs lauriers , les
marques d'honneur qu'ils prennent & qu'ils donnent , & leur
foin de les faire conferver à ceux qui en ont acquis le droit ,
regardent uniquement l'avenir. C'est alors que comme le Fœnix
ils travaillent véritablement à perpétuer leurs noms & leur
gloire, laquelle ils tranfmettent aux fîècles futurs, par ces
marques qui en font le fimbole, le témoignage, & le fceau
public.
C'eft la noble invention des Armoiries , qui a fait venir jus-
qu'à nous , & qui nous rappelle tous les jours le fouvenir des
actions de tous les Héros de l'Antiquité ; les deux Vifages de
Janus , la Colombe de Semiramis , le Soleil de Jofué , le Lion
d'Hercule ou de Sanfon , dont il a été parlé dans le Prélimi-
naire ; enfin toutes les marques d'honneur perfonnelles & fim-
boliques données aux Argonautes , aux Tribus des Israélites,
& aux neuf Preux , & celles prifes par les Empires des Affy-
riens , des Mèdes , des Perfes , des Grecs & des Romains ; par
les Royaumes qui fe font formez fous ces Empires , & par tant
de nobles Chevaliers qui ont efté les Chefs de plufieurs grandes
Maifonsde l'Europe, nous apprennent & confirment THiftoire
de l'établinement & de la révolution de tous ces Empires &
Royaumes , & en même temps celle particulière de tous ces
Héros qui lès ont fondez , défendus & protégez.
Ces reftes précieux de l'Antiquité qui nous en rappellent fi
agréablement le fouvenir, nous obligent par reconnaiflance
d'en laifler de femblables en faveur des fiecles futurs. Trop
heureux fi ceux qui devront leur certifier le nombre des vic-
toires & des conquêtes de Sa M a j efté , qui luy ont acquis le
nom de Grand, & qui devront publier fa force qui fait la crainte
de fes ennemis, fa fagefTe qui fait l'amour de fon Peuple , & fa
magnificence qui fait l'admiration de toute la terre, en peu-
vent aflez expliquer, la grandeur & la vérité.
34-
I.
A ces caufes & autres , à ce nous mouvant de
noftre certaine Science , pleine Puiffance & au-
torité Royalle, nous avons, par noftre préfent
Edit perpétuel & irrévocable, créé, érigé &
étably , créons , érigeons & établiflbns dans nof-
tre bonne Ville de Paris , une Grande Maiftrife
Générale & Souveraine , avec un Armoriai Gé-
néral, ou Depoft public des Armes & Blazons
de noftre Royaume , Païs , Terres & Seigneuries
de noftre obéiffance ; ensemble le nombre des
Maiftrifes Particulières que nous jugerons à pro-
pos , fuivant TEftat qui en fera arrefté en noftre
Confeil.
Voicy l'accompliflèment des vœux de la Noblefle , & des
perfonnesde diftinétion de tous les Corps, Ordres & Etats du
Royaume ; d'une création d'Officiers pour veiller à la conser-
vation des droits les plus illuftres de leurs Maifons , & un lieu
pour en garder les marques les plus honorables.
Cette Jurisdiélion appellée la Grande Maitrife, eût rempli &
même furpafle les vœux des Nobles, lorfqu'ils prièrent
Louis XIII, en 1614. pour la recherche de ceux qui avoient
ufurpé leurs Armoiries ; & ce Depoft public appelle Armoriai
général , leur eut donné tout le repos & toute la tranquillité
qu'ils aûroient pu fouhaiter à cet égard. Ce judicieux Prince
tâcha de les fatiffaire en etablifTant un Juge d'Armes. Mais
Louis le Grand achève cet Ouvrage ébauché, comme dit
TEdit, en établiflant& des Juges, & des lieux convenables a
ce fujet.
— 35 —
Il n'y a perfonne qui d'un coup d'oeil ne voye qu'il n'y a
point de moyen plus feur , ou plutôt qu'il n'y en a point
d'autre dont on puifle fe fervir.
i° Pour empêcher l'ufurpation qui fe fait des droits du Roy
par ceux qui de leur mouvement prennent des Armes , puif-
que perfonne n'en pourra porter qu'elles n'ayent été regif-
trées dans cet Armoriai , & qu'aucunes ne pourront y être
regiftrées qu'au préalable elles n'ayent été reçues à la Grande
Maitrife.
2* Pour empêcher celle que bien des gens font des Armes
des Familles dont ils ne font point.
3* Pour conferver à la Pofterité ces marques precieufes de la
NoblefTe , ou de la diflinction des Maifons & perfonnes en fa-
veur de ceux à qui elles appartiennent : La plufpart des gens
ont perdu la preuve de la conceflion des leurs , faute d'avoir
été mifes dans un lieu public. Ces titres font ordinairement
ès-mains des ainez; ces ainez meurent fans en aider leurs
frères; leurs neveux ne sçavent plus ce que c'eft; & quand
la branche de l'ainé refte fans maies , les Armoiries viennent à
l'ainé de la féconde branche , mais fans aucun autre droit que
celuy de la pofleffion, laquelle eft toujours fujette à la preuve
& n'eft jamais exempte de conteftation.
II.
La Maiftrife Particulière de la Ville de Paris ,
qui connoiftra des Armes de fon reffort , & de
celles de toutes les perfonnes de la fuite de noftre
Cour (a) y & de nos Camps & Armées, fera
jointe, unie & incorporée à la Grande Maiftrife ,
& exercée par ces Officiers, ainfy & de la mefme
manière que celles des Provinces le feront par
les leurs.
— 36 —
(a) Suite de nôtre Cour.
Cette Maiftrife particulière s'entend de toutes les perfonncs
de la Cour, parce que la Cour eft cenfée avoir fa réfîdence à
Paris, qui eft la Capitale du Royaume : Elle f 'entend auffi des
Officiers & autres perfonnes des Camps & Armées du Roy;
c'elt-à-dire tandis qu'ils font à l'Armée, & fans domicile fixe&
afluré ; car dans le cas contraire il eft plus régulier de prefenter
fes Armoiries à la Maiftrife de fon reflbrt, qu'à celle de Paris.
III.
Les Maiftrifes feront compofées; savoir, la
Générale :
D'un noftre Confeiller en nos Confeils, Grand-
Maiftre ,
D'un noftre Confeiller auffi en nos Confeils,
fon Grand Bailly & Sénéchal,
D'un noftre Confeiller Lieutenant Général ,
D'un noftre Confeiller Lieutenant Particulier,
D'un noftre Confeiller Garde de l'Armoriai
Général ,
De dix nos Confeillers & CommifTaires ,
D'un noftre Confeiller & Procureur Général ,
D'un noftre Confeiller Secrétaire & Greffier ,
D'un Héraut & Grand Audiancier ,
De huit Huiffiers ordinaires ,
De huit Procureurs ,
D'un noftre Confeiller Substitut de noftre Pro-
cureur Général ,
— 37 —
D'un noftre Confeiller & Trélorier Receveur
des gages & droits d'enregiftrement ,
Et d'un noftre Confeiller fon Controlleur.
Il n'y a point d'établiflement dans l'Europe ni ailleurs qui
approche de la dignité & de la grandeur de cette Maitrife Gé-
nérale , foit par rapport à la matière de fa Jurifdiclion , qui e(t
toute noble , toute glorieufe & toute honorable ; foit par rap-
port à fes premiers Officiers, qui ne céderont en dignité, ni
au grand Hereald Maître [des Cérémonies d'Allemagne, qui y
connoit de toutes les marques de Noblefle & de diftinclion;
ni au Comte Maréchal d'Angleterre, qui aune Cour particu-
lière en ce Royaume-là , & fous luy un Collège de Heraults ; ni
enfin à aucuns autres de quelques lieux & païs que ce foit.
Les autres officiers de la Grande Maîtrife qui peuvent être
d'Epée, de Robe & de Finances, comme il eft dit par le 24 ar-
ticle , compo feront une Jurifdiclion ordinaire & réglée ; ils au-
ront des fonctions particulières qui feront expliquées ailleurs.
IV.
Et chaque Maiftrile particulière fera compofée,
D'un noftre Confeiller Maiftre Particulier ,
D'un noftre Confeiller fon Lieutenant ,
D'un noftre Confeiller & Procureur ,
D'un Greffier & Receveur des gages & droits
d'enregiftrement ,
D'un premier Huiffier,
De deux Huiffiers ordinaires ,
Et de trois Procureurs.
Ces Officiers des Maiftrifes particulières forment pareille-
3
-38-
ment entre-eux une Jurifdiétion réglée ; ils auront aufli des
fondions particulières , qui feront expliquées en un autre en-
droit.
V.
Pour , par les Officiers de Maiftrifes Particu-
lières, chacun dans l'étendue de leur Départe-
ment, connoiftre en première Inftance, à la
charge de l'appel en la Grande Maiftrife ; & par
ceux de la Grande Maiftrife en dernier reffort &
fans appel , tant en première Inftance , à Tefgard
des affaires de la Maiftrife Particulière de Paris,
que par appel à l'efgard des Jugements rendus
dans les Maiftrifes Particulières , de tous les dif-
férends & conteftations & dépendances qui arri-
veront à l'occafion des Armoiries (a), circonf-
tances & dépendances, & générallement de tout
ce qui concernera l'exécution du préfent Edit,
Arrefts & Réglemens de noftre Confeil , ou de la
Grande Maiftrife qui interviendront en confé-
quence, dont nous leur avons attribué toute
Cour , Jurifdiftion , connoiffance , & icelles in-
terdifons à tous autres nos Officiers & Juges. Et
en conféquence , Nous avons fupprimé & fuppri-
mons r Office de Juge d'Armes, fauf à pourvoir
à l'indemnité de celuy qui en eft titulaire,
& de celuy qui a droit de nomination audit Of-
_3 9 .-
fice, ainfy qu'il appartiendra par railon ; auquel
effet les Tittres & Pièces juftificatives concernant
ledit Office & le droit d'y nommer , feront re-
mifes es mains du Controlleur Général de nos
Finances, dans un mois, à compter du jour de
la publication du préfent Edit.
(a) Armoiries.
Cet article règle la compétence & les degrez de Jurrfdiclion
des Maiftrifes. Les Armoiries font le principal objet de cette
compétence , qui peut f 'étendre bien loin par les chofes qui
font de leurs circonflances & dépendances; car en confidcrant
ces Armoiries par leur caufe & par leur fin , on verra que fi
c'eft la gloire des Armes qui les donne , c'eft aufli pour l'amour
des Armes & pour les exercices guerriers qu'elles ont été re-
çues dans leur première inftitution.
Tout le monde fçait que dans tous les temps, & dans les
plus floriflans Empires il a eu des jeux réglez & des exercices
militaires qui fervoient pendant la paix à apprendre la guerre
à la jeunefTe, à animer fon courage, à maintenir fa force , & à
augmenter fon adrefle.
Les Jeux Olympiques, les Neméens, les Ifthmiens , les Io-
léens, les Pythiens & les Circenfes , qui ont rendu la Grèce &
l'Italie fi célèbres , en font des exemples.
Les Tournois fuccederent à ces jeux, après qu'on en eut re-
tranché les facrifices qui en faifoient l'idolâtrie , & le fang ré-
pandu des hommes qui en faifoit la cruauté.
Les Caroufels ont pris la place des Tournois , depuis l'acci-
dent arrivé à Henry II. en forte que ces derniers Jeux quand
ils fe font n'ont plus rien de dangereux. Or tous ces exercices
& tous ces divertiflemens de la Noblefle, font des leçons pour
la guerre, tout y rendent les armes, toutes les actions de vertu
& de gloire y sont récompenfées , & tout cela eft la vraye caufe
des Armoiries.
— 4° —
Comme ces exercices étaient autrefois ceux des Chevaliers
& des Nobles, il failoit prouver fa noblefle pour y être admis;
& cette preuve ne fe faifoit que par les Blafons des Armoiries.
Voilà leur fin.
Or de là on peut raifonnablement conclure, que la grande
Maiftrife qui connoit des Armoiries, qui font le premier prix
des actions héroïques, & par lesquelles on prouve le droit
qu'on a d'être reçu dans ces nobles exercices, doit par consé-
quent connoitre des Caroufels , & autres divertiffemens pu-
blics, de leur compofition, de leur marche, de leurs ordon-
nances & comparfes , & de leur prix. C'eft le Grand Maiftre,
qui naturellement doit en être le Juge, fon Grand Bailly&
Sénéchal, le Mettre de Camp Général ; & cette compétence qui
à Paris, & à la fuite de la Cour, doit appartenir de droit à la
Grande Maiftrife, doit aufli appartenir dans les Provinces aux
Maiitrifes particulières, comme une circonftance& dépendance
des Armoiries.
VI.
Nos Armes , celles de noftre très cher & amé
fils le Dauphin, des Princes & Princeffes de
noftre Royaume & de noftre Sang , & généralle-
ment celles de toutes les Maifons & Familles,
comme aufli celles des Provinces , Païs d'Eftats,
Gouvernemens , Villes , Terres , Seigneuries ,
& celle des Archevefchez , Evefchez, Chapitres
& Abbayes , Prieurez , & autres Bénéfices, Com-
pagnies, Corps & Communautez, ayant droit
d'Armoiries , feront portez ez Maiftrifes particu-
lières de leur Reflbrt& Département, deux mois
— 4ï —
après la publication des Préfentes, & envoyées en-
fuitte à la Grande Maiftrife , pour, après y avoir
efté reçues, eftre regiftrées à ï Armoriai Général,
dans les Regiftres qui f 'y tiendront dans Tordre
& fuivant la forme qui fera prefcrite par le Règle-
ment qui fera fait en conféquence du préfent
Edit.
Le prefent article regarde ceux qui ont des Armes de droit;
le fuivant ceux à qui le droit d'en avoir eft confirmé ou
donné; &celuy d'après parle de ceux qui pourront le mériter
& l'obtenir.
Le droit des Armoiries a donc trois caufes fuivant ces trois
articles ; ou il vient de la naiflance, ou il s'acquiert par les états,
dignitez , charges & emplois ; ou par les allions éclatantes de
vertu et de générofité.
Celuy qui vient de la naiflance eft inséparable de la vraye
Noblefle, car nul noble fans Armes. C'eft pourquoy les Armes
des Nobles defignent leur noblefle perfonnelle, & par une fuite
neceflaire tous les droits & privilèges qui en dépendent.
Celuy qui s'acquiert par les charges , emplois , états & di-
gnitez eft différent; il ne vient pas d'une Noblefle perfonnelle,
mais de celle qui eft annexée aux fondions de ces charges ,
emplois, dignitez, ou aux privilèges accordés à de certains
états.
Enfin , celuy qui s'acquiert par des actions de valeur & de
générofité, vient du mérite perfonnel, c'eft-à-dire de la vertu ,
qui eft la bafe, le fondement & l'origine de la vraye Noblefle ;
il Êait pafler à la pofterité le précieux fouvenir de ces belles
actions , à l'honneur de ceux qui les ont faites , & qui en ont
mérité cette récompenfe.
Voila les trois caufes du droit des Armoiries , qu'on nomme
des perfonnes, Maifons & Familles.
— 42 —
Celles des Domaines ont pour caufe la noblefTe & la féo-
lité de leurs Terres ; celles des Corps & Communautez Eccle-
fiastiques, le refpecl: dû à leurs exercices; les autres la
grandeur & la dignité de leurs emplois , ou l'honneur de leur
établiffement.
Ce font principalement là les trois efpèces d'Armoiries dont
traite cet Edit, qui doivent compofer l'Armoriai général du
Royaume.
Quand on y apportera les Armes de Sa Majefté, fuivies de
celles des Officiers de fa Couronne, des grands & premiers
Officiers de fa Maifon, des Officiers Généraux de les Armées,
& de toute la NoblefTe de fon Royaume.
Quand on y apportera les Armes des Provinces, Villes,
Corps & Communautez , fuivies de celles des Officiers de ces
mêmes Corps.
Enfin , quand on les verra toutes occuper dans cet Armoriai
les places que la noblefTe des unes & celle des fondions & di-
gnitez des autres leur donnent, qui ne croira pas voir le temps
célèbre & ancien des Tournois, la marche de leurs Tenans &
AfTaillans, leurs Armes promenées dans les Villes, apofées
aux fenêtres, vues de tout le monde, & portées par leurs
Ecuyers jufqu'au Pas d'armes ou aux Lices ; enfin chacun fe
ranger fous la Bannière de fon Chef, & prendre le rang qui
luy eft dû.
Car les Armoiries de ceux qui tiennent le premier rang dans
le Royaume, dans les Armées, dans les Gouvernemens , &
dans les Corps & Compagnies Supérieures , doivent être con-
(îdérées comme les Bannières de ces Chefs de Quadrille qu'on
portoit devant eux dans les Lices des Tournois & fous lef-
quelles ceux du même party fe rangeoient, fe rallioient &
combattoient, & elles doivent être par cette raifon placées
dans l'Armoriai général , avec diftindion & à la telle de tous
les Officiers qui leur font fubalternes ou inférieurs : Ainfi fous
les Armoiries ou fous la Bannière de Sa Majefté, doivent fe
trouver celles des Princes de fa Maifon & de fon Sang; fous
- 4 3-
la Bannière de Meffieurs les Maréchaux de France qui repré-
sentent le Connétable, doivent fe trouver les Armes de tous
les Officiers Généraux, & autres Officiers des Troupes de
Sa Majefté; fous celle de Moniteur le Chancelier, fe trouve-
ront les Armes des Miniftres , Secrétaires & Confeillers d'Etat,
fie des autres Officiers des Confeils de Sa Majefté. Sous celle
du Grand Admirai, du Grand Maiftre de FArtillerie, du Grand
Aumônier, du Général des Galères, & des Grands & premiers
Officiers de la Maifon de Sa Majefté , les Armes de tous les
Officiers qui dépendent de ces grandes Charges, & fous la
Bannière de Meffieurs les Premiers Prefidens des Cours Su-
périeures , fe trouveront celles des Officiers qui les compofent ;
ainfi du refte : en forte que le même ordre qui f 'eft gardé dans
les Tournois , d'où vient l'origine des Armes , doit fe garder
dans les Regiftres de l'Armoriai Général, où les vrais Nobles,
les Annoblis , & ceux qui afpirent à ce premier degrés d'hon-
neur, fe trouveront dans les places & les rangs qui feront dûs
ou à leur naiffance, ou à leur qualité, fans craindre qu'ils leur
foient difputez. Car chacun en apportant fes Armes marquera
fa place en marquant fa qualité : tous ceux à qui le Roy
permet l'entrée de ce lieu d'honneur fe trouveront contens , &
c'eft ce qui rendra ce même lieu le plus noble , le plus curieux
fit le plus honorable du Royaume à l'avenir.
Qui eft-ce qui ne fe trouvera pas honoré de voir fes Armes
là où feront celles de Sa Majefté ? Qui font ceux qui n'auront
pas intereft d'y apporter les leurs, pour f 'en conferver ou en
avoir le titre pour eux & pour leurs defeendans? Ceux qui ne
les y porteront point, ne pourront fe fauver de l'opinion qu'on
aura avec raifon , ou qu'ils n'en ont point , ou qu'ils n'ont pas
droit d'en avoir, ou qu'ils les méprifent.
Ceux qui n'en ont point, & qui n'auront pas droit d'en avoir,
ne font pas l'objet de cet Edit; il ne les regarde point, au
contraire il leur défend l'entrée de ce Temple d'honneur,
procul hinc procul efte profani. Car ce feront des gens fans
diftinclion & fans relief, odi profanum vulgusê arceo.
Ceux qui en ont de droit & qui les méprifent (fi toutefois il
— 44 —
f'en trouve) ne peuvent faire cette indignité fans faire voir
qu'ils meprifent les marques les plus illuflres de l'honneur de
leurs Maifons , & qu'ils n'ont pas les mêmes fentimens de la
vertu héroïque qui les a fait mériter à leurs Anceftres , fi cu-
rieux de les placer en tous les endroits où leur nom pouvoit
être connu. Et ceux à qui le droit de les porter eft confirmé ou
donné, ne pourront négliger ce noble prefent de Sa Majesté,
fans marquer qu'ils fe croyent indignes de cet honneur. Or fi
fans honneur on n'eft pas digne d'avoir des Armoiries, la con-
duite d'un chacun justifiera ce qu'il eft , & en même temps la
vérité de ce vieux proverbe d'un ancien Armorifte : Homme
fans Armes y homme vilain.
VII.
Les Officiers tant de Noftre Maifon & de celles
des Princes & Princeffes de Noftre Sang que
ceux d'Efpée, de Robe, de Finances & des
Villes , les Eccléfiaftques , les Gens du Clergé , les
Bourgeois de nos Villes franches , & autres qui
jouiffent , à caufe de leurs Charges , Eftat &
Emplois , de quelques exemptions , privilleges &
droits- publics, jouiront aufly du droit d'avoir &
de porter des Armes , à la charge de les préfenter
dans le temps cy-deflus aux Bureaux des Maif-
trifes particulières , autrement , ledit temps paffé,
Nous les en avons déclarez décheus.
Il vient d'être obfervé, que l'article précèdent regarde prin-
cipalement les Nobles qui ont des Armes de droit : Aufii c'eft
ce qui , dans la première inftitution des Armoiries avec titre
d'hérédité, les diflinguoit des Roturiers.
- 4 5-
Celuy-cy concerne ceux à qui ce droit eft confirmé ou ac-
cordé, qui fans être nez Gentilfhommes , ou fans être annoblis
par Lettres , méritent cet honneur, ou à caufe de leurs charges
& emplois; (comme font tous les Officiers de Sa Majefté,
d'Epée, de Robe & de Finance, des Villes, & de Sa Maifon;)
ou à caufe de leurs états & qualitez , ( comme font les Bour-
geois des Villes franches, les Ecclefiaftiques , gens du Clergé,
& généralement tous ceux qui jouiflent en tout ou partie des
droits de Noblefle, dont les Armoiries tiennent le premier
rang , & doivent être regardées comme le témoignage public
( ainfi qu'il a déjà été dit ).
Ce droit des Armoiries réglé comme il eft par cet article ,
ne paroit pas abfolument un droit accordé & donné de nou-
veau, mais une confirmation de la part de Sa Majefté au
profit de ceux qui en ont cy-devant pris, & une conceflion au
profit de ceux qui en demanderont de nouvelles. Sa Majefté
ne veut pas condamner ni punir fes plus fidèles Sujets, ni
leurs Auteurs , qui fous la foy d'un ufage qu'ils ne fçavoient
pas être abufif, ont crû être en droit, lorfqu'ils fe font
vus élevez par leurs Charges au-deflus du vulgaire, de
prendre des Armes pour f'en diftinguer; elle fe contente de
marquer que ceux qui par la raifon de leurs charges ou de
leurs états jouiffent de quelques exemptions & droits publics
(qui font chofes dues véritablement à l'état de la Noblefle),
jouiront aujji du droit d'avoir & de porter des Armes. Elle ne
dit point à Y avenir, parce qu'elle auroit condamné le patte,
qu'elle veut oublier en faveur de ceux qui par une prompte
foumiflion à fes ordres , prouveront l'innocence de leur con-
duite, & qui prefentant leurs Armes, les faifant recevoir &
regiftrer, f'en aflureront le droit, que l'on regardera comme
une confirmation ou autorifation à l'égard de ceux qui en ont,
& comme un don ou une conceflion à l'égard de ceux qui n'en
ont point, & qui en demanderont de nouvelles.
Ceux qui n'en ont point & n'en ont jamais eu , peuvent
en demander en conféquence de cet article ; auquel cas leur
_ 4 «-
•
droit fera nouveau, & n'aura point d'autre époque queceluy
de la datte de leurs brevets : Mais ceux qui fans être nobles de
race &d'extraclion, les tiennent de leurs Ancêtres par droit
de pofleflion, laquelle, quand elle eft ancienne, eft regardée
comme un titre des plus authentiques & des plus favorables
en cette matière, n'en doivent pas regarder le droit comme
une conceflion nouvelle, mais comme une confirmation ou
autorifation tacite de la part de Sa Majefté.
C'eft pourquoy ces derniers feront fagement, fi en les pre-
feâtant ils expliquent par la feuille fervant d'a&e de prefen-
tation, l'ancienneté de ces marques d'honneur dans leurs
Familles; les lieux publics où elles fe voyent encore; les char-
ges, dignitez & emplois de leurs Ancêtres, qui les leur ont
fait mériter, & dont ils pourroient peut-être avoir des Lettres
de conceflion des Rois Predecefleurs de Sa Majefté , fi dans les
fiècles partez il y avoit eu des lieux publics ( comme eft l'Ar-
moriai Général) pour en conferver le dépoft.
Sa Majefté ne préjudicie donc point en aucune manière à
ce droit ancien acquis à beaucoup de Familles illuftres du
Royaume , ni même à celuy qu'elles peuvent avoir , ou par
des titres particuliers qu'elles pourront articuler, ou par des
titres publics , ( comme les Bourgeois de Paris qui prétendent
avoir ce droit avec ceux de la Garde noble de leurs enfans ,
des Francs -fiefs, & autres par les Lettres dé Charles V. dattées
du 9 aouft 1371 & confirmées au rapport de Maiftre René
Chopin , L. 1 . sur la coutume de Paris , par autres Lettres de
Charles VI du 5 aouft 1390), en forte que cet article confir-
mant le droit des Armoiries à ceux qui l'ont, foit par titre ou
pofleflion , & le donnant à ceux qui ne l'ont ni de l'une ni de
l'autre manière , ne fait aucun préjudice & au contraire fait
honneur aux uns & aux autres.
Au refte , fi l'on veut pénétrer la raifon de cet article , on
verra que c'eft le mérite & la vertu (fource de la vraye no-
blefle) qui luy fervent de fondement, & que Sa Majefté
cherche à récompenfer.
— 47 —
Tout le monde ne peut pas être noble , mais tout le monde
peut être vertueux : & fi il y a un endroit où fe trouve la vertu
ailleurs que parmy les nobles , c'eft parmy ceux dont parle
cet article, qui par la noblefle de leurs états & de leurs fonc-
tions, afpirent, tâchent de venir, & touchent quafi à ce pre-
mier degré d'honneur des Royaumes. Le Roy en donnant des
charges & des emplois, ou en octroyant des exemptions &
des privilèges aufquels le droit de porter des Armes eft at-
taché , marque ceux qu'il croit dans le chemin de la vertu qui
conduit à la Noblefle ; & par ces fimboles qu'il leur en donne
il les porte & excite à mériter ce beau titre , dont ils n'ont
encore que la marque. Il fait enfin à leur égard ce qui fe
pratique dans les Ordres Militaires & de Chevalerie , où l'on
voit des gens porter les marques de Chevaliers fans en avoir
le titre ; les uns parce qu'ils en font les officiers , & les autres
parce qu'ils en font les exercices.
Comme c'eft le mérite perfonnel qu'on suppofe se trouver
dans ceux qui font élevez au-deflus du commun du peuple
par leurs charges, dignitez & privilèges, qui doit produire
cette vertu dont les Armoiries font la recompenfe , Sa Majefté
laûTe à chacun à fe fentir fur ce point. Son Edit ne force per-
fonne à cet enregiftrement, excepté ceux qui ont des fceaux
publics ; & elle attend que fes Officiers & fes autres Sujets
qu'elle juge par avance dignes de cet honneur, fe déclarent
fur les fentimens de dignité d'élévation & de diftinclion qu'ils
peuvent avoir , & qui en font la vraye caufe ; fi ils veulent
qu'il ne paffe rien à la Pofterité , foit pour leur honneur par-
ticulier, ou pour celuy de leurs defcendans, qui marque ce
qu'ils ont été ; fi ils veulent enfin qu'en mourant tout meure
avec eux, & n'avoir pas la fatisfadion de dire avec le Poète :
Non omnis moriar,
Multaquepars mei vitabit libitinam.
Hor.
La seule peine que prononce cet article elt une déchéance
du droit de porter des Armoiries. Mais c'eft une- question de
- 4 8-
lçavoir, si cette déchéance prife à la rigueur, ne peut point em
porter celle de tous les autres droits énoncez dans le même
article , à la faveur defquels ce droit d'Armoiries eft accordé.
Ceft à quoy il faut faire attention , & pour cela examiner la
qualité du prefent que le Roy fait en donnant ce droit, fon
mérite & fon importance , le cas qu'on en doit faire , le risque
qu'on peut courir en le refufant , enfin la fausse frayeur de
ceux qui prévenus de la faute qu'ils ont faite en prenant des
Armoiries , les font effacer, & fe déclarent par avance indignes
du pardon qui leur eft accordé pour le paffé , & du don qui
leur eft fait de leur droit pour l'avenir.
Ceux qui reconnaitront la grandeur & la noblefle de ce
prefent que Sa Majefté leur fait du droit d'Armoiries, foiten
autorifant celles qu'ils ont prifes , ou en leur en donnant de
nouvelles , loueront fa bonté & ne manqueront pas d'en pro-
fiter.
Ceux au contraire qui croiront que ce prefent ne mérite pas
d'être reçu, perdront ce droit , dont par là ils fe déclareront
eux-mêmes indignes. Mais en le perdant ils peuvent perdre
beaucoup plus qu'ils ne s'imaginent : Sa Majefté retire un pre-
fent que des Sujets d'un mauvais goût refufent; elle leurôte
un droit qu'ils n'ont cru beau, que quand ils le lui ontufurpé,
dont ils ne veulent plus quand c'eft elle qui le leur donne;
qu'ils n'ont eftimé que quand ils l'ont volé; & qu'ils n'ont cru
honorable que quand il était non feulement fans honneur,
parce qu'il ne venoit point de Sa Majefté , mais quand il étoit
la preuve d'un attentat fait aux droits de fa Souveraineté. Ceft
un aveuglement qui n'eft pas excufable.
Mais que penfent-ils que pourra peut-être produire ce refus,
& cette déchéance du droit des Armoiries? Prétendent-ils que
leur mérite foit moindre en France que partont ailleurs ? At-
tendent-ils que Sa Majefté fen explique? Croyent-ils qu'elle
ignore fes droits fur cette matière , ou parce qu'ils la mépri-
fent qu'elle doive aufli la méprifer ?
Il n'eft pas permis de pénétrer dans la penfée d'un Mo-
— 49 —
narque aufli grand & aufli sage queft Sa Majefté, & encore
moins de douter de fa bonté pour fes Sujets. Mais elle a :
io Les Droits de fa Couronne à garder; 2° Ceux de fes Charges
à conferver ; 3° La Police de fes Eftats à ménager ; 4» La gloire
de fon Royaume à foutenir; & le refus de la part de fes Sujets
de ce noble prefent , peut re veiller tous ces droits , qui font
des plus raifonnables & des plus légitimes. Il faut les expli-
quer, parce que faute de les entendre on pourroit les blefTer
aufli innocemment que Ton a fait ceux de la Souveraineté de
Sa Majefté, quand on a cy-devant pris des Armes fans fa
permifTion.
Ceux qui ont pris cy-devant des Armoiries de leur mouve-
ment , & fuivant leur caprice , ont fait une entrepnfe fur les
Droits de fa Couronne , ( car il n'appartient qu'au Roi , ainfi
qu'il a été dit , de donner des Armoiries , comme de faire des
Nobles dans fon Royaume). Si Sa Majefté ferme les yeux à
cette félonie , le refus qu'on fera de recevoir ce prefent qu'elle
fait de leur droit , pourroit un jour les lui ouvrir pour en punir
les coupables ; fa bonté arrête maintenant fa juftice , & tache
de lui perfuader que l'ignorance de ce droit éminent de fa
Souveraineté a eu plus de part dans ces fortes d'entreprifes ,
que la penfée ou le defTein de l'offenfer. Mais fi une conduite
oppofée , c'eft-à-dire fi le défaut de foumiflion à fa volonté , le
manque de refpeét à fes ordres , & le refus de fes prefens
prouvent le contraire, alors fa Juftice déjà offenfée par cet at-
tentat à fon Autorité Royale , & irritée par ces indignes refus,
impofera filence à fon tour à fa bonté , & pourra la porter à
faire recherche de ces ufurpateurs, qui ne pourront plus
fauver cette première faute, parce qu'ils en auront meprifé la
grâce & le pardon. Voilà les Droits de la Couronne de Sa
Majefté.
Voici ceux de fes Charges qu'elle a intérêt de conferver.
Toutes les Charges dont Sa Majefté donne des Provifions lui
appartiennent; les Titulaires & PofTefTeurs n'en font que les
ufu fruitiers ou dépofitaires ; ils en peuvent être évincez par
Sa Majefté, moyennant le rembourfement de la finance quand
— 5o --
il lui plaît ; ce qui eft prouvé par cette claufe ordinaire des
Lettres de provifion : Pour en jouir en tous droits, etc., y
attribue^, & tant qu'il nous plaira.
Or il eft des Règles , que tout ufufruitier eft obligé de veiller
à la confervation des droits de la chofe dont il a la pofleffion,
& qu'il eft refponfable de tous les préjudices qui y font faits,
ou qu'il n'a pas empêché quand il Ta pu. Toutes les Règles de
Droit établirent cette propofition : Donc l'Officier eft obKgé
de prendre les Armes dont fon Office lui donne le droit, au-
trement par fon propre fait l'Office du Roi fouffire une dimi-
nution dans les droits qui lui font attribuez & qui en font la
dignité & le mérite.
Quant à la Police que Sa Majefté veut faire garder doréna-
vant dans le port des Armoiries, c'eft une Loy générale
qu'elle fait pour fon Royaume , laquelle regarde ceux qui en
ont ou auront le droit pour les y maintenir, & ceux qui ne
l'auront pas pour les empêcher de rien entreprendre fur celuy
des autres. Il n'y a perfonne que cette Loy générale ne regarde,
ainfî , tout le monde y doit être fournis. Ceux qui y contre-
viendront & qui voudront avoir dorefnavant des Armoiries
fans les faire enregiftrer, feront coupables de trois manières:
premièrement , d'en avoir pris cy-devant de leur chef; en fé-
cond lieu, de les refufer quand Sa Majefté veut les autorifer
ou en donner; en troifième lieu, d'en porter au préjudice de
fes Défenfes ; fans parler de la déchéance du droit d'en pou-
voir jamais porter, & de la peine qu'emporte cette déchéance
par la nature du droit même des Armoiries.
Enfin, la gloire du Royaume demande cette police. Il a été
obfervé cy-devant que nul Royaume n avoit plus d'intérêt à la
police des Armoiries que celui-ci : nulle Nation plus digne de
cet honneur , & nul Prince plus en état & en droit de l'établir;
aufli rien ne prouvera davantage dans les fiècles à venir, fa
grandeur & fa puiflance , que cet établiflement qui regarde
premièrement les Nobles, & par reflexion toutes les perfonnes
de diftinction de la France , fans confufion des uns & des
autres ; fon Règne fervira d'époque à cette belle Police qui
— 5i —
mettra le Blafon de la France au-deflus de celui de tous nos
voifins & qui va affurer pour la première fois les Marques
d'Honneur de toutes les Familles du Royaume & les placer
dans un lieu plein de gloire & de dignité , puifque celles du
Roy y feront les premières ; enfuite celles de tous les Grands
Officiers de fa Couronne & de fa Maifon , & de toute la No-
blefle; enfin celles de toutes les dignitez & perfonnes de dif-
tinction des Eftats qui luy font fournis.
Voilà quels font les droits de Sa Majefté. Il faut dire main-
tenant quels font ceux des Armoiries : ils ne doivent pas être
moindres en France que dans les Eftats de nos voifins, où
nous voyons que les Armoiries font fi bien la preuve & le té-
moignage public de tous les autres droits de noblefle ou pu-
blics dont jouiflent ceux qui ont droit de les pqrter, que faute
de les faire regifirer dans les Regiflres des Rois ou Heraults
d'Armes, ceux qui les ont font déchus, tant de leur droit que
de tous les autres privilèges, exemptions & droits dont les
Armoiries font la preuve publique ; l'Edit n'explique point à
la vérité cette déchéance dans toute cette étendue, mais
comme elle vient du droit même des Armoiries qui dépend de
celui de leur enregiflrement , & qn'elle eft fans aucune ré-
ferve, exception, ny limitation , elle peut f 'entendre comme
elle eft expliquée par l'art. 1 6 de l'Ordonnance des Archiducs
de Flandre, Albert & Ifabelle, de Tannée 1616. En voici les
termes : Voulons & commandons en outre, que toutes les
Lettres qui auront été obtenues depuis notre avènement à ces
Provinces , & celles qui pourront être cy après obtenues en
matière d'annobliffement, Armoiries, augmentation ou chan-
gement d'icelles, &c, feront par les Impetrans prefentef à
notre Premier Roy ou Hérault d'Armes de la Province de
leur refidence, pour être regifirées es Regiftres de leurs
Offices. Pareil enregiflrement fera/ait es Regiflres de l'Elec-
tion d'Artois, pour ceux qui font originaires de cette Pro-
vince & y ont refidence, à peine de perdre le fruit & effet de
telles grâces , dons & oârois.
On peut même croire que cette déchéance de tous les droits
— 52 —
dont les Armoiries doivent fervir de preuve publique , eft vo-
lontaire de la part de ceux à qui ils appartiennent ; car les
privilèges & exemptions font regardez comme des grâces
aufquelles celuy qui les fait peut attacher des conditions, &
aufquelles il eft permis aufli de la part de celuy à qui elles
font faites de renoncer en de certains cas.
Et Ton eft prefumé faire ce renoncement volontaire, quand
on renonce à ce qui en eft la marque extérieure & publique,
introduite pour en donner la connoiflance à tout le monde;
comme un Officier de ' Judicature ferait cenfé renoncer aux
fondions de fa Charge, fil ne vouloit point porter de robe, qui
en eft la marque & l'ornement extérieur ; un Officier d'Armée,
à fon employ , qui ne voudroit point avoir d'épée; un Clerc à
fon état de Cléricature, qui voudroit fe trouver dans les Cha-
pitres & autres lieux d'AfTemblée Eccléfiaftique fans les habits
qui luy font propres, & le Seigneur d'une Terre à fa Juftice,
qui ne voudroit avoir ni Officiers , ni Auditoires , ni Prifons ,
ni Sceaux , qui ne font pourtant que des marques extérieures
& de Police , quoique d'obligation étroite. Toutes les Lois Ci-
viles & Canoniques, dont les citations, qui font en très-grand
nombre, ennuyeroient, établirent ces maximes; car perfi-
gnum intelligitur Jtgnatum. Et de cette règle on tire cette
confequence , que les Armoiries marquent la Nobleffe dans
les Nobles, & dans les non Nobles les droits de la Nobleffe
dont ils jouiflent à caufe de leurs charges, états & emplois,
& dont ils veulent bien que l'on les juge privez & déchus
comme indignes quand ils méprifent ou négligent les marques
publiques que Sa Majefté leur en donne; comme on jugerait
un Officier de quelque Ordre de Chevalerie , indigne & déchu
des privilèges de l'Ordre dont il ne voudroit pas porter les
marques publiques. Voilà quels font les droits des Armoiries
à la rigueur , à l'égard defquels on peut diftinguer trois temps
qui les ont réglez.
Le premier, qui eft très-ancien, eft celuy de leur inven-
tion & de leur première origine, lorsqu'elles étoient feulement
des marques personnelles qui fervoient à publier la gloire de
— 53 —
ceux qui les avoient méritées, fans donner aucun droit à leurs
defcendans de les prendre.
Le fécond, qui eft celuy de leur inflitution avec le droit
d'hérédité; foit qu'on le rapporte aux Croifades, ou aux pre-
miers Tournois , où elles ont fervy principalement à diftinguer
les Familles les unes des autres , ainfi que la nature fe fert de
différens traits pour diftinguer les vifages , les hommes de dif-
ferens noms pour fe reconnoitre, les Terres de diflerens titres ,
& les Peuples de diverfes Langues pour fe diftinguer les uns
des autres. *
Le troifième qui eft le plus nouveau, eft celuy de ces Ordon-
nances de Flandre, de Savoye, & des autres Etats Souverains
de l'Europe , qui veulent que les Armoiries fervent à rendre
public le mérite de ceux à qui le droit de les porter appartient ,
& qu'ils les fanent regiftrer pour jouir des privilèges, grâces ,
dons & octrois qui leur font attribuez , dont elles doivent être
la preuve & le témoignage public.
Si l'on vouloit que ces nobles marques ne fervifTent de rien,
& ne fignifiafTent rien, il en faudrait dire autant des marques
des Officiers de la Maifon de Sa Majefté, des robes des per-
fonnes de Judicature , des habits & vêtements des Ecclefiafti-
ques, des ornemens des Eglifes , & de mille autres marques
d'honneur, qui défignant le caraétère de ceux qui les portent ,
établirent leurs droits & leurs privilèges, qui fe perdent au-
trement.
Un Officier de Justice, un Religieux, un Prêtre, enfin un
Chevalier de quelque Ordre que ce foit, oferoit-il fe plaindre
de n'avoir pas été reconnu , fi en faifant fa fonction il n'avoit
pas la marque de ce qu'il eft ? Les exemples feraient infinis ;
mais ces Notes déjà trop longues fur cet article , ne permettent
pas de f 'y arrêter plus long-temps.
VIII.
Et pour ne pas priver de cette marque d'hon-
4
-5 4 -
neur nos autres fujets qui poffèdent des Fiefs et
Terres nobles, les perfonnes de Lettres et autres
qui, par la nobleffe de leur Profeffion et de leur
Art, ou par leur mérite perfonnel, tiennent un
rang d'honneur et de diftinction dans nos Eftats
& dans leurs Corps, Compagnies & Commnuau-
tez, & générallement tous ceux qui fe feront
fignalez à noftre fervice dans nos Armées , Négo-
ciations & autres Employs remarquables; Vou-
lons que les Officiers de la Grande Maiftrife
leur en puiflent accorder lorfqu'ils en demande-
ront, eu efgard à Teftat , qualités & profeflions.
Voicy ceux qui n'ont ni Armoiries de droit, ni Charges,
Emplois ou Qualitez qui leur donnent droit d'en avoir, mais
qui ont feulement droit d'en demander en juftifiant qu'ils le
méritent.
Ce font ceux dont la vertu n'eft point reconnue, ni par la
naiflance, ni par des Lettres du Prince; mais qui par leurs
actions en auront donné des preuves qui vaudront les titres
les plus authentiques.
On découvre dans tout cet Edit , que la vue de Sa Majefté
eft de recompenfer la vertu par tout où elle fe trouve ; et que
fuivant la penfée du Poëte le plus galant de la Cour d'Au-
gufte , la vertu fous un Prince généreux , ne fouffre point de
honteux refus.
Virtus repulfœ nefcia fordidœ.
Hor.
La vertu trouve toujours azile chez les vertueux. Elle en eft
toujours bien receue, & jamais elle ne fe préfente à eux fans
être récompenfée.
Les Empires & les Royaumes ont leurs Héros , l'Eglife a
— 55 — •
les liens, & tous les Corps, Arts & Métiers les leurs particu-
liers, qui ne contribuent pas peu, les uns parleurs écrits, les
autres par leurs ouvrages à la gloire de leur Patrie. La France
fi célèbre de tout temps par la valeur de fes Peuples, l'eft aufli
dans tous les Pais du monde , par la beauté de fes Arts qui
font partie de fes richefles. Ils font devenus même l'occupa-
tion des Nobles pendant la Paix; la Peinture, Y Architecture ,
les Mathématiques, & une infinité d'autres Arts nous ont
donné de grands Hommes qui trouvent leur place dans l'Hif-
toire, & qui donnent de la gloire & du nom à leur Païs.
Mais ceux qui en prodiguant leur vie fe lignaient au fervice
de leur Prince , & qui fortant de leur |Païs , vont publier fa
grandeur, fa gloire & fa Religion chez les Etrangers , qui par
tout donnent des preuves de leur fagefle & de leur valeur, sont
ceux-là qui ont plus de droit aux Armoiries, puifque c'eft
principalement pour recompenser & honorer les belles allions,
que l'ufage en eft venu jufqu'à nous, des Egyptiens, des
Hébreux, des Arabes, des Grecs & des Romains, par leurs
Simboles, leurs Devifes, leurs Talifmans & leurs Caractères;
ainfi il y auroit une efpece d'injuftice de leur refufer des Ar-
moiries, fi ils en demandent; c'en eft peut être une de ne leur
en point donner, quand même ils n'en demanderoient pas : &
quand on aura pris un peu de gouft pour ces fortes de récom-
penfes plus nobles qu'aucunes autres, ceux qui reviendront de
l'Armée fans avoir rien fait qui leur en ait fait mériter, pour-
ront craindre le reproche que faifoient les Anciens à ceux qui
rapportoient leurs Boucliers ou Cottes-d'armes fans aucune
marque de gloire.
Parmàque inglorius alba.
Virg.
IX.
Nous nous réfervons le droit de donner &
octroyer de nouvelles pièces d'honneur & de
— 56 —
diftindion , pour adjouter aux Armes anciennes
de ceux de nos fujets que nous en jugerons
dignes ; fur le rapport qui nous en fera fait par
les Officiers de la Grande Maiftrife ; & feront les
Lettres que nous donnerons à cet effet, enfemble
toutes autres Lettres de Conceflion d'Armoiries,
deffinées , peintes & blazonnées , & registrées à
Y Armoriai Général; défendons autrement d'y
avoir égard.
Rien n'eft plus glorieux que ces fortes de Pièces d'honneur
données par le Prince, pour publier & perpétuer la gloire des
grandes actions.
En 978 , Bouchard de Montmorency portoit originairement
une croix cantonnée de quatre alérions , qui marquoient qua-
tre Bannières Impériales qu'il avoit gagnées en combattant
pour Hugues Capet contre l'Empereur Othon II. & Mathieu
de Montmorency Connétable de France les augmenta depuis
jufqu'à douze , à caufe de douze autres Bannières qu'il gagna
fur Othon IV, ù la Journée de Bouvines en 12 14. Quel hon-
neur pour cet anceflre de la Maifon d'Eftain , qui pour avoir
fauve un de nos Rois dans un Combat , mérita pour luy et
pour fa Famille , le droit de porter les Armes & les Livrées
de France ! Toute autre récompenfe auroit été détruite par le
temps : Mais celle-cy eft au-deffus des biens de la fortune, de
fon caprice , & de fa jaloufie ; elle fe perpétue tous les jours,
& elle durera éternellement à la gloire des defcendans de
cette illuftre Maifon. Il y a une infinité d'exemples de cette
qualité, qui feront, comme il a été dit, la matière d'un plus
grand ouvrage.
Sa Majefté fe réferve le droit de donner ces fortes de Pièces
fur le rapport des Officiers de la Grande Maiftrife , pour leur
donner plus de poids, de relief & de mérite; & elle veut que
— 57 —
les Lettres de Conceffion qu'elle en fera expédier , foient regif-
trées à la Grande Maiftrife , afin que ces Pièces nouvelles
ajoutées à des Armes anciennes , ne foient point regardées
comme de fimples brifures à l'avenir, & que l'honneur en
demeure à celuy qui les aura méritées & à fes defcendans ,
avec toute certitude & fans aucun doute.
Si cet ordre & cette belle police qui fait la beauté et Futilité
de l'établieiTment de l'Armoriai Général avoit été gardée dès
le commencement de la Monarchie, quel avantage n'en tire-
raient pas la plufpart des grandes Maifons qui auraient au-
jourd'hui la preuve de mille belles allions, dont les Armoiries
font des témoignages fourds & muets ? Sourds , parce qu'elles
ne peuvent entendre les doutes que l'on peut avoir de la rai-
fon de leur conceffion ; & muets , parce qu'elles ne peuvent y
répondre ni en expliquer précifément la caufe.
X.
Faifons pareillement défenfes, après ledit
temps de deux mois expiré, à tous Officiers, Bé-
néficier & autres, de fe fervir d'aucuns Sceaux
pour fceller des Aétes publics , & à toutes autres
personnes de quelque qualité & condition qu'el-
les foient , de porter publiquement aucunes Ar-
moiries , qu'elles n'ayent elle regiftrées à V Ar-
moriai Général, à peine de trois cens livres
d'amende contre les contrevenans^ qui ne pourra
eftre remife ny modérée, dont les deux tiers
nous appartiendront, & l'autre au dénonciateur ;
& encore à peine de confifcation des meubles où
elles feront peintes , gravées & repréfentées.
— 58 —
Cet article contient trois chofes , l'ufage des Sceaux , le port
des Armes , & la peine ordonnée faute de fatisfaire à ce qui les
regarde.
Il n'y a guère d'abus plus grand dans ce Royaume que ce-
luy des Sceaux qui fervent aux Actes publics. Chacun en prend
félon fon caprice ; il n'y en a pas un qui foit réglé ni reconnu,
ni dont l'empreinte foit déposée en aucun endroit public. Par
quel droit donc peut-on forcer les Jufticiables d'une Terre à
exécuter les Ordonnances & Mandemens de fa Juridiction?
Si ces Jufticiables ne connoiflent point le Sceau en vertu du-
quel on les fomme & on les contraint, ils ne peuvent être obli-
gez, en bonne juftice & en bonne règle d'y déférer. Or, afin que
ces Sceaux foient certains, connus & publics, ils doivent être
regiftrez.
Ce qui a été dit par les articles 6, 7 & 8 fuffit pour foire voir
la bonté extrême de Sa Majefté pour fes fujets. Le filence
qu'elle garde, ou plutôt le pardon qu'elle donne , de l'attentat
que quelques-uns on fait à fon autorité en prenant des Armes
de leur mouvement, en eft la preuve : elle fe contente de foire
de fimples défenfes pour empêcher de pareilles entreprifes à
l'avenir, & pour maintenir les droits de fa fouveraineté à cet
égard ; & quand elle oublie cette faute , elle ne doute point
cependant que ces mêmes Sujets ne fe preffent de la réparer
de leur part, en fe fervant promptement des moyens que cet
Edit leur fournit , c'eft-à-dire en faifant regiftrer leurs Armes.
Car par là ils feront trois chofes agréables à Sa Majefté &
utiles pour eux. Ils reconnoitront la grandeur du préfent
qu'elle leur fait. Ils juftifieront l'innocence de leur conduite
fur le paffé. Et en f aflurant le droit de leurs Armoiries pour
l'avenir, ils faflureront en même tems tous les droits & pri-
vilèges à la faveur defquels le droit des Armoiries eft dû &
accordé.
F. a peine de trois cens livres & de la confiscation des meu-
bles où les Armoiries feront peintes, gravées, brochées, ou
repréfentées , eft beaucoup moindre que celles des Ordonnan-
-5 9 -
ces de nos voifins. L'article 4 de l'Ordonnance de Flandre,
rapporté cy-devant, eft de cinquante florins ; l'article 2 de l'Or-
donnance de Savoye, eft de trois cens écus d'or; & celles des
des autres Pais font plus ou moins fortes , mais févèrement
exécutées pour la fureté du bon ordre que la Nobleffe & tous
les Etats des Royaumes ont intéreft de faire garder en cette
matière.
XI.
Ceux qui ufurperont à l'avenir les Armoiries
d'autruy, ou qui, après avoir fait recevoir &
regiftrer les leurs, en changeront les Partitions,
Ecartelures & Emaux , en augmenteront ou di-
minueront les pièces & figures , ou qui en perver-
tiront les pofitions & fituations, feront condamnez
à la mefme peine.
Ufurper avec connoifiance les Armes d'une Famille dont on
ne defcend pas, c'eft un vol.
Changer celles que Sa Majefté ou la Grande Maiftrife au*
ront données, confirmées ou approuvées, c'eft un mépris pu-
niffable. .
En prendre enfin de nouvelles , c'eft un attentat à l'autorité
de l'un & de l'autre. Ce changement de fes propres Armes ,
eft une efpèce d'abdication & de renoncement à celles données
par Sa Majefté ; c'eft au lieu d'Armes légitimes en prendre de
fauffes & de condamnées ; au lieu d'un titre d'honneur, en
prendre un qui eft plein de honte & de reproche ; celuy qui
fait cet échange & qui pervertit les émaux, figures, situations,
ou pofitions de 'fes Armes, de quelque manière que ce foit,
pour en prendre d'autres qui ne luy font point données par
fon Souverain , eft femblable au chien de la Fable, qui quitte
le bon morceau qu'il tient pour s'attacher & courir après fon
ombre.
— 6o —
On peut même regarder cette ufurpation comme un crime
de faux, en comparant l'ufurpateur du nom & des Armes des
Familles Nobles , à celuy qui prendrait la qualité de Cheva-
lier de quelque Ordre, ou celle de quelque grand Officier, &
qui en porterait publiquement l'habit & les marques, uns
en avoir des Lettres, fuivant la penfée du Paragraphe dernier
de la Loy Eos, au Livre du Digefte, ad Le g. corn, de falfis.
Qui fe pro milite geffit, vel illicitis infignibus ufus eft, pro
admiffi qualitate puniendus efi.
La peine de trois cens livres en tous ces cas eft légère ; l'ar-
ticle i de l'Ordonnance de Flandre l'établit de cinquante
florins , contre ceux qui ufurpent les Armes d'autruy, & veut
que les Armoiries foient rayées, brisées & lacérées par l'auto-
rité du Magiftrat ; & l'article 3 défend de changer les Hennés,
à peine de cent florins , en ces termes : Nous interdifons &
défendons pareillement à tous, de changer & pervertir VOr-
donnance de leurs Armoiries, es Defcentes, Généalogies, Sé-
pultures, Epitaphes , Vitres , ou autres endroits , Sd*jr former
ou mêler des quartiers emprunte^ des Maifons; ou fraudu-
leufement invente^, à peine qu'en tous lieux ou telles Armoi-
ries ainfi falfifiées Je trouveront, elles feront non feulement
'brifées, rayées & lacérées; mais les contrevenans feront en
outre condamne^ en tous les dépens.
Le feul changement des émaux d'un Ecu & des pièces,
fans en changer, augmenter ou diminuer les traits, partitions,
figures & meubles, eft ordinairement pris pour un changement
d'Armoiries ; car omnefimile non eft idem; à plus forte raifon
quand on en pervertit les partitions & écartelures, que l'on en
augmente ou diminue les figures , ou que l'on en change les
pofîtions, les fituations & les attributs.
Il n'eft pas de même des Timbres des Ecus , c'eft-à-dire
de leurs fupports, couronnes, cimiers & autres ornemens qui
marquent les qualitez des Terres, des emplois &des dignités
des perfonnes, parce que ces ornemens qui doivent fe prendre
par rapport aux qualitez, peuvent fe changer quand lesquali-
— 6i —
tes changent. L'Edit n'en parle en aucun endroit; il ne con-
cerne feulement que les Ecus des Armoiries, leurs émaux &
leurs figures , qui en font les parties intégrantes, afin que les
Armoiries, principalement des Familles, foient certaines &
afiurées, indépendamment des qualitez de ceux qui les ont, &
de celles que leurs defcendans pourront avoir, qui peuvent
changer ; c'eft la raifon pourquoy il eft très-inutile de les pein-
dre ni dans l'Armoriai Général , ni dans les Brevets autour
des Ecus; l'efprit de l'Edit n'eft point d'y toucher, ni de les
régler. Il n'en défend point cependant l'ufage ; ce qui doit
faire cefler l'inquiétude que bien des gens ont mal à propos à
cet égard.
XII.
Les délais cy-deffus ne courront que du pre-
mier Jour de janvier prochain en faveur de tous
ceux qui font actuellement à noftre fervice dans
nos Armées de Terre & de Mer; & en faveur de
ceux occupez pour nous dans quelque Négo-
ciation ou Commiflion hors le Royaume, du
jour feulement de leur retour au lieu de leur
domicile.
Cette prorogation eft due de droit à la faveur que méritent
ceux qui font dans l'exercice des Armes, où s'acqueroit autre-
fins le droit des Armoiries, lefquelles étoient prefque toujours
accordées pour récompenfe de quelque aétion de valeur.
Les gens fçavans dans l'Antiquité peuvent remarquer que
les pièces Héraldiques ou meubles des Armoiries des plus
anciennes Maifons de la France , font autant de fimboles , qui
félon l'ufage des Egyptiens , apprennent d'une manière hyéro-
gliphique les grandes allions des ancêtres de ces illuftres
Maifons.
- 62 -
Le feul deflein de faire quelques notes fur cet Edit ne per-
met pas d'en rapporter ici des exemples ; ceux rapportez de
quelques Maifons feraient jaloufie à celles dont on ne diroit
rien. C'eft plutôt la matière d'un Livre ou d'un Traité , que de
ces observations déjà aflez longues , & peut-être à caufe de
cela ennuyeufes; & comme d'ailleurs on pourroit les mil
expliquer, ou leur donner un mauvais fens, il eft plus à pro-
pos d'en laitier le foin aux Familles même que l'honneur de
ces Armoiries touche, qui ne manqueront pas en les envoyant
à l'Armoriai Général d'en expliquer la caufe & le fens, en même
temps la Généalogie, fi bon leur femble, des Grands Hommes
la vertu de qui elles ont été accordées. Les Villes pourront
aufli , fi bon leur femble , expliquer l'ancienneté de leurs fon-
dations ; les Terres, la noblefle de leurs droits; & les Corps,
Compagnies, &Communautez, la dignité de leurs Emplois &
l'honneur de leur établiflement.
Ces Généalogies des Familles, ces Titres & qualitez des Ter-
res, cette époque de l'établifTement& de la création des Cours,
Corps & Compagnies, & rénumération fommaire de leurs
principaux droits & privilèges , vont compofer l'Hiftoire géné-
rale du Royaume, fur l'Hiftoire particulière de ces Maifons,
de ces Terres, de tous ces Corps, Ordres & Eftats qui y font.
Cet Armoriai Général femblable à une ruche, où des abeilles
d'un admirable accord apportent chacune à l'envi l'elixir des
fleurs d'une grande campagne , deviendra le dépôt & le réper-
toire public de tout ce qui fe fera fait & de tout ce qu'il y
aura de plus grand , de plus curieux & de plus honorable dans
le Royaume. Tout y parlera d'honneur ; on n'y verra que des
marques d'honneur ; enfin, l'honneur en éclatera partout. In-
tanitatis fulget honoribus ; & il fera pafler à la poflérité des
exemples & des preuves de la valeur de la Nation capables
d'exciter & de porter nos defeendans à la gloire & à la vertu.
— 63 —
XIII.
Les Armoiries, avant que d'être regiftrées à
Y Armoriai Général , feront préfentées aux Bu-
reaux des Màiftrifes particulières, pour y eftre
vues & vérifiées par les Officiers; elles feront
enfuite , avec leurs avis , envoyées en la Grande
Maiftrife, pour y eftre reçues & de là portées à
V Armoriai Général pour y eftre regiftrées.
XIV.
Le Garde de Y Armoriai Général fera faire les
Brevets ou Expéditions de cet enregiftrement ,
contenant l'explication , peinture & blazon des
Armes, avec les noms & qualitez de ceux à qui
elles appartiendront , & il renvoyera les Expédi-
tions aux Officiers des Màiftrifes particulières ,
pour eftre par eux délivrées & mifes es mains de
ceux qui, en les préfentant, auront configné le
droit de leur enregiftrement , & qui en rapporte-
ront les quittances.
Ces deux articles donnent une idée de la procédure à garder
pour les enregiftremens d'Armoiries , & pour l'expédition &
la forme de leurs Brevets. Ce qui fera expliqué plus au long
par le Règlement Général promis par TEdit, & en attendant
par un Mémoire en forme d'avertiflement & d'inftru&ion pour
ceux qui y envoyeront leurs Armoiries aux Bureaux de recet-
te, lequel fera mis à la fin de ces Notes.
- 6 4 -
XV.
Ces Brevets d'enregiftrement d'Armoiries, fur
lesquels elles feront deffinées, peintes & blazon-
nées, ainsy que dans les Regiftres de V Armoriai
Général , vaudront Lettres d'Armoiries : Rele-
vons & difpenfons nos Sujets d'en obtenir d'au-
tres , fans cependant que ces Brevets ou Lettres
puiffent en aucun cas eftre tirées à conféquence
pour preuve de Nobleffe.
S'il n'y avoit que les Nobles qui euffent des Armes, comme
dans leur première inftitution , les Armes feroient en même
temps des marques & des titres de Nobleffe . Mais comme les
non Nobles par la raifon de leurs emplois & de leurs dignités,
eurent la permiflion peu de temps après de porter dans des
cartouches des marques de distinction , & que ce genre d'Ar-
moiries a été autorifé par l'ufage jufqu'à présent ; cet article
pourvoit fagement à la prétention que pourroient avoir dès à
préfent certaines perfonnes & à l'avenir leurs defcendans
avec plus de raifon, d'être Noble, à caufe qu'ils auroient des
Armoiries comme eux. Car de même qu'un Fief & autre Terre
Noble, quoique titrée de Baronnie, Vicomte, Comté, Mar-
quifat & Duché , ne peut annoblir un acquéreur qui eft rotu-
rier; de même les Armoiries ne peuvent attribuer ni la Nobleffe,
ni aucuns de fes droits, exemptions & privilèges à ceux qui
ne les ont pas d'ailleurs. Elles fervent fimplement de témoi-
gnage au public du droit qu'en a celuy qui les porte & de ceux
qu'elles luy confervent. Mais elles ne luy en donnent aucuns
d'elles-mêmes. Elles font femblables à ces glaces fidèles, fans
lefquelles nous ne pourrions nous voir, & qui en nous repré-
fentant n'ajoutent rien à ce qui leur eft offert & préfenté.
— 65 —
XVI.
Les Armoiries des Perfonnes , Maifons & Fa-
milles , ainfi regiftrées , leur feront patrimonia-
les (a) : & pourront en conféquence eftre mifes
aux batimens , édifices , Tombeaux , Chapelles ,
Vitres & Littres des Eglifes Paroiffiales, où ces
droits honorifiques appartenoient aux défunts
lors de leur décès, & fur les tableaux, images,
ornemens & autres meubles par eux léguez ou
donnez ; & eftre portées par leurs Veuves après
leur mort, tant qu'elles demeureront en viduité.
Elles feront en outre héréditaires (b) à leurs def-
cendans, à la charge par ces derniers de les pré-
fenter; faire recevoir & régiftrer fous leurs noms,
dans Tannée du décès des Chefs de Famille , &
autres auxquels elles auront appartenu (c).
(a) Cet article regarde trois chofes :
i. Le droit de propriété, appelle Patrimoine des Armoiries ;
celuy de leur Uiàge, & celuy de leur Hérédité, qui eft affuré
& vient en conféquence de leur enregiitrement.
Le droit de leur Ufage eft fuffifamment expliqué par cet
article.
Ceux qui voudront néanmoins fçavoir plus particulièrement
comment f 'entendent les droits Honorifiques dont il eft parlé,
les peuvent voir dans les Auteurs qui en ont traité & princi-
palement dans le Livre de Monfieur Maréchal , Avocat
Quant au droit de leur Patrimoine ou Propriété, il faut l'en-
tendre avec cette diftinétion. L'enregiftrement des Armes des
— 66 —
Chevaliers, Gentilf hommes , & Nobles de race & extra&ion,
ne leur donne pas un nouveau droit de Propriété , lequel leur
eft acquis par la naiflance ; il ne fait que déclarer & manifef-
ter ce même droit que la Nature leur a donné , & leur en affu-
rer la pofleflion tranquille & les mettre à couvert des usurpa-
tions qui ont efté le fujet des plaintes fi fouvent faites aux Rois
prédécefTeurs de Sa Majefté, par la Noblefle du Royaume. Le
Titre des Armoiries des Nobles eft leur noblefle ; il ne leur
en faut point d'autre pour raifon de leur propriété ; car nul
Noble fans Armes.
Quant à ceux qui n'en ont aucun droit par leur naiflance,
ou par des Lettres exprefles de conceflion, cet enregiftrement
leur fert de Titre, fans lequel ils ne peuvent les porter, ni fe
les approprier, ni f 'en fervir.
(b) Enfin, il ne faut pas par ce mot donné aux Armoiries
d'héréditaires aux defcendans, concevoir qu'elles faflent par-
tie des effets à partager des succédions ; en forte que celuy
qui les prend après la mort de fon père & de fes ayeuls, faffe
ac*le de leur héritier & puifle eftre réputé ni pourfuivi en cette
qualité. L'article qui les dit héréditaires aux defcendans, mar-
que aflez que c'eft l'ordre de la filiation qu'on fuit en matière
d'Armoiries & non celuy des fucce fiions & du partage de
leurs biens. Dans les fucceflions on regarde la proximité du
fang & enfuite elles fe partagent fuivant la difpofition des Cou-
tumes où elles font ouvertes, ou des lieux où les biens font
afïis, ou les dispofitions des perfonnes décédées, fi elles ont
telle.
Mais dans les Armoiries on regarde l'ordre de primogéniture
& de filiation. Ce n'eft ni les Coutumes, ni les lieux, ni les dis-
pofitions particulières des décédez qui règlent le droit des Ar-
mes, c'efl Tordre & le droit de la naiflance, Arma sunt juris
primogeniturœ , c'eft-à-dire de l'ainé, comme dit très-bien
Tiraqueau, nam confeftim quando primus natus eft, isjibi &
pofteris jus primogeniturœ veluti occupât ione vindicavit,
tam firmâ & certâfpe (fifpes tamen fit appellanda) ut ne à
pâtre quidem & principe fibi tolli pojfit.
-6 7 -
La proximité du fang peut fe rencontrer en plufïeurs per-
fbnnes qui feront tous héritiers au même ou à différent titre ;
mais le droit de primogeniture eft indivifible ; il ne fe partage
point, il ne peut fe trouver qu'en une feule perfonne , qui eft
l'ainé de chaque famille & il ne périt point tant qu'il y a des
defcendans mâles; & après la mort du dernier mâle de la bran-
che de laine, ce droit de primogeniture ou d'ainefTe, à qui les
Armes pleines & entières appartiennent, paffe à la branche du
fécond fils de celuy qui les a mifes dans sa famille & de celuy-
là au troisième,
Uno avulfo non déficit alter
Aureus & fimili frondefcit virga métallo.
Virg.
La raifon eft que tous les frères font une branche, & chaque
branche a fon aine; mais c'eft toujours l'ainé de la ligne directe
ou première branche, qui en a le droit, lequel il tranfmet à
fys defcendans in infinitum , à l'exclufion des ainez des autres •
branches ou lignes collatérales.
Ce même droit d'ainefTe eft fi affuré à l'ainé de la féconde
branche, en cas de défaut d'enfans mâles de la première , que
le chef de cette première branche qui n'a point d'enfans mâles,
ne peut pas au préjudice de fes frères , neveux & autres def-
cendans mâles à l'infini de la féconde , à qui le droit de pri-
mogeniture appartient après luy, en difpofer en faveur même
des enfans mâles de fes filles , ni partant leur faire porter fon
nom &fes Armes pleines & entières, mais feulement écartel-
lées, ou fur le tout, comme on pourra l'expliquer ailleurs plus
amplement, ou par un Traité particulier.
C'eft ainfi que doit f 'entendre l'hérédité & le droit d'ainefTe
en matière d'Armoiries; Arma, dit ChafTanée, funt tantœ
virtutis quod tranfeunt in fuccejfores unius domus, feu
agnationis, indépendamment foit des succefTions, foit des
biens des familles : parce que leurs biens peuvent pafTer dans
des mains étrangères, fans cependant que la force des Décrets,
des Lois, des Ordonnances, des Coutumes, ni même celle des
— 68 —
difpofitions particulières des père, mère,ayeuJs, ou autres,
puiflent priver des Armoiries de ces mêmes familles, ceux à qui
le droit du fang les a données. Ce bien qui eft la récompenfe
de la vertu, eft comme elle au-deflus du caprice de la Fortune,
qui donne fouvent les autres biens aveuglément & les ôte de
même ; mais celuy-cy eft à l'abri de fes coups, fuivant la pen-
fée de Juvénal.
Spoliatis arma fuperfunt.
(c) Ces nouveaux enregiftremens à chaque mutation des
pères de famille, feront les occupations des Officiers prefen-
tement créez, qui veilleront à ce que les Armes des pères paf-
fent à leurs defcendans , lesquelles étant confirmées à ces der-
niers, après avoir juftifié leur filiation (preuve aifée à foire
dans Tan du décès) établiront à l'avenir Tordre des Généalo-
gies de toutes les Maifons illuftres & de diftinétion du Royau-
me ; en forte que l'Armoriai gênerai ne fera pas feulement,
quant à préfent, un dépôt des marques d'honneur des familles
& le répertoire de tous leurs noms & titres de dignité , mais
encore celuy de leurs généalogies & filiations pour l'avenir ,
dont la preuve f en fera par le blafon , qui eft la manière la
plus ancienne , la plus noble & la plus ordinaire aux perfon-
nes des Maifons anciennes & diftinguées, pour fe foire con-
noître.
XVII.
A Tégard de celles des Païs d'Eftats, Provin-
ces, Gouvernemens, Villes, Terres & Seigneu-
ries & Autres armes de Domaine & de Poffeffion,
enfemble de celles des Archevefchez, Evefchez
& autres Bénéfices, & des Chapitres, Compa-
gnies, Corps, Communautez & autres Gens de
- (3 9 -
main-morte, qui auront esté pareillement regif-
trées, elles leur feront propres & non fujettes à
aucun autre enregiftrement , fi bon ne femble
aux nouveaux Seigneurs, Propriétaires & Pof-
feffeurs.
L'article précédent a expliqué la qualité & les droits de la
première efpèce des Armoiries dont traite cet Edit , qui font
celles des Familles. Celuy-cy explique ceux des autres efpèce s,
qui font celles des Domaines & des Communautez , qui ne
paflent à perfonne à titre de patrimoine & d'hérédité, fans
une conceffion particulière du Prince, à moins d'être Seigneur
& Noble de nom & d'armes ; quoi-qu'elles puiflent être ce-
pendant portées à titre de Dignité ou de Patronage, comme il
va être expliqué.
Par les Armes de Domaine, on entend celles des Provinces,
Villes, Terres & Seigneuries titrées & non titrées, dont jouit
Sa Majefté, ou les Seigneurs de fon Royaume; lesquelles
comme nobles & féodales, mouvantes médiatement ou immé-
diatement du Roy, doivent avoir des Armes particulières
qu'elles ne peuvent recevoir que de luy. Ces Armes , fuivant
les maximes les plus certaines en cette matière & l'ufage le
plus univerfellement fuivi en Europe, leurs doivent être pro-
pres, en telle forte qu'elles ne puiflent changer en quelques
mains que paflent ces Fiefs.
Il eft vrai que leurs Seigneurs les pourront bien porter accol-
lées avec les leurs, & que des unes & des autres ils pourront
compofer les Sceaux & Cachets dont feront fcellez les Actes
émanez des Juflices des mêmes Fiefs ; mais les Seigneurs ne
peuvent pas donner celles de leurs familles, pleines & feules à
leurs Terres, qui en ont ou en auront de regiftrées, fans la per-
miffion de S. M. ou de la Grande Maitrife : car fi cela étoit ,
les Terres & Fiefs changeroient aufli fouvent d'Armes que
de Seigneurs ; ce qui réfîfte à la nature des Armoiries qui
5
— 7<> —
doivent être permanentes, foit qu'elles appartiennent à des
Familles, foit qu'elles appartiennent à des Villes , Terres, Sei-
gneuries , &c
Il eft vrai que le Seigneur d'une Terre qui n'aura point
d'Armes reçues à la Grande Maitrife, peut s'y pourvoir, &
luy faire donner les Hennés , lefquelles en ce cas demeureront
incommutablement à cette Terre, en quelque main qu'elle
paffe, parce qu'elle ira avec cette charge, comme avec (on
nom , qui ne peuvent ni l'un ni l'autre fe changer que par
l'autorité du Prince ; c'eft-à-dire en France, de Sa Majefté, ou
de la grande Maitrife dépofitaire de fon pouvoir Souverain à
cet égard.
Les Armes des perfonnes aufli bien que celles des Terres,
Seigneuries, Corps & Communautez peuvent devenir Armes
de Patronage & de Dignité,
De Patronage, lorfqu'une perfonne en reconnaiflance de
quelque grande faveur, obtient la permiffion de porter avec fes
Armes, celle de la perfonne à qui elle fe croit beaucoup rede-
vable ; comme les Cardinaux , qui fouvent accolent ou écartel-
lent les Armes du Pape qui les a fait tels , avec les leurs
De Dignité, quand les Officiers des Villes, des Corps & des
Communautez en portent les Armes, ou leurs principales piè-
ces & Ornemens, avec celles de leurs familles.
Par les Armes de Communauté, on entend celles des
Corps, Compagnies, & autre gens de main-morte qui ne tien-
nent pas le moindre Rang dans le Royaume. Le grand nom-
bre des Officiers , de Gens de Lettres , des Ecclefiaftiques , &
d'autres Perfonnes Séculières & Régulières qui compofent
des Corps & des Compagnies, en relèvent autant l'excellence
& la dignité , que le bon ordre de ces mêmes Corps , & le mé-
rite de ceux qui les forment, en font l'honneur & la gloire.
L'examen & la difcuflion du Blafon des Armoiries des gens
de main-morte, n'eft pas de la même conféquence que celle
des Armes des Familles, parce que ces dernières font fujettes à
beaucoup de variation & de différences , à caufe des brifures
— 7i —
que les Puinez peuvent prendre pour diftinguer leurs Mai-
Ions particulières dont ils font les premiers chefs , de celles
de leurs Ainez qui font les chefs de leur famille commune.
Mais celles-cy, aufli bien que celles des Domaines dont il
vient d'être parlé, font à couvert de toute altération, parce
que quelque changement qui arrive à l'égard de ceux qui
compofent ces Corps & Compagnies & qui les gouvernent ,
les Armes font toujours les mêmes , toujours fiables & per-
manentes.
Quant à la néceflité qu'ils ont d'en avoir, elle fe découvre :
i« Par le grand nombre d'Aétes qui émanent d'eux, qui
feroient fans autorité & fans crédit, fils n avoient le Sceau de
leurs Armes.
2* Par la multiplicité de ces Corps , que ces mêmes Armes
diftinguent ; (car c'eft une de leurs propriétez de diftinguer &
ce fut une des caufes de leur inftitution : ) elles ont toujours
été depuis à l'égard des Familles, des Villes, Corps & Com-
munautez, ce que les noms font à l'égard des Hommes.
3* Parce que ces Armes regardent fubordinairement & par
réflexion les Gouverneurs des Provinces ; ceux des Villes, leurs
Capitaines , Maires & autres Officiers ; les Seigneurs proprié-
taires & pofTefTeurs des Fiefs, Terres & Seigneuries ; les Di-
gnitez & Officiers des Cours, Compagnies & Communautez ,
qui font tous en droit de demander permiflion de les porter
accollées, parties, écartellées, ou autrement avec les leurs;
comme les Hifloires nous apprennent qu'il f 'eft pratiqué dès
le commencement que les Armoiries vinrent en ufage, &
comme il fe pratique encore préfentement, tant dedans que
dehors le Royaume, lefquelles Armes en ce cas font Armes
de Dignité.
Rien n'eft plus ordinaire dans l'ufage du Blafon que ces
fortes d'Armoiries de Dignité, de pofleflion & de Domaine,
& même celles de prétention. Exemple : Le Roy porte accollé
de Navarre, & écartelé de France & de Béarn, fur les efpèces
frappées à Pau ; & de France & de Bourgogne , ancienne &
— 72 —
nouvelle, fur les efpèces frappées à Lille en Flandre ; de mê-
me l'Efpagne a des cartiers de Caftille, de Léon , d'Aragon, de
Grenade , de SiciJle , &c ; ai n fi des autres Royaumes. Ce font
armes de Domaine & de pofleflion.
L'Angleterre écartelle au premier & quatrième de France &
d'Angleterre, (à caufe de la ridicule prétention d'Edouard troi-
fième ; ) au fécond d'Ecofie, & au troifième d'Irlande : Ce font
Armes de prétention.
Les Electeurs mêmes écartellent quelquefois les Armes de
leurs dignitez avec celles de leurs Maifons ; Bavière , le Globe
Impérial; Saxe, l'Epée; Brandebourg, le Sceptre; le Palatin,
la Couronne ; ce font Armes de Dignité de leurs Offices.
Autrefois tous les Evêques & Abbez écartelloient ou por-
taient accollées avec leurs Armoiries celles de leurs Eglifes.
Il y a beaucoup d'Armoiries de Souverains & de Seigneurs,
qui font compofées de celles de leurs Maifons , & de celles de
leurs Terres & Seigneuries, quand particulièrement ces Terres
font titrées , foit qu'ils les ayent , ou qu'ils les ayent eues , ou
qu'ils y ayent droit , ou prétention ; les exemples en font in-
finis.
Les Ducs de Savoye portent de Chipre, de Jérufalem, de
Saxe, de Weftphalie & d'Hongrie. Il y a peu d'Armes de Sou-
verains , qui ne foient aujourd'hui écartellées , par la raifon de
la multiplicité de leurs Fiefs , Seigneuries & Domaines , parce
que le bon ordre veut que leurs Ordonnances ne foient reçues
dans les Provinces où ils les envoyent , que fous la foy & l'au-
torité du Sceau de leurs Armes.
C'eft pourquoy le Roy, quoi-que plus puiflant & plus abfo-
lu dans fon Royaume que tous ceux de l'Europe , ne laiffe
pas de faire contre-fceller les Edits , Déclarations , & autres
Lettres qu'il envoyé dans le Dauphiné, l'Alface & ailleurs,
du Sceau de ces mêmes Provinces, fans quoy elles eftime-
roient que ces Ordonnances feroient pour d'autres Pais que
le leur.
Aufli c'eft de la compofition des Armes des Familles des
— 73 -
Seigneurs, & de celles de leurs Seigneuries, que les Sceaux
de leur Juftice doivent être faits, afin que Ton connoifle en
même temps & de quelle Juftice & de quel Seigneur viennent
les Actes.
lien eft de même des Archevêchez, Evêchez, Abbayes, &
autres Communautez. Un Archevêque qui scelle des Provi-
fions , Mandemens , Commiflions , ou autres Ades du Sceau
de fes Armes, fans y joindre celles de fon Archevêché, femble
vouloir donner en fon nom particulier ou au nom de fa Fa-
mille, des Bénéfices & autres emplois, qu'il ne donneroit pour-
tant pas fil n'étoit Archevêque.
On vit dans cet abus, qui n'eft pas fupportable; '& c'eft un
effet de l'ambition , pour ne point dire de l'orgueil , qui nous
fait préférer nos Familles , c'eft à-dire nos perfonnes, à l'hon-
neur & à la dignité des charges , dignitez ou commiflions dont
nous fommes revêtus. Il femble que nous voulions leur don-
ner du relief par nos Armes propres , & que nous craignons
en joignant les leurs aux nôtres , d'entrer en comparaifon &
parallèle avec elles.
XVIII.
>
Attribuons aux Officiers préfentement créez ,
les droits d'enregiflrement des Armoiries , paya-
bles par les Parties , fuivant le Tarif cy-attaché ;
& en outre , cent cinquante mil livres de gages
annuels & effe&ifs à répartir entr'eux; f ça voir :
à ceux de la Grande Maiftrife , pour trois quar-
tiers , & à ceux des Maiftrifes particulières pour
deux quartiers, à les avoir & prendre fur les Re-
cettes générales de nos Finances & Domaines.
-74-
Il a efté dit ci-devant, que le préfent que Sa Majefté fait du
droit d'Armoiries eft gratuit ; cela eft vray : La nobleflc &
l'honneur de la chofe donnée, la grandeur & la dignité de la
Perfonne qui donne le demandent ainfî. Les droits dont il eft
parlé par cet Edit, ne font point pour Sa Majefté ; elle les at-
tribue aux Officiers créez pour tenir la main à fon exécution:
ce font les profits de leurs Charges , c'eft donc à eux qu'ils
appartiennent.
Et, comme ces droits f entendent de tout ce qui précède &
fuit l'enregiftrement des Armoiries, dont la procédure eft ex-
pliquée aux articles i3. & 14. cy-deflus, (c'eft-à-dire de leur
préfentation aux Bureaux des Maitrifes particulières , de leur
réception à la Grande Maitrife , de leur enregiftrement à l'Ar-
moriai général , de l'expédition de leurs Brevets, &dufalaire
des Peintres qui travailleront à leur Blafon, qui fera tant aux
Regiftres de l'Armoriai, que fur les Brevets;) on découvre par
là que l'intention de Sa Majefté a été de régler ces droits, de
manière que les parties qui les configneront d'abord, ne foient
point expofées à aucuns frais , ni à aucunes pourfuites & pro-
cédures de la part de qui que ce foit.
Elle a même porté fes vues plus loin en faveur de fes Sujets;
car û la néceflité de charger les gens d'affaires de l'exécution
de cet Edit, & de leur abandonner les droits attribuez aux
fonctions qu ils feront faire des Charges en attendant la vente,
leur a fait accorder les deux fols pour livre, même trente fols
pour les frais du Blafon; elle a eu la fage précaution dédire,
que cette augmentation ne feroit due que pour les premiers
enregiftremens , & non pour ceux qui fe feront après aux mu-
tations des Pères de Familles.
XIX.
Avons annobli & annobliffons ceux qui feront
pourveus des Offices de nos Confeillers , Lieute-
— 75 —
nant Général , Lieutenant Particulier , Garde de
Y Armoriai Général, & Procureur Général de la
Grande Maiftrife ; ensemble leurs femmes , en-
fans, postérité, lignée, nez & à naiftre, en légi-
time mariage, pourveu toutefois qu'ils ayent
exercé ces Charges pendant vingt ans, ou qu'ils
foient décédez revêtus d'icelles.
La raifon & la bienféance veulent que des Officiers qui va-
queront fans ceffe aux affaires les plus précieufes des Nobles ,
ne soient pas du moins inférieurs en cette qualité à ceux dont
Us feront les Juges.
Ces quatre Officiers qui font après le Grand Maître et le
Grand Bailly les quatre dignitez de la Grande Maitrife , méri-
tent d'autant plus cet honneur, que deux, il fe répand fur
les autres Officiers qui les fuivent,& qu'ils préfident tant
aux Audiences publiques qu'à leurs Aflemblées particulières.
Le temps de vingt années d'exercice, ou le décès de ceux
pourvus de ces Charges , arrivé pendant qu'ils en feront revê-
tus, fait connoitre que cette Noblefle eft à l'imitation de celle
des Secrétaires du Roy.
XX.
Jouiront les autres Officiers préfentement
créez, des mefmes privilèges, exemptions & droits
que ceux dont jouiffent les Officiers des Sièges
Prefidiaux.
Tout le monde fçait , ou peut fçavoir fans le fecours d'au-
cun commentaire , en quoy confiftent les droits , privilèges &
exemptions des Sièges Prefidiaux.
— 76 —
XXI
Nous nous réfervons de commettre aux Offi-
ces du Grand Maiftre & du Grand Bailly à cha"
cune mutation. Et à l'égard des autres Offices
créez par le préfent Edit, ceux qui en feront pour-
veus en jouiront héréditairement, fans que, leur
décès arrivant , lefdits Offices puiffent eftre dé-
clarés vaccans , domaniaux , ni fujets à aucune
revente ; à la charge néanmoins de nous payer à
chaque mutation le vingtième denier de la pre-
mière finance, qui ne pourra eftre augmenté à
l'avenir, fous quelque prétexte que ce foit.
Le vingtième de la première finance qui fera payé à chaque
mutation , eft une espèce de droit de furvivance , aufli pareil à
celuy que payent les Secrétaires du Roy, lequel afiurera Thé-
rédité des Offices créez par l'Edit.
XXII.
Les Provifions defdits Offices feront fcellées
& expédiées en noftre Grande Chancellerie, la
première fois, fur la quittance du Treforier de
nos Revenus cafuels, & dans la fuite fur la dé-
miflion des Titulaires, ou de leurs Veuves ou
ayans-caufe ; quittances du vingtième denier &
du marc d'or.
4 *
XXlll.
Le Grand Maiftre preftera le ferment entre nos
mains ; le Grand Bailly fera receu en la Grande
Vtaiftrife , & preftera le ferment entre les mains
le noftre Chancellîer & du Grand Maiftre : &
tous les autres Officiers feront receus . & prefte-
ront le ferment en la Grande Maiftrife , ou feront
par elle renvoyez pardevant les Officiers des Pro-
vinces, qu'elle commettra à cet effet , en cas d ab-
fence ou d'éloignement.
XXIV.
Déclarons les Offices préfentement créez,
compatibles avec tous autres, tant d'Epée que
de Robe , de Finance & des Villes , & tant de nos
Confeils, Parlemens, Chambres, Cours & Jurif-
didions Supérieures, que des Préfidiaux, & au-
tres Juftices de noftre Royaume, Païs, Terres &
Seigneuries de noftre obéiffance. Permettons à
tous Graduez & non Graduez qui auront les qua-
litez requifes, de les lever, f en faire pourvoir,
Ty faire recevoir/ & de les tenir, pofféder & exer-
:er conjointement avec ceux dont ils font déjà &
feront reveftus.
— 78 —
Comme cette Grande Maitrife eft la Jurifdidion qui connoit
des marques d'honneur de toutes les autres , il eft raifonnable
que leurs Officiers y foient admis , fans obligation d'obtenir
aucunes Lettres de compatibilité & qu'elle foit compofée de
graduez & non graduez perfonnes capables , c' eft- à -dire des
perfonnes de mérite & de diftin&ion de tous les états.
XXV.
Et en attendant que Nous ayons pourveu auf-
dits Offices, Nous nommerons des Commiffaires
de noftre Confeil & autres , pour faire les fonc-
tions de ceux de la Grande Maiftrife, & nos
Commiffaires départis dans les Provinces, pour
celles des Officiers des Maiftrifes particulières
Si donnons en mandement à nos amez^& féaux
Confeillers, les gens tenans noftre cour de Par-
lement à Paris, que le préfent Edit ils ayent à
faire enregiftrer , & le contenu en iceluy exécuter
de point en point félon fa forme & teneur, ceffant
& faifant ceffer tous troubles & empeschemens
contraires, nonobftant tous édits, déclarations,
ordonnances, règlemens, arrefts & autres chofes
à ce contraires , aufquelles nous avons dérogé &
dérogeons par noftre dit préfent édit, aux copies
duquel collationnées par l'un de nos amez &
féaux confeillers & secrétaires, voulons que foy
loit ajoutée comme à l'original ; car tel eft noftre
— 79 -
plaiiîr ; & afin que ce foit chofe ferme & fiable à
toujours, nous y avons fait mettre noftre fcel.
Donné à Verfailles au mois de novembre , Tan
de grâce 1 696 , & de noftre règne le cinquante-
quatrième.
Signé: LOUIS;
Et plus bas : Par le Roy, Phelypeaux. Vif a : Boucherat;
& scellé du grand fceau de cire verte.
Ces quatre derniers articles s'entendent aflez, fans le fecours
d aucunes notes.
Regiftré, ouy, & ce requérant le Procureur
Général du Roy, pour eftre exécuté félon fa for-
me & teneur, & copies collationnées, envoyées
dans les sièges, bailliages & fenefchaufTées du
r effort, pour y eftres leues, publiées & regiftrées.
Enjoint aux subftituts du procureur général du
Roy d'y tenir la main & d'en certifier la Cour
dans un mois, fuivant Tarreft de ce jour.
A Paris, en Parlement, le 28 novembre 1696 ,
Signé: Du jardin.
Regiftré en la Chambre des Comptes , ouy & ce requérant
le Procu/eur Général du Roy, pour eftre exécutées félon leur
forme & teneur, les Bureaux afiemblez, le 26 novembre 1696.
Signé: Richer.
— 80 —
Tarif des droits que le Roy, en son Conseil, veut et
ordonne estre payez pour les droits d'enregistrement
des Armoiries, en exécution de l'Edit du présent mois.
Un*
Pour renregiftrement des armoiries de chacune perfonne... 20
Pour l'enregiftrement de celles des provinces , pays d'Eftats
& grands gouvernemens 3oo
Pour celles des villes où il y a archevesché, évefché ou com-
pagnie fupérieure • 100
Pour celles des autres villes 5o
Pour renregiftrement des armoiries des duchez & pairies ,
s'il eft demandé 5o
Pour femblable enregistrement de celles des comtés &
marquifats 40
Pour femblable enregiftrement de celles des vicomtez, ba-
ronnies ou vidamies 3o
Pour femblable enregiftrement des fiefs & terres qui ont
haute , moyenne & baffe juftice 20
Pour femblable enregiftrement de celles de ceux qui ont
moyenne ou baffe juftice 18
Pour Tenregiflrement de celles des limples fiefs, fil eft pa-
reillement demandé i5
Pour celles des archevefchez , maifons chefs-d'ordres &
univerfitez 100
Pour celles des évefchez , chapitres des cathédrales & ab-
bayes 5o
Pour celles des autres chapitres, prieurez, maifons con- •
venruel les & régulières, commanderies & autres bénéfices qui
ont droit de nomination & autres droits publics 25
Pour renregiftrement de celles de tous autres bénéficiers.. i5
Pour renregiftrement des armoiries des corps des compa-
gnies fupérieures , fil eft demandé 1 00
Pour pareil enregiftrement de celles des corps de villes,
offices & communautez laïques & séculières, & d'arts & mes-
tiers establis dans les villes où il y a des archevefchez , évef-
chez ou compagnies fupérieures 5o
-r- 8l —
Litres.
Et pour l'enregiftrement de celles des autres corps, com-
pagnies & communautez, fil eft aufli demandé 25
Outre lesquelles fommes cy-deflus, il fera payé pour les premiers
enregiftremens les deux fols pour livre d'icelles.
Fait & arrefté en Confeil royal des finances, tenu par Sa
Majefté à Verfailles, le 20« novembre 1696. Collationné.
Signé : de Laistre.
Cet édit, rendu dans les premiers jours de novembre, fut
suivi de plusieurs autres édits et arrêts du conseil dont
nous ne donnerons que le sommaire, afin de ne pas trop
fatiguer le lecteur (1).
Arrêt du Conseil du 20 novembre 1696 qui charge
M' Adrien Vanier du recouvrement des droits de finance
pour l'enregistrement des armoiries dans Y Armoriai Gêné-
ra/, le 20 novembre 1696.
Réception des cautions d'Adrien Vanier au greffe du
Conseil d'État , le 5 décembre 1696.
Arrêt qui ordonne que les droits d'enregistrement des
armoiries et les trente sols pour frais du brevet avec blason
colorié , seront versés entre les mains de M 6 Adrien Vanier ;
20 novembre 1696.
Arrêt du 18 décembre 1696 qui confère à Charles d'Hozier
les fonctions de garde de V Armoriai Général de France (2).
(1) Voir pour la teneur de ces édits et arrêts, Y Armoriai de Flandre ,
du Hainaut et du Cambresis, par M. Borel d'Hauterive, Paris 1856,
grand in-8*.
(2) C'était lui qui délivrait les brevets d'armoiries dans la forme
suivante :
— 82 —
Arrêt du Conseil qui proroge jusqu'au 1" février 1697
les délais pour l'enregistrement des armoiries ; 22 janvier
1697.
Autre arrêt du Conseil en date du môme jour par
lequel le Roi ordonne que les femmes veuves ou mariées
seront tenues de faire enregistrer leurs armes propres et
de payer 20 livres pour le droit de les porter séparément
ou accolées. Il fallait donc payer la somme de 40 livres
pour l'enregistrement des blasons du mari et de la femme.
Le mot bis , placé à la suite du numéro de l'article • indique
cette double taxe. Voyez page 92 , article 6 et page 94,
article 15, etc.
Nouvel arrêt du Conseil, du 5 mars 1697, qui prescrit
l'enregistrement des armoiries pour toutes personnes qui,
étant majeures et non mariées , prétendent qu'il suffit que
leurs père et mère, encore vivants aient fait enregistrer
leur blason.
Édit du 19 mars 1697, qui ordonne la recherche de ceux
qui ont fait effacer leur blason sur leurs voitures, leur
vaisselle et leurs cachets, soit afin de se soustraire au
payement du droit de finance , soit pour éviter d'être in-
quiétés au sujet des armoiries dont ils ne pourraient jus-
tifier la possession , et qui suspend l'enregistrement des
armes où il y a des fleurs de lis d'or en champ d'azur.
Par ordonnance rendue le par MM. les commissaires généraux
du Conseil députez sur le fait des armoiries ;
Celles de
Telles qu'elles sont ici peintes et figurées après avoir esté receues,
ont esté enregistrées à Y Armoriai Général, dans le registre cottô Géné-
ralité de en conséquence du payement des droits réglés par les
tarif et arrest du Conseil du 20* de novembre de Tan 1696. En foy de
quoi le présent brevet a esté délivré à Paris par nous Charles d'Hozier ,
conseiller du roy et garde de Y Armoriai Général de France, etc.
Signe: iïHozTBR.
— 83 —
Nouvel arrêt du Conseil du 3 décembre 1697 ,' qui or-
donne de nouvelles mesures pour contraindre d'office les
récalcitrants à fournir une description de leur blason, et
à payer les droits d'enregistrement dans la huitaine de la
publication des rôles qui en seront dressés.
Édit qui supprime la grande maîtrise et les maîtrises
particulières chargées de dresser Y Armoriai Général, du
mois d'août 1700..
Édit qui rétablit la charge de juge d'armes, avril 1701.
Arrêt du Conseil du 9 mars 1706, qui confère à Charles
d'Hozier le droit de réformer les armoiries qui, ayant été
enregistrées, seraient mal prises, mal données ou mal
expliquées dans V Armoriai Général.
La création de Y Armoriai Général fut comme le complé-
ment de la recherche de la noblesse qui avait été com-
mencée en 1666, suspendue quelques années après, re-
prise de nouveau en 1696 et. terminée par un arrêt du
Conseil d'État du 26 juin 1718.
L 1 Armoriai Général étant alors considéré comme com-
plet et tout à fait terminé, les registres authentiques de ce
recueil furent déposés au cabinet des titres , fondé en 1711
dans la bibliothèque du Roi , où ils ont été conservés jus-
qu'à aujourd'hui.
Cependant d'Hozier, avant de livrer les registres origi-
naux, avait eu soin d'en faire faire une copie exacte et
littérale qu'il conserva pour lui. Ce second exemplaire
resta la propriété de la famille d'Hozier jusqu'en 1851, où
la bibliothèque alors nationale, qui était déjà en posses-
sion des registres officiels acheta cette copie au dernier
rejeton mâle de cette famille. La communication de ce
second exemplaire , unique moyen de constater les fraudes
qui pourraient être faites , soit en grattant ou effaçant
certains mots et passages , soit en rectifiant l'orthographe
-8 4 -
des noms propres ou la description des armes , est com-
plètement interdite au public (1).
Cet Armoriai Général contient non-seulement le blason
des personnes , mais aussi celui des villes , des commu-
nautés, des chapitres, des corporations, etc., et il donne
une date certaine à la possession des armoiries par les fa-
milles.
Il est à remarquer que par suite de déplacement ou de
changement de résidence, on retrouve souvent le blason
d'une famille dans un registre autre que celui où Ton croi-
rait devoir le rencontrer : ceci provient de ce que les ar-
moiries ont été enregistrées dans la généralité où les per-
sonnes se trouvaient à cette époque.
L'Armoriai Général est, sans contredit, de tous les re-
cueils héraldiques le seul qui ait un caractère officiel. Il se
compose de trente-quatre volumes ou registres in-folio
de texte et de trente-cinq volumes contenant les armoiries
coloriées , et embrasse toute la France divisée par généra-
lités ou intendances. Sans doute que la plupart des per-
sonnes qui ont travaillé à la rédaction de ce volumineux
(1) Nous avons pu constater un certain genre d'industrie exercée par
des faussaires qui avaient acheté des brevets d l armoiries. Soit que les
noms des personnes auxquelles ils étaient destinés fussent restés en
blanc , soit qu'ils eussent été lavés par des procédés chimiques , ils
les revendaient à des familles dont on avait auparavant écrit le nom
sur les brevets. Quelquefois ils étaient ainsi falsifiés par les per-
sonnes mêmes qui voulaient s'approprier ces armoiries. (Voir le mo-
dèle de ces brevets donné ci-devant page 82). Mais en comparant le
brevet avec le registre officiel , on reconnaît aisément la fraude. Ainsi ,
j'ai vu un brevet portant le n° 1021 qui avait été délivré à Jean
Berthe, libraire à Marseille, et qui aujourd'hui porte le nom et est
entre les mains d'une autre famille de cette ville.
— 85 —
recueil étaient loin de connaître parfaitement la science
héraldique, et soit négligence ou ignorance de leur part ,
il en est résulté que la description des Armoiries y est gé-
néralement incorrecte et surchargée; ainsi lorsque le
champ de l'écu est chargé de trois pièces posées deux et
une, les registres de l'Armoriai ne manquent jamais de
l'exprimer, ce qui est superflu; de même lorsqu'un che-
vron, une fasce, etc., sont accompagnés aussi de trois
mômes pièces, on a toujours eu soin d'ajouter fort inuti-
lement, deux en chef et une en pointe.
Nous avons donc cru, tout en conservant scrupuleuse-
ment le texte de l'Armoriai, corriger ou retrancher les
mots qui nous ont paru impropres ou inutiles. Les noms
de familles ou de lieux y sont très-souvent altérés ou estro-
piés ; nous avons mis entre parenthèse toute correction
qui nous a paru nécessaire à ce sujet.
Quant au rang des cahiers, nous avons jugé devoir les
classer dans Tordre suivant :
1* Armoiries envoyées par les personnes et commu-
nautés et admises sans délai par les bureaux établis pour
l'exécution de l'armoria/ Général.
2* Armoiries dont la réceptionnait sursise parce qu'elles
avaient des fleurs de lis d'or sur champ d'azur.
3* Armoiries dont la réception fut sursise, soit parce
qu'elles n'avaient pas été envoyées à temps, ou parce
qu'elles avaient été mal figurées, ou expliquées.
4* Armoiries données par d'Hozier, parce qu'on avait
négligé d'en fournir la figure ou explication quoiqu'on
eût payé les droits d'enregistrement.
G
— 86 —
Le nombre des armoiries enregistrées pour la ville de
Marseille s'élève à dix-sept cent, et le produit des droits de
finance perçus, sans les deux sous pour livre, h trente-
cinq mille cent quatre-vingt-quinze francs.
'■3
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ARMORIAL
DE
LA VILLE DE MARSEILLE
ARMORIAL
DE LA VILLE DE MARSEILLE
RECUEIL OFFICIEL DEESSE FAR LES ORDRES DE LOUIS XIV
ESTATDES ARMOIRIES DES PERSONNES ET
COMMUNAUTEZ DÉNOMMÉES CY-APRÈS
ENVOYÉES AUX BUREAUX ESTABUS PAR
M. ADRIEN VANIER, CHARGÉ DE L'EXE-
CUTION DE LEDIT DU MOIS DE NOVEM-
BRE 1696, POUR ESTRE PRÉSENTÉES A
NOSSEIGNEURS LES COMMISSAIRES GÉ-
NÉRAUX DU CONSEIL DEPUTEZ PAR SA
SMAJESTÉ, PAR ARRÊTS DES QUATRE DÉ-
CEMBRE AUDIT AN ET VINGT-TROIS JAN-
VIER 1697.
Les armoiries de Marseille, placées en tête de la page précédente,
ont été tirées d'un manuscrit in-folio sur velin, du xiv* siècle, con-
servé aux archives de la ville et appelé le Livre rouge , à cause de
la couleur de sa couverture. C'est une copie inachevée des statuts;
elles ont été dessinées et réduites avec le plus grand soin, pour ta
première fois, par M. F. Laugier, sous-bibliothécaire attaché au cabinet
des médailles de la ville, dont le talent est avantageusement connu
par les différents travaux qu'il a exécutés jusqu'à ce jour avec la
plus grande habileté.
GENERALITE D'AIX
MARSEILLE
suivant l ordre du registre numéro premier.
1. François-Charles de VINTI-
MILLE , marquis du Luc, la Mar-
the (la Martre). , etc. commandeur
de l'ordre militaire de Saint-
Louis, lieutenant du Roy en Pro-
vence et capitaine d'une des
galères de Sa Majesté (1} :
De gueules, au chef d'or; écar-
telê, de gueules, au lion
né de même.
'2. Jean-Louis HABERT, chevalier, seigneur de
Montmor, comte du Mesnil-Habert, les Layes et
(I) François-Charles de Vinumille des comtes du Marseille, etc., etc.
Chevalier des ordres du Roi , commandeur de l'ordre militaire de
Saint-Louis, après avoir fait plusieurs campagnes, tant sur terre que
sur mer, servit dans la première compagnie des mousquetaires com-
mandée par le bailli de Forbin, son oncle, et reçut, à la batailla de
Cassel un coup de mousquet dans le bras droit tni il fallut lui couper.
A partir de celte époque il prit le parti de servir sur mer, et lo Roi le
nomma capitaine a'uno de ses galères et commandeur de l'ordre de
Saint-Lazare. Il fut nommé ambassadeur en Suisse, en 1708. puis à
Vienne , près l'empereur Charles VI , en 1715 ; conseiller d'Etat et
d'épée, et chevalier ilns ordres du Roi en 1721. Il mourut le 19 juillet
1710, en son château de Savigni , dans la 88* année de s
19 juilliït
ii âge. Il
- 92 -
autres lieux, conseiller du Roy eu ses conseils, in-
tendant général de justice, police et finances des
galères de France et fortifications de Provence, et
conseiller d'honneur au Parlement d'Aix (1 ) :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois aniles
d'argent: écartelé, d'azur, à trois membres de
griffon d or.
3. Henri le BOUTHILLIER de RANCÊ, chevalier
de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem, capitaine de
galères et du port de Marseille (2) :
D'azur, à trois l'usées d'or, posées enfance; au chef de
gueules, chargé d'une croix d'argent.
4. Louis-Nicolas de VENTO,
marquis des Pennes :
Echiqueté d'argent et de gueules.
5. Jean LÀURENS, marchand :
D'azur, à un dextrochère de carnation
vêtu i
gueules, paré d'argent, mouvant du flanc d'une
nuée de même , tenant une épée en pal aussi d'ar-
gent , la garde et la poignée d'or, accostée en chef
d'un soleil d'or à dextre et d'une lune en croissant
d'argent à sénestre.
6 bis. Michel i.e VASSEUR, contrôleur général
(l) Jean-Louis Ilabert épousa, le 16 janvier 1700, N. du la Reynie,
fille de Gabriel-Nicolas de la Reynie, conseiller d'Etat ordinaire.
(î) Henri le Bouthilier de. Rancé , né le 7 octobre 1634, était frère
du célèbre abbé de la Trappe. 11 Tut fait chef d'escadre des galère» en
1701, et lieutenant général au mois de septembre 1718, charge qui fat
•:réée en sa faveur |wur récompense de ses longs services. Il raonrot
de a galères de France, et Catherine CARRIÈRE,
sa femme :
D'azur, à un lévrier courant d'argent sur une ter-
rasse de même , surmonté de trois étoiles aussi
d'argent, rangées en chef; accolé : d'azur, À trois
roses d'argent, tigées et feuillées de même, sur-
montées d'un soleil d'or.
7. André DANTAN, trésorier des troupes à Mar-
seille :
De pourpre , au chevron d'or , accompagné de trots
roses de cinq feuilles d'argent ; au chef cousu de
gueules, chargé de trois besans d'or.
«
8. La VILLE de MARSEILLE :
D'argent, à la croU d'azur.
9. Claude BAGUET, seigneur de la Condamine,
agent de S. A. R. de Savoie :
D'azur, à deux lances d'or, passées eu sautoir, accom-
compagnées de quatre an nele La d'argent.
10. Jacques de CANDOLLE :
Ecartelé d'or et d'azur.
- 94 -
11. Jérôme d'AUDIFFRET,
conseiller du Roy , lieutenan. *.-
général civil et criminel en la
marine et amirauté des mers <_ï «
Levant de la ville de Marseille :
D'or, au chevron d'azur, chargé
de cinq étoiles d'or, accom-
pagné en pointe d'un faucon
la tête contournée de sable,
grillelé d'or et longé de gueules, perché sur un
rocher de sable mouvant de la pointe; a la ta>
dure crénelée de sable brochant sur le tout.
12. Antoine GIBERT, garde magasin des vivres
des galères :
D'azur, à un arbre d'or sur une terrasse de sable, et
un geai au naturel perché sur le sommet de
l'arbre.
13. Jean-JIaptiste de JAREN-
TES , seigneur de Venelles :
D'or, au sautoir de gueules.
14. Loris de ROMIEU , seigneur de Fox (Fos) :
D'or, a une gibecière ou bourse de pèlerin d'azur,
liée et hoii[>|ice de même, chargée eu cœur d'une
coquille d'argent.
lii bis. François d'ESOUISIER , des Tourre-s , et
Claire d'ANTOINE, sa femme:
- 95 -
Kcartelé , aux 1" et 4*, d'azur , au cœur d'or , sur-
monté d'une comète de môme et soutenu d'un
croissant d'argent; aux 2* et 3', d'azur, à sixbesans
d'or, posés trois, deux et un; au chef cousu de
gueules; accolé : d'azur, au lion d'or, lampassé de
gueules, rampant contre un arbre arraché d'or;
écartelé, d'azur, au chevron abaissé d'or, accom-
pagné en chef d'un soleil de même et en pointe
d'une tige de trois épis aussi d'or, mouvante d'un
croissant d'argent.
16. Fbamçoise du BOSQUET, veuve de Jean PAUL,
avocat, à présenté Varmoirie qui porte:
D'azur, à trois pals d'or.
17. 18. A expliquer plus amplement.
19. Louis de MONTOLIEU,
chevalier, chef d'escadre des
galères :
Fascé d'or et d'azur de six
pièces.
20. Pierre-Dominique de RAPHAELIS DE SOIS-
SANS , seigneur de Saint-Sauveur , capitaine , com-
mandant une des galères du Roy et gouverneur de
la ville du Buis en Dauphiné :
Parti: aul", d'or, à une croix potencée d'azur, coupé
d'azur, à un roc d'échiquier d'argent; au 2*, d'azur,
a une tour crénelée d'or, donjonnée de trois tou-
relles de même , maçonnée de sable , surmontée de
trois rocs d'échiquier d'argent ranges en chef.
21 . Henri de JARENTE, chevalier :
D'or, au sautoir d
22. Pierre de SACCO , eacuyer :
Coupé d'argent et de sable.
23. Ambroise NANCÉEL, marchand :
D'argent, au chevron d'azur, accompagné de trois
cœurs de gueules.
24. Maurice de GRIMALDÏ,
comte de Beuil, capitaine d'une
des galères du Roy :
Ecartelé,auxl"et4*, de gueules,
à une étoile de seize rais d'or;
aux 2* et 3', fuselé d'argent et
de gueules.
25. Jeanne dd PUGET, veuve de N . . . . SOLLE :
D'argent, à une vache passante de gueules , sommée
d'une étoile d'or entre les deux cornes.
26. Alphonse LATIL :
D'azur, à une colombe s'essorant d'argent, becquée
et membrée de gueules , portant en son bec un
rameau d'or, surmontée de trois étoiles de même
rangéesen chef,et soutenued'un croissant d'argent.
27. François PELET de MOISSAC :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois roses
d'argent.
28. François de PELLIC0T{1) :
D'azur, au chevron d'or, ac-
compagné de trois poires ti-
gées et feuillees de même.
29. N de MONFURON (Montfuron) VAL-
BELLE, abbé:
D'azur,- à un lévrier rampant d'argent.
30. Roch BOUGUIN (Bouquin) :
De gueules, à deux pals fascés chacun de huit pièces
d or et de sable.
31. Gaspard MAURELLET, propriétaire de la
raffinerie establie à Marseille et négociant :
D'azur, à deux chevrons d'argent ; au chef d'or.
32. Jean ABEILLE :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois abeilles
de même.
33. Claude BEUF, commissaire des galères :
D'argent, au chevron d'azur, accompagné de trois
rencontres de beuf de gueules.
(1) Maintenu dans sa noblesse par ordonnance rendue le 30 juin
1706. Archives départementales des Bouches-du-Hhûne. registre
Lebret, fond de l'intendance, recherche des faui nobles- Il était
neveu de Boniface de Pellicot , cité plus loin à l'article 98.
Les armes de cette famille telles qu'elles sont décrites et figurées
ici , différent en partie de celles que lui donnent Robert de Brian; on ,
Artefeuil et Octave Teissier, qui sont : d'azur, à une fasce d'argent
accompagnée, de trois poires d or, tfgées et fouillées de même.
— 98 —
34. Jacques de SAVONNIERES , capitaine d'une
des galères du Roy :
De gueules, à la croix pâtée alaizée d'or, chargée en
cœur d'une étoile d'azur ; à la bordure d'or.
35. Henri SBONSKY de PASSEBON , capitaine de
galère :
De gueules , à une écharpe d'argent , posée encorde,
nouée et les bouts pendants vers les angles de la
pointe.
s
36. Jean SABRIER , marchand :
D'azur, à deux sabres d'argent passés en sautoir, les
gardes et poignées d'or, surmontés de trois étoiles
de même rangées en chef.
37. Pierre CHARLES, munitionnaire général des
vivres de la marine :
D'azur, à six besans d'or posés trois, deux et un.
38 bis. Jean-Baptiste MILHAU, trésorier des vi-
vres des galères et Catherine CHARLES sa femme:
D'or, à deux lions affrontés de gueules, rampant
contre un arbre de sinople terrassé de môme ;
accolé : d'azur, à six besans d'or posés trois , deux
et un.
39. Jean-François CROISET, escuyer, conseiller
du Roy, commissaire général des galères de sa Ma-
jesté :
D'azur, aune fasced'or, surmontée de trois croisettes
de môme rangées en chef et accompagnée en pointe
d'un cygne d'argent, becqué de sable, nageant
dans une rivière de môme.
40. Jean de RAIMONDIS DE COMBAUD , capi-
taine d'une des galères du Roy :
D'or, à trois fasces d'azur , deux haussées et une
abaissée en pointe, celle-ci surmontée de trois
aiglettes, le vol abaissé de sable.
41. Gaspard de FORBIN de
GARD ANNE :
)'or , au chevron d'azur , ac-
compagné de trois têtes de
léopards de sable , arrachées
et lampassées de gueules.
42. Joseph de MANSE LA VIDALLE, capitaine
l'une des galères de sa Majesté:
D'azur, à deux bâtons éco tés , alaizés , passés en sau-
toir d'or, accompagnés de trois larmes d'argent,
une en chef et deux aux flancs.
43. Joseph de CLEMANS (Clemens) , CASTELET,
chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, capitaine
l'une des galères du Roy :
D'argent , à trois pals de gueules.
44. Barthélémy GEREMIE, conseiller du Roy,
•eceveur général des fermes de sa Majesté au dé-
partement de Provence :
D'or, à un cerf ailé ou volant de sable ; au chef d'azur,
semé de larmes d'argent.
45. Claude GEREMIE , banquier :
Porte de même.
46. Jean-Pierre d'ESPANET, cy-devant lieute-
îant de galères, et présentement sous-lieutenant
lu port de la ville de Marseille :
— 100 —
D'argent, à trois pals de gueules; à unefasceen
devise de môme brochant sur le tout.
47. Jacques SAVIGNON , ancien échevin de la
ville de Marseille :
De gueules , au lion d'or; à la bande d'azur brochant
sur le tout.
48. Philippe-François ESSELLES , négociant :
D'azur, à trois épis d'or, mouvant d'un croissant
d'argent , surmontés de trois étoiles d'or, rangées
en chef .
49. N MIGNOT, avocat au parlement :
D'azur, à une bande d'argent, accostée (accompagnée)
de deux étoiles d'or.
50. Jean André FREDIAN , négociant :
D'azur, à un pigeon d'argent, becqué et membre de
gueules, perché sur un écot d'or, duquel s'élève à
dextre une branche , feuillée de môme.
51 . David MAGY , bourgeois , marchand , ci-
devant consul au Caire et à présent premier échevin
à Marseille :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois co-
lombes d'argent, becquées et membrées de gueules.
52. Gabriel-Charles de CALONNE DE COURTE-
BONNE, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, et
capitaine d'une des galères du Roy :
D'argent , à une aigle de sable , becquée et membrée
de gueules.
53. Jean JOUVENE , marchand , bourgeois , et
échevin de la ville de Marseille :
D'azur, à la fasce d'or, surmontée d'une étoile de
même, et soutenue en pointe d'une mer d'argent.
54. Antoine COULON ( Coulomb ) , marchand ,
bourgeois et échevin de la ville de Marseille:
D'azur, à une montagne de trois coupeaux d'or, celui
du milieu sommé d'une colombe s'easorrant d'ar-
gent, becquée et membrée de gueules.
55. Jean-Jacques d'EMPEROGEZ, sieur de la Bor-
de , premier lieutenant des galères et du port de
Marseille :
ficartelé, aux 1" et 4', d'azur, à deux billettes d'or; aux
2" et 3*, de gueules , à trois fermaux ou boucles
56. N des PENNES, chevalier de l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem , capitaine des galères :
Êchiqueté d'argent et de gueules ; au chef de gueules,
chargé d'une croix d'argent.
57. BazilledeGOD-
MAR (Gaudemar) con-
seiller du Roy et son
procureur en l'admi-
rante (1):
D'azur , à trois coqs
d'or.
(I) L'origine de cette Emilie qui vînt s'établir vers la Un du
xvr siècle, sous Henri IV, dans le nord et plus tard dans le midi de
la Provence, remonte à Jean de Goduraart de la ville do Mons en
Hainaul. Conseiller du prince sérénissime Don Charles d'Autriche,
connu plus tard sous le nom de Charles-Quint
Jean de Godemart fut créé par lettres patentes données à Wels lo
12 décembre 1518, sans finance, lui et sa postérité, quatre généra-
^5 nP^^
— 102 —
58. Pierre de GAILLARD, ca-
pitaine de galères :
D'argent , semé de trèfles de
sinople, à deux perroquets
affrontés aussi de sinople,
becqués et membres de gueu-
les , surmontés de deux taux
de môme.
59. Guillaume FERRAND , lieutenant d'une des
galères du Roy et de la compagnie des canoniers:
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux
étoiles, et en pointe d'une croix pâtée de môme.
60. Pierre BESSON DE REMEZAN :
Écartelé, aux l -r et 4 e , d'argent, à un arbre de sinople
sur une terrasse de même ; aux 2* et 3 - , d'azur, à un
tions avant, noble chevalier du Saint Empire Romain, par Maximi-
lien I er Empereur d'Allemagne. Ces lettres furent enregistrées à la
chambre des comptes du Roi à Lille. (Voir la Flandre illustrée par
l'institution de la chambre du Roi à Lille, l'an 1385. par Jean de
Seur, Lille 1713, in-12. Recueil de la noblesse, etc., par J. Le Roux,
Roy d'Armes en titre de la Province et Comté de Flandre, Lille,
1715, in-4\ Nobiliaire des Pays-Bas et du Comté de Bourgogne , par
M. de Vegiano S r d'Hovel, Louvain 1760, in-12.)
Bazille de Godmar ou Gaudemar sus mentionné avait épousé le
15 mai 1691, Marguerite de Gautier, et était fils de Pierre de Gaude-
mar et d'Anne de Meyssonier. Deux de ses nièces entrèrent l'une
dans la maison de Damas et l'autre dans celle de Colbert. (Voir les
généalogistes Laine et de Gourcelles.) Voici sa descendance en ligne
directe :
Pierre de Gaudemar Conseiller et Procureur du Roi en l'Amirauté;
Claude de Gaudemar aussi Conseiller et Procureur du Roi en
l'Amirauté ;
Jean-Baptiste-François-Claude-Placide-Bernardin de Gaudemar ;
Claude-Marie-Josepn-Edouard de Gaudemar représentant actuel de
cette famille.
Dans le xvin siècle , cette famille reprit ses anciennes armoiries
qui sont : D'azur , au chef d'or chargé d'un aigle de sable telles
qu'elles sont décrites et figurées dans les lettres patentes de noblesse,
et elle porte depuis, parti : au 1 er d'azur, au chel d'or, chargé d'une
aigle de sable; au 2 ne d'azur, à trois coqs d'or.
— 103 —
lion d'or, couronné de môme , lampassé et armé
de gueules; à une bande componnée d'argent et
de gueules brochant sur le tout.
61. Charles de MONTOLIEU, chevalier de Tordre
de Saint-Jean de Jérusalem, lieutenant des galères
du Roy :
Fascé d'or et d'azur de six pièces ; au chef de la reli-
gion qui est de gueules , à une croix d'argent.
62. Sauveur PATEY, marchand à Marseille :
D'azur, à une maison d'argent, pavillonnée et sommée
d'une guérite de môme, ajourée et ouverte de sa-
ble, la maison entourée d'une enceinte de mu-
railles, de figure ovale, aussi d'argent, ouverte de
sable, et accompagnée en chef de deux étoiles d'or.
63. Joseph DEYDIER, bourgeois :
D'argent , au chevron d'azur, surmonté d'une étoile
de gueules , et soutenu d'un cœur de même.
64. Jean-Baptiste de BESSON, escuyer, avocat
en la cour :
D'azur, à la croix alaizée d'argent.
65. Claude de CABANES, escuyer :
De gueules , à une licorne saillante d'argent.
66. Paul de FORTIA , seigneur de Pilles , Pciruis ,
Augies (Auges), Piousin et partie de Montfort, gou-
verneur des places du château d'If, Ratonneau ,
Pomègue et Isles de Marseille :
D'azur, à une tour d'or, maçonnée de sable, sur
une montagne de sinople.
*Û. Jeas BELLEROT. bourgeois :
D'axer, à à*ax aifans d'or. «I entre les deui art»
ans mf/zZasm* de sa crapeam d'argent, sur-
nM>r-«>; es dirf du» étoile d'or.
68. N..., marquis de
PONTEVES, chef d'es-
cadre des galères du
Roy I :
De gueules, a un
pont à deui ar-
ches d'or, w&-
çpané de sable;
écartelé, d'or, à
no loup ravis-
sant d'azur, km-
passé et armé de
gueules.
09. Lacbest BLANC, marchand drapier :
D'azur, à un cygne d'argent, becqué de gueules,
nageant dans des ondes d'argent ; au chef cousu
d'azur, chargé de Irois étoiles d'or.
(1) Le marquis de Pontevès sus nommé était Lazarin de Pontevès,
seigneur de Maubousquet, né le 3 octobre 1631. Il avait épousé I?
12 mars 1G7G Anne d Agouti d'Olières. Cette branche établie à Mar-
Klllc est aujourd'hui éteinte.
La maison de Pontevès. l'une des plus anciennes et des plus illustres
de la Provence, est aujourd'hui représentée par Louis -Ballhazar-
Alcxandre, comte de Pontevès Bargème , chevalier de la Légion d'hon-
neur, dont le fils aîné l.uuis-Jean-Bapiisle-Edmond, comte de Pontevès,
général commandant une brigade de la Garde impériale , com-
niariilcm.il! la W-gkm d'honneur, Grand Croix de l'ordre pontifical de
Saint Grégoire [«Grand, fui blessa mortellement à l'assaut de Sébas-
l.ujiul II- » septembre 1855 et décéda le lendemain. Cet officier, un des
plu» iliritiiijjiiijs do l'ai'iiii'-i: ri-din-jiise, mourut comme il avait vécu, en
vrai chevalier cl en parlai l chrétien. Il conserva et maintint jusqu'au
dernier moment les vieilles traditions du san antique et illustre fa-
mille. L'empereur Napoloon III a fait placer son buste dans une des
salles des galeries de Versailles. Ses deux frères cadets sont : Marc-
— 105 —
70. Jean DAVID, marchand de Marseille :
D'azur, à deux triangles vidés, entrelacés en forme
d'étoile à cinq rais d'argent, surmontés de deux
étoiles à six rais d'or, et soutenus d'un croissant
d'argent.
71 . Antoine d'OLLIVTER, escuyer :
D'azur, à un olivier d'or, sur une terrasse de môme,
sommé de deux colombes affrontées d'argent,
becquées et membrées de gueules.
72. Louis REMUZAT , ancien échevin :
D'azur, à un chevron, accompagné en chef de deux
roses , et en pointe d'une hure de sanglier arra-
chée , le tout d'or.
73. François FERRENC :
D'or, au chevron de gueules , chargé de trois fers
de lance d'argent.
74. Jean MAGY, bourgeois, ancien échevin de la
ville de Marseille :
Porte comme cy-devant article 51 .
Edouard, duc de Sabran Pontevôs et Joseph-Léonide , comte de Sa-
bran Pontevès.
La branche des Pontevès Barpème descend de Fouquet III de Pon-
tevès , dit le Grand , seigneur de Bargème , Calas , Broves , Carces ,
Cotignac, Artignosc, Tavernes, Lussan et autres places , conseiller
et chambellan du Roi Robert , comte de Provence. Fouquet de Pon-
tevès épousa Galburge que d'autres appellent Xiburge d'Agoult de
Sault , fille de Reforciat d'Agoult , seigneur de Trest et de Reybaude
de Gausoles.
Le sobriquet que le Roi René avait donné à cette maison était
Prudence de Pontevès. (Jette famille a eu plusieurs devises prises
différentes époques et toutes faisant allusion au pont de ses armcsà
la première : separata ligat ; la deuxième , fluctuantibus obstat ; l ,
troisième , médius tutus in undis.
ULMA
75. Nicolas COUSINERY :
D'azur, à une fasce d'argent,
chargée de trois roses de gueu-
les, ligées et feuillées de pour-
§re, surmontée d'un soleil
'or, mouvant du chef, ei
soutenue d'un cœur aussi
d'or.
76. Nicolas de LA FONT :
Écartelé, aux 1" et 4*, de sînople , à trois fasces d'or:
aux 2* et 3", losange d'argent et de sable.
77. Jacques FORT, seigneur de Sylvabelle et du
petit Gubian :
D'azur, à un lion d'or, lampasse de gueules, tenant
de sa patte dextreune massue à pointe, aussi d'or.
78. A expliquer plus amplement.
79. SIelcuior de CROZE, gou-
verneur du fort de Notre-Dame-
de-la-Uarde lès-Marseille :
D'azur, à une fasœ d'argent,
accompagnée en chef de trois
étoiles
d'or, et <
étoiles rangées dor, et en
pointe d'un croissant d'ar-
gent.
80. François de FORESTA
COLLONGUE, lieutenant d'une
des galères de Sa Majesté :
Pallé d'or et de gueules de sis
pièces; à la bande de gueules
brochant sur le tout.
8t. François PONSOIE, bourgeois de la ville de
Marseille :
De gueules, à un pont de trois arches d'argent,
maçonné de sable.
82. Hiacinthe REMUZAT, marchand :
Porte de même que cy-devant article 72.
83. Pierre REMUZAT , marchand :
Porte de même.
84. Bernard deFONTETTE, chevalier de l'ordre
de Saint-Jean de Jérusalem, capitaine d'une des
galères du Roy :
Fascé d'or et d'azur de huit pièces; au chef de
gueules, chargé d'une croîs d'argent.
85. François MADON , enseigne d'une galère du
Roy :
D'azur, à deux .Datons écoles , alaizes et passés eu
sautoir ; au cher d'argent , chargé de trois roses
de gueules.
— 108 -,
86. Mathieu TROUILHIER, courtier royal :
D'azur, à une aigle d'or, s'essorant ou s'élevant au-
dessus d'une fasce ondée d'argent , abaissée vers
la pointe, à laquelle sont suspendues trois gouttes
d'eau de même; au chef d'or, chargé de trois
étoiles de gueules.
•
87. N. — BRUNY, négociant, à présent échevin
de Marseille :
Écartelé , aux 1 er et 4 e , d'argent , à un cerf courant
de gueules , sur une terrasse de sinople ; au chef
d'azur; aux 2 e et 3' , d'azur, à un rocher d'argent,
sur des ondes de même, et sur le rocher une co-
lombe perchée , aussi d'argent, becquée et mem-
brée de gueules.
88. Boniface deTHORONVARTIGNOSC, escuyer,
officier de galères :
Écartelé, aux 1" et 4 e , d'azur, à un chien passant d'ar-
gent /surmonté de trois besans de môme, rangés
eu chef; aux 2 e et 3 e , de sinople , parti de gueules,
à une couronne d'or, brochant sur le tout.
89. Antoine de GIRAUDON , escuyer :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux étoiles de môme, et en pointe d'un croissant
d'argent.
90. Aubin-Mathieu PRUILANTE, intéressé aux
fermes du Rov :
D'argent , à une aigle à deux têtes de sable.
91 . Charles d* ARMAND, marquis de Mizon :
D'azur, à une fasce en devise haussée d'or, surmon-
tée d'une couronne, et soutenue d'un chevron
abaissé, le tout d'or.
92. Louis DESCROTS DUCHON, chevalier de
l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, capitaine d'une
des galères du Roy :
D'azur, à une bande d'or, chargée de trois écrevisses
de gueules , et accompagnée de trois molettes d'or,
deux en chef et une en poinle ; au chef cousu .de
gueules, chargé d'une croix d'argent.
93. Jean-Baptiste d'AUDIFFRET, prieur deSaint-
Ferréol :
Porte comme cy-devant , article 1 1 .
L'ABBAYE SAINT-VICTOR
Marseille :
D'azur, à l'escarboucle de huit
rais pommelée d'or, à un
écussond'argentbrochaïUsur
le tout , chargé d'une croix
d'azur.
95. Nicolas de GRATIAN, capitaine d'une des
galères de sa Majesté :
D'azur, au chevron d'or, accompagnée en pointed'un
lion, aussi d'or, couronné de même, lampassé et
armé de gueules.
96. Chaules d'ARCUSSIA, seigneur du Revest :
D'or, à une fasce d'azur, accompagné de trois arcs de
gueules, cordés de môme, posés en pal.
97. Victor de SAINT-AMAND, marchand , ban-
quier :
D'azur, à une fasce d'or, accompagnée de trois co-
quilles d'argent.
— 110 —
98. Boniface de PELLICOT, lieutenant d'une des
galères du Roy, et sous-lieutenant du port de Mar-
seille (1) :
Porte comme cy-devant , article 28.
•99. Jean-Louis GALIMARDET de LA FLECHE :
D'azur, à une flèche d'argent, posée en pal ; au che-
vron d'or, brochant sur le tout.
100. Nicolas MAGNY, commis des classes :
D'azur, à une aigle d'or.
101 . François de LOURME AYDOUX :
D'or, à un orme arraché de sinople : parti : d'azur,
à trois pommes d'or, tigées et fouillées de même,
les tiges en bas.
102. Jacques GEOFFROY, m* chirurgien réal des
galères du Roy :
D'or, à un geai au naturel, posé sur un mont de
sinople, senestré d'un arbre de môme, et sous le
tout une mer d'argent.
103. Pierre-Paul TALMANT de CHAUMONT,
premier capitaine lieutenant de la galère la Réale :
D'azur, au chevron renversé d'argent , accompagné
en chef d'une aigle de môme.
(1) Il fut maintenu dans sa noblesse par ordonnance rendue par
M. Lebret le 20 juin 1706. Archives départementales des Bouches-du-
Rhône , registre Lebret , fond de l'intendance , recherche des faux
nobles. Sous le titre d'Histoire d'une ancienne famille de Provence,
M. Octave Teissier, auteur d(î plusieurs ouvrages très-estimés sur
ce pays , vient de faire paraître Y Histoire généalogique de la famille
de Pellicot. Ce travail consciencieux fait contraste avec tous ces arti-
cles mensongers que nous voyons paraître chaque jour sur un grand
nombre de familles.
— 111 —
104. Pierre de BERNAGE, capitaine d'une des
alères du Roy , dite la Hardie :
Fascé, de gueules et d'or de six pièces, les fasces de
gueules chargées chacune de cinq sautoirs d'ar-
gent.
105. François de BEVOLANT, lieutenant d'une
les galères de sa Majesté :
D'azur, au bœuf passant d'argent , surmonté d'une
étoile d'or.
106. Antoine GUILHET, marchand :
D'azur, à une bande d'argent , chargée de trois roses
de gueules, accompagnée en chef d'un lion d'or,
lampassé de gueules , et en pointe de quatre épis
de bled d'or, rangés sur une terrasse d'argent.
107. Augustin SESTY de LA CLAIRE , noble de la
République de Lucques , naturalisé français :
De gueules , à une fasce d'argent , chargée de trois
roses de gueules.
108. François de CARADET de BOURGOGNE :
D'or, au lion de sable, couronné, lampassé et armé
de gueules, aune bande aussi de gueules, bro-
chant sur le tout , chargée de trois fleurs de lys d'or.
109. Jean-Baptiste OLLIVE, courtier royal :
D'azur, à un arbre d'or, planté sur une montagne
d'argent , sommé d'une colombe de môme bec-
quée et membrée de gueules , tenant en son bec-
un rameau d'olivier de sinople; au chef d'argent,
chargé de trois étoile» de gueules.
110. CHARLES-JOSEPH DE MA-
ZENOD, sieur de Beaupré (11:
D'or, à trois bandes de gueules;
coupé, d'azur, à trois molel-
tes d'or.
111. Nicolas de MARTIN:
De gueules , au chevron d'or, accompagné en chel
de deux roses tigées et feuillées de même , el en
pointe d'une couronne aussi d'or.
112. Jacques DUPUIS, négociant :
D'azur, à trois roses d'or, sur une même tige , mou-
vante d'un puit d'argent, maçonné de sable.
113. Barthélémy de GIRA.UDY , enseigne d'une
des galères du Roy :
D'argent , à trois bandes d'azur, celle du milieu char-
gée de trois tètes de loups d'or.
1 1 4. Charles de RO MIEU de FOS , enseigne d'une
des galères du Roy :
Porte comme cy-devant, article 14.
(1) Charles- Joseph de Mazenod , seigneur de Beaupré avait épousé
le 21 mai 1678 Marie de Grimaldy dont il eut :
Charles-Vincent de Mazenod , seigneur de Beaupré, marié à Mar»-
Anne de Mourgues , dame de Calian ; de ce mariage naquit ;
Charles- Alexandre de Mazenod , seigneur de Saint-Laurent , pré-
sident en la cour des comptes, aides et finances do Provence; U
épousa, le 1" juillet 1743, Ursule-Félicité-Elisabeth deLaugîer, dool
il eut quatre fils. L'un d'oui , CbarluB-ForLuné de Mazenod fut nommé
à l'êvèchérle Marseille lo 13 Janvier 1823. Il fut sacré par Monseigneur
de Lalil, qui était alors évftquo do Chartres el ijui . nommé ensuite
Archevêque do Reims et Cardinal eut l'honneur de sacrer le Roi
Charles X. Il mourut lo 22 février 18)0. Sa mémoire est restée en
115. Dominique PREPAUD, marchand :
D'azur, à quatre pals d'or, sommés d'une trangle de
même, sur une terrasse au naturel; et en chef
une croix pâtée d'argent, accostée de deux étoiles
d'or.
116. Jean CHIEUSSE, courtier royal :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux lys tiges et feuilles d'argent, grenés d'or, et
en pointe d'une rose aussi d'or, tigée et fenillée de
117. Estiennb MARIN , lieutenant d'une des ga-
lères du Roy :
D'azur, aune fasced'or, surmontée de trois croissants
d'argent rangés en chef, et soutenue d'un coq
d'or, crête, becqué, barbé et ongle de gueules,
ayant le pied dextre levé.
118. Jean de LA TOUR RO-
MOULLES, enseigne d'une des
galères de Sa Majesté :
D'azur, à une tour crénelée de
quatre pièces d'argent, ma-
çonnée de sable et ouverte du
champ, et deux colombes
d'argent, becquées et uiem-
brées de gueules , affrontées ,
perchées sur les deux cré-
neaux extrêmes, et soutenant de leurs becs une
étoile d'or.
vénération chez le peuple marseillais, Il fut remplacé, sur le siège de
Marseille le 1" avril 1837, par son neveu Charliw-Josppli-Eiij^inj de
Hvenod qui était déjà son coadjuteur. Ce dernier était fils d'Antoine-
3harlesdeHazanod, Président en la cour des comptes ailles Unan-
mb de Provence, frère de Charles-Fortuné, évoque de Marseille.
Monseigneur Charlesjosepli' Eugène de Mazenod, otlicier de la Légion
l'honneur, Grand-Croix do l'ordre ronstanlinien des deux Sicîles,
3rand-Ofïlcier de l'ordre des saints Maurice et Lazare, nommé séna-
teur de l'Empire le 24 juin 1856, est décéda le Î2 mai 1861 dans la
>î" année de son âge.
— 114 —
119. Jean-Baptiste-Charles du HAMEL, escuyer,
seigneur de Saint-Denier, enseigne de galère :
D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois
roses de môme.
120. Jean GAZELLE, marchand :
D'azur, à une gazelle ou chevreuil de montagne cou-
rant d'argent,, surmonté de trois étoiles d'or,
rangées en chef.
121. Benoit de MONIER CLERMONT, lieutenant
d'une des galères du Roy et du port de Marseille :
Ecartelé, aux 1" et 4 f , d'azur, au chevron d'or, accom-
pagné en pointe d'une vache passante , aussi d'or,
sommée entre les deux cornes , d'une étoile de
môme; aux 2* et 3% fascé d'or et de gueules de six
pièces ; au chef d'hermines.
122. Sauveur de FOREST A MOISSAC, chevalier
de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem, capitaine
d'une des galères du Roy :
Pallé d'or et de gueules de six pièces ; à la bande de
gueules brochant sur le tout.
123. Jean VELLIN , avocat en la cour et postulaa*
au siège de la ville de Marseille :
De gueules, à une grue d'argent, sur un mont(V
môme , tenant de son pied dextre levé un caillor '
d'or, et surmontée d'une fleur de lys de môme.
— 115 —
124. Ignace d'ARENNE (d* ARENE) :
De gueules , à quatre fasces d'argent , et sur le tout
un écusson d'azur, chargé d'une foi d'argent,
posée en bande.
125. Arnaud de VILLAGES, VILLE-VIELHE ,
chevalier de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem :
D'argent, à deux triangles entrelacés de sable, en-
fermant un cœur de gueules; au chef de gueules,
chargé d'une croix d'argent.
126. François de BÉRANGER, seigneur de la
Baume :
D'azur, à la croix d'argent , chargée d'un écusson de
gueules , surchargé d'un lion d'or.
127. Jean -Baptiste de VIL-
LAGES LA SALLE , escuyer :
D'argent, à deux triangles vi-
dés et entrelacés de sable, en-
fermant un cœur de gueules.
128. François de VILLAGES
Porte de même.
129. Pierre de VILLAGES, escuyer
Porte de môme.
130. Jean-Antoine
de RIQUETI, marquis
de Mirabeau (1) :
D'azur, à la bande
d'or , accompa-
gnée en chefâu-
ne demi-fleur de
lys de môme ,
grenée d'argent,
et en pointe de
trois roses aussi
d'argent, posées
en bande.
(I) La famille de Riqueti est établie en Provence depuis le
xiv siècle , en la personne de Pierre Riqueti qui fut premier consul
de la ville de Seyne. Il était le petit fils de Ghérard Arrigheti proscrit
et banni de la ville de Florence avec Azzucio son fils en 1268, pour
avoir suivi la faction des Gibelins. Cette famille qui était une des plus
nobles et des plus anciennes de la Toscane a toujours figuré aussi en
Provence , depuis qu'elle y est fixée , au premier rang de la noblesse
de ce pays. Elle s'est alliée aux maisons les plus illustres et a donné
dix chevaliers à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem , dont un comman-
deur et un Grand-Croix et général des galères de l'ordre.
Jean-Antoine de Riqueti , marquis de Mirabeau , comte de Beau-
mont , seigneur de Ville-Bonne, de Negreaux, etc., qui formait le
12' degré depuis Ghérard Arrigheti , épousa le 17 avril 1708 , Fran-
çoise île Gastellane. Il fut Brigadier des Armées du Roi et chevalier
de Saint-Louis et avait reçu à la guerre 27 blessures dont plusieurs
lui avaient estropié les deux bras et une autre lui avait fracassé le cou
au point qu'il était obligé d'avoir un collier pour le soutenir. Sa sœur
Eugénie Je Riqueti fut mariée à François de Grille Robiac , chevalier,
marquis d'Estoublon , dont le lils Jean -Baptiste- Hector du Grille Ro-
biac, chevalier, marquis d'Estoublon, épousa le 26 décembre 1715.
Anne-Marguerite de Montgrand , fille de Dominique de Montgrand de
Mazade.
13' degré. Victor de Riqueti, marquis de Mirabeau, de Saulve-
boeuf et de Biran, comte ne Benumont. bâton de Pierre-BnfQôre «
eu cette qualité premier baron du Limousin , seigneur do Roquelaure,
de NiNiri-aux . <jh\ etc.. chevalier de Malte et de Saint-Louis, êpoua»
le 1 1 avril 1713, Marie-Geneviève de Vassan , baronne de Pierre-Buf-
flèro, dame do la. Tourne! U>, etc., veuve du Jean -François dcFerrières,
marquis de Saulvebœuf, Grand Sénéchal d'Auvergne.
U* dkghé. Honoré-Gabriel de Riqueti, comte de Mirabeau , capi-
taine au rùginuTil de; diM«oti* ili' lYnlliii'Vjï'. épous.1 le 22 juin 177"!,
Mnrie-Marguerite-Émilie ne Covet de Marignane, fille d'Enimanuel-
Anne-Louis d(i Covet , mnrquis do Marignane et des Isles d'or. Il fut
— 117 —
131. François-Annibal de RIQUETI, chevalier de
ordre de SainWean de Jérusalem, sous-lieute-
lant de galère du Roy (1 ) :
Porte de môme , et un chef cousu de gueules , chargé
d'une croix d'argent.
132. Barthélémy SAVIGNON , bourgeois :
De gueules, au Mon d'or, à une bande d'azur bro-
chant sur le tout.
133. Jean-Baptiste deCAMBRAY, lieutenant de
ralères :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en'fchef de
deux molettes d'argent , et en pointe d'un [trèfle
d'or.
134. Pierre de BARTHELEMY, escuyer, conseil-
îr du Roy, contrôleur ordinaire des guerres :
D'azur, à une montagne de six coupeaux d'or, posée
en cœur, accompagnée de trois étoiles de môme.
âputô du Tiers-État de la ville d'Aix aux États-Généraux du
oyaume en 1789 et l'un des plus célèbres orateurs de l'Assemblée
mslituante.
14» dbgré. André-Boniface-Louis de Riqueti , vicomte de Mirabeau,
rond fils de Victor de Riqueti , fut colonel du régiment do Touraine
1 1789, et chef d'une légion de son nom , sur les bords du Rhin ,
sndant la campagne des Princes. Il épousa le 8 juillet 1788 Marie-
delaïde Jacquette de Robien.
15* degré. Victor-Claude-Dymas de Riqueti, marquis de Mira-
eau, né le 24 mars 1789, décédé le 25 septembre 1831, fut père de :
{• Gabriel de Riqueti, marquis de Mirabeau, marié en 1844 à Er-
estine-Louise-Xavirine de Preissac , fille du duc d'Esclignac.
^•Arundel de Riqueti , comte de Mirabeau , volontaire dans les
waves de l'armée pontificale, tué à Ascoli le 29 septembre 1860. De
)n mariage avec Mademoiselle le Harivel de Gonneville , il a laissé
ne fille , Sibille-Gabrielle de Mirabeau.
3° Edouard de Riqueti , comte de Mirabeau.
4° Marie de Riqueti de Mirabeau , mariée au comte Tréouret de
; ers t rai et en secondes noces à Jean-Marie Martret de Preville.
(1) François-Annibal de Riqueti était fils d'Honoré de Riqueti ,
tarquis de Mirabeau et de Isabeau de Rochemore.
8
- 118 -
135. Joseph de FELIX la REYNARDE, chevalier
de l'ordre de SaîntJean de Jérusalem, comman-
deur d'Espaillious (d'Espalions), et ancien capi-
taine de galères de sa Majesté :
De gueules , à la Lande d'argent , chargée de trais F
de sable; écartelé, de gueules, au Hou d'or, à h
bande d'azur brochant sur le tout ; au chef cousu
de gueules , chargé d'une croix d'argent.
136. Jean-Baptiste de FEUX
LA REYNARDE, seigneur du
Muy :
De gueules, à la bande d'ar-
gent , chargée de trois F de
sable; écartelé, de gueub,
au lion d'or, à la bande
d'azur brochant sur le tout
137. François de la GUARINIE de SAVARY, en-
seigne des galères de sa Majesté :
De gueules , à trois croix dentelées , alaisées d'or.
138. Maurice de GRIMALDY, baron de Beuil,
sous-lieutenant de galère :
Porte comme cy-devant , article 24.
139. Jean-Paul de FO RESTA,
conseiller du Roy et son juge du
palais civil et criminel de la ville
de Marseille :
Pallé d'or et de gueules de sis
pièces; a la bande de gueules
brochant sur le tout.
— 119
140. Jean-Baptiste de FELIX la REYNARDE,
fils, sous-lieutenant de galère du Roy :
De gueules , à la bande d'argent , chargée de trois F
de sable ; écartelé , de gueules , au lion d 7 or , à la
bande d'azur brochant sur le tout.
141. Antoine GROS, marchand à Marseille :
D'azur, au lion d'or, lampassé et armé de gueules,
surmonté d'une croix potencée d'argent , accostée
de deux étoiles d'or.
142. Dominique SIMON, négociant, agent de
Tordre de Malte :
D'azur, à une montagne de six coupeaux d'or, sur-
montée d'une étoile à queue étincelante aussi d'or.
143. Ignace SIMON , négociant :
Porte de môme.
i44. Jean CREISSEL de PAUL :
Ecartelé, aux l* r et 4% d'azur, à deux lions affrontés
d'or, lampassés de gueules , surmontés d'un crois-
sant d'argent; aux 2 e et 3 # , d'azur, à un lion
naissant d'or, lampassé de gueules; coupé d'or.
*45. Gabriel BESSAUDE, marchand :
D'azur, au croissant d'argent , surmonté d'un roc de
môme, et soutenu de deux palmes d'or, passées en
sautoir: au chef cousu de gueules , chargé de trois
étoiles a'or.
■ ^*t>. Jean-Baptiste GAUCHER, marchand :
D'argent , à trois fasces de gueules.
147. Louis CALAMAND, ancien échevin de Mar-
seille :
D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois
1 48. Loois de SAINT-JACQUES,
bourgeois :
D'azur, au chevron d'or, ac-
compagné de trois roses ti-
gées et fouillées de même.
149. A expliquer plus amplement.
150. Jean DUBALDE, MOULIN, BLANCHI, tré-
sorier des troupes :
D'azur, à une roue d'argent , accompagnée de trois
étoiles d'or.
151 . Joachim GUITTON , marchand banquier :
D'azur, à une foi d'argent , posée en fasce , mouvante
des deux flancs de l'écu , tenant une lance en pal
d'or, ù laquelle est attaché un guidon de gueules,
flottant à dextre , chargé d'une fleur de lys d'or, et
accompagné en pointe d'un casque d'argent, ou-
vert de trois grilles d'or, et enrichi de même.
152. Jacques DURAND, bourgeois :
D'azur, à trois têtes et cols de lévrier coupés d'argenl ,
accolés de gueules et bouclés d'or.
— 121 —
153. Jean-Baptiste MAGY, marchand :
Porte comme cy-devant , article 51 .
154. Pierre LAURENS, marchand :
D'argent , à un laurier de sinople sur une terrasse de
sable; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
155. A expliquer plus amplement.
156. François CHABERT, chirurgien major de
l'hôpital royal des équipages des galères :
D'argent, à deux bâtons passés en sautoir alaises de
sable, accompagnés en pointe d'un cœur de
gueules ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
157. Julien- Anne de LAUNAY , escuyer, seigneur
iu dit lieu , et lieutenant d'une galère du Roy :
De gueules, à deux léopards d'or l'un sur l'autre, à
une étoile de môme posée au-dessus de la tète du
premier léopard.
158. A expliquer plus amplement.
159. Pierre d'ARCHIMBAUD , ayde major et lieu-
tenant des galères du Roy :
D'azur, aune bande d'argent , chargée de trois étoiles
de sable.
160. Pierre d'ARCUSSIA , seigneur d'Esparron et
iu Revest :
Porte comme cy-devant , article 96.
— 122 —
161. Charles d'ARCUSSIA, lieutenant d'une des
galères du Roy :
Porte de môme.
1 62. Joseph THOMAZIN , capitaine de vaisseau
marchand :
D'azur, à une tour d'argent , ouverte et maçonnée de
sable , sur une terrasse de même , sommée d'un
arbre d'or, et accostée de deux lions affrontés de
môme , lampassés de gueules.
1 63. Claude de MONCRIF , premier ayde major
des galères du Roy :
D'or, au lion de gueules, lampassé et armé d'azur;
au chef d'hermines.
1 64. Jean - Baptiste-Marseille de VENTURE,
conseiller du Roy, lieutenant général de sénéchal
aux submissions en la sénéchaussée de la ville de
Marseille :
D'azur, à une tour crénelée et couverte en pointe
d'argent , maçonnée de sable.
165. Henri de VENTURE:
Porte de môme.
166. Jean-François d ARNAUD, enseigne d'une
des galères du Roy :
De gueules, à une fasce d'argent, accompagnée de
trois arcs de même , cordés de sable , et encoches
chacun d'une llèche d'argent en pal.
167. François ARNAUD, noble :
Tranché de gueules et d'azur, à une bande d'or, bro-
— 123 —
chaut sur le tout , bordée de sable , accompagnée
en chef d'une fleur de lys d'or, et en pointe d'une
rose d'argent.
168. Jean-Gabriel BASTIDE, bourgeois de Mar-
seille :
Burelé d'argent et de sable de dix pièces , à un griffon
de gueules brochant sur le tout.
169. André CORNIL, marchand, bourgeois :
D'azur, au sautoir alaise d'argent, accompagné en
pointe d'un croissant de môme.
170. Antoine OURDET, escuyer :
D'or, à un lion de gueules , accompagné de trois
trèfles de sable.
171 . Joseph de CORDIER, avocat en la cour :
D'azur, à une fasce d'or, accompagnée en chef de deux
molettes rangées de môme, et en pointe d'une
cigogne d'argent.
1 72. Gaspard de VILLAGES la SALLE , sous-lieu-
tenant d'une des galères du Roy :
Porte comme cy-devant, article 125.
173. Simon MOUSTIER, bourgeois, ancien premier
îchevin de Marseille :
D'azur, au lion d'or, lampassé de gueules , surmonté
de deux molettes d'or.
174. Joseph RUA, marchand :
D'azur, à une bande d'or, accostée (accompagnée) de
deux roses tigées et feuillées de môme . posées en
• bande , une dessus et l'autre dessous.
— 124 —
175. André MAGY, marchand, bourgeois de Mar-
seille :
Porte comme cy-devant, article 51.
176. Lange MORLAN, marchand à Marseille :
D'argent, au chevron de gueules, accompagné de
trois têtes de mores de sable , liées d'or, posées de
front.
177. François GRATIAN, marchand à Marseille :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux étoiles, et en pointe d'un lion de môme,
lampassé et armé de gueules.
1 78. Jean LANGLOIS , enseigne d'une des galères
du Roy :
De gueules , à une colonne d'argent sans chapiteau
à dextre, et une épée aussi d'argent à sénestre, la
pointe en bas , une étoile d'or en chef, et un crois-
sant de môme en pointe.
1 79. Charles de FEUQUEROLLES , chevalier de
l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem , sous-lieutenant
d'une des galères du Roy :
D'or, à une plante de fougère de sinople , sur une
terrasse d'argent ; au chef de gueules, chargé d'une
croix d'argent.
180. Louis CORMIS, marchand, bourgeois de
Marseille :
De gueules , à la licorne passante d'argent.
181 . Annibal de SEGUIRAN , chevalier de l'ordre
— 125 —
ie Saint-Jean de Jérusalem , capitaine d'une des
galères du Roy :
D'azur, au cerf passant d'or ; au chef cousu de gueules,
chargé d'une croix d'argent.
182. Antoine CHAMPEYNARD, économe de
l'église cathédrale majeur de Marseille :
D'azur, à une croix potencée d'or, cantonnée de quatre
croisettes de môme.
183. Louis-Roger de BLICOURT TUICOUR, che-
valier commandeur de Boux et de Meulan, capi-
taine d'une des galères du Roy :
De gueules, au lion d'argent; au chef cousu de
gueules, chargé d'une croix d'argent.
184. Joseph de MARTIN :
Porte comme cy-devant, article 111.
185. Jean BETTANDIER, bourgeois de Marseille :
D'or, à un lion de sable, lam passé et armé de
gueules, adextréet sénestré de gueules, et sur-
monté d'un lambel d'argent, posé en chef, bro-
chant sur le tout.
186. La communauté des Pêcheurs de Marseille :
D'argent, à un saint Pierre de carnation , la tête en-
tourée d'une gloire d'or, vêtu de gueules et d'azur,
tenant de sa main dextre un livre ouvert d'argent,
et de sa sénestré une clef d'or, à laquelle est atta-
chée avec un lien de gueules une autre clef d'ar-
gent pendante , le saint sur une terrasse de sinople.
187. Noël de BEAUVAIS, commissaire des ga-
lères du Roy :
De sable, à une colombe d'or, becquée et onglée de
gueules, volaille eu bande, portant en son bec
deux rameaux d'argent , et surmontée d'un rayon
de soleil de plusieurs pièces d'or, mouvant de
L'angle dextre du chef.
188. Henri de SERRE, noble :
D'or, à une montagne de sable , sur laquelle est per-
ché un coq de même, crête, becqué, barbé et
membre de gueules.
1 80. Charles de C ASTELLANE,
seigneur d'Auzct et de Gréas-
que :
De gueules, au château don-
jonné dé trois tours d'or.
190. Louis MAILLET:
D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois
maillets d'or.
191. François de CASTELLANE, seigneur d'An-
don :
De gueules, au château donjonné de trois tours d'or.
192. Gaspard de ttARNIER de ROUSSET, cheva-
lier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, officier
de galères :
D'argent, à trois chevrons de gueules: au chef de
même.
- 127 —
193. PlERRE-JuSEPH DE FORlïIN
d'OPPEDE, chevalier de l'ordre
de Saint- Jean de Jérusalem, et
enseigne d'une des galères du
Roy:
D'or , au chevron d'azur , ac-
compagné de trois têtes de
léopards de sable.
194. Laurent d'ARVIEUX, chevalier des ordres
<3e Notre-Dame-de-Mont-Carmel et de Saint-Lazare
«Je Jérusalem : •
D'azur, au griffon d'or, couronné de même , lam-
passé et armé de gueules.
195. Barthélémy COUSINERY, enseigne d'une
des galères du Roy :
Porte comme cy-devant, article 75.
196. Jean SURIAN, marchand,
bourgeois de Marseille (1) :
Coupé de sable sur argent, à
une croix ancrée coupée de
l'un en l'autre.
Îl) Jean Surian ci-dessus mentionné eut pour fils :
oacbim Surian, seigneur de Bras, qui fut premier iVhevin de
Marseille en 1758. Le Roi Louis XVI lui accorda, en 1777, des let-
Mxnïsa, 4 Conauwtinople, 'la *ÏÛ> du s
France en Perse.
ir Fabre, ambassadeur d>
— 128 —
197. François BERTIN, marchand, bourgeois de
Marseille :
D'azur, à une foy de carnation, vêtue de gueules,
parée d'argent et mouvante des flancs de nuées de
môme, tenant trois roses d'or, sur une môme tige,
et accompagnée d'une montagne de trois coupeaux
d'argent , mouvante de la pointe.
198. Cosme de BERTY, courtier royal de Mar-
seille :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un
croissant d'argent: au chef cousu de gueules,
chargé de trois étoiles d'or. *
De son second mariage avec Jeanne Sauvaire, en 1734, il eut deux
enfants :
Jean-Baptiste-Marseille de Surian, seigneur de Bras, marié, le
23 janvier 1782, à dame Marie de Greling, veuve de sieur Etienne-
André Magalon. décédé sans postérité, et Jean-Joachim de Surian,
marié, en 1778, à demoiselle Anne-Marguerite d'Arfwidson.
Ge dernier fut père de Jean-Baptiste-Joachim de Surian-Bras,
marié, en 1803, à Marie-Antoinette Levacher, filleule de l'infortunée
Marie- Antoinette d'Autriche, reine de France; et de Jeanne-Sophie
de Surian, mariée en 1802, à Paul-François-César-Alphonse de Cade-
net, marquis de Charleval, décèdes sans enfants.
Jean-Baptiste-Joachim do Surian-Bras a eu de son mariage avec
mademoiselle Levacher :
1° Thomas-Joachim-Marie-Alfred de Surian, ancien député de Mar-
seille, marié, en 1827, à Marie-Angèlc de Paul ;
. 2° Joachim-Gustave-Alphonse de Surian, marié, en 1832, à Sophie
Degaye-Faudran, dont Henri de Surian, Octave de Surian, Louise de
8urian, mariée à Joseph-Marie-Louis de Gonzague, baron de Ruffc-
Bonneval, Anna de Surian ;
3° Louis- Alphonse-Emilien de Surian, marié, en 1847, à Jeanne-
Françoise-Marie de Jessé, dont Berthe de Surian et Jeanne de Surian ;
4° Marie-Antoinette Joachimede Surian, mariée, en î 831, à Antoine-
Alphonse- Victor-Louis de Jessé (de Béziers) ;
o° Louise-Eudoxie-Emilie de Surian, mariée, en 1842, à Adolphe-
Eugène, marquis de Tauriac (de Toulouse).
La famille de Surian, d'origine vénitienne et établie en Provence
depuis la fin du xvi° siècle, prétend descendre des Surian de Venise,
dont elle porte d'ailleurs los mômes armes. Voici ce que dit Freschot
dans son livre intitulé : Li Pregi délia Nobilita veneta, imprimé
à Venise en 1682. Après avoir parlé d'une première famille de Surian
qui passa de Syrie en Vônôtie, en 1293, à l'époque do la prise d'Acre,
il ajoute :
« Questa da tempi piùremoti habitante in Venetia per li meriti délie
Secretarie, e Residenzc s'incaminô alla gloria di pôter offerir le sue
— 129 —
199. Pierre AUBERT, marchand, bourgeois de
Marseille :
D'azur, à deux arbres arrachés et passés en double
sautoir d'or, surmontés d'une étoile de même.
200. Auguste de TRESSEMANES CHASTEUIL,
Chevalier de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem,
lieutenant d'une des galères du Roy :
D'argent, à la fasce d'azur, chargée de trois étoiles
d'or, accompagnée de trois roses de gueules; au
chef de gueules, chargé d'une croix d'argent; à la
bordure de gueules chargée de huit besans d'or.
201 . Marguerite-Delphine de VENTO , dame de
Trigance et d'Estelle, veuve de Barthélémy de
DEMANDOLX, seigneur des dites terres :
Ecartelé, aux 1" et 4% échiqueté d'argent et de
gueules; aux 2* et 3% d'or, à trois fasces de sable ;
au chef de gueules, chargé d'une main dextre
apaumée d'argent.
202. Cézard de BOUSQUET , lieutenant de ga-
lères :
De gueules , à une croix d'or; ecartelé, de gueules,
à un chevron d'or, chargé sur la pointe d'un arbre
arraché de sinople , et sur les branches du chevron
de deux lions affrontés de gueules.
facoltà 1647. alla Patria per li bisogni délia Guerra, havendo havuto
un ANDREA honorato dalla porpora di Gancellier Grande, huomo frà
molti soggetti délia famiglia, di qualiiicatissimo talento. »
« Celle-ci, établie en vénétie depuis une époque plus reculée, par
suite de services distingués dans les secrétaireries et les résidences
(c'est-à-dire dans les missions diplomatiques auprès des Cours étran-
gères), eut la gloire de pouvoir offrir, en 1647, ses biens et facultés à
la patrie, pour les besoins de la guerre. Elle a eu un André honoré de
la pourpre de grand-chancelier, homme très-remarquable, parmi
beaucoup d'autres membres de sa famille, par un talent d'une im-
mense supériorité. »
Ces deux familles de Surian dont parle Freschot, quoique portant
des armes différentes, ne seraient-elles pas deux branches d'une
même famille, séparées à une époque éloignée?
203. Pierre de CABRE :
De gueules, à une chèvre saillante d'argent, sur-
montée d'une fleur de lys d'or.
204. Cibille RASCAS du CANNET, veuve de Jean-
Baptiste de GAUTIER, seigneur delà Molle, pre-
mier avocat général au parlement de Provence :
D'or, à une croix treflée , au pied fiché de gueules ;
au chef d'azur, chargé d'une étoile d'or.
205. Pascal de LEUZE , escuyer :
D'argent , à un chêne de sinople , sur une terrasse de
206. Nicolas de L'EGLISE, commis principal à la
recette des droits de S. A. S. M. l'amiral en Pro-
vence et en Languedoc :
D'azur, à une croix haussée et treflée d'or, plantée
sur une terrasse de même.
207. Philibert GUILLERME, capitaine devais-
seau marchand :
D'azur, à un dextrochère d'argent , empoignant une
croix en pal , haussée et treflée d'or, et une palme
avec une branche de laurier d' rgent, passées en
sautoir.
mm
208. Pierre-Marseille PORRY,
bourgeois de Marseille :
D'azur, à la fasce d'hermines.
— 131 -
209. François deMARLE, capitainn de galères,
chevalier, seigneur d'Autigny :
D'argent , au chevron d'azur, accompagné de trois
aiglettes de gueules , le vol abaissé.
210. Charles de MARLE, lieutenant de galères,
chevalier, seigneur de Mongardé :
Porte de même.
211. Paul de MARIGNAN, ingénieur à Marseille,
employé sur l'estat du Roy :
D'argent, à trois fasces de gueules, au chevron
d'azur brochant sur le tout, chargé de cinq étoiles
d'or, accompagné en chef d'un Ïambe] de trois
pendants de sable, et en pointe d'un croissant de
212. A expliquer plus amplement.
213. Hugues COLBERT de
TURGY, lieutenant d'une galère
du Roy (1] :
D'or, à un serpent tortillé en
pal d'azur, langue de gueules.
(I) 11 fat tué au siège île Barooloiinc. Son frère Jean-Baptiste Col-
bert, senmei:r de T.ii"K*°- nommé capitaine de vaisseau en 1639 et
cbevaliei <U- .unir'' ir Saint-Louis en 1707, décédé en 1715, avait
Apousé, à Toulon, le 1G juin 1698, Lucrèce de Gaudemar, tille
tfElieiinu île Gaudemar et de Marguerite de Martinenq, lequel
Etienne élail frtre do lïazillo de Gaudemar, conseiller du Roi et pro-
cureur en l'Amirauté, mentionné à l'article 57 de cet ouvrage.
— 132-
214. A expliquer plus amplement.
215. Gaspard-Ignace de GERARD de BENAT, en-
seigne d'une des galères du Roy :
De gueules à la fasce d'or, chargée de trois chevrons
couchés d'azur, et accompagnée de trois roses d'ar-
gent.
216. Jean- François de VILLAGES, sous-lieute-
nant d'une des galères du Roy :
Porte comme ci-devant, article 127.
217. Henry de BUZENS :
D'or, à une aigle de sable.
218. Jacques de GEORGES d'OLLIERES :
D'azur, à une fasced : or, accompagnée de trois chaus-
se-traces d'argent ; écartelé , d'or, à trois merlettes
de sable , celles du chef affrontées.
219. Cezard BORELLY, bour-
geois :
De gueules , à trois pals d'or ;
au chef de gueules, chargé
de trois besans d'or .
220. Melchior d'ESC ALIS, bourgeois :
D'argent, à trois bandes d'azur, celle du milieu char-
gée d'un lionceau d'or, km passé de gueules.
— 133 —
221. Jean-François de FAURIS, escuyer :
De gueules, à un serpent tortillé en pal d'or; écar-
telé , d'azur, à une colombe d'argent.
222. Antoine GRANGE, ancien capitaine de la
ville de Marseille :
D'azur, au chevron d'or, surmonté d'un soleil de
môme , et accompagné en pointe d'une montagne
de trois coupeaux d'argent.
223. Pierre de SAINT-JACQUES , ancien premier
échevin de Marseille :
Porte comme cy-devant, article 148.
224. Jean de CURET, escuyer :
D'or, à trois pals de gueules; au chef d'azur, chargé
de trois molettes d'argent.
225. La Communauté des maîtres Pâtissiers ,
Rôtisseurs , Bouchers , Charcutiers et Tripiers de
Marseille :
D'azur, à un saint Etienne de carnation à genoux, et
les mains croisées sur la poitrine, vêtu d'une
aube d'argent, et d'une dalmatique de gueules, la
tête entourée d'une gloire d'or, accosté de deux
bourreaux aussi de carnation , celui de dextre vôtu
d'argent, faisant effort pour lever au-dessus de sa
tête , avec ses deux mains , un gros caillou d'or ,
et celui de senestre , vôtu d'or, tenant de sa main
dextre levée , un caillou de môme, et de sa senestre
abaissée , soutenant dans une draperie d'argent ,
attachée à sa ceinture , plusieurs autres cailloux
de sable , le tout posé sur une terrasse de sinople ,
Sarsemée de cailloux d'or et d'argent , et surmonté
'une gloire d'or, mouvante du chef, et divisant
une nuée d'argent.
226. Marc-Antoine d'ARENNE (d'Arène), es-
cuyer :
Porte comme cy-devant, article 124.
227. Thophime LOMBARDON,
marchand :
D'azur , à deux bâtons écoles,
passés en sautoir , alaise d'or,
accompagné en chef de trois
étoiles rangées de même, et
en pointe d'un loup courant
aussi d'or.
228. Jean VIDAUD , escuyer :
D'azur, àundextrochère de carnation Têtu de gueula,
paré d'argent , mouvant du flanc sénestre d'une
nuée de môme, et tsnant deux épis de bled addorë
d'or, tiges et feuilles de même.
229. Henry PRAT, consul pour le Roy des villes
de Tétuan et de Salé, es royaumes de Fez et de
Maroc :
D'argent , à trois cyprès de sinople , ranges en pal ;
coupé , d'azur, à un lion passant d'or, lampassé de
230. Jean de SEIGNEURET , ancien capitaine dans
le Régiment de Monseigneur :
De sable, emmanché de deux pièces d'or, à trois
aigles, deux en chef, et une en pointe, de l'un en
l'autre, becquées et membrées de gueules, les deux
du chef couronuées de même , et celle de la pointe
couronnée d'or.
— 135 -
231 . Jean CIPRIANI , escuyer :
D'azur, à trois triangles d'or, pointés en bas.
232. Nicolas COMPIAN , marchand à Marseille :
D'azur, à un pin d'or, sur une terrasse de même ,
accompagné en chef de deux étoiles aussi d'or.
233. Estienne de GREAULX, noble :
D'azur, à quatre bandes d'or, accompagnées en cœur
d'un lionceau , couronné de même , et lampassé de
gueules.
234. Jean de SA-
BRAN CANJEURES,
(Canjuers), chevalier
de l'ordre de Saint-
Jean- de- Jérusalem ,
comman-
capitaine ,
dant une d
duRoy(1):
De
i galères
(1) Jean de Babran Canjeures (Canjuers). ci-dessus nommé, était le
Irère d'Elzear de Sabran, mentionna plus loin à l'article 255. Ils ap-
partenaient à la branche des seigneurs d'Aiguine et de Canjuers, et
kaient Bis de Charles de Sabran, seigneur tf Aiguine, de Canjuers et
le Ghantereine, marié, le 20 août 1633, avec Marguerite de Monyer,
Ule de Jean-Louis de Monyer, seigneur de Chateaudcuil et du Puget,
(résident à mortier au Parlement de Provence, et d'Anne do Garran.
De toutes les branches de ta maison de Sabran, la seule qui ail
urvécu est celle de Beaudinar, qui s'est éteinte, lo 22 janvier 1847, en
a personne d'Elzear-Louis-Zozime de Sabran, lieutenant-général,
ommandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, pair de
lïance le 17 août 1815, créé duc héréditaire le 30 mai 1825. Le nom
— 136 —
235.Christophe de GUEROS de LA BREMON-
DIERE, sieur de Saint-Martin :
D'azur, à trois lions d'or, lampassés de sable; au
chef d'or, chargé de trois quintefeuilles de sable.
236. Jean CHOMEL, chevalier du Saint-Office,
docteur es-droit, avocat au parlement de Provence,
et doyen des avocats du siège de la ville de Mar-
seille :
de cette illustre maison a passé dans celle de Pontevès par l'adoption
des deux neveux de sa femme, Marc-'Edouard de Pontevès, substitué
à la pairie ducale de son oncle par ordonnance du 18 juillet 1828, et
Joseph-Léonide de Pontevès, son frère jumeau, substitué à son dé-
faut, tous les deux fils de Louis-Balthazar-Alexandre comte de Pon-
tevès-Bargôme. Ils étaient frères cadets de Louis-Jean-Baptiste-
Edmond comte de Pontevès, général commandant une brigade de
la garde impériale, tué, le 8 septembre 1855. à l'assaut de Sébas-
topol. Marc-Edouard de Pontevès, duc de Sabran, a épousé Régine
de Choiseul, fille du duc de Choiseul-Praslin, et son frère Joseph-
Léonide comte de Sabran-Pontevès, Bonne de Pons. Le fils aîné de
Marc-Edouard duc de Sabran-Pontevès est Elzear marquis de Sabran-
Pontevès, lieutenant aux zouaves pontificaux, chevalier de l'ordre de
Pie IX, marié, le 3 juin 1863, avec mademoiselle Marie d'Albert de
Luynes de Chevreuse, fille de Honoré d'Albert de Luynes, duc de
Chèvrcuse, et de Valentine de Gontades ; deux de ses sœurs ont
épousé, l'une le comte de Boignes, et l'autre le marquis Tredicini de
Saint-Severin.
La maison de Sabran, une des plus illustres de France et du comté
do, Toulouse, se transporta, dans le xiii 6 siècle, en Provence, où elle
a possédé le comté de Forcalquier par le mariage de Géraud-Amic de
Sabran, connétable de Toulouse en 1209, fils de Géraud-Amic de
Sabran et de Galburge du Caylar, avec Alix de Forcalquier, fille de
Bertrand I -r , comte de Forcalquier. Son fils Guillaume de Sabran se
qualifiait, par la grâce de Dieu, comte de Forcalquier, titre <ra'il con-
serva toute sa vie, et en cette qualité érigea, en 1225, la terre de
Cadenet en vicomte. Cette maison a tenu aussi un des plus hauts
rangs dans le royaume de Naples, où elle a eu les comtés d'Ariano
et d'Apici, et les premiers emplois de ce royaume.
La maison de Sabran a donné à l'Eglise, dans le xiv* siècle, deux
saints : Elzear de Sabran, comte d'Arian, etc., et sa femme Delphine
de Signe, dame de Puimichel. Ces deux époux n'eurent point d'en-
fants et vécurent dans la plus ômincnte sainteté. Elzear de Sabran
naquit en 1295 et mourut à Paris, où il était en ambassade, le
27 septembre 1323, âgé de vingt-huit ans. Il fut canonisé par le pape
Urbain V. son neveu, en 1368. Les reliques de saint Elzear et de
sainte Delphine, son épouse, sont conservées et vénérées dans l'église
d'Apt, en Provence.
Devise de cette famille : NoH irritare leonem. Sobriquet du roi
René : Simplicité de Sabran.
— 137 —
D'or, à une fasce d'azur, cliargée de trois billeltes
couchées d'argent, accompagnée de trois trèfles de
sinoplc; au chef d'azur, cliargé d'une comète d'ar-
gent la queue à sénestre.
237. Jean-Baptiste COMTE, juge consul de la
■ville de Marseille :
D'azur, à neuf pièces de monnaies rangées l'une sur
l'autre, en forme de fasce alaisce d'argent, accom-
pagnées en pointe d'un croissant de même : au
chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or.
238. Jean de FERES, escuyer :
D'azur, à un phénix s'essorant d'or, sur la pointe
d'une pyramide d'argent, daiis des flammes de
gueules.
239. Jean de MARIN , escuyer :
D'argent, à trois bandes ondées, entées de sable.
240. Pierre d'ORAISON, sei-
gneur de Beaulieu :
De gueules, ù trois fasces on-
dées d'Or.
241. Honnoré PISCATORY, bourgeois, ancien
juge consul :
D'azur, à une main destre de carnation , mouvante
du bas du flanc sénestre d'une nuée d'argent, et
tenant une ligne d'or, à l'hameçon de laquelle est
suspendu en pal un poisson d'argent, au-dessus
d'une rivière de même ; au chef cousu (le gueules ,
chargé de trois molettes d'or.
— 138 —
242. Vincent de SALOMON , escuyer :
D'azur, parti par un trait de sable , au premier, à
trois bandes d'or, et au second , à une barre de
243. Le Chapitre de l'Eglise collégiale et parois-
siale de Saint-Martin :
D'azur, à deux crosses d'or, passées en sautoir, ac-
compagnées en chef d'une mitre aussi d'or, et de
trois croix pâtées de même , posées deux aux flancs
et une en pointe.
244. Estienne-Joseph de LA FARRE, chevalier de
l'ordre de Maint-Jean de Jérusalem, capitaine d'une
des galères du Roy :
D'azur, à trois flambeaux rangés en pal d'or, allu-
més de gueules; au chef cousu de même, chargé
d'une croix d'argent.
245. Ange de FORESTA COL-
LONGUE, prévôt de l'Eglise ca-
thédrale de Marseille :
Pallé d'or et de gueules de six
pièces; à la bande de gueules
brochant sur le tout.
246. Jean-François de MICHEL, sieur de Pierre-
feu :
D'azur, à un corde chasse d'or, hé de même, engui-
clié et virole de gueides, surmonté à dextre d'une
croix de Lorraine d'or, et à sénestre d'une épée
d'argent, posée en pal.
— 139 —
247. Antoine FOUQUIER, marchand :
D'or, à un faucon de sable , becqué , membre et longé
de gueules, grilleté d'or, la tête contournée, et
perché sur un bâton de sable raccourci et péri en
bande.
248. Rostani BELLIARD , advocat en la cour :
D'azur, à une foy d'argent j mouvante de nuées de
môme des deux flancs de l'écu , surmontée de trois
étoiles d'or, rangées en chef, et soutenue en pointe
d'un croissant d'argent.
249. Antoine de CHAMPAGN AY , enseigne de la
galère réale de France :
D'hermines.
250. François de BAUSSET, chevalier de Tordre
de Saint-Jean de Jérusalem , commandeur, comte
de Condat, receveur pour son ordre au grand
prieuré de Saint-Gilles :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux molettes de môme , et en pointe d'une mon-
tagne de six coupeaux d'argent; au chef cousu
de gueules , chargé d'une croix d'argent.
251 . Antoine-Marseille de BAUSSET , chevalier
de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux
molettes de môme , et en pointe d'une montagne de
six coupeaux d'argent; écartelé, de gueules, à l'ai-
gle d'or , le tout sous un chef cousu de gueules ,
chargé d'une croix d'argent.
252. Pierhe de BAUSSET, con-
seiller du Roy, lieutenant-géné-
ral civil et criminel au siège de
Marseille :
D'azur, au chevron d'or, ac-
compagné en chef de deui
molettes de même , et en
pointe d'une montagne de
six coupeaux d'argent.
253. Joseph-Charles de BAUSSKT, seigneur de
Roquefort :
Porte de même.
254. Pierre-Binerte de LA COMBE, lieutenant de
l'une des galères du Roy :
De gueules , au sautoir d'or , à la bordure d'argent ,
chargée de dix lions de gueules.
255. Elzéar de SA-
BRAN, chevalier de
l'ordre de Saint-Jean-
de-Jérusalem, capi-
taine de l'une des ga-
lères du Roy (1) :
De gueules, au lion
d'argent.
1 do .loan do Sabran Canju<?
— 141 -
256. Marc-Antoine de FABRE de PONFRA , che-
valier de l'ordre de SaintJean de Jérusalem , lieu-
tenant de la compagnie des gardes de l'étendart
des galères :
De gueules, au rencontre de bœuf d'or.
257. Louis-Antoine de RUFFI,
escuyer (1) :
Coupé, emmanché d'argent et
de sable de onze pièces ; écar-
telé, d'azur, au chevron d'or,
accompagné de trois crois-
sants d'argent.
258. A expliquer plus amplement.
259. Laurent GRAVIER, marchand :
De gueules , à une fasce ondée ou rivière , posée en
l'ùtnée 1657. Il Était le troisième dis d'Antoine de Rufïi et de claire de
Cypriani des seigneurs de Cahriés. Il avaitêjiousô dame N.do 8" tigneuret.
Il mourut le 26 mars 1724, flgô de soixante-six ans et trois mais moins
quelques jours, ot fut enseveli dans l'église collégiale di:s Accoules,
dons le tombeau do ses ancêtres. Son père, nommé conseiller d'Ëtnt
en 1651, publia plusieurs ouvrages historiques, et mérita l'estime et
les éloges des plus savants écrivains de son temps. Il mourut, le
3 avril 1689, âge de quatre-vingt-deux ans.
Louis-Antoine de Hufli lit réimprimer, en 1696, en deux volumes,
l'Hit loir* de Marseille, que son pore avait publiée, en 1642, en un vo-
lume in-folio. Cette nouvelle édition, fruit du travail de plusieurs
années, lui fit le plus grand honneur. On a encore de lui : Disserta-
tions historique! et entigues sur l'origine des comtes de Provence, de
Venaissin, de Forcalquier et des vicomtes de Marseille ; Marseille, 1712,
in-t". Histoire de saint Louis, évêque de Toulouse, et celle de son culte,
à laquelle l'auteur n'a point mis son nom; Avignon. 1713, in-12, et
Avipnon, Offray sans date, in-12. Histoire des Evtqucs de Mar-
seille, manuscrit dont il existe plusieurs copies. La Vie de M. le che-
valier de la Coste ; Aix, Ch. David, 1695. in-8».
— 142 —
fasce d'argen t, accompagnée en chef de trois étoi
rangées d'or , et en pointe d'un besan de môme.
260. Louis de L'ISLE, ancien capitaine dans le
bataillon colonel du régiment de Normandie :
D'azur , à une montagne de six coupeaux d'argea t ,
sur une mer de môme, surmontée d'une étoU*
d'or.
261 . Jacques MAURE , marchand magasinier :
D'azur, à un arbre arraché d'or, mouvant d'u
croissant d'argent , accompagné en chef de troi
étoiles rangées d'or.
262. Joseph BEAU, escuyer :
D'azur, à un lion d'or, tenant de chacune de ses pat-
tes de devant un poisson d'or.
263. François CROUSSIL, escuyer :
D'azur , à trois barres d'or.
264. Pierre PORRAUX de PORRADE , escuyer :
Ecartelé, aux 1 er et 4 e de gueules, au chevron d'or,
chargé de six étoiles à six rais d'azur , accompagné
en pointe d'un porreau d'argent , arraché ae sa-
ble ; au chef d'or, chargé d'une aigle naissante de
sable, couronnée de môme ; aux 2 e et 3 e d'or, aune
fasce échiquetée de trois traits d'argent et de gueu-
les , sommée d'une épine de trois pointes de sable ;
et sur le tout d'azur, à un lion d or, lampassé de
gueules, surmonté de trois étoiles d'or rangées en
chef.
265. Antoine BERNARD, ancien échevinde Mar-
seille :
— 143 —
D'azur, à une fasce d'or, chargée d'une molette de
sable, accompagnée en chef de deux sabres d'argent
passés en sautoir, les pointes en bas, surmontant
une hure de sanglier de môme, et en pointe
d'un étendart aussi d'argent, la lame posée en
bande.
266. Pierre r BROUSSON, bourgeois, négociant,
ancien juge consul de Marseille :
D'or, au chevron de gueules, accompagné de trois
têtes d'aigles arrachées de sable.
267. Nicolas de FEVRE, directeur général des
fermes du Roy en Provence :
De gueules, à trois tètes de léopards d'or.
268. Honnoré TEISSIER, conseiller du Roy, rece-
veur en titre au bureau des domaines, poids et
caisse de Sa Majesté à Marseille :
De gueules , à une mitre d'évêque d'or ; écartelé ,
d'azur, à un puit d'argent, maçonné de sable,
surmonté d'une colombe volante d'argent, portant
en son bec un rameau d'or.
269. François BORELLY :
Porte comme fc cy-devan t article 219.
270. François de LORT de SÉRIGNAN , capitaine
lieutenant d une des galères du Roy :
D'azur, au lion d'or, regardant une étoile de môme
posée au canton dextre du chef.
271 . Henry GRIMAUD , marchand à Marseille :
Fuselé d'argent et de gueules.
— 144 —
272. Nicolas GRIMAUD, marchand à Marseille :
Porte de même.
273. Jean-Baptiste d'AGUT, sous-lieutenant de
galères :
D'azur , à trois flèches d'or , posées en pal et en sau-
toir, les pointes en bas.
274. Jean GLEIZE , marchand à Marseille :
D'azur, à une église d'argent, ajourée d'une porte
et de quatre fenêtres de sable , essorée de gueules,
sommée d'une croisette d'or, avec son clocher
aussi d'argent, et essoré ou couvert de gueules,
sommé d'une croisette d'or, surmontée en chef
d'un croissant d'argent , accosté de deux étoiles
d'or.
275. Michel GLEIZE, marchand à Marseille :
Porte de même.
276. François d'ARENNE (d' ARENE) :
Porte comme cy-devaut, article 124.
277. Joseph DUPONT, conseiller, advocat et pro-
cureur du Roy au siège de Marseille :
D'azur, à un pont de trois arches alaise d'or,
maçonné de sable , surmonté de trois molettes de
même rangées en chef.
278. Jean-Baptiste LE BLANC, capitaine d'infan-
terie :
D'azur, à trois fusées d'argent en fasce; au chef cousu
de gueules, chargé d'une croix vidée, clechée et
pommetée d'or.
279. Balthazard-Marin du CÀYRON, escuyer,
sous-lieutenant d'une des galères du Roy :
Ecartelé, aux 1" et 4" d'azur, au chevron d'argent, ac-
compagné de trois Miettes de môme ; au 2* d'azur,
à une fasce d'argent , accompagnée en chef de trois
besans , et en pointe d'un croissant de même ;
au 3* , aussi d'azur , à une croix d'or.
280 (bis). Surleon d'ALBERT AS, chevalier, sei-
gneur de Gémenos, et Magdeleine HUMBERT,
sa femme :
De gueules, au loup ravissant d'or ; accolé : d'azur,
à un léopard monstrueux, avant soua une seule
tête deux corps rampants et affrontés d'or, lam-
passé et armé de gueules.
281 . Michel-Jules d'ALBERT AS :
De gueules, au loup ravissant
d'or.
François BOUCHER, marchand à Marseille :
D'argent , à une feuille de chêne de sinople posée en
' pal ; ecartelé , d'azur , a une croix DOteucée d'or,
cantonnée de quatre croisettes aussi potencées de
même.
83. Gaspard de RIQUETY :
Porte comme cy-devant , article 1
— 146 —
284. Jacques AUPRAT , conseiller du Roy :
D'azur , au chevroa d'or , accompagné en chef des
deux étoiles de même mal ordonnées , et en pointe*
d'une colombe d'argent , becquée et membrée de
gueules , sur une terrasse au naturel.
285. François ROUX , conseiller du Roy , maire
perpétuel de Peypin :
D'argent, à trois barbeaux d'azur , tiges et feuilles de
sinople, sur une terrasse de même ; au chef d'azur,
chargé d'un soleil d'or.
286. Jean -Jacques
REGIS, écrivain du
Roy et commis dans
le magasin général
des galères, faisant
fonction de secrétaire
de M. de Montmort,
intendantgénéral des-
dites galères (1 ) :
D'azur, à une aigle
d'argent, accom-
pagnée de trois
étoiles d'or, ran-
gées en chef.
la ville d'Aubagne; .
pérc de .Ican-Pierre de Régis, lieutenant de Roi de la ville d'Aubagne
et s!'onH«ir< , -K(''in''nil 'I'' ririlrinliutci.', lequel eut Jean de Régis de la
Colombiers, chargé 'lu contrtlo de la marine, et qui épousa Magde-
lciiiiî il>; (ii'otrrtjy, iloiit Jean-Fninçois-Pierre de Régis de la Colom-
bien . qui survit dans la marine royale, qu'il quitta à l'époque de la
Hin'ùimiiiii jxiur se livrer a la navigation du commerce. D se distin-
gua, en 1810, contre les Anglais, qui avaient fait une entreprise sur
lus dus de M:irs.iil.-. 11 eut plusieurs enfants, savoir :
1° Jcan-François-Augustin-Balthazar de Régis de la Colombiére,
qui a laissé deux fils, Auguste et Louis, et plusieurs fllles, dont une
a épousé M. Ferdinand André , sous-archiviste des Boucbes-du-
Rhûne ;
- 147 -
287. A expliquer plus amplement.
288. François LE MAISTRE,
escuycr, seigneur de Beaumont:
D'azur, à trois soucis d'or.
289. Christophe de SABATERIS :
D'azur, à un bourdon d'or , posé en bande , au mi-
lieu duquel sont perchés deux oiseau* affrontés
de même, becqués de gueules et becquetant le
bourdon , l'un dessus et l'autre dessous.
290. Jean-François de BLANC :
D'azur, à une fasce d'or, accompagnée en chef de
deux masses d'armes passées en sautoir de môme,
et en pointe d'une palme d'argent posée en pal.
2> Marcel-Biaise de Régis de la Colombièrc, dont un Ûls et cinq
filles; deux de ces dernières ont épousé leurs cousins germains;
3" Antoine-Augustin de Régis do la Colombièrc, établi à Rio-Ja-
neiro: ce dernier est père de quatre fils et de deux Dites.
Cette famille, originaire du Languedoc, a l'honneur de sortir de la
même souche qui a produit saint Jean-François Régis.
Certificat de noblesse donné 0. Barthélémy- Augustin-Marianne de
Régis de la Colombière et à Jean-François- Pi erre de Régis de la Co-
lombière frères, tous deux fils de feu noble Jean de Régis de la Co-
lombier» et de Magdeleine de Geoffroy ; ce certificat, à la date du
22 janvier 1781, est signe par le marquis de Jarcnte, Bcrenger la
Baume et Dalbert, viguLor; certifié, le 17 mars 1783, par Alphonse de
Fortia, marquis de Pilles, duc do Baumes, etc., etc., gouverneur,
viguier et commandant de la ville de Marseille ; enregistre, le 10 avril
17B5, aux minutes de M" Portotassy, notaire A Marseille.
Jugement du tribunal civil de Marseille, en date du 13 juillet 1852,
Kii ordonne la rectification des actes d'état civil do Marcel-Blaiso de
WÎs de la Colombière, fils de Jean-François-Picrre de Régis de la
Colombière et de ses enfants ; ce dernier fils de noble Jean de Régis
de la Colombière et de Magdeleine-Anne de Geoffroy.
Dovise de cette famille : Atolo ad cœlwn.
291. Annibal-François de MARIN, seigneur de
Saint-Michel, capitaine d'une des galères du Roy :
D'azur, à une fasce d'or , soutenue en pointe d'une
mer agitée d'argent.
292. Estienne PELLISSERI, médecin réal des ga-
lères :
Écartelé, aux 1" et 4' , d'argent, coupé par une mer
de sinople , à un poisson au naturel en fasce bro-
chant sur le tout; aux 2" et 3' d'azur, à trois
£asces ondées d'argent ; au chef d'or, chargé d'une
rose de gueules.
293. Melchior de GARNIER ROUSSET, chevalier
de l'ordre de Sainte-Jean de Jérusalem, sous-lieu-
tenant d'une des galères du Roy :
D'argent , à trois chevrons de gueules ; au chef de
294.Lodis-Alphonse
de CLAPIER de GRË-
OULX, chevalier de
'l'ordre de Saint-Jean-
de-Jérusalem, ensei-
gne et sous-ayde-ma-
jor des galères :
Fascé d'azuretd'ar-
gentde six piè-
ces; au chef d'or.
295. Justinien GRIMOD, marchand :
D'azur, a une fasce d'or, surmontée d'un croissant
— 149 —
d'argent, aœo&é de déni êCùifes cor. ec secïeaue
d'une mer d'argent, chars»? d'un r<*=»xî au naUH
rel : an chef d argent . chargé d"i£:e v^>îx jotea-
cée de gueules . cauiloiinêe de qï&x ciuissette vie
même.
296. Loris GAUTIER . marchand . bourgeois de
Marseille , député du commerce :
D'azur , à un coq d'or . crête . becqué , barbé et ongle
de gueules , posé sur un tertre d'argent . et ayant
le pied deitre levé.
297. François BORELLY de BRES v Bras' , advocat
en la cour :
De gueules, à trois pals d*or; au chef de gueules
chargé de trois besans d'or.
298. Antoine JOURDAN , marchand à Marseille :
D'azur , à un rocher d'or , dans une mer d'argent , et
sur le rocher une colombe d'argent , regardant un
soleil d'or, naissant de l'angle dextre; au chef
d'or, chargé d'une croix poteucée de gueules,
cantonnée de quatre croisettes de môme.
299. François RIGORD, conseiller, advocat et
procureur du Roy au siège de Marseille :
De gueules , au sautoir dentelé d'or , accompagné de
quatre roses d'argent.
300. Thomas de MAOULLE, enseigne de la ga-
lère réale :
Coupé de gueules sur or , le gueules chargé d'un
oiseau d'argent, mouvant du trait du coupé.
10
— 150 —
301. Le Chapitre de l'Eglise Collégiale et parois-
siale de NOTRE-DAME-DES-ACCOULES , de la ville
de Marseille :
D'azur, à une tour d'argent, maçonnée de sable,
sur une montagne d'argent, omèrée de sinople,
adextrée d'une étoile d'or et sénestrée d'un crois-
sant d'argent.
302. François ARNOUL de VAUCRESSON , con-
seiller du Roy, commissaire général des galères de
sa majesté :
D'azur, à une fasce en devise haussée d'or, accom-
pagné en chef de trois roses rangées de môme et
en pointe de trois croissants d'argent entre-
lassés.
303. Joseph DIN, marchand :
D'or , au chevron de gueules, accompagné de trois
merlettes de sable ; au chef d'azur, chargé de deux
étoiles d'or.
304. Louis d'HEUREUX, lieutenant d'une des ga-
lères du Roy :
D'azur , au sautoir d'or , accompagné en chef et en
pointe d'une étoile de môme , et à chaque flanc
d'un croissant d'argent.
305. Claude de L'ISLE , escuyer :
D'azur , à deux palmes passées en sautoir d'or , ac-
compagnées en chef d'uneétoile de môme.
306. Esprit AGNEL, bourgeois de Marseille :
D'azur, à un agneau pascal d'argent, sa longue
croix d'or, la banderolle de môme, croisée de
gueules , au chef d'or , chargé de trois étoiles de
gueules.
— 151 —
307. Aymar AGNEL, marchand à Marseille :
Porte de môme.
308. Simon de LORME , prévôt général des galè-
res :
D'azur, à un orme arraché d'or, surmonté d'une
étoile de môme.
309. Dominique de LUBIÈRE du BRUEIL, lieute-
nant d'une des galères du Roy :
D'or , à trois têtes de mores de sable , tortillées et ac-
colées d'argent, posées en pairie, celles du chef
affrontées, celle de la pointe renversée , et toutes
trois enchainées ensemble par leurs colliers avec
trois chaînes aussi d'argent , liées en cœur à un
anneau de môme.
310. Henry VELLIN , bourgeois, cy-devant offi-
cier:
Porte comme cy-devant, article 123.
31 1 . Jean BOMAY , bourgeois :
D'azur, à un renard rampant d'or.
312. Scipion REINAUD, bourgeois :
Porte de môme.
313. Jean-Baptiste de MARTIN, de nation espa-
gnole, naturalisé en France :
D'azur, à un arbre d'or , sur une terrasse de môme ,
surmonté de trois étoiles aussi d'or , rangées en
chef; parti , de gueules, à une fasce d'hermines.
— 152 —
314. Joseph SIGAUD, marchand :
D'azur, à une gerbe d'or , liée de gueules, sommée
d'une colombe d'argent, surmontée de trois étoi-
les d'or , rangées en chef.
315. Jean-Pierre RIGORD, commissaire de la
marine :
Porte comme cy-devant , article, 299.
316. Antoinb ROCHEFORT, marchand:
D'azur, à une bande d'or , chargée de trois roses de
gueules, accompagnée en chef d'une étoile d'or et
en pointe d'une montagne de trois coupeaui d'ar-
gent.
317. Jean-Pierre de SAINT-JACQUES, enseigne
d'une des galères du Roy:
Porte comme cy-devant, article 148.
318. Nicolas d'HERMITE, seigneur de BELCO-
DÉNE et de FUVEAU :
D'azur, à un pélican avec sa piété d'or, ensanglanté
de gueules.
319. Jean-Baptiste ANDRÉ, marchand à Mar-
seille :
D'or, au sautoir d'azur.
320 bis. Charles de BOMBELLES, capitaine et
major des galères du Roy, inspecteur de leurs
troupes, chevalier de Tordre militaire de Saint-
Louis , et Renée de VIMEUR de ROCHAMBEAU,
sa femme :
Ecartelé, d'or et de gueules ; accolé : d'azur, au che-
vron d'or, accompagné de trois molettes de môme.
— 153 —
321. Gaspard MARTIN, ancien courtier royal :
D'azur, au mouton d'or, passant sur trois monti-
cules d'argent, mouvants d'une onde de même;
au chef cousu de gueules , chargé de trois étoiles
d'or.
322. Balthazar de BOURGUI-
GNON de BOISSIÉRE (de Bus-
sière), S. de la Mûre, escuyer :
Ecartelé, aux l"et 4", d'or, au san-
glier de sable , percé d'une flè-
che en barre d'argent, em-
Sennée de gueules; au chef
'azur, chargé de trois étoiles
d'or ; aux 2° et 3°, de gueu-
au sautoir d'or, flanqué de deux étoiles de
323. Nicolas CAIRE, bourgeois :
D'azur,' au lévrier rampant d'argent, accolé de
sable; au chef d'or, chargé de trois étoiles de sable.
324. Jean RIPERT, docteur en médecine :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux étoiles de môme , et en pointe d'un monde
aussi d'or, ceintré et croisé de même.
325. Jean ESTIENNE, escuyer :
D'azur, à trois bandes d'or.
326. Jean ESTIENNE , S. de Beauregard :
Forte de même.
— 154 —
327. Claude COTTEREAU, S. de Nangeville:
D'argent , à trois lézards de sinople.
328. Pierre de MIRABEL , escuyer de M. le comte
de Moncha et lieutenant de sa compagnie dans son
régiment de cavalerie :
Ecartelé , d'or et de gueules, à la bande d'hermines
brochant sur le tout.
329. Jean-Baptiste VARAGE , droguiste :
D'azur, à deux lions affrontés d'or, lampassés de
gueules, accompagnés en chef d'une étoile d'or, et
en pointe d'un croissant d'argent.
330. Cézar GAUTIER, droguiste :
D'azur, à un coq d'or, crête , becqué, barbé et mem-
bre de gueufes, empiétant un serpent d'argent,
dardant son aiguillon de gueules vers la tête du
coq, surmonté de trois étoiles d'or, rangées en chef.
331 . Charles de MONTE AUX, escuyer :
D'or, à un lion de sable, lampassé et armé de gueules,
à une bande d'argent brochant sur le tout.
332. Jean de CABANES, escuyer :
De gueules, à une licorne saillante d'argent.
333. Guillaume EON, banquier :
D'argent, à un lion de sable.
334. Laurent BOULLE, marchand :
D'or, à une fasce d'azur, chargée de trois boules ou
besans d'argent.
— 155 —
335. François GARCIN , bourgeois :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois co-
lombes d'argent, becquées et membrées de gueules.
336. Jean COCHARDIÈRE, écrivain d'une des
galères du Roy :
D'azur, à deux coqs s'essoraut d'argent, croies, bar-
bés et membres de gueules, attelés par deux cor-
dons de sable à un char d'or, posé sur une nuée
d'argent, le tout accompagné en chef d'une étoile
d'or.
337. Estienne MÈRE , bourgeois :
D'or, à un arbre de sinople, terrassé de même,
sommé d'un oiseau de sable, le bec à demi-ouvert,
surmonté de trois étoiles de gueules , rangées en
chef.
338. Claire de CELIER, veuve de Jean-Baptiste
d'IMPÉRIAL, a présenté l'armoirie qui porte :
Tiercé en|fasce , au 1", d'or, à une aigle de sable , au
2*, de sinople, à deux besans d'or, et au 3", de
gueules , à un besaa d'or.
339. Louis-Victor de MON-
TOLIEU, sous-lieutenant de ga-
lères :
Fascé d'or et d'azur de six
340- François MATALIAN, capitaine de vaisseau
marchand :
D'azur, à une plante de trois lis d'argent , grenés
d'or, tiges et feuilles de ainople, mourants d'une
terrasse de même, et surmontés de trois étoiles
d'or rangées en chef.
341. Claude BARBIER, marchand :
De gueules, à une fasce d'argent, chargée d'un
croissant d'azur, accompagnée en chef d une télé
de lion arrachée d'or, et en pointe de trois besans
de môme, posés deux et un ; au chef cousu d'azur,
chargé de trois étoiles d'or.
342. Benoist de MOSNIER (Monier), lieutenant
d'une galère du Roy :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'une
vache passante, sommée entre les deux cornes
d'une étoile de même.
343. Pierre de MOSNIER ('Monier), lieutenant-
d'une galère du Roy :
Porte de môme.
344. Thomas de BARBERIN
advocat :
D'azur , à trois mouches à mie
d'or.
— 157 —
345. Jean-Baptiste COTTA, advocat :
D'azur , à une foy de carnation , vêtue de gueules ,
parée d'argent, mouvante des flancs de nuées de
même , accompagnée en chef de trois étoiles ran-
gées d'or, et en pointe dune montagne de trois
coupeaux d'argent, mouvante d'une terrasse de
sinople, soutenue d'une rivière d'argent, ondée
d'azur ; la montagne chargée d'une couleuvre ram-
pante de sinople, languée de sable
346. David COULLIETTE , marchand :
D'azur, au cheval courant d'argent , surmonté de
trois étoiles d'or, rangées en chef.
347. Joseph RIMBAUD , marchand :
D'azur, à un arbre arraché d'or ; au chef cousu de
gueules, chargé de deux étoiles d'or.
348. François GÉRARD, S. de Benat :
Porte comme cy-devant , article 215.
349. Jean RIMBAUD, ancien premier échevin de
Marseille :
Porte comme cy-devant , article 347.
350. Antoine RIMBAUD :
Porte de même.
351 . Antoine GRAS , advocat :
D'azur, à une fasce en devise, haussée d'or, surmon-
tée de trois étoiles de môme, rangées en chef, et
accompagnée en pointe d'un mouton d'argent.
— 158 —
352. Jean CURET, escuyer :
Porte comme cy-devant , article 224.
353. Anne de SAVOURNIN, veuve de Michel
BORELY, S. de Bresc (Bras) :
D'azur, à trois cœurs d'or appointés en cœur.
354. Vincent FABRE , escuyer :
D'azur, à un lion d'or, lampassé et armé de gueules,
regardant une étoile d'or, posée au canton sénestre
du chef.
355. Jean-Baptiste BOISSELY, advocat en Par-
lement :
De gueules , au chevron d'or, accompagné de trois
besans d'argent.
356. Marc-Aurèle BAB.RIGUE , négociant :
D'azur, à une tour crénelée d'argent, maçonnée de sa-
ble, ajourée d'une porte et de deux fenêtres de gueu-
les, sur une mer d argent, la tour donjonnée d'une
autre tour qui est couverte en dôme, aussi crénelée
d'argent , maçonnée de sable , et ajourée d'une
porte et de deux fenêtres de gueules, à une ban-
nière de gueules, chargée d'une croisette d'ar-
gent et fustée de môme, mouvante en bande des
créneaux du flanc sénestre de la première tour.
357. Honnoré BARRIGUE , bourgeois :
Porte de même.
358. Gérard-Hilaire BARRIGUE, négociant (1) :
Porte de même.
(i) L'auteur de Y Histoire héroïque et universelle de la Noblesse de
Provence, sous le pseudonyme d'Artefeuil , dit que la famille de Bar—
— 159 —
359. François BOISSELY, advocat en Parlement :
Porte comme cy-devant , article 355.
360. Louis TRUILHARD, ancien eschevin :
D'azur, à deux mains de carnation, mouvantes de
nuées d'argent des deux angles de la pointe , cha-
cune empoignant une palme d'or, passées en sau-
toir ; au chef de gueule^ chargé d'une étoile d'or,
adextrée d'un soleil, et sénestrée d'une autre
étoile de môme, le chef soutenu d'un arc-en-ciel
au naturel.
361 . Denis TRUILHARD :
Porte de même.
rigue est originaire du Portugal, où elle occupait un rang distingué, et
3ue ceux de cette maison qui suivirent la fortune du roi Antoine pér-
irent tous leurs biens et se réfugièrent avec lui en France, où l'un
d'eux, Gérard Barrigue. eut deux fils, Amiel et Mathieu :
1° Amiel Barrigue , l'aîné des deux ? eut Gérard-Hilaire Barrigue
susmentionné, dont Joseph-Marc Barrigue . sieur de Fontanieu, qui
eut Prosper-François-Irenée de Barrigue de Fontainieu , né à Mar-
seille, le 17 juillet 1760. Il fut capitaine de vaisseau et chevalier de
Saint-Louis, émigra pendant la révolution, devint un peintre fort dis-
tingué, et décéda à Marseille, en 1850, laissant plusieurs enfants de
son mariage avec noble demoiselle de Sartous , qu'il avait épousée
en 1800. L'un de ces enfants, Adolphe-Joseph de Barrigue de Fon-
tainieu, épousa, en 1828, noble demoiselle de Colla de Pradine, de la
ville de Bordeaux, dont il a eu trois fils et deux filles.
2 # Mathieu Barrigue, second fils de Gérard Barrigue , fut échevin
de Marseille en 16/8 ; il eut Honoré Barrigue , sieur de Montvallon ,
reçu conseiller-secrétaire du Roi le 13 août 1702. Il épousa, en 1677,
Glaire de la Garde , dont André Barrigue, sieur de Montvallon , reçu
conseiller au Parlement de Provence, le 29 octobre 1702. Il fut marié
à Julie-Darie de Boyer, des seigneurs d'Eguilles, de laquelle il eut
Honoré de Barrigue, seigneur de Montvallon, reçu conseiller au Par-
lement de Provence, le 17 juin 1729. Il fit ses preuves de noblesse
pour les Etats de Provence en 1787. Il épousa Louise-Polixène d'Is-
nard , des seigneurs d'Esclapon. De ce mariage naquit Joseph-André
de Barrigue de Montvallon.
Les armoiries de cette famille sont ainsi peintes et blasonnées, soit
dans Artefeuil , soit dans le procès-verbal des preuves de noblesse
d'Honoré de Barrigue, en 1787 :
De gueules à la tour donionnée d'or, maçonnée de sable, sur un
rocher d'or dans uno mer de sinople a la pointe ; à un drapeau de
sable , chargé d'une croix d'argent , posé sur un créneau au côté
dextre de la tour.
— 160 —
362. Thomas ESTIENNE, bourgeois :
D'azur, à trois bandes d'or.
363. Claude ESTIENNE, advocat :
Porte de môme.
364. Gaspard SIEUVE , courtier royal :
Chevronné d'azur et d'or de six pièces.
365. Balthazard TIRAN, marchand négociant*.
Coupé, endenté d'azur sur argent, l'azur chargé
d'une floche couchée en fasce d'or, empennée
d'argent , et surmontée de trois étoiles d'or ran-
gées en chef, et l'argent chargé d'un lion morue
passant de gueules.
366. Joseph DEAVAGE, advocat :
Coupé au premier, d'azur, à un nom de Jésus d'or,
entouré de rayons de même, et au second de
gueules, à une bande d'argent, chargée en cœur
d'une croisette d'azur.
367. Jean BALTHALLON, marchand :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois besans
d'argent.
368. André de VASSÉ , écrivain du Roy de la ga-
lère appelée la Belle :
De gueules , à cinq vases d'argent posés en sautoir,
et sous le tout une rivière aussi d'argent, ondée
d'azur.
369. Joseph SURLE, marchand :
D'azur, à deux guivres ou serpents passés en double
— 161 —
sautoir et affrontés, l'un de gueules etl'autre d'azur,
langues de gueules, entre lesquels est une colonne
d'or posée en pal, sommée d'un casque de sable
taré de front, bordé de gueules, ecimé d'une aide
de sable, couronnée d'or, accosté de deux étoiles
d'azur.
370. Joseph BORELLY, ancien premier échevin
de Marseille :
Porte comme cy-devant, article 219.
371. Hierosme BERARD, commis au greffe de
l'amirauté de Marseille :
D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de
deux étoiles d'or et en pointe d'un croissant d'ar-
gent; au chef d'azur soutenu d'or, chargé d'un
rat passant d'argent.
372. François BEAU, docteur ès-droits, advocat
en la cour :
D'azur, à trois poissons, posés en fasce l'un sur l'autre
d'argent, soutenus en pointe d'une mer de môme.
373. Pierre DULARD, marchand :
D'azur, à un lion d'or, lampassé de gueules, ram-
pant contre une croix haussée et fleuronnée d'or,
plantée sur une montagne de trois coupeaux d'ar-
gent mouvante à dextre de la pointe de l'écu : au
chef cousu de gueules, chargé d'un croissant d'ar-
gent , accosté de deux étoiles d'or.
374. A expliquer plus amplement.
375. Joseph ROSSET, marchand :
D'azur, à deux lions d'or, lampassés de gueules,
affrontés et rampants contre un rocher d'argent,
le tout surmonté de trois croisettes de môme mal
ordonnées.
— 162 —
376. Jean-Baptiste BLANC, bourgeois :
D'azur, à un cygne d'argent , becqué et membre de
gueules.
377. Joseph JOURDAN, bourgeois :
D'azur, à un coq d'or, crété , barbé et membre de
gueules, perché sur un tertre d'argent, mouvant
dune rivière de môme, ondée d'azur, et surmonté
d'une étoile d'or.
378. Nicolas CHARPENTIER, commissaire géné-
ral des salpêtres et poudres aux départements de
Provence, Languedoc et Gascogne :
D'or, à une fasce d'azur, chargée de deux colombes
d'argent.
379. Jean MORIN , écrivain du Roy en la corderie
des galères de Sa Majesté :
D'argent, au chevron de gueules, accompagné de
trois tètes de mores de sable, bandées d'argent.
380. Feu Hercule de GARNIER, seigneur de Ju-
lians, Saint-André, suivant la déclaration de mar-
quise de FÉLIX , sa veuve :
De gueules, à une tour crénelée d'argent, donjonnée
d'une tourelle crénelée et couverte de môme , ma-
çonnée de sable, la tour posée sur un rocher d'ar-
gent.
381 . François-Bernard de BAUSSET, prieur de
Saint-Martin-de-Malignon :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux molettes de môme , et en pointe d'une mon-
— 163 —
tagne de six coupeaux d'argent; écartelé, de
gueules, à une aigle d'or.
382. Honnoré d'AUDIFFRET, sous - lieutenant
d'une des galères du Roy :
Porte comme cy-devant, article 11.
383. Simon-Gomes ALMEIDA, bourgeois :
D'argent , à une tour d'azur, du haut de laquelle se
précipite à dextre un homme nud de carnation, la
tôte en bas, la tour posée sur une terrasse de sino-
ple , et surmontée de trois étoiles d'azur, rangées
en chef.
384. Louis SOUCHEIRON , marchand :
D'azur, à une bande d'argent , chargée de trois pals
ondes de gueules, et accompagnée de deux feuilles
de vigne d'or; au chef d'or chargé de trois étoiles
de gueules.
385. Honnoré CAIRE , archidiacre de l'église ca-
►laédrale de Marseille :
Porte comme cy-devant, article 323.
386. Claude de MONIER D' AIGLUN , escuyer :
Porte comme cy-devant , article 342.
387. Jean BERNADDIÉ , bourgeois :
D'azur, à une cygogne d'argent , dans une rivière de
môme, ondée d'azur, bordée de joncs au naturel,
la cygogne tenant en son bec un petit poisson
d'argent, et accompagnée (surmontée) de trois étoi-
les d'or, rangées en chef.
B^7
388. Philippb-Joseph de FÉLIX
d'OLLIÉRES, enseigne de ga-
lères :
De gueules, à la bande d'ar-
gent, chargée de trois? de
sable; écartelé, de gueules,
au lion d'or, à la bande
d'azur brochant sur le tout.
389. Gaspard VITÀL1S , bourgeois :
D'azur, à deux lions affrontés d'or. Iampassés et ar-
més de gueules, supportant chacun d'une patte
une tour d'argent , maçonnée de sable, laquelle est
accompagnée (accostée) en chef d'une étoile d'or »
dextre, et d'un croissant d'argent à sénestre.
390. Jean VITALIS , marchand négociant :
Porte de même.
391 . Joseph ESTOUP&N , marchand :
De gueules, à un deztrochère d'or, mouvant du bas
du flanc sénestre, tenant cinq épis de blé empoi-
gnés aussi d'or, tiges et feuilles de même.
392. Jean-Philippe de CABREROLLES de VILLE-
PASSANS, chevalier de l'ordre militaire du Roy
et officier de ses galères :
D'azur, à une fasce d'or, accompagnée en chef d'une
croix fleuronnée et eu pointa d'un besan de même.
393. François THOMAZIN, capitaine de vaisseau
marchand :
Porte comme cy-derant , article 162.
— 165 -
394. François MURAT, marchand :
•
De gueules, à un arbre d'or, sur une terrasse d'ar-
Sent, surmonté d'un soleil aussi d'or, mouvant
uchef.
395. Jean LA CROIX , marchand :
De gueules, à un cygne d'argent, accompagné en
chef (surmonté) de deux croisettes d'or; au chef
d'azur, chargé a'un croissant d'argent, accosté de
deux étoiles d'or, le chef soutenu d'or.
396. Jean BOYER, marchand négociant :
D'azur, à un bœuf d'or, passant sur une terrasse de
sinople, sommé d'une étoile d'or entre les deux
cornes ; au chef cousu de gueules, chargé de trois
étoiles d'argent.
397. Jean COUSTAN , marchand :
D'azur, à un lion passant d'or, lampassé de gueules,
Sortant sur son dos un rocher d'argent, sommé
'une colombe de môme, becquée et membrée de
gueules, tenant en son bec un rameau d'olivier
d'or.
J98. Charles COUSTAN , marchand :
Porte de même.
J99. Pierre DESPUECHES, marchand (1) :
i) La composition de ce hlason est évidemment fautive. V Armoriai
irai énonce d'abord dix rochers, puis six en chef, trois de chaque
i et quatre en pointe, ce qui au total fait seize ; donc six en plus. Il
là un vice de construction ou de transcription; d'ailleurs les six en
f me paraissent peu dans les règles du blason, puisque le chevron
surmonté d'un chef. A mon avis, ces six rochers sont de trop, et
rois que c'est là une erreur de transcription.
il
— 166 —
D'azur, au chevron d'or, accompagné de dix ro-
. chers d'argent, six en chef, trois de chaque
côté, posés deux et un, et quatre en pointe mis en
croix; au chef cousu de gueules, chargé d'un crois-
sant d'argent , accosté de deux étoiles d'or.
400. Guillaume ALPHANTY, marchand :
D'or, à un arbre arraché de sinople, contre lequel fltf
appuyé un éléphant d'argent; au chef d'azur,
chargé de trois étoiles d'or.
401 . Jean-Baptiste ALPHANTY, marchand :
Porte de même.
402. Antoine du PIN f marchand :
D'azur, à un pin d'or sur une terrasse de même ; au
chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or.
403. Jeanne ESPINAS, veuve de Barthélémy CAS-
SAN, marchand, a présenté Tarmoirie qui porte :
D'azur, à trois arbres d'or, rangés sur une terrasse
au naturel , celui du milieu plus élevé que les au-
tres, et chacun sommé d'une colombe d'argent ,
celle à dextre contournée, accompagnés d'un chien
aussi d'argent passant devant l'arbre, du côté
senestre, le tout surmonté d'un soleil d'or, mou-
vant de l'angle dextre du chef, et d'une étoile de
môme, posée au canton senestre.
404. A expliquer plus amplement.
405. Jean-Antoine DOT, mesnager :
De gueules, à un fer de charrue posé en pal, la
I)ointe en bas d'argent, accompagné de trois mo-
ettes d'or.
-167 -
406. Honnoré CORNIER, marchand :
De gueules , à une licorne passante d'argent.
407. Jean- Baptiste de VINTI-
MILLE, seigneur de Figanières,
chevalier de l'ordre de Saint-
Jean de Jérusalem et lieutenant
d'une des galères du Roy (1) :
De gueules, au chef d'or; écar-
telé, de gueules, au lion
d'or , couronné de môme.
408. André SERIES , marchand :
D'or, à une bande d'azur, chargée d'un oiseau volant
d'argent, et accompagnée de deux tourteaux de
gueules ; au chef de gueules, chargé de deux étoi-
les d'or.
409. Vincent BOYER, bourgeois :
D'argent, à un bœuf de gueules, passant sur une
terrasse de sinople; au chef d'azur, chargé detrois
étoiles d'or.
41 0. Jean-Antoine LAMBERT , bourgeois :
Ecbiqueté d'argent et d'azur ; au chef d'or , chargé
d'un lambel de deux pendants de sable.
41 1 . François CARRAIRE, courtier :
D'azur, à trois croix d'argent , composées chacune
de quatre losanges; au chef d'or.
((} Il était fils de François de Vintimille, s
_e Malte de minorité. Cette branche hér
KgBDières, qui s'éteignit, vers la fin du xvu* siècle,
de Gaspard de Vintimille, seigneur de Figanières, n
guérite de Villeneuve, dent il n'eut point d'enfants.
ScysMns
. n fut
., . la personne
marié avec Mar-
— ltt —
412. Antotte THERIC.
D'or, i uae for de carnation, posée en fasce, vêtue
de gagnas, mariante des deux flancs de Fécu , ao-
onfnjjLr-ay de trois scorpions de sable.
413. Garni de LA ROCHE-YERXASSAL, cheva-
lier de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem, capi-
taine de galère :
De gueules, à un lévrier rampant d'argent, accolé de
salie: au chef cousu de gueules, chargé d'une
croix dareenL
414. Joseph-Alexandre de TOURKIER, S. de
Saint-Victoret :
De gueules, à un écussond'or, accosté de deux cor-
nes d abondance de même, et chargé d'une aigle, le
vol abaissé de sable, couronnée de gueules.
41 5. Jean-Baptiste SIMON , bourgeois :
D'azur , à une montagne de cinq coupeaux d'argent,
deux sur trois, surmontée d'une étoile d'or.
416. Antoine de MONIER, escuver :
Porte comme cy-devant , article 342.
417. Barthélémy JUGE, bourgeois :
D'azur, à trois roses sur une même tige d'or, sur-
montées d'une étoile de même et soutenues d'un
croissant d'argent.
1
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41 8. Louis de VENTO, escuyer :
Echiqueté d'argent et de gueules.
419. Pierre D'ALBERT AS SAINT-MAYME, che-
valier de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem , sous-
lieutenant d'une des galères du Roy :
De gueules , à un loup ravissant d'or ; au chef cousu
de gueules chargé d'une croix d'argent.
420. André JOUVENE, marchand :
D'azur, à un dextrochère de carnation, vêtu de
gueules , paré d'argent , mouvant du flanc sénes-
tre d'une nuée de môme, et tenant trois épis de
blé d'or empoignés, surmonté de trois roses d'ar-
gent, rangées en chef.
421. Nicolas SOUCHOYE, économe de l'hôpital
royal des forçats :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux oyes d'argent, et en pointe d'une cep de vigne
arraché d'or, poussant deux rejetons de môme.
422. Marguerite d'EPILLY (d'Expilly), veuve de
Jacques GIRAUDON, escuyer, a présenté l'armoirie
qui porte :
Kcartelô, aux l"et 4*, d'azur, au chevron d'or, ac-
compagné en chef de deux étoiles de môme , et en
- 170 —
pointe d'un croissant d'argent ; aux 2* et 3* d'azt?^
a un coq d'or , crété , barlîé et membre de gueul^58>
Serché sur un œuf d'argent , et tenant de son pi^i
extre une épée d'argent , garnie d'or ; au cl» «f
cousu de gueules, chargé d'une étoile de huait
rais d'or.
423. Pierre de MONDESIR, écrivain du Roy d'uacne
des galères de Sa Majesté :
Parti de sinople et de gueules, à un cœur d'or, a:mJé
d'argent, brochant sur le tout, surmonté d'à- "Jie
couronne d'or et soutenu d'une montagne de tof=)is
coupeauz d'argent, mouvante de la pointe.
424. Joseph de BAUSSET, chanoine de l'église «ca-
thédrale de Marseille :
Porte comme cy-de van t, article 252.
425. Jean ROUSTAN VILLET, marchand:
D'azur, à une ville d'argent sur une terrasse d^ si-
nople, adextrée en chef de rayons d'or, mou va, ~Bts
du côté dextre du chef et sénestrée aussi en c- Hwf
d'un chérubin de même, le vol abaissé.
•
426. Joseph VILLET , courtier royal :
Porte de môme.
427. Toussaint de VENTO DES PENNES, ch& pa-
lier de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem, so "U s *
lieutenant d'une des galères du Roy :
Porte comme cy-de vant, acticle 56.
428. Joseph BARNOIN , escuyer :
Fascé d'azur et d'or de six pièces : au chef d'arg0 irxt >
chargé de trois étoiles de gueules.
— m —
429. Pierre de CARRADET,dit BOURGOGNE:
Porte comme cy-devant, article 108.
430. Jacques de PORRADE, chanoine dans l'é-
glise cathédrale de Marseille :
D'azur, à un lion d'or, lampassé et armé de gueules,
surmonté de trois étoiles aussi d'or , rangées en
chef.
431 . Jean-Baptiste GUIEU, capitaine de vaisseau
marchand :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un
croissant d'argent ; au chef cousu d'azur, chargé
de trois étoiles d'or.
432. N. des PENNES, chevalier de l'ordre de
Saint-Jean de Jérusalem, lieutenant d'une des ga-
lères du Roy :
Echiqueté d'argent et de gueules.
433. Jean-Baptiste MANIN , cy-devant commis-
saire de l'artillerie par terre, à présent artificier
des galères du Roy et inspecteur par ordre de Sa
Majesté des batteries de la ville, isles et rades de
Marseille :
D'azur , à deux'épées passées en sautoir d'argent, les
poignées d'or, surmontées d'une étoile de même.
434. A expliquer plus amplement.
435 (6m). Gaspard-Bruno de FORESTA et N. . . de
PONTEVÈS , sa femme :
Pallé d'or et de gueules de six pièces, à la bande
de gueules brochant sur le tout ; accolé : comme
cy-devant , article 68.
z
A
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Ut
jw*b .Jil3.:ris; ?^T-r2^oT. né-
'J&XZ i T3B TTTH IHCS £ IT
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3Lir:iua.i * Maiseille :
j/^, * msâsœ lien
r. aracoaçMe & trois son-
ç^»i«.açèsel feuilles
— 173 —
442. Jean-Baptiste EXPELLY, bourgeois :
D'azur, à un coq d'or, crête, barbé et membre de
gueules, son pied dextre levé , tenant une épée
d'argent , la garde et la poignée d'or , et le pied sé-
nestre appuyé sur un œuf d'argent ; au chef cousu
de gueules , chargé d'une étoile à huit rais d'or.
443. Louis LE FEVRE, capitaine de la ville de
Marseille :
D'azur, fretté de six bâtons d'argent, enfermant qua-
tre étoiles d'or.
444. Louis VIGNON , marchand , bourgeois :
Coupé : au l w d'azur, à un Mon passant d'or, lam-
passé de gueules, surmonté de trois étoiles d'or,
posées une et deux ; au 2* d'argent, à un cep de
vigne à deux branches passées en sautoir de sino-
ple, fouillées de même et fruitées chacune d'un
raisin au naturel.
445. Jean-Joseph BAZAN , marchand :
De pourpre, à une base ou pierre carrée d'argent ,
surmontée d'un soleil d'or.
446. Jean LE FEVRE, bourgeois :
Porte comme cy-devant, article 443.
447. Victor d' ANTOINE , courtier royal :
D'azur , au chevron d'or, surmonté de trois étoiles
de même rangées en chef, et accompagné en pointe
d'un lion aussi d'or, lampassé de gueules, tenant
de sa patte dextre une épée d'argent , la garde et la
poignée d'or.
— 175
£ t * 455. Blaize GRANGE , marchand :
\ '
t
D'azur , au chevron d'or , surmonté d'un soleil de
môme, et accompagné en pointe d'une montagne
de trois coupeaux d'argent.
'» 456. Guillaume TROUILHIER , praticien :
■
D'azur, à une foy de carnation en fasce, mouvante des
deux flancs de l'écu, vêtue de gueules et parée
D ' d'argent, tenant un rameau de laurier d'or et une
\[ palme de même passés en sautoir, le tout accom-
pagné en pointe d'un croissant d'argent.
A57. Claude LEMAIRE, ancien consul pour le Roy
en Barbarie :
De gueules, à trois merlettes d'argent.
458. Guillaume FABRE, conseiller du Roy, lieu-
tenant particulier, civil et criminel au siège géné-
Tal de Marseille :
Porte comme cy-devant, article 452.
459. Joseph FABRE, ancien consul de Marseille,
propriétaire de la manufacture royale que le Roy
a fait établir au dit Marseille :
Porte de même.
460. Henry HENNEQUIN , apothicaire réal des
galères de France à Marseille :
De gueules, à dix pots de vair (verre) d'or, j oints et posés
quatre, trois, deux et un, surmontés d'une fasce
en devise d'argent, chargée d'un serpent ondoyant
de sinople, sous un chef d'azur, chargé d'un lion
d'or.
461 . A expliquer plus amplement.
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zr. oni-et? dardent ;
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469. François VIGNIER, garde-
magasin général des galères de
France à Marseille (1) :
D'azur, au cygne d'argent , bec-
qué et membre de gueules,
surunerivièred'argent; écar-
telé , d'or, à un cep de vigne
de sinople, occolé à un es-
chalas de gueules.
470. Pierre GUILHET, marchand :
D'azur, à cinq œillets d'Inde d'or, les tiges appointées,
mouvantes d'une terrasse de môme, et surmontés
d'un soleil d'or.
471. Estienne CROIZET, maître chirurgien de
Marseille, et chirurgien d'une des galères du Roy,
dite la Guerrière :
D'azur, à une croix fecroisettée d'or.
472. Ange TIMON , advocat en parlement, juge
royal civil et criminel au tribunal Saint-Louis de
la ville de Marseille :
D'argent, à un arbre de sinople sur une terrasse de
môme ; écartelé, de gueules, à une tour crénelée
de quatre pièces d'argent, maçonnée et portichée
de sable, et posée sur un rocher d'argent ombré de
(1) Sa fille Franco
Liste de Montgrana <.__ ._ _. .
Galères de France à Marseille. Il était fils de Messire Simon de Monl-
grand et de damoiselle Huet de la Coudre et neveu de Messiro Dorai-
nipTie de Montgrand do Maïade. Jean-Baptiste de Montgrand mourut
& Marseille le 18 novembre 1762, ayant eu de son mariage dix-huit
enfants dont plusieurs fils olliciers dans les armées du Roi et cheva-
liers de Saint-Louis. Cette branche s'est éteinte nu siècle dernier.
473. Barthélémy SAUV A IRE, marchand mercier :
Porte comme cy-devant article 463 .
+ • +
• + *
474. Jean -Baptiste CROZET,
marchand :
D'azur , à trois étoiles d'or mal
ordonnées , accompagnées de
trois croisettes d'argent.
; 4*
475. Pierhe d'ALBERTAS , sei-
gneur de Nerset Peschaure (Pe-
chauris) :
De gueules, au loup ravissant
476. Pierre SEBOLIN, marchand :
De gueules, à trois oignons arrachés et grenès d'or,
posés en pal, deux et un.
477. Ange GARDANE, marchand :
Tranché d'argent sur gueules ; au chef d'azur, chargé
d'un lion passant d'or, lampassé de gueules.
478. Joseph BOUGEREL, chanoine de l'église
cathédrale de Marseille :
D'azur, au lion d'or: au chef cousu de gueules,
cliargé de trois étoiles d'or.
4Î9. Le Corps des Maîtres Or-
phevres de Marseille :
D'azur, à une fleur de lys d'or,
couronnée d'une couronne
royale de même.
480. Pierre SOSSIN, notaire royal :
D'azur, à trois soucis tiges et feuilles d'or, les tiges
appointées, mouvantes d'une terrasse de même ;
au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles
d'or.
481 . Estienne SOSSIN, bourgeois :
Porte de même.
482. La Communauté des Maîtres Chirurgiens
jurés de Saint-Cosme de la ville de Marseille :
De gueules, à une église d'argent, accostée de deux
boites couvertes de même, et surmontée d'une
fleur de lys d'or, rayonnée de même, et autour
ces mots : sanat omnia.
483. Charles-Gaspard-Guillaume de VINTIMILLE,
évoque de Marseille (1) :
De gueules, au chef d'or; écartelé, de gueules, au
lion d'or, couronné de même.
(1) Charles-Gaspard-Guillaume de Vintimille. évoque do Marseille,
était flls de François de Vintimille, II* du nom, des comtes de Vin-
timille et de Marseille, comte du Luc, seigneur dr; Gonfaron, du Re-
vast, etc., maréchal des camps et armées du Roi, et d'Anne de
Fortin. Il était frère de Charles-François de Vintimilli'. rite a l'art. 1"
— 180 —
484. Jacques -Gabriel du HAMEL de ,B0UR
SEUILLE, chevalier de Malte, capitaine de la galère
appelée la Couronne :
D'argent, à une bande de sable, chargée de trois
sautoirs alaises d'or.
485. Jean ADMIRAT, bourgeois :
D'azur, à un lion d'or, lampassé et armé de gueules,
regardant un soleil d'or, naissant de l'angle dextre
du chef.
486. Philippe TROUILHIER, capitaine de le ville
de Marseille :
Porte comme cy-devant, article 456.
487. Jean FOUQUIER, marchand :
D'or, à un faucon de sable, becqué, ongle et grilleté
de gueules, la tête contournée et perché sur un
bâton écoté et alaise de sinople ; au chef d'azur,
chargé de trois étoiles d'or.
488. François BOULLE, marchand :
Porte comme cy-devant, article 334.
489. Pierre FERRAND, marchand :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux étoiles et en pointe d'une croix pâtée de môme.
490. Félix DAVID, marchand :
de cet ouvrage. Il fut nommé archevêque d'Aix en 1708, comman-
deur de l'ordre du Saint-Esprit en 1/24, et archevêque de Paris
en 1729. Il mourut à Paris, le 13 mars 1746, dans la quatre-vingt-
onzième année de son âge.
— 181 —
De gueules, à deux triangles ridés et entrelacés d'or ,
les pointes pommelées de môme, enfermant un
cœur d'argent posé en abîme; au chef cousu
d'azur, chargé de trois étoiles d'argent.
491 . Joseph-Ignace d'ESPINASSY :
D'or, à une rose de gueules, pointée de sinople, ac-
compagnée de trois boutons de roses, tiges et feuil-
les au naturel.
492. François de COLONNIA, avocat au parle-
ment :
De gueules, à une colonne d'or.
493. Aymard, François, MAGALLON, marchand :
D'azur, a un arbre arraché d'or, surmonté de trois
étoiles de même rangées en chef, et soutenu d'un
croissant d'argent.
494. Michel SERRE, peintre
du Roy, professeur du dessin à
l'Académie des oHiciers des ga-
lères du Roy (1) :
D'azur, à trois serres d'aigles
d'or, posées l'une sur l'autre.
Michel Serre naquit à Tarragone en Catalogne en 1658. Il était Dis
de Jacques Serra et de Marie Bai-boa. Il arriva à Marseille en 1676, à
l'âge de dix-sept ans, et habita depuis cette ville où il s'y livra entiè-
rement à la peinture. D'un génie supérieur, doué d'une facilité éton-
nante pour son art, Serre s'est placé au premier rang des peintres de
la Provence, son pays d'adoption. Il a laissé un grand nombre d' œu-
vres fort remarquables et très- recherchées par les connaisseurs. Le
martyre de Saint-Pierre Dominicain, qui figure eu Musée de Marseille,
12
— 182 —
495. Bernard MORGAN, gentilhomme Irlandais,
chevalier du Saint-Sépulcre, et enseigne de la
compagnie des gardes de Tétendart royal des ga-
lères de France :
De gueules, à un griffon d'or, tenant de sa serre dextre
un sabre d'argent, la garde et la poignée d'or; au
chef d'argent, chargé d'une croix potencée de
gueules, cantonnée de quatre croisettes de môme.
496. Claude ALBY, marchand :
D'azur, à deux chevrons alaises, l'un renversé et en-
trelassés d'or, accompagnés de trois étoiles de
même.
est une de ses œuvres capitales, ainsi que l'apothéose de la Magde-
leine oui décore l'église des Chartreux.
En 1704, Serre fit un voyage à Paris et y fut admis dans l'Académie
royale de peinture. Déjà il avait obtenu les brevets de dessinateur et
de peintre du Roi pour les galères de Marseille. Le 1" mai 1685, il
avait épousé a Marseille demoiselle Florie Regimonde (a) ; il eut de ce
mariage plusieurs enfants dont un seul a laissé postérité. En 1690,
Serre réclama et obtint des Consuls de Marseille un certificat de cita-
dinage (6). Louis XIV, par lettres patentes données à Marly, le 2*2 jan-
vier 1712, conféra à Serre la charge de lieutenant do Roy de la ville
de Salon, et par autres lettres du 22 octobre de la même année, celle
de maior pour le Roy de la ville do Gardanne. Ces lettres conféraient
aussi a Serre les privilèges de noblesse tant qu'il serait revêtu de ces
offices (c).
Durant la terrible peste de 1720, qui ravagea la ville de Marseille et
oui fit périr cinquante mille personnes, Serre se distingua par son
dévouement. Il fut un des Commissaires généraux préposés pour la
désinfection générale en 1722, et avait dans son ressort le quartier des
Carmes-Déchaussés dans la paroisse de Saint-Ferrôol. Ce généreux
citoyen, dont le nom a mérité d'être inscrit sur le monument élevé en
l'honneur des héros de la peste et qui décore aujourd'hui le milieu de
la place Saint-Ferréol, lit preuve, dans ces jours de calamités, d'une
libéralité sans bornes, en prodiguant, pour secourir ses malheureux
concitoyens, la fortune au il avait su acquérir si noblement par son
travail et son remarquable talent. C'était reconnaître généreusement
l'honneur qui lui avait été fait d'être reçu citoyen de Marseille. La
mémoire de son nom sera toujours en honneur dans l'ancienne cité
des Phocéens.
Serre, ruiné, mais plein des souvenirs de ce qu'il avait vu, employa
toute la chaleur de son imagination à rendre les scènes horribles au
milieu desquelles il avait joué un si grand rôle. On peut voir dans le
Musée de Marseille ses deux magnifiques tableaux de la peste de 1720.
L'un est une vue du Cours, l'autre, la place de l'HAtel-ae- Ville. L'au-
— 183 —
497. Jacques LTONY, marchand :
De gueules, à un lion d'or ; au chef cousu d'azur,
chargé de trois étoiles d'or.
498. Estienne BONNET, courtier royal :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois salades
ou casques d'argent, posés en profil.
499. Les Religieuses de l'Ordre de saint Bernard
de la ville de Marseille :
D'azur, à un saint Bernard de carnation, vêtu de son
habit de religieux d'argent, sa tète entourée d'un
teur s'est représenté dans ce dernier. Ce Musée possède aussi, parmi
un grand nombre d'œuvres de ce même maître, le portrait de sa
femme Florie Reçimonde entourée de ses quatre enfants. Go tableau
a été offert au Musée de la ville par les descendants de la famille
8erre. Michel Serre mourut à Marseille le 10 octobre 1733 âgé de sep-
tante-cinq ans (d).
(aj Paroisse de Notre~Dame-des-Accoules f du 1" mai 1685.
Après trois publications moi sous** nayant descouvert aucun enpe-
ckement veu le décret de monseig r de Marseille quil porte que lepoux cy
bas nommé est libre sans père et mère et quil est catholique apostoliq ;
romain ay marié par paroles de presant Michel Serre fils a feux Jac-
quet et Marie Barbos de la ville de Tarragonne en Cathalougne habitant
en cette ville depuis neuf ans âgé de vingt sept dune part et honneste
/Ule demois 11 * Florie Regimonde fille de Jean et de Jeanne Montaignon na-
tive de S* Kstienne en Forés habitant en cette ville depuis vingt ans
âgée de vingt et trois et de nos tre paroisse d'autre en presance de leurs
parons et témoins cy nommes a scavoir S r Pierre Croizier peintre
S' Claude Fort bourgeois S r Jean Pujol orfèvre S T Vincent Boullier
peintre Jean Jacquin forbisseur.
Signés : Serre. Fleurie Regimond. J Regimond. C rosier. Fort. Bollier.
Jean Poujeaud. Jean Jacquin. Montagnon. Regimond.
Cardini Vie.
(b) Cour des comptes de Provence, registre militia. fol. 257.
(c) Cour des comptes de Provence, registre confusio. fol. 277 V".
fd} Paroisse Stferreol.
Michel Jacques Gaspard Serre peintre époux de feue Flore Regimond
agédelb ans mort le dix S bre 1733 enseveli le 10 du dit dans l'église des
Cannes déchaussés accompagné par la paroisse pris à la rue de l'aca-
démie, témoins Joseph Chautan et François Arnaud illiterés
Signé : Reynaud prêtre.
— 184 —
cercle d'or, et tenant embrassé la croix , et les
autres instruments de la passion de Notre Seigneur,
de môme, et autour ces mots : Saint Bernard de
Marseille.
500. Clément LE PUNEX du PLESSY, maréchal
des logis de la compagnie des gardes de l'étendard
royal des galères de ïïance :
D'or, à un hérisson de sable sur une terrasse de si-
nople.
501 . Gilles de FAUDRAN, gentilhomme :
D'azur, chape d'or.
502. Antoine SALADE, bourgeois :
De gueules, à une aigle à deux têtes d'argent, accom-
pagnée en pointe d'une mer de même.
503. André SALLADE, marchand :
Porte de même.
504. Sebastien FORT, bourgeois :
D'azur, à un lion d'or, lampassé d'argent, tenant de
sa patte dextre une massue aussi d'argent, levée
en barre.
505. Antoine MOLIERE, marchand :
De gueules, à un lion d'or, à une fasce d'azur bro-
chant sur le tout, chargée de trois molettes d'ar-
gent.
506. Claude BAGUET, négociant :
De gueules, à deux lances passées en sautoir d'or,
accompagnées de quatre annelets ou bagues de
même.
507. Jérémie BAGUET, négociant :
Porte de même.
508. Louis BEZA.UDIN, notaire royal :
D'azur, à deux bandes d'argent, chargées chacune de
deux flammes de gueules, posées dans le sens des
bandes, accompagnées d'un crocodille d'or, mon-
tant sur la seconde bande ; au chef d'or, chargé de
trois étoiles de gueules.
509. André PORRY, marchand
et ancien échevin de Marseille :
D'azur, à la iasce d'hermines.
51 0. Sebastien SAUVAIRE, capitaine de vaisseau
marchand :
De gueules, à un agneau sautant d'argent, diadème
d or ; au chef cousu d'azur, chargé d'une étoile
51 1 . Jean FORT, ancien échevin de la ville de
Marseille :
Porte comme cy-devant, article 77.
512. François GAUTIER, marchand :
De gueules, à un coq d'or, perché sur un cœur de
même ; au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles
d'or.
— 186 —
513. Jean-Baptiste GARRAVAQUE, conducteur
des ouvrages de menuiserie des galères et des bâ-
timents de l'arsenal de Marseille :
De sable, à une croix patriarcale d'argent, autrement
dite croix de Caravaque.
514. Nicolas FERRARY, bourgeois :
D'azur, à une grille ou treillis d'argent , occupant
la moitié dextre de l'écu, senestré d'un lion d'or,
lampassé et armé de gueules.
515. Estienne BIZAUDIN, praticien :
D'azur, à un vol d'argent; au chef cousu de gueules,
chargé de trois besans d'or.
516. Guillaume VIOLET, commis au contrôle du
magasin général des galères à Marseille :
D'azur, à une montagne d'argent, surmontée de deux
croissants de même ; au chef cousu de gueules,
chargé de trois étoiles d'or.
517. Jacques LE NOIR, receveur des droits d'en-
registrement des armoiries à Marseille :
D'azur, au chevron d'or, surmonté d'une branche de
laurier couchée en fasce, aussi d'or, fcuillée et gre-
née de môme, le chevron chargé sur la pointe d'un
écusson de sable.
518. A expliquer plus amplement.
519. Jean NATTE, marchand:
De gueules, à une montagne de trois coupeaux d'ar-
gent, posés dans une onde de môme; au chef cousu
d'azur, chargé d'un soleil d'or.
520. Jean-Jacques de BRICAHD, escuyer :
D'or, à une montagne de six coupeaux d'azur, ac-
costée de deux couleuvres de gueules, mouvantes
des flancs de cette montagne, chacune ployée en
demi-cercle et affrontées, surmontées de trois
fleurs de lys d'azur, rangées sous un lambel de
quatre pendants de gueules.
521 . Pierre LAUGIER, ingénieur du Roy :
D'azur , au chevron d'or , accompagné de trois
pennes d'argent. .
522. Jacques PORRY, marchand :
D'azur, au chevron d'argent, surmonté d'un soleil
d'or, mouvant du chef, et accompagné en pointe
d'un oignon arraché d'or, montant en graine.
523. Bruno GRANIER, marchand :
D'azur, à une tour d'argent, maçonnée de sable, sur
une terrasse aussi d'argent;* au chef cousu de
gueules, chargé de trois étoiles d'or.
524. Germain GRANIER, marchand :
Porte de môme.
525. Antoine de
BIONNEAU D'AYRA-
GUES , escuyer :
D'azur, à la fasce
d'or, chargée de
deux croissants de
gueules, accom-
pagnée en chef de
trois étoiles ran-
gées d'or, et en
i>ointe d'un vol
l'argent.
— 188 —
526. Thomas BIN, marchand :
D'azur, à trois têtes de bélier d'or, posées de profil.
527. Louis GUIGONIS, marchand :
D'azur, au chevron d'or.
528. Pierre MONIER, marchand :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe
d'une vache passante d'argent, sommée entre les
deux cornes d/une étoile d'or.
529. François GARNIER, écrivain du Roy dans
l'arsenal des galères :
D'or, à un vase d'azur, garni de deux branches de
rosier de sinople, fleuries au naturel ; au chef
d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
530. François MONIER, marchand :
Porte comme cy-devant, article 528.
531 . Joseph THEUS, marchand tanneur :
D'azur, à un agneau pascal d'argent, diadème d ? or,
sur une terrasse de sinople, sa croix aussi d'or, et
la banderole de gueules, surmonté de trois étoiles
d'or, rangées en chef.
532. Martin MALAVAL, bourgeois :
D'argent, à un cœur de gueules, chargé d'une foy
de carnation , mouvante en fasce de deux nuées
d'argent, et soutenue d'une boucle ou fermait dor,
l'ardillon en pal, le cœur surmonté d'une étoile
d'azur, et supporté sur la pointe d'un triangle vidé
de même.
— 189 —
533. Franqois de BERMOND, escuyer :
D'argent, au lion de gueules.
534. Jean BERAUD de LA TOUR, bourgeois :
Parti : au premier d'azur, à une tour crénelée d'ar-
gent, maçonnée de sable ; au chef cousu de gueules,
chargé de trois croissants d'argent; au second,
aussi d'azur, au chevron 'd'argent, accompagné
en chef de deux étoiles d'or, et en pointe d'un
lion de même, lampassé de gueules, tenant de sa
patte dextre une branche de laurier de sinople.
535. Louis BELLIZEN, marchand :
D'azur, à un bélier d'argent, passant sur une terrasse
de sinople, surmonté d'une étoile d'or, posée au
milieu du chef.
536. Anne de LAMBERT, veuve de Joseph BOYER,
marchand à Marseille, a présenté Tarmoirie qui
porte :
Coupé : au premier, échiqueté d'argent et de gueules ;
au second, d'or, à un Mon passant d'azur, lampassé
de gueules, surmonté d'une fasce en devise abais-
sée de gueules, en forme de chef, chargée de trois
croissants d'argent.
537. Feu Jean-Baptiste de BOUSQUET, suivant
la déclaration de Catherine d' ARNAUD, sa veuve :
Portait comme cy-devant, article 202.
538. Pierre RAVEL, marchand, bourgeois de la
ville de Marseille :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux roses de même , et en pointe d'un chien
passant d'argent.
— 190 —
539. Jean-Baptiste GARNIER, bourgeois :
De gueules, à une tour crénelée de quatre pièces
d'argent, maçonnée et ouverte de sable , sur une
montagne de sinople, et accostée de deux croissants
d'argent.
540. Jean PLEZENT, courtier royal :
D'azur, à un arbre d'or, terrassé de même ; au chef
cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or.
541. François ROLLAND, marchand :
De gueules, à un monde d'azur, cintré d'or, sommé
d'une croix fleuronnée de même; au chef cousu
d'azur, chargé de trois molettes d'or.
542. Estienne ROLLAND, marchand :
Porte de même.
543. Estienne ROLLAND, marchand et ancien
échovin de Marseille :
Porte de même.
544. Jean RAMBAUD, bourgeois :
' D'azur, à un lion d'or, lampassé de gueules, ram-
pant contre un rocher d'argent, et regardant un
soleil d'or, mouvant de l'angle dextre du chef.
545. Jean-Baptiste CHAMBON, cv-devant «Tarde
du Roy :
De gueules, à une gerbe d'or, accostée de deux épis
courbés du côté des flancs, tiges et feuilles de
même; au chef cousu d'azur, chargé de trois
étoiles d'or.
— 191 —
546. Thomas ROME, garnisseur de chapeaux :
De gueules, à uae louve d'or, allaitant deux petits en-
fants de carnation, assis sur une terrasse de sino-
ple ; au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles
d'or.
547. Antoine REYNAUD, bourgeois:
D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef
de deux flammes d'or, et en pointe d'un cœur
aussi d'or, sommé d'une croix de môme, au pied
fiché dans le cœur ; au chef cousu de gueules ,
chargé de trois étoiles d'or.
548. Joseph REBOUL , bourgeois :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
trois étoiles de môme , posées une et deux , et en
pointe d'une agneau pascal d'argent, la longue
croix d'or , Pétendart de môme , croisé de gueules.
549. MelchiorDÉSIDERY, escuyer, sous-lieute-
nant d'une des galères du Roy :
D'azur , à un paon rouant d'argent.
550. A expliquer plus amplement :
551. Jacques GUZAN, aubergiste des Deux-
Indes :
D'azur , à un arbre d'or , sur une terrasse d'argent ,
accosté en pointe de deux croissants de môme , et
surmonté d'un soleil d'or, entre deux étoiles de
môme.
552. Jean-Bernard COUSINERY, bourgeois:
D'azur, à lafasce d'argent, chargée de trois roses
de gueules, tigées et feuillées de sinople, sur-
montée d'un soleil d'or, mouvant du chef, et ac-
compagnée en pointe d'un cœur de même.
553. Joseph PICHON, trésorier de l'extraordi-
naire des guerres et des galères :
Coupé d'azur sur gueules, à deux épées d'argent pas-
sées en sautoir , brochantes sur le tout , surmon-
tées d'une colombe de même , tenant en son bec
un rameau d'olivier d'or.
554. L'Abbaye des Religieuses
de Saint-Sauveur :
D'azur, aune tour d'argent sur
une montagne de même , la
tour maçonnée et ajourée
d'une porte et de deux fenê-
tres de sable, adextrée d'une
étoile à six rayons d'or, et
sénestrée d'un croissant d'ar-
555. Constance REQUIERE , marchande mer-
cière , veuve d'ANTOiNE VAULAIRE, a présenté l'ar-
moirie qui porte :
D'azur, à un oiseau volant en bande d'or, accom-
pagné en pointe d'une rose d'argent ; au chef
cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or.
55G. Le Corps des Maîtres Cordonniers de Mar-
seille :
De gueules, à un couteau à pied d'argent, posé en
S al , adextré d'un tranchet et seuestré d'une alêne
e même.
557. .Joseph GRAS.SY , écrivain du Roy dans l'ar-
senal de ses galères :
— 193 —
Echiçpieté d'argent et de gueules; au chef d'or, chargé
d'un aigle de sable.
558. Jean BON , bourgeois :
D'azur , à un agneau d'argent , passant sur une ter-
rasse de sinople, surmonté de trois étoiles d'or,
rangées en chef, soutenues d'un aroen-ciel au
naturel , formant un chef abaissé.
559. Claude GROS , marchand :
D'azur , à un lion d'or , lampassé de gueules , sur-
monté d'une croisette d'argent , accostée de deux
étoiles d'or.
560. Alexandre CHOMEL, marchand de Mar-
seille :
D'azur, à trois billettes d'or, rangées en fasce.
561 . Jean CORAIL , capitaine de vaisseau mar-
chand : •
D ? or , à une tige de corail de trois branches de gueu-
les , mouvante d'une montagne de sinople , éclai-
rée d'argent, et accompagnée en chef de deux cœurs
de gueules, enflammés de même.
562. Gilles LANDRIN , cabaretier :
D'argent , à une rose de gueules , tigée et feuillée de
sinople, accompagnée en pointe d'un G et d'une
L de sable , le tout entouré de deux branches de lau-
rier , jointes en forme de couronne de sinople ,
grenées de gueules.
563. Jean de COLOMBI LA BASTINE, ancien lieu-
tenant réformé d'une des galères du Roy , dite la
Mercure :
— 194 —
De gueules, fretté d'argent; au chef cousu d'azur,
chargé de trois colombes d'argent, becquées et
membrées de gueules.
564. François THEUS, capitaine de vaisseau mar-
chand :
Porte comme cy-devant, article 531 .
565. Louis CHAMBON, ancien échevin :
D'azur, à cinq épis d'or, tiges et feuilles de môme,
mouvants d'une terrasse d'argent , et surmontés
d'un soleil d'or.
566. Victor ARTAUD, marchand :
D'azur, à une montagne de trois coupeaux d'argent ,
mouvante de la pointe, surmontée d'un soleil d'or,
chargé d'un cœur de gueules; au chef cousu de
gueules, chargé de trois étoiles d'or.
5G7. Pascal CORBIERRE, marchand de vin à
l'enseigne des Deux-Palmes :
D'argent, à deux palmes de sinople passées en sau-
toir, surmontées d'une rose de gueules, soute-
nues d'un croissant de môme et flanquées d'un P
à dextre de sable, et d'un G à sénestre de môme.
5G8. Estienne BESSON, marchand de vin à ren-
seigne de Saint-Victor :
D'argent, à un saint Victor armé de toutes pièces au
naturel, chargé sur la poitrine d'une croix de
gueules, monté sur un cheval de sable, et tenant
en sa main dextre une lance d'or, avec laquelle il
perce la gueule d'un dragon de sinople, sur une
terrasse de sable.
— 195 —
569. Feu Jean BOURBON, aubergiste , suivant la
déclaration d'Honnorée GUARETTE, sa veuve:
D'azur, au chevron d'argent , accompagné en pointe
d'un cœur d'or, enflammé de môme; au chef cousu
d'azur , chargé de trois étoiles d'or.
570. André BEAUSSIER , chevalier du Saint-Sé-
pulcre , bourgeois :
D'azur, à trois bandes d'or ; au chef abaissé de gueu-
les, chargé d'un croissant d'argent, accosté de
deux étoiles d'or , sous un autre chef d'argent ,
chargé d'une croix potencée de gueules , canton-
née de quatre croisettes de môme.
571 . Lazare BRUNET, bourgeois :
D'or, à un lévrier rampant de gueules, accolé d'or ;
à la bordure denticulée de sable.
572. Alexandre HOU, bourgeois :
D'or, au chevron d'azur , accompagné de trois bran-
ches de houx, chacune de trois feuilles de sinople ,
grenées de gueules.
573. Jean FAILHON MONGIN, capitaine de vais
seau marchand :
D'argent, à un oignon de gueules, arraché de sable
et feuille de sinople.
574. Jean PORRY, marchand :
D'azur, à lafasce d'hermines.
575. Pierre EYDINS, coraillier :
— 196 —
Fascé (Tor et d'azur de six pièces ; au chef d'aznr,
chargé de trois étoiles d'or.
576. Charles POULIN , gentilhomme , S. du Clos,
commissaire de la marine, départi par Sa Majesté
au département de Marseille, Martigues, pour
l'inspection des classes :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un
poulain issant et contourné d'argent; au chef
cousu de gueules, chargé d'un croissant d'argent ,
accosté de deux étoiles de môme.
577. François SEBOLIN , marchand :
Porte comme cy-devant, article 476.
578. Jean ESMIEU , hoste :
D'azur, à un puit d'argent, maçonné de sable, du-
quel sort un arbre d'or, accosté à dextre d'un J de
môme , et à sénestre d'un fi aussi d'or.
579. Jean AC1IARD, hoste :
D'argent, à deux croissants entrelacés, l'un tourné et
l'autre contourné de sinople, surmontés d'iui J et
d'un A de sable, posés sous une étoile de gueules.
580. François de PAUL, escuyer :
D'azur, à un bon passant d'or, lampassé et armé de
gueules, accolé de sable et hé d'une chaîne de
mi>me, à un tronc d'arbre de sinople, planté sur
une terrasse d'argent ; au chef d'or, chargé d'une
étoile de gueules.
581 . Jean GAUTIER, bourgeois :
D'azur, h un coq d'or , crèté, barbé et membre de
— 197 —
gueules , empiétant un serpent d'or , qui lance son
aiguillon de sable contre le coq et relevé sa queue
tortillée, sur une terrasse de sinople; au chef
cousu d azur, chargé de trois étoiles d'argent.
582. Jcst-Pàsteur RICARD, marchand dro-
guiste :
D'or, à un pin de sinople, sur une terrasse de môme,
accolé d'un cep de vigne, fruité d'un raisin , le tout
au naturel.
583. Antoine AGNEAU, hoste :
D'or , à un rosier de sinople , fleuri de quatre roses
de gueules, disposées en croix, accompagné eu chef
de deux A de sable.
584. Catherine BESSONE, hostesse :
D'azur, à un Saint Michel de carnation ailé d'argent
et de gueules, vêtu à la romaine d'argent, avec
des ornements d'or, tenant de sa main dextre une
épée d'or , et de sa sénestre une balance d'argent ,
cordonnée de sable , combattant et précipitant un
diable miraillé d'argent et de gueules, de sinople et
de sable.
585. François MICHEL, mar-
chand, bourgeois (1) :
D'azur, à une gerbe d'or, liée
de gueules ; au chef cousu de
gueules, chargé de trois étoi-
les d'or.
(I) François Michel fut marié à demoiselle Chrétienne Jourdan,
dont il eut :
Jean-Joseph Michel, qui épousa. le 29 octobre 1722 (paroisse Saint-
— 198 —
586. Pierre JOURDAN , marchand :
D'azur, à un rocher d'or, ouvert en arc, en forme
de pont , sur des ondes d'argent , sur lequel est per-
chée une colombe d'argent, becquée et membrée de
gueules , regardant un soleil d'or naissant de l'an-
gle dextre du chef.
587. Jozias GOULLON, marchand :
D'azur, au chevron d ? or, accompagné en chef d une
étoile de môme à dextre et d'un croissant d'argent
à sénestre, et en pointe d'une gerbe d'or.
388. Alexandre IMBERT , hoste :
D'or, à deux bourdons de gueules, passés en sautoir,
accompagnés aux flancs d'un A à dextre et d'un J.
à sénestre de sable , et en pointe d'un lézard pas-
sant de sinople; au chef de gueules, chargé de trois
coquilles d'argent.
589. Jean-Baptiste DERBES, bourgeois :
D'azur, à un Us d'argent , grené de gueules , sortant
du milieu d'un feuillage aussi d'argent , mouvant
d'une terrasse de môme, surmonté d'une fasce en
devise haussée d'or , et de trois étoiles de même
rangées en chef.
Martin), demoiselle Marie- Anne Borely. fille de sieur Joseph Borely.
ancien premier échevin de Marseille , et de demoiselle Glaire Rim-
baud. De ce mariage naquit :
François Michel de Léon , né le 1 er février 1727 (paroisse Saint-
Martin), marié le 15 juillet 1755 (paroisse Saint-Ferréol), à demoi-
selle Anne Mille , fille ae Balthazar Mille, ancien échevin , et de dame
Claire Borely. Il fut nommé conseiller trésorier de France , général de
ses finances en Provence, par lettres-patentes du 9 mai 1*77 (cour
des comptes de Provence, registre lœtitia, folio 376 v # ) et commença
à ajoutera son nom, par acte passé le 11 janvier 1776, pardevant
maître Olivier, notaire royal à Marseille, le nom de de Léon , qui
était celui de noble Joseph-Louis de Léon, écuyer, son cousin germain,
dont il était devenu héritier. Il eut de son mariage :
Paul-François-Marie Michel de Léon , avocat en la cour, qui épousa,
le 30 prairial an vu , Marie- Antoinette-Joséphine Barbarin , dont :
Léon Michel de Léon.
— 199 —
590. Antoine BORELLY, bourgeois :
Porte comme cy-devant, article 219.
591 . Estienne GUILHERMY, marchand :
Coupé de gueules sur azur, l'azur chargé d'un
dextrochère de carnation , vôtu de gueules , paré
d'argent, mouvant du flanc d'une nuée de même,
et empoignant une croix haussée , fleuronnée , au
Sied fiché d'or, brochant en pal sur le tout, avec
eux branches de laurier de môme passées en saur
toir, brochant aussi sur le tout.
592. Jean LONG, bourgeois :
D'azur , à trois barres d'argent.
593. Laurent GRANIER, bourgeois :
D'azur, aune bande bretessée d'une pièce d'or, et
chargée de trois tourteaux de gueules, la bande ac-
compagnée de six besans d'argent , posés en orle ,
trois en chef et trois en pointe; au chef d'argent,
chargé de trois étoiles de gueules.
594. Michel PAYEN , marchand de vins :
D'azur, à un navire équipé, dont le corps du vais-
seau d'or , les mâts et les cordages de sable, les
voiles d'argent . les embrasures pour les canons
de gueules, et les bannières de même , le grand
mât accosté en chef d'un B et d'un P. d'or.
595. François LAURENT, marchand :
D'azur, à un laurier d'or, mouvant d'un croissant
d'argent, accompagné en chef de deux étoiles d'or,
le croissant accosté de deux vents d'argent , mou-
vants des angles de la pointe et soufflants contre
le laurier.
— 200 —
596. Antoine MICHEL, marchand :
D'azur, à un dextrochère de carnation, vêtu de gueu-
les , paré d'argent , mouvant du flanc d'une nuée
de même, tenant suspendue une balance d'or, cor-
donnée de gueules , à une étoile d'or posée entre
les deux bassins de la balance.
597. Joseph BAULME, bourgeois :
D'or , à un baume arraché de sinople.
598. A expliquer plus amplement.
599. Jean-François ROBERT, marchand:
D'or, à un chêne de sinople sur une terrasse de
môme, accompagné en chef de deux étoiles de
gueules.
600. Scipion de FELIX LA REYNARDE, chevalier
de l'ordre de Saint- Jean-de-Jérusalem :
De gueules, à la bande d'argent, chargée de trois F de
sable; écartelé, de gueules, au bon d'or, à la
baude d'azur brochant sur le tout; au chef de
gueules , chargé d'une croix d'argent.
601 . Antoine LA FONT , hoste du logis d* Au-
bagne:
D'argent, à un raisin de sable, accosté de deux lettres
A et F de même ; au chef d'azur, chargé de trois
étoiles d'or.
602. Joseph de SAINT-JACQUES :
Porte comme cy-devant , article 148.
— 201 —
603. Joseph REYNIER, escuyer :
D'azur, au chef d'or ; au lion d'argent , lampassô de
gueules, brochant sur le tout.
604. Le Couvent des Grands Carmes de Mar-
seille :
De sable, chape d'argent.
605. Vincent MANENC, marchand :
D'azur, à une tour d'argent , donjonnée d'une autre
tour de môme, maçonnée de sable, sur une terrasse
de sinople.
606. Remond REISON , bourgeois :
D'azur , à une ancre à quatre branches d'argent sans
trabe, accompagnée en chef de deux étoiles d'or.
607. Louis BAGARRY, capitaine de vaisseau
marchand :
D'or , à un lion d'azur, lampassé et armé de gueu-
les ; écartelé , de gueules , à une croix d'argent.
608. Les Religieuses de la Présentation de Notre-
Dame, dites Présentines :
D'azur, à une jeune Sainte- Vierge de carnation, vê-
tue de gueules et d'argent, sa tête entourée d'une
gloire d'or , tenant de sa main dextre une flèche
en pal d'or , empennée de gueules , la pointe en
haut d'argent, et de sa sénestre tenant une longue
croix d'or , à laquelle est attachée une banderole
d'argent , croisée de gueules, le tout sur une ter-
rasse de sinople, au naturel, et une bordure
d'or, avec cette légende en caractère de sable :
Le Monastère de la Présentation de Notre-Dame.
fi09. Pierre ARNOUX , avocat à Marseille :
De gueules , à une tour d'argent, maçonnée de sable ;
au chef cousu d'azur, chargé d'une étoile d'or.
610. Estienne DESCAMPS, écrivain du Roy sur la
galère appelée la Forte :
D'azur, à un croissant d'or entre deux tours d'ar-
gent posées en fasce, trois étoiles d'or rangées en
chef et trois canettes aussi d'or rangées eu pointe,
nageant sur une rivière d'argent.
61 1 . François d'EYGUESIER, bourgeois :
D'azur , à un co3ur d'or , surmonté d'une comète de
même , et soutenu d'un croissant d'argent.
612. Jean GERAERS, bourgeois:
D'azur, a un écureuil assis d'or, mangeant une
pomme de môme ; coupé d'or , à trois glands de
sinople, les tiges en bas.
613. François de
LEON,cscuyer (1) :
D'azur, à une tête
de léopard arra-
chée d'or, lam-
passée de gueules.
— 203 —
614. Feu Henry DUPUY, consul pour le Roy à
Smyrne, suivant la déclaration de marquise de
VELLIN , sa veuve , portait :
D'or, à un puit de gueules, maçonné de sable ,
soutenu par deux dragons affrontés de même ,
leurs queues passées trois fois en sautoir vers la
pointe.
615. Valentine DUPUY, veuve de Jean-Joseph de
RIANS, avocat en la cour:
Porte de môme.
616. François MOUSTIÉ (Moustiers), écrivain
d'une des galères du Roy :
D'azur, à deux dauphins adossés d'argent.
du xviT siècle, intitulée : Mémoire de nos ancêtres, qui se trouve en
tête de l'exemplaire de la Fauconnerie de Jacques de Léon, apparte-
nant à M. le comte de Clapiers).
II* Jacques de Léon, son fils, en l'an 1508 (d'après la môme note).
C'est l'auteur de la Fauconnerie, dédiée au Roi, par Gaspard de Léon,
son fils.
III* Gaspard de Léon, fils de Jacques, vivait en l'an 1534. Il est qua-
lifié noble dans une transaction passée entre lui et M. M* François
Sommaty et autres, le 23 mars 1542, pardevant François Berard, no-
taire delà ville de Marseille. Il était marié avec damoiselle Margue-
rite Dehuc.
IV Antoine de Léon, fils de Gaspard et de damoiselle Marguerite
Dehuc, épousa damoiselle Marguerite de Margaillet, par contrat du
23 janvier 1585, notaire Hugolens, de la ville d'Aix, dans lequel
contrat il est qualifié noble.
V°Cornelio de Léon, fils dudit, vivait en 1666, âgé de 76 ans. Il fit
son testament le 24 janvier 1633, notaire Garlon, de Marseille, dans
lequel il est qualifié escuyer de la ville de Marseille, fils de défunt
Antoine, aussi escuyer, et de damoiselle Marguerite de Margaillet, par
lequel, entre autres choses, il fait plusieurs légats à sieurs Antoine et
Louis de Léon, ses enfants, et institue son héritière universelle da-
moiselle Anne de Paul, sa femme.
VI* Noble Antoine de Léon, II" du nom, fils dudit Gornelio, vivait en
1666, âgé de 44 ans. Il avait épousé, le 11 avril 1655, damoiselle Thé-
rèse de Maunier, par contrat passé chez Sossin, notaire de la ville
de Marseille, dans lequel contrat il est qualifié fils de noble Gornelio
de Léon et de feue damoiselle Anne de Paul, dudit Marseille.
VIP Noble François de Léon (mentionné ici à l'article 613), escuyer
— 204 —
617. Jean-Baptiste ZîMIÎIJER, bourgeois :
D'azur y à trois branches de laurier d'or , mouvantes
d'un croissant d'argent ; à la fasce de gueules, bro-
chant sur le tout r chargée de trois étoiles d'or.
618. Noël BONOCHÈRE, bourgeois :
De gueules T à une cygogne volante d'or, portant en
son bec un serpent de même ? accompagnée en
pointe d'une rivière d'argent ; au chef cousu
d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
619. André AUDIBERT, architecte:
D'azur , à un arbre d'or, sur une terrasse de même,
a un lion rampant contre l'arbre aussi d'or , lam-
passé de gueules; au chef cousu de gueules,
chargé de trois étoiles d'or.
620. Ignace GUIEU, bourgeois de Marseille :
D'azur , au chevron abaissé d T or , surmonté dune
fasce en devise de même, et accompagné en pointe
d'un croissant d'argent; a trois étoiles d'or, ran-
gées eu chef.
621 . Jacques PORRY, marchand de Marseille :
D T azur, à la fasce d'hermines.
de la ville de Marseille, épouse, le 18 avril 1693. damoiselle Thérèse de
Michel, par contrat passé chez Piscatory. notaire dudit Marseille. Acte
de mariaç? du 19 avril 1693, paroisse "Saint-Martin. Il fut maintenu
dans sa noblesse par jugement de M. Lebret, du 25 juillet 1699.
VIII* M^sire Jo^pn-LouisdeLeon.néle 5aoùt 1699, baptisé le même
jour, paroisse Saint-Ferréol. mort le 27 décembre 1775. âgé d'environ
76 ans. enseveli le lendemain dans la paroisse Saint-Martin. Il était
le dernier de sa famille et tit héritier son cousin çermain , François
Michel . oui commença à ajouter à son nom celui de de Léon, par
acte passe le 11 janvier 1776. pardevant maître Olivier, notaire royal
à Marseille.
— 205 —
622. Le premier Monastère de la Visitation
Sainte-Marie :
D'or, à un cœur de gueules , chargé d'un nom de
Jésus d'or, et percé de deux flèches d'argent pas-
sées en sautoir , à une croix pâtée de sable , au
Sied fiché dans l'oreille du cœur, le tout enfermé
ans une couronne d'épine de sinople , les pointes
ensanglantées de gueules.
623. Le second Monastère de la Visitation Sainte-
Marie :
Porte de même.
624. Jean -Baptiste BARTHÉLÉMY, marchand,
négociant :
'O
De gueules , au chevron d'or, accompagné en chef
de deux croissants d'argent, et en pointe d'une
pierre carrée de même; au chef cousu d'azur,
chargé de trois étoiles d'or.
625. Louis GERMAIN , marchand :
D'azur, à une croix fleuronnée d'or.
626. François GERMAIN, marchand :
Porte de môme.
627. Claude GEOFFROY, bourgeois :
Tranché d'or sur azur.
628. Pierre-Estienne FAURE, commis de vivres :
D'argent , à une bande d'azur, enfilée de trois cou-
ronnes d'or.
— 206 —
629. Jean CARRAIRE, advocat en la cour :
D'azur, à trois croix, chacune composée de quatre lo-
sanges d'or.
630. Joseph de LEVI, chevalier de Tordre de
Saint-Jean de Jérusalem , capitaine d'une des ga-
lères du Roy :
D'or, à trois chevrons de sable ; au chef de gueules ,
chargé d'une croix d'argent.
631 . Alexis de LEVI GAUDIER, chevalier de Tor-
dre de Saint-Jean de Jérusalem, lieutenant d'une
des galères du Roy :
Porte de même.
632. Jean MASSE; comité réal des galères et
maître d'équipage à Marseille :
D'azur, à deux massues passées en sautoir d'or, ac-
compagnées en chef d'une étoile de même , et en
pointe d'un croissant d'argent.
633. Claude COULOMB, conseiller du Roy, mé-
decin ordinaire de Sa Majesté et de rhôpitalde ses
galères :
Tiercé en fasce , le premier de gueules , le second
d'argent, chargé de trois merlettes d'azur, et le
troisième de sable.
634. Louis AUBERT, négociant :
D'azur, à quatre chaînes d'or, mouvantes des quatre
angles de l'écu, et liées en cœur à un anneau de
môme.
635. Pierre ROUV1ERRE, courtier royal :
— 207 —
D'argent, à un chêne arraché de sinople ; au chef
d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
636 Honnoré MEYNARD, courtier royal :
D'or, à un arbre de sinople , planté sur une monta-
gne de cinq coupeaux de môme , à un arc de gueu-
les , cordé de sable , passé en bande dans le pied de
l'arbre ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or,
celle du milieu cometée.
637. Marc- Antoine LE ROY, capitaine de vais-
seau :
Dé gueules, à une aigle d'or; au chef d'argent, chargé
d'une croix potencée de gueules, cantonnée de
quatre croisettes aussi potencées de même.
638. Joseph ROMAN, courtier royal :
D'azur , à un dextrochère de pourpre , sortant de la
fenêtre d'une tour ou guérite d'argent, maçonnée
de sable , mouvante du flanc sénestre , ce bras te-
nant empoigné un arbre en pal arraché d'or, ac-
compagné en chef de deux étoiles de môme , et en
pointe d'une rivière d'argent.
639. Joseph BESSON, courtier royal héréditaire
en la ville de Marseille :
D'azur, à une croix pâtée, alaisée d'or ; au chef cousu
de gueules, chargé de trois étoiles d'or.
640. Guillaume SELLON, marchand à Marseille :
D'azur, à quatre cornets d'or, posés en fasce les uns
sur les autres, chacun enguiché de gueules et
pendus à un anneau d'argent.
— 208 —
641 . Robert du PUY , marchand , bourgeois
Marseille :
D'azur, à trois roses d'argent, tigées et feuillées
même, mouvantes d'un puit d'or, maçonné
sable , plein de gueules.
642. Boniface CAUVET, advocat :
D'azur, à une grue d'argent avec sa vigilance d'
surmontée d'une étoile de môme.
643. Meyfrin COMTE , peintre entretenu pa
Roy à Marseille :
D'azur, à un coq d'or , posé sur un rocher de mi
et surmonté de trois étoiles d'or rangées en c
644. Antoine GÉRARD , advocat à Aix :
D'or , à un arc de gueules, cordé de même , posi
pal; au chef d'azur, chargé d'une étoile d'or,
costée de deux besans d'argent.
645. François G AIL, marchand, bourgeois :
Coupé d'azur et de gueules par une fasce d'or , Yz
chargé d'un coq d'argent , et le gueules ch*
d'un croissant aussi d'argent.
646. Jean ROMAN, marchand, navigant:
Porte comme cy-devant , article 638.
647. Marc -Antoine TAMBEURIN, S. de Pi
refeu :
D'azur, à une bande d'argent, chargée en cœurd'i
étoile de six rais de gueules.
— 209 —
648. Jean-Baptiste LE BOIS, bourgeois :
D'argent , à trois cyprès de sinople, rangés sur une
terrasse de môme , et fruités d'or.
649. Jean RAULET, concierge et économe de
1" hôpital royal des équipages des galères :
Coupé d'azur sur argent, l'azur chargé d'un soleil
d'or posé en chef, et l'argent chargé de deux ro-
siers de sinople passés en sautoir , mouvants de la
S ointe d'une terrasse de même et fleuris chacun
e cinq roses de gueules , supportant au milieu de
leurs branches une tige de lis de sinople, fleurie
de trois pièces d'argent brochant sur l'azur.
650. Jacques GROS , mercier et quincaillier de la
-ville de Marseille :
D'azur, à une montagne de six coupeaux d'argent,
surmontée d'un soleil d'or.
651. Antoine de LIALBISSI , prêtre, docteur en
théologie :
De sable à deux vires d'or l'une dans l'autre.
652. Pierre NATTI, cy-devant courtier royal :
Porte comme cy-devant, article 519.
653. Pierre de CAUX, chanoine en l'église cathé-
drale de Marseille :
D'azur, à un agneau d'argent , passant sur une ter-
rasse de sinople, accompagné en chef de deux étoi-
les d'or.
•654. Joseph ARNAUD, marchand :
D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef
— 210 —
de deux étoiles d'or, et en pointe d'une montagne
de six coupeaux de môme.
655. Pierre de PEIRUYS, docteur en médecine:
D'azur, à deux chevrons d'or, accompagnés en pointe
d'une poire tigée et feuillée de môme.
656. Catherine RICARDE MARTIN , veuve d* An-
toine MARTIN AUFFIÈRE, aprésenté T armoirie qui
porte :
D'azur, à un rocher d'argent sur une mer de môme,
à une colombe aussi d'argent perchée sur le ro-
cher; au chef d'or, chargé d'une étoile de gueules.
657. Jeanne de RIQUETTY, veuve de N. GEREN-
TON, seigneur de Chateauneuf (1) :
Porte comme cy-devant article 130.
658. Jean BONIFAY, maître maçon :
D'azur, à une foy de carnation en fasce, vôtue de
gueules, soutenue d'une mer d'argent; au chef
d'azur , chargé de trois étoiles d'or , soutenu de
môme.
659. Jean-Baptiste SEREN , bourgeois :
D'azur, à une sirène au naturel sur une mer d'argent,
tenant de sa main dextre un miroir rond d'ar-
gent, bordé d'or, et de sa sénestre un peigne d'or,
avec lequel elle peigne ses cheveux qui sont aussi
d'or ; au chef cousu de gueules , chargé de trois
étoiles d'or.
(1) Jeanne de Riquety était sœur de l'aïeul d'Honoré de RiqueU',
marquis de Mirabeau, et par conséquent sa grand'tante ( Robert de
Briançon).
La Ghonayo-Dosbois la fait fille d'Antoine, frère de l'aïeul d'Honoré.
— 211 -
660. Jean BUECH, fille:
D'azur, à une vache d'or, passante sur une terrasse
de sinople, surmontée de trois étoiles d'or, ran-
gées en chef.
661 . Honnoré MULCHY, marchand :
D'azur, à une bande d'or , chargée de trois mouches
de sable, et accompagnée de deux croissants d'ar-
gent.
662. Joseph de BOUTASSY :
Coupé: au premier, d'azur, à un château donjonné
de trois tours d'argent, maçonné de sable, et au
second , de gueules, à trois bandes d'or.
663. Pierre CROISET :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois roses
de même.
664. Jacques REBUTY :
D'or, à un lion de sable, lampassé de gueules ; au
chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
665. Balthazard REBUTY :
Porte de même.
666. Thomas BAUDEU, commis de M. ARNOUL
de VAUCRESSON, commissaire général des galères
du Rov :
D'azur, au chevron haussé d'or, accompagné en chef
de deux étoiles de même, et en pointe d'un ro-
cher aussi d'or dans une mer d'argent , et sur le
rocher un duc ou chat-huant s'essorant de sable.
667. Jean-Baptiste BOYER, officier dans l'arse-
nal des galères :
D'azur, à un bœuf passant d'or, surmonté d'une
étoile de même.
668. Joseph de CAMBIS, capitaine d'une des galè-
res du Roy :
D'azur, à une montagne de six coupeaux d'or, som-
mée d'un arbre de même, soutenu par deux lions
affrontés aussi d'or , lampassés de gueules, posant
leurs pattes de derrière sur la montagne.
669. Jerosme THOMASSIN, capitaine de vaisseau
marchand :
D'azur, à une tour d'argent, maçonnée de sable, sur
une terrasse de sinople , la tour sommée d'an ar-
bre d'or et soutenue par deux lions affrontés d'or,
lampassés de gueules.
670. Antoine de
CLAPIER, baron de
Gréoux(l) :
Fascé d'azur et d'ar-
gent de six piè-
ces; au chef dor.
(I) Antoine de Clapiers, baron de Gréoux, fut marié à Thérèse de
Foresta. Cette branche est aujourd'hui éteinte.
Artefeuil. dans son Histoire héroïque et universelle de la noblesse de
Provenu dit que le premier de cette famille dont il est lait mention
— 213 —
671 . Françoise de GRIMAUD , veuve de Jean CU-
LIOL, conseiller du Roy, trésorier général de
'rance :
Losange d'argent et de gueules.
672. Claude BLANCON , marchand navigant :
D'azur, à une tour d'argent, maçonnée de sable,
dans une mer d'argent, la tour couverte en dôme,
sommée d'un globe d'or, croisé de même et sur-
monté d'un soleil aussi d'or naissant du chef.
673. Le Couvent des Pères Servites, dit de Notre-
Dame-de-Lorette de Marseille :
9
D'argent, à un M en lettre gothique de sable, la
jambe du milieu accolée de la lettre S de même.
dans l'histoire de ce pays est Jean de Clapiers, onginaire d'Andalousie,
qui est qualifié lieutenant-général des armées du Roi Robert, premier
écuyer de ce prince, gouverneur de la ville et citadelle d'Hyôres , dans
le testament qu'il fit a Hyères, reçu par Dracon, notaire de cette ville,
le 2 août 1330, par lequel il fait un legs à Marguerite de Gastellane, sa
femme, et institue pour héritiers ses deux fils. Son frère, Etienne de
Clapiers, gouverna pendant dix ans l'abbaye de Saint- Victor en qua-
lité d'abbe et eut pour successeur Guillaume de Grimoard de Grisac ,
qui fût ensuite Souverain Pontife sous le nom d'Urbain V.
Cette famille a formé plusieurs branches, entre autres celle des sei-
gneurs de Vauvenargues, de laquelle était Joseph de Clapiers, pre-
mier consul d'Aix et procureur du pays de Provence aux années 1720
et 1721. En récompense des grands services qu'il rendit à cette ville,
dont il était commandant pour le Roi pendant la grande peste de 1720,
8a Majesté érigea la terre de Vauvenargues enmarcruisat, en 1722, et
lui donna une pension de 3,000 livres. Il épousa, le o septembre 1713,
Marguerite de Bermond, dont il eut Luc de Clapiers, marquis de Vau-
venargues, né à Aix en 1715, capitaine au régiment du Roi et auteur
du livre intitulé : Introduction à la connaissance de l'esprit humain,
suivie de réflexions et maximes. Cet ouvrage parut pour la première
fois en 1746. Les cruelles maladies et les souffrances qu'if endura
après la retraite de Prague, à travers trente lieues de glaces, lui firent
perdre la vue et amenèrent sa mort en 1747.
Par l'extinction de la branche de Vauvenargues, le titre de marquis
a passé dans celle de Collongue , la seule qui subsiste encore aujour-
d'hui. Cette branche est représentée par Jacques-Balthazar, marauis
de Clapiers Collongue, et par Lazare- Alfred, comte de Clapiers Col-
longue, qui. de son mariage avec Jenny Lombardon , d'une très-an-
cienne famille de Marseille, a deux garçons et deux filles.
14
— 214 —
674. Jean VILLENEUVE :
De gueules, à une bande abaissée d'or, sur laquelle est
passant un loup de môme; au chef cousu d'azur,
chargé de trois étoiles d'or.
675. Joseph-Laurent ALLEMAND :
D'azur, à une main de carnation, parée d'argent,
vêtue de gueules, mouvante du flanc sénestre
d'une nuée d'argent, tenant un demi vol d'or en
pal , accompagnée en chef de trois étoiles rangées
d'or, et en pointe d'un croissant d'argent.
676. Jean FOURNIER, écrivain d'une des galères
du Roy :
Tiercé en chevron, le premier d'azur, à deux étoiles
d'or, le second de gueules , et le troisième d'argent,
à un cygne de sable sur une .terrasse de môme.
677. Paul de GUIBERT , S. de Château-Follet :
De gueules, à une bande d'argent, chargée de trois
merlettes de sable, et accostée de quatre croisettes
pâtées d'or , deux dessus et deux dessous.
678. Pierre RIGON, bourgeois :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux étoiles de même, et en pointe d'un croissant
d'argent.
■
679. Jacques SAURON, courtier royal :
D'azur, à une montagne d'or dans des eaux d'ar-
gent, surmontée d'un soleil d'or mouvant du chef.
680. Le Couvent des Frères prêcheurs de Mar-
seille :
— 215 —
D'argent, chape arrondi de sable, l'argent chargé
d'une chien couché de sable, tenant en sa gueule
un flambeau de môme, allumé de gueules, sur-
monté d'une étoile de même.
681. Victor SOUCHEIRON , maître chirurgien:
D'or, à un sénestrochère mouvant du flanc dextre
d'une nuée de sinople , tenant une poignée de sar-
ments de vigne, feuilles et fruités de même , ac-
compagné en chef de trois étoiles rangées d'azur ,
et en pointe d'un croissant de gueules.
682. Jean-Jacques AVRIL, marchand ciergier :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux roses tigées et feuillées, et en pointe d'une
tôte de taureau posée de profil de même; au chef
d'argent, chargé de trois étoiles de gueules.
683. Louis TARON , bourgeois :
D'azur, à un taureau passant d'or, surmonté de trois
étoiles de même, rangées en chef.
684. Jean-François TOURNEZY, médecin agrégé
à Marseille :
De sable, à trois tours crénelées chacune de quatre
pièces d'argent.
685. Jean-Antoine SIMON , prêtre, religieux con-
ventuel de Tordre de Saint-Jean de Jérusalem, com-
mandeur de Bayonne :
D'azur, à une montagne de six coupeaux d'or, sur-
montée d'une étoile à queue étincelante de môme ;
au chef cousu de gueules, chargé d'une croix
d'argent.
— 216 —
686. Jean-Pierre BARTHELEMY, bourgeois :
D'azur, à une montagne de six coupeaux d'argex^B-
des flancs de laçrueile sortent deux branches de I
rier au naturel, la montagne surmontée d'i»-^ 116
t
étoile d'or, accompagnée en chef d'un
d'argent , accosté de deux autres étoiles d'or.
687. Pierre ANSELME, marchand :
D'azur, au chevron d'or , accompagné en chef de —
roses d'argent, tigées et feuûlées de môme, et
Jointe d'un croissant aussi d'argent ; au chef co
e gueules , chargé de trois étoiles d'or.
688. Anne BERARD , veuve de Jacques BLANC ~> a
présenté Tarmoirie qui porte :
D'azur, à une montagne de trois coupeaux d'arga
mouvante de la pointe , à une colombe aussi d'à
gent, becquée et membrée de gueules, perchée su xr
S lus haut coupeau , tenant en son bec un ramo^
'olivier d'or, et accompagnée d'une étoile
même, posée au canton sénestre du chef.
689. Alexandre FORT, officier d'infanterie :
D'azur , à un lion d'or , lampassé de gueules , tenant
de sa patte dèxtre une massue d'argent.
690. Les Religieuses de Sainte-Elisabeth du tiers
ordre de Saint-François :
D'azur , à une Sainte-Elisabeth vêtue en religieuse de
Sainte-Claire , ayant sur sa tête une couronne d'or
à l'antique et une autre couronne de môme sur sa
main sénestre qu'elle tient sur son estomac, et te-
nant de sa main dextre un pain d'or qu'elle pré-
sente à un pauvre qui est à son côté dextre ; reçu
semé d'étoiles d'or.
- 217 —
691 . François AGNEAU , escuyer :
D'azur, au chevron haussé d'or, accompagné en
pointe d'un agneau passsant d'argent sur une ter-
rasse de môme.
692. Jean- André TEISSÈRE , marchand navigant:
Ecartelé, aux 1 M et i\ de gueules, à trois mitres d'é-
vôque d'or; aux 2* et 3% d'azur, à trois puits d'ar-
gent, maçonnés de sable, accompagnés en chef (sur-
montés) d'une colombe volante d'argent, becquée et
membrée de gueules, portant en son bec un ra-
meau d'or.
693. André TEISSÈRE, capitaine de vaisseau
marchand :
Porte de môme.
694. Barthélémy de BEAULIEU-RUZET , S. de
Razac :
D'or, à trois corneilles de sable, becquées et membrées
de gueules, posées une et deux (mal ordonnées).
695. Le Couvent des Religieuses Carmélites de
Marseille :
De sable , mantelé arrondi d'argent , la pointe de sa-
ble terminée en une croix pâtée de môme, accom
pagnée de trois étoiles deux en fasce et une en
pointe de l'un en l'autre.
•
696. Joseph FAISAN , bourgeois :
D'argent, à un faisan contourné de sable , perché
sur un tronc mouvant en barre d'une terrasse de
môme.
— 218 —
697. Esprit de MOUTTON, escuyer:
D'azur, à un château de trois tours crénelées d'ar-
gent , maçonnées de sable, posées sur des rochers
d'or, celle du milieu plus élevée que les deux au-
tres et chacune surmontée d'une étoile aussi d'or.
698. Louis-Lazare FOUQUIER , escuyer :
D'or, à un faucon de sable, becqué et membre de
gueules, longé de même et grilletéd'or, perché
sur un tronc d'arbre péri en bande, poussant un
rameau de sinople ; au chef cousu d'azur , chargé
de trois molettes d'argent.
699. Ignace LATYL, advocat en la cour :
D'azur, à une barre abaissée d'argent, sur laquelle
est posé un perroquet contourné d'or, portant en
son bec une palme de même, accompagnée en
chef de deux étoiles rangées aussi d'or.
700. Antoine MARIN , écrivain du Roy, commis
au magasin de retour des galères pour le contrôle
d'icelles :
D'or, à un rocher d'argent au milieu d'une mer de
sinople, sur lequel est perché une aigle s'essorant
de sable; au chef d'azur, chargé d'une soleil
d'or.
701. André MARIN, écrivain du Roy, préposé au
radoub général des galères:
D'argent, à une bande d'azur, chargée de trois coquil-
les dor, et accompagnée de deux têtes de poissons
appelés chiens marins de sinople contournées.
702. Raymond ROUSSON, bourgeois:
— 219 —
D'azur, à une tour d'argent, maçonnée de sable,
Eosée sur un rocher d'or, et accostée de deux étoi-
» de môme : écartelé, de gueules , à trois bandes
d'or ; au chef d'azur, chargé d'un lion d'or, lam-
Sassé de gueules : sur le tout d'azur, à un soleil
'or, coupé d'or, à un ours de sable passant sur
une terrasse de sinople.
703. Joseph ROUSSON , bourgeois :
Porte de môme.
704. Michel COLOMB, marchand de bois:
D'argent, à une fontaine, à deux bassins l'un sur
l'autre de sinople, à un pigeon de sable posé sur le
bord du bassin inférieur, buvant de l'eau qui
tombe du bassin supérieur, la fontaine posée
sur un tertre de sable, et accompagnée en chef de
deux étoiles d'azur.
705. Robert SABAYN , marchand, bourgeois :
De gueules , au chevron d'or , coupé d'argent , à un
cerf contourné et courant de sable
706. Michel LE BOIS, bourgeois :
Porte comme cy-devant , article 648.
707. N... ARTAUD, bourgeois :
D'argent, à un cœur enflammé de gueules ; au chef
de môme , chargé de trois étoiles d'or.
708. Henri de LASCOURS, prêtre :
D'azur, à un dextrochère armé d'argent, mouvant
d'une nuée du flanc sénestre de môme , tenant une
épée en pal aussi d'argent , la garde et la poignée
d'or , et sommée d'un soleil de môme.
_ 226 —
709. Michel CHAILLET, ancien chanoine de l'é-
glise paroissiale Notre-Dame-des-Accoules :
D'or , à une bande d'azur , chargée d'un chat d'or.
710. Annibàl-Axtoixe MARTIGNON, chanoine et
sacristain de l'église cathédrale de Marseille :
D'or, à un dextrochère de carnation, vêtu de gueules,
mouvant du flanc et tenant une épée d'argent en
pal , accompagné en chef de trois oignons de lis
couchés de sable , deux à dextre l'un sur l'autre
et un à sénestre.
71 1 . Marguerite de MORLAN , veuve de Benoit
MURET :
D'or, au chevron de gueules, accompagné de trois
têtes de mores de sable.
712. Louis ICARD, écrivain du Roy de la galère
appelée la France :
D'azur , à une fortune d'argent, posant un pied sur
une boule d'or.
713. Charles SOLLIER, maître chirurgien :
D'azur, à un taureau passant, la queue entre les jam-
bes remontant sur sa croupe d'or , sur une ter-
rasse de sinople, surmonté de trois étoiles d'or ran-
gées en chef.
714. Charles MICHEL, bourgeois:
D'azur, à une brebis d'argent, passante sur une ter-
rasse de sinople ; au chef d'argent, chargé d'une
croix potencée de gueules, cantonnée de quatre
croisettes aussi potencées de môme.
— 221 —
715. Geneviève d'ARNOUX, femme de Pierre-Do-
minique de RAPHAELIS de SOISSANS, seigneur de
Saint-Sauveur, gouverneur du Buy et capitaine
d'une des galères du Roy :
D'azur, à une fasce en devise haussée d'or, accompa-
gnée en chef de trois roses de même rangées et en
pointe de trois croissants d'argent entrelacés.
716. Joseph de BILLON, advocat en la cour :
D'azur, à trois billots ou bâtons écotés d'or, posés en
bande l'un sur l'autre.
717. Henry BREBION, imprimeur du Roy, de
Mgr llEvêque de la ville de Marseille et marchand
libraire :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe
d'une brebis d'argent passante sur une terrasse
d'or; au chef cousu de gueules, chargé de trois
croissants d'argent.
71 8. Balthazard CHEILADETde DIENE, capitaine
en second d'une des galères du Roy :
D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois
croissants d'or.
719. François AUBERT, courtier à Marseille :
Porte comme cy-devant, article 634.
720. Antoine GIRAUD, curé de la paroisse Saint-
Laurent :
D'azur, à deux triangles d'argent , appointés en fasce ,
accompagnés de trois étoiles rangées aussi d'ar-
gent, et en pointe d'un cœur de môme.
— 222 —
721 . Estienne de SAINT-JACQUES :
Porte comme cy-devant, article 148.
722. Jean OLIVE, auffier :
D'azur, à un olivier d'or sur une terrasse de môme,
sommé d'une colombe d'argent , becquée et mem-
brée de gueules , tenant en son bec un rameau d'o-
livier d'or.
723. Jean d'ALBISSY, bourgeois du lieu de Cassis :
De sable , à deux vivres d'or, une dans l'autre.
724. Gaspard SOULLILES , bourgeois :
D'azur, à un coq d'or, becqué , cnèté , barbé et mem-
bre de gueules , le pied deztre levé.
725. Jean-Baptiste de LASCOURS, conseiller du
Roy, commissaire des inventaires :
Porte comme cy-devant, article 708.
726. Elizabeth de TUZEL, veuve de Gaspard
d'AGOULT , lieutenant des galères :
D'argent, à trois épis de blé de sinople, les tiges ap-
pointées et mouvantes d'un croissant de gueules.
727. Charles d'ALARD :
De gueules, à trois bandes d'argent ; au chef de
gueules , chargé de trois fleurs de Us d'or.
728. Françoise de CAPEL, fille :
— 223 —
D'azur , à une ancre d'argent, la trabe d'or , sommée
de trois branches de laurier de môme.
729. Jean-Baptiste AMOUREUX , notaire de Mar-
seille :
D'argent, à un cœur de gueules, enflammé de môme,
percé d'une flèche de sable en bande, accompagné
en chef de deux étoiles d'azur , et en pointe d'un
croissant de môme.
730. Jban CORAIL, canonnier réal des galères de
France :
D'or , à une mer de sinople , ondée d'argent , du mi-
'lieu de laquelle sort une grande branche de corail
de gueules, entre deux petites branches de môme ;
au chef d'azur, chargé d'un croissant d'or, accosté
de deux étoiles d'argent.
731 . Joseph JEAN , peseur au bureau des poids et
casse:
D'argent, à un arbre de sinople sur une terrasse de
môme, soutenu de deux lions affrontés de gueules ;
au chef d'azur.
732. François-Marie LE NOIR, commissaire pro-
vincial de l'artillerie au département de Provence :
D'argent , à une croix de sable, cantonnée de quatre
tôtes de mores de môme.
733. René MONGIN , présentement commissaire
ordinaire de l'artillerie a Marseille :
D'azur , à deux épées d'argent, passées en sautoir , les
gardes et les poignées d'or. ,
— 224 —
*
734. Jean-François RAYOLLE , marchand chau-
dronnier :
D'azur, à un soleil d'or , naissant du chef, deux étoi-
les aussi d'or, posées en fasce, et en pointe un ar-
bre d'argent sur une terrasse de même.
735. François VALLENTIN, marchand magasi-
nier :
D'azur, à deux lions affrontés d'or, lampassésde gueu-
les; au chef cousu de gueules, chargé de trois étoi-
les d'or.
736. Honnorade TETIN , veuve de Tadéb BEUF ,
maître maçon, a présenté Tarmoirie qui porte :
D'azur , à un bœuf d'argent, couché sur une terrasse
de sinople ; au chef d'azur , chargé de trois étoiles
d'or, soutenu de même.
737. Jean-Baptiste BERARDY, marchand :
D'or, à un arbre de sinople au pied fiché dans un cœur
de gueules, surmonté de trois étoiles de même
rangées en chef.
738. Jean-Baptiste JAUBERT, notaire royal à
Marseille :
D'argent, au chevron d'azur, accompagné en pointe
d'une croix potencée de gueules, cantonnée de
quatre croisettes aussi potencées de même; au
chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
739. Honnobé MARTIN , bourgeois :
D'azur, à un mouton d'argent passant sur un ter-
rain d'or , soutenu en pointe d'un croissant d ar-
gent ; au chef cousu de gueules, chargé de trois
étoiles d'or.
— 225 —
740. François BERGIER, ménager :
D'azur, à une bande d'or, accompagnée en chef
d'une étoile et en pointe d'un croissant de même.
741 . Jacques ROUSSEAU , marchand :
D'azur , au chevron d'or , accompagné de trois co-
lombes s'essorants d'argent ; au chef cousu de
gueules, chargé d'une coquille d'argent, accostée
de deux étoiles d'or.
742. Michel BOURGUIGNON , marchand :
D'argent , à un sandier de sable , deffendù d'argent ,
percé sur l'épaule sénestre d'une flèche d'or em-
pennée de gueules, passant sur une terrasse de si-
nople ; au chef d'azur, chargé de trois roses d'or.
743. Jean BORRELLY , bourgeois :
De gueules, au chevron d'or, accompagné de trois
molettes de même.
744. Joseph GUESSY , marchand :
D'azur , à un arbre d'or , sur une terrasse de sinople,
sommé d'une colombe s'essorant d'argent; au chef
cousu d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
745. Mathieu MARTIN, marchand :
De gueules, à un rocher d'argent , duquel sortent
trois petits arbres de sinople, soutenu d'une mer
de môme, surmonté d'un soleil d'or, mouvant
du chef et de deux nuées d'argent , mouvantes
des deux côtés de l'écu, desquelles sortent deux
souffles de vents de même vers le rocher.
— 226 —
746. Antoine PATAC , ancien échevin :
D'argent, à une croix potencée de gueules, canton-
née de quatre croisettes aussi potencées de môme ,
le tout enfermé dans un cercle ausssi de gueules.
747. Vincent de VIGUIER :
D'or , à une bande d'azur, chargée en cœur d'une
rose d'argent et accompagnée de trois étoiles aussi
d'azur, deux en chef rangées et une en pointe.
748. A expliquer plus amplement :
749. Antoine MARROT, marchand cotonnier:
D'azur , à un rocher d'or dans une mer d'argent ; au
chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles
d'or.
750. A expliquer plus amplement :
751 . Mathieu de LAGUE , marchand :
D'azur, à une aigle d'or, surmontée de trois étoiles de
môme rangées en chef.
752. Jacques MARION, marchand :
De gueules, au chevron d'argent, accompagné en
chef de deux rameaux d'olivier d'or posés en pal ,
chacun soutenu d'un croissant d'argent , et en
pointe d'un autre rameau d'or couché en fasce ,
surmonté d'une levrette courante d'argent.
753. Pierre BARDON, bourgeois :
D'or, au chevron d'azur, accompagné en pointe
d'un cœur de gueules ; au chef de gueules , chargé
de trois étoiles d'or.
— 227 —
754. Antoine RIGAUD, marchand drapier :
D'azur , au chevron d'or , accompagné de trois cœurs
de môme.
755. Joseph DEYDIER :
De gueules, à un lion d'or , tenant de sa patte dextre
un coutelas d'argent, la garde et la poignée d'or.
756. Secret des ALRICS de ROUSSET, chevalier
de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, lieutenant
d'une des galères du Roy :
De ' gueules , au chevron d'or, accompagné de trois
croisettes de même; au chef d'argent, chargé d'un
soleil de gueules.
757. Ceris ARCERE, exigeant la perte des assu-
rances :
D'azur, à un arc d'argent, cordé de gueules et couché
en fasce , accompagné de trois étoiles d'or.
758. Antoine DUMOND , marchand :
D'azur , à un chat-huant d'argent , le pied dextre levé
et l'autre appuyé sur une montagne de même ;
au chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles
d'or.
759. Donnât BOUTHIER , capitaine de vaisseau
marchand :
D'azur, à une bande ondée d'argent, accompagnée de
deux tours d'or ; au chef cousu de gueules , chargé
de trois étoiles d'or.
760. A expliquer plus amplement :
— 228 —
761. Jean-Pierre DURAND, bourgeois :
D'azur, au lion d'or , lampassé de gueules, à la co-
tice de môme brochant sur le tout ; au chef cousu
de gueules, chargé de trois étoiles d'argent.
762. Jean-Baptiste POUITTIER, bourgeois :
De gueules, à une ancre de quatre branches sans
trabe d'argent, la stangue empoignée par un dex-
trochère vêtu et paré aussi d'argent, mouvant
d'une nuée du flanc sénestre de même ; au chef
cousu d'azur , chargé d'un croissant d'argent , ac-
costé de deux étoiles d'or.
763. Jacques GUIRARD , cy-devant consul :
Coupé, au 1" d'or, à une aigle de sable, et au second,
d'azur , au chevron d'argent , accompagné de trois
étoiles de six rais d'or.
764. Scipion- Antoine LATYL, bourgeois :
D'azur, à une colombe d'argent, becquée et membrée
de gueules , portant en son bec un rameau d'or ,
posée sur une trangle abaissée d'or et accompagnée
de deux étoiles de môme, l'une en chef et l'autre
en pointe.
765. Christophe FOGASSE, ancien capitaine de
vaisseau, et à présent commis pour les affaires de
la compagnie du Bastion de France :
De gueules , à cinq pals d'or ; au chef d'azur, chargé
de trois roses d'argent.
766. Louis ARCÉRE, artisan :
D'azur, à un arc d'argent , cordé de même , posé en
fasce.
— 229 —
767. Luc MARTIN , marchand à Marseille :
D'azur, à un arbre d'or, mouvant d'un croissant
d'argent , à un cerf d'or rampant contre l'arbre, et
appuyant son pied dextre de derrière sur le crois-
sant; au chef cousu de gueules , chargé de trois
étoiles d'or.
768. Jean DAIGNAN , bourgeois :
D'or, à un arbre de sinople sur une terrasse de même.
769. Claude REYNAUD, marchand, bourgeois de
la ville de Marseille :
D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois
fers de dards de même , les pointes en bas.
770. Barthélémy DURAND, bourgeois :
D'azur , à un arbre d'or , planté sur une montagne ou
rocher de plusieurs coupeaux d'argent.
771. Esprit-Iacinthe de BLANC, prieur de Saint-
Nicolas de l'Abbaye de Saint-Victor :
D'azur , à une massue d'argent, soutenue d'un crois-
sant de même, le tout entouré de deux palmes
d'or passées en sautoir.
772. Jean-Baptiste LAURE, notaire royal :
D'azur, à un soleil d'or posé en cœur, accompagné de
trois vents d'argent, deux mouvants des angles du
chef et l'autre de la pointe de l'écu, et soufflant en
pairie contre le soleil.
773. Mathieu COISSINIER, bourgeois :
D'azur, à une foy d'argent, mouvante des flancs de
15
— 230 —
deux nuées de môme , surmontée de trois étoiles
d'or rangées en chef, et soutenue en pointe d'un
croissant d'argent.
774. Gabriel du BOSQUET (de Bousquet) , reli-
gieux de l'abbaye Saint-Victor de Marseille :
Porte comme cy-devant, article 202.
775 (bis). Feu Honoré de RIQUETY, marquis de
Mirabeau, suivant la déclaration d'ELizABETH de
ROCHEMORE, sa veuve (1 ) ;
Portait comme cy-devant, article 130 ; accolé : d'azur v
à trois rocs d'échiquier d'argent.
776. Jean-François de RIQUETY de MIRABEAU
prieur de Saint-Gervais de Beaumont (2) :
Porte de même que cy-devant , article 130.
777. Philipe RAYNAUD , cy-devant marchand d<
soie :
D'argent , à un P. et une R. de sable.
778. Vincent MARTIN , marchand à Marseille :
Porte comme cy-devant , article 767.
(i) Honoré de Riquety, marquis de Mirabeau, était le père de Jean
Antoine do Riquety, marquis de Mirabeau, ci-devant nommé à l'ar
ticle 430. Il porta les armes avec distinction pendant sa jeunesse e
devint ensuite premier consul d'Aix, premier procureur du pays d<
Provence et syndic de la noblesse. Il avait épousé, en 1660, Isabeai
(ou Elisabeth) de Rochemore, fille de François de Rochemore, pre
mier président do la Chambre des comptes de Montpellier.
(2) Jean-François de Riquety de Mirabeau était frère d'Honoré d_
Riquety, marquis de Mirabeau.
— 231 —
779. Joseph REYNIER, notaire Royal à Mar-
seille :
D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef
de deux roses tigées et fouillées d'or , et en pointe
d'un renard rampant de môme.
780. Louis LE GENDRE, escuyer, S. de Montmol ,
chevalier de Tordre militaire de Saint-Louis et
major de la citadelle Saint- Jean de la ville de Mar-
seille :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux
molettes et en pointe d'un massacre de cerf de
môme.
781. Antoine RUBANTEL MOLLINIERES (Moli-
nière), ayde-major du fort Saint-Jean de Marseille :
D'or, à trois trèfles de gueules.
782. Jean-Paul de CIPRIANY, escuyer, seigneur
de Cabriès :
D'azur , à trois triangles d'or, pointés en bas.
783. Gabriel DURRANC :
De gueules , au chevron d'or , accompagné en pointe
d'un monde d'azur, ceintré d'or, et sommé d'une
croix trëflée de môme ; au chef cousu d'azur ,
chargé de trois étoiles d'or.
784. André de VENTURE:
Ecartelé, au premier, d'azur, aune tour couverte
d'argent, maçonnée de sable; au second, d'azur,
aune bande d'argent, chargée de trois canettes
de sable ; au troisième , d'argent , à une vache
passante de gueules sur une terrasse de sinople, sur-
— 232 —
montée d'une croix ancrée de gueules , et au qua-
trième , de gueules , à une chèvre saillante d'ar-
gent , surmontée d'une fleur de lys d'or.
785. André de VENTURE :
Porte de môme.
786. Gabrielle de SABRAN de MOUSTIER:
D'azur, à deux dauphins addossés d'or.
787. Philibert ARENE, marchand :
D'azur, à trois étoiles d'or, soutenues d'une mer d'i
genten fasce , sur une terrasse de sinople.
788. A expliquer plus amplement :
789. Joseph RICHELME , notaire royal :
De gueules , à un heaume d'argent, ouvert de cin
grilles et enrichi d'or , couronné de môme ,
orné de trois plumes deux d'or et une d'argent.
790. Jean COTELLE , peintre du Roy en son aa
demie royale :
D'azur, à un lion d'or contourné, tenant de ses dei
pattes une tour d'argent.
791. Isnard MOREL, bourgeois :
D'azur, à un arbre d'or, sur une terrasse de sinop
sénestré d'un lion d'or, lampassé de gueule
rampant contre le tronc de l'arbre ; au chef cou
de gueules , chargé d'un croissant d'argent , accc»
de deux étoiles d'or.
— 233 —
792. Jacques G1LLET , commis au contrôle delà
marine à Toulon :
De sinople, à un casque ouvert de trois grilles d'ar-
gent , couché en fasce.
793. Louis BARBIER, batteur d'or pour le Roy
dans l'arsenal de Marseille :
D'azur, à trois poissons d'argent en fasce, un sur l'au-
tre , celui du milieu contourné; au chef cousu de
gueules, chargé d'une rose d'argent accostée de
deux étoiles d'or.
794. Anne PASTOUREL, veuve de Jean LANDRY,
écrivain du Roy dans l'arsenal, a présenté l'armoi-
rie qui porte :
D'azur, au chevron d'or, surmonté d'un croissant
d'argent, accompagné en chef de deux palmes
addosséesd'or, et en pointe d'une fontaine d'argent,
jaillissante dans son bassin de même , duquel l'eau
retombe par deux tuyaux , l'un de chaque côté.
795. Jean-Louis CHERIMOT, marchand :
D'azur, à un rosier de sinople, fleuri de trois roses
d'argent, mouvant en pointe d'une rivière d'azur,
ondée d'argent ; au chef d'azur , chargé d'un cœur
d'or, accosté de deux croissants d'argent , le chef
soutenu cousu de gueules.
"796. Guillaume RAMPAL, notaire royal :
•
D'azur, à un rocher de six coupeaux d'argent, et
une tourterelle de même perchée sur le plus haut
coupeau, surmonté de trois étoiles d'or rangées
en chef.
— 234 —
797. Le Grand Couvent des Religieux de la Sainte-
Trinité à Marseille :
D'argent, à une croix pâtée, alaisée, dont la
verse est d azur et le montant de gueules; à un
bordure d'azur chargée de huit fleurs de lis d'or.
798. Alexandre MAURE , avocat en la Cour :
D'arçent , à un arbre de sinople, accosté de qua
épis de blé tiges et feuilles de même , deux de cf
que côté, accompagné d'une étoile de gueules
sée au premier canton, et d'un quart de sole
de même , mouvant de l'angle sénestre du chef.
799. Balthazard de LORME, bourgeois :
D'or, à un arbre de sinople fusté au naturel sur ui
terrasse de même.
800. André GIRARD, notaire royal , apostoliqu.
à Marseille :
D'azur, A trois tours d'argent , maçonnées de sabL
rangées sur une terrasse de sinople, celle du
lieu plus élevée sommée d'un léopard d'or.
801 . A expliquer plus amplement :
802. Jkan-Antoink-Josei'ii d'ANFOSSY, chevali <
et comte Palatin de notre Saint Père le Pape :
Ecartelé, au premier, de gueules, à une fasceA*
surmontée dune quintefeuille d'argent; au
coiulj d'azur . à trois couronnes d'or; au troisième
d'azur, à un dragon d'or surmonté de trois étoile
de même rangées en chef, contre-écartelé de gu^ 1 *"
les. i\ un lion d'argent; au quatrième, de sinople
à trois bandes d'or; au chei cousu d'azur, charge
d'un moine à grande barbe à demi corps, posé de
protil d'argent, ses mains jointes, tenant un cha-
pelet de môme.
- 235 —
803. Honnoré MERENTIER, courtier royal :
D'or, au chevron d'azur, accompagné en chef de
deux étoiles de gueules et en pointe d'un arbre de
sinople terrassé de sable.
804. Jean AMY, courtier royal :
D'azur, à un chien d'argent assis sur une terrasse
de môme , levant sa patte dextre et regardant une
étoile d'or surmontée d'un soleil de môme qui est
mouvant de l'angle dextre du chef.
805. A expliquer plus amplement :
806. Charles de LORME , bourgeois :
Porte comme cy-devant article 799.
807. Esprit de CROISET, advocat :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois roses
d'argent.
808. Jean-Baptiste ESPANET, courtier royal :
D'azur, à un arbre d'argent sur une terrasse de môme,
sommé d'une colombe aussi d'argent, portant en
son bec un rameau d'or, accompagné en chef d'un
soleil d'or à dextre et d'une lune d'argent à se-
nestre.
809. Elzeard TARON , bourgeois :
D'azur, à un taureau contre-passant d'or, sur une
terrasse d'argent, surmonté de trois étoiles de
môme rangées en chef.
810. Thomas BOYER, courtier royal :
— 236 —
De gueules, à un bœuf passant d'or, la queue pas-
sant entre ses jambes et remontant sur son aos,
surmontée de trois étoiles de même rangées en
chef.
81 1 . Pierre SEGUIN , notaire royal à Marseille :
D'azur, à deux cigognes affrontées d'argent, ayant
leurs cols entrelacés en double sautoir, leurs tètes
contournées , sur une terrasse de sinople, accom-
pagnées en chef de deux roses d'or.
812. Gaspard MARTIN, cy-devant courtier royal:
D'or, à une montagne de six couçeaux de pourpre,
sommée d'un arbre de sinople, sur une mer
d'argent ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles
d'or.
813. Léon ALAMEL, marchand :
D'azur, au chevron d'or, surmonté d'une étoile de
même, accompagné en chef 'de deux roses d'ar-
gent et en pointe d'un cœur d'or.
814. François OLLIVIER, marchand boutiquier:
D'azur, à un olivier d'or, soutenu par deux lions ram-
pants et affrontés de même sur une terrasse de si-
nople.
815. Gaspard ESPANET, courtier royal :
Porte comme cy-devant, article 808.
816. Claude de BOURGUIGNON, religieux pro-
fès de l'abbaye Saint-Victor de Marseille, prieur de
Notre-Dame du Plan, hors les murs de Castelanne
— 237 —
et de Notre -Dame- de -Valvere- de -Lameure (La
Mure) :
D'or, à un sanglier de sable, passant sur une terrasse
de sinople, percé d'une flèche en barre d'argent
empennée de gueules ; au chef d'azur chargé de
trois étoiles d'or.
817. François REYNARD, magasinier :
D'azur, à un renard d'or passant sur une terrasse
de sinople, surmonté de trois étoiles d'or rangées
chef.
818. Joseph TARON, bourgeois :
D'azur, à un taureau d'or passant sur une terrasse de
sinople; au chef cousu de gueules chargé de trois
étoiles d'or.
819. Joseph de BOURGUIGNON de LA MEURE
(La Mure) :
Porte comme cy-devant, article 816.
820. Isabeau de BOURGUIGNON de LA MEURE
(La Mure) , veuve de Honoré de MARTIN :
Porte de même.
821 . André de GANAY, escuyer :
D'argent , à la fasce de gueules chargée de trois roses
mal ordonnées d'or, accostées de deux coquilles de
même.
822. Catherine MARIN, veuve de Jean-Joseph LE
CAMUS, noble:
D'argent, à trois bandes ondées , entées de sable :
823. François-Ignace
de SIMIANE, cheva-
lier de l'ordre de S l -
Jean de Jérusalem et
lieutenant d'une des
galères du Roy :
D'or, semé de tours
et de fleurs de lis
d'azur.
824. Théodore de FAISAN, veuve de Jêrosme
D'ANTOINE:
D'or, à un faisan au naturel sur une terrasse de ri-
nople, surmonté en chef d'une étoile à six rais
de gueules.
825. Jacques CHARPUIS, ancien échevin :
D'azur, à trois bandes d'argent; écartelé de gueules,
à un lion d'or.
82(3. Jean-Jacques CHARPUIS, négociant :
Porte de môme.
827. Feu Jean ABEILLE, conseiller secrétaire du
Roy, maison couronne de France en la chancelerie
de Provence, suivant la déclaration d' Anne MAL-
LAVAL, sa veuve:
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois abeil-
les de même.
— 239 —
828. Feu Jean DROUET, marchand, suivant la dé-
claration de Thérèse GRIMAUD, sa veuve :
De gueules, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux coquilles d'argent et en pointe d'une aigle de
même.
829. Nicolas BERAUD, courtier royal :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux
étoiles de même et en pointe d'une montagne
d'argent, surmontée d'une aigle le vol abbaissé de
même.
830. N... de SERIGNAN, capitaine d'une des ga-
lères du Roy :
Ecartelé, aux 1" et 4* d'azur, à trois fasces ondées
d'argent; aux 2* et 3*, d'azur, à une arche de Noë
d'argent , flottante sur une mer de même , sur le
haut de laquelle est posée une colombe portant
en son bec un rameau d'olivier de même ; sur le
tout , d'azur, à un lion d'or, lampassé et armé de
gueules, regardant une]étoile d'or, posée au canton
dextre du chef.
831. Pierre LAMBERT, lieutenant du Roy du
fort Saint-Jean de la ville de Marseille :
D'argent; à la fasce d'azur, chargée de deux têtes de
de lion arrachées d'or.
832. Etienne ARENNE, charcutier :
De sable, au chef de gueules , chargé de trois étoiles
d'or, soutenu d'argent.
. 833. Louis DESCROST du CHON, sous-lieuteuant
d'une des galères du Rov :
D'azur, à la bande d'or, chargée de trois éereviases de
gueules, accompagnée de trois molettes d'or, deux
eu chef rangées et une eu pointe.
834. Aymabd REYMONDIN , cy-devant secrétaire
des Intendants de la santé :
Une mer d'argent dans laquelle nagent trois dau-
Shins d'azur , les deux du chef affrontes ; au chef
e gueules, chargé d'un monde d'or, ceintré et
croisé de même , ce chef abbaissé bous un antre
d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
835. Jean-Andrk
GUEYDON, capitaine
réformé dans le régi-
ment de Provence :
D'azur, à un lion
d'or, lampassé et
armé de gueules,
tenant de ses
deux pattes une
lance en pal de
même, à laquelle
est attaché un
guidon d'argent
flottant à aénestre,
836. Pierre REBOUL , écrivain du Roy dans l'ar-
senal de ses galères :
De gueules, à une licorne saillante d'argent; au chef
d'argent chargé de trois tourteaux de gueules.
837. Jean-Bài'tiste PONSIN, commissaire ordi-
naire des galères du Roy :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un
poussin ou poulet d'argent sur une terrasse de
même. ■
— 241 —
838. Jerosme REMUSAT , marchand :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux roses d'argent et en pointe d'une hure de
sanglier de même.
839. Claude LA FONT, bourgeois :
D'azur, aune fontaine d'argent.
840. Clere BAULME, veuve de Gaspard de RO-
MAN, marchand, a présenté l'armoirie qui porte :
D'azur, à une louve rampante d'or.
841. Louis ESTIENNE, bourgeois de Marseille :
D'azur, à trois bandes d'or.
842. Pierre GEOFFROY, droguiste :
D'azur, à une foy d'argent en fasce, accompagnée en
pointe d'un croissant d'or ; au chef cousu de gueu-
les chargé de trois étoiles d'or.
843. Jean LUET BESCONTIN , escrivain de vais-
seau :
De gueules , au chevron d'or, accompagné de trois
croissants d'argent ; au chef cousu d'azur, chargé
de trois étoiles d'or.
844. Antoine AUBERT , marchand :
D'or, à un arbre de sinople sur une terrasse de môme,
accompagué de trois étoiles de gueules mal or-
données.
845. Jacques COUDONNEAU , Maître chirurgien :
— 242 —
D'argent, à un cognassier de sinople chargé de deux
de ses coings d'or, et de quatre, autres encore en
fleurs d'argent pointées d'or, le cognassier mou-
vant d'une terrasse élevée en montagne aussi de
sinople, chargée d'un agneau passant d'argent ;
au chef cousu d'or chargé d'un tau d'azur.
846. Louis FEAU , maître apothicaire :
D'azur, à un chien d'argent, assis sur une terrasse
de sinople, ayant sa patte dextre levée, avec la-
quelle il touche dans une main de carnation po-
sée en bande, vôtue de gueules, parée d'argent,
mouvant de l'angle dextre et sortant d'une nuée de
même ; au chef de gueules chargé de trois étoiles
d'or.
847. Roland FRÉJUS, escuyer :
D'azur, à un croissant d'argent, surmonté en chef
d'un lambel de trois pendants de môme.
848. Elizabeth de FRÉJUS, veuve de N.... de
L'ISLE :
Porte de môme.
849. Jean GAUTIER, marchand de fer à Mar-
seille :
D'azur, à un coq d'or, crête, becqué, barbé et ongle
de gueules , levant le pied dextre et l'autre étant
appuyé sur un mont dWgent.
850. François LAMBERT, marchand :
D'azur, à trois barres d'or.
851 . Pierre BOULLE, marchand :
Porte comme cy-devant, article 334.
— 243 —
852. Honnoré OLLIVE, marchand :
D'azur, à un olivier d'or, sur une terrasse d'argent,
ombrée de sable, l'arbre sommé d'une colombe
' s'essorant d'argent, becquée et membrée de gueu-
les, portant en son bec un rameau d'olivier d'or et
accosté de deux étoiles de môme.
853. Michel de BAUSSET de ROQUEFORT, ca-
det :
Porte comme cy-devant, article 252.
854. Jacques MOTTET, marchand drapier :
D'azur, à une tour d'argent, accompagnée en chef de
deux étoiles d'or, et en pointe d'un agneau pas-
sant de même.
855 Claud GRANOT, courtier royal :
D'or, à une couronne de laurier de sinople, grenée de
sable et liée en pointe de gueules.
856. Augustin BOUTIÉ , maître tanneur :
D'azur, à une bande ondée d'or, accompagnée de
deux tours d'argent ; au chef de gueules chargé
de trois étoiles d'or.
857. Jean-Baptiste MARTIN , capitaine de vais-
seau marchand :
De gueules , à un rocher d'or, duquel sortent trois
petits arbres de sinople, soutenu d'une mer de
môme, surmonté d'un soleil d'or, naissant du
chef et de deux nuées d'argent mouvantes des deux
côtés de l'écu, desquelles sortent deux souffles du
vents de même vers le rocher.
— 244 —
858. Jean-André BOURELLY, courtier :
D'azur, à trois pals d'or; au chef de gueules chargé
de trois besans d'or.
859. Jeanne de BRICARD , veuve de Jean-Baptiste
FRANCHISCOU, ancien premier échevin :
Porte comme cy-devant article 520.
860. Pierre AUMERAT , marchand drapier :
D'azur, à un mur crénelé de six pièces d'argent,
maçonné de sable sur une rivière de sinople, sur-
monté d'une étoile d'or, accostée de deux rosée
d'argent.
861 . André BROQUERY , marchand drapier :
De gueules, à deux épées d'argent passées en sautoir,
à un arbre de sinople posé sur une terrasse d'ar-
gent brochant sur le tout.
862. HoNNORÉ GUITTON, marchand :
D'azur, à deux bras armés d'argent , mouvants des
deux flancs de l'écu, les mains jointes en foy, te-
nant un guidon en pal de gueules flottant à dextre,
chargé d'une fleur de Us d'or, et accompagné en
pointe d'un casque d'argent posé de profil.
863. Le Grand Couvent des Augustins de Mar-
seille :
D'argent, à une aigle de sable, couronnée d'or, char-
gée sur l'estomac d'un écussond'or, surchargé d'un
cœur enflammé de gueules , percé d'une flèche en
bande aussi de gueules et ferrée d'argent , ce petit
écusson sommé d'une mitre d'or et d'une crosse
de môme.
864. Jacques PEIRIER, agent des affaires de M. le
général Fouquier:
D'azur, à un arbre d'or, sur un rocher de plusieurs
coupeaux d'argent , côtoyé { accosté) de deux flè-
ches d'or posées en pal , les pointes en bas, ferrées
d'argent, empennées de gueules; au chef coubu de
gueules, chargé de trois étoiles d'or.
es
55. Jean de CANDOLLE, es-
er :
Ecartelé d'or et d'azur.
866. Mathieu BERAUD, marchand drapier :
D'azur, au chevron haussé d'argent , accompagné en
chef de deux étoiles d'or et eu pointe d'une mon-
tagne de trois coupeaux d'argent, surmontée d'une
aiglette d'or, le vol abaissé.
867. Louis MOUSSIER, marchand :
Tiercé en fasce , le premier d'or, à deux branches,
une de laurier et l'autre de palme de siuople pas-
sées en sautoir; le second, d'azur, à une montagne
de trois coupeaux d'argent , accostée de deux étoi-
les d'or: le troisième, de gueules, à un agneau
pascal d'argent , la croix et la banderole d'or, pas-
sant sur une terrasse de siuople.
868. Toussaint DAVID, marchand mercier :
D'azur, à un cœur enflammé d'or , percédedeux flèches
passées en sautoir de gueules, ferrées d'argent ,
et surmonté de deux étoiles d'or, le tout entouré
d'une fronde d'argent.
16
— 246 —
869. Claude BARTHALON , marchand :
D'azur, à une tour d'argent maçonnée de sable , sur
une montagne d'argent ombrée de sable, et une
traverse de gueules brochant sur le tout , accom-
pagnée d'une étoile d'or, posée au canton dextredu
chef.
870. François OLLXVIER, le jeune, marchand
mercier :
D'or, à un olivier de sinople sur une terrasse de
sable , surmonté de trois étoiles de gueules rangées
en chef.
871 . Barthélémy GIRAUD , marchand mercier :
De gueules, à un pal d'or, accosté de deux tètes de lé-
vriers arrachées d'argent et accolées d'azur.
872. Pierre ARTAUD, marchand mercier :
D'azur, à une aigle s'essorant d'argent, languée et on-
§lée de gueules, regardant un soleil d'or, mouvant
e Fangle dextre du chef.
873. A expliquer plus amplement :
874. Claude SARMET , courtier royal :
D'azur, à un croissant d'argent , accompagné en chef
de trois étoiles d'or rangées et en pointe de deux
poissons de môme posés en fasce et affrontés sur
une mer d r argent.
875. Gaspard MAURIN , marchand :
D'azur, à un arbre d'or sur une terrasse d'argent om-
brée de sable, l'arbre sommé d'une colombe d'ar-
gent, becquée et onglée de gueules et surmontée de
trois étoiles d'or rangées en chef.
— 247 —
876. Pierre TARDIVY, marchand drapier :
D'or, à un cœur enflammé de gueules , chargé d'une
étoile d'or.
877. FaANçois ISSERIC, marchand mercier :
D'or, à un cerisier de sinople , fruité de gueules sur
une terrasse de sable y éclairée d'argent , le ceri-
sier sommé d'un oiseau de pourpre et surmonté
de trois étoiles de gueules rangées en chef.
878. Antoine OLUVIER, marchand drapier :
D'azur, à une colombe d'argent becquée et membrée
de gueules, tenant en son bec un rameau d'olivier
d'or, surmontée de trois étoiles de même rangées
en chef.
879. Joseph PONS, marchand chaussetier :
D'azur, à un pont d'une arche d'argent, maçonné de
sable, snrmonté de trois étoiles d'or rangées en
chef.
880. HÉLÊtfE MAURE, veuve de Jean BONNET,
orfèvre , a présenté Tarmoirie qui porte :
Coupé au premier, d'azur, à une trangle d'or, ac-
compagnée en chef d'un monde d'azur ceintré et
croisé d'or, accosté de deux étoiles de même, et en
pointe d'un mouton passant d'argent, et au se-
cond , d'argent , à un arbre de sinople sur une ter-
rasse de môme.
881 . Jacques BOISSON , advocat :
D'argent , à un chêne de sinople sur une terrasse de
môme ; au chef d'azur, chargé d'un croissant d'ar-
gent, accosté de deux étoiles d'or.
— 248 —
882. À expliquer plus amplement :
883. Claude de PEIS , marchand :
D'azur, à un poisson d'argent en fasce ; au chef cousu
de gueules , chargé de trois étoiles d'or.
884. Zacharie ARTAUD , marchand drapier :
D'azur, à une montagne de trois coupeaux d'argent
surmontée d'un soleil d'or, chargé d'un cœur de
gueules: au chef cousu de gueules chargé de trois
étoiles d*or.
885. Pierre PEILLON , marchand mercier :
D'azur, à un palmier arraché d'or, accosté de deux
serpents tortillés en pal et affrontés de môme , et
sommé d'une colombe d'argent , accostée de deux
étoiles d'or.
886. Jean MOUTTET, marchand mercier :
D'azur, à un mouton passant d'argent sur une mon-
tagne de môme, surmonté de trois étoiles d'or
rangées en chef.
887. Pierre BESSODES , marchand drapier :
D'azur, à un croissant d'argent, surmonté d'une
rose de même et soutenu de deux palmes d'or, les
tiges passées en sautoir ; au chef cousu de gueules
chargé de trois étoiles d'or.
888. Claude BOYER, marchand, bourgeois :
Porte comme cy-devant article 409.
889. Henri BOISSON, maître apothicaire :
— 249 —
D'azur, à un buisson d'or, ardent de gueules sur une
montagne d'argent , surmonté de trois étoiles d'or
rangées en chef.
890. Joseph ISOUARD, marchand magasinier sur
le port :
D'argent, à un cochon de sable passant sur une
terrasse de môme, adextré d'un Us d'or, tige et
feuille de sinople; au chef d'azur, chargé de trois
étoiles d'or.
891 . François CLARY, marchand chaussetier :
D'or, à une aigle le vol abaissé de sable , becquée et
membrée de gueules; au chef d'azur chargé d'un
soleil d'or que l'aigle regarde.
892. André RÉQUIER, marchand mercier :
D'azur, à une croix haussée et potencée d'argent, sou-
tenue d'un croissant de même et surmontée de
trois étoiles d'or rangées en chef.
893. Louis LA VIGNE , marchand mercier :
D'argent, au chevron de gueules, accompagné en
chef de deux feuilles de vigne de sinople , et en
pointe d'un serpent tortillé en pal aussi de sinople,
tenant en sa gueule un trèfle renversé de sable.
894. Gaspard BERAUD , marchand drapier :
Porte comme cy-devant article 866.
895. Ignace CLÉMENT, écrivain d'une des galères
du Roy :
D'azur, à une colombe volante d'argent , becquée et
membrée de gueules , portant en son bec un ra-
meau d'or.
- 250 —
896. Vincent ROUX , maître apothicaire :
D'azur, à trois fleurs de safran d'argent tigées et
feuillées de môme, boutonnées d'or, mouvantes
d'une terrasse de sable et surmontées d'un soleil
d'or.
897. La Maison de l'Oratoire de Marseille :
D'azur, aux deux mots Jésus Maria d'or, posés l'un sur
l'autre, enfermés dans une couronne d'épines de
môme.
898. André AURELLY, mercier :
D'or, à un tronc d'arbre écoté et posé en pal de pour-
pre sur une terrasse de sable, accompagné de
quatre feuilles de chêne de sinople, posées aux
quatre angles de l'écu et confrontées.
899. Antoine BEURL AN , mercier :
D'azur, à un bœuf ailé , marchant sur une terrasse
d'argent, surmonté d'un croissant d'argent sup-
portant une croix haussée et potencée d'or.
900. Jean BERAUD, marchand drapier:
Porte comme cy-devant article 866.
901 . Charles OLLIVIER , marchand boutiquier :
D'azur, à un olivier d'or sur une terrasse de sinople,
sommé d'une colombe s'essorant d'argent, becquée
et membrée de gueules , tenant en son bec un ra-
meau d'or et accompagné en chef de deux étoiles de
même.
•
902. Jean JAYNE, marchand, bourgeois:
D'or, à un arbre de sinople sur une terrasse de même :
au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
— 251 —
903. Jean-Baptiste GAROUTTE, marchand :
D'azur, à une colombe d'argent, becquée et mem-
brée de gueules, portant en son bec un rameau
d'or; au chef cousu de gueules chargé de trois
étoiles d'or.
904. Jean-Baptiste REYNAUD, marchand mer-
cier :
D'azur, à un renard rampant d'or, lampassé et armé
de gueules ; au chef cousu de gueules chargé de trois
étoiles d'or.
905. Noël de LA VIGNE , marchand boutiquier :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux
cailloux d'argent et en pointe d'un agneau pascal
aussi d'argent sur une terrasse de môme , la croix
et la banderolle d'or croisée de sable* au chef cousu
de gueules chargé de trois étoiles d'or.
906. François GILLY, marchand :
D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de
deux étoiles d'or et en pointe de deux lions de
même affrontés et rampants contre un Us d'argent
tige et feuille de môme, mouvant d'une motte
d'or.
•
907. Alphonse CAMOIN , marchand drapier :
D'azur, à un chameau d'or, passant sur une terrasse
de smople, surmonté d'une étoile à six rais aussi
d'or, posée au milieu du chef.
908. La Communauté des Religieux de l'Ordre
de la Mercy, Rédemption des Captifs à Marseille :
D'or, à quatre pals de gueules ; au chef de gueules
chargé d'une croix pattée et alaisée.d'argent.
— 252 —
909. La Maison de la Mission-de-France :
D'argent, à un sauveur de carnation vêtu d'azur et
de gueules, ayant ses deux bras étendus et la tête
entourée de rayons d'or, avec cette inscription
autour : Sup. Dom. Massiliens. Congr. Missionies.
910. Pierre BLANC, notaire royal à Marseille :
D'azur, à un cygne d'argent becqué et membre de
gueules , nageant dans des ondes d'argent.
91 1 . La Commanderie Saint-Antoine de la ville de
Marseille :
D'or, à une aigle à deux têtes de sable , diadémée ,
becquée et membrée de gueules, ayant une cou-
ronne d'or enfilée en son col de laquelle pendent
deux chaînettes en chevron renversé aussi d'or,
auxquelles est attaché un écusson de même chargé
dun T d'azur.
912. Pierre-Raymond LANGERET, bourgeois :
D'azur, au chevron d'argent , accompagné de trois
têtes de lions arrachées d'or, lampassées de
gueules.
913. Jean FABRE, mercier :
D'azur, à un lion d'or , lampassé et armé de gueules,
tenant de sa patte dextre un trèfle d'argent et
surmonté d'une étoile d'or posée au milieu du
chef.
914. Dominique TRUC, bourgeois :
D'or, à un arbre de sinople sur une terrasse au na-
turel et un griffon de gueules rampant contre
l'arbre.
— 253 —
91 5. Henry CHALON , marchand :
De gueules, à trois pieux alaises au pied fiché d'ar-
gent ; au chef cousu d'azur chargé de trois molet-
tes d'or.
91 6. Pierre FROTTON , marchand :
D'or, à une tour de gueules, maçonnée de sable sur
une mer de sinople qui est chargée d'un poisson
appelé ton d'argent.
917. Jean-Bàptiste AUBANY, marchand mercier :
D'azur, à une montagne de trois coupeaux d'argent,
surmontée de trois étoiles d'or rangées en fasce et
d'un lambel de deux pendants d'argent posé en
chef.
918. Pierre GOURD AN , notaire royal :
De gueules , à sept épis de blé d'or tiges et feuilles de
môme, mouvants d'un croissant d'argent, sur-
monté de trois nuées d'argent , la première mou-
vante du chef et les deux autres du haut des flancs,
desquelles sortent deux souffles de vents de môme
sur les épis.
919. Le Monastère des Religieuses Sainte-Claire
aux Curateries :
D'azur, à une croix haussée et alaisée d'or , et deux
bras de carnation mouvants du bas des flancs de
nuées d'argent, l'un vôtu de l'habit de Saint-
François et l'autre nu passés en sautoir et bro-
chant sur la croix , les mains percées ou marquées
des stigmates ensanglantées de gueules.
920. Charles ROUSSIN , marchand magasinier :
D'azur, à un cheval effrayé d'argent , bridé d'or, les
rennes de gueules, tenues par un bras de carna-
— 254 —
tion paie d'argent et vêtu de gueules , mouvant
du haut du flanc sénestre de l'écu ; au chef d'or
chargé de trois roses de gueules.
921. Jacques VASSAL, marchand magasinier :
D'azur, à un vol d'argent sur lequel est brochant un
cœur de gueules, surmonté de deux étoiles d'or, le
tout accompagné en chef d'une croisette pattée d'or,
et en pointe d'un croissant d'argent.
922. Joseph GAUTIER, marchand à Marseille :
De gueules, à un soleil d'or en chef, une fleur de
soucis d'argent tigée etfeuillée de même en pointe,
et deux étoiles d'or posées une à chaque flanc de
l'écu.
923. Balthazard VACQUE, marchand mercier :
D'azur, aux deux lettres B et V d'or, rangées en fasce
et séparées par une petite losange d'argent en
forme de point, surmontées d'une étoile d'or,
posée au milieu du chef et soutenues d'une mer
agitée, formant des vagties d'argent mouvante
de la pointe.
924. Jean OLLIYE, marchand magasinier à Mar-
seille :
D'azur, à une montagne de trois coupeaux d'argent,
celui du milieu plus élevé que les deux autres,
chacun sommé d'un arbre d'or, surmontés de trois
étoiles de môme , rangées en chef.
925. Jacques REBOUL, marchand à Marseille :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois roses
d'argent les tiges en haut ou renversées, feuillées
de même.
— 255 —
926. Joseph LAGET , marchand drapier :
D'azur, à une fasce en devise haussée d'argent, sur-
montée de trois étoiles d'or rangées en chef et sou-
tenue d'un chevron abaissé d'or.
927. Joseph ESTIENNE , marchand drapier :
De gueules , à cinq cailloux d'argent posés en sau-
toir ; au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles
d'or.
928. Jeand'AMPHOUX, marchand drapier :
De gueules, fretté d'or et semé de petits écussons
d'argent dans les voies.
929. Barthélémy MONIER, capitaine de vaisseau :
D'azur, à un arbre arraché d'or, sommé d'une co-
lombe s'essorant d'argent, membrée de gueules et
surmontée de trois étoiles d'or rangées en chef.
930. Jean-Baptiste NÈGRE, capitaine de vaisseau
marchand :
D'or, à trois têtes de mores de sable, liées d'argent.
931 . Les Pénitents Gris sous le titre de Saint-An-
toine :
D'argent, à un Saint-Antoine de carnation, vêtu
d'argent et de sable comme un Jacobin , marqué
sur l'épaule sénestre d'un tau d'azur, tenant de sa
main dextre une clochette d'argent et un bâton au
naturel sur.lequel il s'appuye et de sa main sénes-
tre un livre ouvert de gueules , ayant derrière lui
un cochon de sable qui montre seulement la tôte ,
le saint accosté de deux hommes à genoux affron-
tés et les mains jointes de carnation, vêtus et affu-
blés d'habits de pénitents de couleur grise , le tout
posé sur une terrasse de sinople.
— 256 —
i
932. Pierre SIMEON , marchand mercier :
D'azur, à une montagne de six coupeaux d'argent ,
accompagnée de trois étoiles d'or mal ordon-
nées.
933. Reyne BARNE , magasinier :
D'azur, à une fasce ondée et abaissée d'argent, sur la-
quelle est perchée une colombe s'essorau t de môme,
accompagnée en pointe d'un nid aussi d'argent
dans lequel il y a deux œufs de môme; au chef
cousu de gueules , chargé d'une étoile d'or, ac-
costée de deux quarts de soleil de même , naissants
des angles.
934. Dominique MICHEL, mercier :
D'azur , à un Saint-Michel de carnation , Têtu d'un
habillement à la romaine d'or, ceint et orné de
bandes pendantes de gueules , la tète contournée ,
armée d'un morion à la grecque d'argent et en-
tourée d'un cercle d'or, tenant de sa main sénestre
une balance de même et de sa dextre une croix
haussée en pal aussi d'or, dont le pied terminé en
fer de flèche est fiché dans la gueule d'un dragon
d'argent qu'il terrasse et foule aux pieds.
935. La Communauté des Prêtres Missionnaires
du Saint-Sacrement de Marseille, vulgairement ap-
pelée la Mission de Provence :
De gueules , à un Saint-Sacrement d'argent dans un
soleil d'or.
936. Claude BREMOND , marchand :
De gueules, au chevron d'or, accompagné en chef
de deux têtes de lions arrachées de môme , et en
pointe d'un lion aussi d'or.
— 257 —
937. Jean DONAT, marchand :
Coupé , au 1", d'argent , à deux fasces d'azur sur-
montées de trois roses de gueules rangées en chef;
au 2", d'azur, à un agneau d'argent, sautant
contre uu rocher de môme.
938. Jean AMPHOUX , marchand magasinier :
D'azur, à une montagne d'argent , sur laquelle est
un phénix s'essoraut d'or sur son bûcher en-
flammé au naturel et regardant un soleil d'or
naissant de l'angle dextre du chef , sénestré d'un
sautoir alaise d'argent posé au second canton.
939. Barthélémy VALLETTE, marchand mercier:
D'or, à une montagne de sinople mouvante en barre
du flanc sénestré, sur le bord de laquelle sont
Slantés trois arbres de même et un chien d'argent
escendant aussi en barre dans le vallon de cette
montagne.
940. Pierre MESNIER , imprimeur et marchand
Libraire à Marseille :
D'azur, à une gerbe d'or, liée de gueules , à une co-
lombe d'argent, becquée et membrée de gueules,
fondant en barre vers la gerbe.
941 . Aymard MAGALLON , marchand :
D'azur, à un chêne arraché d'or, surmonté de trois
étoiles rangées de môme et soutenu d'un croissant
d'argent.
942. Mathieu de LEON :
Ecartelé , au 1", d'azur, à une tête de léopard d'or,
lampassée de gueules; au 2* d'argent, à uu
-258-
lion de gueules, couronné d'or, parti d'or, i
r're pals de gueules, à une bordure de gueules
gée de huit écussons d'or, surchargés chacun
d'une fasce d'azur; au 3' bandé d'argent et
de gueules de six pièces ; au 4' de sinople, parti
de gueules , à une couronne d'or brochant Brû-
le parti; sur le tout d'or, à un lion morné de
sable.
943. Philibert GROUGNARD, marchand :
trois grues d'argent avec leurs vigi ■
944. Henry LAUGIER , mar-
chand cottonier :
D'azur, au lion d'or, lampassé
et armé de gueules.
945. Joseph-Charles BOISSIER, marchand dra-
pier :
D'azur, à quatre étoiles d'or cantonnées ; au chef
cousu de gueules chargé d'une étoile d'or.
946. Antoine SIMIAN, capitaine de vaisseau mar-
chand :
D'azur, à une montagne d'argent , ombrée de sable ,
parsemée de plantes ou herbes de sinople, sur-
montée de trois étoiles d'or rangées en chef.
947. Vincent ESMIOL , maître chapelier :
D'or, à un chiffre, composé d'un V et d'un E joints
ensemble de gueules.
— 259 ^
*
948. Les Pénitents Blancs sous le titre de Sainte-
Catherine :
D'azur, à une Sainte-Catherine de carnation cou-
ronnée d'or, à l'antique, vêtue de gueuleset d'azur,
tenant de sa main dextre une palme de sinople et
de sa sénestre une épée d'argent, la garde et la poi-
gnée d'or, la pointe en bas, ayant derrière elle une
moitié de roue d'argent, garnie de pointes de
môme et à ses côtés deux hommes affublés chacun
de son habit de pénitent d'argent, à genoux , af-
frontés et tenant chacun son chapeau de même ,
dont la croix est de sable , le tout sur une ter-
rasse de sinople un peu élevée en montagne vers
le milieu.
949. Joseph de VIRELLE :
Ecartelé au premier et quatrième , de gueules , à un
mont d'argent sur lequel est posé un loup rampant
d'or, tenant une lance de même guidonnée d'ar-
gent ; au second et troisième , d'azur, à un léo-
pard assis en fasce et ailé d'or, étendant ses deux
pattes de devant en forme de croix, le bout de sa
queue paraissant au haut de sa tête.
950. Jean BOMPAR, commis des Prud'hommes
des patrons pécheurs :
De gueules , au lion d'or ; au chef cousu d'azur
chargé d'une étoile d'or.
951 . François DURAND, bourgeois :
D'azur, à un arbre d'or planté sur une montagne de
trois coupeaux d'argent ombrée de sable.
952. Gaspard BRÉMOND, docteur en médecine :
De gueules , à une tour d'argent sur un rocher de
— 260 —
môme, la tour maçonnée de sable, surmontée
d'un monde d'azur, ceintré et croisé d'or.
953. Claude BARROT , marchand mercier :
D'azur, à trois barres d'or.
954. Charles BARROT, marchand mercier:
Porte de même.
955. La Communauté de Maîtres Calfats :
D'azur, à un dextrochère de carnation , vêtu de gueu-
les , paré d'argent et mouvant du flanc d'une nuée
de môme, tenant une tarière de charpentier d'or,
surmontée d'une couronne de même , le dextro-
chère adextré d'un ciseau d'argent posé en pal;
au chef d'or, soutenu d'une nuée en feston a' ar-
gent et chargé d'une Notre-Dame de pitié de car-
nation vêtue de gueules sous un manteau d'azur,
assise et tenant sur ses genoux le corps mort de
son fils, nu et de carnation.
956. Les Pénitents Blancs fondés sous le titre de
Saint-Lazare :
D'azur, à un Saint-Lazare de carnation vêtu pontifi-
calement d'un aube d'argent sous une chape de
gueules bordée d'or et doublée de sinople , la tête
couverte d'une mitre d'argent ornée d'or et en-
tourée d'une gloire de môme , donnant la béné-
diction de sa main dextre et tenant de sa sénestre
une crosse d'or, accosté de deux hommes à ge-
noux et affrontés de carnation, vêtus et affables
d'habits de pénitents d'argent, l'un ayant les
mains croisées ou passées en sautoir sur son es-
tomac et l'autre les joignant devant lui, le tout posé
sur une terrasse de sable.
957. Les Pénitents Blancs
de Notre-Dame-d'Aide, dits
de la Trinité Vieille et Ré-
demption des Pauvres Cap-
tifs:
D'azur, à une vierge
de carnation couronnée
d'or , sa tête entourée
de sept étoiles de même
et un croissant d'argent
sous ses pieds sup-
porté par deux têtes de
chérubins , l'un aile
d'azur et l'autre de gueules, vêtue de gueules et
d'azur, tenant de sa main sénestre un sceptre d'or
fleurdelisé au bout et sur son bras dextre l'enfant
Jésus aussi de carnation, vêtu d'une tunique de
gueules, ceint d'une ceinture d'or, ayant sa main
dextre levée en haut et de sa sénestre tenant un
monde d'or croisé de sable; aux deux cotés de la
Vierge deux hommes affrontés à genoux , sur une
terrasse de sable , vêtus et affublés de leurs habits
de pénitents d'argent , leurs mains de carnation
jointes et tenant chacun un chapelet d'argent.
958. Joseph-François FRESQUIÉRE, escuyer-:
D'azur, à une fasce d'or, accompagnée de trois co-
quilles d'argent.
959. Dominique PELLISSIER, commis au greffe
de M. le juge du Palais :
Coupé de gueules et d'azur par une trangle d'or bro-
chante sur le tout , le gueules chargé d'un pélican
avec sa piété d'argent , ensanglante de gueules et
l'azur chargé de trois équerres d'or deux en chef
confrontées et une en pointe.
— 262 —
960. André MICHEL , ancien capitaine de vais-
seau :
D'azur, à un dextrochère de carnation paré d'argent
et vêtu de gueules , mouvant du flanc d'une nuée
d'argent , et tenant suspendue une balance d'or ,
les cordons de gueules , le tout surmonté d'une
croisette d'argent, accostée de deux étoiles d'or.
961 . Clément LOBET, escuyer :
De gueules , à un bélier sautant d'argent ; au chef
cousu d'azur chargé de trois molettes d'argent.
962. Gaspard ALPHÉRAN, bourgeois :
D'argent , au chevron de gueules, accompagné en
chef de deux étoiles d'azur et en pointe d^in crois-
sant de même.
96B. Nicolas MANCEAU, médecin de l'hôpital
royal des forçats à Marseille :
D'azur , à un dextrochère de carnation vêtu d'or ,
mouvant du flanc sénestre et tenant une massue
d'or apointée, posée en pal.
*
964. Jean-François d' ARMAND, seigneur de Gar-
cinière :
Fascé d'argent et de gueules de six pièces ; écartelé
d'or, à une aigle de sable becquée et membrée de
gueules , chargée sur l'estomac d'un écusson d'ar-
gent , surchargé d'un arbre arraché de sinoplesous
un chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
965. Barthélémy ODOU , capitaine de vaisseau
marchand :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois colom-
- 263 —
bes d'argent, celle de la pointe soutenue d'une ri-
vière de môme.
966. Michel ROCQUE , courtier royal :
D'azur , à une colombe d'argent perchée sur une
roche ou montagne de trois coupeaux de môme et
surmontée de trois étoiles d'or, rangées en chef.
967. J. PELLEGRIN, marchand :
D'azur, à quatre bourdons de pèlerins d'argent, pas-
sés en sautoir , deux à deux , à côté les uns des
autres, ceux qui penchent du côté des flancs garnis
chacun d'une callebasse d'or, le tout surmonté
d'un rayon d'or de cinq pointes mouvant du chef ,
accosté de deux étoiles de môme.
968. Le Monastère des Feuillans de Marseille :
D'argent, à une S^-Vierge à demi-corps, le visage et
les mains de carnation, vôtue de gueules et d'azur,
tenant sur son bras dextre le petit Jésus de carna-
tion , leurs tôtes entourées d'un cercle d'or et ac-
costés de deux branches de laurier de sinople avec
cette inscription autour : Monasterium Fuliens
Massiliens.
969. Salomon-Marseille BARBAROUX, advocat
en la cour :
De gueules, au lion d'or , à la fasce d'azur brochant
sur le tout chargée de trois roses d'argent.
970. Pierre BESSON , escuyer :
D'azur , à une croix alaisée d'argent , cantonnée
dans les angles de quatre besans de môme et char-
gée de deux anneaux ovales passés en sautoir et
en travaillés de gueules, formant quatre cœurs vidés
et équipolés en pairie et contrepairle l'un dans
l'autre et brochant sur le tout.
971 . Guillaume de SAINT-JAC-
QUES, bourgeois (1) :
Porte comme cy-devant, article
1 48 ; brisé en chef d'un Ïambe)
d'argent.
(1) Guillaume de Saint-Jacques était fils de Louis de Saint-Jacques,
premier consul de Marseille , en 1689, et de dame Louise de Grimaud.
Il fut marié deux fois : 1* le 6 mars 1713, avec demoiselle Magdeleine
Lioney ; 2° le 30 novembre 1722, avec demoiselle Mario-Thérèse Mar-
seille de Bazau.
Le 13 janvier 1720 il Ait reçu trésorier général de France. Il fui
aussi premier consul de Marseille en 1730- De son mariage avec de-
moiselle Lioney il eut :
Pifrn-Li-iiiis ilf: Saint-Jacques , chevalier, conseiller du Roi , reçu
trésorier général de France en la généralité de Provence , le 28 août
1734, Agé de 13 ans, gui épousa, le 26 novembre 1742, demoiselle
Catherine. Achy, dont :
Joseph-Louis de Saint-Jacques , chevalier, marié , le 12 septembre
1707, à demoiselle Rose-Gabriel le de Raymond, lequel eut :
Pierre-Louis de Saint-Jacques , marié , ie 10 mai 1815, à demoiselle
Marie- Joséphine Meyier, dont il a eu deux Gis :
1* Joseph-Louis -Au g liste de Saint-Jacques , qui a épousa, le 2Î
mars 1848, Anne-Julio de Lagot;
2° Gustave-Marie de Saint-Jacques.
Giiilhiuii)'' il' Sai:il-Jai'(juu-. i i-dessus-nommé, formait le 5™ degré
depuis Ktienne île Saint-Jacques, dont le frère, Guillaume de Sainl-
Jaeques, se ilisLingiia iianm ies principaux oitoyens qui prirent le
parti >lii JE 1 s =- ï , en lÔ'Hi. lorsque Cazaulv voulait livrer la ville de Mar-
seille aux Espagnols.
Cette lamiilrî, une îles plus anciennes de Marseille, a eu plusieurs
de ses mcinljres reviH.is des premières charges du pays. En 1213,
Pierre de Saint-Jacques était vignier de Marseille et acheta pour la
ville une paille de la vicomte. On compte parmi les premiers syndics
de coite ville, en 125i, Paul de Saint-Jacques, et en 1336, Pierre de
Sain t-Jacij aes. Un 1318, lors du passage à Marseille de Clémence de
ilùriKi-l", i'.'iu;n.' du roi Lauis le llutui. vinpt gentilshommes des plus
qualillés furent députés pour aller la saluer; parmi eux figurait un
Pierre de Saint-Jacques.
— 265 —
972. Joseph de SAINT-JACQUES, bourgeois :
Porte de même.
973. Le Corps des Passementiers de Marseille :
D'azur, à une aune d'or marquée de sable, couchée en
chef , soutenue d'un bâton raccourci d'argent, au-
quel sont enfilées et suspendues deux pièces de ru-
bans de gueules, et une chaudière d'argent po-
sée en pointe, de laquelle sort de la fumée de
môme , adextrée d'une bobine d'or, garnie de sa
broche d'argent , et chargée de soie de gueules,
posée en pal et sénestrée d'une navette d'or,
chargée de laine de gueules aussi posée en pal.
974. Mathieu AMALRIC, bourgeois de Marseille :
«
D'azur, à un dextrochère de carnation paré d'argent,
vêtu de gueules, mouvant du flanc d'une nuée
d'argent, empoignant une branche de laurier de
sinople et une palme de môme surmontées de
trois étoiles d'or rangées en chef.
Au siècle dernier la famille de Saint-Jacques a donné à Marseille et
à la France une illustration en la personne de Guillaume de Saint-
Jacques Silvabelle, le savant astronome, directeur de l'observatoire de
Marseille, et dont la réputation s'étendit dans l'Italie, l'Allemagne et
l'Angleterre. Cette dernière puissance chercha même à attirer et à
fixer chez elle l'astronome français , chez qui l'amour de la patrie
l'emporta sur les offres flatteuses et brillantes oui lui furent jaites.
Guillaume de Saint-Jacques naquit à Marseille le 19 janvier 1722 et
était fils de noble Joseph de Saint-Jacques et de dame Marie-Anne de
Fort, lequel Joseph était frère de Guillaume de Saint-Jacques, men-
tionné ici à l'article 971. Le 18 juin 1764 il succéda au père Pézenas ,
jésuite, dans la place de directeur de l'observatoire. En 1749, il fit pa-
raître le traité des variations célestes. Il a laissé un grand nombre d'é-
crits très-remarquables et un manuscrit sur les rapports du corps
avec l'âme et de l'âme avec Dieu.
Ce savant distingué, dont la vie fut partagée entre l'amour de la
science et celui du bien et de la vérité, eut encore le mérite d'être
sincèrement religieux dans le siècle de la philosophie et de l'incré-
dulité. Il mourut à Marseille le 22 pluviôse anix (il février 1801 ),
âgé de 79 ans.
— 266 —
975. Laurent de BON, employé dans Y art et noble
science des verres :
D'azur, à une ancre d'argent ; au chef cousu de gueu-
les chargé de trois étoiles d'or.
976. La Communauté des Chapeliers , Bonnetiers
et Garnisseurs de Chapeaux de Marseille :
D'azur, à une Sainte-Catherine de Sienne de carna-
tion , vêtue de l'habit de son ordre qui est d'areent
et de sable , la tête couronnée d'épines de sinopie et
entourée d'une gloire d'or, tenant de sa main deitre
un cœur de gueules, et de sa sénestre un crucifix
d'argent sur une croix d'or et un lis au naturel , et
posée sur une terrasse de sinopie.
977. Jean DRIVET, cy-devant notaire :
D'azur, à un arbre arraché d'or, sommé d'une colombe
s 'essorant d'argent, accostée en chef de deux
étoiles d'or.
978. Jean PRUNIER, courtier :
D'azur, à un arbre d'or mouvant d'une tour d'argent,
soutenue d'un croissant de même , le tout sur-
monté de trois étoiles d'or rangées en chef.
979. Reymond LEVENY, commis au greffe des
juges consuls :
Tranché au premier, de gueules, à un lion d'or; au
second, d'or, à quatre fascesvivrées d'azur; au chef
d'or chargé d'une croix de gueules.
980. Le Corps des Maîtres Tisseurs de Toiles ,
Cotonniers , Tapissiers et Futaniers de Marseille :
D'azur, à un Saint-Esprit en forme de colombe d'ar-
gent, becquée et membrée de gueules, posée en
— 267 —
fasce, le vol étendu et abaissé, soutenue d'une na-
vette de tisseran d'or posée en fasce, la bobine d'ar-
gent garnie de fil de sable.
981 . Jean-Baptiste JUST, bourgeois :
Tiercé en fasce, le premier d'argent, à une aigle
s'essorant de sable, couronnée d'or; le second de
gueules, à un lion passant d'or, couronné de
même ; le troisième , fascé , onde , enté d'azur et
d'argent.
982. La Communauté des Apothicaires de Mar-
seille :
D'argent , à un palmier de sinople sur une terrasse
de même, le palmier accolé de deux serpents af-
frontés d'or, langues de sable , adextré d'une tige
de corail de gueules et sénestré d'une coquille en
nacre de perles d'azur, dans laquelle sont deux
rangées de perles d'argent et sous la terrasse une
mer d'argent dans laquelle nage un poisson au
naturel.
983. Joseph BRÉMOND, maître apothicaire :
Porte comme cy-devant , article 952.
984. Jean ROUBAULD , marchand de blé :
D'azur, à un pélican d'argent posé sur un rocher
de môme , accompagné en chef de deux étoiles
d'or.
985. Dominique MATARON , marchand de fer :
D'azur, à trois voiles enflées d'argent , chacune sur-
montée d'une étoile d'or.
986. Jean COUSTON , clerc de courtier royal :
— 268 —
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de trois
étoiles rangées de môme et en pointe d'un crois-
sant d'argent.
987. Honoré GUEZ, maître chapelier :
D'azur, à un arbre d'or sur une terrasse de sinople,
sommé d'une colombe s'essorant d'argent , sur-
montée de trois étoiles d'or rangées en chef.
988. Annibal REQUIER, marchand mercier :
D'azur, à une croix haussée d'or, surmontée de trois
étoiles de même mal ordonnées et soutenue d'un
croissant d'argent.
989. Jean-Louis GARDANE :
D'azur; au chef cousu de gueules, chargé d'un lion
passant d'or.
990. Les Jésuites de Saint-Jaume à Marseille :
D'azur, à un nom de Jésus d'or soutenu de trois clous
de la passion de même, le tout enfermé dans un
cercle rayonnant aussi d'or avec cette légende au-
tour : Superior ResidentiœMassiliensia Sancti Ja-
cobi Societatis Jesu.
991 . Les Jésuites de Sainte-Croix :
Portent de môme avec cette inscription autour : f Sup.
Résid. Massil. S. f Societatis Jesu.
992. Balthazard de VIAS, S. de Valombres :
De gueules, à une croix doublement potencée d'ar-
gent; au chef d'or, chargé de trois coquilles de
sable.
— 269 —
993. Jean de BLANC, théologal de Marseille :
D'azur, à un demi vol d'argent.
994. Les Pénitents Blancs sous le titre du Triom-
phant Saint-Esprit :
De sable , à deux hommes vêtus d'habits de pénitents
d'argent étant à genoux sur une terrasse de sable ,
à côté l'un de l'autre et ayant les mains de carna-
tion, le premier posant sa dextre sur son estomac
et levant la sénestre, le second joignant les siennes
en forme de chevron , surmontés d'une nuée d'ar-
gent , divisée au milieu par un rayon de lumière
d'or, s'élargissant vers la pointe de l'écu et nais-
sant d'une gloire de môme, sur laquelle parait un
Saint-Esprit en forme de colombe , le vol étendu
au naturel.
995. La Communauté des Maîtres Tailleurs d'ha-
bits de Marseille :
D'argent, à un Saint-Evèque de carnation , vêtu d'une
aube d'argent sous une chape de gueules enrichie
d'or, coiffé d'une mitre d'argent bordée d'or,
croisée de gueules et entourée dune gloire d'or,
ayant ses mains gantées aussi d'or, la dextre levée
comme pour donner la bénédiction et tenant de sa
sénestre une crosse de môme ; l'évoque posé sur
une terrasse de sable et accosté de deux ciseaux
de môme surmontés chacun d'un œil au naturel.
996. Pierre BIGARON, maître apothicaire :
De gueules , au lion d'or surmonté d'une étoile de
môme , le tout enfermé dans un cercle aussi d'or.
997. Nicolas ICARD, maître pâtissier :
D'argent, à un cœur de gueules , sommé d'une croix
haussée d'azur fichée dans le cœur et accostée en
_ 270 —
flanc d'une N et d'un I. de sable , adextrés d'an
couteau à hacher de môme et sénestrés d'un pâté
couvert aussi de sable, la croix surmontée en chef
de trois étoiles de gueules posées une et deux.
998. Antoine BONNEAU, maître pâtissier :
D'azur, à un agneau d'argent passant sur une mon-
tagne de même , surmonté de trois étoiles d'or
rangées en chef.
999. François AMY, maître bonnetier :
D'azur, à un chien rampant et contourné à dextre
d'argent, sénestré d'une étoile d'or et regardant
des rayons de môme, mouvants de l'angle sénes-
tré du chef.
1000. Claude MARON, maître pâtissier :
D'azur, à un arbre d'or sur une terrasse de sinople ,
adextré d'un pâté d'argent et sénestré d'une main
de carnation vêtue de gueules mouvante du flanc
sénestré et montrant avec les doigts l'arbre qui est
accompagné en chef de deux étoiles d'or ; la ter-
rasse soutenue d'une mer d'argent, chargée d'un
poisson au naturel.
1001. La Communauté des Maîtres Savetiers de
Marseille :
D'azur, à un couteau à pied d'argent adextré d'un
tranchet et sénestré d'une alêne de même , ces trois
pièces emmanchées d'or et rangées en pal.
1002. Jean ESCUYER, maître pâtissier :
D'azur, à un sénestrochère de carnation paré d'ar-
gent, vêtu de gueules, mouvant du flanc dextre
d'une nuée d'argent, tenant un couteau à hacher
— 271 —
d'argent, emmanché d'or, surmonté d'un pâté
d'argent, et accompagné de trois étoiles d'or ran-
gées en chef.
1003. Honoré SURIAN, maître pâtissier :
D'azur, à une sirène au naturel sur une mer agitée
d'argent, la sirène tenant de samaindextreson
miroir rond d'argent , bordé d'or et emmanché de
môme , et de sa sénestre un peigne d'or avec le-
quel elle peigne ses cheveux de même , adextrée
d'un pâté d'argent et sénestrée d'un couteau à ha-
cher de môme emmanché d'or, et surmontée de
trois étoiles d'or rangées en chef.
1004. La Communauté des Maîtres Maçons de
Marseille :
D'azur, à un marteau , une truelle et un compas ou-
vert , le tout rangé en pointe d'argent , surmontés
d'un Christ montant au ciel , supporté d'une nuée
d'argent , dans une gloire d'or, le Christ de car-
nation, ses mains étendues, percées de gueules,
ses pieds percés de môme et vôtu d'azur et de
gueules.
1005. Louis CAMPOU, courtier royal à Marseille :
D'or, à trois arbres de sinople rangés sur une ter-
rasse de môme , celui du milieu plus haut que les
deux autres, surmontés de trois étoiles de gueules
rangées en chef.
1 006. La Communauté des Maîtres Menuisiers de
Marseille :
De sable , à un Saint-Joseph de carnation a demi
corps , vôtu d'azur et d'or, tenant à sa main dextre
une équerre d'or et de sa sénestre une tige de lis
de plusieurs fleurs au naturel.
— 272 —
1007. Joseph de BOUTASSY, bourgeois :
D'azur, à un château donjonné de trois tours d'ar-
gent, maçonné de sable; coupé de gueules à trois
bandes d'or.
1008. Le Couvent des Minimes de Marseille :
D'azur, au mot Charitas d'or, dont les trois syllabes
sont posées Tune sur l'autre , entouré d'un cercle
rayonné de môme.
1009. La Communauté des Maîtres Boulangers de
Marseille :
D'azur, à unSaint-Honnoré vêtu pontiflcalementsur
une terrasse d'argent marquetée ou maçonnée de
sable , le saint ayant le visage et les mains de car-
nation , la tête couverte d'une mitre de gueules
entourée d'une gloire d'or, vêtu d'une aube d'ar-
gent, revêtu d'une tunique de gueules frangée
d'or, sous une chape aussi de gueules , doublée de
sinople , bordée d'or, tenant de sa main sénestre
une crosse d'or et une pelle de four de sable char-
gée de trois pains d'argent, et de sa main dextre
levée donnant la bénédiction à un four mouvant
du flanc dextre d'argent, maçonné de sable et
brûlant de gueules.
1010. François FOREST, hoste du logis du Coq
d'Inde :
D'argent , à un coq d'Inde de sable, crête et becqué
de gueules, surmonté de deux lettres FF de gueules,
séparées par un point de même.
1011 . Le Corps des Notaires royaux de la ville de
Marseille :
D'or, à une Vierge de carnation vêtue de gueules et
d'azur, tenant sur son bras droit son enfant Jésus
— ?73 —
aussi de carnation , et île sa eauKbe nu «neptre
d'or, ayant sa tête entourée d'un cercle d'étaies
de gueules et sous ses pieds an croisant d arecat
supporté par une nuée an naturel moarcle des
flancs et chargée d'une foi de earaaQao pane
d'argent et vêtue de gueules . mourante es âsce .
abaissée de la même nuée . laquelle est svjclenue
d'azur jusqu'à la pointe de Téru.
1012. Dom^ion de
MONTGRAND le MA-
ZADE.l :
D'aror. à une haute
montagne d'or,
mouvante de la
pointe, à une
nuée d'argent
brochant sur k-
louten ùsct.
comme il est prouvé par les titres &~ wtw maison . 4e C.n 'Wa-.mt- 4e
Montgrand , seigneur de Monterai»! ea \ ivarai* . (jnaLî* damaiseau
dans un titre da b mars 1301. et dans on antre »tte 4a 9 jiilet 1335.
passé par Pierre, son fils . Guillaume de Monlgraril vivait dés I an
1275 avec Helietle de Saint- Perréol . sa femme, avec ta^tne^e il fut
inhumé dans l'église de Saint-Martin de Vais :
II. Pierre de Montgrand , chevalier. seie7>»ar de Montgrand . épousa
Estiennelte de Montes et testa l'an 1340. ordonnant d'être inhumé au
tombeau de son père ;
III. Estienne de Montgrand. escuyer. seûroeur 4e kfontgraad .
homme d'armes des ordonnances du Roi en lîiï et I3i3. avait épousé
Agnès de La Grange . avec hquelle il fil vente de quelqu'i rentes à
Jacques de Ledre , par contrat du 9 juillet 1354. pa>j£ par-devant
M* Jean Felgon , notaire à Aubenas (bibliothèque impériale,:
IV. Bel ion de Montgrand . escuver. seigneur de Mon terand . wr.it
les rois Jean II, Charles V et Charles VI: fl fui marié à Jeanne de Pe-
toui fit Ht son testament l'an 1390:
V. Estienne de Montgrand, II' do nom .chevalier, seigneur 4e
Montgrand , servait dans l'année royale en Poitou contre le* Anglais ,
— 274 —
1013. Gaspard TERSNIEL, plumassier :
D'azur, à deux épées d'argent passées en sautoir à
travers un cœur de carnation enflammé de gueules,
accompagné de trois couronnes d'or, une en chef
et deux aux flancs.
en 1411. n fut tué en 1429 à la bataille de Patay; il avait épousé
Claudine de Fay ;
VI. Jean de Montgrand , escuyer, seigneur de Montçrand , accorda
avec ses frères et sœurs, Tan 1430. Il rendit de notables services an
roi Charles VII contre les Anglais dont il fut fait prisonnier en 1454;
il était marié à Guillemette de Berard depuis Tan 1436, et la fit exé-
cutrice de son testament Tan 1464, dans lequel il ordonne d'être inhumé
au tombeau de ses ancêtres dans l'église ae Saint-Martin de Vais;
VII. Antoine de Montgrand , escuyer, co-seigneur de Montgrand,
épousa en 1470, damoiselle Françoise Faure, veuve le 4 septembre
1492, et qui obtint la môme année une commission du Parlement en
qualité de gardienne noble de ses enfants ;
\ ni. Louis de Montgrand , escuyer, seigneur de Meysonnières l fut
marié : 1° à damoiselle Jeanne de Meysonnières ; 2* en 1530, à Philip-
pine Barbier ;
IX. Estienne de Montgrand , III* du nom , escuyer, épousa en 1533,
Marguerite de Serres ;
X. Antoine de Montgrand , II e du nom, escuyer, épousa en 1571, Su-
zanne Raoulx ;
XI. Charles de Montgrand , escuyer, fut marié : !• à N*** Julien
de la Baume; 2° le dernier octobre 1613, à Anne de Rivière:
XII. Claude de Montgrand , escuyer, épousa le 20 décembre 1637,
Gabrielle Mège de la Pamd ;
XIII. Dominique de Montgrand , escuyer, seigneur de Mazade , sus
mentionné, avait épousé, le 4 février 1697, Marguerite de Bionneau,
fille de Jean-Baptiste de Bionneau , baron d'Ayragues , gentilhomme
de la ville de Marseille et d'Anne-Marie de Scanavel , de la ville de
Paris. Le 21 mars 1719, il acquit de messire Pierre-Jean de Villeneuve,
chevalier, marquis de Trans , comte de Tourretes et autres lieux, la
terre et seigneurie delà Napoule,que cette maison avait reçues en don
le 7 juillet 1387, de la reine Marie , comtesse de Provence. Il mourut
le 22 septembre 1728, ayant eu seize enfants, dont sept officiers dans
les armées du Roi et six chevaliers de Saint-Louis, savoir :
1° Jean-Baptiste qui suit :
2° Dominique, major du régiment de Boulonnais, chevalier de Saint-
Louis, mort dans la campagne de Bohême, en 1742 •
3° Joseph , servit avec son frère Jean-Baptiste . dans la première
compagnie des mousquetaires du Roi , sous les ordres de leur oncle,
Louis-Charles de Montgrand , ancien capitaine au régiment de Castres
et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis , lequel devint
sous-brigadier de la première compagnie des mousquetaires du roi
Louis XIV et ensuite maréchal-des-logis , et mourut à Paris le 22 jan-
vier 1727, à l'hôtel des mousquetaires, rue du Bac , âgé de 63 ans.
Joseph fut ensuite capitaine clans le régiment de Saintonge et mourut
à Lisle (comtat Venaissin ), le 12 avril 1729, âgé de 22 ans ;
— 275 —
1014. Jacques TURC, marchand confiseur :
D'azur, à un croissant d'argent ; au chef cousu de
gueules chargé de trois étoiles d'or.
4* Gabriel-André , major du régiment de Saintonge , chevalier de
Saint-Louis , tué au combat de l'Assiette en 1747 ;
9* Honoré, capitaine de grenadiers au régiment de Boulonnais, che-
valier de Saint-Louis , tué a la bataille de Rocoux en 1747 ;
G* François-Charles . capitaine au régiment de la Tour du Pin, blessé
à la bataille de LaufTeld , le 2 juillet 1747, chevalier de Saint-Louis le
3 septembre suivant , devint major de Dunkerque en 1757 ;
7* Jean- Baptiste-Jacques-Benjamin , dit le chevalier de Montgrand,
capitaine aide-major au régiment de la Tour-du-Pin , reçut deux bles-
sures à la bataille de LaufTeld , le 2 juillet 1747, dont l'une lui es-
tropia le bras droit ; il fut nommé chevalier de Saint-Louis le 24 août
suivant, et major de l'île Sainte-Marguerite en 1778. Il se trouva à
14 sièges et 4 batailles : Dettingue , Fontenoy, LaufTeld et Mesle. .
XIV. Jean-Baptiste , marquis de Montgrand de Mazade , chevalier ,
seigneur de la Napoule , brigadier des armées du Roi , inspecteur et
commandant général des milices gardes-côtes de Provence , chevalier
de Tordre royal et militaire de Saint Louis, défendit eu 1746 la ville
d'Antibes contre les armées alliées et donna des marques signalées de
sa valeur pendant le siège de cette place que les ennemis furent forcés
de lever après un mois de tranchée ouverte. Il avait épousé, le 28 no-
vembre 1724, Marie-Anne de Garfeuil, fille de noble Joseph de
Carfeuil, conseiller secrétaire du Roi , et de dameEngratie de Nogaret.
D mourut le 17 octobre 1780, ayant eu de son mariage treize enfants,
dont quatre ûls :
1* Joseph-Jean-Baptiste qui suit ;
£• André-César, prieur de la Faye , diocèse de Périgueux . avec une
pension sur l'éveché de Castres et vicaire-général du diocèse de
Fréjus ;
3* Jean-François-Joseph , mentionné ci-après ;
4* Jean-Paul-François , prieur de la Ronciére en Languedoc.
XV. Joseph-Jean-Baptiste , marquis de Montgrand , chevalier, sei-
gneur de la Napoule , mestre de camp général, brigadier de dragons ,
maréchal des camps et armées du Roi , chevalier de l'ordre royal et
militaire de Saint-Louis, épousa le 27 juin 1770, Marie-Philippine le
Coigneux de Bélabre , fille de Louis-Jacques le Coigneux , chevalier,
marquis de Bélabre , et de dame Françoise- Victoire Thomé. Il mourut
le 13 janvier 1789, n'ayant eu qu'un seul fils ;
X VI. Jean-Baptiste-Jacques-Guy-Thérèse , marquis de Montgrand
de la Napoule ? gentilhomme honoraire de la chambre de S. M. le roi
Charles X, maire de la ville de Marseille, officier de la Légion d'Hon-
neur, chevalier de l'ordre royal Constantinien des Deux-Siciles ,
épousa à Vérone , le 31 juillet 1796, Marie-Thérèse-Dominique Mos-
ooni , fille du comte Jacques Mosconi et d'Elisabeth Contarini. Il
mourut le 20 août 1847, laissant un ûls;
1824, Marie-Henri-Céline de Panisse , fille du comte Pierre-Léandre
— 276 —
1 (M 5. Le Couvent des Chartreux :
D'azur, à deux clefs d'argent passées en sautoir et
une boite couverte d'or brochant en cœur sur les
deux clefs.
1016. A expliquer plus amplement :
1017. Louis DUPUIS, bourgeois :
D'azur, à une branche de trois roses d'or, tigées et
feuillées de môme, mouvantes du milieu d'un
puits d'argent maçonné de sable.
101 8. Le Monastère des Religieuses de Notre-
Dame-de-la-Miséricorde de Marseille :
D'argent , à une croix de sable au-devant de laquelle
de Mark, Tripoli de Panisse-Passis,pair de France, chevalier de l'ordre
royal et militaire de Saint-Louis et de l'ordre de Saint-Jean de Jéru-
salem , et de Louise-Jeanne-Marie de Borely ;
XV. Jean-François-Joseph, comte de Montgrand, troisième fils de
Jean-Baptiste de Montgrand de Mazade , et de Marie- Anne de Carfeuil,
chevalier, chef de division des armées navales de France, chevalier de
l'ordre royal et militaire de Saint-Louis , épousa le 1" novembre 1779,
Henriette-Françoise-Baptistine Lasalle , fille de Jean-Baptiste Lasalle,
et de dame Marie-Magàeleiue-Marseille de Saint-Jacques. Il mourut le
31 octobre 1809 ; ayant eu six enfants , dont deux seulement lui sur-
vécurent , savoir :
1° Benjamine-Adélaïde de Montgrand , mariée le 30 août 1806, à
Pierre-Joseph Hypolite comte de Ruffo-Bonneval , des comtes de Si-
nopoli de Calabre , capitaine de frégate , chevalier de l'ordre royal et
militaire de Saint-Louis, fils de Pierre-René-Benigne-Mériadec, comte
de Ruflc-Bonneval , des comtes de Sinopoli de Galabre , ancien chef de
division des armées navales de France , major général de la marine et
des escadres au port de Toulon , chevalier ae l'ordre royal et militaire
de Saint-Louis , et de dame Magdeleine-Elisabeth de Saint-Jacques ;
2° Alphonse-André de Montgrand oui suit :
XVI. Alphonse- André , comte de Montgrand, ancien officier de dra-
gons, épousa le 26 novembre 1821, Marie-Rosalie-Philippine Rougier
de Mille , fille de Anne-Joseph Rougier et de Anne-Rosalie de Mule.
Il mourut le 5 juin 1853. ne laissant qu'un fils :
XVII. Marie^Joseph-Godefroy, comte de Montgrand.
Services militaires de la famille de Montgrand au xvin* siècle seule-
ment : Seize officiers au service de la France et douze chevaliers de
Saint-Louis, tous du nom de Montgrand.
— 277 —
ost une ligure à demi-corps de la Sainte-Vierge
de carnation , vêtue d'azur et de gueules, la tôle
entourée d'un cercle d'or, les mains jointes devant
sa poitrine , ou va aboutir la pointe d'une épée de
sable posée en barre avec cette légende autour :
P. Le Mo. de la Miséricorde de Marseille.
1019. La communauté des maîtres Tonneliers et
Sarillats de Marseille :
De sable, à un saint Albert de carnation vôtu d'un
habit de Carme, sa tôte entourée d'une gloire d'or,
tenant de sa main dextre une tige de lis au
naturel, et de sa sénestre un Crucifix d'argent,
le saint posé sur une terrasse de sinople , adextré
d'un baril d'argent et sénestre d'un tonneau de
môme , l'un et l'autre dressé sur son fond , accom-
pagné dune lampe d'argent allumée de gueules,
mouvante du chef et sénestrée de la figure d'un
diable d'argent qui , avec un soufflet d'or, veut
éteindre cette lampe , et une bordure d'or.
1 020. La comfnunauté des maîtres Auffiers de
avilie de Mars eille :
D'azur, à un ange gardien de carnation, ailé d'ar-
gent, vôtu d'or, conduisant par la main une jeune
personne de carnation , les cheveux d'or, vêtue de
gueules, vers un autel d'argent, sur lequel est
posée une custode du Saint-Sacrement d'or, l'hos-
tie d'argent, marquée d'une croix de sable.
1021. Jean BERTHE, marchand libraire :
D'azur, à une brebis d'argent passante sur une ter-
rasse de môme; au chef cousu de gueules chargé
de trois étoiles d'or.
1022. Pierre BLAIN VILLE , peintre :
D'azur, à trois croissants d'or, à une étoile d'argent
18
— 278 —
en abime ; au chef d'or chargé d'un écusson d'azur,
surchargé de trois petits écussous d'argent, accosté
de deux oiseaux s'essorant et affrontés de sable.
1023. Lazare AUBERT, commis du bureau du
commerce et vingt pour cent :
D*or, à un corbeau volant en bande de sable, becqué
et membre de gueules , surmonté de trois roses de
gueules , pointées de sinople , rangées en chef.
1024. Pierre VICARD, maître cordier :
De gueules, au chevron d'argent entrelacé d'un
croissant d'or passant entre les deux branches du
chevron, accompagné en chef de deux étoiles
aussi d'or, et en pointe d'une colombe d'argent.
1025. A expliquer plus amplement:
1026. Honnoré BRUN, capitaine de vaisseau
marchand :
D'azur, à une traverse d'argent, accompagnée en
chef d'une tête d'homme de carnation cnevelée au
naturel et posée de front , et en pointe d'une tôte
de More mahométan posée de front , aussi au na-
turel, et sommée d'un houpet de cheveux en forme
de flamme.
1027. Gaspard MARON, maître pâtissier :
De gueules, à un monde d'azur, ceintré d'or et
sommé d'une croix pattée de même , soutenu en
pointe d'une mer agitée d'argent , les vagues om-
brées de sable.
1028. Les Religieuses Ursulinos de Tordre do
Saint-Auirustir. de Marseille :
— 279 —
D'argent, à une sainte Ursule de carnation , vôtue
de gueules et d'or, sa tôte couronnée d'une cou-
ronne à l'antique d'or, et entourée d'un cercle de
môme, posant ses pieds sur une terrasse de sable ,
ses bras étendus , tenant de sa main dextre une
palme de sinople et de sa sénestre une longue
croix d'azur, à laquelle est attaché un guidon
flottant , à deux pointes d'or, marqué d'une croi-
sette potencée de gueules et autour cette légende :
De. Nre. M. S. Ursulle de Marseille.
1 029. Mathieu JULIEN , marchand de blé :
D'azur, à un lion d'or, lampassé de gueules, sur-
monté de trois étoiles d'or rangées en chef.
1030. François MOTET, doyen de l'église collé-
giale et paroissiale des Accoules de Marseille :
De gueules , à une épée d'argent posée en pal , ac-
costée de deux croisettes de môme.
1031 . Victor THOARD, bourgeois de Marseille :
D'azur, à une targue en ovale d'argent, marquée d'un
soleil de môme , posée en bande et surmontée de
trois étoiles d'or rangées en chef.
1 032. Pierre DUPONT, bourgeois :
De gueules , à un pont de trois arches alaise d'or,
maçonné de sable, surmonté de trois molettes d'or
rangées en chef.
1033. Jean CROZET, maître tailleur :
D'azur, à trois croisettes d'argent, ;\ trois étoiles d'or
posées une et deux enlre les croisettes.
— 280 —
1034. Louis CROZET, maître tailleur :
Porte de môme.
1 035. André CROZET, maître apothicaire :
Porte de môme.
1036. Clément GANTEAUME, tenant boutig^
de cire :
D'azur, à deux bras armés d'argent mouvants des
flancs de l'écu et joints en foi , tenant un arbre ar-
raché d'or en pal.
1037. Félix CHANTEDUC , apothicaire :
Coupé de gueules et d'azur par une fasce en devise
d or, le gueules chargé de trois bandes d'argent,
celle du milieu accostée de deux étoiles d'or, posées
en fasce, et l'azur chargé d'un duc contourné d'ar-
gent, becqué et ongle de gueules, perché sur un
chicot d'or péri en barre.
1038. François ROBERT, maître forgeron à la
Grande Forge :
D'azur, à une foi d'argent , mouvante en fasce des
flancs de nuées de môme , tenant suspendue une
balance d'or; au chef d'or chargé d'un cœur de
gueules accosté de deux étoiles de môme.
1039. Constant CAIRE, maître plombier :
D'azur, à un lévrier rampant d'argent, accolé de
gueules , bordé et bouclé d'or ; au chef d'or, chargé
de trois étoiles de sable.
1040. Marguerite de LA GARDE, veuve de Joseph
— 281 —
i>e BLANC, escuyer, a présenté l'armoirie qui
porte :
D'azur, à trois fusées d'argent enfasce; au chef cousu
de gueules chargé d'une croix vidée , clochée et
pommetée d'or.
1 041 . A expliquer plus amplement :
1 042. Nicolas SILVY, marchand plumassier :
D'or, à deux montagnes de sinople , mouvantes de la
Jointe de l'écu, surmontées de deux cœurs en-
animés de gueules joints ensemble ; au chef d'azur
chargé de trois étoiles d'or.
1043. Mathieu ABEILLE, marchand :
D'azur, à quatre abeilles d'or en bande , deux à deux
et suivies d'une cinquième plus grosse que les
autres, fondants vers une ruche d'argent posée au
canton sénestre de la pointe sur une terrasse de
môme.
1044. La Communauté des maîtres Canonniers,
Salpêtriers , Fondeurs et Chaudronniers de Mar-
seille :
D'argent , à une sainte Barbe le visage et les mains
de carnation , vêtue de sinople et d'or, à genoux
sur une terrasse de sable, tenant de sa main sé-
nestre une palme de sinople , ayant derrière elle
une tour de gueules, maçonnée de sable, à son
côté un canon de sinople sur son affût de sable et
devant elle sur la terrasse un baril d'argent dressé
sur son fond avec quatre boulets de canon de
môme, la sainte regardant une lumière d'or,
mouvante d'une nuée de sable de l'angle dextre du
chef.
1045. François CARANAGE, maître sculpteur :
— 282 —
D'azur, il un soleil d'or en chef , soutenu de toi
palmes de même passées en sautoir, e! en pointe
un forcet d'or et un maillet de même passés en
sautoir.
1046. La Communauté des
Peintres et Sculpteurs de Mar-
seille :
D'azur, à une fleur de lis d'oc
§osée en cœur, accompagnée
e trois écussous d'argent.
1047. Le Corps des marchands Merciers et Den-
tellera de Marseille :
D'argent , à une Annonciation , la Vierge de carna-
tion , vôtue de gueules et d'azur, sa tête entourée
d'une gloire d'or, les cheveux liés et voltigeauts
derrière le dos et ses mains croisées sur son esto-
mac, tenant de la deztre un livre d'or et priant à
genoux, sur un prie-dieu de sable à séneslre,
adexlréo d'un ange aussi de carnation, ailé au na-
turel , contourné et la saluant à genoux , vêtu de
gueules, la tête entourée d'un cercle de lumière
d'or, ayant une étole de même doublée d'azur
croisée sur la poitrine, indiquant de sa main
dostre et tenant de sa sénestre une branche de lis
au naturel, le tout posé sur une aire pavée de car-
reaux en losange d'or et de sinople, et surmonté
d'une nuée au naturel pendante en feston des an-
gles du chef, et supportant un Saint-Sacrement
d'or dans une gloire de même.
1048. La Communauté des maîtres Cordiers, Pei-
gneurs de chanvre et Basticrs de Marseille :
D'azur, à un saint Roch de carnation vêtu d'argent
— 283 —
sous un manteau de gueules , ayant sur les épaules
une espèce de camail de sable . chargé de deux co-
quilles d'argent , sa ceinture aussi de sable , la tôte
couverte d'un chapeau de môme et entourée d'une
gloire d'or, levant la main dextre devant soi en
barre comtne pour donner la bénédiction , et te-
nant de sa sénestre un bourdon d'or, adextré d'un
ange de carnation allé d'argent, vêtu d'or et la tête
entourée d'un cercle de même, touchant de sa
main droite la cuisse du saint qu'il découvre de sa
gauche, et sénestre en pointe d'un chien contourné
d'argent portant en sa gueule un pain de même ,
le tout posé sur une terrasse de sinople.
1049. André BORELLY de BRAS :
Porte comme cy-devant, article 219.
1 050. La Confrérie de Saint-Elme , régie parles
ïapitaines de vaisseaux :
D'argent, à un saint Elme vêtu d'une aube d'argent
sous une chape de gueules bordée d'or, sa tête ornée
d'une mitre de gueules bordée d'or et entourée
d'une gloire de même, tenant de sa main dextre
un cierge de sable allumé de gueules , et de sa sé-
nestre une crosse d'or, adextré d'un saint Nicolas
vêtu aussi pontificalement , la mitre de sinople, la
chape de même doublée de gueules et bordée d'or,
ayant sa main dextre étendue et de sa sénestre te-
nant sa crosse d'or; saint Elme sénestre d'une
sainte Glaire vêtue au naturel tenant le Saint-Sa-
crement d'argent dans une custode d'or, le tout
sur une terrasse de sinople au bas de laquelle sont
trois jeunes enfants de carnation dans une cuvette
d'or.
1051 . Estienne CAMPOU , bourgeois :
De gueules, à une grue d'argent tenant un caillou
d'or dans son pied dextre et appuyant l'autre sur
une terrasse de sinople; au chef cousu d'azur
chargé de trois étoiles d'or.
— 284 —
1052. Hector VIGUIER, bourgeois :
D'azur, à un cœur de carnation brûlant de six flam-
mes d'or , surmonté d'un soleil aussi d'or, mou-
vant du chef.
1053. La Communauté des maîtres Jardiniers de
Marseille :
D'azur, aune Magdeleine de carnation vêtue d'or et
de gueules , les cheveux épars d'or, à genoux au
pied d'un arbre de môme, contournée vers un
Christ de carnation , la tête entourée d'une gloire
d'or, les mains percées de gueules , vêtu d'argent
en forme de jardinier, donnant la bénédiction de
sa main droite et tenant de sa gauche abaissée un
panier d'osier au naturel rempli de verdure, le
tout sur une terrasse de sinople.
1054. La Communauté des maîtres Meuniers de
Marseille :
D'azur, à un saint évêque de carnation vêtu d'une
aube d'argent avec uneétole de gueules, une chape
aussi de gueules bordée d'or, la tète avec une mitre
de gueules bordée d'or et entourée d'une gloire de
môme , sa main dextre levée pour donner sa bé-
nédiction et sa sénestre étendue tenant une crosse
d'or , ses souliers d'azur, posé sur une terrasse de
sinople , adextré d'un moulin d'argent posé sur un
tertre de môme et sénestre d'un pont à deux ar-
ches d'argent maçonné de sable sur une rivière
de môme , et sur le pont un petit bâtiment d'ar-
gent couvert de gueules.
1055. André ALLEGRE, mercier :
D'azur, à un croissant d'argent surmonté d'une
étoile d'or.
1056. Jean MINGAUD, maître pâtissier :
— 285 —
D'azur, à un pâté d'argent surmonté d'une étoile
d'or, accosté d'un J et d'un M. de môme, accom-
pagné en pointe d'un couteau à hacher d'argent
emmanché d'or.
1057. Michel de JEAN :
D'azur, à un arbre arraché d'or, soutenu par deux
lions affrontés de môme ; au chef d'argent.
1058. Jean de BOQUIER (Bouquier) :
D'azur, à un croissant contourné d'or.
1059. Guillaume ARNAUD, cabaretier :
D'argent , à un cavalier de carnation , les cheveux de
sable, vêtu à la romaine de môme , ceint de bandes
pendantes de gueules , tenant de sa main sénestre
un bâton de maréchal de France d'or, semé de
fleurs de lis d'azur, le cheval de sable , sellé d'or,
passant sur une terrasse de sable au-dessous de la-
quelle il y a un G et un A de sable , séparés par un
point de môme et autour est écrit : Mareschal de
France.
1060. Les Pénitents bleus de Saint-Martin sous le
re de Notre-Dame-de-Pitié :
D'argent, à une croix de sable , au pied de laquelle
est la Sainte- Vierge assise , le visage et les mains
de carnation , vôtue de gueules et d'azur , tenant
sur ses genoux son fils mort, aussi de carnation ,
pâle comme quand on le descendit de croix.
1061 . Pierre CARY, marchand libraire :
D'azur, à une bande d'or, accompagnée de deux
étoiles de même , la bande chargée de trois livres
de gueules , la tranche d'argent.
1062. Jean MAGALLOS,
marchand :
Ecartelé aux 1" et 4',
d'azur, à deux tours
modes crénelées d'ar-
gent, maçonnées de
sable, joiotes par un
entremur aussi cré-
nelé d'argent, ma-
çonné et ouvert d'une
porte de sable sur uue.
terrasse de sinople;
aux 2* et 3', d'aïur, à
deux lions affrontés d'or, lampassés de gueules,
ayant leurs pattes de derrière sur une montagne
d'argent et soutenants de leurs pattes de devant un
un cœur de gueules surmonté d une étoile comêtée
d'or, accostée de deux nuages d'argent mouvants
des deux flancs de l'écu, le tout accompagné en
chef d'un croissant tourné d'argent, accosté de
deux étoiles d'or.
1063. César PATAC, marchand :
D'azur, à un besan d'argent chargé d'une croix po-
teucéc de gueules, cantonnée de quatre eroisetles
de même.
1064. Raphaël BRUN , marchand :
D'azur, à deux lions affrontés d'or soutenants de
leurs pattes de devant un cœur de même surmonté
d'une étoileaussi d'or, et supportés par une mon-
tagne de six coupeaux d'argent, le tout surmonté
d'une lune en croissant d'argent, accostée de deux
nuages de même , .mouvants l'un en bande et
l'autre en barre du haut des deux flancs de l'écu ,
chacun surmonté d'une étoile d'or.
1005. Antoine ICARDENE, hoste :
— 287 —
D'azur, à un cavalier armé d'argent , son manteau
de gueules, lié sur sa poitrine et flottant par der-
rière eu forme d'écharpe , et tenant en sa main
dextre un bâton de commandement aussi de
gueules , le cheval d'argent , sellé , housse et bridé
de gueules, sénestréd'un arbre d'or sur une ter-
rasse de sinople , et accompagné en chef d'une
étoile d'or, adextrée d'un A et sénestrée d'un J de
*
même.
1066. Joseph de BEGUE :
D'or, au chevron de gueules sur lequel sont perchés
deux paons affrontés de pourpre , accompagné en
Jointe d'une étoile de sable; au chef d'azur chargé
e trois étoiles d'or.
1067. François PUGET, ingénieur pour le Roi :
D'argent , à une vache passante de gueules, sommée
entre les deux cornes d'une étoile d'or.
1068. François BATALIN, bourgeois :
Echiqueté d'azur et d'or; au chef d'argent chargé
d'un lévrier naissant de gueules.
1 069. Dominique MARSEILLE , hoste :
D'azur, à un dextrochère de carnation , paré d'ar-
gent, vôtu de gueules, mouvant d'une nuée du
flanc sénestre d'argent et empoignant nue croix
d'or en pal et deux branches, une de laurier et
l'autre de palme , passées en sautoir de môme.
1 070. Antoine BESSON , hoste :
D'azur, à deux B confrontés et entrelacés d'or,
sommés d'une croix pattée d'argent, accompagnée
en chef de deux étoiles d'or.
— 288 —
1071 . Joseph CAUVIN , hoste :
D'azur, à un coq d'or, crête, barbé et membre de
gueules, posé sur un cep de vigne d'argent, ter-
rassé de même et fruité de deux raisins aussi d'ar-
gent , pendants un de chaque côté , accompagné
en chef de deux étoiles d'or.
1072. Gaspard ROUX, hoste :
D'azur, à un membre d'aigle d'or, entouré de deux
palmes de môme, les tiges posées en sautoir, liées
de gueules.
1073. A expliquer plus amplement :
1074. Pancrace JAINE, hoste :
D'azur, à une main dextre de carnation', parée d'ar-
gent, vêtue de gueules, mouvante d'une nuée
d'argent du flanc sénestre, supportant un monde
d'azur, ceintré d'or, et sommé d'une croix pattée
de même, accompagnée en chef de deux étoiles
aussi d'or et en pointe d'un croissant d'argent.
1 075. Guillaume d' ANFOSSY, S. de la Servianne :
De gueules, à une fasce d'or, accompagnée en chef
d'une molette d'argent.
1 076. André PONS, hoste du logis do Saint-Halo'-
D'azur, à un pont d'une arche d'argent , maçonné de
sable, surmonté d'un sautoir d'or, adextré d'un A
et sénestre d'un P de même.
1077. A expliquer plus amplement :
1078. Jean REY, hoste des Trois Rois :
— 289 —
D'azur, à deux lions affrontés d'or, lampassés de
gueules , soutenants un arbre d'argent sur une
terrasse de môme.
OT9. Pierre MAUTON, hoste :
D'azur, à une ancre d'argent , la trabe d'or, à un mou-
ton d'argent passant devant la stangue.
1080. Victor SERRE, hoste de la Lune d'or :
D'or, à une lune en découvert d'azur, posée en chef
et une scie de môme couchée en pointe.
1081 . Pierre GROS, notaire royal à Marseille : "
D'azur, à une montagne d'argent surmontée d'un
soleil d'or.
1082. François CHRISTOLP, hoste de l'artillerie
yale :
D'azur, à un marteau d'argent emmanché d'or, sur-
monté d'une étoile aussi d'or et accompagné de
trois roses de môme posées deux aux flancs et une
en pointe.
1083. Guillaume RENOUS, hoste du Logis de
issis :
D'azur, à un chien la gueule à demi ouverte, mon-
trant ses dents d'argent , passant sur une terrasse
de sinople et surmonté de trois étoiles d'or rangées
en chef.
1084. Pierre SICARD, maître Cartier :
De gueules, à cinq losanges d'argent passés en
sautoir.
— 290 —
1085. A expliquer plus amplement:
1086. Joseph TAVAN, hoste du Logis du prince de
Mourquez :
D'azur, à deux grosses mouches appelées tans, vo-
lantes en fasce et affrontées d'argent, soutenues
en pointe d'un J à dextre d'or et d'un T de môme à
sénestre.
1087. Marc-Antoine d'ARBAUD, sieur de Por-
chères :
D'azur, au chevron d'argent ; au chef d'or chargé
d'une étoile de gueules.
1088. Gaspard FERAUD, hoste de la Grille :
D'or, à un gril de sable, le manche en bas, tenu par
un dextrochère de carnation, vôtu de siuople,
mouvant du bas du flanc sénestre, le gril surmonté
d'une étoile de gueules et accosté d'un G à dextre
de sable et d'un F à sénestre de môme.
1089. A expliquer plus amplement:
1090. Jean LMBERT, hoste :
D'azur, h un arbre d'or sur une terrasse de même,
un crocodile de sinople passant au pied de l'arbre,
accompagné de deux J d argent.
1091 . A expliquer plus amplement :
1092. Giraud MARTIN, hoste des Trois Dauphins:
Coupé au premier d'azur; au second à une mer d'ar-
gent dans laquelle sont trois dauphins de sable»
nageants deux eiwbef et un en pointe, les deux
— 291 -
du chef affrontés et celui de la pointe contourné ,
la mer soutenue d'un terrain de sable en forme
de rivage sur lequel sont plantés trois arbustes de
sinople.
1093» 1094. A expliquer plus amplement :
1095. Antoine ESPINASSY, hoste du Logis de
Saint-Elme :
D'argent, à un saint Elme de carnation vêtu en
évoque d'une aube d'argent liée d'or, et d'une chape
d'azur, ayant sur sa tête sa mitre d'or, tenant de
sa main dextre sa crosse de môme et de sa sénestre
un flambeau de sable allumé de gueules , ses pieds
avec des souliers d'or sur une terrasse de sinople
et accosté des deux lettres A et P de sable.
1 096. A expliquer plus amplement :
1 097. Jean-Claude GIRAUD, hoste du Logis d'Es-
mirne ( de Smyrne ) :
D'azur, à un colombier d'argent, accosté de deux
palmes de môme, mouvantes d'une terrasse de
sable et une colombe d'argent, posée sur le som-
met du colombier.
1098. Louis GAUDELLON, hoste du Logis du
Grand-Courrier :
D'azur, à un coq d'or, crôté , barbé et membre de
gueules, posé sur un rocher d'argent dans des
ondes de môme et surmonté de trois étoiles d'or
rangées en chef.
1 099. A expliquer plus amplement :
1100. Pierre DURAND , avocat en Parlement :
D'azur, à un lion d'or, lampassé de gueules, adextré
— 292 —
et sénestré do deux pyramides d'argent sur une
terrasse de sinople , accompagné de trois étoiles
d'or rangées en chef.
1 1 01 . A expliquer plus amplement :
1 1 02. Louis RIVIERRE , maître fourbisseur : •
De gueules , à deux épées d'argent passées en sautoir,
soutenues en pointe d'une rivière d'argent ondée
d'azur.
1103. Antoine BOREL, hoste du Logis de la Ta-
rasque :
D'argent, aux deux lettres capitales A et B de sinople,
chacune sénestrée d'une petite fleur de lis de
môme.
1 1 04, 1 1 05, 1 1 06, 1 1 07. A expliquer plus ample-
ment :
1108. Louis MARON , marchand chandelier :
D'azur, à un monde ceintré et croisé d'or, surmonté
d'une étoile de môme , adextré d'un vent ou tête
d'argent d'enfant mouvant de l'angle du chef,
poussant vers le monde son souffle de môme, et
sénestré d'une main indiquante aussi d'argent,
mouvante en barre d'une nuée de môme de l'autre
angle et une rivière ondée d'argent en pointe.
1109,1110,1111, 1112. A expliquer plus ample-
ment:
1113. Jacques FAURE, hoste du Rosier :
D'argent, à un rosier de sinople, fleuri de quatre
roses de gueules disposées en croix , le rosier ac-
costé de deux palmes de sinople, les tiges passées
en sautoir, liées de gueules, adextrées en pointe
d'un J de sable et sénestrées d'un F de môme.
— 293 —
111 A, 1115. A expliquer plus amplement :
1116. Suzanne TAVANELLE , hostesse, tenant le
logis ou pend pour enseigne la ville de Grenoble :
D'azur, à une ville d'argent sur une terrasse de
môme , surmontée d'un S et d'un T d'or.
1117, 1118,1119, 1120, 1121, 1122, 1123, 1124,
1125, 1126. A expliquer plus amplement :
1127. Pierre GUIVAUDAN, hoste des Deux Che-
vaux blancs :
De sinople, aux deux lettres P et G d'or, sénestrées
chacune d'un point de môme.
1 1 28, 1 1 29, 1 1 30. A expliquer plus amplement :
1 1 31 . Henry GARCIN , hoste :
D'argent, aux deux lettres H et & de sable rangées en
fasce.
1132,1133, 1134, 1135, 1136. A expliquer plus
simplement :
1137. Jean GUERIN, hoste :
D'azur, à un portail d'or, fermé de sa porte de môme,
la serrure et le marteau marqué de sable.
A 138. A expliquer plus amplement :
1 1 39. Pierre SERMET, maître tailleur d'habits :
D'or, à un cerf courant de pourpre sur une terrasse
de sinople, adextré d'une montagne sommée d'un
arbre de môme; au chef d'azur chargé de trois
étoiles d'or.
19
— 294 —
1140. N. DESPRAT, veuve de N***, a présenté
l'armoirie qui porte :
D'azur, à un chevron accompagné en chef de deux
cyprès arrachés posés selon le sens du chevron, et
en pointe d'un lion, le tout d'or.
1 1 41 . Jacques CROZAT, magasinier :
D'azur, à une croix croissantée d'or.
1 1 42. A expliquer plus amplement :
1143. Jean-Pierre VALLERIAN, mercier et re-
grattier du sel :
D'azur, à un J, un P et un V d'or, rangés en fasce et
sénestrés chacun d'un point de même.
1 1 44. Pierre ROUSSEL , ayant une fabrique de
draps :
Desinople, à une fasce d'argent, chargée de trois
roses de gueules.
1145. Joseph ROUBAUD, revendeur :
D'or, à un J et un R d'azur.
1146. Laurent BEAU, artisan :
D'azur, à trois croissants d'argent rangés en fasce,
surmontés de trois étoiles d'or et soutenus de trois
besans de même.
1 147, 1 148, 1149. A expliquer plus amplement :
1 150. Ange COLOMB, marchand mercier :
D'azur, à une colombe d'argent volante du haut en
— 295 —
bas , portant en son bec un rameau d'or; au chef
cousu de gueules , chargé de trois besans d'or.
1 1 51 . Joseph CADENEL , marchand navigant :
D'or, à trois chaînes de gueules rangées en pal alaise ;
au chef de sinople chargé d'un croissant d'or ac-
costé de deux étoiles de môme.
1152. A expliquer plus amplement :
1153. Pierre BENOIST, garnisseur de chapeaux :
D'azur, à un chiffre composé de deux B et deux P
entrelacés , le tout d'or.
1 1 54. A expliquer plus amplement :
1155. Jean CARBONNEL, marchand, garnisseur
de chapeaux :
D'azur, à trois tours crénelées d'argent, maçonnées
de sable, rangées sur une terrasse de sinople, celle
du milieu plus haute que les deux autres, sur-
montées de trois étoiles d'or, rangées en chef, la
terrasse soutenue d'une rivière d'argent ondée
d'azur.
11 56. Jean LAUGIER, négociant sur mer :
D'azur, à un arbre d'or sur une terrasse d'argent
ombrée de sable , surmonté de trois colombes s'es-
sorant d'argent , becquées et membrées de gueules,
rangées en chef.
1157. Pierre GUICHARD, maître apothicaire :
D'azur, à un chône arraché d'or, surmonté d'une
fasce en devise ceintrée en arc d'argent et de trois
étoiles d'or rangées en chef .
— 296 —
1158. A expliquer plus amplement :
1159. Estienne ANSELME, marchand :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux
roses tigées et feuillées d'argent , et en pointe d'un
croissant de même; au chef cousu de gueules
chargé de trois étoiles d'or.
11 GO. Clément JOURDAN, magasinier:
D'azur, à un coq d'or, crête, barbé et membre de
gueules , posé sur un tertre ou montagne de si-
nople, soutenue d'une rivière d'argent ondée d'azur,
à trois étoiles d'or rangées en chef.
1 1 61 bis. A expliquer plus amplement :
1162. Estienne CAMOIN, notaire royal du lieu
de Saint-Marcel :
D'azur, à un chameau d'or passant sur une terrasse
de sinople ; au chef d'azur chargé de trois étoiles
d'or, soutenu d'argent.
1 1 63. A expliquer plus amplement :
1 164. Joseph LA FONT, courtier royal :
D'azur, à trois arbres d'or plantés sur une terrasse de
môme , posés en fasce , celui du milieu accosté de
deux étoiles aussi d'or, à une fontaine d'argent
posée en pointe.
1 165. 1 166. A expliquer plus amplement :
1 167. Maurice NEGRE, boutiquier :
D'argent, à une aigle le vol abaissé de sable , sur-
montée de trois étoiles de gueules rangées en chef.
— 297 —
1 1 68. A expliquer plus amplement :
1169. Michel VAGUE , maître apothicaire :
D'argent, à trois fasces ondées d'azur; au chef de
môme chargé d'un coq d'or, crête, barbé et membre
de gueules.
1170. Balthazard, AMPHOUX , bourgeois :
Porte comme cy-devant article 928.
1171. Esprit ALLIER , marchand :
De sinople , à un vol d'or surmonté d'un croissant de
môme.
1172. Jean-Baptiste CHARLOIS, marchand de
bois :
De gueules, à une canne d'argent becquée et pattée
d'or, perchée sur une branche de roseau périe en
bande d'argent.
1173. Cezard de BLIEUX, maître chirurgien :
De gueules , à un lion passant d'or surmonté d'un
tronc d'argent , écoté de trois pièces et posé en pal ;
au chef couôu d'azur chargé ae trois étoiles d'or.
1174. Esprit ALLIER, bourgeois :
D'azur, à une fasce en devise haussée d'or, accom-
pagnée en chef de trois étoiles rangées de môme ,
et en pointe d'un vol d'argent , soutenu d'un crois-
sant de môme.
1175, 1176. A expliquer plus amplement :
1177. Jean FARNAUD, maître teinturier :
— 298 —
D'azur, à une ville d'argent dont les maisons et le
clocher sont essorés ou couverts de gueules, ceints
de murailles aussi d'argent, flanquées de tours de
môme , maçonnée de sable et bâtie sur une ter-
rasse de sinople , surmontée en chef d'un soleil
d'or.
1178. Sprit OLLIVE, marchand cotonnier :
D'azur, à un olivier d'or sur une terrasse de sinople,
surmonté d'une colombe d'argent, becquée de
gueules, volante de haut en bas.
1179. A expliquer plus amplement:
1180. Madelene de PALLAS, veuve de Servinian
de GROS, a présenté Tarmoirie qui porte :
D'azur, à un lion d'or, accompagné de trois écussons
d'argent; au chef cousu de gueules, chargé de
trois molettes d'argent.
1 1 81 . A expliquer plus amplement :
1182. Le Corps des maîtres Perruquiers de Mar-
seille :
De gueules, à une perruque d'argent, tenue par une
main dextre de carnation, parée d'argent, vêtue
d'or, mouvante du flanc sénestre d'une nuée d'ar-
gent; au chef cousu d'azur chargé d'un soleil d'or.
1183. Jacques BERNARD, écrivain du Roy sur la
grande réale :
D'azur, à une barre abaissée d'or sur laquelle descend
un renard d'argent et sous laquelle'nage un pois-
son au naturel dans une onde d'argent.
1 184. 1185, 1 186, 1 187. A expliquer plus ample-
ment :
1188. Pierre THOULDET, marchand :
D'azur, aune main indiquante de carnation posée en
pal et cantonnée de quatre étoiles d'or.
1189, 1190, 1191, 1192, 1193. A expliquer plus
amplement :
1194. Joseph NOBLE:
Parti , d'or et d'azur ; au chef d'argent chargé d'une
aigle de sable.
1195. Jean CAILHOL, bour-
geois ;
De gueules.au chevron d'or,
surmonté d'une étoile de
même etaccompagné de trois
cailles contournéesaussi d'or.
1196, 1197/1198. A expliquer plus amplement :
1199. Venture BOURGAREL, veuvo do Pierre-
Antoine JURAMY, distillateur des eaux de vie, a
présenté l'armoirie qui porte :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois trèfles
d'argent.
1200. Louis GOUDE, garnisseur de chapeaux :
D'azur, à deux lions affrontés d'or, lampassés et ar-
més de gueules, soutenants d'une de leurs pattes
un cœur de gueules, enflammé de même et accom-
pagnés en pointe d'un croissant d'argent.
— 300 —
1201 , 1202. A expliquer plus amplement :
1203. Jean BOUTTIER, maître tanneur :
De gueules, à une bande ondée d'argent, accompa-
gnée de deux tours de môme , maçonnées de sable ;
au chef cousu d'argent, chargé* de trois étoiles
d'or.
1204. A expliquer plus amplement :
1205. Marc- Antoine REYNAUD, bourgeois :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois fers de
pique , les pointes en bas de môme.
1206. A expliquer plus amplement:
1207. Jean-Louis URTIS, notaire :
D'or, au chevron de gueules, accompagné de trois
brins d'orties de trois feuilles, chacun de sinople.
1208, 1209. A expliquer plus amplement :
1210. Antoine GANTELMY, marchand de poids :
D'azur, à un lion d r or, tenant de ses deux pattes une
longue croix de même.
1211, 1212,1213, 121 A, 1215, 121 G, 1217. A expli-
quer plus amplement :
1218. François LA PIERRE, maître apothicaire :
D'azur, h un lion d'or, appuyant ses deux pattes de
devant contre une pierre d'argent.
1219. François TENAILL1ER, marchand chande-
lier :
D'argent , à deux lettres F et T de sable.
— »: —
1220. JacvI'» BESSON. h*l:-j: :.:
D'azur, à mie cru iiicîsfr s aiasr. i ar^^:: se.
montée de dsn eiji^ i ie
1221. Lons ROBERT. ::■:-•: :■— l.
D'argent, a tll cire sn:^* le a^i.oit lut
monte une iiàksie ôt —•*»—■*
1222. Joseph ARYELLT. zu^tj- l:.:^:-l - =
D'azur, au ch?rr:c. î :c\ aî::-^i;AÇiir ut _rn^ tjj^
enflées de nfr~te.
1*223. A expliquer plu* inzle-e-;
1224. Jeas-Baptiçti SI jVLLARI 1 . zll.:.'t î:_;jl_-
caire :
D'azur, à un Cupilcc îe cst-l^ic L^r : Lr T e:.; . :•>
sant un de ses j :*îs s^ ^i e — i _ur It h j-.L. ;_ i *:r.
ayant son car r^ ils : :: :*r^i- - .;
gueules et îenant en =•=£ zl=lj.ï ;;. l;-.
',« -
■ »
de gueules, et rr.ic.cle iui.- '-jll-: l :: en u&nûr.
ferrée d'argec:.
1225. A expliquer plus am: lemen; :
1226. Nicolas MOULLARD. maître apothicaire :
Porte comme cv-devant . article 1224.
1227. Loris SIOURIER, maître apothicaire :
D'azur, à un marier d : or, sur une motte de sinople,
surmonté de trois étoiles d'or rangées en chef.
1228. A expliquer plus amplement :
— 302 —
1229. François de LA FOREST, bourgeois :
D'azur, à une forêt de sept arbres de sinople, rangés
sur une terrasse de même, dont trois grands posés
entre les quatre petits.
1230. Joseph CLAPIER, docteur en médecine :
D'azur, à un croissant d'argent en chef, deux étoiles
à huit rais d'or aux flancs et une montagne de
plusieurs coupeaux d'argent, mouvante de la
pointe.
1231 . A expliquer plus amplement :
1232. Estienne LESPIAU , maître perruquier :
D'azur, à trois épis de blé courbés d'or, tiges et
feuilles de même, mouvants d'une terrasse de si-
nople et surmontés d'un soleil aussi d'or.
1233. A expliquer plus amplement:
1234. Pierre PAULLET, marchand de poids :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois besans
d'argent.
1235. Antoine L'EVESQUE, maître d'ache :
De gueules , à une mître d'évêque d'argent :
1236. Alexandre DU FOUX, maître apothicaire :
D'or, au chevron d'azur, accompagné de trois bom-
bes de sable enflammées de gueules.
1237. A expliquer plus amplement :
— 303 —
1238. Pierbe de MAY, docteur en médecine :
Parti au 1", d'azur, à un trône d'or posé sur une
base de trois degrés de môme , sur lequel est assis
de front un homme de carnation habillé de long à
la romaine de pourpre et de gueules , tenant de la
main dextre levée une pique d'or, ferrée d'argent,
et de la sénestre étendue une branche de laurier
de sinople , la tête diademée d'un rinceau de lau-
rier aussi de sinople, surmontée d'une couronne à
l'antique d'or; au 2 # , d'argent , à un may ou plante
médicinale de sinople, la tige haussée et feuillée
de même , le pied accosté à dextre d'une rose de
gueules tigée et feuillée de sinople, et à sénestre
d'une tulipe d'azur, tigée et feuiÛée au naturel, le
tout posé sur une terrasse de sinople , la partition
surmontée d'un chef d'azur, chargé à dextre d'un
soleil d'or et à sénestre d'une pleine lune d'argent.
1239. Louis VENTRON, bourgeois : t .
D'argent, au chevron d'azur, accompagné en pointe
d'un croissant de gueules; au chef cousu d'or,
chargé de trois étoiles de gueules.
1 240. A expliquer plus amplement :
1241. Jean BATELLINY, bourgeois :
D'azur, à un cerf rampant d'or, accompagné de trois
dez à jouer d'argent, marqués de sable , deux aux
flancs et un en pointe.
1242. Antoine REYNAUD, hoste deSeptèmes :
D'argent , aux deux lettres A et R de gueules.
1243. Pierre GIGNOT, bachelier ez-droits :
D'argent, à une ancre à quatre branches de sable ;
au chef de gueules , chargé d'une croix fleuronnée
d'or.
— 304 —
■(244. A expliquer plus amplement :
1245. Jean MONTAGNAC, marchand de blé à
Marseille :
D'azur, au sautoir d'or, accompagné de quatre mo-
lettes d'argent À cinq pointes.
1246. Jacques ROUX, maître vermicheleur ;
D'azur, au chevron d'argent , accompagné eu chef
d'un soleil d'or et eu pointe de trais lis tiges et
feuilles de même, rangés sur une terrasse d'ar-
gent.
1247. Hierosme MARROLY, bourgeois :
D'azur, à une foy de carnation , parée d'argent et
vêtue de gueules , mouvante des flancs de nuées
d'argent, accompagnée en pointe d'une mer de
môme.
1248. François de JARENTE,
chevalier de l'ordre de Saint-
Jean de Jérusalem :
D'or, au sautoir de gueules.
1249. Pierre COTTA, advocat à Marseille :
D'azur, à une foy de carnation parée d'argent, vêtue
de gueules, mouvante des lianes de nuées d'ar-
gent , surmontée de trois éloilesd'or rangées en
chef et soutenue d'un rocher de trois coupeaux
d'argent sur une mer de même, le rocher chargé
d'un serpent ondoyant en fasce de sinople.
— 305 —
1250. Henry GUICHARD, docteur en médecine :
Porte comme cy-devant, article 1157.
1251. Philibert D'ORANGE, maître chirurgien :
D'azur, à une ancre renversée d'argent , chargée sur
la stangue d'un cœur de gueules , et accompagnée
de trois étoiles d'or mal rangées, une en chef et
deux à côté de la stangue au-dessus du cœur.
1252. André DANIEL, ancien capitaine de navire :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois têtes
de lion arrachées d'or, lampassées de gueules,
celle de la pointe soutenue d'une mer d'argent; au
chef cousu de gueules chargé d'une étoile d'or.
1253. Jacques BILLON, bourgeois :
D'azur, à trois chicots d'or, chacun posé en bande, et
rangés l'un sur l'autre en barre.
1 254. Jean ARTUS , marchand de blé :
De gueules , à un dextrochère armé d'argent , mou-
vant du flanc sénestre , empoignant un arc d'or en
S al ; au chef cousu d'azur, chargé de trois étoiles
'or.
1255. Honnoré BRESSAN , marchand magazinier :
D'azur, à un dextrochère de carnation, vêtu de
gueules, sortant d'une nuée d'argent , mouvant du
flanc sénestre de l'écu , et tenant une palme de si-
nople ; au chef cousu de gueules chargé d'une
croix pattée d'argent, accostée de deux roses d'or.
1256. Barthélémy BREMOND, capitaine de vais-
seau marchand :
— 306 —
D'azur, à une montagne de six coupeaux d'argent
mouvante de la pointe; au chef d'azur soutenu
d'or, chargé d'un croissant d'argent accosté de
deux étoiles d'or.
1257. Jean-Baptiste DANIEL, marchand de soie:
D'argent , à un J et un B joints de sable, sénêstrés
d'un D de môme.
1258. Charles PEISSON EL, docteur en médecine:
De gueules, à trois étoiles d'or; au chef d'argent,
onde de sable, chargé d'un poisson contourné au
naturel.
1 259. Jean ROZE , courtier royal :
D'azur, à trois roses d'argent tigées et feuillées de
môme , mouvantes d'un cœur de gueules , ailé d'or,
le tout surmonté de trois étoiles d'or rangées en
chef.
1260. A expliquer plus amplement :
12G1 . Pierre MAZET, bourgeois :
D'azur, à une foy de carnation , posée en fasce, vôtue
de gueules , parée d'argent et mouvante des flancs
de nuées de môme, tenant une palme d'or en pal.
12G2. Jean-Pierre PISCATORY, changeur en la
monnaie du Roy à Marseille :
D'azur, à une main de carnation sortant d'un nuage
d'argent , mouvante du bas du flanc sénestre de
l'écu , tenant un bâton courbé d'or, duquel peud
avec un fil de gueules un poisson d'argent pris à
l'hameçon au-dessus d'une mer d'argent; au chef
cousu de gueules, chargé de trois molettes d'or.
— 307 —
1263. Pierre ROUX, bourgeois :
D'azur, à trois roses d'or, tigées et feuillées de sinople,
mouvantes d'une montagne d'argent.
1264, 1265. A expliquer plus amplement :
1266. Michel FERRY, mesnager :
D'azur, à une ancre de vaisseau à quatre branches
d'argent, accompagnée en chef de trois étoiles d'or
mal ordonnées.
1267. Honnoré OLLIVIER, advocat en la cour :
Porte comme cy-devant, article 814.
1268. A expliquer plus amplement :
1269. André DURAND, marchand :
Porte comme cy-devant , article 951 .
1270. Jean-Baptiste SEREN, ancien échevin :
Porte comme cy-devant , article 659.
1271 . Joseph BERENGUIER, navigant :
D'azur, aune croix d'argent, à un écusson de gueu-
les brochant sur le tout , chargé d'un lion d'or.
1272. Jacques SUTTON, marchand dhamoisseur :
D'azur, à un soleil d'or mouvant du chef, deux
étoiles de môme posées une à chaque flanc de
l'écu, et en pointe un cœur de gueules enflammé
de môme et ailé d'argent.
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\',\uintA. r ,.\ri BOF'LE, maître tondeur de
— 309 —
D'azur, à une fasce d'or, chargée de trois boules ou
tourteaux de gueules , surmontée d'une étoile d'or.
1284. André MOLAR:
D'azur, à une montagne de six coupeaux d'or, som-
mée d'une palme de môme , accostée en chef de
deux roses aussi d'or.
1285. Toussaint ARVIEU, maître apothicaire :
D'azur, à une bande d'or ; écartelé de gueules, à trois
croix pattées d'argent , et sur le tout d'azur, à un
griffon d'or.
1286. Anne TORCAT LE BON , veuve de N*** LE
BON, notaire, a présenté Tarmoirie qui porte :
D'azur, à un agneau d'argent passant sur une ter-
rasse de môme , surmonté d'une croisette potencée
d'or.
1287. Arnaud JULIEN , maître boulanger :
D'azur, à un lion d'or lampassé et armé de gueules ,
tenant de sa patte dextre une poignée d'épis de blé
d'or, et surmonté de trois étoiles de môme rangées
en chef.
1288. Jacques GOURD AN, notaire royal à Mar-
seille :
De gueules, à sept épis de blé d'or, mouvants d'un
croissant d'argent , surmontés de trois nuées d'ar-
gent, une mouvante du milieu et les deux autres
des angles du chef , desquels sortent deux souf-
fles de vents de même , tendants vers les épis.
1289. François MOULINIER, vermicheleur :
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T2ii P:iiiz BARTHFI.FTVfY. Mp naine de Tais-
ais n:ar::^i :
I/as:r. i t:- oi: :r i :r. p»y:é dure flèche de gueu-
fes. ferrât d'arge:.;. et soigné dune rose d'ar-
gent entre deux Louions de même ? tiges et feuilles
dfc «i^Le sur une môme tige f surmonté d'une
main der.re de carnation parée d'argent , vêtue
dé gueules, mouvante du tlanc dune nuée dar-
dent f et tenant empoignée une palme courbée d'or.
1295. Joseph de MOURS, maître chirurgien :
. — 311 —
D'azur, à un Amour ou Cupidon de carnation , ailç
d'argent, ayant son carquois d'or pendant à son
col par un ruban de gueules en forme de baudrier
ou écharpe , appuyant un de ses pieds sur une
boule d'or, et tenant un arc bandé aussi d'or,
cordé de gueules et encoche d'une flèche d'or,
ferrée d'argent , pour percer un cœur d'or posé au
côté dextre de reçu ; au chef cousu de gueules
chargé de trois étoiles d'or.
1296. Jean-Baptiste BEAUMONT, marchand or-
phèvre à Marseille :
Parti , au 1", d'or, à une demi-aigle à deux tètes , le
vol abaissé de sable, mouvant de la partition , et
au 2% de gueules, à une fasce d'or, accompagnée
en chef de trois glands d'argent, rangés, tiges ,
feuilles et mouvants d'un tronc de môme , et en
pointe d'un lion d'or.
1297. Jean ISSAUTIER, courtier royal :
D'azur, à trois fasces ondées d'argent; au chef d'or,
chargé de trois roses de gueules.
1298. Joseph MIANE, vermicheleur :
D'argent, aux deux lettres J et M de gueules, cha-
cune sénestrée d'un point de môme et surmontées
d'une étoile aussi de gueules.
1299. Simon VALIER, marchand orphèvre :
D'azur, au chevron d'argent , accompagné en chef de
deux fermaux d'or, et en pointe d'une coupe ou
boite couverte de môme.
1300. Pierre DURAND , marchand orphèvre :
D'or, à un lion de gueules ; au chef d'azur chargé de
trois étoiles d'or.
— 312 —
1 301 . Jean AUBERT, marchand :
D'azur, à un arbre, d'or, terrassé de môme et fruité
de gueules , accosté en chef de deux étoiles d'or.
1302. Elzear REIGNIER MANOLY, marchand or-
phèvre :
D'azur, à un renard rampant d'or, tenant de sa patte
dextre un rameau de môme , à une bande de gueu-
les brochant sur le tout ; au chef cousu de gueules
chargé de trois étoiles d'or.
1303. François BARAL, marchand orphèvre :
De gueules , au chevron d'argent , accompagné de
trois barils d'or ; au chef cousu d'azur, chargé d'un
soleil d'or.
1 304. Honnoré MORET, marchand orphèvre :
D'or, au chevron de gueules , accompagné de trois
tôtes de Mores de sable , tortillées d'or.
1305. Pierre de COUDONEAU :
D'azur, à un agneau pascal d'argent , passant sur
une terrasse de môme et portant une croix d'or.
1305 bis. Claude LAMBERT, vermicheleur :
D'argent, à un C et un L de sable , sénestrés chacun
d'un point de gueules.
130G. Madelene SAMBUT, veuve dlsAC ESPA-
RIAT, marchand, a présenté l'armoirie qui porte :
D'azur, à un arbre d'or sur une terrasse d'argent,
sommé de deux tourterelles affrontées d'argent ;
au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles
d'or.
— 313 —
^07. Joseph ARMAND, marchand orphèvre :
D'azur, à un dextrochère armé d'argent , mouvant
du flanc dextre d'une nuée de môme, et tenant
une épée en pal aussi d'argent.
308. Jean-Baptiste BERTET, chanoine des Ac-
iles:
D'azur, à une foy d'or, mouvante des flancs , tenant
trois roses d'argent tigées et feuillées de môme, et
soutenue en pointe d une montagne de six cou-
peaux aussi d'argent.
1309. Jean BOUASSE, marchand orphèvre (1) :
D'azur, à un J et un B d'or, séparés par un point en
losange de môme.
1310. Jean BRUN, gantier :
D'or, à un J et un B de gueules , sénestrés chacun
d'un point de môme.
1311 . Jean DURAND, bourgeois :
D'argent , à un arbre de sinople , terrassé de môme.
1312. Jacques FEAUD, maître orphèvre :
D'azur, à un chien d'or, assis sur une terrasse d'ar-
gent, ayant sa patte dextre levée et touchant à une
main de carnation, mouvante en bande de l'angle
dextre du chef d'une nuée d'argent; au chef cousu
de gueules chargé de trois étoiles d'or.
1) Quoique porto a la table do Y Armoriai général à la lettre U , ce
a est écrit dans le corps de l'ouvrage avec un B.
— ' 314 —
1313. Nicolas BREMOND, marchand orphèvre:
D'azur, à un N et un B d'or.
1314. Jacques CONTE, barillat :
De gueules, à un J et un G d'or, sénestrés chacun
d'un point de môme.
1315. Marguerite CADENELLE, veuve de Jean-
Baptiste NAPOLON, a présenté l'armoirie qui
porte :
De gueules, à trois bandes d'or; au chef d'aïur
chargé de trois étoiles d'or.
1316. Jean ROUX, maître chirurgien :
D'or, à un J et un R de sable, chacun sénestré d'un
point de même.
1317. Louis ANTOINE, charcutier :
D'or, i\ deux lettres L et A de gueules ; au chef de
gueules chargé de trois étoiles d'or.
1318. Guillaume FREISSINET, maître potier d'é-
tain :
D or, à un cigne au naturel nageant dans des ondes
de sinople.
1319. Guillaume ESTIENNE, orphèvre :
Dor, i\ un monde d'azur, ceintré et croisé d'or; au
chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.
1320. Jean POUVERE, pelletier :
D'azur, à un pont dune arche d'argent, maronné
de sable, mouvant de la pointe, l'arche ouverte
-315 —
de sinople et le pont surmonté à dextre d'un J
d'argent, et à sénestre d'un P de même, à une
poire d'or feuillée au naturel posée en chef et ac-
costée de deux étoiles de six rais d'or.
1321. Antoine BAILLE, pelletier :
De gueules, a un A et un B d'or, sénestrés chacun
d'un point de môme et surmontes d'une croix
patlée aussi d'or.
1322. Joseph BAREME, pelletier :
D'or, à un J et uu fi de gueules, joints par une
trangle de même , supportant une croix patriar-
chale ou à double traverse, pattée aussi de gueules.
1323. Charles GARCIN, pelletier:
D'or, aux deux lettres C et G capitales d'azur , cha-
cune sênestrée d'un point aussi d'azur et sur-
montées d'une croix pattée de même.
1324. Antoine VACHIER, maître orphèvre :
D'azur, à une vache passante d'argent, sur une ter-
rasse de même, surmontée de trois étoiles d'or
a chef.
1325, 1326. A expliquer plus amplement :
1327. Jean CARFEUIL, avo-
cat en la Cour :
D'azur, au chevron d'or, ac-
compagné en chef de deux
étoiles de même , et en pointe
d'une rose aussi d'or tigée et
feuillée de même.
— 316 —
1328. Gaspard CARFEUIL, bourgeois :
Porte de môme.
1329. A expliquer plus amplement :
1330. Joseph CARFEUIL, marchand (1) :
Porte comme cy-devant, article 1327.
1331, 1332, 1333, 1334. A expliquer plus ample-
ment :
1335. Joseph SALLADE, Con"» des droits de
vingt pour cent :
D'azur, à une aigle le vol abaissé d'argent.
1336, 1337, 1338. A expliquer plus amplement :
1339. François SAXE , sensal royal :
D'or, à un arbre de sinople sur une terrasse de môme,
sommé d'une pie au naturel.
(1) Il fut reçu conseiller secrétaire du Roi par lettres patentes du
4 février 1729. Sa fille, Marie-Anne épousa, le 28 novembre 1724 ,
messire Jean-Baptiste dé Montgrand de Mazade , chevalier, seigneur
de la Napoule , brigadier des armées du Roi , inspecteur et comman-
dant général des milices gardes-côtes de Provence, chevalier de l'ordrp
royal et militaire de Saint-Louis. Tous les deux tinrent sur les fonds
baptismaux, le 9 mars 1760, Jean-Baptiste-Marie-Anne-Antoine de
Latil, fils de noble Antoine de Latil , chevalier de l'ordre royal et mi-
litaire do Saint-Louis , lieutenant du Roi, commandant des îles Sainte-
Marguerite et deSaint-Honnorat-de-Lerins, et de noble dame Gabrielle-
Thérése de Magny. C'est cet enfant qui devint plus tard archevêque
de Rhf'iins et cardinal et qui eut l'insigne honneur de sacrer le roi
Charles X, indignement détrôné le lendemain du jour où il venait de
doter la France d'une de ses plus belles conquêtes , et remplacé par
l'usurpateur Louis-Philippe, qui , arrivé sur le pavé des barricades .
gratifia la France do dix-sept années de honte et d'ignominies et fut
renversé à son tour par les barricades de 1848.
— 317 —
1340. Jean GRANETTE, marchand négociant :
D'azur, à cinq bandes d'or ; au chef de gueules, chargé
de trois étoiles d'or.
1341, 1342, 1343. A expliquer plus amplement :
1344. Honnoré GUIRARD, maître chirurgien
major de la citadelle :
D'azur, au chevron renversé d'argent , accompagné
de trois étoiles d'or, une en chef et deux en pointe ;
au chef d'or, et sous le tout une mer de sinople.
1345. Alexandre CASTEL, maître entrepreneur
maçon :
D'or, à un portail crénelé de trois pièces de gueules,
maçonné et ouvert d'une porte de sable , sur une
terrasse de sinople.
1346. Joseph BEAUSSIER, marchand :
De gueules, à trois bandes d'or; au chef d'azur,
chargé d'un croissant d'argent, accosté de deux
étoiles d'or.
1 347. A expliquer plus amplement :
1 348. Pierre ALLEMAND, greffier de Mazargues :
D'or, à une main sénestre de carnation , vêtue de
gueules, mouvante du flanc dextre , et tenant un
demy vol d'azur.
1349. Pierre GRAFFINE, bourgeois :
De gueules , à deux arbres d'argent, joints par le fust
sur une terrasse de sinople, surmontés d'un soleil
— 318 —
d'or, et sénestrés d'une main dextre, le poing
fermé de carnation , parée d'azur, et mouvante en
barre du flanc sénestre de l'écu.
1350. Claire PINE, veuve d'HoNNORÉ BRUNET,
médecin , a présenté Tarmoirie qui porte :
D'or, à une ancre de sable, la trabe de sinople , sur-
montée d'un croissant d'azur, la stange de l'ancre
liée par un cable de sable , mouvant du flanc sé-
nestre de l'écu.
1351 . Antoine LANCE, maître chirurgien :
D'azur, à un dextrochère d'argent vêtu de gueules,
paré d'argent, mouvant du flanc d'une nuée de
même , tenant une lance en pal d'or, surmontée de
trois étoiles de même rangées en chef.
1352, 1353, 1354. A expliquer plus amplement:
1355. André PAUTRIE, marchand mercier :
De gueules , à un A et un P d'or.
1356, 1357, 1358, 1359, 1360. A expliquer plus
amplement :
1361. Joseph CIIAlttlAN, marchand :
D'azur, à un chevreuil rampant d'or.
1362. Jean- André REBOUL, cy-devant notaire :
D'or, au chevron abaissé d'azur, surmonté de trois
annelets rangés de gueules, et accompagné en
pointe d'un croissant de même ; au chef de gueules
chargé de trois étoiles d'or.
— S19 —
' 1363. François BAGARY, marchand :
De gueules, à deux lions d'or posés aux premier et
quatrième quartiers, à deux croix alaisées d'argent
posées aux deuxième et troisième.
1364. Jean-Baptiste RADIX, marchand plumas-
lier :
D'or, à un dix de chiffre romain en forme de sau-
toir alaise de gueules, surmonté d'un rat passant
de sable et accompagné en pointe d'un arbre de si-
nople planté sur une terrasse de sable.
1365, 1366, 1367, 1368, 1369, 1370. A expliquer
plus amplement :
1371. Jean-Girard POUGEAUD, maître orphèvre:
De sable, à une demi-croix tréflée d'argent, posée
en fasce ; au chef cousu de gueules chargé de trois
étoiles d'or.
1372. Pierre de SEIGNEURET, escuyer :
Porte comme cy-devant, article 230.
1373. jEAtf-jACQUES DUPUIS, bourgeois :
D'azur, à trois roses d'argent, tigées et feuillées de
môme, mouvantes d'un puits d'or, maçonné de
sable.
1374. Pierre CASTOR, maître orphèvre :
D'azur, à une barre d'or, accompagnée en chef d'une
chapelle avec son clocher de même, maçonnée,
ouverte et ajourée de sable , et en pointe âe deux
larmes d'or.
1 375, i 376. A expliquer plus amplement :
1377. Esprit CLEMENT, chanoine :
D'or, à un cœur de gueules, enflammé de même.
1378. Pierre GAUTIER, chanoine :
De gueules , à une croix demi-ancrée d'or.
1379. Antoine CARY, bénéficier :
De gueules , à trois étoiles d'argent.
1380, 1381, 1382, 1383, 1384. A expliquer plus
amplement :
1385. Joseph NOGARET, bourgeois :
D'azur, à un noyer arraché d'or, fruité de même.
1386. Jean-Daptiste RIPERT, chanoine des Ac-
coules :
D'azur, à un oiseau d'or, perché sur le haut d'une
montagne d'argent , surmonté de deux étoiles d'or.
1387. Jean ESTAYS, chanoine
des Accoules :
D'azur, ;'i un lion d'or, lam-
passé et armé de gueules.
— 321 —
1388. Antoine MATTY, prêtre bénéficier des Ac-
cordes :
D'azur, à un arc bandé d'or, encoche d'une flèche en
pal de môme.
1389. François RICOUX, prêtre bénéficier des
Accoules :
D'or, à trois fasces d'azur, à un massacre de cerf
d'argent brochant sur le tout.
1390. A expliquer plus amplement :
1391. Jean GIROTJARD, charpentier :
De gueules , à un J et un G d'argent.
1392. A expliquer plus amplement :
1393. François GOUYRAN, sansal :
D'or, à un arbre de sinople sur une terrasse de
môme ; au chef de gueules chargé de trois étoiles
d'or.
1394. Jean-Antoine VARSY, peigneur de chanvre :
D'or, à un J, un A et un V de gueules.
1395. Pierre ARNOUX, peigneur de chanvre :
D'or, à un P et un A d'azur.
1396. Pierre BEL ANDE , peigneur de chanvre :
D'or, à un P et un B de gueules, séparés par un
point de môme.
— 322 —
1397, 1398. A expliquer plus amplement :
1399. Dominique de LESTRADE, bénéficier des
Accoules :
De gueules , à un pal onde d'or, accosté de deux
fleurs dç lis de môme.
1400. Boniface DOLE , prêtre , chanoine des Ac-
coules de Marseille :
D'azur, à une croix haussée d'or, au pied fiché dans
un cœur de môme.
1401. Pierre TRUILHIER, chanoine de Saint-
Martin:
D'or, à une rivière en fasce abaissée de sinople,
surmontée d'un oiseau d'azur et soutenue de trois
larmes de gueules ; au chef cousu d'argent , chargé
de trois étoiles de gueules.
1402. Léonard ESTIENNE, marchand :
D'argent, à trois barres d'azur, à un lion d'or , lam-
passé de gueules, brochant sur le tout.
1403. André ANDRÉ, bénéficier de Saint-Martin:
D'or, au sautoir d'azur, accompagné en pointe d'un
cœur de gueules enflammé de môme.
1404. Estienne ISOUARD, bénéficier de l'Eglise
Saint Martin :
D'or, à trois roses de gueules mal ordonnées; au
chef d'azur chargé d'un soleil d'or.
1405. Louis MICHEL, chanoine de Saint-Martin :
- 323 —
De gueules , à un ange de carnation vêtu et ailé d'or,
tenant de la main dextre une balance de môme ;
au chef d'argent chargé de trois étoiles d'azur.
1406. A expliquer plus amplement :
1407. Thomas AUDIBERT, bénéficier de la Major :
D'azur, à une colombe d'argent , perchée sur un ro-
cher de môme, mouvant d'une mer de sinople;
au chef d'or chargé de trois étoiles de gueules.
1408. Jean -Baptiste MICHEL, maître apothi-
caire :
D'azur, à une barre d'or ; au chef d'or, chargé d'une
croisette de gueules, accostée de deux étoiles
d'azur.
1409, 1410. A expliquer plus amplement :
1411 . Balthazard RIMBAUD, chanoine en l'église
Saint-Martin :
Porte comme cy-devant, article 347.
1412. Benoit BETEILLE, prêtre de Saint-Martin:
D'azur, à une croix fleuronnée d'or.
1413. Antoine FABRY, bénéficier de l'église ca-
thédrale :
D'azur, à un lion d'or, lampassé de gueules , tenant
de sa patte dextre un cœur d'argent et de sa sé-
nestre un marteau de môme.
1414, 1415, 1416. A expliquer plus amplement :
— m —
141 7. Lazare BOYER, bénéficier en l'église Major:
D'or, à une étoile de gueules , chargée en cœur d'une
tête de bœuf coupée d'or, posée de profil.
1418. Lazare de FRÉJUS , chanoine de la Major :
Porte comme cy-devant, article 847.
1419, 1420. A expliquer plus amplement :
1421 . François IMBERT, bénéficier de la Major :
D'azur , à trois mouches d'argent , ombrées de sable ,
posées une et deux.
1422. Melchior de LA CROIX, bénéficier de l'é-
glise cathédrale :
D'azur , à une croix fleuronnée d'argent.
1423, 1424. A expliquer plus amplement :
1425. Jean BARON, chanoine de Saint-Martin :
D'azur, à quatre bâtons écotés et alaises d'or, posés
en bande l'un sur l'autre.
1426, 1427, 1428. A expliquer plus amplement :
1429. François MALLAVAL, docteur :
D'argent , à un cœur de gueules , chargé d'une foy
en fasce de carnation, vôtue et parée d'or, soutenue
d'une boucle de môme, l'ardillon en pal , le cœur
surmonté d'une étoile d'azur , et soutenu d'un
triangle vidé de môme.
— 325 —
RÉCAPITULATION
MARSEILLE
LIVRES.
LIVRES.
oirie
is des Personnes 1,200 à 20 . .
24,000
»
Villes
1 à 100 .
100
»
Abbayes. . . .
2 à 50 . .
100
»
Communautés
25 à 50 .
1,250
»
Couvents.. . .
23 à 25 .
575
»
Chapitres.. . .
2 à 25 . .
50
»
Confréries. . .
7 à 25 . .
175
»
Commanderie.
1 à 25 . .
25
1,261 armoiries. 26,275
Total , vingt-six mille deux cent septante-cinq
livres , et les deux sols pour livre.
Présenté par ledit Vanier à nosseigneurs les com-
missaires généraux à ce qu'il leur plaise recevoir
les dites armoiries et ordonner qu'elles seront en-
registrées à r Armoriai général conformément au-
dit édit, et arrests rendus en conséquence , môme
celles dans lesquelles il y a des fleurs de lys d'or
sur azur , attendu que le droit et la possession en
sont notoirement connues, et ce suivant l'arrest du
conseil du 22 juillet 1 698.
Fait à Paris ce 1 8 e jour de mai 1 699.
Signé : De la Roc et Alexandre.
Les Commissaires généraux députés par le Roy ,
par arrest du conseil des quatre décembre 1696 et
21
_"V35Sxr ïaroî!: H8T, pour l'exécution deTédit
hl ziiiii> ^ HiW^miirt précédent sur le fait des
^ -~i. I isac r* ôe=cni? 055 armoiries envoyées es
rïir^u^ :"ia:^ àan? Il i«enemlitë d'Aix, en exécu-
x^r ii. *iz tir, i. i.ais présenté par M. Adrien
1 ant-r: .uiiC-r-t ît I -jx^THara: an dît édit , à ce qu'il
liras pgi^- *£rn*mnt!r cmf its armoiries expliquées
an dz -u-: sir-aiû rv;urs e: ensuite registrées i
1 4'wr'Ui iT-ic^n .. js? Je-nTies i ointes au dit état
rigHt^ain r-m^cv-nc: :»n l'explication des dites
muante unir: ;criircLiLKnrr du m* mav der-
hkt :».rac: rui? jî i.": f-^si e* les feuilles seront
jïkxetv^s la. ;:c\x izvxr «peait-ral de sa Majesté ; con-
tjisjxUs in. ic sjtiz jcrrcxTrur général ; oui le
tico.t: irLs^:r i* *^»zil rrinseôDer ordinaire du
i*x fa. >:cl :tos»îC f'îîû. mandant des finances, et
N; -> . . :^i- .>>:-:': > s us 1.1^. :i v-;riu du pouvoir
x z_;-s :..^i- ". ^ : ï*-"J- sv ; us re v u et recevons
_-:< - i-.ux . ::: >;_:l;u::: -.* un-; .^rmoiriesmen-
• ---. .^- -_ j_- - - . : .- ;;u>ecuen;-e ordonné
;u tll.s >::.u: :u:---s:rr:>. ïf:u:-"s ft blazonnées
i I • - . ■- ■ ; . ■-• -.: .:f*:r-:vf:s A*:: elles délivrés
; :zi.m-.n-.-': -■-- 1 : -.-i-* ^* àtt£s:s r-:ndusencon-
St;ut:i. :.-.: :. .:: ^.*1-. s:\u:ll-:> 1: s anuoiries join-
tes î- 1.: .:.:. ■.:"-.:■: :x:rl:::cu de la présente
crlruuÀU.f >tt:::: reluises au sieur a Hozier, con-
sfillrr luS:v. f: rurlv .lui:: .l^'v^n.;. 1 ♦;- h rra/, sauf
Â-:re :i--rr-s rcurvu À la r-.:epion de celles des
ariuriries :.u: se trcuveut sursises par quelques
art: :1e- .;-. ce: • tat.
— 327 —
Fait en l'assemblée desdits sieurs commissaires,
tenue à Paris le dixième juillet mil six cent quatre-
vingt-dix-neuf.
Signé : Sendras.
Nous soussignés, intéressés au traité des armoi-
ries, nommés par délibération de la compagnie du
29 août 1 697 pour retirer les brevets des dites ar-
moiries , reconnaissons que M. d'Hozier nous a
remis ceux mentionnés au présent état au nombre
de mille deux cent soixante et une armoiries , la
finance principale desquelles montant à la somme
de vingt six mille deux cent septante-cinq livres.
Promettons payer au trésor royal conformément au
traité que nous en avons fait avec sa Majesté.
Fait à Paris le vingt troisième juillet 1 G99.
Signé : Carquevillb.
SUPPLEMENT
ESTAT D'AUCUNES DES (ARMOIRIES DONT
LA RÉCEPTION A ÉTÉ SURSISE PAR RES-
TAT AU BAS DUQUEL EST L'ORDONNANCE
DE NOSSEIGNEURS LES COMMISSAIRES
GÉNÉRAUX DU CONSEIL , EN DA TE DU
GENERALITE DAIX
MARSEILLE
SUIVANT L'ORDRE DU REGISTRE
3U
17. Gaspard d'HOSTAGIER,
S' de la Grand-Bastide :
Parti, coupé, tranché, taillé
d'or et d'azur, à une croix
dentelée, écartelée de l'un en
l'autre , et chargée en cœur
d'une losanged'azur, surchar-
gée d'une fleur de lis d'or.
us
Jl»
\
- 330 -
78. Antoine de GILLES :
D'azur, à une fleur de lis d'or.
149. Jean-Baptiste de LIBER-
TAT de FONBLANQUE, lieute-
nant d'une des galères du Roy :
, au 1" d'azur, à une tour
d'argent, accostée de deux
fleurs de lia d'or, et surmon-
tée d'une autre fleur de lis de
même; au 2*, de gueules, à
un léopard d'or.
Coup*
155. Gaspard de GASPARY de BELLEVAL :
D'azur, à une fleur de lis d'or en cœur, accompagnée
de trois étoiles de huit rais de même.
158. Catherine d'HOSTAGIER, veuve de Joseph
>e CIPIÉRES, escuyer :
Parti , au 1", d'or, à trois pattes d'ours de sable, ar-
mées de gueules; au 2*, girontié d'or et d'azur de
huit pièces, à une croix dentelée , écartelêe de l'un
en l'autre, et sur le tout une losange d'azur, char-
gée d'une fleur de lis d'or.
404.FRAN(;<j[SDEVILLENEUVr:,
S r de Tartonue :
De gueules, fretté de six lances
d'or, l'écu entresemé de petits
écussons d'or, cl sur le tout
en cœur un écusson d'azur,
chargé d'une fleur de lis d'or.
461. Jean-Baptiste d'HOSTAGIER, aumônier de
l'abbaye Saint-Victor de Marseille :
Parti, coupé, tranché, taillé d'or et d'azur, à une
croix dentelée, écartelée de l'un en l'autre, bro-
chant sur le tout,et chargée en cœur d'une losange
d'azur, surchargée d'une fleur de lis d'or.
518. Jean de GILLES, bourgeois de Marseille :
Mi-parti, au 1", de gueules, à trois coquilles d'ar-
gent, et au 2", d'azur, à une fleur de lis d'or,
mouvante du parti.
550. Jean de FABRE, escuycr :
D'azur, à un dextrochère armé
d'or, mouvant du flanc d'une
nuée d'argent, tenant une
épée de même dont la pointe
supporte une couronne fleur-
delisée d'or, accompagnée en
pointe d'un casque, la visière
abaissée de même, ornée
d'une plume pendante d'ar-
le tout adextré d'un lion debout et contourné
lampassé et armé de gueules , tenant de sa
patte sénestre une fleur de lis d'or.
748. Jacques PENNE, escuyer, capitaine à la
garde de l'hôpital des galères <\ Marseille :
D'azur, à un demi vol d'argent, surmonté d'une
fleur de lis d'or et accompagné de trois grenades
tigées et feuillées aussi d'or, posées deux en flanc
et une en pointe.
750. Pierre PENNE, escuyer, capitaine et ingé-
nieur ordinaire du Roy :
Porte de même.
— 332 —
760. Anne de GASPARY, femme de Joseph
d'AGOUST :
D'azur, à une fleur de lis d'or en cœur, accompagnée
de trois étoiles de huit rais de même.
788. Pierre de LIBERTAT :
Porte comme cy-devant , article 149.
1 041 . Marthe de GASPARY, veuve de Philippe de
LA MOTTE, baron de VIALLA, capitaine d'une des
galères du Roy :
D'azur, à une fleur de lis d'or en cœur, accompagnée
de trois étoiles de huit rais de môme.
RÉCAPITULATION
MARSEILLE.
LIVRES. LIVRES.
Armoiries des Personnes.. . 14 à 20. . 280
14 armoiries. 280
Total deux cent quatre-vingt livres et les deux
sols pour livre.
Présenté par M. Adrien V anier, chargé de l'exé-
cution de l'édit du mois de novembre 10%, à
Nosseigneurs les Commissaires généraux du Con-
— 333 —
seil à ce qu il leur plaise recevoir lesdites armoi-
ries et ordonner qu'elles seront enregistrées à
V Armoriai général conformément auxdits édit et
arrest rendus en conséquence , même celles dans
lesquelles il y a des fleurs de lis d'or sur azur, at-
tendu que le droit et la possession en sont notoi-
rement connus et ce suivant l'arrest du Conseil
du 22 juillet 1698.
Fait à Paris, ce septième jour de juillet mil six
cent quatre-vingt-dix-neuf.
Signé : Alexandre et De La Roc.
Les Commissaires généraux députés par le Roy
pour l'exécution de l'édit du mois de novem-
bre 1696 sur le fait des armoiries, par arrest du
Conseil des 4 décembre en suivant et 29 jan-
vier 1697;
Veu par nous l'état cy-dessus au bas duquel est
la demande dudit Vanier, les feuilles de présenta-
tion des armoiries jointes audit état, notre Ordon-
nance préparatoire du 7 août 1699, portant que
lesdites feuilles seront remises au sieur d'Hozier,
conseille!* du Roy, garde de Y Armoriai général,
pour donner son avis sur la notoriété du droit ou
de la possession que chacune des personnes dé-
nommées audit état prétend avoir de porter des
armoiries dans lesquelles il y a des fleurs de lis d'or
sur azur, l'avis dudit sieur d'Hozier en date du 5
septembre 1699, arrest du Conseil du 22 juillet
1698, portant que ceux qui ont présenté les armoi-
ries de leur famille dans lesquelles il y a des fleurs
de lis d'or sur azur pour pièce de Técu , et dont le
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V ..> ^ ..>as^l:-> -1."uL>:ïs>^ iU- "r"LJii It* il'
— 335 —
moiries, nommés par délibération de la Compagnie
du 29 août 1697, pour retirer les brevets desdites
armoiries, reconnaissons que M. d'Hozier nous a
cejourd'hui remis ceux mentionnés au présent
état, au nombre de 14 armoiries, la finance prin-
cipale desquelles montant à deux cent quatre-vingt
livres. Promettons payer au trésor royal , confor-
mément au traité que nous avons fait avec Sa Ma-
jesté.
Fait à Paris , ce 3 mc jour de juillet mil sept cent.
Signé : Carqubville.
SUPPLÉMENT
ESTAT D'AUCUNES DES (ARMOIRIES DONT
LA RÉCEPTION A ÉTÉ SURSISE PAR LES-
TAT AU BAS DUQUEL EST L'ORDONNANCE
DE NOSSEIGNEURS LES COMMISSAIRES
GÉNÉRAUX DU CONSEIL , EN DATE DU
GÉNÉRALITÉ D'AIX
MARSEILLE
SUIVANT L'ORDRE DU REGISTRE
801 . Cet article ne sert ici que de mémoire , at-
tendu qu'il est expliqué et employé à Paris , rue
Saint-Antoine, registre 1 or , n° 67 1 de l'état arrêté le
1163. Louis BONNEFOY, magasinier :
De gueules, à un L et un B d'argent.
— 338 —
1166. Jacques DONN ADIEU, garnisseur de cha-
peaux :
D'azur, à un dextrochère de carnation, vêtu de
gueules , paré d'argent , mouvant du flanc d'une
nuée de même et tenant un cœur aussi d'argent ,
enflammé de gueules, accompagné en chef de
deux étoiles d'or.
1365. Cet article ne sert ici que de mémoire, atr
tendu qu'il est expliqué et employé à l'article 1305
de l'état daté au texte du présent.
RÉCAPITULATION.
MARSEILLE.
LIVRES. LIVRES
Armoiries des Personnes. . . 2 à 20. . . 40
2 armoiries. 40
Total quarante livres et les deux sols pour livre.
Présenté par M. Adrien Vanier, chargé de l'exé-
cution de l'édit du mois de novembre 1696, à
Nossseigneurs les Commissaires généraux du Con-
seil, à ce qu'il leur plaise recevoir lesdites ar-
moiries et ordonner qu'elles seront enregistrées
à YAmnorial général conformément audit édit et
arrots rendus en conséquence.
— 339 —
Fait à Paris, ce septième jour de juillet mil six
cent quatre-vingt-dix-neuf.
Signé : Alexandre et De Larroc.
Les Commissaires généraux députés par le Roy
pour l'exécution de l'édit du mois de novembre
1 696 sur le fait des armoiries , par arrests du Con-
seil des 4 décembre en suivant et 29 janvier 1697;
Vu l'état ci-dessus présenté par ledit Vanier aux
fins y contenues, les feuilles jointes audit état,
notre ordonnance dessus montré au 8 me de ce mois,
conclusions du procureur général de la Commis-
sion, oui le rapport du sieur de Breteuil, conseiller
ordinaire du Roy en son conseil d'Etat et intendant
de ses finances , et vu de nous ;
Nous , en vertu du pouvoir à nous donné par
Sa Majesté, avons reçu et recevons les deux ar-
moiries mentionnées audit état, en conséquence
ordonnons qu'elles seront enregistrées, peintes et
blasonnées à Y Armoriai général, et les brevets
d'icelles délivrés conformément audit édit et aux
arrêts rendus en conséquence , et à cet effet les
feuilles desdites armoiries et une expédition de la
présente seront remises au S r d'Hozier, conseiller
du Roy, garde de Y Armoriai général.
Fait en l'assemblée desdits S rs Commissaires
tenue à Paris le 24 juillet mil six cent quatre-vingt-
dix-neuf.
Signé : Sendras.
Nous soussignés intéressés au traité des armoi-
ries, nommés par délibération de la Compagnie
— 340 —
du 29 août 1697 pour retirer les brevets desdites
armoiries, reconnaissons que M r d'Hozier nous a
cejourd'hui remis ceux mentionnés au présent
état, au nombre de deux armoiries, la finance
principale desquelles montant à quarante livres.
Promettons payer au trésor royal , conformément
au traité que nous en avons fait avec Sa Majesté.
Fait à Paris, ce 16 novembre mil six cent qua-
tre-vingt-dix-neuf.
Signé : Cârqubville.
SUPPLEMENT
ESTAT DES NOMS ET QUALITÉS DES PER-
SONNES ET COMMUNAUTÉS DONT LES
C4RM0IRIES ONT ÉTÉ PORTÉES EZ BU-
REAUX ESTABLIS PAR M. ADRIEN VANIER,
CHARGÉ DE L'EXECUTION DE LEDIT DU
MOIS DE NOVEMBRE 1696. LA RÉCEPTION
DESQUELLES (ARMOIRIES A ÉTÉ SURSISE
PAR LES ÉTATS AU BAS DESQUELS SONT
LES ORDONNANCES C Y-APRÈS DATTE ES ,
PARCE QUE LE 'BLASON Y EST SI MAL
FIGURÉ OU EXPLIQUÉ QUIL EST IMPOS-
SIBLE DANS L'ÉTAT OU ELLES SONT DE
LES CONNAITRE SUFFISAMMENT POUR
LES RECEVOIR ET ENREGISTRER A L'AR-
MORIAL GÉNÉRAL.
GÉNÉRALITÉ D'AIX
MARSEILLE
SUIVANT L'ORDRE DU REGISTRE DE L'ÉTAT DU 10 JUILLET I 699
Veu par nous Charles d'Hozier, conseiller du
22
— 342 —
Roy , généalogiste de sa Maison, garde de Y Armoriai
général de France et chevalier de la Religion et des
Ordres militaires de Saint-Maurice et de Saint-La-
zare de Savoie , le présent état de supplément d'ar-
moiries et l'ordonnance donnée en conséquence le
3 e de juillet de Tannée courante 1 699, par Messieurs
les Commissaires généraux du Conseil à ce dépu-
tés, par laquelle il nous est enjoint de donner
notre avis sur les armoiries qui peuvent être ac-
cordées , ou supplées à chacune des personnes et
autres dénommées dans ledit état et dans les con-
clusions de M. le Procureur général de ladite
Commission, au nombre de onze, nous estimons
que Ton peut leur régler et disposer en cette sorte
lesdites armoiries, ainsi qu'il en suit, savoir à
l'article 212:
212. Jean REYMONDIN , marchand à Marseille :
D'azur, à un monde d'or croisé de même , accom-
pagné en chef de trois étoiles d'argent mal or-
données et en pointe d'un cœur d'or.
374. Honoré GUINTRAND, marchand et ancien
échevin à Marseille :
De gueules, à un guindre ou dévidoir d'or posé en
barre , les branches entrelacées , terminées en trois
pointes en chaque bout, accompagné de deux
croix potencées de même, vuidées ou séparées en
quatre pièces chacune, une au côté dextre du chef
et l'autre au côté sénestre de la pointe.
598. Maximin GUINTRAND, marchand à Mar-
seille :
Gomme à l'article 374.
— 343 —
873. Joseph BERTRAND, marchand mercier, te-
nant boutique :
D'azur, à un cyprès arraché d'or, surmonté d'un
chiffre de môme, composé des lettres J et B dou-
blées et entrelacées.
882. Fabien SICARD, maître cartier :
D'azur, à six quarts ou tas de cartes d'argent posées
3, 2 et 1 ; au chef abaissé d'or surmonté d'une
étoile à huit rais de môme.
1016. La Communauté des Gagne deniers de la
ville de Marseille.
D'argent, à une Vierge de carnation, vêtue de
gueules et d'azur, assise sur une nuée de sable et
tenant sur ses genoux son enfant Jésus contourné
de carnation, la Vierge accostée à dextre d'un
saint Pierre à genoux et contourné de carnation ,
vêtu d'or et d'azur, et à sénestre d'un saint Paul
aussi de carnation et à genoux, vêtu de sinople
et de gueules , la Vierge couronnée d'une cou-
ronne d'or, tenue par deux anges de carnation, le
tout surmonté d'une colombe volante de front au
naturel.
1 1 01 . La Confrérie des Porteurs de chaises :
D'azur, à un saint Gristophe d'or.
1 104. Claude GIRAUD, bourgeois :
D'azur, au chevron d'or, surmonté d'un croissant
d'argent , accosté de deux étoiles d'or , et accom-
pagné en pointe d'un cœur d'or, ailé de même et
enflammé de gueules.
1265. Blaise ROUBIN, marchand magasinier :
— 344 —
D'argent, à une jumelle de gueules , posée en fasce,
sur laquelle est posée une aigle s'essorant , la tête
contournée de sable , regardant un soleil de gueu-
les, mouvant de l'angle sénestre du chef, et en
pointe une mer d'azur.
1410. Marc-Antoine ROUBIAR, chanoine de
Saint-Martin :
D'argent , à un pélican avec sa piété de sable , ensan-
glanté de gueules ; au chef cousu d'or, chargé de
deux roses de gueules.
1416. Honoré RICHAUD, bénéficier de l'église
cathédrale de Marseille :
D'argent , à une mer de sinople ; au chef d'aïur
chargé de trois étoiles d'or.
Fait par nous, à Paris , ce trente-unième de juil-
let 1699.
Signé : D'Honni.
RECAPITULATION
MARSEILLE
LIVRES. LIVRES.
Armoiries des Personnes 9 à 20 . . 180
» Communautés 1 à 50 . . 50
» Confréries. . . 1 à 25 . . 25
11 armoiries. 255
Total , deux cent cinquante-cinq livres , et les
deux sols pour livre.
— 345 —
Présenté par ledit Vanier à nosseigneurs les com-
missaires généraux, à ce qu'attendu l'obscurité des
armoiries des dénommez ci-dessus , dont il parait
suffisamment par les feuilles de présentation d'i-
celles, il plaise à nos dits Seigneurs ordonner
qu'il sera suppléé aux défauts qui s'y rencontrent
pour être ensuite reçues et enregistrées à Y Armo-
riai général, conformément audit édit et arrests
rendus en conséquence.
Fait à Paris, ce vingt-unième jour de février mil
six cent quatre-vingt-dix-neuf.
Signé : Alexandre et De Labroc.
Les Commissaires généraux députés par arrests
du conseil des quatre décembre 1 696 et vingt-neuf
janvier 1697, pour l'exécution del'éditdu mois de
novembre précédent sur le fait des armoiries.
Veu par nous Testât cy-dessus, notre ordonnance
préparatoire du 3 juillet 1699, portant que les
feuilles de présentation des armoiries seront re-
mises au S r d'Hozier , Conseiller du Roi , Garde de
Y Armoriai général, pour donner son avis sur ce qui
peut être supplée auxdites armoiries pour les met-
tre en état d'être reçues et enregistrées à Y Armoriai
général , l'avis dudit sieur d'Hozier du 31 juillet
1 699 , contenant les pièces , meubles et métaux dont
lesdites armoiries peuvent être composées , autre
ordonnance dessus montrée du 3 décembre 1 699 ,
conclusions du Procureur général de la Commis-
sion , oui le rapport du sieur de Breteuil , Con-
seiller ordinaire du Roi , en son Conseil d'Estat et
Intendant des finances.
— 346 —
Nous , Commissaires susdits , en vertu du pou-
voir à nous donné par Sa Majesté, conformément à
l'avis dudit sieur d'Hozier, ordonnons que les ar-
mes des dénommés dans Testât ci-dessus , seront
composées des pièces , meubles et métaux portés
par ledit avis , en conséquence les avons reçues et
recevons pour être enregistrées à Y Armoriai géné-
ral et les brevets d'icelles délivrés conformément
audit édit et aux arrests rendus en conséquence, à
l'effet de quoi il sera remis audit sieur d'Hozier une
expédition de la présente ordonnance et les feuilles
de présentation desdites armoiries.
Fait en l'Assemblée desdits sieurs Commissaires,
tenue à Paris le vendredi , 1 9 e février mil sept cent.
Signé : Sendras.
Nous soussignés, intéressés au traité des ar-
moiries, nommés par délibération de la Compagnie
du 29 août 1697, pour retirer les brevets desdites
armoiries, reconnaissons que M. d'Hozier nous a
cejourd'hui remis ceux mentionnés au présent
état, au nombre de onze armoiries; la finance prin-
cipale desquelles montant à deux cent cinquante-
cinq livres. Promettons payer au trésor royal,
conformément au traité que nous avons fait avec
Sa Majesté.
Fait à Paris , ce 3 me juillet mil Sept cent.
Signé : C arque ville.
^
dTb
SUPPLEMENT
ESTAT DES NOMS ET QUALITÉS DES PER-
SONNES ET COMMUNAUTÉS DÉNOMMÉES
CY- APRÈS QUI ONT PAYÉ LES DROITS
D'ENREGISTREMENT DES C4RM0IRIES EZ
BUREAUX ESTABUS PAR M. ADRIEN VA-
NIER, CHARGÉ DE L'EXÉCUTION DE LE-
DIT DU MOIS DE NOVEMBRE 1696, ET
DESQUELLES C4RM0IRIES LA RÉCEPTION
A ÉTÉ SURSISE PAR LES ÉTATS AUSSI CY-
APRÈS DATTES, PARCE QU'ILS ONT NÉ-
GLIGÉ DE FOURNIR LA FIGURE OU EX-
PLICATION DESDITES ARMOIRIES.
GENERALITE D'Aï:
MARSEILLE
SUIVANT L'ORDRE DU REGISTRE DE L'ÉTAT DU I O JUILLET 1 699.
Veu par nous Charles d'Hozier, conseiller du
Roy, généalogiste de sa Maison, garde de Y Armo-
riai général de France , et chevalier de la Religion
— 348 —
et des Ordres militaires de Saint-Maurice et de
Saint-Lazare de Savoie, le présent état de sapplé-
ment d'armoiries et l'ordonnance donnée en con-
séquence le \k du mois d'août de l'année courant*
1699, par Messieurs les Commissaires générauidn
Conseil à ce députés, par laquelle il nous est en-
joint de donner notre avis sur les armoiriwqui
peuvent être accordées, ou suppléées à chacune des
personnes et autres dénommées dans le présent
état et dans les conclusions de M' le Procureur géné-
ral de ladite Commission, au nombre de deux cent
soixante-trois armoiries , nous estimons que l'on
peut leur régler et disposer en cette sorte lesdites
armoiries, ainsi qu'il ensuit:
18. Antoine de BARRAS , capi-
taine de galères :
Fascé d'or et d'azur de sii
214. Marc FRANCHISCOU, avocat en Parlement;
D'azur, à une aigle d'or, surmontée de trois étoile
de même rangées en chef.
258. N. FRANCHESQUY, originaire de Corse :
D'azur, à une aigle d'or, surmontée de trois étoile
de mrme rangées en chef.
. ne a£& tir. ""•'" Bft & 3*œ àwi
E'
JE FrHSïCi
vie», t i janœ je j
S'asir. l Jt JiBis ffic niiiJiii n
-en. îrtnnKCiiL inuânL ât nAmi uat-et julôl
D'or, t xii*- Tnttcaniit ik saie . - «ïH3fnTm « ât mar-
ies: ELG&^cm? ■rtwr^f-n r— 'iiwnr fT-r~- .
1073. Pïzxsz BESSjV i:-r-t i M*r*r_r= :
1077. j£A.v>BATTiS7z CH.VBERT. naïîr; : misîtoc-
tear de? çal-rre* à M*rKÎJ-e :
— 350 —
D'argent , au chevron d'azur, ac^mpagnô en chef
d'un lambel de gueules et en pointe (Tune losange
de môme.
1066. André COSTE, hoste à Marseille :
D'argent , à un entreras d'azur, sommé d'une ^axri-
aette de gueules , accosté de deux cœurs de môme,
et accompagné de trois étoiles d'azur.
1 089. Balthazard DAVID, hoste à Marseille :
D'argent, à un cheval effrayé de sinople sur une ter»
. rassedemôme.
4091 . Jean LAURENS , hoste à Marseille :
D'azur, à deqx étoiles d'or en chef , et une croix rac-
courcie d'argent en pointe.
1093. Jean ARTIER, hoste à Marseille :
D'azur, à une barque d'argent, voguant sur une mer
de môme et surmontée d'un soleil d'or.
1094. Anne RIGORD, veuve de Jacques BEL-
LIARD :
De gueules, au sautoir dentelé d'or, accompagné de
quatre roses d'argent.
1096. Jean MAUNIER, hoste à Marseille :
D'azur, à un moulin à vent d'argent, sur une mon-
tagne de plusieurs coupeaux de môme, couvert,
evoyé et girouette d'or.
1099. Jacques ALLIÉS, marchand quincaillier à
Marseille :
— 351 —
De gueules, à un demi vol abaissé d'or, accompagné
en chef de deux étoiles de même.
1105. Jean SOUCHARD, ci-devant hoste à Mar-
seille :
D'or, à un cep de vigne de sinople, fruité de deux
raisins de gueules et surmonté d'un arc de môme,
couché le long du chef.
1106. Antoine MAJOUSSE, marchand cierger :
D'argent, à une foy d'azur, vêtue de môme, posée
en fasce , mouvante des deux flancs , à un arbre de
sinople fusté de sable brochant sur le tout, planté
sur une terrasse de môme.
1 1 07. Joseph H ARBEY, marchand magazinier à
Marseille :
D'azur, à deux lettres J et H d'argent.
1 1 09. Etienne GIRAUD, maître perruquier :
D'azur, au chevron abaissé d'argent , surmonté d'un
soleil d'or, accompagné en chef de deux étoiles de
même, et en pointe d'un vol aussi d'or, chargé
d'un cœur de gueules.
1110. Etienne REYNAUD, hoste de Y Aigle :
De sable , aux deux lettres E et R d'argent.
1111. Jean REYNAUD, hoste des Deux croix de
Malte :
De sable, à un fer de charrue d'argent, posé en pal ,
la pointe en bas, accompagné en chef des deux
lettres J et R d'or.
— 352 —
1112. Jean-Jacques POULPRE, hoste de la Cloche :
D'or, à une cloche d'azur, bataillée de sable , accom-
pagnée en chef des deux lettres J et J aussi de sa-
ble à dextre , et de la lettre P de môme à sénestre ;
au chef de gueules, chargé de trois étoiles d'or.
1114. La Confrérie Notre-Dame-du-Rosaire :
D'or, à une vierge de carnation , vêtue de gueules et
d'azur, couronnée d'or, sur une terrasse de sino-
ple, ayant sur son bras dextre l'enfant Jésus de
carnation, l'un et l'autre tenant un chapelet ou
rosaire de sable.
1115. Laurent ANON, hoste des Trois Faisans :
D'argent , à trois faisans au naturel becqués et mem-
bres de gueules , posés deux et Un sur une terrasse
de sinople, les deux du chef ayant leurs corps af-
frontés et leurs têtes addossées, et celui de la pointe
le corps contourné.
1117. Antoine ALMARIC, garçon de comptoir :
D'azur, à un senextrochère de carnation , vêtu de
Sourpre, paré d'argent, et mouvant d'une nuée
e môme au flanc dextre, tenant une branche de
laurier de sinople et une palme de môme ; au chef
d'argent, chargé de trois étoiles de gueules.
1118. Joseph ETIENNE, hoste du logis d'Aurtol:
De sinople , à un bourg d'argent mouvant du flanc
sénestre sur une terrasse d'or, accompagné en
chef des trois lettres J J et E aussi d'or.
1119. Louis MAINARD, hoste de la Ville de Lyon :
De gueules, à un cygne d'or, nageant dans une mer
d'argent, ondée d'azur.
— 353 —
1120. François AURAN, maître academiste :
D'argent, à un cyprès de sinople sur une terrasse de
sable , fruité d'or, et accompagné en chef de deux
étoiles d'azur.
1121 . Etienne TAMAN, hoste de YEpée royale :
D'azur, à sénestrochère mouvant du flanc deztre et
tenant une épée en pal , le tout d'or.
1122. La Confrérie Notre-Dame-des-Carmes :
D'or, à une Notre-Dame de carnation , vôtue de gueu-
les et d'azur, ayant sur son bras deztre l'enfant
Jésus de carnation , la mère et le fils tenant cha-
cun un scapulaire de sable qu'ils présentent à
deux religieux carmes , vêtus de l'habit de leur
ordre , à genoux et confrontés sur une terrasse
de sable, la Vierge assise sur une nuée de môme,
éclairée d'argent.
1123. Antoine CHARBONNIER, confiseur à Mar-
seille :
D'or, aux deux lettres A et C de gueules.
1124. La Confrérie Notre-Dame-de-Bon-Secours :
D'azur, à une Vierge de carnation couronnée d'or,
vêtue de gueules et d'azur, tenant l'enfant Jésus de
carnation sur son bras dextre , et tenant à sa main
sénestre levée un bâton de sable posé en bande,
dont elle semble menacer un diable de gueules ,
accorné et ailé de sinople , lampassé de gueules et
ongle de sable, naissant du flanc dextre et pour-
suivant un enfant de carnation vêtu d'une chape
d'or, qui se réfugie aux pieds! de la sainte Vierge,
le tout posé sur une terrasse de sinople.
1125. Guillaume CORRËAHD, magasinier à Mar-
seille :
D'azur, à un coq d'or, crôté et barbé de gueules, po-
sant son pied sénestre sur un tronc éoote, pose en
fasce d'or, et tenant de son pied désire élevé on
rameau de môme ; au chef cousu de sinople chargé
de trois étoiles A* ai.
1126. François GUIEU, marchand navigant:
D'or, aux deux lettrée F et G d'azur.
1128. Jean TRUC, marchand à Marseille :
D'azur, à un arbre d'or sur une terrasse de sinople,
sénestre d'un griffon aussi d'or, rampant contre le
fust de l'arbre et surmonté de trois étoiles de même
rangées en chef .
1129. Jean MANDARON, maître pâtissier à Mar-
seille :
D'azur, au nom et surnom de Jean Mandaron , écrits
en lettres capitales d'or.
1130. Jean-François BOISSON, marchand à Mar-
seille :
D'argent, à un buisson de sinople sur une terrasse
de même ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles
d'or.
1132. Jean-Baptiste PRUDANT, marchand quin-
caillier à Marseille :
D'azur, à un serpent tortillé en pal d'or, accompagna
en chef de deux étoiles de même.
1133. Antoine GUILLERMY, marchand à Mar-
seille :
D'or, à un sénestrochère de carnation, vêtu d'azur,
mouvant du bas du flanc dextre et empoignant
une longue croix de gueules avec deux branches
de laurier de sinople passées eo sautoir.
1134. Jean PRIX, marchand magazinîer à Mar-
seille :
De gueules, à une mer d'argent posée en pointe,
chargée d'un poisson nageant de gueules; au chef
cousu d'azur chargé d'une étoile d'or.
1 135. François BOISSON , maître chapelierà Mar-
seille :
De gueules, à un bois de quatorze arbres d'argent
rangés sur une terrasse de sinople, à un soleil d'or
mouvant du chef.
1136. Benoit ANGLES, maître apothicaire àMar-
seille :
De gueules, à une aigle d'or ; au chef cousu d'azur
chargé de trois étoiles d'or.
>4.<d$2)
1138. Acassy ROUX,
avocat en Parlement :
De gueules, à trois
pals d'argent , à
une bande d'azur
brochant sur le
tout chargée de
trois besansd'or.
— 356 —
1142. Joseph BOUDIER, marchand bladier :
• D'azur, au sautoir d'or ; au chef cousu de gueules
chargé de trois étoiles d'or.
1147. François CHABAUD, magaziuier à Mar-
seille :
De gueules , à une montagne de trois coupeauz d'ar-
gent ; au chef cousu d'azur chargé de trois étoiles
d'or.
1148. Jean SAVI, capitaine de vaisseau mar-
chand :
D'argent , à une plante de sauge sur une terrasse de
sinople, sommée d'une aigle de même la bec-
quetant; au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
1 1 49. Gaspard REY, marchand magazinier à Mar-
seille :
D'argent, à trois pals d'azur, à un écusson de gueu-
les posé en cœur, brochant sur le pal du milieu.
1152. Philippe GOUJON, bourgeois de Marseille :
D'or, à un bœuf passant de gueules, surmonté d'un
jonc de sinople posé en pal.
1154. Noël CARBONNEL, marchand garnisseur
de chapeaux :
D'azur, à trois tours d'argent maçonnées de sable ,
rangées sur une terrasse de sinople et surmontées
de trois étoiles d'or, rangées en chef , la terrasse
soutenue d'une rivière d'argent ondée d'azur.
M 58. Sébastien BOURGUIGNON, négociant :
— 357 —
D'azur, au chevron d'argent, accompagné en pointe
d'une hure sanglier arrachée d'or, soutenue d'un
croissant d'argent; au chef cousu de gueules,
chargé de trois étoiles d'or.
1161 bis. Joseph -François de GLANDEVÈS et
Marguerite d'ALBERTAS , sa femme :
De gueules , à trois fasces d'or ; accolé : de gueules , à
un loup ravissant d'or.
1 165. Cosme MAILLARD, bourgeois de Marseille :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de neuf anne-
lets de même, accolés trois à trois et posés deux
et un , six en chef et trois en pointe.
1168. Jean-Baptiste BUECH, capitaine de vais-
seau marchand :
D'argent, à un arbre de sinople , surmonté de trois
étoiles d'azur rangées en chef, à un bœuf d'or
passant devant le tronc de l'arbre.
1 175. Louis AMPHOUX , notaire royal :
De gueules , à une bande ondée d'or, accompagnée
de deux roses d'argent.
1176. François CHARLOIS, marchand magazi-
nier :
De gueules, à une oie d'argent posée sur une bran-
che de môme couchée en pointe.
1179. Jean-Baptiste RENOUL, marchand pelle-
tier:
D'azur, à un lion d'or tenant une épée de même.
23
— 358 —
1 1 81 . Pierre ICARD, marchand à Marseille :
»
D'azur, à un lion d'or tenant une lance de même
posée en pal.
1184. Bruno CHAULAN, bourgeois de Marseille :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois crois-
sants d'argent, celui de la pointe surmonté d'une
étoile d'or.
1185. Antoine LONG, marchand à Marseille :
*
D'azur, à trois barres d'argent.
1186. Joseph ROSSET, navigant :
D'azur, à un rocher d'argent contre lequel rampent
deux lions affrontés d'or, le tout surmonté de trois
croisettes d'argent rangées en chef.
1187. Clément DESNARD, maître teinturier à
Marseille :
D'or, à un C et un D d'azur.
1189. Noël FABRON, notaire royal à Marseille :
D'azur, à une foy de carnation posée en fasce, vêtue
de gueules, parée d'argent, mouvant des deux
flancs dune nuée de même , surmontée de trois
étoiles d'or rangées en chef, et accompagnée en
pointe d'une mer d'argent.
1190. Jean-Gaspard ESTELLE, notaire royal à
Marseille :
De gueules, au chevron d'or chargé de cinq étoiles
d'azur.
— 359 —
1 191 . Jean MOISSON , notaire royal à Marseille :
D'azur, à une gerbe d'or sur une terrasse de môme,
surmontée d'un soleil d'or.
1 192. Honnoré SAUVET, notaire royal :
D'azur, à un poisson d'argent , nageant dans une mer
de môme , à trois étoiles d'or rangées en chef.
1 1 93. Luc BOUIS, notaire royal à Marseille :
D'azur, au chevron d'argent, accompagné en pointe
d'un arbre de buis d'or, terrassé de môme; au chef
cousu de gueules chargé de trois étoiles d'or.
1196. Jean-André GERARD, marchand à Mar-
seille :
D'azur, à un arc posé en fasce, accompagné en chef
d'une étoile, et en pointe d'un croissant , le tout
d'or.
1 197. Pascal ARMENIEU, tenant académie :
De sinople, à un agneau pascal passant d'argent.
1 198. Henry AUPHANT, négociant :
D'or, à un arbre arraché de sinople, contre lequel
est appuyé un éléphant d'argent ; au chef d'azur,
chargé de trois étoiles d'or.
1201 . François RAVEL, avocat en Parlement :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux roses d'argent, et en pointe d'un cbien pas-
sant de même.
— 360 —
1202. Marc BRETTON, marchand tonnelier à
Marseille :
D'azur, à deux épées d'argent passées en sautoir, les
gardes et les poignées d'or, accompagnées en chef
d'une étoile de même.
1204. Jean-Vincens MOURENE, maître tanneur:
D'azur, à un arbre arraché d'or, soutenu d'un crois-
sant d'argent, et accompagné en chef d'un soleil
d'or mouvant de l'angle dexlre et d'une lune eu
croissant d'argent posée au côté sénestre, et de
trois étoiles d'or rangées entre le soleil et la lune.
1206. Jacques ROUGIER, marchand bladier :
D'argent , à un cœur de gueules.
1208. Jean BOURGUIGNON, comité de galère :
D'or, à un porc passant de sable; au chef desinople
chargé de trois étoiles d'argent.
1209. Louis RAVEL, avocat en Parlement :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux roses d'argent, et en pointe d'un chien pas-
sant de même.
1211. LucBOMPAR,hoste:
D'argent, aux deux lettres L et B de gueules, entou-
rées de deux branches de laurier de sinople . les
tiges passées en sautoir.
1212. Jean-François CARLE, hoste à Arenc :
De gueules, aux trois lettres J, F et G d'argent , ran-
gées en fasce.
_ 3til —
1213. Augustin de CITRANY, écuyer ;
D'argent, à un citronier de sinople, terrassé de
même , fruité d'or.
1214. Pierre GRAS, avocat en Parlement :
De sinople, à une fasced'or, surmontée de trois étoi-
les de môme rangées en chef , et accompagnée en
pointe d'un mouton passant d'argent.
121 .V Gaspard de CANDOLLE :
Ecartelé d'or et d'azur.
1216. Jacques MAILLAN, hoste :
D'azur, au chevron d'or, accompagné de trois besans
d'argent.
1217. Jean-Baptiste ARNAUD, apothicaire:
D'azur, à un arc d'or, cordé de sable, encoche d'une
flèche d'or, ferrée d'argent , empennée de gueules,
la pointe en haut et soutenue d'un croissant d'ar-
gent ; au chef cousu de gueules chargé de trois
étoiles d'or.
1223. Jean BOUFFIER, patron de barque :
D'azur, à un bouc d'argent, rampant contre un ro-
cher d'or, mouvant du tlanc dextre sur une ter-
rasse de sable , accompagné en chef d'un croissant
d'argent accosté de deux étoiles d'or.
— 362 —
1225. Sebastien FLICHON, bourgeois :
D'argent , à trois flèches de sable liées ensemble de
gueules, en pal et en sautoir, et surmontées de
trois étoiles de sable rangées en chef.
1228. Nicolas GIRAUDON, docteur en médecine :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux étoiles de même, et en pointe d'un croissant
d'argent.
1231. Antoine ROQUEMAURE, notaire :
D'azur, à un rocher d'argent , surmonté d'un crois-
sant de même; au chef cousu de gueules chargé
de trois étoiles d'or.
1233. Louis RIVIÈRE, bourgeois :
D'argent, à un arbre de sinople, accosté de deui
lions affrontés de sable, lampassés de gueules,
rampant contre le fust sur une terrasse de sinople,
soutenue d'une rivière d'argent, ondée d'azur; au
chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
1237. Antoine BROQUERY, chevalier du Saint-
Sépulcre :
De gueules , à deux épées d'argent , passées en sau-
toir, à un arbre de sinople brochant sur le tout ,
planté sur une terrasse d'argent.
1240. La Communauté des maîtres Dache et Re-
molat (d'Aclie et Remoulats) de la ville de Mar-
seille :
D'azur, à une croix d'argent , cantonnée de quatre
marteaux de tonneliers d'or.
— S63 —
1244. Jean MONTAGNAC , bourgeois :
D'or, à une montagne de sinople , surmontée d'une
étoile à six rais de gueules.
r
1260. La Confrérie de Notre -Dame -de- Bon 7
Voyage :
D'azur, à trois figures de la Vierge , l'enfant Jésus
et saint Joseph, marchant et se tenant par la main,
le tout d'or.
1264. Pïerre BEAU, bourgeois :
D'azur, à un lion d'or, regardant un soleil de môme.
1268. Noël HOUASSE, maître orfèvre :
D'azur, à trois pals d'or ; au chef de môme chargé de
trois étoiles de sable.
1274. La Confrérie de Notre-Dame-de-l'Ayde :
D'azur, à une Notre-Dame d'or.
1275. Pierre SA VIGNE , courtier royal :
D'azur, à un lion d'or, à une bande de gueules bro-
chant sur le tout , chargée de trois billettes d'ar-
gent.
1276. Joseph ARTAUB, bourgeois :
De gueules , à trois tours d'argent, maçonnées de
sable.
1279. Victor BIGARD, commis priseur :
D'azur, à deux pals d'or, chacun chargé de trois
flammes de gueules.
— 364 —
1325. Jean FAGE, marchand gantier :
D'azur, aux deux lettres J. F. d'or, chacune sénestrée
d'un point de môme, et le J surmonté d'un troi-
sième point aussi d'or.
1326. Honoré GOUBAUD, marchand cotonnier :
D'or, aux deux lettres H et G de gueules, chacune sé-
nestrée d'un point de môme; au chef aussi de
gueules chargé de trois roses d'or.
1329. Charles BRETTON, marchand cotonnier:
D'azur, aux deux lettres G et B d'or, séparées par un
point de môme , et accompagnées d'une rose aussi
d'or, posée au milieu du chef.
1331 . Henry LANGLAIS, marchand imàger :
D'argent , à un pélican avec sa piété de sable , accom-
pagné en chef de deux cœurs de gueules euflam
mes de môme.
1332. La Communauté des Cabaretiers et Auber-
gistes de la ville de Marseille :
D'or, à une sainte Marthe de carnation, vôtue d'azur
et de gueules, tenant de sa main dextre élevée un
pavillon de sable, et de sa séuestre une chaîne de
même , à laquelle est attaché par le col un dragon
desinopie, dévorant un enfant de carnation, le
tout sur une terrasse de sinople.
1333. François TRION , marchand :
D'argent, à trois arbres de sinople rangés sur une
terrasse de sable , celui du milieu plus élevé que
les deux autres et surmonté d'un croissant de
tïueules.
— 365 —
1334. Joseph BAZAN, bourgeois :
D'azur, à un soleil d'or en chef et une losange d'ar-
gent en pointe.
1 336. Gabriel ESPIN ASSE , marchand :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux étoiles et en pointe d'une rose tigéeet feuillée
de même.
1337. Gaspard ARNAUD, marchand chapelier :
D'azur, fretté de quatre pièces d'or, accompagné de
trois roses d'argent, deux en chef et une en cœur.
1338. François COSTE, bourgeois :
D'azur, à une foy d'argent parée de môme, mou-
vante des flancs , accompagnée en chef de deux
étoiles d'or, et en pointe d'un renard passant de
môme sur une terrasse d'argent.
1341. Louis GUILLERMY, marchand droguiste :
Coupé , cousu de gueules sur azur, à un dextrochère
de carnation vôtu de gueules et paré d'une man-
chette d'argent mouvant du bas du flanc sénestre
d'une nuée de môme, empoignant une longue
croix tréflée d'or et deux branches de laurier de
môme , la croix et les branches brochantes sur le
tout.
1342. Esprit PIERRE , avocat en Parlement :
D'azur, à un rocher d'argent , surmonté de trois
étoiles de môme rangées en chef.
1343. Bernard PIERRE, bourgeois :
*
— 366 —
D'azur, à un rocher d'argent, surmonté de trois
étoiles de même rangées en chef.
1347. Pierre SICARD, bourgeois :
D'azur, aux deux lettres P et S d'or.
1 352. Jean BOYER , notaire royal :
D'or, au chevron de gueules , accompagné de trois
rencontres de bœuf de sable.
1353. Jean-François BAGARRY, capitaine de vais-
seau marchand :
Ecartelé, aux 1" et 4% d'or, à un lion d'azur, lamp»^
et armé de gueules; aux 2* et 3% de gueules, à
une croix d'argent.
1354. Alexandre BOUYS, notaire royal :
D'azur, à un arbre de buis d'or sur une terrasse de
sinople ; au chef cousu de gueules chargé de trois
étoiles d'or.
1356. Henry CHALMETTE, marchand :
D'or, à un arbre de sinople , surmonté d'une mer-
lette de sable.
1357. Joseph MARROT, marchand :
D'azur, aux deux lettres J et M chacune sénestrée d'Un
Joint et le J surmonté d'un troisième point, le tout
'or.
1358. Jacques GORGE, marchand :
D'or, aux deux lettres J et G chacune sénestrée d'un
point, et le J surmonté d'un troisième point, le
tout d'azur.
— 367 —
1 359. André ACHARD, marchand :
De gueules, à un chien courant d'argent; au chef
cousu d'azur chargé de trois étoiles d'or.
1360. Pierre ANDRÉ, marchand :
De gueules , au sautoir d'or , accompagné de trois
étoiles de môme, une en chef et deux aux flancs ,
et d'un croissant d'argent en pointe.
1366. Jacques BOUTARD, marchand vitrier :
D'argent, à un bouc rampant de sable; au chef
d'azur chargé de trois étoiles d'or.
1367. Etienne BARJON, contrôleur en l'ami-
rauté :
D'azur, à un jonc d'or, accosté de deux bars addossés
de même.
1368. Pierre de MEDICIS, marchand :
D'azur, à un P et une M de gueules , chacune sénes-
trée d'un point de môme.
1369. Guillaume de CROIX, marchand :
D'azur, à trois roses d'argent, chacune de quatre
feuilles , rangées en chef, à un croissant de môme
en pointe ; au chef cousu de gueules chargé de trois
étoiles d'or.
1370. François MARNIER, marchand :
D'azur, à une montagne d'argent surmontée d'une
aigle le vol abaissé d'or.
1375. Jean ROCHE, marchand inagazinier :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux étoiles d'argent, et en pointe d'un rocher è
1376. Dominique SERISOLLE, marchand vermi-
cheleur :
D'argent , à un cerisier de sinople fruité de' gueules.
1380. Louis MICHEL, maître chirurgien:
D'azur, à une barre d'or: au chef de même chargé
d'une croisette de gueules, accostée de deux étoiles
d'azur.
1381. Dominique BERTRAND, docteur en mé-
decine :
D'or, au chevron d'azur; au chef cousu d'argent
chargé de trois roses de gueules.
1382. Joseph ARNAUD, vicaire des Accoules :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de
deux étoiles, et en pointe d'une montagne de six
coupeaux de même.
1 383. Joseph TARDIEU , vicaire des Accoules ;
D'or, à un cœur enflammé de gueules chargé d'une
étoile d'or.
DOO
1384. Antoine-Marie BOUR-
RELLY, marchand :
De gueules, à trois pals d'or;
au chef de gueules , chargé
de trois besans d'or.
— 369 —
1390. Louis-Raphael CENSAL :
D'azur, à une foy d'argent posée en fasce, mouvante
des flancs d'une nuée de môme k surmontée d'une
croisette d'or, et accompagnée en pointe d'un
poisson nageant d'argent, à un rayon de six
pointes d'or mouvant de l'angle dextre du chef.
1392. Jean LA MOTTE, marchand magazinier :
D'azur, à une brebis d'argent paissant sur une motte
de sinople.
1397. Jean-François FORGE, marchand :
De gueules, à un lion d'or lampassé et armé de
pourpre.
1398. Jacques GIRARD, marchand magazinier :
D'or, à une fasce d'azur chargée de trois chevrons
couchés d'argent et accompagnée de trois roses de
gueules.
1406. Antoine GLEIZE, marchand magazinier :
D'azur, à une église d'argent , ajourée d'une porte et
de quatre fenêtres de sable, essorée de gueules,
sommée d'une croisette d'or avec son clocher aussi
d'argent, essoré ou couvert de gueules, sommé
d'une croisette d'or, et surmontée en chef d'un
croissant d'argent, accosté de deux étoiles d'or.
1409. Amant COUSINERY, chanoine de l'église
Saint-Martin de Marseille :
D'azur, à une fasce d'argent , chargée de trois roses
de gueules, tigéeset feuillées de sinople, accom-
pagnée en chef d'un soleil d'or, et en pointe d'un
cœur de môme.
— 370 —
1414. Jean-Pierre RIBIER, curé *\ la Major :
D'or, à une main de carnation parée de gueules ,
mouvante du flanc sénestre et tenant une branche
de châtaignier de sinople , fruitée de môme.
1 41 5. Blaise BERENGIER, bénéficier à la Major :
D'or, à deux burelles abaissées de sinople, à un crois-
sant d'argent brochant sur les deux nurelles, dont
la première est sommée d'un arbre de sinople ,
accostée de deux autres moindres de même ; au
chef d'azur chargé d'une étoile d'or.
1419. Honoré LONGIS, chanoine à la Major :
D'azur, à une pyramide d'or sur son piédestal de
môme , sur trois boules d'argent.
1420. Pierre MEYFFREN , marchand confiseur :
D'azur, à trois besans d'or ; au chef d'or chargé d'un
lion naissant de sable.
1423. Antoine PHILIPPES, bénéficier à la Major :
D ? azur, à une gerbe d'or ; au chef d'argent chargé de
trois molettes de sable .
1424. Jean Baptiste BOURGUIGNON, bénéficier
à la Major :
D'azur, au chevron d'argent, accompagné en pointe
d'une hure de sanglier arrachée d'or, soutenue
d'un croissant d'argent ; au chef cousu de gueules
chargé de trois étoiles d'or.
1426. Jean LEVEST, maître charpentier :
- 371 —
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux
étoiles de môme et en pointe d'un maillet d'ar-
gent.
1427. Antoine ROUX, bourgeois :
D'azur, à trois pals d'or, à une bande de gueules
brochant sur le tout , chargée de trois besans d'ar-
gent.
1428. Jacques BARUEIL, bourgeois :
D'azur, à deux bars addossés d'argent, surmontés
d'un œil au naturel posé au milieu du chef.
1430. Laurent FABRON, capitaine de vaisseau
marchand :
D'azur, à une foy de carnation posée en fasce, vêtue
de gueules , parée d'argent, mouvante d'une nuée
de môme, surmontée de trois étoiles d'or rangées
en chef , et accompagnée en pointe d'une mer
d'argent.
1431 . Jean-Pierre LE ROY, capitaine de vaisseau :
De gueules, à une aigle d'or ; au chef d'argent, chargé
dune croix potencée de gueules, cantonnée de
quatre croisettes aussi potencées de môme.
1432. Pierre BOYER, receveur de la capitation :
D'azur, à un bœuf passant d'or, surmonté en chef
d'une étoile de môme.
1433. Joseph MOUTTON, marchand auffier :
D'azur, à trois moutons d'argent.
— 372 —
1434. Mathieu JULIEN, marchand auffier :
D'or, à uq pout de deux arches de gueules , surmonté
de deux étoiles de même.
1435. Etienne SIMIAN, marchand :
D'azur, à une tour pavillonnée d'argent, maçonnée
de sable et girouettée d'or.
1436. André DRAGON, marchand auffier :
D'argent, à un dragon de sinople lampassé de
gueules.
1437. Bernard ROUVIÈRE, marchand auffier :
D'or, à un chêne de sinople , accosté de deux étoiles
de gueules.
1 438. Jean PLUMIER , marchand auffier :
D'azur, à deux pennaches d'argent passés en sautoir.
1439. Louis IMBERT, marchand :
D'azur, à un olivier d'argent sur une terrasse de si-
nople, à une nuée d'argent en chef de laquelle
tombe une pluie d'or.
1/i40. François ROUBAUD, marchand auffier :
De gueules , à un croissant d'argent , surmonté d'un
cœur d'or ; au chef d'azur chargé de trois étoiles
d'or.
14'i1 . Pierre MATTERON , marchand aullior :
De sinople , à trois voiles enflées d'argent.
— 373 —
1442. Padl AUFFIER, marchand auffier :
D'azur, à un arc d'or encoche d'une flèche de même,
empennée d'argent , la pointe en haut ; au cher
d'or chargé d'un cœur de gueules.
1443. François LAURENS, marchand auffier :
D'azur, à un laurier d'or ; au chef de gueules chargé
de trois étoiles d'or.
1444. Louis ROUBAUD, marchand auffier :
De gueules , à un croissant d'argent surmonte d'un
cœur d'or; au chef cousu d'azur chargé de trois
étoiles d'or.
1445. Guillaume ALLAINE, marchand auffier :
D'azur, à un arbre d'or, à deux vents de même mou-
vants de deux angles du chef et soufflants contre
le feuillage de l'arbre.
1446. Nicolas MAGALON, mar-
chand :
D'azur, à un château flanqué de
deux tours d'argent sur une
terrasse de sînople.
1447. Guillaume TOACHE, marchand :
D'azur, à une foy en fasce de carnation , parée d'ar-
gent et vêtue d'or, mouvante des deux flancs.
— 374 —
1448. Jean-Baptiste MEYFREDY, bénéficier à la
Major :
D'azur, à un cœur d'or, enflammé de gueules.
1449. Joseph VIN CENS, bourgeois :
D'or, à un cœur de sinople, sommé d'une croix
pattée au pied fiché de gueules, et soutenu d'un
croissant de même ; au chef d'azur chargé de trois
étoiles d'or.
1450. Joseph OLLIVE, commissaire des vivres:
D'or, à une fasce de gueules , accompagnée de trois
olives de sinople , tigées et feuillées de môme.
1451 . Elisabeth GUIBERT, veuve de N. NATTE :
D'or, à un arbre de sinople accosté et soutenu de
deux lions affrontés de gueules; au chef d'azur
chargé de trois étoiles d'or.
1452. Julien NATTE, censal :
De gueules , à une montagne de trois coupeaux d'ar-
gent sur une mer*de môme; au chef cousu d'azur
chargé d'un soleil d'or.
1453. Guillaume GINYS, bénéficier à la Major :
De gueules, à une aigle d'or ; au chef d'argent chargé
d une croisette de gueules.
1454. La Confrérie des maîtres serruriers :
D'azur, à un saint Eloi vôtu pontificalement, la mitre
en tôte et la crosse en sa main sénestre , tenant de
sa main dextre un marteau, le tout d'or.
— 375 —
1455. Pierre BAUSSET, ancien prévost de l'église
Sffajor :
D'azur, au chevron d'or, accompagné en chef de deux
étoiles de môme , et en pointe d'une montagne de
six coupeaux d'argent.
1 456. La Confrérie des maîtres maréchaux :
D'azur, à saint Eloi de carnation, vêtu en évoque, sa
chape d'or, doublée de gueules, son aube d'argent
et sa mitre d'or, tenant de sa main dextre sa crosse
aussi d'or, et de sa sénestre un marteau de même
sur une terrasse de sinople .
1457. Pierre de SAUL bourgeois :
D'or, à un saule de sinople.
1458. Antoine CAILLOT, academiste :
D'azur, à une caille d'or sur une terrasse de sinople;
au chef cousu de gueules chargé de trois étoiles
d'or.
1459. Antoine FABRY, marchand :
D'or, à un lion de sable.
1460. Jean GARDET, maître vitrier :
Losange d'argent et de sinople, à une tour d'or
brochant sur le tout.
1461 . Pierre OLLIVE, avocat en Parlement :
D'or, à la fasce de gueules , accompagnée de trois
olives de sinople, tigées et feuillées de même.
— 376 —
1462. Louis FOURNILLIERE, capitaine de vais-
seau :
D'or, au sautoir de gueules , accompagné de quatre
fourmis passantes de sable.
1463. Charles OLLIVIER, bourgeois :
D'argent , à un olivier de sinople fruité d'or.
1 464. Antoine TRAB AUD, parfumeur :
D'azur, à une fasce d'or, surmontée de trois étoiles de
même rangées en chef et accompagnée en pointe
d'une montagne à trois coupeaux aussi d'or, sur
une mer d'argent.
1465. Estienne ROUX, distillateur :
D'or, à trois pals de gueules, à une fasce d'azur bro-
chant sur le tout.
1466. Jean-Michel CAMOIN, maître chirurgien .
De gueules , à un chameau passant d'or ; au chef de
môme chargé de trois étoiles d'azur.
1467. Jean VINCENS, marchand :
D'or, à un cœur de sinople, sommé d'une croix pattée
au pied fiché de gueules , et soutenu d'un crois-
sant de môme ; au chef de sinople chargé de trois
étoiles d'or.
1468. Vincent CEZANNE, marchand mercier:
D'or, à trois plantes de pois de sinople , chacune
acolée h son échalas de sable , rangées sur une ter-
rasse de sinople ; au chef de gueules chargé de trois
étoiles d'or.
— 377 —
1 469. Alexandre GUYON , maître chirurgien :
D'or, à un arbre de sinople sur une terrasse de môme,
l'arbre fleuri de quatre fleurs de sable et sommé
d'une caille de pourpre.
1470. Michel BARBEROUX bourgeois :
D'or, à trois grappes de raisins de pourpre , tigées de
sable.
1471. La Confrérie des maîtres couteliers :
De sable , à un couteau d'argent emmanché d'or, et
un rasoir ouvert aussi d'argent , emmanché d'or,
passés en sautoir.
1472. François BONNET, marchand orfèvre :
D'azur, à une fasce d'or, accompagnée en chef d'un
monde aussi d'or, accosté de deux étoiles de môme,
et en pointe d'un agneau passant d'argent.
1473. Jean-Baptiste MAYFREDY, marchand :
D'azur, à un cœur d'or enflammé de gueules.
1474. Pierre CORDIER, bourgeois :
D'azur, à une fasce d'or, accompagnée en chef de
trois molettes rangées de môme , et en pointe
d'une cigogne d'argent.
1475. Pierre LAURENS , vicaire de l'église ca-
thédrale de Marseille :
D'or, à un laurier de sinople ; au chef d'azur chargé
de trois étoiles d'or.
— 378 —
1476. N. OMERAT, yeuve de Jban JOORDAN,
marchand :
Coupé d'argent et de gueules, à un arbre arraché de
sinople brochant sur le tout.
1477. Joseph VALENTIN , capitaine de vaisseau :
D'azur, à deux lions affrontés d'or, hjnpajwte de '
gueules: au chef cousu de gueules chargé de trws ]
étoiles d'or.
1478. Jean-Baptiste AUDIMAR, courtier royal :
D'argent , à une croix de gueules , frettée d'or.
1479. Jean MABILLY, écrivain :
»
D'azur, à un écusson d'or, accompagné en chef de
deux mouches de môme, et en pointe d'une plante
de lis d'argent tigée et fouillée de sinople, gratte
d'or.
1480. Louis DOULAINE, bourgeois :
■
D'azur, à un renard assis d'or; au chef de gueules
chargé de trois billettes d'argent.
1481. Claire de PORRADE, veuve de Louis db
FELIX, trésorier général de France à Aix :
D'azur, à un lion d'or lampassé et armé de gueules,
surmonté de trois étoiles d'or rangées en chef.
1482. Honoré FOSSIN , chanoine à la Major :
D'azur, à trois soucis d'or, tiges et feuilles de même ,
mouvants d'une terrasse de sinople ; au chef cousu
de gueules , chargé de trois étoiles d'or.
— 379 —
1483. Claude LA FORET, cabaretier :
D'argent, à un bois de sinople, mouvant du flanc
sénestre sur une terrasse de môme, et un lion de
sable sortant du bois.
1484. Pierre FOURREL, academiste :
De gueules, aune tour d'argent, surmontée d'un
demi vol d'or.
1485. Thomas MOLINIER, marchand vermiche-
leur :
D'azur, à un moulin à vent d'argent sur un mont
d'or.
Id. Pierre VIEUX, marchand vermicheleur :
D'azur, à deux fasces d'or, à une aigle de sable bro-
chant sur le tout.
Id. Pierre FAROT, marchand vermicheleur :
De sinople , à une tour d'argent surmontée d'un
flambeau de môme allumé de gueules :
Id. Thomas BOURRELY, marchand vermicheleur :
De sable, à un chevron accompagné en chef de trois
besans rangés, et en pointe d'un rencontre de
bœuf, le tout d'or.
Id. Barthélémy ATTIER, marchand vermiche-
leur :
D'argent , à trois fasces de sable , à une bande d'or
brochant sur le tout.
Id. Joseph DAVID, marchand vermicheleur :
— 880 -
D'azur, à une fesce d'or, accompagnée de deux harpes
de même, une en chef et une en pointe.
1486. N. GUIRET, écrivain principal de l'Arsenal:
D'azur, à un chêne d'or; au chef d'or, chargé d'os
cœur de gueules, accosté de deux mêlâtes de
sable.
1487. Melchiob BŒUF, employé aux affaires du
Roy:
De gueules, au chevron d'argent, accompagné de
trois rencontres de bœuf d'or.
1488. Hélénb MESNARD , veuve de N.GRÉAS-
QUE:
. D'or, au chevron de gueules, accompagné en pointe
d'une main de carnation supportant une flamme
de gueules.
1489. Charles ASTOUR, bourgeois :
De gueules , à une main dextre couverte d'un gand
de fauconnier d'or, tenant sur son poing un fau-
con de môme , chaperonné et longé de gueules ,
grilleté d'or.
1490. La Confrérie des Celliers et Bouttiers :
D'azur, à un saint Eloi d'or, tenant un marteau de sa
main dextre et sa crosse en sa main sénestre de
même.
1491 . Catherine de VIAS, veuve de Paul de POR-
RADE :
gent; au chef d'or, chargé de trois coquill<
sable.
— 381 —
1492. Louise OLLIVIERE, veuve de N. BERARD :
D'or, à un olivier de sinople.
1493. Françoise de COUSINERY, veuve de N. de
PESCHIOLINY (armes de la femme) :
D'azur, à une fasce d'argent , chargé de trois roses
de gueules , tigées et feuillées de sinople , accom-
pagnée en chef d'un soleil d'or, et en pointe d'un
cœur de même.
1 494. André BOISSON , marchand de laine :
D'argent , à un buisson de sinople sur une terrasse
de môme; au chef d'azur chargé de trois étoiles
d'or.
1495. Jean EMERIC, cy-devant notaire royal :
»
Coupé d'argent et d'azur, à un lion naissant de sable
sur l'argent.
1496. Jean DURAND, capitaine de vaisseau mar-
chand :
D'azur, à une fasce d'or, accompagnée en pointe
d'une rose de même.
1497. Marguerite THEUS, veuve de Jacques BAR-
NERIN , ancien commissaire de la marine :
D'azur, à un agneau pascal d'argent , diadème d'or,
sur une terrasse de sinople, sa croix aussi d'or et
la banderolle de gueules , à trois étoiles d'or ran-
gées en chef.
1498. Claire VELINE, veuve de Louis CHAULAN:
De gueules, à une grue d'argent, posant son pied
-382-
séaestre sur un moût de môme, tenant de son pied
dextre un caillou d'or, et surmontée en chef d'une
fleur de lis de môme.
1499.. Pierre GIRAUD, capitaine de vaisseau :
Gironnô d'argent et de sinople de six pièces.
1500. Louise MISERELLE, veuve de N. BAR-
BOUSSET, bourgeois :
D'azur, à une aigle à deux tètes d'or.
1 501 . Paul GOUIRAND, marchand tanneur :
D'or, à un arbre de sinople; au chef de gueules chargé
de trois étoiles d'or.
i
1502. Gabriel MAURE, maître teinturier :
D'argent, au chevron de gueules , accompagné eu
chef de deux molettes de sable et en pointe d'une
tête de More de môme, bordée d'argent.
1503. Joseph DOL, maître tondeur de draps :
D'azur, à un renard assis d'or ; au chef de gueules ,
chargé de trois biilettes d'argent.
1504. Jean-André GONSTOULIN , bourgeois :
D'or, au chevron d'azur, accompagné eu chef de deux
étoiles de môme et en pointe d'un soleil de gueules.
1505. Estienne GUEIDON , maître tanneur :
De gueules, à un lion d'argent, tenant de ses deux
Sattesun guidon de même, attaché à une lance
'or.
— 383 —
1 506. Joseph BONFILLON , bourgeois :
D'azur, à une cigogne d'argent.
1 507. Jacques ACHARD, maître tanneur :
De sable, à une hache d'argent, emmanchée d'or ,
posée en pal , accostée de deux étoiles de même.
1 508. Honoré FAGOT, hoste :
D'azur, à une gerbe d'or, accompagnée de trois étoi-
les de même , deux en fasce et une en pointe.
1509. Magdeleine PLANTE , i veuve de Pierre
SERRIN :
D'azur, à un gonfanon d'argent, frangé d'or, sur-
monté de trois étoiles de môme rangées en chef.
1510. Jacques BAGARY, marchand :
Ecartelé, aux 1" et 4*, d'or, à un lion d'azur, lampassé
et armé de gueules; aux 2* et 3*, de gueules, a une
croix d'argent.
1511. Pierre DERNE, procureur :
De gueules , au chevron d'or, accompagné de trois
étoiles de même.
1512. Hiérosme GASQUET, procureur :
.
D'or, à une fasce d'azur, accompagnée de trois raisins
de pourpre , tiges et feuilles de sinople.
1513. Alexandre ALLEGRE , procureur :
D'azur, à une colombe d'argent , perchée sur un ro-
cher de môme.
1514. Henry GAROUSTE, procureur :
De gueules, au chevron d'argent, accompagné de
trois pigeons d'or.
1515. Jacques BARRY, procureur :
D'azur, coupé par un pan de muraille crénelé de
quatre pièces d'argent et maçonné de sable.
1516. Estiennb SARDET, procureur :
De sinople, à une base d'er f chargée d'un poisson de
gueules.
1517. Antoine D ALBERT, procureur :
D'azur, à oûatre chaînes d'or, mouvantes des quatre
angles oel'éeu et jointes en cœur à un anneau de
même.
1518. Guillaume VINCENS, procureur :
D'azur, au chevrond'or, accompagné de trois palmes
de môme.
1 51 9. Antoine de CUGIS , procureur :
De sinople , au chevron d'or, accompagné en chef
de deux étoiles de môme, et en pointe d'un crois-
sant d'argent.
1 520. Jacques GIGEAU , procureur :
D'argent, au sautoir de gueules, accompagné de
quatre lions de sable.
1521 . Victor PEIX, procureur :
De gueules , à une mer d'argent en pointe, chargée
— 385 —
d'un poisson de gueules; au chef cousu d'azur
chargé d'une étoile d'or.
1 522. Antoine CH AULAND, procureur :
De gueules , coupé d'azur, à une bande d'argent bro-
chant sur le tout. '
1 523. Jacques SINETTY, procureur :
D'azur, à un cygne d'argent dans des ondes de même.
1 524. André PASTORET, procureur :
D'azur, au chevron d'argent, chargé de trois aiglons
de sable , et accompagné en pointe d'une brebis
d'argent.
1 525. Estienne DURAND, cy-devant hoste :
D'azur, à un rocher d'or, surmonté de trois étoiles
de même rangées en chef.
1 526. Jean RAMPAL, bourgeois :
D'azur, à un rocher de six coupeaux d'argent, à une
tourterelle de même perchée sur le plus haut cou-
peau , surmontée de trois étoiles <r or rangées en
chef.
»
1527. Gaspard ATDOUX , avocat en Parlement :
D'azur, à trois oranges d'or, tigées et fouillées de
même.
1528. Gabriel MARION, capitaine de vaisseau
marchand :
De gueules, au chevron d'argent , accompagné en
chef de deux rameaux d'olivier d'or, posai en pal »
— 388-
chacun soutenu d'un croissant d'argent, et en
pointe d'un autre rameau d'or, couché en fasce ,
surmonté d'une levrette courante d'argent.
1529. Honoré MICHEL, bourgeois :
D'azur, à une brebis d'argent, passante sur une ter-
rasse de sinople.
1530. Michel ROQUE :
De gueules, à un rocher d'argent, surmonté de trois
coquilles d'or rangées en chef.
1 531 . Antoine TEISSERE , marchand :
De gueules, à trois mitres d'évôque d T or; écartelé,
d'azur, à trois puits d'argent, maçonnés de sable,
accompagnés en chef d'une colombe volante d'ar-
gent, membrée de gueules , portant en son bec un
rameau d'argent.
1532. Benoist DURAND, bourgeois :
D'azur, à un lion d'or, à une bande de gueules bro-
chant sur le tout ; au chef d'argent chargé de trois
étoiles de gueules.
1 533. Pierre LONG , marchand plumassier :
D'azur, à trois barres d'argent.
1534. Benoist ALFANSI, bourgeois :
D'or, à un arbre arraché de sinople , contre lequel est
appuyé un éléphant d'argent; au chef d'azur,
chargé de trois étoiles d'or.
1535. Anne ROLLAND, veuve de N. GRIMAUD,
bourgeois :
— 387 —
D'azur, au chevron d'or, accompagné en pointe d'un
cor de chasse de môme.
*
1 536. Guillaume PEIX , censal :
De gueules , à une mer d'argent en pointe , chargée
d'un poisson nageant de gueules ; au chef cousu
d'azur, chargé d'une étoile d'or.
1537. Claire de MICHEL, veuve de N. BESSON :
D'azur, à un cor de chasse d'or, lié de môme , sur-
monté à dextre d'une croix de Lorraine d'or, et à
sénestre d'une épée d'argent.
1538. Philippe COURBEAU, veuve de Dominique
TRUC , marchand :
D'argent , au chevron de gueules , accompagné de
trois têtes de corbeaux arrachées de saJJe.
1539. Joseph BEAUMONT, négociant :
D'azur, à un mont d'or surmonté d'un soleil de môme.
Fait à Paris , le 12 septembre de Tan 1699.
Signé : d'Hozier.
— 388 —
HcAHiounos
MARSEILLE
UVBJB.
Armoiries des Personnes 252 à 20 . . 5,040
» Communautés 2 à 50 . . 400
» Confréries. . . 9 à 25 . . 225
263 armoiries. 5,365
Total, cinq mille trois cent soixante-cinq livres »
et les deux sols pour livre.
Présenté par ledit Vanier à nosseigneurs les coin*
missaires généraux du Conseil, à ce qu'attendu
qu'il n'a été fourni par les dénommés ci-dessus au-
cune figure ni explication d'armoiries , et qui ont
néanmoins payé les droits d'enregistrement d'i-
celles , il plaise à nosdits Seigneurs leur en accor-
der, en conformité de l'édit du mois de novembre
1696, telles qu'ils jugeront à propos, pour être en-
suite reçues et enregistrées à Y Armoriai général,
conformément au susdit édit et arrest rendu en
conséquence.
Fait à Paris, le vingt-neuvième jour de mai mil
six cent quatre-vingt-dix-neuf.
Signé : Alexandre et De Larroc.
Les Commissaires généraux députés par Sa Ma-
jesté, par arrests du conseil des 4 décembre 1696
— 389 —
et 29 janvier 1697, pour l'exécution de Tédit du
mois de novembre précédent sur le fait des ar-
moiries.
Vu par nous Testât cy-dessus, notre ordonnance
préparatoire du 14 août 1699, portant qu'il sera
remis au S r d'Hozier , Conseiller du Roy, Garde de
Y Armoriai général, pour donner son avis sur les
armoiries qui pourront être accordées aux dénom-
més audit état , l'avis dudit sieur d'Hozier du 12
septembre 1699, ordonnance de soit montrée du
14 mai 1700, conclusions du Procureur général de
la Commission , oui le rapport du sieur de Breteuil,
Conseiller ordinaire du Roy, en son Conseil d'Estat et
Intendant des finances, l'un desdits commissaires.
Nous , Commissaires susdits , en vertu du pou-
voir à nous donné par Sa Majesté, conformément à
l'avis dudit sieur d'Hozier, ordonnons que les ar-
mes de chacun des dénommés dans Testât ci-des-
sus, seront composées des pièces, meubles et
métaux portés par ledit avis , en conséquence les
avons reçues et recevons pour être enregistrées à
Y Armoriai général ainsi qu'elles sont expliquées par
ledit avis et les brevets d'icelles délivrés conformé-
ment à Tédit du mois de novembre et arrests
rendus en exécution, à l'effet de quoi il sera remis
audit sieur d'Hozier une expédition de la présente
ordonnance et les feuilles qui contiennent les
noms et qualités des dénommés audit état.
Fait en l'Assemblée desdits sieurs Commissaires,
tenue à Paris le samedi, troisième jour de juillet ,
mil sept cent.
Signé : Sendras.
25
— 896 —
Nous soussignés, intéressés au traité des ar-
moiries, nommés par délibération de la Compagnie
du 29 août 1 697, pour retirer les brevets desdites
armoiries, reconnaissons que M. d'Hozier nous a
cejourd'hui remis ceux mentionnés au présent
état, au nombre de deux cent soixante-trois armoi-
ries ; la finance principale desquelles montant à
cinq mille trois cent soixante-cinq livres. Promet-
tons payer au trésor royal, conformément an
traité que nous en avons fait avec Sa Majesté.
Fait à Paris, le 10 septembre 1700.
Sigmé: Caboostolb.
SUPPLEMENT
ESTAT DES NOMS ET QUALITÉS DES PER-
SONNES ET COMMUNAUTÉS DÉNOMMÉES
C Y-APRÈS QUI ONT PAYÉ LES DROITS
DENREGISTREMENT DES (ARMOIRIES EZ
BUREAUX ESTABLIS PAR M. ADRIEN VA-
NIER, CHARGÉ DE LEXÊCUTION DE LE-
DIT DU MOIS DE NOVEMBRE 1696, ET
DESQUELLES (ARMOIRIES LA RÉCEPTION
A ÉTÉ SURSISE PAR LES ÉTATS CY-APRÈS
DATTES, PARCE QU'ILS ONT NÉGLIGÉ DE
FOURNIR LA FIGURE OU L EXPLICATION
DESDITES ARMOIRIES.
GÉNÉRALITÉ D'AIX
MARSEILLE
SUIVANT L'ORDRE DU REGISTRE I* r DE L'ÉTAT DU 10 JUILLET 1699.
Vu par nous Charles d'Hozier, conseiller du
Roy, généalogiste de sa Maison, juge général des
i
— 392 —
armes et blazons et garde de Y Armoriai générai
de France , et chevalier de la Religion et des
Ordres militaires de Saint-Maurice et de Saint-
Lazare de Savoie , le présent état de supplément
d'armoiries et l'ordonnance donnée en consé-
quence le 2 e jour du mois de février de Tan
1702, par Messieurs les Commissaires généraux du
Conseil à ce députés , par laquelle il nous est en-
joint de donner notre avis sur les armoiries qui
peuvent être accordées, ou suppléées à chacune des
personnes et autres dénommées dans le présent
état et dans les conclusions de M f le Procureur géné-
ral de ladite Commission , au nombre de [cent qua-
rante-neuf armoiries, nous estimons que Ton
peut leur régler et disposer en cette sorte lesdites
armoiries , ainsi qu'il en suit :
*
1540. Jean ICARD, maître boulanger en la ville
de Marseille :
D'argent , à une givre de sable ; coupé de sable, à une
croix d'or. .
1541. Marguerite ROUNIVUS, veuve de N w
AMAND, apothicaire à Marseille :
D'argent, à une croix de sable ; coupé d'azur, à un
renard d'argent.
1542. Jacques CABRE, marchand, bourgeois de
la ville de Marseille :
D'argent , à un renard de sable ; coupé de gueules , à
un sautoir d'argent.
1543. Jean TREVAN, marchand, bourgeois de la
ville de Marseille :
— 393 —
D'argent , à un sautoir de sable , coupé de sinople , à
un loup d'argent.
1544. Françoise de CHENE, veuve de Barthélémy
GRANGIER, bourgeois de la ville de Marseille :
D'argent , à un loup de sable ; coupé de sable , à une
fasce d'argent.
1545. Honoré de MERE, avocat au Parlement de
Provence :
D'azur, à une fasce d'or; coupé d'or, à un écureuil
d'azur.
1546. Gaspard de CASTELANE, bourgeois de la
ville de Marseille :
D'azur, à un écureuil d'or; coupé d'or, à un pal de
gueules.
1547. Pierre SAURON, commis en la ville de Mar-
seille :
D'azur, à un pal d'or; coupé d'or, à un éléphant de
smople.
1 548. Antoine Philippes de CASTELANE , mar-
chand, bourgeois de la ville de Marseille :
D'azur, à un éléphant d'or; coupé d'or, à une bande
de sable.
1549. Isabeau CASTAGNIER, veuve de Pierre
BIESSON , bourgeois de la ville de Marseille :
D'azur, à une bande d'or; coupé d'argent, à un rhi-
nocéros d'azur.
— 394 —
1550. Jean-Baptiste JOURDAN, marchand maga-
zinier à Marseille :
D'azur, à un rhinocéros d'or; coupé d'argent, aune
barre de gueules.
,1551 . Jacques AUDIBERT, marchand magaiinier
à Marseille :
D'azur, à une barre d'or; coupé d'argent , à un che-
val gay de sinople.
1552. Piebbe REMUSAT fils, marchand, bour-
geois de la ville de Marseille :
D'azur, à uu cheval gay d'or; coupé d'argent, à un
chevron de sable.
1 553. Jean ROUGON , capitaine de vaisseau mar-
chand à Marseille :
D'azur, à un chevron d'argent ; coupé d'or, à un lé-
vrier d'azur.
1554. Françoise SIMIAN , v c ^Etienne ACHARD,
magon :
D'azur, à un lévrier d'argent; coupé d'or, à un pairie
de gueules.
1555. Marguerite FOURNIER, veuve de Jean-
Jacques GASSEL, marchand à Marseille :
D'azur, à un pairie d'argent; coupé d'or, à un ours
de sinople.
1556. Jean GAUTIER, maître boulanger en la
ville de Marseille :
D'azur, à un ours d'argent ; coupé d'or, à une croix
de sable.
— 395 —
1557. Sebastien BLANC, maître Cartier à Mar-
seille :
D'azur, à une croix d'argent ; coupé d'argent , à une
givre d'azur.
1558. Jean BONNE AU, maître chirurgien en la
ville de Marseille :
D'azur, a une givre d'argent ; coupé d'argent , à un
sautoir de gueules.
1 559. Anne MAZET, veuve de Jacques GUICHARD,
marchand , bourgeois de la ville de Marseille :
D'azur, à un sautoir d'argent; coupé d'argent , à un
renard de sinople.
1560. Jean-Baptiste CAPUS, bourgeois de la ville
de Marseille :
D'azur, à un renard d'argent ; coupé d'argent , à une
fasce de sable.
1561. Thérèse OUDOUSAIN, veuve de François
RAYNAUD, marchand, bourgeois de la ville de Mar-
seille :
De gueules, à une fasce d'or ; coupé d'or, à un loup
d'azur.
1562. Nicolas DURANTY, bourgeois de la ville
de Marseille :
De gueules, à un loup d'or; coupé d'or, à un pal de
gueules.
1 563. Marguerite BILLON, veuve de N. ROUSSET,
archivaire do la ville de Marseille :
-898-
De gueules, à un pal d'or; coupé d'or, à un écureuil
de sinople.
1564. Charles DOUDE, marchand, bourgeois de
la ville de Marseille :
De gueules, à un écureuil d'or; coupé d'or, i me
bande de sable.
1 565. Louis NATTE , marchand banquier et bour-
geois de la ville de Marseille :
De gueules, à une bande d'or; coupé d'argent, à un
éléphant d'azur.
i 566. François SOUCHON, capitaine de vaisseau
marchand à Marseille :
De gueules, à un éléphant d'or ; coupé d'argent, à
une barre de gueules.
1 567. Charles CHAPEAU , bourgeois de la ville
de Marseille :
De gueules, à une barre d'or ; coupé d'argent, à un
rhinocéros de sinople.
1568. Esprit TROULLIER, marchand, bourgeois
de la ville de Marseille :
De gueules , à un rhinocéros d'or ; coupé d'argent, à
un chevron de sable.
1569. Jean-Baptiste ISSALENE, capitaine devais-
seau marchand :
De gueules , à un chevron d'argent; coupé d'or, à un
cheval gay d'azur.
— 397 —
1570. Jean-Pierre BARET, bourgeois de la ville
de Marseille :
De gueules , à un cheval gay d'argent ; coupé d'or, à
un pairie de gueules.
1571. E8prit MAUREL, marchand tanneur et
bourgeois de la ville de Marseille :
De gueules, à un pairie d'argent; coupé d'or, à un
lévrier de sinople.
1572. Jacques GUEIDON, marchand tanneur et
bourgeois de la ville de Marseille :
De gueules, à un lévrier d'argent; coupé d'or, à une
croix de sable.
1 573. Antoine SOUILLIER , maître chirurgien en
la ville de Marseille :
De gueules, à une croix d'argent; coupé d'argent, à
un ours d'azur.
1574. Vincent MAZET, marchand tanneur et bour-
geois de la ville de Marseille :
De gueules* à un ours d'argent; coupé d'argent, à un
sautoir de gueules.
1 575. Arnoulx MAURIN , marchand magazinier
à Marseille :
De gueules , à un sautoir d'argent ; coupé d'argent , à
une givre de sinople.
1576. François BERTHELOT, professeur hydro-
graphe à Marseille et pilote ponantier :
-896-
De gueules, aune givre d'argent; coupé d'aigest, à
une fasoe de sable. 4
1577. François DOTER, marchand, bourgeois de
la Tille de Marseille :
De sable, à une fasce d'or; coupé d'or, & xm tëôud
d'azur.
1578. Augustin CAIRE, bourgeois dé la ville de
Marseille :
De sinopie, à un renard d'or ; coupé d'oc, & un pal de
i sinopie
gueules.
1 579. Jacques SALOMÔN , marchand teinturier et
bourgeois de la ville de Marseille :
De sinopie, à un pal d'or; coupé d'or, à un loup de
sinopie.
1580. Claude ALLEGRE, marchand de soie et
bourgeois de la ville de Marseille :
De sinopie , à un loup d'or; coupé d'or, à une bande
de sable.
1581. Jacques BLANC, marchand cotonnier et
bourgeois de la ville de Marseille :
De sinopie, à une bande d'or; coupé d'argent, à un
écureuil d'azur.
1582. Joachim LAUGIER, marchand tanneur et
bourgeois de la ville de Marseille :
De sinopie , à un écureuil d'or ; coupé d'argent, à une
barre de gueules.
— 399 —
1 583. Jean COUTTON, courtier royal et bourgeois
de la ville de Marseille :
De sinople , à une barre d'or; coupé d'argent, à un
éléphant de sinople.
1 584. Pierre MAUREL , hoste en la ville de Mar-
seille :
De sinople , à un éléphant d'or; coupé d'argent , à
' un chevron de sable.
1585. Alibert A.NDRÉ, marchand, bourgeois de
la ville de Marseille :
De sinople, à un chevron d'argent; coupé d'or, à un
rhinocéros d'azur.
1586. Honoré VARIZE, marchand, bourgeois de
la ville de Marseille :
De sinople . à un rhinocéros d'argent ; coupé d'or, à
un pairie de gueules.
1587. Simon RAYNAUD, marchand magazinier à
Marseille :
De sinople, à un pairie d'argent; coupé d'or, à un
cheval gay de sinople.
1 588. Honnoré AMAND, marchand , bourgeois de
la ville de Marseille :
De sinople, à un cheval gay d'argent; coupé d'ar-
gent, à une croix de sable.
1589. Anne COUDOUNEAU, veuve de X. ABEILLE,
bourgeois de la ville de Marseille :
De sinople , à une croix d'argent ; coupé d'argent, à
un lévrier d'azur.
— 400 —
1590. Anne de BRÈS, veuve en seconde noces de
Jacques d'EGUESIERdeTOURRES :
De sinople, à un lévrier d'argent; coupé d'arçent, à
un sautoir de gueules.
1591. Joseph BERARDY, capitaine de vaisseau
marchand à Marseille :
De sinople , à un sautoir d'argent ; coupé d'argent, à
un ours de .sinople.
1592. Antoine RASTOUX, maître chausupieret
bourgeois de la ville de Marseille :
De sinople, à un ours d'argent; coupé d'argent, à
une fasce de sable.
1593. Joseph JUSQUIN , marchand chandelier et
bourgeois de la ville de Marseille :
De sable, à une fasce d'or; coupé d'or, à une givre
d'azur.
1 594. Joseph ROUX, maître apothicaire en la ville
de Marseille :
De sable , à une givre d'or ; coupé d'or, à un pal de
gueules.
1595. Jean-Baptiste SEGUIER, bourgeois delà
ville de Marseille :
De sable , à un pal d'or ; coupé d'or, à un renard de
sinople.
1 596. Magdeleine GIRAULD, veuve de Jean CA-
DIERE, marchand, bourgeois de la ville de Mar-
seille :
— 401 —
De sable , à un renard d'or ; coupé d'or, à une bande
de sable.
1597. Christophe BREMOND, marchand, bour-
geois de la ville de Marseille :
De sable, à une bande d'or; coupé d'argent , à un
loup d'azur.
1598. Justine de RAVEST, veuve de N. de VAILLE,
bourgeois de la ville de Marseille :
De sable, à un loup d'or; coupé d'argent, à une
barre de gueules.
1599. David THOUARD, bourgeois de la ville de
Marseille :
De sable , à une barre d'or ; coupé d'argent, à un écu-
reuil de sinople.
1600. Anne AUREL, veuve de N. MAILLARD,
bourgeois de la ville de Marseille :
De sable , à un écureuil d'or ; coupé d'argent , à un
chevron de sable.
1601 . N***, veuve de N. SIVILE, bourgeois de la
ville de Marseille :
De sable , à un chevron d'argent ; coupé d'or, à un
éléphant d'azur.
1602. N. de GUION, veuve de N. de MICHEL,
marchand, bourgeois de la ville de Marseille :
De sable, à un éléphant d'argent; coupé d'or, à un
pairie de gueules.
— 402 —
. 1603. Louis ANDRINET, capitaine de vaisseau
marchand à Marseille :
De sable , à un pairie d'argent ; coupé d'or, à un rhi-
nocéros de sinople.
1604.Isabeaude VIDAN, veuve de Pierre TROUIL
LARD, marchand, bourgeois de la ville de Mar-
seille :
De sable, à un rhinocéros d'argent; coupé d'or, à
une croix de sable.
1 605. Honnoré LATIL , bourgeois de la ville de
Marseille :
De sable, à une croix d'argent; coupé d'argent, i un
cheval gay d'azur.
1606. Claude de MAUNIER, marchand, bonr-
geois de la ville de Marseille :
De sable, à un cheval gay d'argent; coupé d'argent,
à un sautoir de gueules.
1 607. Noël OLLIVIER , capitaine de vaisseau au
port de Marseille :
De sable, à un sautoir d'argent; coupé d'argent, à
un lévrier de sinople.
1608. Jean GUIBERT, courtier royal en la ville de
Marseille :
De sable, à un lévrier d'argent; coupé d'argent, à
une fasce de sable.
1 609. Jean B AUDUF , capitaine de barque au port
de Marseille :
D'or, à une fasce d'azur ; coupé d'azur, à un ours d'or.
i
— 403 —
1 61 0. Anne de BELIN, veuve de Jean-Baptiste du
PONT, bourgeois de la ville de Marseille :
D'or, à un ours d'azur; coupé de gueules, à un pal
d'or.
1 61 1 . Pierre ESTELLE , consul de Toutouan :
D'or, à un pal d'azur ; coupé de sinople , à une givre
d'or.
1612. Jacques SEGUIN, marchand, bourgeois de
la ville de Marseille :
D'or, à une givre d'azur ; coupé de sable, à une bande
d'or.
1613. Jeanne TRUC, veuve de Marc SAUVAIRE,
capitaine de vaisseau :
D'or, à une bande d'azur; coupé d'azur, à un renard
d'argent.
1614. Jean GRIFFET, marchand , bourgeois de la
ville de Marseille :
D'or, à un renard d'azur ; coupé de gueules , à une
barre d'argent.
1615. Thérèse MAZET, veuve d' André JUINE,
marchand , bourgeois de la ville de Marseille :
D'or, à une barre d'azur; coupé de sinople, à un loup
d'argent.
1616. Pierre VINCENS, commis aux boucheries
de la ville de Marseille :
D'or, à un loup d'azur ; coupé de sable, à un chevron
d'argent.
-404-
1617. Anne RAVELY, veuve de Louis MARTIN,
marchand , bourgeois de la ville de Marseille :
D'or, à un chevron de gueule?; coupé d'aïur, àu&
écureuil d'or.
1618. Jean ISNARD, mettre boulanger en la yflle
de Marseille :
D'or, à un écureuil de gueules; coupé de gueules, à
un pairie d'or.
1619. Claire GUIEU, veuve d'AunitoiSE BOL-
LAND, capitaine de vaisseau au port de Marseille :
or, à un Marie de gueules:
éléphant d'or.
1620. Dominique LATTRE, marchand, bourgeois
de la ville de Marseille :
D'or, à un éléphant de gueules ; coupé de sable, aune
croix d'or.
«
1621. Jacques BERNARD., marchand, bourgeois
de la ville de Marseille :
D'or, i une croix de gueules ; coupé d'azur, à un rhi-
nocéros d'argent.
161K2. Claire DAVTNE, veuve de Jean-Baptiste
RIQUIER, marchand, bourgeois de la ville de Mar-
seille :
D'or, à un rhinocéros de gueules; coupé de gueules,
à un sautoir d'argent.
1623. Etienne COMTE, marchand, bourgeois de
la ville de Marseille :
D'or, à un sautoir fe rurales: conpêàesmopie, iun
cheval gai d argent.
162*. Jeas-Bjljtifte BOUQUET, maître chirur-
gien à Marseille :
D'or, à on chenl gai de grades: coupé de sabk , à
une fasoe «Taigenl-
1625. AsTODfE YIXCEXS, marchand, bourgeois
de la ville de Marseille :
D'or, à une fasoe de anople: coupé d'azur, à on
lévrier d'or.
1626. Hosnoeé AILLA UD, marchand, bourgeois
de la ville de Marseille :
D'or, à un lévrier de sinople ; ooopé de gueules» i un
pal d 7 or.
1627. Joseph VESPIS , courtier royal en la ville
de Marseille :
D'or, à un pal de sinople; coupé de siûople,à un ours
d'or.
1628. Jean DORGAT, capitaine de vaisseau mar-
chand au port de Marseille :
D'or, à un ours de sinople; coupé de sable, à une
bande d'or.
1629. Geneviève ESTELLE, veuve de François
ANDRÉ, marchand, bourgeois de la ville de Mar-
seille :
D'or, à une bande de sinople ; coupé d'azur, à une
givre d'argent.
26
1630. Valent™* db SAQUE, veuve de Fbajtçois
d'AUGUSTINE, écuyer, sdgneur de Septèmes :
D'or, à une givre de stoople; ooupé dp gueules, Ivm
bane d'argent.
* 1631 » Elisabeth MAZET, veuve d'EwwKE L*HE-
RIE, marchand, bourgeois de la ville de Maarseillt:
i
D'or, à une bane de sinopie; poupe de sinople, à un
renarii d'argent.
; 1632. Jean-Bapti^ts CEZAN,marchajid,bourgeois
de la ville dé Marseille :
D'or, à un renard de sinonle: couné de sable, à un
chevron d'argent.
1633. Jean-Paul ARTAUD, bourgeois de la ville
dé Marseille:
D'or, à un chevron de sable; coupé d'argent, à un
loup d'or.
1 634. Honoré BRONDE , capitaine de vaisseau au
port de Marseille :
D'or, à un loup de sable ; coupé de sable , à un pairie
d'or.
1635. Lange BRONDE, marchand à Marseille :
D'or, à un pairie de sable; coupé de sinople, à un
écureuil (for.
1636. Ursule de CROUSIL, veuve de Pierre
BEAU, écuyer :
D'or, à un écureuil de sable ; coupé de sable , à une
croix d'or.
— 407 —
1637. Claude BRONDE, marchand tanneur et
bourgeois de la ville de Marseille :
D'or, à une croix de sable ; coupé d'azur , à un élé-
phant d'argent.
1638. Claude CAZENEUVE, maître teinturier à
Marseille :
D'or, à un éléphant de sable ; coupé de gueules , à un
sautoir d'argent.
1639. Pierre GOUIRAN, marchand tanneur et
bourgeois de la ville de Marseille :
D'or, à un sautoir de sable ; coupé de sinople , à un
rhinocéros d'argent.
1640. Jean TAILLET, marchand tanneur et bour-
geois de la ville de Marseille :
D'or, à un rhinocéros de sable ; coupé de sable, à une
fasce d'argent.
1641 . Jean ROBERT, marchand , bourgeois de la
ville de Marseille :
D'argent, à une fasce d'azur; coupé d'azur, à un che-
val gai d'or.
1642. Jean-Jacques SEREN, bourgeois de la ville
de Marseille :
D'argent, à un cheval gai d'azur ; coupé de gueules ,
à un pal d'or.
1643. Antoine COUTON , maître boulanger à Mar-
seille :
— 408-
D'argent, à un pal d'azur; coupé de siuople,àun
lévrier d'or.
1644. N. GUINTRAND, veuve de Jkan-Fbinçow
REGAILLEZ, capitaine de vaisseau marchand à
Marseille :
D'argent, à un lévrier d'azur ; coupé de sable, à une
bande d'or.
1 645. Joseph FERAUD, maître garnisseur de cha-
peaux à Marseille :
D'argent, à une bande d'azur; coupé d'azur, à un
ours d'argent.
1646. Nicolas JULLIEN, ancien échevin de la
ville de Marseille :
D'argent, à un ours d'azur; coupé de gueules, aune
bure d'argent.
1647. Antoine SAURON, marchand, bourgeois
de la ville de Marseille :
D'argent , à une barre d'azur; coupé de sinople, aune
givre d'argent.
1648. François de LA BAULME d'AUSIA, écuyer
de la ville de Marseille :
D'argent , à une givre d'azur; coupé de sable , à un
chevron d'argent.
1649. Cosme BEAU, bourgeois de la ville de Mar-
seille :
D'argent, à un chevron de gueules ; coupé d'azur, à
un renard d'or.
— 409 —
1650. Blanche de CIPRIANY, femme de Pierre
d'ARCUSSIA, seigneur d'Esparron :
D'argent , à un renard de gueules; coupé de gueules,
à un pairie d'or.
1 651 . Marie-Anne de GRASSE de MONTFURON ,
femme de Nicolas FERRARY, bourgeois de la ville
de Marseille :
D'argent, à un pairie de gueules; coupé de sinople,
à un loup d'or.
1652. Jeanne FRANCHISCOU, femme d' Antoine
DORDET, écuyer :
D'argent, à un loup de gueules; coupé de sable, à
une croix d'or.
1653. Gabrielle de BRICARD, femme de Fran-
çois BOURRELY (Borely), S r de Brest :
D'argent , à une croix de gueules ; coupé d'azur, à un
écureuil d'argent.
1654. Anne de MONTOLIEU, femme de Nicolas
d'HERMITTE :
D'argent, à un écureuil de gueules ; coupé de gueules,
à un sautoir d'argent.
1 655. Geneviève de SILVABELLE , femme de Jac-
ques FORT, S r de Silvabelle :
D'argent , à un sautoir de gueules ; coupé de sinople,
à un éléphant d'argent.
1656. Claire de CLAPIERS, femme de Jean de
FABRE :
D'argent, ànnôfcjïhant de gueules; coupé de sable.
à une nace d'à v
'1667. N w , YettTO<de N. SPANS, bourgeois de la
Tille de Marseille :
D'arçent , k une fasce de sinople; coupé d'azur, à un
rainooéroe d'or.
4 658. ETMARJtDlYALBELLE, femme de lKM-Bi>
tisti d* VILLAGES, seigneur de IftSilie: '
D'argent, à nn rhinocéros de aàwpte; coupé de
gueules, a.un pal d'or. ■ ■*=
1669. W» femme deN. CRKESSKLratïAÏJL S
D'argent,* un psi de iinonle;oomi6desfaopk l i
un cheval gai d'or.
1660. Claire d'ARRENE, femme de Nicolas os
MARTIN:
D'argent, à un cheval gai de sinople ; coupé de sable,
à une bande d'or.
1 661 . Balthazard MICHEL , bourgeois de la ville
de Marseille :
D'argent, à une bande de sinople ; coupé d'azur, à an
lévrier d'argent.
1 662. Jean-Baptiste MOURIÉS , apothicaire en la
ville de Marseille :
D'argent, à un lévrier de sinople; coupé de gueules,
à une barre d'argent.
1663. Jean FERRT, marchand tanneur et bour-
geois de la ville de Marseille :
— 411 —
D'argent , à une barre de sinople: coupé de sinople ,
à un ours d'argent.
1664. Bakthelemt WGOULPHE, marchand, bour-
geois de la ville de Marseille :
D'argent, à un ours de sinople; coupé de sable, à un
chevron d'argent.
1665. Anne DARESNE, femme cL'Igxace DA-
RESNE, de la ville de Marseille :
D'argent, à un chevron de sable; coupé d'azur, à
une givre d'or.
1 666. Jacques ALBY, marchand pelletier et bour-
geois de la ville de Marseille :
D'argent, à une givre de sable; coupé de gueules, à
un pairie d'or.
1 667. Claire SOSSIN , veuve de Noël JORDAN ,
capitaine de vaisseau au port de Marseille :
D'argent , à un pairie de sable ; coupé de sinople , à
un renard d'or.
1668. François AUDIER, bourgeois de la ville
de Marseille :
D'argent, à un renard de sable ; coupé de sable, à une
croix d'or.
1 669. Thérèse de VILLAGES de LA SALLE de
VILLENEUVE, femme de Jean -François de MI-
CHEL , seigneur de Pierrefeu :
D'argent, à une croix de sable; coupé d'azur, à un
loup d'argent.
1670. Jeanne de BORRÈLLY, femme de Jean
MIMET, écuyer :
D'argent, à un loup de sable; coupé de gueules, à
un sautoir d'argent.
1671. André RAOUL, marchand banquier, bour-
geois de la ville de Marseille :
D'argent , à un sautoir de sable; coupé desinopte,à
un écureuil d'argent.
1672. Blaizb MARIN, capitaine de vaisseau au
port de Marseille :
D'argent, à un écureuil de sable; coupé de sabla, à
une fasce d'argent.
1673. François ALIBERT, courtier royal en la
/Ville de Marseille :
D'azur, à une fasce d'or ; coupé d'or, à un éléphant
d'azur.
1 674. Pierre BRESSAN, marchand magazinier en
la ville de Marseille :
D'azur, à un éléphant d'or ; coupé d'or, à un pal de
gueules.
1675. Joseph deLADEFORET, changeur àla Mon-
naie du Roy en la ville de Marseille :
D'azur, à un pal d'or; coupé d'or, à un rhinocéros de
sinople.
1676. Pierre BUGNET, marchand tapissier et
bourgeois de la ville de Marseille :•
— 413 —
D'azur, à un rhinocéros d'or; coupé d'or, à une
bande de sable.
1677. Jean FABREGUE , marchand, bourgeois de
la ville de Marseille :
D'azur, à une bande d'or ; coupé d'argent , à un che-
val gai d'azur.
1678. Marquise d'ARMITTE (d'Hermite), veuve
de N. de TOURNIER, seigneur de Saint-Victoret :
D'azur, à un cheval gai d'or ; coupé d'argent , à une
barre de gueules.
1679. Marguerite de GRATIANY, veuve de N.
comte de BUEIL :
D'azur, à une barre d'or ; coupé d'argent, à un lévrier
de sinople.
1680. Honoré GRÉGOIRE, marchand drapier et
bourgeois de la ville de Marseille :
D'azur, à un lévrier d'or ; coupé d'argent, à un che-
vron de sable.
1681. Honoré BELLIARD, bourgeois de la ville
de Marseille :
D'azur, à un chevron d'argent ; coupé d'or, à un
ours d'azur.
1682. Françoise de LEON, veuve de Jean-Fran-
çois d' ARMAND , seigneur de la Garcinière :
D'azur, à un ours d'argent ; coupé d'or, à un pairie
de gueules.
~ 4U -
1683. François ROUX, bourgeois de la ville de
D'azur, à un paille d'argent ; coupé d'or, à une givre
desinople.
1 684. Piekrk VIEUX , marchand , bourgeois de la
Tille de Marseille :
D'azur, à une givre d'argent ; coupé d'or, à une croix
de sable.
1685. Pierre FERROT, marchand, bourgeois de
la ville de Marseille :
D'azur, à une croix d'argent ; coupé d'argent, à on
renard d'azur.
1686. Thomas BORRELLY, marchand, bourgeois
de la ville de Marseille :
D'azur, à un renard d'argent; coupé d'argent, à un
sautoir de gueules.
1 687. Barthélémy ALLEES , marchand , bourgeois
de la ville de Marseille :
D'azur, à un sautoir d'argent ; coupé d'argent , à un
loup de sinople.
1688. Joseph DAVID, marchand, bourgeois delà
ville de Marseille :
D'azur, à un loup d'argent; coupé d'argent, aune
fasce de sable.
Fait par nous, à Paris, le 11 e de février de
l'an 1702.
Signé ; d*Hozier.
— 41^ —
Armoiries des Personnes 149 à 20 . . 2,980
149 armoiries. 2,980
Total, deux mille neuf cent quatre-vingt livres ,
et les deux sols pour livre.
Présenté par ledit Tanier i nosseigneurs les com-
missaires généraux du Conseil, à ce qu'attendu
qu'il n'a été fourni par les dénommés ci-dessus au-
cune figure ni explication d'armoiries, et qui ont
néanmoins payé les droits d'enregistrement d'i-
celles , il plaise à nosdits Seigneurs leur en accor-
der, en conformité de l'édit du mois de novembre
1 696, telles qu'ils jugeront à propos , pour être en-
suite reçues et enregistrées à Y Armoriai général,
conformément au susdit édit et arrest rendu en
conséquence.
Fait à Paris, ce vingt-septième jour de janvier
mil sept cent deux.
Signé : Alexandre et De Larroc.
Les Commissaires généraux députés par le Roy,
par arrest du conseil des 4 décembre 1696 et
29 janvier 1697, pour l'exécution de l'édit du
mois de novembre précédent sur le fait des ar-
moiries.
— «6 —
Va par nous Testât cy-dessus, notre ordonnance
préparatoire du deuxième de ce mois portant qu'il
sera remis au ÎF d'Hozier, Conseiller du Roy, Garde
de Y Armoriai général, pour donner son avis surles-
dites armoiries qui pourront être accordées aux dé-
nommés audit état, l'avis dudit S r d'Hozier du M*
jour du présent mois de février, conclusions du
Procureur général de la Commission , oui le rap-
port du ? de Breteuil, Conseiller ordinaire an
Conseil d'Etat du Roy, et desdits sieurs commis-
saires.
Nous , Commissaires susdits , en vertu du pou-
voir à nous donné par Sa Majesté, conformément à
l'avis dudit sieur* d'Hozier, ordonnons que les ar-
mes de chacun des dénommés dans Testât ci-des-
sus , seront composées des pièces , meubles et
métaux portés par ledit avis , en conséquence les
avons reçues et recevons pour être enregistrées à
Y Armoriai général ainsi qu'elles sont expliquées par
ledit avis et les brevets d'icelles délivrés conformé-
ment à l'édit du mois de novembre 1696 et arrest
rendus en exécution, à l'effet de quoi il sera remis
audit sieur d'Hozier une expédition de la présente
ordonnance et les feuilles qui contiennent les
noms et qualités des dénommés audit état.
Fait à Paris, en l'Assemblée desdits sieurs Com-
missaires , tenue le vendredi, dix-septième jour de
février, mil sept cent deux.
Signé : Sbndras.
Nous soussignés, intéressés au traité des ar-
moiries, nommés par délibération de la Compagnie
du 29 août 1697, pour retirer les brevets desdites
— 417 —
irmoiries, reconnaissons que M. d'Hozier nous a
cejourd'hui remis ceux mentionnés au présent
état, au nombre de cent quarante-neuf armoiries;
la finance principale desquelles montant ,à deux
mille neuf cent quatre-vingt livres. Promettons
payer au trésor royal, conformément au traité
que nous en avons fait avec Sa Majesté.
Fait à Paris, ce vingt-trois février mil sept cent
deux.
Signé : Cabqcrtille.
I
i
«s»
fëfâzSéfëfâfëfâzîîl
^^^^^^ ^^^^^ ^^^^^ ^^^^^ ^^^^^tf ^^^^^^ ^^^^^* ^^^^^ ^^^^^ ^^^^^ ^^^^^ ^^^^^ ^^^^^ ^^^^
TABLE
CS NOMS DES FAMILLES
CONTENUES DANS CE VOLUME.
97.238.281.399.
Alphéran. 262.
196.367.383.394.
Alrics (des). 227.
. 180.
Amalric. 265.
197.217.
Amand. 392.399.
150.151.
Amoureux. 223.
172.222.
Amphoux. 255.257.297.357.
332.
Amy. 235.270.
L44.
André. 152.322.367.399.405.
163.
Andrinet. 402.
405.
Anfossy. 234.288.
236.
Angles (des). 174.
222.
Angles. 355.
. 145.169.178.357.
Anon. 352.
zzz.
Anselme. 216.296.
182.411.
Antoine. 94.173.238.314.
386.
Arbaud. 290.
412.
Arcere. 227.228.
373.
Archimbaud. 121.
284.383.398.
Arcussia. 109.121.122.409.
414.
Arène. 232.
1. 214.317.
Arenne. 115.134.144.239.
297.
Armand. 108.262.313.413.
350.
Armenieu. 359.
352.
Armitte. 413.
. 352.
Arnaud. 122.122.189.209.285.361
î. 166.
365.368.
Arnotil. IBO.
Amoux. m. su .au.
lim 410.
Àrtaub. 8*3.
Artaud. m.«8.««.*
Artier. M).
Altos. 306.'
Arrelly. KM.
Arviaux. 117.
Astonr. 880.
Attier. S».
Aubany. JB3.
Aubort. ltS.90a.ttl.3U.
Andibert. IOi.8M.894.
Andler. 411.
Asdlftaf. 94.108.163.
Auffler. 873.
Aufflare. HO.
Augustin*). x 406.
Anmerat. Ul.
Auphant. S8B.
Auprat. 146.
Auran. 363.
Aurai. 401.
Aurelly. MO.
Ausin. 408.
AvrU. «8.
Aydoux. 110.3SB.
Ayragues. 187.
Bagary. 319.383.
Bagairy. SOI .366.
Baguet. 93.184. 188.
Baille. 31S.
Balthallon. 160.
Baral. 313.
Barbaroux. 263.
Barberin. 158.
Barberoux. 377.
Barbier. 186. Ï33.
Banian. 336.
Bt.i ■ >■■ . 158.
Barrot. 360.360.
Barry. 384.
Bt . i : .■ ■ ■ . 346.
Barthélémy. 117.306.31C.3IU
Biriieil. 371.
Bastide. 1!3.
Bastine (la). 193.
Batalia. 387.
Bai : ;■..■ 303.
Baudeu. 311.
Bauduf. 403.
Baulme. 300.341.
Baulma(la). 408.
Bausset. 139.139.140.140.161.170
343.375.
Bazan. 173.388.
Beau. 143.161.394.363.406.406.
Beaulieu. 317.
Beaumont. 311.387.
Beaussier. 195.317.
Beau vais. 138.
Bègue. 387.
Belande. 331.
Balin. 403.
Bellerot. 104.
BeUeval. 330.
Belliard. 139.380.413.
Berard. 161.316.381.
Berardy. 334.400.
Beraud. 189. 339. 348. 349. 350.
— 421 —
$70.
307.
$.
89.
163.
1.
2.238.349.404.
97.
■
43.368.
241.
119.
48.
1.103.194.207.263.287.
37.
17.
3.
125.
14.
K).
11.
185.
0.
3.
9.
305.395.
187.
86.
277.
147.162.216.229.252.
95.398.
144.
13.
0.
{5.
)9.219.
Boissely. 158.159.
Boissier. 258.
Boissiere. 153.
Boisson. 247.248.354.355.381.
Bomay. 151.
Bombelles. 152.
Bompar. 259.360.
Bon. 193.
Bon (le). 266.309.
Bonflllon. 383.
Bonifay. 210.
Bonn eau. 270.395.
Bonnefoy. 337.
Bonnet 183.247.377.
Bonochere. 204.
Boquier. 285.
Borel. 292.
Borelly . 132.143.149.161 . 199 . 283
414.
Borel y. 158.412.
Borrelly. 225.
Bosquet. 95.230.
Bouasse. 313.
Boucher. 145.
Boudier. 356.
Bouffier. 361.
Bougerel. 178.
Bouguin. 97.
Bonis. 359.
Boule. 308.
Boni le. 154.180.242.
Bouquet. 405.
Bourbon. 195.
Bourgarel. 299.
Bourgogne. 111.
Bourguignon. 153.225.236.237.356,
360.370.
Bourseuille. 180.
Bourrely. 379.409.
Bourelly. 244.368.
Bousquet. 129.189.
Boutard. 367.
Boutassy. 211.272.
27
— 422 —
Campai. 171.283.
BouthiffierOe). «I.
Camps (des). 308. *
Boutiê. ttf.
Camus (le). t37.
Bouttisr. 300.
Candolle. 93 245.3W
JJUUJS. ODD.
Ganjeures. 135.
Boyer. 165.167.189.212.235.248.
Cannet. 130.
3tl.366.371 «308.
Gapel. Ht.
Bras. t83.
Capns. 305.
Brebion. ttl.
Caradet. 111.171.
Cannage. t8l. -
401.
Carboonel. 296.356.
Carfeuil. 315.318.
Bremondiêre (la). 13d.
Brès. 119.400.
Carie. 300.
Bressan. 305.41t.
Carraire. 167 .t00.
Bretton. 900.354.
Carrière. «3.174.
Bricard. 187. «44. 400.
Cary. t85.3t0.
Bronde. 400.407.
Cassan. 188.
Broquery. tiA.362.
Castagmer. 303.
BroossoD. 143.
Castel. 317.
Broal. 151.
Castelane. 303.
Bnm. J78.tW.313.
Castelet. 00.
Bran*. 105.318.
Castellane. «6.
Bruny. 106.
Castor. 319.
Buech. 211.357.
Gauvet. 208.
Bueil. 413.
Cauvin. 288.
Bugnet. 412.
Caux. 209.
Buzens. 132.
Cayron. 145.
Gazeneuve. 407.
Cabanes. 103.154.
Gelier. 155.
Cabre. 130.302.
Gensal. 369.
Cabreroiles. 164.
Cezan. 406.
Cadenel. 295.
Cézanne. 376.
CadeneUe. 314.
Chabaud. 356.
Cadiere. 400.
Chabert. 121.349.
Cftilhol. 299.
Charbonnier. 353.
Caillot. 375.
Chabran. 318.
Caire. 153.163.280.398.
Gnaillet. 220.
Calamand. 120.
Ghalmette. 366.
Galonné. 100.
Chaton. 253.
Cambis. 212.
Ghambon. 190.194.
Cambray. 117.
Ghampagnay. 139.
Camoin. 251.296.376.
Ghampeynard . 125 .
Campagne. 176.
Champion. 308.
— 423 —
280.
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97.357.
162.
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Cormis. 124.
Cornier. 167.172.
Corail. 123.
Correard. 354
G os te. 350.365.
Cotelle. 232.
Gotta. 157.176.304.
Cottereau. 154.
Coudoneau. 312.
Goudonneau. 241.
Goudouneau. 399.
Coulliette. 157.
Coulomb. 206.
Coulon. 101.
Courbeau. 387.
Courtebonne. 100.
Cousinery. 106.127.191.369.381.
Coustan. 165.
Cous ton. 267.
Couton. 407.
Coutton. 399.
Creissel. 119.410.
Croiset. 98.211.235.
Croix. 367.
Croix (la). 165.324.
Croizet. 177.
Crousil. 406.
Croussil. 142.
Crozat. 294.
Croze. 106.
Crozet. 178.179.280.
Cugis. 384.
Curet. 133.158.
Curiol. 213.
Daignan. 229.
Dalbert. 384.
Daniel. 305.306.
Dantan. 93.
Darbousset. 382.
Daresne. 411.
David. 105.180.245.350.379.414.
Dettes. 1».
BwUB, 370.
Dtne. 383.
K-iTUi-iiT. M.
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Deocnrts K» M.
Eamiol. 358.
Dwidery. IM.
Espanel. 99.176.335.336.
Désuni. 38».
Espariat. 319.
Desprat. Ml.
Espinas. 166.
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Espinasse. 365.
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Bstienne. 153.160.341 J55
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Duchon. 109.
353.331.410
Dulaid- 161.
Fabregne. 413.
Dumond. ïïT.
Fabron. 358.371.
Dupont. 144.37».
Pabry. 333.375.
Dupais. K3.r0.319.
Page. 364.
Dupuv. 303.
Fagot. 383.
Durand. UO.Î3S.ï»9.359.391.307.
Failhon. 195.
311.313.381 .385.3S6.
Faisan. 3(7.338.
Durant. 176.
Faraaud. 397.
Duranty. 395.
Farot. 379.
Dunanc. 331.
Faire (la). 133.
Faudran. 184.
Eglise (H. 130.
Faurc. 305.393.
BgUBsîer. H».
Fauris. 133.
Brame atl.
Fèau. 343.
EmporopM. 101 .
Feaud. 313.
Félix U8.lf9.16S. 164. «0.378.
Feraud. 190.408.
Feres. 137.
Ferrand. (02.180,
Ferrary. 186-409.
Ferrenc. 105.
Ferrot. 414.
Ferry. 307.410.
Feuquerolles. 121.
Fèvre (le). 1*3.173.
Flèche (la). 110.
Flichon. 36S.
Fogasse. 338.
Foublanque. 330.
Font (la). 106.SO0.S41.S96.
Fontctte. 107.
Forbîn. 99.137.
Foreat. 373.
Fore» (la). 303.
Foresta. 107.114.118.138.171.173.
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Foret (la). 379.
Forge. 389.
Fort. 106. 184. 18B. 316. 409.
Fortia. 103.
Fos. 113.
Foasin. 378.
Fouquier. 139.180.318.
Fournier. 314.394.
Fouraillièro. 376.
Fourrel . 379.
Fqux. 303.
Francbesquy. 348.349.
Franchiscou. 344.348.409.
Frodian. 100.
Freisainet. 314.
Fréjus 343 334.
Frosquiere. 361.
Frottoa. 353.
Gail. 308.
Ganay. 337.308.
Gaiiteaume. 380.
Gantelmy. 300.
Garcin. ISS. 393. 318.
Gardaae. 178.368.
Garde (la). 380.
Gardanne. 99.
Gardet. 378.
Garnier. 116.148.103.174.198.190.
Garouste. 384.
Garoutte. 351.
Garra vaque. 186.
Gaapary. 330.333.
Gasquet. 383.
Gasael. 394.
Gaasendy. 176.
Gaucher. 119.
Gaudellon. 391.
Gaudier. 306.
Gautier. 130.149.tB4.185.196.S43.
384.330.394.
Gazelle. 114.
Gendre (le). 331.
Geoffroy. 110.308.341.
Georges. 133.
Geraers. 303.
Gérard. 133.187.308.359.
Geremie. 99.
Gerenton. 310.
Germain. 306.
Gibert. 94.
Gigeau. 384.
Gignot. 303.
Gilles. 330.331.
Gillet. 333.
Gilly. 381.
Ginys. 374.
Girard. 334.369.
Giraud. 331.346.391.343.381.381.
Giraudon. 108.169.363.
Giraudy. 111.
Gîrauld. 400.
Girouard. 311 ■
Gonsloulin. 382.
Gorge. 300.
Gouhaud. 3oi.
Goude. 299.
Gouimn. 107.
Gouirand. '361.
Goujon. 356.
Goullon. 198.
Gourdan. £53.300.
Gouynui. 3ïi.
Gmfllncî. 317.
Grenelle. 317.
Grange. 133.175.
Grangior. 303.
Granier. 187.199.
Granot. 343.
Gras. 137.381.
Grasse. 409.
Grassy. 192.
Gratian. 100.121.
Gratiany. 413.
Gravier, tii.
Gréasque. 380.
Gréaulx. 135.
Grégoire. 413.
GréuuU. 148.
Griffet. 403.
Grimaldy. 96.118.
Griiuaud. 143.144.176.213.3
386.
Grimod. 148.
Gros. 119.103.209.289. 29â.
Grougnard. 258.
Guarotte. 105.
Guarirùe (la). 118.
Gucidon. 382.397.
Guerin. 203.
Gueros. 136.
Guessy. 225.
Gucydon. 240.
Guez. 268.
Guiberl. 214.374.403.
Gnichard. Î93.305.393.
Guieu. 171 204. 351.. Wi.
Guigonis. 188.
Guilherme. 130.
GuilfiL'rmy. 199.
Guîlhfit. 111.177.
Gufflerniy. 355 365.
Guintrawi. 342.408.
Guion. 401.
Guirard. 128.317.
Guiret. 380.
Guitton. 120.344.
Guivaudan. 193.
Guy on. 377
Guzan . 191 .
Habert. 91.
Ilamel. 114.180.
Harbey. 351.
lli'iirii'iinin. 175.
Herie (!'). 406.
Ilarrniie. 132.
Hermitte. 409.
Heureux. IBO.
Hostagier. 329.330.331.
Eou. 195.
Ecart. 220.260.358.392.
Icardene 286.
Imberl. 198.290.324.372.
Impérial. 155.
Isle(l'). 142. ISO.
Isnard. 404.
Isouard. 219.332.
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311.
Isseric. 247.
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Jarentes. 94.96 304.
Jaubert. 224.
Jayne. 280.
Jean. 223.285.
Jordan. 411.
Jourdan. 149.162.198.296.378.394.
Jouvene. 100.169.
Juge. 168.
Juine. 403.
Julien. 279.309.372.
Jullien. 408.
Juramy. 299.
Jusquin. 400.
Just. 267.
Ladeforet. 412.
Laget. 255.
Lague. 226.
Lambert. 167.189.239.242.312.
Lance. 318.
Landrin. 193.
Landry. 233.
Langeret. 252.
Langlais. 364.
Langlois. 124.
Lasceurs. 219.222.
Latil. 96.402.
Latyl. 218.228.
Laugier. 187.258.295.398.
Launay. 121.
Laure. 229.404.
Laurens. 92.121.350.373.377.
Laurent. 199.
Léon. 202.257.413.
Lespiau. 302.
Lestrade. 322.
Leuze. 130.
Leveny. 266.
Levest. 370.
Levi. 206.
Lialbissi. 209.
Libertat. 330.332.
Liony. 183.
Lobet. 262.
Lombardon. 134.
Long. 199.358.386.
Longis. 370.
Lorme. 151.234.235.
Lort. 143.
Lourme. 110.
Lubière. 151 .
Luet. 241.
Mabilly. 378.
Madon. 107.
Magallon. 181.257.286.
Magalon. 373.
Magny. 110.
Magy. 100.105.121.124.
Maillon. 361.
Maillard. 357.401.
Maillet. 126.
Mainard. 352.
Maire (le). 175.
Maistre(le). 147.
Majousse. 351.
Malaval. 188.
Mal la val. 238.324.
Manceau. 262.
Mandaron. 354.
Manesse. 201.
Manin. 171.
Manoly. 312.
Manse. 99.
Maoulle. 149.
Marignan. 131.
Marin. 113.137.148.218.237.412.
Marion. 226.385.
Marie. 131.
Marnier. 367.
Maron. 270.278.292.
Marroly. 304.
Marrot. 226.366.
Marseille (la ville de). 93.
Marseille. 287.
Martignon. 220.
Meure (la). 237.
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Meynard. 207.
Miane. 311.
Michel. 138.197.900.220.256.262.
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411.
Mignot. 100.
Milhau. 98.
Mimet. 412.
Mingaud. 284.
Mirabeau. 230.
Mirabel. 154.
Miserelle. 382.
Moissac. 96.114.
Moisson. 359.
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Moussier. 245.
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Mouttet. 248.
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Ponfra. 141.
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305.
Pont. 403.
1. 395.
Pontevès. 104.171.
123.
Pont-le-Roy. 172.
Porrade. 142.171.378.380.
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Porraux. 142.
98.
Porry. 130.185.187.195.204
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Pougeaud. 319.
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Pouittier. 228.
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Prepaud. 113.
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Prudant. 354.
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Régnier. 319.
Requier. 949.968.
Requière. 193.
Rey. 988.3».
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Reynard. 337.
Reynarde(la). «8. 119.800.
Heynaud. lBi.S89.851. 300. 303.
351.
Reynier. 801.831.
Riana. 803.
Ribier. 370.
.Ricard. 197.
Ricarde. 810.
Richaud. 344.
Richelme. 838.
Ricoux. 381 .
Rjgaud. 887.
Rigon. 814.
Rigord. 149.158.350.
Rigoulphe. 411.
Rimbaud. 157.383.
Ripert. 153.308.380.
Riqueti. 118. 117. 145.810.830.
Riquicr. 404.
Rivière. 363.
Rivierre. SVS. -
Robert. HO. 880. 301.407.
RochambMui. 1KJ.
Roche (la). 188.
Roche. 367.
Rogon. 3U.
Rolland. 190.386.404.
Rollutdin. 310.
Roman. 807.808.841.
Rome. 1M.
Romieu. 94.113.
Jii'JlV.iLliîi/s. 113.
Roque. 386.
Roquefort. 8i3.
HD(|iK'mnure. 368. t
Roquette (la). 348.
Rouet. 161.358.
Roubaud. 994.371.373.
Roubauld. 307.
Raubiar. 3U. .
Roubin. 343.
Rougi er. 360
Rougon. 394.
Rouai vus. 398.
Rousseau. 885.
Roussel. 894.
Rousset. 186.148.887.395.
Roussin. 253.
Rousson. 818. 219.
Roustaa. 170.
Rouvière. 378.
Rouvierre. 206.
Roux. 146.35O.988.3O4.307.31t.
355.371.376.400.414.
Roy (le). 207.371.
Raie. 306.
Rua. 183.
Rubantel. 231 .
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Ruzet. 217,
— 431 —
Bobateris. 117.
Sabayn. 219.
Babran. I35.li0.232.
Babrier. 98.
Bacco. 96.
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Baint-Jacques. 120. 133.152.200.
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Ballade. 184.316.
SaJle(la). 115.123.411.
Balomon. 138.398.
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Saque. 406.
Sardet. 384.
Sarxnet. 246.
Sarrebourse. 172.
8a.nl. 375.
Sauron. 214.393.408.
8auvaire. 176.178.185.403.
Sauvet. 359.
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356.
363.
m. 100.117.
Bavonnières. 98.
Savournin. 158.
8axe. 316
Sbonski. 96.
Sébolin. 178.196.
8eguier. 400.
Seguin. 236.403.
Seguiran. 124.
Seigneuret. 134.319.
Sellon. 207.
Seren. 210.307.407.
Séries. 167.
Sérignan. 143.239.
Serisolle. 368.
Sermet. 293.
Serre. 126.181.289.
Serrin. 383.
S->ty. 111.
Sii-anl. 2v.».3»3.:J»W.
Sieuve. 10U
Sigaud. 152.
Silvavelle. 409.
Silvy. 281.
Siméon. 256.
Simian. 25*. 372. 394
Simiane. 238.
Simon. UU.HM.2I5.
Sinottv. 3S5.
Si vik*. iui.
Sois<ans. 95.221.
Solte. 96.
Sollior. 220.
Sossin. I7*.i.30S.4U.
Sou-hanl. 351.
Souchtiron. 103.215.
Sou<hon. :jihï.
Sourhovo. 169.
Souillier. 397.
Soullik-s. 222.
Soussin. 172.
Spans. 110.
Sperelly. 172.
Surian." 127.271.
Suri*», im.
Sutton. 307.
Taillet. 407.
Talmant. 110.
Taman. 353.
Tambourin. 208.
Tardieu. 368.
Tardivy. 247.
Taron." 215.235.237.
Tavan. 290.
Tavanelle. 293.
Teissère. 217.380
Teissier. 143.
Tonaillier. 300.
Tprsniel. 274.
Totin. 224.
i
Theric. 1«.
Tbeue. 188. iM. 881.
Tboard. 379.
Torcat. 309.
Tour (14. 113.18».
Tounûer. 188. «3.
Tourres. «00.
Trabaud. 378.
Treaaamanee. 1».
Trevan. 393.
Trioo. au.
Troulllarf. 401.
TrouiUuBr. 108.17R.lfl0.
TraalUer. 396.
Trac. 353.354.387.403.
Truilhard. ISA.
Truilhier. 313.
Tuicour. 133.
Turc. 375.
Turgy. 131.
Tuzel. 331.
Urtis. 300.
Vachier. 315.
Vacque. 354.
Vague. 397.
Vaille. 401.
Valbelle. 97.410.
Valentin. 378.
Valier. 311.
Valleotin. 234.
Vallerian. 394.
Voilette. 357.
Varage. 154.
Varixe. 39B.
Varay. 3M.
Tassai. 154.
Vasaé. 160.
Vasseurfle). H.
Vaucresaon. 1S0.
VaoJaire. i».
Veiina. 381.
Vellin. 114.1B1.303.
Vente. 93. 139. les. 170.
Veotron. 303.
Veuture. ltl.331.ttl.
Veroassal. 108.
Vespm. 405.
Vialla. 331.
Vias. 388.380.
Vicard. 178.
Vidalle(la). ».
Vidan. 4M.
Vidaud. 134.
Vieux. 379.414.
Vigne (la). 349.151. "
Vignier. 177.
Vignon. 173.
Viguier. 336.284.
Villages. 115.133.133.410.411
Villeneuve. 314.330.411.
Villepassans. 164.
Villet. 170.
Ville-Vielhe. 115.
Vimeur. 153.
Vincens. 374. 376 .384. 403. 40C
Vintimille. 91.167.179.
Violet. 186.
Virelle. 359.
Vitalis. 164.
Zimillier. 104.
oh rasions.
Arvieu. 303.
n
'G.
TABLE
DES NOMS DES ABBAYES, CHAPITRES, COMMANDERIES,
COMMUNAUTÉS, CONFRÉRIES, ETC.,
CONTENUES DANS CE VOLUME.
«Il
Abbaye Saint-Victor. 109
Abbaye des Religieuses de Saint-Sauveur. 192.
Chapitre de l'église collégiale et paroissiale de Notre-Dame-des-Ac-
coules. 450.
Chapitre de l'église collégiale et paroissiale de Saint-Martin. 138.
Commandene Saint-Antoine . 252 .
Communauté des Prêtres missionnaires du Saint-Sacrement , vulgai-
rement appelée la Mission de Provence. 256.
Communauté des Religieux de l'Ordre de la Merci , Rédemption des
Captifs. 251.
Communauté des Apothicaires. 267.
— Cabaretiers et Aubergistes. 364.
— Gagne-deniers. 343.
— Pécheurs. 125.
— Peintres et Sculpteurs. 282.
— Maîtres Auffiers. 277.
— — Boulangers. 272.
— — Galfats. 260.
— — Canonniers, Salpêtriers , Fondeurs et Chau-
dronniers. 281.
Communauté des Chapeliers. Bonnetiers et Garnisseurs de cha-
peaux. 266.
Communauté des Maîtres Chirurgiens jurés de Saint-Cosme. 179.
— — Cordiers, Poigneurs de chanvre et Bas-
teurs. 282.
Communauté des Maîtres d'Ache et Remolats. 362
— — Jardiniers. 284.
— — Maçons. 271.
— — Menuisiers 271.
— — Meuniers. 284.
— 434 —
Communauté des Maîtres Pâtissiers, Rôtisseurs» Bouchers 9 Charcu-
tiers et Tripiers. 433.
Communauté des Maîtres 8avetiers. 170.
- — Taillleurs d'habits 13».
— — Tonneliers et Barillats. «77.
— Notre-Dame-de-Bom*8ecours. 353.
— Notre-Dame-de-Bon-Voyage. 303.
— Notre4>ame-des-Carmes. 383.
— Notre-Dame-du-Rosaire. 381.
— de Saint-Elme. 183.
— des Celliers et Boutiers. 380.
— Porteurs de chaises. * 343
— Maîtres Couteliers. 377.
— — Maréchaux. 375.
— — Serruriers. 374.
Corps des Notaires royaux. 871.
— Marchands Merciers et Denteliers. 183.
— Passementiers. 865.
— Maîtres Cordonniers. 191.
— "■«— Orphèvres. 170.
— — Perruquiers. 198.
— — Tisseurs de toile, Cotonniers, Tapissiers et Futa-
niers. 266.
Couvent des Chartreux . 276 .
— • Frères Prêcheurs. 214.
— Grands Carmes . 201 .
— Minimes. 272.
— Pères Servîtes, dits de Notre-Dame-de-Lorette. 213.
— Religieuses Carmélites . 217.
Grand couvent des Augustins. 244.
— — Religieux de la Sainte-Trinité. 234.
Jésuites de Saint-Jaume. 268..
— Sainte-Croix. 26S.
Maison de la Mission de France. 232.
— l'Oratoire. 250.
Monastère des Feuillans. 263.
— Religieuses de Notre-Dame-de-la-Miséricorde. 276.
— Religieuses Sainte-Claire. 253.
Premier Monastère de la Visitation Sainte-Marie. 203.
Second — — — 205.
Pénitents Blancs de Notre-Dame-d'Ayde dite de la Trinité- Vieille et
Rédemption-des-Pauvres-Captifs. 261.
— 435 -
Pénitents Blancs, fondés sous le titre de Saint-Lazare. 360.
— Blancs sous le titre de Sainte-Catherino. 339.
— Blancs sous le titre du Triomphant SaintrEsprit. £69.
— Bleus de Saint-Martin , sous )o titre de Notre-Deme-de-
Pitiê. 285.
Pénitents Gris sous le titre de Saint-Antoine. 285.
Religieuses Ursulines de l'Ordre de Saint-Augustin. 278.
— de l'Ordre de Saint-Bernard. 183.
— de ta Présentation-de-Notre-Dame, dites Presenlinos. 201.
— de Sainte-Elisabeth du tiers ordre de Saint-François. 216.
1
•-À
a
»
i
LISTE
DES SOUSCRIPTEURS
MARSEILLE.
MM.
ROUVIÈRE , $ , Maire de la ville de Marseille , 2 exempl.
ALBERTAS (Aldebert d'), au château d'Albertas.
ALMARIC (Léon-Gustave d' ) , officier d'administration de
la marine impériale.
ANDRÉ (Ferdinand), archiviste-adjoint à la préfecture.
ARNAUD ( Marius) , avoué.
ARNAUD (Camille) , $, juge au tribunal de 1" instance.
ATHÉNÉE de Marseille (T).
AUTHIER de SISGAU (d') , #, chef d'escadron en retraite.
BAGCUET (Charles), courtier de commerce.
BARBARIN (Isidore).
BARBARIN (Adolphe).
BARRIGUE de FONTAINIEU (de).
BERTRAND (Charles)
BIBLIOTHÈQUE de Marseille.
BLANCARD (Louis) , archiviste à la préfecture.
BONNAFOUX(G.).
BONSIGNOUR (Louis), entrepreneur maçon,
BOREL Y-BRAS (veuve de) .
BORY (J.-T.), avocat.
— 438 —
MM.
BOULLE aine.
BOURGUIGNON, *, chef d'escadron d'état-major en
traite.
BOUSQUET (Amédéb), avoué.
BOYIS (Pierre).
BOYER de FONSGOLOMBE (Fbrnand de).
BRONDE (Désiré).
CAILHOL , ancien vicaire-général.
CAMOIN frères, libraires, 10 exemplaires.
CAMPOU (Louis de).
GARBONEL (J.).
CARVIN (J.), serrurier.
GATOL (Stanislas), avocat-avoué.
CERCLE PUGET (le).
CHAMPSAUR , chef d'institution,
CHASSANGLE (Baptiste), chanoine honoraire, directeur
du pensionnat du Sacré-Cœur.
CHUSIN (Ange). •
CLAPIERS (le comte de).
COLAVIER d'ALBICY, 0. #, ancien colonel.
COLLÉ et VÉRANE, graveurs.
CONFRÉRIE des Pénitents blancs de la Sainte-Trinité (la).
COUSINERY (Jean-Marie-Bar^hélemy), lithographe.
COUSINERY (Joseph-Antoine), 3 exemplaires.
CROZE-MAGNAN , directeur du Mont-de-Piété.
CROZET (L. de), propriétaire.
CROZET-d'ALAYER.
DAOUST (Jean), graveur.
DECORMIS (Henry).
DELMAS (J.).
DEMANDOLX (comtesse Caroline de).
ETIENNE (Joseph), caissier -layettier.
FLOTTE (baron Gaston de).
FORBIN-d'OPPÈDE (le marquis de), à Saint-Marcel.
- 439 —
MM.
X?ORESTA (le marquis de), au château des Tours.
I?OUQUIER, recteur de la paroisse Saint-Charles.
FROMENT, 0. #, médecin principal de première classe des
armées.
CrAILLARD (Jules de).
GAUDEMARD (Edouard de).
GAYDE (Paul-Louis-Victor), négociant.
GERIN-RICARD (Théodore de).
GRANDVAL (Joseph), #, membre du Conseil général.
GRASSET (E.- J., comte de).
GRELING (Jules de).
HALANZIER , directeur des théâtres de Marseille.
ISNARD (Joseph), mesureur public.
KOTHEN (Charles).
LAFRACHE (Guibert), horticulteur.
LAGET (Henri de).
LAMOTTE, notaire.
LEGRÉ (Joseph- Jules), avocat.
LEMAISTRE de BEAU MONT (M").
LOMBARDON,
MAGALLON (Jules de).
MAGALLON (Adrien de), #, capitaine d'artillerie.
MATHIEU (François), conseiller municipal, agent de
change.
MARTIN, à Saint-Barnabe.
MARTOREL (Marius).
MICHEL de LEON.
MIRABEAU (Edouard-Albert de RIQUETI, comte de).
MONTGRAND (le marquis de).
MORTREUIL (A.), juge de paix.
OLIVE (Marius), libraire.
PANISSE-PASSIS (le marquis de).
PAUL (Jean), propriétaire aux Crottes.
PAYAN-d'AUGERY (A ).
— 440 -
MM.
PAYAN , recteur de Saint-Victor.
PELLIGOT, percepteur.
PITHON-ABEILLE (du).
PORRY (comte Eugène de).
RAMER (l'abbé).
RAYMOND (A. de).
REBODL (P.).
REBOUL (Constantin).
RÉGIS de LA COLOMBIÈRE (Marcel de).
RÉGIS de LA COLOMBIER^ (Antoine de).
RÉGIS de LA COLOMBIÈRE (Auguste de).
REVEST (Pierre).
REY, architecte.
REY (Gonzague de).
RICARD (Amédée de), avocat.
RICARD (Eugène de), ancien archiviste-adjoint des Bou-
ches-du~Rhône.
RICAUD (M 11 *).
ROLAND (Emile).
ROQUE (le baron Joseph de LA).
ROUVIÈRE(B.), avocat.
ROUX (F .-M. de).
ROUX (Heliodore de).
ROUX (Jules), avocat.
ROUX, à Saint-Barnabe.
RUFFO-BONNEVAL (le marquis de).
RUFFO-BONNEVAL (le baron de).
SABATIER (François), graveur héraldique.
SABRAN-PONTEVÈS (le duc de).
SABRAN-PONTEVÈS (le comte de), 2 exemplaires.
SALLES (Eusèbe-François , comte de), # .
SAMATAN (le baron de).
SAINT JACQUES (Auguste de).
SAINT-JACQUES (Gustave de).
— 441 —
MM.
SAINTE-VALIÈRE (de), #, capitaine de frégate en retraite.
SAUVECANNE (de), notaire.
SEGOND-CRESP, avocat.
SERIS (Henry).
SIGARD, docteur en médecine.
SOLDER d'ALARET (Raymond).
SOLDER d'ALARET (Désiré).
STRAFFORELLO (A.), avocat.
SURIAN (Alfred de).
SURIAN (Gustave de), directeur de l'octroi.
THUMIN (Timothée), huissier.
TIMON-DAVID (J.), chanoine honoraire.
TRABAUD (Pierre).
VAINES (Maurice de), #.
VIAS (Urbain), greffier de justice de paix.
VILLENEUVE-TRANS (le marquis de).
VOLCY-BOZE.
AIX.
ALPHERAN de BUSSAN (d').
ARBAUD (Paul).
BIBLIOTHÈQUE d'Aix.
BOISGELIN (le marquis de).
BREMOND, avocat.
BRÉS (Louis de).
MAKAIRE, libraire, 3 exemplaires.
ABLES.
BIBLIOTHÈQUE d'Arles.
TABASCON.
FATN (Edouard), avocat.
— 442-
DÉPARTEMEKTS
. MM*
CANTILLON de LA COUTURE.
MONTGRAND (Charles , comte de).
BOLLÈNE (VavelMe).
FAUCHER (Paul de).
CABPENTRAS.
BARJAVEL (GASiBnR-FANçoi&-HBNRi), docteur en médecine.
SEGUINS VASSIEUX (le marquis de).
CHATEAU DE MJk TAUUB (<Mm).
BEAUSSŒR (Ladislas, comte de).
REVEL DU PERRON (de), *, sous-préfet.
FLASSANS (Var).
SAINT-CHARLES (Fromentin de), C. #, ancien colonel.
LYON.
BRUN, libraire, 6 exemplaires.
MONTPELLIER.
FABRE de LA VALETTE (Félix de).
NICE.
FAMIN (Ferdinand), directeur de la Banque.
PABIS.
MIARD, libraire, 3 exemplaires.
ROQUE (Louis de LA), avocat à la Cour impériale.
SCHLESINGER , libraire.
PORCHÈRES (BoaiM-AIpea)
MM
BERLUC-PÉRUSSIS (le chevalier de).
ROSTAN (L.), avocat, correspondant de H. le Ministre de
l'instruction publique pour les travaux historiques.
MOUTTET (Alexandre), avoué.
TRTSSIER (Octave), receveur municipal.
RÉGIS de LA COLOMBIERE (Frédéric de).
RÉGIS de LA COLOMBIERE (Jules de) .
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ERRATA.
Page vi } ligne 26, au lieu de fers de ance, lisez : fers de lance.
— 40,-24, — celle, lisez : celles.
— 58, — 18, — on fait, lisez : ont fait.
— 64,-18, — noble, lisez : nobles.
— 76,-1 2, lisez : le vingtième denier de la première finance
— 92,-11, lisez : au chef cousu de gueules.
— 109, — 20, au lieu de accompagnée, lisez : accompagné.
— 109, — 24, — accompagné, lisez : accompagnée.
— 123,-27, — posées, lisez : pertes.
— 149, — 4, — croissettes, lisez : croisettes.
— 150,-10, — accompagné, lisez : accompagnée.
— 165, — 1 de la note, au lieu de hlason, lisez : blason.
— 175, — 11, au lieu de Lemaire, lisez : Le Maire.
— 177, — 8, — occolô, lisez : accolé.
— 281 , — 4, — clochée, lisez : clechée.
— 281, — 32, — Caranage, lisez : Caranague.
— 308, — 12, — lévrier, lisez : lièvre.
— 311, — 13, — mouvant, lisez : motivante.
— 318, — 7, — stange, lisez : stangue.
— 331, — 19, — ornée, lisez : orné.
— 342, — 10, — supplées, lisez : suppléées.
— 343, — 7, — posées, lisez : posés.
— 357, — 2, lisez : hure de sanglier.
— 415, — 10, après explication d'armoiries, ne tenez nul compte
de ces mots : et qui ont néanmoins payé les droits
d'enregistrement d'icelles.
— 419, de la table, 1" colonne, après Alméida, lisez : folio 163, au
lieu de 352.
— 422, — 2° — ligne 10, au lieu de Caranage, lisez:
Caranague.
— 426, — 2* — — 6, au lieu de Guilherme, li-
sez : GuiUerme.
— 428, — %• — — 2, au lieu de Molixùôres, li-
sez : MolUnières.
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