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1005 1
>HIE
\
X
.-t»H^
BIOGRAPHIE
UNIVERSELLE,
ANCIENNE ET MODERNE.
BE— BO.
BIOGRAPHIE
UNIVERSELLE,
ANCIENNE ET MODERNE,
OV
HISTOIRE, PAR ORDRE ALPHABETIQUE, DE LA VIE PUBLIQTTE ET PRIVEE DE
TOUS LES HOMMES QUI SE SONT FAIT REMARQUER FAR LEURS ECRITS ,
LEURS AGTIOXIS, LEURS TALENTS, LEURS VERTUS OU LEURS GRIMES.
OUTRAGE eiTTlÂREHERT VEUF,
BÉDIÛÉ PAR UNE SOCIÉTÉ DE GENS DE LETTRES ET DE SAVANTS
On doit àe» tgtriê «m rÏTiob i ôo ne doit,
•ni morU, qnc li vëriM. (Voit.)
TOME QUATRIÈME
A PARIS,
CHEZ MICHAUD FRÈRES, LIBRAIRES ,
RUE DES BONS-EKPAKTS, M**. 34-
DE L'IMPRIMERIE DE L. G. MICHAUD.
\ 181I.
IdGRAPHIE
UNIVERSELLE.
^^^^^^^^^1^^ ^/^/^^ » ^^V%%<^»%^»^>^<%^%^^^
v«Mf%^««i«A^^«iW«%
B
BFX, ouBF-BEUDS (Henbi),
luslûi{;cit CD Soualifî , tic pauvres
'fleurs , florissail k la fiu du 1 5 '.
, et au comincdrenicnt du t&^
tiuiicn^'a «o clndcs d.ins s:i pA-
tc9 CuMlûiu-1 duis divrrsc.^ unî-
tes f et lc$ teriuiiu it Tubio(;uc ,
rnaoc'c 1 4o'^'* Suas iK^lii^cr do
riiirr diiii:» le druit public , il
\u\uA plus paiiiculiiuouicnt à
9irc, aux lam^irs et à b liltcra-
aurirnuc» et s'y distingua de
c heure, pui>(]n'iBn i497,c(aut
n? fort jf'Uui', il fut uomiiio pro-
ur de bclkvlt-tlres à Tubiii^uc
e, et pa^sa de U soi te. pro.«i({ue
intervalle, du rang du disciplt! à
^UiMlic. II i:ori5.iLTa »c51l*çods
|upr les ocHi.jij^-de fapù-
^ Cl remplit rctîç^Jrtho .t»;Po.»De
^sc de goût et dé 'Viltaii^c ^ly^^it
iconiuie parmi ses ei)tU[ÀtniMÔ;
i cul-il de noml)rtux eêultCA J ^«f *
rt'ntsa rcputalioii dftnsjqyfi'jjes-
tiiti rvlletua^iie ; tl-t^^SMÂinr
cuiileMe h {^luire d.ivoii- c'ie'
i premiers à introduire dans
fcule.s aMcin.iudcs le goOt dr U
^iit1eV.itiur« et, en parlinditr,
K la piu'e latinité. Le bruit de
Brile ue I.n-d:i p;t*^ k venir jus-
Biupcreur M-iviiuilien l'.f tjui ,
Soi, luî déuTua la coitrOQUcdc
*. Oa a de lui un tiouilire coiisi*
lile d*oivt%rulpi cl de traites dcta-
HU OC» »uî«4* l.v»-divcr5. Plu-
sieurs ont rapport am antiquités , k U
KCOjjrûpbie , .^i Thistoire et au droit pu-
blic de rAJIoiUiipie. Entre ceu^-IÀ,
les plus renia rqiiAbIrs portent |e« ti-
tres suiv4uls ; I. De Gcrmanorum
antii^uitaie , imperio , ctc ; il. Da
Suovorum lattdiUis i UI. Oc pagis
Sut^orum et Ncccaro flumlne ; IV.
G^rmanos atttochlhonas eue, etc.,
ete. Il s'exerça aussi ^^rdes questions
de tlieologie , et Tua connaît de luî
une disMTtatiuu : De a/iimarutn atatU
poxt soluttonem à coqwre , t^ii C^t
paitic d'un recueil d'tuivra(jes sur le
m^mr sujet, impiirnc à Fraucfurtru
it>9a; nuis le plus grand nombre
àci dis.scrtatioiLS de Uel>el roule sur
des points d'hi&toire, de pliilotogic et
de ulli*Viiliire antiennes. Uiic des
j.h;5 -cbrtnues, est intitulée; De Ho-
movovum um^iitratibits et sacei-
4ltjiii^iis. La plu[»iirt de ces diisertj.
'tiojùt , eporses dans de5 Collections
*.j4'Jï'.>ti inuin» eonsiderables. ont c't4
réunies eu un Tolumc.sou.slciitredcii
OffUicuia Biibeliuna , ^itrasbourgfj
i5i3, in-J". ijt'bcl ne sWu|>a paij
loujonrx du sujets grave*, lin i 3oG,i
il pul.lia, sons le litre de Facetue^ '
un reeueil deboiis mots y de contes ci
d'buviurieltes plaisaotes, où la dé-
cence n*est pas toujours resftectce, et
011 Tun Iruuve qitclque.% bonnuniieiios
qui .M'audaK^èient les jifirâonur^. jiieu-
se?". Se* Facéties ont rî** rn-ipti^
Oicci plusieurs fois avec d*uuti ts pro<'<
I
°<^VV^Bdc fddlitc, ni
«ne wrt^finc ^\fy,ucr, Ceprndanl.
^ a beioiH , pour lui icndr^ jusiice
fc se rappeler rpr.iv.ii.t lui les Aile'
tonds les plus U-ilres ne cultiv^ienl
prc que le Uun pauvre, grossiVr et
^roiupti du mo>-en à^o. Un aut,,,
Nvad de iJeLeï, qui n'est pout-éire
- le moins curieux des siens, ccst
erpreialion eu latin de toufci les
«ions pruvcrbiales qui , de son
ips, avaient cours dans la Lm^ue
-unde. Cet ouvrage a eré imprimé
les poésies laiim-s et les facéties
I auteur. ],« bib!ioRr.ipl,cs alle-
iids nient de ce petit rectiriï une
Iloiim.4".donnôeài>lra5bo»rçen
la. Il en existe une autre avec ce
B : BebcUana opusculà'.ùiytf-'k '
Vlenta, neawn et athUs^àtH^'
ores, etc., i5iG. in.4'. M'.- le:
•Ciller Zopf, à b suite d'un éciîf
les ouvrages et la vie de hch^ '
■parui AuKsbourgw» i8of;^/J,^
nuicr un discours jusqu alors \\\^^
De nécessitait! lin^m latinœ,
B^beJ avait prononcé à Tubin^ue
5o8, quand d y profi-jsait les
1
la langue
était celle que
prouver p.u- bfl
qu'il rajiprocbflî
thica. Voici s«|
nés .-intwerpU
rum becceselati
pfexa , .^H'atii
^'iloscopmm , \
ca, Sd2:sonicaj'
zonica , fene^
Antverpiap, i5(j
Joannii Gornpi
Ittcem non edits
Itca, FrancietÈ^
i58o, in-fol.Boc
. ^p^ dr rinquanrft
Iww<>j)rofi;'ssaïa"ï
. '^î[<:i nîâ).'cuce,
.Vij.'jinê;^çn'Autric
Prt-(fiûauàjf.Lc(
de son esprit éiafi
thode ; ce {\\i\ reui
iaciles à entendre
plus abst
Faurr , jcsintc ; It. Sttfn- Bologne, de parnits nobles, Ip î-j jan-
o/ogi>, iiifol. ; \\{. ^nitlogia
^Nwi Teuamenti; IV. Di-
WÈtès de morale ; V. De Repu-
fclestast'tcd , cuntâx* Aiiloiiie
ainis. Maym^e, t6i8, iGit),
U. Controvenia ffnglicana de
m rfigis et pontifins, coiilrc
RAu Jrpws, iUd. . i (i i a, m-8 '»,
*inder à Rome, conimc conte-
fs proposilioDs fuisses, scind.i-
tt&ritiiîpusos. ï.a faculté dtihéo-
iPtarîs se proposait de cenMii-pr
Pl« lorsqn elle lecmt ordre de U
e sVii abstenir. Vil. Befulalio
\icp Jacobi repS , iijid. , i G i o ,
Vni. Refutaiio torturœ toriiy
^aceîîtumtn régis j4nglice ,
Bio, in '8'.; IX. Duellum
y. Tookrro de primnttt rcgis
r.ibid., i6ia,m-8'. X, Tmc-
leholasticus de libéra nrbitrio ,
ic«, ïttiô» iu'8'.; XI. QuœS'
Wf Jide h/vreticis sen*andd,
K, i6o«-), iri-S". Tons les ou-
He cottUnverse do Becaii fii-
^ritncs à Mayeoce^ en i633,
, u TOl. T — D.
HAN (GuTLtAUME^ niquît en
iT, au 17*. siècle , et erilia d.ins
ipaçnic de Je^us , où it se dislîn-
r scy i.ileiits oratoires et ses pcrf-
►n a de lui : introUus iriumpha*
rrdinandi AuHrinci in J'ian-
metrvpolirn Gandavt4in , An-
Gj(i, iu-fbl., a vfcde belles grav.,
léti sur I0& dtssti» de Rribens.
QDué OLùWi des Idylles et des
^C[uionteIciinpnm^s,iveclcs
mk du P. Hoschitis, Sa vie, du
■offre rien de remarquable; il
mk Luuvaiu, le t'i déceoibre
V— E.
iDELLI(AwToiirE). ^oy.
.DELU (LoFîs), litte'ra-
taiicu du lO*. »iècle, naquit k
vier lôoi. Après y avoir fait se»
études, il s'appliqua pendant six .ins
à la jui-isprudeucc ; mais s'elaiit lié
d'amitié avec le célèbre Jean dclla
Cist> qt)i D*aiin.iit que la poésie et
\vs lettres , il se livra aux nicmrs
guuts, sans quitter l'étude des lois. Il
y lui rfçu docteur eu i535. Sou mé-
rite lui fit de puissatviâ amis, entre
autres les cardinaux Bt'inbo, Polus et
Cuntarini. Le dernier surtout cnuçut
pour lui laut d'amitié, qu'il le Voulait
pour compagnon dans tous ses voya-
ges, cl ne pouvait se passer de luî,
Bcccadelli voyngca aussi eu ]539
avec le cardinal Pnlus, lorsque ce-
lui-ci parcourut \vi cours de FEu-
rope pour cbi^rclier les inovens de
ramener k l'Eglise le schismatirrne
Hinri VII I. Bcccadelli vint avec lui
à Carpentras « et ne manqua pas
d'aller visiter la fontaine de Vaurluse
et la Sorgue , petite rivi^^c que le»
cb.inls de Pétrarque ont rendue si
célèbre. I! reloiirua ensuite auprès du
cardinal Conlaiîiii; après sa mort , it
s'altâcba à plusieurs autres car JinauX.
Le p.ipe Paul III lui cotiùa l'cduca*
lion de son ncvcn Raniice Faruèse;
el, quand il eut f.iitdeccieunehummf!
un cardinal, eu |545, et qu'il l'eut
noramélégatdans la Marche d'Ancône^
il lui donna Bcccadi-IIi pour guide, {tour
admiuistrateur-gcnérat, et pour prési-
dent de cette province. La légation
finie en 1 549, Beccadelli fiit nommé
à l'évêché de Bavello dans le royaume
de Naples ; mais les grands emplois
auxquels il lut ensuite appelé l'em-
pèi'ltèrent toujours d'en aller prendrt
posîrssion. Après la mortde PrJul l\\^
Jules 111 Teuvoya nonce apostolique
à Venise ; ta république en fut si
contente, qu'elle dem.inda et obtint
que sa nonciature fût prolongée pen-
dant un(j[ aus. Il fut ensuite noxami
n
mm
duc lui avant d..ni,c rt:snéfa»cc u
fPiTscjiir ].i ccililudc cTiîirc nomme à
' ard.cvcVI,c (!*.• Piic , il se dcniit de
^luidrH.ipusr; m.ii* d sVIpTa des
il.»laclc.% à Koino qui tmpC-chèrtm h
^oïDiiiatinii, et il tin„i q„',i ^c ton-
•iiliil de In liclic preijuirc de Pralo
gui lui /"ut confcVcc v< i s i 507 11 y
mourmif ,7octuLir .^72.00 voit
^uil otai|.a dans les tm|.|(,is ecclt^-
fl05lwuei une pbce ^uism diii„m„oc
fue dnns l;i liticraiurc. ]| eut liour
^1» 1.1 pliijutt des «Ît-Lres iiHeVa-
}turs de CL prand mccIc. &s ouvrapps
ffprimM «r n^niscnt aux quatre
Uci de Pclramiic , du caidin^]
Wabo , du cardinal Polus cl du
fttiinjil (ja.Hpard Contarini. La prc-
père, iutpiinicc d\il;ord dans le Pc
l^rchti redwi^^iuK de Tomasini, la
tf ciisuiio dans plusieurs cditioos de
pjnrquc; la ^ortndc le fut dans ic
Ce H t\i^JJi^toriensd<:Ft:nhc,
pxvs par Api,5t<»lo y,vm , Wube .
Ilb, m 'i'*.; fi (^^)i^i(.^lo ciaii c'cntc
l.'»^''^ les deux autres î
Au< ■ . I . ,11(11 Af. \
l^ 1. , ' .
^Vqiialre
la plus estii
tt.
cauelli avaiI
Ucs ouvragr^^
juxqwaviiigi.
nuscritsâBol
quedosaf^Mi
Mecherino ,
aux envirous'
"Opauvieouv,
Le jcuïic Doaii
fijfiuue,ies mj
relies pour le
Andic del Cu,
eUil hergcr , efcj
le «.iMc au boi,
qu'd fut aperça
lier de Sieiiue,.
qui le demandj
mena à la viJIe
Icdes.sin.Domij ,
du Pèrngin, lc»i
iiuilcr, et, ayj
peintures que Rj
yenaieut dexcct
instain/neut son
cilre de foire
à IVtndc de ta tottiro, de
el de \a pcrspeciivc. tSe
lors en éUtl dr produire avec
uccf.« , il exécuta plusieurs
à fresr|ne, en eoucurrcnce
idoiDJ qu'il surp355J , et il
itôt aulaoi de considcrition
lient* que p;»* sa conduite
IgteV. Il etirieliit les pilais «t
de sa pïlrie de nuiiibrrnsrs
^dontIe.sr.ompo«îliniis,lirL'es
ire et de Ia f^blc , «ont fort
cl raeritcraieut dVfregra-
drssin étaii hnixli, 5"n colo-
>!c; il inventait avec faûlitc,
it à fiire drs mijots eclaiit^
ou Its flanibeanx. Il en-
II les raccourcis ; mais il
pni dans le mamcif*, et,
1 , ses Ictes roanqncnt de
«t de trautc. Il travâilhit en
, à rinnle et à fresque, et
ces derniers procfMc!» fj>mm«
blés. Studieui , iufatiRnble ,
point d ambiiion , ri préférait
* a» grand monde. Appelé h
11- le prince j>orii, afin tVe\é-
y peintures dins son palais,
i de Ic^ terminer ufin de ns
ans sa patrie;etîldi>ail,à ce
«, pour i>r<Mluirp , il avail bc-
Cspirrr l'air natal. Il acheva et
nna ta peinture d'incrustation
rc du pave de la cathédrale
! y comwenc<? par Dticdo. Ce*
iuus uni été gravées en bois,
Ireassn; mais étant devenues
, elles l'ont c'Ié de nonvoan
, dans une moindre dîmen-
t'abhe Lclio-Cosaiti. Bccca-
Igina de f;»ire , pour IVnirce de
ur Charles -Oiiint à Sienne,
équestre de ce monarqnc,
it se mouvoir au moyen de
; mais la cérc'monic n'ayant pas
ouvrage ingénieux resta im-
Bccca/umi grava ausu sur bois
*r en clair obsnir 1rs fij^pire^; drsdmi7c
apôtres; enfin, ilvyulnl s'appliquer À
U sculplnre^ li Cuuler lui-m^nte en
bronze des statues et des liâs-rolie&;
mais ce travail forer détruisit sa santc,
et avança le terme de s^n existence.
Il mnnrui le 18 mai i5/|()f âge' de
soi\aDte<inq ans , et fut enterre avec
pompe dans la cathédrale de Sienne.
1^5 élèves de IJcccafumi y>nt : Gio-
vanni de Sienne, dit il Giannetlaf.
bon'arcliilcclc , et Gcorp:o de Sienne,
qui peignit dans celte ville la Log^ÏA
Âe* Afaniloli , cl qui exécuta d'autre*
o"vraj;rsà Home. C^w,
RKCC'\RÏ( Augustin), poète ita-
lien du i(i"". siècle, a dû sa ce'lclirilc à
une senic pièce de théâtre, dans un
genre on il fui surpassé, mais dont fl
cutlaiïluin'd'êircrinveutcur. H était
ne a Fcrrare un peu avant i5io; îl
clait savant, non seulement en litté-
rature, mais en philosophie , en ju-
risprudence eivilë cl canoiiitjue, où
il avait reçu le doctorat. Il cultivait
au^si la poésie, et composa des So-
nrt«j, tanztmiy MaangaU, etc.,
qui n'ont point été imprimes; mais
en 1 55 'i, il fit, pour les spccUicies que
le due de Tel rare , IJt^rcnïe Tl , dun-
naii dans son palais, une comédie pas-
torale, ou , cnmmc les Italiens l ap-
Îirlleni , fttvnla pastorale, înlitu*
ée : H^iactifizio, qui fait époque
d'iM rhi.>loire du théâtre italien. Le*
chœurs et l'entrée du giand-nrOlrc
furent rais en mnsiqne par Al]»honse
dalla Viola ; et André, fi"èrc de ce
compositeur alors célôbre. chanta lo
r61e du jirand-pi*i*lre, I*a pièce fut
impiiméc Tannée suivante, Ferrarc,.
I 5î5 , (Ktil in-.V*. Celle date lui as-
sure rautéiioritc sur toutes les nasto-
raies ïtahennes, même sur V^minta
du Tisse, qui ne parut que di\4unl
ans apr^. On tira si peu d'exem-
plaires du SucnfiCdf r^MC ccUo ddU
WS MUI'JiR'i de l-errare Giufio Ca-
cnacci t fraU'Ui, qu'on lit dans la
prcmirrc. liccc.iii mourut à Ferrarc,
non pas en 1 56o , on vient d\ n \'oir
Id preuve, mais le ■:t août iSqo. U
«vait fiiit une seconde pastorale in-
itonlëc Dafne ^ dont îl i-stpArléd*iD&
HE^préracc de la uconde éditioD du
WSacriJicio , nu'ii qui n'a point Cte
rcndur publique. G — É.
liECGARI C JACQVEÎ-BABTntLE-
ffY ), savant mt^lctiu, pliysuîcu et
philosophe italien du iH^ siècle, na-
quit à Bolugne, le u5 juillet t(i82.
tty lit âes éludes sous les jésuites. Il
ne sentît de bonne heure porté vers
les KÎcnces naïutrlU-j. et &unuutvers
la physique e\periuK-u1ak*. Apres sa
philosophie, il ut son cours de méde-
cine, et fut reçu, en i^o4, docteur
dans Tune et l'autre faculté. Uue aca-
de'mic savante, numnie'edes Inmiieti,
dont il était membre , et où il avait
pour confrères des hommes tels qu'an
raorgagni et un Manfcedi , av.iit le
clcCiut dVirc trop atuchéc ju:( formes
M-boIasliqucs , et de renfermer ses
travaux dans un cercle trop étroit. Il
s jf fit une réforme, dont lui et ses
des arts, fo
par le comte
GLi } y et dai
TOC nrofesict
étimissemcu
nelle ( ibiden
du chaueebci
eo 1 7 ( 4 i ^^
et ftt constr
3ui Htanquaif
onnte à Tl
exerçititceiK"!
dr(iue, et l'ai
cette science
étaient aussi s
tut même. \J}
dangereuse
les intcrroi
tn.iis il les
ardeur^ 11
savants les
avec le gran
le célèbre asb
Maufredi ( qi
dont on se ^
partaj;e en (
on siit,dans|
siècle , et di
BËC
tïtilt mcmCf mais de râcndd'imc ^cs
»cifiices de rnistilul, ce i|ui est lits-
difTc-rciil , |)l.-tcc vacjiile pAr U mort
du cclcbroaiwlomislc Marie VaUalva.
Le prc<.ident de riii.stitut , Matbicu
lRoz/;iiiii, dunt mort en i^fin, celle
pbcc honorable fui donnée a Bt'ccari ,
aprbs un conrours qui fut ouvert pen-
dant quatre mois. Dans allé place ,
il Ht adopter des règlements utiles qui
ont 5ubsi^lc jusqu*.! CCS damiers
temps. Il ne disrutilinua puint punr
celascsleçonsdc chimie, science dnnt
il (ftait alors professeur dans Tiustilut ,
et ne cessa d'enseigner que lorsque
rcxtrêmc. vieillesse lui cul ôie' loulcs
fles forces. Il moui*ut universellement
airai^ cl rej^rctle , le 5o janvier \*^(}6,
Ses ouvrages imprimés sont : I. Lei-
iera ttlcnvaUer Tommaso Dereham
intonio la meteora chiamata fnco
fatuo , imprimée d'abord dans les
Transactions de la société roj- aie tU
Londres , ensuite dans un recueil
traduit de ccâ marnes Transaciions ,
depuis l'année i-jao jusqu'à 1750,
par le ro^me chevalier Dereham, à
qui elle était adressée , tom. V , Na-
plcs, 1754 » iD'4 "• i II* Disseriaiio
jngt^orologico - medica , in qud
aéris Ujnperies et morbi Bononier
grassnntes anms 1719 ^t sequend
descrihurUur , daus le 5 . volume des
^cics de l'académie des Curieux de
ta nftture;\l\. Parère tniorno al
taglio tUfUa macchia di f'^iareggio^
Lucques , 1 750 j in-4 "• ; IV. De hm-
Îis jrjnniis diaertntio. Le cardinal
jambftrlini .occupé d*un ouvr.igesur
Uf miracles qui |>euveDt doiitier .1
ceux qui les ont laitâ ud*? place parmi
lc« saints , ava'l coiisulté rar^dcmie
d^r l'institul sur la question de savoir
s'il f.dl.'iit regarder comme un miracle
U loii;;ur nb^liuencp de foute nourri-
lun- ; Becc:ui futch.iri;^ ûc la réponse.
Elle est coutenuc dans cette disicru-
BEC 7
tjon, oh il prouve, par rexperif ncc rt
lo nisonncmcnt, qu'un honmie peut
j«tîncr entièrement peudant une sc-
m:iinc , même pendant un mois; mais
que cps longues abstinences , ou sont
desmabdies, ou doivent en produire;
(1*011 il conrliii que le jciiue le plus
prub ng(f « s'il est accon)p.'i(::Tic de
quoique dérargement de santé , n'est
point un miracle. Cet opuscule est
imprime daus Tappcndix delà r*.
pariic du liv. IV de l'ouvrage du car-
diu il Prosper Lambcrtini , De Ser-
yorurn Dei beatijtcatione et Seato-
rum canonizatione f Padouc, '74^»
în-fol.; V. De quampUtrimis phos-
pharis nunc primum detectis corn-
mcntariuSy Bulogne, 174^^ , in-4**. î
De qnamplurimis phosphoris corn-
mentarius aller , d.ms le tom. Il ^
part, a , des Cominenlarii de Bono*
niensi scivritiariim et artium instîtti-
to aimtc academid. VI. D.Tns le re-
cueil ae ces mêmes Oommeniaires, on
trouve plusicuj's opuscules de BcfCai-i,
tels que , De motu inîestino corpo-
rumfluidorum , tom. I ; De medica-
tis Bccobarii aquîsy tom, IH ; De
iac<tf,tum. V, etc. , etc. VIÏ. Dei
consultations mêdicatcs et médico-lé-
gales, etc. Il a de plus laissé un grand
nombre de dissertations et d'autres
opuscules, restés en manuscrit h Bo-
logne , daus la biblioibèque de riiisii-
tut. . G— É.
BECCAHIA, famille qui dirigeait,
à Pavie, le parti gibelin, taudis que
les coinies de Laugusco étaient chef»
du paru guelfe. Dans les gncrros ci-
viles entre les d(ux iàctious, chaque
famille acquérait sur ses partisans un«
.luioritc qui devenait toujours plus
illimitée. Au commencement du i4'.
siècle, ces chefs aspiiireut alternaii-
vemcut à la souveraineté. Philippone,
cunilc de Langu^tco, était seigneur d«
PaYic>eD x5iOj lors<{ue Heaii VU
,'™i,f"''*'""~j"'™~'™
^r pal.-.., ,u5,„e,. ,,„ f„„d„,„^";
»S"gneurssMcf,.g,i.rrn,alor.sdr;
■lors J y vvrec» simples „.^,,,
,, 50.15 „nfduniin.iii„„^,r^„;
.4o.i.I'c„d.,„b„teo,i,edc,d,ux
^'roducdcMiî.„,(„B,,4"i^
'l."Trur,,,»rlL«„s,p,.„r,v,„
mVinc"icn,p'
'»*/•"», it V
Kmttin/iurl, Ta
pour V hve pi
1 université, ju
J'g"'s (le 1.1 a
acqiiMp; mai,
cuvraçrs qu'il
^l'^p* a la sciei
mcnçaJi alors 4
expcncnros de
« de Dclor. L
ff^n^sit rdfi
'I •* SI
• i>ïvr /î« r«
st"i5 le litre :
furnle ed arlij^
I' .V mil dans (in
^^ Franklin. Lei
icctriciie aijiios
vragcrciifeirac
^\ varices, que ,
//istoire de l'él
pass(f,p;ji.|V(em,
ff KHirr, roui ce
de Bologne s croi
r, en r^fifi, in-.{'.En 17
çhiii*g<>, par le roi. tic U m'surrd un
'^bgrc tlu mci'idica en l*icaH>iit , rt
CttUUiiiTiÇ:) À V tiavaillcf, ru i^tio ,
avec r.ihbc (^iioiiica . [iiofessfur ex-
li*aordinaircdi-pityi^iqiiciiriiuivcr&itc,
tjirîl av^ît choui uuur folbboratriir;
mais l'ouvrage où il dounr le nfsiikat
dcciitf ftperatioiinep.iruliuVn 1774.
SOUK le tiirf de Gradus Taurinetais,
Turin, iu-4". Le rc^ulLd de la mosiire
Uc peut se concilier avec b lonpucur
ïnoyr une du degio h celle l;itiluje, de'-
duitrdeî. autres operalionfi*l(Mc gcure,
au\-n jdnielMuldans le pendule, par
lat(rjclti)u des Alpes, une déviation
plus foitefjite cello qui i c'ie observée
parBouguer, prcsdeCtiimboraço, en
Amérique. Gaasiuî y avait trouve un
motif de jeter quekpic* doutes sur
IVxJictiludi' de la aicsiirc de Reecaria;
mais ee Itii-ci fit vuir ^^\\^ une iv'ponsc
anouyn^e, publiée ;i n*!rencr sous le
titre de LctUfte itim Italiano ad un
Pari^inn , Hc., <]ue l'eflil in litpie u'a
rirn que de tres-eouftirme jui\ Oiiis
le* mietix cou>tiitë.% ,i r. 1 q;,îi d , vu les
circoii'^tiinces pai tieiiliert s de la in.i.ssc
et de il |>ovitiori des Alpe!*, par rap-
|K)rt Ik l'arc mesure. Au iniiiru cirs
travaux aslronQruiqtirft que JVw^r»-
tiuo de ci.'ttn eiiln'pi i^c lui imposnit ,
le P. {$ccraria ne laissa pas de <>*oe'(i-
per àc. S.-1 Kieocc du-rie, rolectriàlc.
Les experieuces de Sviimicr en Angle-
terre , et celles de (J^ha, corn pil note
de nulle prôfe5snir,auirèrenl son at-
irniiou; il en fît de nouvelle» dan> le
lume (;t'ure , et en iit piï» t â li ^oricte
royale de 1,1, 1 ues
qui oui cte tu ' . ic-
tiotif f'ièiloiopftufues , puiir les aiiu«'e%
I^Gti rt ';f»7. Ilu i^tV), il coniinu-
uiqiid à 11 même société un mémoire
Mir les a!iaospli<-rex eîrclriqne.s , ^ujei
alors encore ncui. Il reviut ensuite ju\
rccbcrchcf «ur rifleclriciu' »Yiuiac-
DR C 0
nflÏTîC oit Vinder , comme il l'.ippc-
t;ût,el en fit le sujet d'un iiiivraf;eqtril
publia à Turin , sons le titre de : Ex-
ftcrirncnla atqtie ohscrvtUionex qm-
bus elcctricitas vindrx ïatè Cf/nsti-
tuiiur altpie expUcntur , i^^iç) iit-4'*-
(^)uclque ojiiniun q'ic l'on veuille ûdojw
1er sur la tlicoi-ie de Symnier, l'ou-
vrage dfl iVeearia sera toujours jire*
cieus par les Taits de détail qui fi'y
trouvent conMf^nc's. Enfin, il entrr-
1)1 it de douuer un cours (omniet de
a sienee cieetrique ; il publia son
tidViiil eu 177'.*, sou* le litre: DcîV
elettricismoartifiziaîe^ \n-f\\ II yras-
semble IoiiIls Ick conuai55.incfs (|uon
avait alors sur IVIcctrieité. Finnklin,
qui estiniatt beflueoup ruutnir, fit faire
une traduction anglaise de cet ouvrage,
qui fîit publiée a l-ondres. !.r P. Bec*
Ciiria n a ps fait entrer duit* Ce livre
ce qui appartient k IVIectrieite* aimo-
spliciique; niais, en Ï775» il publia^
des reelierch» originales sur un poiuf
p'trticnlicr de critc brinche de r«n-
nai-vsanees, mhis le titre : Petl^ eUi-
tricîlà terrestre aimo'sfirica à cieîo
serejw : cet opuscule e^niplèfe les tr.v
T.1UX en ce g'nrequM4V.iil eonsigndî
dans S4in prenuer onvr.igc de 1705 ;'
il y det/*rmine plus exactement la pé-
riode qne présente celle clecliiciîc du
beau iimps que liCnionnier avait ddjÀ
aperçue eu 1751. T;int de Iravaui,
joints il de fréquentes attaques d'une
nuladic très -douloureuse, al)régcrent
les jours de ce zélé physicien : il mou-
rut le 07 m.ii 1 781 . ^o^s n'avons fait
mention que de ses principaux ouvra-
ges; U serait trop long uc faire c on-
nnîlrc une foule de petits érrits sur
dinréreitts points de physique et d'as-
tronomie qu*i) a publiés scparénient,
cl en dilfe'rriits rre utils , ou qui soni
restés inr-diu. Becc;iria les a légtiés k
l'auteur de cet article. On en peut voir
le catalogue à la fui des Memorie jCcn
•^deMone.«,meudevclopn.cuZ
»i(-5-.ors |.ar troi5 seDïimeuU ti ts-
5' pour le n.,,,,,/^,^ ^ JF;-
«,nci.de plus p,«.quHe premier
dcyUeo,cb.n^
avait
MoraJes et
gï*Mii er sou
ccïir M\e c
«siiruDcpoi
•'' y avait,
» personnoi*
" <^t 7111 sjcrii
0 Vertu, » S«
<?"«, cl lesi
Linthropie, fq
cueillis, maij
Firrai.niî, jt^u
J-orubardip ,
quVussen! dai
'»« et les sriei
inoieiir le pluj
ferme salntaiw
*<'ls juspiccs,!
forma une soci(
mêmes senlim^
It'MlucIsondistw
dre Verri. Eu
ïiien quarait pe
publioitiou du ,
roilaoaisc enlii
d'que du mèi
^fi\ Differeou]
et de morale.
IIU
BEC
ns p1u« épineuses que C« titre ne
mbl.iit r.iiiiiuDcri-. Il y soutenait ,
r exemple , que tous Ir* hommes
is^ciit pourvus d'unt* porliou é^^lc
gcnic pour la poésie , IVloqucnce ,
, , et ((OC, formés par la même ius-
ucuou ri les mêmes exercices, tous
i^nniif'r.tidit, p.irleraienl, écriraient
;ilt'nieui Lieu, suit en prose , soit en
vs. El;iit-c:e une miinicrc exagérée
'etprimcr relie vente très - simple,
le tout tiommc eu général a n'^u de
nature nu dcgiéq'ielcunque d'iipti-
de k concevoir cl h produire? Beo-
ria voubil-il «ccouer de» esprits pa-
ASQUX t et leur dminer le cuurj^e
entrrprendi-e, rn leur présent^int la
ri!ité dr réussir? Nous dimoiis à le
iiirr. Toujours esl-il vrai que re pi-
du\v l>i£.irrc ciuil renouvelé diaprés
civétius. et que, s'il f.iisail briller
•ipiit Mibtil du jeune érrivain qui le
produisait, il ot^il loin de gjnniir
solidité de son jugement; mais en
1 704 , le Traité des Velus et des
Peines parut , et Beccari» fut mari^ué
du &ccau de cette immortalité qui n*ap-
p.ii tient qu'aux çéuies vertueux , nés
pour être les bicnfaitcuis de IVspêce
iimnaine, quiqite sni memores alios
Vct'Vrmcrtrni/o.J.imaissjpelit livre ne
uduisit de si grands cfTcts ; jamais
nt de vérités consolantes et sacrées
ne furent rasseinblccs dans un espace
li étroit, f/ionoccnee et la justice, la
liberté humaine et la paix sociale pa-
urcnt se montrer à la terre , unies
Ire ellt'd par un lien indissoluble.
origine , la base et les bornes du
"oit de punir furent posées de ma-
îôre à ne pouvoir plus être mécon-
es. Ke lé£;islaienr sut qu'il ne devait
s prononcer de jugements , et le ju[;e
l'il ne pouvait pas interpréter les
ix : cclill-U , que tous doiveut Teii-
ndre qn.ind il ordonne et quand il
[iend; câlui-ci , que tou3 duivent 5a»
BEC 11
▼oîr pourquoi il accuse , nrr^e , ab-
sout , condamne. Les accusations m-
crrtles , les emprisonnements arbi-
traires, les procédures clandtrslities ,
les intiiTogjtuires frauduleux; cet art
de donner aux présomptions et aux
semi-preuves la valeur d'une preuve
coroplite et d'une cntifrc démonstra-
tion ; cette •vcitnce dos témoins pr
fraction , àoni^. fétU'iins récusabU-s
pouvant rn former deux admissibles ;
celle des délits p;ir fusion, vingt ac-
tions, séparément innocentes, pou-
vant dans leur ensemble composer an
ciime e-apilal ; cette exclusion donnée
à toutes les preuves qui jnstiliciaient
rumocence jusqu'après l'épuisenienldc
celles qui |K-uveut établir un délit ; Ici
horreurs de la lurture , raîrocite' de»
peines inutiles , la lAcbeté des oppro-
bres gratuits , la frénésie des trimi-
nalistes sanguinaires, exposées dans
toute loue odieuse tnrpitmlc et dans
tonte leur démener meurtrière, devin-
rent autant d'ubjets de cet anathème
universel auquel rien ne résiste, l.a
division naturelle des crimes . la juste
proportion entre les délits ri les peinn
élaitrnt poitérs au miîuie degré dVvî-
dence que le genre des formes à sui-
vre, et decelles à éviter dans l'itistniC"
liuu des procès. Ëh ! comment ni<*r
que la gravité du crime doive avoir
pour unique mesure U gravité du dom-
ma;*c qu*d cause à la société? Ainsi, le
crime de ii'zc-majeslé fut reconnu ce
qu'il est réellement , le plus grave , le
plus punissable de tous les crimes ,
parce qu'il atLique la société entière
dans son principe ; mui$ , pour cela
locine. la qualification enfulreslreinte,
avec d'autant plus de rigueur, mw no-
tes seuls où la raison et la conscti-uce
universelles permcllcnlde reconnaître
et ne ptnnctteul pas de nier ces carac-
tères. Ainsi, a une multitude d'actions
iDdilTércutc», appclèti crimcii par Ict
''•''-'■--'■ .c:.'tr ''>'^'-
dp w. ""^'' '•" vov.ii.ilc
&'••;» pfusr(^uj
liuacff commt
Prusse, pt, lî,
défenseur de U
<'*• '■! stahilife' (&
j'"*Hne II I,. ,ra,
'-isoeicicdcBfJ
^"^ 'a Suisse eni
"«•'e de la /oj
P/"* le nom de £
V|vMc de resiK^
P'ïrfov,phett,if;,„^
." 'U5 ffs lieux nui
;"""•. f/a„,i ^,/
contra dVnnemi^
<^»s quelques pet
«•"ont. (;„ „raî.ç
l!;ondei- ,t,r j^'
Firmût» l. j;__>
BEC
|>our1(! perdre. L'iiijiislicr, quoiqu^^<i5i
coufumW, uVii produisit pas muiiiMm
effet à jamais déplorable. Beccâtia cbc-
rissAÛ If' repos: il dcnvaità «es amis
flTfcaiiecandcuriiaïvc, « qu'en cUtit
Tapôlre de rimm-initë, il voul^iit cvi-
ler d'en <'lrc le ni;irtyr. w U rrai;;n.iil
d*âiilcurs de Iruiiblcr Ut vie UNuie
Cpou^e qu'il âira;iîtjKi9sioiinoinrutt les
\'ivn\ jouif^ d'uQ [Krre, a dunt je duis,
» disdil-il , rcspeclcr jusqu'aux pro.u-
» çys. « Ruljtite par \cs [K'rc'culious
mémOjdunt il avait triomphe, il pru-
fcôsa , mais u*iniprima pliH. Il duuna
dr5lt*ç()asd,iiiS5a ville, ai.ii:i il b^^asa
plume, qui promettait laaiirEiiropr.
ï)é]'A il AV.-at ânuoiiccsur lal<^islj|ion
CM gnicpal , un gnini] ouvrage qui n'a
jatji.iis vu le jour. Il se contenu do pcr-
fccliunnorceTr.iile pii^cieui, qu'hca-
rciiscmeut il uc puuvdit plu* f.iirc n-n-
trer dans ym ijortt^-feuille. Ccnibnt
rinlervalle d*uiie cdifion à l'autre, il
exjDiiDait sa conscience au tribunal do
S3 devotiim i rhumanite, ruromcrjn.i-
ckorrtele plus rigoureux eiitexaimuë
laMrnnciiu tribunal! delà pénitence re-
ligieuse. Ainsi ^ dans son édition der-
nière^ ou le vit s accuser d'avoir articule
dausIc précédentes tpi'un b.iuqurroii-
tîtr non fr;)U()uIeux pourait^lre détenu
pour g/igc des crcjnccs à exercer sur
lui , et force au travail pour !*■ compte
de tes cj'canciers. a Je suis hontriEx
pd'avoir . tdoplc! celte opinion ciiirlle.»
disrit'il dans une note mise au-des-
sous de sa cotTcction; puis i^jout.iit
avec tuie amettume si jilcinc de bonlé :
a J'ai c'to accuse d'îrreligiou, et je nr le
■ racntaisiias; j'ai c'tc' accuse de swli-
o lion , et y: ne le méritais p.ts; j'ai of-
a léu»G les droits de rtmuiâuilc , et
w personne ue mVn a fait le moindre
1» rc|*roche.... » Oserons -uous après
cria, en faire aujourd'hui quelques-nus
«sa uicMioire? Oui, »vcc l'idée qu'il se
lu û-mjt à lui-mcmc s'il virait cacure.
BEC i5
et M «ne plus longue experinice soi>-
metiaii aujourd'tuii les clans de son
jeuue euthou'^iasme aux rt ^lr« défini-
tive» de sa raison consouimiie. Nous
devons le dire , quoi qu'il mm» eu
roiiïc : rcl ouvrage . p.ïiijil ^aus tous
les rapports qui vont À son objet et r^-
poudput .1 sou litre , ne nous ]vi»raU
p.is, dans «e* di[;re3«ons, exempt de
que'qiic5taches,miiaiL*iuc nt'SouIpJ*.
toutes le^^rcs, et dont nous rcEcrunsiâr
quctques-une$(i). Que si nous rccbcr*
( 1 ) A lVpoqil'!oùB«crariiircrivaitv>n
Ti-ait^ f Dotu lui aurioiu H^manrlè tiv mo-
tlifipr »o» chapitre \X\|V,<iii> forii-
i'Clc poiitique ^ UD Je cr<ux OÙ iJ a ëli* tA^^
luiil<iiiiMiu-riL obscur, uù H ue ]>vnTiti|
éli-c coiifttaiitnirot pitte quVn arttctilar
tics f :ic«puaas : or, il n'en a pr<^citu> ai
CUD9, Mai» il XI a point noiutn« alar* cmuc^
qii*il accusait «iiiai en niAoe : nuju'tr-
j'Iiui Ifur oitit^é exagérée ^ Irar* tr«-
varii ni jrunnii» , leur* iusUturjnaa tiiê-'j
!<<'■(, couiiiK^ toutes les iniiitii(i<ii)i !ia*
nioiiici , dv liicn vt île mal , enfin iuiqti^J
leur nuiu a di»pai-u_: il n'j .i filu» (J*iuuM
rét à faire rtivirrc celte quettiun. Voif*^
celles qni iiou» ont paru cojiitnaniU
Dutre attention et furcer untre mi«»«l
ro. — i*^. Ueccaria, onu cnnifnl «l'avoir
iléiHincii les rici^ dr la lifgialuuiiu rno*
dcrtiCf <t tVcn avoir iuJiqué \ch rrmê<I'
ce qui /uit ptjsiiif, a votilu rfmon*
ju^'ju'ia leurs cauiesf c<- qui <^taJt plus i
siHuns conjectural, et il a cru y<ùr '
erreiirael icft iiijuïticea <Io tiniti'* le» ]r|;i
latious d«^:nulet- de iroin sourcit» prîli'-t^
pales: 1 Lc9faiis<M'5idtf«fid*u(ilit<^,Teapii
t\r rimiltr, et l'esprit «le fi«r. " Deftesc.-u
tiHf la prrnii(:re et la troiâiL'ine s^>itt /t
dctttes j niats entre deu-v principes n jcei
éaireruenl mauv.iis, fullait-il en plucrr tii
qui,salutaiic par essence, hl' devient fu-^
ncste que par corrupdob? L'iinnime qni
«ferivsil pourinctrotrcetronsrflrr leTDi>i>--
de^ de% ait-il conclure *Tttti poîat comi
Venise oni quelqne* ^tat^ aussi rétrccîsj
pour juger rori&iiir de toniei li*s léi'lsli
tinn«, p<mr pronorirrr utAme sur le ca-
rartèrcde Tespi-rp humaine? Kt sicrqu'ii
appcllt? etpnt tlefnmiUe m prntluit i|
iiiuiivaisrs loisdaiia cn-laïiiea arislucrahr
quelles lé^isUliuns , Itoa Oictt ! «oui sop-
l* '.nulle ..,„^,„„ „,. ,i" „:^';b ""* '''
klii.l,»,,.il du..r I,. ,1... "*-.•" Brrcr,,
'"■Dr, «.«IrvA, coo.rr "r''^-''''" '
■inr.p,, d^,„ iii^„} ,"'""'•"' P'or
7 '^otrrfiïiesiprr.ï„^Ai«^
f"i. .ApK** a
nuii uiir s<»
•voir tant
gnnieiiv, _
«*••» «lift» .le
nit-nir ftur If
^nt luul à
^tfJin^frnent
h'èijn. que jp
**'• prtïcn.rlri
T*;^^ « d« 1,0™
«iH-Ciii-» à cofi
•PI>''IIe à ion s
«^'^lauin d'une
«ariiil;e ei ,Un,
P'jl>iic,d«tu*o
"p fnmille rt di
ï« ^rrtui pol,».
miimpjiild,,,,^
P"Mttjuc;Unou.î
«•<:r.t ce cli.p.(re™
»Jpepnitic«ii,*re^
truuT. rHi,.„t la q^
^"ïdron* pas d<
clr1)iit.iut. Ilscrniliitilr, mais I rop long
de r<aialysei'. Nous nous burucron^ à
dire que [e^ lettres «'rites par BcrciU ia,
 cette èpo4|iic de 1 766, fâiStiieut aimer
5in[;iilièrt'mCDteului rbommc. fami,
le fils, rp|>ouï, le pliiUDtlirope; mais
qu'on 11c dut pas etro sans iiiquicliide
puur Fauteur nai>s.iîit , en le royant
si passioii*'';neiit eiithoLisiastc dune
certaine société de Paris 014 , si le
tjlent lu-illait toujours , la sagesse
s'cilipsait souvent , et où rexisience
turarioxale de plusieurs hommes ce*-
Ibbrcs se composa des vertus du
cœur et des travers de Tcsprit, de
beaucoup d^actioas bieufaisaiiles et
d*aufïiat d'écrits perDicicux. Obser-
vons ci'priidant que le compilateur du
Sjstème de la Nature n'avait pas en-
core mis au jourcette production mons-
EEC iS
Ininisef ^landrautnirdu TratUriles
Délits et dvs Peines be dtJhait rempli
de vëiicralioD pour lui , c( <}Ur Tou*
vrage le plus repn'heusihic d'HrÏTe'-
tiiis a cic un ouvrage postlnimc. Ajoit-
lousquetouslcâgeuresdVnlbuusiasmfy
celui du dévot comme celui dn phili.-
soptic, out entraîne au-delà du vrai.
Ne soyons même pas s.ins «piolquc in-
didgeuce pour le jouDc bumme qui^
epri*) dr la gloire littcVairc , encensait
en secret ctu\ qu'il (;n croyait 1rs di.*i-
peniiatcurs. Disons , enfin, qu'en rc-
trancbant de son ouvrage dfux paren-
tbcses^ et quelques pai'agrapbcs , en
y ajoutant une ou deux plirases pour
particulariser une ou deux proposi-
tions dont la généralité f^il Terreur ,
Beccaria eût ctc au-devant de toutes
tes critiques. Répetons surtout que
leur priucipr airiti qtir Icitr garant dan»
le» YtrlUK il >i Rit'» tiques , et les vertu» po-
litique» dauf Ick %cTluf moral» ; que là
crû lc« iincfc «odI mtfJiocrc* , Ici «iiltr» ne
•ont pas grandes , parce que c'est Ténrr-
|p« qui mniiqiii!^ r( que, là itii l'énergie
îuTlividuelle paraîtrait retloulAble , te fé-
dér.Ji»nie de faiDÎlIcf c»t celui qui ^ pre-
scnlr le premier dnnt l'ordre naCurrl rt
«Inm l'oiilre itoci*»!. — 'j".Notisiepro€be-
rcna encore À Beccaria d*M%'oir voulu
prÎTcr le louverairi du droit de faire
«rAce. n est jiijtic d^ub«<rvcr que cbrz
fui cettr opîtiioo ^tail ius^patahlc de celle
i^Mx proscrivait la p^^ine de muri. Il ne
^rtulftil pAi que le ytiuct pnl pnrdunnei^
parce qu'il ne voulait pai que la loi pût
tu*r>^iou» voult»nB, nous, que la loi tue
rarement , et que U- souverain puicso lou-
)ours»auvrr. Nous votUoiis encort? que la
•ouvemiii puiwp tuujour* commuer la
peine ; et quiconque . dVn côté , nurn r^-
lléchi bur Uk aialadies du corps social le
mieux cnnstiiué, de l'autre niira fixé un
oeil attentif 4ur réiabli^fterneui de BoUuy-
BrtV , fi'lu'ilerj, aiiiïi q»f tmn^, Icr ron-
tr^es , où la lui, eu mettaut la rouroiiire
•ur la tcf du prince , e xiite de lui le ser-
ment de fatre eiécuter la jtutice a»vc
mtrci. — 3"- Ce intime Betcan». qui,â In
viM <1< ruuUgcDl Lraluê au crtnM par la
nli«^^e, n'a pas fié entraîné .1 tolérer l«
droit dr faiiT gràre , s'est laimé 1 ratmei
f-nlralDerbten plus Injti. La parlant de ces*
ludmespauTres^ de ces malheHreux auX'
?iueU U drvit de profiriélê fia laitiéqua
a aiinple ertâtrnrv ^ t\ a dit , il .1 én-îi ;
M Le droit dt propriëtc , droit terrible et
» qui n'ewt pcut-^tre pas nécessaire !!!.. »
Que ^ daus un entretien particulier
au milieu iFune forte étuoituu , cette"
phrase échappe à r^j^aremeitt de la pitié ,
on peut le coniprvndnr; uiaint qu'un iuk-
taot de réfleiîun ne Fait pas effacée d|
brrc où elle se lit encore après tant d'éi""
lioni j c'est ce qui ne peut Sf iuncevuir*J
A quel propos un Traité de» Délit» et di
Veines , s'il n>\i<>tc pas un état &oriaI ? Ec"
comment entendre un état social sans
droit de propriété ? licccarin lui-mt^uie ,
dans son chapitre \\\ un de ses pluA
beaux , ut>u-'4 a «lit , k que le but de la
» réunion dc^ hommes en «ortélé avait él
■ de jouir dr U sîVreté de leurs prrt^onnt
k et de leurs birns. j> Poiirquui doue aXi
mentir une suite de princi])rs ni vr.ii$, e|
si Mdinitnltlrn)''iit dét cicipuéi, par une p
rcnihcsc iiTéflêchic j jctce brusquement
au hasard 7 Pourquoi lancer dans ua
édifice d'une si hellr rt si saf;e C-onstruc-
tion , un uioD qui pourrait le rédidru eu
ccudrts?
C'itr'"''"''"»" i»°£
lûns de M vi- .1 ' ''f™i»res
«^'*'' pnii.'ieV n.
'«-^. M Iode
;:?){. Mvn
"'strauonpui
, BECCUTJ
duor Dobferia,
'^uiplui, qu'il ,.,,„
"a'iirclltniorii ra
"l'-^^ions iinportatir
"'em goiivrrncr e
Pi;
BEC
mauTais trsûtemcnis et les ca^
fuient pour lui. 11 s!en plaint
iîois de la manière la plus ori-
t la plus plaisante. Son style est
turci , et d'une pureté qui l*a fait
f par Pacadékniti de la Crusca ,
ibre des autorites pour ta lan-
s Rime furent imprimées pour
lîère fois , Venise , 1 58o , î»-8".
Ijtion , imparfaite et incorrecte,
Tenue fort rare; l'abbe Vincent
CCI en a donné une beaucoup
re , augmentée de plusieurs
inédites^ avec des notes très-
es y et précédée du portrait et
ie de l'auleur ; elle est intitulée :
UFrancesco Beccuti Perugino
l Coppetta^etc, Venise, 1751,
On trouve beaucoup de mor-
de lui , tant sérieux que plai*
dans presque tous les recueils
îics du 16''. siècle. G — É.
lEhLi (Jules César), littéra-
poète italien du 1 8''. siècle , na-
Vérone, en i685. Ayant fait
des chez les jésuites , il prit Tfa.v
celte oompa^ie ; mais il en sor-
1710, avec les autorisations
». Il se maria , et se livra à l'en-
nent de la jeunesse; il avait une
î facilité d'éciire en vers et en
t et il écrivait trop et corrigeait
eu. Il faisait tout imprimer k ses
quoique peu riche , et se faisait
un plaisir de corriger des édi-
ians les imprimeries, sans en
aucun salaire. 11 était de plu-
académies j à Bolocne, k Mu-
àPadoue, cl, lorsqu il y avait à
cdes rcuiiioiis littéraires et des
'S , il ne manquait jamais dV as-
et d'y obtenir des applau(usse-
. Il mourut au mois de mars ,
, et reçut après sa mort les hon-
d'un recueu de vers à sa louange :
e versi in morte dt Giuîio Ve-
HeceUi, geniiluorno F'eroncit ,
BEC 17
Vérone , 1 750 , in-S". Voici ses prin-
cipaux ouvrages : I. Délia novella
Poesiay cioè delvero génère e par-
ticolari beîlezze délia poesia itoUa^
na , lih. ///, Vérone , 1 75a , in-4*. >
ouvrage estimé et l^un des meilleurs de
l'auteur; II. Esame délia Rettorica
antica , ed uso délia modema , Uk,
Fil, in due parti , Vérone, 1 ^35 et
] 756, puis les deux parties ensemble ,
1 739, in-4'*. ; MhSe oggidïscriyendo
si debba usare la Ungua italiana del
buon secolo, dialoghi F", Vérone,
1 737 , in - 8". ; IV. Traitato nuwo
délia dii^isione degli ingegni e studj,
secondo la vita attira e contempla*
tif^a, etc., Vérone, 1738, iu-4^;
V. De roHone puerilium siudiorum
dialogi H y Vérone , 1 74 1 , in - 4". ;
VI. De bibliothecd insiituendd ac or-
dinandd liber, Vérone, 1747. in-4*. ;
VII. Erodoto Alicamasseo, deW
imprese de^ Creci e de* Barhari , con
là vita d' Omero nuovamente tradot-
to , etc. , Vérone , en deux parties ,
i'^53et 1734^ in ••4''-;i«« cinq pre-
miers livres d'Hérodote sont traduits
du latin en italien, par Becelli, et cor-
rigés par le P. Ferrari , de loratolre
de 5t.-Phitip[)e de Neri , qui a traduit
en entier les quatre derniers livres ;
VIII. il Gonnellay canti XII, poëlne
badin dans le genre du Crillo de Ba-
ruialdi ; IX. Stanze diunnuovo poe^
ma romanzo , dedicate sC ùgnori
délia Gazzara, Vérone, sans date,
in - 8^. La Gazzara était un endroit
agréable dans les faubourgs de Vérone,
où quelques gentilshommes se retiraient
au printemps, pourselivierauplaisir,
loin du bruit et des affaires ; l'auteur
place dans ce lieu de délices la scène de
ce petit poème ; X. ï'Oreste vendica*
tore , tragédie, Vérone , 1 7a8, iu^'.
Cette tragédie est estimée. XI. Cinq
comédies, savoir : 1». Ifalsi lette-
rati^yivMu&y i74o,în-iaj'i".l7n-
î*~ ï'T''"'■■'■"•4■"""■
*.t«™;^t■:i■■'"''■'~''"■•'
•Ppn. i donner ,,!„, d^';, J',''""-
'"• Au lieu dés figure" Lrh
iï^"' flics eiiient des rnirifi, i
[»"t:". de «i„u d'r^ .; ^7
'"'«re da MfchH-Z/ if"''"
niljlp,i|_,
ii^mrnc, in
«Ire pour
Jfi comm
^'>c fjiii „,
t^Vii furci
vint enfin
**>'P vision'
cent artifice
conn.iîssait '
so'ï,i'anc<id
statiio obiini
Cclt'Li-iï(t. Q
nommées, ]
ffcsqijcs et
Ct'l arlisfe,*
Iric, mourut
J'igtrd'cnviro
BECHKH
dccin-cLimîj
Tf'jiïeuelai
qii'o/rrel'hist.
Wiie qui y
BEC
taclef, Il acquit de grandes
ilces «D lut^dwitu' . en |tliy-
|!linite, ri uicmc rii [toliliijue
ftîitUtraliiiii ; et o-U le ftC
f df pltjNÙ'iirs ^louv^rHius.
nil •lucc&Kivruicul profcS'
lyencc, cvnsK'iller nuiique
Kurà Vienne, premier mc-
rclerteur df Davici-e. Ce-
la %'it' fnlon{;euse;on lui a
du cliarlaUiii$me,et d'être
ren fo\ir offrir ses serrices,
V à bi*;iuci>iip de rebuts : il
UTi-t avoir eu trup de vanité
|d»< Disgr;iri<'Â Vienne, où
ton$tiltcpourrt:t.tbtis$emcnt
jsin.^ntifArtui'e.s, etoi't il avait
btfojet d'une eùm|Mf;4iie des
ue rvndil .suricssivement à
jHunich , WurUbour*;, Har-
ins aile denncrt- ville , il
macliinc propn- À de'vidcr
c soie en peu de temps ,
\ de monde. P^irtout , un
iiHcile lui fit des enne-
finit par aller mourir h
«n i685; mais ce qui le
;injoui-d*liui du souvenir
Irili*, est son influence sur
Susqu'.! lui . les faits de celle
eut epars , et sans corps de
ur l«s réunir; oit ne les
Omc qnr d^us drs vues de
et de mntière médicale ,
primnit rncurt dans un
ux et figure. Bo^ple seul
re, par des ex()crienci-s
écrcdiuil ralcbimie , fou-
itable cliiinte , devinait le
le plus important de cette
jfcombuslion, toncliait près-
Kouverlc qui , dans ces der-
ja, a dit dr cette science une
ibuvelle ; uiais ses travaux
lot pax dr l'Angleterre , et
|) pas conliniics après lui.
LwiWfy «ft Fràiiee , c|um-
UEC 19
que Gdéle aux principes de Basile Vt-
lenlmeld'Isaac le hullandais. donnait
le premier ouvrage de chimie debar^
rsise' de ce style euigmatique q m car ac-
icriseles Arabes; mais ce n'était pas en-
core là un véritable corps de doctrine.
Bt'chcr, le premier, commença à rap-
prorhei la chimie de la physique , et à
chercber dans ces deux sciences les
causer de tun& les phénomènes inorg^
niques de rLiiuvcrs : c*est l'objet de
sou principal ouvrage, Physica sut-
trrraruia. En m^me temps , il com-
nirncf' k lier, par uue théorie, tous
les faits aucicns de la chimie , et le»
faits nouveaux dont il a enrichi cette
scicncr ; il cherche un acide piinu-
lir, dont tous h s autres )ie soient que
des U)oililii.atiuni> ; il aborde aussi
le grand fait de la rumbustiuu ; tout
meta) se compose d'une substance
terreuse commune , d'un princip*
combustible aussi identique*, et d'une
substance particulière,dilemrrcuvielle.
Quand on chauffe un métal^ s*il cliange
de forme , c e^C qu'on eu déga|;e Ta
snbstancfmercurielle, cl qu'il ne resté
que la cbaux me'tallique. Vijijà le pre-
mier germe de cette tbc'orie du phlo-
gistique, lOMt-â-fai|rîçposceparStahl^
qui a ronstituô la chimie une vcriLable
science, elqui a dominéjusqu'À ce que
la découverte de l'oxigène et les tra-
vaux de Lavoisier, etc. , soient venu3
établir uue autre philosophie. On peut
encore sous ce rapport , en m^mt
temps que sous celui des faits, con^ul-
ter avec, intérêt les ouvrages de Bê-
cher qui font époque, quoique écrits
aussi dans un style trop figuré; eu
voici la li-iïr : I. Cbaractirr pro no»
titid iin^uarujn utùversali , Franc-
fort, itKii , iu-ti". Les caractères de
ctle écriture universelle sont trop
compliqués : ce livre contient un vo-
CâbiiUirc de plus de dix mille mots ,
to<i6 Bwnà utg* tuivatti Tordre idplia-
i nup-tuit ans, pa.init ,t eVriv. f '
Francfort, i<J6, .VS.. lll >^,,'
Maye«c, ,6fi.,,,,.4..,,, ,^,^;^.
douce. C'«l un Tra,ie'den,.,iè„„X ,
m5m,rt„.„.6,„ A>„„^rt.- magna d,U 1
' ■» , MI. fmnutUones chemiar pro-
vbscuuonan te,mino,u,n c,-^"Z
riens et r.u.h-r„s, F,ancf. '^'^
in-i ')
A^.
)
BEC
re âc la Trinité est nn dogme
irtini; que les derivains sacres
I contradiclion 1rs uns avec les
; fjiie V. '4nnm- Testament a é\é
inn,rt qii*U n'est presque |)lus
etc. lips niivrapps de Bc-
' I. ^pologin jnodesta et
\mH, in-4*.; II. Pro-
)iritt1s autoris Jrii redi-
, in-4°. Cci Arius rcssiLS-
t NicoUs Homius. 111. ïnsli-
'hristiana , Amsterd. , i6';8,
ctr.,eïc. T — D.
CK (r)o*n?ttQrE), bcncMirtin
lîlrc d'Ochsenhausen , profw-
le niAihcmariiines et d'fahtoiie
Ue à S:ilzb«)urg , et membre
rand nombre de soctelés sa-
, naquit cil i-jjadans »in vil-
i's d'Ulm. La ville de Salzbourg
^conp k sc's Ktmirres , à %vs
fctir renseijïncmeni , et à son
IFtun5 Icsetablissi'mmLsutttcs.
en coriTs pondante arec les .«a-
Ëi5 1rs pays , el proHtait de
s anmiJUc» potiv e'iendre
anccb par des voyages. Il
naît pas s<-s leçons à des conrs
îiipier>; il instruisait aussi des
i et de simples omTiers.Sa place
ttcur du mii^e phvsico-ma-
Sue de Salzbourg lui fournis-
wyens de joindre rcxpétience
?îf. Il cohtriba.1 bducoup k
rr ee inusce , en inspirant au
du zèle pour les progrès de la
;. H mourtrl untTersellefueuI re-
21 février i^r^t. Ses prin-
:rits sont : I. DihtcidtiUo
He œqjiafionifms , Salz-
f(i8,itt-8'.;n. PriPÎcctîoMS
f/r(p, [lartr-i II, iiiid., ly'W,
enria sinuutn, tatiç^cntium^
Uonir.i trianf^ulorttm , ibid. ,
niUttiftnf^ f^irsiciV , pars I
1779; ÎHStilU-
1781 : Efsai abréf^e d'une théorisée
l'électricité , avwt fig. , Salxbotirg ,
1 787 , in-8*.; Bphemerides phriico'
flj/*Y>nomiCrt',Sal7bourp,in-.J"*.G*-^.
BECK r jE\jr-Jo85El . professeur
dp jurisprudence à Altdorf, ne' à Nii-
remberç le ao dêrembre 168^, fil
ses études ii Altdorf, à Jen», à Kein-
/.ig,à Halle, exerça quelque temps la
profession d'avocat dans si ville nA*
tate, professa la jarisprmlener h Alt-
dorf, et mourut a ^iuremberg la a
arril i744'î^ ^ echirci beaucoup de
matières de droit civil. On a de lui :
I, Tractatus du jnrehmilnm,^*.rà^
f7Ôf>, in-4*-; H' Tructnttis de jure
dt'tractioms , emiff-ationii et taud^-
mit f éd. tkx'. i 74f>i <" - i"' i *'**^' ■"
Bkcr{ Jaeob-Cbristoplie), né h Rjtle
le 1". mars 1711, professeur d'Iii*-
Irtire et de llicnlopip djus s.> palri^,
a écrit uti grand nombre de diaserti-
lions intéressantes , entre auirrs : I.
De dêhwia noachico universnii ,
BJIe, 175H, în-4*.; îl. />*• pnrtibus
orhis qtttis ante diliu^mm nflacHC'
Cftfn homines incoluiSse virifrninr^
iliid. , i75r>, iu-4''. ; 111. f>e rrittts
flAvetiorton twiue ad Fespasiani
tnnpora/\h\t\., 175'i.iD-^". ; IV. fn-
tmdtictîo in kiston'nJn patrinm HeU
fetiitrum ad anruim 171^ u^upte,
Zuridi, i74î', in-8". IWrk, d? nm-
cert avec Aug.-.T. Binttnrf, publia le
sup|)lémput en a voL ir-ft»!. (17^'^-
44^ au ^raiu\ DiiîUorutaire hiUoritjue
de Barle. (1 — t.
BlîCKËR. Famine de niédron»-
alli^iiiands, qui, sur !« fin du ift".
sicele, et dans leenHridu 17*., ser-
virent yiT des IravaUTt d'énidiijoD
les facultés auxquelles ils apparlc-
DiHrnt, et où ils e'Iaieul pi'uksseurs.
— Le premier de tous, lît<iivEft(D«-
nkl), ne à Daiiljirk en i*if)i, piftfci-
seuràl'uuiversile deRteni^beig, niou-
nrt daitt ctttt tiUc m Hiâà, fc>u ^
tV. Commetfianusde theriacd, K»!
"1-4".; Vï. DecuUrix'0roPntssiacol
obsentitio et curafio sùi^ularis ,
ArpniRsbrrg, i(i:ïG, in--j'., Lc>de
J^o8, i04o,in.8''. Obscrvaiioii'fort
«iuje.isrd„„ j,.unp|,c»^n,^ ,-^^^;j
avùlc un conlciu , dont on fii Fntrac-
non par une ouveiinro nr;i(jqucf à
I cMoniac. H rpii g„^nt de ro,>e,;ition.
Kcrmsbcrg. en 16^7 , reç„dor(r,u-à
6rr«baur^, m ,0-V, , „orninc en
I Wi.> médecin de IVIecicur de Hwn-
ticbours, et mort en i O70. Il voy;»m.a
jrcc bcjuccnp dffruii â H-iaibâu»;
Wmfmbcrfï. T.ripziK, Je^^ , Al'
tor/r. Ir.golMaWt, Tiibingnc , rti'.
«t fui deux fuis rc<icur de l'm.l-
vrsil«f d*| KœMiR.biTp,e» sept fois
d..V<udc|.i fjcuhr.^ Cvc^EK (D.,-
nirl-ChristonhO, fils du pnrrdcnt
et pctit.fifs d.i pn-mirr, m- r Kœmw'
herp rn i(of^, rr^-u dorlrur â t'inrhi
en i<JH|,oninrnr professeur PH ,/i3(î
«■I nutrt prniiatmpmrni tn \iK\o\
tcms ji
dernier _.
b)es<(r. fà
l*icrrt'-|3
sceau da
nionnaie)
obtint lc«
arnré uni
il allait it
lui Ct afi
dîner a ve^
wn prii fi
dc5iin,roj
une Rraoi
avec br;ir|
ntoirrc.s d<
qtulqiio e<
Il njourul)
drrnirr,
BKCKfi
gi'Ht . coni
DK Caivto^
qu'il a juu^
naquit à L
( quelques
D -lissa nre
manrsqoe.
BEC
bpmrot dn Sarrasins ; U fille de
iaitrc prit dcramotir pour lui, lui
ira Ins moyens de briser ses fers,
eorapnguadans safiiitclllarae-
Loiidres, et voulut recompenser
viccqu'i'llc lui avait rendu. Aptes
consulte plusieurs évoques» il la
ptiser sous le nom de Vatlùlde^
ïOHsa. C'est de ce m.iriageqnV^t
lioraas Iieck.rt. Apri'S avoir c'ie'
uctnmp!i ji runiversiic d'Oxford,
I achever se^ éludes à l'universilé
nriSf <{ui, par U réputation de
rofessciirs et I.i supérionle de sa
uilc d'eiiscigaerncDif aiLÎrait alors
Hêvcs de toutes 1rs jwirlics de
ope. ]| alla ensuite étudier la
ogie â Bologne, rn Italie. Sur la
nmaiiH^trofi i\v TlteuluKl , arelic-
c de Cititoiliery , Henri 11 le
ua çrand-cli.Tncrlicr , cl preccp-
do son Gis. Il afTcda dans celte
un f.istc cxlra'irdiuairc; sa mai-
était entretenue avec U plus
de maj;nincehee. U avjtil une cs-
■^ cour , et tenait t^ble ouverte.
Bune trmps qu'it eherrliait k se
re populaire par ses lil»<*ralit<^5,
Uteoiii de cultiver la faveur du
B un dévouement s.ins rt^serrr.
fiît ce prince dans une excursion
>ulousc,cu lôf), avant douze
î chevaux à sa solde, et un cor-
de sept cents ehevnliers ou Ren-
ommes. Envoyé â Pjri-i pour pro-
r le mariage du priuce Henri , fils
Dt , avec la fille aîner du roi de
ice, l.oiÙA-tc-Jcunc , il réussit dnns
cfgociation . et ramena la jeune
rc.<sc en Anslct.Tre. l/archcvwjuc
•iiilorltcry elaiit niorl en iiG'ji,
ri einploy.-) toute son influence sur
lapitrc de Cintorbery pour faire
mer liecketà re sie;;e important,
lel ct.)ien| joints le titre et les
« de priuMl d'An;;leleiie, Dès
eut re^ii l'instituiion du p.ipe
Alexamlie III , qui «^tait alors tn
rrahceaiusiquelU-iinll^itenvoyaau
roi sa dcinission de la place de chan-
celier. Cette mesure déplut bc>iucoup k
Henri , qui, à son retour à Londres ,
fit un accueil très-fruid au nouvel ar-
chevcfpie. Dès ce moment , bcckct se
montra <;ous un aspect tout nouveau ,
qii Annonçait les vues d'ambition et
la hauteur de cai-actëre qui ont signalé
le reste de sa vie. C*^ même liomme,
qui venait d'elaler un fiste e\3(;cre ,
qui joignait nnx manières eVgantffl
d'un courtisan des recherches de luxe
cl même de propreté dans ses vête-
ments , fort étrangères à Ictal qu'il
avait emluassc, prit tout à coup le
maintien grave, 1 habJt modeste , les
mœurs rrçulicres et austères du rcll-
(;ieux le plus dc'voi. Il portait nncilice,
et se donnait souvent la discipline;
il ne se nourrissait que de pain et
dVan. Une telle métamorphose n*s
]>ouvait avuir pour but qne le désir
d'acquérir luie grande influence sur le
cierge' et sui" le peuple. A la première
orcasiou qui s'en prc'scnta, il s'annon-
ça comme le défenseur ardent des
privilèges du der^c , de c«*s immunitcft
ecclésiastiques que Tambition de« pa-
|ies, le dévouement dt-s moines, ft-
gnoranceet U superstition àf:h peuples
avaient arrachées à la faiblesse de*
souverains. Alors uuccclesiaMiqucqMÎ
avait commis un meurtre ne pouvait
ctrc traduit que devant les titLunaux^l
fcclcsiastiques, et très-peu de coupa-
bles y étaient condamnés. Cet abu«^
e'tiit porté à un tel excès que, depuif-J
ravènrment de Henri II au trône,
avait cumplé plus de cent nieurtrt
commis par des prêtres, et laisses îm^
punis, lin clerc ayant à cette époqui
béduit la [jIIc d'un gentilhomme di
comté de Worcesler, assassina ensuit^"^
le pcrc. L'indignation puUtquc quVx-
cita celte alrocitc dctcrmiuR le roi <^
t'^rrc ((1
|iiihlj>s
toujours
tous les
Hre avec
l'ii-priif;
r>'"tr lui f|^
J^is.s,i poiiii
à iirr-ndi-.. <
W' iiri fiiî-o)
J>i opusKion
"lie coutcTt
K'-Jniuc pd
ui'tnanjMp :'
" pill'SMuM,
■ «i'ie moi;
0 Tlionuc il
l€
BKC
flwlilr l'orRMcil àc ]>rkrl. T/)ui< ,
Y;iiiicu p;ir TufFrc que lin lit Hriiri, dr
Îi rendre pour aibitrc \r. derpc de
■V^ncc, he dcdara luiitrmrnt contre
le prîtiial, qui conscutU enfin à des
coii[lition.s uacconiDiodenicnt , muis
Irlîrs qu'on ne priii trop sVloniirr
qu'elles ai'iit élc ndoptccs p.iL un
Îirince aussi fier fi aussi irniL* que
Irnri li. Il eut une entrevue ave»:
Beckel sur la fronïicrc de Nonnaudic ,
et il s'aLaUsa ]nsqu*à tenir b bride du
cbcval decc prélat, torsqu il de'icindit
declievalci qn*ii remonU. licckrt re-
tourna en An'^Ielcrre, où, se montrant
aujisi indépendant de l'anlorile' royale
qiraiiparavanl , il refusa d'absoudre
les ev£que5 qu'il avait suspendus vt ex-
Goumunics. Henri, pousst! à bont p;ir
nouveau Irait de dc^obcissance c(
^'orgueil , dit , au milieu de sa cour :
• Je suis entoure de pcns que jai com-
» blés de biens ; ne trouverai - je pas
B un ami qui me délivre deeebrouil-
» Ion de prêtre? » Ces paroles , pro-
noncées dans un nionieut d'inimeur,
ftirent reg,.irdees comme un rrproriie
trè^-w'iieux par une cIjssc d'hommes
qui faisaient .dors du dév(;uoment aux
Toloutéi du souvyain, la première
rc^le de leur morale. Quatre grnltls-
bonime^ de la maison dr lleini, dont
PhiMoii'e a conserve les noms pour tes
flr'it'ir, Réginald Fit/-Urse, Gnillaunie
de Traci , Hugues de MorWlIe et lU-
cliard Brilo, sVn»ac;t:rcnt , par srr-
m»*nl , à venger l'injure £tiic à leur
roi. Ce nVtait pas Piolention dr Henri ;
e.ir, ayant eu quelque révélation de
Irur dessein , il leur depccba uu mes-
sager, avee, la dcrcusc expresse de
-ficn entreprendre contre la per»oniie
^D pHraal ; mais ds sVtaient de').'» em-
bai'pies pour ['.Angleterre. lU arrivè-
rcnl par de« routis différentes à C:*ii-
torbery, où , iVtant rcnni» , ils se ren-
àirttil au palais «rchic'pbcopal. iU
PEC 25
tfftUvèrfnl le [>riin.<i conrersant dan»
sa chambre, avec quelques-uns de ses
rauiues. Ils lui aunoncèrent qu'iU ve-
naient lui si;;nirirr les ordres du roi ,
et firent sortir les moines de la cham-
bre; mais Becket les rappela bientôt,
lorsqu'aux premiers discours des ciie-
s'alit-rs , il demcla leurs îulenîions hos-
tiles. Heçiu.ild, l'un des conjures, lui
parla d*un ton haut:iin et mrnaçant ;
Beekel ré|M)iidil avec fierté. Les che-
valiers^ qui étaient entre's sansarmes,
surlirent , en ordonnant aux moines
de prendre leur archevêque sous leur
garde et d'en répoudre, u .le ne snii
1» |>3S venu ici pour m'enfuir , dit le
n primai; vos menaers ne m'intimi-
» aent point.» Les meurtriers allèrent
dans la cour du palais, en ouvrirent
la porte aux soldais qu'ils avaient ame-
nés avec eux» et, dépouillnnt le vête-
ment qui c.ichall leur armure, ils ren-
trèrent dans le palais avec uoe hache
dans une main et leur épée nue dans
Tauire. Des religieux qui virenl tout
cet apparnl , et le danger qui mena-
çait leur archevêque, eurenl brauroiip
de peine à le dcicrminer à sortir de
son appartement , j»oiir se rendre k
réalise , où rtui c^;mrucoç'.ut i'ofEce
du soir. Becket y marcha lentement,
sans montrer aucun symplf^me de
craiate. Dès qu'il y fut , les moiucs
Toulureni en barrer les portes : a Je
■ vous le défends , dit-il j je ne veux
1» faire aucune rcsisrance , ei je ^uis
■ prêt à mourir, n ïl se play.i sur les
marches du ehuL-ur. a Où est l'arebe-
» vèquc , dit Kéjiinald, en s'.ippro-
» chant avee ses complices ? • — l^e
■ voici, dit Becket, don ton calme.
» — Sors d'ici et fuis , reprit T.issa»*)
V sin. — Ni l'un ni r.iutio, répliqua
» licikel ; vous voulcr. mon sang , ver-
I» sez-Ie : pmssr-t-il servir à rendre à
■ l'R^lise la liberté et la p;iix ! rnnis
• je TOUS défends, au nom de Uieu^
ÉÊk
;."".i}.to Je /a plu,
l'IIS, i^ lUBo AI,.; . " '■■''■'• «"D-
ri' recevait "",''™ "^7"" d'^ord
"««rree.,^ '^"""'"■H■''"•"<|•An-
'•'•-"-wT;rp?^r""r"-
^" PO .r «2, '''^"'^"''•"" leurs
t'r<.rr.,rS;"'"""'"^ '■•'"•'
tiennent à
siècle où ,
QU'inJ on „
^^^ plus j>i-a
f[r,indf5 vuci
un caractère
éclaire^ on ne
^l^û alors Tét
<^"corr loulc
.wmeirl (ter U^s
•»n5id(.'re(jucci
œartyr de son ;
naunicn de s«
at-s ccrivains pr
de comme uu (à
" '^"nnic cr <]
coiir de «ome.
^" en iiiiq„'„„
BEC _
torbénr, rt ffnî comra«Uit Jmiêraa-
mhe si pfti oaliircllc- Avt-c Us goût*
de faste ri dt: mollrvsc , *l avec U scr-
▼iIp dcpctid.*ncc qu'il .ivait monln-e ii
b cour de Hvun, lorsqu'il «H^it rliâo-
celier, ne pi-nnci pas de doiittr que son
Roiivc;)!! rôle ne liii fùl inspire psr des
vues prufundes d'ambition, cl qu'il
ne méditât dès-Ion un plan de rcsis*
laïK-c d ranturité , foiidire fnr l'asccu*
diat du clcr{;e et sur IV.sprit dv. su-
persliùou qui domiiuiit d;ins le peu*
l>\e; mais un peut croire qu'il parta-
(;raildeboni)rl'oiropii>ion deTËurope
cnljèrc lottr rdulorilc du &aint-Mëj;e ;
que rinHuenrc cxcitcV parlrs papes
&ur la puÎ55âiire teinfmtelle de, tous
les Plats câtliolitpirs lui pani^satt ps-
senlielle au luaiutieu de t.i rli'^nn,
CD iaspirant à tous Ic<i peuples un plus
grand respect [>our le cljcfdo rÉ(;lii>e;
cnQn, quen défendant les privilèges
du clrrge, établis par 1rs usiges elles
lois niéracs de son pays, il pourait re-
irder comme le^iiimo s.i rcsistaocc à
innovation évideuunciit contraire
\K inierct$ de la rcli^^ion, aux droits
a <*our de Uome et à la dignit? de
to ordrr. Quelque p;irti que l'on
renne entre ces vues diverics . on ne
FUI nier qiio Beckel n'ait montré un
tprit supérieur, une aiDo forte, no
iracièro ferme et iiieltr^inlablc dans
résolutions, el un courage sous le
des a5<iassins , di|;nc d*iin vrai mar-
rr. Il fut d*aillenr& irréprochable d<ins
mœurs , attache à tous ses devoirs
vêque, rt dcMntércssé dins t'admt-
ilration d'un immense revenu. Bos-
et a fait un grand eloçe de cet arclte-
[uc ; mais en y mettant quelques
diiiraiions délicates qni mcnteni
réfrr iTPtRrquee» : a S. Thomas de
CAnlorl>erv « dit-ii , résista aux rois
iniques... U acheta la hberlc^Iorieuse
de dire la vrntc , comme il la
^■trc^-ait, par un mëpri* couMgcux
BEC 27
it de U vie et de inutes ses eommodi-
n IC5; drombatiit ju\qu'yn saiiç/^wr
» Us, moindres droits de /Vg/we.cl,
» en ftoufenant ^es prrrnf^.iiivrs , tant
»* celle* que J.-C. lui avait acquises par
1* son .un(; , que celles que Us rois
» pieux lui avaient données , il dé-
» fendit jusqu'aux deltors de cette
» sainte cite... Toujours intrépide , et
V toujours pieux pend.iut sa vie. il le
V fui encore ]>his à sa deniière hrure...
» Sa gloire vivra autant que rKclîse ,
n etc. n \,a postéritc n'a p.is cunlirmé
tous les traits de cp| eloqiirnl paurgy-
ri([ue. Terminons cet artir'p par une
observation qui prouve l'instabilité des
(hos'^sliumaincs. En ia'.&i . Hrnri \\l
fit transporter le corps de Reikel avec
nue soleuuilè extraordinaire « dans
une chaptfUe particulicj'e . dccoiéc
avec ta plus grande nia^nifîeeuce , et
qni sVnrichit encore par les dons et
les oiîrandes dr» personnes pirn^cs.
Laniiiversairc de cette translation de-
vint une fcte ge'némle, qui attirail un
nombreux concours. Tous lis cin-
quante ans. aprts la translation, on
célébrait un jubilé, pour lequel le pape
accorda les indulgences plénirres â
ceux qui venaient vicier li tombe du
saint archevêque. On a compté jusqu'à
cent mille péleiins qui uut ctc inscrits,
en une seule année , sur les repstics
de Tcfïlise de Cantorl>éry. La dévotion
aux rr iques de S. Thomas avait elTicé,
en libcralitc , les hommages qii*on
rendait â Dieu , et même à la Vicr{;r :
on cite, dans nnr Biographie anfilaise^
noeaniiceoii il n'v eut aucune ufTrandc
sur l'autel consacre h Dieu . où il n'y
eut que 4 hv, 1 s. 8 d. >terl. déposé:*
sur lantcl de la Vierge , tandis que la
cbapclie de S. Thomas reçut 9'io liv.
G s. 5 (1, sierl. Le roi de France. TiOiiis
VII, (it en |>rrsonne un pMcrinap*
au tombeau de Becket , et déposa sur
raulcl tui joyau estime le plus riche
rJT: —
''^'"--~m„e X""'"""■^"""-
«''*c...,c,„r.' ';''''.':''^*-'P.c
"{"'•-I fVV'otO au. r •■■ '"" '*
!lV rl'AI ; """••■'"l (le Tin
' V/(, ,0, ,|,,p';"- PfH.; d.
/" Plx-inir^
"' iiri \'f . I
«-";<• <IVtj|.j,
■•nfir^vé,,,^^,
"'OOII|,„,i \V1
;''^n'« p,rt/,„(
^^'^'«r de, on H
B£G
son fils. Crpendant, tout l'Lonneur de
son dilucation appardcot h sa mère »
^ui, devenue veuve lorsque fieckmaou
avait â peiue sept ans , l'envoya ,
dans sa l5^année,à^^coledeStade,
en le plaçant sous la direction du rec-
teur Gehien. Destiné au ministère ec-
clésiastique, il se rendit, en 1759, à
Gœttiiigue , pour y achever ses études ,
mais soit que les conseils de Hollmann,
qui lui témoigna beaucoup de bienveil-
lance , opérassent un changement dans
ses projets ; soit que les leçons dos ma-
the'inaticiens Kaestner etXubie Majcr
eussent plus d'attrait pour lui que la
théologie , il abandonna la carrière
dans laquelle il était entré , pour se
consacrer tout entier aux sciences na-
turelles y et surtout à l'application
usucKe de ces sciences à l'éconoiiiic ,
tant pnvéeque publique. Sespremières
études ne lui fiu-ent pas iautucs ; il ea
retira des fruits précieux, un esprit
méthodique , et des connaisuioces
plus qu ordinaires en philolo;;ie , qui,
par la suite, l'aidèi'ent beaucoup dans
tes travaux auxquels il dut sa céclirité.
Ayant, en 1763, perdu sa mère, et
avec elle toutes ses ressources , il ac-
cepta la proposition de fiusching, qui
Finvitait k venir occuper la place de
professeur de physique et d'histoire
naturelle au gymnase luthérien de St.-
Pétersbourg , que ce célèbre géogra-
phe dirigeait alors; mais Buschiiig
quittant peu après cette école, et des
dissensions ^y étant élevées entre les
administrateurs , BecLmann se démit
de sa place, et fit le voyage de Suède
pour acquérir une connaissance détail-
lée d(ïs mines de ce pays , et de leur
exploitation. Linné l'ayant accueilli à
Upsat , il y prolongea son séjour , et
profita du commerce ainsi que des Jc-
çons de ce naturaliste. En 1 766 , les
curateurs de Tuniversité de Gceltin-
giie le nommèrent^ sur la recommaa-
BEC ao
dation de Bosching, professeur à cette
école illustre, dont il devint un des
principaux ornements. Son esprit, en- /
tièrement tourné vers le côté pratique
des connaissances humaines avait de
bonne heure conçu l'idée d'un ensci-
guement académique, destiué unique-
ment à puiser dans les sciences les
moyens de classer en un corps de doc-
trine ceux des arU et des branchée
d'administration , tant politique que
domestique, qui avaient été jusqu'a-
lors abandonnés à la i*outine. 11 rédi-
gea , pour lui servir de fil dans ses
CQurs,des Traités d'économie rurale,
de police, d'administration finaii'
cière, de connaissance des mar-
chandises , de science commerciale,
de technologie et de ptusicurs autres
doctrines usuelles qui , portées de-
f>uis â un plus haut degré de déve-
oppement , durent à Beckroann leurs
premiers cléments , et leur première
forme scientifique. Ses leçons, qui pa-
rurent dans le temps une uuuveauié
piquante, furent fréquentées par Te-
lite de la jeunesse studieuse, que la
Dations les plus civilisées de l'Kurope
cnvoyaientùrunivcrsitédeGœriingîje;
et on peut affirmer que les hommes
d'état et les admihi^t^ateu^s de TAI-
Icmagne les plus distingués ont cfé
ses auditeurs. Il avait coutume Je les
conduire hii-méme dans les attclici j,
pour leur procurer la connaissaiire
des procédés et des manipuialioii-ï
dont il leur avait exposé la théorie. J:i'
mais il n'mterrompitfiesconr;î, m^is
ses études particulières prirent insen-
siblement une direction toute liistcH-
que, dont il ne sera pas sans inlcVct
d'indiquer les motifs. Il est reçu à
Gœtlingue qu'un professeur ne pviit
se dispenser de suivre les progrès du
sa science chez tontes les uatious du
ri.\uro{ie savante simultanément. (!e*
lui qui , deux ans après la publication
e-^Ot." quelle ^Pefù," ;?''■"•'''
preiir contre e ,1 """" •<' ''•^•■-
K"'M£,ce. "„;^J''^•'I''■^''^■.-
^'"-« fàrWiuïn 'te' /•''''-
'"n' l>e.i de cett, l ""T""- sotif-
{•"«dic, du, (il ,î' ''"'"""''"
\riin
métiers ,
«'f i'indi,
J>rcsse (it.
'**" t Ips It'i
'T»0(lli||s Â
*/'••' /wpier»
.^■'iTtrie en
loueurs (\^.
fï'^i-Piî coinc-
•''''•' ^rtcsini,
\^'" ^<^» Ira va,
^^-^Ke, doserai
dea bouchon* dfl
"'^<^, du houhht
'*^n«,dc*ï,ûsnH
BEC
manière de les exercer, usîtëeen dÎTers
teams et cbez les peuples dÎTcrs.
Beckmann en cherche le premier
germe jusque dans les temps les plus
recules de Fantiquité; il en suit le dë-
veloppemcm à travers les ténèbres du
moyen âge, et en montre le pcrfec*
tioniicmeut chez les nations civilisées
de l'Europe moderne, avec une pa-
tience et une énidilion qui ne i>euvent
être égalées que par la sagacité et la
variété des connaissances déployées
dans ces recherches. Nous avons cru
faire plaisir au lecteur français , en lui
offrant une liste des plus marquantes
d'entre ces notices, dans l'oi-dre où
elles ont été publiées ; elles foiment
cinq vol. in-^^ , imprimés à Leipzig
de 1 783*1 8o5 , et fourniront les plus
beaux nLite'riaux au savant ou à la so-
ciété de gens de lettres qui oseront un
jour entreprendre Thistoirc générale
de Forigine et dos progrès des arts
usuels, branche si importante de celle
de la civilisation. Il est inutile d'ajou-
ter que la bibliographie la plus com-
Ï)lète accompagne chaque article , et
ui donne un nouveau prix aux yeux
de ceux qui n'aiment pas à croire sur
parole , ou qui souhaitent de pousser
plus loin les recherches de 1 auteur.
Les mêmes avantages distinguent son
Histoire des plus anciens voyages
Jaiis dans les temps modernes , col-
lection très-piquante , dont il s'occupa
pendant ses dernières années, et qu'il
4 laissée au huitième cahier. Un autre
fruit de la direction purement littéraire
que prirent les travaux de Bcckmann
destines au public , fut un retour vers
jcs études d'humanités , qui nous va-
lut des éditions du livre De mirahili-
bus auscnltatiotUhus, attribué à Aris-
totc (17S6), des Historiœ miràbiles
d'Antigonus Carystius ( 1791), et de
Marbodiliberlapidum{\']<)g)y édi-
tions qui exigcaieal la re'uaivu tou-
BEG 3t
jours rare des connaissances po^tives,
au talent et à l'insti'uction du philolo-
gue. La société royale des sciences de
Goetlingue l'avait, dès 177a, admis
au nombre de ses membres, et, jus-
qu'en 1783, ficckmaun fournit à son
Becueil des mcmoircs intéressants,
parmi lesquels on remarque : De re-
ductione rerum fossilium ad gênera
naturalia protoryporum , part, i '*, <t
a'. ; De historid aîuminis; De succis
rubiœ iinctoriœ ; De spumd maris ,
è qud capitula adjistulas Nicotia'
nasjîngunturj De historid sacckari
(Voy. Novi Commentarii, Soc. Se. G.
tom. II-VIII, et Commentât, y tom.
I-V ). Mais, à cette époque, il cessa
tout à coup de partager les travaux de
cette compagnie, vraiseml)lablement
par les mêmes motifs que nous avons
ass^és au changement de direction
arrivé dans ses propres éludes. 11 était,
d'ailleurs modeste jusqu'à la méOance ,
et sa timidité naturelle ne trouvait pas
de contrepoids dans la modestie, pour
ainsi dire traditionnelle , que l'exem-
ple des fondateurs de la gloire de Gœt->
tingue, des Ualler, des Moshcim. et
de tant d'autres savants du premier
ordre, avait transmise jusqu'à une
génération plus sûre de ses forces et
plus remplie de son mérite , mais en-
core retenue par des habitudes difÏÏci-
les à détruire, lors([ue l'imitalton de
grands modèles les a introduites ori-
ginairement. Sa candeur, sa bonne
foi, sa constance en amitié, son obli-
geance envers ses disciples , eut élc
louées d'un commun accord par
ses confrères et par ses auditeurs.
Schlœtzcr , qu'il avait connu des sa
jeunesse en Russie , fut celui de ses
collègues avec lequel il entretint les
relations les plus suivies; il devait,
mieux qu*uu autre, apprécier les re-
cherches de Beckmann , lui qui ^ en
traitant l'histoire , insistait avec tant
., '«qi'isuinrcutscscoiirs
,:'r,f'"''""'"'"^-'^"'""'""mver-
.«_,.... de .,.„,,r„re„or.(. Sou por.
.«,»., „,u,e en ,ë,c du .u-.voC
de U«c;cfc/,,^,e économinne de
Krun,!,. e. a eic p-avc sV.^Wnt
Je Hollm,.,...., on „.„i„/e, «,„,„;'
V - fc-5 MmanacU, ,U l.au^nhours
I o vol., pJ
/'*«■/• fie I
^"* pric^
C>'G. //j
wcnrs au\ ij
'ivre attrilia
ouvrages itij
''ftifilium c^
^itU annotai
*« iU ^emi
tie commerce
^^ d*autres c{
'« commerçai
UEC
BihUothèquc hhtotujur dv r».»niT*'r,
<bn» la Ifibl. unh\ gcTttian, de ^i<■»J-
lat , elc. Tous CCS oiivr.jpfs sotj^ i-n ;il-
leinatid, ^iccplc ctiux duui nous duti-
non» le titre en lalin. Sun élo^e a été
prononce p.ir son cortfrrrr, l'illustre
M. Hcyne : il a pani cliciDielrricli, â
Ciucttingue, sous cr tilrc: Metnoria
Joaii. Be(^mann , Soc, H. Se. GoH*
ùn^. sodalts in cunseau Soc. pu-
èflico D. iÙj'ebr. iSi t commcndata.
BKCMANN (jEAif-CnBisTOPnt),
LUloricn et (;éo^r;)phe, ué îiZerbst,
en i64t- 11 lit ses cludcsâ Francrorl,
YoyagM en Allcma-^ne, en Hollande,
en Anj;letciTC, fut professeur de grec ,
4l*hisii>irc et de théologie à Francfort ,
cl mourut le 6 mars 1717' So» Nis-
toria orhis terranim gengraphiea et
cjVi/ji^qm parut eu lO^S, a été réim-
primée L'inq fois, l.'liistoirc lui a de
fraudes obligations pour ses savantes
reelierclirs sur la maison d'Anhah: il
a publia : !. f/istoria ÀnJkoliina ,
n parties f Zerbsl, 1710, iu-fol.^avec
beaucoup de planches; 11. ^'iccessio-
nés hist. ^rûialt. . avec une contioua-
tiou de X Histoire de la principauté
W^nA1/^ i7o^H I7i6;ibid, 171*»,
3 vol. iu-fol.; III. aistoria Franco-
furtttna , cic, G — ^t.
HKCMANN (GrsTAVf.-BEnpiAnD
cl Otbow-Da% io-Henri ), ncs à De-
mritr^ daa> le ducbèdc MecLlembonrg-
i^lleUtr., en 17^0 et 17'ja. Os deu\
frères ciudièreut ousciubtc à Halte ,
fîirent ensemble professeurs de droit
« Goëttingue , et curent entre eux ,
Ceiidjul tome leur vie, une ressem-
Uucc singulière : leurs opinions,
leurs Jctious étaient les mêmes; ils
travaillaient en coiamuo aux mêmes
écrits. Us moururent à ûœttingnc ,
IttB en I j83 , l'autre en 1 784. Après
k mort ie Gustave, Olhon publLt le
■oueil de leur» disscriatious sous c«
BEC 35'
tiire L Decmannonim fratrum con-
sultatiomtm et fUi'itiontimjttris, ron>.
I et 11, iiUiii post ohitum fratris G,
B. Becmofifii edidit O. D. H, Bec
manntts juritto hnvi frtttris vilœ
curricido , Gojtlingut* , 1780 - 84 ,
in- 4". G— T.
BËCOLD. rvjr. Jeaw de I.ErDE.
BfcCQlJKT( AmoinL), cclestin,
ne'Pjri5,en iOj4t j lutbibli(illi<îcairc
de U maison de son ordre, cl mourut le
ao janvier 1 750. Ou a de lui : 1. Sup-
plément et Remarques critiques sur
ie vingt troisième chapitre du sixiè-
me tome de l'Hinoire des ordres
monastiques (du P. llclyot). où il est
traité des célestins, Paiis, 1 7 -iti, iu-4''«
Cet opuscule avait de*!» étc imprime' en
17^1 , dans les Mémoires de Tré-
voux. H. Gailicœ Cœîestinontm
congrcgationis , ordinis sancti Benc
dicti , monasterlorum ftmdafiones
viiorumque vitd tuU scriptis illuS'
trium elogiti fUstorica , sen^ato or-
dine chronologico ; opus bipartitum^
Paris, i7i9.ia-4'*. A. B— t.
BKCRI-MLISTAPHA , un des fa-
Toris et des compagnons de débauche
du sulllian Amurath IV , fut le cor-
rupteur de sDu maître, dut sa furtuue
à un vice honteux , et , malgriî toutes
CCS apparences qui semblaient con-
damner son élévation , se montra
conslammcnt digne de la conOiince et
de lamitié de cet illustre et belliqueux
sullhao qui, dans les orgies, d.ai$ les
conseils et dins les cumb^^ts, vit
toujours son favori à ses côtes. Ce-
pendant , c'était dans la fauge que le
bizarre Amurath avait rencontre Bé-
cri Mustapha , Mustapha l'ivrogne,
qui ne se doutait pas lui-même de ce
quM val.iit et de ce quM devait ètro.
Dans \e commencement de son r^ne,
le jeune sulihan , encore étranger à uu '
vice qu'il se lit pardonner depuis à
force de gloire, parcourait, déguisé, les
IV.
5{ DEC
nies (le CoasbiitinoiAe . aGn de Jugor
ttû-niciiic cuinmenl il ^latl srrvi p^r
(«8 ministres, cl ubéî par ses sujets:
il Aperçut un boraimp qui 5C roiibit
djns U fange, ft qui excitait la riscc
de ta popubce. 11 demanda quel et^it
rct tii«tfmc;on lui dit que c*etait un
TDAlhcnrout pris de tIu. Au même
moment l'ivrogne se lève, et com-
mando impcVituscmcnt à Âraurath de
se dcr.inptT , avec plus de eonfianee
encore que Dio^^Ile , quoiid il di&ait
à Ak^andre : « Ole-loi de mon so-
» leil. — We sais-hi pas , répond
» ArauMth, que je suivie sulrlimi. —
* Et moi , dit Recri-Mu&tjpba , je suis
» Mustapha l'ivrogne : si tu veux me
B Tendre Con&taulinople, je serai à
• mou tour Amur^lli le sulthan, et tu
» itras Be'cri-Muilapha. — El avec
9 quoi me paierais-tu e<?itc riUc, de-
» manda lo jeune sullhan , rti sou-
» riant avec mépris? —Que cela ne
» l'emb-irrasse pas, rrprit l'homme
> ivre; je ferai plus, je i aclèlerai loi-
» m^^mc ; car lu n'es que le fils d'une
» esclave. V A CCS mots, il se recouche.
Cl se remet à dormir. I.e prince, étonne'
de tJnt d'audace, fait transporter le
dormenr dans le se'raiL A son réveil ,
DcVrt-Mustapha se trouve dans une
c^^anlhre maguifuiue, croit rêver , et
s/ins doute être transporte' dans le
paraiHs du prophète. Il interroge ceux
qu*un a laisses â dessein autour de
lui. Ou lui raconte suii Aventure, et
renf;agempnï qu'il a pris. Le caractère
connu d^\murath le frappa k l'instant
de Ia plusju!fte terreur; tl re'fledilt ,
fifùt par demander un {lot de vin
fiour reprendre ses forces défaillantes,
e ciiche sous ba rubti* , et p:irait devant
le Icrrihle snllhan.Olui-ci le sommant
de tenir sa promessp : o Où sont, dit-
■ il,Ie> mdtions qui doivent payer
» GouMantinople '/ » JJéiri-Musiapha
lire MU pot de deisçus »a robe , vt
. BEC
re'pond en riant : « VoiU ce qui ncm-
» vail achtier hier tous les e'tats de U
» hdutetee : laisse -moi le fiûrc coo-
» naître ce Irc'sor; il chl pn^ferable h
» tous ccuï de l'univers, » L;i gaîl/
de l'ivrogne amuw le sulthau ; ît boit,
sent une douce chaleur courir djtol
tontes ses veines , s'endort , et se ré-
vrille la tête pesante , le cœur |>lriû de
colère. Rem-Mustapha a t'adresse Cl
le temps de lui persuader que le !*•
mêde est à côté du mal, et que, piruru
guc'tir, il lui suffira de boire encart.
Airiurath l'écoute , et prend dëv-lon
un goût si décidé pour le vin , et iioc
amitié si siuguUcre pour lîéeri-Musti-
pha , qu'il ne pt-ul plus se passer M
de Pnu ni de Vautre. Cet obscur et
ignoble ivrogne devint un de ses plm
sages musahils ou conseillers priv6|
comme il prouva par sa bravoure auj
sié-^rs famcuïd'Énv4nctde Higdbidf
qu'il était un de ses meilleurs et de sa
pins fidMts soldats. Bécri-Mustapba
mourut quelques années av.inl soo
maître : Amuralh le pleura , et norti
son deuil , honneur que les siduuiLS
ont fait rarement aux plus illustrai
grandsvizyri. Il ne pouvait coiendrt
parler de son cher Kécri. San -
rer du fond du cceur ; il disai i
que, depuis qu'iU'avait perdu, tl a'** où
pas eu un seul jour de bonheur; mats
<omme la iln de Bécri-Mustaplia de-
vait être aussi eTtraorditi;iire qne y*
fortune , Aniuralh le lit rutcrrer avec
U plus grande pompe dans une b*
Verne, entre deux tonneaux, ^v— t.
BECTAiS , Aga des jannissaires , E(
le cbcf de la révolte fameuse qui ilf-
vait renverser du trône Mahomet ÎV,
presque k non avrnemenl , et qn
n'aboutît qu'à la punition des cou
blés. Ce fut lau de l'hégire |
( j()49de J.-C. ) que celte trame
ourdie par la sulthane Ki^tsem ,
Bccl4S u'étail que rin»ti'uiucut
BEC
prFtPxti! du RoulJvemtnt fui I'aIu^im-
tton tics tuonu.iie»f |>ar Ijiquclk If»
jaiiui5saire5 vo^-aicul leur jkijt dimi-
nuée: mai» lo'moùl's^crrt tUtl \a jalou-
sie et Tanibitiou de b vitillosulthjiK'^
qui , pour s'j^surer de ËecUs , lui
Avait prumi& le vizyri.it. Il iic s'^i^is-
iMt de rien moins qur de déposer ei
méine de mettre h inorl Maliuiiicl IV ,
sulthan dr.srpi nus, auquel t^n devait
substituer Soliman , son frère , priuco
vgalrmcntrn lus Ap^r , mai?- qui n'av^ut
plusdcmcre, et çiar»nlJ5sait à Kiascra
rentier exercice de l'aulnnlc »onvt-
r«ne, qu'elle ne pouvait souffrir dr-
partager avec Tourhanc , mèi^ du
jeune Mahomet , le sullhan régnant.
Ce fut dans rArta-Djiami, foyer ordi-
naire des in*iurreciions , que les con-
jures se rassemblèrent au milieu de
la nuit : cV-taient des jannissaires,
quelques membres d** l'ulilenia , des
iman>», des eOendis . que B<rL-is avait
réuni5, et qu'il .ipprl.iii impudemment
la ujliun ulhum;ine. Il furya le j;rand-
vizyr Sinus dceonipar.iîire ati milieu
de U nuit devtint cetlr a.s!.cuiblee srilî'
ticusr. Ce ministre, qui avait aiil.ini
de wudcnoe que de corira;;e , dissi-
mula les dffruntHquM reçut de lïectas,
jura sur sou cimeterre qu'il était pr^l
à reconnaître Suliman pnur son le''
citiuif souverain, tl que, dès la pointe
du jour, il le transporterait lui-uéuie
an sérail pour le proclamer. Trompe
par l'apparente sinrruté du grand-
vizyr , l'.iça ne crut pas qu*on pût
comb-ittre un traître avec ses propres
arme»; il eut rimprutience de laisser
SOftir Sinus de la mosfpjee , et de
compter sm* son appui. En moins de
écux hrurr*,le^rarin-vizyt' fit prendre
les aiTnes à totfte la maisun militaire
du siilthAn y aux spabb qui n'étaient
pas tes complices de^ janni^saires » en-
fin À tous les pachas qui se trouvaient
à Oouilautiuuple , auK^ueb il euVuva
ordre de se rendre sur-le-cliamp au
s(^idtl poury dèfenciie leur souvcraiu.
Le nnipbti avait déjà amsacre par ua
iilfà Tarrét de l;i Miltliane KiHSetu ;
elle était mise à mort, et la vie et la
ironedu jeune suIliian.MabumeJ étaient
jircsque bors de danger ^ lorsqu'aux
pn-miers rayons du jour , Brctas n'a-
v.'it pas encore peii!«cri agir. Il u*étaî|
plus temps :1a vuèdelVteudard san^'
déployé sur U porte eitérieure du
nerail, la contenance des corps nom-
bieui cl nniie< qnî remplissaient les
nmrs » et n'.illrnd.tient que k M^ni
pour f.aiilre sur les rrbellrs , jctèrci
un tel eiïrni p.iimi ics auiis ou
cmnplices de lieeLis, qu'eu peu d'ins-
tants ce redoutable ennemi se vit
presque seul. En vain, dans sa fureur ,
osa-t-il proposrr nnecndîc de C0116-
lantinople ; il fut idiandonne' à tout*-]
SA rage, devenue intpuissanto , 't au
jii.vle ebàtimeiit qui rattendait. Il prit
la fuite , et alla , déduise en Albanais ,
cliercluT un at^yle »uns le tuit i^^norol
d'im homme du peuple Dès le lende-'
ui.iiu,il fut découvert, traîne jusqu'à
ser.iil , où le fatal lâcet fut le prompl
et juste chAiimcnt de son crime, dojit'
sa seulo imprudence avait empêche te
sticrèi. ih— T.
BECTOZ ( Cljivdiwe de ) , fdlo
d'un ^eniilhommc du Daupliinc', na*
quÎLprès de (iicnubic , vers 1480»
et entra jeuite dans te monastère do
St.-lluuuriit , en Provence , où elle prit
le nom de sœur Scholn^ti/fue. Elle se
ini< sous L( direction d'un sjvani leli-
picux de l.erins, nomme Denis Fau^
chcr^ ou Fr.uchier ^ qui, lui ayant rc-
iDiin'i de la penctr.itiun cl delà faritité
à apprendre , rà«)lul de lui enseigner
les tangues auiicnnos; elle y fit des
progrès surprenants en assci peu de
temps : elle écrivait en latin avec liint
de ^râce, que sa repuMUoa fiauehit
Us bornes de ja province, et parvint
, -illH'
modclts aux dames de ,, coi r n
r«|.mttl..n,o.„,,„url«„i,„c„
fcc dtiouina A- .a , - . T' >
'1'"- !■! rdid
MiSiifintuM
J'reijjii t,v«^
fesscurs n'd
'j feciilté dtf
û0
dciourna de s» roule p„„, vi,i,e .
'l-"'o«dcGo„c,c..lc.„ ^„,,■
!'T- "" 'V»- " Poru dan
'^J«rdcsûctio,,5,„domir.
nkv.c.,m.,a„ri.avoirpr«Je
' comi„g„.c Jaw p|„,ie.,„ V
P--"" >iKu„s,dcvda. Deux surie.
drtns la plur
q'ifisildcfh,
t'iiiponeincD
un air fie fb
< Vs| rc (pii j^
J affaire du <U^
roi d'Aiipfciri^
ftir rorjiuJtcc.J
^uilcurs gagll^
foiitic uoe rdl
^" syndic iiel
tctrp d(fJiiM)iatîi
pcrmcUrc des
s'ir l'aJIi;iii(.c
anglais .ivcc:
Jcdcsoidrcd...,„
r.)(*herUTcgis(^
^(intiuclu cour'
"iiiJiiivirion ; d''
df/rerc'uidcccluil
de prêcher puh
ï"*" j sons méi^
l.ini^
Iran Iftii k
La fâoilte de thco1ogi« , qui c^cUÎt
totisec eu ^ faveur , loi'squM partit
pour le lif II de son exil, lui (il Uïtc un
semce Aolcnopl nprr& a murt.^tiqticl
Robert Oiirau, c' vcqiic d'.Vvranclics ,
•(Ticia pundÛcjlciticut , et pittiionça
son onùsun fiiiicbiv. Ses ouvrages,
écrits Mti$ j^oùt i'( d'un 5;tylo b^ib^irc,
«unoucciit i|iielqui' coiindisviiice de Li
théologie sclioUsiique; nuis iU 5011I
dépourvus dernlii|uc: i. De nnicd
Ma^âalend -> l'an», i5i9, in-4 ". ;
n. Contra commeniarios Fahri in
JCtfan^elia libri, II ^ etc. . contra
Erastni paraphrases lib. /, i526.
iu-fol. . rares , p.irrr que, u'ayant cte
imprimes que sur lâpprob^tinu de h
faculté, MUS le piivilcgc durui,lacour,
qui nappfouvjit p.ts roinportcmeut
de l'auteur contre deux savants vsù-
lojbles, Ici fil supprimer; 111. .4pQ-
lo^iu pro filiabus ci nepotihus Ànme
contra ^abnim, 1 Sio , in--i*. ; IV.
^polagia contra clandastinos luOic
ranns, i ^yxg\ \. des Oi(th}^ues con-
IW VapoUtgie tV Or igènr lUi di>cteur
Merlin ; un pciif Traité sur le réta-
blissement de la bénédiction du cierge
paschal ; une Confession de foi eu
français. T— d.
BEDDEVOLE (Domim^ue),
diKleur en mëdcdne ^ célèbre uatura-
ILiic , mcdeciu de Guillaume III, en
I (h)2 , mourut , dit Scncbier , pendant
la campagne qui se fil en FUndre celte
année. Eu 1 086, i] avait soutenu, dans
un concours pour une cluiire de philo-
ftitpliîe, que m lune n'avait aucune in-
fluence &ur les plantes et sur les ani-
maux. On a de lui . I. Disputatio
inau^alisdeepilepiidy Baie, lOSt,
în-4"- Dans cet uuvrjge, il avait eom-
iscnc^ d'attaquer rinflucncc de la
liihC. W Essais d'Anatomie^oàVon
explique clairement la construction
des organes , Leydf , 1 G84 » iii- 1 a j
lil. DissertaÙQ de hominis gênera^
6ËD 57
4^. Beddevole ,
ajoute 6(*ncbîcr, a cucore donne' une
am)4c dcAaipiion de la upsulo de
Gii^fon; U a iàit des remarques sur les
ailes des papillous, dont il a montré
les plumes, et sur les yeux des oiscaui;
de proie. — Beûoïvole ; Jean ),nék
Genève, en itx)^, quitta sa patrie, où
il plaidait avec distinction, pour venir
vivre d'intrigues à Paris. Oblipc' de
siirtir de celte ville, il alla à Borne, y
abjuia le prolrsiantismc. et se fit re-
conuaitrcdcKendant de ta famille de
Bentivuglio; mais il parut redoutable]
à cette maison , qui l'obligea de quitter
Hume. 11 revint vivre et mourir mi*
S4:rabteniciil dans un petit village près
de Genève. Il avait public unctraduo
lion <\ry/Iistoire civile du myanms
de JVapîrs , par Giannooe , 174^»"
4 vol. in-4^. « Cette traduction , dit
n Scncbier, renferme bien des chose»
,it qui ne sont pas dans la premièi
■ édition italienne de cet ouvrage. i>'
A.B— T.
BEDDOKS (Thomas), médecin
angUis, ne' à Sbifnal , d^ns le Shrop«]
sliirc, en 1754, d*un titineur, qi
renvoya faire ses éludes à l'universil
d'Oxford. En 1 78 1 , il voyagea en
Ecosse , y suivit les cours des plus
fameux professeurs de médecine, eL
se lia d^amiliê avec te céUbrcBrowD*
BeddoGS étudia aussi la chimie avec
ardeur, et fut premier professeur de
celte science, en 1786, h Tunivcrsîté
d'Oxibrd. Kn 1 787, il vint en France,
fit quelque séjour à Dijon, et forma à
Pans la connaissance de Lavoisier,
avec lequel il entretint un commerce
de lettres à sou retour en Angleterre.
11 sVlablit à Bristol eu 179'%, après
avoir iTsignc sa chnirc de chimie, et
s'acquit la rc'putâtïon d'un habile mé-
decin. La politique occupa aussi ses
loisirs pendant quelque trmp^ : nu l»
TOtlyYet*» 1796, â Bristol, mcmLrft
58 «ED
<ruDÇ a^sembleV de ni';;oci3nt* f\m
Avaictit di'ssrin de f iirc des rpprt-scii-
(ation5 sur le« bilLs de M. PiU. Il
motinil en 1808, d'uoc hydropisie.
Ses oiiTragPs, pcrit-% on anglais, sont :
I. Ei^(Ut sur Us (ahnts de M. Pitt,
comme homme (T t'tat , 179G; W. Es-
sai sur Us causes^ U< premiers sis^s
et les préservatifs de la consomp-
tion» 1799, in-â". Ol coril est des-
liné aax pires de famille et aux
iusiiinicurs, III. /fygeia , on ^j-
sals de momie et de medccirte sur
les causes qui injluent sur l'étal des
personnes de la classe moyenne et
dif la classe des riches ^ Biintol,
1800,5 vol. in-8'\ CftotivrayiccOfi-
tiptit diverses dlss^rliilioits sur Ifs re-
tncdc* drprccavition , sur les remèdes
nuisibles a h sJDtc, sur les impru-
dences, nir le carartèrcdei ^nplais,
l'usago du ihc, IVxerciec, riiabillc-
meiit . les eVoIes, IVnfanre, ete. ete.
IV. Lettre à Sir Joseph Banks sur
les causes et la destruction des mê~
eontentements actuels , les imper-
fections et les abus de la médecine ,
itiaj. Cet cVrit e%t dirige '•ontrc les
TiicdcciiiK întubilcs. V. Veux cas
d'hrdrophnltie insérés dtxns le mé-
dical and pkysical journal^ de sept,
180H ( tl d'autres ;irlic1es dans le
7ii^tac journal, auquel itedJoes a I>eaii-
coup tr;ivr»illcî VI. Histoire d'Isaac
Jenhins ; VU. j4i>is aux personnes
de tout état , sur leur nvtté^et celle
dr leurs enjanls, (>( oiivr.i{;e et le
rm-rdenl ont cw plusieurs rdîtions.
Vil!. Manuel de santé; IX. /îtf-
ch^ches sur la fièvre f X. f'ie de
Jean Brown , en tète de la tndiir-
tion anglaise de ses Éléments de me-
decine, B— n j*.
BEDE, dit le Fénérabh, 9 <<Us
revendique^ p.>rrAitRlcterreel Tlialie;
ïaais jt |Kiraît hors de dotiïc qu'il nn-
çiit es tt'^'i j près dç VVucmoutli y
DED
dflns le diorè.te deUurli ■ -^
terre, et fut elevo nu i- de
Sl.-Paul,à Jarrow, prH de i e-oibou-
chure di* la rivière de Tyne. Il s« Hi re-
nurqncr de Imune Lcurn par sâpiéle H
far son applieation à iVtude ; il fut o^
doiiuc diacre à dix-neuf ans, et prêlre
h irenie, l.n réputation de soa hnvûîr
s'i:tant répandue en Kuropo , \c pftpe
SergtUfi le {it inviter à venir à Knnie
pour l'aider de ses lumières -, mais
lîèdc ne crut p.i» devoir se rendre k
cette imitation, boruant toute sou
Ambition à cultiver en paix l(?sletlre<,
et à instruire Icft jeunes roUj^ux de
son couvent. Ce fut en 7^ r , à TAf^e de
eiiiquanie-ueuf ans. qu'il publia mo
iftstvire ecclésiastit^tiCt qui, raalp^
un m*^rE;e de le';pndes Absurde»,
objets alors d'une croyance ge'iiérjle,
n'eu c-si pas moins un ouvraj;e éton-
nant pour un siècle où il nVxist^it
aucun ouvrage dan» ce genre , ni
même aucuns matériaux pour un tel
ouvnj;e, en sorte qu'il a exî^;? des
rccliercbcs immeusvs. Los A-d^I^Lh le
iTgardent comme le fundrmeut de
leur histoire cccleAÎastiqiie.Olotivnige
a ete imprime à Anvers en i55o,
réimprime à Heideiberf; en i58^y
sous ce titre: EccUsiasiiar kisiohte
gcntis An^lorum Hhriqtt' , ^edà
anglo-saxone autore; ■• en
ifîot ; dmbridf^e , i0.i4- y l'ans ,
i(i8i , et Cambridge , 1711, in-fbl.;
mais avant ritivention de î rte:,
les anciens historiens .in ^ vnt
tellrmeut puise dans l'ouvrage de Bè-
de, qu'on le reimuve eu grande partie
dans les leurs. Ou en a fait ptusieiir»
continuations et plusieurs tradnetioos,
dont la première* en lanp^ue saxoniw,
et qui a. eié plusieurs fois imprimée
avec le texte latin , p.is5c pour et rr l'ou"
vrape du roi Alfred-le-Grand. BM«
mourut dans son couvent . h V.^'^c de
^oixanle-iroii an» ^ m 755 . rsttméci
DED
rrprr tte des Loinmeâ Icj plus rccom-
roautlablcs de son Irmns, et ugalc-
ineot rccorouiaiiddblc lui-tnénicpar^a
pictc, 5011 savoir et sa modestie. Il
EhMMX 94U& iptcrruptiou , disent sts
i6(onriijS , de ses prières à i'etude ,
ei de Ictude â ses prières , croy^ut,
ramiue soit maître, Tcvéque Beverly,
qium des premiers devoirs d'un reli-
gieux était dr rrodie &.1 vie utile. Trlle
était 5un »uleur pour le travail, qinl
ncl'inicrïonipit poijit jusqu'à son der-
nier aiornent. 1^ nuit de sa mon,
comme il dictait quelques pass^i;e<v
qiul voulait extraite des ouvrages de
S. I&idore , le jeune moine qui écrivait
•ous &a dictée , lui dit qu'il n'y .ivait
plus qu'un chapitre , mais lui fit ob-
«cnrer quM |»araissait avoir une gran-
de difFicuIli: ti parler : « Non , dit
» Bt-dc, prenez une autre plume , et
» écrivez le plus vite que vous pour-
» rez, » Lorsqu'il n'y eut plus qu'un
p^s.i};e , Bèdc lui recommanda en-
core de se presser, cl lorsque le jeune
hommr lui eut dit : « C'est fait. —
» Vous avcx dit la vérité, répondit
» Bcde , c'est Uiu » Et quelques ios-
fants aptes il e\pira. 11 fut culerré
dans l'église de sou monastère, à Jar-
row, où i» réputation de sainteté at-
tira un grand concours de peuple ,
jusqu'au momeut où il fut transféré à
Durham et pl.icé dans le tncmc cer-
cueil que S. Cutlibert. Ce changement
rut lieu d'après la volonté «lu saint,
qui avait , dit-ou, ordonné eu sougc à
un uioiue nommé Gamelus d*aUer
dans tout le nord de l'Angleterre re-
cueillir 1rs os des saints hommes qui
s'y trouvaient ensevelis, et de les
réunir a Durham. Ou a disputé sur
forigiue du titre de vénérable^ cons-
tamment attachif au nom de Bcde.
Quelques-uns prétendent que Bèdc
iN«il de son trm|t5 en si grande véné-
raiiuo que, ]^vc uu bouDCur «iogu-
BED
59
lior cl jusqu alors sans exemple, ou
ordonna que, dcson vivant. se6 home*
lies seraient lues dans les cgltscs ,
comme faiMnl partir du service divin | '
mais on était embarrassé, en annou-
çaut cette lecture . du titre à donner k
l'auteur ; r^lul de saint ue pouvait
couvfuir â un bommc vivant; sod
nom sans litre paraissait trop sec;
on trouva enftn celui di* vcnérable ,
qui est resté. Celle e\])lic;iliou n'a
point été généralement .idoptct ;
verra si Tou est leulé de regarder l(
deuxsuivaiitescninmc vraiiciubliibles,
BWle étant , dit-on , devenu 3vcugU
par l'effet de son grand ^ge (quoiqn'i
ne soit pas mort très -âgé, et n'ait
jamais été aveugle ) , un jeune moine le
mena, par plaisanteiie, auprès d'un
tas de pierres, lui disant qu'il était
entouré d'une foule de peuple qui 5«
tenait en silence pour recevoir .«rx
exhortations. Le bon vieillard leur fit
uu long discours , terminé par une
prière , â laquelle les pierres répon-
dûrnt respecta eu se m cnl : Àtnen ,
vénérable Bède. Yiàci l'autre version.
Un moine travaillait à uuc épitaplie de
Bède ; peu exercé sans doute dans
l'art de la poésie , il n'avait pu piirvc-
nir à trouver de son premier vers que
ces mots : Bdc sitnt infossd Bedce
ossa ; après 5*ctr«
Tatnemenl creusé la lêle ppur trouver
mi mot qui put remphr i'inteivalle^il
se coucha et s'endormit; mais le len-
demain , en reprenant son travail , il
fut fort étonné de trouver son vers
c^rit tout entier «ûosi :
tli< »«bi 1é i*êtk Bcd« vmêfmhiiù mm.
Ce qui parait plus certain , c'est qu'un
ue donna jamais k Rf-de le nom de
l'énérable durant b» vie, mais Irts-
prorapiement après sa mori; expres-
sion sans doute du respect qu'il avait
inspire, cl qui, répétée parTasseDli-
i» B E D
ment fç/iK'Val , s>st fla.îcîi<?e à soû
nom , drvcnant ainsi un litre pariiai-
lier , et riin lies plu» honorAblfS qui
Îmisscntctif*rDiifér» parles homme?.
^Und r.ippelltî la ç^loirtt et le plus
bfl ornement de la nation anflaixe*
Lesroiiteniporiiiiis dr Uèdc iioitt pu
le cODMdcrcr qu« par t';»ppor! j son
iiècle ; el en le coiisiderani cuinine
eux, nous coDipl'noos reiageralinn
de Iciir.s éloges .qiiftique saii.s Ki par-
Ijçrr. Quelques modernes, partira-
lièrcnienldes ccrivatns rrançaiA , &ont
lombes dans ittic exagcralion ron-
traire, et ont rabaisse les ouvrage» de
Bède Cort au-dessou!i de leur valeur.
Lu be'ue'dictiu l^labilIoD, qui a donne'
nne notice étendue sur sa vie el ses
errits, A ele plus jn>te. I.e style de
B^do n'est ni pur, ni élevant, mais
il /) de la clarlc et du nature). Outre
son fiistoire ecclésiastique^ qui passe
pour le meilleur de ses oMvra{;es,il a
cail, sur dej malière> nligieuses et
philosophiques, pK's de quatre-Tin(*ts
traités, dont la plupart ont elc re-
rriejllis ensemble^ et imprimes, pour
la première fois, à Paris, en i544 .
i*n 3 vol. in-fu). ; ils ont été réimpri-
me'» dans la même ville, en i5j4 i<^n
8 vol. ; à BjIc, eu 1 563 ; â Cologne ,
en i6 1 i et en ifi88. Piusieurs de ces
traités ont été imprimes séparément ,
entre autres une lettre adressée piir
Bède à son ami Epbert , évêquc
d'York, et oii l'on trouve un table.iu
curieux et unique de l'clai de l'èplise
â cette époque. Quelques AUtns n'ont
jam.'iis Hv publics , et plusieuis sont
prrdus. Malgré le« nombreuses édi-
tiftnsqui en ont été faites, les ouvrages
de Bède sont devenus fort rares.
S — D.
BÉDÉ DE LA COBMANDIEBE
(Jean), angevin^ avocit au p^ulc-
ment de Paris , a ]i»blié : I. Ve la,
Liberté de t' Eglise gallicane , avec
BED
VêchttntzUon de Vhistoire des 7V«*
pliers, 8aumur, iti/(6, in-8*.; If.
Consultation srir la qu^lion : « Silfe
» pape est supérieur du roi eu ce 'pn
» est du temporel , » avec ta repliqu4
dit peuple chrétien H royal contrt
le Dialopi^me du raitliunl B. (Bcllar-
min), /art pour le pnpe contre le
roi, et l'extrait du registre de
tnssemhlr^f tenue à Paris sons le
nnm d'KLtts, en fan iScp. sur /a
réception du concile de Trente ,
Sed.m, lOi'i, in-8\ II. La HetS9
en francoii, exposée par, elc, Ge-
nève, srKiéié caldorienne. i6io,
Id-H".; IV. la Pasque de Charenion
et la C(tne apostoliqtte , avec la
Messe romaine , Charenion , L, de
Vfwlo.Nnir, i(i!>f), in-S". ; V. le Droit
des roysy contre le cardinal l'ellar-
min et autres Jcsnitcs, Krankriithal ,
i6i I, in-H*. ; VJ. les Droits de tÈ-
ffise catMifjue et de ses prêtres,
Genève. i(ii3, iu-8\ A. B— t.
BEDtl.L (ripiMumi), s.*ivanl
cvcque atiçlican, né eu iS^o h Blark-
Noitey , dan^ la province d'Esses . cfn-
dia au collée Emmanuel de Cam-
bridge. Après avoir été quelque tein[»
ministre de St.-Edmund'sBurj dans
le comté de Suflblk , il suivit en 1 604 ,
en qualité de cbapeltiiu y sir ncnri
Wotfon , envoyé par le roi .farqucs
en ambussade près de la république
de Venise. Ce fut dans cette viHc,
où il fit un séjuur de huit années,
qu'il se li» d'amitié avec \e f^inieilX
Fià Paolo^qui lui apprit Titalien, et
à qui il donna en retour des leçimi d«
théologie. Bcdell traduisit en italtrii le
livre de pncrcs de l'église d'Angle»
lerie, et composa une grammaire an-
glaise pour l'usage de son ami. Tell*
était riudmitp et la confiance deceflv
amitié, qu'après la tentative faite pour
assassiner Frà Paolo, la république
lui ayant accordii une g'^rde^ avec éé*
^H{>[irocbcT dr lui prr-
CU fut M ; Ir de
r. 11 fut cgjleuiËiiI Uê k
iecclêbrr \ou>inptlr Do-
nc de Sp'iUtru, qui ilisnît
M nr pouvait rini fiire
qui lui cobûa son livre De
tccUiiasiicd . que Jicdcll
I fit er.ftuitt! imprimer 5
1 6un départ , Frà P»v1o lui
5 prc-Âtuts , entre julres
cril* de son Histoire du
Trente , de YHisUnre tic
tl de celle de Vin/juisi-
tour eu Anjçletmc, Beddl
sa ctirc de St.-Edmund's-
ii aurait pcut-^irc fmi jcs
}D rate mérite n'avait p.is
lui les yeux de qu'lqnfs
lisants. 1 1 était nrcupe d'u ue
Ulîne dos Histoires tUi Vin.'
l'itufuisilion et des deux
Tes de VUisttiiredu concile
, dont les deux premiers
$ lrJid*iiu p.it* nnr atitrc
lu'il fut noniiti^, wvs i6i5,
ae HorioesheaLh ^ et en
'ôt du colley do il Trinit<^
, place qu'il refu&j d'abord
ilie , nu)is qu'un ordre du
l d'acceptri. Il donna dans
I une singulière preuve de
Etsolu de rèforraer les abus
lut îulroduiis dans le col-
voulu! rien entreprendre
nître les geus à qui il avait
1 demeura ainsi quelque
s une tranquillité ^i abso*
iit oc qui se passait nutour
t ceux «pii ne le connais-
le prenaient pour l'homme
lile« et que ceux qui le con-
mieux ne savaient plus
mt; cnfiti il »e montra, et
tempt necïita !rs reformes
» «t«c celte rigueur de ca-
Mettre (pli lui était propr», et qui»
accompagnée de bi plus haute vertu
cl de U plus parfaite sagesse, lui ar-
quil toute s» vie un empire cxtiaoï-
dinnire sur tous ceux qui Tappro*
chaicnt. En itWf). d obtint les évè»
chcs reunis de KUmore et d'Ar-
dagh. Ce fut là qu'il exerça puissam-
ment ret empire par la reforme deA
nombreux afius qui sVtalcnt iutxo-
duîLs dans ces deux diocèses. Il com-
mença par la pluralité' des bc'ndficef ;
et, poiu" prAcber d'exemple, il resigna
volontairctncnl, en i()53, son e'vcchê
d'Ardagh. 11 forma le nrojet de rap-
proctirr les lutbcriens ues ralviniftes,
et réussit à réunir h t.i religion domi-
nante plusieurs autres communions.
La rébellion d'Irbnde vint en ï64i
arrêter ses resj>ectnblc5 travaux. Le»
rebelles, qui aailleui-s se portèrent
aux plus grands excès contre tout ce
qui portail le nom anglais, bii tëmoi-
gnèrent des «'gards constants, et dé-
clarèrent qu'il serait le dernier An-
glais qu'ils cbasseraienl de Tlrlandc.
8a maison ^ la seule maison anglaise
du comte de Cavan qui fiU respectif ,
devint Tasylc d*une foule de malheu-
reux. Les révoltés, d'après des ordres
de leurs chefs , Finvitércnt à faire
sortir cette multitude ; il s'y refusa ,
en disant qu'il jwrtageraif leur sort.
On se saisit alors de sa personne, et
il fut enferme' avec ses cnCanis daiu
IcehilteaudeCJongbbongbler. Échangé
trois semaines après, il ne put sur-
vivre an spectacle des malheurs qu'il
avait sous les ycu\, ri muurul le 7 f<î-
vricr \(\!\x. I^s rebelles irlandais lui
rendirent de grands honneurs, et,
précèdes de leur chef , accom pagnèrcnt
son corps jusqn^au lien de sa sepid-
ture. Ils dnthargèrcni leurs fusils sur
xa tombe, et crièrent en latin : /?<?-
qaiesctit in ftace ullimus Anglûnan»
Uu prvtrr catholique s'écria : O sU
i
k.
4a BF.n
anima mra cum Uniflîn! uni r'uit
^randr l'ûlco iic s.i vertu , que, dans
un loinps de fartions rclisicu^c*, elle
IVmpoi'Uil sur \ts opinions de paru!
II DP |>crscctila jamais los rallioliqurs,
et uVii fut que plus dang^reiis .nu ca-
l}ioIici.%mr. Sa foixe venait d'un alta-
rheiDcnt inflexible à l'ordre et à b
rèp;le;sesinoyeuâ de pevsu.isiou, de la
severitB scnipulcii^eavec laquelle il s'y
ftoumellait liii-m^roc. U prêcliait dV
liondaiice; le style de ses sermons était
simple, dair ri plein ; quoique lrf'.s-s.i-
Tant, il n'y faoïitriit de science qite ce
qri'ilen fallait pour cclaircir son texte.
11 a publie au recueil in-4"> intiltile:
Copies dû quelifues lettres entr^.
Jacques fVatlvsworÛici GtùUaume
Bcdcil , concemaiU les motift gif-
nnnux de soumission au pope ,
Londres, ifii^. Il «r^iit c/iinpose un
Traite iittitulr ; Où était notre reli-
f^ian avant Luther? Que sorti di'%'e-
nuï crur du nos ancêtres qui sont
morts dans In foi cntholique? Ce
TiMÎie n« point <?lc imprime, et le
TOiinviSCiit en ;i ^le \\crd\i diins les
Kroubirs d'Irlande , ainsi que plusieurs
aulre.% de ses ouTragei. Une tradur>
tioD qu'il avait fait faire, en langue
irUndaise, de W^ncien- Testament
a c'te impiijniîî ensuite par les soios
de Robeil Bo^Ie. Sa traduction latine
de \ Histoire de l'interdit de f'enise
a clc pnblÎ4^e à Carubridge en i6i6.
On peut remarquer , à h louange
de ce pM.it, quM s'est eirve contre
l'usage dV'usevdir les morts dans les
•glisrs ei rn^ me dans les villes. S — n.
liEDENE ( VtrAt), poite, vivant
au commencement du i'y"..';iècle,cuil
de Pcrxnas. On connaît de lui un pe-
tit ouvrape en vers, intitule : Le se-
tr0t de ne pny er jamais , tiré du
trésorier de Véparg^e , par le cke^
vaiier de l'industrie , imprime' sans
Bom de vitl* ui d'inrpnuwur, iGio^
ItED
în- 1 1. r/cst une espèce de
entre un grand scigueur et m
ders, qui viennent lui dein
l'argent, et qu'un valet întri^.i. „
duil successivement. On voit liteft
quel'auteura voulu être gai ; mail «It
plus souvent « il n*cst que grossier , A
sa gaîle n'a rien de franc j\\ \
rel. La Vjllièie, dan* la Bi:'
Théâtre français ^(atl •■ ' id
ouvrage, qui na cepr; i dr
dramarique, que detre cixu eu lonor
de ilialogue, \V— 4,
BEhKIUC (IkrvnO, moine av-
ÇÏais, de Tordre de S. Augustin, d
fturnoinme' de Burjr ^ parce «jall
était ne à St.-Kdmund'.sHury, ibu
le comte de SufTulk, itoris5ait Tvn
Tanuce i38o, sous le règne de Bi-
cliard II. Après avoir (ftiidiv dani
difTe'rcntes universités . il fut fvpi
duclcur de Sorbonu": d.ins ruuivrr»ile
de Paris; il v lit «idmircr ses (alrnls
pour 11 prcdiralion, qui, joints 3 nne
grande réputation d'babiletr et d^ia
trgrité dans les afTairrs , le tîmd
rinmmer proviucial-gencral de Vam
1rs couvents de son ordre en Angle»
terre. 11 a composa quelques <m
vroges, entre autres : K Leçons ssr
le maître des sentences [ Pierfi
Lombard, en quatre livres; II.
Questions thèoîogitpies ; 111. Ser-
vions sur la Ste. J'ierge ; IV. Cttan
de sermons pour toute l'année. Ui
auteur lui a reprocbe d'jivoir BOll^H
que la Vierge Marie avait clé C^m^
dans le péché originel : cette qoet-
lion avait fort agité les esprits ^ cl
divise d'opinion les dominicains (f
les franciscains peudaiit un graii^
nombre d'années. X— 4.
BKDFORD,ouBETHFOnDCJsâ»
Plautaoenet, duc dc), 3*. fiUdi
Henri IV, roi d'Angleterre, vint»
secour? de Harfleiir en 1 4 1 0, i la tAt
d'oue ciCâdrc , pt it Luit v
BEO
rïEo
43
<%Mnts, *n fit ctliou<'r troîs, et 4gc, ti au faîtt tic s;» gloire (5i août
■viril à raviuiilcr la place. Avec une i4'i'i)- Kc fils que laissait a\irvs lui
Gciériti- tinii niuins bnÛante, il foiç.i y II
en I \ (H, les (^s.s:iis à lever le siège
de Bocksljiirg. Eijvoye deux aus aprcK
eu Fiance j k lu (ète de trente mille
boinmts, au moment où son second
frèie, Ir dur. de Q^rencc, vniaii d elle
lue, ri r^imcV aa|;bise tAÎllee tn pif-
cet drtiiS le.s pijLf](*s dV\njuu , par le
mâirclial de ta Fayetle ( bataille de
Bau;;^, 2x mars i4'-ii )r le duc avait
difjù i emporte une vicloirc en Picardie,
lofAtpie Henri V sou frère vint se
ineilrc à U tète de jon armée , et
Bcdford fnl renvoyé à Londres pour
y tenir les rêues du gouvernement ^
comme il les arait déjà tenues peu*
dant Ic5 prcmiircs expéditions du
roi son frère. Le jeune monarque re-
poussa le dauphin derrière la Loire»
Suis, reiitri» dans Paris, écrivit au
uc de liedCord de lui amener la
reine, qui était arcoucliée d'un fils
d.itis le cli^loau de VVind.sor, pen-
dant que le mi Aon cpoux sVtabli&SAÏt
eu hràiticr d^ns le château de VioccD-
ties et dauA le paUis du («ouvre. Henri
ttwa'it k peine gotîié la douceur de cette
réunion, lorsqu'un messager, envoyé
des bords de la Loire, vint annoncer
quelfd.inphin avait repassé ce fleuve,
•Vtaiterapflrédela Charité, etassicpcait
Co$ne. f^ monarque anglais courut au
secoure de cette place, bravant une
infirmité qui ne lui permettait pis de
monter à rhrwj %ans de» douleurs si
vivo», qu'il fallut, de Mclun. le rame-
ner en lilirre à Vincennes. BedforJ
cl Warwtck, restés commandants de
Tarmce, allèrent présenter U bataille
ao dauphin , qui Vf^vîta en se repor-
tant derrière la Loire; et le duc, &.i*
ti«£iii d*avûir délivré la ville assiégée ,
n'empressa de retourner vers 5MI
frère. C'était pour recevoir ses derniers
»dicui: il le vit ex pircr à la fleur de son
enri V avait à \yrittf. huit mois. Le
testament de Henri désignai! deux ré^
geuls : en France le duc de Bediord;
en Angleterre le duc de. GUccstcr. L«
f»arlfincnt anglais , voulant concdîer
es désirs d'un prince m digne de ses
regrets, avec ledroiln;itiotial,tioinm«
le duc de Bedford protecteur d'Angle-
terre, dcfcu-'eur de Tf/plisc, premier
conseiller du roi; et par le même acte,
conimil le duc de Cil(H'Csier pour sup-
pléer à Londres le duc de BcdTord , ab*
sent, Charles VI n'ayanl survécu que
ciuqnanle-trois jours à Heuri V, deux
rois de France furent proclamés ; d'un
côté Charles Vil , possédant encore
pluMcurs provinces méridionales, It
B'-rry , quelques contrées ou place»,
dispersées çà et là; et de l'autre, Hcnrî
VI , maître de U capitale et des plus
belles proviuces du nord au midi,
sous la régence du duc de Bedford,
aidé du duc de Bourgogne, qui luclaitj
au désir de venger son père, cçlid
dVtendre ses domaines, et du duc de
Bretagne, que sa pïsilion et sa pru-
dence faisaîent raUié du plus fort. Le
régejii anglais commença par convo-
quer dans Pari» une assemblée géné-
rale de tous les ordres , reçut leur ser-
ment de fidélité, eulra en campagne ,
et alla de triomphe en triomphe. Lt
bataille de Oevanl ( 1 4 a5 ) , celle de'
VerDcuii ( 1414)» les conquête» qui'
suivirent ces victoires , réduisirent
Charles Vil à une si petite étendue de
pays, qu'on l'appelait par déri»ion le
roc fie Sourgtfs. Ilenreuscmcnt pour
la France, et pour l'Angleterre elle-
m^e, la division introduite |\irmi les
v.iinqucurs , ralentit ce torrent de prov
]>ci ilés , dont la dircaion devait bientôt^
changer. Le duc de Bretagne déserta
le ])iTmier la cause anglaiîte, pendant
lin voyage du régeut à Londres* Lo
H n R 0
duc de Bourpngnc, dont Gedfntd
avail cni s'asjuicr la foi . r n dtvcnanl
sonbraa-frcrc, maria une* autre de srs
scnirs avec CliarlcA d(i Bourbon, et
devint un a\Vu{ au moins inriTUiii. Le
duc de Glocrster Uitlôt se querellait j
Lundres avrc son onrie le cardinal
de WincKestcr, Mntôt çui'iiovait en
Flandre avec le dtic de Br.ibaut , dont
il avait enlevé la femme, el le dur de
l^iirgoguc , cousin du brabançon ,
qui avait pris fait et cause pour le
mari ofTenic. Au milieu de ces dtf-
ficultés, le duc de Bcdford se mul-
lipliitit. On le vit h Farts convoquer
b uubleste des deux royaumes, pour
dticUrrr nul un cartel propose et ac-
cepté entre les ducs de Bourgogne et
de Gloccster ; à Londres, persuader
i son frère de briser ses nœuds il-
licite* avec Tépousc du duc de Bra-
ient, assembler un parlement dont
son éloquence obtcn<iit un subside»
cl armer chevalier ce jeune roi , au-
quel il cliercbait vainement à trans-
mettre son courage. On le vil en
iîretague, à la lèle d'ime armée victo-
rieuse, forcer le duc de celle contrée,
non seulemcntcircdereuir l'allie, mais
à se déctore r le ras»al de Henri VI , et
fiiir* Bigner par les vUti bretons cet in*
concevable traita de Troics , qui avait
transporte à une dyuastie anglaise le
patrimoine de la m.ii^on de France.
Oh le vil, rentre' dans rintencur du
royaume, se. b;iter do soumettre, par
lui-même ou parscA lieutenants, tout
le pays qui ét.ut encore entre lui et
»ou rival. Bedford dut se croire ar-
rivé au dernier terme de sa conquête ,
et il touchait au commencement de ses
revers. Une capitale, restée indépen-
dante au milieu d'une province subju-
fïuee , bravait encore U puissance an-
gUtsc, et devait en être l'ecueil-Cc fut
4U mois d'octobre ^i'i^t que, contre
Tivii du r^rnt, qui trouvait U sai&oa
BED
trop avancée, le conil '-iiy
fitréiondrTïpar uucoh ^ 'ne*
re sirçe d'Orléans, si célclirc par s»
durée et son issue. î^a fortune des An*
gldis ne parut pas d'abord se dt^mea*
tir. Attarpiée aussi courageusement
qu'elle était défendue , épuv«ée par
six mois de siège, et Kans aocaii w-
cours, la ville demandait a CAp«t»>
ter, pourvu qu'elle se rendit au duc
de Botirgogue , et fût gardée Vit
lui, eu Wqticstre, pour le duc d'Or-
léans, encore prisonnier à Londres.
«Je ne bals ps leâ buissons pour que
» d'autres prennent les oisillonH. » r»s
pondit Gèrcmcnt le duc de {{edford.
Le duc de Bourgt^e ufTeOM! quitta
le ftiége, emmenant scH troupes. Lrt
assiégés furieux jurèrent de se dé^
fendre jusqu'à la dcrnii-re extrémité.
Cepeudjmt la ville .mit .ilwis tffticbail
au terme de sa résistance ; le roi Charirt
songeaità se retirer dans leU^tiphiné;
la'vcrlireuse Marie son épouse , et U
bell» Agnès sa maîliessr, seules arrê-
taient ses [Ms , et soutenaient son oou'
rage, lorsqu'une troisième femme»
cnit marquée du doigt de Dieu ponr
sanver la France , et , aidée du hras 60
Dunois, la sauva en elfet ( F. jEAsna
d'Arc). Orléans délivré, Cbaries VU
sacré à Beims, marchant sur Paris^ et,
de"jâ maître de Compiègne , le duc de
Bcdford vint au-devant de lui , à la tite
d'une nouvelle armée que lui aval
amenée son oncle, le cardinal de Win-
chester. 11 la déploya dans les plaines
deMontpilloi, et de là envoya propo-
ser à Charles , ou un combat singulKT,
ou une bataille générale. Celui-ci ré-
pondit qu'il n'avait pas de lui i i-oce-
voir de son ennemi , et ferait la guerre
qui lui convicadrait Bcdford trouva
encore moyen de se rattacher le dud
de Bour{>ogueparun traiiéplusétroti.
cl fit assii-gcr Compiègne par les Bou
gutgnou>« La Puccllc se jeta
flED
pti-' ■ inlrr, cîjfat fiiîtr
j>t. iti^soitje. (On peut
(idnsl'drtkie jEinrfK D'Anccorn-
>nt c^ttc lict urne fui iinmotifc à U po-
litique â tif^aisp, par le duc de ficdfo rd.)
Délivre d'un si redoutable ennemi , le
régent anglais se hita de £iitviucrf r roi
de France, dan<( la cathédrale de Pa-
ris, son neveu flcari VI , âg^dedix
aos. Le duc de fioui-gogitc, premier
|iaii' lajc de France , les evéqaes de
Ëcauvais et de Noyuii , pairs eccléâia»-
tiques , et un parlement de Paris^ plus
numbrcuji que celui à»: Poitiers, don-
u<;renL à cette consecratiuti l'appui de
leur présence. Bedfoid rentra aussitôt
en oimpa^^ne, et ue pouvant attirer son
adversaire à une l)atailie, Rt une guerre
de sièges : eo 1 4 34 il avait reconquis
ptftsqne toute risle-de-France. «Ce fut
» te ctief-d'œuvre de son génie et de
» son courage, dit Hume, de pouvoir
■ couleuir encore dans la soumission
» à un •tceptre étranger, des peuples
» entraînes par T.imourde leurs rois na-
» turcls , et de maintenir en c^mpa^ne
s une alternative de succès au moins
« balancés. » Toute balance fut enfin
détruite pour les Angbis, parla deïoc-
tion du UQc de Iiuirri;ognr', qui. rejeton
de la maison dcFraurtv devait Qnir par
»c réunir à sou chef. Le duc de fied>
furd rvçutla nonvellc de ct.-(tc défection
étMtil malade; il en fui frappé comme
d'un coup de foudre , cl mourut fH;u de
ioursaprès( i4sepiembre i435), lais-
«aol après lui la mémoire du prince
le plus accompli de son temps. Sou
Corp», transporté à Rouen, y reposait
d.ius un superbe mausolée , près du
}*rand autel de la cathédrale , lorsque
descuurtluns de Louis Xi, selon les
unSfdeCliartcs VIII , selon d'autres,
proposèrent de reléguer cet odiem
cercueil dans un lieu plus obscur.
« ttr^pecton»^ répondit le roi , la tombe
» des licrov ; et ii« déplaçons point un
liEÛ
45
«mort que toutes les forces de Ift
u France n'ont pu faire reculer tant
» qu'il a vécu, a L — T — L.
BEDFOBD ( Fniiifas RussEt, duc
bz). For. RcssEL.
BEDFORO (KiLniA»), fils d'un
quaker établi à Londres, miquit dans
cette ville en i6()5, et étudia au col'
Icge de St.-Jcao, à Cambridge, dont
il devint ensirfte associé. Il entra daoi
les ordres , et obtint , dans le comté de
Lincoln , une cure qu'il perdit à l'épo-
que de la révolution, pour o*dVûir pas
voulu se soumettre au serment. 11 fut
ensuite maître de pension. Gté en
I "^ 1 4 devant la cour du banc du roi ,
il fut coodamuéà une amende de mille
marcs et à trois années dVmphson-
neroeut , comme auteur , imprimeur
et vendeur d'un livre intitulé : le Droit
héréditaire à la couronne d'angle'
terre j mainttm» et prouvé, i ^ 1 5 , in-
fol. Ce livre nVtail cepeudaut pas son
ouvrage , et le véritable auteur, ecclé-
siastique réfi-actairc, nommé George
Harinn^ se trouva ainsi à labri de'
toute persécution. Bedford mourut en
1 714- On a de lui U traduction d'une
Réponse à V histoire des Oracles de
Foutcnelle , et /<i Fie du docteur
Bnrwick ^ tj-aduitc du latin en anglais.
— Son fils, Thomas Bedfohd, ccclé-
.siastique nou-confomiiste ^ a publié :
1. Simeonis monachi Dunhetmensis
libeUus j de exordio atéfue procunu
Dunhelmensis ecclesiiv , ï rSajin-Ô"';
IL Catéchisme historique , ijf^'à. H
nionnitàCompton, en 1-^5. A— s.
BKDINELLIi^FiunçoisdePaijle),
cbtnircicn italien, né à Fano , dan»
le duché d'Urbiii, et qui pratiquait
son art à Rimiui, en 1750, est S]
cialemcni connu par une obi „
tion de prétendu hermaphrodisme 1
JVuperœ perfectœ andro^j^œ $truc~
turce ob$ervatio » Pisaure , 1755,
in-tt'*. On a encore de lui un autre ou-
%rnpc: K/ïiVn'it/j inerrorrs quus^iim
vui^if ad veritatis amatorti , Fi-
tatirc, 1751, iii-S". Cet A.
BEDM\R(JVLmON9KDELACvEVJi,
nârqiHS HE ) f cardinal , év/'que d*0-
ti^ïo. necD ïS-jJiid'unc des plus an-
ciennes maisons de In dstillc, fut en-
voyé, «Il 1607 , par Philippe m, on
amlu55>dt.' â Venise, et se rendit fa-
mcnx par sa coninralion contre rctte
re'publique. Les liistoriens , et surtout
Saint-R*.-al , ont re|ïreM.'nlt:' le marquis
de iïwlmar comuir un des plus puis-
sants pc'nics rf un des esprits les plus
dangercMix qu'ait prT>duits l'Espagne.
D'aprfcs le portr.iii qu'ils en ont trace ,
il joipiail Aune peuc'traliuD rare, laplus
profonde connabsancc di'S hommes ,
écrivait et payait .ivec ûieilitc*. et gar-
dait, au milieu des agitations les plus
cruelles, une p.irfaiie tranquillité' dV$-
pnl; telle tlait sa sagacité, que ses
conjectures passaient presque pour
des piophclics. Ce fut en i(>i8 , qu'il
s'unit, dit- on, avec don Pedro do
Tolklc , gouverneur de Milan , et le
duc d'Ossima , vice - roi de Naplt-s ,
Sour renverser la r^publi<pjc auprès
c bquellc il Aait envoyé. Il avait pré-
parc, depuis lonp-letniWjIesuccHd*
ce complut, ens'insinuantdans Icses-
prits, en fomentant des divisions, en
introduisant a la solde de la n^publi-
qne des hommes dévoues à l'Espapnc.
Tandis que les InMijws du Milanez s'é-
vanecraientparlaTcrre Ferme, que dci
liarque» aimées , chargées de soldats,
entreraient dans les lagunes, les con-
jures devaient mettre le feu à l'arsenal,
se saisir des postes les plus impor-
tantJ!! , êgoiTcr le sénat , et soumettre
Venise k l't-spagne. La vigilance du
M-uAt découvnt cet horrible complot ,
rt un t;rand tiomhre d'aventuriers ,
complices de Bedmar , furent jft es dan s
la miT, ou eiécutrs rn prison. Quoi-
^u 00 rc*peclÂ| eu loi le cai acicre d'am.-
ha'ïsadrur , on parut rnindre qu*î| ot
hîl mis en pièces par b |ioputjic«, et le
sénat l'ayant fût boriir en socrei, 3i»
sauva k Milan. Celte cunspiration, 4e»
venue célèbre depuis qn'elle a Ac* dô-
crile par Sainl-Héal , est gcncraleioeiiC
regariicc aujourd'hui cominc un pro-
blème bisiorique. Une aflaire Jius^î im-
portante méritait d*dtre écJairti^ awt
yrut de toute rKunipc, cl r
tout se pas^a dans un secrci 1
Irablc. Le deair lir rendre le uum es-
pagnol odieux à Tllalie entière n'ao-
rail-il pas porte le scnal de Wnise i
imaginer lui - même ce noir complnt^
Telle est du moins l'opinion qne le %%•
vant Grosley a cherche' à établir dsni
une diM*u«sioii très-ctrndue sur cett*
conjurrttion.OipnaraelNandi-ravairnt
déjà soutenue; mais Mallel-du-Pan rt
d'autres critiques ont prétendu de-
puis , qu'à t'excepiion dr quelques nr-
constances imapnees par Saint - Real »
la conspiration c'iail très-rcdic, et ipir,
si la republique de Venise ne lui donna
pas une plus grande pubticilc. c'est
que TEspagne étant alors redoutable^
il fallait, ou lui déclarer 1agucnc,oa
jeter un vuile sur Ica trames de son anfi'^
Lassadeiir. D'ailleurs, Il pulitiqiïf confr
tante de Pliilqqte 11 1 avait é'It'de Oîtilrv-
dire, par des ikrl.uations puLliqurs,
les démarches non moins puLIiquesd*
ses deux vice-niis. Celte faussclc âaîl
si habilnelle , qu'elle ne faisait plm
d'impression. L'opinion ptdjlitpn' ^iil
ecbitx'e» mais sans (m ce; et, pour la
dénoncer une perlulir de plut, i| af'
valait pas la peine de cuurir le phu
le;;cr danger. Aussi le senal cul-ii II
ix)]itiqne de fnire publier qu'on ne de*
vait élever aurun soujrçon à I e^ard d«
l'Kspapne ou de son ministre. Qvtnî
qu'u en soit , le marquis de lïrdmur,
remplace âVeui^e pardon Louis Brat«
ne perdit rien de la fj\*nir de sa oonTa
Le pupe Grcgoîf« XV, le fit cardioil
UED
4 h sollicitation du roî tTEs-
iii l'envoya cnsuiu» pou vrrncr
175- Ba& en qualité d*" tn^^dcnt
■Mil ; mois sa s^crite lui avâni
K lioine des Flamatids ^ il fut
R , <r rpfira à Rome , obtint siic-
TfOcnt IVvcilic de Palcslvinc et
jkAIala^a . <^l niotirut le 'x août
^BâDS sa qiialre-vin;^t-lroL^icme
rr.i haine «|iul avait tcimnj;nee
t 1.1 rcpubli'juc de Venise lut «
Inbuer un Traite italien inlttuld :
tinio delta libertà Fenela , la
adolc, iGiUf in-4"* > cuuipoM
rintcnticm de dévoiler la politi-
lu sénat . et traduit en français par
ot de La Floussaye ; mais quei-
bibliu{;rjp)iespcn&eDt, avec assez
nidrmrnl , que rc petit ouvrage
« le ^nTernemcnt de Venise , est
arr Vcher. B - p.
iDOS Dli CELLES ( Dom Fbah-
K bénédictin de St.- Maur , cur-
pdant de racadcmie des sciences
iris en 1 706, ne â Caux, diocèse
lAiers , mort le 1^ novembre
), pubib : I. une Gnomonique ,
ri de tracer les cadrans solaires,
î; ôJitioo ançmcnt^e, i7t4î î***
■||t le traite le plus complet elle
^vanl qui ail paru sur cette par-
B matlic'm.itiqucs. 11. l'^rf du
mr et du doreur de livres; HT.
t du /acteur d*orgites. Ces deux
âge-* funl patiîc de la Collection
mtu et Métiers . in-fuL; le der-
Hniti'pie publie sous le nom de
M, est attribue?, par p1u>icnr5 per-
m. 4 SUD couircrc Monntotc.
■ N— i.
PDOUIN (SiMSOîf). Cet auteur
ou» vhi connu que par Lacroix du
mais on peut ajouter foi à ce
itt en rapparie, par la raison
savant cflait de la in^me pro-
ie IVdonin . qu'il avait dii sou-
[cAtcudrc parler, «I que, même
dans s;i jeunesse, il avait pu le voirai
Brdotun riait religieux de labbaTedéj
la Couture, près du Mans, et U
mourut, en i5(i5 ou environ, tl com-
posait des Tragédies , Comédies ,
Moralités , Coqs-h-V Ane , et aul
scntblahlcs satires , et il les faisait va*
f)rcàentcr par des jeunes cens , dani
es rues et sur les places publiques Jl]
la ville du Mans. Loicroix du Maîn^
Ini attribue des Cantiques et dcsJVoël
imprimes plusieurs fui:> , des Ckan"
sons , et entre autres, la Réplique et
celles des Nuciens , ou IS'tUois , qui
autrement sont ceux de Nu z , aa bas
pajs du Haine. Dans la nouvelle edi-
tiou d*uu Dictionnaire historique, \m.
nom des Nuciens est transfuruit^
celui de Mutiens ou Untois. Bc
douin est eucorc auteur d'un petit
Tre intitule : les Ordonnances et Su
tufs de M. de Laflac , et du Jeu </j
'froisy an Mans, Hier. Olivier; cid*
Catalogue des Parni%ses de la prt
vince du Maine. Ce d<'rnicr ouvrage,
quoique imprimff , nVsl point rire dau
la Bibliothèque historique de France,
W— s.
RÉDOYÈRE ( Maïioperitte-IIu-
GUES - Charles- Marie Hcoiet nr.
LA ), ne à Rennes, le 4 ian^icr 1709,
d*uu procureur-pcue'ral au jiarlemrnt
de Bretagne , avocat au grand-con-
seil, dcviut amoureux de la belle
Agathe Slicoli , actrice du tlië;îlre tla-
liru ( nir le u5 novcmbie 1 7'2'a J, CUe
de Kabio Slicoli , acteur du même
iWàtre, et auteur de plusieurs ou-
vrages dramatiques. La Bcdoycrc
cpnusa sa maîtresse, maigre sa famille
qui le desbêritA , et (it anunller son
mariage. Ce ne lut qu'après dr longues
Uaverses qu'il parvint à relrouvrr la
tepos avec la compagne qu'il sVlail
choisie; mais it ne rciilra {amais qui:
dans une Ircs-ïaible potliou de son
bciitagc. I«a ik'do>crc avait Jvfcudu
48
UED
son marupr^ ^tl^quo par un pcrc in-
f)tr\ihlc, Ujiiis il*-" iii<.-nioire5 remplis
de cliairur, d'intcrot , Il qui ont eu
une grande publriilti f 174^, in-iu ).
Il R diissi travaille pour Ir lliràlir. cl
on lui doit \*hidoleHte , comrdic en
trois actes et en vers , donuêc aux
lulîcu», en i-4'>. La Bcdoycre est
moftcQ i^ttO , i Kcniies. Sa frmme,
qui fut toute sa vie iiD modèle de
bonté, de douceur cl de re'signatiou ,
ne put surrivrc ù b perle de son
mari y et le suivit dans la toinl>c au
bout d^ quinze jours. Dois-jc ajouter
que le mcme Iiomme qui fut poursuivi,
déshérite par sa f.tmille , et qui com-
batlil avec Unt de force les abus de
fautoritc palemcUe, Ht casser , à son
tour, le mariage de sou (ils, qui s'é-
tait village sans sou aveu ? Arnaud
Bacutard a brc des aventures de la
Bédo^i'cre te sujet d'une rapsodic ro-
xnanesque qu'il a publiée , pour la pre*
micrc fois, en i745,iu-i.i, et inïilu-
lëe : 1rs Epoux malheureux , ou t His-
toire du mariage d£ M. de la Bé-
dojrère. L'auteur , lors des réimpres-
sions , a fait successivement à son ou ■
vrage des additions qui Tont porte' à
uuAtre petits volumes in-r^. D.N — l.
BEUR-AL - DJÉMALY, gouvcr-
rcur-sénéral de TÉgypte , sous Abou-
Tamiu-Mostanser , 5^ kbalyfe fili-
miie, e'tdit AiTndnien de naissance;
d'abord esclave de Dj<fmaI-EI-Doubh ,
fils d'Ammar \ d'où lui vint le sur-
nom d'--/M>/Vm«(y). il prvint, par
ses tJilcnts et son courage, à divers
emplois , et fut deux fois gouverneur
de Damas, eu 4^^ ^^ 4^^ ^^ l'^^g-
Dans ce siècle de troubles et d'anar-
cbic . les gouTcmcurs des places et<iient
eu quelque sorte inde'pendants , et
l'autorité du UiaJyfe étiitla plus pré-
ciiîre de toutes. Itedr, forcé de céder
aux uombreitx ennemi» que son am-
bition lui aTail luscitcs , perdit &uc-
LED
ressivcment presipic louir la Sy
uc g.ii da que Ics driiï pl.tcts de
cl d'Akka [ Si. - Jean - d'Aire ). A
pris à sa solde un corps de turkmans,
il se reuditencorc furmiflable^ au poita
que Mostanser, dépouillé de se» èUXy
par les Turks d'Lgvptc, se vil con-
iraini d'implorer »ou sccâurs , lui
laissant le cboix des moyens qu*il ja-
gérait les plus propres pour eu teuû
à bout. Bedr, voyant que la licence ce
t'insubordinaiioD des miliees d'Egypte
ne permettaient pas d*(D dlU'HUje
aucun service, choisit, juirmi les trou-
pes de Syrie, tons les soldats dont il
connaissait la bravoure et la fidcliie',
s'embarqua avec eux sur ceoi vaii-
sca.ix , cl partit d'Akka , au ccetir de
l'hiver, malgré les insuiice* de srt
compagnons , qui lui r»*présenlaînrt
que la mer h'ctait pas teoable eu cette
saison } mais il voulait arriver san« iist
attendu , et son audace lui rcussÎL
Heureusement débarque près de Da-
midi, il s'avance vers le Kaii'e; mab
n'osant trop se ûer au caiactt-re faible
et versatile de Mostanser, il lui fait
dire qu'il n'entrera dans la capitale
que quand il aura appris rcmprisou-
neinent d'Udekour, éuiyr eu cbrf da
Turks. Le kbalyfe s'étaiit déterminé à
cet acte de vigueur, Bckr fit son en*
trée dans la ville , le ig iljoiinuly
1". 467 ( iQJauvicr 1075). f^s au-
tres cinyrs ne se doutant ps ciu'il eût
été appelé en Egypte par le knalvfe,
cherchaient à Tattiter a leur {Mm , cl
l'invitèrent ch.icun à son tuor. Brdr
acceptait pour entirlenir leur séruritt*
et les invita tous ensemble à un festin
somptueux ^ où il les retint fort tard',
mais il avait donné ordre à acs ofH-
ciers de les poignarder â quelque dis-
tance de la salle du festin , quand U
nuit serait venue , et qu'ils sorltraxeet
l'un après l'autre pour quelque be»otA
luturël. Avaat que le jour parût , oa
B£D
BED
49
avait a
pportc
les lètei ilf tous In dî&tribua les dieviiuK â sei ioldats , et
émyrs , et leurs maisons c'taieni déjà
AU puuvuir de ses otHctcrs qu'il avait
•postes pour cela : le klialyfe , délivre
de ses oppresAenrs , donna à son gé-
néral un collier de pierreries, ei re'u-
nit en m personne toute Ijutunte' ^
tant civile que judiciaire : celuî-ci, re-
vêtu d'un pouvoir saus bornes , aVii
servit d'abord pour pactHer la capi-
tale, en faisant arrêter \t'A Kictipux
^ui avaient pris |»art au\ troubles pj»>
ses , et reprit successivement les di-
Terses provinces occupées par les re-
belles. Damiit i-t Alexandrie ne se rea-
direni qu'après une vigouix^use résis-
tance. I/aunec suivante , il marcha
contre le Saïd , on Li baute £{;ypte , et
défît sicomplclriaentU*s Lewatah^qui
s'y étaient fortifies , qu'il eu tua douze
mille en trois jours ; vin^i mille fem-
nies et quinze mille clicv.iux étant
tombés au pouvoir du vainqueur , il
distribua les meilleurs à ses soldats ,
et envoya le reste au Caire pour y être
vendu a Tencan : une femme se donna
pour un dinar ( euviron douze franco),
et un cheval pour un dinar et demi.
11 mtlatt encore dans te baid plusieurs
troupes d'Arabes qui se réunirent an
nombre de vingt mille cavaliers , et
deu\ fois autant de gens de pied :
Bedr marche contre eux, et les joii^t
près d'Akhmim ; maiâ les voyant si
nombreux , il se tknt en repo« jus-
qu'au milieu de la nuit; alors il f.iit
âUuiHcr à la fuis une multitude de
feux et de (limbeauK, £ut battre tou-
tes les t>mbales et sonner toutes les
trompettes. Les Arabes^ réveillés en
Aursaut y commettent à s'ébranler ;
mais ils n'a perçoive ni que des flamnics
de tou6 côtés y le feu ayant gagné une
fi>rct de roseaui qui se trouvait U ;
n$ dVQVoi, pre^qtie tous périrent
le firt'« diins l'i-au , im luns les
*%. Lebotiû fut ittmfiiK : &£dr
envoya l'argent au khalyfi-. Ayauten-
fin défait, détruit . ou chassé le peu
d'ennemis qui traaieni encore la cam-
pagne, U mil tous ses >oins à rendre le
peuple heureux, et à réparer, par un»
bunne administration , les maux in*
séjurubles du fléau de b guerre ; les
rjiltivatrurs furent lappelrs , et, |>ouc
les engager j ensemença" lcui"S trnes,
il les exempta d'im[>dts pour trois ani.
Cràce à la sagesse de sun gouverne-
ment, r£gyp1e, désolée peu aupara-
vant par tons les fléaux , se rcpeapîa-
et devint plus flonssaute que jauiais.
£n eflèif ayant fait dresser , en 4âJ,
un tableau des revenus de rEç)'2>l»
et de 'a Syrie, il se trouva mouler k
3,100,000 dinars (plus de trenloj
sept millions de francs ) , tandis qu'a
vaut lui le reveuu annuel n'avait ja*
mais excédé a^oo,ooo , et se tiou-
v.iil presque nul quand il prit les rcaeft
du gouvernement. Il fit recounaitre
raulorilé de kbâijfc à 1r MeWkc; mais
la fortune lui fut moius favurableca
Syrie, où il ne put réussir à rejjrca-
drc Damas. Enfin , après vingt ai
d'une administratioD glorieuse , c
que souillée par trop de cruautés , il
mourut au Caire , igé de quatre-viiigtt <
ans , craiid et respecté universelle-
ment , Tan 487 ( décembre i og4 )- li
prolégeiiii les (>rns de lettres » avait
tuujours des poètes auprès de s» per-
sonne, et récoinpeusait leuis ldleD*j
avec maguilicence. 11 fît entourer ht*
Caire d'une mur.iille de briques , avtfr
des portes eu pierre de taille, (jn lui
doit aussi U constructiun ou le réta*
blisscmeol de trois des plus belles
portes de celle capit;ile, et ce fiit lui
qui fit bâtir à Ale^^ndrie la raosqucc
appelée des Paifurneurs* U eut pour
successeur son Ûs Afdal , du&t la vtK.
formerait encore un morceau dlii
tgifc a6Sci curieux ( Foj'cs U Dvsp-^
4
50 RED
crtption de VEgXf^^ , par Mjqri-
ly ). C. M. F.
BËDRASCHI. r. Jediiisa Apen-
MITI.
BBEK ( David ), peintre de por-
traits , ne , le i5 nui iGit , à Oelft ,
ou , splon d'autres , à Arnhrim, eut
l'avaDtagc d'appreudre les cléments
de sou art dans Tcculc de Van Dvck.
L*Ai)plctcrre, où ce genre de peinture
est particulièrement en faveur, fut pen-
dant quelque temps le se'jour de Berk.
Charles I". , grand amateur des arts ,
raccucillil avec bienveillance, et le
chargea d'ensei^îoer le dessin aux
princes fiesfds, et au prince Robert*
Bock passa successivement d'Angle-
terre en France y en Danemarck et en
Sutdc ; et la reine Christine , qm
affectait pour les arts un goût très-vif,
le reçut, cl le re'compensa magniG-
quemenl.Oii sait que cette princesse te-
Ttail beaucoup à la célébrité : elle donna
à Bccklj singulière mission d'aller por-
ter dans diverses cours de l'Europe
les |)ortraits qu*il avail faits d'elle. Les
talents de Beek lui reudirenl ces
voyages irc5-utiles. On écrivit des
lettres flatteu'ies en son honneur , et
on le combla de présents ; il reçut
entre antres neuf chaînes d'or, avec
lutaut de médailles : la reine lui en
avait donne' une avant »oa départ.
Absent de sa paliie dcptiis lonj;-
teuip» , Beek éprouva le deiir de U
revoir, et il demanda à fa reine Chris-
tine un congé, quVlle lui refusa d'a-
bord ï mais lors du voyagi; quVIle Ut
CD France , Bcek renouvela ses ins-
tances, et obtint rufia la permission
qu'il destrait. Il partit, détermine à ne
pas retourner; la reine lui manda de
venir h Haris, auprès dcîle; au lieu de
lui repondre, Beek alla demeurer à
la H.1VC , uù peu de temps après îl
mourut subilemenl , le -ïn décembre
iC50y àgc seulement de Lreutc-cinq
BEE
ans. Les auteurs hollandais prnM*Dt
que celle murt prcrnaturre ne fui nav
naturelle, et rattribueut au pni&un:
cVst-li une de ces opinions qu'on ne
saur;iit eineltre aveclrf)p de drcons-
pection ; crnendant on s'tvl que les.
fureurs de Christine ne connaiïSJiiewt
point de bornes, lorsque son ort;iu-il
se croyait oflense. Sans parler de l'af-
freuse catastrophe de Monaldesclti , le
sort du malheureux Beek ne pAi'Jiîl-îl
pas indique dans une letlre de cette
la^mc priuces.se , qui, lo)*<iqu'uii niitsi-
cicn , empresse de quiilr-r son servio*,
se mit à celui du duc de Siivoir , ut
rougit pas d*(^rirc : «t 11 n*est plus an
» mituoc ]»our moi , et, s'il n'y rJ)AOta
» pas pour moi, il n'y chantera pAS
» long-temps pour qui que ce soit ; 3
•a doit vivre et mourir à mon ser-
» vice. " Beek et.»il poli , de mceurs
très-douces , et d'une physionomie
a[;rpable. La liberté de sa touche, et
\a boanto de son coloris rajqielaient la
s-ivante manière de son maître , dont
il fut un des plus habiles irnitAteiir$«
Sa facilite au travail donna lien à
Charles 1". de lui adresser ce mol
très-connu , mais qui a ete quelque-
fois mal rapporté: « Parblrti, Brrk,
» je crois que vous peindriez U dtcral
» et en courant la poste, v Lr* u-
bteaux de Beek sont rep.indus dtDi
toute l'Kurope, et principalement dans
1rs cabinets des souveri:ins. PauîaDl
ses voyages , il passa quelqiïc temps
h Rome, et fut inscrit au nombre des
acadcmiciens, sous le nom de Sceptre
d'or j à cause de la magnificence qu'il
dcplova en redeocrasion. D— ^r,
Bf.KLDEMAKF,K ( Jean ). prin-
Ire, naquit à la Haye, en i656. ^^
tint le plus souvent occupe ii ororr
des appartements, il fut peu couo»
hors de son pays nat.d ; nuis il p4rall
que SCS rompatriulesc-^iifnrrriitbejit-
coup â«â taltiuta. Ou a aus&i de lui dd
i!r rlia<i$c. Descamps , qui
le lie U facilité et un bon
iilcur, ne dit point en quelle
artute mourut. — Jean
IAKEA , son fils, ne .titssi à
eu iC6^, fut d*;jbcir(1 son
is, dcsimit ne pas se borner
turc de genre, et s'élever
histoire , il se plaçai dans
riuilUiimc Oondyns , artiste
y lllasscz de progrès pour
en ctat de faire le vo\a[;e de
I y fut rrçu dans la ban-
inique. Ou piéicnd que ,
tiGer son amour-propre cx-
Ic lui donna le suniom de
e retour à la Fïayc, il y ode-
urs jtlafonds cl d^1ut^cs ta
lais ayant ete' nomme mem-
(ociclè des peintres , il s'at-
ticrais par son humeur in-
mme il s'en était attire à
Il AU demeurer à l.i cam-
de Rotterdam ; il y mou-
tin 3ge avame , on ignore
aone'e. — A l'ariide de
f)CMAKF.n, Descamps pnrlc
id fils de ce peintre, qui a
e(e son clcve , mais il ne
lui auiiui dt't.iil. D — t.
kNl=:GIÎINUANTOi:fE),Ut-
K poète italien, naquit, en
Asola , fortcn-ssc ccîùbrc
ovince dr Brescia ; Tancicn
I lamUle «tait Scffu , cl il
I branche des comtes Hc-
Onsacra principalement sa
iîsloirc de quelques familles
l surtout de la u]ai<>oh Cas-
1 joignait au t;de!it dVcrirc
•du ciraclnre cl les bonnrs
vécut lun^î-teiups â Man-
J fui tncine nomme' citoyen ,
était de Brc.scia. Il fixa en-
cipal séjour à Pitdxgadans
n , où il fui nomrnc iu;;e
58o. Il y Moiu'ut le 7 avril
CEG
1 /ïo9. D (^Ait lie avec les hommes et les
littérateurs les plus célèbres de sou
temps , entre antres avrc le Tasse et
le P. Ange ririllù, intime ami de ce
grand poète. Ses ouvrages imptimês
sont : I. Elopj istorici d alcuni
personagfij deUa famiglia Casti-
çlionay Mantouc. lOoO, iu-Zi". Ces
hlo'^os furent rassemblés et publiés,
apr^5 sa mort, par César Cimpnna,
l'un de %Qi meilleurs amis. Jl. xiirne^
Venise, i506, in -4". Ces poeViessont
{»cu uoiubrcnsps ; on ferait un volume
reaurunp plus considérable de ctUrs
qui sont c'parscs dnns dilfércnls re-
cueils. Ghdiiii.dansson TeatrottUo"
mini lett^ralij vol. II , et CoK7^ndo,
dans la Lihreria Brcsciana, citcul
de lui , comme imprimés, les ouvrage»
suivante : i". Istoria de* Conti di
Canossa ; a". Istoria de Conti di
Casoldi ; 3". la Vîta d^Ua con-
tessa Matilda; 4". Elo^j dt tutti
i generali lîelta casa Gonzaga ; 5".
LfUere islorkhe iniiloîate : U Cas-
li^iione ; mais ils ne donnent aucun
détail sur ces éditions. Iats mêmes au-
teurs assurent qu'il a laissé plusieurs
autres ouvrages historiques qui sont
restes inédits. G — e,
BI^GA ( Coiiiitiu.E ) , peiolrey
naquit à Hijrlem , en i6oo , d'ua
sculpteur nommé /?rp^n, à qui sa
couduilG plus que disi^ipceoccasionaa
des raéLontentcmenls assez forts pour
qtr'il le cha^sJt de sa maison. Par
égard pour son père , ou par dépit,
le jeune artiste fil à son nom de fa*
mille un léger diangemcnt , et prit
relui de Bèga , sous lequel il est géné-
rjlcntciitc«*nnu. Il mounii de la peste
À Harlem; Desc.imps assure qu*il »*ex-
posa volontairement à cette mort , eo
allant voir^ malgré tes consrils de se»
amis, sa maîtresse, attaquée de U
contapon. Si le fait est vrai , il prouve
que Bt?g3 éprouva jusipio djns un i^e
4-
5a
rftnpîre dw
arsDce rrmpire des pnsstons «pu
araitint tn-itlnse sa jfunpAse ; car on
fiir Ff^poquc de sa mort au a^ août
it>64< Bc^a rvçut les leçons du fnrneui
Adrien Tan Oslado , cl «! regarde en
HûllaDde comme le mtincur de ses
Acres. Quoique ses tnlilratiK «uieiit
wres en France, le Mosee Napoloon
en possède trois, qui suffisent pour
justifier l'opinion de srscompairioies.
On doit s'attendre qu'un élève d*0»ta-
de n*a peint que des sujets communs :
aussi ces tableaux rrprcsenlrnt-ils une
Assemblée de buveurs, f Intérieur
ttun ménage hoUand ait, et un Chi'
miste dans son laboratoire. Il y règne
one grande ▼e'ritr , le pinceau en est
Terme , et les fî);iirfs ont beaucoup
dVxprcssion. Ou pourrait encore
louer la vigueur du coloris, sll ne lirait
pas trop sur le violet. D— T.
BÉGARELU ( A:tToiîïE ), Ton
des sculpteurs dans l'urt plastique les
plus distingues du itî". siècle, naquit
ÎTVÎodèneTcrs t4yft. Cette ville clait
alors l'ccolc la plus renommée de cet
art , qni consiste, comme on le sait ,
k modeler toutes sortes defc^ares en
nUtrc , en terre et en stnc. Déjà Ouido
Nazzoni avait fait quelques progrès
dans ce ponre de sculpture dès i4B4 ;
il avait eu pour rival Jean, père de
Niccot6 delr Ahbate'muis Begarelli
surpassa bientôt Mjzzoni , Jean delf
Ab1>ate et tous leurs élèves. Il fit des
fijîures prandcs comme nature , et
quelquefois même d'une proportion
J>lus forte. Les pères bc'nedifiins de
iflodènc conservent une grande quan-
tité de ces figures dans leur église et
dans leur monastère. Bcgarelli vécut
I peu près suixanir-scpt ans, et tra-
vailla |usqu';iudernirr moment de sa
vie. On a aussi de lui des tombeaux ,
4es crèches, uii toutes les circonstan-
ce d« la naissan<^e de J.-C. sont
f^rtfKDlcâes d'une manière ingéuieu-
<e , et des statues de grandeurs dîilÇ
rentes. Il fut appelé' quelque temps t
Mantoue et à Parme. Vasari loue têi^
noble de ses U'tcf , ses belles drape'
ries , ses formes admirables , sé
couleur -de marbre, cl rapporte que
Micïicl-AugCj en voyant dts ouvragf*
de plastiqiïe de cet artiste , s'érria:
• Si cette terre devenait du marbrr,
» malheur aux statues antiques !
Bcgarelli fui aussi maître de dessin ^
et renseigna h Modènc. H muural es
1 565. Ses modèle» ont eu ut»e beii-
reusc influence sar la peinture de soit
temps. Lanzi assure qu'où doit À ce
maître la correction, le relief, U
hardiesse des raccourcis, et la griet
que Pecole de cette ville a montra
depuis dans ses compositions. A— n.
nÉCiAT ( Jeai» ) , ne à Dijon , ea
i5'i5, avocat au parlement de cetlt
ville , s'acquit beaucoup de r^putalios
p.ir son savoir et par son éloquciiw.
Devenu conseiller an même parleinenL
il fut cliargc par sa compagnie àt
plusieurs commissions importantes,
et entre autres de solliciter du roi
Charles IX la révocation de Tedit in
I ■] janvier 1 5()"i , qui accordait âut
cnUinisies le libre exercice de leur
religion dans toute IVlcudue du rorao-
me. Ses remontrances eurent ledr
effet, et Têdil ne fut poini publie. En
tS65, B<fgat fut de nouveau depnti
•par sa compagnie pour s'opposer J
renregi>trcment de Wii du if) mars
de la même année , en faveur d«l
protestants ; mais ses dèmarcbrs
n'eurent pas le même succès que les
piemières. Il fut ensuite charge, avfe
quriqocs-uns de ses confrcrcs.de
travailler à la reforme de la coutumrdt
Bourgogne, l.a plusgrjinde |\irtiedfl
mémoires qu'il composa à c-tteocea
sion sont restè« nuousrrils. Cr|irudaiit
deux (le ses tr.iitiis, l'un Pc relrattst
gentilitiof VauUc, Deccnsu, reditu
SEC
pfyteusi^ ont été iroprîmés pT«-
fois ; niais lU ne Tout élé cor-
leoiqui' daus i*édilion dria Cou-
^ Bourgogne , publiée par
K Dijun, 1 ^ 1 7 , iti-4"> IJ cul-
RS U'Itrcs, eï Tua He ses con-
■raius diksure qu'il avait traduit
rs français les Poésies à^Ana-
. Quelques sav;ints croient que
laclion dr Hegitt fut mise en nnt-
par Rcnvoijy ( V, Reuvoi^tt ) ,
rimcc À Paris par Ridb. Breton.
coonpcDse de ses services , Be-
I nommé président au parlement
S71 ; mais il ne jouit pas ion^
I de cette dignité', étant mort le
îo i5ja , ^é d'environ qti.i-
oeuf an5. Sun éloge, prlepie-
Bûuliier, a été inipcinié dans
m de ta Couliune citée pFus
et dans le tome VI des Mémni-
f yicéron. Le5 auteurs de U
ihè^ue historique de France le
icnt nud h propos Jean- Résiste
tiu. Il C$1 certain que Bt^at se
19k Jean , et qull n'a porté que
M>o enfance le nom d'J/^/i^dtf,
lit cdbi de sa mère. Ou avance ,
in nouveau dictionnaire, qu'on a
ut des Ramontrances à Char-
ly sur îêdit de i5()0, qui ac-
|a«s proleslauls le libre exer-
Heur religinii. C^i «dit n'est
Si 1 56o, comme nous T^toos
sis du 17 janvier i56'i. Les
ntraaces de liégai sur c<tédit
[>oînt élé imprimées, mais birn
|a*il ût h l'occasion de Tédit du
bmais 1 565 ; elles furent im-
WA Anvers , la même année,
ptans ie conseiitcmcui de l*au-
on en donn.i , Tannée suivante,
oovrlle édition plus correcte,
iUe5 furent aussi imprimées k
1 505, in-4''., ettraduiies en
itaLen , en espagnol et en
Un protestant publia alors
PEG
!^
ini pefîl ouvrage , miiiulé : Apolop^
de tédii du roi pour la pacification
de son Toyauine , contre les rtmon'
trances des états de Bourgogne,
r504t io-d^. Bq;at lui répliqua par
le suivant: Héponsepour les députés
des trois états de Bourgogne contre
la calomnieuse accusaiion publiée
sous le titre d^jépûlogie , etc. ^iû-iu
Ce livre est sans nom d^mprimeur et
sans date; mais il doit avoir pain peu
de temps après TouTrage dont il est
la rcfulatiou. On a encore de Bégat ;
Comtnentarii rerum Burgundica'
rum à primis Burgundiœ regibus ^
usçue ad Carolum ducem qui apu£
Aanceium occisus est anno 1476.
Ces mémoires ont élé impiimés au--
devant du Commentaire de M, de
Chci'onnts sur la coutume de Bour-
gogne ^ Cbâlons, ir»65 , iu-4*- Cet
ouvrage est rempli d'ann cl) rouis me&
cl d*inc\aciitiides; mais Bouliici* pense
que fauteur n'a pas eu le loi-^ir de le
revoir , on qu'il n'avait pas le dessein
de le publier. W — s.
BEGER ( Laureitt), naquit à Uci-
delbcrg. le 19 avril iGjS^ d'un tan-
neur. Par complaisance pour son
père» il étudia ta théologie; mais, â la
mort de celui-ci, il se livra à réhide
du droit En 1^77, n'ctant eucore
icé que de vingt-uiialrc ans, il fiit
cnoisi par Chnrles-r.ods, tiédeur p.i-'
latin , pour t*(rc bibliothcrjiiecl gai*de
des antiquit<>s du cabinet de ce prince.
Il eu! cette duubic place jn&qu'en
1O8 *>. Alors Fi cdéiic-GuilJaume, élec-
teur de BnudL-boirrg, s'aCtitha Bc-
eer , et lui donna le titre de conseiller.
Begcr mourut h Berlin, le ai avril
1705, àciiiquante-dcu\ an!t. Sous le
nom de Daphnceus Arcttarius , Bc-
ger publia en allemand des Consldé-
rations sur le J^fariai^e , \n:\'\ Cet
ouvrage , où il autorise ta polygamie ,
fut composé pour pbire à rélcctcu»
ChârIcA-T^in<i , qiti , n^aimanl plus <a
femme, rUil dtvciiu amouivu^ dr la
barunnedc Dct^i-nfi-'ld. Daus U -suite,
lîcgcr, pour se justjfur daiis l'cspril
dti prince Cliarks, ïlls de reletlour,
fil de sou livre une réfuUtiun qui n'a
ps paru. Ses autres ouvrages soni : I.
Thcsiturui ex Utesauro Palaiîno se-
lecUis » HeidcILct^, 1085, iu-fuj. j
II. Obscrvaiiones in num'ismata quce-
dam anliqiia f iCot, 10-4°-» HI.
SpicUegiitm antiqnilalis , iCya, in-
fulio ; IV. Thésaurus Brandrn-
burgiais selectus , Cologne, iOqG,
in-fol. , continue en iOij<), el aug-
iiirnte, CD 170 r, d'un 5", vulume; V.
Aft'Uagridés et jEioUti , etc., 1 <)()(>,
in-4".; YI, Cranaë » insula Laco-
nîca , etc. , iO()(ï . in-4 "■ î ^ ^^* ^-y"-
templatio ^cmmarum quarumdam ,
elc. » i(m)7, iu-4".; VIII. BtsUnm et
excUium Trojanum ilîuslratum ,
i6g<),\n-4'. ; IX< Hcgum ei Impe-
ratorum Romcn. numisinataf i"oo,
io-fol.; X. Dtf nummh Cretensium
S(Ti>entifcris,ti\.c,^ i^O'j, in-fol. ; XI.
Colîoqmiuii de trihus primis Tke-
sauri antùf. Grjec. vnluminibus ,
1701; XI!. Lucemœ vtlcrum se-
pidchrales icomcit ^ etc., 170a. C'est
une édition trî'&-v)n;;ineniec de l'ou-
vrage de B.trt(>ti et de Be)lori ( fo)'.
Pictro Sanli Batitoli et Ëellori ).
Xlil, Nmniimaia poitdf. Homan,,
mliorumque rariora , I7u3, in-iul.
Bcgci fut men)br« de la société de
IWrliu d^& la formation de cette com-
pagnie. K.
BRGOn. f^oj". Lambert.
BÉGOÎ^ (Mi(utL>, magistrat fons
l/)uis XlV, naquit à BI01&, en i6S3.
Après y avoir dut ses ctudt-s , il vint h
Paris pour y suivre celle du dnjîl , et
fréquenta le barnau; ensuite, il rc-
loumaïUnsM ville ii.it.ilp.bn i6rrj,
iï enl la charge de gjrJc-dfS-iceaux du
yai'>i.!ijMr Hîoi>t cî^ca ï(Kï7, on lui
donna nMc de prwidenl au mênK
stcge. Colbcrl. qui «fuit allié à sa fa-
mille, le nomma trésorier do la ma-
rine âTouI«>n, en 16^7, et, trois jiw
apr^s, comniis.satre de la marine à
Brest. En 1O81 . Bi'gon |Mssa à l'iti-
teuJ^nie du llâvrr. Louis XlV le fil,
en iGH5, intendant des îles françaises
en Amérique , et i\ aniva ta m^me
année à St.-Domlngue. Cotte roUtrar
ét^it alor& dans rananliie, dofiiliHt
par une cump^tgnic de flibustiers sani
discipline , sans mœurs , et prev{ur
sans religion. 11 leur n montra âvrc
t.int de force et de prudence qu'J
était de leur intérêt de se soumettre i
ce qnc le roi exi;;cail d'eux. qu*tls a^
cfptcrent les rcgicratuls qu'il lit pour
la justice, la police et la sùrcic de la
colonie. 11 passa ensuite à Ij niartî-
nique, qui él.iil à peu prè> dans le
même état, et il j établit Tordre. 1/
nom de cet babilc aduiini.%trateMra
été en véocration d.ins la mémoire âct
habitants de ces deux îles, qui ont
joui long-temps du bieniiiitd» sesiiis-
titulions et de ses réglimcnL<. Le roi
le nppela, en iOSj, p"ur IVnvovff
à Marseille, en qualité d'inlend^ml
des gal^^^s , et le fit, l'année suivànie,
couscillrr d'Iionnetu- au patteuieui ife
Provence. Il fut le premier qui .lit eu
cette marque de di>liiKtiun. En lOî^S,
il fut nomme à rintendaute de la ma-
rine â RuclielbrL lùifin, eu i6<j4il>
Rocbellca^antété érigée en geDéralih^
il en fut le premier intendant , rt tuoa-
rnt, dans cette fonction, à lloi liefort, W
4 mars 1710, laissant trois 6Js , dent
rainé, Michel, a été intendant au Ca*
nada; le second, Scipion , a étéévê^
que de Toul ; le troisième , lieutenant
de vaisseau , cl capitaiiir ;iu CMiikidd.
begon cultiva toujours les sciences et
les arts ; il avait formé une gr.mdc bi-
bliothèque iré.'-bien ehf)i^il' , et un a-
bincl d'antiquités égypficntjo, grec-
BEG
<|M<>$ fît romatiirs. On y voyait des
suiiesde mcibtllcs choisies , au nom-
bre de cinq à six mille. Il avait au»i
uue quantité de produclioos de la na-
ture , rassemblées des quatre p.ulies
du monde, par les correspondances
qti'il cntrctmaii avec les savants et les
Voyjf;eurs On y trouvait aussi des re-
cueils fort complets de pUnles rares,
pcinlesdaprèA nature, un^rand nom-
bre de purtraiLs de grands hommes
peints ou gravés, et plus de vingt
mille csLmipes des meilleurs maîtres ^
ri entre autres toutes celles du cabinet
du rui, dont Kouis XiV lui avait fait
présent. D.tas le temps où il était k
Marseille^ il conçut le oohle dessein
d'immortaliser la mémoire des Fran-
çais illustres du 17% siècle, et il
fil 1.1 recherche de leurs poïlraits, fit
|ieiudrc à ses frais ceux qui ne lavaient
pas encore clc, lecuciUit avec soîn
les mémoires qui ont servi depuis k
faire leurs éloges, et fit pravcr a ses
dé|>ens les cent deux portraits qui se
(rouvent diitis les Hommes tUusires
Îi^hEiéspar Perrault en i(Hj6et 1700.
^iron du que Bégon a laissé un jour-
ual de sou voyage en Amérique ,
d;ius lequel on voit particulièrement
l'esprit d'éfiuilé, de desinlcresseitieut
et de piété qui le conduisait. On y
trouve tous les règlements de justice ,
de police , etr. . qu'il avait faits. Cm
journal u'a pas c:e imprimé , mais il
e>t conservé dans la famille. Plumier,
quia clé à Sl.-î)omingue pendant que
béçoa y était inteiubnt, et qui avait
reçu des marques prticulièrcs de son
estime , lui à dédié un genre de plantes
d* Amérique, auquel il a donné le
nom de Bégonia, D — P— s,
BKtjO.N ( Etieiv?<£ ), avocat au
paiement de Paris. Aussi m:il partagé
Euur l'extérieur qucdignc d'esLimc par
3 qualités de son esprit, il était *|jetlt
«l cuutref4it. Sa cuinp!c\iou dcîicjte
nr.G
55
Toliligeait dç se faire porter sur une
chaise jusqu'à la chkmbreoù il devait
plaider ; cl, pour élre vu des juges , d
montait sur un bauc. Forcé, par sa
mauvaise santé , de ne pas se charger
d'un grand nomLre de causes, il n'en
plaida que de choisies. Parmi les mé-
inoiies et plaidoyers qui lui firent le
plus d'hunnrur , un cite ceux qu'il
composa pour la duchesse de Gèvres,
qui accusait son mari d'impuissaure.
Us furent compris dans un recueil de
toutes les pièces cunceruaal celte af-
faire, publié en 1714» 'J vol.in-ii.
LVlude absorbait tous les moments de
Bégon : il ne donnait que quand il
était accablé de travail, et souvent d.ins
son fauteud. Il mourut eu 1 7 iG, On
ignore en quellcaonc'e il était ué; mois
il paraît que, malgré son as^iduitéauz
devuîrs de sa profession , et sa faihl*
santé, d poussa sa carrière assez loin ^
puisqu'il avait été reçu avocat trente*
cinq ans auparavatit^le jSaviil iTh^l.
K.
liEGUE DE PnESLE {Achille
Guillaume le ), né à Pilhivicrs , près
Orléans , fui reçti docteur à la (acuité
de Paris en 17O0, et mourut en cette'
dernière ville, le 18 mai iSo^. f.ej
nombreux ouvrages qui lui sont du4
sont, les uns des traductions, les au*
très de nouvelles édirinns , et entïa '
quelques-uns qui luisont prjpres. Par*'
mi les premiers , on remarque : ï. Oh*
senations nouvelles sur Vusa^eih Ia '
cigiiè , tiaduites du Ulin de Ston k ^
paris, i-jOa^iu-ia;!!. Observationg
sur Vtisage interne de lajusquiame^^
de l'aconit et de la pomme épineuse p*
traduites aussi du latin de StorckJ
Paris, I -63 , in- 1 01 , avec fipires; l!f J
Les vapeurs et maladies nerveuses ,
hypocondriaques ou hystériques ,
traduit de Tauglais de Whytt, 17^ 7,
1 vol, in- cj, avec une Exposition
OfMtomique des neifi, d'Alcxaudr*
S6 BEG
Motiro, orh^dofî^.; IV. MM^cine
é arniée , irafliiite de l'-inRlrtis de
Moiiro , »rtf, h*aiicoup d'augraciita-
lio»*, 17O8. 'j vdl. in-â'. ; V. Jvis
mJix Europr'crt^ sitr Irn mahtAies qui
régnent dans les cUmaU vhmnis ,
aussi traduit dv Vnu^liîs. V \.Cnnnais'
sance des médicaments y Irudiiit de
l'auçlusdc l.ewis, arec des Additions,
1771 , 5 vol. i» 8'. Ses tfitvaux ,
comme éditeur , »0Dt inoin^ nom-
breux ^ n sr hoMïriil à W4i*is an f*fu-
piede Ti«s(ii, Paris, i7*5i, iii-ia; ri
j 76-, a vol. in- 1 ri. 1-e Begu^ de Prr «le
<fuit un de ce5 médeeiu» qui ont l'es-
poir luiuble, sans doute, mais peu
rcrtcclii, d(* mcitre la médecine pra-
lifpie n la portée des (;ensdu luonde ;
il rroyfliï pouvoir faire des rcciu il.i de
Conseils d\ine application assez funlc
puur diriger tonte personne dons le
tiaitrment des maliidies ; c'élail dans
cette vue qu'il s*êtait £iit le reediionr
de Tissot, et que lui-même composa
dcuï écrits périodiques , le Conser-
vtitfur de la santé, la Haye ( Paris ),
I ^(iS, in- 1 1 , et Èircnnes salutaires ,
1763, in-iG; maislesplioDonièui'sdc
rér.onomitauiinalcrmltrasscnttant de
données compleics, olTrent tant d*iris-
Libîlilé; il faut , pour les bien juger, nn
tact si esquis et si rare iiarmi les méde-
rins rm-mcraes; une lonpic h.ibilude
esUelIoraent nécensatrc ici, qu'on doit
renoficr-r à jamais a l'espoir de cum-
poser dp ce» livres raédicanx, qui,
comme dirs ('jip<'ce5 de Codes imuina-
Wes, puissent guider toute nnsonnc
dans le traitpmcnl des maladies. Il est
bien démontre' aujourd'liui que tons
les livrr* de méfiecme populaire, inu-
tiles pour les mc'decins de profession ,
Sont en outre dangereux pour les
grnïidu monde qu'ils e\cJteut.i de faus-
ser aupiicAtions. I.e ïkgne de Presle
doit être soumis â ce ju|:;cment ; ce fut
i m dirrcÙQU principale ; wo in-
h^ntion s« reconnait m^me «Liustd
autres écrits, dont VOICI la liste: I. il!»
tnoircs et ObservtUions sur tusagt
interne du mercure sublimé corr^
si/. In Haye (Paris), i;!^^, înMï,
II. Mémoires et Observations si^
l'usage mteme du colchique coai-
m«7i, les feuilles d'oranger ^ eî it
vinai^e distillé^ Paris, 1 7<i^, iiv-tl,
avec iignrrs; 1(1. Manuel du iVafnr*-
liste pour Paris ri ses environs, Paris
î 766 , in-ft". , où Tailleur traite en g^
ncral de tous les objft» i|u*cmb>ra&9«
une topographie médiralr. IV. Quei
temps fera-t-il ce matin , ce soir, df
main ? ou Pronostics utiles au l«bo^
reur et au vorapeur, 1 7 70 ; V. £co-
TUtmie rurale et civile, 1 '^Sç), a vol. io-
8'.; VI. 11 a aiLs<ii roopcïr h la BiMi^
tkcque phjsico-ecortomitjue, de 1 74(6
à 1 nr^'i , 1 4 vol. in - l'x, f jC fir;;ue de
Presle fut l'aroî de J.-J. R(iiisi«aii.Hle
décida à accepter l'Iiospitalité À Erme-
noni-ille. Il a donné aus^i I4 Relatxom
owNottce des dertiiers jours de mrms.
Jean-Jacfptes Rousseau . ci<r. , Lon-
dres, 1778, io-8*.Outrouvrà la suite
une addition relative au tnerne <«;i-f ,
par T. ff. de Magellan , gcntilbomiite
f)ni-tiignis. Le Hegue de Proslc dément
c.sbruilsqiirri<n avait répandus d.tn*
le temps sur les derniers (ours de son
ami. C. et A.
BEGUnXET(EDiiE), surccssi.
vcmeul avocat et notaire à Dtion,
mort en mai 1 78G . correspondaut de
l'acidémic des inÂcriptious et bdlr^
lettres, écrivit sur Tagrienlture et i4ir
^lli^toirc du duché de Itourgoç»A
On a de cet auteur : ]. De prin-
cipiis vegetaiJonis et agricttlturœ^
et de cauiis triplicis adtttrip in Sur-
^nndid , disipiisitio phj sicn : ostc^
tore E. D. D, Di\'ionensi , ex so-
ciefatt oEConomicd Lugdtinensi. />i>
vione { et Farisiis ) 1 -jCh) . in-8 '. Ce
blre se trouve défiguré daus plmieuE»
BF.G
loçncs , et Dolamment daos un
ccil^tiQ DictionnairtT universel his-
torique, crititfuâ, etc., où U est inscrit
d'aUtrd CD français, ensuite (le celle ma-
nière ; De Principiis soli et agricultu-
rœ; ce qui fuit deu\ ouvi'ï){;es, Undis
qu'il n'y en a qu'un. U. M^moir^ sur
tes ftvarUaf^esdeia mouuire économi-
ifiie , et dit commerce des farines en
idèlail. \ 7(><), io-H'. ; 111. ORnologie^
ou DUcours sur la meilleure mé-
thode de faire le vin et de cullwer
iavif^ney iii-;'i, t'^'jo\}\.£>isser-
iation sur Vergot , ou hlcd cornu ,
în-4"., »77» ; V. Traité de la con-
ihAissance générale des grains , '775>
5 Tol. in-8". Cl* tiailc a clc i*éimpriine
rn 1 ^SOf et réduit j deux vulurues.
VI. Manuel du meunier et du cfuir-
penlier de moulins , oo .4bré^é clas-
si^pie du Traité de la mouture par
économie, 1775, iu-8*., rcioipriuié
en 1785; Vl[. Discours sur les
mojens de moudre les grains néces-
saires n la vUle de Ljon , 1 760 , io-
H". ; Vill. Traité général tîes sub-
sistances et des grains qui serveni
À la nourriture de l'homuie , 1 78.1 ,
6 vol. in-8". On trouve (hni c*t ou-
Tra(;e de§ notions saiisfâisûiues stu* \a
connaisunce, la culture, lesf|ii.ililés,
les UMges des gr.ûb5« leurs maladies,
leur conservation, leur acbal, leur
ooaiineice ; sur la construction de^
greniers cl des moulins , sur la mou-
fure parécpnonuc; enGn, sur la con-
servation rt le commerce des fari-
nes. IX. Histoire des guerres des
deux Bourf^o^xes f sous les reflues
de Louis Xi II et Louis Xlf^, « 77-« ,
a vol. in- ! a ; X. Précis de V Histoire
do Bour^o^ne , in-8'. ; XI. Descrip-
tion générale de cette pripvince , en
fi volumes, Citlc en socic'tc avec l'^b-
be de CourtC|M'r; XÎI. VHistuire de
Paris et de ses monuments , 1780 ,
5 jçLitX'^r, à:ilie de concert avec
BKH 5j
ftïtc^lin. Xl 1 1. Considérations e^
m'raLis surl'édaeation, 178'.», in-8'.
Bej;ui!lettsl3utf'urdcplusivuriarliele»
de y Encyclopédie , stu- IV'ronomie
nirale. D— M — t.
BEGUIN (Jr^w), clilnitsle fran-
çais, qui ilorissait soiu Henri IV et fui
aurnôoier de Louis Xlll , voyagea en
Ilalie, en Alk*maj;De, en Hongrie, et
visita avec soin les mines de ces ditlc-
rcnis pays. II est un des premiers qui
aient mis en ordi-c les préceptes de la
cbimie. On a de Un : Tyrvcinium chy'
tnicum,ènatunp fonte et mannali ex-
perientid dcpromptum , 1 0 1 4 , 1 ti 1 8,
etc., que Conringius cite comme un
abrt^c' ëltH^ant el complet de la chîmi'ï;
mais qui ncpouirait être com^nlté uti-
lement que par ceuîL. qui ëciivepl Tliis-
(oîre de c«l(c science. La meilleure édi-
lioii est celle que doniu Jeremie Bar-
ihius avec d*eic«Ucnles remarques ,
Wirtcmberç, i65rt, in-8'. Le jTrno-
ciuium a été traduit en français, et
soi(;ncMsement revu par Jean Lucas
Le Roi, médecin, sous le litre A*Èlé-
ments de chimie de Jean Uéguin ,
Paris, i6i5, 1610, i()i^, (te. , in-
8*. On a, jivcc le Trrrciniuiii chy^
miaim , réimprimé le Aovum Lumen
cbxf^*c^*^ de iiendiï;oviu5 ; de-là IVr-
renr de quelques personnes qui ont
attribue' ce dernier ouvrigc à Jeaa
Bé!;um. G. G.
BF.HàDER-CHAU prit ce nom en
noutaut sur le Irôuc de FHindouslin ;
avant celle époque , il se nommait
SuUhdn Moùzem. Criait le scrond fiU
d'Aiireng-Zeyb, et Taîné de ses quatre
frères à U mort de leur pire. Il guiw
vcrnait alur& le Kaboul. A la première
nouvelle de la maladie du vii ht mo*
narque. il se mil à la tèlc des Iruupcs
soumises a ses oïdjcs , ras.^/^mbl.i au-
tant de provÎMon* qnM lui l'ut po>^'Llr ,
cl dirt^ca sa course veis Ai;iali , pour
intcixep!ci toute coiuuiuuKaUou «vc<;
;
le Dokrhan, Priidiiiit rrttc marrhe
jiii*cipir<*e, nn lui annonça la mort de
son p^rc, cl il fut pruclamé empereur
de niiudousiàn , le dcrni»r de mo-
IiArroiD 1 119 (le lotTci-cdi 4 *^^i
'7'*7 )• I^ f'mvit aussilôl à l'un de *cs
frites^ Kàieia-ChiWi ^ à qui il proposa
la paisible possession du Ofkrhan ,
]}<}umi tpic celui-ci ne le Iroublitpas
d-ins le rrste de l'HindousUn. Il ajou-
lail que rpl arrangrmcnl ctnil parfai-
triuent rnuforrac aux dernières volon-
tés de leur pJ*rc, ei rouiriburrait à
critrelcdir cl à affermir la pnx d.ms
lutit I empire. L'orgticilkux .Khjcm re-
çut avec hauteur cc((e sage proposi-
tion , cl se contenta de repondre par
ce di<liquede Sàdy : n Deux dcrviclic»
9 pc'iivcnl vivre er. pai\ djiis unetluu-
» tnicre; mais il est impassible que
» dru\ rois vivent ensemble dau« le
I» même royaume, » lïeltâ.h'r-r.liiih -te
rendit atissittU à L.^lior , où il U'Oiira
an de ses lil» qui venait le joindre avec
des troupes cl des munilions. Ils mar-
chèrent de eon&>il sur Ai^rah; un au-
tre de se* fil* Tattendait dans celte
ville avec des sommes considérables ,
3 ut servirent à payer la solde arriérée
e l'armer. Le frère et le compclilcur
du Icptime souverain, ne se fil pas
loirp-lenips attendre. Arrivé le 1 1 de
rabyl premier 1 r i f) au fort de Gim-
lior , il y avait laisse ses gros bigagej
pouralIrrcnavanLLeiBdumémemois,
■les deux années élaienl en préscdcc ,
dans la plaine de Djadjuti ^ non loin
d*.Vkbcr- AhÂd. f/empereur Moghol
avait sous ses ordres cent cinquante
mille rhevaux et cent soixaule-dix-
îiiiituulIfffiiutassius.F/jrméed'Aàzem-
(îliâh n'était ç;ni^re mi^ins considéra-
ble. Ce dernier obtint d'nbord quelque
avantaf;e, aiai!i la fortune se déclara
contre lui. Voyant son aruiée en pleine
déroute, il pousk-ta sou éiéphautau mi-
bcu dts canemui victoriens , 5*cxpo-
BEH
sant h to'.s leurs coups, et ne s'oecn-
jwnt que de couvrir de son bnnelîff
50D jruoe Gis, qu'il tenait a>iMS devaut
lui. 11 tomlia enfin pcicé d'une balle.
On porta sa tvlc à son frt're. Oclut-d
versa des brmes bien sincircs sur u
propre vicluire, et prit le Jeune orphe-
lin sous sa proiirtion. Il le lit élrvef
avec autant de soin que ses cn(ant<t.
Loin d'être découragé par le triste sort
de l'ambitieux Aazrm-Cliah, un autre
de ses fi ères crut hériter de s<*s droir«
et devoir le vent;er : il leva l'cCt'udard
de la révolte, et attira .sur lui les ar-
mées impfTiales. Après une action des
plus sanglantes, qui eut lieu le 3 de
zoulcidch I Tao(ïundi i/| ianv.i'^o9\
dans les environs de Ilaïder-Alwd ,
KnmbakLche,cVlail le nom du rebHîe,
tomba percé de ccups , et fut porté
devint Je monarque victorieux , qiâ
sVflbrça vainement de lui prodipiirt
des secours et des consolations: Tin-
fortuné avait de^à penlii la connais-
sance , et ne tarda pas à rendre le
dernier soupir. Ses enfants u'eureni
rien à envier à celui de Aà7.en)<Chàb ;
ils furent aussi bien traités que lui, et
élevés comme ceux de l'empereur.
D'autres révoltes , moins imporiaotes
qnn celles dont nous venons de par-
ler, érlatcrent dans diflcreutesconlrfvs
de l'Hindouslàn , et furent assrx heu-
reusement apaisées; mais ces secous-
ses préparaient la grande dislocation
qui s'ci^l opérée successivement, et qui
a entraîne la ruine totale de Tcrapire
Moghol. En portant cet empire au plus
haut degré d'étendue et de splendeur,
Aureug-Zeyb en avait prépAréla chute,
iiic\ ilabîc sous le règuc de celui de srs
successeurs qui ne serait pas doué
d'un génie et d'un cara-ière égaux
aux siens. Béhader - (Miâti ne lui
ressemblait en rien. Étranger aux
intrigues des cours, et nmsnlima
xclé^ il se livrait avec mie ûaiiclic de-
DEH
votîon & toutes les pratiques pieuses.
Nous avons même tout lieu de conjec-
turer que sou zèle religieux lui coûU
là vie. Pruruadcrocnt Tcrsé dans ta
lliculope inaliomoUnc , et partisan ar-
(L'ul de Aly, i] déclara l'iiitciitiun dv
dire ajuiili'r à la profession de fui t-t
au prûuc nomme Kftothbeh , la pro[K>-
silion suivanle: j4l^' est le favori dû
Pitu et Vhcritier du pr»*phèti. Pou-
TAit-il ignorer les trouUrs et le» mal-
licur$ que celte proposition avilit cau-
ses djDs tes commciicemeuls de Hila-
misme ? Que di' princes deirônés ,
in.is!wcrc>>! Que de s^nj; ver>e ! Les
mêmes m.ilhcurs failliirnl se renou-
veler dans le Làliur, doul les liabi-
tiDts M)at pour la pliip.iil suan)-(es,
c'est-à-dire pjrtisaus do Om.ir. et sur-
tout lK--i-allat*hi*s a leur wcte. I^e pre-
mier Mollali qui essaya de proférer des
paroles que ces fauatiques regardaient
comme des blasphèmes, paya de sa
TÎe cet acte J^ube'is&ance. À U vérité,
les |4us niultns furent arrêtes , mais la
}iiort prrsquc subite du souverain ter-
mina tiHis ces (Ubats. Après uuc lé-
gère ihdi''p'J5ili"D qui ne parai^sait
p;is dtvoit t'ire dangereuse, lîcli.ldtr-
Cbàli Itrmina au mois de moLarrem
II .»4 Cic^»i"" I7i'i)i ^n reçue qui
avait à peine dure' cinq années In-
uaires. Il eut pour s()C(*e&sem' son fils
aîné Mch?/ iil-J)yn , qui pi il le nom de
Djih.ind^r-t'li'îli. I.^^.
Bl-Il\I)r.a-KHLN ou BKHAR-
DUH-KHAN ( Ala ED-rivî* Acou-
Sayd), tils d'Oldjdïtou, snlllian de ta
dy uaslir m<'gliult , fi>ndee dans le nord
de la FriKc, j)ar les descendants de
l))i-nÇuv7.-Klian» naquit itans ta station
de Tourk.o»»y , en A/frbaidjJu, U S de
2onl-câdMi 701 de IMiej;. (le jendi 5
juilleti jti'i). A la^'^dcscptauSfOn lui
donna pour i;onvrincur Tcmyr Soti-
bakli. n t(*jvjit pas encore atluut sa
doui;cmc oulcc^ lorsque son perc lui
BER %
confia le gouvernement du Klioraçan y
et le ch.irgfa de repousser les Ouadicks
qui avaient fait une irruption dans cette
province, l.rs généraux cb.in;c5 réelle-
ment de celle expcdiiioa obtuurni nn
plein sucecSjCtle jeune (innec recueillit
luute la gloire truoc ccpétblton à la-
quelle son âce le retidoit inrjpjble de
prendre la plus faible part. 11 ne taida
pas de quitter ccgouverucmcut pour
sueoéder à son père. Au mois de se-
fer 717 [nwrs* avril iSit ), ily eut
à Sulibaoyèh une espèce de cour plé-
nièro, nommée Coutil- Toi ^ par les
Moghols ; Témyr DJouImu SeldouE,
géuéralissinu* de rcîupirc, et les autres
grands , lui rendirent bomma{;e au
iitilieu d*un unraensc concours de
peuple. Le généralissime et le gouver-
neur du jeune monarque le prirent
sous les bras pr,ur le faire asseoir sur
le tronc ; un répandit sur sa tète , soi-.
vant Fusaçe , une grande quauiité de
perles et de pierres urccicuscs. Quoè
que tous les agents du gouvernement
eussent obtenu U confirmation des
pinces qui leur avaient été conférées
sous le règne jwécédcnt , cette sage
mesure ne put prévenir les nialbcors
inséparable» de toute espèce de ré-
Ecnce. Plusieurs princes voisins vou-
ûcnt profiter de la jeunesse du OiO-
liar^pie mur agrandir leurs états ;
réinyr Djoubàn abusa de son influence
pour é^aitcr ceux qui lui deplai^aienl,
CI on lui reproche , avec rjîsou , te
meurtre d'un personnage plus consi-
dérable encore par sou mcnlcquepar
sa pl.ire ; le médi'cin rt Listorieu ha-
cliyd cd-Dyu, un di^s ministres de
l'empire, périt vittime de la liaine
de Téuiyr DjiMtbin. I^e Qible Abou-
Siïyd sonifrait jtatirmment In tvrannie
d*iiu favori qui lui épargnait la fatigue
de régner; mal'i ce même flivori ayant
voulu disposer de la main de sa fille,
qui avait iu le m:)llieur de pbiix' 1114
»
54 RED
eripiion de l'E^^te y par Maqii-
tj ). C. M. P.
BEDRASCni. F, Jeobasa Aj'en-
vim,
BEEK ( David ), peinlre de por^
trairs,ri(?, le a 5 mai i6^i,àDoirt,
on , ^clotl d'autres , à Arnhcim, cul
l'avantage dappreiitlre les cléments
de sou art dans t'erolc de Van Dyck.
L'Angleterre» oùec genre de peinture
C5l particulièrement en faveur, {ut pen-
dant quelque temps le séjour lie Beek.
Cb.irles I*'. , grand amateur des arts ,
Facrucillit avec bienvtiUaoce, cl le
riiarpea d'enseigner le dessin aux
princes ses fils, cl au prince llobert.
lîeek pass.i successivement d'Angle-
terre m France , en Dancmarck et en
Silice ; cl la reine Giristinc , qui
afi'eclail pour les arts un goi^i très-vif,
le re^'ul, et le recompensa magnifi-
quement. On sait queccttc princesse te-
nait beaucoupàla cc'leîirile : elledonua
k Beek la singulir^re mission d'aller por-
ter dans diverses cours del*Europe
les portraits qu'il avait faits d'elle. Les
talents de Brt-k Itii rendirent ces
voyages trc.^utiles. Ou écrivit des
lclti*e«i flatteuses en son Iionncur , cl
on le combla de présents ; il reçut
entre autres neuf chaînes d'or » avec
autant de médailles : la reine lui en
avait dounc' une avant ^on dcpart.
Absent de sa p.itric depuis long-
temps, Bcrk eprouvj le de^r dp la
revoir, et il demanfb à la reine (Chris-
tine uo congé» qu'elle lui refusa d'a-
bord ; mais lors du voyage qu'elle lit
en France, liock renouvela ses ins-
tances « et obtint enfin la permission
qu'il desirait, il p;(nit, détermine à ne
p.i« retourner; la nine lui manda de
venir à Paris, auprésd'elle; au tien de
lui rrpondre» Beek alla demeurer à
h Il'iyt^ , où peu de temps après il
mourut subitement , le io àcct'tuhrc
IÔS6) ^ acuîemeat de Ucntc-cinq
BEE
ans. Les auteurs bollandaîs p(>iLsraC
que celle murt pre'inaturt'e ne f**t pa»
naturelle, et l'attribuent au poison.*
c'cst-là une de ces opinions qu'on nt-
saurait émettre avec trop de rirrnn^
pretiou ; ccnendnnl un snit qtic le»
fureurs de CliristinL' ne connaiï&aifrt
point de bornes, lorsque son or^nnl
se croyait oflfense. Sans parirr Je l'af-
freuse catastrophe de Monaldesclii , le
sort du malheureux Beek ne parattil
pas indique dans une lettre Je cette
miîme princesse , qui, lonqu* un nitisi*
cien , empressé de quiltrr sou wrvicr,
se mit à celui du duc de Savoie, be
rougit pas d'écrire : o II n'est plus .iv
» monde ]>our mui , et, s'il n'y chaow
» pas po«r moi, il n'y cbaiiter.i pas
p long-temps pour qui que et* stnl ; 3
» doit vivre et mourir à mon scr-
» vice. » Beek était poli , de mmvt
ii-ès-douccs , et d'une pliysiouomic
agréable. La liberté de sa touche , ef
la beauté de son coloris rappelaient U
savante manière de son maître , dopl
il fut un des plus habiles imitateuiit.
Sa facilite' an travail donna lieu k
Charles I*"^. de lui adresser ce mot
Irès-connu » mais qui a été qneltpic-
fiiis mal rapporter: « Parbleu, Hi-i*k,
« je crois que vous pcindiicz à cbcTil
•n et en courant la poste. » Lf^s ta-
bleaux de Beek sont répandus dans
toute l'Europe, et principalement daos
les cabinets des suuvcniins. Pendant
ses voyages , il passa quelque Icmm
à Rome, et fut inscrit au nombre dr»
arademiriens,somlc nom de Sccpfrt
d'or , à cause de la inaguificonrr qu'il
de'plova en relteoceasion. D— t.
BÈELDEMAKKU ( Jean ), pei».
trc, naquit h la Haye, en i636. Se-
tant le plus souvent omip*^ k orurr
des appailements, il hit peu conoa
bots de son pays natal ; mais il par^i
que ses compatriotes «'4iinèpenl be-w-
coup SCS talents. Ou a aussi de lui dtt
taLI^uz âc c1iass«. Descamps , qtû
lui accorde de la facililc ft im bon
goût de couleur , ne dit point eu quelle
ânne'e cet arlÎAtc mourut. — Jean
BÉi'i.nEUAKER . SOU fiU, ne aussi à
la Haye, eu i<3(.>9, fut d'abitnl sou
elèvo ; mais, désirant ne pas se borner
à la ncinturc de genre, et sVIever
jusqua l'histoire , il se plaçai d>ms
rcotite de Guiltaiimc Doudyns, .irtiste
estime', cl y fit assez de progri^s pour
«e mettre cnct.itde faire le vo\açe de
Eomc : il y fut reçu dans la Dan-
de académique. On prétend que ,
pour mortifier son amour-propre ex-
cessif, elle lui donna le surnom de
Sin^e, De retour à la Haye, il yeie-
cuta quelques plafnnds et d'autres ta
tïcaux ; mais ayant cle nnmme mem-
bre de la socie'te' des peintres , il s'at-
tira des ennemis par son bumeur în-
sociable, comme il s'en e'tait attire' à
Rome; et îl ^^lla demeurer â la cam-
pagne , près de Rollerdam ; il y mou-
rut d lus un .^ge avance , on ignore
en quelle année. — A rarticle de
Jean Blf.ldemak>.r , Descamps parle
d'un second fils de ce peintre, qui a
également c(e son c'Uve, mais il ue
donne sur lui aurnn det.til. D^T.
BEFFA Ni:GUlM(AwToiwE),Ut-
tëratcur et poi.>te italien, naquit, en
l53i, â Asola , forteresse cc'lcbre
dans la province dv Brcscia ; l'ancien
nom de sa famille cbit Seffa , et il
éVtil de la branche des comtes Ne-
grini. 11 consacra principalrmcnt sa
plumeà rhisïuiie de quelque* famillts
illustres, et surtout de la maison Cas-
ttglû)ne. H jtfi^nali au Lilenl d'écrire
U liiMiceur du caraclcrL' cl les bmines
roor-urs. Il vécut lutig-1eni])s à Man-
toue , et en fut même nommé citoyen ,
comme il Tcuit de Hrr.<(ria. Il (lia en-
fin son principal selour â Piiibrgj dans
le M.intou.iu, où il fut nomme juge
Tcr$ Pan 1 58o, Il y mourut le 7 avril
1 601 . Tl filait lie avec les hommes et les
littérateurs les plus célèbres de soa
temps , entre autres avrc le Tasse et
le V, Ange Grillo, intime ami de cm
grand pocie. Ses ouvrages iinprimïb
sont : I. Eîogj istorici d'alcunî
personag^j deïla famiglia Casti*
eliona^ Mantoue, lOuG, in -4^. Ces
hlo;;es furent rassembles et pubticSy
npr^s sa mort, par Gfsar Gimpana,
l'un de ses meilleurs amis. il. Hime^
Venise, 1 5(i6, in-4'. Ces poésies sont
peu uon)breusrs;ou ferait un volume
beaucoup plus considérable de cellcft
qui sont cparsrs d.iDS dilTerenls re-
rucils.Ghiliui.daiisson Teatrod'Uo^
mini letteratî, vol. U , et Cozzando,
dans la Lihn'ria Bresciana, cileut
de lui , comme imprimes, les ouvrage»
suivants : 1". fstoria de' Conti dî^
Canossa; a**. Istoria de' Conti di
Casoldi ; 5". la Hta dclla con-
tessa Matilda} 4"- ■^'^g/ <^' i^Ui
i gemrali dclla casa Gonzaga ; 5%
Leltere isioriche inlilolate : le Cas~
ti^Uone; mais ils ne donnent aucun
détail .sur ces etlitions. Les mêmes au*,
tcurs assurent qu'il a laisse' plusieurs
autres ouvrages historiques qui sont
restes inddits. G— e.
BÊGA ( ConnEiLLE ) , peintre,
natpiit à Harlem , en iGoo , d'un
sculpteur nomme Be'gjn, k qui sa
cooduilc plus que disiipee occasionna
des Diecoulenlenienls assez furis pour
qu'il le cliassil de sa maison. Par
cgard pour son père , ou par dépit,
le jeune artiste fit à son nom de (a*
mille un léger changement, et prit
celui de Bèga , snus lequel il est gêné-
ralcmetit connu. Il mourut de 1^ i^ste
à Harîcm; Desc.tmps assure qu'il >'cx?
pns^i voluntairemeut à cette mort, ea
allant voir, maigre' tes conseils de sc^
amis, sa maîtresse , rataquec de U
contagion. Si le fait est vrji . il prouve
que Btrga éprouva jusque dans uu J^e
4..
5a SEG
ATOoc^ fenipire des passions qiil
avaient maluise sa jeunesse ; car on
Û%9> ropoqiif de sa mort au a- août
16O4. bcga reçut les leçons du fameux
Adrien van 0*ude , el e'il regarde en
Hollande comme le nitilleur -àe $e5
^cves. Quoique ses t^hlranx soient
rares en France , 1c Musée Napoléon
rn possède trois, qui sufBwni pour
justifier Topinion de sescotDpalnoles.
On doit s'attendre qu'un élève d'iïsta-
de D^a peint que des sujets communs :
aussi c» tableaux repri-sentent-ils une
assemblée ie buveurs, V/nterieur
dun mé/M^€ hoilamlaii f et un Chi-
miste dans son laboratoire. Il y règne
une grande vérité , le pinceau en est
Yérmc , et les lipires uni beaucoup
d'expression. On pourrait encore
louer la vi{|^cur du coloris, s'il ne tirait
pas trop sur le violet. D— T.
BÉGARELLI ( A5TOI5I ) , Fnn
des sculpteurs dans l'art plastique les
plus di*itingués du 16'. siècle, naquit
àTVÎodènevers i4y'^' Celle ville était
alors l'école la plus renommée de cet
art , qtii con&ute, comme on le sait ,
à modeler toutes sortes defîçapes en
pldlre, en terre et en stuc. Déjà GuiJu
Nauoni avait fait quelques progrès
dans ce (;enrede sculpture des i4H4 ;
il avait eu pour rival Jcan^ père de
Niccoîô dcir Ablwte ; mais Beparrlli
surpassa bientôt Mjzzoni , Jean delP
Abbate H tous leurs élèves. Il fit des
ligures grandes comme oaturc , et
quelquefois même d'une proportion
plus forte. Les pères bénédictins de
Modèncconwrveiit une prandc quan-
tité de ces ligure* dans leur éj»Ii»e ri
daoK leur monasicre. Bégarelli vécut
A peu près soixaDif^sepl ans, el tra-
vailla jusqu'au deniier moment de sa
TÏe. On a aussi de lui des lomlieaux ,
^cs crèches, uû lont^s les circonstan-
ces de la naissanf^e de J.-C. sont
rcprescnicrt d'une manière tngéoieu-
sdiir
se , et des statues de grandeurs dliV^
rentes. Il fijt appelé quelque teœmi
Manloue et à Parme. Yasarî loue taî/
noble de ses têtes , ses heUes dr^pf
ries , ses formes admirables , 14
couleur de marbre,^ rapporte qw*
Mirhcl-Angc , en voyant des ouvragM
de plastique de ctt artiste , s'érru:
« Si cette terre devenait du marbrt^
v> malheur aux statues antiques ! r
Bogarelli lut aussi maître de dessin,
cl l'enseigna à Modcne. Il moumten
iS65, Ses modèles ont eu uiw lien-
reuse influcnee sur la peinture de saa
te^nps. Lanzi assure qu'on doit k ce
maître la correction, le relief, U
Lirdiesse des raccourcis, et la griee
oue Fécole de celle ville a montré»
depuis dans ses compositions. A— d.
liÉGAT ( Jeaw ) , né 4 Dijon , ca
i5'i3, avocat au parleinent de crflt
ville , s'acquit beaucoup de réputaticn
par son savoir el par son éloquence.
Devenu conseiller au même pa rleinenl,
il fut charge par sa compagnie de
plusieurs commissions impoirtanees,
et entre autres de solliciter du roi
Charles IX la révoralion de fcdit 6m
I n janvier 1 5Ga , qiii accordait aux
calviuistes le libre exercice de leur
religion dans toute l'étendue du roT^u-
me. Ses remontrances eurent leor
effet, cl Kédil ne fut poinl publié. El
i565, B(!gal fut de nouveau dépnti
par sa compagnie pour sVippnsert
reuregistremeut de l'édit du 19 man
de la même année , en faveur des
protcfitants ; mais ses détnarrhrt
u'euiTni pas Ir même succès qur lr>
piemièrcs. Il fur ensuite chai-gé, st*
quelques-uns de ses confrères . de
travailler à la réforme de U coutUDirdl
Bourgogne. I.a plus grande partiedM
mémoires qu'il romposa à nitr oeoih
sion sontreslé.«mjuucerit5. Cr|)endairt
deux Ac ses traité,**, l'un Pe relraetst
Qentilitio; Tautic, De censu, rtdiie
BEG
nphjtctui^ oDtete imprûnés pTa-
rs fui^; mais ils ne Tout cté cor-
iineut que dans J*ttlUiun de la Cou-
9 de Bourgogne , pubtice p^r
bicr , Dijon , 1717, 111-4 *. U eid-
t In lettres^ et L'un de ses ron-
>onias assure qu'il araîi traduit
en français les Poésies d^Ana-
9U Quelques suivants croient que
iducliun dr Beg.it fut mise en mu-
c par Rcnvoisy C ^. REwvotsr ) ,
iprimce à Paris par Rich. Breton.
recoDipcasc de se* services , Be-
ùl nomme président au parlement
t57i ; ma» 11 ne jouit pas long-
)s de ceKe dij;nice\ ètanl mort le
uin \Si% y Age ffeavii'Oa qua-
soeufans. Son éloge, parleprcs
it Bouliier, a e'tc Hopcimé dans
ion de la Couttune cttec plus
, et dauj le tome V I des Mémoi-
ic yicémn. Les auteurs de la
iotliê^ue historique de France le
ment mal à propos Jean- Baptiste
eauA\ est certain qtie Bi-gat se
mail Jean , et qu'il u'a porte que
son enfance le nom à\ifgnt;aa,
lait celui de sa mère. Ou avance ,
un nouveau diclionnaire, qu'on a
ëgat des Remontrances à Char-
X^ sur ledit de i5Go, qui ac-
2it aux prulestauU» le libre exer-
de liMir religion. Cet «dit nVst
t de ii>6o, comme nous Tavocis
nais du 17 janvier i56'i. Les
onlrances de Bogal sur cetAiit
: point éle imprimées, mais bien
ï qu'il fit à l'orrasion de l'édît du
de mai s 1 065 ; elles furent im-
ée& h Anvers . b même année,
.y MDs le consentement de l'au-
; on en donfl;i , l'année suivante ,
DOQvelle édition plus eorrecte,
'•; elles furent aussi imptimées k
ouse, |5(J5, in-4"-if*ï''3duites en
I en itaben , en espagnol et en
aihL Un pivtcstani publia alors
BEG
5S
on petit ouvrage , intitulé ; Ap<Àof;im
de Védii du roi ffour la paciJicatior%
de son royaume , conxre les remon-
trances des états de Bourgogne ^
t5<>4 , 10-8". fichât lui répliqua par
le suivant ; Bêponse pour les dëputéw
des trois étals de Sottrgognc contra
la calomnieuse accusation publiée
sous le titre d'Apologie , etc., in- 1 1,
Ce livre est sans nom frim[)riirjcur et
sans date; mais il doit avoir paru peu
de temps après Touvrage dont îl est.
la réfutation. Ou a encore de Bogat i
Commentarii rentm Burgundica-
mm à prîmis Burgundia regihus^
usque ad Caroîum ducetn qui apuJb
Aanceium occis us est atino i47^
Ces mémoires out été imprimés au-,
devant du Commentaire de M. de
Chesannes sur la coutume de Bour-
gop^ne y Chàlons^ iTiCS , iu-4'' Cet
ouvrage est rempli d'ans cl > rouis me«*
ctd'incxactiiudesj mais Bonlucr pense
<ruc l'auteur n'a pas eu le loi-^ir de le
revoir ^ ou <ju'il n'avait pas le desscia
de le publier. W— s,
BEGER (LAirsJCifT), naquit k Uci-
di'lberg, le 19 avril i655, d'un tan-
neur. Par complaisaDce pour 50»
père, il étudia la théologie; mais, à la
mort de celui-ci , il se livra h rétudc
du droit. En 1677, n'ctjut encore
âgé 4jue de vingi-qualre ans, d '"t ]
cboisi par Charles-Lotiis, eledeur ps-^
latin , pour être bibliolliceaire et garde
drs antiquités du c;)hinet de re prince.
Il eut cette double place jusqu'en
iG8.>. Alors Fi édéiic-GuiIJaume, élec-
teur de Bt (udchourg, s'attarha Be-
eer , et lui donna le litre de concilier,
negei moui-ut it Berlin, le ai avril
1705, âciiiqiianle-deu^ ans. Suus le
nom de Daphnœtis Arcuarius , Rc-
ger publia en allemand des Considé-
rations sur le Mariage , \\\-\^. Cet
ouvrage, où il autorise la pulyçamip ,
fui composé pour pbire à fâeulcns
.
54 DEG
OharlcsLouis , qui , n*a!raant pln^ sa
femme, êUit devenu amoureux ilc ta
barunncdc Dcgenfcld. Dans la suite,
Brgcr, pour se justifier dans Kcsprit
du prince Charles, (ils de rclecrrur,
Ht de son livre une refitUlion qui u*a
pas paru. Ses autres ouvrages sont : I.
Thcsaurtti ex Otesauro Pataùrto se-
hcius , Heidelbcrg, i685, iu-ful. ;
If. Obscn'ationes in numlsmata quœ-
dam antiffua , 1691, 1(1-4".; UI.
Spicihgùtm antiquitaiis j i^Q^i ^**'
folio; IV. Th<:saurui Bramten"
hurgicus selecius , Cologne, it>9(5,
in-ful. , coDÙQué CD 1699, et aug-
menté, en 1701, d'un 3*^. vuiume; V,
Melea^ides et .fc'(o/iVi, etc., 1G96,
^-4". ; Vï. Cranae f insuîa Laco-
nica , cïc. , lOçïO » in-4 "• ; \ il» Con-
temfdatio gemrnarum quarumdam ,
rlc, i(>97, i«-4".; VII!. Bellumel
excUium Trojatium ilîuslratum ,
i6y9,nn-4'. ; \\*Hc^lim et Impe-
ratofum Boman.mttnlsmuia, 1700,
ïu-k\,} X. De mtmmis Cretensium
serp^ntiferisytlc, i70'i,in-fol.; XI.
Coiloqtmim de tribtis primés The-
sattri antiff. Grjec. v(duminibiis ,
17UJ; XII. Lticerme vcteram se-
pulchrnles iconiae t ftc, 170a. C'est
«ne édition liTS-.iu;;in(ittee de fou-
vrage de U:irloti cl de iJcllori ( f\>\
ISclro Santi Bautoli et Beli-Oih ).
XIII. Numismaia poniij'. Roman. ^
aîiorumque rariora y >^o3, in-(bl.
Begcr fut inonibrc de la sociclc de
B<*rlin dès la formation de cette com-
piRnie. R.
BEGOIl. /'pj-, Lambebt.
BÉGON (MnotL\ magistrat sons
Louis \IV, naquit à B!uis, en i6j8.
Après y avoir fait ses cludes , il vint à
Paris pour y suivre celle du droit , et
frcquenla le Larreau; ensuite, il re-
louriia dAUs sa ville natale. En i6(3.i,
il cul 1.1 chai-ge de garde-drs-sceaui du
pK>idii*l de b!o^^ ; e' »ti 1O67, OU lui
BEa
donna relie de président au fnèmt
siège. Colbtrt, qui él.iit .illic à sa fir
mille, le nomma trésorier dr la ma-
rine à Toulon, en 1677, et, trois ans
Après, oommissaire de la marine à
Brest. En iti8i , Bcgon pa<isa à Tin-
Icodance du Hivre. Louis XIV le fit,
en iC83, intendant des Iles françaises
en Amérique , et U arriva la mcmc
année à 8(.-Dainingue. Celte eolonû
ét.iit alors dans rananhie, dominée
par une compagnie de flibustiers &ait$
discipline , sans mœurs , cl prcsqiie
sans religion. 11 leur remontra avec
tant de force et de prtidence qu'il
était de leur intérêt de se soumettre i
ce que le roi cxij;eail d'eux, qu'ils ac-
crplèrcnl les règlements qu lï Vu pour
la justice, la police et la sùrctc' de la
colonie. ]1 passa ensuite à U Marti-
nique, qui éLiit à peu près dans le
môme état, et il y établit Tordre. Le
nom de cet habile administratear A
été en vénération dans la uiéiDoire des
haLiilanls de ces deux îles, qui cet
joui long-temps du bicnCiildc ses ins-
titutions et de ses règlt-ments. Le roi
le rjppela,en i(>85, pour IVovoycr
à Marseille, en qualité d'intendant
des galères, etlofu, l'année siiivanir.
conscilb r d'honneur au poileuient de
rrovence. Il fut le premier qui ait <u
celte marque de distinction. Fin itiïiS,
il fut nommé à fintendaurc de la ai]-
fine âBochcfort. Enfin, en t6t}4,li
Bocbelle ayant été érigée en géuéraliti%
il en fut le premier intendant, cl mou*
rut, dans celte fonclion, à Bot licfort, le
4 mars 1710, laissant trois iits, dont
Tainc, Michel , a été intendant ju Cl-
nada; le second, Scipion , a ^éév^
que de Toul ; le troisième , livut^-naul
de vaisseau, et capitaine au Canada.
BegOD cultiva toujotirs les science* rt
les arts; il avait formé une grande bi*
bliotbèqne trè.»-bicn choisie , cl un «-
bincl d'anliquilés cgyplicniic*, grec-
BÉG
fWM et romaines. On y voyâiTdM
ftuiiosde métLiilIts clioisit^s» au nom-
bre de cinq à six mille. 11 avait aussi
une qn;inli(é de |iroduction!% de la na-
ture , r.tsseinblcrs des qnalre p.irlies
du monde, par les correspondances
qu'il cnlrelrnait avec le^ savanU et les
vuyageurs On y trouvait aussi des re-
cueils brt c^cnplrts de plantes rares,
peintes d'après nature, uu}*raiid nom-
Lrc de portraits de grands hommes
peints ou graves, et plus de vingt
luille csLimpes des meilleurs maîtres,
et entre antres tontes celles du cikuiel
du rui, doul Louis \1V Un .ivait fait
présent. D.inâ le temps où il était à
Marseille, il conçut le noble dessein
d'immortaliser la Uie'moire da Fran-
çais illustres du i']'. siècle, et il
fil la recherche de leurs portraits. Ht
peiudre à sesfraisceuxqui ne l'avaient
pas encore clc, recueillit avec soin
les mcmuircs qui ont servi depuis k
/.lire leurs clones, et fit graver à ses
dc'pcDS les cent deux poitraits qui se
Irauvenl dans les Hommes ilhistres
publics par Pen-atJt en itityict i^oo.
Liron dit que Bcgou a laisse un jour-
nal de sou voyage eu Amérique ,
d.ius lequel on voit ])articuliè]'ement
Pespiit d'c(|uite. de désintéressement
cl de piete qui le conduisait. On y
Ir'jiive tous les règlements de justice ,
de police, ctr,, qu'il avait iait5. Ce
journal n'a pas c:e imprime, mais il
est conserve' dans la famille. Plumier,
qui a eiè â St.-Dominf;ue pendant que
Bc-};on y étatt intendant, et qui avait
reçu des marques particulières de son
estime, lui a dciic un genre de plantes
d' Unerique , auquel il a donne le
nom de U^^onitu D— F— <.
BÉtiO.N ( I^TiEPfNE ), avocat au
parlrmculdc Paris. Au^si mal partai^é
pour l'exici icur qucdrgne d cstjrae par
les qualités de son cspnt, il était petit
«l Cioutrefair. Sa complc\iou délicate
BEG 5S
'oPTr^fSTde se fdire porter sur une
chaise ju!U]u^ la chsimbreoù il devait
plaider; et, pour être vu des juges, 3
tuonlait sur nn banc. Force , par sa
mauvaise santé , de ne pas se charjçer
d'un grand nombre de causes, il u'cn
plaida que de clioisics. Parmi \cs mc-
nioires et plaidoyers qui lui firent le
plus d'honneur , on cite ceux qu'il
composa pour la duchesse de Gcvres,
qui accusait son mari d'uupuissanre.
Us furent eomptis dans nn recueil de
toutes les pièces concernant celle af-
faire, public en 1714, 3 vol. in-ri.
L'étude absorbait tous les moments de
Begnn : il ne dormait (^\c quand il
éLiit accable' de travad, et souvent d.tns
son fauteuU. 11 mourut eu \yxù. On
ignore en quelle auncfe il était ne; mats
il paraît que, maigre son assiduite'auK
devoirs de sa profession , et sa faibi*
santé', \\ poussa sa carrière assez loin ^
puisqu'il avait ete reçu avocat trente-
tmq ans aup.iravant,lc.j5 avril 1691.
HEGUE DE PRESLE (AcniLLE
CriLLAUME LE ), DC à Pithivîcrs , près
Orléans, fut reçu docteur à la Ciculi^
de Paris en 1760, et mourut eu cette
dernière ville, le 18 mai 1807. î.ej
nombreux ouvrages qui lui sont duil
sont , les uns des traductions, les au-
tres de nouvelles éditions, et enfin
quelques-uns qui lui sont propres. Par-^
mi les premiers , on remarque: I. Ob^
servalions notu'eUes sur Vusa^ede la
cigttè , traduites du latin dcStorek,
Paris, 1 76'i , in- 1 3 ; 1 1. Observationg
sur l'usage intf^me de lajusquiatne^
de l'aconit et de la pomme épineuse^
traduites :iussi du l.itin de Sturek^*
Paris, i763,in-ii,avccnpues;llL
Les vapeurs et maladies nerveuses ,^
hj'jiocoiïdriaques ou hysteriqius ,'
traduit dePanglais de \Afaytt, I7(i'^,<
1 vol. in- II, avec une Exposiiiomi
amitomitjue des netjs, d'Alexaudrt-1
S6 BKG
Monro, om^e cicfig.; TV, Mê4ecine
H' année f trarlirite dp T^inghis Je
Moiiro ^ arec h«anooup d'augmcula-
lioMs, i';()8» u vol. in'8'. ; V. -^v/s
«;/T Eumpren^ sttr hs mnUtiirs qui
rcgtftfjt àans 1rs climats cbaud'i ,
ausM traduil d<'r.in;;li«s. VI.rofinffi.y-
sancff des médiciiments , tr<4dtitt de
ratifiais de l^ewis» avec des additions,
i^^i , 5 vol. in - 8'. Ses travaux ,
comme cdilcur, sob\ moitié num-
hrrttx . ri se liomeiil à V.^vis au p^u-
pici\e Twsiit, Paris, 1761, iii-ta; ci
1 767, 1 vol. in- 1 1. 1.0 Begiip de Prcsle
<ftait un de ces me'dccius qm ont l'es-
poir lotublc, sjns dontc, mu\& peu
rcfflccfai, de mettre la mederine pra-
ti([iie à In porléc des cens du monde;
il croT»»ii pouvoir faire des rccm ils de
runscils d'une •ipplioition assez furilc
puur dirif^er toute personne duns le
Xrailenu-ut des nulrîdîes ; c était dans
cette vue qu'il s'était f;iit le reedileur
de Tîssot, et que Ini-incmc composa
deui écrits périodiques, le Cotiser-
valeur de la santc, la Haye ( Paris ),
1 7<»5, in- 1 1 , et Eircnnes salutaires ,
1 763, tn-16; mais les phénomènes de
reronomiiniiiniale embrassent tant de
données romplcics, odrent tant d*ins-
tabiliie; il Ciut , pour 1rs bien juger, un
tart si exquis cl si rare parmi les inede-
rins rint-m^racs; une longue hahitude
est teOement nécessaire ici, qu'on doit
irnoncrr à jamais à Fespoir de com-
poser de ce» livres médicaux, qui,
comme dis espèce» de Codes immua-
hleSf puissent guider toute personne
«Uns le traitement des maladies. Il est
bien demoDlrc aujourd'hui que touji
\ci livrfs de medraue populaire, inu-
Irte.'i pour les médecins de profession ,
ftunt en outre dangereux pour les
pensdumondequMsexcileutàdcfaus-
wx auplicaiions. I.e lie^ne de Presie
doit elre soumis à ce jugement ; ce fut
à B dirrclioo priucipJc ; &od m-
BE6
tenlion se reconnaît même dans Itf
autres ecnls^ dont voici la liste : T. ifA
moires H Ohierx'oiions sur tuiofp
inUme du mercure sublimé corro*
s;/, la Haye ( Paris ), 170*^ , io-tï,
II. Mémoires et Ohsen^atiuns sta-
l'usage mteme dii colchique rom*
mtai , les feuilles d oranger , «f U
vinaif^re âiitillê, Paris, 1 704^ in-tî|
nvcc Ijgures; \\\, Manuel du Naùtra-
liste pour Paris et ses environs, Paris,
T 766 j in-S". , où railleur traite en gê-
nerai de tous les objets quembrasM
une topographie médicale. IV. Qiui
temps fera-t-il ce matin , ce xoir, de
main } nu Pronostics miles tni inho»-
reuret au voyageur, 1770; V. Eco»
Twmie rurtUe et civile, i7S(>.m voKiD-
8 .; Yl. M a au.vsi coopéré â la RibHo-
thèque physico-économique, de 1 78^
6 17*1'^^ '4 vol. in- ri. î.e Bcgiie de
Presit: fut Tami do J.- J. Bous^eau. et le
dccida â acceptrr rhospil/tlité à Enne-
nonrille. II a donne aus^i U filiation
ou Aoiice des derniers Jours de rnons,
Jean-Jncques Rousseau , etc. , Lon-
dres, 177!^, in-8'.Onlrouveïi l.7snitc
une addition relative au même sujets
par T. fLdc jfAi^/^r/i «grnlilhomme
fiortiipais. Le Bègue de |•n^sIe dément
es bniils que l'un avait re'jkindii^ ^^M
le temps sur les dentiers jours i]e son
ami. C. et A«
BEGUnXET(F.D»iE). surcessi-
vcment avocat et notaire à Dijon,
mort eu mai 1 786 . correspondant de
l'acdcniie des inscriptions et Ldlcs-
lettrrs, écrivit sur l'agrieulturr ri sur
Fliisloire du duché' de Bourgi>^«ï
On n de cet auteur : }. De prit^
tipiis ve^etaUonis et agrirulfura,
et de causis triplicis cidtttrœ in Sttr-
^Httdtd , disquisitin phy^ica : MtC*
tore E. B. D. Dis'ionensi , eJC si^
cieiate œcotwmicd ijigdunensi. i>»-
vione ( et Purisiis ) 1 "fy), in-8". Ce
litre &c trouve dcûguré daus plusieun
fttô
logncs j et Dotammeot ^ans tm
ccitiin Dictionnaire universel his-
torique , critiffuif^ rtc, on U est instril
d'a!H*rdciifï*niiç3iscnMÛt€tlcr*itema-
DUTC : De Principils soli et offrieultu-
np; ce r|ui ùit deux oiivrn^es, Undis
qu*il it'v en a qu'un, il. Mémoirt sur
les »\fanta^esdela mouiwe économi'
qit^ , et du commerce des farines en
détail. 17*^,), in-H'.; 111. Ofnologie,
ou Discours sur la meilleure mé-
thode de faire le vin et de cultiver
ia vigne, iii-ia, i'^']o\\\. Disser-
tation sur l'ergot , i»u hled cornu ,
in-4"., »77i ; V. Traité delà con-
naissance générale deigrains , iT7'J.
3 vol. in-8"- O traite a été ix^iprimc
ea 1780. c( rt'dutt k deux rolunics.
YI. MaruiH du meunier et du cltar-
penderde moulins , ou .-abrège clas-
siipte du Traité de la monture par
économie, 1775, in-fr*.. mniprime
en 1785; VU. Discours sur les
moyens de moudre les grains néces-
saires n la ville de Lyon , 1 769 , io-
»".; VIII. Traité général des sub-
sistances et des grains qui serveni
à la nourriture de l'homme , 1 78-1 ,
6 vol, in-8". On irouvr d^ns cet ou-
yn^t (L>s Dotions sdlisfaûjrtessur la
coiinAi5unce , Urultnrr, lesqii.ilitpit,
les iiMgc5 d^s grains, Ifuis m<iladic.s,
leur conservation, leur achat, leur
cuDiinpice ; sur la coastrnction des
grcuicrs cl des mouLias ^ sur la mou-
ture par cconomip; eoGn, 5ur la con-
«rrration et le comiucrce des fari-
prs. IX. Histoire des guerres des
deux Bourgognes , sous les rèptes
de Louis XlUet Louis XI f^ 1 77'i ,
a ml. io-ia; X. Précis de l'Histoire
de Bourgogne , iw y '. ; XI. Desaîp-
Ùon générale de cette prtwince , m
6 volumes, faite en socjclc jvec l'.ib-
hé de Courtéjic'e; Xïl. \*Histoire de
Paris et de ses monittnents , 1 78 • ,
5 TuL ia-4*<j écfiie de concert avci:
'ânf^-Xin. Considérations çé^
néraUs sur V éducation ^ 1 781, in-ii\
])i';;iti[lfît r (.1 auf nur dr ptusii'urs article»
d<! XEncrclopedie , sur recODOiïlie
lurale. D — u — t.
BEGUIN (JtAr»), cliiraisic frao-
çais, qui florissait sous Jleuri IV et fui
aumônier de liOuis Xlll , voyagea en
Italie, en Allemagne, en Hou^ic, et
viàita avec soin les mines de ces diflë-
renis [>ays. 11 est un des premiers qui
aieut niLs en ordre les préceptes du la
chimie. On a <le lui : Tyrucinium chy-
micum . è natune fonte et manuali ejc-
perierUiti dfprûmptum , 1 ti 1 4 , 1 0 1 8,
etc. , que Conriu{;ius cite comme un
ahr(^c clivant et cnniplct de la chinue;
in:)is qui ncpouri.iit être coD.<nlté uti-
Irmentqne par ceux qui éoiiveot This-
tuirc de cette scieuce. I>a meilleure edi-
ûon est celle que donna Jeremie Bar-
ihias avec d'cxceHcnfs remarques ,
Wirtembcrg, iti56, in-8'. I*c T^ro*
cinium a été traduit tn français, et
&oipie(i&emeu1 revu par Jeau Lucas
Le Roi, médecin, sous le litre A*Elé-
menis de chioiie de Jean liéguin ,
Paris y itii^y i&io, i6-j4* !'•'*. io-
8''. Ou a, jivcc le Tymcinium efy^
micum^ réîuiprime Ïk Ao¥um Lumen
chymicirm dr iiendîj;oviiL<;; de-là Ter-
l'cur de quclque5 personnes qui out
attribué ce dernier oiiTi'ngc à Jean
Béguin. CG,
iJF.HADER-aïAll prit ce nom en
montant sur le Uôoc de rHiodoustân :
avant celte époque, il .«-c noiumait
Stdthdn Moàzem. Celait le !«erond filt
d'Aureng-Zeyb. etTaîné de ses quatre
frères â la mort de leur pîre. 11 |;ou-
vernjit alors le Kaboul. A 'a première
nouvelle de la rualadio du vieux mo-
narque , il se mit k la tète des troii|)cs
«ou:iiiseb j ses ordres, ra^h^-mbla au-
tant de provisions quM hii fut po^^illc,
et dirigea ia course vers A{;rjih , pour
inlerccpïer luuie coiumuuicaiiou xft^
■
SR ïî E H
\z Dfkchan. Priulmt rrltc m.irrhe
piTcipitéf , on lui aiinonf.i U mort de
«0» i>ciT. cl il fui Dri.K;lamc cmpcrciir
de rniudûuiïâo , le dcrnli'ï" de mo-
!:arroia 1119 (le mercredi 4 ^^^^
1 ^07 ). Il fVrmt aussitôt h l'un de ses
frtrefi, Ajzem-Clûli , à qui il proposa
la paisible po^ses^iou du De kehan ,
pourvu ([uc ceUii-ci ne le troubUl pas
d.insic n^fe deTlIindoustin. U ajou-
tait qnc rtl arrange raient clail parfai-
tement Clin forme aux derniêros vulon-
les de leur père, et rontribuerait à
cnlretcuir et à affermir la p:ii\ dans
luut I cmpre. L'orgueilleux A.î/rtn re-
çut avec L.iutcur celle Mge proposi-
tion, et se rontenta do répondre par
ce i'<is(iqnedeS.Vly : a Veux dtn-irliet
» peuvent vivre er.pai\ duu^unrcliuu-
• niicrc; mais il e\l irapi*i'»sil»le que
«deuv rois vivent ensemble d.tns lc
» mêrae royaume, » IWliàdcr-t'.tiâli se
rendit ans^îiôl k f..1ltor, où d trouva
nn dr ses liU qut venait le joindre avec
des troupes et deN munitions. 11$ mar-
clièreni de entirert snr Aurait; un an-
Ire de se» fiU Patteudait dans celte
ville avec des sommes considérables ,
3ui servirent k payer ta solde arriérée
e i'armee. Le Irère et le comiketitenr
du Icgilime souverain^ ne se fit pas
long-temps altendie. Arrive le 1 i de
raï>y'i premier 1 1 19 au fort de Gua-
lior , il y avait laisse ses gros bagages
pour aller en avant. Lei8 du même mois,
les deux années étaient en présence ,
dans la plaine de Djadiou , non loin
d'Akl»er-Al)âd. L'empereur Mogliol
avait sous ses ordres cent cinquante
uiille ehevam et eeni soixanle-dix-
liint mille rihU«sin«.L*arniced'Aâzcin'
Oiâh nVl.nt gu^re mrtiin considéra-
ble. r,cdcrnierobtiuld\i|jord quelque
avantage « niai^ U fortune se déi bra
contre lui. Voyant son année en pleine
déroute, d poussa «ni éléphant au mi-
Ueu dc9 CUUC1D1& victuneiix , s'cxpo-
BEFT
San! à tous leurs coups , et nr s'orrti-
panT que de couvrir de son honelirr
son jeune fils, qu'il tenait assis drvaul
lut. Il tomba eoHn percé d'une baUe.
On porta sa tctc à son fri're. Criui-d
versa des larmes bien sincères sur u
propre virtuire, et prit le jeune orphe-
lin sous sa protection. Il le fil rlever
avec autant de soin que sesenfauts.
Loin d'être découragé par le Iriittc sort
de l'ambitieux Aazrm-Cliâb, un autre
de ses fiêrescrut Lériter de ses dmiic
ri devoir le venger: il leva réttMidard
de la révolte, et attira sur lui 1rs ar-
mées impériales. Apres une adion des
plus sanglantes, qui eut lieu le 3 de
/.outcàdèh I i'Jo(lundi 1 «^ janv.i 'îot)^
dans les envinms de llinlcr-Atâd ,
KambakLclie, c'était le nom du rrbdU-,
tomba percé de coups , et fut porté
dtvantle monarque victorieux , qui
sVflbrça vainement de loi prcx)igiier
des secours et des consolations: Tin-
fortuné avait déjà perdu la connais-
sauce , et ne tarda pas à rendre le
dernier soupir. Ses enfants nVnrrnt
rien à envier à cebd de Aàzcm-Ch3b;
ils fureut aussi bien traités que lui, et
élevés comme ccnx de TempTreur.
D'autres rc'vollcs , moins imporUntei
que celles dont noas venons de par-
ler, éclatèrent dans différentes cnutrécs
de l'HindoustAn , et furent assez beti-
rctisement apaisées; mais ces secous-
ses préparaient la grande disloeation
qui s'est npéix^e successivement, et qui
a eiitralué la ruine totale de Tempire
Mogfiol. En iMirtanl cet empire au piru
haut degré d étendue et de splendeur,
Anieng-Zeyb en avaitpréparéla chute,
iné\ itabie sous le règne de celui dr ses
successeurs qui ne sérail pas doué
d'un génie et d'un eara-Irrr «^ant
aux siens. Béh.Vlcr - Cliàh ne lui
res«mblail en rien. Etranger aux
intrigiics des cours, et mnsMÏnr m
Eclcy il se livrtûc avec uuc iiaiiche
f
BEH
Tolion A loules les praliqnes pieuses.
fioxif, Avons même toul \\e\i de cotj)oc-
tuier que son zclc religieux lui coûta
la vie. Prufnuderaent n'i>é dans la
llicologiemahomi-'unc, el parli.ian ar-
ili'iit de Aly« il déclara l'ititciiliuM de
£iire ajuiilfr à la prufe^Mi»ti Je fui et
au |)rôiie uuintnc Khothbeh y la projK}-
silion suivante: Àl^ est le favori dû
pUu ut l'héritier du firophcU, l^ou-
vail-il implorer les trouLles et les mal-
heurs <^uc cette prtpo6iliou avait vAu-
^s dans les coiniutiH-eiueuls de ri>la-
misme ? l)uc do prioccs ilctrônès ,
massacreii! Que de s^n(^ verse ! Les
TTiêracA raalliriirs ffiilliri-nt se rrnou-
vcIlt daus Ir Làlior,doii( les habi-
tints »oiil piiiir la plupart suon^les,
c'csl-.i-dirc pailisaus de Om.ir, et sur-
tout liv.N-aiiaclies a leur sect**. Le pre-
mier Moll.ili t{\\\ wsaya de proferrrdes
paroles que ces fanatiques regardaîeut
comme des blasphèmes, paya de sa
TIC cet arlc d'ube(^5auce. A U vérité',
le.s plus mutins furent arréles , mais la
luort prf sr]uc subite du souverain ter-
mina tous ers dt'bats. Après une lé-
gère indisposition (jni ut* paraissait
p:i!) dtvuii èlred.inç;<*ieusc, BcliMrr-
Cliàti Icnnina au mois de mubarrem
1134 (ft-'vrirr i^ij), un règne qui
a\ait à |»cinc dure cinq anuc-cs lii-
uairt'.s. îl *'ut [K>ut' sucoe^M•ur son (Ils
aine* M1M17. id-Dyn, qui prit Ir nom de
Djihjuibr-Cli.îli. I.— 1.
BLinMR-KHAN ou BKH\R-
DCR-KHAN (Alaed-Myw Auou-
Sayd), lils d'OIdjdïtuu, .inltliau dr la
dyDastiemrgliolr, fi.ndéedans le nord
de la friKc, jMi les dr5rcnd.uits de
Uji'nçnyz-KlKii:, na.piit «bns la station
de 1 ourkotiy, eu AM*rl»ai'l|àn, 1< K de
zoul-ciidèli ^01 de riie{;. (le jeudi 5
juitirt 1 jn'i}. A l'i^r de sept ont , on lui
donna j>onr ç^ouvn-neur Tcmyr 8011-
ImVIi. Il t/avait |ms cncori* atteint sa
douiicuc auucc, lorsque son père lui
^
BEH %
confia le gouvernement du Kboraçan,
et le chargea de rcpou<iser Ic5 Ouzbek.)
quiavaîent fait une irruption Hjn\celtc
province. Les généraux chari;esréellc-
incni de celte espc'dition ohtiiiient un
plein succès, et le jeune princrri'Cucjllit
toute la gloirf d\inc expédition à la-
quelle son âge Je rendait incapable de
prendre la plus faible part. H ne tard^
pas de quitter ce gouvernement pour
sueeétler à son père. Au nioi-i de se-
fer 7171 tnars - avril 1 5 1 7 ) , il y rul
à Sulthaoyèli une espèce de cour plé-
nièrr, nommée Courd- Tai , par les
Mogliols ; Tcmyr Djouban-Selduuz,
généralissime de rciopire, el les autres
grauds , lui rendirent hommage au
milieu d*uu immense concours de
jïcuple. Le généralissime et le gouver-
neur du jeune monarque le prirent
sous les bras peur le faire asseoir sur ^^^
le trône ; uu repandit sur sa tcte * sui* ^^M
vant Tusa^e , une grande quantité de ^^U
perles et de pierres précieuses. Quoi-
que tons les agents au gouvcrncmenl
eussent obtenu la confirmation des
places qui leur avaient été conférées
sous le règne précèdent, cette sage
mesure ne put prévenir les malheurs
inséparables de lo\itc espèce de ré-
gence. Plusieurs princrs voisins vou-
laient profiler de la )cunessc du oio-
nanpie pour agrandir leurs états ;
Tcinvr 0|<iub^n abusa de son influence
pour écarter ceui qui lui deplai.caient,
et on lui reproche , avec r.iison , le
meurtre d'un personnage plus consi-
de'r.ible encore p^r son mciite que par
ca place ; le médecin el historien ha-
rhyd ed-D}n, un des ministres de
l'empire, péril victime de la liaine
de Téuiyr Dj^'ul^n. Le fjjhle Abtju-
S.'lyd soufTrail patiemment ta tyianiiic
d'un favoii qui luie])argnait la fatigue
de régner; mais ce même favori ayant
voulu disposer de ia main de sa (lllr,
qui avait eu le mnlheui de plaire a\^
e»
BEH
monar(|tie , sa perte fia r<?^oîne ,
et ïl fut mU k OMrt , aiiiù qu'uo
de M*» fil*. tpouTante du sort de us
infortunes ^ l'époux de U bellr orptiv-
linc sVmprrsM de rofirii- au sullhaii ,
qui rjciiicillit avec transport, l.a nou-
velle fdvonte jouit d*uue influt-ncc
8«DS Lorut s, tX s'en st r»it pour perdre
tous ceux qui avaient cootnbue à [a
mort de son père it à celle de »on
irèiT. Des eourtÎMiis, toujours tics-
officieux , avertireot le sonrerâin que
1.1 sulthanc nuLserv^it pas Irès-sirictc-
mcDt les lois du divorce envers son
premier mari ; Quisilovrai^cmblance
d'une pareille accusaliou et des ca-
resses prodîj;iiccs à propos suffirent à
la justifir^tiuu de raccusée. I^es sup-
pfio-s les plus atroces fiircut la cécom-
pensc à*a\ is au sioins très-maladroits.
Pcndaut que le sollhan encourageait
les intrigues de l.i cour et du barcin ,
par rimporunce qu'il y AiUuhait ,
différents ennemis attaquèrent ses
e'uts. U envoya ses généraux contre
les uns, et jugea les OurbcLs dignes
d'être combattus pai lui-même. Depuis
un au , ces Tatais (jeMiaient le nord
de la Perse ; Aboit-Sa yd mardu contre
eux en ^36, II traversait le ChyrraD
pour les joindre, quand une maladie,
aussi subite que cruelle , termina ses
jours i Cirahagb , le i5 de rabv'i , aV
^56 de rhég, (jeudi 3o novcuibic
i555)f anucc trop remarquable , par
la naissance deXamerlan. Â3>ou-Sâyd
était Jgé de trente -deux années lu-
naires, et eu avait régne dix-neuf; on
IVoterra à Sulrlianyclt ^ dans un tom-
beau qu'il s'était lui-m«^mc pre'paré.
On croit que le poison arcéldra ses
jours, et on soupçonna , avec hcanroiip
de TraÎMjTililjiice , la sultbanc fivo-
fitc de l'avoir pr*'|>aré, (Vaprês l'îns-
If^alîon du khan des OuzbcLs. Ce drr-
uier acte de prHîdie coûta la \ le à son
auteur :k' Gis d'Abiju *&•)•{, \ibab-
TîEH
Kban , MHS pitié pour les cbarmrt
la [iriuresse, la tit massacrer. 1^ mort
du sultlian Abou-Sàyd entraîna b
citulc de la dynastie mogbole de PerMi.
Les chefs de hordes refusèrent de re-
connaître son fîls , et cbaciin d'eux.
s'eVigeaeu petit souverain. nsvéeureiU
alors dans un état de guerre perpè-
tuelie; rmvasioD et les conqi(ét*>$ dt
Tamerlan mirent fin à cet ciat iTauar^
cbie. L — •-
BEHAJM ( MARTiTr), ne à Nurem-
berg, veri i45o, d'une famille dis-
tinguée et originaire de Bohême, sui-
vit d*abord la carrière du commerce^
et se livra en mî!uie lein^is à l'élude de*
sciences mathemaiiques et nautique».
Dans un voyage qu'il fit à Auvcrs, ctt
i479t il eut occ.v<ïiûu de connaît»
quelques Flamands qui demcunient
<Lns nie de Fayal ou de Hico; invitT
par eux k les accompagner cji Pnrtu^
gai, Bchaim s'y rendit eu i48o. Un
hoLilc cosmograplie devait être par-
faite ment accueilli dans un piys oùroa
iies'occu]uil qM'! de découvertes. A ussi)
lîeliaim fu'-il vécu avec une distinc-
tion toute parliculiî'rc. Place', en 1 484i
sur la Aotte de Diego Can , qui devait
poursuivre les nouvelles découverte*
eu Afrique, il visita , avec cet amiral,
Fàyal et Pico, les tl^s du Prince,
de St. -Thomas cl de iSt. -Martin,
toute la côte d'Afrique depuis U ri-
vière de Gambie jusqu'au Zaire^
Après un voyage de d^x-neuf moîs^
Ëebaim, en recompense de se& btv
vices , fut ercé ehevalici* du CIbrisL.
11 ne paraît pas qu'il se soit trouve
ensuit^ aux autres e\|>c<lilîons d'ACri-
qiic. Il rcïtaà Fayal , oii il «^ nian.i,
eu 1 48G, avec la lUle de .lob Ilucncr
( jL-;inue de Mact-du), dont il eut un
fils trois ans après. Ke de\ir de voir
sa famille le rappela à Nureuibei-^,
en j40'1< ïl y l»''»-"»sa uue ann«?e, peu*
dani loqudle il acheva le jglob*(Uîi>.
rentre qu'il avâit entrepris h la èle-
m^inde des magi^trab Je cette ville. De
retour en Portugal, Don Juan rcm-
ploY^ dans quelques négociations di-
plomatiques ; inai^ à la mon de ce
prince, en i4c;{, Behaim, retire des
affaires , se rendit à Payai, au milieu
de sa famille. Ayant h\t an Yoyaf^e à
Lisbonne, en i5o6, il mourut dans
celte ville, le 39 jmltrt de la m^me
aîinec, à Ti^c de soi\antc-scac ans.
fieliaim doit être r^ardd c(»mmc un
des plus savants matliém^iticicns elas-
trunnmrs de son siècle. Il e!il un de
ceuT qui introduisirent l'u-^o^e de Tas-
troUbe sur les vaisseaux; il rédigea les
premières tables de^ dëdinaûons du
soleil, et offrit sur son globe terrestre
Fcnsemble des connaissances géogra-
pbiqu('s de celte époque ; mais c'est
moins à re qui constitue son véri-
table me'rite qii^il doit sa cele'brité,
qu*à de nrc'Ienduos dévouvertes an\-
quelles il ne pensa jamais. De toas les
sav.iuts qui ont cru ou voulu faire
croire à ces découvertes imaginaires ,
Stuvenias est celui qui a le plus con-
tribué à tes accréditer. Il assure, dans
son traite' De vcro novi orbis im/cn*
tore , que Behaim a tracé »ur son
dobc terrestre . conservé à Norcm-
Derg , les îles d'Amérique et le détroit
de Magellan, ce qui avait fourni à Co-
lomb l'idée du Nouveau -Monde. Le
professeur Tozen avait déjà combattu
cette assertion en 1^61. Depuis, M.
Murr a employé un excellent argu-
ment puur U réfuli-r. Il a publié la
description rt la copie réduite de ce
gUtbe, terminé l'année mi^c du dé-
part de Cnlomb. Il nous apprend que
Beliaim a écrit sur ce globe, que les
iieui y ont été placés arec beaucoup
de soin, d'après Ptolémée, Pline, Stra-
bon , et les dernières découvertes de
Marc Paul. On voit effectivement que
ses connaissances çéographiqnes ue
fiEH
61
&'ét<mdaient pas vers Torient au-delà
du Japou, que Marc Pdul opjn lie CA
pangu ; du c^té de roccideiit, elles u'al-
laient pas plus loin que les lies du cap
Verd. Comme la position des lieux
était alors mal connue ^ Titc de Cipan*
gu se trouve sur le gtube de Behaim
par -iHo" de longitude orienlalf , ou
par •; 8' de longitude, si Ton cumptc
du côté de l'ouest, c'cât-à-dirc à U
véritable place où devrait se trouver
rAmérKjue : Ceci prouve que B<;baira
n'en avait aucune connaissance. On
remarque, snr le même globe « deux
îles entre Gpangii ei le<i ilt>« du cap
Verd; Tune est ^nl- Brandon, qui
esl regardée commp fabuleuse par tous
les géographes; l'autre, située au nor4
du tropique, est appelée ÂnùUa. M\
Biiache, dont l'opinton esi d'un grand
poids, croit que ce doit être une des
Açorcs. Tous les géographes coutcra-
porains de Behaim uot commis dos
erreurs de ce genre, et celles-ci ne
doivent pas lui être imputées; mais il
ne faudr.ût pas en conclure , avec
quelques-uns de ses compatriotes,
qu'il avdil connaissance de l'Amérique
avant Christophe Colomb. On doit les
mettre dans le nombre de ces méprises
heureuse» qui souvent ont conduit k
la connaissance de la vérité. En effet,
dès qu'on s'est cru forcé de placer les
dernières découvertes qui avaient cté
faites en allant par Test, si pi es de
celles qui appartiennent à la côte occi-
dentale d'.Ûriquc, il était ualurcl d'al-
ler les chcrolu-r par le chemin le plu$
court, c'esl-i-dirc , ou se diri-^eant
droit .1 l'ouest. Celle idée très-simpl«
est peut-être la première qu'ait eu«
Christophe Colomb^ mais son gf<nîe
seul pouvait lui donner l'audace de la
mettre à exécution , et c'est h ju&te
litre qu'elle a rendu .son nom immor-
tel, Vfiisloire de la fi* de Behaim,
donnée par M, Murr , a été publiée eq
altcuiADd; la Iraductiun de II. J. Jan-
»en 5C trouve à U suite du Premier
Vi^yaçp autour du monde^ par An-
toine Pigafclla. Cei ouvrage , iiuprimcf
avec soin, coiilîpnl une carie qui est
la copie iidclc de la partie la plus in-
Ierrsi.*nle du Globe terrestre de Mar-
liii Bcb.iim, Paris,. in l\(i8o'iXin-8".
( r, Bui*ciii. ) !.. R— E. cl R— t..
BKIUM, ou BOEHKM ( Haîts,
ou itAW SEDAtDl, naquit à Nurora-
l>ei*(; en i 5oo. Il fut clève di- Bch.ini
son oncle, peintre et graveur au Lu-
rin , qu'il chercha â imiter ; il a grave
uu asïcr. grand nombre de petites es-
tampes au bunn : on a aussi de lui
quelques planches en Liilie de buis.
Ponrstiivi à cause des sujets licencieux
qu'il exécutait habitmllcineiil, Bch.im
»c vit forc(5 de quitter sa ville natale,
et de se rêfunicr à Fiancfoit-sur-lc-
Nfin , oii il continua d'exercer son art;
mais la dissoliiiiun de sf s moeurs lui
fil bientôt quitter Pattelier du peintre
cl do graveur pour le cabareL 11 mou-
rut marrhaiid de vin à Francfort, en
i55o. 11 est nn des graveurs quoa
appelle pHits-maures , à aiubc de la
petite dimension des sujets qu'ils ex<^-
CMtaient, Il a laisse le manu.icril d'un
ouvrage imprime' après sa mort , en
1 55'j , et souvent réimprime depuis ,
dont le titre est : Traité de la ma-
nière d'affirerufre à desilner , d'a-
près les proportions , la mesure et
ta division du cercle. — Gtn.* m ( Bar-
ibelemi 1, sou rompairioteclsoncon-
lemporaio , a laissé des gravures mé-
diocres. P — E.
BEHM(Jea?i), ne en i5-8, pu-
blia un livre, estime' de 5on temps,
intitule: Chronologie depuis In créa-
tion du monde jusqnà lu mine du
temple de Jérttsalem par Tiitts. II y
expliqu** divrrs eiidrnit-» de l'Ri rilurc.
Je.in Itrlim moiinit . en i(>)8, k
Mixautc-dix ans. — Un autre Beem
(^fîehc^, ne en i6ia, et mort CB
i(ii>o , cuseigna la lhcolo[;îe h Konigv
ber;;, et écrivit sur le libre arbitre,
sur le baptême, et sur d'autres sujeU
thcolopques. K.
BKHMKR(FBKDERi<:KuftCNRtic«i,
jniiseousulle , mi à Bi'rliii, eu 17^1 ,
fur employé par Frnlcric 11 hécxue
d'importantes pii^es diplomatiques;
ses yindiciœ supremnttîs inSHesiam
Sorttssici sont déposées dans les ar-
chives royales. Sou plus |;rând ou-
vrage est JVovum Jus conir^jf^rsum,
etc., Lemgo, 177 i , ri volumes iu-^*.
Ol ouvrage contient cent cint|uaute-uii
aiticics, relatifs à toutes les p.iriirsdr
la jurisprudence, mais surtout au droit
civil. Beh mer prit en coni^idération,
dans ses déi'isions, les lois les ploj
récentes , cl c'est ce qui rend son tra-
vail niilc aux juriscousultcs. Il mounil
le 16 avril 177*3. G— t.
HKIIN (Aphjiha), née à Cantor-
l»e'ry sous le rtgnc de Charles l".^
était fille d'un anglais, noniiné John-
son , qîii , s'clanï embarqtié pour Su-
rinam f dont il venait d'être uonimtf
lieutenant - général , mourut dans U
traversée. Sj fanulle , qui! avait em-
menée avec lui, fut débarquée à Su-
rinam ; et ce fut \h que la jeune et
belle \phai.ilJtconnaissaijcedu prince
africain Oronoko, dont la yie lui a
fijurni le sujet d'une esj>ècc de roman
historique Ircs-inléressant. Elle avait
acqui.f , par son esprit et ses connais-
sances, beaucoup d'asccndiiit sur ce
prince , qui l'appelait sa grartde msl*
tresse. De retour eu Angleterre, elle
é|>Oiisa Bchn , négociant hollandais,
établi à L<'udrcs, qui niounit peu de
temps apt^s. Charles 11. ^ qui elle
avait présenté une Description de £d
colonie de Surinam , jeta les v<™*
sur eltf pour lui servir, *-u quelque
sorte , d'espinn sur le continent , pen-
dant b guerre de Hullatidc. Ayant
heh
p.l5s<f h Anvers , en 1 6G6 , cÎIp par-
vint, dit-on, par le moyen des .luiis
qu'elle Avait su se faire, à Jccouriii* un
projet formé par Tjimîrd! fluyler tldc
Witl , pour remonter la Tamise et
Ln'ittir \cs bàtiincDL5an;;Lis; mais Ta-
TÎÂ i^iri'lk' eu duuna à k cour d'Aii-
çli terre av^nt cte méprisé, mistriss
Ik-hn se borna dês-loi's à un genre
d*inlnj;uc beaucoup moins dang^rrr m ;
elle chercli.1 les niovens de subsister
par un talent litti.'raire assez mé-
diocre, qui, ccpcndaut, joint à i'*-
gre'meut de sa couvcrsation , lui pro-
cura celte espèce de ceictritê qu'ac-
quiert facileiueat une femme belle
et jeune, dont les goûts divers atti-
rent autour d'elle les hommes d'esprit
et les hommes de plaisir. Ses romans
cl SCS poésies , qiri sont eu assez
graud nombre, n'ont i^ërc de mé-
rite qu'une certaine facilité abondante
Cl qiirhpies peintures de Tamour asser.
passionnées. Plusieurs de ses comé-
dies uDt eu du succès ; aussi mistri^s
Behn s*c5t-el!e conformée au goûi de
son temps : elles sont de ta plus gros-
sière iudcccnce. Ccst d'elle que Pupe
» parlé sous le nom à*Astrée, qui était
aon oum |K>étique^ dans ces vers:
WL« tmitlj pull «Il cu'taclcrt lu bctl.
« Voyez avec quelle licence traite le
» tlicitre Astrc'c, qui conduit fianchc-
• ment tous ses pcrsonna^^es au Fit. o
Misiriâs Bc'hn fut liée avec Drydeii ,
Southern, Charles Coltou, Charles Gil-
don, elc. Ole mourut le 1 5 avril i68q,
âgée d'mvirou quarante-cinq ans , et
fut cnirrree dans le cloître de l'abbaye
de VVcsiminsler. Voici la liste de ses
principani ouvrages : I. Poésies di~
verses, en 5 vol., publics successive-
ment en iG84 , i6d i et itiHH. On y
M inséré quelques productions lé^r^rs
du comte de Huchulcr et Je quclqnit*
autres écrivains auj^Uit , cl une tra-
IJItH G5
duction dos Féfîez'torts morales Aâ
la EocliefoucanU , sous le titre de
Sénèqiie dénutsqué, U. Dii-sept piè-
ces de ihé.îlre, la plupart imitées de
l'espaj^nol et du français, imprimées
enscndilc , d'abord en i vol. in-8".,
et en i']'!^^ en fy vol. in-ia. I^ H*.
cdiiion est de l'jSî, 4 ^o'- in-8'.
Quatre de ses pièces sont traduites en
français dans le Théâtre des ftfmmes
(tn^lnises^ Paris, (775, 4 vol. in-H'.
III. Histoires et Nouvelles, en •* voL
iii- 1 3 , iin primées pour \u huitième fois
à Londres, en 1 7 j5, avec une Aotice
hiiigraphitfue sur l'auteur , écrite par
uue femme. Ce qu'on trouve di' plus
moral et de pins intéressant dans ce
recueil, est l'histoire d'OronoAo, ou
le Royal EscIhvs , qui a été traduite
en fiançais par Lap!ace,etqni a fourni
an po^te ^uutern le sujet d'une do5
Tn<illeurcs tr.n^édics du tlieïitre anglais.
IV". La traduction de V//iitoire des
Oracles , et celle de la Pluralité dt'S
Mondes, préctkiécs d'un Essai sur
l'art de traduire; V. Lettres d'un
gentilhomme et de sa steur , i(>B't-
On a conservé quelques Lettres de
mistriss Behn , où l'on trouve le réjt
de certaines aventures calantes qui
font peu d'honneur à son caractère et
à ses mœurs. Ses ouvrages , en géné-
ral , ne sont plus guère lus aujour-
d'hui en Angleterre, et sa réput.itioa'^
y est bien dîéchue. S — t>.
BEIIK ( GEoncE-HrKiti ), méderio
distingué , né â Strasbourg , ic 16 oc-
tobre 1708. Après avoir pratiqua
qui-Ique temps |j chirurgie uans un
rr'giment suisse an service de France,
il voyagea pour étendre ses cunuais-
5.inccs, et suivit â Leydc les court
d'Albinus et de lîocrhaave. Sa répu-
tation le lit nommer membre de l'aca-
démiedes Gurieu\ de U Nature, et,
en 174^,1! fut élu président delà sii-
ctcié allcmaudc Jvndccà Strasbourig,
m
64 BEH
otiU mourut le 9 mai 1761. Les prin-
cipaux de ses nombreux ouvraj^es
sont : I. Phrsiohgia medi£a, Stras-
bourg, 1^36, io-4''. ; n. Lexicon
pfvrsicO'chimico-medicum reale ,
ibid., 1 758, iu-4".; 111. Fttnrtatnenta
jnedicinœ aruUnmico-phrsiolo^ica ,
ibid,, in-4". ; IV. Medichta consul-
taUtria, Augsbourg, '75i, in-4". 1*
a inséré bcaucniip ^c Dissprialions
dan< les Actes de la Société des Cu-
rieux de ta ruiiure. G — t.
BEHRAM ou BAHR^M, surnom-
me CiLA8t5i>Eii ( le bienfaisant ) . 5'.
roi de la d>na>lie des 5açÀnydes ,
sucera à Uorinoux son père , vers
Tan a^i et Tère rlirétienne. Son
premier ac!(? d'autorité , en mon-
tant sur le trdnr, fut d*as?.erablcr tes
grands et les notables, pour leur an-
noncei' l'emploi qu'il pi étendait faire
des contributions : a Ëllc-i ne sont,
> leur dit - il r qu*uu dépôt entre nos
w mains , et ne doivent servir qu'au
» soulagement de nos sujets indigents,
1) à l'entretirn des troupfs destinéns à
» prolégiT nos états contre les env.i-
p hisseiMcnts de nus voisins, et aux
> ve'ritabics besoins de l'empire. ■
fiehrim ne se borna pas k énoncer ces
«âges et viTtueux projets , il s'y con-
forma slrirlemeut , et celte conduite
lui valut l'amotir de ses sujets , et un
surnom prt'férablc à tous les éloges
des Û.itteurs à ^agcs. La bonté natu-
relle de Bêlirim ne nnisaii pas à cette
sagr fermeté qui convient aux liommes
destinés ^ gonvcrner Iturs semblables.
Un sertaiie tameux s sous le nom de
fiâny^ ou Mânes, que sa doctrine et
Min caractèfiB turbulent avaient f.iit
e^ler sous le règne précédent, revint
de l'Inde, où il s'était rrfu^ (sui-
vant les auteurs orientaux ) , et re-
parut .1VCC une nouvelle audace. Il
s'annonçait potir êlro le paracict pré-
dit duis TEvangile. \ja mages, alarmes
15EH
pour leur cn'te, et surtout jwnr l«»r
consiiléralion et pour leur fortune , ré-
cbmèrent Tappui du souverain , ei
trouvèrent en lui un défenseur peut-
l'ire tiop ardent. M^ny futtraii^î ara
1:1 dernière cruauté; on Técorclia vif,
et cet adc de ripiieur et d'impnidenn
coula la \ie a Fi«:br.im. Il prrit de b
main d'un sectateur de U religion op-
primée, h 4'- année d*» son rignc,
vers Tau 370. Des bislonens ^recsda
ËavEinprre ont c1ian(;é le nom de
Behrdm eu cduî de Vararanes, M.
Vi&conti a publié une belle medatUs
de ce prince d<ns son icortfigrtiphii
grecque j pag. 356. h — s,
BKHK^M 11, fils du préccHeut, hé-
rita du nom ctdu royaume de &on père,
et non pas de ses vertus. Son caractcn
bautain et son bumeur s-inguioaiie lia
ayant aliéné le (œur des grands de u
cour, et même celui de ses simples su*
jets, les Romains prublèmit de cet
discordes inlestinrspour pénclrcr jus-
qu'au cœur de In Pri se. Kc mimarquc
tremblant dans Ctosiphon, sa capi-
tale , se rendit plus ^rccssilile 4Ui
conseils ; il écouta m^ine avec con-
fiance et docilité les énergiques rr*
moutrances que loi adre&sa le cW
des Mtibed ( des mages ). La mûri
de reraprreur Carus , qui a\;ul çoO'
duit l'armée romaine dans la Perie
et menaçait la capitale, donna iiM
nouvelk' énerve aux re]irësciilatioffi
aJressées à Behrim ; il fut tit>p hein
reux de se voir délivré des cruelld
inquiétudes que lui mutaient ses r*-
doutables fnncrais ; il rentra dans h
sentier de la justice, et le restr de «m
règne fut p^ùsiblc et heureux. Il mou*
rut en 39^, lai.<isant un fils fpii lut mc
oéda sons le nom de Behrdm III , sui*
nommé SedjesUin-Chàh f ou Sou^f
rain du Sedjestdn , parce qii'jt avait
gouverné ctttc province du vivaulde
son père ; les ôcriv^ins grecs le dob^
W F- (I
aranes S^-giuuaa. II ré^nx
», sdoo eus, neuf, siùvarit
iisUin^isonrnUtiiXtClqiiatrc
cmcnt, si l'on s'en rapporte
Ndineh , ou Histoire poé-
r rois de Perse de Fer^
L — ».
\M IV, fils de Cliâpour
Uiy succc'da , »ur le troue
es, à Ardchyr II, son frère,
}\i 384- L excessive bonté
jracière, qui dej^enérâit en
causa sa ruine ; les factieux
tius abusèrent de s.i douceur
! soulever les soldats. Au mi-
r seditiou , une flèclie égarée
.* h dessein , termiii.] U c^r*
ec souverain , digne dNm
ort. Quelques historiens prc-
u'il pcrit de la mnin d'un de
qui n'avait poiirUtit au-
sc iilaiodrc de lui. 11 re-
D dix ans : il porta le sur-
Kcrmdn - Ckdh , souverain
An , parce qu'il avait gou-
le province pcnJ.mt les rè-
m \À-ïc H de «m fi ère , r.lû-
, CliJpuur m, et il fonda U
Îi porte le oum de la pio-
lustoricus b^zHiitins ont
nom ea celui de Canna-
VM-GOUR^c'est-i-due,
, le 5^ de ce nom , tt le
iç^aydc, ciai! fils dTrzJed-
gfi-ju. lie monarque, déses-
§ pouvoir «lever aucuu des
B lui naissaient , ioiaguia
vttlui-ci en Arabie jKiur Vy
?r, et le confu au pouvcr-
)iéryrrli {la Mc«opotimie) ,
fcpcndauîc de rttnpire des
bir^m reçut une excellente
fchysique cl morale. Ayant
rsua père ctait moit , et que
avaient dcccrne la couronne
pdrcut? j uommc AhoS'
IIE H; 65
rou y î! résolut Je chasser Tusurp-
teur. il rassembla donc une aruice
d*Arabcs, qu'il conduisit contre lui. Lcf
evcncmenL< de cctlcguerre et lei aran-
tures de Uebrâm i^orii riipportés au.
long par le poète Kiteby. (^uelqucs-
uues de ces uctioris ont passe dans les
Histoires de P^rse ^ où nous lisons;
a Qu'il dciîa K-hosrou d'arracher d'en-
u trc deux lions afTatncs le diadème
u (^u'il y avait place. Il tua les deux
u bons et pnt le diadème; il voyacea
» ensuite , comme %iinplc pai-ticulier ,
o d.iDS finde, où il épousa la fîllc du
tt roi ^ dont il avait gacue la laveur
a en tiiaut un elcphaut mrieui , et ca
a thomph.iui d'un prince indien tjui
f avait £iit une irruption dans le
n royaume. » Cette histoire a tout Pair,
d'un conte persan. G'pendani , nous
pouvons assurer qu'il repoussa les Ta-
lars orientaux, qui , selon leur usager
avaient passé TOxos sous sou règne,
et qu'il -soutint aussi d'une manière
glorieuse la guerre contre le$ Romains,
pendant plus de trois ans. Il éprouva
cependant quelques revers qu'il sut
très-bien reparer, linfio, n'ayant p|u^
d'ennemis â combattre , il passa \p
reste de sa vie à cbasser. Si proie fa-?
vorite était tiu animal nomme eoùr ^
qui semble 6re Tonagros ou l'^ue saut
vage. Ou dit qu'il fut lue dans une
chasse par un de ces animaux. Behring
l'égna environ vingt ans. Il mourut
vers Tan 44*^' On a fait tant de cour
tes sui' ravènemcnl de ce prince a^
Irone. sur ses aventures et sur se^
exploits, qu'il appartient autant au ro^
man qu'à l'histoire. A une force pres-
que surnaturelle , ii un couiai^e à toute
épreuve , il joignait de grands talcnls
militaires cl hlîérûircs. Il faiiait IrèA-
bicn des vers arabes et persans , et eu
fit eu eifet beaucoup, suivant Al-Ma-
Vviudy. On trouve quelques - uns de*
premiers d4ns riuteressaiit recueil iiji-
66 R E H
tiluW : Mamtmenta vetustwra Ara-
bue, piibli<î \h\v Alb. ^chuItCDS, pag.
BEnRAM-TCHOUBYN. iiu des
gc'o^aux criJorrnouz, uu HormLsdas ,
monti sur le irône de Perse par une
de CCS circon^lances fti comniuues daus
Ips cfats sujets aux rcvoïuiions. Il des-
cendait d une timillc distinguée de la
Perse, qui avait posscdt^ autrefois la
ville de Rey , et lui-même était gou-
rerneur de l' Azerbaïdjan et de rArinc*-
BÎe, et surtout très -célèbre par son
courage et ses laieuts militaires. Hor-
iDOirz, d'après Tavis des grands du
rojAume , le choisit pour commander
Farmcc envoyée contre le souverain
du TurVcstin , qui avait fait une inva-
sion dans le nord de la Pirse.Belirâm
neclioisii, dans l'immense armde qu'on
avait mise à sa disposition, que douze
raille bommes d'une valeur c'prouvée.
11 conDaissait tous les inconvénients
d'une arme'e trop nombreuse. Os
ia,Ooo hommes lui sufGrent en effet
pour repousser les Taiars. Leur mo-
narque péril dans l'action , d'une fl^--
che lancée par Golirjm. Le ûls du
vaincu voulut faire de nouvelles Irn-
tatives; il fut pris et envoyé à Mad.Vin
avec '^So chameaux chargés d'argent
monnayé, d'armes, de vases d'or et
d'argent. Hormouz , ravi de se voir
délivré d*iin ennemi redoutable, et
admirant cet immense butin , allait en
lêmoigner toute sa reconnaissance au
vainqueur , lorsqu'un de ces hommes
envieux et perfides , si communs dans
toutes les cours , dit en souriant '.
■ Nous voyons au moins l'oreille de
» la Tache. » Cette observai ion eut tout
<on eïTit, L'avide et [lusillanime Hor-
fnm»2 envoya au général victorieux des
chaînes, du coton et un fuseau. Belirâm
se chargea de chaînes ^ passa le colon
auloiu- de son cou, prit les fuseaux dans
13 wiin^ cl !tc prcscnta amsî à rarmée.
lïEn
Un crid'indignalii.n éclata dr loui c^
tés, les officiers i-t les >oldats jurèi
fidélité à leur général , haiiir ci mépri
au plus ingrat et au plus avide des s«
veraius. Bebrâm exerça ratiiorité si
pr^medaus une partie de la Prrse,i
n'usa pas cependant IV'xercer en ko
nom. Il se servit de celui de Kboir«
Pervyr^ Gis d'Horniouz. Celui-ci
seulement le désavoua, mais ciieorf
marcha contre lui. Après une guerr<
d'assez longue durée, les aticieus s^.
dars, compagnons de gloire Je Bet
riîm, étant murts, ses nijuvdle« n
crues ne vii-cnt en lui qu'uo rebrll*
et rougirent bientôt d'être les ici"
trumcnts de sou ambition. Behnim
abandonné par ses soldats , s'coiiii
dans le Turkestdn. 11 y trouva Id
espn'ts encore tous remplis du soun
mr de ses grands expluits. Lr souvi
rain le combla de caresses cl de &
Vcurs ; mais tontes ces faveurs ne prrf
servèrenl pas Bchiàra du sort qui '
était réservé : il périt du fer d'un \
sassin, vers l'an 5ç)o.ll n'^vditcxei
que peu de temps l'autorité suprcfflf
et, quoique plusieurs écrivains le pt|
cent entre Hormouz, fils de NoudiO
vin , et Khosrou Pcrvyz , fils d*
mouz, je n'ai pas cru devoir TadmcfU
dans le Précis chronologit^ue de
Perse ^ que j'ai ajouté k la noqv
édition du forage de Chardi
surnom de Tclwùhjn , de.
Tchouh tbâlon) , lui fut donne'
do sii haute stature , de sa m
de sa force. L— 4,
BEHRENS (CoKRADBAnTvoLo
médecin et liislorii.'n , né le uG
1 G6o , à Hildesheiiii , mort en i ^
après avoir obtenu le litre de m<
cin de l'électeur de Bninswick.
bourg. Il a consacre presque tous
travaux à Itiistoire de U maison
Brunswick , cl à la généalogie des
milles illustres , soit éteintes soît
ibtes. Sou cousin , 1r paS'
Il , a publie , dans les AnnaL
lui. sem. 3, b liste dï plus de
tuts Rcnédictgics , dre^iSf'fS par
n.<. Il s'occupail aussi de tliéo-
li a insc'rc beaucoup d'observa-
dan« les Mémoires de Vactuiè-
es Curieux de la nature^ dunt il
lembre , sou& \c nom d'Etuiore,
rindpaux oiirragc% sont : I. 5^-
diatetica^rraucforly l'îlot in*
PUTraf;c d'hygiène , où il prci-
mcillcur régime pour se couser-
11 snnié. II. De constitutione
medicre, Httlm^t.idt, lOtji ,in-
111. Medicus iega/is , 1696 j
f en allemand , ouvrage de mé*
f légale. IV. Selecta medica de
:irue naturd et certitudine ,
ifort et LdpEig» 1708, iu-8'.,
ge sur la pliiloAophic de la méde-
V* fasti Caroiinif in qudms
CearoU Magni ex ffenr, Tur-
nnalibus ezcerpta est , Franc-
1707, io-4'. VI. Arbre ^énéa-
ae des seigneurs d'Assebourg
UemaDd), rt plusieurs Di>ser-
>l insérées dans les Acta eru-
nrn. — Son fils ( Hodolphc-
sie), mort en 17 -'17 * a ptiblié ;
ramen afjuarum mineraUwn
tendu ei ff'echleldensium ,
siedt, t7a4/in-4o. ;II. Tri-
ItttfUm memorabiliurn ^ Wul-
ttlcl( 17^7 ; 111. De imagina'
tuôdatn miraoulo in gruvi ocu*
n morbo ejusqite sponianen at-
hrtuHd sarintione^ Biunswick»
, in-4''-t cVit rbi^luire d'uue
lie don', on voulut faire un mïra-
Mfon altribtmit au diacre Paris;
^ eerebri vtdnere non semper
Màlutè lethali , FranrC , 1755*
»— BcBttxifs ( Cieorgc-Hen-
), médecin de C^ordbauxen , né
, mort en 17 ri * a donné,
, une Description parti'
•
BEI «^
culière et détaillée des montagnes ,
cavernes , fontaines , productions
naturelles , et de toutes les choses
curieuses qui se trouvent dans l'an-*
tienne forJt ffrrcy'nie , nommée au*
jonrd'bui le Hartz , Nordbaiiseo ,
170^, iD-4"-» traduit eu ang'ais, ea
I ■; 5o. G — T.
BËlCH ( JoKcmM- François ) ,
peintre » naquit en iGô5 , à Rarens-
bourg , on Suabe, d*un géumètre^ qui
fK-ignait |>our son amusement, et qui
ui donna les premiers principes d«
Tart. Bt'ich, devenu unaiii«te habile,
fut cliargc , |)ar l'é eelcur MaXHoilicn
Emmanuel, de peindre \es l>atalllrA
livrées en*Hi>ngrie par ce prince. H
alla ensuite vu Udie, ou il £( plu.Hirurs
ouvrages qui méritèrent dVtre distin*
gués méioe dans ce pays, rirbe d*
Uritdecbefs-d'ceuvre. Solimêne copia
d'après lui plusieurs paysages. De re-
tour à Municb, Brichy moumt le lô
ofl. 1748, àquatre-vingtirois ans. La
maniêi'c de ce peintre ti^nt de celles
du Guaspre et de Salvaior Rosa; c\st-
ft-dire que ses piiysages (jlFit-nt sou-
vent des sites sauvages tl singuliers.
II a aussi gravé le paysage à IVau furCe.
D— T.
HÉIDHAWY ( ABDAtiuH Beit •
Ouah , surnommé), était, .iinsi que
l'indique son surnom, natifdcbcadhây
ville delà provinredeFai^,rt mourut',
en fi85 de Tliég. ( 1 185-7 de J. C ) i\
s'adonni au droit mu.sulman, devint*
cadliy de Chyrâz , et composa sur
le Coran ic plus célèbre commcu- fl
lilie arabe que nous coDnaissionft,^
Cet ouvrage , intitulé : Anwàr eU
tanzjrl^ wa ésrar altawji, c'cst-â-
dire . Us htmières du Coran et les
Tr\Yst€res de son interprétation , a
étéluî-m^nc commente j^ar plusieurs
savants, et aserri de texte Àun grand
nombre de gloses. Il c\i<^te manuscrit
daut les principales bibliotL^ues d«
6S
fiTÉI
rEiit-ope.Beidbawy,outr0crCommf7i-
(ainr« et plusieurs iiutres ouvrages sur
le druitet h lugiqut', dont on trouTc la
oomoucluturc dans icMenhel tl Sàfx^
à cent eu |>cr:iaD , sous le litre àc
^'itam el-tèwaryhh , une chronolo*
gic que M. Sylvestre de Sacy a fait cou-
uaitre dans le lou. IV des Notices
9t Ejctraits des manuscrits de ïa Bi-
bliothèque impériale. Reiskc observe,
dans SCS Suppléments à la Bibliothè-
ifue orientale de d'Iierhelvtj qu'une
juriic de celte histoire a ele traduite
en latiu par Multer, tt publiée avec le
Icxte à Berlin, en if>89; mais cette
«.isertiou liasardtfc nous fera entrer ici
dans quelques détails. D*aprè5 IV\actc
notice de M. de Sacy , cet ouvrage de
ik'idlijwy se divise en quatre livres;
le |•^ contient l'histoire des prophè-
tes et des patriarches, depuis Adam
)usqu*â Noë; le a'.^ celle des rois de
Périme, depuis l'origine de cette mu-
narcfaic jusqu'à son extinction par les
mosuloians; daus le 5". livre est ren-
iermdr rbistoirc de MabomcC et de ses
fluccc5sturs, jusqu'à leur ruine coticre
par les Tatars; et dans le 4'',l*his-
lorre de* dynasties qui se sont clcrées
en Pcrw sous les kïialyfes Ahbaçydes,
jnsqti*'iU temps de Re'idhawy. Nous
ebterv cioiis que M. de Sacy s'est servi,
pour rédiger sa notice, de deux manus-
ohts 1>u3^édcs parla Itibliottièquc im-
périale. Voici uiaintcnant un rc'sumcdc
oc que dit Muller sur l'otlvrage qu'il .1
rblié. Cette histoire, dont il a traduit
litre par Lineee historiarum mar-
gaiiUt^ se divise cij dii livres; le
ttonleuu des quatre premiers est abso-
lument scDiblable à celui indique par
M. de Sary ; Tobjet des sis livres sui-
vante, à l'exception ccpcndaul du hui-
tième, nous est inconnu; cir Muller
ii*av.)it en sa possession que les quatre
premiers livres y te liuiticmc et uuc
partie du ncuvime. Ce savant observe ,
cotmne M. de vSacv , qu'il est dil
la preXicc que Bcidhawy •
sou ouvrage le ai demub..;
(|i 7 juillet I u'^5 de J.-C.) Cv biulHJat
livre, dont nous lui devons la ptitili-
cation , est consacre à riiÎMoire ^
Kbatai. Il se compoH- d'une ptebcttf
de deux chapitres, dont le pmmir^
subdiviM* eu deux sections, traite^
la chronologie du Khataï, et dooneli
description de ce pays ; et le scoooi
est consacre à Thistuirc de »es roOf
ranges sous trente-six classes. Ce tînt*
imprimeà Jcna, en ■^>77 > accoopi-
gne d'une traduction latine et de sario-.
tes notes , fut publie , avec des supplé-
ments par le ills de Muller, sous ce li-»
tre: Beïdka^ai historia Sinensis^ p*^
sicè et latine ah .'fndr, MuUer^ ACCt-
dunt ejusdem noLe marginales ^tlL^
Berhn, 1O89, in-4". De tout ce^or
nous venons de dire, il résulte, M'
que les manuKrits de la BiLliuihcqor
impériale sont incomplets , ou qui
Muller a été induit en erreur en attn>
buant h Beïdhawy ce qui ne lui jppir-
tcaait pas; mais «i Ton considèrp q^it
^indication de M. de Sacy c^t parfi--
H*ment d'accord avec celle de Hadjy-
Klialla ; que ce célèbre bibliu^rdjiU
oritni.d n'attribue à Beidhawy autua
ouvrûgehLStoiiqucautrequck'i\7:rtfa
el-iéwarykh , iiX qucniin Muller dt
positivement qu'il n'av.iit .luns V«
yeux que ces quatre premiers tirm.
dont le contenu est le mctne que celui
de nos manuscrits , et seulement U
huitième et un fragment du ncuvîtmr,
on sera bien porte' à croire que le bue
litmc lîvrca c'tff ajouté par un co^t,
qui y pour lui donner plus de pHi,
l'aura mis sous le nom de Betdham>
autrement il faudrait supposer ^iv
lUdjy Khalfa n'a eu »uvis les yeux (fut
des manuscrits aussi incomplets ^
les nôtres. ' ^ - J— 'iv.
BKIEK ( AoHTcrv ) . juriscou^uhr.
BEI
pârticnlirromenl dî^finptii?
icdicrclics Mir les lais fjui
(■cglcr riDdu^lrie et les piv-
ies arli.s.iu$ , naquit à Jéna.
ncr 1634, et ût ses ciudcs à
ipzîj; , Wilteubcrg , Kostock
il «Util pixifcsseur de droit à
rsquil mourut en 171 1.
ic5 prinoipes qui rc{;IaienC
c cd Eurupe . et roi-ganisation
>rations d'atlisans aient subi
s cbanprincnU depuis la mort
, ce qu'il A eci'it sur ce sujet
e utile et otimcVnAlb'inapic.
^paux ouvrages Jont : I. 2^-
l^ntùs juris opijtciarii prœ-
n emt'ssarùfs , Jéna . 1 685 ,
augmente par Frc'd. Golt.
Jena . 1717 , in-4*. ; II.
us (U jure prohîbendi , quod
opiftcibus et in opifices ,
5 , in-i*. , euiicdi pjr
a, 17^1 , ia-4^ ; 111.
egrè redux cojhspcctibus
tonspicuus . JAia , i68!> ,
mente par Slnive, Jciij ,
I-4''m1V. De colle^ik opifi-
na, 1688, in-4^., reuupnme
Wh de Slruvc et de Gtcbel , ï
y 1 7^7, in-4 '•; V. Opxis Jtf
Vcn camifices et excoria^
mest, 1701, 10-4", etc.
( KhMacHÂvn ) , mim54re lu-
k Francfort-sur-lïsMein ,
mbre 1 5 1 (>. est mrirt le 1 1
Il fut élève à Wuiembcrç
Dlimcnts de Lutlier » qu'il
cubtremefit. Ou a de lui :
immentaires surla Bible; II.
mes in lihelltim de spherd
Sacro busto { Jeau de Sa-
WîMembcri;, i573,in-H'.;
irs autres onvraRc», On lui
livre inlilnle ; Proftotitio
Icio argumenta erronea
poniiftciomm cumrefu-
BET
«g
tationibhs ^ publie sons le nom d'-^/tP
drea$ Epicxmus, Ma{;debour); , 1 5 5 1 ;
iu-y*. , dont \\ existe une Irad. fran-
çaise, L\'on, i5G5, iu-8'*. A, B— T,
BKIRR- / V. BEVtR.
BRIERLLNO. Foy, BEYEaLmo.
BEIL ( Jea^v-DavidI, acteur di:c-
linj;ué, né à Clu-mnili , en 17^4,
joua ovcc auerès Us rôles de valets sur
plusieurs llicàircs d'Allemagne. Il a
compose dit comédies où ses compa-
tholes trouvent delà verve, de l'ia-
venlion, un dialogue rapide , mais peu
de travail et de sagesse ; les principales
sont : 1. les Joueurs , Manbcim ,
1785, in-8*.; II. VÈcoU des Co^
mediens , ibid. , 1 785 , in-8°, ; !!!;
^•fmour et Capriee, etc. ËUes ont 1^
recueillies en a volumes, et publiées
à Zurich et à Leipzig, 1794. Beil
mourut le 1 '*> aotïl 1 794* On impti-
ma, .iprf^s sa mort, une comédie inti*
tulcc : V Orgueil du mendiant ^ Zu-
ricb, I •jc)7 , in-8". G— t.
BKINVILLF. ( CHAnLEs-lÎAnruK-
lemide), gentilhomme picard, mort
en 1641 ,csl auteur des yèrit^sfran'
taises opposées aux calomnies es-
pagnoles « ou Réfutation de la dé-
claration dii cardinal injant{ Fcrdi*
nand d'Autricbe, aicbeveque de To-
lède , et gouverneur des Pays - Baa
pour Philippe IV, son frère), Bvaiv-
vais, 1657-59, 5 vol, in-8\ , Paris,
1045, tn-4"- Cpst une apologie du
cardinal de Bicbelieu , où l'on décou-
vre toutes les ruses , les vues ambi-
tieuses et le peu de bonne foi des
espagnols. L'ouvrage est divise en
trois parties; la première comprend
ce qui s*esl passe depuis la paît de
Vervins, en 1 5<ji^ , jusqu a la mort de
Henri iV ( iGio ) ; la seconde, de-
puis celte ej»oipie jusqu'au ministère
du cardinal, en i6a4 ; la troisième
embrasse tout ce qui s'o&t passe sou&.
sou administration. A« B— t.
90 BEI
BETKETS C Godcwot ■ Cbhht©*
FSE ) V piofcs5cur de cliiniie i( de
mcdrciiir riinivcisitr dv Hrlm>ta'dt,
dADslcci-dcrant pay» de BruDswuk,
à qui plusieurs sinpilarités et une
sorte d'cxislnico m)!.lcricnsc avaient
prooitreeo Alkmagneune fort grande
cdclirité. tl est mort à Helmsixdt , rn
•fpteinbre 1809, âgé de ni-ès de
quatre-vingts ans, étant ne a MuUl-
nauseu , en 1 ^3o. Sa famitte était ao-
Qpnne dans cette vi!le. jndisIiLre ; et
•on pcre, qiùy était rcv^ti d*uu rm-
£loi de oiapstralurc y y rxpiçail aussi
1 pbarmarie. Beircis dvaït |^I(l^ieu^s
bonnes qiulité» , et , i kcs forfinleries
prês> étail un furt honnête liunimr. Il
«oignait avec lèle urs uiahdes , vi^itJit
»ans rétribuliou ci-n^ qui étaient pau-
vres, et l^u^ fuiirnissait Uiêinc gra-
taibmrnt les remèdes nécessaires. Il
avait du sâvoîr , rt beaucoup d'e5pril
natuiel ; ses cuurs étaient iiitérrssinis
cl fuM ^tÛYÏs f et quantité dr iavants
ou dVtran)*rrs aH.iîeiit à Hclmsta^dt
pour le visiter. 11 s'y était acquis une
iliai>oo s[^cieuse , qu il avait rem|)lie
de toute 5(;i-trdet:iino:>ités etdecbuses
carrés <'t prérif uses, ou du moins qu'il
cavail, arec beaucoup d'adresse, faire
passer pour telles quand elles ne I c-
toieut iMis en eHet. Il montrait tour à
tour ai\ - sept cullecrions diverses
d'objets d*arts, de sciences, d'histoire
naturelle, de mécanique , etc. Il avait
nasse toute sa vie et employé tous
«es moyens a 1rs recueillir, ce qui
détiute eu lui beaucoup d'ciici^ie et
de coitslaiicedecarjctêie, jointes à un
ardent amour punr les sciences . et &
nu dcsintéressemcut fort louable.
Parmi tics tableauit, il en était de fort
bons puais il prétrnd^it ]>os$éder des
onvr.-igcs fameux ; dont il n'avait que
des ro]iiei, comme par exemple de la
Aui't «tu Corrè^e. Il av.iit aussi trois
automates eomius . psrmi jeiqueli sa
BEI
tfATiraitle Canard <iui ^gèrt ^^tçl%
soutenait êtjc de Vaucauson, qui-
qu'on sache que ecux-<'i font partie drf
cotiectioDS impériales de St. - Peim*
bourg. 11 possédait de très-belles iiijre-
lions anatomiques, à la façon de Libff'
kidin, et qui paraissaient être de ce»
libre pby^iuloglle. 11 avait eti 0
quelques antiques, des maDusctil<i,drft
livres rares, etun beau cabîuet dem^
4tiUes, composé en grandi' partie d^iB'
cieunes monnoies d*or. Il œontratitur
tout , mais rarement , et avec ptt-
caution , une masse transparente, phi
grosse qu'un cruf de ponle, qu'il aJfi^
mjït t'trr un diamant, du poid deG^M
karat.s , et qui* tous les sonvcnuns h
la terre ensemble n'auraient pu pa^<
Des gens de Tart ont cru que cetti
pierre, qui ne s'est plus retrontw
api*ès la mort du possesseur , était
beau caillou de Ccylan ou de Madags*
car. H devait paraître étrange qD^a
pi*oftôsetir et un simple mcderin, dan
une |H'tile ville telle que Hilmstxdl,
eût pu se procurer tant d'obi»:ls pn^
deux, dont l'acquisilinn semblait ai*
ger d'immenses richesses. IVireis do»
nuit â entendre , et avouait m
quelquefois sana détour qu'il bÛMt
de l'or. Ce qu'il y a de certain , c'rtl
qnc, dans sa jeunesse, il avait tronvélr
sicret d'nne belle couleur rouge , pro-
pre à peindre sur la porcelaine , (
qui lui avait valu assez d'argetit I
assurait avoir . dans toutes les grandit
villes du monde, des agents il ses o^
dres , chargés de lui acuetf r , â quf^
que prix que oe fût , les objets niriefll
qu'il désirait. Il racontait aussi plu-
sieurs voyages qu'il av.iii faits à P^nit
à Rume , et aUleurs; bien que da
gens qui l'unt connu de pies assuitVC
qu'il n'était jamais strti de Hclmsl«dl
que pour aller tout au plus À BeriÂ
et autivs lieux peu éloignes. Beitcis
force de répéter ces histoii^s, ctiit p^
BEI
c qu'il paraît , k se Iri porsua-
croyait plus mcniir tu its
In p'a d'autres écrits de tiii
dissertations physiolo-
'ialta, parmi loqucUei. il m
une uu deux qui ofTretit de
Elles seirouvcnt, relices en
olumc iu-^"* . i> l<i bibliothc-
uoivcrsite' de Goëitii)p;uc.
V— s.
5IER { J ACQtrcs }, chirurgien,
;iiiphiDC, se distingua Icllc-
ns te service des armées , cl
kemenl dans le Iraileraent
id*ai nies à feu, q ne Louis XI V
ompagnei- par lui dans toutes
i^iics , lui coofli coDstain-
lireclioii de toute la cliirur-
re, et même voulut qu'il
it à Topcration de U fistule k
lui futf.iitepar son i^'. cbi-
'elix, et qu'il donnât son con-
mort en 1713, à'^é de qua-
inzc ai!S, n'ayant rien e'a'it.
Cet A.
lAR. fo/. ÀBEtt-BlTAR.
ART, comcJicu , qui , après
l camarade de Molière, dans
revint avec lui à Paris ,
el jo4u dans presque toutes
de CCI auteur- Son emploi
ïrcs, les seconds valets et
lents tragiques. Ce comédien ,
ilu séparer deux de ses «iiDis
lient sur U place du Palais-
blesse au pied, et resta boi-
lent, qui aurait furcê uu
ris aimé du public d*<iban-
profcs^ion, ne l'eiu pécha
qrêer plusieurs rt^lcs. Ccst ù
Molière donna celui de la Fl^
tYy^vare , el lorsque Har-
; « Je ne me plai^ point à
chien de boiteux- là , b des
croents rciteivs indiquaient
'on le voyait toujours avcr le
ir, maigrie son accident. Suu
BEJ «^
succès dans les divers rôles deralefs
fut le] , que les acteurs qui , k octle
époque, jouèrent en province non seu-
lement lu Flèche , mais encore d'au*
1res rôles de IViart , afTectcrcnt de bot-
tercomme lui. Ce comédien avait beau-
coup de bravoure et de présence d'es-
prit ; il apaisa seul un grand nombre
de militaires dcb m.itson du roi, qui,
se croyant outrage's de ce que Molière
avait obtenu de Lonis XIV qu'ils n en-
treraient plus gratis au spectacle , for-
cèrent les i>ortes , et tuèrent les gagistes
qui en dcfcndaiout l'entrée : ils se por-
taient vers le tliéAtre , pour se vcncer
sur la troupe entière de l'insulte qii Ils
prétendaient avoir reçue , lorsque Bé-
)art, velu en vieillard, vint au-devant
d'eux , et leur dit : a Eh! messieurs»
» éparf^nez du moins un pauvre vieil-
li lard de soîxautc-quinzc ans , qui n'ft
» plus que quelques jours à vivre, n
Cette prière , dans la bouche d*un
jeune comédien , calma les séditieux ,
dont la rage se changea en gaîté : lo
spectacle cul heu le jour même , et
depuis cette époque la maison du roi
ne fit aucune ililliculié de payer. Bé-
jart se rctii-a du lltiïàtre en 1(370, et
mourut le uq srj>Iead>re 1678. P — x.
BÉJART ( Ëii<tABtTii-Apu&rroE-
CaESiKOE-CtAifiE), scrur du prect^
dent , épousa Molière en prcmièrci
nûccs , malgré sa mère , et en secondes
Elle éuit
jouait agréiiblemcflt
dan5 Je cuDiiquc, «t chantait avec
beaucoup de goût. Molière ne fut pu
loni^-tcmps à se repentir de son ma-
riage ( l^o^-. MoLiEBt ). Sa fcmrao
quitta le théâtre en t6ç)4T et uicuiiU
le 5 octobre 1700. Mouhy, dans son
abrégé de tfllstoirû du Thédtra
FrancaiSy t. Ut, p. 34> rapporte sur b
Bcjart une auccootc assez piquante,
mai) trop longue pour élre transcrite
icu— BkUfiT ( Gi'Utiviève)| saur de
ndces. Guérin d* Est riche.
trcs-aimable
7a BEJ
}it prccélcntc , opousa ViîIc3l^^^lm ,
puis AuWy, qm, fie roaître paveur,
ctait dcTcaa aiitiur tragique. Elle
jouait 1^ rôles de soubrettes, et mou-
rucm 1675. — BtJAnT, leur mère,
fui maric'c secrcicnicut à M. de Mo-
àhic f gf utilliomnie du conitat A'c'oais-
sain, ft mourut en 16^0. A- B — t.
BÈJOT ( Fba>çÔ!s), ne à Mom-
pellicr , le 14 sepIfniLre 1718, y
commença ses élude? , (pnl viïit ache-
ver à paris; il (it sa rlicturifpie 50tLs le
cclèbrc GibcrI. De reiour à Montpel-
lier, scspareuts Irdeslinaient, maigre
lui, à l'etal ccclcsiasUque. Bejot, re-
venu à Paris, 5 renonça, et s'adonna
lUx lettres , contre le grc de ses pa-
rents. A Tagede vingt ans, it professa
le grec , et eut pour écolier Goguet
( F'oj'. GocuET). En 1 74 ' t il ohlint
une place à la b^hliotbetfue du roi , et
eut beaucoup de |iart j la composition
des volumes du cal.ilo^ueqiii panireul
en I 7 i .5 . Bejot fut , eu 1761 , nomme
garde des manuscrits de cette biblii»-
Ihèque ; et , eu 1 7(11 , reçu à Tacide-
raic des Inscriptions, cï presque -lus-
silot coadjuteui' de Cibbodela Blete-
rie, à la chaire ii'elui|uence latine au
collège de Franre. Il ne lut que deux
mémoires à r.icademie ; Tun sur qud-
3ue5 endroilsdu teitede la Cjropedie
eXcuophon ; l'autre , sur les Epari-
tcs, ou Éparoeies, souvejit rïlos pour
d*S actions dVcJ.it dans V/fistoire
^ecque de Xenopbon , el qui étaient,
uon un peuple comme on l'a cm,
nipti^ une ti'uupe choisie dius toute
Tarmeo arcadirnnc. Bcjol est mort le
3r aoAt 1 787 , ïaissaot quelques ou-
Tragesm/inuscjits. A. B — T.
jiEKKER ( Balthazar ) , ne .en
16^4 ^ MctMîlawicr en Frise, où son
pire était pasteur. Il n'eut <pie lui
pour maître jusqu'à Xh^c de seize
ans, et étudia ensuite â Groiiingue et
41 Frducicr. Dans la première de ces
BEK
druT vîllrs , Alting fut son mtbi
d'ticbrcu, et le prit ïrlïfinrnt en «f-
fection, qu^il le soutint dans U &uJK
contre ses nombreux cuncmls. Bel-
ker , par reconnaissance pour 09
maître aussi respectable, recueillit ri
publia après la mort d'Alling toutn
ses œuvres. Après avoir acbevè sO
études k FraneLer, Beklier fut ochk
roc recteur d'une école Ulînc, et m-
Suite pnsteurâ Oosterliltcns. Il je«-
gnal.i dan*; cet emploi par 5on iHe
fMur Peduralion des enfants; zèle qû
ui attira plusieurs ennemis parmi ses
collègues, ils trouvèrent mauvais qij«
Bekker vorilûl accoutumer le prujJf
à demander au\ |>aslrurs autre eJiosc
que des sermons. Ce fut le prrtcicr
dt^oût qiiM essuya dans sa carrière.
Hicnlôt >'tprès, il s'rn attira de plu»
grand>. Avant i/bicnu en i6(5(i, »
Franeker, h- liire de docteur en tKfft-
loj^ie el la pl.ice de jKTMeur, il prit
pirti pour la philosophie de Descattrv,
qu'il avait étudiée lorsqu'il ctail i
l'université, cl il essaya d'en rcnandrf
Jepout parunehro(litire( Depnihsù-
phid cartesiand atlmonitio sinc^ra^
iftf>8, in- Il ), dans laquelle il cher-
chait à prouver que cette pbiloso-
iihie pouvait fort bien s'allier «rrc
a théologie. Loin que ses preuves
fussent regardées comme convaiD-
rautcs, elles lui attirèrent brauootip
d*.i(lversaircs ; on \v tr-ouva trop cd-
tOttf de ses opinions, sVu rapporlaiii
trop à son propre jupeineni» et plu.*
habile à crtfcr des dilïicuIlM rju'Â In
résor.drc. Bekkcr publia encore A
cette e'poque deux espères de caie-
chisme^s sous des titres assez bir^rr»;
Tim s^appclajt Gesnetîen Brocà
(pain coupe), el Tauire rnste spy^i*
(meis de carême). Ces dctii ouTrâces
augmentèrent les clameurs contre Fui.
Dans le second, it avanç.'ïii quelques
sentiments particuliers sur r«at
nEK
, d^Adam ayani son pt*cb(* ; sur la na-
ture d« jjcinps r!r Tcnfcr , cpi'il rr-
duisjît au rlc^srspnir des d.imncs ;
Mir leur diircc, insinuant qui; Inir
cirruilc était contraire à U Houle de
Dieu; sur la hicnrcliie eccJesi.rstiquf* ,
où il adniett.-rit nnr p-ndalion <\r titrrs
e( de pouvoirs subordonnes les uns
aux autre* , assrr semblable à celle de
l'hisioirc roroainr ; sur le droit des
assemblées eccUVinstiqucs, ([u'il rc-
g'irdait eoumir iiub-pendatiirs du ma-
gistrat politique dans le choix des
payeurs. Ses collègues jaloux Kaccu-
svrent de sncitiîanisnie ei de e;irle*sia-
ni^me. Ce fut en vaia que nek.ker écri-
vit iiocapolopc de ses opinions, pl se
montra dispo:^^ à chanj;rr d,ins ses ou-
vrîmes tout ce qui serait contraire à ta
fin; l'impression de son f-^aste sp^ze
lut dcfi'nduc par le synode j smis peine
d*tine amende pe<niniaire. Fatigue' de
tontes 1rs contr;>rirtcs q'i*il epn^uvnit
à Franckcr , il quitta cette ville , et
fut snccessivemeul pasteur dans les
deux villages de I^oenen et de We-
sop, puis ministre de camp d'un regi-
inent. Le repos ne «lemblail pas lui
convenir. En 1679, Il sViablil à Ams-
lerAim , cl réveilla bientôt par de
nouveaux «fcrits Tanimositc de ses
confrères. Il combattit les prelntics du
vuIj;.iireparuncbrocburc qu'il publia
i I oiraMon de r,ntp.i rition d'iine comcie
en I tJHo et 1 68 1 . Dansses Hecherches
sttTÎcs comètes (iuipiim.eii flamand,
rrvr.irdo , t685 , in -8'*.; Arostcrd. ,
1693,^-4".), Bekkers attache à prou-
jrer, comme le Gt Bayle, que les cô-
telé* no sont ni des présages m des
rani-coupcurs de malheurs , comme
se l'émit alors imaginé. Ce petit ou-
"Rr, rempK d'idées saines et justes ,
fiHaunhien rrçii; mais il n'en fut
pûsde même d'un autn; qu'il publia
l^eu lie temps aprcs, et dans lequel il
comluttât qc$ pTéji»gi<s d'une autre
loa
B E K 75
nat'ire. Ce livre est intitulé: De Be^
ffWCtfri/ewertfW (le monde enrli,ïnléî.
Il fut d'abv)rd imprime h Frane^er.
ensuite réimprimé plusieurs fois à
Amsterdam , et on en donna une
nouvelle édition 1 Dcvcnter en i",^")*
Une traduction française fut doniii
il Amsterdam^ »*^*94? 4 tom. in-iouj
Ccst de tous les ouvrapes de Bekkf
celui qui a le pins cnntriI)Qé à rendi
son nom fameux. î/auieur j attaqi
l'opinion du peuple sur le pouvoir des
dt'mon.'î; il thcrrbe à prouver que les
esprits n'uni point d'influence sur
l'homme ; que tout ce que Ton dit siir
\r diable^ les sortiers, les malins es-
prits, n est que super^tilion, cl qu'il litî
faut |)oint prendiT .î la lettre les pas-
5a[;es de la Bibh où il est question du
diable, o CTcst pour drlniire celte
» vainc idole de la crédulité popu-
•a laire que j'ai écrit mon livre , dit-il ;
T» si le démon sVu friche , qu'il em-
» ploie sa puissance pour m'en pu-
» nir; s'd est Dieu, quM se défende
» lui-mêmL' , et qu'il s'en prenne à
» moi qni ai renversé ses autels. » Cet
ouvrage eut le malheur de paraître
trop tôt- liCs pensées éclairées dont
il est plein ne firent point pardonner
quelques idées obscures ou bizarres
qui s'y trouvent mclees. Si auparavant
on avait traité Brkker de cartésien
et de socinien , on h* traita celle fois-ci
de saducéen. Toutes les plumes furent
en mouvement contre lui. Bekkcr eut
â peiue le temps de répondre à tontes
les objections, à toutes les injures et
à toutes les calomnies qui lui fnrcuC
adressées; son livre fut soumis à la
censure du conseil ecclésiastique.
L'auteur publia une apolocie Schrif-
tefyke satisfiictîe , dans laquelle il
protesta contre totucs les inlerprcla-
fions malignes <bi Monde ensorcelé ^
et avoua qu'il croyait à l'rxislence du
diable; mais qu'il le croyait enclv^u»*
7t BEK
AU^ond de TcdAt. Le conseil se con-
lenra dr sc5 vxplicaliuu.s; in;ii.s cctLe
ritrliil^riif'f ii-rira tout ïe clcT^é àe
hoJLinde ; il lut inondé de réclaioa-
tioirs, cl force, par |e cri public,
d'cT.iœiiifr crlie affaire plus scricii-
KfuenL BtkkiT demanda qu'elle ftlt
portr'e devant le synode, et présenta
une nouvelle anolopic de ses npi-
nions. Le synode rcjeia l'ouvrape. ei
privo i'aulcur de sa cbargc de piwii-
catcur, O jugement, irçn avec une
sorte de triomphe par le cJcrgé, fiil
attaqué par quelques amiâ de Tau-
teur. f/on dViis rut le courage de pu-
blier le Diable trîomphéuU . parlmU
sur le moni Parnasse; mais le .ly-
nnAt' ne rcVoqua pomt Aâ sentence,
et BfkVer mourut le ii juin 1C9H,
d*unp plrure-.ie, k Tige de soixante-
quatre ans , MUS avoir été icintégrc
dans sa charce. Bckkcr est encore au-
teur d'une Explicativn dit propiiète
Vanitl(tu flamand), iGSS/in-^\
11 9WiM éfousé la Glle de Fulleiiius,
professeur à Franeker. Ou a frappé
drs médailles en son honneur. Ses
rnnenùs en fircul frapper une sur la-
quelle le diable est représente en pré-
dicateur, assis sur un anc.Bckàcr av. lit
uue figure très-laide; sc^îoiies étaient
liês-s;iillanlcs, et .^on nnct &ou men-
ton étaient leUcmrut allongés qu'ils se
joignaient presque. Lainouiioyc a fait
»ur lui rcpi;;ramme suivante , qu*on
trouve à la tôle de U traductioD fran-
çaise du J^foruie ensorcelé :
<f«i
}«r lai <t« Sat«n U
pMi«i*a<:«
ni ti)4i<«
Uriice, tupptiwt t»D puiUnit.
Quoique profond théoK<gicD, Bekkrr
f^ii^ait de iaauvaî.s sermcns; il y mê-
lait quelquefois Dième la buuUounene,
et en sodétc il faisait souvent des ap-
filications siD);uliêre& des |>assages ae
I BibU. Son iîls , Jea ifHciHi Bekkcr ,
4 écrit un |)cljt L\fe sui ses dctniiTS
BEL
moments. Sv^'ag;e^ a publié en nllenuvl
un ouvrage sur la vie, les aTcntores
et les opinions de ce fameux pji5-
Icur, Kciptiç;, i^So, in-S". D^-<i.
BEKTACH. k'oy. Blyctach,
BEL, ou BELIUS (Matbias).
tliéologicD et historien , né eu 1684
â Orsora en Hongrie. Ay^ut fait d<
très-bonnes éludes â l'université de
Kalle , il retourna dans s<id pap, et
fut placé fonime recteur des ccoln
piutestantes et miDistre du culte d«
la même religion â ^'eusobl. Lorsqut
le Irmple de cctie v»Ile eut été cnlrré
aut protestants, Bel CTciça le» foBc-
tious du ministèi-e â Prc^bouq; , où 1)
fut en m^xiie temps mis à U lêie d'an
collège. Il mourut en 174(>- Lf^^ aca-
démies do Beibn et de Pétcrsbour]^
et U société royaJe de Londres lui
avaient donné une place parmi leurs
associes étrangers. On a de lui une
traduction de U i?/6fe eu IxdiécuieB,
une édition de Thomas à Kempis ,
plusieurs ouvrages de dévotion , et
des ouvrages iiislortques très - esb-
mes des savants par leur exactitude :
L Prodronuis ffungarùe sntitftta
ethodiernœj Nuremberg, i^aS.io-
folio ; 11. JVotUia Jlun^ariœ novm
hislorico - geo^aphica , 4 ^**l. in-
folio , Vienne, 1755-43; cet ou-
vrage valut à l'auteur le titre d'his-
toriographe de remperetirCbarics V!,
et des kttns de nobUsne ; llf. D0
vetere JilterfiXttrd Hunno - Scyihicd
exercilatioy Leipzig, 1718, in-4*.;
1 V. Apparatus ad historiavt flun-
f^ariiF , sifc CoUectio monummn^
torum inedilomm pariim , pariim
editurum , Prcsboui-g , 5 vulumei
in-fi4. , 1755-46; V. Amplissimm
htstorico-critictr prcffationes inscri^
wrvs rertmi IJutigaricantm , 5 voL
iu-tt*. — ■ Bel (Cliai*les-Andrc')y soo
fîls, était conseiller de l'clcctcnr de
&ixc,profcA&cur et LibUuUiétauis d«
FaoîvcrMU de Leip/ig. Ne en 1717 -^
Frcsbaurg, il fit s» cttitlcs à Atlurt'
cl À Jéiid. Uoc tlièsc De pœdobajt-
iismi historid lui fil obtcuir daaii I.1
dernière de ces villes le degrc de
paaitre-ê.'^arts. Après avoir vuv^n*^
tTce |>liisti'iirs geiitil.iiiommcs Iioii-
grois, il scfika en Sixe vers rdunue
1750. Sa rc|iiiUtiuu se rep.tndit (>n
Ailrm/igne e( ailleurs , et l'académie
<le Muiticli y la socicte d'hUtuirc de
Goéltingiie, ainsi que d'jutrcs curana-
cuic6 Inicrairos, lui envoyireut des
fliplôuies d*asso;-ip. Il mourut suliile-
in<^at le 5 avril i78j, l.»issdul plu-
si(.*urs ouvrages , Jout les plus re-
niar(]uaMes.HOiit : I. De vtfrd vrigina
e( epvchà /liuinorutn et rtrum Hun-
g'irar.tm^ ï^ipzi;;, 1 7^7 ; II. Bonjlnii
décades rerum Hun^aricamm tdiL
f'Ii, ïjcipzij;, I 771 , in-fol.; III. une
tr^fluctiûu allcinandc de VHiitoirc d^
Suisse, par Abrali^m-Luuii deW.iK-
lewillc, Kemgo, i7Gi; IV. des Dis-
^ertatiuns latines &ur divers sujets
d'Iiti^toire et de littcraturo. Après la
mort d'Olliou Mt-nk, Bclcuniiiiua^de
17.54^ 1 780» les ^cMeruiiùoruin et
le jouru^ litleiaire alknuud de Leip-
Xig. C— AU-
BEI* ( Jeaw-Jacqces), cunseiller
aa narleiiifnt de Uuidcaux, nieoibre
de \ aradéiuic de celle ville, y n^qtiit le
ai xïiikTi iG<)5t et muurutaPjris tei5
août 1 754. Ou a d<* lui : 1. Sur h Ro-^
mulus de La Motte ^ '7 au, ii»-b',;
II. Apolof,ie de M, Houdar de La
Motte , 1 7 i4 1 "'"tt '• *^*^''l ** >-»li''e la
plus iugruieijse et la pluâ inaliguc de
toutes cclli-s qui parurent sur la tragé-
die d*//ic-s. III. Lettres crùii^ues sur
la Hanimut de foliaire, i7-jO,ui-
t:^; IV. Oictiormair^ nèolugitfuc à
rttsaf;e îles heaux*€Sffrits du siècle ,
a\'ec Vêioge historique de Vûntalon-
PhœbuSfCtc.^ •7'a(î. '7^7i t?***^
_ DEL 75
a. L"abl>c De.ifuntaiueJ a *u part 4
cet ouvrage, ou tout an muta» à quel-
ques eilitioris. Lç Dictionnaire néo-
logique est le relevé, par ordre alphat
béiique, des cxpressiuus virieusei^
ridicules, ou ncuiugiques, employées
pr La Muiie, le l*. licrruyer, le»
jourualisles de Trévoux, Cicbilîon
père, Mnnerif, p'onienflle , Kolliii ,
Voltaire, tic. Dans VÈloge de Ptut-
iahri'Fhabtis, l'auieur a imployc le»
uuils K phrajes qu'il ciitique d.tns le
Viclionnaire, La Relation de ce qui
i'esl passé au sujet de la réceplit^n
de messire Chriitoplu! Haihanasius
à l'académie française ^ et la hé*
poase du doyen , portent sur le /?«-
Ciàeil des Harangues de l'académie
française» Le Pantalo-Phabeana
e>t dirigé phncipalemeul contre La
Motte, Fuutcnt'lle ellabbéde IMus.
Lciî deux Lettres d'un Hat CoLotiti
à Citron Barbet, qui terminent Ift
Vuluuie, 6uut une critique à^\ His-
toire des chats , de Moncril. On a
rt-roarqué que, de tous se* critiques,
La Molle ne nomme que Bel , cucore
ne le dcsigne-t-il que par la lettre ini-
tiale de suu uum. A. B— T.
BEL. f'o>*. B&Li. el Lebel.
BCLA l'^, roi de Hongiie, Gt va*
Joir SCS prcteDlioos a la couroune da
vivant de sou frire André, qu'on avail
praiJamc roi. Force de fuir en Pol(^
gnr , il rerint birnlot avec unearmée^
et livra bataille à son competïtciu' , qui
pâii daus l'actiou, en 1009. Bila
monta aussitôt sur le trône, pardontK
.1 tous ceux qui avaient pris le [aiû
de son frère, modéra les taxes, fil
battre monnaie, établit des fuires et
runiformité drs poids et mesures. L'iu*
U'oductiou de la religion chrcliciine
ayant occasionne do grands troubles
en Hongrie , BeU était sur le point do
ri ^Icr dauA une assemblée nationale
l^So,iii-ii; 7%édilian, 175O, ta* IcsaÛàiresdu culte, lor^quclcpiuple
^
BEI
se soulcTâ pour cpi'on lui rencîit fon
ancienne religion. Bêla rabM:nilil.i r^1l^•
nitni tine armée, cl ihndit sin* les rr-
brlles qtril UiUa en pièces. Il mourut
pfn de temps après, ayant c'tc hlossc
cUni;rrpusenieni sous les ruines d'une
m.iison , en 1 06^ , la S'.anueVdo son
règne. B— p.
BBT*A n , roî de Hongrie , sur-
nomme Yj4vc7tgJ^ , parce qu'à la suite
d'nuc guerre civile, on lui creva les
yeux par ordre du roi Colomân son
onrle, inont'i sur le trône à U mort
d'htieuoe , (ils de Coloman , vers
1 1 3 1 , du consentement unanime des
EUii». Ce prince se fit d\ibord «imcr
de ses sujets, auiquels il montr:) des
sentiments de modération et de jus-
tice; mais la reine l'ayant cngaç^é h
punir 3CS anciens ennemis, c«tte sé-
vérité occasionna plusieurs révoltes
qu'il ctnufîa, et dont il fit punir les
cliefe. Se voyant aflerrai sur le trône ,
Bêla se livra à fin tempérance , et moii-
rtil d'unr hydropisie en i i4i , après
un repue de dix ans. B— p.
hl.LK ÏU, roi de Flongrie, frère
d*Èti»'nne 111 , lui succéda en 1 1^5.
Il se signala par son intégrité et sa
justice, réprima la licence elle bripan-
d.tpc qui s'étaient introduits pendant
les troubles des règnes précédeuts, di-
visa |r royaume en comtés, ety établit
d^ gouverneurs. Il soutint la guerre
c<intre les Bohèmes et les Polonais ,
arrêta les inruraions des Autrichiens,
reprit les villes de la Dalmatie dont
les Vénitiens sVlaient emparés , et
'»':Tn^ f par '^ médiation du pape, en
n8<; , un trnité avec Venise. O
prince mourut d*une maladie de lan-
gueur, en I 10*». I.i u5'. année de
son règne. Il avail épouse une 50?ur
d» Philippv-Augusre, roi de France,
dont il eut deux fils : Emeric qui lui
snrcéda, et Audrc qui monta éiialemeot
4«r le trôuc. B — p.
BEL
nET>.\ ÎV, roi de Hongrie, 13*
dWndré 11 , lui succéda en ia55, ^
reçut dans ses états quarante mille
Curoanes, ou Sarmates, quî fuyaient
la fureur des Tatirs, ce qui excita le
mécontentement de ses sujets. Ta
Hongrie ayant été envahie peu de
temps après par lesTaiars, BeU ras-
sembla une armée [wur s'opposer à
leurs ravages; mais il fut totalement
défait et obligé de fuir en Aulricbe.
Ou l'y retint prisonnier, et il ne rccoo>
vra sa liberté qu'après avoir payé use
forte rançon. Les Taiars ravageant
toujours ses états , ce prince se réfugia
en Dalmatie, et ne fut réiahli sur le
tronc qu'en xi^i^ par le secours
des cbcvaliers de fUiodcs. Il porta
aussitôt la guerre en Antriche , et livn
bataille au duc Frédéric , qui fiit vain-
cu et tué. Bcla fut moins lieurrux
contre Ollocarc, roi de liobemc, qai
le délit et lui dicta une paix honteuse.
Ce prince employa !c reste de sou rè-
gne à rebâtir les villes et les égbses rui-
nées parles Tatarsril mourut en 1370,
après avoir régné Ircntc-six ans. Sob
fils fltiennp lui succéda. B— f.
BEÎ.AIR. Fox. Laval.
BKLCARl (FEo,ouMAyFroiw*),
noble florentin et poète italien , florâ-
sait vers le milieu du 1 5'. siècle. ]] oc^
cupa plusieurs fois les premières ma-
gistratun's dans sa patrie , et inounit
TÏeux , le 16 aorit 1 ^84- H était Ircs-
pieux . et n'a traité dans ses poésies
que des sujets de dévotion. Il a Liissé,
L yiia del B. Gtowanni Colombini^
institutor dclV online de' Padri Gt-
suati, en italien, et non en latin, cotn-
me la citent Vossius , De hisior^ la-
tin, , li V. 1 II , et le P. Negri , Stor. de-
gU scrittor. fior. La première édition
est de Florence et sans date ; elle fîu
réimprimée à Brescia , t5o5, in -4*.,
el l'a été plusieurs fois depuis. U.
Bapprff$entaÙ0H€ d'Jbraamo e itt-
saae, petit puciuc en ocUtcs , ùn-
primé plu:iieuis (bU à Floi-cnce et à
Venise, cl cntie autres^ à Florence,
sans nom d'imprimeur, 1 490, iii-4 '■ ;
III. ^njmnziazione di Maria ^ ntft-
presântuziorie in verst , Fiorencc ,
1 568 , in*/»'.; IV. Rapprtsentazione
di son Gio. Batista qunndo arulb
Hci Deserto , in veni , Floreocc ,
1 558 cl 1 56o , in^^-î V. Laudi spi-
riluali , rsjiices de cantiques » dont il
se trouve vingt dans U SceUa di
Laudi apirituaii , etc. , Florence ,
1 5^8 ) in-4''>* et, plu$ ancienneraent,
quatre - vingt - neuf dans les Ltuide
Jacle et composte da più persane
spirituali ^ etc, j Florence, i485, in-
4". Il traduisit aussi en pruse plu-
cîeurs livre» de piété'. Il est un des
anciens auteurs que les académiciens
de I» Ci'usca citent dans Urur vocabu-
laire , comme tcsti di litigufi , on fai-
sant ;)t)torité pour la langue. G— £.
BICI.CHIKK C Jeaw), ihirurpien, né
en i-yoO, âKintJstuii,dan.sle comté de
Surrcy. Il étudia à Étou, et fut c1ève
deCheselden Je plus ccicbrc chirur-
gien de r.\ugleterre. Sous un tel maî-
tre, belchier devînt irès-habilc dans
Kaiiatomie.I>arcpiitJtion qu'il ne larda
pas à ac(piérir Ir Ht nommer , en
1 'j5t>,cliirnrgien de Tbôpital de Gny,
et il ne s') distingua pas muius par sun
bum.iuiic que par ses talents. Devenu
membre de ta société royale , il lui
eommum'qiia plusieurs Mémoires sur
des matières ae sa profession. Après
Avotr résigne s.! place â Thôpital de
-Goy, il fut crée directeur de cet éta-
blissement, ainsi que de Thôpital de
6t. -Thomas. On die , comme une
preuve de sou courage et de son bou
xuturcl, le trait suivant. Un homme
«'était introdirit chez lui , et Je pisCo-
irt ik U main, avait vou'u le vuler.
JMchicr , dui lui avait résisté, et
^ctiu saisi oe si pcnonue, Juieuvoya
chaque jour de ià nourriture pen*
dant tout le temps de sa réclusion. U
ne pouvait parler de Ouv , fondd'*
tf'ur de riiôpilal qui porte :>on nom,,
bans une sorte de transport, et sans le.
considérer comme une espèce de
saint. Quelqu'un lui disant un jour
qu'il n'avail jamais eulendu parler de
S. Guy : a Non, monsieur, répondit
tt Belchier avec chaleur, pnit - cUe
B son nom n'est-il pas dans If calcn-
B drier; mais permettez-moi de vous,
» dire qu'il a plus de droit d'être ca«
» noniséque les neuf dixièmes de ccus
» dont les noms s'y tt-ouvent. Quel-
• qnes-iius d'entre eux, peut-être, ont
n rendu la vue aux aveugles , et fait
D marcher les boiteux; mais ponr-
1) nez-vousm'en citer un seul qui ait
11 donné iSo,ooo Mr. sterl. pour le
M soulagement de ses semblables ? ».
Sou cothousiasmc ne lui permettait'
pas de considérer que beaucoup d«
saints avaient l'ail cucure plus, en don-
nant aux indigents tout ce qu'ils pus-
scdaienl. BeJchier était grand amateur
des beaux-arts , et fut lié avec les
nrinctpux ailistcs de son pays. U
|ouit aune bonoc sanic jusque dans
un âge très-avancé. Il avait souvent
désiré de mourir subitement : son
voeu fut à peu près exaucé. Le lende-
main d'un jour où il avait eu un accès
de fièvre, comme il essayait de sortir,
il s écria : « Tout e^t fini ! » tomba et
mourut. C'était en 1^85: Belcbier
avait alors soix^iute-dix-ueuf ans. Ce
savant chirurgien cal un des premiers
qui aient éveillé l'attention sur le mode
de nutrition des os. U^t.
BELENVEI (AiMERv !«), ou
BEI.VEZEN, troubadour, qui ilu-
rissait vers le mibeu du i3*. siècle,
naijuit au château de l'Esparre , dans
le Bordelais. L'amour lui ayant ins-
fiiré ses premières chanson» ^ d qulita
a cléj-icoture qu'U avait d'abord cm*
^n BEL
brasser, et celcl)t-j Its clurmns de
Gentille de Huis. Sa passion pour cette
d;infir, qui clait de U mAison de U
Valette, excita de tels miirmurcs d.«ns
le pays, qu'il fut roDtraini de s'elui-
çuer. Accïicilii à la cour de Bajmond
Bêrenger V, comte de Provence, il
chanta les qii;iUté& de ce piince, Us
vertus de Béalrix de Savoie, sa fimine,
et surtout la beauté, la sajïesse et li-s
vastes cunnaissances de Barboss«) ,
piinrcssc de cette cour, que d'autres
nomment Sobiras. Aimery voyagra
aussi on Espagne, cl mt pourprolec-
Irur Nut'iu-Sancliez, dont il de'plora
la perte dans une de ses pièces de vers.
Ce Iruiiliaduur, qu'on a aussi uoninic
Beîenoiy Beauuoir vt Belvéser^ uiuu*
nit en i'jG^. P — x.
BELKSIS. Foy. ABBJkcE.
DELESTAT ( Pieuhï-Liwuloh
X>E ), médecin , ne à LouJnn, dans le
i6^ siècle, sortait d'une famille noble
cl ancienne. Il parvint à l'emploi de
premier médecin du duc d'Anjou, de-
puis Ilenii IH. Cependant son état ne
l'occupait pas entièi einent , ptiisquc
Ie5 ouvrages qu'il a publies n'y ont
aucun rapport. Dreux du Radier con-
jrcture que Bclcslat clail protestant.
On içnore l'e'poquc de sa mort- On a
de lui : I. Discours des hiéroghphes
des Égyptiens , emblèmes , dévier s
et armoiries, Paris, i5ti5, 10-4®.
Il V a de l'érudition dans cet ouvrage ,
rt la lectni« pourrait en être utile aux
prr.sonuesqui Iravaillrnt sur le même
rojel. U. Tableaux hiéro^l^pliiques
pour exprimer toutes conceptions à
la fttcon des Eeyptîens , par figu-
res et im^gtfs des choses ^ nu lieu de
lettres, Pan%, i3H3, in-4". On y
trouve dc« recheirlif s curieuses , des
id^et singidières présentées avec assez
d'»Rrtm*ni. Ou peut consulter sur
]jc!c>t.ti lu moi. tût Poitou , tom. H ,
p«g. 3b5. W— s.
BEL
BEI.FREDOTTI :Bocciitwo t»r>'
souverain de Voltcrra, d'une Cunitlrqn)
possédait la souvcrainrtc dr celle villt
depuis le commencement du 1 4*< ^t^
clr, s*aliira, par sa lyrannie, la tiaine de
ses concitoyen s. Ln de ses parent*, qui
possédait la forteresse de MnnieW-
irano, se mil à ta têt<- des inéeoD«
Ifnis. Les repul>l>()ues vuis'iies, Flo-
rence, Piseel Sienne, Tunlurctil.ea
i5(ji , intervenir dans les queiTllef
de cette famille. Bucrltino «tongeail k
vendre Vollin A aux Pisaus, et dq^
il se préparait à leur ouvrir les porte)
de sa patrie, lorsque les FlorcQtÏDt
derancerenl leurs rivaux. Ils fuient
admis le 1 o oilubre 1 36i par les Vol*
ternus, moyennant un traite qui i^
servait à Voltorra son priuvememcnt
municipal et su liberté, sous ta protec-
tion de la république. Bocckino, qui,
jw ndaiit le lumn'te, avait été arrête par
ses sujets iTvoltés, perdit U \ie sur
Uû ccbaïànd. S. S— 1,
BKIXillJS, ou, selon Pausaniis,
BOLG I US , chef de Gaulois , qui , ver*
l'an 579 av. J.-G„ fil une irruption en
Maeetloiue et en lllyric,à Uletedune
armée considérable. 11 offrit d'aburd U
pix à PloIemée4''<craunus, roi de Ma-
cétloine, à rouditiun que ce prince lui
I^airrail un triliut; mais ayant rrçudt
ni une réponse méprisante , il l'atta*
qiia et le dcUi complètement. Ptoicmée
tombA entre les mains des vainqueurs ,
qui lui tranrb^r(■nl b tête et Tattadiè-
rrnt au haut d'une pique. Ce spec-
tacle rffr.ivanl acheva la déroute des
M'icedonicns. dont un très petit nom-
bre parvinrentàs*: sauver. Depuis celle
artion , rhisloire ne fait plus meii-
linii de Bel^ius. U par.iîl quM ne sut
pas profiter de .«es avantages. et que,
retournant dans son pays, il renonça
volontairement au bulin immenM
qu'il aurait pu faire cbez une nation
enndiiv des dcpouiilcs de l'Orient
BEL
treiratu » un de ses coll<^îes . fut
plus audacieux : il marcha ^ui la Mu*
ccduinc et la Grèce; mais lui et les
siens y Irouvcrenl leurs tombeaux.
( F", le second art. Brekivus ). D — t.
BELGKADO ( Jacques), savant
jésuite italien du iS*. siècle , naquit à
Udine, le i6 décembre 1704. Il Ht
ses biimaDitès dans l'université de Pa-
doue, entra, en 1715» dans la rorn-
pagnie de Jésus, et alla faire sa pbilu*
ftopliic et son cours de inalbétnatiques
Jk Itologne. Il y eut pour raiître Louis
Marcbciiû , qui avait nuise' &a me*-
lliodc diins Il'S leçons ue Vari^iion ,
avec qui il avait cte intimement lid
pendant plusieurs aiineV-s à Paris. De
là , Belgradu fut envoyé professeur de
bel 1rs- Ici 1res à Venise. Il y acquit l'a-
mitié de plusieurs savants et gens de
lettres , et entre autres de l'abbé Couti
et d'Aposiolo Zeno. De Venise , il
pissa à Parme, et professa dans celte
université les malbematiques et la phy-
liqno. Il y fît ses vœiiï en 1 74'* •> ^^'
TÏnl confesseur de la ducbcssr ; bien-
lot après , du duc lin - même , et fut
Duinuic malbcinalicten de cette cuur.
lin 1757, il fit disposer en observa-
toire astronomique l'une des dcu\
tours du collège de Parme , et le four-
nit , i s«s frais, des instruments les
pbis nécessaires. Dans un voyage
Îu'il 6t en France , avec la duchesse
e Parme / lorsqu'elle y vint voir
Louis XV son père , il se Ha avec nos
savants les plus distingués , qui le con-
naissaient déjà parscsouvrages^et, de
retour â Parme, il fut nomme, en 1 76'i,
associe correspondant de l'académie
des sciences ; il était de l'institut de
Bologne , de la plupart des académies
savantes dlialie, et fut un des fonda-
trurs de la colonie ai^adiciine de
pArme. La destruction de l'urdrc des
fésuites lui fît perdre ses emplois à la
courj ilurut pouvoir s'en couiiolcr ru
BEL 79
se Hvrant tout enricp k ses études,
qui auparavant étiienl souvent inter-
rompues par ses devoirs ; mais oblige
de quitter Parme, et ensuite Bulo|juf ,
ou il s'était retire , ii ce trouva de re-
pos qu'à Modcne , pendant quelque
temps , et enfin à Gdine , daus le
sein de sa famille. Il y reprit ses tra-
vaux, qu'il n'avait même jamais en-
ticremeut abiiudonncs pendant ton-
tes ces agitations, puisque deux de
ses dissertations métaphysiques , pu-
h\\écs alors , sont diiïérs de Bolugne.
Daus le cours d'une vie longue et tuii-
jouis laborieuse, il publia l>eaucoup
d'où vrages et d'opuscules scicnlifiques-
doiit les principaux sont : en latiu , 1.
jéd disciplintim mecktuiicam , miu-
ticam et geograpkicam ncroasis cri-
tica et historicay Parme, 174»» *'*-4'*'>
en tête d'un recueil de cent vingt pro-
positions ou tbêses j sur ces mêmes
parties de la science , soutenues pu-
îiliqiii-mcnt par un de ses disciples ;
II. De liffuorurn œquiUhrio acmasis ,
elc, Parme, 174'^< "'•4"'» ^ la suite
de quelques propositions sur l'hydros-
tatique soutenues de incmc par un
autre de ses disciples ; Il I. Dephia*
Us vitreis ex minimi silicis Cffsii dis*
silienlibtis acroash , erperimetUis ei
animadversionibus iUuitrata , Pa-
doue , 1743, ii)-4"-;ÎV. De alUtU'
dine atmospkœra œstimnndd critica
diifpiisitio ^ Parme, 174^ * in-4'. j
V. De gravitatis lecibus acroash
p\ysico-mathemt2tica, Parnic, 1 7 44»
in-i". ; VI. De corporibus eloiticig
dis(piiiUio phrsico - watftematica j
Panue, I747' w<-4"-; VIL De utri"
usqne analyseos usa in rephysicn^
Piimc, x-fix , 'X vol. in-4''' \ VIIK
TheoriA cochlete Archiinedis ^ Par-
me, 17C7 , in -4'.; IX. De telltiris
i*irifiitate dissertation Udine, '777»
En italien , X. / Jenomeni eîeUrici
çoni Gorolîarj da lor dedottif eic,
Parme, ^'l'\o* i"''4"'î ^ï- ^*^"* *^'*'
at^ildlioii» unpnméost'fHemble : Deîla
nflt'ssiont de vorpi dalC actfita ^ e
tUllit diminuzione delUi moU de'
stusi Htf ' torrunii a ne* Jiurni , Pjroie ,
1^55 ï m-4*'.;XII. dtux aulres , iin-
priiDces de niêuir : Dell' azione del
caso nelle inven zioni , e delV ùiflttsso
deeli asiri ne* corpi (errestri , Pa-
doue, i';5'7 , in^"-; Xlll. Vei tro-
no di Neiluno ùluslraio^ Osène ,
i"66, petit ouvrage rempli d'crudi-
tioD , qu'il tit d Ravenne, où il était
iiltc »c tlèbit&erdeses travaux. Parmi
plusieurs antiquités curieuses, il y vit
deux bas-relirls eu m;irbrc de Paros ,
reprcÂcniaut ^cptuIle bOus la furme
d'un mouâtrc m<iiiii, assis sur un
trûue, et entoure, des dcu\ côtes, de
ccnies qui portairut Ils alribuls de ce
dieu, Ou II avait point encore pu ex-
pliquer ce monument. Belprado Tex-
pliqua dans celte disftertatiuu qu'il
adressa ii l'académie de cette ville.
XIV. Délia rapidiià deile idce ,
dt'ssertaziune ^ Modcne, 1770; XV.
DelU proporzione Ira i talcfiti deW
uonto e i loro u.*( , diasertazione ,
Padonc, I775;XVI. Delta esistenza
di Dio dii' teoreini geometrici di'
moilrata » diisettaziotw ^ Udinc ,
J777 jXVil- uncsecondedisscTtfliion
oii il lire de Texisteuce d'une seule es-
|ïêcc d*étres raisonnables H libres ,
une autre preuve de IVxÎÂtencc de
Dieu, Udinc, 178a; XVlil. uuc
autre dissertation phyMque tt mathé-
matique, pour prouver que le suli'il .1
besoin d'aliment , et que la mer rst
propre à lui en fournir, Fcrrare,
1 785 ; XIX. autre dissertation ,
remplie dVrudition et de vues nou-
velles sur rardùtccturc égyptienne ,
Parne, i78ô,în-fol. Il avait alors
quatre/ vingt- un ans, et jouissait de
toute la force de sa t^tp. 11 mou-
rut iroti aos api-i'S^ igc de plu^ d« a faits depuis. Il co a paj'u une tra
quatre - vingt - quatre ans , li- 7 a^
1 7b(). G—
BELTARD. Voy. Bci.uaho.
BELlI)OH^BEB>ARDFoilEaTDE),
rds d*uQ ofTicicr, uaqtntcn Cataluga«
eu 1697. Orphelin en bas âge , il^t
elcve paruningcuicur a)'itlH*mjliC2CD.
et le devint lui-mcrae. Professeur à
lecole de la Fèrc ^ et cummissMfc
provincial d'artillerie , û s'occui^
d'cx()ènences sur la }>oudre à tk*
non. dont le résult.it fut la possilii*
litc d'économiser cette suhstiacG, en
u'ouiployant que huit li\res, au lieu
de douze, sans diminuer l'i-flct oitrnu.
Il (it bommagc de cette dcfcouvcrtcM
cardinal de tleury : waiâ le prince de
Dombes , giaud-m.iîtrc d'artUicrir,
sous les ordres duquel Bclidor était
employé , pique* de celte conduite, le
jiriva de ses tniptois. Le prince de
Cuoti l'emmena eu Italie avec lut i le
mareclial de Bollislc se raltadw^le
nomma, dèsqu^il fut ministre, iospec-'
leur de rartilierie, et le logea A T Arse-
nal, à Paris, où U mourut le 8 sept.
1 76 1 . Il c'taitderacadcmir desscienccs
depuis 175G. M. de Vallicre, lieutt^-
naut-ge'néral d'artillerie , attaqua la
découverte jiar laijucllc Belidor pré-
tendait économiser ta poudre, lia écrit
plusieurs ouvra -es , dont qnrlques-
uns sout encore estimes: \,Somn%4Ùf9
d'un COUTS d* arc fiitec tare tnililntr^^
cwile et hydraidique , 17-^0,10-13;
II. le Bombardier français , iti-4».,
1731; in. Traité des forliftcalionst
j vol. i«-4''M *735; iV. U Sci^mcf
des ingénieurs dtuis la conduite des
travaux des fortifications , i74<>»
in-4''. ; V. Architecture hr^dratdùfue,
r'.part., :a vol. iu-4"^ P»rLs 1737.^1),
avec 4** et 55 pi.; idem , u'. paii.^ a
vol. in-4*., Paris, i75o-55, avw! 6a
et tii pi., ouvrage irês-recbeicb»'', cl
qui n'a point été efface par ceux quofl
BEL
md(
^qn£S à l'usage de i'ariil-
57. in-4"'i VU. deux Trai'
\ toisèel l'arpentage; VUÎ.
ûre portatif tir Vin^ttùeur,
>",;nouvplleé(lmonau(5meû-
D — M— T,
( Dom AtRERT ), religieux
, né à He^atipii, veiarjn-
, d*iiue iiimillc (lîMmEuéc
. pruriODÇ.]i ses va-ux ckfis
c Favcruey, le 19 licccm-
U vÎAita 5UCcc5sivcH"*n! les
maisuus de sou uidi c, où ^
remarquer par 5011 talent
rcdiratiuu, ses supérieurs
Dt À i^ru. Sa ropiUtiou lui
ttctquciuÛueDCcsur l'esprit
frères , i! sVn servit pour
prieur de la Giaritc un
c Colben ; ce ministre y
isSAncc^ lut procura Kcvê-
Uay, qui vint à vaquer en
iniiniT ijnti^son diocè5(',cu
^ ouvrages :
' Aiqitts f Pa-
m-8". ; 11. Ui Solides
l'ame, Paris, 1648, iu-
es ^Ii^aïUurcs du philoso-
en la recherche et in-
In pierre philosophale ,
quatre livres y au dernier
il est parle si clairement dn
e de la faire j que jamais
a parlé avec tant de can-
ris, iO(i4i in-ii; »t5';4 »
l ouvrage c-ontre les nlcby-
fl curicu^t. IV. Preuves con-
tJ des vérités du christia-
•lû, iô6(>,in-4-.;V. Traité
mans , ou Figures astrales
ouel est montré que leurs
vertus admirables sont na^
\ ensemble la manière de les
</ff %\n servir avec profit ,
IIEL 81
Parts, 1^1 , in-i'j. Cclti' édition est
la Iroiiièuie. 11 y en a une nouvelle ,
augnifiilec d'un Traité de la poudra
de s/mpatlUe justifiée jVms^ '709»
iu-ia. W — s.
BELEV, ou plutôt BELLIN (Frak-
çois), né k M.irAeillc eu iO'J'A, vint
de LoDuc beure à Paris , et y iut biblio-
thccurc de la duchesse de fiouiltou.
11 travailla pour le ihefllrr, el ne fut
pas toujours licurcux. Accablé d'iufir-
mitcSfil se retira dnnsvi patrie, vcrf
i-jîQ, et y mourut troi* ans après.
Ou a de lui: Mnitafd*a ci Zéangîr,
tragédie en cinq atips, repiéscnicc et
injprimceeu i-^oS, qu'on Irutivcaus&ï
dans la Petite Bibliothèque des tltéd-'
très. « Cette pièce , dit La llbrpc, est
3» faiblement ccriic ; mais on y trouve
» des truits de ce natiuol beureus
» qu'on étudiait alors dans Racine. »
Cbatnpfort a depuis traité le tnémv
sujet. Les autres tragédies de Belia
( Oifion , folonès , el la Mort da
Néron), furent jouées avant Musta-
pha et Zéitrtgir, et n'ont pas ctc im-
priméei». A. B — t.
BELING (RicojinD), écrivain ir-
landais , naquit d'une ancienne faiaille
à Bciingstown , dans le comté de Du-
blin, eu lOi 5. AprK Lui avoir fait faire
de buuiies éludes , son pcre, qui ]<
destinait À la carrirrc du barreau,
l'envoya à Linc*Ia*s-iDn ( fun des col-
U'Ses do )i 1 11 sprudcncc da u s I^ndres \
pour.sV iurrucrà la counuissancc des
lois ;ni;ûs, entraîné pur son ^oût pour
l'état militaire , cl d'dilleurs £clé ealbu-
lique, il sVngagea dans la reV-lliou
d'Irlande, en 1641 , cl occupa, dès
r.îgc de vingt-huit ans, un grade supé-
rieur dans rarmée. Devenu Tun des
membres les plus influents du conseil
suprême dts catholiques réuuis à
li^lkcnny, dont il était principal se-
crétaire en 1C45 , il fut envoyé ,
par ce couidl, eu ambassade au-
(b BEL
prés du P'ipc H de plusieurs princes
Italiens, ptnir dom.iiuliT a^sisuncr. 1t
nmena avec lui le noDce Kinuoiiii ,
dont les intriguM au};mpiitpri'ut les
troii]>lrs et enijwclicrtnt U paix. Bc-
lîng, in^ontenl du nonce, rentra dans
le parti du roi, auquel il demeura ndt*-
lement nitadié, cl le marquis, de-
puîjt duc d'Ornion J , IVmplov/ï , a%'ant
et aprôs la restauration , dans plu-
lieurs nt^gociations importantes, où il
montra autaiit de zèle que d'Iutbileic.
I/arroce royale ayant e(c défaite par
les troupes Ju parlement , Belinj; pissa
«a France » où il denjcura plusieurs
innées , et où il eVri^il quelque» ou-
vraecs sur Us événements dont il avait
éié ie tënioio. De retour en Angleterre ,
apr^s la rrstauration , il rentra dans
les biens, pr le cicdit duducd'Or-
moud,rl mourut à DuLlin, m 107-7.
On a de lui; l. un G", livre ajoute â
YJrcaMedc sir Pliilippc Sidney, el
imprimé avec ce roman jwlitiqne ,
Londres, 1053. in -fol.; 11. ^^indi-
ciantm catholicontm Hiberniir lihri
duo^ pulilic sous le nom îiU[»po*cde
PkilopatcT Irertœtts ; le premier livre,
qui conliriit le précis historique des af-
fiireu d'Irlande de lO.'ii à i64g, est
rstimï' même des protesUnis, et regar-
dé comme le récit le plus fidèle qui soil
sorii du pailiealliolique. lU.y^rmota-
tionâs inJohannis Pomiilibrum, eut
tilulus rindiciar eversœ : accesse-
runt Belin^if'iruiiciœ, Paris, iGS^.
On cite de lui d'antres ouvrages de peu
d'intérêt iiuiourd'hui, mais tous écrits
d'un style e1ê;;anl el facile. X— S.
BfiLKSAlUK, Tuu des plus liabilps
péncraux dont Thisloitc ait parlé, vi-
vait sous IVmpire de Jusiinieo, qui
dut aux talents, il la fidélité et aux
victoires dr ce grand homme, une
partie de Péclal de son ^^pnc. Né dans
la Tlirace, d'une fcimillc obscure,
Bélisairc servit U'aburd dans U garde
BEL
de JiistinicD. Ce prince lui donna, ea
r>-jif), nn commandement sur les fruo-
ticres de perse menacées alors d'uni
invasion. Bcliiaire, tiop faible pour
prendre rofleusive, se retrancha sons
les murs de Dara en Arme'nie ; qua-
rante mille Perses, commandés par
Fcyroux ( Pérose ) , vinrent lui livrer
bataille cQ 55u. Bélisaire, qui D*avait
que vingt-cinq mille hommes , inti-
mida l'ennemi un jour entier pu
sa contenance redoutable , et, le lîpB-
demain , il eut encore l'art de re-
tarder le commencement de l'action
jusque vers le soir, hcurr à laquelle
les Perses avaient coutume de pren-
dre leur repas : de cette manière , il lei
trouva alTùblis ^ar la faim ; et , npris
un combat ternblc et lung-trmps bi-
lancé, les Romains rempurtticnt une
victoire complète. L'année suivaDir,
Bélisairc fut moins Leureus daus U
Syrie, où les Perses s'étaient ponés
pour surprendre Aniioche ; ù cher-
ch:iil à les ruiner par d'hahilc^ ma-
nœuvres, lorsque Timpatirnce de se*
olTiders et les cils séditiriix de ses
soldats le forcèrent à combattre. H (ut
battu ; mais cette dédite, qu'il avait
Si*cviic , et qui fut la seule qu'il éprotira
ans toute sa cariière militaire, an^*
Turnia la confiance que les soldtit
avaient on lui; ou se servit néanfaviu
de cet évéuemcui pour lui nuire ao-
prcs de Jusiitiieu , qui le rap{»cla à
riOiiMrinlinoph'. Bélisairc y lut encore
l'appui de son piiiirc; car, en 53'Jt
une sédition , exeitér par la haine que
sr portaient deux Itictions , dites dtf
^eris et des Bleus > dont la fai-
blesse de Jusiiuieti tolérait les cxc^^
pnt tout à coup nn caractère si grave«
que, pendant trois jours, la capitale
fut livrée aux plus affreux désorJies,
et que Justituen se vit Mir le pt»oC
dclre dctroué. Il aurait prL* le |»rti
de U fuite ^ iAU& la fermeté de rimp^
BEL
rAlrîce Tti«V>dora. Cfpeudani les s^-Ji-
titfux av.iieiit déjà prooUmc llvpacf ,
cniporetir, lursiiuc Bcli'-airc, piitouic
de quelques ^ujetit ûdclcs , cl &uivi des
soM^itA qu'il .ivait pu rassrinhliT,
duirmM lc>fdOliçux sAnsaucuu mèuâ-
grnirnl , en fil un gniml ramage, et,
eu peu d'Iirurcs, leudit le calme à
ConMantiimplp et le sccpirt? à Jusli-
nicn, LVrapcrcur reconnaissant le
cbuisil pour comm-indiT rarmrmmt
immerwr qui se pre'parail contre TiëU-
mer, roi dfs Vandales en Afnqiïe, (>;
prince avait usnqîc le trône d'Hildtf-
rie, auquel il aviiil fut cieTcr les y»^ux,
«t, sous prr*l'*xtc de punir ce crime ,
Justinirn rncditail de recouvrer TA-
friqur. I.cs lUimaiiis , après une re-
l-lriie ni Sirilr, au bout de trois mois
d'cuilwrqiieincnt. deb.ii^ui:rent le i5
»(ptcnd»re 555 , à cinq journées de
Girthai;e. Be'isairc s'uliit fuit suivre
par sj femme Aiiionina, uop fameuse
par ses tnrt igurs et ses dcljauclies, et
dont le pouvoir s.itii bornes sur l'es-
prit de ^on m.iri n marque d'une tache
nontCQSi! la lie de ce héros; il était
aerompagne ausM pr Procope y Vhis-
tûrien , qui liu serv.iit alors de sccrc-
t.iirc , ri qu'd éleva depuis à de hautes
dipnitis. Leprcmiprsoin de Hé.iNairc,
dan* celte gticrre daiipercu.se sur une
terre èli.ui;;c're , fut d'introduire nne
cxaeir discipline d.nis son armée , afin
de gagner le coeur des Africains ; le se-
cond fut d'avancer rapidement vers
Cirtha;(e , pour ne p^s donner k IVn-
iirmi le It'mps de se reconnaître. Gc-
limer , étonne' d'une attatpie aussi
Îiromptr, et prive d'une partie de ses
i»rce-t qu'il avaii envoyées i la ron-
quêle iU ta Sard.'ti<;ne, marcha ncan-
inoius â U rrncnutrr des Romains : il
projetait dctuui'Uft h-urarmêe, tandis
qu'Âmatat son fière les attaquerait
en face; mais ce dernier commença
trop lât lOD a(t0i{uc : il fat dé&it et
BEL 85
lue'; B^isiîre vainqueiir pourïuîvif
Irs fuY'irds, il, lorsque Ociiiucr ar-
riva sur le chimp de It-ilaille^ d te
trouva jonché des cad.ivrcj des siens,
parmi lesquels il rcrunnul celui d*A-
mttas. Deji cependant les Vaiiddes
avaient alti-iot les Romains victorieux ,
et remporte' quelques av3ni.ij;es sur
leurs corps disj>erséï; mais (iélimrr
pcTilil un temps précieux à déplorer
lam.)rtdesonfrcre» et à lui reuclrelcs
derniers devoirs ; Bdisaire remit ses
troupes en bon ordre, et la victoire
se déclara pour tui.Gctimer sVufniten
Numidic, après avoir fait tuer nildé-
rie. CVtait â lu fois servir les projet»
de Jusiinien , eu le délivrant d'un
prince dont il feignait de soutenir U
cause^ cl lisTcr Carthaj^e, sans défense,
à Brlisuire. Le vainqueur y fut reçu
comuir un dieu tutélaire, surtout par
le uaili catholique . qui penchait pour
Hiidéi'ic, Undis que Gclimer soutenait
les ariens. Calonyme, commaudaut de
la flotte romaine, était arrivé la vetUe
dans le port, et avait commeucéà piller
les magasins et (es maisons voisines;
Bélisaire le fit venir , et le forç-i à res-
tituer ce qu'il avait pris. Il partagea k
ses soldats les richesses que renfermait
le palais de Gélimer , et se contenta d«
se taire servir un grand fesiin que
le prince vandale avait commandé. La
fortune réservait ilr plus cruels r^-vpr»
k Gelimcr. Sou fière Zazon ou Tu-
zon. qui rcvonaii de conquérir la Sar-
daij;ne,se joignit à lui; leur réunion
rendit le courage aux Vandales, qui ,
se trouvant dix fois plus nombrruX
que les Romains, leur livrèrent bataille
à Tricamare. Le génie de Belisaiie
triompha du nombre ; Z;izon fut tut;
les Afnciins , défairs et repoussé^ dans
leur camp, rabaudunuèrent bientôt
dans le plus grand désordre , ou jp-
preuant la fuite de Gélimer. Bélisaiic
retrouva dans cette occasion , sous lo*
dt BEL
t*ntf5 âe cf prince , une partie des rl-
cbeiscsqne les barbares .iv.iient enle-
vées de la Grèce , de VUalie cl des au-
Ires p.uïics de TEtirope pillées par
Censerie. Cependant les provîntes
d'Afrique et Us îles de Sirclaigne, de
Corse, de Majonpie , de IMinurqiie et
<l*Ëbusc lomh^iicut au |H>iivuir dcâ
Rom-'itnsj Bolisiiicsc lù(c d*in5tniiic
Juslinien de ses succès, el poursuit
MHS reUclic Géliincr, <jui. prive de
toute ressourtr , cl déi;oùle d'?s vicis-
situdes du sort, se remet dan» U$
laainsdc son ennemi , et montre ménie,
tn se rcnd.ml , une g^îté inexplicable
qui puait au\ uns dudtflire, aux au-
liv» de la pbilo»opliic. Di'j.i 1j r;ilom-
niCj i(iu)uuvs prête h vengecrinutrlite
<ÎC> courtisans , des succts du rncrile ,
noircissait Ik'lisaire aux yeuxd<.' Jus-
tiuien , et lui imputait le prujei de se
rendre indépendant eu Afrique. Le hé-
ros .ipprit o/>s bruits iujtuieux : il con-
naissait la £iiblessc et IVsprit soup-
çonneux de l'empereur; il résolut de
confondre scï ennemis parw présence,
*1 de rassurer son prime par sa sou-
oiîsMon. Oepi^ndaut, la irauquillîtc de
rAfi-iquc réclamait encuie»cs doîus et
son activité; uij'ii il se décida à par-
tir » et bientôt CA;nstantiuopîe le vil
de'barquer , suivi de Gelimtr et des
tn*4orsdont il venait payer Tingraii-
tude ileft Roni.iins. Ct'ite conduilt lou-
cba Juslitiitu. Il dr<eru4 à Belisairc
)c$ honneurs du Iriomplic. (.Vl.iit ie
ni-cnûer qu'où eut vu à Constautino -
pk'. Gelimer captif m orna la pnmpr;
Juslinien reçut le vainqueur dan^ II*
Cirque , et fil frajtpcr une médaille qui
«'est cotiscn'é*; ]usqna nos jours, et
ftiiT le revers de laquelle ou lit : Bè'
Jisaifv , la gloire des Romains,
Toute riiistoire à^- cette guerre , ainsi
mic la pompe du Iriomphr, furent
rcpréïcnlcrs en iriusan^uts dans le |>a-
UU. Bclisairc fit accurder à Gclimcr
BEL
de racles dom,itne^, et reçut le litre à
run5ul. Lc diviMuos dc3 Goib^, a
Italie, préparaient à ce grand bomœ
de uutivcjux truphèej, et ou%r<uriUui
vaste champ à Tambition de Justiuinb
l.a (itic i\i'. Thcodoric, AniaUsontCf
reine des Gotljs ^ aussice'lèbre par vm
courage que j>ât' sa beauté, ven.ut dé
péril' sous les coups de ses rnnemnf
par la perfidie de Theodat son parent^
dont elle avait voulu se faire unappi^
en rcpuusant..luslinien saisît cette oo
ca&iun de porter la guerre en lulii,
Tlicodat eÙVayc, essaya d^ahocd ta
voie des négociations; un léger siicci*
Icâ lui fit rompre; mais àc\k BéliMi/t
c'tAit débarqué en Sicile , et vi renoi»
mée suppléait au petit nombre tics
troupes qu'on lui avait rcuinérs : Pi
terme seule lui opposa quelque rim
tance. Gpendaut , une itvolte amrc*
en Afrique (quel<|ues liLstorii-nî nrU
placent qu'après le siège de Kotot)
retarda ses prajcls sur l'ilalie. Bcli-
saire courut sauver Orthagc, rerisC
en Sicile, où dcA troubles s'étaient
élevés, et débarqua rufiu à Reg^rf»
d'où il s'avançu rapidciuetit vers N»-
pies, sans rencontrer d'uhstaclev Hn^
mille barbares défendaient cette viHc;
apri^s vingt jours de sio'ge » Bdi^iirc
désespérait de la prendre , lor>qu*i
Isaurien dé(-ouvnl un aqueduc abiO-
donne, par lequel on pouvait s'intro-
duire dans ia p'ace. Bclisairc fit som»
nivr les assié^^és de se rcndi e . en Irof
annonçant leur ruine prwhaiiir. Sur
leur refus, il pi'nrtra par le iwisugi
secret; mais, malgré ses c0î)rt» , il M
put empêcher le sae de celle viQefli}-
riisanic. La prise de Naples mit \n
Gotlu en fureur ; ils uiassacrrrrot
Tbéodat , Cl mirent Viii^ès 4 leur t^W
Cependant, Bclisairc victorirui aV
Vancc vci's Kome, qui lui
portes le 9 décembre 557 ;
auuiiôl de l'appruviMonucr ci
ideuJ
BEL
Tnaicre les pUititc^dcs ImIm-
li icdoutairnl un sie^'e. Kii ef-
j priiilcmps suivant , Vilig^s pa-
ir U voie Fl.imiiMcnnc , h \a tCte
m mille <-omljiittants. Belisjurc
ivcinpi'c il.ins une leconnai-.-
, et f;iillil èxrc lue; à force t\c vu-
bdrvtut à sr tl('^.i};er et à len-
fi Roinr. Le siegr dura un an
tf jours, avec lies chjiij;rmcnt5
Uinp inullrplufs ; tantôt Jl dr-gr-
t blocus; tantôt, les assauts se
Dt avec rapidîîe. Bclisaiic ,
assure sur les distio^iiions des
itt, se rnitoMigc du scvir contre
BSilvère, contre lequel ît e'fajt
Bir les ititrl{;ues de sa femme
■■> ri dn Vigile^ qui ronvoititt
*. Siivcre ftil dépose et bauni ,
lurut de misère ; Vigile loi siic-
^leniUiit , la fjrnrne et les ma-
PeM>l.iienl Borne; Aotonina et
pe counirriit chercher des vi-
X des siTOurs. Justinien, (plierai-
e perdre le fruit des premières
l^s df R'iisaire en Ilahe, y fil
■rs renfuils smus le cotnnian-
W^Ae Narrés. Vitiçès , rnenaci}
scdtes, fut enfin oblige de lever
;e , et de se retirer à Ravenne.
jire de Bclisaire, dans ee siège,
ttillcc par la raori de Conslanûn ,
escs ofliricrs, contre lequel An-
itciia des soupçons injusfes et
its. Constanlin outre s'uuUia
menacer la vie de FeTi-^aire,
Il tuer à l'instigation d'Antu-
Crt arte de violtinre îndi^{htsa
de ses ofïuicrs, cl lui e.insa
i\ embarras dans les diffe-
surviiirent entre lui et l'cu-
'Srs. Cr dernier, non moins
?ne'raK ^' plus conitisan «pie
ire , ruluini une p.irlie ^dcs
îs, el entperba mj» nval de rr-
rie fnùt de la retraite de Vili-
)i golb cul le temps de res-
BEL 8S
pîrcr, et d'appeler à son secours nnn
i«rmee de Franc-s , commandée par
Tliéodebert, toid'Austrasic. Milan fut
pris et saccage; mais Betisaire, par
une adroite ucgociaiiuu. persuada aax
Francs de se retirer. A peine remis
d'une blessure très-grave quM avait
reçue au j-iege d'OsiuiO, il investit Vî-
ti^i'S diwrs Ravenne : ce dernier Ul des
propositions de paix à Justinien, qui
les sÎRiia; mais Bélisaire refusa d'cîc-
culerle traité. Les Golhs, étonnes de
sa fermeté'^ lui oOdrcnt la couroune;
Bclisairc, sans accepter celte offre
éblouissante, en profila pour se faire
ouvrir les portes de Ravenne, et pour
faire Vifigés prisonnier. Juslinicn ,
toujours jaloux des stierès et toujours
incertain de la fidélité' de son gérér.il ,
le rappela à Constantinople, où cette
fois l'erapressemcnt iln pubh'c fui snu
seullrioniphe. Les désordres et les in-
triguer cTAntonina lui cansèrenl des
ch^fj^riiis domestiques, et aur;mentê-
rent la malveillance de Jiisiinirn. En
54» et en 545 , Chosrtcs ( Khosrou
Nouchyrvân ] , roi de Perse, étant
enii-é $tir les terres de IVmpire , ou \
lui op|W5a Béli^aire, qui, dt'ux fuis^
arrêta les prngrè^i des Perdes. Ce-
pendant, l'Italie n'était de'jà plus sous
la puissance r(»maine ; Tolila, jeune
pyince que les Golhs avnieiit cou-
ronné, renversait tout devant lui •
Rome et Nap!»'.'; étaient eu *on pouvoir.
La nouvelle de lapprochedc Bétisaire
déron^erta Totila, qui médita de iii'-
ncr Rome de fond en comble; mais,
à force de représentations, Bélisairc
le détourna de ce projet, et Ini-méme^
entra bientôt dans cette ville, qu'il
venait de siiitver. Il en répara les mu-
railles à la hile, et rii remplit 1rs ma-
gasins; Totila, qui revint l'.ltiquer,
fut repoussé trois fois, ('-ependiiit, lo
dénùracnt où se trouvaient l'année ro-
juttioe et Tilalie, paralysiit K-s cITurt»
M BEL
et IWisaiiT; il il<man(Ia son rappel ,
qui lui fui arcortlc. A|»rc5 ili\ aillions
flp rfp(ts, il rrprit cncorr Irs armes
pour arrcJrr «ne imintion d^s U'il-
gi*rrs . VI \u viriuirc lui fut fulvlc. Cous-
taiiTinoplf rrtciilisviil du .ses loii;iii(;c!i ;
nuû .lii^iin icit el sa cour HP [urtu^i-aiun t
|ias l< s M nlimciiLs Avi H<*inaiiis ; on
•rcu^ji iWli&airc d'.ivoir trempe cLiiis
une conjuivïiion. Il se vif, avec iiKli:;nn-
lion, icdiiit il »c ytsùl'ux ; Jit>tijiiru,
dit-un, rrronniit son innoccmc, rt
liû rciiillt se» hitns et ses lionncui»
<lout ÎJ r;iv.iil d'^bori) drpotirllc; m.iis
«ctlc prrsfrtj'ion abrégea \A jouis du
virux pi*n*'rj|, qui mourut, quelque
tempi rtprcs, en THiS. L'iroaginniio»
dus puèivs . de» a^li^1e4 , et surtout to
roiuan de M.-imioiiIel, ont rendu pres-
que liL*<furique une trjdîliou apocry*
plip, suivant Inqurlle Bellviitt', prive
ar \a vue et icduil à une extrême
p.iiivrelé, aurait eic forcé de nnn-
dier dans le» rues de Constautinuplc.
Aucun liisturieiiconlernporaiuu'u rap-
porte cette ftfbic, qui doit »on divine à
J wt/rs, d*ilenr peu e^limd du i u". siè-
cle: "nriirpix-Ice depuis s,ius examen;
m.iis tous les crriViiius sont d'accord
sur les pr-indes qu<itite'^ de Belisi-iire;
ta Gdelitc pour son prince , sa douceur,
&a penerosjle envers les vaincus ne se
demrntirent jamai;-. Il paraît que sa
f.tibti'ft';!* pour su femme lui lit cum-
mrtti c quelques ex ictions. On lui rc-
prixhi- Aussi une complaisance servde
Jour rinfàmc Thcodora , femme de
itstinicti ( /'oT*. AfxTOWinji , Orli-
JUtn, ToTII,A, JuSTINlt!*, NAflSÈSrl
TatOI^DBA ). L — S^E.
BKI.IUS. fV.Bri.
IlF.LI*( .Iea:i }, mcdenn cl .lutciir
angl'iiï, mort en i-jSrt.arcitmp.ifina,
m I •; 1 5 , 1 •; I (> , 1 7 1 t et 1718, eu
qualitéde médecin ettlniurpcu , Taru-
Ijjssadede Pierre Ic-Gr;ind en Perse;
1 1, doits tes iruis auucrs suivaiiii'», \ dm-
BEL
b.issade à la Chine, dont il x poHé
une i-t'Jjliun en u vol. in-4".| CA»u
cow, I ^fW, réimprimée depuis rni
vol. in- lU. Ivlle a etc iniduite tu
français par Ividous, 176Ô, 3 voL
in-^'Ji. Oite rtbiiou c.^t rcmaiT)tu-
ble par nu caiartère de n.iïveU el
de simpltrilé qtii inspire dr I.1 coih
fi^inre. I.a tr^iduUioD c&t d*iiD M)U
fort ncf;!ioc. X— !k
f^CI.I.A ( STrPAno della ) , dilU
Selle. Cet ariislf, f ilb d'un .wu'pï'^'f'^»
Florence, naquit drtn.% ciUi- ville le tti
mai lOt o. Orplu-lin dès Và^r dr deux
ansct demi, il éj)rouv.-i tuute^lc^ron-
trane'tês qurTuiforlunc penl op|K»*CT
au txitent naissant; mai« sa ptrM^r-
rancr et sou assiduiié au travAiI lui
firent surmonter tous ]cs ub^l^lo.
Vhd' d'al)t»rd riiez un orl^vrc, il fc oc-
cii|Kiil , dan» ses moment» de loîftir , ^
copier les estampes de(.allot , eldcjà
il y rénssissait en point dr tromperies
connaiïiseurs. L'aménité de son canc-
têre 'ui avdiit prucui-c de nomlnrui
ami , il in<pir<i rintéi^I te plu> vif à
Canta-gallina , peintre nurcnlin , (int«i
qu'a Vainii, qui sVroprcAsèrriit de lui
donner des liions nhles. Il av.iit pris
la singulière babitmle , qu'il cun>tm
toute sa vie , do connncncvr sps (igttna
par los pi<-<is, et de remonter enstate
]nsqu*à la tête. Quoiqu'il eût fait d'u-
ser grands proj;rès dans In pciruure,
songoûl naturel le porta a »c conM-
rrcr enlièrcment à la gravure . et sur-
tout îiia giavuro a l'iau fuie, plus
c\péditivc , et p.ir cunM.'queiit ptitf
eunfoi-ine à sa vivacité , ainsi qu'à U
fécundité de son génie. Les progrvs
de della liirll;i daiiâ cet art , et dans la
cunjiioMiion des petites Usures , *ai-
quilles il dojrnait un sly\c noble 0
lai'gf'.a^ant étendu &a réputation d«o»
toute rËuiupc.il fut accueilli, dans ua
Tuytige qu'il fil en France , par liiute«
qu d y avait de plu:i dutinguc» Le C9-
BEL
maHïeRichflirii !c clmrpe.i Je pravfr
la Prise it .-/rras Kl 1rs jii tics conqm*-
Ics de I<ouiàX|[J. .^[iiislj inortdrcf
mim&tlc, drlLi ML-irxmila un grand
nombre de sujrts pour le compte des
fnticindiixmarchjndsd'oflUmpesdcU
canilalc. Au bout de dix ans de 5CJour
«I Pans , cri artisie craignant, ayec rai-
son, ï lVjvx|iie dt*5 guerres de U fron-
de, de df venir, comme italien, Tic-
tune di* la haine que te |^uple portait
au eardinal Mazarin , résolut de reloua
lier À Florence. Otte crainte était
d'autant iniru\ fondée, que, dans une
cmciilc populaire, se trouvant assailli
dans les me* de Paris p.ir uue troupe
de fmicux qui reuvironnaitrit pour le
turr.ilnVVIi.ippaàredangerqiieparta
^iDDplidté d'une femme qui le counais-
iëi{ ( simplicité qniaurait pu lui devenir
lîinrsic ) et par Tigoorancr du peuple.
' « Que faites-vous, mes amis, dil-rlle î
■ cet homme n'est pas Ilalien; c'est
ï» nn Florentin. » Alors ces furieux
»'.irrêlrreol , et dcUa tîelU , un peu rc-
Vi nu de sa frajcur , s'cLmt nommé , la
giandc estime qu'on avait pour ses
talents, et la haute considération dont
il juuiisait, lui sauvèrent la >'ie. De
retour djus sa patrie, le f^randduc
IV^'ueillit avec distinction, le gratifia
d*unr |K*nsion, ot le choisit pour en-
«cignrr le dessin à son fils , depuis
Cûimc U. La modestie, la sévère pro-
bité de délia Bella, jointes à la supé'
riurilc de ses talents et à l'agrément
dr son ^•^n^il , lui méritèrent , non
seulement la bienveillance et U protec-
CÎi>n delà maison de Médicis, mais
encore l'eslirae et l'a ml lie de? princi-
paux seigneurs de Florence. U jouis-
^^Aut ainsi de tous les avantages de sa
^^ûélèbrité, et surtout de ceux que lui
proctiraienl se» qualités per»innelles
et sa t;énéro«ité h secourir les artistes
qui n'étaient pas favorisés par la for-
tune, lorsqu'il se vit atteint d'une loa-
BEL 07
Ç(wrt H.idic^qui. non seule-
menr s facultés pliy.siques,
jnai> aircvUuièuieÂCS facultés intcllec-*
luellcs.ll mourut dcssmles de cpltcma^
ladie , dans sa ville natale , le -à-j juilU-t
t(iG4 1 à l'âge de cinquante-quatre ans.
Le grand-duc, pour honorer sa mé-
moire, pliça sou jMrtraii dans ta galerie
de son palais, et Ht rassembler avec W
plus grand soin une collection de tout
ce qu'on put réunir des ouvrage» de
cet artiste célèbre. DaMi BHln peut rire
regardé comme un randMe pouf les
sujets en petit : sa touche savautc et
spirituelle, le c-iraclêrc de ses (igurcSp
Id noDlesse de leurs attitudes , ses cUcttj
pittoresques , rendent ses productions
uniques dans leur genre, cl >• mettent
une variété d'autant plus rare, qu'il a
traite avec un égal succès dïHei^Dtes
compositions d'une nature fort oppo-
sée, telles que, sujets d'hisioire, dtf
bat.iilles, de marines, de p>irsages ,
de chasses, d'nnimaux et d'uriiemenls.
Son ceuvre monte à quatorze cents piè-
ces, y compris les diffcrcnces , dont on
peut voir le catalogue dans 1* £5501 pu-
blic par Ch.-Ant. Jomberl , prcredtf
d'une f'iV de cet artiste, i-^ja ,in-8".
Parmi tous ses ouvrages, ou distinguo
particulièrement une Vue du Pont-
Neuf y assci r.ire, avant le coq placé
sur le clocher de i^l.-Germnin l'Auxer^J
rois j les estam^HTS de S. Prosper
et du Parnasse ; celles du Hcfto-
soir , du Hocher et du Fas^ de
Mêdivis : la coUectiuu des jr-u\ dv
cartes qu il composai en France , pour
faciliter à Lonis XIV l'étude de l'his-
toire, de U géographie et de quelques
autres sciences, roériteut aussi d'fîtrc
distinguées. P — e.
BELLA(CiAifO DE la). Florentin,
issu d'une familledontla noblesse était
delà fort ancienne au 1 3S siètlr. Il
renonça aux privilèges de sa naissanre
poux* s'assoâcr au peuple contre Uh
88 liEL
Çrr' ':. Son amour ardcnl
pi'i ; cl l'impatience de son
cuncti'Tc ne pouvaient tolcïcr davan-
tage rinsulcncf des grands . leiuqnis
qu'ils alTocuieDl pour l«s lois , et lei
d«t»ordi« de leur vie, A la fin du 1 5".
siècle, U pui!î.s.iDce de la noblesse
roDsistail eu p.irtic dans le nombre et
la vaitlAnce des soldats que chaque
famille pouvait mettra Mir pied. Tous
les mom hres de res iamill es se luisaient
lia point d'honneur et une religion de
se ar'fendrc mutncllciocnt devant les
tribunaux. De quelque crime que se
fût souille uu gentilhomme , dù|^qu'il
était poursuivi on justice , ses p.iicnls
prenaient les annes , forçaient les
prisons, roettaient les archers eu fuUc,
vb.i5s.iifiil les témoins, et cpouvan-
tateut les juges. Aux yeux, de Giauo de
la Bella, le but principal d'un gouver-
nement républicain devait ctrc de
prêter main forte à la justice. Il réussit
va eOet, en ijgji , à organiser le
peuple de Florence, de maniLTe qut;
se* compagnies de milice fussent tou-
jours prêtes à df^feudre les tiibunaux
t'ilcs fois, etquelegonfalonierdejuv
tice, premier magistrat delVlat insti-
tue ù ci*tte époque, fiil le garant de
Toi-drc contre Tanarchie. A la dcmaude
deTiiano délia Uella,tous les nobles
furent assujétis à une espèce de
loi martiale, qu'on nomma ordina-
Tnento rfïgitufïsf'a^lcsgentilshommes
tournis à celte Icgii^latiuu ^cfvère fu-
rent inscrits sur une liste se'pare'e, et
dèft-Iors ce fut une peine usitée à Flo-
imw, qne d'anonlir un homme,
nnr le soustraire à la protection des
scommtiDcs. IV^clurc de loul em-
ploi public, cl rassujelir à tous les
privilèges onéi-eux attaches alors à la
noblesse. D'afirr» lordonnance de
justice ^ 1rs plébcfiens [Hiuvaieul être
anoblis pour leurs crime.t, tindis qiie
f>(ui qui étjticiil dej^ oobl» puuvAÎeat
BEL
i!rc déclares grand» de la p
classe ( supra ma^nattts ). Cc[t
rimpttience avec laquelle Giano delb'
Bella voulait reformer tons les d^ior-
dres, et sa haine pour tous les abt»,
lui firent offenser ensuite Jes Autres
classes du peuple , cumme il avait
oflcnsc la noblesse. Ses cunctnis I exci-
taient à pufrTprendre tour à tour les
reformes les plus hasardeuse» y cl il*
lui Greiit ainsi perdre toute sa popula-
rité. Enfin , le 5 mars ijcj^ . 1"
magistrats le soromùcut de cuiiipa-
roître, pour rendre compte de sa con-
duite, (lovant le tribunal uit^mc qu'il
avait revêtu de tant de ptiissanee.
Giano dclla Bella renvoya ses amis,
qui se pressaient en foule autour d«
lui pour le défendre; il sorùt de b.
ville, et mourut peu après exilé de u
patrie. S. S— i.
BELLA ( JéhÔme ) , n^ à Carm en
Piémont , prieur de St. * André àe
Mondovi , archi-prctrc de Coni , doc-
leur en théologie et en droit civil cl
canonique, ricairc-géuéral dcTév^e
de Saluées , vivait en 1 60u , et a latSHf
ï. // Genio rr^ale appa^ato^ tiram-
ma pastorale, etc. ( c'est une pièi:c al-
légorique pour rentrée de Tcv^pir de
Mondovi), Mondovi et Coni, Hi4G; II.
il SolebeneJico,pastorate,ih\à^ 1 64"î
lîl. ÏAurora opporttina , tlramms
pastorale, Coni , i(iS3 ; IV. lePahne
M Giacinto , autre drame pastoral
adressé à Hyacinthe Solari , cvcqae
de Mondovi. Ces litres, et le genre
amphigourique de ces ouvrages, sont
lout-à-fait dans Tcsprit du temps, V.
quelques Panégyriques en prose ,
écrits du même goût que les xm,
(i— t.
BEIXAGATTA (Awr.E-AM^iwi ),
né A Milan eu i •;o4 , reçu docteur •«
médecine à Pavifî, prit et (piitta lour-
à-tour Tctat ecclésiastiqur j>our VatX dt '
guérir, cl moiutUculiJjydaiikleprc-
BEL
mier de tes Aats , en 1 7.^2, Bfc tant
ot qo*H a ccril, il ne rcjte d'impor-
'uDt <{uc deux lettres en itilifn à im
de SCS amis, impiinif^s h Milan fu
>75o, niiitivcs 3 un rhume «?jïidc-
mitfuc qui rc^na eo Europe dans cf ttc
aiinw. Peul-«trc ircst-îl pas inutile
de nutrr les époques de ces maladies
qui parurent par iulerr^tles sur une
grxndc conlrcC; afin de savoir s'il n'y
a pas quelque periodicilc dans leur
retour, et si la c.iiisc de celle jicriodi-
cite rdside dans IVspè^ e humaine ç^é-
lï^ralc, on dans ToWlre des monve-
luents planétaires. Ce n'est guèiTS
quf pourconserrerreltrdalede 17^0,
que nous ÎDscrivons ici Brllagalta ,
qui a encore donne un Entrttien sur
les malheurs de la tnr'decinc, en ita-
lien , Milan, 1755, iu-8'. ; une Ob-
servation sur un miracle dit opère par
TintcrccssiondeS. François de Paule,
1 755 , et une note sur un mett-orc ob-
serve en 1737- Il a laisse* aussi un raa-
DiLscritsurla rae'lapbysiqiieel l*orga-
DÎsaliun des aaimaux : Vialoghi di
Jisica animaitica modema , specu-
latwa p mtcanica espârimentale.
Cet A.
BFXLMSE. F'oX' Bei^w.
BELLAMY ( Jacques), naquit h
Flessinfl;ue en 17J7. Dans sa jeu-
nesse , la lecture de Thistoire ancienne
enflamma son imar;inaiion, et lui ins-
pira un goAt passionné pour les hé-
ros et les prandej action». On le vit
souvent représenter avec ses cama-
rades les rôles des hcfros de Tanti-
quité, et imiter en [)etit leurs com-
bats ri leurs pouesscs. Dans la suite ,
il brûla du déâir de se signaler au scr-
▼ioc de M patrie ; mais sa mère ,
n'evant point d'autres enfants, sup-
posa k 5un dessein, et lui fit prendre
le métier de boulanger. Jusqur-I^, Bel-
bmy n'avait point encore donne' de
prenrcs de talents 1 mais, h l'occa^ioa
BEt
«9
de t.i se(N)Yide fête séculaire de la répu-
blique de Hollande, en 1 771 , le p.i-
trioiisroc éveilla tout à coup son g(*rii
et le (it poète. Son premier essai
donc à riionueur de sa patrie. Qucl-
f[ur,s amis des lettres y reconnurent
du talent , et rencouractrent : ils lui
fournirent les moyens d'étudier et de
se vouer entièrement aux lellrcs. £îel-
lamy commença à apprendre le latiu
et compo&i d'autres pièces qui cnreni
rapjironation du public, et furcntîu-
sérots dans les recueils de pœ'sle de
la snciclé des arts à la H'Ve. H se
perfectionna ensuite à l'acadéioie d'U-
trecht Ce fut dans cette ville, à Tuccd-
Hon de la guerre dans laquelle U
Hollande fut ebveloppe'e, qu'il fit set
Chants patriotiques ( Fûderltvidse
gezangen) f remplis de verve, de na-
turel cl d'harmonie. Ils furent reçus
par la nation avec une approbation
unanime : aucun autre poète hollan-
dais n'aiail fait éclater avant lui , dans
des vers hnrmonicux, des sentimeuts
aussi grands y aussi généreux. Bellamy
fut justement regarde* comme un poète
vraiment national. Un cœur aussi sen-
sible que le sien ne pouvait mc'ron-
naitre les charmes de l'amour. Dcl-
lamy les chanta arec autant de suc-
cès que la gloire militaire : les Hol-
landais estiment surtout sa romance
intitulée lioosje. L'auteur , eu pu-
l>Iiaiil ses essais erotiques « les iuti-
lu ta Gezan^en nùjnerjeugd [Pocsics
de ma jeunesse ). Vers la fin de sa
vie, ses po«?-iics prirent une teinte un
peu mélancolique : le poète semble
avoir pressenti la mort loug-temps d'a-
vance,et, dans plusieurs passages, ily
prépare ses amis d'une mauicrc extrê-
mement touchante. 1 1 mo)|rut en 1 786.
JjH nation hollandaise lui a asûgnc',
dans sa litte'ratiire poétique , le pre-
mier rang après Cals et AntonidrA.
Outre ses pièces en ver», Belbmjr
0» BFf,
â laissa dent Hi*coiirs en prose fpiî
oui été |iiibliC5 par G, KnipiT, axée
uiie ntiticr bioçraphiquc sur ce poôte.
D-c.
BE.LI,ARM1N ( Robert ), cardinal-
irfbcY^quedeCapoue, ueie 4 orlobre
i54u à Monteputciauo en Tosranc,
riitrarlirz les jésuites fn i56o.Le$1»-
Inilsqiieses supérieurs reconnurent en
lui les engagèrent à le f.*ire prêcher
avant méuie qu'il eût l'àgr pout ta prc-
Irise. I.r-s chaires sacr<$es<IeMondovi,
de Florence, de Padoue, de Louvain ,
relenlirrtit de ses sermons. Les pro-
testants même, attirés par sa re'puta-
liiin, nccoDr.iimt pour rentendre. Il
fut le pirniitr jésuite qui professa la
tltéologie daii^ l'auiverKiti' de Luuvain ;
il joi^^nit à l'élude de la scliolasiwjue ,
celle de riiéLrcn, des eonciies, des
S-iiiils Pères, dcThistoire eidndroit
canon, Kevcniiii Home en iS-jO, Gré-
goire XI H le chargea dVnsr-iijnrr la
controverse dans le nouveau colique
qiie ce ponlifc avait fondé. Siile V
Vnulul qu'il accompagnât le cardinal
dtetan , légrit en France, afin qu'il
dL«pulât avec \fs protr^tants, si lor-
ea&ion sVu piéseniait. ClémeirtVIll le
fit cardinal en lîçjHïCt archevêque
de Capuue en i fio i ; mais il se démit
de ce siège quatre ans après, lorsque
Paul V le fixa â Itoroe par la place
de hd>Uotliécaire du Vatican. Il aurait
(urcrdé, dans ta papauté, a Léon XI ,
ou à Paul V, si tes cirflinaui n*eus-
$eiit redouté la doinin.-ition des jévuites
Bons un pape de leur scciéte. Hellar-
niin mourut le i-y septenibrc i(5il ,
flvcc la répui.ilion d\m des plus ver-
turn^ meinhres du co^^U^e, et des
|dussivant$coMtrov('nistes de l'Église.
11 était naliyellement p^icifiquc , et
avait coutume de répéter ces pAroltt,
»i édifiaiiteAda lis la bouched*iin contre-
versistc de profession : « qu'une once
de paix valait mieux qu'une livre de
BEL
rîrtoîre. b Sa caoontsatîoD a
été s'»IIii:îlée jwr 1rs jésnifr?. Be-
noît XIV y était a^seï di - - il
CD fut détourné pnr un _ i-: tlft
cardinal Passiouci , et par riuienr»'
tion de la conr de France, k CiUM
de ses principes peu (iivor;d>It-j( ii fia*
dépcnaanee des rois. Oecardmal s'est
surtout leudu célèbre par un Ct^rJa
de Controi't^nes , imprimé pouf 11
prenicrt fois à lupolst.tdt. en i58^,
i5î58 et iSqo, 5 vul. iti-ful., par
les soins *\v son conirèrr ValeDlia,
qui s'y permit quelques rhan(;emcnts
désapprouvés par l'anlcur. Celui-ci
revit L'i coriigea tout l'ouArage^ et ni
donna une nouvelle édition â Vc-
iii»e; mais, par la négligence de Tim-
primcur vénitien, cette édition, oai
devait servir de modèle à toutes celles
qu'on pourrait faire par la satle, sa
trouva encore plus défectueuse qxic U
précëdcute. Alors il pidjlia à RoiDCyCA
i(io-, un correcivriiim inlilulé : He^
cof^miio libror. omnium B, B. ah
ipso édita , ele. C'est d';»près ce inê-
looire que fut faite la belle édition de
Paris, en 1 688, 4 ^"1- in-f"I., quVn af*
{)cl|e des ftiadclphes. C'est sur ccUê-
R qu*.) clé faiie celle de Prapir en r ^a i .
C'est un des medicurs ouvrages qm
aient été composés en ce genre. Il se
distingue par la oiélli<K]e, la nellffé,b
précision , et même le style qui , sans
être été^nut, n'a pas la séelieres^e et
la barbarie qu'on rencontre soiproit
dans les autres scholastiques du mriM
temps. Bellarmin y rxiwse (îdèlcisent
les opinions de ses .idvcis.iires, saos
en déguiser 1-* force, et sans se per-
mctlrc les iuveelives d'uitaçe entre
les cunti ovcrsistes ( c'est la justice que
lui rend Heiddeger). «S'i candenretu
» bonne foi. dit Moshcim, Teipoiè*
» rcnt aux reproches de plusieurs
» théologiens de sa communion ; cai
a il a pru soin de rasticmUcr les pxt^
BEL
ri \cs ohjfrtioiis dp sf J «nrrr-
ir'-<, ti, nuur ronliiiaire. d*' les
» e\jjoMT ûtitltincnl ri il-ui^ lotile
j» leur lorce. v Aiis*.\ , ^>en(Liiil plus
dccinquiitlc: JIII&, 1rs llidoln^inis pro-
(cst'inb cbuuiirrtl-il A cf-1 uiivi'ii{;r pour
le sujvt de lciii'6 CMiidwirTM». On dit
méim* qtif Ic5 uiiivcrsitcs d'U\furd et
d(.' Cimbiid^o avjrrnt loiifle duiciine
uiif rli.itrc uiiKjiirnnrnt df*stitirL* a le
cuuibaltrr. Un ^r.imi rcproclie qu'il
»Vsl jtiitrmrnl attire, cVsl dr iravoir
pa« Asstz di<^tiii(;uc la ductiiite de
l*Ki;li&(- des upiniuiis ultiAuiont^iines
Voilà pniiii|uui ses controverse* n'ont
jamais ptt Hcv jpprunvcc^ eu l'Vauco,
et le II aile De Hamatiopnntificn , qui
€11 fait partir, y a uicmc ct« (It-tri. Ses
opinions^ àrrtegârd, se repruduisetit
d uriMûâiùère encore plusreptffluuM-
dans Cl lui De pote^tittf nutnrni
UJlcii ift rcbus tfftnpoiaîiOus, cou-
trr iMrddy,coiid;imup, en iCi<>| pir
arrèl du partrm<-iir; djns cvlui De
iramlatinne imperii eouïre Mïcnn*
lllyncu^, oi'i il prétend que c'est par
l'auti/nlc du p.^pe qui* TriMpire a éie
If/ms^éx'é des fiiTCs aux Français, cl
tiuujte de U fauiillc de Cli/irlemagne
à a-Uc des Oitiotis; din<> ks divers
écrit* coutiT M'IimIIo de Njptrs , à
rocraMon de \a quenelle MU'vruue
filtre Paul V et la t-cpul>liquc de Ve-
nise . où il enseigne , rumine l> duc-
Irine cuntmuur dr<t caihuliqucs, i".
que Ir.« princes ticnDcnt leur puis-
faner du clioi\ drs peuples . 1 1 que Ick
peuple» ne peuvent exeieer ce droit
que ftoii5 rioflucn'^ du pape ; d*où il
comiut que la pui.is^incc t'mporelle
ru subordonner À la ptnssanrr fpui-
turl^; a", que le pa(>e, luonajqne
absolu d.ins l*É^li«e , cAt siipcrirur
«ax conrilen (;enerau\ ; quM c&t !a
Muj'cc d'où decoulit tonic la jurîdir-
tîon ecclc'staitiqne , et que cello dex
éMqiies n'e&i i|u'uiic euutiutiuu es: la
BF.L 91
siemir. Il D*i st donc pi étonnant ,
d'.ipr^tt rr* prin4i|X!i , qu'il ait Ciit
meitrt' ïi l'itulcx l'arrèl du p.irle-
inrnt de t\in« coiitie le re|;ii»ile Jc^n
Chitel: qu'il ait riicrclié à détuuiner
lt'S^;4tllOliq(lejian(^al^du5(•^^ll:nld'd/-
Ir^^eanctf f dëtth une lettre fiiurunc qui
provoqua, de la p.nl dr .larqncs 1".,
{'.■/limuniiion'py M» Btùan.adprin^
cifies chrixtiatiosi q'ic, dans la dis-
cussion rntrr le* n[lJ.ijnontaiu4 et le
cl''i'j;cdrKranrr, ses onvr.tgt'%, coimue
b'<-npt.iiiil Bns>urt,lini»^cni>iRoraclieu
deioiiieUir-idition. indcpc'iidunment
de restraîK^s p.it ticnlicrs. q»i font par-
tie des OKiti'n's tUfents do ce car-
dinal, publier» à Colopte en lOl^,
3 vol. in-ftil, , un a encore dr lui : L
Iftsttturîtirua Uii^uir turbr.Hcœ^ i&i^,
in-tS ., durii i\ v .j en plu.sifui's éditions;
]|. ('AintmenL in Psalmos; PI, De
scriptotihus ccclcsiastitis^ IV. Ds
edilione Intûià rut};atd ^ ^tw ^eristi à
conc, Trid. drfînUuin sit , ut ea pro
atUkenticH ImUt'atur ^ publie eu 1^09
par le V. Widciihoslen, sur le minns-
rritauio^ranhederauteur; V. l'ratté
du devoir des fvrquei , ouvrage excel-
lent que le cardinal i*a^.iionci a dit
réimprimer, en 1749. à \Vm'tzJ»onrg,
iu-4''. ; V l- un Catéchisme , tn Poo
irine rAr<?'(ï«nnc, supprime à Vienne,
en 1 775, par ordre dr rimper^lrice-
reine , conirac conleuaut des maximes
contraires aux droits de la puisNoncc
temporelle. Aucun livre n'a peut-être
été trjdtjil cri autiut de tan(;ues, .«i ou
en excepte la Bible et Xlmitaùon il«]
J.'C, Lt I*. Nieéron donne U- dcliiil
qiiinT^e rdilions de ce tlatrrbi^^uie
donze lanpits (btrérenlcs, M. Ouada^
giiini, dans Mm Examen de ce Cité-
cbi<«mr, Pavie, 17HH. in-8"., prouvo
que nuu^ ne r.ivuns p.iv (cl qinl I lït soriî
delà plume de son jureiir :cho&eai^c«
À verilier par rexeiu| l^iie manu») rit
qui se trouve am archives imptirides.
9t B R Ti
c» qui oons p r.ipî;e.
vu. 'jurlqtic^ ■ ;!it'S«-
tinK-Jt, cnti-c autre* , Oe ascensione
vtantis in Dcum ptr scaUs rcntm
creutamm » ouvra(;c csfime, qui a ttc
traduit daus toutes I» bu^utrs , dont
k? P. Urignun a doime nnr irailuction
françaÎM; yorn le hlir de De^^ pour
élever son ameà Dieu, l'jris, 1701,
in-i'i; Gtunititi CotomlNp, oit il re-
levait le rcUchrmcnt dos moines ,
6<* m.mitTC à exciter leur» plainte* ;
\UI. \'IIii(oire de sa vie, écrite
pctr lui • tacmv , .idrctsec jii Ct-
vucui Eiidcuiuu-Jrau , .1 essuyé bieu
ùr\ (Tili(|uc5 , sur ce qu'il y prie tro[»
av;iiitif;ciiseiDeiit de sa pcrsimnc, de
■es ulents, d^? ses V4ïrtit<{ , etc. ^ et qu'il
y relève des minuties avec auLint
aVmphase que les artions les plus
ce LiUiitM. Ce fut une des pii:ces quVn
(it le plus valoir contre m ranonisi-
tioo. L^ protestants puUùront de
ton riv.-int utrc )iis:oire c;iluinnieu-
se de CE* cardin.tl , sous ce titre :
ia Fidèle et vèritnhîe histoire de
ia mort dêirspéree de Robert Bel-
larntin , jcyttite. Sou coufrinc Ont-
»rr prit I.1 p'înc de reïulcr séricusf-
D^nt cel inUuie libelle. Ou lui a ùX-
tnbtir une refntalKin de ïj4polOfiie
catholique de l'icrrc de BfHoy, iiiti-
Ittlfic , Hespimsio ad pnecipua CU'
ftifa op^do^iiF^ qxtœ faho catboUca
inscritnUtr pro successione /feririci
Ntivamni in Fvancor. n'i*mtrn, mt-
t'jrr Frarif isco Romulu.W'Kio^ i SH6,
in-H\, traduit en fiançitis, i5Hrt,
in-8"- 1-e but ru est de prouver que
ta ciu»e des prétciidinis à la cou-
ronne doit être jupée pdr le pipe^ rt
qui est Ires-ronfonne ;ms priitriprs
rt.tbiti par railleur drfuï ses atitf e^ ou-
vrées, l/ecaitlin al Hi'll.inniiif quoique
trts-oppo*c d'opiuiun ùFrâ-l'aoîo, h
fit avertir, par uuami, de se tenir en
ganiTr parce <|u'uu eu roulait à sa vie . Il
BEf.
avait e'ie' membre drU m I 1 -te
S. Olfice , chargée par V. ^ ua-
ncr les ouTr.iRis de Gdilée. Le bnnl
sVlant répandu qiic ce célèbre philo-
sophe y avait été Koumis à une |>éni-
tencc exemplaire, Bellarinin lui déli-
vra ïe certifirat suivant , qui n'a ja-
mais été connu du pulilic , et que
nous Inidui&ons sur forit^uial it^ilien,
cent de la pro[»ic roaiu du cardinaL
«Nous, Rtibcit rarduial Ëellarmin,
w aysni appris que It* sieur Galilée a
B été calomnié, rt qu'on lui a impaté
s d'avoir r«ii une ab;ur;iiion entre nos
» mains , cl d'-*voir rié condamné k
» un»' pénitence salutaire; sur la rrqm-
« sition qui nous en a été faite, iioni
» aflirmuns, ronforméraeitl à la v4-
9 rite, que le Ruwiit steur Galilée H*!
V taitahjurition, ni entre nos inaiii«,
n ni entre cellc!i d'.mlrcs personne*
it que nous sachions, soit à Itome,
» soit ailleurs , d'auLiinc de ses opi-
» nions et doctrines ; qu'il un clé «oO-
» mis à aucune pénittnee salutaire ,âe
» quelque sorte que ce puisse être ;
» qu'on lui ^ seiilemenl signifié h dt-
» cbration de N. S. P. , et publiée par
n 1.1 congréj^iition de \'iniiex , savoir
» que la doctrine attribuée à Opernic»
« que la terre se meut autour du so-
> led, et que le soleil occupe If centre
« du monde, sansse mouvoir dénient
» en orrident, est contraire h l'Ei^ri-
» tiireSaiulc, et qu'en conséqurn^v
v nn ne peut li défendre ni b soiilrnir.
9 Kn foi de quoi uuus .ivons écrit tt
» sij^né la présente de notre propre
n m.tin ; ce uH mai i6tl>. HocrnT,
» cardinal lÎLLLAnMis." I.a Viedecr
relrhrrcardjn.1l .1 élédnnnée an publie
parle P. Kriztin, jésuite, Nanry ,
1 701), in-4". Il fallut y mettre quint*
cartons |KHrr (|u*rlle put circ»iïer m
France. Ou y trouve encore beaucoup
de £jit^ miuutieux, tieaucoup qui sftul
liusai'dû pour rcU'v«r la ftaiiuet»
BEL
, cl eu faire un tLatimAtiirg»
roplièic. T — D.
ELLÂTI ( Ai<fToi>E-FnA:*çois ) ,
et cclcLrc prddicAtriir iutico,
iJc a novembre i(>65, à Fcr-
il (it ses picuiiènrs c'I'kIcs.
MtiriiAbitdsrùtcans. il ihsojx
Boio^uv , y cuiiitiiu:i ^cs
j'isquVu i6ïi8, profcî'sa t'i»-
■lon l'uMçc (le b compagnie,
fin xes vn'ti\ on iO()<). Alors,
liTr.i k ta prcdicatiou , et eut, peu-
plusieurs aaoces , le plus graud
hi dans les prin<ipalcs chdircs
Jie. S.1 faible Mnlc l'obligea tl*y
tnccr (le bouiic licure. Il passa le
^c ses jours a PUisjucr , où il /ut
B 1711, recteur du collcge, et
■ accompagna, on 1714 1 j^is-
K fi'outiiïrcs dU'ispagtic, b nou-
r Tfiuc , Elisal>ciii Fjrnèse ,
be de Philippe V. Il moniut le
rs 174'^ Plusieurs de ses ou-
. parurent d'jbord st'partîment ,
1705 jusqu'en 1751. Ils fu-
:ucilli» aprÙÂ sa mort , Venise ,
en un seul vol. in-4". , qui de-
re suivi d'un fécond, rempli
;e5) iucdiîs: ce second volimie
it paru; mais le recueil corn-
ses OEuvres a <îtc publié dc-
Fcrrare , eu 4 ^^1. gr. in-4''-;
contenant le» sermons Pre-
•744î ^^ '^^-t Orazioni e Dis-
1745; le î'., Trattaû sacri
lit , i74'>î '<ï 'V' enfin, altri
îi , Esorlazioni domesticke ,
^redithe , Lettçre^ e la f^ita
futore, 1748. Le P. Belbli
is %on p;enre ^ un des meilleurs
is italiens du i8*.5iccle. G — k.
tI%LLAY ( (ji;iLLAi;MEDU ), sei-
ir de Lanoey. plus connu sous ce
net nom , iiafjuit au cli^teau de
iguy , près île Montmirail , en
|i. lleliiit lils aîuc de Louis du
et d« Marguerite de I«atour-
BEL
95
LâDfIrf. H sîgiiAla 5on ro(n':i;;e rn
diverses occj&ioiis, cl se (il .idinir«x
pursa rouduitcct sa v/ileur.Chcv.ilu
de l'ordre de St.- Michel, b rcgcutt"
Tenvoyii, en i5'i5, auprès du roi
François I"., prisonnière» l-^pnune.
Gouverneur dr Tunn en 1 5Â7 ,il fut
ensuite vic^roi du Picmont; il y reprit
diverses pbcAs ourles imp<'nau\, it
le marquis du Guast avou:iit que Is
seigneur de Langey eiaillejiluscxrrl-
Icnt capitaine qu'il eût ronnu. • Entre
w grantls puinls de rapiuiue , qu''ivoit
» M. de Laiiçov,dit l!ranlnme « c'est
» qu'il d'.'pfwsoil fort m espions... Ka
» quoi fay oui conter, qu'esianl en
tt Piémont, il mandoîtct cnvoyuit ;iu
■ ruy avertissement de ce qui se fcsoit
B ou devoil fdire vers la l'icardie un U
n Fbudrcs; si que le roy qui en rloit
H voisin et plus près n'en s.ivoit riru;
a et pui» après en ven^int savoir le
M vr.iy sVbâliissùit , comment il pou-
» voit découvrir ces î(et:r€ls. u Landry
avait le corps tout casse , et les m'am-
bres perclus, par suite de ses btiL;ucs
à Tarmee. Il avait ete aussi utile à son
souverain dans des aml).fsstdcs en
Italie auprès de Clément VIÏ, eu An-
gleterre , en Allemagne. L'an 1 !>4i , il
partit du Piémont, en litière , pom*
venii'donner quelques avis importants
au roi ; mais, entre Lyon et Roanne, U
se trouva si mal, qu'il fut nbîige de
s'arrêter a\i bourg de S.iint-Saplioria
( ;jujuurd'l»u Saint-Symphorien ) , it
y mourut, le t) janvier i5\x Ce fut
un drs plus braver capitaines, et l'un
des plus mauvais coiirtisaus de son
siècle, u II uesçail, dit uuautcnir, ni
» quand le rov se levé, ni quand il se
» couche; mais ilsç.utbien oùsontlej
» ennemis : d se couvre et s'assied
«devant François U^ j quand il a
1) chaud, it osie sa fraise et se mr-t rn
» veste. » Guillaume du Belbv ne s'r i
pas moins Ufiutré dans b republji{ue
des lrttr(*s que dans 1« armrt. On a
de lui liittsicnrs ouvrages, dont on
irotiTc la liste dans la Bihliolhcrme
chartTitifte deD. IJron, tf djns ctlîcs
de Lacroht-du-Mjinr l'I Oiivcrdier ;
le<t pritinpaux M>iit : I. Epitome de
V antiquité de i Gaules cl de France,
Ittivî de qiK Iqiic» opDsciilcsdu inéme
auteur, i!J5G, in 4"-^ mnjjiriioé ea
i5fl^. ï/ouvi-aj;c est divi^ern quatre
Lvrcs. Il fdii dcsceiidre 1rs Gaulois de
S-imûtlièj. fds aïnede J;)plut ; et les
Fraiiç^iii. du mélange des ïroytiis
ccbappe's de la ruine de Troie , el des
Gatilois qui flv.ueiil été au secours de
celle ville. II. Mtrmoîres sur les af-
ttiresdc son teiHps, n'ifD|ïrimes avec
ceux de Mjrliii du Bellay , "ioii frère ,
et du mjre»>!;(l de Flmr.inpes, elle
Journal de LouUe de Savoie , Paris,
BEL
•» en fiît me'licr: Irmuins let «lîsgriei»
» de Mt'Utniuniiry cl de Binm^qoî
n y sont ouUIrers : voire- le ii^eul otin
1» de M""'. d'Ét^mpe» ne s'y trouTC
» point. Od peut eouvrii* les nctjnM
D smcirs ; uuii, de t;jirc ce que luui
u IcmoMi'es^'.-iil, rt jrsehosc*; qitî ont
» eu des eflîls jjuhlics cl de U lirs con*
» sèfpunces, cesl un d<^taul iiir tcuM-
I) lie. » Le sîyle de f.angey est djÏC
Kii parlirit de l.i r»aj;tnficcncc qu'en-
lèreiil les courtisans à iVnircv ue du
drap d'or, rn ï5'm, rnire Fran-
çois [ ^ et Hniri V III , il dit , « que
leur dépense fut telU*, que ptusiruiS
y nonêrenl Irurs inouîins , Uiio
forets et leurs près sur les qi^ik
les. » On Itii (il rcrirepîlûphe :
Oui tnnotinlc Cir^ron cl Vamtitt,
1^55, 7 vol. iii-ia. (/.ibbc Lambert, î^ suiv.mier^tdc loAchiiu du Biltiy:
cdilcur,a fait des rotrs historiques et
critiques, et des correrrions dans le
Blyle , et qm Iques alteiMtic'iis. Les me-
moires de M<irtin cl (îuillaunie avaient
été imprimes ptuMcurs fois dans le
^6^ siMc, en ! 56(), 73, S*/, ft8, in-
fo!.; iS-jo, i5B6, in-8'.,*tc. ran[;cy
avait intitule son ourr.^ge les Ogdoa-
des ; il lavail d'abord rnmpose' en
hlin . puis le Iradni.Mt en français , par
ordre du roi. Il avait fait ses divisions
de hnit en liuit livrets; de là le nom
d*Ogdoades.Vne lri's-p<tiirj).irtie de
cet ouvrap^c a èlc* publiée f f or. à cet
é^;ard \a Bibliothèque historique de
In /V/irwif^du P. Lc!on;;,N'. i^Gai-
'j3). I*angey a pris natnrcltcmnit le
parti de François 1"'. coutie Cbarlcs
Qtiiut; et. à foccasion de celte parti.i-
Sité , Moulji{;ne dil : a Je ne veu^ pxs
• croire qu'il a)'t rien eliançé quant au
s gn"»* du fait ; mais de rontouriier le
» jugement des événements, souvent
» coiilie raison à notre avanUpe, et
» d'omettre tout ce qu'il y a de cha-
* touillcu3ienla vie de son niaistre, il
Ml) inajuf lUti. atl p»uut br<«mi.
Jean et Mjrtïn du Hellay, se» fr^ref ,
lui firent elerrrun be.iu m«uscdce dau»
l'éplise cailicdriilt du Man<i, A. P» — T.
BRLLAYC Jean du ), fière pnîiuî
du précèdent, n<f eu î/|î)3,niontt4
dès !»a jeunesse de si (grandes qualilô,
que François V^, lVle\A »\\x pîu»
liaiiti'S di{*iiites,rt lui confia se<i |Jui
grandes alTaire.-î. Il fut d'aboi d cvfq«*
de Biyonne, |)nts de Pari», en 1 Via.
II avait éic, en lî'Jt^, amb;*ss.iilf»f
auprès de lïeuii VIH, etily retcurna
eu i555. Ce prince alors m' iu^acI
d'un schisme; il promit cepci'danl i
du Bellay de ne pas rom]M'e .tvec b
cour de Rome , pourvu qu'elle Ittt
donnJt le temps de .se défendre par
procureur, T)u Bellay se rendit sur-le-
champ h Rt'me pour demander un
délai au pape Qcnien! Vï; il |\.Llinl,
cl envoya au roi d'Angleterre im
courrier prmr avoir la prociiratîua
qn'il avait promise; mais lc oouinrr
n'ayant pn être de retour aujnë* de
BEL
ir qu'un lui av;u! fi\e, le*
'cinpcffur Charlcs-Quint ti-
t de bruit qu'on fulmina l'cx-
iiicjtiOD contic Henri VIII , et
t sur srs étii^ , nuA^té les pra-
15 de Tev^uc de Paris. Le
r arrira m cffel dfu^ jours
OAis U bulle av^Ltcté lancée; ce
da le srhismc de l'Angleterre.
:iy t'Ou!inu:i d'être eliarçcdes
de France auprè) de Paul III.
t' (ie Glèmrut,f^t qui U fit
le 'Il ni;ii i533. T.'jnucc
il assista À un conMstiûrc,
curCbarlesQuinls'aupui ta
rtt contre François f'., que
crut devoir se rendre eo
luprès de ce monarque pour
lir. Cb.-itles - Qtiiul avant
ïK's débarque' eu Provence
armée nombreuse , Fran-
tarcba à sa i-eiicontrr, Ui?-
tîslec.irdiua!du Bellay, avec
lieulen.in(-|;euerai , et le
rhlfuirnl lit" la Picardie et de U
t^nc. Lrs impériaux ayant , au
mt, assiégé Peroune , dont le
H de Fteurançcs elail coroni.m-
our calmer Kl fermentilion d'js
tf de Paris, du Ddlay leur
b daburd de défendre leur
r l'élévatiun d'un renipurt, qui
aujourd'hui buulevart , pus
rer des secours aux assirj;ei.
>^iccsluiméritrr(fntden'iuvc<uix
sde Krançoisr'.,quilc nom-
ÔJi , év^pie de Limites; en
rhcTéque de ISordoaux ; en
|uc du Mans. 11 se servit
;ar pour Favanceoicnt des
se joi<;nit au savant Budé,
1er le roi â londer le cotlc'^e
après la mort du Pire
, en ô^^yl*^ cardinal du
privé de son ran;; et de S(m
par les intrigue» do ceux qui
'"ïrant, et parlicuUèrement
DEL €fi
par reltes du cardiiul de Lorraine. ||
se relirt à Uume , uù , par le prit ilrgo
d** son dgc, il fut fait c'vèquc d'Oïtic,
et tint rant; de doyen de.* cirdiiuiis,
pendantrabsencedecciude T(iurooti
et de Bourbon , ses anciens. U s*cUit
demis de rcvèclié de Parii , eu laveur
d'KusiarJie du Btllay , s"h cousin , rt
de r.irchtvcrlié de Jîordt-aux. II i\t
construire un jtu|icrl)r n.ilais j Home,
où il était si cMiuié.quuu p.)rla de lo
faire pape, ap:ès|a mortdc M'irc/,*l U-
11 mourut dju» cette ville ^ U- lO fé-
vrier i50o. Br.intôme dit . a que le
a cardinal du BeJliy fut un des plai
9 savant», cloquent^, sa;;es et .i\\néi
» de sonlrmps; qu'il ttiit pour tout,
* et un des plus grands per«oniiai;n
» en tout cl de lettres et d'armes qui
» fO». » Nous avons de du Bellay ,
I. trois Iwrti dts Poésies Lttùies. im*
primées i la suite de trois livres d'odrs
de Sdbnou Maejîn , Paris , KoLcrt
Etienne, 154*» , in-S".; 1K/Va/K*i>tj
( ptimi) Francoruin re^is epi^ola
af*oh^e(ica f impiimce avec d'autics
pikes, en i54u, in-8*. j trad. en
fiMiiÇAÏ*, 1 545 , in-8*.; lit. Joannis
cardùtalis Bellaii, Frtuicisd OUva-
rit et ÂJ'ricani MalUii , Franciscî î
le^alorum oraiiones duœ, nec-non
pro eodem re^e defensio adversàs
Jacobi Omphalii maledicta , impri-
méi eu lalin et en français , Paris ,
K>b. I^iiruue, i5i4t in-4*'- La ira-
ductiou rr-ioçaise de I.1 D^fen^e du
roi , imprimée à part L même année ,
est de Pierre Hunel. IV. Un gr.tnd
nom!>rcde Ictlrrs, qui sont la plup.irl
restées manusentes { for. la Bihlia*
thènue historique du P. Lelon;» ),
L'jubé Lc(;rand en a publié cnvil*ou
cinquante-cinq d:ins sou Histoire da
divorce de fUnri FUI. KUes smtt
ttresqtic toutes adressées au connéla-
>k de Montmorency. On en trouve
ausji uD grand uombr« dans les Me*
*
96 BEL
moires de GuilUnmc HiliitT ( foy,
hra\zn).Cvst au cardinaj du Bdl.iy
que Habcbis fut ^ilUclic ; le^ uns di-
rent CD qiulitc (le domestique ( nom
qu'on donnait alors à tous ceux qui
bi^aicDl partie de U [tidison d*un
(rood); les autres, eu celle de nicdc-
cjn. A. h — T,
BELLAY(MARTiwDtj), frcredes
préccdeuis, mort çd i S-Oq, à Glati-
gny dans le perche, lieutcniint-j^ene-
k-al ca Normandie, et prince d'Yvcto!,
par son mari.iftcavi'C Elisalwtii Chenu,
propriétaire de celle j^^rlncïp.iulc, fut,
comme sc& Irère^t, ua bou uegucia-
teur , un grand c;i|ùlaine et un prolcf-
tcnr dw lettres. Il nous reste de lui des
Mémoires historùju^a , depuis i5i:>
ïusqu'co 1 547 . en dix hvrcs , dont les
5*. , 6'. et 7% ioai lires de la 5'. Og-
doadCf de Ouillauitie du Bellay > de-
puis i53*î j»iquV-n 1 540. Ces iné-
inoircs curieux s étendent un peu trop
longuement ^ur les descriptions des
batailles ci des si^es où Pduteur sV-
tait trouvé. On en doit ta publication
à René du BcIIny, baron delà Lande,
geudrc de Gudlaumc du Bellav- f>a
dernière édition est celle de fabbd
Lambcii, Paris, 17^5, 7 vol. in-iu,
avec ceux <lc Heurauges , et le Jour'
tuU de Louise Ha Savo;^ e , le toiil mis
en nouveau style^ et accompagne de
notes ci-ilïques , historiques , et de piè-
ces ju.stificalives, poiu* servir à Tbis-
toire du rci;nc de François 1". — Kené
DD Bellay, mort cvèque du Mans en
] 54*'» *^^'' ^^ quatrième de ces illus-
tres frères; il se distingua pai son L;uût
poui' la physique, et par son zèle pour
le soubgemeut des pauvres. — tus-
tache ur Bli.lat , leur ucveu , et suc-
cesseur de Jean à l'cv^hé de Paris,
eouvcrna sou diucëse avec beaucoup
de sagesse, montra un grand zèle au
concile de Trente pour soutenir les
àxfiïli de l'épiscopat, s'opposa à Tiuiro -
DEL
ductimn des jcsniles en Fratice, 61 Jg
bons statuts , et muunit «u i f»lir> , i
Bellay en Anjou, après s'être demis
de son cvéché. T — o.
BKÏiLAY (JoACnni Dtr), naqut
Tcrs i5j4> ^ l'ii'c ^'n Aujoa, d'oiic
famille noble et illustre de la proviiMt.
Abaudonué, dès l'eulànce, ;iux soita
d'un frère, son éducation fui itirtne*
gligcc, même pour te temps, â {leioe
aifranchi de la tutelle de ce frère, iï
fut charge lui-même de ccllv d*un tK-
veu , qui mourut jeune, et dont \m
biens embarrassés lui donnèrcul a sui-
vre des procès longs et difljcile»
perdit entièrement sa sanfc; nuis il
dutauloibird'unemntadiededruxani^
de faire connaissance avec les aoteofS
de l'antiquité et ceux que noire
I)osscdait alors, et d'essayer loi'
e talent dont ce commerce ar^tt
velunpé en bii le germe. Ses premims
productions lui procurcrrnt uu accota
ilatlenr de la part de François l".,cC
de sa sceur Marguerite, rciue de Na»
varre. Appelé à Rome par son partnl
IccardinalJean du B(>lbv,qui%*yôUl
rcliiir après la morl de François I* »
il y lit un séjour de trois ans , sur Ta-
grcuieiit duquel il s'est explique fort
diverse me ni. De retour en Frauce.il
fut desservi auprès du c^rdiujl: oa
lui supposa des torts dans sa cundoj»
et même dans ses écrits. Ces trjcasse*
ries portèrent uu nouveau coup à m
*anté, qui était restée très-£iiblc.rt il
mourut d'apoplexK le 1". jativirr
i5(}o,â^c d'environ trento-iix anSj
au moment où sou jurent le canhtul
apparemment rcveuu de ses prrvrD-»
lions, allait sedéraettreen sa < iv^irr df
rarchevêchc de Bordeaux; il
cote que chanoine du IVgliM
SesPocVffjontéicimphmcesrn 1 S
in-8". * par Morcl. Elles con»ts
sonnets, odes, chansons, imi
duUtin(doDtle4'.<tl€6
BEL
uîr), rl.\ Il y a pïii^ <^f n.itiirrl
ans ccllfs de Konvird cl tics au-
pucies (le la tucniL' e|}o<|ue: plu-
\ de ses soiincls sur les aoli<]ui-
ï Roinr , peuvent i*ncarc ctie lus
pielquc plaisir. 1 1 en fi t cent quinze,
luangc de ta lujttrc&se, nojumcc
f , dont il reiourna le nom en ce-
Oliv'c. II cultiva aussi li^ inu^es
is, mais avec moins de succès
es muscs fraiiç.it<ics. Jaloux de la
: littéraire de sou pays, il com-
un traite intitule : Drfen$e et il-
ation de la Lattguefrancoise,
, I 549, in-8". Ou y trouve de
iilioii <:t une sorte d'eloquenee.
►uvrages de du Bellay ont c'te re-
ts par G. Aubcrt de Poitiers , et
ï ses soin^ qu'on en doit l'cditinn
rîs, Frcd. MorcI, i ~tt}ç) ou 1 'j"5,
il. în-8\ CcàI sur cette c'diiion
\X été faîtes les suivantes , Paris ,
«lier, i584, in- 16; Rouen,
i,i«-i'j;idem, iSQ-^.in-ii.Ces
Mi$ ne coutirnmnl que les jioe'-
rançaispji de du Bellay. Ses poé-
Uiïies ont clef imprimées on iî>(3(),
., Kred. Mord, sous le titre de
\a ci alia canmna. Ou peut
ie df^tail des ditrercnlcs pii-cc< qui
(Osent rcs recueils , dans les BibU
te. de la Ooi\- du -Maine cl de
'i-dicr, diûs Goujct et dans le P.
'OU, A— G — n.
ELLE ( UA ), Fo^. Beixa ( Mc-
drUa).
BLLE ( CL£afE:«T-Loris-MARi£-
E^, peintre d'hLstoirc , naquit à
\\e lOnoTrinlirc i^'ja,d'Alcxis-
>n Ikllc, peintre, ucmbre de
Itfcnie ruyalc de peinture, et de
c Hortlirmcls, peintre et graveur,
lurv, dès le berceau , des produc-
des arts, le jeune Belle niaui-
de bonne heure d'bcurcuses dis-
ions pour les cultiver. Ayant
a aoD père a IVpuquc ou il com-
mrîiçait h donner fc<i pins grandes es-j
perances , il fut plict^ p.ir ià ucre sous'
la direction de Le Muyni:, et, h Vày
de vinpt-lioisaus. pii%tiye|ur elle ci
Ilaliu pour se |icrfrclionner. Les etu-!
deftHcricuscsquM Ht dans cette contrtfè
le mirent bientôt à porlirc de rrpavscr*]
eu France, pour y jouir des lalcntj'
qu'il av;(it acquis, cl se U\r^ a^tecr à
Tacadetuic , qui le iTçut au uorobrc
de ses memcrcs , deux ins après ,
en i-^Oi. Ayant été nomme suc-
cessivement ndininl au professorat
et prufcsscur , les sticccs qu'obtin-
rent ses ouvrages lui valurent, dans
la incme année i "85 , sa nomination
à la place d'adjonit k recteur, ci à
celle de recteur. Quoique les fonc-
tions d'inspecteur de la maïuifarture
des Goltcbns pour la partie des arts ,
auxquellc;; ilavailctcappel(?eo 1755,
lui aient dérobe une pdrlie des ins-
tants quM aurait désiré consacrer à la<
peinture , il n*a pas Kiitse" de produire
beaucoup de l-iLIraux de moiitc, en-
tre autres» la Hqmration des saintes
futsties . l^^'sfe reconnu par sa
nourrice , ei un Christ , destine à
orner l'une des salles du parlement
de Dijon. Cetariiste estimable, autant
par ses qualités morales que par se»
talents, est mort le -it) sept. 1806,,
laissant un fils , son él^ve, qui lui a suc<
cédé dans la place d'inspecteur de la
manuf;iclurc des fiobeiiu». P— e.
BI^LKKAU (RtMi>, né à NogonT-
lc-Rolrou,.iuromjuencementde iSïS»
fut attacLc de bonne heure au marquis
dTJbeutpénéral des galèresde France,
qui IVmmeiia en Italie lorsquM alU
faire, en i5j-,H)n eipédition de Na-
ptcs, et lui conGa rcuucalion de son
iils. Il fut uu des sept poètes de la
Pléiade française, uonsarii l'appe-
lait le peintre de la nature. Ce qui
pourrait justifier ce titre, ce sont se»
teri^eriçSf divisées eo journées , et
qR
BEL
nne suite de pièces où il decril 1rs rnn-
ïcurs cl les proprk'fes do tuiitt!» lo«
pit'iTi'sprmi'Uses. Ses aulres uuvrafîes
sont dt's Iradnctioiis en vers de l'A'c-
clêsiaste^ du Cantique des Canii-
tjueSf dfs Oïfc* d*Auaa*coii cl des
Phénonùties d'Aratus, qtn] appelle
Apparences céleiUs. Acteur dans les
pièces de son ami Jodelle, il fil lui-
mtmt une come'dic iutituléc la Bfcon-
nue^ i5"7, iii-8'. La dernière édition
de ses Cm livres poétiques c%i de i(io4-
Roucn, 3 vol, io- 13. Celle que Ma-
mert Putisson avail pnLIiët- ù P.iris,
15)8, a vol. in-ï2,c&l la plus eslizûrfe.
1^ plus curieuse pruductiou de cet
écrivain , est un poème mac.ironi(pic,
imprime sep.ii^'mcDt, iu-8"> , sans
date, eiin-4^, et réimprime pUisicnrs
fob dans des rociteils. Il est inlitulc' :
Dictamen m^trijtcum de heUo hugue-
notico. Brileau a moins de Lizarrcrie
et de mauvais grHÎt que Konsard; mais
a n'a pas sun imd^iQatiuD. Il mourut
 Paris , le 6 mais iâ77,commcnçaut
sa 5o*, anm?c. A— (>— r.
BKLLEBUOM (MAïaitc), au^
leur itiilien peu célèbre, lradui:iit , en
i353, y Histoire de la pierre de
Troie, «rite en latin , dans le i3".
siècle , par Guî des Colonnes, et non
pas Gui Colonne [ Guida detU Co-
lonne)^ juge de Messine. On ne coti-
Tiaît, au reste, celte traduction que par-
C* que le Vora!iulairc de la Crusca en
Sarle dans son dernier volume ( Table
es autcuis cites , note i58 ), et que
la Bibliuthèque des Traducteurs ( Bi-
hlioteca de' rofgarizzaiori ), en cite
une copie raanusrrile , conservée À
Florence, dans la Hiccardiana, ou
Bihliolhètjue Hiccardi , reunie à la
Laurrntienne. G — E.
BELI.KCOUR (Gilles C>rUSow ,
dît ) , comédien célèbre , avjit d aUjrd
appris à peindre, cl fui eJcve deCirIc
Voiiloo- èoa goût pour le theâlre l'iai-
BEL
porta , ri il del>ntii h la ComrMîe Fraiï-
fiiisv, le 5i decejnbre 17^0^ pa» If
ivlo d'Acliille dans /phigênie vn Ju^
lide. Cette époque était celle de» dé-
buts de LeWain, à qui Bdlecourcôli
bieniôt les rôles trafiques , pour j**-
douner entièrement «1 la coinedif. U
excellait dans les premiers n'iles di
Cftet'aiier à la mode, du Distrait^
du Joueur, de V Homme à Ixinaei
fortunes , etc. Les rrtlc* de oiir-
qiiis ivres c't.iient son triomphe. II
attrapait ^rfaitcmeut Taîr et le toi
d'uu mauvais sujet de boune compa-
gnie. Belli?cour est mort le iQ^novem-,
inc 1778 (cl non en 1786), H ivsl
donne, en 1 761 , /« Fwtsses Âpp**
renées, comédie en un «de ei en prose,
non imprimée. — Le Roi-Blavuk-
ivAftD, S.1 femme, débuta en 174^»
sur le théâtre de l'Opéra - Comique ^
avec beaucoup de succès. Elle >'enp
gca succcssivemeni dans plusîmn
troupes de province, cl ûl jurùcd*
celle que le m.ii-éclial de Saxe enlrclf-
nali à la suite de son armée. En i"^9«
elle [Kirut sur la scène &aiiçAJse, À
Versailles, le 1 1 mars; à Pâlis, k 17
avril , et fut reçue au mois d'octolirr.
Elle se relira eu 1 75O , et rrpanii ca
1 76t. Elle rcmnht pendant trente us
l'emploi des soubrettes , avec un taloiS
admirable, et qui lui lucrilait des «l^
platidissemenis , même à côté de M"*.^
baugeville. Sa figure cLiil charmjtil^
SCS traits vifs et animés, son ur^ant
fr.'iuc. Elle suivait le costiimc de Kt
rôles avec la plus senipulpuse ex«icti
tudc. C'était surtout d'*ii5 lc«i nièces dc
Molière et de Kq;nard qu'rfic c\f^
Uil. Appeler 1,1 Hieuse, clstirnmnnié*
Gof^o , elle fui la plus narlaile Nicole
el personne n'a pos>(^ié eoiume ell»" 1^
lalent de rire à ftnrgr déplovre. Kb
171)1 , elle se relira du ihc *
était sans ressunrceji en '
voulut i'ctnuiilcr tur là k.cuc.
BEL
il le rôlf de Nicole clans le Bour-
V f^entiUiomtnc', ntai<i elle uVuîl
qiif» l'ombrf i:r«Hf-ni^ni'*, Rlle
viÉt l.i même année, au MuU i.raoï'it,
> lin ^circ^-jT.nncé. A. B — T.
ELLÊE.TufcODonE), doctciire»
cciac. ne à R icuso, d.«is le lU'.
ftii'unc Umill' di%titit;iice , en-
PPb ni«lei*iue à P.tdotir, «iTCC
ICDïlp de succès, ntnd^nl iinj^rand
ibre d'annors. Uii« aussi lun^uc
■HCC el le bniit dr s.i mon pnrlc-
âa femme à &c renuàrr. ÛcUét.*,
Btour dMiiH son \vijs natal, et s'iii-
lanl aui pr^rle» de? Raçusc de I2
e de sa femme et de ses enfants ,
-it rel cveiicTueiit. I.e chft{;rin qu*il
rtiiçut, fit qu'il ijVnlM noiiitd.ins
lie, <*t l'epnl le chemin de Padoue,
Il tnouruC vers l'an lOoo. 11 c»t
ur d'iiu oitmmi'iitiiire liiin sur 1«
wrùmes tV HippocraU ^ imprime
571 , in-4\ K.
IliLLIiKONTlBEnwARDiïT-
Am<T« matqiiisdc), m.irechal de
'ICC, se sigiula de hoancbcurc p,ir
lalroU militaires , et èv fit estimer
com par se* vertiw reli-'ieuirii. Il
enroye eti amlMss.ttie à Madrid ,
l<i*j5; cl à liOndrcs , en ifi^j^.
T'iit ctc fait rniirechal de Friuce
l<Hi8. Il rnmntand.i l'arrotfe de
lande en i'»75» ri relie de Gj-
;ne en iChS/,. 11 b'ittil les F.%pa-
bi; m,iis <ia tiivuir fut ^lleroe par
\ disgriLfS \\\i\\ sDpportn avec; au-
de cuurafie qm* de rosipiatiun ;
rrmière, lurtqne, commandant en
iimI ^cMis iVI*. de Geqtii , il voulut,
Irc Ir» onlrcs de 5ou ^e^«n'ol. pri/-
' d^nno ^lJUVJt^e [io*iitiun de» en-
lî.t puur Ic!) attiquer, ce qui en^a-
uiic bjtdille , ou , heiireiisetnent ,
% fûmes vaiiiquenr^; U dernière,
qud s\»pinUtn .'» ilcfendre de*
c» qu'on Im avait ordonne dVva-
, tiqu'd r^sil à conserver. Celte
B E \é rig
^eronde disjjriire fut plus lonpie que
la pn-roière. Il fut question de le
rappf'ler aprKs l.i mort de Turenue;
nuis IfS cntieiuiH qu'il avait à la cour
Gieut avorItT ce prujft. Il muurut ea
i<V)«), ;i Til^edc 5oix;in!'-qu.itreans,
aucli:ltpaude Vinceunes ^ dont il étalât
goiivrneur. T— d,
BrM.F.FOREST;FRi!»coi5 DE),nif
à Sir/. m, dan%lepay4dr(^mmirige<i,
en novembre 1 jjo.mounttà Paris, le
I "'.i.mvier 1 083. La reinede Navarre,
sœur de Ftaiiçoi;( 1", prit soin de son-
enfance. DcAtjnc au barrean, ît dtndij
à Bordeaux el à Toutouse sous les plus'
£imeu\ profl'svenrs en droit , ae de'-
(;oiiM de leur* lrçon>, fil de Irt-vroau-
v.iis vers , t'banla les seigneurs et les
d*imos, qui le n.iyrrrnl t*n <oiq»ers,
cl renivrcrcnl de louanges. Trouvant
que la province était un lli-r^tre indi-
pur de son talent, il se rendit à Paris ^
y fro'qneuU le% savanK, fil la cour am
pfrsonut's dequalllc, sans cndevenifl
ni plus docte, ni plus ricbe. îl sr
surtout avec Ronsard . Bavf pt Duver*
dier, qui , dans su Bihlîotftrqttr fran
caise, conMcrc quinze pages a Telo
de son ami. Force d'ecnre pour vivre,'
et doue d'une malheureuse foVonditï?,
it s'extTça dans tous les genre» snns
réussir dans aucun. L'étrange fortune
poétique de Hoiis.ird, plfc (wr des'
rois qni k' combK-rent d'uïoj;r3 et de
pn^M'Ots, diTHiI pour Uellcibrest ud
objet d'envie. Il riit!i , n'rnl pns plus
de goût que son modèle , cnt moins de
bonheur, et, fali;;ue* de publier de«'
vers qu'on ne liwiHHMJit, it etnvit eu
jtrose, eise mita la solde des libraires.
Toujours prc^t . il ('X|M^diait prompte-
nieiit. et, comme Pa dit Duhaillftn
■ d avait des mmdes auxquelis il jft.iil
des livres nouveaux. » Quelqticfuis,
il trjvnillciil pour plusieuro à la foi*.
Fidiric aux en^af^rmrnts qu'il contrac-
tait, il ae manqiuil jamais de fair«
7-
100 lïEL
paraître snn livre au momnktrouvpnn,
Cette exactitude, qui fut sou seul mc-
litc, le fil cmpluyer souvent; ri Dii-
verilicr iMpporlc qu'il faisait vivro 93
firaillc avec ses nombreux uiivr.igcs,
qfii sVIcvcrenl jusqu'au iioiabrc de
cinquAiito, 1.1 plupart in-folio, et dont
on j)eul voir là liste dans les Mémoires
de Nicéron^ loui. \l et XX, A force
d'importuner le publitr, il acquit une
rcpuLibun ei'heniîre. Le goût de fliis-
(oiic commençait h itAÎtrr; mais t'a-
mour du merveilleux iai^mil ui4;ler k
la T<fritif , des fhhles puériles que les
hommes les plus sensés de ce temps
pi^5enIaienlcomine<^j/ii*Vs*irtH/tfitr.
O fut alors que parurent de Serres ei
Duh.iilliu, qu'on ht moins qu'on ne
le» consulte. A leur imitation, Hillc-
forest publia X'Uhtoire des neuf rois
de France tfui ont tu le nom de
Charles, \ vol.iu-fol. Cliarles IX ve-
Daic de régner : il avait rendu ce nom
âSM*2odicii\ pour (pi'anrun du ses suc-
sessetirs «f fût tcutc de le prendre,
CVi>t ce que Belleforei>t se carda bien
de (lire. Son ouvru;;e lui valut \ii |tl;u'e
dHiistofiograplif de Fi-ince. Juskmeut
rflimncdrresuceès, ilrniiqnr-ccqu'il
âVAÎt de niicux À fi)iie p(»ur fixer sa
fortune, était d'écrire riliïtoirc; m.iis
nr voulant point .<(? livrer aux recher-
ches nutcssaints, ni se donner la peine
de distius»er !e faax du vrai , il déna-
tura k-5 fjit5, V joignit des runtrs ab-
surdes « cl poixiit bientôt une place qui
clc*iaaadjil de U bonne fui^ de l'exac-
titude n tlu talent. Remis â la ilis])0-
siliund<'>lihraire5,ilcuntinua d'écrire,
et4uuijfut sans biens et sans considé-
ration. Voie» le Un^;aj;e que tient siu-
UellefÎM-esf (in d(^ set contemporains
(La Ptqtelimèro, dans son Uinloire
des histoiresY, a U ciuii fourni de bar-
0 dic-w à mal interpréter ri pirement
p c«ciire ce qu'd n'enlenJit jamais. H
M licencia ullcmcut à cluiouriu le
BEL
■ papier, qiic tou« les imi»nmnjrsilp
n Palis /euipluvoient comme k Ym-
» vie à les acheter. Il n'y a lanpjenj
n *<cirnre qu'il n*ait prufiue. lia mbat
n barbouille l'tliMoirc particuhère ,
B générale et universelle À sa »oltc&û.
n t.iisio. Si (pie je me suû aourent
n fasrlie^ voyaul gens qui voubiucut
p perdre le temps à la lecture de *e»
» ravaudericA. Interprétant au rebours
w de bien infinis pa5sai;e9,rutrtjm[>a^t
tt et faUlOani les matières: <>uppoMint
» choses qu'il s'êtoit ridiculement fan
ï» taisie' en son mal conditionne' ctf-
9 veau, sans j>arIiT d'un million d'au
» 1res ineptifs , dont il a rapcUsse set
» foiblcs escrÎLî. » Diaprés ce juge
ment, eoulirme pir la poslc^rite , îl
serait inutile doffrir Ia ton|;uL> èuume*
ration des livres de Uclli-forrst; coo-
tentonvnous d'indiquer: l./n Cosmo*
graphie, qui nVst qu'une compiUtioii.
Uansson Éloge des hommes illusirtif
'liicvet dit B que IkUeforcîil a voulu
» assez iiidisorètcment rahohltnrr b
» Cosmo^j'aphie de Munster ; flroi»
» çonuant de petili lopins de 1» suili
» des disi-ours qu'il a châtres , sibi»
» que son j;ros l)ouquin nVst coiujio^
w que d' pièces rapportous. » II. //f>
toires trn^itfttes, eiiraites des o-miri
italiennes de Batidel^ et mis^s
langue française ; les six prrmiires
par Boaistîtau , el les san^tintes
Belle forestf i "irto , 7 vol. iri-i(>.; IIL.
Histoires prodi trieuses , ex-troHn '
plusieurs fameux auteurs grecs H
latins y par Boaistuatt , C, de Tesft'
rant , H. Hoj cr . J. D. M. ^ y,
Marconvelle) ^ et Helieforest ,
six tomes en 1 on 5 vol, iii-i
Secrets de la vraie ft^riatlture ,
duils de l'itilien d\\uguslin (i-iltAi
I vol. m- V'-i «'•l' ; V. le% l^i
Journées d'agriculture, du luêl
guslinGallo, if)^ i.Osdeux 01
ofTrcut dc5 rcman|iic» judicicu&cs dîjl
BEL
|e fentr oriç^înal» et se fonl lire ar^e
iutcrét: il dVd est pa^ dcmi-me do U
Iraductiun , qui ne Mipporlt* puinl la
Iccturf. W.Annales ,uu ffistoirc f;t>-
ru^raL:dti Frnncit , ^ vol. in-fol. Ctllc
liistoirc , queliiucfoLs f>iljiiteii$r, sou-
vent incvicir et toujours fasiidicusc ,
Va jiiiiurcn I J74* l''"»^*» ^'tc conltmioe
Î1J^quâ r.)u iJtjo.par Gabriel CI1.1-
piiîs , et cette coutiDuatioii ne vaut pas
mieux. D — M— T,
BKLLEGARDE ( Bocer de Saint-
Ij4rv de)» pclii iicvru du marcclial de
Terme*, fut destine, dans sa jeunesse, à
IVtât ecclésiastique. 5od inclination le
poruiit au mctirr des armes; il alla
joindre le niarL-chal son oncle y le sui-
vit en Piémont, et s'y distingua à ta
tcte d'uue compagnie de chevau-lé-
grrs, Koiis le nom du capitaine Belle'
ganU; il dcviul birntôi après enseigne
M Ui'ulcnanl de De Termes. Après la
m'Ttdrcc j;u*!rricrillnslre,nrlle;;nrdc
s'alUirha à Tun de ces llalicuiî venus à
1.1 cour de Fr.uire avec CuLfaerinc de
Mcdicis, et qui avaient rnvalit lous
l^k honneurs et tontes les grâces. Le
cvmtc de He(7. le prit en antitic, et le
fil lieutenant de sa compagnie d'or-
(luananct*; iloblinl par lui la bicnvcil-
l.incc de la rrinc, qui demanda pour
B<'lU-^'ardo , k la cour d'Espagne , U
seule commanderic de l'onUe de Ca-
latravaqui fut en France. Celte com-
isandcric e'tait stluec en Gascogne, et
valait quinte cents dncals de rente. U
parait que Hclli garde joignait à Tins-
truction et n la deiicriié une grande
bravoure , un noble ertcrieur , une
haute taille , une politesse de courtisan,
miîn. toutes les qualités brillantes qui
mènent ii la forluue et à la faveur. Le
duc d'Anjou, frère de Charles IX, le
mil au nombre de ses fjvuris rt le fit
ncl de Kon infaulrnc. Ucllrgarde
pagna ce prince en l^ulognc ; il
uruj pu à quitter ce pays |>uvu'
BEL 1*^1
repasjer en Picmom. Il oiM »*.scz d'a-
il rc&sc pour se conolicr ta conûancedu
duc de Savoie , des princes d*lralic et
des Vcniliens , d moua les traites se-
crets assez loin , sur sa seule garantie ,
pour pouvoir offrir :i Henri III , à son
retour en France, IVanitic' et ralliano»
de ces puistiances, si niilcs à ménager
il cette époque, Lv imuveau roi de
France aima Ik-llcgarde plus que ja-
mais . le combla dr iluns et de faveur;
il le Gl maréchal dr- l'>.ince,cu tS'j^f
en même temps que Biaise de Muut-
lue ; fnfm , sa furtutic fut f,\ rapide rC
si brillante, qu'un ne Tappckit ■ U
cour que le torrtunl tir la faveur. Aussi
rcconnaisîUlil que fidi'Je k sou roi,
llellegardc cunilnttit les huguenots
avec vigueur, rt fut opposé, dans I»
Dauphiné, à Monibrun , un de leur*
chefs les plus redfiutcs; mais aMpr«-s
d'mi uioiuuqut: du caractère d'Menri
Il I. le torrent de hi favtur di'vailsVcou-
ler rapidement, fJngua, jaloux de Belle-
garde , parviul à refroidir ce prince k
sou égard, cl le favori fut disgracié.
Dans le dessein de Feloigner de U
cour, on U* chargea de commission»
luinlaiocs et insigniliantes : le roi Im
ordonna d'aller en Pologne pour y en-
tretenir des intelligences avec les Po-
lonais, dont il avait perdu toute rallcc-
lion par son départ hirtif et prccipi*é;
mais Rellegardc n'alla p^ts plas toia
que le Piémont. Aigri par l'injustice et
poussé par le mécontent émeut , il se
lia avec le duc de Savoie, et, de con-
cert avec lui , i\ chassa Itirague du
marquisat de Saluées cl s'en empara.
Henri III envoya auprès de hn des
négociateurs qui ne réussirent point
À le ramener, et fit marcher des trou-
pes avec aussi peu de succès, linfin ,
la reine-mère, au relour du vny.i;;c
politique qu'elle fil à ectin (fpoqnr t\nhb
le^ provinces méridionales de lu Fian-
ce, iutrigna si bien auprc« du duc dft
103 BEL
S*ivoic,qiie, pendant un s<^oirrniiVllc
ii(û LvuD, rlle lUt nue tiitrcvur jvcc
lui h Munllurl. Lr duc soiitrn.iit fl fji-
vorisait DL'llr[^ir[lc qui cuurJirtil n:énic
(Lns sa clianibrr : « l^a l'c-inr-mÎTc,
> dit Hifititôme. lit au inarr.lul tout
» pI'Mu de rrini nir.-iiiCL's. Lui, oies
V pUnant, vvcs oonliiiuaitlf Oick om-
k ndlanl et nmusaiit Ln rrinr de bttlrs
» parolr.s, ^c trouva atteint drmakidîe
p [ua hiWt poiM^ii . de la(|uellf i uioti-
» rut CD I S'jç). » Sa tîp a clo ét:i\io par
Secous.stf , I ^^^4 , in- 1 a. S- — v.
BKI.MîGARDE i Jtà:«-BAF-nsTE
MonvAM de), connu sous le nom
de Vabhé de ItelUgarde , n*^ djns l«
dJixTHe de N.iutf*ft» le 5u .nuit t(j\H ,
a lr;»duit : 1. Lettres de S. Basile-
U-Grand^ }(h)5^ in-8'.; il. Ser^
fnnn.< de S, Basdc'lc- Grand, avec
lei Sennon\ de S, À stère ^ i*^*)! *
iri-8 ,; 111. lii Morale tU S. yimhroi-
se{ for. AMi)nois>.J; IV.dc^ ouvra-
ges df S. lit'on , p.ipc , dr 5. Grejjoiie
de ^aziallXf', de S. C.liry sexto uio : il
fHirtait lui-uicmc à dix4iuit volumes
es traduction» qu'il » f.iiirs de *cdcr-
BJrr Ptif; mnis M', Rirltin- {Dict, des
ouvrages ation. etpscttd., U>tn. IV,
p. (^ ) mlul ce numbto j iii. V. Les
/'Siwme^ de D. Antoine . roi du Pur-
tufjiul , fwur demander à /fivu lepar'
dou de iei fU'dies , 1718, in-i'i.l/ou-
Viapfdi'D. Al toinc rsl intitule: : fi*//-
mi confexswruiles im^etiU in scrinio
D.Atttvnii /, PorH4g. re^is, proptt'd
manu scripti, itio*), in-ii. Cm: nVst
duur pai. comme un Va prririKln,
une parapWiasc des sept psaumes j>é~
nilf i.tuux. V I . L'Imitation de /. C, ,
iikjè, in-n, plusieurs Ui'i reiiafiri-
tnw; \M. Suite de VimiUitian, de
J. C, «m Us Opuscules de Thomas
^ A rwi/'ii , I 700 . in- 1 H; \ I i I , I K ,
X. XI. /<?■* Livres moraux de l'An-
fien^Te^tamunt ; Ef.'iilètc; les Mé^
iumuqihoses et i/ur^/u<rj E^itrcà
BEI
thoiiies â'Ovtd**; rouvrjf;f ile Ij^
(^si sur les f'orapcs et Décm»
certes des Esptu^nolx aux Mes
occidentales, l(><j8, iu-i:i, (>» 4cil
mrore k cet inlatiç;alitr aui<-tir ut
Apparat de U Bible ^ m-8*.î
Peflexions snr la Genèse, itT^^»,
in -8*.; //i.^toirtf romaine , 'j Tot
in- 1 *i ; Histoire d'Lspaf^mf , liit^e ite
M.triana et des auln-s bistonrtu »•
paj;nol5, i^'i*), 9 vol. in ~ ti; difft^
rentes ]trt*diitli<jn» dt morale quJ oat
pour titre : /teflexions sur ee qtii petâ
plaire et dtplaire dans le mnnéei
Réflexions sur h ridlcuie; ModHet
de Cfmi'ersattoni , ï^tc. , recueillies en
1 7*^5, 4 Vol. iu- r 1, et aujourd'hui lui!-
a<[iiitauhlice<i. Quelques |ii(»graphf> luî
attribuent .lu.^si une Histoire f^étè-
raie des rn^a^es (1707 ,in-i3),
quoiqu'elle ne poiteps son oom. On
remar(|ur diins tous *^rs ouvrages de
la facilit'*, iii.û^ bi*aueotip de iMsgH-
genees. iielle;;arde (Miût entre (bcr leA
Î'i'Miites , et fut disciple du i>ôrc Boy-
lours; il quitta leur insbtiition au
bout de dix-ie|'t ans, et sa rctr-^ite cul,
dit-on « p(>ur eausc »ou atLicbenieot
au enrlcsiajii»ine, qui n'etnit pas cft-
corc de mode. Lc> tbeoloj;itiis prw-
erivaient alors, sans savoir pourquoi,
le s_v>!c'uie de Dtscartes qu ils drleu-
dircnt plus lard. L'nbbc rfe B^ll**»
^mAç mourut il P;(ri< , le ^6 a%r9
i-5.J.dnn5l«eummuniïutedf%pr^ft
de Nilnl-Françuis de S.dcs , âge d(
quatre- vin jîi-six ans. Le l'crc ToBT»
ueinitie a fait son clof;e. D. N-^4*
UKLLtOARDElGAWU. &r PAC
PB 1, H non DIT pAttC [coînïue l'^rirent
quelques P>**l^es, quelques Hotlandaîa,
et rt riaui fHctionnaire univtrrsel , lus*
tvritpu!^ criti^fue), cbaiHJiur^ cooilQ
de Lvon , ne le iT octobre •7*7 ?
au eb;lte>iu de Bcllef;ardc , dioer«t
de Curiassûne, montra, 6H son ra-
Itace j une gronde pit'lo et uite ibiii
BEL
décidée pour Tciude. La i^çu-
df ses ai(rur5 , ses talciiU ^ su
incc Un fravairot Li carii<-iT des
les ecclë^ùsti(]iips; mais son atta-
CDt aux disciples de Porl-RuvAl,
ioQ ouverte qu'il lit de leur
, et la severilede ses principes
rmèrinl la porte. 11 ne garda
uc deux ans sou cauouicat de
t se retira , en i ■; 5 j , au scrai-
Rhyiiiwik, prés d'Ulreclit.
t dans celle retraite qu'il rassem-
« Mémoires mr l'I/isloire dif la
Luigtnilus dans les Pays-
epuis i-^iSjusquVn in5o, qui
)t en 1755, 4 ^*"^' lu-i'i. Il
Taunee suivante une seconde
du Journal de Vabbé d'Or-
, auquel il ajouta des anecdotes
es sui les personnages qui ont
râle dans les afl'aires de la bulle
, cl une préf.ice propre k
Te)ugeTnent des lecteurs surlere-
1 des failà contenus dans ce jour-
\ rnugmcnla d'un sixième volume
iunt les instiudions secrètes du
nalde Noailles , envoyées à Rome
le pontificat de Benoît XI H. Bel-
dc fut un des membres les plus
concile d'Ctrcclit, en i yôS ,
Sîi la [iréface qui est à la létc
s de ce contilc. Ce tr.ivnil fut
* Histoire abrégée de V Église
cAf, i^fr^, in-i a, îïcs auteurs
7istoir.* générale def/ollandeim
t demande de5 Mémoires sur celle
îUe cuniret^ , il en rc'sidla un vo-
Ë'ii fil imprimer se|>aremenl ,
. Quelques anudcs après , il fit
le Heciieil des témoigndt^es
!*a à l'EgUie d'O'tn'cht» avec
uélaeeoû se truuvetil exposes Tu-
|«t tel progrès du seliismc entre
■Loliques des PaysKas. Étant
Kl dépositaire de$ maiiusrriis de
bUnen, il en (il un cItoi\, comp^i-
c de Tautcur^ et foruu du tout
BEL io5
le 5*. rnïume in-fol, de redition des
œuvres de vx célèbre ciinonisle , im-
primée* à Lyon , en 1 778. I-a P'ie de
vanEspen a été donnée séparément en
français, Louvain, 1 "^67, m-8". BHIe-
f*.irde , encourage par le cardinal Pas*
sionnei , avait entrepris , depuis 1 760,
Mwv. e'dition générale des Œuvres
ii^/rndHW.Cetraviill*oblii;ca d'entre»
tenir des relations très-raultipliccs, et
de faire des vi>yagC5 dans les pay»
étrangers : du fruit je «es f eeherclies ^
résulta IVdiûon complète drs oeuvres
de ce célèbre docteur, gui j»arul à Lau-
sannCf depuis 1 775 Jusqu'en i 7B'Ji, 4 *
vol. in-4'« . y compris les (\ voL de la
Perpétuité de la Foi, Elle est accom-
pagnccdeprc&ces, dénotes, qui sup-
putent un travaD immense , une lec-
ture prodigieuse et une altention scru-
puleuse h recueillir tout ce qui peut
donner quelque t^:Iairci>scmeiit , soit
sur les ouvrages de Tauteur, soit sur
rfatsiuire ecclésiasliquc et littéraire de
»on temps. La \\e de ce grand bomtne,
qui fait par tie de la collection, a éié im-
primée séparément, Paris, 1785, a
Tul.in-8'.LeUegarde préparait uu sem-
blable travail surNiroIe, que la mort Ta
empccbc d'exécuter. Il a compose di-
vers autres ouvraj;es , duui le dernier
a cte la tradurtiou des aclt-j du concile
dioc4?sain de Plstuir, 'Ji volumes in- 1*»,
1789. Ce labuiietix écrivain mourut
à Uiroclit , le i3 déi^einbre 17%.
Ses relations et ses voyages dans les
pays étrangers, surtout à Vienne et k
Rome , lui avaient fait concevoir l'idée
d'eleiudre le schisme qui divise les
catliuliqties de Hollande ; m.iîs c<^tte
beUe opérancc uc fut potiii réalisée.
Ses rapports avec van Swieten lui pro-
curèrent le moyen de faire passer, oans
les états de la maison d'Autrielie . les
livre.» fraDçais,qui y opcVèront une
re'voltttion sur les opinions ullra-
luozUaiuc». H iit la mûmc cbose ut
io4 UF.r.
Portugal , où il cnlictf'nait nn<* cor-
rr.tpon(iiiii!c Ircb-aclivc li rcsuIUi tii-
tforc de ses relations , des Mcmotres
sur l'état ties Eglises étrangères ,
HiHruiVïilpublie'sstirccssivcinrnld.Tns
les Feuilles eccîésiasthfues. T— d.
BELM^-ISKE (CHAtiLts-Lorij-
AuOt'XTE roUQUET.COmtC DE ),
marccbDl de Francr, nac|ijiilc ^ascpt.
1684 à ViiIcfian(:hr,enRotiergiic,ou
\c marquis i\c HcUc-InIo son phrrsV-
Uit rriirc ilqnii* U (lisj;i%îi:c du sur-
tiili'udaiil FoiKtuet, dont il cLiit (iU.
Aux yeui d'un luonarqur comme
Louis \IV, les fauies oi.iipnt ptr-
sonncllcs , ri le marquis dt* Itille-lsic
ite dout.i pas que son fds ne suivit
avec éclat la ranicrc rnililairr, »i IV-
ducaliun rn faisait un sujet utiU'. Kii
rflc'! , IVlude et l'applitMlion ne devc-
Io|>)>èrent puiut eu vain les heureuses
dispositions que \v petil-lils du mal-
lieuteui suriutrndanl avait reçues de
b uaiure. Il sorlail à p<ine de l'.ido-
lescencc, lorsque Louis \IV lui donna
uu régiment de dra^uns. â la tctc du-
quel il servit avec distixiction : il reçut
une blessure an siège de Lille, et fut
fait brigadier des arracVs du roi. Aprw
la guerre de la succession d'Espa|^ne,
où iJ acheva de se faire la plus bril-
lante réputation , ilaccozupagna le ma-
réchal de Villars à Kastadt , ayant d*a-
vjucc la conscience qu'il rif;urei'ait un
jour avec celât dans les nr'goeiations.
Le gouvernement de Huningue fut
un nouveau prix accorde à ses ser-
vices, cl, à cette e|ioqne , il parut à
la cour. Apres U mort de Louis XIV,
le duc d'Orlrnns rc'grnl fut amené,
par des considérations politiques, à
ntHitcr la purrre j Pliilippe V. Le
coiuto do Beik'-Ulc obtint le grade
de man*fh.il de camp, tl partit pour
l'E^^pagne. et contiibua à la prise
de FouLirabie et de Saint - Sehas-
ben , eu 1 7 1 y- Kcvcuu en France à la
LEL
■me.
nu*
p4Îï, Cl le dur de lîourî>
ccdcau rcgcul dans le i;
tipal, je comte de Billc-Ulu x? uouTi
fuveloppe dans la di^g^â^!e de M. Le-
blanc, et fut mis à la Kastille , d*oû 3
ne sortit que pour être exile dans so
terres. Les jnuseiuste* et les jcsuiid
cherchèrent à sattaclicr un booune
ans^i considère. Il ne 6gura dans letm
querelles que par le zèle avec le«]ud
il servit le: ee'lèbre chevalier FoUrd.
devenu, par une des bizarrriies de
IVsprit humain, un des enthousiastn
du diacre Paris. Le cnnito de Bell^
Isic obtint du cardiuji de Fleury 11
liberté de ce vieux guerrier. En 1 **w),
M. de Helle - Lsie épousa une daoïc
de la maison de Bctliunr, femme rm-
pectiiblc , qui, jusiprà sa mort , fut le
con^eU et Tamic de son mari, et il eo
eut pour tUs le comte de Gisors. En
f]5i, M. de Bellc-Isle fut cler^ «u
gridc de lieutrnaiit-genrral ; il eUit
alorsàge' de quarante -sept ans; îleoro-
niauda un des quatre camps «le pUi-
Sâiicequi furent formes la nicmeannôr.
Dans la c^impagne de 17?>4> •! senrit
sons les ordres du maréchal de Prr-
wik . fut ensuite le chef d'un COii»
sur la Moselle , et s'empara de Trê-
ves et de Trai'rbach. S'etant IrouTc
au siège de Philipsbuurg, où il fat
charge dune des principales att^iqucs,
il rc^ut le cordon bleu, en ivcom-
ftcnse de ses services. Il eut cnstûte
a gloire de tenir tète au prinre F^-
gènc , et de decouerrier tous ses pro-
jets pour la délivrance de Philip*-
bourg. Le comte de lielle-lsle altiail
IVsprit de détail au\ conceptiouv les
plus vnsicSjCt sa prévoyance s'etfn-
d.iil sur tout ; il s'occup.tit des par-
ties comme de rcnseuible , et dit
soldat comme de Tarmiv réunie,
écoutant tout le monde, sachant tout.
voyant tout , ponrvoy;int h tout.
La paix de i^SO dssurj la LurraiOC
^:
i
BEL
rouronne de France , ft cHie
cession fut Touvragc du comte de
Brllc-lslc, fjue le cardinal de Flcury
cun*iului( .ivcc une enlicre connancc.
Le rui lui donna Ir gouvcrncuieiit de
MctzcldeblroiscvÊrlic5,qu'ilroitserA'.i
toute sa vie. II employa \rs loisirs de
la i>a»i h écrire de^ Mcmoirei sur 1rs
]Myi qu'il avait pai-oonnis et sur les
diverses parties du pouv.Tnemciit. Il
A'ajipliqua d.ins le même temps à re-
former dis abus qui sVtiieut glisses
dans le militaire. Depuis soixante .ins,
Louis XIV avait iutroduit les uni-
formes dans fdnnée; cepcnd.int, les
oflicicrs étalaient un luie aussi ruiueiix
<jue deplaee', et , doré comme un offi-
ch.r de milice, cUul devenu un pro-
verbe. Le ct»mte de lielle-Isle dressa
i-raême Tordonnance qui regiftil
-giiH l'avenir Icsoffuiers ne porteraient
dins leurs gartiîsuns d'autres lialiils
que leur uniforme, (Tcsl à lui qu'on a
(jû luutrs les ordoitiianees niiliuiires
qui parurent eu 1757. Apri.» la dis-
pr.îi'c de M. de Chanvelin, minisire
de» air.ures étrangères ,, la voix pu-
blique appela le ci^uilc de Btlle-lsle à
luisiirmlcr;maislecar<liualdel'leiiry
\nulait employer ses scr\iecs d'une
manière plus active; il fut mvoyc', en
I •j'i'j.avcc le maréchal d'Asfcïd, pour
reconuaUrc retii de toutes les plaees de
la Meuse. L'année suivante, il fournît
un pLin d'arran{;ement qui eoneilia
les intérêts des diflVrents princes prc-
tenilinls à HmporLinlc succession de
lieig et de Jiili<rs, Vainement désira-
t-il d'être numme à une des premières
V^mbossadcs de l'Europe : n Je me
» î;:uderai bien de vous éloigner, lui
» dit le r-irdina! de Fleury ; j'ai besoin
» de vous pour vous conlier mes in-
» quiétudes; d'ailleurs, m ce malheur
» arrive, qui est-ce qui ferala guerre?»
I^e comte de Belle-Isie eut le Mton de
lUAicchal de France à ccUc époque ^
n ^erre de 174' (^Hata. Quelqties
mois avant celte explosion, ({iii fut
le signal d'mi incendie universel, |c
inarecli:ii de iMlMsIc fut envoyé h
Framfftfl, et ibn"i les piimip^Ies cours
d'Allemagne, telles que Dresde et Ber-
lin , afin d'y ne|;(.itier eu secret la no-
mination do l'électeur de Bavière yii
liVme iioperial , devenu vacant par la
mort de Charles V^l. Il se coudiÙMt
avec tant de diguile , d'ddresse ri de
boiilieur auprès de toutes ces cours ,
que le roi de Prusse disait avec admi-
r.^tion : « 1 1 fiUit convenir que re ma -
» i-eclMl de Bcllc-lsic est le legisl.itnir
Il de rAllemagne. n Peut-être le herotj
du Nord cîicliait-il i]<i\k sous ce eom-
ptimentson arrière-pcusce;d est cer-
tain i]ue M. de Belle-hic lui en avait,
à Berlin même, f.tit un au moins aussi
Vrai, Frédéric 11 l'ayant reçu à la tclc
de son armée, le maréchal, après
avoir examiné le carap du roi , lut
avait dit : a Sire, je viens d'apprendre
» enlin Pat I de c*iraper. « Aux pre-
miers bruil»* de celle f;iraeuse guerre,
le maréchal de Belle-Isie retourna en
Allemagne pour y commander l'armée
qui devait combattre Marie-Théri'se.
Il avait demandé cent mille boiunles
a pour aller conclure, dans trais mois,
la paix sous les murs de Vienne.» Peu
de semaines après, il parut devant
Prague , qu'3 prit d'assaut. A la suite
de cette conquête y le cardinal de
Fleury IVnvoya à Francfort, à la
diète d'élection , avec le litre d'ara-
I>assAdcur extraordinaire du roi de
France, Dans ce conseil de rois, le
général fr;inçais panil avec tout Pap-
p.iteil d'un souverain, il coioiuanda
à tous les suffrages, et le protégé de
Louis XV fut élu om]irreur sous le
nom de Charles Vil. La prise de
Prague fut suivie de disgràtc», cau-
sMts par des faute» dont le princv
Chartes de Lorraine sut profiler. Le
loft BEL
ruflrochal àç Belle-UIc revint en toute
clilipence .'i rartnéf de Bohêioc , à 1 c-
hf>t|iie de h victuirc de Frédéric sur
le» Aulrichiens à Cu^Liu. Cellr-Isie,
de ronreri .ivec le martvlul de Bro-
çlie, battit le princt: Lobku^^ilz à Sa-
liai, et le poursuivit Juscju^h Budwci^s ;
mais il apprit le lendemain la défec-
tion du rui de Prusse ri le \TA\\é Hc
|wix qu'il avait euuelii, à riu%çii de
5eAal!iM, avec Marie-TIiiTese. ALan-
donm^ p.ir la 5a\c et la Prusse, le
nuiochal se jeta dans Pra(;ne, où il
ue tarda pas à être oMip;*: de combat-
tre tontes les forces de l'Auiridic qui
vinrent rassit^cr. Soixante mille im-
pc'riaui pressaient, dans renccintc de
Praj;ne, vingt-huit mille Français, que
leur nombre même et la quantité de
boHclic= ihuliJPA qui suivaient leur ar-
mée eiup^'baieut de faire hiic lunguc
dc'fense. Btllc-hie offrit au prince
CliaHes d'c'vacuer Piague, pourvu
qu'il eftt la peiraijston de se retirer
avec rannee ; mais M.iric-TLe'rèse
exigeait que l'armée française se ren-
dît a di&ctétton : Bellc-UIe rejeta des
roiidiliûQS si dures , et , place' entre les
horreurs île ta disette et la liontc de
se rendre, il conçut le projet de cette
noble et difTicile retraite, considifrc'e
comme une victoire. U conduisit en
dix jours de marche , à travers des
défiles, des neiges et des glaces , qua-
torze mille Français de Prague à Ë^ra ,
roiiiinut'lleiucnt liaiccle , attaque ,
mais jaiuais entame' par le prince Kob-
kowiiz et ses nuecs de hussards. Ce
qui fait jioiit-èlrp le pIusdMionneurau
caractère de Bclle-lsle dans celte cir-
ronKtincc dilTicile, cVst la coustmee
avi<; Uqueltr il supporta jusqu'à Tin-
jusiice. Le vieux cardinal de Flcury
Favait Aactilic auprt'S des roim5lres de
Marir-Thércie , en laccusaiit d'être
le iicul auteur de la guerre : il se con -
lenta de repoudrc : « On peut Lien
DEL
» manquer de mémoire à quatre^vio^-
■ neuf ans. D Pendant que l'Eurv^
admirait la retraite dr Pra(;tjc, ri U
comparait à celle des dix mille, h lé-
gèreté française »*egayait e« paMpii-
uades et en vaudevilles. Elle appelait
l'armée de Mailleboi^ , qui marrhait
au secours de celle de fiobctur, for-
meit; des Trinitaires , pai*ce qu'elle
allait retirer les captifs. Le maicclul
reçut , api es Li retraite de Prapie,
l'ordre de la Toisoo-d'ur dont llioDora
CJjarles VU. Ce fut à cette époque,
qu'allant de Cfvsel à Borliu avec le
comt/* de iîclle-lsie son frère, il bt
aaêle à une poste ban4)vricnne qui
ic trouvait sur b route, ot coudint
en Angleterre. I-a France, Tempe reur
Charles Vil les rcclamcrenl vaine-
ment ; vainement la France offril-rlle
de payer leurs rançons , Miivant le
cartel de i ^4^» '^^^ Anglais ne les reli-
cbèrcnt qu'après un an. Le maréchal
fulj en 1 74^> charge de là défense des
froutièrcs du Dauphiuc et dr !a Prt^
Tcnce, raetiaoées par les AuincbteM,
maîtres de Gènes, ot par le roi de
S.ird;iigne, qui songeait moins à Atta-
quer qu'à ne pas èue insulté sur son
territoire. 11 protégea les pruvioccs
qu'il était chargé de défendre , en for-
çant les ennemis à s'occuper de leur
propre sûr< té ; mai* il eut à rrj;ret(ef le
chevalier de Bdlc-lsle, tué i la mal-
heureuse affaire der/V.Hsietie.[*oui.\ XV
récompensa les scniccs du nuix'chal,
en le créant dnc et pair en I^JS.
L'académie française le reçut «Uns
son sein en l'j'iG : il y |>roiioi)Ç4
un discours reminjuable par fdo-
quence nuble qui y régnait, et Mir-
luut par la manicn* dont il luua te
cardinal de Bichelicu , obti^atioii de
ri|;urur, dinkile à remplir d'une m*
niêrc neuve. Le maiét hal de Bclh*-
Llcvbiita, en i-^tt,louleilrs place*
du royaume par Tordre du roi, et
BEL
donna 1<î projet <^u sic>c de Minor^pie,
dont lexiftilion lit Mut U'iionueur au
duc dr Iticbrlirii. En 175^, il fui
Momitié au ministère, et charge du
d*'|);iftrrncu( de la puerrr. Les trois
«luifTS de son adiniiii>ti'ation ftirtnt
m.trqucVs par lesorHoniiaure.N les plus
53j;cs et les plus iitilt-s; entre furlrcs,
pnr lelle qui ré-^\n Uts nominatiuns
aiiï rp;;iniciits, et arrct.i l'iibus qui
niellait à la tcte d*un corps le fils d'un
duc et pair, et méiut: d*un homme cJa
\a cour un peu favorise, lorMiu*il n*a-
v.àit encore quedtuize ans : le mareehal
de IïcUc-IsIk erapêcha , pour Taveiiir,
re.^ nnuiination« de colonels à la ha-
Vfftie. Le dur de BrOf;Iir ayant de-
mande au marwhal de fielle-lste un
rej;imrnl potir un trrs-jeunr aide-de-
ramp , dr ses p.irenls , qui .sVlait ilrs-
tiugiid à la bataille de Bt rghc-u , il lui
réimndit : « Les batailles .iguerri.ssent
» les jeunes gens, n)ai&clle» ne !csfor-
V ment pas. » LVeole militaire dut au
Tn.irribal de Belle-lslc son accroisse-
ment et ses euibellissemenls ; les ol-
ficiers pi-olertauts lui durent l'insti-
tution ae l'ordre du Mérite, qui fut
lbndr*!U'irt sei,tu^pice<i, en !7''0i *^»-
fin, lu vt?lc de Metz lui dut une aea-
dé:nte, qu'il y (flid)lit en 17G0, avec
une rente annuelle de mille ecus. Use
par l'âge etletr.ivail, il monrnr, le 'j6
|anv. 1761 , ûoc de saixairtc-dix-sepl
ans. Il était arrive' au lâîte de toutes les
t;r.tndeurs buniaiiics : il en mourui de-
trunip«^ , et les quitta sans rej^riTli. Il
firt le fondateur d^lne maisou nou-
velle ijui tomba :.vec lui , et ses en-
finls le ]u*er<ïdèrcnt au tombeau.
O^mme f;eneLa1 , comme ministre,
cmnme pire de fimille, il l'cunit sur
sa mémoire la gloire « Testinie et le
reij»e<_i : il cul, ainsi que tous les
çr^uils-bommes , des calumuiatmrs
cl dr^cnvieirx. S— t.
BKLL£-1âL£ ( Louis-CoAnLU-
BEL 107
AnwjiTDFoiTQirTT, comte de\ frère du
prt'ced' iitf tii-iiienanl-gcncral des ^r-
iiieV.^ du roi , naquit h Agde, on t(>f)3.
>uecessivcment mistre-dc-camp d*un
repn eut dr dugon.s de myn nom, et
bri^ailirr des arnreVs du roi , tl fut
cLMinu (l'abord sous le nom de cAef/i-
/iVrt^tf i?W/c-^i/*?. Imploye.en 17^4,
à Tarmee d'Allemagne, il emjMntJ de
viv l'orre, le ft a\ril de U même
année , la ville de Tra<rbacli. Kn
1 74 ' > ^^ ^'*' cbar^d p;ir le maréchal
de lWlle-l>le, son ficre, alors mi-
nistre plénipotentiaire à Frauefoitjdc
plusieurs mtssioiis politiques , $(*it
auprès de rclectrur de Bavière, soit
pour engager le cercle de Souabc â
rass<'mblcr5estnni]>es , et ;i les oppo-
ser aux Autriihicns. Ptndmt la cam-
pagne de i7V-it il ronirihua imjÎ*-
samutent à la dcTcme de Prague, et
porta Ini-niiîme a Louis XV la capitu-
lation de rcfle ville parOliev^rt. De-
puis , il servit comme lieutenanl-genc'-
rail en Alsace, fut détache, eu 1 74^ ,
à la poursuite de l'enurmi, se d;^in-
gua à l'attaque de Sutroltzbcim , &c
porta en avaut au-deià du Rhin , pour
précipiter la retiaite du prince Charles
de Lorraine , se rendit maître de
Villii'gen , et s'empara du fort de
Bourgtelt. Lorsqu'en f^/JO , Icmaié-
chai, son frère, * ui le rouimandt'ment
ni chef de Tarniee d*llatie , le comte
de Bel!e-l-le , qui servait sons ses
oidres, anibiiionna de framliir les
Alpes, Cl de peueln r dans le coïur du
Piémont , avec l'armée du D ■Ujdtîné ,
par Embuin , Bri^nçon , et le mnnt
GenH're. r.ioqnante bataillons furent
mis à sa disposition pour cette grande
entreprise. Belle -I Nie .ivail la pro-
messe du b;lti.n de martvlial de Fran-
ce , s'il reus^^issait : il n'en fultait
pas dav.iTittge pour exalter son amc^
ne'j'i trop ardente. Il divisa sou ar-
mco eu Iruis colounes , pour atttj-
loB BEL
3iur , t\r trois coU'S i\\(^vrfT\i%, le Col-
i>rAsHit'llc, uii cUil poste le cumte
<lr' BriqiKT.usque, avec ijuatoiYc ba-
t;4iMon^ pirmunuis. Ce f;cnciMl vivait
rcpiduromtf Su-Sébasticntrorninan-
fLini en chef tics trotmrs du roi de
S-ird^iguc, Tordre vorb.il dcvaciipr ce
]»06te , et de se replier sur Exile» ;
nuis il refusa de se retirer s.ius nn
ordi'C parerriï. ï^e i8 juillet, Tarinec
du comte de Beltc-Iïilc se trouva aux
pieds du Col-de-l'AssicHc, qui couvrait
a la fois Exiles et l'cnestrcllcs ; et le
19.^ Il pointe du jour, clic commença
t'Ctte attaque meiaor^iblc et s.inglanle ,
où tous les prodijj;es de b valeur Imn-
çaisc furent vains , et ou le cbcf de
l'entreprise paya de &a vie son ambi-
tieuse te'mcntc. De'se&pcrc du mauvais
succès d'une attaque de!»approuvëe
par les généraux les plus expc>imcD-
tés , le comte do Uelle-hle se mil à la
t<;te des ofliciers de Tannée, dont il
forma une culonnc , et qui, presque
tous, virireoi se faire tuer aux pitds
des rctraneïiements. P.lo5i^ aux deux
nwini, Bellc-hie ïikluitd'arniclier les
p.dissades aver les dents , lorsqu'un
{grenadier du n'giment de Moutferi'at
lut porta le coup mortel. ÎjCS Trançais,
repousse» et sans chef, fîreut leur
retraite sous Hriançon. I^e pnrie-fculllc
Irouvc «ur le comte de Bclle-Ule fut
rnvoy<^ à la cour de Turiu : il contenait
plusieurs papiers qui prouvaient k la
f<ns son ambition et son penchant
immodéré pour les femmes. D^p.
BEXLEIXI ( FuLcE^cE^ pieux
et savant théologien de Tordre des
Aiigustins, que son mérite éleva au
^enéralat d).* son ordre, ruit uc (hns
le diocèse de Conn , au rov-iunie de
Napics , el mourut a lîomc cm 1 'j4^' lï
avait publié, en i^i?>, un ouvrage
intitule : Mijtis .4itpiiiim de statu
creaturœ rtUionaîis atUc aeccaUun ,
in-4^* f l^i fut déuoucc Taunée sui-
BEL
r.it)te à l'inquisition de Rnmr ; maïf,
après deux tx imens ciu^ecutïfs.ileii
sortit sans qu'on y eut rïen Irunveqtiî
fut susceptible de censure. Il avati
donné en même temps: A/ens .Ju^us-
fini de modo reparationii crratur*
post lapsum advtrstif Baianam H
Jiitvienianam hœreùm, etc. , duiitte
but est de concilier la buUe Unigeiù'
tiLt avec la doctiinc de S. Angustio.
( f^oy. Bekti ). T— n.
BR:LLEN1)EN,ouBAT.L\NTJ>'ë
(Guillaume), écrivain écossais qui
florissait au commencement du ii'.
siècle, c'Iail , suivant un de ses bio-
{^rapbc.s , professeur d'hunLiuitustLius
l'université de Parisien 160U, et jouit
d'une grande faveur auprès du roi
d'Angleterre Jacques î"., qui le nom-
ma m.iîtie des rcquclcs , cl le rombla
de bienfaits. 11 passa une grande Mr-
tic de sa vie à Paris, et ce fut qàm
cette ville qu'il publia, en iGoH ^ sua
Cicero princrps , livre singulier, com-
posé de passages détaches des écrits
de l'orateur latin, contenant \cf. rèpif»
du gouvernement monarchique. \cell«
première édition se trouvait ji»iut un
petit écrit , intitulé : Trttctatus da
processu et scriptorihus rci polidcœ»
En jf>i'2, parut, également à Paru,
son Ciceroconsidy setiator^senatus*
que romanus. Ces deux ouvraf;es
curent un grand succès; et, en triiO,
Bcltcudrn en donna une seconde édi-
tion, à laquelle il ajouta te traité De
statir prisci orhis. Il avait conçu le
plan d'un autre ouvrage ; De tribus
lumiriibtis Bomnnorum; il en a para
sei/.e hvres, Paris, Dubray, it>54,io-
fol. Lcnglet-Dufresnoy , d'nprès qui
nous citons celte édiliun. dit que c'est
une histoire romaine tirée îles terme»
propres de Cicéron. Les principaux
traités de Bcllenden étaient devenus
extrêmement rares , lorsqu'un étTÎTaiit
politique jii)jUik cuU*cprit d'eu domiO
UEL
ui)« nourolltf cdilion , qui panit à
Loudrcs^ en i '^S^^.iccompaguécd'une
préface, et dediee .i lui. Hmke, lord
fiorth , et IM. i'ox, duiit les portiaifs
rrsp<Ylifis sont au L<i9dL*cha(jiic dcdi-
CACC. Il eu juiut une aulre cditiuu «u
1 788. 1/cdâfur accuse .'NlUidielou d*a-
Vuir, (.ÏMii >a /ïtf (/<? Cicéronj proiiïo
des écrits de Bclleudcji saus eu fiiirc
aucune mention. S^u.
lifcLLE.NGKR ( Feawçois), doc-
leur de Sui bonne, né d;ius le diocèse
de LUieui) un m rut à Paris , le la
avril I ^401 ^ »oixante-uu an^. Cctait
iiu tionime três-vcrsc dan» 1 étude des
langues. On a de lui : I. les Antiquités
romaines de Deriys tf/falicarnasse
traduites en fratu-ais f x-^'iS^Tt vo!.
in-^**' < reimpr. depuis en G vol. iu-S".
Cette traduction est très-e?ititoée. II.
Essais lie criiifjitef i". sur tes écrits
iieM. HvUin; X'. sur tes tradaciiotis
tt/fétod^ite; 3". sur le iHctinnnaire
géographitjUL' de la Mariinitre ,
I r\(>,\i\-\ i-ySuppténterUaux Essais
de criiiffue sur les écrits de M. liai-
Un^ 17^1 , in-i'i. D'après cet ou-
vnge , Rollin ne savait que faiblement
le grec, et s*apprupri.iit sotîvtnt les
Ifjdiu-leurs franv-ds mus les citoi-.
Pour vcriiier rir.jiislice de re ïïeinicr
reprtrlie, il sullit de lire In pro'tVice
de ^Histoire ancienne, 111. Lettre
critique au P. Catrou , sur sa
trtuluction française de ^ir^ile ,
17a I , in-ii. Olte lettre fut pu-
bliée sim.s le nom de Balthazar
iilanchard ; le Supplément aux Es-
sais de crititiue Vax Mt clé wui\eiwm
de Mander Meusen. IV. Une cdilion
des Psaumes, eu lalin , avec notes ,
i7jt<), 10-4". V. Thétdo^ie agrono-
mique ^ traduite de l'an-j^Uis , de Der-
Itani, 17^9, iii-8'. Vl. Fies des
hommes illustres , fdisiut suite à celles
par Hularqur , trad. de l'anglais de
ligne ; ràaipr. d^ui le Flutanjuc-dç
UËL 109
lîrottîer et VanvilUers. 11 a laisse une
traduction inédite à^tiérodvte.
A. 1^— T.
BKLI.EROSE ( Purhe le Me*-
siEA , dit), comédien fraitçais, que
Tou regarde comme le premier acteur
qui ait joue avec quchpic dignité U
ïrjpe'dii- et U comedîr. Il avait cepen-
dant ete camarade des Dirceurs qui
selablirent à riiôlc! de llourgoguc,
dans la troupe desqueU il ctait entii:
ou 1C.19; mais eu peu de temps, il se
distingua par bvs talents et 5one.spn%
ce qui le fil nommer chef et orateur de
la troupe : il eut surtout de brillants
succès dans celle dernière fonction ^
qui suppose Tari de s'énoocer avec
facilite. Corneille, en épurant le goût,
créa eu quelque sorte des comédien*
pour ses ouvrages , et Hdlcrosc fut!
regarde' comme l'un des acteurs I
plus pariait.s de son temps. Ce fut lut-
(pli joua d'original le rôle du jlf
teur^ pour lequel le cardinal de Riche-'
lieu lui fit picsent d'un habit magni-
fique; on croit aussi qu'il crda le rôle
de China, Scarron,dans soii Rommi
comique , et le cirdinal de Helz , dans
SOS Mémoires , font raentioa de ce
comédien , de manière à pruuvcr qu'il
avait de raHeclalion dans son jeu: ce
jugement n'ist peut-être que la snilc
de la comparaison qu'un ctablissuit
entre lui et la plupart de ses jincicns
camarades , dont le débit était com-
mun et le jeu ignwble. Hellerose mou-
rut en lOno ^ viugtKÎnq ans après sa
retraite du thé.*iLre, P — x.
BELLET ( IsAAC ) , médecin ,
membre de Ta-adémie de B<irdeaux ,
a pid)lic: 1. Lettres sur le pouvoir de
Vima^ination des femmes enceintes^
'7^ ' 1 iii-t'-i ; 11. Histoire de la
Conjuration de Catilina , 1751 ,
in-iu, contenant une traduclion dr*
Ca liiinaires de t acéron ; 1 1 1 . Expoù-
lion des effets d*un nouveau remède^
110 llEL
Txammê Sirop met ru rifl , i -68, in-i l.
Bellet fut iii-Kpecleur des ciiux. miné-
rales de France, et mourut ù P^iris m
1778. K.
BLLI.ET ( CaAnr.cs ), bcoèricicr
de b c^tlicdralt* , et membre de Taca*
dtfmic de Montanban , ét.iil ne Axu^ le
Qucrci, en 1701, cl mounit à Paris
le 30 Dovonibre 1771. Il .iv;*il dé-
bute par le ministère de la pit^diea-
tion, où il eut des succès; mais comme
il precltait sur des nriiicipes dilFr-
rcnts de ceux des jésuites ^ ils le iîrrnt
ÎDierdire en 1 754 , et , dès-lors , il se
livra à U com|K»siiiun de divers ou-
vrages. Il publia, de i7^|(ii 1750,
diverses pièce? d'éloquence qui fureul
couronnéis dsns les ar^démic.^ de
0>rse« àf Bordeaux, de Pau, de Roueu,
de Marseille et de Soissons ; on trouve,
d;tns le recueil de celle de Montauban,
Jes éloges de plusieurs de ses con-
frère». H est .luleur df W^tloration
chrétienne dans la dévotion du to-
s^ire f 1754» in-i.i. Son ouvrai;e le
plus estimé a [lonr tilrc : Des droits
de la Iicliî;iun chrétienne et ca-
tholique sur le cœur de rhonirn^j
1764, 1 volumes in- lu, Le but eu
est de prouver la vérité de la rcvé-
laiion contre les incrédiden, et celle de
la relipon calholii|uc cuntre les prc-
tc»Lint\. Il rrinplil ce double objet
avec autant de modération que «le
«implicite et de cJarlé. — Il uc Tant
pas runfondi'e c*.'t auteur avec Tabbc
«ELLtT, chanoine de CaHilUc , et
miinbrc de l'acadéiuic de lîordcaux,
dont les recneds de celtr académie
renra-mcnt de bonnes obscrtations
lur quelques |vuties de IMiisïDire na-
turelle, et dont il y a dans le Mercure
deux Lettres sur des monnaies de
J'hUij'pi>-^ii»uste et de S, Louis; ni
avec fiLi.i.Ki-Vtiiiiiui, auteur d*uu
Mémuritil alphabétique des choses
coucernaul la juttice, U police et le»
BETi
fînaneps de Fiance, 1713 ei i^fi
iu-«'. T — D.
Biat.ETESTE(B.). ne A Orirân*
en 1778, et mort prés de P.iri^ le 17
mai iHo8f suivit Tetude des lau^ocs
unenl-ilcs, et partit, en i7<)8, cnqiw-
lited'iutrrprète, piurrcxpédiliou d'E-
gypte aver ^F. Venlure, son profts*
Sfiu*. Il déjiKiy.i autant de zèle rt d'in-
telli^enee dans les emplois qui lui £i-
rrnt confiés, que de Ijiavunre dan«
plusieurs comli;it> 011 il se trouva, tl
où, de son propre muuvruient , il ex-
posa souvent ses jour*. Il reçut m^mc
deti\ graves blessures à la tête. A soa
retour, il fut attarlté au ministère des
relations rxléricures , comme wcré-
taire-interpi'èle , et cultiva la litl^t-
lure orientale avec une nouvelle ar-
deur. LfS fruit* de ses travaux sont:
l.uneUaduclion fiau&used'uurpcueti
moral et politique, écrit en lurk , et
intitule les Quarante ^*izrrs, Lespre*
mières fi'uille.s du texte et dr ta traduc
tion de cet otivr^ge ont 4'té imprimées
â l'imprimerie iiupé ri .lie, format iiï-4*-
Ce texte est tiès-Aïutif, r\ ur pr ut ser-
vir à exercer les élèves, pour qui il
ét;iit ce|)<«idant destiné. 11. Une autre
traduction , rr&tée manuscrite , da
Traité des pierres prècieuset , com*
posé en arabe, pjr Téifacliy ( f^of.ce
nom ). La mort prématurée de Belle-
teste l'a empèi l:c de mettre la der-
nière mam a ces deux oiivrngev Cm
jcimi' savent a, en outre, rendu de»
services à la commission d'Éj:ypte,
dont il était membre, par I.1 correc-
tion des caries ;;éoi^raplnques, et la
composition de quelques memoirr$ qui
doivent paraître dâus le grand ou-
vrage que prépare cette commission.
Ce fut aussi Belletesle que le j;f'uvrr-
mrment chargea de traduire en lurk ,
conjointemeiitavcc M. KietTnr, les bul-
letin!) de la grande armer pour les
cauipagQ» de iBoS, itioC et iÔo7-
REL
On sait que c«tte traduction, sortie
des presses de rîmpnmctie iiup^riale ,
foriuc 5 vol. in-4 '. i — w.
BEM.EVAL i FituRt Riciixa ot),
mcili'cin et rclôhre bounistc, ne à
Chi!ons-siir-Mjriie,cn i558, niortà
Montpellier en if>a5, doit être i*e-
p.irdc comme Kim des fundaCeurs de
la bol.inique en France , tt le premier
qui l'dit enseignée speuAlement, la
considérant comme une science dis-
tincte de la Qiédecinc, et qui dcv-dt
en être séparée. Jusqu'alors, il n'y
JTait eu h Montpellier et h Paris, ni
profe&srur, ni jardin public de bula-
nique. On n'en fais;)ii mention que
dans les leçons de uiâlicrc mcdiade,
et celui qui él.iit chargé de IVnseîpne-
ment de cette p;irtic, ne traitait des vé-
gétau\ que sous le rapport de leurs
propriétés. Henri 1 V aput c'Ie instruit
que les étudiants étaient obligés d'aller
en Italie pour .ipprendrc la botanique,
qui ^ était devenue très-llmissanlc dc-
Suis la fondation des jardins de Pa-
nne, de Pi^ct de Bologne, résolut
d'établir un jaidin â MuntpellicT, et
de créer une cinquicroc régence, dont
le professeur enscigner.'ut Taitaiomie
en hiver, et la botanique le |'nuteiu|is
et l'élc. Ricbcr de Bellcval fut jiumiué,
§ur la recommandation d'André du
Latirens ci sur celle du duc de Mont-
inorcncj , qui lit VJiloir les «rvicrs
qu'il avriit rendus peudaut la dcruit-TG
e'pidéniic de Peicnas. L*édit de créa-
lion fut donné à VernoOf au mois de
décembre i5g^t cl i\ fut enregbtrc
au parlement de Languedoc en i5ij5.
Beilcval avait étudié la médecine à
Montpellier, et il avait pris ses de-
grés à Avignon; mais i>our exercer les
fon^-tions anxqneJles il él.iit nommé,
il fallait être membre de la faculté de
Montpellier. Il s'y présenta y et fut
reçu d<jclcur le uo avril iSfjG. Son
installation, comme prufeSKur, se lit
CET. ifi
peu de If fflps «près ; il fut cLnx^^ àt
iàire construire etjdisposer ce jaidïii
siuvnni qu'il le jti^orait cunvtiijlilc.
On peut ix^ardrr la forme ipi'il lui
donna cl ses di^itributions . comme un
juodèle en ce j;enre; mais depuis on
a chuigé le plan d'une partie, [tour
des objets dagirments. On peut jugcTi
du zèle et de Tadiviié qu'il iléptovj,
en voyant ipie , deux nus après, en
i5ijH^ il publia Onomaiolv^a . sett
NomenclaUtra utirpiumtfu^ in fwrto
re^io MonspeUu rcceiis cimsCructo
Cûltmtur, Montpellier, i ^98, iu-i'i ,
avec cifiquaute-dcux plancbes, qui sont
mauvaises. Cet ouvrage dutine la lïstr
de deui mille plantes; il a clé riuo-
pruué par les soins de Broussonet ,
sous ce titre : Opuscules tic P. fi. th
Bvllevai^ Paris, 1^85, in-8'.,avec
cinq planches. BelJeval publia suc-
cessivement : I. iiec/tcrdic des pian^
tas du Languedoc , Montpellier
iGoj, in-4".» avec cinq plaïu.lies;
III. Rrmnnirmtce et supplication rjt
roi f/citri 1 F, touchant la continuor
tinn de la recherche des pUinles du
Latif^uedoc , et peufdetncnl de 5<>a
jardin de MontpeUh r^ in-,^'. . s.itis
indirjtion d'auuce; IV. Dessein (oi
cfmnt ta rechercfie des pUmtes //i
pajs de Languedoc , dèiUé à M^f^
lus £^ens des trois estaiz dudit pay
Montpellier, iGoj, in-H".. avec cinq
pîanchr.i. 1/auteur y réiîlarac la pro-
leciion er des secuurs pécuniaires deî
États , pour lexciMitiun d'un ouvr.i^e
qu'il se proposai! de publier^ur l'Li»-
tuïrc des végétaux de telle provincr ;
b's riiiq fi:j;nres qu'il donne, sont de<
éthant'llons de celles qu'il devait y
joindre. Il momut en iliaÔ, avant
d'avoir pubJié son j;rand ouvratie,
laissant qncJque.sntanuseiilsct qu.iir«
Cents plaucbcs do iuriiut in-^"., î;ra-
vr'cs sur cuivre, au simple irait, cl
d'une belle exécution , par Gouartn ,
lis
1
113 hEL
habile nrlLvIo. Le rc2>u1t.jt de Uni de
travaux a ûc |>rcM|uo onhoicmcnt
perdu pour sa plciiie et pour les scien-
ces, pur rincuiiede b» dcseoiidants,
qui vcudircnt \vs cuivres. On n'en a
pu rcrniuvor qu'un [R'iit nombre.
Toumcroit fxprirnc 5« regrets de
c<itc perle . ci itihI un homm.ipe (fcla-
l;iDl à h memuit-e de Ueltcva). Liiiiiè
loue ces (iguiTS dans sa Philosnphia
botttnica, M. Gillbirl en a pulilic" s*'ize
qui etnienl iiinlites, dnu.^ la 4". édition
des Dèmoiïslrnùous èl^ntcntairfi de
btytanitfue^ Lyon, 1790, in-J". , tom,
I". ïl avnit imapnc un HSk^mr par-
ticulier de nouunil.iture, qui cottsiït;iit
à donner à cliiu]uc pldulc un nom
grec compose , qui exprimait son ca-
rafiLTC.Ri(licrdcBHIf*vid,rnlièrement
occujxf de la hot.ïniqnc , ncplit;ea de
démontrer Tanalnnûe, quoiqu'il en fût
exprcsseintnl chart;<'. \ji\ Tirulte l'cti-
grail; ses .sommations avant etc'sans
eflcl, elle le priva de ses ciiioluments
cl de la pre>idcnre. Andredu Laurcns,
devenu premier médecin du roi. et
ciianctliiT de U facnlie, lui écrivit
pour IVngagcr à remplir les fondions
de SCS deu& eliaiitïs; la rlianiLrr des
comptoii ordonna la suppresMun de
son traitement, et un airét du parle-
ment lui enjoignit de faire Icb dt'mons-
tiations anatomiques. On ne put lien
obtenir de Belleval. Il se disaiUrop
occupe par la botanique, qui reda-
mail tout »on temps. Ces altercations
durèrent plusieurs atniees. Knfin, la
faculté cïijrpt'a un de ses profvvseurs
de le suppléer pour ranalomie. Par
égard pour ses profundcs connais-
sances en botanique et pour le nou-
>TAn lusîre qu'il donn.iit , sous ce
rappoitf à cette c'colr fumeuse, on le
hisM tranquille , et cet état de choses
dura jusqu'à sa mcrl. Oorthes a fait
Tcloge lïistoriquf de b^llrval à l'aca-
ëeoiic des sciences de Mouip4*ilier^ eu
»tEL _
I "SB; il est insère daM^ li*^ îMemoîrrt^
de retto eanq>a^nie ; on Ta ans» im-
prime H-paremcntJu-4"'VilUrs,dtiD
sa Flore du l)/tuphinê, a eonsam* à
àa mémoire un genre de plantes de b
fumillc des Cynarorephales, sons \c
nom de Hicheria^ î*a seule esjHXfqui
le compose habile le dqiûiiemeui d«
liasses- Alpes. — M.irtin-llicher v%
BLLL£vjkL, neveu de Pierre, lui «ue-
léda dans les fouelion* de professrur
de botiniquc et d'aoalomic. Il Uà
en avait fait obtenir la survivance ; il
devint chancelier de l'universilè m
i<>4 1 , après ilauchin , et mourut m
1O44, D— P— î.
BK^LEVULE , ou TURLIJPIÎÎ
( HErvRi Lecrani) , dit ) , couiedien
français du 1 n'. siMe , innii d'une
grande réputation , d'abtird i-umme
farceur, souple nom de Turiit/nn , %nr
des Itëteaux, ensuite au Lbe.îLre du !^t4-
rais, et sur celui de l'hôlrl de Bour-
gogne. Les auteurs dece temps font le
plus grand ek'gc de l'esprit , de k
vivante, cl incine du jugemcut dt
Turlupin, qu dites esK'UticUes dans
un acteur chargé d'improviser Li plu-
part desesrôles,elqucron rrliouvnl
eu lui dans la collV0I^saIio]l. Cet acteur
était fort bel homme, mais il ^ii
roux.; sa (igure et ses saillies excitaient
le rire , et l'on dit qtic Ir cardinal de
l^irhelieu , qui le fit jouer dans son
pal.iis, avec so» deui camarades Grtrt-
Guillaume et Gaulier-Ciarguille , non
mollis rrli-hres que lui dans la ùrce,
en fut M >alisfait, fpul ordonna aux
comédiens de riiôlel de Hour^ngue
de les recevoir. Brllevilte mouiut m
1O54 , dans la même scm.iiiic où il
apprit la mort de son camarade Gro»-
Guillaume, qui avait eie décrète de
{>risc de corps pour avoir pousse' trop
uin la licence de la farce. On a gravé
le portrait de 'i'urhipiu , et il e«t le
bcrus d'yi^c petite pièce irprcscntM
BEL
en i8o8C^'oy. Gnos-
). 'P— I.
^UË ( Jacqlx» D£ ), sa*
Aultcdii 1 4*^- 5i«clc , éuii
UYciicp, et pi-ofc5sale droit
tu 1 5 1 4 • il est auteur des
iiirantfi ; i?<? ustt feitdo-
ioveltas Justûi. tuiaiqihc
es cûmrruntaria ; De ex'
tione ; Visputaùones va-
icajuris in sexto ; DcfoTo
airiic Jiom. ; Praxis jw
criminnUhiis , Cologne,
Bt-LLtvuL ( Armand ^c)j
du môme pavs , et jxMit-
ircDl , eut , d.in.'i U' nu-ine
hvciir de Je^ioXXn. Il a
, UD Dictionntiire des mots
^cilei tU la philosophie et
fgie , àuni il y a tu plu-
ious; 11. houh le litre de
fer (otumffre annum de-
, Lyon, i3iJ, ia-8". ,
*miccs sur les Psaumes ,
de Vor a cliaugc les «x-
^diculcs {\\\\\ eniployail eu
\ U Sic -Vierge, l'aiis,
kcr, iG I o: \\ 1. des Prières
Ualinns sur la rue deJ.-C,
|jo5. Il ar.iit fait^au^dix-
fs de Jran XXII, ^iir la
i/iquc , une llèpotise dout
ril est ru Angleterre , oii
ira pas curieux d'aller le
i Plusieurs auteurs italiens
I se suiil fait connaître eu
Icmps ; Belli [ Oltonello ) ,
Istrij , dans le lO*. siède ,
U Scolari , salira , etc. ,
88, in -8".; lï, il Sele^
'j in prosa di Girolaitio
, eon le conclusioni amo-
n tinterpretazione d'Oi-
lU^ etc., Vicence, i589,
ELU (Valère) , pocle et
licence , flons&ait à U
BEL ii5
fla du \ff» sicde, et au commence-
lucnl du 1 7^ On a imprime de lui :
I. Madri^àli, Venise, i5g9, in-ia;
II. TeslamentD amoroso , Vicence ,
i6ra, iu-iu. Ce fut lui (]uî composa
et prononça , en 1 58o , à Vicence ,
rOraisoD funèbre du célèbre arcUitecto
André Palladio ; on oc ne croit jiai
qu'elle ait ctc imprimée G— i.
BELLl (CHiiiLBi.T), moine sicilien,
qui vivait vers le milieu du 1 7*. siècle,
savant canoniale et prut'und theolo*
gieo , était aussi poèlt*. ]| a publie' : I.
Er^nsto , idillio^ Palcrine , iCiO,
in-1'2 ; II. la Clon\ fa\Hila pasto-
raUy Palcrme, ifii8 , in-ia; Goni,
/detu; m. le Lap-ima di Maria f^er-
gine nel Calvnrio , Païenne, i035,
lo-i'i. L'auteur donna ces trois ou-
vrages dans ta jeunesse , lorsquM était
encore séculier , suus le nom fitJâ'
rôme ( Girolamo ) Belli. Le 1 ". et k
3'. sont eu langage sicilien. Les truift
suivants [>arurent sous suu nom dn
religion , Chèruhino BclU. IV. T-/-
pièse t tragedia sucra , Palermc ,
I Cy^O , iu- 1 j ; V. 1/ Martirio di sont'
^gata, tragedia f Palevmc^ lO^ii ^
in - 1 a ; VI. 1* Nascimento dA Bam-
biiio Gesù, azione drammati*:n f Pa-
lermc , I (>5'j , in-8'. f i665 , m - 1 a.
G— t.
BELLI (François), naquit en
1 5^ -j , à Arzigaano , dans le Viccntin ,
cl tV*l à tort que le savant Mafiei ,
dans sa ferona illustrata , Ta mis au
Iiûnibrc dfs auteurs vérunais. Il em-
brassa Tctal ecclésiastique, fut de plu-
sieuis acadtmics , voyagea en Frauce
et eu Hollande, et,vie retour dans sa
patrie, v mourut a soixaute-sopt an»,
eu 164^- On adelui: l.la Caterina
d'Alessandria , tragedia in versi 1
Vérone, 1O31, iG'Ji<rt i66o,iu-ia;
II. des Poésies lyriques , ou rime , ci-
tées par Crcscimbcui , litvr. delht
vulgar poesiay vqI. V, p. iSu^llL
n4 HRL
VEiajuifi dd HaUntore ^ sarra rf-
prrfrntazione , in ptvsa ^ VcniH*,
i63-3 , iu-i a; IV. le O^seivativni di
Fr. BclU rtti' suoi viaggi ttOlanda
et di Francia, Vcui.\e , iliji , in-4 '- ;
V. un rom:iii iniitulê : Glij4ccidenti
di Clorumindo , Venise, i655, in-
4^ , des nuiivrUes ^ des discours aca-
doiiiiquM, <:U\ G-^é.
BIU.L!(Jt'LEs), JeCapod'Isiria,
9ccn/tnirt> (il) cardinal (trOii'trichslrin,
en Mui'avic,;i public: ].l/€riuespo-
liticus , she de jieregrijwtorid jtrtt-
dcnlid lihri U I ^ l-'iancfoit, 1608,
)(i-i:i. On lui attribue aussi des com-
menlaires en douze livres sur la
guerre qui eul lieu de sun tt-nips ei%
Allemagne , intitules : Laurea Atis-
triaca. Ce titre seul aununce que le
rrproclic qu'on lui a fait d'avoir mon-
tre' de la p.ntialite pour l'empereur
nVtait pasinjiL&te; mais d autres pen-
»fut que cet ouvrat;e est de Niroîas
Itelli , el la Irndueïion olleroandc porte
le nom de ce dernier. Il y eu eut dctii
de ce nom, l'un eVjivain politique,
ranirc orateur, qut: Ton n'a pas man-
que de confoitdre sous le nom de Ni-
eulas Dt-llo. dans un Diitionuaire où
ces sortes de confusions sont si com-
jnuors , qu'on cesse de s'en étonner.
•— Nicolas iJELii, l'écrivain politique,
dont on ignore In p.ilrir, vivait vers
K' comniememcnl ou 1 7' . siècle. On a
de lui : 1. une liMtlurtiun biline de !a
Piazza tinii'ersaltf^di: Gar/oni , sous
Je turc de Emporîum universaîe ,
Francfort, ir»i4 , in-4''. ; II. Disscr-
iationes ftpUticœ de statu imperio-
rtim^ rrgnorumy de. , lom. IV, Co-
logne, itiio, in -8*., el Fr^clorl ,
lOiS, in-i\ — Nicolas B£Lti,rora-
tour, c'tait de M<iu.aru, en Sicile . et
d'un ordre religieux de pi-èlrcs liospi-
lalinr» (dcW Ordine de vlticHci rc^o-
Iftri ammwhtratori dfgl' tnjttrmi ^;
il vivait dans U Kcoudc moitié du 1 7'.
BEL
sii-cle. îl prrelu «vec «u {^raûdsoctfa
pritdiiDt le Carême , dins la ealbetbsll
d^* Palerme , cl dans ntiMieur* «otnS
endroits. Il fut supérieur dans di0iê*>
rentes maisons de son ordre, et ipé*
cialemcnt à tiDme,oii il rulauwd^
la congiVg.iUoM de Tindex. Ou «
lui deux volumes de Pdnetïvriquei,ti
i"' impriuaéâ Rome, lOGi), in-ju
'a*, ibidem . iti^J, in-4"- ^J — i
CKliLI tl'ALL),nc à Mr^iinr rt
i5Sy, entra, en i(>o3 , 1 ! '
suites, remplit divers eni|
cette compagnie, et fut eu 1
près du pape InnormlX , ti 1
parent* U mourut h Mc«sine, le 1
lauvior il)58. Il a laissé en latin <\wA^
qurs ouvrages de pieté , tel» que l7/i*
tuirc de la Passion , iirf'e des
evangélistes y un Hecucil de ni
{^es nu de mille traits à la Iuuai
la Vierge Marie, en 1 vol. in-fol
et eu italien : il Sacrijîito d 'Abri
rapprescnla zione tras^irrmirit
nie, 1G48, sous Icno:
lomhù. Siée nom est ai.
comme on le dit , c'est une raison
eiuire qu'il ne s'appeUit pas Patih
Belli^ mois Ornbelli , comme l'enA
voulu quelques auteurs. (î— t.
liEIXl,ûuBELLIUS(lîoiToart3\
niéderin et savant botaniste îtalirur
né à Vicencc, versle milieu du 1
siècle. Après avoir exercé q
temps la médcciucdan<i s.i viHr
il pa^sa dans Hle de (
alors au pouvoir des .
continiu la praticpic de son art*
daus CL'ito ile, avant une f;rande'
naissance de U l.ingue!;rri.q nc^cl
c^up d'érudition , Belli tacha de n*
connaître les plantes dont les aitriail
ont parlé ; el d en rctii>«va mémr In
noms datiK le çrre mod*Tne , qu
ftins ou moins altérées. C'est dv
(ûtiuiiste*., celui qui, sous ce
a rendu le ptua de &u vice» à la
bca»>,
r»i
BEL
CûiTMpoudancc avrc flu-
inïMi's dv .Huu tnnps; avec
i& frèrrs B.iultiii, JUxqnrN il
lit des iilijnte» e! dts iiotrs ( t<ius
n. le tiU'iil fruqncmmcut dans
«vragcs } ; avec Clusins, (|ui po-
1 Li Miitc de son Nhtotrc d^s
es , le* Irrires que Rdli lui ;iv;nt
de Crtïnlif , et «lins lc«|«cllcs il
! fl ct'IaircÎT plusieurs passages
Iteiirs ancieuA. Pona , son con-
rain, fît aussi connaitte nue par-
les travaux, à II suite de sa
pliou du mon! BiWo, pt-ês de
ii% Aiigiiitlara, Odoiiî>t, Ûrlon et
tit'avaifîul preVr'dc f^'lli dans la
'chf des pljiitcsdc nie de Crèle;
rcïJuc^ncsorrMirsqueces Jeux
rs voy.ipcurs ont ruramiscs.
icfort a .ijoiite' drpuis de nou-
runnais?iances à celles ijuc Vuii
déjà sur les ve^ei.iii^ de erllc
rlli n*a rienjud'lie p-irlMi-mêaJe.
note les dL-i.iils de s;i vie et Vv-
dc sa mort. Ses dernières lettres
.iu» sont de 1 5«)-. I) — \*< — s.
iLLiABD (riciLLAVME ), ne h
^ dam le 16*. siècle. Durant le
■que M.irgiierile de V.ilois fit à
^ il lui piiïsenfd quelques jiièces
«qui lui valurent la pUcrdc 'ion
aire. Il fît iiuprituer, en 1378.
►mier livre des ses poiroies, cou*
t les Délicicust's .4mour$ de
1-Àntoine el de Clèttpàtre , les
mphes d' A^mourct de la Mortj
très irnUfttiuns d'Ovide, de Pê-
ne et de fjrioste , Faiis , 1 5^8,
, ta» ÎTAç^éht de Marc-Antoine
I CUopdtre . & p«iru si nMuv.4i.sc
mteurs de Vllistoirif du Théâtre
\cais, quils uVni pa<t dai^nd eu
cr un extrait ; et ses traducliutis ,
fit (soujet , ne valent pas mieux
mi autres ouvrages. ]l vivait cu-
«n 1584- W— s.
&LLIAHDcSia<0!>(). r.£jatA&o.
BEL ii5
BELLICARD ^ JitniÎMZ-CBABLEs),
architecte, ne U pAeis, t« 1 7 jfi,allj eu
lulie , après avoir rcinportr le gr^nd
piii. Oe retour en Fr;inre , il fut
miuiiné profcs-veur de rAtviiK-rnie d'M%
chitertarc et runlrôleiir deN lUtiincnts
du roi. Posscd.uit bien son art , U eût
pu se proeurff une exisfiiice liuno-
r.ilile; mais la passiou du jeu de'liuijbit
sa furtuoCf et il mounii it.ms la misèrr,
Ver* l'an 17KO. II fît împriiitrr, ru
l'jjî. avec Cocliin (iU, un petit ou-
vrage in-i'i, iniilide : Obirfrt'ntkotïs
sur tes Antifjuitrs de la vilU d'fhr^
caîamim , ai^r c quehptci rêflerions '
sur la Peinture et la Sculpture drs
anciens , et une courte description
des ent^ifvns de Aaptrs, On trouve ,
dans ce livre, 35 plajirlies j^ravees par
Bellieard : ce ne sont que de légers
cntqui» À IV.u foiie, D — t,
ItliM.IÈVHK PontPOPrwEDE),fils
d'un [urniM'r prr^ident du parlement
det'irrnohle.n-tipMtii lAun,en i5ït).
Il lit ses études à Toulouse et à Padoue,
et fut fait, à son rr'tnnr, eonAeilJet'au
p.irleuien! de Cliaiitberi , en Savoie,
alors au pouvoir des Fninçais. U
fut cluir'fje, diitis sa longue cirricre,
des rnissiftiis l<» plus iitiptirtmles. f,c
roi Cliarles 1\ Triivoya deux fois
en ambassade auprès des Suisse» et
Grisons, et notamment en i5ti.
Il suivit en Polupno le duc d'An-
jou, en I 5^3, el fut fiut par ce prinrp^
devenu roi de rranre , suiint'-ndant
des fiuaiices en 1 575. Henri lit Tm-
▼oya en Angleterre en i58/> pour
obtenir de la r'iue Elizabelli la IJUrt^
et la vie de riiifortunec Marie Stuai d ,
denaarclie péiicreuse, qu*.>ii |H)Uvail
d'avance jnger inuiilc, mais qui n«
lit pas moins d'honneur a Bellièvre
qu'a .sou souverain. Il était deMin^
aux nèuociali'ui^ difficiles; car cf fut
encore lui que le roi envoya h Sois*
SUU& , ou 1 588 f au devant du duc dq
8..
io« BEL
înAfochal de IWlk-l.Hlc revint fn loule
dili^ciiri' à i'urmée de Bohême, à l'c-
|>oqiie de la victoire de Fiefîcric sur
li'.s Aulnt:liipns à Cusbu. Bcllc-ble,
de confrerl nvec le mart^Vhal de Bro-
clir, batlil le priuct: Lobkowilzâ Sa-
ftai, ei le iMursiiÎTii jusqu'il Bitdnciss ;
mais il .ipprit le li-ndeuiaiii \a défec-
tion du roi de l'^u^sc ci le Iraitc dr
pnix qu'il avait cunrlii, à Tiasçu de
mésalliés, avec Marie-Therêse. Alt.in-
donoe par la Sa\c et la Prusse, le
maitkhal se jeta dans Prague, où il
ue [arda pas à être oMij^c: de tombat-
Ire toutes 1rs forces de rAutriche qui
vinrent I assi-T^er. S"i%an(e mille im-
pe'riuuipi'Lyîaient, d^ius IViiceintc de
Pra{*ue, vingt-huit niill« Frnnçai5,que
!eur nombre même et la quantité de
bouclier inutiles qui suivaient leur ar-
mce empCibuient de taiic une longue
dc'feu.sr. Bille- Isle offrit au pnuce
Charles dVvacuer Piaguc, pourvu
qu'il eilt la permission de se retirer
avec Ta noce ; mais M.iric-The'rèse
fxjgeait que Tarmec française se ren-
dît A diserction ; Bellc-lsle rejeta des
e^nditioDS *.i dures , et , plard entre les
horreurs de la disette et la honte de
se rendre, il conçut le projet de cette
Doblc et difîlcile retraite, considérée
comnte une victoire. Il conduisit en
di\ jours de marche, à travers des
défiles, des neiges et des ^hices , qua-
lorre mille Fiançais de Pragtic à Ej^ra ,
cunlinuelleoient harcelé , attaque ,
mats jamais enUmé p.ir le prince l.ub-
kowitz et SCS nuées de hussards. Ce
qui faii|>ciit-ètre le pIusdMionneur au
caraclèie de Be1le-l^Ie dans celte crr-
ronxtaner difficile, c'est la constance
avie laquelle il supporta jusqu'à Tin-
t'ustice. Te vieuï cardinal de Fleury
avait ucrific auprès des ministres de
Mai le -Thérèse , eu Taccusant dcirc
le seul auteur de la guerre : il se cou -
IvAla de répoudre : t Ou peut Lieu
BEL
» manquer de mémoire à qnatiY-vtaçt'
1» neuf ans. n Peud^ut que r£iirv|iC
admirait U retraite de Pra^^ue, ti la
comparait à celle des dix milU , U lé-
gèreté frauçiise sVçayail «"n pa»quH
uades et en vaudevitles. Elle jpp^Uit
larmée de Mailleboi^i , qui niaithiit
au secours de celle de Bubême, Tor-
mêe des Triniiaircs , parce qu'elle
allait retirer les captifs. Le maiérhat
reçut , api es la relraite de Prague,
IWdredela Toison-d'or dout Tbimura
Charles VII. Ce fin à cette épo<iur,
qu'allant de Cissel à EkrUu avec le
comte de Bclle-lsle son frrrc, U fut
arrête à une poste hanovricnne <pti
te trouvait sur la route, et coiidnil
en Angleterre. I.a France, rcxnpcreiir
Charles Vil les rcclamtreni vaine-
ment ; vainement la France ofi'rit-elle
de payer leurs rançons, Rutv.tnt le
cartel de 174^» ï"A"g^*s nclrsreli-
chèrcnt qu'après un an. I.e niaréciul
fulj en 1 7/16, chargé de la défense des
frontières du Dauphlué et de !.i Pn>-
vencc, meuarcVs par les Aiilriehiens,
maîtres de Gènes, et par le roi de
S.irdaigne, tpii soiigeaii moins a atta-
quer qu'à ne pas ^tre insulte sur soo
territoire. II protégea les provinct»
qu'il était chargé de défendre , en (ot'
çant les ennemis à s'occuper de teui
propre sûreté; mais il rut à regretter le
chevalier de Belle- l.dr. tué à la m»l*
lieureuseafTjire dcl' Assiette. rout.%\V
récompensa les services du nurcchal,
en le créant due et p.-iir en 17'iS.
]/acaJéiiiie française le reçut dan»
son sein eu 175(3 : il y prononça
tui discours r.m.irffuablc par let»-
quence nuLle qui y régnait, et mit-
tout |)ar la m.uiicre dont il luua le
cardinal de lÀîchclieu , obligation de
rigueur, difficile â remplir d'une ma-
nière neuve. Le m^itéilud de Bdk-
Lslc visita, eu i7'iï>,toules les |>laoes
du ro}Jutuc par Tucdit du roi, cl
âonna Ir pmjrt i\u sicç;** 6e MinOTvpif ,
dont rcxcnition lit Uui ii'Uonuctir au
duc dr Itithdipu. En l'^Sn, il fut
nomuiv :iu miiiistcrir, et cfaargc dti
df>|)>irtrinent (ir la Ruirrr. f.cs trf»is
aiiuro do son ûdiiiini^ti^lion fiurnt
iii;irqii«*spai Irsordoiinanrr.'s Ifs plus
sage* f I les plu* ulilrs; cutro antres,
piv celle i|iii re;;l>i les nominaliuus
«lix ré-^iinniU, et arréu l'.ibns qui
Diettail à la tctr d'un corps iefiU dW
duc et p.iir, cl mcme d'un homme do
\a coin* un peu favorise, loi-squ'll n*a-
v.iit encore quedtuiie ans : le marei-hal
de IScUe-Ule empêclia , p»»ur Taveinr,
ces nouiinaïioDS de colonels à la ha-
vttte. hc. dur de Eiroglie aviinl de-
mande' au maréchal de Itelle-Ule un
tVgintrnt ponr un tr^s-jeune aide-de-
cimp, de srsp;irenfs, rpii sVlail liis-
tingiic à la baUiillr de ik rghro , il lui
repondit : « Ïa^ Hai<ii1les ngufriisscnt
» Ici jeunes gens, niitisellr» ne les for-
« ment pas. d I.Veote mJliuire dut au
m.irechjj de Bclle-lsic sou aceruiwc-
mchl et ses puibellisseinenls ; les ol-
ficirrs nroteçtanls lui durent Tinsli-
tution de Tordre du Mérite, qui fut
Ibtidcsi'ii» SCS auspices, rn i^'tg; en-
fin , Vj vitifî de Metz lui dut une aea-
d(^:nie, qu'il y Aihlil en 17^10, avec
uijerrnle .inuuetlo de nulle e^us. Lsc
par Fâge l'tle travail, il moiirul, le jô
|:inv. i^fii , dge' de soixantt-dix-sepl
an5. Il était airrvé au faîte de toutes les
(;nndeur$ huroaiuis : il en mounrt de-
trompe , et les qurt!a sans rej»rtT5. Il
fut le fondateur d'une maison nou-
irrllc qui tomb-i ûvec lui , et ses en-
fcnis le prtTcdcrcnl au tom]>cau.
C^mmir gênerai, comme ministre ^
comme pJrre de titnille, il reunit sur
la mémoire la gloire, l'estime et le
tespret : H eut, ainsi que tons les
grands-hommes , des calomniateurs
et des en vieux. S — t.
BELL£-1SL£ ( Louis-CiLànLU-
AnMAïTO ForçrïT, comte ht), fivredu
precédiul, lifuirnant-geiieral des ar-
uices du roi , naquit à Àgde, en i(ig5.
huccrssivemenl uiesire-de-winip (ï"un
rrgiirriit de dragons de son nom. et
bri^a<ti<-r des drnters du rui , il fut
connu (l'abord sous le nom de c/i«c/i-
litfnU Bellc-hU. l'.rnploye\ en 1 7^4,
â i'armcf dWlIem.i^ne, il emi>oi1a dl
viv^ lorre , le 8 avril de I.» même]
annc'e , la ville de TracrLacli. Ka
174 ' T 'ï f"t charge par le marcVha!
de rjelle-liile, sou frhe, alors mi-
nistre plc'nijwti'Uti^ire à Kraucfort,dc
]>lusirur^ lnl^siuns poUliquvs , scit
auprès de l'clect' ur de li;ivitre, soit
pour engager le cercle de Soualic â
rassembler ses troupes , et h les oppo-
ser aux Auirti.hiens. Pcnd.)nt ta cam-
pagne de 17V-*! 'l *^ontril)iwi |Miis-
s;juimeul à la de'fcusc de Prague, et
{lorta lui-mênic a T-ouîs XV la capilu-
iition de cette ville parClieverl, De-
puis . il servit comme lieuteu.'jni-prne'-
r;il en Alsace, fut détache, en 174^ ,
 la |>our.suite de l'ennemi, se dutm-
gua â Taltiquc de ^iidullrheim , se
porta en avant au-dcla du Bhin , pour
précipiter la rctiatlc du prince Charles
de Lomune , se rendit mbvtre de
Villitigen , et s'enipiii-a du fort de
lïourgtetl. I.orsqu'cn i';^'> , le tnarc-
ch<d , son Tirêre , eut le ( oniinandenient
en chef de larmet* d'Italie , te comte
de B<*lle-l-1e , qui servait sous ses
oidres, andiitioiina dt- frantltir les
Alpes, et de penein r dans le tOBur du
Piémont , avec rarmec du D 'Uphiné y
par Embrun , Briançun , e| le mont
Genèvre. Cinquante bataillons furent
misa sa di<^poMtion pour cetle grande
entreprise. Bi'île-l^U' avait ta pro-
messe du b;îic.n de man'cbal de Fran-
ce , s'il rcussiss.iit : d nVii fallait
])as darartige \>o\\t exallir son ame^
ûe'j.^ trop .irdente. H divisa son ar-
ncK en trois culoxuies ;, pour Alla-
168 RF.I-
3 lier, dr Irois cntQ.% (lilTcrpnts, le Col-
c-l'Avsiitlc, 011 ouit pnsic le l'nmic
*lr lkiijiiof.isi|iic, AVfC qualoree ba-
taillons pinmonuis. O RCnc'ral avait
r«'Ç»i du comte 5L-Seli.isticD, coiiiiuan-
dant en rlief des iroiipos du roi de
SardaigiiP, Tordre verbal dcvarjirr ce
poste , et de se replier sur Exiles ;
niiiis il refusa de se retirer saus un
nrdre par écrit. Le i8 juillet, l'armcc
du coralt' de Bellc-Islc se trouva ,iux
pieds du G»l-de-rAs,sielte, qui couvrait
à Id fuis Exiles cl Fcnrslrelles ; et le
i(),à la poiiiludii jour, elle commença
lelie Attaque mémorable cl s^nglaule,
ou tous le> prodiges de la valeur l'ran-
çaise furent vains , et où le chef de
lentreprise paya de sa vie son ambi-
lieuse témérité'. De'sesperc du mauvais
succès d*u(ie attaque désapprouvée
par les généraux les plus expe'riraen'
tés , le œmte dn Bclle-lsie se mil à la
tète des ofiicirrs de rarince, dont i\
forma une colonne, et qui, presque
tous, vinrent se faire lucr aux pieds
des rclrnnrhemenLs. Blesse' aux deux
mains, lîcllc-l.sie l.kliaitd'airjclier les
palissades avec les dents ^ |iirsqu*tin
crenadier du régiment de Moiitfrrrat
lui porta le coup mortel. Les Français,
repousses et sans chef, firent leur
retraite sous Uriançon. Le porle-fcuille
trouvé (ur le comte de Ëclle-Isie fut
rnvoyé à la courde Turiu : il cuutenaU
plusieurs papiers qni prouvaient à la
fois son anibition et son pencbaut
immodéré pour les femmes. B— p.
fi£LL£LLI ( FcxGEncE;, pieux
et savant théologien de l'ordre des
Augustins, que son mérite éleva au
céncraljt de son ordre, ét;iit uc di)U5
le dioci:*se de Conza . au lovaumc de
ffaplcs^el mourut it Uumeen l'j^i. U
avoir publié , en i^iiS, un ouvraj;c
îiitîtidé : ^fetl5 .-fugriitini de statu
creaturœ rationalis antè peccaUim ,
iiï-4*- , ^1 fui dcuoucc I anacc sui-
ranle à t*înqnisiiîoa de Rome; msîf,
après deux examens consécutif» , il tu
sortit sans qu'on y eut rien iruuvéqin
fi'^i susceptible de censure. Il avjii
donné eu uicme temps: A/e/i< ,/«^s-
(inî de modo reparationis crcaUwjp
post lapstim adversùs Baiartam et
Junsenianam hipresim, etc. , duntle
but est de concilier la bulle l/mgemi'
Uts avec la doctrine de S> Augustin.
( roy. Berti ). ï — n.
BKLLENDEN, ou BALKANTINE
( Guillaume), écrivain écoss.ii$ qtii
florissait au commenremenl du ly,
siècle, éiail ^ suivant un de se« bio*
graphes , professeur d'humanîtcs dans
Tuniversilé de Paris, en lOo-a^ cl jouit
d'une grande favetir auprès du n>é
d'Angleterre Jacques 1"., qui It nom-
ma maîire de,s reqtiêtes, et le comblA
de bieufails. Il passa une grande par-
tie de sa vie à Paris, et ce fut umis
cette ville qu*il publia, en if>o8,soa
Ciceroprinceps^ livre singuher, com-
posé de p;ivsage.s détacbés des écrits
de l'orateur lalin , coniendnl les règle»
du gouvernement monarcbiqur. A celle
première édition se trouvait joint un
petit écrit , iiililulé -. Trnciatus dt
processu et scr'tptorUms reipoUtit^,
Eu i'Jt2, [Kirtil, également à Paris,
8on Cicero consul , senator^ icnaius'
que romanus. Ces deux ouvrages
curent un grand succès ; et, eu i (mO,
Belleuden en donna une seconde édi-
tion, à laqucHe il ajouta le traite P<
statW prisci orbis. \\ av.iit couru le
pian d'un autre ouviagc : De tribus
ituninihus Romanorum ; il en a p^itu
seize livres, Paris, Dubray, i*»54,in-
fol. Lenglet-Dufresnoy , d'après qui
nous citons cette édition, dit que c'est
une histoire romaine tirée des termes
propres de Ciwron. Les principaux
traités de Bellcnden ét-ûeut devenus
extrt^mcmcnl rares, lorsqu'un écrivain
poUliipieangUisculreprild'cu dûnnvr
URL
unt Tiouvplle ëdiiioo , qui pnnit à
I^ondrcs, eu i'j8^,.iccum[M|;iiccd*uno
riréUce, et drdii-e li M. B(iik«, lord
Nortli j et M. Kox, duiii les porlraiis
roucctif^ !>oiit iiu l>as de c'li<ii]ite doili-
dcc. Il eu p^mt nue autre ciiiliuu en
I •j88. l/ciiiieur arx use Middlrtou d'a-
vuir^ dau!t sa fie tle Cicéron^ profite
dcji cftrriLt de Kcllcndcu saus en faire
aucune uituliun. 5— D.
UELI.ENGKR ( Fiufiçois), doc-
teur de Surbunue, nii daus le diocèse
de liûlcux, mourut â Paris , le \x
arril i ';49i ^ soi\aule-un ans, Cel^iC
lin liuumie Irès-vcrsc dans l'étude des
J<iugucs. On a de lui : I. les Antiquités
romaines de PenyS â*HaUcarna$se
traduites en français , i "î'jS , n vol.
in-^*** » réirapr. depuis eu 0 vol. iu*8".
Cette iridurtioD est Irès-c^liinee. II.
Essais de critique , i". sur tes écrits
de M. HoUin ; u". sur les traducùous
d'Hêtodotr; "5". sur le f>ictifmnaire
^o^rajdufjue de la Mariiî\ierc ,
I -T 4 o, iit- 1 i ; Supplément aux Essais
de critique sur U-s écrits de M. fiol-
lin , 1-4» , in-i*Ji, D*après cet ou-
vrage , Kullin ne sâvail que faîblcuient
Icgrec, et s\Lpprupnuit soavcnt Us
traducteurs fr.inçai5 s.ius les (iter.
Pour vrhtier l'injustice de ce dernier
repruclu-, il sullit de lire la préface
de \*/ftsloire ancierme, 111. Lettre
critique au P. Catrou , iur sa
trtuiucUon Jrancaiie de Firgîle ,
i^'jl , in-iu. Olle lettre fut pu-
lilice suMs le nom de Halthazar
Blanchard ; \q Supplément aux Es-
sais de critique Tav.iit cte hous le uotu
de fronder Mcusen.W, Une 6iùiou
deb Psaumes^ eu Ulin , avec notes ,
i^'jg, in-4". V. 'l'héôlof^ie astrono-
mique^ traduite de l'an'^lais^de Dcr-
Itani. 17-»*), iii-8'. VI. f^ies des
hommes illustres , ùiiiut siiite à celles
par Plut.irquf j Irad. de ran^t.iiM de
llgwc \ ràmpr. djtu le PlutarqucC^v
iiEL 100
IJrottîer cl Vauvillicrs. II a laissé uue
traduction incdtic d'Hérodote»
A.IΗ T.
BEU,EBOSE ( PiLRKE LE Mes-
siER , dit S comédien {rauyats, que
l'on regarde comme le premier iicieur
qui MX joue avec quelque dignité la
traj;cdi' et la Comédie. Il avait cepen-
dant été camarade des fiirccurs qui
s'établirent à l'hôlel de Bourgogne,
daus la troupe desquels il était entié
eu iG'jit); mais eu peu de temps, il se
distingua par ses tidenls et son esprit,
ce qui le fit nommer chef et or-itenr de
la troupe : il eut surtout de brillants
£uccès dans cette dernière fonction ,
qui suj)ii05e l'art de s'éuoncer avec
facilité. Corneille, en épurant le goût,
créa en quelque sorte de^ comédien
pour ses ouvrages , et Bcllcrose fu
ii-gîirdé comme Tun des acteurs le*
plus parfaits de sou temps. Ce fut lui
qui joiiH d'original le rtile du Men*'
leur, pourletjuel le cardinal de Riche-
lieu lui tlt présent d'un habit m.igni-
li(|ue ; ou croit aussi qu*il créa le i*6îe
de Cinna. Scarron,dans sou Roman
comique , et le cardinal de Rel/ , dans
SCS Mémoires , fnnt mention de ce
comédien , de manière à prouver qu'il
avait de i'afTertatiou dans sonjcutrc
jugement nVst |ieut-«îtie que la suite
de la cumparaisou qu'on établissait
entre lui et la plupart de ses anciens
camarades ; dout le débit était com-
muD et le jeu ignoble. Bcllcrose mou-
rut eu 1O70 , viugt-finq ans après sa
retraite du théâtre. P— x.
BKLLIiT ( IsAAC ) , médecin ,
membre de ra-adémic de Bordeaux ,
;i publié: 1. Lettres sur le pouvoir de
l'imagination des femmes enceinte^
î
J »
Mi-iu ; 11. Histoire de la
Otrijuration de Catdina , X'^^'i ,
in- 1*1, contenant une traducliou des
Catilinaircs de Cicéron ; Il ï. Exposi'
tion des effets d'un nouveau remède ^
110 BEL
nommé Sirop met curicl, i -68, în- 1 1 .
iWlit't fut iaspcctem de» wux miné-
rales de France I et mourut i\ P.irU rn
J778. K.
BELI.ET { CaiBr.câ ) , ÏMînetkicr
df la cadicdralc , tt membre de l'aca-
dtfmicdc I^Iontaiiban, euit ne dans le
Querci, en i^oi, ri mounil à Faris
le 10 novembre 177Ï. U avait dc-
hutc' par le minislcre de la pt^diea-
tion» où il eut des Mtccê^; mais comme
il prédiait sur des principes dilfc-
renlsde ce.ux des jésuites, ils le£u'fiii
interdire en 1 754 , et , dès-lors , il se
livra À Jâ com[M>suiau de divers ou-
vraies. Il publia, de 174641750,
diverses pièces d'éloquence fjiii fureut
couronnées dans les académies de
0>rse, de Bordeaux, de Pau, de Rouen,
de Marseille et deSoissons; on trouve,
danfi le recueil de celle de Moiitâuban,
Jes éloges de plusieui-s de ses ron-
frôrei. 11 est auteur de W'4 lioration
chrfitienjie dans la àé\/oiion du ro-
saire, I754« i"-i-i»Son ouVTaj;e le
plus estimé a pour litre : Des droits
de la Rrli^ion chr^litime et ca-
tholique sur le cœur de l*honvnet
\'^f\% a volumes iii-i a. Le but eu
est de prouver la vérité de U rcvé-
laliou contre les imrédule», ei cell«de
la rrlipon catholique contre les pro-
testants. Il rruiplit ce double ubjet
a-vec autant de modcraiioti que de
•impliciie it de elarié. — 11 ne faut
pas confondre cet aiileur <ivec l'abbc
BtLtriT, chanoine de T^dilLic , et
membre de Tacidétiiie de I>ordeaux,
dont 1rs recueils de cetir acfidruiie
renferment de bonnes observations
sur quelques parties de l^liisloire na-
turelle , et dont il y a dans le Mercure
Aviw Lettres sur des mtmnaies de
J'hili}*pc-.i ajuste et de S. Louis; ni
avec KLLLE.T-Yi:itRiUL, auteur d*uu
Mémorial alpknlv tique des rbow»s
couccraaat la justice, la police cl le»
BEL
finances de Fiance, 1713 <* i^Ti
iu-«'. T — D.
BFJ.I.ETESTF. (R.). »^A OHrwi
en 1778, et mort prés de P.irii le 17
mai iî^o8t suivit Tciude des langues
oiifiit-des, et partit, en 171}^, ennoj.
bied'iulcrprèle, pnurlVxpédiiion oÊ^
gypie avec M, Venture, son prof<-5-
scur. 11 déjtlny.ï autant de zèlr et d'in-
trtti;;ence dans les emplois qui lui di-
rent counés* que de bravuure dans
plu'^u'Ur'* combjts 011 il se trouva, et
où, de suit propre mouvement, drX"
posa souvent ses jour). Jl reçut même
drui graves blesMires à la tète. A son
retour, il fui aitaclié au ministère des
relations r\térieures , comme srcré-
taire-iiiterprâle , et cultiva U )itt<^
turc orientale avec une nouvelle ar-
deur. Les fruits de ses travaux sodI:
1. une traduction fiauçaised'unrfKUMÏl
moral cl politique, cent en lurk , cl
intitulé les Quarante vitrrs. Les pre-
mières fi'iuilesdute\iert de la traduc*
lion dcelouvriRe ont rté imprimées
à Timprimei ieirnpériite, format in-4**
Ce Icxie est lrès*faulif. et nr pcni ser-
vir â exercer les élèves , piiur qui il
ét;iit ce)M«idânt destiné. II. Une Aiiitrc
Iraduelioo , restée manusrritc, du
Traité des pierres précieuses > com-
posé en arabe, pjr Tcïfarby ( f^av.ce
nom ). La mort prématurée de Bellr-
Icslc l'a empiihé de mettre la dcr-
mère mavn à ce* dcui ouvrnpr*. Ca
jcuni' sav.iul a, m outre, rendii de»
services à la commission d'K^ypie,
dont il était membre, par la correc-
tion des carie» c;é*>p^plnque5, et U
composition de quelques memoirrs qui
doivent par.-i'ure dans le grand oa*
vrape que prépare celte commission.
0 fut aussi Kelietestc que le jj^uvff-
nement chargea de traduire en turk ,
cunjoiutemcntavec M. KiefTor Jes bul-
letins de U grande aimée pour Ici
campagnes de 180S, iboG et 1^7.
BEL
le cette iraiîij'iion , sortie
de riinprimcnc iiupérialt,
i vol. in-4 ". J— «,
I et cctcbre botaniste, né i»
'-sur-Marne, en i558,niortà
îcr en itiiù, doit être le-
ime f tiu des fondateurs de
[uecn France, tt le premier
eosei^nce sjNfciAlemciit, la
i.mt L-ommc une jcicuce dis-
k U lUi'de-ciDC, et qui dcvût
fscpare'c. Jusqu^alurs, il n'y
i hi MuQtpcllipr et à Pariïi. ni
cur, ai jardin public de bota-
~)ti nV'D faisait iiicnlion que
leçons de maîicrc médicale,
|iii (ftnit charge de loasei^Qe-
rite jwrlie , ne traitait des vè-
le sous le rapport de leurs
i. Henri IV ayant été insf mit
tudi^iiit^i ctaicnt obliges d'aller
Mir ^ppreudrclabotani([uCy
devenue Ircs-flun&sanlc de-
fundatioti des jardins de Pa-
le Pi.se et tic Bologor. résolut
r un jaidin à Montpellier, et
f une dnquicmc rej;cncc , dont
■fteur enseignerait r^tnalotoic
ff, et la botanique le priulcmps
■tichcr de BcltcTal fut nommé,
Reommandation d'Andi'é du
I et sur celle du duc de Munt-
I, qui (ic valoir les services
ml rendus pendant la dcruièrc
m de Pcfcnat. L*edit de créa-
rdoone' à Vernon, au mois de
»re i59^, et il fut cuiegistre
emciil de Languedoc en i !j(j5.
1 ar.tit étudié U médetine à
4liery et it avait pris ses de-
^▼îgDOu; mais [»ou)- exercer les
auxqueJles il ctail nomme',
f.étre membre de la faculté de
îcr. Il s*y présenta, et fut
ir le uo aviîl i Sgfî. Sou
}u, comme professeur, seul
BEL Ml
peu ae t^mps après : il fut cL^i^e de
faire construire et -disposer c* i.irdm
S'ùvanI qu'il le jugerait LOiircn.dilr.
On peut repartliT la furme qu'il lui
donna et Si'sdistributi'jn.i . comme un
inodde eu ce genre; mab depuis on
a cli.mge' le plan d*unc pariie, pour
de«-objeC<> dagrcmenls. On peut juger
du zi-le et de l\ictivitc qu'il déploya,
eu voyant que, deux 'ins ^près. eu
1 5;|H , il publia Ofiomatoloipa , sea
Numenr.laliira sUrfjium tfuœ in fwrio
rc^io MonspeUii recens Cftristructo
coluutur, Montpellier, i 5ç>8, in-i'i ,
avec cinquante-deux planches, quisonl
mauvaises. Cet ou\ra;;e dunnc la listç
de deux mille plantes; il ,i clé réim-
prime' par les soins de Brons^onrt,
sons ce litre : Opuscules de P. /?. de
Belleyal^ Paris, i-Sj, in-y'.,avec
cinq plauchcH. Uelleval pubLa suc-
cessivement 1 1. Hfchgrchc deK plan
tes du Lartgiwdoc , Arontprllitr,
iOo5, in-4"., avec cinq pbnibcs;
m. Flemonirame rt supplication att
roi Henri î f', ioitchimi la ronfifitair
ti>m de fa recherche des pUuUes du
Laii^iicdiic , et peuplement dt non
jardin de MontpeUitTy in-/|". , s.iiis
int(i«'alion d'anntr;IV. Desteintou-
choJtt la recherche tles pLtntes du
pajs de Languedoc ^ d£dié à MM*
la f^ens des trois estait dudit peiys ,
Montpellier, liioj, ii»-8"., avec cinq
planofers. L'.iuteur y rcclaroc la jir»-
tccîion et des siîoours pcniniaircsdes
Klats, pour iVxenition d'un ouvr.i(;e
qu'd se proposait de publiei'-'ur Tbis-
loirc des vcgc'fnix de cette provinre ;
1rs cina iï^^ircs qri'd duniie, sont de*
éibantillons <lc celles qi»M deT.iit y
joindre. Il niouiut en i(>-i5, avunt
d'avoir public son grand ouvraci' ,
laissant quelques manuscrits et qua:re
cents planches du furin;ii in-4 '. , g*'^"
vrc» sur cuirre , au simple Irmt, cl
d'une belle exécution , par Gouarin ,
liAbilc Jtrti^tc. hc mulut <h Unt de
travaux fl *-lc [irt*>(im.* fiiik'iomriit
perdu pour >.ï gloire et pour les scirn-
cvh. par Pincuriedc aei dcscoiidaïUs,
qui veiitlirciil 1rs Ltiivrcs. Ou n*en a
pti retrouver qu'un pt'iit uombrp.
Touinefort exprime ses regrets de
celle perle, ei it- mi un liorora:ïpri^Ia-
Ijnt û 1.1 luéiuuirc de Ikllrval. lànue
loue ces fipiirt*s dûiis sa Philosophùi
hnlanica.M. GiIîIktI en a publie seize
3ui et<iii*nt iucditos, d^n.s l.i fi", e<iition
es De'mo/nti'uihnsêlenit'titairt'S de
botanique^ Lyon, l';9(î,in-!}^, tuin,
I*'. Il avilit ima<^iiie un s^'^tènic par-
ticulier de iioineneliiture, qui eu n^i^Iait
à donner ii ilit'Kpir plnntc im nom
grec compose, qui e\priui.iil son ca-
raclh'C.RiiherdeBelIivaKentiêrfmeiil
occup<^ de l.t l>ot.inique. iief;Ii^ed de
deinunlrerl'jiialuniie, quoiqu'il en fût
exprcsscmtiit cliargé. |,.t fjrutlc IVxi-
peail; ses sonimaliuns ay.inl ete sans
elTet, cll<* II" priva de >es cinultunents
et de la prôidenee. André du Laurens,
devenu premier medeein du roi , el
diaiicelii'r de U fuculle, lui écrivit
pour Teng-iger à remplir les fonelious
de ses deux rliaires; h clunibrr des
eomptcs ordunn» la supprrMiun de
ftou traiteinent, et un arrèl du parle-
ment lui cnjoi{;m( de f^îre les drmons-
trdtion» iinatomiqucs. On ne put lien
obtenir dr Hellev.il. Il se (lis;iittrop
oecupe" p.ir la botanique, qui rcila-
maîl tout son teiupii. Ces nilci-citious
durèrent pluiiicurs années. Enfin , la
farulté cfiarpea un de ses prnfeswurs
de le suppléer pour ran.itoniie. P.ir
égard ]iOur ses profondes cunoais-
Moers en botanique et pour le nou-
\tm Uiftfrc qu'il donniit , sous ce
rapport, à eetie école fameuse, on le
bissa trjnquille , et cet êlal de choses
dura jusqu'à sa mort. Dorlhes a fait
l'cJoge historique de Ilellcvat à Taca-
draiic des sdcuccs de Mouipr'Uier, eu
ÏJEI.
! "^ft^; il e8l iiisern' dan» le* Memoirr»
de «être eoni|M;inie j on Ta a«s*i ii»-
phme sd[)a renient ju-ij**. Viliarft^dlfD
sa Flore du Pauphiné ^ a coosaurr Â
«a mémoire un genre de pbutcs de k
fd mille de*; Cyuâiueepbalrs, soits le
nom de Richeria, La seule e6|H<«qiit
le compose habite le de'pâriemrni dn
liasses- Alpes. — M.irlin-Hîcher ht
i^EiXKVAL, neveu de Pierre, lui sue-
ced.i dans les foucliouA de prnfr<.wnr
de botanique et danatomic. Il lui
eu av.iit fait ublciiir la survivuncr;il
devint ehiincelier de Tuniversite ea
i'»4i, après llanchin , cl mounit m
1044. D— r— 5.
IJKIXEVU.LE , ou TCRLrPW
( Henni Lecvrand , dit ) , couirilia
français du 1 -j'. siècle , jouit d%iw
^audc réputation , d\iborU rumine
farceur, sous le nom de Turlufnn , sur
des tréteaux, ensuite au theïitre du Mi-
rais, et sur celui de rhôlel de Bour-
gogne, Les autf-ursdece hnips font le
plus [;rand e'Io^e de Peitprit , de la
viv;)<-ité, et même du ju^rzucnt d«
Turlupiu, qu.'jlites essentielles drts
un acteur charge' d'improviser la pïn-
jwrt de ses rôles , elqup Ton retjx>u\iit
en lui dans la conversation. Cet acteur
dail fort bel homme, mais il éUit
roux ; sa figure el ses saillies excitaient
le rire , el Ton dit que le cardinal de
Birhrlicu, qui le fit jouer dans «on
palais, avec ses deux camiuades Grfts-
Guillaume et Gauliei-Gaignillr, uon
moins relèbrrs que lui dans la farce,
en fut si satisfait, quM ordonna aux
comeiliens de riiôfel île Bouri;of[De
de les rcecvuir. Belleville mourut rn
1634 , dans la même semjîur (hi il
apprit la mort de sou camarade Gro»-
Guillaume, qui avait rte décrète de
f>ri5e de corps pour avoir p4)usse trop
ùin la licence de la farce. (Jn a grav^
le portrait de Turlupiu , el il est le
bçrv4 d'vj^c petite pij^c rcprMcDttfe
i eo 1 8ot> C ^oy. Ghos-
). P— I.
UK ( Jacqlts de ^, sa-
isuitcdu i4'> Mccle, elojt
irr.nce , et professa le ilroii
ti eu 1 3 1 4* n est auteur dos
litIvaDts: De usa fetido-
t^'wellas Justin, aliasque
irte.s commentaria ; De cx-
tcatiotie ; DiuputationfS Vts^
îCtica juris in sexto ; DeJoTo
icuriis Rom. ; Pnixis ju~
iTiminalibus j Ouloutie ,
BiXLiivLL ( Ai'uiaud de ) ,
du mt^mc pays , et pciit-
pnreul y eut , dans k' racme
fivciir de JciinXXtI. Il a
ij. Il u Dictionruiire des mots
tifficilei <U U philosophit: et
uh^ie , dulit il y a eu plu-
litiniis ; 11. sons le titr*- de
V per totutnffi'c annuin de-
^, Lyon, i5i j, iii-H". ,
érencts sur les Psaumes ,
do Vrr a chaugé Irs e\~
^ridicules (prU employai) eu
la Sti'. - Viei-gp , Paiis ,
:e, iGio: Ml. des Prières
italhns sur ht tùe deJ.-C,
l5o5. U avait fait, aux dix-
'S de Jraii XXII. itir la
|tilir[uc, une Hëpoiise dout
ïi'it est en Angleterre , où
ra pas curieux d'aller te
T— n.
Plusieurs auteurs it.iliens
se &t>n( fjil cunn;)itrr eu
4cmps : iicLU ( Ollunello ) ,
"'Islria , dans le i6'. sicdc ,
U Hcolari , satira , etc. ,
j5HK, in -8*.; II. il Sele-
lo in prosa di Girolamo
con le conclusioniamo-
1 V ihterprelazione d'Ot-
tilij tic., Viccuce, i5Btj,
'. Br.LU ( Vaièrc) , poète et
à Viccuce j lloii&sdit k U
BEL
fin an ift*. siècle, et an commenco-
nicnt du I '^'. On a icapriuic de lui ;
1. Mtidrigati , Venise , i ^99 , in- 1 u ;
H. TestanierUo amoi^so , Vicence ,
1613 , ÏD-r^. Ce fut iui qui composa
et prononça , en i36o , à Vicrnce ,
rOraison funèbre du eclèbre architecte
André Palladio; on ne ne croit |ijt|
qu'elle oit ctc imptimée. G— r.
Bl^LLl (CiutftLDiwl.nioine sicilien,
qui vivait vers le uuiieu du 1 7'. siècle,
savant canonistc et ptufond lliéolo*
gicn , clail aussi poêle. Il a publie : ï.
£rgasto, idillio ^ Palcrme , i6ifi,
io-iu ; U. Ut Clori ^ J'avola pasto-
rale ^ Palerme, if»i8, in-i'i; Goni,
^era ; JM.le Lap'tme di Marin f^rr-
gine nel Calyario y Palermc, iG55,
in- [3. Lauteur donna ces trois ou-
vragée dans sa jeunesse , lurKiu'il etaic
encore séculier, sous le nom <\r Jê-
rvme { Girolamo] Belîi. Le 1", et \t
5'. sont en lan^açe sjcilien. Les iroi»
suivants parurent sous sou nom d'^
rcUi^ion , Chèrubino Belli. IV. l'y/-
gnèse , tragedia sacra , Palcrme ,
I O4G, iu- 1 ^ ; Y. il Mariirio di sant^
Agata^ rra^eAa, Palcrnic, 1IJ4O,
in - 1 3 ; W,U ^'^ascimento del £am-
btno Gesù, azione drammatica f Pa-
lerme , iOSj , in-B*. ; i663 , ui- l 'j.
G— lî.
BELLI (FflArcçois), naquit en
1 577 , ù Arzignano , dans le Viceutin ,
et c'çst à tort que le savaut MaOèî ,
dans sa f^erona illustrata , Ta mis au
nombre des auteurs verouais. Il em-
brassa rct;it ccdcsiaslique^futde plu-
sieurs académies, voyagea en France
el eu Hullandc, et/^e retour djus sa
patrie, v mourut à soiiante-srpt Ans,
en 1641. On adclui: L/a CaMn/i/i
d' Alessandria , tragedia in versî ,
Vérone, i(iai, iCuirt i66o,iii-i*i^
II. des Poésies lyriques , ou rime , ri-
le'cs par Crescimbeni , Jstor. délia
voleur poasiuj vol. V, p. i5u; IIL
ii4 BEL
XEieqvie th'l Kaientore ^ sftera re-
prc^cttittùone t in firosa , >i(Uftc,
i6S!S, iii-ia; IV. /r Osscrvtiu<mi (fi
/"r. BcUi m moi viaggi tCOlanda
eXdi Fraru'ia, Vcuisc, i(i5'i, in-4".;
V. liu roman inlîluie : Gli^ccidenti
di Cloramimlo , Vciiisr^ i055, in-
4^.» dcft nouvelles, des dUcoiir$ acd-
dcmiqups, ci^. G — é.
BÉLLI(JiilpO, dcCapod'Istm,
StHrëUirt! du cui diiu^l dv Dirt i ichslci n,
en Moiartc , .1 ]mlilic: I. Hernies po^
Utiats , iiVe dt fjeregrintttoriU pru-
dejitid tihri iff, Fraurfort, ïGoH,
iu-iu. Ou lui âlttîLiie du^sidcscoiu-
tnenUiies eu ilotirc livres smt la
guerre qui eut lieu de Sun temps ei%
Allenugne. iutitulés : Laurea Aus-
triaca. Ce titre 5etd aunoncc que Je
reproche qu'un lui a fait d'avuir mou-
Xtt de U p.irUali(c pour Icmpereur
u'cbiit pa& injuste; niais d'.iutres pcu-
iritl que cet ouvrage est do Nieo.'as
Iklli , et la traduction allemande porte
le nom de ee deruirr. H y cii eut deux
de ce nom, l'uu cViivain pulitiipie,
l'autre orateur, que Ton na pas man-
que de confondre sous le nom de Ni-
colas Bello, d'ins un Ditlionupite où
CCS soiles de confusious sont si com-
munr.s , qu'un cesse de s*en ctonuèr.
^ Nieolas ItfLLi, IVerivain politique,
duut on ignore U lutiie, vivait vers
lecoinroenermeni du fj".sii.vlc. On a
de lui : I. une induction Litinc de la
Piazza ttnii'frsaU , de (jaruini , sous
le litre de Etnporium universule ,
Krancfoil, iGi4 , in-4'*.î il. Disser-
lationes poUlictv de statu imp^rich-
rutrit regnorum^cir. , lom. IV, ('o-
logue, itiio, in -H"., el Fi';jucfort,
itii5, iu-4"> — >ii-'ol,(s BtLLi.i'ora-
teur, CLiit de MaVav:\, en Sieile . et
d*un ordre religieux de prêtres liospi-
tajicrs {deW Ordine de'chierici re^o-
lari ammi/tistratori dc^V injermi ;
U > il ait dans U seconde moîlic du j 7 .
UEL
siècle. îl pr ■
]iend.inl le «
de P.ilenrte , ei d'iuft plusieur*
euilruit?. 11 fiit supérieur dans
renies maisons de son ordre, cl ipè-l
cialcmrnl à Bonie, où il (ut ausa^tj
la congiTgncion de l'index. Od a
lui drui volumes de Pânq;yriqa€i»fW]
1 *^ imprime à Rome , 1 GCi), in- 1 3 , hj
IX*. ibidim , 167a, in-4'*. O—L
liKLM (PALL),neàM«MHe.
i5H8, entra, en iCo"» , «!
suites, remplit divris vui{
celte eompapuie, et fut en i4ti
près du |)apc ïmioceitt X , dont
prent. Il mourut à Mrsj^ine, \* »!
janvier 1668. Il a laisse eu Utiu qi
qiies onvrafics de pieté , nJs que VSii
toire de la Passion , tirée des yutfl
éi'angèlistes ^ un Hraicil de mUleelo-l
ges nu de mdie traits à la l
la Vierge Marie, en -i vol. ti
et en iulirn : il Sacrifixio d '
rapprescntazione t/fl^iVo/'
me , 1<)')H, sous le m
lombo. !>i ce nom est .n .
comme on le dit , cVât ntir n
ci'oiie qu'il ne s*.ipprlait pas
Selli^ main Ombeili ^ couuDe Ti
voulu quelques auf^urs. G— t.
1jELLI,ouB£LLIUSJ]o;touci]
médecin et savant Liotaitî^ie îi«lirfi{
DC à Vicencc, vers le niili^ni du to*
sii-ele. Après avoir cxcrctî
temps la médecine dans sa nllc
il passa dans Hle de Cr^ie
alors au pouvoir des Vtinitien]
continua la pratique de son ai
dans celte île, ayant une grai
naissance de la l3nguct;rerqiie,cli
coup d'erudilion , BeJli tàelu
counaittx* les phuitc» dunt les ai
ont parle; et il en retrouva mcnie
noms dans le grec moderne , qii
Elus (ru moins alterrls.Ccsr
otanisles, celui qui, sous <
a rendu le plus dcsitviccsa U3o-.n>^
BEL
r <^lnil PU conT5pouJ.incc avec pîti-
sieur> |>a(.-iiti<iics ilc »iiii Irinps; avLX
|c< deux frèrrs Biuliiii , auiqtirli il
cnvitv.iit dis pl.inti'S *•! d*"*. n'Urs ', tnus
|r» dni\ le litfnl fu-qnfmmcnt d.ins
Mi.i , à U .Miitc de SOI» Hisloirr tics
Plantes , 1rs lettres qiio Bflli lui .i\ .lit
C<rilrs de Ciiidir. cl il.ins IcM|uclItjs il
di^rtitr n d'Uirrit plusieurs [ussaj;es
des autfurs anciens, Ponn , son roïi-
l<»iup"tjin,rit JuisiconnaîUcimr jxir-
tte île ^L•s Uavaax» à li -suite de sa
description du nimii Rddo» prrs de
Vcroti''. \in;ïiilliira,(>»ioiiis, ïirlon et
Raii'^^it'jTaieoipri^i'pdr B<'IIi d.ins la
jftehenthedes phiitesdc Hiede CnHe;
il rrlève q^tclqties ori-( ur&quo ces deux
derniers vov:i(;<'iirs ont eotumiâ^es.
Toiujieforl a ajoute depuis de nuu-
Y«lle!tc^'>»ai^''''*nres à relies que l'on
avait déjà sur les vém?Lni\ de cette
tie. Bellt it'.i rien pid>Iie |wir lui-même.
Oa ignore le» dfiiîN de u vie cl l'é-
poque de »j mort. Se» dernitrcs lettres
À riuiiiis sont de i 5<j^. D— P— s.
Bî^LLlARD (<ÎL'itLAVM£). uc a
filois,djn« le 16*. âtèrlr. Uuijiut le
jejoar qne M-irj^ucrite de Valu» iït â
Blois . il lui prcseti/a quelquei pièees
de vers qui lui valurent l.i pLiredc *iOD
•rcre'taiie. Il fît imprituer, m 1578,
le prrmier livre des s«s pdcmes, «m-
trii.itii les Déiicieuses Amvurs de
Marc^yifitoine et de Clr\>pnlre ^ h'S
Triomphes d' .-imonret de la Mort^
ff autres imilntions d' Ovide ^ de Pr-
trarque et de l'Arinste, Paiist 1 J78,
in-.V^ t.a Irafiddic de Marc-Àtttoitw
et de Clêttpdtre . « puni si mauvaise
aii\ auteurs de V Histoire du Théâtre
FrtinçaiSy qu'ils uVnt p.is d-iiniic ru
donner un retrait; cl ses Iradiictiuiis ,
tttivânl Ooiijtt , ne valent pas mieux
^e SOS (lulres ouvrages. Il vivait ea-
crtre ru 1 584- ^ — *•
i;£LLlAiU) (SiuD^J. r. BfLTÀftO.
BEL ki5
BnUCARD ( .riùi.>Mi-CiiABtEs),
arcliiiec'te, ixé àP^ria, en 1 ^jti.alU eu
iLilie , après avoir reU)|M)rtê le grtud
prix. De retour en Franer , il l'ut
tiorame profe-^isciir lïe IV\c.*d('mie d'an
cliitretiirc et rontnileur deslKltiinents
du roi. Pos.scd.uit hirii stm 4v\ . il eût
pu Se proeurti- une oxisfrnce hono-
rable: luais ia passinn du jru drliui>it
sa furluDCj et il mourut d.ms la misîiT,
vert Tau 1786. li lit impiimer, ea
17 jj, avec Ojcliin (îU, un p»iit ou-
vrajiB in-fj, iii'iliilc : Obirnuitinns
sur les Antiquités île la ville d'Jfcr^
Cfdaruim , avtc qnrttfttc^ réflexions
sur ia Peinture et la Sculfknre det
Amiens^ et une courte descriptittn
des eru'iroTts de J}afdfx. On I coure ,
dans ce livre, 55 planrlie.s praveVs i>ar
Btllirard : ce lie sont que de Ie«crs
croquis À IV tu forte. D — r,
BIXIJÈVHE PosiPo-i»EDc).rils
d'un prrmitT prr<ideiil dn parlement
derirenfi|»le,nMpiit I Lyua,eu iSiQ.
llfit seseHidesâT"ii!nnseet àP:jdoue,
el fut fait, à son nirxir, conseiller au
parlement de CliamlieTi, en Savoie,
alors au pouvoir dr$ FraciÇai<ï. U
fut cbarg^, dans m l»nu;ue carrière,
des misions Us plus import.mtrs. Lo
loi Clirfries I\ Truvova deii\ foii
en «mbassadc auprès iivs âuisscs et
Grisons , rt not^immcnt en 1 ît i^
11 suivit en Polopnc le duc d'An.*
jou, en 1 5-3, et ftit Crut p^r ce prince,
devenu roi de hranrc. suHnirndant
des fîii.inces en 1575. llenrt III IVn-
voya en Anglrterre en t586 pour
olitriiir de li reine EIi£.tbei|) U liberté
et la vie deriiifurlunecMan'r .Sluard-
demurclie çènéren.se, qu'un |>ouvaiK
d'avance juger inuiile , m.iis nui né
fit pas moins d'iionoeiir à Bclliêvic
qiia sou souverain. Il elail drstind
aux n(';:<H'iation*i dirfieîlcs; car er (ut
encore lui que lo roi envoya h Suis-
SOUÂ f eu 1 ïftaSt au devant du duc d«
«tO BEL
Guise, pour Vn enjoindre de ne pas
riitrcr dans Pjris. Bdlicvre, voiil.mt
ctrc 3ï:rcabK* a Oallicriiicd*' Mcditii,
qui bvumjil lc5 primrfs loruiiis,
Kilntini'i pa& ^u duc un oidrc ribsolii ,
et le qiutta eu lui pruincttiul, .sous
trois jours , un sauf-{:i)nduit , st^nc du
roi; mais, dan» ce mouicut de dé-
sordre . au iiuu de rapporter. H se con-
tenu d'ccrirc. Il est itmavquaMc que
le commis de lVpdij;iie refu>a de don-
ner viugt-ânq cous ncctssairci pour
fiiirc partir les deux courriers tliargc's
de la double depéclic : elle fut mise à
la[H>slo, et aniva trop taid. f^duc,
«jui ne dcrn.iiid.itt qu'un prt'lpxte ,
partit au bout des trois juiir^, et la
lournce des barricades fut le deplora-
h\v rtiultat d'une ncgligcure qui fail
soui>çanniT juslemont la iidclite de
Brllicvrt'. lUi.ii III , b nu'iiie aiiuce,
l*c\il<i , il son arrivée, à lîluis, .itn&i que
le chancelier de Chiverny, Villcroi
cl Brulart. Cciu-ndatit, en i5()8, le
roi Henri IV le nomnvi plcuipiiten-
liaite au congrès de Vcrviu», oîi Bel-
Uèrre sut conserver à la France la
prééminence el les avantages qu'elle a
toujours eus sur TEspagne. Eu ï 5y*j,
le roi Hcnii-le-Cranil le recompt'Ȕ=a
de iQb longs services, en le ii«>uii)Miit
cliaiicelicr de France à la mort d'Ilu-
rau!-di-Cliiverny; mais en iGo;>, le
inéoK' princr lui relira Ks sceaux pour
les doiintr à Siliory, son concnrréut
ct^unemulceulalcnt^ct en réputation.
l^clUHrc ne re^Ia fta!» moins chef du
conseil, fùblc consolation pour une
telle disgrâce , et qui ne rcm(weha pas
do dire n qu'un cliaucelier .uns sceaux
ctàil un corps sans ame. u Quoique
rauteiir de la Confession de Sanci
ti*apprlie le cliancilier de BolUi'vre
<|uc le bon hommi*, il n'en fut [»as
moins uu homme dViat pirin de capa-
(île, i.'l dij;iie deiti- le chef do la ma-
^slratuic par sa grande vxperieucc,
BEL
sa prudence et sou int<^nte. Il almiit
les bi-llevlctiies et ceux qui 1rs culli-
vaient. Si-s suuvemiiis rendirent hucu-
tnage à ses profoudes f!ununi>sancei,
en l'appelant ai.x confertiicrs de Su-
rêne et à celles de Fontaint blran:il
fil raènu", par ordre du roi, b rcU-
liun de eetf drrnii'ix* di^pute iheofcj-
piqiK% qui eut lirn entre Jacques Dify
du-Pcnoii, depuis cardinal, el Plu-
lippe du Plrsàis-Mùrnay. Le cliaiicr-
hcr de Belliêvre mourut ik Paris , le $
septembre itioj, âge de sôixanlr-dix-
huii ans. Le P. Lallcmant , gcnoTf^m ,
a donncson Eloge funèbre ^ iu-4'*0a
a plusieurs pièces île Bellièvre, ^ur lo
an'diies du ttiiips , répandues diM
divers rerneils, cl dont on IrouYr U
livto dans la Bthliothètfue AûCunouf
de la France , entre iiutres , im ms-
cuurs latin cl françai!» , pour prouvtr
que les evèqucs arairnl pu aD^oadn
Henri IV; une romonirauiv viiix cio-
tuns siiLv&cs pour jnstiûei le massacre
de la St.-l) irtliclcini , sous prrirtte
que lesprojct s ambitieux drl'aujtraliW'
Oolij^ui icndaicuià renverser l'eial (oo
trouve celte remontrance dans le toia.
IVdci Mémoires de ydleroi), — S\
brrt et Claude de BelliÈybe, «eS
fils, furent sjca*5sivemenl archcti»
qiies de Lyon. — Nicolas de Uti*
LiÈvuE, SOU 5". (ils. était preMdeot
à mortier, lorsque Rich) Iirucnj;.'»grj
par impoiiuui;c ou par surprime , Lotiil
XlU à prendie place p.irini lesjugd
appelés potirfjtrele procès au durt^
la Valette, l.c président, s.ins rtrei»
timide' des regards menaçants du
rible ministre, rrpre.senia au roi aqu'
voyait dans cette afTiire nnr choM
eir^ijge, un prince opiner dam k
procès d'un de stS sujets ; que tel
rois sVt.iicnt réserve les gciurs,
qn*ds renvo)Micnt les condamiu^
lions à leurs jugea* qne ne jut;cfni
c'tait «au» exemple I voù^ cuutreki
BEL
du pasfc. » —Celle illustre
^élcif^Dit diins Li personne de
de BfJltPTrp, fils de Nicoljs ,
ï$i)0.si('nie, en lOS-;, [iremier
ont (lu paririncul de Paris , après
dêpluyc' de grands talents d.ins
ibas^sades, en It.ilie, en AD{;le-
'l en Holl.iiide. Ce digne m.iî;is-
ricltc dti I Û!e de su feinme , (illc
rintrudont fluliion , vivait (Uns
landc «wi^uificence ; re qui ne
Sclia pasd*eUil)lirriiô|)iul-i;en('-
Puris. Auparavant, la plupart
luvres vivaient el mouuicul pri-
es secours .spirituels et tcrnpu-
Is troiivcrcnl les uns et les aulrct
jftBouvel ;»sylc. S — y et T — o.
H«IN (Jacques), peintre d1iis-
If de portrait , natif de Venise ,
CD 174^7 *c fi^ ""C reputAlion,
ficore par Ic5 portraits de Cor-
de la reine de Cli>'pre , que
mue e'ducatiou qu'il donna .i
Gentile et Jean , auxquels il
iUiiiqua le secret de la peinture
îlf. >— L.
iLLlN CGErïTiLt"), fiU dirpre-
^ peintre, naquit à Venise en
Brcutile et Jean son fièrc fti-
Wtis deux employés , par la
itquc, à peindre â fresque la
du grand-conseil. Maliuinct II ,
rcur des Turks , avant dc-
lu gouverDcmrnt ve'nitien uu
[distingue, Gentile Bellin fut
pour se rendre à Constanti-
y aller prendre les ordres
l-seigneiir. Étrange destinée
! Les premiers artistes qui
ît ramené' en Italie le goût de la
te (JtaienI venus de Omstanlî-
H e*it vrai qu'alors les barbares
Kflitrnl pa^ rncore. Gentile Bcl-
Hu^if'urs t:ibteaui pour Maho-
I^et lui preHrnta aussi uu grand
jlon , ou e'L-iit le puilrait de ce
arec trois couroancs au rc-
BEL 117
vers. On a encore â Venise des em-
preintes de ce médaillon. Il résulterait
de ce travad, que Gentile Bellin fut
aussi graveur sur métaux , ce qn uu
n*a dit encore nulle part. Lanni findi-
qiie seulement dans son ouvrage. Geu^
tile fut infcrinir à son frère dans Fart
de peindre. Il a toujours de la dureté
et de la seobercsse. Quelques-unes do
ses compositions annoncent cependant
du talent. 11 était copiste Qdèle. quand
il avait â retracer une p-iinde foule de
peuple; il exagérait même cette fidé-
lité; il n'oubliait rien ; il peignait ser-
vilement toutes les figures qu'on ren-
contre sur une place publique ; il n'eu
exceptait pas les difformités les plu»
révoltantes ; il donnait indifTcrcmmenl
à ses pci'sonnages des habits turks et
vénitiens; il excellait surtout dans lc«
costumes turks. Genlile Belliii mourut
à Venise en i5oï. A — D.
BELLIN( Jean ), frère du prccc-
dent, ne' à Venise en i4'iG, fut urt
des artistes qui hoRorèrent le plus lo
commencfmcnt de l'eVoIc vénitienne.
Il a travaillé plus de riuquanle-deus
ans; on suit facilement ses progrès,
depuis ses tableaux peints en dc'-
trempe , jusqu à ceux qu*i! a peints à
Thuile. On lit dans Borgltiui et dans
Ridoin , que Jean Bclltn « vouLmt
ronnaîlre le procède de la |>einture à
riiuilc, apporte en Italie par Antoneilo
(Antoiuï-îae Messine, s'introdiiisilcbe*
cet artiste, sous Thabil d'un noble vé-
nitien , pour avoir le loisir de le voir
préparer ses roulcurs. Celle anec-
dote , qui n'est pas cilec par d'autres
auteurs, pourrait être révoquée ca
doute ; toujours est-il certain que Bcl-
Jin ne tarda pas k devenir edi;bre.
Ce qu'il y a de mieux entendu dans IcS
peintures de la Mlle du grand con-
seil k Venise, qui sont Ton vi âge de
.leau et de Gentile, lui appartu-nt. La
famille (Joi'oet remploya , cl lui coiu*
niiml^ des liiWraus J'une RDTide cl!-
mfn.Nti'ti. On i1i..tiiiKur, (l.iti% lu p.iîr-
rir de otu maison, iiii 5. François an
miiiru d'tm taiUi^. I,r ] J»v<'ipf rsl fiiil
avrctilriit, En l 'i^H, il rnmjiosa un
hr;m t.iLil(*;iu |ioiir tV^lisc des fraii-
cWrjLÎu». (^u'!<|iics .iriiiccs plus Urd,
Btrllii) , (|uiiiq(ic liTs-iit;c , (it meure
mil. Mil, d*uj)^c^ le rfiur|;iou qui avait
c(c crpciid.int scii clc'vr, ri il coiti-
nicrip â raisonner d;)vat>la^c ses in-
Tciitioiis, à donner de ta rondeiir à
»cç figures, à recli;iuir<r ses Icmlfs,
à p;isïrr de l'uue à l'autre avec une
di*j;rj(Uticin de conleiirs plus in ensi-
Llr.tl iliuiftit mieux *,vs nuds; il éleva
son style d.uis les draperies; son der-
nier ouvragcinipoifaiit rst une Scène
de B^icchanalcs , tpu- Và^e iVnip^i'lia
de teitoitier, et qui m* voit au pilais
Aldi>t»raii<lii.i à Uouie. Il cumpoî>ace-
peinLiiit rntoïc une Ste. - Famille
m 1 5 i<ï , Tannée de &a mort. On ra-
<,oulequ'VlliC(t Oiircr viui .i Vrni*e la
mémo auuee, ri qti'm [Kittanlde Jcuu
Bel!in, il dit pnblii|ueiueiit : a 11 e<vl
» biiii vieux : ' V»t cr|jcnd.int K- mcil-
» Icnr de.> peintres actuels. » Nuus fi-
Ilu>ons rn transcrivani iiilejiigruienl
que M'. H fg'dorn puilc de Je^in Uel-
lin : rt Jean fVlliii ouvre les vf-ux;il
* vuil la nature, et, aimf'd*nnr pa-
» lience k luiile e'picuve, il \a copie
* fîd dément. Depuis Ir li-urdex rlie-
» ven\ de se* rij;uiTS . jtiiprà la lîge
V d'une lierbe rpii hi'itle le clieuiiu , \\
» vent tout eipniuer , ri il manque de
» donueràcrtcouipojilionscevelouic
» apparent , ce poudreux qii couvre
>• 1.1 Kupetijcic uc tous les Corps « Cl
V qui laisse au\ contours un moi:!-
K Iciix fait pour nou5 eliariner. il veut
» montrer plus que- U nalurc ne pcr-
» met daprrrevnir h une prandc dis-
» tance , el *C!» travaux prinés le Tonl
* loiijirr iUuh la dureté. Avec le»
» iivanUgc5 esflcntieb ({u*il posfcdttit
REÎ.
» dan^ la partie dn roluris , nu |^
» li.itit de^re de prrfc*i'li(jfi loi dorui
» coûte moins de peine , et nutail pf^
0 sene s<'s tablf.iux de cette Ȑclie-
* re5.« qui les dépare. ■ Le musée
Napoléon a deux iahlraii\ de et maître.
Dans l'un , .Ic.in II* Il in *'iM i*|w^
seiiteaverGeutilesou frèri'; '
sont coifTcs d'une tùqne; 1»
de Jean sont noirs : cens ■'
sont roux, l/antre tabir.i •
fierté et VEnfani-Jèsits arcompû-
f>nes tic S, Pierrtj de Str. Cntttervw
d'. 4 [cxtmdrie.de 5W. ^^î^athecideS,
JMme. Jean Ijellin a fait ce laliUtfBà
rij;e de soixanle-divncuf ans. A—*-
BKU.IN (.UcQIES-NlC0ILA5;,D<
h Paris, en ino5,y est moit Icii dih
vemlu c I ■} •; 1. 11 Ail eL.ir^é , eu M ijua-
lilcd'iui^cniejr de la maiiuc, de dres»
scr, pour le service des raiiv^aui, W
cartes de toutes Ira côtes dc< tnrr»
connues , et s'en acquitta avec b^j»*
coup de 7i.'le. Nous avous uii irîî
grand nombre de cartes <
sous sa dircetion ; au depu; ^' . -
des Partes et (>lans de la tuarine.EUo
forment plusieurs recueils ; Ir (nTmirr^
son* le non» de JS'rptttrie fninadi,
comprend lej; eôtev de Fr.inee; le
conti, appelé /fydrogru/^lde fr^f
atise , contient le» cailf*!» de totitesiti
c4tes ettntiues de notre globe. Ooi
aussi de lui, sous la dcnumina
Petit AlldH maritime , on
recueil en 5 v<il, ia-4".. cntiteuaut
cartes geue'ralcs des mfmc* c^tn,
conslruiles sur une trè.v petite ecbcfie»
ainu que les plms des purLt ctdrfj
principales ailles maritimes. On ti
doit ausïi loiiles les cailes qui k
compagtient \*I/iitoire gf'ncrtiU rff
/'o) âges , par l'jbbc' l'revonl . rt pit
sirtirs autres ouvr.ij^es de et
liellin a écrit plusieurs m
ciitre autres Mir ses eaUe» des
de TAmciupie »eptiitliiunjlcy
BEL
âf lîk' tic Corse. Si
ftu golfe de rcnisc for-
ilumc in- 4"* j '77' » wsci
)lc , dans lequel on trouve
Ac lotîtes Ici côte» de cette
alors (.■(.lieiii mal connues en
j rllrs sonI,]>ar c-elle rai*on ,
^.'irrjitvs. JiCh ouvrages de Bel-
lieiiiienl Ij nuieure partie dfS
sauces que Ton avait à l'epo-
ils ont éui laits. Quoiqu'ils aient
lanlloDg-tcmpâ d'iioe utilité gê-
DU pourrait reprocher à leur aii-
n*rtvoir pa!i ass«i discute les di-
*lQO)ccs qu'il 3 cun&nltcs et les
(Il dont il s'est ser\-i. Les Iioui*
■tlY» ipii ont été À la tète du de-
vrai des cartes et plans de la niit-
t \cs hydrographes savauts qui
iplacé lîdlin , se sont occujjcs
imeni , cl s'occupent tous les
Je suppléer aux connaissances
M était prive de son temps, et
ijer les erreurs qui lui sont
fc». Ou a substitue, daus XUy-
MÙT fraiiciùse , de iiouvetles
I celles des pays qui sont de-
lieux cûuuus, et l'un n'a rien
>our entretenir cet oiu'rage
des coonaissauces ;icquisGS,
B— L.
iINCIOm f BernardV celt-
(lorentiu, florî^sait Vr ^ la fin
. siècle. Louis Sforc , sumoin-
Maure^ duc de Mdan, l'appela
tir . l'admit d.in$ son inliniite ,
tiiuiila de LionLiits : il lui de-
'uMiqiicmcnt la couronne poé-
tu I .fH4i, au\ fêtes du CMriage
G.ilea> Sforce ci (T Isabelle
I. Bclliuriunt vécut honoré, et
(fiche, en i.^Qi , laissanl son
pauvres , et à un jeune
ton élève , qu'il aimait corn-
et qui con<.icra, dans répi-
uivAutc, le dou ((u'd eu avait
EEL
m ccaluB ,
Ses poésies , ou n'rnr, composées de
soupL-ISj canzoni ^ élej;ies» o{;lognc»,
51.IUCC*, etc. , hircut imprimées, après
sa mort, à Miljn, i^O^i in-4*' ^
plus grande partie dis sonnets est
dans le genre burlesque ol s.itirique.
M.i!^rc les dcUuts de ces poe'sits» qu'il
faut attrdnier surtout h son aièclc,
elles sont estimées, cl le Vot:abn!aire
de la Cuisca les cite souvent. Il est le
premier qui ail donne, en itahen , à
quelques nièces de \crs 1b caractère
et le titre (Ve1é(;ics. G— IB,
BELLÏNG (GciLLAinnE-SKBASTrEff
ne), lieutcnnnt-ge'iicral prussien, qui
servit avec distinction dans les armées
de Frédéric II. Il était cornette dans
le rc;;iimnt de liu<isards de VVerucr,
en Suésic. Ku i^SS, le prince Henri
lui avant donne un oscidron de hus-
sards , nouvcllemcnl forme , il se rou-
vrit Ac gloire dans plusieurs rencon-
tres, et, piirvcnu rapidement à des pr.^-
des supérieurs, il sut, avec quelques-
hataillùas de recrues , et dix escadrons
de cavalerie , tenir en observation Xa^
me*e suédoise, empêcher ses mouve*
ments, et la harceler avec succès. Com-
me il était facileâ reconnaître,.^ duse de
sa petite taille et du chcral qu'il mon-
latl h;ibituellemeot , les ennc[ni> tî-
relient toujours sur Itri ; mais on ne put
jamais IVnpi^er à ch.inc;er de cheval.
Dans la guerre de sept ans, les hus-
sards de liellinî; et lieul redouté*. &jn
adabilité, ses manières vives et simples
le rat:»;iicn[ chérir de ses troupes, et
Frédéric lu considérait beaucoup. Il
mourut à Sloljw» , en 1 790. G— ^.
BKLLIM ( LAfiiKWT ), mc'dccin cl
célèbre analomiste italien , naquit â
Florence, le 3 septembre ï645. d'une
fannllc hooii^te, mais prj riche, qui
«tuil oi-igiiuirc de Prato. Dos sou «n-
fio BEL
Cmcc, le pr.iinî-ihjc FerdînAnd 11 le
pf'U ftOus M proiFCtion, ot le soutint
par ftcs lilWr;ilili*s à riuiivrrsite da
Fi^Vy où Brllini (It d'rxncUcntcs cta-
des. Il ciii riisuitc pour maître, en
pbilosonliic et vn uuthéauûqucs ,
Alexandre Marchctti, cl en medccioe,
François Rriii , aussi cdcbrcs l'un et
l'autre lUns les lettres que (bas les
Sciences; le premier, ^tand géomètre,
le sccOml, fameux anatomiîlp, et tous
deux |>otrtrs cïccUents { f oj . Mar-
CBETTi (Alesiiidre) cl Redi ( IViui-
Çùis ). Leur exemple fcngagci peut-
être, ou du uioius l'autorisa à joiudre
aux études ab-itraites la culture Ar la
poésie et des lettres. Son ^cnic le por-
tait pre.s(]tic e{;alcment aux lutcs rt
aux autre». Dès l'àj;© ds dix-neut*aus,
il publia , [Lins une dUsertatioii écrite
«n latin Irês-cléganl , sa d'*'couveite
Rur la sirucluic îles reins et sur leur
u.^ape. Un an après, cVsl-à-dirc en
i(j65, il fui uumme professeur de
medceiue théorique à Pise, et ensuite
d'anatomic d.ius la mtme université.
Le j;rand-duc se plaisait à rrntoudrc,
et assislijît souvent h ses dcmotisti-a-
tions aiialomiques. Ayant rempli ho-
norablement cette cLrtire pendant
trente ans, Bclliui obtint une pension
de reir.tiic, et fut appelé â Florence,
où il eut la coufiaiice de toutr la cour.
11 fut nomme' prrmirr mtVircin du
graiHl-dnr. Cosmc Ilï. Ledocteur l.ari-
cisi , qui iViait du ])ape Clément XI ,
fit anSM donner à fidlini le titie de
premier Luiistiltant pour les ras rela-
tifs S la saille di' 00 pontife. 11 mouiiit
à Florenrc , le 8 j.unier 1704. (*t
nnatomiste» qui était en tncme temps
medt*rin , malht-uuticieD, mecanideo,
philosophe et poêle, s'est surtout il-
liKtrc par ses découvertes aiialomi-
qucs; elles l'ont mis au premier rang
parmi les savants, qui est celui des
lurcnlcurs. 6t'5 Ulentv postiqucs lui
BKL
donnent aussi une plac/^disiîngn^nw
le parua>st* U.-ilicu. Il .1 Utv<-t : L
Exercitatio anatnmica dtr strucùird
ttusu rcTiUTHy Florence, i(>6i, ui-4*^
$trasl>ourg, ifi^i'i , in-H". ; .Ktxaat^
imm novissînus di^rehensum , t^, ,
Bologne, i065, in-ij, îusm* dep«n«
dans la BihUotheca tmatamica dt
Leclerc et de Mau;;el, volume H:
l'auteur v pn-'teiid que Torgane da
gotit nVst ni dans le^ di.iirs , ni dans
les membranes, ui dans 1rs nriTsdc
la langue, ni dans les ï;Undulcs «ppf^
lees amy^dalinœ , comme fa en)
Wûrion , mais dans ces pt^ifes eipi-
neuces qui se trouvent sur La lin;;w
de tous les animaux. 111. De nrims
et puUibus , de mùsione sanguinis,
defebribus, de morbis capitis eipec^
loris y Bolopie, j085, în-4''., Fiw»«^
f»rt et Leip/jf». lOHj, iu-4*. On nml
voir un be! extrait de ct^ irailrs dJUtf
les Actes de Leipzig, 1688» paç. {a.
Ces ouvrages et plusicui-s autrrs sur le
mouvement du arur, sur celui de la
bile, etc., ont ctc recueillis en di-nx
volumes iD-4''-T^ Venise, rhtt Michfl
HerU, 1708, avec nue savante ytt^
£ice de Bohonius, et réimprimas, ibid.,
I75'2. Quoique ce ifrueil ait poiir
titre hnnrentii Beîlini opéra omnùi,
on n*v ti'uuveccpendaiit |>;is ses drni
lettres italiennes au savant Aninine
VaUisuieri; la première où il explique
comment l'air pe'ni-lie dans 1rs oruft,
et la seconde qui a pour obj^t l'iulro-
duction de Pair dans notre s.int; - eJles
sont dans les volumes 1! et IV du
journal De liUerati d''UaUa. IV. Ia
Buccftereide ^ Florence, 171*), in-
8", Gc poème ori^iu,d et biiarrr, ne
fut , comme on le voit , imprime'
qiraprcs la mort de l'auteur. Il r5t
divise' en deux parties, dont U prr*
mière est une es|i^ce de dilbyranuie •
•I la seconde est subdivisée eu quotrv
DEL
■itrcs;lc tout |ntVo(W d*iiTi (îîsrnurs
cr \nost . non muins ori^iti.il que le
pocme. Uatis colni-ci, te ton c^l taatût
IMikD , cl tantàl scrieux, et Ton y
IroiiTe souTPiit, au milieu des pUf^
saoleries , des trnits de philosophie ^
de morale , ou relatifs ,iu\ cono.iis-
sancts les phis relerrcs. C'est, %\ Tou
Veut, uu poème à den]i-burtesi|ue ,
mais il ne £iiit p.is f'tre médiocrement
iiislriiît pour le goùlcr et même pour
l'cutendre. V. Ses sonnet» et autres
poe'sif-ssont re'pnndues dnn» plit^ieurs
rccurîLs, cllon trouve, dans \r volume
V\, part. \desPro$e fiarentinr^ trois
lettres rie lui , pour )«t dttfen$e d'Un
de scA sonnets , .lecusc au tribunal du
l'aCAdcmie de la Gusca, dont il était
membre. II y montre une [;r.inilc con-
naissance des finesses de la langue et
de la ^icsw toscane; exemple com-
mun dau&la Httcrature îLilieJine, d'une
réunion drs scicut.es et des talents
militaires, qui plare à un rang infe'-
rieur le* «avants qui ne sont que sa-
rants. G— É.
BELLMANN (Gustave), poète
suédois, mort à la (in du dernier siè-
cle. Il excellait dans le genre burles-
que , et ses poe.sies ont souvent de la
verre et de rgriginalite. On en a pu-
blie le recueil à Stockholm. 1^ pièce
la plu» eon.sid(^r.-iblc est intitulée :
Tt!'$npU thf Bacchus. C— ac.
BELUlC ( JEAPf-Loris ) , chirur-
gien, ne près d'Agcn en i^JO, com-
lueoça ses études sous son pcrc, alla
Irscontinurr à Montpellier, à Pari^;
lui reçu mallrc-êsarts a l'Age de vingt-
quatre arts, et sVtablit ensuite à Agcn,
où il e^t moit en 1807. Il eut une
grande réputation, mais bornée à sa
province; cl les ouvrages qu'il a lais-
ses , quoique recommandables sous
certain» rapports , ue suffisent |k)s
poiur la lui conserver. Ce sont : I.
«ks àiifmoirâi iaseict pai-oû ceux
BEL iir
de facaflcmir royale de chinirj;ic, ri
dont deux futcni couronnes nn 1761
et 1771 ; II, uu Traité dtt médecine
itfgale. où l'on désirerait plus de ju»-
tcs.se ihab les cxpressioo»; 111. ull
Mémoire envove a la société de mé-
decine de Paris , *n 1806, Tc/pogra-
phie physiq^u , philosophique et mé-
dicale du drparU^menl 4Îe Ltit^ft- Ga-
ronne, couruniiCuuKsi. D prr|iar.utunc
a**', édition de son Cours de médecine
îé^aU , et laisse inédit un Mémoire
sur Us hrdrtfpisifis. C. et A.
BELLOOJ (Pierre^, ne â Paris
en i<J'J.f>, Talel-dr-chambrc tir }.uuis
XIV, s'était conrdic', par son*îsprit,
l'amitié do Molière ei de Racine. Il
composa une Lettre de M'^', de IV....
à la marquise de,....^ sur la satire
<fe Despréaitx contre les femmes ^
iGtj4 . iu-ï3.Boilcaa, pour s'en ven-
ger, le nomma dans son Epîfre X;
mais s etaul ensuite racoommnde avec
lui . il substitua le nom de Perrîn Sk
celui de Bcllocq qui a encore public' :
I. Satyre contre les pelits-maitres et
les nouvellistes ; 11- i Église difS In"
valides, pocrac, 1701, in-fol. ; 111.
traduction en vers frauçaLs, de VOde
latine de Fr. Boutard ^ sur la sta-
tite équestre du roi { Louis XIV ) ,
1 700, in-4''. Bcllocq mourut eu i ^o4-
On trouve plusieurs de ses pièces dans
le Nouveau Choix de pièces de poé'
sie , ï 7 1 '» , a parties iu-8*. A. R — t.
BKLLONI (Jean), vcniiien , ou
du moins citoyen de Venise^ docteur
en droit et chanoine de Padouc , nom-
me, en I 5g4 . professeur de la philo-
sophie murale d'Aristote dans relte
célèbre universitë , rerapUl honora-
blement celte eliaire jusqu'à sa mort ,
arrivée en 16-^5. Il était savant dans
les lois , en théologie , et aussi i nstruït
de la philosophie de Platon que de
celle d'Ariitoie. U clail de l'acadcmie
dei Ricovrali de Padouc , qui avait
iM BEL
p'mr dn'ise TaiUrc des N;ri3(1cï , dc-
trir [arninni-rcrlaus yOd/ssèc, CiU
foiintit â Btlloui lesujot d'un diâcouM
fica(lcmi(|iic , (jui .1 cie iniprinic' : DU-
corso intarno aile nirift! Àajadi d' O-
mtTO , imprdsa de^li accaUcmici
lîicokTitU lii Padovay P«idQuc, lOoi ,
iu-r. G— t'.
BELLONl (Paul), Mvaut juris-
con^iitlc ÏLilieu, luquit j Viileucc-du-
Pùd;)ii!il(! Pav»;iii, d.ins là sitcomlc
iiiuitir du lO. sittlr. Il l'ut profr^snir
de drtulrivil d.uiî. runiv^rsilc de IV
vic , cl , (viiime iiutis Tapprcuuiu |ur
le Utrfd'uti de 5Csonvr:i{j;e*, commis-
&.iirt df U MÎiile iuquiMitun. Il tiit c'Iii,
tn iGiO;. scrwiciir de Mil.io ; il y
transporta m Umillc, et fut nuinriH'^
CD \{j,x\ , prcAtdciit do ce stftial; il
nmplitcn i6giuct ifri3,ÀCtcuii»ir,
b {ibrc de podpsut , «t ruotimt U Mi-
Un , le xo aviil i6'i5. On .1 dt* lui ,
ctilrc autirs ouvf.i^i's : 1. /» iituîuin
de TeiiamcnUs ordinaiulis^ Pavic,
iCtox , m- 4*,; II. Depotcstate ea-
rum iftt^B incotUincnti vel ex intcr-
valhjiuntf libri IL Le premier livre
iniprmic à Pavie, lOiti, iii-fol.; le
»ccond il MiUn, iGui ,111.4".; 1*0110-
priuié,ii)id., i(i'j3,rn-/|". C'est en teto
de ce second livre, dditioudc i(>'ji ,
qu'il a pus \t litre de comnii.ssaire
de riiiquisitînn , dont on a parle ci-
de&stis. Il était aussi orateur; plmieiirs
de vestlisopurs btius, prononcés en
diflcrcnlcs oecnsions, otil t\é impiï-
raes seitfin-meiil , et entre autres son
OruLson funèbre du roi d'Espagne,
PlUlipm- iU^ rccilcr dans la ealhc-
dralrde Wit.in, juin i(>m , iu-4^.—
11 cul un Irèrc^înc, Fahio fli:ti.O[<l ,
juriMionvuIle roiome lui, qui fut pro-
fesseur en droit a Piviecl a Turin, et
dont il pulilia ml ouvrai;e ]>o.>tlniuie
intitule: De jura sut ^ Pavie, iiM7,
iiLLUSfiX (JiiaOMz), buiqui.rÀ
BEL
Rome dans le .siècle d<^ itè
un crédit immeniodan> 1 (.<•,
ce <(ue d'autres Iiauquici& uni £iit
cotauic lui ; mais ce qui eti plu» raiT
parmi eux, il roulât rrudru uuleau
publie Icsiellciiouftque Iuj iirdit kua*
nies U lungiu* pratique de sou riit,
cl en foriner une ihrorir, quM pubta
din6 une Dissertation^ sur U com-
mcrct\ La première editiun du telle
ittiien parut a Home, arec une traduc-
tion Ititine , par ^l('olas UuLbi , 1 ^jn,
in-fol. Lllc était dcilie'c au pape Benoît
XIV, qui fut si siili.'-r'tt de cet ou-
vrage, qu'U dccora Tameac du titre
de marquis. On eu Ut, dê<^ Paonre
suivante , tnic seconde e'ditiun , avec
des note& de J.-B. Z^inobctli, et une
UisâCi'talion préliminaire » où le m^ans
auteur traite de Turi^nie, du progrû,
et de l'état du lomiDcrre en Eurojie,
Livourue, l'jSi , in -H'. Après une
Iroisiênic édition, donnée a Buloçne en
1*^5^ ,in-4*'*i <*( une quatrième â U
Haye , en 1 ^30, il co parut une der-
nière à Rrtmc: CoW (l'^pttnfa «Turut
Icttera del marcftcsc Ucllorù tn ro-
postn ml ii/i qttesUo propûstoglt jio-
pra la natura délia muncta inuigi-
naria, i-^j-y , in-8'. Cette diiscrta-
tion a été traduite en forçais , stsr U
première édidon, par MorcuJis, bu-
turio^rapbe d' Avignon , arec une [.r^
face du traducteur et de savantei no-
tes, sous le litrede/^Mierrtrfio/i stir U
commerce^ ''^(i, in-i'J. GoUlieb
8chultndnu la traduite en alleniand,
avec une lonjîue prefje* et de simplfl
notes. Le journal D*f' LciUrttù ^ de
Bunie, année i';53, ea cite de pin*
une traduction anglaise, pulilie'e a L*>ii-
drcs, dont il ne iiumme pa& l'aulcur.
Jérôme Bclloni mourut eu i*()i.
BEf.I.Or.l ( JuN-riEnu ), t'on
des anltq liai l'es les plu» «t^èlire (ta
rilalicy naquit à RomCi dWe fiinjtt
^oniirie, en i6i5. Il fut ^crtf par
Fr;iiiçui!i AtJgrloni , son uiiclc nialrr-
nd^qui ct.iit luî-mcineantiqiuirr, tt
son édiiratîon fut |irimi[»:il''inful di-
rigée vrr& Tctiulo dos ainiquitcs. II
Tiioiilia de boniif LfMr<*<iiiVlle n'avait
fitil que dcvcl'ipjtfi" i-n lui drs diiposi-
fions luittirrll''». Les oiivr;»(;<'S (jii'il pu-
bii.idè$s.i jeunesse liiifirrut uiio n'pu-
I.'rlion qu'il soutint r( augnirnla prn-
d.inl tout le cours de sa Io)i;;uc et
lab.irif'usecarnêrc. I^a reine Clirisiinc
Àc SucAc If uoiuma son dutiquairv tt
*on bibliothf Caire ; Icpapt-Cleuiem X
lui d^niu \e titre d'antiquaire de la
ridf de Ruiuc : Aniitiuario di Borna.
H .limait aussi passionnemeul b poé-
sie et l.i peinture. A sa uiort, arrivée
en i(m)(î, il bifisa luie IuIIp rollrrtion
d'auliqiiitc»;, dr dr<isins, dVMarnpcs ,
qui p.issa drpui^ en Allrmapne, dans
le muw'f delVIetleunlc U amli^bourc^
et qui est roiiw' dans eelui du loi de
Prusse. Ses pnnripauf ouvrages . car il
serait trop lonp de Irs uoU'incr tons,
sont ; I. jXitL» nJ anum Titi: lVm la
première production dr Bfll'ui. Klle
fut ins<jrce ^aus un volnnir inlilute':
Icônes et ê^pn^'rtta illttytrinm è mar-
more tabulantm quœ Itoirnp extant ,
|6'^5. ;;r.iii-fL)L J/aulcur u'avnil alors
que ving-ciiiq ans, et ses noies ne fu-
rent sans d'<ulr pas inij.rinicVA à Pa-
rij , aussitôt quil ^e^ eut écrites eu
lulie. Ell<s >e iroiivcdi dûu* lui de
sr* ^r.*nds rtuvrij'es. dont tî sera parle
plus bas. 1 1. A'ore tn tmmismnîtî tt/m
EphesiajHin alianim ( Vbmm tqnbus
inaif^nita, Kome , i^i'iH, iii-.( '.; M,
7r? Gemme anli he figurait di AeO-
vartin j^f^mtini , con l',tnnotarionï
UA Bellori, Kouie , part. I'", itî'i7 ,
pari. M. 1070, iii-4 : IV. ?e f^'iU*
di Pittori, Sculton. ed . /rrhîlelti mo-
u.Ruuir', i(J7'4, in-4 '. O* n'est
première p.irlie de Touvr.Tpe ;
est svrguce, oracc de pf.'itialts
BEL 1^5
j^TiîvA . el devenue rare, J,r*, Vies sont
piriLilcts d^Ul JLscour» intitule : i'Idta
del Pitture , ScuUarc ed ArvhiteUo ,
pronoiirë par l'auteur, en i()(î4, dans
rae-ademie de S. Luc. Il laissa ta s( -
coode partie nunusrriie; nnnertnii
]>.is qu'elle ait cHf iiniuiniw; la pre-
mière a l'ie iriuiprimcr à N.qiles , »ûu»
ta fausse date de Home, 17,18, in-4'.
Otte édition contient une Vie de plus,
celle du peintre Luca (îîordano; mal.'*
il s'en faut beaucoup qneltc soit an^-
si belle et aussi soipice que celle de
Rome. V. Fra^meniavciùgiiveterii
Bonue ex Utpidil*n$ Famesiunis ,
mtnc primùm in lucvm edUa , cum
notis Jo. P. BeUoriij Kome, ((i-pTi,
in'fol.( édition trcs-rartï);ibid., i(>87,
in-fol.î VI. feterum illustr'min phi-
hsopiuifum , poetitrutn , rhetonan ,
et onttorum imap'ncs , ex Vetus '
tinmmis , fiemmis , hermis , mantt
ribus aliisque antiquis monumeniis
desHmpiœ , à Jo. P. BcHorio expn-
sitionil/fts Hùtsimlœ, Rome, lOB"»!
iii-fol. ; \\\, l'istnrifi Auguste dit
Giulio Cfsare u Comlantino il tna-
pto illuitraUt da franceaco Aitfft'Jo-
ni. etc., Rome, i<J85, in-fuK Cette
seconde édition d'un ouvra;;e estimé
de l'out'.lc de Bcllurî est enrichie des
corrections [wslbuniesde Tiuleur, et
d'un Supplément des revers de tué-
dailtes, qui manquaient dans la pic-
mièie otliiinn , lire* du cabinet Je U
reine Cbrivtiuc, cl dcciils par Bellon,
VIJI. Erpoùlio s^fmhuUci Deœ Sy-
rite ûmnlacri ^ Rome , 1688 , in-
fo!.; ÏX. f'eteres Arcui JuguHo-
rum trittmphi^ insistes , etc. , notis
Jo, P. Bvllorii Uhtstrati, et mine
primttm teneis {ypis vulgati, Rome,
i(m)o, in-fol. pr, : l'auteur y a réim-
prime. ses Aofff/ii^rtrrwm Titii fox*
cinlessus, N", 1) ; X. AdmirandaBo'
mariamm nntiquitntuTiiac rrtrn's
sculptarcr vcstigia à Feiro Santi
x%4 HEI.
B*itXoli delinûata , cuin noth lo, P.
yy r//or7i, Roiur, i (»()'» , iti-fol. ; XI.
Descrizion^ ii-elle ima^ini dtpintt
«ta HaJJa4ïUo d'Vrbitio nulle camert
del palatzn apostnlico ^^atteano ,
di Gitt, rietro Bellori, Romf, itnjS,
in-fol. Ou en a duiitic une stcomte
édition, cuusideralilnuciit augmetitec ,
Boine. i7-'îi, in-fol, cl in-iu. XII.
GU Ânûchi S^olcri , ovfero Mattsch
iei Hotnani ed Etntschi trwati in lîo-
ma , rtc- , raccolti e dîsegnaii da.
Pietro Santi Sartoli , volU Spic-
f^arÀoni di Giô. J*. EaUori^hfjme ,
kn-StA, « i^M date , i L-iiuprimcft m
I -0,4 . XI t ] . Zff Pâture anlichc deUe
grvtie tÙ Roma c tlelarpolcro dr' I^a-
snni^ dis^gnate ed inta^Uate da P.
Santi Hartoli td iUustrate d** Gio,
P. Beîlori^ rtr. , Rome, 1706, in-
fol. ÇjeWf ctlition , donncc douic ans
apr^s l;i moit df Ikllori , est lrt'»-nre,
p^rcr qu'il n'eu fui lire qiirfrrnlp-ciiiri
4'\riDpl.iirc» . coDime un r.i[>prrnd
d.ïiis \a BifdioUièifue atrîeuse de D.i-
vid Clitiirnt, tom. 111 . p«g. -jO, nute
59. Ce qui re(;arir le lomlwnu de»
^A^ontav^it clc public p.ir Tautrur ,
Rome, 1O80. ia-ful., et eeite edilion
cîiAu^si fwrt raie; ou en fi! une se-
conde, ibid-, iC<)i, io-fol.XIV. 5ff-
iecti nummi duo jénloniniant , quo-
rum primus anni noi'i fiuspiciii, aller
Commadum et Jniomnum Cœsares
rshiffft,X{onn' , lO-j-ict lO^f», in-8'\
1*1 dédicace porte Iv nom de Bcllori,
qui u'cM pas an fioulispice de l'ou-
Traî*e. XV. Coltimna Anloniniana
Ttotis iUuslrata, Bomr, iu-ful. , .vins
dote f rcjupriiade en 1^0,^ ; niais U
priinièrr rdilion rsl Miremrnt aiild-
iicurek i*"»7î), puisnuc Bi-lloii publia
celte annrf*-lrt en it^ulrn , à Rome , in-
i". XVI. viu Choix des médniUes
Us plus rares de la hihlioûtèque du
cardinal Crtrpegna{ci non pas Cam-
^rgnc)y ouvrage auquel il as mit pat
BEL
son nom; et« d-uis Vc%\'' ' U
neuvième ni<f<iaiUe , il di^ _ - c^
drmmcnl donne au publie la Coi<um4
d'Jntomn. XVII. le Julichrluceme
sepoUraii figtirate^ raccolti doR»
ca*'e soUemmee e grotte di Ro*
ma j etc. , intrt^Uate da P. Santi
BartoU,con le osser^azioni di Gio.
P. BcUori ^ Rome, i^^^i , iu-W.
XVin. 11 .i)uula des nurdjiUrs, dcS
inscriptions ri des tn)pUi'es, à TniitiDa
de la Colonna Trajttna , gravée par
P. Snuti B.irloli, Rome, ili-jS, in-
fol., et, entre -utres» quarante rcvrrs
de uiedculîes relatifs à Te^priiitioa
<lans le pays des Daees. Ceux, de ctf
uiivrages qui sont écrits en latin vnl
ete, pour la plupart, insères dans le
Thésaurus antiquitatum. Grofc, et fîd-
raan. de Grxvius et de Gronovnu ;
plusieurs de ceux qui le sont en ilalica
ont eie traduits en latin . et se trouTcnt
dans le inème recueil. G— t.
BKI LOSTE { AuGUSTiif ) , diirur-
gien de Paris , qui a joui d'une ç;rande
repuLilion, né en 1(354, ^^ *U" 1'"'
tiqua surtout dans les armt'cs , soit
de Fr.mce, soi! de Suitlatgne. It est mort
A Turin, le 1 5 juillet »-5o.Scss*rTico
dans les armées lui firent e<)m|Miser,
«n iO<)5 . le Chintrf^ieri d' hôpital ^
ou Manière de guérir promplemetA
les plaies , ouvrage dout il y a ru di-
Tcrses édilÏDUs en diverses Ungttes,
Paris, lOp^i. i6y8, i7o5, 1715,
ih-8".; Amsterdam, 1707, iti-8'.;
Dresde, 170J , 17 10, I7i4, io-
8*'., c! auquel il publia une suite,
sous le titre de Suite du Chtrursie^
d'hôpital^ Pans, 1715, 1734, 17^^.
in-1'j. Mais ec qui fit sa rcputa-
tion , e^t IVniploi ùe pilules mer-
eurieltes qui poitcni son nom, H
dont il établit Tubage : elles pn^eu-
lent nue assueiatiou de purgutiG »
d*anti-spasmodiqurs et ù< rnerrare.
Leur couibiuaL>ua n'ut pa» >oa uor
1ÎEL
▼rage, quoi qu'on en ail dit; on ca
reiroiu'tb formule dans la Pharma-
copée (le Ri-nou , dit Renaudot ; uiais
cV^t lui qui t*n répondit rus.i{;<-. Il ru
parlfdaii» un Traité sur îts effets du
mercure , qu'il a joim au dernier om-
rragcdoninousparlion^toul'j-riinirc,
et qtii a elc rciiniprimi^ separrincni rn
17^8, et paj- le iWi de l'aureur en
i^St , pans, iu-iQ. Brilostc, en ge'-
nëral, fut un praticien fort heureux;
et daus SCS ouvrajçcs on retrouve d*aa-
eieus proccdc's clm*urpcaux qu'il em-
ployait avec sucfès, et à la pratique
desquels il e5t souvent Lou de reve-
nir : tel est , par exemple , celui qui
consiste à ët^tblir un ven'rable cautère
derrière IWalle, à l'aide de la po-
tasse r.iu>liquc, et duquel rebute une
suppuration utile dans un Ctès-grand
nombre de cas. C et A.
BKLI.OV ÈSE , fut le prt mier chef
gauloi^ qui franchit les Alpi'S. a Son
» oncle \inbigatus , dit Tile-Live,
s avait tout l'ascendant que peuvent
« donner à un souverain, ses quati-
« IcsperHODtiellcs, et la prospérité de
n SOU p^vs. k)ous son règne, la Oaiile,
n uatureiiemeut fertile » accrut telle-
» ment sa iKipulitiuu, qu'il devenait
• difiicile ae \n j:ouverncr. De^irant
» soula'^er ses euis de eel excès de
» popuUtiou, il annonça que ses ne-
» veux, Bellovèse et Sigovèsc, jeunes
» piinccA reu»[dis de valeur, inient
a clierclier Ir pays qui leur serait indi-
V que pir les augurci , et qu'ils em-
• mèner.iient aveceu% tous ceux qui
m voudraient aller s'eUblir dans de
V nouvettcs contrées. Les augures de-
» signèrent à Sigovèse la forêt Hercy-
» nit'uue, et à Bellnvcse la route d'I-
• tJiIi*-. Celui-ci ra.iM'robla toute la sura-
» b(*ndauce de 1.» jeunesse; et , à la tète
« d'une annéefurniidiblc, arriva dans
» le pjys des Tricislius. où il trouva
m dcvaut lui la bainùrc des Alpes jus-
» qu'-ilors insurraontable. Pendant
» qu'il s'occupait des moyens de la
» franchir^ il apprit que des etraa-
» cei-s [ les Phocéens ), qui , comme
«lui, cherchaient un e'ldbli$'«emeiity
» avaient e'te' atiaqucfs par les Salicus.
i> Euvi5af;eaul, d.uis le succès de m
» nouveaux Tenus , le j)rcsagc de sa
n propre desûnee, il marcha à leur
» sccouis; et, grâce à sa protection »
» on vit s'cicvcr 8ur le terrain que ce*
» étrangers avaient occupe' à leur de-
w b'irqiiemenlune ville puissante sous
» le nom de Marseille, v lîellovès*
frauchit ensuite les Alpes par U gorge
de Turin, deTi! les Toscans sur les
bords du Tesin , remporta plusieurs
autr*s vii'toires sur dillcienïs peuples^
et al!a fonder ta ville de (VMan , dans
un manis , appelé le Champ drs In-
stibriens , d'où la multitude quM av.iil
aniene'e se rtpandit dans le pays des
Mbuens. où sont maintenant les villes
de lircsda et «le Vérone. De nouvel-
les c'migrations de Gaiilnis étant ac-
courues au bniit des succès de Bc\[o'
Tèsc, elles allèrent successivement ,
sous sa protection, sVtablir dans i*Ë*
trurie , dans la Ligurie, et jusqu'aux
f>ieds des Apeuninï, BcUovcsc rc'giia
t>ng-temps en paix sur ces fertiles
rontrec*, que dès-lors on appela U
Gatdc cisalpine ;et ce ne fut qu'envi-
ron deux sièries après celte invasion
que Brcnnus. l'un de ses successeurs ,
pdnctra jusqu'à Home. On place l'i^la-
biisscmeni de Ikllovcsc dans la Oaulo
cisalpine , à l'an 164 de Rome ( Hqo
av.J.-C-). K.
BEIJ.OY (PiEAAE de), sorti d'une
très -ancienne maison de Bretagne,
Irausplantee en Languedoc etailleurs»
naquit à Montauban vers i5^o. Ses
trois frèrcsaînés furent tues ati service
du roi contre les huguenots. A l'âge de
vingt-un ans ^\ fut fait profes^icut' pu-
blic ÀToulouse. 11 y acquit beaucoup di
rf'puUtion rn qnaliic lïr jmi>consii!ir^
rt Urviiil codsciUfi' t'ii l;i ACit» Imiis-
iftr (i* cette \ illr. Ses f onfii'rcs ['«ly.uit
(Irpiite à la roui nom le* air<nrc» dç
trur coinpjjgiiic, u dopldi foit aii\ li-
gULMiis do la cai»ital<?, pai siH) ic\v pour
les druib de lieitri IV, iiuuiqu'il fût
zc'Ie catholique. r,« fut dnns tv lemps-hi
qu'il publia i'./polo^i<! caUioli/^uc
contre 1(4 libelle» des ligueur^ » Titt > et
ti^, Ui-H\f ouvi;ige<iii^M profond que
ltiuiiueu\^ où il droioittrait que les
droit» du rui de ^.iv.urc au tiôuc
i-uicnl indcpeudjuis de ^aeilliulicile,
cl que le tribunal du pape uclait pas
ciunpelant pour le juger f f'o}\ R. I>i>
pioïT ). Uû jesuile, qu'on croit èue
Jtellai-miti, l'jlljqua sous le nom du
Fraticiscus Romulus , cl le prcscnia
comuic un lic'reliquc etinèuie cumme
un alliée. Les Guises, que l'éiTit de
lïelloy cltagnuait , le fireul euicrnuT
h U Gincicr(;cric , de - là ii la ll.is-
lillc, d'uû d ne s'ccli.'ïpp.ï qu'jprcs
deux ans de dcteuiion. Henri IV,
pour le dédumma^er, lui donna U
rh.*rfic d'.ivucat ^t'Hcrii! an parlement
de Toidonse. U composa , ^ur les
mnti^l'e5 du temps, plu&ieurs autres
onvrAgei qui* annoncent un cvellenl
cituyen. Le^ piincipanx sont : 1, De
tauturité dit roi et des crimes qui se
i'ommeUânt par les HgurS , 1 588 ,
iir-8'. ; H. Examen du dàtours f>u-
hlié contre la maison royale de
/Vrtnr«,Ia Hoehelle, li^^, iu-H'., où
il w)Mtientquol<.*roi nejM'ut priver son
héritier le^iliine du royanuif , tt fjil
voir que le «i-le apparent de h m.iison
de Lorraine pour la reli;^ioii catholi-
que, nVst qu'un prélexic poui- s em-
parer du trône. Un ne trouve dans cet
eerit ui tîel, m injure, inaislieanconp
d'ordre , un style clair cl cHcve sans
enflure, une eruilition iuimctise; et il y
avoue^que.loi'iqncUhaincdcsUnise»
coutrc ratuiral lut usouvic, iU &au-
BEL '
Terenl lif.inconp de < If
.%Vniplu_verent de lwnij« u»
la fureur du |ïeuiile. 111. Morens W**-
hus et mdlitéi tic la bulle de /'i* K
contre le roi de \a^'atr0 , CotppK»
ijHO^ in'8'. Il V traite à fond U
queslioQ <lc l'autiirite du p*af>«' , tt ré-
duit crtic Autorité à ses justes bomcSi
IV. ÉJe V origine rt institution des
divers ordres de cliei^alrrie , Mon*
tanban, lOo^ , in-B'.; PurÎN . iG55,
ouviagp curieux et inleressant ; V.
Becueil de pièces pour les univerti-
tes contre les jésuites , depuis 1 55ï
jusquen 1O24 ,ir.-8'. Cft aittenra
compose beaucoup d'.iniics ouvrages,
soit sur les mêmes maliires et toajoun
d.tns les mêmes princiites , suit sur
des points de jurisprudence et in^me
d'aulrcs sujets : ils ufTiYDt lous des
rerherclies ininiensis. T— Ik
BELLOY (Pierhe-Ladrk.nt Un-
iiïTTi; de), ne À iSï.-Klour , en Auvei-
gne, le i-^ noveuibie i^a^, fut amené
à l'aris à i'jilf;e de cin([ atis , perdit son
pè^o un an apri's , et dès - lors n*nil
d'autre appui que son oncle , célèbre
avocat au |iarleinent de Paris, qui le
destinait â la incnie {irofcMiou. St$
(itudes achevées, il $r partagea sea^-
tcmcntenU'clajiirtspriittcurcqudavait
en aversion, et les Icilres qnM atnuit
Î>a>»ionucWuL, Le malin ^ suivant le
Mireau, le soir il frequenlaii U- ibèl*
tre, et loontiaït à la fois Tin -^tincl* l'»*
mour et la coiuiaiss.incn de l'art dra-
matique. De-iopcrant de vaincre U
icdistanoe que son oncle opposait k
â ses çoùts, il disparut , et alla jouer
la coocdie dans les cours du >iinl«
sous le nom de Doniwnt de tieHor^
Partout tl lit cslimtr son caraelèir-
11 pas-«a plusieurs années h b rour
de Pctcrslwurg , sous le rèj;ne d'ÉB»
^belli. qui lui témoignait beaucoup
de Itontc; nuis la France cUiU tou-
jours i'ubjcl du 6UU aiauur , de VA
«!s vo-uT, ft ce 5<»nl v<
imeiiU cjuM a iJc-iiuÏn c\-
l ecs drux ^ers du Siège
J««ftU U FrlMce Mt ptB« cli4ri«i
I revint à P.iris pour f^iro
jedicdc jTihu. Son ourle,
vcDU iOU foiKHii impU-
t-il no ordre du vm [tour
Lcr. Ot ordrp fui protnp-
cndii, mais bisse* feutre l'S
il. Buiitlle l'uncl/' , pour
i d.iiis le Cl s où le nevcu
orawli*? en Franrc. De litl-
lit compte sor le succès de
■ Ûéchir 53 iamilfe et ro-
l rang d;iiis la société , vil
renversé par U diulc de
,cl il rrp.irlit pour la (ïns-
clc cljiit mort peu après ,
I France, pour nVn pins
eutôt douiu M Irngodic de
pli oblinl un grand sum s.
ivie dn Sit'ge de Calais ,
iresrntatitin , qui oui lifix
icr 1 7*35 , fit époque ri
Ivololion. J.VntliousiaKmc
(1*1 louer ou criliqurr le Sié*
is ne fut plu? une .iHiiire de
i une art'tire detat. Louis
duc d'Aven , qui pass.iit
paspariivin de Tonvrace:
croyais meilleur Franç.*i%.
répondit le duo, je vou-
! les vers de la picee fu.^seiil
nçais que moi. » Le Siège
fut jonc dans toutes Ics^.ir-
rarice» représente, et impri-
imingue. avec crile îuscrip-
nière pièce de thénti'e im-
nf V /t ménqae française.
iteà l'auteur pour deux smC-
ralut, avec Zelmin*^ la mé-
niM^ ]iar le roi aux auteurs
aient trois fuis au lliciïtie ,
ai ue fut douu«e que cette
lïEL
ti-
senle fois. La rille de Cibis envoya .m
p<K'îc dos lettres de citoyen , daits »ûc
iii'ïtc d*or portant cette in«criplioM :
Laurcam tulit, eivicam rccipît. l'ar
un retour trop ordin.iire, la pièce im-
primée fut eriliquife oulrc me^urr ^
par ceux-là mêmes qui r.«v;iient Inue©
i\ec exaspération : il devint de mode
de la déni;;rer, comme il l'iivait éié de
IVîtaUrr, Cliamfort av.iit dit aux cn-
tl»ousia^tr5: « (JiKUpie jour nous \n de-
B fendrons contre Vous ■ , cl sa pre'-
dictiou s'accomplit. Dcsnnnaîs , voU(5
aux sujets nationaux , par goût et par
reconnaissance , de llelloy composa
Gaston et Baytird^ Gahrielle de
Vefoy y et f ufin Piarre-le-Cntel. 1*4
première de ces tragédies eut un suc-
cès brillant , et lui fit ouvrir les portes
de l'acndemic française ; la seconde ne
fut jouée qu'après sa mort, cl elle rc'us-
sit; la iroisiènic essuya une chute com-
plète, dont elle se releva par la suite ;
mais Tanteur nVut p^is la satisfactioa
d'en être témoin. Trop sensible â s.i
disgrâce , il mounit , après deux an-
nées de langueur, le 5 mars , 1775,
dans sa 48". année. Pendant sa aer-
nièrc maladie, Louis XVI , informé
de son état de souffrance et dcj^éne,
lui avait envoyé' un secours de dn-
quante louis. De Bclloy était doué d'une
mémoire prodij;;ieuse j il bii avait sultl
de voir joner liois ou qiuilre fui* VO^
reUe de VolLiire^ pour lesavnirtout
eiilicr, à deux vers près. A l'aide de
Cftlf faculté, il avait a'^quis une grande
îustniction en histoire de France et
en hllérature dramatique. Njturelle-
mcnt calme et réservé , il denieur.t
étrangers tout esprit de parti, et ne
porta dans la société ni bnrucur ni
despotisme, Modc^te en propos , il
laissa pourtant écli.ipper «Uns ses
écrits quelques mouvements de vani-
té. Son amitié peu active était du
moins cgalc et indulgente : tu tout,
I
^H mcDt
^^ tDtet
08 BEL
sùo carartrre cuit di;;nt clVsitnif.
Son Ulcnt , réprc lie lisible k plu>if iirs
cg.irds, tsl hîpr» loin iniilciuis d'êtie
mcpriMblc. TiUts^'muicfïc Meîastaçf,
rsi rempli de dciÀJUis et dVmpruiiU
mal dc{;uiacs; nwison yrcmjirquc une
Lclle scène, celle uù l'empereur veut
savoir de Scxttis quel motif a pu le
porter à couï-pircr coiAj-c lui. Dans
ZeUnire , imitée du même puète
itiilieit , on a justement 1)1 Jme l'invrâi-
semblMncc, et qiiclquci'uis l'dbsiirdjlc
dej moyens ecbaOudet pour produire
les deux situations au^quellcâ l'ouvrage
a dû son succès;. D.in* Gaston et
Bayard , Finterét est divise' et alKii-
bli par la duplicité de lioros, ainsi que
par le défaut de liaison des Jenx ac-
tions succvsMves qui paitagent la pièce
en deux ; savoir : la rivalité des deux
principaux personnages et la conspira-
tiun d'Avogare ( F, Avoc aoro ) ; le ca-
ractêrc uuble et simple de Bjyard a pa-
ru dL'iJ^urc jwr quelques Iraiis de for-
fanterie. <;4im'//e//e^efT£>',condinto
a vec art, et seincc de beautés véritables,
cstleruniiée par une catastrophe dont
ratrocilo dégoûtante révolte les sens
encore plus qu'elle ne decbîreleceeur.
Dans Pieire-It'-Crueij la basse férocité
dn roi de Ca»tiUe a semblé indigne do
la scène, et Ton a trouvcqucles per-
sonnages fameux qui ligurent à côté
de ce monstre, montraient muius de
Tcrltablc bcroismc que dVxallation
fausse rt romanesque. I^ plus célèbre,
la plus heureuse des lrjf:;édies de l'au-
teur, le Sif'gc de Calais , est aussi
sou meilleur ouvrage : le dévouement
des bit bo\irgr^is de Calais , et les re-
mords d'H^rcourt, traître A son ]>ays,
donnent lieu à plusieurs scènes vrai-
ment tragiques^ mais raciiun languit
iicudant deux actes , et Ëdouara se
laisse trop souvent et ti-op patiem-
ment humilier. Imi général , de IVlloy
•Dtetukit bicu U Kcxiej maïs ses si-
jn-
"BEI
to.itions les phi^ •
teiil eu eûn|is de t
jours nraené^ pAr des 1
ces. S'in style sent iVi, _-
cberclic ; sentencieux , décUmatuir*
et hyperbolique, il offre reprodaul
quelquefois de grandes pensera rt àt
nobles f^cniiments exprimés «n beaux
vers. Depuis que notre seine est per-
fectionnée, de Belloy â le pretmerla
gloire d'y avoir mis des suj^-ts natio-
naux ; car Voltaire, avant lui, n'anil
guère fait que donner des noms fran-
çais k des personnages d'iatrutiitn.
Gaillard, ami de de Belloy, a recuallt
ses œuvres, en 6 vol. , ï^aris , 1779,
et a mis en tète une vie de raulmr.
Les tragédies sont précédées ri accom-
pagnées de dissertations historiqnAt
ou littéraires, tant du nocie que àt
réditeiir ; le siiièmc Tultune COfitMBi
des Observations sur In ioHgusM
sur la Poésie française , et dr* Poé-
sies dii'erses , presque tontes cornpu-
5ce« en p.iys étranger; ces prr>dnc»
tioQS n*ajouteul rien à la réputaDoo
de lauteur. A^-<>^hu
BKLLOY ( JEA5-B*.prisjfc nx),
cardinal, archevêque de pjirÎA , étiîl
né h; 9 octobre 1 ^oi) , à Moran^lcs,
au diocèse de Beauvais, d'uneanckn-
ne famille qui avait fourni à fctat des
militaires d'un méiite distinpié, H
même des oillciers-génr i "^ - sot
début dans la carrière < iip,
il fut fait vicairc-générji, uliicwl cl
archltliacre de Bcauvais, sous U' car-
dinal de Gèvres î il annonra dans
toutes ces places Tespril de doureur H
de modération qui n'a cesse de le du*
liugiierdaus tout le reste dr su lut^ue
Tie. Devenu évêquedo GUudères, «B
] 731 , il fut députe à la lâmruse «»-
semblée du clergé de 1 7 5f> , et s'f
rangea du cùté des prélats modêrci
qu'on ap|>cbiit les Jeudlants , parce
qu'ils avaient à leur Ivte le carduial 4i
DEL
uli , uiinislre f!e tetcniHB
f pAr uppo&itiun aux pi é-
Ixop cxaiie , qu'un Dom-
, parallusioQ à l'andea
irepoix , qui avait été de
( dont ils suivaient les
. tle Belsuuce, évèquede
stciuent rcvérc pour sa
irable durant U peste Je
aUdonilezcle outré pour
j^enitua , avait reudu l'é-
l^oragciix, ëtanlmorl pen-
fWéc , la cour jeta les yeux
lloy, pour le rempUcvr,
^ le prt'lai le plus propre ,
jdcuce et sa modcralîou , à
^aix dans ce diocèse. KHc
, trompée dans ses cspé-
uouveau pasteur sut tenTr
ierme U balauce entre les
I les eonteoir dans le de-
î esprit de sagesse qui le
s toute son administra-
re aimer de tout le monde
actère de douceur et par
ses mcEurs ^ de sorte
da pas À voir le calme
orages qui avak'Ut désole
lousle régime précédent
DO arracha M. oc Bvltuy à
lu; il scretiraàChumbly,
voisine du lieu de sa nais-
I dans cet asy le qu il travcr-
OD , sans éprouver aucun
imminent. A l'époque du
il fut le premier à Ciiire le
son litre pour on riciliter
D. Cet exemple du doyen
R, par son ige et par sou
^ns répiseo|)at, eut une
ncnce , attira tons les yeux
lonne , et , en rappelant le
p SOS preneuses qualité!) , le
I comme le prélat de France
)es circonstances, convenait
»i^e delà capitale: il y
t i3oa> et, r^unéf suivante^
BEL 13g
R la ât^Sté de cardinal. î.e^ ma?urs
pAtriiii cales qu'il cuunTva dans cette
place éminente , b sn^essc de son
gouverni'inent , sa dipiité dans Tcxer*
cice de sun ministère, justifièrent ua
tel choix. M. de Belloy avait reçu de
fa nature une santé robuMe; il sut
l'entretenir par une vietrès-réjglée, et
parvint ainsi presque à son année
séculaire, sans éprouver aucune des
infirmités de La vieillesse. Sa première
maladie fut un rliumeoatan'hal,quine
Tempecha pas de conservfr toute sft
connaissance ju^qiVàdcux heures Avsiit
sa mon , arrivée le lo juin 1808.
L'Empereur, en permettant, piir ua
privilège spécial , qu'il fût enterré
dans le cavc.in di; ses prédécesseurs,
ordonna qu'il lui fût élevé un monu-
ment, « pour attester la singulière
» considération quM avait pour ses
» vertus épiseopales. » T — D.
BELLCCCI ( AMotKEl, peintre
néàSohpo dansleïrevisan,en 1654.
V mourut en l'^iU. Cet artiste aimait
les ombres fortement marqurps, et dis-
tribuait savamment la lumière dans
toutes ses comuosilions. Ou voit an de
ses ouvrages oaus Téglisc du Si.-Ës-
firit à Venise. 11 j^chcrcbait avec soin
'occasion de faire lospclitesficurcsdes
paysages , et il pas^a pour être l'au-
teur de celles des plus beaux tableaux
du célèbre Tera|ïesla. Joseph l".
et Cliarlcs VI appelèrent Bellueci k
Vienne, et l'y retinrent par de gran-
des récompenses. U reçut aussi le
titre de peintre de plusieurs princes
d'Allemagne.*^ Son fîls ( Jean -Bip-
liste ) , dont on trouve une assez l>eile
composition à Soligu , serait devenu
un artiste distingué, si la fortune que
lui avait laissée son pcre , no Tet^t dé-
tourné de IVtude. Le P. Fedeiici en
parle avec éloge dans ses Afemorie
Trevifjiane su le cpcre di discp%o ,
Veoise^ ibo3. A^d.
9
'
i5o BEL
BELTX'CCl ( Thomas ), boUnislè
iialieti ^ ne à Puloie, était directoir du
JAnlin de ruiiiversilc de Pisc , el pro-
fcsscur de botanicpic , vers le milieu
àa 17*. siècle. Il a publié le catalogue
des pUntcs qui y éuieul cultivées â
celle époque, sous ce titre : Planta-
rum index horii Pisani , cum ap-
perulice Àn^^U Dorminii Florenliniy
Florcoce, i(J6a , in- 16 de 64 pges.
D— P-s.
BELLUTÎ ( Bowavewtvre), né à
Oïlaiic eu Sicile , et de Tordie des
frères mineurs conventuels , lutiuil
vers Van i5r)9. Il se iit une grande
répuiAlion dnns son temps, comme
tbéologit-n et comme philosophe. Mou-
gttore ( Bibliotheca sicula ) , entre
ddus de gi-auds deuils, aujouixrhui
peu intêresâaiit» , sur les grands em-
plois cpi'il remplit dans son oi-drc ,
sur SCS voyages et sur les chaires de
philosophie cl de théologie qu'il oc-
cupa , laut dans dilfércutes villes d'I-
lalie qu'à Félranger, el jusqu'en Po-
logne. De retour dans sa patrie , il y
mourut le 18 mai 1676. Ses œuvres
philosophiques, écrites en laliu, dV
Lord publiées séparément , ont été
réimprimées en deux vol. in-fol. , sous
ce litre : Philosophie aà meniem
Scoti cursus inieger, Venise, 1678,
el ibid. , '7^7* ^ ^^"' principale-
meni une logique ;/.op7C<iprtn'a) qui
avait eu pluMiUrs éditions, et desCom-
xuenlaircs ou Argumentai ion s ( Dis-
ptUaiioncs ) sur plusieurs traités d'A-
rislote , in oclo libros phrsicorum,
in or^anum , in Ubros de gcncra-
tione et eonupUone , in libros de
coflo et muttdoet nieteoris, in libros
de animd, Cî'est particulièrement dans
SCS Disputattûnes in orgamtm qu'il
semonUe philosophe seul istc, comme
l'annonce le litre du recueil ; il y dé-
fend la logique tle Sent contre tous les
Kaits, tant ancien» que nouveaux, dont
BEL
elle avait été rubjct, quibas ah aJhtr*
santibus tuni vettrum tum rrfrv-
tiontm jaculis Scoti hgica vindUth
tur. Il laissa des opu»culcs de munW
qui furent imprimés après sa mortt
Moralium opusculorum misceUsntm
apparatu digestorum atque resùhi'
tionum liber posthumas , CatiM «
i(>7g, in-fol. G — if
BKLMISSERO, ou pi
ME.SSKKE (Paul), t^v^v.
italien, et poète latin du 16'. &)6:!e,
enseignait, dès i5m), à Bologne, Is
médciîne cl la philosophie. Mjsja-
chelli(5c7/C(or.iVai.), rlÔesfiuer.diM
sa Bibliothèque , citent de lui des él
gics De animalibus. Elles sont ;
nombre de trente-six. Il y a rend» rt
asseï beaux vers ce qu'Amf'
dans SCS deux premiers [.
animaux. Elles furent impn
Rome . et Timpression rn fut tel
le 5 novembre 1 55ç),jour du
nement de Paul lli. Il fut
médecin de ce pape , à qtii !*ouTr<
est dédié. On avait prêcédcmm
primé un recueil de ses poésies
s 554 1 »"-4*»ï ^^^ Bom dr KeuT
sont divisées en sept dassrs; i"
églogues; a*, deux livres surir
bre septennaire ; 5". qtiinxe
diverses, sous le titre de Sjlv^,
Ireule-une élégies ; 5". épi{;rammr»;|
6". distiques; 7". conrlusious soulr*
nues à Bologne, en l'ijj, dcrtaf
pape Clément VII. Au fronti^
ce volume, qui est rare et doni
zuchelli n'a point parlé , Paul Ilî
représenté entre ClémcttlVIl et lewi
de France François P*". qui lui met
couronne sur la tête. Le livre est
à ce roi , anquci sont de plus adrvt
sées, ainsi qu'au pope, plu
pièces qu'il contient. L'au
alors à Paris, où il expliquait
qucmcut les livres d'Ai iMote ,
on le voit datis sa sixième ^<%it
fiEL
dans sa premitr^vÇtTIftf,
)i , qu'il éuit de J.uiit ,
êtiit ancienne, etavih
par le rang, les riches
litc. On se (rompe donc
fait n^tif de Pontiemoli.
se» élégies, adressée au
rtini , il déplore h mort
leur ami commun. On
de U sienne. G-*e'.
r ( AiMEAr DF ) , trouba-
porain d'Aimeryde Be-
1, aiaïi que ce dernier ,
et le savoir de la com-
, et , ïaos doute, reçut
cour de Raymond Be-
^mCe de Provence. La
die vers qui nous reste de
i recueil de Ste.-Palaye, est
Riltmeut , et on serait tenté
cr de la plupart de relies
de pl;ûre cufautail alors,
nuvait Iieaucoup de réini-
prouvcnl que ce poêle
plus de mémoire que
P— X.
TI (PiERBc), chevalier
e ,TM?à Riroini, en 155^,
bmme écrîvaui moraliste et
fcte. Il coinpoM Touvrage
qu'on a de lui , à l'occa-
iage de sa fille ; il est in-
luzione tlella sposa , et
\ié que plusieurs années
son Ois Trajan , Home ,
'. Set poésies sont ^parses
te recueils du temps.
G— É.
PiEimc ) , botaniste et
oit à la Souletièrc, La-
paroisse d'OiW , dans te
Tan iSiH. On D*a point
r sa famille , ce qui fait
«(ait obsrure. Dès se3
, il se livra à fctude de
et particulièrement à celle
que. U cul lucccïsivrmcDt
DEL
<i5i
pour protecteurs Rrné du Bellay , ëvé-
que au Mans ; Guillaume Duprat,
év^ue i\r Clennont; eniin» le cardi-
nal de Tournon et celui de Lorraine.
Il dut à leurs bienfaits son ^ucation,
les moyens de voyager avec fruit, et
la fanlité de publier ses ouvrages. Il
reçut les leçons de Valêrius Cordus,
professcurà Wirtentberg,quî, Tayaot
distingué parmi ses élèves , sVd fit atv
cnmpaguer dans les excursions qu'il
fit en Allemagne et dans la Bohême,
poiir les progrès de rhiAtoire natu-
relle. Ce ïul au retour de Tune de ces
courses que Beinn fut arrêté à Tbion-
ville. On mettait i^ sa liberté un prix
qu'il était hors d'état de payer. Un
gentilhomme, nommé /^c^/uimmff, en
fit favancc , parce que Bclon était com-
patriote de Ronsard. Si celte auecdotc,
tonne à rappeler, prouve combien la.
réputation de ce poêle était colossale^
die montre encore le respect pour les
lettres dans un siècle où elles étaient
siluiu de la perfection. Bclon parcou-
rut ritalie, les états du grand-seigneur,
la Grèce, FÉgypte, la Palestine^ l'A-
sie mineure. L'amour de la vérité, un
désir avide d'acquéiïr des connais-
sances, un courage infatigable, Tart
d'observer et l'esprit d'analyse, en fi-
rent un savant distingué, et on le place
au nombre de ceux qui contribuèrent
puissamment au progrès des sciences
dans le i6*. siècle. Possesseur d'une
collection prédeuse, il reWnl à Paris,
en i50o, après trois ans d'absence,
mit ses maténaux en ordre, et publia
différents ouvrages. Malgré leur succèi
et leur mérite, il eut de la peine à
se faire admettre dans la faculté de
médecine de Paris. En i55^, il en-
treprit un dernier voyage , et paroou*
rut l'Italie , la Savoie, le Dauphiné,
TAuvergne. Gbarles IX lui donna un
logement au petit château de Madrid.
U >*y occupait à tr^tduire Dioscoridc^
9*
l2a
BEL
Tbèoplir.iste, cl préparail un ouvrage
tvtporUnt sur l'agriculture, lorsqu'en
1 504 » il fut a5SA5siDe ilans le boi$ de
Boulogne , en rcvcnaiit de Paris. Il
éuii iiçtf d'esTÎroD quaranto-ciiiq ans.
Cette un tragique et prématurée Q*a-
paÎM pas encore l'cnvir sur le compte
de Belon, puisqu'elle a dicrcbé à flé-
trir sa mémoire, en l'accusaut de pla-
giat; et ce sout des hommes graves
qui out propagé cette calomnie. Le
premier fut Scerole de Ste.-Martbc ,
qui, dans son Elo^e de Pierre Gil-
lias, ou Gillj-, à' A\hy ^ assure que
Iklon suivit ce savant dans son voyage
du Levant , comme son domestique ,
et qu'à sa mort , arrivée à Rome en
|555 , il avait soustrait une partie de
ses écrits , et les avait publiés sous
•on nom. De Thon a adopte celte
opinion dans sou Uistoircôi fait est
pourtant faux. On s'étonne que des
auteurs graves et instruits , qui ont
écrit peu d'années après sa mort, et
dans le mcmcpays, donl le nom fait
aujourd'hui autorité , aient pu faire
aussi Ic^crcrocnt une pareille accusa-
tion, [/après eux , plusieurs biogra-
phes ont répété cette calumnir, sans
sv donner la |»ciue de l'examiuer. Il
^it cependant bien facile d'en voir
la fausseté; car il suffisait de remar-
quer que Belon avait publié quatre
ouvrages , du nombre de ceux qui ont
le plus contribué à sa. réputation ,
avant la mort de Giltius , et que celui-
ci ne Ta pas acaisé de plagiat. Tour-
oefort , qui avait fait ce raprochemcnt,
oVn a pas tire tout le parti qu'il pou-
vait pour la justiljcalion de Holon :
rambiguité de la phrase où il l'expose
a été cause d'une autre méprise au su-
îrt de Delon , et ce sont encore drus
auteurs justement accrédités pour leur
CTaclilude qui l'ont commise ( Seguier
et tlttUer), en disant, l'un après l'autre,
^uc fiftlou était mort à Borne, en 1 555,
BEL
appliquant k celui-ci ce qu'r^n di
Gillius. Niceron et Liron, ont
ment vengé !a mémoiredecete^
luturalistc. Voici le caulogue
ouvrages : I. VUistoird naturelle ^H
étrane^es poissons marins , avtc Uitn
portraits gravés en bois .- plus, U
fyaie Peinture et description du âm^
phin et de pltisleurs autres rarts it
son espèce, Paris, i5j 1,111-4".; 11./*^
tri BcHomiCcfutmani, de n/juntilihrtt
liOriduo , cttm eiconihis a/i
sorum effi^iem quoad ejuiji
ad amplisiiinum cardinmlem ('tffCi*
lioneum , Paris, Ch. Etienne, l 'j jD.i
8*. oblong. Cet ouvrage fut réimprifl
dans VHistoria aninuUium de G
uer, k Zurich , par FroscboTcr, ci
1 558, et ensuite a Francfurt. Ht
Nature et Diversités des poissant
avec leurs pourtraicts représenin «
pUisprès du naturel , Pari*, 1 S55, io
8",, figures. C'est une traducti
l'auteur a faite de son traite De
tilibus. W.Dela nutttre et di
des poissons, avec leurs descri
et naifs pouriraicis , en sept livret
Paris, i5j5, in-fol.; \, t/fis
des poissons , traitant de leur
et propriété, avec les pourtraîcU /<
ceux, Paris f ]555» in-4''** 'U
et en fiançais. Quoique ces trob
nicrs ouvrages , publiés dans U
année, soient en quelque sorte
duction du traité De a^piatilibus^
les rapportons séparément par
titres particuliers , parce qu 00 loi
souvent confondus, quoiqu'ils
tous des changemcnls et des ad
VI. De arboribus coniferis^ re$.
ris , aliisque sempitemd fronde
renlibus , cum earumdem i
ad vivum expressîs ; itein de mi
cedrino, cedrid, agarico^ resiniiei
quœ ex coniferis proficîscuntur, Pi
ris, i55j,iu-4"-fig'> N il./><î
rai/ili operum aniuiuorum et
BEL
icî^ndnrum prastantid hier,
de £g)rptiis p^Tomidibus , de
Ùcb , de lah^rinlhis sepiilchra-
S , et de untiquorum sepuliuris
ur, de, Paris, i553, in-.i'. ,
ré dans le 8". lome des Jntiqui-
grecques f de Gronoviu*); VI II.
observations de plusieurs singu-
tez et choses mémorables^ trou-
en Grèce , ^sie , Jude'e^ Egypie^
tbie et aittres pays étranges ,
ige« en trois U^'res , Paris, 1 555
4i "555 cl i588; Anvers, Plan-
i555, in-H".0$obscrTatiODsfu-
traduites en latin par Lécluse ou
■ius , Anvers, iSSp, in-S"., el
iprimoes dans le recueil De exo-
'♦Anvers, iOo5, in-fol. On trouve
I ce lJ\Te des détails curieux sur
tfo^raphieet sur les mœurs et les
lûmes des peuples. 11 y a peu
voyageurs qui aient réuni une
II grande variété de connaîssan-
et qui soient entrés dans un si
id détail sur la géoçrapliieaneicnne
loderne, les mœurs et les usages
peuples orientaux. On peut se uer
'laotilude de ses observations et à
éracité de ses récits. De tous les
paiiif français du i6'. siècle, Bclon
un des plus remarquables par son
e : îl a i énergie et ta naïveté que
admire dans Amyot , son coutem-
lin, et airec lequel il était en rela-
* IX. VHistoire de la nature
oiieeuix^ avec leurs descriptions
imf$ pourtraicts , retirez au na-
i , écrite en sept livres , Paris ,
5, in-fol. Cet ouvrage, d*une
i<le érudition, est fréquemmcDtcilé
BufTon ; l'auteur y rapporte des
pru vraisemblables , mais il
aréAenlc comme douteux , cl bons
ériiier : il note tout ce qui lui
kît extraordinaire , avec rinlcntion
f^ire an sérieux rvatnen. On
<^11 a Tvuln étudier, sur Ici
BEL*
ii
lieux mêmes, tes phénomènes dont
avaient parlé les anciens , faire des re-
cherches [K>iir reconnaître les produC"
lions désignées par des noms dont le
peuple ne se servait plus depuis lonj;-
temps , et dont le» érudits faisaient le
plus souvent de iàusses applications*
il s'elcve contre les charlatans , qui
sont de tous les temps et de tous le»
pays, et a promettent, dit -il, des
royaumes à ccui desquels ils om-
prunteni un cscu. ■ X. Pourtraicts
d'oiseaux , animaux , serpents ^
herbes , arbres , hommes et femmes
d'Arabie et d*Egjp(e , avec une
came du mont Athus et du mont Sina'i,
Parif, 1557, i6i8, iu-4". XI. /Te-
monlrances sur le défaut du labour
et culture des plantes , et de la con*
noissance d'icelles^ contenant la ma-
nière d'affranchir les arbres sa^t"
vageSf Paris j i558, iii-S". Cet ou-
vrage, qui traite de Tagriculturc, f)il
traduit en latin , par Clusius , sous le
titre de Ne^lecta siirpium ctdtu-
r», etc., Anvers, Plantiu, iS89y
in-S**., et il le réunit aux Ohser^'o.-
tions, dont il publia aussi une édition
latiuc à Anvers, i6o5, ia-Iol. Ces
Bemontranceif oflVeni un grand nom-
bre d'observations utiles. 11 y provo-<
que rétabli.^seraent d'une pépinièr».
d'arbiTs étrangers dont il donne
liste ; il engage le coUc^e des médcdulT^
de Paris à cultiver dans un lieu pi)»l
blic j « tant pour leur délectation qii«4
pour l'augmentation du sarotr dcfâ
doctes , » diverses espèces de dImik
tes; idée adoptée ensuite par Ricliee
de Belleval , qui fonda, à Montpellier^^
le jardin des Plantes , antérieur h et*
lui de la c;>pitale. Belon a encore tra*\|
duil V Histoire derplanies, de Théo-
phraste, el celle de Dioscoride , dont
il fait mention d;ins lepUre déili-
catoire de ses Observations , et (^ni
u a&T p» été impriméei ^ ucm phu qv*
iS4 BEL
Vifistoire <ies serpents , dont D parie
dans SCS Remontrances, Gcssncr «l
Ei'loii doivent (Mre coosidércs comme
les foDiljtours de nii>loire natureUc,
et iJeluD plus p^rticulicrcmcDl comme
inventeur de TAtiatomtc compArce , à
Tepoque de la renaissance des lettres.
Plumier a consarre à sa mémoire un
ccure do pliiites d' Amérique , auquel
il a donne le nom de Bellonia ,- il fait
partie de la famille des i ubiacees.
D— M— ret D— P— s.
BÉLOSELSKY (prince), néi
Fc'tcrsbourg en 1757, mort dans la
mcme ville â h un de 1809, fut le
protecteur des arts de Tesprit, dan*
une cour accoutumée à ne favoriser
que les arts du luxe^ et parut croire
nue l'éctat <i*unc uaissatjcc illustre
»^aïii;mentc quelquefois par des succès
lillcraircs autant que par des dignités
politiques. Nous croyons , à notre
tour, qu'après avoir dirigé toute sa
TÏe d'après celte opinion, le prince
Bcloselsky n'est pas moins digne des
souvenirs de la postérité, que cette
Ibule de grands seigneurs sans {gloire
et d'écrivains sans gouic , dont les
noms remplissent nos dictionnaires
biographiques. Il avait été, dans sa
première jeunesse , envoyé de Tim-
pératrice Catherine II à la cour de Tu-
rin. Le comte Panin, ministre des af-
faires c'trangères , n'avait ni le goiit
ni le sentiment des ktirrs : on as*
stire qu'il rappela le prince Bélo-
sclsky , parce que celui-ci écrivait
&rs dépêches avec une élégance un
peu recherchée , qu*il faisait des vers
français , qu'il avait même compo-
se une tragédie, et qu'il voulait rn-
{reprendre les éloges hUtoiiques des
grands hommes que b Russie a pro-
duits. Le prince se consola de cette
disgrâce, d'ailleurs très-adoucie , en
consacrant une grande foituue à pro-
téger le& arts , et ses loisirs studieux
DEL
â 1rs cuUivcr lui-m^rae. On t de lot î
\. Dinnynlù^ê^on Tableau Hf! ten*
tendementy in-8*'. de 4^ P^* » rare ; H.
DtlaMuiiqueenltaiit!^ 1778,10^^
\\\* Foéiies françaises d'un prwtê
étranger, ou Epiires aux Français^
aux ^'in^lais et aux républicains Je
Si.-Marin ( publiées par Martoontil],
1789, ÏD-B". Il y a dan» tout cdaÂi
l'esprit, des connaissance» vari^,
et le talent de la poésie française au-
tant que les étrangers nruvmt favâr:
la reconnaissance et la pobtesse
doivent des compliments ; la critiqii
est forcée de leur refuser des cVçet
Voltaire , dans une lettre Ujiteii*
adressée au prince Beloselskv.l'j
a côle du comte Schuuvalow,
à(t VEpltre à JSlnon ; Voliaîro
bien ce qu'il faisait ; et si les
prince Déloselsky avaient éic
comme ceux du comte p.tr la Harpe
ou comme ceux du Grand - Fied '
rie par Voltaire lui-mcrue, il v
rail à peu près le même mëriie
tique dans ces différentes produrtlvn
Au reste , la mémoire du prince '
loselsky sera long-temps chère au
Français reconnaissants , qui , i
réliigirs n Pctersbourg dans od
d'exil et d'orage, ont trouve sa
constamment ouverte aux nmses et
malheur. E— &•
IJELOT(JEiîi),cuM«deM
hë à la G n du lô". siècle, s'<
dès son enlànce, à réiiide des sdetu
occultes. I^ lecture des ouvrage»
Itaymond Lulle et riv rnrnrille Agnp|i
lui remplit la l^te d'idées chintcrii]
It se persuada qu'au moyen de qufi
ques oraisons composées de nkoU bî
zarres , on pouvait acquérir toutes
connaissances, parler en public a
méthode, et faire des progrès rjpidfl
dans réIoqnencr.lMéveloppa ses '
dans MU Hvre intitulé 1 l'OKuvrt
OEui^esj ou le Plus Pittfitk
BEL
'ganographitfuêf , pmih
faites et luUistes, Paiis,
lUen, i64o, in-8<'. U dit
t dans c« lirrr, (ju'ayaot
fcction (Lins les sciences
bninaines, U se croirait
Irnir caches les secrets
qu'il avait dccouveris.
nuiqiic pour acquérir de la
^èu pour b fortifier, a beau-
port avec la me'thodc cn-
li([uemcnt à Paris , il y a
nées , et qui trouva des
h», même parmi des hommes
|Cclcbre&; ce qui prouve que
Ides erreurs de Icsprit hu-
le parcouru dans tous les
nrun ne peut plus rien y
PotpuUïj encore, à la solli-
)it-il, de ses amis et de ses
■ Instructions pour af>prcn-
pentes de chiromancie et
HÙe* Ses diOereuls ouvrages
eillis en i vol. 10-8"., à
47, 1669, cl Lyon, iG54.
a est rccbercliée d*unc
se de curieux ; cl les per-
coouaissent la manie des
^0 livres, n'en seront que
enl surprises, W — s,
(JfAïf), né à Blois à la
sicrle, et avocat au con-
dii roi T^uis Xlll , était
e Lachambre et d'autres
de racMlémic française ,
mis peu de temps. Belot
que les ouvrages de scien*
Viiient point être ecriu dans
■vulgaire ; de lachambre c'tait
ninn contraire ; et lorsqu'il
• les raisons de son scuti-
la préface de son Traité
stiun, Belot lui répondit
apologie de la langue la-
dans cet ouvrage , qu'il et
de tenir cacbtfs les secrets
fiEt
SS
ijelM déclarer qu'à des personne»
capables: qu'il y va du bien de let.tt
et de la rdligion ; (pie ks Romaius
ont été crtj"Ucmcu( punis d'en avoir
aç^i autrement, et que leur exemple
doit servir de leçon. L'ouvrage de
ficlot, imprime' à Paris en 165^ , esf
uu petit volume iu - 8". d'en^-iron 60
pages. U était dereuu si rare pou àê
temps après sa publication . que Polis-
son ne put pas en d(^couv^ir im
cscniplairr lorwpril Iravailbil à l*//l>-
£oire de Vacadémie, Les plaisante-
lies aîtireVs par ce livre à fauteur
avaient bien pu rni(;n[;cr à le su|>-
primer. Meuai;c ne réparpnapasdau*
la He/fuêledes dictionnaires, La lan-
gue latine, dit-it, était pour jamais
perdue ,
N'en eAl pri* en (Kain la a^fw**^
Kl fmtt-^i ton iaH<>ccitc« ,
V-n ifuoi t C9rut , ri ti b<iBl4,
1^1 •nn leir , «t it rbiiili .
S* Irent <t'>uUiit plus par^ttre ,
Qm'iI **• l'kiinBcur drU coaiultrft.
Belot annonçait un autre ouvrage qni
devait avoir pour litre : La France
ou la Monarchie parfaite , et dans
lequel il se ppopos;iit de donner à ses
idées tout le développement que leur
importance lui semblait mériter. (Quel-
ques biographes pensent que l'avo-
cat Dclot est lo uicme que Michel
Bei^ot , qui fît imprimer à Blois , a
vol. iu*fol., en 166G, les Mémoire»
de Guillttume Hihier, son oncle,
précédés de la /'i> de Ribier^ compo-
sée pr l'éditeur, ainsi «pic c<fUe du
cardinal Sadolet^ qu'on trouve daus
le s'coml vulumc. W— s.
BELOT ( M"".), était déjà veuve
d'un avocat au iiarlciocnt , quand elle
publia les Rêjtexiont iTune pro\>in->
date sur le discours de J.'J. RonS'
seau^ touchant l'inégalité des con-
ditions ^ J756, in-8"., ouvrage qui
fait honneur â la plume de l'auteur ,
dit i'abbç Sabbalier. Elle donna suc-^
i5G BEL
ce:^tivem«Dt : I. Observations uir la
nohUsseet le iiers-rtnt^ \ ^^S, in-t a ;
11. Mélanges de littérature anglaise^
i']5g^n part, in- 1 ai. C'est dans oere-
curil qti on trouve la tradurtion de la
Pharmacie, poème pnîtiicbants.IH.
Op}usVe^ roman , traduit de l'anglais,
1705, -1 vul. \x\'\'x%\S . Histoire de
Reuselas ^ prince d'Àb^ssinie^ tra-
duite de l'anglais de Johrtson^ 17^^^}
in- 1 u; V. Histoire de la maisonde Tu-
dor sur le trône d Angleterre , Irad.
de l*au|;l«iis Hc Hume, 1 r65, 1 vol, in-
4". ; rcimprimcfc eu ti vol.in- 1 1. L'ab-
bc Prévost était mort après avoir
donne la traduction de ï Histoire de
la maison de Stuari t ^'j^o, S vol.
in-4*. On croit que M"". Bclota re-
touché les réimpressions faites en
1766, a vol, in-4"- et 6 vol. in-ia.
VI. Histoire de la maison de Plar^
tagenet sur le trône d'Angleterre,
tiaduitedfl'ançlAÎsde Himie , t^ôS,
3 voL in-4'., réimprimée en 6 vol,
in-ia. Qnoiqiio Taulcur des Trois
Siècles appelle cxcellcutes les fraduo
lions de Hume faites par M''^ Bclot,
nous croyons que c'est au pou de mé-
rite de ces traductions qu u faut attri-
buer le peu de goût que Ton a eu
France }K)ur cet historien tant vanté
i>ar Iti Anglais , mais si décrié par
Tabbé ALibly. M™^. Belot avait épousé
le président Durey de Meynicres, mort
iChaillot, lei7 septembre i 785. Elle
est morte au même endroit, en i8o5,
dans uu ige tt cs^vancé. ËUc avait ,
en I •)()•] , composé sur une anecdote
du temps, une Nouvelle intitulée: Le
Triomphe de t amitié ^ ou Jacque-
line et Jeatttlon, Nous croyons qiK
cet opuscule n'a pas vu le jour,
A. B— T.
BELO W ( J 4Co>-FiLkj)Kiiic ) , mé-
decin et Daluralistc, naquit à Stock-
iiulin en 1669. Après avoir fjît ses
|ueuli^rts études eu cette vUle , iJ
BEL
alla achevw son cours de médecin»
L'trecht, où il fut reçu doclnir «
i6qi. Il retourna ensuite à Stodk-
huLm, où il exerça son état |usqii*m
i6g5 , qu*il fiit nommé profes^ur de
médecine à Dorpat. Le discours qo'i)
prononça en prenant posansioa de
sa chaire est intitule : De natar»,
ariis et remediontm in curando me-
cessitate. Il passa , en 1 G97 , à l'uni*
Tcrsité de Lund dans la même ipia-
lité, tt il y a publié deux thèses on
dissertations, dont Tune est &ur la
genres des végétaux, et l'autre est in-
titulée: De générations animalium
œquivocd, T706, in-4*'. En t^oS,
(Uiarles XII Tappcla en Saxe pour le
fjiire médecin de son armée. AprHb
bataille de Pultawa, il fut Uit piÎMO-
oier , et conduit à Moscou , où il prati-
qua U médecine avec beaucoup de
succès. Il mouiiil en 1716.— Sou p^
(Bernard), naturaliste ef médcda
distingué comme lui, avait été' prût>
dent du cousfil de médecinr de Stoc-
kholm et premier médecin du roi. lia
publié quelques observations dABsIa
Memuires de l'académie da$ Cu-
rieux de la nature, D— P— s.
BELPRATO (jEJkif-ViNcijfT],
chevalier napolitain et comte d'Avextr,
dans le lô**. siècle , étudia les b«llc*>
lettres , la philosophie et les lot» Oh
viles à Naples , où sa famille , oui éhit
d'une noblesse aucionne oaos k
royaume de Valence , .i> ^rtt
le roi Alphonse l*".d* Al . ai-
des iinics , il retourna Aeiabbr 4
Averse , et continua d'y cultiver les
langues anciennes et modernes. \\j
passait pour maître, et plusieurs »»
teurs contemporains out reurlu hom*
mage k son savoir. 11 cultiva auui U
poésie; mais ses principaux ou vra^
tontde&lradnctionsdulatinen italÎM;
1. Libro di Messala Corvino orofon
« ca$'aUcre romano ud Ott^iê/tf
BEL
ft deUa progente sua , FIo-
549, in-3 .; ll.lVslorio de'
di Seito Ruffo uomo con-
0 f^alentÏTiiano j^ugtisto ,
tf i55o,in-8". Ou trouve à
1 volïunc : Vj^ssioco , owero
> del dispregio délia rnortCf
One t tradun par Ip mémp. HT.
^^elle cose marai'tffliose del
^Venise, iSS;, i55<,, 168^,
V. ses poésies sotil ^parscs
hisieiirs recueils ; V. il publia
R dùilûgiic sur la nature et les
lu sonnet: /a f^eronica^ odel
^ dialogo f Gàuts , 1 58o , în-
G— £
tiSUNCE DE CltTZL*M0B01f
^F»amçoi8-Xa%1£« de), ne*
fcembre 1671 au ckdtrau de
tcD Pe'rigord, d'une ancienne
ifrriginaire de la Navarre, en-
■ le.s jcr^uilcs en 1691 , d*où
I, quelques années après,
fr fait grand-vicaire d'Agen.
l'ëvéque de Marseille eu 1709,
tt, durant la peste qui dc'sola
le en i ^ao et 1711, le icle
trilë dont S. Cbarles Borro-
Bvait donné un si bel eieniple
>este de Milan. On le voyait ,
Cort de b contagion, allant de
lUc.portAiil les secours spiri-
<emporeU aux malades, en-
nt p«r son exemple , encore
I par ses discours , et ses coo-
k , et les maçislrat^i , et les mi-
dévoués à celte oeuvre hé-
fk s'y consacrer sans re'serve;
kà qu'eu liiL^aot chaque jour
■M de H propre vie, il sauvâ
b* nstes de ses diocésains,
bir Aé jamais atteint lui-même
pi fléau qui les précipitait au
É par centaines. Sa conduite
toc en cette occasion fait le sii-
brtit pormedc M. Millevoye .
Bclsunce ^ ou la Ffsta dt
BEL 1^7
^arf«7/(r.ToutIe monde connaît ces
vers de Pope :
Po«rq«ol . prn 4«i iwarui* tfvi lui U«d«if Kl lu
br**,
Ub atr pui * tri*rr«la Ta|tciir *mp«su«
i^m lu ««ab MCoaâîfJBt tur M«rMiUa inFacU* ^
La cour, pour le rcconuienser de son
r.cle, lut offrit , en 1713, révéché de
I^on, duché -pairie, et, co I7U<|,
rarcheTÔchè ac Bordeaux ; maî*
n'ayant pas voulu abandonner Tc-
glisc de Marseille, que tAnt de sa-
crifices lui avaient rendue si chère,
il en fut dédommagé par deux riches
abbayes , et |)ar le palUum , dont
Cicracnt Xll rbonora en 1731. L'in-
fluence que ses anciens confrfcrcs
eiuent dans fad min ist ration de son
dioccse le précipita dans dos démar-
ches sur les affaires du jansénisme
qui le mirent perpctuellcraenl en
guerre avec le parîcuieut d'Alx. Il
cul de vives disputes avec Colbert,
évcqiip de Montpellier, prit parti ca
faveur du fameux P. Girard , ap-
prouva le livre du P. Pichon , con
damne par ses collègues, et fut en-
suite oblige de révoquer son appro-
bation; accusa, dans des éciits pu-
blies qui furent pleinement réfutés, Ifb
PP. de rOratoire de Marseille de
s*être retirés de cette ville pendaut
la peste. Il fut le premier acs cvè-
ques qui imagina de faire interroger
les malades sur leur soumission à la
bulle i/nigenitus y ci de laire refuser
les sacrements au\ opposante. Le rc-
geut, n ayant jamais pu le ramener a
des mesures plus pacifiques, disait un
jour, en sortant d une conférence avec
lui : « Voilà un saint qui a bien de
» la rancune ! « Tous ce:» actes d'un
BÏle exagéré mirent le trouble dans
son diocèse , qu'il cdiCiit dailleur»
par ses vertus, et où il terrain.! sji
IwogHc carrière le «i juin t;î>5
[Foyez RELtoy). BeUtm« avait
futidtf [)Our les jcsuitcs le collège tjui
portait ^on uunu 11 avait compose,
et^iil grand-viraire d'Agen, W4hrégé
de la vie d^ Susanne • Henriette de
Fvix (M tâixïe), Agco, 1707» iu-ii.
Pendant son épîscupat, il publia un
^raiid nombre d'inslniclions pasto-
rales , la plitp.irt sur le jauseuiÂine,
et un nnviage intitule : Vj4tUiquaé
de Véalise de Marseille et la succes-
sion de ^csèifétjues^ Marsrille, 1747-
5 1 , 3 vol. io - 4"- On tes croit d*uD
iesuile auquel Iklsunce voulut bien
permettre de les annoncer sous son
nom. I/auleur y donne pour trcs-au-
llicnliquc la tradition du voya|;e de
Lazare, de Ste. Madeleine en Pro-
vence, etc., ce qui ne donne pas une
haute idée de M critique. T — D.
BELSUNCE ( le comte de ) , de la
inéme Cimille que le précisent, était ,
en 1790, major en second au régi-
meul ac Bourbon iuffinterie , eu gar-
nison à Caen , où il avait contrtbucf k
mainlcnir la trao({uiliité , lorsque des
soldats de son corps ameutèrent le
]ieuple contre lui. Sun logetneot étant
«•utourc , il se rtffugia à rbùtcl - de-
\ille ; maLs les magistrats ne lui ac-
rordèreut point le secours sur lequel
il devait compter. La populace furieuse
le massacra , et porta en triomphe son
caur sanglant. On a ditqncCn'irlultc
Corday était sa maîtresse, et qu'elle
conçut alors contre Marat, dont les
déclamations fuugucuses avaient al-
lume' U rage populaire , la haine qui
d.ins la suite la porta à donner la
mort à ce mon.strc ; mais cette asser-
tion est sans aucun fondement. K.
BELTRUII ( Fabrice ), de Cé-
tone, diiu l'ctit de Sienne, écrivait
en Italie vers la (in du 16". siècle, et
au commencement du 17". Il remplit
quelques emplois publics dans sa pa-
trie , tt fut secrétaire dn prince de la
BEL
Mirandole. Il passait pour avoir n-
tint de philuscphie que d'erudilion ,
ce qui u'ctait pas commun de son
temps , et ne l'c^t mcme pa* aisczdtt
notre. On dit qu'il écrivit plusieurs o«^
vrages sur Part poétique , sur les al-
Icgurics, et unexamen du PasU>rJidoi
mats on ne rruït pas qu*iLs aient élé
iniprimes; le seul, à ce qu'd parfit,
qui l'ait e'té , a pour litre : Discono
irUonio aile impresecomunî acçûde-
miche, Pérouse, i(m », in-^*^- en trois
parties. Un académiocn, nomme Jé-
rôme jTcfj, avait cbangil dans un écnl
son propre nom , sa devise , et mhù9
celle de Tacadcmie dont il ctaît meiB-
bre; Sollrami soutint par de bonnes
raisons, dans ce discours, et partie»*
lièrement dans la dernière parité^ que
ces sortes de changements D'ctaient
pas permis à des acatlt'uiiciens en par-
ticulier, et moins encotc â di-s acadé-
mies entières. Ce n'cLiit point du toot,
comme on Ta écrit, l'usage des écri-
vains du temps; c'ctatt un abus, nn
délit particulier de Iczc-loyanté acadc-
mique, qui scandalisa la littérature rfl-
tière, et contre lequel rUounêic Bel-
tranii s*eleva. Aujourd'hui, il faudrait
bien qu'il prît palieuce , et qu'il se
bornât à faire, en se nommant tou-
[ours, ta censure des anonyme, d,
qui pis est, des pseudonymes, doit
il se verrait entoure. G— E.
BELTBAiND (ïtoMAWD-Doitiin-
QCE ) , sculpteur et architecte , naqfjïl
h Vitloria, en Biscaye, dans le \i>%
siècle , alla étudier en Italie , et deriut
si habile , que Palomino Velasco D*bé-
site point à le placer au-dessus des plus
fameux artistes de son temps. Il sVuil
surtout formé par lelude de Michd"
Ange; cl ]ilusieurs statues de Chrût,
de grandtur naturelle , exécuta |Mr
Bcllrand , parurent dignes d^étreatui-
buées au maître illustre qu*il aviit
choisi. L'Ëscunalyle collège impérial
BEL
'*n3 ( r[iir avait jutrt'foîs appar-
ia siN-ictc «les justiitcs, dont l!cl-
ètjtt membre ) ; UclupeltedcU
même rilic, et le maitrf^autcl du col-
)c^e de AIcaU de Henan-z, furout dt'-
coi es dp (Xi statues. Beltrand mourut
ta 1590, daus un âge três-arancc.
J)— T.
BEÎTR,\N0 (Octave) , de Terra-
nova y dani U Culubrc cite'ncurc (et
son pas «rT/ffWtfurc , rc qui voudrriit
dire qu'il y aurait uue C.ilal>re hors
delà Catabre ) » eTn'çail en i<).(o,
è Naplci , les j>rofe5siuns d*honime
de leltres, delÎDr.iit-eptd'imprimriir.
Il a jmblic : I. ïa Brève Hncrizione
dtlregno di A'apoli^ impiimcV par
luiâ Naples 1640, in-4"MCt r^impri-
tttte, par lui et par d'autres « plusimrs
fois drpHÏs; II. une espèce de rrfontc
Cf de divùion en cinq parties de W^l-
mana^h perpétuel àv Hminrasa, avec
drs additions de traites eldc chapitres
mliers, Veuise, ï06'jci 1688, in-8^;
111- Ir Qiudno lui attribue une cspj^ce
dccrutonintilule: Il resuvio,poemay
in ottai^a rimât cumposc duct.iTes
prises de diÛLTCiits autctu-s ; mais il
Dc <lit point où ce centon est impri-
mé, et nous nVn connaissons non
plus aucune (fditioii. H nous serait
Aussi trè»-facilc de citer dc bti , comme
ouvrages distants: IV. une intro-
tUtctian à l'astrologie^ que tout le
monde peut apprendre facilement ;
V. V Extrait tle diverses sciences ^
Irts-utile aux astmlogues , méde-
cins , barhiers , alchimistes ^marins ^
agriculteurs et autres (car il faut
faire rcDunic'ratîon entière); VI. an-
nuaire , ou Journal de tous les Saints j
dont la fête arrive jour par jour ,
0i'ec Us figures /^ chaque saint rt
son martyre; mats le fiit est que Mat-
Kuohtflli, qui nous doone les titre» ila-
liciis de ces prétendus ouvragps, n'en
die aucune ^itioD counac, G — £.
DEL tSf)
BÉLUS, nom de plusieurs rois de
rOrîenl , dont IViistencc p.iraîi dou-
teuse. — Le plus ancien est Bélvs, roi
d'Assyrie, y>ère de Ninus , dtnil IVpo-
que est iropossible à déteimiuer, —
l'n autre Belcs , (ils de Libye, et
pire d'Eî^yptus , dc Danaiis et de Cè~
phcc, régnait dans la Plie'uicir, veiï
ian i5oo ar, J.-C. — Hérodote parle
encore d'un autre Bkia's , fils d*Alcee
et père de Ninus , l'un dos ancêtres des
Héraclides , qui devinrent rois de U
I^ydie. BtL ou b>AL <^iait le nfmi d'une
des principales divinités dcsCbaldA'n*
et des Svrirn<;; mais on peut douter
qu'il ait elc cHui d'nn roi. C — n.
BELYARD (Simon), poêle fran-
çais, peu connu, vivant à la Gn du
1 6'. siècle. Tout ce qu'on Mit. .i l'f^ai J.
du lieu de sa naissoitce , se r(^uit à
simplcsroDJecInrcs, Il sij;nait Bclyara
f^alleeeois, ce qui faitcroire qu'il e'tait
du Yallagc, partie de la Champagne,
On a de lui unctrapedicen 'i actes, in-
inlitulcc : le Guysien^ ou Perfidie r>--
ranniquê commisepar Henry dc fa'
lois , ès-personnes des princes f.ouis
de Lorraine , cardinal , et f/enr)' de
Lorraine, duc de Guyse. Cette pièce
fui imprimée àTroyes, en 1 Sya, in-B^,
et dédiée au maire dc celte ville. C'est
nn ve'ritable libelle , et un des plus
injurieux à la mémoire dR Henri lU.
La conduite de cette pièce 5e rrnsenl
dc l'enfance de l'art , et le style en est
très -médiocre j elle est cppend:>nt r'*-
cbcrchce, par la raison qu'elle e.^t
fnrl rare. On trouve ordinairement à
la suite une pastornlcquiapoui tiiie:
Chariot , è^lù^te h on ze personnages
sur les miières de la France , et la
miracidease délivrance du due de
Gttrsci Troics , 1 591 , in-8\ cC*c!tc
i> p.'isiorale , dit M', le dur de la Val-
D hère, est une heureuse imitation des
a Eglo^es de firple, Elle est (r^s-
* hicu écrite pour ce temps , et très-
34o BEM
» ioceressanle par son snjM tt parla
D uianière dont elle e&t dutoguee. Les
» vers bonl d'une aisance singulière :
t) U e5t ctonnaut que le même auteur
» ail fait dans le même temps uue trâ*
• gcdie trèvmauvaisc ei une pastorale
» charmante. » W— s,
BEMBO ( Jean ) , doçe de Venise ,
r succéda , au mois de noTeniLre 1 6 1 5 ,
à Marc- Antoine MeromOf h une cpoquc
où la république de Venise était en-
{■agc'e dans des hoslilités avec larcbî-
duc Ferdinand d'Autriche, qui avait
pris sous ha urotediun les pirates Us-
coques Cl Dalmatcs. Pendant le r^ne
de Bcjnbo, les Vénitiens poussèrent
celle pierre avec vigueur; en même
temps , iU donnèrent des secours à
Charles Emmanuel , duc de Savoie,
MvcDienl presse par les Ësfiac;nols , oi
ils défendirent leur souveraineté sur le
(;olfe Adriatique , contre les alt.iques
du duc d'Ossuna, vice-roi de Najiles.
I^s Vénitiens , presque seuls en Ita-
lie, osaient résister à la puissance es-
pagnole; ce fut pour se venger de
leurs hostiiite's , que, malgré la paix
signée à Paris , le (3 septembre 1617,
le marquis dcBcdmar, ambassadeur
de Philippe II], à Venise, ourdit con-
tre Vctm prrs duquel il résidait , une
efTrovablc conjuration ; mai» le doge
Bemlio mourut avant qu'elle cclaiit.
11 clitit ;îgé de qailrc-vingt-lrois ans,
lor^pril expira , au mois de mars
1618. On Itii donna pour successeur
Zieutas Donato , qui ne vécut que trois
semaines , et auquel on substiiu^i An-
toine Priuli. S. S — I.
BEM BO ( Bfif) N ARO ) , sénateur de
Venise , pèi-c du célèbre cardinal
Pierre Bembo, nVst pas lui-mcmc
laos ct'lebiile'. Ne à Venise, le 19
octobre 1^35, d'une fimitle patri-
rimnr, il .iccompagn.i, à IMgc de nngl-
deui ans , à Rome , une ambassade
ffawjétf par U icpiibti(]ue au pape
BËM
Cillixte 111 , pour le féliciter ^r «m
avènement au trône pontiiicil. Il fut
luî-mémc ensuite chargé de pltisieun
ambassjidrs. Pendant relie qu'il rvn-
plil à Florence, en 147^*1 i4Ho,il
se concilia rostimc des littérateurs et
des philosophes platoniciens qui y (!(>•
nssaicnt alors, hn i48i , il fut nom-
mé par sa république podcsUt, ou
magistrat suprême de Ravenne. Danto
V avait été enterré sans honneurs datu
i'pglisc deSt.-François ; Bernard Bem-
bo lui fil ^evcr , à ses frais , nn beau
mausolée en marbre, surmonte^ d'un
buste du poète , et sur lequel il fit
graver sii vers latin» , quicontcnufQt
la dédicace du monument. Cet acte de
munificence et d*âmour des lettre)
sunirait pour illustrer son nom. Apres
avoir cxerrc honumblrmcDt plusieurs
autres emplois publics, il mourut vers
la fin de mai iSir). II ne se bornait
pas à aimer les lettres et à les proté-
ger ; il les cultivait lui-même , et avait
écritplu5ieur50uvrage<i,dontonn*a im-
primé qu'un petit nombre. On trouvr
une de ses lettres latines jtartDÎ celles
de Sabellicus , liv. IX , et dcax autres
parmi celles du cardinal son 61s, N*^.
1 5 et 16 du liv. II. Tomasini a publie,
dans son Petrarcha rcdisf'wus^ rhap.
VII, une préface que Bernard Bem-
bo avait faite pour le traité de P^
trarque, intitulé : Ve vùd soliiarid.
On cite de lui plusieurs harangues
latines prononcées dans ses amEas-
sades et dans d'autres occasions so*
leoncllcs ; mais elles sont restées inë-
dilcs. G — £.
BEMBO ( PiEHfE ) , fils du pr«e-
dcnt, et l'un des plus céîcbrcs parmi
les auteurs italiens qui illustrèrent (t
ï6*. siècle, naquit à Venise, le ao mai
1470- Il n^avail que huit ans, lors-
que son père, nommé ambassadeur ik
Florence, l'y conduisit avec lui. Les
auteurs floreutios ool attnbuc au s«s
BEM
nx aus qu'il fit (bns cette
^0 naissance parfaite de la
aae qui briUc daas tous
ei on l'a répète machioalo-
fcs eus; mais Tàgc senl qu'il
wffit pour prouver qu*!! dut
iouter d'autres c'Iudes. De
eoise, il acheva , sous un
naître , celle de la laiij^ue
il avait commcucce h Flu-
(qu'il fut parvenu à Tecnre
ICC, le désir d'apprendre le
|ui5il,en t4çt:i, à Messine,
Alors le celctire Constantin
I Augustin )Lascaiis. Pen-
ins , il suivit arec ardeur les
set habile maître , et revint
US sa patrie, où, se voyant
assiégé de questions sur
écrivit , pour répondre à
fuis , sou traité sur cette
, et le publia bienrôt aprè$.
ta Paduue son cours de phi-
llTouInt ensuite , pouroof-ir
t f entrer dans \a carrière
is publics ; mais il sen dé-
lôt , et se consacra entière-
culture des lettres. Il prit
<it ecclésiastique, et s'ouvrit
re piUS paisible que celle des
[qui le uieuâ plus loin. A
uil ochev* SCS études pbilu-
r il M lia intimement avrc
Irozzi, Tibaldeo, et suitunt
|ui resta pourtoujours un de
>ers amis. 11 acquit aussi la fa-
une prince Alphonse d'Kste,
eprincerutépousc,cn iSoj,
Lucrèce Dor(;i.i, fille du pape
t VI, Tune des frmmes les
I y les plus aimables, et que
isi l'une des plus vicieuses de
, uaif dont on exagère pcul-
Irices , et non l'amabilité ,
ivança dans ses bonnes ç^rX-
nt et d'une aulrc maniète
la lâTcur d'AlpLoQM. Sdou
BKM iii
MajOTcbelIi , cette liaison , quoique fort
tendre, ne passa point les bornes du
devoir ; d'antres auteurs en pensent
autrement; on [leut consulter sur cette
question , dans le nouveau rccncil
d'opuscules dn P.Calogerà , tora. IV ,
une grave dissertation du docteur
Ballbazar OItroeclii , Sitpra i primi
amori di Monsi^, Pietro Bembo. De
Ferrare, il revint a Venise; une savante
académie s'y était formée dans la mai-
son (l'Aide Manuce;ilendevintunde$
principaux membres, el se fil, pendant
quelque temps , un plaisir de corriger
les belles éditions qui sortaient de cette
imprimerie célèbre. Après on voyage
àKome, où rien n'était encore mûr
pour sa fortune, il se rendit en i5oti
a la cour d'Urbin, ipii était alors une
de celles d'Italie où les lettres e'taicnt
le plus honorées. Il y p-'tssa environ
six ans , et s'y (ît de pui*>fauts amis.
Il avait suivi eu i5n, à Rome, Ju-
hcndeMcdiris (frère du eardinalJean,
qui fut bientôtaprès Léon X), lor^qu'va
envoya de la Dacie , au pape Jules II ,
un ancien livre écrit^u notes ou en
abréviations, que personne ne pouvait
expliquer. Berabo parvint à le déchif-
frer et à l'entendre ; le pape eii fut si
satisfait.qu'il lui donna, dit-on, la riche
commanderiedc Rologne, de Tordre
de St,-Jean de Jérusalem. Jules mou-
rut peu de temps aprca. Léon X , son
successeur , avant de sortir du con-
clave, nomma Beniho son scrrcliiire ,
avec trois mille écns d'appointements,
et lui donna son ami Sadolet |M>nr
confrère. Outre les fontlious de cet
emploi, ii lui coniLi encore quelques
missions particulières et de confuncc
intime. L'ayant envoyé à Rnvenae ,
en 1 5 1 6 , chargé d'une commission de
cette espèce, il fut si content de son
zèle , quoiqu'il n'y eût pas réussi , qu'il
augmenta son revenu de trots nulle
ilorius d'or. Tous les genres de bon-
^
i:{i ËEM
d'tn )Uf;er soi-même. Il tMVAÎfln à
fixer , par dos rcf'Ies cl |iar dr* ImiU'S
exprès, l'Kiioinc italirn , ru mcmc-
tcmps qu'il l'enrichissait de uuuvrdux
^xcmjilcs. 11 t'iâit si scriipult'ui sur la
pnrHc de sou style, qui Vun assure
quM avait jusqua qiiarauic cartons ou
tiroirs, dans lesquels il faisait passer
suucrssivcmeut ses écrits à naesiue
qu'il les avait corrif;cs , et qu'il ne les
publiait que lorsqu'ils avaieut subi ces
quarante épreuves cpiu-aloires. »5CS
ouvrages, dans les dcu\ langues, da-
bord imprimes séparément, ont élc
publiés ensemble à Veuise, i 729, en
\ vol. in-ful. Nous noterons ici tous
ceux qui v sont compris , en ajnu-
t.mt les éditions séparées qui eu ont
été Élites , cl ce que cbacun peut avoir
de remarquable. Premier vol. : i?e-
Tum yenetantm historiœ Ubri Xll.
La i".édiliou jMi'ut quatre ans après
la mort de Tauleur, Venise, clifz les
fds d'Aide, i55i, in-fol., avec une
préface , en forme de dcdirare , qui est
de monsig. dolla Casa, quoiqu'il n'y
soit pas nomme'; cette histoire, léim*
primée ;i Pari-ï^Vascosan,! 55 \ ,in--J**.;
Bâle, 1 556; Strasbourg, iGi i,in-8*.;
et dans le grand recueil des historitiis
de Venise, lom. Il, 171b , embrasse
les événements d'à peu prcs ^ingt-
sept années, depuis 1487, pisquVi ta
mon de Jules II , en 1 !>i3 ^ elle fut
traduite en italien , et imprimée à Ve-
insc, i55a, in-i**. Quelques auteurs,
«t entre autivs Aposlolo Zeno , ont at-
liibué celte traduction à Guallcru/^i;
mais on &.tit , à nVn plus douter ,
qu'elle est du Bembo lui-mcme : elle e^t
icimprimce, dans ce 1". volume, avec
le Ipxie latin. Second vol. Le Prose^
nelle quali si ragiona délia volgar
îin^ua , divise in ire Ubri. C'est cet
«luvi'.igc quia fait recardcr le Bembo
cononu* 11' premier, ou V uu des premiers
qui ^it enseigné avec méthode les ic-
BEM
gle$ de h lang»ie toscane. IIcsi eciitf»
dialugueSfdunt les intcrlucutrui» »oiil
Julien de Médici» , Frédéric FrtRosc,
Hercule 6lruzzi , et Cliaiics liembo,
frêredel*autcur. Il n'y tnit point d'autre
litre que le Prose , et elles ronlinuc»
rent,daus toutes loséditions , d'êireift*
tilntées ainsi : la 1". est de Vcxiis*,
1 5u5, in-ful. ; il y en eut deux ou troii
autres dan^ la même ville, iu*8". et ïft-
4". l^a meilleure et la plus rare r.%t celle
de Florence, 154^, in-4'*., augmro-
léc d'après uu manubcrif de l*autcur.
Il serait trop b»ng de citrr les autres
éditions qui eu ont été faites, \t% cri-
tiques dont elles ont été l'objet, les ré-
ponH-s laites â ces critiques^ etc.; Il
meilleure de res réponses est le suecèf
constant de Fouvrace, qui est reste
classique. II. GU jtsolarU j lib. lll;
ce sont aussi des dialogues, qui son!
ccu!»és tenus à Asulo, dans le Trévi-
san, entre six jeunes gens des deux
sexes, sur la nature de Tamour. lU
furent long-temps la lecture hvcrite
des cercles galants dltalic , et l'on u'é-
t'it regardé ni comme lettré ni comme
bien élevé, si on ne les avait point
lus. La première édition païut â Ve-
nise, Aide, i5o5, gr. in-tt".; b î%,
la mcmc année , à Florence , cba lu
Juntes, in-S**. Il en a été fait uu grand
nombre d'autres éditions, ^ous tu
avons une traduction française sottf
ce titre : Les Asolains de Monsei^.
Pierre Bembo ^ de la nature d'à-
mour, traduits d'italien enfraticaiSi
par Jehan Martin y secrétaire de
M. le cardinal de Lenoncoun , Pari»,
iri45, i547) iu-8".; i555, ia-16;
i556, 1557, iD-8'.; 157a, in-16;
Lyon, i552, iu-16. 11 en exUtc ausii
une traduction espagnole, SalamBO-
que, I 55 1, in- 1 a. Ennn, les ^so/dini
ont été abrégés et traduits en ^rrs iu*
\irns (sciolù)^ par le P. M^trc-Antoim
Nartînengo, sou$ kou nom aiodnjvc
HEM
145
euise, 174-5, in-H''.lIT.
retiucîl d<: sûddvIà ri île
(ïiiis , pour rcicgjncc ri U
lancue.au prrmirr rang,
^ble Pftrarrjiif. Il a m
hjuanle «ditious ; U 1".
test de i55o, iti-4''M ^
kc, est de i548,ia-8o.
kons, pourlrsaiilirs.àtoïi-
Di^T^pbie^ it.ilirniics. Troi-
hrtUrevol^ari. T/pst une
Iles ()lii< «liniccs des œu-
WDbo. Eiffs ne furent im-
kprës sa mort , vî succpssi-
4 volutur^ ; le 1''. divi^«
wts, Komc, 1 548. pr. in-S".;
Icdcnicme, VenUe, chez
|dc, t55o, in-S", ; rcim-
Icmblc.à Venise, avec le
LCn ODM li%Tes, die ^'. en
14 »culeiucnf , dont U 1".
■ lettres e'r rites ^ princi-
pre ed aitn- gentil i domie;
Cctfi?F0 giovanili ed amo~
i Tolumes des lettre.^ ont eu
numbrr d'eflitions. Ou y 3
ICC troi^ii-me volume des
|>lusiour> tctires, nu restées
lu e'iiarsc dans divers re-
Kriènie volume. 1. Epis-
iLeonis A'. P. M. nomme
p, lihriXrf. I>a r\cdi-
I Bref» de Léon X , i'cdi};es
ibo, fui donnée à Venise,
5ft, in-fol. lU reparurent
i38, in-8'.;à Bile, if>5o,
iVOD , 1 j^o , iu-b'. . rtc. II.
|tf/n familiarium lihriyi,
rd^jLord â Venise, lïtSi,
ftlognc. i^ïBi, 10-8*. 111.
fo Ubaldo Feretrio de-
E' Hhd Gonzagd Urhini
t; liiAloçtic siu* U mort
i.inge de Ce duc , tcr-
\ Pelure de U diu:lir<tÂO ,
tiour u i". fois, Venise.
et Trrentii fabulis liber, dialogue
plulolugiqu(; rittrc lù'iooUo Harluro
et Pomponio ï^clo; i'*, édition, Ve-^
iiise, I S5o , in -.(*,; réimprifnr à
Lyon, 1 55*J ,in-8 '.; Florenc*"» iSôJ,
in-4"* i V. De £tnd liber, dialogue
viiirele Ilrmlio vi sou père, ouvrage
d<: a ii-uuc«k>e, dont nous avons de|a
Sarlé dnu.s cri artiric. f.a l'^'.cdition,
oniiecà Veni.Hc. par Aide, eu 1 4ll^f
in- V" t ^* répétée par lui eu j 5o/|. , est
fort belle. Il a clé réimprimé plu-
sieurs fuis , eutj'e outres ^ Amster-
dam, 1703, iu-ô'*., arec le poèiiio
de W-Etna, de CorueJiu» Severus,
et dcA notes et tnlrrprétation.s dfl
Jus. iïcaliger , etc. VI, De Imita-
tione. Ccst une longue lettre, adressée
à J.-F. Pic de ta MirandoU', dans la-
quelle le Bembo de&ud son système
de riDuUtîon de Ciccrun ^ v\\ réponse
à celle que l'ic lui uv-iil écrite pour
monir-er les imonvénicnti d*^ cette
ûnitriliou : la lettre de ce dernier pré-
ci-dd la réponse du Bembo. Vil. Car-
mina. Celte dauiiirt' jwrtie de la col-
lection Cil une des plus estimables; oes
poc»tesLiùues sont, pour Ja plupart,
ausM inf^énieuscA qu ëlr{;antcs. Elles
[ï-iruii-nl, U r-.fois^à Veuisc, iSfia,
iii-B". , et ont clé réuiiirs à &es poésies
italiennes dans les éditions de Rer-
gauie, 1745, et de Vérone, 1750,
in-S". Quelques-unes de ces pièces
sont trop libres pour Tt^tat que l'au-
teur eut dans le monde ; mais ellc^
sout presque toutes des ouvrages de
ta jcuuesie. Ou assure que , djius un
ige avancé, il fit 40D |iossil>lc ]>our
CD supprimer 1rs copies , et pour
en ilétniire jusqu^au souvcHir. Il est
peut être beureiix, pour sou salut,
qu'il en ait eu le drsseiu ; il l'est ïh-
rciuutt , pour sa itfpulatiou littéraire,
qu'il n'iit pu y réussir. G — i.
}iEMbO( DiRDi), noble vénitien,
ûuciuail vers U oommeucemcut da
10
i{6 i)EM
i6'. siMc. Il exerça pour U r^pubfi*
q«c plusieurs cniplms supérieurs, fui
c<i|ul«iinrà \'icriicc^ potlest.it et cipi-
laiucàTi*evisc,ctr. , et: ut pai tout, ce
qui est te plus dlilicilc, sjtisliiire â U
fuix le gtiuveriiemrnt t-l les (;o«vcrnes.
Il mourut encore jeune, le 27 tn<ti
i65j; il juiiiuit l'aniuur des lettres à
resj>ril i\t's Aflairct , cl fut un (les niem-
^res les plus diittiuguc.** de rucjdeinie
des Inco^niti. La Lingue grecque fut
l'objet de sa principale ctude ; il eo fît
uoe particulière de Platon , qull ciuit
jans ccsft dans les conversations aca>
de*uiiquc5T et duiitilaf;)it une ele'gaute
traductiun complète; U U fit impri-
mei-, ainsi que le^ autns traductions
ci-après : 1. Tultd le opère di Pla-
tane iradotle in Ungua volgare ,
Venise, 160! , 5 vol. in-is, réim-
nriuié à Venise. 174I1 5 vol. in-4".;
}l. Commenta di Icrocle fdosojo so'
pra i versi di Pilu^ora dcttî d'oro
vol&armente it adoiti j Venise, iGo3,
îu-l'".; III. Trnltato Hi Timeo da
Locri intorno alianima dcl mondo,
0 i dialofhi deiti ipurj, tradotti, etc.,
Venise, 1607, iu-iaj IV. Discorsi
di Teodoreio vtscovodi Cirene^ clc,
Venise, 1617,111-4". C — é.
J^EMB ou BEHME. Toy. Bouim.
B È M E , ou B E S M IC , aiii^i sur-
nommé , parce c^u'il vt^iit Bohe'aiieu de
naissance , et duul le ve'riLible nom
ct^iit Dianowitz , fut etcvé djus U
maison du duc de Guise , et eut ia
principale part au meurtre de Tamixal
de Coligni , dont il jeta ensuite le
corps par ta lenétre. Le récit de ce
laenrU'e est un des hcA\\\ passages du
Mxrond cLani de la Hetuiade :
Ihrimtt , qui ilini la cour ■l|rnd«ll u Tiriln»»
Mon le , at-C'U^t, it<tlt^i>4 t|u*>>» JtlTrrr •(■n
Uck •4«j|>tai tiup Irnu •! %*u\ hâlrr If roupt
Aux (itrtla il« ex liérrx il Ut «u.t ucraMrr lu«
À •'-1 •il>)Bl luuthantltii i*mI nt lodr-.iblGi
$mi «•»), • la )>itt^ Uiujiiwr* iiiai-cr«*iMr ,
Awr«*l tf* t'Uf H» t finir «t ilèWtt M'diri»,
$1 itti \neitmilif tt.mniiit il mi •■ itli>iL*iir|>n'»
A lt|unilt*Ml«)«k itMtrrlii'Mtf |>«i rvfitk ;
nEM
CAligniratlcnilAÎI d'«B •>»(# «air
hi tiirMldl Jiiii* I» Il»nc tf iti«c»tf fifti-rr
Lut plr.>i|t« foU «{)4r , r: ' '*■
Dt urai t)<i« ti'ua coup t^
îit tlLttrmhiet *o^ b*M. . <..
Berne fut pris par les protestants, Cl
Saijttonge , l'an 1 57 5, et le$ RocJielluii
voulurent Tacheter pour le faire rrar-
tcJcr aui- la place publia] ue de leur
vilte ; mais ils proftoscreut eusuile MB
échange contre Montbnin , chef da
f)rote!»lants du Dauphiné, dont le par-
ement de Grenoble instruisait le pn>-
ces. Cet échange n'entpas lieu : Moni'
brun fut xmi à mort , et BAine , ayiftt
corrompu un soldat, sVnfiiit avec lui.
Bcrtauville, gouverneur de la pUorott
Bémc avait été détenu , courut apiif
cu\. Le noidat ne Tatteudit point ;
mais Bêmc lui tira un coup de pisto-
let , en lui disant : « Tu sai» que jft
I» suis un mauvais garçon. -— Je
p veux plus que tu le sois, répondit
9 Berlauville, » — « El, dit d'Aultignei
V it mit IVpée jusquaux gardo daoi
a le ventre de son prisonnier. » Dcn
est d'accord avec d'Aubigné dans k
récit de ce f.ùt , auquel de Thou jwnt
quelques autres circoustauces qui,
fond, n'y changent rien. Selon laulfiai
du livre De furoribus GaUicis , ôH
par Uaylc , on disait que le cardinil d*
Lorraine avait fait épouser à Bênie
de SCS bâtardes. D — t.
BEMMEL (rii;iti:.AirMK vaii)|
peinti-e, naquit à Llrecht. If loiiuo-
i(j5o, et eut pour maître Zaft Levflh
II voyaji^ea de bonne heure pour
perfcctionner dans le p.)ysage , rt tn*
vaiUa principalement aux environs
Uomc, étudiant tout d'.iprês ««tuici
Biche dSinc grande collection dednr
sins, il partit d'itilie pour allrr rt
Allemagne t et se fi\a h N
où sont la plupart de si-s ta
Descamps loue cet arti<»tc d'an
serve avec soin dans se% oiiv
dùti'ibutioB exacte des luaiiir»
BEN
ÎW fini , birn {p*iii(li\ pen-
sif» . ne s*" trouve
juiiri dans l« rom-
pltiSH'urs c»;iÎTrw, d'.iil-
licmmel mourut ô Nu-
lo novtmbrr: 1^08—»
-fioorpe bcxuEL . ne
«n 1Û69. et mort m
de la re^mUtion cumme
n«-4. D -T.
U). l.'Éc^ilt1^^Si*iurc |mi W
is de Syrie de ce iiuin. Sur
ji». \sA.— Le Sfcotid , fils
ur du piYCL'deut, nr rrn-
iblc à tous ses voisins. Il
En Iv *it^c dcvjint .Sanurie,
i fui« dc^it pjt Achab , roi
"o^. Acy i»). Il perdit cent
dans U seconde dèntilf ,
Ifes mjtnsdu TAioqurur,
dit ta liberté' ix des cou-
BvT\aihd ne tint point.
rt d*Ach;ib, il coulinua la
rc .loram , mw sucres&rur.
'Elii^cc découvrait tous
a AU roi d'lsr.-.jl, il
du propliète qui JU
îuî sans eu être rtcounu ,
la TUe, et, sous pririexle
.tre dan^ son Ymiclicuiiu,
au milieu de S;im;ir>e , et
cnAuiLc sain vt iMi(. Ktiat
q.ie temps après mrlire de
»u^r devant Santiine , 5od
ipper d'une lenvur pani-
|)r<i iivet pi ecfpitatîoa, âlnu-
\ iL*>»ir,;cs toutes ses OJU-
gutfre et de bouche. Bena-
tmaU(k k Oania^. Il envoya
m de acs prineipaui oÀi-
■uivoir d'ÉlL^ee si Aa nia-
i mortelle, l.c prophète n*-
pi-II'^ ne lVf.tit pis , mats
irmiL 5(>ii r|ii'11jMel eût
de* pri jc'l^ d'jmhilinn ,
rrponae lui en lîl ûnitrc
Bcsadad ït Jcnde-
DEN 147
main , H sVmpara du trône.-* 1^ troè-
5iémc Uk?vai)au ri.i<( HK d^H-uacl. Il
fit ta ii^ieirc, avec de grands succès,
contiT? les rois de Jtida et d'Kracl, et
commit d'aflVeux ravjgp* djns le
maume de luda . son» les régiir* de
Jtuthan et d'A^b4^; mai^ enfin. Joa^^
fiU de JnjcbAz, roi d*l«raël , remporfa
trois victoire^ sur lui , ei le furfa de
rendre los villes qii'H'(£>iei avait eon-
qiiiseft sur $on p*rc. O^mine il avait
décore la ville de Damas de trinpirs
superbe», les .S\Tieu* lui fifliieot
les houn<ntrs divins après »a murU
T— o.
BÉN \\ , ptt^e perwan . nea IJrrat,
était fiîi d'un arelMr"'r.\ Il fit, des sa
jeunesse , dr rapide* pio^cri dans les
sciences, et ac.']nil une t;tiinde ce!i?-
briie. ïi'élaiit jKrnii<q<ielq'i« plaiMO-
teries wir le compte de rcfrnvr Alr-
Chyr. il fut oLIij;*" de quitter « patrie,
rt il passa en Irac, 011 il s'^rUt^lia k
l'emyr Yaronb-bev, h qoi il dédia lua
pocme intitulé : Brhram et Béhrvùz.
A la mon de ce prim e et i\t wïn frère,
liénai revint dans sa |>atrie. Les voya-
ges «t rexjîmeiice n'avaient apjiorié
aucun chan.;enient à lacausbcite de t^oo
caractère. L emyr Aly-Chyr Imnij^nait
peu d'inclination pour le nuirta|;e, ce
qui le ÙX soupçonner d'impui>Ninep.
Hcnai lui adre^u une ode que le pnuce
ne paya )>as am»i ltbéraleu)ciit que le
poèic l'avait eApcft*. t'c dernier, pour
A en venger, mti une aiilre dédicace à
cette ode,et t'adressaà an antre pri^ice.
Aly-(<liyr lui fil dfls reproche» ^nr sa
conduite. Iteuai, pour sVs'uscr, lai
adrt^sd quelque» vers petMU», dont
vuiri 1.1 traduction : a Je i,x\\\ prêt à
fi dunucr nie.-v filLex, 1rs fruits de mes
it pensées , à celui qui veut les épua-
w \cr; nj.iis je Ic^ otf à celui qui n'a
» p*iim de dut . et ne petit lef rendre
» ujèri-s. • Aly4^h>r»ji.\il l'allusion,
et en fut «i irrité qu'd jura de le fur«
*
|>rnr. hitaii , foixc dr fuir luin r|c m
iKitrio , passa tlan^ le Ma^v.iraliuilir { la
Tran<toxane \ cl (rouva un Asylc k la
cour d(! Aly-Mvrza, [Klil-fili J'Abou-,
Saïd. 11 fut admU à In fduiiliaritë de t-e
{iriucc, el mit alors en vers persans
t poënip iutiiulc : Medjma- Al^ha-
ryb , alU ibuc à llerawy. Lorsque iMo*
liammcd-KhaD sefutemparcdu Mawa-
ralaabr, lieuai obtint sn faveur, oc-
rupa IcpremiiT rang parmi les poètes
de sa cour, et le suivit en Kboraçan ;
mais on l'y accusa df dissiper les às>
nicrj destines à récompenser les poè-
te5. II parait que Bena'i retourna dans
le Mawaralnaùr, où il périt en 918 de
rhég. (i5ia-i3 de J.-C), lorsque
cette province fut conquise par Scbab-
Ismacl , qui ordonna à son vizyr de
faire main-basse surtout lescauemis.
Outre les deux poèmes que nousavons
indiques , on a de Benai un 1 ccueil de
ghazcte» ou chan*ous, et quelques au-
tres poésies de cette espèce , qu'il a
cntnpoM.^» sous te nom d'^^//, à Ti-
niiliition de celles de lUlcz. Il est en-
core auteur de qut*i(|ues odes estimées.
BENALCAZAR ( Sûiastilï* ), ca-
lûtoinc espdpiol, seconda Hixarrc dans
la (onquctcdii Pérou, eu r;>5.i , fut
cnKtiite cnvuve pour commander 4
St.-Michcl, et >c mit eu marche, en
) 553, pourallerconquerir le royaume
de Quito. Aprcsavoir battu et di5|>ersé
une armée d'iudiens, d s'cm[>ara de
la ville de Quito, en assura la con-
quête À rEspaj;ue , el en devint gou-
verneur. 11 niai'clia ensuite au sccouri»
d'Almagro, délit un corps de Pém-
TÏens, et rciumiiu dans sou gouvcr-
urmcut , dont Kiïjrre le dépouilla, en
l53ij, en faveur de son frère Gon-
Xâle. Fidèle au parti du roi, lieuol-
«riJr se réuuit au gouvrrurur V aca de
Cistro,ni i54'^TCtcouinbua au gain
il« la batulls d« Ubupas, gù fui défait
le jeune Alma^. Il iMssa » et» i5<<,
au commandement fie la pt
Popyau, etrombattti I'-iuik ■
sous les drapeaux du vice-rot Nnnrs-
Vela contre Gonzalc-Piiarrr, t$tes5t
rt f.iit prisonnier par ce lirrnier, ^U
bataille de Quito, le 18 jauviir i!J^6,
il en fut épargné , parut K*atucber \
lui, el se jcu de nouveau d^os Ir
parti royaliste, lorsque le prûidect
la Oasca, envoyé par Chjrlos-Quint,
arrivaau Pérou pour soiiiiii-ttie Irsrr-
belles. Renalcarar fui confirmé, ra
1 54B , dans son gouvcrnctoeiit du Po-
payan, et y mom-ut, peu de imni»
après, avec la réput^iiuu d*uu de%plta
bravesconquér.mtse5p.i{;tiol5. |i— r#
BKN-AL-OUAKDY. /'t;^. Ur«-*i'
OcinDY.
BEi\ AMATl ( CmouBAnœl.poe»
italien , né à Gubbio , flori^MÎt rrrsU
commencement du 1^". f^ièclc. IIcocd*
posa beaucoup d'ouvrages, cl eut rt
sou temps beaucoup de r' ;
mais ayant été oublie dans !•
naii'e& italiens, il a clé ouus tij
Dictionnaires français , où Kcin
que Us traduire. Benamati Gt
lies à Parme, où suu père était
à la cour; ses progrès furent m
des, quM faisait des vers Ji treize aïo,
et qu'à dix-sept, il ^vait déjà coropiw
deux comédies pastorales. 1^ dncBi-
nucc-Farncsr lui douua le titre drsi«
poète. Leduc d'Urbin,rt le princr%a
fils, curent aussi pour lui ui;e bien
Tcillance parliculièrr. Il fut
sieurs académies, eut pour
poètes alors les plus if "
suivait la manière, et ù
les défauts brillantji, IcU tjut U
nui , r Actiillmi , le Pi'eri , etc. Il Ϫ-
rutdans sa pallie, en t055 i
entre autres poê»i(s: I, T.Y/i .
vola Boscfif^eccia. Pariuc. t6i(i
in-8". ; II. la Pasiareffa d'Ella
idem, Vcni»e, iOa7> in-4*.jD!.
EEN
o , ( ou Hecueiî dcpoésies
en trois parties ^ Venise ,
1 2; IV. /a Fartira di Pin-
ad. iwteil, VonisT, 16*18^
/is 5<r/i^rt d<rl sole tftoeiie
recunl, Prrouse, 1640,
. la Penna Urica.^ poésie,
rn lieux ]>arlic5 , Venise ,
fit8,in-i2; VII. il Co-
'giriat , en oclaves , potir
du duc Ranucr, Pârmc,
• la; VlTI.i ..Womfi Eterçi^
eroica, pour le mariage
rd-Karnèse cl de la du-
irpicritc de Modicis, Parme,
II. Ce n'est point une co-
,)is un poetDc d^ins le genre
vise rn cinq parties; le porte
rinisenjcnl de Tavoir
le, comme le Danio
fie sien. IX. La f'iUoria
voema, eroico in catiti ôi ,
I f) \6. Il en arait prècedem-
iic* le» trois premiers chants ,
is premiers d*uu autre puë-
ondo nuovo , m\i% «^ lilre :
e tromhe i primifinli, Par-
if iu-r>; mais il n*a |K>int
Dood pocme ; X. il Tri\fi%a-
eroicit'ico^ carUi XÀ\
i ( Venise), Hoo. in- ri;
incipe ly'igello , libri /7//,
I pru5C, mêle' de vers, Vc-
40 , in - 4**- Ce roman fiil
r y index des livres proliihéA
ûiition romaine. X!I, Il Pro-
'ediitOf comédie eu prose,
i65i, in-ia. G — i,
,VlDÈS(ViRai5Tm:),pein-
it à Oran en Afrique, et vînt
l/où il reçut \cs leçons de
mine VeLisr.o,qm lui accorde
de mauif*rc , du talent pour
clive ci rarchitecturc, assiu-c
Aiïftviic moin< .i poindre la
Ue olTre vu ctTct de plus [:ran-
*-' Bcnavidès pctguaii bien
BEN
Mo
à la J^tr^npe et à fresque; t1 a peint ,
dans ce dernier genre, une chapelle
de Tcglise de la Victoire â Madtia, eC
la façade de l'hôtel de loi iialbasei.
Il fni aidt*, dans ce dentier travail, par
Denis Mauhiano. U— t.
BRNBOW (Jonrf).amir;»l an-lait,
ne ver* iG5o, descendait d'une an-
cienne famille du Sliropshire, ruinée
par son atUclienicut à Cliarlcis l*"'.
Jeune encore, Heubow entra dans Ia
marine marchaude. Eu 1O86, com-
mandaut un vai&seau , et commer-
çant pour sou propre compte dans
la Méditerranée, t\ battit un pirate
qui l'avait attaque. La nouvelle de
cette action brillante parvint à la cour
d'Iispagnc , et , sur sa recomman-
dation , Bcnbow fut promu par Jac-
ques II au coinni;indcmeut d un vais-
seau de la marine royale. Sous le rè-
gne de Guillaume Ilf , il fut frcfquem-
ment employé à des croisières daus la
Manche , pour pruic'gcr le «tmmerce
anglais, et inquiéter celui des Fiau-
çtis. Ijurs du homliardement de St-
Malo , en if^gS, Benbow y prit part,
en quahtc de oimmodorc. Smollct rap-
porte que la machÎTie infernale qu'il
dirigea causa de farauds ravages; c't^~
tait la seconde fois que l'on se servait
de celle machine meurtrière, inven-
tée par Titahcu Jaml)elliau siège d'An-
vrrs. Beubow fut ensuite charge dé-
bloquer Dunkerquc, où Jean Barth &ft
trouvait avec son escadre, Le défaut
de cuoi>e'raljou de l'amiral hollandais
fut, selon les écrivains anglais, la
cause de la sortie de Jean Aaith.
Quoi qu'il m soit , Bcnlvow protégea
avec ajise/ de Miccrs le commerce an-
glais , tandis que celui de la Holtandw
souffrait beaucoup de l'audace dci
marins français. A cette époque, Tune
dos moins glorieuses pour le pavil-
lon britannique, Benbow, sans aiilrrv
protecreurs que son mérite rt u br«-
iSo BEN
Tourr, ne perdit jamais la confî.ino«
de sa njliou. En liujS, eijiiï conlrr-
a^ntrât , il mil à ta voile avec une pi-
ii(e csi'rtdre pour les Iiidis octjili'ii-
lalcj, jfin d'v prnï«j;<'r li? cnmaicnc ,
et de survf'iili'r les Kip.igiio!s , .mx-
qtifls on soupçonnait ilrs iutnttioii?»
lioslilrs. Il fut l'urùre alui> du pi-tft
Domliro lies nffit iers doui on no m
plaignit pj5. A ^uu ivtonr, nn lo iioninia
vicc-aniiraï de IV>cj<irr bleue , et il
CiiH^n devant Dunkcrqui*, d\m on
C4-ai^n.iit ({u'iioc ariun* d*mT4«ion ne
•ortit. Kti lU- (CHipi aprrs, L guerre
avi'L-la Fraurr p.iMi>Nanl encore iuc-
vilid'lc, oit résolut dVnvuyi' une en-
cadre aux. ludcs (K-cidi-ni<itc5 ; et.
jur le refus de p'usieurs ollirier», le
Coiuinandruifiilcufulufrtilj JJt'iibow,
qui racreptii , nulgrd la siipeiioritc
présumée ûrs forces rnucifïi'S dans
ces p-ira-jes. Arrive en novembre
fjoi à !;■ Kiibadc, il riDCOolra une
escadre français , roiomandce par
DiiCil$&e. Uu cn^iV^emcul lenible eut
lieu , et se proitinf^c;: ipcnd^inl cinq
juurs. Vcrshiin,!Viiboweul lajiinbc
cassée par un b'uilct r;iixic. A pt ine
eut-on pan-^e sa blessure, qu'il se fit
porter Mir le tillac, et cotiliiiii;] do
comnnndcr. tJnoKpic sa (loUc fili lirv
Mipt'Vicure â cel!<* de l'emieini , il fui
Ucljenient Al»nndunnc par le j>lus
grand iiumbie de ses capitaines, qui
mime dcrljrèrcnt parecnt «qu'dn'jr
avait plus rien â l'aii'e. » La (lottefiau*
çdisc surlii dguc ^mis^ desavantage do
cr condtal inr^al, à la praudenturii-
fie.Kion de Itenltow. Au»itùt qu*tt fut
arrive à l.t Jamaïque, U (il jujier.par
nu «■on>eiI <le pierre, ses oUkiers,
dnhldeu\fiireuicoudamiieN»H,;ileur
rctonrcM Anglftvne, fusille?. IVnbow
Avait snullcrtrauiputaliundc MJ4injbe:
celte alll:irr m IVi.diî.tnt doeh.i;:riii,
4it'Ciiit 50P mal; il luniUicu Un<;iH'ur,
etttjoui'UtU* \ iwv. i^oa. U — r.
BF.NBOW ( Junit). fïk du prM-
drni, fut destine par i<n 'tpro
fr^^sion f\r niiriiu, et i _. mr
l'ilf de Maila;;asoar. Il cl.iil uUr» ijo*-
tri^nr contrc-in.iilre ii bi*rd du l*<^
^rave . vaisseau dr la .
oririit^le, qui , rrveuaut «lu -
en 1701 , pt'hona sur la rot<» de ftU-
dj'^Jscar. rVfjuipagp fut £41! priwo-
iiier par Ir rui de celte |varlîedenicp
ctejjnduit d.ins l'inierieur drs terre»,
où se trouvaiiut dej;» quelques nurio»
anglais avec les c'tpil.iines Drununood
et Stcwail. GomuH- lU d<fvspcr<iinit
qu'on leur rendît volonLarrrarnl U
liberté , il» fonufrrnt le projet ao*
d;icieu\ de laire priisoniiier le roi lui-
inêine, cl de tnairbcr wt* \a côle, oô
il>!it- fUtlaient di* ii'uuv> \ d
seau. Leur enlreju^isf - tlx M
rendirent ruaitre> du roi et de son (iU,
et, au nombre dVuviron cinquante oit
soixaulc, dont plus de U moitié o'a-
vaieut pas d*armes , ils s« i&irenl
en marche avec lenrs otages. ï U
vue de plusieurs milliers de sujets da
prince e.q»tif. mieux armes qaVux.
La crainte qu'avait nt ces peuples que
leur roi ne fnt mis à mort, les em-
pêcha d'attatpier les Augtai». Ils k
cuuttiulèrent de les suivre, et leur
propo>rrcut de ncgoricr pour la n»*
rt*ii de ce roi. Lts EiirojicenA, nijJ-
gre les vives remontrances de B<ih
))u\v , le rendirent pour six fusik
Alors, les noirs fiixnt feu sur cal,
et leur demandèrent leurs arfr*"' •"
leur promettant de ne pas 1-
ter. lîenbow cl un petit uouji>Ff(ji ju-
1res furent le^ seuls qui curent a&sa
de r.ti50u poiu' ue pas couMuilir ii utie
aussi etrau'^e |)ro[v>sitiriu : ils ni.if-
cliirenl to'it aiofïcs vers le fort l)au-
pliin , y arrivèrent sans accident, et T
rc%lérent plusieurs années av.inl ur
trouver l'occasion de 5Vmb4rquer.
lùifin , un capitaine KottandAifti (9
on t!ii pire <lc IVnbow> n-
,1 iu cil Aui;lf ttn r. 6c* foiii-
rciourat'reiil aussi; inai<t
qui iVuicul fit-s j U pjïiole
PS furent massacres . i IVi-
iiD mousse. Benbow avait
iDC Description de la par-
ymde de Madagascar , qui
par accidoiit en i n 1 4. Ro-
f, ce inémc mousse dont on
itrler , ayaol vécu quatorze
ntc, ibunut des milciiiux
eurent celle pcitc, et sui-
m composa un vul. iu-B'*. ,
cnliqurs anglais regardent
rt intcrcssanl. D — r.
( François) ijcsnirc italien,
kCfiM.(|>nidcnle, eu i5.J'^. 1'
d^Hit srpt ans à Rome, sous
Antoine Muret. IJ entra dans
pir en i50'Ji, et enscigua,
plus gnindc partie de S4 rîe,
que dans le collège romain,
arlimlicroment la pocsic la-
quencc, el seul remarquer
uce et Ir bon goût de ses
Ions. Baylo, qui lui a cousa-
iile dans son dictiuniuirc,
d<!5 plus exceUifnls ora-
Cc temps-là , et un très-bon
En. Il mouni! le 6 mai 1 5^4 1
li: I. Annuarum hitcrarum
\ocieiatistomi (quatuor ^ pour
\ 1 58(> à I '>rj I , Rome , 1 58y
-8'.; II. Qnirujue Alarij--
taie Jêsu in ItuUâ , poeniA
, Venise f &5r)t ; Home,
8". ; Cologne > i3<j^|,in-i'^
160-i, îu-ra; III. Canm-
quatuor, ejusdem Er»a^tus
ir la distribution de» prix),
« viginti ' du(e , Rome ,
J". On doit aus^i au P. Bcu-
n du pocmc laiin de Jnlts-
Ua , ftur la navîgalion de
e Colomb, qu'il donna , avec
de lui y eu iS^Q.
BENCÎITS, ou Dr nRNniS(no-
CliE> J, diT Hugues de Sienne, medr-
cin du i5". su'olc, mort à Rome* 9n
i'|58^ se distingua prinripalerarni .V
Feir.u'c el à Parme. Selon l'usage de
Sun temps , il s'oecupa surtout de
cuminentrr et de Iraduitt les rlasw-
qiics grecs cl arabes, c'est-àHiirc Hip-
Cratc et Avtccune; d nou!» avons de
le iiombrens commentaires sur ces '
deux grands médecins, ainsi que sur
Galien : I. In Jphorismos tiippfjcru-
tis et commentaria Galant ^ re^a/u-
ti<sin^aexpositio,ycmsCy i4{>^.' '"*
fol.; ibid., 1 5 1 7, I 5'â3, in-fol. , avec U
plujwrt des ouvrages suivants : ll.^u-
per qutirtam fert primi canonis Avi-
ccntue pnrclara erpositio , Venise ,
i5 1 7, iu-fol.; III. Consdia saUtberri-
ma ad omnes tp^riludines , ibid.,
1 5 1 y, in-fol.; IV. In très lihrvs JUicro-
t£chjù Galeni luculeutisMOia exposi-
tio , ibid., 1 5i5, in-fol.; V. In primi
canonis Avicennœf en primam laai-'
îentissimn expositio ^ Venise, i5j3,
în-foL; VI. /n tfuarti canonis Avi'
cenruB fen primam Iticnlentissima
«j]p05i<io, ibid, l'j'iS, iu-fol. — Bcn-
eius eut un fiU [ Fr.inçois Bercius},
qui professa la médecine à Padoue
avec distinction, et qui est mort eik
1487. Cet A.
BKNCUTÎNNI (Joseph), mort
à Florence, le 3r iuiltet 1808, k
sûixjiutc-dix-sepl ans. 11 était géné-
ralement estime , tant pour ses vertus
que poiu ses Ijleuls el se» lumières.
U a pulilie plusieurs ouvrages , et en
a écrit iKanwup d'auires qui n ont pas
vu le jour ; pjnui ceux qui ont tic im-
primés, on remarque : I. i4t f'iia di
Dante f ouvrage estimé; il. Nnwl
ditdo^hi de* morti \ III. g/i Eloç^j
dr'^li uomini illustri foscatii\ IV.
la Descrizionc delta t^nleria di Fi-
renze-j V. VKpoclw tU Sioria Ju'ren-'
ùftafjino al li^-i.
À.D-
BEND.\ [Finj'f*^!)!), riolon r^-
Wmp, nwilrc (les coiiioits du roi de
Pinwe, FnMcric II . ne J Attbcnalka,
fil liolïcmc , en t7'H), m<'rl à Pols-
«Um, le 7 mari 1786. Il eut plusieurs
ninîlres, enlre ;iutr«*!. un juif aveugle,
itommë I.œbel, KonyiYck, Fraiiris-
ccllo, (?iianï, elc. , c! ne \tv\i I.1 ma-
nière ^iraucun (Vrii\, H 1t rnidait ^"nr
» Sun violon , dit Hillrr , les son» le»
p phi9 bejU'K, le*> ptii» purs , le& plus
» aRiviibles que l'ou p'it entendre.
n Nul ne Tcgalail pour la prestesse da
R jeu cl l*eiecution dr-s trdit.s ;i Tnipi. n
De 5e« compositions . on n*a pulitié que
doit» xolos pour le violon. G — t.
Lt:iNDA (Georoe) , frère du prê-
chent , né h Allbcnatka , en 1731 ou
] 7^3 , fut Tun des plus habiles innsi-
cicus de rAllemagne. Appelé à Gutlia,
en >74^, comme maître de rhaj>eilc
du duc , il y compoM un grand nom-
bre de morceaux de musique sacrre
qui lui acquirent une grande réputa-
tion. Ses six sonates pour le clavecin ,
jiuliliees à iit'rlin m 1 ■; ^7 , ^ont cn-
4T»rc considérées loinnie cla5Mqnes, et,
de son vivant , svs symphonies étaient
;/n\M\ estimées que celles de Iluydn et
itc Mozart. En 1 7(>o , il IjI un v<iy.igc
en Italie, et ^on talent sVn acrnit
lieaucoup; on put en iuj:;er« à sou re-
tour, par son opéra de Ciro riconos-
ratio ^ et |iar hon intermède , r7 Buon
Tfiariîo , eiccuié à Golba rn 1 *j{/y.
lorsque la trruipe des ctunédieus de
Sevlï'r vint h G^iba, il ronipos.i «ou
Àriiuie à f^'axos , dont Wictuud avait
fjiit le.s parolis : ce duo^lrame , où il
n'y a point de rhant , et où l'on li**slrc
seul accompagne les >(-tiriimrit& des per-
sonnages, excita un vircnlliousia^me,
par la variété cl U virile de l'expres-
sion muMcale. Il fut appelé à Paris
|M»ur eu diri^ei l.i reprcsenL^ilîon.
j4riane fut jonée sur le théâtre italien;
ïuais le «vri'cs ii'fD fui jvis com|ili.t.
Cependant sa Mà^ét , i77S,w»o Ko»
méo et Juliette, 1778, {;rAod in-ji\,
son Pj grnalion f 1780, son OrpHM^
1787, et plusieurs autres ouvraj;**
souiiurcDt et étendireot u réputation.
Ou y admire un chant ori^^iiul, iIki
aci*orapaf;nentents heureux , cl une
^andcrirltessede niolift. Kn 1791,1!
publia td t'antateinlitulér; PlainU^é»
BeniJa, et ce fut son dernier ou* tage:
il parut oublier <-ntièrenitfnC sou art
« La inuind re (1 eu r des pré& , disait - il
» suuvent , me làit plus de plaisir cfue
v tuules Ici biusiques du monde. » Na-
liirolloment méUniolique , insouciant,
dissipé , il 1 e sut être ni sn^e ni bru-
reui. Il avait de fcsprit f I du pen-
chant à la médiiatioo. Il mourut le 6
uo?enibre i7(.>5. On a de lui , ouite
les ouvrages déjà cités , beaucoup de
musique de clavecin et d*Bii tre» opéra%.
— SoD (rhCy Joseph Btî*DA , riait
aussi un violon distin(0>é. (î — t.
HKNDELEU (Sau-mouJ. Kisif.
contif de la chambre et de b cliajt'Ile
du duc de fîpiitswici , ur à Queiillo-
buurg en iGH3 , mcrl en 17^4. I
avait une loii de basse-tailte si éten-
due , si belle et si fuite, que, dans vu
concert h I.oudres , elle couvrit le ion
de cinquante instruments , et, dao» Té-
plise de .St.-Paul, domina surcrlui de
Tiirpue. On raconte qu'à Dantug , après
avïiir préludé quelque temps sur Tûr-
RUe , il deplf>Ya toute ^a voix , et saisit
tfllcmrnt ifs auditears , qu'une temmr
acroucba tout ;i coup dans réf;lisc n^
nie. l.e mari de cette femme , ^joate-
t-on , qui él.iit sujet à la ;;<iuttr , fiilH
frappé de celte uouicUr inattendue,
que la guutle le quitta brn>;qiicnienl;
charmé d'avoir ainsi , plutôt qu'il ne
l'avait es[>éré, uu (ils de plub et la
goutte de moius, il incita llciidelv*
un f^i'anil repas, cl mit 5on ducat*
sons sa serviciie. Le duc de Hnm»-
wirk voulut l'eiilendre rhintcr sut
DEN
^ nuis il ne nnl Tt fuga-
|i donnjDl Ir aroil âe cha5-
iurèl voisin». G — t.
P ( Blaisc Colomoau > bâ-
keuéi'jl Autrrcliirn ^ iiAfpiit
felile ville du Brisgaw , en
■Il Ir jour à un aitisan. U
bunraii HTvii'e, eji (|ttalité
I Gt les cirapiipics (le 1 -^4 î
|>ntrr Us l^rtisiicus; rrj>en-
}éUÏi cncure que caiiit-iluc
|i lorsqu'cD i7f)3 , il fit la
pe d'une deuiot&cJlc de U
Irrratne d'Isembourg , qu'il
itcmetit Lerouited'l^ni-
■t, «n vaÎDf employer sod
ft rompre ce nijri.ipp; Ma-
ie deiUra qu'elle j^'y inlc-
1 |iour rapprocher un neii
m , elle créa Beiider b;i-
f Fmpire , cl lui envoya le
tbAJor. I*a ]i-iix dunl jntiit
! d'Aulrirhc ne fournit à
DUue occasion de se sif;na-
)ins, il e'uit p.irvenu .in
seral-iiktjor eu i '}Hi)^ ei il
IJfeDClioiis décommandant
; ftirtcrcs&c de Luicm-
' «fiant pnnr loi* me-
însiirgés bialïançons,
{jDommrr un gouverneur,
|i loinb.i 9nc Bciidcr. qui
lint a oblrnir le* ^rades de
feencral el fetd/.eu{;mciçter.
llbgeficc qui if«;iiitit entre
PE Latoiir, Beatilicu et Cor-
ber le coumandemcnt eu
pnée au baron de Kender ;
^t assister à aucune des
nportres sur les insurges ,
■tu Luxembourg que pour
nrtfr à Bruielles , à la suite
laDtriclnennrs, en dÀ^m-
ri y reçut le biîton de fcM-
I'' prand cordon de l'ordre
fLc'rèse. Sm\ âge et ses in-
|m prrmii'eaK pas, en 1 79i,
BEN i55
de prendre p.ut à la guerre conUe U
France, il retourna dans spn gouver-
nement de Luxembourg , en 1795, j
fui attaqué en août i7<)4t ^'* après un
blucitsde treize mois, fut oblige de capî-
luler. Il se retir.i à Vienne, et, peu de
temps après, l'empereur François 11
le nomma gouvcrneur-general de la
Bohème. Il mourut à l^rague, le ao
novembre 1798» âge de quatre-vingt-
cinq ans. St — T.
BP.NDISH ( Brigitte ), pelitc-fdle
d'Olivier Cromwel , et fille du général
Ireton , ressemblait autant h son [;rand-
pèi*e par le caractère que par la figure.
Elle joi(;nait à des manières et à use
contenance pleine de dignité , un cou-
rage mAle et une persévérance infati-
gable dans ses résolutions. Accoutu-
mée aux travaux les plus durs , pas-
sant la plus grande p^irlie de la jour-
net! parmi des ouvriers , dont le plus
misérable était mieux vêtu qu'elle ,
après avoir bu et mangé presque tou-
jours avec exchs des aliments les plus
grossiers , elle dormait quelques heu-
res , se levait, pour ainsi dire, avec
Buc nouvelle vie et de nouvelles forces^
séparait de ses plus riches vctemenM,
et, vers le soir, se rendait dans sa voi-
ture à Yarmouth , pour y briller dans
la société la plus clinisie, rendre des
visiles , s'occuper d'actes de charité
et de geuérosité , et expédier les af-
faires les plus importantes. Elle 3000-
tiit une ngide piété , mais peut-être
n'ctait-it point d'impiétés et de cniautc*
dont dlc nViii été capable , si les cir-
constances les lui eussent rendues né»
cessaires. Rllc prétendait avoir des ré-
velaiious , d'apris lesquelles elle rcgbit
invariablement sa conduite : c'était une
ressource qu'elle se réservait pour les
grandes ûeca^iou^. Ces rapports sin-
guliers avec le protccteiu* , dont les
talents , le génie et les vices se re*
irouvaicnC en die plus qu*eii aocuu
i54 BBH
Mitrr dfîs ilcfCcndantA de cet bomme
cxtriioidiuaire, out sruls aUirc Tat-
tf iitiuii sur sa vit , dont les rviinr-
tiH-tits uVurcnt d'ailleurs rien de re-
aiarqunhlr. S — d.
IiENi:OETTE (Jean-Ren^^iiCas-
•ntiMo?(ii),dil en luIitwV Grcà^heiUi^
rt en Fi'Auce le Bènédettf ^ peintre ^
naquit à Gênes . en lOiO. Il coiu-
mcuçn p.ir dcsiiinrr de liii^nênic à la
{ilumc, sur la marge dc& livras qu'où
ui donnait à son ëroir, di's arbres»
de» nnimaux et de petites maisons.
Sou jM're, voyant ces dispositions, le
lit étudier clirx Paggi ; après la mort
de cet artiste , xi passa dans ralcliop
de Jcan-Autuinc de' Ferrari, et, peu de
temps 4prês, reçut des leçons de van
Dick lui-iuèmc, qui voyageait en Ita-
lie. Il composa btentùl des ouvrages
qui lui tirent honneur. Ses sujets les
plus favoris etaieut ; Di^u qui crée les
animaux , Noé dans l'Arche ,
Ahrahiim prcï à sacrifier son fiîs ,
Jac(4* près de son père aveugle j
Jm - C. tfui chasse les vendeurs du
Temple; cnûn, des Marchés d'ani-
maux , des Campâmes remfdies
d'owriers, des f' endiuities , des Jîffr-
gerj tff leur'» iraupeattr. Il alla à Flo-
rence, où il [\X pour le |ial.iis Pittideux
lal>l«au\, dont l'un représentait Circé
entourée de dilJcrenii animaux , et
l'autre un Pa^ysage accompaf^ de
brebis et d'ogneitttx. Il alla ensuite à
Uome et à Naples, de la it H 'lo{;nc et
à Venise. Dans cette dernière ville, il
ritulia le Titien , Tinlorel , Paul \én>'
nêsc , rt mcriln tn protetiion du .séna-
teur S-igredo , qui se det lara son Me-
«êue. Il revint à Gènes; il travailla à
Sl.-I.uc , dans l'oratoire dédie à S. Jac-
ques-Ie- Majeur , qui est pr^s de l'cplise
de Notre-Dame drllc Grazie , aii\ do-
loinicains/ii Ca5fc//o,ctà St.-Mrirtiu.
I.e IkiieïUtle peiî;nit le portrait avec
(oût; il cul encore tv ulcut de graver
BËIV
àVeati-rorfe, datis If (^eniT Jr !<■•
Urandr. Se» plus l}rlles ;*ravure4 tout
un fJiogène tjui rherche un homme,
l'Entrée des animaur dans V.4rche,
S, Joseph dormant , l» Fuite en
EfL^yple , Circé, un flambrau à la
main, cherchant lex arviri^ d'.-ichUU,
la f'ierge dttns Vétabte { crtir dw-
nière pravure est trfis-rare; rllr a rta
liree iiir p.ipirr très- lin ), 1a fiaut^
rection de LazéUe, le Pot irait cT./*-
^ustitt Mascardi , litlerateur , oUif
de Sarzaiif . I#es originaux d** ce* ^-
Tun» sont du Ci^tij;Iioue lui-mènir,
ft d'autres auteurs italiens. O mn'tfre,
dk son tour, a cle iîPa\c |Mr hheM
Lasne,Cliâtillon,Cyrru*ille'(''^<cîroflW,
et .\ntoine- M;mc Zannetti de Veni«e.
Ou l'appeLi le Grtihetlo , h CÀHScàt
son style elêcant , nold^ , ri de sa coo-
leur vive et ttrillriiue. Il ^dU, sur
de sa vie, à Mintonc. rt sVitra
duc Charles 1"',, qui 1
forte pcnMon , et h- iii '
ses plais. Depuis long-toitjp5 ,Gi»ii-
glionc était tourmente' d** viulroie» al-"
l.iqucs de goutte. Il y snecomba nt
lO-jo. — Il Laissa deux ëlines qui sfr
firent quelque honneur iS&r.v*-ro«fl
son frti'CjCl Ftuwçuis son fiU. Cjt
dernier se bonw à imiter le «Ivle d»
son père. Le Musée a deux ii
Hciiedette. Ce maître , lUns
de si*s compositions,* rapptle J.»tip*if*-
Hassan ( fqr. lUssAN ) , qu'il a
quelquefois. I*r |iJ^'i3u ctak pV
et plus simple; Castiglioiio, plus
et plus fleuri. U fuit prendre g»t»W
de confondre le Grccbctto arec An-
toine-Marie Vassnilo, qui j aussi peuil
des paysage* , des fleurs cl de» anh
maui(. A — D.
BENEDETTI, ou BRNEOICn
(Alexakdue), médecin du t >•. »i*'
ele, qui ne se borna itas À coainwnter
les (irecs et les AraDcs , comme It*
(uûdccui? de son Uunpt , mat» r|itt piv-'
sacoa*
1
'1
BE9
xaul n.*MWmltpic les co{jisirs iiifi-
dèlrs, ce iDanifi!&ti do^ quelque lo-
toar vers b mctbodc d'ob5mdûnn. Il
iMi^iiit k Lrgnaoo» d^ns le trrhtoirc
dr Vérone , pr^iiqu^ »un an dons h
Gr^'« cl rile d« Csd^Iic, W profrssa
▼«rs i4<)^ à Padoue. sV-iaMii castiiie
à V«Duc , et Krvit dâiis lc% années de
celle rêpdUique. Ou ij^nore rrpoqiie
de .sa mort, qui, crrUinrinciitfrsl pos-
leneurc à 1 5 1 1 ^ piÛM[u'oD li^uvc
dans «•$ ouvraf;es des notions sur le
trrniblemeut de Icirr qui arriva celle
Jnti^-L) tu It;ilie. N'oici ta liste de ses
<Kivragc»: l. Traité f^vnèr al dts tna-
ladies, qu'on jkuI reg^irder cuinnie
un précis de U iucdec)ncç;recquc;cAr
i'auU'iir, à qurlquoA observations qui
lui Mïnt propres^ ajoute toiil ce qu'ont
dit Gallicn, Fauld'.Ecinc. Oritta^e ,
Athenee , eic. ; 11. De omnium à
v^rticeadi'lantam morhorum sis^nis^
€UUU9 , liijfcrentiis, irulicatiombus
êirtmediis^ iam simpUdhits , quUm
,oompositis.lih. A'A'A', VcuUc, i5oa,
.1555, in-fol. ; Bile, iSSl), in-4'..
lS4% i57i,in-fûl.; ouvrage de méde-
cine-pi-atiqn>, où rautonr roppcUe
plut'it les préceptes de la mcdeciuc
grecque que ceux des Arabes. 111, De
observtUione in pesdlentià ^ Venise,
1 4*p, iii-4 '.; Vasic, l 'j i6, in-loK; Bile,
i55i,iu-i-i; i'j38, in-6'., avec les
ouvrages danlrcs meilrr ins.l V, ^na-
iitp, sii'c de hhlorid cfitporis hu-
lihii F, Venise, 1497 , in-8'. ;
iSoa, iD-4'*-> iSi-;, in-ij; Pjri«,
iu-4". : StraslKHirg , i5i8,
1-8". V. De nu*H»ci atque* i^gri of'
îtu, UMlus, Lyon, i5o5, in-H".,
avec le Dt; meiUcituE r.laris scripto-
ribufy de Champier; Vï, A<^ Apho-
tiimrs, réimprimer |ttr Ijeni 1 (•'licune
«« f5i4 î Vil. Opgraonuiiuin unuin
toUecta, Venise, i53>. in loi. : Ha-
ie, 1539, ia-4\5 1549, ijya,
BEI? iftS
în-rni. On dit qu'il a an^M eoneotnu â
cu^ri^frlc tc\ledc l*1ine.— I/ps bio«
p'aplies citent uu aturc BcnEDi:Tn
(Jules -César ) d*.AquiU , meiiecin à
Homc,auquelondoit:I./>tfi'rp/wmf»,
Sêu cocUone qtia'utiones aJ tmrttictn
Jiif'pocratis , Aquila , 1 (>5*i , in-y*. ;
II. De loco in pleuritidc ^ Rome,
i(i44. i(>ç>5,in-H'.; UhEpistoU-
mm medicinalium lihri dixcm ,
Rome, i(>49, iu-4**-; IV. ConfuUa"
tiomim medicinalium opus utiU^ jn^
eunÂum nect^ssahum, elr., Venise,
i<'ôo, in-4'". Cet A.
BENEDETTI ( Pimbe de' ), po*le
italien, au comnirncrnient du i^\
siècle, était Génois. Il bahira plusieurs
années à Anvers , et y publia une inj!^-
comédin pjstorale , intitulép : il AÎA'
^ico legtito , ifio*^ , in - 19 , qui fut
aiissi impriQice à \ i'ni>e la ntemr .ui-
nee. I) aida Otbon Vjïuûis à publier
son travail sur lloiace. où Tun trouve
les odes traduites en dii^-rcnlrs lan-
gues; buU de ces oJcs «ont traduites
en stances italiennes par noire Hc-
oedetti. Ce livre, dcdic à Farchiduc
Albert , e^t inïitule : Quînli J/oratii
Flacciemlleituita^ imtiç^inibui in <rt
inciiis , nciisifue illusirata , studio
Othonis f'ivnii Batavo-LugdunensiSt
Anvers , lOia, in-4''- Vacuius avoue,
dans vui (^pîlrc dedicaioire , les se-
cours qu'il a reçus de Bcnodetti.G'— É«
BENEDETTI (Antoine). jesnil«
italien , ne le 9 mars i ■; 1 5 , d'une fa-
mille noble de Kermo ( Fermano , di-
sent les Dictionnaires il.iliens; ce que
les savants rcdactcurs d'un Diction •
naire français rendent par : de fer-
mano^ en lutic), entra dans l'ordre
en 1735 , cl fit ses vœui en 1749* U
nrofessii , pendant plu.^irurs années ,
la theiuriquc dans le collège romain.
Le désir do faire entrer Us nuillrtireft
ronieJies de Plante dans IVducation
de la jeuucsâc , l'engagea à en TOulutr
l5<; BEN
|)ub1trr qtiati'f y pur(;(vs àc et quï poti-
▼Jiit les rendre (langcreuscs pom les
UKieiirs , ex arcorDp^tgncfs de iiotrs
c&plicdùvps ; kl première dvH qtiaire
|».irul AOin ce lilre : Marti Piauri
AuUdaria emendatms édita et corn-
mmtariis illu^traia , rtr. , tiunic ,
1 7^4 1 iû-K'\; mais , soil que t»! \-ssm
n'eât pu!«it réussi , soit pmir tout .'iittre
molif, il De publia puiot l<*s trui« au-
tres ; cl ToiU (-e qtte le DietioMtiairc
(lool on vient de parler, appelle rm^r
édition dé Plautc avec des commen-
taires et âci ixotcS. Après \n »upprrv
ftiuii dci jcfsuitcs . Briiwlrtli se retira
Ains « puiric. Il pnsscd.iii un r«hi-
ncl Ir^s - ntiie d';intiquites il de me'-
dailles ; it rliuisil les plus belles me'-
«bîUe» j»rcrqrie5 encore inédites , y en
ajouta pliisiciir.^ titres des câlmiris de
«piclqiies-iins de ses amis , les expli-
qua poi' de vnv.tutps notes, y jnignit
celles de faliW Oderic, noble g^uow
3ui flVâit , comme lai , e'te jésuite, et
onttâ au public iiti volume <*stimc des
aiitiqu.iirc!» , inlitnié : JVumismata
grœca non anlè vulq;ata , tftue j4n-
ionius BenediclHs è suo maxime etex
amicorum museii selegit, etc. , Rome ,
i77'7. Il Diounit à Fermo, en 178!^,
âge ae soiiante-lrei^e ans. (i'^E.
liENKDETTO. foy. Mincrixo.
fiENKDKTTODA KOVEZZANO,
Ttommc ainsi parce qu'il Hait nt à Ro-
vczzADO , aux environs de Florence.
On a peu de dei^iiU *ur sa vie prÎTce ;
on sait neamuuins qu'il existait en
l5oo, cl qu'après avoir exécuté le
tombeau en marbre du gonfalonior
Pierre Soderini , dans IVpIise df I Car-
miné de riorcnce, cl relui de Oddo
Àltoviti, il conrnurnt , nvcc le Sanso-
vino et Bacno Bandinelli , aux oiivra-
f;cs de sculptare de la catliediale, et
fut chargé de la stalue en marbre de
6. Jean. Eu i5i5f d eiitreprit un su-
perbe inoauoJCDl com|K)sé de statues
BEN
rt de bi«-relicf< , que les reliçîeat it
VaU'ombrosa érigeaient À la mémoire
de S. Jean Gualbrrt , \n\r fondateur.
Cet ouvrage , auquel BenedcUo tra-
vailb {lendant dix aii<i, fut fini dim
une maison située hors les portes et
la ville, pf qui smail ordiuaimftCiit
d'lial>il.ttion au général de lurdre. On
iié;;îigea de faire transporter ces bdlet
sculptures à leur destination ; elles re».
ttreut exposées, pendant la guerre
de i55o, aux cIÎcLs dr nguoranic
barliarie des soldais , rt fnrenî entiè-
reencnt mutilées. B^nedclfo fut appeK
au service du roi d'Angleicrrc ( sjni
doute Henri V] Il ) , et exérata dans c«
pays beanroup de sculptures en mar-
bre et en brome , et pariirnliirfmcBt
le tombeau du roi : il fui richement r^
compensé. F>lanr ensuite revenu dani
sa patnr, i\ éprotiva l'accidctil le plit»
«flrenx pour un artiste ; il deriot avrn-
glc; mais il supporta cette infirmiiê
avi'C résignation , remereiaot même
la Providence de ce qu'elle lui awil
permis d'amasser par ses travaux m*
sez de fortune poitr ^Irc h l'abri du be-
soin dans sa vieillesse. Bunedelto da
Rovczzano , mourut ver*- Tan 1 55o.
C-w.
RENEDICTIS ( Jeai* - BAPTisn
DE* î, jésuite célèbre dans tes écoles de
philosophie péri|iatclirirnne, au 17*,
siècle, naquit à Ostuiii, petite fHled<
h province de Lccce, terre d'Oirantc»
le 10 janvier iGia. Entré dans ta com-
pagnie eu 1659, le jour annivcrsiirv
de sa naissance, il fit profession m
1677. Il enseignila pKdosopbie db
théologie , d'abord à î.iipia, et ensuiit
à Naples. Son opiniâtreté à soutenirU
philosophiepéri|^tPtit'iennrctlatltf*-
logie scolastiqoc contre les partÎMO*
de la naissante philosojdiie de IV»-
earles, et contre irux des nouvellri
doctrines de Baius et de Jan^éniui,
reulraîua djins des querelle» trH'TtfC^
T&ii à U iiti de qiiîtttT Nâ-
|uclqur séjour en Àtcilr, tt
tsuîtr j Uotnc en t^oS: de
son f^rand igr , il coiitioua
tt pour la incinc Cituse , et
pour âiiiM clin* , l.i plume
fie. 11 mou rut Miltitoment,
Al un« «.'lip.sc. Je 1 5 niiti
loîliia' ];iburicux écrivain :
ta poética cr ils quœspar-
]f aliàs in colUf^, soc, Jesu
^ripta sunt collecta et in
mtis di^esta ^ oi\\r9Ç,c qui
do lui, Diiiis qu'il eut le nie-
KiobltT^ elduul il oc publia
lux premiers volnraes ; le
9ntcaaol 1rs poésies lyri-
>lcs, i6é0» in- 12, cl le
I où sout les epigramraes ,
tk trattr De fontiOtis argit-
earum rrcto mu, il>id. ,
lia. II. Philusophia péri-
^mis^uinque contpreUensa^
BH^-<(i, 4V0I. itj-K'. A 1.1
^êmc volume , qui coii tient
^«iquc, il tiveitit que, pour
He» caïufs, il rctnft à un
ps la public^tTOii du ciit-
PI4U il ne l'a p.is pulilte.
il volumes ont eië rcimpri-
kblc,Vrtu&c, i^a3,iu-i'i.
pv apitlogeiiche in difesa
(^ascola-Uicn e delLt filo-
fotetica 4i Benedctlo Me-
bU», 1^4» ÎQ * I '>' ^f^lon
|i. AUlino De si{;nine point
|r quelques-uns luut cru , Ni
r.iuietir, du mot Alelium^
t uuin liiliu de Lecee^ niais
M grec «îtftivi: (vrai, vifri-
I paf'-lÀ le F. de* Bcncdidîs
diquer son aUjciKiuent in-
e* quM croyait b vêt it^. Ce
^Kilce« lettres, où qtielqurs
fipoliuius ii*eiJienl pas me-
lii excitèrent j Napfes de si
cuplre routeur. iV.
«EN 157
itrictr.iductionil;i!ienDede5£n/rc£iCT#f
lie CicanOte et d'Euiloxe sur le»
Lettres provinciales ^ criits en fran-
(;ijs pjr le P. Oaniél ( et non point
(wr le P. Bouhours ), Kaples, i(kj5,
in-8 ". Il idiguit à sa traduction une pre<
l'ace où il lativail denfuivcau\ traitsunr
SCS adversaires : ce fui ^pprucmnimt
ec qui (it mettre ce livre à rinfîcx.V.Ufie
nMtreliaductiunitalieruediiiVo/iWedc
Dcscartes, ouvrage français du rarmc
jésuite , Gênes , i-joô.tn^". VI. Dr*
VefensesH àe&Apolngies^r[\i'\\ pithlu
à Home .en i -^ o5 cl 1 -^05 , pour sou»
tenir ses premières lettres sur la p1ul<^
Sophie peripnlelKicnnc, etc. G— rf,
BENEDICTLS (Jean), inédcrm
allemand du iG'. sierlc, dont te nom
véritable e»t inconnu , pAr suite de
l'usage de ces temps, de Intiniser tons
les noms propres, exerça s.i profes-
sion à Rome, Venise, B<iIoî;ne,et flf>-
rissail Vffs 1 54^. ^ousne rindîipK'ns
iriqucpourconserverlesouvenird'nne
epidcmir de suetlc qui alîliKO.i TAlIc-
mapnc vers i53o, eldi»»tiJenedictus
a indique U-s moyens curalifs et pro*
6ervalifs. On a de Un : 1, Re^imen de
nûvo et priùs Gcrmanite inauditù
morbo , ipiem passim Au^licnm su~
dorem . alïi ^urgettUonem appcUatttj
prœser\'ativum et curMivum hujus
et cujusvis epidfJiiiip utilissimum ,
Cracovie, i55o, in-H'. ; II. Libellus
nttvus de cousis et curatione pestilen-
tite , Cracovie , 1 5u 1 , in-4". ; 1 55a ,
in-8". Cet A.
liENETON DE Mon awoe de Pet-
BiTïs ( Étilwhe -r.LAunr, \ mort à
Paris eu i ^Sa , après «voir cic gcc-
damie de la j;aide du roi , a laissé:
I. Dissertations sur les tentes ou pe*
yMons de guerre , 1755. iu-ii; IL
Commentaires sur les enseignes Je
guerre, 174a . in-8".; III. Traité
des marques nationales, i75«), in-
1 3 ; l V . Histoire de ta guerre, \ 7.^1,
»
i58 nEN
iii-ia; V. Eloge fu'itori^ie âa /«
chasse^ 1-55, iii-iu. A. B — t.
dfcin, 110 à Fcrrare !c 3 fcv. 1 658, reçu
dudcur en 1 68o , d'nbord professeur
il Tuaiversiic* de FriMre, H rarderiu
de riiôpital de cette ville, puis tnédc-
riii du duc de I\riiitoi)p, ue mc'rilo le
souvi:nirdc l;i posleriu- que |jOHr un
ouvrage de médecine ciiioiii(]u«. c'esl-
i-ilirc, où soiil r:jp[Mjrle5 liuis les pré-
ceptes médicaux qui peuvent être; .ip-
pliques auT ccivuiuriies du culte :
Corpus medicn-moraie diyisuin in
Huas partrs; prima conti/tt't adtêo-
tationes in Joannis Bmcarini , m<N
dici FârrarL'usis , dispensaiiontim
-médico -moralium coHones dtufdt^
cim^tolidrin ei^danaiioims dejeju-
rtio quadm^tsimali ,• sccumia cori'
tinet uppendiccm ths missd et de
horis canonU'iSy additwtwm atl pn~
Tochos f monittlium confasores et
•medicos . ubi de conffssione, tda-
tico ac rxtrefnd unciionc. quantum
4ul medicos attiiiet, Coroliarla, ad-
dilwnes et complemmUnn de pxni-
tantih ac de oraliond ^ M^uloiic ,
j^iS, in-4\ Cet A.
BÉNÉV BNT (JrmÎMEDE), conseil-
lerdu roi, e[ trésorier de FraDce, en U
géiierAlitc de Berri , a traduit du latin
de Claudicn, eu vers lirruïqiu's, la
iiièri- iuttluléc le Phénix. Ou a encore
de cet auteur : I. Plaintes funèbres
sur le décès de J'hinrois de Bttxt^-
vnU . son père , K»ris , O, Mm cl ,
jljo8, in-H". de 3<> p. On apprend,
dans cette pièce, que sou |KTr, à TJge
de soixanle-^pt aus , avuit oleeriA>e
par 1.1 cïiute d'une uj.iisun. H. Dis-
ctpura des faits héroi/fues de Henrt-l^
Grand r. en forme de Panégyrique^
ParÎÂ* t (il I , in - S. j lu. Discours
sut la Mort de jM'**'. de Lionne Isa-
brau de Sciviettt , Paris, iGri, in-
4".; IV. Oraiion funèbre de Frarv
BKTf
cois^ cardinal de Joueuse» Paris,
t6i(>, i^-tJ^; V. H aran^e funèbre
fie Pierre i cardinal d< Gondy\ l^i»
ns, f6i6,în-8". Les auteurs drl*
Bibliothèipie histori^pie de France
(iiMiugnent JerAme de lii^nevcot , lr<t-
soricr de lVj;Iisr de Bourse* , de J^
fotnc, qu'ils uuniuient mal, de Bem-
i^Tnl j trésorier de France ^ mais c*cst
une eireur. \V— »s.
ItENEVOU (AwTomE), chiniT-
gien iiatieu dLttinf;ue', ne d<^n9 le duché
deSpolcte, en iOUj, et uiort,le 70111
1736, à FkirfDCc, où il pratiqua ma
art avec de grands succè^KCompaçnuo
des Valsalva, des Murga^ii, îlcon-
cuurnt À porter dans la chirurpe d
l'analornie les grandes mes qui signa-
leutre{HX|uc où ils vécurent. On a de
lui : I. Lettera sopra la cataratta
flaucvrnatosn , Flurencc , 1 i|aa, in*
8'., adressée À Vaïsalva; II. Nuovû
pTvpoiizione intorno alla carunttda
deîV uretra dctta carnoxittï; -/g*
Biinnta sopra la cataratta gUauo-
matosa , Florence , 1 7 u^ , in - 1 1.
Dans cet ouvrage , Beiievoli s'cTiw
contre l'usage des bougies corrosivet,
dont la chirurgie de nos jours a rc»
connu le dangereux abus. III. Mata-
festo sopra alcune accuse contenuu
in uno certo parère dcl signor Pic
tro Paoli Lupiy Florence, i-So,
iii-4"., ouvrage polémique sur le ^ieg*
de la cataracte, qu*il soutient, contre
I.upi, résider dans le ciy^t^Uîn. iV.
Giaslijicazione deltc rfpliiale ac-
cuse del sigrtor Pietro Paoli l.upi^
Florence, 1754 , i"-4''** ouvrage do
nu'mc genre; V. Dixsertazioni sopra
Vorigirte dclV ernîa intestinale ■• i*
torno alla più frequeme cagvtoe
delV iscfuiria : sopra il leucoma'.
ag{^iuniâi»i quarauta osservaztom ,
Florence, 1 747 . 't»-4''*) ouvrage pra-
tique qui ji le luffrite de tous \es boM
iccucii& d*observaiiuns, C et A.
( Pierre), m? h Iffont-
(ut d'abord *lircc-
KF.H
1^9
DiViiu do corrcs|>ootlanL'c,
I d'afliiirts, cl propriclairc
t j4jficlufs de Paris, H
pUci de la cotamission des
daiit la itfvolmtOD , et nii-
litrricar, lorsdd'insUlU-
ttoirr. En 1707» *^ ''^'*' "''*
tK Li Belgique les parties de
llioii d« »oi4 miuÎMi^rf. Il
C&îfuc pour être cuntiiuie
kDCliua%, diins le [>taii de
B royitlMc de LiivilU'beur-
MrSU, daiu cettt.' circoiis-
ton AlUcliemcnt à \a rr'pii-
^t rfinpUce^ avant le 18
la «cplrinbrc 1707)1 P"""
ps de NciircliÂlonU) aujour-
*»jr, etc. Api'cs U révolu-
9 knuuaire, Bt'uczfch fut
i&etUer d ctal , 1 1 il eut Tiiis-
pal.us de» Tudenc5. Loris
kiuD du gf'ucrâi Leclcrc à
^:iCf beoeieclt r.iccoinpai;itâ
Iro de prcfct culonul , et
t!iA atlc \\f . en i.Siv?.. I.e
lent cun&ultiire accurda uue
|lf&il«iixlilles. K.
ET (6.) reçut, dit -on,
Bqud qp donne la &i|^ut(i-
EHit Benoit , j cause de sa
. Ne dans le x^x^. siède, k
I» pré* de St.-Jean de Mau-
ta*éiiil qu'un simple ben;er,
m^ du dati^crqiic présen-
^Kdu }^\\ùm à Avignon,
^irojcl de fjire coTislruirc
|r ce fleuve. Il eu obtint b
p de Téveque , et ou dit
^ lui-mt^mc ce inonunicnt.
ini qui aftirmcnt oe Ciit ne
f:iimma»\ le «amt .icquit les
>cx» oéccisaires pour c\c-
ft telle eiitrrprisp; mAis,
\j ded miracles ^ttlcsti-ixiit
lui avait iuipi^'c ûa pro-
jrt. Ils wsnrrnt raèinc que res un-
rades se proloii;;èreut ju>qu*.iprè» s.i
mort, qui eut heu en 1 r84< i^ p*"'t
d'Avignon , conimonre «11177, ne
fut acbcv<f qu'en 1 188, <t on conv-
iniisit sur ee pont une ch.>pclle où 1«
corps dn saint fut dépose. Lorsqu'cu
i(>6«) une partie du pont s'ecrotila,
ce corps fut relire, et après cinq cents
ans de sépulture , ne parut p:is .ivoir
subi aucune alreratiun ; en i<Î7i, il
fut pond dans IVglisc de^ cdestins,
L^f^lise hoDorc S. Benezct le 1 { .ivril*
D— T.
liENEZKT (ArrroiifE), l'un des
premiers défenseur» de U liberté des
nfcgres, naquit eu 1715, d'une bonne
Cimiltef â St. -Quentin en Picardie.
Son père, qui se trouvait au nombre
des pt^estaots que la révocation de
redit de Nantes diassa de leur patrie,
vint s'établir à Londres en 1715. L^,
Antoine, après avoir fait de bonne»
e'tudes, fut mis en apprentissaf;echel
nu ricbc tnarcbaud. H abandonna bien*
tôt de Ini-mèmc celle carrière, iiour
•pprendrc la profession de tonnelier;
mais ayant, en 1751 , suivi sa fimille
à Philadelpbio, Lindis ([uc ses frère»
prub^Taicut dans le rammerce, il rc-
sdut de consacrer sa vie à Tinstruc-
tiou d'tin peuple encore plonge dans
ri{;Dorance. 11 adopta les principes re-
ligieux des quakert, et plus ardem-
ment encore leur enthousiasme pour
raflTiMnchisscmtnt des noirs. 11 publiji
sui' ce sujet plusieurs écrite, ilout l'nn
a pour litre : ^^vertis semant à la
Grande-Bretagne et à ses colonies ,
ou Tableau abrégé de l'titaS misé'
rable des rw^rcs esclaves dans 1rs
dominations ans^laiiûs j ï7'>7. in-8".
St Rr.Lalion historique de la Ctiinée ,
avec une recherrhe sur l'orif^tne et
Us progrès de la traite des A*"^<rf ,
snr sa nature et ses déplorables ef-
fets, parut, pour b prcmicrc ïois ^
en 1 76.1 , et a e'ic" rcimphinfe pour ta
iju.)tn«;me en 1788, Londifs, in-B".-
Sts talnilî., >»u arÙTÙc , U luytuCC
lie »cs iutciilîonSf sa Intsir.iiMiicc lui
procurèrent une gMitdc popubiiio.
Suu extérieur etJÎt liùs-niuac^tc ; il
ne porLttit ((ue de.s tubits de pauiie ,
pat ce que, dis^il'il, après les avuir
U5CS pciid.iut ptuMeurc» années, ils
pouvaient encore servir h vêiir des
indigent», ll^ivdit cuutumcde dire que
r^cie de charité' le pins diflirilr était de
supporter b déraison de» Itumuic:».
Vers la Un de sa vie, il disait à un
jeune ami (|u*d |)erdait peu à peu la
métQoire ; a mais , diijui;iit - il , cela
» me donne un grand avantage sur
;» VOU&; car ta lecture d'un boo livre
» DC vous donne du plaisir que la
» première fuis , et moi , eu le rcli-
» sant, j*ai toujours le plaisir de la nou-
V TCauté. ■) Lorsque , vers i-rSO, un
nombre coDsidcrublc de iamilles fran-
çaises furent, sur quelijues soupçons
bolitiqiies , transportées de l'Acadie
aans la Pensjlvanîe, Benezet s'em-
pre!t5a de voler au secours de ses in-
fortunés compatriotes , et provoqua ,
en leur faveur, unecuiitnbntiuu volon-
taire dont il fut nommé l'agent. CVst
h se> effoits surtout qu*on doit l'éta-
blissement d'une école â Philadelphie,
pourriustructiou des noirs ; il y sacri-
fia sa fortune ei sa santé, et continua
la diriger jusqu'à sa mort, arrivée
en 1 '}8i. 11 laissa , par sua trsMmcnt,
U peu de bien qu'il possédaïi , à
cette école qu'il avait créée. Dans
sa dernit-rc maladie, il $r leva de
son lit pour aller tirer de son se-
crétaire sii dollars destinés k assister
une pauvre frimuc veuve, qu'il sou-
tenait depuis lonf;-tcmps; et ce fui la
dernière <iction de sa vie. Son convoi
funéraire fut suivi par une foule do
personnes de tous les rangs , de tous
Jc5 parti» j ci par quelr^uu c«utaiuca
I
BE5
de nè^;re«, dont iJ avait été
leur particulier. Ou rapuoi
oOicier qui avait s<Tvi d.ini» Pjiî
amérnuiiuc pcndjni la ^ucx»: de
depvflibQce, dit publiqut'ractil ctii
occasion u qu'il amicrait mimt
Antoine Benrzet dans ce eercaeit,.
(Korge Washington avec tout*
rrfiOiTin)é«. » Dr» éoriv^uns anf^
qui ont be.^ueoup loliécc [ ' '
fti-mbierit avoir évité de u .
né fiançais. 6<^
BKSGF.L (jKA[f-At.»«T), ^
togieu luthérien, naquit m ifiS
Wmncden lUns le Wurlemberp, 1
pcre ecclésiastique. Il i'n s^<ï élud
Stuttgardet à Tubuigen, fut ea\
pasteur et professeur à Dmkcs^
La langutr grecque éttit un des 11
dpaux. objets de son cnseignem
et il a'occiijki surtout dos Pêrcj
l'Église et dii Noui^eau- Testtat
Ses conoaissanccs et ses Ir&rau
firent smcessivement élever
rentes dignités e- '
i^Si, la faculté tj<
Liugen lui conféra le UtiY de dod
Il mourut à la Un de l'année 1
Beugel est le prcuiiel' lhéologi»u
thcrieu qui ait tr^iité eu lotalitc U
tique des écrits ^t Nouveau-T
ment avec la sagacité ^ U paiicof
la sagesse de jugement que rrqi
un pareil travail. La partie qui
sisic à reclili*-r le texte est sm
celle où il s'est montré supéri
On fait moins de cas d« U pûtâ
réflexions où l'auteur s*es( quel
fois Uis>é égarer pur son penchar
mysticisme. Son explicition de \*i
calypse l'a fait regarder p^rquek
personnes comme un prophète
pire, et , par le plus grand
comme nn e nthuuïi.islr. 11
idées particulières sur U
monde qu'd se plais.nit i dévdof
Ou C9tiiÙ4it ses laocurs et soa C£
M
BEN
iDtmèmcrpii li^
K« &cn(iinenl9 m mj*
logic ont lotijours rendu
«érudition et à l'ulilitc de
;riiique4. Ou « de lui un
re d'ouvrages., rt prînfi-
* Novum Testamenlnm
adttmatum ut leiius
tdiùonum meduilam
c. .Tubtngcn, 1734, iu-
incr» i^9«», in-8"., par
Ërui-ht kengcl , fils de
n. //artnonie exacte
Évan^élistes ., etc. Tu-
3ti, 1747» I7<>6, ia-H".;
talion lies révélntions de
pu pîulôi de J." C. , *^lc. ,
, 1740 , 174^» i^-8^;
tetnporum à principio
Ri Htconomiœ dii^inœ y clc, ^
1755; V. Cj^clus, sit'g
B^no solis , etc. , ad in-
l doctrinœ prcpfieticœ ^
fi. in-8". G — T.
[ \ .junM:onsullcet
lt loe, ne' en i5*>y.
hy Jrtiis le droit le mirent
tr«i{nM n'avait eocorc que
ÉLs de <^ti(^('('der <iu fameux
n prufcs!»;iil cette science
rcTMte Ai* Bourges. 11 rnt
iqu'à deux raille écoliers ,
• drpnif iS^S jusqu'en
^qac où it mourut , âgé de
sept ans, lassant un fils
i plusieurs charges
ture, et une fille qui
ninçois Pinnson, pro-
itpçiue d.ins la mOmc uni-
|T n^i avait compose
fices » qu'il ne put
iu pein iiU , François Pins-
1 au ikirlcoicnt de Paris , le
le piu)lu eu 1659, h PaHs j
K.
ON. Fi^y. GoBioiviDzis
REÎf
i6f
(iTSON (.lEAri\ archcvt^<|uc
d'UpsjI , ne m Sucdo en 14 '7-
Chiislopbcde ljavièrcqui,cn vertu du
tr.iilc de Cal/nar » avait re;;nc sur les
trois peuples Scandinaves, étant mort
en 1 44^ î plusieurs familles de Suède
aspirèrent au trône de ce pajs. Celle
des Oxensliern avait des prtisans
nombreux ; mats celle des Bf>nde l'cm-
porta . et Charles Canurson Bonde
fut proclame roi sou» le nom de
Charles FUI. I^rs Danois élurent
Christian d'Oldenbourg, l/arehevê-
que d'Upsal , qui était de la maison
des Osenslicrn, entra en nê{;ori.ilioti
avec Chrislianj cl entreprit de préci-
piter Cliarles du irùne. Il protestn
contre le serment prêté à ce roi , et
rassembla des troupes. Charles se
hâta de marcher contre lui , et lui
livra bataille; mais ayant ete mis en
ftiile, et les habilanti de Sft>fkholm ,
où d se retira, se montrant irréso-
lus, il quitta le royaume pour cher-
cher un asylc à Daniziek. L'iirchev^-
que obtint une bulle du pajH* qui
rantorisait à diriger le pouveruemcnt,
parce que ChaHrs s'était rendu rou-
pable de plusieurs injuslices , et qu'il
avait empiété .sur les droits de l'église.
peu après, le roi de Dancmarck. fut
appelé, et obtint la couronne de
Suède. Pendant le sepur qu'il fit
dans la province de Finlande ;, il J
rut, dans le diocèse d^Upsal, une iu*
surrccliou de paysans , qui se plai-
gnaient de l'<iu;:raen1ation des im-
pôts. L'archevêque entra en négo-
ciation avec eux, et leur accorda une
amnistie. Christian , de retour k
Stockholm , accusa le prélat de tra-
hison , et le fit arrêter. Le clergé
présenta des réclamations, et la cour
de Kome menaça des foudres ecclé-
siastiques ; mais le roi ne rendit point
la Uberté â Tarchev^-quc , et le (it
conduire prisonnier à Copenfaagu»,
11
iSï BEN
où il ctâît rploiirnc liiUmclmc anrcs
aToir pris acs mesures p^ui- r.-iami-
nisljxlioii du rov^miK* (le Suéde. Cc-
pcndtiiit , de iiuuvtaii& Iroiibirs écU-
ScrciiL KcUil , évoque dv LiiikoptnSt
et p.ircDt de EtcnglMJn , se mil à la
tétc di'S puy&iuis, et dciuand:i que
rarclicvèfj.ic fut ivmis m Ubcrk*.
Clurles Gdnutson , înt>lruit de ce qui
&c passait eu Sni-dt, retounn dans
ce pays pour tiror parti dos rirconv
tauix'.s. Les amis (|u'd avait conservés
parvinrent à lut fairft rrudrc le |wu-
voir suprême, cl U fut proclame' roi
une secoude fois, ea i464- Oins-
ban, pour iibaitrc ce rival, eut re-
cours à rarcbevèque, cl lui rendit la
liberté. Seconde [urKettil, Bcngtsou
souleva les Suédois couLre Clurle» ,
qui fut de nouveau réduit à rcnouccr
au trône ; mais tes deux prélats s'em-
parHeiit eux-riKmes du gouvcrne-
mcol . et Kcilii ('Uct mort, [kn^Uon
Texerçi seul $ous le dudi d'adnûnis-
Irateur.Son orf;:icil et sa dureté di-
inimicrcnt ccpeniLutt le nombre de
«es partisane, n il euit menace d'une
chuta procbjiiic. Avant de succom*
bcr, U ralluma la j'iîerre civile ^ et
la nation fui parb^réo en fcclîons que
la haine et la vfMi;.'arw:e cntraîuèrpnt
ai\n plus affreux excès, l^nfin on rap-
pela Charles^ qui pour la troisicrie
fois remonla sur le ti-ùne, ctsy niaîn-
tînt jusqu'à sa mort, l/arcbevcquc ,
ah'tndonmf de tnu.i s.cs ;imîs, piVt la
fuite, et sr reudil à nied'OEIatid, où
il mourut en 1467» ^» — -*^^-
BKM (Pavl), UlKfratcurH criù-
quc cclclire aux 16*. et 17'. siècles,
iiaquit vers l'an i.|53, non pas à
Gubbio, curome l'ont dit Tumasini,
Lorento Cr.if^«o, Gtiiliui, etc. , mais
(btns rile de Candie, coimnc il le <bl
lui-mt-Jiie dans m coi» m raison d'Hu-
mère, de Virgile et du TasM.*; mais
IrouAporlc des ton enfance ^ et clerv à
BEff il
Gnbbtn, il adnpu en ^iielifM
cette ville ponr pairie, cl prit,
snn epitaplie rpril fit lui-mèmr , I
d'Euguhinus.Ccst ce qiu a te
les auteurs qu'on vifDt die uonm
entra dans la compagnie de J
et y continua ses ciude» avec
coup d'ardeur; mais araut voui
bHcruii Cointnentm'rp xiirtr fin
de PLiCon , où d 1
asser. de réserve -
cette publiealtOQ lui iiit inrctd
en conçut du dépit, quilLi l'ha
jcsuite, et ne garda que relui de 1
Il fut successivement scrre'taired
dinal Madrucci » eC du doc d'L
François - Marie II ; profi^sc
théoloçie à Pérousc , de pliiloi
au coUcp;e de lu Sapîence a Bon
enfin de belles-lettres dans l'umi
dcPaduuc. Ilypf
trois ans, avec si\
Doraires,tt, ay^ittl obt<
en i6'i3, il conserva i
traitement. U mourut h Padoiie
février 1 t>a5 , laissant pour hé
de sa btbliollièque et du reste 1
mobilier les tbcalius de crtlc v
avait fait con bruire k ses frais
1G11 , d«2)s l'e^ise des relif;
de Sic -Glaire, et il avait dote
rente annuclic uu ' 1 p4
et pour tou5 les pi . . c^i
de l'université do Tridouc ; îl y
cficl enterre le primier. C*Â
bommc d'un {^rand sivuir, tuai
porte' à ces rombuts UtUrairc
se maintictmeni raremriiC da
bornes de la modcrati'^n <-' '"
rencc. Tomasini a fort '
dans son cloge : «Ctin. i.n..
» coniroversisie ou im soldat,
u philosophe eî un urjteur. •
des querelles à Komr, pour so
sur la grâce efficace et sur l
arbitre ; il m eut ensuite pour
drc le Paslorjido, du Guartni
nF.M
|urf d'un ri-itiiiuf, cl \a
du T.use , coDiit les ccn-
tadrmicicDS de la Cnisca.
I bien plu5 (;rflvcâ en alU-
iur.mt Ql tâcbanl de dis-
^orabiilnrc de ers aciidc-
ke rcspccLiit dans ses rri-
^ancjens, ni \f-s modenirs,
I, ni D:tnte, ni Horoace. Il
koius pour lui faire bcAU-
Snis ; et U plupart tie% opi-
•Aircs uti autres , ne Vdliul
d'^rr soiitrnurs à ce piix.
lii\ ouvra^e^ i{uM ;i tai&srs
Tuntjpum Platonis^sive in
aUftte dWinam Platonis
is philoiophiam thcades
ti§putaUone tU afféctiOus
\b oratore^ Rome^ 1 5ç)\ et
•.; Padonc, l6i4 î ll-^c
EU Baronii aniudibus dis-
►rue , I 5f>G , io - 4"- et in-
pc .ipulu^ir de CCS annales
^Vïiqtie de Pjïutajr. II!.
tm raiione dirimi possit
ta qu/r in prœsens de effi-
\aiixUio et iibero arbitrio
pilns ciUlwUcos aptatur ,
po3, ÎD-i"* HociierchaDt
^de p:iciijC4tion , il s'attira ,
ïaj»c , une guerre des plus
ftou livre fut tni^ à l'imlex,
|c. IV- Dispuialio in qu/i
pr.nUire comœdiam ai-
fdiarn nu^rrorttni innculis
, P;i(l')ue, iGoOjin-i"'
Bei t;ition l;ilitie , oîi il ^)u-
s tr2{;<Mics et les cuinedlcs
lire ccriiesen prose» Faus-
Oy Uttrratcur de Padoue,
ce foicc, en italien : il dé-
oésit et les vers , et B^-ni
pas. V. Deux écrits eu fi-
^stor pJo df Tiuarini, pa-
rti , 1 un à Paduuc l't l'autre
lOoo » in- 4".» et qnc IVin
c d*»uti€» ècriu sur U mêioc
Kujrl, dans le ton». IV, des Œuvres
du Guariui , iroprimés il Vérone , en
jjStj, in*4"' VI. Comparaziorte di
umero^ rirgiliOyC Tasif), clc.^ Pa-
doue, 1607, iOia,in-4''.Cetouvriige
clAÏt d'aburd divise' en sept di.^coiirs ;
l'auteur y ou njouU cnsuife trois au-
tres : il ne s'y boroc pas à défendre le
Ta»se , il examiue il qui de ces tiois
potles la palme de iVpoptr cftt due,
et il n'beMte pas à Iti donner ii Pau»
teur de la Jerusaltm. Vil. XL^nti-
Cmsca, ovvero ilpnrtt^one delV ita»
liana lingua , etc., Pudôue, 161 -i,
in-4". U y soutient que l'ancienne lan-
gue italienne (celle du l4^ fliccle,
prise et donnée pour modèle par les
académiciens de la Cnisca , dans leur
f'ocabulaire]^ était grossière et in-
culte , el que la moderne ( celle du » G'.
Mtde),csl seule noble et régulière.
Orlando Pesceiti répondit à W'^nti'
Crusca; Boni répliqua sous le faux
nom de Michel An^elo Fonte , Pa-
doue , lOi 4 . in-4''. ^'^ grand-duc de
Toscane, T^siue II , prit fait tt cau^c
pour Tacaderaie, refusa la dédicace
que Bcni avait ose lui faij-e de l'^nfi-
Crusca , lui renvoya son exemplaire ,
et même e'cririt à la ri'publique de
Venise pour qu'elle dolcndît h publi-
cation ae ce livre. La pnbibition fut
pronoucc'e , el Miiion sai%ie. Boni
voulut ilors faire probiber à son tour
la réponse de Pese.elti; mnis il ne put
l'obtenir : il ne se de'cfur.igcrt poiut, et
*e mil à écrire un nouvi-I ouvrage,
divise en trois parties ;, sur \e même
sujet. Il l'acheva , le mil en èiM d'£ire
imprimé, et miline eu obtint la per-
mission de riuqui.viicur de Pad<<ue;
mais il nionrul avant cette pulilica-
tiun» et rnnvrage est reste mauusrrit
il Venise, dans une bibliothèque par*
lîeubèn', Vlll. Bime dii'trse, Padoue,
tl>i4 . in- 4"' î 'X- Orationcs rjuin»
qn(tgin(af Padouc; iOi3, iu-4'*> t X.
iC4 I^EN
Càmmmiarii in ÀristolêUs Poëti-
Mm, Patïow, i6i5, in-fo!.; Venise,
if>u3. in-ibl. Le P. Kapiii parle avec
»lime de ces cornmrutjîres , daus ses
i^tjicxiom sur la Poédifue. XI. De
hiitorià conscriberuid libri IF^ Vc-
ni.ic, i(ji4t <"-4"-î »*J»8, iii-4*'-5
i(>Qfi , iu-fol. Cesi daus cet ouvrape
qu'il criti([ue vivement Tite-Live , qui ,
suilout k Padoue, ne pouvait pas
manquer de défenseur. XII. Il Gof-
Jredo, wvero Gerusalemmc libernta
àel Tasso , col commenlo di Paoh
//cti/ , l'adouc , 161O, iu-jJ^-Cc coin-
iDenUire, volumineux et rempli de
cboK'S inutiles, ne sVtend que jus-
qu'au 1 o'. rhanl. On rite encore de lui
un .issez grand nombre d'autres ou-
Tra(;es , mais dont les uns n'ont point
été imprimés; les autres sont aussi
peu connus que s'ils ne l'avaient ja-
mais été. G— t.
BEMGNE (SO, martyr et apôtre
de Ik»urpoj;ne. Oa croit qu'il fut dis-
ciple de S. Polycarpe, et quM vint dans
les Gaules, pour y pr^n-her la foi, jxcc
S. Andochee! S. Thyrsc. Après avoir
obtenu des succès à Auiun, S. Bé-
nigne pa^sa a Langres et à Dijon , où
BOD zèle lui coûta la vie. On raconte
des parlicularitcs enrayantes de son
martyre, et qu'entre autres supplices,
on lui scella tes pieds avec du plomb
fondu, dans une pit*rrc qu'on voyait
rncore du temps de S. Grégoire de
Tours; qu'en cet eut, on l'enferma
avec des cliiens Furieiis , on le battit
»ur le cou avec des banx^s de fer, et
enfin on le perça d'une lance. S. Grë-
çoire, evèquc de Langres, fil bilir sur
son lumbe.iu une église qui fut Turi-
pinc de Tabbaye de St. -Bénigne de
Uijon. L'Église honore ce martyr le
I*'. novembre. D-^t.
BHNIM (,Vikcei«t), médeciu,ué
H Bologne en 1715, finit ses études à
fadouc, cl j fut reçu docicor. Ea
DEN
exerçant la médecine , il ne ces!
pjînl de cultiver les lettres , et stirtt'i
la pocMC italienne. Il tniduisit^n vï
bbres(i<?/o/fO la Syphilu dt
tor. L'irapriraeur(À»minoprefei
traduction à pluMeurj autres qui ,
ele faite*, du même iMH'me , et
à la lin du secona volume de
édition des poésies Jalincs de Fi
lor , de Fumano , et du i^orote
d'Arco, 1759, a ^t>I. in-4''.lJacai
traduction italienne de U SjjthiJis
rutâ Bologne en même t-
nomme Sél/astien dr,
clait aussi médecin, tiiiiqua
son concurrent ; mais Pavant
reste à la traduction de Brti
aussi publie des notes suri
la CoUivazione de I^uis
Padoue, i^45 , in-8^; et
latines sur les œuvres de Oise , ïi
recs dans le vol. u de TcdiiioD
auteur et de Sammouicus.
Comtno, i75o,iu-8".
UEMOWSKI ( Mactice-
TE, comte de), l'un des Th<
con£efl(fi-âtion formée en Poli
la fin du l8^siêcIe, naquit, ei
à Werbvrna, en Hoiipiie, eml
de bonne heure la profe>sio|
armes , servit dans Tiirroe'e
riale, et se trouva aux bataîl
Prague et de Srhwcidniti. A]
eu Pologne par uu de ^r*i ium
starosteen Liibuanie, il quitta
vice de l'empire, et ixvint peu
Hongrie, pour chasser k nruin
ses beaux-frères , qui avaient
son patrimoine ; mais la chai
de Vienne l'ayant considère
un sujet rebelle, il fui <■
décret, cl se vit fori;»
nouveau eu Pologne. Suu jciii
lurcllc le (Mita à voyAgcr n
magne, en Hollande , et enfin
gleterre, où il Vinstniisit dans]
la uavigaliou. Les rcpublkaiiu
BEN
rormodifl^rcDUi partis pour
lux Russes 1 qui tes mcuj-
|fur joiîg , vers i-jfiS, Be-
juiç;nit nax conièôi'rvs de
igna l'acte d'union , f 1 fut
sivrmeni colouel, com-
c U ravalcrie, et quarlier-
Mt. Il tieût à Kujueuka un
it de l'armée russe, s'cm-
djrroeo ; mais vaincu dans
, (ml prisonnier et délivre
ssitnl, il retomba ensuite
des Rusitcs, cpii letrailèrcut
npd«r rigueur. Echappe de
Russie m^ine, il se cacha â
où it fut reconnu et
a ni refuse de retourner
confédérés |>our y servir le*
la Russie , on l'exila au
a, en i-j-jo, pour cire em-
Ie5 plus vils malfaiteurs, à
haib<in de terre. Mais Be-
lit d'une audace peu com-
ruuunecoujiiraliun , réunit
e\ilrs , escalada la for-
, s'en empara , et Ht
nt , par les habitants, h
lion de Polopne. Maigre'
vuyani Tim possibilité de se
bus une province russe, la
un vieux cxemplaii'c des
d*^nson\m donna Tidce de
sur une corvette avec sa
, emportant ù\tc. lui les ar-
ses du Kamfzchatka , il mit
eu 1 77 1 1 déex)uvrit t(ncl-
, aborda au Japon , â t'îlc
, à U Chine, parvint aiix
enls européens dans les
nunene' en Europe sur un
français, fut accueilli par le
de France, auquel il remit
scrits et les archives du
iM. Il s'y trouvait un projet
I de la (iliine par les Russes,
ropie fut envoyée par le
c Yei»aille) à rtiupcn-ur de
BEîf i65
la Chine. Le caractère entreprenant
de Beniowskj ne lui pcriDPltanl pas
de vivre paisible , il pro)rta de former,
à Madagascar , un étalUlssemcnt , sous
la protection de ta Fiance : il piirtil du
port de rOrient avec quatre à cinq
cents aveuturicrs, et arriva à Mid»-
gasc^r en 1774- Beuiowski ût un
ctablisscment à la baie d'Anton Gil,
s*allia à quelques peuplades de l'Ile,
cntrcpritdes guerres, et, ayant r^amé
l'assistance de l'équipage desbàtimenls
que M> de Kergucïeu avait menés à
la découverte des terres australes, il
f»oiia le fer et le feu sur ccUc terre
lospiiali^rc , incendia plusieurs villa-
ges , et rendit pour long-temps le nom
français odieux sur celle côte. M. de
Kerfjuelen ayant remis à la voile, le*
insulaires , revenus en plus grand
nombre , chassèrent Bi-niowski d«
Madagascar, détruisirent sou établis-
sement , cl le forcèrent à se réfugier
dans la petite tie Marusse, juitqu'â cq
qu'il trouvât Toccasion d'un bâtiment
pour le nmeucr à l'isle de-France;
mais, tourmente par l'ardeur de son
esprit, il revint eu Europe, Ht des
Îroposilioiis au cabinet de Saitit-
auies , cDibiassa le< intérêts de
rAuch'icrre , et , mttt^uil une seconde
fois h la voile pour Madagascar , il y
«rriva m juillet 1 'jBj , avec qurlqucs
aventuriers anglais, dans l'iuicutioa
de se saisir du comptoir de FouljKjiNte,
ci de le livrer au gouverncmeut bri-
laouiquc ; mais l'arrivée impréyuu
d'une frégate française l'empéeha de
mettre ce projet à exécution. Attaqué
lui-même, Tanncc suivante , par des
troupes réghws venues de Tïslc-dfv
Frauce, il fut tué d'une balle dans la
Soitrine, le 'j3mai i-jSô, après s'i!tr<i
éft-nJu avec beaucoup de cuurage ,
dansnne redoute au it s était retranché.
Les f^qytigei et Mémoires du cotnls
de Bemowski sur la Pologne, icdi-
«
î
ifl« BEN
e» par J. H. de iMjigrll.int onlAepii-
iliccs |ur M. Noël, Paris, 1791,
•j vol. iii-H". B — p.
lUvM VIEM ( Dominique )fluren-
tin , àliic de trois Tivres <|uî se distin-
CUênnt , vrrs U ùa du iS'. siècle,
dans les sciences , la philosopliie ot
!cs LcUcs-lcllrcs, s'appliqua primîpa-
leineiit à la phitosophic , où il suivit à
h liis les écoles d Arisiote et de Pla-
ton. Il était aussi trcs-savanl eo tLcfo-
lugic, et y porta r.tni de subulirr, qu'ua
Tâppeiait lo Scotînoj le petit Scot,
Âpi'LS avuir professe la di.dctticpie
dans rmiiversite de Pivc , il eut la
directîou de l'hôpital de Pesri.i ; il ob-
tint im canouicat à Floicucc , dan^ la
basili<|uede St.-I^urenl. Il était inti-
mement lit' avec Marsile Ficin , qui
l'appelait son confrère en platonisme^
suo complatonico ; mais il le fut aussi
avec Je fameux dominicain .lerôrne
Savonarole. Il écrivit pour sa défense ,
et montra, dans ^es écrits, plus de
crêduli«f que de pinlosopbie. Ca- sont:
I. Trattaio indifensiotie e probazio--
rie rfWAi dottrina prcâicata daffafe
Jeronimo{ Savouarola ). etc. , Flo-
rence , i^îjfi, in-4", ; 11, Pialofço
délia vei'ità delta dotUina prcdica-
J/i,elc., Florence, in-/l"., s.ins date.
Os deux ouvrages contiennent qtirl-
qiies particularilcs rurieuscs pourThis-
loire de ce temps, l/auteur l'iait Irrs-
picMx; il publia uu livre , mtttule :
Tn'onfo ddlla Croce, «te., Florenee,
1 4ï)7 . in-^i *, , et ne put se disi-enser
encore d'y inrlirc une préface en fonnc
de Irttre, qui c^)nlif'iit une troiî;iiîme
dcfcrivc dr SiivoA.-irolc. I>a v.rnilc de
cerlAtiirs études, ou le pni de secours
dentelles sont contre ceruincs super^-
lilinns. ue pouvaient être mieux dc-
IQonlrêes. G — é
B&MVîrNI'AïïTOiNE), le second
de ces (mis frà-es , cultiva les Icllres,
U langue grecque , U uudcciuc , «t fut
I
CEN
medecio de profensioo. H fi
son fitre, li-èft-lir avec Mar
Politien , et les autres sa
noiiss:iirnt alors dans sa
inounil le 1 1 novembre x
fu' [W)lut p,ir ron*e']n*'nt tiu
uussaires nommes parCosui
corriger It Dêcamèron de Bflî
comme on le dît trcs-ex
dans un Dietinnuaire tant
pour de pareils traits, <i
Cosiue I''. , qui ne fut m
de> afljîres de nurencc qii
et qui n'avait que dis-liuil ansloi
y fut mis, ur uaquîl que scirr 11
sept ans après la nxirl dr Item
et fptc le Dccamérun iw fut c
quVu 1 575. Une elf^-^ie Ijline d«
tien , à la louange de !« familic
vicui , est adressée à Ani
laisse un traite De tihditis
ac mlrandis morhonun
mtm coiiùs t qui ue fu
qu'.iprès sa raort, Florcucr^
iSo^, in-4'. , réimprime"
fuis a Paris , à O^lret k V»
d'autres (raircs de medreim
BEMVlKNl; I
des trois, et le plu
Ilorence vers l'an i^^j. CcstC
puèti: iLilien quM s'est disting
tut du petit nombre de ceux ifii
tjurent , â la Hn du 1 5
gloire de la langue italien
nu-nl obscurcie par les ctud ^_
et latines. Il aida dans ce projej
reiitde Mixliris, Poittien, Miflj
Pulri. U joignait au {^'ùt pui^H
cebii de la pbilo5upliir de PESB
était alors il Florence dans la plus
fiivcur, et il avait pour amis i
Ficin r Politieii, et suttout Pic
Miratidolc. Il reçut de ce deniii
marque honortible de cuii£ini
prince philosophe était trè^-pi
Irt'vclMritaldi- ; secourir le»
duicr de jcuiies filles sagi
amiUc
niuu
1
7c4t C
listing
nix iTi]
TIF
ches<«s; Ptre fut à notre
'il ccnfïj r:id[Ttiinslratiou
ours. Il lui duitnn une
tic d'un anlrr grnrc , dans
taiie quM ccrivit sur
ou canzoni. On
ses anivrcs laùiics
itaUt*Dn« k la l(>tunf;e tk
Bfuivicui r;iim;jil à son
rrmcnt (fa^U Tuuliil htc
•- * "■ rut{UGlui.
L . fil i53o,
c ii<5 ûîaiicis, il rut
d't'crirtî .11] pape CIc-
veurdcs.! mamtniniisc
ririiî. .selon IVinrcssioti
■ rfr Florence,
- \ icillcssc, on dans
5f, ondjQS Târovlié
s tiêav»ï ce pape,
fen.se ilc c« fumeux
il il u'ctailpas moins
an que son frcrc le rlia-
mnatt d'élif conoiimne
it n'obtint rien ni pour le
ponr Floicncr. II nioiuut
ualrp-vîngt-diï ans, i-n
t MJtorre , o-ouunc il l'avait
''église tic St-Mjrc, et
u de Jean Pic de l.i Mi-
essonsdcdcux versbtias
poses en l'honnfur de
Igrarcr celte iascriplioo :
Beniviemts ne disjunc-
cm locus ossa tmeret ,
vita animui eonjrtnrU
htmo suppoùta , P. C.
it ^ Sri fMiTragcs iioprU
T iiiction italienne
oie , De iimpli'
istian/v , Florence ,
ti^ ri'iXDprimc^ k Venise,
11. // commento di
ifimi cittaàino FiO'
più sue cariznnê e
)rt € délia belle&za
ffinti , etc. , Florence , 1 5oo, in-fof.
Tiuitcs ces pof*sics sont sur dis Mijrt»
de pic'le ; cllrs sont aCCOiiip.ij;»ees
d'un coinmeulairi' de Tanteur, divisé
en trois parties, où il se montre pré-
fondement verse dans la pliilosopliîe
plalonicieutie et dans la théologie. Ce
voKime, qui u*a puiut c^tc relmpiimé,
est fort rare.III. Opereâi NUronymo
Benmeni, Florence , i 5kj , in-8'. ;
Venise, iSjia et i^'^i, iu-H**. Ce
recueil, cnlièr?nicnt din'erenl du pré-
ttfdent , ronticnt la Carizone deît
amorfi céleste € dîvino , avec le com-
lueuOiire de Pie de la Mirandote. Cette
ode a été réimprimer À Lacques ^
i^3a j gr. in-8'. Elle a elt traduite en
français, ainsi que le commcnlaire de
Jean Pio de la TMirandule, iiar Gabriel
Clii^ppiiiSf et imprimfic avec une tra-
duction du Discours de l'honnête
A/Tioiif. de MnrsilcFiein, Paris, i588,
în-8". Dcseglogoes, dcscbaiits ou Crt-
piloli , des canzoni m\ odes , des son-
nets , et jaulres poésies de difTorentA
genn-s. Elles soni juslffment estimées,
cl, quoiqu'elles licniienl un peu de la
durcie et des autres vices des poésies
déco «i'^cle, elles approrlirnl souvent
de IVlet^ance tt de la force de celles
des mrillrur^ temps. Ci — £
BENJAMIN, le douiicmeet dernier
des enfants de Jacob, naquit près de
Bclhlcein , vers l'an ^397 av-J.-C. ;
sa mtre Rachel ^ dont &a naissance
causa la mort, r;ip|iela, en le meifani
au monde, Ben-Oni{ enfant de dou»
lettTf ) , nom que Jarob changea en
celui de lienlmin { enfiuU des jours\
])Oitr marquer qu'il l'avait eu dans sa
AÎnlIcsse. Lorsque les (ils de Jacob
all^r('nl ac hcter du bld eu Kgvple ^
benjamin resta auprès de son père ;
mais Josenb , en les renvoyant , eii-
gea, qu'à leur retour, ils ramcnas>ent
avec eux , et il retint Siméon en otage,
promcitauc de Lui rendre h Uberié à
i68 BEN
Fanivee dr Uur \e\\nv frcrf . Jacob ,
aÛlifjc d*unG picille demande, olar-
incf. par divpï*îW5 circonstances pro-
pres k riiiqniéter sur le sort d*un fils
^\n faisait la consoUtion de ses vieux
jours, nr se détermina à le Uts»er par-
tir que lurhfjuc, presse par la fazniuc
([ui désolait la terre de Canaan, ei par
les vives solUcitilions de ses autres
enfants , résolus à ne point se mettre
en cbejniii sans leur jeune frère , il le
leur confia à rcç[ret. A leur arrivée,
Josepli , au comble de sa joie de le re-
voir^ leur fit un {^r.ind festin , et l'on
remarqua qu'en faisant passer â cha-
cun d'eux des mets de sa table parti-
culière, la portion de Benjamin riait
cinq fuis plus forte que celle des an-
Xrcs. A leur drparl . Joseph iU mettre
sccr^ement sa coup« d'argent dans te
sac de Benjamin^ et à peine furent -ils
CD route, quel'inteudant de sa maison,
étant accouru à eux, les accabla de
reprui-hes, fuuilla dans leurs sacs, et
trouva le v.isedans celui de Benjnmin ,
que Joseph fei{;nit de vouhûr retenir
en esclavage ( /'.Joseph ). Touché de
leurs larines , il laissa enfin échapper
ion secret , se docouvril à ses frères.
se jeUi au cou du phis jeune, et l'ar-
rosa de ses pleurs ; il les combla de
Srésents pour leur père, et leur or-
onna de revenir promptement en
Egypte, avec Jacob. UepuLf cet evé-
Tienieiit, rEcritiire ne nous apprend
])lus rien de pirliculier sur Benja-
uiin , qui ne reparait qu'à la mort de
Jacob, pour rwevolr sa benediclion.
« Benjamin , Un dit ce |>atriarche en
V le bénissant, est un loup ravi5S.int ;
« le maliu , il répandra le saof; de ses
» ennemis; elle soir,il paria(;era leurs
» dépouilles. » Ou entend celle béné-
diction prophétique de l'esprît belli-
queux et de ta valeur intrépide de ceii\
ue la tribu de Benjamin , lurs de l'in-
sulle latte à la fcuimc du Icvitc d'J>
BE.V
phrn'im , dans b rill? de
souliul seule la guerre eonl
les autres iribas armées p<
cette insulte. Apre» avoir
des victoires éclatantes , rllc fîi'
élre taillée en pièce*, ses villr*
détruites , les femmes . les vie ill
les enfants passés au fil de
mais elle ne pût se relevi
desiniciion pre-sque coinpU
restes finirent j>ar se fondre dai
de Juda. T-
BEWJAMlN(S.).Unepfr3.
s'élant élevée en Prrsc cou
chrétiens , dans le ^'. sirHe
Varanc V , par >
déré de Tévêqur ■
le diacre Benjamin lut m
On le mit dabnrd en
après y avoir clé dcten <
en sortit à la prière dt- i .Mni..*'
romain. Cet envoyt^ , nersuai
Benjamin ne le dédirait pas
promis que le (Uiiere ne ebrrci
convertir au chrisliatii-^i
taieur de la reli{;;ion ih
Benjamin ne se crut pi* ïw j».
promesse; il prêrha, fut arr
ordre du prince, et ^ après atoi
fcrt de [grands tourments^ mon
pAlé, l'an 4o4* I-*^li^ I*1m»
5i ra.irs. n-
BliNJAlVriN, oiiRABBI B
MIN, naquit à TudcU, en Ni
dans le iV. siècJc. f.cs détail,
vie sont (»eu connus, Il voyagi
le des^t'iu de sî^iter les sviia£>ot
l'EnropcSi Ton en ctt>
son itinéraire, il aur;u[ [..
di de rEu:upr, la Grèce, la l*a
I.) Mésopotamie, les lndr«. Vf
et rÉpyptp; niais il n'
jours comme témoin >•*.
dit pas positivement qu'il ai
tant de contrées divcr«es.C
ques-uns de ses anciens
qui lui font Icuircc Uog^
TIF ^_
|ftr& et Kr» bcitues en gc«^ra-
pvrtil qu'en gcnrVal il ne |»;irl«
»rr> des oui-duc. Bi'iijtimiu
p xi*l.»tion de sc*> vovo^^fs m
(cloii iiprcngci { Histoire des
^eograph. , en ail.;. B(.>rf;(*ron
que . de retour en Castillc ,
ie redi aux principaux de sa
Lcti 1 1 ^S* Ijùoi qu'il en M>ic ,
paire , rcril eo Itrbreii, ne
îme* k ConsUutino|tle quVn
ïi l'on rn croit Ren.tudot ,
ttnihe cdiliou n'oflrc point
)t% f;^o(;rjphtques dont sont
les iRiductiuns qui en ont rtc
pt qui dèlî^iirent la version
irui MonLi]ius(/'ov* Anus},
■ Anvers, en \3-p. Celle
a c(o mi» en mauvais fran-
t ÎDieree, par B«q;erou, en
•Cl Becueil de vo^ae;es* Cosl
vide traduction de Bara-
\ Bjjiatiem ^ , qu'on peut Lrc
^ de HcnjaiBin. Le eommcn-
i jeune et suvdut éditeur e^t
b'uditiou et de 5.ùne critique.
( de» dissertations liistot iques
OmpaKn*^iit, b.i>)Uer cherche
qur Ucnjjniiu ne voya{;ed
3u'il ne fit qiie cuinpderJcs
c icn contcoiponiin^.
L. R— E.
JOHNSON, r&r- Joawsoi»
lin).
ENDORFf RnwEST-Lotiî
rai dr cavaltric au service
, chef de» gardes-du -corps ,
rh , le !i juin 1 7 1 1 , servit
notion danslarineedcrelec-
.rte , illir de Maric-Thercse
la guerre de srpt an». Il elail
b carrière di|:kloinatupie ^
uenihaut Udtuiel lui fit
celle des armes, et il entra
ii?i-lieurrn.rTitdanv la {^.irdc-
de i clçcUur-roi de Pol'»gi»e,
BEN î6<)
[ugùile ÎÎI. Apres avoir f^it la pre-
niii're guerre de Silesie , où la Saxe l't
la t'rnsse étaient alliées, il ne ressa de
eomlwllrc contre le roi de Prusse Fre'-
deric If , jusqu'à la p.ii\ de llnberl*-
bnurg; il contiibua au j;.iin de la Kï-
taillc de Kûllin,cn chargeant bnis-
queinent rinfaulerie prusiii'nne lors-
que l'armée autrichienne commençait
déjà a haltre en retraite; il eut part a
b prise de Scbwcidnitz, h Taft^urc de
Bicsbu,et à la plupart des batailles
de cette guerre , où sa br.ivoure et
la bonne tenue de son re;;imeut lui
acquireut reslimc de Daun et de
Laudon , tandis que son an'.ibilitc et »a
franchise lui valaient raffLClifin cl If»
dcvouemcut de ses soldats. Chargé
plusieurs fois de solliciter à Vieiinft
le paiement des ti-uu|H.'S saxonnes. tJ
y reçut du prince de Kaunilz,cl de
riui[M!iatrice uiome d'houonbles té-
moignages de considciation. Aprê.% la
currre, sou at:;ichcmrnt à la m.^i.UiD
de Saxe, et entre antres au prince
CharKs, depnis duc de Guirlande, loi
assura une existence apreable. et hàu
sonavancejnenl. Ce prince el.iit ne le
jour niêiuc où Jir^ukcndorf était arrive*
â Dresde* ptuir entrer au service \ le i5
juillet 1755J ; (e canon aiuionrait sa
naissance : « Ou le prince est venu au
n monde pour moi , dit en riant Iku-
» kcndorf, ou je suis venu â Dresde
» pour lui. M El une tendre auiitiif les
unil toute leur vie; celle de Benken-
dorf fut longue et benreufe , m-dgre'
quelques iheennirntemrnl.'i pas^|;crs
ipie lui dunn.'t sa cour , ou dont il et ut
du muin.s jvoii à se plaindre. Après
avoir servi pendant pbis d<* soixante
ans , aprcs jvuir en drs succès comme
mditaire et comme homme du monde;
aprc^ avoû' dispense, selon son dire,
cent mille tfcus en vins , qu'il aimait
beaui-oup. et plus encore eu chevaux
Cl en pliU"-Us de lont genre, il laourut
13» BEN
Ir ?î inAÎ iSoi , san^ que Sa vîrill^s^^
M Tût re&>eutic dc^ i^Ugiios de la
gnciT»". G— T.
Hb-NKEISDORFF (Cn4nLZ5 Fm-
pLnicoE), habile économiste, pASM
b plus grande pArùe de m vie d^iis
&a Cc'iTC d'* Hlumcufeld , où il mourut
«n l'jBH. I/cVonoutip nirJe, agricole
et douiL-stique doit bc.iucuii|) , en Al-
lemaf^iu- , à ses reclicrchr-jt ^ au soin
et à Tclcuduc qiul y â apportes: il
a &r\t , en nllcroand y un grand
nODlbrc d'ouvrages plus iuic'rcïiîants
|Mi* les Ciits qu'ils ronlienneut que
par te tdeiit de l'auletir. Les pria-
dpanx sont : l. Matrrimtx pour
servir à l'économie rurale , -j vol.
in 8'., Etcrlia» 1771-85 j 11. GEco-
nomiafvrensis, Bt'rlin , 10-4". .1775-
84- Le 1''. volume de chacun de ces
deux ouvrages a eie' réimprime' en
1781 pt en 1789*111. Catéchisme
universel d'agriculture, pour les va-
Ut^ tic ferme et les pa^utns , Bros-
laa, 177O, in-8".;'ji*. Toi. ibiii., 178"»;
IV. Petits f^oyaiits èconomiffues ,
contenant les obsen'aiions les plus
f/roprcs à faire prospérer T Economie
runiie , à détruire les préjugés ^ elc. ,
Xullkh-m, *jvol., i-HO-aC, iu-B',;
V. Œcûnomia corUnH'ersaf ou l^é-
ftmtts aux questions les plus impor-
tantes de t économie rurale, Uerliri,
a vol., 1787-88, in -4'., W<*ni.en-
dorf iHiâse au.sï^i pour lenteur du livre
iniilulé : Traits de cnraetèrc du roi
de Prusse ^ Ffétléric Guillaume I*',^
avec diverses anecdotes aur les c\>è-
uements de son règ^ne et les personnes
à"^ sa courjO parties, Bci'lin , 1787-
ikj , m-8\ G— T.
HENNET ( HewhO, comte d'Ar-
lînçton, tic en 1618, d*une famille
incicnDe , â Arliuç;lon y djns le comté
de Mîddlc5ex, reçut $a première cdu-
c»tioti dans \a m.iison paternelle, et
liut adirrci- se» ctiulcs au collège de
ÏJEN
Clu ist Churfli , à Oxford, où il se fît
rrmarï|uer par quelque l^ilenl pour ta
poésie au(;laisr. Lorsqu'à [trè-^ le pn^-
mieredat de la gucrrr rivilc, CKaHc*
1", se retira à CKfoixl, Hcnn flennrt
5*cn;;agead;ius Tarmee toyale. Birntdt
aprf's, le sccrt'lairc d'étal Georgr Ion!
Dî|;by Payant choisi pour son secr#n
laire , celle place ciit pu le dispmxx d
5er\'icc mlliiaire; mais
luave , il rùi rougi do 1
ger les périls de son r
^ua eu uiiïcientes renc
meut à Andovcr, dans le ct.i
llamp.oii il rofut pIu^icurAbW
Après la fin de laguenv rivilr, il
en France, cl de là eu Italie, En
le duc d'York, alors cd Frn
nomma son secrétaire ; en i
Charles 11 le cr<?a chevalier h Brngr»»
l'envoya comme inininlre près la riritf
de Madrid, et, après son rétabliiîkfr-
ment sur le tronc, l
trésorier, et premier •
en i(>(W. Il fut.-
ton rauDècr.uiv.ni
un des membres tluo"
anglais par le nora de C
des lettres initiales du nom de^ an^
membres qui coiDpoviient ce cotivù,
savoir: Clifford, AsMry, Ruckinçhain,
Arlington , ï^iulerd.ile. \\f,r\ " 'l^^'
eu 1 67*1 > aux dignité'.* de c '
lington, de viconiUîHieifoi:
folk ♦ et fait chevalier de l** ;
Jarrrïière. Kn 1675, ii •
pIcnipoteutiaireï> env'
d*An<;li'lerrcà UlrLcIil. puui ib
une paK entrt" rcniptieur d'Ai
et le roi de France; cette neçi
nVut point le résultai qu'on en
espéré, et la chambre des romniunc»
pre'senta contre les pli'nipoieinbïm,-
regardés comme les promoteurs lir
guerre , plusieurs arlicles d'acrtua
lion. Le comte d*ArIinglon, surqm
avait voulu rejeter tout l^odicui
BEN
lire , »c dcfi'iidif avec ticau-
iLVt^, et fut ;ibsouÂ. Ayjul
place de scrrctairc dViat,
ini i(>74Tlu'^<^3Uibdlânf
wnderadoa de se& hmçfi et
service» , partirnlicrcmcn
kDt les douze aiincrs qn'iJ
rmipH les fonctions de prr-
frcaretjire dVtat ; » mais la
[u roî âv.'itt crsse' pour lui , et
Mm crcdit déclina , au point
&^5, A son rrtoiir d'im inu-
Igr CD llu'Uiide, dont il s'était
ks plus f;r;)nds restdt;tl5, les
is »Vludiaicnt , pour amuser
contrrrAire ses m.-J^i^res et
tudes. II i.-ùnsrrva uc'anuioîns
de dumlK'll.m suiis le rè^QC
»C(u«, et jusfju'.'i M mort , ar-
aoi'il i685. Sa fille tiriirjue,
épouse, en ifi^i , Henri
m . fils de Charles II
ie de Clcvrlmd , et qui
fù duc de Graftun. S:ins
puililc.i brillante.^ , le rnmic
ipo^seilait dcsUlents solides
fut À IVpoquc de M plus
[bvetir que les afriîrcs de son
Turent sur le meilleur pied, et
icèrrnt à dw ïincr en mâiiic
Il inlliirnce dans le eon-
orjvued insuppurtable lui
beaucoup deniiemi^ pui^
loi fit perdie ses meilleurs
V>t aiiifi qu'il 5C bruuilla avec
l^irc Mr Wiiiiain Temple, dunl il
preroice (ait couuaître et pro-
taJeols «ur la sc-ônc politique.
superbe cl son ton suIQsaut
dire au due tfOrmond : « Ce
qui vrHidr>iit qu'on le tralLnt
le sM était venn au moude avec
"don bleu , ne s.' souvieut plus
utri Brnnet , qui n'était qtnm
■tit gentilhomme. • Eu fâflêc-
sevir contre les culholiqnes ,
|iiu*tl ctAÏt rcgudci lui - même
DEîT i^t
comme eailiolique dans le ffcur, ayant
aulicfui5 profesM; cette religion, àb-
qnclle, si l'on en croit Tevoque Bur-
net, il resint à i*heure de la mort, il
se rendit (^•dément odieux aux catbo-
liques et îiux prolestaiils. C^-tlc eon-
duite, tellement en contradiction atcc
ses sentimcnls connus ou {;cncVale-
nreut supposes , fui, dit-on. la princi-
pale cnusc du refroidisseniriit du roi
a »oa égard. I«c» lcttre^ qti'il a écTÎtes
pendant le pf'riude de son ministère,
out Ole publiées en a vol. in-nS^, , en
1*01. Nous ignorons si c'est la même
chose que ses Lettres à sir ffilUam
Temple j qui sont estimées, et dont
on a publie une traduction fiançaîse à
Uirrrbl, i^ui. X — s.
JïENNËT ( Thomas î,ll>cologipn
anglieiia , ne en ittn5, à .Sj|i:ibury ,
dans le comte' de Wilt, reçut sa pre-
mière cdnration dans une école de sa
ville natale, d'où il pissa, en |0B8,
à l'univei-sitc de Cambridge. Il y prit
le degré de maître-ès-aris eu i^>94 »
n'ayant eucorc que vingt-un ans. Dej.i
connu par une pièce de vers In'breux ,
cornpoAce eu i(x)5 , sur la moil de U
reine Marie, il publia,eni6(»o, un vol.
i»-8'. , intitule : Rci>onse aux motifs
de séffnraiion alii-gtiés par tes eUssi-
dents, t\c. Nommé , l*année suivante ,
recrcnr de Tepliâe de Sl.-Jacques, à
Colcîiester , il se fit une grande rcpula-
liou comme pre'dicateur , et plus en-
core pr.r ses écrits de eouirovi rse , di-
riges contie la doctrine catholique et
conli-c les communions sc'prcc* de
1 église anglicane, les dissidents, qua-
kers , etc. Il prit , eu 1 7 f I , le degré
de docteur en théologie , quiila , vers
1715, sa cure de Colchesier pour la
place de cL.ipclain en second de ritôpî-
t.il de Chelsea, et obtint ensuite le li*
che vicari.il de la paroisse de St.-Gilcs,
à Londres, Il mourut dans celte ville,
cp ■7''->Ô; âgcd^nviroacinquautc-slx
17» BEN
ans. Ctliit im homme tlNin câucihrf
violent et bauiaiii, nuis plciu de- drut-
Uirv ; SCS ant.içonisics nuiit pu .s'em-
pfîclirr de rciiure justice â hcs talent»
rt à SCS cxcctlciitcs qiialitcs ; fi Tes-
lime qn'.ivAÎt pour lui lV'v<!^ue Hoadly,
(|«i, hicnniril |n'i>fcssiîl ihs priucipcs
religieux oiffcicnts drs siens , coiuri-
l)ua à son Avaucciurnt d.ins Tcgltsr ,
eM une rircnii»tancr qui fait r};nlrin('iit
liunneur à Tun et .i ['.lutre. Ttiuin.i»
Bt:nnet ctnit vrrftd d.iti^ U litlénliirt!
grecque rt latine , et dans U lilteniturc
orientale. Il passait, de Kon temp.s,
i>our un excellent cuntrovcrsUte; ni.ii»
b plupart de se» ouvrages , écrit* wir
des in.itirrcf nt^tigr'es aujourd'hui, ne
sont plu^ g^^^c admires que .sur p.i-
rnic , même en Au^U'ïeiTc ; tes prinri-
paux sont ; I. Réfutation ihtjmpUmi',
('.ambridKe, in-Ô'., 1701 ; Ù. Traité
ait iiiusme, suivi d'une réponse à un
livre intitule : Thomas contre licn-
nr( , Cambridge , cj'^'i, iii-8". ; lll.
Hafutation du quakérismc , eu ré-
ponse à \ Apologie de Bar< by, Cam-
bridge , 1705 , in -8".; IV.' Para-
phrase^ rtv'tft* des notrs , sur U Lis/re
drs Prières cnmmunes^ Londres , in-
H'fi'^rtS;^- lassai sur les trente-neuf
article» de religion , cte.. , arrêtés en
iSCa, et rei'us en «571 , Londres ,
'm-H\ , 1 7 1 j; VL les Droits du chrgé
de Vé^îhe chrétienne , I.oiuUes, in-
8". , 1 1 1 1 . 11 a laisne une Grammatre
hébraufue y qui a ele publiée à Lon-
dres , en I 7jG , in-tJ". , cl qui es! en-
core irî'S-fMimc'e. X — s.
BKXNET ( Cnni^TOpHi ), uvant
raddecin anglais , ne dans le couitd de
SoromerM'l, vers l'année i(»t 7, eiudia
h Oxfurd , oîi il prit ses dègrc* ; il exer-
ça avec succès la médecine à l^ondres,
et fut rutmîirc du collège des tncdecius
de cette ville. Il y mourut, le i*\ m^i
i655 . de consomption , in;d.idie dont
il a'ctiùt principuleuicni ucctipe , el u^ui
SE5
fait rohjct de son miillcur
On A de lui : L Thratri tt
ve^tihulum , etc. , Loudres
in-B".; IL Exercitationes
cœ , cum historiis demuns
fjuibus aiirne?itnrum et stin^
tia dcte^tmtur inpleristfue
A ansM "corrige rt augmente
du docteur Moufet , iuiitu
d'améliorer la sarité^ etc. ,
i(j55 , iit-4'-
BI':NMNG(JrA«Boni:(
au village de l^osdrcclit, en
vers TanneV 160O , n'ayj
que vingt-trois ans, ftit pro;
pliilosopliie da»st'acad'!iufr
et mourut , en i64"it ^g*
six ans. Ses Opuscules , ù
Lc)dc,cii iG5i .ptitîn-
tienoent , 1". une Satire
mœurs des jeunes geu» , où
Ire quctipictuis trop libre
peintures; u". quelques D
vers latins , adresses à dc|
ses com|Mtriates ; 5". difltril
cci de (loesies Utincs, rein
Lcydc , eu 1 637 , petit in ■
le litre de Joan. Bodechei
gii poérnata , 4°- el un crr
intitule' ; Disseriatio epi
philosophîœ etpoctices sii
jun^endis, • — Un .mire Bït
liKP'Ki5t.ius(.Jeau ), pré!
c-our piovinci.de de Lu!
dans le i(i'. Mccle,mort le
I ()!SH, a compose une llistù
ché de Luxembourg^ qui n!
imprimée,
BE.^^ON{S.),cv^^f
qui, au 1 1*. siècle, prit pai
relies de l'empereur Reni
les papes. Il se rcruncilia
Tirt^oire VU, et assista ail
Henri tV fut excommunié,
de son vivant , pour aiaiire
et du licniicuips,el onifv.
eu .Mlema^Dc, de dire d'
Bc
Ben
mioii.i pusse par-ÎÀ.
CD 1 1 0*/ . iigr tir t|nairc-
kf ans , et fut ciitoniAc en
bite Câtioiiisâliun irnta tellr.
Jicr , qu'il emvit un Traita
rnouyelle idole qu'on va
Mcisien, Jérôme Emscr,
\àe)h cent la fie de Bermon
g vSxi ,ni-fol., et \']'X^ ,in-
ndit , couire Luther, laca-
I de Tcvcquc. On prclrnrï que
I avait composé Thyunt.' la-
"S est Lrtiiiœ, G — t.
DN, ou FîENNO, écrivain
du 1 1 *. siècle , fin crcc car-
r ranii-ftape Guibcrt , qui se
ti dément ///;7^-le partisan
rt f il multiplia les attaques
i>icurs p;ipcs , accusant SyU
de magie, Grégoire VI de
et publiant , sous le titre de
Iréis^uire FJJ, une satire con-
utife. G-s écrits , dictés pdr
e, lui ont valu 1rs éloges des
ib. 11 mourut dans les der-
mees du i T. siècle. K.
HT (S.), chef de IWdre
. qui A porte son nom pen-
de doute cents ans , cl rc-
Uuae te funditcur des ordres
■uesetiOcrident, ainsi que S.
Ir fui en Orient , deux siècles
mt il naquit l*an /|8o, au
de Noreia, dans le ducbc
r, d'une famille hrïie et illus-
lit frère jumeau de Sic. Scbo-
Sc> parents renvoyèrent de
eare a Koinc, où il (it ses prc-
budes : il s'y distingua par son
1rs luccès et surtout sa bonne
î, chose assez diflirilc dans
lie de l'uTiivers , qui , maigre'
inent de ses maîtres , avait
i ses f^lcs , ses spectacles , le
êiii et celui des plaisirs. l)è»
divsf^taos^ Benoit cuit de-
muude et dtb^buâc de ses
BEN j^S
f^Mi*^. Il avait iir'aumoins devant
tu une in.i>;oirM|iie perspective, et il
jKJUvait cioii-c qu'aucune plarc et au-
cun genre de gloire uVtaicnt au-dessus
de sa naissance ou de son ambitiou.
Rien ne put le tenter; il abandonna
parents, amis, fortune, cspcrauccjt,
pour aller méditer les ventes éter-
nelles . loin de Rome , dans une ca-
verue affreuse , au milieu du désert
de Subiaco , k quarante railles àê
Rome. Il y demeura prndaut trois ans,
seul, incounu à Tunivers eniicr, ex-
cepté à un moine des environs, nomme
Bomain , qui ravait instruit des de-
voirs de la vieeénobltiqne,(-tqiii luiap-
portait , tous les huit jours . la m(Hliqii«
subsistance nécessaire au soulien de
sa vie : il la lui descendait au moyeu
d'une corde à laquelle éuil attachée
une sonnette pour l'avertir de son
arrivée. Un secret si exirordinaire ne
pouvait rester long-terap^ caché, el
rctrange vie que mcn.-iit le jeune Be-
noit finit par exciter ta curiosité el
ensuite Tadmiratiou de tous ceux qui
entendirent parler de lui. On voulut
voir et examiner de plus près ce pro-
dige d'absliiience et dimmilitc, L^
fuule des curieux augmentait chaque
jour; le désert de Subiaco devint un
point de réunion vt un objet de pèle-
rinage pour un grand nombre d'habi*
tauts des environs qui, atlii-cs^les uns
fiar l'ascendant d'une grande vertu »
es autres par un simple mouvement
de curiosité, voulaient voir un sainict
entendre un apôtre : Tapiitrelcur prô»
cbait Icb ventés de la religion avec uuc
onction qui les touchait ; et le saint
airhevait de les convertir par Tcxera-
ple de ses vertus. Ses auditeurs dcvin-
i-enl SCS disciples , et voulurent rester
et vivre avec lui; il y consentit, et il
bâtit avec eux des cellules pour les
loger ; il ensemença des grains et des
légumes pour les ui^urrii^ la terre ^
«74
BEt*
vivifwîî s«»i5 l(«r* nuins; <-t ta iwîiftf
cttlutitc si'.Mi^tuentiitt tous les \oi\ri,
Dnns u> icnipsoule pjg.ïnismc nVuit
pjs encore jIuUu, de »i i;niod>^ trioiU'
pbcAdc la rcli^iun chrélieune devaient
cxdtvT et le; sai'casmes des espriu
forts , cl le icle f nviciis des e^priK
Ciil>le5 : Bcuoîî fut calomnie , pcrst^-
cuie,el menace depeVirp.ir le poison.
11 rcsl&U qiielqur temps à Tura^c; moi»
n'tiprrrevaiit que rieii ne pouvait
adnucir ni cbangcr riiuracur de sos
ennemis , il leur dbandoumi le champ
de b.ilaillc, el condniMl s.i pelitrcolonic
au nioni Gassin : il y irouva d'autres
idoUtres, mais noiipjMl'autrps persé-
cuteurs. Il tut peu de peine à les con-
Tcrtir par sescloqueutos prrdicaliona.
Lenr leniple e'tiit consacré au culte
d'Apollon ; il en fît uu or.itoire , con-
s.icrc au oultcda vrai Dieu. Ces mêmes
idoUtiOÂ , devenus cbrèiicns , Taidè-
reol àconslaiirr im vasie mona-slcrc ,
qui est devenu depuis le chef-lieu et le
berceau di* presque tous les ordres
religieux <lc l'Europe. Le nom du
fondateur devînt célèbre en halie.
Tûtila, roi des Golhs, iic fut point in-
firnsililc au dcsir de voir uu homme
dont la renommée disait tant dr biru;
mai:^ , en même temps , il voulut s*a~
muser k tromper la penrlraiion mi-
raculeuse dont on assurait qu'il
était doue'. Il se mit k la suite a*un
de ses ccïiycrs qu'il avait iall re-
vêtir d'habits royaux : dans cet é((ui-
page , il 5D prwenla devant le modeste
abbé dn mont Cassin ; nuiis celui-ci
eut peu de peine à dcmcltr la super-
cherie : riiabitiule du iximmandement
avait imprime «ans doute, duis les
Jttix et sur le front du ronquérant ,
aes carartcMTs de fierté qui n'érlnip-
pjrent point à la sagacité du reli-
gieux. Sans s'arrêter aux apparen-
ces, il alU droit au-devant de celui qui
ygubit le tromper , cl il osa lui par-
BEpr
1er en homme <;
taicntai)-def>us(i'
reprocha ses cruautés , ses mi
et ses conquêti A ; d alla pln« h
osa lui prédire sa Un prodi
rinvilaul ù prutilrr du pru dr |i
qui lui reat^iit k vivre mui tt\
une partie des maux qud av^it
au monde. Soit cunvirtîou , soit
uement, le ûcr baïUire ni< hviteS
point de Cette noble lurdicuse; rt ta»
dit même que, depuis ce moment, ri
fui plus humain. Bonoil mnitriM un ad
aptes celte sinpïhèrr |«
•2 1 m:ir5 545 ; son cor^i ytjté
au mont (^.ssin , ju^^qu'au temps où
les Lombards y ayant fait une irrupUns
dans ce pays . y pillèrent rt dèintisi*
rcnt le monastère. On ignore si k»
restes du saint fondiiteur périrent liuti
l'incmdie; mais ils dr\ r U
suite nu sujrl de conte- 1 - lo
béucdiclins d'Italie elt< .t:
ceu:L<i |irtLtcudaieut qi- dfr>
couverts dan.s ks debrt:* du uiituts-
lêre, par Ai^utlV, moine de Heury-
siir-LuirCf ils avaient c'tc trunspuriés
eu France , eu G6o ; et, en tdrt, \e»
bêncdictiiisde FraoreceleliniimtcrUs
tninslatiuii paruue fctc soluonrltr ; nuit
ceux d'ItaÙe ne recunnaïAsaicnt ni 11
fcie^ ni la cause cfiii T^vùt ùât io»-
ûtucr; ils as&uraicjit que le curps tla
saint avait été retivuvc •> ' >oo
propre tombeau , et ij*' ^!jii
Sorti. Quoi qu\l eu soil di il tu t f«utr**
tation, aujourd'hui de jieu iKimpur*
tane^, S. henoît Uixsa k ses dtM-ipks,
dans iVxcrapIcdr sa vie, une \urcr>-
sioii plus licho rt plus pm-tciue qof
c<'llc de ses dcpomlle» murlellc*, O
qu'il avait constamment pratiqua <Ubs;
le rouis de sa lunpur nraitciicc , il
ût U rî-gle de leur ronauitr. a Voole»>
» vous , dis'iil S. (jn^oirC . avoir
• aliiq>é lie la irj;lc de S. Uinoà?
» lisa ài vie. A'oula*voia «t ms
c sa vie? lisM M th^c, «
:itlo]flcc par U |>1u$ gr.itide
ordres rclij;icia de l'Eu-
f snirant ^expression du
tife. aussi remarquable ^Kir
r par IVspril de sagesse <{in
Discrctiont! priEcipua, ser-
fUa. « 6. Beuoii , dit [^in-
prcteiidjit p^*» , comme
rac , r.iToir reçue des rofâns
e : mais il fuit avouer qu'elle
s doiicf?, plus humaine , et y
rmis de le dire , plus rai-
qu*aucnne de relies qui
prer<Mcc dans le» autres
du tuonde. » Elle n'ordonnait
rp.i*sài Its forces de l'Iiom-
si'esi{;e.-iil ni nuicéralions ci-
îre« , ni rffoiiA surnaturels ;
rraait le» principes de con-
plus propres à contenir en
muliiludcd'Iiomuics rassftn-
ranlen commun ; elle tendait
les détourner de celte cou-
I oisive et dangereuse qui
kIuïI tnnt de maux dans les
5 d*Oiienl. Le travail des
rtscrit par ce saint législateur,
is un prinripede santé pour
es, Ucauscue I.i plus grande
\té dans son ordre qui élait
Il , rt 1rs sources d'une vc'ri-
peritu dans les dtats qui cn-
Lon esprit de le i-ocevoir et
tegor. Grs religiftu, qui pas-
p jurtie de la jounicV- â dcfri-
mdes, à des séchcrics marais,
r le* terres, rcittraient mo-
td^ns leurs cellules pour se
4l'antre^ travaux non moins
plus relevés : ils étudiaient
saint»; ils enseignaient le
K U morale; ils eopiaîeni les
manusrrils ; ils nous conser-
rs dt-s sciences et des
Grecs et les Uomains
, mais qui aurdieoi
DE»
rs
p*?!! flveclenr puissance, si de picinc
cénobites n'en avaient senti le prix et
n'en avaient multiplie les copies, tandis
qnc les Gotlis et les Vandales^ les sol-
dats, les barbares de toutes nations pil-
laient et ensanglantaient la terre. Ptn-
d.nit que ces barbares achevaient d'a-
neaniir IVmpire romain, ce fut au
fond des mouasières » que Tupinioa
rendait sacres, que furent conserves les
précieux restes dcfantiquite. Les guer-
res continuelles et la Irerncc enrenee
du soldat exposaient chaque jour au
pillage le hameau du pysan et le chA-
teau du baron ; mais l'Église et les
monastères furent respectes ; c'est \k
qu'llomcicct Arîstote se réfngî^rcul ,
poursuivis par l'ignorance des Goths
et des Vandales; cVst ta que furent
déposes les manuscrit': de Virgile ,
d'Horace, de Tarile, d'ilcrodote, dc
Tite-Livc et de Pliton. A la renais-
sance des lettres, on les relira de leur
rftraiîc. On découvrit, dans un rao»
nasicred'Auialfi, une copie des Pan*
di^ctes fU Jtistinien , ce raoutiment
des luis romaines, qui donna à PEu-
ropr l'idée d'une jurisprudcnc* plus
parfaite. Les Instîtutions de Quinti-
lien furent trouvées, en ! 4 • 5 . par le
Pogpe , dans une tour de l'abbaye de
St.-(.iall ; on retrouva delà nièmeinA-
mv.TQ la plupnrt des auteurs classiques.
Sans les monasthes, que notic orgueil
dcd.'iignc aujourd'hui , nous aurions
été forces dc recommencer tout ce qui
avait été fait, et de créer une sc<:ondc
fois les sciences , les lettres et les arts.
Volt.iirelut-mcmca rendu justice à ces
utiles travaux : «Ce fut, dit-il en
■ parlant dc Tonlrc dc S. Benoît, une
B consolation qu'il y eût dc ces asyles
» ouverts à tous ceux qui vouUienl
» fuir les oppressions du gonvernc-
»• ment goth et vandale. Presque tout
» ce qui n était pas seigneur dechàteau
» était escUvc : on dcbappait^ dans 14
S76 REN
» JijucQur dcsclohieâ, à U ijmniiJG et
» à b (guerre Lr ]>cu t]e coniiai»-
» sauct'S qui restuU chez les barbares
y fui pcrpclur d.ï!is les rjoîlrrs ; le»
)» IjcncditluH tiMust rivaient ijiirlqurs
» livrr.^; pruÀ pfu il sortit drsr.loi(iTS
j> quelques invc-utioii!i utilcïi. D'aitlcuri»
» cca religicm cuiliviiiriit h terre ,
» chaotaieiit le» lûti3nt;es de Dieu ,
«vivaient sobrenieul^ cl.iieni huipi-
» laliers, et leurs eseoiplcs pouvaient
» servir à mitiger la ierucilc île ces
]* temps de barbarie. » Il C5t i*ncorc
vue justice qu'il faut rendre aux brnc-
«liciLJis; c'est que. dans tous les terajts
de troubles et de guerre civile, on ne
VU aucuu d'eux porteries ;irmes contre
&t patrie, ou prccbcr la deM'béissjince
aii\ lois. Ces titres à li reconnaissancr
de^ boinmcs valent mieux aux yeux
de U saine raison , et même à crux de
lit religion, que Thonneur singulier,
recLjiné par quelques bioi;raplK-s de
rcl oixjrc illustre, et consigne dans la
Chronique de S. Benoit, d'avoir j>ro-
duit quarante papes , deux cents rardi -
siaux, cinquante patriarches, srizcccnls
archevêques , quatre mille six cents
cvêqucï, et trois mille six cents saints
ranonises. L'ordre de S. Benoît, ré-
pandu dans tous les cLil s catholiques,
pru^pcraluug-trmps, à l'abri des sages
institutions qui entreunaient et garan-
tissaient la pieuse ferveur de ses mem-
bres : il déclina, dès que l'esprit des
institutions s'afîjiblit; tes reforraes de-
vinrent nëcessairo; et celles qu'on y
introduisit en diflerenis temps ont dé-
taché du tronc prind[uil difTereutcs
brandies , connues depuis sous le nom
de congrégations, dont les plus cé-
lèbres sont crile de Cluni , qui doit
«I naissanc« à S. Jïornon , abbe de
Cluui en 91 u ; celle du munt Cassiu ,
qui fui établie en 1 4oB, et renouvelée
rn i'>o4; celle de S. Vannes et de
6. Uidulpbc, établie en Lorraine, dans
le I y.sièclr, pur duui Didieri
celle de Sl.-Maur. foudre , m
le» soins du taému dum Didier,
sVst soutenue avec honneur ^»:i
glisc et dans les sciences jusqu'à
qucdu grand boulcvervi: *i
et de l'autel. D.in> les d- 1
de leur existence . le^
celte congrégation iVlac
cialemeut à feducalion •
Louis XVI leur avait r« ,
écoles militaires quM) e^indui
avec succès. Leur vêlen»»-!»» » éh
dans un habit lon^ de •
un capuchon et un ^câiit.;..uv.
de choDur ela it une ample robr , c
celte des avocats, suruiuuterd*
pucbun. lU prononçaient trots '
savoir: de chasteté^ de stabUii
conversion de mœurs, Lwir p
faisait sa résidence a l'^t'
Gerraain-des-Pres ; et,
ans , ils tenaient un '
celle de Marmonlier, |-i
La ri:gle de 8. Benuit a été UBI
plusieurs fois, el uotammrni tm
en 1 vol. in-4"M a^«c de» Coi
t'iiresdc D. Calmct. La Vie du
saint a été écrite d publiée pa
Megp, en 1690, i vol. in -4'.
les ^'ituudei fcétufdictintfs , p
Mabillon ; XHisivirt de rrC
par liulieau, i(i84, itï-4*-; '
thode pour étudier Vhiftoin
Lenglel-Dufresuoy » CI U /?f
tion curieuse de Ôaude Lana*
tfiemine devinetia livre de f
S. Benoît, Paris, i6ft8, io-f
Ton trouve des recherches t
lièrcs sur le jour et l'heure dcl
du s^nt cénobite. } G
fitlNOlTcS.), Bisom, MM
Angleterre, en (>uS. d*un« ian
glo-saxonne. La noblesse de a
sanec lui fitohtenirun f-î *
parmi les ollicier» d' '
Norlhumberland ^ qui le cou
BEîî
1 donneurs. Bouott ne se!ai%Rû
Ak>inr p;ir taul de fvvirtirs. Il
^kotir a ï'H^e dr vingt-cinq
Hemtdit à Uuntcpoursepcr-
acr dans b scionr« du s^Iut. A
tr, il se livra cmi^rementà
i Siiriies-Éoriturcs et anx
dtf pi(*lr\ Dans un serund
s'anx-ta deux .iti.s au celrbre
de Kcriiw, ou il fit profes-
sa TIC roonjstitpjç, et revint
Mbit capHâlc du monde clwV-
HSw Théodore , élu An\\c\V'
^■btorbery. Il fut fuit abhcdu
Pn àf. St.-Auguslia , prè5de
iic, qui portait alun le nom de
de M.-l'tul. 11 se dc'mit
y«, en O71 , pour aller
Borne , et dans nivt- rs mo-
*italie, d*s luinièrps sur la
Eglise Cl sur les oonsti-
«es de celle f4>nli(?e.
fonda, des liboralifes
frdeux oiona^tcre^ île
et de Jarrow. danji le
Durliam,à MX milles l'un de
dont il »e réserva le î;ouver-
i, quviqu'd y eût un abbë à la
• cittcun. Il verni , hs trois dcr-
dc SA vie, dan* un e'ifll
itiiiuflle, causée par une
nbC'lU , le 13
ion prcciruse urs
-rws et latins. Il
»qua a oirttre de Tortlrr cl de la
Ëin« la rclcliraticn de roASix"
I leftf^lises d*f\rif;l('lerre. Il
ii*ii le dtani f;rt^orien. 11
de RumP, pour cela, Tabbë
nieur de Si. • Pierre de
former ses muincs à ce
.ire dr«ce>émoDies
- . Jl avait composé
uu J' faite de la ccUbra'
N .,7
thn fîea fAef^ , el quelques antres ou-
vrages liturgiques qui sout perdu*.
Avant lui . les biVimeitts de pierre
étaient exirémemeni rares en Angle-
terre ; il fît venir de JFi*aDce des arcbi-
tectes et des maçons, pour construire
une égibc de pierre à Wcrei mçrfTtb ,
dans le goiîidc cclleii quM avait vues
à Kooio, L'usage des vitres élait abso-
bimejil inconnu cLinslc pays. Il attira
ciiiorc des vitriers de Franco , pour
en placer aux église* et aux Kltiments
de s(;> mouasthes. Le proleflant Baie
dit gravemeutque les arts utiles dont
il enrichit son pays « font vo't jus-
qu'à quel point ces saints p^re a avaient,
déi leur origine . porte' le luxe et la
mollesse, o Hèdc, qui avait été le dis-
ciple df S. Benoît , a écril sa Vie dans
Xlihioire des premiers abbés de
IVcrermouth . que Ware a publiée i
Dublin, en 1OO4. T— D.
BRNOIT d'Anianc (S.), célèbre
resUnraîour de la discipline mo-
nastique en France , était fils d*Ai-
pulfc , comte de Magnelone, et na-
quit en Languedoc. 11 fut ccbansoa
de Pépin et de Charlemagne , qui le
comblèrent de faveurs. A l'àgc de vingt
ans, il échappa au danger de se noyer
dans le Té^in, en voulant sauver sou
frère. Il alla , en 774 ' prendre l'habit
religieux à l'abbaye dcSl--Seine, en
Bourgogne. Aux pratiques ausières de
la l'^te de S. Beuoit , il ajouta ce que
celles de S. Pacome et de S. Basile
avaient de plus rii^oureux. Les moines
lui proposèrent d'être leur abbé; mais
d refusa cette ofïrc , parce qu'il ne tes
voyait pas disposés à embrasser la re-
fiirme qu'il méditait, et il se retira,
dès 7H0, dans une terre de sa famille
en Languedoc » sur le bord du ruisseau
d'Antane. Plus de trois cents disciples
vinrent en peu de temps se mettre
sniis sa direction. Reconnu ensuite par
tout les tDûu;t»icr«s dcProvenoe, dt
17» BEîf
Languedoc e( de O'i5co{;nr , comoK
leur pèrt\ il fil usage de ctllr ratifi^nce
rur y rétablir la vie rë^itliÈre. Luiiia-
- Débonnaire ravanl , )><ir Li suite ,
charge de rinâ{>cctioii de toutes les
âlibâyes de sou cinpiic, ii profila de
Ctftle oniiucute di^nite et <\i' la Laule
considération ddut il jouissoil pour
inlroduirc la même rérormc dans un
g,rand nombre de monastères qu'd
jouinit à La rc^le de S. iiciioJI. I^s
exerpccs de pietc' qui furuiaicat bi
Principale occupation des uioincs, ne
rempcdièrcnt pas de favoriser le
ùt dc^ bonnes études. Il rassembla
Acianc une nombreuse b;bliot}»ô(pie
el encouia^ea se* rcli(;iri»\ â ropici les
bons livre». BeaLic«upd'cccli:5i.i*tii]ucs
•cVulicrs, atfires par le de.sir de s'ias-
liuire lianA U'S devoirs de lenr étiC ,
y trouvèrent i/pxrcHcnts maîtres. C'est
aiu»i ijiie cf monastère celèbr-e devint
insensiblcmonl le séminaire de divers
diocèses. Lu vie ascétique à laquelle
Lenoil cl.'ùt voue, ne l'empèciia pas
de prendre intérêt aux anâires gé-
nérales de rét^lise.Charleoiagne Tarait
envoyé', en '^•59 el 7S0, avec Lcy-
dradc de I^yon , el Nefride de Hèr-
bonnc, à Urgol, pour travailler à la
conversion de Félix ^ évéque de celle
ville , contre lequr*! iU tinrent plu-
&icur3 conciles. Benoit rcfula suu h6-
résio dans plusieurs tr^iites remplis
d'une s.iine ihcologic. Louiv-lc-Dcbon-
iiaire , qni ne pouvait se passer de ses
COUM'its , fit bâtir le monastère d'Inde,
prè* d*\U-la-Giapellc , aCu de lavoir
tODJours auprès de lui. Il présida , en
tji ^ , à une assemblée d*abl3é5 , pour
le rétablissement de la discipline mo-
nautique , et fui le priudpal auteur des
canons du concile d'Aix-l.i-CliapclIe,
Mir le uiOme objet. 11 passa les deniiè-
IT* années de sa vie dans un état d'in-
firmité liabituelle, et mourut daus >un
monastère d'Jnde, le 1 1 lévrier tfux ,
BE3»
& sniiantf -onze ans. 1
noît d^Aniatte : I. Code
iju'il arail compo^c n*ét3
simple moine de Si.-S(
Rome, eu 1661 , par b*l
cas Holstenius, et réimc
en ï(>G5; II, Concordi
rtitn* (Test une suite m
pour oioulrcr que la r
noit est parfaitement <
celles des anciens l cics
uastiquc ; Lïom Méuard 1
en i058, à Paris, ava
notes ; IH. quatre Opa
Fcli d'IJrpei, cjuc bal
daus L; ii*. vol. de ses M
BENOIT I".,aunjoi
élupiipeeo ^'^\. plusieii
la moit'dc Jean 111. Cri
temaiqusbie par les pr
Lombards commcn^'Aie]]
Italie, lU SLiccc'daieut :
dont )â putss;ii:u:c avait é(
Narscï. Mais ce grand
mort dtrpuis six ans. L
rient avait joui bien peu
recouvrement de sa dd
Italie. Des barbares :
d'autres barbares , el lo
Rome allaient se Irouvri
froissée entre deux puis
mies d'intcrèt.4 et de reli
époque aussi commenn- ]
ment établi au num de |
rieni , connu sous le nonv
el dont le sic^e rsi k {Uv<
suint pendant loug-tenip
de domination dans tuul
même quelquefois dans 1
1rs em|>»'renr5 Groc-< cl I
Lomb;iids. Quoi qu'il Fi>j
rt-m irs prcmit ' i
dcrnjors |>eupl(
rrnl rrlioDun <!
coiiMTralion fui
vre du cotiinuctaciu
,1
icmciu M
BEN
t rien de ce pontife , sinon
rès-utUe aux Romains dans
ntft de Camiue et de ptste.
le 5o juillet 576. 0^8.
IT 11( S. )* romain de nais-
s de Jean , fut c'Iu pApc le
64» onze mois et quelques
•s la mort de son prddcces»
m II. Benoît , élevé dans
: la pauvreté, p.itirnt , doux ,
tslruit des saintes écritures ,
Yf et du chant ccclésiasti-
MMDmé et consacré aussitôt ,
! Tempercur Coustaotin-Pu-
lonna qu'on n'attendit point
ntrmcnt* Il est prubable que
iarquc de Ra venue qui le
nom de Tcnipereur. Benoît
mr-le-champ d'ordonner la
ou du quaroiiicme concile
e, pour y faire recevoir la
du sixième concile œcumc-
enu k CP. Il tenta , mais
Ht y de convertir Macaire
le. II répara les ^Hses de
tj de St.-Valeutln et de Ste.-
I mourut le 7 mai Ottiï. L'é^
mis au nombre des saints»
D*— s.
trr III j ne romain , fils de
it élu pape le 1 '*''. sept. 855.
utîon ne fut pas exempte de
Anastase, cardinal-prètre du
t»Maro'l , protéjîé par les em-
«otbaire t Inouïs, lui disputa la
cardinal avait été ex( omniu-
e pape Léon IV , pi-édéoîS-
Benoit, et drjiosé dans un
Benoit ayant été élu par le
fs grands cl le peuple , aussi-
la muH de I^'on , des dépu-
t envoyés auprès des empo-
ur obtenir le conscntemciit
lé; mais ils rcncontrÎTcnt en
ir&cnc, évèijue d*Kugid>io,
t dans rintention de protéger
, Ces député» f iKtiuudé» eu
BEN 179
séduits , rendirent le décret d^election
de Jienuît. Ce p;ipe envoya dautrcs
dépulé.s qu'Anasiase Gt lier et jeter
en prison. Une troisième députition
n'eut pas plus de succès. Les envoyés
de l'empereur, accompagnés d'Anas*
tasc , entrèrent dans Rome à main
aimée, et l'intrus s'assit sur le trône
pontifical, après en avoir fait ôter Be-
noit avec violence. Benoît, dépouille
de &CS habits , cliorgé d'injures et de
coups , fut donné en (^rde k deux
piètres déposés par le pape Léon
pour leurs crimes. Ces violences je-
tèrent la consternation dans Bome.
Le clergé, le sénat et le peuple s'as-
semblèrent dans l'église , et les députés
de Tempercur y vinrent aussi. Ils pré-
sentaient auxév^ues la pointe de leurs
dards et de leurs épées , en dL<ant
avec fureur : a Rendez-vous et recon-
» nnisscz Anastase. » Ces menaces
n intimidèrent point les éveques, qui
rerasèrenlconstaminent et de reconnaî-
tre et de sacrer Anastase. Tant de fer-
meté étonna les gens de remi>ereiir. ils
cédèrent à la résistance des cvcques,
aux vœux de tous les Romains ; Anas-
tase fut chassé à son tour, et Benoît^
tiré de l'élise où on le gai-d.tit pri-
sonnier , Ait ramené en triomphe au
palaLs de Latran, au milieu des lar*
mes de joie universelle et des cantiques
do béiicdiclions. lîcnoït III n'occupa
le Su-Siége que deux ans et d<mi , et
mourut le ^o mars 858, laissant des
souvenirs respcct-tblt s de ses vcrïu»
religieuses. (Test entre Benoit III et
sou prtyécessenr, I^u IV, que d'an-
ciens chroniqueurs, aussi simples que
peu instruits , ont placé la f.ble de la
prétendue ppcsse Jeanne. Ils ont cru
ou voulu Cure croire à l'exiNlence
d'une jeune fille, qui serait parvenue
au siège pontifical, sous le nom de
Jean Flli, et qui serait accoudiée
au milieu d'une procession , révélant
l'j..
i8o
BEN
aiosi le mystère de son s^e et l'iiu-
dace de son imposture. Cg conCc ridi-
rule , qinl suflil d niHifpirr scuUmcnl
dans iiu ouvr^j^e scricuK, csldeUillc
fort au long, 5uii dans un sens, soit
dans un uutrc , d.iiis des ouvrages que
les nirinix j»fiivrni consiiltrr, cl dont
Toici les piiucijMux : I. Eclaircissti-
tnents de la fjuestion' si une femme
a été assise au sié^e de Rome entre
I^n ir et Benoit UI, par Djvid
fitondel f ministre protestant , et tra-
duit en latin par Cnurcelles , sous eu
titre : De Joannd Papissd^ 165^,
iii-8 '.; n. .inuenitaies Litterarùv^ où
Ton trouve, au lom. I".,unt' Dlsscr-
Irttion de Wagcnseil, laidante ii vla-
Mir la veriïé du fait; 111. Confula-
tio fabuUe de Joannd Papissd , fx
monumentis grands , ouvrage d'Al-
l/itius ou Allaeci, imfirirac à p-^rt en
|05o, et insère aussi dans le Syin-
micta du même auteur, en i6j5, iu-
8". CVsl b iç)". pièce de ce recueil.
IV. Histoire de la papesse Jeanne,
iti{)4 , parLenfaut,iû-i2;la seconde
^iliou de 17J10, tiraTol.in'i'J, avec
des additions que l'on pnftend ^trc de
DcsAÎpnoles, rrimp. en i7r»8; V. un
ouvrage de l.eibnilz, inlilulé : Flores
sparsi in tumttlum Papissœ , ouvrage
manuscrit ; N I . la dissertation de Jo-
»ep}i Garampi. Rome, Ï74O1 '""4"m
îxititulce •• De nitmtno ar^euteo Bcnc
dicti II f, où il est prouvii sans ré-
plique qu'entre la mort de T.eon IV
et la nomination de Benoît 11 , iJ n'y
a pas eu TiulervaUe nécessaire pour
placer le poiiliûcat de ecltc papi^se
prétendue. Quoi qu'il en soit , cette
absurdité scandaleuse , qui a servi
lon|;-temps la bnine dos ennemis du
St.-Si<^e , uc meritf^ plus aujuurd'lmi
aucune créance^ puis<(ue lot protes-
tauLs eu\-mcmeft out pris soto de la
dc?meniir. D — s.
LEI^OIT IV, romain, fdt de Mam>
DE 5
mole , d'une race ftoblc, ^u |vri
Qoo, après la mort de Jean I.
iijt con^acn^sans le coosentemr
l'empereur. On regardant en oc
ment l'empire cominc vacant, ail
qu'd était dispute par driui
leurs, Bfrcngrr cl rouis.
rcuqwrU, el vint se faire
et couronner h Rome , eu ç]
tint un plaid solennel , xssisi
et de tous les grands du royi
lie. Benoît occupa le St.-Sie{
quatre ans et demi. U moui
d*août 904. Ce fut , dit
grâud pape; on loue son ai
le bien public, et sa lil>cral
les pauvies.
BENOIT V, romain, tin p
mai t)fi4 t 3vec des circoiistauot
DC peuvent <?ire bien connues
rappelant quelques fuit* anlrr
Jean XII, son pmltrVessrurj
par l'empereur Otlion-le-Gl
tre la tyrannie de BeVenp*
fils Adatbert , sVtait depuis
grat envers son bienfùtci
jelaul dans le parti de scj
Otliun. irrite' contre Jean
convoque à Rome un coQI
pape avait c'ie dqnjse , ri
avaitdonnrpnursuccciAeiirlieoi]
L'erapprrur s'ctjut abseuîedc f
Jean XII y rentra, hu nioveti d
tcllijicmes qu'il avait roiiscncr:
les Romains, et tirff à son toi
concile, où il déposa l,eoti
mais bientôt apré» Jean XII nu
et sa faction se b.4ta de lui d
Benoît V pour successeur,
vint alors sur ses pa.^,
devant Rome, qui fut pi
famine , el se rendit en rr(
et en aUnidoiiuaul Benult.
veau concile remit l.c'un
pontifical , et Benoît y
s'buniilier et demander gi
rival rictuneux. IJ ^rlit ai
BEN
'retournait cii Allemagne > et
SI h la gard« d'AJjMAgiir , ar-
|uc de Br^me et de MAiaboitrj;.
t V muiirul ilarx* cctlc dernière
;• 5 juillft i)&!>. Mais Le'ou Vlll
lori 1^ Home trois mois âtipara-
LVlcctioii de Jean Xlll , siicces-
It ccA deiix concurrents, ne
titc que le i oelobrc, il en
le lun paraît avoir .tltcndu
de bcnuît pitur Tiire une
Elion, et quVn ce moment,
irdâft comme p.ipe Ic'^itime.
tut Idi-mèrae était prêt à le
Romain», qui le rrdemaD->
tri*» U mort de Lcon Vlll.
tait en elTcl savant, vertueux
Rr d'^iriî pape , si son clection
• plus ropiliêrc. On n'en a point
wé U niitlite ab*iolue , parce
^Bftru trrs-dirtinir dç dcfcidLT
Bflercnis conciles « as?;cmbles
HnÎQCr ce» qnerelle5 pre&<|ue
Krni politiques, avaient une
tic sutTLsanle pour faire loi. De
Rdiïsertaljons ont e'tc pultliiîcs
oint. On peu! eu voir le rc-
jRsrt exact dans Vyibre^é chro-
té du l'Histoire d'Italie ,
Urc, lom. II , pug. -rSi cl
nous iiijl'ira de dire ici que
prcvilu de compter cgale-
in Vlll cl Benoit Y dans la
|Mprs le'gitimcs, D— s.
fil VI , romain de naLs'
lï« d'Hildebrand, clu pape,
m croit ♦ le ui septembre
la mon de Jean aIII. Il
le St,-Sic;;e que dix-huit
pantiiicat n'en fut pas moins
par des malheurs et des
abvneedr IVinprrciirOthon
it arrivée vers
riidnis Borne
Locfttes. Jknuit VI fut
e au château St.-Ance
îvs OU Crc»c<&tiu», ûb de
BEN ifti
la fameuse Theodora, et, «uivanl
quelques écrivains, du pape Jean X.
On eint aussitôt Franco», qui prit ta
nomtïc Boniface f'if. Cependant lîc
nuîl fut olran^ic, d'autres disent euï-
poisonnc', dans sa prison, ta y"4»
I/anti-papc Francon fol chaMC Im-
mèmc aussitôt après la mort de Be-
noît VI. Les troubles de ce temps
semblent avoir jeté du desordre d^nit
les écrits des liislorien5.Quei(iues-UMS
donnent pour successeur à Ucnoît VI
Donus 11; d'antres le placent aupara-
vant. Tes dates des événements ne
sont pas moins incertaines. La pa-
pauté, dans ce Icmps-là , est avilie et
profanée au point de devenir un«
cspcte dVmploi purement temporel et
précaire, livre' au caprice de la raul-
liludc , comme IVmplre romain le fut
à ta vénalité des gardes prétoriennes.
Ces souverdin» de quelques moments
passent et tombent sans qu*ou ait eu
le temps de les connaître. L'histoire
ne dit rien des qualités morales de
Tinfortune' Benoît Vl. D— «.
BENOIT VU, cin pape le a8 d<C-
eenibre 9^5, succiîda à Donu* II.
Il était panent , d*Alberic , seigncttr
de Rome. Les dissensions qui rë-
{;naicnt encore dans cette viUe, Tc^
loigncmeut de l'empereur Olhon II ,
occupé d*une guerre intestine en Al-
leraaguc, cl contre Lothaire, roi de
France, rendaient, comme nous \\u
vons dc")à v-u , la papanlc le poste hs
plus dangereux à la fois et le plus
insignifiant. Il paraît que le choix de
Benoît VU déplai.sait à l'empereur.
Il oITrit la tiare à S. Maycul , abh(f
de Çluni , qui U refusa. Ou ne con-
naît aucun acte remarquable de Re«
noîl VU, si ce n'est un concile, où
l'on pretcud que l'anti - jiap? Boni«
fice V 11 fut de nouveau déclare schit»
raatique. Nous verrons cet 'Mnis fi-
gurer encore tous le succcMcur d«
Sruott VII. 1/liiî.toirc cccIcsinMÎqnf ,
dan$ c<*s trmps-]ji , tiVM encore ttta-
plie qiH* U'iiitcrliiiiiVs cl <Je di.icuH-
yinas lur les dates . sur le» f:nts et
»ur h*!i individus Ou est iT(irn(Liiit
d*accord sur Pcpiiquc de b nioil de
Bi-'i»iHl Vil , cjuc l'on jilacc ati ti juil-
let (fd ! , ^ipri-s Luil ans tt cli.*ml de
pontiritat. D - R.
HK.NOIT VIII, nomme .Ie*!? ,
évétpu: de Poito, i'tU de (ïi«^^oiir,
IK^ , ftuîv.int PliitinA ^ à Tii&<niliiui «
>uerrda à àSerj^iu» IV ; il fut ^!u
p.'i[tc au ratiis de juillet loi*), en
conciirr* orc d'iiii ;iutre Grc*gf*ire ,
dt'iit b fit! tioii eut le dessous. M.^is
elle s* r<levii btenlôt , e| Kninif ,
cliatse de Rumc , fut ohYi^c de venir
eu S*xe inipiurerle Mcoursde Uenn,
roi d^lulie , dfpuis einiH'irtirjrtini^t
du nofidirc des saints. L'aoni'c siii*
vante, le munnn]uc pissa rn Italie,
où ii rerni, Ir jour de NobI ioi5 ,
Li euuroiiuc inipemie des mains de
BeiMjîl Vltl. qu'il arait rèljMi dans
sa dignité'. Henri promit an pape
d'être le prolceicur el le de'lenseur
d« tV^lisp , et fulèle rn tout û lui *:l
à ses siircesseui s, Quelques ccrivdius
disi'ut qu'il aJDitl.i erpeui-laut la ré-
serve de SCS droits sur la sourcrai-
iirfc de Rome. Il tit du aiotns rcite
r<Çservc dans une einouslanee iiîttv
rieurr, r'cst-à-dire , lorsqu'il reuoii-
vela au napc la Jort'jtion d<* P^pin ,
de Clirtrlïinapnc cl d'Othon 1 '. Kn
loiO, li-s SaitHsin* ajant frtit une
irruptiou en Tose,ine, Veniparèreni
de la vill*' d<' Luue nu {.uni, e1l.ls^^
renl iVvcHue, et se rendii^iil maîtres
du pays. IÇ'jnoît Vllîa.-ts*'(ubla au>hi-
lôf les cvèqu^s et 1rs dcfruseurs des
e^lisef , et leur ordonna de marcher
<vee fui (outre W* eiaicmis. Fn même
temps il envo^A une nuiltitude de
Ijirque» pour Wur eoitprr ta retraite.
I4C »uw:ï re^Hiiidit aiu elfurta dt- ]5c-
Doit. Les Sam^ins fureci
pièces; leur rui se sauva ai
la reine fut prise et rut la i
pee. Le papr p.irt;ipca se» ri
puuillcs avet- IVraprirur. 1
nanpic sarrasin urit^ , etl<
pape un sue rempli de rliii
enlui sigitiriAUtquef launêrsi
il revinidrait avec autant dr
B^^noît répondit à ec tUrfi par
g rie du ni^iue (;eure , tu * un
S>irias-u un |H'lir &ae p*eiii d
de luillet. Lj uu'tnr aunee. Pi
une antre puern* à soufetiir n
lirrc" qui avjirui fultj'
de II provniee île H- 1
gneiir norni.md, umui
à UomcoÛiirle secoui. ■-- -^
de se« eûmpi<;nons pour'V
Icseiineniin. BenoU aeiT|ttn|
tt le succ^s répondu aux c«p
Cest à relie epmpie qu'il faul
1er les eommeueenuiUs de U g
dev.nt .■iC*"*Mn pallier le DOta *
m.-iuds d.ius cvt\r partie de Pli
i o 20 , le pape retourna m
Allemagne , pour prrssrr Te
Rouveiiux seeours eoi.'
meit.-ïçucnl Poine int\
en ptT^-ontic avee son
pU) c fiiv de nouVe;ïUA i
mands, U obtint des\
tes. Te pape Avait tenu ^m
un concile h Parte, pour U
des inrem-s drs ccclêT>iaNti<
le m.ih.ipe m^uio fiU detifiH
les deerelalesile S. Sij'ic<? tU
Le lojudlet xa^ . Hec<jîl_
rut, au bout de diMwe an?
fiCat. Il ne pariîl pi^ n.i*if n
douvn;;os. Les !
f;*it son clo};eî D' ' , ,
de sa \\r , ou peul |tij;er
qualiti^s cl des vertu-», et
moire est di^ne de qoclc
comme publique , eomme
couiou* 0uiiidU-e de h n
rU
]
lit m
BEN
HT IX, élu pape teri te
|utn io3!î, à r.içf de iloiiie
noromait Thenpkrlucte ,
6a pape Jran XIX, à (pii
it, et fiU d*.\lbcric. comte
Itim. Ottr famiUc, habituée
rr de U turc , l^rbcta
pour 1.1 pbcrr ?ur h lèlc
inL Bfttolt tX b (;^rda une
fuis poudjnl doitze ans }
kf:sin>i' de sfs maMirs, ar^
SC.1 cnijiilcs le rcndiirnt
itx nonuiins ; ÎU le cbas-
10,^5, potir dcvcr à sa
itre ni , qiù ne tint le
<j}.\t li-oiii muis. BvQoil IX
mân'ntrerdAn.^ Romc.iv#'c
puisMiit de $A hmWlr. Tlifais
!» crascs de iMÏiir sVtant
la «firvccs contre lui, il fut
rtdcr; il se retira ponr se
K^IHement h m» ptat.sirs ,
Jui tk>nuf rrnt pour siic-
iîi<?n , i^i {rit le nom
f'J t et Ru îrsUdlt' pcpfl
1045. T-.fs (Jciordres qui
i lïiïfDC caL^ilireul Ia ttic
mtifc; mais les moyens
qu'il rn»pl' • va fi reut
rï» t*u peuple ^ ari*ou-
liiVDce. On prctciidit cpie
VI n'ctiit monte* aw sie^e
mic jwr des voies shû<>ui.i-
clevnit des doutes sur l.i le-
if^ pouvoirs, .iMendii que
et hiJvvstre IU cxist;itenl
rrrt'iU ti'.irairnl pasetclcga-
Knfii?, un iniptura
Ml li-lc-Noir, roi de
, pour rcnif^lJrr à ces dc-
iHcnri tiirt ea ît;iHe, ri tiut
k Suiri^ pfcs de Rome , où
\éo Gn^uire VI fut dct laree
Grégoire olieit sur - Ic-
dccUiun , sr d<'[ioullIj
lUf et remit te li.hon
p qui fut iiuUiiic
BEN >83
â « place le jour de Nf»ël 1046, et
prit le nom do Clément //. Ce nou-
veau p^pe étant mort au bout de neuf
mois, c'est- â- dire, le g octobre
1047* Benoit IX rentra pour ta Iroi-
sièinc foLs dans Homo le H novembre
1047, el s'y maintint jusqu'au fo
juillet to\H. Enfin , touche de repen-
tir , il Cù .tppcler Bjrlhèlrmy . abbo de
(irotta - hirata , lui cunlts^ set
iicchts, et lui en demanda le remède,
Le saint dirertcnr ql' lui dissimula
point qu'il c'uil indigne du sarerdoco^
et qu'il devait se riîconcitier nvec
Dieu par la prnitriire. Bonoir iuLvit
rc conseil, et renonça aiisititôt à sa
dignité'. Dis ce moment , l'hisfoirc
semWc le jM-rdrc de vue, cl la fin tie
sa vie politique contribue â jeter de
lob^eurilc sur sa fin naïnrWIe. Ou
croit eejwndanîqn'il moimit eu 1 or>4 ,
dans ce même uionasttre de Grolfa-
Ferrata» où il expi-iil la honte e< Irjç
erreurs de sa vie li<cnrieuse auprès
du coiisolatrur que /es remords de sa
censrienrf' lui avaient indique'. D— 5.
BLNOrr X, au» -pane, nomme
JtAN, i^véïjuc de Vrletn, eleré au
St.-SiîTïçe par une ùcfion Mmîu'tiieusc,
composée en grande pîirtie de cens
armes. Cette clectiou s'était în\ie nui-
tamment, au mois de mars lo^S, au
monwnt oj le pape Elirn^e \X vpH*lt
i\ç fermer les yeux, etj*u *utîprt.i du
conseil qu'il avait donnff Tic tie rien
terminer avant lereumr d'Ildd.^b.-^ud^
qu'il avait envoyé nr|;ori(*r en Mlc-
magne. L'intrus qui avitil ci* noatmrf
était si ignorant , qii'ii n'auroÎE fu ex-
plifpier un seul vciitcrdM prïM.ocs.
Les Italiens lui donnèrent le sotmom
de Mincio ou Mitichione , q<ii •àgnifia
stu])ide. I^'ev^jue d'Ostie se.ref\isj •
sacrer BenoU. On s'ad:-es.wi .' l'arohi*
prêtre , qu'on amen.'; «*c ftivie e^
qu'on sut y contraindre, HÎIï^brand,
étant revcuu de fofi a]aka»aJv« ^
Hii
BEN
firocK^<lcr k UM aairc èkciion k Sienne.
Ou oomm.i , au commencement dp
toSg, Gcrartl, qui prit le nom de
Nicolas n. Benoît , avant appris
<]u'it éliiit question de le dc'poser aAns
un coQcilr , fut touche' de remords ,
vint se jeter aux pieds du pape, qui
lut pArdonnA, et It-va IVxcommunioa-
lion prononctfc contre lui , a condition
qu'il dcrftcnrcrflit â Ste.-Marîc-Ma-
îeure, dépose de IVpiscopât cl de l;i
prêtrise. Le sc)ii&nie fui ain&î termine.
J /usurpateur mourut dans le cours
de Tannée loS^. Jl est compte cepen-
dant , rumine BcnuU X, dan» la liste
des paftes legitîmrs. D — s,
BKNOITXl ( S. ), élu pape le ^17
octobre 1 5o3 f nprès la mort de
Itoniface VIII. Il était fils d'un no-
taire de Trévi&e , nomme' Boccasio
Boccasini, Il fui rleve à Venise,
ou , étant Irès-jciiue encore , il pa-
{;naît sa vie h instruire de.s cnfnnLs.
Il *c relira ensuite cliez le* frères prê-
cheurs, où il se distingua tellement
pai- sa science et sa vertu , qu'il passa
rapidement par toutes les charges, et
fut sous-prieui-, prieur, provincial,
el enfin nruviémc ï;cncral de Tordre.
Ce Fut Boniface VUI qui le fît cai-di-
u.it. Il était connu i>ouH le nom de
jyicolas de Trcvise ; il était en outre-
éiéipie d'Oslie au moment de sou
exatlatiun. Elle se fil en ppu d** mo-
n»cDis,i*l d'une voix unanime. Pen-
dant ta durer de son ixiniilic^t, qui
ne fui ftiie de liuit mois , Benoit XI
tepaft'quclqnes-unj des maux que
Von reprochait h la mémoire de sim
prê^edesspur. 11 reçut les envoyés de
|*hilippc-le-C(rl, qu'il rrïeva des ceu-
fturt.'â lancées par BouiCicc VUI. Il est
k ifmjrqurr cependant que le roi de
Frince n'avait pa^ demande cette aL-
»uluiiun , mai^ avait permis simple-
ineTit à *c5 envoyé)» de U recevoir en
son cota. Phdippc faisait la de maudc
BEN
d*un fioncile , qui fut ékul6i
s'élinl trouves parta(;« dai
collège. Benoît Al ne tiîssj
que trn/eeicninmuniration)
celles prononr.f-es p-ir Bonij
( Kftr. ce uom ) , p4i mî
demeurèrent celles de Nog4
Siiaria Colonne, ^e^ attires metl
de cette dcmiiTC f^miUr
tiihlis d.ins Icnrs biens et
ili{;niic5. Benoit envoya h
e-ardmal dr Pra(o, pourtârj
concilier les deu% f^ioiift
des Guelfes et des Cilielina.
gociaLîon infructueuse fut cm
Itlec par un événrment nint&tr
chute du pont sur l'An
chargé d'une multitude
Benoît, purtc pur rccumi.
faveur des iVi:fes piûchcurs
risa, sous rerlaincit rt'slnclii
ccr la prédication et la confe
avoir recours à leur cvéqur, ï! 18
cardinaux, et tous trois h
dans cet ordre, il mourut k
6 juillet 1 5o4 9 ^gé de r>5
courir le bruit qu'il araît
souné dans des (igues que II
un jeune garçon h.'bille' en
dont il Dun{;ea lu 'lîHi
oall aucun fondtj
uu tel m^upçon. Bcooli \l
sans mérite. La courte bùl
vie prouvr qu'il avait de
dans le caractère , de hi rcroi
dans le C(ïtu' , et que
était fondée sur Tamourde
a de lui des sermons, des]
tnues sur rÉciilUre-Sainl
lettre rircubire qu'il écnvil aux 1
prêrheurs lorM|u*ll fui cln
l'ordre : cette lettre se trouî
tome ÎV du Thrsnunis
(iotnrum de Marirne.
BENOIT Xll, fin p.>pr à AtÎ]
le ao décembre i3'>l. Il
Jacques - 4e- fl^auvçau «
i
m fil
vitaux I
\\ éuil né k SAveriwn ,
Ile de Fi>ix; sou pêrc ei.iit
, ri cVsi de-li MHS ilomi.'
(il le ftiiruom de Founiier,
f, il a^ail crabnisse U vie
I dans 1* abbaye de Boni-
Tordre de Cîtciiix. Il ^iiit
^«iris f où il rUit bac!icli<fr
élu abbe de loitlfruidc du
*e. parN'tinu au doctorat, d
que de Pamiers ru iJi^,
e de Mircpoi\; enfin cmt-
e pape Jcau X\l I , an^tiol
huit «lus aprc^. lîi nolt XU
f au rcfiiK du r.iidinjl de
^ à qnï la fiction fraii^'aise
Muter pour condition de ne
ÀKouie, ce qu'd rcjt'la, eu
renoncerait pluiôl aw rur-
rce qu'il croyait que la pa-
; en dAoger. Tous les *uf-
Bt trouvas reuui& , par une
pi-odige, en Tivcnr de Be-
cidi' anx ciecicurs: «Vous
i&i un une , » ce qui Mpiillait
»pi*il s'avouait Im-ignoraut
loe^c de courj car d ctail
lj.ibi!e jurisconsulte el sa-
»j;ien, A peine c'ievé un siège
II recul une dc'putatiou dfs
qui le pressaient de rere-
ic. Il n'en c'toit pas eloipne ,
ifublir sa résideucc À fiolo-
Tcspril de iaction et de
i troid>lait cette ville , le fît
à »on de.vwin. 11 s'occupa
^uvcrner TË^Ii^e au lirn où
ncc l'avait pjjcc. Son prr-
ful d'ordonner U rc^iiicnce
es, et de leur défendre de
\a cour sans y être appclcs
res. Il dirivit au clergé du
ur ciburler les ccclesiasii-
ïrincr leurs mœurs .scanda-
n de ue pas exposer la rrlî-
ieoue au\ mépris des mu-
1 tv'v(x|ua cqsuile toutes les
BEN <tt
cTperiAlires dont son pre'de'ccsseur
avait surrliarfie les (^Itjes, abotil la
plur.ilitd des bénéfices , rt i.iclia de
bannir la faveur et la simonie d.ins ta
rlL^pense des emplois ecelcsiAStiques,
Lns lic-rt^MCS qtn infe.slaienl aloTA p!u-
sieius pays , telles que celles des Vau-
dois en Lyonnais et en Danpliiné^
celles des Fraticclles en Iulie , cl
d'autres encore en Irlande et en Alle-
maçuc, GxèrcntsoD attention J'cnga-
gèient à établir des inquisitîons ca
plusieurs endroits, ou à invoquer le
secours de la puissance séculière dans
lc> elats où Pinquisilion n'était pas ad-
mise. Philippe de Valob, qvû régnait
alors en France , envoya proposer x
BrnuU XII de fjirc Je^n , son fils
aine, roi de Vienne, de le faire lui-
raème vicaire de l'empire en Italie, de
lui donner les décimes des dîmes pen-
dant dix ans, et tout te trésor de l'É-
glise pour le secours de la Terre-
Sainte. Le pape et les canliiiaux ,
cflVayesde a's prctenlions, cherche-
reul alors à negucicr avec l'empereur
Louis de Bavière, qu'il s'apis-sait de
releverdes censures donlTavail froppo*
Jean XXll. Mais raccommodement
ne pul ])a5 avoir lieu ( Voy. XUi$U
EcdésiasL do Fleury ). Les rois de
France et de Naples , d'un côte, le roi
de Bobcmc et le duc de fidvi(:rc son
Rendre, de l'autre, s'y opposî-rei»! par
divers motifs; et de plus, Phi'îppc
avait saisi, dans tous ses étais, les
rcveuus des cardiuaux. 1^5 disposi-
tions favorables de Benoit XII pour
l'empeTcur Louis, se trouvant ainsi pa-
ralysées par la crainte du roi de
France , l'empereur convoqua une
diète h Francfort , où il fut décrète en
printipeque la puissance impériale ne
veiiaii point du p <|'C, et dialili en fait
epie les procédures de Jr.ui XXII
dlaieut nulles , attendu qu'elles avaient
e'ie faites au préjudice de l'appel, quo
ifîC BEN
IVmprrfur avait intcrielé un fîitiM"
otncilr rl.ins le ci.ur<i de l'aiipcp 1 55^ .
!^ roi Pliitip[)r (ic Valuis vint visiter
lii'imil \H il AviRiiun , et lui uirc paft
Jii dfssoin quM av.ilt li'cnlrrpn'iifîrt'
Biic nouvelle croi-satlc, (> [irclfxle
fouruit ensuite .î ce niinu'inoutinjuf ,
ainsi epriiu roi d*Aii{;U'tcnT, un inoyra
puiir Ipvcr sur le r Icrpc de leurs états
dti Hccimcs, dont ili riii|tluvniciit les
deniers à !;i pieiir quMs .ic laLsaient
l'uu àrâtilre. Benoît ccririt à Philippe
|»oiir 5e pKiindre de Ç(i\c, inlidclùc.
Crne Inire est du 4 a\iil i55-. Le
fi iprarticiildil Icï. m^nu*>piicrs contre
p roi de Portiif;id. U f«ruia:t eurorc
ddiUir» plaintes coiilrc le rui de
Fr.iure, «u sujet de IV\tcn»i«in cl de
TabuA du druil de repaie , à la faveur
duc|»rl les olïiciers itivaiiTpilt.ùeut ou
dégradaient le> beurficr^ var.uits, ou
bien dépouillaient les beiiefîtiers litu-
Inire» , avant que leur deposs^ssion
tûl (^le laidement prononcée. lAx-
trnuon du droit de repaie, irsidtaiit
de rurdoiin.^ncc appelée Philippine »
cxrîtal.imiim;ition du \yA\n'. u M;ij$,
» le roi j ayant persiste , Benoît ne
» crut |wts, dit BosMiet, cpi'il fut de
* la pTudcacc ^uvi pape de pousser
* les choses à bout, ni qu'il fallût tou-
V jours, dans le» afraircs eccicsiasti-
» qucs, s'arrêter si scrupuleusement
9 aux moindres niinulieA, et Li Phi-
V lippinc subsista daos luule sa
« vigueur. ■ Benoît XII sVrcupa
jassi de la situation du rui d'Armé-
liîc, qui avait cle oblige do se sou-
mpttreau Soudan dTuypte. et de lui
prêter serment de OJéliïe. Il lui ccri-
vil pour lui représenter que co ser-
ment, extorque p-ir la violence, e't.iît
contraire â la vuluiUc de Dieu, à la
ju'ilice et à la di^iiilo roy^'lc. F.n con-
jM^pirncc, il Tel» deVli.irge par Tauto-
riie apostolique , d.ins sa lettre du
i"'.aiai i538. ■ Muis^apr^«detelie5
LEN
udisfienseft, observe judifimwinil
> Fteury , quel fond pouvaient him
»lej iulldêlfs sur le* senoenu An
y» chrfflicns? » Vers ce nifme lemp«,
Benoît Xn reçut à Axi^iion une asi'
baSNade du graud khan des Tatin,
et ^cs lettres de qu.ilre princci de II
nation des Abms, qui drcundairnt
à rcnouveirr plus uitimemrnl leur 4I*
liiincc religieuse avec le |»npc. Itruuîl
reçutavec houacurces ouvertures, fit
des présents anx drpulcs, rqHJiulil
d'une manière aflèctuca&e à leuit
princes, el envoya quatre frifres nu-
ueurs , en qualité de nonces, ni Tai*-
rie, îi'aflairc de Sicile occupa égale*
meut ses soins. Ce royaume, o--cupê
par Pitrred'Arra(;on, lui et.àt dicpnié
5ar flûberl , roi de N.iplc.*< Le jwipe >«
(M'iara pour celui-ci , t". attendu son
droit de (hsiioser de la ^icllc , comme
fief de rj5{;lisc; u". à cause de rinjuite
invasion de Pierre 1"'. en iiâi;fl
5". enfin, parce que Ftedem avait
fiiit couronner de son vivant IVrrr II,
sou fils , au mépris du traite r[n*i] avait
fui avec Cliarlrj le- Boiteux ; Iraiti- cou»
firinr par D«'nifacc VIII en i5o3-
Pour rd^ler cette contestation , BennU
envoya deux nonces eu Sicile. dViy
ili lurent ccarKÎs, cl q''i ^r vi^t^nl
forces d« borner tous ' • '* à
lancer des sentences d* nca-
tiou contre Pierre et se.% ailhcrri»(v
F*e clergif de Hongrie formait des uUjo»
tes contre les vexatit'iis dr* oninrrt
du roi et des seigneur*. Ces pUinlc$
supposaient au pnpe itn droit .sur le
Iciupurrl des souVi rain«, suiv.«nt U%
prelenlionsde BonificeX 111 rt U doo
tiiue d'Augustin Trh/n'' '' ': \il
se contenta d'errire au jrie-
une lettre ii'« ' du
uosepiembi' ' 11-'
ropc, d'autres .iIm
son.ittention.l.'ui :
€uvaluiucl(^uc»iitf]iifùttca apjuctcamt
BF.N
■n roî (?r Polos;nf . ruiiTS «nfr^«, Tii'hi
rt b Pumi'jauir. Ilcnoit cnvoyn deux
iionei'5 pour infoinifr sur cf lie iuia-
ttmi <|iii fTïlcrMwii rÉgiisf , dotit le
roi dp Pïj|i»j»nc vU\t rcg.nide ruinmc
tribtrt.iirf. l.'oHrf fut cotid.iranc pjr
couhmucr k rv^ùtutun} , h. iîur> iti-
drmtiirtMir !f)5.5ooniaf«, tt i 1600
nurcA »ltf iIc|Mns, .ivre r\romiiiiitiicj*
tiuii rnnïrr Irs ,-iutnirxdii Avïit. !.r rni
dr S'i-'^ïp. M.tgmis, .ipri-s Tcxpulsion
d I îic, rji (If DanriD^rcL,
»*' ( ' de la S inir . et dom.in-
d.tit :iu p^ifH* Ur lui roiiHrmcr h poR-
S4><k.^.fi ,1,- . ciir nroviiicc. Jfnoît aII
Il 1 '{ufl iw pnnvnit Tiirc ce
qti II Mixiiit . ;)lU*iitlu que TiiSA^e de
tous %rs piT* driTsspiirs ei.iil de m» f-iirc
a*tC4iiie rnn«s5ion de cc^ moites de
bicuï leiupurrN , satis avcir lite ceux
qtii peiivriity èirc inlcVcssiS. Les ob-
irts de di-sriptinr rt de dopm*', occii-
jirrrnt parrtllfmrnl les soins de lie*
xtttxX \ll. Il rrfnrm.i 1rs moini'S Tinirs
<t 1rs frrrcs minetirp. Il fui qurstion
de non lerop* de I.1 rciiuiou d.-5 enlise*
çrertjtie et uiine ; maiî cclti- Iriil.irive
o'eiiï poiiil dp surrè«. Le pniiiiricst
de IV-nûït Xll , qui dura sept ans et
- lufis ^ fut ilcnni* t\v i;r.ind&
H-nU, m.ii* rempli dr tiAv.itix
11' ' ' I. Ri-nnrt difYrV.iil de
%• . el dill^ l\'\trirrtir
ttd^ui U (ojjduiir morMo. FcanXXlî
»r3»> (p vîvis*' |j;l!e. In tjiMc petite,
! ' ; Benoît etail Fort t^tand,
z- :r Nii.innn ri l.i voi\ so-
■oTf, Je-in .1 enrichir ses
parrnU ; !*> , _ 1 au crfniiralrr :
• A Dii^M Dr pljise que le roi de France
» Br*S5rr\inMt tellement par mes pa-
» rml», qu'il me porte h f.iîretont ce
» qaM dwirr , comme mon prcde're^-
« vfir. » IHi'iît Xll muii!itt le -j^
i ■ ' ■ cl fut inhume^ j Avignun.
1 ce I .tpc , qiie Pou voit ju
\4aCiiD , porte dcuï cuuronDCS à la
tîare. Ourlq'irs auteurs pcn^pot rptc
ce fui C'eioenl V. ou Jr.in Wll qui
ajouta la ^ecl•Ddc. Ge fut Bonifier VIII
( for. ce nom ^, ainsi qu'il iV>n!ie du
pclil onvr.igc de .los. Garainpi, inli-
tide : lîUtnraziont. di un anùco St-
pUo {ifUa dtrfttgtiana , Rome ,
I7(ij. in-i'. KiiiKÎi laissa plusieurs
écrits qui m- ittin! pas ini[>rii)ies; m.iis
on ronscrv.iil A lloiiic son Trnilé tle
la vision t/t-tUifinue^ qui paraît avoir
cfc' son princip-d ouvrflî;e. U— s.
BK.NOIT Xin . élu pa]* le 09
mai 17»^. succéda à Iniiocml Xlll.
Il clail de rillusUc famille do Unins
ou Orsini, Il était né ^ Home le 1
feviier i^'^O- Ses prénoms Aaient
P iejTt^ François i't\ prit rcu\ de /'m-
cent-Mittîe rn entiant d;itis l'ordre
des dominictins de VVnisc, fut nomme
cardinalcn lO^i,!*! futsud'cssivenienl
cVcque de Mjnfrcdonia, de ûfscne,
el enfin artlievéque de BiMiêvctil, O
fui dîus cette dt-riiicrr ville que , le
5 juin i<i88, «ntreitibleuientdeterrc
pensa lui coûter la \*ie : U sccoasvc
renverra une partie du pjilais arrhi-
l'piscopal. Un geiitiîliomnic, q«iel.'«it
h. ses côl<*s , fut écrase'. Le prélat fut
prcdpile de riipprtrminl du second
pisquc ^ir la vimtc de la cayc ^ où
quelques roseaux ( ce sont les expres-
sions de ritisiorifn ) se croisi*renl en
tombant et IbnniTem nue espèce de
cintre qui te mirent à l'abri. Au bnul
d'uTïc benre et demie, on parvint à le
retirer des décombres , et le jour même
it précb.i, leSl.-Sacremenl .^ la main.
Bt^neVcnt fui reparc et embelli par ses
soins. Benoît Xlll ]>oi1a >ur le sié};e
pontifical des vertus qui ont fait ho-
norer s,T oic'iuoire. Il vonliit sinci-re-
ment mettre fin aux trnuMes (\i\c I.1
eonsliïulion .'ivaîl cjuscs. Par un buf
du G novembre 1 7'i'i, .idres'.c â tiMi«
les prorcsseur* de l'oKirp de St.-lïo-
iDioi[|uCy Qii il approuTAit baolcaewt
I
iSR BEN
h docU'inc dc& thouiiAlcs sur h gr.^ce
et la prr-'di'<iiiii.-iliûii ^ il prrtid à cofur
de jualificr la bulle de CIcuicnt XI
du reproche qu'on lui riisait , de don-
ner altcÏDtc à t.i doctrine de S. Thomas
t't de S. Aiipislln. Un an après, en
I 7-:i5 , il tint h Borne un concile, dans
b ')". section duquel on traita de la
coD^ititution Um^vnittts. On en fit la
Irt^tnre , et elle fut insérée dans les 3C-
tf s du connle. On forma un dcfcrel sur
Ce sujet. Depuis, B<'n(Ȕl XllI rcriut
cnrorp sur ces mfltièrcs, et, loni en
drfrndant la doctrine d'-s domini-
cains sur h prddosiiDatian gratuite et
sur 1.1 grâce eHiL-jce, dans Sa bulle
PretiostÀS , il en rendit une autre ofi îl
se il(x-breouvcilcm*'nt pour la consti-
tatiiin,r.ctte dernière bulle occasiouna
par Id sïiile, en France surtout, beau-
coup dv petsc^'ulious ; et cependant
rien nci.iit plus contraire h «îcs in*
tontiou> pacifitfucs. ElrnoUXlll était
lie avec le cardinal de Moaillos , et
lui avait promis un bref approbatif
de dau7.c artiiles expliques dans
une IctltY de ce prclat, et qui dc-
ir;iient mettre fin a toutes les dispu-
ter; mais il j»ai.iîl qu'une secrète op-
position do la part des eonstiiutiou-
naires cmj.iVIiri IVffct de cette bonne
intention. La conduite incertaine ,
eni^niâtique de Btuuît XIll dans ces
cirrunsfance^, ne teuait point à un
d(>faut de sincérité, mais a nue con-
fuuoe aveugle en des gens qui ne la
méritaient pas. Lr cardinal Coscia en
a)i)iu d'une manière scaudalcuK. A
la mort de Benoit , le peuple Toulait
Uteltre en pièces cet indigne ministre,
(îlcfmcnt XII lui fit faire ^on procès.
II fut enferme au cliJitcau de St.-Angc,
ItnVn sortit que sous Benoît XIV, qui
IV\ila a W-iplcs, où il mourut |;orj;c
d'or et couvert d«.MU(*pris. Benoit XIII,
tn 17U9, donna un urcf jiour auiori-
KF U l<^ciidc tic Gi^oirc VU, d^uâ
bqftielle lesfûlreprisçs doc^ r*P*F wr
les droits IfUipureU des son*- <■»-
étaient prcconistîcs avec al)
Ce bref, qui se trouve dans le mciu-
rium Bomanitm^ cjditiuD de I.utao*
bourg, tome X, éproir.
contradiction» , tt fut
jilupart des r'p.iises de I
noU Xïli, Aprts avoir .
bonne intelligence atec U
Vienuc, qui lui avait rendi
cbiu, sebruuillide nouveau .ivccclle^
au sujet des duchés de Parmr cl de
Plaisance, qu'il pietendait devnir r»
lever du Sl.-Siêge, tandis que le wbi*
net de Vienne en dispcs;iit comme
fiefs de rKmpire. Celte ounlcslaljOO f
qui durait depuis loug-l<'mps , rwla
encore indécise pour le moment, B^
noîlXUI mourut le ■±i ftHiicr i*;5o,
âgé de quatrc-vin^t-uu uns, api«ii un
])onlifirat de cinq ans cl huit tnoû.
On 11c peut que louer sa ptéic « U
vertu , son zèle pr>iir la religion d aa
libéralité envers les pauvres». U man-
qua d'un juste discernement daiu le
cboix de ses ministres , et de fermeté
dans rcxécution de ses desseins. Rica
n'égalait sa duuceur et son bumiUté,
ft.Vairac, disait Benoît XlV,jaiia«
» la bonliomie de Benoit XllI, rfnt
» lit reculer son carri»'- ' -me
» même, pour oc pas • itc
» avecun "enlillinmme luuMtu. » On
a de Benuil XllI des Jfonuilies sttr
VExvtle , qu'il av.iil prunuucéci <!flant
9rcl»cv6qucdcBcucvcnt, aTol,in-'|\,
Borne, 1724» 1^ 3. vol, , public»
I7*i5, tsi d'un dominicain, que le
paj>e avait cbargé de coiuplélrr l'oa-
vragc. Sa vie a été écrite eu Utin paf
Alexandre Burgia , arclicvtV|uc de
Fermo, et dédiée ii Benoît XI\\BaOM|
i7/|i,in-4". n— ».
BENOIT XIV , élu pape le I T août
1740, sufcéd.1 à Clrmcnt Xll. U
s'appclûl Frosper Lutnberiîni , «l
BEN
d*iin<; famille tlltiïtic ilo Bo-
e , où il éuit nd le i Ti iuar>i
16^5. Son (SiiiC4tiuo fut rcra.irqiu-
hle par ses rapides prnprës (Ljiis toii-
Ics te» sciences, f|m le fiicnt bicutot
disling\i-r parmi tous les élèves de
*oo dpc. Les ctiiiîos les plus $crieti.se.s
j^ufTiMirnl h pciue à son ardtMir pour
le tMvait, et n'ôuicDt rien à U pro-
digieuse viv jcite de .sou esprit. S. Tho-
m:)4 fut sou auteur de prrdilet^toa
noor b thcutogie* Il s*appli({ua (pa-
iement an droit canonique et etvil ,
detiot clerc du fdmcus avocnt .lusti-
niant r et ne t^rda p.is â dire f<iil lui-
mcuu* avoe^tt eouiistoi ial. On le Ht en-
yuîtr promoteur de \a foi , ce qui lui
donoA lieu de s'appliquer aux procé-
dures usitées pour la b c'a ti 11 cation , cl
de Ciire, p.ir Ij *uite , un cicellcnt
ouvr.i^c sur cette m-Hiêrc. P.îssitiiiiie
£mir les scicuecs j pour les rerherclies
ittoriqucÂ, pour les monuments deij
Arts î jmbertini se lu avec tous les
- cclcbrcs de sou temps. Il
....... ..« plus hante estime pour le jièrc
Montiliacon qu*d connut ;i Rome. Ce
nvant bcuédiciiu disait de Kamber-
tisii : « Toutjcuuc qu*ilesl, il a deux
■ amrs , Tune pour les sciences, Tau-
• Ire ponr I.1 société. » Ses oceupti-
liiMU «ërieuMs ne fempêctiaîent pas
^«roer sa mëmnùrc de tout ce qu'il y
avait de plus reclierclie daus la Irttent-
tiire : « On me gronde quelquefois ,
«dÎMÎt-tl, de ce qu'il m'arrive da-
• toir quelque léger enirelicn «vrc le
* Ti!kse, le Dante et l'Ariostc: mais
» f li souvent besoin de me les r.ippe-
> ter , |>our avoir l'cTipression plus
9 vive cl la pensée plus énergique. »
On peut remarquer, dans 5.1 lettre k
Volûirr ( rn réponse n la dwliejce
df U tr^:;'*'dic de Afdho/wt), qu'il
i ts citatinns de Virgile ,
d ^lit pai tu nu mot dr-
fnu douze au». Ut^cut XI te duquiu
BEW 180
cîianoiue de St.-Pitrrc , et cuMu'e
prélat. Ou le vit bienlôt consniteur
du Saiut-Oïncc, associé à la «Jiigréga-
lion des rites ^ et enfin Innocent Xlîl
ajouta la pl.ire de canonistc de la Pé-
oitencerie. « Oumcsupposeimbômme
» à trois icr«'s » c«'rivait-il à un de ses
» amis, à raison des ch.ii^es dont on
» mVciblc; il me laudrait une ame
» pour cbaqut: place , et U rairnntt
» prut à peine me gouverner. 0 Bien-
tôt il fut appelé aux emplois du [ire-
micr ordre. Benoît XllI lui donna
rèvccbe' d'Ancône en 1^217. CV.- fut U
qu'il développa des talents supérieurs
et de grandes vertus. Visites, syno-
des, prières, instruclious, il ne né-
gligea rien dans l'accomplissement de
ses devoirs. Il fut l'ami de ses curés ,
et ne leur donna pour snecessenrs
que leurs meilleurs vicaires. Sa con-
duite fut la racme à Tarchevèciié de
Bologne, dont d fut revêtu en 175a,
et ou ses compatriotes le virent arri-
ver avec transport. Oblige de desti-
tuer un cure pour des motifs assfï
graves , il alla lui annoncer lui-même
cette affliî^eantr nouvelle, cl lui donna
un bcDéfice simple, meilleur que 5.1
cure. 11 ne souffrait point les actes de
fanatisme , et :»'y opposait même au
risque de sa propre sûreté. Un étran-
ger ayant été arrêté pour avoii" tourne'
en ridicule quelques pratiques reli-
gieuses, il le prit sous sa protection,
et le fit évader secrttemcut. Il prot
geait la faiblesse oppiimce avec toute
la fermeté de la puissance* Une jeune
postulante éprouvait de la part des
religieuses du couvent une résistance,
fondée sur des impuiatious Injurieufies
à sesmreurs. Elle %'adrpssa à Laraber-
tini , qui araietllil ses plaîutes , et écri-
vit du ton le plus sévère à la commu-
nauté ponr ramener ces religieuses A
di"s sentiments d'indulgence et de cïw-
rite'plusdignesdeleur^tat.Lazubcrt(nt
n)o liEN
ne mettait n.ir» mi ins de chdiour et de
conni|;e à defciulro U vertu [wrwru-
ttfiî, stiiloiit qiuntl il etiil pcu(^ti'c lui-
nitnic du s<'ntirn<-iit de rinjii.sticc. Un
de SCS gr.iads-vuaircs fut .ircuse .iu-
près de Olonicnl XII. I.nraLcrtini ccri-
Vil aU]>dp4^ (|IK' !ia S'iiiilrlr ot^il U'oni-
pcr, cl que rcl liuuni'tc ftclL'siastique
^tait viclimc d'une iD>igiic cjltiaiiiic.
11 tmiùnnil âiusi sa ktlre : « Je prie
» tous les jfHirs rnire divin Siuvciir ,
9 pour (|u*il boU HUSM t'oiileiit de »on
« vicaire tfvie je le suis du mien, » Ce
trAÏt un peu mMiii ne déplut uciiit
à Clément XII, qui lui sut ç,ié de sa
friiicLiiie. I.cs plus hautes destinées
alteiulticiit IwiniLertiiii après U mort
de ce poniife. Il les av;iil pICvue^, et
ne £:ii>ji( p.-is dilliculle d'en roii venir,
lorsKiueroccasions'cnprescnlaii.EiiiDt
jruue avoe.K, il fit un voy.tf;e d'jgfc-
mcut (i C»cuc$ avec queîqnes-uiis de
se.HCunfrires, qui voulurent relournir
à ï\oi»c par mer. « rriiKXCcHe route,
» vous autres, leur dit-il, aui n'iivi'i,
• rien À rt>quer ; raai.s moi qui duis
» ^tre pdpc> il ue me convient |»:i.s de
» mettre à \u merri (les fluLs (Vsnr rt
is 5.1 fuitune. » Le cli;i)ieaudoca('dLn.d
que Ivimiiortini ;ivai( reçu de D^Miuït
XIII , eu i^^H* lui donujit entrée ;tu
eonel.ivcde l'-î^-. uu les iulri^^e.s du
cardinal deXeiicin »ur(uul rctfudjieut
J'elcrlii>n au-delà du terme arcoulume.
Lrsc.ir4ii>aux,cxrnlosd*' (.ètigue, di-
visé* [wr dP5 factions à jku yt'vi v^n-
Ics, ne sav;iii'nt â quel cliutx s*arrâ-
ler, lorsque Lamberlitiiïi'avi«deU'ur
dire 3Vcc ;son enjuuenu'ut ordinaire :
a Si vous voulesi un &fiint , numuioz
» Goiti ; un politique , Altlovr^ndi ;
D uu Lunliunmie , prt iiiv.-nioi. » ds
jnot», cnrame jcics au ll:l^a^d, furent
une illumin.iliun M^udainr |K>ur lotit le
coneliivc; les projets de Tenf in furent
dcjoucii.et Ltiuilietiini fut élu. It prit
le ittUB de Bcmit AJTs nuis oa !•
BEN
deiî;;Dr souvent &i7iis crim de u fr*
mille, qui a ccDimencé sa crletHue,
Ou conu;itt uu "louvcrain aux nuiii»-
tres, aui;imtsdonlil .-t'environne. I>rs
clioix de BenpîtXU' honoièrvul tutis
son diset-rnement. Il (il son prii^d^ial
iDÏni.-tre le caidinal VaVnli, dont b
peite lut tliiisa ensuite les plu.% M£t
i'cgret^. C'étatt uu bomme dn plus
grind mérite, aiu^i que Us cardinjiux
Passiunei et (Jiiirini , que CeUoU XIV
admit êg4*rnicut dan» son intimitb
On SAÎt ritisM qu'il hià.«it un tas parti*
cuiier de l'auteur de W4nti'Ltu:rticf»
L'cial de llC^llse et b position de U
cour de Bumc u'.iv.iienl pais eeiupptf
à la pcnetraliuu et à b pruiienet de
Lainberlini, Depuis la reforinr, Irj
fuuijres du Vatican ne faiiiaiint plui
trembler Its snuvciaîns «lur leur» tj^
nés. Les ponùfcs a\airni abdiqué ds
fait leurs preienùotis â l.> sti|<r<-n»ti«
temporelle. A rcs giaml^ ns,
avaient succède dis eoiii' _ jueU
quefui» ridicules, des cuntrurmet
noièniiques «iur des pùnts de tlieologpc
mdiirereuts d<ui& leur e^&ouce aux
.-irtu'Jes essentiels de U foi. La cour de
Rume y avait pri» ptti, pbiua par
conde.seendanre que p.ir inrerêï ites*
sounel. I^ foyer de ces di^pulo rl*il
principalement en France, oii deux
partis acbarno!! sV*tiirut diviiK^ peu"
dant le 17". siècle sur la douj-inedt
Mulina et drjan>énius, et »e dceln-
fHKntdans le 18. vurlesartidiA de U
tiopfimeuse bulle Vtd^cjutui, l.rfui*
molaire et cette Lullc uVn av.^irntpM
raûinn comprouujï rautorite des pon*
tifes romains , et) nrvètanl de Irtf
sanction des rxci'squi .sec omiuc
eu leur nom. I.cs i\\)AUx artitiea
l'assemblée du cierge de i<'»8i
mairnt dans uii o\ù>\\ appamil
subsislaient tuuju6r5 comme pi
bcredilaire dan.> 1p ecrur dr»
(au, Benoît XiV cUit digus
EN
ft touKf!» c*»s <îiinrnTTrs,
B prt'voir. Il im lui cou-
de InisCT avec cclal les
, de SCS pn^lw^-sscurs ,
art avaicui L^îsmï d'hoDo-
tàirs. li sav.iU rpic le^ iu»-
juunes, celles tacinc qui
plus utiles, s'altôrf^itii la
Unissent par iiY-tre plus
[ 9 **cc le$ mœurs , les opi-
L*c les lut» des gdiier.itious
ic l.-i nuin du totups op^re
sgrand»cliJii^<.'iii(.-nt5, ut
Vis de ces secousses vio-
le» cbraitlentj:is4jued.tiis
Enfin, à Trpoquc oùvi-
XlV, une main tiabile
m:i\iinc memurablr dans
|ui A iminurblisG son au-
tut qurlqiiefuis bien des
ir pre'parcr les rhange-
i événements inùris'^eut ,
Il rcvoluliuns. » ( Esprit
iv. XXVHI,dMn. lo.)
I p-^nde pensée de M»n-
I /ut le >yîitéme de cou-
abtriiiii- Ces di:u\ tiom-
I sVtaicnt dcviuc^, et le
elUit en pratique ce que
t mettait eu lumière pour
fl le bonlirur de l'ordre
t XIV , dès $05 prrrmcres
ùl annonce ce pl.in de
c loodcration. D.ias une
vec |ç P. MuntrjucoD ,
' ;>'-!^^ il lui avait
I l't sa gaitc or-
KU de libertés de l'é-
dtTotrc part, moins
tioos uhraraotiiaiocâ de
I Dous nu'tiron& les choses
qu'elles doivent avoir. »
icilique et conciliateur lui
joui-s des mesures wgcs et
I les circousttnces tes phis
fut coasulic ii^rU cour de
mH i s'cxplii^ucr nu cei
LES igt
rrftn de saorrmeui» , qui louritîn»-
tiiient des malheureux jusque sur Nmif
lit de raori , et, presque toujourit, d'a-
près des dclâtîou.4 ubscure-s , qui Ser-
vaient souvent des luincs et des veiw
geances privés, sous le voile iranos-
tcurd*un tèle rdi};icux. B«'uaîl XIV»
par sa leltrc encyclique de 1-^56, dcci-
UJ qu'un ne pojrait refuser les secours
spirituels qu*à ecnx q<ii .«eraioot nv^
toirainent ronvaiucus d'êlie réfrae-
taiies ou dcsobcissanls k la bulle Unf*
gcw/u^. On trouvcces expressions np«
pûrl<*L'S d;ins la F^if de Seitfiil Xif^^
par (inqiie et Fabrino , Koiue, i 787 ,
lu-ful. a Id eà autem epistolà decrcvic
V constilutioucm Unigcnitus tanluTU
n obsequium et lanlam venrratioDcm
» ubi([ue sibi rinJicarc ut nciuo lidH
» lium possit abaque salutis spt<m\x
» di^crinitueeideui ullo modo lefiagJ-
» ri : quare sacro - sanetum Cbristi
» corpus iis moiituris esse dmegan-
» diim , qui publici ac uoti siiit ^dvcr-
w sus cunstitaûoncm coiitnm>irrs , non
» auteiu lis qui inix-rtis t.intiiin rum'j-
» ribus buiu<iUJodi bbe infecli con)i-
pcicbantur. « Louis XV remercia le
pape dans les lerrars l**s plus aiFco»
tueuK. cl fit enrrj^islrcr au pirlemcnl
une déelaralion absolument conforme
â la )>ensee de Benoit XIV. Eu forçant
les accus iteurs à se montrer au grand
jour, et à s'appuyer de preuves évi-
dentes, un éteignit peu à peu les prr*
sécution< , et la constitution cUe-in^fDe
tomlu bientôt rlnns l'oubli. Un seul
(événement poliiique, en coutict avec
les anciennes prétentions de li cour de
Rome, signala le pontifical de Benoit
XlV^; ce fut la guerre entreprise par U
Fr.ince et la Prusse coalisées , pour
exclure la nouvelle maison d'Autriche
de la dtt;niie imneiiale. Trois sii'cUs
plus tùt, le pa]>e eut pris uue p^u t aelire
à cette qurrellc, et l(*s censures de TÉ-
glisc eujscQtétc prodi^iécs |Hjar sou-
i
t<)l
CKN
tenir Ut £.int}i(].it fAVome par ell<*. T«a
luâjoi-îld dcsclcrlctirs s'ctAnt dcrl.irt'c
iiour le ilijc lie Bivirrr, IÏcmuÎI XlV
ui ttivov.1 soMÏciûciii un iioupc pour
ïc Cômplituenlcr; ui;iU la conïcMaUou
une fois rrtnivr au ^nrl dfs armes, le
pap<> pAitLi U jiliis 5ttictc ueutra-
fitc; îl f,r contrutA , comme Moïse sur
If mont Orcb , de U-nir ses mains
dcvets au ciel, et de prier pour le
parti le plus juste. Les troupes autti*
chiennes, espagnoles, napolitaines,
s'établirent indistinctement d.ins les
elats eoclcsiastnpK'5. Les officiers (pii
passaient datis Borne se taisaient
un devoir de resjïectcr le trône de la
religion ei Tasyle de la p.iit. Les ar-
mées de l^iarltrs et de Lûlikowiti se
battaient au\ portes de la ville, sans
que le sommeil des Romain? en f(*it
trouble. Lorsque l.i tranquillité fut n'éta-
blie, le pane obtint de justei.indi'miiit<.^s
|>our le sejour des troupes dans ses do-
maines , et les puissances de TEnrope ,
Ch s*Acquittant de leurs obligations ,
s'empressircut de fortiCor leur alliance
rcspeetive de re lien iacre de la con-
corde universelle. Bf-noîl XIV elier-
cba h la roainlrnii' par tous les moyens
que les occasions pouvaient lui sug-
jî^rt'r.SonaiIaclicnirnl pour la Frame
fil tnaher.-ible. W elieftba également h
obliger Marie-Tbertse, qui cntyjit ,
mais A tort, avoir à s*en plaindre,
pour avoir marque quelque nrcdilcc ■
tion à l'électeur de Bavière. Il accorda
à cette princesse la suppression du
pAtriarcAt d'Aquîîee , maigre Tuppo-
fciliûu des Vénitiens; il lui permit de
tolérer le rnlle des protestants dans
ses étals. « C-Vst un trè5-[;rand bit n ,
» crrivalt-il à celle princesse , de citer-
i> cher à rapprtK-lier les proiesiflïits
I» du St,-Sic'ge. On ne les convertira
9 jamais que par la persuasion et la
H dnuccur. » l*>edcric, possesseur de
]è î>ùésk^ devait purwir k des cTé*
BEN
rhcs catboliqucs faisant partie âe i6il
conqiittes. 11 présentait, p-
der au ciHèbre cardinal de '/
dans TeviVlie de Brr ' ,t|U
dont Cruuit XlV De .. k
cause de son inltabiletc. I«o rut io-
siï.Li, le pape défera a sa vulomé, cl
la suite prouva a rredcrir que ïora-
bciliiii iivait raison. L'in.,. r .tm . rî-
Russie, Elisabeth, le u
par tfxc<}lUri4:t:. Le» su.n' iim-v "it u
Sanlaiguc et du Portitgnl lui liaient
[lartirulièrcment attaeliés. On Pesti-
niait m^nte à Con*ttantinnple. t 1^
» bon Turc . écrivait-il h un de ïf>
1» amis , m'a fait dire 1rs rhoses da
n monde les plos ai.> r \t
» marquis M-uo, etc. " ^ict
le roi de Naiiles qui teiuil bu renilrt
hommage , U lui dit : o Onime clirf
» de la religiou , je rons roh i
M pieds; comme parliaiUer, je suî»
» aux vôtres, n La marj^rave de B»*
reitb, sœur du roi de Pnivse, pri»-'
cesse du mérite le plus di^tuicn^,
vint h Rome visiter Benoit * ""
étrangers de Ions les pays .
les sccies , se pressaient auiour de
lui. tt Cr pape, erriv.iil i! an rirliiul
» de Tenrin , cf j»».
» iriarcbc Lulbei i h.pU
V bète à dix cornes , ce pape up trur
n parait plus si redont dil'- î?^ nm*
9 vovcnt plus en lai i M ^
ta
>iii i trtt
» etc. n Benoît XlV
sciences cl les IcftrM, pour nr pat tn
Caire Tobjct pailicuHer de m's soiw
[ f^of, MirnATotii et NtiRt* \ il fondi
des académies à Kome ; il coroya te
gratifications h celle de Bolopi«^ '
m mesurer un degr<f du mé
{ f(y. Boscovicu), relever
lisque du champ de Mars., WlSf
IV^Iise de St.-Marcellin , dont il Inp
lui-mt'me le plan ; exécuter on w»
saique les beaux tableaux de Sl.*^
Picri-c; traduire eu italiea les boni
EN
lis et frjinç>ai5; ^nfîn^ ou
tncé à iinpiiincr, fwir suo
i ^ntirr (les nufutsiTilS
rramhrablfs qui t-nrichis-
|k!iotli*.ftir du V.ilic'ifi , ri
lit aii|:^montc Ini-niriiic le
iqii'a 5,/iort. Benoît XIV
rs \:ivants cl Ici recompcn-
F G.tlf;im, savant n.ittira-
eu lui prrM'ftlAnt uiil' rol-
: Oie ut lapides isti
])npc eiitf'tidit furt
Ct'5 p.irolrJ , cl Ic-s
prt Je fccrivain , rn
I une pension. Son admi-
nlcnnire ncfail pas moins
sa sa^('<isc; il !têvil conire
B rt 1rs Uux nubirs ; il Ci-
tkTte dii rnmmrrrt ; il ilimi-
prrilcs fêtf^. La pit't<'tl*'Be-
i""! I '•, maiseclarceel
I jiM A consei'vcrlc
k» IfMtiM!» mœurs , dont il
«i-D)i'iTif le plu-i Itiualtlf
II réfunuji \c^ JrsuiU-s en
i confirma In Imllr de Clc'-
îontre le» cérémonies clii-
iioU XIV monrul le 5 mai
rè5 (MIC oiabdte asser. dou-
pruil^int Uqiu'lle il ne por-
b M-iil ih\Unl 1.1 !(éix*uitv
|r, ni t.i \iv.uite ilr son rs-
rait rtiargci le c;trdinnl Ar-
j^ouTrrnmienl de Triai. Ses
cnn»* ftiri'iil cons tcitf'i à coii-
[ ' lirntaiMourdelui,
*; . I vrnr 1rs drvoirs
t^wh. Lit convorvition de
Il eUit lirilt-iuu* ; sts repar-
.\%\n et remplies de iines^e.
Je Bel eï de ^'hf. Sou et pres-
hi^nalr, ci wuVfut dtiiincc
HAges ntuves, tiardie» e1 pi-
UiT^iceioli, <|ui a cciituue
la foi dr qnelf|urs l^moi-
ct iutliixcU, luie Joule de
CCS traits 5pînlucU et levers qui cVhap*
pent dans l'abaiulon dVnc .litn.tble
lamiliarilf'; mnis <iii t:iit qne CH <fci*i-
vnin nesr piquait poinldVxactilndc ni
de di-icerm-mr ut. Quelques ptr?innnP!î,
nn pcusevrres, ont rrpiuchcà Rtnoît
XI S^ certaines saillies qui semblaient
lui Hiire pci'di*c quelque cbose de sa
dignité. I.ts idées que fou se forme à
cet ('«ard sont relatives aux mœurs,
i\t\ habitudes , au tangage. La di-
gnit(?d'uii l'V:)nçais nVsi pas celle d'un
Allrmand , ui d'un It.nliou. Ce qn*it y
a de certain , c*est que jamais Ue-
noïl XlV ne s'oublia au point de se
compromettre on aucune manici'e.
« 11 fallait que 1rs micurs de Lamber-
p tini fussent bien pui-cs , disait le car-
» dinal .Spinr-ili , puisque la liberté
I» quM luit dans ses propos ne jcla
» jamais le moindre nu-igc sur ses ver-
» tus. M On liti vcprociieraitpeut-ctrc,
avec plus de justice, un peu d'ambi-
tion qu'il ne chercliait p.is du moiuti
à d<^uiscr. H avait une -iversion déci-
dée pour les affaires de détail ^ qu'il
altandonnait à srs ministres. F^s Ko-
maius disaient qu'il écrivait trop, et
ne gouvernait pas assez. Benoit Al V
avait h taille médiocre, le corps re-
plet, To^il enjoué, le sourire fin , cf
des veux qui aunonç.iirnt toute Im vi-
vari'c deson espril. I.'élugc de Bt noh
XlV se trouve partout; l'un des plus
ccTcbrrs , eut re distique si cuuoii de
Volt.iire, qui lui avait dcdic sa Wi^zé-
die de Muhomti :
{^'t intiUilMiB «ariitua ilucuii , virliiiiltiM wr.'>«i
Mais le pbr- flutteur de tous, neul-
êtTc. esl If- monument que le bis di^
ministre Walpdle lui fil ériger en An-
gleterre, et où oulil.enlreaulrts, et'i
mots déjà consacrés |»ai' les suffrages
de la postéiitc : « Aime des ratlioîi-
a ques , estime des protestants, btim-
0 bU-, désÎQtiiresïc ; monan^uc Aau«
là
ïQÎ
KEN
» fnvoi-î , pape sans Dcpolisine, ft,
» Di.il^rt sim ^■^j^rit et son «avoir, doc-
» reursjns oi*giicil, cciwur sans sé-
V vcriti', ek". » i.'.eX clii*;c i-sï irès-N'au,
iiàus duute;m;iis il ti'v vn a prut-élie
pas qu'un plJl^^c nuijns accuser dt*
uatïrric* LVditiuu U plus complète
des crtivrcs de Heiioit XIV en celle
de Venise, m i6 voltimcs in-ful.,
precéilcc de la vie de l'aulrur. tlle
c^t coiiipov^ : !. du Traité ti* la
Bèaùfictition et àt la Canonisation ,
dont B-iiidrau a dorme une ana-
lyse fii frariçji* ( f'oy. Hai'Deau);
II. du Savi'ifice de lu Messe ^ ëcril
d'abord m tulieu , et traduit en
laliu pr l'abbc Gi^ironiclli « Bo'ogne ,
l^4o; 111. fie fcsùs in honorent
Chriili et B, Maritr, Indiut par le
même de TiLiliru ou Utin; U . Insti-
iuiiones ecvlt^siastictr ; V. De Sj^
nodo diœcesanà; V 1. Hnllariumy im-
prime sc|^a^ement à Viiiive. 17O0,
4vQl.in-fol-; VU. QutFSliorutm cartn-
nicar. et mondium tn mattriis tidsn-
cram con^re^ationem spectantibns ah
ipiu profiosùarum et diicusnirum ;
Vill. Opéra iMiscellanea. Outre les
ouvrages cumpru d.ins cette çraiide
Collrdioii , ri qui tous avaient pai n dV
Lord scparcinml, on a meure de Re-
1)(jU XI V une cdirion du Martyrologe
de Gfcguin: Xlll , Home, 174B, et
quelques autres pièces. Oc tous ces
uuvraces, le plus remarqu-iblc csl c^
lui qiu iraite de» synodes. On y aper-
çoit le grand cauoiiisic y cl c Vsl U»
meilleur que l'on conuiiissc pour fur-
mer des ccdcsiastiques et diiiger des
rfv^ue*. D^s,
BKNOIT, anti-pipe, connu sous
le nom de Ikwoir Xlll. H s'appelait
Picrrv de Lune , el était ne en Ara-
cun d'une liimille illustre. Il Jivaît d'-n-
Uird vtudit la inmprudeticc el li* ilroit
Olioniqur. 11 prit depuis le parti des
9jn»r$ , revint c&suitc à »cs prçnu^rcâ
wj;»!
df>;
BEN
études , ft rii4et(;na le droit dans Tntà*
vernilc' de Moiil|>eihi r. Il nanût q«'4
fît de» pro^r< $ assu rapides dm) ù
carrière ciclc\iailique. Grégoire |X le
fît r^rdinïil en ô"5.Uurar.ietrrr aw
bitieui , l'esprit d intrigue, il
d.ins les desseins . de la tei.'
l'exécution donnaicDtàPicrrr di
de grands avantages pour brille
f>ur la 5cène politique. I^ rctoi
pipes à Itome avait commeno^
rj^glise une disjehMun qtu fut d'
trop longue durée, et qui e>i cûjjwi*
d.-itiïriiL^toiro sous le nuni de schisme
d'Occident. Le clcrpe s'était
en deux Oti lions, dont l'une el
pa{)e à Hume, et l'autre dans
pnun. Urbain VI el Ctemeul VU
nunimes en niêuic temps au
tifiral, avaient dcja donne le sji
d'une funeste diviNtoii. ['k
Lune ^'etait atUchè au pArti
meut VII, siégeant ik Avi|;nt»u ;
fut son legJt en Ës|>af*nr, où d\*ià
recouiiaitre dans le Citncdr de À«ta-
loanque, eu 13^7. Après la
Clément VII, Pierre de L
choisi pour lui siicecdrr , le u
Icinbre i'>t)4< par la fv-rinn
iiaise des Ciirdtuniix. l/univ
Paris , dont les upiiiion> clair
autorité dans ce.s sottes d
avait propos**, di» le vivant
ment VU et d'Urbain VI. une
des deux pontifes , pntir bu
leur droit respe«'tif à l'arbitrj^
concile gênerai. rJement VU av
jef<^ cet adc condIialui]-t\ O rr
mis la Franer surtout en |;trd«
(re les intentions du nouTr4U
elle l'ùt désire retarder du
Icdiun; mai^ les ranlinanx avigwh
nai.H assuièrent Ohiilrs VI que
qu'ils allaiint ilire roii^rutirail à1
nion et m^me à la ce.<-Mun, <4
ctoit jucee niiressairr. Picrir de {*iiac
ratifia Im - mctdC otUe cocvcttlÛAf
'affi
munif
UER
t!iti\à jiiif- h mniliftstpr le
IVltulpi'. |j^^ .'i]iili4ss.id4.-iirs
V! . qui cUicnl !« prc-
n (le sou sang, arcoinpa-
elqiirs ruemUres <lr l*iini-
c purent engager Bcnuit à
(lèirmt'Ul $a promesse , re-
UDiun. 11 ne TMlail plus à
h Toic de b cession. Tous
% cil 1 client s y dctcrminc-
rrption du roi d'Aragon ;
(jtivc% qn'ils firrni anprrs
: de Itonifdcc IX, qui Mê-
me, furent cpicmcnt iuu-
ît surtout fulniin.iit contre
dr Tari», qui interjetait
re pape n un nuire pape rt>
rÈ^lisC univcrselle.Cctclat
iuT.cssila im tontûlf nalio-
rancc, où il fut résolu de se
à rolxfi.^ fiance de Benoît. Le
b dcriMon du concile , ft
loiistfJictiMn fn! enrepiare'au
I le If) août.i'V)8. Cet c'dil
buM i^cra pourvu à la t.olU-
DcnêfiiTs , nuiv.iiit le droit
, jwr TiHe^lion di % chapi-
ur I.J coll.itiuii desurdinairt'S.
iple av.tut elc suivi dans
tiope^aix huit des rardin.iiii
de Benoît r.ihandonnèrriil;
ils lui r'^tèrrnt fiilt'lc^. Il nr
regardé piirtoiit que C4innic
naliqur uarij;tTrux et lurbu-
, fut résolu d«* s'cinpirer de sa
;. Le niarechnl dr Rouriraidl
jff de cette cApcdilîun. Il se
«5 peine mnîUc d'Avignon.
c fut |K)iut dcconr^utc |>ar
K. 11 ut retira dans le eliàleau
troupes arj'^nnni^rs, que lui
% son frère H'Jrigue de
il V fut aisicTJc |>endant
, et presse |wr le» ripicur»
ne. \jt marrrbal irpendatit
re de convertir le si(fge rn
« de lai«cr entrer des piovi-
lîEN
'95
srnns d-^ns le cli^traUr sans néan-
moins m rieu laisser soriir. Benoît,
ainsi resserre, ne perdit point cou-
rape. Il rouc<rrl.i, avec un gentilhomme
normand, appelé Bobinel ^ ou Ro'
bert de Vratjuemont , les moyen.s de
s évader. Il y panint, et une escorte dt
5oo hommes qui l'altcndaît hors de la
ville, lui aida à se reliigierâ Cfiàteau-
Baynard. petite ville peu distante d'A-
vignon. Cet événement changea la
f irtunc dr Benoît. ÏjCS cai-dînau\ qui
îavaieut abandonna vinrent lui ne-
mander p.-)rdoti en se iclant à ses
pied-s , et rcntrcrtnl eu grâce. I^
France , en proie au^ factions des
princes qui se disputaient et s*ru1e-
vaient tour >^ tour la tutelle du mal-
heureux raonai"quc, ctiit on ce mo-
ment gouvernée par le duc d'Orldans,
qui ta remit sous roheiiienre de Be-
noît. Ce pontife vint aussi à buut de
rpn^'a;;er le roi de Ca^titlc dans ses
inicréu, et de fiirc dunuer à son
neveu, Picric de l,une, l'archcvéchë
de Tolède, le plus riche de U chré-
tienté. Cependant il ne négli'^eait point
de pourvoir h sa sûrelc peisouncllc;
une forte garde raccorapjgnait 3 IV-
glisc, et l'environnait me. ne à l'autel,
il témoignait en m^me trmps le déiir
e^lréme d'accomplir l'acte d'union , cl
eiïToya |H)ur cet clfel des de'pulA à Bo-
niface IX, qui se refusa h ses proposi-
tions. Iniiuceiit Vil, successeur de Bo-
nifiée , Ht les moines réponses aux m^
mes instances; et enfin (iregoire XII ,
qui avait témoigne' tant d*ardt ur pour
des mesures concilialoires, rejeta toute
csp4'rr d*an.iiigempnt. Benoît n'etail
pas irirhc au fond de ces nfsistautes
des p.qies romains, qui auturisiieni
ses propres refus ; mais l'université n*-
se laissa point tromper par ces de-
faites a>lurieuscs. Elle provoqua une
seconde fois la soustraction à ToL'îi
dif'ncc de Benoît. Chai les VI en lit
i^.
ig6 lJE!f
suspendre pour nu laomonl l'ox6'u-
tiuii , et PHVoya une amliassaile solcii-
ne!lc aux deux papc^. Bcntât repouiJtt
À tous ces actes par uuc cxcuintnuiii-
cation furieuse, et du monarque, et
de l'université , et de tous ceux qui
auraient garde la Deiitj'alito'. Oue
bulle fut dccliirëe d;tus le conseil du
roi , et ceux qui l'avaient apportée
furent punis. Le pajw de Rome , Gré-
goirc MI , ne se conduisait pas mieux.
Tant d'exct:i fatignaicut et rcvoltcivnt
eidiu luus Ic5 espiits, et le malbcur
cGiniaun rapproclia toutes les opi-
nions. Les cardinaux des deux obc-
dienceSf réunis k I.ivourne, sadrcs-
sèrcnt au roi de Franire pour le pritr
de concourir avec eux à l\rxlirp'ition
du schisme. Le seul moyen raisonna-
ble était rasscnibléetVnn coucUe oecu-
ménique. Une difliruitése présentait:
c'étaitdc savoir au nom di* qui il serait
convoqué. Il fut déridé que , dans le
cas présent, les drux collèges de cai^
diiiaux étant réunît , ils avaient le
droit de faire cette convocation , du
consentement de lu plupart des piluces
i'iirétîens, des prélalâ et des îiJi'li's,
qui, étant cuxinêines l'Église ou ras-
semblée des cbrélicns , avaient le pou-
voir à'halUiti*r les cardin.iux h cet
effet. Benuit et Grégoire refusên itt ,
chacun de leur côté, de comparaître
«u concile, qui fut indiqué à Pise, et
s'ouvrit le a5 mars » 409. Après les
prctccdures préliminaires, les deux
toutendanls, Benoît et Grégoire, fu-
rent déclarés schismatiqnes , et jcm-
pljces par Alexandre V-( f\ ce nom ).
]/nn et l'autre pontife méprisèrent le
diHrrrtdu comilc. lU-noit , qui ronser-
\:i\l dans Sun ul'édience les ruvauiues
d'Aragon, de (jslillr et d'Kco.sse,
abandonna le séjour d\\vignon y et se
ietir.1 (l'abord â Oolliourc^ et ensiiîle
h Peniscola , petit ch.^trau dins te
royauruc de Valcuce, où il cuuscr^a
«EN
un finiorae de puisvaniT. Le
n'ét.tht |>as riittércmrut éteint, j
lut rcrouiir de noiivriin u Va»
d'un concile oecuménique. .Éutnir;
scntircuC enfin les luii!)-
noient cncoi-c pour le |>*i. u .-- ^.
Ce condlc fut celui de C^ustance
eut lieu eu 1 4 1 4 * <^t 1'*^" de ses
ci[ianx actes fut d'dire pour
Otiiitn Colonne , qui prit le no
Mtirtin F, Il déclar;i ensuite Fi
hérétique, parjuie, srhi^:
comme Ici, déposé et de-;
ses dignités, l/obslinovi
pas davantage à cet iii>
ciet. U ne se rendit pa» non plu
instaiicfs d'une ambassade «-(ilri
qui lui fut envoyée pour l'iov
ri*der. 11 comptait sur U vers
d*Aip)ionsc, roi d'Aragon, qui n
revint à son parti, après s*ctrc bi
avec Martin V. Ce nouveau retc
faveur endurcit de plus eu plu:
nuit (Uns SA rébellion, )u^qu*Â
de sa vie. Il mourut à T
17 novembre i4'*4ï ^' ■
tre-vingt-dix ans , saus avuir
sur un seul point de ses pi
lions: il prit XL\h\\\i des precat
pour continuer le scliisoïc aprè
tl (il promettre avec «rment aux
laiiiinauxqui lui restaient, d'^i
autre pape eu sa pl.ice, ce quîb
entèrent, ainsi qu'on le vcm k
deClémenl VIII, anti-pape. D
BKNOIT, auteur atiç^is du
siècle, étudia à Ûxloi^l. fut d'i
moine beoédirlin, et 1 >
du momuMère dcOntoi I.
qui l'eAliniail Lciiueoup ,1
en 1117, l'abbaye de ï'
il assista .10 eaiiion]:cm<
r^., en I iBjï, et fut ■
grand sceau en U91 ;
111)5, OH, SUIVAUt IV\ , .
Sun , ru Tan luoo. tl n cent U
de V urclicvequa Thomas
il été l'ami , rt tine îlistnire
il et du Hichartl /"., de
t()'i,qiio les Anplïii iTj».ir-
c UTic de*, intilifurc* rcla-
riqiicji Hc rHtc <*|Ktquc, ri
nr .) piildie une brltc odi-
eux vuluiucs, iuinrifnce à
* 755. A—*,
MT (BtPtt).curc de Sl.-
Paris, iiràSivcni^rrs, prcs
h i5-it , comincitçi à f';iito
jn& Icinuudc, f>;ir une tra-
inçatsv lU U Bible ^ Taiis,
fui.; i58S, a vo!. in-^**.
lièrc , aussi brilc que Lien
»l auginciiîc'c de i'A|HtIoj;ic
Les Dotes mtir^itinlrs
Ses,]iuurlA pliip.iii,decfllrs
. U'-noîi pr<*tciidjiit qiir les
qu'on lui f.tis;iit «iVdirnt
d.uis le pr(fiii|;e pciit'i^le-
du ulors,cuntrL' Ifs h.iduc-
uôcs à mctlre rÉcrittirc
e \c% mains drs simples
]^ Ijiigiic fraiiÇAi&c, disait-
edouc plus cïcommnnipe,
rr clirelirn , qii« Ki Ufîne
lin^w qurlronqiic?» Mais
"mon lui rrpi<»clic d'avoir
tradmtioii coirini** faite
ij et le i;ii'c, quoique, de
il ne (tnl,ïuci»ne do ct« dfiix
t de SK\Tt servi de I;i vcr-
nJ've, en y f-li;in{*eaiil «en-
clqTies mots. Ausm. quoi-
e^éluc de l'appr^lutiou des
du piivilc^edu fi, quoi-
C d'nn sincère alMchtv
ft'i c'illioliqne , quoiqu'il
'% preuves de suh aticiiliun
tcj; Kereiiques t\M\i »e&
en rcviul toujours À lui o|»-
nTormite de sa vei Viou â\ec
etii-Tf, LeJ doct*ur» fireut
li^tri des endroits qu'il en
nmtes ou imites, rt ils le
par uti« censure du 1 5 juillet
I îfV». Il fiit exclu de !.i ficullc pr
un dorrel du i". crtohre iri^j, et U
censure fui r.itifit'f p.irGre'goire Xllï,
I.'^nlcur , après pluMrur^ protesta-
tions surcrssivrs cnnhe sa eond^m-
n.-itinn , fui oblige de s'y somneitr^ en
iS()8, lor^qu'd voulut rentrer dans
la lucullt', pour y occiqicr 1j pl.ice de
doYen. lieuuU aviiit elé confe;snir de
riiifnritince M.iric Stiiatt, et Tavait
at'comp.iKneV en ii!c*isse. Il fut nommé
cure de Si.-Eusladie, en i5(h), ppo-
fesseur royal en théologie ;iu eoficge
do N.ivarrc, en \ 5rt^. René Lîcnoil fut
surnoiume le pape des hailcx ^ parce
qu'il sv.iit 11 pliiv grande influence sur
ses paroissiens. Lorsque la f^ctiou de»
seize se fut rendue nMÎtrcsscdc Paris,
Rr-neBi uoît .lïla, en 1 5g 1 ^ehcrclicriin
asylc contre se» fureurs, dan^ lecamp
de lletiri IV , où ses exhortation.* c^
ses soins contribuèrent heauninp à U
conversion de ce (nince^ qui rb"nora
de tuuic sa confiance, le choisit en-
suite pour son cnnCesteur, et Ht soiu»
sa direction, en i ^^p, le premier pjs
qui te rimeni deVideniettt û l'c^liKe.
II as^isl;» à rassemblée de St.-Oenis,
où il fut.decide que Henri avait donné
des preuves suÂisantes de calholinl<^
pour ^tre absous , sans attendre le
constnlemenl du pape. (> piinee In
nomma l'année suivante à l'évêolidde
Troves ; les litjuenrs lui firrnt refuser
ses buttes. On mit en aviiUl i*lieL(fro-
doxie de sa Bible; ïïLii-i son ttu crime
ctfiil le rôti* qu'il avait jonc'd.ins la rcs
coneittali.n du roi , et les maxittirs
gallir;iues re'panlurs dans srs ouvra-
ges. Le cardinal d'CI-s/ileut beau nro»
lester que tes endioiti toprcltensiblcA
venaient de riiifuielife dr dtux ou-
vriei'*.d'iuipiim~rie qui avaient aliiftif
son in.inuiH lit, le [Mpc fui iiK-xurable ;
de sorte qu'^ipri^s avoir joui cnxeauH.
<b-« vr-vrnusdc «lonev&bf^il fui oblip;»
de&Vn dciiiottro, en iOo4, cl mourut
ù Paris le 7 mars lOoi^. Lr duttcur
Oypt prononça son or^ÏAon funihrc,
ini|>rimct' U iitènio Aoitéc. («ârroix-du-
liuit fL (iii ciliiiK' Iii>iutue très-cloqucul
et (Ira |>lus célèbres entre tuas ceux
dt* ȉ itrufession, tant pour les pre-
ilicuUtm& unlinaircs (]ue pour les li-
vrr& cil noDibrc inrini , lesiiurU il a
ini.s en lutaii-rc. « La pliipurl de ces li-
\res, dont nu inriivr uni- longue lisfe
d'iii^ b bihliolhfqiic hi^tùrtifue de la
France ^ti.Ai\\M>\v tome XMilrsJ/e-
Vioirvs (Je Nic^^'roH , rntiltnl Mir les
matières du temps. Ils sum écrits
«Viin Mylc sec, et la cunsliuclit*ii de
ics phrascbe»! luujonr» ubhcutt et < m-
bi otiiilcc. Ia* plus curîetix est celui qu*il
composa en faveur tlt* 50ti ami de Bcl-
loy. sous ce litre : Examen pacifique
de la doctrine des huguenots, où ton
montre , contre les catholidfues rigi-
ddt que nous ne tlevons point con-
damner les hugueno(% comme des hé-
rétiques tuant tpie l'on l'ait prouvé
de nouveau , Gaen , 1 5ç)o. Il y pré-
lendiiit que le concile de Trcnic ne
suftisait pas pour les condamner ,
p<irceque ce coucilc nVtAÎt pas reçu en
France. T— d.
BENOIT (le P.), Mvanl maro-
nite, dont le nom do famille était
Aud>arach , naquit eu 1 (i< «S à GuMa,
dalla la Pheuicir, de pfirnils uulilrs.
.Siii père avait fonde le mona5icre de
Itjphiin» où il se retira apix-s la mort
dt! sa femme, en devint abhe\ et y
jtas&a le teste de ses jours dans la
pratique de Imites 1rs vertus rrli-
peiiscfc, DtiLX de ses frries, moiiip»
dr Toi'iIredeSt. Antoine, fiirent, l'un
n|Mtîs r.iutrc, arcluvôiiiesdu Moiit-
hiluD. lieuoit . eiivu^r ^ Itome à T^f^e
de iiruf ans « V Ht . pi tiiliul un séjour
de Irci/e ans,d*s [nôtres e&traurdi-
iiairesdaDsrctmic dis bclles-Uures,
des langues oiicutiiics, de la llicolo-.
BEiV
f;ie,et retourna eu Orunit
cher la doctrine cjllioliq
triaiche Ado^^n^i-t lr ci»*/
voir et de 1
qu'il avait • '
et sur rDri{;ine dci uuri
nuit s'en ;tiqmlta h \»
d'A(io«'nsis,L'l te» irjduiMt
latin. LVplis*' martmile d'J
renvoya en drputatiun à Ru
terminer qui'l({ui-s procès
tancr. Il remplit e^-tte roi
succi-s, et se di'vpouit à
dans son pays, lorsque 1
duc de Florence . Tatlira
lui pour arranpr les glt^
Fcrdin.iud de Medtcis ava
dre pour Timpit ssion des ]
en lati'^iie.sonrnt.itcs, cl n
l'impreitsiun dcphi^ieursU
qui >e trouvaient dans la b
patatiuc et dans celle de 1
Mc4)ieis, écrits. en ces Ui
ces travau3i furent itfc*
une cbaire d'hcbrcu d.ms
de Pise. Le (;utit de se fjîn
étant venu à l'âj^e deqiiâf
ans, il entra dans la sa
concilia rcstime de m's n
frères, autant par la doi
earaetérc que par sex proi
naissances. Clément XI le
Borne , et fatiXicia au\ ]
étaient cliiir^dsdf levinrc
ger ie texte (;rec des livm
P. Benuil, qituiquc Irèi-
à;;e, entreprit, à la p
dinal Quirini , une edi
Rpliivm, dont il fiC paraiti
premier!? volnuM»» en i';4
la munie du veoad, lor.Mp
que d'une muUdte j;rave qi
tombeau le ai septembre \
année. Iltrnoit avait luduil
du Menulit^e *les firces , q
primé a Urbin parlr.isuiirik
AJlMuii. 11 c»l Auteur de de
BEN
eonfr* Klioliiis. le P. Lrbiiïh
t firniMiilot. F.llrs se tnmvfnX
•rrond volume de svu tfilitiuD
>tirrm. T — d.
)IT(Éi.ie), tia(]uilà Paris pu
d'un nhtr ra'vinistp, qui p'Uiï
;c t\t nmtil «le lj Ti'^'niouillc.
jis* (»tïVil une filipnialive d'ar-
ir ïVtiidr el dp poAi pour ï.i
on ; rrijtis t'ofui , la première
(lyarit prt<i \r dessus, il fiit
iir eux millilitre d'Al/'nçun.
dans cette ville^ une dispute
P. Lirue, qui y ptectiiil le
sur des fiiUificjtiuus rc-
I par rclui-ci h la version de
de Gf*ncvr. Ilm-t .se mil
(ie, ei il ne put sVinp^lirr
fr le je'>uile dy avoir mis
ngrenr. On e» trouve les
dans Ir premier volume du
IrfrfMirdcTilladct. A ta itrvo-
• IVdit de Ntinies, Benoît se
Dclft , 011 il devint niinintre
le vfaluniie. Ce fut U qu'il
II le reste de sa vie jiisquen
iipi'il y mourut k près de
inp;t-iwuf aus. Il avait eu le
dVpouscr à Aleiiçon une
sranMre qui ne cessa de lui
dc« ch.igrÎQS domestiques. Il
disputes irès-vives avec Jac-
qu'on stipposait partisan des
de nfuniun entre les deux
inns; avrc le fameux l^eclerc,
iterprelatioo du premier cha-
Evan^iia dé S. Jean : avec
.^oiiril, sur le style du
r«yMnitfn<.Tuule5 ces dis-
lid l'ont divers écrits ou-
jnunrtuii. Ses pnndpiiux ou-
>itt : I. ffhloire th l'Mit tie
eto,, Dcift , i<x")5-f)5, in-
vol. Otip histuire rsi i^rife
me<^ipd'.iinreur;p'le est sou-
lèle; m;ii^, p.irmi les pièces
, il y eu a de fort iutércs-
9aDle«. IT. Histoire et .^polos^ie Ha
In t-etraite des pasU'urs à (mue de
la persécatùm , Francfort. 1OS7,
iu*ri;lll. Défense de celte apolo-
gie contre le muiistre (rAtlis, iLid. ,
i68H,in-ï'j; IV. Af élancées de rr-
rnarffurs criiitfues, liistoriques .phi-
losophiques et théoloçitpies contre
deux crrilsdoTol.ind ' V ffornme sans
sufterstition^ et les Origines jnddi'
ques), Diltt, 171a, in -8".; V. des
Strinons i\ des Lettres, T— d,
BKNOIT { WirBEL). jésuite fran-
çjis de U mission de Pékin, naquit à
Autun le 8 octobi-c i^iS. Il fit ses
études à Dijon , son cours de lliéolo-
gleau >eminaiiede Sl.-Sulpice de Pa-
ris, et , déjà promu à l'ordre du ious-
diaconat, il eutraaunovici.ildes jouî-
tes de Nancy, le 18 mars iiS^. II
apporta dans celte société des dLsposi-
tions heureuses pour les sciences, et
elles y furent cultivées avec soin : les
mathemittiques, t'astroniMme, et quel-
ques parties de U pliy&ique, furent
robjel df ses principales élude». I,cs
mi'*siotis de la Chine devaient en re-
cueillir les fruits. La per.secuiron y
cchlait alors avec violence; uMi* le
P. Benoît n'en montra que plus d'ar-
deur pour solliciter la permission de
s'y consacrer, et il l'obtint après trois
ans de prières et d'mstanres. Le jeune
missionnaire se rendit à Pans , el y ûi
quelque selotir , pour se pre|wr«r à
son dcjurt MM Delisle, de la Caille
et I^ Monnicr, se partagèrent entre
eux le soin de perfectionner ses con-
naissances astronomiques; et l'impor-
tance que ces savants acadeint< ïeusat-
tactiaieiil à la co^rc^pund.lUce future
de leur t^èvp, anntinee Tiilee arauta-
peuse qu'iU avaient conçue de ws !a-
ienls. Le P. ItenoU arriva en in/,ij ii
Macao, et l'année suivante à tV'Lm ,
très 'Contraria por cette destiuati'in
flalteuiCy a laquelle il eût prcfutf
•
aoo B E 5
IVfOpli'i dr missiocimire olismr dans
Itfa pioviticrs. Peu de jcMiitcs, nlta-
c\iés À L> cour, fnrritt pliin CDnM.tut-
luent occupes que le P. iJotnit, LVui-
peieiir Kk'M-Iom;'. qu'il scnit pcndani
tt«jtc.iit.i, remployait iiidi^iiiiticniciu
k toiii, souvi'tkt luêfiu' à de» tr^ivaii^
«Hmngrra k ses airticnnc* cludcs, ft
sur la ilicovio et l« pratique di'sqm U
il n'av.iii f|ntdcs jpciçus inpoifKicis.
A princ fiil'il ;iriivo n Pcklu, (|»v
riisiioiioiuc se vil Ir.insforuK'Cti foii-
taîuicr. I.VmptTeur av;nl vu U rrpip-
seiiUti(;ii d'un )cl dVau ihus une
peilituic . ei en .iv.àt de «i-iikIl* rixp!i-
catiun. H voulut que les Kiiropet ns de
$Qn p.iKiiA e\eciilav(('iil une <iruibl;ibtc
pièce d'IiydMuliqiic. I.cs missiou mai-
res, ^ull)arrJS^c&, jHèrcnt les yeux
sur le P. Binuît, a qui lc^ procèdes
mccaniqucii de cette ^oitc douvr^ge
nVljirnt pas plus riiuiilirr:i. O-prii-
daul IVs.tai reii^^it, et cette eau juilliï*
santé, dont l'art n'ct.iil pis eucu rc
conitu h |j Chine, e\u!a les .ipphiu-
disM'inrnls du mun-irque et de ^a
eoui. Opiiiice. quelque temps .ipi es,
iil li'îtir, d.iiis riiiHMcnsf* oncnnle de
SOS jai-dius de I'hcu- min^'^uen ,
que!t|ue& pal.iis et u).ii&on& a Teuro.
peeiine. lI<WNir^ipron y prodigu/tlies
de.oiMlioiis lt)dr.tuiiqu(&, et i:)i.)r;;ra
le P. Benoit de leur direclio». Ces
Iravaui uccupcicut le lni^>ioltuut|^
rrnnç.iis pend.iut pluMeurs .innées, el
il linil par déployer d;ius leur e\et u-
lion le» plus raiTS l.iltnls. Tout ce
que nndrauli(|ue a de plus ingénieux
d'.n!t \ti% ciiuihMiAi&ons, de plus v.uïe
tX de plus j^re.thie d^ns »c& !i>rjut;s,
fut réuni |K)ur TemlK'Ili.VkenK-ni de
co» rnaisou> etMopc('Qnr«. Parmi te:»
Donibrcu.'i (S scènes d'câuxj.iiIlt.sMul»*»
qu'f'U y vt<it , ou distin<;ue coites de
la Gufrtv di'y Atumaux , du Cvrf
^ar fthtùs , poucMiivi |urdt;scliieu.s«
Cl [JJorluf^e U'i'fM. Les luaulcliuu*
rtranrrîsent IrtdouZ'' ' ',
qui. chez eux, sont i\' ■.
Irfs , par douze ariim;iu\ à'*-^\ -
fcitnle. Le W lirunil imagm.] % r
nir ces douse •iuiniau% ro Eaccitvb
maison b^iie à l'ttJihrnne , 5ur h
deux côié^d*ull \a>Ic bossin Ituncif
Irtîrr , et dVii composer une lt(>ri"';i;
prr|)etueUe. Oa Jinun-tux m'<^p*rllt u
di\i-iun du jour entier, en lan^jot
cL.Mun par lu gueule, 5oece>stv»nir»it
et pendant deux lieures, tl-
d'e.'iu qni rrlonibfut p.ir;il>ol.
.111 centre du b.is^in. 1^ plu.N ^r.ji4
ouvrH{;e du P. benoît , fui la tnKhi&e
iuiiucu.se quM couï^tinisil pour f'-r>
nii-r nu ch.îii-.in dVau ou mrnruir
ca|uble de fournir d*» tmi\ abo«-
d.iutes a toute celte partie des jxfdutf
de reniperenr. Tonus les coodurtct
d'eau de Celte machine «ont en cwiip,
et les priuiipale» sont de \a gntsvuf
du Ciirps d'un homme. O uit;;ijili'pu
ouvrij^e , au i apport <le rr?i% qui i*>'itl
Vu, .iinnil siifh en Kiin»p'' pt.ur pn»-
cnrer une rrputjliou bidl^nle k >%m
antrur. *^>uelque conlitiiu'Ia qr» fuv
Rcril lr> lr«iv.in\ du P. Ucnuît , il In'f.-
Yiïit encore le temps de s'«c*
trouoniie, d»* pïix^ique cl <i
plue. Il rtl le premier qui ait LtU
coiinatlrc a IVm|>eirur Kicu-li-iiL: t>'
usages du lelrscupe à reti'
ceux do la ni.iciuuc pncuui.iu.,..-
prince eVJaur sentit tout le prix, dr tri
deux instruiueuls , et il avait m lûu
étudie' le dernier , qu*il »e pUikail a
en repeVr Ini-nièmc les u^tMibnu»*»
e:^pei»cncci, en p^eAencedc^<•«c■u^
tiiun^, auxqtieU d les expliquait. U
P. Hi-nott, pour mieux S4ili>&)irtf U
curio.iitii de ce prince, qui lui Cm-»»!
un ^nnid nombre de questions rclaih
ves ù la çeo(;r:iphie . mlrepril de lui
destiner une maiipcuionde, qui avdlC
doUXe pM'ds et cicmi dr longiunt ittf
SIX Cl demi de hauteur. Dam celle
rrjua !os p.iys rcccï
. rt-tr.tiirlii rciix rjup nos
t;eoj;rjplic» oui retr^nciit*,
L b rcritiblf po^ili(^n de
de itPiix, d^dpri:» ir^ Iiuu-
malioiis. Il juî;;nit ;i c« df&-
*moirc , dari.« Icffiicl , après
pi« ir* r\p!ic.iti«n5 ncVcv
Irs gliibrs Icrrcstrc tl ctv
|>osa»l k.s systèmes ruodcr-
fiioiivrioem de U Icrrc, sur
pUo^(p^1 vl rn parlifuluT
le» coiiHit'S . duiK 011 espiTiU
on jiMir fix^r lo icinps de*
>;il vr^i^'^if tnrtilioiidt'tuiil
m ctétnlé en l*'raiire puur
Ujrr rjjttrLuuituic et U gi*o-
ilrs obscnak'urs <^nvoy«ïs
1rs Iîfii\ du niitudi-^ des
ilî nu pôle et -i l'i-ijualciir,
icsurt- d'un dej^rc du mcn-
LVnïpiTcnr , pour l'cxa-
Urfjne^ iiuniniii uucoom-
cwmjMi^fV de Iclti't's II des
fflvndueN du liibiinal des
tiquo , comnii.ssiou où . pen-
k ne deu\ ans , rite fut lubiet
lli^rus^iniit. Lor^piVIlc eut
ni IcA «ijr» jj;t's ijf »srs jugi's ,
^ur ordonna : i". ipiow tr.i-
scToud cxrnipliiire ik* txUc
inde; qu'un dis dfu\ rxem-
'.itt(oiiM-iv^d.iii»s<(U p.iUi%
inH au d«j>ôt d(*s cirtp^ de
1\ que^Aur 1rs ddiereuls
t w trouYi-ijt d.ins les niai-
Irijlc», un ujouierait Us nim-
niiViTli'A , lelles que l'auU-ur
Iraccex d.iU5 s.i c^rtr. D'au-
BX Mirrêdm-itl bû-iilôL L'era-
tnaît de faii'fï dn ^ser uue
(arte ^^ner.'^lc de IViiipirc,
i p^yvqui lui sntii liiuifiu-
Il ir.icc^,ei, qtii)iqiti»lii gra-
uvrr re aoîI |i.i« en us.np;e k
il voulut que c ttc initie f'it
dtt
ffpca ïe P, Brtjolt de U direclion
de rc iraviûL I,p missionnaire eut
Lciu prolester qu'il nVjvail aucune
coonai^sance de la pr.iticpir do cet
Hfl; l'enipetxur avjîl p.irtc\ il fallut
obci r. Il se vil réduit , cumtue il i'^viiie
lui-Winc, à rcrouriraux livrrsdTu»
ropc, pour y étudier la uianifie de
praver au burin et à l'eiui forïp- Il loi
fal!ul ensuiie former t]es graveur^,
les exercer â manier le burin et ;i cou-
per le cuivre ; imaginer des presses
propres à la ttille-douce , et aceoulu-
nier des imprimeurs rn b'ûs à en
fiiire us.'ij;?. F-a carie ["euerale quM
s'a;;iss;iit de (;nvrr sur cuivre coul -
naît cent qu.ilre fniitles , eliacuur de
deux pieds deux pouces de larpe, sur
la Itatitcur d*uii pied deux pouces et
demi , nje-ure clùiioise. Le P, Br-noît ^
après aroir cbuUi les pluJ liabile.-v t;ra-
veui-s eu buis , et îo avoir formée à
ce nouveau <»rnre de pr.ivure , leur di.v
tribua ces cent quatre plaindtes. <>
tijvail fut suivi s.ins interruption, et
les pLinchcs fiuenl gravées avec pluA
de succès, fie netteté et de prouiptî»
tude^ que \c misMoun^iîre ne ^'y et^it
atteudu. Ke« soins pour l'impre- ion
sueredircni iWcux de la pr.ivure , ei,
après quelque temps trrxfifico ac-
corde aux ouvriers qu*ou avait for-
uips, on pai-\*int à iniprimor un exem-
plaire de celle carie ^euerjile , compo-
sée de cent quatre feui'les. Elle fut
Iïrescnlêe â remperrur , qui , aprî'j
'avoir soigneiL-soinriil exjiniitr'r, t'ho-
nora de son suffrage, et donna Tor-
dre d'en lirer reni exemplaires , pour
lesquels il fJluI nblcnir dix mille
quatic cents feuilles. \ peine celte tA-
elïe fut-elle aclievt'f, que le P. Kciioit
se vil oblige (Ir doniirr ses Soins h un
autre tirage d'une bien plus diffirilo
éxecution. On vait que sfî/.e magniii*
qurs dessins des l>at.dl!rs de IVnqHS
rcui |\»cu «
long
-iViicut de CDVOVÇl
SOS UEm
m France, où ils furent pravcs, aux
fr^ii.H du l.uim XV, sous U dircctiuu
tie Cochin. Ces planches, a<rcompA-
i;Dees de leurs dcÂ&ias ori|*inaux rt
de âi^nx crut rKeinpUin-.H lires, re-
Sa&sètent d'I^urope û b Oùne, en
eux cuvais : le& sept preiuièrcs arii-
Vri'CDt â Pckiti AU tao'is de- dcrrmbre
'772; le reste y paniiil nu ou dcu\
41» après. L't rnperc nr ;idrnii-a la p<»r-
fcction de as gravures, et b bcjule
des épreuves <]u*uu y avnit jointes;
mais il Touliit que ses ouvriers, lou-
jours diiigcs par le P. Benoît , liras-
»cul de nouveaux extmpUircs de ces
sept pieiuières |)l.iuches. 11 ne s'^j^is-
sait plus de rmipro^iou d une simple
gravuieau Irnil, coiuioe étail celle de
la raiie j;pneralf . Le travail Goi cl dé-
licat des pUuelits françuiscs, euâpaît
des précautions p.-trMculiêres,san5leS'
rjiK-lIcson pouv;ùt >'expOHr à les rom-
pre ou à les aliérer. Il f<iltut inTciitcr
une nouvelle presse , condùiier des
procèdes nouve.nux et plus prrfcclion-
Cc's, soit pour pr<*pAr<-r et IreniiKT le
Papier, soit pour composer t'encre,
appliquer sur tes plamlies et les
esMiycr, au uoainil où elles passent
sous la presse. Les soins , i'actl-
rité, l'esprit fécond en ressources
du P. Benoit sufîirent k tout. Ce
tirage fut eiccutc avec succès , cl
douua des épreuves, (pii ue furent
pas sans doute au^si belles que celles
venues de Paris , m:iis qui aunoii-
ç tient du moins aut:iul d'adresse que
d*îuteniçenced.ius tes ouvrir rscbinois.
Ce premier C}>fai de l'impiessiin eu
taille-douce h I.1 Cliiue fui le dernier
des travaux du P. Heiioit , qu'un coup
de sauç enleva subitement à la mis-
«iuD de Pékin, le jâ octobre 1774*
Wons n'avons fait conUHÎIre eu lui
que l'bomrnc à talents : le tccit de ses
vertus religieuses cl de ses travaux
.'apostoliques dciuaiidcrait ua auti'c
BEN
arlitlc beaucoup pluslonji; I
par tous les cliidieus de
et vivcincul rr^reltc de
Kien-toug , qui l'avait col
boMOre' de la plus iudu]{;ri
rite. Ce piiiicc, qui voulut
aux frais de ses iunérai'Ue
sVmpècber de dire devau
cour : « C'était uu houimo
» três-/elc pour won .^eri
role^,ob^erve un lut.ssia
auMÎrnt illustre une lunjp
gcuér.itions, si elb-s fuss^en
la buucbe de ce iik^uiy^u^
d'un Tatar ou d'un Cliinoi
BE^Ol^(ALCIAKOM;
WEDEITI.
BEiNOiT (Jeah). ri
Dicn.'S.
BEiNOïT(Ci:»TiB?<).
BENOIT ( FnANçoii
Pirzm DE LA Martiniùve
née à Lyon en iyÀ.\, in
quelques années, a publié 11
suivants : 1. Journal en
lettres , nu'lê de critiques
dotes ^ '7^7» '"* ^'^- ** P
» ft[ ""'. Benoit en parlant 1
»de lettres, jtourvu que t*
Il mdi is n'eu souffi eut poil
«donuenl des citoyens à U
B crois (] u'ellcs peuvent âus
sla gloire de uunncr dc& i
» republiipiedes lettres, u
cipes^ ou la f'ertu rniio
•j part.in-i'i; tll. Elizabi
4 |virt. in-i'i; IV. CéU
jématils séduits par l*
ïrliO, in-t'i; V. Lettres
Talbcrt , 1 -jiki, 4 P^. ta
dit-ou, le meilleur ouvr«i
leur. S\. Agathe et Isidi
a part, iu- 1 'J ; \ 1 1. l*Em
sirs y ffy)* '1 vol, iu-i'A|
phronie^ ou Leçons d'une
fille ^ *7^H)» in->'^» "77
IX. Folk delà pmJeticâ
BEN
['M; X. Us AvcUT iTime
itf, i-8i , in- 1 i; XI. fc
litf la probité^ coiucilit' en
« ru prose , iniitwr de
le GoMoni, t"^, in -H".;
ip^cJurir réciproque , cn-
lu acic c( en pr«j§e, i -^08 ,
cumtHli&t n'ont pas été te-
I. Pliisicors personnes lui
r Officieux y Mnseiipliqurr
) rnriAtt oti niic coineilic.
Rpu uouA prortiit r cet
A B-T.
f^OZZOLl , peintre,
KJ. blëvc de Fi'ii Oiovjnni
\, et JiniLiIeiir de Ma^aitiu,
s'êlvvj ail -dessus de tuus
9 de son lenipÂ. ]1 cxccila
rprc»enidliofi de beau\ et
Secs» du paysage, des nni-
IVxpfussiou d'idées
jets at;rr.ibles et pilla-
uil d.iitsU i Ijfipeitrdu
rdi . J Florence, une Gloire,
itétl une Epiphatùr, où for
^< ;ivrc proftiMon d:ius les
di» figures. I/.irlis!c a mis
re'ri(odjii\resci)m[KJsilions,
il VM\v revirrr son siècle et
ppoiains ijn^d y a reprevn-
]iie In (ihjcts les plus miuu-
if^tfucostuue et aux usages.
I le vovj];c de Rumc et laissa
leaux à J'Ara-Cccit , à Sie.-
eurc, etc. A son rcLour y il se
le mi Ton voit ses meilleurs
Son Lible.iu , plaré à ta e,i-
Irt rojirésenMnt la Disputé
mrs, tiX fvrt loué par Vasjii
p^nl^un ; mais les immenses'
à tresqne qu'il exécnla au
knto ^nt bffn plus remar-
t Opéra terrihilis»ima y dit
Ja meCtcre pttura a una
pittori. «*ft*riil)le ouvrage,
mettre en dtronle une lé-
t'S. • iSeno/zu teruuua
BEN 4o5
^ïtî^^^mt■nlccs peintures dans IV^pace
de deux ans; elles ofîieut b eréation
du monde jour par jour ; il y dniloya
un rare talent pour la cnmposilion cl
rimit.iliun vraie de la nature, nue va-
riété' êlonnanlc de têtes et d*a[litudes ,
un coluiis nuurn et brillant, et une
expression qui le met au dessus de
Masaecio. Lanzi a peine à croire qu'il
ne se soit pas fisit aidrr dans cette
grande eittieprise , et il y a remarque
des Ggures rxccntees nvec sécheresse
et de pratique, qu'il e<it tente d*altiî-
bner à qm-lque élève. Quui qu'il eu
sott , ces peintures , adrairée^ au i 5*.
siècle, ont é!c depuis robjel descindes
des plus céltbres artistes ; Rapliacl
lui-même n*.i pas dô^aigné d*y puiser
l'idée de quelques fipuiTS. lieoozzo
CozzaIî termina sa eariière honorable
à râ};c de sorvmte-dix-buit ans , estimé
et rej^retlé de ses cotnpatriotes. La
vdle de t'ise . reconnaissante, lui fit
élever, aux frais du public, un tora-
bf*an dans ce même Cimpo-Santo qu'il
avait orné de ses ouvra{;ns. Ces ta-
bleaux ont clé graves par Lasinio, de
i8oîi à 1807, Plusieurs auteurs ont
confondu Bcnnna avec Melozzo, son
coutempurain , qui travailla aussi à
Rome, et fut, dit-on, le premier qui
imagina drs figures en raccourci dan^
les plafonds. Vasari donne à Bcnozzo
un seul élevé , nomme Zmiohi Ma-
chiavelUj dont ou ne conuaîi point les
ouvrag«»?i. (i — f<.
BK.NSERADE ( Isaic dt ), naquit »
en iGri, à ^yo^^-Ia-Forêl , petito
ville de la haute Moruiaudie. Suivant
l'opinion commune , son père était
maître clrseanx et (urèls, ri il .ibjur.i
le eaUiuisme peu de temps après In
iiaissaucedc son (l!s,qiii fut conlirmé
à r^ge de sept ou buil ans, LVviVjne
qui im eonli-'rail ce sacrement , lui
ayant pi'oposé de changrr son nom
juif d'Iiaac pour un nom du Nom'cau
«ii4 CRN
Testament: ftVoKintirrs, rr nondll-il,
* pourvu qu'où mv dotmr du irtnur.
• ^ Jl faut le lui laisser . dit l'ov èqiie;
« il a U mine de le f.iire bien v.itciir. »
Observons eu pasi-mt qiicrcn'jni qui,
vu iH'hrru , signilic Èix , convenait
assrzbici) à un homme qui HcvMÎt se
rendre celélue par rrnjimemrnt dcsun
esprit, i^omme «la ntt'ir si^ nomniait
Laporte , il se prôleiidit allie au car-
dinal liiiiliclieu , qui, on^ trop appro-
f uidir U eho5c, lui li( une |H'n>i'iii ah-
.Vïron^idèr.ll»le,e^ lui aurai! pciit-^lrc
fiit faire un ^rund cliemin d^us IV-
j'Itie, s'il nVùi trop souvent flcwrie la
SiHionne piuir IMiùl't de Itour^ogne,
vu il albit faire s.-i c. nr :i Ij Helteru^e,
fnncnseromeilienne du Irmps. O lut
pir suite dcretiolijÎMin qu'il conipus.!
plusirufA pitTcs dellirârre, Clrop/î-
tre , la Mtn'l d'Jchille ci la Vispule
ti£ ses aniii'i , iplu's H lanle^ Gus-
tave *i\\ V Heureuse 4tnlMifin^f\ Vé-
le'a^p'e: ces pièces nul el»T imprime» s
àl'aris^dc xGîtf} .'i idj i. iti-/j". Quel-
ques personnes lui alliibuent la /'«-
celle d'OrlêanSi qtu' d'autres donnent
à la Mcsnadière, Après la mort du car-
diitildcUicliclicn, un merh.mt quatrain
s.ifeette mort lui lit pt rire sn pension
que U f.uniUe el.tit di**pusc'c àlui coii-
liauer. I/atiiii;il de Brttc» antre allie
iiutcrnel qu'il s'claitdonne . l'cinmeu.!
.-ivrclnl sur sa flullc , el fui lue' son^ ses
yeux. l)e retour à b ciuu', il obtint du
r;irdinal de Ma/-irin plurieurs pensions
.sur de^ lienelites ecrlesîj^îiquus, ce
rfui , junil aux liifulàits de la rcuie-
ini-re et de quelqtn* daines riche* il
libcj-.-iIes, lui rompus.! nu revenu d'en-
virott 12,000 livres, cl le mit en etït
iPavuir nu orrnssf . borte deluxe a!ot s
très-inuMli^ parmi les puèiej. IjO sonrre
lie aa fortune c( de sa réputation à la
fois, fui l'ingénieuse fcicilite avec la-
quelle il eonipns.nil des vers pour le
»ji et les personnes di&lîngue(.s qui
hE1H
figuraient dnus les balIet^ Ac h ccur.
On aura «ne idée de l'adresse et àe Ij
ç^àre (pnl meitiiit dans res [tetîtw roiE»
|)o6ilious , en lisant celles où il
devant tonte la cour, des amourf
core secrètes , ou du mctns non dé
rce.s, de Louis XIV el de M"", i
N'alli^re. Le monarque fu( ^t
à re genre de mérite , qu'd 1:
diinslrpriviléj;cdes OEux'rr^ .
senuïe y apièt sa n»<>it, dr.
qtiVtn KS\ (ont elottue' de Iroirvcr
un iC^le ric chancellerie, « Lath-im
w y rsl-il dit, dont il r^ufontl
I» lesyrrs fpri! faisiiit pour h
» an eomineneeinenl de noli'
M !eraraclêredeApersonnapes']'H(i-."'
D xaienlave^l^ear.^c■^^^ed«'spe|^lfIU*«-
» pes qu'ils repi «Reniaient, cLuluuce-
» |»ècird(se(Tef jieiAonncl qiiM i/ariâ
» imité de pi'r>onne, et que prn>unne
I» n'imitera peni-ctn* jainii^ -Ar }\\\.* |«e
même piivilcge parleen" ni'»
ningniliqnes , desfsoux : ' vi*
tiun, de ses chansons el de »on s.nttwl
de Job; -jiais il garde prudt mincttl Ic
silincc sur ses Mètamarphoiei m
rondeaux. On sait que re ftuuurt dtt
JohrX eeliii de Voilure d l/ranié à»^
visèrenl la conr en den\ partis, muin
niés Jolteliiis et Vranù^s , et avanl ï
leur lèle,rnu le prince de (>)oH.Vaulrr
la duchesse de liou^nrville , sa mtut.
Te petiï schisme liilerairï* en Olnl*llCAl^
coup de piêres de vers. I*a phi> r.u»i»tt*
nable est ifeltc qui (înil uin^i :
Je «w divUft pw«it lobîc.
G: mol, que M"'. Rorlie du Mjiiif,
f une de.s rdh'<t d'honneur de U itiiie-
oifcre, aviiil dit par l'tuurdtrie uo pw
bêtise y parut un jugement l^^'^->^M^»l^
sur deui productions qui ur mdrildimt
pas de 611e tant de bruit, vl nri
pendant lon(;-teinps les honneui^ (ft»
proverbe. Il u'v cul point de dt'lut
pmr Us MéiamQrphi}Scs d'tK'iAc en
BEN
, P4ri«, i(>76, iïj-4'*r
Drue lie figures, uonr Ut|U«l
il dunuê 10,000 liv., luiiilu
\l pjrut. vtlouC le iiiouile
is du ruudeau si couou ,
le» dcniifrs vers :
V«i ,f «« tt«m« iMit Urt b«ta ,
* ^«M l«U*ïil4i*««r f««*«
\f que U cnliqiK* fût un ron-
Imti <»t roiitU-an (I.his Toii-
Kjtrà la pr<ff.»ce, «u |jiivilr(»c
IM. O (JcriiKr eil le iiieil-
;iii(*oui»; ou oc peut lieu de
|uc U (in :
(et t •'C-ui. .n .
il'OlJTCt ohicrvc , avec rai-
c:(eciitiun uVn l'tjît p.is plus
que celle des auire» ouvra-
iir , Hiaii que je règue des
ir passe lorsque les roD-
iireut; vt que, t^vutui a l'en-
die éuil fujle en tout inups .
liïre rnlirr de futidiMii ,
\es Bticillcujs du muii'le ,
rjil fwrsnn ii-opd*uiiifui uiile.
roQiroa nicorc la mciuc
Ectuiiten qii.i(rjiuMn\ii'on
< nitilo , duut trrutc-ueuf
véi's «LiU!i le Ubyritilhe de
Ce fitlsun denucrouvrigc;
i monde, où il coinmeiiç.iii .1
, il se relira â Geutiltv ,
nui^uu qu'd unid d'tUMrrtp-
lÏMic rtlle-ci h IVnlnî'c.
, t<>Min«ari, AJi«u,**«iClUttdlr«*.
I (Cl ««m Milillvt,
>»,aBNu*, U#«p|iufi*«UMjtci Mirai
pouilflnï .■» bout ; h rc!i;^ion
umgur . et ce fut .i clic qu'il
*»drrnitT4 vtr>. Tournit nié
rc , il résolut de se fiirc
is uii lIuj utL;if 11 , en vunl.mt
ijjoer de pr7Uu(igii, lui
ÈEN
fHqiiJiTrtiTiTejet, au lieu de triViulJeT
d iiricter le »jug , prit |j fuite. Il mou-
rut quelques heures uprê», le iç} ocf.
iGgi , âj;e de pré» de qu^lrc-Tingls
ans. Il ètiit de rAradmiie fr^nçiiisc
depuis tO'-ji. Sencce .1 t^ul de lui e»
purir.iii .is5ez ressemblant, quoiqu'un
peu flAUe :
Ce Wl c«)tfti «utlruii ul'BlaOiaer*,
(^itr"«iv«rant rj*e«îr |iru rftiliiïr.
D« pùiiaoUr le* Kr^nJ* il no fil )iititi| icrupvU,
11 fut >lrit* «tsdabt . «an* ^(rr rirlir<i|r ,
£t «Vnnciiti • cvnjivytf iJri vcri.
Peu i*cii fallut que ce t«ilent pour le«
vers ne le couduisit aussi aux bon-
neurs; on fut à ruistant de reuvifvcr
eu Suède couime résident et iiH*mr
oumioe iimbas%adeur, pour romplairr
À la iciue Chri<»liric quietiil eltaiiuee
de ses ouvrages; mais r«(i;nre man-
qua, ic qui dunuA lieu à SeaiToa de
ddter utusi une desci lettres :
L'*M (fmr !<■ lu-ur et Htat^ixà*
N'dll» ^otMi SB ton «o>b4i««d«.
Il était liQiurneâ buiia mois , on plutôt
à jeux de mois el à turluuiuadet. Oti
a iitéaVfC iflo^e plusieurs uc ses i>|»ar-
ûti qui M>nl de tuil ntuivjis goût. Cu
\oici quelqui-s-unt-sdc^ plus Ingénieu-
ses. Ou homme de la cour, soupv*onDe
d'iuipuijsancc , et que Di'nstraile avait
kuuvent raille à ce suj< t , lui djt un
jour d*un air uiomphaiit : a Lh bicu !
»> luoiisieur » in^l^ic toutes vos maii-
B vaisesplaisaiiteiie5, Yoità uu femme
» ditroudiev.^ VouscbangcxrAat de
B ta question, if'poiidil-il;uun'ajantai^
» lieu rcj^iiiche a uiadame votre fin:-
p fuc. o L ne femme le pt i.iit de lui ex*
pliqucr cette inscnpiiuu quVlIe ruy.tit
au dessus d'une porle ; fnfttnÂuio^
seel avilû. « Madame , du*il , ciJa s%i.'\-
* Ce : > SUIS gueux, raai> c'est de rat e. »
Quelqu'un »c disait auteur d'uu ou-
vrat^cdcBensera.'c; on demaudail A
ce dri nier de qui il euit rerllcmenl ;
B Je l'ai fjil, rejMiudii-il ^ maii il est k
u lûU stClvicc. » Uuikaii , lot ^que l4>
Rondeaux pnruroiil . fut ttrhrd'AVolr
parlé de lui livunitjlctncrit cLiiis &un
^rt poétitfae ; et il se rctrurU d«us
sa Mtit-c de t Èfftth'vquir ^ uû il lui rc-
pnKlic SCS quolibets frivoles. Ses
OEtivns , comprenant ses vers pour
Ir.'i Uillcl5 , SUS chanson», srs Siinnrts
et un clioii do ses rondeaux lires d'O-
vide f ont etc iinpiiniéc& en s vol.
io-ii, l'aris, 1O97. A — o — t.
BKNSl [Bcbnabd)^ né à Veuiae . le
i6juilloli<i88, d'une frfmilleonginairc
du Piémont, jésuite en 1703, professa
Konp-trmps la thé')luç;ir morale dans
son pa)'5 natal , et publia quelques
ouvraj^es ru rrtie jtartie, rédigés sur
les principes rt-l.icbés qu'un a souvent
reprochés â la plup;trt des théiitogiens
de sa société: I. Praxis trihunalis
conscienUte ^ Bologne, i^.ja ; H,
Diiicrtalio rftf cnsHus r^servtitîs ,
Venise f 17-^5. Il ftit accuî^é d'avoii-
ensrignc dans celle dissertidiun , que
certaines actions criminelles tt con-
traires à la pud(?ur ne sont que des
péi'hcs véniels , et que le blas[thènic
qui serait l'eflct d'une furte habitude,
ne pourrait pas être mis au raug des
péctiés mortels , parce qu'il ne serait
pas censé parÉiitemrnl libre. Os deux
propusiliuns firent beaucoup de bruit
en Italie. Le P. Conciua, dominicain,
les attaqua viveoicut dans deux, let-
tres , qui ont été traduites en françai.s.
Pbisicuis jésuites [uirenl U defdise
de leur coafrôrej mais sa dissertation
cl IfS érrîis de ses apolopstes furent
cundainnéii par un décret du saint of-
fice. L'nutPur fut obligé de donnerune
rétractation, qiip la congrégation, qui
U trouvait insnffîsanleet équivoque,
ne reçut que par Tordrede Benoît XI V.
Ses superieursTeiivoyèreulà Padoue,
<tH u mourut en 1760, après aroir
composé d'autres ouvrages. T — d.
BENSON t George), théologien
anglaii , uod conformiste , uc en 1 1>99
lrm?î
à dreat Salkdd, roonlra de hoovt
bcnre une apjilioation "' '■<-.., ^...^ »
l'ttude, qu'à Tige de «."
dit-on, le NvUi'rau Itui
grec. Après avoir itçu su ,
iu.slructioii dan^ des ( '
lières, il pasia À runn
row, Tint à Londres en 1 "ji , |*è*
ch.i quoique lemp% dans cette vilîe*4
il Chi-rtsey, H fui ensuite n* '
teur d'uuc eoiigrqviliou de '
furmisles À Abin^d'ut, d.ins le
de berk. , où il résida pci;d.iut
années. Ce fut dans crt iiilervallr ipi
commença à se f.iire (unnûUrep.ir une
Dèjense de l' utilité de la prièrt, jwc
la lr.iductiou d'un Discouti de MjxuDe
de Tyr sur c« sujet. Cet ouvraj^c fui
réimprimé en l'J", sous le tifie de
Deux Lettres à un ami. En i^**!!.
Brnsou devin! nnnislrcd'u
gutiou d.'ms le faubouj^ de 1
publia en 1731 , in-4*. , 1
phrase, avec des notes, sm
de S. Patd à PhiUùnan , avec tm np^
pendiXyOà l'ondtmorUrrtfHeS. Patd
nepaui*ait être ni un etuhoti^iaitem
tm impcslettr^ et iiur.parcvasrtftietH.
la relt^on chrétienne est {ainsi qti'it
Ta reprt-sriilét' ) celeite et Inute </*-
vine. Lord I.ittletun a drptiis trafé
ce sujet avec plus dVi
ces qu'obtint cri ouv i
rencourat;t 1
éga!cm4-nt 1
sur les di'u\ Epitre*. atta The^
niciertf . sur U preiuicrt cl la serunti»
EpUresà Timothee^il surVEpitrvÀ
Tite ^ avec des dissert-itioii". mit ti-
V ers sujets importants, p.*:
ment sur rinsp-raiion. En 1 7 .'. -
son Histoire dit premier trd
ment de la religion ckreti
rée des Actes et des Épttres
apôtres , avec les événemnUjs
martptahles que fournissent
Uyemcnt aux ffhrtticnSf CBi
r^4-
ffistoi're romaine de
3 vol. )i»-4%t'piiii|>riméc
tchoi$i,eD \'i\oy\ni\xt
^agrvKalioD rlr uoii con-
I Londres, où il ptii (luiir
trtJW Oardacr. Il ptiblu ,
Hj^Suii Trailé dtf i'ex-
ft^ rtli^ion chrétienne ,
f est exposée dans les
}ure$^ lr.4ilcqui fut rcim-
l4^f ci pour 1.1 tfoisiôxie
en a viil, in-8". 1/u-
rdtfcu tut cou fera, eu
docteur on ihtlu-
ea i-(JJ , à^é de
ans. Ou a dt; lui . oulre
dlif», beaucoup d'autres
itjucs et uu recueil de
^rait peu d*iroapnaiioD cK
Nlao« IVsprit. Ses cama-
é^c le regardaient comme
i; mai» il suppléa par le
cTiMt de dis|>osilion.s na-
jl c*t un rxi'inple de ce
irauiuur dcréuidc et une
tonstaitle S un même ub-
Irragcs Aont trcveaiuié»
IVA, et plusieurs ont niti-
piduit» en Utiu rt cii alte-
^ moins reiMimtnandablc
Et de toldrance et ses qua-
f qMf par son savoir et
i( pour aiais tes boiriines
eiiU, uou seulement de
pOiftis taéiac du parti an-
l
llAir TAïf Dcn ), peintre,
M^tn, vu i65o, eut jKiur
^bord Pierre Wouwer-
Uuiir van drn Vcldc. On
I rru««it À soppropricr la
iconipu^or, la touclir et la
ttdeu3t-)i1i3tek, ceip>iett
^^feand t'ici^e , Burtuiit
PHBrenceV-iri d<-n Vride.
pli puM toute»:! vie dans
~ lalK)nLnJX eut
nnc mort raailieiiiousp. VUàln cUvz
lequel il demeurait lui vuIj 4^od flo-
rins. Avec tous les moyens de réparer!
cette piTte , il n'eut pas assez de furcc'
dame pour y résister, et il mourut de
douleur, eu 1690, àgc seulement du
quarante ans. D— ^,
BENT.^BOLr.E (Pierre), avo-
cat et (ils d'un liuinmc qui avait vt4.
entrepreneur des livres pendant la
guerre de i»ept ans. Dès le comnience-
nient de la rcvi^utioo , il eu embra.ssa
les principes avec ardeur , et lut
nomme dVibord pro<:urettr-gC!iêral du
départi-mcut du IVis-Rliiu , puis dé-
pute de ce même département à U
L'ouvention nationale : il y vuLi pour
toutes tes mesures AÏulentes, et fut
uu des antagonistes 1rs plus ardent»
des eiroruitns. (^uand l)umauri(7. eut
j>crdu la b.itaille de Nerwinde, Ben-
tabolle demanda l établissement d'une
commission pour jii^rr les [;ci)Ciau\.
Lors des progrès des Vcndceus , il
proposa do former une armée de qua-
rante mille hommes , de tirer le ca-
non d'^lirmedans Paris et dans tous
tes départements voisins. Après le 5l
mai, il fil mettre burs de la loi Fétix
Wimpfen , comm mdaiit des troupes
du Calvados , et fui ensuite ciivovc à
l'armée du Nord. Lorsque les g^iron*
dins furent decictcs d'accusation. Il
s'opposa à ce que Ducos, Boycr-Fou-
frède et Vii;ée , parlassent a la tri-
bune, l.edtlicrmidor^jtullcl 1794J»
il se déclara ronlre liobespierre , et
entra le 5 octobre suivant au comité
de silrelé ^clle^alc. Depuis cette épo-
que, il parut llutter e^iire les divers
prlis : tantôt s'upposant à ce qu'un
k'emparat du bien des parents d'cmi-
grés, et dénonçant les j.icubius; tan-
tôt combattant les mesures proposées
pour le jiiï;cmcnt des terroristes. Au
i5 vtDdéiniaire an IV ( 10 octobre
179J), il il{ dco-cier la pcrmaueuce
«r.B ïî E N
éc Ia cfiriTeiilion , rt U nomination de
B.irras an r«iii:iii;uidftiiciH <Ic U fon c
«riuL'e. Membre du coiii-cil des cinq-
cents , il dcm:inH.i rt-icluiiob dt* J.-J.
Aime, cl se jH-rmït contre le nouveau
tiers dcsc^ pressions ortinsa rites. Korv
qu'.in mois de mai 1 71)6. If diiecroire
nnnoiiç-i.p.irurt uiossflRpJ.irlôturedcs
clubs cl s»x'iél»isnopulairrt,Bcii 1.1 bulle
s'éleva coiilie rette mesure. En jauvî-r
l'jç)- . il se biiliii avec son collègue ,
Guupilleuu dr Foiitenni.et lui donna
nn coup dV*piT. Il mourut h Paris le
au avril 1 7ï)8. Ceuil nn homme vio-
lent, qui,. lyant «ne forte voix, faisait
souvt-nl iclnitir de sps cris Its voùto
de la salle. On croit quM élnit du parti
de Dantun, et un rxpliqne .1tn^i sa
luiue contre Rolx-spi' rre. U paraît
que son p1inc1p.1l but était de sf f^ire
reinnrquer, et que U fougue de sou
cjirartiie nerempêrlm pas de comjio-
srr, jusqu'à lin certain point, avec les
circunstatices. K.
BENÏ-AICHAH, fille d'Al.mrd,
puêtc amhe de Goidone, se rendit
aussi cdi'bre par ses vertus que par
ses ver*. Les brillantes académies de
Oirdoue, frCijucntccs alor.v par les Ara-
bes \vf> plus célèbres de l'iispagne , re-
tentirent souvent des accl.imations
qiiV.\rii.iitiU ses poésies f rarienses et
ses éloquents discours. Celle muse es-
p:ignoleeul,dil-on, la clinstetedes /!<•»/
sonars qu'elle cultivait, ri conserva
sa virpinitc jusqu'à sa mort , an'ivec
en 4"*^ *^^ l'I'^'Ç- i ""^0 de J.-f*. ;.
Elle laissa une riche i>djUutbt't|iie.
BENTHAM (Tbomas), ibéolugicn
•inslaiît, ne vers i5i5 dans le comte*
d'York, fil ses études dans Tuniversiie
d'Oxford. Quoique protestant an fond
du coeur, il avait, sous le rignc de
Henri Vlll, contenu son iile et ses
seuiimcnis religieux ; mais il sVn
r«)>entil ensuite^ leva le masque sous
IlEN
le règne d*Édï>nard VI » r^tiAMs
toute modcr.ition som^ b
la reinr Mnrie. Ilf'ji
plusieurs actes de vi
ment d'avoir aiiaehe ■
mains des cliautres ^K-nd
vice divin, il ap'^i.iva ^e* i
ycix de la reine, pur la conduii
tint avec les commissaires
par S. M. pour visiter et r- 1
nivcr»il(f d'Oxfurrf. Un des ...1
s.-iires lui n^anl commande tir potit^
les écoliers qui i/alljîcnt pi'
messe, il répondit qnM irj
comme injusle de pur i
Ircs ce qu'il fer.iil lui
sa conscience. Ayant iii* dt-siittk' .(c
sa place, il se niir.i ù Zurich '■fer-
suite à Bille , où il se miî
parmi les Anpl.-is refnpé*. i
l.tindrcs sons le tuème rrjne , rtt v»«
rut c'iolie, Comme direclrur d'inrr t-'n.
nion de protestants, jusqi.'
ment d'Elis:.lK'ib. Dans U
de ce rc-gnc, il fut elev»' an ■
ropal de Lichtficld et <' "
nomme pi-ofcsscnr dr i '
dres, on i55(>, par ntio ai'p'j
de runîversîtc d'Oxford . rt hé\
docteur en throloçie *'. I
rnlà Kcelcshal, dans l<
ford, en l5;8, âf;e «I
ans. Il était regarde *
ibeulopen , vcrse dans tuntes
lies de la littérature, r-T îjiit.
mentdanslaci'nn.'UiSi
grecque, laitue et lielii... ,
vraj^es sont : \. Exposition tirs
des Apôtres (inédite); II, t
siir la tentation rfr /-C, l.ondna
in-tt". ; III. Epttreà At, ParA>
dile);ÎV. Us Psftumr^^et U»
dEzéchiel et Ditnirl > Irwli
Jingl.iis ddus la Dihle de la rn
sabellt.
BKNTHAM(J*cQtrt5),ai
anglais, ue à £ly kb 1708^
BElff
cU la Trinité k Cambridge,
poir occupe différentes cures
comtes de Cambridge et de
îlobtiot, en 177O1 une pr^
«DS le chapitre d'Ély. Ou
i VHistoire et les Antiqui'
^ise cathédrale d'Éfy-, de-
filmiation du monastère j en
•>^à tan 1)719 avec des
(y Cambridge, 1771, 10-4°-
fli^ est estimé des ADgl;ii:i,
L précédé d'uue introduction
èfiM des vues neuves et in-
• sv les architectures saxone,
le et goibique. Bentliara avait
i fJan <fune Histoire géite-
'architecture ancienne on An-
y Viais il oc Ta point exécuté.
ne rarrière n-mplic par des
futilité pnbli(|ue , dont plu-
U été rais à exécution, il mou-
794 % H'^ de 8(i ans. *- Son
duuamd}, professeur de tliéo-
laisaé quelques Sermons ^ et
lages de théologie de peu
tance. X — s.
riMGK ( GuiixAVME ). ^<>r.
fD (romte de).
Il VOGLlOCfEAir ), premier
wsd'une famille souveraine de
,qui prétendait descendre d'un
rd de Heusius , lui-meuic Gis
ierenpercur Frcdi rie II. Hcn-
it été fîîit pri.fonnior, en 1 u49*
lolooais, dans une bataille ».et
m dans leur ville après vingt-
9 de captivité ; mais ThiMoire
ivoglio son fils parait apocry-
les premières chroniques de
', loin de nous repié.srut('r
aille comme noble, nous ap-
<t qu'elle était attachée à la
:ioD des bouchcrs.C^pendant ,
lu 14"* sicde, son illustration
à reconnue , et rattachement
(▼ait montré |H)ur le pai ti de
ier lui avait ^t atteindre les
<BEN 309
torerai^res places , et procuré une
haute influence dans la rcpnb'ique.
Jean ficnlivogiio, qui est l'objet de cet
article , ^'éleva , vers la fin du 1 4'-
siècle , par son activité, ses talents ,
et surtout son ambition; il se fit re-
connaître comme clief par le parti
de l'échiquier. Il supplanta Manne
Gozzadini, qui lui disput.iit le pre-
mier rang dans l'État, et le 38 mara
1 4" I ) il se fit proclamer , par le peu-
Île, seigneur df -Bologne. Le ri^ne de
ean Bentivoglio fut très court ; at-
taqué par Jean Galéas Visconti , ai)
mois de décembre de la même année,
son armée fut défaite à Casalccehio,
le a6 juin i4oa,cl, lelendemain^ilfut
tué à Bologne par le peuple qui s'était
révolte contre lui. Opeudant , cette
Sremière usurpation d*uu Bentivoglio
eviut , pour tous ses descendants , ua
titie k la souveraineté; i-t comme , dès
cette époque y Bologne fut presque
toujours en lutte avi^c r£gli%e pour
défendre on recouvrer son indépen-
dance Je parltde Bentivoglio, par son
opjiosition au parti des papes, se con-
fondit enfin , aux yeux du peuple lui-
même, avec le parti de la liberté.
S. S— 1.
BENTIVOGLIO (AwT<JinEj, fiU
du précédent, après avoir élc ret< nu
pendant quinze ans en exil loin de sa
patrie , obtint enfin , en 1 455 , la per-
mission d'y rentrer; main |.i faveur
populaire dont il paraissait jouir, ex-
citant la défiance du pape Eugène iV,
il fut arrêté, comme il .soi lait du palais,
le 'i.5 dérenihre de la même année , et ,
à rheureniéme, il eut la tête tranchée
sans jugement. Thomas Zambeccari ,
qui, aprè.s lui, était Tliomme le plus
considéré de Bologne , fut en même
temps pendu ûux fenêtres du p;)lais.
S. S— I.
BENTIVOGUO (Annjbal). Ni-
colas Ticcinino , général du duc de
«4
Mifdii , s'cfnnt rrnpare dr DMopic en
1 4^8 fil y rappelji U fdruilK' Ui.'iibTO-
glio; Âiiiiibil, (Ils JV\ntoinc. fui mis
à la Ictr du gotivrriienu'ïil » fl, pour
ft'ASiurpi- rucui la protcrtimi du duo de
MiUt), il epou53 uucdc ses fdles n.ilu-
rcIlcs.Cfprndjnt,en i^/i7,\\(\i\inhé
pnrordif'dc Nicolas Picciaino, et en-
ferme daiLS la citadelte de Varrani.
^s amii rdrs^irentrauore suivaDtc k
le faire cvader do «a prisOD ; des qu'il
fut rcnti-e à Boloç^c , le peuple prit
les ittncs , diassa le gouverneur et
la garnison du dur de Milan , et so
remit en l'diciie; mah Bcutivoglio de-
meura à la tétc du çouvcrucmeut
ftaD« titre ni dignité publique , quoi-
<piM fût le vrai cbrf ne Tclat. Les Ca-
ncdoli cl les Ghisitieri, gentilshom-
mes de Bologoe» qui ne pouvaient
pardonner cette influence d un simple
citoyen sur la republique, conjurè-
rent contre lui : ils le tuèrent le 14
juin t445* comme il sortait de le-
çlisedeSt.-Jcan-B.iptiste. Âcette nou-
velle , le petiple qu'ils avaient pr<^iendu
rcracitre en liberté, enlia en fureur
contre les conjures; il rasa leurs mai-
sous , il fit cunHsquer leurs biens par
un dêrret public ; plu.sicurs d'entre
eux fureut mas.^acres dans les rues ,
d'autres pcfrirent du dernier supplice;
d'autres, enfin, se réfugièrent dans
Tormée du duc de Milan j qui avait eu
part à la conjuration. S. S— i.
BENTIVOGUO (SincuE, ou
Saitti). Antribat Bentivoglio n'avait
hùisé k sa mort qu\in fils ige de six
ans, qui fut ensuite Jean II. Cette fa-
mille et le gouvernement de Bolo-
gne demeuraient donc sans chef, lors-
c]u*un comte de Poppi indiqua aux
m.igistrafs de Bologne un fils naturel
d'Hercule BeDtivot;lio, nonirad5tfn(x,
qui passait pour lits d'Ange Casc^ de
Popp: : ce jeune homme , âgé de vingt-
4(-u& mis j ctAil aXQXh mauuîactuner en
BEN
laîoe  Florence. C<mid4»
^ qui la f < '
dressa poui ,
tions, Irt vtiiir ^*ix\x
lui dit qu'ap{>elc- à ch(
pos cl Tais^uice d'une v
la gloire 01 les dangers d
jncutd'uu grand pfupb-, il Jcrar
par sa détermination, v*il ,.t .ii
Gascèse ou de 6<>ntiv<
cepta les offres di-s ik>i<jnjij ,
rrçu avec pompe dans leur v
i3 novembre i44^9 ^^ dès
pendant seize ans, il conf'mna à
vcrucr la republique "
vigueur que de modei <
dcnce que dedésintcrrsseiueuU I
&aya jnmais de s'.*ttnbnrr y\r\t
toriléqur le peuple ou
tcur de Bolugue n*avai< I
accorder ; tl éleva Jean 11 , lik
nibal , qu'il desliu-iit à lui suct
avec la tendresse d'un piire ; il
rut enfin , en 1 4^3| regretta d
ses concitoyen». S. îv
BENTIVOGLIO M
d'Anuibal . fut mis à li
blique de Bologne, en
mort deSanti. Lautui
confiée était à peu pu
celle dont L'eurent d<
alors revêtu à tWcncr ; iJ |o
dVine considèralion (n f^o ne
dans toute l'Italie, et .
sivemeut sa famille , pj :
à toutes lc5 maisons ^'
Bolonais avaient prniu .. ^ vif ^
l'énergie et l'esprit j.^loux eltml
dant qui maintient la liberté d^
républiques ; ausM, pc]id4iit I
régne de Jeau 11, leurs annal
5ont-*'llcs pleines que de» pirtn
lés relatives à ce prince . comil
comprenait seul tout l'eut* <
les Malvcîzi, que Ici
crédit et Tantiquilé del
appeiaieat i dupuiur aux Duiti
incr . cooM
lleUUGjM
place dan^ Biilo^c^es-
b i48B, de ttlitvr leur
apcce de icnrage ou elle
u Ils avaient intrnlion de
mtÎToçtio; inaistcurcom-
mvert : qnelqucts-unsdVn-
i&îrenl à s'ecïwppcr; tous
ircn( puni< avec; une sévp-
e. Il y rn ch( plus do vingt
pr U m>iii( au buuri-cau :
i qiù [iorldirol 11* hum de
Mu« avoir parlici^Mf à la
furent eiilcs, cl leur»
(xmfisqnês. Comme Lfiu-
nUas , Jean Heuiivoglio
torlcur de< arts et des Ict-
Bolo{;nc dVdiiircs »omp-
pHa auprrx do lui le5 prin-
rs , les poètrs , les
raienl alors l'Iiulic ,
mpensa nu{;;nTlù]ueineiit ;
patrie drs pltiJt Lrill.intes
de »l.itucs, dctdble.iux,
ils et de livres ; niaijt , en
, ennemi impUcablc rt
nneu\ , il tcuail toujours
à 9es ordres, et il faisait
dans toute Titâlie ceux qui
c fois ofTrusd. aiusi que
leurs fi-ères. Jean Ik'nli-
dcjÀ (;ouveme' Bulopie
tre ans , et il avait écbap-
ute cipenooe, aux enj-
Borgia , lorsque Tara-
ux Jules II résolut
a la direcic du St.-Siege
e»qui reli:vait-ut de lui.
oi&it, dans l'automae de
{brte année devant Bolo-
oiina Jean Bentivoglio de
te ville. Ol«i-ri, voyant
çacs, dont il attendait des
taient unis à ses adver-
ra le u oort^mbre dans
rc ses enfants et ses
'ieux, tandis que les
iQt Uurs portes au
BEFf an
p.ipc. Jean Bcntivot;lio mourut en
i5o8, âae'doprèsde-oâns. S. S— r.
BEWTIVOGLIO (A«i^ibal ci
HrnMES), fils de Je'in II. Us furent
rétablis le ^^ i mai i ^ i i , dans U fiou-
veraineid de Boitte, parles mêmes
Fraudais qui les en avaient cha.ss<^s
cinq ans auparavanLl/annee suivante,
U b.it«iille âf Rarenne, gagnée par les
Franpis sur les Iroupps poiilifirales,
par;iissait Afl*cm»ir leur auiorircj ce-
pendant, à peine avaicnl'ils remporte
cette victoire, qu'ils furent contraints
d'abandonner i'ilalir. Bologne se ren-
dit au pape par oapilMlatioii , le i o juin
i5ii, et les Bcniivoglio, réfugies k
M.inloiie et Ferrarc , i-enouccieut
pour jamais à leur souvcrainetcf.
S.S— I.
BRNTIVOGLÏO(Hr.RCDu ), l'un.
des mcillcur.<i portes italiens du 16".
siècle, naquit â Kolof^ne, en i5oO,
d'une des plus illustres familles de
celte ville et de toute ritalic. .Son père,
Annibal II, force*, dans cette m^m«
année, jmu- Jules If, de quitter sa pa-
trie, dont ses aieux avaient ete mai-
Ires depuis le commencement du 1 5*.
siècle, et de se retirer à Milan , y em-
mena son fils qui ne venait que ds
naître. Septaus après, il alla •s'établir
à Ferrare arec toute sa famille, sous
la protection des princes de la maison
d'ËsIe, dont \\ était pruclie parent, f .a
jeune Beutivoglio, neveu du duc Al-
phonse 1^'., ne tarda pas à se faire dis-
tinguer dans sa cour, llavait fait de tj'ès-
bonnes études; il savait U musique^
avait une voix charmante, jouait de
plusieurs inslrumenis,el excellait djiDS
tous les exercices du corps : c'était cn~
un ce qu'on appelait alors un chevalier
accompli. A ces qualités brillantes , il
en joignait de solides, et fut pluMcurs
fois employé |>ar les ducs de Ferrarc
dans des affaires rt des nff;o<-iaiions
didicAlcs. U eu traitait use de cett^
14..
futnrp, lorsqu'il y mourut le ô no-
vembre i5i5. Sc5 œavres, d*abord
piibhccsou spparcment ou flans divers
rcrurits , Vont cic ensemble dans un
wul volume , sous ce titre : Opère
po^ich^delsig. Ercolc Bfntivogtio^
etc., Paris, l'V, Founiitr, 1719,
io-ia. Celle édition, justement esti-
mée j contient : i^ des soonels, des
stanpfts, des ègtogucs ; n**. six sntirex,
mises , pour fclegance et U facilité
du stvic y imme'dialpmeni après celles
de l'Àriosle; cl cinq (^pitres ou capi-
ioîî , dans le ^ctirc de ceux du Berni ,
toiirent réimprimes avcs ses satires;
5". deu\ comédies, // GelnsOy et î
Fantasmi, en vers libres (5cm/«();
eltes Rpprochcnt «lussi de celles de
l'Ariosle , qu'il parait en général sVtre
proposé puur modèle. Ces deux pièces
ont été traduites en français pat Jean
Fabrc, Oxford, i^Sijin-S". G — i.
BENTIVOGUO (Gui), célèbre
dans l'église, ou pluiôt diins la poli-
tique romaine, comme cardinal, et
dans le» lettres comme bisloncn , de
h même famille que le j»récçdent,
BaquH à Ferrarc en i5^f)- Après
avoir fait dVxceltcntes études dans
Tunivcrsité de sa patnc, il les ron-
tintiait dans celle de Fadoue, lors-
qu'il rut une occasion de donner déjà
des preuves de prudence et d'adresse
d*espnt. Quand le pape Clément YIII
tut tout disposé pour usurper le domai-
ne de Fcrrare, sous prélexle que César
d'Esté, qui succédait au dtic Alphonse
zoori sAns cufauls, était d'une branche
illégitime, le marquis Hippolylc Bcnii-
TOglio, frère jîné de Gui, olîicicr-çé-
néralau service d'Alphonse, et attaché
de même à Cos.ir , excita contre lui la
colère du cardinal Aldobrandiiu, qui,
sous le titre de général de h sainte
Ëglisc, était charcé de ccttr expédi-
Ûotk. Gui n'avAit alors que dix - neuf
«lis; il se rendit auprès du cordlual,
6E!»
négocia pour «on frèrr .
mise du cji '
famille, et 1
$3 p.iix d'après celle qni
en tre lepape et le duc, en jal
si l'on peut donner Ir nom
acte de spoliation «rraché
et siî^né par la faiblesse j
alléen personne prendre
Ferrare, se fit présenter le jeu
tivogiio, et lui donna !• î '
merier secret, l.orsqn':
ques années à Borne » ovi il ïc 1
coup d'amis, Paul V le non
rélercndaire, etTcuvoya, ave
d'archevêque de Rhodes, non
tolique en Flandre , oâ \\ ar
1 607. Il y demeura nruf ans , e
vers le commencement de 16
nonciature de Fr^uce. 11 fljH
y conrdicr les intérêts f^Ê
avec le talent de pbiire k^t
était employé , que , lorsq
nommé cardinal, le 1 1 janvir
Louis Xlll Te chuisil putu
leur de la France h RoBM
divint le coufidcul le
d'Urbain Vlll, qui lui d<
de l^alesliina eu iGp. C
morl en 16 't 4 • on crut a«pf
lemrnl que te card1a.1l Hrntir
rail son successeur ; m.iii , â |
tré au conclave, il ttï"-— ■' '■
d'une (ièvre causée, »!'
des chaleurs, le ^ scpim
même annt^. Il fut enlrri
cnnc pumpe , dans réglij
linsdf'St.-islIvrsIre ! il ai
prescrit cette slf;
railles, h cause il
ses alHiires. II mourait ebai
les, cl, pour cnucqmllcr
il avait été forcé , pru dr
ravaot , de vcndn â Roi
palais. La magnifiocncr
des moyens de p.irvcuij
titre de serviteur des
putu
I
BE5
ii5
ïlé^t^é DÎ COÎtlI-îà
C'euil un ambi-
ÀixiÀi ; n son esprit dclie
~ À U fois Ict ÎBKfrtils les
, el se plier à toutes les
xueuuiirei quil «i Uissés
nturcs sont curîeui , non
iïSjLCc qu'il» donnent des
hc* des rvpiioments am-
Jisrl ; m.ii& plutôt parce
onneot à pru prt^s au-
l'îl *c peint, lui el les au-
e il cuit reVlIoment, tovU
le. Sci caniêres ouverte*
ivitoieut à la eonliancc ;
X rt Sun Ifint , dont on
par le beau polirait de
que possède notre Musée
cv^ient avertir de se tenir
y a plu*, que de la naivcl^
kcrdei opinions ullrcnioii-
laéticr était de les avoir et
irr M cunduitc ; celui des
il avait atlaire était de a m
» perrenl , vu pliilût ellrs
>uvert dans ses ouvrages.
i retour A Borne , il avait
et à les faij'C voir qu'à tes
rcLiitùns et KOn biÂloirc
15 inoflcles du g<?Dre lii^tu-
profuudiur près; il reflé-
tant beaucoup, peut -être
; mai^ il creuse peu, plus
ce s&iis Joute, cumme l'a
raviuii(dans un écrit inli-
atnenio df^ll Stiidj di no*
, et par rchcrvc, ïjuc par
On a dr lui : I. Rclazioni
Benlivn^lio in icmpo dellc
dur* di h'itindra ediFrtm<,
îucc du Ericio Pulcfiito
ij),Aiivm, it)2i),in-4^;
63o,in-4".iPari», i(>3i ,
,; trotluilcs m anj^bis par
onmouth, Lotulres , i<»j'j,
D franc, m par If P. Pierre
«rUj ii)^2,'io-^'', IL Délia
pfterra ai Fiandra , i "*. partie , en
nuit livres , Cologni.', i65q , in-4'*';
la mernc en dii livres, ibid. , )65>,
în-4"*; 3'> partie, eu six livres, Co*
logQc, i636, in-4'\; ^'- parûc en
huit livres^ Cologne, iGSq, m-4*«
Celle édition , datcc de Cologne , mai»
3 ne Ton croit faite à Rome , est regar*
c'e comme la meilleure. 11 en fui fait
w^c autre âoii^ h mcme date , eo 5 vol.
iii-8''. , i03.S, lOjOet i64o; réim-
primée ensuite plusieurs fuis y tradnite
en anglais par le due de Monmoutb ,
Londres , i Cj4 , iu-ful. ; en espapiol
parle P. Basile Varen, Madtid, 1(3.(3,
in*fol. ; et en français par Antoine Ou*
din,Pans^ lô^îi îu-4'*-i '^^ P*^'
l'aLbt Loiseau, chanoine d'Orléans
Paiis, ï'jGî), 4 ^ol» »»»-i'J. UI. liac-
cvlta di Utiere scriite in tempo
délie sue rnuiziature di Fiandra et
di Fraticiiiy Cologne, i<ï5i, in-4*-î
Paris , jG35 , ibid»; Venise , iG56,
etc. ; traduites en français par Veuc-
roni,ctsouvenlre'impriniccsen France
arec le texte italien. M. Uiagioli nous
a donne rc'cemmcut une bonne édi-
tion du texte seul avec des notes
grammaticales et philosopbiques en
français, Paris, P. Didui aine, «807,
in-tï. ÏV. Meniorie yOvvero dt'ario
del cardinal Bcntivo^Uo, 11 écrivit
ces mémoires en iG4'^» rt senleraeni
pour son plaisir , comme il le dit d«n>
sa préface; il y raconte ce qu'il vou-
lait que la postérité sût de sa vie : ils
ne furt ut imprimés qu'a^nès sa mort ,
Amsterdam, \fi\A , in -8".; Venise,
menu- année, iu-4 "- Valdory en avait
fait une traduction franç.iisc qui n*a
point été iraprimoe ; l'abbc de Vay-
rac sVo servit pour faire la sienne ,
publiée k Paris, 1713» ^ vol. in-itï.
Tous ses ouvrages , à l'exception des
Mémoires y ont été imprimés cnsem*
ble, pans, i04'Ji in-fol. ,rt réim-
primas cuap(»areucCf il)idcm, i64t}j
ai4 BEN
in - foL ; maïs ce n'est qw U niAme
êdiliûii , avec un nouvpAii fiunlLspirc :
ils Fonl été de noureau , avrc les J/f -
moires, AVnise, 1CG8, in-4'*. 0— É.
BI:MIV0GLI0 C Hippolyte ),
d'Aragon, de cette mèrac fUmîlle des
BcntivogUo de Bologne, mais d'une
brauclie colIaicVate de cette du cafdi-
liai, uaquit k Vi^trare , dam la a*.
moitié du ifi-. sifcclc: il poruit les
tilros de DuLle ferraro» , vénitien et
bolonais, de marquis de Magliano et
le comte d*4i>tign^to. Après scsprc-
icres e'iudcs , ii vjut faire à Pans ses
lerciccs. Il entra ensuite au service,
el tfUul capitaine en Flandre en 1 588.
De retour en Italie , il en parcourut
toutes les cours. 11 était à celle de Mo-
iihie quand le duc François alla assié-
ger Pavic. llcntivoplio l'y suivit avec
le grade de colonel de cavalerie, et
^y distingua. Il joignait U cidturcdes
lettres et des »tli à la science des
«nnes ; il savait le grec , le Utiu , et
plusieurs langues vivantes , la musi-
que, rarclùtecturc civile, militaire et
théâtrale; il passe même pour avoir
invente , dans ce dernier ^cote , de
belles et ingénieuses machines. Il cid-
ttvait aussi la podsie italienne , parli-
rulicremcnt la poésie dramatique ^ et
fiàt de plusieurs ac^idc'mies. 11 mourut
à Ferrare, le |•^dc février i(i8j. Il
avait publie et fait représenter , sur le
tbëâtre de Ferrare, les trois drames
suivants : VAnnihaU in Capûa ; la
Jailli di Tracia;Vj4chiU<!inSciro;
«e dernier imprime' à Ferrare, i()63,
in- 11. 11 fui aus^ représente' et rcim-
primé à Venise, i6b4 •, in-igt. On a
encore de lui : I. // l'iridatCt rcpré-
fcnlc et imprimé a Venise, i6(i8,
in-i'i; II. une comédie en prose, in-
titulée: Impegiù per disgrasiaf qui
ne fut imprimée qu'dpràa sa mort ,
Modcoe, 1O87, in- ri. Ses poésies
lyriques dont éparses dans divers rc-
BE!f
Cilrils, et principalrmrnl àatn W •
scelie depoeti FerrarciL ^
BENTIV0GMO(Uiii
d^Aragon, cardinal n
IjIs du précédent , m-
mars i6(>8, se dbiiu^ua del
heure par ses progrès djn» le
lettres, la pbilosopbie , Ijtlii
la science du droit. ll»uutml,
nima dans si patrie luus les eU]
ments fjvor.il>les aux lettres
ensuite établi à Borne , il fut h
cessivemcut , par Clément XI ,
domestique, clerc de la chambit Jin
tûtiqtie , et envoyé en ï t 1 j ,
litre d*archc\cque de Cartkage,
ajKislolique à Paris. Il y montrai
coup de zcle dans rj^Tiirtr de
Unigenhus , iclc qui nViait
selon la science, m.'^is conft
mi&Mon et h son titre. U en
pour lui 1)eaucoup dr faveur
pendant le reste de la vie dcl
mais qu'il ne conserva pas
mort de ce monarque. I^efi^pif
de Paris , cl d alla attendre à
la pourpre qui lui était pnuai>e< U l
en eiFet nommé cardinal , le a<> i
bre 1719. AJors il retourna m
Home, où il fut reviliii de pli
gnirés; lég^l à /rtfere dans U
ministre d'Iispa^no en rour è
etc. Il y mourut le 3o i]rr*-mhrr
Il ne cessa jam.iis , pj : )
ecrlésiastif]ucs et poli,
ver la poésie et K s lettres. Ûo a
entre autres harangues ou
prononcés en diflérmles
celui qull prononça à P"»"- -Ui
cadéraie du dessin , *
examine rtihlitc, non ?(ijiMn>:i
ricurc , mais inléncurr ei nu
la p<iuture, dr la se t.'
chiteclure ; il ei\ n
ùlreA'l/ttle dAlcl
sciuto per t accadc'i.
Ir iqnï€ Il d« Prose
taÀi. li'oDvi'ogcauqnel UdoiK
iiis 1.1 pu<^Me it'ilicnne , tsl
Wiluctiou de U Thébaiiie de
'éit Ttfbaiiit di Stazio Ira'
verso sciohu d^ Schagi^io
( nom sous tcqurt i) yc Ac-
CAçhrr)^ Unnie, 17^9,
,,riéïmpnmr'cà Miltin, i^Di,
,, nqi sout Ir< pr^uiicrscle
ion intitiilcV : fiaccoUa di
Antichi poeti latini con la
îione^ rlc. On trouve quel-
K'U de lui diiis la collection
I, lotuv ni, vl dans i]*;iulre5
11 l'ul tin frcrr, LouLs Biiif-
, qitî fui grand d*Esp3j;ne,
Uufolucicn , pbdosopbe ,
potie. il fut de pIuMeiirs
à Krrrare, m patrie, el à
>« lit tUiii V f/Cstoire de tu-
de Ferrare, parBorscIli,
; Oraziont^ Discorsiaca-
Leitere^ Poésie îiriche ^ et
luvrA^cs, mais qui n*out point
éj. — Louis et Corneille
lio avaient une sœur, Dommre
(li non pjs BaUUlc)^ qui fut
rr le loaiquis Mario Cal-
\\\t niliivaii aussi la poe>ie,
iCddcnnc que nous .-ippoluus
\des>4rcadeSy et qu'il faut ap-
1 .ircadicns de Rome , cl 5 y
Fut ;)|iplaudir en récitant ae5
mourut en i ■] 1 1 . Creicim-
irle avec «loge dans Ttiisloire
acaddmie. G— É-
'I.EY (RicnAfiD), te plus
[cnti<itie de rAnglelcrre , el
de fton temps, naquit, ea
Oulto» , i)rcs de Wakcfic-ld ^
[c»^mie d'\ ork. , d'un artisan ,
lisent d'un tauncur , d'autres
^rron. !! fit <m premières
l'erulc i\c VV.iKc(jrIii , et de là
atuveiiile dr (^[ril»rid;!C. nu
r«»:dcu*orlil«Ji lOcii;
âj»e* de vinpt-un ans , pour iirç maître
dVoole à Sprtiding, puis prc^.cptcur
du fils du dovcn de Sl.-Paul , euiÉiiî*
cli.ipcIaindeVevcqucdcWorccster.il
s'était (ait remarquer de bonne heure
jwr ses progrès duus les langues sa-
vanlc*, et par son goût et son talenl
Sour IViudilion critique; avant rage
e vingt-quatre ans, il avait compost?
pour son iis.3ge une table alphabétique
de tons les mots hébreux contenus
dans la Bible y avec leurs diverses in-
lci[>rctations en chaldécn, en syria-
que, en latin, etc., ainsi qu'un re-
cueil des diverses leçons et correc-
tions du icxtc beljreu. En i6gi . il se
Ht connaître par une cpÎLre Luîne â
Jobn Mill , contenant aes Observa-
tions critûjues sur le Clironicon de
Joharmes Malala^ auteur grec^ pu-
bliées ht la fin de l'édition de cet au-
teur, Oxford, 1691 , iD-8'. Bobcii
Boyle.l'un des fds du comte de Cork,
mort cette même année, 1691,
ayant instihi<f ^ par son testauieut,
une fondation pour un certain nom*
bre de sermons qui devaient étr*
f>rècbe's chaque annc'c en défense do
a religion naturelle cl révélée, Bent-
ley fut le premier choisi, en iOq'ï ^
pour remplir les ititcutions du fonda-
teur, il prit pour sujet l'absurdité' da
rallie'i'.mc , el com[>o$a à celte occa-
sion huit sermons, oii il s'appuie des
idées pbiloïOpbiqurs de Newton, cl
011 il CD adopte même quelques-unes
de Locke. Ce» sermons ont eu plu-
sieurs e'ditionâ en anglais , et ont cttf
traduits en plu-sieurs langues. Ccita
même année, U fut nomme' chanoine
de Worcpslcr, cl, eu i6y5, biblio-
thécaire de St.-Jamcs. En ifiyjjOraî-
vius ayant publié une édiûon de CalU-
Ttiaque . Renlley lui envoya un recueil
très ajDpli' de fragment» de cf l auteur
avec SCS remarques; rt, la uiciu*
Auuéc, à la iuilc do Eèjlexion& iUà
^t(5 BEN
fVcttùn sur Tèrutiition ancît^nà et
moticnie, il putiha m Dissertation
sur les ÈpUres de Thémisincle , rie
Socrate^ dEurifidcy de Phalaris,
et sur les Fables d'Esof^e^ où il
pruuve que f<?5 ouvTa;;cs ne *otit
pas (l".s .tntrurs dont ils parlent le
nom. O «Icrnier ouvi;ij;p fut <t\% | ori-
^w<* 0» 1.1 MHtc d'une tics querelles
^u'attir;) .111 doflriir Brnllrv ?-on Ci\-
rJCl^rc, k ce quM i-amii, pou ubli-
gcaui cl p^u ifjii.ibie. Buylt.', comte
d'Urrrrj , alors très -jeune, Ay^ïut
pt<Mic,(}en^ .mnèes aupir.iv^nt, une
edîrion dci Epitres d^ Phalaris ,
avilit m besoin du mnnii«crit de ces
Épines, qui <c tnxiv.iii à !a biblintlic-
que de Sl.-Janies, Apri-s se l'êlic dit
aein^iitlfr lonj;-trfnps , Bentley aT;iil
refuse' lie le lui Uiiser le temps nc-
ce^saiie. et sVtait tnériie e\plique n
son é^ard d'une h»çi*n assex ilcsubti-
ge.iulc. Boyie sen et-int p'jïul dans
6.1 prefdCf, Bentlrv. pour te veiiRer ,
atdqiiii l*iiuihcniicile df'S Epîtres de
Pkalnrn^H l'eru liliou d«i sou édi-
teur; celui-ri se défendit, en atta-
3ttaiit la M'icncc et même le raraclère
e Bentley, Les nieit'eurs «pril5 de
rAuRlrtertc, Swift, Pope, rririh ,
Midillelou, se sonlevèiTut eu faveur
de Boylt', et. soil que, dans une dis-
pute de ce genre , entre nu doelenr cl
un lionmie du monde . â^c de dix-neuf
an^, on ne dit p.is di^pl>u' à douner
rai^un auductcur, soitijue Bentley ne
se fût pas fjit aimer, rnpininn pu-
blique Klvori^a 5on jeune advcrsain*.
Ce|>eiidint, après beaucoup d esprit^
dVnidiliou rt d'injures , prodigues
des deux câlcs, la victoire est, pour
k fond de l.i question , demeure©
au do'-tenr Bou'fry, qui. outre sa
r<^|)Onve à I$uylc { Bentley- contre
i?<>r/i«).]»iil>liee eu i<i;>9 a mniprimc
k pAit s;i Dissertation sur Ica Epîtres
de Phalaris^ «rec plasicurs addi-
BE?Î
lions «1 réponse i Bo>l« : le toui a
rcfimpiimcâLondr». » 7 77» il
1700 , Bentley iîit oonimé mal
coll<fgedcl« Trinité iir>r'l!i t
sij^iiasoncjnoDÏc^tdc '•
l'année d'après, fui noi
tfÉly. Ses nouvelles I h
pour lui Poetasion de s .wiir r u
VC.1U1 enneraU. Comme Brntl*
t.-iil montre sévère datj^
abuH qui n'cUi^-n» in(
di^po^ition des (î.Kid^ *lu .
qu'on rjciusciitd'.ivi'ii fait (<
reformes à son prolil, il sel<
lui, dansceUt-socictc, un p
dcnble* qui s'.idrcsS4 ik Vn '
pour ubtt'tiir la dcpoMtion \ii .^. ...
diacre. Celui-cJ refusa de reconnaitreh
juridiction de IVvcque, proie nfUni tie
depoudic que de b rouroune. Ottc
aiïure dura plus de vingt .itis, pea-
dant lesquels les chose* »*ai^n*Mttl
toujours , et Bentley n ■ p«il
d'.ijoutor de nouve.iu\ '«i
qu'on avait dé;â coui' m*
scmble'c de runiverviti ■ Ijf .
à la requête du collège , le 1
en 1 7 1 8, de tous sesdegres ..:.., .^.
rétabli que dis. ans jprcs, par unit
ment de la cour du b^Dc au roi, qi
clara les procède?, de runivcmle
traires ot illégaux. Quant au fon
KdfTiir^.il paraît quM n* fut )4m*tf
itt(;e. Pendant ce temps, Bentley n*ariil
p:i.s interrompu ses tr.ivjiix. Kn t-ift,
pirurenl à Auisttidam ses '
tiotis critiifues sttr li^s deux j
comédies d*Ari*.tophunc. il
Uireehi, l.i m^nie année, sous le ^
de PhiUlculhcrus Liptietis is , ve*
récitons dcï frif^menLi de M»""»' ''»■ 'i
de Pbileman, reimpritiée* .
ge, 1715, 111-3". Ce fut sou- . ui.iiis
nom, mais eu anglais, qu*îl irnprim
en ï7i5,quelqiicirci!i . ^a
m(^s sur le diso^urs di ' 'r-
liberté dv ffcnser, Cg& rcuuri^ucs v-
11. I ' llu ), sriDs If
ilirr dr ^â Friponnerie Ittitiua
dsprits forts ii\4:is;le-
Hemar^jucs <ie Philelcu*
Leipzik sur te discours de
Repenser, Aio>t., Wct!*!rtn,
i-i'i. Bentley avuit duiwifi ,
«OM Àlition d* /forage, avec
icnUirc's qui sunt l'ouTrn{;c
lu» rontrilxio À sn i-r|>iitttion ;
iccëd»tiomitl,i3'., ÀoisU'i'J,,
Vu!, iii-^*'. Un Sermon qtiM
tn ! ^ 1 5 coDtrc le papi?rne.
Imitions de .■t(m5rnj)liui) qu'il
ifi pour une nouvelle éiiiiiun
rn grcf , Irti anirèfonl de
jtLMjues de ses eiiticmis, et
Un- du docteur Middieton, et
ïl lieu de m |v.i'l 4 plq>ieurs
^qiti ne nurem erapéi'hrr que
~ d'édition , .lecu'iMi d'ahord
rjblemrnt , ne fût telleniriit
par les fTÎtiqitru quM fut
rab.induuner. Eu 17.16, il
édition de Térciice et de
r<fininriinfîc en 1717 r on
He rc'itnpresMoii, Kn 1731,
édition du Paradis perdu
On lui duil enGn unee'di-
■eOte de Miuilius, avec des
lée*, 1759, iu-4". ïl inou-
r4ï» â^e de quatre-vingt-un
if ' 'I i lès sa mort, une cdi-
', ■ *;e5 notes, Str.iw-
lia vie du docieur Benllry ne
de son caractère une idcc
\ruic, et ccraractêtT paraît
t, parmi sa rorapalnotcs et
coiitempoiains, à l'opinion
lest*. Les elraii);ers lui ont
de justice; les AngLiis,
If ne lui ont que ddlficilcmrnt
SCO édition de Millon , où,
inte de corriger les fautes
ru ^ni auront pu, dit-il.
B«5
iî7
wpper « nn poète aveuple, il re-
lrvr,aver, larTuditc<]cst\|i- d'un oora-
luentaieur, tout' » les eipiT'îsiiMiH im»
j>i*oprcs , inrurrecti'ï , de itiauvaîs
goût ou IK'41 poétiques, et les Di^ri^Q
avec la liberté qu'il clatt accunlumé
à prendre avec les aiilrnrA anciens, et
Geltt' lib<i'te alUit fort loin. Anrua
Critique ue s*esi montré p!n& liardi;
aucnncuinment^itrur n'a plus >U]ipleéy
par IVsprii et par une s.iparilé rare,
au défaut de preuves posiii vcs; c'est lui
que Pope a en rn vue dans sa Fie
de Martin Scriblrrus. La plnp^it de
ses corrections stir les auteur^ am iens
sont beuremcs. On lui vu n-proclie
de hasardées, quoique toujoui» pro-
bables et 5|»iritiiene<, On a prétendu
que , dans ses CommetUairts sur
Us auteurs anciens ., comme dans
sDn édition de Millon ^ il avait quel-
quefuis donné In faute qui r.pp.irtenait
an potlopuur une f.*ute d'im|»rr**sion,
f^lnui qii*il en soit , la répni.ition
de B' nllf^y s'etiiidil proaif<leiuent
dans loul le monde savant. Il ne se
fil rn Europe ^ dsirant sa vie, piTsquo
aucune édition nouvelle d'auteur«. an-
ciens , que les éd teurs ne s'iidrrssas-
sent \ lui; cl il leur fjii^att p.iilde ses
r^rlierclies et de ses travaux avec une
libcralitd qui paridirait eu conlradic-
liou avec son caractère connu , si
l'on ne songeait q»ie Bentley, qui pou-
v.iit être avide d'.irgiMt, parce qu'il
n'en avait pa^ toujours eu bc.iuronp,
etjit trop riche de scicnco et d\spril
pour en être avare. S— o.
BENTLEY (Thomas), ncven du
précèdent , est auteur d'une comédie
des Souhaits , représentée sur le
tbc.itrc de Drury-Lane m 1 7O 1 , et
remise au théâtre en 1 78*^ ; mais cette
pièce, qui n'était, dit-on, quVne S4t
tire de parti, fut désapprouvée par le
publie, et raiitpur, apr^« cette seconda
apparition , Id tttira. On cite aussi do
9i8 BEN
lui uïif tragc'ilir iutiloWe Philodor
mu$, i';07,tt/c PatnoUyme ^^vcmc
Mlintfue iiuerc daus le Bcpoiitorj
ilc Dilly. Tk. £ciitley mourut vers
r«uiiicc i^Si. X— 5.
BENVENOn (CHinLis),ir5uilc
iulicn , uliy sicku et iuaihetu.iticirn av
Sf-a cdcDrc, n-iquil à I,iv(nirnr k 8
icvricr 1 ^ i6. Il entra au novicidl des
Tige de seize ans . vX ac Gt que dix-
liuit ans après, c'e$l-.vHirc ca i*5o ,
les quatre vœu\ prescrite par Ips sta-
tuts de Tordre. Il avait déjà puLlie uue
Oraisçn funèbre de toim Aucnjani,
«véquc (le Spultie, 17/13 , tl une t&~
pccc d'oratorio» pour être mi< t\\ mn-
siipie, intitule: Cristo presentalo al
tempio ; mais ce D'eiait ni au talent
eratuire, ni à la carrière poe'tiquc qu'il
était apptlé. Il professait la pliilusu-
pbie à lÙTiuo, lorsque le P. Uosco-
rich, qui remplissait la chaire dema-
tLcuiatiques daD5 le o^llc^c romaiu ,
avant dû s'absenter de Rome pour des
oper.itions ^clati^ es À la grande carie
cnoro^r;iphique de rctal du pa[>e. qu'il
publia quelques années apiès, Btn-
vrnuti fut rlioÏM pour le reniplai:er.
Il ifprit eniuile, dans re mcine collège,
ses leçons de philosophie. Son pi'e-
inier ouvrage scientilîque avait ctc uue
Iraducliun italienne de la Géométrie
de C'Iairaul, RoroC} 17^1, in-8'; il
pubû.t ensuite y d-ius une seule année,
di'U\ ouvrages qui lui firent beaucoup
d'honneur : I. Synopsis phfsîcœ gc-
neralis , thèse suuienuc yav un Je
4C5 (iixiplrs, le marquis de Casta-
piaga , suivant ses priuci|ïcs , qui
éuient wux du ncwtouiauiiuaCjRoiuc,
1754 , gr. in-4"'7 l^' D^ Ittmine diS'
gertaùo phjsica^ autre thèse soute-
nue par le nu-rac disciple, ibid-, 17/1^1,
in-4*. jcViaieDl les priucipcs de New-
ton sur la physique (;fucrale et sur la
lumière, $»iistilucs,di3nslecolicgcrO'
«lain^ aux ùaa. s; sièmcs qu'on y avait
BEN
professes silonp tctnpi ,
obstrviT qu'une bonne [ :
dcmicre dbscitatîon est du t
vich, BeuTcnuti euni t"*-'
au iDouient où elle n*i-
quoique riuTprc^sioD eu im 'vw
cec. M.izzuclielh , qtû nous apprr
fait, ( ScriU. d'ilal., tom. I V ), Ir lei
du S4Vant P. Zaccharic , qui eu a\Jâ
été tcoioin. Apres la destiii'
jcsnilcs, il parut rnutrr mx
uu écrit, intitule: /
suitismOj 1771; i
rép<)Use vive et piquante, suus ce lUie:
JrnJUsiitini mi Ge^uitismo, C'n*
apparemment ce qu'un apprOe ses R^
Jlexions sur U jaiisért" • ■ "" i|
dans le reeuril le pins < |ui-
proquobiblioçriphiquc^fiii» 1 1 . ^ija-
mai» dunne ( i ). Le bruit qtie lit cette
l'CpuuM- l'obligea de quitter Bome, rt
de se retirer eu Pologne. U fut acoji tlb,
comme il l'avait espère, a VArsovtf»
par le roi Stanislas Poniatovv&ki 1 1
avait déjà obtenu, depuis quelque» an-
nées , le titre de son llie'ologie&i il fct
fit geucralcinent aimer d«ns oeit«COttr« ,
et mourut h Varsovie , en sepfienlm <
1^39, âgé d'enrùoo soixaote-qoJ-
toiTcans. G— i.
BRNVENim (.!oSiT»e\ cbimr.
gion italien , naquit dans t'e'l at do Lt^-
ques^ vers Tau i7'iS. Malgré c#r litre
de chirurgien que les auteurs itilieni
lui donnent, ses études et s.i pratique
même furent celles d'un mctlmn; U
fut reçu docteur en mc>deciue, méi''-
cin À Saixanc , en 1755, ««sgri* rora-
mctel^en 1756, à la w»ci<Hr impériale
des sciences en Allemapnr,cien »7>ft
À la sucic'té royale de G otliii{;ur ; À
re^Mt cette dernière nomiruttoti lors-
qu'il eierçait ^4 profession aux Unni
de Lurqucs. Se trouvai»! , rn i^^^
BEN
[sn^ Tin rndroit dn K^rriinirr ^f^crttfl
itliqtir , a|>[KU' Brandf^lio ^ uii
iîculdc:*Gèvrf5Cï>idcmiqu<'Sii'un
icli-rc particidirr , tl avait rinploye
JVec 5UCCC5 , poui' les c omUittrc , un
triiffmiriil etlraorrliiiaîrc. H dn-rivit
Ira sTinplômcs àc cvs ritWrw , et sou-
tif« L vrriu di* son rcraidc dans une
4iiKrtatioti Utiiic. duiit les journaiix
iuliro% dr ce tt-mpi (iroiii Ai' [;i-.iiidH
Ûoç^ ; elle Ml iutiiult% : Dissertntio
ht '^ U'iaris qtiâ ejiide-
m. tn f.ucensis dominiiqui-
htiidain pa^^is ç,rasii%i}tes describun-
tur, necrmn mcrcuru attjue corticis
perw^iani mus in eanim cttratione
rtcto rationis examini suhjkitîtr i
phj fîcortîîTi fcntaminum ope, reme-
dii utriiiSfftte rtirihus erploratis , à
Jotéphn Beni'enuto Lucense
eonscripta , lir., LucqiifR , i'^\i
în-8 "• Il y préfère le incrciirrau quin-
fvnupuurlc trailemt^ntdccrs fïcvrrs ,
d drKod lp docteur B^rlini , de qui il
mit pKt crtic œelliodc , coulrr quel-
q^% A-rit* où on I'.ïvait attaque ( F'oy.
3' le-Xavirr Bertihi).
Ci ■ veuuti que Ton dm U
m du lom. I". des Disser-
et Quœstiones medicm ma-
gis cAchrcs f etc., Liicqitr«, i-jS-; ,
iD'8'.;il y îuscra, en forme d*.ippen-
dioe, une di&srrtiitton n\x il mmIc de
llijdrDpboljic et dcrnsapf dn TÎiiui^re
pour b f «ICI U-. On lai duit de plus les
0«im];r> ftjivjitts: I. De Lucensium
Tkermarum iaîeiractatus^ Lucqucs,
Il liudiiisil lui-même ce
^■-n , et jut^DÏt à 1.1 tiadiic-
Lwi cL«ii uxtc une lettre OÙ il décrit
It* prt>pncic\ rffic4cc^ de tes eaux
tlirnD»lr». 11. fii/frssioni snpra gli
t.*Tc!ti iirl moto activallo, Liicqurs,
'ri'4". ; 111. Dissertatio phy-
-- ._ .:..* Uiinirte , Vienne , 1 7O1 , in-
4*. 4 IV. Da ru/iif^tnis friimentum
sotTumpmtif caujà cl mcdcld, Luc-
BEN
»«9
fpiPS , T 7^2 ; V. Ofrservnttonitm mâ-
tlicttrum tpta ttnnttjmiar svprritrttC-
tœ iunf , collcrtio prima , Iaicqiie5 ,
1704, in-u. On voit, par les seul»
titres de ses dilTcrentA onvra;;p5, et
p.ir ce que nous avons pu rerurillirclrs
circonstauccs de sa vie, quccV*lflH un
mcdeein , pînlôt qu'un chinirgii n, et
prut-^trc I un des méilrcins 1rs plus
bhorieux el les plus instruite de son
temps. Ci— E.
BBNZRÏ. DE STERNAU (Aw-
SELME-FnAiïçots Dtl, eonsrillci' in-
lime de rélecleur de Maycnce, ne* le
38 août 1758, av.nt d^jà obtenu h
dii-nt'iif JUS U dignité de conseiller.
Appelé à Vienne pr Tempe reur , il
refusa par patriotisme un honneur qui
Taurail cloif^ué de son pays , et resta
À Mayeiicc, ou, parvenu au ranç de
cliaucclicr d'e'lat, il s'appliqua Ix ré-
former les écolcji , à régler et à dimi-
nuer les couvents. Il fut un des princi-
pain moteurs de Tunion des évoque»
d'Allemagne contre la cour de Rome,
Ta mort de rrlecteiir Emmerirh Jo-
seph le força de qnilter les aH^iires en
1774: mais il ne larda pu à y ?(re
r.ipptle, et, eu 1 76'ï ,on lui confia la
bautc curatelle des universite>» dt
IVlectorat. Il continua à déployer dans
cette place le ùlc d'un ami de Tbij-
manit^ et do grandes lumières. 11
mourut le n mai 1784. ha brochure
remarquable inlilulec : Nouvelle orga-
nisation de l'université de Mayence ,
i784,in-8"., est son ouvrage. G — t.
BENZKLIUS ( Kric ), archev^ue
d'Upsal, ué en Suède faniic'e iG4i,
de parents obscurs , dans un villaf^e
nomme' Benzehy ^ d'où il prit suii
nom. Ayant fait de bonnes études à
l'psal suus les auspices d'un de .set
ourles, U fut charge de rediiealitjn
des rnfonts du comte de la Gardir,
Çrand-chancclier du royaume* Il en*
ireprii ensuite uû voyngc en Alltiiu-
99« fi E N
goe, tn Franff, en Anglcïcrrc, et, (le
retour t\ans ma p^y» , il obtint iiiic
chaire d*hi<>ioirc tt de moniltr. SVutit
applif|iip.iMX c:tMdc\ th(*olu^i(:]urs,il fut
nomme prof'.'.iscm et dortnir m tlicw-
iogïc. En iG^-^^oti liiironfér.ircvoché
drSlmigncîijCl, en i^oo , il p;irvint
â r.irolwvéïhc d'Ups.il. 11 mourut le
17 ftfvricr 1709; mariL- doux fois, il
avaii PU do sa [)relni^^r femme trcixe
ctifiiiils. Trois de ses Ci\& dovïiireiitar-
chcv^ipiM d'[lpSAl. Ben/.clius instrui-
sit Cli^irlcs XU dans la lbeoli>gie, et
ce prince CMt trmjours pour lui une
eMimi* parlicuiicie. Oo .i dv ce fAv.int
ai'cliev^'|u« un Àbrf*^é tlt^ VUisioim
ecAésiisiiqtie, (lUisieurs iJi^sertitiuQS
sur des sujets de thculugic c\ d'hi%tuire
cc<'Ic->iiRtîqu(^ , el une Iradiiclion l.itîne,
arec des nutes , de ptuMciirs ltuiDé!ii:s
de S, Qu'yio-^tônir, qu'il aT.iU iir(?cs
d*^$ mMiu»< ri'v!( de la Bib'iorbr^uv
d'0\foid. ( Voy. Journ. des Savants ,
J708. suppï. : O' fui lui *|nt dirigea
Téditiun de U Bible en suédois que
Charles Xll fil puhlîfT rui ^o3, avec
des cKUinprs. vl qui porte encore en
Suéde le nom de ce roi. La trailuciiou
fut |)eu clian^éef cl l'on remit à un
autre (ettips dVn Tare une rit>nvtHe,
les tliéolo^ien5i du piys n\ty.iiit pu
aaccordcT sur rinterpréuiion de plu-
airiirs p.iMif;cs difiioilcs. La nouvelle
tra'luciiiHi fur commfiiCLV SOUK lrrt*f;no
de r>u\tive III , qui noinni.i dcstlieo-
lugieus f't doA lioinnies de lettres pour
y li-avadict* de cuocrr:. (> qui rn a
Ïaru ju«qu'id a répondu pleincmcut
fatlmtc du puMir. G— av.
bKN/.ELlUS(Efticnarclicvéquc
d'Upsal, au du prct'cdeut, ii(* en
iG-jS à Ups.1l. Loiv)u*il eut achev<ï
ses c'Iudc^y bon pèic le fil rovaper
dans le» priu ip.-iu\ pavs de J'Èu-
ropc ; et, qu.iud il fut de retour en
Suède , il (iblinl t.i pl.ire de bib!iollic«
ÇAii*t de rauiverÀJic d'Upsol. 11 pro-
BB!f
fessa ensuite la tliéolope pendant,
Kietirs anucV^ ■ ^ ■•■■ -■ '
elil devint >'
(Votlif'nhouri;, nt- LinK'»pui^t '* ^^
rhrvèquc d'Upsal, où \\ mi'untl ro
1^ ^5, Bcnzrliu* cuii vcrM*. non seo-
Viuentd.iiis la tbêoIopi«r , ra^i^ diw
les Ltn;«ues, lea auti'^ iui-
toire;il cVrivit sur ces -i , l*,
aTcc auunt d'érudition qnc de cri*
lique. Ses Monamenta suecO'gpf^
ca f son Ulphilas iliustratus , toa
ouvrage sur rhistuirc de Suède, les
ff'ditioiis qn*il donna de plusieitfi
clirotiiiiies du Nord, et sa induc-
tion Liline du Siclui judAÎcut d»
Muïsc Mjimonides , luidoDOèreiit ma
gi^nrle rcpnUtioDt et Ica Mvaott kl
plus distioi^ics de son lemp^ eo*
Irèrent en correspondance nvre lu).
En 17x0 , et.iut btb' , 'à
fond.i, de couceri «ver •[ . ['fO-
fcsseurs , la société de* s«cnc«$
d'Upsal, qui fut peu A|irfcs conïir-
mèe par le (;ouvern('menl , et qui c«l
U plus ancienne ac^de'mie du NonL
Lorsque d'antres savants de Su^
curent fonde, eu t7^>, l'acadcnuc dfl
Slorkholm , Beniclius fut un d«
premiers qu'Us associèrent à leurs
travaux. C— ac.
BENZELTUS (IIewiiO, arcbrvf*
que d'Lîpsal, frère du précèdent II
f'tùt ne à Stren(;nes en i(>S<). d
lit ses études à Ùpwl. Les Tojraça»
qu*d entrepiil le conduisirent à Ben»
der, où était alors Cliarirs XU. Ce
Itriuce, qui avait plus de goût poor
es sciences et les aris qu'où ne Croit
dui-diuaire, s'ocaipail du projet d«
faire vovofr^r des s.ivanLs dans te*
contreeb de TOrient. Benzelins fut d«
nombre de ceux que le roi dc»igaâr
et il commença son voyage en I7t4-
Après avoir parcouru rArchipel , b
Svric, la Pjldsiiue et TRi^plf, il re-
louriu en Suède |ur ritaUe, rAUc-
■BEIf
uagiie et la HoUande. Le ioum.il
^n'il avait rédigé est cooscryc à Up-
sal en .manuscrit. Une grande partie
des observations du voyageur se trouve
cependant insâtfedans un rccuril de
dissertations latines qu'il fit paraître
MUS le titre de Sj'niagma disserta-^
fÛMiunt in academid Lunâensi ha-'
Wttfnmi, Leipiig , 1 745 , in-4"* Henri
fienzelius , après son retour en Suè-
de y devint successivement profcs-
•nir en théologie, évcquc de Lund et
archerâqued'Upsal, où il momtit en
1^58.11 avait remplacé, dansTarclic-
vécbé, son frère Jacob Bcnzclius,
mort en 1747* ^^ connu par un
'jtbrégéde theohfçie; une Descrip-
tion de la Palestine , et quelques
antres ouvrages, tous écrits en latin.
— « H. Jespcr Benzeuus, de la même
funille, et mort vers b fin du i8%
iîède, évéquc de Strcngncs , avait
fiut ses études sous le fameux Mos-
lieim, et publia en 1744» ^ Heism-
Btcdt , une Dissertation latine sur
Jean Dureeus , éco<;sats , qui , dans
le dix-septirmc biccle, parcourut une
partie de l'Europe pour prêcher la
réunion des luthériens et àe^ calvi-
USteSy mais qui échoua dans son entre-
prise f et fut même pprscruté. C — au.
BENZIO ( Thypboit ) , bon poète
latin et italien , natif d'Assise , floris-
saît Ters l'an 1 55o , et vivait encore
en 1 57 1 . Il fut , i Rome , secrétaire de
Jlosienrs papes, elcn parlicutirr, de
aies 111- Il eieellait daus l'art de
i chiffrer les dépêches ; mais ce n'e'tait
I pas son seul talent, et il montra dans
plusieurs affaires beaucoup de capa-
cité. Il lut envoyé, pour les affiitrcs du
Saint-Siège, à Cambrai , en 1 557 , k
Batisbonne , en 1 54 1 ; à Trente , eu
i546* I-Ji nature lui avait refusé tous
les avantages cTtcrieurs ; il était con-
tredit, velu, et avait de lon{;ues dents,
fiiî k firent comparer aux loups et
BElf 311
aux san{;1icrs , p:ir Marc-Antoine Fia-
mioio,d.4ns une i>ivcc de vers , 011 il
le nomme ceprndant les Délices des
Neuf-Sa'urs , vi le Favorid' Jpollont
O de"txiior rt Inpij et aprU,
U tpt<iti(ir biri-d otrnte , cl ideiB
Tini'-n tlfflirÎK norem lîearuni
<^)uir ijrlvain aontaiD coluot, «t td«M
AiUQfra boni ApolUnii, rtc.
Il joignait à cette diflurmitc une mal-
propreté habituelle. La surprise qu'on
témoignait en le voyant ne lui fai-
sait aucune peine; même il .àmait que
son nom passait en proverbe , pouf
exprimer quelque cliosc d'elrango et
d*c\lraordiiiaire. On le souffrait, on
le chcrissail même, malgré toutes ces
bizirrcries : on était convenu de le
regarder comme un ancien philosophe.
On lui trouvait des rapports avec So-
crate. Un poète latin , nommé Pom^^
Arnolfini , lui disait même en vers
hcu<lccusyllabcs, qu'il ne savait pas si
Trvphon était cmule deSocrate^ou
si 5ocrate l'était de Tryphon :
Ad TrjpboB ina|{e Socratem armoletiir ,
S»cr«tca aagia a» tmam TrjpboDcm.
Du reste, il était bon vivant , bon con-
vive , et d'une conversation enjouée ,
ce qui, joint à ses talents littéraires,
lui procura beaucoup d*amis, et, parmi
eux, les littérateurs les plus distingués
de son temps. On ignore l'année pré-
cise de sa mort; mais la preuve qu'il
-vivait encore, comme nous l'avons
dit, en t. 5^1 , se trouve dans une de
ses épigrammes latines sur la bataille
de Lcpante , remportée cette annce-là
par les chrétiens contre lesTurks.On
dit qu'il avait composé beaucoup de
poésies, tant latines qu'italiennes : elles
n'ont puint été rassemblées , et sont
éparses dans difTerents recueils, entre
autres , dans crlni des Hime di di-
versi nobili poeti toscani, donné par
Atanagi, dans les Carmina illuslrium
poetarum , de Giammattco Toscaiio ,
etc. G— É.
BENZOW (YiîrruRïHo), sou^-e-
31) BE?Ï
run Ae U vîltf dr O^iDf , nu sa fii-
Dittle exerçait 4 tli'ptds Tan ia^>B, la
plus grancliî influcnre. fnl obli^tf^ en
i5io, par Tcaiprrcur Henri Vil,
d'iibdiqucr son p<Hivoir ; il le recou-
vra peu après la morl Je cr uionar-
que; niais sa p^Uio, tr(>p failttr puur
BJ^imtcnir ^on indcpcnd.mcr, fut obli-
Rcc, vers le luiliru du i4". »iède, de
50 suuraciire à un Yisconti, sciiincur
de Milan. Les Benwni ne pcttlitciit
poiut piiur cela leur r.in^ djiu«
Cieoicpls y fiircnt considères pca-
djDi le reste du siècle rumine les
lifulenauts du souverain. — Ben-
r.oM-^ Georges ).de la tnèuic famille,
profila des révolutions de U hora-
bardie pour lecouvier, eu i4'^^. '^
»ouvrrainrté de Crêiue. 11 clussa de
b ville les restes du ]>ar!i des Visconti,
cl conserva jusqu'en i/| lo ctlïe petite
piinripaiilc', duiil il fut alors dé-
pouille p^ir le duc de Wil.m. Dcs-lors
ds'ennARea au service des Veuiiirns
pour fiurc Ij guerre «lu duc; cl sa lii-
inille,f|mne recouvra plus U souvc-
raiiicld de Cicmc, fut inscrire au
liVJt d*or de U nuUessc vénitienne.
S.S— I.
BRNZONT (JébùmeV milanais,
Oflquil vers Tan i 5ry. Sou pfcrr, qui
jj'était pas ricbe, ayant été totale-
ment ruiné par la guerre, l'cnvoy.i ,
dès qu'il fut en ct;il de voyager,
cliercher fortune en plusieurs villes
d'Ilaliff cl ensuite eu France . en Ei-
rviRoc et en Allem.-^prie. U n'y trouva
point ce qu'il cherchait; mais les ré-
cits quil entendit faire des décou-
vertes récente* dans le Nouveau-
Monde Itii donnèrent le désir d'y
psïier. Il se rendit, en i54i , eu
EsitAgne, et s'cmlurqua pour l'Amé-
rique , on il séjourna pendant qua-
lortc noîï. Il revint en iSiKi dans
sa pairie, â peu près dans le mtlme
éua. de fortune, et richt Kulcroeui de
UEO
faits H d'uWrvarions. ÎI pulirui ri
italien et en Irow livMS ^Uistnitr à%
yau^ean - JifnnAe , cantmAtu U
dexcrifnion des îles , dct mert ncu-
veUemenl décou%^erUs et d^s iwmf
velUs aies t/u'il m'ait parcvurwt
t'I vi^iléts pendant l'espace dà
quatorze ans, Vemse, i!»G5, io«
4". , avec le portrait de raoteur. Il tn
fut tait une sernude édition, ibid.,
iS^i, in-8". Ouc bistuirc fol tr»-
dinie en latin , et pami «rrc det
notes et avec un autre uuvrffp.- inti*
tulé : Dcscriptio expetUuonh Cal-
lontm in l'ioridam , Genève , • 5781
i5Si et ii>H6. in -8". UrbamChatH
vcton en publia une fraductiOD fran-
çiise, (itnc\'e, iS-jyet it>oo, ii»-4^«
11 y en a aussi une traduction all^
mande, Rllc, i5^f)et i585. in-fut,
llebnstadt , l 'k^f* , in-4 '. , et une fla-
mande , p-ir Cbarics Vormandrr ,
Am.slerd.im. i05o, in-4''. fi"— *'•
BEOLCO, ûu BIOU:0 ( A»r.i), ci-
loyeii de Hadotie, ué vei*s l'an 1 joa.csl
plus connu dans la littcraturr il«ilicnne
sous Ir iioiu du Rtizzante^ dont »a n
voir plus bas la sifrnifiçatioi), S'ctsnt
s^'où , de* sa jeunt'sse , du talent |H)ur U
potf.Mr, il reconnut bientôt qu'il y prra-
di-ail <bfiifilonK*nt sa place paimi let
llembu, les Speroui, et tant d'atitns
qui norissaiculalorSf et^ puur fuir toute
concurrence , il résolut de nVrrire que
dans le patois de son pars , ou dans
le dialecte p.ndouan. Il ut de lonf(S
séjours <lan.<t les ciimpa}*ues des envi-
rons de Padoue ; et y apprit si bien le
lang.ige des [«aysans , que, revêtu de
leur costume . il était pri» par eux*
lucmes pour Tuu dVntre tmx. ÎI s«
mit alors a composer de pititm pêcr*
dans celle lan{;ue ; et , lursquM allaft
masqué les réciter dans les vdligrs, d
était suivi et entouré par le |>ruple ,
qui ét^it ravi de l'eutendre. .Sa petite
iroupc étrtii composée de jeuucs çcas
lui , dont Pnn .-('np- 1 7B0
rôlrs , Jl Menato ;
Kézzo^ etc. ; »od nom à lui
izanU'^ [c ludin, le fnUtre):
« toutes srf pièce» le h^le
et il le jouâtl iscc, laut de
de vériUf , f^ulJcultGe' pour
ivec ce pt^rsoiiDvige, un ue
1 ne s'appf U plus lui-mt^tne
que le Ruzzante, En («>m-
nr le iLcâire, il mil sur la
lulrcs p;UoU de la Loinb^ir-
iroboïki ^ dans son Histoire
T4 italien, lui attribue Tia-
, dt'a rôlc% du Pantalon
au Docteur bolonais , et de
I de Bergame. M mounit à
ans , le 17 mars i54i<
ies et ses autre» ouviagrs,
jhord so'parcuïenl à Venise,
4^ i«M<'(u'eii i55ti , furent
m un seul volume, kous ce
Bf l'opère tlel famosissimo
\ , Ai nuovo e con somma
rivedute e correttc , etc. ,
i5H4 . in- 1,1 ; léimpiime*
|8, îo-ii;ct 1G17 » in-8*>.
couliciil, 1". cinqcomrdii's:
ta^V^nconit4tna, la Mos-
I Piorinn ^ la f^aceariaj
I 2a Rodiarut , qu*uu lui at-
ftiiqui lui j ctc di^putcc arec
ftnrr p.ir André Calmo , de
\ y. Calmo ); a", drut dia*
patuiiH, ou langue rustique
un; 5". trois di^coui-s, ou
dans la lu^rnv bn^ue, vX
ireaux, remplis de
|l îile. G— É.
U) .Piqûre), apothicaire h
vert Icmilicu du 1 7% sircJc »
\l, V.lbri , son coinp.itrïotej
ip Iravaillr sur les plantes du
, et a laissé uu manuscrit
nii-fiil. , en Irès-bon clal , que
ita bibliollier|uederirrnobte>
vilitt ùi racquUiliou en
. Tl est intitulé : Theairum bo*
tanicurn . itiîiS, et distiibué suivant
la méthode du Pinax d<* fî.ispai*d
Bauliiu , par ordres , par rhfipilrrs ,
|tar numéros , avec les tables, et con'
tient non sculrme nt la description det
six mille plantes du Pinax , mais en*
cure un très^rand nombre d^autres^
découvertes pnr Hrrn;tnd( i , Roliin ,
Cornutus , J. Biuihin , et par dts bo-
lanisirs avec lesquels Bf*rnrd était en
correspondance, en Ksp.igue,cn Fran-
ce, eu Italie et m AlJemaf;ne, dont il
rcceraildcs|ilantes,i:tnMxquclsi!i:oni-
muniquailcclIcsdesaïKitnc.DcnisJun*
quct , médecin de Paris, le cilc soihcut
dauASOQ ouvrap' sur les plantes. Il esiÀ
regretter, pour l'intcr^t de la science,
auc l'ouvrage de Céiard, qtii était Tua
des plus complets de ce temps- U,
n'ait pas été imprimé. Vilbrs a tiré
son nom de foulilioù on l'avait injtts-
temcut laissé, et a roiis.icré à sa mé-
moire, sous le nura de Birardi/i, im
genre dr pl;mlc^ dr la f.imillcdes cjna-
rocéphales^ qui ne renferme qu'une
seule espère, indigène du D.nipliiné,
Cette pl.iule, qui avait été déMgnée
par Dalerh.imp et p.ir d'autres buta-
niitrs, au conimcnccmeut du 17*.
siècle , a été depuis confondue avec
d*.iutrcs, oubliée ou mal connue jus-
qu'i ces derniers temps. D — P— «,
BKRUIDÏER DE BATACTÇFtàif.
çois-JosËPH )f ancien professeur d'élo-
quence» pui» {;rand-mailrr thi collège
de Louis-k-Gr.ind , était né k Parut ,
en 1710. Il fut député du clergé de
Paris, À rassemblée constituante, et
mourut en t"*)'}. àsoixantr-quatorre
an«; il s'était d^quis une réputation ho*
norabtp dans runÎTcrsitc, qu'il voutint
parfaitement dans celte assemblée, où
il signa la prote.^tation du 1 u septembre
1791. Gimille-Dcsmoiilins, qui avait
été son élève , le célébra dans uns
pitïce de vers inUtalcc : Mes adieux
;
«4
RFR
on collège. Par une hlcarrcrî» ASim
sirgiilicTc , «• rcVolulioniiaire rniilut
rcrtvnirdelni U iK^nrHiclion nnpti.ilpf
qHctir|iir Kriaidirr lût un pixtrc in-
srmicntï*. Sl-J»--! rï Rohc^pi^^nr lui
scrviidil de tt'inoiii!^. Cjunillf-Dc»-
tnoiilin!; init le Uernier smiu k M rr-
coninissamc , ru le préservant des
massarri'sdii -a srptmibrt* lyp't. l-rs
0UVM',:r5 àc BrrArdicr «innl : ï. Précis
de t Histoire universelle ^ e\idlcntr
ÏDCrodii^Hon à IVtndr dr riiistnir^, *t
qui A fu pluïK^it-ï» cdiijons; II. Essai
surUredt^ i7<;6, iii-i'i; quiciil un
saccj^s ranitc , mais uù T'indt-sinTûit
jilus dr prcrison. III. l\4nU- Lucrèce
envers français, y^^iy, ivol. ip-i-a;
IV. Principes de U foi sur te ^ou-
Vemeinent île fE^Use , en opposition
à l<i conslitutivn cii'ile tlu cUr^é, m
ftrfrtifitionfirl'f'pimondf .V. C\imti<^
in-H".. qui «uï (puilorap edùiouscn six
moi», cl a Ht' auifsi iinpnmrf :tuus le
litre de frais Principes de la Cons-
titution dit Clrr^r. T — D.
BKRAKDO { Jerôhk), noble Fer-
nrais, floriss.iit eu i 53o ù la roui- Ao.
Ferrare, el fui pu fateur auprè» dis
ducs ticrcutc ri Alphonse I '. Il pu-
blia deux tradnclious îlâlirnnM , eu
lercfts ou terzaritnti, drsdru\cD-
irw'dir* de PUure, la Casina el U
Mosteilaria , UntU-i deux séparé-
ment, inau U ui^tnc année t53o, à
Vemse » ÎD-H". Le (Ju.-tdiio lui yïlri-
bue aussi une tr.iduriion des Me-
nechmes , imprimée ibidem , U mi^uie
année; mais c'est sans aucun fonde-
ment, G — E.
BIi:itAUD(LirREivT},Dc à Lyon
le 5 mars 1 703, inria^he» 1e^ j(^sui!f s,
profc-ssa Ïe5 buutatiitcs à Vientir 1 1 à
Avî^nnb , les niathématiquet; et I» phi-
loftopliie à Ai\. Il fut npprleà l.von,
m 17^0, pour V èlre en mcnje temps
prufrssrnr de malltcmatiqu('$^ dir^r-
leur d« rQljierTatoii*c vt gaixic du uie-
BER
dailler. L'académie âe crtlr rJU k
reçut la mêmr année en qualité tfjU'
truuomr, Parmi Irpr.Hid r»omb*'<fd*ub»
servaluius qu'il a conMf^nirs dan* Itf
mcmoiips de rrlie arAdrmie. on ^
tingtic celle du passa);*! de Mnrmt
sur le soleil, IcGuufi 1733, prudant
lequel il eut la ^Usru'iiuii ilr Vrnr tl
dr muritrer l'ann'^au luminru\ huIhut
de critc planrte , iptc tnns \rs ,ii.lr(iM»
mes aT.iii'itt clincliè inutilement dis
ans auparavant. Il détri mina .-doi^fûy
cliuaison de IMcrture , kod diamcire,
son nffiid di-srendjtut. 0 %k troan^
dans tous s«s re$iil(a(<i, parfâilemul
d'accord avec Lalandf? , qui itaU
fiiit ,à paris, Icsmèrnc^ ' mi»;
et avec le gnnd C*v ^j^j
sui* i aulrefui? dr- - ;ç4,
1,3 meiidiertue du n lut
eouïa dix iins de (ravm . ii iitcs set
obscrYHtionSjOii leraliul man Jtv loo-
jours à leur suite , offrent di-s 1 (.-lul'jn
inteVexsants , des ibéuries jieriircUoo-
Docs, des syMcHicf romUtttiis |tar d«4
fàit«, do raisoiinctueni» SI tliilcs, d'au-
tres apptijés sur ce que U emmttrîe
a de plus ^ublim«-. Coninie pijjucien,
d a dépose' d.uis lr.% me'mrurrs de ta
même aciticmie, dvs dl jur
la vc};cUilion , sur IV\ d»
liquides et l'asceuMun il- dr»
rivber<"liesfljvault>sui 1 tint
théorie physique de I.1 rotatiuQ dr II
teiTC^ dr l'inctiuai^ou dr -Non aie, etc«
Ku s'oceiip.mt drs ubtrrraf iuo^ mttéf
rntogiqurs , il uh^eiTa que la diirémiM
d.ins le ralibiM* des ttilim du iherma-
ini-tre en apportait dans le» cfi'r<f> Ae
U dilataliori. Il jîrupOM, pour rfme-
dicri cet ineonvéuu'nt, dr coustmii*
les lherTuutnkie!f. de manirrr tptfiti
surfaces soient en miM <
Ce lut le sujet de trui^ 1
en i"47*^ IWaoeinirdt' l.vun. Il
lut e!ipliqucrcommeut U »liip
xualièr» niétaliiquot , ftouiir». sîe
OUI . ■tl'i que lj iiiJtiiTc dont
retJf i-^[it:cv tic pouSMiic vst former,
U auuLiitt tl'jboril, roiitrc Boylc , que
\à nutirrr du feu c^t iiii'a[uUt' de piu-
ijairi; i rttc aii{;nirntaUua de poids ; il
rrfuU ceux qiiidvjtirntrrroursâ r.iir,
et crut Iruuvcr crtte câuse dans le»
corps rlrau'^crs que raii* «oulîcnt , fi
ifae rdciicm dii Jeu oblige de s*uiiir
•UT raetAUi m fuvion. Son in(!moiri- fut
roNruoué À riic^démir de Bordeaux ,
oi I7Î7* Il conii'naitdi'sidccs neuves
riiiM eUil diflirilc de contredire M)li-
lUnirtit av.nit les expériences des
|*ric»ilcj , d*!* I.ûvoisicr, drs Mor-
vrau, 1j plivsii|ue et U ^cunictiic s y
apptiirnt mutiiRlItrmrnt. En 174^*
ïl oluÎQt nue nouvelle couronne à la
mhat Académie . lur U question ni'uvr
alur» , de Wï'ur s'il y i qneirjur ripporl
mtrr le iatt;neTifme et i'clcctncitc. Il
f«d ptiur r4Jfljr(u.itive, rt aligna une
mhar tiMtitre puur cau5c de Tuu et
^ '■ trc. F.ii i^Oo, il remporta un
" prix à la même ar^dêoiie,
uni- di««erUt)i>u loucliiui les in-
ice^ de 1.1 lune sur U vegeUtiou
fi fur IVconomii* animale. Ollo d*Au-
*va»i couronne, en I7i*>» un
♦r» ineinuircs sur celte question :
aot les corps ivcctiique» par
lémes ne reçoiveol pAS Tciec-
(^r ctimrauiiicatioD. » L« P.
ëtail correspondant de l'aca-
» >dence&de Pari*; plusieurs
mentuires se trouvent dans la
;ir flei sat'aitli élran^crs. Comme
lire , d enrichit renx de l'aca-
l.Ton de pluMeurs disserta-
fant*^, qui. à \a justesse de
t des connaissances
i^fVJjil commuoi-
'^ un uicmoire
1 ' du 1". avril
1 rfî, dans lequel, en dis-
^ .: ..Jiptc aontdoirc astroao-
IV.
&)I<TU« èé rëdîpM; annulaire optiquv,
il donna une idée nette de \a pi*e-
uncrv , annonça dans quelles eircons-
tiinces elle doit arriver, et prouva
que r.inueau qu'on observe dans U
sctonde. est nniquemeni produit par
I.) matière fluide qui environne sou
globe, et non |Mr la lumière zodiacale
à laquelle Oï*.sini av.tit eu recours en
1 7o(i. La de»(ruction de sa société obli-
gea le P. R^raud de sVxpatricr, parce
que la délicatesse de ^a conscience ne
lui permit pas de prêter le serment
qu'on exigeait. De retour dans sa p.i-
tric , il y mena une rie fort reiiixV,
I^ profonde impresMOU qu'avaient
faite sur lui les événements par les-
quels il ïi'rLiil m arrarhe à son état,
le portait à elui^ncr ses pas^ à dé-
tourner SCS ni:ards du gymnase rtiii
fut le tbwUre de sa gloire, et ne lui
permil pas d'aceepler Ir^ offres près»
santos de <ylui qui Ty avait remplace ^
p'>ur y venir rcpi*endre le cours de ses
utiles travaux. Il persista dans cet
étal de douleur et de rej^rels jtisqu'à
sa mort, arrivée le nG juin i 777 , ipe*
desoixjuteqiiinKcans. On estimait ses
connaissances, on respectait sa vertu.
Il était communicatif, d'un caractère
doux et C'^iA. Su oiindoifc comme ses
di<tcours exprimaient la Candeur de
son ame. Munlitcla, Friande et M',
bossu ont été ses dis<'iples. Le F.
Lefl'vre de rOratoirc, son successeur
à Tobservatoire de Lyon , prononça
sou éloge à Tacadumie de celle ville. (*«-
discours, bien érrit cl plein de senti'
meut, a été imprime, Lyon , 1780,'
in-iu. T — D.
BERACDIÈRE ( FnAwçoisuEtji ),
cvLtïuc de PcVîgucnx, ne vers la fin du
iti'. vèeJe , k Poitiers , de rancirmi»^
fainill'-de Bouet, fut, de 15871» i(io5#'
coiiscdler au parlement de Paris. Aprfc»'
ti mort de sa femme, il embrassa l«^tjl
ecclc:>iastiquc; il devint, en iSia ,
i5
:
2ia BËR
çrand doyeti Je Poitiers, ahhr th No-
vaillc , ou il iiitrudi)v>it U rëlornic
de S. Miur, rC cvéque de Péiigurux
m i(>i4< It gouverna ce diocèse avec
autant de zclc r\\\c. dVdincation ^ rcta-
blil |)ltisit.'Hiâ i'f;li»C5 qui avâicut été
dé(;rjd(!os ou deiriiîtes dans les guer-
rr5 liviles , raniciu un {;rand aombrc
d'hérctiquL'S ii la lui » fit plusieurs fun-
<latlons utiles, eulre autres celle d'un
bi?minjire> tt oiuurut soxntrniont d.-ins
son diocèse, en i(>/|(3. Quoique st-s
opuscules soif-Dt tous eu franç-iis, il
le» intitula Otium episcopale , Pcri-
gtieux , i655, in - 4"*- ^*^ &out des
pièces àc vers qui u^iniionceoi [;uère
eu lui le tilenl de la poésie, des dis-
cours où Tou trouve tout le mauvais
goût du temps; des ouvrages de con-
Iroveise qin supposent plus de zèle
que de talent, et uû l'un trouve plus
«l'iiiveclivcs que de raisonnement, U
fut bon mo^istr.it , excellent ovêquo,
et mativais écrivain. T^D.
fiKRAULD (Nicolas), naquit à
Ort(.'aDS,eu i4'î^i*'ni*"i'"'***^" i55o.
5don l'usage du lemps, il avait latinisé
«OD nom , et s'appelait hcraldus An-
relius. Cebt >ous ce nom que son ami
Nicolis Bourbon, poète btiu , le dési-
gne dans une pièce de vers. Bérauld ,
ait îMoreri , fui pi t'cc pteur d'Odet de
Cotigni, cardinal, de l'amiral de Coligni
•OQ fri-re , et de Cliâtdlon. Erasme ,
eu plusieurs endroit!! de ses uuvragc-s ,
rccunnaitf pjr dos cluges , l'iiospila-
lité qu'd reçut de Bcrauld , lorsqu'il
passa, en lOoo, par OiU-ans, pour
aller en Itilic. Il vaole l'a^rémcnl et
l'aboudance de sod style , etc. Eu
i5:&'i,il lui dédta son ouvrage De
€finscrihcruUs cpUtoUi. Berauld publia
plusieurs ouvrages en laliu , dont les
pi'innp;iux «oui : I. Oratio de p ace
rtsUtutd et de fœdere sancilo apud
Comcractim^ Paris, i 5,a8, in-8^; II.
ttiapkiasU in ΍onomicQn Arit-
t«
BF.H
toielis , Parit , io-i**. , %i
i5i6, il fit pjrAÎtre una
Œuvres de Ouillmtmt
Paris , miprimée dans Ij
in-fol. 1^1 même année i
une de Vfhstoire nnturvU
et fit au texte de uoiolireul
lions ; cependant , Hardui
place Berauld au nombre
de Pline. On a cucore dr
sur II? /^usticus de PoUU
lion d*uu Dictionnaire gï
Palis, i5ai (c'est le die
Jean Crafton, avec des]
dillérents auteurs, uucpl
uutcs de réditeur); Srdis[
suj, Paris, 1 5 1 4 ; Diak
tiunes expUcantttr qiùbu.
tempore facuhas parari
Lyuu, i554; De jurispn
tere ac noviiiâ onUio , i
1 555; Efiarratio in psa
et CM'TV. Paris, i S'ig
rauld fiit très estimé d'Ë
cher, évcque de P.irif , et
cticvi-ijue de Sens , (jra
lettres et de ceux qui les
— Son fils ( Franç'jis ) , n
embrassa la religtou calvii
pt'sa des pMTsies en grec
Tiès-Vcrsé dans la Ungi
iVuseigna successive ruent
lial'd , a Lansauue, a Geak
targis^ où il fut principal
enfin à la Roclielle. Il fa
ihnri Eslieitue {lour tradii
livres d'Appien, qui co
guerres d'Auuibal et ccll
BÉUAULT CMicuel;
proffs'ieur de tbé«ilo};ie k
vers le comrocacement di
fut choisi pour eutjrr ei
à Mantes , eu i ^^5 , avi
du Perron, cl eVrivil a
1 5t)8, une Bricve et ci
de la voçalion des minii
BER
hS**., etc. Son affection pour
i du duc de Boban , dans le
guerres civiles , le porta à
asîcurs écrits qui , pendant
mps, le firent exclure du
• Un antre Bebault (Clau-
éda à d'Herbclot dans la
Dfesseur en langue syriaque
royal de Paris ^ il mourut
on a de lui une ^tîon de
f usum Deîphini , Paris ,
▼OL in - 4"- BÉRAULT
M )y avocat au parlement de
difia, CD 16*25', I vol. 10-8".,
^ncwtf de tiers et danger.
LT ( Josias ), avocat au par-
Bouen sous Henri Ili, né
mort vers 1640, a public
miaire sur la Coutume de
\u, i65o et 1660, in- fol.
res de Bouen ont réuni , en
Commentaires de Bc'rault,
oî et d'Aviron eu 1 vol. in-
Dt éle' réimprimes en i684
* BzRAULT (Jean), donna
ctîoa de YEuphormion de
avec des notes estimées,
S*. K.
JLT-BEBCASTEL (An-
m }, Dé au commencement
ède , dans le pays Messin ,
d jësuite , puis curé d'Omer-
iocèse de Bouen ; euiia, cha-
Noyon. n est mort pendant
ioD. Il de'buta , en 1754 ,
publique des lettres , par un
me sur le Serin des Ca-
nt fut suivi , en 1 7 56 , de la
( #1» roman espagnol , iu-
etyages récréatifs du cke-
QuéfédOj et d'un recueil
. Il publia ensuite , en 2 voL
poème en douze chants sur
promise , qui eut peu de suc-
ssuya des critiques sous le
digîeux. On fut choque d'un
^tesqae de la Cable et de
THistoire sainte , d'y voir quelquefois»
disparaître le merveilleux de l'histo-
rien sacré , sous l'invention de Fauteur
profane. Le dieu des Israélites y e$i
souvent calqué sur le Jupiter d'Homère,
les anges, sur le modèle des dieux du
paganisme ; on y remarqua même quel-
ques descriptions galantes , peu con-
venables à Vétat du poète. Ses talents
trouvèrent un sujet plus digne de sa
profession , dans la composition d'une
Histoire ecclésiastique , eu a4 vo-
lumes in-ia, 1778, et années sui-
vantes. Elle n'a point la gravité de
celle de Fleuri , que l'auteur copie
quelquefois sans le citer ; on n'y trouve
point ce développement des faits, ces
extraits instructifs sur lesquels la phi-
losophie chrétienne de son prédéces-
seur a su répandre tant d'intérêt; on
lui reproche d'ailleurs des maximes
contraires aux maximes de IVglise gal-
licane : mais comme le style eu est ra-
pide , qu'il y a du mouvement dans les
tableaux , et surtout qu'elle renferme
des opinions qui devaient plaire k uu
grand nombre de lecteurs, elle a eu du
succès. On en a donné une seconde édi-
tion^ Toulouse, 181 1. 1/auteiir avait
laissé en manuscrit un abrégé de .sou
histoire, eu 5 vol. in-8". Il travailla
aussi au Journal étranger* T— d.
BERCE (Cbables-Ruitholo)^
conseiller de la chancellerie en Suède ,
et chevalier de l'Étoile pohure, né au
commencement du dernier siècle ,
moit en 1 7 7 7 . Il était versé dans Tbis-
toirc, dans U numismatique et dans
l'écouornie politique. La reine Louise
Ulrique estimait beaucoup ses talents
et ses connaissances , et l'admettait
souvent à sa cour. Il a publié divers
ouvrages en suédois, parmi lesquels
on distingue la Description des mé-
dailles et des monnaies de la Suède,
et V Histoire des rois de Suède et des
Personnages remarquables de ce
2i8 It E U
sa/;, d'après Us médaiîUi. — Ln
aulrc f^EACH t A!itlrc\ protcswur liV-
conomic à UpJal , membre de rjcndc-
niie de Stock-holiu , cbrvatic r de Toi-
dre de Vasa, ne en i-; i i , mort en
I ^«^4 , a conti iliuo aux propres àv di-
verses jiai'tifs de rciouomie rur.ile et
domcsïiqiu- en Suède , et a donne en
suedui-s : l . Economie rurale de L-iit-
geimanie^ Up?al, 17^7, in-8'.; II.
Otfservalions sur la chasse ea Jemt-
land, Upsal, n49» >"-4"m ^'1- ^^'
servations sur VéttU économique de
la ff^estttumie, L'p-^al, i^So, in-^".;
\ I. Traité sur la culuire du Lin ,
Upsal, 1753, iu-4'-
C — AU et D— P— s.
BERCHENY , nom d'une f.imille
orîgiuairedtrTran'iylvaiûe. L'an i (355,
clic s'établit en llonpiie, où elle fut
connue sous le nomdt' Berc'seny, et ,
dans b suite , p,tss.i en Fraiire. Le
pei-sunnapc le plus remarquable de
cette faioille fnl Nic.ulas BiTrlieny ,
nef en i<KJ4- Son père, nomrnc aussi
Nicolas , avait rmhrassd te p.irti du
fiuneux comte Tckeli ; ni.iis il l'jhjn-
donna dans la suite, et recou\Ta les
buuues grât:es de IVrapeirur F^copuUI.
Ce prince accorda aussi de prnudes
faveurs À Benheny , second du nom
dcISlcolas, Il les avait rucrilCTs p.ir sa
conduite brdUntt: pend*inl la pucrre
conlrc les Turks. C«Yfnd.Mit , eu
1700 , Bcrcheny eoncrrta le soulève-
ment de II Hoiiçrie avec sou pircnl,
le prince Kaç;olzk.y. La cour impfmlc
douna ordre de les arrétrr, niusi que
leurs principaux partisans ; mat« Ber-
«bcny senfuit en Pologne , o»i i) rrçut
du roi l'accueil le plus fjvofâble. K.i-
golxky vint le r^ioiudi'e.et tonsdruxi
ayant rrçu un subside de la France,
alors en guerre avec l'Autricln.', ras-
fcrablcrent un corps de troupes à la
Irie duquel ils se prc^cnlrrrnt , pu
•I7«^j kHT le« Cr«ulicvci de Uon^rîc.
BEI:
Ua grand nombre de
joignirent a eui; Bcrclieny
grand gênerai du royaume 1
et des arniers de la conr^.^)
se vit aloi> à la têli* d'une ai
cinqu.iute à suivante mille bom
et fit de«i courses en Moravie- , \i
fronlirrrs de la Silesic, m Aotr
el jusqu'aux portes dt'Vimnc.Pri
eetie année , cl 1rs deax suivant
s'empara de plusieurs places.
fidèle au parti des coniédérés
son père , il fut sourd ntix otTrcs
tantes que lui Gt l'empereur JosrpI
et refusa , entre autres dignités ,
de prince de fEmpirc. Va ï\on\
pour se rattacher de plus en plu
1707. lui dunuêreut le litre de
leitaut-ducal , de sorte qu'en lab
du prince, il était consiJcnt c*.
leur chef. On le nomma ambass;
en Pologne et en Hi>ssic ; il y fni
reçu , et te czar (•ffitl à U coi
Vienne de se rendu- médiatftir
les troubles de Hongrie ; mais Ki
reur d'Allemagne , duni 1rs tr
Tcuaicnt de battre 1rs cuitfrdéri
contenta de leur faire parvenir,
ministre du czar , des cond
qu'ils refÉisèrenl n' iw
touiour* sur le leo
privilèges de b DuUuu , u ^urtu
celui dVliie le sonver^iin. Ccj
leurs levers semultiplièrci
pcn la confcdrV.iticn sr dw
cbcny pas:sa en Pologne, d^uj'f
de 1 7 1 1 , cl de U eu Turquie ,
moiinit, i Ra<lo<»to, Ir 0 iiOTi
1715 , à-^é de soi\ante-«n a
avait été marié deux foi>, rt e<d
première femme , I.adi*lai-I
lierebcuy > né le 5 aoAi i6f
Kpéiiès , eu llungric. O drruir
vit eu 1708, i7o<)rr 17(11 ib
cimiKignie dr^ f;rulil-'
Sroi>i qui fits:ut'nt pojii
u f tïna: iUgoixk^. Ea k ^J
i
obiint âc çjandf*
où il
' m^ur le bAton de irurir-
I on rt'^imf'iit de huisards
uom jusqu'en l 'jgo.
b— T.
ErRE» ou BEncnoiRE
, nom qui a tte dcO[;mx>
^5 miiiiKrrs par les co-
que l'jutGur Intini&a en
Btrrchoriui , d*où lui C5t
itn de Biricfioire^ sous le-
conuu aiijuui'd'iiui. 11 ciail
icrrc-du-Clicmiu, prêt de
, en Poitou; il rnira d:ins
S. Benoît, et s'y tendit
ur sou savoir. 11 s'attacba
l Dunr.It , .Ut:brvrqii(MrAi\ ,
nscils lui furent très-nlilcs
postûoii de srs oiiVM^es.
av;nl f.iil une trilc étude dos
its, qu'il etiit en ct;it d'en
xXts >uv l04ites ioilcs de su-
aucuu secours étranger. Il
paris T m i^fVi, prieur du
;dc St.-EluY , occupe depuis
imabiles, ce qui a Uil croire
•s bio'^r.)plirs qu'il avait c'ic
rr, dnnt riiisiilutiou lui est
de plus d*uii siècle, Bcr-
DÎl compose plusieurs ouvra-
ut perdue ; ci'ux qui nûus
; lui forment 3 vol. in-fol.,
T de fîetiiictoriwn,repeTto-
^UUonarium morale iitrius-
amenti^ etc., Slrasbourg,
urcinbcr^, 1499; Cologne,
91. C'est une espèce d*£n<^f-
, qui suppose de vaMes cun-
5, et une j;rande fe'condi te d'i-
on. H )• C5l tliéologicn , pby-
«Iccin, atialomiste, get-gra-
ouome. Ia' 43. rha])itrc du
f ronlïeut des choses assez
sur nû^toire ruturellc du
ï » quoique Taulcur y pa-
rt criVlule. On trouve, en di-
roits de Touvrage , des satires
6ER 31^
fort vivfs sur les mceiirs du temps ;
fordre dont il ctail uieuibre u*)* est
pas plus épargne que 1rs autres. Oa
lit daus U souscription de leditiuu de
1^74 « ^"^ l'ouvrage a elc composé à
A^T^^non et corrij;e â Paris. fJous sa»
Tons de lui-aiême qu*il mit cinq ans k
le composer, et pbisieurs autres an-
niîes à le revoir cl a le o^rrij^er. U J
en a une traduelion eu français , par
Hichard I.eblano, Paris, liSi^iu-S".
B<Tclinirc avait traduit en français ,
par ordre du roi Jean , V Histoire de
Tite-Lii>e^ dont i! y avait un superbe
manuscrit dins laLlbliotlièqucducoU
le^e de Toraloire de Truycs. Ou re-
marquait , à \i\ léte d'un autre exem-
plaire qui o'tail chez tes minimes de
Tonnerre , une vignette où l'auteur
était peint présentant son ouvrage an
roi , vêtu de noir , avec la lettre T sur
son babit. Il en existe aus^i t4us)curs
lieaux manuscrits à la bibliothèque
impe'rialo de Paiis. Cette traduction est
imprimée sous ce titre : Les^andes
Décades de Titus - LivitiS , trivtsla-
tées de laiin en français , oie,, Paris ,
Guill. Eustace, 1 5 1 4 ^ et F. Regnault,
1 5 1 5, 3 vol. in-fol. T — rK
BERCKMANS ^HenbO, p*;intre,
naquit à Klunderl ^ près de Willcms-
tadt,eu iGiy, Ayant rnmmenre par re-
cevoir les leçons de Philippe Wouwcr-
mans, de 'rhomas Willeborts rt dis
Jacques Jurdacns, il ne prit ensuite
d'autre maître que la nature. Il avait
de'jâ £ùt des pro{;rè& daus le genre
de l'histoire, lorst^u'il peignit plu-
sieurs portraits qui, dit Descamps,
malhcureus4'ment lui roussiront ; de
sorte qu'il ne fit presque plus d'autres
tableaux. Toutefois , ce malheur uVra-
pècba point BercLmans d'acquérir
une grande réputation et une fur-
tuue considérable r deux avanla{;cs
que les plus grands artistes n'ont pas
toujours obtenus. U s'attacha an
9^0 B r. n
fomlP TT^ori ùt N»5mu , gout^rnrtir
lie Hu*.st, rt, )ii5qu'.i la mort i\e ce
«oigoeur, ne trarailb gnèrf «^ucpour
liiK A rriir cpoqiio, larlîMr alh iVsi-
dff à Multlclbniirg. K« pniimt «î^
JcJiti Evfrtsrn « celui du rcIMire
BtiyïPT ârcntrctit cnc^rp I.*» rcuoin*
m^ dr Brnkin.iDs. Il pfij;ii!l entre
»iUrr% !« compagnies drs nrchfrs et
des .-trqiiplm&lcrs de Middcllxjiirg et
dp Flessingur. Cet nrhsie, qui sut se
fhirc diMiiigiicr d.tiis nn temps où h
Hollande possédait un grand nombre
d*b.ibik5 peintres, dc^5i(».^il Iiicn»
avait un bun euloris et le Lilent de
SAWir les resscmMances. Ou it;nore
Tanner cl !f linti de sa mort. D— ^.
REKCKRINOKR ( Da^^iel ), ne,
M-lon Vossius, dms le Pnl.ilinat, fit
ses o'tudcs à Gronin^^uc. Il était in^sti-
tuteur des enfants du roi de Bo1:rmc,
lorsqu'il fut^ Mir la recumtn.uidatiun
de U reine, nomm<ï, en r64o, p-ir
l'académie d'Ulrcchi, prolcsscur de
philosophie ; en 1 0^8, il devint pro-
fesseur dVIoquence. Il réussissait a us si
en poésie . mais on Tacciisa de néolo-
gisme et d'iïffer tat ion d.ms son style. H
uiourul le o4 j*>d!et 1607, laissant
quelque» 0»ivr.iges , dont les prinri-
paui sont : I. ExcTfiiationes rtht-
Ca» . aronomicœ , poUticœ , lilrerht,
i66.i;U. Dissertatio de cometiSj
tttrùm sint signa, nn cattit/p, an utrttm-
que an ncutrum , Ulrecht, i(Wi5,
in-io , etc. On assure quM avait fini,
et qu'il devait publier «'t'Olre Hybbes,
nn ouvrage iutilulff : Erarrirn rle-
mfntornm phrfosophicùrtim de hono
cive} mais cet ouvrage n\i pnini paru.
Perikiinger erjignil prob.Tl)lt*meril
treofrer en lier avec tio au*si rrHlou-
îatih* aHver^aire. K.
BÊRK ( Oi.w«LD ) , TOcderin alle-
mand^ lii^rn I .\-'7i . h.ibita lon(;-lemps
Fr^infort^ei luoutulâ Bdie , rn 1 .)(.)■:,
àquatic TiDgl-qmiueauk*ilpirtagemt
p.r. R
le« opinions en prote»ïaDt5 , H
vit dans ce sen» de^ Commatta
SJir l\-/ptwalyp<:e. itti tr»il^ Oe
et nova fide , on '
foi et pour U^ >■
dit-on. lire des ernt-
QuiBtili'm et de Pltit : , .
doit paraître simple p'^r ce
cerne les roonirs, inai\assrT.o
quant à la foi. ^ Un
( Louis ), naquit à Bàlr, rerx
du 1 5". siècle, Ct ses étude» \ PaK
et , de retour dans m nalrv-
plusieurs charges à r»oiv
r>'i(j.il fut un des ';•
dans les coufA-ences >
religion; ct, lorsque la sccicp,
eut le dessus à BAlc , il %e r
Fribour^t où d muuntt, le i4
l55/|. Il publia, en l'i'i à
Deckrisliand pnrpai
tem y qtwrumdam ^*i«...,. j ,.... e.
sitio , el Teiamen, eo latin , dr
question assez siu<^tiên* : 5c im 1
tiert petit fuir en temps de pejU?
BEUEGANI (Uoimir''
auteur italien danf le 1 7'. '-:
quit à Vieenceieai fe'vriri
reçut à dix-muf ans , «i
France Louis XMI , le 0^ : -
St-Miriiel ct le titre de chr^.ilti,
f.imtlte fut agre^ce en r04!) «i
blesse vt^aitirnae. Il se lurs
rellr republique aux eii
b-irreau , où il acquit une ^\.,..
put.ition , surlout lursqu'iJ 5it rrv
n Veuise , d'nû il sVtait e1rtt;;tié
]650, pour une faute que les aa
t«urs du Ciornaie dv
d'ftaha [ li>mc XV lU 1
f4iife de jeunesse, qu'iîfjkrd tùt jlur
jirt-s de trente ans . quM fiit
depuis 1G47» ^' 1"'*^ ^^ r'
enfants. Il joignait des travaux
nires à ceux de son état , et en
vjiit surtout U poésie et llu^toire^ S
{xA'^ics^ quoiqueUci te res
bnf
DER
aSi
h'it corrompu de son sîhâç
undrtu, tiun pas ra jeux
en pensées |)eu lulu-
Égiirps outrées et en «-ipe-
Ir nuinqiicnt ni de faciliCe
pce. Il mourut â \>oUc le
|bre I7i5> et roMcrva jtis-
Kbàcr momcDt son ^rdcnr
Uf et sa vivacité d'esprit. Il
% 1. Annihale in Cafnta ,
iresentrâ Veiilie, avec la
l'irrre-André Zwni , ve-
riprimê ibidem , i(36 1 , îq-
ic xiouvraii à Bt>l(»gi)c, el
de même « lOOS ; 11.
en muMque par Moro
Hid'ArtzïOjVtuise, 1666,
Genscrico , musique du
te J«aa DûruiDÎquc Partc-
1664), iniu; IV. Èra-
piiquc de Ziani, Venise,
Ihri» V. Ottiwiano Cesare
Ij muMquc de D. Jean Lc-
i Berf^Aine , Vviiiw ^ tG8i,
In. Giusùno , musique de
^ Venise , |663, in- 12.
ni de tous ses drames qui eut
Und siiciès. Il lut remis au
«t réimprime à (ièncs « à
è Bologne , à Vérone , et de
£oto[*nc en 1 1 1 1 , ivoc unr
muMqiie de Thûmas Albi-
rjl. htoria delU guerre
f^ dalla comparsa délie ar~
fiant ncW Ci'n^hcrin l'anno
pfeiiisc, ^ vol. in -4"- Ces
nies devaient être suivies de
f$liti , dont on sait même
^icnt $005 presse en 1 n 00 ;
font jamais paru. Vlll.
' poetiche consiitfnti in
re , eroiche , moraîi cd
Vruisie, i-joa , in - 13 ;
di Claudio Claudiano
i arrichite di erudite
ni, VrniMt, 1716, 3 vol.
QUvrAge , <iui uc parut que
Iroî'» ans apr» la mort de fauteur,
est Ir plus estimé des sicus. Il y .ivait
plus d'un rapport entre Claudieu «C
son traducteur , aussi tiDuve-t-on
d.in$ cette traduction betucoup de
fidélité' et une fucilitd siu(*ulicre à se
plier aux formes du stylt* et aux
tours de l'on^iHal. Les notes, sans
être .lusbi éiudites que le titre Tan-
nonce f prouvent cefiendant des con-
naissances, et sont utiles pour l'in-
tclli^ence du texte. La traduction et
les notes ont été insérées , en 1 7^6 ,
dans les voUimrs XI, Xll et XllI
de la (grande Collection d<vs tra<liic-
tions itiilicnnes de tous les anciens
poêles latins , imprimées avec le texte
à Mdan , in-4''. d — É.
BÉRENGERI"., roi dMulic.
Après 1.1 déposition de Charks-Ie-
Gros, comme l'empire fondé parCLar-
lcma;;ne totulfait de toutes parts en
diuolutiou. et que chaque priuce,
cliaquc prélat, clia(|ue \ille préten-
dait rejeter le jouj; d'une antorité sn-
périeurp, Boreuger, fils d'Eberard ,
duc de Frioul, et de Gistic , fdlc de
Louis-lc-Dcljounaire, piétcndit à la
couronne, que b race avilie des Car-
lovingien3 ne pouvait plus porter.
Une assemblée des états du royaume
le reconnut pour roi dlialie. Une
autre assemblée lui donna pour com-
pétiteur Guido , duc de Spolcle , et
tous les grands se déclarèrent altrt ua-
tiverafnt pour Tun ou pour l'autre,
afin de les contenir Tun par l'autre,
et de leur arracher alicni.ilivcuicut ,
parla crainjcuu reS|x^raiicc , de plus
amples concessions. LVilr^c brié-
vrté des histoires barbares dt- cette
époque n a tiausniis à notre connais-
sancL- que ces guerres civiles, tandis
que le caractère du monarque, lesron-
tifs de sn conduite et IV^prit de son
administration sont à peine indiqitév
pai' eux. Guido mouiut eu 6^4 > *^
«on m». LamHf*ri , <f ni portait comme
luï U* turc d'cmpfmii', mourul m
89S. M.iis âprôs fiix de nouveaux
nvmi\ di^iiut'Tt'iil hi cutirotinc à ik*-
nnprr. Arnoljihc, roi du* ricmirtiiic ,
fjui , dr& l'an Hfi^, l'avait secouru
rODire Guïdo , purda pour ]tii-ini*mr
les auiqu^tcft iiu'il avait £iiir5 , et
iîl cotii-oiinrr roi d'Italie et l'Uipf-
Tcnr. Il xuuurut , eu 89*), d'une ma-
ladie cuntrai'ttic tn Italie, ei U dé-
livra aÎDsi Bc^rcDger de son troisième
«om^ictitciir. Les grands apprJcrrnt
enMiite Louis, i\h de Boson, roi
d'Arles ou de Provence; mais Louis
se trouvant envel0|>|.>c en S()Çi, f>ar
iWren^cr et une Jjrniee coiiMderalilc ,
fteiiga[;ea par serment à ne jâiu.iis
rerilrcr en Italie, sM lui était peiiuiÀ
d'eu sorti! sain et saut'. Dès l'aniicc
Miivaiitc il viola cet engagement so-
li'uni'l; il profita de ee que les Hon-
j:rois avaient rfmiwrie sur Beren{;er
une grande victoire, pour se faire
f^uronner eu Italie, sous le nom de
Louis III y eomiDC roi cl rommo
empereur ; mais Bérençcr, qui aviùt
posse quelque tciups pour mort^ re-
parut tout a coup avec une armtT. Il
fiurprit son adversaire â Vérone; et,
après lui avuir repixiclié son manque
de fui. il lui fit arraelirr le<i yeux , eu
r)o4. r4'penildnl,il lui rendit ensuite la
lil>er(c, et le laiisa retoiuncr tu Pro-
veme. Rcrcnçer» apjieïu eu i|i5 par
le pape Jean X à i-epiimer les Sar-
vaniis qui infestaient l'Italie luéri-
djonate, reçut de lui la couronne et
le titre dV'mjïcreur. 11 remporta di-
vers avantages sut les iniidries ar.vlies
rt buugruis qui avaient envahi ses
Hatv Ses sujets paraissaient lieti-
reuK ; mais les grand» , j.doux de
foa aulorÏK^ croissante ^ lui susoi-
lurent nn cinquième eoinpétileur :
c* était Rodolphe H, roi de la Hour-
305UC Transjuran» , qui , en r)!i 1 , eo-
Il h 91
vaMl riulie. Dér^fïcr lui m Airpitt
vail'jtuiuent U (•• .H nia-
porta nicFite Mtr l 'iKle vx>
tuireà tireuzuola. Je uti juillet t>j5;
mais enmuic r.irmco de Koduiphe
était déjà en fileine déniule Jeromtr
lloiiifaresoii lif.iu-lit-ielui Amena un
puisNint renfuM ^ avec lei|url d U'IbIh
sur les vainqueMr%. les liaTTU à Inir
tour, et foi ça lîérengw à »e i(4i-
gier à Vexune. Cv\i là qa^tlfut pmu^
suivi par ta rnçc de ses cnnrmo,«f'
assassiné au mois de mars iy»\ , par'
un nommé Ftnmf»crt, dont il «Vdl
tenu Je (ils sur les fonts du l '
et auqui*! il av.iir pordonoi
plot même dont il fut vitliDir ; ur
il lui avait été révélé la vetile de lun
e:iécutiuii. Leslrrntc-six ans du r^it
de lJéi(nj»er l*^'. fnrmeni unrrfmqite
désastrcuNe pour ril.ilî*-; elle fui m
proie ;'» des ^uern-s civiles (ouioun
rcnais!umtes,et .lux dévastatiou» ilr»
Hongrois et des .S.-irrastns. Cr]w*adani ,
Bérenger réunissait j)rrsque foule» le*
qiiabtés d'un p-and i-oi. Dans Im
guerres les plusdillicjle«,il «îf*ojd>^
mille manières et sa v.d- . ' i<**
sourcps de son esprit ; '^ ■ ' a
générosité le rendaient «.lur a I0u*
ceux qui pouvaient ipproeher de 9J
|>ersoune, et sa rl< 1 h-oàl
parère vit'iimc .11 ri«.
Mais IVjpril des tenip* et le» OKO»»*
t.iDces oui plus d*iufluenre eiicoit qve
le talent sur le» iWe'uements, cl \f
mî^mc bumme qui aurait été un g;n*d
roi dans nn sirele peut , dans no antre,
ii*ctrc qu'un chef de parti malliruimia
S.S— fc
BÉnRWERn^roi " fail
(ils d'Adnlberl, m;ir(( , d
de Gisèle, fille d- i l". S*
belle -mère, Erm- ivait mb
sur le trône d'Italie Hii^;i»r* , romtr
de Provence , sou frèrr , qui , pour af-
iernûr sa rvratmîc.anit «uccgsûvc-
iillc tous les gMTidft rnj3.v
i(;erfalitrsiR;)rr|iiLsd'lvm*,
L'rqne lliii;urs rontirnlit à
voulut ontin r.i<Tabler à
t il i](>nn;i tlvs nrdrefi en
IViilcvffr flvfc son r|Hinsc,
jpthfr \c% yriix. HcrrnptT ,
VDps du tl.Hiigcr (lu'tl <:ou-
lifilbiiiip, proprr fils du
|iVcl»ap[».i , ntJ)l{;iv les ri-
^l'hivcr , par Ifs psl5^a^^s du
iH , et »c rrfoj;!.! en Aile»
Ijprci d'Olhon-lM'irand, Uc
Ibiri^a . m f)43, à soiilcvcr
iiontre Ilti(;urit, Un j;«n-
'lontbard iioinme .Jmètlée
liepiÎMr Ml |H'Ii t-iii , trs
IU5 Its giviuds fctul.it.iivc5.
»txiit les secoure de Bercti-
iiiKpira l.i rrsolulioii de*
joiig îiisiipporfAMc. Ame-
iinc v piCH'iitpr dcvnnl le
»rvfr les diHpo<.iiionis de
tu». Il K^iiil ensiiilc eu
el e&ciu it4*rrnf(r à tout
re. Celui-ci (utr.i rn Ila-
, pjir rc% tVh^ de Trcnir.
Ile de Vci*oiie, se dcfbra
presque I011& les prcl<)ts
[firent ;»ijtaitt, et Beienper ,
iiir « Milan , y fut .ii.ctit'iHi
iMANine ]>ar unr dic-1e des
idatairc» d*]t.ili(*. Iln^iirs,
de |wuvoir sp drliiudie ,
ri>Oficor  U couronne en
snii liU Lolli;itJ'e « qui
lut iiu'riti- comme lui la
peuple. Cette proposilioD
, ti l^lliâire |wirut ipK 1-
n^ncr, t'imli» (pitii re'a-
raotonlé e'iait dévolue h IV-
cc n'était p^s » un »ng
quo le ii^arquis d*lvice
Ambition. liOtIi;iirr mou-
^ el l'eu ue doul.i p.is tpril
tpoiiionné. Beicti(;i'r se Ht
le I !> dcc. de la ucmc au-
l; F. U a33
n<*e , «ver A(I.dbei't !ton fils. îl rouliit
faire «fnouser à eelni-ci Adélaïde « veu-
ve de Luthairr ( Foy. Adélaïde , itu-
pe'ratnVc); mnis en persécutant celle
it-ine illustre, ipii se mit %o\\s la pro-
Irrlion d'0lhoii-li*-Or.ind , il s'.ittira
un rival pliu dangereux que relui
qu'il avAit VAtnon. Olt^on eutra en
Italie en ij'li ; il uc'nclia sans tï'ms-
tflnce ju«|iia Pavic, capitale de Bc'-
renier, el \\ y eponsa la rciue Ad(f-
laïde. Oblt*;ê erpeud.int de retourner
raniiee suivante rn Allenia{;ue, îl y
fut bientôt suivi par Berenj^rriqui,
$e coitfiiint rn la magnanimité de sou
vainqueur, venait lui demander Mit
aiuitic et ta restitution de sa cou-
rnniie aux conditions que lui-mi'me
voudrait y mettre. Ollion.en «flct,
iTudit rttalie a Cèreiiger , mais
romiûC un fief qui rclevjil de TAl-
leniaj-ne» et il ce rtfserTa la Marclic de
Vérone, qui lui ouvrait IVntree de
ce pays. Berenger, en voulant punir
les fcudataires qui s'etiient déclares
contre lui, provoqua de nouveau la
coUtc d'Otbon. Un fils de celui-ci,
nomme Ludofpfie , conquit, en 956,
presque toute la Loinbardie , et il au-
rait dépouille Bcren{;er de tous ses
états, s'il n'avait été arrêté par la
mort, en 957 , au milieu de ses suc-
cès. Quatre ans apn-s, Othon-Ic-Grand
entra lui-même en î.oinbardie,ei B<.'-
renper , n'ayant point d'armée à lui
opposer, s'enferma d.insla forleressa
de S'.-Léo, au comlc de Monlcfel-
iro. Il y fut a$sirf;é loujr-trmps par
les Allemands : enfin, la famine le
contrnipnii h se rendre pu t)fif^. Il fut
envoyé Avcr sa ff mmc WiÙa dans les
priions de Bamberg, où il mourut en
<)6ri. Sou fils Adalbrrt ( ^o^. Adal*
ELiiT ) continua quelque temps encore
à inquiéter les Allrm.mds. Il fut enfin
forcé de se réfugier Ù W coiu" d'.: Oms-
tantiuoplc. S. S— I.
aSi DF.n
BJfCRENGER . fimcux arrhidùicr«
d'Anger5 » ne à 'l'ours au cominriic<*-
mrnt an 1 1*. i'Mc, «riiix* tamillc ri-
che et <ii$luigiiH* , fui diMiplp du c«-
lêbrc Fulhcil dr (JiaïUTS, sousKqucI
fl fit de f;rjiui& pru^r» d:iu.<t la gr;iin-
muirc, icluffuencc, Ja dulcrliqnr t*t
lOus ks ATli \ihvraii\. De rH'Jui thns
»a pairie, en io5<», il y fut nomme
scholasiiffue , e*est-.i-<iirc, in.iîtie de
Tccole dr St.-M.irtiu. & rcpiilatiun
sVum répandue, eu peu de (einjis,
ja»qiie (bn$ les pays étrangers, \i lui
TÎiit «ne foule d'écoliers, dont plu-
sieurs furent par b suite drs person-
nages etoincnU d.iiL^ l'Irise, l.n di-
goitc d'arcbidùcre d'Angers, dout \\
fut revêtu en 10^9, ue lui fil puint
abandonner son école. Pique d'avoir
ité vMÎncu par Lanfiunc , sur une ques-
tion peu mrporUMli', outre de voir
3irou dcM'ilaii son (toIc pour se ren-
re à ct'Jle de 5ou rira! , ÎJ imagina de
se distinguer par des opinions ï^in^u-
lièrea; cl, prcniint Soi»! Krin^'nrpour
»on çmde, il attaqua le raystrre de
riilncnanbttc. Ëruuon , cVéque d'An-
pen, Hugues de l^n£;rt!S, Adelmau de
Bresse, rhercliireut tnutilrinenl à le
ramenerdeseserreurs. S -r-
lés à Uome, y t'urnitcoii us
deux conciles li-nuit pir le papt' l^on
IX , en I o5<», iï Rôim* et à ^ cn'til, et
sa personne excinnmunirâ'. 11 se mira
m lalibaye'U TrcMUx tn Nonnaiidic,
«•spcranl dVlr?.- siKiienn )»ar (Imllaumr-
le-Bâlard; lun.s, re jeune piince ayant
convoque à Bnonne les év^ucs et
les plus habiles ihcologîcns de ses
<!iais , lierongrp y fut confondu et
coudamnc de nouveau. Le concik de
ï'aris, en octobre uôo, ne le traita
pas micu^. et le priva racme de ses
bénéfices. (Vite pt^rte lui fui plus seu-
«ble que \v> |»eincs spintiielles, cl le
dîftposa h donner la rélr.ir talion de
ftUh crrturs djuis celui de Tquia , ea
ilER
to55, «pli le ttçiïi à b
de l'È(;lïic; mais il n*en cor
moin» de dogmatiser ei» >.
nu eoncile de Borne en loj 1,
le pape Nicolas II, il fnl i:<m>I
par Abbon et p;ir L.>
ses ermirs, brûla w-
fut p.ix ptlllôl reuUé ru }•;
qu*il prole.Ma rontre lu rrtrai
comme lui ay-nii rtc orr»rJii^ par
crainte, tl reojiuajcuf» » d^- m.iïiKr^
Mais enGti Gte^nirr \
voquc nu nouvi-a)! c :>
eu 1078, Beronger > -
bonne foi ses erreurs ,
Fr.inf*, ftl alla ptwer le;^
nii-res années df
iie de St. -t'aime,
aux »'
pouit. I
t> \an\ icr I '
apiès avoir i
foi dans le concile de iVudeaux . 1«
pii deux Irgals, en «>cl<d>re ivS*.
Ûudin « Cave , et d'autre« auttwi
prottsl.înts , ont révoque m d«iu
la convcision de Bcrcui;rr; maa oc
doute e!4 dc'U'uil par le lemoi^OJX*
de tous SCS coutt-m|>orjius . pir U
tradition du t-hapilre de S
de Tours , qin , tant que l
St.-Côme a sidiMstc, âlbii
ans, le jour de 5An ni\i
ch.inlM' un De
tt labiuu , el par ■
d'Anr,ers^ qui j\jiiI |
BeicnRer dans son m. . I-^
niénics auleur& c.\a^i*rcal l
de ses disciples , que se& ci-
fains ne font pas Dionlei-
tiois ccnLt , qui attc>tf:nt qu'il
sui\i que par des i^^iMnant», rt qu'i
nV'ii! • >enlt' bomg#d«j
lui. il 't qu'il nViit
rooiuFj» poui a>l^
liste, uuus irùu.
0\î({ues et U% |>iu« ««■«AuU
BER
e lOD sikie. D. Mabillon a cru
luit bomë à attaquer le dogme
uusubstantiatioD , sans toucher
de la pràeoce réelle ; mais il
mbU qae les auteurs de Vffis-
ttérmirt de la France prou-
es biea , par ses écrits et par
! ses adversaires , qu'il ne res-
iM plus le dernier dogme que
nier. Du reste, tous les histo-
émoignent que son opinion,
^'elle pûl être , iut regardée
nouvelle dès qu'elle parut;
ivoDS vue eflcctivcmcnt con-
î par Ions les conciles, tant
qœ de France. Berengcr fut
é dans des variations que ses
% multiplièrent. Les uns en-
ent que le corps de J.-C u'é-
en figure dans TEucharistie ;
'*>> <]"'il y ctait confondu avec
; qndques-uns , que te pain et
étaient reeliemcnt changés ,
olls reprenaient leur nature
b éitaieut reçus par des indi-
ie fut le scandale causé par
de Bàrenger qui donna lieu
^énome de felévatîon de l'hos-
j calice, an moment de la con-
Oy afin de rendre un hommage
tataat h la vérité du corps et
; de J.-C. dans TËucharislie.
Htft de ses ouvrages sont per-
aa. qui nous restent, parmi
wres de Lanfranc, dan<i les
ms des PP. d'Achen et Mar-
ne justifient point la grande
ton qu'il ent de son vivaut Le
I est sec et dur, et ils offrent
sophismes que de raisoune-
I^essing a découvert k Wol-
d, et publié k Brunswick , en
sons le titre de Serengarius
m$is , etc. , s» réponse au ti*aité
irtnc , De corpore et son-
Tesu C%rû<i. — BiRXKGER
)j de Poitiers, dit le sckolas-
B£R
a55
Hqiie j disciple d'Abailard , est auteur
d'une j4pologie ^Abailard, au sujet
de la condamnation de ce dernier au
concile de Sens, imprimée d'abord
parmi les œuvres de son maître, puis
par Bawlioson , dans l'édition qu'il a
donnée des Lettres d^Héloise et eCA'
bailard{ A^.âbailard ). Cet écrit ex-
cita de vives réclamations , et on croit
que l'auteur fut obligé de se retirer
dans les Gcvennes. Cétait un homme
d'une imagination fougueuse, et d'une
littérature assez étendue. T-— D.
BÉRENGER ( Raimoito ) , 54*.
grand-maître de St.«Jean-de-Jénisa-
lem, en i565 , issn de l'ancienne
maison de ce nom en Dauphiné, que
quelques historiens font descendre
des Béicngers , rois d'Italie ; et d'au-
tres, de ceux qui avaient rc%né en
Catalogne. Les corsaires ^pliens qui
infestaient la mer des îles dcBhodcs et
de Chypre, l'obligèrent de réunir ses
forces à celles du roi de cette der-
nière île, pour aller détruire ces pi-
rates dans leur propre r-c[>airc. Bé-
renger, ilatête de rarmée combinée,
alla mettre le siège devant Alexandrie,
s'en empara après deux assauts très
meurtriers , brûla tous les bâtiments
qui étaient dans le port , pilla la ville y
en rapporta un ricfae butin , et termina
son expédition par le sac de Tripoli
de Syrie. Urbain V l'envoya , en 1 57 1 ,
en Chypre , pour pacifier les troubles
de Cette île , causés par la moit du rot
Pierre, que ses frères avaientassassiné.
Il tint deux chapitres généraux pour
rétablir la discipline dans son ordre:
dans l'un , il fiit réglé que, pour l'élec-
tion du grand-maître , on nommerait
deux chevaliers de chaque langue ; et,
dans l'autre , que chaque chevalier ne
pourrait posséder qu'une grande ccm-
mandcrie, ou deux petites. Auparavant,
beaucoup de chevaliers réunissaient
sur leur tête plusieurs commandcries
stSC BEn
grandes et p(*tilM , upyifîraîrtii de
pjjyor leur» rc^iiuiKsiiifis à l'oidn», ri
m rraptuvaient 1rs rrvrnns à aohripr
U pruti'clion dr* piinc/-s . p^ur s'y
rendre iiidfljM'MdaMl'* . nu Ji rnnVIiir
l'urs fimîllos Celte rrfuriiic cprLuiva
de i^iaiidrA diificulles , qui fiirctil
terminées dan« une aNsrmhlre , roti-
vuquw à Avi;;iion, par L'rl).iiii V, à
laqitctle HfTrnger ne put <ts<(i\tcr, â
oii»c de son grand âge, Q-t ilJwMic
rfaevalier, aussi r<-cnînm.iiid.i1)le par
**>* vertus qup p.ir sa valeur, mourut
il UliwJcsen ï3-5. T — d.
(JKliK^GER DE L A TOUlt , poêrc
français du \G~. siècle, ne ^ ,\then;is,
ou J^ubenas d^ius le Viv.u.ii'i, Ou 3(h
prend, dans la prefarc d'un de ses
ouvrages, qu'il avait étudie' ïe droit,
it qu'il cuit deMine par .sa fiinille h
retuplir une place dans la mAt;i!ttra-
lure; mais qu'il avait trouve assez de
liiisir dans ses c'tiidcs pour se livrer
encore à U |ïO<fsic. Il n'y roussissait
|kiis mal ; xes vers HOiti firilrj et na-
turels, la plupait sont adresses à des
poètes de son temps aujourd'hui iu-
connus, ou à des personiics de dis-
tinction. On voit, par une de ses piè-
ces, qu'il a vécu sous FiançoU 1".;
pnr une autre, qu'il \\vn\t encore
Sous Henri II , et Ton peut conjecturer
qu'il est mort vers i559, dans un
âge peu avance'. On a de cet auteur :
1. le Siècle à'or et auti-es vers divers,
Lyon , J. de Tînmes et Gazan ,
jSSi^in-H". ; H. Choréide^ ou autres
ment Louante eu Bal aux Dames ,
Lvon, J. de Tournes, i5j6, in-8\
HI. ÏAmie des Amies ^ imitation
d'Ariosie , dlvis<?e en qti^ire livre» ,
Lyon , Robett Graujun^ i 558, in*€'.
Ou trouve dans ce recueil le premier
livre de la Moschdidc . iniitcc de la
Afoschea^ ou le Combat des Mou-
ches et des /'ourmi.ç, pocmemacaro-
lûque de Merliu C^ccaic. W^VAmie
BEn
rustique et autre» rrrs dï
Robert (ïianjon , o58, in-
mie ntstliptetw un pf>"me div
cinq ef-lopies. On l^^m^e, À Li
des fh. Misons , deA e'pit.iplies
A'azrtde d' Alcufibrai , lariie-i
de. A'azêe, reatttuett m xon i
Ce p»)irnie Iiinlcsque méi-itc d*i
ficri-ngrr avait compo>>c' d'antr
vrage$, que ta mon, vraisrmi
ment , Tm em|»*clic île publier
cequou apprend par li* patsa*'
vant , extrait dr la préface dcj
plus h>vit : a Ce rrrued ( a
» VAmie rusti'fiie ) douneri i
n à viandes pl:is solides \k |
» rces en mon S'èvle tU-s Sîèc
» poésie , et OrieiU dr Gfèce
» tuirc eu pntse, non meins t
n pour son antiquité de ceux •
n ont vu des fragment» , cpif k
Il tenue secrète , attendant le
* pour vous la ftire voir, o Le
deniicrs ouvrages de Bén
imprinu's en earaelère dit
nient civilité , el ou y
abréviations qui en rendeutl
diflîcilc. Le dernier eut îti râ«
n*a eic vu par aucun liibtiograp
derne. Vv
BfcUENGER(.rACQtTEs)j
et analomiste du iti'. h\hi
ceux qui on t eoramenee le»
grès que Tanaiomie ^\ à eeil
entre les m.iins de Vesale ,
et de Fallnjvf. Il était deCarp
le Mm!enai?i. ce qui le tût ap|
ce nom par beaucoup de biu^
Il fut re^u docteur eu nu^le^u
logne. enseigna d'abord l'anal
1» chirurgie à Pavie , pui^ r
Bologne, en iSio, se bvrerd
à fm^eigoeraent. On TarriKi
destine â la dissection deux
attaques du mal veni't icn
tombes entre ses m uns.
de vouloir les auatumùer U
o Le
%
gr:.p
W
i
BEB
haine qu'il portait à cette
»our SOD instructiun paili-
it banni de Bologne , et se
are, ou il mourut eu 1 55o.
aux services (|u'il a rendus
érir, sont surtout relatifs à
Et à la chirurgie. La pre-
I sciences venait de naître,
sorte* pr les travaux de
jusqu'alors , daus les éco-
ait cherche des documents
ence que dans les écrits de
y n'ayant partîailièrcment
e des animaux , ne cotite-
dcs notions incomplètes :
inns venait de rappeler les
Irasistrate et d'Ilerophide ,
cherche', dans des c.)d.t-
ns, des connaissances sur
le lliommc. Bercnger sui-
nes travaux , et prépara
andes découvertes que peu
)rc$ devaient faire les trois
• anatomistes dont s'honore
rir, et coutompoi-ains l'un
Yesale, &isiacbi et Fallo-
qiu beaucoup de cad.)vrcs ,
préjuge du temps lui fit
même accusation qu'aux
i grecs, d'avoir disseqiid
rs vivants. Ou onçuit qu'il
î rectifier plusieurs des or-
>pées à Galien; on hii doit
rte de l'appendice du cœ-
cartilages arylcnuïdes du
ïs détails premiers sur la
es reins ; uc la moelle cpi-
lervation que ce rcse.in ad-
e forment les vaisseaux eu
1 cerveau des animaux , et
propre à amoindrir le choc
ir ce viscère , n'existe pas
me , dont la station bipède
r obtenir le même effet j
l'utérus dans l'espèce hu-
qu'une seule cavité , etc.
, il est spécialement copiste
BER a37
de Mundinus , et l'ouvrage d'anatomie
qu'un lui doit n'en est qu un conuneu-
taire : Commenlaria , cum amplissi-
mis additionibus , super anatomid
Mimdini, Bologne, i5a;, i552. in-
4**. y en anglais, Londres, 1664, in-
12. Isagogoe brèves in anatotmam
corporis Immani , cum aliquotjigu-
rts anatotniciSf BoloanCy t5ïi, i5'i5,
in-4".; Venise, i5a3, iS35,in-4".,
Cologne, 1 529, in-8^; Strasbourg,
i53o,in-8". On conçoit que, d'après
les grands progrès de l'anatomie ,
science presque parfaite de nos jours ,
ces livres ne peuvent avoir d'intérêt
que pour l'histoire de l'art : Bérenger
est le troisième qui les enrichit de fi-
gures. Bc'rengcr servit aussi beaucoup
la science chirurgicale , il opérait avec
la plus grande dextérité; on a de lui ,
sous ce rapport : De cranii fracùird
tractatus , Bologne , 1 5 1 8 , in- 4". ;
Venise, 1 555, in-4".; ïa Haye, 1619,
i65i, i7i5.in-8o.; ou il se montre
à la vérité , plus partisan des Arabes
que des Orecs. A la gloire qu'eut Bé-
renger d'être un fonditeur de l'anato-
mie , il faut ajouter encore celle d'avoir,
l'un des premiers, employé le mercure
pour la guérisou de la maladie véné-
rienne, maladie qui commençait alors
à s'étendre eu Europe , et qui , cédant
plus facilement à cette substance que
les chimistes eux-mêmes avaient négli-
gée, assure à jamais à Bcreuger l'hon-
neur d'avoir trouvé le moyen qui en
est le plus souvent le spécifique {f^o^,
Aquilapto). C. et a.
BÉRENGER DE PALASOL , trou-
badour du iV. siècle, né dans le
comté de Roussillon, Aussi distingué
par la noblesse des manières que par
ses tilents comme poète , il fut égale-
ment cher À la gloire et aux dames.
Ermesine, femme d'Arnaud d'Avi-
gnon , fut particulièrement l'objet de
SCS voeux , et lui inspira plusieura
OJjd
BF.R
du roi. Bcrrngcriî alliiît hrc assîifji^ïr
dans sou r luîtvâju , lurstiu'ua ifvciic-
mciit imjirnrii vint la Huiisirairc a\\\
âiu^cia qui U mi-aai^airiit [>oiir U
rt'pldcer sur le trône : ce fut la inurt du
jetitic Henri , .iiTivce à IVil<:iicia, p^irla
chute d'une tuile qui lui fracassa ta
lètf. B(.TcngtT<- , devenue reine s»n$
couwadïciHin , ;ibtl)tjn.i siir-!e-cli.'iiup
la cuuroitnc en favtiir de son fils aïuc
IVidiiNttid, i»u de suu ni^ria^c jvb
)c roi de Lcun. Klle jouil à la cuur de
ce jtriiuc de lt>nte la coïnciderai iun
que lui mériUK »a vertu, i-ut toujours
la ri^encc du i-UY'>"i>i** pciidmt es ex-
])cdit]onit du jeune rui » e1 lui en Cas-
tille ce que sa fsur Uldnclie c'uit en
France. Kile mourut en 1^44^ ^*«~
incnï rrsrcllee. B- — v.
BÙtiÉMCE, peiiic-ClIc de Cas-
saQilre tri'rr tl'Aiilipalcr, par Anli|;one
sa mcre, e'puu^a en preniièies nrjces,
Philippe M.K'éiJonien , qui était sauH
doute Tua des olUcieri d\\le\andre , et
en eut plusieurs enfants , entre autres
Maj;as,roi de Cvrène, et Auticone,
cm elle inarij à Pyrrhus, roi d'hpire.
Elle suivit en Ét;)ptc Knrydicc, fdie
d^\Qtipatcr, qui allait rejoiutlrc Hto-
Ic'uee, Sun e[N>ux, et elle sut iiis[iirer
une telle |msm<ju à ec prince, que,
qutiiqu'd cikt des cufaut> irt^nrvdire .
il l'abindouna pour épouser Itercuice.
U lui eri;;ea un temple do sou vivact ,
la lil rrprvM'uler sur îics niiHlailIes , et
plaça sur le trtjne Ptolemcc, son fds,
aupiv|U(licc lies enfants qu'il avait eu»
de pliuieurs mariages précédents.
C— H.
BÉRÉNICE II, était fille de Ptule-
mce PliUadelphe et d'A.rsuioe, fille de
Lysimaque; rllv suivit, à ce qu'd pa-
raît , %d nÙTe dan* son exil, et se reiiia
avec elle auprès de Magas, roi de Cy-
rhuvt qui eponsa Ar&inoc,rt adopti
Berenitc; ce *l«i explique comment
Poly bc et Justùi di^cut qu'elle «tait fdlo
RPR
de Mii;;nii, UuAu qnr ,
maquc, qui viV'iM t '•■^
titlc de Piolcmre I
ftinoe. Maga$diy.u.L >... ..• ^.^
Plulcnit-e Pliiladelulie , uD c
pour la cimenter . d*un atarû|
Béréuirp cl Ptolemêc, son frùrv
cl de mère , mai» qui i \
par Ar^inoe , sieui et -
de son père. iVl.>
CCS eutn-tiitr*,
rumpil ce mann^e . qui liu dir]
cl lil venir, do U Macèduuic,
(nus, dis de Demelriiu Pulti
pour lui liiirc eiMii^er sail!ic.<
iiommc étant ainvv, elle le pi
même pour aiiiaui,ri, roiutl
condtu^alt avec beatic^up d*ius
il se forma contre lui une con»]
k la tcte de laquelK; ct;»it Bcreo;
le fit tuer dans le lu < '
mère , en rccoœra-ind
aucun mal ;i eelh-
à cette action <\'
alluMuu dans le rtrs ainsi Ira
Calntlo:
£Uc cjHnLsa ensuite Plolvincf
gètc , son fi-iTp. Elle ctaii
moi idc , que l'Iolcme'' fut ob
partir pour une ex|Ksliliou da
syric ; clic ûl Vicu de •-
velure , et d« la cotisai ;
s'il revenait \-i.-'orieux ; < t , à
luur , elle la dep^- rflerti
dans \r templ'* de \ enu& Artif
pliyriti^. Ptulen.<'r pjraiSMfl'
qu'elle se fût privée d'un m b«
ment , Couon de Satrios ,
astronome, annonça ti Piolém
avait découvert au ncl une i
constellation, <pii e'tait b rli
de Bercnire que le» dieux
enlevée, cl r.âllimaque lit ,Ài
un cliarmaiit petit pocme , t|^i
avons perdu, mais août il nui
la ijr^ucuoa lAimc [i4f OïlaU
t par les ordres de Ptol^
utor y son fils , l'an 2 1 1>
C— R.
[CE in, était aussi fille de
iDadelphe, qui, poursccl-
qu*il Tenail de conclure
hus Théos , la lui donna en
te une dot très-considéra-
'3 ar. J.-C. It rnimait beau-
soin, tint qu'il vécut, de lui
l'eau du Nil pour sa boisson ;
e fnt-i! mort ( f^oj; Antio-
li'Antiochus la renvoya, et
odice', sa première dpousc,
It empoi'funnc lui-même,
(aire pe'rir Bérénice et sou
ait charge de ce crime un
née , qui sVmpart d'abord
par surprise ; Bc'rciiice en
istruilc, ^jrma, monti sur
tallaà sa poursuite ; l'ayant
Ile le tua d'un coup de
, ayant fait passer son char
orps , elle se rendit dans
ï elte crovait qu'on ç;ardait
eux qui l'avaient tue' firent
I public un enfant entoure'
» Cumme étant le fits de Be-
oflrîrcnt à celle-ci de le lui
;l(c voulait faire la paixavec
r consentit , et , au moment
se doutait de rien ^ ils se
r elle rt la ra;»58acrèrcnl ,
IV, J.-(^ Ses feinmrs ca-
mort, et dirent quVIIrn'a-
e btes!(e'e, ce qui contint le
11$ le devoir , jusqu'à ce que
•on frfcre fût arrive pour Tcn-
t .' F". Laodick ). C R.
'(ICK, que quelques auteurs
Cléopdlre , était l'unique
ttimede Ptolemee Katburc;
i sur le trùnc après la mort
re,ran 81 av. J.-C. Svlla ,
alors dictateur , Toblii^ea
et d'associer au trône Alexan-
comin , qui prit 1« nom de
BER a4i
Pioîêmee Alexandre, Il n'y avait pas
plus de dix-neuf jours qu'ils étaient
niarie's , lorsque ce monstre la fit mou-
rir pour régner seul. C R.
BÉi^ÉMCK, était fille de Ptolc'iziëe
Auîelês. Le peupled' AU^x-iudric s'e'unt
révolte contre ce prince, l'an 58 av.
,I.-C, le chjssa, et plaça sur le trône
Tiyplieiia et Beicnice, sesdeuxfîlles.
L'rituée mourut |>eu de temps après y
on maria Be're'nice avec SvIeucuSy
surnnmuic fybiosaclès, l^a difformité
de son corps , et son caractère vitieur
le r(.>ndireut bientôt si odieux à la
reine, qu'elle le fil e'irangler. Elle
épuus.i ensuite Arc1iélaiis,mais Ptolé-
me'e Aulétès ayant éle' rétabli dans ses
états par Gabiiiius , le premier usage
qu'il il! de son pouvoir fut de faire
tuer sa fille , Tan 55 av. J.-C C— R,
BÉRÉNICE , l'une des femmes de
Milluiciate. f^o^. iMithridate,
BÉRÉNICE, €x\h' d\g:ippa f".,
roi de la Judée, et de Cypre son épouse,
naquiti'an 'i8deJ.-C. Elle futd'abord
fiancée à Marc , fils d'Alexandre, mais
ce jeune homme étant mort. Agrippa
la donna eu mariage à Hérode, son
frère , roi de Chalcis , dont elle eut deux
fils, Bcrcnicien et Hyrcau, Ayant per-
du son époux à l'âge de vingt ans, eUe
alla detueurer avec Agrippa son frère,
ce qui donna lieu h des bruits inju-
rieux sur sa conduite et sur ses
mœurs. Pour les faire cesser, elle fît
proposer à Polémon , roi de la Glicie ,
de se faire juif pour se marier avec
elle; il y consentit; mais elle le quitta
bientôt , et retourna probablement
avec son frère; car elle était av.c lui
lorsque S. PhuI fut arrêté à Jérusalem ^
fan (J'> de ^,'C..; leur commerce fut
si public , qu'il fit du bruit jusqu'à
Rome ; et Juvénal en parle dans sa
sixième satire. Après avoir fait de vain»
efTorls pour engager Florus, gouver-
neur de la Jud«e, à employer les voits
a4^ BEK
de l:i 3oumir pour conlcnir Ips JhiCs ,
el puiir cfitpvclici t'rux-ci de se révol-
Irr, elle SUIVÎT Agii|>|M lorsqu'il alb
»e joiadre à Vou.isîpd , que Néron
«rail diarge de faire rentrer \cs Juifs
dârtsic devoir. EUcJuuanloi s uogr.ind
rôle , si tuutRfuîs c est dVUf qu'il iâtii
enicndreCT que Us hÎMorirns romains
racoiiteal dc> amours de Tilu^ et de
Be'rCuicc, q«i vint devenus c<5lcbrrs
par la lr^g<^"dic de Uaiint. Tacite dit
que, Ittrsqnc \Vsp«;icu quitta I,) Judée
pour aller preudrt IVinpirc, Titus son
(Us , Jprts s'être mis en marche pour
le rejoindre ^ retourna sur *os pas.
On suppo'i.'i, ajoute Tacite, qu'il claît
rapptle daî!s la Judce par ks char-
mes de la rt-ine Be'renice, qui était
alors, selon k même historien , flu-
Hswnle de jeunesse et de beau(e.
LoTsqua Ves|>asien fut établi sur le
trône, et que Titus fur Aç rctonr à
Koiue, api-ès avoir terminé la guerre
de J udce , elle s'y rendit avec Agrippa
son frère, l'an ^5 d': J.-C , y vécut
publiquement avecTilns, et logea dins
le palais des empereurs; ce que nets
apprend Xipliilin , qui dit également
quelle élait à I:) fleur de fàge. II pa-
rait qu'on la Irùlail en reine; car Quîn-
tîlieu nous apprend qu'il plaida devant
elle. On la regaruail efifcctivenienl
comme iVpomc de Titus , qui lui avait
prutnis de aire approuver bon ma-
riage ; mais te peuple romain avant
trouve' mauvais qu'il épousit une fem-
me barbare, il fut obligé de la ren-
vover: ce qu'il fît malgré lui, «uî-
vant les expressions deSue'tune, Be-
rtniccn st4%tim ab urbe dimisit , iiwl-
tui ùit'Uam. Il dit pusilivemeut que
ce fut pi-u après sou avènement au
trône, Suétone c.^t plus croyable que
XipliiUn , qui prétend qu'il la ren-
voy* sous le rirgnc de Vespasien,
Cl qu'elle revint k Rome loi-squ^l fiit
CDipcrcur , iiuiâ ne put rica obt^
BEA
nir. 11 Ciut <■■
histoire est i
avec Kàgedc notre lici
auinoinfiquaraule-druxi
put couiiaitre Titus , et
ans à l'énuque de la ccflèbrej
est le suiet de la traf^c'dic t
Je crois donc que la Ùércnii
tus fut amoureux, c'tail U
risnue, sœur de noire Br'n
pouvait avoir vin;;t-cinq
Titus vint dans la JudtY
dans r.ige d'inspirer une
Elle avait également un frcrc n
^urippinus ou .-i^ïppa ; cl il i
b>ib!c qu'Agrippa II leur
n'av;ut pmais été marie
adoptés tous deux. : ce qu
raxi comment on donua
reiue à lie'rénlcc.
fi£RG ( Mathieu vam
tre, naquit à Yprcs , en i(i(3 ,
maître d'école , qui , s*crt.inl ap|
à la pi'inttire , re^ut dr-s Ic^
H. Goitzius , et , d.ins lasui
assez de confiance à Hubei
ce grand artisteluiconiUl h
de ses bien-. DJ^-s que le
ihieu fut en i^e d'éludii
dans l'école de Rubens,
bientôt disitn^cr comme
leurs élèves, suitout pour
mais, dénué du génie qui iuveoH
put parvenir qu*à être un c
habile ; cependant sa Correclioj
dit se» dessins preVioux po|
naisseurs. V«n dcn Berg fii
1646 -, dans la confrairie di
& Alcmacr, où il mn4irut rn
aeuleraent de trente-deux anJ, 1
BBRG C JLA>-PiZJtnt ) ,
Bicme . le 3 septembre 1 73^ , 1
Duisbour^, le 5 mars 180a ,
loguect théoloçicn distingué > '
dait une vaste crudilioit - ■■'
k fond les langues orin
r«u:abt| et pus* |KNir a% ou ikj
rcclioj
I
t.iblir djDs TtiuT
<ir ^ uii« saine r^pticilioii
écy UtriAMcrrâ; tm ne connaît de lui
^u*uri reiitril dV'Xplir.tii(in.« de plu-
•sritri [M^sr'cs i\v U Bible inûUtU' :
Sprci rTït-n aniniaiiveniotuim philolo-
^iru/nm ad selecta f'eteris Testn-
tmrni: ï 'Cl I.cyiic, i7Gi,iu-8". lia
pi: irs aulrrs uurragcA aux-
Oii- .- ■.■! jtns pAft , entre 4utrc^:
S^^mbt^ijf iUterariœ Duisf/itrgenses
innrmrrttutn ncientiantm à variis
irti amtcf' coliaiœ j ex //aganis
"•^es , l, \ t V. l j \a.
H ,, i7Hj;l.l,p.i,
»7-^.j,;. iJ,4». I, ï784;p. a, 1786,
ta Hr 0— T.
"^G^Lî-l (CH&RrEj), moine
-i** i'iïrdif des mineurs con-
VeiilueU, elad nëà Palcruie, rt ovait
fie U repiiLition cuminc prtrdirâtcur
ca 16^0. U prAcha crit<^ atiDeo4à le
«saréfur à Bologne. 11 fuC professeur
«ie pkilotopliie et de thtJntugic dans
lo cxmvnits de $on ordre, pruvin-
^I tu Siiile, rf {^nnli^n du ^^and
cou^'vnt à l'^lernie, où il moiuul le
1^ i)av*'*mltrc iG^i^. U publia uu
Or: ')V>pl)iqne , OU du moin5
d • ;ii(» . 50II5 ce litre : De
tUy ( p , IVrouse, l6î*),
iii , . pill avjiil écrit : 1.
UD p«irnie è|>»qMr il'ilien intitulé Da-
vidmde^ 11. de^ m^bu'^cs de poefsie
Isisne, Ptieiit miueHanéu ; 111. un
livre âemrotjiire de Tncdntnc , 1/-
fvcûutan meàicœ facultatis ; mais
«ti ««vrages nunt pimais ctc impri-
KMCA^AA ( l»ri«e } , femme
poMe italienne, uee le l 't avril 1705,
|Mnit , dr« M>n enCtnce^ dcMinrr au\
VUrt aux Icllrrs. Son prre , quoique
é^mne Camille hoiuicte du Piémont,
tfwnti par des mjlhrurs, apr^s avoir
IWIiiWitmniiji il'iiilii I ressources,
pcil «M botiôquo de oordoauicr à
, U transporta ensuite à Ve-
nise, oii il fit une sorte de fortune,
Enlrc un .issez grand nomlirc d'm-
fanls ilc.s d<ux sexfs » il eut notftf
Loui>o , qui montra d'.ibord une tlis-
po:>ilMïnrarf pour U broderie; ensuite
pour le des>in cl U peinture, où clic
eût potu niiitlresac h célèbre Hosdlbn;
elle n'en moulr.» [ws moins pour la
lilt<fr.ituiT, la philuMiphiCf lestangues.
Elle apprit le français de sou père , le
latin , d'un excellent maître, et oc fut
en re'tudiant quelle traduisit \cs co-
médies de Téieoce. Ayant senti ua
goilt particulier pour la poésie drama-
tique , elle reçut les conseils et les
leçons d'ApostLio Zeno,qni était alors
Porta cesareo (poète irapéri.d }. alta*
elle à la cour de Vienne. Qu.ind 1rs
Premiers ouvrages de Louise Bergalli
curent fait connaître , on voulut lui
procurer des places honorables et
lucratives à Rome , en Pologne , en
Espagne, à Milan : elle ne voulut
point quitter Venise , sa paUie, et
continua de s'y livrer à ses travauc
litlcraiies , et d'y jouir de sa liberlé
jusqu'au moment où , égée de trente-
cinq ans , rlle épousa le comte Gas-
pard GoKzi, noble véniiien , cunna
dans la littératun< i:alienne par des
comédies d'un genre singulier, et par
d'autres ouvrages ( V. (taspard Goi-
zi }. Elle vécut avec lui dans la meiU
letire intelligence, et lui donna do({
en fanls , dont 1 éducation fut dès ce
momrutson premier soin. Kllea laisse
un grand nombre d'uuvragrs ; |(!s
prinnpauic sont : ], Àglde re di
Spttrta , drame rn mu»»iquc , Veiiise,
i7'i5, in-i'i; n,//i rrfrfl.tngédiej
Venise, i758,in-H",; UlA'Ehnia,
diarae en mnsiqtie, Veuise , 1750,
iu-iM; ÏV, le Avventure deîpoeta,
comédie, Venise , 1750, iu-13 . ; V,
Elettra , tragédie, Veni^e, 174^1
în- 1 a i VI- /<> Uradtvnanta , dranitt
16..
ftu ^ ^- K
en musique, Venise , 1747, in-ia
( M"'^ du htictâc,!'. ilouna im rxtrait de
;«eilc pièce daoslc Journal c'tran^jr,
Xii;irs , 1757 )î \I!. le Coimnedie di
Ter<mzio tratîoUe inversi scivîti ,
Vtuisc, 1735. iu8\; Vin et IX.
des tradtictiuDÂ eu pru&e iulieanc
des tragédies de Racine, Vcaisp,
) 730 et 1 707 , •^ vol. iu - 1 u ; du Jo-
nnthas , de Vj4!0salon de Uuclié . et
des Machaoées de Lamotlie , Venise,
17 ji, lll•8^ ; X. une Iraduclioii, en
vers raartel]icu.s , des Amazones dp.
W'''*.dui)oci:a£;e,avcclclcxtc français,
Venise, 1756, in-H'.jcdiùon ornée du
porirait de M"*", du Boccagc et de ce-
lui de la comtesse Itergalii ; XI. on lui
doit de p1u.s uu recueil ÎDtrirs.s^nt,
îulilulé ; Coinpviiimcnti poeùci délie
più ilïustri ritnatrici d'ogni secolo ,
raccoUi da Luiza BergalU . etc. ,
Venise , I7'i6, in-iu, cl un grand
nombre de ces recueils pour des ma-
riages, pour des élections ou promo-
tions à JiffeVcnlcs charges, pour des
prises de vuiic , etc. , qui étaient eu
Î;rand usage de son temps, cl dnis
esquels , quoiqu'elle parût ne faircquc
publier des murceauT de dilT^rcnls
portes, on sait que la plus grande
Êarlic e'iait de sa composition. Xtl.
infm , on trouve beaucoup de ses
«onnets, canzoni ^ et autres poésies
dans plusieurs recueils publier de sou
temps. (j — £.
BERGAM\?CO(J^uN Baptiste),
peintre du lO . siècle, ainsi nomme
de la ville de Ik-rgame , sa patrie.
Après avoir nvu des leçons de Mi-
chel-Ange, il \iut en Espagne avec
son condisciple Bcccrra ( ftry'. ]k-
CEaAA ),sous le rîrgne de Cliarks-
Quint, et {>eignit au [talais de M.idrid,
Sue l'on construisait alors, deux pans
e muraille. On rogardr rel firlisfc
comme un de ceux qui ronirdiucrent
vlwi*» le plus à ualuraiiser en Espagne
I
ItEK
Içpr,' t fier de Mid
drid^daus uii
deux (ils, Grr
ses élèves ; mais iU pni
moins élovo que le &icu ;.
collèrent priiicip.drmcut daus Wi^
grotesque. Scluu (*''•
ou trouve dons Icur^
tout dans les pcintiitr-^ uc i
chapitre de SL-Lauronf. h V\
du goût, de la fcconditc, et
ordonnance. D—
BERGAMINI < Ast-
italien, qui Ut assez de Im . .
1 7". siècle , et dont fc\ rctior
tellement amortie qu'on ite 11
nom dans aucun de ces Di(
où Ton prétend risH'mblcr^
hommes célèbres , n où il
qui sont admis k m'illeur
lui. Il naquit à Vicenre, en lÛA
était instruit dans les Lingut
ncs, les mathcmatlqiirs et
mie. L'cxlrcin
lui inspira d»
il se retira daiu un bien de
qu'il possctlaic dans le \'n
oinsacra son temps et sji
instruire la jrn^es^e et à Uii
11 avait pour intime .imÏHU-aul
son compatriote, nomia<1 Ai
rano; il le pccdii r^'- dtï qu:
deux ans, eu 1744 * ^ ^^
même suixaute-dix-huit. Il
lager sa douleur en coini
ode sur la perte qu'il avait
sa mélancolie ne lit en%ui
menlcr, et Ton attribua j;cii
À oc sentiment sa mort an
qnes mois après. Ou a de
Poésies f impriint^rs avec Gcllesd
iimi Marano , Paduuc, 1 701
Ce petit volume est prcrcflc
l'ace où les deux amis , poft<
furt médiocres , se \ aitLiiri
trnp eux-mêmes , et dcprc*<
R
)\ Jf» lalrnb ccît'birs. Apos-
Ztnti vn tn-ivil avec brancoup
iiuinc rt lie <lo<lain à MiiivUori;
qui iUis.iitnlorsimpîimcr son
\ht Prrfcttn Poesia, y cm-
ucni Tes deux Viccntius. Ils
it 4 Mui atort pQ r un di aloçtic
\ufresio , M.]ntout.' , 1 7 08 ,
porfe n.ipoKMin , Kicolas
prit ta (l«?feosc de Mur.itori
l'e Itllrc nHrf ssi^'f au P, Scbaa-
*4oli, cirrc lo^ulicr. I^ P. Paoli
M rriitr contre VKttfr-aùo
'■. Cette querelle s^amortit
r[ùi cuimne toutes relies de cette
Bergrttniiii lui-miuic panil ne
jlus Buurcnir djos sa vieillesse.
rige;i sc^ poésies, les recopb de
ÎD.ctcu l.ii^raleTuaDUScrit, sans
"i€«i ritJiltoo(|u'ilcnâTaiteomptc
iu£ren]eQt t|iif coinine uiieedilion
yét. lA^gc It'i a%.iit sans doiiie
't Les yeu:i, el sur les dfff^uls de
iiéstes, rt »ur les torts qu'il avait
ans %9 pic&ee. Qui sait même si
fut pas le sentiment de ces torts
rhsprtn de sVlre fait nnc mm-
"'', antjntquela r<^ula-
iMi'iirs, qwr le degoùia dit
H i> qu'on ne peut observer
H^rèt , rVsl que le% deux amis ,
^h , m mourant dans unccx-
^■illesse^ entraîna en i^44>^"
Hi (IflDf U tomlic, c'taicnt deli
BtdI unis en i7oi,et mettaient
pienr«mirauu les attaques et \v%
:»c»,le» boni et les mnuvais sucd'S.
G— t.
tBCANTIN! (jEAîf-PicniuO,
r#*;»ilier, litlrratcnr it,ilic)i au
lurpiit â Venise, le /'^ oe-
il étudia pcnd«inl huit
\ \ lift les jAuiies; de
, lie, il fit ftun cours
civil et canuoiquc , et y fut
m i-rtC; il comraeuçiil
avec succès le barreau ,
DRU ^%
lorsqu'àge'dc vinpt -quatre ans, il clian-
gea loul-à-eoup de vocation , li enlra
clie/Icâ tlie'atiiis, où il fit profes^^ion
le fi janvier 171 1. II?;e livra aW^ à
la pre'dicaliou , et fut îtppelc' â Hume »
quelques années aprîrs, par le père
pc'ncral, pour eierccr Fcraploi de se-
iTPlaire de Tordre. Il y obtint, par
une dispense qui n'avait jamais c!e
accordée dans celle ^uaclc,UI pcnnLs-
sion de confesser Ifs femmes , sii ans
avant le temps prescrit. 11 se livra en-
suite de nouveau à IVloqucnce di- U
chaire» et parcourut les principales
villes d'Italie. Revenu à Venise , en
I •^■xG , il s*v fivadriiniiivcment, et ne
p.irtaçej pfus sou temps qu'eu Ire les
devoirs de sou e'iat cl une élude ap-
profondie des bons auteurs ancicus et
de cetu de sa propre langue. 11 11 avait
guère cultive' jasqu'alorâ que l'clo-
qucnce oratoire; il sVxcrça aussi de-
puis ce temps A l'iii des vers, et il ré-
sulta de ses dillcretilâ travaux dr*s
ouvrages utiles sur la langue, cl des
traductions en vers iwlirus d'ouviagis
latins laul ancicus quVtrangers. Le»
premiers e'crils qu'il publia sout des
iiarangucs , de.< pauc^iiques, des
oraisons funèbres, duul la rcpulalioii
ne lui eût sans duulc pas survécu; il
a donne dans la secouae ej)c>qup , avec
\\n succès jilus durable : T. Il Falco'
niere di Jacopo Au^iSto Tuano , etc.
CulV uccellaXitra a viscfUo di Pie*
tro Arîgiiîio Barcao , etc. , deux
poèmes traduits, 1 un du De re Av^
cipttretrid du prc'sïdeni de Tliutt ,
cl Taulre de \lxeuUcon de Pierre
Angclio B.irgro ou da i^arga, impri-
me» avec le irxtc latiu et accompagnei
de savantes notes, Vcuîsc, 1735/
in-^**. Certain Dictionnain; i/mVtT-
sel, historique^ elcpre'teud que ce
sont les Cxnéç^étiqu€S d'Angelio { qu'il
nomme Angcli ) que Bei^antini lia-
duisit : AngeHo fît nu poëoïc it:tilu[d
346
lîEH
C^nrgeticon, mais il fil aawi un fxeu-
ticon ou jéucuji'wpx { clia^sr atix oi-
Sf>;)ux), Cl) iMlirn Uccellatura avis*
chio. Ce terril unp traduction niripu^c
que «Ile qui fruiiiail un p«K:roc sur
la chassa* atix rhictis et à la béte , par
vu poi-ine itiU^-n »iir la chasse aux
oL-vcaui et à 1j ^lu. 11. Pêlla Fosses-
sione di Carnpa^na , del PadreJa-
copo f'aniero^ rlc, Vinisc, i"^^^,
in-8\ Malhpurcu^cm^nt tcltelradiic-
tiou du Prcpdiujn rusticum du P. Va-
rXnt e>l faite d'dprcs IVdilion de Tou-
ÎOUfit, 170O, le tradurtcnr n*.iy»tnt
p55 connu celle de i^!jo, où le poemc,
qui nVtait d*abord qu'eu dît citante ,
Mt rn seize. UI. Plusieurs autres
poème» traduits dau» \r, ni«me genrt^ ,
et entr*duires V Anii- Lucrèce An car-
dinal de Polignac, Vcroue, lySa,
in-8'',.U'adut'ïiyuquiparulcnconcnr»
rrnre.'iveccel^e du P. Kini. IV. Diffc-
rcnls ouvrages sur la langue toscane,
dont le plus considérable lui avait
toute vingt aus de travail : ce n'était
rien moins qu'un nouveau Diction-
naire, dans lequel l'auteur ajoutait,
aux mots et au% locutions contenus
dans celui de la Crnsca , un grand
nombre d'autres , appu^ro de Tanto-
ritcdeii meilleius écrivains, et descila-
tiuDS de ces auteurs. Le premier vo-
lume parut xoiis ce litre : Délia vol-
f^are clocuzione , Uluxtrnta , am-
pliaUi e facilitataj volume J contf-
nente À, D.^ VenÎM; , i^^o.in-rul.
I^e libraire qui avait commence à
grands frais crtic entrepiise ne put la
soalenir , et la publication se borna à
ce seul rolumr. L'auteur refondit p.ir
la suite tout l'ouvroge^etle réduisît Je
douze volumes à ;^ix ; d annouça cette
rcdnclion par nne csptcc de mospcc-
Xiis intitulé : fdea dopfia ad tutto
éseguila cd'msA in sei lomi che ka
per titolo Dizionario ilnliiUto^e\c.t
Veoise^ IjSS^divbuiliu^csic-^'.i
BER
mûscf prospeetu!! netentJ m libnÉRt'
ni MJdseripteuri , rt rourrage rsH rrs&é
inédit, ainsi qu*UD grand nupibrrdW
tres du même aulr'ir. ri— C
litKOLD.i^i Gu.tT * — - •■«),
troubadour, <le rancri > ée
ce nom, en Catalogne, e .m, •< «-q Wt
vies niaiiuscriies , un bon rbrraiicf;
mais, d'^pièsles ouvu .vt
et 5aliri(|ues qui nom - ihis
de ce pij^Ie , on doit tf\
titre lui est accorde un \
meut, el(p»M ne ,
des qujlites de^ ; '
bravoure^ encore dcvnsîi-oorein
vrai courage i un Uutnnic recvoptti
pour avoir assassine |Mr iraLison
de ses ennemi*. Cet ai(^-*' ■ ■ '
dépouiller de se5 bieu^^ i
roi d'Aragon , le rcn* -
odieux , que . nar se* e*.
potlemeiiLs , il e'i.iirdo,
époux et des pères
plupart de ses piè<'es i
bonnes fortunes ; il fjL
turpitudes avec une iLi
étonne roèrue dans Ic> u-.:,^
treux où il ecrivaiL ïhtta tel «uua
d'obseéuiti-s.on trouve rrpeudantuve
pii;ce qui st'ndjlc dicter par T'csusp^
(|u'il avait pour uu de. s«s
eiiuemis; mais daus c^ttr co
sur la mort du f ~ *; *
mêle des idées rt
turcs (juirappellrnl h
nudiomélans se fout il
Aprê.'i avoir eu beaurutjp d'ave
eu guerre et en amt^ir , Bcrg'
tué par uu simple fantassin, VffB
milieu du 1 5*. siècle. F — \.
15hUGKN(.... VAW), p.
Hrcdi , vers 1(^70, mourut l
l^scamjis avoue n'avnir vu
ses ouvrées , mois il dit ^ cTa
autorités qu'il a CunAultées,^
tist« donnait les pliulirUca t»i
Ou n'en avait iK^iitt yvi «baï
j qui , nvAnt l'igr 3c TÎiigl
fcsi tiicn prîiit et ait.isi Lieu
lui. tt pai)r d'une Ste,-Fa-
printrr, dj*us le genre de
, et qu'on ur di^tingiuit des
ce m^ïli-e que parce qiiVile
mrilteur gudt de de^^iii :
ntJge que ran B ■rg'-n avait
mi ubicuir ; mai> il méiite-
jdsclogrs. si , rir plus, il avait
tigxKTur di» colon» qtii rend
VftLiblcâiiK (le Rembrandt.
B».uGf.W;Uir*ck. ouTliiciry
Oarlttu , fut le meilleur
rien van dcu Velde , et pci-
lui, des pay&apc& avec
_ -Ceptihlrc pasia quelque
Angleterre , aoii il revint
rie. Les pali rie^. dr Dresde
\ac possédeut des tableaux
tpen 't ou ^^ voit trois au
mlëoD; ils sont bien cam|>o-
Lf as^ex bonne couleur, mais
Hi est un peu ntollc. D — t.
m ^Cii\nLLvAuousTE de),
i et bouuiste altcinaiid, ua-
août i'3o4 (cl non i'}\^),
tri - sur - roder , de Jean
rousseur d'uuatûmic ut de
k runivorsitc de cette ville,
eut tait ses premières étu-
père lui rustigna les prio-
I médecine, puis l'cuvoya k
il suivit les leçons de Boer-
\\lhimis. De là il se rendit à
dr augmenter ses connais-
Anatomie. Li réputation de
nt de NkoUi Tatlirii ensuite
Pirg* et, apr^s avoir encore
Iplus eclêbres wnîversitcs de
le, il retourna à Krancforl-
, où il prit le b<>niif't de d<K-
1*^31. l/innre suivante, il
Bune' professeur exiraordi-
en 1708, il oliliiit U chaire
i et de botanique . dcvc-
te par b mort de sou pcrv.
BEn a<7
En i7({î , il «ucceda à Go«licke, danj
celte de thérapeutique et de patholo-
gie, cl il rn remplit les devuirs avec
beaucoup de dislinclioo, ju!>qu*à M
mort, arrivée le 7 octobre 1760. Oa
a donné sou r|u;;e historique dans les
Commentaires de MéUi'cinedc Leip-
tig . vol. IX- Itet geu a publie plusieurs
ouvrages sur la butainque el diverse»
parties de Thistoire iialureJlc. En
l'^i'i- il ût par.iiireune dissiTtatiun
pour démontrer que le système de
Linné ei.til prcïer.ible à la méthode
de Tournefort; mais depuis, il chan-
gea d'idée ; c^ir sa Flore de Franc-
fnrt^ qu'il donna en 17.Î0, est dispo-
sée suivant cette niélbtHle, à laquelle
il fit des changements avantageux,
en fdi^ut disp.^raltrc la prcmièie dî*
vi>ion en arbres et en herbes. En don-
nant li'S cAraciêrcs rlassiqucs el ge'nc*
riques, il y a fait enlrer U coosidcra-
lion des cfamines, qui avait ctc' nc-
gligf-e par Tournefort. Orte Flore
n'était qu\ine nouvelle e'dilion du
fade mecitm de Johreiiiu^, l'un de
ses prcderesscurs dans la chaire de
botanique ; mais les atnelifkradonft
qii'd a biles à la méthode lui apjiar-
tiennent , ainsi que les pre'ceptes é\^*
mentain-s qui la préccdeut , el qui
sont itmartpiables ]uir leur precisioti
cl leur vciiie. I/auteur les regarde
comme sutTisanis pour apprendre la
botanique s^s maître, tjuoique cette
Flore soit peu considérable , ainsi
que ses autres ouvrages sur les plan-
tes, Bergen occupe une place parmi
1rs boLauisles du second ordre. Il a
aussi donne une classification ù.<^ co-
quillages ; des obseiTations sur l'ana-
loinie des grenouilles , ri plusieurs
dissertations ou mémoires suc des
pl.intes et des animatuc. Dans Ions ses
ouvrages^ Btrgrn a donne des preu-
ves d'un esprit pénétrant et observa-
teur } nuis ce »out ceux. qu*d a corn-
34$ BE R
•poses sur ranatuiiiic qui ont le plux
coolribitt h .<a rcpiiUtion. Il a ilunue
un grnnd Tu/iiibro dr dls^criatinns ac»-
àcni\*\nvi »ur rAii.itoiiiii:; [Ltltr ïa »
rtcui'illîr* vi iiiH'rtrVs iJ;m5 la l'ollcc-
lioft lie llii'srsîiujitomifjucs. Sa tli>5*.'i:-
Wiau De ntr%'o irUercvatali , qui pi-
nil III I ?.')!, lui a TntfiiU' iJ»- j;taitJs
éloges ; elle csliTinpIie dcrccluTLlics
iuïerrsMiitc^. OOIc De mt'mJ'rami
œlLilosd, quifuliiDiiniurr-cn ï^iit,
nVst p.is niuin* savîinU'. tNoinuprilc-
l'OUî» de »c5 (rrriis '|U'-' t^ iix fini up snitt
pas •'oinpi is d.iits le tionibn* d»- ^us dis-
firMatioii'i, qui ont rlé rassnnljicts p.ir
Hullri : 1, Icon no%'a x^fnUiculvrum
cerebri , l'iaïKlcrt, 1^54- Il \ donne
UDC figure nouvelle fl plu*» «'X.icit* ilrs
Vftitiiriilcs du <rrvrau. W, Proi^rarti^
ma iiâ fiid mittri? , NiiiTuibrip ,
i^SG, Mi-^**.; 111. Prop^rnmma (le
nenùs ^uihusdam cranii ad novem
pnria ftactrnits non relalis , Franc-
fort , 173s ; IV. ^ft'lfiodut rranii
ossa disiucndi^ et rnitchirvv hum: l'n
Jînajn construchn pt-r figuras lt)^io
incisas UtUtwaHo , 17 Ji , in '4'.;
V. Pentas uhsfri'ntionum nnatomico-
phystohiitctirum ^ »7<3. in-4''.; VI.
Elemunin i.hjsiolnoûe juxîa sclec-
tiora expérimenta, Grnrvr, i'j4i)»
iii-8'*. Cet ouvrage est dans le genre
des Institutes de Itorrhaave , que Tau-
tctir suit piTSïpic d'un lioul à Tautrc;
Vît. ^TUit'imcsexfurimentnliit purs
prima elsecuwia , l-Vantfui't , 1 75S ,
1758,10-8'.; Vin. plusieurs PiV^er-
talioris on Thèses , dans !fs Mémoi-
res de CJcadémie des Ciirintx dt!
la A'nture , H anlrrs odlcttions ;
IX. Pri>f*rarnmn : l/tri sj^stcrtiatum
Tourtteforliftno an f.itmvano pMio-
res partes dvferendœ sint , l'ranc-
forl, iT/i'i, ih-^"*'» Ti»ip/.is, 174'ï.in-
4". X. bifserlatto de Àloidc, Fraiic-
lijr!, 1755, in-4'*'**" trouve, dans Ips
A^'ora */c(. aciid. nai. cttriosor., t II,
QRn
un siippVra-
litre lie ;
.y/oirfw.xi.
horiii^ acui* . . •"•
ptectiiur, FiuMofort, 1 '■
Fkira Fraticofurlann , »».,. ri4i»r-
fort, itJo, m-8".j Mil. CJai^tt
cortchv liorum , '^
iii-4 ..Vdiiiiuuav
à U tnemciic Je vc s.iv:.n( , Jiu;u le
iiuu] (le (icrgena; mai» Liiitie nr fl
pas adopte. D-^l^— ^
DE ). cliancelicr de ta coui <'
était nef en i*i^O> <^i'^ ^•^ i
d*Otn>};olliic. Il pmft-ssa d'^b<>td
rtii^ititiir à runiversilc' dX'}>Ml. KubI,
enttc ensuite au deparUimnt dr U
rhancelletic , il drvtut surcrA>iTnaeiil
cuiiseiller , secrétaire d'etAt r t iIuikt»
lierdeiacuui'. On lui il< ' '
de uuUose et le liln-
i(m)(), &a c.ipiicilé ncuxinut.' U Ll
nomnirr andias-i.ideur h \^ coxtr d«
RiiSNir. Il mourut eu nu-
lieu iU't, U\UMiix d'uue '
l.inte cl souvent difficile , il . 1
iitlèlc .lux lettres, rultivam
la poésie latine. On a de lui ; 1. Pt
mata et EpigrammtUa , tôi^SiU»
Ccnto sahricus in hodifrnt^s motm
septcntrionLi , 1700. Ce d
vrage était dirige contre 1
dc^ puiMaiiCCs i\tii tar:
les Ml dv 1.1 guerre, <
profiter de la praudi
prince paur accablei •
BKRGKR ( JEAiv-HEnnt o£ ), »-
vani jorisronsntte, né à Géra W fj
jauvicr 1657 , lit srs cliidw à Uatlr,
Leip^ij; et Jéui , fut professeur de
droit à Witteiibcrg, et cgiuciller i
Dresde. En 1715, Charles VI l'jp*
|tela il Vicune eu (pialite de coit&ru-
1er aulitpie dVrapitv. et d y louurat
lo jS uovcfflbcc 1733» U rxcdlaïC
uriil,
Jl tM
BER
is le druit citfDÎnrl et dans
« :sfs iiouiLnux oiiviaRfS
rehtréimpriuif's; 1rs priii-
il : I, Eleita jtroccsstts
processorii , provocatorii
jonialis , FiCipzig , i ^o5 ,
EUcta disceptationuinfo-
jS meilleure édiliuD de cet
est celle que Tli. Ray nie
5e en 1708, 3 vol. in-4''. ;
ijurispnidtmtiip criftUna-
\ , I -joG , in-4". ; 1 V, Bes-
7mm jure , 1 708 , in-fol. ;
imiajurisy i-jâi ,ii)-rol.,
ger Iitssa ti-ois (iis, Cliristo-
, Fréderic-Louis vi Jcan-
(ui se sont distingues dans
irrièrc. G — t.
!R{jEAlf*Gi;iLLAUH£ DE),
»i Henri , profi-sseur d'clo-
iViltcnbnp , coHStiller au-
ecteurdcS;ixe, Auj;ustp If,
(gn^, iL.>:t eu !7:'5i.Ona
^and lionJjio ai: uis.<orti-
CftSAlltOS, Hoiit l.'t |.i4l]>.;rt
• des points d'iMstoi*"' < : do
anciftinc : — VisserL sex
^Wiltenbei-R, lO*/), iu;^8,
De anîffptfl voëfamm sa-
0()(),iii-4 ■ — ^-^ rirt^ilio
7r.5.iD-4'*. — l)h:crl.U^t
l"?©
, 1708, in-4". —
I Longini selvcta , 1 7 ri ,
De mysteriîs Cereris et
naS , in* 4". — De Tra-
OfitimOt 17:15, in-4". —
•« vetenim, 17'iJ,
.,ctc. i\ T.
iR ( jEAIf-GoDErROI DE ),
lemand . au(n- Irrie de J< an
iHalleu $n\c, le i 1 norem-
11 étudia .successivement à
fîirt y fut reçu docteur à
JÂ'Xy et soutint alors avec
loc ObkitDe c\ylo. Apres
yagcs aux nnivcrMlcs de
de Fiance et dlUtlic , il alla
BKR s49
àWiltenberp, où i! fut professeur,
et (iù i! inounit le 3 ocl. 1756.0a
lui doit une assez bonne physiolog^io
sous ce titre : Physiologia medi-
ca , swe de naturd humand liber
W/jart//iM , Wilienberg , 1701, in-
4".; Francfort, 1757, in-4'. , avec
addition d'une histoire succincte de
Fanatomie par Frc'diTÎc • Cluiatîan
Gregot. Ou a encore de lui : Dû
thermis Caroîinis commentatio, qud
omnium orîgo fontium calidorum ^
itemque acidorum , ex ft^'rite os-
iendiiur^ Wilienberg, 1709, in-4''.;
en allemai'.d, à Dresde, en f^oçiy
in -8°. ; 1 7 » i , in-4". — La faculté de
Palis s'honore aussi de deux médecins
de ce nom : Berger (Marc-CJaude)»
de Paris, reçu docteur en iGfk), cltt
doyen en i6i)2, continué jusqu'cB
^ècfyy nomme censeur eu i(M)6,et
mort en 1702 ; Berger (Claude),
son fils, qui, reçu bachelier ca
1 G()8 , soutint une thèse sur l'usage
du tabac, fut successivement c'icve
de Tuurnefort et de lioniberj; ;
fut reçu docteur en 1700, succéda
à la confiance qu'avait obtenue S4ia
père, en 1709, fut nommé profes-
seur de chimie au collège de France ,
eu remplacement de Fagon son pa-
rent et sou ami, et mourut prémalu-
rc'ment eu 17 1 2. Fontenellc a ttit sod
c'Ioge. C. et A.
BERGER (Théodore), mofes-
seur de droit et d'histoire à Goboui^ ,
ne en ]683 h Unterlautern , fit ses
études à Halle , accompagna plusieurs
jeunes gentilshommes dans leurs
voyages, et mourut le ao novembre
ï 773. Sa grande histoire universelle,
intitulée : Histoire urûyerselle syn-
chronisiique des principaux états de
l'Europe y depuis la création du
monde jusqu'à nos jours, Cobourg,
1739, in-fol. (en allemand), est un
ouvrage estimé, qui a vu cinq édi-
ïSo 13 ER
tîons, el a été contintMf w Wolf^.ing
Jï^rr, nrofrsscMir à Alloorf, Cultouig ,
i-fti , in-fol. On a de Berger plu-
sieurs rli«^ortalion5. G— T,
BKIUiKR{JEjiiT-Goorrnoi Kmma-
j<tm. },tlico)ogirndi>!inp»ie, neàfïitli-
landdans 1» h^iilc linsace. Irj^jiiillct
ï'jjS, mr, iU jn mai i Bo5. ScM^riK,
toiis en alloraand, s<>ut tTnun|ualj]t'S
par la purt'U* dr sa mor.ile et la li-
terie de hfS opinions. Les prîriripanx
ftout : 1. Histoire de la philosophie
iUs religions y nu Tahleaii hisU'ri-
qiif ths opinions et dé la doctrine
(t€J philosophes les plus célèbres
sur Dieu et la Heliç^ion^ Berlin,
i8oo, in-6".; II. Introduction pra-
tique mi Nouveau- Testament , a
vol. in-S',, Leiprif;, i';<)8-ç)9; ÏH.
Essai d'tme introduction morale
au Nom'eau - Testament pour les
professeurs et les chrétiens qui ré-
fléchissent, 4 pallies, Lemgo, i ^ï)^-
i8o!, in-B°. G— T.
BEKGERAC ( SiviNreif Ctrano
DE),ncTrr8 i()'lo,auch3lraiidc Hct-
gcrar cil Pcrigord , après d assez nwu-
Yai^rs etiides fiilcs che» nn pauvre
pr^re de oamp.'ïpnp , vint à Pafis, et
A*y livra loul rnlirr à l.i dchaiiclic. Il
cnlra enMiito comuie radeld.ins le re-
gimcn(desGardcs,r(sVfitï]nrgrandc
irputatioo de Imvotirc ; il s<TVijit de
scL'und â tous veux qui avaient des
duels y s.in& comptf r (ju^d se luttait
souvent pour Bon propre compte; il ne
se pasMit \in^ âr jour f]u il n'eût fpiel-
qwc afTiiro pRrcilïi*: quitMn<jii<* s'arH!-
lail à cunsidi'irr son Ue/, qui élAit
cli-anj;rturnt diflonne, cl.iil fnrd'èlrr
provnqtir. Ou ijrnhtc qn'une fîris il
tua , hlc^SJ 011 mit en fuitr .i lui snil ,
«ent bommrs qui .iTairnt ariarpuf un
de se* anji», Avuif en querelle .ivec le
eomAli<'n MoniflMicy . il lui défendit
de parahie sur Ir tlu-Alrc : « Je l'inlcr*
a ms pour un inuis , lui di(-i). » Moiit-
BF.n
flnirr n*«n ajani tenu nnviplr , il td
cria au milieu du parlTre de «r retirrr,
s'il ne. vouliiii être assomma , et ù faïliil
que t'^^rleur se retirât. Il diiaU dett
niémc Moulflenry : a A ram^» qnf pf
V coquin est si grosquVai t..
î» Liîionnn tout entier en m- , - i'.^«
» (Mt le (ter. * Apnt itçu deni btl^|
sures graves à la guerre, il niûlli^ï^
servie* et se mît à cultiver K
J.iloiix de son indepeiiïLince , *» ■ •■-
des offres avauLif^euscs que lui (iinÉ
le niarccliAÎ dc(iJ>sion , et cepcndiot
finit par k'atlacliei au duc d*Âq«jvtt.
Il muiinit CD i65S,à ti ' Jti*,
df*s suites d'un coup qn'i -.ai
h ta tète. Il fut SOM|>çonite iriuipuili^,
el ce sou{»çi>u n'avait j»ful*étfc |Mi«
d'aMife foiirtemrnf que sa IragêcW
à\4^rippif*e. A la vérité, d y ades pas-
sages d'une exressi\e hardic^^e, inau
iU sont dans ta bouche d'un sc«ln*r,
diins celte de «Séjao. Mts voici un qui
donnera nue \àét du lalcsil poàii]M
de Bergerac :
fi K / * n V ft.
|J« pea d'encciu brftU rajiMie bien Am
Té ica Ti t7«.
Qui Icftcrswt...-.
sJiiA<<ir«.
C»iTir*ti* ri'- ai lu Sh a.'
Ot aiMniirlu ««nsdca '
Oi (ltcM> Aiitf rboremc ^ ' _ . .
f«tt IblOIID*.
IV( |iIm* l<iwf« ^uu <*« Vutlra^po* I
Va, «j,T«naitt«*. v*' ^* «tûmI, <
T riir»i I vs.
M«U, tMa*«Jiél«U|W(Bt« c'IMi
Un jmir qu'on jouait .4grîfifwté, èe
bonnes gens, provenais quil y «faH|
des endroits d. ingèrent 'mit
tons ^Ktssor sans s'en a|
au inornent où S<^D, det:idt: à luUift-
Irr TilMTe, dit : ■ Frappons, Vnîlfc
» Khosiic , w ils s' écrièrent ; « àbî
» le nirehiintl ah ! l'atbiïe! cou
» il paik du Saim-Siccctncm! •
jùuc eut lifsticoiip d« rar-
l^ prcmic rr cumpuic qui snit
en pru&e, cl uù un pjy^an purle
I- É,r r^-parwo, nouiuu'Gjrciiu,
I ■ ' "i *jU(' Moliéir aiuis surla
. i-i -Mîid htjdiroi' a prU beau-
'' ; il lui a |irb»
ui's des Four-
j (i<.-.Si*iy.'j/:,U' l:uuledelJ^Alc^e
'. Icrthit ÙH rnsuilr à (f<<ron(c
cmc.rliil'oii tuur qn'on liiiiijoite.
Liiwiitr irprtiiiun ti** tftt*itllail-U
daiis ctiiU maudiic f,aUre? t-st
li Ij |)ur*d*' Krrj:(T.iC. Fonlc-
* >t% Mondai , VulUire d»ns
'^iu , rt .Swi A ilans les f^oja-
tilUver^ 5C .sont Apprtipiiés
idccs du ^'o^age dans la
t tt di: ï Histoire comique des
■ et empira du Soleil, A travcis
■ les airu\aç.iDcc^ duui ces oit-
pli SOOl pleins, ou voit f\nA une
[Rrjti'fD &itij;iilière l'.iutnn ju^Dait
Hir4*piir|;iii( dcft|>iinctpfs
> ^. l'ioilcon n'eUitt prts ùnrn
E]u- f^itiior , ou du moiii<î s.ids
r i:>i(*if piiiii Itil ; il 4 dit :
F
»4 cl i
ouvrag"*, inipiiurû k Paris en
7;ÀAmihrJam, PirisTrevout.
Q, l vol. îii-irï, l'oot «lé, pour U
utTt fois, à Pjriâ, 17^1 , 5 tuI.
'ElîGÏIE rîîfvht .cotnlc Dfc), j;c'-
idrs truiipiM sp.i^i)ritfs,puili-;su
|•lu^ itlu5lri-« CimiJrâ de Li
Il M-ivii coiitiT les tlolUii-
la U ciinNtcriMtMHi d'ins la
ru 1^14. Kc rendit inaiii-c de
, de Clévr* , et , pour»ui-
»uocf5y lit M juiittiou avec
1, devant Brvd;). ^nrt'âbprt^e
ipUcCfle couiledc n^'i^hedrih
lai» rn plusieurs rcnrontrc«.
^*Taia Boi» - le ' Dtic ^ eu
DEU n^
1^19 . et mccont* lit du gnuvf mrmenr
e5[wiçnoU il ^ett^ua son ron>mnnde-
mt-ni , apir» avoir fidèlement servi
rhspj{;iie pendnnt un ^rand nombro
d'années, q.iuirjuM fût al ië du prinec
d'Oraiîge, S'ctant relire à Licite, on
crut qu'il avait concerté sa rplrailearec
ce prince, qui clierch.^ a l'attirer dan»
son parii. La défnticui d'un |x-T5on-
nage »i impoilant .lUrma la cour dl
Bru\ellei,ei l'archiduchesse, craignaol
qti'un exemple si dangereux ne fnt
imité par la noblesse mécontente , in-
YÏla le comte de Bcrghe il revenir dans
le |>ays , lui promettant de rtparrr
toutes les injuslie^^s donl il se plaignait ;
mais ce iieigncur avant résisté à tuiires
ces insUnces, la cour de Bruxfltlcs le
déclara traître à la patrie , et le con-
damna â perdre ta tcte sur un écha-
faud. U se retir-i auprès du prince d't^
range, auquel il fut utile par ses con-
seils , et rouurut tn Hollande, B— 1
BEUGIIE. La médecine couseï
le suuveuir de deux médecine fl.i-
m.inds de ce nom : Bergue^ou Mo^-
TAnvs( Robert van dm), ne au \tV\
sii;clc « à Dixmudc, auteur de rouvn:ij',c
intiliilé : Uiœteina , sii'e saliibris
x*ictus ratio i accessit nittritio faetih
in uturo matris^ l«ouvain , i'>"7*
i(ï4oï iu-m. — pEncnc îThom.is
van dcn), son fils, né à I>ixint»de,
en iGi5 , qui prati<|nn la médrrînt* k
llruges , et est autrur de TuiiTrage
suivant : QuaUttts f.oimoâra , «iVtf
p€ntis Bnt'f^:ina anm itMJCi; opttsfutc
prwsi'rtù fffsttf anni tUinjcai-ernid *^t
ciwaïuin utUisiinutm ^ Bïugi^ Flon-
drorum , 1 fitip. in- 4"- ^ ^^^ ''C le ra|>-
l^elons que priir consci vrr répfujîtc de
celle inaJudie pe^tilenlielle qiiîaJUigca
BniRes en i(5<ï(i. C. et A.
BERGflEM (Nicoi,A5), naquit k
Harlem, rn iïia4- " '■^-'Ç*** ^^* P'*'
micrvs leçunndr ntinturvde&on (mtc,
Pierre van fJacrlcmi artiste
%^% BEK
cre; H passa CTisinU; sons drs mattrcs
ploK Iwihilr-s, eulrr autrrs von Goy«n
ri Wcninx. Ou rapporte qu'un jour,
poursuivi par 5od ptrc, il se rcftiç;i3
aans l'atclicrdc van Goven , ((iii L-icba
de lo gar,inlir, en ci-ùint, Berg-hem,
c «l-îi-<iirc , caciitz-le^ ft que ce fut
Toripucdu uoiiroaunomqnilui resta.
I,c* hnirruscs dispositions do Bcrç-
hcm pour b peinture 5e devrlnppè-
rcDt rapidemput, et il acquit de hurnie
liciire une grande réputation. I/amnitr
d« son art cl rcmpreâscmrnC du pubbc
à rccberchcr ses ouvrages le rcnoaicut
très-assidu au travail; in,7is celte assi-
duité fut encore .-iugmentt-c par l'ava-
rice de 5a fcuimc : aussi iuet;baDte que
son tuai i uLiit doux , elle le dominait
AU point de le retenir cliez lui du ma-
lin au soir, de ne lui permettre aucun
Dioiuent de repos, cl de s'emparer de
tout Tardent qu'il gagnait; lo{;ffc au-
dessous lie son atelier , elle IVxciiaii à
tiav.iiilcr en frappant d*un h^loii au
planclier, lorsqu'elle ne IViitendail ni
chanter , ni agir. Bcr^hcm se consolait
de CCS persécutions en reprenant .ses
pinceaux : son seul pUbir cLiit de
peindre; eu e're', il se mettait â Ton*
vra|;e dès quatre heures du inatiD , et
ne le quittait que le soir. Unr fiirililé
exircme lui rendait le tnivail tonioura
agréable, et cVsl en r.h;iuLiut qu'il
composait d*ordin.iire et qu'il o^t'cu-
lait.scs tableaux. Il n'éprouvait d'autre
contrariété' que celle de ne pouvoir
librcmcut «alisfiirc son t^oiii jiour les
esLimpcs. (.e (;oûi loujible . pnÎM|u*il
tenait a sou .iri.rub'iïirttit d'caiprun-
lerde r.ir;;ent de ses élèves, qu'il ne
leur rcunbtttir&ail qu'en tromp.'int sa
femme sur le jinHluit dr ses tableaux.
Il parvint de cette manière à se former
nue riche eulliïctiou qui fut chèrement
vendue après 5a mort. I^e^ ouvra[;cs
de CCI artii^te sont aus»i nombreux
quMlimds; Uï font l'uracmcnt des
plus b<Jlc5 paieries , r( ils ont m» •»•
ractèrrtV r' r - V - • -
failrec"!
leur cbatiin; di:>[iJt<-'Ul i
paiement d'une tonrli*
(acilc, d*uu coIuHa soi
rompuàitions à la foi*s
iugênicusus. Berphem ,
presque de son atelier, '^
coup la iiatuif; lonp-teiups rrlir»
rh;lteaii de Hcuthem , il juuissatl a
heure de l aspect de la caui pa^p . ImiK
vait à sou f;rcf des modèles p.irrai
li-oupeaux du TOisinage , et n avait
conleiiiplcr les groupes cl Ic^ \
vill.ij;cois pour obtenir Ir ■
scènes les pb« iulcrcssanlcs ; oJiwi
rcussil-il à peindre également bien l«
pa^snpî, lo4 animaux cl les ûgnrci;
et, si quelques peintres ont traita ees
partiea iwleraent avec phi« d^ pcHW*
lion . aucun n'a ku les rcuiiir avec ptof
de goili et de variele. La critique Jè-
\ ère pourrait quelquefiti» lui fiire OB
reproche de sa trop j^r.indr faciltté;
déisirer plus de na'ivctif cl moiu5 d ^rt
dms ses imiialions de lu nature; on
dosniu plus étudie, plus conxrt dans
ses figures d'anioiauxj enfin , itnr cou-
leur plus vraie sans cesser dVtrc ricli*
et vigoureuse, et dont rcVlat or nui»
jamais a Tharmonie ; maif tes l^r»
defjuts de cet artiste 9ont r^ichdâ
|Mrdesi brillantes qualités, qu'on ft'ao
coidcra toujoiu-s à le ranger pamu Vtt
|Mysagistes les plus célèbres. Il mou*
rut i Harlem, eu !(>85, âg^ de cla-
quante-neuf ans. Carie Dojarlin eC
Glaulier furent ses clèvc*. liergheioa
[^rave h l'eiu forte des études d'aor-
main dessinées d'api-cs nature; IVspril
et 1.1 finesse de leur éxecution les ren-
dent précieuse* aux yeux dr^ rnnnai^
Âcurs. On voit au Mus<*c Napolcon
neuf tableaux de ce maître ; les plv
remai-quablcs sont un craod payuce
entrecoupe de mas»c» d'arbres et cU
ftER
s ; wir Tur rJrs Côtes de Ntëë;
^'mifrCyinimanx. tlans hs nti-
Ju CQÏiséttfCi un Abreuvoir.
V— T.
I .' GtRAHD yak), ine-
oi ,L..:, mort Ir I *> ieplcra-
(583, auteur dtf qucltjucs «lu-
c% uù hrille un assez bon esprit
Wurrfiilion , ri *iont voici les ti-
I. De pciùi prtrstrx'athne ,
« ' . Dtr herhd ponuceâ ,
ird; II. Ife pncserva-
r rt ihtatione morbi artîntla-
W caicult. Itheliui . ihiil. , 1 584 »
; IlL Hr conudtalitmibus me-
et mtih'fificH fcbrium cura'
fiivu*; iiem d< âolorepaùs^ Anvers,
i580.in-K-, Cet A.
BEBOlEll ( Nicolas ), naquit à
ou ^ le 1". mars i5<i7 , et non
i557,tfûmtn* l'ont dit B.iylc, Mo-
Nici-ruu. Aprts avoir achève
■» a Tunivcrsiledr *:eltc \illc,
ir des enCjiils du L'omic
.:j)lct , grand-lK'iiily de
VrvuMiidoi», qui lui Irmoigna tou-
îuun SI reconnaissance des soins
quM U'ia A^iïil donofji. Il »c fit en-
•Milr m*vyir avœat. fut nomme pro-
|ri»«car eu droit, puid syndic de l.i
^iU«« pbcc dans l.iqiicllc il fut con*
tifltaè pendant pluMcnrs clcctious. Ses
la!»" ■ '• • * qualités personnelle» le
! .
U • .uiU *'lMrî;c.iiil de leurs inlé-
j l'j ris. Dans kn diffrreiits'ic'jmirs
V fil . il fut l'occ^siuii de se Ucr
e rtrwlir amiltc avec Dupuy et
r: :! ^ut nuwi menlrr l'cstinic
1 prendrnt de licllièvre.,
htinir le brevet d'hiUû-
«libey rt une penviun de deux
« «M». Berpier rl«it flilc pas«4*r
rttpie Innps » <jri(;nvD • iMaiv>n de
cip gnc de cet dluslrc oui^sliat,
de te» cotieitoyens, t|ut
t.rpni une pre*ivrde leur cou-
orHTO II y fut saisi d*uDe fièvre qtii W
cnihfiii^iî nu tntnhiau, le iS aoiH
i(ï*i!^ . • -, année. Le picsî-
ent d< i lionorj ^^ mémoire
d*une epitaphc que Ton trouve tn
lèii' des dcnx prinripaus ouvriçn
dr Bcrjicr. Le nom de Nîcol.is Rrr-
girr est parliculièrement connn dë«
f.iviiuls p^r son iiiitoirv des grands
Chemins de l'Empire romain : il Kcn-
trcprit , eucour.igr' par son ami Pci-
rcsc, qui lui fourmi même plusieiir»
pièces nécessaire» h son tiav-nil. 11
parut pour h première fois en i(ia^,
gr. in-4''- Cet ouvrage fut {;cne*rale-
inent estime et reclienlic; mais iHm
derenu rare, Jean Léonard , libraire-
imprimeur de BruieUeîi, en donna une
édition sur un eiempbire corri'*ê
par Tauieut, et la publia à Bmxelïes,
1^8, a vol, 10-4"., à laquelle il
joignit la Carte itinéraire de Ptruïm-
grr, réduite par Geory^es HorDÎus,
et qui marque les dislanees dt5 villrt
et places de l'empire romain. Crtîe
édition fut bienlot suivie d'une troi-
sième plus ample, Bniielles , i756,
u vol. in-4''. Toutes dcu\ sont égal<r-
menirecherrlu'p.'i, quoîquela prrmipre
soit plus belle et raietix impiimi-c.Cet
ouvrage, nécessaire à toutes les per-
sonnes qui font une étude sérieux de
l'histoire romaine, renferme ane foule
de choses curieuses , mais disjtosées
avec trop peu de soin et de méïhod*;
ces défauts , et celui dr diflU^ion qu'on
lui a rq)roehc dans ces drmiex*
ïemps , sont cenx tlu siècle où iViivait
Berj^iiT. Il a été traduit en l;t(in par
Henri Chrétien Henninius , prolésseur
à ruuivervité de Dui^^H»u^J; , qiiî f a.
Ëiit de savantes note*;. On y a joint les
iTOwrqncs de \'a\\W Dubos, OtTe Ira-
duetiori a été insérée d;ins le Iwm. S.
des Àntitpiitès de liiipviiis; mats il
est fans que le livre de Ber^îrr ait
été traduit co Latin et en îLiiii n par
le Pire B^^nolt lUccliini , conuac
ffa avance fUylr. Ce qui peut l'jvuir
imiuil m crmir , c'est qiu* W F. Bae-
diitii iiTiiit câecUvnainl irjvaUlé a
un ouvrage iiitiliilf De ^ûLs anti"
ifuorum roTJumnrum pf.r Italiam ,
et qui, s'il «Al cte .ifhevp , «urAÎl
Su ^r\ir â éïJaiicir pluMoui^ cn-
roils du livre de Brr^ïcr, dont il
«luit ctrc bÎL'U disûiipic. BcTi;tcr avait
beaucoup Iravaillp à l'iiiscoire iÏp sa
pAtric; inn'is il lu-ut pas le lempb de
trrruiiicr son ouvrigp. Lt- picsidcnt
de BHlJëvre et Cbjrles Dulys , avo-
cat-goucVifl de tacitur tic5 aides, dépo-
sitaire de bou m^niisri'il, et intime
auii de l'auteur^ avaient tïi'ipos*? André'
D'ichcsnr à l'arliever; déjà rhùt«*l-<k'-
villc de Reims lui avait ouvert ses
archives ; nui.s K" chapitre ayant rc-
fnsé à Ducbt-âne l'entrée de suu rartu-
laire, Pouvrjge fut ahanduune, et la
ville de Reims fut privée d'une histoire
civile eVrite sur nu plan étendu, qui
Jl'a e'tc qu'imparfaitement remplai'ée
par celles qui ont ctd dounecï> de-
puis. Jean Bergier , fiU de l'auteur ,
ne voulant pas que Foii^Tage de sou
père fûtcnlîtïrement perdu, publia les
lîeuï livres qui euii-nt achevés, avec les
sommaire* des quatorze autres Hvres,
qui donnent une idée du plan vaste
ae Bei-gier, et les fit imprimer sou»
Je litre de Dessein de tlliiiohe de
Beitns, Keims, i65'j,in-4"'<^*» a en-
çorede Bergier:!. unuuvi:*j;ep«urom-
mun , intitule : Le Point du Jour, uu
Traité* dtt Commencetnenl UfiJottn
et de Vendrait où il est établi sur la
terre . R^inis, 1O19, in-i J. La pn*-
mièrc «ditiuu est de Paris , itii -j, in-
8'. , !^uâ le litre \ï J rchcmerun ^ ou
Traité,»,.* I*e but de l'auteur est de
prouver Tiinpoitauce (ïe déterminer
un point sur la terre oii commenci-
rail le jour civil , afin d'éviter toute
coiite&lati<JU tur le inoiaeut de la cc-
IffbtJtiOTi des fé«cs dans
tholique. II. Le Bctttfi
ris, 16 o,in3'.,Reim<j
4"., auj^uien!*'. CeMf
dcvt^^.^ • I iTijrnrti<>r
I^iu^ XÎM
et'jli'nirdi
du sicieduuiê(!ieiuii
SaU.. m l.ti JVoti
/tixtiTiffUe de France^xn 1
un »nisi.i^r uilitule : Pi
de lu France^ Piris , 11
ai aucune couiut^tance
sits lattties et françju
dans plusieurs rocu«iU ,
dans celui de plusieurs
puut les statues de Cba
UPucplled\)rléan'i, do
les Uuiys, Paris » i^-iH,*!
ne jtent pas dire qu'il eul
pour ia pot'sic, B^Tprr
core, en i6i'i , utie
Albert, sur l'invilalion
Albert d'Autriche; inaU
3ue le prince recom
uu d'une chaîne d'or , i:
imprimé, uon plii« que
peu d'importance que ^es
eouser\ent en nuiuntcri
le portrdit de Irur aiitra
qu'il était âge de ciiiqitai
RERGlER(NicoLA».
né À tlaniay en Uf^rr-uu
ctinhrr 1 - iH, curt^ de FI
fM-tii \il!age de Fr.itn.heJ
îesseur en théologie, ix |
cipal du colir*gr dr* YhH
nuine de lé^lisr de Pari
sfur du roi ^ fut un dH
les plus rcdootal^lf's de U
moilerne. 11 &e fit d'à
p.ir des disCOUiS sur d»
d'érudition, cuui'onne.f
de Besait^un : ses Elé.
tifs des Lançâtes , dét
la comparaison tUs
ffi'ifc celhs du grec , du /«-
fraut^nii , Paris , 1 76.^ ,
cUmiirriil xa rr|nLt;itioa ;
ciiMÛtc yOripne des Dicttx
ùsme et U sens des FttbUs
:, par une explication sut-
Poésies d'Hésiode^ Paris,
Toi. in-li. Cet ouvrage fut
riiti des suivants. &i iiiidiic-
Wsiode est fort e^tinire, et
de pt'r«oniif« U |}refcreni
celles qui out p:iru dt'pui%.
ptiiir b ri?li};ioa , alors alU-
toulrs parts , le détermina à
îr M^ t;tlrnt5 S h di-fcridie ; il
rc fu 1^68, Paris, hi-ix, la
ïe dei Frenvcs dit ChrisUa-
*. Ot oiivraRC est pr.rlltulicrc-
diiTgé r.unlre VExnmen cri-
ti .4poiogiiU'S de Itt Religion
ne , Uuswmciit .ittnbuc h
>1 ; U est écrit aycc bcaiironp
et de uod^ritiun; T^iu-
muiUre trca habile li>\;iacn,
le liunt , on c>t surpris
presque constimmcDl b.ibile'
ince duigiice de U capilaîc,
i3J^ ccprndaiit m bien luiiles
urc«5 de la langue et toutes
he* de Taii d'ecriie, Ctl ou-
relui de Bergier qui a trouve
'advcrwires el le pins de par-
un eu (jt troLi cditionx daus la
inée, et il fut traduit eu ila-
espaguol. Voltaire i-cpondit
fr»gc par li's Conseils raison-
iCtC, brochure «écrite avec osbrz
*enictil , mais où Ion trouve
raisons que de plaisanteries.
re|)oiidil ^ *tOD tour aux Con-
raitonnaùles ; inaîs r*c<it la seu'c
M ftoil deweiidu d.ms In lire
•dvrruirc^. Un liomme,di-
\p ceiirljre d.ms ces derniers
Ân4cliar>iis Qoots. opposa à
de H/»rj;icr, ta (lerûlude des
du âlahométisme. A cette
époque , le clergé de Fr.uioe accorda
à Bri^r une pension de 3000 liv. ,
et on lui oBVit des lioncffjces; mais il
ne voulut .trccpter qu'un cauunicat h.
Notre- Dame de Paris ,ticerut/o^lj;ré
lut que , dans la suite, il devint con-
fesseur de Mt-SiLiraes, tantes de Louis
X\l. Ennemi de toute espèce d'iutri-
pies » uaturellfinent modeste et simple,
sou cuactcre lui iiis^it aimer m re-
traite; et k Paris, il vécut, oonime
dans sa province, au mllKU de ses
livres. |1 publia successivement : \.Je
Déisme réfuté par lui-même, Paris,
17O5, i7t>t>j i7(>8, 'Ji vol, in-ia:
cVst Tcxamen des principes reli-
gieux de J.-.I. Huusseau. U. ^^pUo-
gie de la Helipon chrélieTuie contre
l'auteur du Christianisme dévoilé
( le l«arou d'iiolbarh j, Paris, 17(19,
a volumes iu-ia; ]ll> Examen
du matérialisme ^ ou Réfutation du
Sjsliùne du la nature , Pai is , 1 7 7 1 »
a vol. in-ri; IV. Traité historique
et dogmatique de la vraie Religion ,
avec la ReJ'uttuion des erreurs nui
lui ont été opposées datxs les diffé»
reiUs siècles , VatIs y i'jSot I'aVoI.
ÎQ-i'j. L'auteur a refondu dans cet
ouTrage ceux qu'd avait preccdeui'
ment publics courre les inciedules. V.
Discours surle Mariage des Protes-
tants j i7H7,in-S'.;Vl. OfriervrtfiofU
sur le Divorce , Pans, 1790, iii-8*.
de 7a pages, réimprime à [tcsançon
dans la même année, Ber^ier esi eo*
cure auteur du Dictionnaire ihéolo-
giffUCj faisant partie de 'CEncyclopé-
die méthodique , 5 vnl. in-4 -, lei'n-
prirac i^ \\%t, 1789, 8 vol. in-8%
M. Barbier lui attribue les Ptincipeg\
de Métaphysique^ imprimes dans U
Cours d'étude à l'usage de l'Ècola^
militaire. On remarque dans tous lefi
ouvrages de Dernier une p'ande logi-
que, de Tordre, de la nrltele ^x\h Ici
idées ^ i^ubiiue son stjde »oit ua peu
a56
BEU
diffus, n est mort à Paris le 9 avril 17^7, în-8
i^r)oj ti ctnit nicrabrc de l'ijcatlcraic
de Ccunçou, tl associé Af. ccltr ilcs
inbcri])tiuMS et bcllrs-IcKrcs. — UtB-
ciER (Antoiw), n^cu Fninrhc-CouiW,
rn 1^04, a Iraclnit dti latin ^ de M.
Gcoft'rov, en fr.iiic.iis, Itf Traita de
la matière métlicale , Paris , 1 "43.
VV— s.
BF.UGICS (Jeati-Henïïi-Louis),
ai?.'»Ltasplic,on Ï71S. raorli'u 1781.
On lui doit, m allemand : 1. Camcra-
listrn Biblivthtk , rVsl-à-cî iic la Uiblio-
thèque des administrateurs , rni Ca-
Udof^te complet des lii^res . dîsser-
tations , ftr., ffui traitent de l'écono-
mie politique , de la police , des
finances et de l'administration ,
ainsi que de la jurisprudence qui
sy rapporte , N iircinljcrR , 1 7l)5 ,
in-8". ; il. Magasin de police et
d'adinimstralionf par ordre alpha-
^rttV/He,Frflncforl-sur-l(>Moin, 1 767.
1775, H vol. iit-i'.j 111. JVoui'eau
Maorasin de police y cic, L('i|Tiin; ,
1775-Ho, 0 vol, in-4".; IV. Coitec-
tion des principales lois allemandes »
relatives à la police et à l'adminis-
tration^ 4 ^*''m Francfort, 1780-81.
Ot ouvrage a ctc rontinue par M.
Beckmanii , pi-ofisscur à GoMiupup.
G— T.
BFKGIUS ( Pierre- JowAs), mé-
decin tt jirofossnir d'Iiisloirc iialii-
rcllo .1 .Stockholm, mcinbrc de l'acj-
dcmic des scirncctt tic edie ville, mort
en 1701 , c«it connu vnr plusieurs
bons écrits. Ay.iiT reçu de Gmbh, di-
recteur ik* l;i t triijiagîiie des liidcsdc
Siiffle, uu lu'ibirr couftîdérabic de
pinntrs du Cap de Bonne-Esperance ,
qui .avaient ctc rcf:Heiiiies |>ar Aii;;r,
JArdii»!' r - ''oUrrtcur , rnlrctemi d.ins
cette tvlonir par 1rs Hollandais, il don-
na I.T description dr ces plantes ^ sous
le titre de : Vcscriptiones plantarum
*x Capilt Bonm Spei ^ "SlsiciUiiÀm ^
Cet oirrraj
j.. .. lit . Il*- vMM-. t... rii
avatri.i «<.!.-.
chrrf*lics do i(o; ■" ^ut
siciirs ^t nrfs , d'ml il dl
GruLb ; m id r|ui n'a pa»
Irniont .-idoplc. H a ia\s%\
grand immltre de mcmoi
pl.ihtr^^ iLS^-frî parmi c<ii
irntcs siNÎt-'cs duul il était
lelloi qiip rat-adouiie drs
Sttx-kliulm , la sorittc rovalri
di'cs, etc. Sans sortir de
trouve !e movnn df Ciirc
'1
par-ltt ()«t
assez prjiud tionibi^ de
qurs. M a m
lui ronsacrjt xiu uonvrad ^
plantes, sous le nom rir Bet
est utissi r.ioicitr »Vuiir luatbi
cale du riT;ne vc^él;»! , mnlei
simples oflicin/di-s , rr
aJimenl.iirt'soii qui su i_
1.1 cuisine : Matcria medi
ve^rtabili , sinttus sit
ualia parileralqtte cuttti
bolm, »77B, iu-H"-; r
iii-8'. Ensuite, un tra|
dois, sur les arbres frt
kholm, 1780 ; H un ont
de reclirrrlics sur fôtjt
de Stockholm , d;ins U
i6\ sicde. — PiERCiu»
Bt'nuît), son frère, qi
avrr lui, prit pnrt k se*
deux rriTcsBtrviu^inT.iîcrti
dr Stockholm ,
clevaieiit des p
ont lcj;ue il laradetiMe de
.-ivor uu capital coosidéf
e'iablir une cbaire de
d'agriculture. Cette cbaii
actuellement par le relrbi
voy.if;rur Otaiis Swj
commissaire a l.i liaiu
et membre de Taudi
BEB
irt en 1^84. Il tsï Fautenr de
s mémoires sur divers sujets
eiuturclic et dVconomie , qui
jrés parmi ceux de Tacadcmic :
urnUur et le changement de
lies animaux, Hondlin^,
lur le Ljcoperdon hovista ,
76a ; sur le Raphanus satî-
^ylodes , ibid. , 1 707 ; sur le
' hratsicte , de Dickson , ibid. ,
itfOrxr sur tkistoire nattirelle
tiuUtùm des poissons, BeS'
. des Berlin, Gesellsckaft ^ a
nir vme graminée, utile pour
urageSf Stockholm, i7(m),
uTraiié sur les friandises de
pestfdeSf Stockholm, 1785,
et 1 787, in-8". Cet ouvrage
r, écrit en suédois, n'a paru
D après la mort de l'auteur; il
c beaucoup de recherches eu -
et uuc vaste érudition; il a été
en allemand, sous ce titre:
*^r^^iSf Ueber die leckercxen,
murkungen von Johannes
U Forster und Curi Spren-
Ue, l;9a,in-8^ D— P— s.
GKLI>T (OLAÎis ) , ccc!ésias-
lédots , né au commencement
îer siècle , et mort depuis peu.
tuteur à la campiigne , et rrm-
■▼cc beaucoup de zèle les de-
e M place ; mais tous ses loi-
lent consacrés à l'étude. Il cul-
bîstoire, la philosophie et ta
One de lui quelques ouvrages
lie et de littérature à Tusagc de
!Sie, et des poésies entre les-
ii £inl distinguer X Ode sur le
qoe la plupart des Suédois sa*
ir cœur. G^av.
id^hR ( ÉriBiTifc ) , né à Iler-
It , capitale de la Transylvanie,
ta patrie pour aller chercher
aâieurs , et entra chez un riche
de Leipzig, Thomas Fritsch,
tté de correcleur d'imprimerie.
SER a57
Son caractère inquiet et peu sociable
Tayaut brouillé avec IVilsch , il se ren-
dit à Amstcrdiim , et , comme il savait
mrf.iitf'mcnt le grec , il y dirigea la
)olic cMitiou d'Homcrc , que les Wct-
st('iu duuDcrrnt en 1^07 , en 2 petits
vul. iu-ia, ainsi qno la magnifique
édition de V O.'wmasticon de Pollux^
(1706, a vol. in-fol.) Bci^Icr se rendit
peu après à Harubourg , et y fut d*un
grauu secours au savant Albert Fabri-
cius , pour la composition de sa Bi-
hliotheca Grxca, le plus important
de ses ouvrages ; il veilla aussi sur l'é-
dition que Fabrîcius donna de SeX'
tus Empyricus {hv\\.%\^, 1718, in-
fol. ). Retourné ensuite à fjeipzig au-
près du libraire Fortsch , Bergicr mît
sur le métier un grand nombre d'ou-
vrages tous considérables ; il transcri-
vit un ancien scholiaste d'Homère ^
donna une nouvelle édition grecque
et latine des Lettres d^Mciphron^
avec d'excellentes notes, 1 7 1 5 , in-8'.;
travailla sur Hérodote , dont il se pro-
posait de publier une édition ; entre-
prit une version d'Hérodien, plus litté^
raie que celle de Polition, et s^occupait
dans le même temps de son édition
d'Aristophane , qui était déjà prête Ak%
17^5, et que Pierre Burmanu second
a fait paraître à Leyde, 1760, a vol.
in-4". Au milieu de ces dîvu-s travaux,
il fournissait quantité d'excellents ar-
ticles aux Acia erudiiorum de Leip-
zig. C'est encore lui qui est l'auteur de
la traduction latine des quatre livres
de Géuésius sur l'histoire byzantine ,
qu'on trouve impiimée avec ses notes
à la tête du aS". tome de U Syzantinû
de Denise, «733, in-fbl. Cette por-
tion de riiistoire byzantine manque
dans la belle édition du Louvre , et
mériterait bien d'y être réunie. Ber-
gler, toujours au service de Friisch,
fut employé k traduire un ouvrage
grec d'Alexandre Maurocordato, hos-
ï7
45A BEB
podar Ae Valachie , et jol^it ia Ira-
uuLÙou à roiipii.il, sous et* litre : Li-
herdi' Oljiciis, Lpi[»y.ig, ini'ji,in-4"*;
l-^iinpr. a [joudivs, i7'i4» "'"< ^- ^^^^
fui M liicu rcconipcnst* par.lcan-Nîco-
Jas, jn-incc tic VaUchif, fils de l'du-
tcur, au'il rc:>oIuC Je quitter Leipzig
et Je :>;itlacbcr à ce prime 11 passa
donc PU V^tacliio, où le prince Jc«n*
ICicobs possédait une uouibreuH* bi-
bliutbctjiie de manuscrit», qu'il Cubait
rassembler à grands fruits. Uer^Ier en
tira riutroduction cl les trois premiers
clupitres , qui avaient manque' jus-
qu'jlors , â li Démonstration cvan^c-
iiqite d'Kusèbe, et les envoya à l'abri-
ciits , <pii les publia à la tclc de son De*
lectus Argiunenionim , Hambourg ,
i']'x%, in-4"- Le priuee Je Valacliie
c'iant mort , Kergler se trouva sans ap-
pui, cl passa à Con.staiitiuoplc, oii il
mourut , après avoir, dit-on, embrasse
le iiMliuuiétisnie. CVuit un homme
Irè-i-savant dans le };rrc et le btîn ;
mais son caractère brusque elpcu su-
cinbic nuisit e'{;alemeiit à sa rtfpnla-
tion cl À SA furtnikc, t-t contribua â la
Tieci-raiituÀ latpiclle il .se condamna,
et |)eut-ètrc avw bruits iuiuriciix dont
4>D a iioiri.i sa mem^ùrc. C. T-^t.
liKiUiMiV^ (ToftDLan ), pi-ofeenr
Ha cliimie à Lpsal, mcjuliri' de la so-
ciété* royale des sciences de la uicme
^ille, associe étranger de l'acadenne
ilcs scicrux-s et de la société rov.ilede
Wedcciuc de i'aris , membre àcs »o-
ciclcs royales de Londres, de Bciliu ,
Ac Stocihulra , Je (louinguc, Je Tu-
rin, etc. , naquit le a o mars 1735, à
(Ijtliiirinebcrg, dans la province de
A\ cslroj'olliie en Suède. 11 iïi sts prc-
niicre:. Iiuinaniics à Skara , ville de la
Diùiic province, et termina ses étu-
des à LpîaL »Son pcrc, receveur des
fnianci-s du domaine , le destinait â lui
fiiii^ filer un jour d.iu^îicl unpïoi; mais
ie^cuic du jcuuc l>cJguuu Uumpa b
BER
prudence de SM IntmtiofH]
des oppusutniiit . i^ui ne
(lamxucrsts
Imur IcsscK
a liberté de à^y Uvrel
celte cpoque,Linncal
gardi de U Suèilc et de toi
savante. Une ftiule de dis4*i|
p;4ys , de disciples déjà
prrsMÎt sur ses pas , et V
iiomuic'cdoniuît à l*êtudci
naïutelle une prciemiuri
menuiil tous tes jourj) b
Bi'rgmanu se joi_
bommc celcbrr; 1
di>ltnguer par st> li4\.
parvint. Se^ j^r^-miiTCS
eurent p(iit
y rcfonn''i. ' .
de la géométrie et de la pi
fut depuis la cause de
découvertes. Il Gtau^sid*
curieuses sur les san^^aei
sieurs points encore doi
anatomie, découvrit qa*(
pares, et que tours oeu£»
chose que le coccus ot^Ui
ducliou dont la nature u'i
corc ele delt-rminee. Liai
d'.iboid nie ce f;ut, fut ff
iicmcnt qujiid il en eut
preuves. f'tdieli4*itapt
les moift qu'il écrivit au
moire; espèce de jusuce
i\ liunoiable a faire qu'à
nicmc lem]is que le jci
se distinguait ainsi dans
lui-elle, il etindait son
tude de la pby.Nique ci
tiques; il publuil d^ns Ici
r.icadcmic des sciences
plusieurs Mémoires sur
physique expcrimenlale;
M>uvciit les astroDontrs
luire loyal de Sui-de, et
V'jus pTiLiiqtit'jt d'algèbi
YUiitcti'ljp:^jt, à la |»U(
1)ER
iercreutz. Enfin , en i^ôr,
mmé professeur adjuint de
dques et de pliilosophic na-
siDploî qu'il remplit avec dis-
pendant cinq aunécs, Al»rs
ifCâèbre professeur de chi-
minéralogîc , ayant demandé
1 M retraite , Bergman se
•inbre des concurrents qui se
eut pour lui succéder ; et ,
es compétiteur» taisaient va-
equelaue apparence de rai-
îl ne oevait point savoir la
parce qu'il n'avait jamais rîcn
r eette soienoc , il se renferma
ludque temps dans un labo-
a en sortit avec une disser-
r U fabrication de Taluu , qui
ervgardéc aujourd'hui oumine
dTauvre. Ce travail fut vivc-
laqué dans les journaux du
t il iaut avouer qu'il lefîitsans
Bcnt comme sans justii-e par
uluî-méme. Mai» la protection
du prioci* royal , depuis Giis-
, qui était aîors cliancolier de
méj maintint heureusement
s do mérite , et Fauteur de la
làm fut nommé. Bergman se
bicD dans U suite du prucé<lé
^ém : il prononça l'éloge pu-
Cet habile minéralogiste dans
ttee de Taradémc de Stoc-
Ikvenu prufess<'ur de clii-
consacra tontes ses recher-
i* tbéone et aux applications
e sôence féconde, f^c nom-
les travaux e5t si grand ,
os cit impossible d'en donner
M un extrait succinct ; m.iis
diqueroDS du moins ses plus
Dtes découvertes. Cest lui qui
mier découvert que la sub-
^fbrme, appelée alors airjixe,
teOBDl acide carinmique , est
un acide particulier. On lui
connaimancf de Facidc oxali-
£ E R 15^
qtie, que l'on extrait du sucre, delà
gummc et de plusieurs autres sub*
stmces végc'tales , et qui a une telle aP
finitc avec la chaux, qu'il est devenu
le plus puissant réactif pour décou-
vrir ta j)réseiico de celle terre dans un
liquide, tl assigi>a presque, en même
temps que Blatk, les caractères par-
ticuliers de la maf^uésic, que plusieurs
chimistes confondaient encore avec la
chaux; il imagina le premier les eaux
minérales ariiOcielles, et donna les
moyens de les fabriquer. U découvrit
le gaz hydrogène sutfiirédans les eaux
ininéi'alcs , et l'appela gaz hépatique^
On lui doit la eoniiaissance (>cs c.irac-
tères qui distinguent le nickel des
autres métaux. II fit l'analyse chi-
mique d'un très • grand nombre de
substances minérales y et porta dans
cette opératiou une exactitude et une
précision nouvelles alors, et qui depuis
ont servi de mudèles ; il fit sentir Li
nécessité de prendre la composition
chimique pour base fondamentale de
la minéralogie , et publia une classifi-
cation des minéraux , dans laqinUe les
grandes divisions sont fuodées sur
la nature chmiique des substances, et
les divisions secondaires sont établies
d'après les variétés des formes cxté-
rienres. Pour ce dernier objet, Berg-
man devait tirer beaucoup de lu-
mière delà découverte qu'il avait faite
auparavant sur les relations géomé*
triques qui existent entre les divers
cryitaux d'une même substance , les-
quels peuvent tous se déduire d'une
même forme primitive, par une suite
d'appositions de molécules semblables^
exécutées suivant des lois régulières
et calculables. Celle importante décou-
verte, étendue depuis |»ai M, Haiiy, et
portée au plus haut point de géuéniité
parles secours rou.binés du -^ahinlrt de
l'expcnence , est devenue l'un des clc-
BieDts le» plus essentiels de la miué*
17..
aCo L £ R
ral*»pr.Uuc fouled julrfs rcchcrchrs
îiD|'ij' rentes uiit place iWr^nun au
premier rauj; p;ii*ini K'i diimiitcs; cl
il DC dut pàii ftoulriuenl cette nlac« 4
lii (i/flurc, luois aujM à ri-lcucTut.' des
t'tiidt'5 div<*rws par losfjiicMrs il dovr-
lupp-i 11* ^enio «pie la naliirc lui avait
doiinif. Nul atilrr qu uu boioine I1.1-
biluo aux coti-^idcivitions malhcftua;i-
qiifs ne puuvdil arriver k la dccou-
leric de la sïructuic des cryMaiix. Il
BSl wprndant uire aiilrcdct<u»vcr(c de
l^?rv;ii»iiiï , que i'oii duil coiisidcrcr
Cjuime étant au iuuiu.s aussi irapor-
lanle : c'est celle cpri) fil par hasard
dans la bouli^iue d'un apotliicairc
d'L'psa!. Il V trouva Tilluslrc ScLecic,
alji'b .simple garçuii apothicaire, mais
dvjÀ eu pu&^cssiai de so^ ob.servaliou5
lc<t plirs nruvex et tes plus importantes
sur l'dir, le feu, ta barite, qui étaient
«ucnre. ainsi que lui-même, ignorées
de luutc la terre. Bergman , ravi de
ce prodige, s'empare de Schcele, le
preVnlc à l'uni ver&ite', à l'aeademie,
|irodame ses dcfeouverlcs , cmploio
toute son influence pour le servir,
|V:,^blir cnûu , et le marie d'une nui-
uièrc tit'br et lionoraLlc. CVtoit indi>
quer d'une manière un peu dure unx
anciens pailivuïsdcWalIeriiiscequ'ils
uuraieut dû faiif autiTruis, Bergman ,
en possession de l'estime de toute
l'Kuropc , n'était pas moins honore
dans &a [latric; sou zèle ardent pour
les scieuces, autant que rétendue de
ses travaux el le nombre de ses élèves,
entourait sa personne d^ la plus haute
considération : ainsi que Linné', il
allirait à Upsal des c'trangers de tou-
tes les nations. I.e prmcc qui Tavait
a'ilrcfois si heureusement proléi;c,
lavait dvcurc de Tordre de (>UifUvc
W'au, et ce fut par reconuaissancc
jjour ce prince (juM refusa de se fixer
ë licrlin , où l'appcU Frédéric -!e-
Gmid, AUiie, em ^;j i, à uuc femme
BEU
qui fiil^iît le charme de
partage.rtt ses ;
muyeus de plu^
ntSA.iit an plu^ haut dc^r
cum[)usc Tidee du boubi:
le génie , la eonsid
la vertu ; mais se»
consumées par le liava
tèrent plus pour jouir de
tapes; il mourut d'é|)uisi
 r^™e de quaranle-neuf
vcTîiitc d'Upsal rendit les
hunneursà saniémoirc,e
ùi à Paris son élu-^c pubi
séance de la société de m
de-là que nous avons tiW
àçs traits dont nous Par
a de Bergn»an : 1. D^icri^
que de la tfirre , 1 770-^
8"' T traduite eu danois, 1
en italien, et très estimée
Li méthode, et Us aperçu
sur plusieurs pays. II. Ui
plusieius membres de T
sciences de Stoekliulm;
tion de Li Physique t
Schc'ITer ; IV. uu grauil
Mémoires dan^ les icn<
démies de âtoeUiolm, c|
Montpellier, et dans le
iioiis de la société royale
Les opuscules de Bcrgjruai
volumes iu-b *. , 5011.Ç le
cida phjsica et chinUcé
Une partie a été traduiti
par M. Guytou-Murvcaa
u vol. in-S'. Les nulrcs
Brr[;nutnn , traduil& en IV
L jkimlrsc du fer ^ tr*l
gnon , avec de4 uûtc<* cl
suivie de i;'
tallurgic» 1 .i _
minéralogiste , uadnît
par M. Mongrz, i-H
velle éibtion, ..1
la Méilierie,
MéuuJiTû sur îa £A2|
BEll
tes sur les gaz , et princîpàl&-
sr le gaz mq^hy tique, traduit
I de Gorrinus par Yicat, Lan-
i78a,in-8^;IV. Traitédes
», Paris^ «7^8, in-8".
B--T et C AU.
UGABD, ou BEAUBEGARD
ysOviLLERMET , seigiieur de ),
à Moulins» le 1 5 août iS^S,
; le P. Nicdron ; car , d'après
ptûrn de son portrait, mis en
Ciradus Pisanus, et les ad-
dn Naudeana , il faudrait
r la naissance à Tan iSgi.
!d cultiva avec succès les let-
cs mathématiques , la langue
s , et termina ses études à Ta-
e d'Ail en Provence , où il s'a-
pnticalièrcment à la médecine
philosophie. 11 revint ensuite
r à Pans, d'où, en 1G28, il
dé à Pise, pour y professer la
iphie. Eq 1640, le sénat de
Im donna la chaire de Pa-
|n'il ocmpa jusqu'à sa mort,
en i665. On a de cet auteur :
Uaiiones in dialqgos Galilœi
rmimmohilitatey i652,in-4".,
tous le nom de Gaîilœus
Eif; II. Circuhts Pisanus, en
rlict, Udine, 164 3; Padouc,
iD-4** C'est une espèce de
ntaîrc sur la physique d'Aris-
iérîgard, dit l'auleur du NaU"
, ne croit qu'en Aristotc , et
qoe de toute la religion des
I (f . les Mémoires du P. Ni-
, tom. XXXI, pag. I a5 ). — Un
Bereax, Pierre Berigabd, na-
Florence, mit les j4phorismes
«craie en vers léonins. — Un
BEBKARDa donné, en 1684»
teur extravagant y comédie en
Aea, non imprimée. K.
MNG, ou BEERING ( Vitus ),
lonens, dans le Jutlaud , com-
k navigticr pour sa patrie daiis
BER
ftCx
les Indes orientales , où il acquit là
réputation d'uu excellent maiin, ce
qui le fît rechercher par Pierre-Ie-
Graiid, à l'époque où la marine de
Cronstadt était encore au beixcau. II
se distingua comme lieutenant et
comme capitaine dans toutes les ex-
péditions navales contre la Suède. Son
intrépidité et ses talents lui méritèrent
rhonncurd'être cl\oisi pour comman-
der l'expédition de découvertes que la
Russie envoya dans les mersdc Kamtz-
cfaatka. La reconnaissance de toutes
les cotes septentrionales de celte
grande presque île, jusqu'au 67** i8',
et les premières notions de la sépara-
tion des deux coutincnts d'Asie et d'A-
mérique , fut le résultat de ce voyage
terminé en 1 728 ; mais la question de
savoir si les terres dont on avait une
connaissance vague , à l'oppose de la
côte du Kamtzchalka , faisaient partie
de l'Amérique , ou si elles n'étaient que
des îles intermédiaires entre les deux
continents , n'était point encore réso-
lue : Bering fut cliai-gé de la décider. H
partit le 4 juin 1 74 < » svec deux vais-
seaux. Après avoir abordé la côte
nord-ouest de l'Amérique, entre le 55
et le 60 degré de longitude nord ,
les tempêtes et le scorbut l'empêchè-
rent de poursuivre se» découvertes. Il
fut jeté loin de sa route sur une île dé-
serte qui porte aujourd'hui son nom.
La neige couvrait alors cette terre sté-
rile et sans abri. Bering était dange-
reusement malade ; il fut porté à teri-e,
et placé dans une fusse creusée entre
deux monticules de sable, et couverte
d'une voile. C'est dans cette espèce de
tombeau que mourut l'infortuné com-
mandant, le 8 décembre 1 -y 4 ■ • I-^ P^S'
tcrilé a douné le nom de BieriHg au dé-
troit qvii sépare les deux continents,
et dont Cook a achevé la reconnais-
sance. Si, dans son dtTnier voyage,
Bering u'a pas eutièreDient rempli U
%Cn EEQ
mission dont il vU'n cliar^c, il a cepen-
dant mis sur b voie dr loutre Icsdr-
coiivti'tcft f|iii ont rV tenl<^s df pui» à
la coip N. (>. d'Ainèriqnc, On trotivu
d'excellents rxlr.iils de sos voyaj;es
Anna ri'uvr;ii;c intitule : NuchrUh'
ten t'on st:e rvisan^ iiisrrc dans le
5'- v»»|, dr l;( roltc< tiun Inslonco-pêu-
Çrapbiqiif do. MuIIit. Cet oiivr.içc a
iï^ traduit en Tranç^iis, sons le litre de
foj'a^e et découvertes Jnites i>arUs
Eusses, cic, '1 vol. in-» a» Amstrrd.^
I •;<">.
I.. R— E.
BEniNO (ViTtrO, Poiic latin ,
nd eu D;inrm;mk, dans le milieu du
1 7*. siî'f Ir. Sou goûi pour les lettres
ne nuisit puini j s;i fortune , puisquM
fut noiunic nnuibre du eunscit des
finances du rrpi ri lii^-torio^raplie. Ce
fui |M)ur juxliGer ce deniier titre qu'il
pubîi-^ : Fîorus Panint<^ she Pani-
carum rentm à primurdio rrpti tul
irmfMtra uupte Chrisliani /. OUr^n-
huT'^ivi Ifrti'iatium. Ot Ouvr.igc fut
impiimecn H>t>H. in-ful., âOJenscc,
CâpilAte de lj rtffhie^dans l'imprime-
rir pjriieuiièredcTLorM.isKingorins,
<£v^qucde celte île, qui nVp.irj;nn ni
soins, ni dépense'!» pour ru faire un
cliff-d'ccuvrc de typographie. Le li-
b.airc ciiorpe de li vente, voulant
procurei- un deliit plus prompt ans
tf\( nipïaire.s restes dans 5"n mjpa-
&in , les décora d'un second fnuilis-
pioe, en l'rio, ei d'un lrni<;iènie tn
l-jop. Ce^l donc à tort qu'on a dit
que Tcdition de l'or) est préférable
h celle de i(h)8. On donna reelle-
meni une sec*tnde édition de cet
ouvrage, en 1716, in -8"., à Tii-
naru, sous la diretliun des jésuites
de relie ville, T-es poésies de Bering,
iraprira^Cîiseparetorrït.ynletereumrs
en |i.irtie dans le liune II des De-
licir fiuotvmiîttm Danorum coî-
ÎccUb a Frid. fituti^nanl , l.evde ,
l(>c^3, iu-i'J. Suivant Borriclûns^
DEn
notre auteur a prinei]
dans rc|iigranime et •(
jioe.sics. lyriques lie m
douceur, m de force ; umi^ i
sutitenait pas dans un (nivnçe
pue lialvnie; cl ses ("'
genre epiipie. à qut I
près, sont froides tt
Bi'iiiic cependant vei
de facilite qu'il lui ecti;4pp4M ^i^r* \at,
même sau^ quM y »ifn^e.-U , de
nu"*rr que *a pruteen c>l stmcc,
KKRLNiaiKN (JALQt-EA-
marcjuis de}, premier em>iT de
petite écurie s<ms l^uis ^V^ bik\
Paris, le 10 oetubre i<i.>i , fbcr^J
rilier de la faveur et de ftlc^ ' ■
guliére de sa mat-.un , dei
aieul avait Cle le fond it'u . • *
per, nom me /*(r?rrc t>-r.r-J.
d.ins le duché detjucldre .
pt-nlilliouiuic dr Nutinanci
quel s'arrêta un juiir Ilemi IV^
lieu de lapuerri; civile, (^r print
l«e lui-ùup la mauiar dunt lo annc
de Cf gentilhomme étaient tenues. Kl
quM sVstimcrart heuren\ d*aVDirnQ]
pared scrvilrur pour avuir
hicnues. Pierre Beringheii ;
de la maison d'un simple pu
dans a>llc du bon rui Ucurî, qui
donna une cbar};c de premier mU
de" lianibie.Pu'rreBeriUj^heiiljtrJUA»!
mit .1 son tils, nomme au^si /^lenrj
qui fut, de plus, gTand-ti.»ilh et
Vfrneur d'htaples. Henii Bciii
fils de ce ilcrnicr» eut part,
jeunesse, à la favrur dr l.vai*
]| se monira dans la suite lîdefî
revente Ajinc d'AuliitUc, et
une rccurapruse aussi etunnanl
dislinpui^e. Il prétendit a U cbj
premier étuyer, sous la rcgenci
prix des dangers qu'il ^vait
sous le ministère du i '
clteliru , à cause de >
il U u'iuc. Le coi-diuiLl ;\ï if ntu
llllIlIl'UKli
itîon , c! IVminMitc cliarge
\er A:uyrr fui dunnco à iiii
liHiTrau. I.rs plus Unllanlrs
)«e» av^iirnt ^rtirvd d'iHu^trrr
&ini)lc, lorsr^uc rhmtige Ap U
pirtirirr <Yiiy<*r arriva k
tliOitis île B<.*ringh(*ri. D'.ihord
lie Malte, il ^•.•\\l^ l'orHir à
*de son frcrc Henri, lut- dc-
^•alnçun m i5"4, à l.i t^te du
Ït Dauphin, tnf>tnlcnr , et \c
^nnj U ^urvivan/c Ar pre-
lycr. Il obtint *ncccisiveincnt
çimcïit de cavaltrir, le guidon
riiH.irmps do lUiirgoguc; ûiifin ,
•dun lilrii vn illKM. En 1708,
^ bAtjîllc (i^OiiJmardc et la
^m IjUc, la i'Viiarc, snns l);ir-
^Btsta otirrrtc .iiix iiiciirsiuns
^pemis, qui Tlnrcut braver
FXIV ju\qu'jii\ portes de Vf r-
(. lin p)rti lioll.iiid.iis . composé
la|pej( ffAoçjii^ que la rc'vi'raljon
Uît de Njiitei uv.iîi furcf^s de
:brr «oe uniivelle p.itiir, péne-
ar te* Ard- nne'i rt la forêt de
mèpir , ill^qll^•ll p'>nï de Sèvrr ,
^tam et Vrrsnillr^. lis rspe'-
^Blrvrr Ir fbnplun^ cl piiinit
^■roiliirrrrnrrliiiii.irqiiis df Bc-
^^ qitt, rri;n((ir utrnnrr entver,
^wissnn de FriOfT. « l/;)vant
l^p « <!ît railleur du Si'trli rie
ms Xi ^\ il» le (iniit itiojitt-rà
m1 ; nuis couiinr il riait A^v et
Hfte, iU eurent U |Ki)itrs«r ru
■Bfi dr lai (Jïcnbri nii-in^iarA
■ dt» pfiAtr. |.« p.igrs,du
turiîipiil apK's eux , curent
Ip* de |/^ iitti*indre : le pre-
'roiyrr fut délivre, cl ccu%
IV^eilt enlero furrui prison-
lêuïc». (Jurltpir.". niinutvs
i;iur.iie!iipns.|f d.i ipliin,
Evàtl ;)pf u le uiJn|nt!V de lic-
:n avec un seul pirde. m Bc-
lui «rail â se Juucr des bons
procwVs de ses ravisseurs, leur fit
dnimrrdrs pn^smls, et leur fît retjJre
\a liliertr". iicrifi;;hcn cjmuivI nue CI(«
du duc d'Atimont, doiU il eut, culio
amtes enrinti, un lî's qui couliuua
b filialiun des premiers cr uy<TS , de-
venus comme h e!iaif;e lieiéiliuire do
sa m^ii^ou ; mais il m- Tubtiiil qu'en
J!j'i3 , après U raorl du duc d'Orlé-
ans re'çnit , qui ac la lui aurait pas
donnée, iVrifiyben ayant cle' le nval
lieureus de re prince, auquel il avait
enlevé' nm luaUicfse, la romt^-sse de
P.irabère. f.c iûii*quis de Hcriu(;beu
mourut le C mn 17^5, dins sa
7'i'. nnnee. Il avait e'to rousrillcr du
loi pour riiitt^rietu- , rt il avjii donnrf
di^- bous avi-N h Louis XI V ptur le»
eml^eili^smlrnts de Vertaillrs. Il s'e-
tsil mouCrcr(m*.tnnimnil It- prolccI*'ur
des arl* , rt t'^e.'Kli'niie' t\t^ iusrripiionc
i'flvnil rcçutiu noinbntdesfSfn'*ni|)r''S
lionor.iircs. Il .w.iît foruie b* plus |irf'*
fienx recueil dfgiavuhfc que Ton con-
nût ^ïl'irs , et qui , encore aujoiird'hd: ,
f trmr une des plus cottMder ablei par-
tirs du cabinet desestani^'CS a la bi-
bliolhrqne iiu|w^ri^!c- S— Y,
BMRKKLKY ou BEîMvï-Ky,
(Cconnc), eiOque irlandais, né
en j(JH\ h Ki'ciiu , reçut sa pre-
niiri-e cduratiou tl.in> IVcolc ilr Kil-
krnny. et entra rn.snitr au eolU^^r de
h Tiihi'r de l'univrcsite de iJubliu ,
dont il devint H^Mwie en 17*^7. '.c
fut â cette époque qu'il commeuç*
â se faire coniuiilie dam le mondr sa-
Taut, (ur la puMicjtîun d'ut Iraitt
intitulé! yfriihmetiaa atnffie al^^
brà aiit EucUdff drmnnsintta. Cet
ouvrB};e . q:rd avait compose avant
l'ùt^ede viiigians^futsiiiiii eu »7o8,
de «;» Tfté'trie de la riinm, eebi» do
tous qui lliit le pins d'Iumr^eur h sa <ia-
gacile, et If piTinier oii \\>n sil entre-
piift de distinguer le^ ojïcrjlions iin-
tacUule* do seu$ , des iuducliuas qut
nou« tiroDA luLitut llemcnt de nos scn*
SAtions. En 1 7 1 o , parurent ses i'rinr
cipes des commissances fuimnhtes ,
ouvrage fiitnoux d^ns le système des
îdeslisie» , où il essayr de prouver que
ce qn'oii app( lie matière irc\islc point,
elqiiclosimprpssionsqupnouscroyoDS
en recevoir ne viennent |K)iu1 d'oLiji U
hurs de nous, iniis sont produites en
nous par une dUpOMitun lie notre cs-
Ïirit « ouvrti^c immédiat de la Dninite'.
Juine â regarde ses ouvra;;c5 eumme
ceu% de tous les ouvmgcs philosophi-
ques, sans en excepter ceux de Bayle,
qui sunt les plu^ jtronres .î por:et au
seplirisme; car, dil-il, ses arguments
uadinelicut puiut de réponse, cl ne
produisent e«'pendanl pas In citllviC'
lion. Ikiltcley , lurstpûl publia ses
Principes des cttunaissaiices humai-
nes, n'avait qtïc vingt-six ans. Trois
ansanrès,en 170, parurent, à l'ap-
pui (le son sysiènir , «es Dialogues
d'iirias et de FhHûnouSyU^K\\\\Xhcn
IrançnU par l'aLbe' du Oua de Malves,
17^0, in-i'Jt. La hardiesse de st%
idées f U force de lêic qui se manits-
tuit i travers ses erreurs, son lalcnl
cwiiue écrivain , la douceur de sc^
mœurs et la ^riSce de sou esprit, le
firent rechcicherdeceux même qui ne
paita<;eaicijl pas ses opinions. Les pre-
miers hommes de la n:iliua recherchè-
rent son auniie',eldes l>oinincsdc dii-
icrcnts partis, tels que Stêclc elSwilt,
concoururent à son avanc(^meDt.^irift
ie pr^scula au comte de l*ètci'boruuf;h ,
qui, étant nonimcambassadeur.iiiprès
du ruide Virile et des ■M)tie> elJt<»d'I-
ulie, Trinmcna avec lui en qtuihd; de
cbapel;uu et de srcielaire. 11 retint m
Au(;lHerre eu 17(4. l^a cliutc du mi-
nistère de la ri ine Anne av-int détruit
ftes cst>^ranees ({'.ivâiicrnifiit , il ac-
ccpti l'ttnVr qu'on lui fît d jccompa-
gnrr un |t:iiuti un^'uis dans ses voya-
ge^sur le cootitieui. Ëa passant à Po^
BBn
ris, il alla rendre vi%ite an ]^rottil*J
jrbranche, qu'il lronv4 d*OA %» cir\
lulc, occn|»é it préparer un rcofairi
pour se (;uênr d'une fluxion de poi*
Irine. La ronvers>ti»»ri *e fonm» va
le système de I*.
branche aViiit ru
au moyen
naît dërie [
Funesteau nieuphy.Mcim fr.iDçj
il s'cehaunà , dit -on ^ irllemcnt
dispute, que sa maladie m «vj
nn caractère pins ^jx%r , ii
quelques jours après. Berk-Hcî
courut ensuite la VouiUe , U 1
et tonte l'ile de Sicile. 11 afail
pour une bi>loirc nalnrrUe
lie, des malcrijnx qui se pci
dans son passage â Naple*. 11 c<
à Lyon un iraile Mir te 010
{De motu), qu'il ruvoy.i k fariiS
mie des sciences de Pari», n tjiiM
imprimer h Londres à son .
1711. I,cs funestes réiultjL- .... ,.
jet cunnu suas ir nom do Projet Aêlâ
mer du Stid , renarif* ■ ■ * ' ■ '*
cuasternAtiond.ii:sle{'
ctiivil k QC sujel son /:.,
ma} en s d^ prtverùr la n
G rarulif- Bretagne. Sc^connai:
en architciiure le licrcnf .it#
Burlington , qui le 1
duc de GraTton, alorv 1
lande, dont il devint I<
niversih*de Did^ini lui . .l.
celle même année 1 --j 1 , les
bachelier et de docteur en il
6a fortune reçut I année sunrant*
accroissement coustdcrMltlr
cireonstaiu^- bien inaUeiuln'
son premier sejmir ^ Lonilns, r\
1715, Je doctenr Sivift Im mvx%i fn
làne connaissance
mistiiss Vanlionii
nrsjd, si connue |Kti >'■■
pour le durteur). IJi
BEU
Cm licrUiriioimno quVIÎe
cutcDt , viiil ùxir sa rc-
dati« iiu julî lianirau dcsnivi-
l>uhl*ii; mais avAiit élc ios-
m^ti^);c du doyi^u avec rais*
n suu . cvuuuc ioiis le doui di:
In , (Ile rcwqiM riiikution où rlle
tir Ciirr »n licritit r, cl piirt.if;rii
I Wo rnirr un de «s parciils
tiey, (juVtU* it'.tv.àt i,iii»âis revu
li* %on n*toiii' ou Iibiulo, Krdiic
il tf:i<» Itii prorurj, «1 l'^i^j If
* »i'"Viiuu' di" l)<'riv. Ce fut mts
oqur t{u'U résolut de U-utcr
u d'un projtttjui lui Irn.iitdt-
-tcmp» lu cœur , et qu'il refi*
eu i^'xS.danft uueciir iiiri-
'ropùsitions pour convertir
iiunisme /tfv sam'asu'S amé-
finr la ftimlalhtn tltm col-
les iU's Bcnnuilei, Le gou-
m panit aciruciltir le prri{it ,
fui aùxirdo une somme de
lir.Hicil., .iUipii'tlelesgraiii]^
prcwtrcnt il'ajcutcr
(t 'j*Uoos n:ir(iai!i(-iT.s.
cuuli.ii)cv et de joie, Brrk.e-
&Vtait mario m i •] '^8 , rc^ignc
ffire, vjiUnt i looliv. de re-
ipul.iol «rntcmonl que \» rr^i*
naurait v>ii eflui i|u'im an
iî de* foudï aecoitlcs
(it. P^mpoiL^Ri \mt
t y.-iï jjieu et de i:elui de sa
QUI r^icrotnpoj^uah, aiuM que
' [Hcsouiios à qui il
t Sftn rritliousi.ïvino,
rqur et .^c irndâIUiO(ri>l.ind,
tr dev<ieiii d'.itiHier des teiios
nUrtii-n deiouentlr^c, qnide*
tAY\)c\é\KLoll<^edcSl.-Pauli
Ittcuditeu vain Ici l'und» qu'on
l procni», et, au bout de dcui
il cul la duutrur d apprcntli r que
ri W,*lpot€ iiv.itl rejtoiidu à
de L(Hir|ri*s, Giliitun, qui en
le poiciacoty uquc^cvuiac
laiinslr*, il pouvait l'asMircT que l.i
somme serait induljilablemenl pay^c
ausMiot que les aflurcs publitpies le
permettraient; ro.us que, s'il lui dt;-
ui^ukUiI eoinme à un auii , »i le doyen
Bcikeley devait re6ter eu Amtfrique
dau» t'e^poir d'èti'e paye, il fallait lui
conseiller de revenir en Europe el d«
ne |WA se bercer d'une chimère, u Ainsi
sVvanouil un projet auquel il avait
saciiGe srpi ans de sa vie et une partie
de .ta fortune, et |HHir lequel il av.^itj
refuse un evct lie que la reine lui avait
oiTerl, en disant qu'il préférerait la di-
rei'lion du collège de ^t.-Paul à la
prinutic de toute rAnî;lelcrre. Celle
direetion devait lui valoir loo tiv. st.
par an. De retour en Auglclcrre, Bcr-
krlrr pubUa^en i 75j. en 'i vul. iu-S".,
j4lciphron, on le Petit Philosophe^
ei-.rit on forme de dinlogne, sur le
modèle de ceu\ de Ptalon, son au-
teur fivuri; traduit en français par
de Joncourt, fj7i\y a voK in-ia.
Cet ouvraf;e, dont l'objet C5t de réfu-
ter les divers svAlémes de l'athe'ïsme^
du fatalisme et du seoptirismc , lui
mérita la protection de la reine Ca-
roUne, qui le fit nommer au doycnue
de Down en Irlande. Le lord Itrutc-
naat de ce royaume sVuuit oppose
cette promuLîon, S. M. dfxl.ira que,
puisqu'on ne voulait pas de BeiLrley
pour doyen , il serait evéquc , ri , ei
1754, •'f"l en effet eirvc au viepccp
copal deCJojue en Irlaude. Qup|»p
temps après, B< rkeli y provoqua uni
conti ovcr-se qui lit be:i(U uup de bruit
dans le inonde litierauv, ci voici la
cirronstanec qui y donna lieu. Le
poctc (iarlb étant presque à l'agonie ,
Addiwn css^ivâ de diriger !^ou atteii-
tiou vers nue autre vii! : « Tai bien
■ sujet, biiditleductrur riarth, de ne
r* pas croire à toutes ees ^otlite», dcpuU
» que mon ami le doi-trur llalley. ee
V ^rAod bidcur de dcmousti-atio&»« m'a
» Assuré qiio tes doctrines <?m elm<lia-
V niârarsoiil inconipreliruMMtrs. rt que
» l;i rMipon inrmp csl uiu- iiiipii^ture. »
A<iMi5un .ly^ul ivinportc ers parotrs il
î'cvr'i|iip <\c r.lovue, celui-ci prit U
|»himc, etadrcisa ati dortmr HiUry,
dp^if^no 50I1S le nom du Mathéin{iii-
tim incrrilulc ^ son uuvr.n;:;c inliUile
X.-inafystc^ ou il »*ét;itl propose de
drmoiiljTr ([uc 1rs m.itlicmalh'irii.s a J-
nirtUieiit des ]n)'Atrrcf< plus iucum-
]trch^D^ihIrH que ccui de la foi, tels
<\à(i U HociiiiiG de Ncwtou sur les
flu\ii)iis. Ci't ouvrdgc doniM lien à
|tlusiears iT[;on.ses, oiilrr aulics h im
écril ntlribur nu docteur .hiiiii , el in-
titulé : A/z çréomtXTie ne protège pns
Vincrédtdité ; l'aulmir y expose U
nictUode de Ncwiou d'une m:iniêrrî
rigouiPitsr ri incoulcst.iljIr. Brrkciry
\ ropoudil rn 17*15 pnrune Défense
W# l'eypiit fort en fttathemtjtùjues,
Une PXiîi'lIfUlc rvpl«|ue, cg.dernent
altribiicp ati dortrur .lurîn , sons lo
nom de Philahlhtrs CtmiahrisiensiSy
mil lin k rrllr rouli ovcrse , où IV'vètpie
dr Oi*\ nv eut le dessous , et à UqueMc
otï dt/ii IViceileni Traité de ^ïaeUu-
rin «urlr\ fluxions, Va\ i^ÔJ.BciLe-
Irv puMiii A' Questionneur , où 1rs i»-
U'i-^ts de rirljude et.iioiit prMcnics
«ous leur vrai |K>iiitde vue. Il fit pa-
raître h mriue année un Discours
adressé hux magistrats , qui avait
pour ohjri de 5ij;naler unesoriete im-
pie connue sous le «inn de bîasters ,
«I qui fut en eoiisr'qucncc aussilâl snp-
périmée. Ca-s onvra^^e», ri qti«tqnes au-
tres qui font e'f^uleinriii honneur h ses
5eutiiucuU palriutiques et ivli^ieux,
lut :itltrèr<'ul la reruiin;iiH»ancedn poii-
vernruinit. et le lord Clirslei-field, re-
ceniuKnl élevé mi iniiustèrr, liûei rivil
pour lui uHiir dVvhanger son évêché
cnnire relui de Gloglier, qui r'tail d*un
revenu doMltle et qui se trouvait va-
cant } uuii Bcrkciey le Kfiisa, ne vou-
lïF-R
lani pas hîs^r rjuiiv qu*ïl tCmît éaU
en faveur du gouverncmen'
resi>oir d*unc iéroui|M'Ti4r. \
de soixante aui^, *
une csjRv.e de 1 1 1
trouva lin grand ^onLigrinent dj
saiicde IV.tu de goudron ; cVsl
rengagea à eOlnpo^er •00 lirrr iiilil
Siris , ou Série de rêjlexians y'
phitptfi ei de recherches si.i
tiu de Veau de gnndrint^ pwt u- m
1741» en anglais, réimprimé cin^i)
(traduit en français par Boi V
'74'*i ^7'^*^. in-i^), rt
175'JI, dr* Nouvelles rèfiexttns iuT
Veau lit: ç,oudron. iJc fut U Arv
niJrro production de sa plume. \jnt
annt^! avant sa mort , il vuit residrr i
l'université dVKford pour sur\ei|lfr
IVduration d'un de ses fît<> ; U ^ publia
le recueil de ses opulentes en 1 1^.
in-8 '., sou», le titre de Traités divm,
et y mourut en 17S3, presque »uM-
(emeniy à ce qnelVm rrmt, d*.ui|io-
lyi>e au rceur. Berkeley juignait a vm
belle figure, une force de eorps n-
traordiiiaire, et les moeurs 1^ |ilus
douces, quoique xa wjii i-ar»
ticipàl soiivcut de IV j nu-
siasme qui se fAÎI seitiir daik» sa
éciits. Plusieurs écnv^ùtis on! rr*
gardé ses Ouvmges comme lrt)d.nU
à rorroniprc Li simplirité de la rrfc-
gion , par te métauge d'une tariA-
phy.sique obscure; mais on ne petit
sVmptVher de rectinn.iîtjT dans tons
un esprit plein de finesse et de saga-
cité', et , dans ses paradoxes même*,
des intentions toujours ]mres. 11 avatC
porté sou esprit sur presqne tmi^lc».
objets de sciences , el Ton dit qu'à U
fin de sa s*ie , il comtncnçaif .'• H/Mtti^
qiu* la métaplivsiqne fîil la y
de toutes. Il se lit tout h l,i 1
et rcsf)ecter par son rai 1 j»r,
sonamiconst^int.a dit «;
scdail tQUtC5 les venus ^u'utt Uvtiv«
I ;cv<*r>' virtue unâcr Itea-
Uc ic* oiur..gc» que nous
^, ou a de lui : I. qiicl()iirÂ
iK<£rt*s cbn« le Guartiùtn ;
J)iscotirs en faveur du Vo-
r passive trtae Ut tum-nsis-
7rj, iCiiM|)riniCi Ijlithirur»
. Jes MaJ^imes. icuchani U
, publié! s eu i^So; IV.
curicttsci H instructives ^
m pnilic d;ins le recueil «ii'S
dt J'ope; V. fjiiriqurs foti'
iifes ASSC7. csiiiuivs. Ou lui
uiw espèce (le runLiii , in-
' ÀventHres lïe Gnuderice
Ur> ; m.iis Pautrur il'une lie
Iry affirme qu'il Vist pas
éc ce livre , qu'il piesuuie
etril p.ir uti pri^Ii o r^itlutliqiic
f dau& 1j tour de Lundics.
S— u.
CP-l'EY ( Geouge ) , sn ood
ïtTCqiic di' Clovnc, naqnir à
ai 1755. Sun i)<'rc IVni-
boiiiir li<'ure eu IrJiindf, et
1 (le Âou cdticAtion jusqu'à
dit-aftif .ins , qu*il fut 011-
Kfurd , où il fit d'i'Xtcllentr»
et où iJ prit ses d<*(;nis. 11
us 1rs ort1r(*9 , et devint du-
r h ejtliédralf de Caulor-
oritirr dct, vtrius de son
de sfs qualités; ntinables , il
plu» bon predirjtrur. Ou 11c
de lui qur quelques sermons,
1, prunoure en 1 783 , jK)nr
:S9tTv. de 1j mort de Ch^ir-
f rt inlifnir' le Datigrr d^S
ions viUentci dans l'r'tat ,
r specifux qu'en soit le pré'
Uffionirr par Cexcmple des
/ir* tlrtix premiffs^ttiarts^a
r me' pour I;» î^i^icnie fois cd
L^utcur luuuiut en 1795.
X — s.
KEÏ-EY. Tt-r. Bedklet.
BER 1^7
BEBKF.XHOUT {.fiAw), méde-
cin et liueiateiu' angl-ii^ , ne vers
1730 4 l.ccds, djiH'i iecoiDlede ^uf-
fulk, recul sa prrunêreckiuc^tttond^ins
uue ccole de 5ou pays uûial. Sun
père, n<'^oriant d'origine hotl.indal'<e,
le dolii.unt au couimrrte . IWvoy;!
df boune lienre tn Allrm.i£;ne pour
y apprendre les htif!ues èlratip*TC5.
Apres qurlqufs anne<'.s de se'jour iim\s
rc I''\V*> lîërkenLoui fit le tour de
l'Hurcpe, et vint demeurer à IkHiu,
aii[>rè> de son pani.l I»* bûmn de
Ijicifridt » l'un des Htud'tleui'ï dr Tarj-
de'tuie royale di-s srienee-» de ffiie
ville. Abiindonnanl ït\M auquel >oa
père le (b-siinaït^ i\ prit du scn'iee
dans im réginient d'inljtilriic pru^
sienne, et pnrviiil en pru de tetnpA
au ;;rade de rapiLiine. Il iia^sa :it|
service de snn pay^ aver le même
griide en I7'î(i.rt, jprtsli p.ii\ cnn-
clne en I7<j5 entre l' \nj;lel» rrr el la
Trnnre , il se rendit à rnniversilô
d'Etliinbourg pour v étudier la me-
dirine. Il y pid^Iia, nous le lilre de
Clavis an^Uca lîn^tuv botaniar fin-
furi^ '7*>î, in-^"., le prrmiT lexi-
que de bofaniqrie i\\n ait ele pnblitJ
dans la lall^tre anglû^e. Il passa
quelques anuecv aprfcs i runiverxii^^
de Ivevde, qui lui conféra le dr«ré
de dortcur en Uiedrcine en 170'u
De retour rn Anglelerre , il vint
sVtablir à Ulewonli dans le cuuilé
de Middie.ssex , et ce fut vers c«
temps qu'il puUia la fhannnco-
pea medici , rriniptimce pour la
IroiMême fois en 1781. Envoyé en
1778 à Plii|jdel|jliie par le (;ouver-
ricnienl an^;!^s, pour y négocier avec
Iccongic^ ameiie^iin , il y fui arrêté
sur le soupçon de quelques iMtri;;ue5
politiques, et mis en prison ; mais il
obtint bientôt sa libeite , et revint
dans sa iiatrie, où le ^ouycrnrment,
pour le dédommager de ce quU axait
96ïi 13ER
soafTcrt^Iui accorda ud« pension. H
mounii tn i^ffi? ^£^^ t^*^ soit.ititc
an5. {'eu il'liomnies ont rr'uiii une
jiliis grando variété de liimitTcs cl dp
iMciits. Verse dans la «ichoc du rom-
inorfo Pt de l'ccdDomie politique, d<in<ï
l'ail de \a gucnr qu'il nVMt appris à
l'ecolr de l*>é<i(*ric II , dans fes lau-
pues annennrs et mndrrncs, 1rs ma-
llicmatiqiirs , la mt^ccine^ t'hlttoire
iialurcHr, il nvail de plus quelque la-
lent pour la poésie, la ron^iiquc et la
peinture. Outre les ouvrages ci-di*s-
&u5,oucouhaîtdc lui, en an^laii Jrs
wuvànls : I. Oul-îineSj elc.,eVsl-inliiC
EsfluissestîeVhhloircïnilurellcilcla
Gratuie - Bretagne et de VJrltmde^
l^Cy ou I 770, 5 vol. in-i'J. Cet ou-
vraj-c, csliinedes Anphis, a ctc're'îm-
priincdppuis; 1 1. Essai suri a tnonure
du chhn enrngè, 1 7*;5 ; I II . S^'vtjiOf
matoloç;it\ 1774 î '^'' ^-^^'ftents de
la théorie et de In j^nttitjue de la
cfiitnte phiiosophitfuc ^ 17RS; WBio-
H^raphia littcraria, publiée parDods-
loy; VI. LucubnUions on %vars and
means; \ II. une iradtirtîon du sué-
dois CD aiiphis des Lettres du comte
de Tessin au roi de Suède, t\ quel-
ques ecnl.< de peu d'ctrndue, X— s.
JiKKKEY ou 1;K1U:KHF.Y ( Jean
Ltraa.NC*; van\ bolanislc l)olt:iii(l;ii5f
a [lublic :\.Ejrjinsitio charncteristica
strmturtejlorum rfui dicmttur com^
pvsiti, Leydc, 1 7*1 1 , iii-4®- U exprime
dan» cet uuvraf^c, par di-s Gj^ures et
par des desrripliuus exactes et dé-
taillées , toutes It'S dilTirrcncrs que
£re;»entrut les fleurs composées diius
tirs calices , leurs corolles , leurs
graines et Irurs aii;irUes, suivant la
uointiielature de Linné; mais il ne
descend [^s jnsqu*u l^iin: la dJ>liiie-
liun des (;enrcs. Jamais il oe sVeartc
de ta manirrc de voir cl du senli-
Kicnt de Linné , et il se borne à l'cxa-
njea des p*iiit<r$ les {^n& cohuquucs;
Bcn
nais eomme !&s huit plancbn ^
ornent Non livre ROi.ï ' " '
fUtées, ellrs peuvent .*( -
qui r^t ! / , •:
^ènrrativn tifi •
Mémoires de Ut
fur^tom. III): ILl.un
lemcut fil hollntidai» ,
et les herl>es qni peuvent être ;
sur les dunps , et sur l'un
la culture et de l'usage du rotcaq
des sables , nomme val-:: -
hehn [ttmndo arenaria),
tenir le sable muliile des Du 1
eni|.ȏtJier renicvcment et 1
port par le vrni [Acad, <
lem ^ i*) deele a \ IV.
autres Mémoires. .Schrrb<T liu a Jt-
di<^ un peure, sous le nom f^e M^
ke^a,y\\i\ avait ete ri'nlno '
di'mmout avec d'autres ; 1
sieurs auteurs avant Senti la ru^e
de eecliangfinent, lui ont dunui^
cun un nora dilliTriil ; en «orfr qui!
c.»;t Kaputeia dcdarrincr, le hasttrû
d'ilonltcuyn , le rohria de VaLl
BERKHEYOEN (Job), prôitif.
néàHarliin en i^hS. fut d'abodi
place chez un rrlieur; mais suu goôt
pour la peinture sVliint déclar*», il
entra dans rcioled'im artiste nue \iS
écrivain* ne nomment p.15, Kn pm
d'années, il fut en état de cumpo-
ser des t.iblcmx rsiimés , et srs *ue-
eès furent tcU qu'il* doinièrmt À
Guéi*ard IVrkhevdtn , sOn frÎTf
une louable <4nijlatioo. Job B«T<
klioydrn, tris-laboriciix, et mo»»!^
tant toujours U rature , arqiril
pr.tndc f.iciîitc en pn^nuat Ir
sur les boi\U du Khni, et en
les porlrtîls de ton% r^tix qui
diiuaudcreht. Il
fèces de villjge m
niers. Les dctxs. frères 4UvTro( «
fiER
t de là à Hcidelbergy où Ils
it la £iTCur de Tclecteur , ea
uemble un tableau qui le re-
it chassant et entoure de sa
i simj^té des mœurs de ces
istes ne les rendait pas pro-
sister aux ialrigants et aux cn*
icberchërent à leur nuire : ils
ïrent à Tâecleur la pcrroissioa
f et il ne ia leur accorda qu'avec
iombles de ses dons , ils re-
dans leur ville natale, conti-
fidre des ouvrages dont ils
Bt k Amsterdam un débit £i-
I Berkheyden se noja dans
'. , au ouHS de juin i C98 , à
soixante-dix ans. Le miûée
D possède de ce maître un
ileau y compose' d'un grand
de figures. Il rcprc'scnte
9 cherchant un homme. Le
, aussi peu observateur du
'■ que la plupart dos artistes
patriotes, a place' le cynique
m d'une place de Harlem. Le
tscur est assez mal entendu
tableau, d'ailleurs d'un dessin
comnmn ; mais le pinceau en
uéf et toutes les parties en
idues avec uue patience vrai-
lUandaise. — Son frère ( Gué*
plus jeune que lui , et suivant
e carrière, sut se défendre de
itiment de jalousie ; de sorte
t$ deux offrirent le spectacle ,
itéressant que rare, de deux
, de deux frères unis par la
irfiùle amitié , jusqu'à la mort
irard, qui eut lieu le aô no-
: 1695. De deux tableaux com-
>ar ce dernier, et que possède
ée Napoléon , l'un, représcn-
e F'ue de la colonne Tra*
: de l'église de Sainte-Marie
•eUe à Rome, a du être fait
quelque dessin ou quelque
ï , puisque Fauteur u'olla ja-
EER 269
maïs en Italie ; le second rcprï^scnte
une Porte de ville, soits laquelle
un berger fait passer des moutons.
Tous deux sont d'un bon style et
composes avec soiu^ mais ils man-
quent de cbaleur. D— t.
BERKLEY (Guillaume), gou-
verneur de ta Vii^inie , fît la paix avec
les 'Sauvages, fut fait gouverneur une
seconde fois, envoya &re des décou-
vertes, se signala pendant la rébel-
lion de Bacon , par une conduite fermt
et prudente, et mourut en Angleterre,
eu 1O67. ^^ ^ donné une Description
de la Firginie ; c'est un ouvrage peu
recbercbé aujourd'hui ^ et un Recueil
des lois en usage dans la Virginie,
D— P— s.
BERia^EY. roj\ Berkelet.
BËRLIGHINGËN (G<ŒTz,oa
GoDEFROi de), àïiMairt-de'ferjhra,Yt
chevalier , né à Jaxtbausen , fut élcv^
par son coui^in G)nrad de Bcrlicbin-
gen , qu*il accompagna , en 1 49? , à
la diète de Worms. Gcetz entra dans
l'armée du margrave Frcdéricde Bran-
debourg, servit l'cleclcur de Bavière
dans la guerre contre le Palatin.it, et,
ayant eu la main emportée , se fît met-
tre une main de fer , d'où il tira sob
surnom. Retiré dans son cltâteau , il
eut plusieurs querelles avec ses voi-
sins; et comme, dans le moyen âge,
toutes les querelles amenaient des
guerres , Goet^ se rendit bientôt re-
doutable par sa bravoure, en se faisant
estimer pour sa loyauté. Ayant fourni
di'S secours au duc Ulrich de Wur-
temberg contre la ligue de Souabe , U
fut &it prisonnier en 1 5ii , lorsque
le duc eut été chassé de ses états , et
ne put se racheter que moyennant
une rançon de :2ooo florins : la guerre
dite guerre des paysans vint à écla-
ter, les révoltés s'emparèrent dcGœtz,
qu'ils considéraient, et le forcèrent de
leur servir de chef pendant quatre
^
«7© BER
spm;iin<^. Pris At iioiivc.iii par lr4
cniitcdcres tli- t»i»ikibf , et rftcnii à
Auphuiirç; , il ut' put obtrnir sa liberté
qu'en picUut Je hfnncnt de rester
iiiACtif ri ru donnant &riz« r^xitions
de s9 fî'lt'i'ur. Il moiiritt le tiS juillcl
l5(ji. U a r.tconlc lui-ncmc sou liis-
loiir: /'»> r/tf Cnplr fie Barlickin-
^an^ dit Main-de-fer , avi-c des notes ,
sctondr fdilioii . NuirniHcig , i -■;.') ,
in-8 . Cesl lin t;iblraii \yt s-iutéressjnt
de l'éiat social et des ructin.iit moyen
âge. Ltf ctflrbre riœllie en a f lit le su-
jet d'un i1ranietr.i};ir]iieintitiiU*: Gcetz
de Berlichin^en , an la deslinc'e dti
Iterus^ .scb ai tiuns siici'C>stvcs en tli-
TtT4 lieux , r<'*al de rAllem.-igne rn-
tîèi e , If chitca» de Gœlz cl son sièpe ,
la ronr de l'évpque de liainl)^rj» , la
pueire des p-iv^ans cl ses mvagfs,
*oiit nu* MU* la scène avec une fidélité
qui pi'otluil iK-aucoiip d*> fTct , mulgré
la bi/trierie et !c deCaut de goûi qui
ac joignent m-ce^^flirement à un Li-
}ilcau paieil. — Un autre BEBi.iCHm-
CKJï fJcju-Fredt'nr de), général au
service de rcrnjH'reur d'Allrmagne, se
di^liupia p.ir ui valmrdans !;i guerre
de la surcessidu d*K5pagne : après
avoir Diii plusieurs campagnes en llou-^
plie et en Italie , il fut fait , en i -57 ,
îeld -ni.-ncchal' général ; cl, dtns la
pierre de ta suicpssion d'Auiriche,
n eut un cominatuieinent contre les
Iruupes prus>ieniie». Fait prisonnier,
eu 174^' 1""^^ ^^ Slrie<;au, il uljtiiit
îi h |Mix , de riiiipL-nilrirc Marie-
TLcïèsv, un fief dans !c B-is-Palali-
liat^où il nniurnten 1751. G — t.
BKRMN (Jean-Damkl), musl-
cieu distingué f inventeur du niuno-
cbordc moderne , né à Memcl en
1710, orgauisie à Drunthrim , eu
liorwège , mort en i77'5. On a de
lui: I. Elêmcnls de miiaU^ue h /*«-
ftt^e des commençants y 17 'il; 11.
Jntirustion pour h Tonomtriç
vië .j \ i\.
BER
acfir. des df laits sur U mon
inventé rt exécute en %- '< *
17(37. Le mimot-horde .1
ne presque paa viiritr n
teuipcralure. BerKn avait su se ruB»'
Irulre nii rlivrcin qui uVAit le mtme
mcriic. Ml. Sonates pottr U cLu'fcui,
Au^sliourç;, 1751 . ' -
BtULI^GHIERlfFi
noble florentin et pin^te itiUcu. tt<^
riâS lit vers le milieu du 1 5 . %\Hkt
Il eut pour ni.ittrc<i Clinsl'-phe l.at-
dino et Marsilr Kifiu. U c^t
d'une fuis question de lui d^st
lettres de ce dernier , et il y
mcnic trus qui lui »out adre»Miw
Plusieurs autres écrivjins ouS iwrW
de lui avec beauctuip d'eluçr%. il |ra«
blia un ouvrage de pcot^rapbie en
▼ers et en tercets nu ttrm nma ,
sous rc liUT : OtHtgrrtfia di Friu^
ce&co BerUtt^hieri fif»rvnttm> » etc
con sue Invnh in varj siù e fi»-
vincie, scc^ndif U Oeo^rafit» tf Wltf-
tinctione délie tavolc di Tolameo.k
Flort-ncc, |Kir Nit'ul:isTiKlcM:o,{;nal
in-folio, s.ins u.tie; mois rr fi^iY ébul
dédié <*i Frwleric dXrbin, qui *DM"rnt
en 14B-J. ruuprcssiou en dut étrv
faite quelque» annr^'s «ujunnoL
I/autrur du Ini-uicine, d^u» u dédi-
cace , qu'il avait compote n !
sous le pontifical de Sixte j
pape en i4"i ).el qu'il n'jv.Vil
que vinpl-anq ans. i'x livre i-^
l/inipression en est .î*-
pleine de fantr*^. Il e,sl .
lournécson sept livres, » i.i |jn dr riià»
ciui desquels sont des cartrs ai)^
Lieu gravées pour le lemp.« , e crui
portttne e htflîe tavole^ dl» ^^ '
clulîi, in fine d'o^ Itbro. !
aussi qiur ces cartes sont t;i.tMi
fmtraviglia bene. 11 paraît que Ij
iiit'ie p.4^e du livre , uù ^uul iudiquëfr
le liru de l'édition et l^mpnnirur,
mauquc dotts pliuicurs cxc^itûres;
b'eb
f
Ttge est souvent cttë comme
ces deax indications. G-^É.
«UDaouVEUEWOiND I".,
ne le Diacre, frëre d'Aure-
ies Asturies , fût tiré ducloitre
(û en 788 , par les grands ,
idiœ d'Alphonse II, fils do
E*ne moElé sur le trône, il
ise près de lui, Tintrodui-
nseil, dissipa tes préren-
B existaient contre lui, et lui
t commandement de Tannée,
le f accompagné de ficrmude ,
contre les Maures et les défit.
âreus fiennude saisit ce mo-
Mir résigner sa couronne , et
ne Alpbonse à sa place en «^9 1 ,
EUX ans et dt- ux mois de règne.
le , autant par aficctiou que
sonoaissance , ne voulut pas
que ficrmude retournât dans
ite; il lui donna un apporte-
iDf le palais, et lui témoigna
sa mort la même dcfcrencc et
Mt marques de respect que s'il
ore été roi. B — p.
MUDEII,rilsd'Ordognoin,
Léon et des Asturies, disputa
mue qui lui appartenait Icgiti-
Ifk son cousir Bamire II l , et ,
rainni en 98a, resta seul pos-
do trânc. Il tcnti vainement
llir Tordre dans sps éuits épni-
b guerre dvile; Pinvasion des
I y commandés parAlmanzor,lc
^ à ne ptas songer qu'à la
Bermude livra bataille à ce
nnt, en 993 , sur les rives de
Eot défait, et vit bientôt sa capi-
ober au pouvoir du vainqueur;
Durant un a&y!e dans les Aslu-
^j défendit comme Pelage s'v
itrelbis défendu, et en rendit
! impraticable. Les dangers
ins des chrétiens les ayant enfin
, Bermude joignit ses forces à
lu roi de ^«lTa^^e et du comte
deCastîlle; et, quoique malade, con-
tribua puissamment à la victoire mé-
morable remportée sur Almanzordans
les plaines d'Osma, en gi)S. Bermude
mourut Tannée suivante, après un rè-
gne de divsept ans. B -p.
BERMUDE in,filsd*AlpbonseV^
auqnr' il succéda eu 1027. Son règne,
qui dura dix ans , est remarquable par
une révolution qui se fît alors en Es-
pagne, et qui dut son origine à l'am-
bition de Sanglie-le^rand , roi de
Navarre. Dès i o34 * Bermude prit les
armes pour arrêter les progrès de
Sauche , qui sVtait rendu maître de
la Castiile, et menaçait le royaume
de Léon. Forcé de céïder à rini{>étuo-
sitc'de ce monarque, delà maître d'As-
torga, Bermude s'enfuit en Galice, y
rassembla des troupes, et vint pour
combattre son ennemi. Ces deux prin-
ces, pleins d'ardeur et d'ambition ^
biiilaient de décider leur querelle par
la force des armes; déjà même le»
deux armées, rangées en bataille, n'at-
tendaient qucle signal, lorsque les c'vc*
qucs qui avaient suivi les rois de liéoa
et de Navarre les déterroinèrcnt à.
épargner le sang des chrétiens et à so
lier par un tiaité. Bermude n'ayant
point d'enfants, consentit à abandon-
ner, pour dot à sa sœur , la |)artie do
ses étals dont il venait d'être dépouillé ,
à condition que cette pnncesse épou-
serait Ferdinand, fîls de Sanclie,
en faveur duqticl on érigerait la Cas-
tille en royaume. Ce traité , avant»»
geux à la maison de Navarre, lui as-
surait la possession d<'s trois royau-
mes de l'Espagne chrélioune. Cepen-
dant « cette reconciliation, opc'i ce par
la nécessité, ne dura que jusipM-n
ioj|.T.a mort de Sanclit-le-liraiÉd
brisa tous 1rs lions, et fitdi<p.ir)itie
cette puissance formidable, qui avait
roirtcnu jusqu'alors le roi de Léon. Les
cu£ints de 6aucbc partagèrent culie
a-a BER
riii les étMs île leur porc , et B<mihikÎc,
rro)atil rùï.'.Uht f.>%'orab!c pour rc-
touvTcr ce (pie la néreisitc' iUvatt
fore* lie cttlcr, rassriiilila imr armc'e
nuDibreusc. T^rs rois dr Navarre ci de
Gititillr se miiiircni nour le cowltiii-
Irc , tt lui livrèreul liat.iille <mis Ici
murs lie Cirion. en 1037. l-.inp'3rr(^
pr M jcuiirsftc vl par uiir valror ti-
ncVairtr, Hi'rmiido péïK-liA d.'ins les
^caJrous rDiieiuis^ et fut ;tjè d*im
coup de laure qui lui \H^lr^ le srin.
IlctJtt Icdcniirr ilrsdrsrrnd/iTil.'HUil-
les de Pcl;ij;e , fl ;(vec lut ^*p|^:gtlll I.1
poslerite dt-» anoicns rois Ciuihs, t\v<.-
criiduc de Rwaiwlf . LkiikIIc dV.jit
n^giic durant trois siMesrn Kspajffie.
Ferdinand l''^, roi deCxatiU**, heriu
du royaume de Leou , du chef de sa
femme, sœur de Bernuide, H lam.ii-
son de Bij^orrc, française d*origiiie ,
occupa tous lc5 troncs ckrcneu'i de
rKspa};ne. B— p.
BEHMUDEZ CJtAw), patriarche
à*Élliiopie , ne en Portugal, suivit,
l'an i5io, en AbiMiuie, avec la fina-
lité de médecin , Kodrigue de Linca,
aintAssadtiird'Emjoauuel, roi dcPor-
tuçal. H s'insinua dans la faveur du
Tûi des Abisfrins , qui , menace par kt
Maurcf, IVnvoya k Rome et en Por-
tugal, avec le litre d'ambassadeur cl de
palriorche d'Éthiopip. B^rmudcx, qui
»'c'tait fait ordonner prêtre, arriva à
Rome en i55rt, fut reçu par Paul III
iivec les honneurs dus au doubla ca-
ractère dont il clail revêtu » fut sacre'
patriarche , passa k Lisbonne , ou
Jean III Taccueillit avccdi^tinclion. G;
pnocc
ordonna au vice-roi des Indes
d'envoyer des secours au roi d'Abis-
sinie; et d'en confier la direction au
naTriarche. Celui-ci arriva à Goa , en
1 55g , et y resta jusqu^cn 1 54 1 • \lors
il s'embarqua pour repasser en Abi.s-
ainie. Tout y avsil change de faec de-
puis soD départ^ le roi clait mort, sou
Rwrrefiviir av*îi
tholiipie, cl le (:■
pre^alii.Ci'pendant , 1rs
lu^atse.%, avant le palria
CÛlèf ulilinrent ph^irurs »\
mnis le nouTeau roi 5e A4
étranger*, 1rs dispersa, rt
mudez. dans le p.iy* des Q
iolu dv l'y f.itfc («irir. Ce
s-'Uis netîic que K* patrian.
à ^Vrh.ippfr n\rr r^\^*•]fJ^'lt
que* fijcirs. 1t
d.insianKi Roti^
G*>a,nù il arriva en rO!J6.|
avoir roupu de norivr^ui
se rendit hcurta>euient à
où il fut reçu favurablcmai
Sebastien, qui avait
Ce prince lui accorda un
hooorahle. Aîhm finit Ir
Bcrnnidr/.. aj'rl-s un sejo
minix dire un exd dt.* 5o
suiic, uù il essuya louirs
Indes delà rortnne, et «ù î
talent, du courage et de ta
nionrnt à Lisbiiitnc vers t S
»ur r\bi»Mnic une i?Wd
d'un «.(y'e limplc et dij;ne
dédia au rut Don Sebastien
l5ERMtl)l'Z(.fri^e J
Tordre de M. Dominique ^
de théoloî^ie en rtinivirai
m.niquc , fut nn des no'-tc
qui illnitrèrcnt au \&. sit
r.itiiredectitc nation. On^
passa'^e.'s de ses oiivrace*,
en G'ilire ; mai^ le lien
de sa uamanre, et in^mei
sont restés incunnns. On I
non plus de ses jiareiits
commune cstqnM snrtait
mec dr Don Dié^o Bcrtnu
du Cul , liny Diai. Ou
rassemblant divcrse^cîrcoi
diquées par ses «puvrr»
naître vers l'an i 5!So. C*
tain, c*e$t qui! rtaida qu
^25
1
<fu il prufc.<ïs.i 1.1 tlicolo-
rfU-jiU*» il H' distingua
U^i^c K cxrtiipbiir , tion
Lir stm rnuliliun. Grand
k cxcrllcut Ijmn.iiiittr , il
tvoir rcrit jivcr autaul de
' '<'f' en lalin quVn
MUis, des sc'.n-
^ <-S, nrou-
I t:iljnlièrr;
I u et Ta-
j ^< < quM ait
A les dtux trij^f^Ucs duiit
.avcDlurc d'liK^5 de Cas-
rni le »\i\f:t 11 ks iiitiluLt:
fauîmoia, ciramre IVisâ
r.\'*l-.i-difc , Aise mal-
\ A'uc iriotnphante ^ ou
Par une biwrivrit' qui
uule iè Tcspiil scit'iitili#,ur
tmiudcz (i'ouv<t liè»-[iix*-
lacri CCS Irdgcdics le lilre
li est l'an;i{;rainine à' /nés ;
t, ce |îr.rsuiiii.igc repix-nd
[S les deux pièti'S son vc-
, Elle» fuient imprimées â
[*-- T 'uiiciir, quesapictè
i« composer,
Ui|Mjjv 1- k» puliiiei >ou!ï
k ctle\ panireiii sous celtii
^ SiU;i , tju'uu croit .ivoir
[d« Bcniuide/, et l'un des
ma MrLènr. Don Krinaud
fclro V Andr^ile, l'aïuc df
|t <iiius.àqui
■». Nituids
( ' , ri il .ittnbiw
^ ■lu.Silv.i.daiixsa
tsfi^rtoU Celle eilTUf
iqu'il ne iîl {u» atleutiou à
Dïrf;o (junzolèb Duran ,
ce» U-dgedicà , rt qui
leur Auitur est Jcrûioc
' r ' '' *i ,n de pre-
^ "£ qui leur
;:, ix auui Uil li^tic quel-
qtuscommenbires. T/^utcur ignorait-
il qu'il avait cte précédé d,iu$ cette
c.*rncrc ? On voit, en effet , dans {'Es-
sai sur lu littérature espagnoU^ do
I»unpiIUs, que dc« poètes de sa na-
tion disputent k ritiilic la gloire d'avoir
réveille Ie5 pr«uiiier» la mu5e tragique
rn ï:lurope. (Juoi qu'il en vnl, il [mur-
ruil se £iiri: (|ue, diiis sa retraite, Hr^r-
nuidez u'ciit pas connu cet premiers
esiai» de la Mrlpomcne de ces tcmps-
t.i , ou , plus prolïublcmcnt encore, ses
tr.igediosauratcul prÎJ» cl rcleuulc lilre
ilc premières tra^étiitis espagnoles ^
parce quVIIc* snul, en effet, les pre-
mières dontlehujetapparLienDe à Tbis-
loiredela nation. Elles ont ctc' publiées,
avec un as^-et bon examen critique ,
dans la culjectiun inlitulce: Parnasue
espagnol. On y loue licrmudex de la
Mge»so et de li rcuularité de sou ac-
liuu, de la vciité de ses sentiments,
nviis surtout de la pureté et de U
pompe de »on .«tjle > en obtcrvaot
d';iilù-urs que cea qualiics ne se trou-
vent plus dans la setundc pièce qu'à
uw dt-gix: bien infcrietir. Ou nedisifi-
muli* pas non plus que, qtuntau plan,
et à c« qu'on ap[K.'llo aujourd'hui IVn-
trif^ue j les deux pièces attestent en-
core IVulance de l'art. Eu cflet, ce ne
sont, h prupiTiuent jurler, que des
dialuguei , ou une suite de conversa-
tions. Point de nœud, pas Ir moindre
artifice- dans la manière di. laire apr
ou p.iniîtrc 1rs divers p^'rsoiinaget.
Dans la première tr.igétiie, par exem-
ple, l'iuCint, époux ftrcrri d'inï», qiii
ouvre \a srnie par iVxjMiMtioii de t»
•liiuatiou et le relus de céder aux coo-
seils d'un coufidont qui le pre»»e de
Mcrifier sa pasniuu aux loii dr
Tétat, rinfjint, dis «je, ne rq^irait
|>lus qu'à la dcrn^re scène , p«iur
geiuir sur la mort de ion amaitte ec
jurer de Lt venger. Après que ce priiire
a'tst rctii<^ , le roi c( set couseillers d«-
374 BKK
libèrent sar le sort dHn^s ; les con-
Si-illcra (^trïblî.wonl ijitt's.i mort csmé-
cedijire ini bico public, qne ic5 rois
suni les uiitiÎÂiicfi (Ida juMiccdc Dieu ,
qu'ils ne peuvent sclronipcr, et qu'il
vaul encore mieux , cnfiu , qii'iui inoo-
ccnt périsse que Je Laisser flcchii- le
pouvoir el leslui*^. Oa e>tqurlqucfDis
lente, eti lisant celle .sciiio, <lc |icn-
K!r qu'elle n'a pas été inconnue à
Corneille ,qn-ind il ù'a re'AuuJre \a mort
de l*ouipee p.ir Ic.ininstillci-s Je Plo-
Ic'm^. La scène de Tinfant, ciuc lion
puifident exhorte à sucriHrr r.imour
à l'honneur et au devoir, uVst[>as non
ntas »;m% une nrt.iinc rcssemblfiucc
avec celle de Titus et de Paulin dans
B4'rt*ni<*c. Qu.ntd le nji a consenti à U
niort d'Inb , celle-ci , qui h été avertie
en sun^e de ?un ninlbeur, e$l mandée
pour apprendre son sort. Elle dt^fend
JM vie p;ir le^ ptu.« toucbjntes suppti-
Câtion&. Sri assuuiD& uuvrenl une dis-
cussion pour lui prouver qu'elle diHl
subir tranquillement sonarr£t, et que
«a niOi*t e^t juste cl neVe*saire. Pariiû
icsruisoniicuiciit-st^irib lui «idrcssml,
çt qui reinienl cHte scène p-issalile-
ïiirnt lidicule, iU lui rcpicseniiiit
qu'ion muuMut innocente, couiuie elle
ieibl, elle n'en aura que pLu^dcdroilj
à le^ appeler au uiliuiiut de Dieu dc-
V^int qui elle va p^iriulrc ; ilv lui citent
iiu<i6iU'& Grrc&rt les ltouiains,qui»eu
tijireille circmur^tnce , se sont couveil'î
îic gloire pfr le courage avec lequel ils
ftnt supporté lettr destinée. Cependant
Je rui se laisse attendrir , Inès obtient
«.1 {;rd^; ftfis enuf'iuis rfprochcnl au
roi sa faiblesse; ih prennent $iir eux
lu responsabilité du coup qu'Us vont
porter. Le roi fatigué, et qui eroii alors,
ftan<i doute, sa con.iarnccà fabii^lcur
nbandonnc le sort d'Inès : ils euurrnt
r.iHsaMiuer. l/infant. à rpii on fait le
récit de ce ineuriie, passe du désespoir
à la fureur, et b pièce c*t ilnie. La »c-
i3|
BEtt ^
conde offre bien pI»sd,'iP'vi»VT*»i
cVai *u)»i, du reste, I
griéde la vcni;raï;ce q
|Mi-vrnu au titîiie, cxcrç.i
iDCurtricr^ d'Incs, au\qucl
le ventre sur la serue jiouri
le e<£ur. Ces tragédies , d<
ntilrc paraît avoir été incunnoci
leur de Vincs rnupt^r
qtiécs absolument sur It» fû
pies des irtiRiques prce«.
des chœurs, dont la |H>éMC rJ
m<*c des titiérnirii) <
leurs, on prut vo
tails, dans lesquels j'uiciu
ïrer , que le mérite Iragif
vanté de Bcnnudez te vt'
truîne' sans art el sans géuic^
sans qucfljue goût naturel, *itf»^
que lui iivaieut frayées les
que ce litre, que ses «Icux
neut, i\c fremièrci' tra^i
finales j .smuifie aujourtl*ltui*|
de chose, uermudrz aviit cb<
mcui duc d'Albc pour >on brr
célt'brCjdûU-vuupi '
en octaves , sou
Flandre. Cet ouvrait
à la priirrc d'un de sr*;
vait sous le duc tl
fournit les luatéii.i'
auteur que peu de ](>itrs de U
Son plui grnnd ouvra L'f . Irrr.i
I 58i), «1 le)>uënie in(
radia , ou ['Hesperoùh
le duc d'.Vlbe qui eu est le
poeinc fut d'abord conipoi
latins, puis traduit par Tautru
même, en vers blaucjs rsp
ajouta des notes. On irm
différentes pièces de p
cHlim*' rr!éj;ancc cl le
cuuslJiit que Berii '
tndc des ancîrn* •
et ce senliim I
transporta lu m'
le uiécanisue d le Quoid
^
M
BER
a^annc , qu'il contribua
[Mil k polir et n«rfectiomicr ,
r quelquefois il ait plaisante
>r^îne galliâenne , comme si
rendu étranger, el presque
pour l'Espagne. Gr — d.
lAGCHI , chanteur, né à fio-
er» 1 700 , était élève du cé-
tocchi, qui lui ordonna de ne
!D public que lorsqu'il Ton \a-
pic. Bemacclii étant parvenu,
voix médiocre y à vaincre les
ides difficultés, sefit entendre
pairie , qui lui donna le titre
fur ehanienrs. Il paraît ce-
Îill abusait de sa facilité , et
expression an désir d'exé-
I passages difficiles. J.-J.
■ ppétcnd que Pistocchi , mé-
èt son élève , lui dit un jour,
cnïciidu chanter : a Ah !
que je suis ! je t'ai ap-
duuDter,et tu veux jouer! »
U, après avoir été successive-
:tacbé k la musique de l'clec-
Bavière et de l'empereur d'Aï-
^y passa, en in5o, à Londres,
mdel. Il revint dans sa patrie,
■née 1756, pour y éublir
le de chant , aoù sont sortis
% dèves qui ont eu de la repu-
P— X.
NAfiD, roi d'Italie, fils de
m dritaKe. €elui-ci mourut
on pète Gharlemagne^ le 8
II 9 f et Tcmpercnr, qui avait
à Fepin le royaume dltalie ,
«asmît à SOD 61s Bernard que
» plus tard, lorsqu'il vit ce
emenaré par une invasion des
BS, Il donna en même temps
•nseîUers au jeune roi , Walla et
re Adelard , ses parents , et les
âges de ses ministres ; mais
nagne e'tant mort le aB jan-
1 4 1 Louis , qui lui succéda ,
au iDupçoiu oonirc Bernard
BER 275
son neveu , et plus encore contre les
deux conseillers , qui inspiraient k
ce jeune homme, dans son adminis-
tration, la fermeté el la prudence d'un
vieux roi. Il fit venir Bernard à Aix-
la-Chapelle pour le rd^'Tiniander ; en
même temps, il rélégua Adélat-d dans
les tics d'Hières; il contrai<ïnit Watla à
se £iire moine , el il persécuta jusqu'au^
deux sœurs de ces hommes célèbres ,
pour les punir d'avoir été trop fi-
dèles conseillers. B<'rnard , de retour
en Italie sans ses ministres , s'y trou-
vait expose à la malveillance de Louis
et de sa femmt' F>m('Ugardo; il avait
éprouvé de'jà plusieuis fois leur in-
justice , lorsqu'eu 8 1 7 , Louis assu'ia
son fils aine , Lothuire , à Tempire, et
lui donna ainsi un rang suprricur à
celui de Bernard. Ce dernier, comme
fils du fils aine de Charlemagne, et
comme roi dMtulie, avait plus de
droit à l'emp-re qu'aucutt autre prince
français; aussi ne put-il voir sans dé-
fiance et sans jalousie la nouvelle di-
gnité accordée k son cousin. Il ras-
seuilila une armée pour faire valoir
ses droits ; mais à l'ajtproche do Louis^
il se vit abandonné par presque tous
ses ]iartisans. Il résolut alors d'avoir
recours à la clémence de l'empereur,
au-devant duquel il sfavauça jusqu'à
Ch.'ïlons; mais, quoique muni d*im
saufcoudnit que lui avait envoyé £r-
mcngarde , il fut arrêté avec toute sa
cour. Il fut jugé , avec ses partisans ,
en 818, et condamné à mort. Louis
commua cette sentence, et ordonna
qu'on lui arrachât les yeux, ainsi
qu'à tous ses complices. Cet ordre
cruel fut exécuté d'une manière si
violente, que le malheureux Berîiard
et un de ses conseillers moui-urent
trois jours après dans des dmiteurs
affreuses. S. 8^1.
BliaNARD, duc de Septimaiiic et
de XoulouM. La Septimanie compre-
i8.»
3^6 \M-.h
Btît une (;rnndc partû^ du Languedoc,
el (fLiit à\nM iioinmoe à cause ac& &r{>(
craudcs cîlcs qwi fc*y (ro«v.iif d!. Char-
feiUUgnC l'auit au ruyaumc d'Aqiii-
laiuc , Cl I.ùiiis-lc- Débonnaire l'en sé-
iura en Si"! » i)irisi que la M<irclic
l*Espa$inc : il til de ces deux provio-
Ces un duché dout B.ircclune (ïcviut \é
CApiule. Eu buo , Bernard 1*'^., flU
de S. Guillaume, duc de Toulouse,
fut substitué à Be'ra, dWigioc gothi-
que, dans le tluchc de iScptimaiùe. Le
jeune Bernard signala d'abord sa va-
leur contre Aizon, qui, soutenu par
Abdcranie 11 , roi Maure de Cordouc ,
venait de faire soulever la Marche
d'E»pagiie. Bernard fui appelé , eu
BiS f à la Cour de Louis - le- Débon-
naire , par rim])éralrice Judith , qui
voulait l'opposer à la conftîdération
des cufauU du premier lit. 11 jouit à
h cour impériale de la plus haute fa-
veur, fui déclare successivemeut pre-
mier ministre, grand- chambellan et
pouvern<înr du jeune Charles - le-
Ohaure , fils de Tcmpereur cl de Ju.
ditb. Bernard entra dans toutes les
rues de rim|iératrice pour rétablisse-
ment de ce prince, et uélcrmina l'em-
pei'cur à lui assigner un rovaume, au
préjudice du traité de partage fjil cuire
SCS frères du premier lit. Celte dispo-
sition, et la fermeté de Bernard, dont
l'autorité était sans bornes à la cour,
initcrent la plupart des grands de Kc-
Ut , qu'il avait d'ailleurs dépouillés
pour revêtir de leurs charges ses pro-
pres partisans. Dans leur haine , les
adversaires de Bernard , formant une
ligue puissante, l'accuseut de tyrannie,
de commerce criminel avec l'impéra-
triec y de satrilegc^ même de nia;;ie ,
Cl d'avoir use de nrcsligc pour fasci-
ner rcmpcieur; birnord succombe,
ainsi que i'impéniince , à la confédé-
ration des fils de l'empereur, cl se re-
tiie à Barcelone , capitale de ion gou-
vern<*niFnt. L'âiinéc nm
do l-idUCÂ, à quicoi
porter |>our son ai
purge ensuite par
champion n'.iyaut os^ .
mais celle déuurchc ne Vi
tabii dans sa première fav^
avec Pépin , roi d'Aquit
les intérêts de l'empereur,^
pouilla de la Septinuhir, (
dans U dicte de Joac , vu U
Bernard , retiré eu lîuurgugix
clara contre les enfants ter
Luuis-le-Débuunairr, et, de
avec Prpin , fit rctab'àr l'cui
que sou HU Lolli.iirr .ivnil
Par celte comliti: ," «
en 855, son du. ' im
succéda, deux ans a^i
dans le duché de Tuul
ainsi à la tète de dv.
\\accs , il usurpa ko
tiques , opprima les |
vailla en secret à se i
daut. C^harlcj-le-Clt
dtu'bé de Xoutous«- , >
de ses liaisons avee ('
quitaiue. L'jniin \kl
rccunuliu en ap[' ^
marcha sous ses dr..
de^ mdices de sua
)us<prà Iruiï^ lieues d>
lioUant toujours entre l'^ ^
Ic-Chauvc. il ne se Iroui
bataille, se conf ■■• » ''':■
la tour, et , se t
deux pani*i4 cmi ve ui
le goiivcrDemeul de Te»
levait do Pépin, rt dans
tiiuatiie . qui rilrvaildc '
sa ronduite équivtN||
rendre encore ptm
reur. ' ^.
que i- Il
seins , eout auuvs de
e , lorsqu'il fut jugtf
! Charl^e-Chauve
litaine, en b44) c<
coupable du crime
subit ie dernier sup-
nalistes prétendent
3ianve le tua de sa
« qui est confirmée
ré de la vieille cbro-
^Odo Jriberti ,
!. Suivant le récit de
rd ayant conclu la
Mjbauve, etl'uuet
Btfe séparànent avec
., afin de la rendre
c de Septimanie se
i pour Ûurc sa sou-
lans le monastère de
ries y alors sur sou
pour l'embrasser;
il le soutient de la
î enfonce de la droite
le cœur, et , descen-
lanté de son trône ,
e pied sur le corps
ir i toi, qui as osé
mon père et de mon
après le m^e an-
imât en mâme temps
n parricide ; car ses
ibnce avec Bernard
ts, qu'ils prouvaient
e commerce criminel
impératrice Juditb ,
Quoique dom Vais-
da Languedoc , ait
Kites sur Texartitude
ÏOdoJriberti^lts
sriens n'ont pas fait
tre les circonstances
mard, comme tirées
mporain. Le fameux
lie méritait la haine
a la peinture que les
2 ont laissée, 11 avait
que quelques aiiletu'S
rot s<rur de l^ouis-le-
BER a7î
Débonnaire , et dont il eut deux fils ,
Guillaume et Bernard : le premier, Âgé
alors do dix -sept ans, se réfugia en
Espagne, et succéda ensuite à son
père , dans le duché de Septimanie et
d'Aquitaine , dont il fut redevable ii
Pépin H , prince auquel il s'était <^-
Icment attaché. B — ^p.
BERNARD DEL CARPIO, hé-
ros fameux de l'Espagne , auquel les
romanciers et même les historiens es-
pagnols ont attribué des actions évi-^
demment fabuleuses, naquit dans le
9". siècle , d'un mariage secret entre
Chimène,sœur d'Alphonse^le-Chaste,
et don Sanche, seigneur de Saldagna.
Alphonse , irrité de ce mariage iné-
gal, fît crever les jeux i don San-
chc, supplice nlorsen usage, et le Te^
tint prisonnier dans un château }
mais il épargna te jeune Bernard ,
fruii^ de celte union malheureuse, et ,
rayant.fait élever avec soin, le traita
comme son neveu. Don Bernard s'at-
tacha depuis, à son oncle, Wcombat-
tit avec succès les Sarrasins, dans
l'espérance que so services pour-
raient fléchir le roi, et l'engager i lui
rendre son père ; mais Alphonse fut
inflexible. Don Bernard se rtlira mé-
content de la cour, et se mainti«( k
Saldagna coutre le roi. Il était son*
tenu en secret par d'autres seigneon
opposés À la cour. Alphonse n^zda^
du trône, et d^ara pour son soo^
cesscur Ramire , fils de Bermude-le>
Diacre. Bernard ne revint k Ucourqu'à
l'avènement d'Alphonse -le -Grand,
auquel il s'attacha. Il eut part k toutes
les victoires que remporta ce prince
contre les Maures, espérant toujours
que la liberté de son père serait en-
fin la récompense des services qu'il
rendait à l'état ; mais avanl éprouvé
un nouveau refus de la part d'Al^
pbonse, il se retira dans ses terres,
près de Salamanque, avec ses «mis ^
97^ BKIV
sy fortifia , in\-ita Us Vaurei i se
jnîiiilie à lui, et doiin;! au roi dr
triirs iiiquiclmlci , qur ce prince pro-
mit (]r lui rcudie son prrc , à cuii-
«liùoii quM livrtrnil In foi1<Tf*s'n; Hc
C"i7>)0. Riiiiard s'empressa Hc ri*-
tlrit ccttr pbrr; iiiiis rjutlte fut
»»M tiKlirii.ition , lorvf-t'H apprît (pie
ion ma!hnu»m. piir Hail inuit,.<t
f]u*il ti;tit Itii-tnrmc viotimr de <^
piclt' filiale pt de t.i de'ovauîf dn roi !
Il alj.ttiduniia âus.^iliii rRspâ|:^ne , cl
p3s»a en Fiance, où il funl ses jpurs
en chevalipr crmnl,vpr5 h fin du
Dièmc si(*cle. Mnelquc» rlironiqiirs
rxp;>{;ii(dcs as^ur^llt au coutraire qu'il
siiiitiiit avrr. une frnneic heTuï<|ite
tous ks rrvcrs de I.i forîiinp , H <pie ,
toujours l'uii'U h ,^nn roi . il mourut
D E«pagn'*, à As>'i'ar del C^mpo,
oîlà ce qu'un raconte de plus \r.ii-
seiut'Iiiibte iny le het'05 espagnol que
le* roniantiiTS ont mis eu p;ir,iUtle
avec le fameux Rol.md , mvni de
Chailira^nc, et .iiiqiirl ils prétendent
3 lie B> iiiat'd del Cirpin donna In Tnort
nDi les plaines de Uoncev^ux.
P— r.
BRnX \RD DE MEyTRON. re ce
p-ïj, d.ins le vai.siu3ge d*Anneey ,
d'une de!) plus illustres maisons de 8.^-
Toie, s*eM rendu recotnwandaLledans
les Cistes de la religiun , jvir son lèle
apoMnlique, et d;m5 ceu\ de rtnuiui-
niic',par deux eUblissemcnts hosni-
Mlifi^, iit'i, depuis neuf cents ans, les
vov.i,;«iiï> tmuvtnt un aivic aSMiré
con'rc les djii(;ers que leur offre le
pass'ij;:;e de:» Alpe» dans lu Mison ta
plus riî*oiirni'ie de l'annt^e. Rerirard,
port(* pir ineliiiAtiun h la pîe'lc , et par
{;aiV i\ Tcludc, se r''fusa ^ un niariaj^c
avantageux auquel ?>es parents atta-
citaient la plus grande importance; il
«niltrassa*! e'iat ecclésiastique, cl de-
vint arcliidiaer»' d*AoMe , dignité à la-
quelle ctAÎcut joiutes ccUcs d oAlcial et
BER
de grand -ïîr.i ire » ce <|
beaucoup de port an ^ua*
diur^Ke. Les liabitants di
voisines, Uvies à toute»
pcrslitiuas . effraient oïl
carrière a son xêle expaa
ans de sa vie furent ei
mù.sion.<i dkti% \c% diot
de Genève, de Tarcntïii
de Novarre, etc., cl paf
«ne refoirne utile daju
dan^ les iucpur>. Touc
qu'avaient à soullVir les
çais et .dlonaods» en a
Borne les tombeaux dn a
il imagina d'rtabfir «iir I
Alpes f deux hnspicn
cueillir; Tun siu le inonl
Jovis ) , aillai nomme' , dl
Jupiter qui attiiait eiio>l
teurs; r.tutie» au paAS;
grecques, â rendrotl noi
Jott , à cause d'une colon
clevee pour indiquer le
grc la luiiteiir de la ne
vre quelquefois h plus
h«iuteur. Des lu'vtoncris
lent sur cette colonne n
qui d'Iairait penijant U
dirent qu'elle ct^it crcus
fu-^tres de l'idutc s*y cacI
uî faire i*endre des ora
restes de la colonne e^i
sou> le nom de Cofvna
du i8'. siècle, et on
de parfit; il c*t ciTtiii
qiKiu temps de S. lîci
llion, elle eLiit rol)jei|
titieux. O/eleoiîv
leurs siijit rsriiioiis tes
lieux ^auva{;<SJ reuv
et le trmple , H cl^Ut
bris les deux bospîcis, a;
nom le Grartdtl \vl'€iii
Il confia le soin dr ct%
sements à dcA cli:)no*ine
Toi dix ik Su-Aug\isûùf
BER
ÎDlerraptioD jusqu'à nos jours,
t zèle qui ne s'est j;iniais de-
ks vues de leur saint fonda-
s Dieux solitaires habitent les
s des montagnes, où, nu milieu
e l'ctë, le froid est extrême; on
ive jKJÎnt d'arbres , ni mcmc
tes; des neiges , des glaces
lée», le silence de la mort,
gcs qui tantôt flottent au-des-
s voyageurs , et tantôt les en-
nt , tel est le séjour qu'ont
!es disciples de Boinard de
Oy pour y exercer envers les
m h plus généreuse hospita-
ir monastère est piincipalcment
irleGrand-5t.-BerDard,à plus
( mille cinq cents mètres au-
do niveau de la mer; on
œ^ c'est l'habitation la plus
qui soit en Eurojie; ils ses-
beureux lorsqu'ils y ont un
tnNS mois , et truis heures
I temps chaque jour de cetetc
te. Malin et soir, les chiens de
;îcax vont à la découverte, et,
ils ont entendu Us cris de
! infortuné près de périr, ils
teDt an couvent : alors, on lenr
1 an cou tai panier rempli
Dis, et souvent le zî-Ic , la cha-
5 religieux parvient à arra-
Sielqucs victimes à la mort,
le a consacre plusiturs vers de
ois Bégnes de ht Kalure , a
r faduiirable instinct de ces
IX:
(_■ Mjci bcnw, aaîmSiHi rAiincrni,
TÎI Sa int-1'rrnaril tnr iab fniNt ura|;i-|it ;
, 4«h1c> frimai i|u'Ba lon^kiver «nUu»,
\rmn prrda* mum eliTrî-rr la tr^cr I
>er««ri • vm erït, il rnlèvr rr% rorp*
tmà lM«îeHl« rngcMnlit lr« ri^MOcU.
^■iaUim'riix rliariuKIri b(ii|'irr» f
avbl«* cliaucun , • leuri n>.illi«ur»pro»
a Brt chsnis; bop tnaniii' n ci Iiiïa ,
r ai4c I homme à ncpruplrr In bou ;
liacid'praTtf >e«n(ulc %a Turï^ -,
ic la taort, vcmi cohiittci la \'\r.
cnioidj il reprit le cours de ses
BEK
^Tï»
missions, et terminai saintement sa ça r-
rièrc à Novairc, le -iS mai 1008. On
célèbre sa fOte le 1 5 juin, jour auquel
il fut enterré. Les Bollandistes ont
publié, avec de bonnes notes, deux
Vies authentiques de St.-Ilrruard de
Mcntlion , dont Tune a été écrite par
Richard , son successeur dans l'archi-
diaconat d'AostP. On y voit qu'il ne fut
ni de l'ordre de Ciloaux , ni de celui des
chanoines réguliers, comme certains
auteurs le prétendent. Ses deux liôpi-
tiux possédaient des biens assez consi-
dérables en Savoie. Une dispute s'étant
élevée entre les cantons suisses el les
ducs de Savoie, pour U nomination
du prévôt , ou su])éiieur, Benoît XIV
donna aux hospiialiers le druit de
nommer enx-mcmcs Ictir prévôt. Le
roi de Sardaigiie, Charles Emmanuel
III, les dépouilla de leurs biens pour
les donner à Tordre de St.-Maurîce et
de St.-I^azàrc, et il Gt réunir les hospi-
taliers au chapitre d'Aoste. Les deux
hospices furent alors desservis par
des prêtres séculiers , qui ne le aklè-
rent en rien à leurs prédécesseurs^
dans le soin dos vovageufs, T— D.
BERNARD DE THURINGE , er-
mite f.matique de la fin du 10". siècle,
qui annonçait la (in du monde, ap-
puyant cette prophétie sur ces mots
de TEvangile : mille mis et plus, que
l'crniitc et ses disciples expliquaient à
h ur manière. Elle jeta toute l'Europe
dans les plus vives alanncs» Une
éclipse de soleil étant arrivée au mi-
lieu de cette disposition des esprits ,
tout le monde courut se cacher dans
le creux des rochers et dans le fond
des Tavernes , parce qu'il est écrit,
^//(jc^f/v^itf ,chnp.6, verset i5, i(>,
I •; : a Los rois de la terre , les prin -
» ces , les officiers de guerre , les ck
» rhes, les puissants , et tous les hom-
» mes esclaves ou libres , se cachèrent
V dans les cavernes et les rochers de»
oXh BEB
» iiKintâgncs » et dircnl aux roon-
p raçncs cl aut rochers : Tomber sur
v nuns f et cacUex-nous de der^Dt la
u lace de crliiiqui esta^sis surte liàae,
V rt de la colère de r.igiiean , jj.irc<<
ne le grand jour de leur enlère est
rriTc. Eh! qui pourra subsister ed
leur jïrcsenre? p Lpjï predîraiîons
de BiTuaid de Tliuringc avaient trllc-
meul persundé ses tonletnporains ,
qt/iin grand nombre d'entre eux re-
noncèrent à l'agriculture , au com-
merce, et à toutes tes choses qui pou-
vaient les détourner de la pensée du
Gel et du jugetneiil dernier; elles
augmentèrent beaucoup le nombre
des pèlerins qui quittaient romdrnt
pour 5c rendre à JeVu&alfin, où l'on
croyait que Jesus-fîhrist alluit des-
cendre p(»ur juçer les vivants ri le*
morts. Dell tliculngicns furent char^^L^s
parGcrbetge, femme de Louis d'Ou-
tie-Mer, de raçsurtr les peuples sur
la fm du mondr ; ils entreprirent de
prouver que le temps où l'Antéchrist
devait paraître élnit enrnrc (iloigntf ;
lc$ hommes les plu& éclaires du temps
se l.iis>èrent convainrre ; m.iis la tei-
reur re'pindnc par les prophétie» de
liernaru , resta lon{^temps dans l'es-
pril des faibles , et ne ftit tutit-àfait
calmée que vers U fin du 1 1 ". siècle.
M— D,
BERN.VBn( S. h fondateur d'un
ordre illustre dans l'Église , et répandu
dans toute rriurope, naquit en I0<)i,
dans le village de Fontaine, en Bour-
gogne , de parents nobles , et dont les
ancêtres avaient rendu de grindH ser-
vices à IVtat. U pouvait prétendre à
L même gloire et aux places qui ru
«ont le prix j il leur préfera le» don*
reui < de la reliait* ei les plaisirs de
iVludr. Api es avoir paru avec écht
d.ius l^llJiver^i^edc Paris, qui réunis-
uilaluistes plits célèbres professeurs
de l'Europe^ rt de nombreux élèies
BER
de Ions les pays du tv.
Bernard .ilU s'cnsei'eliî
de Cîteaux , où. par On
exerçait déjà sur 1rs rxpnU. >
avec lui trente do se* On
d'Aude : il y prononça ^^^ ^ r » i
et, bientôt après . fut nomme ahU
deCiirvaux , abbaye anuTrltroietH
fundéc près de b rivière d'A'ihr,
dans un dc,srrl aflTreux , qui paua4
pour une retraitr de V(^^rMî^^ , etqn'm
n'avait ronnii jr;
nom de /^a//eV <ï . '
qu'il défricha de ^L*3 proprrs mjUUi
ne tardfl |»a^ à devenir rclèbrr
le monde chrétien. Kc num dt
se répandit au loin avec le b
ses vertus ei l't>rlalde se» lumieifv
toutes parts on s'.idrr ' - '
pourterminfrde^dilï'rj
soit pour cilairni
controversein liu
venir des sc1usifi>
enfin pourrtfjwn .
la société. En 1 1-18, li
le gr.fnd-raaîlre des 1
rédiger les st.*itulsdcrot»inf. En 1 tî
le roi Louis-lr-Groïle nunuua
pour décider lequel dt-s deux
Innocent 11 et Ana<'lcl^ ctait le
successeur de S. Pierre. Le jm
Brni.ird décida la question en
d'Innocent 11 ; et l'Êglihr se rao
son avis. (Jnrtfinr temps aprcfi,
e'té envoyé a Mil.ui in>iir
le cierge de celte villr T
Rome, les moyens qt.
tinrent un tel sucrès, •;
le cierge» pleins de rn - ■
d'enthousiasme pour le »aifii ubitrf
se réunirent jH>ur Televcr sur le tt^ne]
cpisc0p.1l qu'avait illustre' S. A»-
broise; Beruurd se n-fu\a S '"- -"-
pressemenlelâtous lesbonip
voulut lui rendre. Il reviiu DMHKvtc-
lopul en Fiance, et rentra d^ns m»
cloître arec la même simplidtr quH
BEa
rti. En 1 1 4o ï îl assista au
Sens , où il fut un des pré-
rOToqoèrent avec le plus de
condamnation du malhcu-
brd. Cette chaleur lui a e'te
, comme on a reproche de-
aiid Bossuct ccHequ'il mit k
e b condamnation de Tar-
de Cambray ; mais , pour
h yalfur de ces deux iinpu-
ne £iut pas oublier d'abord
et et Bernard furent , chacun
mps, regaidës comme les
le iTgtise et lés de'posîtaîrcs
en second liru , que l'intérêt
pire Abailard et Fcnelon se
nndpalement à l'effet même
ondamnatioD , et doit ^tre
land il s'agît d'en juger la
e preuve que Bernard n'y
^animositë personnelle , et
tGstingiier Abailard de ses
c^est qu'il se réconcilia de
avec lui, dès qu'il les cât
Hous arrivons à une gr>inde
5 notre histoire , et à un
ncnts les plus importants de
i. Bernard. Il fut charge' de
le croisade, par Eugène II I,
anciens religieux , devenu
pontife, et il s'acquitta de
nission avec son zèle ordi-
ua succès prodigieux. Il
eUement les esprits , que ,
oe ,de ses propres eipres-
i/illes et Us châteaux (lu-cnt
I déserts , et qu'on ne voyait
ne des veuves , dont les
Hmient pas encore" morts.
i voulut se croiser ; Bernard
lit. Suger, au contraire, ût
Forts pour le détourner d'un
•ù il y avait tout à craindre
ïspei'er. L'estime que le roi
;ue pour ces deux grands
KiLinça quelque temps sa
j tous deuXjCo elFct, étaient
BER
a8T
recommandabics par un rare mérite,
quoique d'un genre différent ; le pre-
mier , moins encore par le brillant de
l'esprit que par une grande réputation
de sainteté, s'e'tait attiré une considé-
ration personnelle , bien au-dessus de
l'autorité même ', k second , par un
génie supérieur , soutenu par une
vaste capacité et une probité reconnue,
s'était acquis dans le public et dans le
cœur du roi une coufiance qui les
honorait l'un et l'autre ; Tabbé de
Clairvaux , avec l'air et l'enthousiasme
d'un prophète, en avait touteHoflexi-
bilitc; l'abbé de S. Denis , avec plus
de connaissance du monde , était plus
retenu, plus insinuant, mieux fait pour
tenir le gouvernail de l'état. L'un et
l'autre agissaient par de nobles vues;
Bcrnara ne songeait qu'aux intérêts
de la religion. Suger cherchait à con-
cilier le bien de la religion et celui de
l'ctat ; mais il ne fut point écoute ; le
prophète l'emporta sur le politique;
le roi se croisa , la France et l'Europe
s'ébranlèrent jusque dans leurs fon^
déments , pour se précipiter sur l'Asie.
11 semblait que les Français, dégoûtés
du nchepaysqueleurs ancêtres avaient
conquis, allaient chercher un autre
éiabiisscment dans une nouvelle terre.
On envoyait une quenouille et un fu-
srau à quiconque pouvait se croiser , et
ne le faisait pas. Un bruit se répandit
que Tabbc de Clairvaux avait des révé-
lations , et faisait des miracles ; un de
ses disciples publia , dans un écrit,
qu'à sa parole, les aveugles avaient
vu , les boiteux avaient marché, et les
malades avaient été guéris. Toute la
France fut convaincue que le ciel or-
donnait la croisade, et si fort préve-
nue que le succès de cette expédition
dépendait du saint homme, que , dans
une asemblée tenue la même année k
Chartres , on lui offrit le commande-
ment général de l'armée ; mab l'cxem -
38« BEn
|»!r de ricrro rtiniifc ^tn\t trop ré-
cent pour «trc suivi , ci Ucriiiiid
«rnil trop ti'cspiit pour sVxpof.rr au
m^nc rirliaiip. Il nTiis;i donc un
emploi qui ne convenait poïrii à uii
liuutnK fie soDcUt; et, Undis (pic
tint âr. braves grns .lUairnl aveu|;lc-
meiitchnrher en Orirnt \a ploircou
la niort , Bernard , conicnl de son rûlc
de prfdif.ilrur ri de l\iRiim:\UiTp' ,
s'ocdipa il rofotcrlrscrrrursdiiuioiuc
Raniil, f.iiiAti(|n<> fiirien^ f[iH etii^.i^coit
Ici clirtticns, au nom d'un Vvm de
Jk'ii\, â e^flrf;er tous les ]u\t\, II rcTuLi
I* crteut^ de i'icn-e de HiMirs. de
Gtibf ri (le la Porec ; d confondit Éon
de ri'iUiiK- ri les partisans dWni.iiid
de fircicia. Le mauvais succès de la
croûade excita de vinlrntcs reVlaina-
lions contre cdui qnon en reg.ird^il
gencralcnient eomme Tauteiir. 11 «.e
crut oblipe de publier son apoto^ie^
d^ns laqiicllcil rejeta ce m^iuvai» ancres
sur ftcs \miaLlrs causes. Des çcné-
raïusans expérience , et presque ftaiis
▼ues eondtiisaient à l'aveuture , dans
«les répons inofnnues.drs tnultûiides
de soldats sans discipline et s.ms su-
bordinaliun. IIsrur'*nUromprs, traîna,
«iirpi ii el battus : \\s devaienlPélre. F^^i
loigrfn^-ralcdclaProvidrnre esldeliiis'
seragir tes causes .secondes ;la conduite
des croisas ne mériiait pas qu'elle y
de'rogeât par un miracle. Telle fui en
substance la ref>on.se et en znOrac temps
la justiûcatioQ de S. Bernard (i). A»
milieu des apiatious (pic lui causèrent
tant de vùyage^s, de missions et de
contradidioDs, îlsc plaignait souvent
delà vie mondaine (ju'il menitil maigre
(%) tt WaperccTiùr i1»ns U» croï^ad*»»
«|ut iJrt prtfiiMh nriiici qui rotucnt d^li-
Ti-er lin (mnboiurnPalc'ftline, cMtniOd-
Irrr un« vue trrit-ljfirnér fii Iii«intrr^ il
t^ii^iSMit oon M'itleinrTit lie U (Jf^livrnnce
«Jr r.t lombcïit) •.nrv'' , mai» enroi* Hr m-
♦«ir <^m ilLvaUrcmpuruu' »ui lutviic,
iiEn
lui. 41 Je ne sais pins , ' - 'jw
» je suis; jf oc vu n: \ ta
0 en mondain. • ' - ua
terme à celte d' , '"^
daiis son abbaye de x
selivrs jusfpiaUtindi
des livres ^ainU, rtJHX rienwidfU
plus ri;:oi!rntsf |»enircne<'. SotiCor]i«,
îleja .ilT^iblipiir ses travaux npo^oli-
qu(s, snccomlia aux Jiiisteritcs êMt-
t!(pu's. It mourut le lo avril it5^,
dans la (i5'. année dr son ;"»_
avoir fniidr , tant en Fri'
AileiH-mne cl en Iulle,rei
ni;i)soii!i <ïe m^r ordre. On 1
Idpbequc voici, rt <p'
rapporter, it e^iuse de ^
ClmrK «1101 **n»4, Md cl«na «alltbin > '^'>
<■' ' - ' , !..«,-,.,
trfmlrAfMir
' — "■' ' i-.k.- - -.«,
Il fnt cauoni><^vivec uue »olctiiutc MU
exemple^ viojit ans .ipr»;s
par le pape Alexaiidn- UI
eelt'brc sa fcte le 'Jto août. I.
miut des bernardins, srs dî
consistait en une roi»
no seapulab'ect nn oij < n. Ij»
robe était serrer d'une ceioturr de
laine noire: au clio-uv, iU tii'TU''rf
une grande robe blauclio , ct
un eapucbun et uue oiotctf'
résisterons point .iti plaisir- '
dans cet artiele le portr,»tt qu -. <-
cet homme ce'Jèbrc un dr uosunilnirt
underncs, qu'on ne peut amwrrde
prévention en faveur des ber*'» dr U
religion ( M. Oaral, '"
ger y « ^mI bonmii
» (>cut-ctrc cteiTc sur îau aii.Ii ulw
ott d'un cultQ rniirnit dr lj| citU
favnrtiblr par ■Tcltnir à fi^imrJ
drtputÎMiief d r»cUiAg(i , rm d'
qin n l'nîl rrvivrv rbec \r% mndi
l^ènte dr la «lorte ntilitpui/, ri
•rrvitudp )» ( M. IIB CuAtIL&uri
lUitciaiix etc.)
BER
• influeace ausû cxtraorcIîaAÎre. En-
•m tninéTersUTiesoIitaîrect religieuse
» par un de ces SGOtimcnts impérieux
» qui n'en laissent pas d'autres dans
9 famé, il alla prendre sur raiilcl toute
» la puissance de la religion. Lorsque,
« sortant de son désert, il paraissaitau
m milieu des peuples et des cours, les
n auste'rità de sa vie, empreintes su r des
» traits où la nature avait re'pandu la
» grAceetk force, remplissaient toutes
» KS aines d'amour et de respect. Élo-
* qncot dans un siècle où la pensée et
w les charmes de la parole e'taient abso-
shmient inconnus, il triomphait de
» toutes les hcrc&ics dans les conciles:
» il frappait de terreur les courtisans
» jusqu'au pied du troue, il faisait
» Jbndreenlarmeslespeuplesaumilivu
9 des places publiques. Sun éloquence
•m paraissait un de ces miracles do la re-
• ligion qu'il prêchait. Enfin l'Église ,
a diontilëtaîtfahimière,dansccstemps
a barbares, semblait recevoir lesvo*
a lootés divines par son entremise : les
» raîset les ministres , à qui son iiillexi-
^ a bif idve'rité ne pardonna jamais un
a Ttce, etne fit grâce d'un malheur pu*
a bliCf s'humiliaient sous ses réprimau-
ades, comme sous la main <le Dieu
> mêinc. Les peuples , dans leurs cala-
a miZcs,allaicntse ranger autour de kjî ,
a comme ils vont se jeter au pied des
I a aniels. Égare par l'enthousiasme de
i a son Ecle, il donna k ses erreurs Tau-
^ a torite' de ses vertuset la puissanccde
I a soD caractère , et il entraîna l'Euro pe
a dans de grands malheurs ; mais il ne
a lâut pas croire qu'il ait jauiais voulu
a tromper, nî qu'il ait eu d'autre anibi-
a lîaoqucrcllcd'agraiidiirrmpircdcla
a reli^ion.Ccstpareequ*ilei;ut toujours
» truojpe lui-même , qu'il ctaii toujours
a si puissant : ileât perdu son ascrn-
s djntavec la bonne foi. I/Églisc, mal-
* gré SCS erreurs, l'a mis au rang des
a «ainli; b philosophie, maigre leste-
BER
a85
» proches qu'elle lui fair, doitl'eleverau
» rang drs grands hommes. » M. de
ChoiscuiUl'Àiilccourt a fait aussi de S.
Bernard un portrait très-éle'gant qui se
trouve dans sou Mémoire sur Vin-
fiuence des croisades ^Q.Q\xTOt\wéy^r\x
troisième classe de l'Institut. » S. Ber-
nard a e'ie rcg.ir<lc' comme le dernier
des pères de t Église. De toutes les édi-
tions de ses ouvrages , la seule qui soit
consultée aujourd'hui parles savants ,
est celle de D. MabiUon , 1 690 , en a
vol. in-fol., dont le premier renferme
tous les ouvrages qui sont veVitable-
ment de lui ; savoir : 1 **. des Lettres ;
a", des Traités f 5". des Sermons;
4°. un Commentaire sur le Cantique
des Cantiques, Ses Lettres sont au
nombre de plus de quatre cents; elles
ont pour ob]et dilTérentes questions de
discipline, de dogme ou de morale «
et les affaires de son temps. Une des
plus remarquables est celle qu'il écrivit
à l'abbé Sugcr , à l'occasion de la ré-
forme que celui-H:i introduisit dans
l'abbaye de St.-Dcnis. « Cette maison ,
n dit-il , servit aux affaires de la cour
» et aux armées des rois ; le cloître
» était souvent environne de gens de
9 guerre ^ et on y a vu souvent des
» femmes s'y promener avec immodes-
1» tie; À présent , on y fait de saintes
V lectures; on y chante les louanges
» dcDicu; on y étudie leslivres pieux;
» on y garde un éternel silence. »
Dans ses traités nombreux, on dislin-
gue; 1 ". celui qui a pour litre : De la
Considération ^ adresse au pape Eu-
gène }I1 , son disciple, et dans lequel
il enseigne aux papes l'importance et
rcteiidu<; de leurs devoirs ; u". un
autre, adressé aux premiers pasteurs
de rÉghse, sous le titre: Des Mœurs
et des devoirs des évcques ; 5". un
autre, intiluié: De la Convenions
dans lequel il s'élève do toutes ses
ioiccs couli'G k luxe, Tambitiou et
m B E R
rinconliornce de rjuclquca ccclcijas-
tiqucs de son Icmpj; 4"* "" autre,
inlitulé : De la grâce et da libre ar-
bitre^ vt adresse n GuilUnmc, abbé
«le St.-Thicfry. Dans cet ouvrage,
routeur dit ^ qiir là on il n'y » point
dr lihffle, il n'y a point de m<?riio;
qu'il y a trois sorirs de lîbprïds, sa-
voir : la lilvrte uaturclle , que nou»
aruui reçur de b naturp; la liberté
dr lii gricp, ipir nous ayons refue de
]a fui , et la liberté de la ^tnire qui
nou» est rési'ivccHans le cirl. $. Ber-
nard 4 cornjïose' qwalre-viunl-slx scr-
iDonx sur le Cantique des Cantiques ,
dont il eherche à tipliqurr les deux
premiers L-hypIires y et le premier
ver&et du ti-oi^ième. Le saint al»be
liFOnonçait ee% discours le mutin »vant
la messe j on pendant le travail des
ruains, el qtirlquetui» aus^i le ituir, en
prrsenrc de f;rs rrlipeuï. Il parl.iit
n.ibondance, cl puis il écrivait ce qu'il
avait dit^ ou ee qui avait paru tonrlier
darautige ses auditeurs. tJ"<?M"'*5 m-
Tant» critiques ont prétendu qu'il avait
écrit SCS onvngcs en langue vulgaire,
ou romance ; niais celle opinion n'est
fondée sur aucune autorité' respectable.
S. Bernard , comme Abailard, comme
toasies hommes instruit sdeson temps,
a pu,dân^se»convcrsation^rjmiliêres,
clmêmcdanslcsb.iranguesiraproviscc»
au milieu de la foule, pnrlcr la lan£^te
romance y qui n'était qnc la langue
française au berceau ; mais d.ins ses
lettre» , dans ses discdurs d'appareil ,
d.ins les traili^s qu'il adressait ii ses
Aar.mts cont'-mporains , ou qu'il desti-
nait à la po^irrii^, il n'écrivit qu'en
btiii ^ (:|ui cuit encore la langue des
himunes lettnfs. Les ouvra^^e.s que
renferme ce premier volume sont tels
qu'il les a coniposc's , écrits on fait
écrire sous sesycux. Le second volume
contient ceux qui lui ont été attribué»,
quoiqu'ils ne soient p-is de lui. Le
BER
P. Mabillon a cru devoir y ajoolCrkl
cinq livres de la vie de S. Bernard, et
riûMoiredc ses niirddes. L'éditiooMt
enricbic de préfaces Irè^'instniCtÎTCly
de notes rurteiises au bu des (*ages , it
de notes plus étendue» , qui ont été re-
jetcrs à la fin du premier voluuw!. Mal-
gré le dédain qu'un '^ ' Wtà
pour les ouvrages > oo
peut er.cure lire ccm dt S. iUsiur^
ù\rc fruit elmt^mravcy; phj^ir V^ty|«
en est riair, agréable , pi' nu
et souvent de vivacité. > >jiit
donner des clogc-s sans flaltrne , rt
dire des vcriiés sans offenser. Soa
imagination fi*ronde lui foumosait
sans etTtrt des alk-gorica rt de» «n-
litLèses fréquentes , mais qui ne MK
pits toujours avouées par le p»vL
(Quoique né dans le siMe des M'bolas-
liques , il nVn prit m b metlioije, pi
U sérlieressr. Ses sermons respirenl
IVloqiK'ncc du genre, c-' ire
qui [ténètre le cœur el | j rit,
I^cs sentences morales f]u'Mti a ittunl-
lies de ses lettre» ei de ses traités soitt
plrinrsde sens. Sa sie a été écjite pK
l.cm.iistre, Paris, iG^O - i"-^ •- P*f
Villefore, 1 704, in -4"- : le*
meiicet a donné \Ifisiv,i^ ..... .^a/v
de S. Bernard et de Pierre- te- rént'
rahley 1775, iu-^"»» ^o^wu* que Ton
rcgaixie comme le i3*. de Vlfistoirê
littéraire de la France» L'ouvrage d«
Villefore est le plus estimé. Les ouvra-
ges de S. Brrn.ird trjdui) m ,
sont: L l'EscUellf'des t. . uu
dt* la manière d>* prier, p*i Julien
Warnirr, Paris, i(>i-, io-l'i; IL^'^r-
moMS choisis , par Villefore, t ?37,
inS".; m. Lettres, fiar le mtam,
1714*1 vol. iu-H '. GuilUume l^eroy
eu avait donné ut?e traduction , 1 70I1
in-S*. IV. Traitt'S de la conversion
des mœun de la vie solitaire de»
commandements , par Lemai^lfc %
i()36,in-t:i; V. Traité stw (m ^WM
BER
re arbitre , par !c P. Gcrbc-
iluuse, 1698, iii-8'.;VT.5er-
r Xa Vierge, par Fr. Mord ,
61a, in-ia; VIT. Senteiices
s ses ouvrages, par le duc de
, sous le nom de Laval , Paris ,
n-ia. G— s.
NARD DK Veittadocr , trou-
du la*. siècle , naquit aucliâ-
Ventadour, en Limousin , et ,
I fSt fils d'un domestique ,
son seigneur, enchante' de son
t de sa figure, prit un soin
ier de son éducation, ^e scn-
. ne sut pas assez se tenir en
ODtre les charmes d'Agnès de
;0D , femme de son protec-
son aveu n'excita que le me-
.^% toujours tendre et respcc-
il ne chanta pas moins l'objet
vndait malheureux. « Amour,
-il , si tes peines ont pour moi
le charmes , que dirai.s^e de tes
rs7... Ah! fais que j'aime tou-
, même sans être aime ! » Tant
itfvérance obtint une rc'com-
lien douce pour un troubadour,
r la vicomtesse, assise près de
fombre d'un pin ^ vivement
e ses souffrances , lui douna un
et dès cet instant la nature prit
ftux un nouvel aspect. Dans
ire , il eut l'imprudence de dé-
]aDS ses chants celle qu il ado-
fpoux irrité chassa le trouba-
et ût garder e'tn»itrmeut son
. Bernard partit a laissant son
en otage, » et chercha un asyle
or de la duchesse Eléunore de
uCy connue par ses galautmes.
ose bien qu'il l'aima; mais il
ppns à garder le voile de l'al-
. < J'aimerais mieux mourir du
nent que j'endure, que de sou-
* mon cœur par un aveu tciuc*
■• » Eléouorc ayant suivi son
, Heah 11 , en Angleterre, le
poète ne cessa de la chanter , et l'oa
peut croire, par quelques passages, que
la princesse n'avait pas dédaigné ses
vœux; cependant, au lieu d'exécuter
le projet qu'd avait formé de passer
en Angleterre , il se Gxa à la cour de
Raymoiid V, comte de Toulouse, cé-
lèbre par la protection qu'il accordait
aux troultadours : là, il chanta suc-
cessivement plusieurs matlresses moins
illustres , et souvent se plaignit d'avoir
été sacri6é à d'heui^nix rivaux. Il nous
reste de lui une cinquantaine de chan-
sons et' deux trnsons. Après la mort
de Raymond V, Bernard, dégoûté du
monde , se retira dans l'abbaye de
Dalon en Limousin. Tout porte à
croire que c'est à tort que l'on attri-
bue à ce troubadour une pièce de
vers datée de Syrie ; du moins, il (>a-
raït certain que Bernard n'alla jamais
dans celte contrée. P— x.
BERNARD d'Auriac , troubadour
du i3*. siècle. Les manuscrits lui don-
nent te surnom de Maître, ce qui an-
nonce qu'il n'était point geniilhonuuc.
Il ne nous est parvenu que trois pièces
de ce poète ; 1 une contient des équi-
voques peu décentes , sur le jeu dc^s
échecs qu'il désire jouor avec sa mat-
tresse; l'autre est un elogc fort com-
mun d'un troubadour contemporain;
mais la principale et la seule qui mé-
rite quelque ittcution , sous le rapport
historique, c'est un 5i/vento,dontrob-
jet est la croisade publiée par le papo
Martin IV, pour tirer vengeance dts
vêpres siciliennes. Dans celte pièce,
Bernard d'Auriac prédit le succès d'>
cette croisade, qui causa beaucoup de
maux, et n'eut aucun résultat. P — x.
BURINAKD DE LA BABTB£,ar-
chcvê(|uc d'Auch, doit être compti.*
au nombre des troubadours du 1 5 .
siècle , puisqu'on a de lui un sirvente ,
dans lequel il célèbre les bien£iits d'une
paix qu il regarde comme prochaine :
*
rxSe HER
celle \nhct CM eniprôtite d'iin eiprtl
<1<* niiHitrrjtttiu ilsacz rare tl:ius ces
temps , vi tuiilniriT' aux dciscm» di* la
cuur de Ruinr, qui le fit déposer pcu-
tiiini h {;uL'rre des Albigcub , sims
prtitrxic que la diM'ipliiie de son diu-
rèjr rlnit rcUchcc^ cl que sa conduite
éXMl peu re;;ulicrc : c<r8 accti^alioiiS
sonl prii d'At-c^rd avec les priucipfs
que le poirtc professe daii> le sirvcnte
<jue uoiis avons cite. F — x.
BER.NAHD PTOI.O!\rKl ^S. ), ne
en t-i'-i, d'une des prciuîère^mjîsuii&
«le Sienne, y remplit a wc dislinclion
la ebnire de prolesstur de droiï, et
occupa les premières chji'};es de sa
pairie. 8e %*uvant nien.irc de perdre
la vue par un graud mal d')cu3.> it Ût
T<vu, s il eu guerisiait , de quitter le
monde, et de se consacrer pour tou-
jours au Sterviecde Dieu. 11 gumi ef-
Jeelivenienl, tt, en exm.-liou de son
Tant, il rendit ^a biens , eu di>tnLua
le produit en aiunôuc*, et se mira ,
avec deux autres nobles sitoinois ,
P.^lrieeet Ambroise Pirolominij dans
un désert d'un acres dinicilc , à dix
milles de Sienne. Il cli.ini;ea .iloi'S son
nom de Jean eu celui de Bernard,
et bitû, avec ses deux cunipas;uons
de retraite, un oratoire et des cel-
lules. Sa re'pu'ation lui .iitira des dis-
Ctplef. Ils furent défères à, lean Xïl ,
comme des lie rtf tiques. Ce |»ape . après
sVrre informe de leur manière de vi-
vre , autorisa Bcnianî à établir un
rjrdre rrligini\ sous la if'gle de S.
Iknotl, Cet oidre fut e'rÎRéeu i5u»,
soti» le titre de Con^i;tUion df la
Ficr^c l^ttrie du ni'int Ol'wet ,
nom du lieu de sa retraite. U donna
Thabil bliinc » ses rclipieux , prali-
ijui avec eux de j^rauiics austeritc.t,
r| inuunit te 'Jio aufit iô\H. 1^ con-
gn^ation des olivelanH était tvH-
ncmbrcuse en Il;ilie. Leur priuripale
moi&oii cuit celle de Sic. Françoise
HEU
^ Aû»l#. n X ar-iTt .ntîxji de* nii-
ciruM's du 11 qui portùrvt
le mOme iui'r, . _ .'leni U tD^Dt
règle. T-~ a.
REnN\nD DE BADE.ro^. Bi&x
( maison de!.
BÏ'K:naKD-LE TREVISAN, 6-
meux aleliimi^re du i^', siècle, ni
à l'adoue en i JoG. Son surrintu vieM
du titre quM se donnait Je <vm*^
de U Marehi:-Trn»ane. 11 .» bc4tf
coup travaille sur Je gron'^-rin-ntf.
et SCS ouvrages ont it. !,:r.
rhcs. lU sont atqnnnl iitp»
blLS.Ce sout: I. /' rhtdker-
meiicd /iV>. //', m . i î'i',
i5y3, i<i45; bâie, r>i..:. :.. :/^im
historica - dnç,innticutn Tripi x-**^
cutn J, F, Pici Ubris tribus de aurOf
Lirsellis, I 5(jH, in-8\; 111. Tram-
tus de iccTttlissimo / -' ' ' ntm
opère chemico^ei rcsj ''\u-
main de /tnnnnia , i .o ;
Lips. , iUo5; W . Opn -lum
de lofiide ftfiilosophorum , eu ir*it-
çais, Anvers, l 'Ki^ ï en allmund,
ï.eipxig, i6n5; HclfûslaH , i-i7;V.
Bernnrdus rtulm*fu\ , 'vel oput et
chmiid hiilorico-do»maxicum è g^A
iico in latirutrn vtrsum. , l'i.in, î.n
BRRNARD(rLAm>i>BAinu...... .
ne à Uioni, dans le lfi^ sictie , a ira-
<luie du latin en franfû», niisBoirt
de celle ville, Lyon, iSSq. în-i6.
Duvcrdicr a nt'gliv;c de nous Ciireow-
naîuc l'auteur oïl^ina! Jl- tTtte bis*
loiri'jil se contente de nuas .vpprr»-
dre que Bernard ar.iil £jit ^.^ !r:i(ïa*>
lion sur un livre rciit à I.) n.
les auteurs Jel.i/.*iM./inf. ./
qui n'ont fait auruue .
égard, et qui n'ont p.»
le litre e\a(1 de net ouvr.ij^e , soal bien
louiits eicusabU'4, puisque le priDt>
pal objet de leur cotupiûiion âa 'àt
BER
rciiseiguemeuts positifs
us qui ODt traitéde notre
ïnéralou en particulier.
ât des Ters français , et
ler, àia suite de son Ilis-
>m, une pièce intitulée
; des Odes et des .Épi-
a , de plus , traduit en
;e , par forme de para-
Dnverdier, VEpUre de
Romains , Vffjrmne de
Psaume 1 06*. , ïijon ,
. Il avait achève la tra-
'pitres du même apôtre ;
tdecetouvrage, termine
it jours avant sa mort, se
! les mains de son impri-
it notre biblioitiëcairc ;
t placer la mort de Bcr-
586. ' W— s.
) (Etienne), avocat, né
53, plaida, pendant p)u-
s , avec distinction , au
cette ville, et fut député,
; ëtats-géne'raux deBlots ,
at de Bourgogne. Il pro-
nte assemblée une haran-
ible par le courage qui y
n'en exclut ni la décence
ion. Au rapport de Pas-
>i n'en témoigna aucun
ent à Bernard, mais au
ma d'avoir parlé on hom-
qui lui avait dit ses vcri-
tnscr, toutefois, n Nommé
m, et ensuite conseiller
t, Bernard fut entraîné
i de la ligue, et servit
les projets du duc de
ïst sans doute une tacbc
î; mais des qti'il eut re-
rts, il ne négligea rien
rcr; et dès qu'il eut prête
cnri IV , ce prince n'eut
plus xclé et plus fîdcîc.
:trgd de faire rentrer la
ciUic tiàui roboi&saaoc dt
BER 287
son roi légitime, sVcquîtta de celle
ncgoci.'Uiun difiic:le avec autnit de
dextérité que de prudence, Henri IV
Ton rccompeasa en le nommant lieu-
lenant-géuératdubailliagedeGli.iluus-
sur-Saône. Il eu remplit les fonction»
d'une manière satisfaisante , et mou-
rut subitement en celte vitlc , le 18
mars 1609. âgé de cinquante-six ans.
Sou fils lui (it élever, dans l'église des
Minimes , un mausolée qu'un voyait
encore i! y a peu d'années. La barau-
gue que Bernard prononça aux états
de Blois , a été imprimée plusieurs fois
séparément, in-4*'>(^tin-8\, et dans
les recueils du temps. On a encore de
lui : I. uu Discours de ce qui advint
à Hlois jusqu'à la mort des Guises^
imprimé séparément et dans les Mé^
moires de la ligue, ainsi que dans
quelques éditions de la Satyre Afé-
nippée; II. un Avis à la noblesse
sur ce qui s'est passé aux états de
Blois, en 1 588 ( sans nom de ville ),
iSqo, in-8^ C'est un libelle très- vio-
lent. Il en parut plusieurs réfutations.
III. Une Traduction en latin de la
Conférence de Suresne , écrite en
français , par Honoré DulaurenL L'ab-
bé Papillon, dans sa Bibliothèque dû
Bourgogne, dit que l'original ëlait
latin, et que Bernard l'a traduit en
français; c'est une erreur qu'il n'est
pas inutile de relever. IV. On Dis-'
cotais de la rédaction de Marseille ^
et quelques autres ouvrages manus*
crits. — Son fils atué (Jean), né à
Dijon eu 1 S'-fi , fit son cours de droit
à Toulotise, revint ensuite dans sa pa-
tiic et s'y maria; ce qui ne l'empccha
pas de satisÊiire son goût pour les
voyages. Il fit un assez long s^our k
Home , puis â Naples , et ne revint k
Cbâlons qu'après la mort de son père,
auquel il succéda dans la place de lieu-
teuant-gcnéral du bailliage. H en rem-
plit les fouctiom jusqu'ea i65 1« et le
i83 UEB
roi lui accorda k* tiUr de cousciller
d^é\3i , en le nomm.-int viromie ma ycur
étf Clùlons. Ou .1 de lui des ffaran-
guffs et dts pof^sies latinrs ijui proti-
vcut qu'il ii*ctait ni orateur ni poêle.
On trouTcra Li ti^te dt* ses protltic-
lions djns l*ouvraj;e du P. .htcoh , D<r
clarii svrifftor, C*ibiUon. , et d-iiis la
Bihiiothetjue de Bour**oç;ne. W — ^.
BKUNaRD ( a^uot:. dit w i^a^-
vre prêtre y cl vulgairrmeut le Père
Btmard^awXTeÇiU d'Éiironc Bernard,
naquit à Dijon, le '^ti dec. i588. La
TÎVAcilc'de SOL iraagîuarîoii, IVnjouo-
ineut de son ur.ictôrc, les saillie.^ de
SQO esprit , le firent âa'ueillir dans les
meilleures âucietr^, duut il ainKtit à
partager les pUi^ir%. Il avait sutiout le
talent de coiitre£iirc .m udluifl, de la
voix , des gestes fl d«s nwnieres, les
personnes même f|u'il i/avjiit vues
qu*iine seule luis. M.f^inus^ evêque
ne ÎJilUy , lui Jiya»l propose d'entur
danslVtcit ecclésiastique, uù il lui eût
iié facile d'obtenir de Tuvaiieement :
« Il nV a presque poiul de beuénces
■ dans nuire proviÉioe à nominatiun
tt royale, répondit -il nw prcLit; pauire
I» pour pauvre » l'aimfî nueu\ être
* pauvre genlilbuinme que jLiuvrc
» prêtre. » H s*aïtarhdà M. de Bdle-
pwde , cniumandant eo Bi>Mtt;o^ne
et gouvcrueur de Dijvn. qui rcuï»il
mieux que T^H^que de Drllay k lui
iaiiT prendre I eiiit culcsia^iique. eu
promettant de lui pritcurer des be'né-
ficcs, et l'eninicn:! à la cour, où I>«r-
naixi 60 Ht bientût recliercher p4r bs
tncraea qualités qu; rai'aiciit rrnrfu
Tboinme â l.i niodc dr ^i provÎDce.
Pend.iiit qu'il |wutj;;c.iit sou temps
entre l'étude de la tlienloçic et la ic-
présentatiuu des pièces de société , le
P, de Condreu , penéral de rOralûite,
bii ût sentir la bizarene de celte tic ,
inoiûe' profcJiue , moitié sacreV. Il con-
•eutit â rcccToïr U prêtrise , et Tuulut
ce'Iebitr %à urvuisèrr mm* dau II!
cliafK'ltede iflùtel-Dt
p.iiivrc5 quM y avait ■
de ses {ureuts. Dès ce t
appeler le Pauvrr pi
sacr.i '
VrCAi ' ■ '
ment. Apie» avoir ;
dans ni exerriee .il ,i i ,
à tlii^pital de la Chante; %^t
les places publiques , 011 il
avec un zèle à toute rprcovc, et
éloquence vive cl natiircH» qui luî
rail de nombreux auditeurs de la <
du peuple. Ses . '
soutenues par d'- .m
pour lesquelles il tiuuva dc4 ttis
ces dans le produit d'tni beVïti*^
4ou,ooo livicsqui lui
vendit pour soulager I
(-1 dansle produit des q 1 u
l\ b cour cl à ta lille : *
des pauvres cl des m..l
à alui dea malheureux ..
les prisons. Mu&ieurs crimiAck<
conduisit sur t*ccliafjiud uiiàU ,
luucbes de ses exburijtiuns
leur supplice dans dr '
nieuts ne pénitence. \^.
CCS exercices si pcntbiç.s et u
tauts en apparciirc , le P.
avait I \\ bumettr
qiu at'> '>ii des personi
plus baut rang. I) savait
concours \ pruiil pour en lui
contributions rlestinees à les cl
l.e canlitulde Riclirlit-u I.rirï'^w4i
jour de lui demander •,
a Mouscij?ueur,luidil-u |> j.
n cniiueULC d'ordonner que Toai
» de meilleures plarirln
1) dans Irqnel je condi
V au beu du supplia , ^Un
» crainte de tuiubrr datit t.n rn<*
tt cmpt'rbe pas de xc i .
■ Dieu avrc aitcntioD.
Ucu ^6 loui ce» rzcrdocA de
BEh
iignr^mulo (le S.Vin*
>u corii«upor;iin l'tson
I odrtir de saiatrié, le
. Ue cJergé de France
idiî, en it>58, le sénii-
li^f*rfNi, ainsi Doiumc
ii tniiffcs que J.-C. i
terres Ce séminaire ,
oiiugtir lie Stc-GcDC-
dccciix de Paria où se
Keures c(iidc5. On a
meut du révérend
et se y pensées pieuses ^
in-tt"' ; elle Récit des
fs à ta mort dit rêvé-
lard, ïliid., m^*raean-
apillon cite encore de
nspendant sademière
f» du ^. Bernard a éié
î.^wïhe , pnr le P.
■I de lj Srrre , par Fr,
r le H. Lemp^recj* , jé-
"nièrc, publiée à Paris,
•i, es!, suivant Prosper
^npletciuenl ridicule par
s rcvcîations, et Ic^i mi-
B e>l remplie. T o.
(CfliBLEs), conseiller
«leur ordinaire , liisto-
bVance , lie Ji Paiis , le
i5-i , mon rn l'ijo,
lis grande partie de ses
itoirr t\r France. Ou a
^ sujet : I. /<! Conjonc-
■, ou Discours pour la
m de l'Océan a^'ca ta
• , par te moyen d'un
rpjgne, i6i*S. in-^".;
fur l'état des finances,
. in-î'. ; m" Histoire
de Louis Xtit contre
mres reftelles , Paris ,
l633. in-ful.tt Celte (Mi-
^e»SoroI.pJ^leuldc Ber-
I lircc qu'.'i deux ou trois
rcxcmplaircs : v nuis
U E R '^89
rotirraf^ se retrouve tout entier dans
XllUtoire de Luuis Xtil. » IV.
Carte généalogique de la rojralemai^
son de Bourbon , m'ecles Eloges des
princes . contenant des remarque^
ivmmaires ^ Pans, i634 , in-folio;
ibid. , 1 040 , in-folio, &uus le litrr de
Généalogie de ta maison de Bour*
bon, V. liisioire de Louis Xîtl ^
juiqu'à la guerre déclarée conttt
les Espagnolnf avec un Discours sur
la vie de l'auteur ( par Cb. Sorel ) ,
Paris, i6.|6, in-folio. Dans celle
histoire , se trouve un Sommaire de
celle des hcrciiques de France, api
pcics Cnlvûiistes, depuis Françoisl*'.,
pour servir d*intellit;cncc de ce qu'ils
ont Ciii sous I^ûuis Xlll. » Bernard,
• dit le Gendre, a aussi peu de st^le
r> que de goûl ; il rainasse avec soin des
*» bagatelles, donne trop de louanges ,
n et fjit abtis de dj^rt^ssiuns. » On peut
con^ulter, sur oetautcui% les Mémoi-
res de Nicéron , loni. XXVIU > pg.
5s0. D. L.
fiEimARD (Edouard), astro-
nome, pliilolo[;uc et critique anglais ,
né en* i638 à Perry-St.-Paul, près dt
Tuwceslcr , dans le comté de Nor-
lliamplon, commença ses e'tudes dans
IVcolc des Marchands - Tailleurs , k
Londres, et pas<uiensuiteà runivcrsite
d'Oxford, où il fit drs progiTs rajûdcs^
particutitTcmeni dans \es langue<^ an-
ciennes et orientales. Il apprit ensuite
les maihéma tiques sous le docteur
Walîis, el se montra digne d'un tel
maîii-e. L fil, eu iWB, un voyage k
Leyde pour y consulter quelqiws ma-
nusrrits orientaux , que Scaliger et
Warner y avaient poswfdcs , i)artii:u-
litreiHpni la Version arabe ac» 5*.
G', el y. livres des Sections conique h
d'Apollonius de Pcrge, dont le le\te
grec se trouve perdu , et dont il sViiii
proposé de donner une traduction U-
tuic; iiuis il abandonna ce projet. £a
19
:i«jo BER
l6n5, IVvéquç df Balli cl Well»
le cboisii pour son cltApcUiii , et il fui
noinnic, la même auiWc, |'.iu(e&«cur
d'asirnnomic à 0\f«rd. 1^ comte d'Ar-
liD};t(>n renvoya in France eu 1^76,
en qualktc de {^ouvcriifur tie% jruucs
duci df Grjtftnn ri de NdrlhumbiT-
htid, Gis iidluirlb lll-^.Il.lrIe^ 11 L-t de
la diichcs.sf dcClevfUnd, qui ctaii ut
alotï à Kiri> avrc leur nirrc ; mais
Sti h^ibitudcs ol la siinpliriir rlf ses
tcaiiièrcs «e U*uuvaxit peu d'accurd
arec S.1 Mtudiiun , il rcTÎut un an aprcs
k Oxfoid pour se livrer uniqutnirut
à ses éludes chéries. Il fit, en i685,
xm nouveau voyage* en Hollande , re-
vint en 1C84 prendre à Oxford le dc-
gr<f de docteur en rhéologie, et fut
uomnié recteur de Bright^ell . dans
le comte' de lîcrk. Il resiçua, j>eu de
temps après , sa place de professeur
dastrotioniie.lleiaitdrpiiislong-trnips
drguûttf de celte élude, r|ui nereud^it,
disait-il, la vie ni meilleure ni plus
heiireu^c; il uc cessa cependant (wmt
de rcsidrr dans Tunivcri^te. Il épousa ,
tu 1695, une très-jeune femme, et
fit avec elle, eu 1O96, un troiMcmc
voyage en Hollande. Il moruul peu de
temps après son retour, le aa janvier
161J7, âge de ciiiquaulr- neuf dn.t.
Voici !c polirait que fait de lui le'cc-
lobn- Huit, cvt-qtÉr d*Avranche,dan$
son livre De rébus ad se pertinenti-
hus : u Eduardiis HertutrtiuSy An-
î» ^ht'i . çuf'm païui hac œlnte ae/pii'
9 parabnnt eruditùj/u.s lande ^ mo-
» desUàveropenenuUi.» Se^ princi-
pales productions sont : I. Traite sur
itf anciens poids et mesures, imprime
pour la prcinicre fois à lu fin du Com-
mentaire du docteur Po<:ot V sur Osée,
«t ensuite, avec Ueaucoup d'augmenta-
tions, en lalin, Oxford, i(W8,i»-8'.;
11. Déi'otions privées, etc., itiSg,
în-iu; lu. Orbii eruditi Utterawra
à chMracicrc SamariiiGo dcducla ^
BER
Londres , 1 OB9 . ubiean ;
voit reprévnteji 1rs alptal
reub peuple», ainti qut* li
fions uMlces dans lei adcj
5 rime eu I75i>. par Ir» «otj
es aiiLc ■ '■' V
Eteint'
« la suite Je U Ciàitt
saxonica de UicLes,
iu-4'M V. Cftronoiopii^ Si
synopsis, (Hiblice dafis les,
ditorum Lipsiemin» i6y:
criptiones grtec^ Paln^
h^)àt , 1 6t>9 , iu-8^ , avec du
de Th. Smitb. VU.
sur rasirouomie , 11
Trtouactiurtt phii
sociélc royale de Lobdrc*
et eommeatAÏres mit dii
sciejitifiques. Il a laisis^,
Us manuscrits de phisini
qui n*onl point ete luiprti
rentes aiIlcclioDS qui ont rî£
tées aptes sa mort
thrquc bodleieiuie. U av;
projet de donner des cdi
les aucicn^ njatbi-mjlicici
avoir appelé à sou secourt!
vauts qui pouvaient 1%
dcji réuni brauroHj^
pour rel ouvrage. Il CUJ
essai, quelques feuiilel
une tiadiicliun latine
taire ; mais il renonça k koo eotl
lorsque f)!ar΀.s U l'envoya ra I
La rie d'I idouai d Uornani , e
latin parTli. Sniiib, a éiêtmpi
Oxlord, 1704. in-8'. — lioan
tique anglais , du ménie nuxn, a
dans le ir. sièdr, un Abrtg
Bible , et le Guide des jurés , <
nantiras sorciers. ^
enDaupbiné. le 1".
Sou père, ministre
formée, lui fil faii
études au collège pi
ttt
9r)i
iic à Ccii^ve ftïre t^oo, 4 vof. in-fnl,; II. le Thè^u
tohqiic c( de philo-
frru , (Joiit U oonnaiv
, dâii!« ta suitf , la
sacres. De i-eïour
fut |Ji^mii au mÏDis-
tiif;i-(|uatrcau.v; mats
■ puliiitjiicrarDl contre Je
jrdonnances , il s'eufuit,
\Xit d'eu** Arrête, se rcfu-
!. et., ne .s'y trotiTant pas
îirelé, à f^iuMiioe, ou il
|U*à Ij révocaliun de l'cViit
Il M relira alor^ en Hul-
«o Lcclerc, son puent et
nondVtudes, lui procura
de la ville de TergofV^eD
ëdicaletir. Quelque temps
ijiblît à la HJyc , où il ou-
ïe pt»urla ptiiJusophie, les
i et Ir» matbeixiAtiqttes. En
1ère étant force d'iuler-
uruâl qu'il publiait depuis
nées , sui» le titre de £î-
îtniverselle ^ Bernard se
ic continuer; niais on sV
L0{ qu'il u*avâtt ni iVnidi-
Aprit de ciitiquc de son
montra bien davan-
m d« lait ut qtnl avait
lud il osa se ehar);i*r
Jîf-ftul>lûfue 4les tet'
ucl Ûavir avait dot»oé
Ile. Il y travailla cepen-
»5 jusqu'en i-jio ; et,
POcrruptioii , Tayaut repris
tfabaudoitU-i plus qu'à
d était très-laborieux ;
;ylc est incorrect, dilFus ,
iitiuus liasses et d'* xprrs-
«. U mourut d*uDeiuÛaia*
poitrine, oecasionncc par
travail, le ^7 avril 171^^
t*. aoAtft. On A de lui : I.
V Irwiifr dt paix depuis
^C, StiOyf\.c., U Jbi)e,
dt's etati du duc de Sttvtoii*^ traduit
du latin de Dltteu , ta ILiye, i^ort^,
u vul. in-ful. , bien imprimé et ovn4
do b-llrs pravuix-a ; 111. Tr-aitê de la
rèpertlance tardwe , Amslcrdtm ,
1 7 1 a , io - l 'J ; IV, De Vexceïlencê
delà religion chrétienne, AmMerd.,
1714,*» vol. in-8*. Kn outre » il a c«
prt au Supplément au Dictionnaire
de Morérij Arasterd,, 171(1, 'i vol,
in-fol, W— s.
BliRNARD ( Cathebiîie ), née i
Rouen, delacadtrUHe dos HictX'rfiti de
Paduue, se distinpia par quelque la*
lent pour la poe?iir, vers la fin dtt
17*. siècle et le commencement du
18'. Apres avoir c'ic conronnce plu-
sieurs fuis par Tacademic ù-AnçaLse et
par celle des jeux floraux, elle fit re*
prés4Hiter deux tragédies, Laodamir^
en 1689, et Brtitus, en i()00. Elle
«lait parente des deux Corueille cl dt
FonicneUe , à qui on ne manqua pTS
d'attribuer ce qu'il y avait de fxïu dans
les tragédies qu'on virni de citer î on
(il surtout lionneur à Fonfenelle de
riulerrogatoire que Brutus fait subir
À son (ils , et que Voltaire n'a pas dif-
daiguc d'imiter :
B AUTOS.
l*\»te CBe»r« éawltw ft «uA e*\'itl t»aU»
S it iB« tl«ut«Brc BM Cl| , on *i je a'tu &i uliu.
T I T U ».
Itiv* , TMU **«a tytt IMÎII, «IV.
Voici le mc'me passage dans Vokaire :
Of tlvtt* Q't qnf j'atm4i le «cl n'««*ît fiil pire .
J'akperJa l'wu. qu*4>»Hel'«^l ««IkawciuXlWal
J'trl», êir^t rftcotc bu Ali?
Tl T U».
Ifng , tout b'«« »*M plu.
Beauchamps attribue encore à M'**.
Bernard la Uagédie de Bradamante,
représentée en fGc)5, et qui ^ saDJ
doute y est U même que celle qui se
trouve dans les œuvre» do Tlonas
Corneille. Elle renonça à la carrière
du ibéitre^â la prière de M"**, de
poulchartrain, qui lui f^iitaît une pen-
sion. Ou a (i'fttc ptluicurs pièce» de
vers , parmi lesquello* on remarie
sou pljcet u l.ouii XIV , pour lui
demander li's dfux cnils ccu!i qu'il lui
fjLuit pjyrrtuu» Ir^ ^lus. Elle a aussi
public trois roinau5, les Malheurs de
V^mour, i(i84i i«-i'ij le Comte
ftAmffoise f Paris, 1689, a vol. m-
1 1 ; /ftès de Cordoue , 1 <x)G , in- 1 1 :
ces trois ouvrages sont oublies aujouN
d'hui. Quelques biugrapLfS attribuent
k M'*'. Bernard 1j Relation de Vile
de Bornéo j ouvrage qui nous a p^ru
être de Fontenclle : c'est une brocnure
allégorique, daus laquelle un fait allu-
sion û\t\ querelles religieuses qui oc-
cupaient fliors les esprits. LVIoro de
M'^^ Bernard se tïouvc dans Vffis*
taire du Théâtre français. Kllc mou-
rut à P.iris eu 1^1 a. M — o.
BERMARI) (Salomow), plus connu
sotis le nom du Petit Bernard , gra-
veur, ne* i I.yon, au commencement
du lÔ", frièrte, peignait et gravait en
bois. Il i^tait r'IHc de Jean Consin. On
remarque, parmi ses ouvrages, ses
figures de la Bible et ses Métamor*
phases d'Ovide^ auxquelles on re-
iiroche une êg.ilité de ton qui uuit à
rur cflet. On pense que le surnom
de Petit lui fut doDDii k cause de la
petitesse de sa Liillc. P — E.
BERNARD ( Samuel ). peintre et
graveur, ne' à Paris, en 161 s5, fut le
pcrc de Samuel Bernard , ricbe finan-
cier. Il a fait plusieur:} tableaux k la
gouache et en niiuiaturc , et divers
sujets d'histoire ; sa gravuro à* Attila ,
d*apit:s Raphaël , a du mérite. 11 fut
professeur de i'aeade'niie de peinture,
ctmounilen 1687. P — e.
BERXABD (Samuel), fils du prë-
càlonl, fut un àts plus célèbres Ir.iî-
tauts enricbis 5ou« le mihi>tère de
CliAmiltard. Sa fortune sVIev.iii à
53,000,000 de capital; il ui £1 , dit-
00,1111 tjHnobleusag^. fx«uXlV M
Itcsoîn d'rfvances , rf Brrtwrd 1rs «r»
corda , après s'en être £ùl lontciÀi
prier par le loi Iiii-mfme ( ^'«oy. k»
Mémoires de Duclos ). On rwt »»■
core recours à lui, pour '■ "-rt-
vice , sous If ri'gnc de ! . ^ 1 ''»-
nard repondit au tiers ci ' -
négociation: aOtiand tin ■
» gens, c'est bien le moins qu'oo a
» £i6se la demande soi-m^me. * Il ^
donc aussi présente à Louis XV, qvî
lut dit des choses ûattetises, et ^ïuf^
gea uu des ^rigneurs de sa coor diO
lui faire les honneurs de la deAneoft
royale. Bernard lut appelé ieSauviur
de l'état. Tous les onuiliv«ns In fi*
leiit fcte; il d^ua cl>c2 le maréckittle
Noailles , sou)>a chez U duchestrde
Tailird , joua et perdit tout ce qnNa
voulut. On se mo(|ua de %t% cuBÎènf
un peu bottrgeoisn i et il prAa \t%
million» qu'un lui drroandait. Cdiv
anecdote, contée très-iiiiif'aMraitBl
par cette m#me M"\ <! , «t
accompagnée de détails ij . ,.,..;»»,
a été recueillie p.ir un bumnir dr Tafe»
cienne cour et de beaucoup dV^nit,
le rouite de LaiiragAïais , qui »WU
votdu communiquer son Kl à
Taulcur de cri article, 1 'il
d'ailleurs Irès-bienfaisiul. Ul' fuurm
mililaire.s avaient recour* h h» , e» «'m
éprouvaient pres<]uc j.i: 'n^
A sa mort, ou a trouvi fie
1 0,000,000 d'argent p« u *
jamais cW rien reinbo-.. : inl
e'tjît bardi et heureux dans sesopér»-
tions. U invita un jour à dîner ehcf lu
une personne très-distii:if;m*e . k qvî
il avait promis du vin de Malay^, d<nC
il ne croyait pas que %a pnvvitîoli fli
finie. Au dessert. I- ^ '" ' -lu-
notiça qu*il u*y en ^^%
plus pique encore que > tic
petite disgrâce, tut [
champ, ca poslc, un de »c»
\9'
lande ) avec or^rr ^acl>e-
b cotouie tout Ir vin de
ferait uans le port d'Arus-
fit un gain iionif nse. Plii-
ODC» le croyaient de race
i D*a jâtD^iis dté pi-ouvé. Il
kit lui-iiiéme asin aprca-
Qii'ou me (amc chevalier , ^
et alors mon nuni ne cho-
I personne. » En cfTct, il
II ach<>u plusirui^ terres
f antres le comte de Coii-
idast te« dernièrefi annc-cs
in ne le nomma |)ln.s que
r Bernard. Un de ks ù\s,
I l'une de& ch.imhres des
Îiarlcmcnt, portait le nom
'autre &'jp{>eta le comte
î; son petit- fils, Anne-
pri Bernard , prévôt de
I faisait appeler le marquis
viilers. Samuel Bernard
Sic au premier président
It aiosi te- grand-père de U
» Codsë-Brissac. Sa famille
«r la Aiiitc alliée à de très
\$, tels que U& Biron, les
tt te4 BùulainviUiers, Ëer-
)fan du garde des sceaux
et lui resta fidèle dans sa
t prétend qu'il c'Liit supers-
qu'il croyait son existence
celle d*tine poule noire ,
1 fut iVpoque de Li Menne.
Ut, au reste, qu'à r.^;;r de
«-huit an^, eu i -3ç). D— s.
!ID( PiEnnE-Josrwi ), nei
eu 1710 , cuit iiU d'un
ànr^s avoir fait de bonnes
f(es )ésuiies de Lyon , qui
pincmentrenrôler dans leur
int à Pari^ ^ et fut , jtend.inl
tJerc de procurmr, U nliar-
fiuis du lueiier, rn fii^nt
( U derubee : cVsl de re
datent fion Epitre à Ctatt-
cbansoD de la Rosc^ deux
BER
^93
de ses plus jolies pièces. On a répète,
de dtetionoaire en dictionnaire , qiM
ces chansons le firent connaître dt|'
marquis de Pczay, qui, en 1-5^,16
dcteimina à le suivre à l'iirmec dlia»
lie , commander par 1rs mare'ch;iux da
Maillcbois et de Coigny. Nous rcm.ir-
qucrons que Pw-^iy, né en 1^4». ri«
pouvait , eo I ■JJJ, tire Je protecteur*
de Bernard. U paraît que ce dernier
se trouva aux batailles de Parme el
dp Ouastalla, et s'y comporta mieux
qu'Horace à celle de Philippes. Lft
maréchal de Coigny , homme dur et
impérieux, le prit pour secrétaire,
sans daignerradmcttreàsa table, eteA
lui défendant expressément de fiire
des vers. II obéit, du moins en apiu^
rence ; sa soumission et sa complai-
sance à toute épreuve fînirenc par tou-
cher le inarcch.îl , qui, en mourant, se
reprocha sa rigiKur envers lui , et le
recommanda vivement à son fils. Cc-
hiî-ci acquitta noblement la dette, ea
donnant à Bernard la place de secit;-
taire-géncral dos dr;igons , dont il cUit
le colonel-général : cette pbcc Talalt
vingt mille livres de rente. Bernard ,
entièrement libre alors de fsire de»
vers ec de les répandre , en Gt pour
M"*', de Pompadour , qui Ten récom-
pensa par la place de bibitutliécaire de
Choisy , et de garde des meVlaillrs
cl des marbres , etc. Son opéra de
Casior H Polhix ^ dont Rameau fit
b musique, obtînt un succès prodi-
gieux , et il passe pour un drs meilleurs
pnénies lyrique» du sii.'cte; nais ce qui
lui procura encore plus de gloire et de
jouissaoces de toute espèce, ce fut son
^rl iTaiflKT, qu'il garda prudemmeut
dans ^n |>orlef(-uiltc p<>nd.int tri-nte
ans, se bornant à eu faii-e des lecntrea
aux soupersdetagraudeoudcb ht)im«
onm]Mgnio. Celait une f<iveur que do
renleiidrr, et, pour la fdire envier aux
autr«s , on oc manquait potaC d'exa-
jiéfcr son pïaidirrt 1* ro<?rit* dr fou-
Tr:ij;i'. Braucfliip tli* femmes frurcnl
que lo UlcMl dn poi-le ue se bornail
point à décrire \è volupté, cl elles ru-
l'cul h curiosité de sVn ajisiirer. Ce-
pendrinf , Vultnirf meituit te sceau à sa
ci^chrit** , fn lui donnant le nom de
Gentil Btmard^ tl en lui mfrcssanl
Ifipïiw jolii vori, Qiarnçpai M"". de
U V«lli(:rc de rm>itei' à suuper^ it lui
^livAit :
'■ '^'1 «t a**rtJ
I tirrr ■l(i<l laiartli
^ ti«t l'Atldr ptair*.
Tout ce i)onbeur, toute cette filoirc,
Paient .sVrAnouirâ fa fois. En 177',
Bernard, âgé de plus de soixante ans,
Toiilnt, en (vrlaine occ^ision , se com-
porter coiûiuc $>'il dVu avait ru 4ue
Irrmr. Le lendcmnin maliii, il a
tiire sa cour à M"".d*E''munt, qui le
Srî.1 dr repondre jwnr rllc à un billet
'invitation, et il ne put venir â bout
d'écrire un Seul niol. Dtsce moment»
Bernard , comme le dit son ami Sau-
rîit, Bt'fnard,
Yîclimr At ratnour, Aan% U cb*iiU retnptr» ,
N' fit pliti iiii'ua ranlAm« »rr»nt ,
Il aT.'iit totalement perdn la raînon cl
la mémoire* il iip se sntivennil p*«
m^mc de ses ouvrages. Un jour qu'il
voyait foner €^siotw\ demanda quelle
4U\\ Upircv, et Tadrice qui repré-
sentait ïébitre. On lui répondit : Ctt^
ior et M"'. Arnottld. n Ah î *nij,
9 dif-il , mn gloire et me$ amoitf;). »
Ce fut presfpie le seul écliir que laissa
échapper son esprit dur;tnt S;i longue
demeure. Il mourut cinq ans npr^•i
son »:eidrnt . lo i'".iH»v('mÎMr Ï775,
£};é de soiiunte-rinq ans. TI nriit rtH
nndesuieiubrcsdu Crti'
tri, qui le vit dans un»- '
des déluis de rettejoyeuM* association,
uons apprend ipi'alurs it nVtint rien
«oiu» <[tif gerttii, «fi'il û'avdil aT« les
ni
mil
ma
'1 lut
.iri
fiER
frTnm«*jtqT/itne^aUnler>a«/r; ipi'rwe
gailr ; ri Ui.o '«-
qu'il* st livi «y
rieiiiel phil "^te.
on avait pOLi . - ^ _ ij;;t-
ments qnil avait de réserve mvwi
1rs autres, l.a Harpe le rqinbeim
eomme \id lioiome dont la politcsK
tenait hune longue cr--
un pr^ml (Wiigedu rrn"
eumplji-s^ncr riVlaîl .<'
grande indifltTcnce Sc
contrariait personne ^ tu-
mal de quoi que ce fîi! , p
et se faisait à prir
«•ciéfé. Sans ai-^i
iravail jamai!» son^é à se prt>eatrr X
Tacade'mie. où il aurait été reçu. U
lisait peu, jouait volontiers, e!
p'ittt ueaiicoiip. Sentant (pie
dcrnifcre faculté roimnençait i »'•
blirenliù,ildisAil.is^<7 '
a Je suid iùuil>e d'un
perte de &a raison <m
cheusc pour sa rrpii!
elle-même. Son Art d
prnné sans son svru 1
pf-'in» à r.dtcnlc '
vr froid , ce qm -
dans tout poêmc , el
dans nn poërae cpii ^ . ..1., ,*!*
objet, l.a Ibrpe rrmarcpic «\\\6
leurs le Siij<'l nVn est pas rempi
ce serait \Aii\6t \*j4rt tic j*
fAnd'aimtrr;*]
$oln , et, pour • 110
sont remplis dV'^prit .
SriniTnrnt; qu'il r r
tion péuib'e d* I
^irm ; que TouVi
I ii\;qm' ^ quoitju d ue s
l^oiil, il n't'M pji% tinn !'Ti
manière, tX quVnfin , v
inieai,fesDnide<^tab!. .....
£tit5 avec une adic^&c et une deîi^^
çsions» f|ui np ToiîfUt pa*
iMmiDcnl Tcittieuic iiidé-
d. Unt* partie de ers dc-
moiof-dculcnt !>an.5 dotitc,
dâtis 1« pûëmc ii<* 7Viro-
^litiore, où ravcnturc de
ndre e« rclraret* sons
On «I donne, en iBo5,
-K"., e\ 4 vol. in-i8, nnc
ition d<.'< oeuvres do I5rr-
Diiiprinidun grand nombre
édites, cuire iiuUrs, une
Il Cantique des Cantitfues^
t dr Diahiç^uei orunlaux ;
\ Mètlot\, tableau tmpiinl,
lur Piiidpcenre, tni vcrit.ible
Qincbctcl; quelques ope-
i et nne romcdic en rinq
St vers, ÎDlilulèe Eltnirr,
Entre «nonyme aux cotnc-
1801, fut refusée |wr eux ,
ues encouraj^finent^ donne-î
,- qu'ils Aoupçonnaient hrt
jiéhutiinU Oo A lafraîchi le
r édition en 181 o. \je IVou-
ach des Muses de 181 1
ut odes de Brniard qui ne
pâft dans ses œuvres.
A — c-—«.
hD ( JtA!« -ETtEïTwr. ), na-
18, à Herfin , où son pcre,
ruarxl, était pasteur d'une
rm<^. H vint eo HolUndc
n<iie Ia foédecine, et s'y
kionne pour la litter:itiirc
Bcrn;ir(i voidut concilier ce
: les eliide> de sa profpsiioD ,
ppril dr réimprimer les Pc-
(cins grecs ^ ilonl les o\cm-
!%riiûienl très r^res et très
coromcuça [^^r publier à
1745, le irailc dff Déme-
igonicuus {iepoàagra. I/an-
Dtr, punirent réunies diins
volume, Vliitrofiitction ana^
fuii auteur aituuyme , et U
autre des parties du corps ,
psrHypahiï. En 1745, il donna Pal-
ladius de febrihui , ri y joignit un
Glossaire chimique inédit , et dtrs ei-
Iraits j écairmeut iuédils , de dilTe-
rents poeies cTtîmistes. Picllus , de
lapidum virtulibus , est de h iiiêine
date. Nous ne trouvons riru de lui
ju*.qu en 1 74r) , qu'il mit au jour Tou*
vrii;:e, JMçqu'ators inëdil^deSynesius,
defehrihits . et inwVa Anus le toiu. IX
des MiscellanecE ohservationes novœ
de DorviPe, les variantes d'un manus-
crit des lexiques d'Erutieu et de Ga-
lien. Kn 1 754. Neanlme, libraire bol-
landais, fît impiimer, avec IxMucoup
de luie , le roman de Longus. Bernai a
se chargea d'en revoir les épreuves ,
et il fît au tc\ie plusieurs honne.i cor-
rections. Comme il n'avait pas voi la
se nommer, on ne sut long-temp^ À
qni les attribuer , et MM Boden , Cu-
teiis el ViUoison , qui trav.ùtlèriut
apirs Itii surLoupus, u'jvnui pu dé-
couvrir son nom , le de'signcrcut sous
le litre âiEdiîor Parisiemiî^ trompes
p.ir la fius'ie d.itc de Paris, que
^Mnlme avait mise à sou ediûon ,
réellement imprimée h. Amsterdam,
liern.ird fut encore reiliieiir du Tho-
mas Mazister, de 1 7S7 ; mats il |h-iraU
que les oevoirs de sa prufi'ssion, ou
d'autres ciixonslanees , ne lui permi-
rent pas d'y mettre h dernière main ;
et re fut Ondendorp qui fît la pr^lacir.
Depuis rcfle époque, Bernard ayant
cesse' d'eci ire, et s'elani retire à Aru-
heim , .te fît si eomplèirment ouUtcr,
3UC sa mori fut annoncée, en i^ty»,
.im le Si-piihnc valuuie de rÔ/io-
masticon de Si\ius. Pour duniior
nn sipxe d'existence, »l Gt imprimer
À Aruluim, en 1791, |ui fragment
pee de h}-dropKobiâ. Il soB2ca en-
suite il publier Tlicophancs Nonnus
ds curnUone moritorum. Gttc «Mi-
tion, a laquelle il avait tiavaillc |>rn'
daut de lougucb années , d qu'on peut
uq6 BRR
rcg.irdcr comme son rhef-d'œurre ,
partit , en i ^94 , À Gotha ; lnQ\^ il
DC la vit pas ; il mourut ao tnois
d'aoûc i7(>5. Pfu de ttnïps avanl
5a mort , il Avait euYOj<J à la sciciete
des arts el df« scieuces d'Utrrcht
des rcmnrquf^ sur fjnciqurs auteurs
f;recs. l'^tlrs uiit été impnium dans
e premier volume dos ^cUt lilc-
rnria de celte société. En 17^)5, le
docteur Onmer .1 donne, sous le titre
de Berniirdi n^liquite medico-critiar^
des lettres et dincrents petits morceaux
de critique qui lui avaient ctc .idres-
sc's par Beruard ^ dont il e'tait l'.inii.
Nous ajouterons encore que, dans
la sce.onde p.irtie des Me'iuoires de
Bciskev/ÎWiXen^ von ihm selbsi auf-
f0SeUte Lebensbiîichreihnn^ , Leip-
ïig, i78%l,on trouve plusieurs lettres
de Bernard , très savantes el très
dij^nes d'tUre lues. li— ss.
BERNARD ( jEAif-FBtotflic ) ,
laborieux et ^vant libraire d'AmstcT'
dam, sVsl fdit connaître vers le com-
ineocement du 18'. siècle, ^oit comme
auteur , soit eommr éditeur de difir*
rents ouvrages, cpii tous présentent
dtc riuterèl , et dont quelques-uns,
assez considérahteSyOnleu du stierês.
Bernard dérivait avec plus de profon-
deur que (Tclegane^f ; tnalgic cela , ses
ouvrages plaisent à la lecture, parce
qu'on remarque d.ins son style un ca-
rncliTC de iia'ivete, d'impartialité, el
un naturel qui iuspircnt la confiance.
Cependant quelques passages de ses
écriU doivent ^Ire lusavrc rircouspec-
tion. Voici la liste des principales pro-
ductions dont il esi auteur ou e'diteiir :
ï, Bficueil de voyages au Nord.,
contenant divers mémoires très-utiles
au commerce et à la navigation ,
Ainst , 1715-37-37-38, 10 vol.
in- 13. Les qtLitie premiers tomes ont
rté réimprimes en 1751 et i75:i.
Brrnai'd est auteur du Discours prc-
IKEB
liminaire, d^
m'JTen,% de -. _^,
la relation de la grande lartanr. 0-
Mémoires du comte de Brieime^
mitiiiire d^étai sous Loua XIF,
avec des notes, \'M^».-fi •-- x
vol. in>ii; 111. /
tûmes religieuses .
du monde , rcpi .
gurrsdeisintripdt II,
I7-j3-43, huit tomi*» <
Supersiitiom anciennes tt m%*derms^
17j3-3(), 3 vol. iu-foU, %. Lj •*■
coude édition d*Vuistrrtlani ai de
i73<)-43. Il vol. in-fol. Let al>}^
Banier cl Le Masetier ont donne une
édition de crloiivrayr .»vf-r .1/-^ r^rJ;.
cations ei un ordre dit*.
qui e!>t adopte dan*» IViiiiiwn u* ii">-
lande. mais .ivec tej.mriiicsdessin*>d'
Picarl , l'.iris , f^^t , 7 toi. in-W-
M. Poncelin a publié une ntrail dn
Cérémonies religieuses ,
nouveau texte qu'il a rê<li
loujnurit avec Ici raèi
Paris, 1785 , 4 vol.
M. rrudliommea don
pi-ession du texte de j
quel ou a fait des .idditions conw»l^
râbles, surtout pour ce qui r."jnlt
l'histoire de la religion rn '
di*puis te commeiiccmeni dit >>> ■ -
e|e. Olte dcniiêre édition , qui i II»
gravures de B. Picart , outre pîwaeun
nouvilles qu'on y a ajoutci'5 f Xjtcm
cent vinst-*"inq en tout ) , '
vol. in-fol., non compri» un '
nouvelles addition». IV. y
critiques et fthilos"phrq:tr'
Charte- lit'rr{.\ '
1750, tu- 13. V. / ,
stitj riqucs et comiques^ \m
in-i3. On atthhu.ùt rel » „
D. Durand , mais celui-<*i Ta furtrmmt
nié, et Dcsfontaines assuré qu'd est dt
Bernard. VI. Histoire critique da
Journaux, p(w C^tmuna^ Ams*er4*»
BER
~, a toi. iii-!u. BiTnapd ti'rsl
fïiîcfir Hp cette Iiisltiirp , ainsi que
suivjnl : VII. OiiserUx-
■ . ^ * ïur dwen utjcts impor-
Is et curieux, Amsterd. , 1740,
j|. in-ii; VIU. Œuvres de Ra-
\U , noovcllc âliliou , Anislcrd. ,
► 1,3 vol. in-4". t avec (îg. de
hcari , Irès-bclIc et !rcs-ï>onnc edi-
. J.*F. Brrmnl, t|uî ;i cxcrrd la
urie il Aiuslrrdam ilcptiis 1 " i 1 ,
tnortvcri i -jG!.— BtenABO^Jcaii-
rlûte), ne à M<ir»itlc en 1747* !■'
iic À Paris, où il est mort le i(>
ibrr iHo8,a cle'eïlileur des OEu-
! poufutmei de Montesquieu , Pa-
PSMU, i7(^, in-i-i, Avcc des
I Cil aiiirur de ^Mtréj^é de
■e ile la Grèce, 1799, 'i vol.
P— T.
5RRNARDDE MONTGAILL.U(D
• ^'"^'îD DE IJKUXEÏ.LES.
'\ ( Bcru.ird Van ).
vtlOAKÛ DE MaRIGPîY. Foy,
!îni PEL CASTEL Ï50-
y Je4Pi), ne à Caslel Bo-
>ri« , (i.ins la Honiâgne , vers 1 .^9^ ,
»d.*ii* U çravure dr» pierres
pfi-^ plusirurs années de sc'-
pris d'Alphonse, duc de Fer-
I il se fit connnitre p^r U per-
de se4 ouvrages, il $c rendit
lOmr, et s'v all^icha nu cardinal
K\c deMedi<iîî. .tlUcWmcnt <pti
rfus^r le:* brilLinlcs pruposi-
Charles-Qiiint, qui désirait
en E*p.if;ne. Bcrn.irdi ne-
Rome, fn Thonnrur de Clc-
'II. pluMrurjt inrdailleis d*une
faote' qi/d forçi sr^ rivaux
â apphuiîir .1 srs talents,
't ciirls-d'optkvrc (jit'd a lais-
diïtin^iie deux objet» consi-
[^r l^ur dimen.Mon , qu'il a
mr dci crystatiT , d'après les
il E R 907
lëiôîos de Michcl-ADpf , représ^u^.
lAnt , l'uu , la Chue de Phae'ton^
et Taulre, Titjus , intiuel un vaijloui.'
ronge le cœur. Il fil une vériubltf'
rcvoliitioD dans son art, et /ni le pre-
mier de son grnre qui marcha suç
les pas de& Jinciens, rt qui put en a[
p rocher. Comble des bienrjits du c^i
dinal de Medicis , estime et chéri
tous ceux qui l'avaient connu, il ter*
mina S4 carrière à Failnza en i555,
d;ius une charmante retraite , quM
av.àt encore embellie par une riche
collciii'ui de table.-)U\. P— i.
BER>'ARDIN(S.) de Sicnuc, dr
In f.imillc des Albizcschi, une des plus
illu5trrs de la rt'piiblique de Siuinc,
naquit le 8 "^ept. 1 58o, à IVTass.vOirra-
ra , d'ua père qui e'Iait premicrniaps-
trat de crtic viÛe. Dès sa plu« tendre
enfance, il montra une grande rervour
pour les pratiques delà religion. A ràjj^e
de dix-sept ans , d entra dans la conhai-
rie de la Sc^l.i, consacrée au service
de lliôj^Ul de Sienne, cl se voua en-
tièrement , avflc douze de ses com-
palriotes auxquels il avait iasptrc' son
zèle , au service des pestiférés , pen-
dant une affreuse contagion , (pli, du*
rant quatre mois^ fit, en )4oo, de
grvnds ravages d^ns la vdle de
Sienne. En i4o4* le désir d*unc
vie plus retirée le cx}ndmsit dans U
solitude de la Culombicrc, 6 quel*
ques milles de Sienne, où il fil pror
fession chez les franciscains dcl'htroittf
Observance. Digne enfant dr Fran-
çois d'Assise, ce fut aux pieds du
crucifix qu'il puisa ce zi^te ardent
pour le salut des âmes , auquel il
donna un libre essor dans le minis-
tère de la prédication, qu*il exerç4
d'aliûnl pendant quatorze ans dans
le p.ivs ne sa naissance; mais, enfin,
Kcriat de ses succès trahissant soa
humilité, plusieurs villes dltnlie so
(Usputèieot l'bonncur de l'eDlciidro^
Vxr\<ml ses srminns produisirent âex
«ffef» merveilleii ï Qiu-I(]tM-s pcr«oi»ne»
mal intrniitmiii'V!. piiri-ut orcjsiou àc
certaine» singiilariles (|i/il le por-
inct(;iit m citaire puiir te dcnonccr
k Merlin V, C"inme .suspcrt djiis sa
doctrine. Ce p.i)>c , (jiii d'ab'»!'! cun-
çat des impressions Dchriiics, ayant
iDÙrrmrnt l'iaoïioc $a pci'scniK cl
&e& discours, rendit homni.igt* à sou
iiiiiocciire et k svn orlliodu\ic. Il le
pressa , mais inulilifmrnt, d'acroptrr
icvêcbc de Sienne, Engine IV uc
réussit p^js mîcitx d.iiis l'uiric qiul
lui fil 5uocrssivomcD( dr rvux dr l'Vr-
wreel d'IJrbin. Dt-s difTi'n^tjtf h pliKrs
qui lui fiiirnl proposrr.i, il nUcirpra
que ctllc de Viciirp-gfne'ral de sou
tA'die , pnrce qiiVîlc Itu ftiiiniil 1rs
taoyrns d'y Aiblir la reforme, en y
rap|icbnr j'obiiervaitceptimilivr, d'où
vint, â ceux qui renibraâsèrenl, le
nom tTOhservantins. Ct* fut au milieu
de fies !r.ivaut «ij^osloliques que Brr-
nardin , r'puistï dv Citign^s , teimina
sa awfil'vr, !c ^o mai i444» ^ Aqniîa
dans V.WiVUjzv. l'ar h divine onction
de .*ftn «tfjqin ure , par son bahikte k
luaniii Ir^ esprits, it renouvela , dans
la nicillriirr p.irii*^ de flt-tlir, toute la
f.iLe du cbriMiaiiistne et de b sncictc.
On lui dut piinripalcnirnt la rrconci-
Ibtian tlcA deiix Cit lions des Guelpbcs
rt des <fibe!tU6. ï/cm[)eriMir Sips-
mond n\.iit tonçii jionr lui ujic sî
grande vertt^iation, quM vnu'ut rctn-
mener ;i Ifnmr pour qu'il atbi.-itat h h
ceV'-iirouie de s»ti ciuirouncmcnï. Ni-
colas Vie e;ji.Ohiïia stuvmte ans après
sa lûoit, cl Louis XI fit pi(.'-.(:nt aux
fianrisr.iîtis d'Aqnila d'une ch^isc
d nr^i'iii ou vjn rorp^ el.iit eurore reii-
Jcrmt d.ius (vs dernicis lcurp5, Pierre
Kudolpbe, évcque de Sinig-i^Iia, pu-
blia ses U'uvres eu 1 5()i , â Venise ,
4 vol. m-4'- Le P. (Jc Labayi! en
djDua une ucuvclic édition â Vàtis
HER
m i636, 5 Tot. itt-fol. Enfin) Qas
paru une plus récente 4 \'ttàs€,m
1745. (•i^dltoienteu 'j vut. iu-fel Ci
sont dcî> sermons, «nif
dcsq^irls on a e'Irvc >
Iriiles dr sjurii ulit<f , •*»«
quelques luy^ticlU^s 11 ikft
petisces solides et d'. it*»
ceptcs, plnsiems pict., :i.....jà
sa >ie.Ce5l oblique l'an tlait ^ikOî-
imion de b fôie du Saint-^«•^»HA^
Jcsus. T— a.
lïF.RNARDlN nr ^ r.14
(llt^fii- AïfDRt, dit l< Mali-
en celte ville , en lO/Ji.) , r
nom et pi ciiom en f ntrant H
des rames, en i(jG4- '
vemtnl professeur dt-
de tWoIoçie, et monn '
in 14. On a de lui; yi ,
ntm lionn'num philosophia. I,v<n
lG*j8, 3 vol, in-tt*. n 11 a&Mire'
» sa pre'fjce , dit CI. Fr. Aebard , ^
» a secoue le joug de Tccolc , rt<{Q?
« ne s*cst point as&njéli â jurer /niw^
» ha magistrL Sa pli \
» mérite pailieulier , \
» qiu'l il e<'rivail. » A, t
BERNARDIN nrTr>*ï,i
nonimé Itf Pftit^ pieu-- it
ligiiux de fuixlre des 1
ne â l'Vitii dans I elat de V
comuicuccwenl du l 'î*. siMe,
Jt Pa\ieen i4vfv Les euortne^ tLiavifj
dout les juifs accabbniiul les
tant5 de Fudoue bu fîr< ni i
l'tlabïissemri;t d*u» tt ' '
<Mi luoyeu duqui'l il tl
.ividite des iisuj'iers.
cite* pur les ravaj;is
ditns plusieurs aolrr» (.uuUc<
rUati<-y reiuj)orta jusqu\i inn
cniilie e\x\ dans ses «enoon».
fuiic chasser de* villes et
l.tj;!'^ où il prêchait. On a tmpi
lui k fircscia,eu i54A| des
iltdieus^ uu petit icatc &br la
nF.R
ronfr^wr, pt itîi onvrAge
ifdtou direùcmir. T— d.
A It 1) I N DE PrQUÏGfCY ,
il Pcqun;n3rcn ï*icanlic,
'actpiit uîip grande} repu-
non onirr j?ar le suftêa
il y proft-ï»^ loii;;-tt'inps
Le ftiitl dv ses travaux
minmlAÎrc bi(in sur 1rs
i. Paul, sou* ]c titre de
Of Uion , rtc, , i ^oS , in-
ivra^f, Tun dei inci!!riir5
co ce genre, a cle liailuil
n,ir le Pire d*Ab^eTillp ,
c Vdtiteur, 4 Vo!. iu-ïî,
ttc triidticlioD est peu re-
ct elle est loiu de vatoii-
qui est un runiinentaire
;ig4^ dn recherches gram-
*t des que.siinns purement
Clément XI , Sàli^fiiît du
'. Bernardin sur S. Paul ,
à en faire un .sciuhUMe
Utre Evin^Ic.^. Il acbe\ jit
poser, lorsqu'il mourut h
:or).On l'a pM\é à Paris,
fol. Ce religieux irdtaîl pas
\mMt par sa piclc que par
T— D.
IRDOM ( PjwiRx- A hTomt),
n , D;it|mt à Vtgnula, dans
Modène , le jo juio 167*1.
df* sa nremitrc jcuacsse
fureuse»; aisposilîons , et fut
ix-neuf^iis, d.;:js r.icadcmie
. 11 hidi'iUi long-lrDips ba-
coutribu^ Lraucutip a y éta-
eolonie de celte acadeJuie;
rquot Ton voit co tétc de
I40& de tes ouvrages le titre
trse joint k sou nom , ({uoi-
fi\t ni natrf ni ori^^inaiie de
11 fui nomme*, en laoi ,
ireo^ ou pur-te irini-rial à la
ienne. Il voiildttfjur p.^^se^
à ApoMolo Zt-no, qui . e'tiiut
tnttûAriect bcuiciix. ààus
son ménage , ne voulut pas ^r dépla-
cer. BerD^rdoni prit donc pusst-SMun
de sa place, cl la reraplh sous les iUmii
empereui*s l.copoW et Josrph 1". It
nioiirutà Bologne, le i9Janvicr I7i{)
nVlJiit 4goquc de quarjnte-iUu^i ans.
Il avait donné :iu publie : I. d"Ui
rci'ueiîs de pW'sies , / J^iori ,yrhn\zie
pofliche , dWise in rirne amorose,
sacrcy morali e funcbri , H lo(;îie,
I f>()4 , in- 1 1 ; Bime vorir, dedices k
Pettipcicur Josepli 11 . Vienne, i^ïÔ,
in-} '. ; ll.dcui tragrdi<*s, Irène , Mi-
lan, \Gç)5yin'ii;yf$pAsin, Bolocnc,
i(Xï7,in-ia, 1706, in-8'. ;!U. dcut
drames en musique, CI un oratorio, it
Jlfelca^^o^ Vienne, 1706, ln-8".j
i7 TÎ'^rnne^red'Armeiùa^ Vietme,
1710. in-8\; GeiàJÎ<tgeUa{o,or:ï-
loi'io, Vienne, '709, in-S\; IV.
d'aulrct drame» en musique et d'an-
tres oratorio , qui ont été réunis aux
p»(n)iers dans l'êdiliou de ses opu-
vrejidonneeâ Bologne, i7oOet 1707,
en 3 vol. in-8'. , et dont on peut voir
les litres dans la Dramaturgie de
l'AlIacci et dans Vffistoire de la Poé-
sie du Qusdrio , vol. 111 , part, a;
V. des poésies diverses , qwrses dans
plu«trMirs rrrueils. O — £.
|tKRN\Y(Al.ETEAWDftZDX). f^^Ojr,
BEKNAZZANO,p«nlre n»I.>f»«i«,
fluris^-tit en i5!^0.0n ne eoounil pu
SCS ^itenoms. Orlandi , qui parle de
Cf maître, r.ipp(|!e «•u'ciueul Ber-
nazzano tic Milan. Il cUit ami de
Ctisar da Seslo , eUvc de Léonard de
Vinci dans Tecole milanaise. C^r ,
peintre de figures , uvait peu d*apû-
ludc pour le paysnc^ et le f^^tre ,
partie dans lj(|uelle Hirnazzanu avait
luujours moitlic l>e.Miroup de t jÎcuI;
aussi les Heii\ arlisles s^assot uiieni-
il.'i souvent pour entreprendre ct:-
sttnble dc^ compositions aAsex com-
pL'ipic'cs, dont les figures apport*-
5oQ n E R
lunrot h César da Scsto , et Ifs fonds
OTJiés dv pays.-t^<>& à Bem.iuuno. Du
numbre de ccz cuioposiiioiis est an
Jfaptéme de ^otrc - Seif^neur ^ où
BertMZSano pliçi drs pUntrs et des
riibeaux d'mtc ^i vive couI<Mjr » que , le
taliïcau ayant de cxpo^d d;ih* une
cuur, de vrais uiseaui , dit Lai^i , sVu
approchèrent pour le bequrter. Il
f^iil être en ^arde cependant conti*e
de ftcroliUblf .t aoeedutrs , trop roin-
TQUUos dans riii<itoire de l.i pciu-
lurc. Lomazzo^ d.m^ son TraVato
deiV arte delîa. piiiura , Milan ,
i5H4. in-J". , ne donne pas U date
de la iDOit de BfiD.ifMno. A — d.
BEUNEGOBR (Matbus), uc te
S février i58i â (IdlM.tdt, en Au-
triche, rerieur du collège cl profes-
seur eu lii.Moireà .Sir.isbourji;, nioiinit
le 5 février ifr|0. Il aëcrilen laliuua
grand nombre d onvraî;c5 sur diverses
matières , et dont on Irnnve la Ii5te
dans le tomrXNN 11 des iVemoirw de
AVtfero». Les principaux sont : I. H^'-
pobolimien fi. Maria* Deiparcc Ca-
méra^ seti idolum Laurtilarmm^ etc.
dejecium .Strasbourj;, i(mc), in-4'*-;
11. De jure elifcndi rages et prm-
f/^«, Stra»l>onrî;. i(*'i'} , in-^"- Il
a donné une édition de Tacite, lOôR,
in-4'., et de Pline le jeune , aver des
notes choisies de divers auteur!} ,
ï65.'>, ïn-4". Il a traduit de l'italien
le Traité du Srsttlme du monde de
Galilée. Bcineg^er étiil en cones-
IKindance avec Kepler et Groliiis.
jeurs lettres ont clé recueillies sous
rc!i litres : Epii>toîtP mtitinr ffug^nis
Grotii et Muti. Bemeg^eri , Stras-
bourg , I iH)'] , in - 1 J , et Epistohe
Joannis Kepleri et Malt, ffcrneg-
seri mntuœ » Sirasbom'^ , iG^i,
()i-i3, Fi'cin^ltémiiis , auteur des
Supplément': de TUe-Live , clail
C'.'udre de Bf riic^gcr. A. B— T.
BEKMIAUD [ Jear-Avam), com-
BEB
pil.itnir laltoiirui , im^ i
iOUH, pastrur et arcbîif
S.itrie, mort en 1771. Il a r
es matériaux nombreux et utïli
Hiixloire de HanAU . de la Wtf
et des distriiTts environnants. S«
ri(>aui (mvrage«v)nt :l,frM*ri
nici t Eltliti^iacx^
toriœ Germanif.:
nûx description tr
visa rutne d^nuo >
illustrata , Hanovre , 1 - ;S ,
II. j4ntifpiitiilex P^'ettera^ur^
i7>i,tn-4''.îFranrlr<rt» i^iS
Ce recueil . où l'histoire , le* ai
les dltTércuis cutx suecessifi
Wcttéravie sont racoDliS
documents , dont la j^uj
inédits a\.int 6embara,co|
une deseription de ce pays
Albcr et Àl.uqiiard ttrv
nom de VVcyricU Wclleri
BERNilOLD (JEàrr-BALTn
professeur de vhéolosie h Âlld
a Bui'g-S;il.ich le 3 ni.ii t68^
fort verse' dans U langue ç;re«i
faisait bien les vers latins : la :
de ses écrits sont des di^^ertai
des programmes ( f. Mcti»el
tionntiirtt des Ecrivaim nu
1750a (Boo, fom. 1,1'
fils, Jran-Godcfroi, |m
loireà Alidoi-f, csccoouu |ur^
traj;nlie<i, entre airtres/eaffiUffi
Nurembceg, i^'ii^ct Irène ^
1 75'i ; et pnr sa Tahhe des Ma
en a vol., ^iirembrrj;, 176
pour leiai vuliune* dci Hêer*
rmmismaii(fUirs ^ dv K^J•h'^>1 —
Hnt.D (Jean-Michel), ino
fciihnio, né en 1 7 V5. moi
avdil U réputation d*ufi tw
ticieu , et s*ts\ fait connaî
monde savant par le«
vantes: ï, Dionyùi Cat*
chorum de worikos ad .
en
tas Itfctianet, aUa fiptts-
emque atljecit . i ^84 >
crihonii Lar^i compost-
iuii de rouvraf^t! d*Apicius :
uinarid ( f\ Ancius ) ;
ri Prisciani archlairi
tome 1 , Nuremberg ,
G— r.
FlU!*çoi? ).que quelques
*iiv5i Jp[iclc Berna et Bcr-
à^i poi'tcs italiens les plus
l6^ srèoK'. U naquit vers
'., à Lamporecdiio , dans
de la Xuscâne, aj)|)eiee
vole , d'une famtlle nublc,
de Florence. tnvoYC très-
cette ville , tl se rendil , k
», À Rome , auprès du
BdjienA , 5ou pareut , qui
comme il le dit lui-uième,
al. Il fut enlîn oMtgé de ^e
tjiialite Ac 5rcr<*lairc, chee
^qucde VoVokc, qui était
^pc Lcon X. Il prit l'hibit
le pour être en état de tirer
otû de cet e'véquo , sW les
l'ennui que lui iuspi-
Ibnctions subalternes qu'il
^ et dont d tftait mal paye',
I chercher ailleurs des dis-
i mccoD tentaient le prél.it.
Berui trop gai pour »*tnté-
iutlune. 11 s était furme à
rùf lé ou académie de jeu n es
es aus^i f;ais que lui ,
ints et fâréticDX comme
T marquer sans doute leur
Tin , cl leur insouciance,
tpvWï I yif^najuoU ( les
^l c'étaient le Mauru , le
, dpiliipi, et plu-
X yo^'. (tiovan. Mnuro
). lU riaient de toutdans
, faisaient sur Us objets
Tes, et lo^me te« plus
e»et d» vers.
tï£tl 3oi
C»nT dtt Bemi étaient les meilleur*,
les pluâ piquants « et avaient uu tour
SI particulier que son nom est resté au
genre dans lequel il les coitiposait U
était à Rome en i5a7, lorsqu'elle fut
saccadée par l'armce du connétable de
Bourbon, et il y perdit tout ce qu'il
pouvait avoir. U fit depuis plusieurs
voyages avec son patron ftilicrti , à
Vérone , à Venise et k Padoue. En-
fm^lasde servir, et uVsp(^r:tnt plus
lien ajouter pour s» fortune a un ca-
nonicatde la catbcdrale de Florence,
qu'il possédait depuis qnelipics années,
il se retira dans cette ville, pour y
vivre dans une indcpcmlanlc rt hon-
nête médiocrité'; mais la faveur des
grands, qu'il eut la faiblesse de recher-
cher, ou qu'il n'eut pas le bonheur
d'éviter, le mit dans une position dit-
ficile', dans laquelle on assure qu'ua
crime lui fut proposé, et qu'il paya
de sa vie le refus de le .commettre.
Alexandre de Médicis , alors duc de
Morence , était en inimiiié ouvcrteavec
lojcunecardinal Hippolytc de Médias.
Le bcrui plut égnlrment à l'un et à
Taulrc , et se tiuuva eu mime temps
as5C% avancé dans leur contiancc pour
que Ton ait douté lequel des deux lui
avait fait la propu»itiun d'empoisonner
l'autre. Le f;iil est que le cardinal moii-
rut en i555 , et que, selon tous les
historiens, d mourut empoisonné. On
place la mort du Bmii au 'i^ juillet
1 556,et, si cefut dr puiton qu'il mou-
rut, comme on l'ajiMire, c'est le duc
Alexandre que l'on peut en .iN*uscr, et
non le c^nUiul Hip|H)lvie. Il n'y a lieu
d'être surpris ni d'un crime âc plus
dans cet Alexandre, ni du refus que le
Borni avait fait d*y prcicr son minis-
tère ; mais on peut l'être de ce que
rcuuciri d'Hippolyte eût choisi pour
cooûdrntun chauuinc,ilc5t vrai, peu
canonique , et plus que liiire dans ses
caiu jmsi que (Uni ses moeurs ,*niais
un liominc H ihsouciJiit , si pi, UU
|itH:tc>J jovial. 11 excella ànné lc);(*ui-e
biirlt:S(|ur , mut que nous ne {irtnous
tfiicrc que cl^uiik UQC jccrptioa dcCavo-
rable, irïaisqui ncM^tiific' , m iulti-n,
une |iIii$Hi]t, cnjciuc, bAtlin. Il le pcr-
Urtionna, liù iloniu \A\\s de D.iiureti
de vivacité , tlVU't'AtK'C ; il eu fut ,
ft en esl enci-re rrg.tnle c^iuiinc le
ineitîrur iu«dclc ; et ce giuie, ainsi
rfectionnc , \inl Jcs-Iurs le litre
licmesque ou htimicique , qu'il
luujouri coiiMivc, U y devient
qui lqu( fois tri'i aUKr; soss-iUn-^ joi-
gncut trop .«duveut à iVujouement
d'fltirvK-c le sd acre de Juvc'nal ; cl
mcuic Buccalini , djiis ses Rag^uagU
di Pamuso , feint quece dernier sati-
rique, deficpar le lierui , refu>e d'en-
trer ( D lice. Dans luut ce qu*il a écrit ,
IVxtictue licence c>t sud def^tut le plus
grave , et ce nVsl pas seulement à un
ccclcstnsLÎque , iuat& à tout homme bien
cfkve qu'il sinl mal d'éciire ainsi. 11
esUrai qu*ilnn communiquait st& yen,
qu'à &^^;mJi^^ qu'il n'avait j^tmaîa pen>é
à les pttlilit r y et qu'ils ne furent re-
cueillis et impiinic.s qu'après sa mort.
On peut aussi utle^uer pourson ex-
cuse la dépravation exces>ive des
mœurs de son temps, et l'exemple de
plusieurs poètes, ses contemporains,
couverts du même habit, et ouii moins
licencieux que lui. Ce qu'il v a de re-
marquable, t'est que la facilite prodi-
gieuse qi>i brille dans son st^le, et.iit
lé fruit d'un grand travail, et que pres-
que tous ses vers étaient coniges,
elFaccs , et ix'tx>rrij;és plu^i^'urs fuis. Ou
dit la même chose de l'Anuate ; et ce
sont 1rs doux poètes italiens dont les
vers sont 1rs plus coulants et tes plus
faciles. Il é< rivait ans» très purement
en vers Litins , et savait fort bien le
grec. On a de lui : ] . Rime burUscftc ,
réimprimée!! pln&ieurs fui^aveo cclU$
d*auirc5 pocti'ft du même genre , U
fiFR
Ci»a, Ir Mauro. le M4
I '".édition »"■' ''il'
ij»-8\ U.V
parut pluMMM^ ••<.•<
tes; ellc-n furrnt rtittiûr
publiées en deux a
dit te Lasca . qui
d.<ii '
riTti
distance; savoir: il^
vpere burUsche di Fr
ni^ di Giov. dflLi Casi
reocc, BcMianJ Juiitc,
Il stcttndo lihro , etc. ,
les bciitiers de Junte.
Ce volume est pins
micr, qui fut rcimprinei
les Junte , 1 S'»» et ij
qu'ils n'imprimcrei
seule fuis. Les dei
suite réunies, et
duus plusieurs édî
trop long de ritcr,
moraio, compo&tO{
Marit». linjardo conte
no , ed ora rifaUv tui
M. Francescô Bemi^
iu-4'.; F^Id.m, iîji4'<**û
AVer dcK additions, i5;
dcrtûêre édition
et la plus rare, Moli
très-jolie et Iit*<oi
4 vuLin-i-j. 11 ne
ccpoémc, ciTit lii
le liuiardo , ne ^oit 1
en style builrsquc
rcf^iisAut tout entier,
quefois, qu.ind le suîrt
mai^ il s'élève assrx sum
t'épupéc; il ajoute des de
dans l'un et dam V\
buts de chants sont m>u^
blés àcoïc " •!<
ble puui liijvcuUûa, n
aucun attrAil; celui ili»
coiutrauc ; ua (rtt«i
BÊR
attû fceni-
IN
-8^
l /.
, HurciiCi', i5G
uvr«ge de 1j premurc jeu-
Fiiulcur ; i] r»t (fcril tUns le
payons de ta Tusiane ,
b NcncÎA da fi.irl>riini> , le
U Vdi'longUf e(c Celle prlile
vrtnmvc tiaii& le lom. I du
Br comédies du i (>". ^rVt*/r ,
M'jJi , inS'\ IV. Carmina,
«i«s Utinrs soûl inscrco d^iiis
il iiititutc : C^rnùjui qmrufue
IM poctanun , Klorcnoe ,
8'.; et diui6 celui qui a pour
rinina iîîuiirium poetarum
Florence , > 7 19 » îd-B'.
G— É.
( Lr comte Fbawçois ), ju-
, pLilo^ophc , orateur , et
IBioi», naquit en 1 (1 1 o. Api ë5
dVxi'rilciilcs éludes» ci pris
i d;iuâ la Cicuîle dedroû, à
é de SA nuit'w , il y fui uuru-
$ttM uc l>ellM'lcltres . cn-
rifer teci-etitirc , et , en cette
envoyé pour comptioicnter le
Dt X. sur &UU elertiuii au
poutifiear. Il obiitii It's bou-
de ce pape, ainsi que
rc VII et de Clcmcnl IX»
, et des duc» de Man*
l'^ecCbArle!lH,dfqut
titre de comte. Sun talent
oeMe sVxerça suittiut dans
I ■'. Uiideses drames,
. . Jel Desidorio, qui
te j Fcrr.ire, co i65a , y
*»dufit Tarcliiduc Ferdi-
, qui assistait à cette
U , fut si frd ppc , que , re-
cUts, il lit venir l'an-
«rcliiU'Clcs et des ariiitlo»
re, qui cunstrui»iroi)t deux
puui des nrpresrntaliuiis pa-
rni fut aune juv|u'à sept
uxi grjiid uumbrc dViUouU;
U F. R 3o1
lont oeuf, de l'un tt tk l'-iulre sexe,
lui Mit'vcrurcnt. Il rooiu'ni Ir i5 octi)-
bre i6'75. Onif.e de ses drn*net , il'a-
burd public*» sepaK^rneut , uni e'te iifu»
DIS eu on seul volume, nous ce titre:
1 dtami del si^. conie Franvesca
Berni da varie imprestioni qui raC'
coiU e risianif*ati^ Frrrar's 1666,
in-i*». Ce sont ; la Pnlma à'fvenore^
ilBadodi Cffaîo^ VEsi^lio d'amure^
Gli Sjbrzi del Desiderio. VMntiopa^
le Aozze di FaïuxOy la Fdo Oi'veto
Otutiotuf rnppacijicalti cou Erccle,
I jiei Gigli Torrwo , l'.-ili d'amore,
la Gara de» îieU menti, et i7 LisaWo,
II donna eu(•uredt'pui^ T^fty/anta it
(7 Teiefo in Misia^ drann^ , itiï)fi. De
plus, on a de lui un recueil dr discount,
de problèmes , de caprice», de, inti-
tule : Accademia , Ferrure, a toI.
iD-4">, sans date. One autre cdilicn
porte la date de iGf>8. On titiure de
ses poésies lyriques dan» quWqiirs rc«
CUrils. G^t*.
BKRNIA (MarioN /'.TEM.i:cirri.
HKRNII^R (Jea!«), né à Bloi^ ,
exerça la roetlerine dans cette ville
ppndiiit >iii{;l>huit ans, et vint k Pa-
ns vers Tan iG-^i. Quciiqu'il eut le
titre de conseilItT et médecin ordinaire
àê Madatne, douairii^re d'Oiléans, il
demeura tou|ours djin^ un él«l voisia
de la pauvreté , cc qui lui inspira une
humeur chagrine et une envie de cri-
tiquer qu'on remarque cLins tousses
ouvrages : il était trè^-babillird. Aussi
Ménage a-t-il dit de lui : a Beruicr de
V Blob devrait bien savoir pÀrler; car
9 il ne fait autre chose mais il est
V vir le^'is armaUtne. ■> On a de lui : I.
liisloire de BloiSy itiS'i, in-4'*-« ^
l'on trouve des f.uites considérables ,
au jugffneiit de I). I.iron ; II. Essait
de médecine, iGti<). in 4''- , ï***- édi-
liun, abrégée en quelques endroits,
i6()5 , in-4"., 50U1 cc titre : Histoire
chnmologiqu€ de la médecine et d^
3q/| UER
me'déciiis. Cet ouvrage csi piciti d'j-
occtlutL'ii piquantes, nuis qui qv «out
pas toujours exactes. lU^^nti-Mena-
giatuij i<>93, in - 1 2. Bcrnic rdrcli.ir(;e
ici Si m;iuTAisi' humrnr, tnntdur le i^&-
mt^iatiu y qui ^vail pjiu la mcinc iin»
ncc, que sur ceux (\\\W croyait y «voir
coutiibue. IV. H^jUtions^ pensées
et bons mots (jui n'ont pas encans été
donnés , par le sieur de Popincottrt^
itîyCi iu-12. Ce ri.*cucil cil peu de
c}i05c. V. Jugement et tviuvelles ob-
servations sur Us œiuTes grecques ,
latines , toscanes et françaises de
M. /"r. Babclaify ou le feritable Ra-
belais rr formé, a%'ec la Carte du
Chinonois , pour l' intelligence de
quelt^nes eiulroiV: du roman de cet
auteur , par le S, Saint - Honoré,
jOi)^ , iii-iJi y ouvrage n'inpli dt- ver-
biage, où l'on trouve cependant quel-
ques bonnes remarqurs. Ikrnicr mou-
rut le t8 niJÎ iOqH, âgé de &oi\aDle-
sciie ans. A. B— t.
BEUNIËR (Nicoi.A9),ac à Mantes
en ï6*i4, cïort i Pari* en I754t f'ït
succcs»iveuieul mallre de la Stinle-
Chapelle, ci Je Va chapelle du roi.
L'aniour de son ait l'/iyant cngaf!;é dans
sa jeniicssc à faire le voy-ij^e d'Iialic,
il ne trouva d'auire mo\cn pour con-
naître les partitionsdc Caldiira, fameux
comiwsiteur qui jouis-sail à Rome d'une
^ande réputation ^ que de se laire re-
cevoir cbex lui en qualité de domesti-
que. Avant un jour trouvé sur le bu-
reau de ce m.dtre uu ntnrceau de mu-
sique qui n'ëtait poiut terminé, il Ta-
cbeva. Celle aventure le lia intimement
avec CalJara , et contribua à lui faci-
liter les moyens de se peri'ectiunner
dans sou.n't. Bcruicr fut uu des musi-
ciens les plus yer^ô& dans U science
du conlrepoinl , et iVcoJc qu'il fonda
en France jouit long -temps d'une
grande réputation. Panni ses com-
posiûoQs, un disûflguc pluitçur> m9*
SElt
têts, H surlotti toa htisemt^ ttitt
livres do caiit:iti.ft, il-' '-' -
sont ru partje de J.-B. \
VEur., "
ht:
siècle btilLiiil d* ;
tin|>ua t^.ileutrM
et comme voy;»gcai'. 6 ■
ka- doidïle rapport , 1 1
hausse p.tr le^ gi.tcc9 de son
et de sa persomu*. Taul dVt\.iiitj %
lui priKurèrcnr de son ^ ■■
grande célébrité qui lui a .
sur^'éai. On ne lit plus »ea
de philosophie ; c'e$t lUie si
turciic du progrès des scmieei
puis le I y. sicctc; mais, par U
raison , ses Vovagcs sont mieux
prcdcs et plus cstioir
jamais été. Ils font .
c(mtrëcs qu'aucun Eur«|K-rti » 11
visitées avant lui, et qxi'ob n'a
mieux décrites depuis , comme ,
exemple, le pays de KacbrmTr.
jettent une vive lumière sur les
lulionsdeTIndeâ une*"""
santé, celle d'Aurrng /
Forsier plare Bernicr wn j>r* ruir-r
des historiens de l'Iude; il loue
style simple et inlére> a,
gement exquis , IVx
recherches ; et U lelirc où ït
porte ce jugement %ur le r(
français est dater '
Beruier fut rech- , ■
soutiages les plus illustres et lc«
distingués de son temps. Il
liaisons |>art)culiéies avec Nin(
I^ndos, M"', delà SaUicre, Cl
dont il a composé l'cloge, ri
Ëvrcmunt, qui nous le rrpi '
comme dif;ne, par sa figure , «a
ses manières, sa eonversatton^i
appelé le joli Philosophe. Il
bua, avec Boileau, à U compc
de cet arrêt burlesque qui rmi
19 gr4ve pr^aidcut de LiiaoîjrïOD
par ïc p^rîcmrnt r}c' Pa-
vmUblf ffiii eût ric [iliis
t burlr?iqu('. licriiicr m-
rs ; oD nr dit puint en
ïi^c. II rtudid U ineilceinr;
*étTt fj!! reicvoir doctetit* ih
', il se livra k jkon pout
yMp^i* Il pASsa en Syrie en
tU il sr rciidil en F|^yj)(c.
plin d'une anti<fc au (wiirc ,
iqoe de la pcsic. Il s'etn-
i de Icmps apir-5 à Sur?,,
d;a)> rtndc, et y rt'sida
y dont huit en qualité de
IVaipfPCur Aurciig-Zeyb.
de ce prince » l'émyr
I, »m'\ des sciences et des
fDl«{;vd Bernitr, et l'cm-
lui dans leKachrmyr. De
Fnnce, Bcniier publia sei
5CS uuvngfs ptjilu<iopl)i-
lia rAngIfterrf en !<i85.et
Uns le ri scptrmbre iC88.
: de ses écrits : I. Histoire
trt révoiution des rtals du
ptgo/i \'\i:^y tuuicN I et 11,
^o , in-iu; ave»' une raite;
Mémoires du sieur Ber-
l'empire du Grtmd-Mo-
tu et IV, Pari5, Ui^i.
cent» liirnt distinguer
»es bomonymps |i.ir le
p MogoL Ils ont été plu-
rritnprimcs suiis le titre
yu^agcs de François
eoaUnanl la description
du Grand -Mo^ol, de
Wp 4m nyaume de Ka-
«Amsterdam, \i'n\Ç) et
1754 . 1 vol.; (t traduit
, I.ondre», 16-1 , i*»7^,
AUrt^ de la PhUnfO'
Gassendi. La première
fté impriiDCC k Lyon rn
S Tol. in-i'j; Il seconde f
est rn 7 roi. On trouTe ^
lUraicre, les Doutes de
B E R 1o3
^. fft-TnrVr 5i/r fjuelqttes-ws des
principaux chapitres de son abrège
de la Philosophie de Gttssertdi ,
qui avaient ctc impt ifflo« <>epareninit ,
Paris, i68'J ^ in-i'2. C'est dauh a-i
c«'rit , .tdresse \ M™', de I.1 Sablière ,
qu'il dit: « Il y a trente à quarante
» ans que je pliilo^opbe, fort prr-
» suade de cerLiincs dioses, et viuU.
■ que je comioenec h en douter. C'est
» bicu pis : il y en a dont \v ne duittQ
p plus,dc.se:\père de pouvoir jamaii
» y rien coniprendie. » I^ pliilo^o-
phie de Beriiierct^il celle JÉpicnre ;
on peut en jup^^r par ce passage d'une
Icltiv de St-Èvrrmond a M''". Len-
clos. a M. Bernier y en pillant do U
» tnorliûcation des &cns , me dit un
» jour: Je vais vous fane une confU
» dencequejeneferiis pass M"", de
B la Sdblièie, .i M"^ Lenclos, et
n même que je tiens d'un ordre iu-
o pericurj je vous dirai que Vabsti*
n nenct! des plaisirs me parait un
» ^rand pcchc. Se îns surpris de Ia
• nuuvrautc du système. • Ce sv»-
lême certainement n'avait rien de
bien neuf pour i\l"'. Lcncto^. 111.
Mémoire sur leqttiêtixmedes Jnd^'S ,
insère dans Kflisloire des ouvrages
des savants , septembre i(J88 ,
P^fï' 47 î 'V. Extrait de dii'erses
pièces efwojrées pour étrennes par
iV. Bernier à M"*, de la Sablière ,
i£:$erc dans le Journal des savants,
du 7 et du i4 i'iin 1OH8 ; V. Éloga
de Claude - Emmanuel Luiltier*
Chapelle, dans le Journal des sa-
vants de juin ir>8H; VI. Arrdtdo/wé
en la grand'chambre du Parnasse
pour te maiftliai de la philosophie
d^Jrijtoic, On trouve ee morcraa
dans le tome IV, pag. -378, du Mè*
nrt^iurïrt de l'édition de 171 5; VH,
Eclaircissement sur le livre du /*,
U f'alois, jésuite, intitulé : Senti'
ments de M, Descartes touchant ta
joG
BER
propriété des corpi. O morceau m
CrouTc dans le Bcctte'd des piècrs
curintses conctrrnanl la philoionhie
dt Descartes ( ]iuhtie pjr Kiyle ) ,
Amsterdam, i6d4 * petit iu-ia. VMIl.
TraUé du li!/re et dti volontaire j
Amsteitiim. iOS5, in-i*i, W— r.
Hf^RMEK ( Etiem«i:-Alzj[and«e-
jE.AN-B*PTiSTF.-MAME),abbc,iiefd.in»
•m* classe iufcrieurf, à IXton . en Au-
|oii,lc5i decomb. i-H^.ïlarflitcude*
&UCCCS dans î-w ctud'S an coIMtje d'An-
|;cfs : ayant embrassé TcUit ccddsias-
tiquc, il devint, encore asseï jeune,
cure' de Li paroisse de St.^Laud à An-
gers,"ù il j()ui!»sait d'une assf z giande
•on&idcrâùon . quand U rcvolutioti ar-
riva ; U ne vonlm |Hjiiit pister le sei'-
inent exige ]Mr \a fonstitulion civile
du cfrrge, el pan'int cependAnt, oinsi
que beaucoup de prêtres des diocèses
de l'ouest , ii éviter la depurlalion ,
excnce à la fin de. i-oi contre les
ecde'siasliques iiiseriucaie». Dès que
U guerre de la Vendée eut dttlalc au
mois de mars i 7q3 , il 5e rendit ik
l'armée d' An jon, où il e'tnii prcrAJe par
quelque réputation deiHe vt rie eapa-
eité. Lorsqu'aprcs les premiers suoès
des Vendéens , ils f.jrmèrrnt un con-
fted supcrirur pour établir d^us le
pays itivolte uni* apparence durdre
et d'admioLstriilion, Itoruier fil partie
de ce eonscti. T/abbe de Follevillc .
qui pass.tit alors pour evèqiie d'A*
gra , éuit le président ; k* rang
qu'on lui su] 'posait dans rêglise, lui
donna d'abord une grandi* preenii-
nenrc sur le ronseil et sur Ions les
prèlresdct'armee;raai5, dansdescir-
non&Unrc6 si difficiles , la piTnii^rc
place n*esl pas lon{;-IeTnps occupée par
ceux qui m» Va doivent pas A [rur ra-
rnclèreet à leur talent ; I'aIiI)!' de Kol-
Icville , des qu'il se fut montré Tiible
et nrédtocre, perdit toute son itifluenic,
«l Tabbc' Ikrniei' devint Tapotrc de la
iivcrn
È
ItEB
Vendre. Parmi tnnî de
qui rapprocliCiM
drc drsraccur» ^u ,
rhrvaleresquci , on rcn
corc ccllfs-u : le» brav
mal les a(Iaire!i, ne eoa
le«rt|ïee.el sr rrpos^rit
î-iaslîqurjde tout ce qui i
el savoir, Tabbe hrmior
lot un ascendant untvcr
lait plus question que
tncc ; il avait une
4vrirc et h parler ; il
danoF , avec nnr Ibrce et
enlTTilnaicnt tuut le mont
fouji>m-s de Tà-propos i
dtsjit; ses textes p'taicnt
ei rt*nïené-i beumisnon
h*lidsitait;ct,ii<-ii qi*e
(lît abondante et Ik-nrir
fbii|*ueuse , il pariii»sa«t
qu'on retrouve de lui ne i
leiuiit donn*T une si g
eiTils qu'il pi-uduisait. On
trouver un ton muinx cf
mais î) est &i facile dVxi
parole, de l'action sur les
persuaJés et animes, que
peu surplis do la rr
acquise 4'alibe licrhier. D
e\tcrir(ir .ûdait à ses p«f
de sa vuix était pén^rant
avaient de h ^rAce, t
étaient simples el ni^e i
tiques. H clait i * * "
était toujours f<
ne perd*iit r<inrj^i; ; il Joii
consriU aux çétirr4ii\ .
prAter à '
déroger u -
il lui r>t mcinearnvi
avis les ofliciern infé
bataille où 1rs rbefs ctaie
dominait an cotistil Mi
promptitude t\r son •*
rnlactimis; il était plus
aux sotdiitr par Ks ^f
ëS^on. Qnand 7x1
reuu dcljt soitc iiu des
ion«i;es derâtiuëfl, oo
i JM^er JttiirrmcDt; od
i d*iUiibilioa daii> toute
on Aocrçui cumliicn il
douiiialiun qu'il avâit
Mca il i!lu-rcliâil à la
e. Oti drrouvrit t|iiM
rdc partout , iLittant Irs
i lies Aiitrrs, |ïoiir ]»Uirr
gouverner plus tùrc-
I Ir* f;cneraiix furent
imer W> pin;tenti<ius du
tur qui cbcrchtiiià f>*c-
fin'-uicnl. I.C respect
iir i'.iLLc IterniLT alUit
afTiiblissant ; mais on
[cjoâurte haut*' ido'e de
r »en l;iti?atft. Jiifiilôt les
irmM ûrnit trcvc à tuul
ion ; ou fut cImssc au
•e. Au milieu de ces rir-
Ilu-urnues , YsthUt Rrr-
Dicuupdecons*
■^ cci>e, iUm-
(lluiij> potir lanirnerle
tld^t^ ; 'rjuriidâut , apK'«
. il fut acCUEtC
> de Tjiltnoni ,
et pjs5(T en A n^U terre;
puisse tiesiler a lui sup*
fl , les clif fs vcndcVns
m la plup.irt pcr.suiidc.1.
croule de ,S.iven.iy eut
pers* rartnee fui^tlive,
deiumr.1 incïié eu Hre-
pcrd^it {hv courAgi- , il
s Mjmoni, il esuyait
^ . dv *owl«ver
. l'U II'- reus^is-
kvt-iï.i u('rilleu!>eai('Mt U
en l'vilvu, rt arriva À
Iharrtlc . d*où il p.is-a
ifinc> d'Anjou queeonj-
( ir. lindeuidin
LEft 507
catii par les ordres de Slofilet, qm
avait souvent assuré qu*il ne songeait
pA« â accumplir i^ttc cuDdarnualiun
( P^o^y. MARiGt<r 1. Cït(c hon*iblc mort
fulgencialcincDtâtttiliuecàriiifluence,
du cure de Sl.-I^ud. I)ecc inurneni,
l'abbe Bt-rnior devint le vrai chef de!
roruieed'Aujmi ;Stofflet, liuniroe p-os-
sieret sans lumiêivs, ne sceoudiiisAÎt
que par ses conseils ; les proclamaliona ^
euieut rédigées par l'jiDlkf Bernier;
cet.iîl lui qui correspondait avec lef
enugros et le> puisiauccs elrangi^res ;
il avriit même la joui^^sancc d<> ne paft '
dtrc conltaiul à employer l'adressai
]>our domuier; car SlufRct, itisoleut
vivJ-vis de tout .uilre^ étJtit burable
envers lui. Lorsqnc les chefs vendéens
erurcut à propos dv concluie avtc les
repubLcains une paix qui ne pouvait-
<*tre là diuablc, ni sincère, ce fut,
l'abbc Bernier qui négocia . qui Ht Us.
runditions; 'i dès lors on s'accouIuida*
n le reg.irder curnioc lame de la
VendeV. Lorstiue Charelte reprit les.
armes et 1 anipil la paix, Slofilet dlTecta;
au contraire d'y paraitri" rnlèle; le gc-.
ncral Flocbe eut même une cunfercnce.
avec lui; labbe Jtcrtuer |)0rta la pa«.
rôle t cl sut si biin captiver le f;én<fral
ri^publtcau) , que celui-ci propo5a au
gouvernement d'employer StolIIet cl.
le cure de Sl.-Laud p^uir travailler j|^
paciGer le pays. Cependant, au boni
de qurlquos imiis , tes promesses flat*
tfiue.* de> princes de la maison de.
Bourbon et de i'Anj;lelerre, les ins«^
tances des émigrés , cl plus encore Ui
crainte assez fondée d'être dup^' de U,
politique du f^énéral Huche, driermi-
uèr<-nt Tabbé Bernier à ranimer U
guerre en Anjou; elle ne fut pif. lon^,
guc;lcs mesures étaient si bien prises^
que StoiHet ne put pa5 même ras^em-*!
h\n son armée; et bientôt il erra tn fii«]
giliff ainsi que le curé de St.-LnuJi
q'i'on rocherçhsii avec pbiâ d'rmj^cSr^
So8 HEU
«enivnt encore. Le^SfEfvnVr i7<y>,
Tabbé B<-rni< r fît dire ù StoUlct de
Tmir It' IrOMvrr d.inft uinr mcuiric où
il clail caihc. HcDdiiitt le message , il
apprend ((110 celte trlrnitc riait peu
tire; il U quitte. Stofflct arrive; et
comme le cure de St.-I^md , ne son-
gent qu'à 5« propre sAreté , ne Uu
avait Tait donner aucun avis , il pa^se
Ift nuit datis cet asyle. On investit la
maison » croyant s'era|wrer de labbc
Bcrnier; et Ton prendStolUcI, qui. \k\i
de jours apiès, alla au supplice. Les
Vendéens tiouvêrent encore que ce
itMlbcur devait <^tre un nouveau sujet
de reproche pour Tabbè Bcmicr : cc-
pcndani, ilcon.Herva son influence sur
les cber*), et un le vit presqu'aussi
important auprès de M. d'Auticbamp
qu'auprtsde Slofllel son prcde'ce^«eur;
et' fut nu'rae à ce moiueut qu'il fut
nomme fl;;cni-{;eurral He^ armées ca-
tholiques près tes puissances e'trangè-
rcs. Il rrfusa dr se rendre k Londres,
et continua à soutenir le courage de
sou p.uti, cherchant dans ses lettres
il faire illusion aux prinrcs et aux An-
{;lais sur la fiiUlesse de ces débris
quaucuri secours ne pouvait ranimer.
Enfîn . sa conslanee se lassa ; il déses-
péra de sa C3usc; il demanda au ge'nd-
lal Iloche un passeport pour se rendre
en Puisse -. ou te lui ai corda; mais il
Avait vuu'ii ^eulcrocni iliire semblant
de qnillcr le pays; il y resta cache. Il
eoiieteuait beaucoup de concspon-
dances au dedans et au dehors, Cii&ait
sans cesse des plans d'insurrection;
tantôt , il cherchait à donner de Timpor-
tmcc et à mettre h la tête du parti des
hommes inférieurs p;ir leur position
et leur caractère , cl qu'il eut pu gou-
verner; tantôt, il essayait de se rap-
procher des chefs plus considérables;
mais son influence était usée; iln'ins-
iHiait aucune confianre : on reprit les
K(HC« eri 1^99; ti il ne put jouer
aueun rote. Peu de tecnps
fiereur Napoléon, ayanl
es rênes de IViiil ^ s'occt
mctticrï de pacifier b Neuj
Dernier saisit sur-h- rh.imi
sion de devenir vj
Pendant que les < 1
taicnt encore dan» U conduû
devaient tenir , le cure dr Â
s etabht auprès du gouvcmrme
solaire comme le reprcsrntJ)
Yendêens;il parvint à donner,
importance el de ^on j •-
départements derom-:- 1
enagcrce; on {^coulait <■
lui demandait des c
Crpendi*ni . on s'apcrçui .iS>t /. v
bi\ était utile, U était Imn d'r
lessaire. Eu même i
fallait beaucoup qu'il | <
uu ellel proponiunnc â sa rcM
on lui Uouvait de U fjittwr n
prit de conduiln , L"
désire lui voir de ta ch.*i. ... , .
thousia5me;et mémecet rsphi
pas cette espèce de j;râce et â\
avec lesquelles on peut cooq:
mode au défaut de la !
bliait parfois, au poin*
•i se faire plus d*lionucur du i
bilcle que de sou i^cle ; et crui
lui en savaient pas fiiAMVats
prinapc de cuusciencc . l'en hU
eOMime d'un manque de t;oÛL
prêcher le jour anniversaire du
lembrcâ t*ej;li^ede^Carmcs.LV
le sujet, le lieu, cVlaioiî! !■■•■" ■
li^s pour éviter la en
Bcrnier se montra inlciMui j
belle occ-asion , ci l'apâtre de b \
prêchant sorte ni. '
fut trouve froid <
il était demeure' ^
être nomme jMi en,
charges de iraiter du «XMaCMlL
Tenvove du pape. Cette o4|;o<
dont u n*^(ait qu« l'io^triuarnl
ae
fiEH
ra UD furt bon »prit , aurai!
Tau prcmirr ranc du dcrge
ir delà rrligion allait ramc-
Vancr. Cpprndant, il ne se
uDc Msci ti.iutc coii.«idcra*
jiira p.ts assez de confLiiire
'uii tout ce que proKiblc-
fait convoite. Il fut fait cvcque
, rt se (Utt^ qu'une nomiiia-
irdinnl in petto lui cUit re-
'^ qu'il fut dans non diocôst',
luva, Ici qu'il s'était muutrc
liers jours de b Vcndc'c,
:ltm|)le , régulier dans ses
rcrnpli5.vini luiis les devoirs
itDt numsli-rr , aira(* et veoeVc*
■5 , dans lui diocèse fort
Lorsque le pape vint à
i8o'| , on crut dcau-
'cvcqur d'Orlcans cberrhait
arec le Sainl-Pcre dan* des
immedlaU'^ , et à gagner sa
[i^ U dcvuîr à aucune pio-
'i\ en a ete ainsi, c'est un
loque de tact; c'était risqurr
le crédit qu'U avait arquis,
rien ubiruir. Il revint ct.iii«
;e pliilrît qu'il n'y était at-
luis , il y pai ut toujours 50ii-
on lui supposait quelque
Trt, lui »bi)^,il u-viiit à
il nVfail pi'ttif venu depuis
*ui lus , tindi^ qu'aui^ra-
' MÎenl fic'qunils ;
. et mourut d'une
i«u>e, le I ". orlobrc. Qurl-
•sonnes pensèrent que 1rs
rauiIntuMi liuniiK'e avxîcnl
vie. Ucrnirr, du le Pict,
Musiciens^ est auteur des
de la nnikiquc du Héfeil
'em y qu'on trouve dans la
du JoHinnl hebdoma-
5'j, On a dit que r.it)hc
[flvait érât qiu'tqufs notes
lire do U V'*ndir, et qu'il
£àt biûlcr «ra&t hi lU'jrl;
li E R 5o9
elles sont regrettables , bien qu'oa.
ne pût pas être assuré d'une sinrcril^
complète. Lorsque le Inre de M. de
Beaiirhamp parut , en insera dans U
Gazette de France des observations
de l'abbe Bernier sur cette histoire,
pour rectifier quelques faits et combat-
tre quelques opinions ; ces articles con-
tiennent peu de détails et ont cepcn-
dnnt de l'imcrct ( f'p,r. Folleville,
Maricnv et Stofflet). A.
BERNIKU(PiEaBt-FRA«çois),né
à la Rochelle le i(j novembre I77<),»
annonça de bonne heure des disposi-
tions pour les sdeuces, et y lit de
grands progrès. Sans fortune , il
trouva des ressources dans M. Duc-
U-Chapellc, de Muntaidun, qui lui
offrit cl sa bibliothèque et sou ubscr-
vatoiic. Candidat à l'école j)ohlechnt->
que, il vint à Paris en janvier 1800,
et, à Tccole de Lalaiide, il prit bien-
tôt un goût passionne pour TastronO-
mie. L'expi'ditiou de Baudin pour U
Nouvelle-Hollande seprcparnit; Ber-
nu*r drnuuda a eu faire partie, cl, I9
!") aoAt 1 800, il fut nommé, avec Bis^y^
astronome de rcxpédilion. La con-
duite de Ëaudin ayant téduit quinie
dcscscompapnonsdcvoyagr^etBissy
enirc antres , à le quitter , Bvruicr rcsU
seul cliarge'des travaux etobscrvalions
astronomitiucs. Depub U On de no-
vembre 1 bo I T sa santc s^altéra ; ou
lui pi-o|>os-i do le ramener en France^
il refusa, et inuccouiba, ^i* tinif de som
iric, sur le bâtiment de rcxi>cdiliou„
alors près de Timor, au mois de juin
iHo^- Ses notes ont élë remi>cs X
rijjslitui. A— B— T.
Bh:R^rE^ de la brousse, r,
Bnoiis^p. (dcl^).
Bfc.RNlM( GiovArcpft-LottEivzo)»
dit le Cavalier Bertùn, Cet ani>iic C4f-
lèbre^ qiùieoiplit le i7\ ?iàrle d<! H
reitomnii^Cf et Rome de sesouvia^c»»
reçut de 9k% cojilempor:ujis le mred«
5in nr-R
Michfï'j^nge Tnotirrue^ parce qu'il
nfunissait h un drgrc' supciieiir 1rs
trois pa nies de Tart. Peiniie, ststiuire
et arcliitecte , c'e«t siirloul en cette
dernière qualité qu'il raerits sa reputa*
lion. Au.ssi riclie des dons de la 11.1-
Itirr que favorise' pailesfirron^ianccs,
il sVIcva ^ïu-dessMs dci i i-gles, se cre.i
une manière facile , dunt il sut rotin tr
1rs der;ïiits p.ir un vmits .^i hntlant ,
qne l.i multitudr en Tnt ebluiiie , et
que son nom, rc[»elc avec or^jneil^
parl'Il-tlie, et, avec unr sorte de res-
pect d'habitude , par les antres Da-
tions» impose encore aux artistes et à
la critique les égards qu'elle doit aux
grands talents. Pieiro Bi-riiint, son
père, qiiitt'i de bonne bnirc In Tus-
cane, M patrie, pour .iller n Rome ,
Audier la peinture et la sculpture. It
devint habile dans ces deux 3rts,rt
pas<ta a Naples , nù il 1rs exerç.i avec
distinctiuH , et où il se maria. En
i5<)3. il eut un fils, qn'i! nomma
Giovanni Lorenzo, clquidcvait ajou-
ter au nom de son pirrc une illustra-
tioD nouvelle. Des son eufaucc, le
Bemin annonça la plus étonnante fa-
cilite'pour l'élude de Ions les arts du
dessin, et à Tâ^^c de huit sus il cxc'cuU
CD marbre une tcie d'enfant , qiu fut
conside'roc comme une merveille, Pie-
tro Berninj , voulant cidliver de ii
heureuses dispositions , amena sou
fikà Rome, et il lui inspira pour les
prands maîtres un re;>pccl qui ne «;c
démentit JAm.iis, quoique par la suite le
Beruin ait .ibandcune Icur^ Irarcs. [,e
pape voulut voircot enfnnt extraordi-
naire, qiiif â dix ûiis, étonnait les ar-
tistes ; et il lui demanda sM saurait
dessiuer sur-le-champ une t^le à la
plume : ■ Laquelle? répondit le Bcr-
» iiin.-— Tu sais donc les làirc toutes,
• «'écrialcpape, avec surprise, » et il
«jouta : « Yàh nu S. Paul, a Le jeune
«itidte Cerunua reUe tête en uur demi-
nRR
henre ; et le pape , rncliai
manda viremrnt au ui
Barberrui , amateur trc
arts: « Dingrx, dil-îl.tlai
t) cet enfaul . qui d<:«icodl
•• Ange du sièrlc. ■ Vers
letnps, le Beruin &e trovi
l'c^lisC de St.-Pierre , avec
Cattachc, et quelques autre:
célèbres ; c/'Iui-ci , se Imjnin
coupf»le, dit : « Il sei
u quM pariât un hoi
n assez vaste pour ri'>
«au milieu tt au f* 1 1 ,_^
» deux objets qui rrpundfl
1* élcnditc. ff Le jeuoe SU
à'eena aussitôt: B Que op si
i> homme-l'i ! » ne pi'nsant^i
)nni il serait appelé â rcalisr
de Cirraclie. L'un de* pm
vra^^ea du Kemin fut !r pÉ
inarbre du prélat Moi ^
rcsserabbncc , quVn 1
qu'un du :« C'est M'H*i - .
11 fit eusuilc Ir^ l)tiMt-> du
quelques rardiuaux , rx
gures grandci comme
St.Lmtrent; le Das'id s'a/r^
îancerune pierre; son -i^.Mti
et Atichisc. 11 était '
iS'.annrV, lorsqintfiJ«iiui>*
tfi Daphné t chefHroïurrc de
d'exécution. Ayant revu Ct
vers la Gu de sa \nc, il «fi.
depuis cette épapic, h
peu de progrès. Eii
était plus pur et moitts m^u.
ne te devint pir Ij suite. Le
du IkrnÎQ duus la ^latiuirr
toujours croissant, rirégoirr
.tVuil M^ccédd à Paul V , rpcof
lvmcIit^ou mcrile, rn le cxc
valier; mais lecartlin 1
rini devait mettre le tu^
tune. A peine fut>il parvenu 1
ponliriol iju'ilfitappelter «on |
Il Sx l«* lierain^ Im dît-xl^
I
tdc mv voir son sonvfrâitï7
^lilio birii plus lU* C(* (iti'il
Iti-Uit'iutr %otis moo puiilill-
lfc*-lors, il le cli.irgcîi de f.nre
la pour rcn>lx.'ULtsc-iucnt de
le de Sl.-Pirrre, et il lui
i pnisiun de iroi* eenls wus
^nfdbaiidtinii^rtjisUUiaire,
Il IWriiinsc louriid vrr< Tar-
ft( , »e rappckiiiC le vu*u cx-
lê Carrachc , il conçut les
bjJdAquiu, tic la cli^re de
Irtdi' U pUcr circulaire qui
jcédrrlc (cmpic. Il commença
Idaquiu, rupoix.* de f\i\s qui
Fanul piiu(ip:il, cl c^qu'uu
» Confession de St^- Pierre ;
^rU? \tAv «jiuirc colonnes
trichic» de tigurts et d'unie-
% en bruuzc, et d'utie diili-
^ugujiMo , <]i)iiQt À fcxécu-
^BHnrc l;i baulpur de ce
^Pwllc du fronton do U
i du Louri ç , cl «lie ic sur-
vîogl-qnalre pieds ; ccpen-
imaMCM-noiiuc est calcule* de
I pFoduii e uu (;rand elfels^uA
lproporltun& de Tedifitc. Au
\ en luu.iDt cette belle cou-
^ Bi'rniu, If s artistes gcraii'onl
m d^eequ'ui) n a pulaicali&cr
iuuiUaiit le Panthéon de tou.s
(roUi anti(]ues de broiue. Le
prnplrr dix mille ceus à Tar-
[ucnla se* peu&ions, et re-
} griceft»iir ses frcicf, ^ou3
II» pas dr U fontaine do U
0 ^ nout l'idée bizarre .t elt*
) qu Vite no le itieiite ; <'ctlf*
|P Bailierine est mieux ci>ui-
|H)tivaat cntrrriUnt IrdtUd
|rru\ ouvrages ijuc le lîeiuîu
k cette époque, citnns-CD
Uo.i : Ir Palait Rirbehni,
[Vue belle ordunuahce : lo
D de »St.- Pierre; le modêl-î
^ dtr 1« comtc)*< Mfttbiiue ,
BE» 5it
qôîïïit Irar.iillc par >e< élèves ; et eu-
fin , ej^ltii de (iou bienr.iitriir. le pape
Uil>.iiu VII!. ïe i.ippoàl n'y e>l pj»
pdi laileiueul établi entre r;irliou de U
slalue du |>ape et celle des figure^ (pn
reuiiroancat. Néanmoins l'idée c^
(;iaude,les poses bien iœa^inciîs.re&c-
culion soiguce,el rartislo ;t su mebu^ri*
avec adresse le marbre, le bronze el la
dorure, f.a réputation du Bernîn it-
tendait de plus en plus, et Charles l'\
l'iûd'AngleleiTe, voulut avoir sa statue
de la main de l'artiste italien. Il lui
envoya trois portraits , dans Icsquett
van Dyck l'avait représenté sousdilFé-
renii aspects; par ce moyen injéuicui,
la figure fut lrcs-ressead>laittc ; et en
la re<evaDt , le roi, tira de son doigt
un djainaiit qui valait ^it mille cctt^ ,
le remit À l'envoyc du Bcrnin i «Or'
ft nez« dit-il, cette main^ qui exécute
» de M belles choses. » A U icemecpO'
que, un Anglais fit le voyage d'Italie,
pour avoir sa statue de la main de ci t
aitijte^et il La paya, comme le fui
Cli^irles , si\ mille ecns. Kn ttj.|4 • ki
cardinal Mazarin , qui avait connu le
l^rnin à lîonie , essaya vainement do
l'altirer en l'Vantc ,et loi offni, de b
pan de I*ouisXlV, il.oooerns d'ap-
pointeuieiils. Aussitôt que ton luoicf-
leur, L'rlwia VI U , cul friiuc tfts yeux ,
et qu'Uinocenl Xluieùl sufcede^l'mv^
quo l'artiste eu faveur avait jusqqe-H
cotupnmcc , se déchaîna rouire lui, et
le campanile cfu'it avait roN^tniil à
l'au^le de U faç.tde de St.-Pierr« sur
de mauv;ii$ts fondafioQs , inciMçaut
ruine , l'ou ne màtiquà |»a« de puMirr
que le poids de cette Ltjnstniclion ailaît
eulratuec d.ins sa chute \c partiquQ
entier, ei |ïcut-i*ti-c même le dôme, qm
setaît t^ardt' dejniis que le Bemin
avait ercuse'des nicb(*S(Un>< le? pili* i^.
Ouuiquccescraintcs fussent eia^;ei«j-*,
elles DTcessitcrent U deniolifun dtt
OADpoailc^ rt |-.*5 CUttCnt^ dfl î<cti»*«
5ta L E n
iriomphrrcnt. Le ptpc , iodispostf
ronirr i:<;l atiisic ^ le nrivs iTiinp par-
tie d*' ses tiviTJux, '•t f.iUsa l.ing»irlc*
aurre.t. Grjiemlini \v B«ntii. restreint
i des oiivraj;es |>;frliriilifr* , fli'cu'â
pour IVgiisr de Slf.-Maric de la Vic-
loirc cr bmcux çroui>c df Ste. Thé-
rèse avec t .i n^f ^a\i\ r\piTssiunp\ra-
liq'M'. dr r^mour divin «1 si Trvcinmt
rendue , qu'elle prrtid le caraclrrc
délirant de l'i vulnplc mombtne. In-
nocent X vonlait iaiiT conilruire nue
belle fouCiinr di)ii« la pLice Navonr;
il conMilLi À er sujet touf« les Éi-ti*ite.s de
Home, aflectant d'ijublier le Jîernin ,
qui n'en lit pas motus uu niudète. que
le prince Lndovisi mit par surprise
MJK les jcnx du ponlile. Ce pnïjet
maj;iiiriqne , et qui c'craj-ait eeui des
rïvsiti:L un Beiuin, fut âdiuire' p.ir le
Ïi«pi* , qui convint de ses loris avec cet
lomrne supérieur , et fil construire
U funtaiae d'-iprès sou dessm. Le
pontife C'IaDl venu voir ce montnnent
avant qu'il OiX decouveit , demanda
k rarchileete si 1rs eau^ y arriveraient
hi^Uôt ; l'adroit eourtivin répondit
quM ferait en sorte que iV]>oqiie n*en
ftjt |ws Ircs-eloigiicV; et le pape, après
lui avoir donne ^j bénédiction , sortait
d'.' IVriceintc, lorsipi'uii bruit sou.iiin,
produit par l;i chute des rju\,le(it
revenir sur .^es pas \ enchante de la
b-'aulc decc spcclaclc, il dit à Tartiste :
« Par rt-tte joiussinec imprévue, vous
n prolonger ma vie de di\ ans. » Le
B rniu exécuta ;'i la même époque Ir
palai«deMunfrCilurio..4lexaudrL'Vll,
huccesseur d'hinocent X, montra au-
tant dégoût pour les arts que di' biin-
vritlancrpourle Brrnin, et luidomaii-
da un projet pour la décoration de ta
place de Sl.-Pirrrc; ce fui alors que
s'éleva cette célèbre colonnade circin
hiirequi est dan« une proportion m
jnsle , i-t se rnctordc si bien avec I im-
aeosc kufiliquc . qu'elle semble étrt le
ad<ipti
fT ow
«•ïutti r Ir jiA
UF.R
résultat d'une nitmc prncAr, V<
ti'* pas aussi bicii i ; ' . '
position de la ri.
soutenue par les II
quatre d(tc!eiir»d<
modt-lc de cette i;rjuii>. :
paru trop mesquin , '
coura;;r de le rccoinm
rail dû avoir cebii de r<
composition pour en
moin^ maniérée. Cilun
bisOievalc'. i, nlaco li
h rotonde delà Riiria , i
jésuites à MontrJ^vallo, rtc l.fHiu XIV
voulut honorer le niéiî* ' " ma,
en le o»iisoltanl sur Ut il
palais du Louvre. Colhrrî l>ii nivort
le» plans de ce palais, m rcn»:iï«iiU
â jeter sur le papier qn ' ftl
admirahUi pensét^ >■ ?<*
si familières, l et I ^*«
d'un rnoveau pi-i; o,
qui |ilu( tant h Louis XI V , que cv m*'
narque écrivit à Tartistc : • quM aTat
le plus };rand désir dr voir ci decO^
naître une personne a*"*^ -''"^fre,
pourvu que ce vr^u s'.ii r k
service de sa saintflf'.n .nn vj pio>
pre commcMltté. « Le IkTiiin ne pot
résister a di' t'' inà
de Rome en i r.ie-
huit aus , avec l'uu kU
de ses élèves, et une riu
Jamais artiste ne v 1 1^
pompe rt d a^rérn- ■ ;icr*
dont il traversait les ctais Ir conibUmtf
de présrnis. I.n Fran*!*, il fui reçu rt
coinplimeritéà la porte de loqirf 1rs
villes par les m.igt%tra|s , et A Lyoa
mt^me , qui ne rendait cet honneur
qu'aux seuls pnnres du s»t%. Qiuod
il approcha de Pai-is, oo envon à
sa rencontre de Chaïitc-ton , tààUn
d'bôlel du roi , q»ii devait le ït«^'
voir, lui tenir compaf;nir, le wmn
partout, et qui a laisse uu jouroal da
voyage et du Ujomt dii Btnùn m
buicnt iDC'dil très curieux,
rvi pour rectifier qurlqucs
krniïi fui itiÀUllè dans un
lui svdjt prépare , e( où
I lui rfhdtr vigile àc la
, qui rallfnd.iitd St.-<î«i'-
fut rcfu liODurublement ,
■trrops avec \t roi, et fut
lis , Mii&i que son Gis , à la
îiiislrcs. Le Bcrnin s'orcu-
àes prdjrU de restauration
mais it ne vit pas , comme
Ddu, la c<^U.*lirc colonnade
; dont IrA dessins ne furent
U rot qu'itprc» te de'p.trt de
tu , cl qui nt fut teniiiiiée
\s ipr'ci. ï^ surprise que
De moiiumenl . ni \vs duges
Itt'ua lui attribue, cl que
Dnsacrcs par ses vers, ne
qu'une méprise. Pendant
»* que le Bcniin rota à
clJ, d'après s*5 do>»iuSf
irutA de la culonH'wle du
[*il avait projeté de n'unir
ÎC6 par une };;ileric pa-
icienoe; mais cumnie son
trtbulJùD de re |mI.'us uc
■a noius qu'il dclruirr lout
ait déjà , Ton nVut (ms de
Doncer , pour adopt' r relui
LclVruiu lit ansM jtr buste
IV • qui lui donnai! de
nets . et se pLàs-iit à [e
Un jour . S. M. posa
hcuic entière ; l'artiste ,
grande faveur , s'érria, en
til>: u Miracle ! un p,raiid
et le juyais, a pu rotci une
lauillr. Q Une autre fois ,
UCileAÂUs \c front de son
le une bouHc de cbrvrux
tivrait ! <i Voire tD.-ijei;ld ,
|t montrer son tioiità toute
Kl la cour ne tarda pas à
ajustrmrni dt* cbcvcui ,
I U çorj/urw à la Bi^rniti.
1]ER
5i5
1
Tîe'anraoîns , cet artiste ayant e'proiirc
quelques dégoûts , ils lui Grciit dciircr
de retourner à Borne; et, sousleprc-
tcxte qiie le pape le di-mandait , il prit
congé du roi« qiti lui dont^a 1 0,000
cens , lui Gl une pensiou de uooo
écus , et une de ^oo à son fils. Le
retour du Berninse Gt «^paiement aux
fr^is du roi , qui, voulant immott^ti.ser
ce voyage, fit frapper une uietbille
avec le puitr;)tl de Tartulo, au tPVrrs
Ips mu^es de l'arl, et crt excipie:
Sni^uLtris in sitigulis^ in omiiihur
unicus. Le Beruiu n'était engage k
faire la figure équestre de Louis XIV
en marbre , et d'une proportion colos-
sale, il la termina en (juaiie ans; mais
&oii qu'où ne trouvât pas la (èie res-
semblante, soit qu'on ne fùl pas con-
tent du motif de la (îpirt* , lou eu a
fait depuis un («urlius. qui 5C voit
encore k 1 exiréniité de la pièce d'eau
des Suisses, a Versailles, A son relotir
à Rome, le Bernio avait cie r«*çti avec
de grandes dcmon«lrrTii;n.s de joie; le
pape nomma son lits chau'jine de
îitc.-Marie-Majeurc,et le |v urvut de
plusieurs béurGces. Le cardinal llos-
pigliosi, que le Beniin avait U'.-iiKoiip
connu, c'tanl devenu pape , sous le
nom de Clément /Jf, jicrnin fut ad-
mis dans sa familiarité , et chargé de
divers ouvrages, entre autres de IVm-
bellissrment du pont St.-Ani;e. Cot
artiste infatigable exécuta à l'a;;? de
5oi\aufe-dix ansl'unde ses plus beaux
ouvrages, lctombeaud*Altx;indie VIL
Arrivé à I âge de quatre-vingts ans . et
avant de poser le ciseau, le Bciuin
Âculpta , pour la reine Chrisliue, une
demi-fi;;iire en bas-relief, représcu-
taut le Sauveur du monde. S'êlant eu-
suite occupé de quelques ouvrageA
d'architecture, et, entre autres , de U
réparation du vieux palais de la cliâiv-
cellerie,qui tombait en ruines, il se
livra, maigre sou gruid ige^ avec uut
5t4 RElt
dVt<i«ur à ces travaux pf niblc.^ • qu'il
{»erdil le somma! . sfs forw», et, bien-
tôt apics , iJ arriva an terme de sim
«tîMciiCc, le aft ûoTcmbre 1680, i
n^e de tjiiafre-vinmdcux ans. Prtr
«on tr«t;it»fiil, il Irgiu an pape un
f;ratid tâblrau de sa main, rrpresen-
taut unChri&l; et à la rnnede Suède.
ialiçurcdu Sauveur, sou dciiiicrou-
rrage de sculpture, que celle prin-
cesse avait d'abord refuse, ne crvvaul
pu pouvoir a»Sfz le paver. Jl Lâ^Mià
acA enfanis une suiuc de Iti Mérité, et
«ne /urluDo qui kVteTait à 400.000
^:u5 roniains(f nviron !>,5oo,ooo fr.).
li fut enterre avec la plus çr.mdc
pompe, à iSte.- Marie- Mjjriirc. hc
fiernin était d'une taille ordinaire ,
Uks brun ; .ton visage avait qiu'iqur
*ho5cde Taiglc; son rrc.ird, ordinai-
n-uienl vif et spiriïuel . devenait terri-
ble, lorwpi'il était anime par h colore.
D'un tcmpe'rAment tout de feu , il ne
pouvait cependant sotiffrir les r/iyons
du ïoleil sans en élre incommoda.
^a saDtc fut fiible jusqn*.^ Yà^c du
quarante ans ;t!rpni<(^ elle devint par-
faite ; il supporta Ie5 plus prandes
£)tiguos de corps et dVspril , et n'eut
aucune infirniild iiisi|irà la Gn de sa
vi*. ïl e'tait iobre , et rïi^ngf.iit U(^;in-
Riotus I)Caucoiip de fruits. Il parlait
avec discrétion des oiivra{*esd'aurrui,
et des siens avec modestie. Parmi les
staïuesantiqiieSjil donnait In préférence
auLaocoonetau torse, dit le Pasquin,
clil classait ainsi les peintres : Raidi;>cl,
le Corrègc, le Tîticn, Atuiibaf Cnr-
racbe, etc. 11 savait iher un parti in-
génieux des moiiidn.* tltosos. N'ay.iDt
à M disposition qu'un fdel d'eau pour
une fontaine, il figura utie frminc
qui, après s'être lavé l.i l<îlc , c-^pn-
luait Tenu de ses cbevciix. Son esprit
clailvtf, et ses reparlics promptes. La
rrine de France donnait beaucoup de
louanges au portrait de ton auguste
ifponx ;
» dît Ir
» iimoiii
C(.c
M.nr IcMielAi
■i.mic:>,oii lui
' b". plîin hr\U
q.i...
lieniM*!! ()ud<
1* rg.i|ruieul i
1» fcreiice que le sang m
» pf.au df-*premit'rr5.rtlrb
» desaiitriK. ■ Soiipriiirip
qu'il nf|«f(.iil souvent, Aiil.
esee tah'oha d^Ua re^t
passa mai. U en r«!>utte i\t
que , jKHir marquer dans
Cillait se mettre un-dessus
et sr créer un genre oripi
que le Herniii a Ciil avec un
beur, m.'tis avec uu smc«J
l/avett de cet artiste, lorsqi
fin de sa carrière , il revît m
ouvrages , est le rri de la
TamoMr-pntpiT dt'sabnse;
alors qu en s*êcart.in( des
ripes , de Tiinitation
la nature, il était lr
nieré ; qu'il av;Mt pris !
culion puur Tinspii
quVu voulant exaprrrr^
avait rencontre raflTctei
ctoiiJTc la beautc sou» le h
orncmnils. l/upinian d*
grand connaissrur , n<* ftCJ
pecie ; Croulons I .anKÏ a et
n cavalier Wcriiin , erand .i/r!
v niais moins h;ibilr set
» l'arbitre et le dis{>«ti4al4
« lirs travaux de Rome
n bain VIII et Innocent
» iniluait neVcsftâiremcnt
» tous les artistes, SCS conll
« il était siMni^ni , tnatj
» pnrticiilicieioent dans li
» Il uuviil la carrière au
• vrais principes comi
T> s'altérer, et l'on y eu substjf*
• tôt de faux. Eu quelques an
• Tciude de la pewlurr prit OBi
BF.R
tin vicieuse, surtout parmi ks irni-
fiiïrs de pierre cIp Cortonc ; qiiel-
iicî-iin$ .illèrrnl jiisfju'.i hlinier
le de* ouvr.igcs de Urt|dificl , ol
<n. À decrirr eomrae inutile
itiuD de U iMtuiT. » Ce lablcau
iblc de l'infliif née d'un bornmc
it un sicclc doit enlever .lu
une partie de sa gloire, mais
:!lier;t nas son nom de vivre
granues choses aux rouelles il
;lic. S'il pêche du côté de la
du goftt , il sera loujonrs re-
idiibte p^r l'cleration des idc'cit,
:oon;iîtra qu'il ne iVsl égare'
<tir avoir voulu c'tcndre, nu
dep-isscr les limites de I art. Le
hineiil beaucoup dVIèvrs, pnoi
ucls on ciic Pierre Hernin , son
e, sailptciir, arcliitecle et raatbc-
icicn, qui inventa celle charpente
rt moliilr de U hauteur de
pieds f dont on se sert dans
ir ér l'cgliac de St.-Picrre,
icer les urncraents dati% \ci
apparat. Ceux de ses (flèvcs
ïruin chens5ait le plus , étaient
Bo5si , romain , qui travailU
" jusqu'à la fin de m vie; Fran-
lue.tnoi, dît te Flatftarui, aï
ir $e« figure» d'curiots; ro-
(f rromiaij qui . pour ne point
ilrr ft Sun inaitre en architec-
s'eut hvrc nnx ecurtî de riro;igi-
on la pJu« bir^rrc. I^es anli^s
rs du hcriiin sont Fraiicesco Mo^
i^o Konuna , Gin-tUttista Con-
^Vchiteclc» ; (iiiiltano Sinelli ,
Pfc MorcUi, sculpteurs ; et (îinlio
tre , qui rarrompapm à Paris. r»*s
noires de Charlei Perrault , pu-
i ponr la première fois par M. Pj(-
iri-ij. roitticnncnl bt-au-
>iticuljHtcf?i curieuse» sur
C— If.
.M f^sEPN • Marif.), ca-
, Dé à Carigiian ,
BER
3i5
ville du Piémont, voyagea dans riliii-
dostan y et surtout dans la province de
Ne'tpd , où il raouriil , en i-55, «ir
la roule de Patnâ. Ou j de lut : 1. tin*
Description de la prwince de Nér-
/7â/, tiaduito en anglais, et luscrc^e
dan^ le lom. Il des Asiatick resear-
c/u"i. Oiicdcscriptioii existe br.iuroiTp
plus ample et plus correcte pirnn \e%
mauu^cnts de la Prop.Tgande, k Uo!i»r,
sous le litre de i Notizie îactmirJte
di nlcuTÙ un » sacriftzi ed idali nel
regno di JVepal , raccolte nel /itmo
1^4^ , et d.ins le beau manuseuil iW
P. Marciis à Tomba, qui se tuiiir*
dans le tniisrc du cardinal Dorgia. II.
Des Pialogtws^ pm lanpie iiidienif,
qui font |itnie des manuscrits de U
Propagande. IIl. Enfin, le P. Bm«-
ni , 5elon quelques Iiibliographr*, a
traduit plusienrs ouvrages conceniaat
la religion des Bnhnics, cnîrcautrr»,
le livre intitule :-'/<iAmr/ïi<ï-ffAmiiy«-
ma^ qui contient une atfiptc hisKnre
de Rima, et le PJdnd-Sà^dra {t)»
rner de science , où se trouvent lt«
principes de Cabir^ fameux tisserand,
fondateur de la nouvelle secte, appelée
Cabir-prand. Tes Mémoires histo-
riques de ce ri'hgieux ont ^le pulilîèîà
Vérone, en irC)7,in-8".NouT> n'avooft
pu nous les prncnrer. J — w.
BERNIS (FoAîiçoifi-JoACBiM dk
PiEBREs, comte de Lyon et carvlinal
DE ), naquit h St.-MarcH de TArdccbr,
le -ja mui 1715. Fssu d'une fbmilts
noble et tr);s-ancîenDe , mais peu fitvo-
risdc de la furtunc , ses parente jugè-
rent que Tétat ecclésiastique lui offrait
nue carrière où il pourrait iacilement
réparer le desavantage de sa position;
(1 J Cc«i .-tin«i t|ue M Ch^iy a tretifiA
II*» non)» Saniiliriu qui te irouTtnnt dan«
lo nîctioinitirf il** M. Pt«iilh«>iMU*| nom^
IflleniriittlrlijÇun-k, qtir noiiiâlOMpfft*»
2 tir êtc dMv riuipr^mliilii''' de U* r«Ctt*
er.
Irur» cKpéranres fiirenl surpasxfSfS, et
If jcutic âl>bedc B('riÛ5 arriva par dc-
gri'i ans [Uns cininrnies dîciiiufs de
SUD oïdn*. Sa nai^^ncc le ut entrer
d'dbord d.ins le clupiire noble de
Crioudc , d*oii il p:issj bientôt djns
relui dr Lyoo , plus illustre encore, et
surtout mieti\ <-nnnu à Paris, où, pour
faire une grande fortune . il est 51 es-
sentiel de rêlre,5uii par sa t}er50ui)C,
»oit par un titre incontestable. I/abbe
de Remis vint jeune dans cette capi-
talc où Tappckicnt des projets encore
vagues et non arrêtes, et des cï^pc-
raucc^ qui, d'.iprêsAon caractère plein
de sagesse , devaient être fort modé-
rées. Après avoir passe quelques an-
Dces dans le séminaire de St.-Sulpice,
il entra dans le monde, où une Ggiirc
heureuse, des miii!iêi*es pleines de
l^àccs et de nolitrs'ie, un esprit eii-
jtuie' , et le talent de (àirc des vers fri-
tiles et agrcable*^, lui procurèrent des
succès llattrursauprcsdcs boromcs les
plas distingues, d<s femmes tes plus
aimaltlc«, rt dans no monde cIioïm, .lu
milieu duquel se tiouvaiem plusieurs
de «tes parents, lîicntôt Texpcrience
d'un caractère sûr et solide en amilic
bii acquit, parmi 1rs personnages les
pliLS recommandables par leur esprit
ou par leur caractère , plusieurs amis
zélés dont les scntiiueut^ï ne se demen-
liront jamais à son égard. Tant d'iipu-
rcu.scs rirconstauces qui, aux a{;rc-
nu'iits d'une existence douce et semée
de plaisirs, semblaient devoir ajouter
ceux d'une fortune rapide, rrtardè-
if nt néaumoins celle dt Tabbcde Ber-
uîs. Cette vie un peu moudamc dé-
plut au cardinal de Flenry, alors pre-
mier uiinistre et di*>pensaleur de toutes
les grâces: le prcbt sévère fil venir
1c jeune abbe, duni il connaissait par-
tindièrement le père, et dint il sVtail
d'abord dérUré le protecteur; fl, après
lui avoir rrprocbé m diJitpaûun :
UER
M Vous n'avex rien 4 fcsptto' , luj £k>
I» il , tant ffoc je vivrai. — Mou*tv
n seî{;neur,i*a[rrndrai, répODditrjiln
» de Bcrnis , » et il %<; retira en tii-
sant une profunde rc?vcn>nrc. Diif
très disent que celte réponse (ni faiir
à révctpie de Mirrpoix, H*>yrr, dut
avait f k Cette époque, la fc uiUe de»
bénéfices; et je serai* .i*«.t ? nniic*!»
croire ^ parce qu'alurs» > (>»•
rituelle et piquante, i..^ ^... -iiii!
moins ccrtaineftconvenancrsqucrabU
de Bcrnis devait sûrement beamtMp
rcspctter. Quoi quM en soil, ttm'A
circula dans le public , rt y fut fiul
applaudi. A la vérité, d était pUi^nt;
G mais pour le rendre I ''B,
B dit Duclos, U fallait i. m-
» per dans son attente , a ri uHr et
Yahhé de Bcinis lardAÎI du muiut
]>e.aicoup à se ré.di^cr. U panu^it
s'occuper fort peu lui-ixiômr d*4VJiD-
C£r sa fortune , et jouissait deft plM-
sirs d'une société ({ui lui ulTrajl tul
d'agrémcJils et où il portait Uni d**-
vanta{;es : on le voyait supporter aver
diguilé, et même avfc ç^^ité, ao éui
de médiocrité, voisin rucrae de U
pauvreté, qui devait lui rcudrr p^n*
sensible Topuleuce et le Ciste 'In
uiaisoos où il vivait lubitueilcnroi.
StJnac de Mcilhan i^pporle à ce Mïjn
les anecdotes suivantes, a M. de Fn-
»t riol, dil-il , retiré d' 1 4<
u (.>)nst;intinoplc, luij' i-u»-
» ses de SCS mulets [tour lui servir df
V couvcrtnri-s.QiLandrabbedrflrnitf
» allait souper en vdic, on lui dcttsiit
1*5 livres eu sortant ]Mmr payer mb
v fiacre. On avait d*alM>rd inupoéfi
» don comme une pl.n ^ ' "
D que l'abbé d*' Beii)i> '
I» terà souper, et (-ibjrdJiiqmJ u
« pas devoiluix; et rctle pljii^J
» se perpclua quelque t ■
l'oinp.ndimr, à qui 1". mtoI
avait |4u, ctdamUuuutfudc Ui|uclt>
mus Ir nom de M'"'. d'Étintrs, clic
^Ui| di^j cettltrc |>Ar 5C.« cliarrors,
Ir |irp\cMla i Lmii» XV, ijui le goû-
ta ; m.lis t'intncl dit roi rt de In f.i-
vorile oc lui valu! qn'irn apprtrte-
l4;jnt'til .lux Tuileries, tjur M"*, de
Pouiuadoiir voulut incnbltT, i-t une
peitaion de i5ooliv. <|uc l/)iiis W
accorda sur m cMSSctlc. Toutes ses
prrtcntioiis se rétluisjîrnt alon k clc-
xer i« revenus jusqu'à (ionolrv. Ne
poUTaiit i^a<sir à f^uc cette petite for-
tune, il re&olut d'en fdire une grande «
rt il 5 trouva |iltis de fjcilitc'ii : on en
▼it peu d*au»isi ra|Mdrs. Nomme k
TAmuà^i-'idc de Vcii(!ie , il lit estimer
et iipjirecicr iton i^prit et son c^rac*
ikn chez, ertte ii.ition assez difiicile ,
parce qu'elle est un bon juge, (^ eon-
jîiientiun qu'd s'y ncqmi sulisistait cii-
eore asicï long-temps après son de-
part; et le pape ItenoUXlV. ayant eu
«T« cette repiililiqne une disnission
trèvTÎve, etdiinl les suites pouvaient
llivirt's importantes, choisit pourniè-
dîalrur l'abbêdc Bornis.qui fut aussi-
liïl iivouc pur la république; et il nic-
Ii4^j ullciuent Ir^ intérêts de part et
d'auirr . qur tout bit conclu à la satLs-
Utùoa dci dru» parties. G-lte oircous-
Uoec np nuisit ]>oir)t d.ins la suite à
vjii rlcV3liundinsre't.-ttecclési.istiqur;
tnjiï JilorSfil av.iit dcja Liit une grande
ftittiiue politique. Au retour de son
A(TiI.^<^....l/. ,^c VcnUc, il jouit de la
I faveur à la cour. Il iiVn-
tr-iit iHiiiii i-iicore Ml eiinseil « mais il
« av«it dcl^ la plus grande inHiience :
l'i ■ t-nira. et ne tarda pas à
«': du ministère desafbirei
r: «poquc de son crédit
r: I . fut aussi celle de»
IJï .. 1 . ^ . r 1 ! I atiictioiis quM a essuyées,
et 'i- ' .t IMS reprwlies qne sa mé*
BUÂrea. ùnon mérites, du moins eu-
Coarus.Aiur:» changea le syslèmc po-
BF.R 317
îïïqïic de l'Europe; l.i Fraiicect l'Au-
triche, jusque-lj rivales rt cniicniirs.
s'unirent pir tin tmitc dcffn*if o( of-
ftusif. Ce traité fui suivi de la guerre
désastreuse de sept ans, termiriéc par
la paix honteuse de i -^GS. La Fraiiee,
accablée par tant de revers, iudignét
de rhumili.ition qui en rejaillissait sur
ellc^ dut s'en prendre au roinisiiTe
et à Ceux qu'elle rcj;;'ii'dnil comme Uê
négociateurs du Ir.ulé, Plusieurs écri-
vains ont nomme l'abbé de Bc-rnis au
nombrede.spremiirrs^et mcmccomm»
le principal agent deccttcilliance, dont
les suites furent si funestes. Ouclos
l'en disculpe» ri Duelos parait bii^ii
instruit ; il afïirmr que l'jbbédc Ber-
uis voulait m-iintcnirranciensysl^me,
qui. depuis Henri IV, et surtout Ri-
chelieu , rend.ûl la France proleclricc
des éi.ils germaiiiqucs, et rivale de
rAiilriche; il nomme les ministres et
les conseillers dViat partisans de cet
ancien système, et ceui qui voulaient
faire prévaloir le nouveau ; il cite lei
discours et les raisons allègues par les
deux partis, et assure que quelques-
unes des conférences tenues ^ ce su-
jet , curent lieu djns son propre ap-
partement. Comment ne pas croire à
un homme naturellement véridique,
frmc et loyal, qui raconte d'uu tou
atlirnutif ec qu'il a été si bien à portée
de connaître I* I^ corrcs|K)udaiJce de
J'aldié de Hernie avec M. l'âris-dn-
Verney, imprimée en 1790 avec des
notes ridicule*^, dont l'éditeur a cm
devoir l'orner, ne donne aunines lu-
mière* sur cet objet : on y voit un mi-
ni'ilre fort occupé de rnvVulion et du
sutTCs du traité, ce qui ne prouve
point qu'il en fut l'auteur uu le jtarti-
suu. Au reste, quand il y aurait ap-
plaudi , il n'eût f.iit que parligcr 1rs
sentiments de la France entière, qui
ru re|,'ut la nouvelle avec uno sorte
d'cnihoiisiasne. O ne fut qu'après (a
Si8 BER
KiiAÎlIc de Ro&b.irh quM fut attjcpi^
rlv toutes pam, mcmc par ccui qui ,
iasqiie-U , Tavâient le plus approuve.
Le traiïc pouvait être J'orl bou rn Iiii-
nème : et? furent le* moy^tis d'cxt-cu-
lion qui furent nuiuvaîs; et )e5 luuyrus
d'exécutioudcptndaient, nuri dcT^ibbc
de Itcrnii, [uvùs des î;cncianT , qui ,
sans taknt et sans patriotisme, uV-
UicTit pa.-^ de soa choix. Qurlques
ci:rivaui!i, qui tiuuvaieot sans duute
piquant d'jttiibuer de grand» eHets h
dr petites causes, ont prétendu que
|*abbc de Bemis avait insiste dans le
conseil pour Lire déi-larer U gucn-e à
Ia Prii«c, |Mr resscntimeut contre
Frédéric, et pour venger sa vanité
poenqiie humiliée par le vers du mo^
oarque bel-espjîl et poète :
EiUti de II«-n)M U ttérilr sI>f>o<)»ncr.
Je ne m'amuserai point à réfuter celte
opinion ridiculi? ; elle tombe pnr le
tdit» si l'abbc de Bernis, eonmie le
dit Ouclos, se déclara au contraire,
dans le conseil , constamment pour
rjilianceavec la Prusse, aiulre le sen-
timent raèmcdt! Louis XV et de M"**.
de Pompadotir; et, mI prit un autre
parti, b noblesse de son caractère
dc'monircrait assez qull n'y fut point
dctemiinc par d'aussi misérables rai-
AonfliCrpcudant, acc^iblo des dl^sJ^t^es
de sa jiaii'ie , qu'il nr .se dissimulait
pas quou lui attribuait en partie, ou
comme auteur du fune>Te traite, oti
comme celui qui. },.ii l'^s devuirs de
£3 place, était plus furtieulièremrnt
chai'çc de son exécution, le cardinal
de ficrnis(il venait alois de recevoir
leehapcjiu) remit le porîe-fruille des
oHàircs elraugèrcs, hn démission fut
acceptée ; bicotôt aprc^, il fut exile!, et
sa disgrâce fut complète. Il la »< utini
Avec dignilc: elle dura sis ans envi-
ron, jusqu'à lannc'e 1764- l-f roi le
nomma alors â l'ai-chevèclic dMIbr^
DEn
et l'envoya cinq ans Apirs a Êofnr^
en quaUte d*anib«5sadeur ; û joigirf
quel'pifs nnnres nprtHi, à ce liCrr. <»•
luidcprotcclcurdesiyt"" ■*->- nr^^
rt il ûïa sa rcsidrnrc a r A
demeura , en cfTct , jusqn d i.< un (K m
jours. Deu\ occasious le mimit a
même de dcvcloppi-r ■ ' î !^e
daiJS les MCj^oci-uionH ; !- Jt
i-t.K)it de i'j'74-ll p<' "•
au nom de sa cour. »■' f î^
nion pjirlit:ulière, I \f^
suites. Le cardinal u 119.
gua à Rome par la poiiressc et Trh^aïKK
de ses manirres, ra^rcmrnt de son c»*
prit, la magnificence de m maison^rae»
eueil honorable qu'il fit à tous Icsètno*
gcrs, mais surtout par l'^kcaieii piria
de grâces qu'il Gt à loua les FraD(ai«.
« Sa mabon , dit l'auteur d'un voiia^
« en Italie» est ouverte a tous Ic^voyi-
» geundetouteslo»p.irlicAdiiiDoiiBr;
V il tient , comme d le dit lÙMnilM,
9 Taiiberge de l'ranee dans un can#-
D four de l'hlnrupr. « En i"iQi. Wf
tantes de Louis XV] 4yj«nl quiUi U
France, le ordinal de Bernis lu rr^
diez lui. tJles v demeurèrcut pcuimC
tout le temps de lenr séjour a Homo
La revolutioo v int inten*omprelci:oiit«
de ses pros|M-rit^s cl tlu noble uup
qu'il en Lisait. Dépouille de sesabbim
par les décrets, et de son Arrhctâiir
paricrefusdeprcfcrun ■•> .:^
il perdit 4oO'f>oo li''''' .rf
fut -réduit à une sorte d< dcuâu>csl)
la cour d'Espagne l'en tira , rn liâiy
fturant une forte pension , à la soBici-
linn du chevalier d'Az.ira. Il ne tar-
vecui que trois ans à c^tle faveur, d
mourut à Rome le a novembre 1 794»
âgé de soixaute-dix-oeuf ans et six
mois. Des pocsicx Icgèrex avûtnl CmC
l'agrément de U jeunesse du nrdiaj
de Bernis, et nvaieni r^omencé aa
réputation ; elles r.'.vaienl fiiii recevoir
de racadcouc franfùsc p IwugHcan^
'et .*a gratide forttill«S
wr qiK c'cUit pour leur seul
Ip.ir JV^timc ((u'uii en f^ii'
orUo otiinc a uo peu
wnne ne If* ii;j;r«t plus
ii|url«C4rdin4f liti-m^Qic,
ciait, ta i-CCei , fort ïu|tv-
poc^ies. 11 trdiin.iit pi>iul
prMt ; elles flâlUi(*nt peu
»ropr« commo poctr, ri ne
lirxil pAS r<irjnp(e.« de lous
Lciimiar rv(V|u^ rt prince
L Apit:» u mort, on a pu-
^ine tic 54 ooin|»asitiun ,
ne i son (fut .- c'est son
Rrliffion t'tf/io-«f. Aui'â
?ur ( /'or. Azaba). On y
le Uvaux vers el Uc nobles
liittsn i;rtieiMl, il rsldcpour-
ur, Ile monvemcnt et de
Dp plulosophique dins sa
ftp oia^ctiquc tUns su niar-
fuÎAa intenenr , pour l'exc-
lui de L. narine. On » repro-
duire*! p(K*)ies plus de tu%e
Mables riciienies , de r-iflf-c-
|l né^lii;enres, et une trop
DtH{;alitc d'im;igc<t mvtholo-
ide fleuri. 0" Siilqnr Vol-
Irli habei-lti-fîoutfiteùère
tinni d'une grosse imnqui-
|e tenait a lu |«>rlc de l'Ope-
ivait beaucoup de v^tgue );
Itùrc ue tâiioi(;n.iit |>a» uuc
pour ses po«>iL\i . il en
trà» |;nndc |>uur l'esprit,
la saine crui(pjc c-t U
leur auteur : on en voit
r évidente d^ins U rorres-
de cfJi deux dominer celî-
diec ni i7fHl, pir fioiir*
ffoL in- H'. Celle <\)iTt's-
Tittmfinimmt d'boiiiieur au
• . Ses Leiliei se
^ ' jcô(o<ie celle* de
±1 kouliciiiicut fotl Incn une
* 4Liagcreu>e« La gailv
BER 3i9
<fWl(|Wofo!s trop peu mcsarc'e de Vol*
Ijire, |j liLerlo de ses pensées et de
SCS cuprostion*, qnoiqn un |>eu tcin-
j)L*rce par la gravite du per^oun.i^
anqtiel il écrit , eût encore ele trnp
le;;èrc pour un cardinal ; celui-ci ré-
pand sur cette corrc&pomlancc dei
agréments d*nii autre genre, et pins
convenables à son caractère. Ses Uez-
1res sont toujours dignes d'un homtnc
dVspnt , d*uu homme qui avait occupé
ou qui occupait encoiT les plus impor-
tantes places dans Felat et dans TE'
glisc, cl d'un véritable pliilo&npbet
elles ont toute la grdce et lootc b po-
litesse d'un boinme dn monde, la ré-
serve et la discrétion d\in anaen nii-
m»tre que la faveur publique |HHivait
encore rapprlcr au ininistèic , la di-
gnité el la uccence d'un arcbevéqu: et
d'un cardinal , U pureté' el le goût d'un»
excellent lillcratcur. È^iA à Volt^rrv
dans les quabtcs qui peuvent. leur jlrc
cotnniunes, il lui est Mi|iéiirur |Mr
uue bien œeiJletirr el plus irritable
pluloâopliic, qui lui Ciitap]ireciL'rai-ffc
plu» de justesse les liuuiuics, les hon-
neurs, \**s dignités, les richesses, l'o-
pinion publique, la réputation blic-
raii'c. J ai déjà lu occa^Hun de parler
d'une antre correspondance du cardi-
nal de BeiiiiSjCelliMpril entretint pen-
dant 60U ambassade h Venise^ et f.07t
laiaistère avec M. Paris du Vcrnes.
Toiiiesin lettres ne sont pnsd'un («raml
intci^ , mais toutes aiteslent cl rr<iprit
jgreable , et surtmil le cœur excelleDC.
du cardinal de fiernii. Elles ont pani
en 1790, 1 vol. iu-3'.; les ourra^ci
ro prose et en vrrs du tnémeauti-tfr
outiHc tiè» .souvent impriiui.^, el for-
inent 1 volun1e^ in-S*. ou in- 18. Parmi
le« ediliMUs de ce dernier format on di> -
linj^ue IVilition stffiéotype. Le poèmn
de 1.1 n<-'Ji;;iuii j Ctc imprime djn» \v»
funnals in-ful., in-4"* . |>ar Bwioiu;
xuS'. et iDi8< Les OEityrfi corn'
%
5>ft HER
ffiV«roDt été |niblicfs. Paris, Dîdot
V^hë, 1797 , in-8". !*« ni'vruJt cl
petit." -neveux dti CJrdin.il «îr lîmiU,
làiit's lie 1.1 Icc^.itiun Iidiicâisc d Kome ,
ci>m|iosec de MM. CitauU et \ruud.
ont fait cxiTitter, |>âr un habite ar-
li.itc de Piuine , uu be.iu rnausuloi* ,
où ils mit dc'puic 11* corps de leur
oncle. Cr nionmnenl a elé ensuite
tiansponc en France, et place dans
la riilltédr:ile de Ntnirs. Il eslrvninr-
fpuble par sa noblesse rt sa sira*
pliàte, et fjït sur le modelé de celui
du pA|>e Corsini ( Clément Xll ), qui
9&\ un dncieti momimrnl connu <«ous
le nom de Sarcophage d'A^rippa^
Dans un autre mausolée, placé à fë-
glisedc ^t.-L'Jui!i des Frinçais à Rome,
sont defwses le ea?iir et les CDlraiIle&
du cardinal tie B«'riiis. F— r..
BF^BNITZ^MARTin-BERWAnDOE),
e)iir!U'pii'ii du roi de Pologne , a pu-
blie : Caialos,us plnntanim tain ejccp-
ticaritm quam iiidigtfnaïuni , tfiiœ
annv lOOi , iVi Iwrtii regiii ff^arsa-
via* y et circa eamdem in locis silva'
ticii , pratensibits , arenosis , et pa-
Uidoiii nascuntitr, Dantzi^s i65j, in-
I *i . rt Copc nliague, 1 (553^ in-i 6, avec
le yiridariumj de Simon Pauli. Cet
ou* rage rciift'rme icnumcration de
toulffi les pl.inlcs qui etjtt-nt culti-
vées au jardin royal du foulwurg de
Varsovie, au palais du roi, et de
relies (pii sont iudigrnw aux environs
de celle ville. Il ne contient que les
noms ; il ne donne pjis de synonymes,
et ne faiï aucune mention aes variétés.
La plupail des plantes rares de ce
iirdiu avaient e'ië apportées de la
fioD^ric, en i65o. BemiU a fait une
erreur en inscrivant au nombre des
végp'laux indigène» des environs de
ii\ capitale de la Pologne plusieurs
espèces du midi de l'ÉurojH' et des
jiays ctuuds ; telles MJnt Xnycîrpiai
tti^ra^ le mcimûrdica^fic,^ qui tcrlai-
nER
nemrnt n*onl fimii» po at/ttn , cnAor
et &c perpétuer ^punutiëanit Mwte
climat aussi Trvtid. It ,1 doom^^ iIabaIiS
Epiièmèrides dn Curieux d '
rurtf, plusicur* mémoire*. \
BERN0Ur.L1.0e nom , iltu.tte jm
quatre grands géonictrrs , e«l ma
d'iuie famille qui olfrc ane situe» ii—
d'hommes instruits, jujtqij*^ prnoft
unique dans les làstes de la ^cirDa.
Huit de ses membres * dans l'espia
d'un siêele|Ont cultivé, au moins tnc
distinction , diverses Ï.----1--' rfo
mathématiques. Celte i Stîe
originairement à Anvet!^^ lui mi«)iç(c
de s'expatrier pour cause de rrliguio,
sous le gouvernement du dixc d'ilbe;
elle se réfugia d'abord à Franefnrt,el
passa ensuilc â Baie, < moS
aux premières planés H' ;i)f.
Voici , d'après des r tttt
consignés dans le tonn' ni-
meniarii academicp PetropciitÊikK ,
ci Itf lorae VU des iVof/i ./c<ji«U
filiation des matbématirîcns dn nun dtf
BERptovLu : i". Jacqce»; -^ ^'**
frère du piTcédenl; 5". '^
neveu des précrdents ( r* - »r»
comme ou ladiiqurlt]! Nk
<:oLA5. (ils de Jean ; S-, Uamil. if-
condrds de Jean; 6\ JrA?i,tni*aflnr
fils de Jean ; 7^ Jca^ , fils da préa^
dent; 8". jACorES, û-èredo ptéctèaL
— !ir:R>OULLl ( JAcgvM ' . luquît
â iWlelr 'l'y décembre ifr"'. Vrefi»
point pre.ssrntu* , p<i , rt-
xnirres étudeii , les siir< .«tt
obtenir dans la suite; m r<*
de céomcirie, qui tomt...... j-.,. ha-
sanl sous se>t jeiix , firent B«tli« ctt
lui. pour cette science, un poul tpr
l'opposition de son |>ère, qui Ir deuiaait
il ctre niiiiÎ5tre, ne put vaincie , <{i»oi->
qu'elle Feât contraint à ne %,\ Mrra
quVn serref. S'occupiii' ru-
Ironomie. il avait pnv , -.mf
Pbacion couduîsaut le cluit du ^ït^.
Invitopa&e \yiîer(t
yagca m Fr.-iucc, eu \h)\-
Lngirtcrrtf , et n'y perdit
KS étuile^ favorite». Pru-
)ur qu'il Gt à Gencvc, co
iJMToy.-ïRfs, il apprit à
KmoiseUe ay<*u};1c. Le
qu'il publi.1 eut pour
ir; il tâchait d'eubiii*
, nnnoiic<^e dfpuis lon^-
pluMcurs j^lrononies , cl
|rt H'illrydc%'âicnt bieniôt
'de doute , que le* comclcs
I An meVores, mais des
inenis qui ont un cours rc-
ippos.1 , comme une objcc-
qae, si If s comètes e'talcnt
i|eùes à des retours perîo-
I nr pouvaient plut cire le
■rroux céleste ^ ou le pre-
iljimitrf publiques cl des
ft prince*. Au lieu d*a\ouer
uenoe, BeruouUi IJcbadc
uoc distincûfm t-ntre le
comète et sa quiMie; il dit
, ctan! aaidcnlrlle, jïou-
n^Tie d'>ut on vuuUil sou-
rce. Ce re.vpert, vrai ou
m emplît aussi solide ooit-
r un pi^jup;^ acer<<(lite ,
KHI d'âiitoritc qu'un doit
KMCtitimeut que des born-
as ont pu donner h des
[nenties par la raison ou
des lois dr l.i n.iturc bien
J)ernuiilli dotau ensuite
ï de p-at^itaie œtheris;
pbvsiquc tft.'iit a*lle du
Délite peu qu'un s'y ar-
erça d'ubord 'nr la pbv-
pque , sur l'analvAG de
I %t rif.i' M dès-lorsitu rang
'( >os; nuis il prit
.^.. ..;, lorsqu'il Misit,
»agiici1é que de bon-
ers liiic'amcnts du csA-
«t du uJi.uJ îzitegcal^
indiques plutôt quVxj)0.4es par Led»-
nitz dan* les //<tt'i de Leipzig, Il
vt:plu*>tùt, etilTitmieuxquelesautres
gC'ii'iètres de ce temps, où pouvaient
condtdre cesnouvraus ralculsjCtcora-
xncuça la rerolution qu'ils dcraicut
produire dans les m-ithéiaatiqucs ; il
mérita, ainsi que son frcie Jean, de
partager l'bonneur de la découverte.
Celait ainsi que s'exprimait sur leur
compte Ltibnitz, qui avait essaya, eu
1687 , de piquer l.i ruriosite dt^ (;«>-
mètres, en leur proposant le probt^ioe
de la courbe isochrone. Jacques lier*
noulli fut le premier qui répondît à
rap[H>I fait |>ar I.etbiuU; il donna^
en i(>0o, la soluUou de son proble-
ue y et proposa en retour celui de la
chaînette. H y avait tant à faire après
les fiiibles ouvertures données par
I.**iLnilz , que les premiers pas dos
Beinoulli furent des succès éclatants.
Jean, naguère le disciple de son frère,
(ravailliil alurs de cuuccrt avec lui. Ce
fut J.K.tpies JkrDuulli qui rut riionncur
de publier la première intégratiott
d'une i^uation diiTérmliclle, goure de
rcrbiiches qui forme le raiarlèrc es-
sentiel de rinvcntion de LciJ>nitx y et
qui a e'té la source des belles décou-
vertes dues h l'application de l'analyse
transcendante. Il .serait déplacé de
fiircifi rénumcratiou des nrherches
dt.' J.icquc& Bernoulli;m.iis t| conneut
de ciicr m solution du problème dca
isojiéri met tes, qui depuis dunnalieu 4
la découverte du raloul des vaiiatious
par M. Lngmngf. Ce problème, que
Jao]iics DeruoiilU .iv;)it prupo'^c' ù son
frcro , et «contre lequel celui-ci échoua,
fut la souice d'un dcuu*lc dans lequel
Jviiti niytitra beaucoup d'aigreur : il
rn sera parlé à sou .ulicle ; il suflit
de dire ici que Jacques eut rai^na
sur tous les points , et que ce succès
est un de ceux qui lui font le plu<
d'hoancur , puisqu'd robtint suv uu
ai
5ai
HER
geoiuctre qilî «ftiil iuCOlilrst,iblcmfnl
un des plus forts de son siède. Pour-
quoi fAUt-il quM ait ctc Vcciipil de Ta-
mitic fralcnidlc! La juMcsse d'esprit
et la finesse d'ajicrçus qui avaient
porte Jacques Bx-ruoiilli à cultiver le
calnil dilfeif miel , lui fireul concevoir
tout ce qu*uii pouvait attendre du cal-
cul des prubabililt^s , que Pascil et
Huvgeus n'avaient encore considère
que par rapport aux jeux; il reconnut
que ce c.ilcul pouvait .s'.ippliquer k des
qarslttiufi intc^ie^&uiU la morale et la
poliliqtif , cl ^ dans diverses tlièsf s qu'il
til wjutcnir p.ir ses élèves ( c-ir il e'tail
professeur )f il en étendit beaucoup
tes principes et les applications. Son
Tteveu , NicolrfS Beruoullî , rc'unit ses
thèses dans un trait<^ spécial, sous le
litre à*.4rsconjectarutiy qull publia
en ! ^ 1 3 , et if y joigiiii un Traité
iles Séries y qui fut cg.ilrmcnl compose
S .11- Jacques Dei-uouHî, sous la forme
0 thèses ; on a réimprime ces der-
nières diius la collection de ses Œu-
vres, publie'e en I744' ^" Y trouve
aussi les notes rapides qu'il composa
çn revoyant les épreuves d'une édition
de la Géométrie de DescarUs , im-
primée S Bile, en iGgS. La vie de
ja^'ques Bemoulli porati avoir dtc se-
mée de peu d'evèucmeuts. De retour
dans sa palnc , il y ubiint , en i GS7 ,
la chaire de niathcm.iticpics de Tuni-
Tcrsiie. Lorsque racadeinic des scien-
ces de Paris, à son renouvellement,
en itx)*), cul reçu la permission de s'a-
gre'ger, sous le nom d* associés étran-
Scrs , huit des plus célèbres savauts
c rÉnropc, Jacques OernouUiet son
ficrc furent du premier rhuix. Leib-
ititr.f qui sut apprécier de bonne heure
les talents de ces deux grands géomè-
tres , s'empressa de les associer à Ta-
ûkde'mie de Berlin , à la formation de
laquelle il avait préside'. Un tempera-
ttcut bilieux et mclancohque dotutAÏl
BEIt
tcutc, tù^M
ion use Rifl|
d'une vie future, on
tombeau une spirale
i J-ic/f i
Pl une ;_■
sa marche ctaiL teutc
conservait loujaurx use
fiAncc de lui-m^mc , cl sa duui
Lieu prouvée par le ton de m:
dans 1.1 dispute qu'il ctit urec K
On dit qu'il rc*UQissait au;^
mathcmatiques oriuidr U
faisait des vers latin
français. La facilite
vcr< latins, au motos
le guilt et les oreille^ modcmt
coaimuueàtant d*autcuri,qo'i
de gluire à en tirer; qu.iut a
français, il oe paraîr
soit reste' de Jacques i- ,;.,
mourut le 16 août i7o^,«g^
quante-un ans. Il avait dei
pour faire allusion à ses
ci)url>c qui se rcpi-uduil
dans ses développées , ol
gnil cette devise : Etui
resur^o. 11 sVtait tnarié
trente ans , el il a lai<s<
une fdle. Son lîlogc a cIo'
tenclle. Ses ouvrages sont
BernouîU , BasUecnsU » opi
nèvc. 1744 > in-4». , a rôl.
cobi BernouîU jérx '^~-
opus posthumam . Hk
de scnebus infinitis .
4'. 9 I vol. La preni!
ouvrage a etc traduite en U*i
L.G.F.Vastel»Cacn. 1801
I vol. M. Bossut a £iit rnn;
dans le Journal de Phy -i
mois de septembre i
de Jacques Uernoulli, , .. .
cic insérée daiis les OËUTI
quecs ci-dessus. ]
BERNOUU.l (Jeaï»),,
pre'cedeni , naquit h
juillet iGCi-j, Lnr^qull
te» iftudct , ou l'euro]
DER
r y ajtprendrr la witç^iP
vi le cominpi^f ; in.ii: , m-
ime son frère, par le guûl
it ncglîgCA tout ce qiii
élfflngrr , rt, après avoir
liii lc4 taitheautiques T ît le
daii» U carrière dt-5 dê-
Lfs problèmes où il «t'agilde
cuurbc ijtie furinc par ^on
élimine «u^pc'uduc |uir ses
hcs , et la courbe le long
lin corps (b'scrud d'un
autnr dins le moins de
possible, problcDtrs imagines ,
Mt reioKts par Gjlilcfr, furent
tn vs^is de Jean BernouUt
iltcdtion des nouveaux cat-
c»( pas ici le lieu d'èriunicrcr
loc^ft de ce gcnn? quM obtint
D(;oe carrière ; nous citerons
deux de ses iWcouverics
marquables : le uJcul cxpo-
est-à-diic les procèdes pour
ïrcl iiitr^rer les fomiioiis il
variables, et la méthode
jrrr le* fractious rjtionncl-
ccfKnid.Hfit il me semble que
loit [kiiit^ger riioiineur. Ar-
ftuteur dfii nouvelles uiétho-
leri correspoiidiince, et sou-
divcussiun avec la plupnrt
Ils de son temps. Il donna
des défis qui coniribu^rent
iravancTnieittde la scictice.
voyage qu'il fit à Paris , en
alfa p.is»er quelque temps à
^e du m.irqui« de rHôjulal ,
Çtn*ier d^ii< ces niHliodc-s. Ce
«, le premier «"rt Fr.incc qui se
du ridcul di ÏKrr nliel et iu-
lenait donc immcdijUemetit
de ,]c4U Itcrtioulli; mais
difUriles qu'il a inennles-
Jues par hii-mcmc prou-
drs r^Limatious lar-
tlles 011 es» lya , après
-aîtê des infiniment petits ; et Jean
Ikrnijulli , si lidie dr son prt»pre
fund ,a manque d U délicatesse m lia*
voris^tit, ou en uerAisantp.:» tairrdes
bruits qui HlUuuaienl la ixiemoiiTdVn
atni Auquel il devait de la recnnDJÎs-'
s^ince. U fautai vouer qu'il est iiopossî-
bl*" de uc pas remarquer, dans la con-
diutedije.ui Berliuulli, quelques excès
dramour-prûpre,el de l.n dmttc" daut
»un cjradèic; sa querelle ave<' sott
fr^re, sur le prublûmr des isop<^rimè-
Ircs, d.ins l.-iqucllc il n*Avait raiiMin ni
pour le fond ni pour Ia forme ; les dia-
iribrji qu'il se permit coniie le gtWiîrtre
anglai» Taylor, sont des torts dont
il est difîicile de Tab'^uudre ; on Wf^X
pas moins btes>é dr l'extrême srve'rité
des critiques qu'il faisait des éciiis
des autres géomètres, quand on U
comjvtre avec la susceptibilité qu*i|
montrait lorsqu'on repniuti quilque
cliosr diina les sîeus. On s.iil aussi qu'il
accueillait d'une maniè.r^ bien peu en-
cour.)gca<Ue les succès de l'un de ses
liUmème ( Daniel ), qui, dans la suite ^
se rendit très célèbre. Celui-ci , étant
venu à bout duo problème difficile
dont il avait un peu cherche la solu-
tion, et , conijilant sur quelques appUu-
diïAemenls lor-squ'il l,i pi-cïruterait k
son père, il n*en reçut d**«ulre ré-
ponse que celle-ci : « Ne dcvais-to
I) pas l'avoir résolu sui -ItMiliamp ? »
&'S mois furent dits d'un Ion et ^c-
otnip.ij;ije.s d'uu geste qui cunstrm^
renl le jeune homme et ne sortirent ja-
mais de sa mémoire; enfin, loin de se
réjouir d*avoir un digne successeur ,
qujnd ce jils, en 1734. eut ixirtogé
avec lui lt> prit prû[M)sé par t\iciidé-
raic des scirnces sur U théorie des
înriinat.ions des phnètes : a J^on ne
» vit , dit Condorcet \ Éloge dv Datùcl
» BernoulU), dans ce fils qu'un rivjl ,
» et^dausson MiciTSfqu'unmauquf d«
•9 respeei qu'il lui rcproL'ha long-temps
Ji..
3a4
DER
» avecameiiumc. » On potirrait peut-
Itre excuser rcraportonioul de Jean
fiernoulli k l*cgard de Taylor , en le
reieunt Mir U juste impalienc* que dc-
Tait lui ciu»cr rt'«pi'ce de guciTc que les
géomètres angUi< faisaient h Leibnil^
pour le dépouiller de ses droits a la dé-
COQ verte des uou vcauTC calculs , et dans
laquelle il ûnt télc à tous les adver-
uircs de cet illustre gcomi^ire; mais
il se montra évidemment injuste dans
le dedaiu qu'il aflecta pour les travaux
de Côu» et de Taylor. Son ressenti-
ment fut plus légiliine envers Keil ,
qui suscita la querelle, et se coupru-
mit ensuite jusqu'à proposer .i .le;in
Bernoulli un problême que lui-mûine
ne savait pas résoudre Nous u'cnlrc-
S rendrons pas de ju&tifier la conduite
eJeanBernoulIi envers son frère: ses
loili évidents , loèmc à Tcpoquc du
deoiclé, ont paru encore plus gi'aves
par une lettre de Jacques Bernoulli
que M. Bussut a fait connaître en en-
tier ( Journal de Physique , septem-
bre 1791)* et dont Jean Bernoulli
avait eu le crédit de faire supprimer
la plus grande partie, lorsqu ou Tim-
prinia dans les Actes de Leipzig.
Sctroiivanlimportunédcrcspèce d'as-
cendant que le tître de maître donnait
à son frère sur lui, Jean Bernoulli le
provoqua plusieurs fois pardesde'Gs
qui le fatiguèrent , et, pour les faire
cesser, nu pour prendre sa revanche,
Jacques lui proposa le problème des
isuperirnctres. Jean se trompa d'abord,
peut-être par trop de précipitation;
son frère l'invita plusieurs fois h i-cvoir
sescalcu's, et s'engagea, non seulement
k lui prouver son erreur, mais à de-
viner rdiialyse qui l'avait conduit â ce
liaux résultat , ei qu'il tenait soigueusc-
mcnt caehoe. Jaetpies , cornue nous
l'avons dit dans son article , eut raison
fur tons ces points. Jran , néanmoins ,
iMt «e rendit pas ; il adressai , par U
BER
¥016 des joortiiux , dca \
d'aiprctir à son frère , q
pondit jamais (pt'avec m
ce ne fut qu'après U mort
qu'il parvint n une aoIuIhH
même, au fond , que celi«
Bernoulli, mais tuuins (§
les détails. En scruUat a
lite toutes ces disputes
des torts de chaque roi
peut méconnaître Tinfli
triste désir de dominer ,
société , qui entre dans I0
les bommcs, et s'ydég'
formes diverses , sans
raïlrt* lont-â-(aiL Forrt^
quelques (aibtesscs du
nous donnons In notice
empressons de t 1
aurait tort d'eii •• ij
toujours le méntc. ^ c
tié pour Leibniiz, plac^
haut que lui dans l*opi
cucil public qu'il fit aux
sais d'Eulcr, dont il fut le
gncut entièrement cette
va qu'il savait mettre dfl
dans 1.1 discussion , lorsqi
principes erronés que
Benau proposait pour foiH
de la mano-uvre des vaî<
aussi des débats avec les
une dissertation sur la m
publiai Gmningue , où
professeur, et dans laqui
que les corps perdent J
de leurs pnies,et en
nouvelles , le Gt accuser
soutenant une opinign
dogme de la rcsurrertion .
repoussa ces chicAnes
avec la vigueur et U e.
mettait dans U ''
voulut pas que
daus ses ceuvro. La ùi
nous venons de parler
leul cciit phjrsiologiipc
SF.n
sVuit <]*abord(l(5lin^ k U
cumniG â une proft-s^ion
cb^il des sdciirci qu'il Jt>
ivcr; il composa aussi une
ftur le mouvement des
ins l.i([uvllc il esuva d'evâ-
)rces par des considérations
rues. La physique ne lui
firangère ; il nous a Lusse un
frroientJiiion , d*Après les
tempSi où Ton expliqiMÏt
tés dei acides et des alÛ^lis
:c dr leurs tuqIihuIcs, 11 est
riir d'une Physique c^csle
'inrijM-s de Descarle», t|u*ii
^*j U lin de sa vie, peut-
|îïcwton et les géomètres
montras les antagonis-
mitz et les siens. Il eut avec
une longue contestation
tmètre» lumineux ; ses écrits
imunication du inouvenicnt
re des forces touchent de
stiphyftique, et, comme son
mpO!^a des thèses sitr la
termina sa canii-ie mathc-
un iraîtd d'hydraulique,
Ipojw pour l'opposer â tm
le même sujet . publie par
tDanici. Enfin, il cultiva la
tine , et même la poésie grcc-
lix - huit ans , il soutint ,
question : Que le prince
ii« sujets , «ne ibi-se écrite
recs. Sa viff, bien plus Ion*
lie de Jau[ues Lîernoulli,
même d'acquérir plus de
:s y et d'accumuler une
masse de travaux ; mais
L,on ne doit pas le regarder
" ' ir i sou frère , dans les
les grand» géomètres
is trouvent plus de pro-
jet de Ûnesse. 11 fut appelé à
en 1695 pour y professer
|ues; en i^oS, il vint
Kii Crcrc dans l'univcrsil»
RER
3«^
de Râle, et niourttt à&ns celte yiWtk
r.lgr de quatre-vingts ans, ïe |•^jaDf.
17^8. Nous avons déjà dit qu'il fut
membre des académies de Paris et de
Berlin; il le fut aussi de celle de Pé-
tPisbourg , de la société royale de
Londres, et fie rinstitul de Bologne:
on trouve son éloge daus les Mémoires
de la première de ces académies, et
c'est aussi par un éloge de Jean Ber«
n«ulli que d'Aicmbcrt s'essaya pour 1»
Î)reitiière foLs, dans cc-tte branche de
a littérature. On lit au bas de son por-
trait, placé à U tAtc de ses œuvres^
les vers suivants , faits par Voltaire ;
&oB fipril vit U T4ri(^,
kl t'tn co-tir cnnntit !• )Mtiea(
n ■ f«il rbi>nanr d* la &«û««
Il eut trois fils : Nicolas , qui mourut
jeune à Pétersbourg ; Daniel et Jean ,
qui lui Kurvéctirent. Il a pubhé peu
d'écrits si^parés : la plupart de ses pro-
ductions sont des Mémoires inséré*
dans tes journaux littéraires, prinripA-
lement dans les Actti erudiiorum de
Leipiug , et dans les coUeclions acadé-
miques de Paris et de Pétersbourg. Us
furent recueillis sous ses ycuT, ea
1 744 » V^^ ^^ soins de Cramer, pro-
fesseur de mathématiques â Genève.
Celte collection a |>our titre : Johanf
nis BemoiUU opéra amnia^ Lausaniio
et Genève, 174^» in-4'*'» 4 vol. Oa
doit y joindre sa correspoitdanccaveo
liCibnitz, publiée sous le titre de : Goh
Gtd. Lewniiii H Johatu BemoullU
commtTciitJH phîhsophicum et raa-
ihemaiicum^ f^usannc et Genève^
1745, in-4**-. % Tol. L — X.
liERNOULLI ( NicoLis ). Nous
avons piVsenié sous PC nom(pag,5'io)
deux savants ; Utius ajouterons ici
que le premier, né k ftâle le 10
octobre itiH^ , mort lo 39 novembre
1 75t) , fils d un frère des précédents,
fui l'cditrur de \'/4n conjectandi de
sun oncle Jacques ; qu'il résolut |4u-*
536
BER
sieurs des probicuirs proposés aux
r' )iuctres par Jrao RerDOtuli , f 1 que
solution de Tun de ces problèmes
contiful le çerroe de U ibrorie des
conditioos aiulc'grabilitc' des fonc-
tions diflerentiellcs. Il a été professeur
de matbémitliquc& à Padouc, ensuite
prufcÂseur en lof^iijuG ,et eiiûu cii di\Ht
■ Bile, membre dv r-ic^idemic de Ber-
lin, (le b société ro>.ile de Londres,
et de ri(i.sûtul Av Bologne. U u*a point
publiédVcrils séparés; on Irouvcquel-
quett morceaux de lui dans les stivres
de Jean Brrnoulli , dans lc$ jicta eru-
dUorum de Leipzig, tt dans le Gior-
nnle de' Lftterali d'Italia. — Le se-
cond, Nirobs BEnitom.Li , né à BiUe
le 37 janvier 1 5c)5 , fils aîutf de Jean ,
annonça de bonne heure de (grandes
dinposition^ , et fiil , à ee qu'il parait,
Tobjct dcâ predt!cctioD5 de son ]>ère ,
qui le lança Un-mcme dans \vs madié-
matiqijrs, npr^s qn'il eut étudié eu
droit et pris le grade de licencié. Dî*s
Fige de sct/e ans, il soiibecait Jean
Berumilli (liins SA correspondance avec
les geomclrc»; il voyagea «n Italie et
en France; il fut appelé à Pélers-
bourg , pour y professer les matbé-
matïque» avi'C sun fHrre Daniel , en
i^'iSj et y mourut le iG juillet
i^nO. Avant d*aUer à PéUrsbourg,
il fui professeur de droit à Berne , cl
fut aussi membre de rinslitut de Bo-
logne. Son éloge se trouve dans le
1. 11 des Commenturii acad. Pctrop,
Le 1^^ volume, ainsi que les ^ctd
eruHitoruin, conlieuncnt quelques-
uns de ses mémoires. Plusieurs de ces
derniers sont insérés dans les oeuvres
de son père. Ir— -x.
BEUNOm.Lï ( Daïoh. ), second
fils de Jean BernouUi , néà Groningue,
le 9 février 1 700 , et destiné d'abord ,
comme son i)cr^'« au commerce , ne se
sentit pas plus de goût que lui pour
celle pcyisMifiu : li iirélttiik i
IB
dans Uqnelteil piîtlvi^
ma 18 pendant ce tein|Mt, il
jours lc« malJàém.i»'-;^'-'
lui avait donné
Italie pour étudirr ;i
verses branches de l'art
»on5 Micitetûtti et M<
Btier f qui était un matli
lingue, fut défendu par
dan$ quelques di^cussioi
avec des péumiUr-s, »e»i
et , en iiar^iisMUt ainsi
Daniel Mo'noulli s*Acqiiii
coup d'IiDuut'urs bllei
encore que vingt-qtul
prnjMisa la présidence 1
qu'on venait dr fonder
refuvi , et fut bietit
tersbourg , avec son ff
ff55er tes mitthématiquâtl
revint sf fixer dans
obtint d'abord une
et de lKiUni(|ite , pull
physique , à Uquellej
chaire de pinlosoplui
porta d'abord sun atl
principes fondamcutanx
nique, dont il essaya de
dénionslratioDS plus rn
celles qu'on avait ruc^
Tmite d'fydrody
té, fondé sur un prindpe indlir
de la conjierraiiiin des ferp
fut le premier qui ait
Knjet si important»
De nombreux m<
dans les collections
Pétcrsbourg , de RcHio
attestent â la fuis son aiuai
Tail , et sa grandcsj»gj
sur des sujeM rvmAi
qu'ils tienaealàdes
ou parce qu'ils offrent
piquants par leursiikgul
citer qudqurvani , nniu
ses recherche* nir X\
kdiifrfe des
CEn
ddcs nbKrmtions , sur la
ion de rbeure il U mer,
le voit p.ïs rborttOD ; sur U
luppltcr ià IVtion du vent
roir lt'5 grands vaisseaux,
cl le Uncdgc 11 u'a traite
ftTsUons d astronomie pby-
rcojim , coDcumnijDcnt
ère, »ur rioclinaisoD des
ktic'UircA , et il part.igca le
icadciiiic des sciences de
rconde, sur le Qux et reflux
et il partigca cDcorc le
4o, cette foi<i avec Euler,
et l'auteur d'une qualriême
Ii*avait que le mente d'C-Lre
principes de Descarlcs ,
Ut celle de Jean Ëernoulli.
car il faut dire que Daniel
houiio lieiire la iliéurie de
eut avec Euler une di»cuv
.cordes viljraiilcb,et s'oc-
f rse* reprises , de la théorie
D proposa une explieation
ose de U production des
Onique;* ; mais M. Lagrangc
que malhfureuscmeui elle
fondée. Le caractère du
);intrl HernouUi e'iait h H-
laissant avec une grande
point fondamental d*ime
M Irji hypothèses qui poii-
pkficr le calcul »aj)S trop
ISACttludr du résultat. On
kquecru qu'il scmbbit crain-
ings calculs , et n'e&timer ,
ubcfmatiques , que leur ap-
4idis que d'autres géomètres
1er , par exemple, prais-
ucfuis ne clicrcncr dans U
que les orcasîons de sr
Br (iOÛt pour l'analyse pure.
de» travaux de Daniel Ber-
I marche de sou esprit sont
avec beaucoup d'éléganoe
i*ion, par Condorret, dans
ïi A £ul de c« MVAOtj qui
évik associé étranger de l'acadcmie
des sciences de Paris. Nous reiair-
querons à celte occat>ion que Daniel
avait succédé daus cette plice à son
père, en 1748, que sou frère Jean
lui succéda , et que, depuis lO^^ [us-
qu'en 1790 , c'est-àuirc, pendant
quatre-vingt-ouze ans . la liste si peu
nom1J^eu^e des associes étrangers de
racaddmic de •^scicncesconliut toujours
le nom de BcrnouUi. Daniel s^clait fait
une sorte de revenu des prix deVxrncs
{>ai- cette académie; illcsrtmporla uu
C5 partagr;! dix fois. Tt ml aussi
membre des académies de St.-P«ii.-r9-
bourg, de Berlin, et de la société
royale de Londres. Beaucoup dç
calme dans l'esprit et de prudence
dans la conduite lui procurCreut uvc
vie 1res - heureuse jusqu'à l'âge d«
quatre-vingt-deux aus. Il avait con-
servé toute M forc« de XêU jusqui
soi^antc-dix-ifpl ans ; et ce ne fut
qu'alors qnM se lit remplacer par son
ncTcu daiLs les fonctions du profes-
sorat, n mourut à Bâte , le 17 mars ^
1 7ÔÏ. Ses ouvrages, imprîmes séparé-
ment, sont : I. Dan, Bernoulli Dit»
sertaiio itiaugur, phjs, mcd. de res-
piratione , Bâie, 1711, in-4". 11 y
évalue U quantité d'air qui pénètre les
EouDions â chaque inspiration. Halter
I publia de nouveau , tome i V de ses
SelecL dissert, anatom. 11. Posi-
iiones analomico - hotanicx , BJlle,
17-ii, in-4"- Il traite de l'usage des
feuilles , et combat l'existence di:t
vaisseaux aériens dans les planter.
III. Danielis Bemoullii cxerciîatio-
nesquœdam maûicvuttica ^ Yeortii».
17U4, in-4**-, I *^oI.; l\. DiUUelh
BemouUi h^drodj'fimnicA^ ieu ds
viribus et moulus JUddorum corn-
mentarii^ oput acadcmU-um ah auc-
ture dum PetropoU amerri , con-
gestum f ArgentPiJti, i;r>U, 10-4*-*
I Vûl. i — *,
528 TIER
BER50ULU ( JtA!» ), frère drs
éctvt préciMcnL^ , né a Bàlc, ht 1 8 mai
I- lo, V ni<ninii le i*^ juillet i ^f|o. Il
éhiàiii \e droit tt les nistbp'mâtiqiirs,
%oyii[5CACii Kiiiufe, f:t fut noiuiue pro-
fesseur dVIoquiiicc .1 Bile .cri 1745»
ciuq 'innées .-ipr«:.s,il y obtint la chaire
de mathématiques. C'est dans sa mai-
jon que M.iupertiiis est morï, en » •; Sq.
Il a concouru, coinnirsou fi-èreDauiel,
pour les prix de ratademiedftSsciciKrcs
de Paiis ; son Mcinoire sur le cabes-
tan , celui ftur la propdgatioo de la
lumièiv , et celui sur 1 .ûmaut ( auquel
son frère avait eu part ),ont e'te cou-
ronnés. Il fut membre de celle aca-
démie et de celle de Berlin. U — i.
BERNOUI.LI ( Jean ), ûls du
précetient , licencié en droit , sitro-
nome royal de Berlin « naquit à R.)le
le 4 oovembrr i-j^^» *■• m*>»»rut
h. Berlin le i3 juillet 1B07. Il ût ses
éludes à Bàle et à Ncufchâtel , cl se
TOiiaparticulièreioeDtâl.'i phtiusophie,
aux ma thématiques et h ra.ttronomie,
Adi\-ueui aus, il fui appelé, comme
astronome , k IVadcmic de Berlin.
Quelques aunces après , il obtint la
permission de voyai*er ; il visita l'Alle-
nwpic , rAnpIrlerrc , la France ; et,
dflns plusieurs voy.iges subséquents,
ritilir, 1.1 Suisse, la Russie , h Po-
logne, etc. Depuis 1770. il vécut à
Berlin , ou il fut nomme directeur de
la classe des raatheniatiipjes de Tacadé*
mie. Il fui au:<5i luerobic des ac.idé-
mirs de Pélerslwurç;, de Slocliholm,
«t de la société royale de Londres.
A PeTimpI'* de tant de membres de
sa famille , ce fut un écrivain trè*>
laborieux. Ou ne citera ici que les
plus remavqunbles de ses ouvrages.
Le discours quM a prononcé à treize
ans, pour être reçu docteur en philo-
sophie : TJe hhiorid innculatiom's
vnrioîarum^ qui se trouve inséré dans
é»AEpUr9sli
BFR
A ffaVer. T1 tît paraîti
Berlin : I . Ixtrcucii pour
mes , 1773.76, 5 vol.
Lettres sur dijjcrmti sti
pendant ie cours rt'un
tyfUerntigne^la StiXise
méridionale el V Italie ^
177.'!, 3 vol. m-8\,
Description d'un x*o^ag4
en Hussie et en Pologne^]
1778, 6 vol., i77(j,
idem , traduite en françaîi
178J; IV. lettres asi
1781; V. Becueil
vol., 1781 à ij85,
^'^rchives pour t'fUi
géoi;raphîey 8 vol., 17)
en allemand; \\\.deia
tiqne des jtiifs^ trad,
dr Dohra, Dessau , 1
VIII. Éléments d'
traduits de rallemanil^
uvol.in-SMX.A'i
de divers pt^s , Berlin ,
iD-8%, 6 parties. Il n pal
Srofesscur Hindeuburg ,
u Afagasiri pour t^s si
thétnaiiques. Les A/rr
cadèmie de Berlin , ai
Ephèmèrides aUronomi
ville, renferment uh gnn<
ses observations. 11 »
remarques el de.s ai
titre de Pcscripltot
^éo^aphique de Vinde ,]
de Thieirtnlhaler , d*Ai
Perron et de .1. Kcussel,
iihV" ^ vol.
BlR>OlLf.I (Jacqi
du précédent , et Béent
né k Bile , le 1 7 octul
dif.ciplr d<^ son oiidr 11
rempLiça dans l;i chaù^
que de l'université '
le cours de :ies infti
ne put lui succéder ,
6Kn
pT.irf t ^r Karad^^niif , commf celles 3«s
Kugîjitrjts df U rL'piibliqiu* de fidle ,
Stf lirairtit au sort. II parait âVoir eu un
esprit inquirl^ qui le portn à voyager ;
reprn(i>ntil sr fixa h Prtcrshourjï , où
U orntpa une p!;ice de pnifesscur de
inAihrm.itii]iirs, r| %c maria avrr uno
Fctitc-lîllc d*Kulcr. Il fut uï'/rabr»? de
ac,idt»mi'- dr cette ville, delà sociclc
d' de lUle, cunesponcLïiit
é- rii\alc lit' Turiu. Les mc-
SQoirrs i^u'ïi k dnune$, dans les .AW<1
^cta ticadem, Petropol, » indiquent
«15CI qu'il se proposait de luArcfaer
le* trare^ de son oncle Daniel^
is il périt k IMge de trent/* ans, pjr
coup d'.ij)op!e\ic , en se b.iign.-ini
15 U >'e%-a, !e 5 juillet i-Kr). Son
^t dans le tutnr VU aes Noi'a
icad. Petrop.i il est suivi de la
■iTltS. Ïj X.
iORF ( JfAir-HARTWir.-
I .njfuIeDF\ iniitisirr d'état en
. irck, n^ à HiiuovrCjle i5niai
13. Les roLtiuns qu'd âvait eu I)a-
reug;if;èreiil i se rcudre dans
'», où ses tâleutà Gxèrent Tatten-
6a gouvernement. Après avoir
élè rinp!o)e lUns diverses ambjsâa-
àe% , il fin place par Frédéric V à U
tèît desi»fr''irrs^lranRères. Pei:dautla
pierre de sept ans, il suivit un sy'»-
tcmr de oeutr.ililc qui favorisa le com-
merce et la prospérité iiitcrienrc des
*tkts> dinui^. LorsqtiVn x'j6i , IVm-
prrrur de Russie , Pierre lll , meu-ir,!
Ir Danruwrrk dr ta guerre, et fil Tu-ir-
chrr dr.« !rnu|M*^ vers le Hol^tein ,
prin%r.)if IrpUiyti iuiep;randc acli\ile\
ei ■- moyens les plus efficaces
p^— ..: -use du pays. T^ mort de
Ffinre ayaint détourne cet orage , le rai-
vbtre proGla des circonstances pour
rapprocher la ruur de (^pridiaf;iie de
^Êmm de Pe'tcr»bourj*. tn i ^G^, îl par-
à condurr un traitcf provÎAoire,
«crtii du^el le Uubtciu durai ,
B E R 3ao
doi>t?au1.(;rand-duedc RuMÎe, avait
hérite a la muri de Pierre III , devait
etrp ediangé contre le pays d'Olden-
botir^, appartenant au roi de Daue-
nui L. <>t échange eut lim en 1775,
et fit {;j(;uer aux r\nis danois uq ter-
ritoire iin portant. Pou après , Ilcnislorf
termina les longues aist-u<^sioiis qui
avaient eu lieu au sujrl du droit dt
suzcraiurte de la maison de Holstein
sur U ville de H>iiubourg. Cette ville
fut déclarée indépendante , sons la con-
ditidu ijuVlIc se désisterait du rem-
boursement des sommes qu'elle avait
prêtées âu roi de Dûoeuiarck et anx
ducs de Hobtcin, Le comte de Benis-
toif avait ai'qiiis aux environs de 0>-
pcnKa{;ue un domaine etrjidu, dont
les paysans, comme la plupart de ceux
du Danemarek, étaient attarhes à U
glèbe; il les Ct afframliir, cl leur ac-
conla des baux à longs termes, équi
vjlrnis à la propriété usufruitière. Pou
exprimer lem' reconnaissance , les
vassaux du comte lui firent e'Icver un
obélisque à coté de la grande route
conduisant k Copenhague. Bernstorf
encourageait eu même temps les ma-
nufactures y le commerce , les sciences
el les arts. Ce fut lui qui cnRacea Fr^-
drfric V h ac-corder au pi-èle Klup^^tock
une pension viagère. Frédéric e'iant
mort , Bernstorf fui maintenu dans sa
place pendant les premières années
du nouveau règne; mais en 1770 1
lorsque S'mcnsëe nit e"(é mis à U
tcte du conseil, Bernstorf rut sa dé-
mission avec une pension de retraite.
Il se relira h Hambourg. Après U
rhnte de Struensce , il fut rappelé, et
il allait se rendre à (^penliague , lors-
que Il mort termina sa carrière , le
10 février 177a. G— au.
'liERNS'IORF ( AîTORÉ-PiEMia
coiutCDE), neveu du (irëcedeOC,
comme lui ministre -dctat en Dan
luarck , nié à fiaoene , le ad aoâ^
*
33a BEn
i*;55. Il devint conseiller du roi do
iXiupiiui ci , en I *]6t} ; mais il eut sa
démission iwiu ]r niinisU'iedf Slrnon*
5(T. IWntrAAii consi'l apii-s h rliutc
de ce ministre, il se di.*ilingu.i ]Kit Us
Tiirsnrts sages (|u'il proposa pour Pad-
minjstr.itiun du |>a)'s , cl ce l'ut lui qui
fit accéder Ip Danrni.iick,rn 17^8, i
\:i neutralité arince. G'[K*ndant, il snr-
vint de nouveaux imidents ipii en;;ag^-
renl Aiulie Bcrii^torf ii 5C riliitr. Rap-
pelé en I 784 , lorsque le priuec royal
se fui luis à la lete du gouvernement,
il devint 1 ame du conseil , et lies grands
talents eurent occasion dr se déployer.
Pendant qu'il dirigeait les affaires
étrangères , il portait une atlenlion
luivie sur les autres branches de Fad-
niini&tration. Ju)(;nant à une sagesse
profonde une fermeté courageuse, U
sut maintenir la p.tiiE dans les circuns-
lanccs les plus ( ritjqups , et il |>arvinl
h inl|-odiiirrdcs refurmes imporlaiites
sap« que Ir repos intérieur en souffiît
jaDQiùâ. Ni tcssuUieitations, ni Ic6 me-
naces ne purent Tengager à prendre
part aux coalitions cuutrc la France;
il proclama , avec autant d*eloqucncc
que de franchise , les droits des neu-
tres, cl ne négligea rien pour en as-
iurrr b jouissance au DaucmarcW. Ce
pays fit des progrès rapides dans le
commerce, cl ses vaisseaux parcou-
Turcnt toutes les mers. Pour excH:utcr
les reformes dans Initcriciir, Bcrns-
lorf s'entoura des conseils et des lu-
mières de Ions les hommes éclairés;
il fit nommer des comittfs pour discu-
ter les grandes questions relatives à
r«iniélioration de furdre social, et ce
fut à U suite de ces discussions que
leshbouieurt obtinreiilla liberté pcr-
^onnellr, que le cudo criminel fui re'-
furme, que les mouojTole^di.-. parurent,
et qu'un uuuveau sysiêmc de fuianccs
vini râuiuierle crédit public, l^e comte
de BcrjisloifcUit parvenu à ce dcgrc
de cousidemlioD et de gloir« ou c«o-
duû^ul Icn grands talents ht*^ -
gnrx de grande» vertus , lor -
infirmilc's cntraTèrcnt son itiv u
s'occupa ce|M?iidAnt drs înlrr^ts et
Pëlal jusqu'à ^ T uls.
Ce uiiuisLc , - . ^^
et derBnra|)c, uiourul le -^ 1
'707- 0° * ^^ ^"' pi"***'"'
diplomatiques, dont /*/.,'■ i Jri
Principes d*- la cour de />.ir..-'i.yv4
touchant la neutraliU , remis aui
puissances belligérantes cd 1780, H
la Déclaration aux cours dt f^itfsm
et de Berlijif remise en i?*)^. **M
les plus remarqu^lile*, C— av.
BEKOALD. ou BEROXLDK ( Ma-
TuiEL' ), naquit à St.-Detii£ , pria Pi-
ns. Il ûl ses études ûix t>" • ^r.
dinal Lemoine, et s'y i> ' ul
d'ardeur, qu*d rut liieuiôi uppiu if
grec ^ le Uiin, rbe'brru; tl rtait ihécK
logicn, malhémaùcien , pbîlvsophri
historien, tl se trouvait en s35oi
Agen , pr<fceplcur d'Hector Fre'^ow.
depuis evêque de cette ville , lompiM
y cml)rus.sa ta rnformation avec Jatix
César Scaliger ri d'autres savaTitSkVaa
à Pari» en 1 558 , il y fut prcceptcur éê
Theodoro-Agiippa d^AuLicn». Penè-
cuté pour SCS opinions rcligieuscf d
arrête À Cuutances, ou ie condamoiâ
être brûle; un officier fnvorÎM soo
évasion, et Tcnvova à M Tuâ
il alla à Orléans. Il v fn' r U
peste; après son n jila
a Li Rochelle, puir^ . , • i*
distingua lors du siegr de cette ville p«r
le maréchal de LirJ-'fr^- ipr<3 avoir
scjourué quelque 1 law, lîé-
roalde vint en >^'. 4 -> ^itHcrr.oùil
fut ministre et professeur dr plkdo^^
pliie. Il paraît quM luuurut en 1S7&
On a de lui • Chranir.on , (OiTw Sff^
tursfrauUiritatec- ' ■ iwcutn,
i57-'î, in-'ûl. Vù^ .pbâîo-
liger ont tut l'elo^o de uri ^tt4{^
BER
>Dtient ccpfndant df s bizarreries
vables. L auteur s'était persuade
Écriture sainte renfermait tous
latcritux de la chronologie , de
qu'il effaçait de l'histoire tous les
quil ne trouvait pas dans T^n-
Testament. Draudius , dans sa
otkeca classica, fait mention
rrc suivant : G, Mercaioris et
hd Stroaîdi ehronologia , ab
' muruU ex eclipsis et observa'
Hts astronomicis demonsirata ,
dit «voir cte imprime à Bdic,
y et Cologne^ i5(>8, in-fol.
A.B— T.
^ROALDE Dc VxRviLtE ( Fraiv-
)y fils du précédent, naquit k
, le 38 avril 1 558. Son p^^e ,
tait protestant , l'élcva dans ses
ipM ; mais , après la mort de
»crc, il renlra dans la relid<m
me, et même il embrassa létat
iastîqiie. Il obtint un canonicat
Gatien de Tours , le 5 novembre
. H avait montré fort jeune des
sitiotis pour les sciences, et il
i peÎDe iigé de vingt ans , quand
)ïii , en latin M en français , U
Hr» des Instruments mathénui*
t et mécaniques de Jacques
m, dauphinois, avec des inter*
âdns de sa façon. Si on l'en
, à cette époqnc il avait déjà ûnt
ioouveiles en mathématiques , ii
ippris rhoriogcrie et t'orf^vrcrie ,
comtaissanccs dans les langues
ânes lui avaient mérité d'être
tf derédncatiott du fils d'un grand
sur; mats BéroakSe était r^trc-
int vain; il ne parle jamais de
l'avcc mi très-grand contente-
; et, pour exalter le succès de ses
9 , qu'il avait étendues k toutes
îrnces exactes , il se flattait de
der plusieurs rares secrets j d'à-
léoouvcrtla pierre phîlosopliale,
«veaeat perpétuel et U quadra-
BER
35i
ture du cercle. En lii^antsesouvragrs,
ou reconnaît à la veVitc qu*il avilit des
counaissauces étendues et variées ,
mais on s'aperçoit qu'il manquait de
I'ugement. Son style est diflus, et si em-
irouillé que la lecture même de ses
poëmes est très pénible ; aussi ses ou*
vrages ne sont-ils recherchés que des
curieux. La plupart ont été réunis sous
le litre à! Appréhensions spirituelles ,
Paris, Timoth. Jouan., i585,iD-ia.
On trouve dans ce recueil un poème
intitulé Xldée de la répubUque ,
mauvaise imitalion dc X Utopie de
Thomas Morns. Sa traduction du
Songe de Polyphile dc Fr. Golumna
ne vaut pas mieux; il n'a fait que
changer et défigurer celle que Jean
Martu avait donnée dc cet ouvrage.
On trouvera une liste assez exacte des
autres écrits de Béroaldcdans le tome
XXXIV des Mémoires de Nicéron;
nous indiquerons seulement ici : L
V Histoire véritable, ou le P^oyage
des Princes fortunés , œuvre stéga-
nographique, Paris, 1610, in-8"*y
ouvrage cnunjeux suivant Nicéron ,
mais recherché; II. le Cabinet de
Minerve , auquel sont plusieurs sin-'
gidarités , etc. , Rouen , 160 1 , inr 1 3 ,
plein d'une érudition mal digérée. Le
plus curieux des ouvrages de Béroaldc
est son Mqxen de parvenir, imprimé
sous le titre de Salmigondis, qui lai
convenait davantage, et sons orlui de
Coupe-€u de la Mélancolie, on Fé-
nos en belle humeur, B y a des contes
agréables dans ce livre ; mais on y en
trouve vn plus grand nombre d'obs*
ccnes et de bouffons ; on y remarque
aussi une grande liberté en matière àst
religion, et cela a donné lieu de pen-
ser que Béroaldc n'était pas cathoii-
qiie de bonne foi. I^s meilleures édi-
tions de cet ouvrage sont : i^ celle,
sans date, in-a4 , de 459 pages, édi-
tion originale , que Nicéron croit des
53î ERR
Elicvirs; i*. celle, srtns ^nXf. , in-ia
<ic547pagr.% : su! vaut M. Dnin^i, cVst
eclle-ci qiip Ir* curieux .ijoutf ut k U
collection des Klîf virs , vt il y rn .1 des
rtempiaircs .«uus le litre Hr Saiini-
gondis f à Oiiuon, de riinpiimi^ne
de Rabelais, Tauncc paittagriufliac ,
iii-i3, !2 vol. de 544 Pfï^^i â^t*C la
«lissrriAtiûD de Lamonnoyc 9ur Tau-
leur de cet ouvrage. Celte disser-
tarion A étn rc'iuipriDicc dans les édi-
tions suivantes et elle mciUe detrc
lue; 3**. les e'dilions de 1 noo 700 5*a
( i^3q), avol..iu-i6.— loooyooS'j
( Paris, <irange, 17^7)» ^ vol.iii-t3,
jolie édition. On présume que Bc-
roalde est mort vers i6ia, son der-
nier ouvnge portant la date de celte
année. l,arroi\ du Maine lui ultribuc
deux tragédies françaises sans en in-
diquer le sujet ; elles n*ont point paru.
W— s.
BEROALDO( PniLrppe ), l'ancien ,
Fnn des plus célèbres littérateurs du
t5^ siècle, était d\inc aucîemic cl
noble fauiillo de Rulngne. II y naquit
le 7 dceembre i455. Ayant perdu son
pèreenba5-4ge,il fut élevé par sa mère
avec U plus grande tendresse. Des
maîtres babilcs furent cbar^és de son
éducation. Il annonçait 1rs plus heu-
reuses dispositions, et surtout une
mémoire prodigieuse. Outre les le-
fons qu'il recevait , il travaillait en
pflrticulîer avec tanid*arde\n- qu'étant
né avec un tenipcrament faible , il
tut à dix -huit ans une maladie grave,
et dont il eut peine à guérir. Dès
qu'il reconnut quM n^appienait plus
rien àfi ses maîtres, il jugea que le
meilleur moyen pour pousser plus loin
son instruction était d'instruire les au-
tres. Il ouvrit À drx-ncuf ans une
école, d'abord à Bologne, ensuite à
Parme et à Milan. La réputation dont
Jouissait l'université de Paris lui ins-
pira le d6ir de la visiter. U \int doac
BRR
à Paris, ef ▼ enseigna puLliqnenifitr
pendu moi» .avccungruMl
conconi luç. Il r MTlitrnnrf
plus lonp-temp^, « 5a patrie ne Tml
rajiprle, Sun retour à Bologne fut Ir
sujet d'une esj)^*ce de réjunisiaucc pu-
blique. Le célèbre Baptiste de Mas-
toue , ou le Manlooan » qui y étnt alen,
lui adressa à ce sujet unr \aaçm
élégie, qui commence par c« vcn:
FJIc est imprimée dans le 5*. Iivît
des Sjrlvrs de ce porte trop férooiL
L'université de Bologne cunien à
Beroaldo la chaire de proft-^^ew ik
belles-letlrcs, qu'il rem; de
sa ne avec autant li ^ tjoe
d'crla», Qimiqur son inrtination k
port.ïi k se rcnfcruier dans ses fao^
tions litléiaiies et dan» ses Iriviia,
les honneurs publics vinrent tttrét-
vantdelui. n fut nommé en t4^
l'un des anciens de Brî. - , • ut^
qnesannéesaprcs dépm tu^
avec Galéas Bcniivoglio , ju^-rvi in
pape Alexandre VI. Il ^i aussi , prt-
daul plusieurs années . sccrélairr de
la république. Parmi tant d'ocoips-
tions , il sav;iil se ménager des dis-
tractions et des loisirs. M «imut U
table, le jeu, les femme*. Il rritt
long-temps les liens du Miiii.inç
s'y soumit enfin en 1 .\. _c
quarante-quatre ans; U wMin.^ui
trouva dans son ménage l'y Bia f»^
ticrement , et le fit rcuoncer à la vtf
dissipée qu'il avait mener jusqu'^iL».
U ne cultiva plus d'autr. - ■.•\w
celles qu'il avait avct rif
lettres les plus dittingue^ àc au
temps. Il CD était gcncrolemenr »w>
Son caractère modeste ^
égal , exempt de jalousie ei :
lui faisait des amis de tmis ertix qv
entraient en relation avec lai. Un as-
sure (pt*il n'eut januiis d'autre
KK
*ni!)i, «fni «yail frrïl*
à peu près de
, et qui ne »c mit k
\o que ptirce (juil le sa-
IrtiC liv avec Pulitien, ju-
t decUrd U guerre. I.a fai-
(ucllc de M Sânlc aug-
c l*igc , il fut saisi d*unc
(pli [Mrut d*ibord de peu
noe, vt à UqijcIU- on sVf-
I inutilemcut <le porter rc-
mourut le I -^ juillet 1 5o:>.
rs funéruille^ ma{;nitlque5.
lu tombeau vêtu cïe soie ,
I laurier , et suivi de tout
nie avait de plus distingua
1m païUcs des scieuces et
[>lois publics. Son priiici-
iltcriire est davoir donne
jdïLions des anciens au-
, et de les avoir édaircis
Dmeiitoires. On lui a re-
tndaitt, et non sans rai-
tinitc iilToclée et vicieuse,
du style d* Apulée que de
iéroQ, Il D^avait pas uotx
itiaue aussi saine ni un
gemrnt que sou érudition
K ; 1rs objets (ftaient un
)aii» u Icte et quelquefois
its.Ce-^1 lui, je crois, que
ird le premier à une buuuc
ttl niO|;éc, comparaison,
dont bien d'autres e'nidlis
une lui , fournir Tidee. Il
raud nombre d'ouvrai;cs,
tncipaux sont : 1. Cnii
pidi hi^torùe naturalis
'If j cuin hrevibus notis f
j6,iu-fol.;Tre%isc, '4 79»
», i5iG, io-ful. Il venait
Parme , et u'a^ait que dii-
|[uand il rédigea les notes
pcgoent cette édition. Il
cet auteur , et y avait Ciit
nmentJtirrs ; mais iViem-
li'^ucl ii lu avait
m fut vole à Pologne, et il
mourut iivec le regrt-t tic n*avoir ja-
mais pu ie rrfrouver. II. Jtmotatio~
tMfs in commeitttuius Servit f'trt'i-
Uunos , Bologne, i 4Hq , in - 4\ ; ^^
Properui apura cttrn commentants ;
liolognc , 14^7, in - foL; Venise ,
1493. in-foL; Paris, iGo4, in-foL;
IV. jinriotationes in varias aitUio-
res tuUiquvs» Bologne, i4*:J8 » in-
fol.; Venise, 1 ^89, idem ; Brescia,
1 4î>G , idem ; V. Oratioties , Paria ,
1 490 ; Lyon , id. et 1 !^<yx ; Bologne »
1491, fie. VI. Un .second Recueil
intitule' Oralioties,prafaliones,pne-
îectiones y ci(L, ^ Paris, ijo5, i5o7,
1 5o9 , I j 1 5 , in-4". , où se trouvent
])lusicurs opuscules d'autres auteurs;
mais il j en a près de trente d«
Beroaido , tant en prose qu'eu vers.
Outre ces trois éditions^ il en fut iait
au moins six autres, et cependrtnt cet
ouvrage est rare. \TÏ. Declaraatia
ehriosij scortatoris, et ahntoris , Bo-
logne, 1499» in-4'-.; Kiris, i5a5,
in-4 "* 1 etc. Cette dis^et talion ïingultêr«
a etc traduite, ou plulûl pamphrasêcen
fruipis, et imprimée souî cr litre :
Trois déclamaiions esquelU's Vjvro-
gne^ Icfiudtr ft U joiwitr tU tUz ,
frères , déOatient letfuel 4' eux trois p
comme le plus incicux , sera privé
de la succession de leur pcrs, //».
ventionlatitte de Philippe Bcroaîile ,
poursuivie et amplifiée par Calvide
la Fontaine f P.iris, 1 ifUj, in- 16. 11
Y en a aussi une traduction en vers 9
sous le litre de Procès des troi$
frères, jwr Oill>ert Damalis. Lyou^
ir>5S, in-8'. VIII. Il f.mt.qouttr plu-
sieurs éditions d'auteurs latins, avec
des notes et de$ préfaces . tels que Suis
tone, Apulée, Aulu-Gellc, Lucaio, et
beaucoup d autres, dont parle Niceroa
dauA le tome XXV de ses Meuiuircs.
G— £
fiËROALDO ( PuiLipr^)^ le JBuxie,
SS4 BElt
nuLtc bujonats . naquit â Bulo^e k
i". otlobre i57'i. Parent de Bc-
roiildcr r^ïncif n . il fut iiii tir ses dis-
ciples favuris et Tmi drs plus illiis-
lies. Il ilcviiit liii-ujèinr profrssciir
de brIIrs-K'ttPi's à viiigt-Mx Ans, et
alla professer â Uuine, uù il fut fait, cti
1 5 1 4 f préfet uu président de r^c^idc-
mie rwmatnr. On a, pour s'a«sur(T
qu*il y (ft;)it avant 1 5 1 1 , la certitude
qu'il rti.t un des amants de h )>elle
Im[>cnjili , fAmeit^p conrii^anne , qui
inotirut cette annér-là. Il avait pour
ïival, aiipii-s dVUc. cl puur lival
heureux ^ ^^adoIeI , (|ni devint eiiMulc
c.irdiual. Os p.^rlicuUritc» wiit eon-
Stgnèes dans une de ses odes latines.
Il tut pour amis, à Rome, Pierre
Eetubo, Divi/io da Bit'iena, MoIm,
Flauiiuio, el plusieurs antroa'lî'brcs
Uttffrateurs. Le e^irdinal Je.'in do Medi-
cw eonçul pour lui une estime parli-
cu'iciT, se rattacha eu qualité de se-
errtiiire, ct,lorsquM fut devenu pape,
sous le nom de Léon X, lui donn.i y
en i5i(>, U place de 'itîblîotliécAÎrc
du Vatican , vAcantc par ta mort de
Phedro lnr;hirami; inals il faut que
L<^on X ait ensuite cesse de s'intercs-
scrA lui. car Kei-oaMo éprouva dans
cet einplut tnênic, des degoùls et des
refus de certains avantages qui y
étaient ordinairement attaches; et il
en courut tant de rhaprin , qu'il en
moimiii en i5i8. Le Bembu, alors
secu'taire du pape, fit en boit vers
latins ^Icpaques, re'pitaplie de Bc-
roaldo, où d dit que ses amis, et
Lcon X lui - mèrac , Toiii plcui'c :
UMnlmi rapiuin iBt« dtcni flrvcrc *»«I«U«,
U n^riail pas moins vivant que le pre-
mier Bcroaldo, et il eaivail avec plus
de goàVl, surtout en vers ; mais il clait
OU m<.>ins laborieux , ou nioius fécond,
rt if u^a laisse qu'un |>clit nombre
d'ourrages : I. C . Taçiti an/uilium
IlEll
F' priori, Rome, »5t5,
1*1 1 />rntnl
îihri
fol.;
fol. Li.
à Leuu \ , ;
df ta fiire. <
r^il avait pnye 6ço ^e'juins ir nuirv**
crit de rcs cinq Uvre%. It, ÛdMrmm
libri treSf et ifigr0mmsUim B4f
unus , Rome, 1 53o , in-.;\ ; c'ol m
que ruutrura laisAr dr tnrillettrjcl*
quoiqu'il n'v ait (a» mil U éirmkm
main , on y voit cepmcUnl fariOB
beauroup dt- plante , ic rxraàîé^ d"^
Ic£;ance. Ces puMÎr* rtitmt ini ^ntà
iiiccès, snrtoirt '. itlt»
furcnttradiiilrs) ; "ey,
Goujct, BtWotJ' atseyl^
plus célèbre de » - i iLtron ot
Clcfftenl Marul. On irwarf
des niâmes piWsics dnr<^ I:
Initie des Dtfiitite Ita-
Giammateo Toac»no. l'iu>;t-iji? .jc •«->
^tres latines »ont impniQees daot
aif!cTents reruetJs. O— c.
BEROAU)0(Viï«cEirr), fils dr Bè
ruaido Tancien , nVst mit 4U n
d'^sdcrivaiusbolnn.tf^^/^'jr j'rïtTr
fait une rapliear:
empkive's jvir le t.
pocnic intitulé : il Cosiantt,
gr-etti (fiait frère utcriit de Bei
Celui-ci écrivit son rxpliejiioo
tnanuserit original du \" ■-- ••■••^ *
en vingt rhants. Il nu
et laissa rc mantlKl'ît riiirt* l^^ nir;.»
d'iii» de ses amis , noirmic Irtm-Bn^
ttstc Maltacheli : mais le f
qui ne fut im|rimc quVti t'
en i565, ne Tav
seize, en i5(>6,
à propos de publier '
que sou acii lui avait
qu!r<g.ird.iitcesMize y
M la fit paraître sou-s ri
razione di tutte le f •
Cos tante , pofmn di } tu-,
lognctti^ Bolo^e, 1570,
(Vrnirr* chanls cîu pô5
licafioQ, n*ont jamnii cte un-
'. l'r. BitLuCITETTl-) C'f — L
OIN'GKN [ KaA>çoi5 de ),
brc 1^4*^' '"**'■' '^8 '"'•'■S
uoinca'llilJcsbiMra et d*Os-
fut membre de plusieurs »o-
Tiiiles , parrounU diverses
our observer la nature du
njcturc des montagnes et
uits roindraiix : it acquit
rande misse de connaissan-
donnent beaucoup de pri\ à
Ig'r»^ malgré I4 disposition aux
les j et les prcveulions qui s'y
rcnt remarquer. Les princi-
il: I. Observations , DonU'S
ions sur la minèmlogie en
f rt sur un s^iU^me naturel
^auT en particulier, \,c
Dme p.-trut. sari& nom d'iiu-
fcnovre» 1 778, in-8'*. , et fort
i^ sous son nom , â Hanovre
bruck, i7t)a,in-8\; q'.
* 1 7ï>^* ^ voulait parcourir
le i^goe minéral , et iudi-
pports qiii lient entre eux
II. Observations faites
un voyage dans les rnimrs
du Palatinai et du
Deux-Ponts t avec une
ipliiq»**, Berlin, 17H8,
!. les l'olcans d^s temps
et des temps tnodtfrnes coU'
^ytiquem<mt et minèraîogi-
, Manhcim , I7r>i , in-8".;
felU Théorie sur le basalte^
Supfd^'ments dv Crell aux
de la chimie, t. IV, Cj*Ii, q ,
/|5 ; V. Description thr la
de Dribourg, IMiiesbcim ,
B-8"., ctr. Tous CCS ouvrages
lllemaiiil. G— >t.
>SK , astrûnofoe cliAldern ,
le p^rle cummc d*uu liomuje
gué, et à qui les AlLêuieus
it eleve' une statue dont la lan-
gue était dorée, en ren)nnai%s**nce dff
ses belles prcdiclidns. Vitnivc dit
qu'il quitta la Chaldoe pour ouvnr
nneCcolc k Cos, patri*' d'Hippoontr.
11 y enseipna rasironomie , et forma
plusieurs clcve» qui acquirent de 11
cclebriie. Il imagina une nuuvrlle es-
pèce de cadrau solaire qui ëlaii scnii-
circulairc, et qu'il dé^ig^a par le iiom
d'f^HÀma ( ÏDclinaisouJ, parce qnVIte
pouvait recevoir la position convena-
ble à diverses latitudes. Plularque et
Vitruve lui attribuent une opinion
$ini;u1i(*rc sur la natiu'e de la lune et
la cause des éclipses. Il disait que la
lune est un globe moîlie* lumineux ,
comme s'il était chauflu à blanc, et
moilic' de couleur d'azur. La partie
lumineuse avait uuc espèce de svm]>i*
ibie qui la tournait vers le sniril , U
partie obscure . p.'ir une autre >yu)ptt-
lliie, se tournait vers l'air cl la terre;
et cVst-là , selon lui , ce qui produisait
les éclipses et les phases (le ta lune.
Scnètpip, au livre Ut de ses Questions
naturelles^ le qualilie d'inlirpri'le de
Belus , et lui altrdiue , sur les tremble-
ments et les rc'voltitious de la terre,
des ide'es qui ne sont pas plus fuiiues
que SCS théories aslronomiques. La
terre, stiivanl Berose, devait éprou-
ver d'abord un déluge, cl puis un em-
brasement universel, dont ré|)omie
serait déterminée par la coujrtuettoa
de toutes les planètes ( prÂlictiuu ritli-
cule, renouvelle plus d'une fuis de-
puis}. Bailly se sert de loiite.s ces absur-
dités pour prouver rantiquitê de ce
Bérosr, qu'il ne faudrait [tas confondre
avreriiisturien; mai>>e*e!>tuucqitesliuD
qui n'est p:iS bieu décidée. Saumaise
prétend que l'astrologue et rbiHlûrien
iicsontqu'un srid et mcme prt sinmago
qui vivait vrr^ le temps d'Alixanilfe*
le-Gund; Bicciolï souiirnt qu'il» font
deux. Juâtiu-le Martyr lui duuiic ua«
SÎ6 BER
fille , fpi'on A numraétf la SihylU h/t-
trrhniene, et qu'il prctcud la même
que celle qui vint olFrir spu Inrres h
Tiirquin. Fabricius » rGunî, dans le
tome XIV de la Bihliothcxjiic ^rcc-
qin'^ le.î fragments de* ctrils de Bérosc,
quVin prnt regarder comiue les p!u*î
aiithenliqneSjOU, pour mieux dire, les
moinâ su.spccLs ; et noisnuucnt des
pasMgrs de V/Iistoire du roymtmc
de iiubthne, ouvrée qui exist<iil du
tcm(>s de Jcwèplie , et dont ert histo-
rien i beaucoup profite pour h com-
position de ses antiquités, Annius de
Viteibe publia, en 15(5 , sous le
nom de Èérose , une Irisfuire en cinq
livres, dont U fausseté fui bientôt de-
cooverto ( f^ojr, Autnvs ). D— L— e,
BERQCEN ( î,ouis de >, uc à Bru-
ges, dans le i5". siècle , d'une famille
noble. }jC hasard lui fit dccouri ir » en
i4*;6t le moyen de tailler le diamant.
]] était jeune, et ignorait entièrement
les secrets de l'art du lapidaire. Remar-
quant que deux dianuuitâ s'entimaiciit
lorsqu'on les fiotlail Tun contre Tau-
tre , il prit di'u\ diimants bruUî, et,
Icsaieçuisant, y forma des facettes assez
régulières. Ensuite, au moyen d'une
roue qu'il avait imaginée , et de la itou*
dre de a's mêmes dianuiils, il acueva
de leur donner un poli complet. Ce
proce'dc fut perfectionne dans ta sui-
te; mais Berqiieu D'en a pas moins
droit à la célébrité* due aux auteurs
dlnvenlions utiles. — Son pelil-lils,
Robert de Bciiquen , est auteur d'un
ouvrage inùtiûè : Merveilles des In^
iU*s orieiiiales^ Pans, i(56i, in-4"-,
et d'une Liste des gardes de Vorphé-
t^reriede Paris, avec plusieurs pièces
sur cet arty Paris, i6i5, in-4". ^•
RRRQlilN l Louis ) , gentilhomme
arle>icn,c^)nseincrdu roi François 1".,
que Rjdius appelait le plus savant de
Li noblesse, et que son zèle de prcdi-
•aut pour le lulhcranismc uab&aut
i
B£B
conduisit au bAcbcr, ddtu
oïl Tun cruynit que le Lrimc dTU
ne pouvait ^tre expie* qu« par li
Il commrnç.> p.« dïSrI.imn conU
moines t - pai
mrr TuM _ 1 I . ilicji
d'invoquer U i»te.-\ierce liant
sermons, au Iteu du St.-F«rrtr .
trouver mauvais qu'nn i
taifie de grdcg , notrn i ^/^h
notre viif, etc., expreisioûs f{i^|
fond , ne devraient s'udreâS
J.-C. U fut dénonce, en ifÏTiï
p.irlcmeiit, comme faute I
nisme. Un saisit, daus s^ „
divers ouvrages de I.utber
lanchthon, plasicur* traita
position en faveur des nut
reurs , des traductions frao^
rrits latins tendant au mi
et surtout de quelques-uns]
d'Èrasfflc, d^ns lesquels il ai
de son chef, des choses ci
libres que celles qn'ij.i c*
Sur l'avis motive de U faculi
logie , le jiarlemeijt condai
vres au feu , l'auteur ik £iîrv
publique. Il refusa de jc
îut détenu en niison , et mi^ enHI
par rautoritcde François I"., d
protégeait comme homme de Iri
Berquin, relîrtfi Amiens, ou lif
tenir la parole qu'il avait doum
ne plus dogmatiser , rrmi
publier de nuuveaux li^
moins rdprëhensibles que
mien , et à débiter se» crrc»in
mauicrc à causer bcaar<
dale. Ses indiscrétions \-
eu i5.it), une seconde ccxiAun: <
faculté de tli<^togte ^ un
du parlement. La protecti
lui procura encore s.i lil
n'en devint pas plu\ sngr,
avis d'Ërasme, qui lui coi
rester dans le silence , on , >*
voit ïc couteur, de sortir du ;
n£R
et JiMioiivJi liautmtfSr*?^
arn'u* |»our là ïfotsiiinc
tinne à f.iur abjur^ilK^n ,
lir la langue perctc, cl à être
M? poxjr le reste d»: ses jours. Il
\tch ju pjpc et au roi. Frja-
". le Livra À son m^uv^is son ,
ut couiiiroiuj à ^tiT \>tù\G en
:!c Orhft. Le wvani Bude , <{»'{
te un de ses ]%*:n . u^ put ju-
l'engager i si: reiratier pour
l'sa vie, et b acuIcdcc fut eie-
le 1 7 avril i S'm^ P.iniii ses oii-
I, BOUS lie citcionS(]uc les deux
itî : !. Zr ^rui Moyen de bien
c conftiser,opus-
: ^ rnent en latin par
t^ fl depuis traduit enfran-
r^i^n , 1 5.^3 » in-iti : c'tst
Induciioa du Litiu d'Eres-
T— D.
[N [ XtiHÀVH ), né â Bor-
rer5 l'an 174^1 débuta, en
irdr« iilyUfi^ lilrjnt'S dr gri-
iHrTiMlitlifr. 1.-1 Harju-fitiVlo^e
iq ■ ■■ '■ -a
inn de Htxi^ikeau . la iiu'uie
aprèaxvoirduuiie, en 1773,
les TahUauz an^luisp tr«-
n)uucur$frjgaieu($ anglais,
lÀïa ilrs romartrcs « parmi les-
OD dLilJugua Genci'iive de
2 et turtuut celle ([ui a poue
îveiuetit les ouvrages
iCODMCreB k riiisti^ction de
je : V.^mi da enfants , LeC'
les enfants, l'Ami de
r, t Introduction fami-
comuUuance de la nature
de Tan^liis de miss Triin-
wAfvrt ft MfrtOH , le PeiU
ton , Bibliothèque des vil-
le Li^rc de famille ; ces
OER oô^
oïiTTfïges ont cle rcetioillis sons ïc titr»
t\'OEu\'res complètes. I,a meilJcure
cdiliuu eït celle qu'a dùiiru^ M. Rr-
nuuard, Paris, ;in XI-iKo5, en ao
vol. in- 18, Ou seulement 17 vol.io-ia^
parce que Tediteur n'a pas cumnhXy
dans ce dernier format, lcs1ii<>tonette«
pour les petits enfduls. L«5 Tableaux
anglais ne se trouvent ni dans cet!»
vditiou y ni dans aucune autre. l/Ami
des Enfants^ le pins ceUbredes ou-
vrage»» de Ikrquiu, obtint, eu 1 •'S/f , le
pri\ décerne par rac;idt'mic française
a l'ouvrage le plus utile qui eût pani
dans l'jiujec. O Livre , publie d'iiburd
par cAhiera qui paraissaient tous lei
mois, contient de pitits contes et de pe-
tils dialogues à la portc'edes enfants,
composer de manière à leur tracer
leurs devoirs , et h leur inspirer le goAC !
delà vertu et l*horrcur du vice dont
les tableaux passent succès si vemeo^
sous leurs yeui. Le plau est bien
sinvî ; il y a de TintcrCt dans le chois
des sujets , «le I.1 douceur et de U
na'tvcle-duus le style. De tousie» livres
qui paraissaient alor^ sur IV^ucalion»
W^tni dci enf'tints e^l presque le ^eu^
qui ait ^urnage. Bt'rquin m a iinild
une grande partie de» ouvrages aile-
nijuds de M. Weiss ; nuiis un peut
dire quM se loi esl approprie» par le*
cliarnie^ de sua ^tyle et la ranor'ur de
SCS scuiÎBteuts. 11 aimait beaucoup le»
enfants, et se plaisait h leurs )eHX.
Jirrquin fut pend.int quelque temps le
rc<laclriM' du Moniteur ; i\ trav.iiUa ,
avec MM. Oiïiguené et Gronvrlle^i
la Feuille villageoise. Il fui , vn
1791 , un des r^mlidals prupo^éfe
pour ^[rein>litutetirdii prinuc royal 9
et mourut h mi^me année à Paiit, Lvj
•11 deeembre. A. B— t.
IJtKIlETINI. Foxez Con-roins
( Pierre de ).
BËUKl (Je4it, duc DKj, V.fil*
du roi Jean c( de fionoe de Ltacov
'^4
SM BER
hourg , naquit au di^tcau de Vin-.
ccnnr$ « \ç Zo quvciuIjit i540f et fut
d'^lboni nppdt* comte de Puitou. Il se
trouvd  U b.ilaille dv Puiiiers, où .sou
|>êrc fwt fait piisonnicr, cl, par lo
iTJîle de Bicligny » fil' doimo en ouge
uux Ajii;laiî. , avec |tlu!.k'ur« autres
priuccs cl seigneurs du royaume. Le
duc de [km ueucura Dcnf jns en Ad-
pIcïciTc > et uVn *fMiil qu'après avoir
oLicnu un congé d'Ëdouaid 111 , pûur
Vf hir i/Uiftunnçr sa rançon. Froissard
dit qur k congv' nVlnit que d'où an ,
mais que le duc a m; dis&imiiLi et se
» pnrU .si sagcoicul , qu*onc<pK«i puis
w n'y retourna, et prtut tant d'eicii-
ft Mtion rt d'aiitr«£ moyens, que la
* (jurrrr fut tonte ouverte. » En iflct,
Cf ■ ' inl que les lioslUiles al-
lait ; :u( nccx, diflVi.idcrciour-
ncr â Londix-s pour attendre rcVénc-
ment. 11 eut, eu 157-2 , le commaa-
dcmentderannéc royale en Guienne,
contre le prince de Galles, sur lequel
it emporta les villes de Limu(;es , d*
Poitiers , de la Bochelle et de Thouars.
Soo caraclcre iocunsideré , di&si]ja-
Icur, et modère' par indolenre, dc'lcr-
uiina d'abord Cliurlcs V à Fecarter du
conseil de regenee ; mais à sa mort,
en i38o, il lui confia une partie de
rauloritè , conjointement avec le duc
de Bourgogne, aflu de balancer le
|K>uvoir de son frère , le duc d'Anjou,
somme régent du royaume. Imme'dia-
Icment après la mort du roi , les ducs
de Bcrri et de l>ûurgogne s'assurèrent,
^ Mclun, de la personne de Charles
VI, Le duc de bcrri, qui jusqu^alors
n'avait t?moigt)c aucune ambition , de-
manda et obtint le {;ouvfriicmcnt du
L«ncucdoc; mais avec un puuvuir si
ctciulu, qu'il en rtatt pluiôf le souve-
rain que le gûuvenicur. Les i'aiisicns
«'e'Unl simlcves m i5S'i, il détourna
le Tt)i d'user de demcDCC. La dureté
4ti toa coouuaudcmcnt eu X^ngucdvc
BCR
euîmdci rtvoltrj qu'<
Frlfiirna d» cm
lui ôta le {;oiirerni*m'
vincc, et ût exécuter 1
vori ( fo^. 1{etri!iac ). l^
Cliarles VI remit le duc de
l^lp du gnuvcrncnieut .avec
Bour);ogue, qui ^ plus halMle,'
bienlùl ^ sou ^ré de rAUlorité
pair. Il se rendit mMîatmr
(Lnsrents du dur d*i>rU*an». ««0
vcu, avec I'
lorsque Jeu e
nier, se fut rendu tuaitrr dn yw
ncmuit, le duc de Brrri. 1 i
n'avoir plus aucun cri 11
Dou\i'au daus les tet.v .
nage. Il se lij^ia ensuite i Gien ,
les princes du sanj;, r- -••■
Bourgogne , et prit ;
civile, (^luand Henri ^
terre , prolitaul de* - '
la France , pa&so U >•
armée , le ouc dr Bf •
d'avis de livrer 1 : '
mais, etaiil p^■^ |
battît cette rcsulutjon , il
muins [K)ur que le n>i t\r v li
point à U bjUille, >
moiguait le d<$^tr : « J ».
» Poitiers, dît ce prinfle , où
» père le roi Jean fui prias
V vaut perdre bbataitfeqtftrWl
» lulaiile. .■ * ' '. ': ,^
liôtel de ^'
i4t(J* Sa •
Ums vfnra,i>ii
cunsrqucnccs , *t ^
juAlicvs. llxiiioa lo roi ctt'oOl
BER
I, et, après arolr pîH^IeS
U mourut si pauvre , que
raiiit d'abandouner sa suc-
es créanciers. Il avait une
tsion pour les bâtiments,
rt les reliques , et Gt bdtir
et de somptueux édifices h
h Bourges. Il avait épousé
nnagnac , et , en secondes
nne de Boulogne , dont il
ils, Charles et Jean, qui
sans postérité. B-^p.
[Gbaales, duc de), y, fils
hopbîn de France , appelé
* Dauphin, et de Maric-
eDavière,uaquitle3i août
ut appelé, en 1700, à la
de la monarcbîc espagnole,
tIV, dans le cas ou le duc
w ce roi reconnaissait pour
r et son successeur, monte-
rône de France. Ce prince ,
'kilippe V, et du duc de
avait su
gagner
tous les
lait compatissant , acccssi-
1 d'aménité , aimant la vé-
jtûe; mais U avait un sens
an'étendu ; son esprit n'a*
î brillant ,quoiqu*il ne man-
ï saillies piquantes. En pre-
ï de ses frères, le nouveau
duc de Bourgogne : « Je
^Espaçnc; vous seret roi
ce; il try a que ce pauvre
it ne sera rien. » Le jeune
l-on , répondit galment :
Kiai prince d'Orange, et je
â enrager tous les deux. »
ni*il ne sut jamais guère que
tre, et n'apprit rien depm's
étirré de la nécessité dap-
ia défiance de lui-même et
i étaient telles, qu'il n'osait
i parler ni répondre , dans
de mal dire. La présence de
l, surtout « lui imposait au
I n'approchait de lui qu'en
B6"S 55g
tremblant. Tel était le doux et aimable
duc de Berri , lorsqu'il fut marié , en
1710, avec mademoiselle d'Orléans ^
fiLle du neveu de Louis XIV, depuis'
régent de France. Cette princesse , al-
tièrc, emportée , méprisa son mari et
le lui fit sentir , parce qu elle joignait
un mauvais cœur à beaucoup d'esprit.
Le duc de Berri , d'abord éperdument
amoureux d'elle, eut long-tcinps les
yeut fascinés sur les égarements scan*
daleux qu'elle se permettait ; mais ses
désordres vinrent au point qu'à Ram*
bouillet, il la surprit et lui donna ua
coup de pied , la menaçant de la
faire enfermer dans un couvent le
reste de sa vie. Ce jeune et intéres-
sant prince était au moment de dé«
clarcr toutes ses peines au roi son
aïeul , et de le prier de le délivrer àt
sa femme , lorsqu'il fut attaqué, en
i7i4j de la maladie dont il mourut.
Le malheur semblait attaché à sa des*
tinée : en 1704 * étant à la chasse au
loup , il tomua de cheval, et se démit
une épaule ; en 1 7 1 a , au milieu dii
deuil qui enveloppait les derniers
jours de Loub XI Y, par la perte suc
ccssive de sa nombreuse et florissante
postérité, le duc de Berri, encore 4
la chasse, croyant tirer sur un lièvre,
creva, d'un coup de fusil, un œil au
dilc de Bourbon, qu'il ne voyait pas ^
eufin^en 17I49 la crainte que Louis
XIV lui inspirait contribua ji sa mort »
dont un acodent fut la cause : le due
de Berri fît une chute de cheval , et dis-
simula les incommodités qu'il en res-
sentit , pour ne pas aumenter les af-
flictions dont son aïeul était accablé*
Ce silence aggrava le mal , la poitrine
s'aâTecta, et il mourut au ch/tt>au de
Marly , le 4. mai, à "Age de vingt-huit
ans. Plusieurs ri^is de France ( entre
autres Louis XV I) ont porté le titre
de duc de Berri avant de monter sur
le trdne. S— t.
5.{« BER
BERRIAT. yoY. Rerhyat,
lU:r.lUAYS. fV- ^ebeubiiys.
HKhHOYKH ( Claude ) , avoivit au
jïnrlcmeiit de Paris, a joui au palais
il'uuc grande consiUeraùun . quoiqu'il
«e si)U plus occu]>é À publier ou h
commenter les uuviagcs d jutruî qu'à
|iroduire de sou propre fond. Il doiitu,
ru Kk)o , les arrêts recueillis par
r. Btrdet, son ami, avec des note&ei
clc*i disî'prtations de sa {açon.L'nr uûu-
>cllc ('(lilion, avec tic nuiivcUcs notes,
a ^Ic doun(fc par l^alaiire , arurat ,
Avigtioii, 1775» 'i vol.in-fol. Il publia
nicore jvrc I.^lnli^^^ le Truite tle Dn-
pUssis f sur ta Coutume de Parif ,
1 709 , iu-f»)!.; et U Bibliolhèiiuf dt'i
Coutumes . i(V)<j , in-fy". C'est le meil-
leur des ouvrages auxquels Berroycr
AÛcoopcrd; mais il a perdu prei»qiie
tout sou pri\ par les cliangemeuls
arrives d^us ta jurisprudence. Il a
L'oneourti, avi-c Laurîtrc et Loger, à
)a Table clironoîoi;ique des ordort'
nonces des rois de la troisième race,
Paris, 1706, 111-4". Ben'o^cf est morl
le 7 man* 1 755. B— i.
lîKRRUGtETE(ALO^zo\priiiife,
Kuiptenr et anhicectc Csp,ignol, n:»-
quit à i'aredes de Nava. près Valladu-
lid. 11 ;tlla dans sa jeunessr en Italie,
vludia dans IVcole de Midicl-Auge, ri
se ha d'ainitic avec Andrc dct Sarlc,
J);)C£iu Uaudiuellî, et d'autres artistes
n^èbrcs. Aprrs avoir aequis de
rasfes coTinaissam;cs , il revint eu
EspiigDe. Le Prado de Madrid tt
VAÎhambra de Grenade ollrirent
liiciitit des monumcnbi de sa supe-
riorili?. I/cm[»erenr Charles -Quiiil,
<jui rendait justier à TéUnduc cl à ta
varie(<? de ses talents , Je fil clievnlicr ,
f>l le nomma gentilhomme de sa rliiun-
bre. Apres avoir acquis nue haute ré-
putation et une grande fiirtune, Bcr-
rugiiete mourut à Madrid en i54^*
lUu» un Age très avauotf. I^ cliccnr d«
BEB
la calhcdralr de Tolêffr p«s»rfîe d* «H
artiste un niorcr.'i r<-
pre»rnLint la Tr^ " fit
aussi, pour la \jf
Lfucadie de U p- : : l..,
et le S. Ettç^êne de la f^ùo^r*. U
cliocur de l'c^hsc de Siltaa puuèdr da
lui plusieurs bas- relirfi. i^ ooAt d»
dessin de ijerruguetc tenait fie la Gritf
el de la manière savante dr sou uui*
tre, et cet artiste a acquis des
incontestables à la rccounntssa
SCS compatriotes , pour avoir
premier qui ail purte pu Espaj^ne la
vrais principes des beaux - ariv
D— T.
BERUUYER (Jostpn-IsâAci. n^
le 7 novembre i68t :\ Rouen, d'an*
famille distinguée de cette vill«. pto-
fessa kuig-lemps Avec dîsttncltini les
humanités chez les jésuites, rt te re-
tira dans la maison pruirsse de
Paris, ou il mourut, le 18 firvrirr
1758, après avoir ^l braooMp
de bruit dans le mondr fMr
Histoire du peuple
première partie , qui <•■■■■
cien • Test/imeul , par i
lûmes iu-4". Dans c<i
avec cicgaiïcc, maïs avec ]
feclalion que de ciialrnr ^ - —
avec im art qui coutra.sic avec la
plioitd du sujet, semé de reâ
quelquefois heureuses, plus sountt
déplacées, le texte fiacre «>l tnhx
de toutes les couleurs des nuxuiu,
les patriarches sont (ravcsttj en
ladous, leurs femmes ru Ait
leurs aventuivs oOreut sonvmt
peintuiTS indci-entrs. (In est chi
par rxeniple, de U facilité avec
quelle Bacliel cède Lia k Jacob povT
une nuit, de la passioa effréné 4*
la ftmuic de Putiphar, de la
lerie de Judith , des proi
LrusipKrs que lui Ciit Hûlophertie
Ces tabicâux »oui taHê» do traa
BER
ineonwnantçi h' tWinlm
I Ml du <|u*i»prc5 unr ctcr-
^liiicrcDinirrcfl Irmondr;
|Îm' doiil il CiisAÏt \es mi-
ituyjit bi«u qu'il !î coiil.iient
rffue le mal allait lotijours
l U lionle ilu Seigneur, eli*4
I des jcifuitcSy ell'niyc du
lue CAUM rUUVTAgP , Or-
Fuulcur dVn taire imc sc-
ion, d*où Mirait banni tout
|| choque d:ins U prcrairr'^.
len 17ÂÎ, 8 vol. in-4'\ ''t
%^r^ currccûoii-s furent ju-
B&atilcs. l/jutenr y bissa
|du$ Irs dofjiuts d'unr tma-
fcvr rt romanesque qui vnit
rioul , tncnic diris 1rs en*
|e& livret saints ont le plus
fié. C ct;iit tCHiiours Li même
le mcfiic alTranciiisscinent
fiîgle, qui, du sujet le plus
^i fiil uu ouvrage proune.
Vpirtir, qui rcnfi^rrae l'iiis'
|,^lOttvrAU-TcKt;lIarut , fut
I l-jlîS» » Piiris, »nu5 la ru-
f U H«VC, 4 V"*" '"-V'- *■'
fia. L'autcitr ne nùt son
{un petit nombre dVïom-
p y rttruuva le mcme plan »
|r&l^ne , le tnéme esprit que
|rmiêre ; Tn.ii) re nVlaienI
mcn gr.ice*. Le tc\te y
tïtras de rc-
dans nn vcr-
rnibrlillo. P.»r exem-
iergey dit que e'eM bion
^ar à elle d'être di\si^nec
I Dieu. Le Sfignenr y fut
^prit avec la Sam.iriLiine.
||r, majore l'envie qu*a Tau-
l^ner carrière À son ima-
le »ujc< ne s*y pr<*te pas au-
ians X ancien- TitHamrnt :
vloêiinisme^ dunt il était zelt*
y eut repanttn avee plus dr
ï La première partie avait
DER Sir
^>* rrtndamnoe dès i75t , par M. H*
Colbrrt, ev^uc dr Montpellier, et
fur quelqucsovèqucsap[)clant5 coin R19
ui , ou lies avec eux ; cireojistauce
d'jnt l'auteur et ses ap4)lo)*i&tes Jta*
reni tirer parti. A la piAlicaiion de
la seconde partie, il se tint à Cou-
flans une asscmlitce de ringt-dcuT
prélats et des deux a;;enU gdnc*-
rau^ dn cierge , d.»ns l,ïqntHe on
uoQirna des conin)i^s.itrcs pour faire:
uu eMuieu de l'ouvrage , et Toit
clurgea raw^hevéqnc de Paris d'en
défendre provi-Hoireuicnt la lecture
aux liJèlcs, ce qui fut approuve par
les autres membres dans une seconde
assemblée, et envoyé k tous les cvè-
qiies , avec invitation dVu ' faire au-
tant dans leurs dioccsvs rcspcclifj.
Le provincial et les supcVieurs des
trois maisons de Paris, [tour calmer
roraf;e , s'cmprcsslTcnt de donner
une decliralion porl.int que l'ouvra;;©
avait été' imprime h leur insu , et mis
en circulation m.ilgre leurs précau-
tions pour en arrêter le débit; et ils
obligèrent rauicur à sigfier un artff
de soumission au rm^ndcmcnt. O
mandement fut snit'i d'une censure
nu'sonnûede la f.irnile de théologie,
d*iin bref, puis d^uiv bulle de Bfi-
ni>it XIV, qui le proscrivit , en quel-
que langue qu'il |ian1t ; enfin , d'un
arrêt du |wHement qui le supprima,
et cita le P. lirrruycr à romparailre.
Celui-ci e'tant gravcinent maUde, rr-
mil une dcclanition, en forme de r<*-
Iractation . au commissaire qui lui fut
envoyé; mais toutes ces r^tract^ttuns
et soumissions ne rempcclièrent [»ax«
lui ou ses ronfrcres, après avoir pu-
blic' qu'on leur en avait vulc le ma-
iiu&crii , de faire paraître en 1 ^58, h
Lyon . cbei leur libraire it'km\é , sou«
la rubrique de la Haye, la troi-
siêolc pirtie , quMs avaient prûî Pen-
gageiueut de suppruiicr. Ca a*eat
543 BER
qu'une paraphrase des EpUret des
Apôtres, d'aprfes le commcnuïrc du
P. [lui-duuiu , rroiplie , comme les
autre* parties , d'erreurs cl d'idées
singulières. Cicmoiit XIII la cou-
damna p^ir ses lettres apostoliques du
3 décembre 17^8, où Ton rem.irquc
CCS mots : Implevcnm( mensuram
Scanriali , par lesquels les etiDOmis
des jésuites prctrndirenl quM avait
voulu les désigner. 11 ordonna en
O^mc Irmps de dire tous les diman-
cbr% à la me^sr la préface eoDsarrcc
à la celcbraiton du mystère de U Tiî-
nilé , puur rendre hommage à ce
gr-ind my&tère, outragé dans cette
Iroiiiiènic partie. L'iLssemblée du
clergé de j-^ôo joignit sa condamna-
lion à celle» des deux papes qui
Tavaieiit précédée ; les cvê(|ucs de
Soitsons, d'Angers, d^Alai>, l'arche-
vèque de Lyon en développèrent les
erreurs daos des inMrucliuus |)asto-
rales ; nifin , la facaUé de thêulogie
rendit, en 176a, un jugem^^nl doc-
tiinal contcnaui la censure de quatre-
vingt-lreiii? proposiiious eMraile» des
trois parties de V Histoire dépeuple
de Difu, On ne peut nier que la pubti-
ration de cette bi>tuire n'ait cau&c une
vérit&]>lc crise cbc/ le s jc^uilcs.Le paiti
hardouittiste y qui jusque-là av<iit ci«
le plus faible y commença â montrer de
l'audace, à la faveur des protecteurs
arcrcdiié:! de Bcrruycr. Il fut cepen-
dant contenu quelque temps par 1«
P. Tournemine, chef du paiti de
l'opposition , qui dénonça 1 ouvrag«
aux supérieurs dans un rarmoiio
lîcril avec force; l'autre parti y re-
pondit avec aigreur par U plume d'uu
P. Dupie. La dispute 9*envenima« et
produiMt uite currespondance sati-
rique dont il existe une relation cu-
rieuse danï les Obsenfiitions manus-
criies du P. Tuuruemine sur cette af-
faire. U y dit, entre autres ohoïcs^
titra
ttCU
rtir«
'méat
BER
que le tpXètat d'IUrdotûa et dU
Bprniyr" i tn ' r -*
plus «1
que la rtUj;iua y Cil
fundfmcnl\; qu'il p*nt
funeste a r.n
plictirs qui <
Ce re<I'
on lais',. ^ : .
de TatU-iqucr put
fàre imprimer sa .........:od de k
Ercœière. On n'osa pA««rr ooCrr, <1
1 tieooude partie ne vu 1''" ■ ' "~'
SA mort. Alors , le pat
prit décidcmeul le dc?s^ > . '
Laugicr, prédicateur m n,
s'ctant montré trup >if>T
«outre le nouvran %y*.v':\ •
U*giié eu jui ' .a»
station proli' <t P.
Bertliier ne put avotr U iibcrtr éÊ
publier la réfutation f)u*il es and
faite; la minorité iniioiitiéc n'eu f^M
parlrr ni écrire : tout trctnbU et af W
devant le P. ForestaeTr ffuciceum«
meut recteur du collège de Looi»^
Grand , provincial , a^wTaal du $^
néral , et le chef <!
berruyeriste. Ce p
du trn'ain, inouda le puLkc 4*
gies , dr défcn *f ^ , de Mttf es rt '
thuresdetoii"
éditions cl : ^
vrage qui latsailalon taatdr
tpii ne husscpasd'avuu'akcci^ ..^--
teurs. T^^
BERRUYEll (J«A^ Vr— •
généi al franco» , né à 1
1^57, entra dans U caiiurr irui'JLi*
cumme simple soldat, vw tn^3. M
trouva vui^utle au sxv^v de M
la guerre do sept ;tus contrr !
puis celle de Corse , rt fut noaiuii- u*
piiainc après s'être divtihgué ni
sieurs oi-cafions. Nomme rolutirt
carabiniers di-s le coaun<-nreiue
la molutiou, il de^îiilbicailik
M
iicnte^l
il , • ^l , en T 79^,
dtnçrc» roiitn- h VcnilcV,
iva «iiTcru érhfCî, notira-
inmnr, où il fui blessé, et
■PS 5UsprnJii (ïe ^cs fonr-
Hirrriniir le nomma, en
' tk'i invalide;», cl
-ploi jusqu'au a-j
tue de u tnott. K.
EAîf ), nitfdecin or-
I roi, iiittriid^nt di-s rnux
(Ir France, com-spouJanl
nie des ^cirucf s , et membre
'Auxcrre, mtirt tn 1754,
princip.ilrmrnt pour avoir
! Ia Collection académie
mI dr (onint les obsf nations
M prise» dans les mémoires
9 toei^« savântr^. Il en
deiix premiers volumes en
il *., Dijon. L'idcp d'extraire
Dtité ^^norme de Toltimes
peuircDt contenir d'utile,
ne ; in.iis Fi'xmiiion n'y
pas , et 1.1 CoUecUon aca-
vllr-m^me ^snrail .lujonrdMiiii
p.irril abr<*çè. Elle .1 ^U
par MM. Oudnrau de Mont-
Boffon , Uaubeotun, Lar-
ei «De furme 55 vu!, i n-4 ". ,
" ■ ' de l'Abbé Korier.
I val drs Ohservn-
ji et m/dicinales sur
nies d'E/foignjr , aui
AoterrCy Auxcrre, 1 7 5a,
Cet A.
EB (Nicot.as-Reh^), fiU
reur-g«'n<*ral du çrand-con-
t eoriMnlIer au parlement,
de» re<(u^tç5. Il epoasa ,
M»**. Fribois. ûlle d'un
r|m lui apporta une
c. n dut à U (îgtire , h
k rp«prit de sa frmrae
f df* ptircs éraiih'ntrs
é. iDtcudaut de Poitou
en 1 74^ , il fiil fail lieutenant de po-
lice en 1747- 11 eïeiY-i cette charge
pendant six ans, et il eût peut-être été
au-dessuus de sa place , m la manier*
savante dont la police avait e'té or-
gauisc'e d'abord par de !« Reynie , et
ensuite par d'Arçjrnson n'en avait
pas rendu les fouciîons trê» aisées k
remplir, m^mc ]Mr un bumiiie médio-
cre. !l s'en accpiitta jussi Lien que le
permettait le seul moyen dont il se
ser\'it eousiammeul , celui d'encoura-
ger la delaliorreircspionage. On pré^
tend que ce fut ainsi qu'il contribua k
la diSf^ràcv de M'. d'Argenion, par là
révélation d'une lettre écrite à la com-
tesse d'Estrade, où M*"*, de Pompa-
duur était maltraitée, et le roi peu
ménage*. Cest ainsi que, dans sa plaa»,
il se rendit agréable h la mAttiTSse de
Louis XV , et réussit auprès d*olU
autant pjr les choses qu'il lui cachait
sur elle-m^me, que par celles qu'il
lui confiait sur tont le monde. I^a for-
tune de M'"", de Pnmpadour fîit , dès
le principe, troublée par beaucoup
d'intrigues , auiquelles les homme*
de U cour les plus marquants, et no-
tamment te comte de Maurepas , u*^
laient pas étrangers. Bcrryer mit beau-
coup de lèle et d'activité à de'jouer le»
mnncpuvres employées contre la fiivo-
rile , à découvrir c! à punir les auteur*
des libelles qu'on faisait contre elle.
La Bastille fut, par ses soins , peuplée
des nombreux ennemis dr M"'\ de
Pompndoor; et celle-ci se piqua, dans
tontes les occasious, de lui marqoer
sa reconnaissance. Le gouvçrncmcDl
s'étant occupé, en 175'), d*arr<fter U
mendidté , cl vonlant peupler les Co-
lonies , s'avisa d'établir ime espèce de
prev-ie, et fit ramasser les vagabonds,
el surtuut le!i eufants qu'on rencon-
trait errants dans les ruc^ de Paris ,
|WJur |fS envoyer à U LotÙMane. Celle
mcsare, cxeculéc mal^droitcmcDtj cï^
544
lîKR
ciu uii^ (grande rumeur parmi le pou-
pin , rt il se rt'p^indit fjtie 1rs enfants
«|u'on enlevait ain«i , étaient sea-èlc-
fnente'gor^e's pour faire un Kim de sanj;
andaupliin, tombe, di&ait-uii,il;instiiic
espèce de pArjIyjie. r,c hniit » aiwsi ah-
nnrdr qu'*itror.e , forma nn attronpe-
nienï considérable h l.i |«irte de l'iiôtcl
«le U policf, situe alors itie^i.-llonorf,
près de St.-Roch, Toutes les \itieft
lurent cissces; un e\rnipt de police
<iéguis<^ fut reconnu dans la foule, et
massacre sur les mArches de l'egliM! :
Berryci* , offray»^ du danger , s cvada
pAr une porte de derrii-ie. Sa femme ,
un contraire, lit ouvrir les grandes
portes de l'hôtel, et parut, en prignoir,
*ur snn balcon. »S.i lij;urf cl son ron-
rape iiupos<Tent aux .séditieux, ijui &e
retirèrent ; iiiaLs le parlimeui «"vit
contre le lieutenant de police, et lui
rnjoignil dVtrc plus cinonspeei, 1^
cour fut obli;;ce de sacril'ier Jieri-ycr.
M'"', de Pouipadour le lit nommer
C0Q$eiltcrd'etal; en 175% consedler
au eorL<iCil de^ di'péclies: dav.ùt paru
utile à sa jirolccirice d wvoir dan* ce
ronseil un lioiume â elle ^ ipii Tinstrui-
iiït de ce qui pouvait s'y passer déplus
»rcrct. Aidce du ducdrChoiseul, elle
le porta eitsuiie au ministère de U
txiariac, en l^'rb. Moins propre en-
core .'i ce ministère qu a U police ,
Bcnyer ne fit n'eu pour relever la
marine de roubli où eUe cuit tumbëe ;
enfin, en i^t?! , il fut nomme gai-de
dc5 sceaux, et mourut le 1 5 août 1 '^'jj,
après avoir I <Un$ scsdivcris emploie ,
ainsi que le dit Unclos, mieux {ait les
«Ifaires de M*"*^. de Pompadonr, que
celles de rclal. S^v.
BE:RSMANN(Geoiice), ne le II
mars iS3ti, .1 \nu;ibri{;dans la Mi.^*
nie» Ot ses ctudos à Mei>seu, s'ap-
pliqua snitout à la médecine, voya-
gea en France, en Italie, et passa pour
un dc5 cutfillcm'2 poèlc de son tcjnps.
,tiv
ip^
UER
De retour en Allffmapi»,
cossivement f '
de ^'rcc ix \\
li';i :
fi.
pisfiii il.itts !•
lialt-ZfrUsi, ' M
bre i<3m. On a de lui :
orariories ; rfi^tnriea
etc. 11 a coramcnjc Horaor
Ovide, î.ucain ^^
psanmcficu \
BERTAHU
français de l.-, •> > ::!'■
quil au eoinuîr !: ■ n- :.; .'i
Le dt'sir d'op' ; • i ■ '■ 1 si r
fait entreprendre dt»» vov-
vollnu, il vint au mont TjuiBftj
cmbia<sa la vie nioa^sii
ç.int jiiisi aux avant^e.» qi
se piomcltjp de
8*16, il fut e1u abl«ê d^i
qu'il gouverna irès-i
^ana-^ins désolaienl ai
leurs courtes: le s^înl a]
temps den mesures effî«
leurs surprise* ; m.>is enfin lU
vinrent à se rendre nuilrej
Cassin , brute rent le cn<nrci
reut S. Beilaire, tandis'
p^^^e à i'intel de S.
abbéd<[
JiC mon t
fête annuclic
cLftit mort, 1'
rMrede la J
U notice dcqj.^i^^^o .
par ce saint. 1^
BKRTANI ( LvciE\ ftisB^i
italienne, qui eut dairs ^9!l^
beaucoup de ■ ti
iG". siècjp .
sa rioi
dëne, r 1
sieurs .iiJ ,|i
uc pour pùiirie Moilèut , H
ER
, isc soni tîOTir trom*
croire, d**i|»m un mol
, son coiitvmiJuruiQ , qnc or
iimiUr eluit OeW Oro. Ujus
de la seconde partie de ses
tU^^ersi , «lu mol Gherardn
U pomnc Lacia deW Oro
Elle n'iiuit pn-s moios (Ji&-
r L Mf;r&se de »a conduite
iH-uutc que par !ton Uilont
KUe eut pour iiinis les plus
illcrutcutA de ce temps ,
Viticrti/u Marlellif qui lui
souvent t\v SCS sonnets pour
rdVIIccn ccli JUgr, Oumrnt-
hà\ ûiro, <j\tclvclro, tt
Autres. Son Ainitic jiuur co)
U \ynrltt h vouloir 1rs
K de U tropcelcbrequc-
édala vutr'eux ( ^oy, ces
); maU les choses e'taicnt
eccs de part et d'autre , cl
rondliatiun fut impossible.
tiDcnt que le Domcuicbi avait
trr Lucie est âllcMe parqncl-
lic4cc> qu'il lui ndrcsM , en-
par celles d'une bai angue de
Dui à U république de Luo
urcncc, i'jjS, cl du n-cued
MUle nouvi-llLS do Ser Gio-
de Flofencr , iniitule II Pe-
it'i'It Vt\ imprimer n Milan U
- lettre» qu'elle écn-
....... ..ito, (Lins Foccasion
\i% avons p.irle, cl que Toa
U suite de celles de cet illu.s-
ÛD, prouvent qu'elle eciivail
le fort bien ru prose. Ses
fuml rp.irxrs d.ins plusieurs
: oit
uab '
qiir uou> ' '
\S I y. LOlir,.
I (prelles no
rlui do Loui^ïC
•^ l' j I cilcplu-
\-\ ^•.\LU). ■ —
(que nous nommons ISarhc)
1, Jiutre duiue pnrie, iluris-
I le métnfî sirdr. Klleélail de
\a: QUiidrio Ja nuuunu parmi
les tntJftr* italionncs qui adressèrent
h Alr^Jimlrp Minri de lîrg^o , de»
|trimes d^n» les n-tivrcs de
t ; Il i%i. A entendre dire,
couime ie fait eerUin Diclionnmr^
historique^ etc., qup « Gu.isco parle
V d'elle dans son Hi^tûirt! Uitèrai-
« r^ , * on croirait qu'il e5.i^lc de rc
CiUtfKCO une histoire littéraire gcne*-
raie, ou au moins une histoire htlc-
raire d*ltalie; mais cet auteur, qui
el.iit lui-mèrae de Heppio, s'est horwé
â donner une Storia UUcraria M
principio r f/mgrcsso tii'W ncCnàf'
iuia di belle iettere m Hefpo , ric, ,
i^ii, in-'i". U était n.Knii-| quM y
parl.U de UularaBcrtani| qui était de
ulte .'icjide'njie. (1— É.
BKUTANO ( JfiiR-lUPTisrc ),
peiulre el architecte, oc h Mautoue, vi-
vait, suivant Vasariel Lorm,en 1 5G8.
Il avait ctu élève de Jules Romain , qu'd
av.iit accompagne dan» ses voyages de
Mantotic a Rrune. 11 se rcroniinHndait
pjrundessiuhardieiele';;âDl.lla|ai>ç<tf
peu de tableaux : mais beaucoup d'ar-
tistes ont peint d'j|U'ès ses eartuus. U
cul orciision de donner quelques con-
seils à Paul Veronèse, et de lui ap-
prctidrc à mieux raisonner la per*-
peclive. (inillaumc Ul , de Cipnwi;ur ^
duc de Mantoue , c\timail les talent»
de Bertano comme architecte. Il le
crca chevalier, le nomma siirinien-
daut de toutes les Cibrîqucs de leUt,
et lui fit construire j en ijCri, l'e'^lise
deStc.-B^irhe, qui est umec d'un beau
campanile, où on lit une inscriptioa
en rlionncurdc r.irchilt.rlc. itertanoa
eteaitâsi écrivain dislinf^ue; ilalaisM':
I. une Lettre h M-irtin Bjssi, arolii-
tccte do MiUu . nlitivc aux querellra
qui sVtairnl elcvccs entre pliL^irura
arti-^le-1 5ur les piupurtious du dôme
de» cite ville; ll.dej OhscrvaUons i,\K
quelques iMÀîiagPS obfcurs de Vilruve,
cl (MMicuii ère ment sur Fordic iunii|uc
546 BKR
O diTnirr ouvraf;^, imprinK^Â Mjtd-
louff, I.T58, in-fol, «tt-nri' 1 " '
Icittc» ^il<>in*lir.<( gravtrcs •
nue tri^-lulnlc ru-iin. lîwtiiij du\r-
lopfK? dans rinh't>fi)it:Uon 1»* «^«ff^m»»
cic Vilrnvr ^ur le i*î(»|Mfi !
tiohsdrrhomiiir ,(lrla tti'
avec celles do l'orJrr ioinfîtir ; ri il
tlonnc un |il.iii du [wVipïcrc- l/cianirn
dr.» [I js^a^cs df Vilnivc, est très sarant
ri lTK% initmclif. A — d.
BKKT\l\0 ( JeA5 - IJ^PTïSTE )•
poNtc it-ilirn du 17". .«Me^ Da<jitit à
Venise vers r«n i5f)5. Il fut ami et
imilatcur du Marini. Sa %antr einit
faible^ cl rçropccha de se rendrr .1 l-i
cour impdrijile, où il était appelé'.
LVfDpfrctir Mdtliias Cais.iit i\ grand
ras de lui, qiril nr lui en dunna p.is
moins le lilro de chevalier , titre rjin
nVmptVhc nullement fpic le style de
son ami M^iriui el le sien ne soient
dL*ie$Lible$, Il habita cinq Ans le priit
village fi'Ar^uà, qui avait ^t^ la der-
nière habitalioa de Pélrarque. Cet air
ne devait pas être bon pour lui. ïVAr-
quà^il alb dcmnircrà Padoue, el y
fonda une académie , qu'il nomma de'
Disuniti. On ignore faiinee de sa
raufl. Svs Duvra[;f!s imprimes les plus
conutis «ont : I. / Tormenli amorosî,
favola pastorale » représentée h Pa-
doue , par les académiciens Dtsimis ,
et infpriraéc ibid. , 1641, in- 1*2. Le
matin Boecaïini, dans %:k Sef^retaria
d'Apolio^SL mis nne leilrv adresse©
auehevalicr Brrtano, par ordre d'A-
pullon , pour le charj;rr de publier une
r-^pliration de celte p.istorale. II. 7Ï
Marina .^raltlo , fflvola marittùnn^
représentée dp même , et imprima
îbid. la même annc'c, in- fi; III. l^
yinfaSpen.ùerata.favrAapa'iioralê,
idfm, 164 '*■ in-ii ; IV. l(t Grruia-
Ifmme ns^icuraUi , Ini^editt^ idem y
ibid. ; V. Epistole amorose historiatfiy
Padûue, iti^S, in-ti.Ce sout^iLugt-
her
nne ^pi^rts à^ns le grar» des idtHd
^ " (H ro'tr le tilirik
'- sex ouTra^n d«ii|
de Clorir >i< -nt»
rait .ïpprier j. l-*-
rcs qui rayoDceat inr'
bas-ntonde. -.* — i_
BERTAUT ( 5tKH), m' i Cmn,
en i55i, dut â iV ^ - - - ' —
lap-ande fortune •,
et dans les airiirc>. H
vement secr^irc ci I
conseiller an p^rb -
abbe d'Aunay , ».■
premier aumùuitr dr U r
rie de Mrdieis. Il rtait ■<
Henri 111 , lorsque ce j'
assjissin<î par Jacques r.'/.t
mu aux dignités ecfl<
s'oeoipa d'ouvrages tout»^ m
conservant toujours nrarr
souvenir compluisatil dt*
positions amoiireiiS(?s. Il 1
Seez le f» ou 8 juin lOj 1
5g'. anneV. Il était oncle dt ■
de MuCteviUe qui nous a l
Mémoires sur la ffine ^4r.
triche. Admirateur d '
e'viti pourtant *p» Avi. ■ ,
que dit Boitcau ditts »oa Âft fot-
ti/jite .'
Il y a dn sentiment , de U dnocrv
et de relcgancc dans <= t ^' '
aussi quelquefui<i nn |
ckertlif. Ou a Souvent cUc Uc
coupleî r
• •MÎf .
I.c reste de la
infciieiir. Lc^ OEutrcs pv<
BEE
t été imprima à Paris , en
)*.; reîmpnmées avec des
ou en i6o5 : les ëditions
ins h B^e ville en 1 610
îa-^'., sont les plus com-
lussé aussi une traduction
t de X Enéide^ de quelques
L-Ambroise, des traites de
e,4esSermonsctune Orai-
-» lie Bûnri I^, à la con-
que! il avait ooulribue'.
A— G— R.
;L(JcAif), ouBKRTKLS
fertetius )^né k Iy>uvain ,
i dix-sept ans Tétat monas-
XMnbourg, en 1 5^6, dans
hft de St.-fieDOit, dont il
ndant dix-neuf ans. U pa^sa
'abbaye d'Ëchternach ; iàit
par les Hollandais en
se se racheta que moyen-
rosse somme d'argent ( ma-
dk Foppcns ). Il mourut
bbaye,le igjuîn lôon-On
I. In rêvant D. Bene*
logî viginti sex ; Caîalo-
îer mbbatum Extentacen-
Bbtemach ), Cologne, 1 56i ,
. Bistoria Luxembargen^
"^Mumenlmius quo ducum
jfmîium ortus , progressus
br mecmrtUè describuntur,
i6o5 y in-4^ On trouve i
dissertation sur les dieux et
es des anciens habitants du
EDcerabonrg ; cVst un extrait
we du Luxemhours , qui
\aé sons le titre de Eespu-
imitirpca, Amsterd., filacn,
a4 9 faisant partie de la col-
( nfpubliques. A. B.— t.
'ËffÀ ( Bahihélehi - Aif-
ni en Italie, devint intcr-
roi et maître de langues k
mourut le 10 novembre
a publitî : I. Nowelîe Mé-
tl0Kivt( en ahré^ les prin-
BER 347
cipes dé la langrte italienne ^ 1^4^*
in-ia. Cest le meilleur des ouvrage»
deTaiiteur;!!. Nouvelle Méthode con-
tenanl en abrégé les principes de la
langue espagnole ^ i7^4t in->^î 11^*
Nouvelle Méthode contenant en ahré^
gé les principes de la langue fran-
çaise^ '773» i78j,in-ia. A. B — t-
BERTHAULD(PiERRE>,n<fà Sens,
vers iGoOj entra de bonne heure dans
la congrëgation FOratoire, où il ensei-
enait la rbe'torique, à Marseille, lors
de la fondation du colline, en i6a5.
£0 |65(), il devint titubire de Tar-
chidiaconë de Dunois dans l'église
de G)arlres. L'année suivante, oa
lui donna un canonicat dans la même
^lise f dont il fut doyen en 1666,
On a de lui le Florus Gallicus
et le Florus Francicus^ qu'on a vus
long-temps dans les colites. I^e der-
nier, au jugement du P. Le IvOng, qui
loue l'él^ance du style , passe pour
tm des meilleurs abrégés de notre
histoire ; mais sa production la plus
considérable est son traité De ard,
ouvrage plein d'érudition et de recher-
ches, imprimé à Nantes, en i055.
Le P. Bertbautd n'était pas sans talent
pour la poésie latine. 11 publia plu-
sieiurs pièces sur des sujets de cir-
constances; les principales sont un
Éhge de la ville de Troyes , où il
avait enseigné dans sa }ennesse, i65i,
in -8"., et la Délivrance de Casai
( Casiàlum bis liberatum ), Le car-
dinal de Bichelieu , connaissant son
mérite , eut dessein de Tclcvcr h IV-
piscopat, mais il en fut dissuadé pat*
le P. Sancy de Harlay, qui ne recon-
naissait point, parmi les talents du P.
Bcrthaufd, celui de conduire un dio-
cèse. Il mourut dans un âge fort avan-
cé, le If) octobre 1 08 1. D. W— l.
BERTHE. f qr. ÉTHtLBERT.
BERTHE, ou BERTRADE, fille
de CUribert , comte de Laon , fut
3{K lîER
funiofniiKv BcrUte au grtind pied,
pArcc quV'lU' en av^it un pluA gi jnd
que Tautrc. Elle épousa Pcpia-lc-Brrf.
Lorsqiir ce prinr^ rrçut h Soissuns U
couronne, en '^5i , licrlhc fui elevw
ivcc lui sur le trône, nouveauté ima-
ginée Mm doute pour rrmlie celte
iuauguraiiou plus menionlilc , ou
pour inspirer aux peuple* plus de res-
pect envers les enfants qu'il avait eus
de celte princesse avaui d"étrc pro-
clame roi. Bertbe avait un caractère
doux et aOJble ; c[mip.ignc de son
«■'poux dans ses voyage.s et su expédi-
tions . elle lui servit soincnt de con-
seil. Pei*sonnc ne tenait avec plus de
dif^nile une cour splendidc, et ne sa-
vait mieu\ y attirer les grands et les
•lUacher â un (;ouvcruemcnt nouveau.
Quelques e'crîvaius reprochent â l*e-
pLa d'avoir eu le dessein de répudier
cette estimable princesse, et Je n'a-
voir e'ic nrrêlc qiie par les remontran-
ces du pape btienuc III. Bcillie fut
mère de si\. enfants : CKarlcs et Car-
loman , h qui leur père , avant de mou-
rir, assura une monarchie indepen-
dautc; Gilles, qui ^c lit moine dans te
xuuuasttre où on l'avait envoyé pour
tlte élevé'; enfin, trois fîUes, dont deux
furent religieuses ; et la dernière ,
mariée â IMilan ^ comte d'Angers, fut
mère de ftoland , >i célèbre dans les
romans de chevalerie. Après la mort
de Pépin, en 76c), IkntliC conscrv;»
une grande iuUueiioe sous les ruis
d'Austrasie e! de Ncustrie, ses en-
fauts. U ne fallut pas moins que son
adresse et l'attachement qu'ils lui por-
taient pour empêcher leur mciùitelli-
gence d'éclater; il est fâcheux que la
preuve de son ascendant sur eux cl de
«on habileté, ofTic un scandale de
plus â rhi^tûire dts nations. Didier,
roi (leLombanlie, redoutant le jeune
roi Charles , déjà vainqueur de TAqui-
bioe, fuiiua le projet de lui iairc
épouser une de *«
était déjà mi"-^ > Hi
avait un ûU
les il répuùi*-!
pour ritahe : elle fut
avec des h' 1
parvînt à [
désjrmcr ic p.i(«'
fit rendre pir Oidi
dont il s'i r<f;
Franco U fi> > ■ de
et jiarvînt ainii a réunir
prits et à assurer b paix
lants, du moins puur ui
puis cette époque de y
ne Ciit plus menlion de
ihn, jusnueu •jiiS «JuVU
Cbojsy. uanx un igeavai
cntenx-o a 5t.-Drmi
époux. — Une fille
uue de Pépin 1". , r
quelques autres printea
aus-M le nom de Berthe*
LL^lVniK, marquise
fdle de J.othaire, rui di
femme de Théiibald H
vcncc, et mKuite d*Adal
enfin de Hucucfl , qui
roi d'Italie ^ d'Ermcngj
d'ivrcc, et de Gui, duc
Berthe fut une des fri
aniLitîeuses et les plus inl
fussent moutccs sut un
lie. nillc entraîna son mai
de To^rjne , d.^ns lui gr;
guerres, n--
qu'elle fjvt ; f
ensuite. Luilprand assul
dut le prodigieux crédit
en Ittlie, à ses gabnlri
vairnl liée avec tou« lr:f
plus puisant» du roTDUi
qui était très-reroarqi
moins plus d'une fûi»|
roux dci princes qu'
La cour (le ToiCiiue
brillante que pcndanif
CER
5^49
'4 fiiiiiiciTinn du bon
Ton dil tn lulic :j4l
ta filava ( dO temps
t ), pour renvoyer à
rplîolc, delà franchise
eiii^; laais quand on
IrigiKS de Kerlhc , cl
H&9 ses affections ,
Bndre cette cx|)rcs'
B^ur une ironie.
B^u5 , k Lucqucs ,
^nt MO tombeau.
S. S— I.
MY (jEiit-Smo?»),
«, né à f«anii, le 5
idÏA Id peinture cher.
î jvrc beaucoup de
!Arda pas à reinpor-
jrix de pria tu le. A
[lonie, il fut A^p-ec à
un ubleiin reprt^seo-
Ctitah , depuis çx^yé
Ansrlin. Bcrthclcniy
!lque» .inueei après ,
' lujrl A\4fwllon qui
nnmcil et à la Mitrl
ms de Sarprtlon à sa
ule rcussi!isait surtout
]es plflfunfl); il en a
» k Fuut jitiebleâu , au
«uxemltourg. Il (}oss«ï-
les connaissances de
îssnires pour produire
lable à oc* sorte» d'oxt-
morl à Paris, Ir i*».
Ant profcsM'ur de l'c-
ilf^'jn. P — E.
otiir.),béne'-
M d<' iSt.-Van-
a , dans le B.irrois , le
^, mort le 3i in;irs
if ru 1744 » eoiupris
tdo religion . qui obli-
rrs k »e ronformer mtx
roi StAninlas , eu le
r* fabbayc de Nancy,
Jsiiotlicûitc On « de
lui im Trmtè Justorifte et mnrat tU
V abstinence des viandes , et des re^
volutiuTiS tju'elle a eues tU'pnis le
commencement du monde jusqu'à^
présent^ tant parmi les hébreu r tju^
pannl les païens y Us chrétiens et
les religieux anciens et modernes ,
Ilouen , 1 75 1 , in - 4*'' Cet ouvr.ige ,
divisé en quatre parties , est estime.
A. B— T.
BERTHELIER (PaiLiBEET). nék
Genève, vcxs i47<*» d'une famille
considérée , était membre du conseil
«upréme de sa patrie, au commence-
ment du 16'. siècle, lorsque Charles
III , duc de Savoie ) entreprit de la
soumellre à sou' autorite. Genève,
alors ville libre et impériale , était si-
tuée prestju'au centre des états de Sa-
voie ; car le pays de Vaud , celui de
Gex , la Bresse et le Bugey , apparte-
uaienl au duc; la ville était ouverte }
de longs faubour;:!;^ , qtii contenaient la
moitié de se?» habitants , n'étaient pas
enfermes dans ^on enceinte, et cette
enceinte même n'était fermée , en plu&
d'un endroit , que par les murs des
maisons extérieures. Genève, cepen-
dant avait juiiqu'alors maintrnu m li-
berté', en opposant les droits de IV-
véque, qui portait le titre de pnnce ,
aux usurpations du duc de Savoie^
qui possédait, au milieu de la ville, 1114
chitteau fort, qui y exerçait une juridic-
tion par son vtdomne, et qui souvent
y établissait sa ix^sidencc ; maU depuis
1 5 1 5 , J'.-au - François de Savoie, Uï-
tard de cette maison . ayant été pourvu
de l'cvcebc de Genève , s'était vendu
Uihement au duc son coumu, et s'ef-
forçait dr soumettre sa principauté it
rusur|Kitetjr. BerlhcUer sollicita et ob-
tint des lettres de bourgeoisie à Kri-
bourg , afin d*obli(;er le duc de Sa-
voie a rKspeeier en lut la s^iuve-parde
des li{^ues Suisses. Bientôt , il eut
besoin de ccUe protection. 11 futcoia«
35o BEB
pruniis,«ii tSt^, dins U qnercHe
privwî (l'André Malvcn*!* , avec
Citimlc do Grossi , jupe tl<s excès clc-
ri4*dux. B^Tihflirr , tlaus letlc occa-
sion , i^c ïimulra dans (jitrlqucs ras-
scinblctui'tits iinrturiics qui ne sem-
blaient puu( dignes do 50u âge ftt de
aoB ctractîre. Lu duc etrcvôqne, se
prélnidant oflrvsth daus U piTSunne
d'uu jufçe DoauDfî poreux, vuiilurenC
punir rin6tillequ'il.s.-ivdiefii reçue com-
me un crime dVlal, Les autre» en fu-
rcMl quitlfs pour une Irçêi-c .imcndft;
mais Bcrlbeiicr fut poutiiuivi av«c plus
d'adumcmcnt. IL fut oblige de se ca-
cher , H ensuite d© s'enfuir à Fri-
boui'f;. Les Fhbourgeoisayani réclame
en sa laveur, pour que son jupemcnt
fût renvoyé oui srudics de Genève,
ses juges naturels , it revint à Genève ,
•t fol absous par enx , le 'i4 janvier
1 5 19 , de r.iocu<;Uiim de lêze-majeslc ;
mais U avait (iroûle de sou scjonr à
Fribourg pour négocier une alliance
entre sa patrie et cette r^ptdtUqoe.
Celte alliance , qui coustninit et proté-
geait riudopcndance de Genève, lut
acrrplcc avec enthousiasme par te
peuple , i%semble eu conseil gêDCral ,
1«0 février i5ir)ï Ifs Genevois cl les
Kribouiçeois sy reconiinrem p(wr
cçmbvurfieuis , de sorte que chaque
citoyen de l'une de ces villes le de-
venait aussi de Tautre , et ils mireut
eu commun tous leurs imc'rcts. Le duc,
eu apprenant que Thomme qu'd avait
long -temps persécute venait de faire
rccODuaUre eu même temps son inno-
cence et la liberté de sa patiie , essaya
de gagner ce dangereux adversaire
r les otffes les plus séduisantes.
cnUriJcr savait à quels dangers sa
résistance lexpusait : l'À'ulUt , dans
r^nntfe qui venait de s'ccoulcr, n'a-
vait mis un tcime aux plus atroces
lorliires , qu'en tranchant lui • mémo
sa longue an milieu dci bouireftax;
r. se ri
vijie : les
LER
Natts et VÎHernann , crrllêi tu VU^j
mont , y avaient e'Ié <lecaiû(^ , rt
tête» , eUToycc* à Genève . A
exp(t;*éf4 lux V ■
bout du piint *i
s^pl DÛUe >
du baron il'
aux [lortes de U
gcnis, enfin « araimt envOT^Îi
Suié à Genève , décUrer qu»
c Savoie , les Bernois , et U
ligues snisses les pressaient
Done4»r à l'alliaure qu'ils vi
coucliu-e; que cepi^danl ib
datent comme liés par leurs
et qu'ils observeraimt Wr
cif par Hertbclier , si les 1
les eu di-spensaieut eux-aèB<
thelier . sans mciyen de «lu
es|»oir de résistance , r<irl.t
a%'ec mépris les prD}>
de i>avoie ; il conmiuii ■
au conseil -gcnctal , 1
Fribourg fut conBmitx ..'.
dan^rs qui menaçaient 1
lovcns. Le» préparaiifi du Uu^- a*
voie étaient acbevés. !^ i**. 4^
i5tp» un béraut d*ARBes euln
con&f il » il $*asfîi au • dcsam des
dics, et leur anïionça , «n «ov
duc de Sumic , qu'il anveiaji
maUre et le l'ùtre , qnr eèfiM-â
la ville dr Genève pour rrbi^
qu'd lui dciUraif U çueif
ncvoisprircnllf* .rni^.
descbahies à \\v
se préparaient à
bcraut d'armes (!
aauoncéque l'ai ;
pouvait arriver ..
ver, iU ou^
portes "wi '
dans (
des ol.iprs ; ils
pay» de Vaud» . :
DÎeiitôt k duc À sortir de
BER
îr pa y exercer de violence.
III , iM>ur e'viter désormais
irventioDy changea de con-
I lieu de paraître lui - même ,
l'évéquc y qui, comme prince
re j arait des droits que les
( ei les Fribourgeois ne pou-
poîot contester. L'évéque ,
oîr knre' une armée dans le
ly, Gt son entrée à Genève,
tt iSiQ. Les amis de Bcrthc-
onscîlUicnt de se dérober par
inx vengeances des princes ;
vertueux dtoyen , persuadé
fribourgeois n'agiraient point
D^r iusqu*à ce qu*uu outrage
provoquit leur ressentiment,
le se dévouer , comme pre-
ctiiBe,pour sa patrie. U ne se
înty diaque jour on le vît se
!r dans un jardin quM pos-
iz portes de la ville. Le troi-
mr après l'arrivée de l'évé-
urthelicr rencontra sur son
le vidomne, entouré de sol-
li le cherchait pour farrêter.
er s'avança de sang-froid vers
vidomne lui demanda son
Gard«i-la bien , lui dit Berthe-
1 k livrant , car voua en ren-
qmpte. » U ne parut plus eu-
ftner aucune attention k tout
Tentourait; il st mit à joacr
• belette privée qu'il portait
B scia , tandis qu on le con-
k prison de l'Isle. Ses gardes
lèrent de demander grÂi:e k
peu de Savoie, son prince:
it pas mon prince, dit-il, et
i il le serait , un innocent n'a
t grâce à demander. — Il faut
rons ràoudre à la mort , rc-
ent-ils. » Sans leur répondre ,
er écrivît sur les murs de sa
ces mots de Jub : I^on mo-
td vwam ei narraho opéra
, Les sjodics le rccUmèrent
BER
S5i
comme justidaLlc dVu\ seuls ; Févê*
que qui , avec ses soldats, était maître
de la ville , rejeta leur demande , et
dpnna une commission de prévôt k un
arracheur de dcuts de sa suite, pour
procéder contre lui. Ce juge ayaut
voulu, le ^4 août, interroger Bf'rthe-
lier, celui-ci répondit : « Quand MM.
». U.S syndics , qui sont mes juges ,
w m'interrogeront, je serai prétàleur
9 répondre; mais toi, je ne te con-
a nais pas. — Je te le commande ce-
» pendant , sous peine de la^ vie , re-
» prit le prévôt » Bcrtlielier demeura
muet; le confesseur et le bourreau
s'avancèrent alors , et fi*frthclier con»
tinuaut k ue pas répondre , le prévôt
le condanina à avoir la tête tranchée y
et le corps pondu au gibet de Gham-
pel. Aussitôt des gardes l'entraînèrent
hors de sa prison , sur la place de
risle. Bcrtlielici* , après une courte
prière , se retourna vers le wuple , et
s'écria : «Ah ! Messieurs de Genève!..*
et sa tête tomba sur le billot. Le bour-
reau la soulevant par les cheveux, la
montra au peuple, en disant : m Voici
«la tête du traître Berihclicr; qu'il
» vous serve d'exemple. » Des Pn*
bourgeois enlevèrent ensuite soncorps
du gibet , et lui donnèrent la s^hI-
ture. Un inconnu écrivit ces deux vers
sur son tombeau :
Qmii mibi m«ra tt-teait? virtai |MhI fata vircKitt
14 «c croc* , mas mtvî §bdia ptcîl iUa tfnaai.
S. S— I.
BËRTHËLOT (..^ ), poète satiri-
que du 17'. siècle,^it ami de Hc*
goier , et l'avait pris pour modèle. I^
plupart de ses pièces sont remarqua-
bles par leur tournure épigrammati-
qiie, et par beaucoup de naturel et de
fecilité, deux qualités alors assec rares,
même parmi les poètes le plus en ré-
putation. On doit donc regretter qu'il
u*aii pas su faire de ses talents un
usage qui lui aurait assuré i'eslime de
15% BEn
KCS contCîn[>orains et cell« de b pos-
tctilr. B'Tthelûl ne rfiidit pas assez
de jiislii:*! j MjJbcibr, et il ne lui p;ir-
doiinnit p.i:» plus qiM* son ^ini Rr^nicr
d'avoir mlriMluit dans li j>oe>io fran-
f ai5C des reflet dont roliîRrv^lïon ne
Jaisitail jws do pciicr ces aimables jw-
rc&scux, qti vuulairul Lieu faire de
l'âil dc< vers uu amusement, mais non
pas une étude. Malherbe venait d'a-
dresser à M""', de Bcllogardc une pièce
où il nommait cotte dame merveille
<2e.f merveilles, Berthelot la jiarodia
d'iiuc mnnière asstf?. piquante, eomme
ou eu jugera [lar cette strophe ;
Elrr tU toi k turri nne »ie,
T.l lalrc dt» lau • u nindc «
1>U u prut fàcilrincol-,
Par U mtfvtiU* Jat mtrvétUt ,
Cet* ne »t peut oitlbiucDL
Me*n;ij;e , dans son Commentaire Sttr
J^Jalherhe , i.ip|iorle {jup ce puèle ,
poursc venger de rinsultrqu'd croyait
avoir reçue, Jit donner des coups de
bâton â firrlliclot, par nn ^entilbotn-
loe de Cacu , nommé la Boidardièrt,
Les vers de Bcilhelut ont clc recueil-
lis , en partie , avec ceux de Sigognes ,
itcgnirr , ÎVIolia , Maynard et autres ,
dansb le Cabinet satirique^ au mont
Parnasse (Hollande), t6G6, 3 vol.
petit in - 12. Cette cdiiion est la plus
recliercbce des curieux; mais elle est
moins ample que ta prrmière, impri-
ID<^ h Paris, avec pnvilége du roi,
1618, in-ia. Il en eïi^te plusieurs
sutres qui ont encore quelque valeur
dans le commerce. On ne rnnnait ,
»ous son nom, qu'un recueil intitule:
les Soupirs amoureux ^ Paris, 164(1,
iD-8". W— s.
BFJ^TnEMIN (DoMirtiQur;, né
à VezeJisc, eu i58o, fameux ponr
avoir le premier établi l'uM^e ultérieur
des eaux minérales de Plùuibiîrcs. Il
est auteur d'un Dtscottrs des eaux
laudes et baim de Flombicr^s ,
DER
Nancît iGo^f 161$^ iii-8*.,
primé k Mireconrt* n\ 1 "" '- Tm\
trouve quelque!» d^i' K}<
quite» de ces eaux. BcriLcxaiii m
en iej!S3. (1 h A.
BERTHEREAD (<■
çois), ne A IVlnme^ \-
entra foit jeune don» U
de St.-Maur , et antiotifa
heure l'amour du travail et le mAii
recherches scicntiiiquci. Dèaf^gd
vingt ans, il joignait à la cob;
de la langue grecque , ocUcdes
orientales. Devenu profc&scur
d'hcbreu, cl des dialectes dccetir
niêre langue , d'abord à fahbm
St.-Lueieu do Beau vais, rX
colle de 8t.-Deiiis, i| ne quitta b
ï-ière de retJ5e(;;iji'iurnt que
associe aux tr.ivaux dr^
sa congrégation , charets de
leclion des historiens do Frjivte.
savants , parvenus à Pr , • rû-
îiades, sentii'cnt que, pu... „...,j^f la
ténèbres qui la couvraient, il
compiler tes écrivains orKattn^ril
rapproclicr leurs reàu des rettfitfl
qui nous sunt restées, lU choisindl
dom Bcrihrreau pour ronplir
tâche jK-nihlt. Oltti-fi u*#
de SL-Deuis , et viul .^ , •! a
livra à IVtude de r.n.ibc*, Ungue^AN-
laquellt* avaient écrit tous let ammn
qu'd devait exiraiie ; dès qu'A rft AI
nne connaissanGC suflîxjr.ir H X- r-<
à femlletcr tous les n.
Bibliothèque du roi , ci
Geiwain- des -Prés. S'"' •
un zèle toujours nouvc-iu les
toujours naissantes qu'U
bravant les dégoOts que lui
les vires rrapuleux et U
Joseph Chahiu, sjrirn, «m
écrivait l'arabe , et t!<>ni il «
services à force d.
et d'argent , il p »
uombrcuL eitraiis qui hxmaxl
L«(lllt f-l-t.lltfs.
î» «1 n»»;rs (JCS plu» ce-
.. .ui , Ibii cl-
bcb.-il] - Udiivti, Kciual - Kti-
t, prumil se tliviitr «'n licux
lunt U |irrmicrc conipreml
I , ru Ibi'ixwdc
i'htAlaiiv (ics Lfulvfcs
' ' iis.iyuubvtc'6 ,
, qui uni eu
ri^ |i'-iL.-- jrec le.-» nuises.
PAjtvrlf U prrmiù-ci lasse
r JVUirclc SOI*
f . et suut flc-
' "t.ii i tno
,£in)\ i{iii avaiciil priQcip.ilv-
['«Urnliou tic dura Berthr-
ùn tic lies juur», sunt
inçi», ufisétrciccum-
k. Un priiscta lulmcl-
luiij l'.'-iliiii'Ctiii ira).iiit
un 4 ci'ttc kul-
> tic doivent
pliisdciromc
n eut U douleur di' vutr
^iUUX nr piuinaivut cU'C
iltnvnï. On r^norjiï alors
itfliiirfii- |. \ iIp [>il>vi;^J.it des
tair» puur U {^raviutî di's
[ur a.'.H cai*M:tèn'5 fu'
Miui II! lainUtcriî da
mil , Irup di- tniulilcs ii^i-
pMitr t|ii'oii *'.irnip.'it
I..1 i-rvolutmti
r( II (Wllii rf.tu
I .'1 1 " K' r .1 U vie
. 1 .j 11 III. i.lc|urlr«
, par doï jlarnits conli-
ER Sis
l«^^ï» Vie, îl .*utToml)T sous le
l'.ird<Mii des peines du corps cl de trt-
pril . le li) uini i^f^. Sf» nwniisoiil4
seul moore en la pussc&^ioii di* »d fa-
mille. M'. Silvealrc de S^icy a dunuu,*
sur D. Berdiere.iii , unr notice cn-
rieuM cl tr(*s cImhImc d.itis le it/o^.T-'
i»n Ettcychptùiitjittf (VU', juuc'e,'
lome si'foiMi , p;i;;. -j ). J— !T.
rascon eu i*rovcntt:, le u4 Kf. 1622,'
d'un père juieur de divers ouvragci ,'
chïrc .-iuirc< d'un Traité sur VElo-
tjiiiTticr. Ditue de la mtttinirr U plus
hoiiri'usc, it se iciulit Jiahile ddus ]j*
plupart (U's langues aTicieiiiie.i el me-)
dcrlle^, eu.sri'^iw d'une nwinièrc dis-'
fiti^uee \v% Itunianiti'N . Ij pbiiusuphi^
et I.) lliO'>i(»i;le, dtri'* dillerciiM collC{;ci
dr ià société i cul des cunlcrences pu-
bliques k Lvun :ivec des uitniMrc.s dê^
(jeuève el de Grenoble ; fui renvo\é*(
de cbes les jêâuhc^ , par ordre de'
Louis XIV, pour avoir eu la curiosité*
ou U IuUjIcs»c dalliT consulier unc*^
tlcvincre*se ( li Voisin ). qui faiv.i^
bcHiicotip de bruil à l*;iih. Il cnir^^'
cIkt ks beiiL'di>'tiii5, ri mourut ântis*
Utir iniu^on d'Oulx, en i(i<ji, d'une!
fluxion de poilriur. Ses ouvriii;rjr"]
soûl : I. Triùiê (le la f're'sence*
réelle , suivi d'une concorde de U'iis']
les anciens l'érei* avre les ronlro-^
\vriii»le« modernes; II. Traité his-
tori/fue dtf la charge de ^ranti etw)
iRiMuerde France, où l'on iroure des'
recheiHiesciirifMf><*s; III. Trattésui
la rfmptlle dirs dites de Boarf^ogna ^
fonder à Dijon . en 1 1 ^J) , sur c Ile'
des rois d'K»papne cl de Porlupil ^'J
fuiidec en t ^i J.(!ct auti/ur a cuinpo^é^
eniiirrtbver» errits sur l'ordre Triilo-
iiiipic, >ur r.îbbayedr Cliini , ^nrlell
druils du roi au cuiule d'A^'^non et
àu coniUi Vrruti^sin, sur le» Inde»
orieiiUl''^ sur U I.ih;;iji* ilAlfenne el
Ij i-liiuiioIogic> Quel^nej -uir» de ci*»!
Traité» s<mt restes maguscriu, U (ftl
ic pliu auteur de plusicuu piôces do
Xer> latins , français , italien» fl piv*
Tençju:u IL lernùua a càihitre fitie*
rjîrrparbhjdm liondcTopc^'a d'^/r-
ifiùfc^ r» vcrj) ilalidift. Bcitiu't c'iail
^D carrcspf)ii4tiMCC nvcc im grand
iiotnbn; tic LK;rsunMagc& distingues do
fraocc ot Jcs pays cïrdogcrs. — Uil
dcscsTrÎTcssetitcâpuciD, soii$lenum
du Pi Théodore de TaroioontCibSkK-
2uit 4(^1^ rejHiUtion p^r se& m-iuioqs »
ooi plusieur» souiimprimw. T— û.
JiMH l'HlER ( GuipLAV«£. Fûa».
^oi^ j, ctlelu'c j<isuite,ius ÀJ»suudiui ^
cj\ UcTri , le 7 avril 170.4 1 proiMU'
\ç% humanité» à Blot^ ; U pliilosopbie,
à Ri-nur& et à Boucn ; et la ihéolugic ,
^^s. Uti tjilciits qu'il devait aniion-
<^s dans c«k diiTércuts ciuplvî» le
I^Qt.clioisir, fin 174^, pourrempU-
ccr le P. QruiuOY, *Uu^ U coolinua-
dun de y Histoire de l'Egiist ç^allir
ti^ne* 11 eu puUia6 vuluwe&,d4uile
dcrflii;!:, qtu e«t le tH'' t va jusqu^co
&5aa. 1^ les a enrichis de 4i»cours et
oe df^^çrlaiiuiift sni' divers point& de la
4isçipliiK de i)Qs Éclises. Le* £ûu y
apulbua disniU.'s,ra criiiquaflùne,
IçtUD mijdt*re. le style siraplqft grave.
Ou y dùirerâit pçntêire plus de vivar
Cite ei de nipidiUs. Ses siipéneurs lui
<pii(îi:r<mt ^ en i74^t^B direcliun du
Journal d^ Trévoux ^ qu'il rédigea
îusq<|)a la dçâtruclioQ de sa société.
Çeltp carrâire pénible el délicate lui
Auscitji des. démêlés qui ne servirent
q[u*â doUQcr uu plus giand lu»ti-c  sou
iaci-i(e , par U niod^ation qu il mit
dans s^fedéffrUfre^ Unecensurcun j>cu
Usm^i^ Pw*èsyriqiÂed< Louis Xy,
[tar Voltaire, lui aiiira une re'pouse
p^qu4ule ibus la pivf jce de la seconde
édition de ce Panc};yiK)ur. L'aficctai>
2u>u de ne |Hunt rrcunnaîtit? les titres
«k VulLtireauK 6ui&a^c.s de son siècle,
^h^r.âm(tur-prope du ]iûèic. I^c ru-
ËEU
Senlifflcntdtf VoltairoVaâcnai \ l'otr»*
( ! . u.iliAt« «t pMVM iW
k&ic^LiiËiL'prebeiutbfcifriet, dÀct
nu-ut, lo P. B«rt)ù«rdeviui, m
Oaauun , lublfl des boatadn ^
putie , de riustoric» cl du p)iiliiii(i|AB
La libejté avec laquelle il ctitî^ )»
ftruspcctusde VEncyeUfrdi^j «rira
rs aonibreusc« envors «I Wf «An
défauts de cet imoMiue oarnge .b»
j^ttira de» sapcasnc» àt ptu» d'ut»
espace ; tirais ui le» rpyj»«e» 4
DulArût, ni les aigreur» <Atd* Ail «hBiy
ni^iMbouffoiincriM de Yoh«ire,dMi^
safaoélie sur la maUtdU ^ imxm^
sion , la mort et V^fip^rîiêm ék
jésuite Herihier, nm le
luais à démentir le toc de«age«flÉ
distingua toutes sc^ cnliquc». .Sa
Lttion ppr&onncUe cl le aikc«« (k «M
juurnal n'en :icquireot qiM
claL Hclvétius ay^feiii osé Ae
de sou préteudu Mitria^c
mcux livre Detcsprit, Ir I*
s^cmprcssAdcdiMipcpriJlttûiiii, it
v«lop|M, dans plvanrs articles,
pi'iDci|>M iiHi««l>d«aaercnx>^c»
vre.contirBt e& métapfcyaiqme , e%
raie , on religion et en politiq**.
dij<iple du savaut T«uifMMâM. il
dedam saa&dctouroaM»* lès
errourea des pères Hardovio cl
ruyei'* U ea«vait miiBr oamm
1 753, une rcfulstioQ <{»• dem
superit'urs rccn(MMdièrmi dt
publique, comuie allé dérim
dans Sun juuroai de docenlm
Après U dissoluLMjn de &«
Bërlbier avait lornié le pn
linir se& jours à la Trapp« ;
abbé lui reprtfseatA que »«s
laieut point laits pour ikrcc
im déKrt, et que U reli^tiuc
remploi. Le cbàttcitliir drlj
lui lÏL ofîrir De trail«to4Mir dr 1
vres et ua loge&uvil k U
fiifur
contiuurr le Journal Je
i:cqiulirfiiM. Lcihuphin,
Ui» XV ( y i'jltaclta i 1 «du-
ihnccs , ses ru Ciuts , en lui
1er uoe pension de 4000
fbbliaye de Mole&me , cl (u
it urw; pUc* de garde de la
du rui, avec ijoo livres
II. Les cvenemcriK. de
iienl bannir Icscx-jcjsuile*
r , roWi^èrrnt de m' retirer au-
lijin ; il 50 iixj àOircmbourg.
■rcinf Toulul r;*l(irer h
lui utn il la pUre de biblio-
liUu} il prciera sa retraite
(l'iTre». Apnrs dix ansdesc-
licu d'exil , Ir 1*. Dcrtbier
Lssîon d'aller dciueuri'r à
I il avait un Cièrc et un neveu
uc faldaus crltc ville qu'il
•nirrcî «no^frs , partigeant
ips eDlrelVtudeet la prière.
des suites d'une chute, le
re I ^8j , deu\ jouis après
■q uc le (lergede France
>rder une pension de
ms sa retraite au-4lo.là
:P. Berthicr&'elditap|)lique
liêrc ttmlc partiiiilièie à
livres Mint^ a;nn les tnieii
continua ccUc loème
,0cir4\4tl nous a vidti
'otnm^maire sur Us
9ur Jsnu , dont la prr-
,dunncc par le I*. (^uci-
trè» iacuiTertc , dc'Iaut
trri^e daiu \k% lililions Atti-
Tul. in- 11, I..1 incttiode
est d'exposer le sujet du
du cliapitre , th traduire
trlj.Miueversrt,eldediMnter
I» dr\ uotrt rriu:|>lie5d cru-
^y VMl liu buintm: qui av^'it
Kidi les grindeik vcrités de
cl qui possédait p.irfaate-
iniuiuancc du <criir liu<
a uurnlilitm tU'<iDS volu*
mineuse, dégngèe dvt nu^^mÊmmmamm ^
et plus commtidc ponr le cniomiin deft
lecteurs. Ouaeucorv du ï\ Bcilliiei*
des Œuvras fpiriiutUex ^ en 5 vol.
in-i'l, dont la ut-illeure édition «
p.tru il Paris en 1811 ^ purgée des
iucorrertitin!i qui déri{;nraient celle de
1*^1)0; et une tiéjutatian du Contrai
social f i')Sg^ I vol.in-îu. On a im-
primé à Lie^e, en lâoi , et rompi>
rae k Pans , en 1 Hor) , nn Eramm du
4''. aiiicle de la dcdarjtioii du clergtf
de France de itiHj, sui\i dea rescrits
de Rome, el d'.iutres piKcs relatives à
U Ultime rnalifie , avec dt>!t noies , k*
tout atli ibur au Mvuut jésuite ; nuis
ce! ouvrage , dont le but est de detrier
ce pailaAium de& lihcrtt's de IVgli<«
gallicane , paraît être du fameux »hhé
Feller. On peut du moins fl^wirrrqutf
le ton, le style , le fond de U doelrlue
le rendent aL&oluuieut indigne da
P. B.rtliifr. T-D.
BKIVrniEH (...,). BOiïvop.
neur de l'iiôif I de là ^errc à Vrr-
sailtcs , et tHicini iiiçtfnieur des ji*
mecs suus le rî*^nede [.nuis XV, or-
ganisa en 1770 le currH dc^ ui^'
iùeurs-geo^apbe<i , el hn charge de
le commander jusqu'à sa mort, «rri-
v(fe te 'ju mai 177^. Il était chevalier
de Sl.-lx>uis, et avait le grade de co-
lonel, Cot 90US sa direction que In
iiipciiieur%-péogpapbes romtneoc^rvnt
la belle Crtrte des chasses , termina
au de'iwt de U Ruerre , sou» la dirtc-
lion au général Sausoh , en dont»
Ic'uilles. eumpiis le litre et Ir tableau
d'a«spmIiU(ie, O cb<f-d*(Hivre, qnî
itjuésciilr les envirmi^ de VrrsaJIes,
a^Mire au burin des arii%ies fiançais
une xiii^riorile iucûniestabic sur tont
ce qu<* les autres nations ont procfuit
de pins parfait en ee genre. Le colonel
Bertliiera laisse plusieurs nifanitqui
se suni aus.\i distinguais dwis la car*
licrc nilitAÎre^ notamuicut le niaréclial
23..
*
35<J BEU^
prince (ic Wa^TAM , qui fut son ad-
jwiul, et ri'0|H'ld Rt'iiliier» geiirnl
[Ltdivisioi)etfofumiiii(i ittl <Ii-!j I.rt;iou
d'bonmur^ mort à Kirîs en 1809, i^
r.i^e di' IriLU-ntiq ans , jpi-rs nvuir
r«it loulcs loscini|MKiir< d'tl>iHe d\inc
m.inirrc diAliiipiec. C^' dimirr, notii-
iné en 180"» chcMVtilm.iior dt-Tar-
lAfc d'H-inuvrc , iïi eu I.1 ui^ruc
<|uaiit« 1rs r4uip;i;;nr» dr i8f)(i (t
t^'O'} «onOo les Aiitiirliicns et I»
ltM.S5fs, et tvil*» di* iSoS rontre les
lVii5steiis. Il iiv.itt Atts^f iTiupli .ivre
dHliuctiuD pUiâieuri iiiù&iuus dipto*
ui.itiques. K.
BKIITIIOD ( Claude ) , brncdic-
titi , niomliri: des nradcmir.s dr Besan-
çon , dr lînist'llr* ^ et de la société
UncrAÎrc dt- DnnVrrrpir , uiiqnit à
Rnpt , village de Fi'aiiolt^-Cuuitc . le
Ml feVrier i^3j, Clwiv^f p«ir le gon-
%Tnieme«t frauç-^indeCiire le déponU-
Ifimeul des «rcliiveâ <le lïruxclles , cl
d'ru extraire ks piJrrs (pii poûV.iienC
jrei'virâ ropjndrc pUisde junr sur les
points conleslds de l'IiUoire de Fran-
ce , il s'mxitiitta de cette ronimi5>ioii
avec bejU4'onp de zi>le et de succès ;
m.ii* il n'eut pas le loisir de donner an
publie leroiultal de sou travail. Après
Il stippiesbiou de Tordre deî jésuites
dfiDS les étal» aulrichirhs^ unemuitou
lU.* s^vanls fut luitôiisèe pur Tempe-
kcur .i continuer le recritil det ^4i:la
;( ^nrronrm, commence par liullaudus.
IKjtn Ikrtliod leurltitaswicîcen 17^4,
fl il eut pirt à 1.1 pnbtictilion du 5i*.
volume df ictie im|K)rtfinle collerlio».
Des cltagrius qu'il ne uip( itait pAS , rt
«les soupçons que de^pci sonnas jdini-
»tC» desfji IjIpiiIs jrtèKnl sur sespriu*
n\Hi3 leli^teiii, euipui'ifuinèreiil la (ïn
de SA vie. H iiiotiiiil a Bruxelles, le if)
iu.irs i"fi;i,4ge srtilenienl de cin-
qn.inle-ri(it| nns. 1). lierthod Avait
rr-tupurté des prix à Tncadëiuiede Be-
vinçuii; sur des quesiious conccriiAut
lîElL
n»î:ïtoiredçFr.'inrh^^A'>rnfr,rî i!i*-Â(
Jurrtfc'lepi'
^ei»eijlc fi'
vmges , reste» r
senTs dans les u^:
de B».in^:on. Ou en trouve IrilJM'
dans lV!oj;e 1ii:»tunf|iir dr ce u^
rrlipteoit, j«ir M. Oi^^ipio, >oncat*
frèie, imprime dons le 'J*. ^ <te
Mémoires de la ioeie'tè lùtrntirt à
FeSOttl, W-^.
BKRTnOÎ.D SCimARTZ.wir'
NOIH. /''or, ScHWAiiTr.
HKKTHOl,!>K. fVv. Rmt«w«
BEHTH' '
àSMïn,d^v;
mort n l.tépc en i->ji ,
/f'tstiiire tic l'iitititiiUon »'■
Dieu , 17 16, iii-xi". ; 1!
ecclèn^stunif et civif" •' -
Ltt:retnbtmr^ et du c ^,]
Luxenibuurj;, i";}^- o '
il omra^r peq estime , il
» hist. de la France. î
n intéressante cstlr t
u justificjuircs . '
» ves.» — « I.*»'
n eniasso ^
» thodttun
» soiil remplies les vi^ i
III. VAfiCieime Xrm
(sur Art'tn, \tltc da Luxembov^
inpislement attaquée ^ LsTm
i744,in-rt". A, B-T.
BFRTIIOKET-Fr v".i'
ire, naquit à Lie'ge, c»
condition niiserablr. :
traire , ses parents sty j.: ■
l'intention d'en fjiire nu m
mais, quoiqu'il fît fl*- rifijflr^
d.ius cri wt, il 1
si fort pour la p
mirent de la cultiver. Deux
prn connus ^ donr l'un
arriv.iit du Rome , lui doout
leçons. Il PU profita bien
pom êîre eu c'iat de lirçr parti!
r*4l
1
lira
BEU
Il voyagea a Tagc de vîiigt-
ans, et parconi-utriulic; Rome
t , et les chefs-d'œuvre qu'elle
me fixèrent son altcntiou ; et ,
le ses uleuts lui eussent ouvert
iirs maisons où il trouvait de
«ux sujets de dissipation , il sut,
I boulieur très rare, accorder
r et les plaisirs. Sa réputation
lit, et, maigre la nrc'vcDliou des
s contre tout talent ullramon-
dIuî rendit justice, tant à Home
lorcnce,où le grand-duc TappcLi,
ilu plusieurs travaux , et le rc*
BM magnifiquement. De Tlo-
» il alla à Paris, où son talent
•urtout 9\\ chancelier Se'guicr. Il
t plosieui*s tablc;iux,et entre au-
e Prophète EUe eidevé au ciel
I cAur de feu, à la coupole des
S déchaussés; une Atloraùon
9U, aux Cirands-Augusfin.s; un
ndy aux Tuileries, etc^ iM<il{;i-c les
CCS qu'on lui faisait pour le rctc-
Paris^ Bcrtholct-Flcmacl sentit
ir de revoir sa patrie , dont il
bsent depuis neuf ans. U y re-
cmbfin de iG47t et y peignit
TUciJiement en petit, com|>osc
ris grand nombre de figures. I^
If Liège ayant àerttc époque été
•et d'un siège , Cevtholet se reti*
inixelles, où il peignit la Péni-
^Èzèchias pour le roi de Suède.
I la ti-anquillitc fut n'tabtic à
, Berlholet y revint , et, entre
ouvrages , y peignit une Epi-
ffy que l'on regarde comme un
:ui capitiL II retourna ensuite
mce, où il fut reçu h TacadciDic
inture, et nomme professeur.
bis encore, on fil jiour lo retenir
Turts inutiles. 11 retourna dans
vs-fias, où le grand nombre d«
vtriges , et les prix élevés qu'il
irait le mirent en l'tal de faire
à âl.-Rrmi , sur les boidi de !a
Meuse , une mtison qui lui coàta plus
de 5o,ooo florins. Voué au célibat |>ar
goût , il embrassa alors l'état ecclésias-
tique. Quoiqu'il ne sût pas le latin, il
fut reçu chanoine de la cathédrale de
St.-Paul , et obtint, pour être tonsuré ,
une dispense du pape. Tout à coup
cet artiste, dont le caractère avait toit-
jours é!é très gai , et qui se trouvait
dans une situation si heureuse, tomlta
dans une profonde mélancolie ; U
peinture même n'eût plus de charmes
pour lui , et il mourut bientôt à soixan-
te ans, en 10*^5. Cette singulaiitédans
sa conduite a é(c expliquée de deux
manières. On dit que M'"^ de Brin •
villiers, alors réfuj^iée à Liège, exerça
sur Bcrtholet- Flemaël , avec qui elle
s'était liée, l'art funeste des empoi-
sounements, qui lui était si connu.
Comme on n'a de cette afTiire aucune
preuve, l'Iiumeur .sombre de Bertholel-
Fiemaël s'explique mieux pai* le fait
suivant. Un de ses élèves, nommé
Carlier f annonçait tant de talents,
que son maître voulut le d(%oûler
de l'art, et arrêter ses progrès, en
le bornant au métier de broyeur de
couleurs. Oiilicr qui avait fa conscien-
ce de SCS forces , peignit secrètement
un Martjrede S, Denis, qui fut placé
dans l'église de ce nom. La vue de ce
tableau , remarquable, dit -on , par
uuc excellente cttulcur, affligea telle-
ment Bcrtholct, qu'il jeta ses pinceaux
au feu, et ne travailla plus. Ce |)eintre
avait l'cspiit orné, et de l'élévation
dans les idées^ son dessin tient, pour
la correction, de celui des grands
m.iltrcs d'Italie , qu'il «vait cimisis
pour modèles. Son coloris est vigou-
reux , et sa manière de peindre fort
b( Ile. Versé dans la connaissance do
l'arciiitecture , il fit bâtir k Liège , sur
ses dessin^, l'église des Chartreux , et
ci'lle des Dominicains , qui est une
r jlonde do fort bon goût. D "-t.
558 BER
IlEnTIIOLON ( ). n^ k
îjyon , uù il rautirul en 1 79»^ . entra
jeune «bns la cnmniiiiiaut^ d( St.-
Loz-ire , tn! prof«nP!ir 6c pbvn^ue
A MonlfwHier , ti profMsritr d'Ius-
toirr à (.von. Ami de FiantUn, il 6t
dtevfi' à Paris et A Lyon un f^rand
ïioinb*"* do paralonnrrrcs ; di.i^uc
•nn<fe, il rronportail deux ou trtiis
prix aux coucoui-6 Acaflejoiffi)» y S4its
avcir nrmnioins \m^t tien de rc-
WJrtiUiiUir. Soi prinnjuinx onvrrtf;cs
ftotil : I. Moyen île déterminer te
tnutnent où le vin en fermentation
m actfuis toute sa force, *7^i »
in-4"M couronne à Moritp«llipr; H.
Pe Féiectricitè du cûrps humnin en
étui de ionté et de maladie , 1 7^ ï ,
in-H". ; 111. De V électricité des vêgé-
êmit , 1 785 . in-H". ; I V. Preuves de
l'efficaciUid^9 paratonnerres y 1 -85,
iii-4'. ; V, Des a^fantages que ia
physique et les arts peuvent retirer
de\ arrristiits , 17H4. in -8**.; VI.
Mémoires sur les moyens qui ont
fait prospérer les mantt factures de
'£-►(/«, rtr., i-jBj, in-6\; VII. De
téUctriciié des météores^ '7^7' ^
¥oI. Ut'b'.; Vllf. Théorie des incen-
dia, de leur» ctm^es , des moyens
de les prévenir et de les étendre y
i^S*^, in - /j". Bcitliolon fut ;iii.^si ,
pt'odaiil qnrlqurs anncVs , redifnir
d'iiti fuunial tl'Jiistoire natiinllc, com-
mpnrc en i^H^, ei du Journal des
fcii'nces utiles, cQinmeucc vn 17M' * K.
BKHI nOMK. f\ LABihTUOME.
DKUTH'.ïUD iFEnniNANoj, hor-
loger-nu^inniritn Hr; lu tiLirtn*', jXidr
laconitlrnctinn cl rin.spfcijdu ll*'^ huv-
Itij^t!» à loii^;itii'U» , nicnibic de ï'ins-
lilnt , dr I.1 ^uac'lc i*ov;ilc de Londrc-t^
rt d*! U Lv'pun dMiouiirtir, naquit jt*
li|m.ir!i i':i7.àl*bnt'rmoni, d..n^ Ip
«niRtc de Nciifihi^k-I. Son |>cir, f|iii
(ffail arthiircir ci jiislinrr du V.il-dt^
Twvcrs, lavaii U'id)grd (ksiiiic « l'c-
li ril'U ri I-
££j;
À l'4ç,f dr setzc an» , le meCAi
d'une liorïogc, devint pai!ijui
la meGanit|Ue, ets'yUvM rnl'
Soiipèro Civoriu un q ■*'' •' *■
et , aans le denu'iii di
triiez di«posilion$ . jt:
ouvrier liiihiU- qui eit
leiprii ' : '
il coi-
pourrlnuirc t( y
luiss.inces. CVsî
il sVtiii Û\é d<-i>uL<s ,
diii;ind B^-rllioud fille-. ^
logrs m;innes , dont on a Ul
d'us.igr, cl avec ïc*ouc)ïeï t«
fr.inç<iis ont travaiflv m '
f affectionner b '^'''-i .«.î.;
opes m;iriDes H
l'pronvi^eft par T^l M , lii 1
da, qui verifiércul qu'rlla (aitiiÎAl
connaîiic h lo'i.' ! -
quail de degré oi;
après une Iravcrscc il -J-.
On remarqua aussi qui ■•À/%
cnnons ne trouMail pas 1*
de leurs moiiTemcnl^. fi. i
pierre Leroi fiteni ((PIl^ deux rn
des liurlo;;r.s ^4 lon^iludc Vji
airul employé des moyens di
les ma^lulu*^ quMs avaient)
eurent un suites à poti pt^j
nuis une plus |0tij<ue r-
donner la prelerence
BiTtliond , et ce sont
on a riit o>.if;e par ta
felèbrr*. iH tiMi-s .ivjiet lu
ciiptioii ih- leurs qui .,
XAliM lie rie^idemir ijt» %< irtirr»,
des luemoins caclicï*^.^ , pîu' d» d
nv.inl l'tpnuvr des lu
ti.iun. Ik-illiutid lit dru
(te fjondies, en q11.1l
cuiuhus!>4irf' 01 i d. v.iu
ptiealiiius ')
des prifli'i^K. UK L-jujii U-. uwii
UER
^ revint dciii Tun nns
faiû&ire %A curio*il«; aiuAÎ
i>it rien i crt arti>le anglnù. Il
I IJK»r plusirtirs ouvraf^r» dans
t* il A (iotinr \r% vcntal)i|rspnM-
p- 1 7O5 ; a'. «fdrtioM , 1 n86, •»
i'4"'; 'ï' i^ clair ciisenirnts sar
Uion dti nOtifcUes mtu:hines
tém pvur Im détermimttion des
wde$ tn mer y pariamcsurf tJu
, Pjiri», 1773, m - A"*-; JH.
r dfs horloges marines, 1 7 7^,
; IV. Deia mrsumflu temps,
Êpicnl du Traité des korio-
«I, 1787, în-4\; V. /«
«/>tfr ut mesure dtt êemps,
, in -4'.; VI. la Mesure du
t^^fUtfUéc à la navigation ,
*VKipt dci horloges à loiif^i-
Pjris, i78ji,m-4\; Vn.//ii-
lie la mesurât dtt temps par les
^f , P;»ri» , ( 8oi, 1 vol ir-4". ;
t^rt de rondairt et de refiler
ndulrs et les montres ; 1 7(10 »
tlif^urr» ; bi'ocliiiK cstinH^ ,
nt reiroprhnre ; !X. qnrl-
ns v|)U!icnlFs. Bcrthonii nié-
K vie rcf;l^c rt unifui-me ; il
rT« fii9i|M'ju (liTiiier tooinont
e 4r «69 bcnltrt. Il mntiriii le
■a 1807 , <l uw hyilropiM'' de
■0 , m sa Tntiisoii d« Gix)^1jiy ,
ld« MoAimoivnry. «-80a ne-
ILLmMï Htftrnoun, bénii«r
\ MlMMi et fttM rlèvc , ft , com-
fr, VMdé le» hrartrs do Vari. Mes
V9 aurÎMef soni entre les HMins
a les n3rîg«ftun.«l sont pîus
ma que <«4I«b oe F^nhnand
mA» Les rli^U prodmts par \e%
^taAnlide reni|>À^tnre s'y trtxi-
» a exotieoMni rpi'ntl^
rdgnbrif^ àt moo-
IftdiBi Mkiiasi t4ft MÎviiiv R(lr4
fsr (flMéqwvt 1^5 l'emploi
wi ^ conrplv}MAienl lès
ËElt 5Si>
oiIruUetbvairDtpiioiitrpriwonvcnri^nï
d'être f]i(«l<{tf6fui9 incertaines. R — t..
BKRTI ( AT.tXAlTORE - POMPEB ) ,
Herc rf'giilior de I.1 congr<fgalion dite
de la Mère de Diett , iinquit à Luc-
anes, le 'i3 deVemlirc i68*). Ce fut
poHr racconiplissometit d'un vœu, fait
sans flouft! pnr sr5 parntls , qu'il cnit-a
À M-izf mu, à Naples, dan^ cette rmt-
grtfgatioii. Il y fit proffs>ion dnix .itis
Aprtft.De retour h Liicqn«, il y étudia
i>end.int sept anç la philosophie de
rccolc et la ihdologîe. Qimnd il cul
été ordonne* prêtre, il fit succï'drr è
CCS études celles de l'hisioiiir safreV et
profAne , drtbeltes-lettrv», ti paiticu-
ii^rement deb yvsésie. Il s'adomia *fl^si
pendant plusinirs années kVAof\acr.cc
ne U chaire, et se fitnne prandc répa-
ration d'oniîenr dans les prirtrrpolcs
villes d'Italie. Il fut envoyé, en 171 7^
à W.wles, pour rnseij^iier h fhetoiiqiie
a«\]eirtiesnortfy5, foiirtîfm qn'ilrem-'
ptit avec honncin- pen(^;irll troi^ «n^.
hc manpiis drl Vasto le rhoiM*ï en-
suite pour .^oh bibliolliwatre. Le p^re
Berti a«j;meni.i b bibliothèque de ce
mtuce d*uA ^atrd iiombrf de bons'
liTTCïi. Il ptit te hié»ne?n»n de celle de
son couvent. H iiitrodmftii djins ctite
maiion le goAl èfs I^nre». V biïtittu
une cototiie Ai«adf«nYi' .pu.
blKjucment dunsUcnll , ^on-
grepation^h rbAoriqiii:, Lî philoso-
phie mod«ine{ rVsi-à-dire <:rf/iïôw«-'
ne ) rt la rht^jfdf^it! monV. Aprît
aT0ir i*Ie pend^mt six an* r'C'riir de
ce l'oH^r^ttrusiufrinilirr desrKtviceî
à Tuc^jnes, il alla sVtuMir k Koinr, fvl
r73ç) , cl y resta jusqu'il M «tort. Il f
fut nocune sucoessiremeiit vicÉ-rrc-
tmr, a«M4t;iiil*^u<^ral. M f nfîn^ ànni
un ebii(>itr« - f^éneral tCnu en 1 7^8 /
hinnhtn de »on ordre ; il M as:tOci<?
a plusitvrv «MddoriM , ei Tun de#
ni«Mbn« N tthiidlMhidiJCK de l'Arr^^
560 i; r. H
c^ioscillcr de U c«u^n>|^rir>n '!<■ Tludcs ,
il tnl l'csMirîc^U'.ic.idriifirfi n'ont ne»
a rrainrirr. Il mourut h Homo, dune
alUquc d'afioplc\ic, \c •}onmrsj^'j'i.
M^izxiirlifllidoniii* nnf liste dr riu^l-
^<i3tre dt* w* oiivTiï^s impriinoi», rt
de vîii);Min incHils. >oii;^ réduirons la
prfmifrc a'ix niivi npics snivanls ; I. la
CaduUi de' tUiwnmn dcUa romnna
Tfipubhiica />/■! in fun nonedclh srrc-
nissima rcpuhbltca rii Lucfa , Luo-
cjHCS, 1717 ; 11. Carizortf fur le
viiîotii' contfo il Ttuxo dct l'rtndpf
Eugênio^ Liicqiics. s-ins dnic, iu-.V • ;
m. iinr tcttic au ^av.-)nl IVIin.iton . mu
1.1 dcconverlc des rrlifiucs de S. Pan-
Tiitron, martyr, litms U viHc de l.ur-
fjiirA, en 1714» irnpninpo d.ms le
Irtrn. XXVll du jouiuiil de' Letteraii
tVJt€ilia; \\\ des Vie* de plusieurs
acddcniiciens de l'Arradie, impriin<Je5
d-in»lci( rrcnciUde5uuvrâ(;e$cn pi-nse
de ccïlc aradeuii»*, rntic juUts celles
de Gni^tcppe V<iltet[;i . n<ipnlitAÎn , de
1). r^rh» C.irj|î!i, et He U. Fnnresco
M.tii'i Gir^Oj . de I). Antonio G<llio,
d« l^rarfcAco MiisCfitoj.i, de lîonirni-
co Dartuii, de l.orenzo Adrînm.dii
cirdjnjil FiMuekcn BiioneiM, cl de
Iltrnardino Mwsliiiii : elle*, y ^onl
sons 5uli imm ac^denùquc d«* IMraùo
J*orimano\ V. plusieurs iradnclious
en itnlu-n d'uiivr^^rs fr.-inçais ^ d'un
M. de rJunKTL'tK, pour cpii il iiv.iit,
;■ cr qn'il paratt, une grande prndilcc-
Ijrui.Or atitenr, que ceux mêmes qui
\c roinineiit d.tn^ nu ;uliclr tics 111-
•i'P p|ti sur ic P. ÎViti , semblent tC.y-
t«Mi j>4«* reconnu , <■^t le reU-bir Ni-
6Vl*> ^tltml If P. ^1 r^irtA . «lutiiir d*oiic
ilt\{nire liUtrairc d'Italie^ lui re-
pi'ijcbe f louie VI ' , d'avoir lepandii
«n ïtalie, par cps Iraduclions, U doc-
trine jansduisle , el le» ddu;*pr<>n^cs
cri'enis. Nnvile nvflit fiil pandlrr son
txjùlté De Vctiucutiim d'un princt^
fou^le uoin de i/. de ChanUrcne f et
t '' :]r italien 1
I c- il UiMK I
lui , qu'il a id\\ p,\x< tnh
gue. (>4 ouvrapr* tr.. : ; t*
Essais de morale, \r4ii%e^ i^-Wi
4 vol, iii-ra ; lei Lrxtrr-^ \ -■
17153 »'ji Tol. i»-i*a; Tr*.
pr/ônr^Vriiî f -"'■ '
r Huilé dr f
s^y f-lrmc du u'v-
i7i'», in- m; i <
lïnuH-, r75ji VI. Il i-
fr.'njrjf!i {Jbrè^c d,
France du P. Daniel
u vol. 10-4"-, dont j1 '
h-injts une Ctintinuatiort . dcptiu lÔM
jiiMjuVu 17» !> , formani un 5'. M
iM-4''. ; et Ir livre intùuie: /a SàaCf
drs AMailles, \ent5^^ 175*1. l'iJ.
in- 1 'j. VI I. L'eat de lui i}u n( m ^u
f>r.^nde partie un livir rstime dn tu*
blin^r.-iphc^. intitule: CatHlo^f^M*
Uhreria Capfwni , r|r. , t"
ztoni in divrrsi luo*ihi . p.>
in-4". Monsignor Gl- •
re livre, ri qui n'y *»((■
Mon , n\i mêino f»aft il
le Ptir lieili. U- l'ait, • ^ j
Pi'ie Zacran», foto ciuuo , m
d'>iHtaul plu* fsstndrl h rrlrirr. V
<>fi poésies itoiil imprinree» djilu f^
6irni-> reciiicils, surtout liih» orni
l'acAdriniu jrcadicnnr. IX. i^nm
otivr;iCC* reslts iiiHiT 1 . .
tout diMiuf;uiT se* '
scrittori Ln' '
ivs riiaiioiis
ont f;iitr«. iKcU '
l'irr livres n fin.j
s'rlail rrpjpé , d.i(i*i It* j<Mini4t
Letlcrali d itaUaAum, XXVlf . t
publier inressAinnicnt. M
rtf les voyant point juirditrt! ,
fil dfmiindcran P, Bcrii , p»r
cnmninn , lo raison» dr rv deUi
fui repoudu *\\\t des difikid
1i F. R
lil eprotiv<ic$, Foljligr.iifiit
fitoa ouvrd"p, et i |pdi<t|>o-
|n jiiirmtrniT. |,r» iioms v
ngcs |mr fjinillcjt ; Irs fa-
pliii fliinriinri av.iicnt tlt
t |i.ir «Ir lîoui'HIrs iljtis Jo^
r rrtlr ^iriitr rcpnlili(|ur ^ et
I I iir vijiil.nrnt p.t^
i4ti'il.seii<i50)i(iMi pu ini Jt'iirs
licun fliciix tU'.* innliTins,
Is, cl tl*aiilr(S ^<'n> lie rrllt*
liuus 4 puni )>un clr iir pas
^ pflit ti-.iit d'iniprilinrnrc
qiift,niiTi>mriit rapp<iilep.if
Ri toj-mrmr^ ri âuqurl rst
|irc«4Jon «ritn ouvrtgc Hoiiï
doiilot'iUK-'hilc sii'ii. G — k.
I {Ji:A?r-I,AfnE>T \ s;iv.inl
i de Tordre des au^^iislin» .
^8 tnnî tCnyi, au village i)r
k en TosciiH', *'l fui appelé,
|>érieurs, à Himie, où il dc-
lot de v>n gcne'i .1! rt g.^rdc de
|M| An(;eli']iin. I.r ^rnnd-
Plfee t'.iyjiji livc .1 Pi^ie p.)r
^D ewitsulcrjlile (i une eluire
ie dan* l'nniversiu* , avec te
^logien impèrKiit il Irniii-
fs djus eclU- ville, le 'lii lu»
\ trouve s;i Viedant le 1 i*.
^ h'crù'iùiis d'Italie ^ par
lit. Soit priueiprtloiivivige est
» dp tlieoli>|;it.' , iinpiimè <i
hit« i-5ç)ju.v^iiVii iji J. en
K, Mit» le titre de: I/e thfo-
Vciftlinis , n-imprune i]in'l-
b» api'è» à Vrni5r , rii (i vcl.
f »uil, â p«il de eliote près ,
kcft dr uin confrère [>e!l^ltl
LUCLU ). Satenn, crcqiic de
^ublu^ en i 7^^, contre cej
h>gienii, d';<ix o<»vr.iî'Ciitïti-
irfiV'iVw* in scriptii PP. Heî-
rtt. Ce prélat y di^ail que , (>i
Intsib >otit urilicdL'tes, Le
KEU <r<
j;in.stfnUme nVst plus (jinin v.iiu f^n-
lôme; et \\ ruvuya ses deui et'riu i
Bcndîl XIV , AVer iitie leitrc très prw-
sanle, pour rtnigager h coudiimuei U
doririnr des deux rclîpMix.Ce [xintife
notiiiDA des théologiens pour exami-
ner la deiionei;ttion , qtii fut rcjctcc
d'une voix tintniiiie. Une HUlrc deiioii-
ti.ili«jn , fyitc par le mtîine prdai à Tas-
seiublce du clerpe' de 1 747 1 "'«"* p****
plus de succès. Elaut devenu, Vanuée
•iuiv.inle , arrhevèffue de Vienne m
Djiiplnnë, Snlron ;idreK!iA une troi-
sième dcnonrhiion À TuniversiK? dp
Vienne rn Aulrirhe.qni ne lui (ntpas
plus r^Torablc que le pipe et le elerp?
de France. Ce fut .ilors. que U* P. Berli
uppuM m\\ attaqUi'H de SjIcoo , par
ordre de Benoît \IV, une atïolo-
gie, imprimée en t'j\(} an Vatican,
sous ee lilre: ^ug;iiiliiuafvim fjst^
ma fie gratin j de initjuà Baianismi
etJan\rnismi erroris insimuladone
vindicatif m, •)( vol. ïu-lV'. M. |*ang;iicl,
iirth'viîque de Sens, vint au seeonr?.
de son collegne, par une censure qu'il
lança , en 1 7'îo , conïrc les ouvrrtgc»
des deux iheolnpcnH italiens. Il IVn-
▼oya à iicnoU XIV , acconip.igiiec de
deux lellre» consécutive*», qui restè-
rent sans réponse , quoique le prd.it
françii« l'eût men.tce , dans la der-
nière, de porter tcmoignape au liilni-
nal de J.-C.» contre ceu\ qui le dé-
tourneraient de Ciuidainuer un poison
aussi manifcMe. Berli tenniua toute
eelle contitiversc p.ir une see<iiide
apologie f où il exposait l'.iirurd de >a
dortriiir avec La iradilion^ et f.iis.iii mt
relevé de«i i:oiiïradiction.s de M. I.iu»
picl, (Lm.s ses écrits et dan» sa coo-
diiiir. Ce SAvant ixli^ienx a compose
plusicnrsaulre.H ouvrages, dont le prin-
eip.il r»l une lf\itoire eccleiiastu^ne^
en 7 vol. iu'j",. qui nVul point de suc-
cès en Franre, à cause de sa sèclieiieft»^
et de »€s opinions uUraniontatjic». W
en nii votiunr , à Tus igp de» ctn^lUots.
O fut Aatïn In a'^.rdiiioii ào. cet abregK^
»n 17/18, qu'UretrarU<pi€l(^ut.s-oBe*
éen 0|>iaions qu'il avait niaiitfestccs
dans L premicrc, «I qu'il rcurlil i)«>m-
inn^e »i!i éoiiv.iiiis de Port-hbyal.
On a rcunîiUiisnn volume in-fAL,in)'
|)riiiié à Venise, ses .-Hilies ecril&, qui
con.ii^tcnl en drs dî^^^tatioas, des
^«le^rs, c1r> panégyriques , dt% dis-
conra KAdcmiques, et de mAuvaises
pjcsiV* ûalieones. T— 4).
FKHTII^Ïl, rii^,Bn.LAvr.
liKiVn HR ( Jon-fB - ÉTiEïfWE ) ,
tïé à Aix eu Provence, cti 1 7 10 . tru"
ti-a jcitne d<ins la congr(>^.-Hioti de l'O-
f.iloirf. 11 .te consacra à Tétude de la
pti3o50p1»e, (pril {H-ofr&sa avec difï-
tirittion dans plusieurs coll<^eii ; la
physique surtout (L\a son atiei>lion. Il
s'y livra avec une ardeur infaii^aUe
jn.sqnâ sa mort, arrivée i Parts, k
1 5 novembre 1 nH'^. U e<<iit corres-
pondant do l'aciacinie des sciences de
Paris, tncuibre de U sooclc' royale de
IjondreK, et de itlnvi«ur» acadciaîrN
de province. D'AieinlK'rl disait (jiic le
P. lierticr étail fati^itiquc frfiiir les
Mrif'ncrs, Il avait en eftct hu zi^Ic Urs
ard/-nt pitnr exciirr d^iUh Us auirc» le
j;«*)ft doroïdde, cl puur leur eu kmr-
liir tous hs moyens qtti rLiirnt à sa
dt>|>q3tliou. Il pavijil pour le savant
de Paru le plus cJaUj^rant et le plus
leiiipli de minpIaÎMuce. Au^si les
eirangcrfi lui c'taicnl-il'» souvent adirs-
*cV, pour le* pr.Mmre chci les ^tni de
lettres les plus celèl)res , avec kiiqneU
ii e'tait lié. Gt'nt*renx, libéral, cnm-
(>alissanty quoique la tiitlilrdr rix'^n-
l>d de Toulouse ci'u f.èii «ne brèche
coUMidcr^blv j ».i inuftiquc ft'MMfi'.'t il
*mployiit Ir i>*'i.if(iM lui re>(aitd son-
bi>;i^r hs i\. Lm-* Je U d^*-
tfUclMMi 'I , -<, il cuiLTut cbeslte
P. IkTlkicf ^ ftOft aii:i, lui pix/d»^iit
Btt
toiAes 1a «^OMolaSMS , et Inî dM
tout ce qui poiirnit aduMcir fan a{*
fliciion ; te jesiiile el ronMarirs %tm*
l>ra%5èrenl Ioa Ur»e$ êmx. Tews. £•
n;tîvfte (tu fît qifclqiMlbîs CMISM*
tre dc4 tndÎMrélioMi ^ tbligiMiM
ses amis et sea eonfînfl d'iittm
cirron^pecls nvi^ lui. 11 «mut v^
a&Mrz Uniiliércinoni arec J.-J. Ktmt
seau, à Montmorrud. Apr» h &••
bitoalion «l la cof»damxMlioii ^'Emut^
A crut devoir lui faire ntn drr*
uière visite , dans UipidW il Ui él
que ses conrrèrefl lui «v«ieBt nifé
sente qu'il ne lut cori%eEMnl pliHdrk
voir si fre<|ueinnient. Le P. Bn^*
s'était adacbé à la |ThiloM»pfcie dé
Discatles, .iprès qttr cv4lr pUo*^
Ph\K «triit paguter de mode. LmÙ XY
np|>elail le^rcf Méx UmfifUkmuhs
pins e^tnné$ de !>es ouTraçe» MM: L
une Disieriution , où il çjmnwid il
l'aKr passe dans le um^ : eei éeht a eké
r^uté, et Bcrtter a répondu â k t^fe-
Uition par um* Mire qoe l'on InMTV
dansIc/oufTu^f/ej^dvafUjKSe i^f*^
IL des Lettres stsr iVTtfwlmUr,- UL
la Pf^si^tte dffs «<3ffii«4to , i^tio,
iii - l 'J f où il ^mtiienl ^M U$ c
nètes ne sont pcml Jr^ |4joè(f«.
mais des corp» prudmi» p.ir le cb«
des Inurbilious, et qm dufiaraci^<«t
qurlquofiiis tout à coup; IV. Phff
cifws de physique, dont le i", wL
parut en 1765. Il y rap|ii>rlc« iW»
imptriialit^, le* preuves dtt me^V>'
uianisme et les nh]errionv quVm pvl
Ibnr conti-e le »yttMne pliy^iqM do
ciel , où Ton trouve c\postS , afre
une lidêlile' tou|<Jurs loiublc |urfli
les saTanla, les sv^té^Je3l dr Tatlmc-
tion et du vide, de rtinpuUit>n «t 4t
pl-TU. Il ne prend aucun ]wrt(i ««
objet CM itniqitetiK'nl tlf mr+fM* «eai
l**s yeux du p»d»lic toti; ■ <ir»
ivssaire pour bien eni -i> H
J'duirc sj-sicme. V» Phyiiipt ées csfft
]5î», io-iu. llc(9bbt ({ur
torp^ .iMi«i;iI C$1 le prluci-
jui Qirt b mucltîiiem mou-
\\on 1rs rspnU animaux.
^ pirîn d'ctpGricDcc5 H
}M delic^teK, duLt plu-
Irtirnnetit k laulcur, mu-
piar UsquelUf» il fiit voir
UVrtDrnt jiervtaltiaiic des
ruïtc point d^iiK r.iuinul
lu**!! uccomuii'ucL* qiuipiès
t ouvrage, rempli dcTtiUia-
Icurifux t a pu jeter ttitjoiir
mie animJo. V I. Histoire
rs teniffi du monde .d'oc-
la phjsitjite W Vlùiloire
i7'J7vti i784,i»-r^;c'c:ii
llitîon. ijcX uiirragc, daus
<rclciidi|ur, puiir hien sai-
le (a Genèse^ il faut U lire à
\ res«cut 110 peu de !« vieil-
ittciir; repeud'int , nu jii^e-
A^unJlUiteg.'Jentftitrciû-
espni et de ics connais-
)ER(N.1, intcndaut àc
<9riU«r d*cUt , sir;natc à U
peujilf , au mtyis de juillet
jccusi% par les premiers
t b rtvulntiou. d*avoir la
u ciiap de Sl.-Deiiis , où la
pbliit dr& truu|>c£ , de faiie
|cs urtoiicbcsAiix soldats,
pier des mai onivres pour
(rir 1rs p-aiiu. Poursuivi par
il ftil ATrhé .i Ciwpirgne
M- de la Ita^tillt'. et rcutiliiit
aSjudlet, juur nièinr du
\c Foulon , 6011 iH'AU-priT.
fc, « [irrcipitanl rn fi'ulc
icureuiDeilirr, liM|re>eii-
Icdf uni l>eaii-pèrfl , qu'ils
le Jor«r 4 bjîser , l*arr.i-
ft lDain^ dr ses (;ardis , le
àe nluMeiirs coups de
et lu mircut eu piices.
l^tc, placer ^u lioul
un?pi<iue, fureut protDciics ensuite
dau'i lf > l'iirs. B — F.
lîHilTIN f 5.Î. uc à Coufrtantcen
Scisse. d*uiie iiunille m>hiG . vers U
Cn du 6'. siècle, sccuuMeni  la vie
inonaAliqiie daas uo couvant de U
rf^lr de 5l.-C(>tumban à Lu\t'uil en
l>*iaiii-he*Comtc ou dans le cuoitu de
Boun;oj;ne. Vers Tau 63^ , \\ fut
choihi pour aider dans la eouvcrMoa
des iMupIcsde rAitrù^, iï. Oiuer.io»
E are ni , èvetjui; de Teioujuue. Il
.itû,4vcc deux de &es ri'mji.i^iinn» ,
un uiooa&tère à une lieue de .Sithtu
(aujourd*hiu Sl.-Omor); le ncmlire
dis uligiiux sVucrut, el ils se lians-
porlèieiit à Sitln'i même, qui u elail
ali>r& qu'une île iViriiur par Us raiix
d*un uiarai.s Sur le re.'u» île 5. !'« rtiii,
qui se croyait tiop jcLUie ptjnr vtic à
U t^lc du moiia.t(èr-e, S. Momiuiilin
en lut le premier abbe , et , quand il
devijtt crèque, S< Beitiit lui Aitccrda.
De riches donations fut eut «'Jl'ei tes .lUX
s^Miits sulitaire.-i; mais S. lieitin n'eu
continua pasmoiu&àa^sujeltr Icsmoi*
nés à utif dj.y ipline très ri'^tHireusr.
Adj'uoliJ . uu des srtpicurs du pay»,
avjit duhne SitJiiu à S. Oiner : <elut-ci
céda File au ruOLâMèje de 5. Berlin,
Paraii leh dunalious qu'il reçuteuoire,
oncoiiiplcla laucuse abhajc . rounue
si long- temps sous 1« nom de /Vrg-
Sl.'f^^innoffs. Eu 700, S. Bertiu
b€ tiuuvanl acublc par l'if;e, cboisit
pour »uc<;r>seur Beidieri , uu descs dis-
ciples, cl alla se eoufiner dans un périt
i'rmit-i(;e.Onpreicnd(pritvfVutiusqn*i
cent d^nao ans, et quM njourut le
<^ septembre 7o(). ï^'s iL'li(|ues de S.
Bcrtin turent Irausportcrsa SU-Omer,
et ou les vil long ti:mps dans la rhâ::5«
de l'église qi.i potU: sou nom. I.i-i
caliiolittucs u'icbii ni U niemoirr tic
ce «niht le 5 sepirudire. D — r
£LKT1N (IVicoLAs), p«ioli(w i>«t
à Pa^is eu it)(i7 , fut nu de ct^ ii
5riî BER
lUlrj rs(iu].'iblcs,qtii. a'Os dc rcoulrnl
\>À\ le» borner tic T.iri , lïc routrihucnC
t>^^ i!ii uiotiLs h s;i HiftVidrncc, ri dont
les ouvra(*(*s ne rlcp-irmï .Trininp rnl-
krtroii. Son (wic ctiil H'nlptcur . ri
ini donna Im premirres lrçon« Hii dr«-
*Mi, B*'i'tiri ^tndw rdHiiic vio» d uu-
Ires mitîtiT.s, dour les plii^ dislirif;nps
fut 1 itt Jmtvcuct cl B'Mi- ItrtniUmçtne. Il
nblinl le pri\ il dix-huit ans, fut pro-
ie;;»* par i.oiivois, et onvovc À Romo
en rpi iltld de pensiunn.iuodii rui. Viw
|i.i\'(iun qm ,1 souvent arrèicphis d'un
arirstr dan> sa r,iriiori', t'aiiiour, sc-
dniMimi inM.ini I>rrfin^ rt ri)td.in^l;i
suite stir >on sovl une infltiriM^r re-
niaripubjr. Sa (ij^iire r I l'a^ieinenl de
5rs minière» pini eut àinip pnnrf5*t*
n>nwM»*, d'ml les parents fireni erain-
dcf .1 lîirlin Irj cfTiIs de Icnr vrti-
geance. Il ne put éviter que par la
fnitc la mort dont î*s Je mrnaçiieiif.
En |Ki$snt)t à Lyon , il y Ht f|ncIqii?S
hibleam |wiir pinsicnrs ainalcurfi, el
reyin! ensuite a Vàv'iS. Il eï.iil .l;c Je
nrntr-vin ans. lorsque, en i";n^, i\
fuC reni k racadritiir, sur un Isblcaii
n«'pir^i'nT:inl Hercule qui dèlti're
PromAUi^t*. Profisscor en i-iG,rt
en5iiit« adjoint à lecteur, il fnl iKininiê,
iKtr le due d'Anlin, directeur de lara-
dt^inic de Rome; m.tisie iwuvcnir de
<un intrigue . cl l>;5 niotifs tonjt>iirs
Mtb<i<.tAnH de se» ir^iinlM, lui 6rcut
n*lusfr celle nl.iec honor.ibic et rc-
cbrrrl»«'. Berlin tr.irailt.iit avcr farili-
K^.et rilbeaiu^oupdL'lable.iut pour tes
egli^ct de Pari*, Ir cli.lteftu de Tna-
lion, la men.iprtie» oie. Kes ctiAn-
|^r«, et piiftirwliîrfincut ksrlerteurs
de Mayence et de lï^vicre, cslimhcnl
nnssi les prttdnciion? de son piiiiTan.
Ce dernier voulut r.illirer à Munich,
OÛ il iTrus.i dcsp rendre. Il mourut re'-
bb:rlatre dnns m ville nntalr, en i '75'>,
.< l'j'^e de .^oixanle neuf ans. Berliu
a un goût de drtMTi t'crtne et CÀ)rree< ,-
BRR
qni lim! de ceJui d»-» r-'rr.ïrî»*^; in
eom[tOMrif)DS m^ui t»».
dtK'i; IVxpie.-vsion , 'ai
si prtTiriisc rt si ditiirdr, c«t yatHt
dans sr5 lîj;urrs à uii degri? litas*-
lisr,ii.«.inl. On trouve peu de ses U>
bliMux dans le» collecti'^'"- •."Î<I»'itw,
L'u des meilleurs o&i > A
pour IVyisr de St.-Gem :â.
cl qui rtpn'^enle 5. 1 ;(*"-
xant l'cft/tuque de fa retir iiv Cou»
itdce. BtIim etail d'un c-iraeli-ir if'
serv*^, 1res relipi^ux , n ' T*
blesse de ne «mirir iju . \n
avis dr la rritique. U— c«
ni'.RTlNiKxau&RK-Jostvt)»
incdrciii, ne à TrtmiUay, re UiM*-
gne, le -ïi septembre i^n, se fit
une prmde nrputiitiou , par sts in-
vju\ en anutoinic c( en pK^^lope.
Oi'pirtiiu il Tâge do trois ans, ît ,vp*
}>n( le l.itin presque sans ma^, rt
lit envoyé à Bennes |;toiir cootnnicr
îTrs éludes. Après le* av i ' (-« ,
il .iHa à P;iris étudier Ij . c«
fit rcniarqurr de &es m.ûir(.-À joj su
pro;;rc» d.uis eelte semence, pnuM'fit
rerrvrtir ninkdu ;i Bcîins, en 175-,
cl dorieur re;j;eni de la fjcuUe d« nieJe-
Hue de P.iris , en 1 7^ 1 . Il Hoerpti .
vrrsbfin decrlleannec, U pbcrdeor
drrin du prince de Muldas'ir, qull rrBK
plii auprès de ce prince peudAHidni
ans, ei revint en Fiaïu-c, en 1744'
Coudorcct rapptute qu'un arait ferar
B(.rttn d'assister, en Mold.iinc« att tup
plîee de son prédécesseur. Lc<« matins
o'iude lieriiu contrcdi.«eiit celle [or*
Iind-irile. I/aoadeinie des siiriK/s
qui , pendant son al
nomme son corr*"-
en 1744 son nss^
passer pir le f;r.nl'
ptïPS quM iivail •
vova;;e , relies qui pê%
travaux anatoiiiiqur:t,.i
s»n(é; le carariiiT lin
IVai
hn,h
$d3
WtijTc, en avaii clS- ^n-
I 1^ Ï7,il fiit^ittjqucil'uiie
\r\\r qui iiiloirnfiipit sn
lI.imt tiuis «n». Ellecom-
iW* iièliiv, suivi
I- T.. jfjl'uudv k'cbargic.
pour rcprciiiire m tjuu-
MÎson, Ï.I11.S aut'uti autre
te 5.1 milarljc, que Li nii'-
» r^ililrsvr. LorMCic v*« le-
fiii'Mtl |i!u* que de qtiel-
i - !:\ lui con-
I \ ■ ftï iuy>. M
« m* fui qu'en 1 7^0 qu'il
janfr 6on «j>ril rc^»i it tri
lï luiiles ses forces; il %o
(mv^iux, et les continu.!
rmtc (iinl s'c^^îi ilioi&ie à
H tir ni-nncs. Il s'y livrait
jcirîftn «le %c$ ruCint^. &»
' i* t*C4, M»(( deVintr-
' i(.-qui»ljcon(ijn*
; cL lie luu.s les pùiut5 de U
e'r^iit consjiltc f^nrle<i ma-
ct cx'raurdiuiiîrcs. An mi-
occnpatiniu, il fut, le ai
it,i attaque d'une ttu\ii>u
• , rt inouru! le quatrième
maladie. Il a fuuriii heju-
inuires, 9ûtt avant, suit do
aièrc maladie, ins<fié&daus
esdetaca/fémUdcsscitfrt-
is împofi^nt* umt les iroi^
de U circul.ition du sang
dufo-tiiit.On .laii^Mdt liiu
i vol, Uf I À ,
\r scnsâiion
I i!<.'d'eU'VCuu:»ulte
l'rst la [iremicre
Traite f^énêral d' anato-
ilœrdiie Itcrlin; l.i seconde
1er Hicilite , et conlru.'ini un
i-.iî\.r.ni\ , fui picsenter â
e&cl A la faculté;
i.w i.M^ le* papici>de r.iu*
iliTiauK de quelques autres
'c Mi D sur le
i74^t i*»-^'» ïl regarde, ainsi que
tVrrein , le larynx cumme un ins-
trument à cordes, par opjWittiua
avec Dodart,quî en fai^.1it un instru-
ment À vent ; mui» il fut dépendre les
sons ai|;tii» du resserrement des liga-
ntenli de U };1utte, et les (;i'ares de
suu rcl jciiemetil . ce qui e^it ruppose
de ce fpic cj'ovail Ferrein. Ce dernier ,
ou son c!èvo MonUgnal, repundit; ce
qui ins|.i(\j à Berlin Je nouvrlles Let-
tte:iSurlenoutfeiiu\tsU'inciU-iawÂx
et sur les arièras h tttphmuaes ,
i^id, où noire imtcur, suus le voile
de ranuuyine . di-lv ^dil son upintun, tt '
revendiqua a\ec lurce ses droits. III.
Consultation sur la légitimité des
tuiUsaticet tardives , i!ï-8 ". , I ~Ôi el .
17(^1». Elle cii fondée sur lu »cul
mtiufqtie, s'il y a des niissaucr*
prcc'jecs . il doit y en avoir auitû
de L'irdtves. IV. Mémoire sur les ■
coméffuenct^i relatives à lapratijue^ ,
déduites de la structure des 05 p/^ .
riétanx \^Journ. de Médcc. , 1 7 56 ), Il
3 lai^ïc' inédits dc« Mémoires sur U
MulJiivie^ que son (ils aine { Beo«
Jo»('p|i] , mLiiecinencliefdcpItiMcurs
liôjiiuux de PariSf et connu par plu-
sieurs ouvrages de liltcraturc mediealc
c! ') ••"■ (■ '—ir, se pr-ipuscde publier-
G» iil son elujje. D. N— u, ,
la-nil.i (ArcTOïKE), |K>èl« ero-
tique iV-ine.iis . ne à l'tle Ituurbon , te-
10 oclvUrc 1 7 ja, mort à Sî.-Doruiu*
pic à II fin de juin 1790. U fut amené
en France d'.s r.i|^e de neuf ans, et
Gt de U es brillante!» études au coUeço
du Plessis; d entra au scivice, rldl—
vint bientôt capitaine de cavalerie, et
ch.'Vjlier de St.'l.ouis. Ausm spiiilucl
que brave et galant , dès l'âge de vin^t ,
ao5 , il manifesta sa vive nassioo pmiv
U po<fi<ie. Un« foule de )oli» vors de
sa coropoMlion circubit diius les sa- .
cictc» , il d eu fut iuiprîmc uu petit
^m BER
rri-tK*»! en 1775. Berlin n'av.iîr alors
t|iip vingl-un an? ; mnh cp ne fut quVn
■ "rt'j que sa réputation fit thé*- p.^r
la piihlioafion de ses quatre livres aV-
le'^ics, intitulés /£« Amours, Ol ou-
vi'agerut \t plus grand succès, l/ima-
f^tnarinn la plus brillante T est •tuimce
par tino poésie pracicusert pleine d'a-
bandon ; les images voluptueuses y
sont vorices avi-r. de'lir.itessc, et elLs
n*ni ^onl que pins ^pHuisAntes, Berlin
fut lie de Tamitie la jdus intime avec
M. te cht'valier de Parny, auteur de
ptxfs'iescroliqucs. qui sont, comme les
?iennes, au nombre des plus aima-
bles productions en ce genre. Tous
deuxetaienl nés à l*île Bourbon ; le m^-
me âge , les roêtnes afTeciions les uiiis-
saienl. L^analogie qui existait entre
lenrs lalenis eiitrelcnait en eux une
emulattun qui ne fnt jamais altffrtfe
par les petites j.ilousies d'auteur. Un«
foule de Icllrts eontenues d.ms les
Œuvres de bcrtin ojnslateni celle
iiitimitc si honorable pour la liite*-
ratiiie. On a dit que Hcrtin s'était
formé à IVf-ole de DoraT. ï/affcc-
Idtioii, le pnjiillolage et le faux co-
loiis qni furnieut la manif-te domi-
nante de ce dernier, ne se trouvent
que bien rarement dans les ouvrages
du eliantre à'EuvJiaris cl des Amours.
On sent, au contraire, que la prédi-
leelton qn'îl avait ponr le chevalier de
Parny lui faisait désirer de marcher
sur SCS traces , et d'imiter ce goût
pur, celte touche naturelle , cet aban-
don, qui avaient fait nommer son ami
le TibuUe français. A la fin de 1 789 ,
Bertin passa à St.-Dominguc pour y
éjiûuser une jeune créole qu'il avait
connue à Paris. Le jour môme, cl .î ris-
que de la cérémonie mipliale, il fut saisi
d'une fièvre violente, dont il monrul
au bout de di\-sepl jours. Ses enivres
ont été recueillies CD 17S5, Paris, Ca-
ïh), 1 vol. rn-i8., cl rétmpr. ^u Tau
BEtt
X( 1801), el eucore rn iPo^. VSa
l'oiiticunenl, outre Irs • i f-j.
les les Amoitrsy un A'i;i i/v
s;opie , eu j^rosc ri en . . |g
genre de cefiû dcCliajH l.v vi i«.iMtH
niont , et plusieurs autres p^ié>Ki
fugitives. Toutes ces jqêcen brillr«t
autant par La gi-aee des prn««cs ci
la richesse des uu r [j
v.iiicie des tours . . ; Iç
charme de reipres-iou. Ou y irofl-
vc p.iiluul les seniiiueuts «Tun hom-
me délicat, giilant, aimable, cl tc-
pcrieur aux ptiites vauitës de po«e.
Dans un epifogue qm se trouve i û
fin de la dernière édition , Bcrtiu Ciit
son adieu aux Muâcs , ci se Ciit con-
naître à se<i lecteurs soiia des trarts ^
le funt aimer et estirner.
Fa ■nilii Rdèl* rarar plus quVn «sba^r
TmI m ^'■iaa »«• c«Ér ,
fèm*'tm9fm.
11 leur anpreud aussi nu*il fut m
de phis d'tm héros et oc plus d'an
homme céKbrC. Parmi ces dernic»,
il cite M. Delille cl h Harpe; ecpc»-
dant, rantetir du Cuurs de lUOra'
turc ne f.iiï mcmiun de lui tUn».
aucim de <es ouvragci , et B«rt»a
Taiirtit uiétité plus que bciiucoun
d'antres qui y tiennent uii? place Im^
noratle; mais cet oubli itVinp^dMra
pis que le chantre hVj; .'fmoun M
tienne un rang dtstin^^uif [urmt Irs «u-
tfiirs depacftiesérotiqnt:^ et fujjitivt»,
genrr- moins facile qu'on ne le prnér,
et qui sera toujours en honneur cW
1.1 n.ition b plu^ spirituelle et la plia-
gal.mle de l'KuruiH'. Cn-^rv.
BKnriN ntBARNEVAL. Foj.
BLTNtPfïjOCBT.
BKRTINAZZI. roj\ Cjiiiu.i.
BERTïNI (AwToiM-FnANvou)»
médecin italien , plus ce'îibre neul-
^tre, quoique fort Lbilc dans sooart,
par les querelles liltér.iircs qu'il cul j
soutenir, que par s.. '' .[«,
naquit k Ca&iel-Fr : U-
Èkvé à Sion ne et à Pise,
ouiro 1rs connais^fincc»
lui procurar de» succia
hcroj(u|uea et l'aslruno-
Ics bcllr*i'>lrttrrft, tes Un-
i>es et Ia poésie , Unt Uline
it reçut, ra 1(378, le
pbîlotophie et en inede-
ft^oUblir à Florence , où
ttiliakcinent avec le oélè-
rt beltini, qui avait e'tésoB
y IcbifuçGnellt, Mit^hj-
Moine- Marie 8»lvini, etc.
nrotcsMiir do médecine
DftJ hôpital de Sainl^Mârio-
tt ià rcpotatiou ^ «piî »ét«a-
^Ute riube, le fil appek>r,
Ttiiin , puur con5ult<:r,
eur Cicogmni,sur U nu-
duchcs^e Ati Savoir. 11
lorcnce, le 10 décembre
cmicT ouvrage qu'il pnMii
la Medicina difesn
dcgU tiomini vol-
opposiciani dé' dotti ,
due disloehi, Lucfjucs,
^,et ibia., 1709. Ùtrns
Bmlialogueft,uii il laiuit
i^ mèdeeinn de U cour de
.-ivait oublie un qiM-
OTu^iia, Ce Mono;*lia
et écrivit nue
l'ouvra^ de Hertini ;
mlit ^ur le iDt'me ton :
I U mpouïe fuient iuipri-
1700. Brrtini eut^ nc«i àe
, unr aiitro qMercflc awc
ufi-odi de Mtssa , mode-
d*iinc malAle, rcligieuM
de St.-Nicola5 de Priio ,
Manfrc^li fut l'aggrc^-
dc Bortini ^ inlitutt^e
non odiula^ jiM}Mniée
170^, iD-4'. , lu» nttirii
«^ il (lapb«|ûa et CMigiMi
bER 9^7
Son ddrer&iiirc , pcul - (^Irp m*"ine le
public. Il rentra en lico , en 1 -7 1 u ,
nvoc Paul Ferrari , mitre mûùvàxi ; maît
ccito Cois pour U défense de q«iel<piet
prfitiques curatîvea qui e'toii-nt alors
on vogue , et d'un raédccio de ses amis
nomme Oiorgi^ queFcrrariav.'iitirailtf
de rkirlalan. Il tenait encore une ré»
pliqne tuulc ptâte ; mais Fi-rrari, plus
•>a^ou moins ami du bruit, ne répoi -
dit pAS. G — É.
BfclïTlM ^Joskwi-Mabib-Xavic»);
fUsdu [n-otedcnr, et luedecin comn>«
lui, uj:jquil d Florence, le 10 mars
i6ç):f . Aprèji aroir commence ses étn-
dcft dans sa viUe natale sous les plus
baMos professeurs, il le^alla icrruiner
Â.PiM , où il fut reçu docteur on i "^ 1 4;
il retourna ensuite à Florence , tt y
rtcrça son art pondant pliijiîcurs an-
uerK , dans ce même hûpttAl de Sainte^
Marie-Nouvellt*où.%oft père cuit pro-
fossiur. A la mort de celui-ci, ti«!!iiiiti
hérita Nurtout d'une riche bibliotl»t*q ne
qu'il [vrit gr.iii<l iioin d'augmenter Je
ttMi^ les buns hvre^ qui pHr/iissaient,
noMsuuIruK'iit en médecine, nMisd^as
tnuti*9 k^ dutiei sciences. Il devînt un
des plus illustres médecin'» du coUéce
de l<lorence,ct fut membre de U M-
vante società colomhana^ L'estime
dont il jouissait est attesta par les dc^
dicâcesde ptusieurt^ ouvrages qui lui
fitreiil offertes, par de» verswmposes
surdescuresqu'il JvaiiofM-rees^et par
une médaille Irappee «» sou hunneur.
11 a laissé un uptucnle, qui fit alors
beaucoup de bruit, sur rus.ip;e du
nieronre d;îit5 bi médecine en gcocra!.
C'csl un dLvours qiul prononcé etv
1744 t dans U suoiéltf botanique de
Florence, et qu'il fit impritoer sous ce
litre : DcU' uso titcrno e intemo dH '
rnfrcurio, diicvrso, etc. , rn-4">, rtâtn-
primeMeuK au% après, dan* un l'eciitil
d'opiiscitlei dti niiVue gfnre, intitat^ :
Um B F. K
etc., Venise, i-4^f >n-8 ■^*<'*^''*î^"*
qu'il Vfdti'naii i)uc le nu :
iw^iificjuc souverain, même prelcra*
blcmcnl âu quinquitiJ. Cet cciil lui
attira une gucitc «le plume des plus
violciiles; il la M)uûi;t bravctntol, et
cat ccU de commun avec son |>cre,
i{u'it ne it^vITrayt) ni du bruit i[uç r<ii-
.4aiCMt.«r$ AdvirâSiiTs, ni de leur nom-
bre. C'c:>l djiis celte (jit.TcIlc qu'il cul
S OUI- défenseur le doctcui' Henveuuii
e Lucqucj ( f'.JoKph BeNvtwLTi).
Bertini fui £rj|>pê, en i'55, d'une
all.ique dVpilepsie, qui se rrnonvela
plusieurs fois^ et dont il muurui au
LouNrunanJc ti ;ivril i-5ti. G — k.
Bi:i\lIP.4GMA,ouBldvaPAUA
( Léonard), cbirurgicu dtâiin{;uc du
i5''.»iècle, néâ Padoue.&cfit n-mai-
qucr pur sa haidirs^c dâut rcxercJcc
de U clniurgie, maigre s^-u ignorance
daoï l'anatuinie, peu cultivée /ilors. et
u'avaul di5Si^]ue que deux cadavres,
iJiu&r- qu'il raie même comme r\ti;iur-
dînairc; du reste, rntelêde r.tNtttilo-
j^e, de la in.igic , d'fiprcA le» pirjti^ci»
de son temps. Son ouvta;;e, f.til âana
le» pliniijH» de l'ctole arabe, a paiu
à Venise, in-fol. , i '|f)o » soU!» le litre
lie Cfiintrpa, seu rcoAUclx aupcr
quartum canonis ^vicenncgy à Ve-
nue , ann. 1 5 1 n , in-ful. , avec Ks ûu-
%ra^es de Gui ue Cliaiili.ic, KoUud cl
Bûgei*. Il «-e retrouve daii^ la cullrclion
de Venise > j546. in-fol. , sous cet
autre litre : De apoiltsmutlbui , de
vuhterUms, du ulceribiis , //f (v^titu-
dinibus nervorum cl osmium» Ou dit
qu'il mourut eu i/|()o. C et A.
BEirnL'S(PaHh»:jjCo.^mo{:Mj)lic
et lûatonot^rapltc tlu rui Toni» Xlll,
iji'ufi-sseurroval de in.illicioJtiqnes, na-
qutlàBevcreu,enFl^nilrp, sur trvs con-
tins de» diocèses de Bi u^cs et d'Ypres,
le 14 novembre 1 'i(>5. Les tj-uublci
de religioo cngagèreQt sespjJ'cnU ii le
CEB
ïrnn^TinTleT h t.orïrfrr*. otV il
miuLilrc pi' ^>iaiD, tr
filvenirÎÉl'a^ ■. ....... I*jn5^
Bertius, Âç« sculcstiiiit de én-^fi
aus, embrasM la vnm-y^ ''- ^*-wi-
gnt-nuiit, f-t [irofc>ïa l'it
a Duukrrqur, â <* * ;ii-
buur^,â GoJ;tel j h-
ïir de sNitsIruirr ; *it
un vo)a;;e en Ail «ifr-
I.ipsc ; le m^nie uhù-.: uiu
HUssi en Bobéme, m S. . 1*5-
lo^ue, eu. Itiiviie et ru Piuku-. U rt^
vint cufuj à LeyUp, mt il ji >it é4
nonimeprofe.tsfur. On * -^m
du soin delà bibtinthi-<t i-r-
Stic de cette ^lUc.qiiM .avt
euordre.ctïUiUtil ■-■i- Tie.»
Kn iGoO.ilfoi iM ,c|.
Itfy;e de» cWs ik \i pi.i< - m- j<- tn rva^
lin $uu beau-pi<re ; mai» ayua phrk '
pjirli des disciples d'Armitiins ctitftT'
ceux de Gomarus , 1*1 fknfi^c
(■'■■" ■ rfj*(
tir
t i.iif*, vi . xn
(1( Il >-, quQÎqi)' *me
iiombivu^iL' tumilie. Au mou de m*fs
1610, il pre-stnta aux rni- .1. Jî.iî-
lande une requête pin
|ieDMon, qui lai U^' •• '
aupHUvautf l.uiu^
du titre de non 1 >".(,<
traiul jvr U laisèrr, I
dit en r(auce,el 1 '
lAllKilJque. Il fil r
join i6'io entre II* i;
de trondi, catdiii.il i^*
de Fain. Le» pn '
beaucoup de rv\\, i
ralliutiqiK'.'» 1/ 1
Peuilelem]!- ii
Itiofcsseur il i
iuucotirt, (I. . :.* <
roi^ lit il fuicuilû jtuw.
tle professeur roval cd
tics. Il mourut le 3 uclobrc
gc de soiiante-qiutrc aus,
t , Lien grave , se trouve ju
idciliucr ju roiLuui&Xlll
vm Gtfographùp vrterii;
tli»t€ que dju5 quelques
B, qui paraissent avoir été
r rjulciir en présent; re-
i , je crois , n'a pas encore
lar aucun des rioinliieux
les qui ont parlé de ce livre,
lisse' \m grjud nombre d*ê-
«uvenl se diviser m deux
*. des écrits thci>liïj;iqurs;
rrj^es de géoftdpliîe. Les
lAus^rent ses mallieurs, et
b; les scï^oiids lui proctt-
rxi»Ience lieun use , cl août
IqueCois lus ou rcuilji tés par
, Si nous vuuloiis .ipprécicr
lieulogique» , nous verrou*
I» en UnsMt ras , mais qu'il
iitnir de les arrtir publicH.
it p» (éci-iv:ijl4l  ce sujet},
! movetis d*^ire utile à M>i-
I aiit autres , el troubler
et U |taine par de vaincs
Mui , pour Mvoir le ptaJMr
Irer son érudition et Tex-
de S.1 dortri ur, » Le plus
I ouvragrs RC<»grJipïiiques
f cl le plus recliercLé, m
]lfHm GeOf;rapfuit vfU-
, in- folio, lOiâ et tCit),
)ependau(, ce rrcueil, dunl
I élc que t'cditeur , et Tédi-
[ent, a plut d^ rcpulalion
uérile. Le premier volume
t uiiiqueniriit de la t;éof;ra-
utémir , en j^rec et eu Ltin ,
é sur rédilion danuée qua-
Auparavant par Montantis
vulgairement, mais à turt »
seulement ;qouto
y d*uii manuscj il de U bi-
DER
;ot>
Lliotbèifue palaiioc, qui lui araient ét^
fourmes par Sytburge ; m^is Bcilius a
taisMï faire dans son édidon un bon
nombre de fautes d'tmpresàiun (jui
n'existent pas dans l'cditiou de Mou-
tanus. Lo ser.ond vulumedu Titeatrmtk
renferme ritinèrairc d'Autoniu , et U
notice des provinces ^ réimprimi^s
sur Tédiliou d*Audré Schott, dont
Bi'rtius a copié jusqu'aux fautes d'im-
pression. £usiiiic vient la table Jf
Peutiuger, telle que l'avait donnéff
Veiscr , et avec les Commentaires
de ce dernier auteur; cofin, un dtoix
de cartes degcognipltie «ncieime, ex-
traites du Parergon d'Oi telius, et av(tf
le texte descriptif de cet excrUcnt
géograpbCf tout cela sans aucune note
ni addiliou deHrrliu^. Les autres (fo-its
géographiques de Brnius sont : l.
Comnurfilariorum rerum Germani*
caruxn tibri très ^ Amsterdam, iGi©,
iii-4«.;et en iH55, in-ia; ll.iVori7/tf
chorographica episcopatuum Cal-
lia , Pâlis, ifViS , in-fol. : ocHe earta
se trouve à la tète du Gallia Chrts-
tiana de CI. Robert. IIL BreviU'
riumoHtis terraritm , Leipzig , iGGi >
in- 1 1 ; et , i la fin de Cluiferii irUro*
ductio in univers am 6*<-ugr,, Amst. ,
ïr)7(j» in î '.; l\. Jmperium dtroU
M. et viciée rcgiones ^ Paiis, in-
fol. Crsl une carir : elle est aussi in54>
rée eu quatre, dans l'atlas de fJondius,
Amstclod., i6Si . iu-ful. V, FarÙB
orbii unii'crsi et ejus pariium tnintliB
geograjtfiicte tx arittqut* geoera-
phis el Jnsluricis confrctie . pef Pe*
(rum ^ertiwm, in-4"-, obloDg; VL
De aggeribtu et pvnUbas fiactemif
aJ mare extrttctis digestum Ftovum^
Paru , i0j9, ouvrage composé à l'oo-
easioii de la digue de la Hocbcllr^fl k
la fin duquel ou trouve une lettre du
cardinal de Ricbrjieu à l'aiif rur ; reirap ,
dans le 'îliesaurtn antu^iut. rvmwi.
Ceux qui désireraient cunoaitrc le»
a4
370 BER
titres dcf ouvi'a^cfi dicologîqucs de
^rtiui, t*n li'ouvrroiit une {*nmlc
partie îk b pDge uo6 dv l'ouVMge
de J. Mpui-mos . intitult.^ .4lhenœ Ba-
ttivct lihri rA/ti, in-4'*' , 1025. On j
beancuiip piodtc de ce livrt pour ccl
aitiulr. ïitTliUi a au>si cle l'cdilcur
des lUusiriimx et clarorum virorum
epi-itoLv seieetittres , etc. , I.cvdc ,
lÔï-j, in-8'. On trouve une préface
de ha U^'ou à reilitioii de la Philuso-
pliic du Boëce, I^cyde, i655,in-'J4»
«t dans qucI({uCÂ ;iiilrcs éditions.
W-B.
BERTOLDUS. BRONALDUS ,
BKRTOUL,ou BERNUli., prêuiî
du diucèse de Constance, d.iiis le 11*.
siècle, a cuntinuél.i Chnmique d'J[ei-
inaDnusCûntranus( /'.ConTRACTus),
depuis r^n io54> épotpie de la niuit
de ccl bislorien , jusrpi'à Ynn t 100.
Celte crtnliiiuation n*a point ct<^ im-
primée tlans U grande Bibliotlwque
lies Pères, Lyon, 1677, •J7 vol. in-lol.
La Ch'onûfueil^Wcrmâuuu^ s*y tj<juvc
poiirlaiitdansle l8^voInmc, mais les
éditeurs se sont contentes de novoy tr,
pour la coniinutiliun, aux deux êili-
lions qii*en a données Chrelirn Ursti-
sius. sous le litre de Bcrtoldi hisioiia
rerutn mo temporc per sittgnlos an-
nui ^estariim , que Ton trouve d.iiis
le rixueii des historiens latins d'Alle-
magne, Fr.'incfort, 1 585, 2 tomes en
i vol- in-fol.; re'impr. en 1670^ et
plus récemment à St.-Blaise, 171)"^»
•À vol. in-4". , édition pins ample et
plus corrcLlequeles prc'cétienles. Bel-
lArtniu dit que Bcrtotdusestunhisto-
Brn pieux et très fidèle ; mais les écri-
vains protestants l'accusent de s'élrc
montré partisan irop décl.ird du Saïni-
Si^gc. On ^ encore de lui tin Traild
ponr moulrer qu'il faut éditer la socié-
té t\ei excommunies; et quelques ou-
vrages en faveur de Grégoire VII,
publics par le jésuite Grelser^ d.nis
sou jpologio (le ce pape, logobtilll,
1O09 f et dans le 6'. volunve d.* »^
Œuvre», Btittkbounr, 1753. îu"l«l.
Hcrtoldus mourut vers L*an 1 ion.
W— s.
BEKTOU(.li:A!*-i t !,
lilleruleurel antiquaire \ ' it^»
mîtIc, naquit, d'iuie f.imiltr ithiilr.a
Mereto, dans le Frioul , ii lititi nure»
d'Udine, le i5 mai-» i67ti. Il iii j^cc
disiinction ses études ii Venise, ib^
les druY collèges de la congn^^^f
des l'^res Somasque». Il pnt TcmP
cl(^^iasiique , fut ordonne prêtre ta
1700, par le paliiA.i(li< " ", ' V .. cl
alla dire sa premièrr it b
chapelle de Lorctlc. Il tut t.i.f. U luciac
année, coadjnleur d'un e.>huniejt dr
rÉr;lise p.itnari-alr d'Aquilêe , dont i(
fut bientôt aprl's titubire. U avait dr^
im goût dc<Mde hour Tctude dr* arti-
quîtc^ : il arrivait dans un pivsqoini
c'iaii rempli ; et |>cr&oniic ne «Va rliil
occu]H' juïqu'alors ; il semlilaU que
rinsuiK>tancc générale lui nlt inéoapt
des olijcts d'êludc et de ricbi-s mott-
suns ; m:iis il uVtait plus temy» dcR*
loédier au\ suites ne ta luilurie ilfi
liabiljuts de ces cam parues , qm cm-
jiloyaieiil lims les ioui*» , c
long-temps , tontes les pin ^
déterraient, nu h bâtir, ou à d'
vils usaf^cs. Pour oL\icr H
à ces destructions , il se r
d*aulres t;en.t lettrés et tiAc%
la j;luire de leur palne , cl il o**
meuça par acli.tcr toutes tiîî<w''
ces piencs que Ton docoii\ i
jour , ou qui étaient di^pct
les champs et dans 1rs e)
Quand il en rut rassemblé nu *y^
grand uoml>re , il les fit murer daH le
portique de sa inai%un
cette cullecliuu tilauA^i
des étrangers et des \<;
En même temps, il c ,
copier, ftTCG uac Activîtu iulaii^^i^,
BER
les monuments qui existaient encore,
laut dans la ville que dans toute celte
vaste province : il entretenait à ce sujet
des eoiTcspondauces avec plusieurs
geus de lettres célèbres ^ surtout avec
moDsignor Footanim, à qui il commu-
niquait libéralement ses découvertes ,
dans rcspérance que ce savant prélat
s'en servirait un jour au profit de la
republique des lettres; mais Fontanini
étant mort en 1736, Bertoli résolut
de Élire ce qu'il aviùt cs])ére de lui : il
y fut encouragé par ses deux illustres
amis.Muratori et Aposlolu Zeno. Il
commença dès-lurs à publier divers
écrits , mémoires et dicLscriations sur
des objets d'antiquités. Ce fut l'unique
emploi qu'il fit de son loisir dans sa
leire natale de Mci-eto, où il s'c'iait
telirr. 11 se partagea entre cette douce
lelraitc cl le séjour d'Aquilcc , Unt
qu'il eut drs devoirs à remplir. En
«yaut été dispensé après quarante ans
de service, il se retira entièrement àla
campagne. 11 fut nomme, en 1747*
àmiiSocietà Colombaria de Floren-
ce ; de l'acadéniie étrusque de Cortoue,
faunce suivante, et ne mourut que
quelques années après. Son principal
ouvrage est intitulé : le Antichità di
jiquiteja profanée sacre, etc. (qu'un
savant dictionnaire historique , etc. ,
appelle, on ne sait en quelle langue ,
Jlntiiptità d'^quiiea, etdontiln'ad-
Bwt que la partie profane) , Venise,
l739,iu-fol. L'auteur avait préparé
pour fimpression un second , et mé-
■le un troisième volumes; mais ils
B*ODt jamais vu le jour. Plusieurs de
ses lettres et dissertations sur des
questions diverses d'antiquilc , rela-
tives , soit à cet ouvrage , soit k des
•l^els isolés , sont inséi-ées dans plu-
■leurs volumes de la précieuse collec-
tion du P. Calogcrà , notamment dans
les tomes XXVI , XXXIII, XLIU,
XL Vil , XLVlll , etc. ; d'autres le
BER 371
sont dans les mémoires d'érudition de
la Società Colombaria de Florence ,
et dans d'autres recueils de cette na-
ture : ils mériteraient d'être réunis ,
et formeraient un ou deux volumes
intéressants. G— e.
BKRÏON. fV-BiLBEs.
BERTON (PiERBE-MoNTAW ), nâ
à Paris en 17*27, mort le i4 mai
1 7B0. Apres avoir appris la musi-
que dès sa plus tendre jeunesse ,
il fit exécuter à douze ans de grands
motets d.ms la ca:hcdr.ilc de Scnlis,
et y toucha l'orgue ; il elianta quelque
temps après à Notre-Dame de Paris,
et débuta à l'Opéra en 1744? niais,
s'étaiit aperçu que sa voix baissait ,
il abandonna le cb.mt, et dirigea à
vingt ans l'orchestre du théâtre de
Bordeaux. T^a place de chef de celui
do rOpéra de Paris étant venue à va-
quer, il y fut nommé au concours, et
obtint successivement les places de
maître delà musique du roi, de surin-
tendant de cette musique, et d'admi-^
nisirateur de l'Opéra : c'est sous son
administration que les réièbres com-
po.sitcurs Gluck etPiccini ont été ap-
pelés à Paris , et que s'est opérée en
France une véritable révolution musi*
cnlp. II composa la musique de l'opéra
à*Érosine , représenté en 1 76,4 , tra-
vailla en société aux opéras représentés
à Paris ou à la cour, et fît la musique
de tous les divertissements de Cy\
thère assiégée , opéra comique de
Gluck , représenté en 1 77$; enfin , on
doit à son activité et à ses talenta
dans la direction de forcbestre de
l'Opéra de Paris , la réputation que
cet orchesti-c s'est acquise en Europe.
P— X.
BERTOUX (GvitLAtTME). né le 1 4
iiov. 1 7vi3 , entra chez les jésuites, et,
à la suppression de cet ordre fameux ,
se retira h Sentis, où il fut pourvu d'un
caaouicat. Il a publié quelques com-
ai..
3-^ BP.«
urUliobs Utiles^ et dont sa modesliô
ra em|i^'clic di' se fjîre conn^îrre pour
l'autan : 1. Hiitoive poétique tirée
des poètes français , Paris, i';07,
in- ri ; 4'- Lsiition , 1786, luème
fonn;!! ; U. Anecdotes (rtuicaiies
dqniis V établissement de la monar-
chie jui<fu' au règne de Louis -V/^,
Pai is » 1 767 , io-H**. : cet ouvra(;c «t
rstiiuc ; lîl. Anecdotes espagnoles
et portugaises ^ Pans, i77Jf '-* vol.
in-8'. l/abbo Bcrtoux est mort À Scn-
Jii. W— «.
iiËRTUAI>K. ror. Bertue.
jiKKTK AM ^CoRWtiLi^-Boif Avxtf-
TURE ), né à Tliouars on Puituu ,
l'an i33i , ic rendu habile dans les
Uu^urs ohcDtAlcs, surtout dans Vbc-
breu ci l'aramecu. Il se trouvait à
Toulouse au temps de la St.-Baribe-
k'Oiy^ et n'evila les fureurs du fana-
tisme , quVn &c sauvant à Caliors ,
et de U à Genèvr, où il dcrim mi-
ui»itc t puis professeur d'hcbreu. Il
passa depiiU à Franckentsl. On T^p-
peia à Lausanne pour une cliaire, (]u*il
reiuplit jusqu'à sa mort, arrivée en
1694. Tuti& .les ouvrages annoncent
une profonde connaissance de la lan-
gue hébraïque. Cchii qui lui fut le plus
d'bonrtcur e&t intitule : De politid
jiuUiicd , Mm civïli quàm eccUsias-
ticây Gcuève, i5Hu,iu-8-. , insère
aussi dans le 8'. tom. de^ Grands
critiques d' Anf^Uterre , avec de sa-
vantes ubservalioQs par Cunstanti»
Lciupercur. Ce trailc, écrit avec beau-
coup de mclhode et de précision, ré*
paud un grand jour sur divers polnu
du gouvernement des Hébreux, jus-
qu'alors très obscurs. Il cit le prc-
niier des proicstauls qui ail entrepris
une traduction française de loutc U
RUde sur l'hebrcu. lîcze , la Faye cl
d'autres savants l'aidèrent dan» ce
travail, rt l'ouvrage pflrui en 1 588 , À
BEff
Genève. En se giudiBt «ur la Tentai
d'OIivétan, J le rcdrrxudàMpkaieai
endroits; mais, d'un «aire CÙÊtt^^
s'alUelia trop k Munster et à TnM-
lius : d'ailleurii le rablvinisoie et In
préjuges de sou parti nuîstivat â a
traduclioQ, L«> autre» ouvrage* dt
BcrtiMin sont: l.un ParaUiUétU
langue hébraïque et de î^ ^^"^
araméenne, Gfucve, 1 j-^^»*'»-»"'!**
Ulin ; 11. des e.vjihcatious air i» «»•
droits les plus difiiciles do Jfomn^a
Testament, sous le Iilrc «ir : JLm»
6r/»<iontr5 FranckfnXaiienstS ( Bfl»
mees ainsi, parce qu'il 1rs conwMk
Franckcntal ), Spire, 1 588. U fil \m
primer U seconde cditiou du Ccm*
rnentaire de Josias Mercier sur Jùhf
Genève, 157,4 , in-fol. Ou lui altrAm
une édition du Tréior de Papêia^
Lyon , 1 575, in-fol. , n l'un croit t|a'3
«ul part à IVdilion de la petiir Pti{f'
glotte, comme sous le nom de Ta-
table, Heidclbcrg, iSaO, a id. in-
folio. T— D.
BERTRAM ( PaitJFi'C-ERKtit ï.
niofr5.scur de droit â U^lle, aii
/rrbst , en 17,16, iit ses rtiida i
Halle et à Jcoa ; fut , eu 1 7 iti, guv>
vcmeur des pages h Weimtr ; it
1 7^3 , secréliùrc intime, tnu» voê-
tiu-c d'etal , chart^e dont u dooiu u
deuiissiun en 17O1 , pour se rtCinr
à il-iile, où il professa Ujutîspnuiœi.
et où il mourut Je 1 5 octobre 1777
C'ctiit un homme fort sivaat ra
droit, surtout en druii frtscUl <tf>
iiisiDÎtc. Tous ses ouvrage» soal n
allemand. Les principaux sœrt ; 1.£t
sai d'une histoire de t'êmdiium,
Golha, 1764. m-4 '• { il fcVn a
que la première partie); H. ffisi
de Ut maison et de la
d'An/ialt ^ conlinucc liar M« i. C
Krause, I**. pnriic , 1780, m^*\
111. //istoire d'Eypap^ de
coDtiouce jusqu'à nos yatut , 1
BER
vol.,liiUr, «761; tV. vnl, 1769;
a Ti'', el dernier vol. ( )usqu*cn 1 (1.^8 ),
177a, 111-4". G — T.
HKBTRAND D'ALAMANON,
Iroubadour du i3*. siècle. Losmaans-
dits DC dooDant aucun renscif^ttemcDl
MT M rie, OD est oblige de les em-
pmMr, arec une jiisle défiance, d«
gotrxiaiwni , qui en parle avec quel-
^aB dflUy. Ce troubadour , no&scs-
MUT du Gef d'AUraanon , aans le
diuccAcd*Ai\ eu Provence, scdîstin-
tna mouK par des vers adressés aux
■inv») qu« par des satires cuulre
rs souTcrûns : dam ses sir-
>, il ne ^rdc aucune ne&nre, et
traite Aaiu niéaa{;effleiits les roi\ , le
pAfM, et Mirtotit Tarclievèque d'Arles.
Il paraît qu\-ipiès avoir ele ronr h tour
arciié et oultraite par ceux qui furent
Totlfet de Kes ^oges on de sa saliiTS ,
U cbiiMne rarradia âux muses; car
il »e pnni lui-uWhiie entoure d'avociits,
et oànoifes, d^ujs^irrs, et regrelle le
tmpf «à «il s'adonn.iit au eliant, à la
}ttB« à U cbevalcrie, à la galanterie. »
Q«l4ll|ues pirGcs qu'il adressa , jeune
à Éliennetlc de Ganlelini ,
de Romanin , Unte de h &•
L«rc, font re^rclt4*r qu'il ait
ni 1^ les chants tendrrs et
va'ffs pour des satires politiques . dont
" ne fiïi revint ui gloire, ni profil, et
ne sout pour nous cpic des monu-
lU de I excessive hardit'ftse dei
d* CCS temps de troubles et de
ci viles. P — X.
BERTR \ND DE GORDON , iro<u
ir du i5*. siècle, que l'on croit
^oir â Tune des plus anoieune»
ém Querci, n*«l connu que
traiOD , diiilogue dans lequel
looce eu grand srigneiir, el in-
îiiiie'f n.ittc tour i tour un jongleur,
'• eçalemeiit ri le ll^te,
«^ — j.i .. cQ est mal ou bien traile.
Vidée de OC ItiiMB , qui coulicni do
BER
5:5
^^i
groMH-res personnalitcs, est la mém» :
qiM celle août M(ilici*e a tiré un n
grand pani dans sa scène entre V>*
dius et Trissoiio, des Fomtn^s sm-
vantes, P — x.
BKRTBANO ( Pieme ), cattlinal ,
natif d'Annonay, professa lua^-Cemps,
iivt^ One grande re'putatioo , W droite
civil et canonique à Avipnon, à Mont-
pellier, à Orléans, à Paris, eleul pour
amis tous les gens de lettres de b rour j
des pi pesd' Avignon, et de cclledcs rois
de Fiance. Avant embrasai Pdlol
elcsiastiquc , il fut successivement cl
noinc et doyen du Pnv-en-Velay, 1
sciller-clerc au pailcmeot de Pans,'
ckanrclier de la reine Jeanne de Bour-
gogne, cvéquc de Nevers, el cnsnih:
d*Antun. il est piinripatrinent connu
par le rùlc qu'il jou3 d.ins U confô-
rence de Vinrenncs en i5i9, prési-
dée par Philippe de Vtlois. L objet
en Piait , stir les pbiulrs des barons
contre l'envabiiseroent dvs |tfsticeft
ecclésiastiques, de relier la compë-
lenre des prélats, de rc|>rimer les eu-
trcprisrs fleleurs olfiriiiux , el de «Ictei -
miner les limites predse.i des deux ja
ridiLtious; question non moins dii&4^
rilc que deliratc , dans un ti mps où les
espi ils n'étaient pas AUtsiëclairr^ qu'ils
le sont aujourdMaii.. Le clei^i* fut vive-
ment aiuqiie par le eéli-hre ri<»rm d«^
Gugni^res , avocat du roi , et du^iid'i
avec chaleur par Pierre Rof-er, èl«
are hev(}que de S^ns , depQÎs pape >
sons le nom de CWment / 7, «t par
Bertrand. Ge dernier, qui en fui le
principal acteur du c<)tO du cierge ,
s'attacha principalement h f^tablir la
compalibilite des deux juridiction»
dau.s la même personne , et k prout'ev
quc la conuais.since descjiiscs civilci
appartient aux cccle'stasliqries de droit
n\v\n et humain , par contutne et par
priviti^c. Le rtJMillal de la couWrence,
qui Uni cixiq t4»uce%j u«t à Piris
3:4 UER
qn'.i \^ncmncs , fui que Ion prrl.iU
nrnmirf'iit uiio roforitiation. l,o roi
leur Honna environ un an pour y
tr.)vaillrr , 01.115 ses dinoivnds avrc
l'Angleterre ne lui pcrniirrnt p.15
d'ru poursuivre l'exécution. Quoique
Fltury cl lîrunel dlsrn! que telle
d)s|nitc ne produisiil nt'iï , il est ciT-
taÎQ qu'elle .1 ete le fuudeuient de
loulcs celles qui se sont élevées dr-
pui$ entre le» deux auturitc's; qu'un l'a
loiqours rrp.irdee comme IVpoquc
d*tm grand rltangemeul, rn ce que,
^aiDsi que l'obseive le preisident Hc-
naull , c'est de Ij que d.ï^e * l'intro-
» duction de la forme den appel»
» cctume d'nbus, dunt tes pHnupei
» ftuut plu:^ anciens que le nom, et
M HoMl iVlTet il ele dr restreindre U
» jnrHlictiuii «ctieNiiAliqur dàus des
» Itornes plus elroitefï. » Firury pré-
tend encore que, dans celte dispute,
Ja cause de l'e^li^e fut mal altaqnci' et
mal défendue. Ce reproche ne peut
s'appliquer à Pierre de Ciignièrcs,
dunl nous n'avons le plaidoyer que
par IVxtiait qu'eu a fait non aniay^o •
iiiste. Le trie que Birtraml déploya
dans rclte Ct'lêl>rc dispute potn- dé-
fendre les inlcrèls du cler-ge. lui valut
le chapeau de cardinal, que Jean XXI I
lui donna en 1 55i. Philip[)e i\c Va-
lois lui permit aussi do porter des
lys dans l'c^usson de ses armes.
]j relation àe& conférences de Paris
cl de Vinccnncs, après avoir e(e
înse'rëe dans difTcrents recueils
d'une manière très inexacte « et sou-
vent îuiute]li;;ible, a cid publitfe, en
in!>i, par îïrunet, purg(*«' des £iules
qui U desliohOrau ni , sous ce titir :
Libellas D, Bertrandi^ etc., adver-
sùi Pttntm (U Cu^tftiis pur^atits à
variis mendis , et rryliditus ad fidem
duorum manttscripUinnn Collirrfi-
rtorurn. Klle est prcttilèf d'une lettre
f
rir-
beh
(aire. C'est d.in» f
a eic réimprime.
Libertés f^aîUcanes
Maillatip. On lui donn^
letiti^dVtVrj./e/rt .•.
Ces actes n'ont jamais
et ne |»otivaietit IVir* , ptxf<|Ur 4*
cierge refusa consUmim^t de cm»*
rauniquer se? réponses âu pUidoivr
de Pierre de Cugniètrs. tV que atfi*
avons sous ce titre est tir U moM»*
lion de BiMtrand. On a cnnirrdefl»
cardinal : Tractatu% tin nrigùtt f^
risdtt^ùomim , sive de ^aakm ftoks'
tatil'»^ , fie. , pari* , » VSi , iv-tC.
Il avait eunipo^r '.un
ouvrages qui ^Olll \\t;
entre autres, de» ruitu ^ir
le sixième livre drs /^ <'f
cardinal mourut le ji-I
Avignon, nvee la ré|Miî ,
savant cai'.uuiste de son sitVlr. IJ avJMl
fondé à Paris le collrcr d'Autan , •«
auîrcment du cardinal ficrtrand.
h — I « T— p.
BERTRAND ( ÉTliJ»»J:^ JMriic™-
stdte. natif du Dnij; * .1 ***ti}i*r
à 0*r|»en(ras, djii- Vfiui»-
siu. Cctail un tlieàtie Lka
pour un talent aiixsi di^t;
sien. Il a laissé six
Coaver75,impr. rii
Dumoulin, <[
cas, n'a pas i ■ ^ .
de noies de sa façnn , e'
conseil» doivent èîf '^'
torilé, parce que 1
dans la juiisprudet:t r, n
^tran;^!- â la pratique Hn UarrvAk
a\'is riaient tou'ionrs diclr« p«r b
sévère éfîuile , et il ne lits
qur sur des motifs solido rt
nnlites, et non sur dr3 sulftihiv»
tien ses. It— *
CF.RTRAND ( Fbawçom \ '^
ca( , ne à OriéiBs djiu le X ^
BER
aab il ne répondit point aux
is de sa ramillc , et consulta
M raison que son coût en se
i la pocsic. On a de lui : 1. Les
\rts Idées d'amour , conte-
îes amours ^Europe , en
> livres , six Egîogues et un
le Mélanges, Orléans , ^^99}
; II. Priam, roi de Troie,
tiffy avec des cAo?ur5 , impri-
1 i6oo, selon les auteurs de
tire du théâtre français ; k
ea i6o5, suivant la Vallière;
louen en i6ii , în-i3, selon
bamp {Recherches sur les
es de France, tom. II, p. ag).
W— s.
RTRAND (Jean -Baptiste) y
ia , membre de l'académie de
31e, uaquitan Martigue en Pro-
, le 1 1 juillet 1 67 o. Il fut d'abord
é k fétat ecclcsiasliqiic, et fit
son cours de théologie ; mais
tût le portant vers la médecine ,
Miça k sa première vocation, et
Eidier k Montpellier. Après avoir
f son art dans son pays natal , il
Dfporta avec sa £imil!e k Mor-
Ses trois collègues à l'Hôtel-
lecctte ville ayant renoncé k leur
e dans une fièvre contagieuse
og, il resta seul charge de cb
le emploi. Il fut attaque de la
ic , et eut le bonheur de n'y
inecomber. Bertrand montra
Bie lèle dans b peste de 1730.
pair presque toute sa famille
'ffrioc nos pestiférés , fut lui-
! atteint de ce cruel fléau , et s'en
encore. Son dévoûment lui va-
se pension du gouvernement.
mnit le 10 septembre 175*1.
t no homme rempli de pro-
de désintéressement, officieux,
, ouvert , enjoué. On a de ce
an : 1. une Relation historique
peste de Marseille , 1 7a i ; in-
BEU 075
lî , Lyon, 1713, avec des observa-
tions. L'ouvrsûge a été traduit en la-
tin par le docteur Fernès, médecin
espagnol. Il fut vivement attaqué dans
le Journal des Savants , et défendu
par Àstruc; II. Lettre sur le mou*
ventent des muscles et sur les es*
prits animaux ; III. Réflexions sur
le système de la trituration , dans le
jom-nal de Trévoux ; IV. Disserta-
tion sur Voir maritime , dont l'ob-
jet est de prouver , contre le pr^ugë
vulgaire , que Tair de ta mer n'est
point salé, et que, loin d'être nuisiblo
aux personnes attaquées de phthisie, il
leur est très salutaire , Marseille , in-
4".; V. lettre à M, Deidier, où il
repousse les traits peu mesures qu«
ce professeur de chimie de Montpel-
lier avait lances contre lui dans son
Traité des tumeurs. Bertrand a
laissé plusieurs ouvrages en manus-
crit , entre autres un Traité de Ia
peste, ou De la police pour lu
temps de contagion. T— d.
BERTRAND i Thomas-Beanard ) ,
de Paris , né le 11 octobre 1 683 , reç u
docteur en 1710, professeur de chi-
rurgie en i7ti4i de pharmacie en
1758, de matière médicale en 174.'»
élu doyen en i740f long- temps mé-
decin de l'Hôtel -Dieu, mort le 19
avril 1751 , est auteur de diverses
thèses intéressantes : An caîamee^
nia à plelhord? en 1711; Utrum
in ascite paracenthesitn tardare
mahunl tjZo; An aquœpotus om"
nium saluberrimus ? 1739; ^11 ve-
nœ sectio , operationum frequen'
tior simulque periculosior ? 1 744 »
An alvis astrictioribus , medicina
in alimenta et blandd caiharsi?
1747. On lui doit encore des P^ies
a hommes illustres et Cataloguerai-'
sonné de tous les autres docteurs f
une Fie de Celse en latin et un Jnr
dex; une Fie de Gui-Patin f àttRe-
5^6 BCB
fiutrquês sur la patMogie <U £om-
TtàiS; une Pharmacie ri une Chimie,
mvtiC tm ïndt'x itdS maladies et des
fêmetitfs; beaucoup àc Remarques
fugitives fttr t'anatomie^ fa chimie,
Xit botaniwte. Il a compulse (ous 1rs
r^ui^tiM ac U tiailt(*. Ir» vingl-d^ux
w>)uB}fs ÏQ-Mio ([uc six sièdct
aVAirrrt jircomuWs, pour en compo-
$rr tw ouTr.ig;r trhs curieux, Jous le
nom êCAnnAles facuhatis, qui,
après êtrr xetxè long -temps enirc les
nami de son fi's , a fini pir n'être pas
Srim<*. — Rerthaw d( Berna rd-r^i-
s), fihdr Th. Bernard, nt^à Pjri*
♦-n i^l5, mort Ir if) setttembrr i ■jSo,
est^itrurtf^^fVnrnr» aephr biologie,
1^56, in- Il ; et d'Eléments d'orjc-
fe;lo^>,Ncuchâlel, 1770, in-Q**-
Cet A.
BERTRAND (Ai.tXAï»DhT.1, ne ï
Paria ffu milieu ilu 1^". Mtelc, mort
en 17401 fui, dans son temps un m<*-
c^nirien fiTbile et un inp<fnieux dircr-
tetir des sperlaeles de la Foire. En
1690 , il dirigeait .'i I.i foire Sl.-Ger-
main un tlie.'^tre dr marionnettes. U
inMgma de faire représenter d»ns sa
h»çe, pr de petiiA enùntK, une eo-
m^die. U'S cometlicus français ob-
tisrenl Id de'mulition du iheaire de
Ikrtrund , qui s'en tint alors aux
datisnirs de corde et aux marion-
nettes. En iCk)^ , lors de l'expulsion
des comédien» italiens , Bertrand cl
>ps autres entrepreneurs de jeu\ fo-
rains crurent pouvoir s'emparer de
ïcur répertoire. Sur de nouvelles
plaintes de.» eomi^diens français, il
fut interdit anx acteurs forains de
donner aiitnnc comètlte par Âialo-
gtte. Ceux - ri eurent recours aux
.fchtcs m monofopue, c*csl-ik-dirc,
tf.\un seul acteur partait, et qnc les
.inîrps ne iaisairnt que des signes.
Bientôt, on imagina difforcntes ma-
nières d*dudcr Irs défenses. Les ca-
B£B
mt^iens firasçiU se r>Uî;;htrT9t 4
nuuveau. En i7ix>4 Bertrand flMl
confri'rcs firent une venir ùmpàét â
Hultz et G^JiUrd, jnjissr» de U pris
du duc d*OrIeaA(. I«r« pour»«tci
continuaient, et . pemlanl cv lenp.
les actiMrs parodiAieni dans Uan
pantomimes non seidttuebi 1rs pKm
Ai Theitre fr.in(ais, tnaÏA !*■• '>-"
français eux • raémc» , q
cnaient sous le nom dr ftom^na^
dont ils imitaient le go«le et le
en prononçant (Fun tuu tracîi|i
moU sans aucun sen^, m.n<i
mcMiraient comme di -
drins. En 1710, on t
traux. G:ttc noitveain
coup de monde aux nj
Foire. Il parait quVn 171-1 ilertnifl
se retira de ses rnlrrin î-^^s H
céda h Bienfait son p ■
BERTRAND (I
pni<)UE\avocat, ne A >
fobrc 170J1, s'était acniuA iun
réputation au barreau, qtirU
de sa santc ne lui peji^
vre lonp-lemps. Il se l
conseil d'rtat par un <
veur du corararrrr th
la place de St.-Malo, qui »ciirH:^
la franeliise de son {Ktrt. U a
poscdes noeSies fui;iliTc< vt tradt
sieurs ours dlloiacc ; se* «eui
ete raunies dans un ruiumr in- il
prime à Lcjdc (Nantes), i7^9j
nom d'auteur , avec cette
éjiigiaphc ; LoTigi safaU'a
Iterlraiid est aussi feditrur du
ris deliciie (iu -la
tion de vers tatias ei t
posés par divers auteurs, tt dont l«
forritc est fort snécat. Sojet 1 ^
Çraves infirmités , dans un ige «ù
1 homme jouit |xïur ronlitiaUi àr
toute sa fitrcr, Énrtrand v
mer SCS donifurs par uni: ,
phie douce , et par la sooc^c d*aatf
fi£R
es et instruits. 1! est mort le 1 5
inSa, 4ge' de cinquante ans.
D.N— L.
BTRAND (Philippe), sculp-
te à Paris en 1664, Alt reçu i
mie sor un groupe en brunze
mtant V Enlèvement St Hélène,
lilla pour tes églises de Paris
maisons rovales. H fil entre
la Force et la Justice dans
aneaux des arcades du choeur
re-Daine; 5. SaiyruSy aux In-
ij VAiTj pour le château de
tu. La figure du Clirist , l'une
us ^ui furent long-temps pla-
I U Samaritaine snr le Pont-
Aait aussi de firrtrand. On
it encore les Bas-reliefs de la
triomphale érigée par la ville
ODtpellier en l'honneur de
XlV. Apres avoir long-temps
t àrec constance les atteintes
gravelle, cet artiste estimable,
|UÎ Bc fut pas du premier rang,
it il Paris eu 1734* ^ 1'%^ ^
ite aD«. D — T.
RtRAND (Élte), né ii Orbe
isse en i7r.>-, })astcur de vil-
1 ijSg, prédicateur à Berne en
, conseiller prive' du roi de Po-
fut membre des académies de
bofan, Berlin , Florence, Lyon ,
t cultiva avec zèle et Mircès les
«S naturelles. Ses principaux
^ sont : I. le Philanthrope^
, 3 vol. in-ia; II. Mémoires
t ttrueutre intérieure de la
1752, in-8'.; III. Essais sur
smges des montagnes ^ avec
rare sur le Nil, 1 ^54 » in-4 '. ,
ge que M. Denina appelle ex-
t; IV. Mémoires pour servir à
lùre des tremblements de
de la Suisse, principalement
Fatmée 1755, avec quatre
ons prononce à cette occa-
i^Soyiu-B". (les Mémoires f
BER 377
imprimés à part, 1757, in-8'.); V.
Recherches sur les langues an-
ciennes et modernes de la Suisse ,
et principalSnent du pajrs de
Faud, 1758, in-8^J VI. Théolo-
gie astronomique de ff'. Derham ,
1 7O0 , in-8 .; VII. Muséum , 1 7(>3 ;
VI II. Dictionnaire universel des
fossiles propres et des fossiles ac-
cidentels , 1 7G3 , a vol. in - 8'. ;
IX. Recueil de dwers Traités sur
l'histoire naturelle de la terre et
des fossiles , 1 7G6 , in-4'*. » X- ^^'
raie de VÉvan^lc^ '77^» 1 ^**^*
in-8".; XT. le Solitaire du Mont-
Jura ; Récréations d'un philosophe ,
178a, in- 12; Xïl. Sermons prononr
ces à Berne à l'occasion de la dé^
couverte d'une conspiration contre
Vétatj 1 749, in-8**. Les deux premiers
Sermons sont de Bertrand : le Irui-
sicmeestde J. A. Altmann.XUI. Con-
fession de foi des ésHses réformées
en Suisse, 17G0. Cest une traduc-
tion de l'ouvrage de Bnllîngcr , inti-
tulé: Confessiofidei. XÏV. le The-
vcnon , ou les Journées de la Mon-
tagne, 1777, in-ii, 1780, d vol-
in-8 '. A. B— T.
BERTRAND ( Autoiive-Marie ) ,
négociant à Lyon , h IVpoqne oùObâ-
lier et son parti y dominaient, se mon-
tra Tun de ses plus ardente sectaires,
et fut nommé maire en février 1 795.
Il débuta par annoncer aux députés
des sections , qui venaient de se dé-
clarer en |>rrroanenre pour résister au
parti de Qialier, qu'il ferait siuter
leur permanence à coups de ranott ,
pai-olcs à la snite desqaeKea il s'éleva
une rixe qui coûta la vie h pkisif iirs
personnes. Apres la mort de Oiâlier ,
Bertrand vint à Paris, fut membre du
club des (^rdetiers, figura dans l'af-
faire de Babeuf et dan^ Talt^iqne du
camp de Grene'le. Arrêté par suite de
cette dernière aflàirCy il lut condamné
5;S DER
a mort par tinc commisMuti miiiuire,
clcxf'culclepodobrp i"ÇïO. K.
BERTRAND DK R4^S. r. Rass.
BliRTR\hn UK li(ȕ\. /'. B^mrf.
BERTRAND, ou HliRTlUNDI
(JcAK},cruuc la^ithuu (les |itii5 an-
cicnnex de Tfmicnsc , r.ipiiuiil on
l5i9, nccoiïd prcfsidentJup.irlenirnt
m i553, prcmiprprpsidnntPii i'i!>(».
FraiiçoU I"*. , â lasoiliciUlion d'Anne
de MonlmoroncyJenuTiiru.M'ii i!>38,
ll'oisi^me président dti p;ii-lcinciit de
I'Ari>,el, en i55o, premier piêsidiiit,
Diane de Poitiers, foi-sdcl:! disgrâce
du chancelier Olivirr , lui fit, l*r ii
mai i55i f doiiuti' la commission de
pardp de» iccanx, cliargc qu'il exerça
jiiM]it'.i 1.1 mort de H«'iiti II , arrivée le
io mille! )5^i). Hrrlmnd , devenu
veuf» avait eml)l•.ls^c l'cLii ecclésias-
tique. IVabord evi'(|iie de Coramiitpes,
il fut fait arctievê(|ncde Seii.seu iS55,
cl cardiii.ll en 155*]. Il se trouva à
Rome à IVIoctioD du |k)[>c Pic IV , à U
iin do 1 559, et mourut à Venise en
revenant en France, le /| dffccmbrc
i5Go, àqiLalre-vingl-tJix ans. ^Jean
BEnTRAPtD, î>ieiir He Citotuzc, son
neveu , fut au«>si prrmicr prc^idcat nu
parlement de Touluusc, d mourut k:
1 ". novembre ; 5ç>4- ^'^*' de ce der-
nier que François Hertiaud,sun tils,
a écrit la vie â l.i télé de %cn livre,
intitule' : De vitîs jurisperitorum ,
Toulouse, iTii^ ; l.eyde", ifi}-^,
in-4'*. , réimprime ^ar Frankius . avec
les ouvrages de Homard Rutilius et
riuillaume Grotins , sur le même sujet,
Halle, ini8, in-4". — Bertrawdi
( Nicolas ), de la mcrac famille , avocat
au parlement de Toulouse , et profes-
seur CD droit en l'université de U
mérae ville , mort en 1 5^7 , a laissé :
Pe Tholosanorum gestis , Toulouse ,
i5i5, in-fol-, irad. ensuite eu fran-
çais, sous te titre de Gestfs des Tho-
Uiiains, Toulouse, i5i7, in-4*. U a
D£ft
donnedansle &})uletuc jusqu'au'
de Raymond , ccmto de >
quant -lUX temps stuvjihts .
que transcrire la clm-i -i.
liiime de Puy-Laurm*^ ■ -^j^
de II Gmouir- A. B- — T cl C V4
hERrRANDI(JiiA«-\wi.noivi.
Rit }, naquit à Turin , Ir 1 8 ocl. i*'ii
Sou père ncuit qu'un p.iiivrep1il^
tomistc et barbii-r. Après quM rui lia
son cours de littérature ri d'- : *
pbic y SCS parents votibûnt 1.
a Tclat ecclesi,isliquc . qui , p
c;omme ils relaient , semblait
leur fils plus de ressources , |(
de leup) amis. Sebastien Klïnj
alors professeur de rlm :
na le jeune Bertrandi
science, t'4i le uoraniant élève dn oii-
Icgç dit des Provinces, Apr« Xxm
ans d'un travail assidu , il t
Peliteur d'.*njto»iic ; et u» v ,-.,^. .
anneV d'aprirs, Id praliquv rt In
idsûtuliuns de tnedem; ! - '^^wj
Caramelli , auteur dr q <<o<
talions phvsiolugiqur^ [ f<^
fel de medcxine, et , y ^irf,
son supérieur. Dans 1.) iliÂ->aiâiiuu/}c
tienh usa , Cararacll» ne dédaigna |itt
de citer avec élof;e le jeune l>f(T.uid).
Biilrandi n'avait encore qnr vin-!-
deux ans lorsqu'il lut sa <b«sertitûn
De ophtfialmographiri /fjnni H«1Lt '»
Porl:i' font les plus grands clo^ Le
célèbre docteur Bianrhi r4lfiraalooi
lui , et se l'attacba ; ruais crile
ne dtira «piequclque» .it" - -
temps où des quercllfs
vèrenlrutrcDiancbiel '
féraulla vériic'à uucan
prevpie nécessaire .
s'cloipner de son pr» .
aj;régL' au Collège de tin
1747. Ce fut danit cettr .,-
publia sa DisieriiUio •'
dit Hallcr . mui4n ntt'
\'j^%, le coi CLuIm EiuiMfioel
de.
1*1»-
dut
BRR
âe IVnroycr h P.irîs et k hon-
II ati:i Haliurd h P.inStOij Touli
raiid iWiinlIitciit. Frcqiicntant,
Ictir HinYtion , \es liùpirnim de
i;nui(lc ville , il jaigiiit binilnt ,
tiiiiaissjncesiiii'il .ivaii ddjâdan.t
onîii». Il pnh'iiif I;i jiliu com-
djiis fart de l.i chiriiiuîc. Dent
quil lui à Tneadruiic de ehinir*
l*un , Du hyJroccle ; r.intre,
'jtalii absceisihiis qui vulncri-
mpiiis supen'rru'uttt ^ l<* Citent
iMuciv eiraiiRcr. Il prtil pour
Vifn »7>^,ciy deiueurii Mil an,
b mji>on de Biomfrilds, cliinir-
u rm , ctnpltiy.inl tout son reinp5,
mé Paris, diii5 les liûpitaux et
nDnip3|;me dos s.ivaul^. ï^tant
rlTiina, le roi créa pour ttii
lunrr e:straordinaire de cbirui -
d*aualnniic jimlifpie, eu faisant
"i«rt', à ^H Millittîjtian, un ain-
Blre dans l'iiôpiijl di- St.-.!ean.
0Ornmr p<ti apiTs premier chi-
II du roi , et profisscnr de chi-
^futi'jut* A runiversile. T.i clii-
H^ uVlnil exercée en Pi(fmaut
B \c» cliiriirgiens'tnajors drs
H|, ptilune iiouvellp fore. I>a
KU''TaiiT. l'ii fut rn^nile érigée
idemir ropic de» scicm es , com-
' h $e t rmer. Berirandi
•1% I ''. volume ses disser-
s ifc ^liitululo&o ovarii corpore^
Uentti. ti d^ utero ^avlHo. Ou
fcltufTou se >crvit des obscrra-
Brl(^ rorpn j.iiinr (^l.indiileux de
fr.qur|(rrlraiKli lui .ulresso ibns
lli-c en Ueiii.rt qu'il en efavA ton
irax fir*lciDe »ur la ^ejieiatioit.
innpal ouTra(;e de B<'itrandi c^l
rtttftto M!e optrazioni tli chi-
>, Nice, 1765, -i roi. i^-8^ Il
radtiil m françiisrtrn allemand.
% idbil à un tuile d'^in.itomir
ilitquo, rt à une histoire de la
aoœniic comporte 4 U du-
nER 379
nir;;ic moderne , lorsque la mort le
rivit aux aricners ri h rhunuiiitc', à
Hgc de qiiaranl<Mlrux ans . eu 1 ^65.
f.M rpiivivs poMliumesde Rertrandi,
unies à son Tratlfitortflh' nptTazhni,
lunt un corps presque ninpiet de elii-
nir;;te.Kllrseiinl!eiinfiilf(iiis lestrjilr's
qiul dicln a Tuniversik' ne Turin, eu.
qu:ilitc' de professeur, tel"; que De'
tumori ^ dcUc jerUc^ dflle ulctiî,
deVe malattie delîe ossa , et d^W
arte oHetricia. I.es savnnrs cdit^'urs
Prneliicn.iti et Iîni;;nonc v aioulèrent
un Tntttttto dt^Ue mnlattie tla^lî
occhi , délie orecch'w e della hocca ,
en eunipleianl au rosfe , par des snp-
pIcMieuts, luuslcs Iraittfsqiic rjutt-ur
avait laissesimparfjîts.Tout Pouvragc,
y compris les opuscules qu on avait
déjà imprimés séparément, forme i3
volumes in-Ô". B— OE.
BERTRATIUS ou BERTRUC-
CÎUS V Nicolas ) , tueldecin de Bo-
logne sur la fin du i5*. fcit'cle, on au
ctnnmeucemeut du i4''MCSt ^"'^'"rdes
ouvrn{;rs suivants, et qui ne sont p;is
sans quelque intei él : I, Cumpendium^
sive ul vul^b ùtscritiitiir , coUrctO'
rium artis medicœ , tam practicm
quant ^pectdativtr , ïiVon , 1 5o<) ,
in-8". ; ôiB.in-^".; Cologne, iSS^,
in-4". î II. //» n%tdicinnmpracticam
introduction Strasbourp, 1 533, in-Tj;
■ 535, aver les œuvres de Julianui*
tins; 111. Afethodus eo^rfiosC^ndùrum
tnm particularium ipiàm uniifersa'
Urtm mor/)orHm, Mavenrr , SrlioeftVr,
1 534, in-4*. i ^^'f^\*-'^ftificiali% me*
dicntio de MevIiiK. C. et A.
ht.nVllM ( Pirmii! D» \ e.udiufll.
n»quit le ^ fèVrier 1575, au elmteaii
deS«-rillv,dAn?U-senvirftnsdeTroyes,
d'unraueienue famille de Cl).-imnaf;ne^
connue dès leromroenremrnr uu «4*.
*iè<lo. Otrs Sa plus tendre ciirince, il
annonça des vertus rt des lalnifs au-
dessus de son Jge^ par uu Traiièdc
5Si> BER
ValruMtion intérieure, qu'il com-
posa idi\-hiillan$. Avant d'^deprêtie
et aproi qu'il le fut devenu, il Rappli-
qua fortement à la conversion (\cs
hrreliquM; ïl entra souvent rn ron-
troveiir avec cui, et servît de iecond
AU r^rdia.il Duperrou , dans la confé-
rence de FonuinchlMu ; il savait sur-
tout les g.i^ner par se» Tn;tmrres douces
et persua.Mves. Sca travaux oi son 7>l«
«n ce gei.'c furent coumnnes pftr de
nombreuse* et d'illustres ronqu^lrs,
ce qui faiwil dire au carfiin;»! Pop^r-
ron ; u S'apil-il de convaincre les hc-
• reliques ? amenei-les moi ; si c'est
• pour les convertir, pesentrz-les
» à M. de OeDcre ; mais si vous voulez
» les conv.iinrre et 1rs convertir to'it
» ensemble, .idres.sez-vnus h M. de Rc-
» rullr, •» 1^ crédit qu'avaient en cour
les ScQiiier, ses oncles maternels , pou-
vait le faire aspirer aux grindes pre-
lature»: mais il y renonça par esprit
d^bumilite' et de drsinte'ressemcnl , re-
fjiM plusieurs évécliês , et u'aceepti ,
sur laftu desavie,qtiedeu% abkftyc*,
dont les revenus forent ju^és news-
saircs [wir soulentr k*s dépenses
qu*(»ec^isionua sa d(};;nilé de eardioal.
liVlablissemetit des cannelitos en
France , qui fui son ouvraf^r, lui coâla
de longs et pénibles embarras , dVibord
de la p-irt des carmes espa(;Qols, qui
mirent les plus grands i»bsiacles fln
départ de la colonie que Benillc
ciait aile cherdïer en Es|ugne: puis
de celle des carmes français , qui , ja-
loux de le Toir chargé de la direction
générale de ces religieuses, tentêrrrl
toutes sortes de moyens pour s'en
emparer , et excitorenl k cette occasion
pirmi cUes uu ^bisme funeste qu'il
eut beaucoup de pcitie à teniïioer,
quoiqu'il fùl soiiieun par l'aulontc du
pnpe et du roi. Il y eut dans cette af-
faire des bulles » des arr^U du conseil ,
iks voies de fait, des libelles ; les jé-
BER •
suites, nltisicars év6qTir« . ri»«^miilM
même au c\ft^é , y pri- rjni
enfin , U douceur ei 1 ^f
Bel iitle Iriomuhi^rctit de tan
cultes. Lj fonaiiion de laron^
de rOratoire lui suscita de»
dictions plus se'rieuscs rruvine
f;uerrrs civiles avaient e»mme r
n discipline ccclcMastique eu F
ce fut par le conseil et sur tes
santcs sollicitations de S. Fm
Sales, de César de Ci»is. du V.
du cardimd de Coodi -
les plus pieux, que !
tout entier à relablisscmvui tl'uu
de prêtres , destines par teui
vaux à resAusciier les princi
celle discipline cl à en rttrftcei
par leurs exemples ; il prit p*
d(?Ic 11 conpie(;atioii d' TOr Hi.îiV
tatie , uoiivellcmeiit et i 1
lippe do Néri. Paul V l ^^^....u.^pr
une bulle de i6i5; Fronts XIIJ rtU
reine-mère U prirent »nos leur po-
teciion , et elle se rcpaudil en («rude
temps daus uu ^1 ! . *
cc&es, pour y «
ou des Wminauo.
jesitites lui avaient tl
confiance ; il s'était <- '
leur banniwenif»! , a
leur mobilier, de recevoir 4 Pam
jeunes gens qui voiilaicui entrer à
leur société; U av.tit rédige des
qurles et employé tout le crrditde
Camille pour obtenir leur rappel,
qui lui avait valu des lettres
lion de la part du gênerai Aeiuvrr'
mûi^ quand ils le viteut <in; "
congrégation destinée À r^mp'
mêmes fonctions quV'-
menç.i celte guerre ii ! I
s'est prolongée au-<lelà de rc\»*t
des (itMix socicleS rivales. Ils £
naître à Rome des dilfieullrji â f
peditioQ de la bulle tl^rreciion . et
traversèrent rctAblisa«ituMit de V
c( ft.tiis Ici provincr^,
Bt îfiiiofîiiiÂiîaMt'S di>pt)tcs
r,d*(inr rivalité de corps,
iDtc faire une qncrelli' de
Kdcus suciète&atiKqueltes
lit confr.sicr U gloire ti'a-
ks plus griuds senices à
ilaioUuxlt-tlres. Les soitts
I doiiiuil nu\ aQjîrcs de
rcni|M*clitTcnt pas de se
|ucc«r$ à celles de l'clat ; et ,
iverses iK^ociations 3ux-
t employé , on comptait
sur la coutâjoce qiuiispi-
lion de vertu el de droi-
tes talc»l5 reconnus. 11
force de patience et de
tfk reconalier Louis XIU
nière^ maigre' TaMucp du
cccLVi , le* intrigues de Ri-
cre'dit de Luyncs, qui co-
la d<*^union dans la famille
[ïréviiit par-là une guerre
dVrUter. La paix de Mou-
la France et l'Espagne, lui
%ni de lA^odations. Riche-
rocbe, d;ins »a rie uunus-
nvoir ncgoriec et conclue
RDprendrc les allies; mais
|Uit rooduit en cela i]ue d'à-
intruciious secrètes du c^r-
re, qui »ont au dépôt du
r cette paii , 1rs Grisons ,
de la France, conîncrvc-
tlroitï sur la Vaheline , les
perdirent la librrtè drs pa^
avaient usurpifs |h)ui- les
'ils rnv«y;iiriit en ll.itie,
rrtÏMt dans riutencur
wfcessairrs pour c*tule-
Al9 qui raennçaîrnt de
u repus à la tsTrur d'une
ngère. (>bargcf daller tic-
Vorae la dispensr pour le
Henrirtlc de rranc avec
Galles, il eut à coniliattrc
^ Slissaieitt de la dtf-
feVenoc de religion , et les inlri^iifS
des Espagnols qui veuaient d'ctiioucr
dans le prt^ct de donner une infante
pour épouse à l'héritier de la cou-
lonue d'Angleterre. Cet homme » que
Hieher dtfcriaii comme un derot ultra-
montaiUf ne craignit pas de dire à
Llrhaiu Vllf : « L inclémence du sii*-
M de (>asse n jeté l' Angleterre dans le
» malliLur du Nrliisme; il fliut que la
» clemencf de celui-ci l'en rcljrc, et
D que ct-tfe bontc, cette douceur, cette
■ urb'inité que vous porici. gravées
M jusque dans votre nom, portent le
B remède a un mal qui est venu d'une
» trop grande rigueur. » Dans ses di^
cours aux cardinaux charges de dis-
cuter raflTairc, il ajoutait que a le roi
• avait recours à eux sans besoin et
» par pure defci-cnce pour le saint-
» siège ; qu'à la rigueur , on n'avait
■ que faire d'une dispense dans l'état
» présent des choses, m Ce fut par
ce mélange de douceur et de lér-
mcte' que deux luuis lui suivirent
pour Élire expu'dior la dispense pure
et 5imple , que les lenteurs ordi-
naires aux Italiens et d'autres obsta-
cles pditiquc$ semblaient devoir faire
prolonger bito au-delà de ce terme. 11
suivit U princesse en Angleterre, en
qualité de »ou ronresscur, et dressa
l'avis que la reine-inère fit à sa fille au
moHicut de son départ; êciit un |ieu
diffus, selon Ir guùtde Tauieur, mais
plein de gravite, de noblesse, el Ce
qu'il a fait de mieux pour l'insirnc-
tion t\ri c^^nds. Tant de services
rendus à l'Église et à IVtat ralureni^
en iHa^,à Be'riille, le c ha peau de
cardinal , qu'^Urbain VIH lui conféra
à la pncre du roirt de la rrine-utère.
Cette faveur lui fit des jaloux dan»
l'epucopat , où pln^irtirs prélats furent
ch'Mpicfc de >e voir préférer un simple
jiiVtre puni celle liante di(;intr, quoi-
qu'il ne t'ei^l point solliaf^fe , et qu*>l
58i BER
Jtii ftfUûl U*6 ordrefl rdiiorcs du pape
et du lui jiOur rcv<riiir conli'c le vœu
quMavailfjitdcircaaccepterdaticuuf!
l'spôrc. Elle lie t-hjit^e:i non îisià iuj-
niêre de V)\'rc ; il cuutiiiua à purlrr
d<'9 b'ibits de taitic, a cuuchcr sur U
diiiT , se lionia .i tri*s ]>ru i\c duiii4*&-
tirjucs; il uciHofiUi <\c l\iti^nitMitilioii
de crédit qu'elle lui doutia^ &oil eu
France , soit a Roiuc, que pour y
Javorisrr la reforme de plusieurs oi-
drrs religieux. Le cirdiual de Iliclic-
lieu avait toujours ci. une secrète ja-
lousie coutrr le rardiu.d de Hi'iulle, à
c-tuse du crédit de te dernier sur I es-
prit de la reine-mère , en sa qu/tlite de
clief du conseil de cette pl'ihce^.sc.
Cette j-ilou&ic se changea eu une tiaii>c
déclarée, lorsque le cardinal de l'enille
fut crc^' miutstre d'état sous Marie de
Mi'dicis, rc|^cntc du royaume, pen-
dant l'absence de Louis Xlll, cl de
son principal uiuisire, |>arlis pour la
guerre d'Italie ; il lui sut mauvais grc*
d'avoir réconrilïé Gaston d'Orlcans
Tf c sa mcre ; il le rendit respou^jblc
fcvafcion de ce prince , quttique la
faute en fut tnule à Richelieu lui-toOuie
qui avait n»yi^e le* avis que lîerullc
lui en avait donne» d'avance. Il ne
put lui pardonner deu'avuirpas\oulu
entrer dans les vues de sa {Mlitiquc
pour les traites avec les princes pro-
trstants contre IVtupcreur d'Autriche
j't le roi d'Espagne, traites qui entraî-
naient la destruction du culte callio-
lique dans toutes les villes dont les
princes s'emparaient. Del.^ Taniinosiic
quVn remarque contre son rival, dans
sa ritf et dans son Journal uiamis-
crits, composes par lui-ni^me; delà,
tout» ses intrigues pour le décrier
danslVsprit dti roi, etquiruliligèrrnt
ndin â se rclirrr de ta cour, S;4 pieté
fM-il dr nouveaux acrroisscuienis dans
es deruiers inoiueub de sa cirricrc,
duut les mcdct'ius lui avaient anuoace
BER
la fm pmeluiiui* ; il Kunlu ai
Liice pendatil qn'd • *
au moixitut oii d pi
ro!c» de l'oliUtiun, et li eitu
\ij> bra^ de w^ discip!r& « le •x
ifvjtj. La ciiconM^ncc de u
donna lieu .i ccrbsUque :
1^ procès-verbal de riiurcrlurr^i
C4Jips » dresftc (Kirsut) -
du i^\ et de la reine :
toutes IcÀ p.irlirs uv\ï
rate, les rcjus » Iccoeur, Us pwii
en £;euéraItoiite!bU-svijtraiIl
eiilièrcmcnt pouirie^ ri j^
au point qu\-Ue^ De poiiVdi^t4]
elcsi fort g;Uc. » d.ioA Je peu
que dura sa maladie : a Le
» priHè>-verhal et.ut , dit I^
o d'anétcr les soupçons dont U
» blic était prcvcuii , qut
» avancé m inori par un potsoi
Ce soupçon , qui avajl le ou '
Ulclirlieu pour objet, se 11
ciaircRKiit insinué dans le
que le iluc d'Orlr^nï adi
roi en iOju, dans !'•
//r>/ogitf du pirdc dt ^
écrit de s.i propre maiu , ti«ui-j
manuscrite de ce ma;;i5ti.it
sec p.ir le P. Scnaiil
moires secrets de \ .
vertus d'un saint prelre , aui
d'un ministre dVut , le a
Bérulle joignit le mérite
tecleur des gens de lettre*; Ji
{^f-aLejaydansrenlrepntcdcJ
Bible Polj glotte ; il enj
fin d'y Ciitc entrer le PritLat
tSanry avait rapi
pie, et leva luus lei-Uj>UrJr«
avait snsdicj à LcJav, du a'Héi
Drscartes trouva eu lui %m
«liers apprrcMteurï de .«
ik'rulle J encouragea à ^'élcrer ani
BEn
çontradictiuits qu'elle c'prou-
fît goûter [)ar ses dùàples de
, en recommanda Tautcur à
ï Flandre, lorsque ce grand
se retira hors du royaume
! livrer plus en liberté à ses
ions. Quarante ans de persëcu-
litre le cartésianisme et le jaii-
tyConlbndus sous le niêraeaua-
D*ont pu faire abandonner
ùples de Bérulle cette pliiloso-
le leur père leur avait recom-
. |ja plup.irt de ses ouvrages
•oureut réimprima» pcndaut
Le P. fiourgotiig, troisième
de l'Oratoire , les réunit, eu
SB 2 vol. in-fol. On en donna
onde édition trois ans après,
roi. ÎD-fol. Ce sont des traîiës
Wverse qui eurent beaucoup
b dans le temps , et un discours
ëy sur les grandeurs de Jésus-
, qui le fi* appeler, par Urbain
apôtre des mj- itères du f^erhe
Vcc Iraitea éte'imprimése'pnré-
nis 1c titre de Discours de l'état
randeurs de Jésus par l'union
ie de la divinité avec Vhu-
j Paris, i6a3, in-8^ On j
des pen5(^s sublimes , une
e «olide. Cest le mieux écrit
ouvrages ; la pre'£ice surtout,
ae d'e'pitre déJicatoire à Louis
I quelques expressions suran-
rfes, est sur uu ton d*ële'v{.iion
ifpiitê que Bossuct n'aurai: pas
lé. Divers traités de spirilnalitc,
sqoels ou lui a reproche de
vreà un certain pencliant pour
tidié, quoiqu'il eât été un des
dents à combattre le quiciisme
I illuminés, chassés d'Ëspa^^ne,
lient k propager dans les com-
tés religieuses de Paris. Il avait
n grand nombre de manuscrits
tes sortes de matières de ro!i-
de politique, çtc. î)a vie fut
BEB
5tr
orritc dans le temps, on français, par
l*dbbé de Girisi , de racadémic fran-
çaise, Paris, iG4(5, in- 4°., et en
latin , par Doni d'Atticbi , depuis
évcqiic d'Autun, 1649, in-d\ Gar-
raociuli on publia une, Paris, 1764,
in-ia. L'abbé Goujet en avait com-
posé une que le père de Lavalette ne
crut pas devoir laisser paraître, de
peur de choquer des hommes alors
tout-puissauts. Le P. Houbigant on a
laissé une autre manusciite, rédigée
d'après les mémoires du Louvre, et
qui contient des choses très curieuses
sur les alTairos auxquelles le cardinal
de Béndie avait eu part; mais rien ne
peut donner une idée plus juste de ce
célèbre cardinal et de sa cougrégalion ,
quecet endroit de l'Oraison funèbre
du P. Bourgoingt par Bossuct : « En
» ce temps - là, Pierre de Bérulle ,
» homme vraiment illustre et recom-
V mandable , à la dignité duquel j'ose
» dire que même la pourpre romaine
» n'a rien ajouté , tant il était delà
» relevé par le raciitc de sa vertu et
» de sa science , oommeuçait k fnve
V luire à toute l'Égll^io gallicane les
» lumières les plus pures du sacerdoce
u chrétien et ae la vie ecclésiastique.
» Son amour immense pour l'Église
9 lui inspira le dessein de former une
» compagnie à laquelle il n'a point
» voulu donner d'autre esprit que l'cs-
» prit même de rËglisc , ni d'autre
» règle que ses canons, ni d'autres
» supérieurs que ses évéqucs , ni d'au-
» très liens que «a charité , ni d'autrc9
» vœux solennels que ceux du bap-
» terne et du sacerdoce. Là, une sainte
u libi-rté fait un saint engagement ; on
» obéit sans déjwndre ; on gouverne
» sans commander; toute l'autorité est
» dans la douceur, et le respect s'en-
«trclientsanslesecoursdelacraintc.o
L'abbc Le Camus fit élever au cardi-
n;d de DeruUc un mausolée en morbro
58i BER
blmic , ouvrage de JiHxpies Sdrrazia .
qui il ^(«'iratiHpuitcau niuâve d«s Mu-
uumt*nLH (r.itiçais. T-^o-
ISF.nvlIXE. roK.GtYAftn.
BEll\\ ICK ( JACQU£^KITZ-JAMBS,
duc OK ) , ttnl fil) Daturcl du duc
d'Voixk, depuis Jacques II , t< d'Ara-
Ih'IIc Churrhill, sœur du duc i\e Marl-
Loroii^li. Il naquit le 31 .Wit i(>70t et
purta fi'ahord le nom de Fitz- James.
tnvoyecD France dcsràge de sept ;»ns,
il fut élevé à Juilly , puis au collège du
Plcssi* , et cuMiitc .i celui de b Fl^'hc.
IjC duc d'Vurck ay^uit succédé k^Qu.
fr^re Charles II, en i685, Berwirk
jUa celte méuie année ^pprcndrtt Kârl
de la guerre sous le rélclire Charles ,
dur de Lorraine, gcuéral de Léopold
î*'.,ct il Cl SCS premières armes en
Hongrie. Il se trouva *iu siège de Bndc,
à la bataille dr Moltatz, uù les impé-
riaux lav^^ent l'afTront reçu à I.1 même
place , lorsque Soliman avait défait te
roi de flongric , Lcmis H. Vers 1G87 ,
le roi Jacfpics créa son fîls duc de
Berwick. La révolution d'Angleterre
arriva jwu de temps après; Berwick
SuiWt son père dans rixjiédilion d'Ir-
lande : d y fui blessé asst-z gi îèvemcul
daiis un combat , eu t GHq, et il a soiu de
remarquer , dans ses mémoires , que ce
fut la seule fuis de sa vie. Il était à la
bataille de la Goyoe , où le rui Gnil-
biume eut l'épaule efUeurée d'uu coup
de ranon , et où le roi Jacques, tout
brave qu'il étnit, fut le premier de son
arméeàsc retirer. Hn i(]Qi,Icduc de
Berwick accompagiu son père sur les
côtes de Normandie, 11 vit , comme lui
du rivage , Toiirville b^ltu, ri quarantc-
quaire vaisM'auii détruits par les Hot-
tes comUtnér% d'Aiigli'Ierrc et di'Huï-
laïitlc , et toutes li's e.spécances tic Jac-
ques If ruinées p>tr te déststic de ta
liugiie. Il alla ensuite servireu Fia ndie,
sousIoronréchaldeLuxemlKnirg, et se
trouva à la journée de Stviukciqae et
BEK
h celle df ??ertTiiid<» , nfi fl fct
priAoi!- '
dcLM
servit sous ^.
un nouveau ; , . ^.^ ._.^ .n
gleterre; maw Loui» XIV, ctoiiDei
la roitimc fût iotTJ"M.. .■..„.- ...-^
quet» II, auquel t
demand;iil cette im-y^ .»> nu «cnn
des lrou|>es, que les fharimtu 4q'
rie.
Ua...
commençassent }
duc de Bcrwick t
gociation qui ne -
et 1705, le lits
sotia le duc dr Butu. «toti
sous le maréchal de \ 1 ^f Et
alors natiimlLscr français. Ho mo^,
il alla cunimander m Espagne, 1 Itni
• les partis voulinciit le gagner , &
» Montesquieu, d^uason r'
Il riqiie. Au milieu de Un
I» p-irliculicrs , il ne pr; .
» naitliic ; il sauvn !
!• rap|»elé. » En 1 "oj . Ltr
commander en Languedoc, col
CaroisanU. Dassvillr , m\e\
cette province, rx lui, failli
piispar les re])e!lrs, dans b
^imes; tuille coDJuièïi ^raicul
le secri't ; un sctil liabil et di
le complot quelques lieun-<
exécuti m. BerwicK fil p«-.'
supplices presque ton* cru\
soupçonnes d'y avotriirn 1
rnaréclialde Frjïicecf;
Toyé en Espagne poiii
resqui paraissait!
néo .suivante, il l
ma n7;i, qui rendit K-iv\
à Philippe V. Il e^t h •:■
mai^li.d df Bii
U, eumin;u)d.iit {• <
Galloway, français , .ip
hnvignv, cominahd.ii
que ni l'hilippcV, ni l'j :
riv.iuï pom-qui t.i gut-r
tûicutâ h bataille} dV
ËER 535
1» qiiieu , fair froid , sec , même un
» peu scvère. Jamais personne n'a su
* mieux éviter les excès^ et, si fose me
» servir de ce terme , les pièges des ver-
» tus. » Milord Bolingbrocke appdJe
le maréclal de Dcrwick le meilleur
grand homme qui ait jamais existé*
il oouvnt cette province Quant h ses talents militaires, plu-
mées 1 70Ç)) '710} 171^ ^ sieurs tacticiens le mettent en opposi-
tion avecVîllars : « Berwick , disent-ils^
» d*un caractère froid , tranquille et
V réfléchi, aimait, par préfei-cnce, la
» guerre défensive. » On lui a entendu
assurer que la chose qu'il avait le plus
souhaitée toute sa vie , était d*ayoir
une bonne place k défendre. Cepen*
dant, sa arconspfction ne Tempe-
chait pas de chercher les combats , et
tre oLligé de servir contre i] montra dans plus d'une occasioa
Philippe V , qu'il avait si toute la vivadtc et Fârdcur propres k
la guerre ofTensive. Le maréchal de
BEE
nduait qu'où était bien bon
■e pour eux. En 170B, le
(TÂlmanza se trouva , dans
quatre mois , tour à tour à la
nées du roi de France en Es^
Flandre^ sur le Rhin, sur la
nqu'à ce qu'il fôt appelé en
H belle et savante défense
1^ à celle de Gatinat , en
kocUedeVilUi-s, en 1708,
i ait îamais prononce entre
^«Dds généraux. En 1713,
l commander en Catalogne ^
* prit Barcelone. En 171b,
mé coaunandant en Guyen*-
m 1718 et 1719» il eut le
lent secouru , et qui avait
pagne, par ses bieulaits, un
! da maréchal. En entrant
rîloire espagnol , il écrivit k
onu sous le nom de duc de
■oiur l'exhorter à laire son
t k combattre de son mieux
souverain. Un long intur-
tranquillité succéda à cette
i femilte; celle de 1733 vint
mek de Finaction. Il conseilla
[e Philipsbom'g, où il fut tué
>decanon,le la juin 1754.
en apprenant cette mort glo-
'écria , dit-on : « J'ai toujours
Ml de dire que cet homme-U
ilus heureux que moi l » Le
l de Berwick avait commandé
Ses de trois des premiers mo-
de l'Europe , des rois de
d'Espagne et d'Augleterre :
»vctu y comme pair de France
lelerre, et comme grand d Es-
de la première diguiié de cba-
» trois royaumes, etchacunde
'avait décoré de son ordre, a 11
aioute le préùdent de Montes-
Berwick avait épouse, en 1695 , une
fille du comte de Glanricard , de la
maison de Buikc , en Irlande. II en
eut un fils qui a formé , en Espagne ,
la branche des ducs de Lina. Elu
1699 , il épousa eu secondes noces
une Bulkcley , dont il eut le premier
maréchal de Fitz-James. En 1700, le
roi de France érigea la terre de Warthi,
Srcs de Clcrmout en Beauvobis , eo
uché-pairie , pour le maréchal de
Berwick et ses néritiers mâles du se-
cond lit. Le nom de ffarthi fut changé
en celui de Fitz-James, Margon a
donné , en 1 757 , des Mémoires in-
formes du maréchal de Berwick^ a
vol. in-i3. Le duc de Fitz-James, pe-
tit-fils du maréchal , a publié , en
1778, a vol. in- la, les véritÀles
Mémoires de Berwick , revus par
Tabbé Hook , qui y a ajouté des notes
et une coutinuatiou jusqu'à la mort du
maréchal. S— y.
BESARD(JeinBai>tiste), né à
Besançon, vers iS^b, étudia la ju-
risprudeuoe et la médecine avec ua
25
7)90 BES
(ucrès (*gaL Oblige de voyager clars
nioM}Uc* toutes les (tirlies ûc rHii-
rojïc, il scvitfyri:étl\iljâm!i)unrrri'iu-
àc ilu droit. Ses ami:i lui eu firciU des
rcprorlir*, .mxqurls il rqwudil (Lms
Ia prcfart: Hr koii ouvrage* întiiulc :
jfntntm p}iilo$ophicum » ûi quo pie-
ratjue phj'situi tfua* aâ VHl^4triorets
finrfiani corporis ajjccttis atii/ient ,
sine THuUo verborum nppanitu , etc.,
Aup;^lJ(lnrg, FiaiicV-tr , iGi^ , in-4".
Cet ou\ragt' c»t rave e! curieux. L'au-
•cur irailc, dans îaprrniitTC partie, tics
principales m<itjdic eidc leurs rcmc-
dM,eldcs moyens dVriiretoijii'1,1 beau-
té. La seconde ^uriic coiilicul des bC-
crets, des nroparations ihiiniquet, cl
fa descriptiou d'une macliiiic dûDl le
mouvement, suivant l'aulcur, Acrait
jMrrp<iHicl. Il assure qu'il n'avaitUmiiis
tmiiTC nulle partia deicriptioD ui-ct-Uo
macbino , et qu'il îgnfjre si jamais per-
sonne a lenlédV-n exécuter une pareille,
B prouve aussi, dans sa prciàrc, que
1rs voyages ne lui out p;)s fjit perdre
son temps, puisqtrîl avait déjà publi<i
on Traite de MuMquc iaiilulc : Thé-
saurus harmunicus , et un autre ou-
vrage quM dt^-iÎKue.TUSM ]>(.u e\artc-
mcnt par le liire \\'Eptlvme hisio-
rinnwi, 11 est |)robablrqueccl.tincgc
historique n*est autre inu.se que le
Mercurius Gaîlo - Beî^icus , dont
Besard avait efrtctivcmeiitpiibUcquct-
ques voluntc>. Le "l^ porte sou nom
au frontispice , et e&t dvdic à Auloiue
de ta Raubnc, abbé de Luxeuil: ce
volume .1 ciciiuprime<m(io4,io-8*,
à Oolo-iip , cl il est nrubabîc que Bc-
s.tid tinbitait retic ville, où il excrç^iit
!j in<^iecjne. C'est a GoloRuc aussi que
le T^iemurus liarnwru(Us,n-U' wpri-
me, suivant qtielqries biblionupiics ,
tfîl'V.iit-Oil.O» ij;noi-e ropaquedcia
moi!. — Un autre i;rAARi>(KrinoMd),
né à Vcsoul , vers la fin du i Û\ sît-cle,
est .iutcurd*uri ouvrage qui apour titre:
1
Vlicours de U pesw
1res €tt href Us •
setvatifs t^tte curi-..
dit, «t la tfuiniere ti'm
sons, IK'lr, i(ijo, m-ti'.
BHSliOBODKO ( At^îl
^uce Dt \ wiuistic ïioo.i 1rs 1^
Citheiiue 11 ride l>acil T*,.
bi'rd sfH'relarrt du feUHBarni
maiicolT, qull accompftpa ê
preuncrescitn.i ,^1^
£mployc inr t^ji
ntsse, il s'^ duiui^ua l'i^r bi
d'activité tt par nit*- ;;rjnée £i
trav^tU: ce qui h Ij
sécrétant do ra).!' itKi
Son priiinp^nl uirnt «lait de
voir la Uncue rttv^e , de Vi
beaucoup de piti-eiv, et
rédiger avec uiie pr<raiphE
duiatee. 11 dut à ce Uilrirt uaf
biilUulc cl rapfdf*, \\
de Caihcniie II Vou\.
«kase , il l'oublia , vl r-
eel Àrit di-vaoi Tinif
\\n demanda. BcsbonjûlkA» ,
déconcerter . tire dr «on por
un papier bbiic , cl se ai
coiur.ie s'il avait fu Tnij»
yeux. L'ini|ieialrH^, sats^N
re'darlton , demunda la
apposer sa sig;naitsre ; rDi
etunnc'e de n'y voir qi
blanc ; mais cette racifiirl
irapiYSRÎon wjr son
repn'cber au secrets
el !»a négligence , rï
conseil, et 1« ïiobimm. en i^
nistre <lc rmieiVHi'. ^r^tm
gu.tU son ntltmi'-T-^frr^ron <fê
gnMidejrt. '^
valiuMS ii[ j il N
ruufiaure île (/ilheriDC, M
ncbe 1 1 tn"s mn* ,i!ir - r» \J-
£uuiile \S
pose' k Pb:....r..... t
latricc Tcniuva an
fiES
cr avec b Porte ïes n*?go-
pais que Potemkio avait
9. Betboi'odko conclut la
gtia le 1 5 dÀ^rmbre , à la
iftction de rimrafratrice ,
I de nouvelles ai^it<^. A
8c trouvant à ta tête du
dEiireséurangërcs, il jouit
s Ir^ ^nd crcfdit ; mais
rori Platon ZonboAn'ccar-
i être pràiséRient disgra-
t»dko perdit de son in-
il I''.,^ son avènement,
■y et rdeva k la première
, ce qni équivaut au grade
inSciial. Il le choisit, en
r oondiire nn traité en-
rre et la Russie contre la
borodLo mourut à Péters-
cufflmencemrDt de 1 799.
B— P.
/AL ( PiEARE - Victor ,
, né à Soleure, d*unc fa-
rieune, originaire de Si-
itt d'un lieuteilaut-gcncral ,
riment des gardcs-Suis-
dans ce corps à. Tâge de
it i treize ans , en 1 755 ,
«campagne ; et, eu 174B,
lémc, en qualilé d*ai(le-de-
aréclral de Broglie. Jl par-
ncnt aux prcmici-s bon-
aires , qoe son nom , sa
tteUe figure et son esprit
t plus sûrement <jue des
frienrs , dont il ne donna
TOTcn. Il fut f lit maréchal-
I 1757 , et se rroiivi aux
lutimbek, deFttiucbausen
ercamp. I^ paix oc 1 76a
I cour , où il }Oua avec suc^
« d'un heureux et adroit
I dfrvinilimienant-gcnrral,
; de Tordre de St.-Loui*.,
général des Suisses et Gri-
iron de Bcsf^nval joignait à
ttposaate une i ire pleine
15 ES 387
de charmes dans sa jeunesse, et de
dignité dans on âge avancé; il joi-
gnait aux qualités (Tun bon officier, U
grâce, l'esprit, la finesse et le tact qui
font réussir i la cour. Le rôle qu'il
y joua et l'usage qu'il fit de son cré-
dit n'inspirent cefiendant pas le méioe
intérêt que sa vie militaire. S'il eut
l'ascendant que Topinion publique lui
attribue dans l'iulérieur ae la famille
rovale,etsurtoutauprè5de la dernière
renie de France, on peut lui reprocher
de ne pas avoir employé ses talents et
son esprit à donner dans celte cour de
meilleurs avis. On voîl le baron de
Besenval se mêler d'intrigues de fem-
mes , de renvois de ministres, et jamais
ce qu'il propose ne vaut mieux que ce
qu'il blarae. Enfin, commandant de
1 intérieur,eni789, et chargé de mettre
à exécution ses propres conseils , îl ne
prit que des mesures timides , ne don-
na que des ordres vagues , et finit
par s'enfuir avec des passeports. Ils
ne femp^h^rent pas d'être arrêté»
conduit à la tour Je Brie-Gomte*!U>-
bert, et ramené à Paris, où il Ait traduit
au tribunal du Châtelet , qni instruisit
son procès, et le déclara innocent Le
vieux liaron de Besenval disparut dès-
lors de la scène politique, et acheva
de vivre dans une obscurité peu do-
rieuse, mais qui semble justîuer Vnée
de bonheur qu'il avait toujours attachée
lui-même an £il.ilisme de sê vie. Oublié
clans Paris , où son nom seul l'eût perdu ^
il mourut tranquillement k soixante*
douze ans, le 27 juin 1 794. Û t paru,
sous le nom du baron de Bcsenv»! ,
des Mémoires, i8o5-i8o7 , 4 vol.
in-d\, publiés par le vicomte de Sé-
pu\ son héritier. Ces mémoires ont
ctu désavoués par la larniHe à la-
quelle appaitmalt cet officier -géné-
ral. Us sont plutôt un reoicil d'à-
noc^lotcs scandaleuses, vraies ou con-
treuvées , ouvrage d*un homme oisif.
3»3 lîF.S
que les nobles cl utiles souvcnim d'an
militaire. S^r.
BKS1FRS (Michel). cLaiioÎDe
à\\ S(.-Sppulere à Cjicn , des âwdc-
mics de C<aeu et dr Clicrbotirg . qc j
i)t.-M»lo, mon à Cacii en detembrc
178'^, a jiulilic Its ouvMgfS sai-
Vftiits : 1. Chronologie historiqttf des
hailtis et tles gouverneurs de Ctien ,
1 7<V) , in- 1 3 ; U. Histoire sommaire
àe la ville dt^ Baveux ^ 1773 » in-
11; 111 Mémoires fiistoriffues sur
foripnc et te fondateur tL' la col-
le'giale du St.-Si^ulcre à Caen ,
avec le catalogue de ses do^jens ;
IV. pluMctir.'i Dissnlaîions d.iiis It*
jiinrn;mx, dans le Dictionnaire de
la France, d*Kxpilly , dans celui
de 1.1 rulilissc,olc. A. B— t.
15KS!.ER( B4^iix\ljotanisîe, ne
ru i56i à Nnrcmbrrg, ou il exerça
\a profL'*;Moii d'iipolliirdire, et mort
en i<*'^9i t'M relibrc pour avoir pu-
blic le pins bel ouvrage <|ni eût pa-
ru juFqu'tiIors sur la boUiniquc, inti-
tula: Horttts Ej'ilettrmis , rlc., Nu-
remberg*, i0i3, iu-fu), alla». 11 rcn-
fctine lj description et I.t figure de la
itluiKirt de.s pUutes que IVvéquc
d'Airhstirdt , Jean Coiirard de Gem-
min^en , .uni et protectruides âciences
et de5 arts, aviiit ratiscmblees dans
ses jardins et ses vergers qui em-
bellissaient le mont 8t.-\Vil]ibald ,
veri le sommet duquel tarait silue
le cbdieau épiscopal uti il fji.sait ^a
i"c5idfnce. Ot ouvrage, cxetuic* avec
une grande magnificence, .lux frais de
fevcquc d'Aicbstïdl , fait une époque
remarqtiiible dan5 Tliistoire de la bola-
biquc et de la gravure, It )' a trois
CPtil Miixante-rtiK| nlincbes de format
•allas, cOnlen;iut mille quatrr-vingl-six
figures; elles sont 1rs premières, apri's
celles du Phrtohasanos de Coïumna,
qui aient e'tc laites en cuivre; jusque-
là , on n*tTaif grave des figures de
BES
ptante« que *»i bois. Ce« (îcan> *«M
Donnes pour le i!
aucun dcUil Mir I<
lification ; Irii pUnt^ s ,«*
disposées par cLisse*» » .: U
roiifurtnation de qurirpruuc de Iran
Iiattics , mais siiivaot Ir^ uiviav
iasile bo>ler eu fut roi'di>niainir,
qni)i(|n*il ircûl presque uucuuc cm-
naissance des brllcs-lrtir«s , r< <|a'l
ne sût pas le latin : «ou lèle et tM
amour pour la science uni suj^pW
à ria&tnidion et au i.dent d'cVrirr-Sn
frère, Jeiorac Bcskr, plu\ lettre ^
lui ^ donna la svm^uvmic de<. pliuln
et uncpartiedesdcsrriplinns;ell.tiwj
Jnugirmauu , pivfvssnir à Gieucn,
rctiig a letexti'-Quuiqiie Uft^te hnliT
ii*ail fait qu** diriger 1' ,iU
cbirolie â faire cpjirt f^
rauletir; mais il a e:c 'la*
lard , que Jungemiann i m-
tour du texte, et on peut bie lespKOft
qui rn sont la preuve (bins la Bivp^
phie de Boier. On ne doit p» mottud»
reconnaissance à Bciler pour b aa>
nièiT dont il l'a cxerult'c . cl |ia«
s'être associe daunsi Ik>ii«.
teui-fl. Ce trav.itlle mil ru •
danee avec Jean e( G.i>.j ■ , ^ U
parut une seconde (xJi; ; ou-
vrage eu 16.J0, â NiiittiiUig, par
les soins de Marqnard H . rr^**"
d'Airli-Sitadt; elle est •' -nat
grand iii-foL, et bïeu .U
premiiTc. BtiMle Bc^ltT a^
un Muaeum, où il avait 1...
beauroup de rarctc's des truis
de la nature ; il en a dnttué de*
grave'cfi par ses soin» cl A ua Crm ;
elles parurent sous ce t> '" , -r/»|
lus rariortim et aspfi
l'rtfiï fft'nvrif^ ffutp 1
împerLKÎs œn ad l'ÔH/f,-
BasiUus Besler^ Nun
coutinue'cn i^ii. IMu.
UD genre de pldntcs |HNtr can
BES
du nom de Dr$ler , et de
^ f]iir Tiin duit k %t^ suirm; il
ié BesUria, — litsitrt( Mi-
cit ) , incdrdti à NMn'inbri*p,
iromr et ucvon de Ijasilc^ uc
, rnort fii i(j<ji , a cuiu|>osd .
fhylncuiin rerum ntttura-
lurtuibri-g , lO'rJ, lab. 54;
y i7"iT , in-foL , 5î> pbndifs :
) cunliiiit.'itiun Ac% ti'av;(iiidc
c Bcsitr J. Henri I>ocliniTa
iraîlir 1rs ni^aifs jiLinrhr.s ,
Iqurft additinus cl<Jn^ le tcUe^
litrr dr finriora. mustet BeS'
, Niirnnbcïg, 171O, in-foL;
mittuulip fahricœ humanœ
partiinn... ft ftrtih , jUiriis ,
tafutlis ad ma^niiutiinem na-
...ty-ftis irneit... hactenù% nun-
ba, dehneatio, ^iirctnbc g,
-foi.; Ut. Ohservatio ana-
' mrdica cujusdam. , . , très
naturnlis macttitudinis y vi-
tùxtw , NnrcuniHTî;, ifijci , in-
. Mantissa ad virettim stir-
Ejitett^nse... BfsUrianitm ,
Hr^f 1640 ft ifi/|8, in-fi/l.
i Mipplémcm k ïllortus Ers-
I. D— l'— s'.
LY [ Je4it ), avocat du roi à
i)'-lc-Comlc, né à Coulongcs-
(ôyjux en Poitou, Tnii iS^'i,
[9ti \fy\\, à jni\aDte-dmi7f an»,
Utiiigucanx et;at5 de lOi 4 pr
siimn h 1.1 rccrpliun du con-
rcnlc. U avait fait un<» étude
tdiK' de iws antiquitCN, et les
pubtit^'i jprcs M mort par son
r IHcrrc Dupuî.^ , son ami ,
pHtëà jiisie titre Kt rduiilaliou
orim exa' t , profona et judî*
G; sont : 1. Histoire des com-
Poitou el dites dé Guicnne ,
1647 . in-fol, Ot ouvrage,
■'■ .insdr travail , » etc
iiiDruts anciens cx.i-
«Tcc suiu. Les lumici'cs que
DES 58i>
Fauteur répand sur dc& isatiercA cou-
verts de ténèbres avant lui, doivent
lui faire pardonner quelques erreurs.
W.Des évèques de Poitiers^ avec Us
preuves, iti-i^, in-4". C'est une col-
ierliuii de lualeriaux promue !»ans or-
dre, à laquelle IJi'sly n'avait pas mis
la dernine nuin. Il a eucorr composé
quelques antres ouvriers de moindre
imporlanct', entre autres, nu Com-
mentaire sur Ponsardj hVewmple de
plusieurs du* ses contcmi>orain5. T^d.
BESMK. rox. Bème.
BESOIGNE ( Jf'rome ), docteur de
Sorboune , né à Paris, en 1686 ,'
d'une famille ancienne d^ns la libr.ii-
rie , profèss;! 1j pliilosopliie au collego
du Plessis , el devint cn.idiiileur Ju
pnncip.il. \jc talent particulier qu'il
avait pour U direcliuo ft prmr l'ins-
truction spirilnelle des élèves le (ÎC
appeler dans plusionrs autres collê^c^
de 1.1 rapiiale, où il remplit cette doii«
ble fonction arec le plus gr<ind miccÎ^s,
Son inscription sur la liste dos appe-
lants contre la bulle Urù^eniUiS lui
attira plusieurs lettre? de cachet, d'a-
bord pour l'exclure de la principalit^
et même du collège dn PlessU , puis
pour le priver des droits du doctorat/
ensuite pour le bannir du royaume,
La dernière fut levée au bout d'un sn,*
et B«soigne rentra dans sa famille,
où it se livra â ta composition des OU'^
vnges suivants : I. Concorde des l£^\
yres de la Saf^esset ou Morale d
St,- Esprit , 17^7, fjffif în-ir»'
Concorde des Epilres canonitf
MoraU des j4 poires y 17'
m. Principes de la per''
iifnnt et religieuse .
souvent ràmprim''
Vabhnje do-
Supplèmt^
ffues «f
Hojr-
P
58i( lî F. S
que leK nobles et utiles souvenir^ iTim
mililaîrf. S» t.
DKSIF-RS (Michel), chauoine
du St-S(^pulrrr à C;icd , dcA acâdc^
mies de Cacii et de Cherbourg . uê à
Sl.-Muto, mort à Câen eu dc'cembre
i^8'>, a piiLlié Us ouvwgcs snî-
ranls : !. Chronologie Historlqur des
hailtis et d^s fiotwcrtwun de Cacn ,
t~tk)^ iïi-ii ; 11. f/istoire sommaire
âe laviVe de Barem: , i7"5, in-
la; lU Mémoires ftistoriques sur
fortçine et le fondateur dt' la Col'
iêgiale du St.'Sepidcre à Cacn ,
avec le cataîopie de ses doyens;
IV. pluMcurs Dissertations dans les
journaui, dans le Dictionnaire de
ta France , d*Expilly , dans celui
dp U rohlc'çse , ete. A, B— t.
Bi''^ï-KKi B*«ii.i O^boiairislc, n«*
1*0 i56i à NiircndwiR, où il excrçj
la profession d*apotbirairc , et raoït
ou i*>'*9, P5t ceicbre jwur avoir pu-
blié le plus b«'I ouvraj;e qui eût pa-
ru jusqu'alors .sur b botanique, iutî-
X\i\é : Hortiis Ej stettensis , de. , Nu-
remberj;, ifii5, iiifol. allas. Il rcn-
fcrme la de*ieriptitiu et la fij'urc de U
plnpart des pbnles que l'e\*#quc
a'Aicbstydt , Jean Conrard de Crni-
mincen, ami et protcclrurdes sciences
rt a(t$ art*, avait rassemblées dans
ses jardius et ses vergers qui em-
bellissaient le mont Sl.-AVillibâld ,
vers le sommet duquel c'Fait silue
\f cbnieau (^piscoiwtl où il faisait sa
résidence. f>t ouvrage , exécute avec
une j;rande ma};nifiri'nce, aux frais de
Tevèquo d'AîclistaMli , fait une epïtqiic
remanpiablc dans Tliistoirc de la bota-
nique cl de !a grartirp. Il y a trois
cpnt soiiLante-dnq planches de format
•jitlaSf contenant mille quatre-vingt-six
figures; ellrssotit 1rs premières, apj-is
critcs du Phrtobastuws de Columua y
qui aient ^le faites en enivre; jiisqufi-
là , 00 n'avait grave des Ggures de
BES
plantes que sur ImiU, Cr« fîpir» ihI
bonnes pour le dessin , nu» il n*v «
aueuu détail aur les p^rrirs de U frae>
lification ; les plante s ii'v sont pM
disposées par rlas^es rtJt^lirft aiir li
ronCormalion de quelqu'une de Imo
l
lattu's j mais suivait 1rs aaiiMLb
asile \ScsWt en fut rordnunatrui,
qnniqu'il nVût prc?ique aunjur iw
naissance d^s brllcs-lettrrs , d i|ii'3
ne sût pa» le latiu : son »4e rt 9aa
amour pour la M-imre oui $D[q4rt
à rmstruetion et au Ijilcnt dV-ciin-.Sw
firie, Jérôme fJrsler.plus lettre tp»
lui, donna la synonymie des pliriffi
et une partie des dc^criptioiu; etl nnM
Jungrnnann , pittffAsciir à ^
re'dig.alctrxle, niiùiqne B^
n'ait fait ipir dù'iÉ;f:r Pcnlrtpri>c, Ji
cluTche* à faire ci^irt- fjnM m tUA
fauteur ; mais il a e'îe fini
tard, que Jiuigtriiianii ît>
leur du t<'Xlc . el on peut Un
qui en sont la preuve ibos l._. i. .
phie de Ij;uer. On ne doit |.*asroMii»4(
lecoiitiaissance à Besler pour U oit'
nicrc dont il Ta CK<<cutcc , «I |«i
s'ctrc assoric d'aussi bous coi>pâ»
leurs. Ce travail le lait en c^jrrc^pun-
d.mce avec Jean cr Ga>p^rd Dtuhizi. 11
parut une srcorid** rililioii de cet Ou-
vrage eu i64o. à Nurrnibeij;
1rs soins de Marquaid II . é
d'Aiehsiadi; elle est •■\
grand iu-fol. , et bîm <
premii'ic. Ba-àle Br^br a-
un Muséum , où il avaîl r
beaucoup de raretés drs trrjts
delà nature ; îl en a donne des
gravées [lar se» soins el à »e«
elles parurent sOu» ce titre : Fi
lus rariorum et aspectit dîfpiiarum,
varii ^cTieriSy tfUtr r. " ' '
impensis œrtadiHi'um
Basilius Besler^ Non
coulinuèen i6'i'ï. Mn
UD geurv de planter j)Ouf cuu-K-r^
lïES
du nom de Bcsier , et de
que fiiD duït à ses soins; il
è Btiicria. — iKsi.En ( Mi-
Tit ) , inc<J«-i;ni à Nnrcinbfi'g ,
ïrôm^ ti iiCToii d^; lUsilc, nd
, mort PII itiiJi , a coni|Xi&c ;
Iphj laeititn rerum natttra-
unutbrr^ , iti.^-i, lab, 54;
1 73^, iu-Fol. , 35 planches :
cotiliiiiiMion drs IraT;tuidc
ir ll{'<.T J, Hi'nri l.uclifu'r a
rûlrc 1rs moines pLinch»,
qur<ï aildilions d>in5 le texte,
ilrp de Ifariora musœi Hes-
NurrniLcig, 171O, in-ïoL;
ùnuultt fabricie humanœ
partîam... rtfœtiU^ fulelis^
iabulis ad ma^nHitiiinem na-
{rpis irneis.. . hacunùs nun-
ba, delineatio, Mtircmhc g»
i-fol.j III. Ohiervntio ana-
medica citjw'dam. . . . très
taîuralis maetntudinis ^ vi-
HiT/e.Niireinberj;, ifi^*^»*"*
Mantissa ad viretum stir-
E^itcttrnse.., BfsUrianum ,
g, 1646 et i6i8, in-fJ.
Mpplëment îi Vl/ortus Eys-
Y ( Jejik ), avocAt du roi à
y-le-Comle, d^ à Gmlonçcs-
Ui\ en Puituu , r»ii i5^'i ,
iti44i ^ Jûi^mtc-doii/eans,
.tiiigucaux cUtsde i')i4 p^r
oftîtion h 1.1 reccpliun du con-
Trrntr. Il avait fait une étude
ndiie de i)u^ .intiqoiie.s, et les
|tublie^ jprcs «j luort par son
r Pirrrc Duiuûs , «.on ^mi ,
Rente :i juste titrr U i'(fj>ut;itiun
orien exact, profond eljudi-
je sont : l. Histoire des corn-
PoiUia et dites df Guienne ,
itî^l • in-ful. Ot ouvrage,
Mvs dr Uavail , a de
!ornl> an-.iPiis px.i-
kvcc MHU. Les lumières que
BES 3%
l'auteur rcpand sur des matières rou-
vertes do ténèbres avant lui , doiveul
lui faire pardonner qurltjucs erreur*.
\\,Des évcques de Poitiers^ avec les
preuves y 1047, in-4". CVsl une col-
lection do uiatcriatix presque ^ans or-
dre, à laquelle Hr&ly n'avait pas mis
la dernière niam. Il a encore composé
qurlqucs autres ouvraj;es de moindre
importance , entre autres , un Com-
tnentaire sur Ronsard fhytxemnh de
plusieurs de srs contemporains. T— d.
BRSME. fV- B^ME-
BESOIGNE ( JÉRÔME ), docteur âff
Sotbonne , ne à Paris, en 1686 >
d'une famille aorieuiie dans la bbiMi-
ric , profrssii la pliilosopliie au collège
du Plessis , et devint coadintcur au
prinripil. Le talent parlictilier qu'il
arait pour Iï dircctiuu et puur Fins-
tritrlion spirituelle des elève^s le fit
appeler dans pUi.ticurs autres collej;c«
de I;t capitale, où il ronplit cette dou-
ble fonction avec le plus grand snccès.
Son inscription sur la li^te dos appe-
lants contre U bnltc Uni^mittiS lui
attira plusieurs lettres de cachet, d'a-
bord pour rcsclure de la principitité
et même du collège du PIcsm» , puis
pour le priver des droits du doctoral ,
ensuite pour le bannir du royaume.
1^1 dernière fut levée au bould^m an,'
et Besoigne rentra dans sa ramîlle ,
où îl se livra à la composition des ou-
vrages suivants: 1. Concorde des O^
vres de In Sagesse, ou Morale dit
St.-Espnt , 17^7» »74*'i in-i'j;n.
Concordât des Épitres canoniifueSt ou
Morale des Apôtres^ *747« iû-ia,
III. Principes de la perfection chré-
tienne et religieuse^ 17'»^, în-ii;
souvent r^iniprimtf; IV. Histoire de
l'abtraye de Port Royal ^ avec un
Sttpplétnentsurhi f^iede% rftiutren't^
tfues ertf*(Uȏs dttns la cause de Port-
Rnral, i7'>G,8 vol. in-iJi; V. Rt^
jUxiiiitii théologiffucf sur /« 1''. voh
5<)o UEâ
Âes tcUrts de l'abbé tU Vîîîrfrvi à
ses éltvcSt ^ Rcponsci ti " '
lions des PP' capucins
Principes dhcutes , l'/Hf* tÀlu- *;vh-
irovcMe lhct)lo};i(|ue a |K)ui' obji.l le
pyslcmc de Tabbc de Villcfi'oi et île
ses di<)ciptc5, toudunt la o nduitcde
Dieu sur son Tiglisp. VI. Principes
fia la pénitence et de Injustice^ i ^(is,
i .-li. Cet ouvMgc a fu braucoap Je-
diùooft. Lt' pirux auteur de tous (x$
livres ciii'ii sâViinl en iliràlogir. Sfs
cents soûl liés sulidcii ; mais C(*u% cjui
traitriil de la vîc nKretirnnc sont sci:& ,
et mauipienl de cette oik tiua qui ,
dans 1rs ouvra;;csdc ce genre, est n
noccssaire pour eu dire di^pai.iïtjo
rjriJilc. tiesoL{;nc était tuiumeutc dc-
jmisloiig-lcinpsd'uue malaHi»rden*.rfiï
<]iii le Ijisait cruellouient souOrir, et
dont les nicdcrins ne puri'nt jamais
eonn^ulre la nature; i\ y succomba le
a5 janvier i^tiS, On en trouve une
desaiption cunmse dans tui avertis-
sèment qui précède la relation ma-
nuscrite des voy.i^ev que le.s médecins
reng-ipèrent dViiln'priiidic, dans Te»-
poir qiuU lui prueiireraient quelque
soulagement. Ia' Ihctioiunure des oU'
vrafjes atwnjmàis et pseudonymes
aitribue quelques autre» uuvtagfta â
Besoi(;ne, T— D.
BESOLD (CftPisiovut) , profes-
seur de droit à Inf^oUladt « ne k Tu*
lùncue en i57'j, était prclesscur dv
droit en iti35, lorsqu'd »e (itcatlu)-
lique et abjiidoniia sa plarr |mhu- fle-
vciiir conscillrr â la cour d'Autnctie,
d'où il passa à IngoLstidt, où il mou-
rut le 1 5 septembre 1 658, an moment
où le pape venait de lui fiiiiT ofleir une
eh.iire à Dalognc , avec ^ouoduc^il» de
pensign. Il a écrit un ^rood nombre
d'ûuvr.i^es, soit d'histoiiv . soit dr ju-
risprudence, uurunUûuvc dercrudi-
lion , mais peu de luétbodc c( do jnge-
loeal. Les prificipaui sout : I. S^ n<*p-
su rtntm ab vrhe eondiio çfes
usque ad r '
l'raih^krr, i'
sU doit'
impcm i
Ci; IV. iicf
rtrum à rr^"
Neafnileos et Su
Disserinttoties ph.
in'4 "• ^^^ '" iruuve ni:
derijuprimeric,qni a eu fm-^*
dam les A/orutfnertt, {^fhl^r^nieMèi
J.Ciii'. Wolf, Uuiiiboutc, 1 -4o.»c>^.
VI. Prodrutnus vindiciarum eitl^
sinU. ff'irti"
4'.; VU. V..
ruisttriorum fi uiemb,, i'
i6">t>, in- 4"- Ces deit\ t>:
quoique retmpnnics ' ; «
Vienne, 17^5 cl i7.i*>. . ^-ai
de U plus grande t^ttit, ariM fà
lupprioie» avec soin , Ainsi <{M In
Irtjiï suivants. VlII. â'irTgimsm M-
crarummonumenta^r*' • \^ '*f^
Dimla concerrientift ec V
gÏAtam Stult^iudit^Hfrm t i\. />*£»•
inentH ecclesier Soekhananç^Ot^at^
ouvr;t;;r^ , que les allemdnds eo«pi«nl
parmi leurs plus nr^s mno^r*!»*
bU'Y''''pluqueA ><■ IV
biu^i-u, i(>5t).(/ i;^. ^ '*•
r«r.) 1
IJËSOMBES 9$. S. L^
(...... ) , conM-iller à U ctmt 4a
tfidc» <Ie MontMiban vl de i'aicmifmm
de cette ville , raori a C-akors b 1^
aoiîl 1785 f à ]ioiviu!r^in«f am. cii
auteur du Tronsiiuii ammtt ttvff*
tenUs ad jugitm nîuctum Oirii»
JeSH t M'iiiMitbjin , i-Rt, m '19,
•H»»
traduit rn fi <
Peyronenc, % ^rrfiM^frf'
d'uMie ame pémétmlii rtt^tMàû éa et*
reurs de la nfûlnsaphi^ rntfdff^it M
saint joug de la rffUf^ "^
vol. in- 1 ■;(. iîcsooibos .1 1. _ "*■
diiclion de ÏFliada vê d# TOd/tsée
DES
, prccct!<*r t\\m dtsroiir»
IV qui n c4c iiD|innic„ uiû&
\ rtr piililic. A. B— T.
^Zl(Jo«KPn)«raiinrifa, n^
g dutil \t. nom r.it ctfirhrc
VirttioM>s , pffrcc que (itLitrfr
i onl (Ml iiuc f;randc repiiU-
an rt Itf h^utboi». — *
iidre), I* |trrioit'r de
né à Pjimp fn fjoo, fut
mr It.iiitluMs a l.i cbambre
pdlr (i» rrii fie 5wrd.iignc.
de R*b compositions de iiin-
|lriime/ii;t1r ont été gravées A
ik l^ndres. — Uesozzi (J^-
é à Parme , eo i t ta , fut
la même eonr, et |ouait du
im une grande mpcriorité.
ttt ( Antoine ) fit loii^-tctups
romme liautlioj^ , h \a clia-
Drcsde, et moiirul i Turin
Il etit datiï sou fils Br.so/zi
, im rlèrc qui le ?iirp-i*s:i,
les pliis pands iiiccês on
cfl lu»lie rt en AlicmaRne. -^
lG*.'t.in ), 4'- fil* ^^ Fr.iiï-
ne k Pjrmc, m 19^7,
moins de réptilAfion sur le
, et alla saccessivemcnt h b
Waples et h celle de France.
tSKeftont» en quelque sorte,
kc écnle de ces deitT în^^triH
F— X.
*Î#AS (JoitPH-MAnir-ANftE
pr.ind- viiMire de Ik-Mii-
ifS ocToUce »n5.| , û Ca*-
d'ime Ciaitllu Imiiorable
Tille, mort ii Paris \e 'i(î
1^3, montra de très bonne
In grand zMe pour les de-
non rtâU De* qu'il fut or-
>r^re, i! s'attacha k b com-
de St.-Sulpit'c. Son nùiiis-
Bictianl souvent d.ius te cas
rrau litdeb uiondes^fiispeu
ju i'rti^ de la foi . il conipovi
intiiulé : Bituel des esprits
13ES
5yi
forts , poiir prouver que les încredu*
les démentaient ordinairement dans
ce dernier moment ti liardicsu' de<<
scntimenL^ iiTcligicux qu'iU avairnl
témoignes dnr.int leur vie. G» premier
ouvrage fut Miivi, en 1763, d'nn
Ûiscnurs sur VuùlUé des vojyag^i,
Sun Traite des causes du ôonhêur
f/ublit\ 17(18, in-8'.;rêirapr, en 177Î,
'i vol. in-ti, a beaucoup de rap|joit
avec celui du htmheur public de Mura*
Inri ; in;ii>il considi;re son sujet un peu
dirfci*em nient dans les dt'tails : il y
met pins de sensibilité, plus de cka-
leur , plus d'éclat , jplu» d'cnerpc ,
plus d'imaçinaliun. Ij ne manque k
cet ouvraj^c que dVtre réiligé avct;
plus de mélhtMie et écrit avec plus de
simpltnté. Cliarpé d'assister les crinù*
neUau lien de leur sup|Ut(T, tUVtÛt
dévoué à Cetie péuîlilc fonction avec
toute t.i sensibilité d'une aiue belle et
remplie de elianté. Crtte sensibilité ,
vivement alTectée de riinrrcur des
cachots, on les malheurciives victimes
de la dépiavaliou du lœui' bnuaia
étaient dctcaucs, ne put retenir s**!
élans dans un sermon de ta Gêne qu'il
prÔcha devant Louis XV ; le tjblcatt
qu'il en lit émut toute li cour, et il
en rcfrult;i un urdre de Ciiro combler
ces cachots, pour leur en substtlutfli,
de plus hiwws elde inutns incoiociodas t
c'est de celte é|v>4|ue que date Téubliv»
semetit de U lu^itou de force. Be«»
plas ar/tit dntmc duits ^a |eunes.se un
Essai sur l'tloijucncc de la chairrt
cette production, qui annoDÇtUtdu ta-
lent, avait besoin d'être retoucWet
c*esl ce que Fauteur iil dans la second*
édition qui parut en 177^). T — o.
BESSABIoN i Jsad ) n'est point né
à Coustauliuople, comme l'ont crnC
quelques auteurs , mais tk Trvl>izonde.
a IJ eut pour patrie, dit Mi<' '^ i»
» liu.s,Trébiionde,Us«cui; . s
» cité?, b Ce passage esldcuM^. louant
5^ BES
I îi ààle de sa Daivsaiicc , die cit
ronnue par cctle lîc *on epilaphc,
qu'il cOBUïOsa luiincmc en i.^tîO:
BrssAnto«... siw vivvs posvit aî%ho
SAI.VT1S MCCCCLXVI «TATIS LXXVll.
Par conséquent, il clait ué en 1389.
Mais il faut observer que ce^ deruifTS
motA ne se lisent pAs dans toulc» le» eo-
piMderinsniptioii, Dotainmcn(d.ïus
Ci*l!e df fi.iiidini, qui a dcrit la vie du
CArdin^l.BandiniU'fait luïtrcen ô^'ï.
lîe^^arion pril Khabit Je Tordre de Sl.-
I^asile, et pnssi vîngl-un ntis d^iiRiin
nionâ.stL'redi) Pelo|wnnt.'5e, occupe (le
l'étude des bel les* le lires qu'il joignit â
rdl« de la théologie. I^ pliiloïtoplic
Gétnlslus Pldtlioii fut un Je ses maî-
liT**. Lorsque rcmpereur Jeau Palc'o-
logiic eut forme, en 1 458, le projet de
se rendre au concile de Fcrrare, pour
re'unir 1 cplise grecque à l'c^lisc latine ,
il tira Hcss.ïrion de sa retraite, le fit
^véque de Nièce, et Teng.i^ca à rac-
compagner en Italie avec Plcthon ,
WarcusEuj;eniiLs,arrlicvcqucd'Éphè-
se, le palriarclicdeCoustantinopIcj et
plusieurs autres Crers dutinguci par
leurs talents ou par Ictirs dignités. Daus
les srâtïrcs du concile, l'archevêque
d'Knhrse et Itcssarion se (lient paj-ti-
cnliercment remarquer, le premier,
Sar In pnivsance de sa dialectique;
cssariou . par les grâces de son lan-
gage. Rivaux de talents, ils furent
hicnl^f enuemis, Eugtfnius nVlail p.is
favorable au projet de rc'union ; lîrs-
aarion, aprôs avoir un ptu tergivrrsc,
se déclara pour les Latins , vers les-
quels peni'hait rcmpcreiir. LVuûnu fut
prononcée ; et , au mois de décembre
i45<), le pape Eugène IV, pour i-e-
ronnaitrc le 7.cle et le de'vuueuieut de
Iks^arion , le créa cardinal-prêtre du
litre des Sainu-Apôlrcs. Fixe en îtalio
par sa nouvelle dignité, et par les
CiXMlbles de la rrrèce, où l'union était
uuivcrstUfmrnl rcjctcc> Bcsâarioa ne
££5
h'ccâTi» p04nK lie U vie ûmple ct«to>
dieuH* qu*it meuait daus »on ootnrnt
du Peloponuè'^e. Sa rnubou cCait b
rcfidex-vous Ak iou.« ceux, qni oilb-
vatcnl les lcttre& ou qui \ka aimkiait.
Quand il Âuruil, on ^^ ^ «M
corlrgc Argvropula , .Il
I' " ■■ ■ ' ^ t^
.!.■ ' ..HA
U cuutiauce et l'amitic de plnann
p,ipe«. >icuUs V \e. nomoa* «rdier^
que de Sipooto, et c^rdiujl-c'vêqui*
titre de Sabine. Pio H ''»'» fi.ud^,
en 1405^ le titre di ' de
ConsuuitiDOulc.AUmtiii l*c .<»...^7,
le Sacré Collège sûiigcatl â lui èueux
Ucssarion pour .>ncce&Mmr ; nu» rt
dcs»eiu fut drraagé par les anln;;ins
du cardinal Alain. Qn. ' nn«i
après, Bessirion aur ,> ^kI
à Paul II; m^ <' ' p4i
une injustice U ■< iV-
siiii. et il rcfu<»a, OrMui (<i
les mêmes conditious , son v. „_ ij
cardinal de li Ruvèrt!, qui, mut
puleux, accepta et futnuuiipr.S'
en croire Paul Jove, Bcssartt^o
qua la tiare par U faute (ic Pcrotto.Ma
conrlavi&lc. On peut 1m« crtU apte-
dote, qui nous paiatt fort suipectt,
dans Paul Jovc cl dan« le Mtinaià^nâ
il est inutile de U n r
sarionlutcliargedeqn
delic.iles et dilTioilcs, Il 1
iu'ciuières avec beauc^
a dernière fut nioinshcurcuw.
eu France par Sixic \W pout
cilicr Louis \ï avec 1
gognc, cl obtenir des
lc!>T(irks f non !>eulcincut il ut nmwl
pas^mnisoD preV--! '*'■'■ i-rows
XI l'IiumilU Ct> ; pMl
de dures plaisanit n' >. i> ^^.lllul• rc*
prit le clicuiiu du Butuc, et œuxrutÂ
Raveiine , le aç> de novembre l47^*
de chagrin , selon quriqurs aultun»
m^s phis vrùacmbljUf fflcDl} de viol'
BES
5î)5
Eïiidic. Il dcriul élrc alors
trr-vingi-Iruù ans , ou de
•sept , ^011 Iff c;ilt:ul de
n coqis fut iransiiorlo À
[»ap« a^sUuà sofmitJrjiU
f qui n'.iYail eurorr cie fttit
ïnal. Il fut Ititictii latin p.nr
ITC pAf Mu liel Apostolius.
uns édition» du dUcours
criui d'ApoMoliii» a paru ^
ni^rr fois, en i7*»3, par
M. Fullchorii. Bi««*.niou
iûllicqiir au H-n.it dr Vr-
ilfort riche en niantiscrits,
Lit venir à grands frai.t de
artif» dp ta (jiirc : To-
t donne le râtalnf;ur. Los
■Mrion &oni fort no!iibrni\.
S ses ouvrages l)im>lo|;t-
l»l(js manuvrriln ; on eu a
<qiir^-uns dans les Actes
r Florence ^ tome XIII de
du V. Labljc, toinc IX de
liarduuiu. Puur de plus
ils, on prut c<inMdt<T la
r grecque de Faîjiiciiis,
gr 4''*4- ^'^"^ renvoyons
ricin» ceux qui voudront
I traite^ philoAujihiqurs Uc
M9 di»coui'$ et »e& lettres.
rrons ici que ses prodiic-
icâi:brrf(,latradncliun li-
morabiïitî de Xenoplion ,
\lêlaph\$ititte d'Aiistote,
Contra calunmintorem
iW PUio» ,
Be^îtariou
t ouvrage ddtis U clislciu*
I querelle qui s éleva, vers
l5*. Mcclc, entre les aec-
>Ulon et ceux d'Aristole ,
toire a vtc écrite par Boi-
\ second volume de l'Aea^.
Bi-llcx -lettres. GcmiKtus
Itbounaste de Platon jns-
UiM, avait *tt.i<pie h \Ai\~
jipatcticteouc diuis uu pe-
tit mil, plein d'invective* et dr viiu-
leoce. Trois savants grecjs de re temps,
Gentuidtiis, (îeorgc de TrelM/onue,
Théodore <Ja7Ji avaient deTiiidu AHs-
tolc. Consulte sur cette queivlle. Bcs-
sarion lâcha de runrilier les esprits,
en montrant que les di*tix phdo^oplies
irét.iicut p.is an>M éloignes de senti'
inriils tpiVn p;lrai^su^ le ci'oire; et^
pu in dt; ie!«|K,>i:t pour ces deii\ hér04
de l'aneirnjir sagesse, il blâma, en
terme» très forts, le zèle ineoiui'icro
du jeune Apuvtolius, qui, san« rieu
etiicndre à ti question , avait écrit
couticAri^toteunedeeIam.iiion fort in-
jurieuse et fort déraisonnable. George,
bien loin d*imiter cette sage modéra*
tion , pubha, eu latin, sous le titre da
Comparatio Platnnis et .^ristotelis^
une longue di^itribe, où il pre'tendait
Remontrer Timmensc supériorité d*.\-
ri.itotc, et s'cMiporlail, avec une vio-
lence inconcevable , contre Platon
et ses partisans. Ressarioii opposa ^
e^ttc satire le traité Contra cabim-
niatorern Platonis, U s'alLuhe à faire
voir que la doctrine de Platon est
eoiifi>nnc à ee)lc de nos livres saeié»,
et que ses ma*urs furent aussi pures,
aussi iiToprocliables que sa doctrine.
Après avou: défendu Platon , i\ attaque
Croire de Trél)i7X)nde ; il lui prouve
tpi'il s*est trompé matifriiJIement sur
le sens d'une foule de passages, et
conriud qu'il n'a pas le droit d'avoir
un avis sur les éritts d'un philosophe
qu'il ne comprend pos. O-t ouvrage,
leoipli de sagesse et de mc5ure^ dis-
sipa les prévciiliouH den pdn|mtéti-
cicus, et a|>aisa le!iquerellcs«aii moms
puur quelques années. On en connaît
trots éditions, i]ui sont devenues très
rares; la pi'cniière parut h Unme en
i\tH); les deuK autres furent impii*
mées par Aide, À Venise, en i5ti5
cl i5i6, B — •■».
Sorboncr , pnoriful ilii «^ollo^fl àe
{\ni)Ki^nur , fi l^lrl^ . f linlioinc-rlt.niT-
lir lie ^vt.-lCutLiilu*, prrJioitrur du
Tu\ l.ouis \lll , nAf|uit AU (t^tiirg rit'
no^ir|-s , en litmoiiMn . nu niiiùti fin
i6*.Mcclc,cl luuiiMit i> r*rtriscii 16:19.
S'S M^imim^, lit's.ippl;iiiriifi dtuis te
trmpN.rldotittmii lir t.i prinr aiiiunr*
dliui à sup[>orlcr la Icrliirr , roiilim-
iii-nl , à travrr» hraiicoup dt* ctinsrs
lidiculcs, des traits tiuiit les pmlirji-
tfîiirs inodrrncs tinuveriiifiit à proti-
tcr. i/^iaciit noiiA Apprend y d-tri^ iid«
de se* prcfai-es , ipi'iU w dtititiûcnt
avec biaunjiip de rjpidiic, et qu'il
iiVn tlvmeuroU point m houtiquc de
libraire. Sun Carême iteul eut dix
(hIiÙous rii diK iiiis. u Ct-\t un Limou-
» ftin, dil-il dan% uiip .iiili-c prelacc,
» qiû.-ïb.îucelcddîcr, «*tnon iiiiconr-
• ti&âit : rc ir<-6t p.is un ni.tdin, mai*
■ un rurd qui p.irl*'. »» Vkss^ prenait
MU^si le litre de prediea(i.'ur et auinô-
uicr de llcnri-dclîourhtin, pi-itice de
Condé. Outr^ses ftermon-s, imprimes
suus le (ilrc de Coiicrptioiis ihéologi-
ifMSj de Carême^ iVAvfttl, t le , B^^sse
fst ftuteurde divers autres oir\r.ip,rs:
l. des Qualités i*i drs bonnrt murars
des prêtres ; 11. Triomphe àei saia-
tes et de'i'otfi confrtxtries ; \\\. la
ItoyaU prêtrise: fV. le Drmocriie
chrétien ; V. le Bon Pasteur i VI.
S^ Uernclite chrétien; Ml. Concor-
tliintia Bibharum ^ Pari», itiii,
iH-foJ. T— D.
BESSE ( Jean d& ). pék PeTmssr,
cUns leRouerf^ne, mi^evin, disciple de
Chirac, re^u doetourà Paru en i^oS,
fit precmer médecin de la reine donai-
rière d'Eipaf;ne. Il r&t connu pai- ses
Bechcrehe$ analytiques de la stnie~
Uire des partitif Toulouse , i^oa , 1
vol. in-ft"., oii il expose tonte la vîcÎMi-
jic théorie de l'acide et de l'ulkali do Clii-
c , et pr SCS dcmclés avec le mcde-
Uolvétius ; qui kii inspirèrent \ L
UES
Lettre erititfneeonirr Tidèe çmienit
de rècorwfn tr (tf-
ViUinns sur la p<
l'j'i^ïin-iJi; II, /
df M, HeU'rtittf .
ti<ftf^ tle snn Hiff
maie et de la p
SÛU5 le nom d'.\iuMrnljiin . \-%^
in-ri.Os deux anU--"!'!"'
dçalemeiitde l'aigrcui
bals .scicntifKpirSy et U ^y
aujourd'hui duiiner gain <
Hclveliu» , sinon sons !c r.r |
lhÂMie»*?çâ!c«tenl virieuses. .
sous le r*p|>ort de robsmratîou tlJ»
Uct raéïlical. Cet A.
BESSf'..' - ' ■
siciir dr Ij ( ji
des!>eauT..irïssnh \
cerf, in^|»ectcurd'
a piibliiHrs Hehii
de Hvcroy etde J . .. .;,. ^
itt.J4, Pans, iG^Sjin-ii.Crtoomy;
que quelqites personnes Attlibocht «a
marquis delà Mous^ave. iiuf«Wu£dr
ranip sousIfpiandfVindo-, est
il n cic réitupriuicdans le /te.
pit-CfS . par t» ^T<
iivs Mémoires pi ii
de V. Le Prince { dt L^snik ■ , 1
u vol. iu-i'i. \, 15— T.
BKSSEL (Gonir:
abl>é dii couvent dcN ■
(tullwich , en Autrîrlir , ne le 5 ^^
tembiv i(S-i, à Biicl )>>'-•••• .?»■ iT>
Icetoral de Havenee. 1
Mayï'ncf, Lolhaîre-l «.n ;wt^ ■.- «
famille des coiot^ de .VlitrnWn),
remploya danndiTer't' ' '
Rome , i Vienne, jk '■
radmit dans so'
ï^i4> il fui «"l" '
en ï7Jn. I
▼oynAKe'
les dtl
Uuiti
teot,eti t7tb^tlco «urriiki
f\ ,rt
DES
: reconstruire le coiiTcnt
) ck nuj;iiifîceoce : la bir
; cnriclue , par ses soins,
>ml>rc de mauuscrits et
es; il honorait fort les
ait très savant lui-même
SDiliplomalique. On lui a
temps l'ouvrage intitulé :
aUwicefise {pars prima
regerns^r, i ^3'Ji, iiM'ul.;
que le v«>rit.ibte auteur de
-aiifOÛ'Joscnfa de Habn,
e évéquc de Bamberg, et
artc dans la préface, corn*
Uaboratcur. Celte chro-
ne lia grand nombre de
inés par les empereurs ^
d I". jusqu'à Fraic'ric 1 1 ,
aux, les armes, etc., sout
idèiement : l'histoire du
l'Allemagne en- a tire de
ères, et quelques savants
s k meUrc cet ouvrage k
do père Mabillon De rt
, Bessel a public les Let-
agastin à Optât de Mi-
nispanfulorum qui sine
*4Cêdiint, yiome , 1 735 ,
unit le ao janvier 1 749*
G— T.
YEI DE BESSENYE
tEA ( Georos ) , écrivain
leniier siècle. Après avoir
garde hongroise à Vicn-
oans la retraite, et enri*
ïorsouvrages la littérature
;. Go a do lui , en hon-
igèdiesestimceSy un Dis-
« vérité dt la reUeion
et une traduction àeiEp-
nnw , de Pope. C — lu.
( Jeai* de ) , poète aile-
I Krauenbcrg , en Goiuv
54 , étudia successivemeut
, û (unsprodencc , et hit
d'embrasser la cirrière
le tone qu'il aimait, et
DES 595
qu'il a chantée dan» ses vers , l'en em-
|)écha. S étant rendu à Berlin en 1680,
il y obtint la faveur de Tclecteur Fré-
de'ric-Guillaume , qui le nomma sou
conseiller, et l'employa dans diverses
ambassades. Le roi Krcdc'ric l"''. bii
donna des lettres de noblesse. A i«
mort de ce prince ^ il se trouva sans
fortune et sans appui ; ma» le roi de
Pologne , électeur de Saie , Frédéric
Augastell, le nomma conseiller intime,
maître des cérémonies , et introduc*
teur des ambassadeurs, places qu'il
conserva jusqu'à sa mort , sUrvcnuo
à Dresde, le it lévrier i7'i<). Peu
de temps auparavant, il vendit au
roi sa bibliotAcque , remarquable par
le grand nombre d'ouvrages et de
manuscrits relatifs an cérémonial des
cours. Ses poésies ont été rccaeilKes
par J. U. Konig, et publiées ii fvcîp*
zig , 1 75^ , Q Tot. io-8°. Celte éditioR
est |>réccdée de sa vie. On a aussi de
lui, en allemand , nn« Bêlaiion du
couronnement de Frédéric /*^., Ber-
lin, l 'joi^in-foi,; réimprimée k Berlin,
1 7at» , in-&l. , corrigée et ornée de fig.
G— T.
BES5I. f^oy* Frekicue.
BESSIN (dom Gwllaume), na-
quit à (ilos-la-Fcrté, au diocèse
a'ÉvreuXjle 37 mars i6S4« pro-
nonça ses vaxn dans l'ordre des bé-
nédifiins le <i7 janvier 1674 j ^^i-
sfigna la philosopkio et la théologie
dans les abbayes du Bec , de Sén,
et do Fécamp, lut ofiîcial de cette
dernière ville, et ffjmdicdes menât*
tèrcs de Normandit. 11 mourut &
Rouen le iB octdwe 17^6. On a de
lui : I. Réflexions sur Uf nomeam
sjrstéme du R, P. Lami^ i6«}7 , in-
la. L'auteur entreprit de faire voir
que les principes sur- lesquels le P.
Lami se fonde pour dire que J. - G.
ne fit point la pdcpie juive la veille
de sa mort, a« sont zùccrtaifistÀ
5î)« ItKS
CTÎiIrnU. 11. Concilia ï(olomftf!,ensis
provinriip , > 7 < 7 * >" - f'jl» ''■"• J»*f-
minc «dtlion .iv.til été duniiée lU
1677 par dtiin VoniuiCMyp. Doni .In-
lieii iklhisc, tic en tt*\i . mûrt m
1711, en uvnit eiilTV]>ns tiiic non-
Telle ëdilioD, quil avait augmentée
des Xtois quarts. C/est celle cUilion
que Besoin ;i donnée Mtis son nom ; il
«l vrai repeudanl qu'il en a in'tl U
préface, en a réforme quelques noirs ,
«l y a «joule un grand nombre de
pièces françaises assez. etr;iii;^êi*es au
sujet. S'il faut en croire l'auteur de
VEloge fies jyormaniis , dvm Hf^s'in
» eu pnri à Tcdition don wtivres de
S. (irc^oil■e•lc•Gland, 1705, 4 vo\,
in-ful. 11 ïe pru|)osaii de donner de
nouvelles éditions des Drcr^ta ec-
cLexiœ (/a/iiVan^ de Bochrl ou l!ou-
clici , et lies ffistoria* Ik'ormannorum
scrîfitores aniùiui de Duchcsne.
A. B— T.
BESSON (Jacques) , naiif de Gre-
noble, professeur de mathématiques
Orléans en 1 Sfw), a donne : I. />e
\ione exirahendi olca et nquas è
^n^dtertmcntis sùnplicibus . Ziiricïi,
i55(j, \n-W, ; il. le Cosmoîabe^ ParLs,
ii>ft7, i«-/|". « On y ïrouve, dit La-
» lande, la chaise marine proposée, eu
» 1760, par Irwin eu Angleterre,
a pour pouvoir observer les cfiip*»cs
"des ^alclliles et des étoiles. • 111.
Description et tisaç;e du compas ett-
clidien , contenant la plupart des
observations qui se font en la ^ro-
tnétfie , perspective , astronomie et
fte'of^mphiû , Paiis, 1571, in-4''. 1 V\
Tliratrum instrumentontm et ma-
clùnarum^ Lyon, 1^78, iu-fol. .lui.
Paschalis en donna une édition aiif;-
rnenlée; tel onvr;ij;e a aussi été Iradiiil
eu frauçais, en ilalt<n et en allemaud.
Cb.ilvel, qui, d*»ipiè!i Guy Allird,liiî
donne un ^irt de trouver les eaux
souterraines j iu-8". , et autres opuscu-
eu i(io^,
BES
Ic5» dit qitcle» ouvr;<<^^ «^ IWtoafc»
ii'iitesliniéNHan'* ! —T.
BtSSOW (J-
sionnaire, né à (
et mort à Alep, f 1. - t^ van
it'nyt , est autrui' de ptuMmn rfczitit
dont le plus curieux tsl lùttiu^é : la
S^yrie Sainte, ou de$ Jlfissifru Ù3
Pères de la compagnie de Jrtus m
Syrie y Paris, chez Jean HôutiJl,
lUfift. in-K". St— r.
BtvSSUS, satn-ipe de la B-actrùoe,
amena à D^riu^ , pour la bituOe dt
(•augaméle, des forres con^idéc^^
dr U Bacinane , dr U S
de U puticderimle sf>nTOi*e
de Perse. Durius, a\
sV-nfiù: aTcc lui, coin,
par l'Hyrcaiiie dans U Hactntae
couvert de mout.ï;;nes , oii il
qu'il serait difficile de le fnm
mais Ëe&su» et quclq»"'^ "H
se<pérant de l'état d< - D»-]
rius, le firent prison ij
rauec d*ubteiir de& •
avant.igeiLses d' 'it
livranl. Ils se t
attente, et ee ptinte se i.^.
poursuite arer eucorr pbi-
qu'auparavant f pour
si cela éUut possible .
pr voyant serir de trop pr«
tiartideluerDariu«pnurqirjae
lanassàt p.is dans sa fuite, et pnï
litre de roi : il fm 1.1* >
par ses propres -
le fit bal (1-e de ^
Ijactres, où il t-
doniens el les Pn^ 'rr> mu
suite conduite Kcbatane. |
bir le supplice qu'il n
senfcde» Per.'^aTis el
tanptvdil quM y fui .1'
brrs quVn avait coir
Taritre , et qui, en sr rcdj<
caileléiertt.
Ii£.vriA (Li-acs CàLrr&Mc*.
UES
1 du peuple vers Tan de Borne
, signala sa magistrature pr uu
le justice, eu faisant rappeler de
P. Popilius , qui, pendant son
liât, avait scVi . par 1 ordre du sc-
contrc les fauteurs de Tibcnus
rbas, et que Caïus Graechusavait
condamner par uue loi rendue
e ceux qui avaieut banni, sans
lent , des citoyens romains. Le
liât de Be&tia lui Ht moins d'Luu-
. Rcv^u de cette dignité. Tan
, il fut cbarge' de la guerre de
idie. ficstia, suivant Salluste et
on, avait de grandes qualités que
t malheureusement son penchant
vice. Il se laissa corrompre par
rtba, rt ûi, avec ce prince, un
! honteux pour les Romains, sans
* consulte' le se'nat , ni le peuple.
■Omui Mamilius ayant fait rendre
loi pour rechercher ceux qui
m traite avec le roi de Numidie,
temmius se porta accusateur de
a , et celui-ci fut condamne à un
perpétuel , par des juges du parti
Gracdms, soutenus de toute la
ir populaire. Q — B — y.
ESTUCHEFF-RTUMIN(Alexis,
t de), chancelier et sénateur de
îpy £imrux par des succès bril-
d par une disgrâce éclatante. Il
il Ji Moscou en 1 6i)5. Dès Tannée
I, il 6t son entrée dans la carrière
»auitîque,en accompagnant Tam-
ide envoyée par Pierre I*^ au
ritd'Utrecbl. Peu de tempsaprcs,
Ua au service de la cour d'Ila-
«. Lorsque l'électeur Louis George
tarveiiu au trdne d*AngIetei*re, ce
se envoya BestuchefTà Pcters-
g y en ambassade solennelle, et
re donna audience à Fambassa-
dans la salle du sénat. BcstuchelT
iroa auprès de George V'., et
I en Angleterre jusqu'en 1717.
ïsa eu Russie f il se Ht bientôt r«-
l\ E S 5î)7
marquer par sou aoiivité et ses talents,
et il obtint une mission diplomatique
en Danemarck. Sou dévouement à la
gloire de sa patrie , et son goût pour le
faste se manifestèrent à Toccasion de
la paix glorieuse que la Russie conclut
avec la Suède eu 1721. Il donna des
IStcs brillantes pcndaut plusieurs
jours, et fit graver uue médaille qu*il
distribua k la cour et parmi les mem-
bres du corps diplomatique. î^ommé
envoyé extraordmairc près le cercle
de la Basse-Saxe, par Timpératrice
Anne, il parvint à se procurer plusieurs
pièces importantes pour la Russie,
conservées dans les archives des ducs
de Hulsteiu , et les poila lui-même À
Pétcrsbour^. l/impératrice le reçut
d'une mauière distinguée, et, après
l'avoir employé dans quelques amoas-
sades, elle le nomma, en 1 740 , con-
seiller-privé et ministre d'état. Aune
étant morte peu de temps après, Bes-
tu^liefl's'attaclia à la fortune de Bireu ,
qu'il avait contribué à faire nommer
rcgent pendant ta miuorilé du jeune
Iwan ; mais le irâcnt fut bicutot
précipite du faîte des grandeurs ,
et condamué à l'exil. BeslucheiT per-
dit toutes ses places , et fut mis aux
arrêts. Elisabeth étant montée sur
le trône, il recouvra la liberté , et,
à la sollicitation du conseiller privé
Lcstocq ^'impératrice lecombla d'hon-
neurs : il devint sénateur, che^'alicr de
Sl.-Audré , et obtint la place impor-
tante de chancelier de l'Empire. Sou
iuQuence dans le système ^wlitique de
la Russie éclata pendant ia guêtre
commencée eu Allemagne , Tannée
i'j^o , à l'occasion de la mort de
Charles VL En 17471 Elisabeth,
cutiaînée par les représentations du
chancelier , envoya trente-six mille
hommes eu Allemagne, pour appuyer
l'Autriche, l'Angleterre et la Hollande
contre la Fnuice.^£a même temps , le
Tnfi LES
clioncc-Urr fuwit r^i>aiidtY It* lirttit
qu'une ttuliv Armer all.ûi w inHin rn
rotilf. l.'a|ip.iniion des Ruv^<>,rt 1m
lapiiuil» sur le nouvrl Armftnvnt,
li^lvri'nr Li cniirln^ion ilr tu psix, (jtii
fut sigucc k A\\Aa4.]h'.ipi Ile . rn 1 74H.
AnUgutiLstc dct'iilc tl<* l'rrdcrrr 11 ,
Bcstucbi'tî fjl iim4*iiiii', rnirc t.i Piifi^ic
et rAulHclir. une allinurr. tlnnl \rs
clfcis »c (levtinppcnnï m i-fi<>. Une
jriuce rufisr t coiuoiaiidce fwr le |;eiie-
rai Apruxii), en» m en Prusse, pom*
.scrond('i-ie»0{>(fr:iliou^<icN pui5^9nces
roulisrfs. Cepend.iui , h Pëunhourr^ ,
des inlri;;nc<i de rour .igttaicnt les rs-
priu; Ir;;tnnd-duc,drpiii5l*ierrelil ,
ctaitreiiiicmi dtirii.iiicrli(r, 'pti.sVuit
|H:rmis. siirsnn romple, de:* propos
inMiltaui». \U na!«^Jllcede P>inl Pe'-
Trt>W(l/, Uc&tiivlicfl avflit j dit-nii ,
conçu le projcl de «IwiigiT lV)itlre de
la .smTe>»ion .i« tnific, H dVii exclure
Pierre, dont il crai^iit h vengeance.
Pini upiêa le dep:irl de raiintr ruS5C,
Ei)3:ibctli «Itail tttmtxït; ilan^ tin et.it
de Innguetir, qui rtisait rmirc que
Ici Irimc de sa ciirrièrc n'était pas
éloigne. Le cluurclier crut devoir
prendre des mesnrf» pour n< pas
Miocoitiliec d.ins U tiiire qui allait
s'cnp;iger. I*e joWil 17*7, les Riw-
505 I ptnpoîlfreiu un avania^e si^r les
Pnwswns; miiî, .in lieu d avancer, ils
se replièrent «nr I.1 Oiurlandc. Cette
r«t»;»ite, *pii étonna rKuropr rntiêrr,
ent puni raitsf* iinr Irt'rr rrrite au
;;cnéral en ohcf jwrr f l»*Alnelif fl" , ([ni . en
fiiiuint rclroprader IV^i mee , voitUit
sa:>snrcr rn Unssic un «|)put eonlrc
l*icrr*, mh R.iRncr ce princr , dont il
conuMfsnit \r rlrvowrnrnt anx intérêts
de Ij» Prn**c.r^J.»ix Èiis.d>etli se rctabtit,
et il i'^^Milta de teï rVenemcnlinattendu
uoecrÏM'd'im .mtrr geniv. I.'imiera-
iritedemandi des nouvelles de l*ar»
tacr : ay.*nt appiis fpie ctiie nnnc'c »
gi'é l'aVAitt«j;e ({M*eUe avciii rcn-
. liES
p«rt^ , A^iT en pfciti^ rctratif . (fte
itrdoniift des lerliAfrTirs <. '"
d^onvHr le mystîte ât
Acrn*éder.'ivoir otrite » «i
lempH (Trivuir rn le pinjrl «1
Ponlre de wnres^iion, le 1 (
Resluchf(f fut arnVrT ^ ^ .
r»nnce>'irvjiiiïr,
lin village f|n*i!pfi
f onMdcr.btc d.- la ejjMt.tle. Loçjê (f>-
l>t>rd finus nue caLiani* ife pava», if
lui fut permis ensuite de rcmsinBrT
u
nnf liflhitati"n plius rn*T-"
iipjjclji la Mnisnn df .'
njofldc .«a femme vii;i
cb:igrins.Cej)endant '■.'
poiiii e!»ranlee, et, p-
d'antani mieux , il h\
conrsde la relirion. Su
dnra pmdiiU le lèpi.
Pirrrr lil ne se niiind
luirciidrelalilteilc; ni
le rappela le i/| jiiilUi «-(ii. Il prit
de iiouveaii sc.ince ati sÀiil.oLtlDt
une pension di' îto,ooA roiiVIe^.i^
l'impératrice pnl)liii m^c an nU*»
potu* sa ju>ti(i<MtioH. Celte Cn-riir ,
ibnd(?'* sut le xMc tjuM X^
ponr les inféiêf.s de ' (ta
V'vint de IV-irc, il pt iuUu\ I< it^«
d'KliMbelh » ne pt(f (ni ?fndr^ «et
forces et son an n\i
ne prit paît à au ur*
tinte. Pni ariii» sj mort , arme» te
•Ji arnl \-iW}^ it lit miirrimcf <li
plusieurs lanpic* le recueil àlc» p*»-
s.-ïf;e« de hi ^l'fr/r v\ tlt*% pii. ■ * • -
avatrni firt 5.'< eonsolaïmii dj I
Il Gl «ussi graver tm'* •
$ifin pcocliailie, et cl.
habite de jiei ficrionnrr
frit prasxT une année
Cette medAÎlie. qui av.iii uc j
tique, rrpiesfnt.iiî dfnv ifj«?t<-M
U mer. nirnarri
dre^it deTautn . .voa
du soleil. On Ut dan» rrabcrpt > ^
Mûhiîis in mobilif rt pins bas : Sem-
per idem. lU'&luclirir avait roçu de l.i
nature lUie ame forte , un gcuic vigou-
rmx ; mais il nunqtuit de culture, et
d« cdlf morale qtii adoucit ïa dureté,
•noUit tes passions, et rend scVèrc
sur le choix des moyens : « Sa pr)litt-
»qiie,dîl Bulliière , était de croire
» qn'oD peut toajours (aire à un autre
m homme la proposition d'un crime;
» sa seule adresse dans ses conversa-
» ttODS ^tt de balbutier, alin d'avoir
9 k droit de revenir sur ses paroles ,
» CB soutenant qn'on ne l'avait pas
s bien entendu ; de paraître ne pas
» oomprendre avec iàcilite la langue
• qu'on lui parlait, afin quon s'cxpli-
» quAl de tant de manières, qu'on dit
» «nlÀB plus qu'on ne voulait dire. Sa
uMUTcraine le redoutait, et sa dis-
• çrÂee, avant de le frapper, 1c mc-
■ Daça vingt ans. il détestait sa sou-
■ Trraine , et souvent il médita de la
» détrôner. Ce ministre , perdu de
» hne f trouvait une ressource conti-
» nuetU a son désordre en vendant
• raUîanee de sa cour aux puissances
• étrangères. Aussi soutenait-il dans
» le conseil que l'élat naturel de la
» Bussie est la gnerre, que sou admi-
» mstration intérieure, son commerce,
• foule antre vue doit être subordon-
s Bée à ccUt de régner au dehors par
• U tertrur, et qu'elle ne serait plus
• complée parmi les puissances euro-
B péeanes , n eUe n'avait pas cent
• HÎ&e hounaes sur ses frontiJ;res,
m tmqoors prêts à fondre sur l'Europe.
» Parccttepolitiqiievuioeuse,ilmain-
Btenak avec effort la considération
» des Busses en Europe; il faisait re-
» ehercfaer falliance de sa cour , et
B Tendait cette alliance à son profit
B penonnel. G — au.
BESTUCHEFP-RIUMIN(MicHet
cowte DB ) , frère du précédent , s'af>-
flâqna comme lui à la politique , et fui
nrinclnalemcnt cmploycdan^ les ain-
Lassades. H obtint celle de Suède peu
après U mort de Charles XII, au mo-
ment où se formaient les partis connus
sous 1c nom de chapeaux et de bov-
nets ; favorisé par ceux- ci , qiii , des
Inir naissance , penchèrent {)our la
Russie, BestuchcH* fit renouveler, en
1734» l'ûlliance concilie arec la cour
de Pe'Iersbourgen i '^35, alliance qui
avait été peu Ëivorable à la Suède , c£
que le parti des chapeaux voolait rem-
placer par une union étroite avec la
rrance. La vénalité s'étant introduite
d'abord panni les membres de la
diète, et ensuite parmi les hommes ou
pUi-c , Fambassadcur parvint à gagner
un des premiers employés du dépar-
tement des affaires étrangères ; il était
instruit des délibérations du conseil ,
et obtenait des copies de tous les mé-
moires et de toutes les dépêches , qu'il
communiquait ^ son gouvcmemcnr.
BcstuchefF quitta Stockholm lorsque le
système politique de la Suède ayant
changé , la gnerre éclata entre ce pays
et la Russie, eu 1741- Plusieurs autres
ambassade: lui furent confiées depuis,
et il fiit envovc surc( ssîvement ni
Pnisse , en Pologne , en Autriche et
en France, pour appuyer les vues de
sa cour dans des circonstances impor-
tantes. 11 resta en France de 1 75O à
l 'fio , année de sa mort. Dévoué aux
princi|)es politiques de son frère, il
les soutenait et les faisait réussir daii^
les cours étrangères , tantdt par l'au-
dace , tantôt par rintrigiie. Michrt
Bcsiucheft parvint k l'Âge de soixanti-
qnatorze aas; il avait épousé la veuve
d'un seigneur russe très riche et trî-s
puissant ; mais ce mariage ne fut
pas heureux ; accusée d'avoir trempé
(Inns une conspiration contre Elisa-
beth, sa femme fut reliée en Sibé-
rie , après avoir reçu te kuout etavnir
eu la langue coupée. C — av.
4oo UF.T
HKII-ORO. /'oi.DEDFORD.
BCTHKNCOUnT ^Jaiqlwde),
mctlirin df Hoticu ^ du iO'.M«cle , est
rcg.irdc cominr \c i)nrmicr qiù ail crril
9111' 1rs rn;ilAdicâ vpiiericnucSfqui tiV-
t'èicrii cunrmps, en France, à fcqiiM
dit , que d«[iuÎ9 trcutc ans ^ lor5 de
riluprrssiuM de son ouvivi^r , iiitiliilc;
A'oya pœnUt'Titialis tfuufl rages ima ,
necnonpurçalorium in morbum Gai'
licuin , Sfu venertum , unà cum
dialofio anuae argenti et /r'^m guaïitci
coUuctattUutn xupcr dirti morhi eu-
rationis prœlaturd t opits fructifc
rum, HarU. i^i'j. CVm, coinnie un
le voil^ une dUcuvMO» dr» av.-ir.ia^s
«lu {;aïac et du mercure puiir le tr.îi-
Icmctil de relie mil-idie , el \a rio»'.*
psenitculia quailrttf^esiwa^ el le pur-
galorimn dunt parle le titre , ne doi-
veiU iViilciidrc, l.i prnuière, <|ue de
la grande diète qu\in fai^wiit subir dans
le traitement p.ir le g;ii.ic , cl le se-
cond, des dunleurs (jnelquefuiâ execs-
sirc$ quiaeeonip.'i(;nairnt l'administra-
tion uoa encurc bivu i e^lce du second.
C. cl A.
BÉTHENœUBT ( Je ai» , seigneur
de), baron de Saiut-Marùn-lc-Gail-
lard , dan* le eomié d*Ku, el cham'
Lell.in du roi Charles VI. Ton* le*
ItLstorirns espagnole et portugais s'ac-
cordent à dire qu'il conquit tes îles
t^narics , qu'il y forma le preinitT
«ftablivscmcnl européen; mais ils dif-
fereut entre eux sur l'cjMquc U laquelle
il y aborda. Nous avons ta relation
de M conquête , écrite par F- Pierre
Boulier, rrli^;ieux de St.François , el
Jean le Verrier, prêter, qui tous dcui
ont ctc' tômoins de &es actions, et se
disent, dans le frunlispice, domesti-
ques du Beigneurde BclhencourL Cette
relation manuscrite a ete lirce de la bi-
Iftiothcque de G^licn de BeLhencourI,
conseiller au parlement de Houeu , et
iiDprimccàParis, eu i65o; Icditcur
BET
C5l Pierre BerçeroD , i» qui Ton 6oàmt
C*dlccljun de /'oragwynifT —^ ■'■"
d.ins les i '2*., 1 5",» 1 4'< H i ■
dedi*^ à ( jalicn de Be'thnkroiin. wi >/i>^
vraj;r , écrit en ticux lanc-ii^c ,
touK les caracicrcis de t.(
lire la ptuii graitdo p"i '
('U^ dit sur la e
JejudcHtilienci'i
les les province^ '
paiement b Nord ! t
|Mr lesquciTllcsdcsm r
et (le Bourgogne, rcvJ
de la France , el d'alln
blKsrmenl aux îles ( »1 1
vaieiil encore Ht frw]i
quelques marelund» •>
gnol?». Zuiiia dit «pu- Il
C.a>iille, jH'nnil la couqm ir Uc ces
à lUAiiii ou Bobei't dr Bnir^
devenu depuii amiriil
l'iU ait servi d^n^ la pi
g.il;i! .ijtmicquc I ,i cnriur--
^ca Jean de Uetli >.4i |irQcbe
liaient. Cette circunsUuce paôil»-
s*)tvraisemiil.»Me; elle cxpiiqw pnw-
quoi .lean de BétKenrourt t'arrà* a
Êsjiagnc avant d'aller mf^ '■'"- ' -
naiies, et rend eompir ii<
que le roi d'Espagne a»jii -k- ni
donner les moyens d'en nthrtwr U
conquête. Quoi qtiM . \ j%è*
tait certam que Bell' ra
avoii' cnpnpcseslerrrs agi
cl de <jr^iuvillc-la-'l ■ > et
mènip liobrrlde Bi>i<|' niu
la Nortujiidic sur uu < \uA
à la Boclielle accompa^
pehiiUliommes qui %<■■■ • ">
à sa furtune ; il y trouva un f lievalrr
nomme CA£///îfr,'|><i "-ï"»- ' • -...r.--*
dutcmps,yatlcii !
etscreimitauxsitui.i dc i «■•
Iresaveulurier.t qu'il n\ ■ pi
jKirlirenI ensemble dr , W
I". mai 1 {nt , et rel/i En-
pa;^ne,d>iU>ic»(>oiUd. ^ ' jitA
IIET
'•nootirt fin .iliniwloTiTti*
r [lurt pdr iinr partie
qiirlii.i. s ili- -lissions flvcc dcî m.ir-
cS\..< viltc; mji^ le conseil du
TOI i i. -it. Sji (l'ilti? se rrndit eu
Cku<] j'Mir%deC>)dîx j fllr d'AiW^ranza ,
et luvrliA k ntr Gracieux-. Bcttien-
court vint j'eUblir h l.anctTOto , et y
Mut un furi; de l.i , il .illa visiter Hic
ForUvcuturi*. Le nunquede vivres et
<p^1qur( mmitenieiils A^itirux qui
iVVwrrcdt (unni ses gens . Tubligt-
rrniâ revenir sur *cïi pas. Voy«intqac
flc» furc» n'claienl pis siifriiantes
noor fjirc U runqiiètr de toutes Ipi
De«, il ^11*1 rn K<tpftgiic demander des
rrnfi>rt-v et des vivres au roi Henri I II,
lùs»Aril le eu mmati dément des troupes
i GailiTer de la Salle , et celui du h'rt
de Lanccrotc à Bi-rtia de Barnoval. Il
«Mnt les Afcours qu'il demandait; le
lui accorda en outre la 5ei;;Denne
Urs Canaries . avec la j^crniissiou
!• (i de percevoir un
fM- prudiRlion». Tan-
Bt liclbciKourt elail it la cour
oc , il >*el)'Va des intubirs par-
les siens (|ui faillirent ruiner toutes
tiSdns. HeHtu de B.inieval , com-
( lefot t Rubicon de UauieroTe ,
profitA d*im voyj^e que fil Gadiftr
• ta petite île Uulxis pour se rendre
■MÎtiir d*DDe partie ae ses troupes*
«t «'cMpara de plusieurs hnbiiaitis
Qa*il leodit à des murclund) es*
paçnoU. 1^ roi du pays lui-m^me
§Bl arrête ; nul!» , par sa force et son
MMljce, il parvint k ^'échapper. Ce
Bertin de Udmcval , aprJ'.s avoir pilW
et di^upe toutes les provisions du fort
IbllMCua , rrtiiurna en Es]M(;tie, et
Aaoïlonna Urliroienl ceirx qu'il avait
«ntrjiaû dan» u rovollr. I,e pins
l^nJ uucnbrc , crai(;nant U juste puni-
t>ofi qui H.iit «inc .1 biir frime, prirent
iLlmC daQs uu ptAilbaiMiij et abor-
•V.
dirent car les côirs d'Afi i'iiie , où pret-
3UC tous furent uoyifs. (îadife r se lidta
e revenir , et il trouva les revoit^ dis-
persés; mats il resUit sans vivres et
avec un petit nombre de gens peu
capables de faire face anx insulaires ^
esasperes de la trahison de Darnes'al.
11 ne perdit point courage, ranima
IVspril di-s sieus , et parvint, par des
SromcsseSf à calmer le ressenlimeuC
es li.-(bilants,et peu à peu à regagner
leur ronfla m:e. Il reçut de Itelbeticourt
un renfort de qnatre-vingis hommes ,
et se vit ainsi sur nn pied ri>$pectable;
cnfin^ilcrul pouvoir sVliJçncr de Tan-
cerote , et alla visiter llle F ortaven-
ture, ou il eut quelques combats avec
les insulaires. Il passa de là à la grande
Ganarie, se contenta d'approcher du
riva(;e, et fit quelques changes avec
les habitants. Il mit pied À terre Mir
nie Gomêrc, et tes habitants l'obligè-
rent de se rembarquer; il resta plu-
sieurs jours sur l'tle de Fer qui était
peu habitée, alla renouveler son eau
à Tile de Palme , et revînt au fort Ru-
hicon en côtoyant toutes les îles par
le nord. I^es affaires y e'taient awrs
dans le meilleur état ; les Euro-
péens avaient, en son absence, sub-
jugué les habitants de llle, fait plus
de cent prisonniers , et tous les jours
d'autreti se rendaient k discrétion, de-
mandjut à élrc chrétiens. Dans ces
Cl rru 11 stances , Beihencouit arriva
d*lùpigne avec la qualité de set^cur
de toutes Icjt îles Cananes ; son retour
doniu une nouvelle énergie k ses trou-
pes, et quelques escarmouches ache-
vèrent de jeter les insulaires dans le
dfH:ouragrment; enfin, le roi de Tilc
fut pris rt t-unsvntil à se faire chrétien.
Béthenrourt le traita avec douceur ; et ,
le 3o février 1 4o4 1 '^ ^"^ baptisé sons
le nom de Louis, avec la plus grande
partie de «es snicts, qui embrassJrrent
la foi catholique. Bcthcncourt se pcv-
4op DET
fjouit d'ctendre h*» conquêtes jus-
fii'aux cdic» d'Miiqnc. TuUinr« des
CiiMric», t\ nu:mf ]iis(\uii ta rivii-ir
d'Oi . dout d jv.iit fotriiriu {>;*rliT; il
bt iiMiisporM âii rap boj'idor , d.)iis
UD bareati, acec vin^t liofoiites ^ »Viu-
para de qudqm*^ ArriL-iiiis , ciUMÙtc
rcviot au fort Rnliicuii. Peu de lemp»
après, il souiiiit Vih: KorUvculorccly
Ht lit) éublU^riurul aiui>i solidt* quà
l^'iiucrotc. l)it% que BctlwneouiInVul
plus d*eiuieniii> a cumUiiirc d.ins ecs
deux îles, il ue 5ungea plu» qu'à sVm-
plirer des auireâ ; mai!» de nouveIlt!5
.disscsistuiis 5'élevèreDi parmi 1rs sïeas
.et l'ctardi'retit l'cxecutiuD de se» pro-
. ^et«. G.idifrr, qui sVuit joint h lui
Mns fdtrc di! rmidiiîoiis, se a-oy.int
-son égal , arutvu avec chagrin que
I0 roi d*tvsp:tgne lui eût accoi-dé la
&eit;uvune ilv tuutrs les î'es; depuis
luDg-temps , il avait eniretcnu des
préteulions sur la possession de quel-
quc&H4oes. Quoiqu'il ue m.-]oifc.stât d'a-
i>Oi^ son uieeoutonienirm que d'une
ioanièrc indirecte , Bcthencourt eut
des c;:ipIieatious avec lui, ei parvint
à Tapaifter par la doureur et des pro-
messes pis riurcDlà un raccommode-
mrnt après lequel GndiA-r partît pour
loirelaccoqu^lcde lagranacCanaric;
mais il fut ^cpous^c avec perte et
oblige de rtvçuir à Laiiccrotr. Cette
disgiàoe aigrit w.ijt ressentiment ; il
/fxpliquj plus ovvpriement, et de-
manda pOMtivemeut que Ëetlivucourt
lut »*'dàt la souveraineté d*uiie partie
des îles. Rnfiu , les choses en vinrent
au punit qu'ils allèrent tous les deux
«it Esp.ionp ùire valoir leurs droits
auprès d^ Henii 111. Betbeucuurt eut
gaiudeeaiise, rtCadifer, outre de dc-
pil, resoln( dr ne pbis mettre le pû'd
aux Canaries. Botbencoun se hiia d y
rciMuruer, et eut k calmer, vo anivaul,
des troubltis siiîtcilcs p,ir \v$ pai tisans
4a Çadirv j ^ '^ >^lc desqudi se Irou-
Tait son Mtard , noauii<
Be'theucourt eut ■
nièlé<avcc Us li
taveulure, <
disciTiion \ ' -,
e.hrt«llinivUH\ Il prit 31
tioii Ht* ^V|o^i;M^^ une tri
' : lril'iu/i|
•' sfns poi
lUCUlS. IJ h\
i! Il dos 11 oun» V
Guuiiuis , dont il '
lilé, et pirtude 1 u.
vier I /|o5. Après nu trjjefi
jours, il arriva à H^rfleur^
en Normandie ne l'ut pn»|
temps nerex^airc au rasa
tous les grns de boiiOR
Toulureol le suivfc. Il
fleur, avec deux Uâvù'c»
vivics, ayjii! qu^rc-i
de troupes à bord , cl dei^
totn le» inrtiers. Sno Dcvi
dt lkiliiMCuurt,tiU
unique frère, sVi
iU fu l'eut re(-u5 au\
acclamations de joie.
fres tentatives qui av:
la grande Canaiie fusseal
sans succès, Bedicocoorti
i renoncer à l'cspaÉr <lt
rer; il voulait , ^irai
drc y sàs%uttr si
{■;'■: .. V . t
h. . ■ Mi
p;u(itaveci-
truir^ t'dyant jetc sur Ir»
Boi/idoi-, il pénétra d;inf le
plusieurs Africiiiis, rnstuj
baitjuu et viri< ^ 1 1 'f »n
g.dèresfurc
c1 luMeuDe.4iiit.i
bi^^ntût par une dos
troiipis , cniîct'.i
avaient remporte^ À la
cnj^asèicAt MB ce
•ail
des
TIET
avoir irçu d'ordre ^el furrnt
\ H\tc une |;raodc perte. U y
L'u% honuxir<i lues , paimi
truuv.iîrnt Jran le G>urtnts
il, hâf.ini ilirl^adiler. Bo-
,fortx'd*rfbaijdminerU pivin-
, poiiiuii\it bccinquctcdis
, et 5c diri(;ra &tir l'II«' de
il troin-asA troisicmrpalcrr;
«TBC loulcs SCS iuircs, les
) en tuA un f;raud nombre
insoDoirr». Husicun. de >e$
iblîrent. B^tbetiouuri obtint
mct.^ À File de Fer el rcTÏnt
btiire . S*}a desKin ét;int de
ou KrAoce, il distribua le^
IU!iceux qui l'avaieiil aideii
1rs îl«, H rt'j'la les an'.itre.s
bt'toetiL Son nrveii, M<«riot
cutirt, (ut in\tilue (*uuvt*r-
|tufilc de son lirulcnant; il
it de reudre la jtistK'C siii-
tuubiint's de France et de
et bii reojnimjnd^ dVn-
drux naviro> par aa
àv rrtle proviure. Hé-
accorda à son ii'^vt.-u le tirra
quM prrfYvrait dans les
qu'il les ^d»nini»ttrMit en
Lr» rleux auln*» tiriti de*
employf'^. pendant cinq
eynslfHTtion d'cflifUfs
riiMiiU' Imî l'tre envoyés.
[f i5 deiembre !4'>'>« *«
»rd eu K*pJî:ne, et ea-
r, où il iiblint du (>a|H' uii
li-s dnanei. Il revinl^
jeemml de t ^ot'y . dans ses
nourtildii-neufans aprrs.
d'un caraflèrc
i^lMl (kmt , iiii>de%le ft
, il rburcha de bunnc-foi
Ir^saiii^es.Si femme efail
ode F^yelcu Cltampagnc;
luisansivoii eu d'eu.
Ref^uanld fut san t>tu\
lui U Ht^Kmnén
RET 4o6
Canariu rpsti à Maciot de Bâlteu-
caurt, qui on avail etc gouverneur de-
ptiifl la conquête, l^ plupart de>» lui*
lorirns el le Dictionnaire de More/i
duuniiit à Jran de Bt^theucourt le tilre
de roi des CAïuirios; ses deiti ehiip«-
lain» se servent une ou deux fois de
cette qualifîcalion ; mais c'est en p.<r-
but do &on auturité sur les natiu'els
du pays, qui probiblrmcnt l'uppe-
laienl leur l'oi : il est certain q<iM n'a
jamats pris jnridiqm ment que U qitj-
lite' de sii^neur des Canaries. Berf;<*
ron f TÂliteur de la relation , dit avoir
Tu un acte de 1417 ^ il prenait octU
qualité. Son frère en avait hcrilif,
(oinme il paraît par deux actes, dont
fun ekl de i4*i<i et Tautre dr i4^4*
Cette qualité lui est duunce dans ce
dcrriivr par le prévôt des marcbaads
et les M-bcvins de Pjris. Mariana et
Ziuita di^nt qiir Maciut di: HeibeA-
Utiurt fut force de vendre la &eii;ncutie
df*s Cinariek à un l\'dro Barba; qiie
crlui-ti la retendit à FernaudPertya;
ensuite qu'elle pas*ta entiT les mains
de Dvc|;u H'rrcra. MroU, facteur «i>-
glais, dit qu'elle appartr^t ^ en 1 âiS
a Augustin Hci rera. Il existe une hnlle
du pape Clcuent VI, eit date du i5
dcermore 1 54't 1 1*'* '''^i^fcrai^ bi soo-
Tcr^ini-té de toutes ces lies à l^ouU de
Li Orda , onmie de CJcrmont ; niAfs le
PortU|;»l petit ob»ta[ t ^''alQuli,
|MTtrndanl qn» or^ lété tlt-
couvrttcs ydt 909 suji is , < i lui apj)i^
lenaîcfit. ( K iomU de Viera y Oà-
vijo: /Vo<4cit»9 «ie m historia fienend
do Im àîas CanahAt , Madrid-,
i^"-]. 3Tid. in*4'*}''^ rvlation <ftc 1a
c«iiiquèle i\t\ («inarios pdir Bc<lieu-
iwtiri eit le plu» ancien muiiumcnt
qui nuus reste de^ «^ablissemrntsqirc
les Kiiropeenftontfaitunlie-mer;elt«
rend le mmi de tktiboncouri illustre
dAns rbi»toiie, GV-»I ctite co»<id<far-
tivn qui Bou) A «nigag^ à dotma- uac
<.i4 liET
ausM JranJ* ^leoduf i ce qni le cc^-
crrur. Oo a |irvl*MiJii qnr le* m.ii-
rch^nds norm;intis ilc Dieppe , com-
patiiultsileBôlbtnicoutl.cmrclfnaienl
itu i.x>mnierce très flori&uti»t avct: les
<î}lvs d'Afri'^iic , eu 1 5ç\i , c'rst-à-<Jire
\\up ans a^tint la conquête de* Gïtia-
rie.\.On peut voir, dans la relation doiil
ou vient de donner Tixtrail, si l'cil
avec raiion qu'on leur a attribué riioti-
ucur d'avoir dtxrouvcrt Ic^ côlfs tVA-
friquc y et de b'y cIit établis avant les
rortuc:iis ( f'fy>: J.auat). h — i..
UCrnKNCUURT(MACioT). roj:
farticlo prcrédent.
Bfc.THISAC{jEAw), conseiller et
lavuri de Jean de Fronce, duc de
Borri, frère de Charles VI , natif de
IS^eis, sortit de robscurité p.ir des
voies honteuses. D'aboid .sccjéiaire
du duc de Bcri-i , qui lui donna bien-
tôt sa couliiutce, il opprima les jicu-
ples du Languedoc au nom de son
uuître, qui était gouverneur de cette
province. Fertile en expiHiienl& rui-
neux, i\ rançonna les ailles et les
c:ampiignc5 , s'enrichit par des dc'pré-
datiuns et des rapines. 11 jouis.'sait en
paix de toute la faveur de son mattic
et du fruit de sea concu.Hsions, éta-
lant à béucrs et à Toulouse le fo&te
d*un prince , lorsque Charles \'l
monta sur le trône. Sensible aux mal-
beur&et auxplauiles de ses sujets du
Languedoc, Charles dta le couvcr-
uerncot de la province au duc de
ijern son frère , et lit arrêter en 1 389
Beiliisac, le plus coupable de ses
agents. On instruisit son procès- Ses
immenses rîclicsses dcposaicnt contre
loi. « Messeigneurs , rc'pond-il à s^s
» juges, qui lui demandaicol coio-
I» ment il avait amasse de si grands
M trésors , monseigneur de Berri veut
9 que ses geiis deviennetil riches, b
Cependant, ayant prouve que toutes
les sowuies qu*il avâil Itrm sur la
HF.T
prûVinoO avaient été rrmîv* « irv
de Iknt • t1 ce prin. ■
le sire de Naiitonillii J^.^j, ^ ...
pour réclamer lirthisoc ei «toier
Umt ce qu*il avait fait, 00 aqAMra
alors, pour le perilrt', un irtiui
dont ses juges ,1 " m.
Un fjux ami m . ntj-^
son, et lui prrsiuila lie ï'^vou^^s^fl
pablu de qurlque erimr qui t^^l
renvoyer à U ] Ic^urttWW.
bcthiïdc suivit < I , . ubsrà, ft
dét'bra qu'il élaiî lurretique, pftb^
rastc, el de plus qu'il ne crvjail
point h rimiuurlatise de Tuot t
»« 5a in te Marie, tlircut ses juçal
B Beihisac vous rzrcr {^rtndemot
« Contre l'Église, M vos luroles 4e-
» mandent le &n. •—' Je ac Mt«»
n rc|Hindil fictlùsac , ^ï non parvl^
B dcuiandetit feu ou ran : nuu iâ
n tenu Cette opinion
Ti connaissance, et Ia i
B la fin. » Od < ~ ' jos
davantage. Sa 1 «fr
rapportée an roi , li- ,\^»
tre lui, ce piincf s'r, («b
B m;*uvaw homme; il e.M hrfrîifif
tt ri larron; nous voulons 'MiM ^ a
B ars cl pendu, ncja potit
» de Bcrn , il n'en \erj ci* i.
» porté, » On retivoya alors
à l'cvcque de Bc'iiers, qui lui
pruci!S,e(le romlanrna h jb«
vif comme hérétiqnr ri
Les inqui>iilcursrA>aot remit
à U justice séculière . ■
au supplice sur U •;-
Touliuiie ♦ en d(
d.ml le séjour tt
celte ville. Dès qm
çiil le bûcher, il r«x'
prudence, et voulut se rri
prolestrr. On ne lui m .î..t.r.
tempes. Ë)i vain il im
son maître, on le prt^..,,
Aainioes , H le i«i 1* vit
son palais. Le duc de
ux du supptioe de son ià-
le Tenger cet afirout sur
I qui oisposaieQt de l*au-
B— p.
IT ( j£AV-L&VREIIT de),
k i*'.noTeinbre 1 70'Ji, fut
Basique i Paris. Ou a de
mage tris bien fiiityiuti-
sUwn de la théorie et de
f de ht musique ^ Paris ^
k4, io-8\$ II. Leiire à
• sur le discours de Bous-
MkC l'inégalité des con-
|56,iih8°.; III. Ode sur
710 du prince de Conti en
(5, in-d^ lia fait la mu-
l'cmera de X Enlèvement
K.
£M-GâBOB , c'est-à-dire,
krsLEM, prince dcTran-
Us d'un gentilhomme pau-
inîste, s'attacha d'ahord à
Uori , prince de Transyl-
.batlit sous ses ordres, et
iteiConstaiitinople, où il
er des Turks par son cou-
bitioD le rendit ingrat cn-
incîcn bieufait<Hir. Apres
tu odieux aux Transylvains
MX Turks , il profila du
f'cUit acquis à Gonslan-
ir lui £ûre déclarer la ^uci^
i*Oabor marcLa hii-ra^mc
rmtfc inrke contre Bittori.
lÎDGu en i6i5 y il se fît
prince de Transylvanie.
rMalhias prétendait à cette
f; mais la politique oiho-
Taleur de BclLIem-Gabor
>nl autrement. T^es nultbâns
imais d*allic plusfîdèle, ni
:ors d'Allemagne d'ennemi
;ereox. A peine reconnu
Traosylvanic , il souleva la
mtre Ferdinand I! , tucccs-
ithias, prit plusieurs places ,
BET 4oS
et se fit proclamer roi , en 1618. Sou-
tenu des Othomans et des Tatars , il
entra en Autriche à la tête de cinquante
mille hommes, ravagea la Moravie,
bloqua l'arma împe'riale, et ne se vit
arracher la victoire que par la di^fec-
tion des Musulmans, qui refusèrent
d'entreprendre une campagne d'hiver.
L'approche de Tilly , un des plus ha-
biles généraux de son temps, robligea
de se retirer sous Cassovic et de trai-
ter avec Tempercur. Bethlem renonça
au nom de roi de Hongrie; mais il
conserva sesconquâtes, et fût reconnu
pour souverain de la Transylvanie.
Ambitieux , inquiet et inconstant, au-
cun serment ne liait sa bonne foi , et U
paix n'était à ses yenx qu'un délai utile
pour préparer de nouvelles guerres.
Celles qu'il ne tentait ins, il les susci-
tait à ses voisins. Ce fut ainsi qu'il at-
tira sur les Polonais, qu'il redoutait,
la formidable invasion de 1631 , qui
tourna k la honte des Othomans, et
amena la déposition et la mort du
sulthân Osm.iu II. Bcthlera-Gabor al-
lait reprendre les armes contre les
impériaux, avac lesquels it venait de
signer une nouvelle paix , lorsqu'il fut
attaqué d'une hydropisie qui le mit ait
tombeau , en lÔ'it). B avait occupé le
trânc dix-huit ans. Dès lige de dix-
sept, il avait commeuoéà porter les
armes , et s'étnit trouvé & quarante-
deux combats. 11 ne manqua ni de cou-
rage, ni dr conduite ; maïs, comme
prince chrétien , il m(^ta le reprodie
d'avoir employé de brillantes qualité»
plus encore à la ruine de la chrétien'-
té qu'an profil d'une ainbition désor^
donnée, dont sa race ne devait pas re-
cneiUir les fruits. BethlentCabor mou-
rut sans enfants , après avoir ordonné
viiinement que lé princesse s» femme »
Catherine, aœurde l'électeur de Bran-
dl'hourg, lui succéderait dans la sou-
Ycrainett de ht TrtosjlTaue* On xà
4oG BRT
ftcrv« tpi'ii (il en tuisue temps àr%
h:^^ h lVfn[»rrrm- d'Alicniagnr cl au
Graud-Sci^ut'ur. S — r.
JJETHLRN (WoiPGANr., comte
iiE), cli^tcrlin fie Tr>iD\vivjinic au
milieu (lu XV 11'. 541 «ir, fiM cJurctt
des ttfî.iirt'» 11* |»liis iui[>orUiilr$ de
ffUï pay^. (bos une iuvaHÎim qu'ils
fircTit , les TdiarA cK:truî>uent son
c^âlcau de Krcu$ch nptrs l';ivciir
pille , l'cmuiutètent priâuuuier . et
letuu&Sdcràent àaii» l.i roul«. VVulf-
gang avait ctiuipuM; uur JiiMuifv de
sou paysc|ui jllaii depuis Louis, roi
lie Buiip'ie en i5i6,îu^(juea lOoo.
It U fdi&Jii i[ii(Miuicr djus son châ-
teau, lors de riovosioa dont on vient
de parler. A Tapprocbc des Tatars
il se lùta de U jeter daus ua caveau
dont il lit murer l'ouvcifurr. Ce ne
fut qu'au bout d'un siècle qu'un de
SCS desccnd>')nts, ayant voulu rcbÀùr
le c]iUt!;iu, truuv.i le civcau icinpli
d^s fciiilleK de Touvr^ge anioucclccs
j^Q» ordre, la plupart pourries ou
presque entièrement deleriorm. Ou
oc put eu rassembler d*ijkUcles qus
de quui former deux c^cinpUiircs
oompl»ts,quifunhlrcnu4â>Ï.Kraiit3.
H eu depas-i uu dans !.i bibliulbi-(|ue
du romu de âch.'ifTgDlstli à IJurius-
'î'ïi/l, et l'jiutre dans celle de Brcs-
l^u , duul d était bibliulhccaire ;
eVsl sur l'un de cci drut eiciu-
j>Uirc.s qu'elle a ûle réimprimée suus
ce titre ; HUtnr'tanim l'annonico-
Dmcicaruni liiui A , in - fui., &an»
lieu ni date : e*c&t;iinsi du moins que
cette bi&tuire c$t rappuricc par Vogi,
d'après Kubler , RecraiL hisL nu-
iniimaL^ toui. IX ; mais tx^ faits sont
an moins très iuexads. Le cbancelicr
Sethlen mourut en if>7(), âge scule-
ncut de 5 1 ans. Sun cpitapbe , rappor-
tée par Bodiuii , ne fut [>oint mention
dr. sa captivité chci les Turks ou Ta-
Ur5.So&ouvra|jc,impri(06cn itK)o,
BEI?
(bn.t son diâteau de Kcretd ( ou
cl ùL* ti'niuii-
letitrt et Ij :
On ^n conn.iit pluiMi àirj. vxcr,*
oiUic \cjk tlnw c}'.r\ pjr f
M. IFu^bu.
I ;4>l», uur (
de U coutirjiiUiou 1 1
M. Scwarr de CiS&d
la liihluitbtque i\r i--
vragc original, diviv • <j *^-.\
avec le coMimrneomeni du
coutprend niistotrr tr" ^
la i'rausylvauiF et dc
dcpuis i5i6 jti^
quelques Cireurs.
prcL'ietisc, coultii ii
d'après des inorn
et qui ne soiit et< i
tcur.^l'butpItiAil* t
De scriftitrih, r^r.
171)8, in-b, )0« a •
gang avec Jean . * umie dr
eg.dcjucnt ebanerlirr •^*' T. ,»(
itii'.morieD 1678, â
abiTUF iniitiilé : Rerum xf^nij
nt\e Uhri If^, depuis 1619 jusifu'i
i(j<i5, Aiuslerdara, itifiî
Cette première partie 4 ci
ntw à Hprm.in>tadl rn ï^tti,
&i'Cunde,juj»quVn iti'^^. Va
sniv;inre à V icM
P. llu]-auyi,dc<» .
ressemble ptitit k un ;
lier qu'à une biaoïrc :
soin. IjJ latinité en taX qi
b;irl>iire. — La comlesaC de
LËtK , de la même famille, m
lettres avec succès dans Ir 18'.
et a ÏMShé en langue Uon^^ttt
ouvrage mlitnic ï. ^ ' ' -■
ainsi que des M
1— n (ti^ M.i'.
BETHSAUÈE. l'aj. Uavio
SU.0M05*
ITET
*HUNE (PaiLfpPE m), comte
îsetdcCharost, frère puioc du
Maxîmilien de Bothune, dac
r, et sixième fils de François,
ieBosnjyServitavecdistiDclion
Henri III etHenri iV dans tou-
pwrres de la Jigue, fut sncces-
Bt Knitenant-gcfoéral , fçourer- ■
rBcnoes, premier gentilhomme
ambre, gouverneur dc-Gasion,
irléan s, second fiUde Henri IV,
loyé, soiu les règnes de ce
Btdel^onisXin, dans plusieurs
Êàn qm lui méritèrent la repu-
l^m des plus habiles négocia-
le son temps. Envoyé d'abord
de Jacques VI, roi d'Ecosse,
I ensuite à Borne, en lOoi ,
flîda<en qualité d'ambassadeur
rab papes , Clément VIII,
il et Paul V; il eut même part
tnn de ces deux derniers pon-
nî 6ircot élus selon 1rs intérêts
France. Klialie était troublée
ir les différends survenus entre
*E4pagne et les ducs de Savoie
laniooe; le comte de Bethune
il nédiateiir entre ces princes ,
lot terminé par le traité de
CB 1619. Il fol envoyé ensuite,
taBent avec le caidîiial dcl»
MMank, k Angoutéme auprès
ÛDe-iDère, Marie de Médicis,
«Il retirée de la cour, et il ré-
pris de cette princesse jusqu'à
ndliation avec son fils , k la-
il contribua puissamment. Ses
lions à ce sujet fiirent impri-
t publiées à Paris, en 1^75,
Ea i(i'i4»lccoratedeIk'ihune
e de raubassadc exlraordmaire
e par Louis XIII vers Tempe-
vainand II ( K Argoulème ).
le cbifisit ensuite pour son am-
nir extraordinaire auprès du
Jrbain VIII. Cette aml>assade
■portante , car, iudépendom'
ment desaflTaires de Rome , 'Bethune *
fut chargé -de celles de là Vahcline ,
pour laquelle il signa un traité- avec
I ambassadeur d'Espagne, en tirx*].
II négocia, en lO'jtQ, un projet d'union-
eutre b France, Je p.i]Te et la républi-»
que de Venise; contrôla maison d'Au-
triche, et il réussit k la satisiàctitm des '
trois puissances intéressées. Vers la
fin de sa carrière , le- comte de fie-
thune se retira dans son cbiteau de
Selles en Berri, où il mourut, en''
iC4o t Agé de quatre-vingt-huit ans.
U Cbt auteur d'un ouvrage estimé , '
intitulé : Diverses observations et
maxime poUliques , pouvant uti/tf-
ment servir au manierrunt des mf-
yàirff5/w&%ue5. (x.'l ouvrige se trouve
à la suite de VArrtbassade Ai Âf, le
duc d'JlrtgQtde'me ( f^oy. Aitgov-
LEKE ). — > Son fils , Hippolvte de
Bethure, qui suivit Louis XIII dans
SCS plus importantes expéditions, et '
servit avec distinction aux sièges de
MonUuban, la Rochelle, Corbie, etc.,
mourut le ^4 septembre i665, igé
de soixante-deux ans , après avoir '
l^ué k Ijouis XIV deux mille cinq .
Cents volumes manuscrits, dont phis
de douKe cents regardent l'histoire
de France , rassemblés par les soins
de son père et les siens. Ils furent
tous déposés dans la Bibliotlièqoé^da
roi. Bethune légua encore k oc prince
un grand nombre de tableaux oriei-
oaux des meilleurs maîtres d'Italie,
des statues et des bustes antiques de
marbre et de bronce. B-^p.
BETHU^Ë-GHAROST AT. Gba-
BOST-BÉTHVVB.
BKTHUNE. ror- Sullt.
BÉTiS, ou BATIS, eunuque du
roi de l'erse , et gouverneur de Gaza^
en Syrie , défendit cette place avec
beaucoup de valeur contre Alexandre-
le-Grand, qui fut même blessé à ce
siège. La ville .fiU cependant prise'
4oft DET
AasMUt au bout de dcui mois, «t
9rs Liabibots , ne TuiiUut pus M ren-
dre, furent tous lues en couLltdttaiiL
BciLi eut sans doute le m^jne ftort.
Quiiitc-Outrc picteiid qu'il luaiba vî*
vaut rnlrc les aiains d'Alrx.iodrp , )|ni
]c iil attdcher , par les pit-d» , à ton
ciuii , Cl le lï.tiu» autour de U ville.
OiivuitjparunpjswgcdeDenyid'Hj-
]tc:aru;)iise,U4n^<>ou Traité Je l'arran-
gement dei molj, que Quiiiif-Curcc
avAit pris ce conte d'un ccrt^m Hegé-
MUS, f|ui avait eiTÛriiibluirc d'Al(X.in-
dre de U manière 1^ plus ridittilr. Il
nen i-M poiul qucstiuo d^iis Divdore
de Sicile, Ai rien, ni Pîutarqite; ce
qui a dccidé M. de Ste.-Cioix a icjcitT
ce réoi. G— B.
lifclTA ( Fbawçois ) DAL Toldo
(cl non pa$ de Toledo^ co qui en tu-
rait UQ fspa{;nol ), l'ut un iuli^co^^uUc
iiïilien du \&. siècle, [^ë à Buvcri'do
eu i5:26, il fut appek', dès sa jeu-
nesse, à rcforinci , non le code , mais
les statuts municipaux de sa p;itric,
et députe h Vieuuc puur eu uiitcuii' U
confiruialiou. 11 remplit divers em-
plois honorables, d*.ibord auprès du
cardinal ChriNluplie Mubu7JÛ, cn.suile
daus le duclio du Paiiue, uû il eut
même, periddQt Tubscucedu due Oc-
lave Farii^jc » le litre de vice -duc ;
eDnn.dûii» U prinripaïaë de Trente,
où il fui comDiissairc-{;ciiCf.il et liru-
tenant du caidinal Louis Madinui,
Dcvcu du caidtu.il Clnistonlic. Eu
l583, lurthiduc Ferdiuana lui ac-
corda, par un diplôme i la pcrmis-
friou d*ajuutcr à sun nom c<lui d'un
bieu uuble appelé le Tolth, qui lui
appartenait (ce qui est fort diiferrui
du dun d'un lîef qu*un prétend lui
«v.oirctc fait par c« prince, luâis ce
qai devait sufllro ^our ne pas ajouter
ail nom de Beita ie suruum de To-
ledo, au lieu de dal Toldo ) ; il ub-
tiiit, en liOi, du pape l'ie IY, p-ir
liÈT
un 4u(rc dmlôme, te titrr d»
palalirt. LrfW de Parn
suacsseurd'Ort-*»!*, ! i;
piovident d'i . i-xu^iï
prnuc de jn .tdrcjfc,
riitiu, \r duc Ujutict* ^v^titt rfliifiM
Alexandre « moi t en FUndrc , feOHii
Fian^ois B(.ita son ouucillcr d M^
tcur - général du çonvcrurtnefel k
Pariue. Hetia mourut en celle «&,
Tan 1 5(>tj, Jjcaucs Tartï^nn i\
jR*n Tarl0n>tli, uaas K>n 1
bibliolliètiuc duT'yruI ^-
RihUol. Tirolese^ du
Oiiusulc , vdiagc du •
rnio^ qnafre vuluiiit '^
bissrcs en m.iii'is.ii: ; .i
jun^cuuMdte. M.ji_< ^' l.i <
nurablc qu'il a loiirtiic. , et
ouvrage qui n'a point «^i'
nous n'aurions pi*nr ^
di* lui, si nous n'.o <
sairc de rertilicr plitsirur» iatiIo^H
Dulionnvïire dcvt-nu Oiucus,
celèbt^e, p^r le Wuil que »mexSn*
fircnciir fait dan^ te niaodc, tl
rqucl 00 ne peut j^er \c% ynxx ai
y tiouvcr À toute pa{;e de
erreur*. ^ Folix.- J<^»«pli ï%rrg\ ,
à Uuveredo, comme le pcffiiirVi
ëlatt sans doute de U m^e
Il v'iait prêtre, et fut r<.-v^ii,ciij
de la ui^liitê d'arcbipréire
puiric. 11 rulliv.i les iHim et li
sie,eu même temps f^^ir ha
sacrées. Les ai. ' fj
des Agiati de fto\ . wva^
lui des vers Uni iMins i^*tUiliemt.
plusieurs morceaux ru tinuf.
qiies-unes de ses \wv
dans les recueils du
rut scKagcnaire le 1 1 i f !
— On parle encore
BtTTA, ï>areiic de !
qui se letua chez Ui. ii rt^n làc
inèmr acadeuùe dc« At^tati, cl piil
djui quclgKi rccucib> sviu k
BET
! SAmifUa Lazarino ,
■ëncs, mais des morceaux
utitul^ Journées pasto-
I s'étudiait k imiter T^r-
«nnazar. G— ï.
EBTON (Thomas), r»ii
éiibres acteurs du théâtre
■qait k Westminster , en
I pire était employé dans
I du roi Charles I". L'cs-
disposîtions qu'il montra
beare engagèrent ses pa-
&ire fiûre quelques études ;
lalheur des temps l'ayant
Peu profiter , il entra , en
ipprcnti, chez le libraire
Irn , où il eut occasion de
sir William Davenant^ dont
lit publié un poëme intitulé
r. Le puritanisme rognant
erre sous GromvpcU avait
Dte espèce de rcprcsentatiou
e. Cependant , en 1 656 , sir
itTcnant, ayant obtenu, avec
de peine, la permission de
éienter des espèces d'o-
(4)ablement assez informes
las alanner les principes du
oent , il engagea dans sa
jeune Bettertoo. Après la
m , la cour de Charles II
de France le goût des spcc-
oî brillaient alors du plus
it à la cour de Louis XIV. La
;laise se livra avec passion à
ment dont elle avait été long-
îvée , et dont la jouissance
re une conquête ^ite sur le
t on venait de triompher. Il
Londres , sous la protection
rnemcnt , deux troupes d'ac-
>Dt l'une s'établit à Drury-
us le nom de Compagnie du
'autre k Liucoln's Inn, sous
7ompaptie du Duc, Beller-
iTOTc en France , par Char-
sur j acquérir de nouvelles
BET 409
lumières sar les moyens de perfec-
tionner les représentations théâti-ales ^
et en rapporta , dit-on , l'usage des dé-
corations mi^iles et analogues au su-
jet, qu'on lïubstitua aux tapisseries qui
avaient fait jusqu'alors le seul orne-
ment de la scène. Ce fut aussi k cette
époque qne les femmes montèrent
pour la première fois sur le théâtre;
et cette nouveauté contribua encore k
attirer la foule. Les aclcuiS étaient re-
gardés comme particulièrement atta-
chés à la [lersonnc du roi; quelques-
uns même portaient la livrée de sa
maison. Charles, ou le duc d'Torck
son frère, prenaient la peine d'accom-
moder eux-mêmes les difTérends qui
s'élevaifut entre eux. Cette impor-
tance, attachée par une cour Toiup-
tucusc à tout ce qui contribuait k ses
plaisirs ; la disposition qu'un peuple,
uouYelIcment rentre c:i possession de
ses rois, montrait nnliin-IIcment à se
laisser dominer ^ur finfluonce de la
cour, donnaient aux acteurs, quoi-
qu'alorstrès peu payés, une existence
supérieure à celle qu'ils curent depnis«
Eu 1675, on représenta chez le roi
l'opéra de Calistà ; Bettcrton y joua
un rôle avec plusieurs hommes ac U
cour et avec les filtcs du duc dTorck ,
à qui mistriss Bctterton , sa femme ,
avait donné des leçons. Kn i68ti, la
première passion du public étant un
pcti ralentie, ne suflî.^ait plus k soute-
nir deux théâtres : les drux compa-
giies se réunirent, et ce fut alors que
ctterton s'éleva à son p!us l.aut degré
de réputation. On voit qu'il a chanté
dans l'opéra , et il doit avcir joué aussi
la comédie , puisque Stce!c( TattUr,
N". 167 ) ]iarlc de sa ^rtilc dans le
rôle de FalstafT; maïs il paraît s'être
fait remarquer pnncipalcmcut djiis la
tragédie, et surtout dans les pièces
de Shakspearc « Bctterton , dit Gb-
V ber, était, comme acteur, ce que
4jo BET
« Sbaispeare cuit comme «iit«ur ;
* ftdos T\Mtn\ , ils st-uiliUitat avuir
» etc formas Tmi pour l'autre , et
» dfsUncs à se piéltT un i-clal mu-
« tuel. D Aiimî suu <'ulhou.sia«mr pour
ce gr;ind (locte <iLiil-il tel (|(i*il lit uti
Toy.ige (Un s le coiolc Je Stitrold , nni-
«jiKintiit pour y vimUt son lomW'iu
et rpt:utillir sur sa vie loutt» k-s Uaili-
tious conservées dau* le pays. Ccst à
ces informiûons quu Kuwe , auiî de
BetUitoti , a dû la plus (;raude partie
do jMitictiliiritc.s cutiteituc» dans m>s
Mémoires sur Shaksptare. Lu car^c-
lère du jeu de BclUrton, remarqua-
ble sui-tuut [H>ur le ibé-itic iingbis ,
c'cljït Li décence cl la digrutê (ju'il
UTail coiiAcnerdau!» l'exprcssiou des
pusions IfS plus forlc.s. Eiiuemi des
rcUl.n de Vûix , àcs ge*ies outres . el
de tout ce qui enlève li-s jipitliudisAC-
uienb de l.i multiliidc , il dl^.llt <* qu'il
» ne foiin-usNiit pas <l'.ip|»l.*udis«-
» nif ntauwiUlIrur qu'un >ilrn' e at-
» leiuif; qu'il y avail nulle ntr>y»iis
» faux dViriter djns son judituirc
» de bruyaiiis transports, nuis t|u*il
^ n'y eu .naii qu'un muI, la vérité
• dr fatlion, pour le forcer au si-
■ lence w Cclail surlout . à cv qtiM pa-
raît, par lexpression il le jeu pa&sionnc
itcM pliY-''iunoiuie,quM savait rendre
de h luaiiiêre la plu.s terrible ou Ij
plusim]M>Miute, les passions violcnlcs
ou proroiulrs; r\-taii>ut celiez qu'il
re'u*>i«5ail II* luieui à pnniJre. L'ex-
prc»sioii de surpu^c H de len-etif
qu'il donnait à la ii{;iirc d'HnnilcI, it
û premicrc appritiou du spctlre ,
cUil, dil-ou, !ii vraie el si frappante,
qu*a3'aut èlc remplacé dan-* ce rtjlc par
un autre acteur « et jouant celui du
spectre, il fut saisi de cette même ex-
prcssiou que le douvi-I aiteur avait
empruntée de liM^rtdrnicUia quelques
lUHtanN sans pouvoir cortltn>ier w)n
rdic. Mi<l^o M reptUatioD et rnal^ë
BET
^e^tiffle qurle poUic .accordtfit h m
caradêrr juUnt «fti'â m»i tatenU , Bc^
trrton , à la Hn de m tic . se (rMVa
rt'dmi à une Mtn.i'' / nttUtfft-
reuse ; mai* , bien - *r ;;nMK
et d'infiruuc», il i "a
avrc un ooura|;r i . t^-
traordiujues. Oependjol , In ovo*
lueuK amis qu'il ^'étail Acqui» nr fa-
bandiuuièft-nl pas, Dcu& trafjmt»
f.iiies pour lui procurer . jar des wsi
rriptions, Ici moyens de rétaldtrtf
fortune, ayant ^Hrrf-"^^ ^"'-^ '•"«#,
un donna au tbeJii r^
Sfnt.iticn À son Whlik r, i.i>rur trti
raie alors, d qu't n (trumit de rvaniK
Tcici tt>us les ans ; mais Taniinf iTl*
près, à Tépoquc fiitéc pour rnâra-
Iton, BrKtrtuD , attaque d'un aetrs
d)' couttc qui rcinp<»rba!l Ar v *fiBs
sur ses pi<tl.s, el t ■ tre
manquer cent- a ^ .un»
laquelle il devait joiirr , i>5a «ir qu^t-
quc» irmcdrs qui |r mir^Dl effccti»e»
metil en ^tal de paraître sar la 4ci«f.
Il j<Mi.i avei! un talent et une ritMSlé
exlraordinairci, et fui couvcji d'ap-
plaudissements ; inais la j^nuite cUM
n-moutce par suite des rxinccIcivfnMA
quM avait employés, il tn'<iirat pf«
de jours aprct . le xn mai 1710^ Içê
di* ioi\aule-qmny.c ans . ' 'ruf
avec liciuroup de ^ol *h-
b-iye dr Wrstrmi'
deux mi trni& cc)ri)<
rctrarquable* que pr.r .i»
tlit.ilu', et uneeoupr .! »ii
lu-ureuse. T/une de ces pi<vi^ , U
retwe amûurtms0 , ou CEp^tr
Uherùne ( tbe \Van(on Wifr J» r<
une imitation de George Dantirn -,
dans laquelle , jTOur se confonarf **•
goût du tIteÀ!re anpiais. il ariilrrmrlê
une .MYonde aciiou , Vintriçur de b
l'euife amoureuse, 2^— D.
BliTTI I /.*<:« »iiit), eléçâîtlpC^
iuliet) du ia%«iQrle, D.if|uilâVûMtf«
BBT
If i6 iuiOet 1 73a , commença ms etu*
des i firoKÙ , dan» le ooU^e des je-
•uîtes , ot fut force , par une saot<f
€|âbley à reveoir les (crmiD«T dans sa
patrie* L'ouvrage qui lui a fait le plus
oe re'putatiou est suii poëme du Ver à
soie : Del baco da seia , canti If^,
epn iumouzionif Vérone, 1750,
ia-4"- U y traita de nouveau , it avec
MUOckSf im sii)et delà fort bien traité
^lèft le l6^ siècle, dani la Séréideda
Xesanro. Il dçdia ce poëme au nurquis
Q|>olvertm , auteur d*nu autre bon
Bpcme didactique sur la culture du riz,
Mm.Cofiwazione del riso. Ses travaux
poétiques étaient d'accord avec ses
connaissances , dirigées en général
Ycn Tagriculture. Son buste décore la
mfic des séances de racadcmïe d'agri-
culture de Vérone , dont il fut le fon-
daienr. Entre auti-es académies , il fut
■Mmbre de celle des Gêorgophilesde
florencG. S avait composé un second
{U Cascine)j accompagné de
comme le premier; mais on ne
■t pas qu'U l'ait iait imprimer. II
à Vérone en 1 788. G— •£
BETTINELU ( Xavixa ), l'un des
fttérateurs italiens les plus célèbres
itk 18*. siccle, naquit à M.intoue, le
18 piiUet 1718. Après avoir étudié
lOiit les )QBuites, dans sa patrie et i
Bokcne , il entra , en 1 7 30 , au novi-
ôal oe celte société. Il y fit un nou-
- Hêu cours d'études , et enseigna en-
toila les belles-lettres, depuis 1759
{■sqiTcn i^44 * à Brescia , où le car-
dinal Quirini , le comte Mazzuchclli ,
ia ouata Durant! et d'autres savants,
composaient une illustre académie. 11
commença à s'y faire connaître par
quelques poésies composées pour les
csi'rciocs scolastiques. Envoyé à Bo-
logne jNHir y £iire sa théologie, il
cpntinua on même temps de cultiver
•OD talent poétique , et lit aussi , pour
la tbéitre de ce collège, sa tragédie
BET 4>t
de Jùnalhas.'Lt nombre des savants
et des littérateurs réunis dans cette
Tille surpassait de beaucoup celui
qu'il avait trouvé à Brescia. L institut
récemment fondé par le comte Mar-
sigli, l'académie Clémentine du des-
sin , l'école de l'asironome-poète Man-
fredi , la réputation naissante de ses
savants et ingénieux élèves, Zanotti,
Algarotti, etc., fixaient alors sur Bo-
logne les regards du monde littéraire.
Ccst au milieu de cette réunion , où il
fut admis , que Bettinelli acheva son
éducation , et aUeignit l'âge de trente
ans. Il passa, en 1748, à Venise, où
il alla professer la rhétorique. Il en
sortit pour d'autres missions , et y
retourna plusieurs fois. On voit par
quelques-unes de ses râitres en vers
libres, ou scioUi^ qu'il y fut fié d'a-
mitié avec tout ce que celte yiUc et
cet état possédaient alors de plus il-
lustre. Il fut destiné par ses supérieurs
i la carrière oratoire; mais la faiblesse
de sa poitrine le força d'y renoncer.
La direction du collège des nobles , i
Pâmie , lui fut confiée en 1 7$! ; il y
dirigeait principalement les études
'poétiques, historiques, et les exerci-
ces du théâtre; il y resta huitai>s ;
mais ce ne iiit pas sans voyager dans
plusieurs villes d'Italie, soit pour les
affaires de sa compagnie, soit pour sa
1>ropre satisfaction ou pour sa santé.
I fit , en 1 755 , un plus long voyage,
parcourut une partie de rAllrmagnc ,
vint jusqu'à Strasbourg et i Nancy , et
retourna par TAllemagne en ItaKc ,
emmenant avec lui deux jeunes prin-
ces, fils ou neveux du prince de Hohcn*
lohe, qoi Pavait prié de se charger
de leur éJuGition. Il fit l'année suiv
vante un autre voyage en France avec
l'ainé de ces deux jeoncs princes , et
logea, à Paris, au collège de Loui;»-
le-Grand. Ce fut pendant ce voyage
qu'il écrivit kt fameuses Lettres de^
I
4i) BET
f^irgile^ et qu'eU» furrni iropiimi^s
il VenÎM aTcc ses fcioltt cl ceux de
Frugoni et d'A)gait>iii. Les optDuiDs,
et, osons lo dire ucltciueul , les h<^rt-
iies ittierdire», spiiitucllomeut suulc-
luirs dâiis t*s lelires rootrc les deux
grandes lumières de U poé&ic ita-
licunr, cl surtout rontro le Dante,
lai firent beaucoup d'ennemis, cl, ce
(|u'il y put pour lui de plus Clchrux,
le bruuillèrent avrc Aigarotli. Voubnt
cod Njiîtrc de U France autre chose q uc
Paris . it (il qnctriurs cxnirsioits en
Normandie et dans d Autres proviu-
(Ts ; il alU surtout en Lui rétine ^ à la
cour du roi St4lnt^l.19 , d*oii il se ren-
dit à Lyon , et de ia aux Dcliccs . près
de (iencro , où il alla vi&itor YoIi.iire.
Cette viiile cul des particiilanlcs pi-
quantes : on en Iioutc plusieurs do-
taiU dans d<n]X articles du Publiciste
( ïO bruujairf et T'. frimaire an 7 ),
mais avec beaucoup d'ioexactiindcs.
Par exemple, ou j- tut de BrttiuclU un
frère servite , au lien d'un jcsuitc, et
ou le donne pour ne à Vc;onc, taudis
qii*itrétiii à Miutuue, Voltaire ne tV
giiurail pas, Lorscpien lui envoyant à
son auUagc une cdilîon de se^ icu-
Tfcs , il y joignll i-c qu.ilrain, où il f li-
sait alluMon itu\ Lcltrci de Fir^ile :
llHm|iatfiuU lU Virgile .
VoM lott lan «me cl »oa iljrU.
De Genève, où il consulta Troncliin ,
IWtliuelJi se rendit à M.ii^('ille, de là
^ Wîfïics , et re p;is$a par Gènes eu Ita-
lie et à Panne f oii il ariira en 1 7^*9.
La même aou(*e , il bl un voyage à
Vruise, et de là ^ Vérone, avec in-
tenitoM de s*y fixer. Il y resta jusqiiVa
1 7G7 ; ayant repris les travaux de U
predic^ition <i de rcnstignemcut , il
convertissait la jeunesse, dit le che-
valier l^indcjnoirtp <ia(is ses Poésie
campcstri, â Dieu djiu IVglÏAc, cl
BET
an bon ço&l dans m
était dej)ni» rpiflt) '
dcne,cl il vcuaU 1
ffsseur d'rluqucncc, 1
l'ordrr àc% jesKile* Un
Atur.« it tetoMMia <'
.^
reprit sa tr>i\j|ii\ «we
nouvelle ardeur. 11 y publu pbiMcnn
ouvrages; cl rrfiietlliiit, a ce qu'il p-
rait . d'avoir l^ut écrit cUn» u t«
sans avoir pu jusqu'alors rien éain
pour plaire aux femmes, «an^ dotf*
à cauitc de Thabit qu'il portait , 3 «<9
dedomraaf;rA en publi^int de suite a
coiTCspoudaucc entre drux Hane»,
ses tctlpcs à I^esbte sur Ir* q^i»-
mcs, ses lettres sur |<5 l>r«ux-«rti,
ricnûn ses vingt-qmtr^ HiahM^uessir
Tamour. Il vm^it de 1 ta
1 71)6 , qu.ind U guorr : n*
tes parts en lialie , et
mis par les Fraiifwiis d-
roblige;* d'en sortir. U se rrttraa Pe-
rçue, cl s*v lia de lamiii.' 1.. i-î»» m»
time avec le chevalier i Wif
démunir, maigre la di^ 1 ik
leurif:c F.u 17O7*'"' ''*•
se fut rendur , d y rctiiurM.t, li,<}iiA-
qiie pr<'squ'oclogpnairc ► il rr|ril ics
travaux et sa m.inièiT de vi
lumee. 11 coniinença, eu t
édition complète tic &vs cruviu, ^u
fut tertiiinceà Vi'iii<^f* *■** iHc«* , mi|
vol. in-t-j. Parvrt a:^-
Tiugt-dix ans^ il . .-«
g'Tiiect U viv I
le i3 seplti. . ^ ^ I -r
juui^ de maladie . il tonarnt anc la
feimeted'un pliilo^ophf rt lowkf
bentimeuts d*un humme religinu. H
berail trop long de donner la tifIrfU
tou!i ses ouvrages, et dVu s|>edficrki
éditions séparées; d snAîra dt \n i»
diquer djn« Tordre où il les n pUcri
lui mêuif Uiiii.% cette dr. . .in,
\. Ba^ionamenti filtjs iV
twtaiioni, Ccsjducciut philoiffy^
BET
r^oiplissrtit les iIrqx pf^*
iniH, fonor^l un cours fie
igicufc, dans leqtu-l l'autrar
iscin de niontrf r t'bumiiie
rapport* cl Jiiii5 tous
m siiiv.iiit Toril rff dfs livres
riÎMRt d'.ibor(t de riioininc
rtiummc raison u:iblc, de
rultrrdcs crt^dturM, eleo-
'liommt dsnj les dilTcrr nts
.'Uiriit. de %oartr^, d'iniio-
leur, de rrpculir, etc. Il
qui' dix discours^ les no-
lles- mômes de petits Irailc^
iicfues ^u^ l.i beauté en go-
' ù bi'Auté ire^prL'Ssion , sur
lie. eu-, II. J>r!t mUt-
belle anij i vol. en
dont b dernière est un
i dctin Autres , et trailc
de Tentliousi^snie chez
Ils peuples , et de riuflticnce
sur rrnthuusiasme , les
gouvcmemcïÉls, et toutes
Hoilious socbtes. Dans les
libres parties ^ riuteur^ qui
1res sujet à renlhousia&rae,
|utr)qiicfui5 peu cbirciuciit,
«u liru de s eïover» et , cher-
cflùrl une chaleur ()ui lui
-e, resk' froid. 111. Miiii
iCamnrr^ i vol. I.e bul de
de montrer l'influence que
ion. U v>mte, rumitie, le
rh'^uncur , l'amour de la
le des sciences, la mode,
*tlc passion , rt ensuite iVro-
Ic exerce dans les pruduc-
, de Irsprit , cl surtout
"aioaliqui*. I.c dernier, qui
Or l\4n\nur et de Pé-
suivi dr yÈloge de Pé~
'un des meilleurs morceaux
»r, IV, Hisor^imenio nef^U
dte tirti e ne' co^tumi- dopo
▼o|.; ouvr.ige rep.trdcen
lUe supeificid , laiis qui
BET <i3
cependant rontîciit écs aperçus bimi-
neux, rt oii trs laits sont souvent
présent» sous un point de vue philo-
sophique qui ne manque ni ll^ non-
veatite, ni de jusTcsiie. V. Dtille Ut-
tnre e délie nrii Afantwtme; U'ttere
ed arti Modenesi , etc., i vol., pres-
que tout rempli , cûmnj<' ou voit , de
morceaux d'Iiisloitc littéraire , piltici-
paiement con^acre's À Li gloire de
Mantouc, patrie de r.»ulcur, Vi. Let-
tere dieci di rir^ilio agli Arcadi ,
I vol. Ces lettres, qui ont e'te traduites
m rrâni;'ais par M. de Pummereul,
Florence ( Paris ). 1 77H,in-8'*. , son t ce-
lui des ouvrages de Oettinclli qui a fait
le plus de bruit. Les admirateurs des
deux anciens poètes qui font te plus
d*honneur.^ l 'Italie ue les lui pardon-
nent pascncorf.KIles sont suivies, d«u»
ce volume, des Lettere d*un Ifif^lese
ad un f^eneziano y <\iii roulent un peu
vaguement sur divers !«ujet& de litté-
rature. Vil. Lettres italiennes d'une
dame à son amie sur les beaux-arts,
et Lettres d'une amie, tirées de t'o-
n'oinal et écrites au courant de la
plume ^ 3 voLj dont les Lettres sttr
lei beaux-arts ne remplissent que l«
premier. Ylll. Poésie ^ 3 vol., con-
tenant sept petits pocrocs, ou poe-
metti; seize rpîires en \'^rs libre»,
{versi sciolti), des sonetti, canzoni,
etc. Sans s'y montrer fâmais grand
poète, Patiteur y est loujouis porte
elegaut cl ingénieux. Os trois volu-
mes sont nreVcdos d'nn très bon dis-
cours sur ta poésie it.itirnnc. flusiirurt
des épitres et dc5 tioernetti sont as-
saisonnes du vl de 11 satire : tel est le
pocme en quatre chauts intitule : Le
Raccolte ( les Recueils ), dans |rqu<-l
Bcilinelli tourne »piritue)lcment en ri-
dicule ces in9ipide<i recueils de vers que
Ton voyait de son temps |wtrailrcÀlout
propos en Italie: r est ce que notrs
curieux Dictionnaire historitjue^ çri»
■
44 BET
tùju«, etc., , appelle HaiXn!ti„^.f^$A$
il a fait »ur tout c«*L'i itn bien aucre
chcf-d'flriiTrc. CriTtrail-ou qu'un liom-
nff tel f\uv fictliiit'lli, (jui a juué un
|)ârfil rôle dans In littérature du 18*.
siècle 1 n'ait ubfenu qu'un prlil tirtide
de quiiur lignes '/ Sur ces quinzf , m
voici cinq trop plaù^ntc» pour qoe
nous n'en Aina^Lun^ pa^ tw\ lecteurs.
Lc« owvragw de Hctiiiiclli ont (*te re-
cueillis , nous djt-on , à Venise en
1801 ( cV»tf ài un an ftH, Pcdition
dont nous nous occupons en ce mo-
ment, et qui a elc la dernière }, mais
▼oiii le merveilleux : a Tons ces ou-
» vrapeî y sont , continur-l-ou, sous
» le litre de RaccoUi^ canti IV , Ve-
■ ned. , 1761 ; le même augmente,
« Milan, 175^. Les lettres critiques
• ont ^le traduites par LaugUrd ;,
'» 1 70<>,tn-ia(cettedernii:rcdatc«*u-
» leincnl a été corripéed^ns iWrata J.
w CciesHile( l^onglardapjiarerament]
D cit mort lf* 1 3 septemore 1 S08. »
Les répressions manquent pour qiu-
lilirr un pareil récit cuiuuic îl le
nierite , on plut«k il n'y a rien à en
dire; quand on l'a lu . quand on sait
qu'on en trouve fréquemment do
pareils dans ee beau dictionnaire ,
quand on voit tout ce qui se passe et
tout ce qu'on ne rougit pas d'écrire à
fon occasion..... tout est dM. Mais ro-
Tpnon» aux ouvrages de BniincJli ,
dont ce maudit Hacculti nous a trup
«atléi. IX. Tragédie, 1 vol.; ers
irapédics sont : Xenès , Jonathas ,
Démêtrius Poliorcète^ , et Home
sauvée, traduite de Voltaire ; elles
•ont précédées de quelques lettres
écrites en frnnçais ri d'nn disronrs en
îlalien Mir la impt-die italienne. Quel-
ques letlrert »ur U tragédie, une en'rc
autres *ur les tnigedirs d'Alficri ,
viennent ensuite; H le second de ces
deux volumes m termine par un éîoge
Jn P. GrancHi| jésuite^ pré<kcarnir
tri
•t poète , aaleur «le iputre m^&ll
eslimccfi, et qui Ir :«<inl «UrWwl
Félcpaocc et U iicanir du ^'^I- '^*-
iieria, Mtouute, Dion^
celle» de BettincHi \tx\x v»»i
féricurcs. X. Letttre a L€$bim\
nia sopr» r'- - -rrnmi , 1
ce sont VI 11 'rcs méku^^
[ ' ' -■■ '1'' /IIJLÎI (
[ 'S, Icft ur-'
auîn ■ ' '■■'
sur /
lelire», dlscour^
a vol. Il y 40rn
porter un jugement 51
diversité d'o«vragr% , : . ,
ceas(^ depuis si [>cu de \en
cl de vivre. Il s4<m.i.ï-- - .
qu'il y brille plu.
que de cliali-ur 1 1
trouve des opmi'
p;ir un goût qui ii^un p*u
sûr, tt qui, énonfé«
de trop bfiiiiie tirurr , ont
mis r.iutcur dans IVmKïfTn»^
réir.ifter, ou de y ir?
gement plu^furn. r qn'djr»
tait bien êtie de« irrrum \\\ [i w,
que M pliilosophic , dont |g pnib
morale est trê% purv , n'a . Urv^
veut s'élevrrâ dcsqiicUioiuwitsMr-
sique», ni des pijnripn âwex^iSM,
ni des dcdurtiont asm-k pr«kÙM^ fC
qu'elle est souvent vrrbi-tfM* ri Afé^
matoire; intiiit que, si s*-
pas loujouns'dignrs U'<
fpsl presque luiijiMirv ;
euauT veux des l'.il <l
letoit(ïpresp«ctr :
écrivains du i4*.
aupris d'eux le -.
cunsianunfjit ait.i
et aux auteurs yr-
le< ont pris |>our
défindn juiqu'à la fîn
lUons et par son cxc
belle d«s langues vir*"
.«r,
BET
i U lililiac^' . ou pliit^
^ui 'It'tuuie» j)iiih. G — t.
• BKÏllM ( Mitiio, ci non |>as
^oVDio ), »qvant j»iiitc iktlieo , na-
quît h Btilo^uir , le G fcvrier 1 58i.
- Entre (ijus U cuai]Ni;;ute en iS^S, il
.fnl litns U Miilr prufcs^eiir de moralf ,
dr nialtj<^inAtiquc> et de |fIiilo^p1iie,
.«inns ic collège de Parme. Il muiinit k
Biilftf;n<' If "j fiovrmbrc 1(33'^. Il joi-
gnait i t'ctnae ilc.^ «cicucrs , du guûl
[fcoiir l**s beres-lrltres, eï siirlout pour
1 pÉïoirlalinr. lia Ui**Ct I. Bubentis^
hittirotrapirtlitx satyra paUoralis ,
rarmt, i(>i4 , »n-î*. Oue pi^-r sin-
|>mIkic plut |Mr M iionvciutc , au
point que, m-t«)n Alrç.imhf ( ^('W.
êcriptor. Soc. Jesu\ nie fut rnmpri-
Bi4^<Uiis pllt^in|^5^n^^rl.M^^ dr l'Iulir,
IrMluilr en pluvicurs Uit'(;ri*?s, cl vx~
tobqneep.irdt.'»<*uiniuvmrtirt> de Denis
Ron^fc-ii. II. CloHo^fei»^^ sii'e lodo-
I' '■. Parii^Criintiisy, iOi4»
in-i j. Le drame est drdie au roi de
Fribc« , Louis XtU,eI au P. An^c
GriUo . l'un des plus iutimci antii dit
Tifcur ( for. (ÎHiLLo }. 111. f^jcaum
ai£ ^ poUticum etpoirticum, Ve-
, i6i6,Hi-4"'. ouvrage divi*ie' en
{Miiies, dunt U première est en
rt U secondera vers, intituler:
tcspoeticiticestun mël.inge
iei lyrii|urs de diircrrnt* pen-
ffo , qui furent impriincef .i part la
même année, mus ce titre ; F.Mrape-
hétntm , î<ï« Crlffi/ûtatum Uhri l f^^
V»ni»<, iO'j(i, in-i". On reirapriuM
CDTûre reue {Virlie , en y juigiiatil lis
Ar • ' , ,|iys pasiurjtes
ti\ iiifure.'iu tiire:
JfUtriUf^iUfH vunarutn pormatum et
^mmatum pa^toratium liUri tV ,
^^ttn , lOS^, in-11, r)'. êdiiion. Ses
terrc\ uuvrigeA n^appjrliennrnl ptu)
ratenr et au p<tctr, mais .-lu sa-
. iV • Àpittjna univertir phihSQ'
BRT <r".
phtiv , mnfheinaticœ , in quihut pa-
ratioxa et nwa pleraquc machina-
itienta ml usns erimios tradurta r.t
faciUimis dcmomînUiotûbus conjir-
mata exhibenùtr, Bolo[;np, ifi^* <*'
1O41, totnt //,iii-fol.; (omus fil ^
Bo'ogne, 1G45 , i6j4 et i65G ,
in-M. A U Cm de cet otivr.içe, oti
trouve une eipli'^alion d'Euclîde ,
EncIidfS erplicatus ^ qui fut aii^sî
tirée h part , B»ltf;^ne , \(î\i et
ittjî , ui-ibl. V. Jiranttrn philaSO'
phiœ rnathematicœ , liulognc, 1648 ,
îii-B*, ; VI. Bccrealionum mathr-
maticnrum /épt'aria Xfl iia^fis-
siina , Boliï^nc , i()6o, in-fi»l. Ce
n'trsï qne le 5". volume de W-ipiaria ,
rte., ci-dês5ui,N". IV, auquel l'impri-
mcnr mît ce nouveau liCrr pour eu
aoecleVer le delnt, O— é.
BFXrS ( Jt>if), m^ecin anglai»)
n« 4 Winclirster , fut e»pul»c' de sori
collège, en 164B, par le» conimii-
saiiT^ du parlement, à cause de son
atLiclieuient au catliolioi^me. Reçu doc-
teur eu iO.'ï{ , il pratiqua son art avec
une grande celÀrilti à Londres, i-t
finit pr ^tr*' nomme médecin ordi-
naire du rui Charles 11. On a de lui
deux ouvragei : I. une Oi<>$errAtiOn
assez mjinv.iise De ortu et naturd
sangiiinis, Londres, t'j'ii;), in-8*. ,i
Uquelle on ajouta Meâicinœ cum pht-
losophiii natitrtUi consensus ^ Lon-
dres, i6*>ï, iri-8', ; H. ,4nniùmia
Thomm Parti , amwm centesimum
qninrpta^eximum s^ctmJum et nO"
vem menses ttgcntia , cum riarisiimi
riVi Gulielmi Harx'irt aliortun>pM
atfitnntium mrMcorum reginrumoh-
ser\'aiionibu%. réelle aniitomie, d'un
liommr nrrive à iMge di^ eent-<in-
3iinnte deux ans et neuf mois, ofTîd
es oli^er%*allons Irè* utiles. C. el A,
HfCTULÈE (SiXTt,>. Son Domel.ui
m .illrinand , Bircfc ; vu l.itin, Betu!â »
d ou l'oa a fait BéUdée, Ne i Meut-
4i0 nKT
iniitç;''n. en S- n.ihc. le i fr'viîcr i îîoo,
U etudiA h Bâte, et fil tle ^Muti» pro-
Khf dans la |ihilo.so[ihio rt Ic« tirlles-
très, im'if eii&cif;iu rii>uite avec
succès. 11 fut piiucipal du cuUe^c
d'Aiigsbourg , r|u*îl gouverna pen-
dant seize ans avec beauconp de
rtfnuiaiion, et y mournt te if> juin
1554. It a coinpusé divers ouvra*
p^ , tant en pi-ose qu*i'u v^rs , dont
les principaux wnl : ]. des JVotcs
sur Lactance, que Ton trouve d^ns
r^ition de<) ceuvrc^ de ce |>rre
de l'Église, Baie, i5(»5, in-fol.; H.
des Commentaires sur le Truite de
la nalure des Pieux, de Çice'rOD ,
IWlc , OporÎD , 1 55o , io -8\, prcfc-
table» à cenx di- Piclro Marso. Ib
sont idi'es et peu connus ; nuis oa les
retrouve tous deuiL dans les notes du
,P. Le sc^lopier , jrf.^titte , imprimées
sons le litre de : //umanita^ théolo-
gien , Paris , Craraoijy , i(J6o, in-
folîo. MI. Ses pièces dranutiqncs de
Susanne, de Judith et dr Joseph ^
prouvent (juM avait du goût pour la
f>uûic ; elles ont ete estimées dans
etir temps. Ou les trouve d-iiis le
rrc4ic'il intitulé : Dramata sacra,
Bile,Oporin, i547, avol. iu-3'.
ax— ï.
BETUSSI ( JosrPH ), ccicbrc liiic-
ratcur italien , natptit vers Ir comuien-
crmeni du 16'. siècle^ à Biss^no,
dans 1.1 mArclie Trévisane. Il annonça
de bonne heure des dispokitions rares
pour les lettres, el publia , dès sa pre-
mière jetinesse , des [K>c.sics qui lui
Arrnt une réputation précoce. Il cul
matbeureusenieutpourguidc le fameux
Picne Aréiin, et dan? ses éludes , et,
comme rArelin s'en vante quelque
part, dans srs mœurs. Il se livra,
corame son maître , k des passions
de'.s ordonnées , qui nuisirent à son
tivaocement et à sa fortune. Il subsista
peudaut quelque temps à Venise, ca
«ET
diri^>'.tot ttmpnmerie de Oio^* ; J
chercha ru^uilt d'aulrr* .tTif/, it r^.
courut phiNieurs vitlr
mcmc , uit-on, vint en ^
vaut partout de iiou\' ^tm
d'iocondurte , et ne trQUvam odb
pai-t où se placer. Luca CoMilr k
procura enfin un • ' ' i<cMjm
auprès d'un sci^m , po»r <{■
ronrrnit qu'il fit, ru 1 ■ vtçi
en Eipigue. Ucvcnu Ci iUB
ce seigneur , cl repi il ^t *-. il-, a».
tante et précaire. On i^riui-: i'touk
précise de sa uiurt; on vuitseulcnc&t
par une Irttrc de Gosdtm, amm
Gonten)[)tjrain, qu'il vîvak caoarsai
i5(5>. Ou adclui :K Diala^tam*
roso e ritne ai Oiusepp^ BttMui <
italtri autorit Venise ^ i54)*»^-
Ce dialogue est niéle* d« proM rt de
Vers, et les intcrlucutrim Mmt : W
Pi^oa y le $;insijvinr>, et Frz&çiitf
BatHi, fi'mme poète c!oiil oooa
parle ;A'o.>.BAtFA \. 11. ff R
dialago , rwl qti
more e dcgli r^ .
i'ï44i 1^4-^* elc.,iti-H
cdiiiou est de 1 56'Jk. IIï
tionsitaUeijQesdctrot
deBoccace: De eau^..
fœminarum illustrium . de clarii ^
lieribus, et de genra* -•. : '-—
la prenûcre, Venise,
seconde , â laquelle I;
femmes qui s'claient
le temps de Boccar< ^»^,
Venise, 1 54" , in-^". -:nr,
Venise, i547 , iu-4*. Cc> U'^ ^'
duction&oniéle're'impnîTM^ plmce»!
Icrts, et l'ou ne ■ \èl
treue (alitions d; tj^M
dans le mèjnr lormat. Uans fn>f
toutes cesedilious, h (r^'ludiâ»^
accompagnrc d'une ^
éciiic en iulien ^ur I
est ansfti jointe orn
)4
iraductioti des Fenun
et U44U-U&**
ir.
BEU
TJhro r/l C *t Don Vt ) âeir
£nrîiU lit fir^Uio dal vero senso
in vrrsi scioUi inuiono » con ttn
mle^ia d'AupÀitu in fine sopral'E-
feidf y VenUe, i54'>. in-8". Celte
traductioa du livre VU a rtc ensuite
réunie h celle Je V Enéide , fjilc
pjir (]iver> auteurs, et puLIie'c pir
bomcnichi, ri<irrnce, i556, in-8'.
CTeM ceCte trailuclion cntitTc , sor-
tie de (lilTèreules m.tîns , et non la
tradui-ûon isolée du livre VIT , faite
par M'-tiissi , qui a été' réimprimée
ptuMeur% fois, et la dernière fois,^
Venue» pjf Paul Ugulin , en iSqS
( cl non 1 5()8 \ , in-Ô . V. La teono-
r», ftagionamenio sopra la vera
MUzza ^ !.ui-*p»es, iSS-;, in-S*.
Miauucbelli et Fontaniiii mettent ce
petit Volume au nombre des livres
rïr«. VI. HafpimetmeHto sopra il
Catajo , îuof^o drl signor Piu En^a
i
Chhzi
P^di
■5:3,
.-/.".
réimprime à Ferrare , en iWiQ, avec
|>lti\irur« .iddilions. 11 est probable
^ae U prrrairrc <nlilion de celte dcs-
cripliuu d'une magnifique villii{ qui
U*t%t p4nnt du tout une rillc ), fut
donnée p.ir Hrtussi lui-rocme;elle [>rut
danc M-rrir h prouver qiul vivait su-
tarr, non iculcment en 1 5(55, comme
H fa dit plm haut, m.ii» au-delà de
^5^3^ Vil. L'imma^ine del lempio
J-' T)nrinA Giwanna H'Aragona t
• , Veuiic , 1557, iu- 8\ j
^iii. Il se trouve de ses lettres
^lu plusieurs recueils de ce genre
tfcrrrt»: et de ses poésies, ou rime ,
danA un plus çrana nombre dr cûllcc-
MFS, p.irrai les(juc'llcs ou
Icrocnl relie des Hime
*« ' ti Bassarusiy rrcufillios
71 • ! « i, Doni » ibns i.i Biblio-
Librrria, trattalo II), parle
p>psics que betusii avait Ui»-
-i ■ I. [■. .Nitvrit. G - à,
JV.
BEO 417
c!icîirlionandais,dontle nom mente
dMtre transmis à la posleril*', {uroe
qu'il trouva , au commenmnnit du
i5*. siècle, l*arl de saler rt dVnca*
quer les harengs . de manière h les
conserver luog;4emp.s et les rendre
transpoitables au tuin ; art précieux^
qui fut le principe du rommrrce cl lo
fondement de la gr.indi-ur d'Amster-
dam. U était né â Bieiuljct, dans U
Flandre bollaudai.>e, cl it v mourut en
' V40' '^^ pairie lui élex-a une statue.
Cbarics-Quint et la reine de Hongrie,
sa sceur, avaient conçu (>oiirlni tant
d'inlétêt, qu'étant dans Us PayvBas^
en i53G, ils allî-renl voir .^on fum-
beau, comme fiour rendre bomm.ige
à Tauti-ur d'une déronverle si utile,
Quelques e'.-rîvains ont pre'tendu que
son procédé était connu en Daue-
biarck dès le 14'* sîôcle, et quM u'a*
vail fjit que le jierfccliunncr. T— ^.
BEUr. for. Untvw.
BKLGIIKM ( CoRNEitr.zDEl, l>-
braire  Enimerich, « public' sur lu
bibliograpliie de nombreux uuvMges
dont ou fait pru de cas aujounTliuî.
Les principaux ^ont : I. Bihliogra»
phia jiiridica vt politica ^ sive con*
speclus primas libronnn juriÀit.orum
et politico - U^aliun qui ah anno
t65t,prodieruntinEuropti, iH^H;
Amsterdam, t08o,in-i*J,Uny trouva
au commencement U tistrdcs nuvra^es
qu'il avait faits ou projetés, ti»1e qu'il
a intitulée ; Catalogns librorum ope
rumqtie, gtios cum h**nolho integrm
cdiiioni adonwl , adomatosque ex
parte habet CurneUus à Beûsftem^
Emhricemis , si a^i tanta ntolimirut
munificos Afœcenates et paratos bi-
hVwpolas et lypographos repèrent^
U. bibliop'aphia medicaeiphjsica, .
i<K^i , in-ii, augmentée ru l'io'M
m. u France savante{idesl Gtdtia
crttica et experimenkalis *tb annO
16O5 usquê ad an/mm tCBi ), Am*
'■*7
4i8 HEU
mcdiudiqur tir? ailicics coiilrtiuâ diin»
U Journal Ha Sat-attU , drjmis i (iG5
jii&qu*cn I (>Ji ( . IV. Bihltographia
mathematica et artifuioia^ ifil<5,
aiigraentce en lOHB, iii-i:i; V. Bi-
hHograpkia hislorica, chrojiolvgica
et gett^r afthii^a , iTtH», iti-i», coiili-
niic'c l'ii >|iwti f psi UoA jiiMjuV» I ç 1 n.
\l. Bibliogniphiit arnditonim cri-
lico-citriosti ^ irti Âfparattis ad his'
îoriam îiUerarûim^ \ms\ciii. ^ 1O81)-
l'oi, 5 vol. iii-iu. C'e«l uiM* taliIe
aijiluMtiqut.* de iou$ les uutcurs àes
^criii desquels le* extraits \ont ic-
pandus dans presque tous les jour-
ndux littéraires, depui^i iGG5 jiLMjircii
t'joo.V\},Jnainahuîatjl*ographia'^
sive CataloQUs librorum proximls ah
invetuiona tj'po^niphiat annis ad an-
mtm ifiooj editorujii, Amsterdam,
]6AS. in-ia. G — Tel A. B — t.
BEUMI.KR (Marc), naquit, en
1555, h Volkcbwyl , village du caii-
ton de Zurich , et mourut de ta peste
i Zuricli , m l'^i t. Il clndia à Ge-
nève cl à Ht'idelberg , et , après avoir
occupi* pendant qut-lqucs années des
cm|>tois eCcW^ia^tiques en Alieiuague,
il revint à Zurich eu 1 5«){ , pour^trc
fait professeur ru llicolugic au gjm-
na5C de cette rille. Savaut dislingue' ,
il .1 puLIic un nombre considérable
dVcrils de llic'olugie , de philologie et
de philosophie, qui ont eu du succès.
Sa Grammaire ^ Zurich , 1 5g3 , et
sa fibctoriqiie , Zurich, 1639, ont
etc souvent rritnpriracos. Il a traduit
«l commente ddlerents Truites de G-
cerou, de Demoslbène et de Plutar-
qoc : De Ubcrorum edncatione , gr.
et iat. , Spire, i584' H reiiigoa un
Cdlechismc en allemand et en latii) :
Catvchismus , stW christia/ia et bre-
bis insiittttio rertun ad reli^iontm
pertinentium , Zvirirb, 1609, iti-H*.,
duut on s'est Kervi long-tcDii>!) à Zu-
ilit
(«r
DEU
lw\^ pour -' S»<
sn uiuns, fer- .. , . ..; tH*
polémiques tiifîn f ftoril nu^
mânt«naiit , qu'il» av.-iîchL ..... ^
bruit dans le temps. Ueutzdrr liiil
reç^.ird*^' comme un d-
dcfinseursde Zwiii^Ic
puléuiique i'iceonimo*
au gmlt du siècle : il
cite l'un des titres dr
pimplilcts : Falco etnhius ^ui té'
picndum , dcplumandutn <i dd^t-
randiim audaciort'tti ittum ctàcubim
uhiqmiariiun , qui ruiprr ft J^c
.^itdreœ , mali cor\'i , molo vfO,^
litildero simplUisûiiui curruC4 c
cluxtis, et à JiV monta co BmvwFn*
crnio varii ctitorii p!umis ùutT%sC»tk,
impetum in phiioind^ti itUK<*i^f
facere ceperat , Nciistadl , 1 5$5 ,
^u-4^ }^^^
BEURÉE ( Denis ) . né en FriM.
au eommencement du \b'. Mcdc,
adopta les opinions des réfurni^l'^n ,
et fut appelé en Suède p*i ;
tituteur d*£nc , fîls aiue 1
Vasa. Eric ayant conçu le pi
puuîier l'Jisabeth, reine d'ùz*
Brurc'e fut envoyé' il I. r bt
gocicr ce man.ige , c: ij^ i àt%
promesses f|ui ne furcot ceprudiol p-
mais réalisées. Parrcnu au tt ■'••■- V-»'
accorda à son instituteur 'I
noblesse, le plaça puitui It? v 1
du royaume, et le cunsutla
affaires imporUntet ; mais, eo
celte rêveur se Irroiina à U|
une ralaAliophcs;(it^lante. Apre»
frap[ïe' de son |x>i^nard Tin"
8turc, le roi, agite de i
enfui du palais avo" qu
cl {>ar<:uur.ul les champs dans T
plus déplorable. Beui-ee .\Vta
.sente pour le calmer ^ il ordoDoa
drabaiis de le percer àt leurs
Le piécepteur d'Eric lui VftàH
ic goili des lettres, dcsoMi:
^^Wu
fiff
6 nue grande loWancc pour
s rclimeu5C5; m^ix il ua-
rigt-r Ir [icnchnot ik h ind-
c« nrUicf avftit nçti de
uuelrs circouslancps jio-
Irtbuèrctit à dcvclupiier.
C— lu.
REft ( Jea?i-Amihoise),
de Nuremberg . ne eti
t en 1^54 , a dunnd à U
aie de Londres |)lu^îriir$
sur \a mincraiogic et Tes
Sur la nature (Ui succtn
p. philoioph., vol. \i ) ; II.
mêrche tfc l'ostèocoUe ;ibid.
III. Trai(t*mrl'oitéo<-oUe:
p*g von Slemhruch, liara-
rt j. 1 ff/i/j//. ); IV. Denv-
ihtistiatn fossilibtis uwn-
U( Vcl. -/r<*/^. A'dtor. Cu~
1 o. ) On avait donne le nom
i« â 110 genre de plaintes ^
3s cic adople. D— P— s.
iRjViwcE?iT-ToussAjai)
annc.1 , d'une famille d'ar-
•. novembre 1 7 1 ^. Il em-
crcle.MJiUque. Chargé de
n lhculu<;ic au ptiit sc'rai-
coiie», il devint supe'ntur
liftOQ f quoique fort jeune ,
ivems pendant srpi ans. Ji
.Paris CD 1755, fui sucecs-
iéconomc et su[H'npiir de
que les Eudt?>tc5 a\.-iic'nl
vi'lf , et levinl ensuite k
lii il fut mis li h téic du
tîiuiire. pendant un gniiid
linuee<t , il fut occupe â des
au& lit Normandie et la |)re-
li que dans les diuctses de
4i<, Cbartrcs et Vm'iu. .Ses
icni^ sont des rrmarrjues
^ snr tuni ce qui se pr.ili-
rndmmUtriition dvi Mcrç-
[ ouvrage fut suivi de Con-
Kclt^fitntiques. Ix-s unes
U digoiuf, de» dangers vt
4^9
des oblig.ilions esâcntielles du sacerr
doce ; lej autres ont pour objet In
filles de rAvetit, les mystères» et di-*
vers points de morale. Le succè« de
ers avifcrciiccs l'cDgngcj â leur don-
ner nue suite. Ces dciiiièrcs sont au
nombre de di\-M>p(, parmi le.squellcs
on en voit , h regret, une qui combat
la loltra/tce relii;ieuse ; elles forment
un volume iu-8'. , public en 1779.
îtcniricr tient une place distinguée
parmi les missionnaires du iS*. siè-
cle; cVutt un homme instruit et ver-
tueux. Nomme, en 1780, prieur do
Moutigiiy, il termina, deui ans après,
dans la ville de Blois, sa laborieuse
carrière : il etiiit iîgc de »oix;iate-5cpt
ans. — Un autre Bcvabiea (Louis),
céleslin , ne k Chartres , mort le 8
avril i^jj, a l.iissé X Histoire àesfon^
tlaieurs et rtfonnateurs des ordres
religieux^ Parisj i058, in-4'''irarc,
et I Histoire du monasière des cèles»
lins de Paris t iGS'i, in-4*.# tt quel-
ques ouvrages de pieté. D. N— l.
DECTHEB ( Michel ) , oc à CiH«-
tadt , en 1 5i i * fit ^cs études à Mar*
bourg et À Wittenbcrg , sous Lurber
et Mclancbtbon , fut quelque temps
f>rofc55eur à Greifswald, voyagea
ong'temps en France et en Italie^ et
scuu, CD 1 565 , à Strasbourg , où
il donna des cours dMiiïtoirc. On a de
lui iiu grand uumbre de Traites hi5to>
liques , entre autres : Aminad^enio-
ncs htstoricft et chronograpfûca ;
0/nts fitàtorum atUiquitaiis ronuuM;
J-'rtiti nthrceorum^ Atherùensium et
Ronxanvrum ; Animadversiones tn.
7'aciti Gennaniam : Commeniarii
in Liv'ium , Salluitium, f^eUcium
Paterculnm , etc. G — t.
liRUTLKR ' Cu'mest), |»eirirc
suis»e, ne k Luceme, est considcr*
comme Tun des mcdleurs pa^'i^agiste».
Son cbcf-d'ttuvre eu ce genre cil le
Jardin d'Eden. Il avait fait, pouc
|>fii<i.nil(l(' ce uble-m , une Chute <îes
j4n^es rebelles , qm a ctc dclniitc [wr
la prutlciic d*une femme, oflonKrc de*
nudités qiii s'y Irouvaiciit. On voit à
Lncrrne » dan* Tcglisc dcsCapticins,
un 5. Antoine prêchant au bord de
la Mer^ où le ulcnl de Boulier n'cil
pas mniriij remarquable. U-^i,
BEUVE. For, Sainte Btuvt.
BEVERIOGE (GmLLAVME), sa-
Vaut c'vêqMc de St. - Asaph , ne en
t638 , à R-irroir, dans le comte de
Lcicesler , fit sou cours dVtudcs , et
fui reçu docteur dans ruuivcrsité de
Cairibrtdge. 11 s*y rappliqua surtout
aux langues uncntalcs , cl le premier
fruil de ses travaux en ce genre hil
un Iruite publie lor5([u'il n'était encore
&;;eque de vin^^tans, sons ce titre De
tinguurum orientalium prcftiantid et
xuu, cum crammaiicd syriacd^hou-
dres, i6^, i(>84.in-8".'Son mcritelui
talnt,en 1672, !a cure de St.-Picrrc
ac Conibil) k Londres , une prdbcnde
de St.-Paul en 16^4» ^'•^<^*ï*^<^o"^
<!e Golcbester eu lÔSi , un canouicat
de Ganiorbcry, en 1684, *t la place
de chapelain dn roi à ravênemeul de
CuitUumc in.Onlui offrit, en 1G91»
reVécljc de Bath el Wells , vacant
par ta dcstiluiion de Thomas Kcnn ^
potir n'avoir pas voulu prêter serment
d'alli^cance au nouveau roi ; mais la
délicatesse de sa conscience ne lui per-
mit pas d'accepter un siège dont le
thuliire encore vivant n'avait pas clé
zegulièrement de'pose*. La m.èmt con-
siiMratioou'cxisLintpâscn 170.4 pour
«elui de St. - Asaph ^ il ne fit aucune
Jifficultff de l'accepter sur la nomi-
iffilion de la rciuc Anne ; il u*en jouit
fjuc trois aus cl quelques mois, ^Uut
mon le 5 mars 1 jo8. Bevcridge se ren-
dît recommandable dans les difTcrcutes
dignités dont il fut successivement
pourvu, par toutes les qualités elles
r>rtufi qui dislingucnt un vrai pasteur.
BEV
par sa V
unepi* :
la religion. Sa prn
attc»lcc pairies c n ^
Instiiutionutn ckronol
ffuatuitr^ Londics, i G< i.
i7'ii;Ulrechl, 1734,1^
Ccltcul et très utile à cr
connaître la partie leclii
nologic, que Tautcur
a iiri:.i;;«
ifg.i
,^.1.
questions obscures dont ceUe
est embarra^^se'e dans Irs ScaJiçerctk»
pplau. 11. Pand^cta canomim tmtt
âpostolor. et concilioratn ahvceiaU
grœcd receptorum , Oxfonl , 1^7»,
in-ful., a vol. r/csl la ■ uiii
ce f;rjnd ouvrage , quoi ; luïi^
grapbies et les catalogues fasMDliaïC»-
tion de deux autics. Le t". tOM
contient les prolégfnDcoc^^les
des apôtres cldc» ancu
commentaires de BaU.>
Arislènes , le tout en ^r- c ei ru
sur deu\ colonnes ; 1rs
et la prirapbrase arabique de
l'É-^^pticn , sur les i|uaUT yntmwt^
coucifc5, avec la venion Uhac ^
Beveridgc. On Liwtvc dans ït ftccDi^
tnmc les canous de Dcnys et de Pimt
d'AleiaudriCf de S. Oregotre
turce , de S. Albanase , de S. Ba«Jr
et de S. Grégoire de NjJÛaDCc, aracta
Bchotics des canonistcs forces . les ^>
riantes, le j^Tifii^ni^Hr ^^ .ri...., W.i
tares, imprimé pout !
et Ici remarques de b^^^^ruu^. >uf ir*
canons des apôtres el des c^'iKÎbi
lesquelles ont clé depuis insérre) énM
le premier tome des Pèra daprmiitr
**èc/tf, deCotelier, tic rédmùn<fl»-
vers, \Ùrfi. IIL Codrr eanomm
ecclesûjt prlmiiivœ vt
lustratus , Londres,
réimprime' dans le ^
recueil de Goiclicr. Il .
Dailjé et Larrrxpie , 1'
canons apostoliques f
BEV
vers la Gn du i'. siède,
nmrncement du 3". IV. Vne
on , en anglais , du cattrcbu-
au conuneaccmcQt de
Mt j et plusieurs fuis icim-
rijge, ennumi déclare de
faiîon , avdit eciit en faveur
c version limifc des Psau-
\^e de rrçlise anglicane ,
ruhold Cl Uopiius , quoi-
Bcc, contre la version éga-
nuis plus polir et plus
de Talc cl de Brady, pjrce
' PC lui paraissait pas assez
I lc\tc uriginal. Timolboc
ïon néoitcnr lesUmenuire,
[u>icur5 ouvrages postliumes
f dont quclqucf-uns au-
reiouclics avant de voir
sout des Femées sur la
adres, 1109, fruit de la
l'autour, ou il adopte dani
étendue cette ma\ime de
iuric mystère delà Trinité:
absurtlt^m, et (juia im-
t; elles ont cte traduites en
us Ictilrrde/^r/MreJiecrè-
res sur la religion , AmsliT-
. 17(5. i7")0,'a vol. io-ia;
Mir divers sujets, 1708,
.; 1719, 1 Tol. iu-fol. ,
slylc simple j et h la portée
rte d'auditeurs j Thcsau-
i, Londres, 1711, 4
Cet ouvrage donua lieu k
AIft, intitule': Revue abrégée
ï du docteur Bevcrid^e ,
|et Mrs difTcrenlcs composi-
criliquccs avec beaucoup de
D avait tiit une Exposition
es arlirlrs de la confession de
îseangUcanc , mais on n*a iio-
tttUc sur le r\artirlc. T — d.
|iIM ( BARTa^tEMi ;, l'uti
MTaDU littérateurs iialiros
de , n.iquit i Lurquc*, le 3
U fit de si bonnck litudcs ,
BEV
>ff
et ses dispositions naturelles c'taient si
licureuscs,que, dés X^^t dr quinze and,
il avait f^iit , sur les pnnctp.iux poètes
du siècle d'Auguste , des commentaires
et des notes qui lui ubburent les suf-
frages des savauts. À sclzr ans, il se
rcntlii À ttomc , et entra d^ns U ron-
crcgalion des clercs réguliers, dite dtt
la Mère de Dieu. Il y lit ses vœuxcq
l(i47. Ayant achète sca étude* eu
ibeolugic , il professa Itii-uiiîuic pcn«
dant qujire ans dans cette Catrnltc. fl
fut ensuite d[:pelc à Lurques , poney
enseigner la rlictoriquc , et tira des
forts appointements de cxlte chaire ,
qui était duuuee et salarîe'e par le >ë-
nat , les moyens de faiie subïi^tcf
bonorablcmcut soa vieux père et A4
{aïoillc. 11 se fixa dans cette place , «\
la remplit avec distinction le reste d«
sa vie. Il ne voulut jamais acci-pier
aucun des hauts emplois de sa con-
grcgaliou » dans la crainte d'être dé-
tourné de ses études p^ les anHift'v
11 était eu correspondsiice avec diiït-
rcnts personnages illustrer de soa
temps ^ et Cliristine, reine de ^ucdr,
lui demandait souveul des vers de sa
composition. On vui( qu'il iravaitUit
facilenicul, par le [>cii de teiiips qu«
lui coûta sa traduction de ï Enéide ^
on assure, cl il dit lui-mémi' dans SA
ffélacc , qu'il l'acheva rn treize mois.
I mourut d'une Gèvre maligne , te a4
oitobre i(>H6. On a de lui un grand
nombre d'ouvrages, Uni en latinquVu
italien , dont les principaux sont : I.
Smculum mv>euin ^ Roma xùr^ineA ,
Cl Dies niveut , trois petits recueils
latins sur le même sujtt : Venivibus
exquiliniis , sive de tacris niyibu$ ,
publiesàKome, iC5o, i6ji cl itiSli
ui-4'*i contciunl chacun deux dis-
cours ou harangues , une idylle latine
Cl une italienne ; 1 1 . Rime ^ Lucipir^ ,
i654>iu-'ïi a'. eiJiliou , am;mçnicc
«l dçdicc à la reine Cluistine , Uoiuc p
ir-i liEV
t*if>G, in-io ; ïll. Diseorsi smeri,
Lnrqurt, i6"»8, in-ii ; 'j'. cditiou,
aiiguictilw, Venise, iWi ;1V. ^fl*"-
minufn lih. ^11, r.«a|uc5» it>74 .
în-t î ; V. Enéide di rirp'lio . tras-
pûrtitta in oHava rima: ctir tidduc-
tiotifsiimec, (jm n'av;iit coûte de pre-
mier Trj7;iit a râiiKrtti- r|uc U knips
«pi'on a TU plus liaui,mai5(|u*iIcorri-
piu ensuite arec soin , p-irul, pour la
£i'rra»crefiïi5. àLuiqitefL^ 1(180,111-1 a.
Ile a vie rrîmprim'^c pluMmrs foi»;
la dernière riiition e^t lie ftnmc , en
I700,in-4"*VI. i'rrdiche , Hisconi ^
# lezioni^ opéra pnsVtma , Vienne,
1 fif)a , in-l*. ; VU. .Sjnta^ma depnn-
deribus et mrTisuris , m quo veitrum
wimmortimpretium,nc mcnsxtrannn
tpiantitas demonstratur , de, opus
posthumum , Locqu^s, i7r ! , in-8*.
Cet ouvrage» rempli d'oinditron , et
qui entre dansloutes les rolfrclions de
cette espèce, a etémmpiimciin ^rand
uornbre de fois : il est suivi d'un
Traité des comices drs Honuiins ,
pnr le même auteur. VIII. Hlu-neurs
ouvraprs restés en manuscrits, et qui
KOul cun>ervcs {i liUiqiics . entre au-
tres, les Annales duceitr ville, écrites
en latin: j^nnalium ah origine Lu-
cetisis urbis Ith, A'A'jdunt plusÏPiirs
anleurs ont parle avec çloge, et dont
on peut ^trc surjin.s que ceUe petit»
république n'ait jamais ordonné la pu-
blication* G-"£.
!► BKVRBLAND ( Annits ), avocat
<|e Middelbourg , y naquit en i653
oti 1654. La leciurr d'Ovide, de G»-
tnllr et de Teirone lut innnira un goôt
ni vif |>otir li^ genre trop Mire de ces
poètes , qu'il néglig«i son étaX^ et
«appliqua entièrement à ]fs étudier.
Il les relut si souvent qu'il les sut
presque par ccfur. II reeueilHlen onlrc
Wtis le5ouvrAgf»s Itrcnciciix. l/nndes
H^'res quil nnu5 a laisst^ , De stalatte
P. ET
ne fur
avait il '.'.'-'.'
cencrdansun autre CM
public .Mlparavanlsotl^ ^
Peccatttm originale ko.:
nuncupalum , philolor---
Tw«ç elucuhratum à i
no, fera redti faciL^ , -.
periL Eleuihercpoli , ertf
obscuram ^ sine /
al>sq(ie uhi et <,
fin , On lit : Jn h,.rco il.
hpis .^dami , Ei'tr , 7
1(178:11 futreimpriaiérn n
talion frauçaisr, par J. Ir.
porte !•• titre d'£ifli rfr Vhi
le pèche nri'^inel^ < 7 < <• >73l,i
Le Imt <icct'livree.stdppmuTfT«pifl
perhcd'\d.(m esl son r .1,1m. rr^,
nelavei Ève.etqiieir
le pcncluntmulueM'hii ■« %. ..rtl
Ire. l/iirtivcrsilc* de ljtyà/t%*
compromise parce! o i^
teurdevantsoninLnfi
une piisun, le rava de .
r'tudiants,le nond-^mn^ h %'•
de cent duralou
rendit ta liberté ■■
rétracter «es opiniuu» clcTuçe'
serment de ne plus ncn etrirt'
Wable. Dêrertand se relira k
ei^ pniir sr venger de Vnmrt
Leyde, il publia un pampUrc
me, fox clamanth m .i -s^n.
tequel les professeurs
site sont très mal f <«. i.e
giswat dtJtreclil ayant reçu des]
tes ^ur sa conduite li.
la corruption qull 1
les jeunes gens de I -
de son tcrrituirr. I{e\ ■
meptisé dans sa p.itr
gleterre , où Isaac \
tiniait ses talents» eu
et lui procura une T"' '
qu'il j a de m
ItEV
rtin de soa «îode, .it«ûI
iêe sur U-s fonds crclcSuv
psl vrai qiiM publia 'jiicl-
aprt» mic Icllc piccr dr
È/)tf Jornicalione cavefiAd
I , l-oadicA, 161)7. *"-8"'.
elïe il dccbrc qu'il .i rc-
► rrrciir^ et sa honte; que
Its^illc SCS ycnn pour voir
tk tiirpîliidr> , rt qiiM lui a
■ cottrapn de hnil'*!* se* ou-
MVnvovfr ail rrcliMir de riini-
htyèit son Xwvf De prosti-
rim; eufin , qinl prie tOiu»
aurjirni de lui dt's écrits li-
'f de les tut renvoyer; mais
\%é dr rcj».^rdrr cette tlecla-
imc une iiouvpIIp preuve de
idenre. Il tomba i-nOn dnus
fre rxtrime , el monnil dp dr-
I -^ I a. Il rxisle une leltjc b-
\sér par 1« dorirur Browiip nu
»r !.ec|f re , à Ainsierd^iin. On
id qiir beveri'ind s'était con-
'il cwii rentre dans le srin
r; qu'il aT;iil reçu latonimu-
iniins d'* iV'nVpic de* Iiin-
[uc le roi d'Angleterre e'tîiit
kint de le rendre k sa patrie.
paraît su«pccte on du moins
II n'est pi» vraisemblable ([uc
ke eût voulu aecordcr une telle
lu homme accable du me')iris
;ll n'y a que quelques savants
►rains qu» parient de ses ron-
»s avec etiirae, tout en con-
pi M conduite immorale. On
\ »on ouvrage De ftrostibti-
hrum ft.'iil un recueil de j;r3-
JR de dessins Itcencinix qu'il
Ipés stir des cartons . el au des-
rnels il avAÎt ecrii de« versti-
-Ie» anciens. Il paraît que
ECtion immorale fut anéantie
mort de Beveiland : qtiel-
?ur$ aiMiïTiii quV'Ue fut pu-
AH^Cfrc. Ou ftt parAUi-e,
BEV 4i5
en 174^1 douze lettres latines de Be-
verlaud , adresseVs k des htuomes ets
Icltrcs de sou Irnip^. D— c
BEVLRLEY (Jean de)» m l.iiin
Jnann^-i Btwerlacius , ardiev^quu
d'YorK dans If 8". sioi^le, naquit d'une
finiille noble .i llarpliam, dans le
Northumbcrland. Il étudia, dil-ou, i
Oxford , et (ul d'abord moine, et ea-
siiitcahbcdu monaslrre de St.-Hilda.
Alfit-d , roi de Nortliumbeitand, le
(îï, en (i85, evèque d'Mtxam ^ et ar-
chevêque d'York eu O87 . Très sa-
vant pour son temps, il se monlrA
le proiceicur des cindes, surtout de
celle des saintes cet iturcs , el il fonda,
en ^n^.i Bc'verley, un r^jllrge pour
les prêtres seeulirrs. Après avoir oc-
cupe le sié(;c archieinscopal pendant
Irenlr quatre ans, latiguc* du tumulte
du monde et des confiisions qui re-
fînaient dans l'r^lise, il se relira À
P»cverîeyj où il mourut en •j'îi. Bëde^
son élève, et d'aulres moines, lui at-
tribuent quelques miracles. Environ
trois ceM-finquante ans après »a mort,
son corps fui exhume par Alfric, ar-
ehc^êque d'York, et richement en-
chà.s5C' ; cl , en 1 4 >6, un synode tenu.
k Londres in!>titua une She le 'jour de
sa mort. On rapporte que GuiUauroc-
Îe-Conqucrani , lorsqu'il ravagea le
Nortliumbcrbnd , à la tête d*uue nom-
breuse arme'e , n'e'pargna que la ville
de BcvcHey, p.ir un .'.cntiiu''nt de res-
pect relipcuxptjurla mémoire de Tan-
eien archevêque d'York. Le même
respect av.iit engage plusieurs roi%
d'Angleterre 5 accorder au collège
qu'il avait fonde' de grands privîl^
ges , entre autres le droit d'asyle. Ce
pre1.1t a cerit les ouvrages suivants :
I. Pro f*uc.a rxpnnmtdo ; M. Homi-
liip in Ef/mf^clia ; Ml. EpiMolm ad
JfUihim abftAtisitim i IV. EpUtolt
ad //ercbaldum j Jndetium et Bcr-
tinum. X— s.
<24 BEV
BEVFRNINK iMuMsr.), ni^o.
cialcurcthoiiinie dVt»t . naquit à Trr-
f;;iu, en Hollande, Ir otS avril i6i4r
d'une famjllo origio^irR àe Pru5»€.
Après avoir exerce plusieurs fuis des
functious pubUqitesdanK son pay<v, il
conclul , en qualité d*<iaibaâsadcur
extraordinaire, Li paix entre U Hol-
l.indertrAnglelcrre,lfji8 avril j654'
ir fut aussi un des négociateurs que la
HulUndo chargea de traiter .ivec les
FriiDçais. les K^p;^guo^, félecteurdc
Cologne, et IcVcque de Munster, et
a'U enfin , comme pIeuî|iotenlîaire , à
Ninirgue . OÙ tl eut part à la paix cc-
nerale , Mgnce le loaoût 1 0*^8 î de-
puis ce tcinpiï, il se relira dans une
de ses terres, il une lieue de Leyde,
et y motinit d'uni* ûcvre violente , le
5o oilobre i(j<^o, à soixante- seize
ans. Il se dclissail de ses travaux po-
litinues , et drs soins de la direction
de l'université de l^cydc ^ dont il e'tait
curateur. p;tr la culture d^s plantes.
Il employait des .sommes con*)ii[crabtes
pour en faire venir des contrées les
plutt c'IoigneVs uû parvenaient les na-
vigateurs hollandais, et il contribua
aiuM PutAS^imnieut aux progrès de la
botanique. Il ne se contentait pas de
cultiver ces plantes; il les décrivait
et les fjisait peiudie avec soin. O
fut Tabondance des richesses de ce
genre que rrnfennaienl ses jardins qui
dcterrouiènni principalement Breyn
ientr'-preiidrcladescriplioD des plan-
tes exuiiqucs , et la publication de ses
CettUtries. En reconnaissance des en-
conragemeats et des sen'iccs qu'il en
avait reçus , il lui dédia son ouvrai;e,
înlitukî : Cunturies des plantes rares,
publié à Dantzich en 1678, in-fol.
Linné , en parlant de la capucine k
grande fl^ur ( Tropœolum maJHs)^
dans son SpecUs planiarum , dit
que c'est à BeveruinL. que l'on doit
1 introduetion de ccue belle piaule
BBV
m Earep* » en 16^. Brrcrrâk-
rendit encore un çraud scniœ à U
botanique, en dc'termioâut , pjr tu
gcnorositc, Paul UeriDAD k ^vp^
dans les Indes orientales , dTM il
ra{)|K)rta la plus ample tsioutcn 4>
piaules. b—P— *.
BEVERWICK (Jtai» vAaiî,Ù
BEVEHOVICIUS, médrriu, oé k
Dordrecbt, le 17 septrrobrc tStfi^
connu par de nomltrcux cent», il
par les charges adminiAtralivcs fo'il
remplit dans sa patrie 11 «hmIb.
successivement à L^yd<> ; cd Fruia,
à Caeu, Paris et Moutt " P»*
doue, où il se fit ree. . -tr ,
et à Holoçue. Il rrvini a UujiJirflil
pratiquer la nicdccinc , et profi-s^U
chirurgie dans l'unit' - ^^Uï
ville; mais, eu 16^7 , il j
médecine pour ne plus m
patrie que des fonction''
ve.4. Il mourut le ig ,
Très verse dan» IcsIj'
et latine, il a bcaueoii|
Tindictition de k» ouvi.*^
tolica quœ$tio de viiœ icrmbto^f»-
tali (in mobili, cum eiiMitorum ttt-
ponsis , Uordrecht . 1 to-î , id - B*. ;
Lcydc, i(J5ti, i65;), i(i5i,in-4*«
avec des augraentatioos « ou Itrfcr^
wiek discute si le terme d« la vie kv
mainc est immuable. Cet lîcrii fit 4a.
bruit dans le temps. 11. jVi
FAenchomenoi , sive BefuUOio
mcniorum quihus Mickmel ém U\
taigne impugnai necéss-itaiem M
cina, Dordrecbt, 1Û3^, io-ia;
allemand, Francfor» • ' •-'
fiamandjdansleftj'
de l'auteur, i056 ei i< '
W'icW veut venger la loi
taques qui lui ont < '
ttigne. m. De c
iCJTi** , Donlrechl , iIî.
1^; en flamand, Oor^;
piaule in*ia ; ouvrage qui| évcc Ira pi«i<-
ma
[jti-
i:-
|ue
ipti
fiËX
Il être lu par les gens da
ur donner une idée du ta-
I l'es^rrit àt Bt*verwii.k. ,
nvain. IV. /tUa meiiîcince
Lcvde, i*J07, in - 8 . V,
du scorbut, en flamand,
164^» ï'i*i^; '.'" ^'*"
tanalomie , un Éloge de
»V , une Instruction sur
n fluraand aussi, insères
ril pfarial dont nous 3I-
N L înlruâuctio ad ;nff-
ifcnam^ heydc, iG44»
ï , iu- l'i , où il veut jirou-
flLindr i»ful trouver dans
îi: • ne* de quoi suf-
^11. des recueils
fiererwick, en fl»inand,
CD i650, sous le litie
du sieur Jran van Bever-
échevin de Dortîrecht ,
ni la médecine et la cki-
Ic'iunl quelques* tins de$
uê* , cl de plus, les Trai-
' , I"., a', cl 5'. par-
ti aiuM etc' imprimes scpa-
I antre » eu 1 6O4 , in-4". ,
Trésor des maladies et
t Chirurgie ; mais le* deux
i qui rendent surtout Be-
Miuiuand>ible , &oiit : De
Uirn et vesicœ liber ûngu-
I epislolis et consuUatio'
Morum viroruiH , Leydc ,
16; et dans tes deux rc-
Bc'raui , rn flanund : et
} in ilippocraiis apfioris-
îûuh , ad Cfaudiunt SaU
prrrrfifwf ejuidem argU'
bntm epistoLe , Lcyde ,
g, EU'verwirk y donne une
ff» ' 1 de* calculs des
\-i .iuu de toute» les
i qui se formenl dans les
In du corps. C et A.
{(ÎAOBICI.-rFOPOI.n-CHAB-
«hcuàrcmotit au mois
1]EY 4iS
le mars 174^* mourut h Paris le
i5 février 17^4* t)'*'!*^"! chanoine ,
puis grand -cluintre de U ^tc.-Cha-
pclle, il dut son cflëvation â une J/is-
toire de Lorraine, 17771 in-B". ,
dont il n'a paru que le premier vo-
lume, il avait publie' preVedemment :
1 . Système de lafertnentaiion > 1 7 7 5 ,
in -8'., 11. Catéchisme dagntul-
turc, ou Bibliothèque des gens de la
campa^e, i775,in-i J.IIL Oraison
Jimèbre d^Anne Charlotte de Lor-
raine^ abbesse de Hemiremont ^
177.^, 10-4". On a incore de Uu :
Observation particulière sur le my-
riade , et Matériaux pour l'histoire
naturelle des salines de Lorraine ^
opuscules impnm^s dans le mme 11
du Conservateur , par M. François
de Ncufchjteau. On trouve dan<v le
même recueil vingt-cinq lettres de
Buflfon à 1 aLbe' Bcxun, qui était Tun de
ses collaborateurs à ï'JIistoire natu-
relle, N'osant p.is pubUer sous sou
nom son premier ouvrage , il y mil le
nom de Scipion Bexon; de là IVr-
rcur dans laquelle sont lombes piirs-
que tons 1rs biographes qui nous ont
précède!!. A. B— t.
BEYER ( JeafT m), peintre, ne à
Arju en Suisse eu 1705, vint (rè« jeune
en liollandr, où il se Tua. Occuneplui
souvent à dessiner qu'i peindre, il
rendit avec un talent distingué le)
vues de quelques villes , cbiteaux , etc.
Plusieurs de ses tableaux et de »«s
de<>>ins ont ete' gravés. On ignore
l'année de sa mort. — Un autre Jean
de liEyrn , né à Bàle, porta très loin
le plût et la connaissance des Uic-
daillcs, et mourut à Berne, eu 17^,
dan« nn â(;c très avancé. U^i>
BEYEK ( Gkobces ) , ne à Leipzig
en iGdSfmortcn 1714, est 1« pre-
mier, dit Camus, qui ouvrit k Wit-
trn)berg,en 165)8, un eo«r« de bi-
bliographie de dkoit. Set pnncipau^
4aG llKY
ouvrages sont: l^A'otUitr auctorum
juridicnrum et jnri$ nrli insin'vicn»
tium^ tria specimhta, T^wp/ig, it»98-
i^o"», în-8".; uaii>cl!e cdili-'H, aug-
iDcnt<^ , t']'i6 , 111-8". (ioll. Aiig.
Irttichen rn a donnr une suilc, Lrip-
tig , 1758. Une socoiidc suite, par
C!i. Fcrd. Homuit!iii5, lui publicc m
' >49ï ^^^ iruîsièine et iior qiiatririiie
t\i 1760 ; iuirfiiiquii:me,parH.Gull!.
Fr.irick., Lci|)zig, i^Srt , in-8'. 11.
Ih'clinatio jnn's Âtvinî natiiralix et
positiwi uni\>ersfilis , Witlorubcrp ,
iii-4"- A. B — T.
BEYER ( \rGVST»:>, iniiii*«lrr pro-
IrManl, ne Ir 'xt ni.ii ^707, nioi-! ni
n^i » ^ ^^*'"*»*^ ■ 1- fp*>U>la de bi-
miothecis Drrsdt'nsihnx tum l'tihH-
cû , tum privntis, l)i-e>do, 1751,
i n-/| ". ; 11. Beniu rdi Monclœ ( J <n
IVIonnov^ y epfittila hnrtmùs ine^
Aittt ad Michavlt'm Mailtarium ,
Prf^tf et l.rip/ij;, 173^, iii-H'. !I
Titrait tronvrc dans Icmitsre Scliœm-
hcrp. m. Mtmnritv hixtnricn-ch-
tiae lihromm rnrior/im , l>rf\dr rt
I^l'piin, 175/1, iii-H .-, IV, ^4rcana
fncrahiblioihecarum Presdensium ,
I>rcsde, 1738, in-H", Il puMia dr-
jiiiis drti\ suites à cet ourrapo, 1758
tl 17^0, ïn-8*. A. B—T.
BkYEHIJNCKM.AiTiitr»!), d'une
fiiuillr orij;inairrdr Brrp-op-Zooni ,
naquit au mois d'.ivnl iS78,à An-
vers, où fOD père él.iil apotliicaîre.
Après avoir fait si rlirlariqtie chez les
je.yaiirs, il alla riudirr ).i nhilusopliie à
f.unvain. A peine avaii-il pris rbftbit
irclcsiastiquc pour étudier rn llieol<>-
Ijie dans cette unitcrsitr, qu'on le lit
Hpofcsscur eu jwêMr et eu rhéloriquc
an coHe'ge de \\m]\ ( Colleç^hun
r mdxianum y vuls,h Ganiîeme), Il
l'iil.peu de temps .ipics, la ciue de
Merent, près de Li uvatii, et profes.^a
Ja pliilosopliie daus tiiie maùon de
clianoînet re-^^itlûr» prui^o^nA* |»ii
})aroi>.Ne. ApiTS.'P
'nicliipit'tii'du 'î
il fut appli^ . l'u lOoS , .1 A
pûiii avoir la dirntïnn du srnrt
et f'iIeilMUlcMU I
lariitliodralc, Tai ,
puis celui de la ville d'Auiiti. ou ti
mourut, le 7 juin HfU7.rhia del» .
î. .4pofihihes,mata ehrîifianontm .
Anver*., i0«8, in-ft". ; U, Bit^t
sacra varinrum transîaiianam , j
vol. iii-forin, AriTerif , iCmO ; IIU
Promfttuafium tnorale swprr
'^
i'"
grîta cnmmuma , * ■
qtardtatt fifitriFum t-
pariies in-8"., ]•
iiie'es ; IV. ^fo-^
humtintp. Courad 1.-.
laiwe 1rs ni.itrrîaux ;
The'ndorr Swinj-er \r.^ rai .
giùl ec fptr seslrrtiirrv lui i
et en duuTta trois ëdilionx. Jac^tiM
ijvriiigrr fik y fît des addibnn» rt di
chanpeincnls. Beyerîiiirk y fit enfiod
addition^ et des correction» co
Mes ; mais son travail ne fut
qu'ajirès sa mort , Col<*p;nr ,
vol. in-fol. I.c 8*. volume
table des matici'^
liii* , licencie rii
piiinc' ce recuril à L^o« , ctt *
vi'l. in-fol, ;à Venise, 170
in fuL Cesl un fatni» de itnv'oçtf,'
d'bisloirc,d<* pobtiqnc et de
pliio , où 1*011 ne renc(it»tre
choses triviales; on y trouve
une chanson bachique. V. V
nuation de la Chroniqne d*'
( r. Opmeeh ). VI. Plu-wnir*
ouvnp's.dont on trouve U
ta Bihliotkeea hetç;icn de Ko
d.in» les AJf'moire.t ponr
Vhistoire tiueraire tiei dix
vinces des Pa^'i-Bas^ rlr., par
quoi. A- If— ^.
BE YGTACH ( Haut } , israo
i67(
Unfti
lîEY
_ ^ély ( le saint), ^ail au rclipieux nm-
Siilm^n du trnms (rAmt:Mth 1". H
fundi Tordre oc dcrvydics a.ipolw
éc son nom Berfjachjs, Ce liil lui
ijn'Amiir.iUt .inprlj pour bcnir le dm-
pcdu dr. U mince fameuse qu'il iiisti-
tiiJ Pan dr l'Iirgirr '^Cy^ ( i5(>i-3)
Hidjy D**yi;I.Kli, ipic U renommée de
$tt innaclrs et de ses proplicûes fai-
sait pnsKr pour lin ami de M.iltn-
rort, parut dcv.iiit La troupe r.iiifcc
•n luiaillc; il con^3r^^ parles prïfrrs
r^teniUril i[ui lui devint p,-iriiculirr.
I.e pieuv dciwrlie, étendant ensuite
I4 iDAncItc de m robe sur \» t^tc du
premier soldat , prononça en mois
Milruucls : « Que voire conlcnanre
» >oil fière^ et votre bras virtorirux;
» ayn toujours le rimeterre llrej don-
» n« U morl à vos ennemie, et re-
» veillez sains et saufx de tous les
Rroml)At«;que votie nom soîl/rtm'i-
Smrti (yeny-chifrv 1 uouveaux sol-
jJAt*;. • Ce nora , (tevemi si célèbre,
ptJ dè«-lor« à U miliee nouvelle, et le
mnet Av% janissaires wnsorve eneorc
b forme d»* la minclje d*Hadjy Bevg-
toch, U mnurut .^ Querc-Cbehr en
^69 de riie^ire ( 15C7-8 ). Soii boii-
irrnir e^t ti'ujourt en véuà-atiou cliei
Us Oihoman^ , et c'est avee autinl de
pétll que de respect qu'ils visitent
^CTi tnmi)*.i,i, qui se voit au Tiila{*e
<1 11 , prêt de Ttat-ita , sur la
ï ' , une du Bospborr. S— v.
BKV M.\ ( JcLfs or ), juriseonsidie,
•i DocVum , eu Hollande, vers Tan
Après avoir pris les degrés de
eu droit à Orle.ins, \\ exerça
'&nLr« en Frise, les fonctions
t; mais, devenu 9U$pect au
çouvernemenl espagnol À cauSe de son
jiiudirment an lutlieranisme , il fut
bîc-lilôt oh!ij;e de rjuinrr cette ville. IJ
Ae relira en Allema^nr. il enwipna pu-
bliquement le droit à Wittenberc pen-
dant dix ans. Quaud les temps acviu-
lî E Y 437
rent plus calmes , il retourna dans s«
Patrie, et obtint une chaire de droit à
univrrAÏtc de Lcydc. Après y avoir
enseipne'avecbeatiroupde suecè* pen-
dant quinwr ans, il fut .ippele, en 1 Sgfî,
à KrancktT, pour y professer la m6mQ
science; mais Tannée d'après il quitta
reunncnement , et passa, en quotité de
ronseiiler, à la cour de Frise. 11 mourut
en 1 5<)d , laissant une iîtie et deux
i\\s qui , tous deui » s'adonnèrent
au>M à lajuriïtprudence. Beyma aei-rii
J>l^l^icnr^ dissrrlations sur le droit ;
elles Riint reeuedlies <n un volume
111-4"- pnl^lie â I.oiivain , tG4'>* Cet
ouvraj;e avait e'td précède' d'un recueil
de ittrsrs soutenues publiquement
par Hevma et par son ami Scliotanus:
VispHlnliniws jttridicry sociatacum
coîtr^n //. Schuiano opéra editce ,
Franekcr, i598,in-4'"" D— o.
DEYS (Cb4Rlesde], ne â Paris
Tcrs 1610, cultiva de bonne beur«
la pocfsic. A quatorze ans . il avait deji
composé un grand nombre de vers la-
tins et fr.tnçaisqui lui firent une re-
puLifiou parmi les beaux -esprits.
Scarron «qui eu avait reçu des louan-
ges, le compr/it à Malherbe, et
Colleti-t le vantait d'une m.inière en-
core plus exagérée. \a-s vers de Reyg
ne sont plus connus cl reclu-relici
que des curieux. Il travaillait peu ,
passait 1.1 plus grande pailie de wi
luurnces à table , où d ^uiTalt plus
les inspirations de Baechus que celles
d'Apollon. Celte vie épicurienne n'ein-
pécna pas qu'il ne (ut soupçonné de
se mwr des alTaires du gouverne-
ment, et il futrai^ à la Bastille, comme
l'antcurdela 3/i7//i/i<? , Tune des plus
violentes s.ttires qui aient p.^ru contre
le cardin/d de lUrhelieu. Be^^s n'eut
pas de peijie à prouver »on inno-
cence ; et, rendu à la liberté, il re-
prit M manière de vivre, ce qui al-
h^a sa UuXCf au point qu'il pridtl
4i8 DEY
prc«7i»f U rue , et mounu le u6 scp-
fi*niL»re iG'îi), âf^titrenTironquaraulc
tins. On .1 àv lui iroh irri|;i<omL^es :
If JtUouje sofis sujets iG5.>; Yffo-
ft'UiU des fotts , rcpic'sonlc en i655;
Ct*finff . ou les Frères ri^'iuix ^ ei»
1(156; une cûinèdie iuliluléc les //-
lustras Fotts^ jniipc mi iG'ji ; un rc-
curil de SCS OEtwres poetùptes , Paris,
i05i , ii(-8'*.; en Ule csl nn Poème
latins/tries victoircsde Louis XlU ,
imprime avec les Triomphes de
Louis- te -Juste, lOJij, in -fol.,
oriic de gravures dt* jcau Valdcr ,
lir(;roi<. On croit rjuc Boys eut pArt à
V.-fiinvU libéral, comédie de Guériu
df (tousc.d,ct on lui ;iitnbue la Co-
mr'die des Chansons , Paiii , 1640 ,
id-i'i. Cette pièce est composée de
C"MtnIel5 sur difTerciils airs alors de
nimle ; et, suivant quelques auteurs ,
e!Ji.* a donne t'idcV des pièces à vau*
devillc. — Un autre Bf.ys (Gilles),
iinpnmpur i Pjiris dans Ir i<i'. siècle,
a le preinirr emploie d.ms l*inipriuie-
ric les consonnes j cl v que le graig-
mairien Kamus avait déjà disiin^urcs.
W— s.
BEYSSER (jEAif-MicHEiO, "c à
Ribanvilliersen Alsace, en 17S4 , par-
tit comme aventurier pour l'Inde, où
il exerça les fonctions de chirurgieu-
ni.ijnr. Il eut ensuite au servioe de
Hollande le grade de cipilaine. Il se
trouvait ^ Loiicnt dans le temps de
1.1 révolnlion, et il fut fait major des
dragons de celle ville , qui dissipèrent
les premiers rassemblements rova-
lisles en Bretagne. Il servit en I7Ç)3,
sous le gencril la Dourdonnayc, com-
me ge'neVal de brigade ; et les succès
quM obtint contre les Vendéens,
fnincipalcmenl au siego do Nantes, to
ircnl nommer général en chef dq
r.irmcc des cotes de la Rochelle. Il
se pit)uonça d^abord contre le 5j
mai, et fut mis hors la loi; mois s'ctouC
BRZ
rctrirte, il conKrv* m fiUee. Le f
septembre I7y3, à la l''i ">-
lonne de la garmson de . 1
battit les Vendéens ; ir. m
mt^mc mois, \\ futconii ilr*
fait et grirvcment blo*c. Ooc ■«•
velle déroute qu'il essuya le lit dperê*
1er d'accusation , et le i5 ivrvl i7f^(,
il fut coudjisné à iDort , et cxccote a
Tâgc de quarante ans , oomme oi»-
plice de DantOD , llob^il , ctc< ifrâ
sa conilamnalion ^ il composa djM M^
pleii , c! mourut arec cuara^. K.
lîKZIïOHODKO. r. OuRoaoMfik
BÈZE (Teeodobe Di: ), aa^tilÂ
Vezelai , petite ville du NivtTluis, k
a4 juin 1 5 1 9 , et passa a. Pvù lo
premières années de sa >'k, cke» soq
oncle , Nicolas de Bèzc, cooicâlrr a
parlement, qui Tenvo}» A OrUani^
avant l'jge de dix ans ^ poar flàirc n
études. Il eut pour maître Mtfcfcnf
Volniar* Iiomuic très ^raiil, sarlnal
dans les lettiTS grocr|(tes , et fua dei
premiers par qui les ïdcet de b i^
forme furent apportoe» en FnK&
Volioar ayant quitté Oricans nMtr
aller remplir à V. . ir.rr cuaûc
de professeur , i de Bcic
Ty suivit , et y demeura arec hâ.
jusqu'en i535. il u*avail alon ^A
se'iic ans , et avait dt*\h fàît de
progrès dans les lettres c*
langues anciennes. Il retourna
luans pour e'tudicr en droit, et y it*
çut des grades en iSS^. Il nDplova
ces quatre années, bieu moiasajcs
études sérieuses qu^â la culture dr*
lettres, et surtout de |.i j-w-;- i>.iîo*
Cefutdanscel iu^rv«ll im**
la plupart des pièces dunt u i^-iisa
quelques années après un rerocil,
sous le titre de PoUmoia jui^cmlia. De
retour à Paris, il fut pourvu du pneui^
de Lonjumeau et d'un autre bcorfxcr.
Un de ses oncles, qui nostcrdaù uut
ricbe abbaye, cuut atun Jab* Tlduv
«on ai"
na à 0^'
6EZ
lê U lui resiçucr. B<*tfî jottt»9Ani
\ (Ttin revenu considcrnlile , qui
r sVcroîïrf , joiçnail aux
; [ i\r U jeunesse et de U Ù-
B , la réputation de bel esprit : il
x-ofita de ces aTanïagcs que pour
iTrer mïfuz à toutes les dissipa-
s. Il racoutc lui-m^e comment
amis et ses pareuls le pres&aicut
rJkoisir un aiilrp genre de vie, et
S rendre un éUl qui aurait nu le
uire il des erapluis rousidL'raLics ;
s il ^lail retenu pnr la force des lia-
des et par faltrait des voluptés.
rtq<ril possédât des benedces ^ il
iVuil point engr.f;*? dans tes ordres.
)ass:i ain»i neuf ans , proftsuut
grande liberté" dans ses mœurs ,
I plu» que dans ses opinions ; et
I aucune relaiioo avec les hommes
, dé\i en tr^s gnnd oombre ,
lent emhrMjie la réfùrmc. Atiacb<ï
|û long-temps à une femme d'une
H|dc très inégale , mai5 à qui 0
l^romîs siYjctcment de IVpouscr,
lait Auhé par les iiicunvcnicnls
BiUiance peu honorable , et sur-
Bfcf la crainte de perdre le re-
K de s«s bénéfices. Enfin , en
j|*lt> luile d'une maladie grave,
irtîl de cet eux d'irrésolution , et
«donna ses bàicTices , ses cspc-
Ts e< sa famille , pour se renilrc
cacve, où il cpousa celle femme,
inslances de laquelle il ro^islait
ois quatre ans. Il embrassa en
ne temps la rcliçion reformée, et
»îura , comme il le dit, la papauté,
nsi qu'il Tavait voue à Dieu , de-
lis npe de seiic ans. » On a vu
Iles circonstances lui firent accom-
ce Tûeu si loiic-lemps et si com-
tOMM oublié. 11 ï'arrt't.i fort (>eu â
i^c, cl alla trouver, à Tubingite,
UKÎen maître Vulnur, pour qui
ait conservé be.nur.ûup d .illaclie-
,11 lui JT.UI dédié y quelques muii
11 E Z 4^9
auparaTant , la priiuiire édition de
ses poésies, Bcae fut nommé, l'.innec
suivante, professeur de laugue grec-
que à Uiusanoe. Il y pass.i jirès de dix
ans , pendant lesquels il publia quel-
ques ouvrages qui étendirent sa répti*
talion. Sa liaj;édie française XAbra*
ham sacrifiarU , fut traduite eu btin
et répandue paiiout Tasquier dit
quVlIc lui faisait tomber les larmes
des yeiii. Cet cloge étonnera boiu*
coup quiconque voudrait essayer de U
lireà présent. Il fit imprinii-r, en 1 55(j,
sa version du youveau Testameni ,
dont il donna depuis un grand nom-
bre d'autres éditions, avec beaucoup
de changements ; mais de tous les ou-
vraj^es de Bèze , pendant sou sc'jour
h Lausanne, le {)ms remarquable est
sans contredit son petit Traité inti-
tulé: DehœreUcis à CMÎima^îitrntu
putiiendts. C'est une .tpologic du juge-
ment et du supplice de Servct , con-
damné au bûrlier, comme hérétique,
par tes magistrats de Genève , le
17 octobre i5^3. Dans un écrit pu-
blié à celte occasion par Séb. ôis-
laiiOf peu de temps aprbs U mort
de Scrvet , on avait recherché ?»*il était
juste , OU même avantageux, de punir
de mort les hérétiques : Quo juré
qttove fructu hofretici gladio pu-
nîcndi? Cest à celle dissertation que
Bête répond. U plaide avec d'assci
mauvais arguments la cause de Tinto-
lérance ; maïs il est curieux tic voir
comunent il établit el soutient celle doc-
trine. Il paraît qu t/Trayés eux-mêmes
du progrès que faisait l'esprit d'exa-
men quils avaient introduit dans tri
matières de religion , les réformateur»
s'cITurçaient, de tout leur pouvoir,
de lui prescrire des bornes. Tout ce
quMs u'dvaient pas attaqué , îls TOU*
lait nt qu'on le regardât comme invio-
lable. Elever une question nouvelle,
cVlaît menacer l'église et U rcligiott
43o BE2
d'une 6iibvei*siuD tuTal« ; cVuit de-
Iruir».» 1rs choses indispriiMiblcs du
salut : pour mcitrc U religion rt r^li:<e
à r^bri de te* ilaiigcrs, les jiniic** cl
les mâ(;t<tlMt^ ne |)uuv.iirnl tleploycr
assci de scvéntc i:t de «.tipjjlkcseotitrc
les nuvatcu» , paire qu'aucune enlre-
prise no Iroubic autjul le rcpo^ ib*s
sucictcs que l'hercïte cl ririclrgion,
\jts CTsemnlcs tires de l'Erriturc , les
tcsici de ^. Piiul , les coi)5iiiuttons de
quelques empereurs romains, sont cite's
jiour étiblir Vf devoirs des pui^isancis
civiles ruulre les biTctitjues , et Biv.e
eu tmitmritte te sens pour qtuls ue
signilienl (pièce qnM veuL Du reste,
en remettant le glaire aux magisIr^tLs
civils, cil les pressant, au nnm de
Dieu et de U religiun , de s'en ser\ir
contre les berciiipics et les flriiisd<5
nouveautés , i\ fjit de ces magistrats
les iu!itrumetic$ presque passifs des
pasteurs et des llioologîens. C'est â
ceux-là qu'ap|KirtiL-nt le jugement de
la docliiue , en sorte que l'^iutorile
lemporrlle a bien le droit de mort
contre les bc'tciiqiies ; niais clic ne
peut IVxerrer qu*itprcs le jugement,
et sur la denouci.ilion des p:isteuis.
Telle est à peu piî's la subsranre du
livre de Bèzc. Le .'^uacs qu'il obtint
alurs , r<>piuion de Melanchtiion , et la
decl>iratiou des piincipales églises de
5uis.se sur le supplice de 8crvet , al-
tcctent sufllsamment que Bf>ze ne ùi
qu'exprimer les ."sentiments et la doc-
irine des hommes les plus importants
de son parti. C'était en déguisant son
nom , c etail avec des men.igemeuts
timides, et seulement sous lapfiarcncc
du doute j que Tautcur de la première
dûseï tatiun avait parle pour la tolé-
rance, taudis que Bèze , eu lui répon-
djnt avec hauteur et dureté*, s'hono-
rait d'atl.icher son nom à U di^fense
des priticipes qu'il crovail iucoDles-
tablemeitl les plus justes et les plus
BEZ
conformes â l'irii' " '
Aiu*»i , dr*> \r*> pr-
chef..!
1res l.t
cUmaK-nt {mur cux-iii
lireut hérétiques et l ^
luns ccuxquieuJvaicDtdr \
loin queux les cutrcpriara . -
vérités reçues, et soiiliurrnt fi
qu'*, si Ton ne s'arrcfaît dans U
qu'ils avaient ouverte, La rrluÎM»-
rait bientôt attaquer jiiiqoe cUm *€S-
premiers fondement». Il ol
que cette dcictrinc d'i..
terreur des supplices
niouvcmciil donné ol- i
Irs innuvaticms , et pi t [q
de quelques • unes des en
quVIb* avait À redouter; m.ii> lï r':^
est pas muins vr;ii «^iic crti
et cette doctrine manquai' :
plus de politique que de jiiil
fit un voyage, en t 0'»'^ ;•■ •■
ter rinlercessioa de ij i
d'Allemagne, auprès ilti t'jj ur r ni
en £ivcur des proirstanis île ce m
me , qui étaient alors ^
Ctites. l/au née suivait h
saune pour venir i'et.iliiir a
et y fut ifçu bimr^c-ois , â b
lion de Calvin. (Jn - Jjtt
cette jwiile rêpid)ltque < "veM
de perfeclionucr les èHïdrs il àt it-
pandre Ir goût des scieuccf. Cof aca-
démie venait d'être fiirinéc;CAlriirT'
fusa le litre de recteur pour luMnéor,
il voulut qtkc Théodore de Itrze fultb
à cette place , cl il s'crij: ■ - ■ - ■ -Im-
§er en même temps d • mtni
e la théologie. A cttie epuqar, b
grandi du royaunie qui avaient «»-
brasse la réforme ,
avaient besoin de Papj
rain , jetêreul les yeu\ aiu Lt«
convertir le roi de Navarre, rt
rer avec lui sur des choses imparto*
te». Sa uis^kiou ubùnt ua succb aia
IJEZ
; la reforme ftit picc1ie'cpul>liqur-
t k Ne'rac, où icsidaicat Antoine
lourLon et Jeanne de Navarre. Un
}\t j fnt bâti , et Tcspril <1e prose-
ne , on pourrait presque dire
tolâ'ance, fut pous.sc' à tel puint,
, dans le courant de IVi ru ce sui-
te, 1 56o , la reine de Navarre or-
na lade'molition de toutes les enlises
le tous les monastères de Ne'rac.
Soâore demeura daus cette ville jus-
lU commencement de 1 5Gi , où il
ifipâé au colloque de Pol^sv. Otic
Kfrence solennelle , dans fa(|ucllc
RTiit r^uni les plus ce'lèbres doc-
% des deu\ ooaimunions , pour
teodre et faire cesser les diviitioiis,
[cnDÎna sans produire aucun des
renx effets qu'on en att('ud.iii. On
antra des deux côte'$ jieu de dispo- .
ms conr.i!iaiites,et Bèxe, qui y juua
des priuciitaux roJes , fut plutôt
tMr que tncologien. Oubliant le
leet dû à une asieiuble'e dans la-
Ue se trouvait le roi, la reine mhre
ons les princes du sang , il era-
fêf sur la présence réelle , des e\-
ISÎODS inconveuantes qui soulevc-
t contre lui tous les catholiques,
•ulnbucreiit à envenimer la dts-
>y et & rendre inutiles toutes les
■tions de paix. Il ne retourna
it alors à Genève , et fut retenu
France par le roi de Navarre et le
ue de Condc'. L'cdît de janvier
$9 y ayant permis aux re'formcs
ierdoe public dé leur culte , Bèze
dia souvent k Paris , et se distin-
. dans toutes les occasions , par un
nd xMe etiMauconp d'attachement
m parti. La guerre civile recom-
iça , et Bcze se trouva à la bataille
Dreux , où les protestants furent
lits, et le prince de Coude fait pri-
nier. 11 ne cessa ensuite de prendre
grande part aux affaires aes pro-
ants , josqu'à la pulx de 1 563. Ce
lîEZ 4Si
fiit alors seulement qu'il retourna
prendre sa place dans Tacadémie de
Genève. Calvin e'taut mort en 1 564 »
Théodore de Bèzc succe'da à tous les
emplois de son ami et de son maître.
et fut dôs-Iors rc{;arde* comme le chef
des refonue's , en Franrc comme à Ge-
nève, Des alTaires de Imiilterappelc-
rent à Xeuhy en 1 5G8. De retour à
Genève, peu de mois après, il ne re-
vint en France qu'en iS^o, pour le
syuodedela Rochelle. Sur ta demande
do U reine de Navarre et de ramiral de
Coli^ny Je conseil de Genève permit
à Jîèze de s'y rendr*». I/hounenr de
présider cette assembidc- générale de
ttiutes les ëgtiscs re'formées de France ,
luifut unanimementdéréré. Bèzefiiten-
core plusieurs fois oblige' d'abandon-
ner pour quelques moments les fonc-
tions qu'il rcmplbsait dans l'acadéuiic
de Genève. Il fut employé à une né-
gociation importante en Allemagne,
en rannée 15^4 > ^^ assista à oific-
rentes époques à des conférences te-
nues en Suisse ou en Allemagne, pour
réclaircissemeot de quelques points de
doctrine. Il perdit sa femme en 1 588,
et, quoiqu'âgé de soixante-dix ans , se
remaria peu de mois après, avec une
jeune personne qu'il appelait sa Su-
nan^te. On a même dit, sans fonde-
ment, qu'il s'était marié trois fois. Il
conserva jusqu'après quatre - vingts
ans une grande activité d'esprit et
une santé robuste , et ne discoutini^
ses leçons qu'en 1 6on. Il vécut encore
cinq années , affaibli par l'âge et les
infirmités; mais toujours plein dezclè
et de dévouement pour son parti , et
le servant encore par ses couscils. Il
mourut le 1 5 octobre 1 6o5. Théodore
de Bère est un des hommes dont la ré*
putation a été le plus souvent et le
plus vivement attaquée , et il n'était
guère possible que cela ne fâtpas ainsi.
A peine eut il embrassé b rch^ion ré •
4SI BEZ
formée , qu*tl ne m<?Li h routes les eon*
trurrrse» et à (outci les disputes. Il
ricrÎTit uns cesse cnntic tes catholi-
ijuc», contre le* Inilicriens contre tous
ceux eoGn tiuiil l'opinion s*e'loigD.-iit on
uuelquvcliof « lie Ia doctrine, ou m^me
lie l'iutcrêt de &on maître Calvia. Un
e'crîtain polémique doit néressairc-
mcntjdaDs tuuslcs temps ^^^^ exposci
ivce\*oirelà rendre bcaiicoupd'injurcs;
mais dans te siècle de Bczc,lc5 injures
(flaieut plus graves, te ton des dinpii-
tes plus gro!tsier, les haines plus ar-
dentes» sui-lout dans les querelles re-
lipcuses. Bize , dont les premiers
rcrits ofliaieat tant de prise aux plus
justes reproches, fut sans cesse harcela
par les accu>ations de ses adversaires.
Ati tort d'avoir embrasse un genre d^ë-
erirc dont le souvenir de ses premières
années et la puhlicatiuu de ses Juve-
nilia auraient dû le tenir éloigne ,
il joignit celui de mêler trop souvent
À ses étrits polémiques une |Jaisantc-
rie grossière et bouffonne. Ce reproche
lui a ete' fait, même par les ocrivdius
de ta religion rciorme'e. Il hVst donc
pas ctonuant qu'il ait clé extrême-
ment maltraite par ceux qu'il imtait
par ses railleries , et auxquels il avait
fourni des armes contre lui. Il serait
absolument sans iulerct d'examiner
jusqu'à quel ^oiut il a été' calomuie,
et ce qu il faut retrancher des repro-
ches faits à ses mœurs » et des iuter-
pre'tatioDS ïnLîmes données k quel-
ques-unes de SCS poésies ; mais une
accusation plus inipurLautc s'est éle-
vée contre fui. Pollrot, qui assassina
le duc de Guise devant Orléans , dé-
clara, dans ses premiers interroga-
toires , qu'il avait cle* pousse à ce crime
par Theodoro de Bcîe. Celte imputa-
tion paraît sansaucune vraisemblance;
Vollrol rêtract.ï bientôt sa décUralion ,
et jiersista jusqu'à la mort à décharger
Théodore de Bèze. Aussî^ s«a prc-
ftEZ
m ter témoigna(!e , eoni
menti par lui s. '4 -
que pn» de j; <\'\
croire. Bossuct, -t
dans le jugement -^
et quoique porté, sur U s(
titui de Poltrot , k imputer;
dv Coiipny une asic» ^rani
le meurtre du duc de GuUi
htie d'aucune complicité
lui reproche scutemrot , À
sion , ses nr^chrs setJi
qu'il fit éclater , «în*i que^
parti, à la mort du duc ilc Gui
le soin qu'il prit pour tloni
sassiuat la couleii/ d'une
Sirce. On n aussi rrpi
'avoir excité, dans pb»
siuns, les proteMauts dr
prendre les armes , et d*
tromjK'tte de nos gurrws
doute, dans ses reUtioQ% ai
des réformés, pendant tes guerj
remplirent tes commroc*
règne de Charles J X , il
de modération et d'envîr
les esprit) ; sans dotiU' , it
souveut de vue ce qu'il «î
même dans m proti^i^iioi
Navarre ,« que c'(^
» h endurer les c
p donner , et que c'cm ui
» sur laquelle beaucoup d^
» doivent s'user. 0 rx^ltcbel
n'était, dans la boocbe de
vaine figure de rbétoriqi
son parti se trouvft-t-tl plus ,
faiblesse du gouvernement
mécontentement des plus
sonoages de féLal, qu'il
ses sennons, TinsliY
dent dg la guerre. Il ai
dans son Histoire
qu'il excita alois p*< ç.^-
quahié, professais
tenir la cause do j
par tous les moyens à roi pôsi
i
DEZ
f5HTr dortrinc dt la rcsi'it.mM h Pnp-
|fi'f}M'Ju {lar tuiii tes iituycns , irtle
ardrur tir pmJicr la piicrrr à (ous
<icu\ qui nrufciuicnt rËvangilc. ({ui
•st une toi de p>ii\ , ne s*'iccor<l.iicnt
cuire avec \r vc'ril tbU* c5[m it de ta rr-
n^pou ; m<)ù on .lunut loii de regar-
der le'tpiK-rre* de celle r'jwqiiprooimi.*
ây^df ni pour Cï'^e unique, otmiéiuc
»iin(i|).i)e , le besoin quVurcni les rc-
Jui/ucs de »e déftudrc» on le désir
qu*a\4ionl Irurs tilintvtre.s d'étendre
leur iioiivi'lle rplif;ion. Il faiil se .viiive-
■ir (|uc tuiis Ir» bons e5[>r)ts d'alurs
convenaient quM y av.-iil U ptiis de
malcoittcntcment que tltf Uu^ttenolC'
rîr. It .\(T.'ut dune irijusle de cijn5ide>
• cl \cs aulret prcdic-ileurs oii
V ans de son parti , comme tes pr-
lÎMns de nos diM^>ideii. Il est beau-
^ t''"> pT'J^^^'ï que, roôinc sans
nce de leurs consriU et sans
jitctin motif tiré de la religion , la H-
valili: des Guises et des prinres du
lanç aurait proilnit à peu prt*s 1rs
SiiiDcs rrsulli*l<(. Ainsi, s.in» diM:ul|>cr
Brx.- ifaToir pris à nos Iroublr-s plus
dr f'trt qu'il ne convenait ù un niinis-
II' '^i^ilc , on peut iiflirincr
■ u I point nnedcsciiisesprin-
cipAlrv Ce mènic Poltrut , qui avait
mectxsé Théodore de Bèze, accusa aussi
Tamiial de Coliguy , dont ta renom-
ipëp ii*cn â reçu aucune atieintc. Son
|rfxioîf;nj(;e ne mcrile doneauaine foi,
0t i\ n'est rendu probable par aucune
Ctrcon«liurc. Aussi, quoique re|ielc
nus de Ttieodoredc iiar,
ne par.itt avoir ol»tenu
luc ucance p^rini ses contempo-
r3rin> Son mniMprc sVi.îil fort adouci
d' '^ années; et lor<-
i| . ■ mdc voir Henri IV,
ri «n» un vilU[;e de Savoie,
t-: ' ncve, ce prince lui ay-int
drtn.tntic ce quM pourrait fnire puur
t, bcxc a'npriua qu'un srul mcu ,
DEZ 4^
Cflni de voir U Frrince entièrement
picifiéc. Son testament rcMure jidr-
loiit le mtîmc sentiment, mcle' au sou-
venir et au reprct de ses fautes. Bèzo
Alt un écrivain elegaut et un bttera-
teur très savant Sa longue vie et
IVnttiousiasmG qu'il inspira à ses par-
tisans le (irent ap|)eler le Phéntj de
son i'tècle. Gouirne tbéologien , cou-
irûversisie , et , dans plusieurs occjt-
sions, comme nc^ociatenr , il nionti-a
beaucoup d art et un devotiemml san»
bornes à sou parti. Ses é^v\\s nom--
brrii\ sont presque oublies, et l'oa
ne ctiaiile même plus dans les relises
reformées sa tiMdoetion en ver* fran-
çais dus Psaumes de Daifid^ qui
avait e'ie' commencée [>ar Marot ; mai»
son meiltcur litre â la {;loire, celui qui
doit lui assurer la reconnais^tauce da
tous les amis des lettres et des scieu-^
ces, c'est Tbeureuse direeiiou qu'il a
donnée , pendant qnaranir ans , \
tontes les études, dans l'acadi^mie do
Genève /dont il fut, comme on l'a vii^
te premier reclcur en 1 55t). Le roal-
benr des temps avant oblige le con-'
&ril de Oenève de supprimer deiiic
cbaires de professeurs , dont on ns
pouvait payer le traitement , lïêze ,
âge de plus de soixante -du aus^ et
sans nc^iger aucun de ses autres tra*
vaux, suppléa les professeurs sup--
primes, et donna des leçons |>ond.int
plus de deux années. Qu.iud ou songe
au nombre d'bommes illustres, ou
uldeA que r.icadêraie de GetW'Ve a
produits pendant les deux derniers
sii-clcs, cl à la renommée qu'ont prù*
curée k ccttr puiite cité sei iiwtilu-
tinns , ses lumiêrrs , et les succès de
rrirtcignim^nt qu'on y reçoit, on ne
petit se défendixr d'un scnlimeni vif
d*e>iiuie et de reconuaissanei* pour
Théodore de Bèze. Ce fui lui qui bit
le véril;»ble fondateur de«cette acad»'-
mie , qui lui donna dc4 rifles, d [i-
u8
434 OËZ
1^ • se4i Ncccssctirs U Irattition tA \ts
exemples danl ruUtûc se r«it encore
«AOÛT, Si Ton coDsi(l<'i'« Théodore de
B^ 90US ce point de vue , on >crii plus
«lUpoeé À lui pardonner \cs torU de
&â jounciM: et ceux de Tespi il de pArti.
On Ura arec plaisir farlicie que Uajfle
lui a çooMcic dans son Dictiuotiaire :
il c»t tire en partie de sa vie, w:rite
ca Min, par jl»t- de I>a Faye. Noël
'Xaillrpied , kM&ec , et im docteur de
SofbQRBC > u«Oinie LaÎHgê, ou ^ain-
f«ltf , QQl aussi ccril la Vie de ce ré-
fi^vm^lrur. Lt Bombrt dt ses ouvrages
«M ti giand 1 que uous croyons devoir
uoku cufitiatcr den indiquer tes pria-
QÎpiux : \Poemata juv^nilia^ V;iris,
CÛurad Badius , i548,io-3\ ^ti m-
mflii4 <apiUs mortui, saps date, pcxit
^13. Les édilious de iS6«>, in-8".,
s&76»ill-S^T et i5{)7, iu-V'.uecon-
lici^iH-ul qu'une parUv des Jin'cmh'm,
Qii en a re<iaHcbr lutitvs Us puc.>i«s
aivli(|nes et liieiu'iciiscâ. KVduion de
45^7 a ctti rcimptiuiofi à Geiicvo en
*5ÂU* i^'i^ Ou y a joint 1a tradnc-
tÎQtt en T«r& du CéMumt tics Canù-
^(Mf. Lu Jmtmlia de B^-xe oui rie
lAMOlpriméft avK ieftpoeMctdcMuici
<t 4« Jcm Second , Pari« , Uarltou ,
17^7» iïî-rj, «t sous L* (»!«• d'-i^-
ui^vMili'^lw p^ffèinir . tiuf;pieulc<.'» dt»
JtHtÈiiUia de Joachiiu du f!i'!h> ,
«( de /il PAHcfmwis de
l^7(>, m- la. II. ï>.i
mise du Sacrijïct d^ Jifi aiiam, \m\'
Wtiue, kV>o, iH-8^; Paris, i555,
lu-ti'.; Middclliourj:;, 1701,10-8''., el
à la suite de 'x.^Juveniliay i07<>< 11
y ou a pttisicurs autre» edtiions. Celte
|0^, écrite en vers français, n'est
|Ntf (uite ]>our donner nue li.iutr «pi-
tttoD du laliMit de Boxe iKUir la po<;>»ie
franv^ise; elle a elc tiinluile rn latin.
111. Cvnfessio tfirisliunt» fhUi ^ cum
Papisdds , ktf^r^iÎMS , ex (>//. J.
êcmsJiM, iâ4>e, iu-ft'. IV. i?«
BEZ
dit ; su^ "> ' - : rnK £471^^
in-8*. >sin«lé, i-
(r;in(ai6 pur ^lcull3 CulUdun,
le titre de Trotté de VmttoHi
magiitrai en U pumUtin dt*
tii^ucs , Geuvve. l'âiio, ia-^'.
traduction est plus
Torigioal. V. Comédie da Pi
lade, pmr Thrasibule Ph^mut, CV'
uève, i5Gi»in-8\; iS84,m-iÛ.0i.
en trouve un evirait dans la BihUsé^i
^tt€ du Thédtnf Franc. , par U Vdft-j
re.VI. TradHCÙîtneû v^ers frmt^Màs
d^ Psaumes omis par i/nm, tym^]
J. de Tourueft , iiJti.>, ia-^*
primée un graud nombre de igis,
h iruiuriiûn de MaroK,dAiule«1
à l'u&jgc de IVglise prole»Utileu
UiilQir0 du /a ^apitemviUe ^^^ûli-j
fitf , fHMT Fran^ûUfphe Bi
Messn , inpi. à Lucv-NuuvtOi(
BCve),i5G7,ii>-4".; VllMeAÂAU|
mahMidci Fraticulx ^t ./.- /.-..•. nii*
ùnSyfHtr&uièht: ' Uo^
lioui-g, ï574» iii ;^ . . :\. , .^«irtr i
fuutstiongs duœ cx^dic^la: : ttiM M*
ne cùHtagioxa ? aiiera am rf ftaît- ;
Htcn fit Ckriitimùs pmr sec^xùimt^
pag.;I
e>t l'uu di '
ffistoire t« >
mres au ru^'iitei
. l'r.n i 5j I fi
Auvei I 5Ho, 5 toLl
Xl-/tï'. . imillu^lriuim t
\Si-^'\ , tiwiwl ru frai
iàottiet , sous le liirv d.- / ^ .
traits (Ut iUtmmts iihtsUi
«I itn thcirine . Gencrc, 1 mi
4*.; XII. Traciatiu dm rvj
dit^oriiisi *•'
Eptslola ma^iitri J'
Petrrim Lrs^tum,' \\
du ^'ufirëtm' TcOmmemit
BEZ
nnà nombre de fois. L.i meilleure
on est celle de Cambridg^e , i 6^'à ,
L Bfxe a eu part à la traduction
i Bible, corrigée sur riiëbreu et
le grec , par les pasteurs de IV-
dc Genève , 1 5838 , iu-fol. Nous
in|neronsque, dans un Nouveau
tionfutire , ou a attribue à Tbëo-
dc Bèzc une tragédie de Coton
enseur , et que cependant on n*a
jî , sous ce titre , qu'une pièce de
latbs f imprimée avec ses Juve^
U B — E. p.
ÈZE (le Père de ) , jésuite fran-
, missionnaire aux Indes , sur Ja
lu 17*. siècle, y a fait un grand
bre d*obserTations sur la physi-
, rhi^toire naturelle et la iMita-
c; elles sont contenues dans Ton*
e qai a pour litre : Observations
it^sique et de mathématiques ,
^ées des Indes à Vacademie
sciences par les pères Jésuites ,
I, iGoi, in-4''* t in5crècsdans les
toires dé V académie, de iGitÔà
^, tom. IV. Celles du P. de ficze,
roncenicnl la botanique, sont rcu-
sous ce tiirc: Descriptions de
qacs arbres et de quelques plan-
ée JUalaque, avec des annota-
i dn P. Ciouye, je'suile. D— P— s.
EZ1GUS (Michel). F, Besiers.
RZONS (Jacques- Bazin de),
nm conseiller d*état , entra dans
irrière militaire, et servait à Page
ingt-deux ans, en Portugal , sous
arëdial de Sckomberg, l'an 1667.
inëe suivante, il accompagna le
de ta FfuiUade h l'expédition do
lie. Devenu capitaine do cuiras-
i , il se trouva , en 1 67 1 , au pas-
du Rbin , et en 1674 1 à la ba-
î de Seuef, où il fut blessé grtè-
ent. Fait brigadier en 1C88, il
manda eu 169^ le corps de rc-
e, 50U) les ordres du duc u'Orlcans,
bataille de Stciukcrquo. i cfUtt
BËZ 435
de Nenvir.de , on le chargea du même
commandement, et il fut toujours
en activité jusqii'à la pai\ de Itiswick»
en 1697. Le roi récompensa alors se^
services par le guuveruemcnt de Gra*
vclines. En 1 701 , il eut ordre d'aller
combattre en Allemagne , sons le maré-
chal de Villeroi. La même année , il
Sassa en Italie, et se trouva au combat
eChiari. En 170a, il devint lieute-
nant-général, et fit la guerre sous le duc
de Vendôme. Il l'accompagna , cntr^
autres , k la bataille de Luzzara et au
siège de Governolo. Le commande-
ment de Mantoue et celui de t'aimée du
Pô inférieur lui furent conGés pendant
que le duc de Vendôme passait en
Piémont. En 1704, Bczons se trouva
au passage du Pô, aux sièges de Ver-
ceil , d'ivree et de Vcrriie. La grande
croix de Tordre de St.-Loids futltf
même année accordée à sa valeur* Il
reçut, en 1 708, le gouvernement d^
la ville et de la citadelle de Cambrai,
et alla servir en Elspagne , sous le duc
d*Orléans : il assista à la prise de
Tortose. Nommé maréchal de France
en 1709, il fut envoyé de nouveau en
Espagne ; mais ses talents et ses efforts
n'empêchèrent pas le général des im-
péiiaux, Stahrembcrg , de prendre
Balaguer. Le maréchal de Bezons fut
chai'gd, en 1711, du commandement
de Tarmée française en Allemagne,
conjointement avec le maréchal d*HaP
court; mais cette campagne ne fut
signalée par aucun événement remar-
quable. En 1 73a, il fut un des qua-
tre cordons Bleus nuttmés pour les
oflVandv À Reims, au sacre du roi
Louis XV. Le maréchal de Besons
était membre du conseil de régence. U
termina sa carrière longue et honoréie,
le 3U moi 1755, à l'Âge de quatre-
vingt-huit ans. 11 eut un frère , ar*
chcvéquc de Rouen, auquel il per-
suada de permettre que le scanducus
4^ LEZ
ahbe DuboU f^l otdonué din:t son
diootsp. S— V.
HÉZOUT (ÉTiEïfNE). imi Nc-
iDouis,|c5i mars i-jjo. Oblige, |>îir
son peu (le fortune, «te (lonncr (Jc$
Ufuns pârticulirirH de nuthtfmAti-
quc», il en culliva les priiez clcvtfr's
aveo une pcr.sL'vcT.iiiLV l'I uo succès
auXtjueU hO[)|H>4riit assvt Ordinairc-
inout la fftti^ue ri le dégoût que ce pci-
niblr métier ciuse .iiis jeunes gens
duul il e.sl U vente ressource. Bczont
%c fit connaître de bunnc Iirnrr de
r;icadc*mie des scîcncci par plu^îoiu}
lue'uioires ; elle r.idjuit d.in5 kou
&eiu m I -*)S , et il fui place en i -rOS,
pir M. de Ctrui^fiil , :i Li (êtcdc 1 ins-
Unrtiou de la uiaiinr tnVAle, aunuie
c\.-iuitnateur des p.irdc^ du pavillun
èl de U niartne. Il luuij'O'^ ptmr ces
jeunes oHiciers un eonrâ complet de
iniillK'niulitjneii qui lit eputpie dans ce
genre d'ouvrages , ^oil p:ir ^a cUrIc,
soil par le degré dVlevaLÎon où la
science s'y trouvait portée. Dans un
grand nombre de nutes, distijiguecs du
corps de Touvrage par uu caraetcrc
pins petit, l'auiciir aUnrde les ques-
tions Icâ plu& dilliciles : U resulultun
lilttfraic drs e(]Uiitii)ns algtbritptcs
]iar une we'dtode utiiforrue, déduite de
ricberches profondes qu*d avait coiu-
lniui)qiiet'«i a l*ae;idcinie^des sciences;
I;i suliitiuii du problème des cordes
vibrante*, à la Verile* dans TL^po-
thèse deT*ivlor;unc esqlJis^e de la so-
lution de relui du mouvement de ro-
tation des corps , de Tcquilibre des
corps flottants et de leurs uscillalious,
t't d'ijutrrs probliîmcs que présente la
Ihcotie de la cuuÀtruclion A de la
uianœuvre des vai:»seâux. Cciiùl sans
doute alors une iule're:>6aiile nouveau-
té que la réunion de foules ces ma-
tières dans nn cours élémentaire. Ou
lui a rcjirocbe, avec nùson . d'avoir
Cuuimii> quclfjucs faute» coulis Tcxac-
litiidi
IIEZ
et d*nvoir snir
rigueur firs deiaon^ti
paraît que rc d'
qu'il seuil fortn* .
présente quelquefois U iiwrt
tli(?tique. « J';ii <fl.i£;i!é, dl^d,
t> lentiouv* s<ru|iale«isf5 qiâ vont ]
D qu'a démontrer Ucâ jùoino,
0 qui, t!i fonxde siip|ioârr Ut Icdor
» iut-pte , conduisent eulin kU
» tel. w Ottc rc'fle&ion c!»t au
«agcrce, et ne pourrait sappl
tout au plus qu'à IViliim du raison
ment; nuis on sent qu'il c\ù:e «i|r«'
cet abus et le défaut rohtraiic
milieu qui, sans trop 1
tlon du lecteur, con%. .
le raracli:i-e d*rxactili)d<* i|ui lui
essentiel» et qui ca fait un nrritnt
exercice Ioi;ique. Kn t*.CjH, lUrM
obtint la place dVxaraiuainir de ta*
lillcric, vacante par la mortdrO
inns; et bientôt il picpara |M«if k>
^!èvcs de ci corps une ediiion dei»
cours, dans laquelle il suiistitai iks
atiplicalions tirées du MT\ice tie Tét-
lillene à celles qui coacertulrat U
marine. Enfin, il publia, en ï—q. u
Tficoric gértef'rale drs r<fttali'rns al-
^àhriqu^s, qui n'est qu'un Tridedi
l'etimination des incunnues cntrt m
nombre tpieiconqiu' dVVjnarinni, th
y trouve la prcmièïr
qui ait c'îe donnée tir i
fondamentale de cette tbeorte Btn-
Sdgee dans toute sa poneralilê. Se
renfermant dans iV-irrcicc de y»
fonctions et dans la isucjeté de B
famille, Bczont mena une vie pu^
ble, jouit d'une couMder.il
lec et d'une repul^tion qn
brcuses éditions de s;-
rendue popuLiire. G :
IVloge qu'il lit de ce gi>uiuc£r«, f«-
Icvc un trait de courage qui ne didt
pas être pa&MÎ sous «ilruce. Drvt
aspiiaDts de U mahuc à X
DU
aàts iU h priiio- v<?role,
l |w.s tiiP. cl crpciiilaiit ,
S rcljtJcr d'uitc aiiiicc
lient, il alla le?» exnnii-
iir lit, fn.-»lj;rc le rtM|iic
il y ar.iil tic routrurtcr
ahtr mAJadie à un h^e »%sn
Br/oni monnit le l'y «cp-
8.Î. Ses oiivnpis sont :
malhrtnattrjiw< à l'ma^e
du pat'illon et tia la mti-
. Ci vol. in-H". , V compris
de naiftgation. I..1 première
^ de 17*14 - '^>; '•■> *!''»"•
e du vivant de r.iiiIoiir,
^1 rt H'x. II. Cifjwrs de
fùjH^s à l'usnge du corps
tartilUrlet Paris» in-K'. ,
prfinicrc «liiioii fut faite
me royale dâit.4 lo nu-
-ij7'i. On A rcinipiiiué
un f;rand iiombie de fois.
mùts ont etc .icr(imp.i<;nei's
parmi l(-<tqnrllrs mins rite-
de M. Ganiicr et rcUrs de
id. M. Pryrard a rt'imi ,
nôjnr cdilion , ks «ipplica-
CIlIifT«*S AU CciliTA A l'ilHCC
ric, avec IcOïiirs ;i Tusapc
Sue, III. Théorie ^énérnle
ans aiçr'briques , Paris ,
4'., I vol. L — I.
(Frawçow-Mabie), litïrf-
du id*. siècle, naquit ii
f ^ mars 16^5. H PwibrasM
^lic|iir,clriitrft,cn r^oa»
rr m.iisnn S.iiirirali ^ où il
a rtmplir Ij dttitble foiic-
pelaiu et de preocpreur des
fils di! chef d<' i^lle fa-
Til alors lotit le loisir de se
les travaux liltcraiies , prin-
»ur riiUloirc, lachronolt»-
quiles. L) n de ses oiivraRcs
- cette maison ; it défendait
Tbistorien JoM'phe contre
«n père César C^ino , jrf-
suite .T.*jfne des iruitct Sanvïi.di , rcAié
iniiîlic de SCS Liens , p.'ir la mort do
5t)u pÎTe , otfjui c'iait trè.t altadid ant
jesuilrs , fil entn.dre à son ancien
mahre <|iie la pnhiiration de ect ou-
vrage lui serait désigreaMe. Biarca
cunlia son ninnuscrttiin ceiMtrc Arge-
lati, à Milan, et , xnit avct^ ou sans le
eoirsciiH'ïmnt de l'aiilriir, !*ouvt'aj;e
futimpiiiiic m l'^uS.Siiivîiali oublia,
pour cello e^uiie Icgcrc, les titrc-^fiue
donnjiriil À Bi.icca une liaison de
viiig|-si\ an^ avoc sa famille, rt \t$
stùiii qu'il avait pri.^ de lui dans Sun
cnfan'-o: il lui sif^nifia de sortir de
elirz Ini. Biarca fut rer ueitli pard*au-
très maisons dislingne'cs, qui lui of*
fi iront successivement un asyle. Apres
avoir habite Milan quelques années ,
il mourut à P;irnic , le 1 S septembre
1 -55. II Aftit de IVademie Arcadicu-
ne, où il av;iit pris le nom de Par-
miridf} Ibichtmse^ i\uc IVui trouve, au
lieu du sieu , en tcte dr pluMcnrs de
ses ouvrages. Les principaux sont: I«
l'OrtngraJia maimnlc , o sia nrt^
facile di correttamente scrivcre e*
parlare ^ Parme, 1714» in-i'i ;il-
Trattenimento istorîco e cronologico
in tre îibri diviso , opposto al traUe^
nimento istorito e cronologico del
P. Cesare Oalino délia c</inpa^iia
di Gesù^ etc., Naple» ( Milan ),
1 7'i8 , a vol. in-4^ Cesl dans cet ou-
vrage quM soutint , contre le P. Ca-
lino, que l'histoire des aiilicpiitcs hé'
bnïqnes de JrtS4^pl(e nVtail ni fousse ,
ni eu controdi'tiûn avec l'Écriture-
Sainle , cle. , et ce fut li publication
de ce même nuvraj;e qui le brouilU
avec Sanvitali. Le P. Cilino rcfpondir;
iiiaeca soniint ses critiques, et cette'
pierre dur a quelque ttmps avec assez
|K'ude niudcratiun de paît et d*autre.
tll. A'otizie storirhe di Pinucci«
cardinal Pallavicino , di Pontpro
Sacco Parmi^ianuf di Cornelio Mo/^
4>9 BU
^i, e M conta Aiccolo Cicof;aari
Pannigiano , iii>>cms <Uu& les volu-
Ui'» I t't 11 dn Auf/rfV iitoruhe dcf^li
jércadi nmrti, l«ume. 17'io, iii-b^.i
IV. /cr Selve dî Sta^io , tradvlU in
verso sciotto { tum. 111 dtr la gtaiidc
çollecttun des ti ;iUtu ùouii tu vei^ iu-
licn.sdetous Ic^âiii icn.s autcm'& Ulins ),
Miljii , 1 75» , in-4". } le Opcre lii
Cajo faUrio Catulla , tradoUe da
Pamwula thicliitïse ^, loin. XXI «le
la iii<fmc colUiiiou ), IMiLta, 1 1 4o. Il a
au»»i retouche la Uadunion dt-s cpitrcs
d'Hunice. failc |>ai-Ic ducinir t'rauçois
Burgiâiirlli^ct celle dci satttx-s, pjr
iiOduvico Dolce , eu y binant de •>!
grands cliangrmcnISf .%urluut daxu Its
satires, que* rV»t en cflct une Iraduc-
tioii nouvelle; cUc est iu&cicc, &ouscc
m^c uoin de Parmirulo tbidicnse »
toni. IX de cette collcctiou y ISIiUii ,
1755. Ses pf>e5ies diverses, on rime ^
sont iinprimccs dans dilTcruit^ recueils.
G— t.
BIAGI i j£4N-MAHtr de' ) . ue en
1714 . à Rovcredo , dans le Trcniin
autrichien, vers les coufius de la repu-
litique de Venise, fit be6 etmk) d.uis
sa patrie, y enseigna la ç^ranimairr , et
futcusuiteprofeij>curd éloquence djiià
le collège de celle luêuie ville. 11 y fut
lUï des premiers soutiens de rjcadcinic
des Agiati . d.iu$ Lirjuelle il récit.iit
souvent de& tnorce.iu!E de sa composi-
tion , CD laliu et en ilaliea, eu vers et
CD prose, que l'on conserve dans les
archives de celte a<vdtinte, 1| était
prèue » et ausM instruit dau» les ma-
tières d'eriidiiiou sacrée , qi/il IVt.iit
dans les Lelles-leltres et dan^ ri)i.stuirc
profane; cV&t ce qui le ût uooinicr
«eerepure d*uue a»scmblcc ecclésias-
tique t/ui se tint h Rovertnlo , pour un
objet rt-^alif aux. riti et aux ceicnionies.
C eCait d'ailleurs un homme de plus de
savoir que de génie, et qui navail
nou àc^uiï i^ue; |iaf ujc iolaucutk Uih'
siduitc au travail. î^ f).Vfj-i-H*%
hiitoritjue italien de !
lui, qu'eu italien , il fui i^ji.:.
leur que poète ; et en l.ttin ,
puetc qu'orateur; inaL>
savant dans Tunr et '
gue. On i/aiuipiikiav
quei petit» livres de u
ques poéâtcs dcl:irlkecs , ub« i'
latine pour h*s OEuprci *//? 5
Chryso>ivinct^v
en 1^35 « où il u ^
et un petit iraitr Utiu : /J4Î .tilt» Jëh-
trîjr , suOjei;tarumat49 rc^éaiÊiPÊf
Ruveredu, t ^7'^ t *^u il avaiL tulpstf
le cuUege on il ct^t pni£e&i<v. Il
uuuruten 1777. G— c
louais du I 7'. siélc. Ou 4 dé loi : !■
des Hymrrs txjduiu du 1
covie, 164^1 Il< plusiii^.
sur la guerre couirc Us OuMf«t>i
Oacovie, iG4<j-iG.>3; III. ua ftfr
cueil de vers sur les loi», le^ raaa,
les princes de Tulogat;, et Mjr II ac-
tion pulouai&c, Crocoviri iGCigAi
B1ANC\-GAPELL0. r.Câfu^
B1A^CAM , {3auM), miér-
uaiicicu , (icâ Bologne, en t3Gb|
et mort à l'arme le 7 juîu |fii4>
cuira dans l'oulre des jcMnitt. il
composa, sur l< ~
ra^rronoiTiie , un
vra|;es qui sont
nuis que :»escoiil.
co:ip dans le tctuji--
purlanls iQiil il. /
mathcmtitica ex wo.
rihui coUtrcta et r 1;»^..
riuuDisscrtatiij à- fu.L'.-ci.-:
naturd . tt cinrwmu mail
mm ch-oiudot^in , Boîojjuc, l'tiî,
in- \". ; 11, btttfis iMti\ ' i
^rapkiam, Spiuwru tu.
mographin dctu.
laraUt^ ad m^^...
01\
Shtm , otc I j ïlihliiHltèffRe. d^n ji-
«Mi/^5 prctenil qiie peu de m;ilhem.i*
dcicns de son t^rops lui russtftit pu
«llri! ruoinaiéif. BUdcjdî e(.iit do plus
«av.inl (Uns l'histoire , les Mcs-
lettrcx ri 1.1 p1iilo»op)iic. K.
BIANC\U00 (UcoLOTTo), Pub
Jirs tioiis (;rtiëi-JUi de TlMlic, à U fin
éii I /|'. <iMc, clévc du comte AÎWrtc
<'■ .futlon^-teinpsauftprvire
4i ^ de Canare , seigneur de
l'aiiuiit-; uj.iij ccluiHri fut oblige de le
«édrr, rit i J87, à Jf.iu Gak-as Vis-
^oiiti, 5ri;;npiir de Mdaiu Ijc*, armes
de liijncjirdo furent Incntûl tournées ,
•fiar son nouveau lUiiiirc, coofre cdui
^uil jTMt sn vt jusqualon. Il contii-
iiua putïunitucut it Ij imiiK des tiui-
•ciii» de Carrare «( de la S.-jIa ( f'iQ^.
%iAtitnAfto ). S. S— t.
BUNCriI(MAnc-ARTOinb), jiiris-
corisriUc itjiieo , naquit k Padoue , en
si*S- H >t^ dutÎDÇ^ua AU bjfcitu par
tmm ela<]urnrc » cl -<Uns Irrs cousulla-
«ions, par Le.mcoup de «^ivoii, d«
jH»tc9M d'esprit et ac priiKite. Il fut
Mmmmé^ rn 1 {iu5 , d;iMS i'anivn-ftiie d«
l^ouc,lrOL9ién)Cpr(jlc^<)eui de droit
tepcrktl;eii i{i3-ji, dcii\iènic profes-
•cur de» décriâtes; et eMiu.cn i344,
Itrofes^ur eu dief du droit mmiiit'I ,
pLice qu*it remplit jns<|U.i &.i nioit,
arrivée k 8 octobre 1 r>4H. Il ti'a I.iÏjîm
^ne fies oorro^s de w protessiorit
4|m Éontiotw écrits rn latin : I. Traç*
éi- •itciis homîciMi expropO'
*| 'iSi, etc.. Venise, i54^»
. I J4«>* ii>-8'.; II. PrmctioM
Tàtiif aiérwa^ Venise, »547(
é»tt^,; 111. CmUolœ sin^idares ad
$tÊOrum dtfirntam, cirdiiuiremrntim-
frime' 4 U luite de xj Praciica cri-
miiutUi; IV. Tractatus da cùmpro-
missisfacienJis inUr conjancto$t €t
«i^ exceplionibttJi impêdienUhus Vais
vê^^sium, Veni*c , '5 17, in*8*.,
fliUKors ibis \ c'cM ap|i4-
i^iA
r-J
rrmmt'iH U première p.irlir dree lîire
que ittitfc M\;ini Dictionnaire histo-
rifftte et cr%ii<jue a cm Iradture par
ci-lui-ri: Trotté sitr Its fian* ailles et
tes promess«( de mariage,' 0\x\; De
compromissif , des promesses; inier
corytinctos , cfo mariage; ceUest pur-
f«iiemciil rUir. G— £
BUNCHI ( FmANÇOts FerdjulI
dit it. FnAjn), pdnire et sculpteur
modiînois , cul Thonncur , suivaut
tjudques ccrivjînSf d'ctrc le maître
du Co4Trp;e. Cest <Uns Tecole de cet
artiste qu'Allcgii apprit l'art de U
plastique , djns lequel il fit des pro-
i;t'cs rapide*, cl qui ne contrd)uèrent
pas peu :i rendre son dvssin |iluft
corret't et plus cleÇ40t ( f . Corivêoe y
Ou ne s/itt [>AA U d«te de la naii-
Muce de Htanelii. Vedriatù , dans ses
^rte de' Piitori, Sctdtori , ed Arohi'
tetti modenesit Modéue, i<36'i , it>-
4"., ne douue pas de détails i cet
éf^ardi en nous apprennnt que le Otir-
rége étudia sous Ëiancbi. On ronnnH
un do ses tableaux , qni c&t >i St/-
François à Mudènc. C4*itc composi-
liou ne mauque pas d%inc sortft ^
délicctessc dans la tondic ; mais , en
qtMlqucs parties, clic se res^rot rn-
eore de la sécheresse drs ouvraffrs
4u i3". sièdr, et les ycux rapprllwrt
reui des pmnturesdu Cimabuv. Duo-
chî nouriA rn iSio, sans avoir pu
prrcsmlir k qael haut rang se pf.ire-
rsit son «lèvr^quinecomascnça k se
iairff e^noMtro quVn 1 5rji. A^D*
BIAMCHi (JEi^vBApnsTE),
brt aiMtomiito italirn, nf' k Tnrtfl
I j sept. i<!tf I , fut reçu doilciir .^ î'«^J^
de di\-scpl JUS. Il professa long-winp*
k Tiinti , c-t le rot de SafdaigM , eik
1715, At bitir pour lui un atspbi-
ihcitre commode; en 171B, il pîo-
£ks5j aussi dans «a pafrift U ph.irmA*
cie, \è ciuinitf «-t l-i pratique iil^dw"
Dale; il rrfttsa ]»our elle la pUd
<4o n î A
professeur à runivfrsiU! de Bologne»
fut iiomroc rurinbrr de l*a€^dcMik' des
Ciinruï di* la ujlui«^ et niuiuut ru
jjraiidc cj(tinio, le ^o pnvjir i^tii.
On a de lui br-iucoup dVMlvra^c!^ ; L
Puctus lacrymales novi , eortun
anatnme, uuiS , tnoibi , curattonex »
TurÎM. i^ïS, in-4"., Lcyde, 1713;
II. De lacleorum vasorum positio-
rribus et fabricd^Ttirm^ '743. iu-
4".; m. Storia fiel mostro di due
corpi, Turin , 1749 , ia - b*. Ou a
reprotlie h |U;iiicbu dans ces divc-rs
ouvra;;c5, peu d'cxaclitiidc ihu% les
TiiLsct c est ce quia cnp.ige le judicieux
Morgagni à prendre plusieurs drs as-
sertions de Itianclii puur su]v\ de criti-
que de st'5 ciuq derniers tf(/t'*.Tï4ir«'J
aiutouiiques ; IV. Lctteru suit imerf
sihiîità^ Turin, 175."), in-H''.,uù Hi.iti-
chi attaque les idces de Ifaller sur la
sensibilité, sur laquelle celui *i veuuit
do publier ses premières cxpe'nrncrs;
mais les deux ouvi*sge*h rccoritmauda-
bles de Uianrbi sont : //istoria hepa-
tica, seu dr hspatîs stivcturd^ usi-
husetmorlfis flutîn^ 1710^ iu-4"-ï
1716, in-4".; Genève, 1715, a
Toi. in-4'*'ï avec fig., et six dis-
cours anatomiqucs , un de ceux dis-
cutes par Mm^'i^uj , et De nalurali
in kumtmo corpore^ vitiosa, mot'
bosdtjue ^eticrdtiofie historia, ibid.,
I7ftr , in-8^, avec lig. Biancbi a fait
«•ncore plusieurs dissertations , et
laissé quelques ouvrige» nianusciits :
Dissertaùones anatomicœ duode-
cini; de pubium irUermUtentium
causiSy avec fig,; de muliebri erup'
tione ; rfe humanis vermiOus , avec
iig. ; de fœtu 'faurinensi « molli et
iUccosQ y quindecim nnnis in ventre
matrii geslato ; de mammis et go-
mtalibm muliebrihus ; de ^enttirui
done mtttris fabricd, avec tig.; de
insertione ilei izi cvlone , avec fig. ;
de mMçuUs ur'marix vcsias, avec
DIA
fig. Cm trou ib-riiiite-s Mot taiMi
dansle T' 'iOloxni^tie de Itta»*
grt. i' .1 thrareticoprat'
tica , caili^titiùrtifs explicaiinimm
ad tahnltu Eastachîi. Litfin, U ot-
Itction de 54 plaiiclKrs , eoMctoM
U7U fi^. analuuiiqucs, |>ol»t>er i Ta*
riu en 1 737 , tsA tou!-â-C>tr l'oiimp
de Bianclii. C et A.
BUNCm(Jtifi.A-iTOirȕ .deU^
queJl^eligi^uxde^or<lrf •'' • *-''—my.
lïCursobsrrvaMtuis.iiaq i'ït
itiHfi. Il professa pt'nùini pm-irun
années la pbilo&uphie rt U tbvolugit!
fut ensuite «d»us son on!
de II pi oriurc romaine,
le de Hulogiie, Tun de>
l'iiHpiisitiuu, â Rumr,
du clirgc romain. Il r itj
j.Tnvier 175H. I..i cr.T. ^i1
et de ses ctudtK i:
decultirertes bcjli
etprinfip'drmentla po* ;ijf.
U était, à ce titre, de !.. .ra-
dietuie. Ses imvrages , j plu
&'}|iVFut sous le nom •iii.(^i.iiii«Aiii|iB
de Farnabiû Gioachino ^-émaUPÊ,
qui reufiTinc exact: : ■ < ' ' />g
Qim'anni AnlOTu^ : : L
Trufedie sacre r /a. U
MatUde.UJcfleJ'i: l
Toi}imns.Q Moro . B"! •\
in-H", C**'* tn»g;'-tiits soi: IL
D'autres tragédies pu': -ré-
nifut, iximme le» ouit. ^ i«
l'avaient cié d'obora : <tf ÛmM^ ta
prose, Btilogue, i;^^, m-8*.; 2
Demetrio, id. , Bologne, 17^1,1 75%
'\t\-W.'jla l^rgùiia, eu -^ " '^-'-^«^
173U , 1738, in-d". ; i cm
vers , Bologne , 1755 , ir.-n . ; A
Gionata liherato, iioine, •7>7t
iu-8 '. 'j il Viwuie p^nef^uit/it» dû
Satd , en vrrs. Kmne . »7"î^i. îti^,
C>-Urtl ' -^k
Bnmc ■• m
aàiquc Uûn«y # U4{uci]c u }\ B^-a*
tt ^n italien. HT. fie' v/g
I deX moiierrui tratro , #
corrrç^trïi r ti^ ftnrtttiitr-
U II , Uoriic , 1 7 '>3 ,
igc rst .wiis sufi uoin
'iouriio Trat^U'ris*: Il y dê-
dc MaHii rontrc ctlle
iiia, qui <iV4it •itl.iquf' tes
ininccvntiairc» .<Ij iTii;;i(»n
ri, ànns iinr divritatioti
' spsciaculis thtiaUaUbus,
luchi-ivait de |ilii$com-
lr»gCili«s : la. ^Jarianna,
f il don Alfonso , et il
t\ pliisirurs comodies,
^\*.4/iti<funrio, qui n'out
iprinict's. V. Un {;ro9 oii-
?nrc toiildïHerenl, inlilii-
potestà e pi^Uzia dfUa
fattttli dur contro le ntioi'e
Pietro Cinn/ionf, Rurtic,
y., de 1745 k i-;'»!. Dans
pvliiinitiniK . curiipu^é pur
i|H' ('.WiiiriK XII , IViUrur
I» 11' plus |M-til détail , et
iilrr Ic« opiiuons cfintrAÎnf
lemporcl , iiMirpc p.ir la
ir, av.ince'es p.ir le relMire
(Liri« son //litoire cii^iU
\e de y optes, I) v ctoy.iiï
1er liotrc piitml Bossiu I ,
icii de N.i[»I« .iv.tii .ujople*
î5. L*lii>!oiro de (liannune
iiH de Huit^uet unt Mirvccu
idu''5 ix'fitUliuns. <î — i:.
(Jrin}, n.-iiiirali.vte iti-
|5 piivirr ifîçp ù Hiiuiiii,
Il le 5 dceeiubrc » 77Î, est
ilrfnriït connu par le nom
iMî Piattcus t nous le«|iu'l
|itiiMcut& on>r.i[;r>. Vers
7 1 7 » il jiltji M Boltj(;nc ,
\a l>oc.in<({tio, riiisloirc
li'> lti;jll]i:(n;iUqurs cl U
Fleçu duilûur en nicde-
nii) , il retuurna d^iis
il se dcroiu au mf-
HTA 4W
liée den pauvres; mais son aita-
chcmrnt pour rnmvcrsile de Ijolo-
giie le r.imrn» d-ins celle ville aa
mois d'octoltre de tft m^me aunée.
Au cooinicu<:eiiK'nl de 1 7'io ^ il alU ii
Padoue, el,i*près v avoir suivi let
ri:uli& [wiidjnt un au, il rt'tuurna i
lïiinini. Ct fut là quM prahqu.i U
me'iieciuc avec nu ^l'JDu sur4:r5, et
qu'il cutiiv.i U botanique ri l'his-
toire nalurcllc avec hciucoup d'ar-
deur. Dans ses difTcrcnts voyages ,
il reciirillit un grand nombre d'objets ,
dont il forma un très beau cjkin(4
dliistoirc naturelle. Kn i74r,onU
nomma professeur d'anatoinic dans
runirersile de Sienne; mais Tatlrail
qti*jvaiout fx>ur lui ses études Ir (Jt
revenir à Rimiiii, <jù il (ravaîlla à
faire revivre r.iCAdcmic de» ImrW,
duiii il ravseuiljl.ut \v\ membre» dans
»a promr niiiison ; il on avait i^lé
Doniroc secrétaire « r.îge de viugt-
drn\ ans. Celte académie, dont il (a-
b!ia une Notice historitjuc à la suite
de U belle e'dtlion quM donna du /'A?-
Uthasanos ^ fil frapper, en son lion*
nair^unemedailiequircprcsentâit'ruu
colc «on portrait, avec cellr inscription:
Jaims Plancm .4 ri mine fis is cl de l'au-
tre un lyn\, .iver ces mots: Ljncvls
nstiOHii. Bianclii cuti eMuyi-r beau-
coup de ci'iliqiic^ contre sa personne
clCiinireses uuvraç;L'!i, dunl voiti le
Cdialû|;ue ! |« Lelttre intomo alla
caiarntta , Kiniinij I7'i0, in'4"';
II. EpifO/ta armtomica ad Jose-
phum Puleum Bononiensem , Bo-
logne, 17-^0, m-4'-; Ht. Osserva'
ùoni intorno uita tezione anmto-
mica^ Hiniiiti» 17^1, î«-4"*; JV.
Storia dcila vila di Cattûrina /7r-
zo/ii , troi'Ata puiciftU nella $t-
zione drl stto vadtn'ero, Vfni»e,
1744. iii-8\, traduit en Anglait,
l^indrcs, «751 , io-8'.; V. Diaeria'
^one de V€sicatorj , Yeniic^ <7it>i
Il M
:> fauteur bUmc ruM(*e des
«S
rc^tïowcn ; V 1. De monaris et
rcbus mofisiroais , V<ni»c, i^^Oi
în-4'*'; VU. 5/r'rw mcdictt d'tm
nposlcma net lolio ihstro del ce-
r^hello , cite piodusse la paratisîa
délia membratta delta fjtuîe désira t
Citn alcune o^scrvazioiU anaiomi^
the faite nella sezione , con iinn
tavoîa. Rinniii, 17^1 » in-^.; VIII.
Discono sofjra il vitto Pitaf^orico,
Voiiisr, i75'2, iu-8 . ;il truite dn rc-
prae pYtlnî;uri4Hie; IX. Traîtato de'
iffi^ni iU Piza apte dcl monte di S,
dulùuèo , Florcurr, 17^7, it»-8". ;
X. LeUere iopra una eipinte^ Bi-
Miiiii, 17.'»';, iii-8".; Xi. Fabii Cih
htmnte rhy tolnaanos^ accriHl vUa
Fabii et Ljritcronun notitia^ cutn
4tnnotaiionibu$^ l*"lor<'uli.i\ 1744» '•*"
4"., Avcc ri;;iirea : il tijoiiia <li*& iiutrs
•a texte (le Vous iaço , il v (il dVuMrcs
•iddilions lOfuidéraLlrs. XII. Ve con-
chis minus nolii liber, Vonriiis ,
il>Jt *i>-4 'm •>^**^ ^ plaur.liwj.itUre
cailîun aiif^nicntoc ilii do«ibic , AVCf
19 pbiicliC5. Les li;;urc« m «oui
btllrs. Il &*y trouve des pUntfs ma*
riiws , ou plutôt des wwphvics ,
tels i|ue des rpongeik. XUI. Divers
Mémoires ùûpiinws dans Its ,-/<:-
Us de V académie de Sienne , les Jl/c-
moires de l'Inslitui de fiolo^ne t\
dam ic Joiimai littéraire de Flo-
rence* Mâzmchelli dit (pnl a \a\s*'^
en manusr4'ils plusieurs .lutrr» Q%h
vraj;rs. D — P— s.
BIA^X[]I ( VENtm4Mi:«(o ), ooli!û
d€ RidoiK^, ftil secrétaire du soaal de
Venise <-iu commencement du 18'.
fciccle. Nonunc résident de sa r^jiU'
ilicjne à MiUn , à la rn»n de Charles
II, rui d'Ejpaf^nc, it fut envoyé en
iiuissc , eu 1 7 o5 , pour traiter de Tal-
liume des cintons de Zurich et d«
Bcine, qui fut concloe par ses soins, le
I j jamicr 1 706. ï^ 3 fmier suivaDt,
DIA
n passa flifE îr* rtiiii^ns , rt y
tm autre tr <
cetnbre de i 1 . <
retour à Venise, le »ciui lewtoyi
niuroen Anglelerrct oiiU nbidj|ia-
daot TtMf;! mois, et où U dooniit*
nrcuvcsde prudence ci 'H- 'ï-'
lin, le procurateur Cm '
clc choisi pour intei
de raswrowitx , Bum
pour seerctairc au cotr^.
u.it. Cette mission et «ri!.
remplie cher les Sui -■.
fomui le sujet dr< df(:\ 1 '.j
^auls : 1. / flci pMen À/
Svizteri l ; r.ii ,d'.4rmims
Dartnrbtichi ^ anagrammr de V(t»*
diamiuo bianchi ) y Venise, na0,
ia-H". Cet oir\'rage a été vnàmt <■
an^Ui<i et cti français , c( mofrioé^
pitoieurs foi^. 11. Juvriea nJÀtime
délia pace di PaSS^trtnvilt, Pa^Dor,
1718 cl 171»), iu-4*. G— c.
BU.NCHr( A^ i ^.im,
cl siuiplfî f^arçon amt
au milieu du l8^ '
pUcc dans un <>îi' r ^
ei, pfïrlei.ilrt i |M>rt! ;-.i ,i-
doS pfCUVC» li.ii'^ <1. .;>. I
L*tJ'un;;ers sans dotxte ■
1rs du poenie epiipie r . .
hioçagc , mais où il y a de l'icupi^'
tiûn , de la verve ^ en ua mot ^ ^
poiûie. Ce» deux onvrjçe^r ■^''
leurs déraiils, èiottneni, «riuni! im ^
qwf-fiiUltiH lAivail junats Êntif^s
d'S , et que le litre ac garfOA
Iret qui est joint à m*n nam
en etîet le métier ■ '
ee sont : I, // /'
pfwma -etoivo -
Blanchit servittu
zianOj canti Ail ^ VenHe, »^
iu-fol. , n^ioipetnie I» n.rir.r a
avec un oratorio drnt ;
Elia suîCarmelo, di .
TempiVfOwen^ilSai
:4«
di»-
imé
I
17^3 , in-4 "• • ^v<^ ^^^ ^^^^
1rs rt thcutogiqui ;» qu'on ne
» hic ilu ]D«uie autrui. Dans
It pociDt- , il en promet deux
l'un bcjo'i-comii]uc, sous ce
iecu'^rta lUsmilUi ; l'autre ,
ica conlro icLeone; mais on
pas qu'iU aient eti* impi imcs.
Aus&i public uu ouvi-Agc de
iulilulè : O%ser\'0zU)iù cort'
■hc tii Antonio Bianctii » ta-
attalo dclla commcdia ita>'
C. , V<'nisc , 175-4» in-8 '.
uiwm Costnnliiu , autoui' de
hiw iu Cdini'dio it^licino « ré-
1 o)iîirrv;it*un$, et piVleudil,
(K>U!it: , ']u'(-llcs nV-laictit pasî
HT rsùm:lii , vt que le puciiHï
d n'en cuit pn^^ non plu^.
9C f'ichâ, ctdccl.ira, d;iiis ta
de son second pocme^ qu'il
à prouver, de b raanicrc
i);cijil, que (c David cl les
ions cLïicJit de Jui. G — >k.
UNI ( bA&TUtL£Mt ), Au-
de la fin du I V. siècle,
R, >*y lit i*4i|iT)cr |wr $ci
C), autiinl que pr bcs
ri 5C5 talents. Le savant
y .âOU uiMlic , a
ffD CoultOCUtAÎ-
c'e , comme d'un jeune
ccuuiptif et luuc . criLrc au-
I gotii pour 1.1 peinture et
inrd^ilkx antiques. On ipnoro
I dtï M mort. Sni pjMiaplir,
IVuvc dau» le rtriKil de poc-
t/i genre, [ndilic par te cbo
b&iu , ( n I !iub . prouve srulc-
fiJ l't^it luort av.iut t:vltr l'po-
Ta bi»xi que ces deux opuscu-
*iti%.4ntunii Oulri l>rrriMt\-
d^p* pluNinui*» ' ce
s du s-iVMit l i u>,
es d:)0$ l'cflilliXl (^.- lUIc,
f niA6s avec Ici Ctt/nmen-
filA i(45
tmresde BêroaldesurUsXfiCcsart
de Suelone, \cnise, i5io, in-fol.;
Paris f i5i'j; Lyou, i54S, in-fut. ,
et ailleurs. G— E.
BIANOHIM (FnAtfçois), wvaM
italien, naquit à Vérone, le i5 de'*
ccnibrc itXi'i. Apres srs premières
e'tudes faites dans sa patiie , il se ren-
dit à Bulo^nc, où il fit, dans le collège
des jésuites , sa rliôtoriquc et iroi<
années de philosonlâe. I,ef> malliem-v
tiques et le de»^tn ruccupêreni en-
suite; il mouirait uu ^oûi particulier
pour ce dfiuii'r tiilcul.et il y excella.
Il alla , 9 1 680 , h \*H(\m]c. sniiTe *(rs
études; il y ajouta celte de la ihcolr.-
logic, cl leçut le dociorit Son mattr''
de inathcmaliqurs cl de physique y
fut le savant Slontan.iri, qui le pnl
dans une atlcctiou pailiciiliêre. et lui
légua en mourant tous »e>in)ininifni4
de matliématiques et de physique. \
V^louc, Bijucbini apprit ausAi r.mjln-
mie, ctavec plus de prcdiirctioti la bota-
nique. Détermine àsuivrc la carrivr^rr.
clésiastiquc , il se iran&porfn nu cenlr^
d«s affaire» et des grâcev 11 t'ul Urnae-
euL'iili à Borne par le carditicil Pierre
Oltoboui, qui counais&iii sa famille,
et qui le oumma son bibliotbécairr.
Alors , pour ubéir  Tusage , il &c livra
a l'étude des lois, mais s.ios abandon-
ner ses travaux sur la physique expén-
mentale » tes ina thématiques et Tostn'-
nontir. Il fut reçu membre de Tac^t -
mie physico-maihematique, établie par
mousi^UQrGaDpini,etylutpluftiviii«
disserta lion.^ saTanlcs. Revenu dans
Ha patrie vcts Tan 1 686 , il y contribua
très activement au rétablissement du
r.tcadémic des Aiétopliiles ; il l'enj^age.t
siurtoutà éclairer la physique du fliiiii'
beau de ta {;êumciric, et , pour fauli«
ter MS travaux, il bii fit don de» in^«
irumenis que lui avail lé-^ué* Moni.i*
nari ; nwi» celte académie avait hcn
^oto de sa présence , et qtuad il fut
M
nu
rtlourrtc â Homo ilrux an^ ttjirtu ,
r!Ir cp^M flVxifilfr. Fi\p dcwnnais ï
Home, il y y It-i av«c ks «uvAiiti les
pliu (listiiigiics , ft ajniiU i »*■• roa-
n.i!S5anrcs celles cîu |:croc, de riicltrcii
rti1iifranç;ii5.I.rNanliq(iitc> devinrent
auKsi une de ses plu4 fuiirs occiipa-
(iuas. Il p;i\5ait i^ouvrnt desjotiis en-
tiers au milieu des ruiurs .-intiqnr^ ,
assiiUil A toutes Ir5 foiiîHcs , vi*it.iii
tou5 Ic^muices. do^iD.iil jvrr .luhnt
de poûl que d'iiabiletc' ïous les mo-
iiiimeiilA, A t.i inuil dlunoceiit XI,
k canlinul OUulintii, MU prolecletir,
*li) pape som le nom iV léleiatidre
nil^ s*ûccu|H aus.titôl ik 1a rortnnc
de BÎJiut'liiui, lui donna un canoiûrat
de Sle.-Marie-dc-!a-Rotonde , le nom-
tn.i garde et bibitotbccairr du raniinal
PirneOUobrMii, sou neveu, lui accu-
da lient pensions, e[ aurait ele' plu»
loin, s'il ci\i veeu plus louf;-tem|»s , et
si Biancliitii eùl voulu entier dans les
urdre»; mai!) il ne se décida à prendre
le souS'durouat 1 1 !e diaconal qu'en
tfy)r^et nevmiliit jamais èlre orloiuie
pTKlre, Alexandre VIII mniirul en
irM>i:le rardinat.son neven, cnnii-
ruA de f.'irc sentir n Biancliini les efleis
ùv BlI protection : il lui Tu ohirnir, en
i(if><) , un canonical de St.-r*anrenl in
DttmasoA^ voulutavoir près de lui,
r\ U logea dans son palais. CJemettt
1L\^ t\\\ en 1700, lui donna, Tannce
suivante , le litre de son ramener
d'IiODuenr, r^utorisa à prendre l'Iialùt
de prel.il, appelé /2 monle/Zon^, rt
lui dssi^na un lot^cment au palais de
Wonte-(*^vallo. If le nomma, en 1 Toa,
pour acc{jm|ia^ner, ave*^ le titre d liis-
l«»rioj;r.iphc , le eaitlin.il Harbcrini ,
Ir'Ral h laUrtt^k Naples, quand le roi
d*Ëspai;ne, Philippe V, alla prendre
pusscftsiun de ce royaume. Bianchini
profîts de cette occasion |ioui visiter ïe
Vésuve, et monta jusqu'au haut du
traicrc. Revenu ùRomc, il fut agrège.
i:t\
i*n 170^, par \r sni^C, lui . lûdtf ■
f4nnlle et les descendant» t|Ti'€4le jiwir-
rai'l avoir, h la noble^^r ' *" '■'- •■* '
fonlredespairieien». I.<- ,
pfjur secretairedc U f«i:
pc'e de la réhrifiC àti * H
dont le rardin»! N •-'-
pour n?g!or avec fi t;
TanneV , il était n* > fl
de liïcr, avec la j ti-
tndc, les points rquiuov !>*-
ni, char^re dr tirer ur ii*
dirnne rt de dresser «n nj
Ttgliiede Stc.-Mar'rr-r! r-
mina, avec le plu* grat -v
o|>eration diriicile , dtfii ImI
aide par le s^iraut PKdi, p '1 riUL
Ka mcridienneen euivvca de U*fc>^urar
soiiaiilr-qnfnr.e de no» «neiiiit pK'A*
de Pdr-is , et le j;nonïon u)i<|j|ilr>ïlnix
et demi de hauteur. On y wii la
doute sipncs du Zodi ■ "t?*
ment reprcsenles m in 1^
rentes couleurs, et Ir^ Ji
que silène sont en C4ii\ 1 tii
prandeiH-s resprrtite» ri tnnte» kner
vaiH'Ies. « M, Bianeiaini , dit Fnftt*-
* nrlte dans son clogc , fut |vurrnniK
D mathemati<:îen dans la conslmctton
ft rie ce grand gnomon , piareil à odnt
n que le grand Cassjni nx'aif faitiiml
n St.-Pélroue-dr-Bolopn'*. » Ormtrt
XI fil frapper nne ti ' " '■ oê
pimm'ïn , rt re fut pi"" > I*
sujet d'une savante d mjp
le gnomon , et sur U nu Ait
thé nomme , en i^o5 , pieîtdciit
des antiquités , et avait i»rAmfe irti
]>bn que le pape avaiT
iiirmer une coUrdion tl
crées ou uu ramcc ecdi
lineà fournir les roatrt 1
loire ecclésiastique, |"
monuments; mais < '■•
luiique dans sou c me
de'pense trop forte; m- timn p"i liml
Ctpiï cnnisé: IVulrepi-ise^ h oeitie c:**fff
>*>
iiil'
In
nt,
SI A
it abandunnée , faute d*ar-
-ut XI, pour consoler Biau-
lenait fuitcmciit à ce pro-
ana ua canonicat de Ste.-
.urc , et le chai^ca ,001713,
Paris porter le chapeau à
r RoUan-Soubise, créé car-
ia mal de cette itimc'e. A
icliini obtjut racciicil le plus
tout ce qui aimait tes sc:cu-
leUrcs ; il fut assidu aux
racadéinie des sciences ,
it, depub 1700, associe-
Il oITi-it à Tacadémie l'iu-
oachine qui seit à corii-
les lunettes du plus grand
imperfections des tubes ,
courbure , dans une si
acueur, avait paru jusque
table ; machine ((u'il avait ,
entec , au moins pcrfec-
rcndue d'un usage facile et
aumur en a donné la des-
05 les Mémoires de VAca-
née '715, Avant de retour-
e, il ut y pour son plaisir et
dioD , un Toya»e en Lor-
Hollaudc , en Flandre et en
, visitant et examinant par-
eil T avait de rare dans les
Il aes arts , et surtout dans
ta, et recevant aussi par-
itinctionsducsàson mcrile.
K que l'université d*Oxford,
î sqour de Bianchini dans
, fit les frais de son loge-
ctour à Rome, en juin 1 7 1 5,
ïs travaux astronomiques et
sbes sur les antiquités. Son
1 France, d'où il est riire
ilable savant ne remporte
[ues idées utiles pour \ei
lui avait donné celle de tirer
d'une mer à Tautrc, une
liennc, à Timitation de celle
re Cassini avait tirée par le
la Francv. U commepça ses
lu A 4.i5
opéraliom; il s'en orcup.t même pen-
dant huit ans, à ses frais; mais d'au-
tres idées , d'antres occupations vin-
rent le distraire, et ce travail resta
imparfait. Innocent Xlll , ayant suc-
cède à Clément XI , nomma Bianchiiiî
référeuduiiedessignaturesponiiGcales
et prc'Ut intime ou domestique. Dans
le concile tenu à Rome en 17^5, Il
occuiia la place de premier historio-
graphe. L'année suivante, sa passion
pour les antiquités lui procura d«
grandes jouissances, mais lui occa-
sionna un accident qui eut des suites
graves, et qui pouvait encore en avoir
de plus funestes. « On découvrit hors
» de Rome , sur la voie Apptcnne
V ( c'est ainsi que le rapporte Fonte-.
V nelle), un bâtiment souterrain, con-
V sistani en trois grandes salles , dont
B les murs étaient percés , dans toute
i> leur étendue, de niches preilles à
ft celles que l'on lait dans les colom-
» biers , aûn que les pigeons s'y logent.
» Elles étaient remplies, le plus soih
n vent, de quatre urnes cinéraires,
» et accompagnées d'inscriptions qui
9 marquaientle nom et la condition aes
» personnes dont on voyait les cen-
» ares : tous étaient esclaves ouafiVan*
» chis de la maison d'Auguste, et
» principalement de celle de Livir.
» i/édifîcc était magnifique , tout de
D marbre avec des ornements de rno-
» saïfjue d'un bon goût. M, Biauchiai
n ne manqua pas de sentir toute la
» joie d'uu antiquaire : il manqua lui
» en coûter la vie. > Un jour qu'il exa-
minait une chambre nouveileincut
découverte , au moment 011 il pre-
nait des mesures pour en dessiner
le plan , une voûte eufonça sous lut.
Malgré ses efforts pour se retenir, et
ceux de ses domestiques accourus à
son secours , sa corpulence , propor-
tionnée à sa haute stature, l'cntraiiM;
Q tomba , et q^iioiqus ce fût sur un fond
44^ BîA
«V* trrrr rrmtirc, l;i chiilc fut si ruiîe,
qu'il lui rn rr«t.i, dans la rtimf droitr,
irnr ronlTiirlion de mi«clrs r( de nrrPs
qtii le rendit boilorx le re*Ir dr 5.i \-ie.
\.a bfltni de Vipnone, prH do Sien-
ne, qu'il ail.i prendre raiiiic>iuivante,
lui (JrfMit quelque bien, mais s.i MuXii
ne fte irl-itilit jamais etilièreuient. Il ne
d4>con)inua cc^Mrndjnt jMiint ses tr<i-
VAU», Cl lit un voyage a Floience, k
Parme, â 0>lorno,oùiUraç.i,dans le
p.)lais ducâl , une mcridienoe qni
iicxislc plus; enfin à Bologne, d*où il
l'cxint à Rome; là, il se partagea de
nouveau cniio lasironoroie ci Icsan-
tiqttiléi. Son accident avait interrom-
pu de^ ubserrations importantes qu'il
avait ctimmencees sur la planète de
Venus, et dont les premières remon-
t;iienl raêmejusquen 1716; il les re-
prit lien lit surtout alors d'infiniment
runeusesMirles taches de cette pianète.
il les faisait avec celte machine qu'il
avait picsentee à racadeinic de Pariai;
rt, pouvant employer des lunettes plus
folies qu'on ne Pavait pu jusqu'alors,
H fit tics découvertes et des observa-
tions loiiles nouvelles. Il continuait
m m^e temps bon travail sur les
tombeaux de la maison d'Auguste ;
v il j'en formait le jour, dit encore Fon-
o tcnclle, dans Iccolombier^cpulcrat
» ri soiiieirain , et la nuit, il montait
» à son observatoire, n Aussi, vit-on
paraître, dans deux années consi^
cuiives, «7*^7 et 17U8, denx impor-
tants ouviaç;?», Tnn snr le colombier, et
r.iuii"* >ur Ve'iiiis. Ce fut |>arres deux
prodnciioiis rem^irquables qu'il termi-
na sa carrière : qiirh|ue temps après,
on èp»i>M5semrnC de la lymphe ame-
H.1 une hydrupisie, dont i[ mounit le 1
mars 1729. H taLssa pour hifriiier de
srsbifilMen neveu Joseph Hi.inchini,
;itofftck«Roine de la cilhcrhalc de Vé-
rone, qui c^l l'objrt de Tartick suivant ,
kl legi»U meillvare partWdc ses livre!
JîIA
rtwsftri'
prient
pilrr dr Vérone. Sa p:itrip irconn.nV'
%ante, rfiulinl lui donnrr un t«ni^
^na^r publjr et diu-^Ur d'cvûrM, ht
fil élever, par de'crei d«- f. < •»" . ié
nionumcnl, avec une 1 \n-
noi-<iblc , djns U c-ii' tôt
de Vérone, parmi il tia-
ments du mt-me ;;eiirr iii-i iOX
pninds hommes qu'elle a proOiiits. Le
chapitre consacra .lussi. par rine ins-
cription plarc'c dans sa biU!if»t!tèqv,
s:i grjtiludc pour 1rs d* ' 1 rtf
reçus, r/cloce de ses m so«
ca4iclère, ojn> ces 11 ni
aussi mérite que celui li i me
savoir. Ce savoir emUrns-^tt tes KJcv*
ces physiques et matli(*maiiqnes,pno-
cipatcment bboianirjue , lit pb\9i^,
rasU'onomic, et de plus niivirwre K
Tantiquilc fiçurce. Il ruhiv.nl eu mcar
temps les belles-letirtrs , Tan uraiMce
et m<*me la poèNie;ci son air mcdott,
prévenant , sa poli <• 4e
ses manières, a< : 'm
homme du mond**, Li><
qu'un savant; mcdcl' <
offrir , rare sans dootc, nui» qm fc*
cependant moins p^irmt tes vni* la-
vants et les véritables j;en» drlrltmr
que parmi ceux qui n'AimeM .l.wU
seieticcs et dans les (ctli es '^
qiufi croient y fniicï ou U l'-n-^P*
qu'ils y foui. Friançois Bûinchini a
laisse un grand nouiT^
nous citerons les pi-tn
tant de suite ceux qui ont 1^1*
marnes 5cienc«s, et ne snir.^n't
chronologique que t\ ■
divisions : ï. Troix M-
insLTcs dans les ^:tcru rru<iifu
Leip/ig, !<jH5 et i<jSr. . fui
comète ohsen'fe à V
juiîtet i6«i, l'autre >:. .« .
lUcthode de Cassïni , ^our
^(•> parattaxet et Ut *iis(4f
BIA
fiUnkes à la terre; le troisième sut
Véclipse totale de bine . observée
à Rome le lo décembre i685. 11.
Ud Mémoire, aussi écrit en latin, sur
im comète observée à Rome en avril
1^011» iosére' dans les Mémoires de
V Académie des sciences de Paris ,
année 1 703. Les Tolamcs de 1 706 et
1708 contiennent plusieurs autres de
9/et observations astronomiques; on
traore , comme nous l'avons dit ,
dans celui de 1715, la Descrip-
tion âù la Madune portative, pro->
pn à soutenir des verres de grand
fy}r€r, IIL Reiazione délia Unea
ifttidima orizzontale e délia ellis-
Ù pdUtre fabbricata in Roma l'an"
io 1 703 , imprimée dans le voLime
IV du Joanul de' Leturati d'Italia ;
i|e T est sans nom d'auteur, mais elle
^ieBÎMiAàoiAy.Epistolade eçlip-
fÎjolîfdMfiiiiu 17^4, Rome, 1734»
lâmprimée dans le vol. XV du iZecutfiï
irOputsades scientifiques du P. Calo-
jl^n. L'auteur s*y propose de prouver
far eettt éclipse ressemUe entière -
Mfent à celle que Dion rapporte dans
Sô*. livre , et qui dut arriver
!iii i3 de fèrc vulgaire. V. Hesperi
aC Phosphori nova phanomena , sive
^t^rvaldames àreà planetam Verne*
Ht, Bomc^ I n^y in*fol. C'est dans cet
^UTfay que ficanchiui a consigne' se»
dbiemtions des taches de la planète
im V^us. 11 a donné une détenniua-
tiPB d« mouvement de rotation de cette
fluHe; mais die n'a pas été adoptée
jpar ks astronomes. Il fit imprimer
0m livre magnifiquement, k dédia au
^m de Portugal Jean V, auquel il offrit
CB mime temps une machine repré-
ètntant le système de cette planète,
#niée de figures d'argent doré. Le roi
i^vova en retour à Tautcur , outre
vue forte somme d'argent , une lunette
4e nouvelle invention laite à Londres,
ft dont le travail était sdmiulJfi: il
BIA 4Î7
accorda dcpnis, en i^Si, deux au»
après la mort de Bianchini, la croix
de l'ordre du Christ au comte Gaspard
Biancbini , son neveu , et il y ajouta , eu
173a, une commaoderie, en payant
de son trésor les frais dus, pour l'ex^
pédition du dipiùme, a la caisse de
l'ordre j et toutes les autres dépcnse$«
VI, Francisci Bianchini Feronensi»
astronûmicœ ac geographicœ obser»
vationes selectm ex ejus autographis
excerptœ unà cum meridiani Ro*
mani tabula , curd et studio Eustû'*
chiiManfredi, y éronc, i757,in-fol.
Ce volume est doublement précieux ,
et par ce qu'il contient des travaux rc*
lalif;i à la méridienne que Fauteur avait
eu dessein de tirer au travers de l'I-
talie, et par les soins qoe le savant
Maofrcdi prit de l'édition , comme oa
le voit par sa pré&ce. VII. De em*
hlemate, nomine aiqueinstitutoAle^
thophilorum, dissertatio publiée Aa-
tfita in etunmdem academid, etc.,
Vérone, 16B7. I^devïse de cette aca«
demie, sujet de la dissertation, était
une boussole , avec cette légende : AuC
docet, aut discit, VIII. Istoria uni"
versah provata con monumenii e
Jiguraia con simboli degli antUhi^
Rome, 1697, in-4*'-9 ouvrage savant ^
dit Lenglet, et dans Icqnd, avec des
preuves solides , on trouve encore des
curiosités littéraires. Ce volume ne
comprend que la série detrente-deax
siècles, jusqu'à la destruction de l'em-
pire des Âsfyriens ; il devait être suivi
de plusieurs autres qui auraient cou*
tenu le reste de l'histoire ancienne.
IjCS figures de ce premier tome lurent
gravées par l'auteur Ini-m^e , et d'a-
près ses propres dessins. C'est un sem«
niable ouvrage qu'il avait projeté pour
l'histoire ecclésiastique /comme on l'a
vu dans sa vie. IX. De kaiendario
H iixclQ Ctesaris àe de Pasckali
canone SMippoljtimartxris disxer*
448 D I A
UUionfi àuit ^ fie, Rome, i^oS et
l'^o4< iii-fol. iXins l'odcux »jvjii1cs
dûscrtations . l'aulpiir piTod , cutiLrc
Joseph S<3li{;tT, la fleli-n^c du cannn
pjuial de 6. nip[H)1ytc que l'un vuit
(Liu&lalHblioi)û*qiic Vatiuuc , sciilplé
des deux ctiléf» d'un siq*cdc m.>rbrc,
sur lequel est assise l'imagr de ce
xatut évéqiie; il y a joint quelques
inorcctiUN d'érudition, une dcïcrijUion
explicative de U base de la eulonne An-
totiine , recemoicni découverte dans le
champ de M^rs, et une exposition , en
forme de lettre , du gnomon qu'il
avait èlc^'e' par ordre de ('Jemeni \1 ,
et de la médaille que cr j'^ipe avait fait
frapper, X. Spiegazinne dcUe scnlture
CQtHenute neile LÀ'XJl tavoîe di
marmo e bassi rilievi coUocttti nel
basoJtumto eUcriôrc del paiazso
d'Urhino, etc. ^ insert' dans le i*ecuril
intitulé : Memorie cvncerncnli lacittà
d'L'rbiuo^ Rome, 1 714. g*"- '"-lui. On
trouve dans ce même volume ses .Voti-
*i> e prnve délia corografia del du'
cato d' Lrbinn, etc., runtcnant les opé-
rations qu'il avait (dites dans oeduclic,
pour la uiéridirniic qu'il avait luojcté»'
d'une mer n l'autre. XI. Cnmera ed
iscrizioni sepolcrali de' liherti , je/vi
ed ttffiziali dAla casa d'^'iit^u^to,
scopcrfi nella via .4ppia , cd illus-
trate con arinotationi t'annn ir"i6,
Rome, 1 727, pr. in-fol.; Xil. /?*//*«-
lazzode Cesari, opéra postuma,\è-
ronc, 1758, (;r. in-fol., édition dotinre
par JuKepli tliancliini, ne\cu de l'au-
lrur^(^ii vjoij^nit une traduction latine.
\l{i. Dissertatio posthuma de tribus
gcneribits instrtimentorum mustctc
ywterum organicat , Romr , ' 7 î '* »
iu-4". XIV. f'itœ Bomanorum ponti-
Jicum à B. Petro .-/postolo ad Mco-
itttwi i perduvtœ^ cura ^nastnsii S,
B.E,biOliothrcarii, elr., Rome, 3 vol.
in-rol. Cette édition de VRistoirepon'
uftatle f d'Auastase le biblioiLccaiic ,
avee tr- ■ ■ i
les cdiii
nouvelles additions , d« v«rtMfa
tirées dcft mnitcnrs RUDUscnb, et
plM%içiir5 autres pièec^ , ri de siruai
prolr^omî-nes de Téditeur â riaoa
des TuUiuietf fui un de .%« dtrcaen
travaux. Le premirr roliuor Mil
en 1718, If second m fj^S^tiU
troisième en 1718, un aa »rM| u
luorf; il y uiinqu.-ùt un (pnlnte
volume , qui fut ajoMtr I
comme nmts le Terr«-i.
suivant. XV. Opttsciila van*
primian in tuccm cditn . R<rrar, 1
a vol, iii-4". Ces r^
blés e( pidviés [vir I îr^
devaient ftre suivis 1) • j%>
Ires.tirésdesmanusci : :.rlr|
nuis eesdeux seuls vu ini.
XVI. On trouve de m> / rrnr^ *»-
litmncs dans le recticîl de ccUet 4o
Âcademici conconii de RjTciim,
Bologne. i6ft7,iii-e-i. Quelqiirlottp*
que soit celle liste , >
ajouter im j^^iaïul «toi
siirnlifique*, de ■! rt-
fli%ion^ et observ . ]m
Vlibioirr d^ l\4cnHvmie des KW»-
ces\ aimées 1704, 170*», 170:1
1 708 , 1715, 1 7 1 8 ; de dÎKoan «S
harangues , dVIoges ou rif «^-"* ^^
savants, et d'autre> opu-
primes , sans compter ceui
au th.ipiice de Vérone, t\
raient [(.is dû y rester iiuMiLt. u — f
BlANCHINl [JosLi'U \ nermii
prémient, et inêlrc de IWatoir* k
6l.-Pltilippedc Ncii. fut .td^kî hr m-
tiquaire et un lit)
naquit à VcioncJ
du comte Jean -
Fran^-oislîiiiuthii.:
des &UUS les ynix d*- «on oivctr » itcAl'
le eoll«;r de Monlrfuscanr. 11 ft-
tourna dans sa pAliie, en 1*1^»
déj.^ chanoine de la CftiWJraJr , èt^
DU
lie 5. î.uCf vt tut birutût
* garde de la bibltailièf^ue
; Durs, m t^5u, iK|iMlta
, migna son bcnc'lir»* , se
(torar^ cl entra iiau!i la con-
ic rOi.ituire^ où H se par-
mcul CDire les exercices
drj travaux httcrairci ,
ml dirigés vers l'hisluirc
buit<^s cccldsia«li<]tie*>. Il a
nasUtsii Bibliothccani de
norum pontificuin, etc.
, fîumc, 17^5, iii-ful. !l
r ce quatrième Vulumc U
âlion aAiia^Use , que son
i( laissffc iiDiurfaitc. Il pii-
Wvragcposiliiirae de Fraii-
" ini : Del Palnzzo de'
■\f r uiir traduction latiue de
tommcnouît rivons annonce
fclc pria-fifut; M.f'indiciie
fum Scriplurannn vidgatœ
WiomV, ctc.y Kume, 17^10,
volume devait rire sniii de
I, dont Idutrur annonce le
Ir premicT, <|in a elc* seid iin-
imlirasMÏt danscrt immense
Viil ce c|nc IVnïdilion ecclo-
plu» ctcnduc Av.dt pu lui
\\/ncirn et le iVouyeau
\,v vutnint* f|ii'il a public
d'nne inv-uite preUa- tt
fttiousepi>loLiire6nun moins
\ où Ton trouve toute l'Ius-
idilf'îrcnfc^ |iai-tios de U Bi^
B::nnv I iti (pli en ont etef ou
t, uu pcidu&, des Tei^^iout
Il été Ëiîtr^^ etc. II]. E\fan-
% quadruplex Intinm ver-
tiifuWf seuveteris Italiaœ ,
}màm in Ittcem editum ex
ûiuicripL aureix , argeri'
pureis , ttlits/ftte phatfnàm
^ff *^iti'ftiitatis , etc. , Itouir,
r. to-fol. Ou peut arg^rder
rtouiinr faîsjul p.irtie des
tiononicarum SciiffturU'
ram, dont ou vient de parler, et ce
volnme-<:i romme nncsmte nécessaire
dr l'flutie. ÏV . Demonstralio historiœ
rrclesiasticif ifttttdripurtiCœ monti^
mrntii ad fidem trtuporutn e( gesto-
rutn^ KoMu'> 1751, ui-fvl. yr. Ccst
un recueil de morceaux d'antiquitc
sacrfrc, d'inscriptions, de lampes, de
nicditillr?, de va^es , etc. ^ qui se
Irotivajciit dan< les églises , les cime-
lii-res cl les musées de Rome , ou ail-
leurs , très bien graves m cuivre » *
accompapies d'explications et de te» '
hles clironolugico - historiques : c*csi
rouvraj;c qu'avait commence Fi.Bian-
cliiui f et qu'il avait abinduune'. Apri'»
ce premier volume , son neveu en a
publié un second ; les deux ensemble
ne comprennent que ce qui regarde
l'S deux premiers «èclcs dn christia-
nisme ; on ne croit [us qu'il ait été
plu^ loin. V. Pi'ilc porte e mura di
Borna , con dlustrazioni , Home ,
17^7, io-^"- VI. Dflus un petit ou-
vrage sur un sujet qui na aucun
rapport avec les précédents, le père
Biaurhini parut aussi bon physiden
qu'il >e moutrait «avant antiqiuire
d.tns les autres. Une d^me de Ccs^ne
fut trouvée morte et réduite en cen-
dres d.ins sa chambre , à la résefve
de U tète, des jambes et de que!-
qucsvus des doigts. On divagua beau-
coup sur cet évcucmcut. Uianchiui
soutint que t était reiïVl d'un feu in-
terne et spontané', ociasiouné par Tu-
sage excessif que cette djmc a\ ait fait
d'e-nu de-vie cjmpbrce. Sa dissertation,
qui obtint rasscolimcnt général , est
intitulée : Parère sopra la ca^rmm
tiellii tttorte delta jt^. contrfsa Cor-
nelia Zangart de' Bandi Cesenait^
esfxtito in una lettera^ etc. , Vi^rODC ^
1751 , iu-8'.; revue et corrigée par
r.iulcur, ïlome, 1 74 J • i»-8**. Joseph
bi^inchiut donna .'iU'isii des soins j plu-
s)eur» cdition» estimées , tant des pro*
'^9
4?<f BIA
diictions de son oncle, que de (furV-
qnr* aiitivf ouvnijjcs. G— É.
BI\^CHKNI( .losEPtt-MABU ), cé-
lèbre tilièrateur italien du dernier siè-
cle f titiqnit à Prdtu en Tusuae , le
iH norembrc i685. A peine avait-il
jchevé ses études à Florence, qu'il y
fut rcça membre de l'acâdémie des
Apntistif et, deux ans ,i près, de l'aca-
démie florentine. Il n'avait alors que
vingt ans; et déjà il était lié avec tout
oe que Florence possédait de liltéra-
leurs ri de savaiit<i. Il alla l'-nniber
»0D éducaiiou à Pisc, oii it eut pour
nuitre de philosopliie et de matliémiï-
tiqucji. le a*Jtbre traducteur de Lu-
crèce, Aleiandre MarcJietti. II y reçut
aussi , en 1 70g , le f;rade de d(K-
tcur ru droit, et l'ordre de prêtrise.
l/e'v«jue de Praio le choisit [>onr
j expliquer publiquement les uu-
Trapcs des Pères , cl ce fut alors
que Bianclitui prit une aiTcction par-
ticulière pour les d^uvres de S. Ber-
nard. LVv^ue de Pisloja lui dcion.\la
nipf de St.-Pierrc à Ajolo, et il s'yTîl
aimer de tous ses patxtissiens. Outre
les deux ocadémies que n. us avons
nommées , il était de celles des Infe-
coneli de Pralo; des Innominali de
Brà, en Piémont; des Binvif^mti de
Foliçno , et des Arcttdiffns Ae Rume.
Il fui aussi reçu de la società Colom-
barta .en 1 ^ 4 ^ r ^^ ''" > 7 4''* « ^^ l'jca-
démie de la Cmsca. Sa vie était exem-
plaire , son caractère loyal et sincère,
qooîrpie circonspect. Il étnil ami de la
solitude , et cependant dune gailé
doure^ qui se prêtait volontiers aux
SLiisjnteries et aux bons mots ; mais ,
ans ie^ trois dernières années de sa
vie , il tomba d;ins une raébncoljc
habituelle , précédée d'une maladie
grave, et suivie d'autres inGrmifés,
auxquelles il succomba le 1 7 fëvner
1 74î)» Nés deux ouvra(;rs les plus coi>-
sidorablK 60bt : i. De' gran duchi
BIA
(li Toscana drltn tvai êask
Aftfi/ifi , etc. , Venise, 1 74SR'-*"
Les anciens suuvtrruus de Flo
sont surtout considère» crocmoc
teurs des lettres ri de» arts;
volume , maf^nifiquenH-ni ioipnae
fournit à Thistuirc ItttciM • « ^* 1 1 . ...
d'- faits qu'on nf* puis'>r
à moins défraie. 11. JJm** nmT^ lu-
Htina , tralUUo , ftU&sa , 1 <} 1 4 . i**>V4
Florence, 17^9. in-4"'» "
critique généraicmeut c&iii
dé c- mroe cliissiquo. T'
édiliun , l'auteur y a ]\
talion italienne: ^ar i
fertA tie Ulires , uû i .m»
une simplicité un |>ri) ;•;•<_. . fat
quVmpb'icut qurlqu^^ y '- urnmi
pour par.iUre f;rand& ; xim-^ m [«iiA
que depuis \^X.\y c>ii - -^Àm
fut ccnle , cet at-t a fai ' pi»-
gri^'«. 111. F^a Caniica tir t a^suâé
Salomone IradttUa in vcrnAucM
con annottizioni , Vru *'. U
plupart di- SCS autrr^ witf
qucdcs opuscult"^
bioRrripliiquCS, d' ,,
»ur plusieurb niure^Mux du lin
Bi'ndio, de mousi^. de U &u
publiqueuirnldans l'acadrmie
tine , etc. Pltiïirur» sunt ip
les dif^crcutcs partit-s de b
en cinq volumes. iutîtut<«:
rentinf , Veni»* , 1 7 54 , it»- 4*
autres dans d'autres coUrcbonvI
renta recueils de |>oéu<»
aussi de «*» vers*
BU^ailNl (Jfjui-Fot
pbilosophc et mcdeciu ttilâcli
de la réfutation danj le • B*.
naquit en into à (;hîeti
royaume de Naples , fît m _
prit ses degrés îLiQs U caffitaW
exerça même pendant iiik'!<[t»tc
nées la médecine. 11 p.!-
nise,d'ou, sVlanl fait (...,..
LagcusomcDt, il Sai «ppcl«,cxi
B1A
quAlilc de premier rot^e-
U jusqu CD 1777. Alors,
flommc premier proffs^ctir
ine-pratiqtie dan» runivtr-
idoui-, il alla s'y i-lablir. Il
Il de râc^rlcmie d'LMinc;
Bus»i de cfllo de l'aduuc,
flcmciit crcV^e , cï fut mis au
ses vingt*<|ualrc pension-
c ioiiic [las long-temps de
fi . cl mourut ]e a scpu*m-
II laissa plusieurs opus-
pruurcnt bcAuconp dVru-
le savoir : 1. Saggi di es-
\Snlamo la medecina eîet-
|b in rcfiezia da alcuni
idi fisica , cic , Venise ,
1^4*. L'auteur y combat ce
Imedct'ins de Venise et de
Ivaienl écrit rn laTcur de U
jelfctriquc^ctc; II. Lettere
watiche intoma aU'indoIe
wéri maligne^ etc., coUa
f vermi nel corpo umano^
del m^jcurio^ VeuiAo, 1 7 5o,
U. Traduzivne délie let-
I léÊ forta dalla imma^i-
^elie donne incinte , Vf
H, in-8'.; IV. Osserva-
kmo aliuso délia eUttri-
îe^e su l'origine del fuane
Venise, 175J , gr. iii-S". ;
fto iopra la fiiosofia^ drtto
' miad'Udine, c\c,, Udi-
,in-8\; VI. Elo^io drl
lo Fabrizi , dettù nell'ac-
d'Udine; VU. Su la me-
Asclepiade^fit, , etc.
G— E.
:HO,ODBIANCO(ArtDii£A\
t de Venise , a vécu au 00m-
II du 1 5*. siècle. 11 est connu
KOfit do cartes bydroçra-
Mste pcud:int lung-temps eu
IM U bbliulbèquc de Sl.-
qui porte en tétc : j4ndreas
A» è'meois , me fecit
wcccctxxvt. L'abbe Morelli , cuo-
urvaicnr de cette bibUoibèque , le
rommuoiqua k Viceuzo Foi-nudcxini;
et ce deroicr en a copié trois caites ,
qu'il a publiées à Venise, en 1785^
avec une discussion assez Imif^ue, que
l'un trouve à la suite d*uii petit ou-
vrage inlilulé: Sagi^io suUa natuica
atUica de' l'eneziani. La d^lc de ce
recueil de cartes est aute'rieure de plu-
sieurs années, & h dr'couvcne du cip
de Bonne- Espérance, et précède de
cinquante-six ans celle dcl Améiique;
puisque Christophe G)lomb ne vit celle
partie du globe , pour la première foi.<,
que le 1 1 octobre 1 491. F-e principal
mérite de5 cattes de Ëiancbo est de
nous faire connaître l'étendue de la
navigation des Vénitiens , avant la
découverte du Nouveau -Monde. Us
avaient quelques notions sur les côtes
de U mer d'Allemagne et de la &il(i«
que. Il paraît cependant quMs les fr^
queutaient peu ; caries cartes de ces
mers, comprises dan» Je recueil de
Biancfao, sont très imparfaites. Les
côtes de U Méditerranée y sont repré-
sentées avec de grands de'cals et beau-
coup d'exactitude, rc'Iativcmeot à Tan*
cieuneté de l'ouvrage; mais celles de
la mer Noire , où le commerce était
alors très florissant, doivent y être plut
fidèlement tracées qu'on ne pourrait
le bire aujourd'hui , que l'accès Roiu
en est fermé. Une des railes publiée!
par Fonnalconi contient les côtes OC-
adenlales d'Europe et d'Afiique, de-
puis Ir cap Finistère juiiqd'au caj^
b<^ador: elles y sont figurées avec
exactitude. Les lies Canaries , Madère,
Porto-Santo et les Açores s'y Irouvenl
aussi : ces diflerents groupe» d'île*
sont séparés d'une manière très dis-
bncte; mais les îles de chaque groupe,
et priocipalemml les Açores , sont mal
placée», les unes par rapport aux au-
tres. Od voit à une grande distance ,
I
45a IMA
k FoueM de cos dcrDicr», une îte
(rès cloudtie ^ up|ielèc ÂntUUa , «I te
mmineucrinent d'une aulrv île uuin-
nice de lit Man Salanario. [jA eou'
fvriaité (in nom d'j4ruUlia arec celui
des îles Antilles , situàrs daa^ le golfo
du Mexique , à fait soupçonner à Fot^
unicoiii (|ue l'on aurait pu avoir con-
nni^SAïKc de^ îles de rAmeriqnc avant
Cbrij»t, Colomb. Lcs.ivaot M.Buachc,
d;ins un mémoire lu à la preiDioreclas&A
dcriu«»tirut, i-t iu^éfé dans le 6S vol.
de ses Mémoires , a combattu \ict(V
ricti<wmenl cetlc isscrtiou; il lapporte
qu'elles sont indiquées sur une carte
faite aussi à Venise, en iJb^, jier
FrançuuPicigano, bquelle avait pas&c
dans la bibliolhcijiie de Parme. Il est
à remarquer que ers marnes lies &e
trouvent sur toutes les cartes les plus
aitcicnoes,et c'est probablement en les
oopiant que Martin Ucbaira a pris la
ncmc ll« d'AntiUia , qn'il a placée 5ur
son globe fait à Nuremberg en i493*
Ce&t vraL^emblablcmcut celte Auiillia
qui a donné lieu aux prétentions dc&
Allemands en faveur de leur compa'
triutc Le jpésullal des recherches de
M'. Buaclic f sur 1rs îles d'Antillia
et de la Mar $f)!ai)jxiu, est que ces
d( ux. îlrs ne peuvent être autj es que
quriques-unes des AçorcSf qui auraient
dé placée* sur les cartes , par les
géographes du i4*. siècle, uu peut*
éti'e du i5*., d'après des rapjMiis
▼agues «t ru partie labideux; du
sanifr*: est-il très probable que Hic
d'Antillia est la même que Hle St-
Michel, et que lUe de la Maa Sa-
tanaxio (de la Main de Satan) nW
autre que l'île du Pic , sur laquelle
il y a un volcan. Formaleoni nous a
transmis la copie d*un plauispiièi-c
aneicn , qui fait partie du recueil de
fiiauclio ; il n'offre licn d'utile, mais
i peut satisfaire la cuiiusité. On y
Ttfit U rcprcscotatiou du paradis 1er-
6TA
reilr*, ^ c^ié de celle d* /UexaoJjf ,
toutes deux placées à IVitréiiûté du
monde. La tour rlf BïYirl . te lombrjii
de Mahomet, le ri< lootiçar,
les rois des pavs f ' . luatda*-
nés à rendroil mi l'on croyait que War
empire devait exister, 'telle reattb
manicie du temps. Il parait qoe bt
objet* renrcseotcs sur (r - > hftf
de Hinncho . ont «té cu ^ U
carte de Pidg:uio, que ion ^tent^
citer, ou bien que c'e&t unr imicitm
dccctte carlequi, vraiMnnbLiblc&iciitf
riV-At pas cUe - mime ciitièrcnuiil co-
^ma\e.. La première cane dit rmwi
de Bianro est aussi en lètc de l'ae*
vragc de Formaleoni ; c'e^ un mom^
ment préacui de ta »cieur« nautiftt;
on y voit une b«usH^r , d« fi^;arB dt
géométria et des tables nautique», qû
nous font connaître que les nar^-
teurs dff son temps se scrvaiciii dt
calculs et d'opérations (^raipSagipia,
pour tenir oimpte de lo ' !.«•
navires, et trouver le ! > ,- m
ils devaient être. U cm , ne».
cessa i re d'obsen^er qn mi
pas encore u^age tJi- I : rtr
la loDgiiadc pour Oxfi \ ■ . \g\
lieux: aucune des carlrs de >*— <>>**
ne porte d'échelle de latitude d h
longitude ; l'instruction qu''il don^
sur sa première carte pour caleakria
roules ne peut latMcr de duute a Bl
égard. Ils ue se servaient qor dndo-
tauces qui séparent 1rs dîrrrf hixa
et des directions dans leundÉHit'
étaient situes les uns par npooMai
autres. Chaque car^
propre à f-iire c^m
( Fojr, DcBaiM.) K— *-
filANCO (BAHrntLKMT).
tocte, naquit k (jùnic, au coai
ment du 17'. siècle. On ne
d.ite de sa naissance ni clans
ni dans Mijtna. La re|tubtique
flCB inviU €«t ATlÀOc 4 pnsvotar mw
^ot
de(
BIA
kmanièrn U plus conT^ii;iMf
tocr \a Tillc d'nne iinuvt'Ile
de mur^illrs. Le pbii de
Il adopic e( cx<fculf: «nir-lc-
(arlheh'ray fui employé cn-
lifier le nouveau môle; qiicl-
B après, Cftarrhitcric cous-
us la Strada Balbijc collo^c
fruités, moniimeul estim(7,
|ti peu plu5 loin un palais
vAugiisliii Baltiî. Cl.' palais a
puis 9 la famille Diirazzo.
Cilizia, Harlhclemy mourut
II rut lUux enfants «Picrrc-
1 Jeau-D.iptistc ; le prcutier,
tVtude de rarchileclurc ,
I» fabriquer qui firent pres-
icurcuscs disposiùoiis ^ mais
tr^5 jeune; le second fiit
fiulptcur; la France lui don-
^Lrrusps rommLssions ; il y
titre autres statues , un BaC'
rut lin grand succès. Il eo-
[î^ncsla siatuc de h Virrge
froupc d'anges : ce bel ou-
hi'onxc , annonce un talent
Jeaiv-Bapti«Io, appelé à Mi-
It y étudier la peinture sous
I ivjît réussi ae\i h compo-
Ites tableaux ; mais il désira
Glanes , où ta repulatioD de
,lui assurait un acmcil lio-
et il y mourut de la peste
t» cette ville en lO^^.
A— o.
loLEru. r.DoMir^iQLE.
iOLINI ( Jeas - Baptiste-
naquiiÀ Vérone, le lomars
noe iamille considérée dans
rce. Apr^s avoir f.iit ses etu-
l*^Unt point sfnti de goût
ktoaUsûstique, il fut idili^d^
h: & son père , dVnibi.i<iscr
profession , qu'il exerça
rie. Dans sa jeunesse , ilcu(-
|culièrrmeiit U musique ; il
toc une {)erfcctioB rare, de U
lilA
453
guitare , du tbéorbe, de l'areliilutli,
rt composait ui^rae des motrts , de9
symphonies et dos cantates. Ni ce
goût , ni scâ occupations mercantiles
ne IV'mpèchaietil de se livrer avco une
sorte dti passiou à IVtudc de riu.stoirc
et à la reehnclie des manuscrits et
des moDumcuts Iii^lohqurs de sa pa*
trie. On vit hieniûl, avec surprise» un
simple marchand place' au r-jng des
gens de Icttns et des historiens. Il
fournit une longue carrière , et dioi^
rut plus qu'octogéniiire , vers l'an
] 780. Tes ouvrages qu'il a Uisaéi ru
italien sont tous relatifs à l'histoire de
Vérone f sa patrie. I. I^efond du pluj
ronsiderable n'est point de lui , aiais il
eut le mérite de le pidjlicr, de l'enri-
chir de nouvelles rcchetrhes , eidVa
élre le continuateur : cVsi une Chm-
nitpiti dû la ville de rérone^ qu9
l'auteur , Pierre Zagata , avait bis&ce
en manuscrit, rt qui éijit restée iné-
dite. Le piTinit-r volume parut à Vé-
rone, 1745, iu-4*'. ; plus delà moitié
de ce vutuiue est remplie par des ob-
servations et des suppléments, ou de
Buncolini Uii-m^me, ou compose'} de
pièces recurillies par lui , soit dans le5
archives de Venise, soit aiUetu-s. l.«
second volume , ou tome I de lit se-
conde partie, qui parut , ibid. , 1 ^47 *
contient â peu près* dans h mjiue
proportion , le triie de Zagaia , et des
additions, dont une partie seulement
appartient à réditrur. Eiifiu , le troi-
sième vuluine« ou tome U de la •e-
eonde partie, qui ne porte que le litre
de Suppléni4nl à la ChronUfUit de
Zagata t fut publie eu 1740-^^''^
ce volume, rempli de pièces inlerrs-
santcs, dont Biancoliui a loul le me-
rite f on distingue surtout le plan dti
théitre antique de VeVuor . que le
sai'ant MaH'ei avait i< ' mme
impossible de tracer. Il tort
che délie çfùctû di r^rouA , Iti/rv I
4
<5,i B I A.
Ub. 1^1 >75a , in-4"- ïl cm a encore
paru » drpuis, trois volnniw , qui font
moutcr art vol.in-4". l'ouvragt entier.
Lf pJipf Benoît XIV , dans une lettre
«dressée, en i^îa, au sénstenr veni-
fk'ii rinininio Gornaio , s'cspnmaiivec
bcilllro||p^l*c^!ime sur cet ouvrage cl
fltir l'aulcur. 111. Dei vescovi c gover-
nntùri di Ferona tlusertazioni duc,
Vérone» i7^>7» in-^". J IV. tin ou-
vra;^e tflr.mgcr à rbisloire nn^Klcrnc ,
mnis inte'rcssant punr la littérature
italienne, cnt de grandes obligations
îi Bianeolinij c'est laeollptiion des tra-
ductions dc6 hisloricns greea, connue
sons le litre do CoUantt dep^ storici
ffTtfc* , commencée , en 1755, à Vé-
rone, par le libraire Uamanzini , et
continuée les années suivantes. 11 y
rontribna , ]vir ses exhortations » par
les fonds qui I fournit h l'entreprise,
par le* soins qu'il donna h la rorrec-
tion, cl même par nue partie impor-
tinte du travail. La vie de Polybc et
la lettre imprimée en télé de la traduc-
tion de ret auteur sont de lui, ainsi
que les e'pîlresdedicaioires , les chro-
nologies, les additions , et les tables
des noms de villes anciens et moder-
nes des histoires de Thucydide , de
Xe'nophon et de Gc'misthus Plethon ;
tr.ivail obscur , mais utile , et qui sur-
tout, feitavec lanl dedcsinteressemeul
♦t de geucrosilé, ne doit pas rester
flans récompense. G — t.
BHNC0^!1 ( JEiïï-Lotns ), célèbre
pihilusoplie et mededn italien , naquit
À Bolognr, le 5n septembre ï7t7»
Dès l'dp'dfdix-Ticufans , après avoir
fait, de la manii^re la plus bnll.inte,
son cour* d't'ltidcs à l'iustitiit, J fut
r« ct.it dVire mèdrein assistant dans
l'un des bôptl.iux de $a patrie : il s'y
exerça per.atnt quatre ans , fui reçu
docteur en 174*^1 ft, IVitinée d'après,
V!r) siembrc de l'acadiuie anufxeV û
nu
IloslituI de» ideacn. Il priilij, n
1745 et fjH t une cxcdlcirtf- tr^AiP'
tiun italienne de \*^4i%ntomie de ffmS'
low , • ous ce titre : EspotitiorwÀm'
tomicadelta ttmUara del corpù ■M'
no de! sigrior fKinsiow, etc.. 6 «A
in-8'. Cetourrage. les <^Oi|;cs ^ta
furent fuit**, et la rt^piititjon de unir,
de bonups mceurs et tl' hti
lautetir juuissail dcjii t n
i-j\^,\c\nnàgnirc d' ia>-
tidt , prinre et » ■ vt^
bourg, à !'• !■,
BLincoui y >■ , ' rrn-
vit deux Lettres sur àe-i quefUem èi
physique ^îkàtcsi^cs à son «osi, lec^
lèbre marquis Maffeî : Due Ltttm
dipictt, etc. , Venise, 1746. »-(*.
Il y écrivit aussi , en rratfçù , mt
Dissertation sur /Werfn'crtr.adff»-
sec à soD autre savant ami . le taaât
Algarotti , ptibtirV m ' ' ' . n
1748, in-8"., traduik : m-
primée à Bâte; enfîn, il y cotBOtOKi
seul f en français , nu journal J^
noui'eautès littéraires ^f/ra/î* , ijul
fit imprimer à Leiprig ^ avec la diB
ii' Amsterdam, au^ dépens de ï^^om
pagnie, 174^ et 17Î1. >r.^' \H
qn il conduisit jusqu'à ! . f^
lume. Sa cde'briié , 1 ^ "
toute PAIlemagne, eii,
sociétés savanti's à se 1 ru
re çu , en I ^49 1 ^ l'^c^ ' 'l*»-
Il se rendu, en l'j^o, a U ojus et
Dresde, avec un bref de reoeronuB-
dation des plus 1ion<>t - -li^
Benoît XIV, pour b *?■
Auguste U I . O monarque Jr nomou «tf
conseiller antique , et r.idiyiir <î^ri 'i
plus grande iuïimilé. |:
en ii'*'5f Élconore li';
grano-bailii de DresHr
lique et de jusîicf '^ *
CaI c'iablissemeJii
quedi^p-iraitrerh mm [
ger. La cuur de Drcidt
<»-
BU
rs imporUnlcs ; l'envoya , *u
cour de Krauce, pour uuc
icate qiul remplit .ivec ha-
arc( bouhcur ; cnfîn , elle k>
Ml il(î\j iun ministre fi*-.!-
" lur Je Ruuic. Di-^ qu'il y fut
i premiers gouls tilterairfs
louk* leur vivjcilé. Il .ivait
armer prcvcdculr, dix lr(tiTS
iêi'c, qui aTaienteii beducuup
: lettere soprn aicunepar*
h delta Hnviera e di allri
H^jx /îrrïnrtmrt.Lucqur», I -(.i3.
■frtitredf luif daos plu&irnrf
I des compo»iiion9 dêgiutcs
r et eu vers. Il donna \a pre-
tpulaioa k la crcviùon des Ef-
\ UUtrarie di Roma , et il jcs
«ouvcut de ses produetioiu.
jXingiu se5 éloges du docteur
ini , de Pirancsi et de Mcngs.
er (ut iTimprimc séparément,
I additiuns, en i'y8o. Dans
t lettres italiennes sur Ccr-
vlsus, ÎMiprimces j Rome, eu
1 reodil au siMe d'Auguste ce
jB^ecin, que PopinioD corn*
rt celle m^ie du savant Ti-
Aqut elles sont udrcNsées, ne
le d tns r.i{;e de U littérature
u'on appelle le sièdrd'jrgent.
^parait à doojicr tme laa-
railion de cet auteur, cor-
r un gfitad Qombrc de mauus-
avait colUtioDucs dans ses
il avait aussi rassemblé des
pour une nouvelle f^ie de
f d'autres destinés à cVl;iir-
qiii re{;arde Texil d'Ovide;
il enfin iilunirurs ouvrages
i<jues et Utténiircs, lorsqu'il
iibilement à Pérouse, le i".
infli. Il fui universellement
I l^e clievaJier Annib<<l Ma-
Pérou^e lit imprimer, peu de
<,à M louange^ nue clé^^arile
XuucbiT. Cette luèaie année,
BU 45S
on publia ses due Lettere postume
intorno à Pisa e Firenze, Lucques ,
I -^Si. Il avait latssétout prcpnrc pour
Fimpression, un ouvrage écrit en iLv
lira et en français , sur le Cirque da
Caracnlla ; ce livre a été magniCque-
meiii imprimé, avec ii) bellei gra-
viiie* , â Konic, en i^yo. G — t.
BI AHD ( Pierre), sculpteur et ar-
cliitecl'-, ué à Paris en i OScj, y moiiiiit
le 1 ^ scptr-mbre 1U09. Après iivuir été
étnnier à Rome, il revint dans sa villo
natale, quM orna de bons ouvnges.
Celui qui lui avait fait le plus d'hon-
neur, était un bas-relief de giandeut
naturelle , représcaUnt Henri ly à
ctie^faL Ce morceau , d\m bon goût de
dessin , était placé sur la grande porte
de rhôlelde ville de Paru; ru i.56'i,
des séditieux Tendommagèrenl; dans
la suite, il fut , comme Uint d'autre*
monuments des arts, détruit pendant
tes orages de la révolution. On doit
(Fautant plus en regretter la perte, que
Taitiste y avait parfailemeut saisi la
ressemblance du bon et grand roi, sous
le règne duquel il vécut. D— t.
BUIÏU :Paul), né à Grenoble,
entra fort jeune cbcr. les jésuites , et
fut un despremieismi!»<tiunnaircs qui
allfcrenl en Amérique. De retour eo
France, il professa pendant neuf ans
la théologie â f.yon , où il mourut eu
i6j3. On a de lui : I. Belation tU li%
JVouveUe-fntnce et du vo/ttge qu0
les jêsuitdiy orufait , l.yon, iGitJ,
iii-i-j; II. quelques autres ouvrages,
ftur l(*squels on fM'ul consulter la Bi-
blioihètfue du Dauphiné , 1". etu*.
éditions, A. B^t.
ËIAS, fils de Teutamus, naquit k
Priène , aoc des principales villes d*
rionic , vers Tan S^o av. J.-C, Il >e
livra k réludedc la philosophie qu'où
ne faisait pas encaie consister en
vaincs spéculations, cru% qu'on bono*
rait du litre de uj^cs s'occupant prm-
436 lil.V
dpAlcinrnl de la manlo et dp h poli-
tique. Bi.is fit de incme, rt il Avait
coutiimr de due que nus contuiisstfn-
ce% stir ta Divinilc se bomriit à bavoir
quVlItt cxiiXe y tt ({(1*011 duit & abstenir
ar1oiitr;)isonD(!nicijt »tirson r&.scncr.
Il ût une étude {Mriiciitièrc de» lois
de M p^itrie, et cunsacra ses conn.iis-
5aikce& en ce genre à irudrc scrvic^î k
ses araiâ^ soit en plaidant pour cm
devant les trilmiiatix, soit en se fai-
sant leur arbitre. Il ne voulut jamais
employer ses talents à faire thumpher
rinjuhtii-e ; aussi di^it-on une cause
de r orateur de Fhène, pour dési-
ciier une excellente cause. Favorise
des duns de la fortune^ il en bisait
un noble usa^e : de^t Gllrs de la Mcs-
?èuie ayant été prises par des pîr.ites,
il Ip5 racheta, et, les ay.tnt élevées
comme s'il eût clé leur propre père,
il les dota et les renvoya à leurs pa-
rents. La défaite de Crésus, et la con-
quête de la I^ydic par Cyrus , ayaut
donné beaii(»up d'inquiétude aux
Ioniens, tpii crai{;naieiit de se voir
alt^iqués p:ir le vainqueur, ii& s^a'^sem-
blèrenl au Paninnium pour délibérer
sur le parti quM fallait ptcndre; bias
leur conseilLi de s'embarquer, avec
tout ce qu^iU possédaient, et d*alLcr
s'établir dans t'ilc de .Sard.')){;ne, l'une
des plus fciïiles de k) Méditerranée;
Huis son avi^ ne fut pas suivi , et les
ioniens , après une vaine résistance ,
furent subjugués par tes généraux de
lj)rus; les Priéniens eux-mêmes , as-
»i(-gcs par M tzarcs , se décidèrent à
quittT leur villecn emportant ce qu'ils
avaient de plus prc<'ieux, el ce fut à
retic ucrasiou que Bias repondit : a Je
n porte tout avec moi,* à quelqu'un qui
sVtonnait de ee qu'il ne fsLsait Aiirtine
dispoùtiûn pour son départ, 8od in-
souciance tenait pciit-ètrcà laoODDais-
sauce qu'il .iv.ni lir^ piincipes de
Cyriis, qui cUenhiut à soumctirc t(
non À d^ruirr; t^r, ■•
jugiié les lontfns , '* ^-
ger d*<ux un k$^*
pour le reste se gum r i u» i
Bia> resta (li&s »a patrie, oi
à unâge trèsavait' ' iUuiye
un de ses imis. .r fin wt
discours, il posj
(i1s,qni était au; : . ..
de vivre sans qu'uu sVn mf
Pricnieos lui fiiYni des fuiiê
gniûque* , et lui coruarrèr«it
ceiulequ'oB nommiut le /
On ne connaissait pas de Ivi
ouvrage qu'un puëinr en drax
vers sur les mojens de rvbdre Dm*
heureuse et florissante. Oa cite ■■
gra nd nombre de ses mai imts Cl 4r«
apophthegmes. lldisjiîtqu'd Ustvivf*
Avec ses auiis cominc »i on drwtlp
avoir un jour pour er '^rm
mieux, disait-il , jtir [ An
par ses ennemis qn- ait,
Dans le premier cas , r 1 ^crf
se faire un ami, et dans kseroalM
est fissure d'en perdre mi. >■ ^r trOf
vaut sur un v^itsscau.i '• >'i. è
les entendit implorer k i.*i\^
d'uuc (ein)têtc furieuse ; a Tat»et-1M0|
n leur dit-d , de priir que 1rs (finix •
» sachent que vous êtes ici.» Bu»Airf
un des ^ppl sa[;es de b Grèrr. C"^
niBAHS. 4^ siiitlun dr b dfui-
tiedrs Mau)1(l1lks-tta^ .tt«
CSchlVe du Ct|llCÏMC, ; N^W
et vendu i ILdyu, boiidMMiif f>
général t\v% .'irbaléir^rrs de Mrtt^
S'Ieti. AlTranclii (»ar son i
passa au service dr < .- prit»
qn'iiuliquriit Ici
doiiCftarj ctd'^/;__.
Si'U courageet son bal «< f•t^
venir aux premières c >»■
pire. Lorsqu'Aibck mu ' j#.
JUbars se révolta, s'Aliavut ^n nrott
de Damas, ensuite k relui de Krv.
sercuuitausulibanKnthoiayClftfl mu
tas&iub. Les mains encore
son sang , il se présenta ,
ompiices , devant le régent
se j edui-ci leur ayant de-
i s'était rendu coupable du
cCest moi, dit hardiment
— Bégoez donc , lui répon-
{gent. » Bibars fut aussitôt
wllban par la milice, le 17
aadah 658 de Fh^. ( 24
;^ ) , et prit les surnoms de
UrDhaher {ro\ illustre). Des
ODS qui Favaient précédé ,
viit joui d'un pouvoir bien
thoùz avait vaincu les Mo-
«imis b Syrie ; mais la briè-
a règne permit à peine d'a-
ses grandes qualités; il laissa
ouu divises en plusieurs
i la nouvelle du meurtre de
Damas se révolta et élut
I ; Aicp suivit son exemple.
ois , qui , depuis plusieurs
lient en poisession de Bagli-
laçaient de toutes partit la
[> tomba même en leur pou-
it pillée et saccagée. Bibars
sons sa domination Damas
cbappa au poignard de ses
et se saisit des Mamiouks
fditieux. Il consacra ensuite
«r en se faisant conférer le
ithan par un ccrtjiu Ahmed
tant de la maison des Abba-
irut eu Egypte en 1UO4.
1 au-devant de lui avec tous
(ji^es), ses officiers, les
a &blc>, et les chrcûcnsavcc
. Ahmed fit son entrée au
procbmé Lhalyfe sous le
ïostanser-biUah , et donna
solennel par lequel il con-
Ubars le titre da sulthan
issait de Tempire drs Mam-
sstanscr fut à peine ins-
Bi)>ais le mena en Syrie,
ia une armée pour marcher
BIB 457
contre BaghdâJ, et l'établir sur le
trône. Cette expédition n'eut aucim
succès ; Mostanser fut battu et tue par
les Tatars. Bibars donna le titie de
khalyfc à un autre Ahbaçyde; mais il
lui oia foute espèce d'autorité, et ne
lui laissa que le soi u de faire la prière. 11
donna une forme stable à l'empire des
Mamlonks, repoussa les Tatars, réta-
blit la puissance des Musulmans, et
combattit les Francs avec succès. Si
plusieurs fois il échoua devantSt-Jean-
d'Acre, il enleva cependant aux chré-
tiens un grand nombre de villes impor-
tantes, telles que (jaodicéc, Césarée,
Aniioche , Safed , le château de Krak ,
Tiberiadc et Anthartous ; il ravagea U
petite Arménie, fit prisonnier le fils
d'Haiton qui en était roi , et lui enleva
Darbsak , Darkouch , Roban et Mar-
zaban ; plusieurs. forteresses des Is-
maéliens tombèrent en son pouvoir,
et SCS armées victorieuses pénétièrent
dans la Nubie. Une éclipse de lune
ayant donné lieu à quelques astro-
logues de prédire la mort d'un grand
personnage ; Bïhars , superstitieux
comme tous les Orientaux, voulut
détourner ce malheur de sa persoi.ne ,
et fît prendre à un prince de la mai-
son de Saladin un breuvage empoi-
sonné ; mais on oublia d'enlever le
vase qui le contenait, et Bibars s'en
étant servi lui-même, le poison eut
encore a<;sez de force, et il en mourut le
tî^ de mohharem 676(50 juin ia77?f
après un règne de dix-neuf ans. Si les
expéditions militaires justifient son
surnom ^ Ahoid-Foutoùh ( père des
vicioircs), iVautrcs qualités, nécessaires
au bonheur des peuples, lui ont mé-
rité finiis riiistuire celui de Mellk-eU
oA/(Afr(|)riucc illustre), lldonnait tous
les ans cent mille mesures de blé pour
les pauvics; il entretenait les cufdut&
des soldats tués à l'armée, et preuait
suiu dcii veuves; il fit construire ua
4r»s
inn
ui(i{;i[inqnf rullri;^ au Cuire, bâtir un
r^Mv^nuTii à Jrmvilcm , jcfcr iin
poru iUurriK" sur un bras du ^'il , rr-
p.iriT pltixifin-s mos/jnew, cl cl«vrr
pliisinirs h.îtiincuU dans loolc | clwi-
diip dp son rmpirc ; enfin , il &'jcquUta
du t>cJrl1h.l^v i\v h Mrkke. bva la
k'iAiuli du itnipU* de rintf >ille avrc
de IVaii de r0>v , visita Mrdync, Y fit
dc^iTiiidc.t aumônes, et srirndit digne
dulilrfdc éiokn cHdyn (colonne oa
.vuiilifii de b religion ). Brrckt'-Kh.^n ^
,5iin fiU, qu'il jvjiit f<tit rccuon-titrc
luug-u-mpb dViiht sa mort , lui succéda.
BlBARSn, iV.suIrtandesMarn-
loDLs-Bâlt.irytrs. Kcluoùn , dont d
avait etc esclave, ciKh.îlylclMobam»
incd , Ois de ce prince , l*i*levèiTnl aux
JircmiiTes dignile* de l'empire. Mu-
laniuifd ayant Hc prive du trône
pour la troisiênic fois, les Mamloiiks
Bordjrlcs forcèrent Jlibars à accepter
Ia couronne, le a3 de chcwdl -ort de
l'hêR. (ifi mars, i3of) de J.^} Il
S€nil>l.ii! devoir m jouir pai^iblerncut «
lorsqu'il s'éleva des scditions parmi
le peuple, ttinjoursatlaciic' à Moham-
med. Meilleur gueriiiT que politique ,
Bibars uVut point l'adresse dcsecon-
filicr sa faveur et de meniiger le snU
tlian dépossède ; il rtfu^i de se saisir
de S.dar, p;ouverneur d'Éj^pte, ac-
«u<? dVlie \a cjuse des Iroubles, et îl
▼otdui priver Mohammed de ses trou-
pes et de ses Mamlonks. Ce dernier,
irrite d'un tel procr'dc, accepti les
secours que lui ufliaic-ul 1rs (gouver-
neurs d'Ali'p , de |l>(m>th cl dcTripoli ,
et s'appliqtia à ^('dulrc les oniriersde
Bibarsll .dont le parti .s'iiff'iblit con-
sidérablement. Abandonne de ses offi-
cier* et de SCS tioujies (luî désertaient
par bandes, d pnl la fuite avec sept
Ci^its Mauilniiks et uut! partie de s«'S
U'ésursi mais le plus grand nombre de
etni ipiicoinposaieniccHc petite irau*
C1B
perubandoDnfrrolattMt. Alon,
cb^nt qiielltf luufe tenir , d rrprdi
duOaire. Arnvc ït^ de Ghan.éi
arrête p.ir * t • «ie No}
ses gens TOii rr ^ndqatl
tinee; mai«i d les en cmp4cb*,i
qu'il n'rivait JAmais aime â
le Aan(;, On le defr^rou d <ie fii
na au Caire, où il eut un« ciUfC««i
avec Moliammrd , à qui îlorovie
torts et d'mt il iruplura la cfô»»
le suldun le fil etr.«D;:lrr eo u ptr
sence. Bdiars H n'avait rv^nri
mois cl vinj;!- quatre joiiri ; il^
Gn^as^ieu d*uripni* , et avait m^<
p^rmi les MamlouLs Bordj^te4.
BIBADai?S,ouB1R\
Lat'MË )f trente- at
des chartreux , était
en Flandre. Ses pmgr^s
pendant qu'il étudiait à Touv-MÉ?
tirent regarder comme un pmîçi
de science; îl drvîni pro{rs«nr i
Gaod , et s'y dUtingna par too 4
quence v\ «on ertMlitton. Le totxwm
étant tond»c tm jiuir au Ridtm^ii,
classe, «I '• «^r pi
ses Aroiieri. .s fij
faire cbarfreux, et raccoaptil'.
ronl'an i5ou. Quoique de^
Age, Jton mérite le fît bi^ul<W
au\ premières charges et »*iii
dont il fut bit gcue'iâl tu i5)U R'
gouverna avec lj«aucoup de
mourut le i^ juillet 1 5%5. Jouel
prieur de h chArlreuir d'&fi
blia f en i ^^(), sous le Xivtt de
tiont'S capitulares , ctc,^ 1rs
que Bibaudus avait pron*
le cl.ipiire de «••■ ' * ; flj
réimprimes à Ai ' ;) tl
ï6r»4, in-q*. Oh tri»in-e a h
la fie tic Jéius- Chn^t, de !..
Paris, 1 554 , in-ful. . deux |Miil
mes latins de sa façiiu , ro (\
du S. Joacbim. Sa f'h a cl» p«K^1
iu Ammon j cbartrniï àt
T— D.
IENA ( BeBivARQ Dovizi ,cm
Mtre ^lutorilc, pour lui don-
df T/irlatli ^ihnsuù Die-
hisloritfue ||^ç<iis , qi)*nne
u Ûictiormaère historique
Ba>«Ano ,qtli itîpiifîc pusiti-
Rtri) ncf^iut pas triiti donner;
I , par do UUrcs de Kron X ,
it point de cette rainitl<*,quc
cLtit (t|):«curc, cl quM nu dû
cVatioii fjii a soo mérite. G— é.
'IËN\ { FMDi;»ArTO), (ils de
ieGalli, peintre c\ archilecle,
son y^tAc surnom dtslinctif
, d'une viUc de TtisrAne
i vivait pris n.iissjiice. Cest le
lequel Fcrdin/indGalli a lou-
eOnnu, ainsi que stï enhots.
cet artiste, quoique élève de
, fut un peintre médiocre, et
ic; ai.iis noire Hibbicna, nék
ta I (557 , fut doué de U
plus utile à tous ceux qni se
s tris, c^lle d'une vive ima-
Dès sa jcaitcssef ses essais
>in AtiQoneJ'rL'ut des di^-
rilUntes. Bientôt C^rlo G-
e'Ière distingue dftUi Tetole de
, et par cou5<^iirnt ramarade
de itibbicn» , adopta celui-ci
eclieri. Ce guide h.'tbile, en
t dans la pratique de Tart,
il le f;oOt du savoir. Cette
prtVieuic , aflcrmi'v&ant et
U lui IVssor d'une iimigin;i-
Ic, lui préparait de^ succès
l te fruit d une éducation fi
Sr. Fettlinand ayant d'dbord
t géonidtric, voyait avec juii-
formcs qu'il avait â copier. Il
LcuîieÀ dessiner rarchitcrture,
■ au getiic de
^ le di':(tin.iit ;
le (UU^lc »c ïenlit cuti aine
par une indiiiation naturelle vors ce
Deau ^cnrCt et il devint archilcrte en
même temps qu'il sut peindre l'arcbi*
tecture. Ayant réussi dans les premier»
bitimciitt qui lui furent coidiês. sun
succès détermina le duc Ranucc Far-
nt'scà luicunllerla cuu^lruclion d'une
maison de |)bisanrn à Culorno, et^
embellir, par uhrmi'iUeuredis|xjsitton,
\n jardius qm IVnvii^nnerit.Sa répu-
tation croissant avec r;ipidtté , il fut
appelé' â Barcctuue , aliu dedii'i};er les
fêtes qu'on prépatait pour le mariage
de Cbarlcs 111. Ses ingénieuses concept
lions eurent en celte occasion le plus
gnnd succès, el il revint d'Kspagne
comblé dVIoges cl de prcVnts. A son
retour, le duc d** Parme le cli.irgra de
ses salles de s|)ec^ac^^•^ , el lut accorda
nnc pension, avec le titre de son pi-e-
micr peintre cl de son aribileclp.
Mais un plus grand théâtre Tatlendait:
CliarteslII , devenu cmjwreur, appela
Biltbirn.ià Vienne où il reçut les mêmes
honneurs qu*À Panne, avec une pen-
sion plus ronvidérable. Sou dcl>ut fut
de diriger Ic^ fêtes brillantes qui eurent
liru à l'occasion de U uais»aucc de
i'arcbidtic. On y admira sarlout Ici
superbex illumtnalious qu*it disposa
sur le vaste éUng de Li Favofite. Plu-
sieurs l>c.iu\ édiliccs fureiil exécutes
en Autnciie d'après ses dessins. Si
l'on juge des bàrimcntsconsiniits par
bibbicuo, d'après le* estampes qui uou&
les ont transmis, on tir peut disconve-
nir qu'ils manquent de ce caractèi-c de
siinplicticet de noblesse qu'où trouve
d^s te» antiques el daus les ouvrages
des bons cousli uctetirs qui ont |>ani
en Italie et en Fram^ depuis le iS*.
aicclc. Daus ses nciulun:» de ihciltre,
il a cxagtîré le style vicieux el enlorliJIé
de borromini et autres, l/emptre de
la ni«^e a quelqiicfuis déi;r;idc ses con-
fcpliun<i, doni les ensemblts «ont cr-
pi-ndaiit grands, et capables dVttmimr
4(Vi> L î n
«( d« pUirc. Oil ue prui lro|> y admircr
Itf [larti qu'il a su lircr, par s;i Mvante
f)ralt>fuc cil pcr$|>et;tivc, du choix des
pl.ms TUS n;ir Ttin^lc , rt du |)oint de
yuc, fil.irr' hors du cadre du t.ibicju. Il
•cgiorifif' avfT r.iisoi», cUnslj pref.icc
de *cs Traites d'architecture et de
/frif'^rdVff, publics à Parmr, en 1711,
a vul. iii-8\ , d'avoir fail^ connaître
toute lj pi-ufundcur de cette mc'lbode
dans les deVoratiou.i lliéâtriile^. T.es
écrits de Fcniinand oflrcnl Li preuve
dos conii.jissancc& solides sur Ifs-
qurltos 4:Mit fonde son ta!riit. Dûds
sou 1". votuiDr. il Ir^iitfdela gcome-
iric-prrtlique , tV. rarclii'crlure , de la
pt'rspcclivc, et de U mécanique appli-
iiuwan\ mouvemculA dcsderorations
de iht'Vtlrc. I<e srcood Cit forme' d*un
recueil de planches pr.ivcos d*aprits
se& dessins, par Bu[ri{;iiollî , et par
Alib;iti , du burin di-squcis il se plaint
arec raison. Exact , iugeoieui dans
ses compositions, son exi^culion lîlail
{«■nnc, ses eS'its solides, son coloris
rcnddît bien le Ion do la pierre; mais
it 11 avait ni la richesse , ni la Tarie'le'
<!(.'& (rinli'S de Jean-Paul Pannini . de
Servauduni , etc. ItibUirna publia à
Ëologne^en 1751 , à l'âpe de soixante-
<]iMtor£c ans , une seconde édition de
M5 Traités, Il paraîtquesa vuesVtait
affaiblie, et que, ne pouvant plus
vaquer à ses travaux en peinture, il
a'occupa de la revision de ses écrits,
auxquels II donna un titre différent de
oUii que portait rédilion de Parme.
llolTi-c celle-ci ji la studieuse jeunesse
pour lui servir dt puide : Direzioni
tl' ^iûvani studenti nel Jisegno
tieW architcitura civ'de» etc. ; c'est le
litre du prcniier volume. Le second
traite de la iKTspeitiv eu foules ses
branches , ddl/i proificiiihfa teoricn,
et de la mécanique, ou, dit-il, Dell'
arie di mavcr pesi , e trnsportarli
dttunluogq aV aliro. Ces deu:i vo-
B16
lûmes iD-8\.BoloRn«i fflS^t^tt
sont enrieliii de beaticoup de pto<
l/aalCTT »
aqle«r
ches furl bien grav^Vs
nonce que cV*! I
qu'il avait douii' ■
rinsUtul de B«ilognrf dont il arstéi
plusieurs ft^aàB diroctrur. Il
aveugle, et iHbrut en 174^* Uimuî
trois fils, qui ont mûtî U inèai: ar-
rière avec succès , et qui ont
l'art de leur père dans touiA Fliifiett
rAUemagne, ainsi que sa ounim^c
peindre à Phuilc les : * ' -
binel. — L'un ( Anlr
plarcdfî.onpirr':-
Charles VI : — .!
lin;— ctl< '
rut au servi ^ '>■*
grave à Aufiibonrg uu recueil dtiâé*
corations d'Antoine , dans Ir^W
reconnaît la riches&fr <le coiBtictsidi
et les d<:CiutB de goût dans la on^
ments f (nvc Ton prot rrpftvW u
père. B— Hi.
HIBËIENA ( FRA.ivçovGaui)
ffère du precedt-nt , »r distïoQV
dans 1.1 peinture d^arrlitfedm
décoration'' ' ■ . rn
qu'il fut an i 1 paitwa
vaux de sou Unie , doal il %
principes et le guûl uu peti fjTif
ainsi qu'on en |H.'ut pi
plamhcs gravées d'aji jia
trouvent dans lacoUectiou Domb(<
de Fenliuatid, dont nou!» atous parfi
Loin que ce rapport de penrr rt i»
goiU ait nui à I uuiun fraî»^ "' "
parait que, doti^s tous li
abondauic im.if^ination , iiniiu»
nicioes priucipcs, et accoutiun«|:
c\erccr dans le n."
peu dilli-rritt* n
çois Bibbifï'
moins que •
sons-nonj, que ^
qu'à resstrrer b
Ib furent d'accord daos Icuts
e dans leurs ouvrages : tanlÀ ,
at des entreprises en commuA,
se partageant les traraux d*ar-
au« et de neintare dans les dU
filles ou ils furent appelés
'taenU François dirigea et ete-
es brillantes fêtes qui se don-
tàNaples»irari-ivée de Phi-
Vf dont il fut le premier archi-
Ce prince voulait l'emmener à
d , et l'y fixer; mais l'artiste fit
r son refus , en représentant
ftait demandé à Vienne. S'éUnt
dans cette capitale , il y fit cons-
a> théâtre qui plut tellement à
vev Lcopoid , qac ce prioce ,
le fixer auprès de lui , lui pro-
ine pension de 6000 florins ;
ibfaiena ne voulut s'engager que
)ooo f bien sâr qu'en se bor-
la s^oui' de Vienne, il perdrait
casions de se rendre dans les
sils beux 011 il était appelé pour
tes «ntreprbes. L'empereur ne
pfes disposé à lui accorder cette
adstion , et mourut peu de temps
LVmpereur Joseph , qui suc-
I Léopold, l'occupa k ses bâti-
, et rco nScompensa d'une ma-
igfoéreuse. Laissant h son archi-
t liberté d'aller où bon lui H-m-
t f celui-ci en profita pour se
S à la cour de Lorraine , où il
m beau théâtre , ayant préréré
vrageàceuxqui se présentaient
drcs y où il avait été iavité de se
U H avait réussi d'une manière
^née dans la construction du
^ de Mantouc. Gel artiste se
k Nancy , et peu après , étant
né en Italie , il fut chui&i , comme
s habOe architecte connu , par
nfuis Scipion Maflfei,pour âever
90t un toéjtre , considéré com-
me des plus belles salles d'ita-
, comme bien supérieur à celui
ft connu k Rone sous le nom
BIB 46t
âtAliheniyOïx Teatro délie Dame ^
qui est aussil'ouvragede FrançouBib*
biena. Moins écrivain que son frère,
mais professeur comme lui à l'institut
de Bologne , il y enseigna la géomé-
trie-pratique, l'architecture, la pers-
pective, la mécanique et l'arpentage;
et mourut en 1 739 , Â l'âge de quatre-
vingts ans. R — IV.
BIBÏANE ( Ste. ) , vierge et mar-
tyre, née k B«me , dans le 4^ sièdc.
Ammien Maicellin rapporte qu'Apro-
nien , nommé gouverneur de Rome ,
par l'cmpcrcur Julien , en 563 , per-
dit un oeil , lorsqu'il était en route
pour se rendre dans cette ville. Il-
attribua ce malheur à la magie , et
résolut d'exterminer les magiciens,
parmi lesquels les païens rangeaient -
alors les chrétiens. Ste. Bibiane , ainsi
que Ftavien , son père , chevalier ro-
main, et Dafrose, sa mère , furent
persécutés, comme étant au nombre
des chrétiens les plus zélés. Flavieu
eut le visage brûlé avec un fer rouge ,
et mourut peu de jours après. Dafrose
eut la tête tranchée. Bibiane et Démé-
trie, sasœur , privées de leurs parents^
souffrirent pendant cinq mois toutes
les rigueurs de la misère. Elles forent-
mandées par Apronien ; et Démétrie ,
par un événement dont ou n'indique
point la cause, tomba morte aux pieds
du gouverneur , après avoir conifessé
sa fui. Bibiane, remise aux mains*
d*uue méchante femme , nommée JZu-
fine , sut résister aux menaces aussi
bien qu'aux séductions , et Apronien
larondaoMiaiimort. Elle futattachëeà
un pilier , battue avec des fouets gar-
nis de plomb, et mourut avec uns
constance héroïque. Un prêtre, nom-
mé Jean , enleva secrètement son
corps , q u*on avait laissé exposé , pour
qu'Q fût dévoré par les bêtes, et l'en-
terra prèsdu palais de Liânius. Quand
les chi^Aieus purent exercer librement
Ictir culte, 't\s êrigèreat une ctiamjlc
Ml' le tonib^ait dp U saiiiic. En ^(^^ ,
le pftpc Siraplicc y fit construire une
bfllr f^isc, qui fut depuis réunir à
S(r.->Îjrie-Majçtirc. En i(S'i8 , Ur-
bain VUI \a ht rcb(^iir , et y pbçj 1rs
rcliqiiM des Slcs. Bibiant? , Dcmetrie
cl DaIrOMî , découvertes dans le lieii
qu'on a qurlquofois apptlé Cirfàetière
de Sie.-Bibiane. I>— t.
B16MANDERCTHEOi)<UE),dont
le TOI itabic uoui o'Liit Buchftum , qu'il
ehAngea, suivAnt l'usAgede ce temps*
IA,n*qiut en i5oo, ou plniôt i5o4,
sclou D. Clément et ^>;ixm!», à tiis-
cliofTzell , pn*s de Si. -G.ill, eï suc-
céda, en lïilii à Zwinptc , dans la
«baire drlhcologir de Zurich , cfu'd oc-
cupa très lon{;-tempA ; nuis coniixic il
trabrrissa^ sur U prédestination, des
opinions qui eonlrariâient celles des
protc'itaDl& , on se servit du prétexte de
son ^e avjince , et de ses longs scr-
TÏccs, pour le déclarer ëaiérite, et le
faire remplacer par Pierre Martyr. Il
mourut de la peste à Zurich en i :>64 ,
arec b réputation d'un homme très
savant, surtout dans les langues orien-
tales. Voici b liste de SCS principaux
ouvrages imprimé*: 1. ^pologia pro
edit. Alcorani, édita h J. Fahrîcio ,
cum tesfamento Mofuirnedis ^ Ros-
lotb , i65rt » in-4". ; 11. Machumetis
Saracenorum pr'mcipis^ ejusque suc-
eessorum vitœ , doctrina , ac ipse
^Icoran y %\c. , Bdle, i543, in-fol.
Cet ouvrage se divise en tiois parties
ou tomes reunis co uu seul; le
iiremicr contient U version latine de
l'Alcoran, que Pierre-Ic-V<<n^ble ,
abbe de Clnnï , Ht faire pendant son
(Hfjour en Espafjfne par Robert et lier-
mann , pour obéir auT ordres de S.
Bernarrt ; le deuxième volume se com-
pose de quelqnrs pièces où l'on sVf-
fîjice dr ronibatlre la doclrioe et les
erreurs de l'Alcoran; le iroisièms riu-
ferme divfr» reritA de PmI Jevi
atiirr.4 sur nù^tmiv ou les coatUMi
des Turks. On trouvera nnr t-bt
cxiïctc de ce» différri :
là Bibl hisu de Me i ,
port. I . Cet ouvrage a ëiê r
à EWeen i55o, tn-foLDxm
cuiide édition^ bien moins rai
pnmièrc , on a rrlrancbe les
gt CCS du druxicme tome , et on a ij»
té neuf piècT's nonvetlcs ait tniÔMV»
m. Quomcdb opftrtetu Ugmrt
Scripiums , pripucriptitiîhct Jpop-
(olorum, Prophetarum ^ clc-, lUfcf,
i'»'»©, in-3'.; ÏV. y^mpUàr
rtttio éecrrti ijrytodalis TtidâÊL
auihent. docU eccL Dei , die
vcurr. translat. SS. Ubr, , de MflM.
exposit. SS, Script, ; de Ubr.
cat. per {y-pogr. ( ver» i 5>i j . n4t4
V. Sermo dânn. tnajciU i*ocf ^9t-
nunciatus , snt CommerU, im Âx»
lo^.et Sermon. Dom, in m<mteSi»ti^
Bôle, i55a , in-fol. VI. ComeêmM
sacra-saTiclum eccL cmthaL ui
demomtratnr tjuom4)dvf^'
beat p^reiinSi populo chr.
ctirri per legâim. eccUs. f>
i.S5a,in-8'.; VII. P^Ua B.
ei'an^eUstiP . bille, i:'jr>'j;Vi
ratione temp. Chriii, rth,
et erplic. accommoeiéstd , frW
Kile. i55i , io-H .; IX. fdip-
mm à condiio mundo K«fM W
uUinu ipsitis tptut. iUf^titatie, filr,
1 558. in-fol. X. Evangrlici» kitfanâ^
Bàle, iSSi.UyaajouicIc/'raftM»^
geUttmJacobi,X\, De fatismm^^
chiiff romarur ^ somni^ ■
Esdnp^ etc., Bile, ^ '>
un/rtrrrftjodesliv
livres silivlltus, n
sur r..
convt 1
le rcublisscmeïit de Jenisalvip
râutcura traité le même iujrt
di&courâ De rostifttendd fmc9
I1I6
't antichristat^ BÏPf TfrTi
n{ '. O.Clcmcnt oIjm'ivc <j«*à
{de cet opuscule . Bb'i^nilcr
{pi-i^inc de Ttraprimcne en
IkXll. Pi stuntrui TrinUfite
putlicd^ icilicet de ckrisiia-
pcif f eathoUcis , et aposta-
'^rAtnentis fidei et unionis
m , de potestate , jure et re-
mislicd^ Bâic, i5$5, iQ-4"*
m^sUriis saLaiferœptissio-
ms Jesu .Hessiœlibri très y
P^. XI V. De ratione eom-
pum Unguarum et liUera-
tmrius , Zurich , i548,
leur cherche à y prouver
latialogiefairc toules les
[|oiilr5 1rs lettres des langues
dau9 le moode. Ces cinq
ivrages sont très rares. Bi-
Me par Conrad PcUcjd , et
Cliulin , avnit mis U der-
à la Bti4e de F>oq de Ju-
Krnl de Zurich, dunt U
iûou. 1^ htL(littthri|uc de
ÉCOusrrvatl beaucoup de ma*
■ ce laborieux écrivain, sur
[IruuTcra de {;rjnd« dcljîls
fdditions dcM. Tcissier aur
hommes sai^ans de M. de
Ui pag. itii.
J—K cl T— D.
rS( M «Rcvt CAt.»(7R:«ii;» ),
il ftoiu le premier irium-
Bd9«693. Il jivaildans
'un redoutable coll<^ue , et il
l^le tcmptde sa ma^iAtralure
ftre lui. Ccsàr proposa une
, doDt Teffrt était la disiri-
■erres de U ( Umpaiiir à vingt
|Vre» ciioyent. Bibitlu» ec
|pt i*yoppo»^nt avec forc«
we meiure dangereuse. La
ee MJct , fut M vive, que
éiâSié de rassemblée ; .ses
irenl bn*e* , %rs licteiirj et
blcisù.^ia lui passa eu-
11 !C 4^3
suite Sfftis oppcsilion. Le leiidcmaia
de coite scène , Bibulus eu rcivlit
compte au sc'nal; lOiiis trniiv.int tout
ce corps intimiite, et voyant que pc>*
souDe ne prenait l.i parole, it ^'enferma
dans sa maison , et y passa les huïi
mots qui restaient encoreii expirer de
sou consulat , sans agir .-lUtremcnt que
par des edits. Celte inertie donnait de
rodicux â son collègue, mais lui lais-
sail le champ libi'e : elle nVuit cepen-
dant pas sans force. Bibulus, pardt'S
édita muliipliès qui avaient la faveur
du peuple, contraria César, au point
quece dernier ameuta la populace |xiur
assiéger la maison de son collègue , et
l'en tirer par ta viulemv ; uiois ce fui
&ans succi's. Bibulus n était pas grand
homme de guerre. Pendant qu'il était
proconsul en Syrie, il eut à ic défen-
dre coutie les Partkes , qui vinrent
assiéger Antioche. Au lieu de le» rr-
pousscr par de5 sorties, et de troubler
les travaux du 5ie^e , il se tint enferme
dans U place ^ avec toutes ses forcer,
sans agir , et sans demander des se-
cours, ni k Cicérun, qm était en Câ-
licie, ni àd'aulrrs commandants voi-
sins. Il est vrai qu'il k tira Ini-ini^oii;
d'embarras,en engageant un seigneur
parthe , qui avait des sujets de m<^
contentement , à exciter une rtfvolte
contre Orode , son roi; ce qui obligea
celui-ci à rap|ieler Tannée qui làisait le
siège d'Aoïioche. Bibulus , dans U
guerre entre César et Pompée, eut le
commandement général des flottes de
ce dernier. Il mourut, sur mer, de
mala<lic , d-ius le cours <lc cette guerre,
Tan de Rome 704* Il avait épouse
Porric, fille de « Jton. Q — R— y.
BlC-VlSE ( HonoiiE), mededn , né
À Aix , eu l*rovcuce , vers 1 ^90 , rcçii
docteur daiu la faculté de cette vitto,
et célèbre par les Ncrviccs quM y ren-
dit pendant les deux pestes de iGt^
et de ili49* il A ra^uo laisse un A»sejF
■
/icy Lie
bon rcril sur 1rs CAUses et sur la rtirc
ilr ctttc moliidic; iuai> le lorillcur ou-
vv»^' (fuî lui »iil ilA est iiiliiulo:
Mamiale metUcorum , yru promp-
tutirium apiiorimorum /Uppocratîs,
prtenofioiutm , coitciirum et prtxâic-
tliHuim , irctuniùm pr^priam morbo
ntm tntuiiurn nomi'twlaiuram , al-
phahtttcu ftigotum online^ hnuàits ,
1659, in-n4<) Gcuevc, i(>Oo,iriMa;
Pjris, 17V), in* 11, |>.ir les suim
de H^nri Guvut, (|tri y a ajoutd ilcs
tnicrs t\v r>lsp. C et A.
HU:H.M [ M.uire-FnAivvors-XA-
vrcii ), médecin ftilrbic cL' la lîii du
18'. sièfle, un dr ceux quiruncnuiu-
rcntïe plus ù roiisulidor et ài'ti'ndre
les nouveaux principes que eou5»erAit
fllorn la»cicucopli\sioIogiqur, i),'i<|uitf
le II tiovfiubre 177 t , à Thoitctie,
dans rincioniie Bresse. Il fut devcsuc-
rr^stvemeiii .111 rolU'^i' dt* Naniua cl ù\\
scniinaire de JjVou , nianifesla de
bnnue licurc celte activité d'esprit qui
fait présager de grands sncers; ei iils
de loëderin , il eut de plus raT:inl.i{;e
de rrllc cducaiion d'exemples , qui fait
recueillir, comme sans (/Tort et par la
aeiile force des c.lioses, tics connais-
sances de faits et de mots, dont l'ac-
quisition indi^peusible coutume plus
lard un temps précieux. Il commença
ses L-tudes nie'dicdU-s à Lyon , se livra
d'abord a l'anatianic el h la chimrgie
sous M.irc - AiitoÎMC Petit, clrirui-
pîen de l'Hôtel - Dieu de cette ville ,
qtii, ayant pressenti les liauts talents
lie son pIcvc , TaSKOcia , quoiqu'à
peine âge de vingt ans , à ses succès el
à SCS trji\aux. Leîy troubles politiques
vmrent interrompre ce début; L'irbat
s'enfuit de Lyon après le sîcpc de cette
Ytllr, et arriva à Paris à la fin de
J ;95. ï-â» sjns aucune recommanda-
tion, il itpiit le cours de ses études
dieVics, cl possil la fouir des élèves
quBttu-jitriÙustrcUcssaidi.Ihcfflblail
nto
que sen sort fàt de devenir r^iitt (t V
compagnon dect 11 \
\ti luniRTM; unr
vui'jCtdiieluutr
l'unil de freurrï ,
Ce cliiiurçlrn ceirbrr , f|iti
m<jinsàrerlatquarnlilift'. jv
dans son (feule un us«i
piVHveniir de suite les a - -t-,.
que.)our la leçon cunimenvait p4r
rcpcblion anahtiqne de» t^ -
pi'dscntes la veille : un jou
disserte sur la fraelmr d** I« rj
maladie (pii rappelle un de
beaux triomphes -. .
cliargo dp la rrV ^
tib'ieiil;le prolevrui f^ii lui
son nombreux auditotrr prmr
i>IdOLr; Bicliat se prt
rexactilude de sou ■ n^i
quMy ol.'tblil. el pari - '\t>\
lidiie de certaines vm
Sréseulees sous l'app.». ' .
e doutes et de qurMinuï , ;
amcliorcr le proccdc qiû an -
pose , et demoutfûieiit p-ti
plan en avait etc cuticrmic
révéla à ses condiveiplr .
rioritc , et k son ini!
devait attendre d'un ^
Meu De ce moment , :
d:uis sa m^ùson, et rn Ui aun
son einule. Bichal m- lirr:» i
son ardeur pour la
avait fait cboix; de <
]uiia^ea tous les trav.) ■
pratiquc^deOessanlt, t;...
partie des reclierches dV'itiditiott;
cuiraient dans to plan de cet
professeur. En 1795 , une mort
doulonrense cpj'injiiondue lui
son bieufaitem-; Birhal :u-qmlti kU
fiti*» sa dette envers 1'
savant; il devint â son
la veuve et du fds de «
traite m p*Tc ; c\ , icrn
lutnc du«founM^ «h Chu
BIC
ins lequel ce cliinirgicn
Kiirope le fruit de son
il y joignit une notice
ns laquelle il payait un
bommagcs à sa mémoire,
ulant prolonger en qucl-
Lntcncu de sou maître , en
it les 5cr%'ices, il réunit
icipes de sa doctrine chi-
rs dans son Journal , et
ts périodiques du temps,
» un ouvrage en i vol.
» 1 797 f <!>>■ parut sous
livres chirurgicales de
Tableau de sa doctrine
\ique dans le traitement
t externes. A la vcrile ,
ose cucorc d.ins cet ou-
t idées d'autrni ; mais ou
j.i que c'est en maître
saisies et développées.
suivit la direction (pii lui
»rimée^ il parcourut les
de la science cliirurgi-
ssa même des traces de
>ns; une correction lieu-
strument du trép.iu , un
rédc pour la ligalure des
Jistioclion des cas où la
h clavicule réclame ou
e inutiles les secours de
la matière d'autant de
*il iit paraître en 1796,
teil de la société médi-
ttion. Plus tard » et api es
H brillant essor en pby-
I médecine, en 1799, il
I seul volume , les princi-
ult, relatifs aux maladies
naires, et les publia corn-
mvragc que lui avait de'J4
'espect pour la mémoire
rv; mais, tout en saisis-
, «»n quelque sorte maté-
ier< qui unissent Tanatu-
'urgic . et que faisait rcs-
:ini«.'r ordre de travaux ,
BIC 463
Bichat avait entrevu ceux de l'ana-
tomie avec la médecine , rapports
qui , pour être plus déliés , n'en sont
pas moins importants , et dont le
développement a marqué sa grande
influence en physiologie. L'esprit du
siècle semblait l'y conduire d'ailleurs^
Le système mécanique de Bocrhaave
avait enfin perdu toute son influence ;
on était revenu gradueUement h la
doctrine d'Hippocrate , qui consacre
dans tous les corps vivants, et comme
cause unique de tous leurs phéno-
mènes , l'existence d'une force dif^
féreiite de celle qui régit les corps
inorganiques. Les écrits de Bordeu ,
les travaux de Bartfacz et de l'école de
Montpellier , et, plus près de nous en-
core , ceux des professeurs composant
la pi'emière école de santé à Paris^
avaient offert cette force de vie comme
la seule base d'une philosophie médi-^
cale. Bichat, arrivant À la médecine
au milieu de cette disposition des es^
Erits , en reçut uccessairement une
eureusc impulsion ; de l'étude de k
chirurgie, passant à celle de la physio-
logie et de La médecine, où une bonne
méthode de philosopher est incom-
parablement plus nécessaire , il pro>
fîta avec génie de ce qu'avaient fait
ses devanciers , mais pour le porter
beaucoup plus loin. La force vitale fut
aussi le point de départ de toutes se»
observations; il la présente aussi com-
me l'ame de tous les mouTcments
qu'exécute le corps humain , soit de
lui-même en santé et en mabdic, soit
provoqucartifîcielleinentparlesageDts
de la pharmacie; mais , évitant à la
fuis le double écueil de trop généra-
liser ou de laisser sans fruit les laits
isolés, il en analyse avec plus de soin
les pliénomènes, en décympose plus
exactement les effets; il indique les
rôles divers que jouent , au milieu de
lurgani^ation complexe de la machine
3a
<«
BIC
Iiiiiiuia«, non «rulnaeut \h t>cm-
breux orpmes qui la tomposcnl, mais
rntorc les rleinciits pnuiitifs ronstî-
liMUtrrsur^jDo. De la ditTcxrocc ilc
viulîle Jûiit ri'ux fi sont uciicirés y il
déduisit Irur diilciTocv u'acliun, et,
par oonscfiiuent. leurs fnnction.s parti-
cuTihx'S , f » mèmf. temps qire , tic \t\ir
cfiBCxjiU!», il iniyê'ii multor Ir (;r.ind
ensembl^f U sonir cih vtc. 11 tr/ins-
porta aux li5suscom[HjsaDl l^s oi^ïj-
nrs (es fioliuns qit'oa n'.tvail fncnrr
ap))liqucrsqir.iuxoigmoscui-mcine%;
il fonda auisï tiD curps de doctrine
cooipld , tin*! pliilnsuphir (^eiirnilc ,
dont tou^ les faiu, à la viihtc, av.iirnt
Cic recueillis iioleuicnt rLtn.s les âgr.»
*ot(*nnirs , rxcqitc le dmiitr qui lui
ifuil pArticulirr, mais que personne
Avant lui n^av^it rctmi d'une roa-
iiicre aussi complète. PourU crc'atiun
U'jUKSi beaux tfAvauit , qui faluifut
passer de suite Bichat du rang d«
i*ljtnir(iiea liûbilc à celui de s|>ecii!aieur
pliilosoplir et profond, sans doute ce
inedeuii dut beaucoup k son siècle,
iii.iis il dut autant :■ luî-meme, au gé-
nie actif rt sûr qui le raractm^ait , et
au plan deludc qu'il suitIi : *e Si je
n suis allé m vite, disait-tt pru de teirqis
>. avant sa moit, c'est que j'ai peu lu;
i> lus livres ne doivent itre que le idc-
v morût des faits; or, en est-il besoin
» dans une science où les mate'naux
. » sont toujours prè» de nous, où nous
.» avons les livres vivants, rn quelque
j» sorte , drs morts et des malades/ n
Des dissections , pour rounaîtrr la
structure des organes; 1.1 freq(ient;ilion
drshôpitiiui, pour obNerver les mata-
di(s et en noter l'historique et Ics
divers mouvements; des ouvertures
de cadavres, pour juger des desordres
matériels produits par chaque aflcc-
lion; des expériences sur les animaux
\ivaDts,pour se procurer des cas que
He Jiii mirail januis pr^enl^s le 04-
B1C
sard, et p«rr foîrr ain-T
nature le ;•
secrets, fur
uu il puisa, rC rdtcx
durant toute sa vir. 1
de 1 797 qu'il cooii
du professorat ; djn»^
année, il cnseiitn-* 5ui
n.itorPi^ "
un i-p-
r
irui
1 'JIBS'
lomu
rcfoni:
clururj^icn d<i m
deu\ cours, il rt<
siologic, dans Inj^icL ù
deveWppcr les priuu]
lions qui cârocIrrÎM'nl
Alors même iitti ''•■"•
ex.positit)n moui
mémoires, in^i 1
socit'Ic raédjcat.
Jes memhr il
qudil iriiii'i
produit \n
iubrclie \i--
souir
COUt'
bttinei en eenerai , rm
ces parties du cOrp>
des organes qu'elles
envelopper, sou
leur Cut jouer dan^
santé et de mAladi«
jusqu'alors i l'orpanc m
fin p un sur /rsor
dans lequel, p.i.v
vers actes de rtcon
commence rt f-tablir ,
d'iri'
nés i,;ii
dfs loncùons liites or,
communes à I<tiu If
rt dt
6ive^^ ,.,..i..i....i.. ,.1
qtiMilxa tout k ccMi^T^l
BÎG
inçat et dangers , en
Mm Traité des memhn^
I-8** f qui n'est qu'un dé-
des idées émises dans les
lis où se trouve le germt
rétines qu'il établit par la
I Recherches pl^ysiido'
m vie et sur la mort ,
U Ct dernier ouvrage ,
tvient sur cette force
ope de tous les mou-
m l'économie animale,
i arec détail dans les di-
>ns de cette économie,
b corrâation mutuelle,
tioD, peut, en qndqne
«r en deux parties; l'une
mr de nombreux carac-
ndion des fonctions en
in organt
Mre avait I
[iréienUint
organes
que son
présentée;
le corps
centraux, le
non et le cerveau, tenant
en méiat temps , si l'on
insi , les réoes de la vie,
ir, à l'aide d'expériences
tt aussi délicates que ta-
inées, lemoded'înfluence
wiganea entr*eux, et l'in-
bacon sur le reste de la
is la prcmiire partie , on
isott loi reprocher qutU
is spécâenses que Sf^des,
n'avait pas beviin , pour
e, la division qu'elles ten-
nrcr, et qui, depuis lui, est
quelque sorte , classique ,
des aevaicnt porter sans
ificatîons que Uicbat, lors
avait projetées sur cet
is , dans la seconde , on ne
mer celte sagacité dans
biner les expériences , et
ips cette sévérité de rai-
double qualité nécessaire
t qui cultive les soitacef
BIO 467
naturelles , et dont cet ouvrage de Bi-
chat offre un des plus parfaits modèles*
Mais Bichat devait faire plus encore;
on a pu remarquer qu'en général tous
ceux qui ont grandement servi les
sciences ont eu spécialement une idée
mère , féconde en résultats , et qui a
été la base de leurs principaux tra-
vaux : Bichat vient lui-même confir-
mer cette observation. Il avait pensé
que les membranes qui entrent dans
la composition de nos divers organes
avaient une vitalité et une existence
organique indépendante de celles de
ces orcanes , et c'était le développe-
ment de cette idée, fondée sur Tanato-
mie et Tobscrvation des phéuomhics
de santé et de maladie, qui avait été
le sujet de sou premier ouvrage : par
une abstraction plus savante, il re-
tendit aux autres tissus primitils àc
nos organes. Semblable au mécanideti
qui , pour connaître le mouvement
d'une machine , étudie , non seulement
les diverses roues dont elle est formée,
mais encore la composition de cha-
cune de ces roues en particulier, pour
mieux apprécier le mpbile qw les
anime, il décomposa la machine hu-
maine, non seulement dans ses prin-
cipales pièces , mais même dans les
divers éléments organiques qui les
constituent; il réduisit ainsi le maté-
riel de l'homme k viugl-nn tissus pri-
mitif d'une organisation et d'nne vita-
lité diverses , formant, par leur com-
binaison enir'tMiz , les organes et cons-
tituant lenr vitalité, agents premiers
des principaux phénomènes de ssnié
et de maladie , et dont il donna Tbis-
toire sous le quadruple rapport des
formes extérieures , dîe Torganisationi
des propriétés tant physiques que chi-
miques et ritales,ataudéveloppcments
tel est l'objet <f un ouvrage entieremenC
ncnf , celui des siens que Bichat chéris-
vix le pittf , où il Tmiait qu'on «Vit
59^
4tSB nie
eberdirr totis les autres , fnMAaiXus
profondf's miHlit.lHons et r)^ i«cher«
cbfft cxppnmrnUlcs mullipliêc*, Vjé-
naiomië ^tn^mh appliquée à Im
pfiysiolo^ie ttàla médecine ^ 4 ^•
ju-d^-t Paris , i8oi.CVst là le pMnd
tllr« de ftloiiT de Ti ■ .
ibit un des |îlu4pr.;i
de notre âge, ft où ac Uisit* prtsicii-
tir toTit re qu'il anrail fait pour le$
auti 1 de Tart, >i «ne mort
pi .; f ; 1 ' • iV'ût pA^ malhcurcuse-
theni cnlrYi>. L'.*ïualoniic p^tholopi-
(}tie, U wnûhtc mcdicalr, et la niedc-
ane elle-œ^mc, liri HurAÎcnt dO »ur-
toul de uouveliM InTûicpe* , k en jwgcr
par les trat-iux qu'il avait entrepris,
rt dont les it'Siiit;ils,ïfHparf;iilsencore,
Ôot été rcriioillis d.ms les court qu'il
fit snr ces divrrses sciences, et qui
ftirent iiHeiTompus par sa mort. Qaoj-
qu'à peine Age de vingt-huit .ms, il
avait eie, en i8f>o , nomme médecin
de rfI6ti!-Dic"M. 11 porta dans la pra-
tique de lit médecine celte mcoie me-
thudc d'ob^(rv.itivn vl dVxnoiience
qni l'avait fait marelier sî rapuli-ment
en physiologie. Ce fui rooin»djns les
Ijvits, comme it le dit lui-m^nic,
qu*auprè5 des malades , qu*il alla cher-
cher l'historique des maLidics : il ou-
irùït const.'intment les cadavres de
cettsqoi succombaient. Les recherches
df ce dernier peurc ne tardèrent pas
à lui dunner des connaissances posi-
iIvcA sur les aUcrjiious que les mala-
die* font subir à uvf organes et aux
ti^:<usqui les composant; il soupçonna
que If çcrme de ct-s ahcraiions ir;(p-
pAÎt d*jbord un tissu phnAtif araut
d'envahir un organe entier; et que,
HemèmequolrurdifTtfrencedevîlahtc
hur ffiisiit exécuter en santrf des inou-
Veimnis qui leur Aaicnt propres, de
t^àtaii aussi elle les awujêtissjiit Cti
nulatUe à un ccit.iin ordre d'jhéra-
l'Cys, i>ç; rçclicrchcs furent diiJgis
dirigcî» CB
mois, pUis(
oMvrrtt; m
meni vint '
ai.-, . '■: '
il en ■
Cille, '
rfTcts .M
humain, cl
pbccr le \.>
rr ^^11*
t nulho
.\
T.iine^. Frflpp*? du peu
règiic entre les aulci
k a«signer lc& cflîc
ment, H ve* ••■* - '
tanismeou t.
Ie«i JMgemrn:
celle partit- \*
b rrprendn
tortc^ rn Cl
f.-- '
ub-Hcrvait avtn: uita
qui suivaient cette an
en établissait »insi xmt
les dicta , pui« \ti
deux, trois à lrûc« . poni
propriétés r- " .^a*
raii-nt dJm^ bÀ
i-.it ■
(1 . .
/ir<*nt au:iM I
lîlcliat n'a j
cTtp^isrs ïLii
guralcs de ,
m croit ui...:,
plus disiinguei d
orr .;..-. r I'.
(]
inf'icLiiii: , '
attention itu:
lï-
BÏC
urn^ de ses entreprises ana-
s ; il eu avait lucinc commence
inreUe, Traité d'Anatomie
iMVy disposé d*«ipi'ês sa classî-
pliyfiiolofçique, et qui devait
;uemeDt les deux ëcucils qnc
mt presque tous les ouvrages
cette science, des descriptions
latîeuses ou trop incomplèlei.
itît paraître lui-nême que les
eioiers volumes; les trois au-
itâtf pnblie's qo'apr^sa mort,
«BDsde MM- Buisson et Roux,
tnt «asoriés dans ce travail.
tBi ce moment ou son Eèlc ia-
t embrassait en même temps
; branches fondamentales de
euérir, anatomie, pbysiolo-
oecine, anatomie uathologi-
latiire médicale, qu une chute
> Tescalicr de l'Hôtel-Dicu lui
mt fièvre putride - maligne ,
puisait d*aiileurs contiiiuelle-
çenne funeste dans les am-
rcs d'anatomio et au milieu
tcrches cadavériques, et à la-
snccotnba le %•! juillet i8o'i ,
I bru de la veuve de son an-
tlre , dont il ne s'était jamais
Sa mort a laissé les plus vifs
lit édatèrcnt dans 1 empres-
aTce lequel plus de six cents
H beaucoup de médecins se
M A ses obsèques. Sa répulatiou
)■ passé clicc l'étranger, et le
âevede l'école de î.4^yde, le
Sandifort, avait déjà dit :
iii aas , votre Bichat aura passé
Boërbaave. » î^gouverncmciit
, pour consacrer le sentiment
it à Dessault , et lej services
ndirent tous deux i l'huma-
£iit ériger à rHôtel-Dicu nn
monument k leur mémoire.
t .écrivait Icdocteur Corvisart ,
iaiaant la demande au premier
\y fiichat vient de mouiir sur
t un cliampde bataille qui comptcaussi
» plus d'uuc victime; personne, en si
» JKTU de temps , n'a ûiit tant de choses
V et aussi bien. » Et en effet, malgré
quelques légères inexactitudes, quel-
ques vues plus spécieuses que sdides,
qu'on a justement reprochécsà fiichat,
que lui-même avait senties et devait
rectifier, le caractère de ses princi-
pales productions n'en atteste pa5
moins un des beaux génies de uo#
temps modernes. Cet A. .
BICTAS. fV. BXTGTAÇB.
B1DDLE(J£AR), théologien an-
glais, de la secte des sociuiens , naquît
en 1 G 1 5, à Wottoii , daus le comré de
Gtocester, d'une Emilie pauvre. H
dut sa première éducation , pour la
plus grande partie , aux bienfaits du
lord Berkeley , qui avait été. frappé
de ses heureuses dispositions. Avant
sa i3*. année, il avait composé des
traductions , en vers anglais , des
éf^ogues de Virgile et des deux pre-
mières satires de Juvénal , trauuc-
tions qui furent imprimées à Londres,
en 1 654, <» "Q vol. in-S". Après avoir
pris , en 1 64 1 , le degré de mattrc-ès-
arts à Tunivcrsité d'Oxford, il fut nom-
mé, par les magistrats de Gloccsicr,
maître de l'école de cette ville. 11 s'y
fit d'abord généralement estimer ; mais,
ayant ensuite mamleslé des opinious
contraires à la doctrine reçue sur la
Trinité, il fut mis en prison, et exa-
miné à difiërentes reprises , par des
commissaires du parlement et par des
théologiens, qui teotèrrat en vain de
le ramener aux principes établis. Il
publia , en 1647 , un Truite com-
poséde douze arguments tirés de l'É-
criture, et où il soutenait que le Sainfr*
Esprit ne participait point de la Divi-
nité. Gï traité , qui fut réimprimé, en
1O53 et en 1691 , dans un recueil d«
traites sociniens , lous le titre de : La
foi €n un sad Ôicuj etc. , fut brûlé
470 BID
pAr la main du bourrf a(i. Il pulilta ,
tn i6j^Sy une Confcision dejoi^ lou-
chant la Sainte- Trinité, cl Témoi-
i^n^^zfs d'Irénte^dtr Ju}.tin mnrfjr,
fie TertuUif^n , etc. La pukliraliun de
<cs deux ccriïswmlcva contre lui Tas-
ftcLoblcc dcstlicologiens («mvoqucc â
Wesïmin'itcf, et cp fui à cette occ;i-
ftion que le parlriuent anglais ren-
dit iioe loi poir^nt peine de mort con-
Irc quiconque professerait des opinions
contraires à la doctrine reçut* sur la
Trinilc. Biddle, qui se trouvait frapp<?
par ce difcrct , ue dut la vie qu'aux di-
visiua&d'opinicDsquicxisiaicntsuroc
foint dans le p;irlr.izient même et dans
itrmec , dont une partie .se senil
trouvée sujette aux peines portées par
]a loi. 11 jouil pciidaut quelque temps
il'unc espèce d'indulcenre ; ni.iis te
président du conseil d état, Bradshaw,
qui le délestait, le fit de nouveau ar-
ri'lcr et emprisonner. I/acte de par-
don , cmane' du parlement en i65i ,
l'Ayant rendu à la lilwMc , il en pro-
fita pour faire imprimer eu i654
«on Double Catéchisme , et poar
soutenir publiquement ses opiuioos
religietucs ; ce qui lui attira de nou-
velles pcrséniliûns. Cromwcl, las dV'lrc
importune sans cesse à son occasion ,
et regardant cmnmr (paiement d.inge-
rcux dcle condamner ou de l'absoudre,
l'exila en i655 au château dc$le.-Ma-
jrie , dans les îles Soriingues. Il fiilrap-
pelc^en i65y, et devint pasteur d'une
coDgregalion d'independaiils, établie
à Londres, mais il n'y fut point (run-
(piille. Ari-ête' soui le rigne de Charles
Jlf et mis eu prison pour la deinicre
fois y il y contracta une maladie dont
îl mourut en i66j, dans la 47'- 3""
ii(fe de Sun jgr. Celait un homme de
Leaucoup de savoir, d*unc me'moire
prodigieuse , doux de caractère , aus-
tère dans ses mœurs, dont les la-
icnu et les vertus aurùcxit ^u uiu
RTD
Gonfr ***''* * m ►si . . v^v
poiii
est I'
écrite ji.îr r jrr
Londres, en ii ■■
Cli
gieu,
BIDE>r£ , ou plidi
(Vital), natif Je Peicn
Ime le Secret de nejam
du Trésorier d^ VÉ.
chevalier de V h
sans nom de riUc
petit ourr.ip ■' ' m
foïs.CeAt j;
cvji^cedefarct.coii
d.ins son //i>(Of rv- d
qu'un dia' *<•
gncur, son . i
^À viennent sneccssi
IGBADdcr de l'arcfiif t
sont l<»us ëcortî
nièrc,elsouspr(.;.i;^ û
qu'ils nfcUmeot , ne '
dues. 1i y a pea d r
logiic. L'auteur sV
gai ; nuis îl D*y
t\ il j montre une
des pi-emitrc» règtel
lion.
BIDERMANN (Jn
naquit à Nauinbourg , \c
Il dludta dans TuniTe
brrg , cl obtint en i-»i
bihlioihecaire de la tî
à Naumlïourg, co i-5q
gcr l'ccolc publique ; et
pasM à FridlKTg, en
tour. Il moulut rn t
drs disse rt.i'
latin et en .<
Siicrarricrcic-i
arable ^u il
BID
\c% uriodpAlci, ou , 4Q
duut lesiitrcs promifUeot
ititcr^ et d*uliliU': I. De
litulorum lîbrariorum ,
5 /p ; U. De rcUsiorw cru-
lUd.. 1744; Ilî. Melct<^
Mogica^ ib. , 174') ; la
8)., i74S-4(>.5o;lV. Cur
ttnofUuni mole atidiojU?
m;\. De Uiinitaie mac-
Iibid.,1748; VI. /îci^o-
jkid.;\\\,raiHdosader/I
us hiftoria, iliid., nSï;
arte ohliifiicendi , iljîd. ,
Do primîi rei metalli-
bus f ibid. f 1 7G3 ; X.
ufoel inarum melaili-
(L , 1 764 ; XI. Âcta sdto-
%i un rrcucil de i>rof;ram-
«KMTlatmDS schoustiqucs :
8voL;lc r\C5tdpin4i.
Igp a cte continaé sou« le litre
éKta scholoitUa.Wh Se-
)lastica^ !i vol., i74'i-4'>;
l itUerarin^ Froib. 175».
dis&crUtioii ijuM publia rn
t vita tnusica ad Plaati
l'um^act. 111 , se. a» V. 40 ,
tout cr que les anciens et les
^out dit de plus dur coulre
t et 1m musiciens. Ce petit
où d*aillriirs il se trompait
de PUulc , devint pour lui
d'une f lierre de plume au.s&i
lovagnf.iMc , dont les
bliqnrs furent le thcitre.
»e Ironva fre'qucnimi-nt
M'DiM.ibles aiicrcMcs.
ioï;'ic rxjrl ne fr*, ou-
1i$ent àikws les yiUx philo-
M. ILiHm. B— >».
N ( JtAf-OoDEyiioi ) ,
duis Tevilclie de Bam-
^t dtfD5 le 18*. siècle, et
gué ptf des rocbcrchcs {*é-
fori rwcte* ; ie« princi-
ages »out : I. Gôicahgi0
BID 47c
^s maUons soitt^eraines dâ comtes
dansla Franconie^ i'*. partie, Erlan-
pen, 1746, in-fol.; n. Ce7t«'d/û^>
i/ri maisons souveraines de princes
dans la Frantonie, Ratvuih , 174^»
ÎD-fo!.; lu. Grtur'alope d€ l'illustre
JVoblesse du roigtlan d ,C\i\mhach ^
17'i'i, in-foL; et pluHÎcurs tablejui
gênu-ilugiqucs de mAisoiis plus obs-
cures. — Jacquci BiDEnMJiN ïv , jtfsiùte,
a Uis«<? /fcroum epislolai et sjlvuLe
hendecasyllaltorum , Tyon, 1656,
in- 1 a. Ce recueil de poétics est knti
fslim^. G-^T.
BIDLOO (GoiJEraoi), medcdo
et ^«nalomiste faolLindais, cunnu sur-
tout piir d'assez belles pbncbes xur
Tâiutomic , ujquit à Amslerdiim , te 1 3
mars 1O49, s appliqua d'abord h U
chirurgie , la pratiqua m^mc avec suc-
cès dan.s les amiccs, et se fit ensuite re*
ccvûir docteur ni me<lrcine. Il fut nom-
me' professeur d'anatumie à la H.tyc,
en 1688; plus lard, mifdccin du roi
d'Angleterre , Guillaume III; cl en
1O94 1 professeur d'anatumie et de clii-
rurgic âU laculte'deLevdc, où ilraou»
rut en avril 1713, â^c de suixoule*
quatre ans. Son plus gnnd titre k
\a c(Oel)ri(ë est son recueil de plait-
cbes , intitule' : Anatamia eorpo»
ris humojii , cmtum et /fuiné^tté
tahulis per arttjiciosistimum G, dé
Lniresse ad i*iVum delineatis ^ de^
monstrata . vrterum , recentiontm^
oue in/fenlis explicata , plurimiaptc
hacienûs non detertis illustrata^
Amsterdam, i(>85, iu-fol. ; l^ydc,
1739 , in-fol. , f0rm.1t d'aïUs, avec
cent qualorw pUiicbes , Utrcïbt ,
1750, in-fol., avec un supplément.
Cet ouvrage eut de prands succès dans
son temps, et aujourd'hui Cïteorore
redicrchèdaoi nos bibliothèques noa
ee|>eadant que 1rs cent cinq pUn-
cbes qui le com[>OAent suirut toutrs
cuctci. Lc} derniers originaux de
L^irMse «Drft'trfjM'lirtë^^r te rWdè
l'im ' ■ . , .,,. ;. , . ■ , ;...
ttii ■ "t-
Ciii'
travaii.(i-iiis nu prut ctni portant ec
litre: Gtutltlmus Cowperus crimims
litterarii citattis cofAm tribunali
sociftatit ^n^lia*. ' -«"l- '"oo , in-
4"» (Viwper AVAtt ! vcdient
public 1(*9 phndirMi'. i>rM<><>, mais l]
itfS«vrtilarlMrttV\(i'rjn libniirc d'Amt-
t^tiLm, cty JVoitjoiiU.cUnit pluiiarrs
endroits, un icxleplii.s exact. Il rn ir-
wiUe <]ii*no ptiU rr^.iidcr rv% iU'ii\
ouvrages coiumc ii'dUni q\\r drs r-ii-
tions scpart-cs d*iin incinc oiivr;t|(f.
Biclloa eut ai)5si des diî-cusÀÎuiiA Avrc
MuÎMhf qiii lui iîisini-crcjit , Pm4i-
CÙetfUaivnuiamdt^lintiiUwRvm ana-
tomicarum contra animaàv^rsiaru^i
J^ridetici Ruitck , Lc^dr, -1^7 « iu-
4**. On A cncj)rp de lui : I. Observa-
Éton^s de animalctdis m oyiUo /$c-
pate et eUiorum animnUum fUtecù\^
Lfvdc, itV^, in -4".; H. De ana^
tomrs anti(juitate oratw, ibid. , 1 <'n}\ ,
Hi-fol., disctutrs qiiM prirtutuç.i en pre-
nant pos.srsMon iiv ta t;li.iirc .'i Lryde ;
!l(. Èxm-ritntinntim analfimicu-cki'
rurficnrurn tiectules ihuB , il»id.,
1708 , iiï-.J". Ces divci's ouviMpofi
ont ^(c rouiii« : Opuscule omniéi
0matofn4cn-rhinirf;iet$ , tdita et mé-
dita, r,t)de, 1715 . 1735, iii-V'-»
jrec li{*tirt>'^. — Sou frire, l^tnlu-rt
Biotoo,<|Hi fut AporlitL*«ire â Amster-
d.im, 9 compose «les poésies liollau-
dâises,ela hisse f^iH-l<]ucs emts sur
ria»lDire , î^ur les anab-ipiistes, et sur
U botanique , itofAmtneiit mie d)<»cr-
lation De re herùariu^ impiimcr À la
ftuiledti Caialof^ueciitJardinfl'jiiHS-
terdnm . de Comnicliu , Lfyde , 1 "/U)^
jn- 13» — L;imU*ri Hidloo etit un
lils, itoramr Aicoîas , «jui devint
prcmict ait'dçcin de Piwcl"., «f
BIE
inspeetf ur de l*kôpila] At Piilmljiar^
I , ■''**
dix4init ani , et r«^U deax nPki
rhex Rudolf Srî'"itr prioUv éê
LouisXdl. Hiiit i^tànwm-
ducs» ftoŒf acii' '..--A-
lubilr. Il fut CCM
p.mx p
cale, ■
i-eç^arde comme if
peigiul pour le ^
et seriunrrs: ilr< ,
W pUcd d^a» r<
villc,di^ifeà&. '
d»ii8 I>sc4aips l>
quesfitirce pein(:
]
tiilie.^ il ^uvcur d'uii''
tret,SculfttaHnf,.'^rt:.\
veum , cil Tcrs (lânunds d M
Ira il 5.
iJlËLfOAiRirt.}.
mand, uc » ^>»*f i.
{>ii(atioii S
lard , duc d* ^^ «k h
fondé l'université dr
appela pour être ]•!- 1
bgie, en 1^77 - '■'■ - ' 1
snrrcs. Vers la Tu
rrtir;i dans uiir i
rf'gulicrs , où il
rl;in5 un ij-'' tr»-'
Lt «iDi^iliaie et b dartv d« »^*
; 1. CoUecloTUnn super
\iiarum G, Orcani , Tn-
•oi ,in-ft)lio;ll. Leciura
mem Mis$œ , HutUnguc ,
fol. , où il (lit (juc cVi»t
e, le Fils el le S. Fspril,
luteur du cuDon de la
]ui l'a inspire. 111. Sacri
issa literalis et mysiica
TulNAguc, i490Jii-folio,
0, io-fol. ; Lyon, iSi*; ,
cucorc compose (Vautres
:u ioiporUiits, et ou lui
I Traité De monelarum
imul et uiUilaie , ^'ll-
i54î ; Colugue, ifî-.} ;
5.— BiKr. ( .ïeau-<*«hrjs-
Silicatt^ur , ne à Druus-
■(JHj, mort en ■'74^*^
ranti nombi-e de disserta-
»^ucs , insérées dans le
vtùijmtat, $acrar.d''VYfi-
ourrafçc importint publié
»-t , par ¥4, H. MiiUenhe-
le litre de : jyovtts The-
^ologicus^sivc Lexicon. in
lias ititerpretes et scrip'
yp/ios ^eteris Testamen-
t >770-8o, .> vol-in-S".
r a duiinc des suppli-ments
maire. — liitL^ Louis),
de philosopliic à Vienne ,
'tiUtaics rai numinariœ ,
t55, iu-8'. T— DctO — T.
XD (Jacçles-Frédéhu:,
tké à Hambourg, le Tti
. Dans un voyage (|u'il iit
k y il iil conitaissaucc avec
1, alors prince royal de
i, dès sou avinonn-nt, le
service, el l'envoya , en
ecrctairc de le'jjation, avec
r Truclibès , ambassadeur
I l^ndres; mais Fredeiio
s a s';ipercevuir deTiiiap-
tu proti'^c pour la earricrc
ic, et il lu nomma, en
li I E
4:5
^'•/\ >, pnfrepteiir du prince Anpnsic
••f.
l'erdïnand sou frère, puis, en 1747 *
curateur des univeisites, et le civa ,
en 174H, baron et conseiller privé.
Dans les dernières années de sa vie ,
Bielfeld se retira de la eour , et il mou-
rut ic 5 avril 1770, à Trcbau , dauK
le pays d'Alleubourp. Il a public , en
frauç.û$ : I. Jnstituiions politiques ,
i7:n)-Cu, 5 vol.in-4'-; lyOï, 4 ^'***-
in- 1 2 y contenant un examen des eri-
tiques et des remarques qui ont e'té
faites sur ce lî^Te, dont Robinet a
dunue' une longue anilysc dans son
Dictionnaire ou Bibliothèque rai-
sotmt-e lie V Homme d' état. (jdiowy TA'
[;e a c'tc réimpriuic en 1774 1 ^ vol.
in-8'> , et plusieurs autres fois. C'est
le seul de tons ceux de Uielfeld ,
qui ait conservé quelque re'putalion ;
Timperatrice de Russie , (^thcriuc II ,
y a ajoutff elle-mâme des notes. 11.
Proff-ès des Allemands dttns les
belles ' lettres , 175a , réimprimé en
1 768, in - 8**. 111. Amusements dra-
matiques.; IV. Lettres ffimilièrcs ,
1 70 J , 'X vol. in - i a ; V . V Érudition
universeUe , ou Analyse altrége'f de
toutes les sciences , des beaux-arts
et des belles-lettres, 1768, 4 ^"1-
in- 1 A ou 3 vol. in -8". BicUeld a rédis;c
une feuille périodique en altrmanii ,
intitulée VErmite. Quelques per-
sonnes lui attribuent rouvraî;c fran-
çais, du baron de PôlnilK, iulitulé :
{'Histoire secrète de la ducftcsse de
Hanovre , épouse de George /"'. ,
roi de la Grande-Bretaçyte ^ '"ô'ip
in- 1 '1 , G— T et A. Il— r,
lîiHTJNSKI ( François ); polo-
n.iis, d'une famille an<-ieime, répan-
due eu Pologne, en Prusse et en llo-
lièiTie. Son père était «r^nd-nMi'éelMl
<K' 1.1 irouronne, et mourut en i7i~>.
Franç;)is «e dislinï;ua par suu .inteiri'
putir l'étude , et fît des progrès unnr-
qt4.ib!es daiis les sciences , suitout
4:* ^nc
iiaM nthtoir* nalurellf. Il rnriwiri»-
gcait le» MVJinu parles h<' --
iras., cl f.iis.iit valoir Un ■ \ -
HniJE ouvr^pcs <lf Liicis Guimcki Ui'
rontûnpiiinc.sasfs frais. Eu 1*710. Au-
guste il le nomma starostcdi! Slorica-
Ixiurj;, T.'iyTodc tic Cuir», cl m.irccluil
dcbcaiirntinc. Koi^Â'Vtbicliu&k.is'al-
t.ichâ à b foUune de Stani:il.is , c( sui-
vit ce prince à Dantzig. LorîitjuewUc
ville w ftii rendue . il se soumit k Au-
guste III , qui le iioniroA ^Mud-ma-
rcchAl de U rouroDtie. Il rcorf^anisa
alors U |iûiicc de Varsovie cl de tout
le royaume, et la dirigea avec stfvé-
rit<f. Biclinski nitiurut vers Tanncc
I ^66. On a dr lui une traduction , en
polonait , d'une pièce tirée du grand
rcnnil de BonsKl , cl traitant des pr<^-
tcntions de Ia Pologucxur U l.ivonie et
la Court.indc. Cette traduction fut im-
prioiecâ Varsovie, eu i ■; 5 1 . C — au.
filELKË (STENOIf-CHAULrS , l>.i-
roD DE ) , vice - président du Iribuual
d'AbOjUéà SlocLbulm, en f^n*}. U ^e
distin^ par son mIc pour les progics
des scicncr^ et des arts utiles. Le pro
fes.«eur Katm , naturaliste savant , <t
ob5erT.itenr bâl.Mle, lit, aui frais du
Kiron de BîclWc , de* voyages en
6uôde et on Russie» où le baron se
rendit lui-m('me, pour faire raequi.si'
lion de plusieurs ouvrage* manuscrits
snr la botanique ^ parmi lesquels
riaient la J^tore du f'o/ga, celle de
Tariarte et celle de Moscou, Devenu
fnembrr de l'aradcmie des sciences de
kStockliolui , il eiuiclut les nicmuircs
de celle société* d'observations sur les
{liantes utiles, sur la nourriture des
»e5tiaux et sur les procèdes des arts.
II mourut dans un âge peu avance, ru
I 754. 0 AL .
BIËI.KE (Nicolas, comte de),
sc'nateur , de la inème JaraîHe que le
précèdent» mort vers la fin du 18 .
uccle. Apres avoir rempli pluucurs
filB
iiiarpï« iiopoilanlr» . il dv'viat
hie du sénat en
1:2 mu
t. de 11
.^1
nncac
1
diëtc . il re
Gusr^^r: III I
larsqne U r<
après , eut ciU n. : - -
en 1 78'i , k U tctc du d> ;
mines , le comte de KuU. .■ ^
une activité et un zèle (|ui lui
térent les suflragcs du roi ri dr la
tinit. Il introduisit desrcionBcft
ta(;cuses, eii< 1 le» entrrpmci
utiles, et Cl' ivdU liMcW
d'industrie , en foim^ot ouc
d'aitionnairei qni se cKarpra
ploitcr les vaste» car
pbyre du district d'F.ll
carlie. Pendant la diète ungwiM di
I - Sf ) , il donna sa dcmisvio» ■ rt » 1^
tira dans sa terre de .s , i«
Ostrogothie, oit il tcru...... -^^. (oun.
II possédait une biblioth<f|tte wm-
breuse , et une riclo CJol&eciMs de m*
ner'Kix. L'aejkddmie de« virttfifc iff
Siûtkbolm I'
bres , et il i
que de celle àotc
Giistavc 1"'., coi
marqiiablcs, cl ..
nus , du ri'pnr d'
drliiclkceiiî!
respoudant.' ; ^ 1
avec Charles botiiiel. CcUe
poudance furme uu r^»r- ■! r""fli('
rable et mériter-tU li't à\
publie. — Un autieSo' mu
nom et de la vahoit \ \{M
une cele'hrilediiT'T i ûtt
ras:us.Mn'itd<; Gu < i^-
sonna après avoir avjuc sua cnW'
Son C'trp^ fut irainrMtr la claie.Hd-
jwsc'.ii' C— ^**.
BIl I hi»iwnni
piil^iiaii^ a Lvn; m r*rm»
Polnnicnftur^ ai» .,' ..-ftdi s^
fiarxmscsmr*-
lîIR
— Son fils JiM-trhim rttFXSRt, A cnit
les yfmtalcs de Poiugrw , tn pulo-
iMÎs, et des ICjtigntmmes m latin. Ils
vécurent daus le lO*. et le 17'. siècle.
C— AU.
BIF\N AISE ( Jean ) , chirtnRipn ,
nd à Mi/.(Tcs,dan5 le rouitc de Foix,
reçu • raocicn coll«*(!l de chirurgie
de Paris, a joui, dans son temps,
<l*iine grande réputation comme ojic'-
rateur. Un bistouri d'une forme parti-
entière, long-ltrmps employé dans i'o-
|MfratioD de la hernie , porte tn£mc
encore son nom. On n*a de lui qu'un
scnj ouvragt! , public' après sa mort :
les Opéralions dâ la chirurgie , par
une méthode courte et facile, Paris,
l688y 1693 , in-ia y ouvrage peu
important aujourd'hui , mais rem.ir-
ipiable pour le temps où il panit ; on y
IrouTc deux Traites , l'un sur \c$ ma-
ladies de l'estomac ; l'autre sur crllesdi-
tesvdndriennes. Ce chirurgien a enco-
re des droits au souvenir de la postc'rité,
comme ayant attache' â t'écolc de St.-
Cômc un revenu annuel de 600 fr. ,
pour l'entretien de deux de'monstra-
teun , dont l'un d'anatomie, et l'autre
de chîrnrgie. Biennaise est mort Iea5
déc. i68i,à<iuatre-vingtsans. C.ctA.
BIËNNË ( Jean ) , en latin Bene-
iMfvf, libraire et imprimeur de Paris,
se distingua par la béante et la correc-
tiondeses éditions. 11 Tut reçu impri-
cn 1 566 , et épousa , dans cette
année, la veuve de Guillaume
Morel , imprimeur royal pour le grec ,
lequel était mort en 1 564 * ^^^ >À ré-
putationd'un celèbretypographe. Jean
Bienné marcha sur les traces de Mo-
rel ; et , devenu propriétaire de ses
presses , continua les ouvrages qu'il
avait commencés , dont le prinripal
est le Démosthène , tout gnx , qui
parut en i5-o , in-fulio. Il en
imprima ensuite plusieurs autres ,
qui lui firent beaucoup d'iiouneur ,
lîIE 4:^5
notamment le Lucretitts de reritm
natitrd, éd. Lambina^ 1 570 , in-4". ;
Sjnesii ffymni , 1570, in-S"*. ; le
Thcodorettts deprovidentid gr. lat,
i56<), in-S*. ; etc. Jean Bieuné mou-
rut ie i5 février i5tï8. On prétend
qu il laissa une fille qui possédait si
bien le grec et l'helireu , qu'elle eût
pu conduire seule une imprimerie
consacrée à ces deux langues. La
Teure Bicnoé continua le commerce
de son mari. P— t.
BIENVENU ( Jacques ) , né i
Genève > dans le l6^ siècle, a traduit
du latin de Jean Fokus en rime fran-
çaise : le Triomphe de Jésus-Christ,
comédie apocalyptique en six acteSy
Genève, 1 56a, in-i^-CcUe pièce est si
rare q u'ellc n'a pas été connue de Sene-
bier. Le traducteur a misa la suite un pe-
tit Discours sur la maladie de la mes-
se. On a encore de lui la Comédie du
Monde malade et malpansé , récitée
à Genève en 1 568 . au renouvelle-
ment de Valliance entre les nobles et
illustres républiques de Berne et de
Genève, i568, in-8". Cest une sa-
tire contre les différents états de la so*
ciélé,et en particulier contre les mé-
decins. Elle lui attira des ennemis
nombreux , et qui ne le ménagèrent
point. On en peut juger par une pièce
de vers qu'ils firent imprimer contre
lui, à la suite de la Comédie du Pape
malade ( fo/. Th. de BÈxe , et 1 h.
Naot.eorgvs ), W — s.
Bl ERHB\UER ( Jean-Jacob ) , né
en 1 705 , dans la Hesse , fut conseiller
de la cour électorale, et juge criraiud
à Cassel , où il mourut en 1 760. H a
l>eaucoupconlribuéiidélivrerb liesse
des brigands qui Tinfesttiient , et que
l'on a vu se renouveler de nos jours ;
l'on vante fort son talent pour inter-
roger les criminels , dcmâlcr leurs
mensonges , et deriner leurs comnii-
ces. On a de lui: I. Description dé*
1 4:0 Bic
Rl£ ■
1 taJlte ^es Ji'ux faoums^s haïutts ém
la i*»Jt<? vu de U J ..t»c\ .
17O5 . in fol. ; !I. i ■ fifs
lit-8'. , Mv;^(\ . ni ji>-
fan' 'rsdevoia.
iiLt: , J ' rcéécw
ont . ^-Umpsi'.i . „ . ,
phurm,. : LnrûH
CasMïi, i75b,»u-(wl. G— T.
iV.. ^.j.
BIEBKaNOKR (CliitïE ),iwï-
eu f>
tciïr Q (Hxflwck, en Wolrogotkw,
Td ^r.
J»é eu 1755, mort en ï 7^5 , a publia
Tli'i-fl' . II'.HHM.. H.».?|. Ut
dans \rs Mémoires de V y^cadèmit eU
diarrficà chylosà ^ ti' *
Stoclhobn^ iloul il .1 ' rcj un
rt(/ U'nUy oi^-. > .J..;
gr*mi uumbrc A'nh^^ ur Ic«
IL- i\ .! ■,.
^K iii^crlps, dont il jvait ûii tuic otudc
lill.iiiJ:tU ; 1 *-c*
^H jtartKulirt'c ; il cii j donnr .-luwi plu-
MF. ),profcsscnr -1 .*»-
^H »ifui-s sur les vr^'I-iuît , cmlr-ç eu
lelii f ne ca M4((dei«Mr|(,
^^1 ftitcdois ; 1. Sur la tnin.ipir<Hion dei
imirt en 17-j tiupu parSM
^B phiHUi , -•niHJc 1775 ; Jl. Sitr Vus-
tJilcnt pouri.i prvdicMton . priViCB-
H tiUfifi { Oii la brulûrff dus 'vèp^étniix ),
duc de »cs coutuîsunn's ci U uc***
1-75 J m. \r/r Aîi stAtiofts tles
l Jantes , 177^; IV. /)<; i'ttvUonH
di' &0D e&prit ; il eUil ro iaMm|<i»'
dimceavccbplitpojt Up« . ^ !.".«. «^i»*
de V effet du fnnd sur k^s ve^élaur ,
lemporaius, ruïrc aulr -V
» 776» V. .Swr /.7 çertHififUion , 1 7HJ ;
nilr; et les irv -'^ ' .ûrLjiU»
ce grand liofi : f*t% à*m
II- 4% vol. £/ ■" ^/V
BIKKUNtiv'C.AaiiianTnFrf.miir.ri,
ni/ii. Ou ad' .f»-
^K fnctlti*tii , tit: à I
'^«
^y artù MagiIrbfVM
Al
lion, sur 1j fin du 17 . j»iix!c , t-l liit
Oiiii'n'aUutiUihin a^
TuH dfs ujcnibirs ik- i*;*c;*tJémic des
«fl/'/. Hinlrln. 1 .- ;
Curieux de l;i n,itiirc. ]I avait fiit srs
IH. />/ »
rtud«« ^ J'adouc Cunicmpornin de
tum/Ju:^ ; vc
^idcnhdm, iiui venait de luontrfr le
fofcuio exitncUi , Uih; »,
vice durtf^iuie inluiUrintdanfi letrui-
îji-î" '-*■. — 60U :.;^ ^ ^« -é-a»-
t<*nicnt dfî h pclite-vcVoli; , pI des
1< :^i.sT lyOé <p 17^01)1, fcC
Jiitrt's jTiabdivs cxanlbém.itiqurs .
pioi. >-».!. I .i- >■ "■ ■ ~ -' - mdAfikf*
iiicriins suivit a as! ^ganl les crrtmcuts
sique cl de ' itcto/n
dumcdotiii ançjjib ; ot Ton iVtouno
mourut rn 17 > . ' • «
M'i'il n'ait pas de inénjc %rcone 1rs
f;r;uul nombre de <i ^
^H 'iir^ iIl- son sircJo, comme
^'w ■ .U-4iJi
^H • nicdtcimcnts C9m(»liqiic9 «
^.- S.io-i».
^K 4uuL ou ne leU'ouvequc lr<>p lir vrs-
hai-.-rM -.m
^P li^csd.in.>ise& ouvrages. 11 a public:
des Dt '*-
f 1. Jd^ersarwrum curtosorum cen-
|û>tff à . '/>
1 turia prima, Jca.i, iC7y,iu-4".; II.
1 Thésaurus ihcorciico - practicus ,
1 o4-iQb.il. /a; i
ïwm li'ficarum^ Rinli-ln, 1710, in-
4".; Ut. Dcre\iç,iom: Caroli rimps-
rtff., ibitl., i^iVi, in-.'|".,iîp. (1— t.
l5IK5iEU>01IEN((:Hni:rri;.N-JF.i.f
VAn ), priiitrc , naquit à Dtlft vers le
niiKcn tlii !()''. siècle. Ln 1 58.) * •'^prî-s
TaxMissiital de Gtiillaiiiue I". , priiuc
d'Orango, les otats-{;dncVau\ dcl'cii-
«lirent qu*on fît le portrait de ce- prince^
dans la crainte, dit-on , qu'il ue tuin-
bât entre les mains des eiiiieuii^ , i-t
SIC fut expose' à leurs uutra{;es ; mais
BieH*linghcD, avant vu Guillaume dans
s«»ii cenueil , s'imprima m bien ses
IrAÎts dans ti mémoire, qu'il le dessina
tri'S-ie^semlilant. I^orsqito le pciutrc
Gnerit-Put lit un grand t.il>lcaii (pii
fut place-, en iG-.io, dans Id m.iisou
de ville de Delft , il prciera te dessin
de Ricselinghen à tous les porirails du
prince. Biescliu^lien dessina au<isi ,
dans la prison, le meurtrier de Ouil-
launie;cton Icvit depuisà Dort, dans
lecabinet de David SFud. Birselin{!;liea
tent allé , avec sn femme et ic& deux
eniàDts, conduire a bord d'unvaisseau
quelques-uns de leurs amis qui par-
taient pour FEspagne, le regret qu'il
«ut de les quitter , et le bon vin, furent,
dit-on, cause qu'il prit le parti d'aller
•Tcc eux k Madrid , où il fut nommif
peintre du roi. Quand sa femme fut
morte, il revint en Hollande, se rema-
ria, et alla demeurer à Middtebonrg, où
îi mourut , âgé de quarante-deux au5.
I«es ouvrages de ce peintre sont in-
connus en France, ctDrscamps, qui
a fourni ces délai!:» , ne cite de lui au-
cun tableau. 1) — t.
RI ET ( ReiȎ ) , clianolne replier,
ibbé de St.-Le'ger-de-Suîs&uns , mort
l« If) octobre 1 767, a laisse : I. Èloç^e
ia maréchal d' S strées(3Aors vivant),
17SÎ), in-8".; II. Dissertation surla
vrritahîe êpotfue de VétahUssement
Jixcdes Francs dans Icx Gaules,
tfuvrage qui a remporté le prix de
ÎÎÎE 477
l'acadeuiiedc Stissons, 175G, in-r.»,.
L'auteur soutient , contre l'opinion du
P. Daniel, que les Français s'établi-
rent dans les Gaules long-temps avant
Clo^ is , el (ixe l'époque de cet eiablis-
semeutàraD 53 1 de.f.-C. A la fin du
volume on trouve deux dissertations
>ur le nu^me sujet. Tune eu français ,
p.ir l'abbé hebeuf ; Tautre , eu latin
par Ribaud de Ruchefort ( ou de lu
Cliapirllc ) , avoiat à Genève. Bict eut
pour .surees'ienr, à l'abbaye de St.-
LegiT, le célèbre bibliographe Mer-
cier. A. B— T.
BIKVRE (MARb'cnAL, marquis
i>e), ne en 17.Î7, était petit-fils de
Georges M.iréchal, premier chirurgien
de LiHiis XIV. Il servit dans les mous-
quetiires, et s'acquit dans le monde un
certain nom par ses re]iarties et ses
calembonrgs , qui devinrent bientôt à
ia mode. Après avoir public qnelqucs
brochures ou facéties, il voulut s'A-
donner au théiltre, et y fît représen-
ter, le 8 novembre 1785 , le Séduc-
teur^ C(»médie en 5 actes et en vers,
imprimée et resite au répertoire. Celle
nièce, que quelques personnes attri-
oucnt à Dorât qui l'aurait donnée &
Bièi're , eut un grand succès , et les
Brames , tragédie de La Harpe , re-
présentée peu de temps après, n'en eu-
rent aucun; sur quoi Rihrc , qui plai-
santait de tout , disait ; a Quand le
» Séducteur réussit, les Érames [bras
> me) tombent. » Le Séducteur n'est
cependant pas une bonne pièce. Le
drame est mal conçu et mal composé.
m L'auteur, dit La Uaq>e, a ignoré qui!
» y a nn dc^rc dabjeclion contraire
Baux bienséances thé;1trafes, cl c'est
» celui de Zéronès , l'un des person-
V iLiges de >a pièce. Le principal ca-
» ractère, fditaux dépens de tous les
» autres, est un contre -sens cuntinueL
V bièvrea oinfondu un séducteur avec
» un homme à bonnes fortunes. La ver-
■ >ifîcalion,ei] gdueral, uW ni dure ,
« Duncnrrccti*; m<U elle n'c^t niilir-
n inciil ni: iii^iio Je l-iutr)» , ri (I<^ fantrs
»grJV*.'S.«UiJ.ill;ic*.|' " i jnViru
coHi|Mrer le style .1 c hoJtt ;
ce qui At (lin* que altc puce « v'tail
» aassi dui^ncc du buu que du Me-
» cUatit. ■ Li*3 Réf/utations , autre c«>-
medic de Bicvrt , en cinq actes el i;n
vttSj joDcc le -ïÔ ytnv. 1 788, aViiienl
qu'une rcprcf&rntAtinn , el n'ont pas clc
iuipiiuK^-s. « Rien, dit La l|.iri>e, oVsl
Bpluscoufu$, plut cmbrouitlc , plus
» dot'ousu , plus vidr que wttc prcf-
■ tondue coiuedie, qvi'on avjit aimoa-
» oée.ivcc beaucoup de prelenliou. et
* <{uia été outrageusement ^îifflec d'un
ï> bout 3 rjiitrc. t> Bièvrc alla , en
i-Sf), aux cauxdcSpa, pour y réta-
blir &a sautti. Il y luonrul m conser-
vant, à ce que l'on prétend, le goât
«les Cl Itm bourgs jusqu'au dernier \m-
Unl. a Mes amis, dis^iil-il , je ni'oii
» vais de rc pjs ( de Spa). » On a en-
rore de bièvro: I. Lettre écrite à
madame lu comtesse Talion ^p.r
lé S, dû Botijlottè, étudiant en droit
/i7 (Paris), i7"o, in -8'.; ouvrage
burlesque , où lun peut compter deux
nu Crois calembour^s par phrase. 11.
Lettre sur cette question : Quel est
le mntnent où Orosmane est le pUti
malheureux ? Est • ce celui où il se
croit trahi par sa maîtresse ? Est-ce
celui oà , après tai'oir poignardée , il
apprenti qti\'lie eit innocente? reim-
firîinée d^iiis le Ljcée de liabarpe, â
1 suite de l'analyse de Zaïre. III.
fercineentorixe^ tragédie eu un acte,
1770, in-tt". En voici deux vers :
|t plut A varia «ai dira* d« m'ralrTrr co bUai ;
Bel ••.'»■&» COI 6roui//ii^iM pcavenLUabunuiiul
Toute la pi^ee ui sur ce ton. IV. Les
amours de V.'in^e Z,ure et de lu
Fee Lure , 1 77-1 , in-5a , très rare ;
V. Almanaeh des Calembourç,^ ,
1771 y ia-iB. liièvic taIaU xoicus
ni F.
rfne «c$ cak>inboai|;« ,
on
rfimdt
ftl<>ll'.'miL' i\:\'
de Â'iresc p
corpH.On a < •»ai
|eti!r'*'îf ^T .^-n^
b" iluipe ni
l'i 1: , . ■ ,., , 1 ratfou
riiitiitns. A. B-^t.
BIKZ (OUD^RT Da >, tMU iTuM
ancirnutf nimson dr TAtti^^, toAÔia
d'être coinpl<- paiitit l«* |;rand5ci|»-
taiues qui iItM&lr^^cul Ir* rrrBci et
Françula i'^el ilc llfliri II : «Il à««
w nuble elievalier, dit Branliîne; b
V preurr;
1* »Mr le. un i >4 noff.
Il tuidouO') 1^ 'lapjfpife
)» de cent hii -Xt Hft-
» A leur de 1> : in giad
» licur el bonnour a toute pcnMmrt
» qiund elle succède eu U place dTia
» autre tout rempli de vertu et n*
» leur : cl celle coiri'^ ^-.n — r... ^..l .,^
» ttimbce À ce a«.:^|' t»*
R pluya bien, u Kn nlft, i_/iui.iri du
Itiex Jiorvit a%'ec djvlinction eu \\Ji\$j
sous le comte do S-nnl-F' ' ' ;8;
il rrçnt le cordnn de ' m
1 55Ô , rt le b.'itou de uurecKil n
ii4i< ^ d.iupliin VlkOuurail dTanr
fi luute e»limc, qu'il voulut, an caof
de Alancille , eu i544 > ^fc «IW
rlicvalicr de U main du marrdui lia
b'.i'z, comme François r'.lavaiièC
de U main du cbc^<iber Bayard. E0
s54^ , le roi rcnToya comioe beolr-
nant-gencml de son irxn^ de Pkv*
dir, elle niarcclul b.ittiî-V- ■• f-r^lft
Anglais; niais la rc'putaii • ir
dont il jouissait lui k\ !>5
ennemis, et une faute. <<
r- ■ '■■-" ■
11.! '. 17-
1)1 E
'Ura;;e, se trouva chargé de
de Boulo{;nc que 1rs rnne-
raient; il eut la faiblesse de
te place contre l'avis de tous
-9 de la garnison , contre les
)BS m^me des bourgeois qui
le se défendre seuls, f^e oia-
Biez marclia pour reprcn-
gne. Le roi lui avait com-
construire un forC^pri-s de
Ordre ; le fort fut construit
B du lieu qui avait c'ic près-
fut un des principux chefs
mqu'oD éleva ensuite contre
st-iivraiy qu'àcetteépoque,
lerra de si près la ville de
t qu'il y avait tous les jours
ils sanf^ants entre les Fran-
Anglais; ce fut même dans
s rencontres que François
le, duc de Guise, fîit blessé
I de lance au visage. Ce duc
le même qui fut depuis tué
<t, devant Orléans , était trop
pour imputer le hasard oc
e au maréchal du Biez^ mais
ain que les Gui!»es étaient à
SCS ennemis. Il était diffirilc
' sa bravoure ; car , à ce même
les Anglois estant sortis de
le pour lui venir sommer ta
f ait Montluc, ils chargè-
tre cavalerie qui se mit en
, et voyant, ledit sieur , le
e des gens de cheval , il s'en
lu bataillon des gens de pied ,
dit : Mes amis , ce n'est pas
cavaVrie que j'espérois ga-
bataiile, c'est avec vous;
t pied k terre ; et , prenant
ue d'un soldat auquel il bailla
rai, il se fit oster ses espérons
ncnça la plus belle retraite ;
a quatre heures , sans que sa
eût été entamée , faisant k
cinquante pas tête aux tn-
lont riu&uteric cl la cavA-
niE 4:0
» If rie rentmiroieut. Voiîà re qiie ce
» seigneur fit pour la dernière main,
» estant en l'âge de plus de soixante-
» dix ans. » Boulogne fut repris ; mois
François I***. mourut ; et , des son
avènement , Henri li témoigna ses
{irévcntious contre du Bicz , en ne
iti donnant pas de commandement.
11 n'y avait alors que quatre maré-
chaux de France : les trois colléj^es
de du BieK furent employés ; l'oubli
qu'on fit de sa personne fut le premier
signal de ses malheurs ! « Que Ton
» demande il M. le cardinal de Lor-
» raine , dit le brave Montluc , qui
» estoit celui-là qui lui bailla cette tra-
» verse, car à Poissy , lors de l'assem-
» blée que le roi fit des chevaliers de
» l'ordre , il le lui reprocha et vinrent
» fort avant en paroles. Je suis trop
w petit compagnon pour le nommer ,
9 encore que j'y fusse ; aussi il y a
V df's dames mesiées. • Ce témoignage
de Montluc justifie, jusqu'à l'évidence^
le maréchal du Biez , et &it suflîsam-
ment entendre que ses puissants en-
nemis n'avaient cherché que des pré-
textes poiu: le perdre. « J'oserai en-
» gager mon amc , dit encore Mont«
lue,
que ce seigneur ne pensa |a-
» mais k faire acte méchant contre le
» roi ; toutefois onlc calomnia fort, un
B peu après U mort da rot François*
» le-Grand , lui imposant qnll estoit
9 cause queroonsieurde VertinSytoa
» gendre, avait rendu Boulogne; et
» lui bailla-t-on , pour faire son pro»
» ces, Gortel , le plus renommé mau-
9 vais juge qui fftt jamais en fVance. »
Ce ne fut pas sur la bravoure qu'on
attaqua le maréchal du Biez; nuis on
farcusa d'avoir £iit passer des puse-
vobnts dans sa compagnie d'hommes
d'armes pour gagner des paies : ce
qui se trouva vrai dans le londs, sauf
que le motif était louable, «n lieu d'être
odieux. Le aaréciul se serrait de cet
48^> lî I F
Flflinirc , ai'tu tic sr. tenir nwtù de CC
(> f«t .
t^uK'o a au Tiriiiard couvert il bun-
nMin ei tle bl«snrL*.\. Apros avtni
jumirrrt DiiL* lonj:nn ciptiviU' , il fui
nu» É-n îi.-irfiiinr rn i'»\{)' l.r^ jtiprs
|o , ni , lïiîKtn, .1 prnlrrli
léii- , M.,.,> J. \'À roniinU3 ça priiiçeri
luio pi'>*^oii prrpdfiK'lIr. \jC u\àrcc\ia\
Ju Hic*2 nVa uiouti |»j^ moins sur
Te inémr r''cliaf;mii oii l'un de'rjpiUit
*uu gf'ddrr» ■ ■ Omry-Vi'r-
vms ; iJ y int . lu collirr de
i'ov*lrc de St.-MuiM'l , Hi^ndc de
nnljlpssf, cl dctim do m tli^iiitrf dr
ûun'oh.il do Fi.mrr ; il (Ir^friidit
de rcfbariud p'"ir ^trc coiwluit m
jpriiob au clinrMii th Luclifs. Au
liOt*t de trois am, le roi Henri II lui
reiulil la lihcrtr , et Ip maihfiireus
Ticillard vint achever de mourir de
doiilmr .1 P.iris , d.ins 5.1 maison du
ùiibonr^ St.-Vicfftr* f n 1 55i. L« mc-
nmrc du .ïacf|ui'^ de ('oiici cl crlk' du
mtitH'rlt.d du Bit7 f" * l.ilirrcs
rn 1*17"». Pour t' 11. I 'nir de
leur jui^rmrnl illt'(;.il, ou leur fit de
magnifiques obH'r;tirs uii «is^isM un
héraut d'armes, nomme f'aloh^ pic-
roçiiis-e, dit riu-itoricn de Thon , qui
iiVsl accolade qu'aux maisons leA plus
ilhKtfes. S— Y.
BIFFI ( Jea."^ ), poète italien, mati
t\\\\ n'rcrivil *\\\rt\ Intin, natjutl au
bourt^de M(>£tii:;n dtins le Milanais , le
•Ji juin i/|(5^|. A|»!V.«ideprrmitTe5(?tu-
dci tiitrs djns pltisienrs pctilc< (^«"njcs
de re duché, il fut envoyé à RFdan »
où il <^tudi,i prndint «icpt an», sous
K's meilleure njnîlres, les lan(;ues an-
cier.n«5, \v^ bcllrs-lcïlrcs, et surtuul
1.1 poésie. !I y ouvrit lui-mArac une
C'^olc nti il eut bicntùt pour dlsriplrs
ka (.uf^Dts dei prctmcrcs mai30o&. La
MF
terlir, Hurrrur i-t R<
pIuMniri li.-t;<'hi ..t
(!on»i< I
était la cure >
preciÂt^uH'nt l.nn
voit senhmtnt <<
e'crivil
me>. Il
J. V.
Itome, I4H^,m-V^ i:
Itiiulem Mwii'if'.'t:...
lll.se--'
de pi
des frlit ii.li>
sduoedVui Y
iV .
('
piL;t.inime.s '
d'elend'je , .
on vient de ; .-w«'
fico ce ^crt' •■-.
^'igino et t'j
H..: • îv T
d'.' ruelles: Facrtîftrtim , sd iÊm-
ttiisîni.. -/mvirm
i^rilflu, iuli. Il u'tit p.i* t
1k**o('> d*NTertir f\n^ tr- f
fl^ ... . ,,
de foil innoc^fll, ijurl'
l« autftir , et même les Vies de
qurti]iH'x Sainte. G— e.
BIFFU JEAW-AMDru'i !ta-
lieu *|ui llorbsjil au O' ix-nt
du 17'. wi^lï', c'Uit ne A jMiUin. I^ïal-
grc te» dispirsilions qu'il annonçd des
sa |ircmièrc leuue^e , il lui t'allui, pour
c«m[iUire k sou pcrc, prcudre TctAt
ild cummrj-ce ^ el perdre plusieurs an-
née» pt-eriruj^s dans la boutique d*un
jnarxbaud de diani. Devenu son mat*
ti< ' 1111 à 1 .Igc mur, il revint À
^ 1 t goÛU y refît toutes 5C5
ëlud*.^ , Lt ce fui avec un toi siKcès ,
3a*it fut en ctat, dans pf^u de temps,
*ecrirc avec clt^aucc en piusc et en
Ter»^ mai» Licalôt ausM le mauvais ciat
de M fortune l'obligea de quitter sa
latrie, ri d'aller à Luuvaiu tenir une
école de langue italien DC, dont le pro-
duit le fil vivre avee une sorte d'ai-
uiure. Il mourut dans cette ville, vers
Fan t(ii8. Ou a de lui : 1. // dolo-
rr tUl peccatore pentito , ptatiti
s<tt£, Mitaii, iOo5 . in-ij; U. la
riscr^rnie /ïom<x , Milan, |(iio. in-
1%, Cctlr édition c'est quVn huit
.cbooU. L'auifur en a ajoute quatre
dittf U »cc«ude c>)ition, qu'il d'uuia
flou» ce nouveau lUi'c : la risorgânte
Mùout^ içpra le impresedi Costan-
timo il grande , Milan, i()i t ,in-i3;
\ti-f^cni. Milan, 1O16, in-ii. Oo
trvwc d^auitc^ poe'sies de lui dans
di/rerftitxrrx:iK-iU. On liiidoit aussi une
— ' ttiou du Uiiga[;e ou du patois
1^ , întiiulce : f'aron milancs,
[f-Muunmcc plusieurs fûts. G^t.
B I (« I ( l.otis ). f'^oy; Pirronio.
\!«Dni: ) , iiuble milanais
i Tm-*! mnnacal, et entra
dAU> 1 ' < de S. Augus-
par quelques ouvrages , et n.ir MA
LiiiD^iiices profondes dans^les Un-
'-,1atiDe et hébraïque. Il
.» «.. <.u4pitiT général d«Ma ^•
ir.
dre . tenu i Bologne en t<('a'> . el J
prononça « eu lalixi , un long di.scoiirs
qui fut tniuve très iloqnenL. Il mou-
rut à Siitnue en i43.'i. Il ëniril plu<
si urs ouvrages sur ditfrrcnts mi{cIs|-
Jeux seuls ont été impiinics ; I. De
ordinis eremUarum propagations ,
Parme, i(M>t, in-^'. » iL Hisioritt
rerum Mediolanemium f mstin^ par<
Pierre Burmaon , dans la partie tj^,
tom. IX du Thesaitrus antitjuitatiim*\
italicantm , et en<iuite par Muratori^,
dans sa grande i-ollt.i^tion de^ ^c/V/t»-]
lortfs rerum Italie arum , tom. XL'
Celte histoire embrasse un r<(piiGSi
d'environ liTnte années, depuis Iftj
mort de Jean Galeas I , duc de MU
lan, arrivée en i4o'i , jusqu'au pas-
sage de l'empereur Sigi-^mond on lu-
lie,en i43i. On attribue à André
Itiglia un grand nombre d*autrcs écrits
restés manuscrits daus plusieui-s bi-
blioth(M{ues d'Italie, mais dont aitcun
ii*a vu le jour. O—C
filGNK ( Gace de ta ), ti«
en NWmandic, dans k diocèsr de
Bayeux , vers 1 4 iS , sortait de la
Cimillrdc la Bignc, ou U Vigne, Tuns
des plus «ncH-nues de celte pruvij c««
Le cardinal Pierre Dcsprez eut soind*^
sou éducation. Gace ayant cmbr.is&t^
IVtat ecclc:>iastique , fut |»ur^'u de
plusieurs bcniTiees ; et enfin , uonimé
chapelain de Pbdippc de Val is. H
remplit les mêmes tondions prÈ& du
roi Jean , et suivit ce prince en An<
gletcrre , lorsqu'il y fut uicne prisoi
nier, en 14^^* Ce fut ixrndant m âé-
tcniion , et il la demamir ilu roi , quil
entreprit, pour riustiiidiou de sua
iiU, le duc de Bourgogne, Ir Homant
rfes O^seaulx, qu il n'acbevaqu'aprrs
soD retour eu France, sou» le règne
de Ourles V , qui lui avait conitnc
u pUcc de chapelain. (>n voit, par
quelquei passage» de cet ouvrapf, qu«
àt U fiiguc vivait cacure eu 1475»
ji
mais OD igoorc Tepoque Je sa mort
iicj auDUscrits du fitmtant des Oy-
t€iudx »oiiI TÀî^s et iircciciu. \a
pluprt ^le^ l)ibli0ÇMpL<?.s u'OQl p*s
•u que Lf i ouvrugv u litv txupriiad ; il
J*a été crprndaat^ inaij avec Afi re-
Xraiicbrmeiib qiti ont empêche d'en
osiinjïirc raulcur» à U soitc des Dé-
Âuiis (le îa chsisse des bttes sauva-
ges cJ des oiseaux de prore , par
Phœbus Gasionde /o*>,Paris, TVrp-
perel. sans date, in -fol.; et Michel
je Noir, iS-jo, in-4^ ;«$ deux édi-
. bon> 6ont ornées de figures en bois,
çrossiiremonl privées. Prospcr Mar-
chaDcl et Tabbc Goujct oui conjecture
de Ij que l'ouvrage de Pbebus Gaston
<ftiit divLMf en deux parties , Tune en
prose , et la seconde en vers. La pre-
iDiërc , seule , est de Gaston ; U se-
conde est le poème « ou roniau de
Gace. Les personnifies en sont la plu-
part allégoriques ; ils dù^pulenl entre
eux sur U prce'mtnence des diflérentes
espèces de cbasse ; leurs débats sont
portes devant le roi, qui , après avoir
pris rjvis de Sagesse, Raison et Véritr,
Mfl conseillers , renvoie les parties
paiement satisfaites. Le styleest facile,
cT la naïveté de l'auteur peut plaire
aux personnes qui aiment la lecture
de nos ancicus poètes. W-^-s,
BIGNE( MAncuEsmoELA), pri-
ti'c, de la même famille que le prcce-
•dcnt , naquit à Beroières-le-Patrv,
vers 1 54(1 , et Ht ses premières etmïes
au collège de Caen. U vint eusuite à
faris, 011 , après avoir termine son
cours de tbtiobgie eu Sorbonne , il
reçut le doctorat. Ce fut alors qu'il
lorma le projet de recueillir les ouvra-
ges des bS, Pères, et de les publier,
pour en opposer ia doctrine à celledes
ccrivain& protestants. Ce projet fut
accueilli de ses supérieurs , qui lui
ladlîlèreiit les moyens de rexccuter.
f«e5 premiera rolumei de cette collée-
rÊfiS»
tion parurent m 1 $7$ , et tei <
en t^^8. En cortrrfuiat iptc
travail (.li&MÎt rncore branoMp i 1
sircr , »n est force de rendre tuXÎBci
là p^UienceeT au zèle de U
son édition a servi de l»a%e à
celles qui ont été publia»
Nommé chanoine, puis
Bayeux, il quitta cette dcTBlj
pour celle de doyen de
Mans. Les cbanorne? 'L> W***-.
députcrrutauxétJlA (I
et jiu concile provint \
i58i. Dans cettf dct.
il SQuUnt les droits de !
contre les prélrnlions ^
qui lui attifa la h
lui-ei ayant cilé I. ; .
cial , il iViu^uivil un
et si long, qu'il se dci
sa démission de son c.<
mieux renoncer â U >
études. Il se retira en ^
Ton croît qu'il mourut
principal ouvrage dr
collpftion des Pères : /
terum Patrum etani
lorum ecclesiasticorum ^oûne,
ris, iS-jS, in-ful. ,8 vol.; V^ygrff,
5Ù'tf tomtis nonus , 15^9 , »éi%
nouvelle édition, ParU^ iSS^iaN^
in-fol. ( on peut voir , poar
éditions, les articles CoréuUil
PONT, Novunv et SinaffoTvD \ Oii
encore de la Bigiie : Statut* i/wA
lia Parisi^nsium episcopontm^ 6^
hnisj Âtlonisei ^P^iîliMmi ; itméf
crcta Pétri et Galtçri Stttotuaim
episcop., Paris. i5-8 ^ in-®". ; ■»
édition des œuvres de St.-UMliA^
Sévi Ile, S, Isidori ffispalamis cftrt,
Paris, !58o, iu-ful. W-
BIGMCOUaX (StMon ut)j
Iteims, le i5mai I7i>9, inocf
en 1775, était consriilrr an
de Ueims , sa patrie , et fui tm^
dans la littérature aaqetioe el
!tTO
<lc lue : I. un n^cuetl de
unes rt fruncaises , i 7^4 ,
1 1. IMu%icur> lie ses poésies
: élc comparées , par di;s
t , à celles de Catulle ; cet
ipcocugérc; spsépigwm-
Mbt% AOiiT dans le genre de
ifaevaber de Giilly. II. Nou-
UMS lUîachées^ 1750, io-
mw-s *ous le litre de Pên-
^efUjiions piùloiophiques ,
I A ; elles lui assigacnt uo rang
penseurs les plus fins el
ïIicaU : il en a donne une
édition sous le titre de
eu monde et t Homme de
HéADS, i774i in-ia. Queir
des réflexions f{a*il a ajou-
acut de jusiessc , cl d'autres
assez développées. A l.-t suite
in de inSoj on trouve des
me» et françaises. C. T — t.
1^- ME ) , naquit à Pa-
>). Rolland llignuu,
lui i-n>cigna les langues , les
. réloiiucncc, la pliiloso-
îiques , rbistoire,
l: U tbéolo^ie. Sous
Ire, le jeune Bignon fit de
bs , qu'^ dix ans il publia la
ipfàe , ou Description de la
inte , PiitU ^ iOoo,in-ii,
le que toutes cellesquiavdicnt
I. Il donna t peu de temps
cours de la ville de Home,
li amiquitèi et sUx^ularités
Paxis, 1604, in-8\, ou-
commun, où l'auteur fait
Lfi graud goùl et d'une cxtr^-
Bde;rt Traité sommiiirc de
lu Pape ; plus le Plan du
Paris , i6o5 , iu-8"., livre
rodii)on.neDriIV,ayant en-
rr de Jér. Uignon ^ voulut le
rboisii pour être» en qua-
nt d'honneur, auprès du dau-
Louis XIlLBiguvn pa-
BIG
495
ru( h Ta cotlr .irec des mAnlrres aiséet
et polies. l/ct«de ne l'aïMit pa.% rendit
ciraiiperau niunde; L'i cour ne te rendit
pasctrait^cràrélude^ilpubliaeniÔiOy
un Traité de l'excellence des rois et
du rtyyaume de France , traitant de
la préférence et des prérogatives des
rois de France par dessus tous les
autres , et des cotises d'icelles, iii-8*.;
cet ouvrage, dcdié k Henri IV, C)t
une réfutation du livre de Valdés ^
De dipiitate regum Hîspaniœ ( Foy*
Valdes ). L'ouvrage français part
d'une main habile, et csl écrit d'une
manière aussi &olidc que méthodique.
L'auteur y a rassemble plusieurs bits
et passages curieux. Après la mort
de Heuri IV , il quitta la cour; il y
revint bientôt , k la sollicitation de Ni-
colas Lefi'bvre, nouTcau précepteur
de \a}\x\s XIH . et y demeura jusqu'à là
mort de cet ami, arrivée en 161 a.
Biguou fit un voyage en Italie eu 161 4f
reçutdesmai^qucsd'estimedePaulVct
des plus illustres .«avants. FràPaolo,
channc de sa converution , le rrliut
quelque temps à Venise. De retour en
France, il se livra tout entier aus
exercices du barreau. Son pire le fit
pourvoir, en i6ao, d'one charge d'a-
vocai-générai au grand conseil , où il
s'acquit une si grande réputation qtM
le roi le nomma , quelque temps aprèt,
consrillrr d'état, puis avocat-géocrat
au parlement , en i6'i!>. En 164 1 ^ il
céda cette charge à Briguct , son gen-
dre, et fut, eu t64'^f 'prû U mort
de de Tliou , uommé grand-maître do
la bibliothèque du roi. Il refusa dau4
la suite la place de âunntcndant des
finances. Son gendre étant mort tn
1 6.) S , bignun fut ubligc de rcprrudre
sa cbarce pour la conserver à son Eïls ,
et continuer de IVxcrccr jusqu'à m
mort I quoique de premier avocat-
géuéral il fût devenu le secoud. ILivait
•té employé dans plusieurs afiair«i
3iM
m DiG
imporUntM pour IVuit. Anne d'Au-
triche , pendant sa régence , TappcU
qiiel(]iKfois au conseil. Il mourut h
Prtri*, le 7 avril iO50. • C« grand
» magistr.it , dit Co&Ur . a <}ié Vnn des
» plus sâv^nls hommes en toutes cUo-
» ses , ri celui qui Yà clé le plutôt; car,
» i Tige de vingt-doux ,in«, il arait
)» tout lu et tout retenu. Il a fort tra-
it vaille çur l'oriçine des Français ft
» sur Grtfgoire de Tours.» Outiclu
ouvrAçcsdont nous avens parle , il a
donné : 1. Marciilfi rnonaclû For^
mtJa i ifiiS, iu-8*., et Strasbourg ,
l655 , in-4''.Cc livre a elcf réimprima
pjirlessoinf.de son fiis, Paris, ifj(iO,
ln'4 '• ^^ 3 i^*"^ •* ^^'**^ édition : Liber
Ic^is ntlicœ à Fr. Pithao , et IMugc
de Bignon , qui n'^ivait qiic vingt-trois
«ns, lorsqu'il donna, jKmr lu pre-
mière fois, SCS notes, qui fotit encore
TadmirAlion des savants , pjr leur
ifruditionet leur justesse.ll. Id CriiA-
^eur (fc nos rois et de leur souvc
raine puissance , i6i5, in-8'., public
nous le nom de Théophile du Jav,
III. une édition du royale tle Fran-
#0*5 Fyrard ( fojr, P^-RAho), 1 6t 5 ,
i vol. in-8\ ï/abbé Perau a écrit la
f^e de Jérôme Bifnon, 17^7, s par-
ties in- 1 a.— Son tiUaînc( JfciiÔMt),
obtint, en iG5i, la survivance de la
cbarj;e de maître de la libr.iirie qu'oc-
cnp^ut son père, cl conserva celle place
«]u il rêspiTait pour son Tils , lorsqu'en
|685, le marquis de Louvois le con-
traignit de donner sa démission, pour
«D revto labbc de Louvois, son fils^
âgé de huit ans. A. fS — t.
niGiNON(j£AK.pAtrL), pc(il-fiis
de l*avoca!-général , abbé de Saîiit-
Queniin , l'un des quarante do TAcadé-
inie françjii^e, et honoraire des Aividé-
mies des s<ienc4's et des tn.striptioos
M bHIcUeîf n-s. Il naquit à Pan* , en
Si*plt<nibn*i(Jf>t;iJpnlrad'.lI>ordd.ins
ta rvn£rcg.iiiun de l'Oratoàe, cl tai
BIO
«tistiif^ DOtnsBé prôdicjiKnir An
Aprc^ U mort de Yéhbé de I^onroii,
en 1718, nominé hïItlifirftf^TJnre
roi, ilsedéGtdc '
nes'oecuper qtM* n
confiée y et quM a beaucoup cundir.
U mourut le 14 mai 1-^4^? ^ Tl
Belle, près de MHun. iS'aprvn \a
sures qu'il avait prise:» , la cl
de bibliothécaire fiil , après loi ,<
Îèc par son neveu ri son pcfù-
ean-pAul Bignou avait uu« ii
iostruclion < ' ; 1 '
ai^oniposéji,
dcS. Louis, toiiAd:tlcxt;uu,iïilf«^
pronon'^ drus If ruAmr jinjr, tt
l'Arad. .îffirto-
deiUK- . -i liiiK^.
riqnes el .w . u».
prunes. On __.:_.,.; ... L/a
de François I^csque , pnin à
1^ Oratoire , iti84 » in. tu ; IL to
aventures d'Abd^ilU ,fiU iU^,
171S, 31 vul. in-i:», rampriaésDit-
sieurs fuis. 1/Aut«ur, qui avail vw
cetouv; ■ .iiiiiei"
le lai s .rtfi. r«in
tenrsdcl //(ifoir
duuua une uoii\. 1
!i Tol. in-ii, IVbrvA. LrMromff»-
lunie de cette édition e^î [>frvîufr-
tièrcmeut neuf. On t:
dénouement^ cl qui yj.
de Paulmy, dans U Bîhùaièéfâ
des Romans j]inirirT it-M '' -»
aau^si coopéré acix MèJai-.
gne de I^ouis-lâ'GranJ^ «u o#ç
Louis Xf^ rt au Journoà
vants» Labté P.l_
zélés protecteur
sav;int lui en tci
santé, en dtmn.i
nia à un nouvc.111 ^
Ce genre comprend [u _ ._ -
et urbuste« d Amrrifjuc ,
hirs par la beauté d» |nit%
deux d!cu(i-i'Ujt &tj]ifiirtc«t trisbn
BMliïv<r« en pleine (erre, rt conlri-
ImeiU depuis lon^-lcnips à r«nbellu-
Kinriit ar nos |:krdiiis. A.^-^.
BIGNO>(Ahm*nuJ£aomc). neveu
du |u[<iMciit, ne le ji'^ octobre 1 7 1 1 ,
Oiurtlcb ui;:i 1 771, maître des rrf)iié-
les ei uiieiidunt de Sui^sons, oLiint ,
en tyix^U nurvivanccdcUcbdr^edv
btlilîoihcuirr du roi; oc(np.i ccUc
SUce, rn 174*1 l^^rs dcl.i dcioiv*;MOD
c «ou onclr, rt sVn dmil liii-tncine
«o 1770, en iÀrtur de »ou fils. —
.Bioiioof ( Jean-Frcderic), son fiU , ne
& pari», le it janvier 1747? *^"< ^
prtne irtif quelques années conseiller
aru parlrnicnl , que , sur la démission
<îc»oD|KTC, il fut, en 1770, nommé
ti! ' ■' :rt' du roi. f/cst sous son
-> i'>n qu'on acheva b coos-
Irurii'jK y\ii wloucoinmencécn 1751,
où M»nl \rs dtu\ beaux et énormes
^' ^ inccntCorunelli aT.iit faits
t- \l V. Rrçu II I\icjdrinie des
I ' t bcHcs-lellrr.% .en 1 78 1 ,
il Lr 1". avnli7H4.A. B— T.
iJlIJUr ( GviLi.AUME.] , ne eu
tStri, il Laval, d.ius la province du
, poète français et lalio . et l'un
plus Mvauts hommes de 6od si^
f. iw vir ne fut qu'une suite d'événe-
tts roalbrureux ; défaillit mourir de
pf<te étant encore an berceau. Sa
•rc éducation avait été eulicrc-
BCj^liîîée. Vue querelle quM eut
idini qu'il fai-^ail à Angers sou
iUT% de plnluxuplue , lubliçca de se
luvcr pour éviter les poursuites quon
in^ail contre lui. Il se relira à U
Impigne , où il se livra à IVtudeavec
la» d'npplicilion qu'il ne ravaît eo-
>rv f4it. Il apprit, sans le accours
''aaeun n).»'"^- '> '»"'^uegrfcqne, et
iIm pfi' .-■'i dans U phi-
iW , I .iMiuiiuiiiie , t'aslrologie
médedur. U suivît en Allenia-
du Bellay de I^ngey , qui était
.d'ouc xaiiûtfu Kotlc. £a
i%ù^f il profc^vitt U pliilosopW i
runivrrsiio de Tubtugue ; mais les
devoirs de celle place ne Torcupiient
pas teUemeiit quil ne trouvit encore
le loiïir de suivie tes leçon» d*Atttoiue
Curcus et de (juilLuimc Casterot ,
fameux médecins ) il se |>erreclioanjit
en Oléine temps d.ins U langue };ui--
quc , et il étiadi:iil les mathématiques
S.MUS le cclrbrc FossaiMis. Ce fut djU5
la même ville qu'il composa son poème
latin , intitulé CaiopVon , ou le Mi-
roir» Il le fit imprimer avec quelques
autres pièces , «'t Bâie , en 1 !>3G ,
iu-4^* 11 »Vlait rériigié à Bàle pour se
soustraire aux |w>rséeulions des diseî-
ples nombreux de Melanchlbon. dont
il avait combattu le système. De l , il
revint en France, où ou lui avait pro-
mis une cliaire de professcuf , qii'd
n*obti|it pas. Ou lui ofTi il une place «
Tuniversilc de Tadouc ; maia il la re-
fusa pour en accepter «ne àTuniver-
silrdc Mmes. U ne l'octup,! pas tran-
quillement ; il fut mt^me ubli;;é dcfaira
plusieurs lois le voy.ipe de l'ari*, |K)ur
obtenir des arrêts qui le mainlinrevt
daoft SCS privilèges. Sa femme, qu'il
avait laissée à Toulouse, Kr conduisit
mal. Cl le complice de ses deliauebcs
ayaut ctc mutité, on accusa Bit;ot
d être le premier auteur de c« crin»' ,
exécute par uu de ses anciens domes-
tiques. Il fut mis en priutn . où il
resta long-lciups. G.'tte c e
affaire n'étjit pas encore i ■ n
I >4(). Il publia, cette même aruire ,
un [>ocuic lalin , dans lequel d le plaml
amèremcnlde son sort. Il est probable
que l« cliagrin abrégea sa vie. Un
ignore l'époque de sa mort. On tnm-
vera un bon article concernant Guil-
laume Bigot, dausie Otctitymmrr 4*
BarUf et un autre, dans la HihUoOii-
tfue Franc, de 0«iutet, tum. XIIl, pag.
65. Smvant 1^ Mouuoyt*, il u'a publia
q\iiui ficui puciuc Um^àiip iui[>tu&<f*
4fl6 B t Cr
•Tec l«s pcMfsies de Ch.irles de Ste.»
Marttic y k qui il est adresse , L\od y
i54o, iu-S". Bigol engage Charles de
Sle.-Marlhei renoncer à la pocsie ; et
c'est en vers qu il lui donne ce ton»
Mil. Il aurait pu ^Ire plus conséquent.
Outre son Catopirvn , dunt nous
avons dtfjà parle , il est rncore aiitctir
d'un poème latin ^ intitule .Somninm
in quo imneraL Caroli dàscriltitur
abregno (talliœ erpulsto; Explana^
■trix âomnii episiola^ Paris , i 53n ,
iti-8*. Cet ouvrage est dcdi^ à Guil-
lannie du Bellay , que l'auteur DOuimc
«on Mécène, il a fait îroprimrr à la
suite son Catoptron , cOTng^ : Chris-
tiaruvphilosophicrpririudium; cjtisff^
mî Jesum Christnm carmen sttfrplcXf
Toulouse, i54ï).in-,5''.Onavnilav-iuce
que c'était à Guillaume Bigot qiir Cal-
vin reprocliait, dans une lt'ltic,dc
n'avoir pas abjure', pour le protesun-
tisme, la religion rum;)iiir. R^ivlo a
reWc' cctie erreur , en observant que
ie Bigot auquel Calvin écrivait , portait
le prénom de Pierre f d non celui de
GuiUattme. W — s.
BIGOT ( ÉM£nT ), ne' à Houen , en
1626, d'une famille anriciinc et illus-
tre dans la magistrature, ne voulut
entrer ni dans la robe m dans l'état
ecclésiastique, .^(în de pouvoir se li-
vrer entièrement à l'étude des belles-
lettres. Son père , doyen de la rour
des aides de Normandie, lui tai.s^a uuc
bibliothèque de six raille volumes,
parmi lesquels il y avait pins de cinq
cents manuscrits. C/e riche dépôt s'ac-
enii considérablemcntdansses mains;
il était estimé à sa mort 4o,ooorr., et,
nfin qu'il ne fût ni partagé, ni dissi|>é«
il le substitua d^us sa famille, et légua
un fond considérable pour l'augmen-
ter chaque année. Cependant elle fut
vendue en juillet inr>(i. Le catalogue
•■n es! imprimé el recherche. Celait
daas c«tle biLUotlitt^ue que se tciuicul
toute? les semaÎD»"* ''*** -^v^rm^l
gens delerires, fi
directeur. Ses v» im
en Angleterre, on '■■ .tn IkiV,
le mirent en < ' /
tous les 6.iT.int&
Au.i:»t mûtio.Mtqti> ^ab UHrf
passiun clait de • r ^ pw 1
travaux et ses immensn nrkrssn,
rétiblir dans leur inlégfite Ir4
auteurs grecs et Utiii«,ct îl w ùiaià
un pUinir de covomuniqtnr sei !•*•
mièiTS et »cs richr&ses h cti ipi4.
Bigot découvrit, daus. * - '■ ' '• f*-f^
de Florence, le teite ^; \c4t
S. Chrysostârne jur i : H h
puhilia en 1680, P^nv . .n . , trte
quelques autres 1 ' Jih
cil-unes, qui n'av.i. rrtt
le jour, le tout at
sion latine d'Ain I
il y avait inséré I et
S. Chrysosiôinc .< ■ - ■ «
pouvait abtiser contre U inmsiu^
itantiaùon; mais Itse/T*^»!!-. .-n'tj-
gcrcnt la suppression .
preuves sur lesquollrï <
saint pairiarche ne In - [4
suffisantes pour établi i»-
lion. Pierre Martyr av. 1 »T,
apporté dilahc crne V
exemplaire sVlail pei :
blioth^ue de Crutin .; .
procuré un cxeuipî m* il.
de Bigot, la fit imprimer â I
en i(i8tj, avec IVudruir ,Vb p
du Mvani Roueniiais .
seurs de Paris avaioni
pression. Cet habile bn:
Rouen , le 1 8 o<1obre 1 1
tous les savants, par M ; r
dition , el de se» concilov ru>, ilv
qualités sociales et Sa pttïbaté. On •
imprimé sa corrcspomUtux
gciu de iatrcs. X
OIG
1.4 .VcunspillerJiipaiicmriit
ï*, eu i665,fui poiiivu,i*n
tuiv clidi^c (le prcsiilcnt suK
rt mourut rn 173^, dans un
r. CVUit un ui. 1^15 1 rat Ubu-
|înicgre; il a puhKe les oiirra-
inU : I. Institutions du Ht oit
; II. Commentaire sur l/i
dt Brvta^e . duiit il y a eu
fcLillun^; U 1"., il Koniirs ,
.4*.; U y., j-ox . in-4".;
drrnirn.' , les institutions rlu
UiÇjks sont fondue» avcc les
iirr» ; l-i 5'. , imprimée à
iBiri iienteÂ, forme
J . i 'Il ini3.III.
des juges et de tous ceux
dans Us fonctions puhli'
loiivragcarté imprime' cfiiatrc
Ifruici'c édition a cfté jmbiice
i*H)5, io-i6. D. N— L.
ïBON ( MAiirc-CATBCKini ) ,
apolbirairo de Paris, née le
%r« ("^iç), ^idÏA d'dliord
»ouA b cficbre Bj&scporti?.
^tui eonseill.i de sVxercrr j U
m des picces artificielle* d'a-
Qiiclqur rebtitJtitrt quelque
le que rctrav.iil fût pour une
l^. BibcroD s'y livra avec
cC ik . pour *sc former , le
le Lnudrei, et vit ses efforts
du &UCCCS le plus complet.
parvenue à faire un corps
femme qui s'ouvrait , et per-
id'cxamiocr les partie» ioté-
[u'on pouvait dèpbcer et rc-
volonto. l'Jlo Avait ftjrme, de
tMiton en cirr, uu cAbmrt,
mirait au pidilic pour de
et ce (ut elle qui , aétuillaut
d'uo odibie atbee la conti-
tpondauce dv canscït et
m Cuoiposc et soutient notre
f ^onta: • Efabien, mac-
» ehand de hasard , av^t-rous asso^
» dVsprit pour nous f»irc roocevoii
" que \o hasard en ait taut? i* LrS,
] pièccH de son cuLiucP
' > idvcs aux acrtiMchrinrutSf,
et bien inférieures h ccMei qn'cuit faites
ensuite Puisou et Laumonicr : ell<^j
u*iinit<iit p.15 les parties dclicAtes. Sotrl
cabinet fut acbclo par rimpeialricede^
H'.tssir, C ithf rine II. C.el A.
BlKERMADJIT.r(tr-Vi
D1TCVJU
BILAiN ( ktnotvt ), avocat, né
fl^n}cs^ diocèse de Reims , et dont \m*\
véritaLlenom était P^ilain. Son prr«<
ayant eu Tbonneur de cuœplimrnteC.I
îiouis XIII à son passage à FUmeSy.,^
le roi lui demanda son nom, rt l'au^
torisa ^ le changer contre celui do*^
Bibin. Antoine, après avoir f^it d(
bonnes études, plaida pend-iut plu-
sirnrs annccs avec assez de suaès. K
l'époque de la guerre de la succession,
il tut chargé d'établir les droits de !•
reine M.irie- Thérèse d'Autriche suri
les pAVS'Biis et la Franche-Comté , e||
il publia à ce sujet, en 1GO7, un traité'
qui a été traduit en latin par Duha-.
mel,etdans presque toutes les langue»-
de TEurupe. l/abbé de Bouncis «ut ,
dit-on, U plus grande part à cet ou*
vragc. On cbeicKc à y prouver la
nullité de U renonciation Cuite par
Marie - Thérèse, en se mariani k
Louis XiV. La guerre qni suivit ccli*
espèce de manifeste fut Icrniuée par'
la paix de 1668; et le seul avautau
qu'elle produisit fut U poittes^ion di
quelques villes en Plaiulrr. AutoÏB*]
Hilain a encore public quelques Mi
moires d»ns des affaires im
entre autres , dans le pmcr..
fesse de St.-Géran avec Iâ mi
deVentadour, i633, m-4** Il
rut à Paris, en 1670. W—
BILCIIILOE. rof. TuioDooir/
Bl LDLIUEECE; .; CuiisToru-LAc *
:
4dê itiL
ft£9(r D£ ), conscilitT 4ulî<{ue (le tV-
Itclc'ur lie Hanovre , rot il\Âuj;letorre,
vé à StJïwrrin , en i6hj , parUgra
M vif entre f Ptudi' ileb)iin.<t]>rudcoco
ft dr nû'.ioirc, rt i!cs fonclinn» pn-
btiqur» qu'il asm\ d'jiboid refusée) À
cAuîte de iia mauvaise Mtité. Il a Ira-
duil eu ilU'indnd le trjii«^ d*Abh;iditf ,
Vt la vtfrité de la rrlif^ ion chrétiewie,
cl Td cnricbi de noiuL>r<usr5au(;m?iita-
lions, t''\ partir. i7iu.iu-4*-; i'-
partit, 1758, ia-4°. , rèimpriincc â
Lriinif; « i73{), iii-4*'' 1 cl 174^.
in-^". On a de lui pîuùf un ouvrages
de iiimprudoucc : I. Resoftttiomtm
jttrttitcarum titras , L«-i|»tig, 17:10 ,
in-4". , anonyme ; H. ,\oUe et ttddi*
tiones ad Chris tophori Schwane-
marmi ab Âircndorf tractatwn de
pirtf deiractionis et emigrtitionis ,
Lcipt. . 1 707 , iD-4**' . «^<^' G^T.
BILFlîSGER (Georcis-Beh-
nmn), ne le 75 janvier t6ij3, à
Cansiuil dans le Wiiitcnibcri;, s'est
acquit une iiute celcbritc comme phi-
losttpîic et comme homme dV*lat. Son
père c'tBÏt ministre luthc'iicn. Par une
sioguiantc de eonstitution bercditaire
éaas sa fùmille. billiuger vint au
monde areo dou^c doigts aux mains
et onze orteils. Une amputation cor-
rigea de bonne heure celle diflbr-
mite', bi'fînger annonça, dès ses pre-
mières années, les di'.positions les plus
licureuses pour IVlude, et $e iil re-
mai*qurr par son penchaut à ta mé-
ditation. Il étudia dans les écoles de
£laubcucrn et de Bobenhausen , et
entra cninite dans le séminaire théo-
logiquc de Tu)»iugiie. I.cs ouvrages
de Wolf, qui lui avaient d'nburd stTvi
t apprtndjc les mathématiques , lui
hiftpircrrnt bientôt, pour la philoso-
phie U'o//feniu? cf pour celle de Lei-
bnitz, une passion qui hii fil négliger
quelque Icmifi ses autres étiidci, Be-
Veuu à U tliéoiogie ; il voulut du
BU.
nwnn* fsujrtr Ac la raitiA^t &
tiiutc : Ûe I
Ot écrit, ru..,i.i - 1 -^. .,.:..,... — :
un grand succès , et Gootiilmi ft
Pavana-menT '* ■ *'-- - - *
eu peu de <<
CaU'ur du ch.iu lu ;t injvin^u
rcpt'titcur an ^é^liaaire de t!
mais I
un tli< obM M
5Cf ami;» , cil 1 7 1 9 , un K<ooun dW*
grnt qui lut permit (Taller dcSBrofff
à Halle pour j suirrc Ws kfcol et
Wolf, et , -iprès d<-iix an* ^éiaêe, i
revint à Tubingue, uû la plolaaofàii
woijienne ncLiit point en fx%rar. I
y trouva se» prutortnirs^ refrvidîii
vitse-s leçcit' '^-r^-** - |iaai l'j^
cevoir bieitt ir-aïqu'ak
pirait sa r irme; m cv*
ricrc ecclc-^i 'me ra VK^t-
Celte sîtuatiuii pcuilitc donît (k|Mf
près de quatre an% , <ni»n4 ^ ^
çut , par l'cntreraisr de Wolf, fwr^
tion de se rrndrc h Pttenhamfi^ *
Pierre I'^ V noBiiii#r f^
fcsftcur de i' , , t de taéi^kf-
3 ne , et membre de sa ttouvcUê an*
émic. H fut accucdli d^'^^ "^
ville , où il aiTiTa m l -
toute la ronsidêrativo ~ «•
Les mémoires acodér ^
occasioD d'y publier Aif^im'rrtH 10*-
tôt à sa réptiiation. L*jeadM» éa
sciences de P*)ns avjuI propoM^vR*
ce lemps-lj, le tïmeitr nrnw^ttfi»'
la eatise d*s Ittfr
Billinger rcmpoii
de mille écus. Un xnccè» mam u^
tant devait retentir tUn> hMlr Tf>
rope &Avaute. l'ous I
rcf étèrehl » ri le duc t ,, ...._
de Wurtembci^, «yint aippprb ^
r.iolcur du mérooirr <' - rîtt
ua de ses sujerti^ ac ii rif*
G1L
ses éuts, La cour àc Rds-
âiroir Ëtil d'inutile.'i cflum
nûr, lui ACCunLi une pvt>
p florîos, et une |;rAlitirj-
oo en rcromprnM! li'iinc
l^btivM* à iWldcs forlifiw-
lilti PctciMnitiP* f-n 17Î1.
luirtMint' ^,1 iliou,
t» prciprcft leçons que par
RienU qu'il introduisit d^ini
re di; ihcologir, li'tinivrr-
fr •" — ^—.1 [MT »e$ suiu» ,
i' I M rcs««itt tu-
Br'l mil de bOli ncctletltC
■tiuo. Sans iirn innuvcr
krigtiruir-nt de b tlicutogic ,
a appliquer son systcinc
îquc 4 c<tlr scii'iifc, mri-
%,i Hrîmlioii Cl d-ïiis sci
v ' ■■'* f 'ïïie jiiMMw,
Il tèWauNSi exerce
ne tflftil s^ulc capable. Sa
tpui«; tes connaissances
ue cl en m.ithrmatîqucs
— -"^^T (le* pour i'eltvrr
le d'invciÉirur, Il
i\u-T Ml une inventiou dont
hoiiiH'iir , celle d'un sys-
f ■'■■n dfin?i lequel la
;orlifiee nVotr-iine
de Lotiie U pUre , ronimc
l!Mi daiii le .<v:*t'Vne qui
i'il lui. \jt dur
i , qui ven.-iil de nur-
nird . avait àif\k m occjt-
r »es lAlents, et dt les
usage. Dans le temps où il
'■—■■'* --1 Servie, u etiïre-
fe' Midance rr|;itlM*ie
Ipger. Pt\ le.% preniirr» juur-i
kie , il le fa ap{H>liT uuprcs
h ■ ■ ' -
remcBt »ui-ii litevi ie
DIL
des fuctîfiratjons » et 1« nomma, ta
1735, cousedler-prive. Celte nomi-
uatiun nVtait plus un simple fitr^ lio^
noiifique. Bilunger »c vil revêtu aus-
sitôt d'un rretlit presque illimiu^ Il t6-
ftista quoique temps, et refu^d'abonl
un |K»ste qu'il uc se crny.iil point en
état de remplir. Kn acceptant , sou
premier suin lut d'aoqu^hr toutes les
cutiijai&saores nécessaires pour exer-
cer son miniNtèrc. Il employa prir»
de deus ans d*un trarai! a^^idu A
&*in8tniirr h f(»ud dans la statistique
du pays , k en <$ludier b situation po-
litique, la eousiiiutiou , les iottf-r^ts,
et sorlit k la fin de celte étude un de*
hommes d ctat le% plus (éclaires et les
plus profonds qu'-iit eu le Wurteni-
ner^, liiliiogcr et;iil place dans une
position trop élevée pour ne pas
éveiller la jalouiic et U di-fimce. On
(ïnrvinl à lui nniro djDS l'espnt du
i>rince et h lui enlever sa f:iveur. 11
e sentit, vl voulut quitter le niîuis*
tère; mais on refusa <ie recevoir SA
démission « et le dur étant venu h
mourir, Rilfinfçer i-elrnura auprès de
son Micrf-«>ciir toute U rnu<>idrmlion
et tout l%itUelicinnil qu'on lui avait
t'! ■ ' Mirnl. \\c*
^' irrir*. îl
pui dts-lors rcdlistr haui ubslArle 1rs
plans d'adniiiûstration que lui inspi-
rait le patriotisme le plus e'rlaire. Le
Wurtemberg *e ressent encore Ar
rbeureuse influence de son minis-
ttee. hc commerce, Kinsirurtion pu-
blique , Taprieulture surtout furent
rroï<*j;ei et améliorés pur »e« soirs,
a ciilluiT dr la ti^ne, qui a de l'im*
])ortance dan» ce pays , fut un des
prinripuuT objets (le son attention.
Ou ne doit pas mm plus ouî t
fnt \r premier auteur drv
I ont lon<;-tfmps uni le
I ;^ et la l'russe , ri Je
l'aJTdnjjcment por lequel le ]}«t*ic«
■
4t)o lilL
liêrt/Jilaire àc Wiirlfmhfrp f*t»îl
élevt' j 1j c(mr Je Hcrln: '
le duc le uomfua sou {>>
rooMStoirR et >rcreljirc du graml
urtlrc de U vcnciic. Utiuil aussi cu-
rateur de rumvci&ité de Tubiri{;uc ,
et otrinhrc de (''tcadcmie rojrak de
Berlin. Tout son temps ctait consa-
cre À dtfl occ\)pAtiou5 srricuftCâ , a
Tciccptiou d*uue hcurr d^ns \à &oi-
t4c tju'iJ i-niployalt à faire ou à recr-
vuii' dc5 visites. S:i plu5 giiiude jouiv-
Mncc lilail de cuUivef son jardiu.
Âxni chaud et droit , il poursuit Vit-
tachemeiit pour ses parents jusqu'à
une pailialitc qui Va souvent TAit ac-
cuser d'iajuslicc, 11 donna des preuves
de ivronnaissancc aun prolerlrurs qui
l'avaient généreusement assiste d.ins
SCS ciudcs. Un lui a rcprocLic d'iHrc
iniscdile, et de »c l-ii^scr eiitr.ituer ,
furie pretniermouveuient de Li co-
èrcâdes actions qu'il désavouait dès
que la rifOe^iion lui âvuit fait ouvrir
les yexiz. Mrtipre' ces l'iclies légères,
in meoioirc de Biirint;cr &era toujours
rhcre À SCS comt^alriotes , et honurée
de Ions le» Allemands. Le Wiirlim*
h9V\^ le eouipte parmi les plus gr.iiuts
hommes qu'il ait produits, et le pro-
pose pour modèle â ses humilies
aèl.it et à ses gens de lettres. On
cuntiiiui: eueure de nos jours à sui-
vre le H)ist£mc de fortificaLiun dont il
est Tinvejilcur , et qui a garde son
nom. Ijjl0o;;cr, qui ne s'clait point
marie, oc laistta pomt de po*ilerite, |l
moiiriiliStuUpart.le itifcviier it5o.
Ses principaux ouvrages sont : I. I)is-
putmio de karmonià ftnvsuUHUid ,
Xuluugue, 1721, in-.J".; ÏI. Deîutr-
montfi animi et corporis fmmani
maxime prœstahiliui commtniaiio
fijpotiu'tica , Fraiicfurt-sur-Ic-Meii> ^
] 7u3, iii-8'. Cet ouvrage a c'td mis à
Tiiidct a Rome eu 1734- UI. Df
tfn'ginc 9i p^nnissh/ie malif près*
MM,
rum moraits et poliitcae . Fnaci,
r^\
.i^ ; V. DisterUitio Kt^
1
rtco ■ eaiopuiea aa spcadcf jirtM
mtdis , Xttbinguc, 171^, ia-^'.j
VI. DiluciJatianes phUor^pkiem éâ
Dta , anitixd humtutd , nutiufe «l
f^eneraUbm rerum alTc^^.tiimsktt ,
ii>id., 17J5, io-4".; VU. BtUtaffsC
cl Hoîmantû epUtolœ da hsrn^
nid pr : ' .1 ■'■' ■
Vlll. ;
^ibus iiUiiii in Utct
ibid. , I ->i , in-.*i"-: I
^e cul' '
X. A.x
thotium cxplkaruU n.
i-5i , in- 4*-; XI. - .
chriitiaruv fuUt ^eneratim
tis scrmo , rccitaius i75:k,
guc, 173a, in-4".; XII. U CifdA
cou/we, Leipzig, 175'' '^ ' : Mli
Eifmenia pkjrsiccs , î îi,
in-8". ; eniin, 00 a de Im Oi L"«»!^
Trniuis renfermes dans les (JJlTiti
filtres d^ VtKodémie des $€W»cgié»
Pttershoure , lom. IV. C»— t.
Blt.GUER ( JKAïf - Ut&ic » ;.
chirurgien . ne à Coire. en St-îî*r,«i
17'jio , (^lucLa succCiM' ^ r»-
bourg et a Ports, seniL ..• ••
mces dn roi de Pnuse ^ H àemt
rliinirgieit-gcnéral de sr» Irouoei. ft
£ut reçu docteur à U fariklt^ dr niUe»
eu irfii, et membre dv Vikciàfwt
des Guiieui de ïa iiaiurv, ahtsi f«
de j>I(i ,i. ;
lAtup
Av!i titjei de ti^l
point ti<.-i<;r. J»3 ' '
ietés sanMA.
■e lui (fitvn
rft-
scrtaiM inaugurMiis merficoo^ûw-i
gicii de ïïnembrontm ampêtSët»^^
rariisimè admùùUrtuuUi «ni ^«m
UIL
Irf, Berlin, 1761, in-4", ,
N Uiduisù en français , et
t nôfe» , sous ce titre : />r>-
»«r l'inutiUtè de Vamputn-
^ i7<i|,io-i'Ji. lly l'épomli
I propos<?« piir racideniic de
de savoir !>i IcsainjiuLitiuiiH
bs souvent utiles ^ surtutit
jtolaies d'armrs h fru ^ et à U
batailles ; et Bilpiicr sf de-
fe cette pr.iliqiie. Cclirdi'Vi-
ppmdant digne de blime ^
«xtr^me^ sunt toujuurs dan-
I le sont stirtodt dans b
, et b |irjli4|uc n'a <|ur trop
depiiis rumliicn de hlcsscs
rrai'lirs k h inoil |wr le »e-
amputiiliun». Ltil^icraen-
é , m allemand, â Glogaw
1-05. in-8^. , des Ins-
fur la prtttique tle la chi-
f 1rs hôpitaux d'armée ;
mu pubfic sur ihypocon-
einAtid , dont il v a eu une
àCopenli.igu<- , en 1767 ;
lelques Memoirrs sur les
ignés , sur les bhssurts d
SUT rhypficandrie. Bilçuw
I jf|tj. C. et A. et U — f ,
Il { Ivo), d*iine lÀrnille
de Florence (qui avait
gnnfal<Miici'3 de justice à
iiquc, cl pLiec ses armes
!iaie!i de IVtat ) . fut un drs
firnseurs de h liUrlc de
t\ un des uiFilleur^ rani-
n temps. En i^*t), il ié-
rt de Spollo, en Toscane,
troupes ligueVs du pape rt
\ir C.harlcs-Quint. Il oblî-
d'Oraogr, ipii l'-<i rnin-
%t retirer, ei jie disttn(;iia
« de Floiener. Il p.iss;idu
rançoJK ï". , roi de Frjinee,
odî et ISerre dr Slrom,
et fut lue au sir^e de
fm pkrtie de U tunille de
UIL 491
IRliotti, proscrite par les M<?did5, se
réfugia h Avif^non et dans le comtat
Vcnaissin, ver» la fin du ï '>". siccJc. t^
17 îIiiTioidor an a ( Qy juillrt 1']*)^%
\e fïicfdc cette msison, Joseph Joa-
cliim , nwnpiis de Iîiliotit, cheva-
lier dt' St.-Louis, ^,;é de soiïanle-
dix ans , aussi distin^'uc par ses ver-
tus que [wr sa naissanre, fut la der-
nière >'irjiine du tribunal revolulton-
ipïre d'Oranfje , f[iii fiit suspmdu !•
lendemain de sa mort. K.
BILLARD ( Claude ) , sieur d«
Courgen.iy, né k Sauviçny , petite
ville de Li province de Bourboon^iis ,
vers I 5!>o . fut élevddaus U maison
delà duchesse de ReiiL II prit d'abord
le parti d'SarTnes,el» si on l'en croit,
il 5e distingua dans plusieurs aHaires ;
itobtuil ensuite lanlacede conseiller et
erllpdpserrei.ïireacs commandements
de la reiuc Marguerite de Valois. Il a
compose* plitMenrstragc^dies, qui i/onl
eu .'lUCuD succès, et qui D*en méritaient
point. 11 dédiait ses pièces aux sei-
gneurs et auT dames de la cour lt'9
plus illu.strrs ; mais il nVat pas i st
louer de leur générosité. La retraiCfi
de la reine Marguerite lui Gt perdre sa
place , el son attachement pour cette
princesse fut CBUSe qu'il resta sans
rinpl*»i. Il mourut vers 1^118, âç<f
d'environ soixante-sept .lus. On a dr
cet jiutrur les tragi'dies suivantes :
Poitrine, Gafton tie Foix , Mrro-
vte , Panthèx\ Saikl, .4Wouin et Ge-
nèvrej ellrsoni t'M* recueillies et imptv
mccs à Paris , Huby , lOio , in-S". ;
Ilenri'lc-Grtit%4 1 tragédie avec de%
chœurs t Paris, 1613 , in-8*'. , rtfim-
juimee en 1808, in-8"., À roccasiort
de U lrj»t;edie de M. î^eçouvë <ur
te ni^me ^uiel. Bîltjrd est un de«
premiers p«»Mes qui mirent sur U
sci tie des evcoements pri» dans l'his-
toire nationale. Il dédia cette dcroièrt
pièce à Marie de Médias ; mais
cnre lusseisc fia buiile à m fer-
lime. Il il ropT ■ • - V
Sé chants, Lvoh, iMoitUou , tfhH,
ip-8 . 1/uiiteu r ne i-uii^it \Mi U apjiclcc
cot oiiviigc un clict-i.rœuvrr de poé-
sie ; il nr bul i]ue le pAreumii pour
juger qu'il y tn :> (>eu d'jus'^i mnJio-
crnii. Cnt un IÏnïu d'aveudircs runiA-
n«&<{ut'», mol cou5urft, cl «.'titck d'un
ftty&o Liche t( r;tmp4iit. Ou lui artnbue
fiioorc: Carmina Qi\eca et latina in
obitttm duciii Jo^os'uv { le Hue de
Jovruw\ Paris, i Î>H7, iu-8\ W— s.
BILI.AHD ( PitiuvE ), ne i Krnto
dûDK le Maine, le i5 ftfvrier i653,
moil «'D (D^ii I 7uG , à ChareuliMi, clicfc
sou iicvcu, qui eu elail actgueur, rst
auteur di* M iï^j'ff rt s.ept tètrs, i^^»
in-i'J, ouvT'fic dir^c coiUrc le* \c-
«uiles, ri pour li*t]utl l'aiilrur fui con-
duit à 1.1 li.i&tiltc . di- U À Si.-i^zarc ,
«1 eusuite À 5u-Vtc.lor : il fut mis «n
liLcrtG eu iGiiÇ). 11 av.iit , av.inl m dé-
tention , fait au>si imprimer le Chié*
iimi philosophe , qui ne parut qu'en
inoi, Le Murrri de 17 >9 conlicnt
nti lrt's1on[;artirle sur cet auteur, qui
et»l entre, en iti-j i ,d.nis \a congre*
galion de rOraloirc. A. B— t.
BILl'VUr ( Adam), connu »ous
ic nom de Maître Atlam^ uaqtiit ^
Kevers , où il exerçait I Vtil de nieiiui*
fticr. Sans études , mais duué d*uoc
sorte de ge'nic naturel , il s'amusait à
idire des vers. Les princes de Gon-
fdgue^ qui allaient de temps en temps
dab.i leur ducbé de Nevcrs, en ayaut
vu qurlqucs-nns, récompcnsbrcDt lau-
leur. Celui-ci olanl venu .'i Pari» pour
«in procès, adressa une ode au cardi-
nal de Hicliclicn , qui lui fit ane pen-
siou. Ce fut uu >i^nal; les prescuU des
' grands seigneurs , et les eloi;es des
beau\-esprils plurent sur lui ; \\ est
vrai qu'il ^ollialait les uns et les autres
«v«c iii»fz pca de pudeur. Le i^raud
Condc fîjt èsk nomlire et Ses
11'
f
drmi«r n'a point i^li
Chf\.*ilUs ont rtc irap; - ,
164 4» in-^".;*! Rouen, i<i5i.
le f ilet/retfuin , iCr- *" '*■'
la, fut imldiee p;ir B»
Saint-(^uaize,M,Pissoi a uuaai
en 1806 un vol. în-t'i, soos
d'OEui'res'! "^î"
peut iiierqu ''.»
u*aient tire uu *•
contraste de wu <
d'incorrection , <3e m î
pointes n(.bciilM;m."i.
sorte de Yerve, el , r-
davantage, qneïcjurjiu- .... „ .
dans les peusees et mètae litÊt ffi-
pression. S* chanson : Mntsitk f^
la lumière est conutie dr Hii k
monde ; mais ou ue U rkanie |mii. •
beaui-oup prir> , Irlle ipi*il fa Ufic
Voltaire- j cite avre elogt son ninà»
qui commence .lin si :
Deti% antres artîuns du mèaa
qui (aÎMient aussi des tcm,
ncan, p;liissier, et be^aoU , tr:
lui adressèrent chacun nn iooatf
lui du pâtissier Baissait par 1
pointe :
T« •otilfrwi - r. . ■ . ^
A^.r^Hc pli.i •
U«ii pvttf ia<. I _ . . ' '
Billaut mourut djuis u pMne
19 mii \tji'}-i. narrait fiùt,«oai
pourquoi , le voyace d'itabe,
Fraufis <■ "
lilre dej (
une jolie t'
i8n5, ei i' — .
de rn^Yibcmatîqnpi à Up&al,
on kMc pour la |iliiloM)phie
I lui attira <lcs enacmi.^f
'cscnt^ comrnc un novateur
C.b^rlcs XI lui accor-
, Cl le mit à r;ibn drs
iî< 4CS auugonislcs. Ce
t f lit uu voyage à Torneu ,
f du phénomène que le
resenlc au sulslice dVle ,
It de le fjirc observer p;ir
\ts pb]!t diMin};u<fs df* son
ivova, en 169''» . Itillberg
«les fronlii-res de U Lapo-
deu\ maiheoiAiicions rirent
miuns iin^rai'tanles , qui ont
onnn's par les roathémaii-
ttis envoyés par l^uls XV,
lémrs ronirées. Protégé par
rj; obtint des places avan-
.Vbnl applique à la ibéo-
noiiime' evéïpie dcStren-
onil en 1 7 1 7. On a de lui :
.( dt fornefij(,Stocliblom ,
Eietnenta ^eomeUice ^
111. Tractntus de re-
lis inoccidui^ Stockholm,
TractalHi de reformtUio-
rii juîiani êi ç^rff^riani ^
tW^), et tin grand nombre
onsuhilosophiquesetthéo-
C AU.
RRRK ( OïfiwAJ^Tiïf Dt ),
-etîem! xy\ wrv iccdf Prusse,
ï i7i3,AJaMiVow,
'icbc ^ tpii son père
c heuicoauldanslcrf^imeut
Il entra , en 1 7*ji7 , dans
cadrts , en sortit , en 1731,
S'officicr <Lin4 le repiment
d'Anlult . fut lait, en 1 735,
«I »1^7, second limie-
ré{;iment. Kn 1757 . il
m 1c nuuvcau rrgiracnt du
où il dcTÎut iurxfstiTr-
ofilj capitaioc, m^or^ et
première
licutenfibt-colonrl. Il Ht tu
campa;;ueareccere^imrui, en 17.'! J,
et assista au sîe^c (Ir Pr.i{*ur; il se trou va
àPima, à U balaille du Bcichcubf^rg,.
à celle de Collin , où il fut grîcvcmrnt
blesse à la hanr.lip, r( À celle df Cun»
nersdorf, oîi il rto>t une contusion. 11
sedi^tinpuA putioulirrciiicnl danslaf*
fiiiredc ^lllll>o^r;;, où W prolt'(;ra un
convoi, avec fort jwu de monde, contre
uu nombre fort supérieur d'enncraw ,
«I recul l'ordre de n'crltc. Kn 1763,
&es blessures reh^.igi'rcnl à demander
son congé ; mai^ en 1 7^*7 , qu.iod fa
santé fut compIMeinrnt rétablie ^
rentra an service, fut nommé comman-
dant du régiment de Zietben , deviOK
la même année roloncl , fut fait , en
1771 , major-géoéral , et en >773,
chef du n^mcntdc Kn«*D. Enfin, en
1784, il lut nommé licntin.inl-j;ciié-
ral , et chevalier de ^ai^le-uui^. Il
mourut, le '^7 novembre 1783, à
Coeslin , d'une MilTocation. Le roi
riionora , jusqu'à sa mort, de !>a faveur
particulière. Ses talents miUt.4ire» et
sett qualités personnetles le rcnd.ûrnt
digne de cette distinction, (i^-r.
Bli.LEBCY ( Claitoe-Nicolà»),
né ver» iG6^ , à Besançon, profeisror
en médecine ^M'uinversitr de celle
ville, est auteur d'un Traité Kur la
maladie pextilmticUe iftii drpcttfdait
la froèiiche- Comté en 1^07 , Besan-
çon , 1711 , in-ia; et d'un Tr&Uê
du Ré^imr ^ 174H, in-i'i. Il a laiixé
plusieurs outres ouvrages manuscnti»:
on en couvrve un a la bibliothèque
publiqurde B''»ançnn, intitule : TraO'
tatus medicamentonim sitnpUciutn
ex regno ammali , ve^abili , et
mirurrali , dejmimpfomm , tpjorum
noriiina » descrifUiones , virtutes ,
pneparntiones et ustu in medîeind
dewripia sont ci picta , à CL /Vif,
Billerey , 1 volume* in-i". I/aittenir
de ï Histoire abrège du comté de
I
4n<S ^^^
Bour^^me dit que Uillcrcr «Lût «4-
Vttiit iLin.i le» ui.it[ii'ti)Arii{urft cl r;i^tr(K
ntiinic . qu'il pDiinetlait nluïÀcurs tairms
agrràbU's , et t^xxà [uiUil avec r.talilé
le grcr. , le Utni , rualicn , re.ipa;;ni>l ,
r^lrmiind et rnogUi». Il c.%t mort mi
in 5»} , igo dVnvîroa fjuairc-viugt-
douif «ni. W— s.
BlLt£T( PieiiitE),Décu i65(>«
l'duii et le condisciple de Hcr&:)ut , et
nun pM son <flcve, se consacra comme
lui À riiiÂLniction publique, et avec
non moins de iuctès. U remplit pcn-
dant ]itu5tenrs Jnntfcs tachaircdc rhé-
torique au collf^ge du PIcssis , cl eut le
bonheur de former , p^r ses soins et
par &es leçons , pituicur» de ses suc-
cesseurs d:ius b unîiDe carrière. Nom-
me recifur de l'université, il en dcfcn ■
dit lc& droits et les prcrogatives avec
bcJiicntip de xclc. il fit obtenir au sa-
vant Capperomucr une pension^ pour
Teillrr à la correction des éditions des
livre» grecs , imprime') à Tnsage des
dasaes. On trouve des vers latins de
fiîUct dans le recueil de ceux de^ pro-
lesseui's de l'iuiiversité. 11 mourut eu
1 7 1 q , À soixante-trois ans. VV^-s.
BILLI(Jacquude% f^or- Billt.
BILLIARU. A'or. Billard.
Bl LLICHIUS { ÀKToinx Gu^Ta. ) ,
chimiste allemand , ^toit le gendre et
relève d'Angclus Sala , le premier
ccrivain clair cl piécis qui se soit
occupe de chimie , et qui vivait au
comiueucement du 17*. siècle. Ses
ouvriigcs sont : I. Responsio ad ani-
madveriionas qiias anonynufi qui-
dam in ^n^eU Stdiv aphorismos
chirtunlricos conscripsit, lOia ; U-
£xercitatio de naturd et constittUio-
ne spa^^rices emendatce, in-i**-,
1 6'i3 ; III. Assertionwn chimicantm
^Uof^e Ptrtro Lattre nhergio appoUtœ,
Ilelnuixdt., it).i4; IV. Exerciiium
ehitnicum uhimum , Brunx, x^ri^ ;
V. Obstrvfiiionum ac paradoxorum
3
>nan Ùhri tiao , Luçi ,
i , , :.j i\ ; VI. PtS'.M-rt.itMt
Thcssalo in dùmicii rr.i
d€ vnnitaU tnedicttu» cA<E«it«i.-.
stieùca , Franoif. , iti^Q H 16^3 j
Vil. (juel<|urs auuri fwrra^ wê
lenqueu on peut cutnsuller 1«
ilu'^u, ■'■(ti/?, C (i.
Rome le cardinal Jean
lijni;ey , ca <|ua)ile de
Ce»l dan* celte viiJc ^ull
Fort irwjrpugnahU de rhtmfïnrh
jertf yêmm/n. Paru, iSSS, is-^'.
ouvrage bizAi'remctit canstiwl, ié>
vani l'cxpreMiOu de lUTle,«fi'
n'en v.ilut pas moias kY '
Ton s'en rapporte 4 i^inlq— f
teinporain«. Il le dmlij«ux nriMHfl
de France, cl le (" ■ r^aè
en i555, m-^"- ' /«r*
en i56>{, soii^ te liU« %n\^àU'^U
Défense et FortetetS€ im'ùWiMc
de l'honneur et vertu des DtmA.
Iknn Etienne atlnquA cet o««n;ï
dans son apologie pour HèmiBle.
comme renfermant acs bU*ph^Bt^
Il est vrai que Billon r dNBpvtlcl
prophètes y secrétaires de iM0i
dépendants de J.-C , som càfla»
her , aux secréuircs de* c^îi et
Frihcc établis sous U «UiioidaMff él
cliancelier. Lamunnoyc vri '
Bitlon , en disant qu'il a t
pdr fatuité que par i{;iio(4nae. in^
ouvrage a eu fe sort des aanrti
livres , dit Bi|;oley de Ju'
est devenu fort rare, et le ii
de plus en plus; car il n'j a |**
d'apparence qu*oa s'aTÎxe jamaï» A
le réimprimer : c'est doue a BuH
l'on a dit récemmenr ;- r '•' '
c Billon avait eu plu
Cet auteur vivait euouie
mais on uc coiuuîl pa» T
sa mort. 'V\ — &.
l
BiL
fT.Ï.OT (Jean), praire, De ^
£S ouQ, mort eu i-^â^ i Md-
, aiocè&c d« Beunçoo , sVit
que rrpuUtion comme pré-
Ses Prônas réAtits en pra-
r Us dimanches et les
ipaUs de l'année ont été
E» planeur» fois. I/èdition ta
Iplito est cflli* de I.yon,
vol. luti, lU ont vlé tia-
aUeniauiif Augsbotirg, *774i
i»LT (Jacques de), ik; m
Giiûe, df Inouïs de Bilty*
était |;ouverneur. Après .iTuir
premières études à Paiis, il
i droit à OrioanB , puis ik Poi-
lu après la mort de son ptre ,
iru culièreuicnl aux belles-
et surtout îk Tctude des Lin-
ectiue et hébrjupie. Ayant
iC létal c<:rlcMasliqiic,il pos-
tjj deux hénérici-s qiund son
tin , résolu de m fairv cliar-
;,lui rrAÎ^nalcs ahb^iyrs de S(.-
icU<n*l/er[n et d« Notrc-Darae-
EUtaUiers. Ia:% guerres nviles
iT^CVirenl alors eu Fc^ncc le
t errer pemlani <|uelr[uc temps.
M cuÙu à P^ris. où il mourut le
^mbre 1 58i, dm ûcnebrard ,
Ri. Il a composé uu assez grand
bred*ûurragC6. dont on trouva
dans le Jiti*. volume de$
lie ^Yicrron. Les pnn-
»ODt : 1. une tr^lurtion la-
ÛEnvrcs de S. Gréeoire
ianze, i5(k), in -fol, (Wne-
Cbatjifd eo donnèrent ane
lii>n an{;iDcnlée C^n ?
dcBilly),»5a5,a»ol.
uet Ctiuit grand cas de cette
n. II. Traqucliûu l.itîue des
d* Isidore de Peluse^t^iiS,
«Sdition ne contient que
auxquels on en a ;i)outé
Bouvcaui. f^ vcniou
d* Brtîy a <?lc conservi^e dans toutes
les éditions suivaul'-) de cri lellrrs-
Cest k la suite dr l'éditiou de i585
qu'on Irouire Sacrarum observation
num libri iii<o.ourraçrqui met l'au-
teur au rang des premiers cririi^ues
de son si^lc. lU, Tr;idurtton latine
des OEtn'res de Jean Damascène ,
1577, in-fûl.; IV. tradn<:iion latine
de quciqufs 0UTr.i{;p$ de S. Jean
ClirysoJtomr, dam l'édition des OKu-
vrcs de ce Père, i58», 5 vol. in-
foL.et dans les suivantes; V. six
livres en vers du second advèneineni
de JVotre Seigneur , Ï57O, iu-8'. —
Jaequr> de Billy rut six frtres^
Claude, t\Kk\9 bataille de Jaroac;
Louis , blessé h la défense de
Poitiers, cl qui mourut de ses bles-
sures ; deux qui furent tués à la
bat.iille de Dreux, le uj décembre
i50'A ; Godefrojr , on Geoffroy ^
évêquc de F^aon , mort le uH maft
iTiiï , et qui traduisit du latiu et de
re.spag;nol en français quelques ou-
vr.i^rs de dévotion \ Jean , dont
nous avunx parle , et qui ne Tirait^
plus m tSo5. On a de ces deux
derniers quelques traductions d'ou-
vrages de piété , sur lesquels on peut
consulter le vninme cité des Mé-
moires de riicéron, A. H— T.
BU.ON. ou PILON, né âDira{; ,
dans la grande Arménie , en 643, eut
quelque ftart, par s«s conseils, au (;ou-
vernemcut de cette cuntrée . dont
Ncrseh était pouverneur-;;rnpr.il II a
laissé une tr.idnction en b^
nienoe de VHiitoire ecclé:.. n
Socrate. qu'il a c.ontinn< i|
temps du deuxième conciI> . i ^ --^
et à laquelle it a fait des addition]
Ou a aussi deBilun.dans b mémo
langue , une Histoire des Patriarrkes
it Arménie. K.
BlLOr lA, famille noble de Bén^j
vent , qui produisit | d^na le iti*. et le
4f)6 DIL
gués cIaos b junsprudciiet.' f{ ibn^ les
|rtlrr%. Lr plus aiicicu t SL'fpiuu Ul>
LOTTft . iuri%con.«uI(e « tnouniC rn
i58i ; il n'a Utssc que des ConcUi-
siom iur tUs questions féodatts , im-
primccs luii^- temps «iprcs .s«i oiurt
( i(iJ7). avec de* Conclusions d«
iD^mc genre , d'un jutrc BitorrA
( Jran-Ûaplisic), mils duuie sua pa-
i*CDt, jiin^^con&iilte comme lui, maïs
qui occupa plusieurs charges împor-
tiu(cs,e< entre autrcs-ccllc de coin-
missaire-t^cnf^nl diins le roy^iume de
NapleJ. O'iuî-ei.morten i(>3(>,taUs4
m nunusfntplusteursuuvn^es, doDt
les seuls imprimes sODt : I. Commu-
nes conclusiojies ex quœsttonîhtts
feudalihus , etc. , Naplcs , i (ÎS^ , in-
JoL C'est à cet ouvrage que sout join-
tes les C-on^lusions dv Scipion. 11.
Decisiones cnusanxm cmtatis Be-
neventi, tam in sacra rotd , quam
in aliis, ttwi urhis Homœ , etc., Na-
SlrK, 1645 , iu'ful. Le premier de ces
eux livres, et sans doute même tous
les dcwx* furent publies par le iils de
rauteur/OcUveBiLOTTi, qui fut aussi
JuriM-oliiulle cl avocata Naples.Cedei-
uier mourut vers, le milieu du j 7%sii:elt',
€l laiss.i : I. Discorso istorico circa
Iti patria tii S, Germajo mariire ,
Bouie« i()36, in-fol. f il y soutient
que Beneveut éUit la patrie ih S. Jan-
Ticr,qucuotre infaillible /)ic/io«na/re
hîstorûfue^ clr,, ;ip(>tllc à\ Gen'ûis,
H. rUa BartMomtti Ctwiernrii ,
imprimée avec Touvrage de ce CatnC'
rarius^ autre jurisconsulte, ^iutilulc :
Feiidaies rcpftitiones, Naples, t (V| 5,
ÎQ-fol. — Le premier de ces Bilulla ,
Scipion , eut un frère, Jtfait-Gmiillfl
Bii.otTA , aufsi juriscuD^uhe , ne à
Bcnevent en iî*57, et qui, aV'int
aclievè ses ctudes à N.iples . y prit ses
drfrres , suivit avec e'clai le barreau ^
cl fût euitute juge ciimiottl cl ayocuK
Ùsr>\ de U eonr ri de b
royalr " - - • ! ' ^
avait
Ih' jiuamenli
Uu , N.ïplcs f i*>
autres BicoTTA <:
lacainèrcdcâ Icui
gcrs à crile des loi<. Bilotta
cent} était fUsd'iiii S'i''M'..r, .ï,-
dcc^lui que naus atos
il était duc de LenlJurf
et avait epuu&c une xrt-
daote de lancieiinr i .\tàt
France. — Vir«cr.«iT . l r.km
\a pocMC,ct voulut tire app<Jclc £1^
jif rft' Bénèvent. ,Aprr< ^rotrcfei
Bouie secrétaire . r-tk.
pjjiie Paul V. l1 . ufr-
mille, et p.irta|;c-j sa ^ linr
siu et BcTieveut. 11 m cot
dcmitre ville, au cet.; ..t 4i
17'. siècle. On a 11:;^....,.. ... lia.
1. deux odes on canzoni , pour èvx
mari^Rcs, 1 598 cl iGoj , iû-4'.ïl.
Paridû tra^i-commcdîa £n wnû?
Naplcs , 1 038 , in- 1 :i , iiapmnêelui(r
temps après Li mort c)r> r«iil«ar.-*
Enfin , BiLOTTA ' Ttfâ
gculilliummr lici ^iT
s^it (le laquelle de ce» (imx bisvbti
piibli-i. d.ins le 17*. ftièrk,«Mil^
nom deV cavalier ^lassoj^n fS^
cheîe Sftnnito , un pocme siopifart
intitulé : Pianto tii Thcone am 3it
descrizioni deW ^-éitrore N^^'^
ititio, iu-8'. Ce poiftnr
lange de vers itiliens rf ^
Le Toppi, qui en pji
T^apoL^ nousappnei
riîjLîc auteur.
BILPAY. r. V
BlLS,oii Bl
aUtitomiMc '
di- huiit p> '■■
ruisvD de deux prc
DiL
s, Vmm d'iio« nr^[»aration qui
Tviiit pcmlant Jvs siccles aux
A aiulumiquc^ toute;» Ir^ niuili-
l'une jtartic uuuvcUciuout ui«.&é-
, et r^iulrc , (l'une mclt)u«lc de
((utr tr» .luiuidux vivants sans
iun dr »Jin(;. Quoiqu'il suit biou
ma aMJounriuii que la rcputa-
tlc BiU eUit Uïui poc , Ivs anatu-
ï5ibe p;irt:igt*n'Ul ; les uns se dé-
irut jioiir se» procéUi» ; Bur-
d Wilicbcr^. piiltlia , en iOd^,
•ugiH , une Ùcclaration pour
icr d connttftrr la nouvelle dis-
on soJU! cJJ'u>ion lie snng, in-
•f DcuMiigiuN tes vanta iIjus un
h Hot1trd.uu, i(16i , Ezrrcir
% de tuimirandii anatome Lu'
Cl fi^ HiU , iii-/|". ; Tiiliic \n-
i, ût de incme dans rijuvr.i{;c
aot , Bilunx baUanuitinms Bit-
ur cl Ciaudgrianœ , Aiusti-rtlam ,
'A. iu-ri. Li'5 autre» an.tttmu.strA,
MM fi^rbeTte , Baithnlin , etc. ,
lit oppoWt k cc!i proctrdc's. BiU
St connaître d.mi plu%irnr.t ou-
;**: Exeinf'hir fiisioris codictUi
•nr de verd corporis fui-
■nw, Kottrrd.iin, iG/k»,
4''< ; EpisUda ad orruics verœ
|0mi<v siudiùiO% , il>i(1. , tti6o ,
*. , ntt,^ uuu p;i» qu'il y iudi-
TeSArnce de sa tiK-tbode ; il
Eûuut un secret qu'il nietuit k
^pl prix , el qui itarAtl .ivuir
^HCle, MUS ^VMM ;iV4Utl^e ,
^Pbcultif de iA)uvain. «ia%rK^
Bgt • pur $»n dit diins le»
Bûi |>;i)!ic toutes ItB prc-
Bui -, dunt I4 nieihudc
aujuuui'liiii abandonnée; rl.de
i»'«r% d*.nlirur(, la facilite de 8e
• s cjidivirs rend l*eau-
. . priTieux dci pruL^M
Irndrut à touservcr de* piè<*l
IKiri uu peu ahen^ei. et dè^lors
ic^rt tnuigei iuûdclcs des pailies.
lUL
<97
Ou r^^proclia duni» le temps h Hils,
qui était gentilhumme, de mettre «iun
srrTct à pi ix , el de se placer aiti^i au
rang dc6 diurUtan»; celui-ii r.licrrh
eu vain a se justifier dans un prlj
écrit À iiirtbotin, qui lui avait pritK
nalciDCut fait ce repifxbc. Ephi
Uca disierlatio tut masrnum Tht^
mam i!farrAo/ijci»m, Rullerdain, ilî(>t,
in-4 '. Bils a eVril encure sur quiïl-
quea parties de ranalouiie, particu-
lièrement sur les \ tasseaux lymplia-
lif|ucs et furgaric de roiiïc t I. Hes-
pomio ad rpistohim Tohiœ Ati"
dreix , qitâ oslmdùiir divrrsHS usas
vasortim hncietiUs pru h mphati-
eis Utibttontm , Marpurgi , i6S'i,
in-.^"-; Huticrd.ira, i(>6(), in -4", ^
it)^rt, in-4"-; '^- Epiitolicn disser-
talio <fud venu htpatis circà ck^'
luin. ci pariler ducuh chyliftri
hacienùs dicti usui docetar , Hot-
lerdaui, i<i:>9, tn-^".; IlL Ecsponsia
ad adnwnitUmes Joannis tih //oor-
ne , i<( et ad animnd^'rrsiones
Pauli Barhellti in aimlomiam BiU
siittiam , Ituttcrdau] , 1 0<j i , m-4''. ;
IV. Spt'cimina anatomica cum cîd'
rissirnorum et doclissimurum viro-
rum epluolis aUquot et tesiim'tniit^
ibid. , 1G61 , lf>(5>, tn-4''.; V. ,^tf»^
tlittU or^ani anawmia , ibid. ,
itiCii , in-4 "-Ou a publie un rerunl
des oiivnpes de Bil% sous ce titre :
L. de 8ih intenta anattirruca nnti'
ifun'fiova^ asm clarUsimuntmxùro-
rum episti'Us rt tettitnoniis. ttbi
ndntttntiont'S Jatirtnis td> //nvmti
et Pauli Barbette rcfutantur. in-
terprète Gedeonc Buemo , Anutcr-
dani. i(i«)-j, iu-'i''. C et A.
BlLSri.N (Tdomas), savant pré-
lat iiuçlai.^ dct lO'.cl 17*. si(Tb*s, ne
.1 ^^ ÏLirbeMer , passa de Fetolc de
\Vikrh.»ui . près de Wincliesler, il
runiversit<^ d'Oxford , où il prit sci
âiver» degré». H fut succcisivcoirDt
53
^(^ Dit
maîtrf <îc Pcrolc de Wincl)cster , cîia-
Loiiir de IVj;lisr <*l parrlicu du rollcjjc
âf cette muiif ville. Kn 1 585 , il pti-
LILi son livre de la Véritable Diffé-
rence entre la sujétion chrétienne
et la rébellion tifUi-chrétienne ; cl en
i5î.>5, un ouvrage inùuAé :le Gou-
venminefit fterf/étuel <h t Église dit
Chriitf tic. Ces deux tr^iltes , dont le
premier est une apologie du couvenie-
Dient d'ËlJ^uLeth, et duiit le serond
c\t regarde comme im des meilleuri
lÎTrcs écrits eit foreur de lVpisntp.it ,
Itû valurent, en i5i|f>, Tcv^L^ de
Worcesler, d'où il fut Ininsfcrê, Tan-
née siiivanle, âceliii de Wincliesirr,
avec une pl;u'edau&lreunscil prive. Un
traité en furme de sonnons , qiiM fil
imprimer en lôrjf), sur yEjfet de
certains Sermons touchant l'entière
rédemption du genre liumaîn par la
mort et le sa/if^ de J.C. , alarma les
puritains , qui l'e'pondirent par Tur-
gane d'nn saviint llie'olof;ien de leur
pjrli. Bilson reiïril b plume , par
Ford reox près d'flisaLetli, et cuui posa
k ctllc oce-^sion le pliw célèbre de ses
ouvrages, puhli(f à Londres, iu-fol.,
en ibo.^.soas leiili'ede Tahlfaudrs
souffrances deJ,-C.pourla rédemp-
tion de l'homme f et de xa descente
aux vnfers pour notre déli^^rance. Ce
futBitsonqiiipr^haàWestminstcryCn
1 6o5, dcv.mt le roi Jacques cl la reine,
le jour de leur couronnement , un ser-
mon qiti fut imprime' k Londres la
lufînie année. Ce fut .î lui, conjointe-
ment ;iTec le ducic-ur Miles Smiiii, que
fut oouficela revision do ta traduction
anglaise de la Bible , faile sous le règne
de ce prince. En 1 6i) j , il >e montra ,
dans fa conrerence d'Haroptoncuirt,
nu des plus ardents cLaïupions de
l'Kglise anglicane. Il fut, en i (il 5, un
des commissaires qui pronoaccrcut el
lignèrent la sentruce de divorce entre
liobcrt Dcvereux , comic d'Ësscz, et
ni»
ladvFran^OÛteHuwanl. Il maama
i6i(>, et fuient»' "
WcsimiMslcr. 1 '
à beaucoup de
dans Ir caractère.'
slUeest en gênerai plus t'4cilertp\a
e'Ii^anl que relui des autfur» et-
cle^iastiqucà de son (eai|»s. Ou j en*
seive'drlui en mjnuMTÎt deftpacort
et des discours latins , ouvrages ilr a
jeunesse , qui n*onI poioi été imjirifflê^
parce quMs out nani tKU dînes k
htre/ * ^ i^
BIMARD, fV- ï.*s*ÇTtr.
BINASCO cruH" '-i»r
lien du i6'. siècle , ci i-^.
village du duebe' de IM i
le nom. Il cultivait |>
lettres et la poésie , k Mibn , qtapi
les Français y portèrent b guenf.D
est à croire que, 6oit |Mr do tm
contre eux , soit pour d'autre- - - —
de cette nature, îl s'attira 1
particulière; e^t il ^■ • .-^
fuir dans dinercntcs Mîi-
nais ; e'taul enCu tomlie
mains . il fut jetc dan^ nr-
mide où il perdit U '<
Pavic en 1 576. Il 1.
d.ileurs deracadotnie des ^jjidM
cette ville. Ou a de Jtiî up ^ îiiar i?
Rime y ou Poésies divei
endeux|>aMtcs,qui ly^ y-
sa mort. 1^ prcmièi
priratfcJ^ Pavie, i 58^> , m o
conde, qu'il avait rom|»osre
cccilc , le fut t'aurit'
trouve aussi de ses p
Mcurs recueils.
BINET(ÉTre?r^Vtti?*
i5(h), entra d;:i:
en t^()o, fut «Il
des priucip.iles mai;>oiis dcsun uidi
France, et moiirulà Pr-^ I. : ù îVr
1659, à fioixante-oi..
dans sa BibUotheca su ,^,,,., ».
tatis JcsUy lui donne de graodU
li/ plusieurs ouvragM^
mt kt ùUvs et les (iiflTmiite*
W»5 sont indiqués daus la Bihlifi-
ttû tics .auteurs de Bourgognt^.
\ Hiiirt av.iil plus de lêlc el de
que de t.i|rnt, et, de ses noui-
»M prodiioiipns, il nVn csl prcs-
icuue qui luerilc dVtrc tirée de
11, Ou doilen excepter ce neudaut :
isai sur Us mervcilUs de la p ri-
f Boucu, itiai , in-4''- Ce livre
jus de vingt ediiiouA dans Tes-
d'uD siècle : il le publia .sous le
de Beru^ Fr.ïnçois,*par allusion
ui de Binet [ Bis-natus ). L'aLbt^
àer de Sjiu!-Î*cç;pr, daus sa no-
lur Schot y dit que cet ouvra^^e est
m. it W est Iri's commun, ajoute-
kun ueicjit plus du tout, et il
^fc^rile pas cet abaudoo. » 11.
IP des ries <Us principaux
]atettrs des religions de V Eglise j
ésentès dans le chœur de l'j4b-
f de St,-Lambert de Liesse en
'nauh, Anvers, i634» in-4°'»
tr;iduic en latin , el imprimé plu-
î% fois dans les deux langues. III.
Traité sur le salut d*Origcnc, et
I nn jutrr Traite pour ^dvoi^ si
iDD petit se sauver en sa religion.
ft joue uu rôle dans 1rs Provin-
fS , où Pascjl relève cette propo-
■ de son livre de la marque de
îaUnaiion : « Qu'importe [ur où
105 entrions diàns te Paindîs,
- îit que nous y entrions?
rid ou de volée , que nous
.chjuid, pourvu que nous pre-
OOi la ville de gloire? » W — «.
INET ( Olavue ) . né il Beauvais ,
I le lO*. si^lc, fit sfs élude» à
s, où il fut reçu avocat au parlc-
hdminletir de Ronsard , il dc-
tmi : la confiance la plus en-
lail entre eux, et ce fut Binct
isard choisit pour donner une
Icompitto de K> oeuvres; il ca
BTB 499
f^lnioeba les satires que Ronsard
avjil composées contre les vices de U
cour de Cliarles IX, et en cHi il se
uiuntra plus soigneux de $i trauquît-
lilé que de la réputation de son ami.
Des 1575, il avait publié diverses
poésies â la suite des Œuvres de
Jean de la Pe'ruse , Paris, in-i6. On
trouve aussi quelques pièces Je sa
façon dans le Recueil sur la Puce de
M'**, des /ïoffccjjetdanscciui jur/a
Main de Pasquier. On trouvera ,
d.«ns le» BUdinthèques de Lacroix-du-
Maihc et Duvcrdicr, la liste des autres
pHilcs pi^cc» quM avatt composées vn
difTcrcntes circonstances. Son Dis-
cours de la fie de Pierre Homard ^
Paris, i586, in-4"., eonlieni lH>au-
coup de particularités curieuses, fiiuet
a traduit ea vers françau, du latiu de
Jean Dorât , les Oracles des douze
Sihjlles extraits d'tm livre antique^
avec les f'^tres des Sibylles , por-
iraicls au vif par Jean Babel f Paris^
1 5H6 in-fol. — Jean Biwet, son oncle,
mort avant 1573, passait pour habile
jurisconsulte, et l'aidait drs vers latin*
eirraiiç^iis. — Pierre IfiNEi^son frère,
cultivait aussi la poésie. On conjecture
qu'il mourut vers 1 5tJ4« dans un âge
peu avancé. On a decelui-d : i^ trois
sonnets ; a**, un pocinc de la Truite^
adressé à Ronsard ; 3". le f^œu du
Pécheur à Nepttme , et quelque»
autres pièces françaises et latines, dans
rouvr.ige de son frère, intitulé : Us
Plaisirs du la vie rustique , Pans .
lOS^. W— s.
BING. r<îr. Btiïg.
BIN(ilI\M (Joseph ),néen 1668,
k W.ikrlficld , dans le Yorkshire, ÛJ
dVxcrlteutes études à Oifurd , s'at-
tacha surtout à celle de lautiquité
ecclésiastique; fut aggrégé au colh^e
de rUuiversité , et eut pour «lis*
ciplc le savant Potier , depuis arche-
véline de Cactorbcry. Charge de pt4-
3j..
5oo B1N
cher dcvanl racûtlrniic, il prît pour
sujet de *on firrmoo Ir riiyslèic de U
Triuilé , ddiii l.'i viio de TM-iliaruc di-s
idées a>M*]t iroti-diti'o djtis cecotps.
cl qui lui p;ir.iisïjicnl puilcr ^itlriulp à
]a vérilcun imstcre. (U* discours, qui
annonv'iil nu hnmmp |jroruiidrnit''fit
imlruitdct.i doitriiicdrs Pcrrs, rx.
cita un oracr qtii t>e terniiru p.it- une
cnisiirc où it^ sermon fitt Uvxtf d*a(id-
insme, de Inthei^me, etc.; taa'n luute
$0D liercsie ruiis:$(;)U pilueinaicmpol
h avoir couibaltu .ivcc force ks idées
d'un liominr piiîvs.int dans riinivcr-
siU'. 11 prit ^lors le p.iiti de quitter sa
jîlare pour aller ocrujicr U rure de
Headlwurn-WoriliY, pris de Wiii-
clicslrr. Ce bcnëlire ue renl livres
ftlcilings de revenu ^tilTi:;*)!! h peine à
IViUrdJcn de m nouiliieii^c CÂioitlc;
ce fut là quil s*oce«|^ , avec le se-
cours de la ItiMititlicfpic de I.i catlic-
dralc de Wincliester, d*un grand ou-
Trage auquel il travjillait depuis
long-temps; et, de* i^oSïîHilpa-
raUre le premier volume iu-8". de sc%
Origines eccliîsiastiijntfs qu'il nou5sa
pisqu*.! huit votunie& . dont le dernier
|inrui en i jii. U r;i>sembl.'iii drs ma-
tdnaux pour amplifier elpi^rfectiunucr
cet ouvragp , luisqu'il succuniha, rn
17^5, sous ses tnivnux excesMÉs. Sa
Ycuvc vendit Tixemplaire aiinf^c de
la main de i'.iuteur , h un libraire qui
en donna unee'ditionin-foi.jI.ondiTS,
i-juG, 1 vol, ; mais on n'y fil pas
entrer les m.iteriaux que bingbam
avait rassembles pour celtt^ édition.
J/ouvra[;e a été traduit en latin p.ir
J. H. Gricbuw , et public à Halle ,
I7'j4-58, Il vo!.iu-4", îivfcla prc'*
tacti et lesnolesde J. l'r. Budde'e ; réim-
prime*; eu l'jSi-Gi.G'tûuvr.ipcplein
de retbercbes , à peu près sur le
UÊiue plan que celui du P. Tliomassin
lourbanl la discipline de l'Église, ne
CDmpreud que les six premiers sic-
BTN
ries, maïs û y a pUi« Ae méhodê 4
de prmsion, f/.n
ce ipii 4 r:q>pof 1
gie,àr:iiimini5tT
à la fuiTUc des ..>
diviAïun dru ditK-vsfs, t-nlju, d twit
qu'on pr ni dcMrcr Mit U diACiplinr
la priuitiive h^^lise , du tmujt» ffbi
1rs idées que b*cu fori"^*»'^ -tr*-!».
LjOt&.U est suivi ,datv «Uy
1". d'une .4poîo^ie tu- t r.^/iwfl>-
glicanc^ qui avait pjru scp^mncaf.
pour prouver la . "
cipline avec ccl..
inecs de l'Vancc ; j . a'uut
du Bapit'me conféré par Icy
iiam le cns de nêc<*ssitc , cuntrr
qui prelcndaicut qu'on i!r-. mt
^cr les enfant» qui I
d'**ulres que par \c\ ,...;,-.
encore de cet auteur dvux «vluaoâ
MTmons. — Jos<*pk Bi^ouau.Ii
ji'uiie de ses enfaut» , avait
lui une passion ardcnir [»
dont il mouiut \ iitiiuf à !'.<
deux ans. On a <i
sa uiorlfUnc étli;
Thèhes. \
CINGHAM (George), (b
anglican, ne d'une £amilt« DflUt
1715, h McIroiiib-li!iighMD,4i»'
comté de Dofsci, cl murt eti \^
à PiiDpern T don! •! '■'•■•» --.t ... C
(ils , Pticgrinc 1
rn i8d4, en a >i.i. m -. . . i'i>«n
tntiom , Esws et Sermon» de i
Bin^ham^ cic. , pn
tire sur sa rie. Les ;
dont se amqMjSï" ce rixuiiil,
un petit Traité sur le \§i.
ou Ufnnivn da AlillciuMires
d'abcrd .sans nom d'.iiiini/ et»
a". Défense Je ta <i i.
liturgie de VE^litc
oeeasionuec pai 1'^/
phiïe Lindsa^- .177^, ^ . i.j
tionvs Jpoçalipiiç-x ^ oq Dii
'{•
tur ptusteurs des
pnMtt^t^S de l'.'ffiOCA'
;uu y |irii(cu(l qui* ce llvir
dt:S(.'JtMU ^I\v.lnJ;c1l^lc;
pomt le n.i|)e , niai^ Mit-
I rADtc-Oimt i qucCotis-
e\ lion Rome, i>ï U Ri-
propUi'tic*; que le Mitle*
s L'iKorc commence , mais
rcomplir. CVl:ii( un iheu-
Kcl(^ ({lie 53v.iiit, et qui
ucuupdrr.'indrur quelque
renthoiisiAsmc. \ — s.
r'CRiN),eii l.iun BinittSy
Imidt , d.**iis le p.iY^ de
tchflnumeoi prore>s(.'ut- de
Colûgrie, où il motirnt en
It ruiinu par une ColUc-
'onciUs , Colof^tif , I ()i.(î ,
fui.; lOiH, 9 vul.; et à
6 , I o voL Les notfs qu'il
lont toutes ûrvci tlf Baro-
tUarmiri,de Suarrt, et se
des opinions ultr.iinoii-
Ses auleim. O otiiiviiis ch-
I permis dr coi tiper, à «a
[une iu(iiiiicf dVtiJroils des
Bn1r5, S.1II4 ;iroire;î;ird aiix
)f ccqni Ta f.jit appeler par
^niaminttlor conciliorum.
ï— D.
S ( JiCQVEs), nuriu hol-
ftmmandjiit mi Amt^iique y
I une escadre contre les
H fil plasictir» prises, ju«]ii*Â
■airal d*Estrec& vint Tatia-
Bt Tabapo , avec des forces
I. L'action fut MDp;Unte ;
dais eurent cinq t.ti«sejM\
briUrs , avi-c mi brûlot ,
!t drni vji-ïSeaux île muni-
Français eurent trois vois-
If» , au nombre desquels
lal ; dru\ fuient pris et
*t cuHomma(;A, PrntLiul
Estrofs fil donner au fort
on UMut qui u*eut pas de
Jtl.V Sot
«uecls. V<TS b fin de la mAmr annôe,
il revint avec une flott*- plus forte» et
parvint à se rendicmuîue dr TM)a;;o,
par un wcideul iuupinc : une bombe
tomba dans le magasin à poudre du
fort, et le fitsaut<-r ascc toulr Ij gar-
ni:»oo. Binkcs, quiettii*. à table avec
ses officiers, dans une soljc au dessus
de ce ma',;asin , y perdit U vie. D — T^
BINMNGER ( Jeaw-Nicolas), cl
non pas BEr<;<'i5r.i.(i , cummc l'a nom-
me* l'auteur d'un Diciionnairc. his^
torique , ne a Montbcllî^rd on iGiSy
et reçu durleur à IViIc ru iOji , pn>-
fes^eurdansla ficultcdesa ville natale,
et médecin du Av\c , sun souverain ^cst
auteur d'un bon ouvrage d'observa-
tions , înlitulë : Oh)ien*aiion.um rf
curntiorutm mcdicinulium cenltaioi
qui/utue , MoiiÛHiWidi-d , iii^j^iu-S"- ;
^irasbourg, ifirG,iu-B'. C. et A.
BINTHNAYE ( Acathow-Marib-
BcnÉ DE la], ne' â Rennes, le a4
mars 1758, rutra fort jeune dans W
marine. \\ se trouvait en second suc
la SuiveiilarUe^ uVlanl i-ncorc qu'eu-
seic;nc de vaisseau , lor» du glorieux
cunibal que celte frelate soniinl à U
hauicurd'Oucssaul, le ■; octobre i •7^9,
contre la fre(;ate aiigtai>e Ut Québec
( ^'or. Dlxoiujic ). Au moment uù
la Binlinayc s'elançait sur le bord
ennemi , il fut rcnvt-rW par un coup
de mitraille, quilui ejis&a le bras dmit*
Lrs Ulruts, le coura};e qu'il avait mon-
tres dans cette action lurent ^tfuérale-
mcnl apprecic.'i , cl \<*i <'Iats de Bre-
ta[;uc , à leur tenue snivante( 1780),
lui jiOi^utdrrent , quoiqu'U n'eût qua
\inj;l-dcux ans, sc'aucc et vois deli»
b(-rdtive ë leur assembler» où Ton
nVntrait qu'à >ingt-ciuq jus. >Lilgr«
sa bUssure, la Itmiiiuye continua ses
services dans la martnr. A lopuquo
de la r^vohiiion , il était parveuu un
grade de major dt vaisseau. Cet ofG-
cicc « péri en mer , à ia Ûu de dcccui*
Sol U10
bre 17901. On a de lui des Observa^
tiens sur uu article iniu^é dans l«
Momine'Chronicte , Londres, 170a,
îir-8". , urochurc à laquelle les ar-
coiuunccs procorèrcnt quelque suc-
€tS. ï). N L.
BTOERN. Plusieurs rois de Sutde
ont port^ ce nom. Les liibioricns les
plus arcrediiM eu compieni quatre,
pannilcsquclson remarque Biœriir\,
sumommif Cùte-àe-Jtr , qui rtfgna
<bns le 8'. siècle, et qiti fit plu&ieurs
eïp<fdinons lointaines pr terre et par
mer ; rt Bîœtd 111, qui régna au
9^. sièrlc, envoya une ambassade à
Louû II, relativement à Tintroduction
du christianisme en Suède, et âcrucil-
lit arec beaucoup d'hospilalîlu S. Ans-
chaire , le premier apôlrc de l'Évangile
dans U S<*ândinaTic( V, AinscnAiitE ].
C— AU.
BIOFKNER ( ÉRir-Jm.ts) , anti-
nrt' suédois , né dans . la province
ledHpadie , en \VyG^. Il devint^
to 1719, inlerprète du roi, et, peu
apr^s , secrétaire du bureau des anti-
quités , iaisânt alors partie du dépar-
tement de U chancellerie royale. Il
entreprit un Toyagcdans les province»
du nord de la Suède, peu connues
sons les rapports historiques , et ras-
sembla les traditions des anciens
temps. On récompensa son ossiduilé
au travail , en lui donnant une place
d'assesseur à la ehancelleric , ^>our la
partie des antiquités. Il mourut en
1750 , laissant un grand nombre
d'ouvrages eu latin cl en suédois , qui
traitent de Thi^itoire et de la géogra-
Shie du Nord, des monuments scan-
inaves, des monnaies suédoises^ des
Mpluitsd'nn grand nombre d'anciens
Çi»crriir.s , et de la généalogie des roi»
de Suèdr. Biœrncrsf distingua surtout
par sou lèlc pourlrf monuments tu-
niques , qu'il faisait remonter à la plus
'] et au sui^^flUiiÊift il
B10
«rt unetfsfiv--'"-''"- -^*^— — (HA
Celsius , din ^ii^
tinn^avxieni (r^ip^rf- piuMctir^ rnii^
éclairée. O-^c
BIOERNKLOU ( MA-rattc \ 1^
uateur de Suède , né en i(>07,
(ils d'un mcûnirr. Il porta d*akai
le nom de Af^lonius > qu'il «Ju»p4
celui de Biœniktou , lôraqu'il Mh^
bli. Aprê>> avoir prioAsa^ rclû^oort
à Upsal , il accûinp,igna , comme irat>
taire de légation . '*"* ..l»'t..r.M'. nf
suédois qui nru .\\ii
Westphalie.ltdc^itx 'itim
amba3S;ideur à plu<~:
s'éleva peu à peu à U Oi^nUcit
tcur. On le vit lang-trmpA a U thth
parti oppose à cHui du oomle My*
de la Gardie, et il etit une graaot»-
fluence dans les >^ itudaicHi
elde la diète, (.i 1 < uttntécil
dr lui , qu'il n'avait pAs coUDdeffei
habile politique et de {ilas
homme en tn^mc trmp». D
pendant le règne de Char'-* ^'
1671. Ou a de luiquclqui
dont nous remarquerons c<i>u ^ ■
puur titre : Oratio de rei^ûlmtd^
do beUonim Gothicomm éXVé
triamsub Otistavo ^dofyhx
BIOERNST AML ( J^coa^l^f
voyageur ^uéd<.1is, ne dansUprtWri
de Suderm.inie, en 1751. AprbiT
fait sesétudes j Upsaltileutra^aff
précepteur, dans la matsandalM
de Rudbrck, et voyagea oauûktf
un (ils de ce baron , en An^denVt
France, en Italie , en AUcsa^*
Hollande et en Suisse. Peoteti
scjourâ Paris, il s'appliqu
coup d'ardeur aux. ungina
qui .'ivairnl 1 ~ éWf powl
objet de \>\ 1. Le "
Rudberk ctiiiu iiiuumé co
BiŒnisUihl fut destine- , par
vc III, à iaire^m voyage ra
en Syrie ^,
s II otiinllf litre dp profcstwirà
nTMtcdcLund. Il partit en 1-76
Cnnsianiinoplf , et s*y arréu
pe tomp^ pour se livrer à Teiiide
t lâRf^uc Uirke. W allait continuer
utc , lorsqirîl mounil de ta peste k
Mque, le l'i juillet 1779. Biœrn-
avait t'iivojc la relitinn de ses
gC8 . en furrac de lettres , à sou
le liibliolliiM'.iire Gînrwrll. qui
abord inscrerces lettres dans une
tcpénodiquedc Stockholm, et qui
naia ensuite féparcment , sous le
^kBiimtitahls bref, etc. , Lei-
Wm Biœmslahl , 3 vol. in-8".,
LA., 1778. lien parut, peuaprè^,
traduction allem.iudL- , par Gros-
;ci quelques journ^ui. fr-inçiis
vnn^reiil des extrait étendus. CâlX.
flgc contient des rcchfrrlies sa-
FS et profondes sur les tned.iille.s ,
Sanuscrits^ Ips livres rares, cl uu
d nombre d'.tneedolrs, dont cel-
ui coDrerncul Voltaire, que le
t;cur avait vu à Ferney , sont les
Ajteitssanles ; mais les observa-
Hks jugejiiputs sur les mœurs ,
Ifes, U rrli(;ion , la litléralure ,
Ifiieot de justesse , de précision,
imnartialitc. Bi<rrnstahlav;iit plus
iditioD que dc{;uût, plus de me-
^^ri^rdre que de tact et de
^HMst. Une S.1 nte naturctleraeut
lile rt foriifiee parb tempcVance
rttail en rtjl de suivre loiig*temps
aT.iil le plu % diflirile, et de sup-
S toutes Ic^ fati|;ues des voyages,
Bipatriute , l'Iialule sculpteur
bt son médaillon à Rome ,
ris lequel Gillberg a grave son por-
i StocLhol m . C^àJS*
10LC0. Fojr. Beolco
IM, poète f roc, fêtait de Smymc,
^kmporaiii de Tbeocritc, à ru
^MT un pa.ssa^e de Telcgic lou-
ite que Muscbus composa sur la
ce piKtc, sou maître cl son
LÏO 5o5
amî. On ne sait point où Bion p.issa:
sa vie; mais il est n&sez vraiscmblabla
que t*e fut eu Sicile, ou dans cette
partie de fllalie que Ton appelait U
Grande- Grèce. 11 paraît, par l'idylls
de Moschus, que le uiatheureiix Bioa
mourut cuipoi:ionDé; niai*^ il ne uous
apprend ni le lieu , ni IVpoque de sa
mort , ni quel âge il pouvait avoir
alors. Bion s'était exerce dan^ile ^enre
buroliquc; et le p«*til uorabrcde pièci
qui nous restent de lui sont gcncra-J
Icmcut regard<^es comme des dicU*
d*œuvre de cràcc, de délicatesse et de
sentiment. Ëllrs ont e'tc imprimées,
pour If) première fuis , avec ce qui
nous reste de Moschus, à Bruges, ea
Flandre, chrallul»crtGoll74us, i565,
iu-4"*} arec une tradurlion latine, rt
les uolcs d'Adolphe Mekercbus. O'ite
e'ditiou est iriïs rtire ; on les trouve
anssi dans les Poetof ^rtrci principes
de H. ÊUenne , l*.iris, i5(i(i , et dan*
le Recueil tîes petits Poèten grecSi
doDDcàGcDëve, par Cfi&piu , iStxj^j
in-i6t et réimprijiie souvent depuis.
Les meilleures éditions modernes
sont celles de Scliwrbellius, Venise ,
I746t in-8". ; d'Heski» , Ovlôrd ,
i74^in-8''.; réimprimée par M. Mar-
ies, Erlaog, I 78*», in-S *. ; di* Walckr-
naer, à b suite de Théocriie, I.eydr ,
1779, in-8^ ; et de Jarobs, Goih.i ,
1 795 , io-S '. L'ediliou de Mauso ,
Gotba , 1784 » iu-B". , Se trouve ac-
comp;ignce d'une versiuo .illrmamlc ,
en vrrs h*"rn'iqur%, el de dcnx S'iVAiit'-i
dissert a tiorut , Tune sur l'cpoqne cl
la vie de Bion clde Mo^cKui ; l'auire,
sur les ouvrages , le Cdracl^re , les
éditions el les versions de ces deux
poèleit. bion a élc traduit eu vers fran-
çais, par Lonpepicrrc , Paris, iOS<i;
Amsterdam, i(>88 ; et Paris, lOt)!.
IjA traduction est à peine lisible , uiais
les notes du traducteur sont esiimi r«,
et ont ctc soigncuKiBCDt recueillies
^i BtO
pnr [rt éAltcnT% »iiiviints : Dînn .1 éié
frAdiiil (l^nirinrjii p.tr Vuinsitirt lic
&ivry, n Ia suite dv (►on j^nactron^
fl , m pro>r . par M. Myuu»nucl de
Oâitfuiis , avci' 5a iiadiictjoD X.4nA-
créon ( /'. AKACntow.), H pat M.
G»il,iD-t8, i^iiS. A — D— R.
BtnN . pïuNiKophc célèbre , n^-
qtiit il }iurisiliciics, vif* prccquc sur
\ts hox'As du flruvc d(r fc nom ,
ma iuii' liant !<• Diti<-|><'r. Il vint frVu-
blir .1 AtiicliPS , nii il s'attacha d'abord
ÂCrj1c*«^ et einlirasM U srclc cyni-
<pir ; il rifut ensuite drs Irçuiis de
Théodore Tulhce cl dr Tlicophr.iste,
et prit le p.irli d<- pitilosnpiier à sa
manicrc, »jitn s'nltachrr n aucune
wclc S«n iiidiflTm'iicr pour Ic& dis-
cti!t>ûinft sur ta nature Aes dieux, sur
\à Providence, tt les autres queutons
de ee {*eui-e qui divisairnt ulurs les
fdiitosoplics , le fil trjidr d*<ithce , et
ni attira beaucoup d*rnneinis , qiiî
cberclirrrnl â tni nuire auptés d*An-
ligonc Gonati."*, vu irpandaul dos
bruits injurieux 5ur m naiss-uice. Ce
prince lui ayant dcnutiuie des iufor-
mali(>n<« A cet ep.aril, liion lui répon-
dit d'ubnrd : « Lorsque vous avez bc-
tt soin d*archcrs , vous ne vous iiifor-
« mcL pa5 de leur oripuc ; mais vous
» les faites tirer au but, et vouscboi-
» ftissezcoux quiratteigneut;iir:mten
» riiii; dp mnnc pour vos amis, cl ne
» pas demander d'uù ils sont, mais
> ce quMs sunt. n 11 iijouLi ensuite :
« Mon pcr*r était un .ifTi.uicbi, mar-
» cliand dopoi.^sun sale ; ma mère, uue
« fille publique qu*il avait epousre.
» Mon p^r^ ayant commis quelque
» prev.'ti icatioti dans la perception des
» flcniiTs publics , fut vendu comme
» escJ.ivi' avec toute sa famille; jetom-
» b.ri m partage à un or.itrur, à qui
9 feus le btuibeur de jilaire, clqui me
» laissa tous ses bîr ns on mourani. Je
* vendis tout , et vïhâ à Atbcues pour
aro
» meïr P»ft
» SCO •■' ■ ■■ l'ue
» de« recLiercbcs iiiiiidcs , (Miw(a'il«
» pciivcut apprendre tout rda ib
» mot. * Ccll'.' franrbisc plut â ASD'
§oue,qui cun»crvd luiijimr"*^ !.»• -..-.ti
\imitie pour lui , r( Bion, ^>
scsjnur», étant tomh*:* mAii'i' -« ■ "';-
cis « dr U maUdie dont il mourvl,
ADitgone , (|ui »ut qu'il nunqiuit 4
tout, alla le voir, cl luidiinn.idrtae-
daves poiu* 1*^ sirvir. T rjo-
ctnip d'ouvrages qui i. , .lae^
palL-mt'Ut sur U murale y ei dvnt
3ues fr;j{;inehts ^ qiie uou& tri
ans SlobcT, doivent nous Eure
p'cltrr la perte, et itistifif nt Tr ju^
meni qu'eu poiiait F- . it
di»;ïnt qui! avait le jh< iumi a
de pourpre la pbilosopbîc. On
de lui b«iuroiin de mots iiig^sioa;
il se moqu;iit de b piinilion des D»^;
naidcj. et disait que cVtjit dam (la
vaisseaui enlicr^, et non daa* des
vaisseaux percv's , qu'il fallait br
f jire porter de Peau » pnur tes
réellement. Il disait que les
riens , qui se donn^iieiit beai
peine pour expliquer Ic& cnwn
d'Ulysse , ne sapei-ccvairot pM de
Ferreur bien plus (;niode ÛMts '
quelle ils tombaient en perdtnt
Inir temps. — Un autre- bioïi foUar-
oumme Solensis ^ tiarcf qu'il diit
dans la petite ville dv SoU ru CA-
cie. 11 a e'rrit sur î.
plmtcA et sur leurs
sait p.u ;iu juste en qut^l ^ttiic tl ê
voeu : il est cite par Fline j m^i»
temps n'<i puiut respecte ses oav
BION, malbematiden d'AbdcfVi
était de la famille il<? Demomte. >
nous en cmyoti» Oiu|;rue- Laerec^
a^ura le premier qu'il y 4 sur
terre des Ueux ou l'aniMre ne se
pose que d'un seul jour et d*ui>e leuiv
BIO
it k dun*i' rut rçAÏrmmt a»
wb. Il ot rivit iUtis les dialrctr»
lie rt îofiii{iir ; Cvht tuul ce qu'un
le ce phtiusoplic. La <;t)nsffquencc
juMc qu'il a tirée de la Ugurc
nque de la tfrrv et de rubli<iiiile'
eclijUiqiic ne prouve que quel-
uuais&aiires très élrmentaires
lomic. S'il a le premier re-
nie vente , il â dû preecder
le, cbe/qtii elle *e trouve (inou-
ïe manière très daire et très
live ; il dt»it être plus ancien
ratuNllir»r<i. U e^t le qualrièDic
IX pliilo<>oplir$ qui ont porte te
le uuni. Le premier e'iait cuiitein-
dc Pherecvdc , qui vivait l'an
J.-C. Aiu»i Dion a dâ vivre
quatre ccatâ aos a vaut nuire
D— L— E,
>I ( JeA?» - FHAKÇOIS) , DC
la , île de la Oalmatic , en
iSir Henri VVutlon . arabas-
^d* Angleterre à Venise, le Gl
Éu rui JjLCques ^^ , qui
;ea d'une niÎAsiun seerète
du due de Savoir. D.ins la
rprinrelcnuminapientitlioninic
t^iahie, et le fit clievalier.
jaiitp Histoire des stterres
entre Us maisons d i'orck
mcastre , écrite en ilalien,
lite en anglais par Henri Ga-
lle de Mt'DUnouth , lui acquit
Ip de réputation. Les Anglais
■ î'iutifois d'jivoir fré-
ire les noms pro-
î«ct ouw^^r, en 5 vol. iu-4"* *
japriinr â Vtniieen 1(137, et en
^m Hotogne. La traduction an-
^»rut à I/ondrr» en l'^i/'^^m-
tx"* tioublt'9 de rAnpIelerre em-
icrent Biundi d^en publier la suite,
me il kc le propoMit. Il a écrit ra
|uelqacs romans , l'un desquels
)iné ) a été traduit en français
lîgukr, i655, 5 voLia-^^
li 1 0 5o5
1! se retira dans le r-mton de îierne,
et uK»uriil à Auliouue en Wi'jV '^^
BIONDO, ou BLONDU.S (Mi
cncL-AnoE 1, medr-riu du \&, >iè-^
de, ne a Veni3r le 4 n^i ••i97- p*^'
tiqua succès sire m rnt a Riuoo ri a Na-
ples. H est u» des premiers qui
aient fait «eniir l'abus pharmaeeu-
liipic dans le traitcmfnl des plaies ;
il prefî're aux a[iptie^itionA étalan-
tes ccUc de l'eau simple » nïmme
on le voit datis cet ouvrage : De
fiarlihus ictu strctis citissimè snnan-
dis et medicatnentn aqtitv nupcr inr
vento, Vcuisc, 1 54.x . in-8'. ^>c^^Der
l'a jupe digue d'ètn* iiiserr danx le re-
cueil qu'il a publie de tous les ou-
vrages de chirurpe sous ee titre i
Chirurgia , de chirurgid scriplores
optimi, Zuricb, ï555. On a encore
de DIondus d'autres oiivra;*C5, dont
voici les titrer ; l. Epitome ex lihris
Ilippocraxi^ tle novti et priera artg^
medencU , dctfue diebui dccretoriis^
Rome, r3-i8, in-4"'. 1 i>) J^in-S. ;
libellus de morhii purrorum, Vf nis(
i5.^,in-8'.; III. De dicl*us de-
cretoriis et crisi , enrumipie veris'
simii cauiis in t*id Galeni , auitra
neoterieos , Uhellus , Komc , i5(.{ ,
m-^*. ; Lvon, i55o, in-8*.; IV.
Physiof^tomia , swe de co^nitht
homiiài pcr aspectum, ex .4n\li
ieUs ^ I/ippocnite rt Gateno , Home,'
i544< iu-4".; V. De origine morhi
f^allici , drcfue lif;ni ifulici ancipiù
prvprietate , Veni>e , 1 54'1 , iu-8 '.;
Hume, i5">(). in-8'\ VI. De nuicutts
corporis liber, ilx, 1 544,»n-4"''î ^ ''*
De CmriUfJiS et venntione liber . ibid.,
i544>î"*4^*! VIIL De memorid lu
UUus. Venise, |545. in-Ô*'. ; IX-
Traduction italienne des trois prr*-
miers livres de Tffistoire des pfan-
tes de Theophrastt ^ Venise, 1 1494
in-B". Btondus ne %t bunia pas ^
écrire 5Ui- la luédccixic; ou a cocure d»
•
lui un otimge corient , maïs tris
rare, intitula'': De ventis et ntwifio^
tiow, ciim (tccuratd ântcripùcnt diS'
tanlùp locorum intemi m^ris et ocea-
ni à Gadihus ad no\'um orbem^ Vc-
tùsCf i54ri, iu-4". î ^ uii'' Mlire con-
tre les femiiK-9 , inlihilc'c : j^n^oida^
doglia , è paia , le trc furie dei
mondo. C. cr A.
BIONDO(Flavio). raySuAxm,
BIRAGO (FnAitçois), ;iiiieur iu-
lien d'uuc grande autorid^ dans la
science dont il fut, on quelque sorte,
profcsseiii' ; c'est ce qu'un uomroe en
It'die Scicnza cavalleresca , ei qui
rtnbrasse loutcs 1rs question» reljbves
à la iiubtcâse^ à la profession des ar-
mes, aux aneicDâ usages de la rbeva-
lerie et auii luis de riiouueiir. Ne en
i5()-A, d'une famille noble de Mi'an ,
il viTail , c( mcmc cfciivait eucore en
if>57. Ht.iiit faîne de sii frères, il
pren.iil dans ses ouvraf;cs le liljc de
seigneur de Metono et db Siciano ( et
non p.is de Mcttune et de Sicione^ ce
qui nons renTcrr.iii en Grèce ) : c 6-
uieiii deux Mh de sa famille, dans la
Lomelline , sur le lernloirc de Pavic.
Un auteur contemporain , Jean P.
de' Cresccnzi , a crril , dans son Traité
de la noblesse d'Italie , que Birago
e'iait larbitrc dc5 discussions chevale-
resques en Lombardie; que, même de
toutes les parties de l'Italie , on recou-
rait à lui comme à un oracle , pour
ces sortes de décisions, le regardant
comme un chevalier qui réunissait â la
noblesse du sang celle de l'ame. Les
ouvrages qu'il a laissés , et qui traitent
tous de cette matière , sont : i . Dtchia-
razioneed avvertimfnti poetici^ isio-
rici , politici , cavallercschi c mo-
rali nellu Gerusalemme conquistata
di Torquato Tasso, Milan, 1616,
in-4". iies ^Uèç^ories sur ce poème
ont etc inseVees dans le tome l"", des
Œuvres du TassCi\tïâsc, 173^.
BIR
n. Traitato cinef^rtico , otvffo dtOâ
eaccia , neîquale si discorrv esaHê'
mrnte intomn adessa . Mibm , 16^
iii-8*.Ccsujel n'_> ■ réa
côlc des droits de . jui>
lions auxquelles il duwitc tivu. 11L
Discnrsi cavaUtreschi ,ruf' 91U1U....
s'imcgrta ad onurevobnentr racdM-
tnr le qnerele nate pdr ro^pion /i^
norCj Milan, i6ui, ûi-8". , 3'. «fit
revue el augmentée jvir V^ntnt
i6'i8. IV. Continu cava
ne' quali si ra^hna circa a /■. -^i-j -
fare le paci , con un' apohgia «•
valleresca per il si^nor Torqtiéki
Tasso, Milan, i6i5, in -8". Oui
celte ;(poIogiC|,rAi'- * ' '" T^
se du reproche i lui
de u avoir pas olis- i
chevalciieuans le licl. . , :i-
Kit entre Tancrèdc et Arg.101, Mt. VU
de la Jémsaleju deV^.cf. V. fl *#•
comio libro dci Cohm . 'rr*-
chi, Milau, iC'j/|, în-S ., -ïf^
ibid. , iG^7 . in-8*. VL Copdtem-
che decisioni. Milan , iGS^ . h-9'»
On réimprima ensemble ctA quart
derniers ouvrages , sous le lilre ^0-
père cavalleresche dt^tinte rn ^uK
tro lihri , c«>tf in dt
g/* , libro I e II ; e i.
lugne , 1686, in -4"- ^ *l*U
plus gai que tous cr» livres, CffJ
manière dont on eo parle iJUai
coUt'Ctiou grotesque de quii
du même genre , intitulée
naire universel , historûjfte^ critiqué]
et hibliop'aphique, n Birago , notri]
n dit-on très s^rieuscn:
« des "Opère coifoUer.
ï» livres
» sionU ce qui ne fait que iroi* );
» mi les Consigli se trouve une
" logie de Torquato Tasio
v quelle on assure que U Gi
» lemme conquistata lui ê\
B comme la GcrusaLcfiuue\
Discorsi, Comt^it :i
Ma^Ui.
rm
Quelqu'un a -t -il jamais xùé ({ne rflte
ùeruiaUmrne lui .ippartiut comme
rntitro? ( for, ndv^sus, N". 4.) Et
<)iif>l ^iiidr pour la critique et pour la
bibliographie qu'un livrr nù l'on
trouve k tout muinont de^ ^nrrirs p^'
rrillrs ? Et rcU osr faire Hn bruit : rt
cela pr<*triid qu*ou le pilU- ! ft «'fia va
prendre drs liaits à {'.'irsenal pour
Ici decoclii'f contre la fiiographie uni'
tferselle ! Ce», traits , qui ue sont [us
M'itiu la science que profe^viit Bir.ipo ,
et le digne ubjcl pour lequel ou nous
le» lance , seront bii^niôt oublies , et,
SiiO» la [H'iue que nous pretiuus de re^
lever do temps en temps quelques-
aiKS de ces innombrables bévues, on
DccroinulpAs qu'.iu 19'. siècle, il ait
Su rtrc écrit , iraprimc cl prdné rien
p |iareil. G — É.
BIRAGO AVOCADRO ( Jeak-
Baptiste), dwtenr pénois, se dli-
liligua , Ver» le milieu du 1 y, ftiècJc ,
par «et connaiâ&ances en histoire et
CD jurisprudence. Il a laissé diOerents
iffagcs , dont les principau\ sont :
eurio f'eridîco , ovvero annnli
tinitft^rsali tTEuropa, Vruisc .104^.
in-4**. Ce petit ourrage doit uéceiiSi»i-
rcment accorap.*ignrr le Afcrcitho de
Vittorio Siri. Os deux luiteurs pu-
blièrent l'iui contre r^ulre quelques
•crits devenus rares, mais peu im-
porUnis. W, Storie mi^morabtli iielle
«aUffKitsioni di itulo d'alV anno
tÔ-xÙ ^ alV anno \6'>'i, Venise, i653,
119-4'*' ^-'c^' l'> cinquième partie de ta
«ollectian des ffistoirfis r^mortibUs
^Alexandre Ztlioli. Plusieurs de ces
rrvolatiODS avaient déjà c'te' iispri-
ft^parément. 111. Stf^ria jéfri-
délia tlivisirme drW impcrin
j4rabi d'ail' anno ^^o , Jîn
1007. Venise » lO*?©, in - 4"''
a éîé traduite en rr.inçjis pitr
Tthhé de Puri\ «ou» U litre iVi/istoire
africaine, PatiSf I<î60,ûi^ia. IV.
M»HVI
B f n 507
Istnria drlla dîsunioti^ Jcl régna di
Portogallo^ c délia ccnmrt di Ctw
ti^Ua , Lvou . i^i^it <f>-4"'î Am^ïT-
d.im, t(i4-, iu-K'. C. T— r.
BIKAGLE (Bkn^ de), né à Milan
le 5 février 1 îio'^, d'une fiinlllr distin-
guée, ar^it héiitédcratlachrnirntque
ses ancêtres avaient pnDé à la France
d.ius les pucrrt's d'Jt.ihe^et ihe rrfucia
à la cour de François I". pour !»e dé-
rober a U vengeance de liuuis Sfurce ,
duc de Milan. Le roi de France le Gt
conseiller au parlement de Paris , et
ce fut là le premier degré de son élê-
Viilion. f^oi-squ^uti eut rendu le Pi^
mont au duc de Savoie, François i"*'.,
qui l'avait nommé sunutrrMl.int de la
justice et président au séii.it de Tu-
rin, lui donna le comm.inrUment du
Lyonnais; le uiOmc prince l'enToya
au concile de Trente. F*u i570#
Xharics IX le fit garde des Mcaux.
Ce fut en cette qualité qu'il entra dans
Ir conseil secret qui dérida la St.-
Bartliélemy. Dans rhomble nuit du
a4aoilt i57'i, il était d;ins In rlum-
brc de Charles IX, avec les ducs de
Guise et de Nevers , T.>v.)nnfS et
Retz, lorsque Catherine de Médias y
entra pour déterminer cr m.ilhetircuK
roi qu un ^e^te d'Inimauitc tenait in-
décis , et qu'elle lui cita ce trait pris
dans 1rs sermons de l'é^cquc de Bt-
tonte r a C^te pietà hr srr crudrl*^ ,
» che crudtUà hr ser piriosa, ■ La
dignité de chaocelier , donnée à Bira-
§uc l'année suivante, fulbtéromprnse
e »on liche acquicwcrarnl à un fur-
fait. \a réputation qu'il av.ift de se
ler^irdu noUon i>our 9e défaire de
ses ennemis ou de ceux de U lelne-
ratre, ét.iit si publique, que le m.Ue-
cbal de Montuiorenci, .trrélé en 1 '175,
disait tuut haut : « Je suis as'erti de
n cr que la reine veut faire de moi;
» il ne duil pas tant de fcçon» ;
» qu'elle m'envoie seulement ra|»g-
5o8 K I n
• lliioure de M* 1c chanrrlicr , je
* pinidrai rc qu'il me (jflillrr;i. »
I.c Hue trMcnçon, MM. de Tlioro ri
dr Oiuirrs cnirrnt , rinns mir rolU-
tinn,AVou <^\é ompiû^ouiK^s; on iiMtff-
tUa yas à eu acru^cr Bira);uc . d\iti-
tuiil quo le valel-de-ch;iiuhrcdiicluc,
iiii<t rn iti^cnifiit, fut rcronmi avoir
é\c h son .Hrrvicc. Dnn.s lemrmctrinps,
il jiigrii lui - même dans riiotcl-dr-
•viltc dr PaiU, et fit pendre» ei ^cat-
trler un rapitaiiic nowméla f^er^triCy
qui AV.iit dit qu'il fall.-iit ctlorininer
tous les Iulicri<i, la niincdch l<Vju<c.
Ld Hoiissaic prPtctid qu'il disait que
« le* rui ntr viendrait JAiuaîs à bout
» des hiiguçDots \yi\T les anwes, et
s quM nr lui restait que le moyeu
» des cuisiniers. " Tel était l'bunime
dont P;)nyrc Maa60n n a pas rr;iint de
fatr« Pclvge. Comme ministre, il ne
suivit que 1rs leçons de Maehiarel-
Onlv vitauxêt.itsdeBiois,en \^~fiy
liorangticr après Henri lit, a Le mo-
» turque, dit rÉtoilc , parla diserte-
» nient et fort â propos. » On dit que
Jenn dcMorvillicr<i avait Tiit sa liiiran-
guv ; a ni;iis celle du chancelier fut
» ennuveuse c\ ridinile ; car il sVicusa
»• sur sa vieillesse et son ignorance
» des aOàires de la France. De quoi
* doncse melait'il, ajoute iiaivcment
B Mëzcrai? » a H enfila^ dit-il, un
V long discours sur la puissance du
» roi , lassa tout le monde des Imian-
» ces de la reine-mrrc^ et conclut par
» deiuandrr de Tarifent , à quoi on
» u'eiait j;uère dispose, » Le qua-
tJ-ain suivant fut fait à cette occâsiou :
Tt-ti«n|it l«t fait* de* bomurt (jar le> ilîu.
L« n>i Jii bien , tl'iuUalqM il m il biru raîrci
Smi ch«iii<liPi r*( litrn tnut ati caatMtrc,
Car il dit oui , r»l f*it riicorc |iu.
Biraguc , devenu veuf, nVu fut pas
moins Ciit cardinal en 1 5^8. Il donna,
à cptteoccasion , un fcslin auquel assis-
tèrent le roi cl la reine; mais ce festin
fui bieu moiii spicudidc que celui uù il
reçut (out« U cour k ToccuiM èk
baptême du Gis d'un de ses ne«CBL{
« M y f-'Ul deu\ lotr^r^ LaUr5 «(*-
■0 vertes de onre à dniir^c ecntt pitoo
» de faïence pleines de confitiim*^
n elles, de dragijcs «(rconiinoders m
» pyramides, en cKûlejox cl auUct
u f.i^'ou<i ma(!;iti&|uek ; et, pour c|tirli
« fêle filt coniplcle , la vai.^sdle &A
a ru5uite mise en pièces par les p'ÇEi
n et laquais. » Biiague rDÎl « CMna*
Henri 111 son maître, de U eoofrv*
rie des flagellants ; on (c vit , ésm
3 lie le roi, les prinre^ et le« çnwb
e la cour^ paieom '' r»
velu d*uu sac et K \jt
premier jour de celte i iiiirule sUraoi-
le, le gi5 mars ô85, il était K-
compague de Huraul , outille de Cltt-
Tcrny, auquel W avait alxindoan« b«
sceaux, ne se réservjtit que le tjhrt
et les bunueurs de rh-- — '— Qa
'pre'tcnd qu'il dtsail • «-at
qu'il était cardinal un- trt
sans beiieûcrs , et c 1 >ia
sctam. 11 av.iit r.epend.iiii Iciêcijc dt
],avaur et les ablwyci tir I'Itvt^ ,
de LonpponI, de Su-I'i n»,
et les prieurf^s de So' > db
Ste.-Callieriuc-du-Val- dts-fefoiien a
Paris. Lurxque Henri 1 1 ] , À kon fias*
sage à Turin, en i574, eut la foffee^
iiero^iié de promettre au due de Sa-
voie Li restitution des villes dr Pi^^
roi, Savillan cl autres, lUrague te-
fusa de sceller les pouvoirs qui de*
vaicDl auloriscr celle i< . '■ ■ Mofr
tique; il est vrai qu'au we
leau par le roi en if.y.^ , li ^ i^icU.
avec loute la complaisaticr d'un cuur-
tisan, ."i faire ennfti>trer neuf edilJ
)>iirsau\f auïsi onércui qu'infamanU.
Le cliancelicr -cardinal de Biuciie
mourut le 'x\ novembre de la roéot
année. Il fut mix d*.iliortl rn lul*ttrla
cardinal sur un lit de parade^ puises
évoque, ayant laïuitre ru lêic «t Ja
B1R
rîrapi'.iii âr r.inliiul ii srs jMifls t1^Ifl
CÔU-, rt de l'itiilrr son babitlrmcut tic
|>éniirnt , Avrc la coiilr , I.i (iisrmline
«t le rhHprIcf. I/histoiirn de Thon
AV«nc4* (|ut- Bii'.-içuc ci;iit un Loninic
Ç^iiércnx , pnt(l<'ut , libt'ral rt plrin de
cahdcm , Son oi-aison funi'bfc fnl pro-
nonrrc par Kniaial de Kciiine , ar-
ch<vi*iinc de lionrges , Paris , i 585 ,
ïn>8'. — Plii>irnrs individus de la
mfrnr rimillr oitt ohtrnu des emplms
c}i»tini;tie9 en Fraitrc, notainniciit nn
ncviti du riii-dinal ^ qtii combattit
TailUtntneiitcn Iulie, soiu le marc-
chal de Hi*is<i.ic; et un au(i*e « connu
90US le nom de Sacremore , que
Mdyrnnc tua ilc sa propre main ,
«ATcc cpiM mcttiit un trop haut prix
1 w services, ^i — y.
IMRU'iUK (FLàMiwio de), grn-
lilhomine i>rdiu:iire dn rui, montra ,
c|uoi'{ii(- iulieu ,du î;oût pour la poc.^îc
liançiisc ; il prit Uou5;ird pour suu
modelé , et il en co])i;i tous les de-
fcnU. U fit iuiprtraer ses premières
truiTcs poriiifites à Ha ris , en i5Hi .
t j8>, in- fi, et les H/.=dia ^ son
Unt;deB!raçuc«C4iidiiij|eti'hiin-
!r Fr.incc. Cl* recueil ne contient
Jt:5Soiine(Â,de^ t:h.inson.s et des
toccx adrr^sécs , pour la plupart, à
^' lie nommw Afan>,dont il
iix^ il rr^rettadaniv la suite
< M Toile paMiou lui avait
: mais ce fut bien inutile-
. On lui ainibuo : V Enfer tic
tre Cardine , Imitant df l'hor-
haUtUlr qui fut aux mjcrs ,
noçr.s du portier Cerberus H
Ciirdinr, ( Paris, i5H5), in-8 .;
ui^me format. Ces deu\ <^di-
(le crtte satire sont {'paiement
rares ; elle a e(e reimpritncc en
t, par Didot l'aînc, iu-o"*. , papier
TiïexrmplftiifJi, et huit sur
lin, W-ft.
iilLULiLïE (Cuburrr), graveur
'/ ».
n 1 R 5o9
en pîerres fines, ne à ^fitan, flori -
sait en Rspagnr verA le milieu du
i6'. siixle. On lui doit Tinvcution de
là i^Nvurc &ur le diamant. Il a re'u^û
le premier k «onm^ltre à Taclion du
burin un corps jusque- la impôid-
tr.iLIr. |,e [iremier ouvrage qu'il cx<*-
cula fut Ir portrait de don Cirlo^, fils
mfortune rie Philip[ic II ; il exccnia
aiisM dans le m^me genre les firmes
d'F.spa^nc, pour servir de ejirhet îk (le
priurc. Cet artiste était fort consî»
déri* 3 1.1 eoiir d'Kspagno. P — E.
BIRCH (TuoMAs), Itiitorien an-
glais, ne à Londres en i ^ofi, d'un ar-
tisan de la srete des quakers. Son
porc le destinait h suivre sa profes-
sion ; mais le jeune homme monrrant
un poût exclusif |«)ur h littérature , il
lui fut |»ermis de «uivro son iuelina-
tion , à condition qu'il nVii coûtenùt
rien k son pcre. Il fut envoyé' à nne
ei-olc de (pwkrrs à HrnirIHmnpsIcd,
dnnt le comte de Hertford , où il
obtint birntôt la pLice de ^ous-maî-
trr , et occupa ^ucccv^ivcmcu^ lo
même emploi dans deux:iiifre*ecoli*s
efalcm*'nt dirigcei par des qu^krrs.
On ignore k quellr ilpoipie tl alun-
flonna tes principes de cette secte ;
mai», vers xyxH, quoiqu'il n*cû( ^»oint
étudie dans une université, il rn(r«
d.ius les ordres ecelwasiiques^ et fui
nuuiuK^, eu 175a , miiûsirc d'L'Iling,
dans le comt^ d'Eisex. La sudeliS
royali^ de Londers et celle des antU
qu.iire5 le reçurent au rinmbrr de
leurs membres en i*Ti^»- 1 u-
pngerannce précédente. <- ■ :it
avec Jean - Pierre IVrnard , Jean
ItOckman et Georges S de, ik travaH-
1er au Dictiotmairtf gênerai , histo-
rique et critique, dont le fonds était
la traduction de celui de Haylc, h U-
3uelte on a joint un très grand nombre
*.M tit.'les nouvcjux.CcI ouvrage form«
dix volumes ùi-foh, dont le deruior
5io itnt
pATiit PO ï 7 i I , Ia'\ travaux lill(*ruiiT«
Je Uii-cli Un coDciiit'i'cnt des prutcc-
ipurs qui lui procurcrciU divcr» héaé-
Iio-1 cc('Î4>sia<»uqiics. Il fut eu même
tfjDp3 niiiii>irc iJc Otpdt-n, dans le
cumle tl'Kssrx, et de deux paroi^es
(II? liOndrrs. Kn i ^ Ji,U sorîctc i-ovale
le iinniiri'i rnn de m*» ^rciei.iiics. Il fut
tjnmiiic aussi l'iiti drs cotiicrv.iteuj-s
du Miisciiui briMniiiquc. 1^ mauvais
vUil de M 5âiiU: l'ohlt^rvi, en 17(>^,
dt: re%lgtirr sa place de secrcUirr de
Il socictè roy^c.On lui coiiNeilla d'es-
sayer, pour se rcublir, l'exercice du
clievAl ; mAis le i) jjiiivier i ;(>(>, il fit
uue cliûtc et mouiut 5ur-lecliamp.
Le Muséum bni.iaiiKjue lieriu de sa
bibliullièqur et de svs manttsrrits.
IhoujaN liiiT.héUit .1 U fuis un écri-
vain Liltoi icux < t un liuimiic du luoude
ainuhle., enjoué-, et d'un excclleut ca-
riicUn*. (*oiruuc einv.-iiu , quuiqiron
lui ait iTpniclic de laanquer de goût
et de sa^^j'.itc^ cl quoique son style,
presque loujuur» clair, suit dépourvu
de chaleur et d'cle};<iiicc , on ne peut
nier quM n'ait retidu des services
k \ù littérature et d riiisluiic , et
prépare des matcriaux pour des écri-
vains .«upericui s à lui. Les jinnci-
p.iux de svs nombreux et volumi-
neux ouvra;;ps &uu( : L Efi^uisses
hio^raphiffuis sur des personnages
tliiiinpiés^ pour accoinpa|;ncr leurs
portraits graves , publies par Vcrluc
1 1 Uowbraken , complelées eu a vo-
lumes en i7Vi; II. Recherches sur
ia pan que le roi Charles /*■^
A eue dans les transactions du
comte de Clamorgan ,17^7 et
1750, iii-ft', ; IIL Mémoires du
rè^ne tle la rtirie Elisabeth , depuis
i'nrutee i58i jusqu'à sa rnort ,
d'après les papiers d'Antoine Ba-
con et autres maïuiscnts jusqu'alors
ùw'diis^ 1754, J vol. in-/|'. Ce re-
cueil îaUrcUâQlcouticut pluâicui'S par-
ia n
llcnbinirit prii cuunucs, rvUtii
au carjctrrc cl aux dessus du
d*Ëssex , ri des aurcdole* sur
Cècil, icb Biicuu cl ttulrcs bosiBcfll
émincnls de cette époque .IV, La fiâ
de V archevêque TiÛatson , 17S1I
et I7'>^, I vol, in- 8*.; V. ffiJmnl
de la ' ^'>ndt
puis 3v; . .'i
(anti de ceux dv-
à la société^ qui n
publiés , so/il inserét dans
qui^ leur eotwient f pi.tur
suppUiaent aux Transacûoms j
lôsophiques, Leâ deux mmôen
lûmes parurent en 1750; dna io>
ïres, publias en '7^7 " 'Tli*-
loirp ér U société ; ni»âe
1687. VL L^f^iede Uetui pnacâh\
Galles^ fih aine de Jacquéf ^*,i
etc, 1760, I^ i! 1 et
Tcditeur de difler- >
quels it a , eu gênerai , Ajouté
tires biographiques siir les
tels que les l)Eui*res tlii'ersei dafn-
fesseur GreaveSy ïe^ Papiers /dct
lie Thurloè, le 5r*Jte-*me m
ei autres ecnis de CtMiwortb} ki
Œuvres mêlées de sir ff'aher iU>
lei^U ; les OEwres de miOnss
Cockhum ; U Heine dès fèts de
Sprnccr , elc Od a aussi de In n^
qucs Poésies au{;laise5 uiseréftK «M
divers recueils. On aur^t une idée 4i
sou asMiluilé au travail . qumd «b
saura qu'outre ses voluiuiiirux ou*
vrage^, il a laissé x'inpït-quatre !>•
lûmes iD-4'> de copies prises de %
main dans \4. bibliotit^uf; de Un-
bclb. X-i.
BIRCK. Voy, Bcttléc
BmD (William), Anglais, i4h
bre compositeur de tuusiour dans le
]6^si^^tc, fut orf;.-iuisle de La rctf
Elisabeth, et publia, en 1S71
ouvrage sur la musique,
avait Iravaillc eu Mcietc «Ycc TiS^
fiin
r:»tl éié roltvf. On vnît en-
Irs.sus de U porte dr l.i mIIc
■[uc de l'umvcrsitd d'Oxfuid
: morceau de muMquc d'une
irtJculiêre), attribue àBird,
furl esUiiiede5cunuaisscur5.
irui CD i&JiS, il^c d'environ
iripi» ans. P— x,
i( PiEniic ), sieur OK la Doo-
avocat du roi au nrcsidialdc
a nublié,sous le titre dç Ga-
'Ittin le Martjr, son ÉpisC'
iti Relation coniennnl l'ori-
itùmité et la noblesse de
f Ârmorique^ et principale-
villes de liantes et de Hcn*
:a(;e curieux et savant, imprî-
:în-4'*», à NanieSj en 1 58o , et
iddansb mêmeTilleeu ttîS^.
tutre DiBt , au^si breton, a
le Histoire de la Ltgite en
.paris, 1759, a vol. in-iQ.
ticrit iM-fol, de cet ovivrace
la biLliotlièque delà ville de
D.N— L.
( Jeah-Khwest de), duc
inde et dcScrnigalle, était ,
petit-GIs d'un palfrenier de
iducdeCouriande, ctGis d'un
irlandais , nomme Biifwen^
en iG87TetcbercUa de bonne
lire oublier son origine, en se
pour i'«ilcvcr à la fortune, des
[qu'il devait à la nature et à une
qui n'avait pa$ ete néf;li|;ce ;
fut iuulilcnieiit qu*il brigua
h la eour de la grande-du-
îoame du jeune Alrxi%, Tils de
-'' Il fut plus heureux auprès
duchesse de CourLinde, iiicce
Son extérieur agréable et sou
\6 lui captivèrent la faveur in-
ertie princesse; cependant il
lort se (aire admettre parmi la
de Courlandc , qui le rejeta
Lorsqu'Anne.en 17^0»
lur It Uûue f une de» coJidi-
5 II
tîon^ que lut imposa le parti qui l'ap-
pcUii il n'gucr, fut de ne pas amener
Biren eu Russie, et cr fut une de»
premières ronditions auxquelles man*
qiia la nouvelle itnpcr.ttrice. Bireu,
comble d'honneur, prit, eu slnNiallant
à la cour de Uussic , le nom et tes
armes de la maisuu des ducs de Biron
en France, et régna sou.s le nom de
sa souveraine. Allier et fc^rocc^ il se
livra il toutes tes fureurs de la haine
contre ses rivaux d'ambition. Les Dol-
goroucWî furent ses premières rîclî-
mes^ il fit p^rir, dans les supplices,
onse mille personnes , en exila deux
fois autant; il prétendait se justiGerJ
par la nécessité, disait-il, de traiter
ainsi le peuple russe. On assuie que
l'impéraliice se mettait souvent k ses
genoux pour ladoucir, sans que lc«
prières m les larmes de c^ttc pria*,
cesse fussent capables de le toucher»
Ceiiendjut , rénei-gie de sou iviractèrtJ
amma et mit en vigueur toutes les p.ir^
lies de l'administration de ce vaste
empire. Ce fut alors que le m^me
hummc, qui n'avait pu parvenir à se
faire admettre parmi la noblesse de
G>urlandc , voulut être souverain
ce duclic. En 1737, Anne força lef
G)urlahdais à élue pour duc son fa-
vori, à qui elle avait déjà fait énuuser
unecourlandaiic delà maison (le Trc-
■den. Cette élection fut conGrmée par
le roi de Pologne, et , sans quiltcr la
cour de Russie, Bîreu fut reconnu
souverain par la noblesse de Cuurlande
et par toutes les cours clran^crts : les
rounisansrusses elles ministres ctrnn-
Sers lui prodigu.iient les plus basse»
atteries. Anne, dont il était plutôt le
maître que le favori , voulut qu'il put
gouverner encore quand elle ne .serait
plus; et à sa mort, en 174^* ellr lui
donna la régence , en dcjugnant pour
lui succéder sur le truue le prince
Yvaojsonf clit-u8Tcu. Ou auurcqu'a-
5i) Bill
prrj avoir potisjc un soupir et hésité
quelque tein^is, Antif dil «n signant
laclr de U rcprnrr qu'un lui présrn-
tJÎt; a Je phins Birni; il »cr.i mal-
» lirurfux! » Une rcqn^lc, au nym
âcs divrr» onîie* de Tcra!, supplia
Bircn d'actciilcr U place de relent
que Sun ntultitioii lui faisjiit tUsirer si
artleinim-iil. l^s principaux membre»
du cierge, les grands, les inini^ttres,
le w'n.tl, se liilcrfnl de signer cette
requ/'te ; cl lïiren , reconnu regrni , se
fit prcirr serment p.ir les années. Il
éearta ton» reux qui KiilHi^aicnt om-
br.igr,ei laissa lulrevoir le projet de
faire passer le trùne dans sa famille ,
en faisant rprmsrr son fils h la prin-
cesse Ëlis<d>eth , et sa fille au ]euDe
duc de liolslein, depuis empereur
sous le nom de Pierre III ; mais une
scide nuit renverra tant de vains pro-
jets. Le miirrchal Munirh , Tun de
ceux â qui Bireo devait la régence,
iDCcontent de nVn point partager l'au-
torité, rc>olul de la faire passer à la
ducliesse de Brnnswirk , mire du
jeune Yvan, et de renverser Biren.
La nuii du ip au 'lo novembre fut
clioisie pour rcxcVution du complot :
vingt soldats commandés par Mau.s-
Icin et envoyés par Munirli , Irom-
ptreiit la rigilancc des gardes, arrê-
tèrent Biren dans son lit, ienchaînê-
rent enveloppé dans un manteau de
soldat, et le iransfcrêrênt dans la for-
teresse de Sclilusselbourg. 1! h y do
meura que pendant riustiucttuu de
son prnciîS. Uuc sentence rendue par
une commission déclara Biren crimi-
nel dVfal, digne de mort, et, lui fai-
sant grdce de la vie, te priva de ses
biens tt de sa liberté. On le trans-
porta ensuite avec s^ fimille â Pelim ,
tD Sibérie , dans une prison dont Mii-
nicb avait imagine lui-même \ç plan.
L'anne'e suivante, une révolution nou-
velle plaça Elisabeth, fille de Pierre-
BIK
IrTirand , snr 1p ir^^ i^^ l^rn^
reii»ir»a M
cotiduit en •
Y reropl-Kcr Butn. Us traiomn;
deux cxiW'i se rcnconUrirtii îî r*
et iU furent obliges de rc3!>
temps en présenrr an |v»>.^„- .
pont : Biren et Muiitcli •«
rciit, sr. saluèrent, cl se «rpamctf
sans s'être dit uu mol. hïrra ratU
permission dMlci '
cil son sort fui aiii
que Munich, par ru-ii
ciil de trente ans , cr <
curieux que de voir n j
à la cour de Kukmc , ■
puissants rnnemls, si loirgUmpi
limes l'un de l'autre. On les rût pn»
dûcDt les liistoriens , |H]ur dtâ ta
bres qt»i revenaient â Li !• — -
milieu d*un monde Douv.
long intervalle ii*.ivail ] •■
inimitié qu'ils avjieni
leurs retraites, et ce fut t;» \jm
Pierre III léunit ce» d^'ux ^4*
pour les fétoncilicr, 1'-
de ce que Pierre ne V.
fallédiins son dur'
rrconuaissanl de I
de lui rendre, st- )Oi;;iii( tin |ui
ÊtmootcrCatljiTinell ^..-i- .-
féclairn de son expci -
lui rendit le ducKé dr i,t.iirMii.
alla Iiabitrr Milan , où let i
russes forcèrent les ii>
habitants à lui obéir. 1^
tout son pouvoir les x
rine Ilavait dq.isur l.i .
instruit h l'école du malbnu
CUlplusquVu philn-nnîir-. .
crainte, soii par |
le peuple qu'iLiv.i'
Si\ansaptë»( i^titil, il wmH
nés du gouTcruemcnt à «on fi
Pierre . dc]ii élu duc par Tinflu
U Russie, et acbcia é MaIju
iranquillitc «a longue çt oracn
•tlUr4i<
BIR
\ octobre 1 771 1 à Vâge âé
It-deux ans. Pierre, qui lui
t depouilléqualrc ans après
sie, ou du moins par ^es
cts^qui se douuèrcnt à Ca-
B— p.
) DE BIELBO. comte du
égf nt de Sucde au 1 3". siè-
des bommcs les plus re-
i de son pays , qui en a
grand nombre. U c'tait de
es Fulkuagar, la plus puis-
tyaume pendant le moyen
AS laquelle la charge de
ndaDt à celle de comte ou
liais, étjït , pour ainsi dire,
e'reditaire. Les historiens
naissance vers Tan 1:210.
il tfpiiusa Ingeborg , sœur
-fe-Uëgue. Une expédition
rit pour sauver U viUc de
•siégce par les Danois , le ùi
ommc guerrier , te couvrit
et augmenta te crédit dont
:>ar sa naissance et par son
\ I -^4^» il obtint la dignité
a palaiii ; peu après il en-
soumettre et de convertir
uisme les habitants de la
loDt la plupart étaient cu-
s , et dont les pirateries
fléau iHmr la Suède qui
t à se hvrer aux arts de la
fiirger fut victorieux ; il
xtnquâtc et la conversion
où le roi S. Éric avait le
lit connaître le Dieu des
t les armes de la Suède ; il
némc temps des forts dans
et des colonies suc'doises
la côte ; mais les cruautés
:at les vainqueurs sur un
>ux de son indépendance
jltCy diminuèrent la gloire
! de cette expédition. Pen-
comte du palais e'taît oc-
acttrela FiuUDde, letrdae
lilR 5i3
devint vacant par la mort d'Érîc-le-
Bègue , dernier rejeton de la famille
régnante. Ce tronc était depuis long-,
tcri'ps l'objet de l'ambition dc<! Fui-
kungar, et Birgcr surtout, alJié par
son mariage à la maison royale., re-
vêtu de la première dignité au. royau
me, appuyé' par des exploits illustres»,
pouvait se flatter d'obtenir les suffra-
ges. Des rivaux puissauts , à la tète
desquels était Jwar Blo , l'un des
membres du sénat, se bÂtèreut de
convoquer l'assemblée des électeurs ,
et firent tomber le choix , non sur
Birger lui-même , mais sur Valdem.ir ,
son Gis , âgé de treize .ins. Le comte
du palais, de retour en Suède , témoi-
gna sou mécontentement ; ayant as-
semblé le sénat, il rcproclia aux séna-
teurs d'avoir procédé à l'éleiliou sans
le consulter, et d'avoir permis qu'on
nommât un enfant. Jwar ré|ioudit
qu*ou avait cru honorer Birger en
choisissant son Gis ; mais que, puisqu'il
n'était pas content de ce ch'iix, on
saurait faire un autre roi. « Qui seraït-
« ce donc? répartit Birger. — Ou le
« trouvera sous ce manteau , dit Jwar
» en se désignant lui-uiéme. » Force
de renoncer au titre de roi , le comte
du \Milais parvint k se laîrc nommer
régent, et conduisit jusqu'à sa uioit
les rênes du gouverncuicnt. Il eut ce-
p« ndaiit encore à lutter contre une
{action qui se forma ûam sa Camille
même pour deti-ôuer sou fils. 1^ vic-
toire qu'il remporta sur cette faction
fut TcfTct de la ruse autant que du cou-
rage; quelques-uns des chefs torol>è-
rent au pouvoir du régent , en se fiant
À ses promesses, et périrent sur Té-
chafaud ; les autres prirent la fuite ,
et celui qui avait dépfo}é te plus d'ac-
tivité trouva un asylcin Prusse. Des
négociations avircla Norwège et le Da-
nemarckmarquèrentensuite la régence
de Birger; ki rois de ces pays lui té-
33
5ri BIR
nioignkvnl une g:rattde œa&iJérntfon ,
€t, en ia58, il épousa, m «-rondr.i
tuxTi^ Meclitildp clc !lu!st«ij , vciitc
d*Ab(?), i-uide DaTicm.inJi. MjHcm* ijm
liii «loitne le plu» de di'oit ;i r.)tt<Dlî()n
fSrs ln!ttnnen«, ce sont \fjf. insiitiitioRi
et les loi* qu'il rrca d<ius son pays, et
qui firent rpoqiicdan*^ IVïisiruce so-
rulcdos Siicdws. Il mil un fn-in aux
veuçcjnccs particulirre^; il étaLlil U
sAmédans les maisons, dans \c» tem*
{)les » sur lo« çr«nd(.*:i routes; ri abolit
e» ordalies, aiusi qupl'csrUTagf, dont
il refait encore des traces depuis le
unganisme ; il uccorJa •itis fmiffles U
droit d*h^riler, el protiotiça tlrsppînc»
SCVÎTC5 contre les «■nlcvrineiils. Cot
h liitqtic Siuekholoi doîi <.nn origine;
fi Gt cli*ver les premiers édifice* de
celteville, entre le lac Mclarii Kimer,
et fit eonstrtnrc près du poi t wn ch^-
Vraii fnrtitÎL*. Il jelji aussi les fonde-
jueini d« U cAtlicdrAJe d'Upsal , aniv»
avoir f^it venir des areltiïeties fraii-
çaLs. Os tfiiYaut. de Birgcr, pour le
perfeetioniicmetitdcrordre&oci.ilddii»
snn pny.n , auraient produit des cifrtj
plus priMupt €t plus srnmbics, m ,
jicu aTat>t de mourir, il n*eûl partaî;e'
|w»r son terminent le royaume entre
ftCB quiitre fiU ^ de ra^niêrr que fdine
devait legner sons le titre d? n>i , cl
les autn.'*, oLtcoirdes ducfaés. Pviir
appuverCftle mesure, le legenl avait
eu recours au pape, qui avait donné
.son conM'ntement et sa Mnclion par
nnr tmlle ; m.iis la Imlle ur put préve-
nir les jalousies et les comb»U ijiii
fc'clevcrent entre les descendants tie
Birger^et qui firent renâïtrf plusieurs
fois les scÈiics sanglantes de carna^^e
«cde vengeance dont la Suéde av^it
été le tlicitre dans les sièeles précé-
dents. Birgcr de Ilielbo mourut en
îq66. Uolin a écrit sa vie, el I^hn-
berg son e'Iogc en .s^(^dDls. Ce» deux
«ttvragoft Mut tttMuM^ «urtota orlui
lEIR
de I^elinlter;^ , (pi e»t re^rdrt
le ehef-^i'cnme de TrlcHjurtMX
dolsc. fV— «DU
p... -, . _, ^ . . r- - :
,1
|;.s. ^# ei) '
le» eUt< [iTfn
T'J()r>; el, peu .jpnW
dix ans , rutr'lev<
donna pour lutru
maréchal dn n^^
son rouraj^e 'i
tfiotisme. I
r»»gsrives <j
soiiArqne -;
eniri'pril dajj.ii
ce cuips, et fii
.«unuii^attX cli.ii , '<i II
le resïede U nal ,i. ^r
sieurs reformes ..
lois firites.enr'M
tr re'pnma len n
taienï clevc^i» en . ...
conli'N'nl ptuitirnesan r
me. ioinss.iut du caU-
Toyait croître s» yt
TÛ>rke|.-»\. '
d;ïnK leclr;
!■' " ' ■
f
dcm^u-, fll■lt:^ d'
lundfcr celui qtw
était divriiit son âim
Les tluis 6c miicid^ .^
qui menaça le tri5»« , H
s'cnip-i"-' '^fi»ît«M.'"r- "■-«
ger i'i'-
et se l\' »'rii lu.i .o<-(
fiant Thuii.el , qui t
mort, comme îr '■
relise. La mort
suite tin m '■.
de Gumb.li -
du roi, fi
puye's par )'
UIOUti'ÔrCMl dtf BUUTCiitf
BIR
rant refuse d'y souscrire, fut
nsique la reine, Marguerite
tarck, et Tun et l'auire fiircut
ison dans le cliâlcau de My-
Jn dumeslique fidèle par^iut
eur dis Magnus, qu*ii cun-
Dianemarck. Uûc (guerre ci*
I, et rauarchte régna dans
ande partie du royaume. Le
rra enfin la liberté c;i parta-
(^lats et le pouvoir &upicme
frères. Il re-spirait cependant
ncc, et, ne pouvant 1 exercer
rœ ouverte , il recourut h U
U trahison. Ayant invité ses
un festin, il les fit arrêter,
le chaînes, et jeter dans une
m ils inourui'ent de fjim.
duhc lâche et barbare arnu
rgcr un parti nombreux, et
rare Testiine de la nation.
r la fortune et par sou carac-
lout ce qu'il entreprit pour
DÎT sur le trône, il iut réduit
à chercher un asyle en Da-
li appnt bientôt apriâ que la
avait été donnée â M.ignus,
c Éric. Mai» lali»iuectt'ain-
scs antagonistes nViaicnt
lites : ce même fils, qui, par
taent géuéreux , avait clé
l'cmpruonuement , et qui ,
Ique se'jour eu Dancmaick ,
lu en Suède , fut sai^ par de
émissaires , et des juges non
irbares le condarom-rent â
'raine sur une place nublî-
nne prince protesta (le son
'f et lâcha, par ses plaiutc.%
er le peuple en sa faveur;
obtint aucun secours d'une
insensible ou contenue par
et sa têlfî tomba sous la La-
urreau. La nouvelle de cette
ic fit la plus profonde im-
sur nîrj^iT, et le chagrin
rcsseuiil hâta sa mort. 11
mourut cnDancmarck Tannce i5ui ,
et fut enterré dans l'église dcBingstedt
en Sélande. L'irrcsotution et U iài-
Messc de son caractère, l'ambitiou
des grands et la fureur des partis ,
avaient fait de son règne uu des plus
malheureux pour la Suède. Sa niitc
et sa mort n'apaisèrent point les
troubles ; et son successeur lut la pre-
mière victime des passions qui l'a-
vaieut élevé sur le trône. C^av.
BIlUNGUCGIO(VAifuccio),m».
thémalicien , qui fit uni* étude |Mrticu«>
Hère des arts relatifs à fa gueii'e, na-
quit â Sienne vers la fin du 15^sicGlcy
et mourut vers le milieu du i6". Après
avoir servi les ducs de Parme et de
Ferra re, ainsi que la république dit
Venise, il s'occupa de l'art de fondre
et de couler desmétiux , dehi fabhca-
tiondela poudre, e( des divers emplois
auxquels on peut dire servir cette
substance. Cest le premier italien qui
ait écrit sur celte matière. Son ouvrace
est intitulé: Piroteciùa, nella quMe
si tratta non solo délia diversiîk
dclle minere, ma anco di quanîo si
ricerca alWt pratica di ésse , e cke
s'appartiene aW arte delta ftisione
o f^ctto de* metalli, Venise, i54o ,
in-4 '• ; plusieurs fois réimprimé. Ce
traité qui , par son sujet , à cette
C]>oquc, était entièrement neuf, eut
beaucoup de succès. Ou en fit plu-
ftirurs c(Utions , et il en prut deux
traductions latines, Fuue publiée à
Paris , en 1 57'i , in-4'. î ^^ 1 autre , à
Cologne, en i05B, in-4''- Jacques
Vincent en avait donné une en fran-
çais, en 1 556, in-4".; Paris, '^7î>î
Rouen, 1617, in-4"*- L'art pyrotech-
nique avant fait beaucoup de progrî-s
depuis 1 époque où vivait Biringuccio ,
son ouvrage n'est pltis qu'un olijn de
curioïiiié qui rappelle Le point trou l'on
est parti pour arriver aux résultatt
obtenus par les belles expérieucfy
33 „
•Sic lîin
ùntn rôcrmment en FrAne« , ^ur les
cffcU «le la (wiufirp h canon . l>— m^t.
WKkKJsHt^O , nu BKRKEN-
HËlU( .Mr JoaFr), ^-ivaln politique
juçbi«, ne vpi-» Tju i6i5, tuU Ûh
<iun MWcT ou il*un c<ibarcticr de
Noriwicli» dau» le cnrntc de CUshirf,
U (*tadû h Vunivrrsit^ d'Oxfurd^rt
«dira, cuqiulilcdcsccrciaiic, au jm-
vicr du docteur L.itid, anhcvéaiie de
CUnturbery, t|iii, lui lrou\*;int des ta^
lenU ri de l'jctivitc , lui procura de
faviiDrcixirnt. Lors(|ue , pendant la
gorrrc arilc, Charles I", «c réfugia
î Oxford , litrV.ruh4';i(l fui cIioîm pour
^rire une e*|>ofcdf journal en faveur
de U caii&r n^yalc , imprimé sous le
tilro de Mercure auiuine , et |«r
Jri|ucl il se Qt iino (;ramk' r*^piiUtion.
Cbarleft l'^ lui fil obienir la plaec ilc
profrsAettrdrp1iilosoplneniûr.ile,(]u'd
conserva jusquVn lO.^d, qu'il fut ex*
puNc dr l'univcrsilé par les l'Oinmis-
saircs du p.irlt-mcut. Il vint enï^uiteà
Londres, uù il vécut du fruit de son
travail. Son inehranl.iblc attachement
 ses principes lui lil donner le sur-
nom de poèu loyal, Pcr^cule et em-
prisonné à diverses reprises, rien ne
put rempcchcr de publier contre les
Aommes alors en autorité, uu grand
nombre d'e'crits , qui furent dans le
temps stnpulicrement goûté» ^ et qui,
ai^ourd*hui devenus trjfs rares , sont
«Dcore rechcrcKe's des curieux. Après
la reï.taur.itiou,Mir)a rccom manda ti ou
de Charles n,il fut ^réé ^ en iWit ,
docteur en droit civil , par TuDivcrsito
d'Oxibrd , et ce fut en relie qualité,
qucD r6G3,il fut consulte sur la qiic>-
Ciou de savoir : « Si les évoques doi-
m vent voter dans les causes capi-
» taies ; o ce qu*i] décida pour laf-
Hrmative. Il fut élu , vers la m^roe
époque, membre du parlemeut poiu*
Wilton , dfios le comte de Wilis ; créé
«Ijcrâiici'i et uomioê xoaîtrv des u-
li ni
r^dmit au i
et il COUliL^^ i ' ::_
cniir )usr|n a u mort .
iuin.«trr , en »'•-'*. «^
du parti r
BOUS dc<( COilii-iti ^ '■^-■1
mais ou peut, d'un ;
eu Aa faveur le t6noigri.i^c a p
ïtcrivaius hH^mmaDd.aUe». lA
Drjdeu , qui \*t' -^Jd
digne ami. On! ■ '^
pro^e , il a
mces. Il a ("
W.iring, inLilule : A
fiVtf quid sit atnor
ponsum > Lundrcsy i <
BinO>'(AjiM4!TD DeGusrrti
rnn de ) , iLiquir vers Vnn t S^i
d abord ^Icré parmi Irjipiçet
f^utriie , reine de ^ >
de rrançrtis I*"*". Il **■
guerres du Picrn
de Biissar lui il W'
Comp>^gui<? de <:<.
« dr-ipcauTni n- i
» pa>se, il'
V si grantl
9 jeuDcs gciis qui i.
« Ai^nalcc» montics ' ;
U n^ut un coup d*at
du fort Marin, dont u rr^tj
vie estropie el boiteux. Pour
pcnsp, le roi le (^' 'îia
chambre. Li ]
ayant éclate , il ■
de Dreux , en i
de la cour, qum
secrtie pour le .
Lors de la secoi
tû(;nala aus-jout
! îîG^, el de M-
Il fut nomme, l-i . ..: ..,- ,
maître de rartillrrir. L'innéi»!
ilronrlui, avec de V- —
de Mahuue^ U j^i ■
B1R
s hiigiicDOts; ce qui fie Appeler
ix boiteuse et mal assise. Dans
bU nuit de la St.-Barthc1cmyy
afcrma à l'Arsenal , où il corn-
it : peu aime des Guises , sus-
la cour f il ne dut sa sûreté qu'à
cnance ferme, et k deux coule-
qu'il fit pointer contre la ville
«pousser les assassins. Ce fut
Il que se réfugia le jeune Ciu-
le la Force , échappe si mira-
ïiDcnt du massacre. Charles IX
t, cette même année , te baron
00 commander à la Rochelle:
lisants refusèrent de le rcce>'uir;
lui^ea, mais inutilement, et
a guerre , avec plus de succès ,
% Guienne. Ce fut là qu*en pas-
erant Mérac, il fit tirer trois
de canon contre h porte de la
là Marguerite de Valois , qui
ins la place, s'était rendue pour
tasser Tarmée du roi, aitVont
; qu'elle ne pardonna jamais au
oc Biron. Honore du grade de
bal de France, en 1 5^7 , il fai-
Dtrer sous l'obéissance royale
les pboes de la Guienne et du
edoc, lorsqu'on s'approchant de
Mirdaiu , il tomba de cheval , et
la, en deux endroits , la cuisse ,
. était déjà boîtenx. Cet accident
réta que quelques semaines, et
Intervalle , il laissa l'armée sous
unanderaent de son fils, le fit-
Cbarles de Birou , qui n'avait
lime ans. Le roi Ileuri Hl , en
ant le maréchal de Biron de la
ne y en 1 58o, le fit chevalier du
•prit. Il fut envoyé dans les
Bas, avec le duc dÂlençon,en
; mais ses conseils et ses exploits
cchcn-nt pas le duc de Parme de
r les Français de la Flandre. En
, Henri Ul envoya Biron com-
iT en Saiutonge , où il reçut une
rc au siège de Maraiu : il traita
Blé 5i7
dans le même temps avec le roi de
Navarre, au nom de la cour , ce qui
lui attira le mécontentement des Gui-
ses et des ligueurs. Fidèle à ja monar-
chie , il cantonna à Lagny un corps de
Suisses , en 1 5ti8 , et les fit entrer
dans Paris , pour la défense du roi. A
ia journée clés barricades, on le vi(
essayer de parler au peuple , et de le
ramener par la voie de la douceur ; et
ce fut à coups d'arquebuses et depie^•
res que la populace le força de se reti*
rer. A la mort d'Henri III , le maréchal
de Biron rendit le plus signalé licrvice
à sou successeur, aîjbord en le recon-
naissant, et lui prêtant serment un de»
pr(;micrs ; ensuite , en retenant les
Suisses sous ses drapeaux, a Cest k
9 cette heure , lui avait dit Henri IV f
9 qu'il faut que vous mettiez la main
» droite à ma couronne : allez tirer le
» serment des Suisses, comme vous-
» entendex qu'il faut ; puis me venez
» servir de |)ère et d'ami contre ces
» gens qui n'aimeot ni vous ni moi.
» — Sire , reprit le maréchal , c'est k
» ce coup que vous conualirex 1rs
» gens de bien : nous parlerons du
* reste à loisir ; je ne vais pas essayer^
» mais vous quérir ce que tous dc-
» mandez. » Et il tint parole. Auss»,
la reconnaissance de Henri-le-Grand
était-elle sans bornes , comme sa con-
fiance dans le maréchal de Biron. C'é-
tait lui qui commandait l'année de ce
prince, à la journée d'Arqués, et qui
avait fait toutes les dispositions du
combat ; il y reçut le premier cboc
des ligueurs , et eut un cneval tu^ sous
lui au milieu du feu. Enfin , au premier
siège de Paris, en 1 ^89 , U était à la
tète du corps de bataille de Tarmëe,
où it s'empara des fiiubourgs Sl- Vic-
tor et St.-Marceau, qu'il était chargé
d'attaquer. En iSqo,! la bataille
d'ivry , il dirigea les atuques , plutôt
qu'il ne ks conduisit ; mais ce iiit ane
5i9 BIR
Uni d'ar tivit^ H lic prccii^ion r\itc tmite
rnmir'r jiUfibitj à svi di:«po5ition.t U
liirittcnrir paît de \a virioirr. Au&ii ,
di$A)t-il, ili;«llC UCr.i 111 IV :
« Siro, vous ATpf i< l'hiû ce
9 que devilit faiiv BiroD , c( i3iron a
V ùit ce que devdit fjirc le roi. « Le
niarcclul dr lîiivn mounit le 'i(> itiilN
1 5t)'Jt, à soix<'intc-bui(an5: il eut latèle
mipurttr d*uu 4!out> de canon, >iu sîc^e
cl*ÊptiiMy, rn Olunip.igue , coniiua
îl »'approchnit pour recoiiDaUrr la
pUcc. Sa lurgue cXjwVicnro, son i*fti-
vilëf sa v^;il;iiicr, sou n)iirtf(;c l'ont
nùsâu t-'i ' ■ piialnrs
de suit tn '.n bravo
LaiiOuc, il avv«it |M.s!)r [ut luuï Ifrteni-
pluis dV^ul d'iitiivcr au commande-
mcni, et d tic diiUpràson mente ions
]t>hnnQrurAquMol>tiut.(ir.indimintrc
de l'Aitilterir, rhcv;ilirrdii .St.-Esprit,
maréchal dr France, U cUit tiop tior
pour se plier au nianrge de» courti-
sAus; il cLiit, nti rontmiic^ impc'ticnXf
rovicui , jaloux de \a gloire dis au-
U'rs,qu'ilaimâttïfrab.ii&&er;d*nilleiirs^
poti, rnjouc, ma^uîGqtie. ]lunivs.iit la
Donne toi milit;iirc à U br.nvuure : on
le vi(,aprr&la rapituUttondcSt.-jcan-
•rA-ii^i-lu qui lui avait ouvert ses por-
tes, loralu-r, iVpeeala main, sur srs
propres ^(4d3l5, qui pilluient les e«pii-
iiage.sdi'la{;^riit:>onliii{;iirnotc : a Un!
M cuquins, leur diiait-tl! il n'y a jkis
n deux jours que vous ne les osiez p.is
V regarder «u vi&.-i{;e , ta les alUquer:
» à celte heure qu'ils se sont rendus
« MUS force et sans re'^îslanec, vous
w vuulc2 leur courir sus ; je vous iiier.ii
» Ions , et vous Apprendrai à Ciirc
V de>bunoeiii';i voim< roi, que l'on die
a qiiM .lit rnmpii <ia foi. » ( itrant6tn^.)
iSiron aT.itt étudie tes brlles-lntres
;ivcc a^^ei de succès ; il el.iit curieux
de tout savoir; il portait dans sa pucbo
des tablelleSf où i\ avJil soin de noter
imit ce qu'il Torait et euieufliit de
BIR
m3rr|iiablr , de M»nr qu'elles Aâia|*|
tairez fl-'iir M.
P*'
uombrt' de b|rj*nres ;
vanl. Sa mut'l leuiplit i
s'était rlioimitf : une me I < i
avec Ci"* mots au bo* ; J'ml.i
armis. Il fin je parrain dn ntidÎMl
hiehrlieii.
timON( CmAfti^ DE (.
duc Dt ), (ils dii pt^n^put ,
v*'rs l'an i5tii. ÉIi»vr rJiins b
pjiernrlU' jll^qlt' * "il jw
peine put'Uii p.ii ■■ C«ff
prendic à lire. ( ItO"
tion , cath«4iqiir »■ , •
seiKe ans, il avait m ton et
religion , et se m- •'• ■ » vi
deux tiattis. Sot) ,
|>o«r les «rmes. :>■-..
avec lui , dans son dt
Ciuicnue ( yqy. Tarti
Quatre ans apri» , :
r^renry, qui lui
riierittcrr de la i
fut oblipf' de m^t c.*i lt*i , ti i,t
que qu.tud IJonri III !iii rt;r
sa f;riev , À U
d'r.rernou. I.01 v;
de Kuurliiui eut elr
Fr.uiCL*, Uiruu Ir •.*■• m-j*
de sou père , a^ ■
ment que d'intn
grandrs qualité» •
à propos actif, ]■
popiilnire : u Nul
o r«il plus ' '
» mi , er 11 >
fft- par luns ït$ ^rmks* ÈÊavn ae ri
BIR
i la joiiroec d* Arques, m
. bataille d'Ivry , rainiee
ù il reçut quatre blessures,
ttiouer de combattre ; aux
iris, de Rouen, an combat
■en 1593. Dès Tàge de
(is, colouel des Suisses,
^halde camp , lieutenant-
roi le nomma amiral de
t5$i ' son père venait
« Mais , dit Mézerai , le roi
une plus {grande peine à se
de la mort du marccbal ,
cru que le baron de Biron,
étant fàçODwf de sa main ,
lui rendre d'aussi grauds
d'autant plus qu'il avoit
me'rience du père, s Mais
KiroB connaissait encore
fils : son caractère bouil-
etiWte enfrénéc Teffrayaient
[U^il lai disait quelquefois :
ï te conseille, quand la paix
, que tu ailles planter des
I ta maison , aulrcrocnt, il
I perdre b tctc en Grève. •
i cepeudaut sobre, tempê-
tant l'exemple de la disd-
m ne son{;eait qu'à se dis-
r sa ûdelilc et sa valeur ;
tj^cur , brillant à la cour et
amps de bataille, prodigcK
[ue, n'avait aucun principe
: victorieux et ix'doute, tou-
andi ou excuse, il ^lait de-
aeux, opiniâtre, prc:>uinp-
tUant se rendre le centre de
U0 rien par attire que lui
ût. Vain et léger, ses propos
"es ne respoclaionl pas même
uc : « Je crois bien tous ces
t , disait le bon Henri ; mais
it pas toujours prendre au
la lettre ses rodomontades ,
s et vanités : il faut en sup-
comme d'un homme qui ne
is plus s'cmpécbcr^de mftl
KIR 5iç>
» dîrcd'autnii, et de se vanter exces-
» sivemcnt lui-même , que de bien
I» faire, lorsqu'il se trouve à une oc-
* easion, le cul sur la selle et l'cpéc k
« la main. « Mais Biron lui - même
pressentait sa destinée, quand II disait,
eflrayé des pertes énormes qu'il faisait
au jeu : « Je ne sais si je mourrai sur
» un échaiàud , mais je sais bien
» que je ne mourrai qu'à l'hôpital. »
Heuri IV, «n 1 5ç>4. nomma le baron
de Biron maréchal de France; il dé"
siraii rendre la dignîle d'amiral à Vil*
lars; mais ne voulait rien promettre
sans le consentement du serviteur qu'il
aimait. Biron lui répondit généreuse-
ment que son intérêt particulier nt
serait jamais un obstacfe au bien do
l'état, ou à celm de son maître. En
1 5^5 , le roi lui donna le gouverne-
ment de Bourgogne, et, dans la même
année , lui sauva la vie au combat de
Fontaine-Française. Telle était l'émula-
tion de liravoure entre Henri IV et
Biron , que, dans cette rencontre, un
serviteur du roi lai ayant représenté
qu'il y avait trop de risque à se jrter
aveuglément au milieu des concnii> :
« Il est vrai, dit-il; mais si je ne le
» lais , et que je ne m'avance , le
» maréchal s''eQ prévaudra toute sa
11 vie. » Anssi , lors des plauites du
sujet dcvcnn coupable, Henri IV ré-
pondait h ses reproches d'ingratitude:
m Je sais qu'il m'a bien servi; mais U
» ue peut nier que je lui ai sauvé la
» vie trois fois. » Biron servit sou»
Henri IV il la reprise d'Amiens, e»
1 598 , et fut fait duc et pair la même
année : « Messieui-s, » ait le roi aux
députés de 00 même parlement qui
enregistra les lettres, et qui étaient
venus complimenter Henri en Picar-
die , « voila le maréchal de Biron que
» je présente avec un égal succès , à
1* mes amis et à mes enuemis. » Cr*
pendant, ce iMigncox etiucunsdqncut
•
5iA B I R
«iijrt , cAmbld àcH fstpun de «on
tUiûtJT, piiUqiul s( ' j Lirante
ans, adjtiisrt tou& ■' > , envi-
ronne dt richcMM rt ilhonnnirs ,
ftVnUii dr cr que Ir roi le liÎMait
DuiKfufr d'aTf;pui ; et il vAntait mts
scTTircs , t]ui. snlon lui , n'étiiiiml pas
«MCT. piiyrî. I.** parti r!)pa{;nol , qui »
depuis Id p.iix dr Vriviii» , ne pouvait
plu» niiiro il Hmci IV qur par dr»
mAn.Tiivr^ft sccirto* , rcciu-illit .ividc-
mnir cn^ pUiiilr5, rt se permit d'en
piolii r. l.efimcnxBcAwvnisIa Norlr,
aieur dr LtHn , ag- nt scriel des Es-
p.'i;;iio)H^ s*iiiMiiii.i d.itïs iV-tpril d'un
mi'i'uiitcnt aui^fti interess^inl ^ g.i^Dr r^
et se fl;ilta dr le corntmprc. Htni-i
cho).\it nulheurruscrncnt le moment
où c«K premières iinpreMion.sTpnflient
dV:rr jotee» dans le coeur d* Birou ,
pour lenvuycrii U tour Je Bruxelles
fiiifC jurer U pais de Vcrvius h Yar-
cltidiic. {.a c<mr rsp.ignolr tVnivra, à
deWAÎn^ de f?teï, de speeinrjo, dac-
cUm-itious clde mjrquf.s d'iiunucur :
le» fruimes m* jui^nireiit aui lionimrfi
pour réunir tou:s 1rs j-inre^ de ic*ltir-
tiun>. rt le Ihible Biruii promit que, si
]fs ratlioliijucs rcniiuiciit , il ikc join-
drAÏt Af'ux , et pri inil qui;, dans ce ras,
on vint cil Franer Ir nommer de sa pa-
ToIr. \.e voyage que le duc de S;ivaie
fit en France, m 1S99, acheva de
rcndi'L' Birun coiipaMe t il entra en
traité axtc le prince et le comte de
Fuentès, gouverneur du MitamiTt,
avec ren;;agement de prendre les
armdjt routie \on Inenfaitenr. Un
1601 , la gurrrc fut deVlarec au duc
de 8aviiie.ei Biroh se trouva oblige'
de ïe comlKittie tt de le vaiucre. De
peur que sa collusion ne fâ( trop vi-
sible, il /enpara de pre^que toutes
Ieiplare« du duché' de Savoie : re qui
fulirës fai ile. Kmmanuel ayant compTif
qu'il .vr.iil iiipudge et mal attjquè.
Fuciit^'5 elle duc osi'rcnt ttropo5er au
mnp^iil de ln»f liven* Ir rwî; 3
certain qu'au m*'^
nue , p^é^ de 1
bien queH<
voisiu.ij;e,%K ;,-!..... ;. .... —i*
te due de Btruii ûl avertir ït gow
ncurde poiuler du cano» 9i«r iui<
droit indiqué , rt de placer daK» ■
antre udm cumpa^nir d'.»f4|i»f-(Mtiafft,
qui ferait feu à un errlaÎD ii|;uL
u N*ai-je pas le droit «le ne tw^
» d'un hommi- qnt vnrt m? nM*r,
» iruhhnnn
diï.iit, en p
son bieulailtur, re \}i\«t ai
la prevcnlioo,la vanilt-- ririr,v
pu- les intrif^antt les pi r«
le» phw fl<ti..'^it^ '.
daiit qu'il n
â IVudroittutix un. 1 .,
se fit avec U Savoie ; ! rj
tioh«, d'enlretues , il la
dcMiris, u*av.iir]i1 pu
que Je roi e*'
de cette conj
jour j I
des Cm •■
da ee que criait que le rotnnlM
entier . promeitjnt d^- lui Tvmloaa
Biron ceaita le^ il
imparfuirs ,derJat.4;.L -,;... .
pas écarte de sondrvcor, »i
lui avait p.ns refusé Je - ■
de la ritadelle de Hci
Henri IVmli^ ' '
■ ni.ir(Vli.il,
» B"urç; , et (c
» pmfli'i aïKM tU ■■
I'
V- .
hCtTct ;il rùi peiil
à la séduction , f ■ .
dan& son devoir; xnu
eoDlinua se» pratiques
ïva avenu cuoorr.
'•«•ri
BIR
ITCC Lafin , qu'il connaissait
«it: « Lafin t'affinera, disait-
ic fôte d'auprès de lui. » Le
QToya pas moins en ambas-
t6oi , auprès de la reine
f pour lui faire part de son
ivcc Mjrie de Mëdids. Biron
iTec beaucoup d'bouneurs et
tion ; du plus loin que la
terçut , elle lui dit : c Eh !
arde Biron , comment avez-
if la peine devenir voir une
vieille , en laquelle il n'y a
m qui vive que l'affection
porte au roi, et le jugement
1 jfort entier à reconnaître ses
ervitcurs, et à estimer bs
1 de votre sorte 7 » Cette
ait celle où le comte d'Kssex
périr sur Techafaud ; et ce
nt aflrcssé au duc fut un peu
s pronostic que la reine tira
rement , mais dont il eût pu
profit, a Si jVtais à la place
non frère, dit -elle, il y au-
téces coupées à Paiis comme
res. Dieu veuille toutefois
lr6uvc bien de sa démence!
oi, je n'aurais jamais pitië de
i troublent un état, v Les
xrètes de Biron n'en conti-
is moins ; mais son conseil-
confident devint suspect au
Fuentès,et, commençant à
pour lui-même, il découvrit
iplut, et les complices clran-
nçais furent nommes par lui
/• € Venez me trouver en
e , écrivit le roi à Sully , poiu-
|ui importe à mon service,
>oneitr et le commun con-
nt de tous deux. » Et il
entendre les dépositions de
Yillcroi et le cnancelier de
Les preuves maténclles
< papiers signes de la main
le, et que Lafio avait eu la
BIB 5at
Prévoyance de soustraire : le résultat
u conseil secret fut, qu'il fatlaitarr^
ter le maréchal. Le duc arriva de
Boui'gogne à Footaineblcan , sans
soupçonner qu'il fût trahi , et sans
savoir que son maître était encore
disposé k lui pardonner. « Bon cou-
> rage, mon maître ! ils ne savent
» rien, » hiî dit à Toreille le perfide
Lafin; et ces mots confirmèrent l'er-
reur où l'infortuné Biron s'obstina à
demeurer. On sait tout ce que fit Henri
pour amener au repentir et à un aven
entier ce conspirateur , moins criminel
encore que mal conseillé. Biron persis-
ta dans ses orgueilleux désaveux : « Il
» me fait pitié, disait le bon Henri à
B Sully; j'ai envie de lui pardonner,
» d'oiÂïlier tout ce qui s'est passé, et
» de lui faire autant de bien que ja-
* mais : toute mon appreliension est
» que, quand je lui aurai pardonné , il
» ne pardonne ni à moi, ni il mes
» enfants , ni à mon état. ■ Ce furent
ces alarmrj fondées, les supplications
maternelles de Marie de Médicis , les
menaces que se permettait le comte de
Fiientcs, au témoignage de Lafin,
qui dcteriniuèrent enfin Henri IV à
abandonner le duc de Biron à la sévé-
rité des lois; mais le malheureux ayant
refusé avec hauteur la ç,r^cc que cet
excellent prince lui offrait encore,
sous la condition de tout avouer, il
fut arrêté au milieu de la nuit, en
sortant de la chambre du roi, conduit
à la Bastille, jugé et condamné à être
décapité. Tous les historiens ont rap-
porté avec détail les circonstances de
la condamnation et du supplice du
maix'chal duc de Biron ; il fut décapité
dans Tintérieur de la BastîUe , à I âge
de quarante ans, le 5i juillet i6o3.
Jacques de la Guesle a donné une rela-
tion de son procès. Sa famille fît
beaucoup de démarches pour obtenir
sa grâce, et allégua surtout ngnomiuie
5%% DIB
€{w ce nrpplicc fcwil re;aiiîir sur cTlf.
JU'Uiî rV rcjioniiiï : « De p;ircîllffA
« numttuos ne (Irslionoiml p;is 1rs
w ramillf» ; je irai pas liontc cTc^Iro
» dcst-cudrfnl des Âr«w;;iïHC« ri des
» comtes dr St.-rol , qui i m pm Mir
I» l\^liAfjii<i. s Celle (iu lr.i^ti]ii€ u'a
ik-it eu rlTi-l rin|'é( lir titlc l<a frfUJille de
iutjn tic citulii)ii.îl .'I )ctrr m Frauce
uutrè^grAnthH-JAt.— Cluite.vArnuud
de [(inox, pr(î(-nrveii decc-'iii-)i, ne
le 5 août ifi(i5, Duut 4 Paiibeii i^5G,
ct:i)t marx-Vh-ii d<- France ; cl son iil*
(f«oiii>-Aij(otuc)fe^ilemcul mWelial
de Fraitcc , vl culund dos Gardes
fraDvai.%es , ne' le a /cviicr 1701 ,
mort en i^f^ , inlrodui>iil dans ce
corps une di^i|iliiie don! l'onbli a
donne lieu à li'- utris,!» il fut
loug-U'rnps O: -lamc le pa-
Uùrclic et le uiuUcio du l'aimce fr^u*
faisr. Ce dt mîer â taisftc en uiduu^cnt
im Traite dt: lu pierre, S-^if.
tilRON ( UHAND-LottS DE
Co.fTAtT, duc Dr), né le i3 avril
t'ji']^t\cvc\i cl hrrilier lîc fjOuu-An-
toine.l'ui eoniiM, jiijqiieo 1788, «ou»
leuomde DucdeLaiizun, Êutoui*cdQ
totis les pre4iii;;cs de lu nais^t^uee et de
\a rorttjur, il jcigtj.-iil à ce<i avÉltlLl^c& uoc
fmire noble, un espril l'arilt' et orne*
furlii If'ctiiir, iiu Cdr.ictcre doux (pii
e raM.iii aimer de loa^ le.^ jeime«
gens de son .îi;e, m:e ^;en<'ro!iiic &ans
Loi'ue»^ qualité dylU^'-r(nse, in.ii& in-
dire eptUiD d'une aine l'Icu'c ; en-
fin, une ardeur extrdurdin.iirc pour
le mt'tier des armes ; mais il se livrait
dr'jà à des idées roinaoesques et ri-
traordiiidires qui drrnicnt (aire crain-
dre qifO ledefjiit de jugement ne nui-
Ht il des qualités très Lrill^inies. Il fut
marie jeune n contre son p-e ; Hn-
qnieludedeî^on esprit et la legtreic de
fte* a0eclioub le lircnl courir pendant
rlu^ieur» années en An(;leterre, en
lius^y CD Pologne, à la «uitc dccba-
nt n
que bci
^core lit
g^euM: dépcii>e,cl plotsâca
i^*â t*.^-
... r.r.J..
lune à« dctvi .''•
la pUc« ftUkt 5 ^
u |U3vq«*«9ffinv
Sri:: -v: * ■ .
In,
*'■ -1
il
II
M>urre» , tl rctlt touft
piiucede rinrm'fi!^, h lu cttTje ^
vin;;! n;. . .i - ._ : _ . ^-m.
IVIlret'illa uluatna iki l'iAnAiiM
l^UXli
J'Aau'ii'j'-v. 1,1 ci
Diiirquer (wr ftà \ 'ail
f ' ■ ' ' .1
lu iiUols 1 uoi^iu^uuii-^
tr.i^f3i'*nt ,ivrr \m m-
fV
.il ' < ,
U lôif,iOus leur
l.a liravourc et ! > -
de Lauxun luî valut
r«mour de Pamiêv, 1^ ..
pour ?>iu'fr\»etir de soa
oncle dms Ir beau çv^. •
du repmenl de» c-ii
Bi.uivaisc» impf'^
ppiocnl de w^ -«i'
IVinpi I
le dii^
du in.r,
U'Ielf loryjue U
conimcn^M. Pai
pa.$5o-drui(, que
ticdc
filK
Dit son premier nom on
les crimes et ta honte de
guiitéf et qu'il ne rougit
3 confident et l'agent se-
nnier prince du s.-ing de
Tenu coef de conjures. Le
ns l'envoya en i ^89 cn-
rol à publier un libelle
<ar, et l ambassade fut aussi
[u'inutile. Les procédures
l'accusèrent d'avoir paru à
rince, «u milieu des assas-
les nuits du 5- et 6 octobre
"aitéte' nomme députe de la
e Quercy aux ctats-génc-
il fut peu remarque'. En
ubiia un Mémoire sur la
t frontières de la Sarre cî
ni ent quelque succès; et,
ps après, il fut mis â la tôle
républicaines , où du moins
Tcsiime de lui-môme et des
cfendant son pays. Il faillit
cré à Lille , en 1 7Ç)'i , avec
HIton. De commaudement
ndement , il alla remplacer
inselme k l'armée de Nice ;
>Able d'ignominie, il reçut
*éter le duc de Montpen-
e sou ami, et il l'exécuta,
ir commandant de l'Île de
érai eu Savoie et dans la
I n'eut sur ces diflcrents
succès ni revers décisifs,
mai 1 7<)5, il allait être rnp-
t'il donna sa de'mission. Ëu-
.-Pélagie, il fut traduit au
volutionnaire , et condamné
ur avoir £ivunse' les Vcn-
t-a-dire,pour ne les avoir
t. On assure qu'en allant'au
e 3i décembre 1 793, il dit
lé et repentir : « Je meurs
'oirctéinfidrlc k monDieii^
n f à mon nom. 9 S— y.
EAU (Jean -Baptiste).
ign^tt, fut députe du dp-
lilll
5-i5
fîartcment des PyrcDc'cs-Orientales à
a convention. Nommé, le 3o seplem^
brc 179'J, membre d'une commissiuu
chargée d'examiner les papiers de la
commune de Paris, il attaqua forte-
ment cette commune, et demanda
Torganisaiion d'une force déjwrte-
mentale destinée h défendre la con-
vention. Dans le mois de novembre
suivant, envoyé dans le département
d'Eure-et-F^oir, il y courut des dan-
gers de la part du pcitple , furieux
du projet de loi qui tendait à suppri-
mer le traitement des prêtres. Lors
du procès de Louis XVI , après avoir
déclare et que, long-temps avant le i o
août, il avait décidé dans son cœur la
mort de ce prince; » il vola pour
l'appel au peuple , et pour que l'anct
de mort ne fôt exécuté- qu'à la paix
définitive. Le TQ février, il demanda
la poursuite des crimes du a scp^
tembre, et dénonça de nouveau U
commune de Paris. Lorsque Carrier
proposa l'établissement d'un tribunal
révolutionnaire , Birotcau voulut ,
mais en vain, que ctte proposition
fut discutée. Les délits entre les fac-
tions de la Gironde et de la Mon-
tagne devinrent chaque jour plus
animés , et Btroteau accusa Fabre
d'Eglantine , lie avec Danton, d'avoir
proposé indirectement un roi. Il
accusa ensuite Bobespierre d^ypocii-
sic; mais le 3i mai ayant fait tiiom*
pher les monlagnaras , Birotcau fut
arrêté. 11 prvint â échapper au gen-
darme qm le gardait, et se rendit
d'abord à Lyon. Le 38 juillet, on le
déclara traître à la patrie, comme chef
d'un congrès départemental tenu dans
cettt' ville. Pendant le siège qu'elle
eut à soutenir, Birotcau, au lieu de
paitager les dangers de ceux qu'il
avait contribue à exaspérer, alla so
cacher dans les environs de Bordeaux.
Le. décret qui prononçait la peine de
$a4 lilR
■nirl confne ceux qui i-ccclairnl î«*
|ir&«ni> Ib livra à Va roinramiou ré-
Toliitioiiuiire, et il prrit Kur TÀ-'ha-
biid le 'i^ ocLobre i79^< Le i^ de-
nuibrr i7<^{, la convculio» arcurdi
^1*5 MrcoiJr> h 5.1 vruvc. K-
BlUU ( Ahtoihe i.Joriinir en me-
titii I rtuii-
Vi-: IU> Tille
m 10^/7», fi y iiiuiuui cti l'élit. On
9 de lui divers Tr-iiu-s de liUcrjltJtc
aucûiinr', do pîiilolog'c, d'histoire df U
Soiss(\ cl d'jujloniie. il n sùigi»! l'eili-
tûrn du Tlu'seutrnx li/tj^uv latirvp de
Itolirrl hUchtic, qui a p:iru k Bile en
*ï4' > 4 ^"'' in-ful. U— I.
BlSA(XIOMI(Lecorol*M»iOM!*o),
natiuil i Fcirarc , en 1 58'i , d'unr fj-
nillr utU\c et .incicnnc d'Jcsi , ville
diî Vètni de rÉ;;lisc. Jérôme Majutino
DisJKXioni , Miu père , e'uit poète ^ et
professeur de rheturique cl de pociîie
•) ruatversile de celte ville. Il a
Lit»se une comédie en vers , intitu-
lée://*rti.vi paslori, Vcfronc, i(5o5,
in'ii,ct des poisic^ lyriques C|ur5C»
d.ins divers recueils. Le jeune UÎmc-
c-mni , destine' à l.t carrière la plus
oraceu^e , ûl ms études à Bûlo{;ne , et
y fut reçu docteur en droiu II pnt
d'abord Veut miliuire, enir» à sciie
;tns au service de la rcpidilique de
Venise , et eut avec le cipit.itiie Cresli
une AfTiire d'Iionueur. qu'd soutint
avec fermeté'. En i6o3, apri'.5 un«
cam]vt;:ric en Hon{;ne y où il AVJÎt
donne d';iulri'i preuves de ci>ura^c cl
d'" vivacité, il se ballil en duel .ivec
Alcxindrc (jonM^ue, sous les ordres
de qui il servait , ce qui l'oliligea de
sortir des cLiIa de l'Église. U se mil
alors h exercer I.i ptofis^ïon d'boaitne
de toi d.-ins le duché de Modcne. ^oui*
mé pndrNiat de tiaùso, il fui aceu&<^,
«Mprès du dur, d'avoir lire ini coup
d'arquebuse contre un particulier ^ cl
mi% provisoirciacat en prison ; mak
cpite.v >^tuiini
li» cluf ! i.c une t'
tiOD,U
priuu *i- v^-. .• ^
de >»ou cUt , et
r.idmiuiMratîuu ci
DonvrI orii'p;e t'ic]-
Cl.'
,1.1,
DMiquCA il h
foi» •'! U Lit
Mtent djii»
Tuii des (Mil.
mc'Uif puwi
bartanl-S.I.C'
le nonjnia y--
ri rommiss.ti.1 .. ■ u.
f)riiicip.iutc. U re|»rlt c
itairCjOitliculrn;!: ■ ■
de Moldavie, el -
au sie^c di* Virimr ,
seul .ivec le Cûmlc de '
niambot d'
cinq .lutrc*
de colle ville . > i
Ie5 troupes de liu
luenloti les roiliccA Tr
cours. On le voit, en \
tralUnl, auprès du p^i
de plusieurs princes j ^ ,
au nom du prince r,
petit étal ; employé r^
de Savoie, [lar le duc N
et pjr U duchesse, d
i m portantes» ; servant
piemoiitaise , itou>
Su-Geot^es^ et
duel avec un ufli.
toue. Lufiu , l-^s
all.i rhercUer le i-
ëciivil U plu» {;i n '
ouvrages. Il y rcudit
scrvircs à la rour d'
reçut du rvi le litre <
de ta chambre , l'- •
cbtl , et le titre d
honneurs, qui uc [iu<;i; ^^1^
te
imUaut
(»•
Mgncs ni de pensions , ni Jlio-
!5 , ne l'cmpéchcrcnt pas do se
r réduit à Li plus extrême pnu-
I mourut le 8 jmii iO(>5. Il était
"e de plusieurs académies, de
, de Païenne , etc. , et a laisse'
ind nombre d'ouvrages , dont
icîuaux sont : I. une Lettre fort
!t oe peu ifctcndue , adressée ,
c^, par Bisaccioni an cëlèbrc
Pulno Testi , qui s'était donne
d'iSrrire contre lui un liholle
iix, sous le faux notn de NÎC'
roÛim. De lliumcur dont on a
âait notre auteur , on peut se
' de quel ton il rc'jMndit à cette
ï. Sa lettre , qui finit par une
de défi f est intitulée : Copia
Uttera scritta dal st'g. D. Ma-
Bisaecioni a un certo Fulvio
, ^tc , sans nom de lieu et sans
et de trois seuls feuillets in-4'*.
MUtUi e priviU^i délia sacra
me Constanliniana , Trente ,
iii-4"< ni. Plusieurs écrits lus-
n sur les guerres d'Mle-
ff, publies depuis lOoSjusquVn
; 1 V. Continu aziotte delV is^
i^ suoi tempi ai Alessandro
:, Venise, i05'i, et iG55,
Zilioli avait conduit ses liis-
jusqn'à r«in i(>5() , la con-
on s'étend jusqu'en t65o, c'cst-
jusqu'aprcs la paix de Munster.
yria délie guerre civiU di questi
, eioè éCInghilterra , Ctitalo-
Francia, cic,^ Venise, itiOjet
in-4'. ; VI. VArt d'écrire en
es {lo Scrivere in ziffera ) ,
, i()5G , in-8'.; Vil. Sensi
sopra il perfctto capitano , con
siderazioni sopra la tattica di
f imperatore, Venise, i*>^i,
; Messine, lOOo, in-4'.; VIU,
iirs drames en musique, Ercoîe
Ha^ Semiramide in /ndia^ V ()•
, rcrecvnda VJmazone à'A-
ïilS %x%
ragona , publics à Venise, iGJj ,
1O4H, i05o et i05i, iu-i'i, et un
ouvrage accompagne de gravures, sur
les spectaclesdunnèsau notiveau théâ-
tre de Venise iutitulc : Apparati scc-
niciper il teatro nwissimo di Venc-
zia Vanno \ij^\ ^ descriili da Majc'
lino Bisaccionif intagliatida Marco
Boschini , Venise , i G4 \ , in-fol. ;
IX. plusieurs romans et nouvelles :
ÏMbergOj favole traite del Fero^
Venise, iGjB et 1G40 , 'j* vol. in-ia;
la Nave , ovvero novelle amorosc e
poliliche^ Venise, iG^^, in-4'.; ^^'
metrio Moscovita , istoria tragica ,
Bume, 1G43 , in-iti ; il Porto, no^
velle più vere che finie , Venise,
1GG4 , in-i'i. Ce sont douze nouvel-
les , que l'auteur feint être racontées
par tes passagers d'un vaisseau près
d'entrer au port. X. Des traductions
italiennes de plusieurs romans fran-
çais , entre autres de la Rosane et de
r^non^dc Desmarets^ Venise, i655
et i65G ; de la Clèlie de M'K Sco
déri, Venise, iG5G ; de la Cassa»-
dre de la Calprcnêde } de la Cléopdr
irff, etc., etc. G— k.
BiSGAINO(BARTnfXEHi \ peintre
et gravenr, naquît à Gènes en i63a.
Il était fils d'André Biscaino, peinirt
d'un mérite médiocre, qui travaillait
très vite, plus pour le gain que pour
la gloire. Le jeune Bàiihéleraî dessi-
nant déjii avec beaucoup de grâce , à
l'ige de seΣc ans, son père TenvoTA
étudier suus Valcrio Gistellt. Bjrtliê-
lemi fît des progrès rapides , et com-
posa un tableau pour les Pères Somas-
ques, hors la porte appelée delT
Erco. Ce tableau repre'sentc un Saint
implorant la Vierge en favrnr de quel-
3UCS pauvres infirmes qu'il lui montre
n dtugt. Bi^aino avait fait préectlem-
ment un Mursyas êcorchè^ d'un elK-i
très vigoureux. Il niotmit à vin^(-4:inq
ans, en iG J7, de U peste qui ravageait
la ville de Ocors ; ï1 eui \c malKcur de
>yird*aljoM) pr'iirluutr M ^
)ic lui Aurvt'Vtji qiir peu ■
voit 4U MH^cc uu l^bto.'di
ijur ffp(V<.cntc iiut ^/^^
itr^ers. lii«CAino j f;i-avG a^•
tic ulcut ; les eïtarupcs d'upi
»on( trèb rArc^;!^:! mt-illcurr:» {^ravii*
rcs sont': b Naissance de Jésus dans
VêtAhUj Moise trouvé sur le AiV,
et tinc Sainte Camille cuvirouiicc
d\mo fouîc (Ir petits anprs. A^d.
BISCHOFSUEaOtli ( Uabtbl-
X.EMI )f iid eu i6u3 , diinA le catiiua
d'Apprtu('II . moil eu iti-H. D elâit
mini.Ui'e à Trugcii ci doyen du cler-
^i^ de son raiKoti. It .1 dutific une His-
Unre du canttm d'^ppenzeli^ estimcf
diins xnn temps et impi imceâ St.-G<\lt «
cil iCSi ( <*" jillemnnd ); ellu a Cic
5iirpafi&éo depuis par celle de Wal-
wr. U— ».
HISCnOFSVVKBDER.fietilil-
horoiuc SM\oii, entré au service de
PrnsAe vers la tin du règne de Kf e'déric
II, puu nitaisire de Priis&e, et luiit
pui&vanl il ivi eour de Berlin jx'udaiit
plus de ; I 1 ' l'ii qu'il
avait U'i. < iiiliiuine
lot-sque celui* j. iiicuit' Miitple piittce
royal, i)'a\ai( ni crédit, ni pouvoir,
Jui viilnt une Iou;;ue i-ivrur que ue
purent lui enlever m le? virissitudes
du 5ort, ni tes inliiguc^ de» couiti-
saits. Il fut uum^(rc plcnipoicnlùiirc
de Prus»e au cuDçrÔA de SystUove, et
rcçiit de Tcmpereur d lioaorAbtes
nuirqncs de cousuleration , cntr'auirrs
te duii d'une boite oniee de son por-
trait. Il contribua beaucoup â déter-
miner It) fameuse conférence de Pd-
nit:K, où Frc'derie-Guilliiumc et Leo-
pold Vallicrent pour rél^iblir Mir son
trône un rui qui ne uvait p^s a'v
iUiiulenir. liischortMvcidiT accomp;!-
|;uaieroi de Pru'isc d:iDs b cumpjpne
(icCbaiBpagrieea i^^^yCtrcvintaTcc
lut à Rrrlîii.CBTiHrif À rmcintco^
■ 1 ffrmi»-
mail l:i tjhle. In I
sevcrile des prin-
scA mcFuni n'ont
soupçon. Une pi
srn(.i:detout sen:
noraient son
coinxne luni
coreétre jugcc : 1!
Ulanûac^, et se < ^
d'une panarre um*c»iWu-.'
uMÏt cun^t.'uiiineMt, el iloni i
manditt i'ii-yipe ^ tons vr% »
spcaliqwc nc le fit point attet
uu grand kçjt,
I;l^C110l' ( Ni-"
Episvofriui, eel- : et
Bile, n;iqud;i V\v»n^, lun-nr^ ca lî-
sacc, vers la fin du 1 '»', dc^. Trt»
verse dans le» Inn];ii«« j»rri
tine^ il ciiltira la iv^toçirairvl
]■■' . ■ î ■' . ■- i :'
1
et, a Id iiiuii lie - r%
i5a7 , Hi^rbop >' t-iMt
Frobcn , iil.^ de Jean , *i par
quent son beau-fi .■(.>. Cln i'x-.h '
piiineuiscntprptii
pères çrcc*; Vj
qu'ils Uc4Jii'
I ' où ftC tlXi
lii.vii'.ip, Lii'lent , '
de Paiirer. de 1
''■i
i)iubilo rt i.
)ouissait d'i.
jMMiii loi ;
lui dédia le >.<
dictes. Cet impi tmotr «irait p«nr
BIS
•te épisconale surmonti^
ymbole de la vigilance,
grand nombre d'oiivra-
resses, et tous sont re-
ar la sévérité' de la cor-
'tteté du caractère, et la
lier : fcn ai vu beaucoup
ru réunir ces trois qua*
les. Biscbop a laissé un
» eiercc l'art de Timpri*
P— T.
L ( Airroitvs - Marie )f
ateur italien du dernier
t k Florence le 1 4 août
nina ses propres études
it dans les bcilcs-Icttres
cns, dont plusieurs s'y
ï un nom, tels que le
i et quelques autres. T^
Oosmc 111 , lui ayant ac-
ps bénéfices simples, il se
;ut le doctorat en thcolo-
vcrsilédc Florence, et se
t quelques années à la
surtout dins la basilique
nt, qui n'était point sa
ne le dit inf;cnicuseraent
maire imwersel histori-
nais où il était (itul;iire
tf , et où il exerça ra^nic,
jusqu'en l'joo, Icsfonc-
'. Ce chapitre le nomma ,
ardc de la bi))liothèque
rarentienne , et le réélut
fïifï et 1 759 ; mais , qnel-
lull fît, quelque adresse
fcrits qu'il employât pour
wr ce titrf à perpétuité,
itenir. Dans cette place ,
de nouvelles études , ap-
!, l'be'breu et les autres
■ntales , et en fit surtout
ère de la lanpie toscane.
utile patron dans Nicolas
r«n des nobles floren-
distingiics et les pUisYi-
î offrit sa maison, où il
BIS 5a7
demeum pendant onze ans , le fit ins-
tituteur de ses fiU, son bibliotbécaire,
arcliirisCc , secrétaire, historiographe ^
titres accompagnés de forts appointe-
ments , de gratifications, et de plu-
sieurs bons béne'ficcs. Il mit dans ua
excellent ordre les livres et les titres ,
et s'occupa pendant vingt-cinq ans de
rhi>toîre de cette famille. Il fut aussi
nommé protonotairc apostolique , exa-
minateur synodal à Florence et à Fié'
sole; et, dans ces deux diocèses, ré-
viseur des cas de conscience. Enfin ,
en 1 74 'f le grand-duc te fit, proprio
motu , bi!)li(jthécaire royal de la bi-
bliothèque Taurentienne, et de plus,
en 1 74-5 , chanoine de la collégiale de
St.-Uiurcnt. Il remplit ses fonctions
de bibliothécaire avec un zèle qui fut
très utile aux gens de lettres et aa
public , et entreprit , avec beaucoup
d'ardnir , plusieurs travaux littâ'aire^
dont la plupart furent interrompus
pr sa mort, arrivée le 4 niai 1 ^So. Il
laissa une bibliothèque riche en édi-
tions rares et en mauuscrits. Apres sa
mort, le grand-duc l'acheta et la par-
tagea entre les deux bibliothèques
ï/aurenlîenne et Magliabecchicnne.
Biscioni jouit, de son vivant , de beau-
coup de renommée, et plusieurs écri-
vains lui ont donné de grands éloges.
Il a pourtant laissé peu d'ouvrages de
son propre fond; presque tout ce qu'il
a punlié consiste en notes , commen-
taires, préfaces, lettres, on disserta-
tions dont il accompagnait les éditions
qu'il donna d'uu grand nombre d'au-
teurs ; telles que la pnHàcc et les notes
de son édition des Prose di Dante
Alighieri e di Gto, Boceaccio ,
Florence, 1713 et 1728, in-4**.; ses
notes sur les Satires de Mcnnni; sa
préface et ses noies sur le Riposo de
llaphact Borghîni, Florence, 1730,
in-4''.; ses notes sur le Hfalmantile
racquistatof la Fie d'ArOxm-Frar^
5i8 DIS
Irfi "■■■■'■■•■■
!■ il , iii-h*^., rlf. Lin des seul:* oii-
vn(;r«, et le seul peiil-itrf qui (ni Bp-
p4Jlii'Uiie Cil projuTf est VAytx^ nu
J'ar^rv, qu'il publia pour défendre
l'cditiun dc.\ Cantt Cmrnascialtschi ^
ou Chants du Carnaval , doatieV par
ce nit.'Hc I.aj^Cd, contre la rcimprcs'
sioTi qui en fut faite pAr I aI^Ih^ Rrarci :
dartre tofyra la seconda tdizione
tU'CanùCarT '■'... ' . .'"'
dellitprimu i
l^So, in-ft . U j\ Jii tummciuf l'im-
pre^»tûn du Ciijlrj};iie He l.i IiilitiùtUi-
que Méciicco-Laurciilu-nnc, dont le
premier volume , qui ronlîeut les nia-
a)u&mt5 onentiiux» fut mngniliquc*
uimt imprime à Florence, 17^^*
JD-fol., n)ji.< ne jutrui que pluMCurs
années «ptè-.s« lutr les suins du clia-
noine (îiulianelti , qui y joignit le C4-
talogur des m^iiuscfits rit^ïs. Le clia-
jioiiie lj.iitdtni, Mire^s<ieiirdc liiNcioni,
« continue: ce irjvail. Bisâuni hit^sâ
CD tnâtiUM'nt de^ additions, des noies,
des remarques criîiques îuir plnsieur*
guvmgvK y et de plus trois volumes iu'
tbl. d'une ilisuiirti àt. la nohlt famille
des PandiUichiy de t'Ior^neo; des
Memoit-e^ de m propres fiiiitillc, et
dcuiccrit» »iitinque*t i]&^alion)lt'^ d*ua
sel dsyiE ûracr, intitules, Tun Eco-
tomhttyV»\\Ue Hf^olo, oiialo Stttico
( le bourru ) , comeMa , dii i{;cs contre
les ennemis qui «étaient opposes si
obstinément et .si long-tempA é ce qu'il
fiit nomme' ^arde peipctuelde la bi-
blititlM-queLaureuttcunr. G — t.
iïlSET ( CtlARt ! M EL ) ,
peintre, naquità M . ô5. On
ignoie quel fut sou inâiut: : jcuDe en-
core, il ^e rendit à pAris, oîi quelques
srtgoenis oixupèrent .son pinceau.
Quoique l'estime que Toq moulrjiit
pour 9<ri tajciitt lui prgjiuit une eu»*
|^tT<» IvnifHMe, tl prit |p fttrli
CTApuîeuae cl une v -
lillM'lLiUic .1 tW IaI.!. t,
lrav.iiUé en France . -
etc. N
et spii ■ '
même eoivuiu trouve wt\
as.-tcz corrc<:t, 6014 Tiit.rtv.u ^-tiL
et M couleur 9iX<f
peu pnjsc, ï '* ' !
t4l>lriUll d< '
fr-r- :!- -■■
3»
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coii-t.iiu : '■
d'un coup .
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t.
I
U t
i(ci*dcrbcr]g; ic
blMlOi» fGi
a»i.t»t"lt>''"i'» •'Il \''
11
Warwick, I '
d'Oiford d.ins 1
de lUiein» , puis
n^iitc, il lu<
son h KoL
ifi«4. U pi
aller tiire :. i
p4it le bwuict de doctcor en
BIS
entra daniisa p.ilne pour y
ministèfc saci^ilotal Cu fut
■que que » 'éleva unn dispute
Dtre les caf faolique5 au^iniv ,
(I de la promutioii de Ulack-
dignité d*arrbiprc-tt*c , avrc
tioos très étendues. Rishop,
idoine par ceux qui ne vou-
tt reconnaître le nouvel ar-
,fut confiné, en y arrivant,
ollcge des lésuites anglais,
irveiltance du recteur Par-
t Blackwetl était la créature,
lorlit qu'au bout d'une assez
tenlîon. Peu de temps après
r en Angleterre , les otJit»-
rnt alarmés par le >erint>nt
oe que Jacques ^^ exigea
oecasioD de la conjuration
es. T^ïs principes de Histhop
point contraires à ce srr-
M{u*il avait déjà écrit furtc-
tre la bulle de Pic V , pour
obligation où étiient tous les
;s de rester fidèles à leur
, et qu'il avait signé CD lOo'J
ration des mêmes principes,
loittdre équivoque ou tcrgi*
, au grand scandale des jé-
ui firent condamner le ser-
^^reance comme contraire au
noircct du pape sur le tem-
i rou. Gepcnnaut , par res-
r l'antonlé du pontife qui
i le nouveau serment, il re-
préler , et fut mis en dcten-
qu'il eut recouvré sa liberté,
lit à Paris , et s'y associa avec
théologiens de sa nation pour
Dtre Pcrkins et Abbot, qui
enouvetc les anciennes cou-
i.Depuis la mort de Watson ,
c Uncoln , le dernier des pré-
odoxes (]ui avaient survécu
le, il avait été souvent qnes-
?etablir le régime épisropal
lise catboliqne d'Anj^Ictctre.
BtS 5^9
On cmt que le mariage alors projeté du
priii<-e Charles, (ils de Jacques I"'.^
avec uueiufantefOfTraît une occasion la*
vurable pour réaliser ce plan. Le doc-
teur Bishop parut le personnage le plus
propre à remplir cette importante
mission; il fut sacré, à Paris, le 4
juin i6-i3, sous le titre d'évéque de
Calcédoine, h l'âge de soixante-dix
ans. Les catholiques épiscopaux u'en
furent pas satisfaits: c'étaient des évé*
ques en titre qu ils désiraient , et non
de simples vicaires apostoliques , dé-*
pendants d'une autonté étrangère et
révorables k la volonté du pape. H
commença son ministère par I établi»-
sèment d'un chapitre destiné à être
son conseil; il créa des grands- vicaires,
des archidiacres , des doyens ruraux
rc)>audus sur toute l'Angleterre. 11
contiuuait h donner une organisation
régulière à Téglbe catholico-anglicane,
lorsqu'il fut attaqué d'une maladie
grave qui le mit au tombeau le i6
avril lOu^Cétaitun prélat vertueux,
savant , plein de zèle. Outre plusieurs
livres de controverse , on a encore de
lui : L Défense de Vhonnetir du roi
et de son titre au royaume «f^n-
gleterre; IL Protestation déloyauté
par treize ecclésiastiques , la der*'
nière année du règne d'ÈUsabeth^
Cet écrit leur procura la liberté et la
permission d'excreer leur ministère»
ill. Une édition de l'uuvraf^e du doty
tenr Pitts, intitulé : De iUustribut
jinglia scHptorîbus , avec une pré-
face de sa làçon; IV. différents évritt
sur la juridiction de l'archiprétrt
BlacVwell , etc. T— d.
BISSAUO, ou BISSARI ( Piebke-
Paul }, gentilhomme de Vicencc, qui
ne fut pas un grand poète, mais un
poète facile et fécond, vers le milieu
du 1 7'. siècle. 11 fut rrçu docteur en
droit , et ioigoit à la scionre des luig
celle ds cette science chevaleresque
54
55a i; I s
doDtiiDU^ avons dcjâ |>arlr ( /^r • Br-
uAOO ;, CciU' SLKucc lui duutiAÎt
bcAiicoup de dédit cl d'auloiiU* dam
A4 liittrir , ci tnr'mc ^lU clcliors. IJ
uicii^ùl le titir tic rumtc et de coq-
maudifur « Mn» que Tim sache de
(|uei urdre clail sa coinin.iudcrip. \\*
U'iicclr c'nat'^ea J** |ilu>iriir5 misMous
iiD|H>rUn(eA aii|jié.i du »ciiat de Vc-
1I4M-. II l'ondit de glands scr^ici's à
IVjdcraïc di'A OUnipicide. sapAUie,
dont il (fiait prcsideni . eu 164" ' 1*^^'
demie r* ' Mîa [>ar une ins-
cii[tliou : ^t Cit graver daii»
nue de iV9 ^lUi. Ou i^uure l'année
de )«i mort II a laisse : I. Ui Torilda,
dramma per i moticrni Watri, Ve-
nise, ït>/|3cl lOSo, in- li. Oii rrooT©
dans le même vuluiuc , k la ^ulte de co
drame : // Confine del carnovale con
la quarcsinui, iitteiuièdcs en mu-
sique , pour la unit où se fait ce pas*
juge du eAruaviit âu carême; et II CùU'
flto , iiUernicdio pa^torate a Convito
4iVajne,cic.\\.IiraiiamarHe,poem($
per musica ,ycuiii\:j lOjo, iu-iu;
ce nocmc fut mis eu musique [târ le
cclelirc Fr. Cav-illi, alors luaûre de
tliaiii Hc de S. Marc ; Jiigelica in In-
tUa, dratnma musicale , Yiccucc,
i(l3'l, iu-iu î Eiirhiice di Tcsralia,
pastorale re^ia à'i recita mttsica ,
iLid.4 |638, iu-i'i. I/auteur avertit ^
À ta Ou de sa pièce, qu'elle a été faite
CD ciuq jours, au nuiieu de» soin*! Ica
plus graves, etc. III. La Romilda,
Hramina per rnitsica^\innct, i65y,
ia-i u. Les tioih pièces suivantes suiit
iinpiujiee> «Idni « c laéiuc volume : La
Conteta dctle liespcridi contatu di
Jiori boscarecci pcr sacre e nobi-
Ussimc spose ; il Peroiero ne' chit/s-
(H y comparsaver nppiandeve a sa-
cra spvsa ; et if Comparse in Piu-
naso ncl comparirc m tomeo. IV.
Sedra inCoronata , drnmma reale
pcraïusicAj etc., Mumeh, lUi:/}
Dis
t)tule : .itione pruna , et lut tom^r
diu\ antres : jintiopa --'«.(jXmU,
dranuna ç^uerriero, .<m-
dajUlMedeavendiiuii.,*,^, M.«.-Ai»ff
di foco^ (tzitma Icrza, npflisri
iUd., même anntr, in-4*. V. 0« é
du même pnJ!|e |r« tfoiA iM-fil& ri.i.Mfc
AuivaillS, jtl.i ' ; if b
jûu^uUrile L-ué
dci vers : le StéUe d'Jpf-^ik.7C9^ trol-
tenimenti poelici t Vienne, lU
in-ti, volume imniiic p^r 2r
dette rn'rt//, favola mst^lcat^l
fut rt'imprimtt' ibij-, i
Olinipichc, truUrnim;. . _. ^ifjm
ci, lib. primo, yrnw.^ i65o .in-ta
i CoUtmi di Euterj>e , trai
poeiicij libro secondo, îbîd.,
aunec , mJ^mc formni. ' " —
BISS<.HOP,ouBISKOr
neàlalh^ecM i' ' _-u
celtfltrilc pardi'A sei
eu Hollande, et < -jn
un rang parmi Ir .
au-de^suà de5 aui-àUrur» u
« Destiné , dit Dcs«mi>v , à
» plois dius b robe ,
» nitcs , *fin droit , cl i, ■ ,,.
» bile pioeiireur à la cour de
V lande. Le dessin o '-' ■- ,-• -«r^
* l>ar goût daa<i > ' '\nt
» tion f devint bu nwt chrx la m
» amusement de prtifercDcr, «a iJcé
9 capital.» On rï*« ' t ; '
dessin» an lavi» i<
la mant^iT des t.: . d
et CCS maîtres st -
UlusUes artistes,
ncae, Tiutorel, •.
etc. Il fxwuln 1
des compositiuD> i
et grava à l'eau-fMïi •
dedcft&in d'après le& t. 1
Ce dci'uicf criViûK «^
BIS
, lui uvAxl été inspira
* de Tari «t le deMr d'iiis-
ciittCs artistes. Une nutrl
lipftclia tl'ai^hever cHIc en-
tcurcii^emcnt coromcncee,
CD i6d6, n'ayant encore
te«n«. D— T.
DOHFF( Jear), pjslput
de Gëdringcn , prH de
, diiQs le i")". sicclt . 4
inutid . et sur df s miitirrcs
, quelques ouvrages qui tut
nenoetnlipuiAKùnts, sur-
lr$ îc'siûtfs , et linirrnt par
iTÎe. Des t6i5, il puLilia
I laUin , hrocliurr mi-4''. »
^rtii4Cfinten latein ' IrMi*-
i(in }. L';iiinee ïuir^tiu*, il
: Soiatliun jesuiticum ( en
ndsO,cteii tttij, JVodi
tttio ( égalemrnt en vers),
B lieu d'impression. Ce dpr-
g«- , dans lequel il se de'*
19 nK^nagcnient contre le
hio , fui le MgoaJ ci le pr^-
or.ige quî , «prè-t être re*le
|up5 saïpcndii , évhu enfin
lec viulcucc. Conduit à G>-
l6'i(i, et jrtc dans les pri-
!en sortit , au bout d^ dniK
l(t pnur ^iibir le ii>{;i-ni«-nt
Umn.iit an feu. le a6 m.irs
rareté dei (xrils de Bissen-
I moius de U suppression
qui eu fut £iite, que de
'iott^^l , quî les .t bit ncglt-
ir%\x, W — s.
B* r RoncnT ) , ifr.rivdiit ero9-
•n 1 wwit uciHtii |)ut>l( |tie
EuUurr dcH lellrc^ . ft fut
p-temps maître d'i^cule à
très de f>undres. On a de
ivragrs suivants : I. Essai
ânocratie , i')ifi, in-S".
Nprèj ayoir p.is><f ca rvrua
t6us les ^tats démocratiques de t'an-
liquiie', Gnii par se dL^lurcr rontiv
ccltr forme de i;o«venieincnt. 11. f^ie
it Edmond Bnrke, cotUenant le ta-
blfnit impariial de tes travaux Ut'
iérairts et politiques, et un aperçu
fie la conduite et du caractère des
plus èmifi^fiis d'entre ses associés ,
ses partiians et ses advefsaihtt ,
1 798 , rcttnpriméc à Londres eu 1 Soif,
en 1 vol. ln-8^ : cet ouvrage est es-
liui4$. On duit aussi k H. Bissrt quel-
ques romans, entreautrts Douglas ou
U Montagnard, 4 vol. in-13, l^n-
drrs 1800, et une édition du Spee-
îaitur^k laquelle il a joibt des remar-
quer et des notirt'sbiof^rjpbiqiies sur
les JUleurs qui y ontciKtpriL-.il mourut
en iBo5 , 'ii^é dt* quaranie-stx aux.
Un autre Bismt ( Chartes ) , qui fut
successivcturni rnedeciu et ingénieur
dans les armées anglaises , et mourut
en 1 '^91 , a laiïst' : I. Essai sur la
théorie et la construction des fortifi-
cations ^ in-8*. , i^îl; II. Traité
sur le scorbut , io-8"'., J 75S;lU.£i*
sai sttr la constitution médicale tU
la Grande-Bretagne ^ in-H'. , i^G^*
IV. Essais et Observations de médt'
ciW, Londres, fj^T. Tous ces oH-
Viaj*rs «ont vn lngl4s. X— H,
HISSO ( FaiTTV'>i> ) » médecin di
Palcrme dan» le 1 0". siWe , eut long-
temps une pratique trf s lieureuse , cl
en 1 58 1 fut oomi&é , par Philippe II,
premier ineJecm du royaume de SA»
rile. Il mounit -i Palerme , le no jan-
vier i5()«S II n'était pas moins boa
puirtc et bon éf rivaio : aussi ses écrits
intrrr's*ent-iU plu% Ic^letire* que la mè-
denneproj)r''iTientHite;cc «.ont: I, un
ouvrat;r f!r.ïîn^iiipip trpnîseitté À Pa-
lcrme .v l<i piiLlic jcu i5-5;
II. Orn (Il Francisci Ferdi-
nandi A\fahs , etc. Oo n'a de lui,
ru médecine , qu'un ouvrage sur
rêr«sy|ièlc , EpisîoU mrdicû dt tfw»
»4-
I
55a BIT
f^'pfiatr , Messine , i SBç) , în-8*. ; tt
j4polQ^a in curatioTtt* œ^ritvdims
fVanciici FcrdintunU .'i^aloi , /**"*-
CAtiûf âtarchionis et Sicili<p pro-
ce Jrrnirr iia-t-ll ([u'un rapport indi-
rtct À l'.irt de pw'rir. C. cl A.
litTAUBÉ ( Pi0t-Jr>CMir ), n.i-
jïi.. , . _ . .
IVuvtc des iir«.>its tU: ulinfon ; uiiisi,
qujii<! nitiiitiCf i\\) sortir ila amrs de
>i V (*lut|cs j eut il cuibrdihsrr
uu .v>: . .< ne iH>iiv«jt i;iù'rc choisir
ijoVulre le cvmmtrcc exercé |w>r soii
|ur- ' : ■ ■' '' riucoiilcnMiiiftlci'revaD-
ci :, um dr5 IcUirs le fil |>rd-
«iruuiii . i.^i Icrriirc.issiduotieU Bihlt^^
l'iuic di-s piiuripalt's hasts de IVIo-
4)1' 1 tlMirc dtïns Ic5 cornraii-
^11 'tiitrs, devait disposer
}'„> t sentir le eJuifor
^'i ' t Hr rr^^finhUnre
0\ \\ aintù
4iH. ,;....■ ■ ■ ^ jipris la
Xui^'je; et, iiicitiôc, onUainc p.ir le
^àtiic U litlcraXure grecque, il rc-
^iil 4e H*y livrer joiu «ilier. i'ros-
iivn lie naissance, toujours fnriÇtfis
pal* Je coeur et ys^r l*<tSAge lialt'Kuc) de
la l9ii|;ue de sou père, redevciûr
■£r.-iu£;^ e'uii $on ambiiioii Ij |)ius
çhiïie, cl fixer ^ia dcuieure à Vaxis
.était jp luit de tous stseifuru. Urrut ,
av*c jaiton, qtie le Tiiriljriir ninyeu
de se nfllunlistr dauî ^^'in rjnnmnr
pAliif, fUil de se faire
grande faiiùlle (les ;;ms - _ i .
natiuc de »es dindes et U dn-ection
4r (ex idoos dofiiièicnt uaissauce » la
7j'fufuc(i<m d'Uonvèrg. Longtemps
ftWijit ,qu*elli' parût, telle que nuus
[avurtS jtij'Mird'Jini, il avhîl piitilieitnc
">.■'■ • '■' ' ' ,',■■ ■ ■ :■ ■
BIT
5 1-
gr, et <|ui le r<
mml 4 l'fe.^""
i %i>\k tour
lin . fl loi ,
tm .-j^'iJ >!■
i' I alirr , ft
luitrr pour •
hUd , eo I
dont une pi
eu i^>4 , "i **»'
entreprit la lia i..
S«6 1 qui p^rul en i
ouvrages currut l- -
et tnarqtii'rcitt
ibcTt ^1
p,ir %ou oripinc et \
J.<ji'!iqur (iitiiuUo •!> 1
iioii U'//ofuèrc.
dt' lr*iduction sti;
la savante M*", l
te, on dt>it atlt i
raJv(T5.iirc. le!-
c\wiX lie SC> l(<l:
eï dd vr,-g; il .i
; il a rcsj
. ir desoD u
duit avec soin
eou^'
11
BIT
ii« et de D^'ivcté ; mais l'an-
I majesté y l'cluquoncc variée
re , la richesse de ses couleurs ,
'emcnt rapide do son style, la
>e et rimpétuosile' du langage
•ile aux passions , toutc:t les
lualités du premier des poètes,
herche en vain dans son tra-
. On lui demanderait plus vai-
cncure la mollesse et la grâce,
nie générale du style homëri-
(expressions toucliautes , cette
: suave que le gotil exquis de
I avait rapportées du com-
tes amicns. 1/oreille de liitau-
lit pas une oreille délicate et
e; outre ce défaut si grave, le
ipre ne vient presque jamais
plume ; il est dënud d'c'k'gance
fXibilitë, et ne connaît ui les
i, ni les finesses <le Tari d'é-
aniôt il coupe lespbra.sesd*Ho-
il en supprime les liaisons,
torsqu'clles ajoutent a la forcé
, 4 la conséquence des raison-
9 , ou an i-hrirme de la pensée;
il s'embarrasse dans des {lé-
(ans fin , dont i! ne sait ni or-
les diflÎTcnts membres, ni
r la clnite d'une manière heu-
ifa'grctous ces roprochos, Bi-
mieux réussi à (i aduiro i* Iliade
tfysfée. Dans le premier de ces
rs , la force et la r.ipi'lite'd*no-
luticnnent et entraînent néces-
'Dt son inteqirctc;dans le sc-
ies pf-întmx's des mœurs , les
domestiques dont il abonde ,
autant de pir^es tendus à un
id qui ëcriv.iit en français, et
it h lutter à la fois et contre
laius pour les détails trop sim-
et contre les habitudes ger-
les , Teniphase et t.t trivialité
. Le délint du Tèlémaque
ur le ton cl pour l'harmonie
ie, le véritable modèle à su:-
B I T 5:ij
TTC dans nnc traduction de KOths-
sée , cl offi-e eu nicme temps la cen-
sure la plus sévère du travail- et
Bitaubé. L'impropriété dVxprrssions,
la dureté du style, y sont [ïorlMïs k
un point tel, que le livre échappe doj
mains quelqurfois. On retrouve, dans
le poème de Joseph, que Bitaubé
composa après sa pi'Cmière édition dé
la traduction de \ Iliade, un hommtf
nourri de la Bible , d'Homère, et dd
tous les classiques grecs ou latins. Cet
ouvrage uVst ps sans un certiin mé-
rite de composition; il t rcguc un
fonds de sentiments tenJrcs et rcli*
gicnx qui touchent, parce qu'ils sem-
blent sortir du cœur de l'écrivain. Le
pocrue se recommande encore par
quelque imagination dans les détails ,
et une certaine richesse de couleurs.
Malheureusement , en imitant des
morceaux célèbres de la Bible, d'Ho-
mère cl de Virgile, Bifaubé n'a fait
que relever leurs beautés et déprécier
ses larcins. Joseph dans le acscrt ,
Zahica furieuse d'amour , sont de
faibles copies du Thermosiris de
Fcnclon et de la reine de Cirihage.
Quant au .style, quoique plus libre
dans une composition presque origi-
nale , il fourmille de défauts , et traliît
un auteur qui n'a point entendu parler^
dès le berceau , la langue que sa plume
rebelle essaye de manier. Vjc pucmo ,
publié en i ^O^ , Paris , Pranlt , in-8\|
et avec des augmentations , en 1 78C >
et réimprimé plusieurs fois , jouit
d'tme grande vogue, et même il est
devenu presque classique. Cèpe ndanf;
il offre quelquefois des scènes de vo-
lupté dont les couleurs vives et trans-?
p.trentes peuvent coûter l'innocenn:
aux jeunes personnes auxquelles ou
le confie avec une imprudente sr'cn-
rtté. Les Bataves^ poème donh plu-
sieurs morceaux détachés aA'aient été
rendus en 1 7^5 , sous ce titre :
i
534 BIT
GtUUaÈtmê de JVassau , AimteT(l.iDi ,
is*8'.y cl 4vrc de» «ugroenutioiu,
Pah$, 1775, suivirvu» Jostfph ,
et parurent en i^çiC , auu» les
«uspKC» tie la révululion fianvAUf.
Ucu* compusition raisonp.iKlr , m;i)s à
peu près historique et froide comme
M Pharsale^ des pcnsrt^ ptrvécs ,
qoctq\irs bcautrs de détail ^ I ^rnour
de rLiim^nilé. sont les svuU litres dv
cet onvrâ};r. Malgn- ses droits .1 U pro-
tection de^ p.irlÎMns de li liberté,
Bitaiibc' fut lui&d^nH les frrs. Ainsi que
Tcpouse rpspectiblc qtii formait à Pari»
foute M fjiniillr. Oi^ dctix uitcfcsMotcs
▼iclimcs soititem ilc captivité k IVpo-
qucdu ()tl(eniiidoi-«et, bieutôtaprc»,
1.1 paix, cotulwodvec I.) IVusw, (itre-
fabbr li pfMisiun de ISii.iiibc qui avait
cle suppnmcc. A I.1 in^me époque ,
furent aussi relevés « par la cr eu lion
deTluslitut, le.s âncieus e^rps litté-
raires, et Ditaiibc entra dans la classe
delilteraturectfae.iux-arts.Jevoudrais
pouvoir pojâer ici sous silence Ter-
reur qui eu{;Af;ca cet ^crivdiu à tra-
l)uire VU^rman et Dorothée , de
Golhe , et à oser corapurer ce pocjuc
« ceux d'Humère. Si U raison dc-
p).inde giàcr jtour quelques dclAils
pleins de charme et de vi-riie, elle
é'ofîcïise et !i'iin.li;;iie m^me du luoiis-
triieui alliage rk t.ibic>rïii\ du {;eure
le plus élevé, avet des scènes triviales,
sans intcict , comaïc sans ori{;inalité.
Le cboix du modèle porta sans doute
malheur à rintcrprëCe ; jamais , du
moin.s , son stytc ne fut plus commun ,
moins ch^lKi et moias «l^aut. Au mo-
ment de U niMivdle forme donnëe à
Tizistilut , Bitaube passa de la classe de
littérature et beaux-arts à celle d'Iiistoi-
re et de liltcralure ancienne. Depuis sa
sortie de prison, tout avait semble con-
courir h son bonheur. U avait rerou-
rré sou état , se» amis , sa fortune,
GoQipnS] sA&s ravoir deinandé, dans
mu
u prrfDÎ^re nomuiatina des nnobtl
de la Légion •d'HuriiMur, il vcmA
dctrc uolilrnieiil r#(umptti>*
s ' r U mmi.
(I , ; mai* le pM
(^lUliJ lU<li>, i u
vif illf'^«e :
•>■ Irc dook U
r: ''"DUC d.pui'» t>itt« H
auquaute Aiu. 11 (ul
que te même eoiip !•
luu» deux; fiiUtil' -ii-
tour te 11 novembj < i.s«>>^
encore : Exafnen tia Ih CoN^etM*
de foi du f'icaire lai^oj'ard , ^
iu-K". ; De l'mfiitmct des
lettres fur U phiiosophie .
I •^ti'-j , îu-8". : »\ Éf'jce fie CotÊê^t
1 7(»y , m S '
trouvent p
( '
ses ouvrngcs rv
rout k con.vîv.
moire. Sa vie |
iiit consacra timu • uhl n .di umv .-
aima les lettres, la liberlc ci U mtU\
il fui chéri de touv les gms de IMi
et p.irticiilifirmeni iln rapeciM
Thomas eldu bon Diicis. Ce dcrvtf
a adresse à Uit^ubc ttnc épiut
vers. T— r
BITON, tn.ithéuutiet<o grrr, an
la pairie nous c^t iuconirar, a^cM
à Aiiale , roi de Perpune » Ttts t
'^59, av. JX., un Traité dt»m
chines de pÂore , qoi se tnNna
grec et en latin daiui Iq&
veleres M Pans, t
HIUMKPai
de Milan, rtçu ..
en t08j , uonir
tunaic à Milan en
en I 7^1 ,r5t a
vrigr-.
H.
metlfos
BîV
jOtHffimdamentisèveterum
eruUt, aUftie cultro anato-
têopsimque caractère cottfir-
lilao y 1 70 1 , in-B". ; 1 1. Scru-
Hco pratico di notomia e
gûi , Milan , 171^, in-K \ ;
wmina di aicuni canalelii
éhe daljcfndo del venirico-
Umaehe dd omentosemhra'
'rare nelfrf;ato, etc., Milan,
B-B*. Cest ce dernier ouvrage
Qcriter à Bîumi que son nom
lenrë, par le bruit giul fit
is le monde savant ; il y prc-
lue des vaisseaux chylit^rcs
t de Festomac au foie le chyle
de la digestion , afin qu'il
tdanscc viscère une nouvelle
ioo. On doit encore à Biniui
A des pronostics et des apho-
Bippocrate, Pro^nosticortun
ismorum Uippocratis felix
tîo, Milan, i6().), it>|'.; nu
Sopra il luciinento dclla
9SStUa , Milan 1716, in-8 '. ;
.vragcs de médecine vetéri-
lire des poésies latines et ita-
pnbîities à Milan eu 1^07 et
rgeliti , qui le nomme BimiuSj
une de lui l>eaucoup d'autres
I de médecine qui n'ont pas
imés, C. et A.
kR ( FBAvçofs ) , religieux de
le Giteaus , ne à Madrid dans
siècle y mort dans la même
■ 656, aprcs avoir professa
ips la philosophie et lathëo-
ctc procureur-général de 5on
itome. On a de lui : I. Des ^ies
tSslU un Traite des ffom^
tstres de l'ordre de Cifeaux;
Traité de t Incarnation ;
Commentaire sur la philo-
VAristote. 11 publia un cpm-
e sur la chronologie de Fia-
ans Dester , que quelques cri-
railèrcut d'imposture ^ ce qui
BIZ 5SS
l'obligea, dit Moreri , à donner deux
apologies pour sa justification. Ces
deuK apologies n'ont pas empêché de
reconnaître ceire chronique pour un
ouvrage suppose K»
BiZAnDIÈRH ( Michel-Datid ,
sieur de la ) , auteur français du 1 7*,
siècle, dont on a : I. llistoirà des
diètes de Pologne pour les élections
des rois, Paris , 1697 , in-ia , livre
curieux et bien dcrît. Il . Histoire delà
scission ou division arrivée en PoiO'
gnele'x^ juin 1697, Paris, 1699»
in-ia. Cette histoire est une suite do
rouvr::gc prcccdeiit ; elle est si bien
écrite qu'on l'a attribuée long-temps
h l'abbe de Polignac , aîors ambas-
s.idcnr en Pologne; clic a 'été réim-
primée depuis sous le titre d'/fiV-
tffire de Pologne , cotitenanl les
divisions,*.,., Aiast., 1715 , In-ii*
11. Hisioria gestorwn in ecclesid
memorahiUum ah anno i5i7 att
aanum ilj^ii ; 1701 » in-13. Les
fiits que La Bizardière y raconte sont
tirés , pour la plupart , des relalimis
des pi-utciitants. IV. Caractère des
auteurs anciens et modernes , 1704 »
in-ia , satii'c pleine d'uu sel piquant.
V. histoire de Louis-U'Grand , Pa-
ris, 171a, inria, Irè» courte et tn'î»
superlictellc. VI. H istoired* Érasme,
sa vie, ses mœttrs , sa religion, Pa*
ris, 17:21, iii-ia; panégyrique outré.
0. T— Y.
BIZOT (PiBHfiB ), dont la patrie
est inconnue, chanoine de SainvSau-
vcur d'Hénsson , dans le diocèse de
Bourges , mort en itigG, â soixante-
six ans , a laissé : L Histoire métal-
lique de la république de Hollande ,
Paris, Hortfaemels, 1087, in-fiilio,
réimprimée à Amsterdam , i6S8>, a
vol. in-B".; un Supplément fut publié-
à Amsterdam, 1G90, io-B^ On re«
Iirocbc h Bîxot une singulière bénie :
et deux poistei d'un baadcan que de»
5M
ful Mir Im ycui lui [■
iri'il!*'»* *i Jiir, vl il ne \>
tll.i
ULr
irlli ...
f|iiuiqiic cnncux , .1 ule « lïiic c par
MJiitoire mrlaliùfue des dix-srpt
Jproyinres-l/nifis , de ViévutA Van
Lti«ij, dont Vau EOcn a donné une
Iriiiluction frjiiç.iiso , U Ihyc, i^Su*
3 v.'l. tn-folit> ; 11. uDc Iraductioii en
Xcrs \aim5 des ch.int» i'\ Cl û', du
Ltttrindc B')ilr;m.i|uii<* iroiiredjiis
le vwliirm; iuîiliile : iV. fUnUau Des-
préaur opéra ^ è Gallicis numeris
in lalinos tf^t^islf^l^l^ i7Ô7.iii-i'j, rt
enrorf ilatisiinr nouvelle trAdiirtioii !»•
Unrdtt Anlrm, i-'J8,ni-8*'. A. B— t.
liLAAUKU (Jeaw de Wahtcw-
seb), n.niMil à /.uriib eu iG8^, et y
iQOurut en 1 7 J7. H reçut une cdiiea-
tiini SûlgikC'e, et étudia de. très bouue
heure, d.^DS U i»Ai»on (h-ilcmctic , la
Hltératurc cl.)s.^ii|ue , qu'il cultiva
timte «I vie. |»(»ur continuer ses
c:udcA,il ftL' i-cndit d'aliord à Goucve,
«( de U à l'.iris. Sua scjoui djti5 cei:c
demii^ie ville dcveluppa en lui le
j;oAl de* sciences et des arts ; il y
suivit des ruun de |diy:»i(]Me et de me-
decinr. Il p.ï^^.î ttt>inîf tu IJulIaude
et puts eu AI!' ' tvbUt quel-
que temp*à lu' I If M.ii*pHrp,
|iour suivre de> cours de juriinriH
deuce. Rev«uu il Zurich eu 1707, il
sy vuna aux travaux de U cJiauccl-
lcJ'iGd'cLit,etcuin|K)5;i des Mémoires
qu'il fut à une socicte de jeunes ]u-
triutes »ut' les ctuse^ de la décadence
des lettrc&ï il dôi';ria comme teJlc5 U
nj'iilVdiAe uielliode d'eusei
vie d;in:i les eVoles , la ^
schoJ.iMique qui duojmiiiL feucoie,
labaudou inip.ndoniirfUedans lequel
on avail Lis* toutes les Lranilics
d'iuslrurtjt.n publique qui n app.irtr.
naienlpa.\àU !lu^JIo^ir.Ces rnrinuiros
dcruurji ras^», d ne r
|K'4trs, son nay» !• î ■
d'une mine de t
et l'eiupioi de ce cci-i-
D*jvait voihl lôjl us.i
£n iyu.|. il cutn an
(Lins lequel il »est di
par SCS lutïiH '
IlOU cl MM
devint trc5 :
«ftiiire» de i
Ir
I
l<
p,.
'l«R'.;e(dmiii ,
i*^;iuteul «un .
Franre en i-jj. I^ .:
auteur du ^OLTtffr r - '
sous le titre ào /
putriule ^Vv\o^c dcu.tJuT, /
I7(i7 , in-S'.
liLACAS, 11. '
siècle, elJil, >f I'"
criics, un i< ;
cl , selon >
d'Anpon. I*e pon
diiw ce* nolirr* 1
un module de lo"
m-lis les piêre»qui i.
poète ne dmnicQl qu'i
idée de ses lolt'uts . cr
cruirequela plupart 1^
0. ' V . ! ■ '
1-
cl ptllKC) il'
av;ul de piM
ua courage
C-iS f-.it [j..i;r
il
tn,i
.y.
t9
a conquête de Naplcs , où
narquer par sa valeur. Il
ste aussi de lui que quel-
•s insiguiGuutcs. La Ma-
itn çuerroj'êr, dont il fil
duc de Calabre, nVht pas
jsqu'ànous. I' — x.
iC (Josepq), cliimiste ce-
cn l'j-iSjh Bordeaux , de
ossats, viut très jeune rn
t entra à l'ntiiversîtc de
Mir y étudier la médeciue.
Cullr'n,son pnjffsseur, le
dion, et hù inspira le goût
chimiques. 11 reçut , en
iegré de dortcur rn mc-
TuDiversilc d'Kdimbourg,
a k cette occasion une dis-
D€ Immore acido à cihis
nagnesià aîbd. Il donna,
mps après, de nouveaux
oeuts à ce sujet d;ats un
mprimc d.iiis le -i'. vol.
; philosophiques H liité-
la société it Edimbourg ,
s le titre à* Expériences
grtésie blanche , la chaux
\eltfues autres substances
Il y de'monlre, de l.i ma-
lus cl:ûre et la plus iiif^c-
xistence d*un fluide acri-
deMï;ne sous le nom dWr
a présence adoucit la caus*
alcdlis et des terres cal-
1 peut rej;ardcr cette dc-
joiuic la mère do tontes
Jtit iiomurtaii^c les noms
^l^li, des Prieslley, des
etc., et ont donne une
Ile à la rliiinio. Kn ini>7,
liit 1.1 science de sa Lrlîc
L- la chaleur latente, quia
si imporlanl> résultat-^. Il
ominc, en i^jti. profes-
cdc.iue à l'univeriiiié de
I la place du docteur Cul-
^noil d'être £iit (t-ofesscur
lîLA 557
de chimie à runiversilc d'Edimbourg.
LorsquVu l^(!5, le do'lenr Cnlleo
quitta ce' te chaire, lîlack fut en(.oro
choisi pnur le rem|ilacer, et se mon-
tra digne de snccctit-r à ce celèhre
mc'deciu. Jamais prott'SsciT ue sut
inspirer autant dVuthonsi<t.smc à ses
auditeurs : aussi , ses leçons contri-
buèrent-elles beaucoup à populan.<îer
dans la Grandi-Uritague le goAt pour
la chimie. Il mourut eu 1 99 . âgé
de soixantc-or.ze ans. I) était mem-
bre des sorieie's philosophiques ûe
Lundres et d'Êdîiul>tMirg,et avait eîé
nommé, à la sollicitation de Lavoi-
sier, l'un des huit membres ëirau-
gers de Tacade'mic des sciences de
Paiis. Ses mœurs étaient simples ,
son caractère fruid et re'scrvc. Comme
médecin , sa réputation eut peu d'éclat;
comme chimiste , il se lit quelque
tort )).-ïr Toppositi-'n qn'ii mil lon^
temps à l'inlroducli-n des nouvelles
théories chimicpies, et par son silence
sur plusieurs rélèhrcs chiiuistcs fran-
çais , auxquels il finit ce|>en>l.inl par
rendre juuice. On ln*uve, dans le
65 '. volume des Transartions phi"
losaphyptcs de la société royale
de Londres ( 1 7 7 4 ) » "" mémoire de
Bliuk. sur Vejfvt de tébullîiion en
disposant Veau à se congeler plus
promptement; et dans les Tratisac*
tiens philosophiques de la société
d* Éiiimbourg , \»tnr i-jï)! ,unc-^«fl-
lyse des eaux de fjttfflques sources
chaudes en Islande. iVux de ses
h>ttres sur des sujets de chimie ont
été publiées par le professeur CrcH ri
par Kavoiwcr. Ses Leçons de chimie
ont paru en i8o5, en 'à vol., piTcr-
dées d*uue Nuticc sur sa vie , par le
docteur Kobiuson. On doit à Hlark
les premières connaissances que noua
avons eues sur les carbonates, sur-
tout sur crut de chaux , de pot.isf:e.
de soude ; de magnésie. Fourrroy Fap
hin la*
|)cli« ^UltÀjinf lYûUur de la n-i'o.'/i-
Uon chimique. { \oyci , ftui Li vie et It*
amàdctti ai' HUck . dr» iWiaiU lit»
curieux , (lai).« l.i Hibliothèffue bniaft"
nique , Inm, iK , xc «I a. ) *S— o.
UUCKLUJMNKt tR*r<çoi*X ih^o-
logicD aMi;lic.in , nr , eu i-;o5, à
RichmOïi(i. Jjuilc f -tt.fut
dfvu j ruiiivvrstti' •( |>nt
les ortliM i-ii !•;' . vers
i^5r), n'cicur du i m , il %*
dt^ûugua ités-lorA par sun cxacliuidi!
À remplir »r» devoirs de pasitiir;
m<iu ce uc fui f;iicrc qti'cn 1 7S0 tjuc »
DOUTcllom«;ni <^tii .^rfhidbcrc de Clé-
Tdittid , et cIm.iuîui* dr Uitton , il com-
nirurn à »o fairo i'ottu.iîlrr pin* parli-
culifêTruirut , cuiiuiic dcTtu^nii de
U liberté reli^iru>tr , en |ml)li.int
XÀpolo^ie drs auttHirs d'un livre
intitulé: Hecherchrs libres et nn-
cères rtltttntf^ a l'Et^U^ie d'^ïn^U-
toTff , etc. S'ciatit ntg.ij^r, m fj'tty^
dsa<( Il witjtrovcrsp mucrtnaai l'rtat
intermf't(iftirt,i\ii\ occtip.iil.iloi* l'-it-
trnliondL'&iheoIojirn^tl publia i]iicl-
qtirsccrÏL'^tOÙ il VaiUclic a dcmuiitiir
qu'iln'yad.m.N lT>riiiir<r.iurimtr preu-
ve d'un et»l intrnmfdiaiiff, liPiirrwx 011
nâlheurciix, Ptilrelit mortelU rc^nr-
rcclion. Co fi(( tu 1 ')CAj que \)»r\n l:
plus ccR'bre de ses onvraj'es.lv (Vn-
Jessional^iiH fÀbre et <<nlier fxnmt*n
d» droit, de 'l'utilité^ de l'fd'fication
et de l'm'(intaf\e de i'étahlis^rinmt
de professions sj'ftcmatiqurs de foi
et de doctrine dans tes églises pro-
testantes , iii-8 '. , Ot oiivragF , qui ,
comme tous ses autres ccriu de cuti-
trovcr»c . pnrut s.ms nom d auteur, ex-
cita fortemtut rAlIrnùon publique, et
doDtu naibiaiicc ik une foule de pnrn*
phleb pour et cmitre la docliirie (|i)i y
était exposer. Une «ecoiidc édition '-ui-
vildeprès U p)ciiiike,et,eu 1770,
il çg parut une Utiisiême, currîgee et
H<igmeti|^^^^Biimeul5 dcriuteuf
Ulii
FAiurf nt il miiN>
f"'- '•- •■
nn.i/T '}'■ 'V v»-i.ir
»'v rcfu^.i. 11 un
('
j»f*7il sur i<.
qu'à qurl 'f
droit à la tolérance , ii'd^iwi iu
principei du protestAMtiwmr, Bhi^
biirnc f euti Jinc \\ax m Umuc poor h
CAlbolicUoic, 4'eon-'- ' ■ - '-"
cet ouvr^tre, de c
qui eonvM'iit ^ un ■■ 1»-
l»rrU* rrlipcukc . • fatf
preuve 'UttK «» .. :j»>
nit ^n i-Q*^ , t^'
t- " ■ ' v<l
ij . t ^
krruiiuts, ou a
historique at't ':
cvnccrnuTJi
d^puitlerc::;. .~
maîitm protsstr.
présent^ avec un m-^.i'wy pw^i
naire utrVultUtitt t'impcfiiÊiieÊ
la eontroi'érsô i/uioiof»iifiu , i^M
rritiipriiDc en 1 ""^'t , arcc de»
f:i irfVdit <lt.' I.i Ul
eu br.itji'oup de |i <
lettres cl d'niAÏ» »ur cv scrjet • pol
eu !î vol. iu-8*. . l'-.î. Sïii» »mWi
ferme et juimc , • ^^
[o nout d'oniiruinî cri
in.ivuii. U prtibt U vue , {ui lcaâct<
BT.A
!, pins iustruil qu'on ne font
*nient dans son état , prit
Tïtide de quelques amis y de
rs disposiliotis que son fils
tifestées de bonne heure, en
it, dans l'interralle de ses
des lectures graduà-s selon
de son âge. {..es potlcs an-
»qn'ilpnt les entendre, for-
b plus gnnde partie de ses
et Tamoiir de la puë.sie s*al-
'ec vivacité dans sa jeune
ion , dénuée des aliments que
ait d'ordinaire k l'enfance les
teneurs : quelques-uns de ses
es y attachés à lui par son mal-
lar l'extrême douceur de snu
gavaient aussi tâché de con-
I son éducation , en luiapprr-
(u'ils «avaient de latin ; mais
ructiou donnée et reçue de
>nièrc, ne pouvait être que
u étenduo , et le défaut de
igmentiit le besoin d'inventer,
t ans, Biacklock avait déj'î
'•■ quelques ouvra;;cs de poésie,
ïtc imprimés après sa mort , et
rcnuirquablcspour un entant
ge, aidé de si peu de secours.
ïufans , il perdit son père par
lent. Cette perte, douloureuse
ite situation , était affreuse dans
e; caril joignait au malheurdc
, celui d'unetrès mauvaise san-
rxprimé, dans des vers extrâ-
toucbants, ses craintes pour
, et rattente des malheurs qui
rot près de fondre sur lui. Ces
'ressentiments se fussent pro-
*nt réalisés , si un savant mé-
l'Ëdimbourg, le docteur Ste-
1 , qui se trouvait alors par
à Dumfries, ayant vu qurl-
es de ses productions , n'eût
î dessein généreux de Tcmme-
is la capitale de l'Ecosse, et
Ks dispositioos par une éAm-
KLA 55ç>
cation classique. Biacklock vint k
Edimbourg en 1 74 1 , et , après avoir
étudié quelque temps dans'une école
de grammaire, fut admis dans l'uni-
versité de cette ville , où il resta jus-
qu'en 1745. Les troubles civils de
cette époque l'obligèrent à se retirer k
Domines. Lorsque ta. tranquillité fut
rétablie , il retourna à Edimbourg
pour continuer ses études. Il y fit
connaissance avec plusieurs écrivains
recommandablcs, entre autres, avec
le célèbre David Hume, qui lui mon-
tra nu intérêt actif et soutenu. Un re-
cueil de ses poésies avait été publié,
pour la première fois , à Glascow, en
1745 ; une seconde édition in-S"* pa-
rut à Edimbourg en 1 764 ; une troi-
sième, in-4''.i publiée par souscrip-
tion, à Londres , en 1756, et précé-
dée d'une notiec sur l'auteur, par
M. Spcnce , professeur de poésie k
Oxford, le mit en état de vivre agréa-
blement dans l'université. Il prit les
ordi'es dans r(^lise d'Ecosse , vers
l'année 1759, et se fit de b li^puta-
tion comme prédicateur. Il se maria
eo 176X II rut nommé, cette même
année , ministre de Kircndbright ;
mais les habitants s'étaot montrés
prévenus contre lui, il résigna ses
prétentions à cette cure, et accepta
a la place une rente peu considérable.
Il vint, en 1764 * se fixer à Edim-
bourg , oii il ouvrit une espèce de
pension pour de jeunes deves de
runiversiié , dont il aidait les étodes.
H mourut en 1701 , iigé de soixante-
dix ans, et généralement estimé. Cétait
un homme d'un caractère et d'un es-
prit aimables , quoique d'nn tempéra-
ment mctnncolique. « Sa modestie,
» dit M. Hume , dans une de ses let-
» très, était égale k la bonté de son
» cœur et à la beauté de son génie. »
Il était passionne pour la musique, et
jouait as5Ci bien de pliuieiurs ipstru-
BL.%
y J-H' -mp tic vivaritr , »jtis
jaiuati sortir des burncs \\f. U mu*
dc'raliun. (> uVjtt |ms qu'il itr lui
d'uni* kcn^iliililc as&fc su!>cx'ptilile ;
mai% ics |iliis rifs rrssentintrnts »r
boruaicni h qut;li]nr!i vers satiriqueft.
qu'il Lirûifltt d'tiniiuairc \wu tlelL-nipé
ajuèvlc^âvoir ili<-l(i.'>. 11 faisiit lict wr^
ftvEC uiip prwiigicmr tijulilc. bv tic
SCS JiMjiji, M. Jaiiirson, ncontc que
ijljicUork fui avait ilii-lc ptu<i d'une
foi» , .ntisvi \itequclui, M. J^iiucMUr,
pouvait les ixruv , jurqu'.! liriitr cl
quar.tute vcn, qui, .issitrc-l-il, ne se
sezilaicul |K)iiU de 1.1 iKlgligcncc ordt-
najrcdcs vtr*. improvises. M<ii^ xi, au
milieu de cette cludi^iu de eompnsition,
uuc rioie, ou toute Auitt le|;6rodilli-
cult^ vcuâit 1 arrcicr, il quittait le ti d-
\aU,ct Hniâ>jit raretncnt et* qu'il avait
comiU(n^i.*avi'cl.-iiil d'ardinr-Sr* vers
sont cli'j;-ints, faritcs , Ihirmutiicux ,
aiiiutCÂ , pli-ina de seiisibilitt* ^ nuis
maitqiuiit <t04ivriit de correction ; m
quM l'.)iU prob;iitlr:nriit .iKribtirr k U
npidiie de sa cum position, pcnl-i*tre
aussi a Finstiirnuiicede sa nremine
e'ducaûon , et à l.i dirûculle de revoir
ses écrits pour les corriger. Panai les
Ouvraf;e$ qu*il a pi)l>licâ , outre le re-
cueil do M*î poésies , on remarque :
I. Paracl<vi>t ou Consotttiions tirétts
fie itt religion nattirtUe et ré^'éicâ ,
en dniïcii-i^crï.ition» . iii-8°. . 17G7;
II. DcUjc Mscouys sur i^eipHt et les
frtfitvfs iia chri'Ttrtffii'Trir , traduits
diifr;»nçmsde.I m-S'.,
i^OHîlll.i'rtr ;. - OréiTi-
Ac'Brgta^ey pièce siilirique \ in-S". ,
J77"»; IV. Graham, baUndehèroi'
qîte en 4 chants ^ in-4". , i77i î V-
Iicmarques sur la muurt et toltrmiutt
de la liberté j ne. , ru rdpon.te au
docleur Pricc , in-8'., 1 77b ; V I. />«
V éducation des aveii^lr s j traduis du
rime daui
que 1a prrniKTc Uugur a cse onr -t in-
.fotiTj*
bot.. I -"' -îol-
l<T*p ai'- '**
du ch.ipiui- lii- I ;,-4r
Biihop» CVt^iil u: il ,
mais fi' un r.n . »-
Irnf. I) f'irrii tta
r *
*-■ t9i
lii pris djtiS ir M ri
dcsiftiie p-ir c* ( ^ Il
(çoiiveruemctil dihS ^< 4t
fîuil par obtenir, en r_ . , . . ..j^
siou (iu piriaU Apre» b IMMt rff
Stiiilh,rn 10.^7.»* -.-'.*- •-- — %«
lrr« ,mr-ries â Gn^: «r,
ci l'oblif^ea d- .(^
le df vïcdin Tf
qm'rdlcs , !• 71
crnls qui fiu i>
«pÙMtion roui.il ne , \c\s c^ac àotm
liurchT ; .-fi^j^nrfirrrtta nd tn^jm
r 7*
r.-, ■ ■ -n
l'Kp;li. Jl dï'.îia, en MHKt,»» iiobl»*
tiones édita*' -"'« rtri-nr^^ rl?^ C'*tf-
bas . pur ui
dignité fort .^m-u* -on*
eji avâtt alors , et 011
1 1 niia*
ci. , . . .
d'un lr;ii!f: -
mftrtjrn stui ■
bruit d^ns le irmp^. On kn
d'y enseigner, 1". qur , !i..
dit que J--C. ;i éïc coï!<
tiofl fiu S. Esprit, Î1
(ic l'opcratioii de IHen l ['• :
BLA
tjuent, qiie les priërcs pour les
sont inutiles; 3 '.que les dam-
l'éprouvent point la peine des
qu'ils n'ont d'autres tourments
«nxqui naissent du sentiment de
iropre perversité, et que, dans
it, ils sont plus heureux que dans
vie ; 4'*- que l'upinion de Tinlail-
s du pape est la mère de toutes
(frc»ies , etc. On trouve des dc-
curieux sur la doctrine de cet
rdans Blackloanœ hœresis his'
et confutatio , atttore Lomùto,
ioë eut des partisans , entr'au-
é docteur Holdcn , qui prit sa
se sur plusieurs points , et fit
pologie sur d'autres. Cependant ,
î peut le justifier d'avoir montré
dopiniâtrcté et de (laHsion ilins
nduite y et un certain pench.int
la Donvrautc. Il avait compose,
renr de Oomwel , un ouvrage
lé : De obtdientiœ et çitbema-
^fundamentis ,({in futcondamné
s parlement de i6<>i. T — d.
.ACKMOBE ( Richard), mc-
ct littérateur anglais des 1 7'. et
■èdes, était fils d'un procureur.
idîa à Oxibrd ; il exerça quoique
lia profession de maître d'école,
ensuite en Italie, et prit le de-
e docteur eu médecine h Padone.
I «voir parcouru l.t France, ^A^
pie et les Pays-Bas , il revint en
nerre et s'étaUit a I.ondres , ou
itiqua avec succès la médecine.
lU^e des mcdivins de celle ville
lit an nombre de ses membres ,
1 attachement connu aux pi inci-
de la révvtution, lui valut, en
' ,-la place de médecin ordinaire
uillaume UT, et l'honneur d'être
cbcvalier. 11 fut également mé-
dc la reine Anne peiid:nit les
ières années de son rî-giio. il
a un grand nombre d'ouvrages ,
ipaleucat en Tcrs^ qui furent
LLA 54i
d'abord favorablement accueillis du
public ; mais n'ayant pas craint d'at-
taquer , dans ses écrits , des bomn.es
qui lui étaient bien supéneurs sons le
rapport des talents littéraires, il fut ,
dès ce moment , le but commun de
beaucoup de traits satiriques ; son
nom devint, comme celui de Glia-
pelain en Fraucc, le synonyme de
mauvais poète , et la postérité ne
l'a poiut relevé de cette condamna-
tion. Nous allons donner la liste de
ses principaux ouvrages : I. le Prince
Arthur , poème héroïque en dix
chants, imprimé pour la iroisirme
fois, in-fol., en iGqO; II. le Hoi
Arthur, pocme héroïque en douze
chants , iOq'J , in-fol. ; HT. ParOr
phrase en vers dxt livre de Job , etc. ,
1700, in-lbl.; IV. Satire sur l'Es-
prit, 1700. I^a publication de cette
satire, où il s'élevait avec chaleur
contre l'abus du talent , fut le signal
d'une foule de sarcasmes bncds contre
lui. On trouve , dans les œitvivs de
Th. Brown , plus de vingt pièces sa-
tiriques dilTércntcs , composées contre
Blaekmore, presque toutes k cette
occasion, par Stcele, Garth, Sedicy ,
etc. V. Essais sur différents sujets
(en prose), 1716, u vol. in-B'.
Dans un de ces essais, intitulé De
l'art d'écrire et des Belles- Lettres,
ayant accusé Pope , dont il avait été
long-temps l'aini, d*âtre l'auteur d'une
prodic du premier psaume , ce poète
irritable, deveim dès-lors son ennemi,
le présenLi dans sa Dunciade sous
les formes les plus ridicules. VI. i?e*
cucil de poésies y 1 vol.in-S"., 1718;
VH. la Création, poëmc philoso-
phiquc en sept chants : c'i^t le plus
a^ivbrc de ses ouvrag"5 ; il a été sou-
vent réimprime. Addîson eu parie
avec admiration dans le N '. oaç) du
Spectateur ; et Johnson , qui l'a fait
ÎAucrer dans la oollcctioa des poètes
54i
qui:
I;
lîl. V
1 10 soM nom
LLC
ptv'tClKl
rcux lU'» plus cli(!r> j
inglai<<r; matsaii rrutl qnc U lutilcitr
rcltgii'usc (lu sujet •lur^ pu Îmvc illu*
iHiii â I.? ptcV (rAtiiii%oii i-idcJohn-
SOD sur le fucViU' il'uiï pocuif, où Tau-
leur, quoiqu'il bVicvc uu [jeuplosque
dans Ses «utm ou^Mt^t'H, se montre
toujours iDcdiocrt: «Itliirus.Y 111. Trai-
té sur la petite vèroU , iri-8". , » " iî.
L'autour s'y oppose t'ortrnicnt à ta mé-
thode, a1or« nouvelle. dcrinortiUtion.
IX. Dissertation surunf hydropisiej
et tine tympanitf, ^ur Ia jaurùsse ^
la pierre et le dnxbclcM^ L'>nd[r*,
fj'^^, iri-H**. Drv'deïi a dit dt liUuk-
more qn*il ccrivml au roulciiicol dc^
roues de son carussç. Sans adopter
les éloges que font dee« poêle Addison
et Jobuson , on ne |>cut pas le regar-
der comme absolument dc'nue* de icê-
rite et de talcut. Ou a dit de Chape-
lain, que, s*il fut un mauvais poète,
it fut du moins un honuêtc homme.
BUckmore cul aussi un caractère irré-
prochable dans un .siècle licencieux,
et&c montr.i i:ou5tauuuent l'apôtre de
là religion et de la morale. Il mourut
en I y>(), dans un âge avance. X — s.
BLAOKSTi^NE ( Jeait ), apothi-
caire do Londi*es et botaniste , mort
en 1^55 , a publie' en latin : I. un
Fascicule des plantes qui croissent
spontanément aux environs de Harc-
lietd, dans le comte' de Middlcï^es ,
Londres, 1757, in-i3,dc 1 iB pages;
)I. Essai de Botanique nir ]4ii-
aietif-s pUntcs rares qui sont indî-
gcnesde rAn);leterre , arec l'iudicatiun
dn lie«mil.il, Londres, 1746, in-S".,
de io{i piges; IIL Plantœ rariores
AngUiB-f Ixfndres, 1 757, in-8"., avec
deux planches assez bonnes. Hudson ,
dans iafiore anglaise , nvait donne ,
, le noi
à Londres en 17*^3 ; «
uiii'r''s (îlades, et fm
1758, J ruT»iver!.tlê 'i
se diatrti'^tja par son ap f
des di^positiuiis peu
montra m^mc du ^uùi
pour U noc&ie et pour 1*.'* lirjux-arts.
A r.ige de vingt ans p it : a»
SQM prnprr us-i^e «n - Uf
- 1
• • •
pfe.
>i
' ror
'fi
vâ le p»
tiuênlurr
puL'.ii*. M>-il{;rclt'
tait vem les ohy
clas-'iqoe, i! y renonça de honse
pour sr livrera ri-riiM.- .b*i Lr. of-
rièrcqui, en Ani;' i^
ment ceux qui *-..'• 'î
bouDeurs et à ta foi:
alors une pièce de ver^ , ttiu^inre: to
Adieux du léçiste attj: moset^^à
mérita les .suP:
et qi/onlit r . if
un petit ouvi j^c L'cnt avec
ri de très bon pniit. ÎV1n^<mt|i|
livra Vil i xHni
geait i i^ : etiîh
commouçaj SUIVI'
mais comme il ti. ,
penrc d'éloquence iraproM^^p ,
donne de U poputan4e au talcail
r^vocatiSOn arancnnrnt dafiS
carrière »c fut p.
par le jv?u de *n. .
les sept pirn ii M
tique, il sr ^
barrc.iu de Lon'
Oïtrord t où il .1
d(M:tcur , et où
d'à K8ix:ie' dans in
d'cduejlion q\i\:
Di
Uat
BLA
mps d'ignorance et de supcrsti-
où l'on n'avait pour but <|ue
'uction des ecclésiastiques catno-
, 00 n'y avait fait aucune fon-
i pour renseignement des lois
tutîonncUcs et civiles du pays ;
r une suite de l'esprit de routine
Dsouciauce qui car.icte'nsc les
isements anciens et richement
us, l'ouLli d'une branche d'en-
■ment si importante subsistait
e, quoique depuis long-temps
nivcrsités eussent cesse à*éive
livement deslînët-s à l'instruction
odésîastiqucs, et qu'elles fussent
lues des centres d'éducation gê-
e. Blackstone se proposa de rc-
sr à ce défaut, en fjisantun cours
unis publiqucssur la constitution
loisaAugfeterre. Ce cours, com-
ë en 1753, attira une grande
ncc d'auditeurs, et se répéta |^u-
I anndes de suite , avec un succès
ODorait k la fois et le savant pro-
ir qui en avait conçu le plan , et
fersitéqui lavait encourage. Cette
nue innovation eut promptement
ftéts salulaiies. Elle inspira à un
d jurisconsulte, M. Viner, l'idée
lister, par son testament, une
M Gonside'rable destinée à fonder
diaire pour renseignement du
commun. Le fondateur étant
au mois d'octobre 17 58, son
ht mis à exécution sans délai ,
•ckstone fut choisi k runaniuiilc
remplir la nouvelle chaire. Dans
^e mois, il prononça y devant
heh de ruoiversitc, un discours
cvait servir d'introduction à son
t, et qui obtint les suffrages de
ses auditeurs. Les leçons qu'il
a dans ses cours , pendant lUie
longue suite d'années, formèrent
latëriaux du giand ouvrage qui a
»a rc[Julation, et qu'il intitula :
in^ntairtt sur Un loà d'JngU-
BLA 545
terre. Il en publia, en 1765, un])re-
niier volume , qui fut suivi de trois
autres. Aucun ouvrage de ce genre
n'avait été aussi généralement Ju et
estimé eu Angleterre. L'auteur n'y est
ps seulement jurisconsulte; il ne s'y
Dorne pas à recueillir les lois, à en
rappeler l'origine , et à en donner une
intcrpréiation claire et précise; il re-
monte aux principes de ta législation ,
il entre dans lesprit des lois , il en
discute les effets, et, dans cette grande
entreprise, i] traite la Jurisprudence
en phdosophe, relève les connaissancea
positives ]>ar des vues générales , et
joint à la solidité du fond le mérite
d'un 5tyle correct s^ins séclieresse, et
élégant sans affectation. Mais nous de-
vons ajouter que la partie philosophi-
que et politique des Commentaires
n'est pas celle qui a mérite le plus
d'éloges i l'auteur, même parmi se»
compatriotes. Dans la considération
des principes généraux qui doivent
diiigerLi composition des lois, Blach*
stone est bien loin de s'clerer h la
hauteur des vues de Montesquieu,
qu'il admire cependant, et qu'il cher-
che à imiter, mais qu'il ne |»eut éga-
ler. Les Commentaires sur les lois
â* Angleterre ont été réimprimés plu-
sieurs fuis , in-4°' et in-H'. , avec des
corrections et des additrous successi-
ves , qui rendent les dernières éditions
préférables aux premières. Auxquaire
volumes des Commentaires ^ on eu
joint d'ordinaire un cinquième , com-
posé de ulusieuis traités relatifs à
l'histoire ae la jurispnidcuce anglaise.
Blackstone a publié encore quelqivs
écrits moins considérables sur diffé-
rentes questions de droit, mais qui
ont peu d'intérêt hors des îles Britan-
niques. Le mérite et le succès de ces
différents ouvrages servirent  la for-
lune commeàla réputation de l'auteur.
Il obtiflt pliuicurs places honorables
m.^rKWAf r.' ^KTAT'.i\rn^
Kluiîia a t'ii
et iW'ViOt &i
1 -"'■ '■ ■'
t
mi'- Il
I**» t '
17 i8. in '
duciion AU
II
ri Incnitivrs, n il m ». r.ic» /TT)^tqi|(H(. ^f r,M \f v. ....... j. **• tf---
{'fgvarirriUri ' ' ■■> (i^iirnurts, i
Kn itIÎi . t) * iu(*mbrr dt* •'
1.1.1 • ■ ■
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V [»tlU l't'U, (-1 11 \ l'\> I I i-
fliicnrc. Od n mnArfjn^' n*
que trî'spitid'hoirr
xnémrqui ont ni l.< ^
talion, AC sont Ji^riD^uci .m |tirt0-
ni'^ni » Koit romuK nutiii(|iic.< , xott
comtnc omtrnr». lA'ioqiieiirr (wtlf-
TnmtJiirr dcniAndf hii .infrc p»*T»r** de
Ulont t|uec*ltcdiihairr;iu;ftir«iMfiir5
i.itbn(-iiun dcjiijïo, M»inoK'i'i"li'(J';iTo-
<Mt, fût cûntr.icter.icciis (jm/*» fnnt
leur r!al , lin drçrc de mpccl pour le
Sriis lîllrnd rt rapplicitiun fvoiitivede
lalui,f]<H n;jiaît pru conijulilili* ,ivfc
1rs v<i'**< ]>lu^ librru ri plus rtrudncs
qui V-spiit de l<^iM-irii^n. î.-i
vie '■ et Irop ljl>«iir-ust' que ^ \ . ^
mena BlacUtonr aIicim j.i s.iutc d<? liiir, on i7Ji*i , .
Lomic heure : il mourut d'iiydropisie ddifile comti-'î< f
le 4 fc'vnrr 1 ^80, î.n Itontdtlc son ca- utu de sr tl-
ractcro, lapiiivl^de SCS ino-urs, et la jf ■■■•■-' '",<■ i,ik ,„
sagesse de *.t ronduiic lui prooiMTcnt I .u <|c %e%
niic coiisifin Ti'în pcr-tottirclle cf;alc à . '
|V5litiic<|iir mrrilnicnt srs Ul<»nt!i cl f rs .
lrAV«inx. H donn.i tin exemple dij;tre 1
dVîrc pro]>nsrf pinir modèle ;*! 10115 |
ceuX<J"i êcrivcnï.Scï onvrag*»sfijn*ii| tiui ^
CtMtirt'S, el SCS opinions altupjf^.A p-rt >'
pardinV'rcnlTr'rnvams, et (pu'lfjtifrnis <[
ivre jti*>ticc. Bbrkstotie ne reiwndit à l
luciin de sr* advrr<.iires; ro.ii* il cor- %'ifftn i
ri{;ra les onTtir^ fprtjiic critique edai- p-irU"
fifelil observer d:lll^scs oiivmpcs. Les ailribuc uim
CommeiUaîrcs surîeslois d*.4t^le- leur rcproiIi> .•
terie ont c'ie traduits en Trunç^iis, ductcnr. Cet oon
Bruxelles, i'774 »''^'"'- i'"*8"., mais the-iltigiai^, a ti
dc'figurr'.sptrLcaMCOUpdcrouln^srDS, qurs 4,ivauls en
et mutiler d.'ius dr\i.|i(tsf- .
La partie ipiicontcrnc II ,
nclt^ ;' ^\^ Irniluite plus rxitv«i'iiM'ii(
pour ru&Agc de ses «^lif rs,
[iftc imprimr'e saos nom ir.iti"
avdit, dtt-uu f beaucou}' il«
imciii<(Uiiilciir,ctil a forme
ili clôvcs, jiarmi Usqucls ou
ird D.ivvrs, aiilcur des Mis-
critica. Il mourut en i^So,
iquaute-sii ans. X— s.
VVELL ( George ) , ne en
ins le comic de Middiescx ,
tnr britUnlc rrpulatiun dans
tirs de »cs cftudcs , d'iibord .m
|dk b Trinit(< h CHford . puis à
K Aii^lMi"^ À Douai. Depuis 1a
Heâfditial AUn, rc\;Use catlio-
^ugletrrre cUil tombée sous h
Mtion des jésuites; il en et.iit
é une funeste division entre le
Iiculicr cl k* cicrgc régulier.
rision ne pouvait se terminer
le j^t-iblissetnent du gouvcr-
c!pt$CO|^l, que sollicitaient les
icrs , et juquci les réguliers s'op-
Lforternent. Le jésuite Parsons^
lu colleté anglais de Rome ,
T réiabtisscment d'uu simple
[ro, qui srrait moins indé[>cn-
U socii'Ic qu'un cvèjuc ; cl
II , crciiurc des jésuiles , lui
penoniMpe le plus projtrc k
ilif ce p»isïe. Il fut uonc nommé,
5;^, avc<: des pouvoirs qui le
rnl clief de tout le clergé sécu-
iHer. Sa commission fut at-
ir un appel au ât.-Siégc, et
p^r le pape. Il se laissa gou-
ir le fameux Carnet, |uovin-
^uites,tt lança des interdits
adversaires. Ces abus d*au-
rcni portes si loin , que Clc-
III, sur un nouvel 3|>pt'l , se
de restreindre ses pouvoirs,
idrc de 50 ronduire par
iiésuilcs( /^'w/. Bisuop),
lilc de Bbck-Wfll , dans l'af-
»rnnent d'allcgciucc, lui fit
leur, et le brottiUa arec KS
HLA ^ ${5
prolrcleurs. Il adressa, en iGo5, aux
tralboliques d'Angleterre, h l'occasioa
de la coiqui.ttiuu îles nuutlres , nn«
lettre pastorale, pour Ir9r dcclûte^
que toute atlcintc poi'tt^ auivi] à U
famille royale et .i ses ministres, était
no scandjle public di^ne des censures
de l'église , et un péclié ^ravc coutrfi
Icâcummandeniexits de Dieu. Quelque
temps après, Jacques i". exigea des
cilboliqucs le serment d'uU^cancf,
apprguvc depuis par soixante doo-
leuis de Sorbonne, et défendu pr
Bnssuct, comme ne soutenant rien qui
pût compromettre ta conscience. C9
serment excita une grande fermenta*
tion parmi les catboliqurs. Black \vell|
après plusieurs conféicnces avca
Banckroft , archcv^uc de Canlor-
bcri , qui en avait rédigé la formule ,
se détermina à le prêter , cl son exera*
pic entraîna la puis saine partie drf
catholiques à en faire autant. Il sou-
tint sa déma^'lle, d'abord par une Ict-»
tr9 circulaire, puis par un mande*
nient. Paul V, confondant le serment:
d'allégeance avec celui de snpiématic^
le proscrivit. On a imprime à Rouen'
la lîeiatin ttirbamm Jeauitarttm jÉni]
gïorum cum G, Blachvellio , in.4":
sans date. Bcllarmin , qui était ea^
liaison avec Blackwell , lui écnvil pour
rengager k se rétracter ; sur son
refus , il fut destitué de sa dignit^J
d*arcbiprètrc , et mourut subitrmci
le i3 janvier 161 5. Outre les <fcril
dont nous avons parlé , on a encoti
de lui : I. une Lettre au cardinal Caji
tan , tn faveur des jétuitrs anglaisp]
I 59^ ; Jl. des Kêponses aux ùiiêrrom)
gaioîrcs tfuil avait subis en prison A
i<>o7, tn-4''. ; 111. EpiitoUe ad Àn^
glot pontificioi: y Londres , 1609
io-4"- ; lY. EpiiioUz ad card. Bel
Inrminum ; V. diflc'rcntcs pièrcs au nu-
jet de sa dispute avec le clergé srcuUrr^
conccruaut m juridiction d'arcli*
I joign
546 BL\
Erftrf. OnroiifH'nT rn iTi.inu%rnt , k
ibiLlU*ltiri}iie Itodldininc, un Traité
contre lu (iisùnmîntion et le mcn~
songe ^ qui poiie toa nom, uiais
^ii'on ntnt tire de Tresham. T— o.
BUrKWELL ( Aleiawdde;, lui
h Abcnlct'ii ru Éco^sr , ctudU pen-
dant qutljiiL* temps la iDvdccinc à
Édimliouig, et se rendit h Loudrrs.
où il fut o>rrerlcur d*inipriiQerie. SV-
taot rïttiiclic h un marchand qni avait
de U fortune , it cpoiisa &a lillc ,
et &o troiiv.i dans rnis.'ïiicc ; nuiis
peu aprt-^, il parcourut Ia Ifnllandc <t
la France, et dissipa la dut de sa
iemnie. Elle lui râlait ct-|>ctid.int nsrec
très att^dirc , et le reçut, .iprès liuis
ans d'absence , arec une tendresse
dont il tic sVtait |»as rendu digne.
Fixé de nouveau à Londres, il établit
une inipnuieriv; mais U corporation
des imprimeurs le força de renontcr
à celte entreprise. H contracta des
dettes » et fut mis en prison ; sa fem-
me , qui avait du talent poiu' le dessin
et ta peinture, prit la résolution de
dessiucr cl de peindre des plantes
uiedninales, et gagna de quoi pajer
les ereanricri de son mari. Encoura-
gée par Moane, Me;Kl et d'autres sa-
vants, elle alla se loj;er à Chelsca ,
près du jjrdin de la sociclè des Apo-
thicaires. Rand, cdèbre pharmadeti ,
directeur de ce jardin, lui donna toutes
les f<i( ititëà pour réussir dans ce tra-
vail. Elle réunit fuus ses dessins, les
grava et coloria elle-même les cpreu-
Tcs. L'ouvrage co»n»U'Tiça à paraître
eu 1757, et fut terminé en 1739. 11
porte le litrede Curions herhal[ Her-
bier curieia;), Londres , 1 737, 1 vol.
îo-fol. , contenant cinq cents puDches,
représentant autant de plantes ; elles
sont enluminées. HIackwcll, pour aug-
menterlcméritcdutrovâildesafemmc,
joignit les noms des plantes en plu-
h langues y et en Indiqua IWagc
BLA
dan» ! '
il v'éi,,
t\ il pidjlu, t.u \~j\^y
Va mauière de fairer \
incultes et stériles , *!
nuiiMiis. Cet uuvriige n\
mandé en Suède par tr mmulrv ^
cette puisîijnce â Londrc», BLcii^ifl
fut appelé ii Stockhulm par le gotmt*
nement suédois, qui le: cliar];f« de
faire les essais de «a méthode, et J
dessécha des marais. Il cul i
le bonheur de guérir le rtn
d'une maladie grave , ce qui ju^iaciU
la eohsidrr.ition dont il jonT^t^it S>
femme allait se meure en 1
le juîudic et &*étalilîr a^
Suède , lorsqtiVlîc apprît -i
de périr sur l'cch.»fau<L !'
On avait formé le pr.
Tordre de la sticcessio:>
états, en 1743, en faveur 0
Frédéric et de ses dcsccDdainr. hl'^
WcII reçut, à ce sujet, »rAni;le!crre, dn
propositions qui (latte 1
lion et f-a cupidité; m^.
au\ états asscnïMéiCti 17.10
question , et (tjudamnr à avoir
tranchée. Un négorJ.jnt de Got
bourg, convauicu de cofflpli<
bit la même sentence^ et pli
sénateurs soupçonnes perdirrall
places. Après son supplice piral
Copie originale dwie Uttn /■
négociant d^ Stockholm ^ son or
respondant h Londres ,
un exposé impartial du
du procès et du caractère d^M
dre BtacKwell^ avec trxt
sa contltûle , etc. ■■ ' bSrfj
détail sur ce que
iniortunÀ v. nte
plusrecomiii i 1 : ar son
meut â son é|>out , par se»
par sou travail, que p«r 1rs
réels que son Curious herbaî
dus à
BLA
II, on o*4valt cncOiT aucun
i^e AU»si complet et aussi Ijicu
ite. Ccist sous le nom de cette
y Eli^abotl^ Blackwel , que cet
M est cité par les botaoUles.
pbrsvn a dcdic à sa mémoire uu
•déplantes, ei Ta oomméElack*
iai li y C4)mpreud de tits braux
•s de I ilc de France ^ que M. de
ru a réunis À la Idruille de» ro-
s. Le (locleiir Trew fil faire une
iction allemande (li^Y //erhicr de
'ÏJM BlaclLwell , et rciirichit de
en qii'i! est devenu un nouvel
mBf quoiqi/il porte le titre de
mrium BlttCiveUiamtm. Celte
'cIte ctlitiun , duui le lc\te est eu
et en allrmand , parut k Nuretn-
,dc i-"»oà 17'Jn , 5 vol. iD-M.,
inlîeni >ix crnluries dr planches
néru. On a publie à Uipiig ,
î ,iti-8'. , JVomencIator Limupa-
in BltttKvelUanum hcrbarium
WkG. Groeninç, D— P— s.
PCitlKWELL (Thomas), au-
^osKais, néâAberdcencn 1^01 ,
[^11 collège Maréchal de cette
Bb il obtint, en I7'.i3, la place
IHfewur de bngiie grecque, qt/il
^liC jusqu'.i sa mort avec aulaut
Éfe que de siiccrs. Il publia à
Pi», eu 1735, eu un vol. in-8*,,
NMÏevoilrde l*anonyrae, des Be-
'rhet ntir la vie et les écrits
(>t ouvrage a pour ob-
jticr U supcnoril<ï d'Ho-
R Mir Ions Ils puâtes qui Kunt
mâé el suivi, par lefcircoustancrs
liques et morales qui ont excité
imriȎ sou gcnie. On y trouve
icoup d observations inge'nieuses
ariatls curietix , quelquefois
f ou du moins peu liés à
; mai» ce nVn est pas moins
irc intéicsMute , el même
Le docteur Bentley disait
ie> : « Quand je mo
» fuis trouve au milieu du livre, j*en
» avais uublid le commencement; et
» lorsque }eyi eus achevé la lecture,
» l'avais oublie le tout. » C'est cepen-
dant le ine'dletir ouvrage de Bla<k-
well. Il fut r(?iinprimé en i-jjOjCl
suivi , peu de temps après, d un vo^
hune de Pièces justificatifes qui m
sont qu'une suite de traductions dci
notes piocquej, latines, espagnoles j-j
italiennes et françaises insérées dan^j
le livre original. M. Qualn-m^rc^Rois*
sy a traduit eti (ranvais les Recherches
sur la vie et les écrits d'Homère^ aa
V lï ( 1 799), in-8"*. Blackwell publia ci
1 74^ , rçHlement sans nom aauleur,
les Lettres concernant la mytholo-
pi>, écrites avrc aussi pi-u de suite
cl de méthode que le précédent ou-
vrage: on y trouve des vues nou-
velles et souvent hasardées sur les
fables de rauiiquiie*; ces lettres otit
clé traduites en fian^ois par Eidous,
i^^i^in-ri; 1779, 'j volumes in-
IJ. Ce fut en 1755 que fut publié
in-4". le premier volume de ses Mé'
moires de la cour à^. Auguste ; to
second jurut en 1 755 , el le troisième
apr^s sa mon, en 176^, contmu*
Îur Jean Mils. Ces mémoires eurent
leaueoup de succès en Angletern*, et
furent irini[inmés plusieurs fuis; Peu-
try en donna une traduction française,
abrc,;ée et peu exacte , i -f>8 , 5 vol.
in- 1 1. On y trouve b^^auf ottp d'esprit,
d'origin.ilité el dVrudiuon , mais avec
plus de désordre encoie qu*il n'en a
mis d.ius son premier ouvrage; il y
afTcctc de plus un certain ton d'élé-
gance et de légèreté , qui , pour éviter
i'air de la p^anterie, tombe dans
rexccs contraire, et devient an nou
ridicule. Avant d'eu venir nu tableau
de la cour d'Augusie , l'aitieur remonl«
jusqu'à Ênéc pour trouver fori^in«
des Romains. Il d( ' '^iiuTus,
et suit , pM* degivi . - j et t«A
" 33..
S49 RLA
variations du goiirrrnrmctit roDuiin
jiuqu'tiu rcgnc d'Auguiitc; nuis U n'y
étrivc pas sans se lÎTrer à des di-
eressions bien éuangcres k son ui-
|el. On est fort étonné de rencon-
trer, chemin faûaotfUne coni[Kiratsoa
des lois romaines avec les luis an-
glaises; on l'ol encore bien pliiS do
trouver ensuite un jurjUèlf de U na-
tion frdtiçaisf avec la rcpuhliqne de
Veni&e , et plus loin rmorc tin ta-
bleau abrt'j'C des guerres de l'Ku-
ropc , ilrpuis Cliailcs • Quint jusnu'à
Louis XIV. Ce nVsT <iu% U Cm d un
Yoluiue assez gros qu*oii ftiiUmc l'Iiis-
toire d'Aupnsic. Maigre les observa-
tions savantes, les vues ingénieuses
et les dc'taiU curieux qui satisfont
respi'it et suutiennctit l'jttcntion dans
Touvragc de Blai'kwell, la Irchirc en
«st faligintc. I/art de composer un
Lvre, cet art de ne dii'c «juc ce qu'il
faut, où il £iut et comme il faut, est
bien peu connu, et moins peut-éirc
des Anglais que des autres nations ,
furcc que rindependance de l'esprit
eur est plus cbère que b méthode.
En « 751 , Blacitwcll fui attaque d'une
espèce ue consompliou qui avait,
dii-on , pour principe un excès de
sobriété'; on lui couseilla de voyager,
uiais il ne put aller plus luiu qu'Kdim-
bourgfOÙ il mourut en 1^57, dans la
56^ anucc de son âge, emportant
l'estime et les regrets de ses com|)*i-
triotes. Admirateur enthousiaste de lu
langue et de la littérature grecq^ies ,
il en avait ranimé le guût et IVtude
dans Tuniversiié dont il .ivai( la di-
rection y et il y avait formé des élèves
<Iuisesont fait un nom dans les let-
tres, et à la tcte desquels on peut
mettre le docteur Beatlie. U joignait
à ses talents et à ses grandes connais*
sances^de la bonté et de la dignité
de caractère ; mais ces eicellentrs
[uaUtfô ùUiicui ua peu dcparyçii
mielquos «ffectatioit^ Jan» \e Ion e
Utins les maoibv» y qui piéiiKA
an ridicule. Il portail, p)r cumitV
des souliers (xmuuc ou les l^iud
du (caip« de la irîue Anne , H
il c't.ùl d*onitu;iire d'une nc^no
curèfue dans m . *
p.ir;tit pas ce|>ei>
laritcs aient affuibli l'iTilIuciicf dt wi
leçons et de sou autorité. S—*
ULACKWOOD I Adak ) , atf <
Dumfcrling ^ eu Ecosse, rn lîîSa,
d*uue noble %\ ancienne ttuwHr (fE-
rosse, étudia à Parit *nii«Tt!i.ï>-.i
Dttrat. Après b mort <
son grand-oncle , évt'i 1
chef du partemcDt >S
avait été surccssivciuiiit ne
à Rome, en Angleterre et ,
il ;dl'i djns sou pa^
dehiis de sa furtune , •
dfl reUgiunTobli;^:-
|Kisscr en Fram >
cosse, et douait 1^
possédait par cnu -.
seillcr au préMdial de t'oinrrs,
vint, d.uis la suite, r.Mn,-iIf,f
de celte princesse, p
souvcot la mer pour I tu
services qui étaient eu &un p»t
et mourut à Poitiers m iliiî.
œuvres latines et fr.ui^ai»c« furra*
publiées par les soins de Gabcid^
uc, chez Cr-imoisy, |(>^J ^ i»^{». fW
y trouve, l. ^tl^crsùs Ce
cfutnanl diaUi^m de ^
apud Scotos f pro re^tbits
ouvrage bien ccjît , s.i\»iil
voil que i'autrur élaJl t
dans la jurisprudencr , ;.< .
riiistoire cl h politique. Ccsl ce^
fait de mieux. 11. lAi r
nis et imperii. Il y ai:
le fameux traité i{' !'
siaslicd et poiùit
tient le pouvoir
daDco do roi^ ~
BLA
avoir În5<frc des principe» d«
tnicidc : il se récria fortcmcnl sur
lut, (Lins nnr apolo^ir qïii forme
partie de ce IrAÎtc, où il fait voir
lirn il Av^it ou à souffrir de? fu-
dc la Ii;;uc. Le stvle de cet un-
• est beau , mais sur le ton det J.i-
ur ; il Y 3 ^^^V de dij^n-ssifliis ,
[ues conlnidirtiom, rt peu de
Il d.ins ïrs iirincijips. III. Des
ies Litities , paimi Icsqurllrs on
igiic VJpoOtéose de Charles
i\\\\ offre de riin.i;;iualioii et de
( vers. IV. La Helation du mar-
de Marie Stttart , reine tVÈ-
\ Anvers , i r>8H , in -H". , ou-
; wnt 3VCC chaleur , el m^roc avec
rlume i|uc lui devaient inspirer
«itcracnis rniols cl injustes qu'on
f«iit soiilfrir à sa souveraine.
iwood cxcile tous les rois de
ope i venf;er sa mort , cl va
p pisqn'à leur dcrlarcr que, s'ils
rnnenl ee parti , ils sont indiKnes
gncr. Les Lienfjils qu'il avait re-
e Marie, et la eonOance dont
âvjil honore , doivent lui faire
>uDcr ses déclamations outrées
« La reine Elisabeth. 11 a encore
[uclqnes autres pii*ce5 de peu
K)ri.inoe.-^ Henri Black wood,
neveu , ne' à Paris , professeur
fidccine et en ehirurçie au col-
fcyal , mort à Rouen le 17 oc-
Fl65{ , était un homme de
»np de talent , mais très incons-
philo^ophe, orateur, médecin,
X, conrtiwin, voyageur, cl iiitri-
tous ces vlats. On a de lui
oiivraprs , entre autres, les
\cs it/Ii/rpocrate f traduits
Paris, iJi'i'i, in 54. T — d.
lEN ( Mautin }, auteur an-
vivait du temps de la reine
qui avait cfte lieiitcnaDt-colu-
l^duc de Marlborouph , au-
dcdië une Traduction des
h l K S/irp
Commentaires de Cc'iaf^ fiïcore es-
timée en An{*telerrr. Il figura dans
cinq parlrment.% , et fut fait, rn 1 7 1 •( »
contrùlrur de la monnaie , et eu 1 7 1 7^
un des lur<K commissaires du cotn-
merce cl dr>. plantations. Il fui nom-
me , \a même année , envoyé* extraor-
dinaire près la cour d'Ënpa^ne, mais
il refusa celte place. Il mourut en
I74*'' On a encoiT de lui deux mati*
vaises pièces de théâtre , imprimées
en 1705 , fans sou consentement:
Orphée et Euridice , opcra , cl 5o-
/on, traKi«>raédie. X— ».
BI-^-SL'S ( C SEimioffiirs ) , fut
nomme consul avec (>n. Sersilius Cas
pio, lors de la première guene puni-
que , l'an r>oi de Kome. Ils iitent
voile pour la Siiile avec une flotte do
deu\ cent soixante galères, et parurent
à la hauteur de f^ilybcV. La furce dr la
S lace et de sa garnisnu les em|HVli<l
'en fijrraer le sicge , et ils alli-rcnl
ravager quelques parties de la cùio
d'AFriq^iie. Revenant chai^^s de butin»
ils m.inqu^rent de perdre tuule leur
flutle h I Ile des Lotophaj^es ; ctqnanci
ils arrivcmil au eap Palinurc, nno
tempête coula k fond jusqu'à cent
soixante galères , et uu grand nombro
de Kitiments de transport. Jjts Ro«|
mains, au lieu d'attribuer cette pi-rt«à
leur inexpérience dans la marine^
erureut que les dieux oc S'oulaicnt pa#
qu'ils eussent l'empire de la mer. et li
sKnat di'rrela qu'on n'entreiiendrail-
plns qu'une flotte de cinquante i;alc-
res. BItPsus obtint ensuite les honneurs
du triomphe; mais on ne les accorda
|)oiiiI à Miii co!le{;ue , qui rej>cndaat
avait fait avec lui toute la c^mpigaf*
Les hiiitoriens n'expliquent poml les
motifs de relie différence. N' ' s
plus tjrd, Itl;nus fut cri^'i' r
la seconde fois, avec A. Mauliu* Tur»
quatiis. Ils curent ordre de coniiiiucr
le sicgc do Liljbcc, cl de faire les
i
57o hLk
plus j^ancîs cfToris pour sVmparf r et
crlle j^Ucr; oiai.s 1 tubilelc dAniiU;ir
lUrcâs rtndit leurs pfforts ininil«,
DcpiiÎ!» cctle époque ^ rhi$loirc o«
parlr plus de Biasus. D - t.
BLAEUW ( GuiLiarMK ) , impri-
meur, cditeur et auicnr de caries cco-
graphiqucs,nèàAiusici-dAm,en 071,
c( mort dans U rncinc ville , le '^ 1 od.
i(j38.âgédcsoixADlc-sepl ans. Disciple
rt ami de TvcLo-lJiulie , il Mv;tit Uïre
debounrsoDscrvolionsastroiiomiqiies
qu'il appliquait à &es orics gtfogra-
phiqurs; il essaya même de mesurer
un nrc du méridien cotre le Texcl et
la Meuse. ïl piyail geni^reuM'ineiil des
savauts et ivs gcograpliej., pour lui
composer des cartes originales , qu'il
faisait graver avec soin et ,ivec toute l'é-
legauccqu admettait Pctaldi*» arts dans
son sitcic. Qudquc in-druit qu'il fiSt,
il ne pouvait cependant juj;er de Icxac-
titudedes cartes que <r*ipri s les relations
encore très incomplètes et incertaines
des voyageurs; aussi son Grand .-ttlan
géographique , on Theatrurnmtmdi,
1605-67, en 14 ^''^^•'"■'^'■>y*^^'"P'''*
les cartes célestes et liydiograpliiques,
est aujourd'hui plus rerheichc comme
UQ Ik'Ju monument de calcograpbîc
ffiie comme un guide utile. Les riches
détails des cartes de la Ilullande intc-
resseutrncore. On a de G. Bl^euw: /n5-
truction astrortomique de Viisn^c des
gfûbcs et sphères célestes et terres-
tres , Amstcnlam , \6\i , iu-4". ;
iGGQ,tn-4'^'> Il y a dans les produc-
tions de Rlacnw uu dcgrc de netteté
auquel ses successeurs n'ont pas tou-
jours su .itirindre. Un incendie, qui
de'truisit IVJiiion de cet atlas. a con-
tribue' â le rendre rare , et par consc'-
quenl recliercUe*. Blacuw a aussi donné
na Tlteatnirn urbium et munimeti'-
torutn , ou .'idas de plans de villes
et de forteresses. Le Dictionnaire
historique et critique de M. Prud*
fif.A
Komme leCMifooct aTec Jnns
M—
Bf.AECW {StàTi), impniBCifr,
éditeur et auteur dn cavlts g;^^rv
pliiqucs , fils du précédetu. U cOfl
ColUborateur de son p^re pour W
deux premiers volumrs du Tneotn»
mundi; après la mort en ïtèrr, il nr
blia« cou|oiQlciuciit a>-rc ton ùm
Cornelis , le truL^irme. CorpcEs eUM
mort tr^ jeune, Jron donnj senito
volumes suivants '-yét
Blaeiiw que sont <l0
câlinons des aut- «t
tiuns qui ne le ' .^mc
qu*.iux FJ/evirs. On a le rattWipur du
livres publies par J. Blarum* . AKl<r^
dam, >^^9t io-8'*., et deux av&n
comprenant aussi les carfes gèofgn*
plùques et sphëres« tG3'jp iGdi,
mS\ On a oe Jean : 1. A'cnom âi
nui^rmm theatrum civilatum kén
Brl^ii , 16^9 , '^ \' ; tt
Théâtre d'Italie ( i : «
dessus), Amsterdam , i l'u ■' ■
4 vol.HaHayc, 1734» 4'^^ '
Liiin r?l de i(ï<55, 1 vol. r
Théâtre du Piémont eid^ : ■
traduit par Jacques Bernard , U iiitc;
1755, a vol. iu-fol.— BLAnm\Cii*
nclis), sou frcre, homme dr frai
talent , dit G. J. Vossius , qui étÊi
Tami de toute U lainillc , ^uît WoH
avant l'an iCSo. puisque Vots^iosfv-
grctto sa mort dans son onvras;e Dt
scicntUs malhfmalii-is , poWie à tMâ
époque. Opeiid.in!, Ir Ôiirtionnmif*
historique de M. i ne Ir tin
encore vivre en i f ■ — B— y.
UL\GRAVK(.le4if ). savant »
tlicmaticien an{;lais , naquit ven le ■••
lieu du 16*. siècle, dans le comte «k
Bcrk« et étudia à Rcadinçrt ârunivrr-
sito d'Ox.ford. 11 se retira rnnûtf k
Soutbcote-Lodge, où il passa leresH
de sa rie dans 1 etud^ et U mMitatuub
Il a compos<^, sur les matliématiqoe»!
s ouVlr.icw , a janl pour objet
rr IVtuiJe de aitc ^cirncc plus
rt plu» p^ncralc. Il otonnit à
lug, le g juùl lO 1 1 , et fut cniiTic
(|gli»edc'Sl.-Laurcnt. où on lui
Un trcâ bcnu raonuinrtil. It fut
saniori, comme pendant s.i vir,
nfjil*-ur des p.iuvrea et crltii de
miUc. N'iiy^iit jam^i» ^lé nuiie,
r letestJUioiit de son père , avant
ipo&iiîuu des biens de sa (amille
«ni qujtre-viugt-dix-nruf ans. à
ter de raunc'c 1 5(^ i , il légua À
LQ des enfants et desceud«inls de
■ois frères, prndtint cet esp.ire de
ïta Mtnule de 5o I. &t. , (]iii leur
payée lors<|u'ili auraient vingl-
tis ; il calcula s» don.ilion avi^
[exactitude, qiic prè> Jr quatre-
MSCt uevcui en reriicdiiniU le
ft Parmi dautrc» chjnles , d
10 liv. slcil pour être dî^tli*
de la manière suivante : le vcn-
ftaiut, les margnillieis de clia-
dcs trois p;irui^^cs de Reading
pi envoyer à riI<>tel-de-Vitle utie
leuic tfui aiî x*écu cintf ans
maîtres i là, en prcfsenre des
Ils, CCS trois fdles verlueuivcs
Ljux des pour tc.^ i o livres* Les
ïsqui n'auront rien eu .<«i-ont
i'anuec suivante avec, une
lânc, et de même la IroÏMème
uiusqu'4 ce que cbacuuc ait lire
lift pour le prix. Les ouvrages
Bavesont: i. Bijou mathema-
■Ne. , Londres , 1 58 j; un 1 58ï,
^ XL De la comlruction et de
l^e du bdton familier » ainsi
né , pmrce qu'il peut servir
iHrnt pour jrf promener et
rer gcvmêtrirjiivmcnt toutes 1rs
Londres , iS^o, iu-4"-;
>lahium Uranicum gene^
ioliUiûn et rrcrèation né-
ei acrrahln pour les naviga-
Uiwi lon^s Vf^ liges ; con*
tennnt f usage d'un astrolabe^ etc.,
Londrrs, i '"«yi, in-J ". ; W.l'.ht de
faire des cadrans AolairfS, eu j par-
ties. Londres, iOo9,in-4'. X^-s.
BI*AUl ( JtA» \ auteur eDû.tSiiÎM
cltaiicliiiii du fameux cher.ilier Wal
lare , tvait c'tC le temnin de presque
luu& 1rs eipîoits de ce guerrier . df»nl
la mort .1 imprime une tache ïncfla-
ç.-ibtr sur la mémoire du roi d*Anglc-
letre Étlmunl T^. Apre» la bauîlledf
BjinuocKl'iu'n , en i5i-i, Tbumi
R.indolph , romïe de Murray , appel
Bl;]ir auprès d*.* lui , cl lui tii obteui
une cuvv^ où il passa lo reste dcsefl
jours dans la rrfraitf et l'.T.>in'"e. H
mourulsous le lègtiede Hol'fir! llrnce,
Uisvaiit un poèmr l:itiu sur I.i mOrt de
AV.'ilLuT , dont Hume a donne une
belle iradiutiou dans son Histoire
dus Douglas,. 1! avait aussi wit en
bûn leii mémoires de son héros; mais
le tctups a delruil cet uuvraçe,qui
aurait pu Jeter le pln<i gnind jour sur
ritistoiie d'une époque très icmarqu«-
ble.On n'en a consrrvc qu'un fragmenti
imparf.iil c( inex.icr, qui a elc publilf
avec un commentaire, par sir Itobci
Sibbald. X—».
BLA1R( RoBEBT ), poète ccojsais,
ne à Edimbourg en i(ï99, etndi
d.ins Tuniversitc de celle \ille. Il fit^
en>uitc 1c tour de rEuro|je, enir*
dan» les ordres, et obiiul nue |^tiw
cure dans le iMhian oriental, U
raounU en in^dy dans la 47** année
do fton âge. Il avait du talent comme
pmbcateur et comme poète, et j
joignait des connaissances étendu^
sur l'histoire naturelie cl ta pk^siqufti!
On ne connaît gurie d'autre ouvragflii
de lui qu'un poi-me d'une enuleut]
morale cl rtbgicu<c,iiililulr : le Tom»,
beatt , Loudres, 174^; Edimbourg ^j
• 747 ï ''^* souvent réimprime cfe-
{)uis , notamment en 178*», suivi do
'clcgic de Gray sur tm cimetière d»
5Si BLA
campagne , et ar4:oiupâ^u^ J« notes
iiar Ct. Wnghl. Cr jïoctne, consacré
ta mc'rauirc ilc M. I^w Elving.H(un,
tirofrsst-tir ilc philosopliîc roorAlc k
JËiliiuLoiirg , dont BUir avilit cpou&c
la fillr , esi fort rxrimc rn Anglct/rrr ,
w C'est saji» contredit, dit ua riilique
V aup;Ui% ( Piiikertoo ), le mcllliMir
7) nocino en vers hbncs, qui ail paru
V (IcpuisMilton. o Blnir Av.iit faildiissi
ilcs rcchcrchrs ct des cincricDCcs sur
)opti(}uc, et beaucoup d observations
microscopique». X — s.
BLAIU ( Patbice), médecin écos-
sais, né à Dondcc, vers la fin du 17*.
fiiècle , a public sur In botaniipio des
ouvrages importants , quoique peu
Toluminenx. 1^ est mort à Boston ,
daus le comte de Lincoln , vers 1 7'i8.
Ce s.iv.tnt exerça la médecine cl la
chirurgie à Dondéc. Il se fit connaître
m 1706 par la dissection d'uuclèplunt
qui cuit mort dans les environs, dont
il fît le sujet iledeu!( mémoires à la so<
ciété royale de Londres : Osléu^ra^
phiâ de Célrpkanl » etc. ( Trttnsart.
philosoph,,\'o\. X\VI[\cl Mémoire
sur l'organe auditif de l'clt-phant
( Transact.phihsoph,, voL XXX), et
un autre sur l'amiarUlie ou asbesiê
trouvée en Eeosse{ibid.^ vol. XXVÏI).
Son attachement à la maison dos
Sluarts lui attira ({uciques désagrc-
mezits : cVst ainsi qu'en 171^, tors
de la rébellion , il fut mis en pri-
son , comme homme suspect. Il se
rctiia par la suite à Londres , et fut
reçu membre de la société royale.
Il publia, en 1718, un volume de
Mélanges et Ohservaiio.tssurlapra-
ii/fue de la médecine, de Vanato-
mie et delà chirurgie, as^ec des re-
marques sur la botanique, in -8*.
Dans la troisième remarque, il expose
fbs doutes sur ce q^jc plusieurs au-
teurs, et cntr'autres Dale, avnieut
avance ^ue les plautcs congcncrcs
-uirt
BLA
avaient des vertu» aiulo{;;Qes;
rcicm])1c de la cyQC*;;;!o4ac ;
septième, il donne plusieurs
de pliri^v «'. "n'uses. Cria
que le^ s, qui sont
»ur la UiiMiMiir i.t tirrr.-T-
itre quelquefois d»' Il
Duisiblr^ djns U |
eine. D.ius b qui.
décrit des piaules quM d\ '
vertes en Angtctrrrr, ff q»iî t-
|>as encore ■
il publia un ,
à'Esiai de botanique , m-H\,coort-
nant deux parties; la prrmicre Irutt
de la structure des fleur» , de b fntdi-
ftcaiion des pUntcs ct de leur ilifcn*
bulion méthodique; ta secoiMletdfU
§énérati«n des plantes et dclcur*ew,
e la nutrition des pl.intes el dr U
circulation delà sève, suxwit la su-
sons j analogue â celle du saog des m»
maux, avec plusimrs rmurquc* is
quelques découverte*. I/ouvr>g« «
divisé en cinq V. ;i* le |ir^
mier se trnu\e i compte
de la Heur; dans le second, celle da
fruit, expliquée par Je bonnes fipi-
res ; le troisième fait conna^ k»
difTércntes méthodes qui «vatrnl pnt
jusqu'alors . avec des remarques m-
tiques. Blair expose asme bim lu
efiurLs que Ton avait ttits pour daSKT
les plantes; m.iis il raon1r« beaucoup
de partiâliU' daus la manière d*e5CÎiBcr
les travaux des divers a^Hean^Oomaâ
Écossais, il met Murtsoo «u
ranp, et lui sacrifie Rji; et,
Anglais, il met celui-ci Au-
de Xourncforl. Daits le qtMtcdfli
Essai , se trouve eouccutn? mot
que l'on avait découvert ou obserW
jusairalors sur Ir -. — •'- - TiUntei , if
Il ul te pa rt cette d ' : nportmi»
n'est exposée avec j>i<i '-.-. E»*
fin, le cinquième coi ;
neuves sur li uutritiou a ï M-u-i^tae^
ÎÎLA
"wnl (îes réf^pUiis. Blair fi! p-mître
|tlitWMrMiiemoircs<l»n«ilrs Transac-
tions philosophiques, Ajtros un court
«ejuiir 'I.in9 la c^pitil'' , il ftr relira à
BtMioa dans le coiulc <lo Lincoln,
cm il cxcfça U medcriii^ Ip reste de
«a vif; il y trav.iilta 'a \m ouvrage
tf|iu panit par livraitous. sous ce titrf :
'J'hannaro - Botanologic , etc. , ou
JHsieflntion uïp}iabétiquc et clos-
Siifiir Je loutâs hs plantes indigènes
«if ia Granffr-Iiret<t{:ne et th ct'Hes
€pù sont cultivées dans le JettuHn du
mouveau Dispensaire de Londres ,
2<irciMics« in-4'\, LomirM , i-a5
X'j'iH, qui est vraiscmblaMomcnt
F'^piqui» (\o sa mort j il eu esl reste h
l» mut: II. Outre les plantes incdiri-
BAles et communes, il en décrit ijucl-
«|ues-une5 qu'il .ivail observées le prc-
nicr en Angleterre. Blair a clé utile
M U botanique , rt surtout â la pliy-
-BÎoioçiP vri;ptale , par la manière
«ioni il à oTposo les travaux de ses
pK-dcceSMurs. Plouston lui dédia un
genre nouveau, sous le nom de blœ~
rtu. ni.ii» Lmnc l'ayant reuiii A celui
des vpTviîncs , transporta ce nom à
uti autre genre; il comprend pluîicurs
arbuvtcs qui ont be.ujcoup de ra[>-
poris aTcc les bruyères. Toutes les
«spèces obscrrces jusqu'ici ftoot in-
dignes du cap de Bonne-Kspéra ncc.
D— P-4.
PfAlR ( Jacqvw ) , ihéoloçicD
-, fut d'abord place dans VÉ-
glisc cpiscopale d*ï^cosse, mais ayant
j^prouvc quelques dégoûts , il passa en
Angleterre , vers la iiii du règne de
Charles II. L'ev^que Compton Ton*
Toya , m qualitr de mis^iounairr , dans
U Viff^inie, et le nomma ensuite son
commi&ijiic pour cette colonie. Affligé
relatdc cette contrrc par rapport
moyens d'inMrurtion, il fnnua le
de fonder k VVdUamsburgb , qoi
ai là capitale , nu cvikge [Kjur h
propagalion des lumières et de VP^
vangile. Il p^'Oposa à cet efli-l une
souscription volontaire, vint rn An-
pUterre, m i(>f)-^ , pmir solliritrT l'af-
faiie il U cour, et obtint de Giiillan-
me ni des lettres-patentes pour réta-
blissement et U dutation d'un cullé;;c
qui devait perler le nom de Colley
de Gnilianmr et dr Marie. Blair oc-
cupa pendant tinquaiitc ans la place
de piin«.i|u»l de ce cnlle|;e. et fut en
outn' recteur de William.tbur^h et
prr&idcnt du conseil de la colonie. Il
mourut en 174^* ^ans un à^c avance.
On k de lui : Explication du divin
sermon prononcé par notre Sauveitr
sur la montagne ^ etc., eu plusieurs
sermons et disK:ours, Londres, iy4^»
4 vol. in-8-., r«mpriuiccdc|>uis. \— *.
BLAIR (Jeap)*^, savant rhrOuulo-
gi>le t'cossais . fut cJevc à Edimbourg,
et vint ensuite à Londres^ où il fui
d'abord .sous-m.iîlrc dan» une école.
En i-*»4,il publia la Chronolog^ie
et Vflisloire du monde , depuis lu
création jusqu'à l'année de JésuS"
Christ I "^TiJ , exposées dans cirt'
quante-six tables^ dont quatre ne
sont qu'une introduction , et contien*
ncnt les siècles antérieurs à la prc'
mière olympiade , et chacune drt
cinquante - tleux attires présente à
la fois cinquante années ott un demi'
siècle. Cet ouvrage fut publir'par «sous-
cription, vu ta dépense des planchas
gravées. I*a socictc royale de Londrrs
admit I auteur au nombre de scA mem-
bres en 17G5 . et celle des Antiquaires
le reçut en 1 -61; il donna en i^l>6uue
seconde édition de ses Tables chrono-
logiques, fut nomme, en i7'>7. clu-
pclain de la princesse douairière de
Galles, et, Taunée suivante, précep-
teur, pour les mathématiques, du duc
d'Vorck, qiul accomf»agnji, en 1765,
djins SCS voyages sur le continent. Il
pidilia^ CD 1768, une nouvdioédi*
lion dr $ùn ouvrage, à lif|uollc il a^ît
«iuutc (piaiurzc cjrtc.s de géographie
•Dctcnuc ri modcnit^ pour ccUirctr I^a
tables dcclirooolopr cl d'bistuirr, prc-
«Nl<ffd*tinedi]isrrïalîon5iirlesproerèt
delà Rcvgr.'ïnliit?. I>aiflortdo«onfrcrc,
officier distin|;m*, Ui« plorictiRcmcnl
dttns le nxfiuor.iLlc comlMt oAval Je
t^K'i, lui r^iusa Liiit dcr ibaprin qu'il
mourut peu Hc trmps .iprès. Ses Ta-
f»Us chfotiologiiiues ^donl ladmiicre
éilition anpiaiiC r»t de liOndrcs , i ^90,
in-folio., 5ont 1res eslimérs, quoique
pru exactes , et ont rte traduites en
français par Cliaolreau , qui Ie& a oon-
litiueesjusquVn i^i).*», Paris, I7f)5,
in-4''. Ses Leçons sur les canons de
t Ancien Te^tam^nt out (ic. publiées
après si raorl. X— s.
lU.AlHi Hvr.uvs), naquit à Édim-
l»ourg, le -j avril i-jiS. Jean Blair,
xon père , êiait uti négociant cousidrrc
de cette ville. Hugues, destine dès
»un eDfjnce à Tétat eeclediasliquc, fut
pUee,ett i ^So^dausU rU<:scdcs hu-
inaiutt*5 de runiver&ile d'Edimbourg,
pour y acquérir les connaissanees exi-
gées en Ecosse de ceux qui se de^ti-
nenc à ta prédication de rÊTaogilc.
Durant ses premières années, il ne &g
distingua point par son application ni
p.ir un goût décidé pour Fétude; ce fut
dans retle uuircrsite que son esprit
corameiiça à se développer d'une ma-
xuère remarquable. Il étudiait encore la
iDpiqne , lorsqu'il cumposa un Essai
»Mri<e6eiw4, dont les professeurs furent
sifrappésqn'iU !cdcsignèrent,av6cde5
marques d'approbation particulières,
rur être lu publiquomenl à la fin de
session. Cette distinction flatteuse
fit une profonde impression sur son
esprit, et détermina son goât pour la
J>oJlelitte'rature. H montra toujours une
grande pre'dileclion pour cet ouvrage
de "ia jeunesse, quM conserva jusqu à
fia mort comme le premier titre de sa
BLA
rcpniatîon. Celle répuuiîofl se
dit bienItU par le sucres de
tnirrs sermons, dimiréW^ncCy
itable et mesure , l'cloauencc
per«unMve narureiil desÛDé»
révolution aans la maiiicre dr»
ealrursw'oSH.iis. qui . â c*1lr
ne clirrrliaient fiucrc à se di»ti
dnnx Irurs sermons que par ua
lance bigarre de trivialile et 1
liii^me. Blair rut doii« à
l'uM);!.' alors e'tabli , mais d
Sas luuf;- temps contre P
u goût i-cgnant ; vl coInÎAS su*
le-rbjmp les suffram , et «s wv-
mons furent mi.s «ii<ie«-^(i5 de lodi M
que rÉcossc avait produii en <r ^n.
Kn 174'ï , il entra dans In nr^jn
laercs, et fut au'- . "
àColl(!sie, dans K
peu de Irmps aprcj» , >
place pour celle de u
nonptcâEdiml»
cessivcmcnt par (j
plus houoraLtes , plus avanUgcns «
plus faciles k rcraphr , il fut rttCa i)<i9-
me, rn 1758, premier mim^rv ^
ce quoD appelle la haute É^ite,
Tune des plus emincnles dc^mlà 4fc
i*É^lLsc anglicane. A peu iirèsdauilc
même Irmps, TuiuvrcMle de St-At-
drc' lui confei'j le tjtrir de dodcw. &
1^61 , il fui nommf' prflfe*ww »faw'
celte univer'iito; ■
Leçons sur les pu '■
sition /iWcrairtf, le premier
mais ete faiten Écussc. bi' 1
SmilhetitpuIuiendoiH r-m
essaidcccgcarc,quedc^^i^
particulières ne lui avaient
d'acLever. L'cntrejjri'r '
secondée pr lord Kai n •
et tout ce qu'il y j^ ;
personnages disîr
ou leurs lumière,s. i.;
roi créa, dans l'uni* ^-JO-
bourg f une cbairc de rbcioti^tie cl tl
brUrs-Icltrcs , dont BIdir fut nomme
profc.s&cur. Ses leçoQK ffuo , dumnt
▼ingt Ariiio>Ji« il coniinu.i touA les hi-
vers, scion l'uMge dcruiiivprsilé, fa-
xent suivies avec un empressement tuii-
joun eroiss^ut. Le picinier oiivr;igc
qu'il .lit faîi imprimer est une Disser^
tativn critique sur Us poèmes d Os-
sian^ qui p»riit en i-^Oô. Blair était
un de reut qui av;iient le plus excite
Maepliersoii à publier les premiers
/ragnteiits de ees poèmes; il fut .lussi le
plus.irdcnt ii faire rempHr ta soiiseiip-
lion qui mit celui-ci en ctai d'aller
nsseniltler d^ns les montagnes d'E-
cosse les matériaux des poèmes publies
tfOnt le uom à^Ossian. Il se déclara,
COOune de raison , pour leur authenti-
CÎUJ, et en développa les bcaute's avec
Aiifjpir de goût que de lalcnl. Son ou-
ecrit avec beaucoup (rdéganee,
•t t MHiigrand nombredVuilions;on te
trouve maintenaul rcuui au recueil des
Poésies d' Ossûm. En 1 777 , Lbir lit
Imprimer un {vemier volume dv se»
S^rmorn. Il en avait confie te manus-
crit À Str.il)an , l'uu des libraires de
Lotiiires le^ plus estimes , qui lui avait
tf&'abord eunseillc de ne le pas fiïiic
imprimer, jurrc qu'il n'en ospcfi.ut
flucmi fturtè». Cependant , Straltau
voulut avoir l'opiiiiou du fameux Sa-
muel Jonlisoo, et le pria de lire un de
ces sermons; Jolinsuo, 'ipiès Tavoir
lu t lui n^pondit : m J'ai lu le premier
• *rrm0u du docteur Bl.ui avec uu
tboieDlplus fort qu'une simple .ip-
; dire qu'il e«t bon serait
tnp peu. B Strahao , s'aperce-
it alors de sa mcprîcc, eut le bon
et la bonne foi d'en convenir,
d écrivit k BUr, en lui envoyant ta
lettre de Jobuson . puur lui offrir ciu-
i|uante {;uinces de son manuM>rit. I.c
prtxluit de la vente fut tri qu'après b
pttUication , il rrul devoir lui en don-
cùiquanlc de plus. Bientôt après,
•m»
DLA 5j5
l'fdillon <î(ao( épuisée , Blair fit reim*
primer ce premier volume, accorapa-
(•nd d'uu serond . et reçut pour rba-
Guu ioo tir. sterl. Les libr;4ircs lui
en offrirent Goo du iroisicme, et on
assure que le quatrième lui en valut
aooo. Le succès de ces .sermons fut
prodicieux : la nu«ie,s'y joignit à l'es-
time; il fallait avoir lu les sermons du
docteur Blair. Les ccelè^ia ^tiques, ca
f baire, dèbitaieui quelquefois d<'S ser-
mons du dt>cteur Rlair, au lieu de. ceux
qti'tls auraient pu eninpu.ver eux-mê-
mes; et fii rinflumce de ce nouveau
penre de prédication s'est fait sentir,
même en Anglclerre, en introduiNant
dans rèloquence de la cliaire des leçons
de morale â la place de* discussions
me'taphysiques , elle a ele bien pins
granac en Ecosse, où les sermons de
Blairsont généralement pris |K>ur mo-
dèle , et où , concurremment avec se*
leçons do rbcioriquc.iU ont rèpai; Ui
le goût pur et sage de ta belle et ^aine
bttèralure. On en a fait en an^bis un
grand nombre de conlrefaçons, soit
l:n Irlande, soit en Amérique, (.a dir-
nièrc édition an{;laisc est de Lundres ,
1801 , 5 vol. in-b". Il y en a deux
traductions en franç-ais , l'une par
M. Fioistarl, Lausanne, 1791 , in-
la; et Tautrc par l'abbc de Très-
san, Paris, 1807, 5 vol. in-8'*. On les
a traduits en boilandais,en allemand,
en eselavon et en italien. Le rot
Oeorges 111» s étant fait lire un jour un
de ces sermons, par le lord Manfiddy
accorda à Blâir, eo 1 780, ud* p0Ofîo«
de aoo hv. sferl. qui fut augmenta
do 100 autres , lorsquVn 1783 , son
grand ige l'obligea de cesser ses fonc-
tions de pi-ofes^cur , dont il conserva
cependant les émoluments. Ce ftit h
cette époque qu'il s'occupa de publier
son Cours de Ultérature , dont J s'était
répandu dans le publie pliuieurs copies
imparfaites, composées rn grande par-
firiO
JtLA
fie de notfs prises p.ir les f^tiulunts. Il
YAnilit »oti nianusr.nl àCadtrll, pour
1 looIÎT. ttPil.CctouvrJigcAelcram-
primc six fois en Aiigicicrrc ( pour U
ilcrmÎTc , Londres , i8o3 , 5 vol.
în-H". } , plti**ieiu's fois en Amci-i4|uc
et CD Irlande, et (radoil dans plu-
sieiii's Liugiies (le rKiirope ; il y en
a en i'iTmfais deux Indiichons, Vime
fi.ir M.C-iniwcll, 17(17» 4 '''^'' i"-^''-»
1 seconde, qui est bien supTrinirc,
«SI de M. Preyoit , c<*!èbi*^ professeur
de Grnève , à qui Tuu doit plusieurs
imcellcnts ouvta{;es : elle a paru m
j8o8, en 4 vol. m -8". En 1796,
Uliir fit iniprimer à part son Scr-
ïuon sur la bienyeillatice de la Divi-
iM/ff , pr^clic devant l.i soric'lé insti-
tuée pour le soulagement des mT^ots
ducler;;eVcoss.ii5;on T» joint depuis
AU qu.-ilriènie volume de ^c% Sermons,
A cptlr époque , Blair jouiswit d'une
fioiie d'opulence et de U jilus luute
considération ; il avAÎt étc iutijnement
lie' Avec loi-d Kaims, Smith, liiinic,
Fcrgnson, mais surtout avec Rnbert-
son , qui o*a rien imprima sâns le lu4
«ouuictt^. Ces deux hommes célèbres
Ont ctc eoDStammenI l'appui des ti-
lents n^iissants ; pendant l.i dernière
p-irtic de la vie de Blair, il a paru en
Éeossepeud'ouvrapesimportantspour
lesquels ou n'aitthercheà obtunulcnr
npprolïation. Blair entretenait eu mcmc
temps des correspondances fort éten-
dues avec ceux qui , des dilTcrentes
parties de la Grande-Bretagne , solli-
citaient ses conseils comme homme de
lettres, ou ses consolations comme
lutniÂtrc de la religion. 11 continua
jusqu'à sa mort à prêcher, toujours
avec un prodigieux concours , et à
remplir tous les devoirs d'un ecclési-
astique. Dansleledc 1^00, alors âge
de quatre-vingt-deux ans , il corrigea
fi prépara pour l'impression un vo-
lume des sermons de sa jeunesse, qui
\\A été imprimé qu'après U moct^a^,
rivctîle?!': deeriubrt f.*<^
née. U a laisse' un très iLitf
de manuscrit^ quil « oi'ixnijc r\Dre»-^
ment de bn'drr. I^cs êcrilJ dr BtlD'
»ont i tf' du
goilt, i ■ ilt
style, la wgcsse, U juste."-
vent U fmesse de& vues, li
constante et sans eflfort des senluocAU
et des irlce%. Daus ses sermon*, il
srfi've peti au-dessus d*une ebalrar
modérée et d'une do"''" "■■"lnliié;
mais sa seosibilito c^; et
sa chaleur soutenue. ;>ju M.jK,tl
n'est jamais véhément . est lonjoan
anune cl rempli d'iinagrs Kmrcmo;
il p.ir.iU avoir pri^ pour modèle, «s*
tint que le comportait la nAlurc àt
hon talent, moines S(ju[de et iDoiiii
énergique, Massillou , celui de va
orateurs qu'il admirait le plus. Sao
Cours de littérature est un des ninl*
leurs qui aient etc ck-rîts fLins lu Uu-
gues modernes. Si l'on y troavt qwt-
quefois un peu d'aboinl - •^■^■* -""fijw
sans difTiisiou et sans [ ûal
songer que le maîlre j\ m mur a ap-
prendre à ceux quil iustrutMit^ But
a , plus qu'aucun de sr- 'tel,
rendu juslirc aux auti 1 i- ,ct
s'il V manque quchpiclo»», u- uot
point par prévention , mais rriisnn-
bl;d)lcmenl pir la difliculle de pna-
voir bien apprécier une littcr.iturc
qui n'était pas la sieuxir. Son ca*
ractêre était , comme ses écrits , hvrti-
Dcte, noble et sage; son esprit ésÀ
aimable cl doux, sa cnr'-*^*':n élé-
gante et polie, sans lu ^>»>t-
que sans aflectfltiou.BUir j.
rie; sa femme é\M\ mon
temps avant lui ; et il ua\ ait eu tk tox
manage qu'un Tds qui mourut rn l<4r
igc.
«LATSE(S.).*'Véqucd
CD Armctiic, et uurt^r. Lo «tes àà
BLA
linl , écrits en grrc , ne sout pa« ,
ivcu niciue d'Alliau Hutlrr, ira-
par GotlciiCJrd , d'une p'.mde au-
rîdie. Oii assure qinl fut maiiy-
p^r !« ordre* d'Agricola , poii-
rur de Cappadocc et de la jfetitc
enie , vers l m 3i(>. Lorgne ses
K fureta. ipporU'Vi en Occidcnl,
lie de,^ rroi^drs, it ohlint une
' de cfl'*'brite, et ou attribiu à ces
■s plii5ieur« gucrÎÂons tniracu-
■1, notitniueut [>our les m.ibdics
*u£itits el des bestiaux. G* martyr
le patron litubire de la rcnublt-
de Ragusr. L'c(;lisc latine le fête
fe**rier; Tcgliie grecque , le ii
néme moi». D - t.
IL 4K E (Robeit). naquit,
i5()(), l\ lîridgcwater , dans le
le de Soiumersei. Fils aînc d'im
Sirrç.inl , il p.i&sa de l'ccolc de
ville à Oxford , où il prnluu-
fon $eloiir peiulaiit plusieurs an-
, puis revint dans sa patrie. Son
ctère ^rave cl sévère , ainsi que
*elaiioiis de faroiUe, le portèreut
lâl à adopter les principes des
lains, qui, en 1C40, le firent
mer au parlement. Celui dont il
■Ntnbrcfiit dissous jieu dcVinps
Wftt rempl.ice par le hng-parlc-
rTBUic, (l'ayant pAs ete l'ctlii ,
it avec autant d'iiitelli(;cncc rpie
cle, À la !cle d'une coiupaj;nic de
ons qu'd av;iit Irvec, euiilre le
i ro^altite. En i() J!5, il sr dittin-
HT M itrisé^erancc à défendre te
K^BiiAtuI , ni^ine après la prise
PVnle, ^Vxpn.iant à tout les d^n-
d^une exf^tittoii mititaire. Iléon-
uen54iîte à suqmMidre TautitOD,
[ il fut fait gouverneur , et sa
.ii\ forces supérieure) qui
t pas à laltaquer , lui valut,
iriercîmrpt* publics, une
du pirlf'Uicnt. Kn lO-i*»,
iii le cLAirau de Duusicr^ et
ee fut un des dej-uifr» £ttts d'arnie.i
im portants de ctUe guerre, à laquelle
il avait pris une pail si adivr. U
desapprouva néanmoins le procès de
Cliarles 1*'. , et on l'entendit pln^ieui
fois rc|iclerquCtpoiu- sauvei tes jours
du roi, il risquerait «a vie ait>&i hardi*
nient qu*U Taviil exposée pour le scr-
viec du [tarleraent. Deux autres culu-
ueb, Deaue et iVpbarn , fiuenl cn-
Toycs avec lui, en février 1^49*
pour comnj.uider la flotte, quoiqu'ils
n'eussent connu jusque-là que le ser-
vice de terre. BlaLe, alors ige de cin-
quante ans , i(;nor.iit même les plu«
simples détails de la manoeuvre; il re-
çut l'ordre de se po>ter devant Kiu-
sale , 011 1rs pnnce^ Rnpert et Mau-
rice avaient conduit la llulte rO).ile j
et, lorsqu'ils furent ]urveniis â sVebap-
perde cette place, il les suivît au puit
de Lisbonne pour lequel ils avaient
fait voile, comptant sur la profcrtiou
du roi de Portugal. Le parlement
ayant dec.ïarc la guerre à ce monar*
que, Blake Gtdes pùsesimporlanles et
tics funestes au commerce portugais;
il courut ensuite sur les traces du prin-
ce Riipert* dont, d'abord à Cartbagtrnr,
fmis a Malaga. il brûla pres(]uc tous
es vaisseau\. Hirntût après, il retour-
na à PIvmoiilb avec son escadre , et
olitint de nouvelles nian|ucs de la
confiance du parleroert, auquel, cette
uii^c année , il rendit rimitorlanl ser-
vice de nnluire les îles Je Scilly et
Cucrnesey. tenues piirlcs royalistes.
Ce fut à cette ocrasion qu'il entra au
consril dVt.ït. En mars 16 >i , b per-
spective d'une guerre avec U HoU
Undc le fit df^iirer seul aniîrai jionr
neuf muis , et il se trouva aux pi ise^
avec Van Trorop , It 19 mai, dani
la rade de Douvres, avec des forces
très inférieures. Quoique l'.iflàirc no
fût paî* detÎMVc , Tavanl^^e p^rul être
du cûlt de r.Vngteterre , l'amiral LoU
S58 HI.A
UkiÏaî» ayairt eV forc^ i la mrulf.
nUkc cuDtintiti sa croisî^rt;, et (it
éprottrer un ilomnugr ootiïiderable à
l'cniimn ; mais le ■*<! uuvrmbrc ,
Ttttmi), qui îtVïait rciini à Ruyter,
vitit lui livrer combat prrs ilcs »j-
l»l« lit; Gotlwin, avec quatre-vingt?
Tai^sciux , McLjut qti u ii'avuit que
h DiiiHiif lie re nombre it lui op-
ÇMer, et Iccuutraignit à regagner la
ainiie. nprKt avoir perdu une grande
partie dr >r* forcjcs navales. Enfle de
victoire, Tiomp parcourut le canal
pendant quelque tcrapj avec les dc-
monMrations les pins insuluntes ;
mais rjniiraJ an;;lni5 avait eu le loisir
de réparer sa flotte, cl MonV, ainsi
que Ucane, ^Vl.inl réunis à lui , il mit
k \a mer au mms de fcvi-ier i655 ,
Sourall*»r k la recheitlie des Hollan-
ais qu'il dctouvrit à Portlaud, avec
soixantc-Jix vaisseaux de guerre et un
convoi marchand de trois cents voiles.
Blakc^ au momciil où il cncagca Tac-
tioD , n'avait qu'une partie des quatre-
vingts vaisseaux qui eiaicnt sotis ses
ordres ; quoique gritvemcnl blesse
dès le premier jour, il conliuua de
rorobnttre pendant la nuit; et les deux
nations rivjles tirent encore pendant
deux jours des prcxliges de valeur. A
la lin, Tromp, qui avait perdu â peu
près U mf'me qu^tntitc d'bummes que
son advexsaire, mais beaucoup plus
de vaisseaux, atteignit les hauteurs
de Dunkei-quc et de Calais, on il mit
à Taucre eu siirete. Au mois d'dviil de
cette même ann^c, i^iSS, Cromwell
chassa le long-paricmcul, et bientôt
apri*s s'empara dit pouvoir suprême:
ce qui ne changea lien jux aispu&i-
lions des trois amiraux. Monk et
DAine ay;int .itl^quc Tromp , le j
juin, près Je Norteforcland , avec un
«uccis douteux, et Deaiir étant mort
dans le combat^ Ulikc vint le lende-
jnaiu , avec seize vaisstaui j assurer
RLA
U victoire, m furri^nt Us HnlT^odu»
 ramener (! ■ rf
qui ilVaît pu uiOtt
Réduit , par IVfnl dr sa unie, 2
quitirr la mec , il retouini *:(\;rr«
parlement romme^ n ^
Bridgewater, et fut oi u ■^. - ..-ou*.
saire de rjmîmulif. Crom^rll le tnib
avec beaucoup d'c^rd» , mais ne fol
pas firbc, sachant c<mibieD il Aè
attache au gouvemttnent renubliiant,
de trouver une oecasiun de reoroyrf,
en novembre irt54 ^ soutenir Thon'
neur du pavillon .inpl:>t* . « j^t(M-
per le commerce <] ncf,
Blake irmplit par( > j. râ-
ble mission , et alla lui > m.
dcrsatisfarttonaudivfi v^ . ...jbrj
de l'unis, dont t'Aiiglrterrearaîl â i*
plaindre. Li terreur de son num saftt
pour determiiwr les cUl5 de Tripoli ri
Malle â sdllù-iier la paix, cl pour «
imposer â tonte l'Italie. Lr crand^lac
de Toscane elb rc^publirpic de Vauv,
recbeiclwut r.ïlliance de (IromwrD,
lui envoyèrent des an ' nwi-
gnifumcs, tandis que Ir j ^>\tA
danile Vatican. ï^ gumc n'ctauj^O)
eneorg dèclarM entxc ringlclcrrc d
rEs|»agne, lorsquViant s*enu arocia
flotle à Malaga , BUke fît sonoa
le viec - roi de lui livrer un pc^trr,
à Tinstigation duquel le peuplr aviii
veng<f sur quelques loateUits anglatl
une profanation coiniiiî^e dans les
rue* contre le St.-Sacrcmrnt. Blake,
ayant ce prêtre à son Lord , luj dit
qu'il ne laisserait aucun de rruxqnl
comuautLùt insulter la rrhpon CU-
blte, mais qu'il trouvait mauvais q»
les l-^bpaguols se fussent chargin rfû
châtiment, pai-a- qu*uo Anglais neJr
Vail elle puni que par dos Angliifc
Pui^ il traita le pr^Irr .tvec ep ■-?* -^
sati<tfaitde l'avoir ru À sa t!
le renvoya. Se sanic' dirclinani uç
en j(;ur , il dcuuuda ^luur s
ilMoiiU(;ur,uv(.'clequd il rmplujs
'Sesefforls putir ruiner le cumuier-
\t rKs|Kignc et ilciruirc sa inarinc.
»lo([utTcnicn»cmblcC»lixpctidan(
tirur» mois, i*t un dci.u'brmrDl de
s forces &'cmp:ii\i d'une flotte qni
Mtiil les Ue&ors des bides tcci-
Mle». Tundi^ que Munlagiic run-
>Ail cette prtM; eu Angleterre, Blnkc
laU Meditcrninee, roavril lOS^,
t dirigea , âvec viugt<]u.itrc vala-
is, vers SunU-CruXf dans l'île de
ériffe , où et;iît attendue nue autre
e espagnol*^ chai'gée egateoicnt île
ide» richesses. Le gouTcrncnr dcvi-
l rintchtiuii de l'auiirat anglais , ne
ura â ta deCi-use du purt , ainsi que
9nt ce qui pouvait y entrer, fitakc
ràenlJ dans la b.itr uiême, laissant
qtioi-unA de ses vaisseaux pour
■taire les battrrirs, tandis qn ;ivec
Ëiltaquait la flotte espagnole,
dait maître. 11 bi-AÛ tout ce
>ut emmener ; et , favorisa
, il sVloigna bientôt, emme-
: de SI riches denonillcs qttVUcs
■lurcat les éloges tes pins flatteurs
\ part du protecteur. Revenu dans
édileriauee, B'.ike croisa qm-lque
deTAOt Cadix; mais, iuquiet
de sa maladie, il crut de*
Icrer son retour dans sa pa-
M nVut pas le bonheur de re-
int mort le 17 août 165^,
58'. année de sou âge, au
irai oit m flotte entrait a PU*
ik. CrOfflWiU lui fit l'aire des ub*
WBApttfiques, cl ordonna que
VStetmssent déposes dans la cha-
I de Henri VII. h r.il>bavc de
.minstf r. Mai» , à la reslaur.trion ,
ircnl déplaces pour être enterres
imCiëre de Sie.-Marguerîte. Si
0 M laissa cutraiocr par une fac-
doimndDte , il nVn conserva pas
h respect et l'estime des p.irti$
at tous les écrÎTauu uuglaU
M sont reunb pour le louer. Passion-
ne' pour la j^oirc de son puys, il cuit
ge'ne'reui , libéral envers les maruii^
dont il sv regardait comme le piiV ,
et Icllcmnil dcsintiTC'SM: puur hiu
compte , qu'anrcs Avoir enlevé aux
ennemis de letat des ncbessefi im-
ineuses, il ne laissa ps^», en inunrant,
5oti livre» >lcrliti^s de plus qu'il n*ti-
vait hérite de &a f.inullc. Un ju^rment
toujours calme et fiuid conduisit hcu-
rcnsement sa bravoure à travers les
enirenrise» les plus hardies. 1] fut le
premier il s'cluigiierdc In lieiHe pra-
tique j qui faisait consister te lalcul
d'un amiral à tenir les vaî^^aul loin
du danser; et c'est h lui que tes .an-
glais doivent l'impuUioa dunutfc au
courage de leurs marins. L^i^e.
IJLAMONT (Fhauçoh Coliw de',
siiiintrndant de la musique du roi,
ne à Versailles le iix novembre 1 6go ,
mort le i4 février 1760. Après avoir
mis en musique , avec un grand suc-
cès, la célèbre cantate de Circ^, de
J. B. Rousseau , d compo\a successi*
vement la musique des opéras sui-
vants : I. les FéUts grecques et ro-
maines , en trois actes , paroles de h\i-
sclier , 1 72^; II. le Cupricf d'Érato,
en un acte, du mîfme, 17^0; Ht.
Endjmion^ pastorale heruiquc, m
cinq actes, paroles de Kontrnollc ,
i^Di ; IV. U Fêle de Diane , d*
Fusdier.cn un acte, 1754; V. le»
Caractères de VAinoitr, de Pelle-
grill, en trois actes, 17^8; VI. le*
Amuufs tiu priittemps^ en un acte,
de Bunneval, de f^rHj; VII. Jupi-
ter vainqueur des Titans, ce dci-
nier avec Bury %on neveu. La prc-^
mière de ces pù'ces eut uu brillaittj
succi*s; elle a ele remt.%e plu^eurtf.
fuis au théâtre avant les rcrulutioiu
que U musique a éprouvées en France.
P-x.
HhKSC ( Jt Aff } A 0/. lÏLAMCttA.;
36o BL4
BI.ANC(«) Foy.Leblavc,
BLANCARD, «u . \ERT
(NiCOLi»), uaquit à Lc)dc,U'uui*r;l-
nulle nuble, te it ilecrmbrc iOà5.
lUixhori) et le ci'ichre (iolius fuTi-ul
4CS profcKscuis. Il ir^v;àt pas loul-J-
fait vitigt U119, lofsqiic \à chaire d'his-
toire du ^^luuase de Slcin&irt lui fut
<incrir.lliaquiila,eu i65o, prnirallcr
pinfi^AScr Thistoirc rt lc& iintiqiiitrs
«l;iii&lr [^yiDUiisc de Middclbnur^, qui
venait d'C'tfc fonde; tnAÏs biriit<5t cet
(-'laMisitetueiil fut Me;;U(;e, cl BLn-
card, qui y était reste »eid , l'^bju-
douna, en iWiO, pour se retirer .î
I|(.-freii-Vecn , en Frise, ou il exerça
jji iiK-deciiie. Au roui.s de nnvcmbre
iG<x), il fm nomtno à la cliairc de
Ijugue et d'UiMoitv grvrques, vjcaïKc
dau-v l'univeisiu-do Fraiielier, par la
mort de Pierre Moll.Ses ptincipauxuu-
vragrs sunt : I. une édition de Quintc-
Oircff, avec des notes, Leydc, 1649,
in-8'.; 11. un Fhnts, avec ses notes
et celles f'arionun , ibid, , i65o,
hi-H". , réinjrihme eu 1090 a Frane-
kcr, iD'4'*'; tll'""*^ *^ï»*>*>ti peu csli-
wcc de r///ytoi>er fl\ii^xandre^ par
Am'cn, Amsifrdara, itKiH, in -8*.;
\S.Arriani Tactica ^ Periplus , de
P'cnatione ; Epicieii Enchiridion ,
etc., Amsterdam, i685, iu-y*\;V.
//arpocraiionis Lexicon , \jcjde ,
i683, in-4".; yi, Philippi Cyprii
Chromcon ecclesia Grœcœ , Fran, ,
iG^g, in-4". : cet ouvrage iflait inédit;
Blancaitl Ta doune d'après un mauu&-
«rii venu de Conslantinoplc, et l'a tra-
duit in latin. VII. Thomee Magistri
dictùmum ettticarum echgœ , Frane-
kcr, itKjOjin-B^-ireimnrimeen i6i)8,
avec des notes de Laninert Bos. Dans
ia bonne édiàon de Thomas^ donnée
en 1757 par Bernard ^on a suivi le
texte de Blancard, et conserve les
remanies de Bos. L« dciuièmc ro-
brmeda rrcaot épuii>laH
i[i ' ^
t;i ■
pUA>.ii;(.» il' An u ii ; ï.i »c<a
vi{;nr d'ur du tnnpic de
la troii^ième , de la cLècss
nia. 11 avatt comnMriice
Mit Thucydide cl lur Ir C
Cyrille; mAisleâ ^r»%PAHi
infirmités dont il fut
iGr)u U* forcèrcul d^dUini
occupation litterurr. || mt
mai 1 70?*, igo de ^î$ JUS.
m>ANC\UD (Eii£f.»E),
cin , ne À Middctbourg, Uli
dent , reçu docteur à Tuni
Fr.iiirkw, est un «
coudît. Il serait Uu|
liste de toux nrs èci il»^
aujourd'hui sont peu u
left piini-ipaux : I. CtJleci
dicth-phyùca ^ i6du*i6t
journal de uicdecincy
Traite du tnèooe auteur, ii
diaco inedico-ph^iico; 11.
tomie reformée , c n
in-8'. ; eu latin , 1
84 plancher ; en
iO<ji,in-4"-;en h
lis, Amst., i(iH8; «^uaoï^l
i6i)o; m. Di circidalù
nis per fthms et de rali^i
reyirrfw , Am«crd.ini, 1G7J
IV. ImtiUttionei chirurjpii
ribus fwidointntis suj
Leydc , 1701, iu-4'*. , où il tw
soiidrc les dogmes dr '- ' '
d'après les piinuipcK ^
caiir» et de nantcUoe;
piea ad tnentnn neou
no/fi, AiiiMerd.im, tfi
les FwidamcTita medica
koé ; VI. Lejùcon mrdii
Ifttijtiwi in quo Wnnini U
medicime sf^vundùm nro\
plncita dffinittntur et circul
tur, Amst^ 1679, iii*8*.j Jd
BLA
56)
B, i-rt'», i^r-, T^IS,
■ ' ' ■*•.%
1^ iD-H^; Louv^in, i*;')»,
K; en ;iii;'tni\, l.oiiarcrt,
tcMf , Anutrrd., i (x)h. ia-
m-H '. , ru hoIUtida», cUt. ;
Unp tloinTJigfs en lioibn-
irur« points «Ir ctiiitii%;ic,
> '" 1- un
jiro-
ic,drsalliurut^ li' U lui-
fcbic, ctc.el sur \» physio-
irllc il voul»it.ippltq>i(?rlj
rAftC'ïirimts m ii>5a uieil-
ictiOQ r&l lin [piu'il du
I0uvi-rtnr« dr- r itlavrcs »
M'o^ntix prncticii rath-
t variomm cadm^erum
^atorum arKttvtnica in-
SintUin, i(>HH. iti-ia; cti
iDovr«, i(«|2, in-8'. S«
|>iivra{;es ont c'é rccuritits
»f iii-4*., i litryde, i-oi,
éi' Opéra medica^ (Aeo-
ItfdVii r' rhiruff^tea.
I D— P— » , C rt A.
iS ( Ji'nùvei, Insri'Hra
( xG", sii'ilr . na<|iii( à &»i -
»on |>*-iv ct.Ht tiuMirr* , lit
k Valcuf*» , rt s*applif]tia
birnt ^ l'etudr de riiiMmrc
I, sur lAfiuHle il (il d<* «i
tierchei , quM fui jup? ca-
(cccdff au fjiTHMix Zurilii ,
(c d'hi*loriogni|»hr du rot.
ipro|W)a df* irinplules U-
XuriU aT:iit liitsscr!% dmi)
lu rov;iuiuc d'Ar.v^mi , rt
Icj aonlr% (pu CMstdient
divrr> i-vciiPinpnLs tir »cUc
iiu^iit publi.i d'abord nu
|»crinti()n« pour lr.% |»or-
II conwri^ôi rtu paljis de
y 4^^ rrgum ^rragottum
eontkum depicias fQU
pifff..., mTcri/itio/we, Sapfâg- , 1587,
i«-.J". (>t uijTri)t;c a vie i-einipiiu;^
d^iis \*fiitpAn, itliistr. de Sclio!!^ tcuK
Il , tr.iduit rn cfpa{;nol [ur CirlUo,
;iuf;ui<;ntc cl continue par Uonntr , à
Sàrtn^oce, ïfi8n, iu-4''. Son 5p»*oud
uu^r.lI;(*, ipii contient U rtiruoulogic
des Juslieia d'Arragon : T*ihtdâ in
fastos ma^htraUmm Juulti» Atra-
gonùe^ 5tJn.n;occ, l'S-; . in-^*. ; cl
dans VHispatu îltusrr. ^ loiu. III ,
p. ut i^h'e rfj;.'»rd*'nnnm*« une suite du
preVrJriil. fil <r ' , nisnife iiuc
Miil- trcdcTAi ; us 71^ jus-
t|U*à Tuii i58H ; ^Jtr ''j^ontfnsiujn rc
rum comnmntariî , San;<gO(*^, i53S,
iu-fol. ; el dans Vlliupaiu itlmtr, ,
lom. m. Oltr hi^tiiiic est très fl#ti-
mcc, nuo seulement à r;iusc des vt-
cherches auxquelles Tanli^ur »'y livre,
maisau^si |>our iVlf^anec du stytr. Il
mourut en iS^o. Sa disnrtatiun inli-
tulw Corontxcionci de los rejes dg
j4ri»jr^n «etc., ne pirul qu'en i'>4t,
in 4 'i parles >ûin*di' Jérôme Martel.
Bliiieas a lai&se ;iussi d'aiilrrit dii^sc) ta*
lions, IcIIps que : Modo d^f procéder
en cortes dtf '/ra^on t de los obispos
de Xara^zn ; de la vtràda de
S. Jtt^ à Espantui, l'Jlcs j|te>lent
toutes le çrand savoir de cet Lislorieu.
— • Un autre BLi^tc*», arec le pré-
nom de François ou de Joseph 'n-
qtiit à Tarragone , Tcrs Tan
cnsrit^na , au enrvrpt de Piedr*^*. i.iui ,
1rs bellrs-jcltrc? , fut ensuite pnMîra-
W\\f il YepTi , et nirlit romtnc mit*
stuniMin* pour tesi[''slMulippines. Il 4
ccril. eu espipiol, l'art'l' ' l.i
bn(:,ut? ta;;ilc,c(il Ucunij ne
t.igale.di^rrs livres de jiit ;. u I ii)NÉi;e
de* lii'lMMif riitiverti». Il termina sci
yy ■ t"», eu %Vy\\, \) — c.
t *. .'l'aîï ), consul àr. U
vdle de se tiguab vers la
Tm du I nirsno |tatriotiwi0
cl far M liddit^ {»our Jeia II , rti
m;
ÔGj liLA
iVAira^on , qiii fAtmt U pxfne i la
IVana*. afin dv rct-Oiivrcr le Boubail-
lun, ()u*l1 av.iit |)reci.<lcinxiK'D( ODgaçé
à Louis XL BUiicba, l'un d<s nou-
Mr« do (Vr|ùpun , se mû à la liîle des
liabit.iul5 (le (X'tlc villr, revolliîe couUe
U Fr-mcp» qui, apics avoir massacre
U garuitOD françjîftC , Avaicut ouvert
1rs port» k Jnin IL la ville futas-
sicgc'c deux foi» sait» succès , et tou-
jours drfindue avec courage par Blon-
di** , et même par le roi d'Arragou en
jwi'soDnc. l*»rr.c de iTiiUcr djiiâ ses
cUli, rc prince coniiu lac^rde de Pcr-
|M(;nanà HianclM, <|
jircniiei' consul. Irf •» I
ïrui»ièote fuis , en lii tut le ^u%v cu
l{^4> ^^1 dans une »urlic^ U* CiU du
consul ctADt tombé en leur pouvoir,
iU rnvovèrcnl déclarer a lilaudu que,
Vil ne leur ouvrait pai le5 poitcs de
Perpignan • ils eçorgcraicnt son (ds
aons ses yeux. DlancLa répondit que
S*1 religion, son roi et 5a paLiie lui
Paient plus rhers encore que &on fils.
Les FrançAÎs imlês tuèrent !c jtMnc
Bl.inclia, ce qui ne fit qu'dnioipr lu-
core plu-^ son municiutnix père dans
la dclVnse de Perpignan. Eu vain le
roi d'Arraj;on Itù permit d'ouvrir les
|K>rles de 1.1 place aux Français, afin
de U sousiraiie aux horreurs de la
famine , Blaocha se défendit encore
pendant Luit mois , &'immortali^a^t
ainsi par un siège ipii incnta à Perpi-
gnan le titre de Très fidcU^ et à son
consul resiimc dos vainqueurs eux-
mêmes. fi — K
BLANCHARD ( Fiunçois), avocat
il Paris, rooil en iG{>o, a publie: L
Eïo^cs de tous Ivs prcmUrs prési-
dents du parlement de Paris ^ depuis
•^u'il a été rtndu sédentaire jus^pi'à
r.iréseru, iG^ii.iu-fol.: Jean-B.iptLSic
rJ*iJcrmiie Souliers coojkt.i à tel ou-
vrage; II. les Présidents à Mortier
fiit parlement d4t Pari*, depuis lOj i
jusquk prêtant, «O^t , fi
17-
io-iul. -* 1
Uitmc ), ton r
parlraïail de Patû, murt
lembre 1^34 ^ I-ii-v.;
(ion chrvnol
d4S rois de .■ . ,».*<
ÎD-fol. , édition U es
que ce soil l.i ■ '
que fauteur
les registre» -
moriau^ de I
U
!.. .
quelle ;tom.
quelques di^sL
eJcvr de Daciir.
BL\KCIiARD:-T '- -t'
ne À Paris eo i<
micres loçou» de ^ra»
son oncle loatcracL
temps à Lyuj.
Rome avrc s
qui ne »Vsl|i
médiocrilc. I .n
Bbitrlurd m ■
étudia Us oîi-
antrrs granir
riusieurs laLli ... , ; Ji
même, à Turin rt^ Lyon,
renï une rcput-ibun qui fa'
loi-squ'tl revint It P.irii. U
d*usage que» le i". m
noc, U cunlj-crie des
l'église de ^otre-Dal
connu sont \v Dom
\\\ I " 'r^TMt
ïi-'' .151
do(L\ >iecebUbt<^u% : }$
St-Esjmt , rr S, Jt
df\>ajit
coloris . I .. i, m
«ccorc de pbk!! (jrïodrs
DLA
en r«T nobif, simple,
t, pîriij (ic (ifir<s<» , rt
feit le clirlWlVuvre lic
vt l'iui drs intillrurs ti-
'ccolc franç-ii\p. Oc peintre
n* à l*i*ns d<UT galeries ,
«Uit rcllrtli- rancirn hôtel
un |iUfonil h \cr%u\\\c5 ,
ïij>)<>f.t ;mWi l>eAiK*otip k
vkr^w A rni-i.M»r(t5. Le
&c» productîonïi |Mi'.iîri-«
M Ton Ciit jTkMition a U
sararritiH*. M lAiv.iir que
«ns l'frVirt'il lut att-iqn('
iimde poitriiif, rt muuruE
i5jH, I.«*».iiiI un fils ,
^nW, qui ni1tiv:i runiruc
iti^ , m«ïi» (Joiu Kn f.ilrnîs
di'Rjlcr les îicns. A rr|>o-
ut HlaiirliarJ . OU ailrcf^9;iiit
le ri-ançai!(e un r*'pf<H;!ir
lonvclc ciqiuis, celui tic
culori». Bl.iiK'h.inl parut,
wirtie (Ir Tart , si suprtfieiir
aim , qu'on all.ï jii$-
rle Titien frttrirtûs :
> ilmit
|iii a pfus
D— T.
ARD ( JtAW-BArnsTE ) ,
ron, rtao* les Arrtcnnrs,
ifcs»a b rlictoriquc chez
,e RTeUctdc \crdun. Apre»
de wl mdre, il p:i93a»fpt
Ndiaiir, et iorlil de sa re-
revenir d.ins sa patrie, où
iSjtnn l'^yj.LciouvrjRcs
ic» ïonl : 1. Ir Tcmplf dct
fiecueil drf plus hAU%
n. \ Ecole dct mn'titi y
A. in- ta, souvent reiiupii-
aii^menlre , G Vol. in - 1 'i.
leil de traiit huturi(|uu
B L A 563
BLANCHE DE CASTIT.Î.E , fiHc
du roi Alphonse IX, épouse de'
Loiii< VIII, roi de Fiance, i-r mère
de S. Louis, fut amener on Kranctf
r«n taoo, etiMt à prin** d.tiis sa i^".
ann^;Lunt« Vlll nVt.iit p.i^ plus
i^é qu'elle; et i'biïtMirr a. rtnincqu^
qu'ils vécurent en.»rmblc [wndjn^
vingl-»i% ans.Miu sVloigiicr Tun de
l'.iMli-e, el 5,nn«que leur nnîmt «ij| ctrf
alie'rec un seul insl.int. Ittanclie, aiiiM
séduisante |»ar ^ Leautf^quVtunujute
p.ir son esprit et la fciuirte de *ou
r.iMri*Tc, prit nn gr.iud asccuiLut
5ur son <!poux ; elle jSïi.it.iir .ivec lui
au roDSPrl , le 5uir;nt dan« »es expé-
ditions militaires, et pariii^aît irlln-
ment nc'e pour dominer, que Pl.ïlintKî
Aupiste, son beau-père, ne rfmp^MÎi
pas de la roniiuher, el de reder U »ci
eon^ils. Ii*li.^l»i(udi- de si> tjri'er eux
affaire» dans une cour oii IriG '(;raiids
tassanx nv;disainit de puisMncc arec
les roi^t, afluucit ee qull y avait de
trop alticr dans le eA^a^t^^e de c-(ie
princesse. San* renonrrr 4 rausieVite
de 5e^ principes, elle mit dePailrcMC,
de la coquetterie trr^uu- d.uis *a i en-
duite ; et ne nepli;;¥a aucun moyen
permis pour satisriire srsile«ir», tout
entiers rcnfcrnit'H dans la pros|H^rittf
de la Franre el U ^luirr de ^on fds.
Elle forma S. Louis, seul monarque
qui n*ail clc eoropri^ ni ï sr.i pa-edé-
Ccs^nir«,ui ârfdi qui tout suivi; it,
deu\ fois revente dan% des rirruns-
lancM dJTiiilev, elle a%»ur:i la tran-
quillïK^ du rov.iurne. Loui» Vlll c'tant
mort en l'i'iû. Blanche xe fiiu Je
f.)irc wrrer Louis IX, fjiîn^ de se*
ni«, et s'empara de l'antorite, sans at-
tendre le cun^nilemrnl di-s grands,
dont elle cunotiitMit les di^iniMiiunk et
les prCi|eW ; niaii , quuiqne tniil *«• fil
par %a volonté, elle ciut devoir faire
agir el parler son fiU comme »**i aTAJl
çouTcnW liù-tDcme ; ain»i ^ on tîI
femmes, ou vil hwtWï ié for
ni dp» p!u^ |)iii»^jms sci\
ni r|i]rlqurs-iins rfclamaicnl
;Eence, coninio [vireuU ilu wu
i|)s priicnt ki armos , rtj||
'usiftii's fois d'ciilcYcr CR
chant bîeii quc^, a'iU pouvaiei
Ter de sa prrsonne, ils 1^
l^o'niGfit poirier au gredc lefl
0115. Mais BUnrhc dcVoDcSI
le«rs mesures. Disposant des
de la couroirue, elle a<;scm]
anucV ; et , par la pcompiàuJc
dcinarchfs , par »a fermeté
Jidresiic, elle rompit rassociatit
m«; par les siM[;tieiirs avaiU
<ûl eu le temps de devenir forui
Kllc fit en iKrsoniieloijéjjcde
incau Pcrrlie, au milieu d'ut
extr£;nenunt ri[»onreu\, cl s't
dit mdître»5e, maigre' le:* cflb
duc de Orelagtie, soutenu par]
gbi*; elle poursuivît âacuiidart
avee la plus grande severilc,
YJarer euutublc de lêzc-mii
fclontc.cHuî accord.! cuj^|
I prrdit «oiiiui^Miiii; en
iiaîrn\; il .M-nibliil ((>i*tiii
bliittciil lUvcriil qiiMs ne
tw* iP%t'ir, De rrloiir k
nip.i (!•' railniitiiMn-ition
tivrc- une ii^xirluitr (jni ne
jJiniAit ; Tunlrr qu rUt* mit
iiCt's lui permit de rendre
ts tr& nMlItriir^ qui acc^
'rinçai* rn Éi^yplc; l'.ir-
DqiM JAtn.iis Alt roi. FJIe
ftcî{;utnr& diins le dc-Vuîr ,
dan» le rcsjK'Cl Urs Irai-
iir les p.ivs.ins &c rêvol-
Epprrnjint l.i eaptivitc^ du
» k' noriidr Pnstourenux,
ni AUX ptu» j;r4ndA r\cH ,
vuvM. poiiriex ftouîiKttre,
TÎtr qui \*avuV dislinj;nrc
ic*»e. Vont' apprécier le
;tr rriur , il faut lire riii*^
l'i'iSjiibquVu i-j5i;nco
M p-issé en FraniT pen-
tenralle ne lui aeie elr.in-
it j^llo1I^e du rretiil quVIle
Ipril du roi, jusqu'il l'ulilî-
' «ne partie d<- iViIlAfltc-
I inspiMU Mar^ueiite, !i4
te jatotiMe tenait nioiiit à
u*4 U fpudre5&e exli^tne
pour nnfîU dont le nirrite
Ms non cceur ri *» vanité;
p>l cle^T avec une prcdi-
bcttlicrc ; et , ma'piï celle
|loasc,elle lui diviit »om-
fimrrai» mieux voti» voir
|r xouille d'un pcv:hc mor-
luot'Ufîahvnre' de S. Tuui^^
■indu qu'il ruuUit m* iixrr
leiktine, lui Ciusêrcnt une
■ contrihui h dliri^crr ses
mourut A Mrlun , le t'*,
lo5'i, dans la TiV. itnnéo
et fut enirrrce j Piibbaye
qu'elle «Tjit fonile«
F-K.
BRANCHE VrARTOTS . reine d«
Navarre, fiUe de Ri dieii, eiimte d'Ar-
tois, frKe de S, IjOuÏ^. cpoiua , en
ii^o, Henri î'. , q\ii ïmrrrdj , U
nicine anner, A son frère Tliilwul II ,
roi de Navjrre. Ce prinee eUni moit
qimlrc an<t aprê.i , planche prit Irt
rânc» du poiivernrmrul , rûmme tti-
trioe de sa (ille Jcar.ne, .< ' *â
trois ans ; nî.ds le*, eî.ih
ay.tnt nomme dcji IVdrv ^JiKlie île
Muu(;nj;«, ]ionr pouverner conjoin-
tiineiit avec la rtin«'-incre. ce choit
occaMonua des divisions et de grandi
deehiremenls polili<|iie5. Blanche ,
al.'irmee , eideva sa fillr » et vint à Pa-
ris j implorer le serour-t du mi dt
France, Fhilip|ie-lc-ilardi , contre se»
propres sujets. 1^ l'rani^euvova de»
troupes , qui . sons les ordres àe Ro-
brrt d'Art"is, ravapèrenl et soumirent
enfin la Njvarre. La reiue Dlaiicliff
épousa en wrondcs nrices , par le con-
srildn mi de France, Kduiond, comte
de Larir.istrc^ fr^rc du roi d'Anglr-
lerte. Elle ncgociail en rn^iue temps U
mariage de sa fille , herilierc de la Na-
v;irrc , avec l'Iulippe dr Fr.ince ,
deuxième (ils de Pfiilippe-le-llanJi^
3ui devint hienlôt l'.tlne, par ta iQort
e Louis , son frère. Le iraied fut eon-
clu en I a 75 , mai* le mart.)ge ne s*ic-
complit que neuf ans ùptH. Blanche
m'émut vers Tan i5oo, ateclerep'rt
d'avoir .il.'irr, pir son ambition , d«
{;randrs e.'d.iraifes sur la Njv.irrc , ti
apri'i avi'ir fnide, en France, Pab-
bj)!f d'Argensute, de Turdre de Cî-
teauT. R^p.
BI.ANCHF. DR BOUnBON,rciwr
de r^&tille. Iille de l'irrre, duc de
Bourbon , epousj , en i35?l. h t'i^
de quinte ans, Pierre, roi ilcCjslille,
surnomme /e CruâLCc wariace fut la
source des plus gnud^ m Ihcfirs.
Don Frédrric, çmnd-niflUrr de SI.-
Jacques, fctrc uaturcl du loi , <funt
S(j6 BtA
aUe recevoir U rciur à NnrbaimCylet
ftauppiis Vatlacbirrut ili*v-lorv h ctt^
tr jirn»rM>r, On jirctcinlit i]u*rprijc
d*unr|tas>iau Tiolvmipoiirdi.m Frcde-
ri':,iOlL*ivait pourlui manque'^ ic^ de*
Voir^. ritrre, prévenu par ces bniiu
tnjitrirux , nr %c mtdil qu*avcr ï^pu-
gujna' à Va'UilolM, où son m^ci^ge
Hil u-'tljri^ li- 3 juin de Ia mi'me an-
iitr; iiMÏ^, d<\slclcu>J(*n).iiu, ce prince
quttu l)ru«<pirturtit son (épouse pour
aller M'jrt'T dans 1rs bras Je hA nvjle,
M-irij de l^adilU. Lf reisnilimont de
Ja rciuf i'flyaiii portrc à s'unir en s<-
rri*t a la ficliun di'K frcrc& du roi qui
trouldjirnl U O^tilU', la ba'mc de
Pierre contre son épouse ne counut
tXus de bornes ; il déclara r^iu- son
mariage cUit nul; qu'il uc T^raii puiut
coutoinniC , jura U pei1r de Blancbe,
là fit .irrclrr et traniïerer , en 1 55 i ,
h Vâl^ttâT de Tolède. En traversaul
la ville, Bbndic trouva moyen de
s^cfilijpppf des mains de ses pardcs,
et de >c refu'^ier dans h culicdiale.
Là , caibruAsant les aukU, cette leiine
reine réclama à grands ci is la prnipc-
lîun des citoyens conliv la turcur d'un
^pouv qui en voulait à ses jours. Sa
bcautd. m;s larmes, ses culbcurs at-
ttndriront le |u-uplc, qui ^c sotd'r^'a
tu >*à Uftut, Le grand-maître Fredth*
lie accourut pour ia défendre y mais
ce ith'uurs fui inutile à la reine. To-
lède fut prise d\is.sau[ , *:t Itbncbe
lOmbi au pouvo'r de Pi* rre-lr-(>(iel,
qui lj lit irjusfcrrr au cb^tcau de Me-
uuia-Sidonia. Elle y périt, dtt-on ,
par ses ordres, en i56i , à peine
àfice de vinp;t-qu»ire ans. Quelques
hî.Nioii.n* preUudent qu'elle mourut
etnpoisonni'r; d'autres assurent que
le cba^rin seul abr«î(;ea les jours de
celle prinrr^se, >i célèbre par sa beau-
W, »cs iururtuuci, sa fui tragique et
h vell^e^m(V^ qu'in tir* rnrl le.s Frao-
(AÛ coinauindos par Uu^ucsçlio^^',
iiL A
CDKkCUtV V B— »■
BLANCHE, rrior dcflaTjrrv.i
de Charici U| , auquel tUt
sur le Irôuc, epouu
tin, roi de Sirile,H.
rr-<, Jean, fiU de F' '
d'AiTiipin , qtû lui f-
î^àS , de lu rouiM!
Le nù t*t U reine t
mciii-
lumt .
ils fuient lUiiiitu-s i'un et i'
{Kuple sur uu p«vm sou
les députes lUs jiriucipa|e« villes
royaume. Bl>uichc inoonil U 5 a*
I \.\ I , après nn règne d« ftkcr u
laissant la couronna 1 Uoa LatIb*,
son fils ; mais cette (inac«»sr
fjit, deux ans aujurarant,
mtnt par lequel elle m
DonCulû) de i<<
session d»* U ro-,
de JtMU d'Arragua , ^oii )
occasiouna, dan:^ li s-n'-
dr'mclcs entre 1-
Don Caalos. im
clc suivant, et Jea» 1 ly roi (fj
de Navarre \
BLANCHE DE NlVARI
aîn<Sc de Jean d\4.rr.ï
che, reine de Navari
savrrlueuse rah iies
en i4:5o. Don ' ' mot'
tunc" '
n'eu t
eepM
cbe t
honorant, que ïrs, nchanrhet
et riudisiTcliun di <i > fjrart
ses njaiircs^e» i > ij^nï
blic. Quelque» . ai
3f}r Blanebe *•' mi
ivun-T ; m ■' ' ■ ■■
druiaudf (
Ir - ■ -■ '
lon^ ti fvrnlmrc , un? nt»-
'né que Li rU'posUiou de(
I, qui , xprts duuu .-mit d'tt*
•^rcMl qurjuuii^is le mariage
con<iuiniupetitrerii!(.. liUn-
asitùt cungédjÂ-' , vt arriva
I11A »uifr , on 1^55 , h h
Û, sut! père, où U haine rt
de <a DcIlr-mÏTc . ,Ir,iiinc
, lui .iTlirrrrnt Inciitùt tic
(malhoiirs. Bljiichc nit U
t voir MU Itarljarc |*iTe,
K^uil p^rsa rcinuic,con5-
tf SCS propres enfanta. Df-
hicrc du royaiimr de Na-
b ciort tra^qiir de son
Carlos, elle fut .iirèlee p,ir
»on prre , en i .{(ii , pour
, »ous l'escorte de Peralu,
teRM d« Foi% , s.i ssiir
lî , malpr<^ \t% lie»* dn wnp»
tts morlclle eiiDeniie. Riiu
tch.inl t-r de plus trafique
llhpurs de cclir princesse,
B force, conduite au-delà
lees, ctToucc à U mort,
I moyen , mAlgrc la vigi-
W gardes , de Uissrr une
n coDlrc la violnice dont
ctirae , et dVt^rire .lu roi de
ont Hle avait (\é T |iouse ,
KÛrr sesilroits nu rornurne
re : cite espérait qu'un
litie' et le .«nin dr sa propre
nnineraitnt Hei»n à la,pro-
la venper , et qu'ainsi ses
ne jouirairDi point du fnùt
Imc. Pératta . ^iiivaal for-
avait reçu du roi , la re-
U\ de Buch , qui reufenai
Iteau d'OrlH. Deux années
de souffrance ir4y.int pu
iticiircu\e destinée de
la comtf^se do Foix,
ler pAr une àv% fem-
lit mise auprès dVIIc
Tous les lii&toricns
B T. \ 5^7
espagnol! convieiincut de cet lior-
riblc empoi^ouncinefit ; mais quel-
ques-uns prétendent quM fut com-
mis j»eu de temps aprw l'arrivée de
rinfortuiie*.* nianobc dans le rhite.m
d'Ortès, etqu*uu eut ïoin de cjirlicf
sa mort prpVipitÀ*, pour ne pat Jtig-
raenlrr les soupçons que la nnifor-
mitc de sa dcsiinre avfp celle de Don
Cirlos, «ui fr^re , aviit dffjA elr\<îs
contre l.i harUirie de sa famille, l/liii-
loire parle de plusieurs autre» iiriu-
cesses qui ont porté le nom de Blan-
che, B — p.
BLANCHE, cointpssc de la Mar-
che ( rinr. Mattcur ).
BLANOHli , ou BIANGA CAPEI,-
LO, f'oy. Capem.o.
BLANCHF.I.ANDE ( Puiubeut-
Fni>çois HouxEL DE ), naquit â Di-
jon en tôS. Son përc. lîputenanl-
colonel d'uu régiment d'infanterie ,
e'tani mort, eu 17^0, des »uttr* de
ses blessures « le laissa sans fortune et
sans appui. U entra nu service à t'.lge
de douze ans, et, s'elant fait remar-
quer par son courage et par sa boitno
conduite, il obtint un avancement
flsseï rapide. En 1 'j*)<), il fut envoy»
en Ammqneavecleiifpimcmd'Aiixer-
rois, dont it <^tail major, et il eu fut
noraoMf lieutenaui-cotourl f peu de
temps Kjpr^ ftun arrivée \ la MarO-
nique. Il dcfrndit Tile St. -Vinrent,
9\tx sept cent cinquante h^mme» ,
contrequalrc mille Anglais, qu'd forp
de *e rem Marquer : cette action lui
valut le Riade de bhpjdicr , hors do
rang. En i^Ki , il fut nomme ^oustt-
neur de Hle de Talxn;o , qu il avait
contribue à rnlrver aux .ixigbu : et
ensuite de la Dominique^ où il resta
jusqu'à Tepoque dr ta révolution. De
retour en France , Blafictirtandr se r*^
tha avec i^a famille il Chaussin, sil-
lage de Franche-Comte, et it ne son-
geait qu'à /y Cure oublier, tjaaiKl
!iG6 CL A
Louis XVI tr Doiimiu pourrranur île
U nartif TmoçaUp de St.-DotiiiQ^u«.
Il ut tous spft eflorts poui y luaitHenir
U paix et le bon ordre ; mais les
trotu)lr.s qui êcUtèrcut , k in ^uilc
de 1.1 publicaLÎon drs dcrrct^ qui ad-
inettnent les )ioniinc« de roiilcur k
1.1 joui^saiiiT dp» droite ituîitifinr» , U
forctirnl dr quitter le ^'(^^t-J^«-PHn^^,
rcsidcuccoidinflif de* poiivrrnrui-s,
fl de fte riirii^iiT iM Cip. tl eriivit k
Vn*AVinh\vv u.iliou.de pour riuf>'[ mer
de U sitii.ilion de l'île . tt l;i iirier de
«n^pendre IVxei'iition des décrets ,
muse de tous le» truid)le&. Brisxot cl
<r.iuU-c.4 dcptitrs r.tccuNtrcnt alors
d'être seul 1 auteur des ni.iiix qui <if-
fli;;tîMritt iJtl.-Dorainpue, par sa rcsiv
taure aux volontés He riissr-mbli^, et
provoquèrent sa mise eu ju^emcul.
telle mesure nVut pAs lie» ; luais , en
i^ip, il fut deililuc , i-envoyc en
FrJiner, et mis en ptii^on. Apres qun-
Xie mois de détention, il fut traduit de-
vant le tribunal révolutionnaire qui le
condamna à mort, le n avril i'jç>3.
}^e président lui .lyant dt^uiandc &*il
n*;tv.iil rien à dire contre ce jugement,
Bloncbelandt* répondit : « Je jucr pur
i> Difu , que je vais voir lout-à-riieure
p que je ne ^ui« coupable d'jjueun des
» faîLs que l'on in'impufe. » En aclio
Tant ces mot-s, une pilleur mortelle
couvrit sun visapr. liOrsqu'il cntrndit
prqnnncer la cunfiseatiou de sc^ biervi
au pruQt de U republique : « Elllc
» n'.nira rien ^ dil-il ; car je n'ai rien. »
Son lil« , jeune boniroe de la plus lieu-
•reuse figure el de ta plus grande es-
pcr^ince, arrclè comme complice de
son pèrCf dont il avait &c Taide-dc-
e^uip , fut coodjmnc à mort par le
rocrne tribunal, le uo juillet 1794*
il ët^it â;;c de vinqi ans. W— s.
BLANCHEKu'SE (Claude), né
en Franche-Comté dans le i5". &iècle,
fUll a^dccio de la princcsH* d*Oraiigc,
£L1
Il est atileur d'tin 4>avnf«e intiUlpr
Saludjërre «r utile ronsri/, «vor ru
régi7/u- bien laconïijur pu f^fff,
pùun^oir atix ttr ' :
ladies , ay€mi *
.m i!i5i.
Lyon f in-1'2. Il
dancc nveeCoi-n-
Ut)tive. danïi le 1
ce MVjnf . d»*îtT
rose, '
dr suit '
. i' . i.' ijfît
d'un a ^rand aslt
» Saunier, qui, [
» cl lex moyens ;
11 vient d'indiqué 1 , .
i
1* sept .ins, coutnie pbi
ul..
BUNCIIET (PiBnnï). ftéiW"
lier», non en i4^^ . oavBBC favl rfit
quelques bio*^raphcx, iiijb c« \ffi^
pni<tqne l'on s^it qu'il moiintf f%
I 5t<), Age' de soitanfeni)' St'fi qpito-
pKe, ronipTiSTc par .!• .«m
ami, est une pièce fot ht
apprendbcituronpde j
ta vie de Blancln.1 , , _
pas aussi connu qiri! - k
r^trc. U étudia le àx*^ki ...<.. ^ jw-
De&so , et il f)*c()uciitai( m^me la
écoles, quand H fil reprévcr:
condisciples quelqur.s f^nv
riques qui eurent '
haidirs.sc avec ! 1 j
%'iceN le faisait aauulii
de son corur tt I4 |
tQceni s le tairaient aîui
rnnte .-in<i quand i\ <
ccri*-\ias[tqiir; rt^ quoiqu'il en r«
tous l(s devoirs avi-c unr rxi
SCiiipuleitse, ilcotiliniia h (aitrtUU
pocMe &on del,n>M»mrMi "f
à Picrrr RIanehcC U
tAff/i/f. L'édition Ia plll^ ninv:
celle pièce e^l de i.|i)t>,iii-4%
fig.en bois. Elit*
puis un p-und a
assure que Je [tniiu|kU \^ui
uqrt
D*écait point ima^-
iic flps fourlirrtcs rlAÎcDt
lc*> qi/oii ne fit nuriinr rlif-
\t l;iissrr joiur sur Ir tluM-
l'giiiscmciit. Ollc piiYc,ra-
1 7 1 'i par l'abbe Ijrucys
rrïs), est rrstcc au rrprr-
11 U voit tonjnurs avec plai-
rlé traduite eu I.Hin sous
luivaiil : Comœdia noi'o.
terator imcttbiiur ^ ttliàs
s^ex pfculiari lin^ud in
trad. elvtfuium per Alex.
tum. Pari», i5i'j, in-i2.
porsontifs ont prnse que
cliun cfiait de J* au Hrucli-
I^a Mnnnovc , d:jii5 sr%
■ la Biblioth. tit Duverdicr
r'»r*g' ^70|)» prouve que
n'tit «t poiiït Taotrur, ci
Vnnit il avait donne une as-
tivr iniiiattoti iJc crtie piVc,
tïnit point confundrr arec
ion d Mr\.indi'G Connibert ,
M MUtn^. W— s.
CHKT { TaoMAK ) , poutre,
CD tfji^, ne jiniit point
Ja rcpntiir<]n qu'd mente,
31 a bit à Lyon rt non |U3 à
|itiis f;taud unrubrc de ses
U alla m Italie , rt cul
d*y obtenir l'amilii*' dr
ri d Andro ^acrbi. Il reçut
»nU , qui lui furent très
^cctix du Poussin, auxquels
nicfiup plus rnrorc. De re-
'fijuce, il fit a Paii^ un tu*
Mai, iwur l.i ronfierie des
, et alla .^rtablir à T*y<'n.
«rut, d fui nomme rnem-
emie de Paris en itHti.
pa» l'usage; nni« BUncurl
ciqiir sorte repr*'.srnte par
larles l.rluiiu. n%ec U piel
Miu d'lt;ilir. Lebrun oiriit
U de réception . dont le su-
Cndritui semant . pal'
Vordrt dd Fftlîas^ it*s dents du Ar^»
fion qu'il venait de tuer, Bl*iurli«t
avait ))riiit à j.vun Ir pUr^nd i\c U
grande ^aUe de l'hotrl-dc-ville, qu*ua
incendie con.<uini en tli'^'4* ^^^ pciii-
lie fut «ii xensible à 'a de>tJurtioii de
rette ennipoMlioh unmrn<te^ qui ouil
son clicf-d'œuvrc. qu'il iiianqu;i dVo
muurir. Par une fatalité fin(ndii*rf|
Irsevenemrnls désastreux dnnt cette
^illc fut le théâtre en i -^qS anéan-
tirent la plupart des nutn-s otirrages
de Blanctiet. Ce peintre possédait k
un de^rc assez emitieiit plu!i>ieur.% par-
ties importantes de Tart, telles que le
dessin, Tespiession rt le rolom, rt
i! enlendait tort bien la perspoeûve;
il reussi^Mil epalrment clans le por-
trait rtdans TliiMniiT. Il mounil rt^li-
bat'iire à T.you, en lOÔQ, h râ(;e de
ioixaule-dnu/e ans. D — t.
BLANniET (FMttçois), \\i ï
An{;erville, près de Chartres, le aC
janyier 170^, de parents peu forlH-
nc5 , vint Cuir ses études à Paris, dat»A
le collège de Louis -le -(ira nd , entra
au noviciat des jëftuitrs en I7î4»p^"''
en sortir bientôt . mais n'en conserva
pas moins IV^tiuie de ses tnattres, et
rc»ta l'ami des PP. Drumoi, Bnii-
pe.intcl CaMcl. U »« livra d'abord à
j'instruetion publique, et professa,
d'uuc manière disiiuKiH**'. ^*^ huma-
uilés et ia rLitoiiqui' '" fiJ*
l^'gcs de province. !.»■ 1 nnt
de sa s;iut<* riihli(;ea de f]irhi «■>
fouctiuos pénibles ponr Iç> » «Im i-
tiuiis particulières, qui souvent le
«ont encore davinlaj;r. Il honora Ttl^
prnfeibsinn ipie lanl d'autres uni dé-
ciitvî elle ne lui iit lien perdre de
la dignité de son r^ractiTc , ni de U
liberté dr son esprit, et tous srs
eUves W\ fiimi donneur lar dei
1 ■' i.iblrs. Sa bieovc4*
I -que sui leur» cn%
faub il luiift pt-tits-ci^Dt5^ il M
5:6 BLA
J«5 pntkiit [Kis de vur , les ftutr«t Aki
h brrciau )u»r|i]*i) Ifmr rtilrce «iaus l«
idvikIv , ri vrruit di» larnirs de
\oie «u rmiindiriicIpur^siicrK, Cïu-
ii<>iit« df 1a Mthrtlraîr fl" Motiîn-
ttnr-5nr-M<r, it v (l(
uiui rt.ii rju) niguil k' ->■>
de fton iDiiriifiidincf , t*l duntia m
denii&siou. ^oluu)(ï tin des inler-
fteXei a la Bibliuihiquc du roi , rt
pouriuivi par »C5 scruputr^, il vou-
lut cncoiT refuser; mÀ% M. Bipnon
jiii di^'t Un que celte place cinil une
rn:o£n(^ï»lï^e , et non pa» un emploi»
rt le fof-ça de pardtT son iriitemiiit.
Ou le lit Itirnlul ftprcs censeur, à
condi'ion de ne rien censnti-r; mA\%
il accepLi le titre, cl rdusa \a |»en-
&ion. ScA atn 5 . cn.*our.iî;t!» par <ie'^ vic-
toir'-.* n tnporlces sut \cs repiign^nres
de rdtlic lî'jiiclict, le firent nommer
pflrdc des livrer du e^tbiuct du roi, â
Yeriail)e>; iliéusisitdjtiL^ccKrsiluottoii
d«iicdfr , m^me au ç,té des courtisant ,
dont il rfpou^iiA 1rs av.mres pr le
respect « et qui le irouvèrenl toujours
honnête sans fainiliarilc , et vrai sjns
rudesse. Guéri de toute illusion p.tr
Je séjour de Versailles , où il peris-
soit de ch.'igrin et dVunui , il quitta
sa plare, rt «c relira à St.-GermJin-
«n-Laye, où il languit durant jtrbs de
dii-sept ans, et mourut le 'Af> j*in-
▼ier 1781, ^fi«? d'cuvirou quatre-
vingts an». RechrecliL^ dans la sociale
pourla douceur de son commerce et
raméuiie de son esprit , il ne s'y moo-
traii qfue sous des dehors aimables ;
mais il sV produiîiait rRH-menl, et ne
ty montrait pirre qu'aTeC M belle
humeur et son bel h.ibtl . dit M. Du-
•alilx , son biojjraplif. Hflbilurllemeut
AOmbrr et mi.-tancolique dans ta soli-
tude A l.Hpicllo il sVtait coiidamnt', il
Toolait souITrip seul de ses v.iprurs,
el criujïuait loujuurs de rdrc suufftir
Ws ftulrcs, ce qui lui fdi:iait dii« :
■ Tel qufi te tuù, îl r.i«ii pontm
» que je ni ! ^
- aJjroùÙ
liLctitcei
» irrs y >'
dinl cet hv
pri^rfiT". .T
-tm(rf.
vir ses aim^ un i>riuri|»e dévie ^N
rendait iuijti^ble. et cette ame,
tJiique pour ses interètâ cl Ldaoi
sur SCS propres bi-Aohifl,
son ressort . lorsque quclqu'ya d'
parvenait k une pUrr v' l.i
l'.dilp. (jc ravl.iugi' ili 'Ta
I * ( t de %'w:.
t a M. U
jh'uidu tltii^ la \iv qu M .>
I^ie d'un des livrrs dr 1...
ebet. Ci'St d.uis celle sourcr
a puUe t^Mlk Ici dctad^ qtn
cet artii'le. I,r ménr DbsnIs a
IVditt-nr df* driix nuvrj'<-t Ae i
parmi ; savoir, de* 0\. '^ala
«I amiisantfi, \'*'>i.' • ■*
dr< .-/pohf^ies c;
l"85, IU-8"- O' ut ntiir Dc j'*-»
qu apKs la niori dp faulrtir. Vun rt
r.itilre r*eurili prouvent de
et du j-Wit. « Otiani S h dieri»
» ïvon '
* liii ;
» Icnr
» ou I ■ i I _ Il
» oaractèrr d'un goût ^t\c et d'une |
» rc(o de stvle qui rappelle tr uni
« de Louis XIV. p On a tnaxfé
lui r fues sur Vé4urntion
prince , etc. , Paris , 1 7H4 ,
et une ode sur Tru-' '
II «Vtait surtout art"
rer. aii qui , en fait de IuUj
Imî paraissait la tWÎ %\e ïw
autres ; aussi , peu
J>ou5$é A un si hniiT
enl de ta' "li
doiKter df
quautcs aux ffloindre&bj^aieUf».!
6LA
ionncr à la fois dans l'art
: de parler, il avait com-
' Tcrsrr , disait-il , du fran-
Ips moules des anciens. 11
rai>ord sur Tite - Live et
ibbe'de la Blctterie voulut
T pour concourir à la Ira-
1 peintre de Tibère; mats
:raigDit de prendre un en-
fles deux seuls morceaux
i>toriens qu'on ait de lui
toire touchante de la fa-
fiéron, par Tilc-Live, et
ration de Pison contre
par Tacite. 11 cultiva les
nés et françaises , et l'on a
Iques pièces de poésie d'un
»t et agréable , dont la plu-
tt attribuées aux meilleurs
temps y qui ne s*en dêfen*
Ace sujet, l'abbé Blanclict
4ut : « Je suis charmé que
s adoptent mes enfants. »
urs milliers de vers qu'il
posés, il ne s'en est con-
o petit nombre , parce qu'il
nmuniquait qu'à un ami , k
ie n'en pas laisser prendre
igeait ensuite qu'on les lut
passant de mauvaises nuits
ne les recevait pas assez
oesurc qu'il les recouvrait ,
d soiu de les brûler, en se
t au vieux Saturne, qui do-
cniants. N — i..
fCHET (jEAif), naquit à
le I o septembre i "/i^. Les
cette ville , chex le»pip|s il
les, renvoyèrent à 1^ FUVhe,
jir de rattacher à l<*ur ordre,
voir professé pendant qnrl-
rs , ne se sentant point de
Kiur Fétat ecclésiastique , il
i Paris , et s'y livra sans ré-
:ude des science». ]l cultiva
médecine, et se fit ro^me
octcur en cette faculté ; mais
EL A 571
un mariage avantageux , suppléant a
la modicité de sa fortune , lui permit
de conserver son indépendance. H
mourut en 177B. On a de lui : L
VArt , ou les Principes phiîosopki'
ques du chant, en société avec Rérard,
Paris, 1750, in- la; 11. Idée du
siècle littéraire présent, réduit à six
vrais auteurs; III. VHomme éclairé
par ses besoins ; IV. Logique de
l'Esprit et du Cœur , Paris , 1 760 ,
ÎD-ia. K.
BLANCHON ( Joacbiu ),'né k
Limoges, vers t553, dit, datis son
Adieu aux Muses , qu'il a cultivé la
poésie pendant quinxe années , sans
en tirer aucun avantage , et il avoue
qu'il eût mieux fait de s'appliquer à
oes choses plus utiles, et qui lui eus-
sent davantage servi. On ne connaît
de lui qu'un recueil , intitulé : Pre-
mières œufres poétiques , Paris ,
Thomas Perrier, i583, in-8°. On
trouvera , dans la Bibliothèque de
DuverdicTy la liste des pièces qui le
composent Ce recueil est rare , mais
peu digne d'être recherché ; il est
dédié au roi de France Henri III, qui
n'accorda à fauteur aucun encourage-
ment. W— «.
BLANCKHOF( Antoine), peintre,
né à AIcmacr , en 1 6ad , prit d'abord
les leçons de deux peintres médiocres,
et eut ensuite pour maître César vaa
Evcrdingen ( qu'il ne but pas confon-
dre avec le célèbre Aldert van Ever-
diugen ). Blanrkhofalla k Rome , et y
retourna jusqu'à trois fois ; car son
caractère très inconstant ne lui per-
mettait guère de se fixer dans un lieu
quelconque. Il s'embarqua sur la flotte
destinée pour Candie, et y étudia si
bien la mer dans ses divers aspects ^
qu'il fut reconnu comme un bon pein*
tre de marine. Descamps assure que
les ouvrages de Blanckhof perdaient à
être trop terminé! ; on estime ses
^ BLA
tabtrjiix «n IfolUiiiJr , tn^is ils %ont
{Tiii roniiud cil Frinc^. BUuckliof
mofinii t^D i^>7u, à^ de qu.traiJti>
HcUX AU*. IJ T.
Ki.ANDlNÏÈRK. /W. Bahw.
]e iu-it<\nisnt de CmIucc» , i-lail un
liun)uic (i'cApril , d'une humeur ta^
joiKT, ri pHrbiU av«v beaucoup de
erdcr. Toufrs ce^ qu.ilil&(, rcuuies
• une brllc 6;;iirr , iui doonèrens
rntree chez Irs (;rJiiid« , et lui ùttnt
jouer un rôlo iiti:Kirt.iut dant le
uiotuk. I! piit IVui df médtcin, cl rD
«"Ttrrça la pr frssioti .net un %m*ccs i|ui
lui pnH:nrit i\t nunibi(*ux .iniis, et des
BH'VCD» dr f"rlunr. iHSiiuuAellrsopi-
ntunt religîcuM*.s (pu otcupâirul loU)
lcies|int-, au coniuitrci ini nt tlil iG',
fci^rle, pi(}LMT' nt sa c iini»sMr, Il .iKiii-
doï-u.» b leii'^ino i.*ibulH|uf. dans
bquHIe il «viiii i-ie élevé, pour cm-
Lra>M>r c*l!f de Lullif-r, qu'il quilU
qiie!q«elcirips ;iprs pour )e^ doi;niPS
de Cillviu. Uiir li;isArrnédu pnncipr
dissulviuit de bi uuuvcllr rélorme, il
votdut l'^ippltquer aux aiicif iine^ iié*
re*i(«, s'.iiiêtid'.iboi-dàccIlcdVVrius,
rcmoitU rnsuite ;iu\ erreurs de Faol
de Satnusa'c , cl p.)iviut ain:^î a rj^rr
d^- »on symitole ks mystères de Tln-
rnmari'>D et de t:) Trinité; enfin, plut
)uidi , uu plu» cofi^ieqiicut que les so-
riuiens , il toulint que Jesus-Christ
Cttit un hiimrnc rommc les .^ulrrs , el
qu'aucun cullere!i};it<ux ne Inieuiidû.
la double passion de dire furlunc el
de dogmatiser le conduiMt en Alle-
luogup, en Pologne et en Transylva»
nie. Il dcnnt luedciiii de la reine
Bonne, frrainc de Sipsmund*Angn5te,
roi de l^olo(;ne, s'iusimu duus la con-
n^nce de ce prince , el lui communiqua
ses erreurs, l/cnvic de revoir sa pa-
trie 11- ramcn.i en Italie, où sa m-inie
de dopm.iljser le fil enfermer dans les
prisonA de Tinquisiiion da Pavie, 11
I. «UA
tutfndrMse d* /en ëcbapp«r , HÎtÊ
reï iH've. Blandma , qw «*•
r«j 1<* nuurcuttcs avait pl^
mené •'/
étudie I '
éire efl: ^^
de ce - "ff
l£ntc, 5JU% ' fit"
rences amie;!!' - -^cv
Sondanre ronlideiitictle , de Ir fivr
ans son s>*«iboïc , le livr * \ Ij î.i^ficc
BlandraU s*en tira au <at
profrtsion de foi limte «»■• iMiruoe,
profa.i de sa Uber*e pour s'évaAcr dp
tjcnJ*ve, et répugner la Pok^ne. t**»
miiiisire* r^fi^-uiM de rr»ct<tir Tae-
n^airai
Jean >ip»'
•x
i>aiil-
U
cneitlirent, cl l'a*^
gKUvmirnieDtdr 1
lettres dcCalvid l'y pon
synodes du pays liVi
confianredat'^ '.oeutil'
et le depouillcrenl a<
Dans cette eoninnriui*e
tnond, prinee de Trjn^
jxla pour étrr Aon inr
que suo .irt lui dnnoaii *i
les , lui fournil ruccision d*r insi-
nuer SCS opinions reUg^ieusrs. Il f*,
ca 1 50(), h Albe-Julie , en nrr*et»crdr
la cour, uneconfe'rrnrr punhqttr itw
P.-iirl Havidi , contre les minitirc» la*
tlierien«, dont le rê<ultai, au luiul de
dt\ jours de d sputes , fnt de rrnilrff
unitaires le prince rt 1rs grands ^
Trin^vlv.mie. I.a rrUHon .^<- a^ ma-
férenccs fut imprime* af
ville, Ml ï5r»H, in-4".. ^- -îî*-
Brevis enatratio disffuitttiomis 4h
barkP de Deo trino et Chritto dufflitû
La mort de Si^istnond le rjuiena,
pour la tn^isième fuis, en Pobpie ,at
il fut me>ie4-in et nmiirillcr du nî
Etienne [Ulliori; wai^ . -ji^
narqiie re'ipeiix, roim: '-o-
core plus â sa f ■ nr-'
nions , il se det.i' i , c$
qui lui valut de gr.kud4 i<|[iiviiit»(kU
nix
itàTÈtUXt Sooln, qiul aVjiîr Mhré
•Il Poinpiir pour \c <>cc-ondcr (Jjqs m
IDi&M"ii.Soti iicvm, qu'il avait rucn.!*
cpdr ric^hrritcr« à anse Ae son atta-
db^nititt 4 U rcti(;ion cjnhnlîqnr , le
prtfviirf, H IVloulfd dant une rixe
«ioUnie qu'ils i-ufaii Miwmblr. S-ï
awrt, doni on ne cnoiuït pn^ la H.itc
»rccii^, eut Ik'ii otitic 1 58^1 cr iSi)!.
L««o(ivr4gr«de Bljndratâ, lOttS reU-
tifi- À sc> o|Hm<tns re'i^i^u^<•s , ne nnut
pds a^vt considtTiibici, iti :i^sn im-
porlmls pour qn'uu eu dunnr ia U
uttr. KUoe trotive tLttis l;i li'tbliothè'
tue des -■énti'tnnitairei , dv Sjiid ius ,
et d<in.s V Histoire tUt Stïcmiauisme ,
du P. An.ikiasc ( Guicliard ] y de l'ordre
dr» Pirpu<. T — D.
BI.ANENSTETN.dit Génmç;
( NiroLAs ) , cliftpfdAin au rbdpitrt
^bcopal (le Fi^le vers 1460. (>n «
4* lui une Otromque ahiVg^e des
dvéques de H^le , < t tmis volumes sur
b C«rrr<' lies Suisses contre Char-
isi-te- Hardi , duc de Bourgoeine.
Ct% ouTrnS'** inanusciils se trouvcut
daot U tiiltliolhrque dt* Bile. U — i.
B I. \ N K K > H U lu; f CimisTuw-
Faxotmc DE ). ne à Colberg, en Pt»-
■Niranie, le ^4 H"vier t';4'i • <^'**"'
au acrvici- de l*lu^se h Vàç^c de q:u-
tlOrUên\t et fec diMiugiia pendant h
f lierre de sept an.i. Sa mauvaise santé
avATit cuntraitil de demander m re-
trait 1.1 près viii(;tuti ans deservicc« il
oM"H wu con[;e avrc le |;rade de ca-
pitaine, et alKi babiler l«eipMg. »ii i]
OHiucra MU rrpas rt le reste de set
IbrcM a la culture d<*^ Icltrrs, qu'd
B*avait pm.ii4 cesse d'aimer. CetAtt uu
^OOUBC d'une mémoire rtonnatite ,
d'an c'it'ït eoirett, et d'une wc-*"'^
I I-ÛMt rii allem.ïiid \'Ef.iai
ri '<t.irl $ur i'èttU iocial en
/ r '/' ■ I '1'^' »y7^. i'>-H". ; Ut
/ ," V lA j /ufio a/ijCf<K'.de Jolmfou,
loire rie f<i Grèce, di- riîl'ies, hfî\tr. ,
1787 , in-8 .; le 4*' volume de l'on-
\r;igc de Miralieaii sur la monartfti€
prussienne^ sous Frédéric-le-Grandj
litiprig, »7«>'>, în-8 . , Hc. ; U plii-
p.ut deccs traductions tout arcorapa-
gn4fesdrnoteKin1^re!<satite!t. Les écrit*
nnpiMUX di* Itjjtikcnbnrf; sont : I.
Essai sur le roman , où il établit tr»
ri-glc» de Cr» ^ortp% de compu»ition« ,
Leip/ig et l-ii'pnitr. 1774 . in-K*. ; 11.
Supplément à la Théorie universelle
des beaux-nrU^ de S;dzer . lieif^i;,
1780-87,4 partie* in-H'., nooT^flff
olit. , ibid. ^ 1 7») i - f> '1 ; t 11. Sur la
langue et la littêrattirir allernaruief ,
dans le AîagAzin d'AcIrliing , lom.
Il , jtect. u ( 1 784 ) f etc. Il muurut le
4 mai fjçfi* G-^T.
BLABÛ ( Pierre de), en latin,
Feirus de Blarrorivo , clianuîne Ae
Sl.-Diez, eti J^oriaine , naquit le <>
avril i4^7« non à Paris, romme i!n
ruiraît le croire, p.irce qu'il juipiiiiC
loa nom celui de Parhiiiamts f
m lis dans une abbave de l'urdrr do
Citcjuti du diucête de IMte, nntn^
tuce Paris uu Péris, Il est ai*-
irur d*nu pocme latin, intûuM : (n*
stgne iVanCeidos opus^ seu Poemit
de helio Aanceiano lihi sex , in
pa(*û S, Nicolai de Porlu , 1 5 1 H ,
in-ful., fîg. liC sDJci de ce pttcme e^
le siège de E^aucv jMr te duc de bour-
gogne , Charlci-lc-Temt^ratre , lo^ de-
vant cet!« ville, eu t'i-jO. Blai
le compOH »ur lo Memnite» dc Kroi
Il , duc di' Turraine : il riail rr!ile in.t*^
itu»crit; ce fut Jr:u) Bi^Mi de NaiuLii
court qui le Ctl UDpnuier par Pici
Jornbi , ou J.irqur» , niré du boiir^ >{#!
Sl.-NicoU». Celle E'dilJ'}n e^t fort b' llr%
on en lira sur peau de rrlîii uu »cul
exrmpUirc , qui se trouve dan» le
eabinet de M. J.-J. Ilru^nd . avtMVtl .i
Biuiiçon. |>c |M>eioe de Blaru a eto
Iradoil «u >c» franpaii par ^iDoUl-
3;fl lîLA
dans la fir(err»«c dr Kœnif^Kicin ; il
en ftortil , fui nomme ju^i: ttu irîltu-
nal crîaiiDf 1 de Mjycucc, et uiuiifui
le u3 di^LCmbce i7()8. Son dcrnivr
ouvra;;c fui une Critique des vrdon-
nnnccs relntù'es à la fielieion , ren*
dues en France drpuis la rêvohi-
tton , fonda: sur les principes du
droii palitiifne et ecclésiastique ,
SinvOwurs, 1707, 1118', On ii aassi
dr \w lin Essni sur le dêveloppeiiu^nt
moral de V homme, VtAUcU>ii^ y^^iï^
io-y *.. G — T.
fil.AVËT ( MieaFx), miiMcirn .
né ik Bf'sanpn Ji* 1 5 mars 170D. Sun
père uLiù tourneur, et le dcàtinnit k
suivie 11 môme pl'ofo^siun. Une Uûtc
cUnt tombrc p.ir li,is.ird cnirc ses
mains, d.ij>pnt à eu îomTs.insTQ.iilro;
«t, en irb \nvi de temps, il A<*quil une
gnnde st][>eiiuritr sur cvt instiumtnt.
I.C duc de l«cvîs iVtig.ige-a â \ç rendru
à P.tri-i , uii il fut accueilli par tout k's
amateurs. Ayant obtenu d'.ibord une
place de ludsiricn à l'orcbesirc de TO-
pera » il pi-oGu des moyens qu'elle lui
Uuiiu.iit pour perre(:tiunner son tdenC
cl pour apprendre la théorie de la
mn«if|ue. (Juelcfues mureeanx qu'il
publia accrurent sa )cpnLDtion. Le roi
de Prus.«c,Frètlerii: U, qui jouaillui-
ménic de U (lùle, voulut entendre
BUvct , el il en fut &i charme qu'il
rcn{;agea à rester dans sv& c'uiLs, lui
proin(tt4titd«voir5oin de sa fortune;
laais Btavet ré^tsta ûu\ proposititiiis
du monarqnr, cl revint à Paii^. On
altrdiiieâ Blavclre mol sur Frédéric :
u Vous croyez qu'il aime la musique;
» vuuï vous trumpeit; il u*jime que
« la flùtCjOii, pour mieux dire, que
1» sa (Itlie. » Le prince de Carii;nan
lui accorda un logement dua.s son hô-
tel et Uflc pension ; Je comlc de Clcr-
luont se 1 attacha ensuite, et le fît
6urb)teiid-int de sa musique. Il avait
«n outre l« titre de musîcicu ordinaue
du roL nUrrta où» *t
fcieuri pifcc» pour Iclli- tm .. .^i i^
de Geruiubl, tutre Auir», £:
pastorale de t*auj<>u ; la Jeut
piques , biillrl du curale de
li-rre ; la Fête >•
du 4 hrvalicr dr I
corrir ■ ■ ' V
en 17'.. _ y,
r-st imprimé dan» le Aecrolo^
l'titmee *770, \V— >
liLAVET i JtAP* Locis
prei.c\ient« ucà B--'"'--
171;). Sou |IGrL' 1
il fil ses eiudrs, «u-ui •.
Tordre des bcuedirUn*! ; ituis , \
eUnt refieiui ' ^1l]pt ipm» 4\
obtint SI S' ' I. Le
Cuntt le r.huisil :
caire, el le tit n-
rcn^eor royal, l.'.il-.
Q^?psti;rv , Al' H.Kt '
mo/ierna, l'an», f'ji^in-ix
chanoine de St.-M^rcrl <îr Pjrli,,
part à i:*t ouvrage. U. i
sentiments moraux d . ^■
professeur de pfuIos^>'i '-i
cotr. Pans. . '
11 en eiiM.>i
Bidons, tï M" .
une nouvelle m
res hi •
Gran. .
soiLS les *iv
quvs //, i,
pou* servir de stute el d'écii
meftls aux iU^loircs ji" fiu:!fit)
Hume, SmoleU
de l'anglais dui
rj-mple, I^n.li'
a vol. in-y.îG-
les cames de Ih ■
iradtiites df Vu^
tradiictiuudct'abi;c UU^«;i;i;
BLE
\i\c Journal tfyfgricul-
\v mois de j;iiivtci (779
mbrc i-jSo; rlli- parut
vrrduii . 1781 , (i vol.
a lionne une noiivWle
uc cl corrip;cc , P.) ris %
,i»-8*. Dali» M pi cTico,
dipr de ft'élri* eiup^nf
iirtîitti , tl de l'.is"oir de-
là publirrcri^utU' comme
vr;if;c. Odlc de M. G«r-
t oublier Tune ef l'dutre.
t csl mort à paris i\ y
nées. W — s.
N tUiTUMAti), voyageur
du 16'. sicrJe. (in rroit
en Bj«se-^axe; ^u moins
IIP hnirc des rehitioos à
En 1 5ï>5 , il sVmbsrqua
ar se rendre eu Lstûnde,
urique tenip& h reoutillir
d'une dcscii[)tion ^ro-
bUloriquc di* Ctrttv lie
En 1 565 , il fit un vo\ a;;e
et passa eu Àfhqur . diml
piu%iciirï conlrcfrs. Kp-
fOyc , il s'chpa^ra ii U cour
idt' Si:haauikour{; , cl fil,
Utr Otlion , un Mrjour à
lot quitte l'ctte ville pour
i, À TmvitJition de lV1ec-
f>Dc , il tomba , sur U
li*ft mains d'une bandr de
lui fiivut rin^t-lruis bles-
onillïrcnt de tou^ »rs ef^
evcrent U* manuscrit de
non H'iilande, Un D*a
ftfteiçnemeni» sur \t r<file
Itt 1"*'^ (rrmîua prubablc-
f>'u:e de reloclciir de Co-
nuxcril, retrouve il Bonn,
imprime, rn ifio^.suus
sive Populorum
ifuat in eà insulH repC'
raùor d^scriptio , cni tU
sub Jinrrn ^uœtlatn
BLE «77
CetOum);e, où Ir» phénomène» cl
rhisIoiiT de Hslande cfaient, pour U
premii^rc fois , rxpo.uvs avct- quelques'
drtad.^, eut un p;nid 5un'j.'!(; on en
lit plusieurs rMr.itfs , ti il fut tra-
duit en allemand, dons le Moiuîe sep'
lenirionui de Alc^isenis, I*riprig,
I (5)3; mais le savant ^^I.^^d.ns , Aru-
grim Joua* , y ayant découvert des
erreur» , en fit p^niître une crilique
50U5 ce titre : Anntome Steffienia-
na, qud D. BUfkenîi viicera ma^
gis priPciffua in liUtrîlo de tilarnHd ^
vnnvitUa^ pcr mnnifestftnt cxente-
rationem rctexuntur, ffer Amf^r. Jo-
nam^ Hola, i<ii7,in-S'.,H.'înib(iurp,
lGlti,in-4°-; nijlpr*^ relie Cl itiq ire, I«
docteur Kabricitis prit illrdrn pour f;»i'
drd:iusuninouvpllcdcsrription(len>«
bndc et du GroenUnd .qu'il publia peu
apr^s.T^i^êlop.iinonqued'Arnc;rim Jo-
uas s'tfcbauffj de ooiiveau , et il publia
une nouvelle diatribe contre lesetran-
gersqui avaient défigure l'histoire de sa
patrie. I/ouvrage de ItlefVen e>t tr^f
rare maîiilenant ; nnis on peut se dis-
penser de le consulter, les ren*eif;iic-
mcntt, même le* plus aull»eîiliqui*»,
qu'il contient ayant élcdunnés, avec
beaucoup plus ac détail et une critique
plus éclairée, par Arnprim Joua*,
II orrebow , Ola&cu , Trod et plu^iieur»
airtre». C- — au.
BLÉGNY [Nicoi,»snir), cliinir-
pendo 1.1 fin du 17'. •'ièclr, d auquel
beaucoup d*inrii{;ue donnai dans le
temps une certaine réputation. Il com-
mença par ^tre bândapsie -berniaire,
puis se mit \ la tcte d'une académie de
nouvelles deconicrtrs en mt^decinc,
société qui publia ses mémoires par
cthier de chaque mois. Les troin pre-
rorêre* année» , «uxquellci Bonnet tît
un honneur quVîlis mentaicut peu,
celui de les traduire en laun, Suuv 1<
titre de Zodiacttt m^dico-gaVicut,
1^0, iD-4*.f panireut «oui k dub
■^7^ BL e
afcc lesquels ecl «*rrivain , igiionnt
et folliculaire , y tr^iUit des juleurs
rrcominaDdaLlrs , 6t supprimer ,
ca i68'J , cet écrit pcriodique, qui
cependant fîit coatinué encore un
«n. BIrgnv ne mit pas (îa alors k
M maniti j'ëcrire ; il enroya tous ses
écriu It un m4^dccin de Niort, appelé
GiMthiar, et ûxé dès-lors à Amster-
dam f lequel en fit parakre un recueil
«0 1684. 5«« le lilfc de Mercure
savant. Pendant ce temps, Blegny
contiatuit de contir après U renom-
mée, à l'aide do tous les movens pro-
pres à répandre son nom ; il afficliaii
des cours poriicuUers de cLimr^ïe,
de pharmacie , et jusqu'^ un cours
dç perruques pour les garçons per-
ruquiers. L'autorité y fut quelque
temps trompée. 11 fut nomme' , en
1O78 r chirurgien ordinaire de la
rdne ; en 1 G85 , chirurgien ordinaire
du duc d*Orlcans ; et en i6ti?, méde-
cip ordinaire dn roi. En 1695, des
c^p-oqueries dont il 5(^ rendit coupa-
ble . le firent dépouiller des charges
dont il «tait peu digne d'ailleurs par
SCA talents; il fut même hait ans pn-
Konnier au château d'Angers. Après
S.1 dcftention , il se retira à Avigtion ,
oùilcstmortcn 1 7 m, ."Ige de soixante-
dix »ni. Blegny ne meVite un souvcuir
parmi les nivaecins qu'à raison de ta
i-t^putation iisui'pe'e dont il a joui , cl des
moyens trop souvent einployés avec les-
quels il Ta outenuc; m^ts ses nombreux
écriu ne contiennent rien qui soit à la
hauteur de son siècle « et encore mnias
du notre : ce ne sont que d'obscures
compilations, où se trouvent souvent
des fautes indi;;nes d'un homme de
son ot;it. En voici ruidicatron , outre
le&dcux reeueiUpcriodiqncs dont nous
avons de\:i parle : I. L'^rl de guérir
les rnaladitfs vénériennes , expUqué
par les principts du la natura ei de
îé micmnSqfte, Pan« , i(
iu-i3;UU4ye. ifi85,û
lOijj , in-ii ;
iu-8". ; en iirrglais,
dt toute eipice 1
avec le remède du roc .
lO^J.în-tii; m. /Jis
que d'un enfara ^ui m di
ji> ans dans la "v^rdra âa sa
Paris , lOnr), in- 1 a ; !V,
anglais pour U gurrisotti
Paiis. it>8o, 1O81 . r
in-u; BruxeWe», iG<fi,
Doctrine des rapports,
majciinct d'usagv et surU
dti nouvelles ot
du caféj du chocoU
yation etlagaérisot
Lyon , 1687 , iw-ia; I
in-ia;Vll.Ztf Ten^
Paris, 1079 rt x^;^^.
Vm. JVoid'elles Dt
toutes Us parties de l
Paris, lOrS^in-pj, 5
cref5 concernant la
fe, Paris, jfibS, UJb^,
I>r titre sptH de ort ouvr,
<î '!jr ; les vrai»
( , ; ! lit |»a» de seet
BLRb\VICK(Pf«n.TiK^i
pcnMoniuire de Hotlinde,
Delft, en 1714* '^ arhrta
i Levdc , où il rrçut
en philosophie en 17^
une excellente dn
drgues, sujet très inl
juys ; elle est intiialée : Ifei
I^\dc, 1745, i(»-4". : il
une tnidiieiiun h*
dre, âUvde.eii ,
d*.ilK}rd consriUrr - p
I)pl(t;en 1771, il fiUi
gnito de grann-ponsionnaii
ricnêranx , et it 11 d reini
buus jiuqulca 1 787 , où
TLE
idtU Hollandf. Tout
it 5U11 uivrile cl sa ra*
lettres, on a nrcleuJu
irconiUiiccâ aiflloiirs,
tulrt' UQ CàTàCltrc asstt
il mort à U H^ye, en
, . D^P— s.
Bahtmélimi de), na-
U 'j\ 40Ût lU^Sf de
^ .ivoir achevé
l'une mimcre
■ 1 iir<* fort jeune,
m mis^ioii^ tir l'Am^-
Mtf à prêcher Li fvi dam
I pUM rn Fl5p;ipie, et
«dix, avec l'archevêque
vaisse.111 qui Le purlatt
Mr les Hullandais , alors
; rR»p4|;nr . Ir prrUt ne
^rrr du mi^sionnrilre;
f lorviiie 1.1 lilirrleleur
p de lelitrr auprè» de
(les ptu> âV4Dt4{;«u^cs;
put dctoumer le Pt-ro
ioii miiiUlcre. Il sVm*
I seconde (vis en £spa-
it l'tdîu a Buenas-\yres.
K>in fut d'npprendre la
iraniens , que ses supcf-
Jurent cnsiiîle de TÎsitcr.
cette roivfion une toUe
courafif et dt- rertu , que
n Para^tiJvirU tes yeux
» dirMrtion d'une entre*
fVâil de'jj IcuieV 5;ins
Itit dr rcmonier le
âmnivrir un chemin
I la route du Pr'iou, pour
mtsiions dt*$ r.liiquitrs.
Pcredc Bleodr un mis-
moins dtstîll^u(^ qur lui
fpitlilr el par son x^e :
t de Arce, qui avait d^-
ilioo dcjk Chit^tiûci. Les
drux religieux sWibar<iU'*Tent, le ^4
janvier » 7 1 5, â la ville de rA-^sonsp-
tion. \m rouir- quMs devaient luivre
ctâit courcrte de peuples barbares ,
l^rmi lesquels nn sifçnaUit «urluut \f\
Guaycurécns el les T«.iviguas; 1rs pre-
miers , audârieux «l Jrrore* , hattaiit-
sansces^e les rives du fleuve; les se-
C(jnd*i, crucU et prifides > huhil«Dt lot
Ûcure in^nie, sur des troncs d arbreS'
creusés en cnnou ; les uns et les autres
ennrmls dâlat-es drs Espagnols rt des
chrétiens, l^s deux luissionnaircl'
avaient dc-jÀ fail près de reul lieues
sur le (Iruvc , sanv Ironvcr un seul do'
ors sauvaj^s, lorsqu'ils aperçurent une
barque rcinpli<* de Lavaguas» qin ve*'
D.iienf implvrrr leur protrciton contre*
d'autres peuplades. I es deux Pires*
âCi.ueil.ireni ces fupïife avec botilé;"'
iU les établirent dans une Ile mué
>as(e, où ils n'avaient plus rien .VI
craindre de leurs enocniis , e! le Pfcr«
do Kleudc, s'étant mis avi*c ardeur A*
étudier l«ur langue, 5e vit b<enlAt eii^
ctrit de les instruire, et 1rs lidient
f^cmblaient l'écouter avec docilité ; mail
le Pèie de Arce «vnnt quitté son corn-
paf;tion À la source du fleure, pour
s'ouvrir un chemin au trïs*crs drs tei**
res . les perfides (^yagnat ,qm avalent^
suivi le naTire dans leurs cjinots» ntt
tardèrent pas k Icrer le masque; ils sC
prévdlureiit de U supS^riorité du noin^j
nre,resMisirent le vaisseau, et m.iiisa'l
crûrent tout iV^uipsge , il la résrrvtj
du Père de Glmde , dont les manièr«ii]
avaient touché le chef d- s
Cependant. %n mort ne ftjf f ■
ce f '
sa 0|'
maîtres feroci-s et les rnoeurr 4 ui
vie mot n 5 diWae , lei Indiens Tr*t
jurent de se di^iarmvser d*un rrnj»ei
importun ; ils v-n'"-'—' K- moment
leur chef, qui 1 c nn\.M<itU<
UW f VCUAÏt de pai lu pour Uti«
37"
pédilioo lûiufainc , cl « )ir précipîunt
rrr5 l.i cabane du nulhrurcui c-^ptif ,
îlstu^rrni d'aliord le iicophyir <[iii loi
fiTT*iil d*intcrpri*tc. Le Pi-rr de Jilriidc
ni sa toute U iiiiil m prtrros, rt le
Icndcnutio, eiitciid.iut U-t. cm Hc* \t»t-
btre^ ijui l'fVriiaitul sets m rt-lrjifi',
il mit son clcipcUi dUtotir de iou cuu,
fut AU-dcvAnt de if> aà».iMiits. ri, »c
jfUnC il (;(t]Oux 9ur leur pa^^Apr. âl-
teiidil lo coup murlfl. 1/un de ce^fu-
rieni lui dci:lur^ea sa maisxie sur la
iHe\ 1rs autrr« l'arlicvcrcnt à coups
de Uocfî, et jcttrreut sud corps dc-
pouîllê d-ins le ileuvr. Ce fut un L;iya-
giMf lundK* d;ius U suite entre les
m.iiiiK des Ks^fdgnoU, fjui racontii la
mort du mi}âioti(i.iirc et toutes M^scir-
ODKfttiiuces, (lunt il 4vait Iui-tn6ineëic
U'inoiii. Ou apprit , \ur ta nicuie voie,
que If iHTc de Arce , étaut f evciiu ;iprè»
lUie aiifenor de plus de troi» mois,
av.iit »ubi le mcmr »ort, vers I.i fin
de 1715, {)0U de uiuis nprès U mort
de sou infurtiiiic confiTtc. S— s.
Bl-KS ( HtutLX nt ), -peiutrc , ne" i
Bovine», près de Uinjud , en 14Ô0.
Il se forma sans ni.iilrc, et devint ba-
Lilr paysagiste. Plusieurs artistes, plus
fidèles à un goût particulier qu aux
règles du bon sens, se sont pliîs à
Biulliplirr dans leurs tableaux des ob-
jets inaiguilîanls. llenn de Blés et.(it
de ce uonibre; il |>eiguait dans pres-
que tous les sirtis une Chouette^ et
cc^ tableaux, qui reçurent leur déno-
mination de cette pjrliciilûritc Lt?jrre,
Turent recherclics en Italie. L'inw^ina-
tiun singulière de Henri de files se fît
«urtout coimaitre dans unpaysagr, ou
ilrepi-ésrnti nu Porte-hallu endormi
sous un arbre , tandis qu'une troupe
de singea s'emparout de sa boutique,
tl en étalent les différents bijoux h des
liranches d'arbres. On crtceiicoicde
lui un tableau des Pèlerins ftEm-'
noorat. I.
kcb^Ui
t lr«M
ut à S
LLK
qui de'pare en « '•—'■-'
ttbleaux. Ony v>
qui ii'ki " , '
pqiK-.
f»cleii!.
» |>iJ^■.
diiii.H le (kjud de U
article mourut C« iâ>o
soixaute-dix «DSw
BI.ÉSIJS( Joï»roi),
dans la Pannotûe trois l^n^
maiues , soua les ordres de Oe
CHS , quand Angoslc moorat. I.
plinc S cLint alors relit
Vi-iltaDis échauflmmi
soldais , et lc5portèmi(à<
mchi^ séditieux. BUfstts
ce quM avait d'autotité,
dcUMpienre pour cootcuir I» ■
et il pciruit qtie son urvpr« (b
IiibiMi , allÂt pUidrr leur cause
de libôre. bans la soitc . eci
reur uuuiiD.i l'ïr^u«. pi
que , et le . '
fjirinas, cIk : _> ui
depuis lung'lcmps, mi
guerre oputiÂtrc aux
proconsul entoura rennemi di
pArt^, taiiUenpiôcea toutes sesn
cl le força de fuir au loin. IVu
victoire, qui p;Lraissait
bèi-cacroida â Ijlcsus les
triuuiphe.ct tui cooJ
peratur, que ses
donne. T4cile obserre
dernière fuis que ce titre '■
un çencral d'armée
reurs. Il paraît qua
lop|>e dans le massacre des'pii^
des amis de Séj/m, diMitil]
Bîi:SUS. r<tr. Bi.j
Bl.ïCrON,ouBLrrr<
MAft-VrfiKAt rJacqi
Bl-EITERIK Ji
fTEDh la) , t
CLE
Jpjir une siipdriorlle soulenue
um de M's ctiiJcs. Il eatr«
encore d>iQ5 Li congrcg-itiuri (te
loîrr, Pt y profe^S.! la rhétorique-.
Itvj d'abord U pocsic, conipoM
i-agcdic de Tke mis tocle ^ cl Cil ,
\e Itlir <\e Trcs humbles remon-
:€s dû M. de Moniempuis , une
l'ICA un v.iiidcvillc lu.itiii allnhuc
;rr Uur'TCT.iii, à roocAaiun d'une
:4irc ritliculc , oubliée aujnur*
• Appelé au scmiaotre de St-
oire , pour y fiiiic uu cours
loirc co l(;>i.istiijue, il se livra à
le de rtiebrcu , embrassa la de-
du ftv'it^ia'* de Masclff pour la
pe àe cite laiipie, et publia , pour
utmir. un éeril, iuùtulc : f^inM-
methodi Masclefianœ , ouvrage
malgré une latiiiiU* pure , et Tlid-
drlcnscur à f.iire valoir une
causr, rsl oublie, ainsi «pic
qui le Gl naître. Il se trouve
nriil volume de U grjm
ié|tr.iïqnr de Mjsclcf^ dont La
rnc e>l cdilcur , Paris, x'fSi ^
ID-Iï. Cc^t du srin do sa rc-
', dan»rOrj*lf'ire Sl--Honorc*, que
E Ia ^ie tir l'empereur Julien ,
1^55, in-i'ji , réimprimée on
ftc de» additiDiis el corrcc-
ouvTjgc curieux, impar-
ti seiisè qtie bien éTtl, et
aitiquos de Voltaire el de
u'oni p.is diminue la repu-
la fortune littcrr.iirc de Tïu-
it .\uivi de Vliiittiire do Jo'
la traduction tle tptclifites
d« l'empereur Julien ,
Pari», 1 vul. in - ra. Oiic
rllr production, que rccomman-
rencïi.tim -mini drs fiiLs pl l'iii-
9 de 1.1 U-.itluction, eut, Hil Pa-
l , motos do sMCcics que c-llr qui
ïî pr^ci^tl*c ; maisCfltediUVrrnre
iiToir son principe d^n* 1.» d»fl'<'-
car^d^rv die cet d^-ui pci^
BLE 5Bi
sonnjji;^; cl Hiistoirc d'un homme
rocdiocre, m.il^reson all^chemcut jq
chrisltani5a)c . u'ciait p.is susceptible
du même intérêt, querellr d'un pnnce
qui fui Rrand, malgré ses erreurs. Cet
deux uuvra{;ci ont dt puis été rrirapri-
mc5 plu-ticurs fuis eu un li en deux
volumes lu-ia. Un iq;lcment con-
tre les pcrruquei fut le motif o«i
l'ocfu-siim qui le fit sortir de FOiJ-
toire ; mais son ceexir resta toujours
atUchc au corps qu'il nvjit quitté,
et dont il cmpurui iVsiime et Taf-
fectiun. Il trouva un atyle clies un
magisLi-jt, et »'uccupa, pjrrceuunais*
sanre, tic rédui,itinu dr son fils. Rien*
lùtf il dut à ses tjk'nlâ une cb.ùr»
d'éloquence au O^liéf^e Uoyal ; et, en
I7|-b, une place à r.icjderaie deft
Uellrvlcllres. A l'aCadmic franç.iiMï ,
il eut Rjcine le fd.n pour cuiicurrent ;
mnis la cour ctdul é[;alcmcnl cr»
deux rivaux comme jauséuistr». \a
Blctlcne n'insista pas , rt , quoique kca
amis fussent venus h bout de frûm
rcvoi|ii<r rexcUiiiou , il se refus.* Â
loutr dém.î relie, content de l'estime ilc»
acvlémieieus , a qui, dit le presidrnl
Heu tut, le regardaient comme im col-
lègue qu'il» n'.ivaient pas. » L'étuds
approfondie de Tarite, qu'il cxpli*
qu.iit ;tu collège dr France, lui lit naître
Itnvip de traduire cet auteur. I^i
.'l/ir«ri des Germains^ et la fw d'.Y-
(;ricola, qu'il fil pirailre en 1^55, Pa-
ns,** vol. iO'i'J , pir'ccdcs d'une f^'ie
de Tacite^ où le peintre de Tilièrert
de Nérooest caracttfri.ié avcf autant de
force que de justesse, eurent un ;;ran(l
Kiicctis, et firent délirer au publie de
voir la traduction entière de «rt liiMo-
ncn sortir de la même main. \»à tilet-
iL-tie avait pris pour Tacito nue véri-
table passion , et rrdUail mus cesse ^
se^aroû : a Je lui dois tout ; il esl Ineik
» iu»lr que je con»iicrc ii sa gloirr l«
« reste de mes jours. » Ce goût lut
•
S»% BLE
paru! une vocation » rt i' - -: ^-
«n> à Irniiiirr Ips ^nnc
turf-»t m I -ïi8 , Pans , j vul. m- 1 1,
Oiip uaducliun , si lonp-lcrops attro-
<1mc, <-ul le sort lies oiivr^gf» |«rôr!M
fl'avancc pAr des .titnonrcs Irup fa&-
(iiei)RC«. On U truu^-a assct cxncte,
mais hoiirgcui^r rt m'ini^ct^p; cequo
4ara<tchM* U> di\tiqiip aimant :
lia lMvr(,<'ttu da )U(«>t ■ f«a j<aiUr X'kÎU.
La plus *iolrnicHcsrnti(jiip» quf cet
puviafïc fit iulîtrc fiU rcUo de I.iMRiM%
duDi L.1 tilctUrrii' ATâit 3iMqu«^rÂ^/i-
torrr des rè\foUilions de l'âinfit-e
romain : elle a pour titre : Lettres
sur la nouvelle Traduction de Ta-
rite^ par M. L. /). L. B. , afce
tin petit recueil de phrases élégantes
tirées de la me nie traduction, pour
l'usage d/i ses écoliers , avec cctlc
cpigr.iphc de Vullaire :
1t>cr oA m'apporli . paiir cnmMrr nun «muni ,
|,c laMte il( Ulcdctic.
AmMcrtlam (Paiii\ îh-ij de iG5p. ,
1 T<>K. Lwi melteric fut un moment tetiie
«le «rdcfendre, en convenant inçenue-
ment de sr» lurt^t ; mais connaissant
ttms les djaf;er& d\ine guerre lillé-
raire. qui ne sert que d'aliment à la
malignité du puMic , it prit te parti du
iidence ; son grand tort fut surtout
d'avoir attaqué, dans .«os notes, des
persooD<)ge& dont l'opinion doni».)it
«forftle ton dans (c^ cerriej de Paris;
ft Voltaire , qu'on ne blessait pas iiu-
Sunémenl , tourna contre lui les armes
ont il faîïaitun tisane si ndontajjte.
On trouve , dans la cullection do se<t
(iuvrfis, une tipipvitnme plus biurre
que piquante contre La6K:ttcâe: et on
cnctinnnît une autre Inédiic, où il lui
TTproclie davoir a traduit Tacite en
tt ridicule, u On a encore de cet auteur
des Lettres au sujet tle la relation
^ quiéîisme , de M, Pkelipeaux ,
jj3j, in^ia, O-itc brocbuix: nrc
liLI
]■ ■ ■
CI de srs sticffssrur* '
morcc.iu curieux cl p: , ...
main habile. L*abbé de I
THouriit le ("'. juin i-- -
di\-septau5» Rflipui
dans SCS tp- - * ,, ,n.n»ii
quVcnvaiii > , il eut k
de savoir tliijn.ii >r.s amis; r|.
lin eert.iln pcncb^nt j la r3t*^^v^
)r bunhrurde Ir-
Mirmnires de f
eriptions , ■
erolnge dr icMtl
1775..) >-<
BLKVlLf.ErTr.^.R.l.T,irI-.
mas) , né à Ail-
brf i(>9'a, mort ;.. ^ j,,,,,
liiissc : I. Traite des cl
comptes faits ^ I754,m-8*.;II
te du toisé, 1708, in-JOfltL
Banquier et le JVégaciaMH
it6o^ 3 vol.ifi-4 A.
BLIN DK ^^
MlCllFL-^VACI^ .
hbibliothèquedc l'.Vi
le i5 février 1735,*'
système de Law a»
ruine, cl qui ne Mir^t __._...
temps à leur infortune. ApîHj
f;iit ses éludes a»« '^-H -'■' -l' *^'
le*Moinc, il se\ .:
et d'appui; ce duiu..
contracter uû air il
timidité' qui ne l'i!-. 1
cl fut pi'ul-etrc 3.. 1 , .
talent ne prit p -
Il sp roH'^oUit,
la Mort tlt tdmttaî
H'. Longue ÏHéloiic tic
au parut, le succès de cet ou-
roduuil uûciuule d'iraiMlcurs,
idquclfl se dùtiiigiu Blin de
rc : Sapho à Phmon , i nOo ;
« Cmtums^ J7<Jo; G»brUUe
WS à Henri I^, 1 761 ; Cttlas
mme et à sgs enfttnts , 1 ^'>5 ^
it MKXCMivemcm. Ces Mi^ides
p^uoicft eu un votuiue ^ et (>u-
Qtis le titre 4c sccoodc cditiua ,
rciiuprimocs on 1768, pub en
)jusccttcdoniit.-recilitii>n, ou
lue itfHtre à liacitie , et la
tse de la y allure , bëro'idc.
itftrqua dans totib'S ces bé*
lae wamcrc co geuéral pure ,
s y beaucoup de naturel et d«
itc. l^iiconragé par ce succè»,
\jà d^ns le genre dratDAtique,
vif, ru <773« OrphAnH pa*
asM*/. çraad éclat. ■ Il
Lft Muhâitcf puur riiiicrèt de
un critique de nus jours
M ) , que Hliu de 8ain-
iscfût pas arrcU* dans lacar-
kprcs un début si beutYux. A
fsrApsodics qu'un nous donne
ird'liui , Orpluinis est un ou-
I diuiof^ , sagement conduit,
'oa reaurauc des caracttres
tnctfs et aet situations iutii-
MM. s Les raiiou) qui d(Kei>>
KBKnde Sainiauic,eu iBo3,
Hr« les rcpnfseu talion s d'Or-
r, rt • retirer cette pièce du
' , nous lODt inconnues. Rn
, U fortune oessa de lui ^ire
NoranM* Censeur royal , il
otitrr uor pension sur U
France, Trois jms après ,
des food-tteurs , ri lU-vnti
perpétuel de in Société
tpl^ue : c'était nu ttiUlis\c-
ic par la philosophie pour
!debicoiiùs4Bce avec U cbi-
ttLI SgS
ritif clif^icliue. Celui qui irait connu
le malheur en fut r/i|Hitrr et l'ami.
Les lettres que blin de ^.unmore
publia dans le JmtmAl de Paris
duunèrcnt beaucoup d^écht à ce(t«
tocietd, et grossirent coDsidend»lemerit
le nombre de ses souscrijïleurs, ^t^
mi Icsqitcls ou comptait Inouïs XVI \
qui leiuot^ua il Blm de Sainmore st
satisfaction et sou estime , eu le n<mi*
iiuut, en i^8f>, garde des archives,
secrétaire et bistoriopraphe decorï* d«
ordres de Sl,-Muhcl et du M.-EspnL
I^ re\ oluiion le de{H>mlla de ses nloces
et du fruit de ses économies ; rt u était
dans un état voisin de I.1 mtsj'rc, lors*
qu*il reçut deux mille (fras de la grande*
duchesse df Russie [ aujourd'hui impfv
ratrice douairière ) , dont il ivait é\é
quatorze ans te cori^spondaut litté-
raire. 1) commençait k recouvrer une
partie de son aisanc« , drpuis que
rEmpereur !*rtv.-H( tioramc conserva-
teur de U biUiuilièque de l'ArscnaL
Outre SCS J/éroides , son Èpître à
Pacine , sa lrag''dic tVOrphftnis ,
Blin de SsainmuiT est encore Tauleur
de diverses traductions de psaumes,
diodes de S.ipho, d*HoMce, d'idylles
de bron, de (resstier^ tusêrees dans
les cccncils et len journaut du trtnps,
qui so soht enrichis auxsi d*un grand
uumbrc de ses poésies fogitivos. Ce
dernier gelu« est au dr ceux qu*il a
cultives avec le [»luii de suocc». La
HiH^uele dfif JUles de SaUtu-y à Ia
reine» t*j'ji,nt-H\;^r% EjtUrcsà fol-
taire, au duc de HiehrUeii, au comiir
et à fa cotniesse du Nord , au cardi-
nal de Htrrùs , au médecin Boussel.
à M"*. Haucourt . à iW"V £îie de
Beaumont , etc. , etc. , HOiit des mur*
ciMUX remarquables par TespHt, Ift
Çiice et le seutimcnl qui le» ont dictés*
Nous devons enri>re À sa plume : 1.
JoarhtM , ou le Triomphe dttlapittd
filiale^ drafflc eu trob ad» et ru ruà^
6H HLl
«uiri il'uo ohuixdc pocsin fiigiijv««,
i';75,ui-8".ï 11. Hiitvtre de Huixie
Âr/mis l'an H6i junfu'nu rèf^ne de
Paul i", , représentée par fleuret ,
firavêes par David, i-^^H-t^j, a
voi. in-J". ; III. EUi^e h'Storicjue iU
G. L, Fhefippeaux d' HerbauU , ar-
dirx^qnc de Buiiî^s, ci rJ'etcclU'n-
t<!siu4n*>5ur MM. tIeCliarost, Mi'lc,
Jcâu lliitriin» ric. Il a l.iis^ dan» i^on
porfrf.'inlln iinr lr.i{;nJic, indtulcc :
7 • 1 il» Dhvrce de k*hilippe-
^/.. ii cinq acirs t-t cm vit* ,
reçut' .'» ij coin«li** IVançaisf «■n 1 7^3;
CÈflipf-rtH t li-ificdit* dr So|kho(lr,
It^iJiiiic to ver» fMuçâi» ; el uu Traité
sur la poésie ancienne et moderne.
CVst h ftlin de Sninmort- qu'un doit
Y Elite dfS piiésici fitptu'es, ^l^Jr
3 vol. iii-ioi. Luniviu-dc- boisjer-
ouio 2 dtmnc ivs (ou. 1 V el V de et itc
rolleriioiLKiilin, on^ittrilmcâ Blinde
Sainnu<rc les Commentaires sur lia-
citust ]>M\cs iousle lunn de LitneaU'
df.-livix'ifrmain. Nous Jvon dit les
<]iulilefi di^tincUvi'» de ses |tocsic> :
imiis ne pouvons di.vsiii<ijlcr qu'il y
rC'ijtu en )j;eueral un tou de idiblc:i»e, ic
l.inpMr;u'etdf rnouolODtc ;en v^in Ton
y tiiercherail la vcive qui seule Lut le
poète, et sATkh UquclJe le uleiit des
ycts , iiujoui-d'hui si commun , si cul-
tive, n'est qu'un (aient frivole^ je dirai
fresque mécanique , un produit de
art plulôt qu'uu don de U natuce. Du
niuinK, Blin de Saiumorc u'a jauiais
sarrif)^' ;tu gnlimallnas, au inonvais
guul, il rcnluiuiuurc de Tecote ino*
drrnr; il s*es(, au contraire , Diontre
loujoin s fidèle aux vrais principes de
la saine iit(er.uure. Votlaire hn-mènie
li*a p.is dcdai(;né de lui rendre justice
sur Cl dei nier [winl ( f'oY, ses Lettres
S'i". ri 5!^'. des 1 5 el 1 8 juin 17^4)'
Blin di- Sainmorc &';ipp]'t!tait à donner
une nliliuu complète de ses oeuvres
eu 4 f'^'*'^ volumes iii-S\, lorsque U
mort vint le prrnerver de Cftlrfinilr;
Duu» croyons qu'un cdiicnr d*>M p^
pur et sr'vère »ervir<ift inieut
niuire , eu k's teduÎAaut à ua |vtiC
volume , qui ne serait pM iailir<
d'occuper lUf ptjCT àxtL% u UliltoU^
que des homme* de trltiTf c!
amateurs. Plus recoinin«tiditJmir*ff,
par l.i noblesse dr \t\%\ ^^f^e^sf, f**
ses vérins dom^ •■■
par se* t^ilenf^ ,
la lOAin, l<- lahre iti«
la moii pu- 'tts dattltir ^^
avait loujours desircc. T
Kl.lOLlI. J^»-« i.r 1 n,mMirffl
doTleur cti &i*-
li.iut, au ib . .-.i ..^. . ..;
Jeiusjlora , au rcloar duqu
Hier à Besançon, où il rtt ji
reLttiun . soiis k' titrr de fqr
ffi^rusnîcm^ et Péiérinaft
lieux de la Palestine ,
les in dtdgences et autm
notables et rvmanpiobiei
l* auteur en la Terre-Sainte,
in- 16. Foppens ( Bth
gitpte I p. 6o5 ) , Cl rite nue
édition, Cologoe , il»oo, inlf*. U
même .nileui* altriliue k {Uiofll : 0^
tio Philippica qua inter
culi tenebras vcritatis d<
demonstralur^ \A<^e , tloviizs.
et Tractatus de lihero aridtriat
il ne dit point si te traite 4 ect îb-
prinie, ni eu rpiellc Un^tc te» te
ouvrages sont écrits. J. du
plil, poudiinl pliKÎrnr» »n»
place dv •;:■
çun; il n'Ii,
son ordre , u)ai> uuc clupcUtiril
s ciait reclus voloiilaimneal. Oo ^
re Tcpoquede m inorf. W^
BMTILOE, rriue de FniKc rif^
Cuii.n£Ric.
BI.OCH ( Makc -Éu^ua ] , fe^
ralîste. juifdtf luLssaiace, Btf à '
[jacL , tu 1 7^3 , de ymcfeU Ut»
2ltft
tf«. T1 np Mimmrnç^ h ^tuflirr que
■ne MV3II ni rnllt'm.-nKl . ni le latin,
rr ti'.ivaitmcorclii qnpqnclfjnc? écrits
dcftnibbins. 11 futrcppntiiut employé
eommr in^titiitrur c]\cr. iiii rl)triir{;icn
juif «a Hiiiilxiurg. L.i , il appiil l'iïllc-
numd , rt nn p^nvrc cdtholi'^n^' bn-
hcmc lui mohlri le l.itin : il ^i^qiiit
■UftM (|Mi*li|iie5 roniiaissâncrs auato*
Biiqitc«. r)i's!ors,il rog.igii.t à |>js de
gl^jnl le tcl^p^ |irr(lu poiir son ius-
/ trnrtion , et pti^s,! bîeniût à HrtUn
pour y vivre cher, dvs parent» qu'il y
avjiîL U rtuilb , avec une ardeur lu-
■«roy.iW^, r^n itotiiieetloules les bran-
ches de riiîMuiiT naturelle. Il obtint
If bonnet dcdocïenr .i Franrforl-sur-
■|*Odcr, et revint à Berlin pnitiqner
la mcderioe. Ia: célèbre naturnlistc
Martini tr i\t arimrttre dans ta M>cictcf
dr« Curieux de I.i nature. Drs travAiix
•oatenu!( ançmeutè.rrnt pi-odi[;ioii»e-
jaenl %e.s ronn.ii\%anee5. 11 jouiiMit à
^■Aki^c^'î'^Ik d'une réputation merilee^
^Hbrv|u'd mourut le t) .loi^t l'jifO' d*^"^
U^'i . ann<?pd<' son ij;?. I*e principal
OUvr.i;;e dp Bloth est »ou /Jistoirc
naturt-Ue tics ffois$ons^ patticttliè-
TttneiU de c^Lt tic; ^tais prussiens ^
«le, 4 c-diiers, Brriin , i^Ki ctH'Jt,
l^od in-i^". Il » <fcrit en&nite une
Histoire nalurtUe d^s poissons étrtifk-
fwr* f IJtiIin , 1 7^1 ; et qnrltpirs ca-
îrrirSnm le iwrciVifiitnirenatureVe
é*^ p<f Visons tt .'iUcmnenK, (784. Ces
divrr« uuvriïT's, dont le texte est en
' lîMiiie reforulu*<ious
^t>, ou J/iitoirena-
fkle rt particulière des
ilrn , 1785 , l'i vol. pr.
; «uu^eiintion en 7a
fui tnidutleu fr.in-
|ai» |iai l^%-«.iux.ei fMrut rn u vo-
lumes . grand in-ful. Ottr Iradur-
licMi fui luême reiinpiiaiee en I7()J.
taH pUacIks cnluniiaces , au uombrf
I.
livrai'
BT.O W?
3e ^^1 , font de cette rdiiuo ttn des
plus beaux ouvrjges d'hitoirc natu-
relle ; ni.iisr.iutenr rayaiicotnnii*iic(^
À ses lîrais, ne put en soitenir la dé-
pense, et roufra;;e n'jtrait pas ét^
termine^ mus tVnlhoufitsnic i)u'rx-
ciiii djns loutp r\Ileina;nc une en-
treprise repaitlt-e eoœnc nationale.
Ton* lr> princes et lei riches nnia-
teurs de ce pays se eVir^êrcnl des
frais de I.1 gravure de* pl.mcliM des
six d^nucrs volumes, et on ^nit , an
bas de chacune di* ee» pl.mebrs , le
nom du Mécène aux Ji'iK'ns de qui
elle a ete gravée. L'édition fran<;iise,
en 11 vol. iM-8'., Berlin» 179*5, est bien
inoiri** recherchée. On a aussi de Bluch
un Traite sur la géneratiem des vers
des intestinSy et sur les moyens dé
Us détruire , q\\\ a remporte' le pris
propose pir la soeirtc royale de D«ne-
tnarck , Berlin, 1 7SJ , prand in-4". , et
nu Traité médical sur les eaux da
Pyrmont , en .illcm.ind , Harrth'uirg ,
'77i » »n-t*"' — Bloph { George-
CiSt-ineiiii ) , évêque de Rîpeu en
Dauemirck , n(* en «717.. mort en
1 77 >, cultiva U botanique, |iirtien-
lièreinnit sou» le» rappoii* de l.t
lilteratut^ sacrer et de IVcnditiun. Il
a publii* .V Copenh.i|;ue, en 17^57,
in -8*. : Tentamen PhœrùcQlojj^ices
sacra , seu Diaertatio emhiêma-
iico-thrnlo^icn de palmd. (>! ou-
vrage ronlient beauciMip de reelirr-
ches sur le palmier-dallier de I.1 Palc*-
tinc et dr l Idnince, qui tftail nomme
pinmix WT les (:rrc\ et la plupart
dof peuples orientaux. Il en i-sl sou-
veni parle d.uis I.1 Bihîe : le savant
cv^ue en rjp(wirlPt'ïu« les pa%^jiç:r^,
sur lesquels il donne des Â'burci^sr-
meuls, (> itilmicr c*l {cpha^nie dac*
{ylifera df?» boLinistes raofJ- rne». -^
Lu troisiime Bt.ocn (,lean-Kra^mff>,
iardinier daiHÙH , a piibli^ Jk (vqirnhit-
gue , t cjs U milieu du 17'. sîbtJr ^ tui
5«J KLO
TrmUésa la culture des jardins ar%
Danemark , iiiUiiiJr : //vrticuhura
Danicat Lafuùc, iOi']iia-i^. Bar-
tJioliii en pa le dans son livre Je Scrip-
tis Danorun. D — P — s rt G— t.
BLOCHVITZ ( Ma*tiw ), nw^e-
ûa alIrm^rU du i^'. sîcclc , a coin-
p>sc iiQ traiu complot du AuroAii « dans
Icqu*"l , f»iicml laiialomie de l'af-
ljri«sr,iu , J J^'rrjl ies propriété*) et
SCS u.^t|;e«. Cd CMivrape nr parut qii*.v
prëi U mort de l'jutcur, parles <>oiti8
ae Jean Ëlorbwilx, son frire, sou^
te tilrp : jifuUiinuii snmbuci, auop
non sulùm xanUmcum , et vjnsat^tu
medicamenla tiitpilntim tUiiiteat ,
t*erùm qiioque plurirntyrum af]ec-
tuuni ex und ferè 9*44 samhueo ,
curationts brtrvtrs rarioribus exem-
plisUlîtstraïas exhihel, ï/cip/ig,» 63 1 ,
În-|2 ; Loudres, i05o, in-is ; ruais
cette prcteudue édition de Londres
est la même que celle de Ldpzip. à
laquelle on a dungc Je fruntispire.
Cinq ans après , il tut Iraduit m an-
glais , par SHtrIey , et imprime à
Londres sous ce titre : The anato-
mie ofElder,hotidre$, i65S, iii-i j.
Il fut traduit en allemand par Daniel
Becker, qui y ût des additions, Kô-
nigsberg, i64^, cl Leipzig, i685,
in-8». D— P— s.
BLOCK ( BEMiiaïf ) , peintre ,
fut le plus jeune de quatre frères, fîls
de Beniamin Block, peintre, origt-
naireci'Ltrecbt, et qui mourut de cha-
Çnn de ce que toute sa fortune avait
péri dijns un incendie. Block naquit
a Lubecà en i65i , et, parla protec-
tion de Frédéric- Adolphe, duc de
Merklcmbonrg, fiit place sous la dis*
dpline d'un maître chez lequel il fit
lies progrès. A l'âge de setie ans, il
exécuta À la plume le portrait fort
^^ssemblant de son bien&iteur. Ce
tuccès lui procura l'avantage de pein-
dre le duc CI U duUit^K de Sa&e, et
•«•
lia
).
le» prlBCÎpol'
BlockToyag'- - :'«
un seigneur lui tît peiodrc pluucQr»
talileaut dlisiûire ei d'autel. Muni
des recummandaiJonA de ce pnUdO»
teur, il voyagea en Italie, où Ù te fit
cvnnaitrr par quelques porlmit», ta^
tre autrei» par celui du faïueui péir
Kirilier , jc^iuiie. l'ouvanl )OULf es
Italie d*une riiitcncc 1 ^ " ' . â
pjvfcrjî rrtourncr dans. ^ >\à
e|K>uM, en i60«i» \ouc-(.; ri ■
Fi-Si'lliT dr NMiTtitlifri:^ tj-M |i. »
de 1,1 If i
ki'Uxul'
BLOlJw ( Ja.
peiiUrc, né a Gouu.: . , — . j>Jo,
Atudia dans sa jeunesse en Italie. 1^
connaissance de* mat*""-'"""* k
mit en état de peindre 1' <•■ d
ta pcr>pective , et il y c\<-t-iM iriicmca^
que Rulx'us. qui, dans fcs vayago, ha
rendit plusieurs viAÏtc» , dit UA )av
«qu'il u'jvait jaoïai» connu. |tâifli
» les Flamands , de [>< ' ift-
» vaut dans celte p.jt .. «
IjC roi de Pologne le nt rruf
de ses forliUcalions ; n^ a-
chant qu*il cxcUail Tenvic des court)*
»ans, obtint 6on congé, et revint dani
sa ville natale. 11 entra peu detmipi
après au st-rvice de rarcliidnc Lp»*
pold, qui lui Ht une pension. Blocib
suivit dans ses caro|>afT • • i-. m
jour, observant tes 1 - i^
Bcrg-Saint-VJuuï , il tumlia ûe mi
cheval, qui avait fait un f^ut pas m
une {>laucbc en passaiU un ruissean,
et mourut de ceUc chute. Il fut en*
terre dans l'cgUsc drt JftcoUai dl
celte ville. 8od lîls, ^ le iMfJHi,
fut blessa |»eu de temps aprH, Il
mourut de ses blessures, U— ^.
BLOCK ( JoAnitt-Koian:» V la
talents 9iugulier> de celte irn)wt,i
laquelle De^camps u conMcr^ unlM|
Article, ne pcrmcUcAl p^k de h pftiKt
w.
wenof. Ellcn-iquii h Am<tord.im,
lci7iiovtU)bre i65o.l)tS5yjtiiiirsM',
vltr nitxlcluil cl columit des rit;urcs
rt des fruiu eu rire , tl çrav.iil ir\cc te
diamant sur lerr>stul et le rrrrc ^vrr,
nric iTtrcme dchcjtcçsc ; cUe c«pia
CD9nîle des Ubtc;iii\ avec de U soie
tlàtê couleurs ; eiiGn , clic s'adouuA
rxeiiiMvrmciit h la decoupiirp, geni*c
detmvafl diin» lequel clk* acquit une
gruiiic r<^j)Ut;itioit. De celte manière ,
rt à Taidc seulement de ses ciseaux ,
cite ex«?cula de» payMpCS, dos ma-
nnet, des anini.iux , dc5 flrurs et
W^me dr5 portraits parfaitimcnl res-
urtnblinb. Jj^ pcrferUon à luipicllc
f!lr pnrt.i rr ulent e\cil.i la curio-
* '' . IMu^iour* personnages
di et entre autres le cxar
l'irrri-lc Grand, lui rendirent visite.
I/cleiteur palatin lui otlrit vainement
mille florins pour trois petites decou-
purea. L'impemlricc d'Allcnugne lui
£aya ^,000 florins un trophée a%-ec
■s anacs de l'empereur Lcoj)old I"'. ,
rt, de plus, elle découpa le jiortraitdc
ce ymvcrDiii, qui le pbç-i dans son ca-
liiod. Ld reine Marie d'Anj^lelerre et
d'antres princes rerberchî-ient aussi
âct0ttvrat;eii. Adiirii lîlocL) son mari,
voulant en[;er à ^-s tilcnts un monu-
luent aussi singulier quVu\ , fil dcssi-
Oer par Nieulas N'erkulie les nortraits
de* prince» ou prmresses qui avaient
fanicre leur» Donis dans un registre que
MMêdait sa Cmme. FJIc mourut le
aSdcoenibre i^i^tiTJge de soixau-
f»4JiM| an*. Dciramp* assure que les
OoTragesde Jnaniie jBlock sont d*un
âtuixi trHcorrccI, et, pour en donner
ont id^ pr<fci^, il les cuinpirc ît la
SUniète (le graver de Claude Mellao.
( ^<^y Mrï.L*î*}. D— T.
Macrvus-CAcniCL Dt ),
r i>olm,ai tGtx). H fit ses
rtiMic» j Cpsal, et VQvagra pendant
plusieurs ■nnc'cs. S*c'Lint .>!fcî'r eu
BLO 587
Italie, il devint secrétaire du çranJ*
duc de Toscane; mais, en lOtjtJ, il re-
tourna en Suède. 1^ dcsir u étendre
ses connaissances Tcngagea à entre-
prendre de nouveaux voy-^pes; il par-
courut l'Aiiglelcrre et la tlolUnde, et
M fil rrccToir docteur en mcderioc à
llarderwiW. Bevenu en Sucdc. il de-
vint tni'Uibre du couscU de luédecinc
à Stockliolm , et obiiot des lettiTi de
noblesse. 11 mourut en 17^2 , laissaDt
dcuï ouvrages ccriLs en suéilois et
di(;nes d'attention: |. Traité des pkê-
numcnes de la rivière de Motala
et du lac relier^ Stockholm , 1 708 ;
ïl. Ob^crvatiorM sur Us prédictions
iUi Uîtrnîo^ues ei des tnùiotisiastts,
Linkopiiif;, 1708. II a aussi traduit
de l'anglais en suisiuis , le livre do
Jean Spencer, <tur Us prodiges et le*
pre.sapcs, i^oK,iD-8". C— ad.
£LOEMAERT( Akkaram], pein-
tre, naquit à Gorcum en i5(34* et
s'appliqua de bonne heure à l'étutlo
di' son art, sous le ct-lcbre Fraui?
Floris. Ses dispositions naiurelleA es
firent en peu de temps un artiito dis-
tingué ; après s*étre perfcctîouDiJ k
Paris . où il passa quelques années , il
retourna à Amsterdam, et y fut nom-
me architecte de cette fille; mais peu
de temps après, il sVlablit à (Jtreclit,
y cultiva long - terap» la tieinlurf
avec succès , et traita des sujets hinm
toriques et de paysages. Il réussit dan^
tous les genres : son génie était facile ,
SI louche libre , et l'on reoiarqite beau^
coup de tichesses dans ses composi*
tiuD». 11 mourut âge de près de quati o»!
%'ingts aus, en itj47> il Lii^^^ quatrfi
ijU, Henri, Adheu , Corneille et
Fre'deric ; les deui premiers |>rinlrr5,
et les deux autres gravcnn. On a fji^l
I epit.iphc du pcrc, qui rM une dr«^,
ciipiion abrégée de* ouvrages qu'il ^j
Lusses rt de^ genres qu'il a trailéSi
l'tu5*.ewn UolUiidais, Coxopo W«)rrçt'
51W lîLO
- 'frrlor.
Jt.! tvu» llarr«
Le miistfc N.ijiolron |Mï«ivn|*" Jf rc
pfinijv les J\oret de The't.s ti th
Frii'ti f uMi-aii cnm|KtM.' U'tiri {•tanij
I)uii]litr<le(i^irc5 lik-ii (li^jhivrVs 5*m»s
le rapport pittoresque, ^l.■li^ deuiMrcs
d'c3[)rr5.^ion, V'. lî — t.
BLOEMAEnT ( Cohheilm: ), fi!)
éa prccrJciil , naquit à Utrccbl m
lOo^ *Sfiii pire lui tloniu 1rs prr-
mierï rlctucnts du ttcisin et de \a
rrintnrr; Cn.Hpin-dt'- Passe, on Piis ,
ri eii.srij;na la giavuip, pour laquelle
il avait un poiîl jMrlitulicr et de gran-
des dispositions : &ci premiers ev^ais ,
en ce Rcni^, se firrnt d'jprcs les des-
sins de son père. Étant venu à P;in< ;
en itJ5o , i! y grava avec suoci-f dif-
féieiites esLimpt-s pour la collertiua
dn Temple des Musrs, de Marollcs ;
de là, il ^c rendit ■< Home , où i] teruiiiia
Mcamcrcen 1 680, Blocmai'i i ritfnirc
DQ pas à I'ai1 de l:i <*r.irure; il donna à
6c&tr.i\ani pins de rr^iilarilii que n'a-
vaient util ics prcdt*ccs»eurs : aussi
peut-on le rcj;.udiT rumnic le clief
d'une ewlr dans lai|iie!le 1rs N.*ta]is,
le» Ron^sclet, les Coilk, ses /lires,
doivent Irnii l.i prrmirrc pljee. !.»•
moelleux de sonLuiin , son tMU irp'n-
lin, la (ransparcnec de ses ombres, rn
général dégitid<*ej avec beaucoup d'în-
lrlli;;rnre, et varices, ain5i que .sa
loaehe , suivant le rarai Icre du niuître
qu'il voulait trarluire, lui .issii;neut un
rang disiiii^juc* p.iruii les maîtres do
Fart, On pcui lui rcniodier cependant
Irop d'uuiforniitc' iI.ids les travaux ,
«iu'-i que dans le î;nin et la largeurde
êrs ïiacliures, toujours carrées, et de
I* même distanrc entre les pnmiîrcs
rf les secondes, ce qui répand ua
ïhjjj it uue monotonie nui5d>les à la
RLO
perfrctîco de S£s onvraçri. S^ mn^
ceaux \cs plu^- rS^inlg
roiiuue vyus U
fierté Oiti lum
fU'tUatit TabtU it-
rliin j Mileo'^rt^ .1 ^ : .lœ
,4rloral'tm des Ber^vrst d'apmlc
CortuDe,rt quclqtM':(aiilri>^ ^^-t^mj»^
— St>n frire aîuéi Ftii'i iri
qurlqurs figures el l«*^'Ni^i» m •^«««t
Sun père. P^E» .
BLOEMEN(JeAî«-r i^
peintre, nupiil à Ann > ti»,
et passa toute sa rie exi liiiu-. .Vtu-
latcur halnlcdcti nature . d fut &a(ipt
des tableaux adn)iraltlra que lui ttf-
fraient Ie> rnTÎrotu de Ruine, rJ Ici
rendit avec vi*rite'. M fui rrçii dint
la soeiêlc aradèmir|ur xou-^ le nom
d^Orizzonle ^ parce qu'en eKc< WiO
principal latent e'i.-jil àr *l--,...î<i tct
plans d*un tableau, co ! j
ce que la nature indique. ..^ Li^^^i^m
plut aux étranger» et surtout anx A>>
glais, qui acIu'têtYUt SCS tableioi À
des prix avAutii^i'UK. AUacbed'^'Uti
à la inani(-re de vau drr tvabrl, Ulue-
mcn se di'termina ensuitr jodiricutr*
mentà n'avoir plat d*ai'' \m
1.1 nature; il Fe'tudia siu* >hi>
lespiltuiesq*icsdcTivt»'t ici
à inspirer ui» artiste, lu- :«»•
dnuimcutdes souvenirs qu'ils pitLto
leut. fifs icèncs vaiiëcjs qu'ils lia of-
fraient furent retracées par lui avec
beaucoup de verito : c'était tme chute
dVau, un arr-en-eirl entrevu an ti»»
vers des brouillards ou d'uuc Icçérc
pbiie. Van Hloemon mourut à ftomf
en 1-4*^ • * q'utre-vin : lO*.
— Il eut deux frcTis ij -ni
aiLssi ta peinture avfr ua
( PiEnriE f passa avec l , d
fut reçu dans la I ; v
sous le nom de <$t..' ni^
Descamps conjcitarc ^u'ii ciUcc m-
Bï.O
linqiirt j«ivc qu'il rcprtfjeutjit «ou-
Tetil (le* camranrt. De retour djn<
M pstritr, il fut nomme diic.ltiir do
l^cidtfraitf, cl mourut m i^ujc). ^
I^bf n v»u Bloemi:?( naquit diiis U
Bicmt.* v\\\r que ics frères, ru l'i^ï»
cl alla tT) Itjlu', .ittiré p.ir la rt'-'])uUlion
<pl'îls s'ctaiCUt filltC À ItoiUr; il fut
intssi '^^rt^ à lj bande atvtdrmiqur ,
revint à Anvers , et di- l.i il |i.iisa ii
Anistcrdjm uù il mourut Ses ulileau\
Aont des portraits et des converintinns
gffUutcs. Descdmps lui reprortie une
coaleur crue et &ans ve'rilc. D — t.
Bf.OlS. royr, Blosius.
BLOMBEnO (Barbe:, d'une
boiiiie Cinnlle de Nurem1>er ;; du tcm'ps
<lc Clurle^-Quint, pa55:i p<mr maj-
trc5«: de cr prince, et pour mère de
«Kin Juan d'Autnrhe. Le pi cnncr point
n'a pa% paru douteux ; qit ntt nu se-
cond , un iK-nse qu'en r('i;oiin.iis»nt
cv fil» nutun-l , elle ne fît que ac prêter
aux dé},its de rcnipereur r( a ceux
4Fuue grande pn n cesse , voiitablr
tnorrdcdon Juan. Don Ju.-n mourut
|K'r^ii;tde que H^bc Blomb^Tg clait
^M mère, et h recommanda en ivrite
f|UjlUcà Philippe II. Ce ptûicop qui
cannaisMit b verit^tble mère de don
Jtian, a^il de manière à prolonger
r 'raie. Il lit vr Jr Barbe
1 Ksj»aj;ne, où file reçut
inrpfUMo» coiisilerable,
mina svs \onrs, VMc avait
étt inaricV, et avait doniic^ le jour à
ira lils nomme P^ramr Conrad»
I>jn Juan , qui le cr*uy.iit »on frère
«(criu, le recommanda éf^aViucut lu
tui d'Ripagnr, qui lui donna du
vii-e aaus l'arute'e du duc de
K.
BLOND. r(ty\ \.z Bi-own.
BLO>0K\U {CuAHLM). lut avocat
I yÏAns , el y munnit le ?> i <i(Vrmbrr
. On a de lui les Portraits des
nffs illutttif di ta provùic^ ^
BLO S89
Maûie, au Mans, iU36y ii>*4"'v
oonton.inl 1rs éloges d'Aml>roi&c de
I<<irc, dv Jran CUpion el de Gift-vais
Birbici". Ou troive au cwrnmrncemeul
du volume une li>te alphabétique des
liuiumes de \^ j>rovtnc« du Maine
qui se sont (ail remarquer par leurs
eiiiplui<i ou leui'S «^Tits. Dau5 un dis-
cours prelimtiuire , l'auteur se pin-
pose dir prouver ■ que rbiaioire dft
» France est plus agréable et rom- .
9 pliu d'evcncmmits aussi cxlr^iordi-
» naircs que IHiistuire romaine, •
Quriques biot;nïphe^ donnent à Blou-
dt-.iu le prcuoiu de Clmtde, Nuus
Avouft suivi Tcipiiiiou de Ir l^aî^c , qui
le cite trèf fréquemment d.iu» «on
Dicliunnaire , etc. du Maine. 1777,
•j vol. 111-8". A. B— T.
BLONDEAU (Claddï^ avoe»t,
ni* à Paris au commencement du 17',
siècle, commença en i'37i, ave*
(incVel ( /'ov. (tUCUET). lo Joi
nttîdu PiiltU , dout il Cuuiposi seul,
a ircs 1.1 mort de cclui-'i, les (ouiea,
\I et XII de cette première editiui
in-4'. Accouliuacs ï é:rîrc et à penser,
eo commun , ces deux ami> rtfdi-
(«èrcnt cette utile collcctiou a* ce tant
di^ clarté et d'harmonie, que Tua
di^tingue i^ peine ce qui r«t ^hÙ de
la plume de l'un ou de fautre. n!ua*|
dr.ui a publie eu lOS*;), ^o'i^ I" 'iM'4'j
»t ■ BibUoUtv'jite cawttti'fiK
Ville édition de la Sonnr
cutU ^ de LaM-enl Bourliel , enrb-.liitj
de notes d*arr^Es cl de rtyrîneui»,
Paiii, % voL tn-fol. Il e»t n:<(rt au
commencement du 18'. si^^. K*
BLONDKU; DE ClIU'iNUil
[('lXUOI-Vb iprçuis) , né br li lu^
1 7 1 o, À ChilMhliinc, prêt de Po;ilar«
lier en Kr-imUe-Comte, mort ■i Cai
le 'io octobre 177'i. Il avait sei
pcrndint qnrlqu** temps dan» b» mii
lices en quahté de Ueutena-r. \)\at
obtenu u Tetraize et luie jicusi'.<a do
*
tyo îi L 0
ouvrrncmcnl,\l ar relira li Part», où
CiiiBpoM lin grand nombre de bro-
burcx qui ont cie recueillies fn partie
•ou» |r litre âtŒftvres du dievaîier
Blondeait ^ Avignon , l'j^'» . 3 vol.
in-ia.Orecu«*iIconlîcnl :l.le/><i^ru-
yèrê moderne, ouvr-ipr- d-ius \v genre
des Caractères , et Tune des plus fai-
bles imiUliouA qui en aient etc fiitr^;
11. Mémoires du chevalier Blott-
tieau^ espt-cc de roman un l'un ne
troure ni inveniinn ni Mvle; 111. b
J^ortune , ou Viaiie tUs richesses ;
1 V, abrège de l'htsfnire de Margue-
rite d'Autriche; V, les Mœurs des
JSdlois; VI. le Philosophe babil-
lard, Nantes, 1^49. in-ii; VU.
Ettai sur le point d'honneur,
RennM, 1748, in-ij". ; VTlï. Para-
doxe , suiyi de quelques obser\'ations
sur l'église de Brou^ près r/r /îuttrg-
^n-Bresse, i']içi, in-B'.; IX. IcDic-
iiùrmaite de titres originaux , ou
Inventaire gênerai du cabinet du
chevalier Bhndeau, Paris, i^'H
rtann.Aiiiv. , 5 vol. in-iî. O acr-
nicr ouvrage iiVsl nas termine. U
p^ut servir h Hiistoire de rancîcniic
iiobles&e française. On croit que ce
même filoudeau a traduit de l'anglais
de lIooLer un Essai sur Vhonneur »
1745, a vol. in- 12. — Un aulre
Bloivt>eav (Claude), chanoine de
Besançon, dans le 17*. siècle, a pu-
blia diMS cette ville , en i(}G4 , le
Triomphe de la charité , ou V Abrégé
des grandeurs de la confrairie de
la très Sainte Trinité, tU:
A.B— TctW— fl.
BLONDEL, ou BLONDIAUS,
surnommé de Neesles , du lieu de
sa naissance, a été Tun des chan-
sonniers les plus féconds et les plus
estimé» du la*. siècle. Il passa en
Angleterre, où il fut atladié à Ri-
chard V. , surnomme Cœur^e-
Lion, devint le fayori dç ce prince^
eu 1453, et
-.Jtt
4eocv-
liLO
et raccompagna m Patestio^^ Bidiaid
aya&t fait naufn^à wd rvtpw |«^
dAqaite'c, s'cn-""^ .f*.r.ri-,î,«T^,».»jf
dau!i le» ctatA 1 .i*
triclie, qtul j\ u ;^
d'Acre, et y ftit an >a-
lerin. C'est d^^|lr^
d'Angleterre, t-ilm
citée par Fauchet.
Blotidel , aimint y-
maitre, ^'
courut y \
prendre de ^cs no
vril enfin que Ton ^ .m nri-
sonnirr de diMinc4ton \ '-^
tour» du château de 1...,. »»^ii&«
Apres avoir examine' cetir fbrlcrcSM,
Blundel en ûl le tour, cbancaul W
moitié d*uDe chanson qu'il arait am-
po«iéc avec Ti' ' '. ■ .et
acheva la cli ré
de Tendroil oj cUit s^ ^
hâte de partir pour l'A a
d'instruire la cour de I rie
quM av.iit faite. Une an ri>
vûjée à l'eaiporeur obtint h nutçoQ
de hicbaid , rauyenoant 9 5o,ooe
marcs. Celle petite anecdote , rapport
tce par Fauchct , a fait f. •»■■•■'> n j
passe pour véritable d.t t a-
les biographies roodejni>. ii^nr r»t b
sujet d'uD opéra coioiquede Sedatee,
dont M. Grcirya fait U i C#-
pcndaulIVniprivoniiem* ijrd
fut su de toute rturop' , et toot le
monde connaît le» plaintes d les sol'
licilalions de la rone EJeottorc ,
mcre de ce prince , lor^u*ctle ap'
ftit que son îils avait éie vendu â
empereur Henri VI, Au surplus, do
grand nombre de chansons comp»*
séespar Bliindel, il ne ntmn ru ol
parvenu que vingt - neuf. Elle» m
trouvent dans les maiiuscrirs de» H*
ltliutlH<qucs Impériale et de T Arse-
nal. Dans les extraits de qt
poésies de» ly. et i^'
paç. 67 ) a rapporta ane
qui porte le iiuin dti roi Rt-
'Anglrtrrrc. « Il [Kirjlt, dit
qu'il U fil <bris sa |>ri&on
(fUts du duc d'AiitricliP. «
R-T.
NDEL (DAvn)},ncàCbâ-
-Marnt, en 1591 , rfçu mi-
tcfttant en 1 6 1 4 ) commeDça
coniullre avaDtagrmement
parti, par un ouvrage de
e, intitula: Modeste décla-
la sincérité et vérité des
•formées , lOit). Sa belle
le (if choisir pour secrétaire
nd nombre de synodes. Celui
fl, en i5:i6^ le noronu un
f^ cliargéi d'aller fiire en
teprweutalions sur les • justes
rcfs de» reformas, » Comme
point de facilite' |K»tir pr^-
synode de Charcnton le fixa
en iti4^< '^^ ""^ pension
blirres, afin de loi procnrer
f«( tes secours nécessaires pour
liiiveiirdc ta cause commune,
en 16S0, à Amsterdam, pour
r à Vosfius , dans la chjii-c
Mr, nn5ïtlnbrite' du climat lui
le flunion sur tes yeux , qui le
a vue pour le reste de set
mounit dans cflte \ille, le t$
55. Blondel avait une mémoire
<e. Il MTait le prec, Tlié-
lien , iVsp.ipwl. Il se rappe-
la moindre Lévitation, les faits
minutieux de l'histoire, ainsi
datei , et il parlait avec tme
extraordinaire ; mais son
btin comme rn fn)nç4i<,
, et rmharr.isséde parenthèses
rend^^nt obvur. Son intime
\Wvs le fit MMip^n-
fdi Kie. Ses itombrenx
iiinonr^'Ot une V4«te érudi-
^ixtmn'. Kn voici la listr :
éçlmrcitfernent de la
BLO
£91
question , si une femme a et assise
an fiége papal de Home^ Ante«l.,
i<>L47, ïfi4l)« iti-y.» traduit p- i*ju-
tcur en luiu, et im[irtmc 4i|rs sa
mort^ dans U méuiL* ville, \t \eê
soins de Courcelles, qui y jutg< unt
préface apologétique contre i-sma*
rets. Quoique Charnier, Dunulio.
&x:lian , Basnage, et autres gctPS
protestants eussent eu avant ri b
bonne foiderecouaaitrc quel'Uoir«
prétendue (le ta papesse Jeanne étaîr
qu'une fabh;, les zélés du parti reoC
scandalisés de son ourrage, cl ih'ac-
ciiscrenl de s'être laissé gacncpar
l'argent des calholîquvs. Btonael uiv
sait clfectivement d'une pcn*.io de
3ooo liv. , nue la cOur lui avait lie ,
en qualité d bistorio^raplie , pot^é-
ftiter les écrits de ChilHet con» U
France. 11. DesSifyUes c^breP^-
risit549,in-4"., ouvrage dans Ie<rli|
prouve que les oracles qui porteiou-
|ourd*hiii le nom de S'd>ylUs^ùut
diflerents des anciens livres sibin»
du paganisme, et qu'ils furent iri-
quês , dès les premiers siklei , pion
ou phisieur ^,' ,. . ,,,,0
les Pi-res p ■ ii-
cieti) livio hibvlliiis, MUS en dou-
ter ranihcnticitéf |><>(ir en tirrle»
conséquentes ùvorables au cliiia-
nisme , UJundel en conclut qu(e»
Pèrei regardaient coturar bons us
les moyens qui pouvaient couve- k
leur cause. Il aurait dâ s'apetrnir
que ce bVtaient la que des ar^umM
ad h*)minem , ftrlun le langagdt
l'école, l H, Pseudo-Ssidorus çt >.
riitntts vapuianles ^ Genève, iQ,
iu-4'. T précédé d'une diatribe cor*
les jésuites. I.'olijct f\i* If Itvrr r^
prouver av. , ,,|^
contre Ju>' i ' ■ *"i-
{;iiol , la suppvMUon des ancirrs
Décrétales ; le V. Sirmimd appît
â co sujet Blondel un enfon^
5f)î MI-0
j{c /TOits oUferics , k cauice <!««
t^jri$]u'il y fjiit, et de 1a chaleur
<{U*U lyiilj-c cuittic le faux Uitloi'c
rt rutic Turrii'ti, ii[Hts que Unt de
cntiqi» oïlituliqur» avaient déjà dc-
uoiiC(fim|)06iiiiT de t'-iurien r^us-
iwiiic 1 censuic U credulik' de &oo
itibdeic ajK)l>»pi$Ie. W.Dtformulm
itgTute Chri$(Oy in veterum mono-
ment, lisu. AmstfiiJ., i64<3.iii-4".,
nourrehiler ceux qui prettudiueiii
que ch^ l'urmulc a coromenre sous le»
lèçi» de l'hilipi» T'. et de Philip-
pe Iroù de France, où , durant leur
rxcoruuaiuition, elle fut siibMîtue'c
aiiuiittces de liur lêçue. C'eî>t uo
Irai curieui, plein d érudition, »ur
la p»sauce de» itti». V. Jmandi
J^laani commomwrtum adveniis
Inncntii X buUam in iracta-
tur^Ionastcriensrm , DeutlterupoU
( Aiterdaui ], i(j5i , in-4". Cet ou-
\ IM , asst z lair , est en faveur de la
libce de constn nce. VI. ^poïo^ia
prir^ntcnlià Hieronymi de rpisco-
piy fTCibyicris^ Amslei-dam, i64<>,
ïri i Cet ouvrage a elc refut<^ par
lUifcltÈlanii SCS C<mféretu:es, VII.
f)^ primauté dans l'Égliie , 164 1 ,
iij-,, contre l)»pf iTOii , et rctuice
pa) (ïl on, V 1 U.^ssertio genealo^itc
^'rcicœ, Amsterdam, •! vol. iu-lol.,
CO0; CluDlet. Blondel était aveugle
Imull composa cet ouvrage. IX.
De vol. in-4". , pour euLlir les
I]i6 du duc de la Trc'mouille au
ro»ime de Naples. X. Considéra-
tio politiques et religieuses , pu-
Mii duDut la c;ucrre entre Crom-
VTfetl.i Hollande. XI. Èclaircisse~
mis familiers de la controvene de
Vkharistie, etc., if»9i , in-3".,
»uSy la incrac année, d'i.ne Bqtlique
à imilletière; Xll, De jure plebis
in^gimine eccUsiastico , Paiii »
ifj, in-8". ; Ainslerdam, iG-jS^
ths , auquel on a joint le Irailc de
GroMn* . Prf irmftfrio <gtwt mmvm jm
/ev ne
oj,.. -iir
Barrui •
i'ersih i
J, Ji Chtffictii. Arn.'tlmUm , 1 65î ,
iu-foiio. Lflotidcl avait 1^1 ji U mar*
gc de BOQ Banmius , di-v iwce*
aiSOf medioercs qur ^' - - "■'■ è.t
iuse'ices dans son ^1^^
Aa&tcrdam , iGrS ,
— Moiso Bl.OMD£L , '
David , ministre h M<
Londres, e.staiitctji iViti'
Jérusalem au Sf
Sedan. ï^h4, poi.i
des proic»l.Jutjt y sur In '
rÉcrilure-Sainte , qu'iJ« 1
coupiuc aptirryphcs. 1— o.
BKOMJtL ( rit»Nr4>iv ' r..nM
surtout par ses r.t i>-
tccture, n.iquit à l.i^.i. ...... < ■. iicmw
die , Tau i (ii -j , et fut cIimm <ti iCi&l
pour accom|»agiier -^ v :#*,
le jeune comte di : ia
sccrct^rc dVlat. I!l .Ji
parcoururent peinl :1«4
pays du Nord, l'AlU u.a^ut- ^ i iiihc
On imprima, en iWj et i(i(>5, b
relation de leur voyapc , cicrilr ro 1^
tin. BJuiidct fut cuMiiie nnpJntc A
plusieurs négociations diplookAtiqiin.
il dit, dans sou Cour^ iVur-hitf^.
iure t qu'il voyagea n . fi
qu'en i059,it viui à C le,
eu qualité d'envoyé exti (!■ ■
roi de France, au «nj.-! ,1 ..n-
tioD de r.iiuhu56ad'. lii i:.,:, ... U
succès de celte ne^: Im
un brevet de con&c \ mt
clioiïi pour en- 1)1
de Louis Xn , 1%
niatl)rJiiatiqur>. 11 ;
de celle dein fre
Boyal. En il-' t»
et connut luit; . tir
raiddtccture, à i*Oi-ca>igii d'ua |mmU
BLO
inics, SOT U Gtarenh>. Il le
V pUçj un .ircHctiiomphc
60, il lut nom me membre de
nue des xctruct's; cl II- roi or-
, 'par kttrcs-patentcft , que \ct
(fs publies de la ville de Paris
Il diirrnnvvint exécutes sur les
traces par BloiiHel , <\m furent
de|Mit d.m^ l'hotrl-dr-TÏHe. En
, Ofi re<tt4nr-i , sout sa djrrctiun,
te 5t. -Antoine, (ftii, pnr dn
1 de commcMiicc publi(|ue, fut
fccD i'577.En 16741 il cxrrula
U porl« St.-Beraard le même
, lonjoun in{;rar, et qui (iffrc
it plus de dtflîrntFe> quNmecon-
n prermi-re. Btoiidrl put cnfio
>in^me tLns U eotiMnidion do
«rniiYbal de la porte Sc-Denis.
Itticlifl moins àUqiiaTititr dW-
I» qu'à la juMessc des propur-
Sun infc^niion était de ne pas
ks dcm portes lati^rnJt's de ce
fnmnontj eoinpar^jble à roiit
Re des Ouvrages anciens du
nre, qm lui ont , â ta vc-
«ri de modèles. I^ prcvoi des
wIb et les ecbrvins en den-
Btremeni ; ils nEigèreni qu'il
Fuite faute, ]H)ni laromm(»dil<f
as de pied, aniquek rt-» portes
It ©e KfTeni ^ireique À ne»,
ï ■■jourd*liui que fMrc de
ihe est isole , comme il devait
et qu'un drrule tout autour. On
bierver que Bli>nde1 fut lui-
Mrur des inscriptions placées
HBevs qu'il ^lera. Ses lAleots
^COflffpcn»^ par la pUce de
vr et professeur à raeadernie
llMIiire , établie en 1 67 1 , et il
1^ tous le litre de Cours d'or-
/les leçon» qu'il dounAÎt
Cet onvmi*r e\cellinl
ihien Blnndel avait ettidie
rombieii il avait su profiter
qu'il avait acquise» peu-
BLO
daitt «es royaccs , par IVluJe d*un
grand nombre ae monuments aoeiens
et modernes. On eousti-uisîc encore ,
d'après les plans de Hlondrl , la cor*
denc de fiochH'uri. Outre le Cours
ttarckiiecUsref qui forme im volume
infol.. Paris, ifî^S. rdimpr. en i6i)8,
ïVol.ix»-fol., Blondel publia enoure: I.
nne Compar^iton dr Pindttre et
d'i/nrnce, W>75t iti-i-^.r^impr. d.ins
les Œuvres diitTses du P. B.ipii); II.
ÏNistoire du Cmlmidrier romain ,
i*aris , itîB'J.in-4".; livre utile et peu
eommira, r^roprîmc k U H^iye» eu
ieïH4. in-8".; m. di^ Notes sur VÂr*
chitâtnuredeSavot, 1670, in-8".;IV.
tin Coun de mathémmiques p pour !e
dauphin, 1G8S/1 vol.in-4'; y.VÂrt
iU jaterlei bftinhfi^ ta H^-e, i68î ,
in- 1» ; VI. lVom»elh. manière dejhr-'
li/ît-r /^jr;i/rtte.(, I r;85, in-4", ; V 1 1. fljs
solution des quatre prineipuux pro-'
hlt'tntfs d' a rrhi lecture, PAri^, i6-3,
in-fot.l^ouLs XlVaerordai Blohdelle
Çradedemarcckalderamp. pour leré-
compenserdecesdeus derniers niivro*
ges, qu'il présenta à rrpriiM-e, en 1 67 S ;
mais<x; monarque ne permit pasqu'ils
fusseirt publié» avant que Ton cM
aciteve les fortificaiions qu'il faisait
faire en plnsîpur» piares. Blondel . A
qui les artistes ont quelquefois donne
le surnom de (?mmf . et (|ui est du
moins l'un des bommesquî ont le plus
cunlribue'â U j»loiie de l'arcbilerlure
fettupis*" , niuiinit m février i6H(i,
après avoir elc marte deux, fois , et
•voir eu , de %a première femme, detix
enbnts qm embrassant la vie ecdè-
aiasfîquv. D— T.
BLONDEL ( JACQim-FtAftçois) ,
ueveudu pr^Vdrat « ne pxrvtnt pa< k
IV^alrr , mais se montra digne d«
marcher sur »en triées ; il ne f.a ee-
prndint point son élève, eonnneronl
dit quelques biu^^rapltes , qui n'ont pas
songé que , ti^ le 8 )anvicr 1 705 , il do
>8
3^4 Q i' 0
tiouvaît tvoir r«çii \n tt^oos d'an
liomme murt dii-iipuriins Au|ijnvaiit.
Ile tîiJUCii,M iK)ln«, ilriiil:! ('ari$;rl,
jyant |)iofutulejncal medilé sur Vav-
rhilrrliirc , il miVTÎl 4 Pmij une éco\c
piibli<{Hc »ur cet dil. Il AYdil nlur»
trciitc-tjiulrr uns. l/utiliie Ae ses Ic-
ffODs,rt U cclebi'ile qu'ubtiuient pUi-
«Knirsde ses clèvcj. le lirt-nt roccvoir
rn i^SSjà racaJénik. Nommt en-
suite professeur, il donna, prDd;iat
(rrutc aniires, avec un zèle in£àli{;jbte)
des leçuuji publiques et pai'ticuliore«.
Il fit pliiSi il sotliciu Ir niitrquî^ de
MangiiYt directeur-gr'uéiai des bâti-
ments , d*obtenir du roi des rccom-
peuse» pourU'*ictL'ves;cl eutU satis-
laciion de vuir sa proposition accueil-
lie. Sei Uçons ont 0(>eré une révolu-
tion dans fart. Aniilysaut très bien les
Tcrifablcs rhcfs-d'œuvrc, il savait cou-
Trir de ridicule les formes bizarres et
capriricu.scs. Ccst à lui que Ton doit
les articles de YEnc)clopédie qui
traitent de rarcbiteclure. Blonde! ftit
marié Jeux fois; il épousa en secondes
noces la tille de la tàwcusecomcdieiiiie
6ylvi;i. Atteint d'une maUdie mortille,
vu 177/11 *ï *c 'Jl lrflnsj)orter dans
iun école, au Louvre, aûn de rendre
le dcrnitr soupir d;ins ce lieu où il
avait professé son art, et il y mourut
le 9 janvirr. Cambrai tut doit sou pa'ais
anhie'jHscofjal. Il composa, pour Mete,
un projet ge'ueVal dVmbelIissemcnl, et
y fît élever le [>ortail de la caltiédrale,
le paUis episco[tal, les casernes, rhô-
tel-de-ville, etc. Il donna pour Stras-
boui^ des plans généraux , et critù
d'un liôlH-tfe-villt', etc. Les ouvrages
vu il traite de son art sont : L ^4rchi-
teriure francaise^x 'j'^i , ^yo\. iu-fol.;
H. Cvttrs d'architeciure cwile,^Si^\.
in-h". , dont IroL'î de plancbcs. I>a
moi t ne lui permit pas d^achever cet
ouvrage. |,ji prcmihv partir, publicrc
«11 1771 9 Uaitc de la déi vrativQ antô-
rîeurt de> b^îmcttl»; ta wcofidc . ^1
iMrut en 1 775 , a pour olij^'l la duui'
LtiUun ; la truùiièmi' . 'tont Ir sujKeiti
la conslrucliou d-
imparfaite. Cjc. ù
plus de succès que Wirchi
francidsc ; mais Ir^ frais qu
ccd dclievcrcnl dVpiiiser U EortuM
de Blonde! , drjâ tr^s altérer par «a
goût pour le luxe et la w^kq^.
M. P.itte le lermuia &ur les leçons qM
Blonde! avait Uissérs. ill. JrcUkt*
inrt moderne^ Paris , 1-
iu-'i".; IV. De la diitrt!
maisons de ptm
1 vol. iu-/| ', lll<'.
prit ,el cxétiiti
son Cours d'at i
BLONDKLi
ris en 1O71 ,
Uruin» ù
. D-T.
LAUtttirr) né i Pï'
mort à Ènna h
•25 juillet 1740, p^isscMitt une r.
conuaissamc des liviis de loulier
piîce , des liturgies , des rè=le» ■•
nastiques, et »e Edlsait un plaisir J*
communiquer ses luniu-re* e! *csk
clicrchrs à Ceux qui Ira* . "
cis matières. Ses rrruril^
été trè» utiles k ceux qui oui
des histoires de Pori - Roval -
Clianips. Il fournit d'jboniLmts I
riau\ à M. Thters ; dingra
dix-^ept ausTimprimcnedc
el publia cht7. cet impri
1 7IJ , une /^ic des Sutnis^
vol. in-fol.,quieuC pif ■• ■-
OutrouvtaUliude-
de diverses (tersotint ^ muo
[liélé. Bloudcl est auteur de
ivres de spiritualité . ri T
quelques autre»; , t*unrhi« 4
tions. U s était orrt^<
sieurs années . de .
jeunesse . à ChadliJi. — Iïloi
( l*ierr(V.ïarques ) . proche pans*
Îréadrut, mort le 3o août
•aris, où il éi.ui né m |(r^(
coniiaUrc par d» RêUtxom UÔ
'fs drs sonnées drs asviiibleeA
(lies de ratadrmie Jcs bcllcs-
I cl (1« racji'Iémic des sciences,
un l*ri\*is iiilrrr&sant dci j)icccs
,ius ce» asscnililces ; on le& trunvc
hm^fêmoirrs de Trévoux'^ dr-
HrtM juM)iiVu 1710, <-t «'lies
roiitiniic'rs djns les JVoitvelles
> rrpttblitfue des lettres , tomç
'^ et suivants. On a encore de Ini
UCH ;)utre& écrits , dont le pi iiici-
^ iotilnle , Us yérités de la re-
I ensêierte'es par principes , Pj-
i^oS , ni- li. Ou lui attilbue un
fljfc cotdre les imprimeurs et
Brur5 g/iiVu excessifs , qui Gt
Hp de bruit dans le temps
V;. Ulondel avilit forme une
Wk , laoilie' sc'neuse , moitié
■sqne, dont le* rar'inoire» , rester
isrrîLs, el qu'il avait rédiger» lui-
c, se ressentent trop de l'un cl
mire genre. Lcsscrieni sont trop
m; ; les burlesques onlrepassciir
lornes de la pUisantciie, sur des
« rr\peviaMr*. T — d.
LONUKL (jACQVts-ArairsTE) ,
cfiM du 1 2'. siède,mcrabicdu col-
royal de I.ondres, est fameux par
UciissiunsavpcDaniclTurncr, rc-
emeni à l'itiniience que rim;i{^na-
des femmes enceintes jirut avoir
It ficrtus. On écrivit de p.iii et d*au-
ïtrona.en.injjlais. Londres, i^'i^,
iflit traite de iStondel sur ce sujet,
I ct(^ traduit eu fr.uiçais , par Al-
, Brun , sons ce titre ; Disserta-
fe■s^<fue sur U force île l'imu-
des femmes en^eintei sur
^us , l*e>dr , 17^7 , in-8". , et
il \c déclare contre les rïfels dt
) iniluenrc. — lti.o»DEi. ( Jac-
I ) , rliirurgien de I.itle , tra-
<ît ta Chirnr^in militaris de do-
, Chiturs^ie militaire ^ très utile
ms ceu^ qui i*euUnt jnjVrr un
ttmps dg pt^m , i^areii-
l'-ment à tous autres en condition
peitiU-nteott dj Siettteriifue^ écrite en
Intin par Nicolas Gvdin , Anvers ,
ir>.'>8, in-8". «— BLo.fOEL Pierre-
Marin ) , médecin , ne a ),oudua , iit
nu Comintntairc sur les pronostics
d'Hippociale, Divi SUppocratis Coi
proonosticorum latina erphratis ,
Pjds, I '"i^S, in-4"*î il ^ ^*i^si f**^ des
odes et dei cornêilit5. Il vivait encoreen
1 584. — BLopiDtL(Fiançois),neà ï.ié*
pe en 1 G 1 j» nu^ecin de rarchei'êqnc et
électeur île Trêves , mort en 1 68a , i
Atx.-la-Ch^pclle, dont il préconisa le«
eaux minérales, est auteur de l'ouvr.v
pe suivant : LettredeF, Blondel à /,
Didier , tvuchuni les eaux minérales
chaudes d*j4iT et de Borset; et à Jean
Gaen, sur les prémices de la bois-
son fiuhliqtte des me'mes eaux , et
Us cures qui se sont faites par son
usof^e t Bruxelles , iGGi , in- lu ;
idem , en Utin , TItennarum ^quis"
francnsitim et Porretanarum des-
criptio , con^tuorum quoque ac sa*
luhrium u^uum Oalrieationis et pota^
tionis elucUiatiOf Aivia-Cliap., 1O7 1,
in- Mi ; Maovlncht , i08j , in-ia ,
avec fip., idem , sous ee titre 1 Ther^
rmtrum .^qnisgranetisium et Pvrce^
tannrumelucidatioet thaumaùêrgia,
5iVe admtrahilis earumdem mtlura
et admirahiliores sanationes ^ quifêi
ptoduxerunt in Ufihui bnlneattfinifA
et potatianis , cditio tertia priorihttà
auctior et emendatior , Ais-b-Chj
prllc, i688,it)-4".; et dan» b mvn
ville et même année, en allemand ; e]
flamand , I^eyde, 1737 , in-V« "^
Bloi«ull( Fniiiçoii),dc Paris reçu
ducli'ur de I.1 faculté dv retlr vîltc , en
iG3->, futédilrui des trois derniers
votume^des Commentaires de Clutr-
fier sur fftfpocrate^ et doven ds U
CiniUé ca i(;58 et i65«). Il semoQ-
U.\ 1res oppoM* À la srde chimique
qiû conuaruçail ak>rs 4 »*éublir , et
58.
_ Jipiitoh _^
"earcinométis ah^qtifi frrro étl
Pam, i6C6, m-4\ 1| mouru
'^'^- C ctj
BLONDÎN( riERRi),botan
i)cf a VAiidriroiirt, (J.^f,5 |ç yia
en Picardie, le iHdetfrubrp ifi
toiortA Par», le I 5 avril m 3, j
iftc* i-eçu à racademif des scioncci
ftfi au|wrivini. Fomencllc dil dans
rloge « nucTonruffort , qui conn
MU son tilcnt , le cli.irgeai( de r
Plir sa pbcc de dcmonstraîeur
Jardin royal. lorsqu*d eUit i„dij
6c;quilav.iit le plus grand zMcp
lartcborcLc des plantes, et qi/Û
trouva, dans la Picardie seide, <
vingt, qui n'ctaicnî pas même e
nues an Jardin royai. i* On n a
lui qu'un seul écrit , où i) .-, r.b.inc*
iVgard de qupiqups espèces de pUl
•es genres sou» lesqaels Toiirnel
Ips arait rangées. Ou prétend que
ti était qu'une lenUlive, el quMmè
UM un syMOme des plantes diffén
de ^m de son maîiie. Lliistorieu
académie ajoute: « qu'il a laissé d
licrbicrs furt amples ef fort exact
lîLO
,qiu rcjfoiidilquc U vulonU!
(ait. Le roi fil [>lii5 : il rlnnna
Irbodc . uu bien de Soo
drrrvpim , cl lui mouira
e telle bicuvciliaiicc , qn«
peruiiincs &'Ap|)iiycreni de
[»u pour ol)l<*nir dc& grdn s ;
i4c vinii Ldw^irds , (^.irdicn
ttunt- a h (uur, tt qui av^it
nlidctciuUrit cutiltr Blood,
I oublie. DUiod juuil de sa
daiit dix ariucTS , .711 bout
ayant in)|uUC au duc de
une action »cjndalcu&e,
, rt inÎÂ eu prison , où il
t68o. S — D.
5 (FsANçois-Loui&), C9
BLois.ëtaitdelamaisoDdc
U'ce par u's aiUauces avec
(es couroniicVs. 11 naquit
au château de Doo&tieiiuCj
s de Licgf , et se fit Jjené-
bAVC de Liesses , eu ilaî-
dcvinl.ibbccii i55o, refusa
dcCiiubrai et l'abl>ayc
,quc Charles Quint, avec
tail t\é clcve,lc pressait
Blusius s'occupa d'inlro-
orme dans son monastère,
ouua des statuts qui furent
par Paijl 111, en i545, y
la pratique exemplaire dc
:rius reli^euses ^ rt mourut
[Içé de duqiiante-sfpt ans j
■ut le ') pnvier iJ(i6 ,
anneV. Son disciple ,
|us , publia SCS ouvrages
en 1571, I vol. m-(ul.; ils
irifOësdaDsIa même ville
a Paris, en 1606 . iii-4'*î
y en iC3j, par les suius
de Lie^sies \ ils respirent
mp d'onction: le plu» ce-
Spéculum neligiosorum ,
intitule': Dacryanus^ rool
\t\iÙc ffifiureur , parce que
^tiaut beaucoup sur U rcU-
B L 0 ap'j
cliement dos maisons nlipeuscs. DeU
Nauic, )esiii(e, de racadcmie den ins*
cripiions, en dunua une Loune lra«
ducliûu française, Paris, t'7't6, its*
8*'*, sous le titte de Directeur des
amcs religieuses. Il a paru à Valrn-
cienncs, ru i^^i,iD-iu, une trs-
ductinn de «irs EnUctiens spiriiurU
C ''o^*' l'abrège dc sa vir, à U télo
du DirccUur des ornes religieuses ].
BLOT.barOD dc Chauvîgny, ori-
ginaire d' Aumône, gentilhomme df
G-tstODf duc d'Orlc'ans. frère de Louis
XIII , contribua à Telévation du car-
dinal Mazaria , en Tiudiquant comme
très propre à remplir ses vues , à Ri-
chelieu qui cherchait à remplacer le
P. Joseph. Mazarin^ parvenu au mi-
nistère, oubha Blut, qui s en vengea
par des ^pigrammes et par des cou-
plets satinqiie». Il prit parti contre |e
cardinal, dans la guerre Je la froïkle, et
s*y distingua par ses hops mots et son
ine'puisabic gaîte. En i65i , le parle-
ment de Paris ay-int mis h prix la tfia
du cardinal, Bloiet Mdrii;ny, luo de
SCS amis , tirent une i-epartition de U
somme de iSojOOO francs, promise
par le parlement : tant pour k Qct ,
tant pour un oeil, tant pour une oreille.
a Ce ridicule , dit \ oltaire , fui tout
» l'effet dc la proscription contre la
B ministre. » Rentre en favtur. Ma-
zarin saltaeba . par uue pension , Blui
qu'il avait appris ïà craindre , et parvint
ainsi à lui fermer la bouche. Blof ,
dans les sorielc^ , elaii surnomme TA'/-
pritf et M"", dc Scvignc a dit de qnd-
ques-uns dc ses couplet», qu'ils avaient
le diaOle au corps. Laocelot, de
l'ac^idemie des Inscriptions, possédait
un manuKrit coutaïaut \ci rchus «
contes, facéties et chansons «Unbuca
i Btol. Ces pièces, qui hû firent une
Cftpi'ce dc réputation pendant un roo-
EHCiit^ paridtxalcQt fuit inMpidcs an-
I
5t)8 BLO
jnurd^hiii ; mais ellfs peuvent servir j
«irtniicr une ulec du ^<riirf (iV(i|>rit k
i^opoqiir où rWcs- oui été coiiipu^tefS.
Il mourut k ftlui^, l« i!) inâii i655.
Ci'Uc d.ite sert ù û\er reriorjne dit
voyage tic CUjpellc et b^cnjuinont :
« car, dil CbaucUe, arrives i Ului» ^
V nous deniaaaàines â M. Colomb
C» ^' fit «« mu4ir«nl omCtc p»u«r« «ml IMot ,
El M* ffliMndf«*<li*vmir* , VI t«> moîaJrei pf Maé*4,
La •(«tilrur n»*< dtttn'l *t'rii dirr |itut J'mu omi,
Il Si lOMl ce «(«'U 6l il'iitir ■me bîm MBitf«.
Bloi était ëgalrmrnl lid avec Voilarc,
H i*L' fui lui qui , d:ins une débauche ,
adre&sa k ce poète rioiptomptu sui-
vant tri's connu :
Q»o. , Vmior» , lu tlfc^ottr* ;
Hai» d'ir i , maupclti da toi ,
Tu nr>«uJ*4t )«Tn*ii lun pw« :
7 « K« vend* lie V 4a m a'aa Uwi .
W— S.
BI>0UN1' ( sip Henui ), ei'ri vain an-
gUi'i, uel<* iSdéc. i(Joï, àTiltcohan-
gci' , dans le comte de HerifunI , reçut
Kun cducaiion à l'c'c île de Sl-AIUud et à
runivertité d'Oxford. Il se livra cn-
luile t l'étude du droit, p,irti( pour
«es voyaçes , eu it>34, et lit à Venise
la connaissance d'un janissaire avec
lequel il p.i>sa en Tnrqnic, De retour
eu Angleterre » il y publia, eu i<33(>,
în-4'-, ^^Xftgà dnni le Levant ^ ou
Courte KeliUion d'un vora^e d'.-tn-
gteterre , par lu voie du f'enise ,
dans la Dulmatic . f Eiclauonie , l<t
Bosnie, la Hongrie^ la Macédoine ^
la Thessalie , fa Thrace , Rhodes .
l'E'^-pte et au Grand-Caire ^ avec
des observations particulièret con-
cernant la condition moderne des
Turcs et autres nations soumises à
l'empire Ottoman. Cet ouvrage eut
au moins huit éditions « et fut traduit
eo français : cepejid.int de bons juges
n'en firent cjiic peu de cas sous le
rapport de IViarliinde. Charles T"".
croa lautetir chevaher en iGSg; pen-
la guerre civile, il $nivi( la for-
1
BLO
tiinr de ce Tnnnanpir » sr rrmiv.i < u
baijille d'£d^eljill, et cV>.t , dïl-i»,
à lui que fut conûc le sutu des je
princes. A^)lT^ U rnort du roî, il
à I^oadres, et fut mot
le parlement et par
plusieurs allures iri>
u'enipécha pas qu'.ïpi
tion « Charles 1 1 iic le uommJt E;rjnl
shâifduromicdr Ucrtford. Ud'iiir-i
le t) oilobre iC>8-i.II a publHé.mitnb
relation de se? voyages, .S» Come^itk
e'erites par Jean Lillx^^otisletisniê
Comédies de Cuttr . f '
iii-H". j la Promerta»-
s.ilirc, i6.^7 ; et uru- l^iù,- a <«
louante dit îahac et du rttfé iiufn-
inecaucorouieiif«nii*: •
iulilulé Organon sa
Gaulier Rutiisey , i •
cruitquM eut beaiifcn: 1
Tragc intitule': ^nim/i rwiK<6,p
par son iîls,Cbarlrv ni-...ni_ <j
un homme debrauru i
D*aYAnt que peu d*iii><rii(ii 'u, f^
de vivaiilc dans sa cuDVersatJDDi
pose' au paradoxe et habile à k c
rer. X — t.
brOUNT(sirTiv .
aine du prcfcedciil, i
à r)pi»rr-Hollow.*y ,
Middicscx. Élcvr p-n
père , d (ît dans la littçraiurr i3c> f-
près rapides. Charlc> U lc«Te»l»
net en l'^^'l* Il siégea dajisUivt
ktnrnLs soui le irgnc de '«• »'T^f
comme députe de U y illr 6 ,
et , api>s ta revolalion , il
dans trois p.irlrmcnt& sn
comte de Hrnfortl. Il se bh'h.
consiamment l'ami de la liberté^*'*
pjiy s» cl le prolicf eu r 1 1-
rut à M terre de Tic
juin 1697. à^p de ij'
et père de quator»--
vraies sont ; I. (
aiithonim^si/vc t r.ii lur
lU.O
tm doctoram de eiarissimis
sacidi scriptoribus jiuticia
ituTf Ivondrcs f 1^)0, in^fol. }
K. l6i|4 <^t t^io, iH-4'- t^A"^
Bdcrnii're» cUitiuiis , lc5 passa-
I «iiieiir^inihicnies, qiicBloiint
*ito< tribord Haiii leur lauguc ,
} tradmcs m Ijtiii pour rendre
t plu» iinifitrtDC. Cet ouvrage
u utK* simple compilati'iK. 11. AV-
ur dilJtrf.nts iujeti, Koiidres,
Ces l'Usais, au nuuibrc de srpi ,
! comparcf s, par quelques aulenrs
I, aux fameux Essais de Mun-
, SfHis les rapports du jugcmrnt
U libcrle des peuseVs. Nicérou
t fr;tu> duiilc Dii-ï iu Col ouvra;;e
fil j dit que Blouiit i)V(aitqu*iin
EpiUlfur. 111. Histoire natu-
rUenant nombre fl'Obsetva-
■tfij tirées des meilleurs au*
id^rruts , tiW^'S . iii-ri; IV.
fptMticd, ou Remaraues sur la
ie , ric. A — s.
^OUNT ( Charles ), Ciôre du
Sdeot , ti dcisie eeirbrc , Dé on
\, reçut, comme &un frèic, son
rtjoa ddns U uaUun palerpdle,
fil ëgalcmml remorquer par hcs
rès «laus les arts cl dans les srieu-
U publia , rit H*70i ">* Usrc ui-
î Anima mundi j ou Exposé
tique des opinions das anciens,
^mant Came humaine après la
^pjnj'îirmnneni aux simples lit-
^ de la nature ^ \u-H\ Ot ou*
B, écrit,. I ct-quelVin croit, »oiUi la
;ùun de sir Houn Blount, sod père,
â un loalêvement gênerai contre
nir, futrérulciLin» plusieurs |Mm-
Is , rt cnndamud par Tcvéque de
Irrs. Ce fut en lOHoque panit Iv
|èbrede srsuuvr.ipes» les Deux
Livres de Philostrate , cort'
' Imvied^ ApoUontus de Tya-
originairement en f^rec ,
notes philolo^iqnes sur cht^
ELO
500
que chapitre^ in-folio.Cf lirro futsiip'
5 rime des qu*il parut, comme la plus
augcrcuse allaqne qui eût jamais cts
tentée en Angleterre contre la rclî^ioTi
révélée. Il s'en répandu seulement
quelques exemplaires daiL^ IVlrangcr ;
tu sorte qu'il chl devenu très rare. Ce
qui, dans ret ouvrage, donna panîcu*
lièremcut l'alarme aui lhéolo;;irns,c«
furent quelques notes urées, dii-on, des
papiers du lord Herbert de Clierburr.
Dans la même année, Cbarles blount
éleva contre lui de nmivcJlesclamrurf^ ,
par U publiratioR d'un autre livre ,
où , sous le préteilc do démavjner la
SUpcrMition , il attiqua de nouveau la
doolrine de rÉcriluri". Ce livre a pour
titix*: Grande est lu Diane des Ephc^
siens , ou Unç,i7ie de Vididdtric et
institution poUtûfue des sacrifices
des GentiiSf%(^Qy'tuS.,fiiVtcceiJim
épigrapbe :
C«m tu ipif ancfoi, Marloircw «tcilau |if«t«y '
&tulub« ««I mittia «lt«i>ua «^«««t* ««liii««.
H publia ,eu i685,iu-ia, mais sans
y mettre son nom , Heli^io latci , et »
en i(>84 « Jt^nua scientiarum , ou
Introduction à la ^èo^raphie , à la
chronido^ic , au gouvernement , à
l'histoire , à la philnsophie eî à
Umtes les branches itUcres santés de
lasctenee,'\n-H\ KlouufviiviteuMitta
en ijivfgr de la lib<*rté di- la preiite , un
traité (|ut a été re{*ardé comme un de
se« tncillei|r5 ouvrjf;es. Parti^iit delà
révolution qui plaça le prince d'Orange
fur le trônr d'Au{;leterre , jl compona
un pamphlet oi'i il établit que le rui
GiulUumc et la reine Maiic sont par-,
venus au troue par to droit de con<
quête. Cette opinion, déjiâ KnUcnua*'^
par révoque Burnet , blessa idlemcut
[a cbaïubrc des communes, que te
pamphlet tut condamné â être bràlé.
Après uu premier roaruce , Btoonl »
reste veuf, devint «noareai de la
iccur de u femme; quoique KO(il>l< ï
6ûù BLO
M pMÉÎM t ceflc-ci opposa il se» dëitrs
d«s srrapulvs Tontirà sur sa penuire
uujou. blouut pnl Aors U plume, vt
crririt sur cr iiii)rt une lettre mnpliii
d'«i*udilion et d'adroMe ; mais Taichc-
TÔque de Cautorbcrj K qu«k|M> tkéo-
logiosuaWtit dêckani ouofre son opi-
niou et m» vieux , «t la frrame qn*il
ainuit s'cUnt laonirec dfVmin«c â
ftoiviv Iptir décUtou , le désespoir lui
fil perdre U réàum , <»t il se lir» tui
coup de pistotot : it survécut trois jt>urs
à 5é bliMiirt:^ et luonrtit dans le dtoU
d**ioùt id<)5. Ud ^i-And Doaibrc de
1rs lettre:» panii:u1u>re^i'iireiii pubtices
la nèuio ajiuée il^us un jicui rotnuic
ÎDlitnlc: lt>s Oraoles da la Haisony
r(x)5f in^^. ,parGildnt),(iui,d.ins m
|H'«lace«drrs^et* n um- frranie, IJU 1'»-
potogie du genre de mort dr Tauieur, et
uettAoem^iuedc* suivre soo exemple;
mais Ciildon rliaii{;pa ensuite d'jvis,
et ju^a |>iu» À proposde cufitiniierdc
vivre, hrs Oracles de la Raison ont
cte réiinpriiQâs, «n i<^95, avec pi u-
àtnxh Aod'fs ojxisrutes de Bloutit ,
•MIS le titre aOHuvrts nufl^'S de
Charles Blount. Ses notes suv U
f^ie d\4pf>Uimins de Tj ani» se trou-
vent dans btradoct toit française de cet
ouvrage , par J. de IltKulboQ , ( f^oy*
Pbilosthate), S^d.
BI.'JU>T(Tuf>M4s), neà Hords-
ley y dans le Gumte' de Worresfer ,
en 161 f), suppt^, par ïS constante
appliration , et par les ressMircrs de
son eenie , au défaut d*nnc éducjilton
das.^H|ue , et devint un dfs hommes
les plus savants di*rAnf»U-terre, Il a'at-
facna à iVtudedcfl lois dans ta société
des avocats d'inner- Temple; jnais
ooiniiie la plaidoierie ctnit interdite
AUX râthnliffups , il sC rôtira ;i Orle-
ton , d.iM» )j province de HeiTfoid,
pairie dr- M>n pf-re. Ses cnuDai$^.'inces
ddus les lois , et son cnr*tère iiaturel-
lemeui oblj^eatu^ le rendirent crée
Imk
une
■latàlOWfMVOHtM
beauootip s«ufferi d* la vm i
tor«pM la déeoureile d«
tion de 167H l'obligea kWI
licuci de cette vie «YrattWI
rrnt une j»ai-.ilyxie qia Itoondl
tomt)''jiu , le 'jf> deîœmkre
soixaiitr-nn an», Après a%<
àts ouvrages (pti »uppo->
savoir sur beauMMip de
1' . 4 eadtmi» dati '
tonqu0 tumUis* ,
mee;U. Gtoatopirmfitàe ^
ntùrif dfs mois thfhti^s
grecs t latins , itaiierf
drrs, i*i5G, in-8*. , dvj,
5'. e'dition en i08t . «ugww-lrtl
Dutionnaire des /«^'c . TVMrl
cation des trrme*. f dl
qu'on trouve AnwkS \i~. .... . -^itJM
modernes, 1671 , ii»-fol. , rA
en 1691, avec df s at^neaialMii
U Litmptf de In loi et Im Lmtm
l*Evtvtgile , Londres , 1 filH . i
V. Boscobcl , ou fiiitotre tU
sioH de Charles il . aprrs /«Ai
dtf IForeetttr, liomlrc», il
8^., tradtiit en franc us H^
pais , p.»r (lifTard; U
de cet ouvrage, cotiCi
dont le roi resta carh^i
la province de Somfiirrsrt , tre 1
blioe qu'en 1681, (tïir les suâud
Wiudliâiu ; VI. frmgmemtm m
tatis , conieudiit les titres de plu
terres , et les n.^ages riclirnWs <■
t.«in5 manoirs, LondiTs
VM. Catalogue drs C
perdirent la vit* en
C4tn^e ro) alc^ peiuU
vile { on le trouve k U
h'^ie c.a(htU(fue de forrl Ca
\ m. Âlmatmchs cathoU^uet
Itf armées iùCit-4i-i-(i3 , rftr.
Ohsfrvntions strr la Ckrami^
Bichard Seikrr.Oxhrii^ il
8"* Blount a publie divers
BLU
>t il a Lissd en niBascrit one
{tj^ngleterre , restée im-
tc Hiitoire da la fTovinc^
>rd^ T— D.
(J«*h), oorapositrur de
, né en i(>4ft, à Norib-Col-
l^dinslcïVvlUnghAniïiliirc, fut
I rnfàut-dr-chceiir «lab» U cho-
ojr^lc .litre-» U restauration , et
OM âH nouahrr àes musicieus
tiers du rui Jacques H. L*ar-
ue Sancroft lui coofcra , spe-
jfatid t le grade de docteur ca
L A U mort de Purcell, cd
P dcviut oi'gjnisie de fabbaye
■niotUr , el , CB 1 699 , corn-
r de U c]ia{>cll« royale. Le doc-
irney . dauA :»oii /iiiioire de U
JÉt y parle de lui en ces termes :
fBCft - unes de se» producliouj
cmaineiiient d'un <lylc très
^tX très elcve; cependant, il est
a «ouvtntDialhcureui danj
•rU tM>ur faire des innora*
lus 1 harmonie et la modu-
Selon le même ôcriTaÎD ,
d« hlovf sont eu général
lies et pins agréables qu«
m ■arceaux. Set composiuons
furent rassMnblbes en un
l-foi. ^ en I ^00 , sous le titre
mngèiois , probjblemrnt
liécr VOrpheus Bntan/ncus
^ SMÎt on regarde Blow
ioCirieur â ce m^itrc. Il
en 1 708 y à Yèf^ de soi^aDtc
K.
TM ( JoAUliM-r.ajiisTfAïf ), n4
tu, dans U Marche de Bran-
r* U 17 novembre 1759- Son
it considéré, lui ôi don-
mc éducation , et les soins
rooserrêront nue vre
finbless» de m constitution et
il lorvenu dans son eo-
ïatikélé Ibulé aux picdj par
1) y rcndii-cot long^icm^u in-
certaine. Il fa ses études k Brande-
bourg , À Berlin cl à Fr.iucfnrt-siu^
l^ier : destine suiTcssivcraenl a U
tktologîc et â la jurispmdvncr , il Ici
«haBdônon pour sWii|i(r de U pliî-
losiipliie et (U'i belles-b lires, qu'il cuU
UV4 avec sutrcs. Les li'çuus cl l'^mi-
tic de SCS maîtres , Ranjïcr cl Alrxan-
dre B.ium(;.irtcn , fin-nl prcudre U
meilleure ilirectiuu â son esprit et k
sou goût naturclJcment juste et pur.
La iaiblesse de sa unté , la sirapliinté
de ses penchants . b roodératiou do
SCS désirs , l'empêchèrent do Miivio
une cari-ièrc brillante et active A|>K'S
avoir obtenu, diusIeKvires qu'il ivail
bahitées , Tcstime et laOeciion dr^
bemmu les plus dl^til)guc^ , il se re-
tir;i d.iQs sa [lalrie , puur y con^a^rer
son tcmp5 à sa EinuUc et à ce duuv
repos que <ioaucnt drs éttides et des
Irarata choisis et suivis par goût ,
non par ubli(;juion. Il eitcounU quel-
que temps le bllme de ses c^^mpa-
Iriotes , qui y saciiaul ce qu'il cât pu
Élire f s'ctonnaîrnt de son in;icliun , H
t'appelaient /r Fainéani. Il raisaitcba-
quc jour de longue» prumcuadrA auv
environs df* Hitlirn.iu , uniquemeul
occu|»éji jouir de* doueeiirs que répan-
dent dans une belle ane b coiiif-ratila-
tiun des beautés de U nature et la
inédiution de la vertu. Dca Poé'ttfif
Ifri^ucSf publiées à Berlin, 17'ij, lo-
b\ , furent le piemic r fmiJ de «•■ loi-
sirs : on y remarqua une imagÎMlM
aimable H rijuie , poétique «s^aat
dans sa ré^erre; tm st^lc eoni*ct et
i^égant , un heureux choit d'idées et
dSmagn.O Tolumr, roimnriméa Ri-
^a , 1 7(i9 , iii-S". , et à Berlin , 1771,
in-^*, , fut )oint , en 1 77*> , au recueil
composé k Ltipzic , m Poé«ni qnc
BIhui avait pniNm dana eft inteiv
valle, savoir : des Idyllas , des Epi'
çn^mmês^ les Ctdlinri da HathrHttu,
P'xvnc descriptif . elr. En 17IW, |;a*
6m ntu
nircfit» Ji Ziitlichan , drft Pofue$ nou-
peilei , in -8". , qui syiiîiurctil U répu-
Utiun de l'autriir. Il 5'étjit C!k>>aYO <3aii»
|j r;:ii rièrc- (Iraui.iti'jur , rri rompo.sAlit
\MU fir4iue tiiM(iii([u« rn 3;ir|f s , lati*
titulc : la Dflivraiwc 4e Rathenati ,
Trpr(*srnt<( jv<*c ^uccva é BciWo, cl
imprimé à l«rî|tzifr, i^lS, ii»-8*. S«
oiirrages tx\ prow offnrrut le mcnjc
Uirnt d U méutf caraclri* ; ?p* /'ro-
m^tuiAfii, fUrliu, 1774-. *" '^ jwr(ie*,
ill-8^; Lcip/JK, 177'i, iu-Ô".; 5\fdi-
lion fur! au;;m(-iilr<> , Leipeiç , 178^,
io-B'-T P* se* A^oi$vclle$ Promenades ^
l.ripâp , ï7'>4' *" "H**., rrniV'rinrnt
dVxcclIrnt» Tuorceaux de murale ,
pleins, sinon d'idccs gr.indts et ncii-
T*» , du moins d'aprrçiis juslc* rt lin» ,
rt de sentiments ju^si vcilucux qii'ai-
in.)blcs. On voit que 1*^111^111* prrnd à
b fUuralilc et au Uinheiii- dc& humrnes
uniutér^lsiiic-crc, ri qu'il rhcrchr à les
y couduirf s.ms eflurts. Guide* par les
nUines iutontioii.s, il publt.^, en 1*^80
«1 178'i , son Dictionnaire ths pro-
verbes aîlemaïuis , Lrijizi^ , a lurtics
in-8'. , ou, en ex[)li<:[u;iiit les dictons
populaires , il eut soin de combaltic le»
erreur* et les préju^jés des classrs in
férieures de U société. Il pasua ainsi
Aa vie , hetircnx de son caraetèrc , de
fla conduite , de sa situaltou , aimé de
>«s proches, bonore à la cuur de Ber-
Uu , par la princesse Amélie et par le
rui Frcderic*<iuillaume 11 ,duut il re-
çut des bienfaits , et mis par sa nation
«u rang des écrivains qui, sans être
du prrmier on Ire, out su se rendre
classiques p/irb pureté de leur style ri
la sagesse de leur esprit. Il mourut à
hathenau , le 18 aoill i7f)o. ^Un
autre Blvm ( Jean ), arcliitecttf dr Zu-
rich , a donne, en l'if/i, un Livre
rf'y/rcW/et^/wre, avec figures {iinpiime'
à Zurich, in-fol. ), qui eut diflercnteÂ
éditions , ei fut traduit en franchi ,
«a bvlUnddis ei eo anglais. G — t-
: > en
DI.UMAITFW / Atnr^^ . î>o^e ^
iin;:tio, ne I' '• ,i
SU'yi fu \\\\\ '*éx
*\>s jétuiles en Ï-" i-
If inp% sa vie en *i <_ .: _!■.> I.^lu
après 1.1 supprc«si4J0 de cet ocdre. Cil '
cijsuitr crnieur des livres ri Ubraiif,
et nioiinit dd 1 *çfi . Age' dr <|uanale-
qiiAlrr ^n». 5ou ««prit él«it Inurm
ters h MtifT et le runùqnf biirk»-
que. Ses Poéiies pariinrnt pour U
pienuère fois h Victinp^ » 781.10-
o". Klle* ont m ftlu<kteors cdiliov;
on y tnnive du mîI , de Î9!;sîhf,Btt
imapnaiion onf;iiialc, ' 'r if
!tcrvii des plus petits «> r «a
(irei des ronlraste% piq' . eb
iu.iuvHi« j;uûl . de la Inv
qurfois de l'incorrprtjon. LeA
de ce reeueil les plus c»tttoi
aes comptnotes sont : Vlmpnmt^
rie: l'adresse au tiiahir, et ÏEltÇt
de Vdne. Il a donne*, eomsie Sof^
Ton , K Enéide (■ * u»,
1784-88, ilW<\. ;.i«|,
Cl ti'.iduite fu rnsM! j^ii U»Aip«fi
Pet(T>bo«r}* . I7r>i-<>"S. <>! rwTn|e
est fort ré|>andu i-n \ . tt
iWTre tous les défauts ji«r*
lesque, par sa nature tcetae. wio-
bic ne pouvoir être exi-tnpl. Do rote,
le 4'- volume , fort inférieur cU
trois premiers, et d'une irivialiie r^
butante, nVst pas de filumauer, auài
de K. W. F. SchaUer. On 4 auui
{ausscroeni attribue k BlurnaïKr nue
Épopée satirique intitulée ^f Tïijm^
FraucfoK-sur-le-Mejn, 17Q0, !»•
8'\. qui est Touvrago de Mat. f^
X. Sliehl. 1^ pocme Hercule trê-
vpsli , en six livres , Fraociurt **
l.eipwg, 1794, in-8*., porte éçak-
mrntsonunm, mais est d*uui* or-
dioi'rilé qui no pi-rmclpucrr dreroirt
quM en soit rautciir. blumiurr l
coritpO''e aussi une Iragêtlir, Erwi/tâ
Hn MemJteim. âcs œuvret out ét>
ULU
réunies et publiée» k Lcipi^iç; p-u K.
L. M. MuUtr, 8 vxJ. iD-8*., iHui.
G— T.
BI.DMBERG (CnniViEw Corr-
nztP ) . tlicologirn Inthcricn , iic m
1664 > À Ophaiisen, dans la pnnn-
Wfitc du Qufrfurt, fit s« éiudrs à
•^P<^ig ^1 '^ Icna, fut auiDOtiicr, rn
lÔHrjtiiti rtfgimenl flamand dv. Par-
met du Rhin, et sf frouva an sîf^ge
de Maycncc. A son retour , il fut ap-
pel* k exercer de* functiuii» ecclé-
aij5tiques dau.s difTertintfs villes de
Fiflertural de Saxe , et mourut m
i-jâS à Zwickau, Le nombre de sm
écrits eii fort ronsideïable : nous re-
marqucr^in» senleinrut les suivant** :
I. Exercùium nnli-hossentium d-e
m^> 'iierio in coronà papali ; W, Fun^
damenta lingua copticœ , 1716)
Ul. Dictionartum lingutr coptictr ,
resté manuscrit ; IV. Grammatica
tureicai V. IJnpMt arablar insti-
tutiones ; VI. DicUonarium hcbrai-
cum integritati sthr reddtUim : Vil.
la Bible complète, avec des remar-
ques, r» — T.
BLUMHM f.fEA:*-Flr.:thi). né
k Zurich rn i(>54i, où il maiirut rn
171,1. a d"nn<^, sous le tifredejtftf-
morabiUa Ti^urina, uue tojwgra-
phie et chronique de la ville et du
canton dcZurich (volume 10-4". m
allemand ), qui est eïtiinêe et riche
«u detjiU curieux. La meilleure edi-
tiou en «t de i"4*> » soifi»e<? p*r H.
Bvîinp'r. Ce rertieil a éle eonlinne
dt-pins par Wrrijmillrr. U — i.
RLtJTF.ALI (Diim Rapham.),
tbeatin ^ naquit à Londres , de parents
frjijç4is, le 4 d(*cemhre i0'>8. Il s'y
remli! habile dans les lellrei saercVs
et pniOiiici. fituit aile' rn PrMlnp.nl, il
apprit eu >i\ uiuts la lan'^ue du pay^ .
et prêcha plusieurs fuis devant le rui
et la reine. Après avoir Cuit un
voyage k Paiù , d retourna en Pur-
ROA
fîoS
tr](;al, où il fut nomme .'icadernicieti ^
et qualificalPiir du il.-Oflicc. Il av.iit
èie eu Angh'lerrc picdicatenr de Ia
reine Mcnrictie - Marie , c'pouse d«
Charles I". Ses ouvrages sont : L ua
f^ocabutairv, ou Dictionnaire por-
tugais et latin , Coîmbif , 1 7 1 i k
I7'i8, 10 vol, iu-lol.,y coiupiîs un
supplément en a Tol.;MoraêsdrSiïv«
l'a corrige , et en a ^it un bon die*
tiounaire portugais , Lisbonne, 1 7HÇ),,!
a vol- 10-4". ïl- Oraculum tUriiisque
testamenti, musœum Blute nvianum i
ni. f'ocahulaite des Dictionnaires
portugais, casiillansy italiens , fran*
cais et latins, avec la date et lietf
aimpres«ion de chacun , Lisboonei
1 7'i8.(>lte bilihographiedes dielioti-
naires se trouve insérée page 555 fl
suivantes de la ■/". partie dti suppl^
ment de son f^ocabularinportuptete*
liitino : elle est de même êcnic en
portugais ; I V . Des sermons et panegj -
riques , sous ce titre : Pnmicias
Evan^elicas, i685,in-4''. Il raonnit|
à Lisbonncje i3 février I734t^|;<!d4
quatre-vingt-quinze ans. Lr 1^
m^me mois, on prononça son ''I^pedantl
Taradémie des /fppliquès. Peux diKyJ
tturs firent chacun un discours sur]
celte question : « Lequel était le plus
» glorieux, ou à l'Angleterre d'avoir
" donne' oaissanrc à Ulutcau , ou au
» Portugal de l'avoir possifde jusqu'à
n sa raort. > Ou lut dans la méma
séance plusieurs piHes de vers latins]
ou portugais composes en l'h^tnofur
de ce savant ccrfesi astique. K.
BOAHDIL , ou AHOUABOL'L-
L^FÎt dernier i«i nnure de Gie-
nade , fils de Mulei-Hasscm, se ré-
volta contre son prie en 1481, lo
chassa de m capttaic , et prit le litro
de roi ; mais , attaqué par Ferdinand
et Isabelle, roi» dr (iaMille et d'Arrt-
gon , qui projetaient la couqu^e dft
Grenade, d marcha contre le* Castil-
IjiiSf fut b'ittu ft fiii prLsoiuiier. tlu-
bili' Ki-rdiiMiid Ui rradit U Ubcrtd ,
j>roiucHaui dr l'aîdercftairesotï pêrt,
qui 4vjil iTpris U c^jurviutc, à cun*
(tiljuu qu'il sr l'ccoiinaitiail Viisuil de
rt^spciic. HuabdU âuiiACtivit a ce
tr.iiic honteux, cl lourun de nonvuu
&c> triixcs contre »on pcrc , qui nou-
ruC de cb4giiii. Ators dinereiits j>ar-
tis 5c di^putàedt la |>oss(&»iou de la
%'illc de Grciuidc; Ft-rdiuaud et 1m-
M\e, pruGunule cesdivi jiuns , mirent
le si(*^<- devant celle capÎLitc eu 1 491 -
li(>.ihilil y régnait en Xyr,v\. Somme
«icn-iucltrc ta ville «fux EiP<igu(ils« U
refiïsi^ rc-tolul de se défendre, rut à
coiut>aUrL' à la fois les Esp.i};uoU H
&eA |>ruprea stijib, dont il «'euit at-
tire k* inépris et la liaiDe. Battu plu-
mura fuiâ suus lc5 tnii» de a capi-
tale, et prc&sc par la £;iiiûcc, iJ capi-
tula, et cou>eiJtit à &e rcbrer dau>
uadumaiuedcs Alpux4rc$que lui as-
sigoirrcnt les vainqueurs j mais Je
peuple, soulevé p.ir les luians, vuulnl
rompre la ucgocialîou, et ^Vuscvclir
.SOU.S les ruines dr la ville; Boabdil se
^lifM du la livrer à Frrdiuaud. Ac-
oonpogncde sa famille et d'uue suite
peu uouibi-cusc, il pui le chemin des
Alpuxarrs. Loisqu'il fut arrive sur le
mont Padul, d'où Ton det'ouv're Grc-
mdPiil jel4 sur celte belle ville ua
dentier rqjarJ, et des larmes eou-
TrÙTut c^u xi'MÇjs ; « Mou ÛU, lui
» }iii H mère A'ixa, vous avez rat-
» son de pleurer comme une femme
1» le tnmc que vous n'avez pas su ds-
» fendre en lionimc et en roi. • Ce
mallunuTux prince, ne pouvant vivre
&ujci dans un pa^5 où il av^tt rci;nc,
passa en AiWqiie, rt se di tuer d.tns
une bataille en servant les inlcrcïs
du roi de Fez, qui voulût détrôner
le roi de Maroc. La conquête de Gre-
nade mit fin à la puissance des Maures
fiit Espagne, sept ccot quatre-vingt-
UOA
deux 41» après leur première iar»-
sion. B — 9.
et était iVmiat* de t'rasuUÇivi , rti»
Ir>n«, qui habitaient U cMc o
taie de rAngleierre, Lorsque »nn man
mourut, il oommii rrfN«^' f-r 4?^
Romains wn huilier, ' rni
avec ses Glles, dans pespuu uaï^uIcr
À sa làmillir la prutccliun de ce pniurt ;
mais les uDiciers roipauv . M^os-
session de son p.iUis , >' •*-
les, el , portant Tou" 1, i^ . .ulik,
firent fouetter pub' 1- ■ f i-uvr.
Undi> que v< • [ J^«>
à la brulalif ■ . : ti jviuw,
douce d'uue ome forte . soulçr* kn
KrcloQS conlrc Ictirs of»nïr\'*^ur*;^
la tète Ac ccQt vin^ i: i*n,
elle prit U colouic du c.....».-^.iuua
( CalcbcMcr ), Cl lâas&acra la B»-
ma ius établis dan» le pays. î, - -
bre était, dit-vti, de qiv.
mille. Le gouverneur S. ■i^-
linus marcha contre I' - W
n'avait que dix nulle liuuun •
la discipline de ses Iroup**? U ' '
plier, et il mit les Brclc>
sans éprouver beaucoup ; .
bat.ûUe eut lieu Tan Gi . Peu de
après, Doadicée mourut de cha(xu;
quelques-uns peoseiU i|uVI]e s'etOMÎ-
sonna. K.
ÏÎOAISTUAD, ou BOLSTUiO
( Pierre ;,dit laanaj , natif de Kaif
tes, mort à Paris en i5â6> a
quelque lecture , mais dy r«slc
superficiel, a passe d^us son
pour uo beau parleur. Lacr
Maine en fait un pomprux clu-t
a Boiktu.in , dit-il, air ir«s
V docte et des plus éloi^i: 1 îcitfi
9 de son siècle , et leqiteJ jvort lutf
» Ciçon de parler autant douce, cotr
» lantc d .igré.ibtc. f^u'autrc du<|iKl
BOA
les escrits. » On a de lui :
du Momie y sur les mt-
aii)05 «t U digniti' de rhom-
ritac A Paris, eu 15^4 c'
vul. Id'iG. On n9siircc(tic
qui contient des fait» très
4 en plus de vingt cdiiions;
*dbor<J compose en Litin. II.
tra^iffiies , extraites des
italiennes de BarnUl et
langue française , lâOH et
rot. in-iti, i58o, iCi6,
t rn ^ vol. in-i6. Les &ix
liifttoircs du i'**. volmne
(ruduites par Boaistuau y et
beaucoup mieux que celtes
ur BcUclbrcst qui a coiiti-
rragc. O dernier ne s'est pas
de (raduire; i\ a ajoute plu-
toircs de son iaveotion. III.
prodigieuses , extraites de
teurs, ôtii,in-8%Crshistoi-
u iionibrcdequjrante. Qaudc
jnt eu ajouta quinze; fMlc-
ntiima cet ouvrage, qui fut im-
6 vol. ia-i6, en tS^S et
ir. , réimprime à Anvers ei*.
8'.; et à Paris, en i5y8.
tomes sont ordinairement rc-
rois. IV. (Quelques autres ou-
r lp^quels on peut «insulter
^xtthèfpies franc aiies de La-
Maine et Je Duvcnlier.
CM un des premiers ecriviiins
tcvuimindc aux mères d'allai-
eo&nu. A.n — TctD.N — t.
'£( GxHAiiD ), raédeciu lioN
qui se tîi.i eu Irlande vers te
u 1^*. siccle , a publie nu
* ri)ihtutrc nalurcllc de celte
, où il en donne une descrip*
[éographit^ue. G't ouvrage est le
fecu cr geiirrque l'on att publie'
puyaume. et il est encore au-
nui l'un Ac\ plu« complets ; il a
iUe : Irelaïui's Uitt'.tntlhistorx
true and ample description
non <joj
of ils situAthn , ^rraOie$s . Sftape y
and nature ofits hilU , woods , etc. ,
Londres, lÔSa, in-8". , et i^iSi,
in-Ô*'. • c'est la miîrac édition à laquelle
on a mis un autre frontispice, et sup-
prime la prcTace et IVpîtrc dcdicaloirc.
11 y eu a une traduction en français ,
par P. Bnot.inlitulre : Histoire natu-
relle de V Mande y Paris, ifi<56» ^
vol. in-ix U y en a nue autre <ïdi-
tion en anglais , considérablement
augmenter, Dublin, 17^(1; ibid. ,
1 755 , in-4'*. La première partie ren-
ferme l'ouvrage de Bo.ite; la seconde ,
la collection des notes et mémoires
communiqu<^ à la sociéttj roYâlc de
Londres , sur les curiosités île ffr-
landr; la troisième est un diseniirs dei*
Th. Molyncux sut des autiquilifs. Lts
chapitres 10, 11 et l'i traitent pat -
tictiliêrcroent de l'agriculture deVlr-
landc. L'auteur avait promis une suite
qui n'a jamais paru. Elle devait com*
prendre rbistoii*e des vq;étaiix«
BOBART ( Jacques ), méilcrm et
botaniste, né à llrunswick. fut le
premier surintendant du janlin bu1»«
nique de runiveisitc d'Oxford , fbndi* ,
en i(i5i. par Henri, cumtcdc Dcnby.
Il enpubha le catalogue en un vohimo
iu-i'A.en lOJS, réimprimé depui* à
0\ford , i()J8, în-8\ : le dorteiir
iStrphcns VVill-Browne . et ir* d«iix
Bubart, père cl HK , cou'ribiâ-i eut k
cette scL-unde édition . qui csi bien
perfectionnée. Il continua de diriger
ce jardin jusqu'au \ lévrier i(>79t
époque de sa mort,^6on Tils^nom*
mé aussi Jacques • lui siicrrdd. Il
rendit un service iioptjrtani à ta bou-
nique, en acbtvaut et ou faisant pa-
raître la 3". |>anir, ou le 3'. vul. de
y/fistoire universelle ries H>tntes de
MonM)n«ii (.Kford^rn ifu^i, iu-&/«,
dc'ij'j pag. Linne a coit*.Mf¥ a lamr-'
moire de ces deux savants un genre dr
C(i6 BOB
pbnieà auquel il a ôoané le nom de
Bohartia; ce gcnrr nt: comprend jiis-
<|M*tct qu'iiDC seule csprrr iJc b famitlc
<Im souclicls; ce qui doil rjppelcr ,
suivant l«'ft principes qu'avait adopttH
ve naturalùite , qnc Botwtt le fils sVsl
(liMÎti'^ue, snriout p.ir roidro qu'il a
niî.H <I.itis Li rtid.utioii àv iClle biuille,
rc'uiueiilorsaii?Li;raiuiMe<'H. dailsTou-
vrage cle Morlson , et qu'il piraîl
avoir tire de .son propre fond. U ri-
Vait enrore rn 1704* 0— P — s.
lîOliBOWi^KI. To? . Au-Bet, ou
ALi-REir.n,
BOBRUN ( îlr.wRi cl Charles },
peitilrcï^ ur's h Auiboisc, te premier ^
ea i(îo5; Taulrr, eu iCo4. Le père
et l'aïeul de Henri aT:ijpnt été attichés
au scrricc personnel de Henri IV cl
de Louis Xllt. Il eut aussi lui-iiiérnc
ce! emploi; miis se* surrês en pein-
ture f et pirticulièrcmeut d;)us le genre
du portrait^ lui donnèrent à la cour
une exi^lencc plus diitingviée. Il eut
Tavantaj^e, presque unique d.ins t'Iii.s-
toirc dts art^, de trouver djns son
cousin, uu ami. un émule , ou plutôt
UD /tuirc lui-même, par ses latents,
SCS idées cl sa manière d'opérer. On
les vit souvent travailler ftfteroaiivc-
ment an mâmc portrait , en se servant
de la même palette et des mêmes pin-
ceaut , sans qu'il parût que l'ouvrage
fut de deux mains différentes. Les
fiobrun { car rVst ainsi qu'on parlait
d'eux ) peignirent Louis XIV^ la reine
Anne d Autriche, et un grand nom-
bre des principaux perwnnages de I.1
cour ; if est vrai qu'ils possédaient
l'art de flatter , sans , dit-un , altérer
la ressemblance, et celui de rcliausser
la beauté des femmes, par des cos-
tumes et des ornements d'un bon
choix : ce qui demandait une grande
finesse de tavt. Ayant d'ailleurs de
IVnjoûment dans rcjnril , ils virent
souvent leur atelier acvcuir uu lieu
BOC
de re'uuiuQ pour le.t pers<oiiitii
aimables et 1rs ptiis spirii
cette cour si briibnir. Eu 16G0, lon-
quc la reine Mnric-Tli"^ ' ■ n ti-
trée à Pans , ils furent • i naf
Wvc de iriomplic que 1 vn Mcra «r
le pont Nûtrr-Damr. Ils avaient »*
lâire redicrclirr S la cour, e« d«o-
n.iiit des desiiii» pour tes bah , pmr
L*s 11 tbiltcmfnU , des c^n^scib uctf
l'invention des diverUssemcjiH, fie.
Ils (irrni , de plus , des vers , ri mêo»
de* coiut^iies qu'ils repréicijUu^e
avec leur« amis ; mait r|ui , en oontn-
buant à leurs plaisir» ci k ce^^ /^-i- '
suciété, n'avaient pas uu
perfection qui piU les fa»»^ jMiitmr
â la postérité, f^cs Bobruu fureot
agréés a Tacadéniiede peinture, dùot
ou les nomma trcMiriers. Hcnn mim
rut, en 1677, à l'J-e de soiualr-
quatoi^e ans; cl Charles, en 1^91,1
qu.it re-ringl-huîtaus. ï^curs pi>r1raitv
si rccherrhcs de leur temps , *mt
anjourd'liui lomlies dans ruub&, d A
serait même difficile d'en trovicr,
dans les collections^ qui luMent M*
thcntiques. D— T.
BOCARRO ( Ahtoîhe), ht^tonm
portugais , a voulu continuer rutirri^e
de Jean de Barres , intitulé : XAs^t
portugaise; il en Gt la i3'. I
il ne paraît pas qu'il ait pouss4^;
loin son travail. Lenglet-Uuft
de Bure, disent que celte (3'
n'a point été imprimée ( f^. Bai
Corxo). — . ItocARRo (Em
portugais du 1 7*. siècle, a écrit «/m
cephaleosis irulicœ historim , 16
ouvrage dont George Cirdo»o
loge daus sa BibliothecA L
l^ mêfue bibliographe attribue
Carro y ou du moius à uu aul
même nom : 1. Quinta essenti^Jfii
totelica^ i63a; U. Fœtus aOn^iÇ'
eus, Home, iOa6, reinjpnmé «"f
des angmcntnlioDs ^ Uamliuar^, iG4^
foini'
DOC
ïîî. Canm^ intcllectuale y Ssmter-
«Liin , il>5i). A. B— T.
BOïTACK ( Jeiw ), duni Ir nom,
M^uu Mjuuchclit « vâut lui «i-ul mille
c3«tgc&, naquit cii i5i3. Sun prrc
t marcha rtd à Florence , ou le ne-
eldil \c priniit-r dv3 èiats; et m
mille origiiKiiir (ieOtl.iMo, village
situe il vinçt luillt s de Floi iiicr ; cVu
pOui<)Uni Bocracc joignit tuiijours k
son nom fL*> mois ; tJa Curliildo. M
ne fui dune noinl Ir HU d'un pjvs.'in ,
comme on I ;» dit dan» rctr-iiipr ra-
iiM»5i> dViTfurs (|uc l'un UM'iuhtnliT
Dictionnaire historitwc ; cV>t la seule
,bute qui' uuu^ ptrnuiuti» U |iriu(-dV
relever au .sujecde lïot*cacrt dunt T^irti-
de, siimr»ûiUul pourlatitlciMturr mu-
«lernc. uy fst prrMjue m son rufier
qu*unr hevur. lîorc.nc fut le fi uit illc-
ODine d*unc liaison que suit père out
a Parti , où il t'Uit vcuu {tour des »ï-
£atres de comiucrcc; et ce fut à Pari»
m^c que ce (iU rr^Mit le jour. Amené
de bonar heure j Mort-nce, il y cuui-
Bicnça 5C4 éludes, A montra, dès ses
prc>raicrcs auncos, un poùl derlare
pour la )XM.'sie; mais il avait à peine dix
aD«« que son pire le ptaçi ciu-x un
autre marcliand , pour anpicndrc le
commerce. Ce m.uvluina le eoudui-
ftit quelques aniier?» apr^s à Pans, le
fardj six ms chit lui, s^ms pouvoir
ui iu>piier du pni! [njur un el.it qu'il
n'a/qircnail que malprc hn, et le ren-
voya enfin à son père. A l'iorence,
Boocare fut, coraine a Paris, p.irt;rj,'c
cnive de» ocrt^i.itions pnm Irsq'ielk*
j] n'avait que de la irpu'^iiaiicr. et
Min |;oût pour lt> leiire<i qui alLit tou-
rs en ju^ment.uil. Ce* i;oiji prit cu-
ire d« accroiît.'M'menli à .N«|iles, où
père renvoyait pnurlVn distraire,
pour Patt^irlirr deCîuiiivfmrnt a la
'ofcKsîon dn cumtnT-''. 11 y re%U
liuit int, et su lieu lîf n'y vi<ir que
tics nc^iautfy il K lia d'aïuitic avec
IJ 0 G 607
plusieurs savants, soit napolitains ,
soit flmrniint, que la faveur du roi
Robert, ami des lettres, y avait attî-
ré*, hicn ne prouve qu'il eût lui-m^me
âucnuep.irt 3U\ bontés de ce roi ; mais
il en eut nue très douce aux bonnes
^rice^ d'une fille nalurrlie de Kobcrt,
pour qui il cumpuvi plusieurs ouvra-
ges en prose et en vers, elqull y dé»
^i(;ne scmvrnl sous le nom de Fiant'
melta. Doue de tous le* avantages <x-
Icneurs. d'un esprit virf-tcnjnue', d'nu
caiactci'c doux et fjcite, amattt bcn-
reu\ de la lilte d'un foi. il n'est p<tf '
>urprenant qu'il se sentit alor5 moins
d'inclination que jamars pour dcsorcn-
p:ilion& mercantiles. Le goiU \rhs vif
que attc princefôe avait pour ta pnr-
fsir, laiocirle inlimedcsgensde letire*,
l'impiesMon que lit sur lui, dans une
promenade aupitS do >'aplcs , ras|>ect
du louibcju de Virgile, 1 1 preAcnce dn
cclèbrc Pétrarque, nui fut accneilU
avec le^ plu.s grandes distinctions dani
c«tle cour, et qui alla de Niiples recc-
Tuira Rome le laurier poc'tiipji; 1rs prt^
mK*rr$li.iisonsquebuccAcrpiildc»ton
contracter as'cc lui , contribuèrent a la
f.iis, avec ses di^positionj! naturell»** ,
à fairr drcidrment de lui un littérateur
rtnii|>ti«t<.AprêsnnNéjoiirdedeux:tns
q u*il 'il 1.1 faiiv à Klortnce, auprc» de son
|KTr, Jeretonrà Naplfsjly fut favora-
blement :iccucilli parlaretlic Jeanne,
et Ton croit que cr ne fut pas moins
pour aunpl.iirt' à celle jeiiur reine ,
qu'à %a tliêre Flinimetla, qu'il com-
mença le PrTam^ron , ou le fi^cueU
de Vf ni .\tntvcUcs , qui le place , sans
rival, au premier ran^ de« pnKateuts
itatiens. A\ant |H>rdu sun |ii're , et
■naître de suit re son pencltani , il alla
se fiï< r h Florence , rt n'eut plux d'au-
tre di%trarijun dans ses éludes, qtu*
le pluuir , el qurlqu(-« mi\sioDS hofto-
r.iLle> dwnl il fut cluirs'' |>ar ses con-
citoycui. 11 iut choisi pour aller A
rir.8 BOC
ffrtdoiH» , furttr à Péirar*jne, li non-
Tcl!rHr*on rnp|vtcl <lcla rcsliddiou
qui lui ('(ait faite du biro de son pt;-
rr, banni autrefois dp Florence, et
mort tïan^ Tmil ( /W. PÊTnAnQtrE).
CVt là ^nnl Vritii» a-vcc Jui d'une
amitié qui dura toute leur vie. Qncl-
qiies aniices aprc^ , ayftnl dcrang<*cn-
lifcrcmcnt m uirdiocït? lortune parles
dcpoMsrs qu'il f.iii.irt ponr sr procurer
dcî» livre», *'f p«r son goût ponr le
phisir, il triiuva dans Pétrarque les
sof fiiiT!» If» pins gpiicrcnx ; il y troura
ausn \cn miilleurs i:oiiinIs pour ses
ouvrfl^fs et pour sa conduite; et ce
ftil surtoitl à ce digne ami , qu'il
dut h: chatiprTnen! qtii s'opéra en
lui. liCS e\ltortations d'un cn.irtreux
lui «rafpnl insj'ire le projet d'une ré-
forme outrée et d'une renonciation
entiiTC au raonde et auï études qiic
Ton nomme profiine^. Petraffuc k
ramena à de mtillcuri's lésiluiions ,
et le relint dans <?c juste tnilicn , f|ui
rst ta plicc de la vi-aic sipesse. De
nouveaux troubles qui sVIevÎTpnl à
Florence ^ rengagî-i-enl a se retirera
Ceilaido, où il possédait nn petit bien
de cam|iaî;ne, pour y coniiinuT paisi-
blrmenlsestniviiui. ïh/avaii, jusqu'à
ce moment, éctil qu'en langue vul-
Çaire, et des ouvrages de pur apc-
tuent : ce fut alors qu'il m ronipoia
plusieurs d'érndifion et dTiisloire } il
les écrivit en latin; cl l'un de ca
traît(*5 a été le premier ouvrage mo-
dei'ne ou l'on ait rassemble' toutes les
notions mvt]io1of!;iques qui sont épar-
ses dans les écrits des ancien.^. H
savait asser. bien le gn-c, et avait
amené , à ses frais, de Venise à Flo-
rence, I.éoncc Pilate de The ssatoni-
que, qiiM entretint eh«t lui ncndact
froi.s ans , pour appreudre de lui cet te
laiiptuc , expliquer avec lui VTlîadc
et VOiirssée^ et même les lui faire
traduiii: Cil laliu toutes cnlicres. L eut
BOC
ta f^nrrc ée filtre wnir le prm&rr
de Grèce, à se.i> fiais, ilps ot|ir«de
ces deux ouvrag«; et ce nr ftifrot
pas les seuls; il n'épargnait ni soins,
ni df^cnses , pour se pT-nrirrrr de
bons manuscrits ï^rer^ . et
se servit de toute son i ^/onr
Mïpnger sfs contrmiwr^iins a appren-
dre le grec, et à substitarr IVrnde d»
ranfiquilé aux scimcrs 9Cohi»liqQf9,
qui avaient été 1rs smlcs cnaMiragm
jnsqn'alor». L'autoritr qu'il avait ac-
quise le fîtcharger-' '■ ■ * v.idn
importantes poui ' F)>
renre, auprès du Pap* i :\\n
remplit, etrevint k Cci ; niit
ses douces études ; mai*» il \ cfirxHiTâ
une longue et dc-^;oAtflute maladur.qui
le l.iissa dius un éïnt de Ungoenr rt
d'abaltt^ment aussi pénible qiielin»*
ladie m^mc. Il en sortit ponr nrtrf'
j^endre un travail drfticdr , Bun
qui te flittjit duulilrnicuf. U atrii
toujours été grand admirati-ur Ai
Dante ; il savait presque tout nt
potme , et favait t^ ' ^n^
luis de sa m.iin, Lt*s ) , >\m
avaient persécuté et c\ilc a graié
porte, voulant bonorcr et Teopr a
mémoire, instituèrent , \ur un j^ffrt
du sénat, une chaire publique da&-
tiée à l'explication de- cv pucme.Trt»-
pli de clioscs sublimes , m^î* jiL»*i
d'obscurités et de difficulté-N
meniaicht à mesure qu'on ■> k* —
du temps où l'auteur avait écrit. O (ut
à Boccace qu'ils confièrent ce iKuirr»
f)rnfe$sorat. Les efforts qu'il ûl putf
e remplir reurdcjienl sa cotival»'
crncc ; et il reçut alors un et»np u *^
sibic, qu'il lui fni ■ •
de se rétablir. 11 .,
mort de Pétrarque , &i>! y«
plus cher ami; il ne lui V *iB
j>eu plus d'une anurr, et,
saut tous les jours de plus i:. ,
il mounit a Certaido, le 21 dtcrmto
graTj !(iir «on tonilir;in rcltc
qiril AVail conipnvrc liit-
ijoril it n'v 9 (|U< Ir t^iiii-
■ .II..
eOti , lié pucu* , cl il le fui
srs otivnigoji d*iui.-ipiiiJitioii,
{Kir riiivnitiuit, si te ii'cU
ric. Tuui ce qu'il .1 ocril en
nlîocrc ; plusieurs de $c% 011-
tUnis m prosr le sont aus^i ;
ipcririir vt inimiublc que
^'ouv^||^s, duiit it ïa'iSitit cc-
lui-mruic [)('ii de ca$ : il eut ,
kuniJitrc l*clrji'quc, IVni'ur
<jue SM ouvrages ^cmnix ,
abus, Sfr.iti'iit k sotiicp de
, et il ne lu dut qu'à un sirii'
il de montes, cominr* Pclnr-
puc^ies d'amour. Tout ce
rril m latin poilr un rarac-
.'ipiuititin indigcst<r, qui , k
vitoi luoius de h tté^U^tiicc
tnr, que du peu de «tcuurs
trouvait .ilors pour ces sor-
Vragcs» U sVtail ccftendant
ins M jeunesse , d'ubtc-
&CS vci'S , le second rai^
r; sitii admiration pour le
lui prrmctUul |as d'aspii'er
ter; et il ne connatstAit pas
poésies iutirnnrs de Pcii'ar-
> qu'il put les conudïtre, il
lie e^p<*r.iru.'c, et jeta au feu
andr |Mrlic de ses vris lyri-
lunctA, canzoni , et autrrii
imourensrs. Ce qu'un en a
rpui» eit tout ce qui echap-
tré lui , à cet aclr de vvcritt'.
le plus Itcurcux de ce niouve»
dcpit fut JVng.içer ftocraco
avec pliiA de suiii eu pro«e,
à «a lan;;ue une pcrfiction,
ire , une luirroouic , et des
Ltft qui lui luaiiquaicut cu-
it 0(1 Gwy
cofe. Nons' entrerons, sur tons ses ow-
viMget , d;iiis plut dt* tli-Uii'-'î que nout
ne ic f.iLutn^ uii^in.iii'eirji'nt , afin do
fiiirc mieux ccimuiiiv ce pivinJ (itié-
tntrnr, que Ion juge et dont on |i.irle
qH*.-i<jurli[>i* si legiTfment. OM^r.ij]*cs
l.itins : 1. De ficnrahgid Veonan
lihri Xf ; De moiUtum , .0 ha-
nstUy Inamm. fiuviontm^ stt/gno*
ntiH et mahutn nvmunOus , Iffter,
La prcmièix* édition de ces deux ou-
vrages reunis fat tD-fulio, san.« d^te ;
on la CNiit de Venise, et autr-Vif-iire
à *^']à. Iwi u", e«lîtion esldi- Venise,
14"'^ » iu-fol. Ou en lit ibitL une 5',
rjunee suivnuie; il y en .1 eu depuis
plnsifurs outivs ÂlU'i;|;io, k Virence,
à Venise , â P.iris et à Bil'r ; celle
dcrnicrc, en 1 55-i , avec des notes
et des suppléments. Le Traite Je la
Généalogie des dietix était le fruit
d'uue immense lecture , et. comme il
n'existait alors rien de parrîl où l'oa
put apprendre à conuaiirc la myilin-
lugic dc« anciens , te succès eu fut
pixidi^ieux. Les bous ouvrages qtii
ont pciru depuis sur cette mati^t-e
Tont fait oublier : rutilité dont il fut
d'iibord, et les rccbeiclies qu'il sup-
pose lui impriment cependant un ca-
raclère qui ne doit yoxul s'eflaecr.
Bnccace y «te plusieurs auteurs qui
n'existent plus , rt en tire des traits
qui ne se trouvent que dans son livre.
On lui eu a faitua reproche, cnmoiff
sM avait iuvenirce qu'd cite. H est
plub simple de rcconnaitre que d'iu-
dens.luteur^quiexi^t.1ie^tencomliûrf
se sont perdu» depuis. Ce nu'nie ouvra-
ge , liaauit en italienpar Josejih Hfln-.-
^i , a eu iVmtc ou trcirc cditions , la pre-
mière à Venijc, ï^i7t in-4"' Nous
ru avons deux traduclious françaises »
la première, sans nom d'autrur. Pari*,
1498, in-fuL; et i55ï , aussi m-fol.;
la seconile . fuite par Claude Witfard,
Pan», \ ii^ti^iu-S". Le j»clit TrcUedts
die BOC
•nomiâet mania ^ei, des forets ^ des
lacs , etc. . A du^M été traduit ru ita-
lirn pttrNicrolù Liburtiio, et itDprimd
10-4"-* ^lus dalc Pt Aan» nom de Itru:
la -l'.édiliuncAt de FLrrncej i'i(>8,
ili-8*. II. Decasibus virorum eifct-
tnlnarum ilhtstrium lihriiX^ Paris,
l555, i544 * i'>-l'^l-; Vurnrr ,mémc
ipupf , au»M tii-fol. ; tiMddit en iulieo
par Iktiis^i , \>nisr, i5i^5 , in-8'.«
clic-iaiprimépliisirnrs lui«ï eu diiglais
pr Jcoii Liidg^itc, Lundrrj . i4o4 >
i(ï-fu|. ; I riu-j , iJ. ; eu r.spjgiK»!, par
IK l'cdru lA'pf/de A\.iU . eL 0. Juan
A1on74i dr Z^nioia , Sérdie , i49^i
in-ful. ; Tolixle , 1 5 1 i , iii-M. ; cb
•lli'inaod, par Jérôme Zirgîcr , Augs-
tivurg , i54u, in-fol., avccdeniau-
VriU&f» gravnirA en buis; riifin , plu-
sieurs fuis OD fiauçais, d'dbord poruu
anonyme, Krugc^ , ^^''fi , in-fol. ,
^nlli. ; fUjiiitr pdf l..inrrn$ du Prc-
înicr-Jail, l'jri», i4Kj,in-foI. polli. ;
L)on, même Anriétr, ir-ful. ; Riiis ,
■ ioi » ^ I ^t ùi-M. ;rt pitrCUtidc W'il-
tard, Paris, i *»-8,in-H".Ul. ^<î cla-
ris muiitf^rihuSt l'^éAilku, mhs ih-'Id
de lieu et 5au« datr, in-ful. , çoib. ;
3*.cdtlioQ, ÀUIm, i47^t iD'foL ; |,ou-
Tain t i4B4'7 <^t ^) îh-^jL; R<-rac,
l539i iii-rol.; IrAdiiii eu italien par
VÎMccut Bagli , florentin , Venise ,
l^ûG, in-4 '. ;elp-ir JcsepliBNiis*) ,
qui y fit dc« additions, et mil devant
sa traduction une Vie de Buccace,
Venise. 1545 et i547, in-b®. , etc.;
eu espa(;nol, Séville, i5-ji8, iu-fu!.;
enallrman-l, Augsbourg^ i4''i ;dm,
1473, in-4^ ; eu françsis, 1 ". traduc-
tion , Paris , 1 40^» in-fol. , et 1 5 1 "j ,
in-lbl. ; a*, tiadurliou, Paris, t558,
in-8*. goib. , Lyon, i5.5i , par Lw.
Am, hidolfi ; IV. Eclogcp, Ces seize
i^lof;ues sont inipiimcea :tycc cilles de
Virgile, de CaljihurniiL^, de NcniéMeu,
de Pétrarque, du Manluuan et de riaii-
lîciiSjFïuicncc, j5o4,iii'8".j elles le
SOC
sont anisi ilans les Bêteo
tores » B^Iff, 1546. io-8^. Docc««,
Pexeroplede Pétî^mi.. f<rtf pournid
de la plupart dcs< «lescTÔi^
znruispiiUics.et n jn^.^ ..u, mkhiIa
noms (le Cinlai&ir , 1rs princifiaia pcr-
sunn;i^e> de son temps. It rn a donne
bn-mciriL' larlef ilm? une lenrr adro-,
see au P. MartJt» de N
frsseur.delaqneilf M.i
extrait dan> son Histoire dài Dêt
r<m. Ouvrages italiens m rrr* : V.U
ycifù/if , preniirr p< n ipa
ait olTert un essai dVj < ^ . — .ij «ï|
été é<ri( en oriavrs , forme poetK^
liaraioiiicusc,dont Boccaccestn!|;siv
eonime înTcntetir, Fcrrair , ïî^S,
in-fol. ; Venise, i5u8, m-^^ttrv
doit en français p.-ir D. C i\ pirt»,
I 597 • in- ri ; VI. yémorxtsa riume.
etc. , Milan , 1 5'io et 1 ^-i 1 . in-l'. .
avec des (ib^rv ■
et une apologie d
d'fniola,VnuAe, iOjï
siiigiditT est divise en
ou rhit|-itrcs , qui .
triomphes, reux de j. : _
Oloire, de l.i Riclies^îe , île |*A
de la Fortune ; il rsl en tel
terza rimn ; et rr i\ui en Cu(
la singularité, c'e*t quVu
suite les premières lettres de
leieet, on foime^du tout nijrm
mots et des vers qui ccmi
ae rosliehe deux sonnets ei u
zone à la louante de U
Marie , sa u)aîlres.se ; il
partout ailleurs aous le n
mfUa^ et ne s'est piTinîs q
seule fois dVcrir« wiu véritable
en le dégitis.iiit sons cette fafff
extraordinaire, dont il faut a
àci\l\. Il FUostrato
nesque en octaves, ou otUivéi
dont le béros est le jeune Tt
de Priam , et le sujrl, *es anwnii
Qirysds,^c k ^»t.clc iicMj
BOC
maisHeCalchas, Bolop;!)»,
". ; Milan, i49<)»»ii-4 "•»
Soi h 1518, in-V. VUI.
Fiesolano : on a cm que,
ovmc, qui est Atissi fn ucia-
ai:e.iv.iUc;)chc, «oush; voile
on pastorale , une aventure
arrivée de son temps dans les
1$ de Florence. 1^ ^^ édition
4**.. Mws nom de lien et sans
m la croit Lite à Venise avunt
U 1'. est de crttc même année,
ussi in 4"- H y^" 3 <^ plu*
A Veniso et à Florence ,
dernière à Paris, Molini ,
în-iu, faite sur ccHe de
» l5'î8 , in - 8'. ; traduit
b par Antoine lîuenin du
yOD, Colier, i55(i, in-iO.
e , ou Poésies divenes.
quM en avait brûle la plus
|Mrtie ; ec qui était t'pars
•qcrit dans divers recueils
r^^sctnblc plusieurs fuis, et
avait promis et annonce
ation. M. Italdilli, qui de-
Ribliif une très bonne /'le de
Florcntc, ifioO, a réuni
|mM en a pu recouvrer, et !(*
Biprimer à I jvourne , iBo'i,
Uvriges italiens en prose : X.
^pxi , avvero amorvsa fati-
Duvragc de la premitTe jeu-
de Tauteur * roman excessive-
, dépourvu d*inleret , et dont
tantôt nlatf rt lautol emplu-
reisemlile en rien h ci lui que
urviut ensuite à se former,
ition est s^ins nom de ville,
te, in'fol.; les autres éditions
Ptraievsomcelles de Venise,
-fcl.; Florence, m^me année;
1.476 et 1478, in-fol.; Ve-
'i4,in-4"M cl ensuite plu-
Ire» pendant le iG'.stèdc;
uu fuis en français, par Adrien
^arû, iJ^ifiu-SoUf clin-S".;
BOC 611
I '"iSS , în-8". , ele. ; rt par Ja«jues
Vincent, paris , 1 r»54 i I-yon , i ^7 1 ,
iD-8''. XI. L'.'frnorosa Fiammetta ,
Autre roman qui ne vaut pas beaucoup
micm que le premier. Boccace y met
dans la bouclif do Fiammolta de longs
reprt'ls surl'jbsence de son clierPam*
pbilc,nom sous lequel il se déguise
lui-même, comme la princesse Marie,
sous ct'lui de Fiammetta. \j» plus an*
riennc édition païut, in-4°M s.insnoui
de ville; on croit que ce fut à Paduue^
avec le titre en latin, et portant à U
(in du volume la date de i47'J ; une
autre, aussi sans num de lirti, i^^^i
in-4*'. ; une 3*., Venise, 1481, in-4''.,
cl plusieurs à Klorence,à Vruisc , etc.,
dans le i6\5icclc;traduit en français,
parGah.Cbappuys. Paris,! 585, iC(H|,
in-i'j;LvOD, iSriifin-d**.; etensuite,
d^aprêsune traduction es papiolr,Lyon
I î>55 ; Paris , lOuj) el iGji, îu-i j,
Xll. Wrltano, Florence, Ph. Juute,
1 598 , in-8". , de 7 1 pages , a ete' tra-
duit en frau<;ats sous ce titre : l'rbain
le Mescof^neu , Kyon , sans date , m-
4"' (;otliquc. D'Hprès b prefacr, il
p;uailiail que rautrur Ta rompos<£
[Hjur se distraire du (h.^^rin quf lui
causait b niurl de son ami Pétrarque.
Au surplus IVri7xudielli , les r<fdiicteurs
du Dictionnaire de la Crusca , et
d'autres critiqua*, re(;ardent ce pe-
tit ouvrage comme ap'cryplic. Xfll.
Ameto , oti A'imflUc d' ^tneto , ou-
vrage écrit en pro%e raclc'e de vers ^
premier cicmple de ce genre de eoDl-
pw>ii)on a(;rcMlde. Admète est un jeune
cliHSSCur qui préside aut jruK et auc
cliaut* dr quelques cbasseuri de son
igr , H de ^^pl nyutplirs,di>nt une juî
inspire le pins d ndri» nmonr. Cest
encore ici, selon qurlques int*'rpri*fe*,
une allrgurie pot-tiqur, qui couvre una
aventure réille. On m a (ait uu )^rau^i
nombre d'éiiitions , Rome et Vrmse^
i478,ia4\;Tr^vis«, i/,79,iii-4".i
dis hOC
VeuÎMi, i5o3, iii-fi>l.;Buinc, iSio,
in-.Ç". ; Florence, t5'j»i . ii»-8"-, ftc.
%\\ . II Corbaccin , o sia Lnbtrinto
tf('<imprr.C!V»t une invr-ctivc mordante
ri luèmc p-Oiiicrc OHitrc luic femme
doul il av.iii rt-pt qiicl<)<K- miVoulciite-
tuenl tlcpuiA »oii l'ctonr à Florciice.
J/iiidccmcf en est inM(p{ioi*uUe ,
iiuis le ^ly!c ^ qui csi tic sun bon
tcuip», le fait ii'CÎjtrtljrr des pliilo-
lugiii's. 11 n*d p.i> t'ii muin6 d'tkii*
tifJDà que le Tnrtcdrut; li-s plus an-
rîniar&ilecrlles (jnî portrut une date
«ont ; Floiriui', i 187, ui-/^".; Ve-
nise, iJi(.i, iu'ij î *5'>5 , iii-8". ;
Flmenrp, lôiG, i5i5, in-8*. ; Mi-
l»n, i5io ^ iu-8"*> Uc. ; Paris,
i5tH), iii-8\ , cdiiion {irecifuse
dittuicc par CorLinetli , ucrufnp.içnee
d'une pnfCicc et de nulcs de 1 ediUur.
Le mal atTreux que t'autcnr y t1it« non
•rutcnu'ul d*UMc fruiuie, mn'is de tou-
tes les fcninips , n'.i pas cinperhc' que
le Cvrh.rccinxic fîil tiadnilrn franç.iis
fur r»elIrfoie»t, Paris, i5-|,iJ7r>,
u-\Ct. Il y rn ;i m^mc une se<undc
Ii-»durt)on DU imitiitiun, sons le litre
do Sn/ir^e de Ptoccttce , ou le Lait/-
rinihe d'Jmour^ par de Premonl,
Paiis, ilM){.)ei ijoj,in-8'.; Amsttr-
dani, 161)0,170:501 I 70 5; mal* 1p tri-
dneletir a tant ri trar.clie de l'impDal»
et y u I.itil ajonte' de ihuses élianjtèri's^
«jue ce nV'Sl plus le mèuie ouvrage.
XV. Ofîpne , vita cl costutrû di
J}fmte .•ili^hierî , Rome , 1 54 \ , in-
1*°.; Florence, 07^, iu-8". , etc.
iVins l'/rtie Vie du Û^nte , Boccacc se
montre souvent plus romancier quliîs-
loricM. Kilc intéresse repcmlint par
plusieurs auecdolrs qu'on ne trouve
j»oinl .'lilicurs , par le stvie qui t^sX par-
fait , e! parce f|iril est rare de Ynir un
trand luunmc lune par un autre grand
iiomme . avec autant dVfTusinn de
cœur et de sincérité. XVI. Commenta
^•pm U fiommedia di Dante Mi-
BOC
fkUri , outraj;* préi-ioii . p—
iiiênie r.à'uu que le j :
plus, par un i^tand IMF , ^ ;.
lion* ac pdss.'i^fK dinicitm du LÛuirJ
quoique no\r<i , U m Dut irtnvrftiri
dans un plu»t;rjnd nonibre de
etratigcrs À riiitclli|*(*nrc du Icite. Cl
cuninu'hl^irc « com|x>sê des leçoi
qu'il fjisait publiquement à t'iomce,
quanil il fut ;itt;tque de la nutadie
il muurut , n'a eie' im^
le 18 . siècle. Il ne ^ cj
q:i'au 17'. rltapilre de l'iirt/rr,
uuiplii les deii\ dcrniet-s lomi
cullccliun des OF.uTir* de B<
en prose italienne ( .1 IVxrrpt
Dvcam€ron]^donjiv^ en 1» vxtL j
plc&, bom le fau\ litre de Moiraetjf!
1 7i,i , iD-8\ XYH. Kl. fin , il Ptu
mcrone, le premier Irire de fktn
» l'iuirnurtalite, et, de tout les outf^l
pnit-elie qui exiitenl , ctJni Jont«iJ
peut le moins donner une idrrni|n>
de muls. Diie qiie \n plupart drfcttt
Nouvelles qu'il COUlic-nl sonf lîrrrid»
nos aneiens eottleui >
prouver que l'on ne ct.i
Xentb vî le Drcarnèron , ùvtit .
plus, dix >'(;uvellcssont tmiteoi
Fabliaux, ou prises à la mcme
C'est avoir aussi une bien fac
de cet ouvrage, que de ne le
que comme un rrcuei) de co»
lants ou licencieux. 1^ plitpil
poêles qui y ont puise «'m 01
tire uuiic cliuî-e j tuais r.Vit le
plus que celle de fauteur. Il v
cduiuie sur une toile irumeai
hommes de tous les étals , de
caracti'res, de tous loi âprs ; tirti
neuienls de tous les {;enrrs,drj*
1rs plus libres et les plus rt.us.p»-
qu'aux jflus touchants t-| jiu\ plt»t:>'
piques. Il y donna d'ailh-urs dcsJ
dèlcs de toutes les sortes d'eloqflj
et porta sa liinj^ue h un point Je[
foctiuM ÎKCOuiiu jnvfu'M Iw. ïkf^i
110 c
sivcics, on ne cessr Ar
imcr et ilr le Mire : on vn
m<c ciîiil ctlilioiis ; i|iic||c ( hli-
m Icuir rontir unr |i<)irillr rc-
i' pour bit'U dpreriM ijuctqiKs*
tcr^^rditiuns, il (mu roiiiii)1iir ,
lin* tu gros » Irj vici>*il<Hlcj»
krcs que Puiivia^c ji i^|ii»ii-
lib rlc» de toulc ctpcce
rnuve Circulèrent san* ol>s-
m.iDUM'ril , r>ru(Jatit jtluf
'; inj|ïniac('s arpuis kJ^o,
'h premiiTt! ctlitiuii , jiKtpiVH
la i5'. &it'clr, et |iciu].uit plus
ixjmc aniifics du iCt. Kllc»
tufin pi-ohibrr Ir livre par deux
^il IV et Pic IV, ]dus»rntpu-
H* leurs viu;;tH^'u>q un vlut;!-
faÀ'essiMn s. Dt-u\ ^l-a^•U-dm^«
■Ciiir . Cosmc 1'. et Fran-
^»*eIïl^^uli^cnt \\u\ aprr^rau-
l'Iednix .luIrispriiT*. |*icV
guiiv XI II ; dt'i ;ir;jdf'uuncii!i fu-
çcsderefonnrrlr Di'i umrron;
isceri'ccliuns et 5uppre%sinns
(tes; des cdition^ amsî acnen-
iretil; m.iis il Killut revenir
!UDc» , ri 1rs e'.litious <Nun-
ntfittt ni bien le dessus , et ac
lièrent trlleuiritt d<-ptii\U Gti du
iècle, qu'il ftdlut Uiiser jUit les
it el qu'un ne pub plus ni de
L»itiuu ui de iiTonne. I/cdilion
kire e( U plus rlirir est celte
s.Rorcure, i jj-j , !n-/}'.(i)
t a Lut uue contrrriV'Mi ou une
fUetc à VcuLie, eu fj^ç», qui
Ml fin.ocMurne Taulre, le nom de
Ibr d U dilpde I 5ir . mii% que
tsltoguc à drs «ignés coudu« des
Otti* rtlitinn Hi» 1 Sin e^t la plu*
< Aiu«U;urs , et ri>ùu' pia-
" » , lliAÏk «li'llr (!<• VrniM* ,
r*« > , ■ 1^ 1 , iti-fitl. , r«t hf aiiciiiip
lu* , rfmit la n||i4 «nrif iiiir rjniimclf
'^ J«-« iiiMtontâac« {'* «Lniinit ja»-
HOC
6. s
lubtit)[;r.ip1)(H. t,(^ curieux duivciit
avoir an>'>i rc<1ition rorriî;eV p;ir les
ac.iilcuiiiiru!s de Klolriicr, d*;»pir5 li'S
ordiTs du gi.iuii*d«c, el .ipprouve»
pir le p;ipL' r»re^(Mie XlH, poiu" f
voir d*uu côte l'ej^i o\t l'un avait niî%
C"^ibef-tra'Uvre, ft.dt'intiire, lesreïicâ
rucorc «.iset fort> drs ancû-nucs li-
bérien qui y >oiit rci èdies de l'apnro-
kaiiun puutiiicale ; elle parut à r1u-
rfurr, cliej: les Juntes , i 5-5, iii-.J '.
1/cdirtuu de S.ilvi.ili, qui lut ebai-^«
d'une iiotivellc refurnie , Venise ,
I 5Sj , i»-V''. W an«i bonne â aviur
par les munies motifs. De plus , dam
fes d« ux ctlitiuns reformers, le texte
de liiute U pfiiiie qui a c\é respectcV ,
rsi d'une cxlr^tne ptu'etc^. Cdle dj
E'/evirs, AmMeidam, i665,in-iu,
confurmeà TiMitiou de i S'i- , est en-
core justeinrnt ncherfliee , atuM que
qiirlques-unes de Ijoudics , et celle dt
P.iiîs, eu ^ Tol. , petit in-ia, i^CS;
enfin «juelques autre*» plus rerentes ,
dunt les unes ont le inmle d'uo teste
pur , les autres d'une belle exc'eufion ,
quelques-unes tous les deux ensemble.
On nr finirait |ias si l'un voulait rttec
les tradiuiiuns 4lu Dtcamnon , f.n.'e«
en etpa^uot, an;*tms« alleoiand, ete.
Nous en avons plusitur^ eu fratiçai»;
In plus ancienne est celle de Ljuueiift
du Hreuiicr-bit, Parisien caractii*
potlii'jue, in-ful., sans date, réim-
priinw' à p.iris, l'iat, m- fctl.. el
|554, iu-8'. , Irad'irlnm inlidrle
djHs mus les sens , et dans tjque!!»
on paraît s'être plu à travestir Torigi-
nal. Aniuuie le Maçnp , en fit un«
sccoDtlr' , quM dédia i U reine de Na-
varre , Mai);uenle de France , Paiis,^
\^i\\ cli/>','>. infol. tr»i8. in.8\,
i(k)7 , in-if>, M vol. Les passa;;cA
\cy> plnt vifi du texte y e't.iienl fidMe-
mcitl tr.idints. ||« furent un idomi on
rftranrbe^ dins les éditions poste*
rivures, Lyou, i5>i, in-t'^, i53^^
.
^4 BOC
în-i6; Paris, iS'îg, i5C9,in-8*. j
Londres ( ParU ) , t'j'i'] , 5 vo-
llunc^ tn - U'. , brilc e<Jjtiun. Il j
eti â une froi>ii'xnf &âits uom d'^u-
tcnr , avec i1e& (i|;tirrs de [tuiujjn du
Roopp, Amsi. , ili*(^ f! i(tf)i) /2 vol.
iu -8**. ; O"lo$;uc , i^uj tl 1711 ,
în- n ; mais rrlKMrdtluctiuii . aunonccc
comntc accommodée ttu f^otlt de ce
temps, «l d'un goût -iï-trc Irouvp mau-
vais dans louslrvtfinps. Ilyadr&tra-
ductions plus rec«nl<*s ; \es unts aliré-
gccs, les aiilrc* torrigfVs , d'autirs
prcteiidurs lîdrics , l.iniôt avrc drs
grjrurrs , lAntôl privcfos de c:c Itixe
qui nVsl pis I.» viair nrlirsse, La
douui'mr i-M rrlU de l'abbc S.ibdhcr
de Castres, P.iri<i , '770 ♦ in-ia :
10 vol 5 ibid. , 180.5. Jt' ne |wr!c
Î)oint d<-s imlution^ <(ue n.lrr buu
«ûfoiilaitic eu a fuiles dan^t m% con-
tre ; U y a souvent ujohtë des de-
uils |)Iu& hUrcs qur ceux de ruriginal
snèmr , el il a rnalljeurrusriiici t cou-
Iriburà rluuurr.du Dêramèrvft cuit^'r,
Twicc f:.ussf , ou pxagcrcc, qu'on s'oa
formr cofununu-ini-nt. G— t
BlKOnil'bUBO ( Louis ) , noble
Bolonais , ne vers Tan 1 4b'i , iut reçu
docteur en phili;sopliic cl m incdc-
doc , obtint dans Tunivcrsilc de sa pa-
trie une chaire de logique, et ensuite
celle de phdosophic ru gcnrral. Srs
leçons y attiraient un (;rand concours
d'auditeurs, el et;]iei)l urdinaircuient
suivies des plus vi&applaudi5Sfmcn(5,
11 eut des élèves celibrfs, entre au-
tres, Julos-Ce.vir Scali{;cr, François
Pic'.-olomiui W llcucdillo V-irclii, Le
cardinal Pirro rion7;i;;a, qui r.iim;itt «
lecond liiii, m i5iu. à Ui'Die . où il
enseigna, pend.int«inq ans l.i phtlu-
sopbie ptrijtareucifnrr dnns le ruilepe
dcl.iS.n'Kncr. Léon Xet<"lrnirnt VIÎ
curcnL])uiii liiilieuinMtnd cciiiue.Snus
ce dt^inirr p.ipr. rpiand fiomr ml cf!e
:agee jiar J'ai-mce de rcûHïcrcuf , il
nocs
atti reprendre à ltolnc;nr ta dairr dr
pinlitsophic. U prit I1)abit wTW*«>ti-
qur , ri 1rs Goni-igur» loi donoireul
quelque* bi*nefiics à " '
rc<|K)irdfrv,ittircr. Il 1 *
Quiiil, ainsi que les an i nift
de l'iiniversitc de Bol- uim
de ibcvalier et de roniie ] 1
mourut le 5 ni:ri 1 S/J'j , avo. I j j ^ j
tiun du premier philosophe » ou du
moins du premier prtifcssrurdepbit»*
Sophie de son lrin|?s. Il a Ui«é : 1. In
1. 1. Phyiicorum Âristotelis^ Veniif,
i558. in-ful.; 1670 et lOi^.idnt.
Il avait laissé des commmtMrrt pa-
reils sur le second, le 7". et le t5*. \f-
vrcsdu même ouvrage a \ri»tulr,auu
ils sont rentes inediu dans phisirm
bdjiiolhcqnes. IL In l^lt
tet'mruin r/ristotetis, Venisr, «
lO^i'iet ir)7o,iu-fol.; \\\ , Ltfihur^
inparva I^'aiuralia ^risicuih,\t-
nisc, tSjo, in.fuL; iWInlÉlAm
j4ristotffis de ^enrraf- • » --'<t«^
tione Commentariti .\ - 1 .»•
fol,; V. Commt^nlÀina in ira liwai
Ariitoteïii de unimà , X'cimr, A
— Jérôme HoccADin
suite bolun.iis eï iicv( 1
Bo'o;;nr, en i55'j^ y lui put
en droit. Il joiiUsaîl d'une s.i
repnt.ition , tpiVn 1 5t)H, dans
lcst.ntions qui sVlrvèient (litn
din.il Frédéric Borromcr ,
de Mil.in , et les maj;isii~;.i .-
de Buto<;ne , \\ fut cboUi par Ot*
menl Vlll, avec Jerrl<Lre Pancin*,
pnnr cire juge de cette f:,in%e. I^ec^"
iuT dV (l la mrdaillr qii*i' ,
CÀ' p<miifc, disent ass»» qu.
prineul. Il mourut le l'.n;.
et .1 laissa* ; I. des Cf*nit$ltii: '■■- , i
l(>t;ne, i*i/v5. iu-fol. ; II. de»
iur toutes Us mntiêrr^ r^,
de droit civil , d
ouvra;;es de diXÙt qii;
imprimes. g— l
DOC
ROCCAGE ( MAniE-AifïTi:
t.iï Pjkcit, qiuuif ilf Kiquci i)U ) ,
des acaiicitiieâ ilc UutDO , Bobguc ,
Paciuuc. l'Voa et Jluucu , uuquit dans
celle ckrniêfc ville , le 'àè octo-
Lrc 1710, et mutiiut Icdjuiii lUoi.
Elle cl.iil femme d'un rectrveur des
tuUc6 de Dieppe , qui b Uissa veuve
encore jeune. KIrvee .i Paris . diiiii le
couve ttt de rA^som|ilion , ou reinar*
quj pruiuptemcnt ^a facilite pour tuus
les genres dVtudcs ^ et relève dcviot
le iT|)eïitrur des leçons de ses cura-
pa{;ne.s. I.e penchant qui rcotTAÎnail
ytvs la pui^sie se nioiilra au^si des sa
pmniêre jrtiuesâc, mais clic nul dc-
Tpîr aux iiieUMNiDces imposccs à 5ou
S«xr, de le cacher pendant plusieurs
«nueVs, et ne commença à publier ses
productions qu'eu 174^* Sans doute
elle avdit sa^meiit calcule' que l'e-
puqur où finit la )euticsscd*une fem-
fltie est celle où elle doit cherelier de
nouveau s moyeuv de succès. Sou dé-
but fui un [)^»eine qui remporta le prix
à iVadc(uie de Uouen , sous le titre
de Prix alternatif entre les belles-
lettres et les sciences. Il faut qu'un
écrivain , et surtout une femme ,
dit d» talent» rc'cls pour forcer sa
|iauii- à lr« reconnaître; cdlr pièce,
«n cfTift , ofTi-c de beaux vers , nu style
noble et des expressions heureuses.
M^*. du Bocca{;e réussit moins dans
df 9 prt>duclions vastes, dont Jcs mi jets,
•«tant que IVteudue. euient au-des-
sns de ses furres. Elle essava succes-
^vemeut d'imiter le Paradis perdu
liant un pucme eu six rhanls , et dV
br^er de même ccl^u de la Mort
^Abal ; elle donna ensuite une tra-
gédie , inijtulee les Amazones^ et le
pocmr de la Colotnbiade , en dix
cltADls. Le premier de ces ouvrages
fui , rnuimv un devait s'y attendre ,
Ciible , |iditoui où sou modMe était le
plu» foi 1 ; el daus les tableaux m^me
BOC 61S
dcn amonn iVAdira et d'Eve . el dn
délires de rF.'li-n, la tourbe délicate
et légère de l'imit^tetir fut bien loin
d*a(leiudrc k la hauteur où s'c&t élevé
^f tltini. On distingua , parmi tes meil-
leure passages de celte traduction ,
la pointure du coucher nuptial; il
y a aus>i qiK'lques d'-tiils beincut
dans le reeii de la cre.iiion d'Eve;
mais ce rc'cit même , qui paraît fjt
pour la plume d'une femme , et
dont le ehirme et la Rricc sont si
admirables dans Tori^inal , n'a fié
qn'eliauche par !\I*'. du UocfJtge, I.c
poème d'-/6r/ lui offrait uuc coiicur-
rcocc moins ledoulahle, et il fui
mieux accueilli du public que le Pu*
radis perdu. La tragédie des M-ima-
zones , ji.uee pour la première fuis en
i^40i^"^-'"^ une maiadît de l'auteur,
allajusqit'it onte reprcscnt-^lions; mais
relie tentalrve, maigre les app.irenrrs
de siiceè.s qu'un premier mtimcut de
faveur lui donna, ne scr\il , eumrne
le Genseric Ae M"**. Deshoulirres^
qu*a prouver combien il est diflietle
aux lemmes d'atteindre à Id liaufcur
des conceptions tragiques. La Colom-
Ifiade \>arul peu après ; et on loua d'à*
1»ord l'auteur d'avoir sonpe U pre-
mière à traiter, dans la langue frait*
ç.iisc , ce beau sujet , où toute% lescun-
Icurs locales sont riches , brillantes ,
et absolument neuves pour la poë^Jr;
où l'opposition des nioïurs des coit-
3uCrunts et du peuple conquis offre
e si heureux cuntrastes ; où rhist(»i;«
a tout le romaneMpie des (i(tion«. Oq
trouve dans son jtoemf des tiiMdra
assez bien faites ; mai», en ce genre ,
le premier, le plus dilfirile de tous,
OD compte pour rien qurhpies mo-
ments de verve ; et ce qui eut fait U
litrtunc d'im (iuvra{;e plus murt , n't-it
qu'à peine aperçu (Un* une ceuvrB
épique. Tant que M°". du Booeapo
\ccut y tUe fut vauUic avec ud cntbu '.
fci^&inf (]»ip son V'Xc , le rliflrmp de *r«
Ounioifs rt ?.i ijj;iirc drvaiont <-T(riî-
5cr. /Vmrt / r/ii'S, «r/e Minerva ,
élâil il devise qiiv lui avaient iIouul^c
.»(» .idiuiiMtrurs. l'untenrllc KaiiprUtt
saGUc; Clatrautli comparailàM'*'.da
Châlclt't : totit rc que la France avait
de hcaiii esprits se tiourail rassem-
ble d.ins s:i >n(i<-te. Dans lu loiir;uo
carrière qnViIo paiciuirut , ello icu-
conlr.i sm^rfMveroriit Ws lioramcs les
plus di^tiiipiies, cl rccui-iilil, pour Ain-
si dite . les lioiiiin.igcs de dtux siècles,
ï.otiqiic Vt'Il.iir*: la i cçiU .1 Feriiey , il
Jui mit Mirh lêic une lom «nae de lau-
rier ,»tii1 ornement, dÏMil-d, qui luan-
qiuU À «A rivtfTaic. Plusieurs sorietés
iitlcraiies de Fi-ancc .sVnipre.iwreul
de s'asiocier M"", du liuceape; cl,
dan^b 5eatieequi eut liiti pour sa ré-
ception û l'aciidéuiif des Arr.ide!» , ou
|)lutùt des Areadicns de Kuiue , un lut
tant de veis à vi louante , i\\w le re-
cueil imprime funua nu volume. Elle
y fut reçue sous le tioui de DoTÙltfa,
St>u portrait. dtMincà orner les j;.il<*'
ries des Arcidien.s, av.-)U souUt-r ( pen-
dant 1.1 route; M. Puugcu» . l'un des
ar^idcniiticuA , &*ijrcupa de le rc&-
tanrci'. \,c pajw BcuoW XJV v<ç»it
M"*', du B»>ce-ig« avec une favuur dis-
tinguée. Ce fut ee puiitîfc ^ui, en voy.itit
passer avec clic le cardiuiil Pa>MOii-
jiei, oclogCM.iire rouiine lui. cl qui
Voecupait assidûment de r.iiDiabJc
franç.'iise, dit: Et homofactiis 0sL
La jeune dndiesAc d'Arce, qui culti-
vait aussi 1j |K>rMc avec succès, cbanta
la musc de f rauee en veiN e!of;ants.
Lorsque M"*^dn Boccai;p eut nileudu
Wfi poésie* ri admire sa li'-.niie, elle
dit -m «virdin.il d*< Ufiitis , pl-rc de la
duchesse, que sa iiile eiait la dccssc
de Rome. « Non , m:âd.ime, reprit Pai-
w malle ilaliciuic, 1rs Ugui «ias oullou-
» J0UI5 plis leurs dieiix chez les etran-
» gors,aG'csi4iiiM que M-*\<i«Boccag€
DOC
elte-m^nie , dan* 5e% Lettres Ml fît*-
lie . ripp(iTte er mol ; et dleifWf:
«■ Je restai eu drf.iut eoinmf i Uttm*
it ^iie pfViuQe , 0(1 rarcineot on rrvnii
» la lullc i pntpo*, » Kn .Inplfftnt,
elle dut trouver un f — ^- ■-■■ - ^
tbr>usiasle,etyrpt'
irapes; a-peiidaiil eue ru j<Ta-T!,iT
d'une numerc diMin^icr par la amt
cl les gens de Idtrcs ; • ^ va-
leur du musée de L<». \t-
ininda la penni^^ "^i
buste. Ou a cité. - Nv-
jir;ipliie5, des irM' r ,
FfiilcMelle , ^Ai 1 •>«
à M'"', du Rofcape. O3 ver* »e ttm-
veut tous dans les Irlli'-i .-iu- » ^Jui
liant, ri d.tiw celles - mx,
])«uda9t M'S voya};e5 r 1 , tt
en Hollande, à M—.. «
steiir. Dans une lettre cLim* hp idvik,
elle dil avec n.iiTelp: a Je cm 49
» renr*-n>csl unesubilam-r •
► on inVn nourrit . cl ma s
I» trouve .'1 luenriille. » |*oui ru àvtr
mr df.s piTUves k sa strur , tjlr nV
lucl riim des luuaa^rs qu'ua hx
adresse, dt > luiniirurs qn*oi» hii mul,
et semble rxcuwr (l*avAnr<* ce*r«^
prci't nulrcpasséi^r : m J«4 OMaicfk
» parler soumit dr «oi, trailét 4c
n v'Ahite r» touic antre oeraÛM , m
» doil point Tclrc dans imc owft*-
p pond.incT , dout le nrul btti cm et
» se commuiiiqtter Tune à r«olre la
» choses (pn nous coneernenlHBVti
» afltrtrnl le plus, etc. u Ciq^DdaBl*
m^ilgre s:i bonne foi , cl le» tonrnipt»
modesies qu'elle mè\r k ers (WVrf»,
reditcur de sou ioiirUAl «i'it
roieu\ f.ul d'cbfîurr cette qi,
nuditfïaux. qnr le lerleur sr ii»»e àe
retrouver i Im pl;ur d'une |iriDtuirdn
lieux qui eût intéresse. I^e» littm
de M""', du Boccapc sont «itaclinnlo.
en géucral , bien écrites, et d^'iital
titic cousidérces comme &a mtUleut
non
ni'Oflik'tiViti : ninsi l.i frininr qui nr Hil
Juuer qiir cuiiiinc puiic , iiciidint tjud-
Irr-viii^rditinu* Années iViine vie qui
tut un tnotii|)t)<r contînuet , devra
il incillrurc tt.irlic de Id iTputatioo
3ur le temps lui laissera, à uiioiiTr.iRe
c pros4*. U faut, .111 reslr, se garder
dr iToiir avrii^Ufmrtil ce que Voltiirfl
lui ri rivait nu siijrl de ses voyagos ,i.'ii
« Vos lettres sont supérieures
I' s de lady Montaigu; je coii-
» iiJisCoDstniitinopIc par clic, Rome
» par VOU5 ; cl , gricc à votre style, je
» donne la préférence à Rome, u Elle
fappt>ric aiisM un billet de lui, en îtîi-
lirti , mi Ton rcintuve la çràee et la fa-
cililc' piquautodunl m grand eVrivain
SATitit .ivïuÎMiunci les elogcsqu'il don-
nait: Uunqitr^ osi^nora, luieVrivnit-
îl, tlfift ' ch'cUa iwra veéuto U cornu-
io .sfHHit det matA Adriaùco , vt*ilra
ii pAdrtf dellfi cfiicsrt, iaracnronnta
t%al Campidof'lw tialle m ani ilrl huon
HeneHrUo. Ella dovrMtf ritomare
par la t*ia di GinnTa » e trionfart
ira fçlieretici.tjunndo a^'ra rices'uto
l*i comna pœltca dti santi ca-
tolici , etc. I>a plupart de.s ouvra-
ges de M'"", du Borcapc ont cîé Ira-
dtiil» en anglais, rn csp.ignul» en al-
Irm.iud et en iialieu. On voit afisez de
<|urllc manière »^!i contcinpur.iin$ U
iuj;èrriit ; l.i poMerite ne lui an-ordera
pa» \f\ nwmts limint'ur.f : cc|K.'ndanl
ihcurciix t-mplui de sou talent et ses
TCitus ret-îIcH lui mentrronl tniiiours
»»• p|j<rc distinguée parmi les frm-
mf^ qui sir sont montrées dauf» U rar-
jîrre ilr u lillrratutc Siui c.ii'.icicrc
^ait duux, susrcpriitlr <r.iinilie et de
confiance ; »a w<irlp simt et al-
XrayAuU; iMairan b [teii^nait bien ,
qiund d lui ili^aii : « Vou»<}l(*NCummo
une mDhirc l)icn rcf;lre, qui tnarclie
•MO. quViU aperçoive son mouve-
ment n iScs uuvret ont ru plusimrs
i-r>,{ , i';7n, 5 vol. in-S\ F^Vidlc,
M"\drlïtjuharn.iis**iritttiiidlidan«
ses heitrei df y irrite au r Arcades ,
Iradnilrs en rriuf'ii» par M. le Laron
de Poinnir»ctd » uni trace ^c1o^e de
M"", du lî .eiM;;c. V— r-
BOCOAIJNI (TBAJAr<), célèbre
auteur Mliri(pte italien , naquit , ca
i5V3,;i!.oreUe,d\inefamilIeroin.iine,
et d'nn ptrc areliiteetc de profer-^ion.
Quoique né avec une grande viv;icilé
d*e<(prit , il lit très Lird ses études , et
s'appliqua surtout à ta philnsopliie et
à riiiiloire. Le savoir qu'il ut larda
pas à arquérir, IVmnloi qu'il en fai-
Mil. et sa convri*5atiou spirilnellr et
piquante , le fiwM aimer et irelierrbrr
rir ce quM y avait de plus distînpiê
ta eonr de nome. Il fut noiunié pnu-
vcrnetir de plusirur^ vdies dans iT.Lit
de l'^^glisc; mais il ne sut ras s'y con-
duireavrc prudence, rt se ni beaucoup
d*cmieniis. Ik retour à Uomc , il sVu
lit Iticu plus enrorc, et de plus puis-
sants, par Il liberté de ses discours rt
de SCS écrits. Oinimençau! à craindre
pour sa sûreté, il se rendit , eu iCi J,
â Venise, oùilmddi.i la prcmicrcrt
ensuite U seeondi' [»ai tie do ses AW-
vclleî, iiu Parnasse. Gt ouvrage enl
un grand sucrés , dont Taulrur ne jouit
pas long-temps. 11 mourut le lOno-
vftnbrv 161 1. On dit que sa mort fui
violent**. Des auteur» rnnlrm|>orain«
ont écrit qu'ayant trop peu uïenaj;é U
monarchie espaj^uole d.ins un autre
ouvia,;e ( Pielra deî Paraf^one), un
Jour qu'il se trouvait seul elie/. lui ,
?uatie hommes aimés y entrèrent , et
riy.inl étendu par force sur soti lit ,
l'y a>son»mèrcnt à coups de saesiem-
fiiis de Stfblr. D'autres auteurs, dans
'J^r $uiv.i!it, ont ré|M^c le mAme fait.
M'i72urlirlli le met en doute daiu ses
ScriUori d'ifnlia. Cet écrit de Hnecji-
lini,dil-it, iic fut imprimé qiiydeux
au» après sa laurt; rt il le tenait cxtr^
HiH BOC
mriuptit Mcrri , cuniinc on le voit par
uiuf i\f itA Intrcs, ddir&M'r à un lu-
finir aiui , ii qtù il avail coiiHe le uiii-
niistTii de ci-t utirr.ige. 11 nVuit \ta5
piKs^ihlr qur sc% ennemie en eus^cat
coniïiiiwwincc. D'ailIriirsIprf^L'itr'' des
mort» de I.* |)Aroisxc sur liquelli* il
DMMirtit, jKHtf. k 1.1 d.<li'a-dcs5»s,ijije
IcM^nur {'vaym iUrc.ilim,roinriiii, est
luurt •■ IVtjïc dViiurou j*^ ans, dune
f*nlif|nc .in'oniiKiRiièc do li^Vl'e. Apo&*
lolo Zcuu 'luiinc la mcmp nistm ajD&
&rs notes snr U BUiliothèque iialienne
deFonUiiitii, tome 11, ct;i)oiite,paiir
nouvelle prcuve.qne, dans un discours
prononce piib!i'incmeitt À Venise, en
I f>'io « [K}iir l.r di:Tcusc Uu Ti'i<>&iu que
BcK-ulini avait altjque, on pâile de
r.tntt-iir Mtiiiqnc , mort depuis plus
de 5tpt ans, avec beaucoup d'amer-
tume, et que C('|icnd3ut ou ne dit lîen
qui ^il r.nmiurtii sou pieleuda hissas-
sinat , qiion n'aurait cependant pu
iguoru , fi sur lequel on n'aurait eu
Auenit iuieVifl à se laiie. Ciifiri, si Boc-
CAlini eUit mort de cette utAuiôre, on
n'eât f.iit que renouveler, à &on égard,
un exemple qu'il cite dans ses Rug-
fitin^lj fil PnmasQ, centurie •!, ragp.
5. Il ^ raconte qu'l-'iiclidc ayant divul-
gue' nu seercl important , qui est que
toutes !e« lignes des pensées et des ac-
tik'us des princes et des uarticulien
viennent neee^viircuimi ADoulir à ce
centre commun , lit er adi oitemeot V»t*
gent de \'à bourse de sou Tui:>în pour
le niLtUr d uis la sienne, il fut attaqué
par des {*ens qui le frappèrent à coups
de sacs remplii de subie ^ et le Uis-
»»^fui pnur mort %ur la pidie; et il
ajoute qiM>n avuit juj;e que cet attentat
avait rte coninjjinde p:irde» personnes
pili«sriiitrs,p.irecquedeuxHe<;iissa&sins
Ûn.'ient Kuclide, tandis que deux au-
tres le inaltrait.iirnt au.isi cruellement.
II est plus vr.iisembt.iblc qu'on lui ait
appbqué CG qu*il arùt raconte d*Eu-
clidr, qu'il ne l'r^tque Too ^xiéé^h't-
cher djos soi» ouvrage -<... i*-ii. I.^q
de veuj»eance cl de I - ou-
vrages que Bf*eralini .1 i.n^^c . wat:
1. iiafs^uaf^ij lit Pamaso^ centatié
prima, \vni^c, i(îiaiiu-4'*>; Centurie
seconda, Venise, ï6i>, în-^". \ie%
deu^p.irtiesriisondilet ■ '■en-
suite jilii^ieurs toi^. I^ f ttiun
cït celle Li*Aro^terd,,J. iU4tu, ii)fjr>.
1 vol. in-i i; mais ce uV**! ji«s U plm
correcte. D.înscclouvraj;c, qui fitLiiit
de bruit, rauletir fcinlqi/ApoUuUA'eiit
etilili juge sur le Pamajsse, el qu'il j
reçoit les accasahons rt tes pUinirs an
princes, des gneriiers et ae( auteiin.
Bocc^liniVy exprime a\«x UDreirr*-
sive liberté sur toutes les qursiîcmirt
sur tous les personuat;cs politique d
littéraires qui sv nresenirnt. f^'nt un
pie SOI
dont 1
de CCS ouvraj;es i
tain est be.,-njeoup flr 'jo*
coup de haines, .t : ^i^
di:nr,fl|uula, au\ (, _ ' v.
liu'ie», clnqii.inte autres /i-.
qui lurent impriDii^s avec ceu-^ . -
calini, sous lo titre de Parle («rsi,
Venise, ifi'io, iu -S**. La pre»iw
Onlurie seulemeut a e'te triduîlr rt
franpis, par Fougasse, l'ari», iH|î,
in-H". On ;\ aussi en latin : Tr, fc>
calim y quiiujuaginta telaiiimtt ex
Parnasso de variés Eurvpte *vw
tibns i adjuncta est ratio siatiîs Pi*
vidis Judipvrurn re^is , llatnbunif.
i(ift">,iu-8'. U. P terra dcl Parafant
politico j (xisiniqïuli ( Amslrnbia ),
iGi5, iu-4".; Venise. intSnc annâi
idern ; reiutpnmé plusieurs fat» A
Amslerdam , à YenÏMr et ailleurs, io*
4". , in-8'.,in-i'i, iu-a4 , rt in- w.
Un estime Tcdit. d'Atnstcnlani, tti>3,
in-î4' ^''"'^ï ""i' espèce de uu^irmt
partie, ou de continuation du pmofn
ouvrage. Dans celui-ci , l'aui
avoir eu pre»que uuiquemi i
d'cuirc cuDU'c rEapa^e, ci Kt^if*^
DOC
on , cf qtii causa m pcrlf ; maû voyrt
te que nous avon» dit ci-dessus. La
Pietra M Parngone a ctc tr;idui(L'
en latin, |i.ir Ei-nc&t-Joachim CrniiK,
sous le titre dr Lapis Ljdius poiiti-
€vs^ Am&H*rd*itn » 1640 fl iti4'i,in-
1 3 Cette liciducttoii latine est |idi es-
lîmor); ni français, parGii7, Paris,
i(ïa6. in 8'.; eu nii^liiis, Londres,
lO'jiti , iu'4''* • C" allrmanri , Tubingeo,
1616 et loi 7 » iii-4*'- lit. Commen-
iarjtopra Cornelio ^T/icifo , Genève ,
i(3<k;, 10-4"-; Cosmopoli (Amsier-
^'t'")» iH'y';,iD-4". jet eosuite djns
le recueil nidjlic sous ce titre :
Za Bilançta poliiica di UUte U
operK di Trajarto BoecaUni, etc. ,
avec des notes et des observations du
chevalier Loui^ du May, à Caste Uane,
1678,5 vol. in-4*. Le premirr volume
couùcnllci Commentaires sur les .-t/t-
wtales de T/icittj; \c srrond, rrux sur le
prcinitT livre des /JtUoirei ci sur la
f'ied'.-iipricola. Dans cvïtr t^iliotiji^ni
«at rare, rannoialcur du May est sou-
vent eucoie |»lu^ libre que son auteur,
stirtoiit en luatirre de religion ; il se
permet inèiue quelquefois d'altérer le
texte. \jes deux premiers volumes ont
éle mis à Tindc x. Ce livre , méprise iiar
les uns , trop lonc peul-î-tre [lar d au-
tres, a du moins le mérite de renfcr-
BKr un ^raiid nombre de faits peu
connus; et, si les obscrv.ttioiiï nVn
«ont pas profoudcs , elles servent tou-
jours À nous faire connaître ccqtu; cV-
Uit ï|ur la poliliijuc de ce t< mps. Le 5".
volume de retle «Mition est rempli par
des Lettres politiques et historiques
4uméfne auteur ^ recueillies par Gre-
^oriu Leli ; mais ces lettres , quoique
aonoDCCes pour êire de Boccaliai,et
presque- tontes situées de son nom ,
lie suijl nuint de lui. On croit que Ko-
do'pfie Boeealini, son fils, et l'éditeur
I^ti, en furent les agteurs, et l'on .ic-
auc surtout le dernier de rcite fraude
LtOC 619
liltcVaire , dont il était fort capable.
Vl. La Se^etnriad' ^ polio, Amster-
dam, i(>5!S, iti-a4. Cesl u» recueil
d*ÉdiLs ou de Lettres d'Apollon, adres-
sés à des princes et à des auteurs, fai-
sant sniie aux Hn^^uofli di Pama-
so; on Tatlribue â Boccalini , et tout y
piiraîl en effet conforme à ses idées et
à son stviei mais il y a de furie* rai-
sons de noire qu'il ue fut écrit qu'après
sa mort. On V trouve même, |ïa(;e \(jt)^
une lettre cf'Apollou à Auretio D><cea-
lini, fils de Trajan, pour l'exliorter k
fmblier les ouvrages de sou père, qui
ui a laisse' en mourant, avec sa for-
tune , rexcrapic de ses vertus. G— 1'.
BOCCAMCRA ( Guillaume), né
d'une Cimiile illustre et aui'iennr de
Gênes, Il prolita de Téclat même de sa
naissance |t0ur se niellre à 'a l^te du
parti drm orra tique, (.e pctq>lr lui sut
gré de ce qu'il se ranpe.iiï avec lui
Ctuitrc la noblesse, acruséc de prcva-
licatious dans le gouverueruent . d'ar-
rogauce et d'injustice. Des seditieut,
rassembles par Guillaume Bi>ccanera »
en i*i57 , déposèrent le conseil de»
buit nobles, qui jusqu'alors asMtent
eu b plus grande autohicdans l'état;
iU doutiéreiit à Guillaume le litre non-
veau de capitatuc du peuple ; ili le
fiirut asseoir à côté de Taulel dan*
l'église de Sl.-Siro; lU lui prêtèrent
serment d'obcwsauce , cl lui donne-
rent trcnle-dcux .^nziani pourei.n-
seillirs. Des gardes, des juges subor-
donnés, tous le*> allribulA du pouvoir
souverain lui furent accordes pour
dix ans, cl une tvramiie fut rou.\ti«
tuée dans tiénes au nom de la libmi
Le peuple eepeoditnt se Us»a liieni
de sua idole , lorsque celui qu'il crus ut
son défenseur, devint son m.iîlre. tVti-
sienrs conjurations furent Iramé^v .
plusirursséditi. nsicclatèrenl rontrelit-.
Enfin, rn l'iOi, vaincu [ur leprii|:h
révolté, il futdt^>osé de la scîgccuiir,
•
n ne dut U ▼)<* qir.i rinU:rc?5ftion de
raicbtv^tic (le (ii*ne.i. S. S — i.
du |)i't*tL'iliul , cntiliiiiia, cuurrnrlui,
à iiiTruÏM- Il flrTcit^t du piili dcmo-
rrsliqiiF idiilic 1rs uobTt.-s« cl JCi|uil
p.ir-U iiiir t;rauJo popularité*. Luc
icdilioii Mir le» g^dvres );ciioisrs au
•frvict drFinncc, |tmitr Irop sevi-re-
nient par Philippe de Valui-^, .ly.iiil
exciic un œcvoniciik'ireiit unîv<r>cl
dans Gi'oes , le prijplr ic rcvoll.i cotî-
Irr ïi'5 iioblrs, ri d drsipia Simon
Boecânrrj ronmir le seu! Ijoinrnc <[ui
rûta>5cz de courage et de pdliiutisine
|Kmr pt nuire sn défense. Il y av.iit
aUn'^ j tièncs nu m i^JÂlnit deiiiorru-
iHjue, inyumc ^ nbbé du peuple , (\\\x ^
tomme ler. tnlmiis de Boiue , el.iit
srK'dnlrracnl cliflrj;e de proroger les
nlobêiens, t:)ndis rpic les Dorïj et
les Spinob exerçaient tous Ic^ .iiitre^
druÎL^de l.i .^otiTemineté. f.cs rc'voltes
TOiiW'nt que Bocrjucra fût leiir.itjbe;
iDiiis, eouime il nfiisa daeeepter une
m.n;ûtr*aliire piclicienne , pour ne pa<
dcru[;er à sa noblesse, des rlamnirs
univcrst'Hes le prorLmicn nî dopr ; en
i5'm) ;, et celle (li;;!iilc, qui n'cxisuil
encore qu*â Venise , fut ainsi trans-
plantée à Géne^i. li->ccdncra nVnt pis
seulement l\ liill«*r contre les Dont et
lesSpinolj; les (irim.ildi et les Kir<-
clii , chefs du parti pielphc , ftnfiii
également jalonx de son elcvalinu.
Ces rivaux arharuc's se réconcilièienl
pour hii faire la gorrre, ri, pendattt les
cinq années que dtna son admini-itr.v
liuD, il fut appelé à !r.s eoiuhaltre sans
cesse. K» nii'inc Iciops, ses Hottes
rem|W»ri( renl divers avanta^^es sur li-s
TnrLs dms la mir Noire, sur 1* s
TaiJirs dans les environs de Giffa ,
«t sur les Maures d*I'>iv)j;ne. I,rs
dcmi{;o^nc4 [lerdfut leur puiivoir en
cfi jouissant, parce (pie le peuple a
Ivujjui^ pKu aU.'udu deux (|ii'iis uc
imc
fieuY^I f tfircturr, Mulj^i é Li ^^«r» H
» >ii^C55C de Wx- «t
meure plusieurs « ^,
et \v\ (i^nuiâ se •' ;«•
ItUiitrutrlr IhÎ. M^ ^ Jt'
(a(pies drs nol»Iix une ; ' :t-
jour* pliii faillie, et eci ^ . u-
lèrent titlement d*:nnlArr, qu'il* fiu-
ffiil mettre le siê^c drvjui Ctan.
Bf^tviurra fut lêdnit à truliT «vcc
cm; il abdiq-.u sa di(;iiile eu i^ii*
Il se relira eQïuiic à l'ise , uti \\ vêot
quelque temps daus un > *' xJ.
pendant l'absence de 1' let
Gèi:ois suutinn -ut cuatrr k* \ violirns
la troisième de leurs î^ï^re* m 'nî>-
incs;c(, après Icu r-ra^
ils sr souioiroiit s< <a
t5"j5,anx Yi^conti d« 4-
ncra, rentre dans sa ji,r _ jti,
ne voulut point prcudiv part a lUttf
scdilion dirigée par trs nvUrs coofrt
le {gouverneur milanais; an rontnÙTi
il porta des sccuurs à celui-ci , pi^i|tt*i
ce quM eût assnrc sa vieiuire sur îii
nobles; rnVis alors il somma le i^iift-
verneur de M>rt)r à bun tenir du |wU<«
public, rt, coninir fr-lui-d ue%iml*tt
fKis y eouscuiir, il Ty rontrai-^it |jtf
es armes. Il rendit i - - W
berté qu'il n'avait pas \ .. .^er
tenir des nobles, ri lir.-mriue il fut
dr nouveau rnv tXn^c ilr Ocnn, fc
i4 uuviuit>tT i35(>. Boccaurra <fli>
serva celte di;pitlé pendant sept «et>i
jusqu'an [KiSMj;f â t»<^ne» Je rtrrrfik
Lusignan « roi dr Chypre , f;ui rHour-
nait en Orient. Dau> un rF|iLis qui fat
doruic' h ce inoaar<(iu' , W >^r£Antn H
ent[M)ïsonuc par ses enu( ruitf^ G'U\<(S
piiient 1rs armps, Lindit qu^l tiitUl
encore entre U vir et la mon ; lUar-
rcjêicnt ses fierts rt srsjururs^rt
les rcliuivnl captifs jusquà et quotl
nouveau dugr, Gabriel Adnrno, rât
et? nuui tné par le peuple. i>, S— t.
OOCCOEÎVV (GiLL» ), uùnt
HOC
de r.iililli' , firic lie Simon Bocca-
torni, lui c*iivo\c, vn i54o, i>.ir te
dcmicp, avec qujiizr g^^l^r^•^, au sc«
cours irAt|itinnsc Xl, roidr Gi3iiilcy
contre les M.iiircs ; rrmporla deux
vii*|i>îirs docisivM sur rjriofV ii.ivilc
du roi de M.iruc, h \a vue de- Gibral-
tar ; otiU'ibua rn^tiice h U rutiqucle
lî'Al^mms, en i5'ii, et niidit de .NI
grjnd^ scrvicT? ;in roi Al|>1it)ù>f , cjiic
ce priarc le lit son cimiral , et lui
doiiiij te comté de P^lim. Sous Hen-
ri n . roi de CaHtille, Buccimra J^:il-
tit 1^ flnite pnriupaiïc, en iJ-ji, à
rcniItinicliiiK' du Taçe. Ayant été en-
voyé presque aus^i'ùt par ce piiuce
au stroui'i de U France, il rernporU,
le ^3 juin de la uiênic »nucL', une
vi.toirc complète sur 1j flntlc d*An-
Çlctcirr, k \ii vue de la IVjc! elle. Le
comte de Pcrabrock, amiial ançlais^
n nu gnnd nombre de «ïrî^neurs et
d*! eÏH'v.-ilicrs de cette nation, furent
conduits ptisonuicrs en Cislillc, r/<i-
mirAJ ntceAucid mourut, couvert de
i;loire, peu de temps après, avcr Li
rcputition du plus grand lionime de
mer du 1 4". ^iêcIe, et transmit â&cs
df^ferudiinls le comté de Palma. B — p.
IKXCVNKIH ( Baptiste ).ni5 de
Simon. I.,es Génois, après s'circ sou-
mis volojiiiircmcntan roi de France,
»« rcs-oltêniit, en i.Jon, eoulre Go-
lard de (>illcviile , qu'il leur avait
<1unné pour (gouverneur. Ils mirent a
*a pUrr B.lpli^le Boccaneru , et eeliii-ci
eiivova inunêdiatcnintt des dt-p.itcs à
CkArie) VI f pour jusiifii r te qu'il pou-
v*il y avoir il'irrc;;ulirr dans sou clee-
CÎon, et en demander U ronlirm^tion;
nai^ Ir rui ne voulut pis reoonujific
le lirittetunl que le peuple lui avajt
dunné. Il envoya iJoucidull , mafé-
dul de France, à GOnes; et celui -d,
Ir surlcndem.iin de son fuiree d^ni
crtlr Tillc , ;ivatil fait naisir Bapli»(e
"" :ra, Im kt tj lacber U tJtc »ur
BOC fin
tm érliafaiid, eu novembre l^ni.—
Uu juLrc Boi:t.A.N£HA ( Maiin) ^(^ *)i^
lingua nu>si «i G^nes par ses traTjiiiK
en jrcbileclure, et surtout par la cuif^*
liueùon du grand môle, qu'il f^uiua
dVnornies blocs de pierro (pi'd dei»-
cli.idesniont.i^uesvut3iue>.u (il roti*
Icr (Ijus t,i iner. S. S — i.
BUCCllEaiM ( T-OUI5 1. cciare
compoMteur de muuqne, ne à Luc-
qrics le 1 4 janvier i ^4o « mort à Ma-
drid en I UoO. Après avoir f«ut sc& pre-
mières ciudcj musicales sous le«ycux
de sou père , il jlla se perfectioDuer k
Rome, où , jciuie encoro, il étonna par
l'originalité de !>es premières compn-
sitious. De retour dans sa patrie , il
exéeuia , avec un virtuose qui se troa-
vait alors à hucqucs, quelques-unes
de SCS productions, et biejitôt sa ré-
piitatiou s'étendit dans toute l'Italie,
et le devança à Madrid , où te roi l'jc-
rueillil nvec beaucoup de distinction ,
cequi l'engagea à 4C (ixer eu Mspagtir;
il y fut attaché à l'académie ruv.dc,
avec la condition de composer aunucl-
K-ment neuf morceaux. Ce sout ce«
coui|>o&itions et plusieurs .lutics qui
ont été succei^ivcmcnt publiées et grA-
vrcs à Paris et ailleurs , et foiineut
einqu.'iute-buitœuvre&de symphonies,
sï-xinor%, quintctti, cir. Ou n'.i gravé
de ce compoi^iteur qu'un seid mor-
Çi-m d'cgliic, un Sttiftai mater; ce-
jiendanl «i*s comjMjsilions out un ca«
rj'ière éuiincuuurni rcii:;!. ux, ccn
a fait dire que, si Dieu vunliil cnteiidi
de U musique, i\ se fer:iil jouer celle
di' Boecberini. Si ce composite tu , qui
a eu II i;loin; tic précéder IJjvdn . n'a
pu l'alleindre iLms le* svnipliouies k
grind orcbr^tjc.ou peut dire qu'd l'é-
gale dans les produttions m^jjns îoi-
poi-Lmlcs : ses adagio sont surtout
admirables. Ses clunts , loafour» uo-
btes. ont uuf gricc, une suavité qui
duuueui à queti^uc&HUtfji de ms
Gaii nor.
|>»KilioM 110 rararirrr , m qnelquif
««rtrrrlc.Hrr, rt Ir |»liccnt an |iirmirr
TAtiç, parmi lir% auteurs de n>it<(iqiie
iustriiinrnliilc, P— x.
liOCrHI ( Agbiu.e;, naquit h Bo-
tngTir^rn i4^^8, i]*unc faniillt' tiohir.
11 moiitrj tl^iis If {'onris Jo ses lHikIi'S
des dî^pOMlioriA piiH:ûrrs, et st.* fit
COnn.ii!rr, des Tigcde vingt ans, par
lin oiivraj;c doniilitiun. It s'^ti;icnA ,
srittii l*us.i|;c du tcnip>, à plusiriirg
nrincf^ , et d fll>ord mi celrbrr Albert
Pio, conitr de Cirpi. Devrim orateur
mipiTiul eu (t>ur de Buine^ il ubiiiit,
iiar \cs l;ilenls ei p.ir son halûlcte «Lins
h rondiiite des alTaires, les titrer de
«hevalicr et de comte (Mlatin ; titres
qui fiirrnl acrnni|>.ignes de futiLiious
fconni.ibies et de ronfiance, telles que
trt ricitlt<? <\c iOh fcrcr le doctorat, d'ar-
mer oliev.itif r , de créer des notaires ,
et niciue de légitimer des Lâtards
(foy. Crefioeiifj, A'obiltà d'italia,
pag. G'iS ). A Bologne, sa patrie, îj
fiil élu, dè& Faii i5j'i. au nombre
ù^A.inzuim^ taudis qu'il y élail pro-
feAîeiir de lili^ature gn-cque et l.iline,
de ilu'toriqueet dcpncsir. Sa fortune
hii ^yant pernnS d'y bâtir nn palais,
il y institua, en i !ii<i, mie académie,
qui s'appela de smv nom j4ccaiUmia
hocckiann , ou Bocchiale. Elle piit
au$^i le nom HC fJcrmathrnn ^ eu ita-
lien Ermatf.na f conforme à sa de-
TÎse, où c'iaienl gravA-s les deux fij;u-
res de Merciii^e et de Mincnc. Le fon-
dateur y plaça nue im]trimerie. Les
jicadeink'ien^ et lui-même avaieut
pour principale occupation la correc-
tion desouvrac;es qu'on y imprimait,
«t il en sortit plusieurs belles ediiious.
Bocchi savait TlicbiTu , e'I.til verse
dans les antiquités, dans l'bistoire,
ex particidièrcment dans telle de sa
patrie. Le sénat de Bolupiie le chargea
aen'ire celte lii^loire. et joignit trassez
ibrts bouoiaiicfr au titic d'bistoriogia-
lioc
pïie. I^ CArilinal SadrileJ , )n ^nn
Fliiminro , Jean Pbilotrt? ArhtCiai et
Leiiu (iref^oiio (îir.ildi rtau'ftt «fi
amis, el ont jur'i ^ dt
lui dans leurs ih. nier
savant était son ami ^- loe;
on croit que ce fut fKM" ^ : »mi
trltibe attfH'heineiit pr>ur ref ami, qn*il
se donna le surnom de PhiUrot { anà
aimant ) , que l'on voit m t^lr de quel-
qui's-uns de se» ouvrjigfv (^wt f«
qu'on ne devine pas m tiMni, dan» U
plus ruriettx de tout Us Dicttoitasirti
)tistori*ftU'i et critiifurs : u Bncuutrs ,
surnomme Philrrôi^-n sans autre r\-
plicatiun. 1^5 bonne» pens on? eni que,
parceque B<»ccbi avi»r' ' jjB,
cl sV'lail appelée» l.ili < ., m
nom en us était celui d'un lt.ilieD dt
it>'. siècle; c'est eoinnir si Ton jurLit
en français de l'ev^qur Kuetiut, ik
jésuite Butpus p cte:. Bocchi moitralâ
Uotugue, le G novembre iSÔ'i. Sa
ouvragfs sont : L ^i/pologia tn Pin-
tum , eut accedil vita Cictfnaài tw-
tkore PluLarcho^ Bolo^ite , lSo8,
iii-4".; H. Carmin^t tu laudrm Ja,
Btiptisltf PU . ÏUilofjof, I ^oç>, ui-4*.;
IlL Sj mbolicnrum ipi/rfU'cmum et
i/nù'cfno ^rnerr, qnas serio ladt'
bat , ïibri /', Bonanitw , in m^ièti
novœ acadeiniœ Borrhiantt» iS5$i
in-4"-, réimprime a Bob^gne. i5^(,
iu-4"- Ce nt'iinl est pre'oicui ptf In
emblèmes, qui sont piLK{uc Ums (k
rinveatiou de Boedii, ri auiqwlsd
a joint des vers latins dr sa cotnpon-
tion; et pdr ta m4iiière dout ce» (Sh
blâmes sont gravés dan» li preaiiff
édition , et rc-toucbes d.uis la seoiMB^
Lepreituergraveurfnt le eelèbrc Julrt
Bouasoni , et , ci>mnM' les pUorhn
rtaieur faîigucfcs lors de la irrundr etb-
lion , re fut un pravinr en. oit nlm
célèbre, Augustin (jrr.vbc. qm b
retoucba. IV. Ou troure des ven b-
tius de BoccUi daii& le premier TolimM
BOC
de Grtiter : Delieur ftor-
tinonim , et dniis le second
irniril des Poètes lati/is
imprimé k l'Iorcncc. On eu
lUiiirrs en manuscrit dans
c(|iic I^urenticnnc, sous ce
ilUi Philerotis Bocchii Lu-
llus ad Leonem X. Oncon
i , d4tl^ la bibliothèque de
p !i*)!ognc , Thisioire de celle
il av«iit étnle rn lalin et en
t livres. Il ru existe une copie
liiotbc<lue impériale de Varis ,
DCIIT ( François), ne 1» Florcucr ,
fl. fui un des ecrivai us les plus ft^
dr cfXXc illustre cite. Guide dans
wrc des lettres par son oncle pa-
icaîre-î;e'ncral de IVv^ue de
1annuiivJ,dè5soncniitice, les
ruses dispositions, et eut dc-
t>oiiheur a obtenir Te s lime et
r Laurent Salvi^iti, le Mécène
mps. 11 mounil dans %n ptiie,
., et fui enterre dans l'i^glise
îei rc-le-Mjjeur , auprès de ses
Ses nombreux écrits sont en
en langue to.<i('anc. On distin«
autres : I. Discorso a chi
If^iori guerrieri ^ che insino a
îernpo sono slati ^ si dce la
rnnza attribuire , Florence ,
lan-seolti, i5-5, i !>7f|,in-V'.;
xfTso sopra la lite dclle artni
îetlrre , e a ctii si de^ il primo
l nobiltà fl/CnAi/ïVtf, Florcncr,
i.^Ho, in-8". ; 111. Discorso
|l;Uiiw'rrt. non seconda l'arte
\n. mti necoftd'ttn ra^iunealla
prrfi'fentf , Flnreiifc, i IHl ,
IV. Ercflirnsa tleifrt statna
H;. DnnairUti , toUovata ta Iri
% délia chn%a di S. .^tichele,
ireiier j Vmi.irirlli. i:jS,|, in-
Viscono iopr4 ilpre^io drW
vaUmf,\h,, i '1^7, Îu-H".: VI.
m^ 4oUa ciiià di firaniu.
DOC 6aj
doi^e apienodipitUtra, dlscuhitray
di sttcri tenipii, di palazzi^ 1 più no-
tahili arttfizii e più preziosi si con~
iengono , ibid, , 1 59a , in - 8".; a".
édition, augrncnléc par Jean Cinrl-
li , ibid, , Guaslianlini , 1677 , iu-8".;
3*. e'ditiuD , Pisloii , Dumënic Fortu-
iiati, 1G78, in-li».; VII. Opcra di
Fr. Boc^fti sopra titnapne miraco-
losa dflla santissima A'unziata di
/Vrifncr,elc., Florence, 1 5()a, in-8".;
VIII. Délia cag^ione ontle venne ne
fih aniichi secoli la smiiurata po-
ienza di Roma e delV Itaîia, ibid.,
Sermartclli, tSyS, iu-8\ ; IX. /?a-
Ç^onatnenio sopra Vuomo da bene ^
Florence , .Srrmarlelli , iGoo. in-/)". ;
X el XI. Eptstola de fiorribili sonitit
nudiln Florentine ; de restaurations
testitudinis sacrœ ecclesiœ Majoris
collapiify Forcnce, 1604, 10-4 "4 ;
deux retires composées au sujet des
dégradations qu'éprouva cette église,
qui fut frappée de la foudre en iGoj ;
XII. I*es Éloges (en lalin) de Bai*
tnnnd Muti ^ Florence, ïtioO. îu-ti"-,
de François de McdiciSj Florence,
les Juntes, 1587, i»-4'-. ^^ Pi*^rrô
Fettoriy i58>> in-4". : et dernier,
composé aussi rn italien, ainsi que
celui de Laurent Sal^ittti ; XI tl. deux
livres tV Eloges {en lalin ) des Hom^
mfis illustres de Florence^ Florrucc^
ifioj , in -4'*- ; XIV. Oratio da
lauaibus Joantvr Âuslriit . eic. , Flo-
i-cncr , iu-4''. » 1578; iraduit jur
lui-in^rDc eu italien ; XV. Diiccmrs
civils et militaires ; XVl. Histoire c/«
Flandre ; XVII. un volume de Let'
très : cfs trois derniers ouvrage* en
iMiirn; XVIll. De laudihts ref^ifu
^Sargarilhof yiustria . etc. , Fl<
r^Hw, lOi'A, Hi-4*.:XIX. une ir.i.
duftion i(,ilienne du Discours de P
f'ettori sur la Afyrt de Cosme de
Mèdic'ts ; XX. quelques autres ouvra*
Ijes de |k:u d'iwpvrtaiMje. IX L
BOCCIII ( rAV>Ti>o ), pfxulre, se
clii>^(ingiia cLiiis un genre très siugii*
lier, ^fâ Bri'Mia, en i05<)yil ¥ re-
cul *•$ pri'iniôrcs Icçoïin d'Auge Évo-
raiii, (lit il /•'îamminghitw , gtjiitl
printix^ de Uitiillrs; iiu).s rcl(<ve iic
vutil.iiit |ia& loiig-tcni|>sirtiitci \v fttylc
àr NUD ujjttie, ne \Arda pus à sVu
somrer , et s*: lit rotiiMilix' jjar dri
tiUiMiix d\ui gotlt Uxanc, qui furcDt
lr(-s roebercbeâ à celte qiuque, et qui
|p »ont eucorc aujourdMiiii. F^UAlino,
;d>.iiidoi)ne à lui-mcaK-^ s'itppliqiu
d'.ibord k ne composer que dri por-
traits de njiii^. PJous vovons dans
i'hi>toii€ que les anciens ne ded.iî-
gtii'ï'cnt pas ce çeiirc, cl beaucoup de
vaves étrusques nous offrent des nains,
SUU5 toulcâ surtes de furiucs, o<-cupés
h diflrrents serTires douiesliques. Ce
peintre eommenç.i lùcntôt à introduire
»cs iiaiiis Hivoris d.in5 des composi-
tions d'une assez grande dimcnsioD,
Un de ces tableaux se voit encore
d^ns U galerie Carrara, à Bergamc ;
il reprcscnlc une Ft te populaire en
thotmeur d'une idole ; une fuiilc de
iwins renvirouiie. Pour bien fjite ju-
ger la pelite^se de ces pygnicVs» Boc-
cbi a place près d'eux un cocomero
( espèce de niclun dVau très «iinc en
Italie), de grandeur naitiietlc, qiii
paraît couiiue une colline, à rôt e de
ces nains. « Cette pensée ^ dit I.anzi,
n rappelle en quelque sorte t-cile de
« TinianiedcSieyone.oudcr.vilinos,
■ qui représenta un jour des petits sa-
* lyres mesurant, avec un tltyrsc, le
» poiKe d'un cydopc endormi, n
F*iustino, qui, suivant Orlaudi, vivait
encore en 1718, mourut , d'flp^^s le
témoignage d'Orclli , vcis I74''''
A — D.
BOCCHORIS, ou BOCCHYHIS,
roi qui donna des luis à l'É^ptc, se-
lon Oiodore, et qdi fut, rommc Sa-
lomoD I un juge ù lucon uptibW et ii
noc
rrnomntè, qnr, lorM^u'oi» msubii Ay.
fÇhrr qttclipir dioxe de 'pl^te ctd'td-
lè^re , tin iltiuit t-n pruverbe • • Cot
» le jupeunut de Boctli' Aj--
n ritlii jttdicium ;. • » - Ui*
plii>iturs liHs MgrK, une rulrc aolrt*
qui poiLiil que b lur^quM n'y anrati
B pomt de titres pr ct-ril. tr délcn-
11 denr en serait cru À sou sri rantf. •
II l'ut, au commcDCCmemdr mio ri^:nr,
le LieuCaitcur de sou pcujijr; lant
iiyuDt voulu le tirer dcssupcr^titioDs
dans leî>queltos il était plont;e, il fut
viitimcde son rèle , et ou 1 jciiim d'a-
voir insulte le Utn " rrîj.
Les Egvplien* i*n^ 1 k»,
roi de rKlhiopic, a viuii vn... -t'.'.r
iinpicle.Sab;irbiis vint avec iti..
breuwartncr,livr.ib,iiaiilcâ iWc
mit ses troupes en iiiitr, Misil m
sonne, le tit brûler vif, cl sVmpAri
son rovannic. Boccburis il*>i:ctrtl<
inéme que le Pb^rAOU qui p(*rmUffit
Isracblcsde quitter \*f:' •■*■• — «b
cuudnitc de Moïse; car « :ur^
Ponipce, Tacite, DiodiTt- ti 1 utruftf
nous apnrtnnenl de Boccliuiu . »V-
conte Ucs bien avec re que b Bil^ '
r.ipportr de Pbarjon. Lrs deux urr-
Diiers bisloriens rficnutrut que iloc-
clioris ayant consulte l'nr iHr (fUift
mon sur U lèpre qui inl \^
de Sun lernps, d clt.i>'' tk
celte conliee, par r.ivjsdr crlnrark,
connue nu (wiiple odieux aLiXhhnac.
j,a BibU raioulc aussi que, son» Phâ»
raon , l'iCgyplc tut affligée de la Irprf ,
et que les Juifs quillrretil i*t^\fit
pour aller dans la terre promise. f>
lro|>e nous appi-end que , du temps <k
Boccboris, un .-i^ucmu parla. |«a SibU
dit que . sous Pbaraon , Dieu onluosl
aux Juifï de manger TDgnr.iu iuksI,
de prendre de son sang , et d'en mar-
quer les dcu\ poteaux rt le Kiul An
maisons, pour servir de signe ( d'o-
racle ] à lau^e exterminateur. Eûfifl,
DOC
t Doci'horiï sif^iifin Ir prr*
f>rimo»emtus), tt U fiihh
IPiifi riicttrv qtH\ MHis PIm-
u {M»54 djfi> h ntiil i^r l'Ë*
frappa tous les premicrs-iiM
littcitf drp(ii!i \t premier- M
wn , qui otait .issis sur le trû-
lori» <ïoit ètrt au»si le lo^e
is ri (juc Cenclu-ès , sous dif-
ouis. Oti on r^icuhte k p^u
u^nes fables ( /lor. Dio-
^I, cil. 6; PluUn|Uc, /'/>
iinus, et OBiivrcs morales :
^auvaise lumte ). J — u.
HUî> t r^i di.' M.iuritanio , 5«
ï Jiicurthj , son cendre, qui
tun tiers de b Nitiiiidic.Ml
cha»>rr les Kuiuaiiisde l'A-
orchiis joignit ses foires à
lugtirllia ; m^is , vjiiicu detix
ll^niis.ilrprlK'rch.i son aini-
» écrivit de lui envoyer un
Bernifiâiice auquel il livrcnit
Sylla, alors qm slvurde Ma-
cette misMou. Le rut maure «
beiit inconstaut et |>rrrido ,
leur» par une diversité irin-
it loiif^trinps ronduttu , dit
entre i'dllcrnaiive de livrer
drt* à Syli.1, ou SylU À son
pi H bien des incertitudes,
ftunditions avec Sylla , et lut
|urtbj,ran io5 avant J.-C.
commit cette arlion infime
ferr engage lui-mrme enver»
drc à Un rcmetUe Sylla. Le
en r<Vi)mpcnse le py» de*
Jflicus quM reunit à &es éiaX»,
et Btiiiud ^rurblent ^Ire le
e nit'iiM* famille de rois de
de TAfiiqur ; la seule di(-
<V«t ({uc le premier a été ai-
es Rum.iins, et que le second
s ete : la preuve, eVsf que
r»l nnniinr Hogns par .Slra-
' Ro^Mil e>i le nom d'une
firique y soii» doute Tau*
iiOC 6i;
rirnne CApit^tu des roiii de et nocny
i-t ho^utlietrta le Dom cl*uftc paiti«
d" la Mauritanie Tinptine , 5clon
l'Iine. j^uclB-p.
BtKXONK( PAiit,-STLvni5), bo-
lam»te, ne d'une famille noble, à pa-
Itrme, eu !(i55, où il eil mon eu
I -jo\ y a public un petit nombre d'ou-
vra|*r9 , et en .1 hxssè d'autres manus-
Clil^.1lelltdè^ sa jeunesse une fKissien
pour IVtude de Tbistoire nalurellc en
Seuéral, et en particulier, puiiroUc
e la botanique. Il voy.i^ea d.iu» !ri
diffcfreiiics cootre'es de TKaropr pour
satisfaire et: goût, et partout il cbcr-
ciiait à furmer des li.iisons avec lei
personnes qui cultivaient les mêmes
sciemcs. A Haris, il lit cannai^tsanre
avec Tiibbe Bourdelot. Boccone lui
fit part des dilïî'rentes (tbM.'i valions
qu'il avait faites dans toutes les bran-
chts de rhi^toire naturelle , et c*i ob-
seivations furent publiées à Arasier-
cLim.e» lO-'i, sous le titre de /ife-
cherchfs et observnlioni tthtiloin
ruttxircHe. Il y a dans ce p?lit ouvrage
des faits 1res curieux. >irlani lié, i^
Londres, avec llatlou , Shérard el M<'-
nson, ceiiiiMMlcngagea à publier unou^
v*r.ii;e sur les plantes <)ii'il aviùi ob-er-
vée* , et «<rbargra de le rcvtTir et d'en
diri;;»*rriu'prr5sion. Cet ouvrage parut
à Oxfurd, sous le titrr d'Icorurs et ihi-
cripti'mci rttriorum plttntarum Sici-
litF, kttsUlœ , Gallttr et ttaUo' , etc. ,
iH^4»'"-4*MaTrc5Apl. Ilse'juurnaen
Mtite à Venise, el le rHêbrc (juiUaume
Miérard , à qui il lit vtiir ses collec-
tions, le détermina À publier un autre
(Mivra;<« plus volucniueut. Il a paru
sous \e litre de Musco di piante
rarerMla SicUia , MaJta^ Corsicn,
itcUa, Picmtmte e Germtmia , \ r-
Lisf/^urcatit, l*K)^, in-J*. , avec 1^5
pl.iiichr« lontrnaoi imis cent neuf fi*
gures. Dans ce* deux ouvrages, U i*
ti'ouTC rnTiroii ceut vingt j^antc* f{ui
liOC
prtjveou par la vigiLinre
Htrrv (iiaiirnigo , et pcrii
lud, avec 6cs complices,
S, S-i.
|(Jeat«), nt'à Bruxtiles, le
|555, ^c distingua Icllcmrnt
inti puciii|iir5, que scscom-
foui surnomiué le f'irgilc
Atl^rbc au cArdicidl lUuzi-
kdia qiK-lqiic temps U thco-
it le disciple ilu jéMiitc l!el-
mi» iMi-diDAl. Il pAi-rounit
(iâlic, la l'ologiie, \a LÎvo-
lic et autres pnys. î,e Dic-
hisloriijue lies Hommes
*i ptijs-ftas raconte a que
Ibiità Moscou, eut 1rs pieds
elibcr.iilsion lutfrr^iit Vam*
qiinrlici'des Livoniens uù
fiuch avant cle surpris par
|b peur lui rendit les pieds. »
tour dans sot» pAy!) ne vécut
[les luiises, et mourut le i5
[.>.Oii H de lui plnsiriirs oii-
tt on Iroutc 1.1 li>lc d.in!» la
fet^ica Je Valcre Andrc , et
de Foppcns. Ses Poésies
îucilliw [wr Kr. Swpii iils,
i Cologne, en i(ji5.—
in-A^cji;nc ) , fils de Jean,
-s , s'aduuna avec succès à
»liie et â U jurisprudpttcc ,
France et en Italie, elmou-
irc, â la flrur de son âgr.
H »e trouvent à la suite de
tn père, A. B* — t,
lRT ( SfcMUKL ), ni^ i
1 5<)fj, d'un nùiiiïlfc pro-
it neveu , p.ir sa mire , du
Tc Dumoulin. On Tappli-
ïnnc heure à l'ctude , et il y
1*111011, qn*à l'âge dr t|ualor£c
Ip4)&acpiar.iiitr'i)u.itrc vers
mncurdc Th(irn:i<i Drinp.!-
irofdsetir, ipii les mit à U
[»e» Antiquttés romaines,
uni SCS buounitff» et M
DOC 6»7
rb^toriqne , il alla i^tudier la philoso-
phie et 1.1 thràlogic à Sedan ; d suivit
k Londres dnicron , qu'on croit avoir
élt^ Sun profcssctir ^ .Sauuiur , vint À
ï*eydc , puis en France, où on le
donna pour pasteur a IVglise de Caeo.
Ce fut alors ( en septembre iGsS )
quM eut ces célèbres disputes oU
conférences avec le Père Vcron , \é-
suiiti , et auxquelles le duc de Lon-
gucrillc assista fréquemment. T.a Gco^
^aphie iacrce , que lUK'hart pu-
blia eiiÂuile , au^meuM tellement »a
réputation, que Uiristîne de Suède
lui ceiivit , de sa propre maiu, pour
rengager a venirâ Stockholm, liochart
Jît ce voyage en i05ï, avec Huet,
qui en a cent la relation en vers la-
tin!!, Bocbart fut très bien accueilli^ et
Christine l'ayant presto un jour de
joner au votant, il mit manteau bas,
cl joua. 11 devait lire (Lius une assem-
blée quelque chose de son P^utUg ,
et la reine avait dit qu'elle voubit y
être; mais l'abbc Bouixielot, médecin
de cette princesse , Tcn détourna, souf
prétexte de sa santé. De retourâC^en,
il y jouit plus que jamais de U con-
sidération gciierale ^ et s'y maria. Il
nVut de son mariage qu'une fille, qui
futallaqucc d*uuc uiaUdiede Ungutiir.
Le chagrin nu d en resseulit lui glaça
le sang, et remporta tout d'un coup,
le if) mai i6()^ , au fort d'une dispute
Qu'il cul avec Huet , au milieu Je
I académie de Caeu.lïochart était d'une
eVudition profotHle ; il po^^èdaii la
plupart des laiii;ncs orientilrs, l'W.
Lrcu, le syriaque^ le clialdaïquc et
l'arabe. Il voulut même , dans un Ige
asseï avance , apprendre l'ctbiopien.
II était d'une moue^tic et d'une can-
deur encore plut grandes que u scien-
ce ', mais > cnmmc tous les i-nidils en-
tiche» df. la langue qnî fait l'objel U-
Tori de leurs études, il ne voyait que
du phdaicicn partout ^ même daiu
(r>B Is 0 C
Ir» iDOtA crltuiDCS. Au dcflâiil drs
inoC4 de la Un{;iie iilitfiiicirnnr, dont
il ii« Atibiistc Aucuu tlKitiiunrDl, H
appt'lait phciâdcuï tou» les mot» hc-
lircui. Dc-iâ le i;ratid nomhrc d'élv-
moloçirschiracriqursdoul fourmillent
*es 'iuvr.iig«, qui ont ("te rccupiHw h
Leydf , %oui rr titre; Sttm. Bochart
tipcra ornnia; ht>c est: PHuIrg^ Cfui-
naan, seu Gcogr. sacra, et ffirrozoi-
eon. setiiit: animalibas sacris iticra
Scriplurtr , et dusuftationes imrùe ,
1675, -i vol. iu-ful. ; lU)*i, 17»'»»
5 vol. tn-fol. Les pnocipAiu traités
<pron y trouve sodI : 1. Geo^raphia
sacra, diviset- eu deui pai tics, dont l.i
Sremii-re.intitulcc /'Aa/i*^. traite de la
isprrsi-»n des nations , et li srconde,
sous If iJtrc dcr Chanaati , dt-s colo-
iiîts et du lanj;ige âts Phénirirns;
II. De £tu;œ in Italiam ad\'eniu,
traduit en français , et imprimé avec
1a ti-Aduclion de {* Enéide , par 5e-
grais, à qui ce traite est adresse ;
n se trouve dans ses œuvres, sons ce
litre: iVùm Mneas fuerit in Italid?
\\\. Hierozoicon^ sis^e ilisioria ani-
Tualium S, Scriptttrœ, Cet ouvrage,
qui» ainsi que les auirrA du même
autetu' , avait élé imprime sépare-
ment , a été réimprimé à Leipzig,
171 (3-90, 5 vol. in -4"-, par 1"
frOtas de Rusenmiilter , qui y a ajoute
di's notes. Parmi tes nombreuses dis-
srrtutioMS qui composent ses ouvra-
{*es, lo$ plus curieuses sont celles où
il traite au bouc émissaire, de l'usage
des bceufs dans les sacrifices , des
iii.»n*Jra(;or(*s , du nom de tortues
donné aui autels, de la colombe de
r«r.ïiedeNoc, et de relie du baptême
de Jésus-Christ; des cbcvaus du so-
leil , des animaui f!d3uleu\ , tels que
le pbcenîx, le trypbon , les dragons;
des veaux d'ara Âaron et de Jéroboam,
du feu tombé du ciel sur les MCrifice*.
de la fubk rcLttivc j la tûlc d'dac, en cr.
liOC
adorée dans le icmplc de .ïrr^il'ffl
des faille» de ta tour tir I
compare *rec le lôcil <W Ai .- .-
celle de diurne et île acs trai0i|
qu'il W>ui parc é,: ' ' ' -k- u
Noé et de ses t
de Tlmlc- " .-aLS,
picjnu:rs h ''iifJc -, Ad
dv Sk'iIc , de la i«raadoBrc<«(ftt
de riliberuic : de l'affinité des
tcrcs samaritain» jvec U% grecs , Hc
etc. On trouve ru outre, d"'* ^r» irj-
\r(»s, uniTcucil dci lllO(^ ]
d apr^s Siucboiù.'klon , Hciou^^i^
des mots pbryj^iens , de»
tiens, des mots celljqurs, c'est-
des auacu^ uiuls (^auluiket
qucs, qu'il déri\
riichreuct du a.
de Bochart dc^ S<i -
vul. in-i:i. Dans lc>
logico-phUoloii i^frtei
meluvtm , cl d-ifis 11 '. 1^
rapporte une cpijrraraiac
Bocn;irt, où il conip'"''
Suède à la reioc de >
a liîssé plusieurs m.tiJUMii^y
Paradis terrestre, sur les mitifrwsi
les filantes trt le '^
parle dans la a {'
de Hiiet. La \ic lIc Uucbjtl
trouve à la tète de ses ccuri
écrite jpar MurÎD , laiui&lrc à Ciei<
J-r
BOCIIAUT DE SAR
BArriSTE-ClAIiPABD^, pVC:.. ,
dent au parlement de PaKs, BifÉ
Paris T le 16 janvier 1 •jlV),d*i
mille distinguée dauïi la
et à liqueile avait apparieuii le
ministre proiestaut Samuel
Dès sa jeunesse, Saron s*
matliémaliqiies ; il avait çu
goût Morutier pour I
l'tJUCi^illui'.LUï^JV^v .^ , .
BOC
\àet Us plu^ longA Pt les plus
[uês ne TclTrayaiout ps, quand
nltil av.iit (]urli|tie uiiltU-. Les
mes, {ivcc Icçqtirts il étiit lie,
•CD» .Si)u vent dr S.1 complaisance
[.ird ; et , cmninc Ir temps qu'il
LÀ Inirs i^lnih lcur|M'niKtI.iil
Kttrrcr davantage aux obscr-
^on pcul dire qu'il taisait .111-
iir r;i$tronoimc que s'U iiit ob-
li-nienie.Cvcgoiitdcs calculs lui
bonneur de reroiinaîlre le j»re-
tie la marche du douvcI astre
ueni découvert par M'. Her-
étaît beaucoup mieux reprc-
par ime orbile cîreuLiire que
e orbite jwrjbolîqiir. Ce fut là
iC du prrmier soiipçnn que l'un
C cet aslre |>ourrail bieu être
bo^tc iKiuvHie, [liutùt qu'uuc
, comme on l'avait cm d'aiiord ;
ui s'est depuis compléteinenl
Dce. Il fut reçu de larAdemie
iences, en i'*]^' Si le iclc de
pour rastronomîc allait jusqu'à
MrrcT tout le temps dont il pou*
ispo5er , on conçoit bien quM
lui dunoer auii^l une pat tic de
une. Aussi avait-il toujours les
aresluueltes, les meilleures mon-
t les instnimcnts qu'il a pusse-
Bt curorc aujourd'hui ri:u\ que
icbcrehe comme ayant dû être
0 parfaits. Mais ce goût n'était
[t mauie ridirulc d'un amateur,
rui avoir des choses prcdeusej
■s rendre inutiles. Saron n'avait
: plus grand plaisir que de cou«
!» instruments aux astronomes
^, qui desiraient s'en servir.
iC heu de ce qui était utile
jctices ne pouvait lui échapper ,
nprimer , à se» Irais , un bel on-
de M". Lapl.Kf, ^tir U Tipire
oqi5 Cf*l^•^lr^ [ la Tft^ontf du
ïni eUijHiffue et de la figure
fi 1 784 • »M*0 î 't « fut un
noc (h<>
rral service qu'il rendit aux .seiencrs}
caries livresdematbemaliquess'impri-
mant alors beaucoup plus dinif^demenf
qu'aujourd'liui , l'uuvroge de M'. La-
I)Uec n'aurajl peut-^tre pas pani de
ong- temps Toute ta vit* de ^aron a
oITerl ainsi le modèle parfait de la ma-
lucrc dont les personnes rmineutes
par leur rang et parleur fortune peu*
veol encourager les gens de letlJcs. ÏAi
^où\ de Sarnn pour les sricnees ne fît
jamais tort aux fonctions de son mi-
nistère . qu'd remplit toujours avec au-
t.int do ù'Ie que de Inmières. Ce fut
Bochart de Saron qui fit imprimer à
soixante rxrmptaircs le Discours du
cbancelier d'A^-ui-sscau tur ta viti et
la mort, le caructère et tes mreurt
de M. (t^pAcsyeau , sou pêix ( /'c*> .
AcLîEssEAu}. pendant nos discottlei
civiles, il vécut dan» la n-traile; mats
sa retraite et le bien qu'd avait fait
ne purent l'cuipê^hor de perdre U
liberté, et ensuite la vir. Il fut envoya
à PéchaCtud, le 30 avril i^oi. Avne
les autres membres dr ta chjmbrc de
vacations du p.trlement. M. Mnntjoie
a publie en 1800 l'Eloge de Saron,
in-S". Cassini a aussi fait sou tflo^c.
B— T.
BOCK L Fn£DrBic-SAMcrL ), pro-
fesseur de théologie et de prec h l'uui-
vrrsitc de K'i'iiigsbrrg, nvdansceltt
ville le :to mai i-jïli, mort en 1-86,
parmi ses nombretii ouvrage*, rela-
tifs À la théologie, à rinstiuction cl â
riiisloire naturelle , il m est de fort
estimes; les principaux sont : 1. Spé-
cimen tfirologiif nattiralis , /uld-
e.hau , 1 7 #5, iu-4".; II. IfU(oria 60
cinianiimi Pntsstci . Kœuigikbcrf;,
17!).^, iit-i"'-; \U-£i'ai d'utie His-
toire n'ttureUe abrégée de V ambre tiU
Prufsc » KœnigsberR, 1 7^7 , in-8*.,
en allemand ; IV. ffisloria Ànti- Tri-
mitttriorum maJimè Sucinîaniimi ei
Soçinianorum , tome l"'. , part, i", ,
65o «OC
Kbnipbffî'elLftpiic, 1 774;p4rt.a'.,
177^; lonic II, ibii, 1764» "»-ft**-;
V, Manuel d'rducaihn, K<iuipbcrg
cl Ijcipiig , 1780, in-8".; VI. Essai
tfune ffistoire ntUuretlede la Prusse
cricnUtU et occitimialc , De ^wii ,
ï78i;a*.ci5'. vol., ihûi, 1703; 4"-
et 5'. vol., îbid., 1784 . iu-o"., avec
«Ici pLiiicbes ; VU. OmiUtologie
pruiiitnne ^ Jans U** 8'., \f.y xi*, ,
|5*. tl 17''. iiumcrus de XOhsrrva-
teur (le la nature^ etc. Les uiscaux y
sont dcrrils |>;ir famUlcs naturelles;
Vlll. Essais sur l'Histoire naturelle
ri la commerce des hareng.':, Kniii(;s-
Jici*g, 17*»*). in-8^. , cil allemand »
iâ\ii\ que le» préeedeuts G— t.
BOCK ; Jti.ô«£ ), ou KEBOUCQ,
ccIfcbrcbuUiiisIe ;illcmaiid, qui .1 veoi
dans le 1O'. siècle, cl n ele l'un des
]niacipAUX reâtiti râleurs de I.1 boU-
ti)r|iic, à ia reuaiss^incc des lettres et
des sdcDccs : î| est plus gcneralement
connti sous le nom de Tragus , qui
est Ir traduclion {;rerque de Bock en
allvrnnnd, et de Botw ta fiançais. Il
naquit à Heidcsbach^ en 1498, irçut
une cduotioii soignée , et acquit la
rounai.ssance des lant^ues annenncs ;
il fut d'abord maître d'école à Deux-
Ponts, se fît ensuite recevoir roe'decin;
et, ayant embrasse la réforme de Lu-
ther, il devint ministre du saint Évan-
gile , Cl vécut seite ans à Hornbicb ,
où it inounit . de pblbisie , en 1 554' H
s'est inimori.ilise' par un ouvrage sur
la botanique, à laquelle il a ouvert une
nouvelle route et donne une nouvelle
impulsion. Jusque-là, on ne connais*
sait tes plantes que par les noms qui
se trouv.iieiil dans les livres, on par
h tradition qui en était transmise de
sicrie en sicrie. Cette marche était peu
mVc, et Ton se trompait avec confiance
et sécurité'. Supérieur aux lumières de
*on temps et devançant leurs progrès ,
il réâtilul d'eu prendre une plus cer-
DOC
laine : ee fut d<^ p^teourir Ui tlibu
et Içs forit^ de I'
sembler toutes I
1rs plus eonjiuiii;
d'Iles qui se ressitu*Jkairii4, rt uir i-
voir les distin^er par des ooics
têri^tiqucs tirvcs oe leurs fomcs,
déterminer les noms qu'elle* ont
les cuits dts anciens. >
ceux qu'elles ont dai»
dernes, et en p' >.ias àii
contrer. H reçu . 1 toute»
traditions qui exislajeni a)or<> si
propnélé* et leurs usages; il n*
Aiirnne , pas même celles qui
absurdes, quoiqu'il m- 1'-^
toutes, et que, P^^^'
voilions, il ait tîrbé •'
un asscc grand nonilu
raconte que , la veille ai- i.t
il pas!ia la nuildaus les bois,
couvrir les graines de la fmig^
parvint ; mais en rccnrïnsi*;*
reur vulgaire cl sunrr
était sur l'époque ae
tendue subite des ;
fîlanle. Quoique le titi ■
c caractère de ministre de ta
lui donnassent des facilites p(
cution de sou projet , ponr
réussir j il se déguisait quciqui
J*aysan, afin d'iuspircr plus *
iance aux liabitants des
Il ne se contentait pas d*ubi
végétant dans leur lieu natal;
les transportait dans son i»rdii
les cultiver. Othon IV
mina à publier ses ol^
l'ouvrage que ce dernier iii
sur le même sujet , en 1 53o et !
sous le titre àl/erbarium.ïjeïi
lui ay.inl fait renmntrcr un
bomuie plein de talent pour Ici
nomme David Kander, A \m 1
sincr cornecremcol toutes
avait rassemblées. I«c pi
vragc qu'il publia lui<m(
BOC
cl intitule : A^ew-Kneuter-
\JVoui/el Herbier des plantes
lent en ÂlLfmapie , in-fol.
(î<;iires. Irainediatcmcnt
rn doniwi udc ou dctix érli-
dcs Usures. Snirani Haller ,
\A ocllfs de Fuchs , aux-
i îl fi» ftjoiK.t quelques antics
Skcfdilinns suivantes; mais Fuchs
B|, icndaiil justice à Bock,
^ktrfjcedr sud ouvrage, publie
Ji. dit posilivemem que Bock
UC des figures où Ton voit qu'il
■«DUS les yeux les objets mé-
B sorte qu'il en parle corame
Bnjrede dâos cette inventioD.
^î qu*il y A un certain nombre
[Ures qui sont évidemnicut co-
nais ce ne sont pas les m^mes
bcs qui ont servi a l'un et à l'an-
Dnme ceU s'est panique depuis.
iors, il y en a l>e.iucoup dans
H qui ne se trouvent pas dan)
t; ce qui prouve qu'il est plus
leur et aulrur oii{;inal que ce
rr. Os deux botanistes ont été
i; nui» leur riv.ilito u'a servi
rarantage de la snence. Furhs,
irle le premier de Bock , Ir fit en
'S 1res honnêtes; rependant il lui
-cha de trop se tourmeuter pour
Mer les planles de TAUemagne à
B la Grèce , décriiez par Theu*
m et Dioscoride. On a fait depuis
du le même reproche. De son
attaqua ludiiecteincul &on
ins le nommer. Il nfstilta de
raux un livre très utile qui
Ici premier» en ce genre, et
un f;raud nombre d'cdîltons
les premières sont rfcvc-
oeltede i546, îo-fol.,
Strasbourg, est ;iuî;mc'nltV.
;iVaittioi« cent dit-neul' chapitres
prerairre étbiion , rt celle-d en
cent trente et 4^7 figures :
rcàe cette ëditiuo parce
BOC ù3t
qu'on y trouve, fol. 5i b, , la figure
du rbapoutic {Rhapoutic-Enidir fo-
lio ) qui a éle ouiiu.* dans tes éditions
suivantes. Les autres sont de i55t,
i5fï6, in-fol. ; iSfio-GS-^i-So-ij-Set
i65o. Celle de iSgS est la plus es-
timée , parce qu'elle a c'ié corrigée et
auginCDtceirunc4'^. partie, tratlaiitdrs
c1cmeiit5, animaux, eto. , par Melchior
Sebitzcl Nicolis Agerius. Cet ouviage
fut traduit en lalui par Kvter , sous ce
titre : //ierort} nù Tra^i , de Slir*
pium^ maxime ennim rfUip in GermU'
niti fuislrà nascunUir^ ctc.ylîhrî très ,
in latinnm Hnguam com'ersi^ inter-
prète David Ayter .^r^entinensi ,
Slr.i>b., i55a, iM-4'. de douze cents
p3prs,avcc 5(>8 figures. On donna, en-
suite les figures seules et sans k-xtc ,
avec ce titre ; r'rV'rt* atqne ad x*ivnm
expreisœ imaç^ines omnium herha-
rum in Ji. Bock It^hario depictanim
icônes joip, in-4".;Slras|)ourp, i,>S5
cl iii : celle (^ilioi» e^l moins coin*
filctf que la prc'ccdeute ; il y manque
a figui-e de racaulhe. I.c portrait de
l'auteur est dans toutes deux. Le célè-
bre Conrad Gessnrr, qui i'tail l'ani
de Bock, mit daot ta Iraduclion latine
une. savante prcftacedaasbquellc il fait
rhisloire complète de l.i botanique
jusqu'au terop« oii il ccrivail. B<Hk y
eu .'ijouta une autre qui lui servit à
exposer la méthode quM a suivie. Il
dit n'avoir rejeté Tordre alpb.ibetique,
alors gencratemeut employé , que
pour eu adopter un autre qui lui
paraissait plun confunnr à b natu-
re : il consistait â prendre en con-
sidération les aflfîniles di-s plantes.
C'est la première tentative qui ait
e'ie faite pont arriver à la mètliodd
naturelle. Par une tnxarrerie uù il
entrait de b iiulice , il comniença par
l'ortie, i". pour se moquer de» apo-
thicaires , qui mejiriiaieut les plante*
couunuiics \ 1 ". p-ircc que dcpuu long-
itfùfy «.1 UtDiWc poitiit p<vtir ariAcs
LD» ^nille dWlir. Il tlecril ruviroo
litiit ctrtits espèces, m.ii» il ne donne
Ifst fipirrs qui! de cinq mit sinvintr-
^cjd, ilunl ffnt rtairttt r!i;urcrs pour
U pn-inirrc fois. [\ 1rs divisr m trois
tivi^s-4jiu:U?>«i<-j; Ir pri nui-i niifiimc
Ir» lifibrs Muvaps uu Uiiirs oduri-
fcrantos ; Ir dritxtinic les irt-fTlf S €l Ici
praniriiK ; le troi^it'rnr to9 iirlirrA rt lc&
ArlmiU-5. On voit pav l«q»ic >ps cUstcs
50iit loiu d'èirv tialiirrllcx ; niAis »
ilans les (Irwils, il > a df* r.ïpprotïic-
mrnU qui le sont ; s» dcKripiions
sorti trop comtes rt souvent obscures j
il sV^t plus occupe k disserter sur U
nomriirjjliirc, cl Gi-ssner liii-mt^mr,
ipioicpic son panégyriste. IVn blinne :
il r»t le pifiii.ei' qut iiil rAppurtc les
nntT)<i lic'breuxet ar.ibi*s. Ou j piunte
drpoisde son trâv.iil en le perfrclion-
thVït, Sf s figures sout e\.iclc»; crpen-
diut elles suul iiiferirurc^ à rrlU-s de
Fuclis; elles sont (\c foi mal iii-J*'. T*e
TUJiurais polit du sicrJc s*\ f.iit sentir ;
ditis celles des Aibres , tl .1 jotut des
fïpires d'hommes et d*aiiiin;t>ix pour
rappeler des trails d'histoire : linst. on
voit pYnnio cl Thisbe au pied d'un
mûrier; Noe et ses trois iWs au pied
de In vigne , dans la posture dont parle
\n Bible f lvM»ne à côte d'un fiuuier,
£lisAnlreûonl)âm'v^on î 11 ncMeuee d'une
nt.iniêrc itH sale. Unt p:3riif de ces
pl/ihi^hes fut eniplov^cs par Geiisner,
potii- l'cdilion de IVmvr.ige de Valc-
rius Cordiis. et il donna un exemple
qni aurait dùi^ire imilo : ce futdcoler
lo nom c\ la page du livre de Btick , ce
qui eialilivsnil une concordance si\re
enlre les deui .luteui-s, JAîiiiiuu Kilinc
€Sl fcrmiïïc'e par une rr'impre-snio» de
X'fruiffx de Oios<oride, fait par Benoît
TcMor. On voit que Bock ou Ti'.igns
est un de» fondatrurs de la botanique
chez les mudenies ; son nom doit ^tre
placé sur Je méjnc rang cpic ceux de
BOC
Rrunrds f( de Fuch» . lefineb. h
gh>irr de rAII^'iuaçnc , uni lundcrico-
nologte Iwtjniqur. Plumier a (oouiTê
à sa mémoire un genre de planlnia-
qttet il a dunne le nom iK- TrmjgiA; il
Ciii partie de h r>- mphorba
i^s cspècijqriî i. nir
LIrnt aux ortira par Ir |nirl rt pj
poiU piqu.itits : ce qut Lit al
aux armr.s de Bock. t)— P— C
ciii, n^ â Anvers en 1 Sji. repi dor-
Intr h itour^^ft^ , ftit qurlquc fonpk
profi'Sstur d'anatuinic m Helm&lMU.
mais se livra ptn» pjrfiruUérmr>I i
la pratique de suo art a Hamhuurg ,
où il mourut en iHo5. 11 *•< anirur
de quelques ouvrages . dont Itmi
|)fuvciil inteTe^ser , IVo U In«I^
ciue légale i De phiUris, inrùntamm
homitmm his comm-m^ramw^ IMJW^
Hambonrg, < ^«(Ç), t(>i î » io-i*.,l*
tes autres la me<tr<-ine pratique, sa»
le rapport des tl(v)iixe|nfl^iqi»fé
désolent de temps fU temps nt"
t.ùtiCH roiitrc^s . De peit* ^
Jlatnhttrpun ci^talem atmo iW,
f^ravissimè affi:xil ^ * ""TT • «^m
Synopsis noi'i morhi , tjttrm pierifii
catàirhum fehriiem , n^t^f fêétim Oê*
tnrr/insnm vficanl , tfui mm soUn
Orrtnnmam , trti /"- '?<■
ICurofUini, î^rnvis^ini . H(i*
ni.aidl , l 'ïHo. i»-8^ ' C d A.
BOCKKNRIiRO : Piïfmr. yxv\^
à (îoiida en Hutlande . m 1 548. Apm
avilir c'ië successivement ptufrSi«tf
dctliéolocieâ l/t^.ptK dTpre^,*»»
à St.-Niculas de Cassel. p'utile, <k*-
piain de Guillaume, dur de Davi^,
cure de Varick. en Hollande, Bih
jura la religina cjlbuliqiir . rt êpmu
la Itllc d*un raailrc d'*' - u l«i
attira une foule dVpi Ir k
part de ,|.inus Dou/a <- 1
Baudiiis. Il devint hi^' e
i'tabde IlotUudc ctd« VVcsi-^-iuCi
môiinii, à I^yilt, \r fj janvier i6i^.
On bt LTS vers iur suu luiubcau :
P«tH t* «mou 4t%€r9 :
Il A bisse un {^-vtiid nombre d'ixivra-
I. Ke« principaux sont: I. Cttlulo-
^cncah^in et brevis historia
ref^tluntm Jlollandij!^ Zelandiœ ^
^ÎFn'iiœ^ '58 'i, in-iu; 11. f/istoria
et ç^ncalo^a Brederodiorum^ i^7»
in-ts ; 111. Kgtncntfiinorum historia
#f genetUogia ^ i5H<y, iu-i3;lV.
Priici Satavi(e et Fris'xv reges ,
I '.Si|. ia- i:j, Cjts trnij dcruicrs ou-
ïi.iyt's Sûiil ce que Bt«ckei»berg a fait
dv nicillfur. V. [)'.iiitrf5 écrits rc-
Ijtifs à rhi^toire de l.i Holbndc et à U
dcfmMT de CCS oiivraRCS. On en trouve
l* h*ic (l-in* le^ Mémoires pour sor-
tir à Vhinotru littéraire des Pnyi-
£as , par l'aqnoï. A. B— t.
BOOKIIOHST ( jEAif VAit )» siir-
t»«"nuié tangherp-Jan ^ peintre, ne à
Wuiistrr, vers liiio. Sr% parents, re-
«Udl au goût qu'il trinuî^nail pour la
Îirtnture , le placèrent d.tn.s IVcote de
jcqut « JordaruY ; après tpiciqucs an-
«ccs rl'cttidrs , ran Bockhor»! fut
icoraptc parmi les bons artiste. On
ifpiorr Tanufedela moi l de ce peintre,
<{ut p»Ml.i Imite M vie Tliabit erclesiaS'
tl*|He. Dcvainps p.irlr df ses tairnts
«l'une inauK'rr très lionoriljlc. Selon ce
biu;;r:iplio , ItocWliorst cofnp4)^ait ri
di'>Mi>.nt bien ; ses tètci d'bummrs
Xfiil d'un gr.iutl caractère, et Celles
de irinmcA. 1res pracicuv:*. Son colo-
jix tient quelquefois de Rul>rn« , ri le
.jfm iouvent ae van D^rk. Dan» l'un
im l'autre C4S . c'est en faire un bril-
lâTilelo'^e. l'our y mcttrelecomiblr, le
ni^ine biographe deVlarc que les pnr-
traiu de van BocUlior*! peuvent ^fre
Coatp.nres a cen% i]>* \an Dyel. «V*
phticipaax Ubiejui furrot rxe^ute^
me o:s5
pour les eyises d'-Vnvrrs, do Ldlo^
de Gand, de ltritf;ps, etc. — Des-
ramps fait mrntiuu d'un autre Jean van
BncKUOkST , ne' à l^rnlekoom , m
iTrOi , qui passa fort jmine à Lon-
dres, vl liavailU srpi tuf^cliez lepcin*
Irt' de porliaits O, Knellcr. lit* duc
de IVmbrock l'occupa à |>rindrc des
por(r.iil>,des Libicaux dliistoire, des
bautllcs. Van E^K-Uiurst pasvi eusiiito
en Allrniagne, où il exerça son talent
pour le portrait en divers lieui ,
prinripalrnicnl à la cour de Urandi*
bourp «l dans le pays de Urvcs. Il
mourut en M'^'i^ ,àsoi.\ante-irois ans.
Ses Liblcaux soûl inconnus en France.
D— T.
BOCQUILLOT f LAXAKe-AiniRE),
ncàAvallon, k^i". avril ifi^O^dc
parents fort pauvres, mais qui nn
néj;ligèrcnt rien pour lui donner une
édiidlinn qui pût lui tenir lieu de for-
lune. 11 (il M'S prcmic'rrs rludrs an
collège de Dijon, ri sa pbilnv»pbie i^
Au\crre. De rrtour dans sa liuiill*', U
se driermina d'abord pour le parti dea
arme« , cl se rendit il l'.iris , pour sol-
liciter son admisfion dans les gardes
du roi ; mais n'ayant pu réussir , il
voulut alors prendre t'ctat ecclésias-
tique ; puis , changeant de rtHotiitiou «
il sortît du séminaire, et «uiviiàCons-
tautinopir M. de Noinlel , ambasM-
deur de France. De rrlour , .iu bout
de deux ans , il te lendil Ji Bourses,
pour e'tudier le droit; el , son cours
arlirve , il revint h Av.iHon , oii ï|
exerça pendant qurlfj!: pro-
fc5^ion d'avwat avr* ^uiU
loi iftiil ieune encore . ec il se lim k]
U disAipatiun avec tout IVmpnilCTMnl
de son igr. Au milieu de ^es désor-
dres , tout à coup il fut saisi d'une m^
Jancotie rpic nen ne pouvait vainor.
Dans cette situation d'e«prit . il «*s-
dresu à .^on frcrv , religit-uK minime,
qui lui eoosetlU de se retirer |>eodanK
^^^ ron , i\ passa le r«re âe ses jours ai
nitc ville et d^iii» iiii>* triiiquiUilé di
prit [Kirraitc. U moiinil d'apoplcsi
le n srpicmbre 1718, dans sa Si
année. On a de lui :l. des Homélies,
Instructums familier es sterlesCo
mandements de Dieu et de l'Égll
qu'il publia sous le nom de Sieur
St.-Lasare, Paris, 1688; 5wr/« S
crements, 1 688 ; sur h Symbole i
apôtres , Ui89; Jwr V Oraison 13
ViinicaU, i6yo; sur les Fëies i
f/uettfues Saints , i (Î90 ; pour «j
Professions reltgiettses , lik)^ ; j
Us Jeux innocents et les Jeux défi
dus, 1702. Os diffÎM-fnts ouvra^
fcout in-T-j. ri. Traité historique
la Liturgie sacrée ou de Ja Mes^
Paris, 1701 ,in-8\,csiinié. IJl. /ij
hdre du Chevalier Ba-jrard , Pai
1701, in-iu, sous le nom de Pri^
de Lonval. Il sVst ïtcaucoup servi
Vffisloire de Boyard composée |
Fuu de SCS serreiairci, et publicâl
^^^ 1 6 1 6 , pjr Godefruv ; mais c'est ^
or ij
non
qa*il {>onrrait liien , S3n5 nuhrp, ;ip-
prrndrc Ir InrW et r.irmcuifu , et ,
ay-iiit, rn ii56, consacre à ce travail
»c< h^-itrc» de loisir , il v fit de si r»-
pides pro'^i fcs , qu'il piiltli.! , avant la
Ciidc Vanuee. les doux premiers cIm-
pitrcs (le S. Mathieu , traduits du
turk en latin , avec une prefjce eri-
tique sur t'hi&toire, et Tutilirc de la
langue lurkc; et, les quatre premiers
rliapitres dumèmecvaagéliste traduits
dr rarmënienen latin , arec descoD-
étions générales sur la lanj^c
euienDcCes deux petits ouvrages,
i parurent , le premier à îîrcme , et
le second à Halle, furent juges avec
•^Tcrite, et il ne semble pas que cette
fic'veriie fui injuitc ; mai* ce erle, quoi-
«pic a*sp/. peu heureuv , n'en était pas
moins loii.iMe , et Bode en fut recom-
pctïse. lui i-jGo.il obtint une nen-
âou , et en i-6!5 , pour lui ôier rcn-
Vie de ps*er d.ins Funiversiic de
GifJscn, qui lui uiïrait U chaire des
langues orientales, on lui donna , à
Hclinstadl, le litre de professeur or-
dinaire de philosophie, avec une ang-
mriilation (le trailemcnt- Nous n'imÙ-
3«rron^ pas iei lou^Iesatitres ouvrages
e Itode ; voici le«i principaux seule-
ment: l.^rt Traduction HfUopienne
de S. Mathieu , comparée avec le
texte f^rec , Hv. , Mille, 17.^8, in-/}".
I.-1 pri'f.ire de cet ouvrage fui faite par
licli.wlis ; elle contient des vues ge-
lés sur Li traduction éthiopienne
a JVoui'cau Testament. 11. La Tra-
duction persane de S. Mathieu ,
miseenlatirt, e!r.,Hi*lmstadt, i-5o,
in-)".; III. /a Traduction persane
de 5. Mnrc^ etc. ; IV. la Traduc-
tion persane de S. LuCy etc., 1751 ,
111-4".; V. la Traduction persane
de S. Jean , etc. , avec des considé-
ralinns sur tiwalogie tlu persan et
de l'allemand , I75i , \u-X".'„ YI.
la Tr4iduciion arabe de 5. Marc ,
BOD
65!
"■• 1
miseenlatîn, etc., ï.emgovf , 175» ,
in-^'-î VH* /* Nouveau Testament
éthiopien, traduit en latin . rtr. . a
Vi»I. 10-4".» Bruuswiel , fJiS-hSl
VIII. Fragments de VJncien Tes-
tament éthiofuen , et autres opuscu-
Irx éthiopiens traduits en latin , etc.,
Wolfenb., 1755, in-4".; IX. Pseu*
do'Critica Millio'Bfngeîiana , etc..
Halle , 1 767 , in-S '. Dans cet ouvrage ,
indispensable âtoii« ceux qtii s'occu-
pent de la critique des livres saints,
Bodf prouve que Mtll rt Bciigel , qui
ont recueilli avrc un iclc Irt-s luui*bl«
les vari.inles du Nouveau Testament^
uont pas toujours ajipnrle à ce tia-
vail assez de soin et dVx.iciitude. Les
critiques onc reproche â Hodc d'rcrirc
mal en latin et en .iHemand « do
n'avoir jamais s» rachet'T. (»iir IVlc-
ganee des formes, raridile des ma-
lières qu'il aimait à traiter, et de sVire
plus d'une fois livre' à des recherches
plus laborieuses rt plus pendile^ qu«
profitahles.rc savant oiicutali^tc mou-
rut d*apoplcxîc , te 7 mars 1 71)6,
B— *s.
60DEL. o«i BODIAUS ( JrjiAii),
po^re français , surnomma d'Jrras ,
du lieu de sa nats^^nce, flori'ivut sous
le règne de S. Louis. Il coiupoia plu-
sieurs chansons , dont cini] seulcmcnl
nous sont parvenues. Parmi ses Fa*
bliaux , il faut distinguer son Congd^
ou ses Adieux à la ville d'Jfras^
manuscrits, N"'. 6987, 7118 de la
bibliotlij^uo imMrtale , cl fonds dt
La Vallicre, K". x-'^Q , impriu
dans la nouvelle édition de Barbaïai
( lom. l , p. 1 3!) j. Dans cette pièce ,
po^tc nous apprend qu*it a etc forctf
de quiltcr sa pairie , à cause d'une ma-
ladie iucarabic qu'il avait gagner au
wnice du maycur et dr* erhrviui
d'Arr.is, et que c*tte nubdie l'avail
empêché de so joindre ant croisés,
pour aller faire la gurrreaux Sam-
0%S BOD
un Jifltfguil tons les {ujnvoirs drtcUU
à uh« couuiii»»ion de qiu-l<| ' > »
choisis par U cour Jjiis U: ^;
et il mit ub^tidc a {Wicu^liou du liu-
m.iint', qu'il rrgardail comme une (ip^
TAlion funcstr. Ottc icruii-ti-conlritiiu
àlcprrdicenlirn'incnldjn»rtspnt(lu
loi, qui ^r plaignit qurhodiii, uoiicoo-
tPDl de $c montrer contMire à «i-s dv^-
fictiis, euit parvcDu à Ciire p.iilfigfr ^rs
otniiioDfipiir fct^ collecuc». l'uutcspuir
(1 avancrmciit fu( (Hjruu pour lui , d il
Dc put obtenir une rhargc de lUAitix'
des reipi^lcs qui lui avait ctc pioniisc.
II coulitiua à demeurera l.;ion , et , par
l'iullucncc qu^il exerçait diins ci-tto
ville, il ta fit dcclan-r pour U ligue,
CD 1 589. Il eciivil ni^me à celte ycca-
Mon, au pi-e&idcut Brissun , une letUe
très injurieuse contre Henri 111. U
répara cependant^ en partie, m faute,
en ramenant la ville deLannà r(>béi:>-
saDCcde Meiui IV- 11 y mourut de la
jte.sle, en iSijfi. Le preniirr ouvrage
qu'il publia fut un Commentaire sitr
les livres de la Chasse tV Oppien , cl
une Tr.iductii n en vers Utius de ces
marnes livres, Paris, 1 555,in-4'.On
l'accusa , non prul-être sans raison, de
s'être b<*aiicoup servi des écrits dcTur-
nèbe. Il donna en.'^nitesa mctbodr pour
FLisloiie, MethviUifi adJacilemhistO'
Tiarttm cognitionem , Paris , 1 5(.»tJ ,
in-4"- I-*s **^'*s ûDl etc Iriïs partages
sur le mérite de cet ouvrage. Comme
il n'est rien moins que mclbodique,
ou a remarque qu'il était eu contradic-
tion arec son litre. Scaliger , ennemi
de Bodin, prëleuditit que ce n'était
qu^lu cbaus, où l'auteur avait entassé
sans discernement ce qu'il avait prii
de côté et d'julre. I.a Monnoye, dans
ses AdAiiions au Menat*iana , est de
ravisd('Siuiligcr.Ccp(ndanl,d*Agucs-
SCAU, dans ses Instructions à son fils,
le lui indique comme le meilleur de
tout les livres qui ont cie iàilu À ce fru->
I
HOD
jet. Scaliger rt Laraotionve piniitmif
plus iru\ .iblr> Mil
qnicttulrilMii le pi
rcpulalt i-rfj
de la i ■ ;u'i]
y «Vait plu* i juç
dans le prc ■ : nn
qui ont tcnlé de le ra|runir de nus
jours asiiurent que li?s niiitirres v %piU
dans le plus grand désordre, et ifur,
pour corriger ce delaut, ils ont Mt
obligés de iraoNposcr let livrrs et les
chapitres. Ce qu'il y a de »ur , c'est
qu'il est rempli de di|;rrssû>ns et de
cttjiiions sujrttflut Bo-
diu connaisvjit ;»- m-
lioM delà ui>>
se trompe \i- .
dit des pavs iHiangi-rs. j\vaot luj , î»ia-
sicurs aviiicnt déjà écrit sur la puW
que , mais personne ne l'aTait h\\ av«c
autant dVconduC. Suu Iiviy panit sa
code Cftwptct sur crltr matirn;^ tf
c'est ce quj fit sa prodi.- - ■
On s'empressa de le ti .i<
situr» langues- LalraducHu
est iu-ful., sans date, ni m
d'mipression. Dans un de
qui'Bodiu fil CD Anpletrrrr
d'.\leuçon , il trouva q
en avaient fdil une .»
traduction latine , qu'o?i expiiqiuîrl
Londres et à Cambridge. C'est Bodi»
qui rapporte lui-même ce fait; mab il
ne dit point , comme ou l'a répète dans
tant de dicUouuaircs , que r'étatt oa
livre classique dans I université iW
celte deruière ville. Le iln.iit public M
privé ne {aisaii point y de
renseignement des ui < ' \i>>
cleterre; et, si Ton v\
bridge Fouvrigr d*- W
être dans dei> leçnus y .
opinions de Bodin ^.
saines rt r.iiso!mables ; i| iu>nl
juste miltt M entre TadaUtiOQ et Uli
ce. Il parait cxunîiicr «éricusciiuiit
BOD
exercent quelque ionuence
des empires. Celle questi(m
prande \Aace dans les cciits
de ce siècle, et IVn est ciou-
oiiibre prodigieux d*ccri«âiiis
icnt adoune.s à ce^ recliifcbes
3*>din |W)ilr r'^Alcraent, (inn%
i^;e, de riitfluctit:e du climat ;
PC que [Nlontcsquirii en 2 parle
b en a conclu que l'ouviagc de
t$biùfue a^ail étc le modèle ,
ne (lit l.a Harpe , o le germe de
,iUs lois, a ^]Ai^ .^i Ton accor-
bonnrurà luus 1rs livres où il
Ijun dv l'influence du climat ,
lit rctnonlrr à Hipporrate cl â
l,qiii en ont f^it mention. Il ny
un entre Bodin il Montes-
e la matière que ers dcui
out traitée. MatA l'un n'a fait
les idées d'autrui, et
é d.ins ce qu'il a trouva
la pratique; Taulrr a Irute'
rla peu&cc des législateurs,
eraux principes d'une theo-
riqucfbis , à ta vei ite . plus bril-
le solide. Montesquieu a en de
qui a ruanqut^ tolaicmeul à Bo-
I se5 pensifs el djns sou style ,
t et ce Coloris qui futil vi-
ouvragcs. La première edi-
I iéWret de la république, est
1» I 577, in-fol. lien parut m-
D)** autre* , en i ^77 . r 57rt et
Biais on prcfëre les éditions de
1 1 5()5 , et de Genève , 1 Ooo ^
parce qu'on y a joint quelques
Be Rodm sur les monnaies. U
il lui-même cet ouvrage en la-
riS I S8*>, in-foL,ffdition rcim-
plusieiu'» fois depuis, et plus
que le* fraiiÇ4i8e^,\Veraeu-
(lunnr tiu abregi^ de la Hrpu-
«le Budui , suiis le titre de
, swf medulla J. Bodini </#
k<i'> Anikl., i<J!>S, m- m. lien
«atrc AbrëgQ en français,
BOD 65r)
sous la date de Londres , 1 ^55 , a vo*.
in- 1 a , qui ont reparu en 1 76C , sous
le litre D^s corps politiques rt tU
leurs fouverrufmrrUs t 5 vol. in-ja,
ou I vol. in- 4 . G-t ouvrage est de
Jean-Qiarles Lavie, prt'sidcnt au p.Tr-
lement dr Bicde-mt. Il renvcr.satt.ut
Tordre suivi par Bodin, etily in%CM
ses propres idées el des iMSsagfS d au-
tres Oiivragrs. Cli. Arnt. Lesralopier
de Nourar, roailrc des rcqii^es. avait
aussi, en !7r)fi. public, À pAris,lc
firemicr livre delà Bépitblique, sou<
c titre De la ile'pnblique ^ ou Trait ti
du gouvernement^ 1 vol, in-11. Il
l'avait eg.ik-raetil abn*ge et arrange 1
sa mode. Tout cela n*a pas tire Tôt -
vragc de Jiodin de Touoli où il e^t
tombe' , depiii.t que bs idci"* sur h
^Hfliliqur nous Miut dcvriiiKS plus fi-
niilières. La Dèmonomanie , autie
ouvrage de Bodiu. eM lrè> capable
de ternir la gloire que lui avait acquise
celui de la République, (iiosley veut
absuluiaeut qu'il ait eu , en Tecrivant ,
une intention secrète, qui tenait il $4
positron. Il ne neuf imagmer que Bt-
dia , bomme insiruil ri esprit iudc*
pendant, jït cru aux sorcier*, comme
son livre le suppose. M*iis si ce n'avait
été' qu*iinc opinion CiOlice de ^a part, so
serait -il livre à fetudc dcgoùlantc de
Ijiit de bvres de sorcelleries dont it a ru-
la.sse'les citations? Il croyait avoir C4tn-
vaineu un sorcier d.ins uningrmrnioù
il avait assiste. 6a Dèmonomanie {m-
rut i pans , en 1 58i , in-4", , el fut
traduite eu latin |>ar François Juuius,
caché sous le nom de Lotai^ius Philo-
ponux, Hâle, 1S81 , i&*4^ H y m a
une édition française, sous le titre d«
Fléau des démuni et sorciers ,
^lo^l, Dulrrroir, lOHî, in-S-, et
une traduction italironc par llercula
Gilo , Venise, Aide, i38(), iîï'^\
Cet ouvrage fui suivi d'un autre, iuli*
tulé : L'nàftrstt naiMnv xkeatrwn.
WWm"Wfn dttfnOffifn^ ,
ifin^ . in- Il ; OrntiotU in^Uwcni
in refuiblicn JH\'eT4ute ^ ad S. /*.
Totcsnum , Toulouse, i 55i) , in-
1^ dcniirr ouvrage dp Bodiu qui
rilc qu'on m fosse mnitjon , r»l ci
ÎTitiluIf*'; ColU^quium hept/tpiomci
fieoMitii rerum sublimium arrat
II* edad<?partiruIi(T, qu'il u'a /.jins
éiv fiiiprimé; et cVjtl Ir mvslrre thi
Irtpnl 4)11 l'a roofiTmr qui eu a fï
loule riin|>ortance. (> sont des dialtf
pip-i divises en six livres, où des ifj
dividuft de divcr^c!( rrlipon^ ^''Jttw
qurn! et se defpiidcn! niututlIenu-oÉ
On pr<flend que les cbreliens sont t*
juiifA hïtUis , ^oil qu'ils soutient» nt
efttholiri^me, on le lutb^nuisme,
le calviDisrae; Tavamage est pour 1
juifs, eî surtout pour les deutcft. D*ai_
très n'y ont rien vu de tout cela, fi
nature de louvrage , où l'on peut preS
dre les objections de» interlocuieuiï
pur les opinions de lautcur, peim^l
o'y trouver ce qu'on veut. Ces diâ\<r\
lîOO
àbrcs professeurs. K
li^bctn , il suirit son
ftvrix, rt vint achever
l*utiiv**rMic d'i KforH » où
ssivfTjirnl sis iit';;re.s, cl
rentes pln«. Kn i îi^O,
inTMtc pour i.itrc le luur
. De retour dans sa |ka-
ur.e ^ibsvncr de quatre
nt une pl.ice ànns la inai-
ne, qui l'envoya quelques
pi>s, m qiiatiie d'amba^sj-
iprê« du roi d^ Djnrmarck.
inccs d'AMrmApiie, pour Ips
Il forraor ui»c ligue eu faveur
* ^ava^rc ( Hcnii IV ). Il fut
fans diverse* autres uego-
[portantes , ru t'i anee et eo
ft Y ntoulra beaucoup d'ha-
pTudouce. Uevcnii en Ai»-
0 1 397 , il trouva qric
'Esscrx , pour le dcUcber du
[ïecil et rattacher au sien,
^veinent recommande , que
1 qui les recuinn].ind3liuas
I suspectes, et Cecil , qui
(Hoiguèrenl Bcîdicy des
Kigoûté de la cour , il sVn
qa'ancuDe sollicitation ait
is l'engager h y revenir. Il
•A alors ^ s'oeeiiper du rela-
M dr 1.1 liibtiolhèque pu-
Oxford , fondée, dans la prc-
>itiédu iS'. siècle, parHum-
uc de OloceUer, qui avait
r en faire le fonds, «a pro-
hibe , rompo<ee de eeot
Tolurors, quM avait fait vr*
M% frais d'iulie. ri cviinéc
ixiillo livres ; ee qui était .-iltirs
consid^r.'dile, Mr Thomas
tt-ojrt dVnricliir ce premier
fini re quM put reout-illir de
llrtrs 4 ic% frais , ou pa)es
d*un prand noaiVirr de nu*
^^ues , qui le secondèrent
t dans celte totreprist,
r.oD G4i
dif;ne, selon Camden , d'anc icte cou-
ronnée, bientôt la hibliotlt^que ne put
plus coDiontr les livres. Sir Tliuuias
bt alors au^tneutcr le bMimcnt, et,
n'ayant pu le voir entièrement ter-
mine, tt laissa presque tout son bieu
|»ONr achever ce qu*il jvjît commence,
et pour assurer À la bibliothèque uti
revenu de !2oo liv. sterl. ^ destine k
n-iver les bibliothécaires, etc. Cette
nibliotli^que est regardée comme une
des plus belh's qui existent. On raji-
porte que Jac^pie*. î"., lorsqu'il viot
à Oxford , en i6o5 , Après avoir vi*
site U bibliulhèque Bodl^nne, s"^
cria, à ruuiiaUon d'/VleiAndre : « Si
n je n'et.iis pa« un roi, je voudras»
B être un homme de cotise; el,' s'il
n nie fitlail ^tre prisoniieri et qu'un
n me laissit le choi\ de la prison , jo
» n'en voudraii pas d'autre que cette
a bibliotltèque, où je cousriitirais à
» être enchaîna twirmi tant de grands
» écmains.» Bi>dley fut crée chevalier
peu de temps après le couronnement
de ce prince. H mourut le :id janvier
lOi'j.pt fut enterré dans Icchcrurdu
collège de Merton , 011 un beau monu-
mtiit a clc clevc à m mcmoirr. On
prononce encore , le 8 novembre dt
chaque tktméc , à Oxford , on discoars
 sa louangr, à IVpoque de la visite
de la bibliothèque. N.t vie , jusqu'en
1609, écrite parlui-m^me, les rîfçle-
mcols qu'il a tàits pour radmiiii»tr4-
tion de s.i bibhotltètpie , <i ses lettre»^
ont été publies pur Thomas Ucin^^
sous le Utre df^ keUtfuitr BoMtianct ,
on HestcM autheniiùues de sir Tko-
mns Uoeiley f Loomcx, i^oSjiu-^.
BODI.F.Y cJun),inn]<ctn aaglms
du 18'. siècle, a pub'ie ua Esiué de
eriùi^ue sur les oui'rasies Hei tttéJr-
et m , I^undres , 1^4* • '^'^'^^ Ictpiel il
s'attache h rabaisser le» coniuusanc»
de la mcdcone. K*
4>
0^3 BOD
BODMER i Samxtm.), Je Bcrn*,
boubngrr de prorcSKÏoii , VdppTiqua
à h gcoiuctiie, et y rc'usMt « bicii>
qu'il fut roipluvé par la rrpiibli'|ur
Je [W-rrit i Ifvtr uiir carte do cet <^lat.
Il n'en acquitta a^^cz bien , cl leva
iiiisi Aps pUti> dr diâLTciite:i parties
de U SuiKKC. Il dirigrâ les travaux
|>our U conKtniciion du Douvr.-iu lit
qu*uu dunna au torrent nommé Cnn-
der, au-dessus de Tljiin. Cette opéra-
tion remarquable et imporlantc, qui
preVrva une coiitrcc étendue , d*iuun-
oAtioii) et de lliifccrtiun des marais , fut
exécutée d'après \cs mêmes principes
qui dii'if^ent aujuurd'liui les trav.iux
Iiour Je des»ecJiemrnt des mardis de
a Liiilb. ï.eft onviages de Bodmcr
itoni fonser\rs dans les archives de
Beme. Il muunit vers yyxx, U— i.
UOnMER ( Jean-Jacques ) , na-
qmt à Ziiiicli le 19 juillet i<m>B, et
y mourut le •x j.invicr i ^85. Doiinc
par son |>^rc, qui étiit cure, à iVt;il
#celc$i.i.'itiquL',et«nsuileaucommcrre,
il y reuoiiç^ pour se livrer a son goût
naturel, qui le portait à cultiver la
noe>ic et K^s «riences hisluriqncs. 11
av<ïî( observe de bonne heure Timper-
fcctioit de la htteniture et de la puesie
alleiu.mde!». A peine eut-il atteint m
ao*. auoco, qu'il conçut le projtt de
eorrigei- le goût do si nation. De vastes
lumières, un génie ardent , nu esprit
iHfxjctranl, et dont le trait Rllait tou-
jours rrap|)er au but, un extrême dc^
fiir de ce!ehrile\ pouvaient jtistifier en
lui la bardies*c d'un lureil projet ;
et , pour en faciliter I exécution , il
devait voir des rcs>ourcc'» peu com-
munes dans la connaiss.inceque, l<irt
jeune encore , il avait acquise des
poètes grec& et latins, dans la lecture
asMdue des meilleurs onvr.tgrs de cri-
tique et d'.' htteralure quViisseut pro-
duits alors la France, l'.Vtigleïerre et
fltolic* Il AV^it trouve djiUA suii aiui
f.UD
Brdtiufser le mrillrur aide ^irïî
touli.M : ■ V ^ ■ ■ '
rcui '
pjr uuc Itiullr
ostrenl citer au
tique quelques ^
jouisviienl .dur*- ■
tion. 1^ justesse de
a^ï^aisonuec d*aillciir>
lies pbisauterics et tl
mordanti , Gl une sci.
tiatre. On fut ctonnr
laquelle dei^ Sui<^Aes
attaquer de frool do
e'tablu. Ou fut jK-ul-etre caio
surpris de t'illusioti ou Ton
si long-temps eu Cav
dciivaiti'î médiocre?.. ■
lurs comme les ;
t.ilent poétique. ( <
ari.\larque, qui hu-ir
le réformateur de Ii
mande, et qui d'jl
iioue(< pour les jcunc.<^ .....-%
birnliJt mécontent , et
par eux , se mit à la
adversaires. Les deux partij aïaie
dès-lors de nonr • ■*
scttnça de p.'iri <
|hM»Is et oc g;
guerre coiitiuud |
ncci JèVCC un ;.. l
elle eut, cumiu'
de ce genre, deî suiie.i m
vcur desquelles il faut Lieii i-„
misères et les petitesses qui s
lèrent. Cest de celte Ii'm- - '"
la période la plusbnl:
rature allemande. Kn i- • >. dji
obtint la chaire dXtsioire dan» sa
trie : il Ta oeruix'c pemlant ci
ans avec distineiin». Il a pu
grand nombre ''
nii>tuire de la : .
l'amour le plu^ arUenl de b
de la riq)ublique , ft de.i însi
qui sont propres k 4iirenuir cl à cuÂ'I
peu meo'â
iLie de Wu
fiOD
t faulre. Âidif de son Ami
, Bodmcr déterra et publia ,
1 manuscrit de la biblio-
fé\t de Paris, en 174^ «t
deux collections des (>oètes
du moyen âge , connus sous
ï Mùmesin^er^ ou Chantres
L'une est intitulée : Fables
des Minnesinger y in- ^^,f
utre, Collection des Mirtr
in-4*., 1 75y. 11 a pani , en
Gottinguc , une rfctification
lition ^utive, par M^ Be-
itulée : Minnelieder^ ergan~
Sammlung von.Mirmesin~
i°- Ce 5out les succès bril-
btenait alors le jeune Klop-
BS k poésie sacrée , qui
lavoir enj^gë Bodmer* df'jà
quaute ans , à composer des
piques. Le plus connu est
«rut sous le titre île la Aoa-
jricli, inSu, 1705, 1-7-2;
est en douze chants. 11 tra-
mère et Milton , et , dans
!S avancé, il donna destra*
Xriôtiqiies. LViiflure est le
lOD style , et celui de son ca-
lît de voir avec une sorte de
atlouse tout ee qui , dans sa
«mbiait prétendre à quelque
D éminente et à une certùne
Hior. 11 Callatt reconnaître la
dé de son génie et lui r<-ndre
i, pour en être bien traité.
oir conquis le sceptre de la
lurant IVnCtnce de la liitéra-
laudc , il voulut le conserver
p lîit parvenue à la maturité
iril ; mais il vit son autorité
sen&iblemrnt d'une année à
\xi a aussi de lui des Pria-
a lan^^ alUmande^ ^Z^^^i
$sai de Grammaire aile-
/oici les titres et les éditions
très ouvrages en langue alle-
L le Paradis perdu de Mil-
BOE 643
ton,"i73a, 174a et 17^01 l^^SibUo-
thèque helvétique j 1755, 1741,6
cahiers; 111. Lettres critiques y 1746
et 1765. Bodmer avait des mœun
austères et vraiment patriarcales ;
comme il avait survécu à ses enfants ^
il légua sa fortune à diveis établisse-
ments de bien&isance de sa ville na-
tale. Sa bibliothèque, ses manuscrits
et ses correspondances ont été dépo-
sés à la bibliothèque de Zurich. ( J. J.
Uottingerî , Acroama de /. /. Bod'
mero , Zurich , 1 783 , in-y. ) U — u
BOE, fTor. DcBois de i.e Boe.
BOECË ( Afficiuii Mai«liis Tor-
QUATusSEV£aiNusBotTius,ou),l*ua
des hommes les plus illustres des 5*.
et 0". siècles, p.ir sa nai:>sance, ses
vertus, ses talents, ses services, ses
dignités et ses malheurs , naquit k
Borne, vers 47(>« d\me des plus an-
ciennes et des plus riches familles de
cette ville , et d'un père qui fut trois
fois consul. On a cru mal à propos ,
d'après le livre De disciplina scho-
larium^ faussement attribué à Boëce ^
et qui paraît ctre de Dcnys le Char-'
trcux, qu'J avait été envoyé très jeun«
à Athènes ; mai» il est prouvé qu'il
reçut à Rome une brillante éducation ,
suus d'habiles maîtres , qni s'appli-
quèrent à cultiver ses heureuses dis*
positions naturelles. Ce fut alors que,
riclie de son propre fonds, il alU k Mhh"
ncs , qui était encore le centre du goâc
et des lettres. Là, il se nouri it, sous les
plus célèbres philosophes et orateurs,
de toutes les sciences de la Grèce , et
puisa à leur école ce genre de philo-*
Sophie qui caractérise tous sts écrits*
De retour dans sa patrie , il y fut , aa
bout de peu de temps , déclaré pa-
trire , par considération pour sa fa-
mille. Théodoric , qu'il avait harangua
au nom du sénat, lors de l'entrée so-
lennelle de ce prince dans la capitale
d« l'eapire, parut si charrai d« li|
4î..
HOE
no ferma sn eS^âunn de
Hoa mnnu'ft rncorc aU'
le lotir qui, «iiiv4ittU trA-
lire, leur her\ it de prisoo.
\% un cLàlriiii cc*irtè, il fui
iiôrt Avrci des cinx>iKt.iiK-c» <|ui
kù d'borrrnr : on lui Mrra U
^Be€Orfi« a tUchée à une rotte,
Km^nt» lui fit Mfiir les deux
on l'êteiKlit eofio sur une
y où deux bourreaux Le frap-
ivec de» biltiikfi , Mir tontes les
ducorm; ct.rotnn)eil restait
, iU 1 «Monimètent avec une
le a3 tociobi-c 5'i6. Peu de
ipf^, flon bf «i^pêre fut deea-
if birm ar^iient €^e oooii&quoay
iMkioiile les rendit depui» 4 sa
< et etlc fil relever &«» slor
|Lcâl)iolique« enlevèrent «on
Hfeutcrriïrent tvlip^îniicment
Ineux nenlsaus .-i)>res , il fut
djiut l'egbftc do St'-Augiuliu ^
Ire do roi Luitprtfid , ^ lui
m aacMolee <|u'oti ^jrait «o*
Ift fin da dernier AÏèele, avant
nakn de rWle brlie e^li^o.
111 Im en lit clp\'cr un autre,
furent çravcr* d'iMinoml) le»
Ijc» DolUndistei lut >iou-
ik saine. Son nom » rtc
re litre dan» le caIcu-
tus , et dAiis eeui de
;li>es d'Itilie, qui Tbonu-
oouifcre. On pictrnd que
[t^^imSutoé dâD$ une ar-
ée U cathëdrâlo ; roaU
i été ma^ûlratft à «u refuser
pour rci-ilicr le fait, itud
m Irù» «usprctt*. L>i ptcic de
itanee admimbtc aa mi-
qu*9 ccfsafdteoiUDe
la ciel , sonxMepaur la n-
rendu la mémoiro clirm
les auirs vrrtueiixes. rt se»
lui ont meritf l'r<ïfime dea
de tous IcA aiùclca. Uuu
BOE 6.{â
le tcnufM de mn minulhv, Boccese
d(-' ' lo , de l'âpplicalioii
AUX ,tus , et, dans ans
mtnoonU d* Imwr , il s*;uuii!Uit à £ure
di">in94nMDei>Ls de nuilltemaiiques , on
;« c4Mapoi«r de ta musique , dont il en-
voya ptuucurs pièc<ïs i Clutairc, roî
des Fraofiia. il «vait canMruit des
cadrans pour tous les aspects du m>
Icilf fft des depsydres qui, quoiqu»
sans roues , siins poids et saim res-
sorts , marquaient Aus«i le cour» àm
soleil, de U Imir rt de« astres, air
luovfn d'une ccrLfeinc qianlité d'caii ,
rtru/rrntée dans uuo buule dVtaitk
qui touroitil sni% cesse , rotratuc*
par sa propro pesanteur. XhcodartB
ayant mvoyé une de c<*% cle|isydret 1
Gomlebaud , r>i drs Bottqôttgnou» >
ces peuples s*iinif;iiièrcDt que quelsne
divîniifî , rrnlrrtnee dan^ ceUc niacb»-
ne, lui iuipriiA^ii le monvetncnt II
s*ou|ilit à crttc orcasioD , entre Bo»-
œ rt 1» Boiu^uif;nons, une oorre»-
pond^nce dont lu rrsultat fut d« \êB
disposer d embrasser la relif;ioa clkr&-
tirnnc. M a^*ait entrepris , dans sa jeit-
urikV.', dc> ttaducliuns latinea d'Aci^
tote , di.' Haioo , de Htolémcc , d'Ro-
cltda » d'ArckiruÀdr > etc. (UMiodu-
re prf^frrail cm vrrMuaa aux ongi-
naux, pour la netteté, l'ek^fïauce ol la
pureté du siylt?. Ses oiivra*^ sur
Ica dillctcnlCA parties des nuthcmat^
fpMS et sur U muiiique , ttmt ia^
pariaits (pi'iU sont, ;)nnniiccoi néan-
moins} diuis leuruiieur, ■oejp'aBde
4:apacitd '|uà embrassait lenlM lee
scseuces , et y teuMi^sait dans m
siècle barbare , et wos U tyrannie de*
ûoibs. Son Arithmétique a été pnhbro
sons ce titre : Pe Smtf, Boeiii ariU^
metWA t offfecio coimm^ntahn , rtc,
Venise, 1 4HB. in-i*.; Paris, G>b»cis,
i'i'ai.in*r<i|. U avait cunipmè des Tnu-
tMsde Tk0oiog/Uf^ conirrU» divers b<!-
cétî^aBidMOtt tCBips, d*uuc aiêta|iby'^
1
Il pliix crÙbre est « Consdati^
losfipkique, rompoMM* thnMM
àv H*vie , vins Ir secours (^H
vreTcW nu (Ijjfopir rnrr^H
>ages^ incrtVr. sur U rorile j^|
Tidptïcr prorivpc par l;i r.iisonT^
qiirlrs sciilirncmi de pirtrqti'ir J
ploie 5oipfit ceux d'iih p i
Cfla u'^ p45 ompocfii' * . .;
v.iiippr que ce livie rsi plus phi
pKc qiio chrt'licn , vi de pre'H
qtiM uelail pis de Boccc, paM
le nom Ar J.^. ne 5*y irouT« i
Dan» ce pelit ouvnge, Tuii des ï
It'urs qui noitt reslcut de Tanlii
ehrclicnnc , on adinire iVIcviiht»!
pPDScV^ , b nohlc'ise des sentim^
U &< ililc, b juMesse de* exprcsi
dans les malières mwnc les phw.
traites , et nue purftc de sryle au-^
«u^des aulres ctrivjîusUeson siè
on peui seiilcunn» y rfprrndre d|
«ïucs rcpetiliun-:, et quelques j
^^^^^ menti , en petit nombre» plnu^
^^^^ qof solides. Les vers. dcml^H
])0E
,ER ( PaïuppE * Hcrmi ) ,
isbotirg , en 1718, reçu
villf mutirc cs-arb eu
:ieur PU 1 741 , nommé pro-
iiutoisie et de chirurgie en
en 1756, morl cii lySt),
quelques Dis.*iert ci lions aia-
ics , t joui diir.tint sa vie d'une
ioD doiil U irddilioo a con-
e souvenir. C. et A,
M (r.BMSTUW-GoDKFHOl),
lorilîngeu, lié à Memmin-
•-avril 175a, mort ir 3i jan-
ri , s'est distingué par son
Ir M»5 nombreux crrils pour
lîoD et rin^truetion publique.
^ piiuripl rédacteur de la
fkfue uni\ferselle pour Védu-
publique et parUculièrt ,
Lin -H"., Nordlingen , 1774-
■ prÎDCtpaux ouvr3f;es ^onl :
Hm helmomaHaire pour ame-
mftiucution dé la jeut^esse ,
H» 1771 - 71, 4 'i*l* in-8*. ;
'j principales difficultés de la
dus écoles t Nordlingen ,
-4".; III- Cazelie des ni-
14 petits volumes, Nurem-
l^Ko-tiî. Il sVuiit ansM or-
Thi^toiro littéraire de TAI-
t&publïj, de concert avec
un Journal sur Tano
ire allemande, 17*)!-
in-8'. G— T.
J>ËR((ji:onGEAnDiic), mt-
itlrmand . était oi'chitectc de
Ntircoibei*^; il publia en «I-
in Recueil de moulina et aïK
ts de mécanique , que
traiiuiMien latin , &uus
Theainpn macfunantm ,
iWii . Nuremberg, |UH<J,
rec 1 54 ptattclie». C« recueil
rf avec des au^mentatinns
toute» le» invention» de
[tM SCradj de HuNben; avait
161 8 et l^Mj. Qttvique
L«iiicoup de ces m^icbines ne soient
que (les projets, H que, dans le nom-
bir, il sVu trouve d'înexrVutables, ou
qui u'ofrnraicntqiùiu rc5ull.it licîuivau-
taf;e(ix si on les soumctMÏt .lUX cal-
culs de la dynamique , il en ç'iX plusieurs
qui décèlent un vcrilablr génie. Il est
fâcheux que le texte explicatif suit si
concis, qu'd laisse presque lout A de-
viner. Km'our.içé par le >uccc» de cet
ouvraj;e,il composa le texte de Vj^rchi-
tecture hydraitliqutf^t\\»r Paul Fur»!,
libraire de Nureniheij;, publia cji
ifi(>5, et que Jean Christophe Sturm
traduisit en latin l'année suivante ,
sous ce lîiif : Ârchit^ctnra airiosa
nwfl.in-iol.Ccrccuril, qui comprend
deux cents plancher en Uillc-duuce,
est divisé en quatre livres. Le premier
contirni 1rs principes de Thydrosta-
tiqne; te deuiiomc dunnesoivinte-dix
dessins de jets dVau ; le trui%i^me pré-
sente <n cent-vin^t figure» le» |iIub
belles foutaines qui urneni les puces
publiques, ou Ici j.irdtiis d'Italie, de
Krance , d'Angleterre imi d'.MIcma^rne,
et Iteaucoup de projets du même ^en-
re; le quatrième olfrc en trenle-wx
planrliCA le« grnltex, Ubvnnthe\ et
cornpartiincDt* des phr 'bn*
dece tcim>'i-îj.Outreqi. .mes
idées qii*uu peututilisrr, cr n-euitlcst
curieux comme objet de comparaison
pour jiiçer de» pn>y;irs de T.irt. On a
encore de lui i^uttliche Hauss-umî
Fetiischtde » rVat-à-tlirr : hcùle d'é-
cûnotniedomrsiifju^etmraU, Franc-
fort, i(j66, dnlX|tartlesin-4^, réim-
primé en i08-> et eu iGtiÇ), in-i^". ,
orné de planches asset bien pravér» ,
mais qm paraissent *u)iivenlétranjçèTe«i
au sujet : l'auteur %V(rnd principale*
iDent sur b culture des arhr^«.
C. M. P.
BOECLEU ( JrAH ), né k tjlm ,
leao octobre itiSi, exerçait »vfe
succès U iDcdcciur à Strasbourg» oà
0 cl professeur à
âjuuniqiie k UyHc, S0U5 co titre!
Ç/nosura mauriœ medica tiifftê
sais expUnata , curant/^ Joa/vù
BoecUro . Strasbourg , 1 7^6 . in^»
En 17^0, il 4iiKmfiiu ce bon ooi
V'^gr a'iin Aecoud volunit- ; T^twïi
jwr.i mvleri;9 mctlictf continuât^
od i [ynosurerf mat^riœ medicm i7*A
vm^iannr màatiomein collecta, d
«" i7'>i rï'im iruuicmc, Cynosarm
fuuerû^ medictff coiuitmatio xes
^«prèceaeul, rlftcieur tic philojo.
pbio fi de médecine, prt.fcs»r«r de
cl.tmio. df botanique cl de mâtine
Bïedicdf àStrasbounî, n.->quir dans
celle vdk. en i,.*,^ d\in père
qui y eicrçaii U mÂj^^nc avec
Micm. Il Hudia celte KÎcnee â Stras.
bonrR sous son ptrc cl sous U pi-o-
fiwurs i<..iii Salmatin et Henri Al-
bert Nicolai. Ses èhidej ariie\cc*, ij,
" a a Paris, où iJ iit U coQOiiisM^J
îS,îa-iij Pol^be, xGGù, 1670,
\<,iii-.( *.; sur lc& premiers cLapî-
tics des AnruUes et àistoirts d« Tj-
; sur le» Caruciftres poliùtfues
VdUfiiis P^tcrculus ; sur Virale ,
SUT Uero(iotr , et sur los Métamor-
phases d*Ovidr. Ses âiiti'tr5 oiivra^«'&
«ont : I. Dfijurv Gallùs inhoiliarùi'
jfVdm,Slrdsbouii;, itkJj, in-4"-C*csl
Ïa r^fuUticMi du livr« inlituU^ : Trmià
Jes droits du roi sur la Lorraine ,
iTiGu , 10-4"* U* -^nnoiaùanes in
Mippo{rlum à Lapide > ibid. « 1 67 4 »
M-4''** l'cfulahon du livre intitulé ; De
raiiontstanU imperii Homario-Ger-
mmnici , dr (JiemuitK ou de Jacques
^SlHnb«rg. Il I . Piisertntio dt' script
i9ribna grtecis et latinité ab Homero
ustpie ad initiant Xi'l iircuU\ ibid. ,
i'»7i , io-8*., ass(i incdiocre suivant
l.enpift. ri irimprimt' tUm le rom, X
<ic» é4ntif^uitrs f^recgnes dr Jacques
GffOBOvius. JV*. fiiblio^aphia hixtO'
ricth'poîiiL.'O phloiogica ^ 1677, in-
d". V. Niftoria beUi Sueco-Damci ,
«iftArtf i6/)3-i645«StocKholm, 1676;
â(rj%iM)iii'i;,t(>7{)«iii-H^.;VI. ATtilorùi
jmnvorsoiii ab orbe conMio ad J. C
>miÊkfitmem,ihid., i(iSo,in-H^,Ony
tffSttre t» Dif^rrt.itinn sur l'utilité de
Thiit'iii I . VII. Nottua §acri imperii
tmkên^ -ti^iD-d-.vm.iu
Migairii in dénotes riftstotrtf
Ulèiu de i-rtdMc llî , d'.Enea»
^linus Piccolomini , ibid. , 1 GH5 ,
in-lul.; rrimpriinr , ibid., 170^,111-
ftiJ.lX Bèrci>uiSi9cultpostChriiUtm
Xyi Uffer menuirialii . Ki«l , 1697 ,
V*.; X. fitstoria tutwenalis 1^
trum post Christum (Sedini ),
iii-rt\, arec uoc iatyoductioa
_ Jrjn Frr.biiits, r^inpiiné à Ro^
ftirk , ii^-^"*. , avw U vie de r.«ileur ,
pari. Tk<Y)|diiJc MoUrr. XI . 0.:a Let-
tJ9* <fue foD trouve dans le recncd
^Aodru Jjuki , Ani^lrrd4(a , « JoS ,
la; XU. (k/mmentaûa in GiXHii
UOE
Ilhruin de jure belli et pacis , Str«»*
hourj;, 1 7 o4» 1713, in-4"- U Y t'M ro*
tliou]hi4iUc de sou auteur. VI U. BdAi
ff-aphin criiica , Lcipiif; , 17 15,
in -8%, édiliuo aufïiu'^utee par J
Golttieb Krause. Le^ éditions p
dénias êt^rul trêi défef.Mtusw. \l
Un grand nombre du Diisertations ,
Discours et Optiscuietf qur.lr.iu AU
bi*rt Fabririus » réunis et «1 Cul impri-
mer à Stra5boui"ç, 1717, 4 ^*>^- '°"
4". Ce recmil conticut qualre-vingl-
sepl pièces d'histoire, de politique ,
de uiorvle cL do critique, dont plu
sieurs sont fort intéressantes ,
ont clé imprintérs sé|uiréinenl à
sure qu'elles parai6Miej)t ; vingt
cours oriil<»irrs, des PoeAie» ci
Prof^ rjdéitiiqur^. C. T— T-
l".( JeAH Woi.FGABft ),
tbéoloprn AllrrnADd , orif«iiiaire dff
Livvcie, d'ubord luthérien, 0€cup4
difTérenis postes eedéÙAStwpiM en
Livonie et en Estonie , puis rcftOBfH
À ses {unction.% en iGtj'j ^ et rputU
cci (Miy^pour $t* rendre à Coioguc, où
il abjura U teli(;ioB piiilMiMilii pour
se faire phHrc caljioliqiiff. Il mourut .1
Colopie cil 1717. Il d publié ibver»
écrits en faveur de sa oouirelle relè-
gioD. On a cncora de lui un uuvr>((«
intitulé : Rites mfflniÀlâaax , Èfmurs
et Couiumes det Estimhm , Cologne,
i(W>i. G— T,
k>KDIKEK ( JftAK ), poêle Utiti
rtallrinaml du 17*. siMc, naquit de
ptircnls peu distingués |uu- ieor raoci
quoiqu*iu dswrudissrnt d'une funill»
noble de Poméreuir. Il éliMlia au gym-
nasc de Btriin , dont d devivl nCtemr
Sar la suite. U mourut en if^rfi, 1^
c rinquanteqiutre ans. Ou a «U Un :
1. PrinC4p<$ d$ §0 Léinpie aiie-
mande f ouriMi tstinxé, qui a rf«f
fort souvent l'MWItM lllilf depuis; U.
^rc triompkâà émé g»x kénJtetê
rtux tr^^éinésfMi* r^tibuUm
dJ
•■«^ Il II
[ tortin
I 1)011-^
., ï t-i- ('*• j>
l»tr, (1.1115 h Uautc-ÏAU. . .
«jni ctmrni pauvres, |.,
drc le raciicr de cordoimui , et ^
Ff xcrç.i À (wrrlit*. Vu wiiiou de »od|
iMvail , VVaIrhrr lui .lyaul dontir cjutlJ
ffiir* UMlions Hr cbimi,', il ro fît »orlïri
|ilnlo50j»hifjiie totll non-
^ ' iidïnina il dt's cxUj^c»
t"|'i<s, sr (Tulap|Mdc de Dtcii|
des vision*, de» rcvolatioo*, et ,^._,
▼il,rn lOi'j, un livre ixitîtulc ^«7
rora, rfui, in*ilj];rc son obscurilc, i
«trJU la «olcre du clrrgc de Gofrliu,']
qnilr fil sîisir M defowdrc; ronis oq ,
I * Mimpriuié depuis à Amsterdam, i
Bœhra , qui continuait à rêv#T, conu-
nua h mire. En 1619, parut soo
tnïléDe Iribfts principiis : j| asguje- .
tissait Im opo'utions de U grice aux 1
mémo* procèdes que ceux de U na- ,
luredansU purification des métaux,
«I n-gardait Dieu comme la tuatîi'rede \
1 univers qui a tout produit p^ir
a'<^anatioD: ccqni est une espci
BOE
tutêj où de la signature des choses y
est traduit en Frauçais , Francfort,
1669, in-8°. Tous ses ouvrages ont
été réimprimés à Amsterdam en i ^50,
inS'. , sous le titre de Tkeosophia
revelata. T— d et G — t.
BOËHM (ÂifDRÉ), conseiller in-
time du landgrave de Hesse, profes-
seur de philosophie et de mathéma-
tiques àGiessen, né à Darmstadtle
.17 novembre 17^0, mort le 6 juillet
.1790. Gomme philosophe , il ne s'é-
carta pas des principes de Wuif , son
■uiître;commemathMnaticicn,il suivit
ks progrès de sou siècle , et exécuta
lui-même d'utiles travaux, surtout dans
les mathématitpics appliquées. Son
Magasin pour les Ingénieurs et les
jirtUleurs, l'i vol. in-8"., Giessen ,
.1777-85, est un ouvrage estimé. On
a encore de lui : I. Logica, ordine
scientifico in usum audiiorum con-
scriptaj Francfort, i749-6a-6y, in-
8"*.; II. Metaphysica, Giessen. 1 765,
in-S**.; seconde édition angmeutée ,
ibid-, 1 767, in-8". Il eut beaucoup de
partà VÈnejclopédie de Francfort, et
.publia, de concert avec F. K. Schlei-
cber, la Nouvelle Bibliothèque mili-
taire f 4 vol., Marbourg, i78<)-9o.
fiOEHME ( jEAN-F.usÈBt ), histo-
rien allemand, ne à Wtirtzen, te -ao
mars 1 7 1 7 * professa riiistuin* a Leip-
xig, où il succéda au célèbre biographe
Joecher. Il reçut, eu i7^>(), 1rs titres
de conseiller aiilique et d'historiogra-
te de IVIectur.it de Saxe, et mourut
5o août 1780, laissant à Leipzig
une mémoire honorable, et d'utiles
in^titntlons dans ^uui^'e^sifé. Ses ou-
vrages consistent, pour la plus grande
partie , en dissertations écrites dans
un latin très élégant , et qui renferment
des ^ccherche^ précieuses sur l'histoire
de la Saxe ; les principales «ont : I.
JDiss, il de Iside Suevis olim cultd,
BOE 65i
adloeumTacitidemor. Germ,,cap,
Fy Leipzig , 1749» iu-4"' ^* àcva.
disssertations se trouvent aussi dans le
Thesaur, rer. suevicar. de Wegelin ,
tom. V, n. De commerciorum apud
Germanos initiis commeniatio^ ibid.,
1751 , in-4*'. ; ni. De ortu regite
dignitatis in Polonid, ibid., 17^4*
in-4"- ; lV./>tf Henrico Leone nun-
quàm comité Palaiino Saxoniœ ^
ibid., 1758, in*4"' ; V. Denationis
Germanicœ in curid romandprotec-
tione, ibid. , 1765, in-4".; Vl-^c/a
pacis OUvensis ineditay 2 vol., Hres-
lau, 1765-65, iD.4'. ; VII. Maté-
riaux pour servir à tkistoire de
Saxe {en allem. ) , Augsbourg, 1 78'i ,
in-8". , etc. G — t.
BWHMRR ( Juste -Hewwiwc),
savant jurisconsulte, un des hommes
qui ont &it le plus d'honneur à
l'université de Halle, et rendu les
S lus grands services à la jurispru-
encc allemande , naquit en 1674 À
Hanovre. Il professa le droit à Halle,
devint directeur de l'université , fut
nommé, en 1 743, chaocelirr du gou-
vernement dans le duché de Mag-
debourg , et chancelier ordinaire de
la laculté de droit. Il mourut le 1 1
août 1749. Le droit canonique avait
été le (irincipal ob)et de ses éludes;
cependant, il a beaucoup écrit sur le
droit civil , et tous ses écrits se
distinguent par une logique sûre,
un ordre parfait et une grande éru-
dition. Ses principaux ouvrages sont :
hTraciaiusecclesiasticusdejurepa^
rochiali. Halle, 1701, in-4"-; II-/v5
ecclesiasticum protestantium , 5 vol.
in-4"., Halle, 1 7 1 4, et 1 737, 7 vol. in-
4^;ibid., 1740, lu vol. iD-4"., fort
augmentée ; 1 1 1 . Introdueiio in jus pu-
blicttm universaU , Halle , 1710,
17U8; IV. instituiiones juris cano-
nicij tùm ecclesiaslici , tùm ponti-
ficii, Halle, 1738, t'^'^J, in-8 .j
Bim
«OR
V. Vmodisim f}vif>ertatUmm fuHi
iasiastici aniiifui ad Niniitm 5e»
WUntltim rt Tn-'ullianum , l^pxif; ,
1771 ; 1 . rdilion , ttiiq, ditseri.
4tucta , liiUe, 17 »y; ^1. Corpus
Jiirn carwm<:i nous attjue inâiclhu»
instructum» Halle, 1747. a vol. ii»-
4*^.1 ftc. , «vee dt% rurunile», dr»
BOCt». Ot r)itvraj;c, fjît àau% un pvml
capnt dr mndrrAiioD « fut divlî* par
routeur pr4>ic«>f;ini n Gfiioît XI V , qnî
k reçut ATi-r bnnir. U a Uit nu^ M
OfrMrr«ltow fi/r l'Institution ati
dfok Mseiékimstiifue de Mtuii. —
DflKttiin ( Jtan- Samiirn , son (Us,
ne a fLiIlc le ^9 Jin tmbrr' 1704^
mon à Frnbcfori-sur-riMrr le 10
mu 1771, pnif<>^sa \e (buil h tsMt
ileraicri* iinivFr>ito, fut ajnsritlrr in-
lime <itr Frrdrnc !I, rt rrçut do lui
dca lettres de DobtmM*. Sc« prinri-
paux ouvrapr» nniit : l, Observaiio^
nos in Btinj. CarpiovH f»rtieUcam
novam rerum rrinùnalium , Frauf-
fori-fttii^k*-M«iii, 17^), in -fui.: U.
Mt ditatùmcs in con\Ulufionrrn cri'
mtnahm Carolinam^ ll;tllf , 1770,
10-4". Cot oiirr.igp rst un dw plm
iiiipor(;inti qui AJctil paru sur le (Iroit
criininH. Itaslimrr a UUs« nti grand
nombre d*Aiiln*5 ecriu f t dr disserta-
lions uù il doplâif toujours une ént-
tiition ftobde ot une f^randc KJtg^iute^
m. SîementA îurispnuUntitp cri-
minnlis, Hnllc, 173J , a vol. tn-8<*.,
rviiopriinc plusieurs fois; IV. Dt
t'iYOUtioms p(pnarumcafùt4dium /k^
ncstate^ ibid., 17 38, ir-J"».; V. De
rigors juris in slupratores violent
tf*s , Fraucibil - lur - 1*( )dtT , 1 7<ii ,
în-4''-» etc. — BocnaïKA (Georgc»-
Louis), soD frère, né à HiiHc le 18
février r 7 1 5 , fit ses e'iudes dans cette
ville, et 9e rendit en 17^0 à Got-
(iugue , où il lut professeur ordi-
nal )*« , cODsrillcr aulic|up, do\cn de
L ImcuIu: de junspiodcDce ^ et où il
DOS
Wi74i)ùt 1797. Le imîr e»
rC Itft ilrutt fikubl ocnap^mc
MA laboricttteâ resHn^ rf tn rrnlfe
ont branooop à rn faa\'tfif9
iViiide; le*p;i' | -nf ■ T
ci/zirt jurit Cfinonict ,
.n,p
Fn
'tUHiitH
^ •
IL
iiimI. ,
(765, rêiuiprimés naq foi«, W ^99-
naêrr cil 170' ''t. Ohstr*
¥tUinne$ iuri\ ., 1704,
iit-8 ". , i';*^4i 1^« t^i»*^/vflÉM(M»
yurw cancniet , iljid. , t r^v; , tï-S*.;
V. Electa juris civilis .' îi.,
I7(l7»in-8*.;inm. Il, 17 lï,
«778; VI. Ettii-tit jun. //■ ■.;i?iri
%yiÀ,f I^mgo, 17^,111-4 .. cic
G— T.
BORHMEBC ?mturt^\oaLPm)^
consrtHerÎDiniu' h U nourdr PrtUM,
a prol'rssrur de médecine 9 HaUb , ni
dans rritr villr en 1717 . ùhre ét%
precodiMit» , uiort en >7Htf>. Cétk
un mëdrcin et un atuiomiste dii-
tinf;uè; d tint braucoof» occupa dft
l'a<x<iurhcKnrDt ; U plupart de. sc^di»
»ertatioiis ont été insiHrérs d»M Uê
Disptttat.anstonu stUcUr de lUflw;
1rs printàpaleft sont: I. Ohsgrv^ii*'
ntim armlomicitrum rariorum ftu-
eicuhis, notabiiia ciicà tit^mm Am-
mamtm continens , Ctim Ji^ris A^
viviim expressis , Hallr, 1 -5^ ; FaS'
dctdus rt^ftfr,ibid.. 1756, in-fél. Il
yfrttitoma ovi humant > tritn^st^i
abvrtu elisi , fg^ris iUai.fr0(û ,
Halte, i765.iii-4«. ; III. Oe uré-
cho humano , ibid. , I7fi5 . in-4".î
IV. De noliontr mali^Hatis martù
ndscripKf, ibîd., J77'-i, io-4*.?V.
Insiituttunot oitrologint cum imd-
bus anatomicis, ibid. , 1751 , ith^.,
rciroptimc deux ibis ^ Yl. Dtestterê
aperio et occaîlo , thîd. , 1 7^1 «
iu-4">»%te- It^dounuà HjUe, ^74^
iu-4^ y une nourclk ^JlJstt. JE.
iÀhrèçfi de V Jrt des mctoueké*
i/OJfPAr Mjiuinj|;liani,ety ajoint
ï\ DiMvrUt'on» . l'une De fitu
grmidi tu; J'œuis , dcja iro*
inév «epareiueut à Hêiï ^ i?^'^»
j.*., rt iaixi-e »ur TuMgo du ft»r-
, »Trc un fXMincu ciitiqiK' de*
Téretits iuAtruuK^ntt ftnpiovés alun
LUS l'art tles ai.x:uuclit-turnU. ^
Lu Autre Bouiua ( Jcau-bctiJA-
)y professeur d'aiiAtumie et ilc
ïitc , le i/) niar:( i7^U) "''''^
I7ii5 , |iDtir arotr une mus
»d^'rjliun (le mnèdc» violenls, a
ildiiric'iiite nouvelle rtiition dt:VlHlro-
wtio/i tî la chirurgie àt: PUlnor, a
,Lri|i«ft, i74y. in-H*. On a de
I. BihlioOurfa medicO'phllost)-
/ïAû-'rt, ibid., f;"iO, i(j-8'. ; II. De
iusûitn caiio^ ibiil. , i*'i8, ii»^*-,
[11. /^tf radicis Hubitt tinctorùe rf-
ibus in coqtone animedi , ibia. ,
[75 1 , iti-.V'. ; IV. /)« cariice cas-
trUltPj Halle, i(ir>8} in-4'*f ^tf<
idqucs 1UICS (ic sef dissertations
ont elé insérées d^ns le Recueil de
Hilkr. O— T.
fiOËfJMËR (GeoAue-KoooLPnfi},
tfe^seur do boUnitfuc rtd'juatonite
runiversite dr Willnnbcrp, np en
l'^i"», mort eu i8o!^,«laitdi.sciplrdc
Iwig. Il a |tul(tio lin grand uombre
wir dircrsrs parties (ic la
fe^Mifnc vitale et de li boiAni([ue
iriqne et liitorsire. Presque tous
^ienfin'mcnldt'» rocs neuves, nui prou-
vent (jii'aïutune Hes sciences ]iliv^i(]ttr»
iki' IntcMnit cliangci-e, et quil rtfunis-
Mil j un ei^prit justp et nietljod»qMtr , ï
un profoud Mvoir , le Ial''nl r4r«< d«
bica obiiervrr, et de conitilcnu- h
l$tltÊÊtt <iuus t\r\ rnnporl* n>t'l^(-allx H
Imîlieux : I. Floru ti^^^io' indi^ena j
\jà\nj%^ 1 760 , in-y*. ; c'est la VUrt
des cnrirons de Leifuii^. Il y suit U
i'tiiudf dcLudwi]^, «t duuoc. tur U%
BOE 6^1
duuDpîgnoDft, lc»f;raaiinëM,etr.,drs
observations inédites de Gledit^ch.
U. Dejînitiorws plunt'trum iMtiwi-
glanas trutta'. rt rmcudaias «didtt
G. Rudiilftk. iJoekmer, Lripi: . 1 ^tio,
in-tf' . Ce«t une noiiT-i'ile étbhon de»
EUmmls de BoUuûqué d«.- Luiln-i^;.
coift'^-e et aMpMu-ntee. HT. Hitdio-
îheca scnplorum historiienctturalis,
œconomûe , alinntmquë artium tm
scientiarujn mi illam pmrtinmtktm ,
reaUs tjrstemutica . Lripzi;;, 9 rul.
iu-H". , Mvoir : pin. l , Scriplor^t ^r-
neraU%. >ot. 1 , 1 78^; vol. Il , 17^1;
pan. u, Zoologi, vol. i et II , l'jK'»;
|iart. m, /^A//o/ogi,vol.lrtU, 1787;
prt.IV, Afinero/o^i, vol. I. i^wj
vol. 11,1 780 ; part. V, H^tdrolo^i ,
ac index utùversatii « 1 vol. CV«I un
lepertoire bibli<jf;rapl)ique do ttnit le»
livres qnt uut paru Mir 1 histoire n.i(ii-
relie , r<^noinic rarale, et tes jrt» r(
U*v srienott qui j ont rappon . en
qufiquo langue que ce soil : il eut tjil
avec beaucoup de soin , et imliquc
ordinairement, pour chaque otivr.i^e,
les journam lillcraires ipii en ont
donne une ntttice p]a% elendue. IV.
Ttchnischr ^fschichte d^rpfLmsm ^
fie, lA-iioin. 170». in-fi'l i riarl,,
ou Histoire Urcltuique dei plantas
tfui sont eirtfpltyj ers dnru /«s mèUen ,
Us arts et les fminiifat'ùtres , om ifui
pourraient y titre empioyret.V^ ou-
\ra(EC tocriteraii d'être traduit*! plus
|;éDétaleuient répaiidn i OMwde son
niilit^. V. Cq irVii camà HMikrr d«
DissertationsouTltesesque oeprirfrs-
>rur avait {ait soutenir par %e%Akr<rr\.
Voici celtes qui ont romic cfétre ci»n-
•rrrées : 1*. De pUiais cm»UèmUti-
frro^ i'Cifcif;, <7<9. tti^h** a*. De
plantis fveii$iis , Witteitibrr^, >7V»i
lo»/|*., traite dr- pUntr» d»tU les tifin
devieniit^iqMr latip<,biiKe»
e1 iwmitnieus- • '*eit0mMktm
i€Ui'.^0Si^ 0^iUexlM, 1755 r Tavievf
est liOE
ti« rroîl pM qu'il V ait ^tis it liatn dÎMerUrions
BÛE
UtuUs ^ ^'J^T' ' • '^' mWo ■ o/i'fo
( cacUiS mamitùllaris ) ejuitfne in
CtToim tranifnrmatione , 1^5 7. 0\
Vr chirurgie cnriorum in vcget/ilft-
libus féliciter insùtiiKr variis moiiii,
I t!>8 ; cVfti uu traite dv rhirurr;ip stujé-
ulc . sur la grrflPc , la Utlic K Irs plaies
des arbres. -*, Dissertalio : De nec-
tari'ts jlorttm^ t7'5S, in-J .\Denrrui-
mentis t^uof profUr n^ctarùi in florin
hui r^pr'iuntur, 17 iH. in-H". ; Dis-
éerialiorwi de ru'Ctariii Jîorwn arldi-
iarrtenta , 1 76 1 , iii-4 *. : ces Uuis t)is-
ftertatioDs trai^Mi* de tuiit ce cpii »
rapport aux nwrUirrs des ilciirR. 8^.
De virtute loci natalts in v^^etabi-
iihus î itcia , Pe srrerulis ve^ctahi-
iîums^ninihtis,prof;ram.iiuo, 1761,
9**. De salibtis amrnotuacalibus ,
17^4. m". Pliintii rei varia ^ 17^»^.
sur les aBomatiet ubs^rvôc» dAiis les
vr^(!Uu\. I 1". De plantaritm super '
ficie^ pro^rammata tjuaOtor, 1770.
1^'. De ftlantis in cuUorum meino-
riiimnoininalis : wïtc s:iv.tttU' iIî^mt-
bitiun sut' \es rc^glcs ;i Miivre puur duu-
urr dc!< noms ati\ pt.inlrs, avec dos
remarques snrccux qui oat (Hé don-
nes \Mt Linne,a elemmprimécdiin^lc
DeieeL opuscuL de Liidwi^» , »nra. I.
|3 ,DesatnlntcointoutmmrdicirutU,
1771, sur les prupiit'irs nit-dicalrs du
Aurcau. i4 '. Comtnoda qtvr arbores
àcortice accipittnt, prtH!;r;*inîn. duo,
177^. I V. De ju\td plantarum iti-
iii^tfnarttm in pharmacopoliis r^fur^
rtutruiis tvstimtitione^ '77®* iC". -//»
pastuspi^oris in slabuUi potiiis tfuàm
inpratii imtituendus , 1775. 17"./)^
oplimo mrssis tempore; de jnsto fœ-
nisecii temporc , 1 77(1. i H '. Sper$na*
toîogia v<^^d^i/iV,caii]|ircnau( |icià(
me'ntfj
iivne y
1770;
■'»*•
U
dàtrst.
De seffiir.i.
pr^par^nionr , 1 -
tatione, 17^1;/?*-.
nùniadiSy 1781; j . ■ .....,?,*#,
1784; Deprarpar.iîi ■■•- ninis ptr
mutîiationem ; De intmn^ mijttd.
Os uruf DuscrUùoos on TbeMS,
qui aruiciit pdni .tucofiiurcineiil, oal
cic reitMirliers et imprimées «nftcn*
bir mws rjT titrr : CommerUaXio Pkf~
sico • fiotanic(P de pîafxttzrtrm trmi*
ne , Willcmbf rg . . :
c*esl uu tmilc coin
sott^ 1rs ruppvrtK de 1.)
bboUnique cl de IVV.k
jo". De vtirio ci
parandi modo; ei i\ ^
fcw in noveltis publicLe commefulê-
tœ y x*iriuU', ibid., 178^, in -4*-»
ce suni drux di.s^rrl.UÎoiL5 eue lr»£*
yeise% nviiiière» de prcfurer le aSt4Ê
di' le rrmplarer.i I '. />*? eofore amh
leoinfrrqitimûjlor irionm
luSH valdê rarx}. t - ffeplâi^
lis sef*rU inft'stiSy '7»>*' •n-^'-! ^
piaiUis aucUtritate puhUcfirxîirnai^
dis. Ces daix derniers t 11I
réuni», rt ont cte impiiin U«-
I.e premier lr*Jle de toutes 1rs (>Uolci
qui iiircMrut les clninps rt foM Ml
Ra\ blés; le second tndiqur \tr% noVWt
que i'dulurite publique doit empl»^
|>our en fairr IV\tirpal<oti. n« «cnrt
d'un grand intérêt sou^ ^
de r;ii;nrulture et do ]'<■•
rarsltquo, -aT»". Dtsy
nwnadelphiis . pnr .
les diipositis , V^ :
in-4"*. M. j3C(|uin lin __....
sous Ir nom de Borhantia , m 1 -6>;
il r.iit jwirtie de la ffiniille des ,.ttit%^
et coiufrcad plusieuri pUotcs Uni»*
BOE
ligueuses qui n'habitent que les
pays situés eutre l£S Tropiques.
D-P— s,
BOEL ( Pierre ), peintre, ne à
Anvers , eo lOsS. On ne sait quel fut
son maître , vais on conjecture qu'il
reçut des leçons de Pierre Snayers,
et qii*il imita sa belle manière de
peindre les animaux , les fruits, et les
fleurs. Boël voyagea en Italie , et s'y
fit remarquer par ses talents. A son
retour en Flanare , il passa par Paris ,
cl il n'eût tenu qu'à lui d'y avoir une
existence très agréable ; mais le désir
4e revoir sa patrie lui Gt abandonner
des ouvrages commences. L'aiïection
«le Bocl pour sa ville natale ne nuisit
point k ses intérêts; il fut très oci:upé
insqu'à sa mort, dont l'époque e>t
incouDue. Descamps com|>arc les ta-
Ulemix de Buël à ceux des plus habilis
peintres dans son genre ; il vaute sa
toudie, aiuM que son coloris vigou-
reux et vrai, qu'il devait , au soin de
,tont faire d'après nature. Il distingue
. parmi les tableaux df* Bocl ceux qui
représentaient les Quatre Éléments.
Quant à ceux qui pouvaient être à
Faris, il en indique seulement deux.
I«e musée Napoléon n'en posiiède au-
cun. — Sï»n frère ( Conm ) a gr.ivé
la Batailles de Charles-Quint, d'a-
près Tem|>esta , et quelqu(>$ antres
âujets d'après Micliel-Ani;e. D— t.
BOERHAAVKC ll£RMAN),un des
plus lâmeux médediis du iB\ siède,
M celui que nos temps mudfrues peuvent
9 le mieux opposer au Catien ae l'anii-
^,^ité , sinon pour l'éteodue du génie ,
- j au moins pour le nombre des connais-
■ Muccs varices qu'il a réunies, reni|iirc
vpresqueexclu.sirqu'a obtenu .lou .sys-
af fême médirai, l'imnieuse cotebritédont
' il a joui durant sa vie. Il n upiit le 3 1
: décembre i(>(i8,d;insl^ peiit Ijout^dc
%V ciurhout, attenant àl<Mill('deL<-> de,
Son pcrc, qui était ministre de ce
ItOE
r»5
jj
bourg , et fort versé dans les lettres
grecque , latine, hébraïque , dans l'his-
toire , destina son fils à le remplacer,
et s'appliqua , de bonne heure , à lui
donner une éducation convenable ; le
jeune Hcrmau, doué d'une mémoire
étendue, d'un cspiit u'uidie et de
méthode , répondit .i ses soins ; avant
onze ans, il savait le grec et le ktiu.
Un ulcère malin , dont d fut attciut
alors à la cuisse gauche , et contre
lequel ilépui^, pendant sept ans ^ les
ressources de la médecine, fut ce qui
lui inspira son premier goût pour
cette science. Las^é de tout ce iju'il
avait vainement tenté pour sa guéri-
son, il renonça à tous remèdes , se
contenta de bassiner la plaie avec de
l'urine et du sel , et guérit , soit p;ir le
seul bienfait de Li cessation d'une
médecine trop active, trop irritante,
soit j)ar un changement qu'amena
dans sa constitution intime une révo-
lution d'âge. En 168.2 , il fut envoyé
à Leydc, pour y continuer ses études,
qui furent briUanies. A peine y c^.tit-il
ariivé, qu'il perdit son père, et res-
ta sans fortune ; heureusement , un
ami de sa famille le recommanda k
Van Alj)hen, qui le soutint. Il se livra
dès-lors avec ardeur à l'étude ; à la
connaissance du ^rec, du Jatin , il
joignit bientôt celle du chaldéen ^
de rhébreu ; celle de l'histoire uni-
verselle, ancienne et moderne , de
riii>toire eccleSia<«tique , de la phi
losophic, etc. Dès lOb; , il se livn
ausiti dvec zèle à Fclude des matbéma
tiques. Ce fut en i()tt8, à l'i^e de
vingt ans, qu'il commença à donner
des preuves publiques de Péloqueuce
qui devait le distinguer, et d'une éru-
ditiim qu'il dcv^ûipurtcisiluin. Sons
la présidence de (ïronovius, son pru-
fe.-.Mur ûe tfrec, il prononça un dis-
cours académique : Oratio acatlemi^
ca , quâ prQbatur, benè inUlieciam
ra
c:;g ISO F
à Ctctrona , et confutatam esse ,
ietùeniittm Kpicuri ili: >: " ,
l^ydc, it"jo. in-4 . , U i» , i-
Tfr que Uicéron «\a[| -oiitii_uj« m re-
folé le »riitimm! fl't'.pnijtT Mir h
lOîivrTffin hi* i'
lil la tlo<:tntn r. ^
Ulrtit, qiu'la vilJc de l.rydc croi dc-
Toir le ^<*comp«ï'^CI• |>*r tme médaille
d'or. Eu it^>. ii fut reçn docteur m
philowpbtr, et soutint, à o-tte occa-
siou , nne difiM'nAtRm loaii^rale :
Ditsertatio inouguralis de distine-
tione tnatUis à corpore , Lr^dc ,
itKjo, iti-4".rd3niUqoell*'il 5€ mon-
tra ce qu'il av.iit r'tc rUns le dist:i:'ur»
prcc<*dcni,olcoTiGrni 'rsc\p<s
ranccs qu'on av.iiUi' ui.Con-
tinuaiit sr^ <^tudr<tlieoloc;iquc^, diut^ le
desACin d'ubeir aux dcrntèrt'svoloulés
de^oi) pm* , ikOii peu d'ùsAnce le con-
traignit à donner d'abord de5 leçons
de malhcmatiqurs ; quelque temps
aprè», on lui coufw le poin de eolb-
tionnrr lecatalo^pie de la bibliolliôque
de Voisius , que la ville de Lt:ydc ve-
nait d'.icheter. G* fut alors, qu^àj^édc
TÎngl-deux ans, il corain^nça Petude
de la Tn<5decine : Drelineourt hit son
premier d unique uiaîire ; il on rt çiii
peu de leçons, cl pcut-^tre iiD(Kjrie-
t-il clcrein.-iiquer que Bocrh.iavc ap-
prit seul une science sur laquelle il
acTAÎt f xercfT un si grand empire. 11
tfludi;i d'abord Taiiatuniie , mais plus
d.-in5 lestraiteseleinrntaires qu*on avait
alors y dms les ouvrages de Vvsale,
de Barthuliu, eir., que dans des dLs-
tectiuhs. 11 assista , à la vdritc, À la
pliip;iri de celles de NncW ; m.iis ce
de'Uul d*uiie éUide pratique de Tanato-
mie se l'ail sentir ncanmuins d.m.sltHis
les ocril5 Ac Bocrhaave ; on le voit
suivre aveugWmcui , daus cette scien-
ce, les docuuicotj» de Euiscb ; on sent
^u'il ne parle pas sur cette panie de
M ucfdcciue comme sur tonics les
BOE
antres, B^tfth an fi&MrrrttiOtts fr»-
pref. ÛeiCF£a Bàuna^m* fliirdfe«M
iufltmfv , tBais eB« d» fal qaW»-
■ i'r
ers drmiércj les rxptiratioos méa
niqncs , â contrarçiiil Irs jEufinst<lt$
j se liïTCT ft une rfiidr phi» «idnRft
des formes dc« orgsurs. Oti bc fil
facilement remjrqnrr d«iis toai
avatt'misies de ^on Krcrm, SantaiBi,
Moig.ipiii, Vaisalva, vVmskrKr, Jt
biuus , Pic. .\|jrr* cette éttidt pi
nairc. rt qm c^! m rffV-t U ba^i
srienri" > baave Icd 1
le* on ' '-îne onciens
rawïcrnrs ]).tr ordre dot tempt}
conmieiiv^nt |Mr ceux de» vol
contemporains , et Tt-ttHmtmvi i Hqrp-I
cr.itc ; cr fht par-là qu'il iTCoiiUL^t tttt
ce qu'.i vait Ciit ce dernier « A q^uel juDr
titre il m(^tait te doid dp pcnr ieU
science , et que la voce qu'il avait •-
veric, tractfe , et daiu lafjucflp
il éiait allé si loin.^iait la tn^
poirv.'iil faire rspcrrrdc» succès
lumicre^. 11 rtiiHia de m^nc U
nique et la cLimn', et, qauupic
tinaut toujours à la proft^viuri
siastiqup, il srfit rrccfiTiî .
wict.doptpureu innl,-. in*
1^ swjcl de \a 1 . i
prix il altacbait ^^ ).• .< > >.'i>x£i
eu m<fdecinc« et combien tl iftâx\
vaincu que, sous -.-rt,
drcin n*a riru à i l'n
ùtrvi Disptitatio tU
randonrm cxcrcmt^n:
ut si^tinrtim , î'
iu-B"*. ; L(.*yde, i ;
à Lcyde, des douter •
rcssursonorlhodoitc ...
(1) Cci .V
rit
tlOE
rofrsHou de ministre, et Pal-
Uiut'.Vfait à la ritrdtrini'. En
l\iuivcrsitc de Lcydc I'.islSmiÛ,
Ktrur Mil rrpcl itriir, h b ritairc
pr df* U medrt'iuc de Urclin-
iloi^qinl prononça son
i'> dp rncdccinc, Oru-
mendnrula studio Hippo-
ydc, l'joi , (Ml , pU'in rn-
nnaissanrFsqn'd avait pui-
les ccrirs d'Uippooralc, et,
c« prcmirr ciithuusuAme
|onjuur< U y^h- jircmirrcde
ît prouve la jii&le^se de la
iric par ir gr.iiid lininmr ,
•e les avJnIa^cs eicclusifs ;
lui-niéinr , |>ar ta suilc, Dc
Ci-aite ! Hoerliaave cora-
à m.inifeMer les hautes
l'ont di'ilingiie comme pi o-
rji»*(j|;neut comme modèfe
qni «te destinent à lVii>ei-
définitions prtM:i^t■s , idées
ne metlindc ricoureuMr^ et
â lauditenr aauA l'ordre
lurel . eloriition brtIUnte
formes {;rave« et im-
cnidiiion ïminense , Fart
tout , et dont il abu5a
K fairt frrvir ce qui est
dc re qui ejt à
mime que r.ipplii.ition
ieuj»e, etc. Il tut hiL-ntôt
le plus rrmaïqiublr de
et on arrournl de luti-
IVntcndrc. En ino5,
ide r«roninq;iie voulut t atli-
mats Uuirihrtave re^la fi-
dr Lcydc, quoiqu'il n'y
m de tri épreuve» «fr dodo-
ipirir ^ rt tiirlntit pir un
i n** i»mai« éi* inipriin^t
prcKaii pourquitt , miu* Im
!■*■ |Mi-«lii --tlri)r% f>rii«MJcr»
ii»r« Uiiin^tlt t'E^-Iiif , If» rtiri-
iriil plua fr^iiornir* que «uih
icUirét du »iî«Jc.
BOE GÎ7
fut paseticore professeur en titre; et,
dans cette nidizie ann*'e, se cli.Tr|;eaot,
il la sulbciMlion dus élèves, de répéter
aussi le» cours dc pratique et de cJii-
inic, il prononç-i un Jiitt-c discours.
De usu ratiocinii mrchamci in nw-
tiicind ^ Lryd»*, 1 ^oS , in-4 '. C«l-
là qu'il c<Hnmeiice ii Vecarter de
celle route Kippoa atiqne qinl avait ,
dans son discours precedciit, ^i jii»te<.
ment vantée » cl quM pose les pre-
miers dogmes du svï.|#nic vicieux que
ses grands talmt^flevairnl turc e\elu-
sivcraeut adopter. Quand Buêrliiave
arriva il la raedreine , la noiivelte plù.
losophie de B.i< on et la rre^unn de
Tart expérimental av.iient fait filre aux
science>phy!tiqiies de grands pnJcrès;
cilles-ri occupaient tous les t'spiilA*
mais l'art de guérir en avait |>eu pro-
fite. On mérïHin.iissait toujours qiic^
dès sa première origine , llippocrate
avait fait à cette science Tapplicatioa
de celte pbilusopbic qui ititniitisia»-
mait tous les savants. S^ l)i'*one cno-
tinuail de fli^lf-r entre plusieurs dog.
mes également éloigne» de la vcriie',
I^es cbimisle.s qui , au reiiouvrllemeot
des lettres en Kttmpe, av.iïent ren-
versé le long règne de la docJiine dc
Galten , avaient etiv-m^inrs à se dé-
fende** conlie la *ectedes méranicieus
eldc liel'.ini : ces Av\\\ seele» se parta-
geaient l'empire de l.i meJcrinr. Dan»
une petite narliede l'Allem.igne seide>
meut,Sta lil ramenait lesesprilsiU judi-
cieuse pbi lu \opbie d'Hippocrate , jlUv
buait tom les mouvement*) de I Veono-
mi*' animale a Ufirlorceinhérf^nteàrllr,
cl diffcimte des forces générales de U
matière; mat», eu se servant d'un mol
dout le sens était peu précis , il ren-
dait Muin» gcnérjle \h olntiire iu-
flueurc quM pour.iit produire, fa
première Urfure >! if .iViiil
paru d'abord entr • ■ ■ ■ > ili,»ave;
mais oc m^deciti , duué d'un cspnc
4a
€4H fiOE
il mournl U x 9 avril 1 70 1 . — Un iurr«
Bout-» {Jf'Mt ), pro^c^i«ur, aun&i k
6UA.sbuur^ , de butâuique et de cht-
mjc, ad en i(>8i , xuait en 17 53,
âiiteur dr quelt{ur.s |}is^c^U[lua'l ,
«l'une sur 1« (irnoiiit partiuilicreuMiit,
Strasbourg, 17^11 in-^"* * d*uu Ae*
iti«i7 des observations tfui ont été
fiiiUs sur la puste de MarseiUs dé
1701, Str«*boiirg ,17*1. in-8". , «t
connu «urtoiit |>.<r iiii« IruUiiine ôli-
liuu de U Matière tnèdit'olc de Paul
Hcrmann, médecin el prufesseur de
buUnif^ue ^ Lryde, sous ce Utrc :
Ç/nosura mmteria fncdiat diffu-
siàs ejifiimnata , curante Joa/me
BoeeliTo , Sim&bourg , 1 7uG , iB-4 '•
£n l'-LC), il angmcnU ro bon ou-
vrage d'tin second vo[un»c : Cjno-
sttr^ mtttrrim mediae tiontimiata
ad Cjrntnurœ materia mf dicte Hcr-
manianns imitatiomem colUcia , et
eu 17S1 d*im iruistêmc, Cjttosunv
mat^i/B mediCiB continuàUio se^
tunda, C. et A.
BOFXXER( aein-PHiurpt^, bis
llu prctcdriil , dnctciir de philoso-
phie cl lie médecine , profr}»Mur de
diiniic f de boUnitjue et dc ro^iine
UH-diciiIr, àStia.sbonrg. u;)quit d^ins
celle viUff y eu 1719» d'un pci'c
qoî y «xcrçâil U oiedodnc avec
succia. 11 eiudù cetu* scieuce h Suas-
boarg MUS son père cl sutis le^ pro-
fesseurs Seau Salxnuinn et llenri Al-
bert NicoUi. Ses études achcx'ecs , il
alla k Paris, uù il fa h connaissance
de Juwieu, Winslow, t^incry, Bol-
duc el Hunnault. A son retour à Stras-
bourg , il fut i-eçu docteur eu me-
Ldccîuc , el se distinpia autant p.ir
sa pratique que par ses excellents
cours académiques. En 1734 , il
fui nommé professeur de pnvsiquc,
et bicnlât apri's pi-ufevseur dc boUni-
qiic, de cLiioie et de m.»iicrft médi-
C4le, eu K'U|ildCcu}eui dv âolzoann.
BOE
Il mounit If j \taM 1 759. On s
lui n •' ' iiuu» da cUbm
fi tifW UPW-
sura .
5 vol. in-4 . G— T,
GOXi.KR ( J&A2v-UnMl,
1er de l'ctnpfrcur vl dr TélecUor
Maycuce « né en 1 0 1 1 k Crvn'
Fraiicont» , fut dAu% »au tem^
hommes les plus suivants qnr
nugne ail produits dans U bn
precqne , latine rt bcbraiifif
i'bistoii'e et dans U tbeurû* (W
tique et du droit publi •
vtnpl ans lorMfu*U • '
d'cioqurnce à StraslKn ■
en i^^o un canonicai •:
I^ reine Cbit«ttnc do Stàkéti'
h Upsal en i6'i>^ "«ne v
t'cloquence; et, ) ivooke»
le nommu liistut : .ie SoUa»
tilr« que celle jn 1 oc«s0W
avec uuc pension iw r>i>«i oeas» bo*
que la mauvais santé <ift Bttdit k'
força de quitter ce ciiinal
A priue fut-il de retour k S
qii il fut promu 4 U ck«ira
IVlocteiir de Mavmrr le
conseiller eu UM 1
l'cmpcirur Wnli il
même honneur , et Ini doma klA'
herediiAÎre de coialc Palattak
XIV ne le céda point à c«s pni
générosité, et lui ottrà iuk
de anoo liv. ; mais La cour dr V
lai défi Dilit de l'aocepter , rt l'es à-
doujniJi{;ea par une anirt^ de (M*
rixdales. Bœcler, comblé dc hm
tcrmin.i sa carrière eti 1693* Ûi'
de lui des Aofr^ ou CommoÊtt^^
sur un {;r.ii)d nombre d'auteurs. 4^^
il a dnnnédcs éditions; sur \Utv^'
Slrasbunip, I<>14 , it%4^. ; Smiom^
ibid., i647Jn*4".;ni«Mli»,M
i6.ï:>. in-'i".;Tdrt*iie«, iliid.,16^^
suifiair,
hé ick
-lajPoljlie, 1666, 1670,
*4"-; sur lei premier» cliiiui-
^ivuU«iS tt Histoires cUt Ta-
lcs Caractères fH>Utùfues
mi Putorculuâ ; bur Virgile ,
o(e , H sur les Métainor'
d*Ovidv. S( » aiitri'5 ouvrais
Dejurt Galliœ inLothmin-
Irdjbouit;, i6(i5, in-4MreU
Kiou du livif tiitiUil^ : Traité
ils du roi sur la Lorraine ,
10 -4"» il. ^^nnotaiiones in
Hum a Laffiii^ , iliitl. , 16*4 ,
KtAji^tioc (lu livre iiMïtuU' : De
êiatûs imprruRomano-Ger-
de ClifOLniie uu de .l;tri]u<s
Mrg. II 1 . Disscrtatio tU* scrip-
frtecis H lati/iit^ ah //omcro
i initium X^'l Sircub\ ibid.»
n-8"*. , assrt mcdi(»tTe suivant
cl ir'unpritnc doui le lom. X
tiquiif^ ^rficqmts d« J«cqun
. JV. Bihliographin histo-
Uicû phhiof^icAy 16^7,10-
Wistoria beîli Siâeco-Danici ,
k^5- ■64'), Stockholm, 1676;
irR,i070, io^V-.; VI. Uistoria
ab orbti conMto ad J, C
ibid., ï68o,in.ft".On3r
IS Biifierlaiiun mut l'utilité de
t» VII, Notitia uicri imperii
-*.,in8^VUI.H*
1 denolCA V/iistoirû
IJI . ûtSmfOÉ
f, ïiid., i(X5,
f , ibid., 170a , i»-
tsmcuUpostCfwiiiun
moriaiit , Kid , 1^97 ,
isioria tmit^ersalis I F"
pont Ciiristum ( Sc<iifû ),
li"B\ , aTfC unr iniroductiûa
Frcbliu», rciinpfiiiic à Rg»-
^\ f awc U TÎvdc l'auteur ,
béoptiîlt AioUcr. XI. Ik» Ut-
ton LrouvH dans le reoicil
JaAlti , Atnftterd4ni , iJoS ,
XlJ. Cvrffmra<4i<îo in tirotii
IlOE C4y
JUrrum dit* jure helli et pacis » Sxy»%-
buur^, 1704» ï7i'i, in-4". Uyest rû-
lltou&iA&le de $011 aui4*ur. XIU. Biblio-
^raphia criiica . I.cipiig , 171^»
iu-8*., (tditjuu aupuciitrc pat* J.
Goltiirb Kr.iusc. Li*» nLticiis proo^»,
(kurps ctÀJintlffc* dcfrrnicu^rs. \1V»J
Un ^ttU uoinbre de Di>%ertalions ,
DiseOêirset Opuscules^ qucJ'MU il-
brit Fabricius r reuiUA cl <i fiiii impci<
lupr k Strasbourg, 171^1 4 ^^1* >°*
4". Ce rccuWI omlicul quatrf-ringl-
&ept piëc«s (i*bist(tirr, de pultti(|nr ,
do morale et do critique, dont p|i^
sieurs sont fort intciY?«vintrs ,
ODt été imprîmers Mf|)jrcment à
sute quVIln pdrRi&saicnC ; vingt Dit-
cours oruIi>irf.i, <lfs Poiaies et de*
Proç;rrfnirors acadfraif}ur«. C. 'C^t.
liOtCLER ( JrAN WoLFG4rfo \
tbéolopea allcnuod ^ ori^umire
Livome, d abord luthcneu, o<
diflerrols postes crclrstastûpics
Livonie et en Estonie , puis reKoa^
À s«s fbodivns eu ^^7t et qmtu
ces pars pour so reudrei CoIoçdc,
il abjura ta retigioo pr«t«lairift
se Tairr prôtre cadiuliqiiff. 11 non
Cologne eu 1 7 1 7. Il a publié
eorils rn bvrur de sa amiveUe
gioo. On a cnroro de lui ua ouvi
intif iilv : Hitet stÊponùâimu ,
H Coutumes des
i6()i.
BOt'lDIKRR ( Jaai»), poète latin
et^lrmaufl du 17*. si^lr, luquitde
pai'cnts peu duftînffucîs par leur ranç,
quuiqu*itt dftsrrudiasrnt d'oae fiuniU»
»ôUe de Pnnii^ninîe. U étudia ao]
BiÉ* de Berlui . dont U deVMt
r' k «ùt*. 11 Boorulen ifi^S,
ctMiif gintre an». On a de I
I. Prutâpet dt U ffaryi» a
tnanwÊf ouvtmb fWMCy ^n a
furt ftotnnit rànmrinirf dtjiaai; If.
y/rc triûtnpkni eXrW «nf MmiAm»
rtux trêptuiesiUL A'~«itièiilM»<
6j<
BOE
fiiàit hiti/w ; I V. fîpi^ammata Jttve-
niliaf V.un rrntcil ttc pircTK loélct^
4}tii i»nî H**' puMi/^ sous If titir ilr
ifrr- r, Il a UiS9«^ à SA
■)"!' j i iMTits, (toniûlra-
qurift eiait un [)ru|cl ilr Dt< (ioniiâir«
aLlrmaticl. il .ivjÎI oiininnire iJi? furt
^unnr licnrc a .%'nrciipri il»* [««sic.
On fAit v^s de srs vers \aùus h allc-
nwnils. G — T.
liOKflEM. roy. Bfhjim.
)U)f HM( Jacib K fuiiiUiourilf* la
secte tirs Bti*huiiMcx, u^quil eu > ^75 ,
dâti^ un |i4'tit Tillnpr yivh% de Guer-
litK, lijns !.i Hautc-Ui7.icr. Sc5 parriitc,
3111 ctaicnf |t.iiivrrs, lui firf lit âpprru-
ro If toelicf de cord«n«it'r, cl il
Icxerç-i à (kicrlit*. Au milieu de son
iravAil, Wrtllhft- lui. lyant donne q»ifl-
(pies uuliont de rliiiuie, il ru fit i»urhr
nn &yilèmc ])l)ilo.sopbifjue tout noii-
T(uu ; s'nlMndouua -i des extases my»-
ttqiies, se crut appelé de Dieu, rut
dcA visions , des rcvelalioos , et crri>
Tit,cn i<iia, un livre intitule yfu-
rora, (fui, maigre sou obscurité,
eirila la colère du clerj;e de Goerlitz,
qui le (ït siisir et défendre; main on
Va rc'imprime' depuis à Aimterdam.
BcElim , qui cominuait h rêrrr, roiiti-
niia k écrire. En if3ir)> |>arut son
lrait<f De tribus principiis: il assujc-
tinsait les o^Hriâtioiis de la grâce aux
lucmet» procèdes que ceux de la na-
ture datis la puriGcatioD dc& métaux ,
et regardait Dieu comme la matii-rede
l'univers qui a tout produit par voie
d*cmanatt(iu: ce qui est une espèce de
spinoiisme. Il alla ensuite à Di-estle^
où il fut examine par quelques théo-
logien*; plus indul^f-nls qui le Irouvè-
renl irurpr' rbablc De retour àGorr-
litx, il y mourut en ^iyl\^ laissant un
jjrand nomhrrde traites mystiques fiu
Àfystère célr.sie et tf-rrentre^ de In
f'^ie intellectuelle , etc. « U n'est pas
V possiLle , dit i^lusheim , de trouver
p nu'ui
» ïfc ri
BOB
« p]u) d'ubsCTuit^ qu'il dV ca i Juf
» rrs |m: *^
II. . 'iitt
s dr vi ra-
il ^ lia
qui a public nue 1 1 . '-de
ses truvre» en a \ — _ :. , - Sri
diwriplrsi'anpeirrent le Th^seffMite
tbre,
■ iif,
'oct*
'.t i
4
1
Ml dr
I-;- -s
alhmanfii il en eut iin
et Cl' nombre, d'abonl
par;iil k'aCcrollre m^i
qufs-uns , mal;;r«.* Icui
son sy^trmr . uiti
ration dans leur i
étaient de vrais 1
Kidiittianu « qui i
en 168^. Cotte -<
surloiif dans le ii<.>
Sainl'M.irlin a Iradtul m fnafiîi'
trois otivrapps de Bf^^*"» »j«yif
V aurore naiisanlc , /
cipes et la Triple vie , i - i
cas du premier, et sr- [>.-
publier U Iraduciioo cuii.[
ouvnipcs, en 5o volumes. I! .1 i^ m
donne ia vie de cet lUumin. ^^
laquelle il rapporte l'/iTï<*r>i "■
qi Mibue son il! Ka
u inl qiir les I ^>^
pre«iqiic tous Spinosisles , d'bjdttW
critique» ob^ervrnt unr Hu'lira fc
rapprocbflii du m.r :iii-
disqueSvedenbûij, *..,.^.,,,^.„^..4roX
colonnes amour et io^esie^ priimfie
de tout wqm existe (/'... • ' Vp4-
ùmî ) , fioehm ad mei t . i .yv»
me principe /d tfo/.
et . cequd y adv
quVIle émanait du ^L/ ■: ù
sont encore tousanthi i(rt
I ndeprndarament de
mystiques, Bochm eu -
la chimie, entre autivs une
g*e, en allemand, Adislcrdai.-,
in- 1 0. Son Mtroir temporel tU ttki*
BOE
mté ^ où delà signatttre des choses,
est traduit en Fraitçais , Francfort ,
1669 , in-S". Tous ses ouvrages ont
été réimprimes à AmMerdam en 1 ^Bo,
in-8''. , sous le titre de Theosophia
Twelaia, T— d et G— t.
BŒHM (AivDBÉ), conseiller in-
tînc du landgrave de Hesse, profes-
seur de philosophie et de mathéma-
tiques à Giesson , né à Uannstadt le
.17 novembre 17^0, mort le 6 juillet
.1790. Comme philosophe, il ne s'é-
carta pas des principes de Wuif , son
■uhre;comuiemathématicicD,il suivit
les progrès de sou siècle , et exécuta
hù-méme d'utiles travaux, surtout dans
les mathématiques appliquées. Son
Magasin pour les Ingénieurs et les
jirttlleurs, l'i vol. in-B"., Gicssen ,
.1777-85, est un ouvrage estimé. On
a encore de lui : I. Logica, ordine
scienUfico in usum auditorum con-
scriplAy Francfort, ï749^!»-tH), in-
%*. ; II. Meiapfysicay Gicssen. 1 763,
în-8\; seconde édition augmentée,
ibid-, 1 767, in-8". Il etit beaucoup de
part à VÉneyclopédie de Francfort, et
.publia, de concert avec F. K. Schlei-
cher, la Nouvelle Bibliothèque mili-
taire, 4 vol., Marbourg, 1789-90.
(U-r.
BOEHME ( jEAK-EustBE ), hisio.
rien allemand, ne à Wurtzcn,lcuo
mars 1 7 1 7 « professa Thistoin^ à Leip-
fig, OÙ il sticcéda au célèbre biographe
Joecher. Il reçut, en fjCîd, les ti(res
de conseiller aiilique et d'historiogra-
λhc de IVIectur.it do Saxe, et mourut
e 3o août 1780, lais.sant à Leipzig
une mémoire honorable , et d'utiles
institutions dans i'univcrsifc. Ses ou-
Trages consistent, pour la plus grande
partie , en dissertations éciites dans
un latin très élégant , et qui renferment
des recherches précieuses sur l'histoire
de la Saxe ; les principales «ont : I.
Jfiss, II de Iside Sueyis oUm cultd,
DOE
65i
ad locum Taciti de mor. Germ., cap.
V^ Leipzig , 1749» in*4'*« Ces deux
disssertations se trouvent aussi dans le
Tkesaur, rer.iMevicar. deWegelin ,
lom. V*, IL De commerciorJtm apud
Germanos initiis commenialio, ibid . ,
175 1 , in-4''. ; III. De ortu remce
dignitatis in Polonid^ ibid., 1734,
in-4". j IV. De Henrico Leone nun-
quàm comité Palntino Saxoniof ,
ibid. , 1758, in-4". î V. De nationis
Germanicœ in curid romandprotec-
tione, ibid. , 17^3, în-4"*9 Vi>-^cfA
pacis Olivensis inediia, 3 vol., Hres-
lau, 17C3-65, in-4". j Vil. Maté-
riaux pour servir à Vhisîoire de
Saxe{ en allem. ) , Augsbourg, 1 78'i ,
in-S". , etc. G— t.
BOEHMF.R (Juste- HEwwmc),
savant jurisconsulte, un des hommes
qui ont (ait le plus d'honneur à
l'université de Halle, et rendu les
5 lus grands services à la jurispru-
ence allemande , naquit en 1 674 à
Hanovre. Il professa le droit à Halle,
devint directeur de l'université , fut
nommé, eu 1745, chancelier du gou-
vernement dans le dudié de Mag-
debourg , et chancelier ordinaire de
la lacullé de droit. Il mourut le 1 1
août 1749. F^ droit canonique avait
été le principal objet de ses études;
cependant, il a beaucoup écrit sur le
droit civil , et tous set écrits se
distinguent par nnc logique sûre,
un ordre parfait et une grande éru-
dition. Ses principaux ouvmges sont :
I. Tractaiusecclesiasticusdejttrepe-
rochiali. Halle, 1 701, in-4*-; H./uf
ecclesiasticum protestaniium , 5 vol.
in-4''.. Halle, 1 7 14, eti 757, 7 vol. in-
4". ;ibtd., 1740, la vol in•4^r fort
augmentée ; 1 11 . Introduetio m jus pu-
blicum universale j Halle, 1710,
1 7 u8 ; IV. Instittttiones juris ettnO'
nici, lùm ecclesiastici , tùm ponti-
ficii, Halle, 1758, 17S9, in-8".j
rinn* 1
KT tfnsHtudon aa
«kpi$ êCclésiastiauê de Mniri. —
BnBtUFB f Jfiin-.Vimiu-M, Mm fils,
ne d H-iile ïr ^ifi ilfhrinbrr 1704,
mon à FraiicUM-t-siir-ro«irr le ao
mai 1771, pi-off^s;.! \c droit è ertl«
p univer^rtn, fut cuiisritlcr io-
de Fmiriic II, et rrçnt tic lui
des Wurrs dr noblcv^r. 805 prinn*
pAUK ouvr.ipps sont : I. Ohl^rv
nûs in /ittnj. Carfmttfii practi
noifam remm rrimintUmm , Fra
ior»-«iir-lf-M«ni, 17'io, in-fol.: U
3f<tiitAiiortgi in conititutioMin CTÏ*
minalem Candinam^ \\\\\9 , 1779^
in-4'*- Crt ourr^gr oiX 110 dex iiluft
iinporUntft qui ;iirnl paru sur le droit
criminel, lialinifra Wxs^i un grand
nombre d*aiitn-^ ccrils et dir dt&sertff^
lions uù il (Inpitiie toujours une irm-
dition solide et tuif grande itA^.iatiï»
IIL Elemenln jurisprudentitr ori-
7ii£ri<z/rf .Hnllc, I73i, 1 Vol. in-S™.,
réimpruDC plusirurs foi»; IV. Dé
ecmiomspœnarumcaf'italium
te, ibid., 1758, ir-4**M V
nne
"fjihrèfiè de tJrl des mceotttJie'
m^nts , {ur tMamim^ham , et y ii joint
d*'\i\ ï)\si,PTUUon% , l'une De siùâ
tum grm^idi ac fatuU , dejji im-
pMiéc Wpu^MUBt à ildil, 1756,
lu-4"-» *' Mufre 5iir I'um^^ du for-
cep , ATcc un rxAUii'ii utliquc des
cl(6<fr<iits iusirunieuts ein|ilnres durs
dAiu l'Art dnfr â\.x<>ucliiiiit*nu. —
lin âUlj^ ticKktira ( Jeau'BcJi|a-
tnifl ), prufoKur d'anatumie et Ue
chinirj;ic a Lcnpiig, ué â làègDÎlz (11
5iti-sic • le 1/) mars 1710^ mort
«u i^iiS , pour «Toir imc sans
BM^rfliou J^* rei(H'(l«!i vinlcnU, a
donné luif nuuvt-lle éilttiuu de V/ntro-
Juctiofi a la chirurgie de Platner , -i
Toi. . I.ri|aifi » >74*>' in-H^. On .i de
lui : I. iiihiiothern medirn-philosO'
phùrti, ibid., 17VJ, iu-H". ; 11. Ve
nssium ctiilo^ ibi'l. , 17^8, îik}".,
III. De radicis Rubif^ ùiicWfUr ef-
Jisctilnis m cotftore animait , ibia. ,
17G1 , in-4". ; IV. De coriice cas-
cariHtp, IIjIIc , i(>^ , <ii-4""t''^-
f^dK{U(A iinc6 de SC5 di^rrtarions
«Bl été inscrees d^tb!» le HeciteU de
Qalln*. f—- T.
iiOi!:i]lVIER (GcoBGe-RoooLrneX
pnifrtseiir de boUniquc <^td'.iu3tnniie
A luiiivcrsilc de Wittnnbrrg, ne rn
I7JIJ, mort eu i8o5,»ljild(!kciplr de
L<ldwt(;. II ;i public' un ;^ra»d uuuibtc
«Tuiitrjprs ior diTersr» partie» de U
plivHquc Tcgeulc rt de Li botanique
i!i iique et littrrairr. Prf<<que tous
tvuïi'i tncnl dr> vue» iiruvc». qui prou-
▼riil qu'aunuip des ncieiicrs iib v-iqwr»
hc ituiliail «dauj^a-e, et qui! réunis*
AAil à un e>prit jiute et raetbodique , k
un peo&jnd savoir, le talent rarf* de
hitiu olwcnrer . cl de r«n<i»lrrrf h
naUire «ous dt'- ' >x et
Imaiucuxt !./*/" -'^f^t
lM\n.r^, itSo . in-JJ-.; t'est U FluPe
do ciivirojia de I.ei[ixi};. Il y suit U
«nitlbtMledcLudwig, «1 donne, sur \9$
BOE 65î
plgnoM, la ^raminétiM ftr. . drs
observation» inédite» de Gleflii«ch.
11. Defittilioms p/laut'trum hudwi-
giamas attrtai et rmetuiaias cdiàit
G. Rudolpk* Bvehmer, Let|if . , 1 7^'h>.
in-8". Ce*t iiOf inuivrlle • ' \
Eiémenls de Boîoiûque < 1
corngee el aiipnmler. III. Hihlitf
tikcca scfiptûrum hiMurùenaturaiit,
ceconomùr , aliarumque ariium ttc
sciendarutn tui Hlam perttnerttiwn ,
realis tys^natica » Lripzic; , 9 rot.
iu-b'. , savoir : part. I , Seriptores ee-
neraies. vol. 1 . 1 ^85; vol. Il . 17&3;
part. U, Zoologi, vol. I et 11, I7K7;
part, m, FkyloUt^i, vol. I et II, 1 787;
[urt.IV, /l/cnrraiogi, vol. I» l'^BSj
vol. 11 , 1 78*) ; part. V, Hj'droloffi ,
ac index unù/ersalii, 1 vol. Ceci un
leprrtûire btUiuç;nipliif[Ued(* tons Ir»
hvres qui ont paru sur t hiAtoirr natu-
relle , récooomic rurale , et tes art« et
Ua wienus qui y out rapport , m
qurUpie langue que ce M>i( ; il e»l Tait
avec beaucoup de soin , et indique
ordinairement, pour ci»a(|ne ouvrage,
les journam bllcraiit» ipii rn ont
donne une nntice plu« étendue. IV.
Tecéuù^dw ^efchichle der pflfuizen ,
Ht*., I/ripzi};. i7oi. iii-H"*., a rarf.,
eu Hiitoirt tecfmitfuc des putnie$
aui sofU etttploy ées dmns !m m^tMTV,
les arts et les mamrfmcturêS , om ^
pourraimt X vtrr employée s, Ç^t 00-
vrafte tneritcratt d'tVrc tr.id»it rt pU«
géueialeinrnt rcpundti à caïue^fton
milite. V. Un ti**» crand nombre de
Dissertations ou TbeK» que ce pruéeif
leur avait dit soutrrrîr par «es 4èvrf.
Voici celle» qui ont oi^^riic d'étrroon*
•ervéei : 1". De pUuîtis C9»dehâhi-
fcrv. I.eipcif>, i-T^'». in-4*'- 'i^ De
plantis ; . i,
in-4'*..'' .^
devien»rat«{ • ♦$
etmOBttiM» im
erl/i*.*#«« *^Mexm , 17^3 T U«(ev
farffTfomm, 1758, }n4\;Deoma-
Mentts qms pneter mctana infiorU
hus rwperiwUur, 1 7 •»« , ii|.8\ ;' Dis-
sertatwnis dt nectariis fiorum addi-
ttttfwnta , 1 7«i . in.4 . "; cr^ 1, ois Ois-
•Crtaiiotis trjitpji! de loin ce qm a
rapport aux nrcl.iiirs des flnir*. 8\
Dr viriule loci natalii in v
hlfus î itcra » De seretuUs v
tiian i^muiihus^program.duo, i -ï
9". ^ /?tf ialiiius axntnoniavalibu
1 7O4. I rt". Piiirtta rcs varia , 1 nfi
«iir Ict aaoïiMlir^ ot»srrv(W> Jaiis i
TrRctdux. II". De pîantarum stip<.
ftcic^ proaraminaia qtuitnor. 177
\x\ De/dofUis in cidiorum me
riamnominatis : ctitc savante iii^$t■^
U(«in sur les irgle» a suivre pour don.
nvr de* iiums aux |)Iantr$, avrc d*'»
tcwuirqijes siirrciix qui ont vio lioa-
«M pnr Liniie. a clc miiipriniécd^iiftle
DeUci. opuscuî. (If Liidw i^ , rom. I.
1 5 *De satnhucoinionim mrdicinitU^
1771, sur IfS proprirtos mcdicaJcs dû ^M
sureau.
BOE
9éts ligneuses qui u'habitent que les
pays situés eotrc les Tropiques.
D—P— *.
BOEL ( PiERBE ) , peintre , ne k
Anvers , en itiuS. On ne sait quel fut
son maître , mais on conjecture qu'il
reçut des leçons de Pierre Suayers ,
et qu*il imita sa belle manière de
peindre les animaux y les fruits, et les
fleurs. Boel voyagea en Italie , et s'y
fit remarquer par ses talents. A son
retour en Flandre , il passa par Paris ,
et il n'eût tenu qu'à lui d'y avoir une
existence très agréable ; mais le désir
et levoir sa patrie lui (il abandonner
des ouvrages commences. L'aflcction
de Boël pour sa ville natale ne nuisit
point à ses intérêts ; il fut très occupe
insqu'à sa mort, dont Tcpoque eut
inconnue. Descamps comprc 1rs ta-
bleaux de B(«l à ceux des plus habiles
peintres dans son genre ; il vaute sa
toucbe , ainsi que son colons vigou-
reux et vrai, qu'il devait , au soin de
tout faire d'après nature. Il distingue
parmi les tableaux de Boël ceux qui
représentaient les Quatre Éléments,
Quant à ceux qui pouvaient être à
Parb, il en indique seulement deux.
Le musée Napoléon n'en possèile au-
cun. — Son frère ( Cobyw ) a gr.tve'
les Batailles de Charles-Quint , d'a-
près Tempesta , et quelques antres
sujets d'après MicLel-Ant^e. D — t.
BOERHAAVE( l]£HMAN),un des
plus fameux médecins du iH". siède,
celui que nos temps modernes peuvent
le mieux opposer au Galien de l'anli-
quitc , sinon pour l'étendue du géuie ,
au moins pour le nombre des connais-
sances varices qu'il a rt'unics, Fenipirc
presqueexelusifqu'a obtenu sou sys-
tème médical, l'iuimeuse colebritcdont
il a joui durant sa vie. Il niqtiit le 3 1
décembre i6(>B,diâns le petit lx>iir|;de
Wourliout, attenant àlnvillf' de L<-\ de,
■Son père, qui était ministre de ce
lîOE 053
bourg , et fort verse dans les lettres
grecipie, latine, hébraïque ^dansThii-
toîre , destina son iils à le remplacer,
et s'appliqua , de bonne bcure , à lui
donner une éducation convenable ; le
jeune licrmau, doué d'une mémoire
étendue, d'un cspiit d'ordre et de
méthode , répondit à ses soins; avant
onze ans , il savait le grec et le latîu.
Un ulcère malin , dont il fut atteint
alors à la cuisse gauche , et contre
lequel il cpvii^ , pendant sept ans , les
ressources de la médecine, fut ce qui
lui inspira son premier goût pour
cette science. I^s^é de tout ce qu'il
avait vainement tente pour sa guéri-
sou, il renonça à tous remèdes, se
contenta de bassiner la plaie avec de
l'urine et du sel , et guérit , soit p^ir k
seul bienfait de la cessation d'une
médecine trop active, trop irritante ,
suit ])ar uu changement qu'amena
d.)ns sa constitution intime une révo-
lutiuu d'âge. Eu i68'i , il fut envoyé
à Lcvdc, pour y coutiuuerses études,
qui furent brillantes. A peine y étJÎt-il
ariivé, qu'il perdit son père, et res-
ta sans fortune ; heureusement , un
ami de sa famille le recommanda à
Van Al|ihen, qui le soutint. Il se livra
dcs-lors avec ardeur à l'ctudc ; à U,
connaissance du grec, du latin, il
joignit bientôt celle du chaldcen ^
do l'hébreu ; celle de l'hi^tuirr uni-
verselle, aucienne et moderne , de
l'histoire ecclésiafttique , de U phi-
losophie, etc. Dès iG8^ , il se livra
aussi avec zèle à Fctudc des mathéma-
tiques. Ce fut en i6«8, à l'i^e de
vingt ans , qu'il commença à donner
des preuves publiques de l'éloquence
qui devait le distinguer, et d'une éru-
dition qu'il devait porter si luin. Squ%
la présidence de (ïrunuvius, son pro-
fesseur lîe ^ree , il prononça un dis-
cours ai-adémique : Oratio académie
ca , qud pntbuturj bctic inielkctnm
r*
iguraiii de (fiitinC
Vone mmtis à corpore . I,p\tje
tra rt qu'il avait tic d;.n$ le discouri
XATtCfi qu'on av.iii connue!; »lc lut. t^n
tinuant us <*!utlf s thpolugiqiics, dniis ïi
desMïiji d'obcir aux clrrnim'STolontëj
de son pin- , son peu d'^Lsance le con^
traigïiii à donna- d'aUird des lrçoa|
de niatliduirttiijuo ; quelque Jrmpl
«près, on lui confia le soin de colla-
tion iicr le catalogue de lai>»bJ.o(hèqiifl
de Vmsius, que la ville de Leyde ve.
naît d'acbeier. Ceful alors, quMpt^da
Tiogl-deux ans, il cominrnça IVtudfl
de la médecine : Drclincouit fui sua
premier et unique maître ; il en vrçm
peu de leçons, cl ptut-ftre iiniwHe-
l-iidercmaïquci que fiu'rhaave au.
prit 5eul une scici.ee sur laquelle il
dcviir eTcrccr un si grand empire. Il
é\u<\vi d'abord ranatbmie, mais plus
d.in!» IcslraiieseJûintnraires qu oit av jii
alors , dfln« les uiivrAges de Vcfsalc
de Barlholin , elc^ que dans des dis-.
BOE
iprolc55âondc miutstrf , cl YaU
mi (oiit-.Vriiit à la iiiodrciiir. En
l'u(iiverM(cilr l,rvilc l*.i.\Nucijf
' iir, Àlarli.itrc
ticdr Urrlin-
fcrtiilulrnsqn'i) |>roiiOiiÇ4 son
liïcuttrs de incJcxiuc , Ora^
mmtfnÂando stitdio HippO'
Lrydt* , I -jo I . où , plein en-
PS ninn^iissaiiccsqu'd avait pui-
in» lcsctTi!!id'Hi(>pocrale, et,
à ce prrinier cnthou^iasine
)îrf tùiijuim la vue première de
|«.il prouve la jii&le&5e de la
kftnme |>ar tr {;r:ind lioinmr ,
Mrr le« avjiitagej» excltuifs ;
X si lui-métn* ^ par la suilr, oe
Mm» or.tiii*! Itocrhaavc com-
Hors à nMoitester le-» hautes
^bi l'oul diniingiié comm''pro-
, rC rasMpnf'Dl comme modèle
ttux <pii M* destinent à Fen^ei-
JP^ d(^nihons preeises , idées
W une mélhfide rt{*oureuse, et
1^ â l'audilcur dans l'ordre
I naturel » elucittion brillante
W . forme» çravM et im-
» . enidiliuu immense ^ Part
X surtout , et dont il abusa
n , de faire servir ce qui est
à rintelli^encc de ce qui est à
re,lor%D)èmf que r.ippliivirion
wspccieuM*, etc. Il fut bi<.>nlôt
tts«ur le plu» remarquable de
Rurope , et oo ar.(-x>Mnit de luu-
I» pour Frntcudre. Kn 1*705,
E' ideGronin^ue voulut laiii-
; mais Bocrh'tave rcMa fi-
le de Lcyde , quoiqu'il n'y
'#« lott Je fte* fpreutfâ df tlnclo-
pKiluiopbie , ei «tinoiit par iiq
«f uni n'a ianiA>* ^t^ imprim'^,
rccncrcliAÎi puurtftini . *<ju« lr«
rit I. I
^^'j - i. - 1 - .|uh «uu;»
liu «lidc.
BOE 6S7
fût pas encore professeur en titre; et,
dan» cette m^meaun'^'e, se clnri;faut,
à la stlUiiIaùoii des élève?;, de répéter
aussi le» cours de pMtiquc et de chi-
mie, it prononça tin autre divours:
De usu ratiocinii nufchanici in me*
àicina\ l^jdr, 1705, inVj • CVst-
là qu*il corometiee à s'erarter de
cette route hip|M)cratiqiie qu'il avait ,
dans son discours preiNnletii , ^i j(i»te-
mciit vantée, et quM pose le» pre*
roirrs dogmes du »vst^oie vicieux quo
ses grand» idli-oUffevaient faire exclu-
ftivcmpnt iidopier. <^)uand £U>crh.>ave
;irriva h la ninlecinr, la nuuvellr phi-
losophie de Kj«on et la (TPilton de
l'art expérimental av.iirnt f lil f.iirr aux
sciences ph viiqïjcs He ponds pr'ipiës;
celles-ei orrup.iieitl tons In eftprila;
mais l'art de :;nenr en av.iit peu pro-
fite. On m(*ronn.HiRMil toujours que,
des sa première oi-igiue , Ilippocrale
avait fait à celle science l'Application
de cette philosophie qui cntKotisias*
mail tous tes savants. Sa ibèorir eno-
tinuait de flcilf-r entre plusieurs duj;.
mes rpaleraent éloignes de la vcrite.
Les chiDiisic^, qui , au rrnouveljenient
des lettres en Europe, av.-iient rcn-
Tcr»e le Um^ rè^ne de la docirine do
Gatien , traient eux-m^mes à sr dé-
fendre cunlie la vctedes mtV^ntriens
et de Bclluii : ces deux seet»** $r lurta-
geaient l'empire de U ro^ccine. Dans
une petite partie de rAllen).i(;ne seule»
mcut^Slalilni menait \rn esiinl-t à U judi-
cieuse philosophie d'ilippocratr , attri-
buait tou« les mouvements de l'érmïO-
mi«- animale à une force inhérente à elle,
el diiTerente des forces ge'ner.iles de U
matière; mai», en se iverv^int d'un tOÙt
dont te sens était peu précis , il rtn*
daii moins gencr-tle la salntsire iu-
flurnrc qu'il pouvait produire. Ij
premii^r*- h^urc d*llipporr:ite >«.tit
|uru d'abord entraîner lioerhaave*
mais ce médeciti , doué d'an esprit
■HWM^lfMl rfrC'
*
!*^W"fl>ïi cfrc*rotTÎt;cnfïii , coml
«OUI S)'5itrne,qiiu-|.ic viticus, a td
jour» , aYtc lc> ÙUs qu'il foordoon^
<lom il pmfutc lVx|iIicjlit>n,uiipo^
plus ou moins èJyiguedicoiiVfimnQi
a crut qu'un boa «ysiêmc mrtlical 4
rail celui qui rruoii-ail , rumjjitjrn
loutes les 0|.iziiL»ns. OuliluiU dd
que les corpj viv auIs sont «HiaDcbM
jîTudantledrvic^iIçiinouvwueitfiaiij
qucU sotil inif>cji(:iist'iiK-m contraii^
les .luircs corjis , ou du moùj» ||
contreUalancont . i-i que Wm Icj acfl
«lu'ila exwulem *ont le résultai d'u«
•t livile qui leur wt propre ; uie'cofl
iiuii>,in| que ccux-lÀ même des mouv«
«iciitjs de l'ecouomie tivanic qui 4
mcicMt lo nluN à uuc «pplicatioii d^
Mus de l.ï phyiirjue, de ïa iiieVauifiiii
«m cependant pour mobile preoiii
U forte de Li \i«, et ue reçoivent di
ioreej de la uwlière morte qu'uni
«liuencc tri-5 accessoire ; d voul^
fondre dans une même théorie d.
plidosopluc vitale d'Hippocraïc^'""^
~rujcii;es clii^ruiqatadaSglj
BOE
!, iD-4*'- * ^gne d'élre
rrlui où il avnit m hion
rrtiidc d'HippiKT.iIff , où
rAfneiicr \a m^e^nur à *a
rimilivr, i l'obsciTaiion, U
diil de tontes c^ ippiii-ntions
rrt qtii l'egarewt tt ranjKiu-
; eu im mol , tout-à-fait op*-
t'r»pnl qui le dirigeait dans
ne.s. CWain^iqtie auus vcr-
c teinpit i'iï tt^mp^ »uii lion
Somphcr de iVuipire des an-
ct premières études, rendre
ce k la bonne méthode , et
ir h la répandre. i.Vnseignc-
iiqucl Bucrhaave w: livra alors
tiifr , le cundiii^it on <:e tcraps
r deut des meilleure ouvr.igcs
Bt dn» , ceux qui lont de nos
Bqiii* toute SA (;)uire, Instiia-
nràica in usuf annuœ eitrci-
damesticos ; pt Apkorismi de
^tHtUt et cnrandismctrhts ^ in
octrtnœ medicinir, \h euicut
{Hé sorte le texte de ses cours ^
[lust-a , comme l'indique leur
»ur l'us-içe des clcvts. Dans
ilutions, IK'erh.iaveindiquele
jiudes que doit suivre un roc-
tine un abrège derhi.Mi>iie
détail drs cunn.iissAnces
natres qui sont nécessaires ;
Dtrant en tnjti^re , dans cin;|
n suroessifs , il traite de la
iOD des parties et des actions
■ dans le eor[)s de l'homme,
altérations , des Mgnes de U
de la maladie^ de Th^pène et
; de pn.tlongrr la vie; enfin,
ours de l'an dans U médecine:
Kest expo%<j le système dont
I présente les bases ; c***tjil
lu le plus vaile et le plu» pre-
n eût purorc vu dans le» scicn»
modèle d oruditinn , de mc'-
, qu'' dt^parf'nl «ruleraenl 1rs
Un acrùiiouiee , leur ucuUali-
DOE Ô'Wj
Sath>n , «t les autres liypothèsrs mé-
caniques et hvdrdtiliqiieït ; priit-4^lre
aussi faut-il ajoutcrqtMJ ost idiblcsnus
le rapport analdrtiiqiie. Dans les Aplio-
lisineu, Boi'rliaave présente une clas-
sification des maladies, expose Iruri
cjuses , leur nature et leur traitement ;
c'est un sommaire laconique et préc*is
de toute ta médecine ancienne et mo-
det-iieiCbpf-d^ceuvre au«si dVnirlition,
de rédaction ci de correction destylr»
Ci'sl dans ces deu» ousragcs que S«
iroufe la .subslani:e de sa doctrine , et
tout son plan d'rn5eic;nemeulcon)m9
médecin. La cbaur de botanique, que
lîoèrhaavr joignait à celle de méde-
cine^ ne servit pa« moins ^ son ilhis-
tntion: dans cetir scicnec, qu'il t^t\'
tiva avec xèle H avec goul, il «uivit
TiinpiiUion de sou siMr. Tous \r9
boianisies éfaient alors occupes à fon^
der des classiGraiiuns, des méthodes,
essais qui |>crrectîfinnaienl au moins
d'une numére indirecte Tanatomie
inicncure des pLintrs. f.a science en
possédait déjà un ^rand nombre ;
cfllrs deCéïalpin. des Anglais MoH-
soii rt Bay, de M.ipnol , de ïournrforf,
df Itiviuus enfin d'MeruianD son pré-
décrSHrur. Bnérhajve se borna ■ eor-
ri^rr celle de ce dernier , en v iutro-
diiisaut quelques considérations nou-
velles , rmpmntc*'s surtout de Tour-
nefbrt ; rtic renferme trente- quatre
classes , Hnisees en cent quatre sec-
lions , dont k qiuri envinm sont
nitnrellcs ; elle est a*soi compliquée
et dirïiciie dans h ivralique. Itocr-
haare rendit des iiervicei plus essen-
tiels i b botanique , comme oo le
verra par l'inilicabon dc% ouvrage)
qii'il a publics sur crite scirnre, Mir-
tout parlesiicwt index uu CaLdo;;ues
des pUtiles cultivées dans le jardin dit
I^yde, dont il avait beauoaup «ng-
mente If nombre. On lui doit U dS-
criptioa et U lïguro de
4>.
wttr -sor toirtft î« scîf i
muntraiit que toutes nous uHrci
in^mc but , la cuiinaisunrc des roi
nous picVuirtit Ifs tn^incs limi
riin|)«x^Mlnlile d'arriver à l'esACOcei
ùiX\ rt lu iieccsnitL' dr nous en ttt
Tûbscrvaiion de leur» trait» tes
e&t<!iirurs , il ctolilit, dans celte o\ïà
Tilion sriile , iiotr* unique et cxdil
agent d'invrsiip.ition de l.i vcfnli*. i
du de celle même aiuiôc , liucrha^
fui encore ch;irpé, en ipmnliicen«
de Bidloo , de la chaire du colll
pratique , doni t\ f.iis.ut déjà le c<M|
depuis plus dedix a iuièc5.(>rul4iq<
presseiilant le* imracïisci avautai
de nos cours cliniques, ci voulant £j
«oocordrr rriisci^rtemcnï ibeoriqutf
renseignement pratique, iliii rouvi
tiD hôpital, où , deu\ fuù la srmaiij
le rAbloaii des maladies mu» les yeiH
il ex|K)&ait .itix élèves 1rs diflercil
traits de leur histoire. Là , par une i
CCS iingidorites que nous prcseutfll
hcurc'uscmcui souveui les mëdecij
tif , qu'il Dc publu que pour Ciirt
PT des rccûrtions i in p jrlaitc<
H avnit faites de fes cnui , sont
^kC »oii plus bel ouvrage, son
^fclitrpdr^luire. Sans doute, ils
»rt au-dessous de DOire sicrle ,
' U pallie sysiétnattque; m.iis iU
Dl les premiers qui fussent écrits
yJeîiitcLlipble, et lU contiemient
graud uombre dc faits, qu ils sont
re aujourd'hui un des n-cutils les
précieux. I^ plupart de ces laits ,
faux pour le temps, sont dus
observations de boi^rhaave ; tous
>ut sont eiacls ; il répéta toutes
rxperiences faUes avâut lui, eo
;ioa beaucoup dc nouvelles , les
ksous mille formes, les renourda
otini.pour n'avoir aneun doute
e résultat : il en est telle qu'il r^
ainsi plus de trois cents fuis, et
!0 cite telle qitM a obuTTee jusque
oenC soixantr-dix-sept fuis. I>a
le relative aux corps org.uuses
Sot est de'jà brillante pour le
M ; iJ y décompose , par des
ro» simple», le sang , Turine, le
1m fluides anituaux , et montre
Ment il faut opérer pour ne pas
létruire i^ir la distillation .i feu
MBine ou le- fjîs.iit alors. I.a parlie
tvt aux corps ÏDorgjniqucs l'est
Anipmoiu$;et comme, dans sa
I» aédscale , tl s'était éloigne do
Ed'ob<(erv.ition qu'il av.iit
I
it pit^niUe dans »on pre-
\n , de même aussi u se
lAÎlericiù quelques erreurs; il rc-
, Mr exemple , il Tair U ^avilé,
nbaeii^Ieineul, moins souvent il
rai, dans le vice de trop grne'ra-
, dont il av^ii si bii'n montée tes
ion dans «on discours : De corn-
méo eerio in pf^ticit. C'est ainsi
Boèfliaave, professeur tout k la
Ar iDëdecioe thifurique , de miKie-
pratique, dc boiauiquc cl d« cUi-
raie , formant comme â lui tout seul uti«
faculté, répandait à ta fuis \ci luiuiÏTes
par SCS cours cl ses ec'ril5,rooiiiieriçant
geucrale tuent les premiers p.irdcs dis*
cours sur qiielqur^ points dc la pliilo*
Sophie de U mcdectoe, dont i\ cou-
naissait profundeiuent Tliisioire; mé-
ditant long -temps les recouds av:inl
de les puïilier ; se pJAif^naul même
souTciit , comme on le voit dans U
Gazette de hejde^ dc 171O, duwl»
indiscret de ses élevés , qui venaient en
quelque sorte l'y forcer. Tant de tra-
vaux , et sibicn remplis, ne pouvaient
manquer de faire acquérir à Bl>ci lia.ivc
une célébrité immense; U l'ubtinteii
efll-t, parmi 1rs gens du monde comme
parmi les ^avanLs. On venait le cousul-
fer dc toutes les jarties de l'Kurope.
Aussi sa furtune , si modique d'alwrd,
deviol-elle colossale, et .selevail-elle, â
aamort,àplusdedeu\ millioosdefl(^
rius. Le €tM Pierre, à son pasugecB
Hollande, crut se devoir à lui-uiéoM
le plaisir de rentreteiiir. Cbacun coq-
naît faDecdote de cette lettre, eciilc
par un mandarin de U Cliine, poi-
laot pour toute suscHptioD : « A Mon-
»iem- Buci'haave, médecin en EurOfH*. »
et qui fut fidèlement remise. La vdl«
de Le>de surtout , dout il rendait Xw
niversite à )am.iis fameuse p^rmi les
étrangers, l'honoiait comme un père;
tous les savants de rF.mopc , tiollan-
dais , français, anglais, lialrens, al-
lenunds, etc., enlrcteuaicul avec lui
uoe corrcspuudjnee : il send}|jit élre
pour les sciences ce qu'a été luag-
temps Vtluirc pour U littérature;
toutes les académies lui demandaient
des mémoires. On distingua sur-
tout les trois dL%sertalions De mer"
curio , dan» Ica J'raitstictiom phiî<h
tophi^s, N V 430 , Vi^ ^^ 44/1 1 <^
dans les Mémoires tie CJctuiémie tlci
sciences de Paru, année 1 754'Ce(ti
dernière compagnie, qui, dc> l'jiS,
tijtiïMnces «cc«vsoire.i dont il
><]il rt dc'mOQtraii 1a
Oi-ilpinrDt et par éi
k' plus linibiil , acquit biriitôt
pri'pondfrance univcrM-ll«. «t fut
liéi'.iteuirul ddoptr. Binjuir, à la v<â
à sa juAtc vaU-ur ; cou.iiiiore Uolcifl
des çran<ic5 connaissames aocrssa
•uxqiitlii'j il 3 dû son jucm , rtl
«Oiiîllc des »^*ou^s alljrhes aux i
lues personnellrs de IloërhAiiTC , i|
awiourd'hui U>wt-â-fait rcj*-!* j il |
même à c-iractcriscr le moritppar^
Lcr du professeur de Leydc , |
vw^e tLius les sricuoes arcessoiresl
meilerine, rfiic dnus la ifit^leeior l
prrment dile , du moms sou« lo |
port du du(;ioe , nluiùi ci-riraio i
g^iit et professeur Lli(iririi\ r( habi
qiir génie e'niinent cl pliilu>opbe |
«iiUlif; il justifie aussi la coinpai
son que nous avons faiïc , ùix comm
c*'iiirnt de cet article, de Boërhaai
«vec le mcderin de PrrgaiHC
nhleaieut i Hippomce ,
lu cunia
Boërhaai
Tcglisc âc St.-Pif iTe , un maiin-
: on y voit , aumila-ti àcn attri-
àt U mcdecine et dos sciences
loërhaaTC avait cultivé(>s, le por-
lece sivant ,qiA>n devait aj)|TC-
^sormais le prufesseitr de Lcyde,
ré de la devise qu*U avait tou-
chérie : Simplex sigiUum veri.
uutve a beaucoup écrit, et, comme
les princes des sciences , il a &it
«ser beaucoup d'ouvrages qui
Paient à s'établir sous un nom si
re;3 a, de plus, revu un grand
irc d*oavrages anciens , dont il a
4 àte% éditions nouvelles et pins
des : ce sont aussi des génies
trvices qui méritent le souvenir
postérité. Ainsi donc, dans le ca-
ne des ouvrages de Bucrliaave ,
Bmvrons cet ordre : i ". de ses
leet avoués ; a", de ceux qui sont
tes de sa doctriue , et qui lui
gàKÎralement rappodés , quoî-
produits par une autre plume ;
1^, des ouvrages nouveaux iné-
quM a lui-même donnes au pu-
ou des aiiriens qu'il aréiniprioiés
d'atihrsaildKions.S.I". Ouvrages
mus de Boërhaavc et avoués par
I. Ses difTérents discours , dont
eurs ont été indiques daus le cours
:t article : Oratio de commen-
îo studio Uippocralico ; Oratio
su nUiocinii mecltanici in me-
utf, réimprimé en 1709, in-S*.;
^ ipid repurgatee medicinof fa-
msseritur siinplicitas ; Oratio
v>mparando certo in pkjrsicis ;
tio de ckemid suos eirores ét-
ante ; Oratio de vitd et ohitu
\ssimi Bernhardi ^Ibini, Xjcyàe,
t , ia-4"< ; Oratio quant habuit
hoianicam et chemicam profes-
tm publicè poneret , iliid., 1 ^'ic),
*•; Oratio de Itonort medicisi'r-
e : tous discours que Ton retrouve
se» Opuscules* 11. Inslitttiionfis
' BOE 663
medioB in tisus exercitaiioms armuœ
domesticoSj Leydc, 1 708, 1 7 ï 5,i 720 ^
1717, 1754, '1740, iu4J\; Paris,
1 7a i , 1 737 , 1 747 , in- 1 a ; ouvrage
dont nous avons fait connaître l'esprit
et l'importance ; que Boërhaave avait*
dédié k son beau-père ; qui a été tra-
duit en plusieurs langues , et même en.
arabe , par ordre du munhti ; sur le-
quel enuD on a imprimé de nombreax
commentaires , uu de Haller, en 7 vol.
iu-4'.; Ijcyde, i758;un autre de La-
mettric, qui avait traduit Fuuvr.ige en
français, ayant pour titre: //t5{it/<tionf
et jéphorismes j Paris, 1743, 8 vol.
in-i'i, III. ^phorismi de cngnoscen-
disetcurandismorbisj in usum dœ-
trinœ medicinœ^ Lcyde, 1 700, 1715,
1718, 1734,1 74'^» »n-ïi; Paris» 7*0,
1 7'i6, 1 2^8,1 74 5, 1 747 , in-i 3 ; Lou-
vain,i73i,in-ii,avecleTraité/7e2ii«
venered; cnangliis, i735; en fran-
çais , Rennes , 1 758, iu-i 3 ; ouvrage
aussi traduit en arabe , et sur lequel
vaii Swieten a donné un Commentaire
en 5 vol. in-4> IV. Index plantarum
quœ in korto academico iMgdtmo»
Batavo reperiuniitr , Lerde, '7'o»
1718, in-8^. Une nouvelle édition ,
augmentée , particuliferement de 3o fi-
gures d'une exécution médiocre , et
d'une Histoire dca directeurs du jar-
din, depuis sa fondation jusqu'à Boër- '
lia.-ive, a pni sous-lc titre de Index
aller plantarum quœ in korto acO'
deinico LugdunO'Batmvo aiuntur^
I j'yde, 1 7î»o , in-4"., avec fig, ; ibid. ,
1737, 3 vol. iB-4''. avec fig. V. Lib^
lus de materid medicd etremedio-
rumformuUs, I^ndres, 1718, in-8*.;
Lcyde, 1719, 173^, 1740, in-8».;
Paris , 1730, 174^1 in-13; Franc-
fort, 1730, in • i3;Louvain, 1750^
iu - 13; eu français, par Lamettrie,.
Paris, 1739, iy56, JD-13 j un des.
fuivrages que lui arracha le sfcl»-
iudiscret de MS âtos » et j|ii'oa juaik'
BOE
vUrvductio in praxim cUnicantt siy$
rtguLr générâtes iu praxi cHrùcd ob-
servaruLp, Lrvdc, 1740 » iu*tt .; V.
Proj-ts nufdica , Lomii-os , 1 7 »(> ,
in-ij; \i.Df^ viribui nietitcarttentO'
rum . recueilli sur ses leçuiis des an-
MCC.N 1711 cl 1 7 l 'i » Piiri» , 1 7 'i^ t
ja-8'.; I7'i6,in*ij; par Buuduii,
]7lo,iD-ii; Vrnisc, 1750,1735,
10-13; tividuit eu fraoç-ii:» {ur Oi-^'^ux,
Pjn», l'-tQt i" - l'-i. VU. £3:/?tfn-
menta et instiUdtiones chernùe ^ Pjiis,
17J8, in -8*., ^ vol., reciitillis sur
»«liv<'"sde 1718a I7'ï4; Vlll..V*f-
thodus discendi meaicinam , Am&-
tprdam, i7'iG, 1734, iu -8'.; Lon-
dres, I744»»n-i'j; Venise, 17471
iM-8'\, rpcucilli dcsoncour^dc 1710,
«ugmcuté par Hitler, qui, en 1751 ,
en Ji public a vol. in-4 '. : Uerma/uû
iiocrktuwc, viri sutruniy suiqueprai-
ceyioris » methodus studii madici
emendata et aeccisionibus locuplc»
îaia j Amsterdam ; reiraprimc' à Vc-
nijn:, 1755,1 vol. tn-8'.; Corneille
l'crcbtH)!!! y a fait un index des m-
tcar* et di^ choses les pins remar-
qUdble^ , qu'il e«l bon iVy juiudro.
IX. Jiîstoria planiarum qws in
h<^rto acadcmico Lugdtmi Bala-
vurum crescwUy l>eyoc , 1717, u
v<^l. tn - la , sous le nom de Hume;
Lcndrc» , 1 7J I cl 1 758, J vol. in- 1 j ,
i'iedcwsIiçonsdi,'i7o*)à 17U8.
'lex fditnUirum 'qua: in hi/tto
LruU'iiù crescunlt cum itppcndicthus
et Carnet en bits rarum dvitunptu ex
or^clarissinii/fermanni Boerhauve^
Lcydc, 17*47, \\ï- i'>. Xl. CvmrnM-
taria in ap %oriinuts de cofftoscendU
et citTAndit ittorbis . 1 jx^^ iu •8*». ,
MMi» le uoMi de pjdoue. XII. PrttUc-
iio de calcula , Loudres . 1 740 , in-
4*'<« rcainlli de ses leçons uc 17 39.
Xni. Prœlfctiones acadcmicœ de
morbis nervorum , quus ex aiidito-
rutn matiuscriptis coUect4is edi cura-
K
fiOE 655
vil lac. van Eeins, Lcyde, fj^t ,
n vol. in-8 . ; Kraïuforl , 1 7^1 , in-
8 '. , reau'illi de «es hçoiu de 1 730 et
17)5.^'. 111*^'. Eiiliu. ouvrages iué'
dits, du» a Bocrhaave, ou cdition^ nou-
velles , et avec addition» d'uuvnigrs
ati< iens : I. i/iitoîre physique de Ia
mer, |wt le couilc M^i^ipli, Amstcr*
ditn, I 7,13, in-fol.; II. Botanictm Pa
riùense , ou Dénùtni^rememi des
PlanUs des environs de Paris , de
VdiIUnl, L* yde, i 7 17 , m - fol. Crst
un dcniirr lioiuma^e que lui rendit
Vaillant, qui lui avutt d**"}.^ dedié un
genre, soui» le nom de Jfim'héMvii
cl qui, près de mourir , lui envoi
son manuscrit pour qu'il en surveill
'impression; les planches , do^ftin<ù^5
ar Anbrit-t, et çravce* par le pluî Iu-
le uLtiAte de la IIoIUikIo, \.m dtr
Liaw, sont dc5 chefs -d'œuVff. 111
//istoria insectorutn , sw* Biblii
naUitce, de J. Sw.iruraerdam, AmMrr-
dam, 1757, i vol, in-W. avec fig. ,
traduite en lalin par (i.iubiiM , et oriirr
d'une prcCice de Boeikuve. (x*ft triut
ouvra{;e& ne sout pas &nn!emml des
cfditious nouvelles, mai« c<r sont drft
ouvrages qui étaient encore inédit*^
qui n*anraicnt peut-être jauui» élv pu*
btie4 sans les soins de notre MVdnl : il
avait uiètui- ai'liet<! le dernier ^ir rn
gruûrier le pidliLic. Ct-lle m,imcrr f>ou-
velle do roncuurir à ! ut deAi
«cJcixe* uc<t p.w iM nin-
tUbIc; et peut-^trc isi ><■ 1 nu .l»-
rAttâcticr à cr f<iit,rjt.) j ioum- ijuç
liovi haavc np les servait poA moins
sa furtuuL' que par se« talmb , les boni
ufQcis qu'il rendit a Linno rt à Ar-
tcdi, lors de leur pas* :r M tiaude.
Il pUça le pnrnticr < •cunt
Oiâiird , pour diriger sun uuk^enm et
ses beaux jjidiui , vt le second cliei la
laineux SAit. I^ors du pojMagvdc Utt»^
ne eu An^lelcrrr, il k rciolnioai
cucorcau pfTsidciitdc la sociv'tci
BOE
ChJ., 1731, in-4'\; \l. InstiVUiC-
ncs thcologùr t^rmhoUcm , Lcipaag ,
J751, in- 4"-; VIL DisiterialioMS
sncrtf, ibid., i^Sjt. î^c Journal des
>'iIM/i/jM (Je i-jaScitc de lui une dis-
Aotlabon sur les ï.yraonicns , dans
liquellr il se dcriâre en foreur de ceux
i|iii nient que la bn^e de ce peuple
r<ii 1)11 dialecte de la langue grecque.
Ji.rrner publia »de T7'>8a I754i «ne
«■Iilion coMjplète des Œuvres de Lu-
l/i<T, en aa vol. iii-ful. Il publi;i auui
IMic nouTclIc édition de la Bihlioiheca
Aacra du P. LeJong, Anvers 17CK) ,
:« (;ros vol. in-8 '. , avec beaucoup de
rorrection» et quelques additions dont
(lii a fait U5agG d.tns la dernière Cilition
do l'aris. — Christian-FrÂleric Bcta-
yriR, .ton fils , exerça la iDcdecÎDe avec
«)l^Eiuctlnn à Bninswirk et à Wolfcn-
biitirl. Son Traite pratique de Vana"
nÎMue, Leipzig, 1776, in-H". ^ a eu
tfûis cVlilians. — Frédéric B<%tiiNER,
Xivrr du prccédenl , ne' à Leipzig, en
17*1%, mort Ir .îo juin i7()i, fiit
aiiui un habile mr'dectii. Ou a de lui :
1. Rtlaliùttesde libris medico-physi-
CÛ ^ntiffuis, rartf, *rc., Witleroberg,
1750 , iii-8'. ï IL Instntctiones me-
tlicûiœ lefiaiis, ibid., 1 ^56, in-8".. et
brjunMip de dissertations intéreMan-
t< s De aric gymnasticd novd; De
1 1! r HccàUthiili; Oe statu medicùut
itt'ud vetere^ twhrtpns ; Àntiquiiates
hu'diçirut JK'^yptiadr , c\c. Il t\x\\t
jrnifipal i-edacuiir àvs IVotîces sur
y** vie tt Ivs écrits des médecins et
r//*i naturalistes vii'anls tes plus rfis-
ttjiffués, 3 vol. in -8'.,\Volfcnbutlcl,
• ^ ift-04 » en allem.ind. G— T.
hOEi>(:HKNSTElN ( Jraw ) , né
ru Autriche ver» 1471, anK^nté, après
Ir retèbre RiMichtîn , le litre de restau-
t^iviir de la bn^ue beliraïque en
kllrina^nr. 11 cnv-i{;nA cette tangue
j Aug.^hunr); , d^ns unecculc
icr«, cl cDBuiic », ruDÏrcrMté
BOE 6$7
de Wîtteroberg, où iVIrcieiir Frédéric
l'appela en i5i8. An nombre de ses
élèves, on corapic Philippe Mélanch-
thon,qtii,en reconnais<ïAucc de »c<
soins , fit iroprimer sa Grammaire
héhràiifue à Auî;sboiirg , 1 5 1 4 , in-4"«
Cette p-aimnaire , relui des ouvrages
de Bocschcnstein qui a eu le plus gr;ind
nombre d'éditions, est fort rarr, même
en Allemagne, où on ne la trouve plu*
que d.ms It'.^ bibliolhcipiesdcs curieux,
L)avid Clément en cite cinq éditions
imprimées dîna Tospare de six ans.
Bocschenstein ptibha,en 1 530jin-4*<»
à Augsbour;; , les Budimenta hebrai'
ca du rabin Moscbe Kinicbi , avce.
des additions il des fcirrerlions. En
1 5i(5 , il fil p.irjîire une double ver-
sion, latine et allemande , d'jiprrs \r
texte hébreu , des Psaumrs de la pé-
nitence ^ Augsbnur»; , in-4". On a en-
core de hii quelque» autres ouvrages
moins importants. W — ».
BOETHK ( BoETHUS ), Ce nom ,
que Ion ne doU pas confondre avec
celui de Boethius^ fut comrouh à p)u<
sieurs ph3osophes de l'anliquilé ' 1*.
BoCTHE, stoïcien, cité par Diogfne
Laërcc et par Océron; ses opinions
digéraient de celles de son école, en
ce qu'il ne rcg.irdjit point le monde
comme uu animal » et qu'il admettftit
quatm principr» de nos jugrioent} ,
I espiit , la sensation , l'appélit et Ta»
tieipaiion. 'x", BoetbE, péiipatéticief _
natif dp Sid«n , et dtsriple d*Atidrt)ui-
CU5. 11 *'acqnit une Irllr répul-ilion par
U pureté dt »e« priDaprs, parlajuw
tesse dr set spdcuUtious dans la doc-
trine d'Ari>tutc , que Sirabon , fo«
condiu-iple. le citeau nombre des plot
illustres philosophes de M»D tempa,
et que Simplicius n'a pas craiiit d«
lui donner iVpithélhe à'admirabU^
(•»v(i.ifltc:). ^^ Fl»\ T" TiiK.da
Ptolèoiaift, homme »ulr-«
pértpaVr'tKricn , diKipJc U AibUjidred«
eiivoyr a niniver^ii^ de Paris, où i
A-viot profis»rur (Ir philosophie. EU
phinMon , (lTèi|uc d'Abrittct-n , a^Jiol
toud^, ver» Tan i Soo , Ir collcge i-oyal
do rrtle villr, Jipj»pla Botthiiis aup'r^l
de lui , \c Gl chaiioiiiede sa CAtlicdr.ilf ,
fl le nouinM prind|Ml du collcf^r,
Apr^ la mort do son protw:lfnir. Bue*
thiut forma k» projet dVcrii'e «i Vie et
Cellei dcR cveque-i un pn^c'cr.%5eur9.
I/rmvr.i^ïr i^st en latin . cl iotitiile :
fif/ir episcopornm Hurthlace/iuum
ei ^htrrrinncnsiuin , Paris, iS'j-J,
in-4'*. La Vio d'Elphioston romprend
à cllrsciilp le licrs de rouvra|*e. Bois
tïùtts cferivit ensiiilc, cpalrmem en la-
tin : I ». lin Catalftgite tUs rois ttÈ-
eosse, /|ue l'on trouve au lorne 5 du
Chmmcon chroru'corum eccUsiaS"
iicn-ftohticon , de Jran Grutcr;!".
une Histoire de V Ecosse, jusqu'à
U mort de Jacques I''. , qui!
fil prcreder d'une desrripïion de c»
royaume, ei qui fut imprimée, pour b
première fois , à Paris , en i 5'j6 , îa-
BOE
niimito îxUrotluiL &ous Charles XI. On
doniu ordiT tie f^indtcr, de je con-
duire à Stockbulm, et de faire contre
lut UDC enquête juridique. Les juge»
proQUDcêreut l'arrùt do mort, que U
cour cluogCJi en prison perpeiucUe ,
c4 Boelbiiu fut luh à la furtrxcsse
de NoicLorg en Ingrie. Les Husses
«éUnt eraputr& de c^tte j>bcc en
1^01, il fut conduit à Viborg, et de
là à StocLliolio. En 1 710, on lui
permit de rejoindre $a femme et ses
ciifanii, ciablifl â Vcsteras. U mou-
rut en 1718. Outre 1« sermon et le
mémoire qui furent cause de ses mal-
bcuri , on a de lut De orthographia
linguœ succarup traclaUis ; Mcrcu-
rius bilinguii^ et plusieurs dis^erU-
bons. C— AU.
BOETiE ( Étiïkite de la ), né
4 Sarlat dans le IVrigord , le 1 ".
aovembre iSôo , fut conseiller au
parlenienl de Bordeaux, ver» i55o,
et euiit regarde comme l'oracJe de
relie coioptgnie. Il a mchte d'être
pUet* par Baillct au nombre dc« en-
£iot$ cclcbrrs. Eu ciTct , dès fige de
feue ans, il avait dc|â traduit plu-
fîeur» ourriges do Xenophon et de
PJularquc. t't il n'avait pas dixbuit
ans lorsqu'il composa son Discours
de la sen^itude volontaire , ou-
vrage, dit Montaigne^ « a Tbonneur
p de la libcTlc' contre les tyrans. »
et qualifie p«ir quelques pcrAOïmcs de
séditieuse ticchtmation. Il fut l'ami
de Montaigne , à qui il légua ses
lirreA et ses écrits , et qui parle de
lui dans son beau cbapitrc de tAmi-
tùt [Essais ^XïS'tt \*'. , chap. 17), et
encore djiu le cbapitrr uJ du ro^mc
livre. 1^ Bociic mourut , k Ger-
niîpri;)i prJïs BordcAui , le 18 août
ifi*»!>, ig<i de pics de trrnie-tmil
«fis, sans avoir mis ju jour aucun
ourragc. Cest â sou lq;aiairc que l'on
^«il ce qui nous reslc de cci auteur;
BOE
savoir : L la Ménagerie de Xeno-
phon i Us Règles de mariage d^
Plutarque; Lettre de cotuolalion
de Plutanfue à saj'cnuw: , U tout
traduit du f;rcc ^ ensemltle aucl-
ifues vers laftui et fraruiaii ^ t5";i ;
] 5*^01 , in • 8". Il n'y a point i^c
vers français duus ce recueil, qi>oi«j
qu'ils soient aimuuccs sur le
II. Vers français de feu Ètiar
de la Boctie , 1 5^ r , iu-d' . ; Paris J
1 57^ ; IlL vinx,t - neuf Sonneî$\
insères dans plusieurs Citions dci'
Essais de Montaigne ( livre «•'.,
cbap. u8.) On a encore de cet au-
Itfur: Historique DcsciipUon du t\>-
litaire et sauvage pays de Mèdoc^
1 593, in- 13. On y a joint qmlqui
vers de la Roctic qui no se trouve.
pas ddus IVdiiion de ses uDUvrt
donnée par Alout-itgne. Oa fit boai
coup circuler en France le Discours
de la servitude volontaire , alïu
dVxcitcr à U révolte. Il a ele' iui,-
priiué dabord en iJ^B dans le jV
tome des Mémoires de l'e't.it de la
France sous Charles /-V, et ensuite
avec tes Essais de Montaigne. Il a
e'te reimprime en 1740, avec dr»
notes do V. Coste, dans le volun:a
in - 4". inlil'ilr : Supplément au3Ç
Eisais de Michel de MotUai^ne^
Les éciivains qui ont parle Av. I4
Bocûc ne louent pas moins tes qua>
lites de »tm cociu' que crllrs de son e3>
prit. Monrii{;nc le nomme le plut
graud homme de >on mlxIl:. H y a dana
ce jugement de t'ei'igerjiion ; mai» oa
b pardonne à rAmitic quiles unisMÎt,
et qu'ils ctaieul ïi birn l^iCf imurcuu*
naïirr. A. ïï — t.W,— s.
BOETTrjIEH {UkH.WÙiUii.)^
inventeur de U !' î * ■ » «ic^
naquit. d^Uh la <1 >i •<%
siKle, à Scbbu. iUm U
l'iacé d'alioid cUcz un ap j
Berlin, il s*vcf upa d'aldumic^ ci |ias^
araillaul
Muii df U porcchine dite de aaxe,
«t ouiritaiuM à ce p.iys une MuiNje
féconde de rirhcsscs. Ce fui, ditOD.
eu i^oi ou 1703 q«il fit crtie d(>«
ojuTcrtc; oa cxécuia d'ahord sa por-
ccLûiie à Dresde j en 1710, une
graaiic fabrique fut établit* à Meis-
sel), et l!ftttcber sWciipa du ptifcr-
lioiumufnl de ses procèdes pisqu'A
M mon, sun-cnne le i.^ mars 17x9.
Le loi, pour le rmnnnenser, lui
avait donne des lettres Je uoblesxc.
— Un autre BoETTCnra ( Ernest-
Christophe ) , né le id juio 1697,
dans lo p.iys de Hildcsbeim, n^o-
cîaut distingue par sa probit<^, »e«t
illtisu-if par la fondation d'une école
^'niluite à Hanovre, d*un séminaire
d'instructeurs , et d autres établisse-
ments non moins utiles, auxrpiels il
cons.irr.'» son immense fortune. G— t.
BOFt'RA.ND ( GEBMAm ), archi-
lecte, né à Nanie-s le 7 mai 16G7,
d'un sculpteur peu connu et d'une
ur du poète Quinaulf , vint k Paris
Aa^ A» ^»Blrt»^0. ■■«■■ - Tim-m i.i..* ■ *, -
la place d'arcliîtcrtr de Tbôiiital fjêitv-
raï , rt se rooiitra très dcMiiirressc
Ami% reicrcicc de cet emploi , consj-
crjut |;rattiil«mcnt , jusqu'à b fin de
SCS jonn , uur p-irtic de son leinps
k IVnirt'tii.'fl ou à U constructiun des
MtirDtïuTs de crt et,il)lis^cnicul. Ayant
dinttc , rommn on Ta dit > dans m jcti-
«e, \i*\ travaux de la plaw Ven-
r. il fît iinpiitnrr, eu i^^5,cti
DÇâis et en lalin, langue qu'il tfcri-
vait pnirnu'nt, «es remarquer, sous
Ir litre r!r : Description de ce qui a
éiè prnùt^xtè pour foruire en hronze ,
d'un seul jet , fa figure équestre de
Louis Xif^^ élevée par la ville de
Paris dans la place de LtHM-le'
Grand , en i6ofi. i vol. iu-fol. avec
dJl-ncuf pUorhc*. Quoique cet on-
HTnÇf" inaiiquÂt des développements
nèci'vsiire» T l'autour l'offiit à la plu-
part des souveraius de TEurope, Le
m de portuf;*! , il qui il Tavait par-
liciilKreincut d^tie, lui fit pmeni
d* 3U>u portrait dan^ une boïie d'or.
£n I7'î5, Boffrand fit jKuailrv ini
Lî^rt d'Architecture , contenatU les
principes f^çnéraiix de cet art , et les
pla/n . élévations et profils de qucl-
€MeS uns des bâtiments faits en
France et dans les pars étrangers ,
ia-fol. , avec -o planohes en taJIlç
c. I/ouvra^r précédent en fut la
lire p.irtic ; la première est un
sroius en Ijiliu et eu fr;inç.iii ,
•vnieunni des remarques sur l'archi-
tectutc, à laquelle raulcur Apptiipie
an ur^nd humbre de pr(fccpt**<i de
t^rt poétiijue. Crltc iaee pjiail bi-
Sjrrt' .iu premier a^jwct ; utais elle
t ètr*-' juntifiêi- par Ic5 r»p[X>rtt ce-
ux qui se trouvrnf cotre les rè-
Ibnddinenulcs dt tous les aris.
«•prcj U paix de 174B, on
dVriger uur statue â IjOuîs XV,
former y k cet eflVl , uue plac«
• , Icë plui kabilc* arvUtltctot
lîOF C:i
composeront des projets, el BuiTrand
en proposa cinq, f/epoqne à laqiicllo
il vivait était celle de la dégraaaiiuu
des arts en France; il lutta souvent
contre le mauvais goût, mais il r cédj
quelquefois, comme dans b décora-
tion des appartemriiU de riiôtcl Sou-
bise. Attaqué tciuq ans avaat sa mort,
d'une a[>oplciie, il supporta conrj*
geusemcnt $e$ inGroiitcs , et même
ne perdit rien de la gaUr qui CaUiùl
le fond de son caractère. Il mourut
à Paris, le iS mars 1734 , à l'iga
de quatre -vingt- sept 4ns. H él.iil
aluvs dojcn de racadémic d'airhi-
tecture j pensionnaire des biiimeiits
du roi , et premier iugcaieur des
ponts el cbaussécs. Malgré le nombre
considérable des édifices qu'il cons-
truisit, il ne mourut pas riche, avant
été l'une des nombreuses victimes dit
trop bmeux système de law. Bnf-
fraud eut pour élJrvcs ses deux Hls qui
moururent jeunes . rainé en 1 75^2
le cadet eu 174^' H Tut aussi lemalh
de Putte, architecte du duc des I)f*iiv
Ponts. 1^ goût d'.irdiUrciurt' de h A
frand tient de Palladio t 1"M celait]
proposé pour modHe : il était pur
correct aaus les profits , uoble dji
fordonnatice ; mais il négligent les dé^
tail». Comme larrhitectc viceutin , d
recherchait les foi mes pyramidatnc, ei
tombait souveut dans la pesanteur.
Parmi les édifices cotuiniit^ |Mr Bof^
frand, et dont pln\if un ont été oti
dÎAt^ntinués ou abattus, p^r suite de
circonstances p.)riicuLicrca . un rumpr«
une maisou de chasse, â deux hriie^
de Bruxelles, pour l'électeur de U>
vicrc; le palais élevé à Nann piun Ig
duc («éopotd , le château de Luhel itic,
le château de Harrunécn Lorraine; la
résideuce de Wurtzl»ourg, la Favorite,
près de Mayencr; l'hôpital des Kn-
fants-Trouvc» , k P^ris; les hdtrl» dn
(«ucerhy^dc Yoyer, deOnras, du Tu»-
BOG
$ei états à Soliman, (Uns le
où ce prince relauni.iit à
Bople, apii-A h levée du pre-
de Vienne. Le sullh.iit hu-
leotlait plutôt à trouver de
; enuemis que de nouveaux
Bogdnn n'eut pas de peine à
in jcruril favurible et des
I niudérces* SoJitn^n u'exi-
î et de »« successeurs ouc
r â \i <iiibliine Porte , tous les
l)oyarJ<i ou oobtcA clioi'^;!»
lier qii.itre mille ccu$ d'or,
|iuneiiis et vingl-qu.ilre fju-
dc présent ■ il accordai
0 serait con-^rrve'c avec
a et que les lois du pars
aieut aucune ^itleîule. La
fut dccbicf licfde Tcmpire
^ riuvolilure de la suuve-
t accordée à ses princes,
eut par 1rs boyards, ainsi
passe, et les lionueurs rc-
r aTcncmcnt eurent tous
roKdeU Civeuretdcbbicn'
y ei sur{wisfèrcnt ceux, même
icnt l'iasialbtiou des grands
is le M^e Bogdan , en assu-
nquillite de ses peuples au
pouvait pas les garantir au
Jalousies, des rivalités, de
I des boy a rd s ; l'u u vra{;e de sa
!fldcsa[>oliiiqucncIui5urvé-
ij;-teiDps ; U dernière atteinte
tée , vu 1 7 1 4) à la mort de
Braocavani , décapite aux
'lyépoque^UqufJlc la Porte
rciii j <iux .M oldavcs le d roit
souveraïus. S— ï.
IA^US( M ARTitv ). méilecin
de Dncsen, d;uis le Braude-
tciplc dcTIiumas Bartholin,
;ur â B4te en ifiOo , auteur
^S écrite poleuiiqoes sur la
.TAi^MTjux l)inpbati-
lAla fuis par sou mat-
in et par Budbrck: L HuJ-
1)0 G 67^
hecktt insidi/f strucitt vasîs lympha-
ticis fhomœ BarttioUni^ Francfort
et Copcuhaj;ue, i()54. iu-4 '-ï ' !• -^po^
hoia pro vtisis (rmphaticis Bariho-
Uni adversùs imùiias secujidb struc-
tas ab Olao Buàheck , Copenbague ,
1654, in-4"- Bogdjnus y prend lo
parti de son maître^ et tranctie, avec
a tudc'cente» in jures, une question que
la postérité a jugce en ia^*ur de Fud-
bck. 1IL Obicrvationes meJicir ad
Thoniam BartkoUnum , dans U Cul'
ttrr uniUomicus , de Michel Lyser ,
Co(K*nU;igue, i6G5et itî^ç), in-8".ÏV.
Tractatus de reddit^dmorborum ex
Hippocratc , ad HippvcTatis men-
tem^ Basie, i6(io, \n-%".\ .Sirru^rmis
SeUii volutnen de alimenXorutnfacul-
taUbus, grœcè et latine , Paris , 1 658,
in-8"., triduction d'un auteur grec du
temps d*^ Paul d^jE^îne. C. et A.
BOGÈS, ou fiUTÈS . persan , cUil
GQQinuud.intd'K'touc, villede Thraoe,
pour Xentès, aprcsque ce prinrc «ut
été vaincu par les Grecs, Ayant été as-
siégé dans celte place |iar Cîmou , fils
ào Miltùide , général des Athéniens , il
refusa de la rendre et de retourner en
Asie, Il résista jusqu'à la dernière cxtré*
mité; rl^ lursau'il oc lui resta pliu de
TÎvres, il Gt allumer un bûcher, égor-
gea sa femme , presque tous sos en*
tants, toute sa famille et se<i amit, et
les ljt jeter dans les fl.itnnieA. || rn-
ma.<s;i ensuite tout l'or et l'arj^cni qu'd
noi^itérl-iit et qui et^it dan^ la viUe, le
jrt.i du haut des mnr« dan^ le Stry-
mon , et se prénpita luiincme clans
le biichrr. Acrccs lou.1 beaucoup u
conduite , et combb d'buonrurt les
enfants qui lui restaient ( f^, Méridoïc,
liv. VH ; Polybe, liv. Ml, et Pluur-
que, ^ie de Ciinon), J-~0.
BOCslN ( Jk^iv-Haptisti ) ^ mwift*
Ire dcMt d^" ClMrlr«-l^iiimauuely roi
de 6ardjigue, iMquit a Turui le ui
jiiillot 1701. Bcçu docteur en droU à
<3
artis Ugrs conscrif/ta, Lcy\
1 7XÎ, rn-fl •.; Vm. Jtrocis, rart]
mique morbl hiiWria aiterm , i -j^
Lcvdi', in-8". Ce sont ces drus oui
CM <iui derrlfui le haul t-loiil prati^
acB<>ërIiajvi»,ctqui fuutrti^iTttcrq
se »ojt Ui5sé eutraîrirr par une tlii
rie ru-ÙMi&r : Us oot ttt réiroprin»
airiii que Ij |.-[iie à Rui<icli , tUns
opuscules. IX. ElemefUachemiœtfi
annU'ersario Uborc docuit in put
eis prii»atisque scholis , Paris ,17a
a vol. ÎD-S".; U>dc, i7Vj,iii-4
jParU, 1755, 1753, aTol.m.4*'.,ai
les opusciiics de fautedr ; U Ha
'74û»>n-8"., IradiiiUrn fr^inçaiftp
Alljnwud»«iangmeDte.spjrTariiiJ
ris, i754,6vol.iiMj,doBtLamelu
*a donne un precib soiw \r tiij c d'.^fri
ge de U Théorie chimique tirée d
écrits de Boèrhaaye , avec le Trai
du vertige, Paris , 1741 , in- 1 a
doni li y a tu aussi plusieurs cdiûui
anglaises ,1755, in-4 \ , par ïblhow
1^4" . »-4 '• » par Scbaw ^ un abre^j
BOE
Ibtitoductio in praxim cVmicam^ swt
regida genenûes inpraxi clinicdob-
servandce^ LcV^c, y-^^o^'m-^ ,;V.
Praxis mtdica , Londres , 1 7 1 1) ,
ia-i'i;\i.Dtr viril/us mciUcamenio-
rum y recueilli nui &CS leçons des an-
née» I 7 1 I et 1 7 l 'Ji , Pdii* , 1 7'i5 ,
in • tJ . ; I jiii , in - 1 j ; jiâr Boiulon ,
i'7(o» in-i-i; Venise, i7r>o,i755,
io-i^; traduit eu rt4(i(ii> (ur Drvaiif,
P^ris , 17**9» '» - I ■*■ \l\. Expéri-
menta et inslilutitmes chemiœ , Paris,
1718, in -8*., a vui.» recinilhs sur
•es leçons (le 17183 \yil^\W\\.Me-
ihodui discendi inedicinam , Anis-
leid.im, 17*16, 1734» <" -8'm I-oo*
drc», 1744» *"• *•'; Venise, 1747»
îu-8\, recueilli destin cuursde 1710,
gmenté pAr Huiler, qiû, en 1751 ,
4 nnblié u vol. \x\-f\". : l/ermojvii
oerhaave^ viri summi, suique prtS'
cepiorii , riieÛioditi studii tnedici
tmofidata et aeces^ioiùbtis hcttple-
tain y <iu\tcrdain ; reiniprifflc à Ve-
nise, 1753, JTul. in-8'. ; Corneille
iVrcbuum y a fjîl un index des au-
teur» et des clu)*es les «lus rcnwr-
?tubles , qu'il c«t boa a y juindre.
X. Uiitorla plantarum qiue in
horto acttd^mico Lugduni Bâta-
yoniJn crescunt, Keydc , i';i7,'a
Tol> in - i-i f sous le nom do Rome;
Londres ,1731 n 1 75B, •> vul. in- 1 -j ,
recueillie de sesleçonît de I 70((â 1718.
X. httU'x plarUttrum 'qutv in harto
Leiticnsi crescunt, cum apperidicibux
ri CixracUrihui earum denimpii^ ex
crcciarisiiiniUermanni Boerhaiwe,
Keyde, i 7'J7, in- r». \|. Commtn-
tariain ap*ioriimos de co^ioscemlis
H curankis morbis . i7'Ji8, in-8®.,
us le nuni de Padoue. AU. PrœUc-
</e calculo , Londres , 1 7.(0 , in-
4".. rei ueilU de ses Icçous Qc 1739-
XI U. Prttlcclionet acadcndcœ de
tnorbis n^rvontm , qiuis ex audilo-
nus manuscrtptis collectas edi cura-
BOE 065
vît Jac. van Rems , I*eydc , 1 7(> 1 ,
a vol. iu-8 *; Fraurfurt , 17OJI, in*
8 '., recurtUi de ses Uçoiis de 1 730 rt
175J. §. III'"'. Enfin, yiivrages iue-
dit&,dusâtiuërhaave,ou cditiunsDou-
Tclics, et avec addilions d'«uvr;i};cs
aurions : I. iitstaire phjp siifue de La
mer y jttr le comte M.ir<igli, Amster»
djHi, 1 7*25, in-ful. ; 11, Sota/iicun l'a-
riuense , ou Dêmtmiiremen% dtus
Plantes des cm'irons de Paris . de
Vaillant. !><yde, »7i7, in-foI.(Vosi
uu dernier lionifojge que lui rendjt
VoilUnl, qui lui avail îlejà dedic un
genre, sous le nom de Boerhaavia^
et qui, près de mourir , lui envoya
sou manuscrit pour qa'il eo siirveilLU
rimpio&iou ; les planches, dessinées
par Aitbrir-tf ctp;ravees pr le plus li.t-
bilc aiLiatc de U IlulUnde, v-m drr
LuWt seul des chefs -d'ffuvre. 111.
/Jistoria insectorum , $ive Biblia
natuTiP^ de J. Swammei dnm, Am<e
dam, 1757, •■* vol. m- M. avec Gp
traduite eu l.ilin p.ir G-iubioft^et ornée
d'une pi'cïàce de fioëib^avr. Gs» Iruis
ouvrjge-s oe sont pas swiIeftwTil des
éditions nonvcUeM, utAÎs c« sont des
otivfjges qui étaient encore inédits,
qui o*a(iraicut peut-être jamaU été pu-
blier sans les soins de notre sâvant : il
m art même adieUf le drrnirr pour en
graiiluT Ir |>uklic. Olie manièrti nou
velic lie coneourir a r.ivaucemeut
scimccs uV"! |ufc moin^ recumm:tn
d^ble; et peul-^lre est-ce Ir lieu
mtUcber à ce Iji! ^ qiâ prouve qitf
iluerluavc ne les servait |ia« moins par
sa lurtuue que par ses i.drni^ , les bons
oflicrs qu'il reudil À Litlité ri j Ar-
i,-i\l l.iw Hr^Ifur pii^*^ vM-!!ande,
■ pa'Uiici .'•cjant
i^,>ii<'iiJ . pt>ur diri};t-i r>-'ii murumct
Ses brdux jardiux, et le second ebez le
fameuv .Scb-i. Lurs du fM- ' i 1-
nc eu An(;leInTr, i| fc i^ 1
cucor€<au pitfsjdciftdc U sout-ic H*).ile
ou-
:tn<^^|
qil^l
Juhone fi. Bwrfiaavei rjmtîrm Pi-
ionfx de cognoscrrulis et curmuiis
fnvrbis, cum prœfatione II. hocr.
»i' 4MII.DcVrs.fc; OpcracntAfmd.
ta et cfùrurgicti Jrufretf Fesalii
rurd n, Boêrhaave et K S, Mbini
l.r^ilc, inaS, 3 vol. in-fol., dcfoo
rcri avec Albiuiin , comme on le voit
WAÎs daos laqtiflie la vie de Vwale
ronirnuedflns une xAvanlc pr^f^ce
^«t pJrticnliÀreiDPot son ouTr.igr. ï V
Traciaius medirus de lue vetiered
pr^ijtxus aphrodïsiaco, I.pyiJe, 1 738,
» 7^ 1,1 vol, in-fûl. Une rollcction De
morbis ventreis ,A¥2xi ctc primiiivc-
niini imprimée à Venise, en u vol. in-
:. » ^'^ \^^ ""^ ' 567 ; Louis Luisinuj
I .iv.iit reimprimée en 1 599. L'ouvrage
jie Bwrhaave, dont nous voulons par-
ler ici, n*cst qu'une rciraprossion de
i rtjition de Luisinus , avec une prc-
Mce de Boèrhaave , qui a souvent été
imprimée séparément, Francker, en
> T^t , in - 8'.; Lonàtei. . isoA. i».-
60E
lUâ., I7')I, iu-4".; YI. IristitttUC-
nei theçlogitr s^mboUcœ , Loipag ,
1751, in-4'*.; Vni. Dissertaiiontts
sacngy ibid., i^3a. I-c Journal des
Safonts de i^aScitc de li»i nnc dis-
rt^bon sur les Lycaonien» , dans
(|iu'IJc il «e derUre en Cavcur de ceui
*|ui nient que la lan^ue de ce peuple
f*it lin dialecte de la lanj^ic grecque.
il • mer publia, de ij^xHa 17^4, "oc
f l'iiori complète des Œuvra de Lu-
if'fTj ta l'A yol, iij-fi>l. Il publia aussi
ime nouvelle édition de la BihlioUteca
satra du P. Lelong, Anvers 170*1,
a gros vol. in-y ". , avec beaucoup do
rorrections et quelques additions dont
on a fuit usage d.uis U dernière c'dition
de Paris. — Christian-FreiJcrio fiau-
^£fl , son fils , exerça la mcdecine avec
distioction à tirunswirk et à Wolfen-
Itcl. Son Traité prnùque de Vdna»
wr, Leipzig, i'j75, in-S"., a eu
»*is éditions. ^ Frédéric BdEHNiR ,
rrr du précèdent , ne' à Lnpzig, eu
171!^ , mort le Tïo juin 1761, fut
Aoftjki uu lubile môdpctn. On a de lui :
1. Reîaliotiesde libris medico-phrst-
cis atuitmis, raris,etc.^ Witlemberg,
17^0 r iii*8'. ; IL Instructiones me-
dicintg legatis^ ibùl,, 17 j6, in-tt"., et
Ivcaucunp de dissertations intcfre^san-
•i : De artc gymnasticd novd; De
h^ siccd Ulhnli ; De staUi medicintM
tud veterrs kebrceos ; ÀrUiquitales
tadicime ^'^Y)ftiacœ , tic 11 iiit le
ridcipâl nMiirk-ur drs IS'otices sur
vie et ics écrits des méilecins et
9 nûturalistcs vii'ants les plus dis-
npiés, 5 Tul. in •8''.>VVolfenbiittcl,
1 74fi-'34 t **" allem.ind. G — t.
liOESCHKNiiTEIN ( Jeaw ) , ne
ru Autriche vers 147 ■,« mérité, «pr^s
11* célèbre Rmcldin, le titre de resiau-
• •ilcur de la Liu;;ue btliraïque en
Allrnwpnr. Il ens4-i};na cette langue
li'.iboni .1 Auçsbmiri: , dans nue école
en, «t ensuite 4 luoivcrùlé
BOE
de Wîilemberg. où lolecteur Frt^eric
TappeUcn 018. An nombre de ses
élèves, nn coniplc Philîjïpp Mclanrb-
ibon f qui , en reconnaissance de ses
soins, lit imprimer sa Grammaire
hebraupieàkaç^haar^ , 1 5 1 4 « in-4"-
Cetie gramnuire , «élut des ouvrages
de Boct-clicnstein q«u a en le plus gr.tnd
nombre dVditions, est fort rart',m^uie
en Allemagne, où on ne la trouve plus
qued.iDsIcsbibliothèqursdrs rurirut.
David Clf'ineDt en cite cinq éditions
imprimées dîns fespace de sii ans.
Boestbensteinpublia,en i5ao,in-4''.,
à Ang&bour;; , les HutlitturrUa Hebrai'
ca du rabin Moscbe Kimchi , avee
dos additions et des rorrrctions. En
1 5-iC . il fil piMitrc une double ver-
sion, latine et allrm.-inde , d'après Ir
teite hébreu , des Psaumn de ta pé-
nitence , Augsbonrj; ^ in-4". On a
core de lui quelques autres ouvrsgi
moins itnportanis. W — S.
BOtl HF:; ; BoETBus l Ce nom ,
que l'un ne doit pas confondre avec
celui de Boethius, fut commun ^ plu-
sieurs philosophes de raiitiquité : 1 *.
BuETBE, stoïcien, cité par Diogène
Laërce et par Ciceron; ses opinioiifl
différaient de celles de son école, en
ce qu'il ne reg.irdait point le inonde
comme un animal, et qu'il adcnellait
quatre principes de nos jngriucnts .
l'esprit f la sensation, rappciit et r:in-
liciiwtioD. i'\ BorniT, i>éttivitrtirjen,
natif de Sidon , n (I Ironi-
cus. Il sVquit unet' 1< < >n par
Li pureté de ses principes, parlaios»
tesxe de set spéculations dans la ooc-
trinc d'Aristule , que Strabon , so«
condisciple , le dteau nombre des plus
illustres philosophes de son leaips,
et que Simpticius n'a pas cnnnt de
lui donner IVpahêthc A*ndmirable-
(•atf|ix«ic;). 3". FtiVIirs Bni.TilI.,d«
Ptulem.ii<t, liODime eon^ubire, aulre
peripatciicien , disciple d'Alcxwdrc ds
•«*^W^ ft f^niTTersiti» do Pai w ,' où 3
devint profistrur do philosophie. EU
pIiin«on, 4?Tc»iup d'Abcndecn , ay-mt
l'oiiiic, Vffs l'an 1 5oo, le collège rôyal
di'cclte villr, appela Uoethius auprc*
oc lui, le /Il chanoine de sa calhcdral*',
rt I^ nomma principal du r^H^^e.
Après la mort de son protecteur, Boè-
Ihiiis fomiA le projet d'tîcrin? sa Vif cl
fHIe» dc« cvèques ses prédécesseurs.
J/oiivrage e»r en t^rin , et mitxûè :
^itfp tphcopnrmn MurthUcensium
et ~4bt!râcmensium ^ Paris, i5:aa
in-4''- ^*^ Vie d'Elphinslon comprend
i çHe seule le lirrs de lourrage. Boë-
ehiiii écrivil ensuilc. c^çalement en la-
tin; I o. u„ Catalngue des rois itÉ-
cosse, que | on Iroiive au tome 3 du
Chronicon chronicorum ecclesias^
Uco-ftoiiticon , de Jean Gruler; a«.
une Histoire tîe f Ecosse, jusqu'à
la mort de Jacqiie» !'«■. ^ qu*il
ft précéder d'tme description de ce
royaume, et qui fui imprimée, pour U
première fois , à Pana , en 1 5a6 , îj "
Dlimilc introiluil suus Clurles XI. On
duDiM ordi-c de l'orrctcr , de le con-
duire à Stuokliulm, Gl de Uirc contre
lui une cnqticte juridique. Les ju^ei
pronoucncnt Tarrct de muit, que là
cour riiaugca en prison perpccucllc,
et Doitliiu) fut mi:» à la fuitcrcsse
le Notfliorg en Ingiic. I.cs Kusses
'eUni empares de cette pUce en
i^oa, il fut conduit à Vibor;; , cl de
L k StockliotiD. £n 1710 , on lui
permit de rc)oittdrc sa femme et ses
enfants, e'ublia à Vosteras. Il mou-
rut en 1718. Oulr« 1« 6rrmon c( le
me'moire qui furent cause de ses mal-
b<urt, on a de tut Pe orthograffhid
'*igW« suecanœ traclalus; Mercu-
biliftfpiiSj et pluiicurs di^aerla-
lions. C — AU.
BOETIE ( Étiehne de la ), né
à Sériât dans le Perigurd , le 1 ".
novembre 1 5 3o , fut cooseillcr au
piileiDeiitdc Burdcoux^ vers i55o,
At était rrgarde comme Turaclf de
eelte compagnie. 11 a uicrite d'être
blace par fiaillet au nombre des en-
Jants célèbres. En effet , di:s Tige de
seize ans, il avait dcjâ tradiiil jilu-
aîeurs ourragcs de Xtoopbon et de
Plularqiio, et il n'avait pas dix-huit
anK lorsqu'il composa son Discours
éf Ia servttiide volontaire y ou-
vn|;e,dit Muutai;;ne, « à Thonncur
» de la Iibcitc contre les tyrans, »
et qu.ilific p.ir quelques perwnncs de
$êdtticu$e déclamation. Il fut l'ami
de Muutaiguc ^ à qui il lc'(;ua ses
iirres et ses écrits , et qui prie de
lui dans son beau chapitre àê CAmi'
Ij>';^jWj, livre t". , chap. a^), cl
encore dans le cliapitrc 25 du m^uie
livre. 1^ Boetic mourut , À Ger-
mif^nat pr^s liordeaus , le 18 août
i5fi5, igé de prcs de irrole-lnris
ans, saiu «Toir mis au jour aucun
ouvrage. C«it k tou légataire que \\-n
4«t ce qui nous reste de celauleur;
itOE O69
saToir : L la Mrtui^erie de Xéno-
phon ; les Rèj^Us de mariage d^
Plularque s Lettre de cotuuîation
de Plutartfue à iaj'emme , le (oiit
traduit du pxc , rmeiMe quel-
ques vers luttns et fr artçaii , 1 57 1 ;
1J7U , in - B\ Il i*y a point de
vers français dans ce riTueil , <|uoi-
qu'ils Mjicut annouct'S sur le tilrr.
11. /erî français de feu Elicnnu
de la Buitie , 1571, iu-Q".; Parii,
157;» ; 111. vin^t^neuf Sonnets
insères dans pluxirurs edi(ioo!i dc^
Estais de Montaigne ( livre i*'. ,
cbup. qS. ) On a encore de cet au-
teur : Historique Description du so-
litaire et SflWk'tf^e pajj tic Me'doc,
iTh)), in- 11. On y a joiul qu^lqu^»
vers de b ituctie qui ne se trouvent
pas dans IVdiiiun de «e$ ceuvrcs
uooncc |ur Moulii^ne. Oa fit bi^iu-
coup circuler en rraiire le Discours
de la ser\'itude volontaire, atiu
d'cif'iier Ji la rcfvoltf. Il a été tm.-
primé d'abord en IJ78 djus le 5".
lome des Mémoires de l'ét.it de la
J^rancc sous Charles fX, et ensuite
avec les Essais de Hontai^ne. \\ a
e'ié réimprime' en 1740, avec dij
notes de r. Coslo , dans le voIun:c
iu - 4"* it'tUule ; Supplément aux
Estais de Michel de ^ r.
Les êaivaiiis qui ont [ . . ^
Buctic ne louent {os \no\u\ le» quu*
litcs de sou coeur qitc rrlles de son e.--
prit, Mcnl-iignc le nomme le plut
i;rijnd bummcdrson >i>;Llc.lly .tuan^
ce jugement de rcxj^'ration ; mais on
lapardunucàramilie qui les unissait,
et qu'ils c'tiieutsibirn dits pourcou*
naîîre. A. B — tAV.^s,
BOETTaiRK (JrATf-KatDijic]
invenlrur de I.i , ' ' '
naquit, d,iiis l.-i
siède, à S'hitu djiii 1-
i'Uc^ d'^liord clir/. uu .i, j
Berlin , il s*wcn»pe d*akluiaie, t-t |ig*-
etjls k Soliman» dans le
ou ce prince letouroût à
nlinople , opi c* U levée du prc-
i de Vienne. Le siiltli.in hu-
tcnd.)it plutôt k trouver de
CDuetnis que de Douveju:^
Boudin iiVut pas dcpciueà
llu ji-ruril fjvunble et des
V mudcrcoÂ. Suiiuun ucii-
î cl de ips successeurs que
r à là sublime Porte . tous les
boyards ou Doblc» charges
lier qu.itre mille ccus d'or,
piments Cl vingt-quatre fau-
ÛU'C de présent : it accorda
digiuu serait couierve'e avec
its, et que les loi^ du pays
raient ;iucune altrtnte. La
Re fut dccLiice iîcf de l'empire
\U ; l'investiture de U suuve-
t accordée â ses princes,
eot par les boyard*, ainsi
passo\ et les bouiieurs rc-
r avènement eurent tous
res de U £iveur et de la hicn-
ct surpasscrcut ceux, même
lent rinstallatiuD des grands
iisleM;;c Uogilan , en assu-
mquillité de ses peuples au
pouvait ps les ^.irantir au
Jalousies, de-^ rivalités , de
Hlédcs boyards; l'ouvra^fde sa
ice et de sa polili^ ue ne lui sur vé-
ii;-temps ; la dJernière atleiote
ic , en I7i4ià la mort de
[n Brancavaiii, décapité aux
'S , époque à Uqucllc la Porte
nOra aux Moldaves le droit
souTcraius. S — t.
US(MAaTiif }, médecin
, df Dricsen, dans le Brandc-
:ip1c dcTliumas Barlholiu,
:ur4Bilccn i(i(io ^ auteur
Iques écrits polémiqurt sur la
des vaisse.iu\ lymphiili-
idiqttée à U fois par son mai-
lioet par Budb;*ck: I. Jiud-
DOG
h^ekainsidûv slructce vasts lympha-
ticis Titomœ Bartholini , Francfort
etG}pcnhagueri654»iti-4'>; W.-^pO'
hgiapro vasis [ymphaticis Barth»-
Uni adversàs imidias secunJàstruc-
tas ah Olao /ÏMiifrec^, Copenbague^
iti54, in^"- Bogd.inus y pi end lo
parti de son maître, et tranclie, avec
uiudéc<-ntcs injures, une question que
1.1 postéiilc a jugée en £a^ur de Rud»
bck. Itl. Obicryationes mcJicitad
Thonuim BarUtoUnum , dans U CiU^
ter aiiiilomicm , de Michel l^yser ,
Copenhague, i605pt 16^9, in-8'. IV.
TracUitus de recidivd morborum ex
Hippocrate , ad Hippocralis men-
tem, Basie, iGdo, ku-^W .Simeonis
Sethivolumande alimentorumfacul-
tatihuSfgrœcè et latine, Pari», i658,
in-d^.. traduction d'un auteur grec du
temps de Paul d',flî;ine. C. et A.
BOGÈS, ou BUTÉS, persan, éuit
commandant d'ITioué, ville de Tbrace,
pour XcriT^ , après que ce prince «ut
été vaincu par les Grecs. Ayant été as-
siégé dans celle pl»ce |iar Cimon , fils
de Milli.ide , général des Albénicns , il
refusa d*- la retidnr et de retourner en
Asie. Il rrù»Li jusqu'à la dernière extré-
mité; et^ lorsqu'il ne lui resta pltu de
vivres, il Gl allumer mibûcher, égor-
gea sa femme , presque tous ses co^
fa Mis. toute sa famitle et ses ami«, et
1rs Gt jeter dans les flammes. Il ra-
m.i«is.i ensuite tout l'or et l'argent quM
posîédail et qui cUÎt dans la viUc, Ifî
jel.i du Itaut des mûri dan« le Siry-
mon, cl se prceipiu luimtVae dans
le bûcher. Xe,rrc\ Imia beaucoup u
conduite , et combla d'boniirur^ Iti
cnfantsqui lui restaient (/^.Jlérodoie,
liv. VH ; Poljbe, liv. \ H, et Pluur-
que, /"'itf de Citavn), J— d.
BOCiIN ( JcAîi-BAmsTt ), mioU-
trc dVial de ClurlevEimuanue), tQÏ
de ^rdaigne, nuquil » Tunn l« ji
inillct 1 70 1 . Bcçu docteur ni droU à
45
mtmfmmmm
M pnutipalc pwt à cet rvcnrnifl
ainsi qu'a U délivrance «TAlrTniidj
dont IVVaciijtioii dti rïémout t'utU
sultJt. Bogia fut rb.ir{;^ de phi&ii
nc^ocutioiis avrc I** gcnrraiit ft
fais , le c.inlon de Beruc, l'Élat co
8Lastir|tir, el Irs miitisirrs aiiirichî
en l.ombardic. En i^fîu» il futnt
lae ministre dotât, et ronitcrva le
partcrafiitdela guerre jusqu'à I.i m
du roi, I-orsqncn itji), il «ut le
parti'meiil de U Sarnaif;iir, U pojn
tioQ elles richesses de iTlc lui dur
des accroissements rapides. Aprh
luort de Chiirles- Emmanuel . <fui , <
trc autres faveurs, l'avait dccor<Jdt
ciandc cioix des ordres réuuis i
iSS.-M^uiice el Lazare, il fut di«g
de, et s*ucnipa , dans sa retraite,
faire composer, n.ir le Père Feri'at
des in.saip:ioosLtiQCs en l'honni
de snn ani-im maître. Pendant son t
iiistêre , il avait prulégt^ la piiblieali
de deux ouvrages sur la Sardaign
20 Zoologie de cette île, p.ir le pi
i aJhrlrmandor un asy\c d.in%
ip du iiiumvir. Il fut lue ciiMiitc
;n|i|)j et Méthoor, aprcsla ba-
,d*Aaiuin , von Lin -if) avAot
' cl la M<iuiiUuie fut cunndérctf
rscommr une province romaioc
toccau» ). B— p.
OUKl ( Hcfiai ), grjiiJ-juge
IWTc de St.-^Xiiidc , né djii» \f
■pic a Piei rc-Omrl, près do Gr.iy
Phclic-Oiintr , est auteur des ou-
I suiviiiits , dont le piroxicr et^ùt
irts n-cberohi- : 1. Discours lUs
*rs , tire tU queUjues procès ,
une Instruction ffoiir un juge en
le sorcelUrie , Pari» , Binel ,
, in-d '. 'f Lyon , Pillrliolr , t Ooi,
. ; F>yoa , Hi(;nud, 160^ ou
cl itiio, 'm*H\ ; Rouen , O»-
l, ti'toii, m- ri. Toutes les cdi-
de rct ouvrage sont rares , U fa-
de i(of;uet ru ayjiit AUppriuic lc«
pbiiTs avec Ir plus grand soin,
rccle utif extnîme ei-cduttte, el
le f.ir*»uc!ie qui lie dut cire que
'uueMe ^iu\ malheureux accu>e's
I tnUnul. 11. Les actions de
egt de la tnort de S. Claude,
B6o<|,in-K'. . el iti'27, in-t z.
frragc .1 cte relutc' par Jacques
*\, niJgi«ti<it de (icnrve, III. Jn
\étudines générales comitattls
undia obsen'ationes , Lyon ,
ivte, iOo4, iu4"*i Besançon^
loi , 1715 , iii-4". Ccst le prc-
qui jit p.iru sur la cou-
a l»c-(^imtr, cl il e%l en-
hv dis juru^Lun suite:». Bof;Uft
f, en lOiH, consfillrr au
nrnl de l)ûlr; mu» »on admi^'
Uns celte compa^iDC éprouva de
I»» diUicultc*. cl il f.iltui un or-
tprès du uriucc pour l'curegiv-
nl de s^ lettres de notniitalion,
j^t[w le cli.-^rin quM en «prou-
w tuort , jrriveV Ir j3 fé-
^ W— ».
BOG
6-75
BOr.UPFLVL , ev êtpie de Posn;inie»
d,ins K- i5'. iiècle, lijori en iaî>!î, ||
cpnlpu^a en latin unu Chnmtque de
Poiogne^qui remunie iuM]u'u 1*111 igine
de la iiiition polonaise, et qui liiut à
remuée iu5i. Cette chronique est
ccrile d'un style assct grossier, mais
elle renferme dfs faits inqwrtant»» et
l'on (>eui y ajouter foi , aux visioni
près, que l'evéquc r.(p|>oiie comme
des evenemenlA rcuurqiublrset cer-
tains, lioçuphal a eu (>our rontiuua-
leur (ïodisids Bac^ko , nisiode de I e«
gliNC de Posnunie, qui a |)ousMf la
chronique jus<iu'.i l'année 1771. Ot
ouvrage fut imprimcf. en 17-19, à
!«eq)/i|;, dans les Scriptores rrrum
Sdesiat\ , de Frrd.- Guillaume Som-
merhcrj» ; el il a paru s^par^ment k
Varwvie, en >']'ii, par le» soui» de
Zaht^ki. C — AU,
BOOLSLAS-BARANOW SKI, gc».
lilhommrpohinrti* pauvre tt obscur,
mais piriii d'jmbitio» ri d'audace,
priifila , (tour sortir dt-robseiirite, de»
outTcUes qui ecLlt-ienl dins U diète
o'plec'ion , après la mort de JrAU So-
bie*ki , en ifV$, ri de l'eflirt que
pnxluisit en nitHne-lcmp^ U nouvelle
df riiruptioii de* Tatar* dans la Po-
doKe. J/amtec polonaise fiait sur les
frontières , très niecootente de nVlrç
J)oinl payée de h solde qui lui elail
lue; BogQslasMÎsit celte eircon:ktanc«
pour l'rxcitrr à U révolte, et *c Gt
umcUnicr g^ncr.it. Il envoya au«^iii)t
» la dicte des députes pour demander
d'un ton roen^içjnt la ^Mc due aux
troupes ; puis il »r mit m nurcbr,
péucira eu RuHaie , t\ y cauM pendant
un an d'alFreux dégels , tandis qur tr»
TaMri ravdgriiirnt eut-m^mea U Po-
logne. Menace à son tour, p.ir U
diète, |t'>t;u-da« publia dr» manifr^e^
où il donnait àu% rebelles le nom de
roitfcdèr/js, et renua m Pubipne. IW-
i^i M>n avant-garde ctait auxravtroiu
43»
^'ur reottTT dans robsou^^ï
rïr(]ati« Toubli. {^^
BOHAOIN,oup!.itôt BOHA-
DYN, dont le nom propre CM yom
d le Burnoin ^boul-mafuuiny est
«onou pami les écrivains oricn
»nu5 le nom à'IbnChadtUtd^ c «
Uiro tJHs de Chtddad. O nom lu
donne , patcc qu'ayant |«t(Ih dam
bas %e son père , R.ifyah-ben.
mym , il fut élere chez ses onoics
tcnr-ls, les enfants de Chaddad. B
Eddyn avait d'.ibord le .surnom i
hvidozz : ii en rli.ingra ensuite
prit reUri à\4hoût-Mahnçirt. Qna
Bohd'Eddjm^ dénomination sou
quelle d est plus connu parmi n<
t est moins un surni.»m «jn'un litre
nortfif[ue , qui sij^nifie U ghire di
religion , et <jui lui fui donne (
doute lorsqu'il fut nomme' à un em
public Bohà-Etidyn naquit à N
aoùl;, au mois de ramadhân 53c
î'hëf;. ( mars 1 1 45 de J.-C. ), d fil
éludes dans cetic ville, sous les t
1res les pins cdcbrcs de aob i£]i
BOII
le àutUiia , sur les âvan-
[ guerre cotiti'c les iiifîdètes ,
ipctiK» proDii^câ à cette
re. O-ci se passait en l'an-
ilddde J.C. ). SnUtlin
à Buhâ-bdilyn h charge
tsWer, ou luge de r<ii-inét\
! de jn^c à Jerubdlriu. Apits
u sultliJlu . îà laquelle Huhi-
t.iU picscul, il fui employé
ils de ce prince â recevoir
•iiU réciproques par Icsqurls
Dt rjlifiei tc'urs enugcmcnls
. U ùl pour cela le voyage
)jin.iST el de Damas au C^irc.
our, Al-Mf1ik-al-Dhaher,fils
iu . qui régnait à Alep, lui
charge de càdli^' de c^tle
était vjcante. bubà-Ëi]d^n«
point d'enfante cl dutit U
it Irr» modiqu*', enipliiya
ce qu'il ccoiiuinisait sur
k fonder daos Alep un
Func <fculc destinée à IVn^ei-
ïs tr.idiliuns , et à y atlinr
Des inslruii*. Il fil aussi cons-
ur lui-nicinc une. ch.ipctle së-
êlait pUcce entre ces deu\
corn m uiiiq liait avec l'un
Airn lui dut le rètablissc-
^ëiuaes, qui aujiaravant y
eu décadence. ï-or»-
.al-Azyi,fil!id'Al-Melik-
f, cul hcnte du troue d'Alrp»
de ce prince, encore eufanl ,
ée à son gouvcnietu', l'Atii-
Mb-£d>lyii Toghrul , qui était
que, et C4-lui-ci ne conduisit
par le» coumiU de lUiluVlùl-
(si les botumes de loi et les
prineipalcmi-nl rrnx qui en-
it dan» le collège fonde par
dyn , «Lûent-ils admis k la
i jours lolennrls, et traites
lus giundc distinction. Holiâ-
était reVive le tiiie de pru-
u cbtifdaud SOM CuLoj^o; mais,
BOH f>77
comme il>uit sujet à des inCrinit^s
habituelles, il dunnail ses leçons iLili.l
son appartement, rt let fonctions de
Tenscicnemeul public étAJent eirreccs
dans le collège par quatre homme»
de mérite qu'il y avait établis avec
le tifrc de répéliteimi. Le ^ulth^u
Al-Mélik-aUA/.yz ayant demandé eu
mari.igc 1j fuie dr son cousin AJ«
MeliV - Al - Kamil , >ultbût d'Eg) pie ,
Bobâ - Kddy n se rendit an Kaire [tour
y recevoir la princcç^r H l'amrner 4
Alep. Ce \oyagc <>ui lieu à l.i tiii de
Tannée 6'ib ( ia5t ), et, au commen-
cement de Tannée suivante , Bohi-
Ëdjdyn fut de retour de cette commis-
sion; mais il trouva l'état des dioscs
bien changé. Le jeune prince avail
plis lui-même les r6nes du gouvcrnc-
lucut , cl avait éloigné de sa personne
l'Aiabek , pour donner toute sa con-
[iaucc à une trnupc d*' jtuues pens,
qui était jil ses cumudf;uou.i Je {.laisirs.
Ik* ce moment, BolLà-KdJyn <e tint
renlemié ehet lui ; il nmsfrv.i eepen*
daiil jusqu'à sa mort la charge de ta-
dby t Cl les apjHiiutements qui lui
avaient été accordes; mais il ne nrîl
plus aucune part aux afl!iires puLu*
qurs, et il se amtentail de donucT des
Icyous aui étudiants qui se rendaient
tous U>s jours cbet lui. Il ne res%4
poiut d a(;ir ainsi, mairie Texlréme af-
faiblissement de SCS or{;ane^, iu^(]u*à
lu maladie qui Tcnlrva en peu de
jours. Il mourut le 1 4 de sefer (i33
(•jt) octobre i.i35l, ri fut enterré à
Alep. d.Mis la rbaprllr qu'il «Vtait Uit
construire. Ifah<i- I * lié avec
lc>»avantflesulu«<ii i'Sonsi^
de, et parliculirriiurui jveol cloquml
Kcrétaire de âuUdiu, Ouuid<Kd<lvu*
Islabany , et avec le père du rclèlirc
biographe Ibo-KlùlcaD. Ibn-Kbtlr^a
et son frère étudièrent loop, - temps À
Alep, sous ta direction de tiotii-Ëddyn,
^ui Içs tiaU<ut cummt s^is eiifauls, cl le
BOH
rjinpeTîqiie de Bohème pour I.i nffur-
rUurr<Jc6 |iaiivre5, ainsi que le tjtiiy*
ni5 liibéroittis , ou grvsc tnlieVcu^c; il
i^rul sub5litucr le fruil de rc|iinc-vi-
Actte ail citron , et propose de douner
aux moiiiun» et aux coelions de&
ftmcï ImiIu's, comaïc un k- fdit eu
Suède ; ij s*eteiid sur les avaulagrs
^uc Ton peut relirer de U culture du
pdsli'l |>our la leioture. IL Exposé Je
i'ai^attlaf;e peu commun fpte le
royaume de Bohême peut retirer an-
fUicUemeni des vegétaujc^ Pra;;uc,
1^58, iU"8\ L'auteur rctommnude,
dans cet (irril , de semer et de ])Utj|rr
braucoup de &ux accacu, pour nour-
rir Ic&vache5 avec 1rs feuilles et Us jeu-
ne* pou^SM de cet ai bt e , dont il fjit
Toir auui rextrénie OH-oudilc, ou la
6<ilile jrec l^iquclle il se reproduit et
te mnlliplie par SCS rejeton». Ul. De
i'uiOf^e du pastA dans Vêconomie
domotique, W propose la cullurc de
fiïkitis , ou pastel, pour la nourriture
eJr» b«*^tiaux.lV. TraUé^ur Usteufs
d'une espèce de poision nomrne it*-
iigo; V. Belation d'un Foya^efaity
•w 1 7C3 , dam la Haute -Autriche ;
VI. Ue ffwbusdam animahhus ma-
wini$ , eorumque propriettUibus vel
wiondtim vel minus notis liber, Dresde,
«761 ,iu-4 .,Cp- IJ. P — *•
BOllA-KDDAULAH.uuBoetED-
t>*t'LAn. prince de la dynastii-dc&De'î-
l^»ik»»8u(.ceda,cn5';Mderiirg. C<)89
drJ.-C), k son frèrr(.K' tf-h^idatilali
dans legouverm'inculdeEïftlKJjd. Pou
après Sun tuaugu ration, les Turks et
I4-9 IVdemitrs, n;.lfous alors riralcftel
1r^ puLssanles â Uaglul.id.se (îrent une
guerre cruelle. Pendant douxe jours
«onsèculirs, ils se battirent dans les
nii'». Enfî» Bnlia-F^d.iul.ili . i»Vijn(
dU du côte des Turks . 1rs Ufdrmites
fiirrnt forces de luriire bas les armes.
Kn 5Ht ( (jt)t ), Boha - Eddaulah
B*.iyaiii pu duuiicr la p-iye i &C5 trou-
non
ctu
pf ^ , ell« »c rcvollèrcDt , et peu s\'u
fallut qu'il ne |»ci'dh sa couronne. Sun
vi^yrlui 9U|;f;ci-a uu Du>yra qui peuit
bicit Vrtal de la puinMuce de!i khalv-
fcs abbaçvdes do cr temps-là : ce fut
d*ôtcr la couronne au kîialyfc TImi,
pour s'emparer de ses rithrssrs , et 1rs '
employer h satislaire à la deinaudedev
trou|»cs,(>texi»cdirnla\antelc'pitiUqT
temrnt .icrniiftif te k1»al>'Cit fut 6*^4
à Tliai et donné à Coder bitUh. Aorcs'
la mon de S<imsain-Ëdd lutidt , lue iiar
Ic^ fils de BokUlyar, Abou-Aly, j;ciie'-
ral de ce pnncc. prit parti pour Boha-
EdJauUb, qui, |Mr ce rcnlort, devint
trûs puissant. Abou-Aly conquit en son
nom le FaK'^ sur les rufjuls de Aiz-
Edil.iiilab. Boha-Eddaulah se'tant ren-
du dau^ ccttt pruvince, lït imendirr
le village ilont les habitants avaient tiil
mourir î>anisam-l!)dd-iulab. Ses ^r'nc'*
faux arcnnen! encore sra domaiiirS
par leurs victoires. I.'aliwjiset le kep-
Dian rrcnnuurcnt son autorité. Il mou*
rut d*epiUp>ie en <\o^ { I0ia-i3u«
Tàç,c de quarante-deux ans, et après
vinpt-qu.ilre an^ de ri^ue. J — w,
BOHÉMOM)(MAnc), iiait fîU
de cet aventurier uormand , Bubert
Guiscartl, qui s'cleva an raug dfJnc
de la Pouilie et de la (^dabre. Dca «^
f>lut tendre irnnrsfie, Bulieinond porta
es armex , et son père ne tarda iia» À
lui confier le conmi.indrmrnt d'une
aimi^. Ia'I prrniicr^i ifbrisducouragn
de Bolicojond furent din);r<i par «4
piudenee nalureïle :eijVO>e par Ra-
I>rii,avecqutnxt v.n<seau\, puurs'eni-
jwrcr de ntc de 0>i fo\i , il vil le rivago
courrrt de tant de troujws , qne . Sdns
avoir dcïïarqué, il rcvinl joindre >oa
père. Leurs fortes rrunim soumiiYtit
tDSuiie tonte Hle eu peu de jours*
Dam un comlut naval ctinlre les Vc-
tiiiirns, allies de l'empereur A!cii.<,
le Vaisseau de liobemond fut Coule à
ibud , et ce prince eut peine â m sau-
riiîra co Thcsvjlii* par 1rs itiotiUCai
l»urnifns, m rcntLt maîtir de la P
Jagonif tripolitjine , prit dVmhict p|
>irur6 villes ^ tr vini nK:Urc le né
ïlrvaiii r.-»ii!.*f. Alexis, trop Uih
jwur arréitr jwr b force une mmx\
M Mpide, rtil recours â rinlripuc.
dfbaucha une parlie des soldats i
lioheiuoud , qui fut oblige de rrtom
«erâ Salcnic. Cpitedisgriccnedocoi
rage» pjs Rubcrtiavcc de noureilc
troupes, il remporta sur la /lotte vi
liilJviine une victoire hahilcmcut dij
puiee. Pru après , en i o85. U mon I
surDiit h Opiulonie. U .ivaif donne I
duché delà Potiilie ci celui dr Cakbn
à hoper , »on UU cadd, dont lumen
l«i avait iiiftpire un attAchemeut plui
Tif f(up relie de Bohcmond. Cette in
juste prt^ilection indigna lïohâuood
le-, deux i'rrtr% se fireol uul- giiern
siinplanle , et Roger fut force de ccdei
j fiolicmond U pr indpauléde Tarente,
liûhemond , faiMot avec Roger le sié^
[tfAmalfi, doii! les Iwbilaiits sVlaicol
BO!î
6nt les antrcf croisés. Aucun prince
D*«iirait <Jti r'firouver plu.^ de repu-
Çnnncc à Hochir ainsi arvant Alexis ,
qu'il aviiit Uiit Av fois v«inrii et br.ivr ;
mais Min c;tiAclcre , tout violi'iit qu'il
rUît, play.iii listftncnt ,et sa profomle
poliriqttc tai fniv»it apcrcrvoir djus
Mvrnir des dcdummaprnienLs à uuc
liumiliatioa moDient^incc. H préLi m^-
nic le seraient au nom de &on cousin
Tanrrcde, et promit de le lui (aire raii-
ficr de grc ou de force. L'empereur
pTc fiit *i cïwnnc de pouvoir compter
Bo1icmi>nd Aw tiumbre de ses v;iïs uix,
^U*it lui oïïnt de plus riclics pri^^enls
^râ aucun des croiM>'s. 11 ftt remplir nu
cabine! d une si prandc qnamité d'cluf-
fespreciciwcs,dc vaisstlle d'or eld^tl-
j;ml, de Imjoui , qu'il y resiaii h p^-iuc
Q%$n d'e^p.nT pour marcher. IJoIk*-
mond, vi»i(au( les cunositi'5 du pa-
lus , de mmcpLi pas de témoigner sun
ftdrnirutiou .t la vue d'un tel aina» de
richnses. Son conducteur lui dit qoe
rempcrcur lui fviisait i>rc«cnl de tout
ce que renfermait le CdDÎntl. Dts qu'il
fut reveuu d:in> ««n [)aljis, ces objrti
prcricux lui furent apportés. Bohe-
tiioiid se crut humilie de recevoir des
dons si considérables, ou, par une de
ce» ruses qui lui étaient si timilicres;
îl voulut se fjïrr prier tir les accepter ;
il les renvoya, en dis.int qu'il ne s'at-
tfudait i>n que l'empereur dut lui fiire
un tel aûi-unt. O'pembnl, il reçut tout
ces présents, lorsqu'on 1rs lui eut rip-
portes par ordre dt- rrmpercur. Ces
liberatiic's rendirent B'>licmond plus
hardi k suHiriicr de nouvelles grices.
H OM demander la charpc dr pr^nd
domestique irOriinl, r'eal-à-dirc,dc
gmeralai'S troupes de l'empire. Aleiis
chercha à se faire p.irduniicr ^on rc*
fui |iar la réponse U piu\ polie. Des
snarchcs pciuu!c& et d'.-s coml>.itssau-
çlaots, <>)> fiohfrnond Gt admirer 94
Trieur d lOtt activité , aToicat cot^
BOU 501
duit les crois<fs devaut la Ville d'Aï «
lÎDi he , si célèbre dans riitstoiredc
rÉ{;lifie; le siège de cnllc ville arrêtait
depuiii pins de sept mois de» («uerriers
qui sav.ùenl mieux trrrasi^er 1rs enue-
mis daus une plaine ilécouvrrte, que
f-iirc les approches devant luic ville ,
et miner des murailles. Bobeiifoud
ft'éuil ménagé dans l;i ville des uilelii-
genccs avec un rciicpal nomme Phi'
roiu , on Pints , qui offrît de livrer
trois (ours dont il avait la fnardr. Vi'
droit Buh^mond lui fit ajouter qji'il
ne se fuit qu'an pi-tnce de Tarante,
son .imi t et qu'il n'av.iit d'aolro vii#
que de lui donner la marque lu plus
si^aldc de son atuititf. Il exi(*eait pour
unique condition, sans laquelle il nit
ferait rîen, que les autres prinres croi-
se* céderaient la principjiuie d'Antin-
cbe à bobémond , le seul auquel il li-
vrait Il ville , et le seul dont il allen-
dait sa récompense^ hrs princcscroi&ês
pi^êljfcrent aisément rintr'if;uede Bo-
litfmood. Ils dirent qu'étant tousficircs
et toii^ n;aux , ils ne sonOî-irAÏent ja-
ni.iis qu'un d'entre eux fût préféré
aux autres, d;iii& une occasion uù tous
av.iienl également bien servi. Open*
riant, les Sarrasins, dont Bohémond
f.tis.iit exapéter 1rs forces par sfs par-
tisans, s'avançaient pour secourir ta
f>l.ice. f,es croi^* , C»li|;ues d'un si
onj; siège , mignirrnt 1rs noitveaul
runeniU qui approrhaienl, et accep-
tèrent enOn li prupusition du renégit.
Ou abindonna k Riliemond la ron»
duiie du sitp** ; mii*. pour ne pas vio
tel Ictraiti^bitAvecrcniperrurAlrxt^y
on convint que la Mlle serait remÎM»
aux <xrecs , »*il« veuairnl au secottrft
dr« a$«éç;e*inï? svrint qitVIIf fnï pnvc.
C^ttc ronH ' raf>
liule de i 1 les
intu^illes , Intrus rintHMiutMt , »oo
c'iendard fut arboré dans ta ville ^ H
ce fui usai, (^u'cD 1097. Attti^cfaedC"
_ i|iir ilu mIuI __ ,
B^ïIruiOnd fm prwUinc gênerai ât
toute r^rint. . Atin tir iricvcr \c cou-
tiÇ^r t\c^ «ildaU, Ir nouveau coranuDr ,
Qinl iit aiiKoinrr qtic doux prêtres
VTliruI ap|»n5, par rifvcUlion , que
Dîiu ui- uul-r.iit pas à »rconrir son
pruutr. Il itn l^i!w enctirr dt* fairf re-
couvrer, coiiinic p;ir mir.icle, un fir
de lance qm- iVm assiintil .»voir |)crfc
le CJ^lc tlil Sniivriii ( Tïtr. Pi^Tir Bab-
rniLtut ). Aprr-. une ^ra^dc ^icIot^e
rrmpoilee su" l-s SarraMUs, la icd-
dilioudr la âudrllr d'Aulioclic donna
une uouvoilr activitc à la mciiuleU-
ceucc'iui Av.tit eti.it<f**ntrp B >hcraond
rt Raimoiid, lomU; d** Toulouse. Le
cofutr piptpndail (|ue la citadelle de-
vait luiappsrtmir; rai*iî. elle demeura
à Buiicmofid , nialpre les rrclainaliuns
dr IVmpfrrur Ait sis, qui ri-demandait
une aniHuni' dt-peudaiirc de son era-
niic. liolirmoiul conliibua, par son
adresse , à la prise de Marra , ville
ris forte , devant laquelle le feu grc-
(ois cauM de grande* pertes aui
Bon
h f*riilt<f de reipircr; <1« plipiir^iir»
grinivutciit près (lii rfit'iifil, el fdr-
rarliuifiit les cheveux. Bohtinond Ira-
vpisa , (Iads cft ;ip|kirril lugubre , la
fludc grccqtic*, au hrnilflis Iran^porls
de joie que sa mort cxrirjit. Il Jrs-
ccndit à Corfun , f ( , 5p trouvant (lc|û
|frc5 lie riulic , d;in« une îlr où U gar-
nison rtait nru nomlireuse , il «orlit de
son ccnucil, se prouioiia dans la ville»
ftl ap[>elrr le gouverneur. Jei.iut sur
lui un rrg.irJ firr et mcnaf^ant : « Kalf-'S
i> savoir, lui dit -il, à voire ni»îlre^
» que B<)l)pmun(], fiUdc Hnbrrl , est
J» ressuscilc, elquo bientôt iN'eua|»rr-
B eevra. » l.e prinor d' \itliof lie re-
monte en même teuip.t sur 4un boni ,
et f^it voilf* vers l'lt;i)ie. tiolir'niniid
mit tout en ceiivre pour siiKtler di'ft
ennemis à IVmperrnr Alexis, qu'il
.4^D0nçaà tous les priuees d'Orndeiit»
comme l'ennemi mortel des cfarctirns,
VaWié des Turks . avec lesquels il s'en-
tcnd.iit pour faire périr le» aoi*es.
Bohmoiid arriva en Franre au mois
de mais 1 106 , et se rendit (Patxird
en Liniunsin , pour acquitter un yu*u
quM avait fait â S. I.etmard , lorsqu'd
était pnaonnici dryinridrirs. De» pré-
wrnls de rrliquenel li'etùfle^ pr<*< irU5rf^
lui ga(;nèrent raiïcctiun du clerp' . et
le rwil fie sa ;tventnres exnta radini-
ration de U nob'es%e, qui, do tous
côtés , lui appoitait des eniants à te-
nir ftiir 1rs fundft de baptême. Il me-
liait avcr lui le lits de Romain Otogènes,
auirefuis ernprreurdeOuislaniinniile,
etd aulrc!) nobles 4;rrrs, dont le\ pbun-
les contre Alr\i:i nu^uientiiirnl encore
rammoiilc des Français. Milipjw ,
rui de Fnnrr, permit à TVdictnund
de lever dr« so|ilji%, ci |iiiduiin;i pour
Iriomp sa (ille Constance; il donna
«twsi à TjnriWie Cécile , Tillr de iJer-
Irade, M cottculiiue. |,cs nores de
* Constance furent célébrités JiOiartrpSf
wttc grand Appoireil, Am aulicu de
non «m
cette brillante remnonic. Bobemonil
monta sur It julx* de la rallieflra'Cy
et prêcha rexpedilinii ouitie Alexis,
aver autant de f< u qu'il avjit ronturnc;
d'en mettre dan« les cnmb'it't. H promît
à tous les guerriers qui voud mien» I'jc-
comp^ï/îner» des clile.iuxet des ville»
pour récompense deleuis travaux. Kn
|MMi de jonr» , il se voit à l.i tète d'une ;ir-
mér nombreuse; il passe ensuite te»
Pyrene'cs , tire des secours de ^E^pa-
çne, reloninc en Italie, où il trouve
le même empressement à le suivre ,
y.iv^cudile toutes f,<:s forées diw» le
port de Bari , et se pi-epore â (hir©
voile pour l'ilUrie. Alexis **AppUqtia
itiuldrnienl .^1 fermer le p'ifsji;e À ta
fl.ilte de Bubpmoml.rjnq n»ille cava-
liers et quarante mille ranlas>ins ,
français, italiens, allemands, an^liis,
mirent le m^r devant Duni>. IjKtt
Grecs furent défaits dans phitieurs ao-
tion», mais ils repiirent enfin courage*
U peste cl U laoïineeoinbaltu-entAUftsi
pour eut. fjcs soldais de hubemofid
muimurcreitt haiilement contre leur
chef, et le mirent dans la neceftsit^
de deid.mdrr la paix. B^hemond eul
avec l'cmptreur une conférence dan»
laquelle il paiatl que sa vue fil nnn
ansTï vive impre^Mon Mir Anne Coiu-
nênc, lille d'Mexis. u Sa pré>ence, dit
I» celte pnueesse, ehlonusait autant
» les yeux , que s« réputation rtonnaîl
» Tesprit. Sa »titiire surpassai! d'une
«coudée celle dts Intinmes les plu»
9 f;rands. Sa taille était mince; M poi-
« trine large, iirsbrak nerveux. Ilrap-
» priait ces statue» qui rao^erablcnteu
» un mèmr sujet des Iwaute» que la
» nature reunit rarement. Srsrheveu-s
o étaient Uunds etrourls; Min risafio
• «erriBhkfDCnt colcre ; ses yens
• blcin piratuaitnt animes par U
» fierté et le désir de U vence^nir. Si
» la hauteur de 3on eorp« . rt Ta^su*
» rwiccdic tn regard* «>ii<ol quel-
1 ut Llans I.i i'i'iiiiU' ,Mi 1 aiiliCC
ior'.quM st dis|)u«,iit , (UtJ-oji, k p*>r-
Irr cororc d-i»5 l'ompirc gt«: b tCP-,
inir d^ t^oii noni. On lui éirvj àCft-
iiOH uu lODihf'au oli-irgi' d'inscrip»
lions , qui ont clc consirvces dans fet
^■4finalrs de Baronitis. II !iiiv<ui un fils
dr incnir uom que lui, qiû u dViiitqiio
qiial/e At*». LVmpfrcur Altxîs fut ao-
a»5é» Mn»foDdcmonl, d*avoii' avance,
par k itoison , les jours de son cu-
nomi. Te caractère d** Btihénioiid eiait
un inclanç;e de la férocilc des Nor-
mands, scj aurêires, ol dr l'asLuce
des Italiens t sfs sujets. Il lonilwiit »ur
Vcnncmi avec Timp^tuosite dr U fou-
di c ; iD.ii.« il cârli jit , sous l'apparence
de iVroporltmcnt . Its romtuwisons
de U politique b plus rcfléchi*:- Ou le
trouvnit e1(>qurni lorsqu'il avait cal«
ctiliî qu'il lui serait moin^ avAhii(;«ux
èe romluttrc que de parler. Il ét^it peu
fidèle à sa parole, s il n'avait pas in
tc'r^C à U {;ardcr. Il mérita bien le
soin de Gitiscard , que son père
|>0i1^^ et qui , dans te vieui la
is in« :
esiir- j
^cîn , qui jonil d* un« assez. <;r.ini1e re-
puljlioii âiïii le %*]". siècle, <•! qui ,
suiis le rjjïport de b nnîJecinc Ic^iih* ,
mf'Hio encore à'Mn roiisultc djins lu
liôïïT. Il naquit i LeipiiR, en 164^,
conim(*nç;)](csctiidcs médicale à Jèiia,
les continua à Lriprig, vwpgea vn
DAnfiDirL-k, en AuglctciTc, wi Hol-
bude , m Frincc . m Suiwc , potir Ici
perfrctionner; se lîi rprcvoir lintcur
m mtfderinc à fj-ipii;;, en if>*i6, pt
fut D tmiDé profcïicMr d'ânitomic en
cette firuhé, en i*î(>8. lîirnlAt, en
l6<)f>* il fut nomme mcjf*cin de U
rilie de Leipiig: en i(x)i , professeur
de th^Mpniliqiie ; en 1 700 , doyen de
U tiLiii lé , et , jprè;i une longue carrière
ra.ii^upc par re^ divers tc'moîgn^iges
^*»time pidilique , il sucromba 011
171S Un lrra[>S(lr Bohii 4 raiMlumic
s'oci'UjMil de U recherclir dr la cum-
pOMrion intime des organes , rt les
tbnirirs rliimiques priidotninsient en
phyiiùlogitî ei en médecine. Sotis le
protoicr r,ippori , notre me'decin fit
peu par lui-mémr; il suiWt pu à pis
(et travaux de Mulpighi, s'attichûiit
plus d'jitlrurs à l'anaturaiedex animaux
3u'à celle drrhorome. Opendiut , on a
r. lui : Ohservationes i^uœdam anntf^
mir(F circa iirucluram vaiontm bi-
ii^rioritm et tnottim bilis spcrtantei,
Leipzi;;, itîH'i» iG85, in-^'-, dius
lesqurllcs il veut » par rui^pcctiori
anaiomitpic et des cxp(*rieiïces , prou-
Ver 1.1 ri'jlîli^ dr ronuuîls lirpalo-rys-
Itqurs , c'est -.'i-dire , condnt.san( dirrc-
temetit ta b.le du foie dans la vesi*
culc. M;»ix si Bolui par-lA consacra une
erreur bien reconnue aujourd'hui ,
»ous le rapport de» api)liration> rliî-
niiques, il c^immença à ilemoulrcr Irur
djn;;trrl leur iu-sufTi^ance. li Cumb^t
la djrlrinr clûruique dv Sylvius dcl
}l -r dins plusieurs i»»vr.ii;rt : I. Dû
uIK jfi et acid't inittfjlcicilid pro
pri^icipioruin eaTfforuai iiaturalium
B 0 H 6Bj
munerê gerendo^ Liipzîç, 1675,
in-8*.i ouvrage qui dcct-le det flOii-
D.iissaoces clùmiqurs furt ëtenduts
pour ce siMe, II. Dùsertniiones chi-
mrco-physicœ , cfùrtùte finem , wj-
trnm^nta et operaiiones fnftpitmtio-
tvs r'xitUcnrUrs,\.v\\a.v^. i*îH'),iu"4'*»
T ( tg/ii , in-8 * . ; 1 1 1. M 'dilaihncs pfn -
sico'chiinicff dà arris in uihîitnartA
inJluxH ,\\M,, i<i7S, in-H". ; \^'i^
in- J '. ; î V. £?fr duurnviraùt hyjttycfion'
driorum^ihW., lOStj, in-4".,ouvraj;e
où il se montre surtout oppose' h cette
théorie chimiqne , et dans lequel d
e\prime. parcelle expression de ///iU'n-
ifirnt de$ h^pochanàres ^ la doul*'?
influence de la bile rt du fluide pan-
créatique. M»is c*»t moins sou» le ra}»-
purt uc ces productions rocummai -
d dïlcs pour le \\cc\e. où elle^ piruï ent ,
mais surannées dans le notre, qt«
commcautcurtlem(*decinr légale, qu«
Bobn mf^rile aujourd'hui quelque \\}\. -
rti : av.Mit de rappeler ses litres en
cette science , nous dero is cependftnt
encore citer de lui, i". la recomman*
dation de Tusage de l'alkool conim?
stYptique pour arrêter les bemorra*
Çies : Observatio atque experimtiitm
circa us:im spirittU vint exterrium
in futmorrfigiii ùstmdis . I^pii^^ ,
l^^85.in■^^;i''.unouTran • -
lo^ic remjn{uable par un
qui, danv re siècle |>cu uvauve, t^LiiCj!
U marque d*un bon esprit , et qtii d'ad*!
leurs rapporta toute* le» idre*. jdmi«(
alors. Une première ébauche en pamt^'
en 1(508, in-4\, sou» ce litre: CTer-
cit4ttioncs phjr$iologica xxn, Letp£. ; ,
pins ttrd^ rouvra(;c entier parut soutj
ce titre i Circtdus anntomicus phy-
siohgicus, seu œconamia corporis
httmani^ Leipzig, iliiSo, i(>S(». t^l7|j
171a. in•4^ Un y voit, par cxemplci
cette opinion erronée, que les cai
dans leviuellrs le fcctus uap<* dan»
nutricc sont portto par U bouckt
1
lièrcnieiit admiiii*.trulif, ou il clieo ht*
h iliîinoniier rtiiiiitTisatif^c (Irtcliîriu-
gîi-iis de Sun temps |»utirlcs rapports
juridiques : l'autre, plu» cssiuiu-llc-
mpiit mcJir;»!, Or rctiunciationevul-
nerum Ulfiatiurn examen j Leipxîj* ,
pi« Dv quat;
AVIS DES ÉDITEURS
SUR CETTE SECONDE LIVRAISON,
A peÎM arrivé* iiond^but , notre entreprit^ * Jé)à«ubi toul«I««conlniri^lé«qni,
dm» tout le* sièclrs, Kignulèrvnl lr berccuu J«^ o|;^raU0D» Ira plu* uljci ri Jm di^>
cuu\rri«« Ica plut prérirusM- Di«ciuuonK litt^rairM et judJci-iim; accuuùoiu et d^
laiiou» df touic- cgpcce, ^lug^s d mrntiragrmrutB plu» numbrcut encore , rwn n'a
nuiiqac â la cclcbril'^ de la Btugrufthie unnvrtcl/e.
Qiirltjue obftcuni que aoi<-ot U>* ermeoti^ rpie dou» btobb eu à combattre, qutU^uea
ridicules qu'airnlr't^ teun moTm* il'aïuque, il» kont cepeudani panenu» â eiuur
l*allPitliun Ju public, et noua tlrvuiu nTuiiri que nouft umMui» p«« tu lituin* l»e--
aoitij pour leur résiatcr, de U juaiicede uutrc cause, que Je l'jppui dct gru« bon-
ttdtea et rcljîrra.
11 ft'en faut beaucoup qur le triomphe ^e noua «vorw obuna pinae réparer
tout le tort que oi^u* avun* éprouvé pat le« douir» jetés aur aiii f»|>éraiiiiiis , cl Ica
retarda apport^aa oo* travaux; niait lum d'en^tre découragés , ni>iu m\Vtn% rediiuhlei^
J^activité ^ et I roan hant déaormaii un» obataclra, nnu* devons noua flatter d'aller
à nom but avec plu* de rapidiM^. Couvaiociii nranmom» des auin* qu'rtige un
pared Iravail , on u'aura juiiais â noua accuser de pr^ripitation ni de n/(fli(çertcr :
non» aimoni mieu t faire un ouvrape qui puiMr r/aister au tentpa et à la CriUi|Ue , qua
d*iniproviier unecooipilation médiocie ri é)'h^ai^rc.
On a fait aur la premicre livraiaan quelque* obter-rationa dont noua ferona notro
profit^ et nous rrcevronaaTec r<xanoaiakanr« toute* celle» que l'un «oudraliicn noua
adreaacr encore. Si elles ne non* arrivent pas â temps, rllra triont renvoj^ ail
Supplrmenl el Errata qui ae trouveront k la fin Av rouTTugr.
Ceu X des ftousc i-iptrura qui ont été étonna d^ ce que Ira deni |imiii4»ra TohnnC*
tk*Jvai«Dt pu couteuir la seule lettre A, ne le aérant pruMlrr pat nioitJ« dr ce qu«
la D et le C rempliuent auasi rharun pliu de deua i oinmea ; mais il nous sufifira d#
Jire que les iruis premières lelim dr Talph^Wl forirt'-nt dam tous les dictionnakv*
fcâMoriqae» à paît pr j^ un lien de U lutalite. Nnuipnuvnm, an rf*U. ataurer «jan
■OO* aeroiM loujoora fort «crupuleut sur le (Jioix des artieira et des détaiU qui Ua
•oniposTDtf ctque nous iren adniruruns que de vraiment utiles.
i.'iibjrrtion que foo a« att faite tur le grand nombre d'«riicl« oriffutaoi qui m
croulent dans Ira déni pmniriA voluntet, srra sananbjel, si Ton veiil co«tûlérrr
que la plupart tirs noni* ilc FOrieDl coniinencenl parla Irttir A.
Ij'oiihoi;rapbe que nous «vntis ail<iplAr pi>ur ce» niâmes nom* nrientaaa a auaai
#lono^ quelques pcraonnea. OpenJant il e»t sûr qu'elle e4.t aujourd'hui conaacrfc
dans un |;rand nnmbre de bons ouvrages, et que, drvenur plus K^u/raUf cU«
mMira btrntôt plus facile la rnnnaissancr des lauf^urs et de riiiaioire orienralra.
Enfin , on a'cst plauil de Féieudur de quelque» article» ; «1 ce qui pro«*e TiatuBlic*
il'iiM grande partir de ces réclamations, c'est qov lea m^mca pfmmne* now ae^i»
aatent d'avoir omis A»nt ce» m^iue« ai lirb-s drs d^taila dont noo» povrricnift tiMikmttkt
•Irrnnntrrr rinuiilité. Mais mnis r'^ndmns a c^s nbîectinM d'un* maBMTC pllls
cXAcaea , en donnani d« «ouveaux aotM à towio lea partir» de c*t importait «avra^a.
A
A. B— T
/—!>—».
A— o.
B— »«•
B— « i**
B— » P'
B-r,
B— T.
B— T.
B-c.
Jï. N— ft.
C.G.
n, M. p.
c— ».
c— *».
C. et A.
BtociinTlA.Ï QO-
AMàâ-Dtmviift-
AiiT&eo.
Atetk.
Balbk>
BucRitH J*.
Bahabte.
Br.Avr.nàirr.
Bol.i-T (M-»'. Dï).
Burpcuinc.
Bm's-Nr.Eioi»i>'
C*titT-GA»*icoirtT.
Câ.ST ALLAIT.
eiAo(LOM.
CHOISECL D'AlMtCOl
C.T— T. C0QT3«»Ki»T or THàri^
D. U Dr.LAi:L3»Tr.
X)1_V— T Dt«CS»ET-VATOAT.
DN— i. De NoDAL-LAnotsWte.
D_o, Dr.TPisc-