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Full text of "Bulletin"

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BULLBTIIT 


SOCIETE  LIEGEOISE 


LITTÉRATURE  WALLONNE 


Société  Anonyme  *   *   * 
H.  Vaillant-Carmanne, 

S,  rue  Sainl-Adalbert,  8, 
Liège.  —  1908.   *   *   *   * 


T.  XLVII 


1856-1906 

La  Société   liégeoise   de   Littérature   wallonne   a 

célébré  en  1906  le  cinquantenaire  de  sa  fondation. 

A  cette  occasion,  elle  a  décidé  de  publier  un 
Liber  memorialis,  dont  le  présent  ouvrage  (t.  47  du 
Bulletin*  constitue  le  premier  volume. 

Le  second  volume  (t.  48  du  Bulletin)  comprendra 
l'Historique  de  la  Société,  le  Compte-rendu  des 
Fêtes  jubilaires  et  l'édition  de  plusieurs  monu- 
ments anciens  de  la  littérature  wallonne.  Il  sera 
distribué  en  [908. 


TABLE    GENERALE    SYSTEMATIQUE 

DES    PUBLICATIONS 

de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne 

(1856-1906) 
Oscar    COLSON 

Bib  i  ithécaire  de    la  Société 

Membre  de  l'Institut  international  de  Bibliographie 

Directeur  de  la  revue  «  Wall.'iiia 


PRÉFACE 


La  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne,  à  l'occasion 
<lu  cinquantenaire  de  sa  Eondation,  a  décide  de  l'aire 
paraître  la  Table  systématique  de  ses  publications. 

Déjà  en  1887,  le  regretté  Président  Joseph  Dejardin  a 
rédigé  une  première.  Table  qui,  embrassant  les  publica- 
tions de  trente  années,  soit  au  total  14  volumes,  compte 
i33  pages  dans  le  t.  23  du  Bulletin. 

Établie  sous  la  l'orme  d'un  index  général,  cette  Table 
entremêlait  les  noms  d'auteurs  et  de  collaborateurs,  les 
titres  d'œuvres  publiées  ou  citées  ;  l'index  particulier  du 
Recueil  d'airs  de  crâmignons  de  Terry  et  Cliaumont  y 
avait  été  incorpore,  et  elle  renseignait  en  outre  sur  maints 
détails  bibliographiques  et  autres. 

En  iS()o,  Dk.iakdin  fit  paraître  une  seconde  édition  de 
cette  Table,  mise  à  jour  suivant  le  même  système.  Elle 
constitue  le  t.  33  du  Bulletin. 

Ces  index  généraux  étant  cumulatifs,  il  eût  été  aisé 
d'en  établir  une  édition  nouvelle,  seulement  revue  et 
complétée. 

La  Société  a  juge  plus  utile  de  dresser  cette  fois  un 
inventaire  S3'stematique,  donnant  aux  savants  étrangers 
comme  a  ses  membres  fidèles  une  vue  d'ensemble  de  ses 
travaux  scientifiques  et  littéraires,  permettant  en  outre  à 
ses  collaborateurs  actuels  et  futurs,  ainsi  qu'aux  concur- 
rents de  ses  joutes  annuelles,  une  consultation  raisonnée 
de  son  vaste  répertoire. 


Klle  a  décidé  que  cette  Table  systématique  sérail  mise 
«•n  rapport  avec  le  plan  de  ses  Concours  annuels,  dont  le 
Programme,  récemmenl  revisé,  est  établi  sous  une  forme 
plus  générale  ei  à  peu  près  définitive. 

Chargé  par  la  Société  d'établir  cette  nouvelle  Table 
générale,  nous  avons  suivi  les  instructions  données,  en 
nous  efforçanl  d'atteindre  le  but  proposé. 

Toute  liberté  nous  ayant  été  laissée  au  cours  de  notre 
travail,  nous  avons  le  devoir  de  revendiquer  la  pleine  et 
entière  responsabilité  de  notre  dépouillement,  de  la  rédac- 
tion des  notices,  de  Unir  classement  sur  le  plan  indiqué, 
et  de  la  forme  matérielle  sous  laquelle  elles  sont  présentées. 


Si  l'on  excepte  certaines  publications  spéciales  ou 
extraordinaires  dont  nous  avons  traité  dans  notre  Supplé- 
ment (nos  i3o7  à  i3;7),  les  travaux  publiés  par  la  Société 
ont  paru  dans  les  4^  volumes  de  son  Bulletin  et  les 
iç)  volumes  de  Y  Annuaire. 

Le  Tonds  principal  comprend,  outre  les  études  ou  articles 
divers  communiqués  à  la  Société  ou  rédigés  à  sa  demande. 
les  œuvres  littéraires  ou  scientifiques  sorties  des  Concours 
annuels  qu'elle  a  fondés  en  i856. 

La  plupart  de  ces  concours  ont  donné  lieu  à  la  publica- 
tion de  plusieurs  œuvres  ou  mémoires.  Tous  ont  fait 
l'objet  de  Rapports  analytiques  et  critiques,  auxquels  il 
est  nécessaire  de  se  référer  pour  se  rendre  tout  au  moins 
compte  de  la  valeur  qui  fut  attribuée  aux  travaux  insérés. 
Ces  Rapports,  au  reste,  constituent  souvent  eux-mêmes 
des  études  originales  sur  le  sujet  donné ,  ayant  une 
sérieuse  valeur  de  documentation  ou  de  critique  générale. 

Comme  on  peut  le  constater,  tous  les  genres  littéraires, 
tous  les  ordres  de  sujets  intéressant  l'étude  de  la  vieille 
langue  et  de  la  littérature  wallonne,  ont  été  abordés  dans 


ces  nombreuses  publications  qui  couvrent  120  milliers  de 
pages  dans  un  ensemble  de  65  volumes,  représentant 
environ  5o  à  60.000  exemplaires  —  sans  compter  les  innom- 
brables tirages  a  part . 

("est  pour  cette  raison  que  les  communications  périodi- 
quement faites  par  la  Société  à  ses  membres  sous  forme 
de  Rapports  généraux  ,  de  Chroniques  ,  de  Comptes 
rendus,  etc.,  représentent  un  réel  intérêt  même  pour  les 
personnes  étrangères  à  la  Société.  Le  but  et  les  intentions 
de  ses  promoteurs,  le  caractère  de  son  œuvre,  le  cours  de 
-es  travaux  et  le  développement  de  son  influence  sont 
autant  de  sujets  qui  appartiennent  à  l'histoire  du  mouve- 
ment wallon,  auquel  elle  a  mainte  fois  tracé  discrètement 
la  voie. 

Chacun  des  travaux  publiés  —  mémoires,  œuvres  litté- 
raires, communications,  rapports,  ouvrages  spéciaux,  ^tc 
—  est  dans  la  présente  Table  l'objet  d'une  notice  spéciale. 

Chaque  notice  comprend,  en  ordre  principal,  la  date  de 
publication,  le  titre  complet  de  l'œuvre,  le  nom  de  son 
auteur,  le  volume  et  les  pages  où  elle  est  insérée. 

A  la  suite  de  ces  indications  essentielles,  nous  avons 
ajouté,  dans  une  note  en  petit  texte,  des  renseignements 
propres  à  montrer  l'importance  et  le  caractère  de  l'œuvre, 
l'indication  des  critiques  et  citations  qui  en  ont  été  faites 
et  enfin,  dans  des  cas   spéciaux,  sa  destinée  ultérieure  ('). 

l1)  A  ce  dernier  point  de  vue,  il  suffira  d'indiquer  ici  que  les 
œuvres  littéraires  et  scientifiques  publiées  au  Bulletin,  la  plupart 
des  articles  de  l'Annuaire  et  quelques  Rapports  intéressants  ont 
été  tirés  à  part,  ordinairement  à  petit  nombre  (20  ou  ôo  exem- 
plaires), le  plus  souvent  avec  titres  et  couvertures  spéciaux,  parfois 
antidatés  par  rapport  au  volume  principal.  —  Les  rééditions  que 
nous  n'aurions  pu  qu'indiquer  ici,  seront  notieiéesde  manière  précise 
dans  la  Bibliographie  wallonne  générale,  que  la  Société  à  décidé  de 
publier  et  qui  est  en  préparation  avancée. 


On  remarquera  que  les  notices,  exemptes  de  ces  abré- 
\  iations  donl  il  est  parfois  t'ait  un  si  déplorable  abus,  sonl 
en  outre  libérées  de  toute  interdépendance.  Mlles  peuvenl 
être  détachées  el  introduites  telles  quelles  dans  les  réper- 
toires spéciaux  on  catalogues  de  bibliothèques  (').  Les 
utilisations  de  l'espèce  seront  facilitées  par  l'adjonction  a 
nos  notice-  de  l'indexation  chiffrée,  dont  a  bien  voulu  se 
charger  l'Institut  international  de  Bibliographie  (").  Cette 
indexation,  qui  appartient  a  une  langue  bibliographique 
internationale  bien  connue  des  spécialistes,  est  inscrite 
ici  au  pii-1  des  notices  ou  en  tète  des  chapitres,  —  ou  elle 
ne  distraira  personne  et  où  les  lecteurs  intéressés  sauront 
aisémenl  la  découvrir. 


Pour  des  raisons  d'utilité  particulière  que  nous  avons 
rappelées  plus  haut,  le  plan  de  la  Table  systématique  a  été 
mis  en  rapport  avec  le  Programme  des  Concours  annuels 
de  la  Société,  tel  que,  remanié  récemment,  il  est  en  vigueur 
désormais. 

Celte  circonstance  n'a  pas  empêché  des  hésitations  dans 
le  classement  de  certaines  œuvres  littéraires  dont  les 
genres  continent.  Nous  nous  en  sommes  tiré  le  mieux 
possible,  sans  espérer  résoudre  toutes  les  difficultés. 

Lorsqu'une  œuvre  nous  paraissait  rentrer  également 
sous   plusieurs    rubriques,    nous    l'avons    répétée,    en    lui 

t'i  II  a  été  lait,  pour  le  découpage  et  la  mise  sur  fiches,  un  tirage 
spécial  sur  papier  pelure  imprimé  d'un  seul  cote.  Ce  tirage  est 
édité    par   la    maison  Misni    et  Thron,    126,  rue  Royale,  Bruxelles. 

ci  Cf.  Manuel  du  Répertoire  bibliographique  universel.  Bruxelles- 
Paris-Zurich,  ci  Institut  international  de  Bibliographie  »,  1906,  qui 
contient  les  Tables  de  la  Classification  bibliographique  décimale. 
Se  référer  spécialement  aux  Tables  des  divisions  [4  Philologie  -f 
s  Littérature],  tirées  a  part  (prix  :  -j  fr.). 


conservant  le  numéro  sous  lequel  elle  avait  paru  la  pre- 
mière t'ois.  De  même,  les  Rapports  relatifs  à  plusieurs 
sujets  différents  sont    renseignés  dans  chaque   section  ou 

l'on  peut  avoir  une  raison  logique  «le  les  chercher.  Les 
recueils  factices  d'oeuvres  diverses  ont  été  dépouillés, 
chaque  pièce  étant  noticiée  a  son  ordre  de  matières. 

Nous  n'avons  pas  cru  l'a  ire  grief  aux  règles  d'une  saine 
méthode  en  détachant,  pour  la  noticier  à  part,  telle  chanson 
intercalée  dans  une  œuvre  en  prose,  —  du  moment  qu'elle 
avait  sa  valeur  particulière  et  son  caractère  propre. 

Certes,  nous  axons  de  bonnes  raisons  de  faire  appel  a  la 
bienveillance  du  lecteur  attentif  (').  Les  fautes  qu'on 
voudra  bien  nous  signaler,  les  erreurs  qu'on  remarquera, 
nous  seront  fort  utiles  à  connaître,  et  nous  en  tiendrons 
note  avec  reconnaissance. 

C'est  en  pareille  matière  que  le  résultat  est  souvent  en 
disproportion  avec  la  bonne  volonté  d'un  auteur.  Il  peut 
s'en  consoler  en  se  disant  que  le  but  n'est  pas  d'être  parfait, 
mais  seulement  d'être  utile... 

La  revision  attentive  et  totale  d'une  collection  aussi 
riche  et  aussi  variée  nous  fut  fort  agréable.  Et  nous  serons 
bien  heureux  si  nous  avons  contribué  à  faire  voir  l'im- 
portance de  l'œuvre  accomplie,  à  cette  heure  où  la  Société 
reprend  sa  route  dans  un  nouvel  élan  avec  des  forces 
renouvelées. 

O.  C. 


C  |  Nous  avons  déjà  constaté  une  erreur  regrettable.  Les  prénoms 
de  M.  Courtois,  le  poète  brabançon,  sont  Louis-Joseph  et  non 
LamoerfcJoseph,  connue  nous  l'avions  chaque  fois  imprimé. 


TABLEAU  DES  PUBLICATIONS 


Bulletin  de  la  Société 


Suivant  un  usage  établi  par  la  Société  des  iqoo,  la  Table  générale 
•ite  le  Bulletin  d'après  la  tomaison  chiffrée  de  la  i'e  colonne  ei 
dessous.  Si  donc,  dans  une  notice  de  la  Table,  on  lit.  par  exemple 
B2i,  37,  cela  signifie:  «Bulletin  de  la  2e année,  i1'1'  partie,  page  37  » 
Les  lecteurs  sont  vivemenl  engagés  par  la  Société  a  user  de  ci 
mode  de  référence. 

Dans  la  3e  colonne  ci-dessous,  on  trouvera  la  date  de  publication 
telle  qu'elle  figure  au  titre  inférieur  du  volume  :  celle  delà  couver 
ture  en  diffère  parfois. 

Dans  la  4e  colonne,  on  remarquera  que  certains  volumes  se  coin 
posent  de  plusieurs  parties  (marquées  ici  en  chiffres  romains 
paginées  a  part.  Nous  n'avons  pas  tenu  compte  des  cas  ou  le  volum< 
a  paru  en  plusieurs  fois.  lorsque  la  pagination  des  livraisons  es 
unique  et  continue. 


Bulletin  de  1X7.7.  N°  r 

Première  année 
Bulletin  de  i858.  X"  12 
,      Deuxième  année 
Bulletin  de  iS.-><).  N°  3 
Troisième  année 
:  Bulletin  de  1860.  N°  4 
J       Quatrième  année      | 


C) 

III  : 


16  (?) 


•reur  de  pagh 


il  sauter  de  la 


P-  ^4!> 


(')  DausBSi, 
a  la  p.  35o. 

(2)  La  IIP  partie  de  ce  volume  consiste  en  une  plaquette  de  i<>  p. 
numérotées  1  à  16,  sans  pages  de  titre,  avec  couverture  portant  les 
indications  suivantes,  après  la  firme  de  la  Société  : 

Concours  spécial  donne  à   l'occasion  du   voyage  de  Su  Majesté 
le  Roi  ù  Liège  au  mois  d'octobre  1S60.  Supplément  nu   Bul- 
letin de  la  4''  année.  Liège.  J.-G.  Carmanne.  1860. 
Pour  des  raisons  d'actualité,  cette  plaquette  a  été  imprimée  immé- 
diatement, distribuée  aux  membres  de  la  Société  et  mise  en  vente. 
Elle  manque  à  beaucoup  d'exemplaires  du  B  4.  dont  elle  est  naturel- 
lement 'appelée  à  faire  partie. 


Millésime 
n  primitive  |a  page 


i: 

5 

R 

6 

i: 

7 

n 

8 

R 

9 

B 

10 

R 

11 

R 

12 

R 

13 

R 

14 

r 

15 

r 

16 

R 

17 

1! 

18 

R 

19 

1! 

20 

(')  Dans 
d'une  erre 
les  p.  [28 

V 

\  Ce  \ 
>ir  ci-ap 

crâmignoi 
date,  puis 

isss.   l,,s 
face.  Le  \ 

I   :  260. 

II  :  1  1 

M- 

<)«>  I 

I  :   i34 

i     16  pi. 

4:^ 

II 

60 

I  :  3l2. 

11   :    Si 

Bulletin  de  1861.N0  5       [8G2        1:482.      II  :  88  (») 

Cinquième  année 
Bulletin  de  18G2.  N°  G       i863        I  :  253.      II  :  170 

Sixième  année 
Bulletin  de  [863.  N°  7      1864 

Septième'  année 
Rulletin  de  [864.  N°  8       [866 

Huitième  année 
Rulletin  de  [865.  V1  <)      18G; 

Neu\  ieme  année 
Rulletinde  [8G6.N°io      [868        I  :  3 

Dixième  année 
Bulletin  de  1 867.  N0ij       [868  255 

Onzième  année 
Rulletinde  1868.  N°  12      1870  260  -f-  vi 

Douzième  année 
Rulletinde  1869. N°i3      187J  212  (-) 

Treizième  année 
série,    tome  I       [873  333 

xxx    h  401 

[4+]3io 
[4  +]  332 
xv  +  597 
383  l    , 
xix  -f-  3og 

s  un  eertain  nombre  d'exemplaires  <le  R  5  ou  a.  par  suite 
ur  <le  broehage,  intercalé  la  II'  partie,  les  Mélanges,  entre 
et  i2!)  de  la  I"  partie. 

olume  est  resté  incomplet  :  il  n'a  paru  que  la  1"'  livraison. 
1res  notice  11"  335. 

us  de  Terry  et  Chai  mont,  a  été  commencée  en  1880,  à  sa 
,  interrompue.  La  1"'  livraison  a  paru  en  [886,  la  2e  en 
deux  dernières  en  1889.  avec  les  pages  de  titre  et  la  Pré- 
olume  porte  effectivement  au  titre  la  date  de  1S89. 


I 

[873 

II 

[877 

III 

1S7S 

IV 

[879 

V 

1881 

VI 

[885 

VII 

1886 

Millésime 

Tomaison 

unifiée 

lomaiso 

Pri iVC 

la  page 

de  titre 

N(  h nbre  de  pages 

B  21 

2e    série 

VIII 

[886 

3oi 

B   22 

2e  série 

IX 

1SN7 

586  +  4  pl- 

B   23 

2e  série. 

tome          X 

[888 

336   —    NXi 

B   24 

2e    série 

XI 

1889 

xxxvi    i    371 

B   25 

2e   série 

XII 

[889 

[4  +]  343 

Il   26 

2e   série 

XIII 

[889 

xiv    1    ;i;: 

B  27 

2e   série 

XIV 

1889 

xxvi    i     412 

B   28 

2e   série 

XV 

lS()0 

xxxm   -|     4°3 

B  29 

ii'    série 

XVI 

1891 

5<)i     |     xxvi 

B  30 

■j.v  série 

»       XVII 

189I 

IAYI      |     45(i 

B  31 

2e   série 

..    XVIU 

1892 

534 

B  32 

2e   série 

XIX 

1892 

xxix    1     471 

B  33 

2e  série, 

tome  XX 

1893 

195 

Tome     XXXIII     des 

Publi 

•ations 

B  34 

2e  série. 

tome  XXI 

[894 

XXXVI        ;          il  S 

Tome      XXXIV     des 

Publi 

calions 

B   35 

2e  série. 

orne  XXII 

[894 

393  (') 

Tome      XXXV      des 

Publi 

rations 

B   36 

2L'  série,  t 

orne  XXIII 

l895 

322 

Tome     XXXVI     des 

Publi 

•ations 

B  37 

2e  série,  tome  XXIV 
Tome    XX  XVII     des 

189- 

427 

Publi 

cations 

•  titre  de  IJ35  coudent  une  erreur.  Il  est  marqué  •<  Dettxie 
XXII.  Tome  XXXIV  [sie]  «les  publications  ».  ("est. 
lieu  XXXV  qu'il  faut  lire. 


1!  38 

2e  séi 

Le,   ioiik 

XXV 

1898 

Tome 

XXXVIII   des 

P 

iblicati* 

IIS 

Il  39 

2e  sér 

e,  tome 

XXVI 

1899 

Tome 

XXXIX       des 

P 

i!)licati( 

lis 

H  40 

I.X 

1900 

i:  41 

L\I 

I  :    [900 

II  :  190: 

R  42 

LXII 

1901 

B  43 

LXIII 

190.3 

i;  44 

LXIV 

igo3 

B   45 

LXV 

I904 

B  46 

LXVI 

]()o() 

R  47 

LXVII 

1907 

34c  I  fi  (1) 


I  :  XVI]   f  237.      II  :  233  (2) 

422 
[2  -\  ]  288 


\x  +  3oi  (3) 


1  '  1  Les  6  pages  ajoutées  à  la  fin  de  ce  tome  manquent  à  beaucoup 
d'exemplaires.  Elles  contiennent  le  programme  des  Concours 
de  1  !)oo. 

-  1  Les  deux  fascicules  du  B  41  ont  paru,  non  seulement  avec  des 
paginations  spéciales,  mais  avec  des  pages  de  titres  spéciales  et 
différemment  datées. 

C'est  le  présent  volume. 


Il 

Annuaires  de  la  Société 

urnes  iu-S-  petit  raisin  ou  in-16  grand  raisin 


Année  de  publication    Nombre  de  pa 


10 

11 

12 
13 
14 


i863 

is<4 

iSli; 
[868 
,sii<, 
[871 
iS;i2 
1880 
1884 
1  885 

lSK(i 
iSS- 


243 

r3o(2) 


(l)  Une  erreur  d'impression  avait  fait  inscrire  au  titre  et  à  la 
couverture,  l'indication  :  «  17'  année».  On  a  sur  ces  mots  collé  une 
bande  de  papier  portant  le  chiffre  exact  :  «  i.3e  année  ». 

•1  Le  titre,  in  medio,  porte  par  erreur  :  «  1894  "•  ''a  date  d'im- 
pression, figurant  à  bas  delà  même  page,  est  «  mai  [890».  L'année 
1890  est  aussi  celle  à  laquelle  se  rapporte  VArmanak  publié  en  tête 
<le  ce  volume  (cf.  p.  5). 


lii  i  e       \ih-: 


Nombre  de  pa 


15  XV 

16  WI 
.17  XVII 

18  XVIII 

19  XIX 


896 

212 

903 

i3G 

904 

123 

143 


III 

Autres  publications 
1 .   Banquets  annioersaires  de  lu  Société 


1 858 
ï859 
r8Go 
1SG1 
1862 
i863 
1864 
1866 


Menu  illustré 
Invitation  rimée  et  menu  illustré 


Il  y  a,  an  titre  de  cet  A  15  une  erreur  analogue  à  celle  relevée 
pour  le  précédent  :  le  titre  porte,  in  medio  «  1896  ».  et.  à  bas  de 
page  «  niai  1896  »  :  VArmanak  est  l'ait  pour  iS<)(i. 


i'       ban< 

[uet 

1SC7 
iSCS 

1809 

Invitation  rimée  et  menu  illusti 


16e        »                 1870-76  '  »                   » 

))                      IS7C)  »                        » 

iS('           )>                       1877-1878  2  invitations  rimées,  1  menu  illus- 
tré(S) 

19e  banquet                   iSSi  Invitation  rimée  et  menu  illustré 

20'            »                       1886  »                         » 

Banquet  spécial       1887  (    )  »                         » 

21e       »              1887  »               » 

23"     »          [890  »           » 

04e       »  [89O 

|89] 


(!)  Pour  le  16e  et  le  26e  banquets,  l'invitation  a  été  faite  à  la  fin 
de  Tannée,  et  le  banquet  a  eu  lieu  au  commencement  de  l'année 
suivante,  ee  qui  donne  une  date  différente  au  Menu  illustre. 

(e)  Le  banquet  de  1877,  annoncé  par  une  Invitation,  n'a  pas  eu 
lieu.  Celui  de  l'année  suivante  porte  le  même  n°  18. 

Banquet  spécial  en  l'honneur  d'Edouard  Remouchamps. 


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i()o"i  Invitation  rimée 

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_>.    Dictionnaire  général 


[C)o3-i9o4-      Projet  de  Dictionnaire. 

190(3.  Bulletin  du  Dictionnaire,  ire  année. 


(!)    Voy.  note  de  la  page  précédente. 


Table  Systématique 


Abréviations  :  B        Bulletin.  A  =  Annuaire. 

L'italique  est  réservée  aux  titres  d'œuvres  :  articles, 
mémoires,  etc.  Les  Rapports  des  jurys,  qui  viennent  eu 
tête  de  chaque  rubrique,  ont  leurs  titres  imprimés  en 
romain.  Les  noms  d'auteurs  sont  en  Petites  capitales. 


I 

HISTOIRE 


I.  Histoire  Liégeoise 


1867.  —  Concours    de    i865.    Rapport    du   jury    sur   les 
concours  nos  i  à  4,  par  Jean  Stecher  .     .     .     E9,  65-79. 

Concours  n°  3  :  Etude  historique  sur  les  rues  de  Liège.  (Le 
n°  1  demande  une  étude  sur  les  règlements,  us  et  coutumes  d'une 
corporation  de  métier:  le  n"  i>.  un  glossaire  technologique;  le 
n°  4,  un  mémoire  sur  la  médecine  populaire.)   [720.092.1  (4g3.6L) 


1881.  —  Concours    de    1H79,    4e    question.     Rapport    par 
L[éon]  Polaix B19,  5-9. 

Sujet  :  Recueillir  les  chansons,  les  épigrammes,  les  dictons,  etc., 
et.  en  général,  les  traditions  et  les  anecdotes  populaires  du  pays 
concernant  la  Révolution  liégeoise  de  17»;).        [398  <  yj'iJ',,  «  17*.). 


N      3  S.    Histoire. 


1885.  —  Concours  de  1880.  Rapport  du  jury  sur  le  4e 
concours,  par  Joseph  Dejardin     ....     B21,  i3-26. 

Sujet  :  Etude  historique  sur  les  rues  de  Liège. 

725.092.1  (493.6L) 

1886.  —  Concours  de  1880.  Rapport  sur  le  3e  concours, 
par  Joseph  Delbœuf B20,  1*49-253. 

Sujet  :  Etude  historique  sur  les  rues  de  Liège. 

720.092.1  (493.6L) 

1859.  —  Les  premiers  documents  liégeois  écrits  en  fran- 
çais, par  Ulysse  Capitaine B2n,  4^-47- 

Signale  trois  textes  de  I233-I23G.  9  (oo)(4f)3.G) 

1861.  —  Quelques  notes  sur  les  premières  inscriptions 
liégeoises     écrites    en    langue    romane  ,    par    XJ[lysse] 

C[apitaine] B4n,  59-63. 

Signale  neuf  inscriptions  du  i3e  siècle.  <)  (oô5)(493.6) 

1861.  —  Notul  so  le  bazè  skol  de  vi  tin,  par  H[enri] 
Forir B4n,  66-78. 

Détail  de  mœurs  scolaires  et  de  folklore  local. 

Sommaire.  —  Xotul  GG-7").  Notes  de  texte,  75-78. 

Article  cité  Al,  io8-ii3;  B28,  240.  A  été  tiré  à  part  sous  le 
titre  :  Xotice  sur  les  anciennes  écoles  primaires.  Liège,  Carmanne. 
18G2.  i5  p.  398(493.6) 

1862.  —  Documents  divers  extraits  des  archives  de  Liège, 
etc.,  communiqués  à  la  Société  par  M.  Stanislas  Bor- 
mans B5n,  i-i5. 

Sommaire.  —  Les  festes  et  jours  que  l'on  observe  à  la  Chambre 
de  Messieurs  les  Eschevins  de  Liège,  i-4-  Droit  que  un  nouveau 
Eschevin  est  obligé  de  payer  avant  d'estre  admis,  4-5.  Mémoire  de 
ce  qu'il  faut  meetre  pour  couvrir  la  table  lorsque  l'on  vacque  à 
preuves  d'un  seigneur  Eschevin  porveu,  5-G.  Droits  de  réception 
d'un  grand  Mayeur,  G.  Id.  d'un  grand  greffier.  G.  Id.  d'un  nou- 
veau greffier,  G-7.  Corporation  des  maîtres  d'école  à  Liège,  7-1 2. 
Consécration  d'un  maitre  de  Cornillon,  12  i3.  Sieult  accordé 
touchant  l'effigie  de  feu  le  Sr  Bourguemaistre  Beeckmann,  t633, 
i3  décembre  :  i3-x4-  Robert  de  Bergh,  évèque  et  prince  de  Liège, 
roi  de  l'arbalète  en  i558  :  i4-i5.  9  (ooi)(493.GL) 


Histoire.    N      9-12. 


1863.   —  Documents  divers  extraits  des  archives  de  Liège, 
communiqués   à   la   Société  pur  M.    Stanislas    Bormans 

B611,  95-ii5. 

Extraits  d'anciens  testaments  1141")  ;ï  1 438)  contenant  «des 
renseignements  utiles  à  l'histoire  du  langage  et  des  détails 
»  curieux  sur  les  coutumes  de  nos  pères».  Précédés  du  texte 
complet  d'un   testamentde  i435.  39  (493.6L) 


1867.  —  Recherches   sur  les    rues    de    l'ancienne  paroisse 
St- André  à  Liège,  par  Stanislas  Boumans  .     1>9,  297-471. 

Sommaire.  —  Introduction:  Origine,  formation  et  développe- 
ments successifs  de  la  ville  de  Liège  jusqu'au  XVIIIe  siècle, 
299-351.  Quartier  du  Marché,  paroisse  de  St-André,  353-356.  Suite 
de  l'historique  réparti  en  chapitre  suivant  les  noms  de  rues  dans 
l'ordre  alphabétique  :  .'55(J-4'>i>.  Répertoire  alphabétique,  4,>'*-47,)- 
Errata,  4?i- 

Rapport  de  .T.  STECHER,  65-79.  725.092.1  (493. 6L) 


1881.  —  [Recueil  de  chansons,  épigrammes  etc.,  en  wallon 
et  en  français,  concernant  la  Révolution  liégeoise  de 
iy8g],  par  Albin  Body B19,  5-383. 

Sommaire.  —  Texte  de  la  question,  5.  Rapport  de  Léon  Polain, 
5-9.  Avant-propos,  11-14.  Chansons  et  couplets  en  français  et  en 
wallon.  15-371.    Glanes  historiques,  372-378.  Table,  379-383. 

Voir  autres  pièces  rentrant  dans  le  programme  :  A9,  [5i-i68; 
A13.  95-96.  !)  1  !!)-•  6L)  «1789» 


2.  Histoire  des  corporations  de  métiers 


L862.  —  Rapport   du  jurj'    sur   les  concours   n"s  1  et  3  [de 

1861],  par  Adolphe  Picard B5i,  129-145. 

Concours  n°  1  :  Etude  sur  les  règlements,  us  et  coutumes  d'une 
corporation  de  métier.  (Le  n"  3  demande  an  glossaire  technolo- 
gique.) 338.6(4g3.6) 


v    i',  17.  Histoire. 


1867.  —  Concours  de  [865.  Rapport  <lu  jury  sur*  les  con- 
cours n"s  in  4,  par  Jean  Stechek  ....  B9,  65-79. 
Concours  n°  1  :  Etude  sur  U>s  règlements,  us  et  coutumes  d'une 
corporation  de  métier.  (Le  n°  2  demande  un  glossaire  technolo- 
gique; le  n°  3,  une  étude  historique  sur  les  rues  de  Liège  ;  le 
n"  4,  un  mémoire  sur  la  médecine  populaire.)  338.6(493.6) 

1889.  —  Concours    de  1887.  Rapport   du  jury    sur   le   con- 
cours u"  i,  par  D[ésiré]  van  dk  Casteele.  B26,  201-259. 

Sujet  :  Etude  sur  les  règlements,  us  et  coutumes  d'une  corpo- 
ration de  métiers.  338.6(493.6) 

1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du  jury  sur  le  concours 
n°  1,  par  D[ésiré]  van  de  Casteele.     .     .     B27, 355-356. 
Sujet  :  Etude  sur  les  règlements,  us  et  coutumes  d'une  corpo- 
ration de  métiers.  338.6(493.6) 

1895.  —  Rapport  sur  le  Ier  concours  de  1894,  par  D[ésiré] 
van  de  Casteele B36,  5-7. 

Sujet  :  Etude  sur  les  règlements,  us  et  coutumes  de  l'une  des 
corporations  de  métiers  de  l'ancien  pays  de  Liège.      [338.6(493.6) 

1862.  —  Le  Bon  Métier  des  Tanneurs  de  la  cité  de  Liège, 
par  Stanislas  Bormans B5i,  147-482. 

Sommaire.  —  Introduction  :  Les  Iîous  Métiers  de  Liège,  i4î)- 
177.  Le  Bon  Métier  des  tanneurs,  recherches  historiques,  177-121 1. 
Organisation  intérieure  du  Métier,  2i3-3û9.  Inventaire  des  ancien- 
nes archives  des  Tanneurs  de  Liège.  33o-355.  Glossaire  des  mots 
techniques  wallons,  356-388.  Documents  inédits  relatifs  au 
Métier  «  1288  à  1596»,  et  rectification  de  documents  publiés,  389- 
481.  Errata,  483.  —  Trois  planches  en  couleurs. 

Rapport  d'Adolphe  Picard,  129-145.  338.0  :  675  (4g3.6L) 

867.  —  Le  Bon   Métier  des  Drapiers  de  la   Cité  de  Liège, 
par  Stanislas  Bormans B9,  8i-232. 

Sommaire.  —  Introduction.  83-84-  Recherches  historiques.  86- 
ifi4.  Inventaire  des  anciennes  archives  des  Drapiers  de  Liège.  i65- 
177.  Documents  inédits.  [79-232.  Deux  planches,  dont  une  en 
couleurs. 

Rapport  de  J.  Stecher,  6Ô-7  338.6  :  677.62  (493.6L; 


Histoire.  X°s  18-21 


1890.  —  Quelques  mois  du  vieux  wallon,  par  E.    Liioesi 

et  D[ésiré    van  de  Casteele B28,  33i-33g. 

Recherches  étymologiques.   Suivies,  p.  333-339,  llt'  documents 
historiques  sur  le  Métier  liégeois  des  Vieux- Wariers.  [  44-°  '  4:<  '•'■ 

1895.  —  Le  Bon  Métier  des  Vignerons  de  la  Cité  de  Liège 
et  le  Métier-  des   Vignerons  et   Cotteliers  de  la  ville  de 

ATamur,  par  Joseph  IIai.kin B36,  g-i33. 

Sommaire.  —  Avant-propos,  11-12.  Le  Métier  de  Lie-. 
Le  Métier  de  Xamur,  53-85.  Inventaire  des  actes  et  documents 
inédits  el  imprimés  concernant  le  Métier,  la  culture  de  la  vigne 
et  la  vente  du  vin  a  Liège,  87-107.  Règlement  du  Métier  de  Liège, 
108-121.  Documents  inédits  concernant  la  halle  des  vignerons  à 
Liège,  122-128.  Extraits  des  comptes  du  Métier  de  Xamur,  128- 
i32.  Tahle.  1.;;.  —  Deux  planches  en  couleurs  et  une  en  noir. 
Rapport  de  De-ire  \  an  de  Casteele,  5-7.  [338.6  :  63.46  (493.6L) 


3.  Ethnographie,  folklore,  littérature  orale 


1867.    —    Concours   de    [865.    Rapport    du    jury    sur    les 
concours  nos  1  à  4.  par  Jean  Stechek  .     .     .      B9,  65-79. 

Concours  n°  4  :  mémoire  sur  la  médecine  populaire.  (Le  nn  1 
demande  une  étude  sur  les  règlements,  us  et  coutumes  de  l'une 
des  corporations  de  métiers  de  l'ancien  Pays  de  Liège;  u°  12.  un 
glossaire  technologique;  n°  3,  une  étude  historique  sur  les  rues 
de  Liège.)  6i  (493.6) 

1870.  —  Concours  de  1867.  Rapport  du  jury  sur  le  concours 
n°  4,  par  Charles  Grandgagnage .     .     .     .     R12,  7 '•  ;o. 

Sujet  :  Croyance-  et  usages  populaires.  3g8    fo3.6L 

1889.  —  Concours  de  1880.  Rapport  sur  un  mémoire  pré- 
senté hors  concours,  par  Isidore  Dom     .      1>24,  Il5-I22. 
Sujet:  Enfantines  liégeoises.  84-192    ^3.6) 

796.i3(493.6) 


:    io.  Histoire. 


•22            1889.  —  Concours  de  l886.  Rapport  sur  le  concours  n°  u, 
par  Joseph  Dejardin B24,  3oi-3o3. 

Sujet  :  (.'ris  des  rues  de  Liège.  !!)4-°4  '  4!l'-,;I- 

23  1889.    —     Rapports   sur    les    concours    de    1886    et    1887, 

3   concours.  Pur  J[osepli]  Dejardin     .     .     625,269-274 

Sujet  :  Recueil  de  contes  populaires  au  pays  de  Liège. 

398.2(493.6) 

24  1889.  —  Concours  de  1887.   Rapport  du   jury    sur  le    10e 

concours,  par  J[oseph]-E[rnest]  Demarteau,  627,  9-14. 

Sujet  :  Origine   et  signification  des  plats  et    friandises   tradi- 
tionnels au  pays  do  Liège.  042  (493.0) 

25-26  1889.  —  Concours  de  1887  et  de   1888.   Rapports  du  jury 

sur   un    mémoire   présenté  hors  concours,    par  Joseph 

Dejardin B27,  117-119,  121-126. 

Sujet  :  Les  jeux  wallons.  3g4-3  (4g3.6) 

27  1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du  jury  sur  le  concours 

n°  9,  par  Désiré  van  de  Casteele  .     .     .     B27,  363-364- 

Sujet  :  Décrire  le  mobilier  traditionnel  à  Liège.  [645.2  (493. 6L) 

398.344  (4;,:i.GL; 

28  1903.  —  Recueil  d'enfantines  présenté  hors  concours  en 

1901.  Rapport  par  Oscar  Colson     .     .     .     B44,  477~479- 

84-192(493.6) 
796.i3(493.6) 

29  1859.  —  Mélanges, par  L.  P.   Alphonse  Le  Roy  et  Adolphe 

Picard] B2n,  49"6o. 

Introduction    ouvrant    enquête   générale,    et    Treize    notes   do 
folklore  liégeois.  398  |  493. 6L) 

30  1860.   —    Fête  paroissiale  à   St-Pholien,  de   1820  à  18...., 

par  Auguste  Hock B3n,  4°-5i. 

394(493.6L) 


Histoire.  Nos  ïi  5-tr 


1860.  —  Notes  explicatives  sur  jeux  et  formulettes  enfan- 
tines, sur  le  sens  de  certains  dictons,  le  sens  et  l'étymo- 
logie  de  certains  mots],  par  L.  P.  Alphonse  Le  Roy  et 
Adolphe  Picard B3n,  61-68. 

796.13  (493.6) 

1861.  —  Notul  so  le  bazè  skol  de  vi  tin.  par  II  enri 
Forik H4n,  66-78. 

Détails  de  mœurs  scolaires  et  de  folklore  local. 

Sommaire.  —  Xotul,  66-75.  Notes  de  texte,  75-78. 

Article  cité  Al.  io8-ii3;  H28,  240.  A  été  tiré  a  part  sous  le 
titre  :  Notice  sur  les  anciennes  écoles  primaires.  Liège,  Carmanne. 
1862.  10  p.  398(493.6) 

372(493.6) 

1862.  —  Coutumes  liégeoises  :  les  enterrements,  par  Au- 
guste Hoc  k B5n,  27-50. 

Récit  en  prose  wallonne  et  française  entremêlée  de  vers  wallons; 
sur  les  coutumes  funèbres  :  facéties  ù  propos  <le  décès. 

3g3.i  (4g3. 6L) 

1863.  —  Us  et  coutumes,  1823  à  i833  :    La  rue    Neuvice  à 

Liège,    le    Marché,    le    Pont    des    Arches.    Par    Auguste 
Hock B611,  117-136. 

Récit  on  prose  française  entremêlée  de  vers  wallons. 

39  (493.6) «  i823-l833  » 

1863.    —    [Almanach     liégeois,    par  -  Joseph    Dejardin] 

Al,  0-29. 

Donne  en  wallon  :  l'indication  des  fêtes  et  jours  consacrés  el 
l'hagiographie  populaire  wallonne  :  la  nomenclature  «les  maux  à 
saints;  des  conseils  hygiéniques  traditionnels,  des  proverbes 
météorologiques;  la  liste  «le  jeux  d'enfants  suivant  les  époques; 
les  usages  et  coutumes  se  rapportant  aux  dates.  A  paru  en  tête 
de  chacun  des  Annuaires  suivants,  revu,  amende,  augmenté 
notamment  de  petites  pièces  de  vers  wallons  [par  Auguste  Hock]. 
A  été  parfois  tire  a  partsous  les  titres  deArmana*  ligeois,  Nouai 
Armanak.  L'année  1896  (A15i  contient  les  dernières  correc- 
tions. A  cesse  de  paraître  à  dater  de  1896.     Cité  B28.  23i. 

059    493. 6L) 


N"   36-4l.  Histoire. 


1864.        Coutumes  et   usages  relatifs  à  V Agriculture,  su- 
perstiiions,  par  Camille  Grensox     ....     B7i,  g-33. 

Sommaire.  Introduction,    <).     Circulaire-questionnaire    du 

I)1    Manmiakht,     10-17.    Réponses,     18-24.    Autres    superstitions 
liesbignonnes,  24-33.  398.3  :  63 


1864.  —  Une  journée  de   l'an  de  grâce  1580;  le  Jeudi-Saint 
à  Liège,  par  Auguste  Hock B7n,  37-69. 

Tableau  de  mœurs   liégeoises,  en   prose   française   entremêlée 

do  vers  wallons.  :i<_\  1  493. 6L  I 


1866-  —  lTn   vieux  ménage   liégeois,    1816-1822,   par   Au 

guste  Hock B811,  9~44- 

Tableau  de  mœurs  bourgeoises,  en  prose  française  entremêlée 
de  vers  wallons.  39  f4i)3.6) 


1861.  —  Légende  de  Jupille,  par  J[can]-G[uillaume]  De- 
large  V4,  81-84. 

Relation  en  prose  française  d'une  coutume  locale  du  1"  no- 
vembre, avec  indication  de  son  origine  prétendue.  Poésie  wal- 
lonne sur  le  même  sujet.  398.332.4 


1868.  —  Us  et  coutumes,  baptêmes  et  mariages  ;  un  baptême 
a    la    ferme    Mathot,     à    Bierset,    par    Auguste    Hock 

BIO11,  21-07. 
Prose  française    entremêlée   de   vers   wallons,    facéties    popu- 
laires. 392(493.0) 


1869.  —  Us  et  coutumes.  Une  journée  chez  l'oncle  Wathy, 

rue...,  à  Liège,  par  Auguste  Hock.   .      .      .     A5,  I03-I23. 
Prose  française  entremêlée  de  vers  wallons.  39(493.(5) 


Histoire.  V      |2-  [6. 


1870.  -  Croyances  et  remèdes  populaires  au  pays  de 
Liège,  par  Auguste  Hock B12,  77-250 

Prose  française  entremêlée  de  petites  pièces  «le  vers  wallons, 
originales.  Table  spéciale  alphabétique,  avanl  la  Table  du 
volume,  p.  I  a  VI.  A  été  réédité  à  part  sons  le  même  titre  en 
1872  1=  t.  111  des  Œuvres  complètes)  et  en  1876  (id.,  2'  tirage); 
et  augmenté  en  îsss  (Croyances  et  remèdes,  3e  édition).  Liège, 
\Taillant-Carmanne,  éditeur. 

Rapport  de  Charles  Grandgagnage,  73-76. 

Mémoire  cité,  B28,  287.  398.3  (493. (>) 

1871.  —  Carnaval  d'autrefois,  souvenir,  par  Auguste 
Hock A6,  22i-a3o. 

394.25 

1889.  —  Recueil  d'airs  de  cràmignons  liégeois  [par  Léonard 
Terry  et  Léopold  Chaumont,  avec  les  textes  rétablis 
par  Nicolas  Lequarré,  Eugène  Duchesne  et  Joseph 
Defrecheux,  et  une  table  comparative  des  airs  et  textes 
des  diverses  provinces  de  France,  par  Joseph  Dejar- 
din] B18,  i-xv  et  1-597. 

Sommaire.  —  a)  Avant-propos  (donnant  l'historique  do  l'ou- 
vrage), par  Eug.  Duchesne  et  Joseph  Defrecheux,  t-xn.  Aver- 
tissement (incomplet),  par  Léonard  Terry,  xiii-xv.  b)  Cràmi- 
gnons, musique  et  paroles,  1-402.  c)  Annexe,  par  .Joseph  DE.IAR- 
din  :  Avis,  4°5-4o6i  Sources,  407-40S;  Table  comparative, 
409090.  il)  Table  générale  et  de  concordance,  5<)i-5<)7.  —  120"»  u0s. 
Cité  B28,  238-u39.  84-192. 1 

784.4(493.6) 

1889.  —  Les  enfantines  liégeoises,  recueillies  par  Joseph 

Defrecheux B24,  123-226. 

Sommaire.  —    Le    calendrier   des    enfants,    125-146.    Risettes, 
i47-i49-  Formulettes    i52-i64-    Rimettes,    [63-igo,    [95-205.    Cou 
pletSj  191-194.  Glanes  historiques,   20O-212.  Supplément  (enfan- 
tines en  français),  2i3-225.  Table  spéciale,  226.  —  Total  :  2(>4  uos. 
Rapport  d'Isidore  Dory,  n5-i22.  84-192.] 

Mémoire  cité.  B28,  237.  79G. i3    4g3.6L) 

1889.    —    Le    faubourg    Sainte-Marguerite,    par    Emile 

Gérard 1J24,  227-271! 

Description  de  mœurs,  coutumes,  croyances,  en  prose  fran- 
çaise entremêlée  de  vers. 

Rapport  de  Joseph  DELBŒl  V,  R20.  24g-253. 

Mémoire  cite.  L528,  240.  398    fo3.6 


Y    47_52.  Histoire. 


1889.   —   Les  cris  des  rues  de  Liège,  par  Joseph  Kinable. 

B24,  3o5-332. 
Avec  détails  de  mœurs  locales. 
Rapport  de  Joseph  Dejarimn.  3oi-3o3. 
Mémoire  cité  B28.  240.  394.04  (4g3.6L) 

1889.  —  Coules  populaires  du  pays  de  Liège,  par  Joseph 

Kinakij: B25,  275-297. 

Recueil  de  U  facéties   populaires,  contées  en  prose   wallonne. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  269-274. 

Ouvrage  cité  H28.  239.  3g8.2  (493.6) 

1889.   —   Glossaire  des  jeux  wallons  de  Liège,  par  Julien 
Delaite B27,  127-178. 

Donne  dans  l'ordre  alphabétique  ternies  et  expressions  tech- 
niques wallons  avec  description  résumée  des  jeux,  et  en  sup- 
plément, ji;  Enfantines. 

Rapports  de  Joseph  Dejardin,  117-119  et  1121-1126. 

Mémoire  cité  B28,  240.  394.3  (014)  (493.6L) 


50  1890.  —  La  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  et  le 

folklore  à  Liège,  par   II[enri]  Gaidoz      .     B28,  229-242. 

Reproduit  delà  revue  Mélusine,  t.  IX     1888-89),  eo1-  562-570. 

84.0  (493.6)]  (062) 
398  (493.6L) 

51  1899.  — Lu  joweu  <!'  drapeau,  par  Martin  Le  jeune, 

B39,  171-175. 

Description  d'un  type  perdu  d'artistes  égayant  les  processions 
de  la  dicace.  Prose,  wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  ni;)- 170.  394.0  (493.6) 

52  1899.  —  One  fièsse  so  Vviège  duvant  182,6,  pouss'lette  d'his- 

toire, par  Martin  Le.ieune B39,  191-203. 

Description  des  coutumes  suivies  à  la  fête  paroissiale  d'Aubin- 
Neufchâteau. 

Prose.   Wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,   189-190.  394.6(493.6) 


Histoire.  Nos  53-56. 


1901.  /./    marihau   d'Fosses,    Pire-Andri    lu    chesseu 

d'macrales,  par  Martin  Lejeuxe    ....     B42,  33-5i. 

Description  d'un  type  de  sorcier  bienfaisant. 

Prose,  wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  20-21.  'i;is4 

1903.  —  Les   Nutons,  par   Z.   [Hubert    Schuermans], 

A 16,  129-133. 

Note  sur  l'origine  du  mol  «  Nuton  >».  avec  détails  sur  la  croyance 

aux  nains  des  cavernes.  3g8.4 


4.  Histoire  de  la  Littérature  wallonne 


A.   BIBLIOGRAPHIE 


1861.  —  Concours  de  1860,  nos  1  et  2.  Rapport  par  Mathieu 

GttANDJEAN B4l,  99-102. 

Concours  n"  1  :  Histoire  de  la  Langue  et  de  la  Littérature 
wallonne,  avec  la  bibliographie  de  la  Littérature  wallonne.  (Le 
n"  -2  demande  une  Grammaire  élémentaire  du  patois  liégeois). 

44.o(493  <ii 

on;  :  84.0(493.6) 
1859.  —  Rapport  sur  les  dons  faits  à  In  Bibliothèque  de  la 
Soeiété  liégeoise  de  Littérature  wallonne,  présenté  à  la 
séance  du  iG  novembre   i858,  par  Ulysse  Capitaine. 

B2i,  369-411. 

Donne  les  notices  précises  des  pièces  manuscrites,  feuilles 
volantes,  brochures  et  volumes,  anciens  et  nouveaux,  classes  par 
régions  d'origine,  sous-classés  par  j^enre  pour  les  anonymes  et 
par  noms  d'auteurs.  Constitue  h;  catalogue  de  la  Bibliothèque 
à  cette  époque.  0.17.1  (4g3.6L)  Bibl.  de  la  Société 


N"  57-66.  Histoire. 


1860-1868.  —  Bibliothèque  de  la  Société  de  Littérature 
wallonne,  dons  et  acquisitions.  [Premier],  Deuxième,... 
Cinquième  suppléments.  Par  Ulysse  Capitaine.  B3ii, 
9-26;  B4n,  89-104;  B5n,  61-76;  B7n,  71-S7;  BlOn,  67-81. 

Suppléments  au  n°  précédenl  et  au  catalogue  de  la  Société. 
Notices  précises  sur  les  pièces  nombreuses  nouvellement  entrées 
dans  la  Bibliothèque.  0.17.1  (493. GL)  Bibl.  de  la  Société 

1887. —  Table  des  matières  contenues  dans  les  publications 
de    la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne,  «  i85y- 

1885  »,  par  Joseph  Dimakdin B23,  i3-i46. 

Talile  alphabétique  générale.  Citée  dans  la  préface  «lu  présent 
B47.  0.14.3  :  84.0  (493.G)  (06a) 

1891. —  [Rapport  sur  la  Bibliothèque  de  la  Société  liégeoise 
de  Littérature  wallonne,  par  Joseph  Defrecheux].     .     . 

B29,  584-588. 

Parle  du  local,  des  lacunes  constatées,  et  des  accroissements 
récents.  017.  i  (493.6)  Bibl.  de  la  Société. 

1893.  —  Table  des  matières  contenues  dans  les  publications 
île  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne,  c<  i85y- 
iS<j2  »,  par  Joseph  Dejardin B33. 

Réédition  mise  a  jour  de  la  Table  publiée  Iî23.  t'i-i^i.  Citée 
dans  ht  préface  du  présent  B47.  014.:;  :  84.0  (4g3.G)  (06a) 

1895.  —  Publication  de  la  collection  complète  des  an- 
ciennes Poésies  wallonnes,  par  J[oseph]  Dejarjdin     . 

A14,  81-84. 

Publication  projetée.  Appel  aux  communications  complé- 
mentaires, suivi  de  la  liste  des  documents  connus,  imprimés  et 
manuscrits.  84.0  (493)  -1 

1903.  —  Table  de  concordance  pour  faciliter  les  citations  du 
Bulletin  [par  Jean  Haust B43,  283-284. 

Reproduite  dans  B44,  491-492;  B45.  357-358;  l'»46.  -71-1272 ; 
et  avec  correct  ions  après  la  préface  du  présent  1547. 

oi4.3  :  84.0  (493.6)  (062) 


Histoire.  V    67-72. 


1904.  —  Bibliothèque  de  la  Société,  dons  et  acquisitions  de 
l'année  igo3    par  Joseph  Defrecheux]    .     A17,  io5-iii. 

Notices  sommaires  de  pièces  diverses  et  périodiques. 

017.1  (4g3.6L)  Bibl.  de  la  Société. 

1905.  —  Bibliothèque  de  la  Société,  dons  et  acquisitions  de 
Vannée  igo/j.,  par  Joseph  Defrecheux      .     A18,  ii.'J-ikj. 

Notices  sommaires   de   manuscrits,  œuvres   diverses  et    pério- 
diques. 017. 1  (4g3. 6L)  Bibl.  de  la  Société 

1906.  —  Bibliothèque  de  la  Société,  dons  cl  acquisitions  de 

l'année  igo5   par  Oscar  Colson]     ....     A19,  67-80. 

Notices  sommaires  de  poésies,  chansons,  monologues  en  vers  ; 
prose:  théâtre:  varia;  périodiques.  Errata,  p.   141. 

017. 1  (4g3. 6L)  Bibl.  de  la  Société. 

1906.  —  [Projet  d'une  Bibliographie  wallonne,  par  Oscar 
Colson  et  Oscar  Grojean] A19,  i">i>-i4<>. 

Réimpression   d'une  circulaire   donnant    plan,    instructions    et 
modèles.  01G  :  84.0    ^3.6) 


1906.  —  Table  systématique  des  publications  de  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne  «  i85y-igo6  »,  avec 
Index  alphabétiq ues,  par  Oscar  Colson  .     .     .     .     B47. 

("est  le  présent   volume,  annonce  A19,  91. 

oi4.3:84.o(493.G    Société  liégeoise. 


B.  BIO-BIBLIOGRAPHIE 

1863.  —  Charles-Nicolas  Simonon,    par   Charles-Auguste 

Desoer kl,  65-92. 

Etude  biographique  et  critique.  92  Simonon 


;S.    Histoire. 


1863         Henri  Forir,  par  Alphonse  Le  Roy.     Al,  io3-i34. 

Etude  biographique  el  critique.  Suivie,  p.  i35-i4i,  <le  la 
Bibliographie  de  Forir  par  Ulysse  Capitaine. 

IH  portrait  <!<■  Forir,  avec  fac-similé  de  sa  signature,  gravure  de 
Florimond  Vani.oo,  figure  en  tète  de  A6.  92  Forir 

012  Forir 


1864.        Les  chansonniers  forains  Moreau  et  Simonis,  par 

CJ[lysse    C[apitainb] A2,  31-47. 

Etude  sur  les  chansonniers  forains  liégeois  et  spécialement 
sur  Mathieu  Moi-eau,  Martin  Simonis  et  Jean-Lambert  Corbesier, 
avec  extraits  de  leur  œuvre. 

<)2  Corbesier        ç)2  Moreau       9a  Simonis 
012  Corbesier     012  Moreau    012  Simonis 

1864.  —  Charles  Du  Vivier,  par  Alphonse  Le  Roy    . 

A2,  63-94. 

Etude  biographique  et  critique.  Suivie,  p.  90-106,  de  la 
Bibliographie  <Ie  Charles  Du  Vivier  par  U[lysse]  C[apitaine]. 

1)2  Du  Vivier 
nia  Du  Vivier 

1864.  —  Henri  Bovy,  par  A.  D.  [Charles-Auguste  Desoer] 

A2,  i35-i37. 
Notice  biographique.  92  Bovy 


1867.  —  François  Bailleux,  par  Alphonse  Le  Roy  A3, 43-76. 

Etude  biographique  et  critique.  Suivie,  p.  77-84,  de  la  Biblio- 
graphie de  François  Bailleux  par  U[lysse]  C[apitaine]. 

Un  portrait  de  Bailleux,  avec  fac-similé  de  sa  signature,  gravure 
de  Florimond  VANLOO,  figure  en  tète  de  A3.  92  Bailleux 

012  Bailleux 

1867.    —   Le    colonel    Micheels,    par    Alphonse   Le   Roy 

A3,  1 39-1 52. 

Etude  biographique  et  critique.  Suivie  p.  i53-i57,  de  la 
Bibliographie  de  Laurent  Micheels,  par   U[lysse]  CAPITAINE]. 

92  Micheels 

012  Micheels 


Histoire.  Xos  79-* 


1871.  —  Barthélemi-André  et  Dieudonné- Joseph  Dumont, 

par  Stanislas  Bormans \6,  ifô-i5ç). 

Bio-bibliographie  de  ces  deux  historiographes  liégeois.  Avec, 
en  note,  p.  i4<i-K>t>.  une  noie  biographique  et  bibliographique 
sur  Barthélemi-Etienne  Dumont,  auteur  wallon.  92  Dumont 

012  Dumont 

1871.  —  J.-J.  Dehin,  par  Alphonse  Le  Roy,    A6,  164-207. 

Etude  biographique  et  critique.  Suivie  p.  208-212,  <lc  la  Biblio- 
graphie de  J.-J.  Dehin,  par  Alphonse]  L|e  Roy]. 

l'n  portrait  de  Dehin,  avec  fac-similé  de  sa  signature,  gravure 
de  Florimond  Vanloo,  figure  en  tête  de  A6.  <)i>  Dehin 

012  Dehin 

1872.  —  Ulysse  Capitaine,  sa  vie  et   ses   travaux,  par  Al- 
phonse Le  Roy A7,  44"111- 

Etude  biographique  et  critique.  Précédée  p.  4">  44  d'un  portrait 
de  Capitaine  lithographie  par  Emile  Tasset.  Et  suivie,  p.  112- 
i-23,  de  la  Bibliographie  d'Ulysse  Capitaine,  par  J[ules]  P[ety] 
de  T[hozée].  92  Capitaine 

012  Capitaine 

1880.  —  Nicolas   Defrecheux,  sa   vie  et  ses  travaux,  par 

Adolphe  Picard A8,  43-63. 

Etude  biographique  et  critique.  Précédée  p.  42  4*  d'un  portrait 
de  Defrecheux  avec  fac-similé  de  sa  signature,  eau-forte  par 
Adrien  de  Witte.  Et  suivie  p.  (>4  G5,  de  la  Bibliographie  de  De- 
frecheux. 92  Defrecheux 

012  Defrecheux 

1880.  —  Jean-François    Xhoffer,   de  Verviers,  sa    Vie  et 
ses  Travaux,  par  Jules  Matthieu    ....     A8, 66-91. 
Etude  biographique  et  critique.  Suivie,  p.  92-101,  delà  Biblio- 
graphie de  Xhoffer,  par  le  même.  92  Xhoffer 

012  Xhoffer 

1880.  —  .4  dolphe  Picard,  par  Alphonse  Le  Roy  A8,  io3-i48. 

Etude  biographique   et    critique,  accompagnée,  p.  102/ io3   du 

portrait  de  Picard  avec  fac-similé   de  sa  signature,    gravure  de 

Florimond   Vax    Loo.    Et  suivie  p.    149-164,  de   sa  Bibliographie, 

par  J[oseph]  D[elbœuf].  92  Picard 

012  Picard 


Y    85-91.   Histoire. 


16 


1884.  —  Michel  Thiry,sa  vie  et  ses  travaux,  par  J[oseph]- 

E[rnes1    Demarteau A.9,  67-101. 

Etude  biographique  et  critique.  \)-2  Thiry 


1885.  —  Quelques  wallonnistes  de  Charleroi,  pur  A[dol- 
phe]  Nih«>\ A10,  67  72. 

Notice  sur  Jacques  Bertrand,  Albert  Thibaut,   Nicolas  Boiron, 
Léon  Bernus.  92  Bertrand       92   Boiron 

92  Thibaut  92  Hennis 

1886.  —  Joseph  Lamaye,  par  Victor  Chai  vin.  Ail,  67-95. 
Notice  biographique  el  critique.   Suivie  p.  9(5-102  de  la  Biblio- 

graphie  de  Lamaye.  [par  Joseph  Dejardin],  avec    avertissement, 
94-90-  Complément  à  la  Bibliographie  A12.  i5i>.  92  Lamaye 

012  Lamaye 

1886.  —  Jean-Guillaume  Delarge,  parN[icolas]L[EQUARRÉ] 

Ail,  191-193. 

Notice  biographique  suivie  d'une  liste  partielle  des  œuvres  de 
Delarge.  92  Delarge 

OT2  Delarge 

1886.  —  Alexis  Peclers,  par  N[icolas]  L[equarré].   Ail, 

193-196. 

Notice  biographique  suivie  d'une  liste  partielle  des  œuvres  de 
Peclers.  !)2  Peclers 

012  Peclers 

1887.  —  Félix    Chaumont  ,    par    Charles     Defrecheux. 

A12,  67-89. 

Etude  biographique  et  critique.  Suivie  p.  90-92,  de  la   Biblio- 
graphie de  Chaumont.  [par  le  même].  92  Chaumont 

012  Chaumont 


1890.  —  Nécrologie  :  Paul  Villers,  lauréat  de  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne,  par  A.  X.  [Arsène 
de  Noue] B28,  099-400. 


Histoire.  N      92-98. 


1892.  —   Victor  Collette A13,  67-70. 

Nécrologie,  anonyme.  9a  Collette 

1892.  —  Nicolas  Poulet,  par  Jules  Matthieu.  A13,  SS-gS. 

Etude  biographique  et  critique.  Suivit'  p.  <4  de  la  Bibliographie 
de  Poulet,  [par  le  même].  <)2  Poulet 

OJ2  Poulet 

1895.  —  Alphonse  Falloise,    par  Victor    Chauvin.    A14, 

67-75, 

Etude  biographique  et  critique.  Portrait  de  Falloise,  d'après 
photographie  :  eu  frontispice  au  volume.  92  Falloise 

1896.  —  Joseph  Dejardin,  par  Victor  Chauvin.  A15,  32-77. 

Etude  biographique  et  critique.  Précédée  p.  5o/5i  du  portrait 
de  Dejardin,  d'après  photographie.  Suivie  p.  78-80  des  discours 
mortuaires  ;  et  p.  83-95  de  la  Bibliographie  de  Joseph  Dejardin  par 
Joseph  Defrechelx.  <)2  Dejardin 

012  Dejardin 

1896.  —  Edmond  Etienne,  par  Georges  Willame.    A15, 

93-n3. 

Etude  biographique  et  critique.  Précédée  p.  96  97  du  portrait 
d'Etienne  d'après  photographie.  Suivie  p.  1 14-120  de  la  Biblio- 
graphie d'Edmond  Etienne  par  Joseph  Defrecheux.         92  Etienne 

012  Etienne 

1896.  —  Alphonse   Boccar,    par     Julien    Delaite.    A15, 

121-120 

Notice  biographique  et  critique.  Suivie  p.  124-125  de  la  Biblio- 
grajihie  de  Boccar  [par  Julien  Delaite].  92  Boccar 

012  Boccar 

1903.  —  Charles     Grandgagnage ,    par    Auguste     Dou- 

trepont A16,  19-49- 

Etude  biographique  et  critique.  [Leportrait  p.  18  i9est  celui  de 
Joseph  Grandgagnage,  polygraphe  liégeois,  frère  de  Charles.] 

92  Grandgagnage 


\      99  [00.   Histoire. 


18 


1858. 


SOCIETE   LIEGEOISE  DE  LITTERATURE 
WALLONNE 


-  Statuts  et  règlements 


Bl,  5-io. 


Arrêtés  le  27  décembre  1867, date  de  la  fondation  de  la  Société. 

Reproduits  ne  varietnr  dans  les  10  premiers  tomes  du  B,  en 
tête  de  chaque  volume.  Ont  subi  cinq  revisions  successives  ;  et 
ont  été  reproduits  sous  ces  formes  nouvelles  :  a)  Bll-15  en  tète 
de  chaque  vol.;  b)  B23.  5-12;  c)  B34,  V-XII  ;  d)  B38.  5-ia  ; 
A17.  3i-39;  A18,  5-i3;  e)  A19,  4i-4o-  84.0(493.6)062 


Tableau   (--- 


Liste)    des   membres  de    la   Société 
Bl,  ii-i3. 


Date   de  janvier   i858. 

A  été  reproduite   avec  les  modifications  nécessaires  et  arrêtée 
à  date  indiquée  dans  les  volumes  suivants  : 

889,  B24,  XV-XXXVI. 


Janv.  i85g,B2i, 
itrnov.  i85g,B3l, 
Dec.  1860,  B4l, 
Avril  1862,  B5i, 
o  avril  i863,B6i, 
«  oct.  1864, B7i, 
"mai  1866,  B81, 
"mai  1867.  B9. 
"janv.18G8.BlO1 
«•nov.  i868,Bll, 


i3-^4;  104. 

13-24. 

13-27. 

13-29. 

i3-3o. 

13-29. 

i3-28. 

i5-3o. 


nov.  18G9.BI2.    i5-3i. 


5  déc.  1870.  B13 
3ijanv.i873,B14, 
3i  déc.  1876, B15 
3i  déi 


13-29. 
i3-3o. 
X1II-XXX. 


885.  Ail.  205-226. 
a3-23g. 
XIX. 


iojanv. 
i<-rjanv.i89o.B27.  V-XXVI. 
3i  déc.  i8go,B28,  V-XXVI1I. 
3i  déc.  i8gi,B29,I-XXVI. 
i5  janv.  1893. B32,  V-XXIX. 

7  mai  i894,B34.XIII-XXXVI 
iô  avril  i8<)5,B35.  371-392. 
i5  avril  i8g6,B36,4gg-520. 
12  avril  1897.  B37,  407-42G. 
i5  oct.  1898, B38.  369-388. 
i5  fév.  1900, B39,  325-343. 
3o  avril  igoi,B40,  4<)i-ôo8. 
3i  mars  1902,  B42.  4o3-4ig. 
3i  déc.  1903.  A 17.  5-28. 
3o  janv.  1905.  A 18.  129-105. 
27  fév.    190G.  A19,  7-39  et  141. 


1 5  mars  1887.  A 12. 
i7Janv.i888,B23. 

Liste  de  sociétaires  décédés,  avec  renseignements  biographiques 
sommaires  :  Bl-2  et  B4-15  :  à  la  suite  de  la  liste  des  membres  ; 
Al.  an;  A2,  i93  ;  A3.  219;  A4.  142;  Ail.  222:  A12.  240. 

84.0  (493.6)  (062) 


Histoire.  NÛS  101-120. 


•  120       1860-1906   —  Clironitjues  de  la  Société  [ou]  Extraits  des 
Procès-verbaux. 


ir  1859 
1860 
1862-63 
1863-64 
1865-66 
1867-68 
1883-86 


1889-91 
1891-92 
1893-94 

i894 
i895 
1896 

189: 
1898 

1899 
1900 
1901-02 
1903-04 


par  François  Bailleux, 


[par  Victor  Chauvin] 

[par  .Joseph  Dejardix  et 
Eugène  Duchesne] 

par  Julien  Delaite, 


B  3n, 

79-  62. 

B  4n, 

io5-ii5. 

B   5n, 

75-  85. 

B  611 

159-167. 

BIO11, 

59-  66. 

B12, 

25i-258. 

B22, 

569-583. 

B24, 

363-370. 

B29, 

SSi-Sgi. 

B32, 

459-469. 

B34, 

3oi-3i5. 

B35, 

353-370. 

B36, 

481-497. 

B37, 

3g3-4o5. 

B38, 

343-368. 

B39, 

309-323. 

B40, 

475-489. 

B42, 

385-4oi. 

A17, 

55-  87. 

A18, 

i5-  43. 

84.O     4  !)'■!.<>    (062) 


N"  [21.  Histoire. 


1857-1906.  —  Concours  de  la  Société  liégeoise  de  Littéra- 
ture wallonne. 

84.0  (493.6)  (062)]  (079) 

a)  Programmes  et   Règlements 


i858 

Bl, 

i33-i34. 

1884 

A9. 

187-193. 

1860 

B81, 

35-38. 

1885 

A  10. 

1 19-124. 

iS(ii 

B4n, 

108-109. 

1886 

Ail. 

199-204. 

1862-63 

B4n. 

iii-ii3. 

1887 

A12. 

216-221. 

i863 

B5n, 

79-  82; 

1890 

concours  national)  : 

Al. 

2o5-2io. 

B29. 

5:  cf. 582 

1864 

B611, 

159-162; 

1891- 

)2 

A13. 

165-177. 

A2. 

iîs.Vioi  . 

1893- 

)4 

B34. 

3oi-3i6. 

i865 

B611. 

1 03- 167. 

i895 

B35. 

366-370. 

1866 

BIO11. 

61-64. 

1896 

B36, 

493-497- 

1867 

B12. 

252-254: 

189: 

B37. 

4oi-4o5. 

A3. 

213-218. 

1898 

B38, 

363-368. 

1868 

Bi2, 

255-257; 

1899 

B39. 

3i8-323. 

A4, 

1 37-1  41. 

1900 

B40, 

484-489. 

1869 

A5, 

174-178. 

1901 

B42." 

396-401. 

»   Concours  extraordinaire  : 

1902 

A.17, 

70-  76. 

B12. 

33-34. 

1903 

A17. 

91-  9«- 

1871 

A6. 

26.3-267. 

1904 

A  17. 

II3-120. 

1872 

A7, 

229-234. 

1905 

A18. 

121-128. 

1880 

A8. 

209-215. 

1906 

A 19. 

5i-  58. 

b)  Liste  des 

Dieces 

reçues 

1886 

Ail. 

I97-I98- 

1899 

B40. 

479-483. 

1892 

B32. 

469-470. 

1900 

B42, 

390-395. 

1893 

B34, 

3o8-3n. 

1901 

A 17. 

67-  70. 

1894 

B35. 

362-366. 

1902 

A 17, 

88-  91 

1890 

B36. 

486-491. 

I9o3 

A18. 

3i-  34. 

1896 

B37. 

3ç)7-4oo. 

1904 

A 18, 

47-  5o. 

1898 

B39, 

3 1 3-3 1  7 . 
O  Résultat 

I905 
s  gêné 

raux 

A19, 

59-  62. 

1857-62 

Al. 

197-204. 

1892-93 

B35, 

357-359. 

1862-63 

A2, 

i8i-i83. 

1894 

B36. 

482-4S4- 

1864-66 

A3. 

205-213. 

1895 

B37, 

3<)4-3<)5. 

1867 

A4. 

1 35-i  36. 

1896 

B38, 

346-347- 

1868 

A5. 

172-173. 

1897 

B39. 

3o9-3n. 

18(59-70 

\6. 

261-262. 

1898 

B40, 

4:J  4::- 

1870-71 

A7. 

228-229. 

1899 

B42, 

386-389. 

1S72-79 

A  8. 

203-209. 

1900 

A  17. 

61-  63. 

1880-82 

A9, 

i85-i86. 

1901 

A 17. 

82-  84. 

1883-85 

Al  2. 

208-210. 

1902 

A18, 

18-  20. 

1890 

A  13. 

161-164. 

i9o3 

A18. 

38-  41. 

1891 

B35. 

357. 

I9<4 

A  19, 

63-  (56. 

1892 

B34. 

3o5-3o(i: 

Histoire.    V     [22-l4l. 


1860-1906.  —    [Banquets    anniversaires     de    la    Société  : 
Comptes-rendus,  souvent  avec  texte,  intercale  ou  annexé, 
des  menus,  tostes,  discours,  chansons  inédites]. 
3e  Banq.  t86o,  compte-rendu;  [par  François  Bailletjx], 

B3ii,     91-  92. 
1861,  »  [par  François  Baille ux], 

B4n,    ii4-n5. 
»  par  H[yacinthe]  K[irsch], 

Al,      i45-i56. 
»  par  H[yacinthe]  K[irsch], 

A2,      1 3g- 146. 
»  par  A[uguste]  D[esoer], 

A3,      181-190, 
»  [par  A[uguste]  D[esoer], 

A4,        85-  92. 
»  apr  Georges  B[ronne], 

A5,      i3i-i36. 
))  Anonyme,  A6,      233-2ÔO. 

A7,      189-227. 
i3-i8e  Banq.  1872-1878,  compte-rendu  [par  Auguste 

Desoer],  A8,      167202, 
19e  Banq.  1881,  compte-rendu  [par  Auguste  Desoer], 

A  9,     175-184. 
20e       »       1887,  »  [par  Joseph  Defrecheux 

et  Eugène  Duchesxe],  A12,     185-207. 
2ie-23e  Banq.  1888-90,  Poésies  et  chansons,  B28,  245-321. 


1862 


i863, 


1866, 


1867, 


1869, 

1871, 


'-27e 


24"- 
26e- 

28e 

29e-32e 

35e 
36e 


1890-91,  »  A13,  io3-i59. 

1893,  »  B34,  119-157. 

1894,  »  A14,    95-111. 
1896-1899                »                     A16,    77-128. 

1903,  Compte-rendu  [par  Jean  IIaust], 

A17,    99-io3. 

1904,  »  [par  Jean  Haust], 

A18,    79-  93. 

1905,  »  parO[lympe]G[iLBART], 

A19,  n5-i32. 
84.0  (493.6)  (062)]  (064-5) 


Nos  142-148.  Histoire. 


1858. — Discours  prononcé  par  M.  Charles  Graxdgagnage, 
président  de  la  Société,  à  la  séance  du  i5  janvier  i858. 

Bl,  i5-i8. 

Précise  le  but  de  la  Société  :  scientifique,  patriotique  et  litté- 
raire. 84.o(4<)3.G)(8G2) 


1858.  —  Rapport  présenté  par  M.  F.  Bailleux,  secrétaire 
de  la  Société,  à  la  séance  du  i5  janvier  i858.      Bl,  ig-25. 

Fondation  de  la  Société.  Son  but.  Ses  travaux  en  1857. 

84.0  (493.G) (062) 

1859. — Discours  prononcé  par  M.  Charles  Grandgagxage, 
président  de  la  Société,  à  la  séance  du   io  avril  i858. 

B2i,  17-18. 
But  de  la  Société.  84.0  (4g3.6)  (062) 

1859.  —  Discours  prononcé  par  M.  [François]  Bailleux, 
secrétaire  de  la  Société B2i,  19-25. 

Revue  rapide   de  la  littérature  wallonne   à  Liège    depuis    le 
XVIIe  siècle  jusqu'à  nos  jours.  84.0  (493.6)  (09) 

1859.  —  Compte-rendu  des  travaux  de  la  Société  en  i858, 
par  François  Bailleux B2i,  26-29. 

[84.0  (493.6) (062) 

1860.  —  Discours  prononcé  par  M.  Adolphe  Picard  au 
nom  du  Bureau  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne  dans  la  séance  du  2^j.juin  i85g,  à  l'occasion  des 
médailles  aux  lauréats  du  concours  de  i858.    B3i,  ig-33. 

But  de  la  Société.  Utilité  de  l'étude  des  patois  et  de  leur  litté 
rature.  Travaux  de  la  Société  en  i858.  84.0  (493.6)  062) 

1861.  —  Compte-rendu  des  travaux  de  la  Société  en  i85g, 
par  J.  L[aurent]  Micheels B4i,  25-33. 

Augmentation  surprenante  du  nombre  des  membres.  Extension 
des  relations  de  la  Société.  Ses  travaux  en  i85g. 

84.0(493.6)  (062) 


23  Histoire.  Nos  1 49-1 54- 


1862. —  Discours  prononcé  par  M.  J[ean]  Steciier  au  nom 
du  Bureau  de  la  Société  dans  la  séance  du  2g  décembre 
18G1,  à  l'occasion  de  la  distribution  des  médailles  aux 
lauréats  des  concours  de  1S60 B5i,  25-48. 

Caractère  patriotique  et  civilisateur  de  l'œuvre  de  la  Société, 
son  esprit  progressif  et  largement  scientifique.  Importance  des 
patois  vis-à-vis  de  la  langue  officielle.  84.0  (493.6)  (062) 

1872.  —  Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société  par  M. 
A[dolplie]  Picard  à  la  séance  du  10  mars  i85o,  à  l'occa- 
sion de  la  remise  des  médailles  des  derniers  concours. 

B13,  3i-47. 

Revision  de  l'œuvre  scientifique  et  littéraire  de  la  Société. 

84.0  (493. G)  (062) 

1878.  —  Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société  pour  les 
années  18- j.  et  i8~5,  par  A.  Al  vin    .     .     .     B16,  197-201. 

84.0(493. G)  (0G2) 

1886.  —  Rapport  de  M.  J[oseph]  Dejardix,  président,  sur 
les  travaux  de  la  Société  pendant  les  années  1881  à 
i883 B21,  5-ii. 

Constate  le  déclin  du  mouvement  scientifique  et  littéraire 
wallon.  84.0  (493. G) 


1886.  —  Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société  pendant  les 
années  i883  et  zS&£,par  M.  [Joseph]  De  jardin,  président. 

B22,  5-12. 
Constate  le  renouveau  du  mouvement  wallon.  84.0(493.6) 


1889.  —  Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société  pendant  les 
années  i88y  et  1888,  par  M.  [Joseph]  De  jardin,  président, 

B24,  V-XIII. 

Constate  que  la  situation  de  la  Société  et  la  valeur   de    ses 
travaux  sont  brillantes  et  soutenues.  84.0  (4g3.G)  (062) 


\       [55-l6o.   Histoire. 


1890.  —  L;i  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  et  le 
Folkloreà  Liège,  par  E[enri]  Gaidoz      .     B28,  229-242. 

article   reproduit   de   la    revue   Mélusine,   1.   IV  (1888-89),  col. 
562-570.  84.0(493.6)062) 

3g8  (4g3. 6L) 

1891.  —  Rapport  de  M.  J[oseph]  Dejardin,  [sur  les  tra- 
vaux de  la  Société],  lu  en  assemblée  générale  le  3o  mai 
1891 B29,  573-080. 

Constate    l'étendue  grandissante  du   mouvement   wallon  et  le 
grand  nombre  de  ses  productions.  84.0  (493.6) 

1894.  —  Rapport  de  M.  V.  Chauvin,  vice-président  de  la 
Société,  lu  en  assemblée  générale  le  Ier  juillet  i8g4,  à 
l'occasion    de    la    remise   solennelle   des   médailles    aux 

■    lauréats  des  concours  de  i8gi,  i8gz  et  i8g3.  B35,  35g-36i. 

Encouragements  officiels  à  la  Littérature  wallonne. 

84.0(493.6} 

1898.  — [Discours  wallon  de  M.  Nicolas  Leqiarkk,  prési- 
dent, à  l'assemblée  générale  de  la  Société,  20   novembre 

iS,,:] B38,  35i-354. 

Rapport   sur  les  travaux    de  la  Société  en   1894-1896.  Conseils 
aux  écrivains  wallons.  84-»>  I  4l)3.6)  ' (l(i-  ' 


1904.  —  Rapport  sur  les  travaux  de  la  Société,  igoo-igo3, 
par  Nic[olas]  Lequarré A17,  4i-53. 

Constate  la   fécondité   des  écrivains   wallons  et  les  engage    à 
reagir  contre  l'abâtardissement  de  la  langue.  84-o(493.6) 

1905.  —  Notice  sur  la  Société,  [par  Jean  Haust].      A18,  2. 

Article  reproduit,  amende,  dans  B46,  269-270:  A 19.  5-6. 

84.0  (4g3.6)  (062) 

1905.  — Discours  de  M.  [Nicolas]  Lequarré,  séance  publi- 
que du  28  juin  1902 A18,  22-28. 

En  wallon.  Rapport  sur  les  travaux    de  la   Société  et  sur  les 
progrès  du  mouvement  wallon.  84.0  (493.6)  (062) 


1905.  —  Rapport  du  président  sur  lés  travaux  de  la  Société 
en    in<>4<  présenté  à  la  séance  du  12  décembre  190/j.,  par 

N"[icolas]  Lequarré \.18,  99-106. 

Constate  la  vitalité  toujours  plus  active  de  la  Société. 

84.0  (491.6) (062) 

1906. —  Rapport  du  président  sur  les  travaux  de  la  Société 
en    iqo5,  présenté  à   la   séance  du   23  février  igo6,   par 

N[icolas]  Lequarré A19,  81-95. 

Constate   les  progrès  matériels  de  la    Société   et  son   activité 
dans  l'ordre  scientifique.  84.0  l  493.6  1  (062  | 


D.  VARIA 


1892.  —  Rapport  sur  le  9e  concours  de    1891  par  Joseph 

Dejardin B32,  259-262. 

Sujet  :  Histoire  de  la  chanson  wallonne.  84.0  (493)-i4 

1863.   —  Ce  qu'on  pouvait  appeler  une   introduction.  Par 
U[lysse]  C[apitaine] Al,  33-37. 

Signale  les  anciennes  associations  de  Littérature  wallonne  et 
donne  le  programme  de  l'Annuaire  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne.  84.0  (4g3) (062) 

1863.  —  Le  Patois  à  Liège  il  y  a  cent  ans,  «  ij63  »  ;  par 

François  Bailleux Al,  43-55. 

Notice  avec  extraits,  sur  les  chansons  et  poèmes  composes  à 
l'occasion  de  l'élection  du  Prince-Evèque  Charles  d'Oultremont. 
(Sur  le  même  sujet,  cf.,  ibid.  33.) 

Réimpression  d'un  article  publié  en  i85~.  Cf.  A3,  (ii  note,  et  80. 

84.0 (493.6)  «i763» 

1895.   —   Johannes  Braunius]et  le    Wallon,   par    Victor 

Chauvin A14,  89-93. 

Opinion,  émise  en  1700,  sur  le  Wallon  et  le  Liégeois,  par  Jean 
Braun,  théologien  et  hébraïsant,  professeur  à  Groeningue. 

84.0(493) 


\     [67-170.  Histoire. 


1895.  —  Le  Flamand  aux  Chambres,  par  Julien  Delaite. 

A14,  Ii3-i26. 

Article  sur  la  question  politique  de  l'égalité  des  langues  eu 
Belgique.  34.2.725 

1896.  —  Le  Wallon    à    la    Chambre   des   Représentants, 
séance  du  10  août  igoo .     A15,   127-151. 

Texte  du  discours  wallon  sur  les  encouragements  dus  à  la 
Littérature  wallonne,  prononcé  par  M.  Schinler,  député  socia- 
liste de  Liège:  et  texte  de  la  discussion  qui  s'ensuivit.  (Extraits 
des  Annales  jmrlementaires  de  Belgique).  Annotés  par  Julien 
Delaite.  342.725 


1896.   —   Paquot   et   le  Wallon,   par  Victor   Chauvin, 

A15,  173-178. 

Opinion  sur  le  Wallon,  émise  en  1770  parce  célèbre  hébraïsant 

et  bibliographe  belge.  44-°  (493) 


1896.  —  Les  origines  des  Wallons  et   des  Flamands,  par 
Julien  Fraipont A15,  179-209. 

Etude  anthropologique.    Suivie   de  7   gravures  en   3  planches 
dont  la  dernière  en  double  page.  372.9  (493) 


Philologie.  X° 


II 

PHILOLOGIE 


I.  Histoire  et  géographie  du  wallon 


1861,  —  Concours  de  1860,  nos  1  et  2.  Rapport  par  Mathieu 
Graxdjeax B4i,  99-102. 

Concours  n°  1  :  Histoire  de  la  langue  et  de  la  littérature 
wallonnes,  avec  la  bibliographie  de  la  littérature  wallonne. 

Le  n°  2  demande  :  une  grammaire  élémentaire  du  patois 
liégeois.  44.0  (493)  (09) 

016  :  S4.0  (4g3) 

1863.  —  Concours  de  1862.  Rapport  sur  les  concours 
nos  2  et  4,  par  François  Bailleux  .  .  .  B61,  i33-i38. 
Concours  n°  4  :  Déterminer  l'époque  à  laquelle  le  patois  wallon 
de  Liège  a  revêtu  des  caractères  distinctifs  ;  esquisser  à  grands 
traits  l'histoire  des  variations  de  la  langue  romane  au  pays  de 
Liège. 

Le  concours  n°  2  demande  un  glossaire  technologique. 

44.0(493)  (09) 

1900.  —  Rapport  sur  le  7e  concours  de  1898,  par  L[éon] 

Parmextier B40,  62-64. 

Sujet  :  Rechercher  la  limite  d'un  son  caractéristique  ou  d'un 
fait  grammatical  intéressant.  44 -°  (4ï)3)-5 


\     \-\  [77.  Philologie. 


1901.        llapporl   sur  Le  7e  concours  de  1899,  par  Aug[uste] 

Doi  trepoxt H42,  7-12. 

Sujet    :    Rechercher  à  travers  la   Wallonie    la   limite  d'un    son 
caractéristique  ou  d'un  fait  grammatical  intéressant. 

44-o(493)-5 

1860.  —  De  la  carte  du  pays  wallon,  par  J[ean]  Stecher, 

B3ii,  73-78. 

Rapport  sur  l'état  delà  question  et  les  communications  reçues. 

Sur  l'initiative  de  la  Société  à  ce  sujet,  vov.  B3l,  i>5;   B4l,  ^N: 

B7ll,  1-12.  44-0(493)  :  912 


864.  —  La  carte  du  pays  wallon,  par  J.J.  Nicolai, 

B7ii,  2-8. 

Détermine  la  limite  linguistique  sur  le  territoire  de  la  commune 
d'Aubel.  Carte  en  couleur,  triple  feuille,  en  tète  de  B7n.  Article 
précède,  p.  1-12.    d'une  circulaire  de  la  Société. 

Cité  B3n,  75--6.  44.0(493)  :  912 


1900.  —  Carte  dialectale  de  l'arrondissement  de  Namur 
indiquant  les  limites  des  principales  variations  flexion- 
nellcs  des  patois  locaux,  par  A[lplionse]  Maréchal, 

B40,  65-94. 

Sommaire.  —  Préface,  sources,  67-70.  Limites  (sept),  70-84. 
Appendice  :  Variation  de  quelques  verbes  particuliers,  85-94- 
Deux  cartes,  94  <j~>. 

Rapport  de  Léon  PARMENTIER,  62-64.  44-°  (4î)> l  :  H1- 


2.  Orthographe.  Prononciation.  Prosodie 

1886.  —  Rapport  sur  les  9e  et  10e  concours  de  1884,  par 
Mathieu  Grandjean B22,  3o5-3o9. 

Concours  n°  9  :  De  l'influence  du  wallon  sur  la  prononciation 
du  français   à  Liège. 

Le  10e  concours  demande  uu  examen  critique  de  tous  les  dic- 
tionnaires wallons  parus  à  ce  jour.  44-°  (4q3)  :  44_I5 


29  Philologie.  N     178-184. 


1889.    —    Concours    de    1887.    Rapport   du    jury    sur    le 
8e  concours,  par  Charles  Defrecheux      .     B26,  H3 1-333. 

Sujet    :    De    l'influence    du    wallon    sur    la     prononciation    du 
français  à  Liège.  44-°  (493)  ;  44-I;"> 


1900.  —  Rapport  sur  le  8e  concours  de  1899,  par  Auguste 

Dodtbepont B41i,  V-X  Y I  I . 

Sujet  :  Projet  pratique  d'orthographe  wallonne.        44-"  '  4l> ■> l_I 


1903.  —  Prosodie  wallonne,  6e  concours  de  1901.  Rapport 
par  Jules  Feller B44,  467-470- 

44.o(493)-G 

1906.  —  Prosodie  wallonne,  6e  concours  de  1903.   Rapport 

par  Aug[uste]  Doutrepont B46,  200-206. 

44.o(493)-G 

1860.   —   Une  maladie  chronique  de  la  langue  wallonne, 
par  H.  Chavée P>3n,  27-31. 

Signale  le   changement    en    wallon    des    consonnes  faibles  en 
fortes  à  la  fin  des  mots. 

Cité  B41i,  33,  83,119.  44-0  (493)-i3 

1860.    —    Les    deu    mof,   kont,    par   le    général    [Louis] 
Brixhe B3n,  37-38. 

Conte  facétieux  en  vers.  Exemple  d'orthographe  personnelle  ; 
note  orthographique  in  fine.  44-°  (  4!>>H 


1862.  —  Note  grammaticale  :  Du  pluriel  des  substantifs 
ci  des  adjectifs  en  wallon  par  F[rançois]  Bailleux, 

B5ii,  5i-59. 
Article  cité,  B41i,  34-  44-°  (493)"552 


[85  is;).   Philologie.  3o 


1868.  —  Li  Maie  ncùr  d'à  Cola,  comèdeïe  è  deux  acte  et 
deux  tâolai,  par  Charles  Hannay  [éditée  par  Joseph 
Delboeuf,  signant  l'Avertissement]      .     .     BlOi,  59-200. 

Sommaire.  —  Avertissement.  Règles  générales  de  prononcia- 
tion, par  J[oseph]  DELBŒUF,  5g-66.  Li  maie  neûr  d'à  Cola...,  avec 
noies  sur  le  sens.  L'étymologie  et  l'orthographe  des  mots.  67-177. 
Appendice  [supplément  aux  notes],  179-183.  Glossaire.  1S4-200. 
Errata,  6  p.  non  chiffrées. 

Rapport  sur  l'œuvre  dramatique,  par  Camille  Grenson,  BlOi, 
29-42. 

Edition  citée  :B22.  353:  B41i.  3a,  34.  208.  44.0  (4g3)-i5 

1889.   —  De  l'influence   du    wallon  sur  la  prononciation 

du  français,  à  Liég-e,  par  Joseph  Kixable,    B26,  335-363. 

Rapport   de   Ch.    Defrecheux,  33i-333.    Cf.  aussi   Rapport    de 

Mathieu  Grandjean,   B22.  3o5-3og.  44-°  (4g3)-i5 

1889.  —  [Essai  d'orthographe,  système  provisoire  de  la 
Société] B27,  1-8. 

Sommaire.  —  Avertissement  signé  :  Pour  le  Bureau  [de  la 
Société]  Eug.  DuCHESNE,  1-2.  lue  cope  di  grandiveux,  satire  par 
Michel  Thiry,  rééditée  partiellement  de  B3i.  242-260  :  les  5o  pre- 
miersvers  dans  l'orthographe  nouvelle  avec  notes  orthographiques, 
3-6.  Conjugaison  :  tableau  dans  l'orthographe  nouvelle,  6-8. 

Réimpression  de  cet  article,  citée  B35.  36i  fin. 

Article  cité  A17,  60-61  ;  B41i,  35-36  ;  B42.  38g.        44.0  (4g3)-i 

1896. —  Petite  polémique,  extraite  du  journal  leSauverdia, 
de  Jodoigne,  directeur  Edmond  Etienne,     A15,  154-157. 

Polémique  personnelle  relative  à  l'orthographe  wallonne, 
échange  de  poésies  :  une  poésie  d'Edmond  Etienne,  un  ronde]  triple 
de  Julien  Delaite,  un  rondel  d'Edmond  Etienne. 

Wallon  de  Jodoigne.  "Wallon  de  Liège.  44-°  (4i)3)-i 

1900.  —  Essai  d'orthographe  wallonne,  par  Jules  Feller, 

B41i,   1--37. 

Sommaire. — Préface.  3.  Introduction,  5-7.  Examen  critique  de 
tous  les  systèmes  d'orthographe  du  wallon.  7-92.  Notre  système  : 
introduction,  g2-io5;  principes  généraux,  ro5-io8  ;  phonétique, 
109-149:  morphologie  et  syntaxe.  149-206.  Textes,  1206-215. 
Index.  217-235.  Errata.  237. 

Rapport  d'Auguste  Doutrepont,  V-XVII. 

Mémoire  cité  A17.  46-47.  44.o(493)-i 


Philologie.  NoS  190-191. 


[1901.    —    Règles  d'orthographe    wallonne...    par    Jules 

Feller B41n,  4^"9^-l 

[La  notice  de  ce  mémoire,  sera  publiée  aux  Annexes  de  la 
présente  Table  systématique]. 

1905.  —  A  propos  de  l'orthographe  wallonne.   A18,  31-78. 

Polémique  au  sujet  des  Règles  d'orthographe  adoptées  par  la 
Société,  rédigées  par  Jules  Feller  et  publiées  dans  B4iu,  ^ô-ç)ii. 

Sommaire.  —  Pétition  adressée  au  Conseil  provincial  de  Liège 
par  la  Société  Le  CAVEAU  LIÉGEOIS,  ">i-5a.  Lettre  au  gouverneur 
par  le  Président  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne, 
53.  Réponse  à  la  pétition  par  la  Commission  de  l'orthographe, 
53-54.  Riposte  du  Caveau  Liégeois,  64-  Nouvelle  lettre  de  la 
Commission,  G4-(i[).  Epilogue,  par  .Iules  Feller,  70-78. 

44.0  (493)-i 


3.  Phonétique 


1897.  —  Phonétique  du  Gaumet  et  du  Wallon  comparés, 
par  Jules  Feller B37,  205-282. 

A  été  tiré  à  part  avec  le  Lexique  du  patois  gaumet  par  Edouax*d 
Liégeois,  sous  le  titre  général  :  Le  Patois  gaumet. 

Cf.  Rapport  sur  le  Lexique  du  patois  gaumet,  par  Jules  Feller, 
183-199. 

Mémoire  cité  B41i,  171.  44-°  (49:*)-4 


4.  Morphologie,  grammaire,  syntaxe 

1861.  —  Concours  de  1860,  nos  1  et  2.  Rapport  par  Mathieu 

Graxdjeax B4i,  99-102. 

Concours  n°  2  :  Grammaire  élémentaire  du  Patois  liégeois. 
Le  n°  1  demande  :  Histoire  de  la  Langue  et  de  la  Littérature  wal- 
lonne, avec  la  Bibliographie  de  la  Littérature  wallonne. 

44.of4g3)-5 


\     [92  [99.  Philologie.  ">2 


1892.    —    Concours  de    1890.   Rapport  du  jury  sur  le  il'' 

concours,  par  Joseph  Delbœuf B32,  i-i4- 

Sujet  :  Tableau  et  théorie  de  la  conjugaison  wallonne. 

44.o(493  -5 

1894.  —  Rapport   sur  un  mémoire  hors    concours   :   Lois 
qui  régissent  la    francisation   du  wallon.  Par  J[oseph]- 

E[rnest]  Demarteau B34,  25-26. 

44.o(493)-5 

1899.  —   Rapport  sur  le  10e  concours   de    1897,    par   Au- 
g  liste    Dot  tukpont B39,  188-187. 

Sujet  :  Etude  comparative  de  la  syntaxe  wallonne  et  française. 

44.o(493)-5a 

1899.  —  Rapport  sur  le  11e  concours  de  1897,  par  I[sidore] 

Dory B39,  233-289 

Sujet  :  Locutions  vicieuses  du  wallon.  44*°  (493)-5 

1903.    —    Suffixes  nominaux  wallons  3e  concours  de  1900. 

Rapport  par  Jules  Feller B43,  173-174. 

44.o(493)-a2 

1903.  —  Syntaxe   wallonne,  3e  concours  de  1899.    Rapport 

par  Jules  Feller B43,  255-266. 

44.0  (493)-52 

1903.  —  Suffixes  wallons,  3    concours  de  1901.   Rapport 
par  Jules  Feller B44,  455-464- 

44.0(493)-22 

1904.  —  Mémoires   envoyés  en  1902  hors    concours.   Rap- 
port par  Jules  Feller B45,  271-288. 

Mémoire  n"  3  :  Locutions  vicieuses  du  wallon  Liégeois. 

Le  n°  1  est  une  Nomenclature  des  termes  géographiques  du 
Wallon  liégeois  et  de  noms  de  lieux-dits  ;  le  n°  2  est  une  Col- 
lection de  proverbes;  le  n°  4  un  Recueil  de  gentilés.   [44>°  (493)-5 


33  Philologie.  Xos  200-200. 


1892.  —  [Tableau  et  théorie  de  la  conjugaison  dans  le 
wallon  liégeois,  par  Georges  Doutrepont],    B32,  17-134. 

Sommaire.  —Bibliographie,  17-1212.  [ntroducti on,  23-28.  Ortho- 
graphe, 28-29.  Division  en  conjugaison,  tableau  de  la  conjugai- 
son wallonne.  3o-38.  Des  flexions  du  verbe,  3g-88.  Les  radicaux 
des  verbes,  89-117.  Conjugaison  des  verbes  aveûr-aou,  esse,  1:8- 
124.  Appendice,  i26-i3i.  Errata,  i3i-i32. Table  spéciale, i33-i34. 

Rapport  de  Joseph  Delbœif,  1-14. 

Mémoire  cité  B41l,  187.  44.0  1  493  i-58 

1892.  — Essai  de  grammaire  wallonne  :  Le  verbe  wallon, 
par  Julien  Delaite B32,  i35-2i5. 

Sommaire.  —  Préface,  1Ï7-138.  Ouvrages  consultés,  139-140. 
Orthographe.  14 i-i44-  Modes  de  simplification  de  la  conjugaison 
wallonne.  i45-i5o.  Division  en  conjugaisons,  i5i-i54.  Tableau 
de  la  conjugaison  wallonne,  159-170.  Gloses  de  ce  tableau,  171- 
214.  Table  spéciale,  210. 

Rapport  de  Joseph  Delbœuf,  1-14.  44°  I  49  ''    "'s 


1906.  —  Note  sur  le  dialecte  d'Ath,  par  J[ean]  H[aust], 

A19,  i32. 

Note  morphologique;  précédée,  p.  i28-i3i,    de  Deux  fables  en 

dialecte  Athois.  par  Henri  DELCOURT.  44"^  '  4ii 3  I 


5.  Lexicologie 

A.   TEXTES 

a)  Textes  anciens 

1858.  —  Ode  dicolos    tetrastrophos,  signée  in  fine  Pirlo 

Cetocour  [pseudonyme] Bl,  i35-i4i- 

Poème  liégeois  daté  de  1620.  dédié  à   Mathias  Xav.hs.  réédite 
par  F[rançois]  B[ailleux]. 

Notice;  transcription  en  wallon  moderne  en  regard  du  texte. 

84.o(493)-] 

3  44.o(493)-:3 


Y    204-209.   Philologie.  34 


1858.  —  Pasquée  critique  et  calotenne  sot  les  affaires  cle 
V  mediçenne.  Anonyme Bl,  142-190. 

Poème  satirique  liégeois,  date  de  1733.  Réédité  par  U[lysse] 
c  a itiaini: |  :  notice,  transcription  en  orthographe  moderne  en 
regard  du  texte,  notes  historiques. 

Se  rapporte  à  ce  poème  :  Hramîre  response  de  callotin... 
nuire  poème  satirique  liégeois,  B4n,  i-23.  84.0  (493)-i 

44.o(493)-73 

1859.  —  [Moralité   à   trois  personnages.]  Anonyme  .     .     . 

B2n,  i-23. 

Poème  liégeois,  wallon  et  français,  datant  d'après  1G23. 
Reédite  par  F[rancois]  B[ailleux],  2e  partie  seulement,  avec 
notice,  et,  en  regard  du  texte,  transcription  en  wallon  moderne. 

CitéB41i,  20(5.  84.o(4g3)-i 

44-o(49-3  -73 

1859.  —  Pasqueille  plaisante  entre  Piron  et  Pentcosse 
sur  l'élection  du  nouveau  abbé  de  Saint-Jacques  en  Liège 
le  2/j.  mars  i6y5.  Anonyme B2n,  24-32. 

Poème  liégeois  dialogué.  84.0  (4g3)-i7 

44-o  (4g3  j-73 

1860.  —  Les  feumm.es.  Anonyme B3n,  1-8. 

Poème    satirique    liégeois,    daté    de    vers     1700,     édité    par 

F[rançois]  B[ailleux],  avec  notice.  84.0  (493)-i7 

►44.0  (493)-73 

1861.  —  Prumire  response  de  calottin  a  loigne  auteur  de 
supplément.  Anonyme B4n,  i-23. 

Poème  satirique  liégeois,  publié  à  Liège  en  1733,  se  rapportant 
à  la  Pasquele  critique  et  calotenne...  autre  poème  satirique  liégeois. 
Bl,  142-190. 

Réédité  par  U[lysse]  C[apitaine],  avec  notice,  et  notes  de 
texte.  84.0  (4î)3)-i 

1863.   —  Paskey  dit    Quarem   et  Charnée.  Anonyme, 

B611,  1-20. 

Poème  liégeois,  satirique  et  facétieux,  daté  de  1700?  Edité  par 
Ffrançois]  Bailleux,  avec  notice  et,  en  regard,  transcription 
en  wallon  moderne.  84.0  (493  -37 

44.0  (4<,s  j-73 


Philologie.  Nos  210-214. 


1864.  — Les  Danois  [chanson  attribuée  à  Mathieu  Moreau] 

A2,  33-35. 


Date     d'en 

viron     [826. 

Publiée 

par 

Ulvsse 

Capitaine    dans 

l'article  noti 

•te  ci-dessus 

sous  le  n1 

:4- 

84.o(4g3)-i4 

1864.  —  Les'    impô    [cràmignon,  par   Jean-Lambert    Cor- 
besier,  continué  par  Martin  Simonis]  .     .     .     A2,  39-47. 

Date  du  i8p  siècle.  Publié  par  Ulysse  Capitaine  dans  l'article 
QOticié  ci-dessus  sous  le  n"  74.  Reproduit  avec  des  variantes  et 
l'air  noté  :  B18.  195-201,009.  84.0  (+<)'■>  -'4 


1867.  —  Paskaye   memorialle   de  la  première  pierre  mise 
dans  les  fondements  de  la  maison  de  ville  dans  Liège,  le 

i^  d'aoust  i~i4-  Anonyme A3,  99-106. 

Poème  dialogué.  Réimpression,  avec  notes  historiques  à  bas  de 
pages,  Anonymes.  84-°  l  4!>  > l_1 


1868.  —  Paskeye  novel  sur  le  chant  «  Au  matin  quand 
elle  se  leue».  Autre  pasquèye  :  Dialogue  entre  Cranche 
et  coir  et  on  poure  homme.  Anonymes  .     Blln,  244-254. 

Chanson  et  dialogue  satiriques.  Datant  d'avant  i(55o.  Réédition 
anonyme  avec  notice,  transcription  en  orthographe  moderne  en 
regard  du  texte,  et  notes  sur  le  sens  des  mots.  84.0  I  jq!  1-14 

1871.  —  Ancienne  chanson A6,  53-54- 

Chanson  dialoguée,  anonyme,  datant  de  1700  ?        84.0   4:> '•    '  4 

1881.  —  [Recueil  de  chansons,  épigrammes  etc.,  en  wallon 
et  en  français,  concernant  la  Révolution  liégeoise  de 
17S9],  par  Albin  Body B19,  5-383. 

Sommaire.  — Texte  de  la  question.  5.  Rapport  de  Léon  P01.AIN, 
5-g.  Avant-propos,  11-14.  Chansons  et  couplets  en  Français  et  en 
wallon.  15-371.  Glanes  historiques,  372-3-8.  Table,  3-9-383. 

Voir  autres  pièces  rentrant  dans  le  programme  :  A9.  i5i-iî>8  : 
A13.  95-96.  84. o(493  -14 


iS.  Philologie.  36 


1884.  —  Poésies  anciennes.   I.   Paskeie  entre  Houbiet   et 
Piron  so  les  troubles  del magistrature  en  i6yy.  Anonyme, 

A9,  128-148. 

Poème  liégeois  dialogué,  transcrit  en   orthographe  moderne, 
précédép.  128-134.  d'une  notice  par  J[oseph-Ernest]  D[emarteau], 

texte  accompagné  de  notes  historiques  par  N[icolas]  L[equ.\ri:é]. 

Suivi,  sous  le  titre  commun  de  Poésies  anciennes,  d'une  épitre 

de  Simonon,  auteur  contemporain,  alors  décédé:  pièce  sans  titre 

[Envoi  d'un  Hure  à   Adolphe  Lesoinne]    i48-i5o.  84.0  (493)-i 


1884.  —  Encore  quelques  [quatre]  poésies  anciennes, 

A9,  151-1-4. 

Transcrites  en  orthographe  moderne,  avec  notes  sur  le  sens 
des  mots. 

Sommaire.  —  Notice  par  N[icolas]  L[equarré]  ,  i5i-i5a. 
Chanson  so  l'air  de  «  Tonneli  »,  à  l'honneur  di  Son  Altesse 
Celsissime  li  prince  di  Velbruck,  élu  nnanimemint  li  16  janvir  1752, 
ANONYME,  i53-i58.  Paskeie  so  l'air  <.<  C'est  ce  qui  me  console»,  par 
M.  HEROTTE,  1 59-161.  Chanson  patriotique  namuroise  tote  novelle, 
sur  iair  «  Aussitôt  que  je  t'aperçois  »,  162-168.  Paskeie  ligeoise, 
169-174. 

L'avant-dernière  chanson,  est  en  «  liégeois  habillé  par  ci  par  là 
à  la  façon  de  Namur.  »  84.0  (493)- 14 


1886.  —  Pièces  anciennes Ail,  176-190. 

Paskèyes  liégeoises  attribuées  à  J.-J.  Bellefontaine;  fin  du 
18e  siècle. 

Notice  anonyme  donnant  titres  de  16  paskèyes  attribuées  à  cet 
auteur.  Texte  de  5  d'entre  elles,  transcrites  en  orthographe 
moderne.  84.0  (493)-i4 

1886.  —  Les  Aiwes  di  Tongue,  i~oo;  par  le  chevalier 
Lambert  de  Rickmann.  Suivi  de  :  Réplique  à  l'paskèye 
des  Aiwes  di  Tongue,  Anonyme.     .     .     .     B21,  253-3oo. 

Poème  et  dialogue  satiriques  liégeois,  le  premier  réimprimé, 
le  second  publié  pour  la  première  fois.  Édition  critique  par 
Albin  Bon  Y. 

Sommaire.  —  Introduction.  255-262.  Abréviations,  264.  Les 
Aiwes,  265-288.  Réplique,  289-300. 

Les  Aiwes,  cité  B3ll,  1  :  A3.  54:  B32,  262.  84.o(493)-i7 


37  Philologie.  Nos  219-221. 


î           1890.  —  Une  satire  wallonne  de  Ij63,  par  D[ésiré]  van  de 
Casteele B28,  322-33o. 

Satire  liégeoise  en  prose,  accompagnée   de  2  documents  expli- 
catifs. 84.o(493)-i? 


1906.  —  Djâquelêne  et  Marôye,  dialogue  wallon,  iGqo. 
Anonyme.  Publié  par  Tli[éodore]  Gobert  et  J[ean] 
Haust A19,  97-n3. 

Edition  critique.  Notice  ;  texte  avec,  en  regard,  transcription 
en  orthographe  actuelle  et  notes  de, texte.  84.0  1  49^J"27 


b)  Textes  contemporains 


1860.    -  Traduction  de  l'Evangile   de  Saint-Mathieu  dans 
les  divers  patois  de  l'Europe B3n,  89-90. 

Appel  de  Arthur  Dixaux  à  la  Société.  Projet  de  traduction  de 
cet  Evangile  en  wallon  liégeois.  Composition  de  la  Commission 
chargée  de  ce  travail. 

Projet  Dinaux  cité  B4i,  28-29.  22c). 812=4. "°  (•) 


N"  222.  Philologie 


38 


1864.  —  Versions    wallonnes  de   la   Parabole  de  l'Enfant 
prodigue B7i,  i-vm  et  111-260. 

Résultat  d'une  enquête  ouverte  par  la  Société  (cf.  B3n,  80-86), 
Edition  annotée,  avec  avant-propos,  par  C[harles]  G[randga- 
GNAGe]  ;  citée  B4i.  27-28  ;  B41i,  34,  192;  B44.  486. 

Comprend,  à  la  suite  de  la  française,  56  versions  patoises, 
classées  suivant  l'ordre  de  publication  dans  une  table  finale. 
]>.  260;  et  ci-dessous,  suivant  l'ordre  alphabétique  des  noms  de 
lieux.  (Chaque  version  prend  2  pages  ou  3  pages,  selon  l'éten- 
due des  notes.) 

Antoing,  par  Descamps, 
Atli.  Oscar  Englebert, 
Aubel,  Potjmay, 
Bas-Silly.  Frédéric  Gérard, 
Bastogne,  H.  Mathubin, 
Beaumont,  Saladix, 
Beauraing,  Augustin  Vermer,i 
Bouillon,  Emile  FlNEUSE, 
Ciney,  N.  Hauzeur, 
Condroz  liégeois.  L   Warlo- 

MONT, 

Dinant,  Pierlot  et  Henry, 
Douai.  L.  Dechristé, 
Dour,  Gustave  Bertinchant, 
Famenne.  Alexandre, 
Florenville,  J.  Burnotte, 
Fosses,  Alexis  Maréchal, 
Frasnes-lez-Buissenal, 

Emile  Delaunoy, 
[Gaumet.  Voy.  Yirton,  s 

Gembloux,  F.  Wilmet, 
Gosselies.  Alexandre, 
Hannut,  Sylvain  Duval, 
Havelange,  Louis  Borlée, 
Heures,  Gexgoux. 
Hottou.  J.   dl  Moitelle 
Huy,  J.  Siquet, 
Lessines,  Lesxeucq, 
Leuze,  DuRŒLLxetG.  Dubois,  1 
Liège,  François  Bailleix, 
Lille,  A[lexandre]  Desrous- 

seaux, 
Limbourg,  Gust.  Thisquex. 


120 

Limerlé.  par  Dr  Boset, 

224 

i35 

Longfaye  et  Xhoffraix, 

238 

J.  F.  Servais. 

244 

14; 

Malmédy,  M***, 

242 

226 

Marche,  Geubel, 

206 

i55 

Mous,  Léopold  Devillers, 

i5o 

i83 

Montegnée,  Renson, 

252 

212 

Xaniur,  Philippe  Lagraxge, 

176 

196 

Xeufchateau.  Dasnoy, 

217 

Nivelles.  E.  Warte, 

161 

228 

Pâturages, Léandre  Wuilloi 

,i4i 

180 

Peruwelz,  Bouniol, 

129 

114 

Quevaucamps, 

144 

Emile  Delhaye, 

i38 

204 

Rochefort.  Henri  Crépin, 

190 

2l5 

Saint-Hubert,    Ch.   WARLO- 

i73 

MONT, 

209 

Soignies,  Auguste  Bouillari 

,102 

123 

Sourbrodt,  J.-G.  TOUSSAINT 

248 

221] 

Spa,  Lezaack, 

232 

I70 

Si)ontin,  Henri  WAUTHIER, 

I93 

i58 

Stavelot,  G.  Letixhon, 

24o 

256 

Tournai,  Joseph  Ritte, 

117 

199 

Verviers,  J[ean]-S[imon] 

187 

Renier. 

234 

201 

Yirton.  LORRAIN, 

219 

23o 

»     (Gaumet),  Ch.  Maus, 

221 

132 

Waleourt,  Cousin, 

167 

.127 

Waremme,  Michel  Ghaye, 

254 

25o 

Wavre,  Turlot. 

AVeismes,  Alph.    Bellefon- 

164 

III 

taine, 

246 

236 

[Xhoffraix,  Voy.  Longfaye. 

244] 

22.09=4.. 

o(.) 

39 


Philologie.  Nos  223-22A. 


1887.  —  Réclamations  des  Wallons  [et  autres  patoisants 
au  sujet  de  la  légende  flamande  inscrite  sur  nos  mon- 
naies belges A12,i53-i83. 

extraits  du  journal  La  CJironùjue.  de  Bruxelles,  juillet-octobre 
t886. 

Très  courts  textes  de  diverses  localités,  classées  ci-dessous 
par  ordre  alphabétique.  Les  signatures  sont  des  pseudonymes  de 
fantaisie. 


Anvers. 

r6o 

Frameries, 

177 

Molenbeek, 

176 

Arlon. 

1G0 

Frontière  grand- 

Molenvin  |  faubs 

Ath.        17"».   i-G 

[78 

ducale. 

i56 

de  Namur), 

180 

Aubel, 

i58 

Genappe, 

169 

Momignies, 

182 

Beaumont, 

167 

Ghlin, 

178 

Mous. 

154 

Binche, 

168 

Gros-Fays, 

>:4 

Xeufchâteau, 

162 

Braine-l'Alleud, 

t:4 

Habay-la-Viei" . 

166 

Nivelles.         169 

172 

Bruges, 

i58 

Ileshave, 

172 

Ohain, 

1 5  5 

Bruxelles,      io~ 

1G2 

Izel, 

i5g 

Pâturages, 

i56 

Cambron-Cas- 

Jodoigne, 

1  ~>7 

Quevaucamps, 

173 

tiau, 

182 

Juillet. 

t65 

Templeuve, 

169 

Carnières, 

171 

La  Louvière, 

164 

T  lui  in. 

17!) 

Charleroi. 

170 

Lasne  (Pavot  I, 

1G2 

Tournai. 

1  55 

Chastres, 

179 

Liège,     i53, 169 

173 

Villers. 

iG3 

CliÎTiy. 

177 

Lieriiu. 

r66 

Walcourt. 

[83 

Denée, 

164 

Marche, 

173 

YVasmes, 

iG5 

Doische, 

181 

Mazy, 

1)7 

Wavre, 

i63 

Etalle, 

171 

Meix-Virton, 

168 

439.3-73  :  7:57.1  (4g3) 

iX.  B.  —  La  Société  a  publié  un  grand  nombre  d'oeuvres 
littéraires  contemporaines  écrites  en  patois  liégeois  et 
nou  liégeois.  On  trouvera  à  la  suite  de  la  Table  analy- 
tique, un  index  géographique  de  ces  textes,  complétant  la 
présente  rubrique.] 


B.    DICTIONNAIRES 


1885.  —  Concours   de   1879.  Rapport   du   jury  sur  le  con- 
cours n°  2  du  programme,  glossaire  technologique,  par 

J[oseph-Ernest"  Demarteau B2O207-210. 

Objet  :  Dictionnaire  des  noms  wallons  des  plantes  des  environs 
de  Spa.  58(o38)=4.o(493) 


Y    225-228.  Philologie.  4° 


1886.  —  Rapport  sur  les  9e  et  10e  concours  de  1884,  par 
Mathieu  Grand  je  ax B22,  3o5-3oc). 

Concours  11"  10  :  Examen  critique  de  tous  les  dictionnaires 
wallons  parus  à  ce  jour.  (Le  concours  n°  9  demande  d'étudier 
l'influence  du  wallon  sur  la  prononciation  du  français  à  Liège. ) 

44.o(4g3)-3 

1863.  —  Extraits  d'un  Dictionnaire  wallon-français  com- 
posé en  IJQ.3,  par  M.  Augustin-François  Villers,  de 
Malmédy,  licencié  en  droit,  pour  l'usage  de  ses  enfants, 

E611,  21-91. 

Publié  par  C[harles]  G[rakdgagnage],  avec  notice  p.  23,  et, 
en  annexe,  p.  92-93  :  Mots  de  Francorchamps  communiqués  par 
M.  [Gustave]  Magnée. 

CitéA16,  34.  Cf.  Xote  analytique  et  critique  sur  le  même 
Dictionnaire  manuscrit,  par  Quirin  ESSER,  B45,  347-352. 

44.o(4g3)-3=4 

1885.  —  Dictionnaire  des  noms  wallons  des  plantes  des 
environs  de  Spa,  par  Victor  Lezaack  .     .     B20, 211-248. 

Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  207-210. 

58  (o38)=4.o(493.(iS) 

1886.  —  Examen  critiqué  de  tous  les  Dictionnaires  wallons- 
français  parus  à  ce  jour,  par  Joseph  Dejardin, 

B22,  3ii-359. 

Sommaire.  —  Avant-propos,  3u-3i2.  Dictionnaires,  3i3-343. 
Vocabulaires,  343-35i.  Glossaires,  352-353.  Quelques  observations 
sur  d'autres  publications  wallonnes,  354-355.  Complément,  356. 
Conclusions,  357-358.  Table  des  noms  d'auteurs,  359. 

Rapport  de  Mathieu  Graniuean,  3o5-3og. 

Cité  B22,  35g;  B28,  233;  B4ii,  7,  14.  44.0  (4g3)-3  (018) 


1903.   —   Projet   de   Dictionnaire   général   de   la   langue 
wallonne.  Avertissement  [par  Jules  Feller], 

B44,  483-490. 

[Sous  le  titre  Projet  de  Dictionnaire  général  de  la  Langue  wallonne, 
a  paru  en  1903-1904,  une  brochure  in-4°  dont  cet  Avertissement 
est  lin  extrait  anticipé,  et  qui  sera  noticiée  aux  annexes  de  la 
présente  Table  systématique.]  44-°  (493)"3  (°4) 


Philologie.  Nos  229-2.33. 


1904. — Notesurle  Dictionnaire  namurois  de¥.  D.,  «i85o»; 

par  Alphonse  Maréchal B45,  337-345. 

Note  analytique  et  critique,  avec  extraits   de  cet  ouvrage  ma- 
nuscrit. 44.0  (4g3.6)-3  foi  s. 


1904.  —  Note  sur  le  Dictionnaire  malmédien   de  Villers, 
i-q3;  par  le  Dr  Quirin  Esser B45, 347-352. 

Note  analytique  et  critique,  avec  extraits  de  cet  ouvrage 
manuscrit. 

Voy.  Extraits  de  ce  même  Dictionnaire  avec  notice,  par  Charles 
Grandgagnage,  B611.  21-91.  44.0  (4g3.6)-3  (018) 


**  1905.  —  Aux  correspondants  du  Dictionnaire  général  de 

la  Langue  wallonne  [par  Jean  Haust]    .     A18,  107-112. 

Communication  particulière  107-108.  Liste  des  correspondants 

T09-112.  44.0  (4g3)-3  (04) 

[1906.  —  Bulletin  du  Dictionnaire  de  la  Langue  wallonne.'] 

[Cette  publication  supplémentaire  de  la  Société  sera  noticiée 
aux  Annexes  de  la  présente  Table  systématique.] 


C.  VOCABULAIRES  ET  GLOSSAIRES 

a)  Recueils  de  mots 

1870.  —  Concours  de   1869.  Rapport  du  jury  sur  le  prix 

Grandgagnage,  par  J[ean]   Stecher  .     .     .     B12,  63-71. 

Sujet  :  Glossaire  des  anciens  mots  wallons.         44*°  (493)(oi4) 

1872.  —  Concours  de  1869.  Rapport   sur  le  concours  n°  5 
du  programme,  par  Alphonse  Le  Roy    .     .     B13,  87-89. 
Sujet  :   Glossaire   de  mots   wallons  contenus   dans  les  publi- 
cations de  la  Société.  44-°(493)(OI4) 


Y    234-240.  Philologie.  42 


1878.  —  Concours  de  1874.  Sixième  concours  :  glossaire 
de  mots  wallons  contenus  dans  les  publications  de  la 
Société.  Rapport  par  Cli.  Grandgagnage  .      .     B16,  1-8. 

44.0  >4;, 3)(o  14 

1886.  —  Rapport   du  jury  sur  le  concours  n°  3  [de  1884], 

par  [Joseph-Ernest]  Demarteau  ....     B22,  33-38. 

Sujet  :  Glossaire  des  plus  anciens  mots  wallons  venant  du  latin 

et  exposés  a  disparaître.  44-(,l4l)''!:  '<>!-+  » 


1889.  —  Concours  de  1886.  Rapport  du  jury  sur  le  cou- 
r-ours n°  9  :  mots  wallons  employés  dans  les  Ordon- 
nances du  Pays  de  Liège,  par  J[osepli]-E[rnest]  Demar- 
teau     B25,  299-300. 

44.0 (493) (014) 

1889.  —  Concours  de  1886.  Rapport  du  jury  sur  un  mé- 
moire hors  concours,  par  J[oseph]-E[rnest]  Demarteau, 

B25,  3i5-3i7. 

Sujet  :  Recueil    d'anciens  mots  wallons  venant  du  latin  et  dont 

l'emploi  tend  à  disparaître.  44-°  l4iA'<,OI4) 


1889.  —  Concours  de  1887.  Rapport  sur  le  concours  n°  4  : 
mots  omis   dans  les  dictionnaires,  lettres  A  et  B.  Par 

Isidore  Dory B26,  321-329. 

44.0(493)  (014) 

1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours n°  4,  par  Isidore  Dory B27,  36i-362. 

Sujet  :  Mots  omis  dans  les  dictionnaires,  lettres  C  et  D. 

44.0  (4g3) (014) 

1891.  —  Concours  de  1890.  Rapport  du  jury  sur  le  4e  con- 
cours, par  Joseph  Dejardls B29,  91-92. 

Sujet  :  Mots  omis  dans  les  dictionnaires.  44-°  (493)  (014) 


4^  Philologie.  Nfos  241-247. 


1891.  —  Concours  de  1890.  Rapport  du  jury  sur  le  6e  con- 
cours (vocabulaire  explicatif  des  monnaies,  poids  et 
mesures),  par  Jules  Matthieu   ....     B29,  52()-53i. 

::;:.i  (o38)— 44.0  (493) 

1892.  —  Rapport  sur  le  8e  concours  de  1891,  par  J[oseph]- 
E[rnest]  Demarteau B32,  268-264. 

Sujet  :  Mots  wallons  francisés  employés  dans  les  anciennes 
Ordonnances  du  Pays  de  Lié^e.  44 -°  <  4l):i  KOI4) 

1894.  —  Concours  de  1892.  Rapport  du  jury  sur  le  4e  con- 
cours :  mots  omis    dans  les   Dictionnaires.  Par  Joseph 

Dejardin B34,  1-7. 

44.0(493)  (014) 

1899.  —  Rapport  sur  le  4e  concours  de  1897  :  liste  de  mots 
wallons  omis  dans  le  Dictionnaire.  Par  Jules  Feller, 

B39,  5-ii. 
44.0  (4g3) (014) 

1899.  —  Rapport  sur  le  8e  concours  de  1887,  par  N[ieolas] 
Lequarré B39,  240-242. 

Sujet   :    Vocabulaire   explicatif  des   anciennes   dénominations 
des  poids  et  mesures.  3S<).i  fo3N  i— 44--<>i4!)'>' 


1901.  —  Rapport  sur  le  4e  concours  de  1899  (recherches  de 

mots  wallons),  par  J[ean]  Haust B42,  5-6. 

44.0  (4g3)(oi4) 

1903.  —  Mots  wallons  divers,  4e  concours  de  1901.    Rap- 
port, par  Jules  Feller B44,  465-466. 

44-o(493)(oi4) 

1904.  —  Mémoires  envoyés  en  1902,  hors  concours.   Rap- 
port par  Jules  Feller  B45,  271-280. 

Sujets  :  Recueil  de  termes  géographiques  et  noms  de  lieux-dits 
Recueil  de  proverbes.    Locutions   vicieuses  du   wallon   liégeois. 

Recueil  de  gentilés.  44-°  (4!>;;     «"  \ 


\     2js  253.  Philologie.  44 


1906.  —  Mots  wallons  divers,  4econcours  de  1903.  Rapport 

par  J[ean]  Haust B46,  199-200. 

44.0  (493)(oi4) 

1866.  —  La  lettre  des   Venalz,  par  C[harles]    G[randga- 

gnage] B811,  3-8. 

Analyse  philologique  de  ce  document  de  1817.  44-°  (4ï)3)-73 

1868.  —  Li  Maie  neùr  d'à  Cola,  comèdeïe  è  deux  aete  et 
deux  tùvlai,  par  Charles  Hannay  [éditée  par  Joseph 
Delbœuf,  signant  l'Avertissement]     .     .     BlOi,  59-200. 

Sommaire.  — Avertissement;  Règles  générales  de  prononcia- 
tion: par  J[oseph]  Delbœuf,  69-66.  Li  maie  neùr  d'à  Cola avec 

notes  sur  le  sens,  l'étymologie  et  l'orthographe  des  mots.  (57-177. 
Appendice  [supplément  aux  notes],  179-183.  Glossaire,  184-200. 
Errata,  6  p.  non  chiffrées. 

Rapport  sur  l'œuvre  dramatique,  par  Camille  Grenson,  BlOi, 

Edition  citée,  B22,  353;  B41i,   32,  34,  208.  44.0  (4<)3)  (oi4) 

1889.  —  Glossaire  d'anciens  mots  wallons  venant  du  latin 
et  dont  l'emploi  tend  à  disparaître,  par  Joseph  Kinable, 

B25,  319-342. 
Rapport  de.Toseph-Ernest  Demarteau,  3i5-3i7.  [44.0  (4<)3j(oi4j 

1889.  —  Recueil  de  mois  wallons  employés  comme  mots 
français  dans  les  anciennes  Ordonnances  du  Pays  de 
Liège,  par  Joseph  Kinable B25,  3oi-3x3. 

Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  299-300.  [44-°  (493)(OI4) 

1903.  —  Index  des  mots  nouveaux  [contenus  dans  le  B43] 
par  Jean  Haust B43,  267-279. 

44.0  ( 493 ;(oi4) 

1903.  —  Index  lexicologique  du  B44,  par  Jean  Haust, 

B44,  543-549. 
Relevé  des  mots  wallons  nouveaux,  avec  gloses.  [44-°  (4î)3)(OI4) 


45  Philologie.  N"os  254-25Q. 


1904.  —  Index  lexicologique  du  B45,  par  Jean  Haust, 

B45,  353-356. 
Relevé  des  mots  wallons  nouveaux,  avec  gloses.  [44- l>  '  4;>';    l"4 

1906.  — Mots  wallons  divers  recueillis  par  Edin.  Jacqi'e- 

motte  et  Jean  Lejeune B46,  201-202. 

Rapport  de  Jean  Haust,  199-200.  44-°  (493  Ml|4j 

1906.  —  Index  lexicologique  du  B46,  par  J[ean  H[aust], 

'  B46,  273-275. 

Relevé  des  mots  wallons  nouveaux,  avec  gloses.  [44-°'  4!»  '  ' '"  4 

b)  Vocabulaires   de   l'histoire   naturelle 

1886.  —  Concours    de    1884.  Rapport    du  jury  sur  le    12e 

concours,  par  X[icolas]  Lequarré.     .     .     B22,  36i-363. 

Sujet  :  Glossaire  de  la  Faune  wallonne.  ">;)  (o38)(493.6j 

1889.  —  Concours    de   1886.  Rapport  du  jury    sur   le  10e 

concours,  par  Joseph  De.tardix B25,  1-9. 

Sujet  :  Glossaire  de  la  Faune  wallonne.  09  (o38)l  \\ (3.6) 

1885.  —  Dictionnaire  des  noms  wallons  des  plantes  des 
environs  de  Spa,  par  Victor  Lezaack  .     .     B20,  211-248. 

Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  207-210. 

58(o38)  49;;. 6  s, 

1889.  —  Vocabulaire  de  la  Faune  wallonne  {Liège,  Lu- 
xembourg, Namur,  Hainaut)  suivi  d'une  nomenclature 
française-wallonne  des  noms  d'animaux,  par  Joseph 
Deerecheux B25,  12-268. 

Sommaire  :  Vocabulaire,  12-241.  Nomenclature  243-2G4.  Ou- 
vrages consultés,  2(>5-268. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  1-9.  Ouvrage  cité  B28,  232. 

Ouvrage  réédité  par  l'auteur  sous  le  titre  :  Vocabulaire  de 
noms  wallons  d'animaux  (Liège,  Luxembourg-,  Namur,  Hainaut). 
avec  leurs  équivalents  latins,  français  et  flamands.  Deuxième  édi- 
tion. Liège,  Vaillant-Carmanne.  S.  d.  [1890]  I11-80  (a3Xi5.3J. 
200  p.  Figures  dans  le  texte.  Troisième  édition  [augmentée  de 
termes  wallons  du  Brabant],  1893.  In-8°i25.3X  iG.5)  i"4p.  Figures. 

59  fo38)=4-o  (493) 


\     260-262.  Philologie.  46 


1890. —  Quelques  noms  de  fossiles  employés  par  les  ou- 
vriers  des  carrières   de  Visé,  par   Pierre  Destinez, 

B28,  243-244. 
56(o38)=4.o   £g3) 

c)  Vocabulaires  technologiques 

1862.  —  Rapport  du  jury  sur  les   concours    nos  1  et  3  [de 
1861],  par  Adolphe  Picard B5i,  129-145. 

Concours  n°  3  :  Glossaire  technologique.  (Le  n°  1  demande  une 
étude  sur  les  règlements,  us  et  coutumes  d'une  corporation  de 
métier).  :::;s.<;  |  o38  1=4..»  1  4<>  >  t 

1863.  —  Concours  de  1862.  Rapport  sur  les  concours  nos  2 
et  4j  par  François  Bailleux B61,  i33-i38. 

Concours  n"  2  :  Glossaire  technologique. 

Le  concours  n°  4  demande  de  déterminer  l'époque  à  laquelle  le 
patois  wallon  de  Liège  a  revêtu  des  caractères  distinctifs,  et 
d'esquisser  à  grand  traits  l'histoire  des  variations  de  la  langue 
romane  au  pays  de  Liège.  44-°  (593)(og) 

1866.  —  Concours  de  1864  :   Rapport    du  jury  sur  le   con- 
cours n°  2  par  Ch[arles]  Grandgagnage.      .     B81,  4^-49- 

Sujet  :  Glossaires  technologiques.  6  '  o38)=4.o  (49^) 

1867.  —  Concours   de  i865.   Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  1  à  4,  par  Jean  Stecher     ....     B9,  65-79. 

Concours  n°  2  :  Glossaire  technologique. 

Le  n°  1  demande  une  étude  sur  les  règlements,  us  et  coutumes 
d'une  corporation  de  métier  ;  le  n"  3,  une  étude  historique  sur  les 
rues  de  Liège;  le  n°  4-  un  mémoire  sur  la  médecine  populaire. 

6    o38  =4.0   493) 

1868.  —  Concours   de    1866.  Rapport  du  jury  sur  le   con- 
cours n°  2  du  programme,  par  Ch[arles]  Grandgagnage, 

BlOl,  201-205. 
Sujet  :  Vocabulaire  technologique.  6  (o38)=4-°  (49^) 


Philologie.  X"   263-270. 


1868.  —  Concours    de    1867.  Rapport  du   jury  sur   le   con- 
cours n°  2   du  programme,  par  [Joseph]  Dejardin, 

BU,  45-52. 
Sujet  :  Glossaire  technologique.  6  (o38)=4-°   49^) 

1868.  —  Concours   de   1870.  Rapport    du   jury   sur  le  con- 
cours n"  2  du  programme  par  Ch[arles]  Grandgagnage, 

BU,  i33-i38. 
Sujet  :  Vocabulaire  technologique.  6   o38)=4-°   4'j'i 

1878.  —  Concours  de  1874-  Rapport  du  jury  sur  le  2e  con- 
cours, par  [Cliarles-]Aug[uste]  Desoek  .     .     B16,  55-Go. 
Sujet  :  Glossaire  technologique.  18    -  j.o   jn'l 

1878.  —  Concours  de  1876.    Rapport    du  jury  sur   le   con- 
cours n°  2  du  programme,  par  X[icolas]  Lequarré, 

B16,  2o3-2o5. 
Sujet  :  Vocabulaire  technologique.  6   o38  =4-°(493) 

1885.  —  Concours  de  1880.  Rapport  sur  le  concours  n°  2  : 
vocabulaire  des  agriculteurs,  par  Nicolas]  Lequarré, 

B20,  V-XIX. 
63  (o38  =4.0(493] 

1886.  —  Concours  de  1884.  Rapport   du  jury    sur  le    con- 
cours n°  2,  par  [Nicolas ]  Lequarré     .     .     .     B22,  i3-i6. 

Sujet  :  Glossaire  technologique.  6  (o38)=4.o    49  ' 

1889.  —  Concours  de  1886.  Rapport  du  jury  sur  le  2"  con- 
cours, par  X[icolas]  Lequarré  ....     B24,  273-274. 
Sujet  :  Glossaire  technologique.  6(o38)     4-°  (49^) 

1889.  —  Concours   de  1887.    Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours n°  2,  par  E[ugène]  Duchesne     .     .     B26,  261-263. 
Sujet  :  Glossaire  technologique.  G  i'o38)=4-()  I  4!)'! 


Ijjos  271-279.  Philologie.  ^8 


1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours n"2,  par  Willeaumk B27,  357-36o. 

Sujet  :  Glossaire  technologique.  6  (o38)=4.o(493) 

1891.  —  Concours  de  1890.  Rapport  du  jury  sur  le  2e  con- 
cours (vocabulaires  technologiques),  par  Jos[eph]  De  jar- 
din     B29,  93-104. 

6   o38 1=4.0(493) 

1892.  —  Deuxième  concours  de  1891.  Rapport  du  jury  sur 
le  2e  concours  (vocabulaires  technologiques),  par  Joseph 
Dejardin B32,  217-222. 

G  (o38)=4.o  (493) 

1894.  —  2e  concours  de  1893.  Vocabulaires  technologiques. 
Rapport  par  Jos[eph]  Dejardin      .     .     .     B34,  139-166. 

1897.  —  Rapport  sur  le  2e  concours  de  1895  (vocabulaires 
technologiques),  par  N[icolas]  Lequarré.     .     .B37,  5-6. 

Yoy.  sur  le  même  sujet.  Rapport  DU  même,  B38,  27. 

(i  (o38)=4.o  (493) 

1898.  —  Concours  de  1896.  Vocabulaire  de  l'industrie  du 
tabac  et  des  métiers  y  ressortissant.  Rapport  par  Nico- 
las] Lequarré B38,  27. 

Cf.  sur  le  même  sujet,  Rapport  du  même,  B37,  5-6. 

G79.7  (o38)=4-°  (49^) 

1899.  —  Rapport  sur  le  2e  concours  de  1897  (vocabulaires 
technologiques),  par  Ch[arles]  Semertier     B39,  95-101. 

6(o38)=4.o(4()3) 

1899.  —  Rapport  sur  le  2e  concours  de  1897  (vocabulaire 
technologique),  par  X[icolas]  Lequarré  .     B39,  256-258. 

6  (o38)=4.o  (493) 

1900.  —  Rapport  sur  le  2e  concours  de  1898  (vocabulaires 
technologiques,  par  X[icolas]  Lequarré  .     B40,  3ii-3i4. 

G  (o38)=4.o  (493) 


Philologie.  X"s  280-287. 


1901.  —  Rapport  sur  le  2  concours  de  1899  (vocabulaires 
teclmologigues),  par  N  icolas    Lequarré     B42,  3o5-3o8. 

(5(o38)=4.o(493) 

1903.  —  Vocabulaires  technologiques .  2  concours  de  1900. 
Rapport,  par  N[icolas]  Lequarré   .     .     .     B43,  183-190. 

6(o38)=4.o(493) 

1903.  —  Vocabulaires  technologiques.  2'  concours  de  1901. 
Rapport,  par  N"ic[olas    Lequarré  .     .     .     B44,  45i-453. 

6  (o38)=4.o  (4g3) 

1904.  —  Vocabulaires  technologiques.  2e  concours  de  1902. 
Rapport  par  N[i colas]  Lequarré     .     .     .     B45,  217-224. 

6(o38)=4-o(493) 

1906.  —  Vocabulaires  technologiques.  2e  concours  de  1903. 
Rapport  par  3ST[icolas]  Lequarré    .     .     .     B46,  167-174. 

6  (o38)=4-o  (493) 

1862.  —  Vocabulaire  [et  glossaire]  des  mots  techniques 
wallons  du  Métier  des  tanneurs  de  Liège,  par  Stanislas 
Bormans B5i,  356-388. 

Sommaire.  —  Vocabulaire.  356-368.  Glossaire,  869-388. 
Rapport  d'Adolphe  Picard,   129-145. 

Ce  travail  a  été  joint  au  mémoire  du  même  auteur  sur  le  Bon 

Métier  des   Tanneurs  de    Liège,    dout  il   forme   deux   chapitres. 

Cité  B22,  348.  675  (o38)=4.0  (493; 

1863.  —  Vocabulaire  des  Ilouilleiirs  liégeois,  [par  Stanislas 

BORMAXS] B6l,   139-254. 

Sommaire.    —    Introduction,     sources,    i3<)-i45.     Vocabulaire 
14---54. 

Rapport  de  François  BAILLEUX,  i33-i38. 

Mémoire  cité  B22,  348.  622.33  (o38j=4.o  (4f)3j 

1866.  —  Vocabulaire  tics  Charrons,  Charpentiers  et  Me- 
nuisiers, par  Albin  Body B81,  5i-i35, 

•  Sommaire.  —  Introduction,  53-55.    Abréviation-,   56.    Vocabu- 
laire, 58-i33.  Errata,  i35.  Seize  planches,  Albin  Body  del. 

Rapport     de     Charles    GRANDGAGNAGE,     4:">"49-     Mémoire     cité 

l',22,34<,.  682(038)      ^.o  (493) 

,  674.1  (o38)=4.o  (493) 


\"   299-3o5.  Philologie.  52 


1889.  —  Glossaire  technologique  wallon-français  du  métier 

des  Brasseurs,  par  Joseph  Kinable    .     .     B26,  298-319. 

Rapport  d'Eugène  Duchesne,  261-263.        663.4  (o38):    4.0  (493) 

1891.    —   Vocabulaire    de  l' Apothicaire-pharmacien,   par 

Charles  Skmertier B29,  105-220. 

Sommaire. —  Vocabulaire,  io5-2i8.  Ouvrages  consultés,  219-220. 
Rapport  de  Josei)li  Dejardin,  ;)5-io4-  (ji 5  (o38)— 4-"  '  4'.i  ■  ' 

1891.  —  Glossaire  technologique   du  Chapelier  en  paille, 
par  G[uillaume]  Marchai,  et  J.  Vertcour,  B29,  221-244- 

Industrie  régionale  de  la  vallée  de   Geer,   provinces  de  Liège 
et  de  Limbourg. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  95-104.     [687. 420  (o38)=4-o  (4i)'5) 

1891.    —    Vocabulaire    wallon-français    du    Pêcheur,    par 

Acliille  Jacquemin B29,  243-280 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  90-104.         63.92  (o38)=4-°  (4<j3j 

1891.  —  Vocabulaire  wallon-français  des  Mouleurs,  Noyau- 
teurs  et    Fondeurs    en  fer,  par  Achille  Jacquemin, 

B29,  281-324. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin.  90-104.        [621  .72  (o38)=4-o  (493) 

1891.  —  Vocabulaire  technologique  wallon- français  relatif 
au  métier  des  Tailleurs   de  pierre,   par  F[ernand]'SLUSE, 

B29,  325-34i. 
Rapport  de  .Joseph   Dejardin,  90-104.      [693.12  (o38)=4-°  (49^) 

1892.  —   Armurerie    liégeoise,    vocabulaire,    par   Joseph 
Closset B32,  223-25;. 

Figures  dans  le  texte. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  217-222.    Voy.  Complément  à  ce 
vocabulaire,  par  Joseph  Closset.  1î34.  167-236. 

683.4(o38)     4-o(493) 


Philologie.  Xos  3o6-3u. 


1894.  —  Vocabulaire  de  l'Armurerie  liégeoise,  complément, 
par  Joseph  Closset 1334,  167-236. 

Complément     au     Vocabulaire    du    MÊME    AUTEUR    publié     R32. 
223-257.  Figures  dans  le  texte. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  [5g-i66.        683.4  (o38)=4-°  (493) 


1894.    —    Vocabulaire  des  Boulangers,    Pâtissiers,  Confi- 
seurs, etc.,  par  Charles  Semertier.     .     .     B34,  237-299. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  i5;)-iG6.     [664.6  (o38)=4-°  1  493 

1894.  —  Vocabulaire  de  la  Boucherie  et  de  la  Charcuterie, 
augmente  de  quelques  termes  culinaires,  par  Charles 
Semertier B35,  6-1 10. 

Sommaire.    —   Avant-propos,  7-8.   Vocabulaire,    n-102.  Errata 
et  addenda.  102.  Planches  10:3-107.  Sources  109-110. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  B34,   108- 1  (3(5. 

641    o38)=4.o   493) 

1898.  —  Vocabulaire  de  l'industrie  du  tabac  et  des  métiers 
y  ressortissant,  par  Charles  Semertier     .     B38,  29-192. 

Sommaire.  —  Introduction.  3i-.'32,  Histoire  de  ces  métiers  à 
Liège,  33-97.  Chansons,  97-105.  Facéties  populaires,  io5-iii. 
Vocabulaire.  1  r3-ig2. 

Rapports  de  Nicolas  LeQUARRÉ,    B37.  5-6  ;  1!38,  27. 

679.7  (o38)=4.o  (493) 

1898.  —  Vocabulaire  technologique  wallon-français  se 
rapportant  au  métier  du  Tisserand,  par  Victor  Willem, 

1338,  193-210. 
677(o38)=4.o   493) 

1899.  —  Vocabulaire  du  métier  des  Peintres  en  bâtiment, 
par  Antoine  Bouhok B39,  103-167. 

Sommaire.  —  Préface,  10V107.  Abréviations,  observations,  108. 
Ouvrages  consultés,  109.  Vocabulaire,  m-166.  Errata,  167.  Fi- 
gures dans  le  texte. 

Rapport  de  Charles  Semertier,  95-101.     [667.6  (o38)=4-°  (493) 


\      '.i-'l  17.  Philologie.  54 


312  1899.        Vocabulaire  technologique  wallon  duFilateur  en 

laine  au  pays  de  Verviers,  par  Martin  Lejeune     .     .     . 

B39,  259-280. 

Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  256-258.      [677.3  (o38)=4«°  (493) 

313  1900.  Vocabulaire   technologique   wallon-français   du 

Médecin,  par  Martin  Lejeune    ....     B40,  3i5-399. 
Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  3i i-3i 4-  ('i  (o38)=4.o  (4g3) 

314  1900.  Vocabulaire  technologique  wallon-français  du 

Chaudronnier  en  fer  et  en  acier,  par  Jean  Lejeune     . 

B40,  401-425. 
Rapport  de  Nicolas  LEQUARRÉ,  3]  i  -  H 1 4 .  <iSi>  (o38)=:  4.0  I  |g3  I 

315  1900.    —   Vocabulaire  technologique    de    l'Apprêteur   en 

draps  du  i>ays  de  Verviers,  et  des   industries  qui  en  dé- 
pendent, par  Martin  Lejeune    ....     B40,  4-7-4lio- 

Sommaire.         Préface.  429.    Sources  historiques  et  techniques, 
43o.  Vocabulaire,  4^i-4(J°- 

Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  3ii-3i4. 

677.622  (o38)=4.o  (493) 

316  1900.  —   Vocabulaire  technologique  wallon-français  de  la 

filature  de   laine    peignée,   par    Martin    Lejeune, 

B40,  461-473. 

Sommaire.  —  Historique,  4(>3.  Vocabulaire,  4f>r>- 

Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  3ii-3i4.    [677.3  (o38)=4-o  (4g3) 


1901.    —   Vocabulaire    wallon-français    relatif    au    Sport 

colombophile,  par  Jean  Lejeune     .     .     .     B42,  3o9-35;. 

Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  3o5-3o8.  [63.662  1  o38  1  =4.0  '  4ï):; ) 


Philologie.  X0>  3ÏÔ-324" 


1901.        Vocabulaire  wallon-français   de  l'horlogerie,   par 

Georges  Pau  us B42,  35g-379. 

Sommaire.—  Avant-propos  36o.  Vocabulaire 36  i-.'i-H.  Ouvrages 
consultes,  li-y. 

Rapport  de  Nicolas  LEQUARRÉ,  3o5-3o8.  [68i.ij    o38)      j.o   493 

1903.   —   Vocabulaire    technologique   wallon-français  du 

Fabricant  de  fonte,  de  fer  et  d'acier,  par  Jean  Lejeune, 

B43,  191-217. 
Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  i85-igo.    [669.1  (o38)=4.o  (493) 

1903.  Vocabulaire  technologique    wallon-français  :   la 
reliure,  par  Antoine  Kigali B43,  219-251. 

Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  185-190.       [686  (o38)=4-°  <!493) 

1904.  —  Vocabulaire   du    Coquelî,   par  Edmond  Jacque- 
motte  et  Jean  Le  jeune B45,  225-23o. 

Coquelî  :  amateur  de  combats  de  coqs. 

Rapport  «le  Nicolas  Lequarré,  217-224.      791.8  (o38)s=4<o  (493) 

1904.    —    Vocabulaire  wallon-français  des  Lavandières   et 
Repasseuses,  par  Edmond  Jacquemotte  et, Jean  Le  jeune. 

B45,  231-239. 
Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  217-224.    [648.1  (o38)     4-°(493) 

1904.  —  Vocabulaire  du  Briquetier,  par  Edm[ond]  Jacque- 
motte et  Jean  Lejeune B45,  241-251. 

Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  1217-224.    [666.7  (o38)=4-°  (493) 

1904.   —    Vocabulaire     wallon-français    de   la   fabrication 
des    chaussons    de    lisière,    par    Antoine  Bouhox     . 

B45,  253-263. 

Sommaire.  —  Historiquedu  métier  à  Liège,  2Ô4.  Vocabulaire,  255. 

Rapport  de  Nicolas  LEQUARRÉ,  217-224. 

685. 3i4. 11  (o3Sj=4. 0(493) 


Nos  325-332.  Philologie.  56 


1906.  —  Extraits  du  Vocabulaire  du  'railleur  d'habits  à 
Verviers,  par  Camille  Feller     ....     B46,  173-177. 

Rapport  de  Nicolas  LeQUARRÉ,   167-174.  646  (o38)=4.0  (493) 

1906.  — Extraits  du  Vocabulaire  du  Pinsonî,  par  Edmond 

Jacquemotte  et  Jean  Lejeune.     .     .     .     B46,  179-180. 

Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  167-174.     .7!)|S  ";s      4"  4!)'!l 

1906.  —  Vocabulaire  de  l'Ardoisierà  Vîelsalm,  par  Joseph 

Hens B46,  181-191. 

Rapportde  Nicolas  Lequarré,  167-174.  [676.72  (o38)=4-°  '  IV; 

1906.  —  Extraits  du' Vocabulaire  de  la  S  âge- femme,    par 

Edmond  Jacquemotte  et  Jean  Lejeune,     B46,  193-198. 

Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  167-174.     [618.4  (o38)=4.o   4!)' 

d)  Vocabulaires  locaux  ou  régionaux 

1897.  —  Rapport  sur    le  4'  concours  de  1896  :  recueil  de 

mots  wallons.  Par  Jules  Fellek     .     .     .     B37,  183-199. 

Objet  :  Vocabulaires  locaux  ou  régionaux.  44-°  (493) 

1900.  —  Rapport  sur  le  5e  concours  de  1898  :  mots  d'une 
région  de  la  Wallonie.   Par    G[eorges]   Willame, 

B40,  12-14. 
44.0  (493-3i) 

1901.  —  Rapport  sur  le  5e  concours  de  1899  :  recherches 
de  mots  employés  dans  un  village.  Par  L[éon]  Parmen- 
tier B42,  381-384. 

44.o(493-3i) 

1901.  —  Rapport  sur  le  5e  concours  de  1900  :  mots  wallons 
d'une  partie  de  la  Wallonie.  Par  Jules  Feller, 

B41n,  97-98. 
44.0  (493-3i) 


5-  Philologie.  N°s  333-336. 


1859.  —  Explication  de  quelques  mots  du  patois  de 
Marche  [en  Famenne],  employés  dans  la  pièce  Li  pèhon 
d'avril,  inconnus  à  Liège  ou  s'éloignant  du  dialecte  <{ui 
y  est  usité.  [Par  A.-.J.  Alexandre].     .     .     B2i,  2127-230. 

Fait  suite  à  la  pièce  Li  pèhon  d'avril,  du  même. 

Vocabulaire  cité  B22,  353.  44.0(493.8) 

1863.  —  Extraits  d'un  Dictionnaire  wallon- français  com- 
posé en  iyf)3,  par  M.  Augustin-François  Villeks,  de 
Malmédy,  licencié  en   droit,  pour  l'usage  de  ses  enfants, 

B611,  21-91. 

Publié  par  C[harles]  G[raxdgagxage],  avec  notice  p.  a3,  et, 
en  annexe,  p.  92-93  :  Mots  de  Francorchamps  communiqués  par 
M.  [Gustave]  Magnée. 

Cité  A.16,  34,  Cf.  Sote  analytique  et  critique  sur  le  même 
Dictionnaire  manuscrit,  par  Quirin  Esser,  B45.  347-352. 

44-o  (4g3.«M) 

1863.  —  Mots  de  Francorchamps  communiqués  par  M. 
[Gustave]  Magnée B611,  92-93. 

Publiés  par  C[harles]  G[RAXI)GAGXAG]  ]  en  annexe  a  ses  Extraits 
d'un  Dictionnaire  wallon- français...  par  Villers,  de  Malmédy... 
21-91.  44. o(4g3. 6F) 

1872.  —  Glossaire  roman-liégeois,  par  Stanislas  Bormans 
et  Albin  Body B13,  91-212. 

Sommaire.  —  Dédicace  à  Charles  Grandgagnage.  93.  Avant- 
propos,  95-100.  Sources,  101  io5.  Glossaire  107-212.  [Le  travail 
s'arrête  au  mot  Avour  :  la  fin  n'a  pas  paru.] 

Rapport  de  Jean  Stechkrv  H 12.  63-71. 

Glossaire  cité  B22.  354:  B42.  385.  44.0  ,  493.(5 

1897.  —  Lexique  du  patois  gaumet,  par  Edouard  Liégeois, 

B37,  283-379. 

Précédé  de  :  Phonétique  du  gaumet  et  du  wallon  comparés, 
par  Jules  FELI,ER,  [83-282.  El  réuni  avec  ce  dernier  sous  le  titre 
gênerai  :  Le  patois  g-aumet,   dialecte  du  Luxembourg  méridional. 

Cf.  Complément  nu  Lexique  Gaumet,  par  Edouard  Liégeois. 
B41n,  <);)-l-.'!i.  Rapport  de  Jules  FELLER,  97-98.  44-° 


Y"  ">;■;;;  î  j.  Philologie.  58 


1901.        Complément  au   Lexique  gaumet,  par    Edouard 
Liégeois B41n,  99-231. 

Cf.  Lexique  du  patois  g-aumet,  par  LE  MÊME,  B37,  i>S.'i-37jj. 
Rapport  de  Jules  FEIJL.ER,  97-98.  44.0 

1903.  —  Vocabulaire  du   Dialecte    de    Stavelot,   par    .Jean 

Haust B44,  4<)3-54i. 

Sommaire.   —    Avertissement.    \\\:\-^\.   Vocabulaire,    495-53o. 
Errata  et  supplément,  53i-54x.  44-°  (493-6S) 


1904.        Vocabulaire  du  Dialecte   de  Perwez,  par  Isidore 

Dory  et  Jean  Haust B45,  323-335. 

44.0  (493. 9P) 

e)  Toponymie 

1897.  Rapport    sur  le   6e  concours  de  189:")  :   Noms  de 
lieux  dupaysde  Liège,  parN[icolas]  Lequarré,  B37,  7-8. 

«)i  (oi4)(493.6) 

1898.  —  Rapport  sur   le   6e   concours   de   1895  :   noms   de 
lieux.  Par  N[icolas]  Lequarré B38,  i3-i8. 

!)i  (oi4)(493.6) 

1898.     -  Rapport    sur  le  (>''  concours  de  i896  :  noms  de 

lieux.  Par  J[ules]  Feller B38,  19-26. 

!)■  (oi4)(493-G) 

1903.  —  Toponymie   wallonne,  6e  concours  de   1900.  Rap- 
port, par  Nicolas)  Lequarré     ....     B43,  175-184. 

!)i  (014)  (493-6) 

1903.  —  Toponymie  wallonne,   8e  concours  de  1901.   Rap- 
port, par  Nicolas  Lequarré B44,  471-476. 

91(014)  (4g3. 6) 


59  Philologie.  N"   345-35o. 

1904.        Étude   fcoponymique,  8e  concours  de    1902.    Rap- 
port, par  N  icolas    Lequarrï B45,  265-269. 


1904.  —  Mémoires   envoyés  en    1902  hors    concours.  l!ap 
port  par  Jules  l'i  i.j.kk B45,  271-280. 

Mémoire  n"  i  :  Nomenclature  «les  termes  géographiques  du 
wallon  liégeois  et  de  noms  de  lieux  dits.  (Le  n°  2  est  une  Collec- 
tion de  proverbes  ;  le  n°  3,  un  recueil  de  Locutions  vicieuses  du 
wallon  liégeois  :  le  n°  4  un    Recueil  de  gentilés.)    [9]    Ol4)  I  +:>*>-' * 

1904.  —  Rapport  [sur  un  mémoire  intitule  :    Notes géogra- 
phiques,   orographiques    et    hydrographiques.    Par    _\'i- 

c[olas]  Lequarré B45,  285-288. 

!)i  1  493-6) 

1906.  —  Toponymie  wallonne.   8e  eoneours  de   190.3.    Rap- 
port par  X[icolas]  Lkql  a rré B46,  207-210. 

91  (oi4)(493.6) 

1906.  —  Glossaire   toponymique  de  Francorchamps,  par 
Albert  Counson B46,  211-266. 

Sommaire.  —  Introduction,  211-214.  Ruisseaux,  210-222.  Vil- 
lages et  maisons.  223-2'U).  Lieux-dits,  bois,  chemins,  23i-i>GG. 
Carte,  266  267. 

Rapports  de  Nicolas  Lequarré,  B45,  2G5-269;  B46,  207-210. 

91  (014) (493.6  1 
f)  Anthroponymie 

1879.  —  Concours  de  1877.  8'  concours  :  une  étude  sur  les 
noms  de  famille,  etc.  Rapport  de  J[ean]  Stecher 

B17,  1-6. 
929.4(493.6) 

1890.  —  Concours  de  1889.  Rapport  du  jury  sur  un  travail 
présenté    hors     concours    (les     Prénoms    liégeois).    Par 

N[icolas]  Lkquarré B28,  5-8. 

929.4(493.6) 


Y    35  c-355.  Philologie. 


60 


1894.        Concours   de    [893.    Rapport   sur   le   3e  concours  : 
Recueil    de  gentilés   on   noms   ethniques    wallons.    Par 

1  sidore]  Douv B35,  i35-i38. 

929.4  (493.6) 

1897.  —  Rapport  sur  un  mémoire  présente   hors  concours 

en  1894.  Par  1  sidore    Douv 1>37,  9-10. 

Sujet  :  Prénoms  liégeois  dérivant  <lu  latin.  929.4  (.493.6) 


1897.  —  Rapport  sur  le  3e  concours    de  1895  :  gentilés  ou 
noms  ethniques  wallons.  Par  [[sidore    Douv,  P37,  84-80. 

929.4(493.6) 

1899.  —   Rapport  sur    le  3e  concours  de  1897    :    recueil  de 
gentilés  ou  mots  ethniques  wallons.  Par    Isidore    Doky, 

B39,  23i-232. 
929.4(493.6) 


1904.    —  Mémoires    envoyés  en  1902  hors  concours.    Rap- 
port par  Jules  Feller B45,  271-283. 

Mémoire  n"^4  :  Recueil  de  gentilés. 

Le  n°    1    est  une  Nomenclature   des    termes  géographiques    du 


wallon  liégeois  et 
lion  de  proverbes  : 
wallon  liégeois. 


de  noms   de  lieux -dits;    le  n"  2,    une  collec- 

le  n°  3,    un   recueil  de  Locutions  vicieuses  du 

929.4  (493.6) 


1879.  —  [Étude  sur  les  noms  de  famille  du  Pays  de  Liège 
par  Albin  Body] B17,  7-227. 

Sommaire.  —  Bibliographie,  7-11.  Abréviations,  12.  Avant- 
propos,  i.3-i4-  Origine  des  noms  de  famille.  i5-5g.  Variations 
dans  leur  orthographe,  60-64.  Des  sobriquets,  64-69.  De  la  falsi- 
fication des  noms,  70-71.  Du  prénom,  71-78.  Noms  de  famille 
provenant  de  prénoms.  78-206.  Liste  de  noms  puisés  dans  le  Livre 
d'adresses  de  la  ville  de  Liège.  207-1127. 

Rapport  de  Jean  Stecher,  i-(j. 

Mémoire  cité  P.28.  232.  929.4(493.6) 


Philologie.  X"s  356-36o. 


1890.  —  Les  prénoms  liégeois  et  leurs  diminutifs,  recueillis 
et  mis  en  ordre  par Léopold  Chaumont  e1  Joseph  Defre- 
cheux B28,  9-27. 

Sommaire.  —  Liste  alphabétique  des  prénoms  liégeois  et  de 
leurs  diminutifs,  avec  les  correspondants  français,  9-1G.  Nomen- 
clature française- wallonne,  17-27. 

Rapport  de  Nicolas  Leqi  arré,  5-8.  929.4  '  4!);i-i; 

D.  PARËM10LOGIE 

1861.  —  Concours  de  1860,  n°3.  Rapport  de  J[ean]  Stecher, 

B4i,  io3-i49- 
Sujet  du  concours  :  Recueil  de  proverbes,  adages,  etc. 
Ce  rapport  a  reparu  en  tète    du   tirage  à  part    du  Dictionnaire 
des  S/tots,  de  DE.JAKDIN,  auquel  il  se  rapporte,  et  il  est  mentionné 
au  titre  comme  Elude  sur  les  proverbes,  par  J.  Stecher. 

A  reparu,  augmenté,  sous  le  titre  Elude  sur  les  sjtols,  en  tète 
de  la  2e  édition  du  Dictionnaire  des  sj>ots.  t.  I  (=  B30i. 
p.  XI-LXVI.  Et  à  part.  398.9  1  493.G  1 

1877.  —  Concours  de  1874.  Rapport  du  jury  sur  le  4e  con- 
cours, par  A.  Alvin B15,  73-76. 

Sujet  :  Recueil  de  wallonismes.  398.9  (493.6) 

1886.  —  Rapport  du  jury  sur  le  concours  n°  S  par  Joseph- 
Ernest]  Demarteau B22,  39-47. 

Sujet  :  Recueil  de  comparaisons  populaires.  398.9  (493.6) 

1889.  —  Concours  de  1886.  Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours u°  7,  par  J[oseph]  Dejardin  .     .     .     B24,  295-299. 

Concours  n°  7  :  Rechercher  les  nom-  propres  employés  dans 
le-  expressions  wallonnes  et  eu  donner  l'origine.  !J^!»4  '-il)'-1'1 

1904.  —  Mémoires  envoyés  eu  1902,  hors  concours.  Rap- 
port par  Jules  Feleer B45,  271-283. 

Mémoire  n°  2    :  Recueil  de   proverbes. 

Le  n"  1  est  une  Nomenclature  des  termes  géographiques  «lu 
wallon  liégeois  et  de  noms  de  lieux  dits:  le  u°  3  est  un  recueil 
de  Locutions  vicieuses  du  wallon  liégeois;  le  n"  4,  un  recueil 
de  gentiles.  398.9  (493.6) 


Y    36]  363.   Philologie. 


1906.         Pièces  envoyées   en  igo3  hors  concours.  Rapport 

par  Ch[arles]  Semertieb 1546,  145-149. 

Objets    :    Recueil  de  locutions  populaires  renfermant  un  nom 

de  pays.  Recueil  de  pensées.  3g8.g  |  ^3.6) 

1859.  Ine  jâbe  di  spots,  par  X[icolas]  Defkecheux, 

B2ii,  6i-63. 

Conte  en  prose,  composé  pour  amener  une  série  de  proverbes 
et  dictons  variés,  lesquels  sont  imprimés  en  italique  au  courant 
du  texte  ayee  notes  à  bas  de  pages.  398.9(493.6) 

1860.  [Notes  explicatives  sur  jeux  et  formulettes  enfan- 
tines, sur  le  sens  de  certains  dictons,  le  sens  et  l'étymo- 
logie  de  certains  mots),  par  L.  P.  [Alphonse  Lu  Roy  et 
Adolphe  Picard B3n,  61-68. 

398.9(493.6) 

1861  —  [Dictionnaire  des  Spots  ou  Proverbes  wallons,  par 
.Joseph  Dejardin.  Contenant  intégralement,  outre  le 
mémoire  qui  a  obtenu  le  prix,  les  travaux  de  Nicolas 
Defrecheux,  Guillaume  Delarge  et  A.-.T.  Alexandre. 
Revu  et  coordonné  par  Joseph  Dejardin,  Alphonse  Le 
Boy  et  Adolphe  Picard] B4i,  idi-66o. 

Sommaire.  Avant-propos  [par  François  Bailleux],  i5i-i6o. 
Dictionnaire,  161-597.  Supplément,  599-660.  Li  p'tit  corti  aux 
proverbes  wallons,  par  A.-.J.  Alexandre,  661-701.  Bibliographie, 
703-709.  Tables  synoptique  et  analytique,  711-726.  —  2232  nos. 

Rapport  de  Jean  Stecher,  io3-i4i).  Ouvrage  cité  B22,  355; 
B28,  235-236. 

Deuxième  édition  revue  et  augmentée,  sous  le  même  titre,  en 
[891-1892  :  B30-31.  Cf.  ei-après  n°  363  bis.  398.9  (o3)  (493.6) 

1891-1892.  —  Dictionnaire  des  Spots  ou  proverbes  wallons, 
par  Joseph  Dejardin.  Précédé  d'une  étude  sur  les  pro- 
verbes, par  J[ean]  Stecher;  2''  édition,  coordonnée  et 
considérablement  augmentée,  avec  la  collaboration  de 
Joseph  Defrecheux.  Tome  I  ==  B30.  Tome  II  =  B31. 

Sommaire,  t.  I.  —  Avant-propos,  V-VIII.  Etude  sur  les  spots, 
par  Jean  STECHER,  rX-LXIV.  Dictionnaire  A-.I.  1-455.  Errata, 
455-456.  —  Tomell,  DictionnaireJj-Z,  5-487.  Supplément  aux  2  vol., 
4<)i-4<j6.   Tables  synoptique  et  alphabétique,  497-532.  —  3175  nos. 

La  ire  édition  a  paru  dans  B4i,  i5i-66o.  Notice  ci-dessus  n°  363. 

398.9  (o3)  (493.6) 


63  Philologie.  N'^  364-368. 


1861.  —  Li  p'tit  corti  aux  proverbes  wallons  (le  petit  jar- 
din aux  proverbes  wallons   par  A.-.I.  Alexandre, 

B4i,  661-701. 

Poème  composé  de  proverbes.  Dialecte  de  la  Famenne.  Pre- 
mière partie  seule  publiée  (voir  la  note  Iï4i  -01  ),  avec,  en  regard, 
traduction  littérale  en  français.  <)\()  nos.  Ce  poème  a  été  tiré  à 
part  avec  le  Dictionnaire  des  spots  i'  édition  :  voy.  notice  363 
ci-dessus. 

Rapport  de  Jean  Stecher,  i4">.  i 4^-! 4d-  3g8  g(4g3.6) 

1862.  — Proverbes  de  la  Busse  Allemagne  en  rapport  avec 
les  spots  wallons,  communication  de  M.  F.-L.  Hoffman, 

B5ii,  17-25. 

Publiés  dans  le  texte,  sans  traduction,  avec  renvois  aux  nos  du 
Dictionnaire  des  Spots,  de  DEJARDIN.  Travail  cite  B30,  p.  VII. 

398.9    fg3.G) 

1877.  —  [Recueil  de  Wallonismes  du  Pays  de  Liège,  par 
Isidore  Dory] B15,  77-887. 

Sommaire.  —  Préface,  77-83.  Recueil,  en  forme  de  dictionnaire, 
S.-.-383.  Sources,  384-38G.   Abréviations,  38;. 
Rapport  de  A.  Ai. vin,  73-76. 
Mémoire  cité,  B22,  354.  398.9  1  493.6) 

1886.  —  Recueil  de  comparaisons  populaires  wallonnes, 
par  Joseph  Defrechkix.  Complété  au  moyen  des  Ira- 
vaux  de  Madame  [Pauline]   Colson-Spauin    et  de  MM. 

[Guillaume]  Delarge  et    Joseph]  Kinable,  B22,  49-^°3. 

Sommaire.  —  Abréviations,  5o.    Recueil,  dans  l'ordre  alphabé- 
tique. 289-303.  Cf.  Errata  orthograi)hitiue,  "JS4. 
Rapport    de   Joseph-Ernesl    Demarteau,    'i;)-47- 
Ouvrage  cité  B28.  236-237.  398.9(493.6) 

E.  ETYMOLOGIE 

1878.  —  Concours  de  1875.  Rapport  sur  le  concours  n°  9 
du  programme, par  [Charles]  Grandgagnage.  B16,Gi-65. 

Objet  :   Histoire  la  plus  complète  d'un  mot   wallon. 

44.0  (4g3.6)-2 


Nos  369-3:4-  Philologie.  64 


369  1878.  — Concours  de  1876.  Concours  spécial.  Rapport  par 

Charles]  Grandgagnage B16,  249-251. 

Objet:    Recherches  étymologiques.  44-<>  (493-6)-2 

370  1879.  —  Concours  de  1877.  11e  concours  :   histoire  de  quel- 

ques mots    wallons.  Rapport  par  J[ean]   Stecher.   B17, 

229-2.32. 
Objet  :    Recherches  étymologiques.  44-°  (4l)  !(i '- 

37i  1886.  — Concours   de   1882-1883.    Rapport   du  jury   sur  le 

concours  n°  12,  par  Victor  Chauvin    .     .     .     1321,  7">-~7. 

Sujet  :    Etude  étymologique  sur  Goupil  et  Renart. 

44.01  493.6)-2 

35 1  1897.  —  Rapport  sur  un  mémoire  présenté  hors  concours 

en  1894.   Par  I[sidore]  Douv B37,  84-85. 

Sujet  :  Prénoms  liégeois  dérivant  du  latin.  44°  '49^-°J-- 

37  2  1900.   —  Rapport  sur  le  8e  concours  1898  (transformation 

des    mots    latins    et  germaniques   dans  le  wallon),    par 

L[éon]  Parmentier B40,  9-1 1. 

44.0(493.6)  -a 

373  1860.  —  Kipkap,  par  J[ean]  Stecher    .     .     .     B3n,  5i-6i. 

Etudes  étymologiques  sur  les  mots   baligant,  pacolet,   halmette 

ou  hamlette.  44-°  (493-6)-2 

[3 1 1  .1860.  —  [Notes  explicatives  sur  jeux  et  formulettes  enfan- 
tines, sur  le  sens  de  certains  dictons,  le  sens  et  l'étymo- 
logie  de  certains  mots},  par  L.  P.  [Alphonse  Le  Roy  et 
Adolphe  Picard] B3n,  61-68. 

44...  (493.G)-2 

374  1867.  —  Etude  sur  le  mot  Pasquèie,  nom  générique  de  la 

chanson  wallonne,  par  Ulysse  Capitaine     .     A3,  89-98. 

Indications  sur  Je  genre  littéraire,  et  étude  étymologique  sur 
le  mot.  j.4.0  (493.6)-2 


65  Philologie.  N°*  375-38o. 


1868.    —   Sur   le  mot  a  Franc  »,  par  P.   C.  Vander  Elst, 

BU,  243. 

Note  sur  le  sens  et  l'étymologie  de  ce  mot.  44-°  (4î)3-6)-2 

1878.  —  Etymologies,  par  .1.  [Isidore]  Dorv.     B16,  68-89. 

Recherches  sur  les  mots  losse  <>7-<i9.  Paire,  69-73.  Poirfi.  74-75. 
Prangère ,  75-76.  Stùrer,  76-77.  7/c7e,  77-81.  Spûmer ,  81-82. 
Scràwer.  82-83.  Disseûve,  88-84.  Randaxhe,  84-85.  Pierset,  85-87. 
Chamburler,  87-89. 

Rapport  de  Charles  Grandgagnage,  61 -65. 

Mémoire  cité  B22,354_  44.0  (493. 6)-2 

1878.  —  Recherches  étymologiques  sur  sept  mots  liégeois, 
par  I[sidore]  Dory B16,  253-258. 

Sommaire.  —  Risèmi,  253-254-  JE  sauèae,  254-  Pennèie,  254-255. 
Tofér.  255.  Pazai  ou  passai,  256-257.  Puni,  257-258.  Winki,  258. 
Rapport  de   Charles   Grandgagnage,    249-251. 
Mémoire  cité  B22,  354.  44-o  (493. 6)-2 

1879.  —  Histoire  de  quelques  mots  wallons,  par  G[ustave] 
Jorissenne B17,  233-245. 

Sommaire.  —  Hansi  ou  hanser,  233.  Eclussi,  234-  Stoké  ou 
Sitoké.  234.  Faié,  234-235.  Suiwer.  235.  Pierset  236.  Sainètte,  237. 
Peion,  238.  fiar,  238-239.  Mornn.  239-240.  Esdoumi,  240.  Farte/-, 
240-241.  Dilouhe,  241-242.  Rèhandi,  242.  Puni,  242-243.  Rivés. 
243.  Bardnuhe.  243.  Plonhe.  244-  Tapon.  244-  Enohi  et  s'ènohi, 
244-245. 

Rapport  de  Jean  Stecher.  229-232. 

Mémoire  cité  B22,  354-  44-°(49^-6j-2 

1879.  —  Essai  étymologique  et  historique  sur   quelques 
mots  wallons,  par  A.   Maréchal     .  B17,  246-261. 

Sommaire.  —  iîâïî,  246-248.  Respouner,  248-251.  Riglaii,  25i- 
253.  Riligni,  253.  Roubiessc,  254-255.  /s  savènne.  255-256.  Soroge, 
256.  Spér,  256-258.  Su/*',  258-259.  Sàrco,  259-260.  Wahai,  260-261. 

Rapport  de  Jean  Stecher,  229-251. 

Mémoire  cité  B22,  354.  44-°  (493.6)-a 

1886.   —   Goupil   et   Renart,    [par   Emmanuel   Pasquet]. 

B21,  78-98. 
Etude  étymologique  avec,  p.  78-80,  une  bibliographie  du  sujet. 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  75-77.  44-°  (493.6)-2 

5 


v    369-374-  Philologie. 


64 


1878.  —  Concours  de  1876.  Concours  spécial.  Rapport  par 
Charles]  Grandgagnage B16,  249-251. 

objet  :   Recherches  étymologiques.  44-°  (4!t';ii'-- 

1879.  Concours  de  1877.  11e  concours  :  histoire  de  quel- 
ques mots    wallons.  Rapport  par  Jjean]   Stecheb.   B17, 

229-282. 
Objet  :    Recherches  étymologiques.  44.0  (4g3.G)-2 

1886.  —  Concours  de  1882-1883.  Rapport  du  jury  sur  le 
concours  n°  12,  par  Victor  Chauvin    .     .     .     B21,  70-77. 

Sujet  :   Etude  étymologique  sur  Goupil  et  Renart. 

44.o(493.6)-2 

1897.  —  Rapport  sur  un  mémoire  présenté  liors  concours 

en  1894.  Par  I[sidore]  Doky B37,  84-85. 

Sujet  :  Prénoms  liégeois  dérivant  du  latin.  44-°  !493.oj-2 

1900.  —  Rapport  sur  le  8e  concours  1898  (transformation 
des  mots  latins  et  germaniques  dans  le  wallon),  par 
L[éon]  Parmentier B40,  9-1 1. 

44.o(4<j3.G)-2 


373  1860.  —  Kipkap,  par  J[ean]  Stecher 


B3ii,  5i-6i. 


Etudes  étj'mologiques  sur  les  mots   baligant,  jjucolet.    halmette 
ou  humlelle.  44-°  (4(J3-^J"2 


.1860.  —  [Notes  explicatives  sur  jeux  et  formulettes  enfan- 
tines, sur  le  sens  de  certains  dictons,  le  sens  et  l'étymo- 
logie  de  certains  mots],  par  L.  P.  [Alphonse   Le  Boy  et 

Adolphe  Picard] B3n,  61-68. 

44.0  (4g3.6)-2 

1867.  —  Etude  sur  le  mot  Pasquèie,  nom  générique  de  la 
chanson  wallonne,  par  Ulysse  Capitaine     .     A3,  89-98. 

Indications  sur  le  genre  littéraire,  et  étude  étymologique  sur 
le  mot.  '     44.0  (4g3.6)-2 


Philologie.  Nos  375-38o. 


1868.    —   Sur  le  moi  «  Franc  »,  par  P.   C.  Vander  Elst, 

Bll,  243. 

Note  sur  le  sens  et  l'étymologie  <le  ce  mot.  44-°  (493-6)-2 

1878.  —  Etymologies,  par  .1.  [Isidore]  Dorv.     B16,  68-89. 

Recherches  sur  les  mots  lo.sse  ()7-(>9.  Paire,  69-73.  Poirfi,  "$-~o. 
Prangère .  75-76.  SL'uer,  76-77.  Hète,  77-81.  Spâmer ,  81-82. 
Scràwer,  82-83.  Disseûne,  83-84.  Randaxhe,  84-85.  Pierset,  85-87. 
Chamburler,  87-89. 

Rapport  de  Charles  Grandgagnage,  6i-65. 

Mémoire  cité  B22,354.  44.0  (493. 6)-2 

1878.  —  Recherches  étymologiques  sur  sept  mots  liégeois, 
par  I[sidore]  Dory B16,  253-258. 

Sommaire.  —  Risèmi,  253-254-  È  savène,  254-  Pennèie,  254-255. 
Tofér,  255.  Pazai  ou  passai,  256-257.  Puni,  257-258.  Urinki,  258. 
Rapport  de   Charles  Grandgagnage,   249-251. 
Mémoire  cité  B22,  354.  44.0  (493. 6)-2 

1879.  — Histoire  de  quelques  mots  wallons,  par  G[ustave] 
Jorissenxe B17,  233-245. 

Sommaire.  —  Hansi  ou  hanser,  233.  Eclussi,  234-  Stoké  ou 
Sitoké,  12 .'i 4 •  Paie.  234-235.  Saiwer.  235.  Pierset  236.  Sainètte,  237. 
Peïon.  238.  jBar.  238-239.  Moron,  239-240.  Esdoumi,  240.  Varier, 
240-241  Dilouhe,  241-242.  Rèhandi,  242.  Puni,  242-243.  Rives. 
243.  Bardouhe.  243.  Plonhe,  244-  Tapon,  2.\r\.  Enohi  et  s'ènohi, 
244-245- 

Rapport  de  Jean  Stecher.  229-232. 

Mémoire  cité  B22,  354-  44-°(49^tiJ-- 

1879.  —  Essai  étymologique  et  historique  sur   quelques 
mots  wallons,  par  A.  Maréchal     .     .     .     Bl 7,  246-261. 

Sommaire.  —  Ràïi,  246-248.  Respouner ,  248-251.  Riglati,  25 1- 
253.  Riligni,  253.  Roubiessc,  254-255.  h  savènne,  255-256.  Soroge, 
256.  Spér,  256-258.  Sûti,  258-25g.  Sàrcô,  259-260.  Wahai,  260-261. 

Rapport  de  Jean  Stecher,  229-251. 

Mémoire  citéB22,  354.  44.0  (4g3.6)-2 

1886.   —   Goupil   et   Renart,    [par   Emmanuel   Pasquet]. 

B21,  78-98. 
Etude  étymologicpie  avec,  p.  78-80,  une  bibliographie  du  sujet. 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  75-77.  44-°  (493-6)-2 

5 


Nw  38i-383.  Philologie.  66 


1890.  -   Quelques  mots  du  vieux  wallon,  par  E.  Lhoest  et 
D[ésiré]  van  de  Casteele B28,  33i-339. 

Sommaire.  —  Boffet.  par  E.  Lhoest,  33i.  Gobar,  posson,  vieux- 
warier,  par  Désiré  van  de  Casteele,  33i-332.  Documents  relatifs 
au  Métier  liégeois  des  Vieux-wariers,  publiés  par  LE  même,  332- 
339.  44.0  (493.6)-2 

1892.  —   Quelques  mots    du  vieux   wallon,   par    Chehet- 
Allard  et  D[ésiré]  van  de  Casteele.  .     .     A13,  99-102, 

Sommaire.  —  Fer  F  gueûye  tli  boffet,  par  Chehet-Allard, 
note  communiquée  par  P.  [=  Joseph  :  Alé.87]  Dejardin.  Le  jour 
délie  Heylle.  Staces.  Walm  par  Désiré  van  de  Casteele.  ioo-io3. 

44.o(493.6>2 

1892.  —  Pope  d'Anvers,  par  Eug[ène]  Polain.  A13,  71-77. 
Origine  de  cette  expression  liégeoise.  44*°  (4i)3.(îi-2 


1892. —  Bàbau  de  poisse,  parEug[ènej  Polain.  A13, 79-82. 
Origine  de  cette  expression  liégeoise.  44°  (493-6)-2 

1903.    —    J.es    mitons,   par    Z.    [Hubert    Schi  ermans], 

A16,  129-133. 

Note   sur   l'origine    du    mot    ci  Nu  ton  ».    avec     détails     sur    la 

croyance  aux  nains  des  cavernes.  44-°  (493»6)-a 


Littérature.  Nos  384-38$. 


III 

LITTÉRATURE 
I.  Littérature  descriptive 

(prose  ou  vers) 


1861.  —  Rapport  sur  les  5e,  6e,  7e  et  8e  concours  [de  1860], 
par  Théophile  Fuss B4i,  55-68, 

Concours  n°  5  :  Peinture  d'un  type  wallon.  (Le  n°  G  demande 
un  Recueil  d'épigrammes;  le  n°  7,  un  Crâmignon  ;  le  n°  8,  une 
Pièce  de  vers  concernant  l'abolition  des  octrois.)        894. 04  (493.6) 

1862.  —  Concours   nos  5,  6  et  8  [de  1861].    Rapport  par 
Théophile  Fuss B5i,  u3-i23. 

Concours  n°  5  :  Poème  ayant  pour  sujet  les  houillères.  Con- 
cours n°  6  :  Description  du  Marché  de  Liège.  (Le  n°  8  demande 
une  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée).  39  (493.6) 

1864.  —  Concours  de  i863  :  nos  7,  8   et  9  du  programme. 
Rapport  du  jury,   par  Ch[arles]-Aug[ustel   Desoer 

B7i,  37-5o. 

Concours  n°  8  :  Peinture  d'un  type  wallon.  (Le  n°  7  demande  un 

Poème  :  le  n°  9.  un  choix  de  Fables.)  394.04  (493. G) 

1866.  —  Concours  de  1864.  Rapport  du  jury  sur  les   con- 
cours nos  9,  10,  11  et  12   Par  Ch[arles]-Aug[uste]  Desoer 

B81,  3i-39. 

Concours  n°  9  :  Tableau  de  mœurs  liégeoises.  Concours  n°  10  : 
la  Foire  à  Liège.  Concours  n°  11  :  Poème  ou  conte  sur  la  vie 
rustique.  (Le  n°  12  demande  une  Pièce  de  vers  propre  à  être 
chantée).  39  (4g3.6) 


\r^  388-392.  1  Attend urr. 


1867.    —   Concours  de  i865.  Rapport  du  jury  8ur  les  con- 
cours nos  8,  9,  11  et    12  du  programme.   Par  Ch[arles]- 

Aug[uste]  Desoer B9,  3i-44- 

Concours  n°  9  :  Peinture  d'un  type   wallon.  (Le  n°  8   demande 


une  Pièce  de  théâtre 
Crâmignon  ou  une  Chanson.) 


des  Contes  en   vers 


;  le  n°  12,  un 
^94.04  (493.6  1 


1868.  —  Concours  de  1866.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  6,  7,  9  et  10  du  programme.  Par  Camille 
Grenson BlOi,  29-43. 

Concours  n"  7  :  Tableau  de  mœurs  liégeoises.  (Le  n°  6  demande 
une  Pièce  de  théâtre  ;  len°9,  une  Satire  dialoguée;  le  n°  10,  une 
Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée).  3g  '4!>^'»' 


1872.  —  Concours  de  1869.    Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours 9  à  i3  du  programme,  par  [Joseph]  Delbœuf, 

B13,  65-75. 

Concours  n"  9  :  Tableau  de  mœurs  liégeoises.  Concours  n°  10  : 
Les  anciennes  galeries  du  Palais.  Concours  n"  16  :  Le  quai  de  la 
Batte  un  dimanche  matin.  (Le  n°  12  demande  une  Satire  de 
mœurs  liégeoises;  le  n°  i3,  une  Pièce  de  vers  propre  à  être 
chantée.)  39(493.6) 


1873.  —  Concours  de   187 1.  Rapport   du  jury  sur  les  con- 
cours n',s  9,   10,  12  et    i3  du   programme,  par  [Joseph] 

Dejardin B14,  75-87. 

Concours  n"  10  :  Les  anciennes  galeries  du  palais.  1  Le  n°  9 
demande  un  Libretto  d'opéra-comique;  le  n°  12.  une  Satire  de 
mœurs  liégeoises;  le  n°  i3,  une  Pièce  de  vers  propre  â  être 
chantée;.  39(493.6) 


1889.  —  Concours   de   1886.  Rapport  du  jury  sur  le  12° 
concours,  par  Victor  Chauvin    ....     B24,  333-334- 

Objet  :  Un  conte.  Et  spécialement  ici  :  un  Tableau  de  mœurs. 

39(493.6) 


Littérature.  Xos  3g3-4oo. 


1898.  —    Rapport   sur  le    ne   concours   de   1896  :  Types 
populaires  liégeois.  Par  Victor  Chauvin  .     .     838,  211. 

394.041493.6) 

1899.  —   Rapport  sur   le   12e  concours  de  1897   :    Types 
populaires  liégeois.  Par  Victor  Chauvin.     B39,  169-170. 

394.04(493.6) 

1900.  —    Rapport  sur  le   i3e  concours  de   1898    :    Types 
populaires.  Par  Victor  Chauvin    ....     B40,  29-30. 

894.04  (493.6) 

1901.  —  Rapport  sur  le  i3e  concours  de  1899  par  Victor 
Chauvin B42,  20-21. 

Sujet  :  Types  populaires.  394.04  (493.6) 

1903.  —  Types  populaires,  i3e  concours  de  1900.  Rapport 
par  V[ictor]  Chauvin B43,  3-4- 

394.04  (.493.6) 

1903.  —  Types  populaires,  11e  concours  de  1901.  Rapport, 
par  V[ictor]  Chauvin B44,  5-6. 

394.o4(493.6) 

1904.  —  Types  populaires,  11e  concours  de  1902.  Rapport 
par  V[ictor]  Chauvin B45,  5. 

394.04  (493.6) 

1906.  —  Types  populaires,  11e  concours  de  igo3.  Rapport 

par  Victor  Chauvin B46,  5-6. 

394.04  (493.6) 

1860.  —  Fête  paroissiale  n  St-Pholien,  de  1820  à  18...,  par 

Auguste  Hot  k B3li,  4°-5i 

Contient,  p.  46-47  :  Poésie  sans  titre,   portrait    d'un  vieux    suji 
ueur  «le  cloches,  type  populaire,  44-°  (493.6)- 1 


N°  401-406.  Littérature. 


1861.  —  Li  pésoni,  par  Nicolas  Poulet.     .     .     B4i,  71-77. 
Description  d'un  type  populaire;    en  vers,  wallon  de  Yerviers. 
Suivi,  p.    78.  d'une   liste   des    «  Chants  particuliers  à  quelques 
pinsons  ». 

Rapport  de  Théophile  Fuss,  55-68. 

Œuvre  citée  A13.  87-88.  394.04(493.6) 

84.0  (4g3. 6)-i 

1861.  —  Lu  Poète  wallon,  par  J[ean]-F[rançois]  Xhoffer, 

B4i,  79-84- 
Poème,  wallon  de   Yerviers.  Fragment.  L'ouvrage  entier  a  été 
publié  intégralement  par  l'auteur  sous  le  même  titre  :  Yerviers. 
Thoumsin,    1861.  In-8°,  3o  p. 

Rapport  de  Théophile  Fuss,  55-68.  394.04  (493.6) 

84.o(493.6)-i 

1864.  — Litindeù,  par  J[ean]-G[uillaume]  Delarge, 

B7i,  61-66. 
Description  d'un  type  populaire  ;  en  vers. 

Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer.  37-30.  >94-°4  (493.6) 

84.0(493.6)-! 


1867.  —  Les  Coqueli,  [par  Jean-Guillaume   Delarge], 

B9,  45-54. 
Tableau  de  mœurs  populaires  ;  en  vers. 
Rapport  de  Charles-Auguste  Desokr,  3i  -44-  ^)4(,4  (493.6) 


1867.  —  Anne-Mareie  et  ses  élèves,  par  Auguste  Hock, 

A3,  159-169. 

Poésie  wallonne,  encadrée   d'un  article  en  français,   et   décri- 
vant une  maîtresse  d'école  du  temps  passé,  à  Liège. [371.1(493.6) 

84.0  493.6)-i 


1868.  —  Li  ehesseu,  [par  Jean-Guillaume  Delarge], 

BlOi,  45-57. 
Description  d'un  type  populaire  ;  eu  vers. 
Rapport  de  Camille  Grenson,  29-4^.  '«4  "4    4i» 3.6) 


Littérature.  Xos  4°7'4 r-- 


1869.  —  Us  et  coutumes.  Lue  journée  chez  l'oncle  Mathy, 
rue...,  à  Liège.  Par  Auguste  Hock    .     .     .     A5,  io3-i23. 

Contient,  p.   ii4ii">  :   Li  Haie   ax   oîïx,    tableau    populaire  en 
vers.  3o  (493.(5) 


1872.  —  Lès  colèbeu,  [par  J eau-Guillaume  Delarge], 

B13,  77-80. 

Tableau  île  mœurs  :  en  vers.  Suivi  i>.  Si-8-j.  de  V Explication  des 
termes  emjtloyés  par  les  Colèbeu  ou  Amateurs  de  pigeons. 

Rapport  de  Joseph  Delbœuf,  (55-75.  39  (493-6) 


1873.  —  Les  botiques  di  noss  vîx  Palus,  par  ,J[ean]-G[uil- 
lauine]  Delarge B14,  i46-i5o. 

Tableau  populaire  ;  en  vers. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  75-S7.  39(493.6) 


1886.  —    1  Bourlà,  par  Henri  Simon.     .     .     B22,  563-564- 

Croquis  de  mœurs  populaires;  en  vers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  557-562.  39(493-6) 


1889.    —  Pauve  sarrot  :    A   Sainte- Rable une,  par   Joseph 

Kinable B24,  335-343; 

Tableau  de  mœurs  d'autrefois:  en  prose. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  333-334.  39(493.0) 


1890.  —  Ine  fiesse  di  poroche   à  Lige,  par  Ernest  Bras- 

SINE B28,  20I-203. 

Tableau  populaire,  en  forme  de  chanson. 

Rapport  de  Paul  d'Andrimont,  193-196.  3g  (493.6) 


1890.  —  Les  cotiresse,  par  Emile  Gérard  .     B28,  204-207. 

Description  d'un  type  populaire  :  en  vers. 

Rapport  de  Paul  d'ANBRIMONT,  u/i-iyG.  394.04(493.6) 


N09  413-417.  Littérature.  72 


413  1891.  —  L'orège,  par  Emile  Gérard.     .     .     B29,  557-558. 

Poème  descriptif  en  forme  d'ode. 

Rapport  de  Victor  CHAUVIN,  54i-543.  84.0  (493.6)-i4 


1892.  —  Mi  p'tit  viyège,  pur  Charles  Goossens, 

B32,  3oi-3o3. 
Poème  descriptif  en  forme  d'ode. 
Rapport  de  Charles  Defrecheux,  289-293.  84.0  (493.6)-i4 


1894.  —   Li  qwàrti  de   l'Halle  dès   Mangon,  par   Joseph 
Hannay B34,  21-24. 

Poème  descriptif. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  B34,  18-20.  84.0  (493.6)-i 

1899.  —  Lu  joweu  d'  drapeau,  par  Martin  Lejeune, 

B39,  171-175. 

Description  d'un  type  perdu  d'artistes  égayant  les  processions 
de  la  dicace.  Prose,  wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  169-170.  394.04  (493-6) 


1899.  —  Li  pondeu,  par  Arthur  Xhignesse,    B39,  176-181. 

Description  d'un  type  populaire  ;  en  prose. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  169-170.  3g4.o4  (493.6) 


1899. —  One  fièsse  so  V  viège  duvant  182'),  pousslette  d'his- 
toire, par  Martin  Lejeune B39,  191-203. 

Description  des  coutumes  suivies  à  la  l'été  paroissiale  d'Aubin- 
Neufchateau.  Prose.  Wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  189-190.  894.6 (4g3.6j 


1899.  —  Li  mite  de  Noyé  èmon  in  grandpére,  par  Martin 
Lejeune B39,  295-297. 

Tableau  intimiste  ;   en  vers.  Dialecte  de  Verviers. 

Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  281-283.     [84.0  1  493-6)1 


Littérature.  Nps  4i8-4a3. 


1900.  —  Lu  vîx  Biergî,  par  Martin  Lejeune,     B40,  3i-5i. 

Description  d'un  type  populaire,  en  prose.  Wallon  de  Verriers. 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  29-30.  394.04  f493.fi) 


1900.  — Limachineû,  par  Arthur  Xhignbsse,   B40,  53-6i. 

Description  d'un  type  populaire  ;  en  prose. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  29-30.  394.04  (493.6) 


1901.  — Li  Scri yeù,  par  Arthur  Xhignesse,     B42,  23-3i. 

Description  d'un  type  populaire  ;  en  prose. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  20-21.  394.04  (493. 6) 


1901.   —  Li   marihau    d'  Fosses,    Pire-Andri    lu    chesseu 
d'  maerales,  par  Martin  Lejeune   ....     B42,  33-5i. 

Description  d'un  type  de  sorcier  bienfaisant. 

Prose,  wallon  de  Verriers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin.  20-21.  398.4 


1901.  —  Lu   premi   messe  de   meus  d'Maye,   par  Martin 
Lejeune B42,  55-62. 

Description  d'une  scène    de   la   nature;   en   prose,   dialecte  de 
Verriers. 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  52-64-  39(493.6) 


1901.    —   Li   Batte,    (rondeau    par   Ch[arlesJ   Derache, 

B42,  201-206. 

Pièce  descriptive  ;  en  rers. 

Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  197-201.  84.0(493.6)-! 


1901.  —  So  I'  hougne,  par  Martin  Lejeune,    B42,  207-212. 

Tableau   populaire,    mœurs    d'autrefois  :   en    vers.    Wallon  de 
Verriers. 
Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  [97-aoi,  39(493.6) 


Nos  424"429-  Littérature.  74 


424  1903.  —  Li  Soyeû,  par  Jean  Le  jeune.     .     .     .     B43,  5-7. 

Description  d'un  type  populaire  :  en  prose. 

Rapport  «le  Victor  Chauvin,  ■>>-\.  394.04  (493-6) 

425  1903.  —   Li  feume  d'ovrî,  par  Arthur   Xhignesse, 

B43,  8-i3. 
Description  d'un  type  populaire:  en  prose. 
Rapport  de  Victor  Chauvin.  3-4-  :;!)4-<»4  (493-6) 

4  26  1903.        Lès  Crahlîs,  par  Martin  Lejeune     .     B43,  i4-!9- 

Description  d'un  type  populaire;  en  prose,  dialecte  de  Verviers. 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  8-4.  394.04  (493.6) 

427  1903.        Li  Spirou,  par  Arthur  Xhignesse,     B44,  333-335. 

Traduction  en  prose  de   L'Ecureuil  par  BUFFON. 

Rapport  de  Auguste  Doutrepont,  .'$19-02'!.  >94-<>4  l4!»'»-(il 

428  1906.  —  Anales  rawes  du  Verni,  par  Camille  Fellek, 

B46,  7-19. 
Description    de    divers    t_\pes     populaires    locaux,     en    prose. 
dialecte  de  Verviers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  .V(J.  !;)4°4  <4i)3.ii| 

429  1906.  —  Djournêye  d'osté,  traduction    du   début  de  «  Un 

Mule  »,  de  Camille  Lemonnier.  Par  Camille  Feller, 

B46,  1.19-124. 

En  prose,  dialecte  de  Verviers. 

Rapport  de  Auguste  Doutrepont.  1 1  fi- 1 1 7 .  84.0  (493. 6)-3i 


Littérature.  Nos  43o-43i. 


B] 


2.  Littérature  narrative 

A.  Anecdotes,  facéties,  apologues  . 
Prose  ou  vers) 


1860.  —  Concours  de  1809.  Rapport  sur  les  concours  nos  3, 
4  et  5,  par  Jos[ephl  Dejardix     .     ,     .     .     B3i,  193-212. 

Concours  n°  *5  :  Collection  de  cinq  à  six  contes  populaires. 
Le  n°  4  demande   un  Poème  de  cent  à  cent-cinquante   vers,  et 
le  n"  5  un  Crâmignon.  398.2  (493.6) 

44.0  (493.6)-3G 

1863.  —  Concours  de  1862.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  5,  6  et  9.  Par  Alphonse  Le  Roy     .     B61.  29-01. 

Concours  n°  G  :  Contes  en  vers. 

Le  n°  5  demande  une  Pièce  de  théâtre,  et  le  nJ  9  un  Crâmignon 
ou  une  Chanson.  44-°  (493.6)-36 


1864.  —  Concours  de  i8b\'l  :    n  -  7,  s  et  9  du  programme. 
Rapport  du  Jury,  par  Ch[arles]-Aug[uste]  Desoek 

B7i,  37-5o. 

Concours  n°  9  :  Apologues  en  vers.  1  Le  n°  7  demande  un  Poème: 
le  u"  8,  la  Peinture  d'un  type  wallon.  1  ^.o  (^q3.(j)-iç)i 


1866.  —  Concours  de   1*04.    Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nOK  9,  10,  ri  et  12.  Par  Ch[arles-Aug[uste]  Desoek, 

B81,  3i-39. 

Concours  nu  1 1  :  Conte  ou  Poème  sur  la  vie  rustique.  1  Sujet 
du  n°  9  :  un  Tableau  de  mœurs  liégeoises;  du  u°  10  :  la  Foire  à 
Liège:  du  u"  12  :   Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée  . 

44.o(49<L6)-iid 


N"06  432-436.  Littérature. 


76 


1867.  —  Concours  de  l865.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  8,  9,  11  et  12  du  programme.  Par  Ch[arles]- 
Aug[uste]  Desoeb B9,  3i-44- 

Concours  n"  1 1  :  Contes  en  vers.  1  Le  n°  S  demande  une  Pièce  de 
théâtre  :  le  n°  9,  la  Peinture  d'un  type  wallon  :  le  n"  12.  un 
Crâmignon  ou  une  Chanson.)  44-°  (493. 6)- 11 6-36 

1868.  —  Concours  de  1867.  Rapport  dn  jury  sur  les  con- 
cours nos  10  et  11  du  programme.  Par  Ad[olphe]  Picard. 

Bll,  3i-36. 

Concours  n°  10  :  Contes  en  vers.  (Le  n°  11  demande  une  Pièce 
de  vers  propre  à  être  chantée.)  44-°  (493-6)-n6 

1885.  —  Concours  de  1881.  Rapport  sur  le  16e  et  sur  le  17e 
concours.  Par  Victor  Chauvin    ....     620,279-291. 

Concours  n°  i<5  :  Satire  ou  Conte.  (Le  concours  n°  17  demande 
une  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.)  44-o(493.6)-36-ii6 

1886.  —  Concours  de  i883.  Rapport  du  jury  sur  le  16e  con- 
cours. Par  [Léon]  Polain B21,  235-243. 

Sujet  :  Satire  ou  Conte.  44-°  (493-6)-36-n6 

1886.  —  Concours  de  i885.  Rapport  sur  une  pièce  hors  con- 
cours, par  J[oseph]-E[rnest]  Demarteau,  B22,  54i-543. 

Titre  de  la  pièce  hors  concours  :  Li  vicâreie  di  Linâ  et  Coins,  es 
sept  displis. 

Cet  ouvrage  a  été  publié  sous  le  titre  :  Li  vicâreie  di  Simon  et 
Linn.  mèttowe  es  ligwèt  [anonyme:  par  le  P.  Jean  Lev  aux,  S.  J.] 
Liège,  Jacques  Godenne.  MDCCCLXXXIX.  In-8°  (23  X  i4-5),  5g  p. 
Gravures  en  couleurs.  44-°  <!493.6)-93 


1886.  —  Concours  de  i885.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours i3,  14  et  i5.  Par  Victor  Chauvin    .     B22,  557-562. 
Concours  n"  14  :  Satire  ou  Conte.  1  Le  concours   n°  i3  demande 
une    Scène    populaire   dialoguée  :    le    n"    1").    une    Pièce    de   vers 
propre  à  être  chantée  1.  14-°  (493.6)-36-i?6 


--  Littérature.  X0R  ffi-^-2. 


1889.  —  Concours  de  1886.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  16  et  17,  et  sur  quelques  poésies  présentées 
hors  concours.  Par  Victor  Chauvin    .     .     B24,  345-35o. 

Concours  n"  16  :  Satires  et  Contes. 

Le  concours  n"  17  est  relatif  aux  Chansons.  Les  pièces  pré- 
sentées hors  concours  sont  un  Poème  réaliste  et  quatre  Fables 
traduites  de  La  FONTAINE.  44.0  (4f)3.6)-36-ii(5 


1889.  —  Rapports    sur    les    concours    de    1886    et    1887, 
3e  concours.  Par  Jfoseph]  Dejardik    .     .     B25,  269-274 

Sujet  :  Recueil  de  contes  populaires  au  pays  de  Liège. 

398.2  (493.t>) 

1889.  —  Concours   de   1887.    Rapport   du  jury  sur    le   11e 
concours.  Par  Victor  Chauvin B27,  i5-i6. 

Sujet  :  Contes  en  prose.  44-°  (493.6)-36-ll6 

1889.  —  Concours  de  1887.   Rapport   du  jury  sur  le    i5e 

concours.  Par  H[erman]  Hubert  ....     B27,  67-71. 

Sujet  :  Contes  en  vers.  44*°  (493.6)-n6 

1889.  —  Concours  de  1888.   Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours n°  10,  par  J[osepli]-E[rnest]  Demarteau,    B27, 

365-366. 

Sujet  :  Contes  wallons.  Nouvelles,  Scènes  dialoguées  en  prose. 

44.0  (4g3. 6)-36-n6 

1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du  jury  sur  les  14e  et 

i5e  concours.  Par  Hferman]  Hubert  .     .     B27,  369-373. 

Concours  n"  14  :   Contes  en  vers.  (Le  n"  i5  demande  une  Pièce 

de  vers  propre  à  être  chantée. )  44-°  (493-6  l-i  i<> 


1890.  —  Concours  de  1889.  Rapport  du  jury  sur  le  10e 
concours  (un  Conte  wallon,  une  Nouvelle  ou  une  Scène 
dialoguée  en  prose).  Par  Victor  Chauvin    .     B28,  29-30. 

44.o(493.6)-36-iiti 


N"-  443-453 .    Littérature.  78 


1890.  —  Concours  de  1889.  Rapport  du  jury  du  14e  con- 
cours (une  Satire  ou  un  Conte).  Par  Paul  d'Axdrimont. 

B28,  193-196. 

44.0  (493. 6)-36-n6 

1891.  —  Concours  de  1890.  Rapport  du  jury  sur  les  i5e  et 
i(>'  concours  (Scènes  dialoguées,  Contes  et  Satires).  Par 
H[erman]  Hubert B29,  49'56. 

44.o(493.6)-36-n6 

1891.  —  Concours  de  1890.  Rapport  du  jury  sur  le  12e 
concours  (Contes  en  prose).  Par  L[ouis]  Delsaux,  B29, 

532-535. 
44.0  (493. 6)-36 

1892.  —  Rapport  sur  le  10e  concours  de  1891  (Contes  et 
Nouvelles  en  prose).  Par  Ch[arles]-A[uguste]  Desoer, 

B32,  269-272. 
44.0  (4g3.6)-36 

1892.  —  Rapport  sur  le  14e  concours  de  1891  (Satires  et 
Contes).  Par  H[erman]  Hubert.     .     .     .     B32,  3ii-3i3. 

44.0  (493. 6)-36-u6 

1894.  —  Concours  de  1892.  Rapport  du  jury  sur  le  14e 
concours  (Satire  ou  Conte).  Par  Jos[eph]  Defrecheux, 

B34,  3i-32. 
44.o(493.6)-36-n6 

1894.  —  Concours  de  1893.  Rapport  sur  le  XP  concours 
(Contes  en  prose)  par  Victor  Chauvin     •     B35,  111-112. 

44.o(493.6)-36 

1894.  —  Concours  de  1893.  Rapport  sur  le  i6°  concours 
(Satires  et  Contes)  par  H[erman]  Hubert.    B35,  i48-i5o. 

44.o(493.6)-36-n6 

1895.  —  Rapport  sur  le  11e  concours  de  1894  (Contes  en 
prose)  par  Victor  Chauvin B36,  i35-i36. 

44.0  (493.6)-36 


Littérature.  Xos  452-460. 


1895   —  Rapport  sur  le  16''  concours  de  1894  (Satires  et 
Contes)  par  H[erman]  Hubert  ....     B36,  439-441- 

44.0  (493.6)-36 

1897.  —  Rapport  sur  le    ir'  concours  de  i8g5  (Contes  ou 
Nouvelles  en  prose)  par  Ch(arles]  Defrecheux.  B37,  86. 

44.0  (493.6)-36 

1897.  —  Rapport  sur  le   i6':  concours  de   189D  (Satires  et 
Contes),  par  H[erman]  Hubert.     .     .     .     B37,t38o-38i. 

44.0  (493.6)-36 

1898.  —  Rapport  sur  le  121  concours  de  1896  (Contes  et 
Nouvelles  en  prose)  par  Victor  Chauvin.     B38,  2i3-2i4- 

44.0  (4g3. 6)-36 

1898.  —  Rapport  sur  le  17'-  concours  de  1896  (Satires  et 
Contes  en  vers)  par  Jos[eph]  Defrecheux.  B38,  337-338. 

44.o(493.6)-i  16 

1899.  —  Rapport  sur  le  i3"'  concours  de  1897  (Contes  en 
prose)  par  Victor  Chauvin B39,  189-190. 

44.0  (493.6)-36 

1899.  —  Rapport  sur  le  18e  concours  de  1897  (Satires  et 
Contes  envers)  par  H[erman]  Hubert    .     B39,  243-244- 

44.0  (493. 6)-n6 

1900.  —  Rapport  sur  le   i4'    concours  de  1898  (Contes  et 
Nouvelles  en  prose)  par  Victor  Chauvin    .     .     B40,  5-6. 

44.0  (493-6)-36 

1900.  —  Rapport  sur  le  19'   concours  de  1898  (Satires  et 
Contes  en  vers),  par  Ch[arles]  Semertier  .     B40,  i5-i6. 

44.o(493.6)-i  16 


\°    f(>i-47<>-  Littérature. 


1901.        R-apporl   sur  le  17'   concours  de  1899  (Satires  et 
Contes  en  vers)  par  N[icolasl  Leq.uarrk.      B42,  197-201. 

44.o(4c)3.GJ-it(5 

1901.  —  Rapport  sur  le   19''  concours  de  1899  (Satires  et 
Contes)  par  F[rançois-J.]  Renkin  .     .     .     B42,[2i7-220. 

44.0  (493.6)-u6-36 

1903.  —  Contes  en  prose,  i4'   concours  de  1900.  Rapport, 

par  V[ictor]  Chauvin B43,  20-21. 

44.0  (4g3.6)-36 

1903.  —  Satires  et  contes  en  vers,   19e  concours  de  1900. 
Rapport,  par  Fr[ançois-J.]  Renkin     .  B43,  ii5-ii6. 

44.0  (493. 6)-n6 

1903.  —  Contes  en  prose,  12e  concours  de  1901.  Rapport, 

par  V[ictor]  Chauvin B44,  7-8. 

44.0  (4g3. 6)-36 

1903.  —  Contes  et  satires  en  vers,  17'   concours  de  1901. 
Rapport,  par  Fr[aneois-.T.]  Renkin      .     .     B44,  293-294. 

44.0  (493. 6)-n6 

1904.  —  Contes  en  prose,  12e  concours  de  1902    Rapport, 
par  Vfictor]  Chauvin B45,  7-8. 

44.0  (493.6)-36 

1904.  —  Satires  ou  contes  en  vers,  17e  concours  de  igo3. 
Rapport  par  Fr[ançois]-J.  Renkin.     .     .     B45,  i55-i56. 

44-o  (493.6)-n6 

1906.  —  Contes  en  prose,   12e  concours  de  1903.  Rapport, 
par  Victor  Chauvin B46,  21-22 

44.0  (4g3. 6)-36 

1906.  —  Contes  en  vers,    i3e  concours   de  1903.   Rapport 
par  Victor  Chauvin B46,  25. 

44.0  (4g3. 6)-ilG 


Littérature.  Nos  471   J7<>. 


1906.  —  Satires  et  contes  en   vers,    i(>'    concours  de  1903. 
Rapport,  par  X[icolas    Lequarré   .     .     .      B46,  107-109. 

44.o(493.6)-n6 

1859.  —  Ine  jâbe  <li  spots,  par  N"[icolas]  Defrecheux, 

B2ii,  6i-63. 

Petit  «.'011  te  eu  prose,  composé  pour  amener  une  série  de  pro- 
verbes et  dictons   varies.  44-°(493-6)-n6 

1860.  —  Les  galguizoutes  da  m'  veye  nourrice,  par    Au- 
guste HOCK B3l,  213-220. 

Série  de  cinq  petits  coûtes  en  vers  :  Les  joncs  frumihes,  2i3- 
ui4;  Bon  cour  et  coule  tiesse.  2i5  ;  Promesses  di  naiveu,  216-1217  ; 
L' îigne,  218-219;  Li  bon  et  V  ma  vas  lot,  220. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  iy3-2i2,  44-°  (493-6)-n6 

1860.  —  Deux  contes,  par  [Antoine]  Remacle,  B3i,  221-224. 

Deux  petits  contes  populaires,  mis  en  vers  :  Ni  maie  rimett'  po 
d'main  cou  qu'on  pout  fer  i  mêm'  jou.  221-222  ;  Li  mangon  et  V  chin 
d "l'avoué,  223-224. 

L'auteur,  verviétois,  écrit  ici  en  wallon  de  Liège. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  195-212.  44.0  (4©3. 6)-]  16 

1860.  —  L'avocat   et    V  méd'cin  ,    par    Léopold    van    der 

Velden B3i,  225-226. 

Anecdote  populaire,  écrite  en  vers. 

Rapport  de  Joseph  De.iakdin.  193-212.  44-°(4o3.6)"I7 

1860.  —  Deux  contes,  par  Michel  Thiry.     .     B3i,  227-235. 
En  vers  :  On  voyège  ii  conle-coùr.  22~-23i  ;  On pèlèrinège,  232-235. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  iq/}-2]2. 
Ouvrage  cité  A9,  87.  90-91.  44-°  (493-6)"116 


1860.  —  Li  f anime   comme    i   ènn    at   wère ,   par  j[ean]- 

S[inion]  Renier B3i,  238-241. 

Apologue  eu  vers.  Wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  .Joseph  Dejardin,  193-212.  44-°  (493.6)-i9J 


N"s  477-480.  Littérature.  82. 


1860.  —  Les    deu    mof,    kont,    par    le    général    [Louis] 
Brixhe B3n,  3;-38. 

Facétie    populaire,     mise    eu    vers.     Exemple    d'orthographe 
personnelle  ;  note  orthographique  in  fine.  44-0  (4î)3.6)-i7 

1861.  —  L'intérêt,  par  Michel  Thiry    .     .     .     B4n,  55-07. 
Anecdote    populaire,    mise    en    vers.    Citée   A9 ,    87.     Repro- 
duite A9,  121-124.  44-°f4i)3-t>)-  n6- 

1861.  —  Li  r  morqueur  Oliver  Evans,  rhétorique  popu- 
laire, par  M.  Michel  Thiry B4n,  58. 

Facétie,  en  vers.  Citée  A9,  70.  44-°  (49  >-,i>~1  7 

1862.  —     Coutumes   liégeoises   :     les   enterrements,    par 
Auguste  Hock B5n,  27-00. 

Contient  au  courant  du  texte,  des  facéties  wallonnes  à  propos 
de  décès.  44.0  (493. 6)-36 

1863.  —  Fauves  et  fauvurons,   par  N[icolas]   Poulet, 

B61,  87-115.. 

Yingt-et-un  apologues,  en  vers.  Dialecte  de  Verviers. 

Table  spéciale,  n5. 

Rapport  de  Alphonse  Le  Roy,  29-51. 

Recueil  cité  A13,  88-89.  44.o(493.(J)-i9i 

1866.  —  Un   vieux   ménage   liégeois,   1816-1822,   par  Au- 
guste Hock B811,  9-44. 

Contient,  p.  29-31  :   On  voyège  à  Chinrimonl,  facétie  populaire 
mise  en  vers.  44-°(493-6)-nG 

1866.  —  Contes  populaires,    par   A[ugustin]   Vermer, 

B811,  45-57. 

Anecdotes  populaires,  mises  en  vers.  Wallon  de  Beauraing. 

Table. —  Li  baube  do  capucin,  ^5-^6.  Li  tiesse  do  p'tit  Jésus,  47- 

Li  punition  do  leu,  48-49-  Li  tôrturelle,  49~5°-  Li  wachotuge,  5i-52. 

Li  curé  malade,  53-54-  Li  via  et  l'èfant,  54-55.  Li  jésuite  et  V paysan, 

56-57. 

Un   errata  orthographique,  publié    sur  feuille  volante,  a  été 
encarté  dans  B9.  44-°(493-6)-n6. 


83  Littérature.  N°s  481-487. 

1867.  —  Li  blessi  d'  Malakoff,  par  H[enri]  Forir,  A3,  i58. 
Anecdote  en  vers.  44.0  (4î)3.G)-ii(J 

1868.  —  On  coirbà  franc  ligeois,   par  M[ichel]   Thiry, 

BIOii,  1-5. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers. 
Citée  A9.  89.  44.0  (4g3.6)-i7 

1868.  —  Les  nots  d'  rowes.  C'est  co  Lige  qui  l'èpoite.  Par 

M[ichel]  Thiry BlOn,  6-9. 

Facétie,  en  vers.  Citée  A9.  87-88.  44.0  (49.3.6)- 17 

1868.  —  Ine  invention,  par  M[ichel]  Thiry,  BIOii,  io-i5. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers.  44.0  (493.6)-i7 

1868.  —  Us  et  coutumes.  Baptêmes  et  mariages  ;  un  bap- 
tême à  la  ferme  Mathot,  à  Bierset,  par  Auguste  Hock, 

BIOii,  21-57. 
Contient,    au  courant    du   texte,    et   hors  texte  en    vers,    des 
facéties  diverses.  44-°  (4î)3-<J)-36 

44-o(4f)3.6)-ii6 

1868.  —  On   mirauke,    [par    Jean-François    Xhofi-er], 

BU,  37-39. 
Conte  en  vers.  Wallon  de  Yerviers. 
Rapport  d"Adolphe  Picard.  3i-3G.  44.0  (4g3.6)-ii6 

1869.  —  Ma  Tante  Sàra,  par  [Charles-Nicolas]  Simonon, 

A5,  43-48. 
Conte  historique,  en  vers.  Réédition. 
Cite  Al.  76-77;  A8.  i3o.  44.0(49.3.6.-116 

1871.  —  A  Monsieur  J.  F.  Xhoffer,  avec  un  premier  pas 
vers  le  Parnasse  wallon  sous  forme  de  rêvions.  [Ano- 
nyme]       A6,  160. 

Trois  facéties  en  vers  :  Deux  qui  vont  bin  essôle.  E  mittan  doue 
rawe.  Différince  d'opinion.  Wallon  de  Yerviers.  44°  (493.6)-i7 


\      [88-494.  Littérature.  84 


1877.  Lu  Rawette  :  Les  deux  planquets,  conte,  [par 
Nicolas  Poulet] B15,  4-5 

Petit  conte,  en  vers.  44-<)r  4<.>'*-,i  >-' M> 

1880.  —  Contes  populaires,    par  A[ugustin]   Vermer, 

A8,  i55-i64. 

Facéties  populaires,  mises  en  vers.  Wallon  de  Beauraing. 

Table. —  Li  bon  ange,  i55.  Li  coide  à  V  doie,  i56.  Li  maurly  et 
V  couchet,  i58.  Li  sodart,  i5g.  On  copèrrie,  161.  Li  jésuite  et 
1 capucin.  1G2.  44-°  (494-6)-i7 

1884.  —  Turlututu,  par  Michel  Thiry     .     .     A9,  120-121. 
Facétie  en  vers.  44.0  (493.0)- 17 

1885.  —  On   diner  à   conte-cour,   par   Emile   Gérard, 

B20,  263-265. 
Conte  moral,  en  vers. 
Rapport  de  Adolphe  Xihon,  255-2tii,  44-°' 4!»^'>>-MM 

1885.  —  Li  veie  routène  [suivi  de  trois  autres  pièces]. 
Trois  contes.  Li  platène  de  curé.  Par  E[douard]  Remou- 
champs B20,  271-278. 

Facéties  populaires  et  apologues,  en  vers  :  en  trois  séries. 

Table. —  Li  veie  routenne.  271-272.  Li  s ie ruante  dé  curé,  272-273. 
Li  p  fit  cossel  et  i  paysan.  273-274.  Les  clâs  d'  clawson,  274-275. 
L'essègne  da  J'han,  27G.  Li  richû  et  V  bribeu,  27G-277.  Li  soléie.  277. 
Li  platène  de  curé.  278. 

Rapport  d'Adolphe  Nih ON,  255-26i.  44-°(493.6)-i7 

44. 0(493. 6)-i<)i 

1886.  —  Fat  batte  li  fier  tant  qu'il  est  chaud,  par  H[enri] 
Simon .     B22,  520-521. 

Apologue  en  vers. 

Rapport  de  Léon  Polain,  5i3-5if).  44-°  (49$. 6^-191 

1886.  —  Li    kfession    da    Gètrou ,    conte  an'neux,    par 

<i[uillaume]  Delarue B22,  524-527. 

Apologue  en  vers. 

Rapport  de  Léon  Polain.  5 1 3-5 19.  44°  (493.6)-i9i 


Littérature.  Nos  495-5oo. 


1887.  —  lue   pisseure    d'Avocat  ,      par    Edouard     Remou- 

CHAMPS] V12,   197-198. 

Facétie  populaire,  en  vers.  44.0  (493 ■'>)■•  7 

1887.  —  Li   Cruc'fix  et  V  Mou  ni    [par    Edouard    Remou- 

CHAMPS] A12,   I99-2OO. 

Facétie,  en  vers.  44.0  (493.6)-i7 

1889.  —  Contes  populaires  du  pays  de  Liège,  par  Joseph 
Kinable B25,  273-297. 

Recueil   <le  Ll  facéties  populaires,  contées  en  prose  wallonne. 

Rapport  de  Joseph  DEJARDIX,  269-27 4 ■ 

Ouvrage  cité  B28,  2S9.  '   398.2  (493. 6)=44. 0(493. (>)-36 

1889.  —  A    Siermon    [suivi    de   trois   autres    contes,    par 

.Joseph  Kinable] B27,  72-74. 

Quatre  facéties  populaires,  mises  en  vers:  A  siermon.  72. 
A  botique.  ~3.  A  tùne.  73-74.  A  stù.  ~\. 

Rapport  de  Herman  HUBERT,  67-71.  44-°  (  4'.)3-6  1  1  7 

1889.        Quéques  poùfrin   par  DD.  [Dieudonné]    Salme, 

B27,  82-86. 
Apologues  en  vers. 

Table.  —  Les  deux  doirmâ  .  82-80.  Li  chin  de  l  marchande  di 
lèssuit  et  i  faudeu.  83-84-  Li  trupe  âx  soris ,  84-86.  L'oûye  di 
veille.  86.  44.0  1  4<, 3.6)- 1  9  1 

1889.  —  Li  Routène  et  /'  Progrès,  par   Emile  Gérard, 

B27,  87-90. 
Apologue  en  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  67-71.  44-°   4!)  ■'»■''  '- 1  ;  »  1 


1889.  —  Li  dénier  d'  Saint  Pire,  par  Félix  Poncelet  , 

B27,  91-92. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers. 
Rapport  de  Herman  HUBERT,  67-71 .  44°  '4i)3. 61-17 


\      5oi  ">()().  Littérature. 


1889.  —  Li  soris,  par  Félix  Poncelet    .     .     B27,  395-396. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  369-373.  44-°(4!t'!(i»-17 

1889.  —  Ine  cinse  è  /  Hesbaye,  par  Emile  Gérard, 

B27,  4oo-4()3. 
Ode  narrative,  humoristique. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  369-373.  44-°  (49'*- 6)- 17 

1889.  —  Pitit  tâvlai,  par  .Jfoseph]  Vrindts,    B27,  406-407. 
Poème  narratif  facétieux. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  369-373.  44-°  '  49:>-(')-1  7 


1890.  —  Li   Comptâbe  et  i  Banquî,  par  Charles    Braiiy, 

B28,  208-209. 
Petit  conte  moral,  en  vers. 
Rapport  de  Paul  d'Andrimont,  193-196.  44-°  (493.6)-i9i 

1890.  —  On  voleur,  par  Félix  Poncelet     .     B28,  210-21 1. 

Anecdote  en  vers. 

Rapport  de  Paul  d'Andrimont,  193-196.  44-°  (493.6)-36-i 

1890.  —  Ci  ne  rin,  par  Félix  Poncelet.     .     B28,  212-213. 

Facétie  populaire,  écrite  en  vers. 

Rapport  de  Paul  d'Andrimont,  ir>3- 1  <)<i.  44.0  1  49';. <i  1-17 

1890.  —  Contes  liégeois,  par  Henri  Witmeur,  B28,  275-284. 

Quatre  facéties,  en  vers  :  Li  vèf,  276-277.  Li  verre  di  vin,  278- 
279.  Idylle,  280-282.  Et  puis  ce  tôt,  283-284.  44.0  (4g3. 6  -17 

1891.  —  Les  brocales,  par  Félix  Poncelet.     .     B29,  79-80. 

Petit  conte  moral,  en  vers. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  49-56.  44-°  (493.6)-i9i 

1891.  —  Li  cràs  pèquèt,  par  Henri  Witmeur.     B29,  85-87. 

Petit  conte  facétieux,  en  vers. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  49*56.  44.0  1  49,'M;  1-17 


Littérature.  Noa  5io-5i7 


1891.  —  Li  tailleur  et   Vèvêque,    par  Henri    Witmeur, 

B29,  88-89. 
Facétie,  en  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  49*56.  44-(>  '  4!)':-,i  -'7 

1892.  —  Li    messe    d'ànnèye,    par    Félix    Poncelet, 

B32,  3i4-3i5. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert.  3ii-3i3.  44-°  '  4î):>-,;,-I7 

1892.  —  On   mirâke   mâqué,    par   Emile  Gérard,     B32, 

3i6-3i8. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  3ii-3i3.  44°  i  4i):^,i)-I7 

1892.  — Li  novai  saint  d'  Rotèkwèsse ,  par  Louis  Westphal, 

B32,  324-325. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  3ii-3i3.  44-°  '  4l) "^ - <>  j-  1 7 

1892.  —  Conte,  par  Charles  Semertier  .     .     .      B32,  326. 
Facétie  en  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert.  3ii-3i3,  44-°  ' ' 4ï>"'* -'».'- 1 T 

1894.  —  Li   Saint-Seùhî,   par  Charles   Semertier,    B34, 

33-34. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers. 
Rapport  de  Joseph  Deereciieux.  3i-3;>.  44°  (4i):i-(J)-17 

1894.  —  One  rèseonte,  par  Louis  Sonveatjx,    B35,  170-172. 

Apologue,  intitulé  «  monologue  »  par  l'auteur.  Sujet  populaire 
rajeuni.  Wallon  de  Namur. 

Rapport  de  Herman  Hubert.  i48-i5o.  44-(H  4i):!-(i  '-M)' 

1894.  —  Quelle  bonne  maquêye!  par  Edouard  Doneux, 

B35,  173-174. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  i4H-i5o.  44-°(493-6)-i7 


Y     5l8-524.  Lit  (crut  urc.  88 


1894.  —  Ayansd'Vôre!  par  Edouard  Doxeux,  B35   175-176. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  i48-i5o.  44-o  4îJ  »  'i  - 1  t 


1895.  —  Li    Sacristiin    Colèbeu,  par     Henri    Witmeur, 

A14,  103-104. 

Facétie,  en  vers.  44.0  (4;).'U;  j-i  7 

1895.  —  Li   bouyon    d' poye ,    par  Edouard  Doxeux, 

B36,  459. 
Facelie  en  vers. 
Rapport  «le  Herman  HUBERT,  4 'i ç> - 4 4 t  -  44-°  '  4i) '»•'' l_I  7 

1898.  —  Vocabulaire  de  l'industrie  du  tabac  et  des  métiers 
y  ressortissant,  par  Charles  Semertier    .     B38,  29-192. 

Contient,  p.  id.Viii.  des    facéties    populaires  en  rapport  avec 

le  sujet.  44.0  (4g3.6)-i^ 

1901.  —  Li    bon   Diu    (jui  jase,   par   Charles   Derache, 

B42,  234-236. 
Petit  conte  facétieux  en  vers. 
Rapport  de  François-J.  Rknkin,  217-220.  44-'>  '  4!P-r"-i  7 

1901.  —  Li   Savant    et    les    Hagnc    di    mosse,    par    Emile 

Gérard B42,  2)5. 

Petit  conte  satirique,  en  vers. 

Rapport  de  François-.].  Rknkin,  2 17-220.  44-°  '  4!»"-'"     '7 

1901.  —  L'èfant  et    /'  leune,   par    Martin  Lejeune,     1542. 

237-239 
Conte  en  vers.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  François-J.  Rknkin.  217-220.  44«°  (4o3.6)-n6 

1903.  —  On    bon    r'méde,    par    Edouard    Doneux,     B43t 

117-118. 
Facétie  populaire,  mise  en  vers. 
Rapport  de  François-J.  Rknkin.  ti5-n6,  44-°  '  4!»  '■''  '"'  7 


Littéral  are.  \"s  5i>5-.' 


1903.  —    L'infidélité  d'  Cath'rène,  par  Martin     Lejeune, 

B43.  161-164. 

Traduction  en  prose  de  la  xiv  Idylle  de  Théocrite.  Wallon 
«le  Verviers. 

Rapport  de  Léon  Parmextier,  tSg-iGo.  44-°  (493.6)-n6 

1903.  —  L'Amour  atrape  lu  pètche,  par  Martin  Lejei  ne, 

B43,  i65. 

Traduction  en  vers  de  la  xi.v  Idylle  de  Théocrite.  Wallon  de 
Verviers. —  Voy.  autre  traduction  <lu  même  conte:  l'Amour  cl 
1  mohe  al  lame,  par  Jean  Lejeuxe,  IÎ43,  166. 

Rapport  de  Léon  Parmextier,  159-160.  44-°  (493.6)-n6 

1903.  —  L'Amour  et  V  mohe  al  lame,  par  Jean  Lejeune, 

B43,  166. 

Traduction  en  vers  de  la  XIXe  Idylle  de  Théocrite. — Voy.  autre 
traduction  du  même  conte  :  l'Amour  atrape  lu  pètche,  par  Martin 
Lejeuxe,  B43.  i65. 

Rapport  de  Léon  Parmentier,  iSg-iGo.  44.0  1  4:» 3.6  -116 

B.  Fables 

(en  vers: 

1864.  —  Concours  de  i863.  Rapport  du  jurj  sur  les  con- 
cours n"s  7,  H  et  9.  Par  Ch[arles]-Aug[uste]  Desoer, 

B7i,  3;-5o. 
Concours  n"  <)  :  Un  choix  de  fables. 

Le  concours  n°  7  demande  un  Poème  décent  vers  au  moins: 
le  n"  S,  la  peinture  d'un  type  wallon.  44-°(493.6)-igi 

1886.  —  [Concours  de  [882.  Hors  concours.  Traduction 
de  quelques  fables  de  La  Fontaine.  Rapport  du  jury. 
par  J[oseph]-E[rnest]  Demarteau  .     .     .     .     B 21,  63-64- 

44.0  (4g3.6)-i9i 

1886.   —  Concours   de  1884.    Rapport    du   jury   sur   le  17e 

concours,  par  L[éon]  Polain.     ....     B22,  5i3-5ic). 

Sujet   :  Satire  de  mœurs  liégeoises.   On  y  a  ajouté  un  Recueil 

de  fables  envoyées  hors  concours.  44-°  (493-6)-i9i 


N°  53o-534.  Littérature. 


1889.  —  Concours  de  1886.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  16  et  17,  et  sur  quelques  poésies  présentées 
hors  concours.  Par  Victor  Chauvin    .     .     B24,  345-35o. 

Pièces  hors  concours  :  Quatre  fables  traduites  do  La  Fontaine 
et  un  Poème  réaliste.  Le  concours  n°  i<>  est  relatif  aux  Satires 
et  Contes  :  n°  17,  aux  Chansons.)  44-°  (49 '>.<>)-i<ii 

1889.  —  Concours  de  1887.  Rapport  du  jury  sur  le  i5e 
concours.  Par  H[erman]  Hubert  ....     B27,  67-71. 

Sujet  :  Contes  en  vers[et,  par  extension:  Fables]. 

44.0  (4g3.6)-i9i 

1895.  —  Rapport  sur  le  16e  concours  de  1894  (Satires  et 
Contes)  par  H[erman]  Hubert  .     .     .     .     B36,  439-441- 
Sujet  :  Satires  et  contes  [et,  par  extension  :  Fables.] 

44.o(493.G)-i9i 

1895.  —  Rapport  sur  le  18e  concours  de  1894  (Pièces  de 
vers  en  général),  par  H[erman]  Hubert,       B36,  460-402. 

44.0  (493.G)-i9i 

1899.    —  Rapport   sur  le  20e   concours   de    1897  (Pièce  de 

vers  en  général)  par  lierai  an  Hubert.     .     B39,  245-246. 

Sujet  :  Pièces  de  vers,  et  notamment.  Fables.      44-°  '  '4o3.G)-i9i 

1903.  —  Pièces  de  vers  en  général  (21e  concours  de  1900). 

Rapport  par  Ch[arles]  Gothier  ....     B43,  129-130. 

Sujet  :  Légende,  fable,  etc.  44.0  >  49:5. GV191 

1864.  —  On  vi  mohon,  fàve,  par  M[ichel]  Thiry,  A2,  5i-52. 
Fable  en  vers.  44-°  (493-6)'I9I 

1867.  —  Les  Bièsses  malades  de  F  pesse,  par  Fr[ançois] 
Bailleux A3,  85-87. 

Traduction  de  La  Fontaine  :  Les  Animaux  malades  de  la 
juste.  44'0(4-93-6)-igi 


Littérature    N  's  535-54<>. 


1868.    —    Us   et   coutumes    :  Baptêmes  et    mariages  ;    Un 
baptême  à  la  ferme  Mathot,  à  Bierset,  par  Auguste  Hock, 

BIOii,  21-37. 

Contient,    p.    'ÎG    :    Li   bourdeux    biergi,     fable,    traduction  de 
I'i.okian.    /<•   Berger  menteur.  44-°  '  4!)^-(ii"I!)i 

1868.  —  Les  deux  casaques,  fâve,  par    Ch[arles]-N[icolas] 

Simonox A4,  44-47- 

Table  en  vers.  Réédition. 

Citée  Al.  80-81.  44.o    4o;.Gi-i!)i 

1868.  —  Li  pess'  divins  tes  biess',  par  J[oseph    Lam  aye  . 

A4,  54-56. 

Imitation  de  La  Fontaine  :  Les  Animaux  malades  de   la  peste. 
Réimpression  (ci.  4^). 

Nouvelle  réimpression  :  Ail,  i3o-i3a.  Citée  85-88. 

44"  (493.6)-i9i 

1884.   —  Li  Cok  d'aouss'  et  l'  Frumihe,  par  Michel  Thiry, 

A9.  125-126. 

Imitation  de  LA  FONTAINE  :    Lu    Cigale  et  la   Fourni. 

Citée.  98.  44.0  (493. G)-ig] 

1884.  —  Li  Rain   qu'a  d'  /'  ambition,  par  Michel  Thiry, 

A9,  127. 

Imitation    de  La   FONTAINE  :   La    Grenouille    qui    veut   se   faire 
aussi  grosse  </ue  le  Bœuf.  Citée.  98.  44-°  I  4-93.6)-igi 

1886.  —  Li  R'nâ  et  /'  Coirbà,  fane,  par  Joseph  Lamaye, 

Ail,  126-127. 

Imitation  de  La  Fontaine  :   Le  Corbeau  et  le  Renard.  Réimpres- 
sion. 44 -°  1 4,.i'!-,i  -m»1 

1886.  —  Li  Leup  et  UOgnai,  fâve,  par  Joseph  Lamaye, 

AU,  128-129. 

Imitation  de  La  Fontaine  :  Le  Lou/i  et  l'Agneau.  Réimpression. 

44.0  (493.6)-i9i 


\     54i-547  •   Littérature.  92 


1886.  —  Les  deux  Mulet,  fâue,  par  Joseph  Lamaye, 

Ail,  i33. 
Imitation  de  La  Fontaine.  Réimpression.  44*°  (493.6)-igi 


1886.  —  Li  Leup  et  /'  Chin,  par  Joseph  Lamaye, 

Ail,'  1 34-1 36. 

Imitation  de  La  FONTAINE  :  Le  Loup  et  le  Chien.  Réimpression. 

44.0  (493.6)-i9i. 

1886.  —  Fâve  à  l'occasion  des  prédications  du  père  Lacor- 

dière,  par  Joseph  Lamaye Ail,  i55-i57. 

Fable  originale,  satirique.  Réimpression.  44-°  '  4!) 3.6  1-191 


1886.  —   Traduction  de  quelques  fables   de    La  Fontaine, 
par  [Antoine]  Kirsch B21.  65-73. 

Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  63-64- 

Sommaire.  —  Le  dette  et  /'  f'rumih.  65.  Lileu  et  l  rlii/i.  66-67. 
Li  bèsèce,  67-68.  Li  chaîne  et  /'  clajot,  68-69.  Les  Messe  malade  de 
I'  /teste.  69-71.  Li  coërbà  et  li  r'nâ,  71-72.  Li  hairon,  72-7.3. 

44.0  (493.6)-i9i 

1889.  —  Li  Sao'ti  et  VBanqui,  par  Ajntoine]  Kirsch, 

B27,  93-94. 

Traduction  de-  la  fable  de  La  Fontaine:  Le  Savetier  et  le  Fi- 
nancier. 

Rapport  de  Ilerman  Hubert,  67-71.  44-°  (4f)3-6)-i9i 


546  1895.  —  Les  deux  Colon, parjAntoine  Kirsch,  B36, 467-470. 

Traduction  de  La  Fontaine  :  Les  deux  Pigeons. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  460-462.  44»°  (493-6)-igi 

547  1899.  —  Li  Mohe\et  /'  Crichon,  fuve,  par  Emile  Gérard, 

B39,  25o-252. 

Fable  en  vers. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  z^-z+ti.  44-°,4î)'5-,j -Md 


Littérature.  Xos  548-55i. 


1899.  —  Li  Lion  et  V  Talion,  /âwe,par  Godefroid  IL  alleux, 

B39,  253-255. 

Fable  en  vers,  imitée  de  La  Fontaine  :  Le  Lion  elle  Moucheron. 
Rapportde  Herman  lli  bert,  i45-^4'>-  44.0  ^«('i.ti -i:ii 

1903.  —  Li   Biweù  cl   V  Cdbartî,  fdnc,  par  Emile  Gérard, 

B43,  156-15;. 
Apologue  imite  de  La  Fontaine,  La  Cigale  et  la  Fourmi. 
Rapport  de  Charles  Gothier,  i^<)-i3o.  44-°  (493-6)-i9i 

1904.  —  Poésies  wallonnes,  par  L.  J.  Courtois,  B45,  291-322. 

Dialecte  de  Perwez. 

Sommaire.  —  Dix  chansons  ou  odes,  291-807.  Quatorze  tables 
traduites  de  Phèdre,  307-317.  Les  deux  Rats,  table  traduite 
d'HoRACE,  317-319.  Phîlémon  et  Baucis,  apologue  traduit  d'OviDE, 
3i9-322. 

Médaille  de  vermeil  hors  concours  :  Cf.  Al 7,  55,  78. 

44.ol  493. <5)-igi 

1906.  —  Deux  fables    en    dialecte  athois,  par  Henri  Del- 
court A19,  1 28-l32. 

Traduction  de  La  FONTAINE  :  Le  jiedt  Poisson  et  le  Pécheur, 
le  Corbeau  et  le  Renard. 

Suivi  d'une  Note  sur  le  dialecte  d'Ath  par  Jean  EïAUST,   i3i>. 

44.o  (4<t3.G)-i<)i 

C.  Contes  et  Nouvelles 
(Prose  ou  vers) 

1860.  —  Concours  de  1859.  Rapport  sur  les  concours  nos  3, 
4  et  5,  par  .Jos[eph]  Dejardin     .     ,     .     .     B3i,  193-212. 

Concours  n°  3  :  Collection  de  cinq  à  six  contes  populaires  [et 
par  extension  poème  narratif  sur.un  sujet  traditionnel]. 

Le  ii°  4  demande  un  Poème  de  cent  à  cent-cinquante  vers,  et 
le  n°  5  un  Crâmignon.  44^°  (493.6)-na 

1889.  —  Concours    de   1887.    Rapport  du  jury  sur   le   11e 

concours.  Par  Victor  Chauvin B27,  i5-i6. 

Sujet  :  Contes  en  prose.  44-°  (493-6)-3a 


N"s  ...—  ...  Littérature.  94 

1889.  —  Concoursde  1887.  Rapport  du  jury  sur  le  i5'  con- 
cours. Par  H[erman]  Hubert B27,  67-71. 

Sujet  :  Contes  en  vers.  44-o  (493.6)-]  12 

1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours n°  10,  par  J[oseph]-E[rnest]  Demarteau,    B27, 

365-366. 

Sujet  :  Contes  wallons,  Nouvelles,  Scènes  dialoguées  en  prose. 

44.o  (4g3. 6)-3a 

1890.  —  Concours  de  1889.  Rapport  du  jury  sur  le  10e 
concours  (un  Conte  wallon,  une  Nouvelle  ou  une  Scène 
dialoguée  en  prose).  Par  Victor  Chauvin    .     B28,  2g-3o. 

44.o  (493.(i)-3a 

1892.  —  Rapport  sur  le  10e  concours  de  1891  (Contes  et 
Nouvelles  en  prose)  par  Ch[arles]-A[uguste  Desoer, 

B32,  269-272. 
44.0  (493.6)-32 

1894.  —  Concours  de  1893.  Rapport  sur  le  NIe  concours 
(Contes  en  prose)  par  Victor  Chauvin     .     B35,  111-112. 

44.0(493.6  -32 

1897.  —  Rapport  sur  le  11e  concours  de  1890  (Contes  ou 
Nouvelles  en  prose)  par  C[harles]  Defrecheux.  B37,  86. 

44.o(493.6)-3s 

1898.  —  Rapport  sur  le  12e  concours  de  1896  (Contes  et 
Nouvelles  en  prose)  par  Victor  Chauvin.     B38,  2i3-2i4- 

44.0  (493.6)-3a 

1899.  —  Rapport  sur  le  i3e  concours  de  1897  (Contes  en 
prose)  par  Victor  Chauvin B39,  189-190. 

44.0  (493.(i)-3a 

1900.  —  Rapport  sur  le  14e  concours  de  1898  (Contes  et 
Nouvelles  en  prose)  par  Victor  Chauvin    .     .     B40,  5-6. 

44.0  (493-G>32 


!P 


Littérature.  Nos  552-556. 


1901.  —  Rapport  sur  le  19e  concours  de  1899  (Satires  et 
Contes)  par  F[rançois-J.]  Renkix   .     .     .     B42,  217-220. 

44>o(493-6)-ii2-3a 

1903.  —  Contes  en  prose,  14e  concours  de  1900.  Rapport, 

par  V[ictor]  Chauvin B43,  20-21. 

44.0  (4g3.6)-3a 

1903.  —  Contes  en  prose,  12e  concours  de  1901.  Rapport, 

par  V[ictor]  Chauvin B44,  7-8. 

44.o(4n3.(i)-32 

1903.  —  Traduction  et  adaptation  d'œuvres  étrangères 
(20e  concours  de  1901.)  Rapport  par  Auguste  Doutre- 
pont     B44,  319-322. 

Objet  :  Contes  et  Nouvelles.  44-°  (493.6)-3a 

1904.  —  Traduction  ou  adaptation  (20e  concours  de  1902). 
Rapport  par  A[uguste]  Doutrepont    .     .     B45,  169-17 1. 

Objet  :  Contes  et  Nouvelles.  44-°  (493.6)-32 

1906.  —  Contes  en  prose,  12e  concours  de  igo3.  Rapport^ 

par  Victor  Chauvin B46,  21-22. 

44.0  (493.6)-3a 

1906.  —  Traduction  ou  adaptation,   19e  concours  de  1903. 

Rapport,  par  A[uguste]  Doutrepont  .     .     B46,  115-117. 

Objet  :  Contes  et  Nouvelles.  44-°  (493-G)-32 

1859.  —  Li  Savti  des  Récolettes,  par  Ep[iphane]  Martial. 

B2i,  69-73. 
Conte  populaire  mis  en  vers.  Cité  B2i,  02.  44-°  (493.6)"112 

1860.  —  Li  foyan  eterré,  rimai,  par  N[icolas]  Poulet, 

B3i,  36i-38i. 

Conte    satirique    en  vers,    d'après    un  bœotianum    populaire 

Wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Joseph  DEJARDiN,  193-212. 

Ouvrage  cité,  A13.  86-87.  44.0  (4<)3.G  1-1 12 


y    Soi  565.   Littérature. 


1867.         Li  Crènequini  de  prince  abbé   di   Stâveleu,    par 

Gustave  Magnée A3,  iii-i33. 

Prose.  44.0  (4f)3.G)-32 


1869.  —  Baitri,  par  Gustave  Magnée 
Prose.  S 1 1  j o t  tire  d'un  ancien  fabliau. 


.     A5,  61-90. 
44.0  (493. 6)-32 


1871.        Li  lloulotte,  par  Gustave  Magnée  .     .     A6,  55-90. 

Prose.  44.0  (493. <J)-32 

1889.  —  /  n'y  a  rin  qui  passe  si  pays,  par  DD[Dieudonné] 

Salmk     .  - .     .     .     B27, 23-39. 

Prose.  Rapport  de  Victor  Chauvin,  i5-i6.  44-°(493-6)-32 

1889.  — Li  Diale  à  /'  Neûre-Aigue,  par  Gustave  Magnée, 

B27,  40-66. 
Prose.  Rapport  de  Victor  Chauvin,  i5-iG.  44.0  (493.6)-3a 


1889.  —  Li  songe  da  Babilône,  par  Toussaint  Brahy, 

B27,  75-81. 
Petit  conte  eu  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  67-71.  44-°(493.6)-ii2 

1892.  —  L'idèye  d'à  Bèbèth,  novelle  par  Godefroid  Hal- 
leix    .     . B32,  273-284. 

Prose.  Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  269-272. 

Cité  B41i,  5i>.  44.0 (4g3. 6)-32 


1894.  —    Li  Bonne  Feumme  par   Alphonse   Boccab, 

B35,  113-119. 
Prose.  Rapport  de  Victor  Chauvin,  111-112.  44-°  f4ï»3-6)-32 


1898.  —  L'Arma,  par  François-J.  Renkin,      B38,  215-217. 

Dialecte  du  Bas-Condroz.  Prose. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  213-214.  44-°  (493.6)-32 


Littérature.  Nos  5GG-5"3- 


1901.  —  Maricgc    de    Lurtai    et   de   V  Reinc-côrette,    par 

Martin  Lejeune B42,  221-226. 

Conte  en  vers.  Wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  François. I.  Rinkin.  217-220.  44-°  '  4;)3.<î-)-34 

1903.  —  Rimimbrance,  par  Arthur  Xhignesse,  B43,  22-27. 
Prose.  Rapport  de  Victor  Chauvin,  20-21.  44-°  ^O^-t*)-3- 

1903.  —  Lu  Mohe  du  St-Dj'han,  par  Martin  Lejeune, 

B43,  28-35. 
Prose.  D'après  un  conte  russe  de  Karazine.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  20-21.  44.0  149'!. 6)-32 

1903.  —  Lu  mwêrt  de  k'tèyeu  d' lègne,  novèle  par  Martin 

Lejeune B44,  9-17. 

Prose.  Wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  7-8.  44.0  (493. 6)-32 

1903.  —  Sondje   d'où  hé,    conte   par    Martin  Lejeune, 

B44,  325-329. 

Prose.  Imitation  de  Rêve  d'oiseau  par  Silvio  Dixarte.  Wallon 
de  Verviers. 

Rapport  de  Auguste  Douteepont,  3ig-3a3.  44-°  (4i)3.6)-32 


1903.  —   Li  p'iite   bâcèle  et   lès  aloumètes,  conte  traduit 
d' Andersen,  par  Antoine  Bouiion  .     .     .     B44,  33o-332. 

Prose.  Rapport  de  Auguste  Doutrepont,  3ig-323.  [44-°  (493.6)-32 

1904.  —  Li  Bate-feû,  par  Antoine  Bouhon  .     B45,  173-180. 

Prose.  Traduit  d' Andersen. 

Rapport  de  Auguste  Doutrepont,  1G9-171.  44-°(493-tJ)-32 

1904.  —  Li  Bierdjire  et  i  Hovàle,  traduit  d' Andersen,  par 

Antoine  Bouhon B45,  181-186. 

Prose.  Rapport  de  Auguste  Doutrepont,  i<J9-i7i.[44.o  (493.<J)-32 


^">7,i-  Littérature.  98 


1904.  —  Çou  quu  /'  vile  Jane  racùtéve,  traduit  d'Andersen 

par  Camille  Feller .     .     B45,  187-204» 

Prose.  Wallon  de  Yerviers. 

Rapport  de  Auguste  Doutrepont,  1 69-1  71.  44.0  (493. 6)-32. 

1906.  —  Lès  sèt'  uis  bounames,  par  Camille  Feller, 

B46,  23-24. 

Prose.  Wallon  de  Yerviers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  21-22.  44.0  1493. 6)-32 

1906.  —  Lu  grand  Djàque  et  lu  p'tit  Djâque,  par  Camille 
Feller B46,  i25-i36. 

Prose.   Traduction  du  conte  d'AxDERSEN  :  Petit  Clans   et  grand 
Claus.  d'après  la  traduction  française  de  D.  Soldi. 
Rapport  de  Auguste  Doutrepont,  115-117.  44-°  (493.o)-3a 

D.  Légendes 
(Prose  ou  vers) 

1864.  —  Concours  de  i863  :  nos  7,  8   et  9  du  programme. 
Rapport  du  jury,  par  Cb[arles]-Aug[uste]  Desoer 

B7i,  37-5o. 

Concours  n°  7  :  Poème  de  cent  à  cent-cinquante  vers.  (Le 
n°  7  demande  un  choix  de  Fables  :  le  n°  8,  la  Peinture  d'un  type 
wallon. )  44-°  (493-t>)-ii4 

1867.  —  Concours  de  i865.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  8,  9,    11  et  12  du  programme.  Par  Ch[arles]- 

Aug[uste]  Desoer B9,  3i-44- 

Concours  n°  1 1  :  Contes  [et  Légendes]  en  vers.  (Le  n°  8  demande 
une  Pièce  de  théâtre  ;  le  n°  9,  la  Peinture  d'un  type  wallon  : 
le  11"  12.  un  Crâmignon  ou  une  Chanson.  1  44-°  (493.6)-n4 

1889.  —  Concours   de   1887.    Rapport    du  jury  sur  le   11e 
concours.  Par  Victor  Chauvin B27,  15-17. 

Sujet  :  Contes  en  prose  [et,  par  extension,  Légende.] 

44.o(493.6)-34 


99  Littérature.  Xos  577-579. 


1889.  —  Concours   de  1888.  Rapport  du  jury  sur  les  14e  et 
i"v  concours.  Par  H[erman]  Hubert  .     .     B27,  369-378. 
il' concours  :  Contes  [légendes]  et  satires  en  vers  (Le  i5'    con- 
cours est  relatif  aux  Poésies  et  chansons).  44-°  '4i)  >•'>,-  >4 

1891.  —  Concours  de   1890.    Rapport  du  jury    sur  le   12e 
concours  (Contes  en  prose).  Par  L[ouis]  Delsaux,  B29, 

532-535. 
Sujet  :  Contes  [et  Légende].  44.0  (493-6)"34 

1892.  —  Rapport  sur  le  ior  concours  de  1891  (Contes  et 
Nouvelles  en  prose).  Par  Ch[arles]-A[uguste]  Desoer, 

B32,  269-272. 
Sujet  :  Contes  et  Nouvelles   et  Légendes].  44-°  (493-6)-34 

1  1894.  —  Concours  de   1893.  Rapport  sur  le  16"  concours 

(Satires  et  Contes)  par  H[erman]  Hubert.    B35,  i48-i5o. 
Sujet  :  Satires  et  Contes  [et  Légende].  44-°<!493-G)"II4 

1895.  —  Rapport  sur  le  16e  concours  de  1894  (Satires  et 

Contes),  par  H[erman]  Hubert.     .     .     .     B36,  439-441- 

Sujet  :  Satires  et  Contes  [et  Légende].  44-°  (493-6)-n4 

1903.  —  Pièces  de  vers  en  général  (21e  concours  de  1900). 

Rapport  par  Ch[arles]  Gothier  ....     B43,  i2g-i3o. 

Objet  :  Légende,  fable,  etc.  44-°  f4i):!-,;    '  14 

1864.  —  Li  Spére  de  i  Va  d'  Fawtaie,  rimai,  par  Gustave 
Magnée B7i,  5i-5g. 

Poème. 

Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer.  37-5o.         44-°  '  4i)'5|J  -  »4- 

1867.  —  Li  Boubin,  rimai,  [par  Gustave  Magnée], 

B9,  55-64. 
En  vers.  Traduction  française  en  regard. 
Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  3i-44-  44-°  (493.6)-34 


V    58o-585.  Littérature. 


1868.  —   Légende  de  Jupille,  par  JLean]-G[uillaumej  De- 

LABGE    . A4,  81-84. 

Contée  en  vers,  avec  introduction  en  prose  française. 

44.0  (493.6)-]  14 

1869.  Legeinde,  par  J[ean]-G[uillaume]  Delarge, 

A5,  91-97. 

Envers.  44.0  (49^G)"II4 


1889.  —  Li  Destinêye,  par  Joseph  Kixable  .     B27,  17-22. 

Prose.  Adaptation   d'un  conte   populaire  publié  par  Mélusine, 
I.  col.  324  et  suiv. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  i5-i6.  44-°  (493.6)-34 


1889.  —  Lu  Spire  do  /'  cinse,  par  Paul  Yillers, 

B27,  374-394. 

En  vers.  Wallon  de  Malmédy. 

Rapport  de  Herman  Hubert.  369-373.  44-°  (493.6)-34- 

1891.  —  Lès  Sottai,  par  Gustave  [  =  Guillaume]  Marchal, 

B29,  536-54o. 

Prose.  Wallon  de    la   Vallée  du  Geer.  Pièce  suivie,  p.  540  d'un 
petit  vocabulaire. 

Rapport  de  Louis  Delsaux,  532-535.  44-°  (493-t»)-34. 

1892.  —  Les  fi  de  V  Vierge,  légende,  par  Guillaume  Mar- 
chal     B32,  285-288. 

Prose.  Wallon  de  la  vallée  du  Geer. 

Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer.  269-272.      [44-°  (493-6)-34 

1894.  —  Lu  bois  èmaqurallé,  par  Clément  Muller, 

B35,  151-169. 
En  vers.  Wallon  de  Malmédy. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  i4S-i5o.  44-°  (493-6)-34 


Littérature.  Nos  586-5o,o. 


1895.  —  Les  deux  Voyageur,  légende  XVI IL  sièque,  par 

Léon  Pirsoul B36,  453-458. 

En   vers.  Wallon  de   Namur.    D'après  PlMPURNIAUX,    Légendes 
namuroises,  Namur,  1802.  p.age  2i5. 

Rapport  de  Ilerman  Hubert,  4^9"44i-  44-°  (493-6)-34 

1903.  —  È  Barbon,  par  J[osepli]  Vrindts  .     B43,  i53-i55. 

Poème  narratif,  légendaire. 

Rapport  de  Charles  Gotiiier,  129-130.  44.o(4î)3.U  1-114 


E.  Récits  historiques  ou  épiques 
(Prose  ou  Vers) 


1858.  —  Extrait  du  Procès-verbal  des  séances  tenues  par 
le  jury  des  2e  et  3e  concours  ouverts  pour  l'année  1857, 
[par  Epiphane  Martial] Bl,  116-118. 

Concours  n°  2  :  Récit  en  vers  sur  un  épisode  de  l'histoire  du 
pays.  (Le  concours  n°  3  demande  un  chant  de  nature  à  devenir 
populaire.  1  44-°(493.6)-i3 

1859.  —  K apport  sur  les  3e,  4e'  et  5<J  concours  [de  i858], 
par  Adolphe  Stappers B2r,  3ocj-328. 

Concours  n°  4  :  Récit  en  vers  ou  fragment  épique  ayant  pour 
objet  une  épisode  des  annales  du  Pays  de  Liège.  (Le  concours 
n"  3  demande  un  Chant  patriotique  liégeois;  le  5'',  une  Pasquèye. 
chanson  ou  poème  satirique  offrant  une  peinture  de  mœurs). 

44.0  (3g3. 6)-i3 

1891.  —  Concours  national  wallon  [à  l'occasion  du  XXVe 
anniversaire  de  l'avènement  au  trône  de  Sa  Majesté 
Léopold  II.   Rapport  du  jury,]  par  I[sidore]  Dory, 

B29,  5-II. 

Concours  A  :  Poème  sur  le  XXVe  anniversaire.  (Le  concours  B 
demande  un  crâmignon).  44-°(493-6)-i3 


N'JS  591-596.  Littérature.  102 


1903.  —  Recueil  de  pocsies,2ie  concours  de  1901.  Rapport, 
par  Jean  Haust B44,  337-342. 

Sujet  :  Recueil  de  poésies  [et,  par  extension  :  poème  épique.] 

44.0  (493.6)-i3 

1859.    —  Les   vis  messages,  pousselette  d'histoire,  par  Au- 
guste Ho ck B2i,  343-35i. 

Poème  historique. 

Rapport  d'Adolphe  Stappers,  309-828.  44.0  (4g3.6)-i3 

1859.  —    Li  Mn   Saint  Martin,  ou  les  Grands  et  les  P'tits, 
j3  d'aousse   i3i2.  Par  Léopold  van    der  Velden, 

B2i,  353-358. 
Poème  historique. 
Rapport  d'Adolphe  Stappers,  3o<>-328.  44.0  (4o3.6)-i3 

1859.    —    Houbert    Goffin,   par   André   Delchef, 

B2i,  359-363. 

Poème  historique. 

Rapport  d'Adolphe  Stappers,  309-328.  44-°(4!)3.(>)-i3 


1861.  —  Lige  ou    les   deux  rivais,   ballade,   par  Auguste 

Hock B4n,  3i-4o. 

Poème  historique.  44-°  (493.<>)-i3 

1861.    —    Notul   so  le  bazè    skol  de  ui   tin,    par   H[enri] 

Fouir B4n,  66-78. 

Prose.    Souvenirs    d'enfance,    relatifs    aux     mœurs    scolaires 
d'autrefois.  44-°^493-^)"13 

1861.    —    Mère  Jeanne,    sov'nance  d'on    vi  manège,  par 
A[uguste]  Hock B4n,  79-86. 

Récit  historique  en  vers  wallons,  mêlé  de  prose  française. 

44.o(493.6)-i3 


io3  Littérature.  Nos  597-608. 


1868.  —  Kimint  les  guerre  kimiçit  [=    kimincît]  ell  Hes- 
Imye  vola  six  cints  an.  Par  A[uguste]  Hock.     A4,  6i-G3. 

Récit  historique  en  prose.  44-°(493-6)-i3 

1869.  —   Jhan    Sins-pitié,     ou    i   Bataïe     d'Othaie,    par 
J[ean]-J[oseph]  Dehin A5,  124-126. 

Poème  historique.  44.0  1  493.6)-i3 


1872.  —  Les  voyages  cV autrefois,  par  Aug[uste]  Hock, 

A7,  i32-i66. 

Prose    française  entremêlée    de   petites  pièces  de  vers  wallon. 

44-0  (4g3.6)-i3 


1885.  —   L'histoëre  de  V  grande  inondation    d' Charleroèt 

in  i85o...  Par  Léon  Bernus A10,  78-80. 

Poème  historique.  Wallon  de  Charleroi.  44.0   493.6)-i3 

1891.  —  On  foyou   d'histoire  :  i83o-i865-i8qo.   Par  Gode- 
l'roid  Halleux L>29,  17-20. 

Poème  historique. 

Rapport  d'Isidore  Dory,  5-i  1 .  44<J  '  5j)3.6)-i3 


1903.  —  Lu  Fa  do  Diale  et  VRotche  Margot,  ou  Intrôduc- 
sion  a  ihistware  du  Manmdi  et  du  Stâv'leû,  par  Jean 
Schuixd B44,  343-408. 

Poème  épique.  Wallon  de  Stavelot. 

Rapport  de  Jean  IIacst,  537-342.  Errata    orthographique  à  la 
lin  du    volume,   p.  54<j-    Vocabulaire  par  Jean  Hausï,  p.  493-54i. 

44.o  (493.6)-i3 

1903.  —   Li  Batayc  di  Waterloo  raconièyc  n  pîd  de  Lion, 

li  iGd'aousse  i8g8.  [Par  Nicolas  Leqiarré],  A16,  61-76. 

Récit  historique  en  prose.  44°  Uo^-^)'1^ 


V  Guj.  Littérature.  104 

3.  Littérature  lyrique 

A.  Poèmes 


[Chapitre  à  classer  entièrement 
sous  l'index  -14  <ienre  lyrique] 

1860.  —  Concours  de  1859.  Rapport  sur  les  concours  nos  3, 
4  et  5,  par  Jos[epli]  Dejardin      ,     .     .     .     B3i,  193-212. 

Concours  n°  \  :   Poème  de  cent  à  cent-cinquante  vers. 
Le  n°3  demande  une  collection  de  cinq  à  six  contes  populaires  ; 
le  n"  5,  un  crâmignon. 

1861.  —  Rapport  sur  les  5e,  6'',  7e  et   8e  concours  [de  1860], 
par  Théophile  Fuss B4i,  55-68. 

Concours  n°  8  :  Pièce  de  vers  concernant  l'abolition  des  octrois. 
(Le  n°  5  demande  la  Peinture  d'un  type  wallon;  le  n°  6.  un  Recueil 
d'épigrammes ;  le  n"  7,  un  Crâmignon). 


1861.  —  Lu  saint  Nicolai  do  Torphulin,  [rapport  sur  un 
poème  lyrique  présenté  hors  concours],  par  F[rançois] 
Baillei  x B4n,  25-26. 

Cf.  le  poème  dont  il  s'agit,  p.  27-2N. 

1862.  —  Concours  nos  5,  6  et  8  [de  1861].  Rapport  par 
Théophile  Fuss B5i,  n3-i23. 

Concours  n°  5  :  Poème  ayant  pour  sujet  les  houillères.  ("Le 
n"  G  demande  une  description  du  Marché  de  Liège  ;  le  n°  8,  une 
pièce  de  vers  propre  à  être  chantée). 

1864.  —  Concours  de  i863  :  nos  7,  8  et  9  du  programme. 
Rapport  du  jury,  par  Ch[arles]-Aug[uste]    Desoer, 

B7i,  37-5o. 

Concours  n"  7  :  un  Poème.  (Le  n"  8  demande  la  Peinture  d'un 
type  wallon  ;  le  n"  9,  un  choix  de  Fables.) 


Littérature.  Nus  6o5-6o6. 


1866.  —  Concours  de  1864.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  9,  10,  11  et  12.  Par  Ch[arles]-Aug[uste]  Desoer 

B81,  3i-39. 

Concours  n"  11  :  Poème  ou  conte  sur  la  vie  rustique.  (Le  n°  9 
demande  un  Tableau  de  moeurs  liégeoises;  le  n°  10,  une  Des- 
cription de  la  Foire  à  Liège;  le  n"  12,  une  Pièce  de  vers  propre 
à  être  chantée. ) 

1873.  —  Concours  de  1871.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nes  9,  10,  12  et  i3  du  programme,  par  [Joseph] 
Dejardix E14,  70-87. 

Concours  n"  i3  :  Poésie  ou  chanson.  (Le  n"  9  demande  un 
Libretto  d'opéra-comique;  le  n"  10  :  un  Poème  sur  les  anciennes 
Galeries  du  Palais  de  Liège:  le  n°  12,  une  Satire  de  mœurs 
liégeoises.) 

1886.  —  Concours  de  i883.  Rapport  du  jury  sur  le  17e 
concours.  Par  [Léon]  Polain      ....     B21,  247-200. 

Sujet  ;  Chansons  et  cràmignons  [et  par  extension,  pièces  de 
vers  en  général]. 

1889.  —  Concours  de  1886.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  16  et  17  et  sur  quelques  poésies  présentées  hors 
concours.  Par  Victor  Chauvin    ....     B24,  345-35o. 

Hors  concours  ;  un  Poème  réaliste.  (Et  quatre  Fables  traduites 
de  La  Fontaine). 

Le  concours  n"  i(J  demande  Satires  et  Contes  ;  le  n°  17,  Crà- 
mignons et  Chansons. 


1889.  —  Concours  de    1887.   Rapport    du  jury   sur    le  16" 
concours.  Par  H[erman]  Hubert.     .     .     .     B27,  95-100. 

Sujet  :  Chansons  et  cr;ï  mignons    [et  par   extension,   pièces   de 
vers  en  général]. 

1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du  jury  sur  les  14e  et 
i5l  concours.  Par  H[erman]  Hubert  .     .     B27,  369-373. 

Concours  n°  i5  :  Poésies  et  chansons.  (Le  n°  14  demande  Contes 
et  Satires). 


Y    607-612.  Littérature.  10G 


1890.  —  Concours  de  1889.  Rapport  du  jury  sur  le  i5e  con- 
cours :  un  crâmignon,  une  chanson  ou  en  gênerai  une 
pièce  de  vers.  Par  Hjerman]  Hubert.     .     B28,  225-227. 

1891.  —  Concours  national  wallon  [à  l'occasion  du  XXVe 
anniversaire  de  l'avènement  au  trône  de  Sa  Majesté 
Léopold    11.   Rapport  du  jury,]  par  I[sidore]  Doky, 

B29,  5-ii. 
Concours  A  :   Poème  sur  le  XXVe  anniversaire.  (Le  concours  B 
demande  un  Crâmignon.) 

1891.  —  Rapport  sur  le  17e'  concours  de  1891  :  crâmignon, 
chanson,  etc.  Par  Victor  Chauvin.     .     .     B29,  54i-543. 
Sujet  :  Crâmignons,  Chansons,  Pièces  de  vers  en  général. 

1892. —  Rapport  sur  le  i5e  concours  de  1891  :  crâmignons, 
chansons,  pièces  diverses.  Par  Charles  Defrecheux, 

B32,  289-293. 
Sujet  :  Crâmignons,  Chansons,  Pièces  de  vers  en  général. 

1894.  —  Rapport    sur  le   16e  concours  de  1892  :    Pièce  de 
vers  en  gênerai.  Par  H[erman]  Hubert.     .     B34,  18-20. 
Sujet  :  Pièce  de  vers  en  général  [et  par  extension  :  Fable.] 

1894.  —  Rapport  sur  le  18e  concours  de  1893  :  une  Pièce 
de  vers  en  général.  Par  H[erman]  Hubert,  B35,  177-180. 

1895.  —  Rapport  sur  le  18e  concours  de  1894  (Pièces  de 
vers  en  général),  par  H[erman]  Hubert.       B36,  460-462 

1897.  —  Rapport  sur  le  18e  concours  de  1895  :  Pièces  de 
vers  en  général.  Par  J[oseph]-E[rnest]  Demarteau, 

B37,  11-12. 


Littérature.  X"s  6i3-6ig. 


1898.  —  Rapport  sur  le  19"'  concours  de  1896  :  une   Pièce 
de  vers  en  gênerai,  par  Jos[eph]  Defrecheux, 

B38,  339-340. 

1899.  —  Rapport   sur  le  20e    concours    de    1897  (Pièce  de 
vers  en  général)  par  Herman  Hubert.     .     B39,  245-246. 

1900.  —  Uapport  sur  le  21'  concours    de   1898    :    Pièce  de 
vers  en  général.  Par  H[eriuan    Hubert,     B40,  287-288. 

1901.  —  Rapport  sur  une  œuvre  présentée  hors  concours  : 
Chiptèges  et  côps  cVéles.  Par  Jules  Feller,    R42,  i3-ig. 

Chiptèges  et  cojjs  d'éles,  recueil  de  poésies.  Non  accueilli  p;ir  le 
jury. 

1901.  —  Rapport  sur  le  18e  concours  de  1899  :  Scène  popu- 
laire dialoguée.  Par  Victor  Chauvin   .     .     B42,  2i5-2i6. 
Sujet  :  Scène  populaire  dialoguée    [et  par   extension  :  Sonnets 
dia  ogués]. 

1901.  —  Rapport    sur  le   21°  concours  de  1889  :  Pièces  de 
vers  en  général.  Par  Charles  Defrecheux,  B42,  239-261. 

1903.  —  Pièces  de  vers  en  général  (21e  concours  de  1900). 
Rapport  par  Ch[arles]  Gothier.     .     .     .     B43,  i2g-i3o. 
Objet  :  Recueil  de  poésies,  etc. 

1903.  —  Pièces  devers  en  général,  19e  concours  de  1901. 
Rapport,  par  A[lphonse]  Tilkin     .     .     .     B44,  3o9-3n. 

1903.  —  Recueil  de  poésies,  21*' concours  deigoi.  Rapport, 
par  Jean  Haust B44,  337-342. 

1904.  —  Pièces  de  vers  en  général,  19'    concours  de  1902. 
Rapport,  par  Julien  Delaite B45,  167. 


N"v  620-625.   Littérature.  108 


1904.  —  Recueil  de  poésies,    21e   concours    de    1902.  Rap- 
port, par  A[uguste]  Doutrepont     .     .     .     B45,  2o5-2o6 


1906.  —  Contes  en   vers,    i3'  concours   de  1903.    Rapport, 
par  Victor  Chauvin B46,  25. 

Sujet   :    Contes    en   vers   [et  pur  extension  poème  composé  en 
triolets]. 


1906.  —  Recueil  de  poésies,  20''  concours  de  190.3.  Rapport 
par  Félix  Mélotte '    B46,  189- 141. 


1858.  —   Ode  dieolos   tetrastrophos,    signée   in  fine  Pirlo 
Cetocour  [pseudonyme] Bl,  i35-i4i. 

Poùme^iégeois  daté  de  1620,  dédié  à  Mathias  Nav.ki  s,  réédité 
par  F[rançois]  B[ailleux]. 

Notice;  transcription  en  wallon  moderne  en  regard  du  texte. 


1861.  —  Moirt  di  l'octroi,  li  21  di  Julette  1860,  par  Michel 
Thiry B4i,  89-97. 

Rapport  de  Théophile  Fuss,  55-68. 
Poème  cité,  A9.  86-87. 

1861.    —   Lu    Saint   Nicolaî   do   l'orphulin,    par    Martin 
Saxtkin B4n,  27-28. 

Wallon  de  Malmédy. 

Rapport  de  François  Baiij.eux.  25-26. 


1863.    —  A    Forir,    li  jou   di   .si    ètermint,   par  J[oseph) 

L  amaye] Al,  i43-i44- 

Ode. 

1863. —  A  nos  f'rés  d' Anvers, par  Delgotaeee,  Al,  i6i-i63. 
Ode  Citée,  i55. 


Littérature.  Xos  626-633. 


1864. —  So  i  pône  di  moirt.  .1  philantropes.  Par  L[aurentj 

M[ICHEELS] A2,    I09-IIO. 

Ode. 

1864.    —   Mi   mohinette   di    châmoussîre,   par   Gust[ave] 
Magnée A2,  ii3-ii5. 

Ode  ou  chanson. 

1867.  —  Lu   Yikaureie,   par  J[ean]-F[rançois]   Xhoffer, 

A3,  171-172. 

Wallon  de  Verviers. 
Ode. 

1868.  —  Li  Veille  et  l'  Campagne,  par  J[ean]-G[uillaume] 
Delarge BIO11,  16-20. 

1868.  —  .4  meus  d'  mare,  par  Gust[ave]  Magnée, 

A4,  64-66. 

Strophes  descriptives. 

1869.  —  Li  vîx  Sodârt,  par  J[ean]-G[uillaume]  Delarge, 

A5,  100. 

Ode.  Traduction  du  français. 

1869.  —  lue  Porminàde  di  Maie,  par  J[ean]-G[uillaume] 
Delarge A5,  101-102. 

1870.  —    (Croyances   et   remèdes  populaires  au  pays   de 
Liège,  par  Auguste  Hock B12,  77-250. 

Contient,  p.  83  :  Li  Sjiére,  ode. 

1871.  —    .4    /'  mémoire   da   ./.  ./.    Dehin,  par  J.  G.  [Jean- 
Guillaume]  Delargk A6,  2i3-2i4. 

Ode. 


V     63  j  <>.ji.  Littérature. 


1871.  —  Li  Côpareie,  par  [Charles-Nicolas]  Simonon, 

A6,  43-52. 
Ode.  Réédition.  Poème  cite  Al.  67,  71-76;  A8,  i3o. 

1871.  —  Lijupsenne,  par  Gustave  Magnée,      A6,  i6i-i63. 
ode  ou  Chanson. 

1872.—  Li  Trô  cl  Logne,  par  F.  Damoiseaux,  A7,  178-182. 
Ode.  Dialecte  du  Condroz. 

1872.  —  Les  voyages  d'autrefois,  par  Aug[uste]  Hock, 

A7,  i32-i66. 

Contient,  p.  i49-i5o,  Ode  sans  litre  :  «  I  fève  bai  :  Les  ouhai 
^'a/ouit  so  l'verdeure...».  Et  p.  i54-i55.  Ode  s  uns  titre  :  «  Divèts 
l'France  tôt  r'montéve...» 

1873.  —  Ine  matineie  à  Lige,  par  H[enri]  Lejeune, 

B14,  154-157. 
odo  ou  chanson  descriptive. 
Rapport  de  Joseph  Dejardix,  75-87. 

1886.  —  .1  mohon,  par  Henri  Simon      .     .     B21,  25i-252. 

Ode  ou  chanson. 

Rapport  de  Léon  Polain,  247-250. 

1887.  —   A   Simonon.   Dédié  à   ses  parints  [par  Joseph 
Lamaye] A12,  i46-i5i. 

ode  citée  Al,  90-92:  A 12.  i45. 

1889.  —  Les  qwate  saison,  par  Alph[onse]   Tilkin, 

B27,  iii-iiS. 

(Quatre  odes. 

Rapport  de  Herman  Hubert.  g5  100. 

1889.  —  Li  vîx  Molin,  par  J[oseph]  Vrindts,  B27,  397-399. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  369-373. 


Littérature.  Xos  642-646. 


1889.  —  Ine  cinse  è  /'  Hesbaye,  par  Emile  Gérard, 

1527,  400-40:;. 
Ode  narrative,  humoristique. 
Rapport  de  llerinan  HUBERT,  369-373. 

1889.  —  Pitit  tâvlai,  par  .I[osepli]  Vrindts,    B27,  406-407. 

Poème  narratif  facétieux. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  369-373. 

1891.   —  XXVe  anniversaire   de   Sa   Majesté   Léopold   IIr 
Roye  dès  Belge,  par  Auguste  Vierset    .     .     B29,  i3-i6. 

Ode.  Wallon  de  Namur. 
Rapport  de  Isidore  Dory.  5-u. 

1891.  —  El  Savoyard,  par  Georges  Willame,  B29,  544546.    V 

Ode.  Wallon  de  Nivelles. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  54-1-543. 

3]  1891.  —  L'orège,  par  Emile  Gérard  .     .     .     B29.  557-558. 

Poème  descriptif  en  forme  d'ode. 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  54i-543. 

1892.  —   Mi  p'tit   viyège,   par  Charles    Goossens, 

B32,  3oi-3o3. 

Poème  descriptif  en  forme  d'ode. 
Rapport  de  Charles  Defrecheux,  289-293. 

1894.  —  Sem'di,  Anonyme B35,  179. 

Rondel. 

1895.  —  A  l'  nute,  par  Ernest  Brassinne,     B36,  463-464. 

Illustré  de  deux  dessins  anonymes  [par  Auguste  DONNAY]. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  4^0-462. 

1895.  —  One  sov'nance  dijônesse,  par  Louis  Loiseau, 

B36,  465-466. 
Ode.  Wallon  de  Namur. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  460-462. 


\      5oi  5nij.  Littérature. 


1895.  —  Li  cloque  di  nosse  chapelle,  par  Antoine  Kirsch, 

B36,  471-473. 
Ode. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  fôo-^tiz. 


1896. — Petite  polémique, extraite  du  journalle  Sauverdia, 
de  Jodoigne,  directeur  Edmond  Etienne,     A15,  154-137. 

Polémique  personnelle  relative  à  l'orthographe  wallonne, 
échange  de  poésies  :  une  poésie  d'Edmond  ETIENNE,  un  rondel 
triple  de  Julien  Delaite.  un  rondel  d'Edmond  Etienne. 

Wallon  de  Jodoigne.  Wallon  de  Liège. 


1896.  —  E  meus  d'  Janvir,  par  Jos[epk]  Mairlot,  A15, 139. 

Sonnet  descriptif. 
Wallon  de  Verviers. 


1896.  —  Première   et  neuvième  églogues  de  Virgile,  tra- 
duites par  L.  J.  Courtois A15,  165-172. 

Wallon  de  Perwez. 


1897.  —  Pitits  tavlai,  par  Charles  Derache,       B37,  ID-16. 

Deux  rondels  :  So  l  Butte  ax  ouhai.  A  colon. 
Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  11-12. 


1898.  —  Le  Croè  d'St  G're.    O  Eortunatos  nimium.   Par 

L.-J.  Courtois A38,  281-287. 

Deux  poèmes.  Wallon  de  Perwez. 


1898.  — -  Cé)p  d'oûye  so  V  grande  Bêche,  par  Charles  De- 

rache  .     .     . B38,  341-342. 

En  rondel  :  Les  Pàque.  Et  un  sonnet  :  Li  10  d'aoûss. 
Rapport  de  Joseph  Deerecheux,  339-340. 


n3  Littérature.  Nos  653-65 


1900.  —  Les  Jôye   de  manège,  par   Martin    Lkjeune, 

B40,  289-3o3. 
Recueil  de  8  poèmes.  Wallon  de  Verviers. 
Sommaire  :  L'Angedè  Z'férre,  289-290.  Xinette,  290-292.  E  corii, 

292-294.  Les  prunus  pus.  294-293.    Lu  prumi  iliut.  i» t > ~» - ^ < > t i .  Sacris 
démon.  296-297.  Lu  cJiin,  297-298.  One  surprise,  299-3oo.   Les  Ireus 
tniulun,  3oo-3oi.  Lu  canne  <lu  grand'pére,  3oi-3o3. 
Rapport  de  Hernian  HUBERT,  287-288. 

1900.  —   Li    Chant   des    ouri,    par    Godel'roid    Halleux, 

B40,  3o9-3io. 
Poème. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  287-2S8. 

1901.  —  Ine  cope  di  hiltai,  par  Arthur  Xhignesse, 

B42,  2i5-2i6. 
Deux  sonnets  dialogues  :  Capote  !  et  Berwette  à  Vplanche  ! 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  2i3-2i4- 

1901.  —  Tav'lai  de  l  Nature,  scènes  du  famille,  etc.,  par 
Martin  Lejeune B42,  2G3-297. 

Recueil  de  22  poésies.  Wallon  de  Verviers. 

Sommaire.  —  [Envoi],  d'après  (J.  de  Laincel,  2G3-264.  Rau- 
vion.  264-265.  Lu  einse  ù  noue.  260-267.  Lu  noulèye,  d'après 
Mme  ACKERMAN,  267-2G9.  Lu  nute,  269-272.  L'hivier.  272.  Lu  ni- 
oaye,  272-274.  /-"  raulèye,  d'après  J[ules]  Feuler,  274-271;.  Lu 
zûvion,  27G-277.  Après  l'plêoe,  277-27;).  Lu  Môrtai  d'aiioe.  d'après 
Th.  Gautier,  279-280.  L'alôye,  280-281.  Lu  poche-è-four,  281-282. 
Duuant  ichèstai  d'Iîeaufnrt.  282-283.  C'est  l'oint,  [monologue] 
d'après  le  français.  284-28G.  Cour  du  père,  28G-287.  Les  ch'vets  du 
m' mère,  287-288.  Les  matennes  po  l'z'  èfants,  289-292.  l'asse- 
timjts  d' grand' mère.  292-293.  Lu  sope-è-trijjes.  294-297.  Lazare, 
d'après  Léon  Dierx.  29G-297. 

Rapport  de  Charles  Defrecheux,  259-261. 

1901.  —  Fleur  di  ses  ch'vè,  par  J[ules]  Delange-Eloy, 

B42,  299-300. 
Élégie. 
Rapport  de  Charles  Defrecheux,  259-2G1. 

1901.  —  Po  lès  èfant,  par  Jean  Lejeune     .     B42,  3oi-3o3. 

Trois  sonnets  :  A    l'cachêye,  A  Vcoîde,  On  mâvas  chèrron. 
Rapport  de  Charles  Defrecheux.  259-261. 


\"    65g  664.  Littérature.  Il4 


1901.  —  Dièraine  caresse,  par  Lucien  Colsox.  .    B42,  3o4- 

Sonnet. 

Rapport  de  Charles  DefreCHEUX,  2Ô0-i>Ui. 


1903.  —  0  hasèrd  dèl  pêne,  par  Martin  Lejeune, 

1543,  i"»i-ir)2. 

Recueil  de  19  poésies.  Wallon   de  Verviers. 

Sotmiiaire.  —  Eco  .'  todi .' .  i3l-l32.  Qui  dj'so,  [32-i33.  L'èfant 
prèye,  i33-i34>  Tôt  hossant,  104-105.  .1  mu  p'tite  fèye,  i36.  Nos 
un' allans,  i36-i38.  Dur  hiviêr,  i3S-i3g.  Lupauve  et  l'amour,  i4o. 
Lu  prumi  rislèt,  i4i-i42-  Zûvîon  d'amour,  i43.  Sov'hance,  1 43- 1 44- 
Sise  d'hivièr,  sonnet.  1 44 -  Poqwè,  djintèye  magriyète...,  1 4^.  Les 
noûlêyes,  i4<>-  Tchant  des  clokes,  1  47 -  Meye-nuf,  1  4 n - 1  4 < ( -  £«  vèye, 
149-100.  Lès  bèles-di-nut'  ioo-i5i.  Polichinèles  !  1 5 1  - 1 5 1> . 

Rapport  de  Charles  Gothier,  1 129-1 00. 

1903.  —  Sol  Moûse,  par  Martin  Lejeune    .     B44,  3i2-3i3. 

Wallon  de  Verviers. 

Rapport  d'Alphonse  Tii.kin.  3oç)-3n. 

1903.  —  Lu   lioe  du  messe  dcl   grand-mére,   par   Martin 
Lejeune B44,  3i^-'h5. 

Wallon  de  Verviers. 

Rapport  d'Alphonse  Tii.kin.  009-011. 

1903.  —  L'intrêye  de  Prétimps,  par  Maurice  Peclers, 

B44,  3i6-3i7. 

Rapport  d'Alphonse  Tii.kin.  3og-3ii. 

1903.  —  Lès  mâlhureûs,  par  Martin  Lejeune, 

B44,  409-435. 

Recueil  de  16  poésies.  Wallon  de  Verviers. 

Sommaire.  —  [Envoi].  409.  Lès  Adjèyanis,  d'après  Ad;i  Negri, 
410-411.  Les  mâtchanceûs ,  d'après  Ada  Negri.  4h-412-  Lugalapia, 
d'après  Ada  Negri,  4I2-41")-  ^"  P  tit  bossou,  4 J ">-4 J 7 •  L"  tèh'rèsse, 
d'après  Ada  Négri,  4>7"4uS-  Ln  '"  djoweû  d'or,  4's"4-1-  Lâke 
d'ovrège,  4^i-4---  Grève,  d'après  A.  Bacemj,  422-423.  Sins  ovrèdje, 
d'après  Ada  NEGRI,  424-4-~)-  -J  cabaret,  420-427.  Lu  vil  èstroupî, 
427-400.  R'nonci ' .'  43o-43 1.  L'aband'né,  432-433.  Etérement,  \">'\ 
434.  Lu  mwêrt,  434-435. 

Rapport  de  Jean  HAUST,  337-342. 


Littérature.  N'os  665-670. 


1903.  —  È  manèdje,  par  Jean  Lejeune  .     .     B44,  436-448« 

Recueil  de  poésies  :  121  sonnets  et  un  envoi. 

Sommaire.  —  Li  bone  nouèle,  £36.  Li  mâle  nooêle,  4*7-  Li por- 
trait d'famile,  P7.  As  pris,  438.  On  dîner  d'fiesse,  4'iS.  Onp'tit 
bàbâ,  439.  Pitit  chagrin,  4->!)-  L'èfant,  44°-  Li  conscrit.  44°-  r"( 
ratindant  si-home,  441.  Li  mwért  <ln  Bêtri,  44i-  Li grand-mére, 
44a.  Ai  /h/.s-  of  tfèi  nij-êye,  442.  D/oi'ns  /es-  transes,  443.  Li pèk'teû, 
443.  Li  mâssèye,  444-  Li  nèfe,  444-  Prumîre  brîhe,  44:")-  L/  '',<:" 
rinne  heure  dèl  djoûrnêye,  44r>-  Li  prumîre  heure  dèl  djoûrnêye, 
445.  On  /l'Ut  malheur.  441).  [Envoi  :]  .1  mi  p'tite  fèye,  447- 

Rapport  de  .Jean  Haust,  337-342. 

1903.  —  Le  Le6-6c  à  7/a/î,  Voyache  à  V grotte  de  Han.  Par 
L.-J.  Courtois V16,  5 1-57. 

Deux   odes. 
Million  de  Perwez. 

1903.  —  Poèsèye,  par  [Charles]  Deraciie     .     .     A16,  126. 


1904.  —   Tâv'lê  d'  manèdje,  par  .Iules  Defresne, 

B45,  207-208. 
Wallon  ardennais. 
Rapport  «le  Auguste  Doutrepont,  205-206. 

1904.  —Poésies  wallonnes,  par  L.J.  Courtois,  B45,  291-322. 

Wallon  de  Perwez. 

Contient    notamment    ces    poèmes    :    Le    Mantia    d'  S'-Maurté, 
291-293;    Cougnous,   2<)5  :    Crioèsèle,   3oo-3o2  ;  Mi   m    wallon,  3o5. 
Médaille  de  vermeil  hors  concours  :  Cf.  Al  7,  55,  78. 

1906.  —  Conte  di  tôt  timps,  par  Arthur  Xhtgnesse, 

1346,  27-29. 
Triolets. 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  25. 

1906.  —  Ana    lès   vôyes.  Treûs  courts  rimes,   par   Arthur 
Xhiqnesse B46,  143- 144- 

Trois  sonnets  :  Deûs  vis,   L'â-matin  de  londi,   Trovaye. 
Rapport  de  Félix  MÉLOTTE,  139-141. 


Y    671-673  Littérature,  11G 

B.    POÈMES    &  CHANTS   PATRIOTIQUES 

1859.  —   Rapport  sur  les  3e,  4e  (>t  5e   concours   [de   i858], 

par  Adolphe  Stappers  ......     B2i,  309-328. 

Concours  11"  3  :  Chant  patriotique  liégeois.  (Le  n"  4  demande 
un  Récit  en  vers  ou  fragment  épique  ayant  pour  objet  un  épisode 
des  annales  du  Pays  de  Liège  :  le  nu  5.  une  Pasquèye,  chanson  ou 
poème  satirique  offrant  une  peinture  de  mœurs.  1 

1861.  —  [Rapport  sur  le  concours  spécial  de  chants  patrio- 
tiques], par  Ch[arles]-Aug[uste]  Desoer  .     .      B4in,  1-8. 

Le  concours  a  pourobjets  un  Cràmignon  etun  Chœur  patriotique. 

Il  a  été  ouvert  à  l'occasion  des  fêtes  «pie  la  ville  de   Liège  offrait 
au  Loi  et  à  la  Famille  royale. 

1888.  —  Concours  spécial  de  1880.  [Rapport  du  jury],  par 

A[dolphe]  Xmox B16,  289-296. 

Objet  du  concours  :  lue  pièce  de  vers  sur  le  5o'  anniversaire 
de  l'Indépendance  nationale  de  la  Belgique. 

1891.  —  Concours  national  wallon  [à  l'occasion  du  XXV' 
anniversaire  de  l'avènement  au  trône  de  Sa  Majesté 
Léopold   II.  Lettre   A.   Rapport  du  jury,]  par  I[sidore] 

Dokv B29,  5-ii. 

Concours  A  :  Poème  sur  le  XXVe  anniversaire.  1  Le  concours  B 
demande  un  Cràmignon.) 

1858.  —  Les  Wallons  de  Pays  d'  Lige,  par  Nicolas  Defkk- 

CHEUX Bl,   123-127. 

chant  patriotique. 

1859.  —    Les   vis   messèdjes,    pousselette   d'histoire,   par 

Auguste  Hock B2i,  343-35i. 

Poème  et  chant. 

Rapport  d'Adolphe  Stappers,  009-32S. 


ii7  Littérature.  N08  674-681. 


1859.  —  Vive  Lige  !  chanl  patriotique  par  François  B 

leux B2i,  365- 

Rapport  d'Adolphe  Stappers,  3og-328. 


1861.  —  Li  chant  <les  liesses  di  hoye,  par  Gustave  Masset, 

B4iii,  i3-i4- 
Chœur. 
Rapport  <lo  Charles-Auguste  Desoer,  1-8. 

1861.  —  Chant  des  Belges,  par  Théophile  Bormans, 

B4iii,  i5-i6. 
Chœur. 
Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  1-8. 

1863.  —    1  nos  frés  d'Anvers,  par  Delgotalle,  Al,  iGi-iG3. 
Ode.  Citée.  i55. 

1864.  Mi    mohinette  di    chàmoussire,  par    Gust[ave] 
Magnée A2,  n3-n5. 

Poésie  ou  chauson. 

1867.  — Chant  patriotique,  par  Delgotalle.  A3,  191-I92. 
Poème.  Cité,  i85. 

1872.  —  As  cis  qui  sont  moirts  po  /'  liberté,  par  Fr[ancois] 
Bailleux A7,  i3o-i3i. 

Poème.  Réédition  :  cf.  A3.  77-78. 

1888.    —    Li   Cinkwanteine   don   patriote,   monologue  et 
seeine,  par  A[lexis]  Peclers B16,  297-302. 

Rapport  d'Adolphe  Nihok,  289-296. 
Pièce  citée  A9.  183-184. 

1888.  —  Brabançonne  wallonne,  par  Henri   Bonhomme. 

B16,  307-308, 
Rapport  d'Adolphe  Nihon,  289-296, 


684.  Littérature.  uS 


1890.  —    Pièce  sans  titre],  par  Charles1  Defrecheux. 

IJ28,  256-257. 
Poème  sur  les  Flamingants. 

1891.  —  XXV  anniversaire  de  Sa  Majesté  Léopold  II, 
Roye  dès  Belge,  par  Auguste  Vierset  .     .     B29,  i3-i6. 

<>de.  Wallon  de  N'amur. 
Rapporl  d'Isidore  Dory,  5-ii. 

1891.  —  On  foyou  d'histoire  :  i83o-i865-i8qo.  Par  Gode- 
froid  Halleux 1529,  17-20. 

Poème  historique. 

Rapport  d'Isidore  Dory.  5-n. 

1891.  —  Lèopôld  II,  par  Emile  Gérard     .     .     B29,  21-2.3. 

Poème. 

Rapport  d'Isidore  Dory,  5-ii. 

1891.  —  Vingt-cinq  an  '.  par  Félix  Poncelet.     1>29,  2.4  25. 

Ode. 

Rapport  d'Isidore  Dory,  5-ii. 

1892.  —  Mi  p'tit  viyège,  par  Charles   Goossens, 

JB32,  3oi-3o3. 
Poème  descri]>tif  en  forme  d'ode. 
Rapport  de  Charles  Deerecheux,  289-293. 

C.  CHANSONS 

a)  Rapports  sur  les  romances  et  chansons. 

1858.  —  Extrait  du  Procès-verbal  des  séances  tenues  par 
le  jury  des  2e  et  3e  concours  ouverts  pour  l'année  1857, 
[par  Epiphane  Martial] Bl,  116-118. 

Concours  n"  3  :  Chant  de  nature  a  devenir  populaire.  I  I.e  con- 
cours n°  3  demande  un  récit  en  vers  sur  un  épisode  de  l'histoire 
du  pays.) 


Littérature.  N    685. 


1862.  Concours   n     5,    6   el    s    de    1861  .    Rapport    par 
Théophile   Fuss B5i,  1 1 3-i  i*3. 

Concours  n°  8  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  H.e  n"  5 
demande  un  Poème  ayant  pour  sujet  les  houillères;  le  n"  G.  une 
Description  du  Marche  de  Liège. 

1863.  —  Concours  de  1862.    Rapport    du   jury  sur  les  ('(tu- 
cours  nos  5,  6  et  9.  Par  Alphonse  Li:  Koy     .     B61,  29-01. 

Concours  n"  9  :  Crâmignon  ou  chanson.  1  Le  n°  5  demande  une 
Pièce  de  théâtre;  le  n°  6,  un  Conte  en  vers. 


1864.  —  Concours  de   1860.  Rapport  du  jury   sur   le    con- 
cours n°  ei,  par  Aug[uste]  Buby     ....     B7i,  67-69. 
Sujet  :  Pièce  de  vers  propre  a  être  chantée. 

1866.  —  Concours  de  1864.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  9,  10,  11  et  12.  Par  Ch[arles  -Aug  uste]  Desoer 

B81,  3i-39. 

Concours nn  12  :  Pièce  de  vers  propre  a  être  chantée.  Le  n  9 
demande  un  Tableau  de  mœurs  liégeoises;  le  n"  10.  une  Descrip- 
tion de  la  Poire  a  Liège;  le  n°  1  1.  un  Poème  ou  Conte  sur  la  vie 
rustique.) 

1867.  —  Concours  de  i865.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  8,  9,  11  et  12  du  programme.  Par  Ch[arles]- 
Aug[uste]  Desoer B9.    ii-jjj. 

(  oneours  n  1  2  :  Crâmignon  ou  Chanson,  i  Le  11"  S  demande  une 
Pièce  de  théâtre  :  le  n°  9,  la  Peinture  d'un  type  wallon  :  le  n"  11. 
Contes  en  vers. 

1868. —  Concours  de  1866.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  6,  7,  9  et  10  du  programme.  Par  Camille 
Grenson BlOi,  29-43. 

Concours  n"  m  :  Pièce  de  vers  propre  a  être  chantée.  (Le  Q°  fo* 
demande  une  Pièce  de  théâtre  ;  le  n"  7.  un  Tableau  de  mœurs 
liégeoises;  le  n°  g  une  Satire  dialoguée. 


\  M  686-687.  Littérature. 


1868.  —  Concours  de  1867.    Rapport  du  jury  sur  les  cou- 
cours  nos  10  et  11  du  programme.   Par  Ad[olphe]  Picard, 

BU,  3i-36. 

Concours  n"  ij   :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n"  10 
demande  nn  Conte  en  vers). 


1870.  —  Concours  spécial  de  1869.   Rapport  par  Ch[arles]- 
Aug[uste]  Desoer B12,  35-44- 

Concours  extraordinaire  ouvert  à  l'occasion  des  fêtes  inter- 
nationales  de  septembre  i8(><).  à  Liège.  Cf.  le  texte  de  la  délibé- 
ration, 33-34. 

Concours  n"  2  :  chanson  avec  refrain  susceptible  d'être  répété 
en  chœur.  (Le  n"  1  demande  un  Crâmignon.) 


1872.  — Concours  de  1869.    Rapport  du  jury   sur  les  con- 
cours 9  à  i3  du  programme,  par  [Joseph]  Delbceuf, 

B13,  65-75. 

Concours  n"  i3  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n°  <) 
demande  un  Tableau  de  mœurs  liégeoises  ;  le  n"  10.  la  Description 
des  anciennes  galeries  du  Palais;  le  n"  ii.la  Description  du 
<niai  de  la  Batte;  le  n°  12,  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 


1873.  —  Concours  de  1870.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  10,  i3  et  14  du  programme.  Par  [Nicolas] 
Lequarré B14,  53-63. 

Concours  n"  14  :  Cràmignon  ou  Chanson.  1  Le  n°  10  demande 
uneEpitre  aux  ouvriers  sur  leurs  relations  et  sur  leurs  devoirs: 
le  n°  i3,  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 


1873.  —  Concours  de  1871.    Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  9,  10,   12  et  i3  du  programme,   par   [Joseph] 

Dejardin B14,  75-87. 

Concours  n°  i3  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n"  9 
demande  un  Libretto  d'opéra-comique  :  le  n°  10,  une  Description 
des  anciennes  galeries  du  Palais;  le  n"  it>.  une  Satire  de  mœurs 
liégeoises.  ) 


Littérature.  Nos  688-693. 


1873.  —  Concours  de  1872.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n"s  12  et  14  du  programme.  Par  Ch[arles|-Aug[uste] 
Desoer B14, 291-007. 

Concours  11"  14  :  Pièce  do  vers  propre  a  être  chantée.  (Le  n"  12 
demande  une  scène  populaire  dialoguée.) 

1878.  —  Concours  de  1874.  Rapport  sur  les  concours 
n"s  14  et    i5   du   programme.    Par  A[dolphe]   Xihon 

B16,  Ji-45. 

Concours  n"  iô  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n°  i\ 
demande  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 

1878.  —  Concours  de  1875.  Rapport  sur  le  concours  n°  14 
du  programme  :  chansons  et  crâmignons.  Par  A.  Alvin. 

B16,  181-184. 

1878.  —  Concours  de  1876:  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n°  i3  et  14  du  programme.  Par  A[dolplie]  Nihox, 

B16,  267-271. 
Concours  n°  i\  :  Pièce  «le  vers  propre  a  être  chantée.   (Le  n"  i3 
demande  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 

1879.  —  Concours  de  1877.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n°i3,  i5eti6.  Par  J[oseph]DEJARDiN,  B17,  317-820. 

Concours  n"  i(i  :  Pièce  de  vers  propres  à  être  chantée.  (Le  n°  i3 
demande  un  Poème  sur  les  travaux  publics  de  la  ville  de  Liège; 
le  nn  iô,  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 

1885.  —  i5e  et  16e  concours  de  1880.  Rapport  par  A[dolphe] 
Nihon B20,  255-261. 

Concours  n"  16  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  iLe  n"  i5 
demande  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.; 

1885.  —  Concours  de  1881.  Rapport  sur  le  16'  et  sur  le 
17'' concours.  Par  Victor  Chauvin  .     .     .     B20,  279-291. 

Concours  n"  17  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n"  i(i 
demande  une  Satire  ou  un  Conte.) 


\      69  |.  1 Ai  té  rat  lire. 


1886.  —  Rapport  sur  les  concours  ir  17  el  r8  de  [882  par 
Victor  Chauvin B21,  53-6i. 

Concours  n°  iS  :  Pièce  île  vers  propre  à  être  chantée.  1  Le  n°  17 
demande  une  Satire  ou  un  Conte.  1 

1886. —  Concours  de  i8H3.  Rapport  du  jury  sur  le  17e  con- 
cours. Par  [Léon]  Polain Jî21,  247  25o. 

Sujet  :   Chansons   et  crâmignons  [et  par    extension,  Pièces  de 

1886.  —  Concours  de  i885.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours i3,  14  et  i5.  Rapport  du  jury  sur  les  concours  i3, 
14  et  i5.  Par  Victor  Chauvin  ....  P>22,  557-562. 
Concours  n"  i.">  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n°  1 '! 
demande  une  Scène  populaire  dialoguée  ;  le  n°  14.  une  Satire  ou 
un  Conte.  | 

1889.  —  Concours  de  1886.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n"s  16  et  17  et  sur  quelques  poésies  présentées  hors 
concours.  Par  Victor  Chauvin    ....     B24,  345-35o. 

Concours  n"  17  :  Crâmignons  et  Chansons.  (Le  n°  i(5  demande 
Satires  et  Contes.  Les  pièces  hors  concours  sont  un  Poème 
réaliste,  et  quatre  Fables.) 

1889.  —  Concours  de  1887.  Rapport  du  jury  sur  le  16e  con- 
cours. Par  H[erman]  Hubert B27,  9Ï-100. 

Sujet  :  Chansons  et  Crâmignons  [et  par  extension.  Pièces  de 
vers  en  général]. 

1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du  jury  sur  le  i4'  et 
i5e  concours.  Par  H[erman]  Hubert  .     .     R27,  069-373. 

Concours  n°  t5:  Poésies  et  Chansons.  (Le  n°  14  demande  Contes 
et  Satires). 

1890.  —  Concours  de  [889.  Rapport  du  jury  sur  le  i5'  con- 
cours :  un  crâmignon,  une  chanson  ou  en  général  une 
pièce  de  vers.  Par  H[erman]  Hubert  .     .     B28,  225-227. 


ii>3  Littérature.  V'MmjV^oi  . 


1891.  —  Rapport  sur  le  [7e  concours  de  1891  :  crâmignon, 
chanson,. etc.  Par  Victor  Chauvin  .     .     .     R29,  541-543. 

Sujet    :  Cràmignons,  Chansons.  Pièces  de  vers  en  général. 

1892.  —  Rapport  sur  le  i.V  concours  de  1891  :  cràmignons, 
chansons,  pièces  diverses.  Par  Charles  Defrecheux, 

B32.  289-293. 
Objet  :  Cràmignons,  Chansons,  Pièces  de  vers  en  général. 

1894.  —  Concours  de  1K92.    Rapport  sur    le   i5c  concours  : 
cràmignons   e1  chansons.    Par  H[erman]  Hubert, 

B34.  11-12. 

1894.  —  Concours   de    1893.  Rapport  sur  le  17'  concours  : 
cràmignons  et  chansons.  Par  Jos[eph]   Dejardin, 

B35,  139-140. 

1895.  —  Rapport  sur  le  17e  concours  de  1894  :  cràmignons 
et  chansons.  Par  J[oseph]  Dejardin  .     .     P>36,  41 '4-0- 

1897.  Rapport  sur  le  17'  concours  de  i8q5  :  cràmignons 
et  chansons.  Par  H[erman]  Hubert  .     .     B37,  382-383. 

1898.  —  Rapport   sur  le  18'    concours  1896  (cràmignons  et 
chansons)    par    J[oseph]-E[rnest]    Demarteau, 

B38,  273-275. 

1899.  —  Rapport  sur  le    19'  concours   de  1897  (cràmignons 
et   chansons),    par   J[oseph]-E[rnest]    Demarteau, 

B39,28i-283. 

1900.  ~  Rapport  sur  le  20e  concours  de   1898  (cràmignons 
d  chansons),  par  ll[erman]  Hubert   .     .      B40.  273-275. 


Y     702-710.  Littérature. 


124 


1901.        Rapport  sur  le  20'  concours  do  iK<)<)  (crâmignons 
el  chansons),  par  L[éon]  Parmentier.  I>42,  240-244 

1903.  —  Crâmignons  el  chansons,    20'  concours  de  1900 
Rapport,  par  F[rançois]-.T[can]  Renkin  .     B43,  119-120 

1903.  —  Crâmignons  el   chansons,    18e  concours  de  1901 
Rapport  par  L[éon]  Parmentier  .     B44,  293-297 

1904.  —  Crâmignons   et   chansons,  18'    concours  de   1902 
Rapport  par  J[oseph]-E[rnest]  Demarteau,  B45,  1 57-108 


1906.  —  Crâmignons  et  chansons,  et  pièces  de  vers  en 
général,  17''  et  18e  concours  de  1908.  Rapport  par  Julien 
Delaite B46,  iio-iio. 

b)  Romances 

1860.  —  Lofant  malade,  par  Ajugustin]  Vermer, 

153ii,  32-34. 
Wallon  de  Beauraing. 

1860.  —   Imitation  de  l'espagnol,  par  L...  jN.  Loumyer], 

B3ii,  35-3(5. 
Sous-titre  :  «  Essai  d'orthographe  wallonne  » 

1861.  —  Chanson  da  Bertine  Sodar.  Anonyme.  B4ii,  29.30. 
Paraît  être  de  Gustave  Magnée.  Citée B4ii,  4^. 


1863.  —  Ni  rôuvîz  nin  on  pauve  aveûl'  si  v'  plait,  romance, 

par  0[scar]  Bosson B61,  i3i-i32. 

Rapport  d'Alphonse  Li<:  Roy,  2y-5i, 


125  Littérature.  Nos  ~n  716. 


1863.  —  Treiis  p'tits  boquets,  pur  M[ichel]  Thiry, 

Al,  97-101. 

Sommaire.  Ji  n  vi  vou  />ns.  97-98.  Po  !<■*  aidans,  DS-99.  C'est 
<■()  i>u  bai!  1  ou- 101 . 

1864.  —  Une  journée  de  l'an  de  grâce  1-H0;  le  Jeudi-Saint 
a  Liège,  par  Auguste  Hock L>7n,  37-G9. 

Contient,  p.  \-  :  Sèmans  des  violette,  romance.  Et  p.  ">  :  Les 
Margarite,  romance,  réimprimée  dans  A4.  95-9G. 

1864.  —  Les  èfants,  pur  Nicolas  Defrecheux,  A2,  123-124. 

1864.  —  Maveye  mes  amours,  romance,  pur  Victor  Col- 
lette     A2,  129-130. 

1864.  —  W'-est-il  ?  par  N[icolas]  Defrecheux,  A2,  i5i-i52. 

«  D'après  Haï  Luli,  chanson  russe  tirée  de  la  nouvelle  des  Pri- 
sonniers du  Caucasse,  île  Xavier  DE  Maistre,  musique  de  Henri 
Reber.  » 

Réimpression  :  cf.  A8.G4- 

1867.    —   Li   ehant   de   /'  bance,  pur   Auguste   Hock, 

A3,  i34-i36. 

Ti*aduil  du  valaque.  Texte  original  en  regard  :  Cantec  de  Leagan, 
pruncului  Dimitrie  Zanue.  par  Gr,  H.  Grandea. 

1867.  Li  veie  Dajenne,  pur  Nicolas]  Defrecheux, 

A3,  195-196. 
Réimpression  :  et.  A8,Gô. 
Pièce  citée  1SG-187. 

1868.  —  Us  et  coutumes.  Baptêmes  et  Mariages;  Un  bap- 
tême à  ta  ferme  Mathot.  Pur  Auguste  Hock,  BIO11.  21-57. 

Contient  p.  4'-4:*ulie  berceuse,  sans  titre. 


V  7 1 7  7-<;-  Littérature.  126 


717  1868.   —    Li   pantalon    traîne,    par    Ch[arles]    Di    Vivier 

de  Stbeel  \4,  5i-53. 

Réédition  :  cf.  43.  Pièce  citée     A 8.   i'!o. 

718  1868.   —  Les  margarite,  par  Aug[uste]   Hock,     A4,  95-96. 

Le  titre  est  suivi  de  cette  indication  :  «  musique  de  Van  1>ai.i:m  ». 
Réimpression  de  B7n,  55.  Cf.  ci-dessus,  n°  [37]. 

719  1868.  —  Sov'nance,  par  Félix  Chaumont  .     .     A4,  99-100. 

720  1868.  —  Mi  p'tite  Manette,  tableau  de  mœurs,  par   Joseph] 

Thikiakt,  modifié  et  arrangé  par  V[ictor]  C[olleti  1:  . 

A4,  ii3-iiG. 
Chanson  citée.  91. 


721  1869.  —  Leyîz-m'  plorer,  par  N"[icolas    Defrecheux, 

A5,  54-55. 

Réimpression. 

722  1869.  —  Mi  binante  p'tit  chin,  par  .1  ean]-[Joseph]  Dehin, 

A5,  56-5 7. 

Réédition. 

723  1869.  —   Mes  cinquante  ans,  par  J[ean-]J[osepli]  Dehin, 

A5,  58-59. 

724  1871.  —  Trop  jônes  !  par  F[élixl  Chaumont.  A6.  217-218. 

725  1872.  —  A  ma  fille  aimée...  morte...  Élégie  wallonne,  par 

Corneil  Gomzé A7,  1G7-1G9. 

Complainte  réimprimée  depuis  lors  sous  le  titre  :  A  l'rèvolète. 

72G  1872.  —  Les  Adiet,  par  A[uguste]  Hock.     .     A7,  212-21,3. 

Romance  citée.  198. 


Littérature.  Nos  727-734. 


1872.  —  Li  houyeu,  par  X  icolas]    Defrecheux, 

A  7,  214-215. 

Romance  citée,  ij)S. 

1873.  —  Sov'nance,  par  <;.  [Jean-Guillaume]  Dklarge, 

B14,  70-74. 

Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  ">.'{-U.-<. 

1873.  —  Xoss*  grand-pére  Xoïé,  par  Alexis  Peclers, 

B14,  329-33i. 
Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  291-307. 

1878.  — Les  è/'ans  duvins   les   beurres,    par  II  enri]  Box- 

HOMME B16,   52-53. 

Wallon  de  Verviers. 

Rapport  d'Adolphe  Xihox,  4i-4")- 

1878.  —  Lu  Charité,  par  Arm[and]  Jamme,     B16,  2S5-28G. 

Wallon  de  Saint-IIadelin-Olne. 
Rapport  d'Adolphe  Nihox,  267-1271. 

1879.  —  Ine  amourette,  par  G.  [Jean-Guillaume]  Delarge, 

B17,  321-324. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  :}i7-:;^o. 

1879.  —  V  richesse  donne  mère,  par   Il[enri]  Bonhomaie. 

B17,  328-33o. 

Wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Joseph  Dejardix,  :;i7-32o. 

1880.  ~  Aux   chérs   Wallons  qui  n'   sont  pus  [par  Jean- 
Simon  Renier] A8,  191»- 1  <)4- 

Wallon  de  Verviers. 
Romance  citée,  191. 


N°*  735-745.  Littérature.  128 

735  1885.  —  Complainte,  par  Toussaint  Brahy,    B20,  3oo-3o3. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  •j-'j-mjx. 

736  1886.  —  .1  quinze  an,  [par  Henri  Simon]  .     B22,  535-53G. 

Rapport  de  Léon  PonAIN,  529-534. 

737  1886.  —  Sov'nance,  par  Henri  Simon.     .     .     B22,  565-5G6. 

Rapport  «le  Victor  Chauvin,  557-562. 

738  1886.  —  Les  qwate  saison,  par  Henri  Simon,   B22,  567-568. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  i>ô--~A>n. 

739  1887.  —  L'aronge,  par  Charles  Gothier    .     A12,  201-203. 

740  1889.  —  On  bàhège,  par  Henri  Simon.     .     .     .     B24,  359. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  345-35o. 

741  1891.  —  Vinez-v    è  bois!  par  Alphonse   Tilkin, 

B29,  555-556. 
Rapport  «le  Victor  Chauvin,  54i-543. 

742  1891.  —  Les  èfant  à"  fabrique,  par  I^douard  Remouchamps, 

B29,  568-569. 
Rapport  non  publié,  perdu. 

743  1892.  —  Vinez-v'  Bnbèth  ?  par  X.     .     .     .     B32,  297-298. 

Rapport  de  Charles  Defrecheux,  i>S()-2(j3. 

744  1892.  —  L'habit   d' min   grand-pére,   par   J.   [Alexandre] 

Desroussf.aux A13,  ii5-ii6. 

Dialeete  de  Lille. 

Réimpression,  avec  un  couplet  d'introduction  inédit. 

746  1892.  —  Nivaïe  !..  par  Gust[ave]  Thiriart  .     .     A13,  121. 

Romance  :   Sujet  adapté  au  banquet  de   la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonue. 


Littérature.  N"os  74**7 ">4- 


1892.  —  Le  petit  Quinquin,   par  Alexandre  Desroi  sseaux], 

A13,   124-127. 
Berceuse.  Dialecte  de  Lille. 
Réimpression,  avec  notes  expliquant  les  mots. 

1894.  —  Ji  tûse  à  vos,  par  Edouard  Doneux,     B35,  i4i-i42- 
Rapport  de  .Joseph  Dejardin,  139-140. 

1895.  —  Bounheûr  in  [amie,  ou  bî  :  D'Iez  Ufeumme  et  les 
èfant,  par  Alphonse  Hanon  de  Louvet    .     B36,  4- 1_4-4 

Walloit  de  Nivelles.  Rapport  de  Joseph  Dejardin,  4i5-4ao. 

1895.        A  noste  èfant,  par  Jean  Bury  .     .     A14,  111-112. 
Le  titre  est  suivi  de  l'indication  :  Musique  de. Jean  D effet. 

1898.  —   lot  hossant  mu  p'tite  fève,  romance,  par  Martin 
Lejeune B38,  27G-277. 

Wallon  de  Verriers. 

Rapport  de  Joseph-Krnest  Demarteau,  1270-275. 

1898.  —  Li  vîx  Colas,  romance,  par  Charles  Derache, 

B38,  27S-280. 
Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  273-275. 

1901.  —  Ombaude,  chanson,  par  Martin  Lejeune, 

B42,  245-247. 
Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Léon  Parmentier,  240-244- 

1901.   —    \'usion    rèvolêye,    rêverie,    par    Lucien   Colson, 
musique  de  P[ierre  van  Damme.     .     .     .     B42,  230-2 04. 
Avec  l'air  note  et  L'accompagnement  pour  piano. 
Rapport  de  Léon  Parmentier,  2411-244. 

1901.  —  Mi  vîx  violon,   chanson,    par    I)D.   ;  Dieudonné]- 

Walthère  Salme B42,  257-258. 

Rapport  de  Léon  Parmentier,  240-244- 


V*  755-763.  Littérature.  i3o 


1903.  —  Li  mèyeu  bèhe,  chanson,  pur  Martin  Lejeune, 

B43,  121-122. 
Wallon  de  Verviers. 
Rapport  «le  François-Jean  Rknkin.   119-120. 

1903.  —  Ni  brogniz  pus,  Nanète,  chanson,  par  Maurice 

Peclers B43,  126-128. 

Rapport  de  François-Jean  Rknkin.  119-120. 

1903.  —  Aubade  à  mwèsène,  par  Maurice  Peclers, 

B44,  299-800. 
Rapport  <le  Léon  Parmentier,  295-297. 

1903.  —  Li  Saint-Amour,  légende,  par  J[oseph]  Vrindts, 

A16,  96-97. 

1903.  —  Li  chanson  de  /'  Moùse,  par  J[oseph]  Yrindts, 

A16,  98. 

1903.  —  Li  chanson  de  V  riulette,  vèye  chanson,  par  Jean 
Bury A16,  117-118. 

Chanson  nouvelle  sur  un  air  de  l'auteur. 

i904.  —  Pitite  aubade,  par  Henri  Hurard  .     .     B45,  139. 

Wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  r57-i58. 

1904.  —  Les  violètes  .'...  par  Henri  Hurard,  B45,  160-162. 

Mallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  i57-i58. 

1905.  —  Xannez,  paroles  de  Joseph  Yrindts,  musique  de 

Pierre  van  Damme A18,  84-86. 

La  musique  notée,  air  ancien,  est  par  erreur  attribuée  à  Pierre 
Van  Damme,  auteur  de  l'accompagnement,  non  reproduit  ici. 
Voyez  une  variante  de  cet  air  populaire,  sur  une  romance  popu- 
laire en  français,  dans  Wallonîa,   t.  III  (18951,  p.  9. 


Littérature.   Nos-G4-772. 


1905.  —   /•."   crâmignon,    par    Oijarles]    Semektier, 

A18,  89-90. 

ci  Chansons  patriotiques 

1861.  —  Çou  qu'on  veut  à  m'  finiesse,  par  Ajuguste]  Hock, 

B4ii,  87-88. 

Chanson  dédiée  à  M.  DEPAS,  lioninie  de  lettres. 

1861.  —  Xosse  ui  Pérou  .'  par  André  Delchef,  B4iii,  9-12. 

Crâmignon. 

Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  1-8. 

1863.  —  Belge  et  Ligeois,  par  F[ran<-ois]  Bailleux, 

Al,  i57-i58. 
Chanson  citée.  i55. 

1863.  —  L'Armeie  à   V  nation  Belge,  par  Ffrançois]  Bail- 

LEUX Al,    164. 

1863.  —  Li  chant  des  Belges,  par  A[ugustel  Hock, 

Al,  i65-i66. 
Chanson  citée.  i55. 

1864.  —  Belgique-Hollande  rimettans-nos,    par    MLichel] 
Thiry A2,  49"5°- 

1864.  —  Li  Roi  de  F  liberté,  crâmignon,  par  M[ichel]  Thiry, 

A2,  55-59. 

1864.    —  Mi   mohinetle  di   châmoussire,    par    Gustfave] 

Magnée A2.  ii3-ii5. 

Poésie  ou  chanson. 
1864.  —  Mes  deux   lingage,  par  Nicolas  Defrecheux, 

A2,  125-127. 


\      77  1-784.  Littérature.  1  î o 


1868.  —  Dinans  noss  veie  j>o  saver  /'  liberté,  par  F[rançois] 

Delgotalle A4,  101-102. 

Chanson  citée,  <)o. 

1878.  —  Vive  li  Belgique,  crâmignon  national, par  J[ean]- 

G  uillaume]  Delarge B16,  3o3-3o6. 

Rapport  d'Adolphe  Nihon,  289-296. 

1887.  —  Il u  !  par  J[ean-]S[imon]  R[enier]    .  A12,  15)5-197. 
Wallon  de  Yerviers. 

1887.  —  Nosse  Wallon  â  Sénat.  Anonyme  .     A12,  203-207. 

1890.  —  Les  Flamingant,  par  Jos[eph]  De  jardin.  B28,  24^. 

1890.  —  Li  Chant  dès  patriote  wallon,  par  Edouard  Re mou- 
champs     B28,  249-250. 

1890.  —  Wallon,  r'prindans  nos  ch'vex,  chant  patriotique, 

par  Emile  Gérard B28,  25i-253. 

1890.  —  Flamind  d'  potinee  vos  n'  qwèrez  qiï  des  displi, 
par  G[ustave]  Thiriart B28,  254-255. 

1890.  —  L'égalité  po  turtos,  par  Joseph]  Willem, 

B28,  258-259. 

1890.  —  Li  plâye  de  Pays,  par  E[douard]  Remouchamps, 

B28,  269-271. 

1890.  —   Yo.s-.se  vix    Wallon,  par  Gustave  Thiriart, 

B28,  292-293. 

1890.  —  Quatre-vingt  noûf,  par  Ed[ouard]  Remouchamps, 

B28,  3oo-3oi. 


i33  Littérature.  N"s  785-794. 

1891.  —  LeshèritirdèRwè, crâmignon,  par***.  B29,  4<>-43- 
Rapport  do  .losepli  Dejardin,  5  et  :>7-:]<>. 

1892.  —  Fir  d'èsse  Wallon  !  par   Félix   Poncelet, 

A 13,  1 32- 134. 

1892.  —  Ax  Wallon,  par  Ed[ouard]  Remoi  champs, 

A13,  141-143. 

1892.  —  Pauve  vîx  patois  !  par  Jean  Bury.     A13,  107-158. 

1894.  —  El   patois  du   pays,   par   Alph[onse]    Hanon    de 
Louvet B34,  i3-i5. 

Wallon  de  Nivelles. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  11-12. 

1894.  —  Nosse  uix   bon   Diu,    par   Oscar   Colson, 

B34,  i37-i3g. 

1894.  —  Li  drapai  wallon,  par  Joseph  Vrindts, 

B34.  i49-i5o. 

1894.  —  L'égalité,  par  Théophile  Bovy.      .     B34,  i5i-i53. 

1900.  —  Li  Patrèye  !  par  Emile  Gérard     .     B40,  285-286. 

Chanson  ou  monologue. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  i>73-;>75. 

1903.  —  Li  chanson  de  l'Moûse,  par  Jfoseph]  Vrindts, 

A 16,  98. 

1903.  —  Qui  n'èst-i  vraie  ?  par  Jos[eph]  Vrindts, 

A16,  102-103. 


N"os  795-S02.  Littérature.  134 


1904.  —  Djel  so  jir  d'èsse  Flamind,  par  Ch[arles]  Bartiio- 
lomez A17,  I02-I03. 

Parodie  du  Chant   <les    Wallons,  paroles    de   Théophile  Bovy, 
musique  de  L.-II.  Hillier,  publié  à  Liège  en  rgoo. 

1904.  —  Poésies   wallonnes,   par   L.  J.  Courtois, 

B45,  291-322. 
Dialecte  de  Perwez. 
Contient,  p.  3o5-3o7  :  Me  vi  walon,  ode  ou  chanson. 

d)  Chansons  de  table 

1863.    —    Vive    les     Pasqucies,    par    [Charles-]  A[uguste] 

Desoer Al,  i5g-i6o. 

Pièce  citée.  1  .">.">. 

1863.  —   L'meieu    d'tots    les   conseies,    par    [Jean-Simon] 

Renier Al,  182-183. 

Cité,  i56. 


1864.  —  Li  bourgogne,  par  Jjosephj  Lamaye.  A2,  i3i-i33. 

Réimpression  :  cf.  Ali,  98,  11"  19. 

Pièce  citée  A8.  i3o  ;  Ail.  8.5;  reproduite  Al  1.  i5i>-i54. 

1864.  —  Les  feumme  et  /'  vin,  par  F[rançois]  Bailleux. 

A2,  i57-i59. 

1868.  —  Li  r'méd  de  dokteur  Jenjenne,  par  V[ictor]  Col- 
lette]  A4,  67-69. 


1868.  —  Chant  d'  tâve,  par  J[ean-]Guillaume  Delarue. 

A4,  117-118. 
Cité.  91. 

1869.  —  Li  paskèie  è  V  vin,  par  H[enri]  Forir.     A5,  5i-53. 
Imité  du  français.  Réimpression  .  cf.  Al.  137,  140. 


Littérature.  X"s  8o3-8i3. 


1871.  —  Li  bire.  par  N[icolas]  Defrecheux,     A6,  '219-220. 
Réimpression:  cf.  A8.  G4. 

1871.  —  Les  banquet,  par  Aug[uste]  Hock  .     A6,  236-237. 

1871.  —  Li  plaisir  di  nosf  heurèe,  par  J[ean-]G[uillaumè] 
Delarge A6,  240-241. 

1872.  —  Li  p'tit  hèna,  par  L.-J.  Levksque  [ou  Levèque], 

B13,  83-85. 
Wallon  de  Yerviers. 
Rap]>ort  de  Joseph  DelbcEuf,  65-75. 

1872. j—L/  tesiamint  d'ine  sôlèie,  par  F.  L.  P.,  A7,  127-129. 
C'est  par  erreur,  en  imitation  d'une  édition  antérieure  1  cf.  A8, 
i3:i)  que  la  pièce  porte  cette  signature  :  on  doit   lire  F.  P.,  c'est- 
à-dire  Théophile  Fuss  et  Adolphe  Picard. 

1903.  —  Linovelan,  par  Jean  Bury    .     .     .      A16,  88-89. 

e)  Chansons  de  circonstance  ou  d'actualité 

1864.  —  Ine  kifession,  par  Walthère  Galand,  A2,  111-112. 

1864.  —  L'accoird,  par  Auguste  Hock.     .     .     A2,  i47"*49- 

1867.  —  Après  l'orège,  par  Auguste  Hock    .     A3,  193-194. 
Chanson  dédiée  à  Antoine  Clesse. 

1868. — Les  vacance*   à   Esneux,   par   Y.  C.   [Victor  Col- 
lette]  A4,  70-73. 

1868.  —  Li  banquet  wallon,  par  N[icolas]  Defrecheux, 

A4,  93-94. 
Chanson  citée.  90. 


\  -  s,  j  820.  Littérature.  i36 


1868.  —  Eune  lauke   di  deux  des  pu   spitan,   par  J[ean- 
Simon]  Renier A4,  io3-io6. 

Chanson  relative  aux  banquets  de  la  Société  liégeoise  de  Litté- 
rature wallonne.  Wallon  de  Verviers. 


1869.  —  Ouïe.,  par  J [ean]  Simon  Renier     .     A5,  107-14*). 
Wallon  de  Verviers. 

1869.  —  Inn'  scène  <li  harègresse,  pourri-pot,  par  Jfean- 
Joseph]  Dehin,  rimètôwe  et  broûwet  par  V.  C.  [Victor 
Collette] A5,  i53-i55. 

Chanson  avec  parlé,  appropriée  au  Banquet  de  la  Société  lié- 
geoise de  Littérature  wallonne,  et  pour  amener  le  crâmignon 
//;/('  rafistolaie,  publié  à  la  suite.  i50-i5f). 

Pièce  citée,   i35. 


1869.  —   Inn    rafistolaie,  kraminion,   par  V.    C.    |  Victor 
Collette] A5,  106-159, 

Crâmignon  de  circonstance,  pour  le  b-inquet  de  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne.  Introduit  par  Inn  scène  di 
harègresse,   du  MÊME,  publiée  i53-i55. 

1870.  —   Crâmignon  po    les   fièsse   di  Lige  di  septembre 
iSCi),  par  M.  N[icolas]  Defrecheux    .     .     .     B12,  4"v4^- 

Rapport  de  Charles-Auguste  Dksoer,  35-44- 


1870.  —  Li  bonne  ètinte,  crâmignon,  par  A[lexis]  Pecler-s, 

B12,  49-5 1. 
Rapport  de  Charles-Auguste  Desokr.  35-44- 
Pièce  reproduite  avec  l'air  noté  :  R18,  32i-3i>3.  555. 


1870.  —  ^x  ètringir,   chanson,   par  M.    Thiéophile]    Bor- 

mans B12,  5a-53. 

Récitatif  parlé,  et  chanson. 

Rapport  de  Charles-Auguste  DESOER,  35-44- 


i'>:  Littérature.  N  ,s  821-828. 


1870.  —  Dînans  nos  Fmain,  chanson  par  N  Lcolas]  Defre- 
cheux M2,  54-55. 

Rapport  <le  Charles-Auguste  Desoer,  "<~ï-\\. 

1871.  —  Li  plaisir  <li  nosV  heurèe,  par  .1  eau-    G  uillaume] 
Delarge A6,  240-241. 

1871.  —  Les  Wallons  à  /'  tChamb  des   R'présintans,  par 
V  ictor]  C[ollette] A6.  242-243. 

1871.  —  Li  Jama  des  quate  Nations,   pot-pourri    dialogué, 
par  Alctde  Pryor  [Alphonse  Le  Roy  et  Adolphe  Picard  . 

A6,  244-260. 

1872.  —  Treus  couplets  d' chanson,  par  le  docteur  Delexhy, 

A  7,  199-200. 

Chanson  relative  à   la   reprise  des  banquets  de   la  Société  lié- 
geoise de  Littérature  wallonne. 
Pièce  citée.  \'j~. 

1872.  —  EU'  pièce  di  s' fé   /'  guerr    les  Peups  diuet  s'in- 

traidi,  par  le  docteur  Delexhy \7,  201-202. 

A  propos  de  la  guerre  franco-allemande. 

1872.  —  Chanson  de  M.    Philippe]  Lagrange,  de  Namurf 

A7,  207-208. 
Wallon  de  Namur. 

Pièce  relative  aux  banquets  de    la  Société  liégeoise  de  Littéra- 
ture wallonne. 


1880.  —  Li   bonne   houmeur,    par    [Jean-Guillaume     De- 
large    A8,  198-199. 

Au  sujet   <lu    banquet  <lc   la    Société   liégeoise  «le    Littérature 
wallonne. 

Chanson  citée.   i«)i . 


V-  829-835.  Littérature.  i38 


1 1  1881.  —  [Recueil  de  chansons,  épigrammes  etc.,  en  wallon 
et  en  français,  concernant  la  Révolulion  liégeoise  de 
i;S<)\.  par  Albin  Body B19,  5-383. 

Sommaire.  Texte  de  la  question,  ">.  Rapport  de  Léon  Polain, 
5-g.  A.vant-propos,  11-14.  Chansons  et  couplets  en  français  et  en 
wallon.  iô-.Vi.  Glanes  historiques,  372-3-8.  Table.  379-383. 

Voir  autres  pièces  rentrant  dans  le  programme  :  A9.  i5i-i(>8: 
A13,  95-96. 

829  1884.  —  .1  Vmémoire  des  mâquants,  par  A[uguste]  H[ock], 

A9,  182-183. 

Couplets  de  circonstance,  à  l'occasion  du  banquet  de  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

8  30  1886.  —  Response  de  vix  Ponl  d's  Ache  à  tos  les  plorà,  [par 
Joseph  Lamave] Ail,  166-170. 

Complainte  sur  la  transformation  du  Pont-des-Arches  à  Liège, 
en  i858. 

Réimpression  :  cf.  101,  n°  32. 

83  1  1890.  —  A  Hinri  Simon,  ù  l'occasion  de  l '  oo"n'  riprésintâ- 

tion  de  Bleu-Bixhe,  par  E[douard]  Remouchamps, 

B28,  264-265. 
Chanson  jubilaire. 

832  1890.  —  Cràmignon  po  /'  22""   heure  y  e  de  /'  Société  wal- 

lonne, par  Félix  Poncelet B28,  288-291. 

833  1890.  —  Les  Fontaine  Montéfiore,  par  Jos[eph]   Willem, 

B28,  3o2-3o5. 

834  1890.  —  Li  2.V""  Iieùréye,pa,T Félix  Poncelet,  B28,  3oo,-3n. 

*35  1890.  —  Buvans  et  chantans  !  par  Ljaurent]  Ankay, 

B28,  3i2-3i3. 

Chanson  pour  le  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne. 


i39  Littérature.  Nos  836-843. 

1890.  —  L'influenza,  par  Félix   Poncelet,     B28,  317-018. 

1890.  —  L'influenza,  par  Gustave  Thiriart,  1528,  319-321. 

1890.  —  Li  freux  d'honneur,  par  I[sidore]  Dory, 

A 13,  97-98. 

Chanson  jubilaire,  adressée  ;i  Edouard  Remouchamps,  auteur 
de  Tâti  l'Pèriqui,  à  l'occasion  <le  sa  nomination  de  Chevalier  de 
l'Ordre  de  Léopold. 

1892.  —  Rémercîmints,  canson,  par  Jules  Declève, 

A13,  10;. 
Wallon  de  Mous  (Haiuaut). 

Chanson  allocution,  dite  au  banquet  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne,  où  l'auteur  avail  été  invité. 

1892.  —  .1  monsieur  d'Andrimont,  par  Ed[ouard  REMOU- 
CHAMPS        A13,   I08-IO9. 

Chanson  en  l'honneur  du  bourgmestre  de  Liège,  présent  au 
banquet  de  la  Société  liégeoise  de   Littérature  wallonne. 

1892.  —  Couplets  chantés  â  banquet  li  i3  di  décimbe  i8go, 
par  Jos[seph]  Willem A13,  110-111. 

1892.  —  Galguizoute  so  i  littérature  wallonne,  par  Julien 

Delaite  . A13,  ii2-ii5. 

Chanson  satirique  sur  les  principaux  assistants  au  banquet  de 

la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

1892.  —  Li  banquet  dès  Wallon,  par  Félix  Poncelet, 

A13,  119-120. 

Chanson  sur  le  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne. 

1892.  —Xiuaïe  .'...  par  Gus[tave]  Thiriart  .     .     A13,  121. 
Romance  :  Sujet  adapté  au  banquet   de  la    Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 


v    844-85o.  Littérature.  140 


1892.  —  En  avant,  lès  Wallon  !  par  A[lphonse]  Tilkin, 

A13,  122. 

Chanson  en  l'honneur  de  Joseph  Dèjardin,  président,   à  l'oeca- 
sion    du    banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 


1892.  —  On  mohon   divins   tos  râskignoû,   par   Ch[arles] 

GOTHIER , V13,    I2Î-I24. 

Chanson  relative  au   banquet    de  la  Société   liégeoise   de   Litté- 
rature wallonne. 


1892.  —  .1  .Julien  d'Andrimont,  pur  Gust[ave]  Thiriart, 

A13,  i3o-i3i. 

Chanson   en   l'honneur    du    bourgmestre  de    Liège,  présent  au 
banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 


1892.  —  Li  XXVe  heûrèye  dès  \Tiesse  di  hoye,  par  Julien 
Delaite A13,  143-145. 

Chanson  au  sujet  du  banquet  de  la  Société    liégeoise  de  Litté- 
rature wallonne. 


1892.  —  Je  vi  «  fièstî  »,  par  [Alphonse]  Hanon  de  Louvet. 

A13,  145-148. 

Pièce  relative  au  banquet  delà  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne.  Wallon  de  Nivelles. 


1892.  —  Li  p'tite  Pasquêye,  par  Ch[arles]  Gothier, 

A13,  i53-i54. 

Chansonnette,  sujet  rattache  au  Banquet  de  la  Société  liégeoise 
de  Littérature  wallonne. 


1892.  Ine  hearêye  àx  Wallon,  par  Félix  Poncelet, 

A13,  i55-i56. 

Chanson  relative  au  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littéra- 
ture wallonne. 


i-ji    .  Littérature.  X" 5  85]  S57 


1894.  —  C'è-st-in  /'amie,  par  Alpli[onse]  H.ynon  de  Louvet. 

1534,  112:;- 127. 

Wallon  de  Nivelles. 

Chanson  relative  au  banquetde  la  Société  liégeoise  de  Littéra- 
ture wallonne,  et  à  la  Société. 


1894.  —  Ji  n'èl  vou  nin  chanter,  par  Alphonse  Tilkin, 

B34,  12S-129. 

chanson  relative   aux  principaux  membres   de   la  Société   lié- 
geoise de  Littérature    wallonne,  à  l'occasion  de  son  banquet. 

1894.  —  On  vîx  d' l'an   trinte  a   banquet  wallon,  par  Clé- 
ment Déom B34,  i3o-i3i. 

Chanson  pour  le  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
w  allonne. 


1894.  —  Auteur  et  Artisse,  par.lean  Bury,     B34,  146-148. 

Chanson  dialoguée    pour  le    banquet  de  la   Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 


1895.  —  El  Banquet   des  wallon,   par  Alpli[onse]   Hanon 
de  Louvet A14,  99-102. 

Chanson  relative  au    Banquet  de  la  Société   liégeoise  de  Litté- 
rature wallonne.  Wallon  de  Nivelles. 


1898.  —  Li  bonne  foye,  Anonyme  ....      B38,  97-100. 

Chanson-réclame  pour  un  fabricant  de  tabac  de  Liège,  inédite, 
publiée  par  Charles  Semertier  dans  son  mémoire  noticié  ci-dessus 
sous  le  n»  3oq. 


1898.  —  Elle  chanson  du  Pourchat  qui  fume  [par  Michel- 
C.  Renard] B38,  101-102. 

Wallon  de  Braine-l'Alleud. 

Chanson-réclame  pour  un  marchand  de  tabac.  Réimpression 
dans  le  mémoire  «le  Charles  Sj:mi:ktii:k.  noticié  ci-dessus  sous  le 
n"  3og. 


V  858-865.  Littéral  lire.  1^2 


1903.  —  Quéquès  rayes  qu'ont  stu  faite  à  /'  hape  po  dire  à 
l'  crusse  heurêye  de  /'  Société  Wallonne,  par  Jean  Bl'uy. 

A16,  8 1-83. 

1903.  —  Ine  belle  occasion,   par   Louis    VVesphal, 

A16,  92-93. 

Chanson     relative     au     banquet     «le    la    Société    liégeoise    de 
Littérature  wallonne. 


860  1903.  —  Po  l'  32inme  crûsse  heûrèye,  par  Jean  Buuv, 

A16,  109-110. 

Chanson  relative  à  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne 
à  l'occasion  «le  son  banquet. 

861  1903.  —  Mi  neure  (raque,  par  [Charles]  Bartholomez, 

A16,  ii3-ii4. 
Chanson  relative  au  banquet   «le  la  Société   liégeoise  «le    Litté- 
rature wallonne. 

862  1903.  —  lne  astrapàde,  par  Louis  Wesphal,  A16,  ii5-ii6. 

Chanson  relative  au  banquet  «le  la  Société   liégeoise  de  Litté- 
rature wallonne. 


1903.  —  Ji  n°a  fait  noie  paskêye,  par  J[osepli]  Vrindts, 

A16,  n9. 
Chanson  relative  au  banquet    «le   la   Société  liégeoise  «le  Litté- 
rature wallonne. 


1903.  —  Li  fin   de  inonde,   par   Aflphonse]    Tllkin, 

Aie,  121-122. 

Au  sujet  «Tune  prédiction  météorologique. 

1906.  —  Complainte  so  l'Esposicion,  par  Louis  Wesphal, 

A19.  124-125. 


i43  Littérature.   V,s  866-874 


e)  Chansons  variées.  Chansonnettes 

1858.  —  Li  contintemint,  par  Auguste  Hock,     Bl,  119-122.. 

Rapport  d'Epiphane  Martial,  116-118. 
Chanson  citée  B2i.  3io. 


1858. —  Li  prétimps,  par  Toussaint ■  Dklchkf,  Bl,  I28-i3o. 
Rapport  d'Epiphane  Martial,  nfi-iis. 

1858.  —  Li  Conscrit,  par  Jean-Guillaume  Delarge, 

Bl,  i3i-i32.. 
Rapport  d'Epiphane  Martial,  116-118. 

1860.  —  Fête  paroissiale  à  St-Pholien,  de  1820  a  iS..., par 

Auguste  Hock B3n,  4<>-5i. 

Contient,  p.  £i-43  :  Li  Sem'di  dé  l'fiesse  ù  St-Phoyen,  chanson. 

1863.  —  Li  Taburi  de  Prince  di  Lige,  [par  J.-J.  Thoumson], 

Al,  39-40. 
Sur  l'auteur,  cf.  3g  note  1. 

1863.  —  Wâtî  i  Bragâr,  par  [Gustave]  Magnée,  Al,  4I*42- 

1863.  —  Li  bois  d'  Kikèpois,  par   L[aurent]  Micheels, 

Al,  90-95. 

1864.  —  Po  les  pauves  i  fat  esse  charitâve,  par  L[aurent| 
Micheels A2,  107-108.. 

1864.    —    A/i   mohinette   di    châmoussire,   par    Gust  ave 
Magnée A2,  ii3-ii5. 

Ode  ou  chanson. 
1864.  —  L'hiuiér,  par  Félix  Chaumont    .     .     A2,  117-118.. 
1864.  —  Li  forgen,  par  Félix  Chaumont.     .     A2,  119-121.- 


\     875-883.   Littérature.  144 


1867.  —  Li  chanson  de  hierdi,  par  G|ustaveJ  Magnée, 

A3,  107- 1  <>(). 
Page  108,  note  1.  au  lieu  de  «garçon»,  lisez  «gazon  ». 


1867.  —  Chant  campagnard,  par  [Alexis]  Fiasse, 

A3,  173-176. 
Wallon  de  Bqgnoul. 

1867.  —Li jône  manège, par F[élix] Chaumont,  A3, 203-204. 

Chanson  narrative  et  morale. 
Citée  :   i«)<>:  A  12.  88. 

1868.  —  Les  ovrîs  d'houïe  [par  V.  Boigelot],    Bll,  4°-4^- 
Rapport  d'Adolphe  Picard.  3i-36. 

1869.  —  Dansez,  mes  p'tits  ange,  par  J[ean]-G[uillaume] 
Delarge A5,  98-99. 

1869.  —  Li  co}>  <!'  pid   qui  fait  /'  bon    hochet,    par    Félix 

Chaumont A5,  i4i-i42- 

Chanson  narrative  et  morale. 
Chanson  citée  i35;  A  12.  85-87. 

1869.  —  A    cinquante  an,   par  | Charles |    Hannay, 

A5,  i5i-i52. 

Chanson  citée,  i35. 


1870.  —  Sifèsteus  maisse,  par  L.  J.  Levêque,  B12,  60-61. 
Wallon  de  Verviers. 


1871.  —  Li  jupsenne,  par  Gustave  Magnée,     A6,  i6i-i63. 

Ode  ou  chanson. 

1872.  —  Li  rossai  Jannesse,   par  Henri  Lejeune, 

B14,  323-326. 

Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  201-307. 


Littérature.  N°s  884-i 


1872.  —  El  volontéerre  couionné,  ou  bé  :  J'in  ni  ingagé 
dins  les  sôdaérts  pou  féere  inrager  m'  péere,  par  J|ean-] 
B[aptiste|  Descamps A7,  170  177. 

Dialecte  <le  Mous  l  Hainaut). 

Publié  avec,  eu  regard,  traduction  libre  en  dialecte  condruzien, 
par  F.  Damoiseaux. 

1872.  —  /./'  volontaire  couronne,  traduit  librement  du 
montois  en  dialeete  condruzien,  par  F.  Damoiseaux, 

A7,  170-173. 

Avec,    en    regard,    le    texte   original    de    la    chanson    de  .lean- 
Baptiste  Descamps,  de  Mons  (Hainaut). 

1872.  —  Jaucq'  lu  biergî,  par  Corneil  Gomzé,  A7,  187-188. 

Wallon  de  Verviers. 

Pièce  écrite  à  la  mémoire  d'un  agriculteur. 


1872.  —  Les  deux  ovrire,  par  Félix  Chaumont,  A7,  204-206. 

Chanson  narrative  et  morale. 
Citée  :  107  ;  A  12.  89. 


1873.  —  L'hureux  timps,  par  ll(enrij  Lejeune,  B14,  67-69. 

Rapport  de  Nicolas  LeqUARRÉ,  ;*>.-i-(>.'i. 

1873.  — ■  Binâhe  et  mâvas,  par  Aflexis]  Peclers, 

B14,  i5i-i53. 

Rapport  de  Joseph  DEJARDIN,  75.-87. 

1873.  —  Ine  matineie  à  Lige,  par  Hfenri]  Lejeune, 

B14,  1Ï4-157. 
Chanson  descriptive. 
Rapi>ort  de  Joseph  Dejardin,,  70-87. 

1873.  —Les  coupèrou,  par  Henri  Lejeune,   B14,  027^028. 
Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  hqi-Qoj. 


N«  890-897.  Littérature.  ifô 


890  1879.  —  Nos  amus'mint,  par  H[cnri  |  Bonhomme, 

P.17,  325-327. 
Wallon  «le  Verviers. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  'U--:i*o. 

89i  1880.  —  Chaque  à  s' tour,  chanson  dédiée  à  Alcide  Pryor. 

Par  J.  F.  X.  [Jean-François  Xhoffer]     .     A8,  i65-i66. 

8»2  1880.  —  Çou  qu'on'  ne  veut,  par  Aflexis]  Peclers, 

A8,  195-197. 
Chansonnette  citée  191. 

8  93  1880.  —  Ji  sos-st-amoureux,  par  E[mile]  Gérard, 

A8,  200-202. 
Chansonnette. 

894  1885.  —  On  mariège  adiersi,  par  Edouard  David, 

B20,  293-296. 
Wallon  de  Verviers. 
Chanson  narrative  et  morale. 
Rapport  de  Victor  Chai  vin,  279-291. 

895  1885.  —  Li  grand-mére,  par  Edfouard]  Remouchamps, 

B20,  297-299. 
Chanson  morale. 
Rapport  de  Victor  Chai  vin.  279-^;)!. 

896  1886.  —  Rémi  /'  bech'tâ,  par  Joseph  Deprez,   B21,  23i-234. 

Chansonnette  avec  parlés. 
Rapport  d'Isidore  Dory.  99-11:!. 

f688]  1886.  —  A  mohon,  par  Henri  Simon  .     .     .     B21,  25i-252„ 

Chanson. 

Rapport  de  LéonPOLAlN,  247-250. 

897  1886.  —  Va  po  roula,  par  Joseph  Kinarle,   B22,  53--54o. 

Rapport  de  Léon  Poi.ain,  029-534. 


1 47  Littérature.  N08  898-906. 


1886.  —  Qui  vive  ?  [par  Joseph  Lamaye].     .    Ail,  i(>3-i65. 

'  Chanson  politique. 

Réimpression;  ef.  101.  n"  3i. 

1886.  —  Les  quête  [par  Joseph  Lamaye].     .    Ail,  in-ii3. 

Chanson   facétieuse. 
Réimpression  :  ef.  <)(>.  n"  3. 

1889.  —  Si  m'  bclle-mére  n'esteut  nin  là  !  par  Toussaint 

Bbahy B24,  355-358. 

Rapport  «le  Victor  CHAUVIN,  345-35o. 

1889.  —  On  dimègne  à  Lige,  par  Emile  Gérard, 

B27,  104-107. 
Chanson  descriptive. 
Rapport  de  Ilerinan  Hubert,  q5-ioo. 

1889.  —  Mi  vicârêye,  par  Laurent  Souris,     B27,  108-110. 
Rapport  de  Herman  HUBERT,  9.0-100. 

1890.  —  lue  fi  esse  di  porotche  à  Lige,  par  Ernest  Bras- 

SINNE B28,  201-203. 

Tableau  ]>o]>ulaire,  en  tonne  de  chanson. 
Rapport  de  Paul  d'ANDRIMONT,  i!)3-i<)0. 

1890.  —  Belgique  et  Congolan,  par  Gus[ave]  Tuiriakt, 

B28,  272-274. 

1891.  —  Mes  nous  sabot,  par  Emile  Gérard,  B29,  547-548. 
Rapport  de  Victor  Chai  vin,  54.1-54'i. 

1891.  —  Li  groumet,  par  Félix  Poncelet,     B29,  54g-55i. 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  54i-543. 

1891.  —  Todis  contint,  par  Félix  Poncelet,  B29,  552-554- 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  ">4i-543. 


V*  9°7"9°^-  Littérature.  i^ti 

1891.  —  Mutante  Gètrou,  par  Emile  Gérard,  B29,  56i-563. 
Rapporl  non  publié,  [)erdu. 

1891.  —  Ji  n'oise,  par  Emile  Gérard     .  B29,  570-571 

Rapport  non  publié,  perdu. 

1891.  —  Lip'ite  Lucèye,  par  Edouard  Remouchamps, 

B29,  572-574. 

Chanson  narrative,  morale. 
Rapport  non  publié,  perdu. 

1892.  —  On  cèke  wallon  au  village,  par  Edmond  Etienne, 

B32,  294-296 
Wallon  de  Jodoigne. 
Rapport  de  Charles  Defreoheux,  289-293. 

1892.  —  Mes  préférince,  par  Emile  Gérard,  B32,  299-300. 
Rapport  de  Charles  Defrecheux,  289-29'). 

Il 

1892.  —  Li  chant  de  brùj'teù,  par  Godefroid  Halleux, 

1532,  3o4-35o. 

Rapport  de  Charles  DEFRECHEUX,  2S()-i>(|."i. 

1892.  —  Deur  moumint,  par  Charles  Bartholomez, 

B32,  306-307. 
Rapport  de  Charles  Defreoheux,  289-293. 

1892.  —  Murcye,  par  Victor  Carpentier   .     B32,  3o8-3o9. 
Rapport  de  Charles  DEFREOHEUX,  uSu-u;):!. 

1892.  —  C'è  pus  foirt  qui  mi,  par  Henri  Bekkers, 

A13,  127-128. 

1892.  —  Li  paradis  des  Wallon,  par  .Ifoseph]  Vuindts. 

A13,  129-130. 


i49  Littérature.  N"06  917-926. 


1892.  —  Les  poète  di  là-haut,  par  Aflphonse]  Tilkin, 

A13,  i48-i52. 

1892.  —  Çou  qui  m'  pind  d'vani  /'  narène,  par  J[oseph] 

VlilM.TS V13,    iVÏ-I^. 

Chansonnette. 

1894.  —  Li  baligand,  chanson,  par  Joseph  Lejeune, 

B34,  16-17. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  11-12. 

1894.  —  Qu'on  chante  !  par  Jean  Bury.     .     B34,  1  ~> ( i - 1  "S 7 . 

1894.  —  Chanson  d'  Matène,  par  Edouard  Doneux, 

B35,  i43-i44* 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  139-140. 

1895.  —  h' imbarras  d'ine  héritage,  par  Emile  Gérard, 

B36,  425-427. 
Rapport  de  .Joseph  Dejardin,  4i~>-4-°- 

1895.  —  Chanson   (Compère  Loriot,  etc.),  Anonyme  [par 
Ferdinand  Tïhon] .      B36,  428-000. 

Wallon  de  ïheux.  Sur  l'auteur,  cf.  1537,  3<»<i. 
Rapport  de  Joseph  De  JARDIN,  413-420. 

1895.  —  Oitant  'ne  épiasse  so  'ne  jambe  di  bois  !  par  Lam- 

hert-Joseph  Etienne B36,  43i-433. 

Rapport  de  Joseph  Dejakdin,  $io-fao. 

1895.  —  On  r proche  a  bon  Diu,  par  Alphonse  Boccar, 

B36,  434-436. 
Rapport  de  Joseph  DEJARDIN,  4I^"4ao- 

1895.  —  Nos  èstans  trop  vite  moirt  !  par  Charles  Derache, 

B36,  437-438. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  415*4ao- 


Nos  927-935.  Littérature.  i5o 


1895.  —  .//'  so  trop  fi til  magnen,  par  Jean  Bitry, 

A14,  io5-io6. 

1895.  —  Ji  ii  donreii  nin  'nechanson,  par  J[oseph]  Vrindts; 

A14,  107-108. 

1896.  —  Les  novellité  (V  Yervis,  par  .Tosfeph]  Mairlot, 

A15.  i(io-i(J4. 
Wallon  de  Verviers. 


1897.  —  Nosse  pitite  manie,  par   Emile  Gérard, 

B37,  H91-392, 
Rapport  de  Herman  Hubert,  382-383. 

1898.  Em  crossette,  par  L[éon]  Devroye     .     B38,  102-104. 
Wallon  de  Braine-lAlleud. 

Chanson  d'un  fumeur  en   l'honneur  de  sa  pipe. 
Date  de  1890.  Réimpression   par    Charles   Semertier  dans  son 
mémoire  noticié  ci-dessus  sous  le  n°  109. 

1899.  --  Mi  coûrt-saro,j)ar  Edouard  Doneix,  B39,  3o4-3o6. 
Rapport  de  .Joseph-Ernest  DEMARTEAU,  281-2S3. 

1899.  —  Maye,  par  Arthur  Xhignesse  .     .     B39,  3o7-3o8. 
Rapport  de  Joseph- Krnest  Demarteau,  281-283. 

1900.  —  Lu  poûss'lette  de  bon  Diu,  chanson,  par  Martin 
Lejeune B40,  277-279. 

Wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  273 --j-~>. 


935  1900.  —  Les  Saùuion,  par  Alphonse  Ramet,  B40,  281-283. 

Triolets.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Herman  Hubert.  273-275. 


Littérature.  N°s  936-946. 


1901.  —  Lu  blaïujue  ombrelle  !  par  Henri  lh  kakd, 

B42,  248-250. 
Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Léon  Parmentier,  240-244 ■ 

1901.  —  Quelle  tiesse  !  par  Alfred  Kavki     .     B42,  255-256. 

Rapport  de  Léon  PARMENTIER,  240-244. 

1903.  —  L'horloge,  par  Maurice  Peclers  .     B44,  3oi-3o2. 
Rapport  de  Léon  Parmentier,  295-297. 

1903.  —  Li  prumîre  fèy,  chanson,  par  Arthur  Xhignesse, 

B44,  3o3-3o5. 
Rapport  de  Léon  Parmentier,  295-297. 

1903.  —  Tchanson  de  rèw,  par  Martin  Lejeune, 

B44,  3o6-3o7. 
Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Léon  Parmentier,  293-297. 

1903.  —  Les  deus  Xicaisse  [par  Louis. Wesph al],  A16,  90-91. 

1903.  —  Consèye  di  vîx,  par  ,J[oseph]  Vrindts,  A16,  94"95- 
Chanson  morale. 

1903.  —  Li  billet  d'  lotrèye,  par  Charles  Derache, 

A16,  11 1-1 12. 

1903.  —  Li  chanson  de  V  riv'lètte,  vèye  chanson,  par  Jean 

Bury A16,  119. 

Chanson  nouvelle,  sur  une  musique  de  l'auteur. 

1903.  —  On  grand  mirâke,  par  J[osephj  Vrindts,  A16,  120. 
Chanson  nouvelle  sur  un  air  ancien. 

1903.  —  Li  visège,  par  G[uillaume]  Loncin.     A16,  123-125. 
Réimpression* 


Nos  947-95o.  Littérature. 


1903.  —  Atoù  de  grand-pére,  par  Emile  Gérard, 

A16,  127-128. 

1904.  —  Poésies  wallonnes,  par   L.-J.   Courtois, 

B45,  291-322. 
Wallon  de  Perwez. 

Contient  notamment:  Rontia,  chanson,  293-295.  Betchi,  betcha, 
chanson,  3o2-3o3. 

Médaille  de  vermeil  hors  concours  :  cf.  A  17.  55,  78. 

1904.  —  Mère  di  doze,  par  Toussaint  Bury,    B45,  iG3-iG4- 
Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  i  "17-  i  "38. 

1904.  —  As  èfants,  par  Maurice   Peclers,     B45,  i65-i66. 
Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  i5--i58. 

1905.  —  Tchantans,  par  Louis  Wesphal  .     .     A18,  87-88. 

d.  crAmignons 

1861.  —  Rapport  sur  les  5e,  6e,  7e  et  8e  concours  [de  i86o]r 
par  Théophile  Frss B4i,  55-68. 

Concours  11"  7  :  Crâmignons. 

Le  n°  5  demande  la  Peinture  d'un  type  wallon  :  le  n°  <>.  un 
Recueil  d'épigrammes  ;  le  n°  H.  une  Pièce  de  vers  concernant 
l'abolition  des  octrois. 

1860.  —  Concours  de  i85g.  Rapport  sur  les  concours  nos  3r 
4  et  5,  par  Jos[eph]  Dejardin    ....     B4i,  193-212. 

Concours  n°  5  :  Crâmignons.  (Le  n°  "5  demande  des  Contes 
populaires  ;  le  n°  4-  un  Poème.) 

1861.  —  [Rapport  sur  le  concours  spécial  de  chants  patrio- 
tiques], par  Ch[arles]-Aug'[uste]  Desoer.     .     B4m,  1-8. 

Le  concours  a  pour  objet  un  Crâmignon  et  un  Chœur  patriotique» 
11  a  été  ouvert  à  l'occasion  des  l'êtes  que  la  ville  de  Liège  offrait 
au  Roi  et  à  la  Famille  royale. 


i53  Littérature.  N°  ... 


1862.  —  Concours   nos  5,    6   et  8   ;de    1861].    Rapport    par 

Théophile   Fuss B5i,  n3-i23. 

Concours  n°  8  :  Pièce  de  vers  propre  a  être  chantée.  (Le  n°  5 
demande  un  Poème  avant  pour  sujet  les  houillères  :  le  n°  6,  une 
Description  du  Marché  de  Liège. 


1863.  —  Concours  de  1862.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n0S  5,  6  et  9.  Par  Alphonse  Le  Roy     .      B61,  29-61. 

Concours  n°  9  :  Crâmignon  ou  Chanson.  (Le  n°  5  demande  une 
Pièce  de  théâtre:  le  n"  (i.  un  Conte  en  vers.  | 

1864.  —  Concours  de  i863.  Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours n°  11,  par  Aug[uste]  Bury     ....     B7i,  67-69. 

Sujet  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée. 

1866.  —  Concours  de  1864.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n"s  9,  10,  11  et  12.  Par  Ch[arles]-Aug[uste]  Desoer 

B81,  3i-39. 

Concours  11"  12  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n°  ;> 
demande  un  Taldeau  de  moeurs  liégeoises;  le  11"  10.  une  Descrip- 
tion de  la  Poire  à  Liège:  le  n°  n,  un  Poème  ou  Conte  sur  la  vie 
rustique.) 

1867.  —  Concours  de  i865.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  8,  9,  11  et  12  du  programme.  Par  Ch[arles]- 
Aug[uste]  Desoer B9,  3i-44. 

Concours  n"  12  :  Crâmignon  ou  Chanson.  (Le  n"  S  demande  une 
Pièce  de  théâtre  :  le  n"  9,  la  Peinture  d'un  type  wallon  :  le  n°  11, 
Contes  en  vers.) 

1868. —  Concours  de  1866.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  6,  7,  9  et  10  du  programme.  Par  Camille 
Grenson BlOi,  29-43. 

Concours  n"  10  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n°  <> 
demande  une  Pièce  de  théâtre:  le  n°  7,  un  Tableau  de  mœurs 
liégeoises:  le  n"  «».  une  Satire  dialoguée.) 


Xu  ...  — ...  Littérature.  i5A 


1868.  —  Concours  de  1867.    Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours u,s  10  et  11  du  programme.   Pur  Ad[olphe]  Picard, 

BU,  3i-36. 

Concours  n"  i  i   :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  lLen°  10 
demande  un  Conte  en  vers). 


1870.  —  Concours  spécial  de  1869.    Rapport  par  Ch[arles]- 
Aug[uste]  Desoer B12,  35-44. 

Concours  extraordinaire  ouvert  à  l'occasion  des  fêtes  inter- 
nationales de  septembre  i8(i<),  à  Liège.  Cf.  le  texte  de  la  délibé- 
rai ion,  33-34. 

Concours  n"  i  :  Crâmignons.  (Len°  u  demande  une  Chanson  avec 
refrain  susceptible  d'être  répété  en  chœur.) 


1872.  — Concours  de  1869.    Rapport  du   jury   sur  les  con- 
cours 9  à  i3  du  programme,  par  [Joseph]  Delbœuf, 

B13,  65-75. 

Concours  n"  i3  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n°  <j 
demande  un  Tableau  de  mœurs  liégeoises  ;  le  n"  10,  la  Description 
des  anciennes  galeries  du  Palais:  le  n"  11.  la  Description  du 
quai  de  la  Batte:  le  n°  ii>,  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 


1873.  —  Concours  de  1870.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  10,  i3  et  14  du  programme.  Par  [Nicolas] 
Lequarré B14,  53-63. 

Concours  n"  14  :  Crâmignon  ou  Chanson.  (Le  n°  10  demande 
une  Epître  aux  ouvriers  sur  leurs  relations  et  sur  leurs  devoirs; 
le  n°  Ci,  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 


1873.  —  Concours  de  1871.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  9,  10,  12  et  i3  du  programme,  par  [Joseph] 
Dejardin B14,  75-87. 

Concours  n°  i3  :  Pièce  de  vers  propre  a  être  chantée.  (Le  n°  9 
demande  un  Libretto  d'opéra-comique  ;  le  n"  10,  une  Description 
des  anciennes  galeries  du  Palais;  le  n"  ii>.  une  Satire  de  mœurs 
liégeoises.  ) 


Littérature.  N-0  ... — ... 


1873.  — Concours  de  [872.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours u"s  12  et  14  du  programme.  Par  Ch[arles|-Aug[uste] 
Desoer B14. 291-307. 

Concours  n°  14  :  Pièce  <le  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  11"  1 1* 
demande  une  scène  populaire  dialoguée.) 

1878.  —  Concours  de  1874.  Rapport  sur  les  concours 
n"s  14  et    i5   du   programme.    Par  A[dolphe]  Nihon, 

B16,  ^1-45. 

Concours  n"  10  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n"  14 
demande  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 

1878.  —  Concours  de  1873.  Rapport  sur  le  concours  n"  14 
du  programme  :  chansons  et  crâmignons.  Par  A.  Alvin. 

B16.  181-184. 

1878.  —  Concours  de  1876.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n°  i3  et  14  du  programme.  Par  A[dolphe]  Nihon, 

B16,  267-271. 

Concours  n°  14  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  11"  i3 
demande  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 

1878.  —  Concours  spécial  de  1880.  |  Rapport  du  jury],  par 
Ajdolphe]  Xihon B16,  1289-296. 

Objet  du  concours  :  l  ne  pièce  de  vers  sur  le  5o'  anniversaire 
de  l'Indépendance  nationale  «le  la  Belgique. 

1879.  —  Concours  de  1877.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n°  i3,  i5  et  16.  Par  J^oseph]  De.iardin,  B17,  3i7~320. 

Concours  n"  i(>  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  I  Le  n°  i> 
demande  un  Poème  sur  les  travaux  publics  de  la  ville  de  Liège; 
le  n"  1").  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 

1885.  —  i5"et  16'  concours  de  .1880.  Rapport  par  A[dplphe] 
Xihon B20,  255-261. 

Concours  n"  16  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n"  i5 
demande  une  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 


Littérature.  N°  ...—... 


1885.        Concours    de    18S1.  Rapport  sur    le    16e  ei   sur  le 
17e  concours.  Par  Victor  Chauvin  .     .     .     880,279-291. 

Concours  n°  17  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n°  16 
demande  une  Satire  ou  un  Conte.  1 


1886.  —  Rapport  sur  les  concours  nos  17  et  18  [de  1882J  par 
Victor  Chauvin B21,  53-6i. 

Concours  n°  18  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  n"  17 
demande  une  Satire  ou  un  Conte.) 


1886. —  Concours  de  i8S3.  Rapport  du  jury  sur  le  17    cou- 
cours.  Par  [Léon]  Polain B21,  247-250. 

Sujet  :    Crâmignons  et  Cliansons  [et  par    extension.   Pièces  de 


1886.  — Concours    de    i885.  Rapport   du  jury  sur  les  con- 
cours i3,  14  et  i5.  Par  Victor  Chauvin     .     B22,  557-562. 

Concours  n"   io  :  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  (Le  11"  i3 
demande  une  Scène  populaire  dialoguée  ;  le  n"   14.  une  Satire  ou 

un  Conte.  I 


1889.  —  Concours  de  i<S8(i.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  16  et  17  et  sur  quelques  poésies  présentées  liors 
concours.  Par  Victor  Chauvin  ....  B24,  ?>45-35o. 
Concours  n°  17  :  Crâmignons  et  Chansons.  (Le  n°  iG  demande 
Satires  et  Contes.  Les  pièces  hors  concours  sont  un  Poème 
réaliste,  et  quatre  Fables.) 

1889.  —  Concours  de  1887.  Rapport  du  jury  sur  le  16e  con- 
cours. Par  H[erman]  Hubert B27,  cp-ioo» 

Sujet  :  Crâmignons  et  Chansons. 

1889.  —   Concours  de  1888.    Rapport  du  jury  sur  le  14e  et 
i5''  concours.  Par  H[erman]  Hubert  .     .     B27,  369-373. 

Concours  n"  i5:  Chansons  et  Poésies.  (Le  11"  1 4  demande  Contes 
et  Satires.  | 


Littérature.  X°  q5i. 


1890.  —  Concours  de  1889.  Rapport  du  jury  sur  le  i5e  con- 
cours :  un  crâmignon,  une  chanson  ou  en  général  une 
pièce  île  vers.  Par  II  erinan]  Hubert  .     .     B28,  1225-227 . 

1891.  —  Concours  spécial  [organisé  a  l'occasion  du  2j 
anniversaire  de  l'avènement  au  trône  de  S.  M.  Léopold  II. 
Lettre  B].  Rapport,  par  Jos[eph]  Dejardin. 

B29,  5  et  27-36. 

Concours  J!  :  un    Crâmignon,   sujet    libre.  (Le  concours  A  de- 
mande une  Pièce  de  vers  sur  le  XXV*'  anniversaire.  1 

1891.  —  Rapport  sur  le  17e  concours  de  1891  :  crâmignon, 
chanson,  etc.  Par  Victor  Chauvin  .     .     .      B29,  54i-543. 

objet    :  Crâmignons,  Chansons,  Pièces  de  vers  en  général. 

1892.  —  Rapport  sur  le  i5e  concours  de  1891  :  crâmignons, 
chansons,  pièces  diverses.  Par  Charles  Defregheux, 

B32,  289-293. 
Objet  :  Crâmignons,  Chansons,  Pièces  de  vers  en  général. 

1894.  —  Concours  de  1892.  Rapport  sur  le  i5'  concours  : 
crâmignons    et  chansons.  Par  Hferman]  Hubert, 

B34,  ïi-12. 

1894.  —  Concours  de  1893.  Rapport  sur  le  17e  concours  : 
crâmignons  et  chansons.  Par  Jos[eph]  Dk.iakdin, 

B35,  139-140. 

1895.  —  Rapport  sur  le  17e  concours  de  1894  :  crâmignons 
et  chansons.  Par  J[oseph]  Dejardin   .     .     B36,  4I'=»'420- 

1897.  Rapport  sur  le  17e  concours  de  1895  :  crâmignons 
et   chansons.  Par  M  ermani  Hubert  .     .     B37,  382-383. 


V  «f--   Littérature.  i58 


1898.  —  Rapport    sur  le  18e  concours  1896  (crâmignons  et 
chansons)    par   J[oseph]-E[rnest]    Demartéau, 

B38,  273-275. 

1899.  —  Rapport  sur  le   19e  concours   de  1897  (crâmignons 
et    chansons),    par   J[oseph]-E[rnest]   Demartéau, 

B39,28i-283. 

1900.  —  Rapport  sur  le  20'  concours  de   1898  (crâmignons 
et  chansons),  par  H[erman]  Hubert  .     .      B40,  273-275. 

1901.  —  Rapport  sur  le  20e  concours  de  1899  (crâmignons 
et  chansons),  par  L[éon]  Parmentier.     .     B42,  240-244- 

1903.  —  Crâmignons   et  chansons,    20'  concours  de   1900, 
Rapport,  par  F[rançois]-J[ean]  Renkin   .     B43,  119-120. 

1903.  —  Crâmignons  et   chansons,    18e   concours  de  1901. 
Rapport  par  L[éon]  Parmentier     .     .     .     B44.  295-297. 

1904.  —  Crâmignons  et  chansons,  18e  concours  de   1902. 
Rapport  par  J[oseph]-E[rnest]  Demartéau,  B45,  137-1 58. 

1906.  —  Crâmignons  et  chansons,   et  pièces  de  vers  en 

.    général,  17e  et  18e  concours  de  1903.  Rapport  par  Julien 

Delaite B46,  iio-ii3. 

1860.    —   Les   panes   di   cour,   chanson   d'erâmignon    par 

Théophile  Bormans B3i,  382-384. 

Avec  l'air  noté,  gravé  sur  feuillet  volant. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin.  i83-2I2. 

Pièce  reproduite  avec  l'air  noté.  B18.  2ii-i>i3.  5u. 


i5q  Littérature.  Nos  953-g58. 


1860.  —  L'aiwe  bènèye  de  curé,  par  Antoine  Remaole, 

B3i,  385-391. 
Air  noté,  gravé  sur  feuillet  volant. 
L'auteur,  verviétois,  écrit  ici  en  wallon  «le  Liège. 
Rapport  de  Joseph  Dejardik,  193-212. 

Pièce   reproduite,    avec    u    airs    notés    différents    dans    B18, 
183-189,  ">()(!.  [Se  chante  surtout  sur  l'air  note  RI 8.  2">.  n"  XV]. 


1861.  —  Mâlhèreux  flokets,  par  N[ieolas]  Defrecheux, 

B4i,  85-88. 

Air  note  avec    accompagnement    de    piano,  gravé    sur   feuillet 
volant. 

Rapport  de  Théophile  Fuss,  55-68. 


1861.  —  No&se  oî  Pèron  .'par  André  Delchef,  B4iii,  9-12. 
Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,   1-8. 

1862.  —  Diso  l'sâ  de  Upraireie,  [par  Nicolas  Defrecheux], 

B5i,  125-127.. 
Air  note,  gravé  sur  feuillet  volant. 
Rapport  de  Théophile  Fuss,  1  i3-i23. 

1863.  —    Nos  n'estans  pus   des   èfants,    crâmignon,    par 
Nic[olas]  Defrecheux B61,  117-121. 

Rapport  d'Alphonse  Le  Roy,  29-51. 

1863.  —  Crâmignon  d'fiesse,  par  J[ean]-G[uillaume]   De- 

LARGE B6l,   123-125. 

Rapport  d'Alphonse  Le  Kov,  29-51. 

1863.  —  Lu  jônesse,  crâmignon,  par  Paul  Philippe, 

B6l  127-129. 
Wallon  de  Verviers. 
Rapport  d'Alphonse  Le  Roy,  29-5i. 

1864.  —  Li  Roi  de  l' liberté,  crâmignon,  par  M[ichel]  Thikv, 

A2,  55-59.. 


\      g5g  964.  Littérature. 


1864.  —  Les   impô   [crâmignon,  par  Jean- Lambert  Gor- 
besier,  continué  par  Martin  Simonis].     .     .     A2,  39-47. 

Date  du  18e  siècle.  Publié  par  Ulysse  Capitaine  dans  l'article 
noticié  ci-dessus  sous  le  11"  74.  Reproduit  avec  des  variantes  et 
l'air  note  :  IJ18.   190-201,  ">o<). 

1864.  —  Li  fiess    de  V poroche,   crâmignon,  par   M[ichel] 
Thiry A2,  61-62. 

1864.  —  Lisette  et  /'  Margaritte  [par  Théophile  Bormaxs], 

B7i,  71-74- 
Rapport  d'Auguste  lit  kv,  67-G9. 

1864.  —  Tôt  loumtant,  [par  Nicolas  Defrecheux] 

B7i,  75-77. 
Rapport  d'Auguste  Bury,  u^-tig. 
l'ieee  reproduite  1>18,  3i3-3i5,  5Ô2. 

1866.  —  Dizo  V  tïon,  par  Léop[old]  Vandervelden, 

B81,  4i-4>»- 

Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  3i-3y. 

1866.  —  Vieille  chanson  canadienne     .     .     .     B811,  38-39. 

Extrait    de  Ph.  A.  de  Gaspé,  Les   anciens    Canadiens,    Québec, 

iS(i.'{.  p.  1  ni.  Et  publié  avee,  en  regard.   Traduction  en  wallon,  en 
forme  de  crâmignon,  par  Nic[olas]  Defrecheux. 

1868.  —  L'avez-v'  veïou  passer,  par  Nic[olas]  Defrecheux] 

A4,  37-59. 
Crâmignon.  Réédition  :  ci' .  43. 

Reproduit  avec  l'air  note  B18.  203-207,   5to.  Cité  Ail,  91-92. 
Cl.    le   crâmi gnon-réponse    de   Joseph  Lama ye,  Ail,  158-162. 

1868.  —  Inri   rafistolaie,  kraminion,    par   V.    C.    [Victor 
Collette] A5,  13G-139. 

Crâmignon   de    circonstance,   pour   le    banquet    de   la    Société 
•  liégeoise   de    Littérature    wallonne.    Introduit    par    Ine    scène  di 
liarègresse,   du  Même,  publiée  i53-t55. 


itii  Littérature.  N"    965-969. 

1870.         Cràmignon  po    les   fièsse  di   Lige  di  septembre 
'    iS<><),  par  M.  N [icolas]  Defrecheux    .      .      .      B12,  4~,-4s- 
Rapporf  de  Charles-Auguste  Desoer,  35-44. 


1870.  —  Li  bonne  ('tinte,  cràmignon,  par  A'iexis!  Peclers, 

B12,  49-5i. 
Rapport  de  Charles- Auguste  Desoer,  T>-44. 
Pièce  reproduite  avec  l'air  noté,  H18.  321-323,  555. 


1878.  —  Les  fleurs  di  maïe,   par  J[ean]-G[uillaume]   De- 

i.arge B16,  185-187. 

Rapport  d'A.  Ai. vin.  181-184. 


1878.  —  Les  amours  du  Jèiiiton,   cràmignon,  par  J[ean-] 

(  rfuillaume]  Delarge B16,  189-1912. 

Rapport  de  A.  Ai. vin.  [81-184. 

1878.    —    Siienne   et    Fifine,    cràmignon,    par    On    Saïei 

[pseudonyme] B16,  193-196. 

Rapport  d'A.  Ai, vin.  [81-184. 

1878.  —  Nanette,  par  [Jean- Guillaume]  Delarge, 

B16,  287-288. 
Rapporl  d'Alphonse  Nihon,  267-271. 

1878.  —  Vive  li  Belgique,  cràmignon  national, par  .l[ean]- 

G[uillaume]  Delarge B16,  3o3-3o6. 

Rapport  d'Adolphe  Xihok,  289-29U. 


1885.  —  Cràmignon,  par  un  Anonyme  .  1520,  3o4-3o7. 

Rapport  de  Victor  Chai  vin.  279-291. 


V,s  970-974.  Littérature 


1886.  —  .//'  /'«■*  veiou  passer  !  crâmignon,  response  à  Colas 
Defrecheux  [par  Joseph  Lama ye]   .     .     .     A.11,  i58-i62. 

cite  Ail.  <)^-t)'{.   Cf.  le  Crâmignon  de  Defrecheux  :  Uavez-ve 
neïou  passer,  A4.  .")--">():  ou  B18.  203-207,  5io. 
Réimpression  :  cf.  too,  11"  3o. 

1889.  —  Recueils  d'airs  de  cràmignons  liégeois  [par  Léonard 
Terry  et  Léopold  Chaumont,  avec  les  textes  rétablis 
par  Nicolas  Lequarré,  Eugène  Duchesne  et  Joseph 
Defrecheux,  et  une  table  comparative  des  airs  et  textes 
des  diverses  provinces  de  Franco,  par  Joseph  Dk.iak- 
din] B18,  [-xv  et  1-^97. 

Sommaire.  —  Avant-propos  (donnant  l'historique  de  l'ouvrage), 
par  Eug.  Duchesne  et  .Joseph  Defrecheux,  i-xii.  Avertissement 
(incomplet),  par  Léonard  Terry,  xm-xv.  Cràmignons,  musique 
et  paroles,  i-4"--  Annexe,  par  Joseph  Dejardin  :  Avis.  4o5-4o6; 
Sources.  407-40S  :  Extraits  comparatifs.  £09-590.  Table  générale 
et  de  concordance,  591-597.       200  n"\  CitéBS8,  238-239. 

1889.  —  Les  armurîs,  Anonyme    ....     B24,  i>4r-^45- 
Crâmignou  satirique, datant  de  1NO9.  Publie  par  Emile  Gérard 
dans   son    mémoire    sur    Le    Faubourg    Ste-Marguerite    h    Liège, 
noticié  ci-dessus  sous  le  n°  4(>- 

1889.  —  Bai  prétimps,  crâmignon,  par  Toussaint  Brahy, 

B27,  101-10.3. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  gS-ioo. 

1889.  —  Prunus  clawson,  par  Il  enri1  Baron,  B27,  4o4~4°5« 
Rapport  de  Herman  Hubert,  369-373. 

1890.  —  Crâmignon  po  /'  22me  heurèye  de  /'  Société  wal- 
lonne, par  Félix  Poncelet B28,  288-291. 

1891.  —  Ah  !  riv'nez,  belles  journèye  .'  par  Charles  Goos- 
sens H29,  37-39. 

Rapport  de  .Joseph  Dejardix,  28-30. 


i63  Littérature.  Nos  975-982. 

1891.  —  Leshèritirdè Rwè, crâmignon,  par***.  B29, 4°  4  >• 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  ">  <m  27-36. 

1891.  —  È-ce  qui  ça  n  dos  chonne  pus  bon  '!  par  Auguste 

Yikrskt B29,  44-43. 

Wallon  (leNamur. 

Rapport  de  Joseph  Dejardix,  28-36. 

1891.  —  L'ovri  contint,  crâmignon,  par   Emile  Gérard, 

B29.  46-48. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  28-36. 

1891.  —  Les  longues  amours,  par  François   Dehix, 

B29,  56-. 
Rapport,  non  publie,  perdu. 

1892.  —  Crâmignon    par  Nicolas  Poulet]     .     A13.  91-92. 

L'auteur,  vervietois.  éerit  ici  en  wallon  ardennais. 

Sujet  :  Description  de  la  Ville  de  Spa. 

Réimpression,   cf.  91  dernière  note   de  la  page.  Pièce  citée  <)0. 

1897.  —  Nosse  jonc   timps,   crâmignon,  par  Charles  De- 

RACHE B37,   384-390. 

Rapport  de  LIerman  Hubert,  '<s^-3S3. 

1899.  —  L'avinteûre  don    serwi,  crâmignon,  par  Charles 

Derache B39,  ii84-2(»o. 

Rapport  de.Iosepli-Ernest  Demarteau,   'jSi-2S3. 

1899.  —  Çou  <{u'ji  n' pou  rouvi,   crâmignon,   par  Charles 

Derache B39,  291-294. 

Rapport  <le  Joseph-Ernest  Demarteau,  281-283. 

1899.  —  Li  Jûdidè  /'  Fiesse,  crâmignon,  par  Joseph  Maik- 
lot B39,  298-301. 

Wallon  de  Verviers  (très  inexactement  imprimé). 
Rapport  de  Joseph-Ernest  Demarteau,  281-283. 


N08  983-984.  Littérature.  164 


1899.  —  Rôsî  jlori,  crâmignon,  par  Joseph  Closset,  père, 

K39,  3o2-3o3. 
Rapport  de  Josepli-Ernesl  Demarteau,  i»Si-iiS'{. 


E.   SATIRES 

a)  Pasquèyes  (poèmes  ou  chansons) 

I.    RAPPORTS 


I  Section  a  insérer  entièrement 
sous  44.0  (493)-7  (048).] 

1859.  —  R apport  sur  les  3e,  4e  et  5"  concours  [de  i858  , 
par  Adolphe  Stappkrs B2i,  3o9-328. 

Concours  n°  5  :  Pasquèye  :  chanson  ou  poème  satirique  offrant 
une  peinture  de  nneurs.  (Le  n°  3  demande  un  chant  patriotique 
liégeois  :  le  n"  4-  un  Récit  en  vers  ou  fragment  épique  ayant  pour 
objet  un  épisode  des  annales  du  Pays  de  Liège.) 

1859.  —  Rapport  sur  une  chanson  wallonne  intitulée  Les 
Misères  do  méd'ein,  par  M.  Vermer.  Par  Adolphe 
Stappers B2n,  33-3;. 

La  chanson  en  question  est  publiée  a  la   suite  de  ce  rapport. 

1861.  —  Rapport  sur  les  5",  (>'',  7'  et  8'  concours  [de  1860  , 
par  Théophile  Fuss B4i,  55-68. 

Concours  n°8  :  Pièce  de  vers  concernant  l'abolition  des  octrois. 

(Le   n"  .">    demande    la    Peinture    d'un    type    wallon;    le    n"    <>.    un 
Recueil  d'épigrammes  :  le  n"  7,  un  Crâmignon). 

1862.  —  Concours  nos  5,  (i  et  8  [de  1861].  Rapport  par 
Théophile  Fuss B5i,  ei3-i33. 

Concours  n"  Il  :  Description  du  Marche  «le  Liège.  1  Le  11"  5 
demande  un   Poème  ayant  pour  sujet    les    houillères;    le  n"  S.  une 


i65  Littérature.  N°  ... 


1866.  —  Concours  de  i8<>4.    Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours h'    9,  10,  11  et  12.  Par  Ch[arles[-Aug[uste]  Desoeb 

B81.  3i-39. 

Concours  n°  10  :  Description  de  la  Foire  de  Liège.  (Le  n°  <» 
demande  un  Tableau  <le  mœurs  liégeoises;  le  n°  11.  un  Poème  ou 
un  Conte  sur  la  vie  rustique;  le  n°  112.  une  Pièce  de  vers  propre  à 


1868.  —  Concours  de  iS6(i,   Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n"s   6,    7,   9  et    10   du    programme.    Par   Camille 

Grenson BlOi,  29-43. 

Concours  n°  9  :  une  Satire  dialoguée.  (Le  n°  6  demande  une 
Pièce  de  théâtre  ;  le  n°  7.  un  Tableau  de  mœurs  liégeoises  ;  le 
n"  10.  une  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.) 


1872.  —  Concours  de   1869.    Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours 9  à  i3  du  programme.  Par  Jfoseph]  Delbœuf, 

B13,  65-75. 
Concours  n°  12  :  Satire  de  mœurs  liégeoises. 
Le  n"  <)  demande  un  Tableau  de  mœurs  liégeoises  :  le  n°  10,  une 
Description  des  anciennes  galeries    du  Palais;    le  n"  11,  une  Des- 
cription du    quai    de    la    Batte    un  dimanche  matin  ;    le  n"  ri.  une 
Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée. 


1873.  —  Concours  de  1870.    Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  10,  i3  et  14  du  programme.   Par  [Nicolas]  Le- 

<>i  arrk B14,  53-63. 

Concours  n"  10  :  Satire  de  mœurs  liégeoises.  (Le  n"  10  demande 
une  Kpitre  aux  ouvriers;  le  n°  14,  Crâmignons  et  Chansons.) 

1873.  —  Concours  de   1871.    Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  9,  10,   12  et  i3  du  programme,    par    [Joseph] 

Dk.jardin B14,  70-87. 

Concours  n"  12:  Satire  de  mœurs  liégeoises.  (Le  n"  i<)  demande 
un  libretto  d'opéra-comique  ;  len°  10,  un  Poème  sur  les  anciennes 
Galeries  du  Palais  de  Liège;  le  n"  i3,  Poésies  et  Chansons.) 


X    c)85.  Littérature.  166 


1877.  —  Concours  spécial  institué  par  M.  Grandgagnage, 
président  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne, 
sur  les    Buveurs   de   genièvre.    Rapport    du    jury.    Par 

Alphonse    Falloise B15,  i-i3. 

1878.  —  Concours  de  1874.  Rapport  sur  les  concours 
n  '    14  et  lô  du   programme,  par  A[dolphe]  Xiiion. 

B16,  4i-4r>. 
Concours  n°i4  :  Satire  de  mœurs  liégeoises.  1  Le  n"  i5  demande 
nue  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  1 

1878.  —  Concours  de  187(1.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n"s  i3  et  14  du  programme.  Par  A[dolphe]  Xiiion, 

B16,  267-271. 

Concours  n"  i3  :  Satire  de  moeurs  liégeoises.  /Le  n"  \\  demande 
une  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  1 

1879.  —  Concours  de  1877.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nosi3,  i5eti6.  ParJ[oseph]  Dejardin,  B17,  3 17-020. 

Concours  n"  i3  :  Poème  sur  les  travaux  i>ublics  de  la  ville  de 
Liège:  n"  i5.  Satire  de  mœurs  liégeoises.  1  Le  n"  i(j  demande 
une  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.  1 

1881.    —    Concours    de    1879.    4r    question.    Rapport,    par 

L[éon]  Polain B19,  5-9. 

Sujet  :  Recueillir  leschansons,  les  épigrammes.  les  dictons,  etc., 
et.  en  général,  les  traditions  et  les  anecdotes  populaires  du  pays 
concernant  la  Révolution  liégeoise  de  17N0. 

1885.  —  i5e  et  16''  concours  de  1880.  Rapport,  par  A[dolphe] 
Nihon.  B20,  255-26i. 

Concours  n"  i5  :  Satire  de  mœurs  liégeoises.  iLe  n°  ib  demande 
une  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.; 

1885.  —  Concours  de  1881.  Rapport  sur  le  16'  et  sur  le 
17*'  concours,  par  Victor  Chauvin  .     .     .     B20,  279-291. 

Concours  n°  16  :  Satires  et  Contes.  1  Le  n"  17  demande  une 
Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.) 


Littérature.  N  '  ... 


1886.         Rapport  sur  les  concours  U"*    17  et    is  [de  [88¥], 
,    par  Victor  Chauvis B21,  53-6i. 

Concours   nn  17   :  Satires  et    Contes.      I.e   n"  is   demande    mie 
Pièce  il*-  vers  propre  ;i  être  chantée.  1 

1886.  —  Concours  de  i883.  Rapport  du  jury  sur  le  16e  con- 
cours. Par  [Léon]  Polain I>21,  235-243. 

Sujet  :  Satires  et  Contes. 

1886.  —   Concours  de    1884.    Rapport   du  jury  sur  le    17 

concours,  par  L[éon]  Polain B22,  5i3-5ic). 

Sujet  :  Satire  de  mœurs   Liégeoises.    <>n  \  a  ajoute   un  Recueil 
<le  tables  envoyées  hors  concours.  1 

1886.  —  Concours  de  i885.  Rapport    du  jury   siir  les  con- 
cours i3,  14  et  i5.  Par  Victor  Chai  vin    .     B22,  557-562. 

Concours  n"  14  :  Satires  et  Contes. (Le  n°  i3  demande  une  Scène 
populaire  dialoguée  :  le  n"   i5,  une    Pièce   de  vers  propre  à  être 


1889.  —  Concours  de  1N86.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours n0^  16  et  17  et  sur  quelques  poésies  présentées  hors 
concours.  Par  Victor  Chai  vin    ....     B24,  345-35o. 

Concours  n"  i<>  :  Satires  et  Contes.  (Le  n°  17  demande  Crâmi- 
gnons  et  Chansons.  Les  pièces  hors  concours  sont  un  Poème 
réaliste  et  quatre  Fables. 

1889.  —  Concours  de  jSS8.  Rapport  du  jury  sur  le  i4'  et 
iv  concours.  Par  Hferman]  Hubert  .     .     B27,  36g-373. 

Concours  n°  14  :  Contes  et  Satires.  (Le  nu  1  ">  demande  Poésies 
et  Chansons. 

1890.  —  Concours  de  1889.  Rapport  du  jury  du  i4'*  con- 
cours (une  Satire  ou  un  Conte).  Par  Paul  d'Amuumont, 

B28,  193-196. 


v    986-988.  Littérature. 


1891.  Concours  de  1890.  Rapport  du  jury  sur  les  i5''  et 
i<i'  concours  (Scènes  dialoguées,  Contes  et  Satires).  Par 
lljernian]  Hubert B29,  49-56. 

1891.  —  Concours  de  1N90.  Rapport  <lu  jury  sur  le  14'  con- 
cours (Satire  sur  un   musée).    Par  Victor, Chauvin, 

B29,  93-94. 

1892.  —  Rapport  sur  le  12e  concours  de  1891  :  |  Satire  sur] 
un  ou  plusieurs  musées  de  Liège.  Par  Victor  Chai  vin, 

B32,  267-268. 

1892.  —  Rapport  sur  le  i4'  concours  de  1891  (Satires  et 
Contes),  par  H[erman]  Hubert  ....     B32,  3ii-3i3. 

1894.  —  Concours  de  1892.  Rapport  du  jurj'  sur  le  i4'  con- 
cours (Satire  ou   Conte).   Par  .Joseph   Defrecheux, 

B34,  3i-32. 

1894.  —  Concours  de  1893.  Rapport  sur  le  16e  concours 
(Satires  et  Contes),  par  Hjerman]  Hubert,  B35,  i48-i5o. 

Sujet  .  Satires  et  Contes  [et  Légende]. 

1895.  —  Rapport  sur  le  16e  concours  de  1894  (Satires  et 
Contes),  par  H[erman]  Hubert  .     .     .     .     B36,  439-441- 

1897.  —  Rapport  sur  le  il[e  concours  de  1896  :  chanson  ou 
tahleau  satirique  sur  les  musées,  bazars,  marchés,  etc., 
de  la  ville  de  Liège.  Par  Victor  Chauvin.     .    1537,  71-72. 

1897.  —  Rapport  sur  le  i<i''  concours  de  1895  (Satires  et 
Contes),  par  H [erman]  Hubert  .     .     .     .     B37,  38o-38i. 

1898.  —  Rapport  sur  le  17'  concours  de  1890'  (Satires  et 
Contes  en  vers),  par  Jos[eph]  Defrecheux,  B38,  337-338. 


î6<)  Littérature.    N"s  989-992. 


1898.  —  Rapport   sur  le    [6e  concours  «le    [897  (Satire  sur 
un  musée),  par  Eugène  Duchesne  .     .  B38,  205-206. 

1898.  —  Rapport  sur  le  18'    concours  de   1S97  (Satires  et 
Coules  en  vers),  par  H[erman]  Hubert  .      B38,  243-244- 

1900.        Rapport   sur  le    19'  concours  de  1898  (Satires  et 
Contes  en  vers),  par  Cli[arles]  Semertier  .      B40,  [5-i6. 

1900.  —  Rapport   sur  le   17'  concours  de   1898  (Satire  sur 
un  musée),  par  Ch[arles]  Semertier    .     .     .      B40,  17-19 

1900.  —  Rapport  sur   le  21'    concours  de   1898  (Pièces   de 
vers  en  général),  par  II[erman]  Hubert.     B40,  287-288. 

1901.  —  Rapport    sur  le  17''  concours  de   1899  (Satires   et 
Contes  en  vers),  par  \[icolas|  Lequarré.      B42,  197-201. 

1901.  —  Rapport  sur  le   19e  concours  de   1899  (Satires  et 
Contes),  par  F[rançois-Jean]   Rknkin.     .     B42,  217-220. 

1903.  —  Satires  et  contes  en   vers,    19'    concours  de  1900. 
Rapport,  par   Fr[aneois-Jean]    Rknkin    .     B43,  ii5-ii6. 

1903.  — -  Chansons  ou  tableaux  satiriques,  iv  concours  de 
1901.  Rapport,  par  Jean  Haust.     .     .     .     B44,  283-284. 

1903.  —  Contes  et  satires  en    vers,    17e  concours   de   1901. 
Rapport,  par  Fr[an  cois-Jean]  Rknkin.      .      B44,  293-294. 

1904.  Chansons  et  satires  en  vers,  ioe  concours  de  1902. 
Rapport,  par  Victor  Chauvis B45,  i33. 

1904.  —  Satires  ou  Contes  eu  vers,  17'    concours  de  1903. 
Rapport,  par  Fr[ançois]-Jean  Rknkin.     .     B45,  i55-i56. 


Nos  993-995.  Littérature. 


993  1906.  —  Pasquèye  sur  les   Musées,   etc.    1 5e  concours  <Io 

190'î.  Rapport,  par  L[éon]  Parmentier   .     1546,  io5-io6. 

471  1906.  —  Satires  et   contes  en   vers,    16   concours  de  1903. 

Rapport,  par  N]icolas]  Lequarré   .     .     .     B46,  107-10;). 


2.    POEMES 


[Section  à  indexer  entièrement 
sous  44.0  (493)-i7.] 

1858.  —  Pasquée  critique  et   calotenne  sot  les  affaires  de 
I'  medicenne.  Anonyme El,  142-190. 

Poème  satirique  liégeois,  daté  de  17'!.**.  Réédité  par  U[lysse] 
C[ai'1taim:]  :  notice,  transcription  en  orthographe  moderne  en 
regard  du  texte,  notes  historiques. 

Se  rapporte  à  ce  poème  :  Prumîre  response  de  cnllotin... 
B4n,  i-23. 


1859.  —  Inné  copènne  s<>  V  mariège,  par  M[ichel]  Thiry, 

B2i,  329-341. 
Rapport  d'Adolphe  Stappers,  3og-328. 
Poème  cite  A9.  83-86. 


206  1859.  —  Pasqiieille  plaisante  entre  Piron  et  Pentcosse 
sur  l'élection  du  nouveau  abbé  de  Saint-Jacques  en  Liège 
le  24  mars  i('>-.~>.  Anonyme B2n,  24-32. 

s 95  1860.  —  lue  cope  di  grandiveus,  mœurs  populaires,  satire 
par  M[ichel]  Thiry B3i,  242-360. 

Rapport  de  Joseph  Dk.iakdin.  iqi-aïu. 

Poème  cite  :  H4i.  3j  :  A9,  77-<)o.  I-es  5o  premiers  vers  reproduits 
dans  une  orthographe  nouvelle  :  B27,  3-<>. 


Littérature.   X° 


1860.  —  Lifoyan  èterré,  rimai,  par  Xficolas]  Poulet, 

B3i,  36i-38i. 
Wallon  de  VTerviers. 

Conte  satirique  en  vers,  d'après  un  beotianum  populaire. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  [93-aia. 
Poème  cité  :  A  13.  86-87. 


1860.  —  Les  feummes.  Anonyme B3n,  1-8. 

Poème     satirique    liégeois,     date    de     vers     1750,     édité    par 
F[rançois]  H[.\n. 1.1:1  \].  avec  notice. 

1861.  —  Moirt  di  l'octroi  li  21  di  Julette  1860,  par  Michel 
Thirv I>4i,  89-97. 

Rapport  de  Théophile  l'rss.  55-68. 
Poème  cité  :  A9.  86-87. 


1861.  —  Prumire  response  de  calottin  a  loigne  auteur  de 

supplément.  Anonyme B4n,  [-23. 

Poème  satirique  liégeois,  publie  a  Liège  en  i:'ii.  se  rapportant 
a  la  Pasqueie  critique  et calotenne...  151.  1 4--1  ;><>• 

Reédite    par    l    lysse]   ('[aimtatm.].    avec    notice,    et     notes    de 


1863.  —  Paskey  di   Quarem   et   Charnée.   Anonyme, 

B611,  1-20. 

Poème  liégeois,  satirique  et  facétieux,  daté  de  1700'.'  Edité  par 
F[rançois]  Baii.i.ki  x.  avec  notice  et.  en  regard,  transcription 
en  wallon  moderne. 


1867.  —  Paskaye   mémorial  le  de  la  première  pierre  mise 
dans  les  fondements  de  la  maison  de  ville  dans  Liège  le 

14  (Faons!   ijij.  Anonyme A3,  99-106. 

Poème  dialogué.    Réimpression,  avec    notes   historiques  à  bas 
de  pages.  Anonymes. 


V  v  <|()(i  [002.   Littérature. 


1868.  —  Pasquèye  novel  sur  le  chant  «  Au  mutin  quand 
elle  se  leue  ».  Autre  pasquèye  :  Dialogue  entre  Cranche 
es  voir  et  on  poure  homme.  Anonymes.  Bilu,  244--">4- 
Chanson  e1  |>oème  dialogué,  satiriques,  datant  d'avant  iG5o. 
Réédition  anonyme  avec  notice,  transcription  en  orthographe 
moderne  en  regard  <lu  texte,  et  notes  sur  le  sens  des  mois. 

1868.  —  Li  k'tapé  manège,  par  [Henri]  Forik,  A4,  41"'""10- 

Réédition  :  cf.  Al.  iSfi-i.'i;. 
Poème  cité  :  Al.  118;  A8.  i3o. 

1868.  —  Les  Burdoies,  pièce  dédiée  à  la  Société  liégeoise 
de  .Littérature  wallonne,  par  J[ean-]F[rançois]  Xhoffer, 

A4.  74-80. 

Satire  sur  les  buveurs.  Wallon  de  Verriers. 

1873.  —  Les  pèheux  à  /'  vège,  par  .T[ean]-G[uillaume]  De- 
large B14,  64-66. 

Description  satirique  d'un  type  populaire. 
Rapport  de  Nicolas  LEQUARRÉ.  53-63. 

1877.  —  Les  buveus  d' pèket,  par  M.  Alexis  Péclers, 

B15,i.Vuj. 
Rapport  d'Alphonse  Falloise,  i-i3. 

1877.  —  Ine  copène  contre  les  pèkteus,  par  M.  [Jean-Guil- 
laume] Delarge B15.  20-12 5. 

Rapporl  d'Alphonse  Falloise,  i-i3. 


1877.  —  Les  poïetresse,  par  J[éan]-G[uillaume]    Delarge, 

B15,  396-399. 
Description  satirique  d'un  type  populaire. 
Rapport  non  publié,  perdu. 

1878.  —  Li  batte  <li  Lige,  par  J[ean]-G[uillaume]  Delarge, 

B16,  47-5i. 
Tableau  populaire  descriptif,  satirique. 
Rapporl  d'Adolphe  Nihon,  4,-4">- 


170  Littérature.  N08  ioo3-ioo6. 


1878.  —  Les  deux  voisins,  par   Ed[ouard]  Remouchamps, 

B16,  273-281. 
Rapport  d'Adolphe  N'ihon,  267-271. 

1878.  —  Type  wallon  :  les  froftresses,par  J[ean]-G[uillaume] 
Delarge.     .     • B16,  282-284. 

Description  satirique. 

Rapport  d'Adolphe  NlHOX,  267-271. 

1881.  —  [Recueil  de  chansons,  épigrammes  etc.  concernant 
la    Révolution    liégeoise    de    1580]  ,    pur    Albin     Body  . 

B19,  5-383. 

Sommaire. —  Texte  de  la  question,  5.  Rapport  de  Léon  Pot. .vin. 
.")-;).  Avant-propos,  1 1  - 1 4  •  Chansons,  poèmes  et  poésies,  en  wallon, 
en  français  et  en  latin,  t"-".;!.  Glanes  historiques,  372-378.  Table. 
379-383*. 

Voir  autres  pièces  rentrant  dans  le  programme  :  A9.  1Ô1-168; 
A  13.  90-96. 

1884.  —  Les  Saisons;  côps  d'  laine  et  tàvlais,    par  Michel 

Thiry] \9,  102-107. 

Cité  98-100. 

1884.  —  Poésies  anciennes.    I.   Paskeie   entre   Houbiet  et 
Piron  so  les  troubles  de!  magistrature  en  i(>~-.  Anonvmi:. 

A9,  128- 14s. 

Poème  liégeois  dialogué,  transcrit  en  orthographe  moderne. 
précédé  p.  t28-i34,  d'une  notice  par.Ioseph-Ernest]  Djkmartk.u  . 
texte  accompagné  de  notes  historiques  par  Nficolas]  L[equarré]. 

Suivi,  sous  Le  titre  commun  de  Poésies  anciennes,  d'une  épitre 
de  Si.monon.  auteur  contemporain,  alors  décédé  :  Pièce  sans  titre 
Knnoi  d'un  livre  à  Adolphe  Lesoinne'],  r48-i5o. 

1885.  —  On  tour  so  V  Marchi,  par  J[ean]-B[aptiste]  Meu- 
nier     B20,  266-270. 

Rapport  d'Adolphe  Niik.n.  255-26i. 


N0*  1007-IOII.  Littérature.  174 


1218  1886.  —  Les  Aiwes  di    Longue,   1-00;   par    le    chevalier 

Lambert  de   Rkkmann.  Suivi  de  :  Répliquée  V paskèye 
des  Aiwes  di  Tongue,  Anonyme.     .     .     .     B21,  253-3oo. 

Poème  ci  dialogue  satiriques  liégeois,  le  premier  réimprimé, 
le  second  publié  pour  la  première  t'ois.  Edition  critique  par 
Albin  BODY. 

Sommaire.  -  Introduction,  255-262.  Abréviations.  264.  Les 
Aimes.  265-288.  Réplique,  289-300. 

Les  Aimes,  cité  :  B3ll,   1  ;  A3.  54;  K32.  262. 

1007  1886.  —  Treûs  àbion  à  l' penne,  par  H[enri]  Simon, 

B22,  522-523. 

Trois  rondels  :  li  Pèheu,  li  Tindeu,  li  Chesseu.  Croquis  sati- 
riques. 

Rapport  tle  Léon  Loi. .un,  .">  1  :j  ">  1  q . 


1008  1886.  —  .1  bourlà  '.  par  Henri  Simon.     .      .     B22,  563-564. 

Rapport  <le  Victor  Chauvin,  557-562. 

543  1886.  —  F  une  u  l'occasion  des  prédications  du  père  Lacor- 

daire,  par  Joseph  Lamaye Ail,  i55-i57. 

Fable  originale,  satirique.  Réimpression. 

1009  1886.  —  Pétition  a  Conseie  di  Régence,  par  .1  oseph]  L[\- 

maye] Ail,  174-175. 

Epitre  satirique.  Réimpression  :   cf.  101-1012.  n"  3S. 

1010  1889.  —  lue  copenne  so   V  toilette,   satire    wallonne,    par 

Félix  Poncelet B24,  35i-354- 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  345-35o. 

1011  1890.  —  Li  maisse  di  cabaret,  satire,  par  Emile  Gérard, 

L528,  197-200. 
Rapport  de  Paul  d'Andkimon t,  iq^-iqfi. 


Littérature.  X"s  1012-1020. 


1890.  —  Li  maqu'rai  crèyou,  par  Emile  Gérard, 

B28,  214-217. 
Rapport  de  Paul  d'Andrimoxt.  193-196. 

1890.  —  Deux   sort   di  pauvrité,    satire,    pur    Godefroid 
IIai.j.kix B28,  218-224. 

Rapport  <le  Paul  d'Axdrimoxt,  193-196. 

1891.  —  Deux  liesse  di  hoye,  satire,  par   Godefroid  Hal- 
leix B29,  37-65. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  4l)- 56. 

1891.  —  Li  marchî  dès  vix-warèsse,  satire  de  mœurs  lié- 
geoises, par  Emile  Gérard   B29,  81-84. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  49-56. 

1892.  —  Li  rwène  di  l'oorî,  satire  de   mœurs  liégeoises* 
par  Emile  Gérard B32,  3io,-323. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  !i  i-;5i.'î. 

1895.  —  Jus   d'ia  Moûse  :  li  Noyé  âx   marionnettes,  par 

Ernest  Brassixm: B36,  44^~44^- 

Tableau    populaire   descriptif,  satirique,  en  vers,  avec  fronton 
et  cul-de-lampe  anonymes  [par  Auguste  Donna  y.] 
Rapport  de  Herman  Hubert,  4;'>!)-44i- 

1895.  —  Li  Batte  di  Lige,  par  Emile  Gérard,  B36,  44î)  4"12- 
Tableau  populaire  descriptif,  satirique,  en  vers. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  4i!)-441- 

1897.  —  Les  censé,  par  Charles  Derache  .     .     B37,  i3-i4- 
Rapport  de  Joseph -Ernest  Demarteai  .  11-iu. 

1899.  —  Sn  V  pièce  Delcour,  par  Arthur  Xhignesse, 

B39,  207-209. 
Rapport  d'Eugène  Du<  iii.sni:.  ao5-2o6. 


N'"s  [021-1027.  Littérature.  176 


1021  1899.     -  Lu  Bazar,  par  Martin  Le  jeune    .     B39,  210-212. 

Wallon  de  Verriers. 

Rapport  d'Kugène  Duchesne,  200-206. 

1022  1899.  —  Li  faquin,  étude  de  mœurs,  par  Edouard  Hellïn, 

B39,  247-249. 
Rapport  «le  Ilerman  Hubert,  ii4")--4,;- 

1023  1900.^  Lu  uix-wari  d'  Vervî,  par  Martin  Lejeune, 

B40,  21-27. 
Wallon  de  Verriers. 
Rapport  de  Charles  Semertier,  17-n). 

1024  1900.  —  Li  Pondeu,  satire  par  Charles   Derache, 

B40,  3o5-3o8. 
Rapport  de  Herman  Hubert,  287-288. 

1025  1901.  —  Veuyège,  satire,  par  Edmond  Jacquemotte, 

B42,  227-2.S3. 
Rapport  «le  François-Jean  Rexkin,  217-220. 

522           1901.    —    Li  Savant   et    les  Hàgne    di  mosse,   par   Emile 
Gérard B42,  235. 

Petit  conte  satirique. 

Rapport  de  François-Jean  Rexkin,  217-220. 

1026  1903.  —  Lu  martchî  de  samedi,  par  Martin  Lejeune, 

B44,  285-289. 
Wallon  de  Verriers. 
Rapport  de  Jean  11  ai  si .  2S.-5-2.s4. 

550  1904.  —  Poésies  wallonnes  par  L.-.I.   Courtois, 

B45,  291-322. 
Wallon  de  Perwex. 

Contient  notamment  :  Martchand  d'vén,  poésie  satirique. 
296-299. D'mwèzèles,  poésie  satirique,  299-300.  Bètchi,  bètcha, poésie 
satirique,  3o2-3o3. 

Médaille  «le  vermeil  hors  concours  :  cf.  A17.  55,  78. 

1027  1905.  —  Les  bleus  màs,  par  Olivier  Pongin    .     A18,  91-93. 


r77  Littérature.  Xos  io2.S-io3i. 


'ï.   CHANSONS 

Section  à  indexer  entièrement  sous 
44.0  (493)-i4 
44.0  '  40:i  '- 1  7- ] 

1859.  —   Les  misères  do  méd'ein,  par  A  ugustin]  Vekmer, 

B2ii,  38-91. 
Wallon  de   Beauraing. 
Rapport  d'Adolphe  Stappers,  33-37. 

1863.  —  Qui  vont  esse  a  Consèye  '!  pot-pourri  dialogué,  par 
Axcide  Pryor  [Alphonse  Le  Roy  et  Adolphe  Picard], 

Al,  167-181. 

Dialogue  entre   Baiwir  et  Crahay,    pseudonymes  des  auteurs. 
Pièce  citée.  i5">. 

1863.  —    On    voyège   à    Vervî,   pot-pourri   dialogué,    par 
A  ix  ide  Pryor  [Alphonse  Le  Roy  et  Adolphe  Picard 

Al,  iS5-it)5. 

Dialogue  entre  Baiwir  et   Crahay,   pseudonymes   de-    auteur-. 
Pièce  dédiée  à  la  Société  des  Fous,  de  Yerviers. 

1864.  —  Les  Danois  [chanson  attribuée  à  Mathieu  Moreau], 

A2,  33-35. 

Date   d'environ    iNi25.    Publiée    par    Ulysse    Capitaine,    dans 
l'article  noticié  ci-dessus  sous  le  11"  74. 
Reproduit  :  B16.  364-3(56. 

1864.  —  Les  impô  [cra mignon,  par  Jean-Lambert  Corbe- 
sieu,  continué  par  Martin  Simonis]      .     .     .     A2,  39-47. 

Date  du  18e  siècle.  Publié  par  Clysse  Capitaine  dans  l'article 
noticié  ci-dessus  sous  le  n"  74.  Reproduit  avec  des  variantes  et 
l'air  note  :  B18.  igS-aoi,  309. 

1864.  —  L es  deux  Mathi,  par   F[rançois]   Bailleux, 

A 2,  ï 53-i56. 

Sur  Mathieu  de   la  Drôme  et  Mathieu   Laensbergh» 


Y-    to32-Io36.  Littérature. 


1032  1864.  —  liaiwir  so  s' panse,  pot-pourri  dialogué,  en  3  par- 
tics,  par  Alcide  Pryor  [Alphonse  Le  Roy  et  Adolphe 
Picard; A2,  161-180. 

Dialogue  entre  liaiwir  et  Crahay,    pseudonymes  des  auteurs. 
Pièce  citée.  n5. 


1867.  —  On  fameux  récipièwe,  par  Alcide  Pryok  [Alphonse 
Leroy  et  Adolphe  Picard] A3,  197-199. 

Pot-pourri,  partie  en  wallon,  partie  en  français.  Cité.   18S-189, 

1868.  —  Les  ovris  d'houïe  [par  V.  Boigelot],   Blli,  4°-43- 
Rapport  d'Adolphe  Picard,  3i-3G. 

1868.  —  Paskeye  nouel  sur  le  ehant  «  Au  matin  quand 
elle  se  leue  ».  Autre  pasquèye  :  Dialogue  entre  Cranche 
et  coir  et  on  poure  homme.  Anonymes  .  Bllu,  244-^54- 
Chanson  et  dialogue  satiriques.  Datant  d'avant  i(J5o.  Réédition 
anonyme  avec  notice,  transcription  en  orthographe  moderne  en 
regard  du  texte,  et  notes  sur  le  sens  des  mots. 

1868.   —   Li  pantalon   tramé,   par    Ch[arles]    Du  Vivier 

de  Streel ,     A4,  5i-53 

Réédition  :  cf.  43.  Pièce  citée  :  A8.  i3o. 

1868.  —  Ji  voreus-t-esse  mène  !  par  Aug[uste]  Hock, 

A4,  97-98. 

Sous  le  titre,  l'indication  :  «<  musique  de  van  Du, km  ». 
Pièce  reproduite  de  B7n.  (iu-67. 

1868.  —  Quenn'  droV  di  botique,  par  Phfilippe]  Lagrange, 

A4,  107-109. 
Wallon  de  Namur. 

1868.  —  Li  progrès,  par  Ph[ilippe|  Lagrange,  A4,  110-112» 
Wallon  de  Namur. 


Nos  1037-1043.  Littérature. 


1868.  —    On    dragon    qui   fait    des   madame,    pot-pourri 
,     dialogué,    par    Alcide    Pkyor    (Alphonse    Le    Roy    et 

Adolphe  Picard] A4,  119- 1  >4- 

Dialogue  entre  Baiwir  et   Crahay,   pseudonymes  des   auteurs. 
Pièce  citée,  91 . 

1869.  —  Complainte  d'ine  pauve  botresse    [autrement  dit  : 
li  Ma  mariêye],  par  Ramoux,  curé  de  Glons,  A5,  49"^°- 

Réimpression  :  le   G'  couplet  est   de   Henri  Forir  :  ef.  Al,  140. 

Bien  qu'elle  ne  soit  pas  un  crâmignon,  cette  pièce  a  été  repro- 
duite dans  le  Recueil  d'airs  de  crûmignons  de  Terry  et  Chaumont  : 
B18,  1S1-182.  5o5. 

1869.  —  A  uos  !  par  J[ean]-S[imon]  Renier.     A5,  i4>-i45. 

Wallon  de  Verviers. 

1869.  —  Li  loi  délie  chesse,  par  Ph[ilippe]  Lagrange, 

A5,  146-148. 
Wallon  de  Xamur. 

1869.  —  Les  Mâ-Contins,  par  Auguste  Hock,  A5,  i49-i5o. 

1869.  —  On   drôle   di   mariage,    pot-pourri    dialogué   par 
Alcide  Pryor  [Alphonse  Le  Roy  et  Adolphe  Picard], 

A5,  160-171. 

Dialogue  entre  Baiwir  et  Crahay,  pseudonymes  des  deux 
auteurs. 

1871.  —Les  feummes  à  deux  tièsses,  par  J[ean]-G[uillaume] 
Delarge A6,  2i5  216. 


1871.  —  Li  Jama  des  quate  Nations,  pot-pourri    dialogué, 
par  Alcide  Pryor  [Alphonse  Le  Roy  et  Adolphe  Picard]» 

A6,  244-260. 

Dialogue  en  4  parties,    entre  Baiwir   et   Crahay.  pseudonymes. 
des  deux  auteurs. 


V    k>44 -i<)4").  Littérature.  180 


1872.  —  //  s'enn'  a  fallou  d'  pnu,  pot-pourri  dialogué,  par 
Alcide  Pryor  (Alphonse  Lk  Roy  et  Adolphe  Picard  . 

A7,  216-217. 
Dialogue   entre    Baiwîr  et    Crahay,   pseudonymes  des  auteurs. 

1881.  —  [Recueil  de  chansons,  épigrammes  etc.,  concernant 
la  Révolution  liégeoise  de   Ij8g],  par  Albin  Body, 

B19,  5-383. 

Sommaire.  -    Texte  de  la  question,  5.  Rapport  de  Léon  Polaik, 

")-<).  Avant-propos,  ii-i4-  Chansons,  poèmes  et  poésies  en  wallon. 

en  français  et  en  latin,  iô-.'^i.  Glanes  historiques,  872-378.  Table, 

379-383. 

Voir  autres  pièces  rentrant  dans   le  programme  :  A9.    i5i-i68  ; 
A  13.  95-96. 


1884.   — ■  Poésies  anciennes.   1.   Paskeie  entre  Houbiet   et 
Piron  so  les  troubles  del  Magistrature  en  i6jj.  Anonyme. 

A9,  1128-148. 

Poème  liégeois  dialogué,  transcrit  en  orthographe  moderne. 
précédép.  128-134,  d'une  notice,  par  J[oseph  -Ernest  j  D  [emarteau]  , 
texte  accompagné  de  notes  historiques  par  X[icolas]  Lequarré. 


1884.  —  Encore  quelques  jtoésies  anciennes,     A9,  1:11-17  j. 

Quatre  chansons  transcrites  en  orthographe  moderne,  avec 
notes  sur  le  sens  des  mots. 

Sommaire.  —  Notice  par  N[icolas]  L[equarré],  i5i-i52.. 
Chanson  so  lair  de  «  Tonnelî  »,  à  l  honneur  rfi  Son  Altesse 
Celsissime  li prince  rfi  Velbruck,élu  unanimemint  li  16  janvir  1  -~-j. 
Anonyme,  [53-i58.  Paskeie  so  Vair  <■  C'est  ce  nui  me  console»,  par 
M.  tïEROTTE,  159-161.  Chanson  patriotique  namuroise  tote  novelle, 
sur  l'air  «  Aussitôt  uiiejc  t'aperçois»,  i(>i>-i(>8.  Paskeie  ligeoise, 
169-174. 

L'avant-derniere  chanson,  est  en  «  liégeois  habillé  par  ci  par  la 
a  la  façon  de  Namur.  » 


1886.  —  Pitite  response  des  maçon  a  mand'mint  d'Vèvèque. 
[Par  Joseph  Lamaye] Ail,  103-107. 

Chanson  politique.  Date  de  iS.'iS.  Réimpression  :  cf.  <)<;. 


Littérature.  N"s  eo46-io5o. 


1886.  —  Li  Notru-Dame  di  Visé  [par  Joseph  Laman  e  , 

Ail,  108-1 10. 

Date  de  i83<).  Cf.  <,<;. 


1886.  —  Les  clcclions  d' Lige  de  2g  octobre  i83g  [par  Joseph 

Lamaye] Ail,  114-117. 

Chanson  politique.  Cf.  96. 

1886.  —  Rapport  <li  l'Archevêque  di  Màlène  à  nosse  St-Pére 

li  Pape  so  tôt  cou  qui  s'  passe  es  V  Belgique  [par  Joseph 

Lamaye] Ail,  118-121. 

Date  d'octobre  t84u.  Réimpression  :  cl'.  97.  n"  7. 


1886.  —  Seiance  de  Synode   de  prumi  d'Jun   iS/j.3,  com- 
plainte da  van  Bômel  [par  Joseph  Lamaye  |,  Ail,  1212- 120. 
Date  de  1S42.  Réimpression  :  cf.  97.  n°  S. 

1886.  —  Li  Crèveûre  miraculeuse,  ou  Sle-.J ulenne  et  V  Ju- 
bilé  di   1SJ6,    d'après    V jésuite   Bertholet    [par   Joseph 

Lamaye] Ail,  i3; -i5i. 

Réimpression  :  cf.  98,  n"  18. 

1886.  —  Rcsponse  de  vix  LJont  d's  Ache  à  tos  les  plorâ   par 

Joseph  Lamaye] Ail,  166-170. 

Complainte  sur  la  transformation  «lu  Pont-des-Arches  à  Liège, 
en  1858. 

Réimpression  :  cf.  101,  n°  3a. 

1886.  —  Pièces  anciennes Ail,  176-190. 

Pasquèyes  liégeoises  attribuées  à  J.-.I.  Bellefontaine  ;  fin  du 
18'  siècle. 

Notice  anonyme  donnant  titres  de  i(i  pasquèyes  attribuées  à  cet 
auteur.  Texte  de  5  d'entre  elles,  transcrites  en  orthographe 
moderne. 


N09  io5l-lo55.  Littérature.  182 


1051  1889.  —  Antienne,  Anonyme B18.  587-588. 

Dialogue  facétieux,  traditionnel,  sur  l'air  du   premier  psaume 
des  vêpres. 


I780            1890.  —  Flamind  d' potince   vos   n'  qwèrez  qvC  des  displi, 
par  G[ustave]  Thiriart B28,  234-255. 


1052  1890.  —   Vive  Hanssens  !  par   Gfustave]    Thiriart, 

B28,  262-263. 

Chanson  dirigée  contre  un   vote  émis  à  la  Chambre  des  Repré- 
sentants par  Léopold  Ilanssens,  de  Liège. 

[7821  1890.  —  Li  plâye   de  Pays,  par  E[douard]  Remouchamps, 

B28,  269-271. 


[903j  1890.  —  Belgique  et    Congolan,  par   Gust|ave]  Thiriart, 

B28,  272-274. 

1053  1890.  —  Li  tour  di  Saint-Phoyin,  par  Gustave  Thiriart, 

B28,  285-287. 

Chanson  l'acétieusement  dédiée  à  M.  Stévart,  échevin  des  Tra- 
vaux publics  de  Liège. 

1054  1890.  —  A  V  bonne,  sins  rire/  par  Gustave  Thiriart, 

B28,  3o6-3o8. 

1055  1890.  —  Les  bouw'resse,  par  Edouard  Remouchamps, 

B28,  3i4-3i6. 

[836]  1890.  —  L'in/luenza,  par  Félix  Poncelkt,     B28,  3i7-3i8. 

[837]  1890.  —  L'in/luenza,  par  Gustave  Thiriart,  B28,  3ii)-32i. 


i.S3  Littérature.  Nos  to56-io62. 


1892.  —  Galgu.izou.te  so  V  littérature  wallonne,  par  Julien 

DELAITE A13,   II2-IID. 

Chanson  satirique  sur  les  principaux   assistants   au  banquet  de 
la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

1892.  —  Ax  Wallon,  par  Ed[ouard]  Remouchamps, 

A13,  141-143. 

)6  1894.  —  Les  bon  heu   d'  grosse  caisse,   copène  inte  deux 

planquet,  par  Alphonse  Tilkin  et  Joseph  Vrindts, 

B34,  i34-i36. 

)  7          1895.  —  Ottant  'ne  èplâseso  ne  jambe  di  bois  !  par  Lambert- 
Joseph- Etienne    B36,  43i-433. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  4iâ-4au- 

3  8           1895.  —  Complainte  des  nouais  électeur,  par  Sed  [Jed= 
Joseph-Ernest  Demarteau] A14,  85-86. 

99  1895.  —  Vive  li  flamind  '.  par  H[ubert]  Thuillier, 

A14,  109-110. 

12  1901.  —  Li  Batte   (rondeau/    par    Chjarles]    Derache, 

B42,  202-206. 
Chanson  descriptive  satirique;  en  vers. 
Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  197-202. 

co  1903.  —  Les  grosses  tièsses,  par  Arthur  Xhignesse, 

B43,  123-125. 
Rapport  de  François-J.  Renkin,  119-120. 

H  1903.  —  Noste  Esposition,  par  A[lphonse]   Tilkin, 

A16,  99-iOT. 

c  2  1903.  —  Li  Clà  d'  /' Esposition,  par  A[lphonse]  Tilkin, 

A16,  104-100. 
Chanson  contre  les  flamingants. 


Nus  [o63-io68.  Littérature.  184 


1063  1905.  —  L'Impôt  so  V  rivnowe,  par  Edmond  Déguise, 

A 18,  94-98. 

1064  1906.  —  Po  in   Sint-Nicolèy,  par   Louis  Lagauche, 

A19,  1 19-12 1. 

1065  1906.  —  Lès  hèrvês,  par  Jean  Buuv  .     .     .     A19.  122-123. 

1066  1906.  —  Çou  qu'  lès  gazètes  dihèt,  par  L.  [Charles]  Bar- 

THOLOMEZ A19,   I26-I27. 

d)  Epigrammes 

[Section  à  indexer  entièrement 
sous  44-°  (493-6  1-7. 

[384]          1861.  —  Rapport  sur  les  5e,  6e,  7e  et  8e  concours  [de  1860], 
par  Théophile  Fuss B4i,  55-68. 

Concours  n°  (i  :  Recueil  d'épigrammes.  (Le  11"  5  demande  la 
Peinture  d'un  type  wallon  ;  le  n°  7.  un  crâmignon  :  le  n"  8.  une 
Pièce  de  vers  concernant  l'abolition  des  octrois.) 

[2]             1881.   —    Concours    de    1879,   \''   question.    Rapport,    par 
L[éon]  Polain B19,  5-9. 

Sujet  :  Recueillir  les  chansons.  les  epigrammes.  les  dictons,  etc., 
et.  en  général,  les  traditions  et  les  anecdotes  populaires  du  pays 

concernant  la  Révolution  liégeoise  de  178;). 

1067  1861.  —  [Deux  epigrammes,  par  Jean-Guillaume  Delauue], 

B4i,  61. 

Citées  dans  le  Rapport  noticie  ci-dessus  sous  le  n°  384- 

1068  1861.  —  [Deux  epigrammes,  Anonymes]    .     .  B4i,  61. 

Wallon  de  la  Famenne. 

Paraissent  être  de  A.-J.  ALEXANDRE. 

Citées  dans  le  Rapport  noticié  ci-dessus  sous  le  n°  584. 


Littérature.  Nos  10G9-1073. 


1863. —  Portrait  d'on   bon    Ligeois,   advinat,    par  J.  L. 
-     Joseph  Lamaye] Al,  63-o4- 

La  personne  visée  est  Alphonse  Le  Roy    :  cf.  Ail,   nu.    11    ">- . 
Reproduit  dans  Ail.  171-173  :  cité,  81. 

1867.  —  On  remplihège,  par  A[uguste]  H[ock     .     A3. 170. 

Petite  pièce  de  vers. 

1869.  —  Quéque.s  oix  spots  appliqués  à  l'adresse  di  Joseph 
Dejardin,  prumî  prix  so  1'  matière,  par  M[ichel]  Thiry, 

A5,  127. 

1869.  —  Couplet  improvisé  par  Baiwïr  [Adolphe  Picard] 

et  Response   par  le  D'  Delexhy] A5,  i34- 

Echange  d'épigrammes. 


1880.  —    Portrait  d'un  bon  Liégeois,  par  Joseph  Lamaye], 

A8,  174-175. 
Incomplet.  Cite  Ail.  102.  11"  40. 
La  personne  visée  est  Adolphe  Picard. 

1881.  —  [Recueil  de  chansons,  épigrammes  etc.,  concernant 
la  Révolution  liégeoise  de  i"8g],  par  Albin  Bodv, 

B19,  5-383. 

Sommaire.  —  Texte  de  la  question.  5.  Rapport  de  Léon  Poi.ain. 
5-9.  Avant-propos.  11-14.  Chansons, poèmes  et  poésies  en  wallon, 
en  français  et  en  latin.  1  VÎ71 .  <  ilanes  historiques.  372-378.  Table, 
379-383' 

Voir  autres  pièces  rentrant  dans  le  programme  :  A9,  i5i-i68 
A  13.  95-96. 


Littérature.  Nos  1074-1076. 


186 


4.  Pièces  fugitives 


(prose  ou  vers) 


1873.  —  Concours  de  1870.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  10,  i3  et  14  du  programme.  Par  [Nicolas 
Lequarré B14,  53-63. 

Concours  n°  10  :  Epître  aux  ouvriers  sur  leurs  relations  avec 
leurs  patrons,  avec  leurs  camarades,  et  sur  leurs  devoirs  envers 
leurs  familles  et  envers  eux-mêmes. 

Le  n"  i3  demande  une  Satire  de  mœurs  liégeoises  ;  le  n"  14, 
Crâmignonset  Chansons.  44.0  (493)-6(o48) 


1074  1859.  — [Fragment  d' une  épître  en  vers  français  de  M.Baze 

à  M.  d'Otreppe  de   Bouvette  au  sujet  de  la  Littérature 

wallonne] B2i,  67-68. 

84-6 


1860.  —  A  Mècieu  le  Mambor  del  grantt  Konfrairèie  wu- 
lonte  di  Lîch,  par  H[enri]  Forir  ....     B3n,  69-72. 

Lettre  en  prose.  lue  fine  :  Notes  explicatives  du  texte. 

44.0  (493.6)-6 


1861.  —  Mècieû    del    Confrairèic  walonte ,   par  Henri 

Forir B4n,  n4-n5. 

Lettre  à  la  Société  liégeoise  de  Littérature   wallonne,   à  l'occa- 
sion de  son  banquet  de  18G1.  44-°  (4i)3 •*>)-(> 


187  Littérature.  Nos  1077-1101. 


1863-1906.  —  [Tostes  au  Roi  prononcés  aux  banquets  de  la 
Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne.  Les  suivants 
seuls  sont  publiés.] 

5e  banquet,  1862.   Prose  française,  par  Pikrcot,  bourg- 
mestre de  Liège Al,  i49-i5i. 

(i'  banquet,  i863.  Prose  française  par  de  Koksius, 

A2,  143-144. 
8e         »  1866.  »  Cliarles  Grandgagxage, 

A3,  i85. 
9  »  1867.  »  n>.  A4,  88. 

12*  »  1871.  »  par  Joseph  Dejakdin, 

A7,  i93. 

i3e-i7e  »  18-4-1S76,  vers  wallons,  par  Adolphe  Picard, 

A8,  169,  177,  182,  184,  18P. 

19e         »  1881,  prose  wallonne,  par  Joseph  Dejakdin, 

A9,  180. 
20e         »  1887,  vers  wallons,  m.  A12,  191-192. 

21-23'  »  1888-1890,       id.,  id.  B28,  247,  268,  296. 

24'         »  1890,  prose  wallonne,  id.        A13,  io5. 

25^         »         1891.  vers  wallons,  id.        A13,  i38. 

26-27' -' »  1893,  id.  id. B34,  121,141. 

28e         »  1894,  id.  id.  A14,  97. 

29"-3<>e  »  1896-1897,    prose    wallonne,    par    Nicolas 

Lequarré,  A16,  79,  86. 
35"         »  1903,  vers  wallons,  id.  A17,    99-100. 

36'         »  1904,  id  id.  A18,      82-83. 

37  »  1905,  id  id.  A19,  116-117. 

44.0  (493.6)-5 


1863.  —  [Toste  à  la  Société  d'Emulation,  par  Adolphe  Pi- 
card]       Al,  I:")I-l52. 

En  wallon  et  en  vers.  Dit  par  Joseph  Dejardin  au  banquet    du 
•2-  décembre  186:».  44-°  (493-6)-56 


V*  1102-1109.  Littérature.  18K 


1102  1867.  —  Charàtt,  par  IL[enri]  Fobir     ....     A3,  l38. 

i'.n  vers. 
Réponse  :  Ho-tchèt  —  hotchèt.  44.0  (4g3.6)-98 

H03  1867.  —  .1  MM.  de  la  Société  de  Littérature  wallonne,  par 

Auguste  Le  Pas A3,  177-130. 

Epitre  en  français.  84-6. 

1104  1867.  —  A  m'  ni  bin-amé  Bailleux,  par  D[ésiré]  Pilette, 

A3,  201-202. 

tëpitre  en  wallon  à   François  Bailleux.  Citée,  190. 

"  184.0  f493.6)-6 

1105  1872.  — A  V  Société  wallonne,  par  J[ean]-S[imon]  Renier, 

A7,  209-211. 
Wallon  de  Verviers. 

Monologue  de  circonstance  au  sujet  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne  et  de  ses  banquets.  44"  (493-6)-6 

1106  1884.    —    Poésies    Anciennes.     II.    [Envoi    d'un    livre   a 

Adolphe   Lesoinne,    épître    inédite    de  'Cliarles-Xieolas 
Simonon] A9,  i48-i5o. 

Note  introduetive  de  .1  [oseph- Ernest]  D[emarteau]. 
Précédé,    sous    le   titre   commun   de  Poésies   anciennes,    de    la 
Paskeie  notifiée  ci-dessus  sous  le  n"  m 5.  44-°  (4o3-6)-i 

1107  1884.  —  [Allocution  au    19'    banquet,   à  l'occasion  du  25e 

anniversaire  de  la  Société,  par  Xicolas  Lequarké, 

A9,  181. 
Kn  prose  wallonne.  44-°  '  4!>:5-,i  |-")(i 


1109  1887.  —  A  M.  i  Sénateur  d'Andrimont,  mayeûr  di  Lige, 

[par  Edouard  Remouchamps] A12,  192-198. 

'Poste  du  20e  banquet.  En  vers  wallons.  44.0  1  4i)3.0  )-56 


Littérature.  N°a  1109-ini. 


1890.  —  Banquet  <lv  la    Société  de   Littéral  tire  wallonne, 
■      -  janvier  iSSS.  Par  Pfrosper]  Dejakdin,      B28,  260-261. 

Allocution  en  vers  pour  le  21e  banquet.  44°  l  4'.)>-(i  i-56 

1890.  —  A  Hinri  Simon,  à  l'occasion  de  V  5o™*  riprésintâ- 
tion  de  Bleu-Bîxhe,  par  E[douard]  Remouchamps, 

B28,  264-265. 
Chauson  allocution.  44-()l  4i)  >■'' 

1890.    —    Toast   en    dialecte  de   Nivelles,    par   G[eorges] 

WlLLAME B28,  298-299. 

Pour  le  a3e  banquet.  44-°  (493.6K)-56 


1892.  —  Rémercîmints,  canson,  par  Jules  Declève, 

A13,  10;. 
Wallon  de  Mous  (Hainaut). 

Chanson  allocution,  dite  au  banquet  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne,  où   l'auteur  avait  été  invité.  [44-o(4i)3M)-56 

1892.  —  A  monsieur  a" A ndrimont,  par  Ed[ouard]  Remou- 
champs     A13,  108-109. 

Chanson  en    l'honneur    du  bourgmestre    «le    Liège,    présent    au 
banque!  de  la  Société  liégeoise  de   Littérature  wallonne. 

44.0  (4g3. 6)-56 


1892.  —  .1  Julien  d  Andrimont.  par  Gust[ave]   Thibiart, 

A13.  i3o-i3i. 

Chanson   en    l'honneur    «lu    bourgmestre  de    Liège,  présent  au 
banquel  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

44.0  (493.6)-56 


1892.  —  .1  i  Société  wallonne,  par  Georges  Willame, 

A13,  140. 
Toste  du  12V  banquet.  Wallon  de  Nivelles.  44-()l  49  3.6N)-56 


X 


Nos  1112-1118.  Littérature. 


190 


1848,  1892.  —  Je  vi  «  fièstî  »,  par  |  Alplionse]  Hanon  de  Louvet, 

A13,  145-148. 
Wallon  de  Nivelles. 

Pièce  relative  au  banquet  de  la  Société  liégeuise  de  Littérature 
wallonne.  44-°(493.6N  1-56 

111»  1892.  —  A  Auguste  Hock,  par  E[douard]  Remouchamps, 

A13,  i5S-i5cj. 
Chanson  toste.  44.0  (493. 6)-56 

iii3  1894.  —  Télégramme  de  M.  Alph[onse]  Hanon  de  Louyet, 

B34,  142. 
En  vers.  Wallon  de  Nivelles.  44.0  (4j>3.(;N)-56 

1114  1895.  —  A  Moncheu  Remouchamps  po  Vc interne  d'à  Tati, 

par  Julien  Delaite A14,  79-80. 

Toste  en  vers.  44.o(4t)3.G)-.">6 

1115  1895.  —  Caque  !  caque  !  a  Vouhe  !  par  Jos[eph]  Mairlot, 

A14,  127. 
Wallon  de  Verviers. 
Epitre  en  vers  a  la  Société.  44-()  (493.6Y)-6 

1116  1895.  —  Merci  !  par  Jos[eph]  Mairlot    .     .     .     A14,  12S. 

Wallon  de  Verviers. 

Epitre  en  vers  à  la  Société.  44-°  (493.6V)-& 

1117  1903.  —  Lettre  XXX.  Rica  à  Ibben,  traduit  des   Lettres 

persanes  de  Montesquieu,  par  Arthur  Xhignesse, 

B44,  335-336. 
Rapport  d'Auguste  Doutrepont,  3ig-323.  44«°  (493.6)-6 

lais           1903.  —  A  M.  Xicolas  Lequarré,  à  l'occasion  di  s'  décora- 
tion. Anonyme A16,  58-6o. 

Adresse  en  vers.  44*°(493«6)-56 


191  Littérature.  Nos  1116-1120. 


1903.  —  Binamé  Présidint..,  par  Julien  Delaite,  A16,  No. 
Adresse  à  Nicolas  LeQUARRÉ.  En  vers.  44-of493.6)-56 

1906.  —  Lettre   de   J.-J.    Rousseau  au    comte  de    Lastic, 

traduite  par  Arthur  Xhignesse  ....     B46,  i37-i38. 

Rapport  d'Auguste  Doutrepont,  ii5-ii6.  44-°  (493-6)-ft 


5.  Varia 

a)  Pièces  diverses 

1861.  —  Li  p'tit  corti  aux  proverbes  wallons  (le  petit  jar- 
din aux  proverbes  wallons )  par  A.-J.  Alexandre, 

B4i,  661-701.. 

Poème  composé  de  proverbes.  Dialecte  de  la  Famenne.  Pre- 
mière partie  seule  publiée  (voir  la  note  B4i,70i),  avec,  en  regard, 
traduction  littérale  en  français.  j)4î)  ll°*-  ^e  poème  a  été  tiré  à 
part  avec  le  Dictionnaire  des  sj>ots  i"'  édition  :  voy.  notice  36a 
ci-dessus. 

Rapport  de  Jean  Stecher,  i4-5,  i48-i49-  44-°  (493.6)-i 

1861.  —  Grand'mérc  à   /'  vihenne,  ou  chakeune  si  timps, 

par  Auguste  Hock B4n,  41"^4- 

Poème  dialogué  en  deux  parties.  44'°(49^-fy-i 

1863.  —  Li  blanc  skèlin,  diales  et  macrales.  Par  Aug[uste] 
Hock Al,  57-61. 

Poème  dialogué.  44°  (493.6)-i 

1864.  —  Li  wallon  d'Lige,  boutade,  par  M[iehel]  ïhirv, 

A2,  53-54». 
Pièce  de  vers,  facétieuse.  44°  (4i)^Gj-I72 


3STos  11^4-1129.  Littérature.  192 


1867.  —  Anne  Mnreie  et  ses  élèves,  par  Auguste  Hock, 

A3,  159-169. 

llécil  en  prose  française,  entremêlé  de   petites  pièces  de  vers 
wallons.  44.0  (4g3. 6>94 

44.o(493.6)-] 

1870.  —  Crâmignon,  par  Aug[uste]  Lepas    .     B12,  56-59- 
Pièce  en  français. 
Poésie.  •S4"I4 


1872.  —  Les  voyages  d'autrefois,  par  Aug[uste]  Hock, 

A7,  182-166. 

Prose  française  entremêlée  de  petites  pièces  de  vers  wallons. 

84-94 
44.o(493.6)-i 

1872.  —  Li  veye  di  Craquesifoërt,  par  F.  Damoiseaux, 

A 7,  i83-i86. 

Dialecte  du  Condroz. 

Poésie  fabuleuse  et  facétieuse.  44-()  '  4!»"{-(J)-i7 

1884.  —  So  1'  trèvin  de  V  Fore  k  Lige  [par  Michel  Tiiiry], 

A9,  118-119. 

Fantaisie,  en  vers.  44.0  1  4;io. 61-17 

1892.  —  Une  poésie  ancienne  [par  l'abbe  Henkart], 

A13,  95-91;. 

Sixain  en  français  «  Sur  le  départ  des  Prussiens,  le  18  avril 
1790.»  Précédée  du  texte  d'un  Acte  du  Magistrat  de  Idége,  du 
1")  avril  1790,  sur  le  même  sujet.  84-1 

■;<i8  1 493.6)  «  i7<)o  » 


1892.  —  lue  pinsêye  à  nosse  vîx  mayeûr  d'Andrimont, 

par  Ed[ouard]  Remouchamps A13,  109. 

Strophes  en  souvenir  du  bourgmestre  de  Liège.       44°   -+!>  '•''  " 


!<)'!  Littérature.  N°  ... 


b)  Recueils  de  poésies 

1900.  —  Rapport  sur  le  21e  concours  de   1898  :  Pièces  de 
vers  en  général.  Par  Hferman]  II 1  bert  .     B40.  287-288. 

1901.  —  Rapport  sur  une  œuvre  présentée  hors  concours  : 
Chiptèges  et  côps  (Tries.  Par  Jules  Feller,     B42,  1 'i-19. 

Chiptèges  et  côps  d'éles,  recueil  de  poésies.  Non  accueilli  par  le 
jury.  44.0 (4g3  -t(o48) 

1901.  —  Rapport  sur  le  21'    concours   de  1889  :    Pièces  de 
vers  en  général.  Par  Charles  Defrecheux,  B42,  259-261. 

44-o  (4ï)3)-i(o48) 

1903.  —  Pièces  de  vers  en  général  (21e  concours  de  1900), 
Rapport  par  Ch[arles]  Gothier.     .     .     .     B43,  129-180. 

44.0  (4q3 )-i(o48) 

1903.  —  Recueil  de  poésies,  21e  concours  de  1901.  Rapport, 
par  Jean  Haust B44.  337-342. 

44.0  (493  J-i(o48) 

1904.  —  Recueil  de   poésies,   21'    concours  de   1902.    Rap- 
port, par  Ajuguste1  Doutrepont     .     .     .     B45,  2o5-2o6. 

44.0(493)-!  (048) 

1906.  —  Recueil  de  poésies,  20'  concours  de  1900.  Rapport 

par  Félix  Mélotte B46,  109-141. 

44.o(4g3)-i  io48j 

1900.  —  Les  Jôye  de  manège,  par  Martin   Lejeune, 

B40,  289-303. 

Recueil  de  S  poésies.  Wallon  de  Verviers. 

Sommaire  ^L'Angedè  lierre.  ii.s<)-i><)o.  Sinelte.  ii<)«)-i>«ji> .  È  corti, 
l><)u-i2<j4.  Les  prûmîs  />;is,  '±\)\ -i2<jf>.  Lu  prumi  rfint.  2<)">-2t)(i.  Sncri 
démon,  i><)(>-297.  /.//  chin,  297-298.  One  surprise,  299-300.  Les  treus 
mndou.  3oo-3oi.  Lu  canne  du  grand'pére,  3oi-3o3. 

Rapportée  Ilernian  HUBERT,  287-288.  44-"  '  4î)î(>^'  '-'  4 

i3 


V Littérature.  194 


1901.  —  Tnv'hii  de  VNature,  scènes  du  famille,  etc.,  par 
Martin  Lejeune B42,  263-297. 

Recueil  de  20  poésies  et  1  monologue.  Wallon  de  Verviers. 

Sommaire.  —  [Envoi],  d'après  G.  de  Laincel,  2(J3-2(>4-  Rau- 
oion,  2(>4-2<i.">.  /,(/  cinse  à  nône,  2<»5-2(>7.  Lu  noulèye,  d'après 
M""'  Ackkk.mann,  267-269.  Lu  nute,  2<J<)-272.  L'Jiinicr.  272.  Lu  ni- 
oaye,  272-274.  Lu  raulèye,  d'après  J[ules]  Feller,  274-27<i.  Lu 
Zûvion,  276-277.  Après  l'plèoe,  277-27-1.  Lu  Môrtai  d'aiwe,  d'après 
Tu.  Gautier,  27<»-28o.  L'alôye,  280-281.  Lu  poche-è-four,  281-282. 
Duvant  l'chèstai  d'Beaufort,  282-2N3.  C'est  1  vint,  [monologue] 
d'après  le  français,  284-28(1.  Cour  du  père,  286-287.  Les  ch'vets  du 
m'mére,  287-288.  Les  matennes  jx>  l'z'èfants,  28<)-2<)2.  Passe- 
timps  d' grand' mère.  292-293.  Lu  sope-è-iripes,  2<)4-2<)7.  Lazare, 
d'après  Léon  Dierx,  296-297. 

Rapport  de  Charles  Defrecheix.  259-261.  44"  '  4'.i'!-,;v    T 


1903.  —  0  hasard  dèl  pêne,  par  Martin  Lejeune, 

B43,  i3i-i52. 

Recueil  de  19  poésies,  dont  1  sonnet.  Wallon  de  Verviers. 

Sommaire.  —  Eco  totlis.  i3i-i32.  Qui  dj'so,  i32-i33.  L'èfant 
prèye,  i33-i34.  Tôt  hossant,  i34-i35.  .1  mu  p'tite  fèye,  i36.  Xos 
un  n la ns.  i35-i38.  Dâr  hiviêr,  i38-i39.  Lu  pauve  et  l  amour ,  i4<>- 
Lu prumi  rislèt,  i4i-i42-  Zûvion  d'amour,  i43.  Soo'nance.  i43-i44- 
Sise  d'Jiioièr.  sonnet,  1 44-  Poqwè,  djintèye  nuigriyète —  i4">-  Les 
noûlèyes,  i46.  Tchant  des  clokes,  i^~.  Meye-nut',  148-149.  Lu  vèye,. 
i4<)-i5o.  Les  bèles-di-nuf ,  i5o-i5i.  Polichinèles,  i5i-i52. 

Rapport  de  Charles  Gothier,  129-130.  44-°^493-6V)-i4 


1903.  —  Les  mâlhureûs,  par  Martin  Lejeune, 

B44,  409-435. 

Recueil  de  i<>  poésies.  Wallon  de  Verviers. 

Sommaire.  —  [Envoi],  4oç).  Lès  Adjèyants,  d'après  Ada  Negri, 
410-41 1-  Lès  mâtchanceûs ,  d'après  AdaNEGRi,  ^u-^ia.  Lu  galapiay 
d'après  Ada  NEGRI,  41  --41  ^-  Lu  p'tit  bossou,  4i"»-4I7-  f-u  tèh'rèsse, 
d'après  Ada  NEGRI,  4i7"41^-  ••"  ol  Djovoeû  d'or.  418-421.  Lâke 
d'owrèrf/c, 421-422.  Grève,  d'après  A.  BACELLI, 422-423. Sins  ovrèdje, 
d'après  Ada  NEGRI,  4-4"42^-  A  cabaret.  4^^-427-  /-"  '"'  èstroupi, 
427-430.  R'nonci,  43o_43i-  L'aband'né,  432-433.  Ètérement,  433- 
434.  Lu  mwèrt.  434"435. 

Rapport 'de  Jean  H.ust.  337-342.  84.o(493.6V)-i4_ 


193  Littérature.  Nu5  [12g  A.-II29  C. 


903.  —  /•;  manèdje;  par  Jean  Lejeune.     .     B44.  43(i-448. 

Recueil  de  poésies  :  1»  1  sonnets  et  un  envoi. 

Sommaire.  —  Li  bone  nooèle,  436.  Li  mâle  nooèle,  437.  Li  por- 
trait (Vfamile,  4^7-  *s  pris,  40K.  Ou  tliricr  d'fièsse,  4'<N.  On  /t  tit 
bàbà,  439.  Pitit  chagrin,  439.  L'èfant,  44o.  Li  conscrit.  440.  Toi 
ralindani  si-home,  44 '•  ^'  mtvért  da  Bêtri,  44  '•  ^-'  grand-mére, 
44^-  /-'  pus  ''/  rfèZ  nîyêye,  442-  Divins  lès  /nuises.  44'>-  £*  pèk'teû, 
44-3-  £/'  /«Asseye,  444-  Li  «ète,  444-  Prumîre  brîhe,  44"-  ^'  ''"'- 
rinne  heure  itèl  djoûrnêye,  44"K  ^-'  prumîre  heure  dèl  djoûrnêye, 
44">-  O/i  /////  malheur,  44(>-  [Envoi  :    .1   mi p'tite  fèye,  447 . 

Rapport  de  Jean  Haï  st.  337-342.  44°'  4i»  3.6  l_I4 


c)  Recueils  factices  de  Poésies  et  de  Chansons 


.868.  —  Poésies  anciennes A4,  43-5g. 

Sommaire.  —  Introduction,  43.  Les  deux  casaques,  table  par 
Charles-Nicolas  Simonon.  44-47 .  Li  k'tapé  manège,  satire,  par 
Henri  FORIR,  48-5o.  Li  pantalon  tramé,  chanson,  par  Charles  DU 
Vivier  de  Streel,  5i-53.  Li  pess'  divins  les  bièsses,  fable,  par 
.Joseph  Lamaye,  ">4-5(J.  L'aves-o'  neiou  passer,  crâmignon,  par 
Nicolas  Defrecheux,  )7-5<). 

[Ces  pièces  ont  été  noticiées  séparément  ci-dessus,  sous  les 
u'-  535,  99<>.  717.  536,  <)tJ4-]  44-° (493.6    1    082 


1869.  —  Pièces  anciennes A5,  43  ">9- 

Sommaire.  —  .l/,v  tante  Sâra,  poésie,  par  Charles-Nicolas  Simo- 
non, 43-48.  Complainte  d'ine  jjauve  botresse,  chanson,  par  Ramoix, 

4f)-5o.  Li  jmskèie  et  l'nin.  chanson,  par  fleuri  FORIR,  5i-53. 
Leyiz-m'  plorer,  chanson,  par  Nicolas  Dki-rkchei  x.  54-5").  Mi 
binamé p' tit  chin,  chanson,  par  Jean-Joseph  Dehin,  56-67.  Mes 
cinquante  an.  chanson,  par  i.e  MÊME,  58-5g. 

[Ces  pièces  ont  été  noticiées  séparément   ci-dessus,    sous  les 
n':4Sli.   io38,8oa,  7121.  7122.  72:-!.]  44.0(493.6)-]  1082) 


1871.  —  Pièces  anciennes A6,  4'^'44- 

Sommaire.  —  Li  côpareie,  poème  par  Charles-Nicolas  Simonon, 

43-52.  Ancienne  chanson  I  ijoo?),  ANONYME,  53-54- 

[Ces  deux  pièces  ont  été  noticiées  séparément  ci-dessus,   sous 

les  n"-  634,  «4]-  44"  (493.6)-i  (082) 


\      [129D-1 129  e.  Littérature.  196 


1884.  —  Quelques  poésies  inédites  de  M  ichel]  ïhiry, 

A9,  102-12;. 

Sommaire.  —  Les  Saisons,  caps  d'hune  et  tâvlais,  poème  (frag- 
ment), [02-117.  So  l'trèuin  de  r Fore  à  Lîge,  poésie.  118-119. 
Turin  tutu,  poésie.  120-121.  I.' intérêt,  fable.  ji>2-ii>4-  Li  Coq 
d'Aouss' et  VFrumihe,  fable,  [25-126.  Li  Rairi  qu'a  d'I'ambicion, 
fable,  127. 

[Ces  pièces  ont  été  noticiées  séparément  ci-dessus,  sous  les 
n0*  100.-),  nu;.  490,  477,  537,  538.]  44.o(4g3.6)-i  (081) 


H29E       1884.  —  Poésies  anciennes A9,  128-148. 

Sommaire.  —  Notice,  par  Joseph-Ernest  Demartkau,  relative 
à  la  pièce  suivante.  128-134.  Paskeie  entre  Houbiet  et  P won,  so  tes 
troubles  del  magistrature  en  i(ij~.  [35-i48.  Envoi  d'un  livre  à 
Adolphe  Lesoinne,  par  Charles-Nicolas  SlMONOX,  avec  introduction 
explicative.  i48-i5o. 

[Ces  deux  pièces  ont  été  noticiées  séparément  ci-dessus,  soû- 
les n"~  2i5,  iioti.]  44<>  i'4<).'5.(ij-i  (082) 


1886.    —   Encore   quelques    poésies   anciennes, 

A9,  i:h-i;4- 

)iis.    transcrites   en   orthographe  moderne,   avec 
i  des  mots. 

Notice  par  N[icolas]  L[equarrÉ],  i5i-i52. 
/•  de  <<  Tonneli  «  ù  l'honneur  <li  Son  Altesse 
ice  di  Velbruck,élu  unanimement  li  i(i  jmwir  /"-> 
8.  Paskeie  so  l'air  «  C'est  ce  qui  me  console  »,  par 
>-i6i.  Chanson  patriotique  namuroise  tote  novelle, 
inssitôt   que  je  t'aperçois»,    162-168.    Paskeie  ligeoise, 

•liaiisou.  est  en  «  liégeois  habillépar  ci  par  là 
44.o(493)-i4(o82) 


(Quatre 

cl.a 

notes  sur 

le  s( 

Somma 

ire. 

Chanson 

so    I 

Anonyme 

'  ''  /' 
1 53 

M.  IIi.ko'i 

TE, 

sur  l'air 

«An 

169-174. 

M)7  Littérature.  X"  1129F. 


1886.    —    Quelques  chansons    [et    Fables   et    Poésies  j  de 
J[oseph]  Lamaye Ail,  100-17:"). 

Sommaire.  —  Pitite  response  des  maçons  ;i  mand'mini  d'I'êvèque, 
loi-io;.  Li  Notru-Dame  di  Vise,  108-110.  Les  quête,  1  11-11;.  Les 
élection  d' Lige  de  ag  octobre  i83g,  1  14-117.  Rapport  di  l'Arche- 
vêque di  Mûlène,  11S-121.  Seiance  de  Synode  de  prumi  d'Jun  i8/j.3, 
îiiii-i  i>5.  Li  R'nû  et  l'Coirbû,  fable,  126-127.  Li  Leîip  et  VOgnai, 
fable.  128-129.  Lipess'  divins  les  biesse,  fable,  i3o-i32.  Les  deux 
Mulet,  fable,  [33.  Li  Leup  et  VChin,  fable,  i34-i36.  Li  Crêveure 
miraculeuse,  i>7-i*>i.  !.i  Bourgogne,  t52-i54.  Fàve  à  l'occasion 
des  prédications  du  père  Lacordaire,  1  ">r>- 157.  Ji  l'a  veiou  passer, 
crâmignon,  i58-i62.  Qui  vive?  i63-i65.  Response  de  vi  Pont 
d'sAcheàtos  les  plorâ,  166-170.  Portrait  d'on  bon  Ligeois,  epi- 
gramme,  171-173.  Pétition  û  Conseie  di  Régence,  satire.  1  7 4 _ f  7 ->  - 

[Ces  i<)  pièces  ont  ete  noticiées  séparément  ci-dessus  sous  les 
11"- 104"),  1046,899,  1047.  104s.  1049,  539.54o.536,  54i,  542,  io5o, 
798,  543,  970,  898,  83o,  io(i«),  1009.]  44.0(493.6)-! (o8i  1 


1886.  —  Pièces  anciennes Ail,  176-190. 

Pasquèyes  liégeoises  attribuées  a  J.-J.  Beixefontaixe  :  fin  du 
iK"  siècle' 

Notice  anonyme  [par  Nicolas  LEQUARRÉ]  donnant  titre  de 
16  pasquèyes  attribuées  à  cet  auteur.  Texte  de  5  d'entre  elles,  sans 
titres,  transcrites  en  orthographe  moderne.    [44-o(4o3.6)-i7  (o8r) 


1890.  —  Poésies  [et   Chansons]  du  banquet   du    -janvier 

1888 H28,  245-265. 

Poésies  [et  Chansons]  du  banquet  du  i3  janvier  i8Sg, 

B28,  U66-293. 
Poésies  [et  Chansons]  du  banquet  du  11  janvier  i8go, 

K28,  294-321. 
44.0(493)-!  (082) 

1892.  —  Chansons  [et  Poésies]  du  banquet  du  /.'>'  décembre 
i8gi A13.  [o3-i34. 

Chansons   et  Poésies]//;/  banquet  du  12  décembre  i8gi, 

A13,  i35-i59. 
44.o(493)-i(o82) 


N"°  1129.G.  Littérature.  198 


1894.  —  Chansons  [et   Poésies;  du  26e  banquet,    11  février 
i8g3 B34,  1 19-109. 

44.01  493)-i  (082) 

Chansons  [et  Poésies]  du  27e banquet,  i(>  décembre  i8g3, 

I!34,  140-157. 

44.0  (493)-i  (08a) 

1895.  —  Chansons  [et  Poésies]  du  28e  banquet,  S  décembre 
1894 A14,  93-112. 

44.0  (493)-i  (082) 

1903.    —    Quéquès    Chansons    [et  Poésies]    de   l'  XXIXe, 
XXX',  XXXI',  XXXII'  heureye  ....     A16,  77-128. 

44.0  (493)-i  (082) 


1904.  —  Poésies  wallonnes,  par  L.  .T.  Courtois, 

B45.  291-322. 

Wallon  de  Perwez. 

Contient:  a)  ro  chansons  ou  poèmes;  b)  14  labiés  traduites 
de  Phèdre;  c)  1  fable  traduite  d'HoRACE  ;  d)  1  apologue  traduit 
d'OviDE. 

Sommaire.  —  a)  Le  Mantia  d'  St-Maurté,  ode,  291-293.  Rontia, 
chanson.  293-295.  Cougnous,  poésie.  290.  Martchand  d  vén, 
satire.  296-299.  D'mwèzèles,  satire.  299-300.  Crwèsète.  ode.  3oo-3oa. 
Bètchi,  bètcha,  satire,  3o2-3o3.  Causer  francès,  satire.  3o3-3o5. 
Me  vi  w.ilon.  ode  ou  chanson.  3o5-3o7.  —  b)  Fables  de  Phèdre. 
Lelèpèt  l'bèdot,  3o7-3o8,  Le  Djeraud  paré  et  V  Paivion,  3o8-3o9. 
Le  Sauvèrdia  et  /'Lire.  3o9-3io.  Le  Séndje  djedje  inte  on  Lèp  et  on 
R'naud.  3io.  Le  Rinne-corète  et  l'Boû,  3io-3ii.  Le  R'naud  et 
l'Cwarbô,  3u-3i2.  Le  R'naud  et  VCegogne,  3i2.  Pelé  sins  Vsoye, 
3i2-3i3.  Lès  deûs  Melèts  et  les  Voleurs,  3i3.  Le  Moche  et  l'Melèt, 
3i4.  Le  'Le/iin  et  VLèp,  3i4-3i5.  Le  Pelé  et  V Moche,  3i6.  Lès  Lîues 
naujes  d'veker,  3i6-3i7.  L'Home  et  lès  Arbes,  317.  —  ci  Lès  deûs 
Rais,  fable  traduite  d'HoRACE,  317-319.  —  d)  Philémon  et  Rancis, 
traduit  d'OviDE,  319-322. 

Suivi  d'un  Vocabulaire  du  dialecte  de  Perwez,  par  Isidore  DORY 
et  .Jean  IIaust,  323-335. 

Recueil  couronné,  médaille  de  vermeil  hors  concours  :  cf.  A  17. 
55,  78.  84.0  (4g3.()P)-i  1081) 


Littérature.    Nos  i  1 3o-l  i'î  \. 


d)  Recueils  de   pensées 

1889.  —  Concours  de   1888.   Rapporl  sur  un  mémoire  pré 
sente  hors  concours,  par  .1  oseph]-E[rnest]  Demarteau, 

1527,  4o9-4io. 

Titre  du    mémoire:    I  ne  picèye    d'ènahe    ou  Recueil  de  devises. 

Auteur  :  Auguste]  DÉOM.  Non  publié.  44.0  (4f)3.6)-84  C048) 

1904.  —  Recueil  de  pensées  présenté  hors  concours  en  1902. 
Rapport,  par  Jules  Feller B45,  209. 

44.0  (4g3)-84  (048) 


1906.  —   Pièces  envoyées  en   1908  hors  concours.  Rapport, 

par  ( 'hurles]  Semertier B47,  i45-i49- 

objets:  Recueils   de  pensées.  Recueil  de    locutions  populaires 
renfermant  un  nom  de  pays.  44.0  1  4g3  1  -84   048) 


1904.  —  Bwèrê  dC  coûtés   cVvisses,  par  Arthur  Xhigxesse, 

B45,  211-214. 
Recueil  de  pensées,  en  prose. 
Rapport  de  Jules  FEIXER,  209.  44.0  1  4!»'-1'  is4 


1906.  —  Bwègnes  mèssèdjes,  pinsêyes  tapêyes  foû  so  tchic 
et  so  tcliac,  par  Arthur  Xhignesse.     .     .     B46,  iôi-iV. 

Dialecte  du  Condroz. 

Recueil  de  pensées,  en  prose. 

Rapport  de  Charles  Semertier,  1 4 "•  '  4 ! ) -  44-°  ' '49 ">-~>>-s4 

1906.   —  Pititès   dotes,   recueil    de   pensées,    par   Arthur 
Xhignksse ''46,  i59-i63. 

Dialecte  du  Condroz. 

Rapport  de  Charles  Semertier,  145-149.  44.0  14;)';. Ci  s; 


N"s  ii35-ii'Ï7  a.  Littérature. 


6.  Traductions  et  Adaptations  {Concours  spéciaux) 


1903.  —  Traduction  ou  adaptation  d'une  Idylle  de  Théo- 
crite  (122'    concours  de   1900).  Rapport,  par  L[éon]  Pak- 

MF.MIKK B43,    l5<)-l60. 

Théocrite  r.o3  (o48)=44-°  '  4!>:5'' 

1903.  —  Recueil  de  traductions  en  vers,  présenté  hors 
concours  en  1900.  Rapport,  par  A[uguste]  Doutrepont, 

1543,  [67-170. 
A-Z  i.o3(o48)=44.o(493) 

1903.  —  Traduction  et  adaptation  d'oeuvres  étrangères 
(20e  concours  de  1901).  Rapport,  par  Auguste  Doutre- 
pont     R44,  319-322. 

A-Z  i.o3(o48)=44.o(493> 

1904.  —  Traduction  ou  adaptation  (20''  concours  de  1902).. 
Rapport,  par  A[uguste]  Doutrepont  .     .     1545,169-171. 

A-Z  i.o3(o48) 44.0(493) 

1906.  —  Traduction  ou  adaptation  :  19e  concours  de  1903. 

Rapport,  par  Afuguste]  Doutrepont  .     .     B46,  115-117. 

A-Zi.o3(o48)=44.o(493> 


1903.  —Adaptation  en  wallon  verviétoisde  la  XIVe  Idylle 
de  Théocrite.  L  infidélité  d'  Cath'rène,  par  Martin  Le- 
jeune B43,  161-164. 


Wallon  de  Verviers.  Prose. 
Précédé  d'une   nute  de  l'auteur. 
Rapport  de  Léon  Parmentier,  159-1G0. 


[. o3=44.o(4g3. 6V) 


Littérature.  X"  1 1  ">-  b. 


1903.        L'Amour   atrape  lu  pètche,  par  Martin  Lejei  ne, 

B43,  [65. 

Traduction  en  vers  de  La  \i\'  Idylle  de  Théoorite.  Wallon  de 
Verviers.  —  Voy.  autre  traduction  du  même  conte:  l'Amour  et 
l'mohe  al  lame,  par  Jean  Lejeune.  1543,   [66. 

Rapport  <le  Léon  Parmentier,  i5ç)-i6o. 

Théocrite  i.o3     44.o(4g3.6V) 


1903.  —  L'Amour  cl  l'mohe  at  lame,  par  Jean  Lejeune, 

B43,  166. 

Traduction  en  vers  de  la  xie  Idylle  de  Théocrite.  —  Voy.  autre 
traduction  du  même  conte  :  l'Amour  atrape  lu  pètche,  par  Martin 
Lejeune,  B43.  i65. 

Rapport  de  Léon  Parmentier,  159-160. 

Théocrite  i.o3=44.o(49.3.6) 


1903.  —  Sondje  d'oùhê,  conte,  par  Martin   Lejeune, 

B44.  325-329. 

Prose.  Imitation  de  Rêne  d'oiseau,  par  Sn.vio  Dinarte.  Wallon 
de  Verviers. 

Rapport  d'Auguste  Doutrepont,  3i9-3a3. 

Sihio  Dinarte  i.o3=44.o  ("493.6V) 


1903.   —  Li  p'tite  bâcèle  et   lès  aloumètes,  conte  traduit 
d' Andersen,  par  Antoine  Bouhon    .     .     .     B44,  33o-332. 

Prose. Rapport  d'Auguste  Doutrepont,  3ig-323. 

Andersen  i.o3=44.o  (493.6) 


1903.  —  Traduction  de  quelques    chefs-d'œuvre  de  prose 
française,  par  Arthur  Xhignesse    .     .     .     B44,  333-336. 

En  prose. 

Sommaire.  -  Li  Spirou,  traduit  de  BUFFON,  333-335.  Lettre 
XXX,  Ri  eu  à  Ibben,  des  «  Lettres  persanes.)  de  MONTESQUIEU, 
335-336. 

[Ces  deux  pièces  ont  ete  noticiées  à  part  ci-dessus,  sous  les 
n°s  4^7  et  11  17]. 

Rapport  d'Auguste  Doutrepont,  3i9-323. 

Buffon  i.o3=44.o  (493.6) 
Montesquieu  io3=44-°  (493.6) 


X"  ... — ...  Littérature. 


1904.        Li  Bàte-feû,  par  Antoine  Bouhon.     B45.  173-180. 
Prose.  Traduit  (I'Andersen. 
Rapport  d'Auguste  Doutrepont,  169-171. 

Andersen  1.03=44.01  4;,;.  6) 

1904.  —  Li  Bièrdjire  et  l'Hovâte,  traduit  d'Andersen,  par 
\ntoine  !)(>(  iion B45,  [81-186. 

Prose.  Rapport  d'Auguste  Doutrepont,  169-171. 

Anderseu  1.03=44.0(493.6) 


1904.  —  Çou  quu  i  vite  .Jane  racôtéve,  traduit  d'Andersen 
par  Camille  Feller B45,  187-204. 


Prose.  Wallon  de  Verviers 
Rapport  d'A.uguste  Doutri 


169-171. 

Andersen  r .o3=44.0  < 4;,  3.6V ) 


1906.  —  Djournêye  d'osté,   traduction  du    début  de  <<  Un 
Mule  »  de  Camille  Lemonnier.    Par  Camille  Feller, 

B46,  J 19-124. 
En  prose.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  d'Auguste  Doutrepont,  i  i~>-i  17. 

Lemonnier  1.03=44-0  '4i)3.<>Y) 


1906.  —  Lu  grand  Djâque  et  lu  p'tit   Djâque,  par  Camille 
Feller B46,  ta5-i36. 

Prose.  Traduction   du  conte  d'ANDERSEN   :  Petit    Clans  et  grand 
Claus,  d'après  la  traduction  française  de  I).  Soi. ni. 
Rapport  d'Auguste  Doutrepont.  11V117. 

Soldi  i.o3=44-o (493.6V) 


1906.  —  Lettre  de  ./.-./.  Rousseau  au  comte  de  Lastic,  tra- 
duite par  Arthur  Xuignesse B46,  i37-i3K. 

Rapport  d'Auguste  DOUTREPONT,  1  i5-i  [6. 

Rousseau  J.-.I.   t.o3=44-0  (493.6) 


Littérature.  X°  ti38-ni2. 

7.  Littérature  dramatique 

A.  COMÉDIES,  VAUDEVILLES,   DRAMES 
i.  Rapports 


[Section  à  indexer  entièrement 
sous  44.0  (493)-2  (o48)l 


1858.  —  Rapport  présenté  à  l'assemblée  générale  sur   le 
concours  n°  1  [de  1807].  Par  Alphonse  Le  Roy, 

Bl,  27-36. 
()     et  :  Pièce  de  théâtre. 


1859.  —  Concours  de  i858.  N°  2  :  Pièces  de  théâtre.  Rap- 
por  du  jury,  lu  en  assemblée  générale,  le  28  décembre 
i858.  Par  Alphonse  Le  Roy B2i,  31-67. 

1860.  —  Concours  de  i85g.  Rapport  du  jury  sur  le  concours 
n    2.  Par  Alphonse  Le  Roy B3i,  89-78 

Objet  :  Pièces  de  théâtre. 


1861.  —  Concours  de  1860.  N°  3.  Rapport  lu  en  assemblée 
générale  le  i5  janvier  1861.  Par  Alphonse  Le  K<>>, 

B4i,  35-52. 

Objet  :  Pièces  de  théâtre  en  vers. 


1862.  —  Concours  de    1K61.  Rapport   du  jury   sur   le  con- 
cours n°  4-  Par  Alphonse  Le  Roy  ....     B5i,  49_7°- 

Concours  n°  4  :  Poème  dramatique  où  figurent  comme  person- 
nages les  héros  des  vieilles  chansons  ou  traditions  populaires 
liégeoises. 


Not  i  i.p-i  i4<>.  Littérature. 


204 


1863.  —  Concours  de  1862.  Rapport  du  jury   sur  les  con- 
cours nos  5,  6  et  9.  Par  Alphonse  Le  Roy      .      B61,  29-  >i. 

Concours n°  5  :  Pièce  de  théâtre.  1 1.e  n"  G  demande  un  Conte  en 
\  ers  :  le  n"  9,  un  Cràmignon  ou  une  Chanson.  ) 

1864.  —  Concours  de   l863.  Rapport   du   jury   sur  le  con- 
cours n°  6.  Par  Alphonse  Le  Roy  ....     B7i,  3i-36. 

Objet  :  Comédie  de  mœurs  en  vers. 


1867.  —  Concours  de  i865.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  8,  9,  11  et  12  du  programme.  Par  Chfarles  - 
Aug[uste]  Desoer B9,  oi-44- 

Concours  n°  S  :  Pieee  de  théâtre.  (Le  n"  9  demande  la  Peinture 
d'un  type  wallon  :  le  n°  11.  un  Conte  en  vers:  le  n"  112.  un  Cràmi- 
gnon ou  une  Chanson.  ) 


1868.  —  Concours  de  i8<>6.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  6,  7,  9  et  10  du  programme.  Par  Camille 
(tuknson BlOi,  29-43. 

Concours  n"  <i  :  Pièce  de  théâtre.  1  Le  n"  7  demande  un  Tableau 
de  mœurs  liégeoises;  le  n"  <),  une  Satire  dialoguée;  le  n"  10,  une 
Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée. 


1872.  —  Concours  de  1869.  Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours de  composition  dramatique.  Par  Alphonse  Fal- 
r.oisE B13,  49~63. 

1873.  —  Concours  de  1870.  Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours de  composition  dramatique.  Par  F[élix]  Chaumont, 

B14,  3 1-52. 


1873.  —  Concours  de  1872.    Rapport  du   jury  sur   le  con- 
cours de  composition  dramatique.  Par  J[oseph]  Delbœuf, 

B14,  158-170. 


Littérature.  Xn>  1 1 47" i  !  54- 


1877.  —  Concours  de  1S7'].  Rapport  sur  le  concours  n°  10 
•    du  programme,  par  [Isidore]  Dory     .     .     .     B15,  27-33. 

Concours  n»  10  :  Pièces  de  théâtre. 

1878.  —  Concours  de  1874.  Rapport  du  jury  sur  le  cou- 
cours  u'  11  du  programme  (composition  dramatique). 
Par    Isidore]  Dory B16,  9-18. 

1878.  —  Concours  dramatique  de  1876.  Rapport  du  jury. 
Par    Isidore]  Dory B16,  91-101. 

1878.  —  Concours  de  1876.  Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours n°  10  du  programme.    Par    Isidore    Dory, 

B16,  259-266. 
Concours  n°  io  :  Pièces  de  théâtre. 

1879.  —  Concours  de  1877.  Rapport  sur  les  i4'  et  12  con- 
cours, par  [Isidore]  Dory B17,  263-273. 

Concours  n°  12  :    Pièce    dramatique.     Le    n"    14   demande  une 
Scène  populaire  dialoguée. 

1886.  —  Concours  de  i883.  nos  i3  et  i5.  [Rapport]  par 
[Isidore    Dory B21,  99-n3. 

Concours  n°   [3  :  Comédie.  !  I.e   n"  [5  demande   une  Scène  popu- 
laire. 


1886.  —  Concours  de  1884.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  14  et  16.  Par  Victor  Chauvin     .     B22,  365-376. 

Concours  n°  14  :  Comédies.  (Le  n"  16  demande  une  Scène  popu- 
laire dialoguée.  i 

1886.  —  Concours  de  i8S:"i.  Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours n°  ii  (composition  dramatique).  ParEug[ène]  Du- 
chesne B22,  545-553. 


\ •-  [i55-n63.   Littérature.  206- 


1887.  —  Concours  de  1886.  Rapport  du  jury  sur  le  i3e  con- 
cours. Par  Jules  Pe rot B23,   i47-i53. 

[3°  concours  :  Pièce  de  théâtre. 

1889.  —  Concours  de  18S7.  Rapport  du  jury  sur  le  12'  con- 
cours. Par  .Iules  Perot B26,  v-xiv. 

m' Concours  :  Pièces  «le  théâtre. 

1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du  jury  sur  le  11e  con- 
cours. Par  [Isidore]  Dory B26,  179-188. 

11e  concours  :  Pièces  de  théâtre. 

1890.  —  Concours  de  1889.  Rapport  du  jury  sur  le  11e  con- 
cours (Pièces  de  théâtre).  Par  Julien  Delaite, 

B28,  35-5i. 

1891.  —  Rapport  sur  le  i3e  concours  [de  1890],  par  Julien 
Delaite B29,  343-357. 

1'!'  concours  :  Comédies. 

1892.  —  Rapport  sur  le   11e  concours   de    1891  (Pièce  de 
théâtre),  par  I[sidore]  Dory B32,  327-335. 

1894.  —  Concours   de  1892.   Rapport  sur  le    11"  concours 
(pièces  de  théâtre),  par  Julien  Delaite.     .     B34,  27-30. 

1894.  —  Concours  de  1893.    Rapport  sur  le  i3e  concours 
(pièces  de  théâtre  en  vers),  par  J[oseph]  Delbceuf, 

A35,  145-147. 

1894.  —  Rapport  sur  le  XIP  concours  de  1893,  par  Julien 

Delaite B35,  i88-ig5» 

12e  concours  :  Pièces  de  théâtre  en  prose. 


Littérature.   Nos  1164-117,'). 


1895.  —  Rapport  sur  Le   12e  concours  de   1894  (Pièces  de 
•    théâtre  en  prose),  par  Ch[arles]-Aug[uste]  Desoer, 

B36,  137-146. 

1895.  —  Rapport  sur  le  i3e  concours  de  1894  (Pièces  de 
théâtre  en  vers),  par  Chfarles]  Semertier,  B36,  241-201. 

1897.  —  Rapport  sur  le  12'  concours  de  1896  (Pièces  de 
théâtre  en  prose),  par  Ch[arles]  Semertier,   1>37.  17-29. 

1897.  —  Rapport  sur  le  i3e  concours  de  1895  (Pièces  de 
théâtre  en  vers)  par  Ch[arles]  Gothier  .     .     B37,  87-92. 

1898.  —  Rapport  sur  le  i3"  concours  de  1896  (Pièces  de 
théâtre  en  prose),  par  Ch[arles]  Semertier,  B38,  219-231. 

1898.  —  Rapport  sur  le  i4'  concours  de  1896  (Pièces  de 
théâtre  en  vers),  par  Charles  Gothier    .     B38,  289-292. 

1899.  —  Rapport  sur  le  i4'  concours  de  1897  (Pièces  de 
théâtre  en  prose),  par  Julien  Delaite    .     .     B39,  13-ig. 

1899.  —  Rapport  sur  le  i5e  concours  de  1897  (Pièces  de 
théâtre  en  vers),  par  Alphonse]  Tilkin  .     .     B39,  87-93. 

1900.  —  Rapport  du  jury  sur  les  i~v  et  16e  concours  de 
1898  (  Pièces  de  théâtre  en  prose  et  en  vers).  Par  Chfarles] 
Gothier B40,  93-98. 

1901.  —  Rapport  sur  le  iS"  concours  de  1899  (pièces  de 
théâtre  en  prose),  par  Ch[arles]  Semertier,   B42,  63-85- 


V    1 1  ;4  1 183.  Littérature. 


1174  1901.  —  Rapport   sur  le    i4'  concours  de  1899  (pièces  de 

théâtre  en  vers),  par  Ch[arles]  Semertier,  B42,  [6i-i65. 

1175  1903.  —  Pièces  de  théâtre  en  prose,  [5e  concours  de  1900. 

Rapport,  par  0[ scar]  Pecqueue B43,  36-43. 

1176  1903.  —   Pièces  de  théâtre  en  vers,    16e  concours  de  [900. 

Rapport,  par  Ch[arles]  Semertier   .  .     343,97-107. 

1177  1903.  —  Pièces  de  théâtre  en  prose,  i3'  concours  de  1901. 

Rapport,  par. Julien  Dklaite B44,  19-22. 

1178  1903.  —  Pièces  de  théâtre  en   vers,  1 4e  concours  de  1901. 

Rapport,  par  Oscar    Pecqueur.     .     .     .     B44,  243-249. 

1179  1904.  —  Pièces  de  théâtre  en  prose,  i3e  concours  de  1902. 

Rapport,  par  N[icolas]  Lequarré  ....     B45,  9-23. 

1180  1904.  —  Pièces  de  théâtre  en  vers,  14*    concours  de  1902. 

Rapport,  par  0[scar]  Pecqueur  ....     B45,  127-131 

1181  1906.  —  Pièces  de  théâtre  en  prose  et  en  vers,  i4"  concours 

de  1903.  Rapport,  par  Olympe  Gilbart.     .     B46,  3i-43. 


Pièces  en  un  acte 


[Section  à  indexer  entièrement 
sous  44-°  (4ï)3)-22 
saut  exceptions  indiquées.] 

1863.  —  Pus  ois,  pus  sots  !  comèdeie-spot  en  in  ake,  par 
André  Delchef B61,  53-86. 

En  vers. 

Rapport  d'Alphonse  Le  Roy,  u<»-5i. 


Littérature.  Nos  1183-1189. 


1873.  —  L\wrègeda  Chanchet,  pièce  en  in  acte,  par  A[lexis] 
Peclers B14,  171-210. 

En  vers. 

Rapport  de  Joseph  Delbœuf,  [68-170. 

1873.  —  Li  boii(]uctr  èmacralaie,  comèdeie  en'  in'  ak,  par 
X[ieolas]  Hoyex B14,  255-289. 

Pièce  eu  vers. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin.  158-170. 

1877.  —  Li  mohonne  à  deux  faces,  comèdeie  en  on  acte 
par  J[ean]-S[imon]  Renier B15,  35-71. 

Pièce  en  vers.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  d'Isidore  Dory.  27-33. 
In  petit  glossaire  annexé,  71-72. 

1879.  —  Li  conseie  délie  matante,  comèdeie  en  in  acte, 
mèleie  di  chant  par  Alexis  Peclers     .     .     B17,  275-3i6. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  d'Isidore  Dory.  2G3-273. 

1885.  —  Les  incurâb'  amon  Bietmé,  comèdeie  en  in  ake, 
mèleie  di  chant,  par  Alexis  Peclers     .     .     A10,  81-118. 

Pièce  en  prose. 

1886.  —  Li  lot  da  Gègô,  comèdeie  è  ine  ake  par  Alexis 
Peclers B22,  475-5n. 

En  vers. 

Rapport  de  Victor  CHAUVIN,  365-376. 

1889.  —  Les   amours   da    Toutou,    comèdeie  en   ine   ake 
maheie  di  chant,  par  [Joseph]  Vrindts    .     .     B24,  i-36. 

En  vers. 

Rapport  de  Jules  Perot.  B23.  i47-i53. 

i4 


Nos  1190-1196.  Littérature.  210 


U90  1889.  —  Les  amour  d'inejône  fèie  et  /'  tàvlai  don  manège, 

comedeie  maheie  di  chant  en  ine  ake,  par  [Hubert]  Désa- 

moré B24,  37-81. 

En  vers. 

Rapport  de  Jules  Perot.  R23.  i4;-i53. 

1191           1889.  —  Li  manège  Cokraimont,  comedeie  en  in  ake,  par 
Toussaint  Brahy B26,  1-48. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  de  Jules  Perot.  v-xiv. 


1192  1889.  — Fàte  di  s'ètinde,  comèdeie-vaudeville  en  ine  ake 

en  vers,  par  D.D.  [Dieudonné]  Salme    .     .     B26,  49"§5. 
Rapport  de  Jules  Perot.  v-xiv. 

1193  1889.  —  Li  fraque  èmacralèie,  comedeie  en  ine  ake,  par 

Jjean]  Bury B26.  159-188. 

En  prose. 

Rapport  de  Jules  Perot.  v-xiv. 

1194  1890.  —  A  qui  V pompon?  pièce  è  ine  ake  en  vers,  par 

Emile  Gérard B28,  nS-iSg. 

Dialecte  de  Montegnée. 

Rapport  de  Julien  Delaite,  35-5  i. 


1 195  1890.  —  Sèche,  i  bêche  !  comèdèye  en  ine  ake,  par  Henri 

Simon .     .     .     B28,  363-397. 

En  prose. 

1 196  1891.  —  Li  pipe  d'à  Stochet,  comèdèye  en  ine  ake,  mahèye 

di  chant,  par  Jean  Bury B29,  359-38g.. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  de  Julien  Delaite,  343-357. 


2ii  Littérature.  N08  1 197-1203. 


1891.  —  À  molin,  coinèdèye  en  ine  ake  par  Félix  Poncelet, 

B29,  891-418. 
Pièce  en  vers. 
Rapport  de  Julien  Deeaite,  343-357. 


1892.  —  Li  mariège  d'à   Grogntà,   comèdèye  en  ine  ake, 
par  Godefroid  Halleux B32,  417-4^. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  d'Isidore  Dorv,  327-335. 


1895.  —  Ine  drôle  d'idèye,  comèdèye  en  ine  ake,  par  Lam- 
bert-Josepli  Etienne     ■ B36,  147-207. 

Pièce  en  prose. 

Rapport  de  Charles- Auguste  Desoer.  187- 1 4<j. 


1895.  —  L'èmancheure  d'à  Joseph,  comèdèye  en  ine  ake, 
par  Jacques  Doneux B36,  209-240. 

Pièce  en  prose. 

Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  137-145. 

1895.  —  Extrait  de  Li  fèye  Courà,  drame  en  ine  ake,  en 

vers,  par  Alphonse  Boccar B36,  385-4i2. 

Rapport  de  Charles  Semertier,  241-251.  44-°(493.6)-23 

1897.  —  Victoire  !   comèdèye   en   ine   ake,    par   Lambert- 
Joseph  Etienne B37,  3i-6g. 

Pièce  en  prose. 

Rapport  de  Charles  Semertier,  17-29. 

1898.  —  Li  fèye  Mathy,  comédie  è  one  ake  par  Auguste 
Yierset B38,  233-267. 

Pièce  en  prose.  Wallon  de  Namur. 
Rapport  de  Charles  Semertier,  ^i<)-23i. 


V"    [204-1210.  Littérature. 


1898.  —  Fùge  à  vinde,  comèdèye  en  vers  en  ine  ake,  par 

Godefroid  Halleux B38,  293-335. 

Rapport  de  Charles  Gothier,  289-292. 


1899.  —  Les  deux  Fré,  draine  en  ine  ake  par  Alphonse 
Tilkix B39,  21-49. 

En  prose.  Pièce  jouée  sous  le  titre   de  Li  Portrait  ou  les  Deux 

fré  s . 

Rapport  de  Julien  Delaite.  13-19.  44-o(4o3.G)-23 


1899.  —  Li  fèye  dèjârdinî,  comèdèye-vaud'ville  en'  ine  ake 
par  Charles  De  hache B39,  5i-85. 

En  prose. 

Rapport  de  Julien  Delaite,  13-19. 


1900.  —    Piquette  et  Millette,  comèdèye   en   one  ake  par 
Martin  Lejeune B40,  99-154. 

En  prose.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Charles  Gothier,  90-98. 

1901.  —  Matante  n'ôt  gotte,  comèdèye  en  vers,  en  ine  ake, 
avou  chants,  par  Arthur  et  Lucien  Colsoîs,  B41ii,  5-44' 

Rapport  de  Charles  Semertier,  B43,  97-107. 

1901.  —  Mes  bâcelles,  comèdèye  en  ine  ake  en  vers  par 

Maurice  Peclers 1>42,  167-196. 

Rapport  de  Charles  Semertier,  i6i-i65. 


1903.  —  Monnonk  Pascal,  comèdèye  en  in-ak,  par  Maurice 
Peclers B44,  99-136. 

Pièce  en  prose. 

Rapport  de  Julien  Delaite.    19-22. 


2i3  Littérature.  NoS  1211-1216. 


1903.  —  Ruv'nou  !  coinèdèye  dramatique   en  on-ak,   par 
Henri  Hurard B44,  217-241. 

Pièce  en  prose.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Julien  Delaite,  19-22. 


1903.  —  Aman    V  Mayeûr,    pièce   en   in-ak   par    Maurice 
Peclers B44,  251-282. 

En  vers. 

Rapport  d'Oscar  Pecqueur,  243-249. 


1904.  —  La  Saint-Djan-Batisse,  tableau  populaire  en  un 
acte,  par  Nestor  Outer B45,  i4i-i53. 

Pièce  en  prose.  Dialecte  gaumais  de  Virton. 

Rapports  de  Nicolas  Lequarré  et  Victor  Chauvin,  9-23,  i35-i36. 

44.0  ("0-22 


1906.  —  Andrî  !  comèdèye  d'in-ak  par  Antoine  Bouhon, 

B46,  45-76. 
En  prose. 
Rapport  d'Olympe  Gilbart,  3i-43. 

1906.    —   Ida    Landelin,    comèdîye    d'on-ak,    par    Louis 
Bodart B46,  77-103. 

En  prose.  Wallon  de  Namur. 
Rapport  d'Olympe  Gilbart,  3i-43. 


3.  Pièces  en  deux  actes 


[Section  à  indexer  entièrement 
sous  44-°  (493-)"22] 


1858.  —  Li  galant  de  V  sièrvante,  par  M.  André  Uelchef, 

Bl,  37-ii5. 

Comédie  en  deux  actes,  en  vers. 
Rapport  d'Alphonse  Le  Roy,  27-3G. 
Pièce  citée  B2i,  3io. 


Nos  1217-1221.  Littérature.  214 


1859.  —  TA  Saveti,  eomèdeie  è  deux  actes,  par  Edouard 
Remouchamps B2i,  7">-i4'ï. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  d'Alphonse  Le  Roy.  31-67. 

1859.  —  Les  Biesses,  eomèdeie  en  deux  akes  [par  Jean- 
François  Xhoffer] B2i,  23i-3o7. 

Pièce  en  vers.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  d'Alphonse  Le  Roy,  31-67. 

1862.  —  Les  deux  soroches,  vaudeville  es  deux  akes  et 
deux  tavlais,  par  M.  J[ean]-F[rançois]  Xhoffer, 

B5i,  71-122. 
Pièce  en  vers.  Wallon  de  Jalhay. 
Rap]>ort  d'Alphonse  Le  Roy,  49-~°- 

Premier  acte  seul  publié,  précédé  p.  73  d'un  Avis  de  l'auteur, 
relatif  au  sujet  et  au  dialecte.  Une  édition  complète  a  été  publiée 
par  l'auteur  :  Liège,  J.  G.  Carmanne,  1862.  In-8°,  78  p. 

1868.  —  Li  Maie  neûr  d'à  Colas,  eomèdeie  è  deux  actes  et 
deux  tâvlai,  par  Charles  Haxnay  [éditée  par  Joseph 
Delbœuf,  signant  l'Avertissement]     .     .     BlOi,  59-200. 

Sommaire.  —  Avertissement  ;  Règles  générales  de  prononcia- 
tion, par  J[oseph]  Delbœuf,  5o.-66.  Limàïe  neûr  d'à  Cola....  avec- 
notes  sur  le  sens,  l'étymologie  et  l'orthographe  des  mots.  67-177. 
Appendice  [supplément  aux  notes],  179-183.  Glossaire,  184-200. 
Errata,  G  p.  non  chiffrées. 

Rapport  sur  l'œuvre  dramatique,  par  Camille  Grenson,  BlOi. 
29-42. 

Edition  citée,  B22.  353  :  B41i.  32,  34,  208. 

1878.  —  Les  amours  da  Géra,  eomèdeie  è  deux  actes,  par 
Edouard  Eemouchamps B16,  103-179. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  d'Isidore  Dory.  91-101. 

1886.  —  Les  Avinteure  (/'on  jônai,  eomèdeie  è  deux  acte, 
par  François  Dehix B21,  1 15-190. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  d'Isidore  Dory,  99-113. 


Littérature.  Xos  1222-122S. 


1887.  —  Les  amours  da  Maïanne,  pièce  es  deux  ake,  par 
Ch[arles]  Hannay B23,  275-336. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  de  Jules  Perot,  i47-i53. 

1889.  —  Les   trim'leu,   tâvlai  naturalisse  è  deux  ake,  par 
Hfenri]  Baron B26,  87-157. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  de  Jules  Perot,  V-XIV. 

1890.  —  Fiasse  et  Belle-mére,  coruèdèye  è  deux  ake  avou 
chant  et  en  vers,  par  Dieudonné  Salme    .     B28,  5i-ii3. 

Rapport  de  Julien  Dei.au  e.  35-5 i. 

1891.  —  Li  heure  d'à  Soussour,  comèdèye  è  deux  ake,  par 
Godefroid  Halleux B29,  4I9'47-- 

Rapport  de  Julien  Dei.aite,  343-357. 

1894.  —  Brique  et  Moirti,  comèdèye  è  deux  ake  par  Henri 

Simon B34,  35-n8. 

Pièce  en  prose. 

1894.  —  Po  V  bouse  et  po  V  cœur,  comèdie-vaud' ville  è  deux 

ake,  par  Edmond  Etienne B35,  iop-253. 

Pièce   en    prose,  annoncée  sous    le   titre  Cœur  et  caur.  Wallon 
de  Jodoigne. 

Rapport  de  Julien  Delaiïe,  188-193. 
Pièce  citée  A 15,  109-11 1. 

1894.  —  Maujonne  pierdoue,   comédie   è   deux  ake,  par 
Edmond  Etienne .     B35,  255-3o5. 

Pièce  en  prose  ;  titre  primitif  :  Le  marchait.  Wallon  de  Jodoigne. 
Rapport  de  Julien  Dei.aite,  188-193. 
Pièce  citée  A15,  107-109. 


Nos  i'22C)-i'235.  Littérature.  216 

1894.  —  Les  ploqu'rèsse,    comèdèye  è  deux  ake,  par  Lam- 
bert-Joseph Etienne B35,  307-352. 

Pièce  en  prose. 

Rapport  de  Julien  Delaite,  188-193. 

1895.  —  L'héritège  d'à  Marèye-Aily,  comèdèye  en  vers  è 
deux  ake,  par  Godei'roid  Halleux  .     .     .     B36,  335-384- 

Rapport  de  Charles  Semertier,  241-1201. 

1900.  —  One  pitite  creux,  comèdèye,  par  Martin  Lejeune, 

E40,  i55-2i9. 

Pièce  en  deux  actes,  en  prose.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Charles  Gothier,  95-98. 

1900.  —  On  voyadje  à  Nameur,  comédie  è  deux  ake,  par 
Léon  Pirsoul B40,  221-272. 

Pièce  en  prose.  Wallon  de  Namur. 
Rapport  de  Charles  Gothier,  95-98. 

1901.  —  Lu  grève  des  tèheus,  comèdèye  è  deux  akes,  par 
Martin  Lejeune B42,  87-156. 

Pièce  en  prose.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Charles  Semertier,  63-85. 

1903.  —  Li  Bone  Vôye,  comèdèye  è  deùs  akes,  par  Maurice 
Peclers B43,  45-95. 

Pièce  en  prose. 

Rapport  d'Oscar  Pecqueur,  36-43. 

1903.  —  Scènes  extraites  de  Àtoû  dèl  cinse,  comédie  en 
deux  actes  par  Toussaint  Bury B44,  23-28. 

Pièce  en  prose. 

Rapport  de  Julien  Delaite,  19-22. 


Nos  1236-1241.  Littérature. 


1903.  —  lne  Astrapâde,  comèdèye  è  deùs  aks,  avou  tchant, 
'     par  Edouard  Doneux B44,  29-97. 

Pièce  eu  prose. 

Rapport  de  Julien  Delaite,  19-22. 

1904.  —  Dins  l'  gloriète,  comédie  en  deux  actes,  par  Jean 
Wyns B45,  91-125. 

Pièce  en  prose.  Wallon  de  Gosselies. 
Rapport  de  Nicolas  Lequarré,  9-23. 

4.  Pièces  en  3  actes  ou  plus 

[Section  à  indexer  entièrement 
sous  44-°  (493-6 j-23] 

1859.  —  Li  Péchon  d'avril,   ou  Vos  l'auros,  vos  n'  l'auros 
nin,  comédie  è  cinq  acques,  par  A.-J.  Alexandre, 

B2i,  i45-23o. 

Pièce  en  vers.  Wallon  de  Marche-en-Famenne. 
Rapport  d'Alphonse  Le  Roy,  31-67. 
Liste  de  citations  :  B41i.  218. 

1860.  —  Les  deux   Neveux,  comèdeie  è  treux  actes,  par 
M.  André  Delchef B3i,  79-191. 

Pièce  en  vers,  dédiée  à  Alphonse  Le  Roy. 
Rapport  d'Alphonse  Le  Roy,  39-78. 
Pièce  citée  B4i,  28-29. 

1886.  —  Tâti  F  pèrriqui,  comèdeie-vaudeville  es  treus  ake, 
par  Edouard  Remouchamps B22,  377-474» 

Pièce  en  vers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  365-376. 

Pièce  citée  E41i.  43,  g3. 

1887.  —  Jône  et  vi,  comèdeie  es  treus  ake,  par  Alphonse 
Tilkin B23,  155-273. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  de  Jules  Perot,  i47-i53. 


Nos  1242-1248.  Littérature. 


1242          1889.  —  Li   k'tapé  manège,   comèdèye   è   treus   ake,    par 
Godefroid  Halleux B27,  189-260. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  d'Isidore  Dory,  179-1  ss. 

1248  1889.  —  L'ovrège  da  Hinri,   comèdèye  è   treus  ake,   par 

Félix  Poncelet B27,  261-354. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  d'Isidore  Dory,  179-188. 


1244          1890.  —  Li  vingince  d'on  fiasse,  comèdèye  è  treus  ake  par 
Godefroid  Halleux B28,  183-191. 

Pièce  en  vers.  Fragment  du  Ier  acte  seul  publié. 
Rapport  de  Julien  Delaite,  35-5i. 


1 245  1891.  —  Lès  bouteû-foù,  tâv'lai  naturaliste  è  treux  ake,  par 

Auguste  et  Clément  Déom B29,  4;3-5i2. 

Pièce  en  vers.  Fragments. 

Rapport  de  Julien  Delaite,  343-357. 

1246  1891.  —  Plaisirs  di  Vîx,  comèdèye  è  treus  ake  en  vers  et 

avou  chant,  par  Théophile  Bovy.     .     .     .     B29,  5i3-528. 
Fragments.  Rapport  de  Julien  Delaite,  343-357. 

1247  1892.  —  U  côp  d'moin  d'à  Chanchèt,  pîce  wallonne  è  tois 

ake  en  vers,  par  Auguste  Yierset.     .     .     B32,  33;-4i5. 

Wallon  de  Namur. 

Rapport  d'Isidore  Dory,  327-335. 


1248          1895.  —  Pauve  Chanchèt  !  comèdèye  è  treus  ake  en  vers, 
par  Jean  Bury B36,  253-333. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  de  Charles  Semertier,  241-251. 


Littérature.  Xos  izfy-iïô'l. 


1897.  —  L'efant   trové,   pîce  en  qwatre  ake  en  vers,  par 
Léon  Pirsoul B37,  98-182. 

Wallon  de  Xamur. 

Rapport  de  Charles  GOTHIER,  ^7-92. 


1903.  —    Blousêye,    coraèdèye    è    treùs    aks    par    Martin 
Lejeune B44,  137-21"). 

Pièce  en  prose.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Julien  DELAITE,  19-22. 

1904.  —  Li  Consyince,  pièce  è  4  aks,  da  Maurice  Peclers, 

I>45,  25-go. 
Pièce  en  prose. 
Rapport  de  Nicolas  Lequarrk,  9-23. 


B.  LIBRETTOS 

1873.  —  Concours  de  1871.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  9,  10,  12  et  i3  du   programme,  par  [Joseph] 

De  jardin B14,  70-87. 

Concours  n°  9  :  Libretto  d'opéra-eomitpue.  (Le  n°  10  demande 
un  Poème  sur  les  anciennes  Galeries  du  Palais  de  Liège  :  le  11"  1 1 . 
Poésie  ou  Chanson  ;  le  n°  12,  Satire  de  mœurs  liégeoises.) 

84.0  (493)-293  (048) 

1871.  —  Fauss  ou  Hinri  et  Daditt,  opérette  borgeuse  es 

treus   ak  et  six  tâvlais,  paroles  et  musique  da  Hinri 

Jozef  [Henri-Josepli  Toussaint]    ....     A6,  90-147. 

Pièce  en  vers.  Parodie  du  Faust  français. 

Dédiée  à  Alphonse  Le  Roy.  44°  (493-6)-a93- 

1873.  —  Lambert  li  foersolé,  opéra  comik  en  treus  ak  et  si 
tàvlai,  [par  Henri-Joseph  Toussaint]   .     .     B14,  89-145. 
Parodie  de  Robert-le-diuble,  libretto  de  Scribe.  En  vers. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  75-87.  44°  (493-6)"293 


Nos  1254-12D7.  Littérature. 


1873.  —  Li  groumancien,   opera-comik  es  deux  ak,  par 

H[enri]-J[oseph]  Toussaint B14,  216-254. 

Pièce  en  vers. 

Rapport  de  Joseph  Delbœuf,  i58-i;o.  44.0  (4<)3.(i)-i><)'> 

1887.  —  Li  bronspotte  di  Hougàre  ou  Linâ  V  Sav'ti,  oi>erà. 
paroles  et  musique  da  B[artliélemy]-E  [tienne]  Dumont, 
notaire  à  Lîge,  né  en  1759,  moirt  en  1841.  Copié  so  l' par- 
tition originale A12,  119-145. 

Œuvre   signalée  comme  perdue  dans   une  note  bio-bibliogra- 
phique sur  l'auteur,  par  Stanislas  Bormans,  A6,  149. 

44.o(493.6)-293 

1890.  —  Li  Neveu  d'à  Filoguèt,  opéra  en  ine  ake  par  Jean 

Bury B28,  161-181. 

Rapport  de  Julien  Dei.aite,  35-5i.  44.0  <493.6)-293 

1901.  —  Scènes  IX  et  X  du  Ier  acte  de  L'amour  au  viyège, 
opéra  comique  è  2  akes,  par  Henri   Hurard, 

B42,  157-160. 
Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Charles  Semertier,  63-85.  44.0  (493.GYJ-293 

C.  SCÈNES  POPULAIRES  DIALOGUÉES 

(saynètes,  dialogues) 
1.  Rapports 

[Section  a  indexer  entièrement 

sous  44-°  (493)-26  (°48)] 

1873.  —  Concours  de  1872.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  12  et  14  du  programme.  Par  Ch[arles]-Aug[uste] 
Desoer B14,  291-307. 

Concours  n°  12  :  Scène  populaire  dialoguée.  (Le  n"  14  demande 
une  Pièce  de  vers  propre  à  être  chantée.) 


Littérature.  Nos  1258-1261. 


1878.  —  Concours  de  1874.   Rapport  du  jury  sur  le  con- 
-     cours  n"  i3  du  programme  :  une  scène  populaire   dialo- 

guée.  Par  J.  [Isidore]  Dory B16,  19-21. 

1879.  —  Concours  de  1877.  Rapport  sur  les  i^'  et  12e  con- 
cours, par  [Isidore]  Dory B17,  260-273. 

Concours  n°  14  :  Scène  populaire  dialoguée.  (Le  n°  12  demande 
une  Pièce  dramatique.) 

1886.  —  Rapport  sur  le  16e  concours  de  1882,  par  J[oseph] 

Dejardin B21,  27-30. 

16e  concours  :    Scène  populaire  dialoguée. 

'*86.  —  Concours  de  i883,  nos  i3  et  i5.  [Rapport],  par 
[Isidore]  Dory B21,  99-n3. 

Concours  n°  i5  :  Scène  populaire.  (Le  n"  i3  demande  une 
Comédie.) 

1886.  —  Concours  de  1884.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours nos  14  et  16.  Par  Victor  Chauvin    .     B22,  365-376. 

Concours  n°  16  :  Scène  populaire  dialoguée.  (Le  n°  14  demande 
une  Comédie.) 

1886.  —  Rapport  sur  une  pièce  hors  concours  [en  i885|, 
par  Eugfène]  Duchesne B22,  555-556. 

Objet  :  lue  allumette  inte  deux  feu,  par  Emile  Gérard,  pièce 
publiée  sous  le  titre  Ine  brocale  inte  deux  feu,  A12,  93-J17. 

1886.  —  Concours  de  i885.  Rapport  du  jury  sur  les  con- 
cours i3,  14  et  i5.  Par  Victor  Chauvin    .     B22,  557-562. 

Concours  n°  i3  :  Scène  populaire  dialoguée.  (Le  n°  14  demande 
une  Satire  ou  un  Conte  ;  le  n°  i5,  une  Pièce  de  vers  propre  à  être 
chantée.) 

1889.  —  Concours  de  1886.  Rapport  du  jury  sur  le  i5e  con- 
cours. Par  J[ules]  Perot B24,  83-85. 

Concours  n°  i5  :  Scène  populaii'e  dialoguée  en  vers. 


X1*  1262-1266.  Littérature. 


1889.  —  Concours  de  1887.  Rapport  du  jury  sur  le  14e  con- 
cours. Par  H[erman]  Hubert B26,  189-191. 

Concours  n°  14  :  Scène  populaire  dialoguée. 

1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du   jury  sur  le  con- 
cours n°  i3.  Par  P[aul]  d'ANDRiMONT  .     .     B27,  367-368. 
Concours  n°  i3  :  Scène  populaire  dialoguée. 

1889.  —  Concours  de  1888.  Rapport  du  jury  sur  le  con- 
cours n°  10.  Par  J[oseph]-E[rnest]  Demarteau, 

B27,  365-366. 
Sujet  :  Contes  wallons,  Nouvelles,  Scènes  dialoguées  en  prose. 

1890.  —  Concours  de  1889.  Rapport  du  jury  sur  le  ix>e 
concours  (un  Conte  wallon,  une  Nouvelle  ou  une  Scène 
dialoguée  en  prose).  Par  Victor  Chauvin    .     B28,  29-30. 

1890.  —  Concours  de  1889.  Rapport  du  jury  sur  le  i3e 
concours  (une  Scène  populaire  dialoguée).  Par  Ch[arles] 
Defrecheux B28,  3i-33. 


1891.  —  Concours  de  1890.  Rapport  du  jury  sur  le  i5e  et 
16e  concours  (Scènes  dialoguées,  Contes  et  Satires).  Par 
H[erman]  Hubert B29,  49"56. 

1892.  —  Rapport  sur  le  i3e  concours  de  1891  :  Scènes 
populaires  dialoguées  en  vers.  Par  Victor  Chauvin, 

B32,  265-266. 

1894.  —  Rapport  de  1892.  Rapport  du  jury  sur  le  i3e 
concours  :  Scènes  populaires  dialoguées.  Par  Victor 
Chauvin B34,  8-10. 


Littérature.  Nos  1267-1275. 


1894.  —  Concours  de  i8g3.    Rapport   sur  le  i5e  concours 
(Scène  populaire  dialoguée  en  vers).  Par  Victor  Chauvin. 

B35,  120-121. 

1895.  —  Rapport  sur  le  i5e  concours  de  1894  (Scène  popu- 
laire dialoguée  en  vers),  par  Eugène  Duchesne, 

B36,  413-414. 

1897.  —  Rapport  sur  le  i5e  concours  de  i8g5  (Scènes  popu- 
laires dialoguées  en  vers),  par  Victor  Chauvin, 

B37,  73-74. 

1898.  —  Rapport  sur  le  16e  concours  de  1896  (Scènes  popu- 
laires dialoguées  en  vers),  par  Auguste  Doutrepont, 

B38,  269-272. 

1899.  —  Rapport  sur  le  17e  concours  de  1897  (une  Scène 
dialoguée  en  vers),  par  J[ean]  Haust.     .     B39,  2i3-2i5. 

1900.  —  Rapport  sur  le  18e  concours  de  1898  (Scènes  popu- 
laires dialoguées),  par  Victor  Chauvin.     .     .     B40,  7-8. 

1901.  —  Rapport  sur  le  18e  concours  (Scènes  populaires 
dialoguées),  par  Victor  Chauvin     .     .     .     B42,  2i3-2i4- 

1901.  —  Rapport  sur  le  14e  concours  de  1899  (Scène  dialo- 
guée en  prose),  par  Victor  Chauvin  .     .     .     B42,  52-54- 

1901.  —  Rapport  sur  le  18e  concours  de  1899  :  Scène  popu- 
laire dialoguée.  Par  Victor  Chauvin  .     .     B42,  2i5-2i6. 

Sujet  :  Scène  populaire  dialoguée   [et  par  extension    :    Sonnets 
dialogues.] 

1903.  —  Scènes  populaires  dialoguées  en  vers.  18e  concours 
de  1900.  Rapport,  par  J[ean]  Haust   .     .     B43,  109-114. 


Littérature.  Nos  1276-1282.  224 


1903.  —  Scènes  populaires  dialoguées  en  vers.  i6L  concours 
de   [901.  Rapport,  par  A[rmand]  Rassenfosse, 

B44,  291-292. 

1904.  —  Scènes  populaires  dialoguées,   16e   concours  de 
1902.  Rapport,  par  V[ictor]  Chauvin  .     .     B45,  i35-i36. 

2.  Saynètes,  Dialogues 


[Section  à  indexer  entièrement 
sous  44-°  (4î)3)-26] 

1873.  —  Hairi  et  Battice,  dialogue  int'  deux   eaisis,   par 

M.  Ch[arles]  Rémion B14,  3o9-3i6. 

En  vers.  Wallon  de  Verviers. 

Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  291-007. 

1873.  —  ,Vhan-Pierre  et  Françoi,  par  M.  Ch[arles]  Rémion, 

B14,  317-322. 
Dialogue,  en  vers.  Wallon  de  Verviers. 
Rapport  de  Charles-Auguste  Desoer,  291-307. 

1877.  —  Scène  populaire  :  on  spot,  par  J[ean]-G[uillaume] 
Delarge B15,  388-395. 

Saynète,  en  vers,  couronnée  au  12e  concours  de  1873.  Rapport 
non  publié,  perdu. 

1878.  —  On  tour  di  botresse,  scène  populaire,  par  G.  [Jean- 
Guillaume]  Delarge B16,  23-4o. 

Saynète,  en  vers. 

Rapport  d'Isidore  Dory,  19-21. 

1886.  —  On  fiàse  revoté,  scène  populaire  par  Emile  Gérard, 

B21,  3i-5i. 
Saynète,  en  vers. 
Rapport  de  Joseph  Dejardin,  27-30. 


225  Littérature.  N"os  12S0-12S9. 


1886.  —  Onjûdi  d'fiesse,  tâvlai  populaire  en  in  ak  en  vers, 
par  Joseph  Vrindts B21,  191-216. 

Saynète,  en  vers. 

Rapi)ort  d'Isidore  DORY,  99-113. 

1886   —  L'opinion  da  Gètrou,  dialogue,  par  Joseph  Wil- 
lem       B21,  217-230. 

En  vers. 

Rapport  d'Isidore  DORY,  99-113. 

1887.  —  Ine  brocale   inte  deux  feu,  scène  populaire,  par 
Emile  Gérard A12,  93-117. 

Saynète,  en  vers. 

Rapport  d'Eugène  DuCHESNE,  B22.  555-55(J. 

1889.  —  Scène  populaire  dialoguèe  :  Que  disdu  !  Ine  dis- 
pute. Par  Jos[eph]  Kixable B24,  87-99. 

En  vers. 

Rapport  de  Jules  Perot,  S3-S5. 

1889.  —  Pône  et  Jôïe,  par  Jos[eph]  Willem,  B24,  101-114. 

Dialogue  en  prose,  mêlé  de  chant,  intitulé  saynète  par  l'auteur. 
Rapport  de  Jules  Perot,  S3-.S5. 


1889.  —  Les  pèkteuse,  tâvlai   populaire  en'  ine  ake,  par 
Joseph  Kixable B26,  193-221. 

Saynète,  en  vers. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  189-191. 


1889.  —  Li  loi  d'  <iuatre-vingt-sept,  scène  populaire,  par 
Félix  Poxcelet B26,  223-25o. 

Saynète,  en  vers. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  189-191. 


;  1290-1297.  Littérature.  226 


1890.  —  Li  steûle  à   quowe,   scène  populaire,  par   Emile 
Gérard B28,  34i-36i. 

Saynète,  en  vers. 

1891.  —  Nos  bons  vîx,  scène  dialoguèye  en  vers,  par  Jean 
Bury B29,  66-78. 

Dialogue. 

Rapport  de  Hermaii  Hubert.  49-56. 

1894.  —  Ine  nute  di  Noyé,  scène  populaire  dialoguée,  par 
Joseph  Schoenmaekers B35,  122-126. 

Dialogue,  eu  vers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  1 120-121. 

1894.  —  Ovri  et  Rinti,  par  Alphonse  Boccar,  B35,  127-134. 

Dialogue,  en  vers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin.  120-121. 

1897.    —   Après  V  messe   di   mèye-iwte,    scène   populaire 
dialoguée,  par  Joseph  Schoenmaekers  .     .     B37,  75-83. 

Noël  dialogué.  Wallon  de  Huy. 
Rapport  de  Victor  Chauvin,  73-74. 

1899.    —   Deux    voisins,  scène    populaire  dialoguée,    par 
Charles  Derache B39,  217-230. 

Dialogue,  eu  vers. 

Rapport  de  Jean  Haust.  2i3-2i5. 

1904.  —  Li  Timpèsse,  scène  populaire,  par  Arthur  Xhi- 

gnesse B45,  137-140. 

Dialogue,  en  vers. 

Rapport  de  Victor  Chauvin,  i35-i3G. 

1904.  —  La  Saint-Djan-Baptisse,  tableau  populaire  en  un 
acte,  par  Nestor  Outer B45,  i4i-i53. 

Saynète,  en  prose.  Dialecte  gaumais  de  Virton. 
Rapport  de  Nicolas  Lequarré  9-23  :  rapport  de  Victor  Chauvin, 
i35-i3G.  44  0  (?)-a6. 


Littérature.  Xos  I292-i3o3. 


D.  MONOLOGUES 


[Section  a  indexer  entièrement 
sous  44.o(493)-27] 


1860.   —    Li    vi    bounhamme,    par    G.    [Jean-Guillaume] 

Delarge B3i,  236-237. 

Rapport  de  Joseph  Dejardin,  19.3-212. 

1878.   —  Li    Cinkwanteine   (l'on   patriote,    monologue   et 
seeine,  par  A[lexis]  Peclers B16,  297-302. 

Rapport  d'Adolphe Nihon,  289-296. 
Pièce  citée  A9,  183-184. 

1891.  —  Jâsez-m'ènnè  et  ni  m'è  jàsez-  nin,  par  Emile  Gé- 
rard   .     .     .     • B29,  564-566. 

Rapport  non  publié,  perdu  (cf.  B33,   p.  89,  ligne   n.) 

1894.  —  Ji  n'  ois'ren  nin  !  par  Jean  Bury  .     B34,  i32-i33. 

1894.  — ■  Nosse  matante  Bèbèthe,  monologue,  par   Emile 
Gérard B34,  i43-i45. 

1894.  —  Ax  fricasseu  cV  fève,  par  Victor  Cornet, 

B34,  i54-i55. 

1894.  —  One  rèseonte,  par  Louis  Sonveaux,  B35,  170-172. 
Apologue,  intitulé  «  monologue  »  par  l'auteur.  Sujet  populaire 
rajeuni.  Wallon  de Namur. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  i48-i5o. 

1894.  —  lue  pârtêye   rti  plaisir,    monologue,    par    Emile 

Gérard    .     . B35,  181-184. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  [77-180. 


Nos  i3o4-i3(>7.  Littérature. 


1303  1894.  —  Assez  !  déclamation,  par  Emile  Gérard, 

B35,  185-187. 
Rapport  de  Hermaii  Hubert,  177-180. 

1304  1895.  —  Soiw'nir  cl ex  position,  monologue,  par  Léon  Pir- 

soul B36, 4;4-48o. 

Wallon  de  Xamur. 

Rapport  de  Herman  Hubert,  460-462. 

[793]  1900.  —  Li  Patrèye  !  par  Emile  Gérard    .     B40,  285-286. 

Monologue  ou  chanson. 

Rapport  de  Herman  HUBERT,  278-275. 

[656]          1901.  —  Tauv'lai  de  i  Nature,  Scènes  du  famile,  etc.,  par 
Martin  Lejeune B42,  263-297. 

Recueil  de  poésies.  Wallon  de  Verriers. 

Contient,     p.    284-286    :    C'est    i  vint,    monologue    traduit    du 
français. 

Rapport  de  Charles  Defrecheux.  25q-2(>i. 

1305  1903.  —  Toi  V  monde  égal,  dit  par  Fauconnier,  A16,  106. 

Monologue,  traduit   du  français  par  Dieudonné    Bury,  dit  par 
M.  Jacques  Fauconnier. 


1903.  —  Li  billet  d'  lotrèye,  par  Charles  Derache, 

A16,  m-112. 


1904.  —  Poésies  wallonnes,  par  L.  J.  Courtois, 

B45    291-322. 
Wallon  de  Perwez. 

Contient  notamment  :  Causer  francès,  monologue,  3o3-3o5. 
Recueil  couronné,  médaille  de  vermeil  hors  concours  :  cf.  A17, 
55,  78. 


Littérature.  Xos  i3«>7-i3o8. 


IV 
SUPPLÉMENT 


I.  Publications  faites  en  dehors  du  Bulletin  et  de 
l'Annuaire 

A.    BANQUETS   ANNIVERSAIRES    DE    LA    SOCIÉTÉ 

i.  Invitations  rimées 


[Section  à  indexer  entièrement 
sous  IS4.0  (493.G)-i  :  3;»4- r ] 


1859.   —  On   promette    ine   heurèie    qui   seret    longue    et 
bonne  etc.  Par  Auguste  Hock. 

Poésie.    Invitation   au   2e  banquet   de   la    Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 

Édition  originale  perdue. 

La  poésie  est  reproduite  dans  Aug.  HOCK,   Œuvres  complètes, 

t.  I.  deuxième  tirage,  p.  254-i*55.  In-S°.  Liège. Vaillant-Carnianne. 
1876. 


1860.  —  Messieu  !  Excusez-me  s'il  v  j>lait  bin  De  V  liberté 
etc.  Par  A|uguste]  H[ock]. 

Poésie,  invitation  au  3e  banquet  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 

Occupe  la  ]>.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  3  décembre  18G0:  format  în-4°  '212. 8X  1  4-"»  • 


NTos  [3o9-i3i3.  Supplément.  23o 


1861.  —  Monsieu,  Si  nos  avez-t-ideie  De  v'hèrer  wisse  qu'on 
reie,  etc.  Par  A[uguste]  H[ock]. 

Poésie,  invitation  au  4'  banquet  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 

Occupe  la  |).  2  «Tune  circulaire  de  la  Société  a  ses  membres,  en 
date  du  i"  décembre  1861  :  format  in-4"  (28X22.8). 


1862.  —  Dièwâde  Messieus  !   Vis  sov'nez-ue  etc.  [Par  Au- 
guste Hock  î. 

Poésie  insérée  dans  un  croquis  reproduit  à  l'aide  de  signes 
typographiques,  et  représentant  une  bouteille  à  bourgogne.  Invi- 
tation au  5e  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wal- 
lonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  1"  décembre  18G2;  format  in-4"  (29X22.8). 


1863.  —  Comme  l'an  passé  v's  avez  sayî  m'  boteye,  etc. 
[Par  Auguste  Hock]. 

Poésie  imprimée  dans  un  croquis  autographié  représentant  un 
verre  à  genièvre  de  forme  liégeoise.  Invitation  au  (y  banquet  de 
la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres, 
en  date  du  1"  décembre  i863;  format  in-4°  (19. 8X12. 8). 


1864.  —  Ine  crâne-invitation,  par  A[uguste]  H[ock]. 

Poésie  imprimée  dans  un  croquis  litliographié  représentant  un 
robinet  de  tonneau.  Invitation  au  7'  banquet  de  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  walloune. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  5  décembre  1864;  format  in-4"  (3iXa3). 

1866.  —  Aoi,  Ligeois,  Li  joie  Revoie  Rivint  Si  bin,  etc  [par 
Auguste  Hock]. 

Poésie  imprimée  dans  un  croquis  lithographie  représentant  une 
guitare.  Invitation  au  8'  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Litté- 
rature wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  0  décembre  1866:  format  in-4°  (27X20.8). 


Supplément.  N"os  1 3 r 4" 1 3 1 S . 


1867.  —  Un  couvert  sans  contrôle,  par  Auguste  Hoc  k. 

Poésie  insérée  dans  un  croquis  lithographie  représentant  une 
cuillère  et  une  fourchette  posées  en  croix.  Invitation  an  9e  banquet 

de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  a  ses  membres,  en 
date  du  r1  décembre  1S67  :  format  in-4"  (28.8X22.8). 


1868.  —  Vos  m'cial  èco  .'  Par  A[uguste]  H[ock]. 

Poésie  insérée  dans  un  croquis  lithographie  représentant   une 

sonnette.    Invitation   au    ne'   banquet    de   la   Société  liégeoise   de 
Littérature  wallonne. 

(  (ccupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  1"  décembre  1868;  format  in-4"  (3i.5Xa3.5  . 


1869.  —  Li  bonne-heure  [par  Auguste  Hock 

Poésie  insérée  dans  un  croquis  autographié  représentant  un 
cadran  d'horloge  et  son  pendule.  Invitation  au  11e  banquet  de 
la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  i3  décembre  1869;  format  in-4°  (3i.5Xa3.5). 


.871.  —  Sins  tambour  ni  trompette  [par  Auguste  Hock]. 

Poésie  insérée  dans  un  croquis  autographié  représentant  un 
tambour  et  une  trompette  suspendus.  Invitation  au  12'  banquet 
de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  4  décembre  1871  ;  format  in-4"  (3i. 5X23.5). 


1872.  —  Vers  di  saison  [par  Auguste  Hock]. 

Poésie  insérée  dans  un  croquis  autographié  signé  H'.,  et  repré- 
sentant un  verre  à  bière  dite  Saison,  de  forme  liégeoise.  Invitation 
au  i3e  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

(  occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  1"  décembre  1S72  :  format  in-4"  (28.5X23). 


N0>  i.'!i<)-i'i2'i.  Supplément.  232 

1873.  —  Les  instmmint  à  vint  [par  Auguste  Hock]. 

Poésie  insérée  dans  un  croquis  autographié  représentant  une 
guimbarde  et  un  mirliton  suspendus.  Invitation  au  i4'  banquel 
de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  ]>.  2  d'une  circulaire  delà  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  i5  décembre  1S7.S  :  format  in-4°  (35X23). 


1874.  —  Li  (leur  des  banquet  [par  Auguste  Hock  . 

Poésie  insérée  dans  un  croquis  autographié  représentant  des 
pampres  et  une  rosacée  allégorique.  Invitation  au  i5e  banquet  de 
la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  delà  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  2  décembre  1S-4:  format  in-4°  (28X22). 


1875.  —  Les  Sicrviette  po  l'rawette  par  A[uguste]  H[ock]. 

Poésie  insérée  dans  un  croquis  autographié  représentant  une 
serviette  roulée  sous  un  anneau.  Invitation  au  16'  banquet  de  la 
Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  i5  décembre  1872  ;  format  in-4"  (29. 8X23). 


1876.  —  Ine  lampe  à  ralloumer  [par  Auguste  Hock  . 

Poésie  insérée  dans  un  croquis  autographié  représentant  une 
espèce  de  lampe  liégeoise,  dite  lalhponète.  Invitation  au  17'  ban- 
quet de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  i>  dune  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres; 
en  date  du  i5  décembre  1876;  format  in-4  (3o.5X22.8). 


1877.  —  Houkiz,   m'  dist-on,   vocial  décimbe   rio'nou,  etc. 
[par  Auguste  Hock]. 

Poésie  imprimée  avec  deux  épigraphes  en  vers  wallons,  dans 
un  dessin  autographié  représentant  un  livre  ouvert  montrant  : 
page  de  droite,  épigraphe  et  attributs  bachiques;  page  de  gauche, 
épigraphe  et  poésie.  Invitation  au  18e  banquet  de  la  Société  lié- 
geoise de  Littérature  wallonne  [n'a  pas  eu  lieu  en  1877]. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  22  décembre  1877:  format  in-4°  (35X23). 


233  Supplément.  Xos  i324-i328. 


1878.  —  Li  prumi  mostârdi  [par  Auguste  Hock]. 

Poésie    insérée   dans    un  croquis    autographié  signé  A.  C,  et 

représentant  un  moutardier  de  forme  ancienne.  Invitation  au 
iS'  banquel  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

<  >ccupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  14  décembre  1S7S;  format  in-4°  (i6.5X2o). 

Poésie  reproduite  :  A9,  17G-177. 

1881.  —  On  n'sareu  trop  fer  des  banquets  par    Auguste] 
Hock. 

Poésie  insérée  dans  un  dessin  autographié  représentant  un 
trophée  de  drapeaux  et  bannière.  Invitation  au  19e  banquet  de  la 
Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  7  juillet  1881  :  format  in-4"  (28X22). 

1886.  —  Trompette  d'appel,  contrainte  par  cor,  par  [Auguste] 
Hock. 

Poésie  insérée  dans  un  dessin  autographié  représentant  un 
trophée  de  bannières,  trompettes  et  cor.  Invitation  au  20''  banquet 
de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  21  décembre  1886;  format  in-4"  (29.8X23). 

Poésie  reproduite  :  A  12.  1S--18S. 

1887.  —   Banquet    wallon,   prumire   intrèie,    vôsseûr   di 

société  [par  Auguste  Hock]. 

Poésie  imprimée  dans  un  croquis  représentant  une  voussure 
allégorique.  Invitation  au  21e  banquet  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  27  décembre  1877  ;  format  in-4"  (3oX23). 

Poésie  reproduite  :  B28.  240-246. 

1889.  —  Comme  à  vi.x  timps  d'  V  honnêtité  etc.  Par  A[u- 
guste]  H[ock]. 

Poésie  insérée  dans  un  dessin  lithographie  représentant  une 
crécelle.  Invitation  au  22'  banquet  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  2  janvier  1889;  format  in-4'  (3o     22,8  . 

Poésie  reproduite  :  B28.  20(1-207. 


Y     [329-i332.  Supplément.  234 


1890. —  Baromète  <lr  V  Société  Wallonne,  par  A|uguste] 

EI[OCK    . 

Poésie  encadrant  un  dessin  représentant  un  baromètre  à 
inscriptions  facétieuses.  Invitation  au  a3e  banquet  «le  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  a  ses  membres,  en 
date  du  28  décembre  1889;  format  in-4"  (3oX23). 

Poésie  reproduite  :  R28,  294-296. 


1330  1890.  —  L'âbe  de  Jardin,  par  A.[uguste]  H[ock]. 

Poésie  accompagnant  un  dessin  signé.l.  //.  del.  etD.  Henrotte  se, 
représentant  un  arbre  à  fruits  symboliques,  avec,  entre  les 
racines,  le  portrait  de  Joseph  Dejardin.  Invitation  au  24e  banquet 
île  la  Société  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  a  ses  membres,  en 
date  du  1"  décembre  1890;  format  in-4"  (3oXa3). 

Poésie  reproduite  :  Al 3,  104-105. 


1891.  —  Pinsêye  di  Jubilé,  25e  invitation,  par  A[uguste] 
Hock]. 

Chanson  accompagnant  un  dessin  lithographie,  signé  A.  H. 
de!.,  et  représentant  une  série  d'objets  symboliques,  disposés  en 
hauteur  et  entremêlés  de  fleurs,  avec,  au  pied,  divers  attributs. 
Invitation  au  20'  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  i"  décembre  1891  :  format  in-4°  (3oX23). 

Chanson  reproduite  :  A13,  i36-i37. 


1892.  —  Traze  et  traze  fait  vingt-sihe,  [par  Auguste  Hock]. 

Deux  poésies  imprimées  dans  un  dessin  autographié.  signé 
.1 .  //.  et  composé  de  feuillages,  avec  une  clochette  fêlée  suspendue 
en  haut  à  gauche.  Invitation  au  26e  banquet  de  la  Société  liégeoise 
de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  a  ses  membres,  en 
date  du  S  décembre  1892;  format  in-4°  (3o.5X^3). 

Poésies  reproduites  :  R34,  1 19-120. 


235  Supplément.  N"s  i333-i336. 


1893.  —  Li  banse  des   Société   wallonne,    par   A[uguste] 
'     H[ock]. 

Poésie  intitulée  Nosse  pitite  banse,  insérée  dans  un  dessin  auto- 
graphié, signé  A.  II.  del.  e1  représentant  :  au  bas,  le  sol  herbeux 
et  fleuri,  aux  rotes,  deux  arbres  ébranchés,  au  haut  un  berceau 
d'enfant  accompagné  de  divers  attributs  et  d'un  tableau  où 
figurent  le  nom  de  quelques-uns  des  fondateurs  de  la  Société. 
Invitation  au  27e  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  rr  décembre  i8ç)3;  format  in-4"  (3oXa3). 

Poésie  reproduite  :  B34,  1  40-141. 


894.  —  Ami,  ninez  !  [par  Auguste  Hock]. 

Poésie  imprimée,  encadrée  par  un  dessin  autographié,  signé 
A.  H.  :  feuillages  mêlés  de  divers  attributs.  Invitation  au  28e  ban- 
quet de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  société  à  ses  membres,  en 
date  du  24  novembre  1894;  format  in-4"  (3o     23). 

Poésie  reproduite  :  A 14,  90-96. 


1896.  —  Dimanans  jône  !  par  A[uguste]  H[ock]. 

Poésie  insérée  dans  un  dessin  autographié,  signé  A.  II.  del., 
composé  de  feuillages  et  guirlandes  de  fleurs.  Invitation  au  2;)»' 
banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2.  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  28  novembre  1896;  format  in-4"  (3oXa3.5). 

Poésie  reproduite  :  A16,  77-78. 


1897.  —  Les  uix  respleu,  par  A[uguste]  H[ock]. 

Poésie  imprimée,  dans  un  cadre  orné  de  feuillage,  autographié 
et  signé  A.  H.  Invitation  au  3oe  banquet  de  la  Société  liégeoise 
de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  22  décembre  1897:  format  in-4°  (28X22). 

Poésie  reproduite  :  Al 6,  84-85. 


\  M  [337-i34i.  Supplément.  236 


.898.  —  A  mes  Ami,  par  A[uguste]  H[ock]. 

Poésie  datée  <lu  i"  décembre  1898.  Invitation  au  3ic  banquet 
de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  i>  d'une  circulaire  de  la  Société  a  ses  membres 
(la  date  manque);  format  in-4"  (3oX22.8). 

Poésie  reproduite  :  A  16.  87. 


1899.  —  Les  Société  wallonne,  par  Auguste]  H[ock]. 

Poésie.  Invitation  au  'te''  banquet  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  25  novembre  1898;  format  in-4°  (3oX23). 

Poésie  reproduite  :  Al  6.  107-108. 


1900.  —  A  nos  ami,  par  A[uguste]  H[ock], 

Poésie.  Invitation  au  33e  banquet  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 

Occuiie  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  a  ses  membres,  en 
date  du  3o  novembre  1900;  format  in-4n  (3oX23). 


1905.   —  Sol   couse   di   noste   Èsposicion...    [par   Nicolas 
Lequarré]. 

Poésie.  Invitation  au  37e  banquet  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 

Occupe  la  p.  i>  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  2S  novembre  igo5  ;  format  in-4"  (28X22). 


1906.  —  iHb(>-igoG  [par  Nicolas  Lequarré]. 

Poésie.  Invitation  au  38e  banquet,  banquet  du  Cinquantenaire 
de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne. 

Occupe  la  ]>.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  à  ses  membres,  en 
date  du  10  décembre  190G;  format  in-4°  (28x^1  8). 


Supplément.  Nos  r'>4^-i344- 


[Section  u  indexer  entièrement 
sens  394.]  (084  :  I)] 


2.   Menus  illustrés 

1858.  -  .'>'()  A'6re  i858.  Bonne  heurêie  dé  /'  Société  wallonne 
di  Lige.  Par  [Joseph]  Buckens. 

Menu  du  1"  banquet  anniversaire  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne. 

Lithographie.  Lith.  de  J.  Coune.  Épreuves  sur  chine  collées 
sur  papier  pâte  blanc. 

Sujet  :  Botresses  :  attributs  gastronomiques  et  allégoriques. 
Devise  :  C'est  on  p'tit  valet,  vos  ârez  de  bonheur  ajirès.  —  Sous  le 
titre  :  Sept  et  sept  et  /'  raivette,  menu  facétieux  en  wallon,  ANONYME. 

Dimensions  de  la  feuille  :  3o  X  22.  Dimensions  du  chine  : 
:>3  X  i5-5. 


1859.  —  2j  Xbre  180Ç).  Eco  'ne  heurèie  de  /'  Société  wallonne 
di  Lige.  Par  J[osepli]  Buckens. 

Menu  du  2''  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne. 

Lithographie.  Lith.  J.  Coune.  Epreuves  sur  chine  collées  sur 
papier  pâte  blanc. 

Sujet  :  Descente  de  mineurs  dans  une  houillère  ;  cràmignon. 
sous  le  titre  :  Pnpi  comme  quoi  qu'on  l'accomôde,  menu  facétieux 
en  wallon.  ANONYME. 

Dimensions  de  la  feuille  :  3o.a  X  '22.-2.  Dimensions  du  chine  : 
i>->. 3  X  17-9- 


1860.  —  2(j  Xbre  1860.  C'est  a  treuzême  côp  qu'on  veut 
les  maisses.  Par  Dkaxer  [Jules  Renard]. 

Menu  du  3e  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne. 

Dessin  autographié.  Impr.  J.  Coune,  à  Liège. 

Sujet  :  Cràmignon,  auprès  du  Perron  orné  d'un  trophée  de 
drapeaux.  Types  d'ouvriers  liégeois,  caricatures.  —  Sous  le  titre  : 
C'est  aute  choi  qu  de  ijotte,  menu  facétieux  en  wallon.  ANONYME. 

Dimensions  de  la  feuille  :  33.5  X  27. 


v     i  i  p-L.jjs.  Supplément. 


1861.  —  Société    wallonne.    Qu'elle   affaire  à    Lige  !   Par 
Draner  [Jules  Renard]. 

Menu  du  4'  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne,  on  date  du  28  décembre  1861. 

Dessin  auiographié.  Sans  nom  d'imprimeur. 

Sujet  :  Types  de  la  rue  à  Liège,  caricatures.  Fronton  orné  de 
drapeaux  et  attributs  patriotiques.  —  Sous  le  titre  :  Çou  qu'on 
magn'ret  1  vingt-hût  Xbre  18G1  :  menu  facétieux  en  wallon. 
ANONYME. 

Dimensions  :  36.6  X  27. 

1862.  —  [Arrivée  des  Wallons  nu  local  de  la  «  Soeiéié  libre 
d'Emulation  »,  siège  du  banquet.  Par  Ernest  Renoz.] 

Menu  du  5e  banquet  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne,  en  date  du  127  décembre  1K62. 

Épreuve  photographique  d'après  un  dessin  à  la  plume  et  au 
lavis. 

Sujet  :  Un  astrologue  dévoile  la  salle  du  banquet  devant  les 
Wallons.  Portraits-charges  de. Julien  d'Andrimont,  François  Bail- 
leux,  Ulysse  Capitaine,  Joseph  Dejardin,  Delgotalle,  Auguste 
Ilock.  Hyacinthe  Kirsch.  Alphonse  Picard.  —  Devises  :  Todi pus 
gros.  C'est  V  fameux  Bernay  qu'as  fapotiké  l'affaire.  —  Contient 
le  menu  facétieux  en  wallon,  anonyme. 

Dimensions  de  la  feuille  :  3i  X  23.  Dimensions  de  la  photo  : 
21.8  X  17.8. 

1863.  —  Sihaime  heuraye  de  V  Société  wallonne  di  Lige,  li 
leddimain  d'Noïé  i863.  [Par  Alfred  Hubert.] 

Lithographie  originale.  !..  Severeyns-Michel,  Liège.  Tirage  en 
deux  tons,  une  teinte  et  blanc  réservé. 

Sujet  :  Un  cràmignon  :  au  fronton,  chanteurs  ambulants, perron, 
victuailles  :  à  gauche,  pinsonistes,  coquelis.  Devise  :  Quelle 
vikâreie.  —  Contient  le  Magn'hon  :  menu  facétieux  en  wallon, 
ANONYME;  texte  reproduit  A2.  142-143. 

Dimensions  de  la  feuille  :  33X23.5.  Partie  couverte  :  3o.i  X20.8. 

1864.  —  j'  Heureie  de  l  Sè>ciété  Wallonne  di  Lige.  28  de 
meu  d'  décimbe  186^..  [Par  Alfred  Hubert.] 

Lithographie  originale.  Tirage  en  deux  tons  et  blanc  réserve. 
Liège.  L.  Severeyns  et  A.  Faust. 

Sujet  :  Les  Fêtes  publiques  à  Liège.  —  Devise  :  Di  tôt  les  Fiesse 
di  VAnnèie,  c'est  todi  l'  nosse  qu'a  /'  pompon  .'  —  Contient  le 
Magn'hon,  menu  facétieux  en  wallon.  ANONYME. 

Dimensions  de  la  feuille:  36.7X27.5.  Partie  couverte:  3o.8X2i.3. 


o3t)  Supplément .  Nos  i349-i352. 


1866.  —  Hutême   heureie   del   Société   wallonne   di  Lige, 
,     2g  x*re  j866.  [Par  Ernest  Renoz.] 

Kprem  c  photographique  d'un  dessin  a  la  plume  et  au  lavis.  Ed. 
Magis,  photographe,  Liège. 

Sujet  :  Sous  le  titre  Li  theate  Ugeois  iy5y-iy58^  illustrations 
pour  les  différentes  pièces  du  Théâtre  Liégeois  du  18e  siècle.  — 
Contient  un  menu  facétieux  en  wallon,  anonyme:  texte  reproduit 
A3.  184. 

Dimensions  de  la  photo  :   il  X  24.8.    Le  seul  exemplaire  connu 


1867.  —  Nouvême    heureie.  Société   wallonne  di  Lige.  28 
Xbre  186- .  [Par  Ernest  Renoz.] 

Épreuve  photographique  d'un  assemblage  de  dessins  à  la  plume 
el  au  lavis.  Walthère  Damry,  photographe,  Lieue. 

Sujet  :  Aspects  des  rues  de  Liège.—  Contient  le  menu  facétieux 
en  wallon,  anonymi::  texte  reproduit  A4.  86. 

Dimensions  de  la  feuille  :  3ç).G  X  3o.   Partie  couverte  :  20X26. 

1868.  —  Société  wallonne  di  Lige.  Comptant  les  ànneie  so 
nos  deugt  :  Xme  Heureie.  1868.    Par  Ernest  Renoz.] 

Menu  dubanquet  du  2G  décembre  1868. 

Épreuve  photographique  d'un  dessin  à  la  plume  et  au  lavis. 
J.  Servais,  photographe,  Liège. 

Sujet  :  La  Poésie  wallonne  se  rendant  au  banquet  liégeois.  Por- 
traits charges  de  Julien  d'Andrimont,  Stanislas  Bormaus,  Ulysse 
Capitaine.  Victor  Collette.  Nicolas  Defrechettx.  Jean-Joseph 
Dehin,  Joseph  Dejardin,  Delgotalle,  Charles-Auguste  Desoer, 
Camille  Grenson,  Auguste  Ilock.  Alphonse  Le  Roy.  Adolphe 
Picard.  —  Contient  le  menu  facétieux  en  wallon,  anonyme:  texte 
reproduit  A5.  Cio. 

Dimensions  de  la  feuille  :  45.3X3i.8.  Partie  couverte  : 
34.6X26.7. 

1869.  —  Société  wallonne  di  Lige.  XI   heureie,  2gdécimbe 
186g.  [Par  Ernest  Renoz.] 

Épreuve  photographique  d'un  texte  imprime  entouré  de  divers 
dessins  à  la  plume  et  au  lavis. 

Sujet  :  Le  Vieux  Liège,  plan  et  vieux  aspects  de  la  Ville  de 
Liège.  — Au  milieu,  menu  facétieux  en  wallon,  anonyme:  texte 
reproduit  A6.  234. 

Dimensions  de  la  feuille  :  35.8  X  ^(>.:î.  Dimensions  de  la  photo  : 
24.12X21.3. 


Y    [353-i356.  Supplément.  2^0 


1871.    —    XIIe    heureie    <lc    V  Société   wallonne    <li    Lîge. 
3o  décimbe  iS~i.  |  Par  Ernest  Renoz.] 

Epreuve  photographique  d'un  texte  imprimé  entouré  de  dessins 
a  la  plume  et  au  lavis.  Photographie  de  Ch.  Claesen,  Liège. 

Sujet  :  Scènes  illustrant  le  chant  Valeureux  Liégeois,  avec 
paroles  et  musique.  —  Au  milieu,  sous  le  titre  Doze  feie  doze  Ça 
fret  '/je  grosse,  menu  facétieux  en  vers  wallons  [par  Adolphe 
Picard]  ;  texte  reproduit  A7.  192. 

Dimension  delà  feuille  4'>-(>  X  80.7.  Partie  couverte  :  27  X  20. 
encadrée  à  6mm.  d'un  trait  doré. 


1872.  -  XIIIe  heûrèie.  Société  Wallonne  di  Lige.  28  dé- 
cembre 1832.  [Par  Ernest  Renoz.] 

Épreuve  photographique  d'un  assemblage  de  dessins  a  la  plume 
et  au  lavis. 

Sujet  :  Salomon  et  Sancho  Pança  ;  illustrations  pour  certaines 
applications  de  proverbes  wallons  dans  la  littérature  wallonne. — 
Au  milieu,  menu  facétieux  en  vers  wallons  [par  Adolphe  Picard]  ; 
texte  reproduit  A8,  i(J8. 

Dimensions  de  la  feuille  :  4^.3  X  3o.  Partie  couverte  :  3o.5  X  22. 


1873.  —  XIV  heureie,  10 janvier  18-4.  [Par  Ernest  Renoz.] 

Kpreuve  photographique  de  dessins  à  la  plume  et  au  lavis. 

Sujet  :  Légendes  sur  quelques  châteaux  du  Pays  de  Liège.  —  Au 
milieu,  menu  facétieux  en  vers  wallons,  [par  Adolphe  Picard]  : 
texte  reproduit  A8.  177. 

Dimensions  de  la  feuille  :  4^.3  X  3o.  Partie  couverte  :  3o  X  22.5. 


1874.  —  XVe  heurée   dei  société  wallonne,  2G  Xbre  18^4. 
Par  V[ictor]  Lemaitre. 

Dessin  à  la  plume,  lithographie  en  deux  tons,  blanc  réservé. 

Sujet  :  Çou  quf  no  esti  [un  gaulois],  ('ou  <ju'  no  estans  [un  garde 
civique].  Fond  semé  de  caricatures  avec  devises  wallonnes.  —  Au 
milieu,  menu  facétieux  en  vers  wallons;  [par  Adolphe  Picard]; 
texte  reproduit  A8 ,  181. 

Dimensions  de  la  feuille  :  40.ÔX29.8.  Partie  couverte  :  27.7X22, 
encadrée  à  7  mm.  d'un  trait  noir. 


Supplément.  Xos  [357-i36o. 


1876.  —   XVIe   heureie   de  V  Société    Wallonne  di   Lige, 
H  janvier   rS-ti.    Par  Ch[arles]  Florenville  et  Ed.  de 

GUAITA. 

Lithographie  en  couleurs,  [mpr.-lith.  Fr.Becker,  rue  du  Pont,  "><j. 

Sujet  :  Les  XXXII  Bons  Mestîs,  armoiries  des  3^  Bons  Métiers 
de  la  Cité  de  Liège.  Au  pied,  attributs  gastronomiques.  — 
Au  milieu.  Menu  facétieux  en  vers  wallons  [par  Adolphe  Picard  : 
texte  reproduit  A8.   1N4. 

Dimensions  de  la  feuille  .  45.8  X  ■'*<>. 


1876.—  XVIIe  heureie  de  l'  Société   Wallonne   di    Lige, 
3o  décimbe  i8-C>.  Par  Cli,  Florenville  et  de  Guaita. 

Lithographie  en  couleurs.  Lith.  Fr.  Becker.  Imp.  Bordt. 

Sujet  :  Les  bonnes  veie  de  oî  Puis  d  Lige.  Blasons  de  Bonnes 
Villes  de  l'ancienne  Principauté  de  Liège.  Au  pied,  attributs  gas- 
tronomiques et  bachiques.  —  Devise  :  Li  veïe  ûs  nonnes  vikareies. 
Au  milieu.  Menu  facétieux  en  vers  wallons  [par  Adolphe 
Picard]:  texte  reproduit  A8.  187. 

Dimensions  de  la  feuille  :  47-8X3i. 7.  Partie  couverte  :  4.1X20. 5. 


1877.  —  XVIII  Heureie  de  V  Société  Wallonne  di  Lige, 
2(j  décimbe  iS~~.  Par  Ch[arles]  Florenville  et  Ed.  de 
Guaita. 

Lithographie  en  couleurs. 

Sujet  :  Armoiries  des   six    Yinàves  de    Liège,  sur    une   assiette 
posée  sur  une  nappe  a  carreaux,  frangée  aux   4  côtés.  —  Devise 
Les  Lîgeois  sont  des  fenès  gueuie.  — Au  milieu.  Menu  facétieux  en 
vers  wallons,  [par  Adolphe  Picard]:  texte  reproduit  A8.  [90. 

Dimensions  de  la  feuille  :  4-  X  3o.  Partie  couverte  :  40X28. 


1881.  —  XIX  heureie  de  V  Société  wallonne  di  Lige.  Jubilé 
d'  25  ans  dé  /'  Société,  .'li  décimbe  1HS1.  Par  Chjarles] 
Florenville  et  Ed.  de  Guaita. 

Date  du  banquet  :  23  juillet  1  ss  1 

Lithographie  en  couleurs.  Lith.J.  Lobel,  Gand.  (Quelques  rares 
exemplaires  ont  été  rehaussés  de  lavis.  1 

Sujet  :  Constructions  du  quartier  de  l'Ile-de-C merce,  a  Liège. 

—  Vers  le  bas,  Menu  facétieux  en  wallon.  ANONYME;  texte  repro- 
duit, A9.   178-179. 

Dimensions  de  la  feuille  :  47X^0. 7.  Partie  couverte  :  3g. 5  X  2(5. 


Nos  i36i-i364.  Supplément. 


242. 


1887.  —  XXe  heureie  <Ic  V  Sociale  wallonne.  [Par  Armand 
Rassenfosse]. 

Date  du  banquet  :  8  janvier  1887. 

Photogravure  d'après  un  dessin  à  la  plume  et  au  lavis,  pose  sur 
fond  bistre.  [Impr.  Auguste  Bénard,  Liège.] 

Sujet  :  Ine  jâbe  dispots.  Illustrations  de  quelques  proverbes 
wallons.  Au  milieu,  appliqué,  Menu  facétieux  en  vers,  signé 
J[oseph]  D[ejardin]  et  reproduit  sur  son  écriture;  texte  repro- 
duit A  12.   iS()-i(,o. 

Dimensions  de  la  feuille  :  41  X3o.8.  Partie  couverte  :  122  X  i5.6, 
fond  dépassant  de  i>5  mm. 


1887.  —  Li  Botique  da  Tàti,  par  J[oseph]  Dejardix. 

Poésie  wallonne  imprimée,  encadrée  par  un  dessin  lithographie 
représentant  une  perruque. 

Occupe  la  p.  4  ('u  Menu  du  «  Banquet  offert  [par  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne]  à  M.  Remouchamps, le  n  juillet 
1887,  a  l'occasion  de  la  5oe  représentation  de  Tâtî  V  Perriqui  «. 
Liège.  II.  Vaillant- Carmanne.  Format  in-i0  (18. 3  X  12). 


1888.  —  XXIme  Heureie  de   V  Société   wallonne.  [Par  Ar- 
mand  R  ASSKM-OSSE.  | 

Lithographie  en  couleurs,  avec  blanc  réservé.  (Et  non  chromo- 
typo  comme  l'indique  la  firme.  1  Auguste  Bénard,  Liège. 

Sujet  :  l'n  cràmignon.  Devise  :  Vivent  les  Wallons.  —  Dans  le 
blanc  réservé.  Menu  facétieux  [par  Joseph  Dk.iakdin].  imprimé; 
texte  reproduit.  P,28.  1247. 

Dimensions  delà  feuille  :  434X3i.  Partie  couverte  :  35.5     124. S. 


1889.    —    12  janvier  iSS<).   XXIIème   Heureie   de   /'  Société 
wallonne.  Par  Afrmand]  Rassenfosse. 

Phototypie  d'après  un  dessin  au  crayon.  Impr.  A.  Bénard,  Liège. 

Sujet  :  La  Muse  wallonne.  Liste  de  titres  de  pièces  wallonnes 
et  liste  de  noms  d'auteurs  wallons.  —  Au  liant  a  droite,  Magn'hon  : 
Menu  facétieux  en  vers  wallons  [par  Joseph  Dejardin]  ;  texte 
reproduit  P.28.  268. 

Dimensions  de  la  feuille  :  4'»-- X  'D  ..">.  Partie  couverte  : 
28.2  X  i4-9- 


■2^3  Supplément.  Nos  i365-i368. 


1890.  —  XXI II""'  Heureie.  Cramignon   liégeois.  [Par  Ar- 
,     mand  Rassenfosse. 

Héliogravure  sur  cuivre  d'après  un  assemblage  <le  dessins  au 
crayon.  [Impr.  Aug.  Bénard,  Liège.] 

Sujet  :  Illustrations  pourquelques  cràmignons  wallons.  —  Menu 
facétieux,  avec  Introduction  en  vers  wallons  [par  Joseph 
Dejardin]  contenant  des  allusions  à  différents  cràmignons.  La 
numérotation  renvoie  à  celle  de  B  18  =  Recueil  d'Airs  de  Cràmi- 
gnons de  TERRY  et  CHAUMOXT,  Liège,  1891.  Texte  de  ce  Menu 
reproduit  B28.  -2<jV,--2i)- . 

Dimensions  de  la  feuille  :  4G.N  x  3o.  Partie  couverte  :  3i  X  ^'î.j. 


1890.  —  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne.   XXIVe 
Heuréye.li  i.'ldèdierain  meus  i8go.  Par  Ffrançois]  Xamur. 

Lithographie  originale,  tirée  en  trois  tons,  et  blanc  reserve. 
Impr.  F.  Bordt,  Liège. 

Sujet  :  Défilé  d'auteurs  wallons  sur  la  Montagne  de  Bueren,  a 
Liège.  Portraits-charges  :  chaque  personnage  porte  une  pancarte 
donnant  le  titre  de  ses  œuvres  principales.  —  Au  haut  a  gauche. 
Menu  facétieux  en  vers  wallons  [par  Joseph  Dejardin]:  texte 
reproduit  A  13.  io5-io6. 

Dimensions  de  la  feuille  :  46.2 X3i.  Partie  couverte:  43.5 >  3o.3. 

1891.  —  XXVe  Heureie  del  Société    wallonne,   rj   décimb' 
i8gi.    Par  Armand  Rassenfosse.] 

Lithographie  en  couleurs,   blanc  réservé.  Impr.   Aug.  Bénard, 

Liège. 

Sujet  :  Illustration  pour  la  chanson  populaire  dialoguée  Le 
Seigneur  et  la  Bergère  0,  avec  texte  et  musique  de  cette  chanson. 
—  Au  haut.  Magn'hon,  menu  facétieux  en  vers  wallons  [par 
Joseph  Dejardin]. 

Dimensions  de  la  feuille  :  4:>  X  32.    Partie  couverte  :  34  X  i\.~>. 


1893.  —  XX\  I  Heureie  del  Société  wallonne.  11  févrir 
i8g3.  Par  Armand  Rassenfoss]  . 
Lithographie  en  couleurs.  [Impr.  Aug.  Bénard,  Liège.] 
Sujet  :  V  Argayon.  VArgayonne  et  Laulau,  géants  communaux 
de  Nivelles  :  accompagnés  d'allusions  graphiques  au  poème  héroï- 
comique  V Argayon  par  M.-C.  Renard.  Bruxelles.  i8g3. —  Au  lias  à 
gauche  :  Magn'hon,  menu  facétieux  en  vers  wallons  [par  Joseph 
Dejardin]  :  texte  reproduit  K34.  121. 

Dimensions  de  la    feuille  :  43  •  32.    Partie  couverte  :  33. 5X24.5. 


\      [369-1372.  Supplément. 


244 


1893.  —  _'7'"  Heureye  del  Société  Wallonne.  îC,  décimbe 
i8g3.  [Par  Armand  Rassenfosse.] 

Lithographie  en  couleurs,  texte  imprimé,  impr.  Aug.  Bénard, 
Liège. 

Sujet  :  Illustration  pour  Li  Xeûre  Paye,  par  Henri  Simon.  — 
Au  milieu  :  Magn'hon,  menu  facétieux  en  vers  wallons  [par 
Joseph  Dejardin];  texte  reproduit  B34,  141. 

Dimensions  de  la  feuille: 37.0      28.  Partie  couverte: 28.5  X  i8.5. 


1894.  —  Société  Liégeoise  de  Littérature  wallonne.  28""' 
Heureye.  Li  S  de  dierain  Meu  l8g/j..  Par  François  Namuk. 

Kau-1'orte  originale. 

Sujet  :  Les  tréteaux  du  Théâtre  Wallon  de  Victor  Kaskin  et  ceux 
du  Théâtre  des  Auteurs  Wallons  d'Alphonse  Tilkin  :  portraits- 
charges  des  Directeurs,  principaux  Auteurs  joués  et  principaux 
Artistes  dramatiques.  — Au  milieu:  Magnhon.  menu  facétieux  en 
\  ers  wallons  [par  Joseph  Dejardin]  :  texte  reproduit  A14.  97. 

Dimensions  de  la  feuille  :  33  >  49.5.  Dimensions  de  la  planche  : 
25. (J      33.2.  Partie  couverte  :  22X29.5. 

1896.  —  Société  Liégeoise  de  Littérature  wallonne.  XXIX'" 
Heureye.  Li  iu  de  Diérnin  Meus  1896.  Par  Charles  Flo- 
ue N  VILLE. 

Lithographie  en  deux  tons  et  blanc  réservé,  avec  similigravures. 

Sujet  :  Quelques  vues  de  l'ancien  Liège,  dispersées  dans  un 
dessin  d'ornement  feuillage.  —  Au  milieu  :  Magnhon,  menu  facé- 
tieux en  wallon  [par  Nicolas  LEQUARRÉ];  texte  reproduit  A16,  79. 

Dimensions     de     la     feuille  46.5X32.5.     Partie   couverte    : 

38.8   <  29. 


1898.  —  Société  Liégeoise  de   Littérature  wallonne.  XXXe 
Heureye.  Li  S  de  prumî  meus    t8q8.  Par  Ch[arles]  Flo- 

REN  VILLE. 

Lithographie  en  deux  tons  et  blanc  reserve,  avec  similigravure. 

Sujet  :  Theâte  Wallon  1888-1897,  Théâtre  Wallon  de  Victor 
Raskin;  portrait  de  Victor  Kaskin  dans  le  rôle  de  Lârgosse  de 
Tâti  V  Pèriquî  :  liste  des  principaux  rides  tenus  par  Victor 
tlaskin  dans  le  répertoire  wallon.  —  Au  bas  à  droite  :  Magnhon, 
menu  facétieux  en  wallon  par  Nicolas  Lequarré];  texte  repro- 
duit A16.  su. 

Dimensions    de     la      feuille     :     44..")  X  32.;").    Partie     couverte 


24")  Supplément.  Xos  1 373-1.376. 


1899.  —  XXXI  "  Heureie  de  /' Société  wallonne.  7  Janvier 
i8gg.  Par  V  [ictor]  Francis. 

Lithographie  tirée  sur  un  ton  chine.  Lith.  Jaspar,  Liège. 

Sujet  :  l.i  Ligeois  ègagi,  paroles  de  Fabry.  musique  <le  Ilamal. 
créé  en  1  7 ~> 7 .  repris  en  \^uu  '■  illustrations  de  scènes  de  ce1  opéra  : 
la  Muse  wallonne  et  le  Coq  gaulois.  —  Au  bas  à  gauche  :  Magn'hon, 
menu  facétieux  en  vers  wallons.  ANONYME. 

Dimensions  de  la  feuille  :  49X36.5.  Partie  couverte:  32.2X23.9; 
ton  chine  :  34.8X26.3. 

1899.  —  oV'"  Heureie  dé  V Société  wallonne.  9  A'5"  i8gg. 
Par  V[ictor]  Francis. 

Lithographie  tirée  sur  un  ton  chine.  Lith.  Jaspar,  Liège. 

Sujet  :  Crâmignon  liégeois  se  déroulant  autour  du  Perron. 
Drapeau  de  la  Ligue  wallonne.  -  Au  haut  à  droite  :  Magnehon, 
menu  facétieux  en  vers  wallons.  ANONYME. 

Dimensions  de  la  feuille  :  49-5X36.5.  Partie  couverte  : 
34.7X23.8  :  ton  chine  dépassant  de  10  mm. 

1901.  —  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne.  Ban<juet 
du  26  janvier  kjoi.  Par  Jean  Uba<;hs. 

Lithographie. 

Sujet  :  L'Ame  wallonne  tenant  haut  et  ferme  le  Perron  liégeois. 
Au  pied  :  Exposition  i()oj,  vue  idéale  des  halls,  et  défilé  de 
groupes  allégoriques. —  Au  milieu  :  Magnehon,  menu  facétieux  en 
vers  wallons  [par  Nicolas  Lequarré]. 

Dimensions  de  la  feuille  :  49-5X66.5.  Cadre  du  dessin  :  02  X  44- 

B.  DICTIONNAIRE   GÉNÉRAL 

1903-1904.  —  Projet  de  Dictionnaire  général  de  la  Langue 
wallonne,  publié  par  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne  [élaboré  par  Julien  Delaite,  Auguste  Doitre- 
pont,  Jules  Feller  et  Jean  Haust]. 

Liège.  II.  Vaillant-Carmanne,  igo3-r9o4-  In-4°  (26.6X17-8), 
36  ]).  Prix  :  fr.  2. 

Sommaire.  —  A  uertîssement  [par  Jules  Feller],  3-6.  Un  exemple 
de  l'étude  sur  les  suffixes,  suffixe  a,  7-10.  Avis,  10.  [Mots  expli- 
qués]. ii-34-   Table  alphabétique,  35.  [Collaborateurs]  36. 

Ouvrage  indiqué  1537,  :u\:  B38,  345;  B39.  3ia:  B40.  475. 
Ouvr.  cite  A17,  48.  5o;  A18.  99-101;  A19.  81-84.  Avertissement 
reproduit  anticipativement,  P>44.  4x3-490.  [44-0(493J -3] 


\     1I77.  Supplément. 


246 


1906.  —  Bulletin  du  Dictionnaire  général  de  la  Langue 
wallonne,  publié  par  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne.  Liège,  impr.  H.  Vaillant-Carmanne. 

Périodique  trimestriel.  In-S"(u">  <  i5).  Deux  fascicules  ont  paru: 
*  1  et  2,  janvier  i<)<><>.  p.  1-76  :  aos  3-4.  décembre  1906,  j).  77-139. 


Sommaire.  —  Titre.  1 
Correspondants,  par  Jules  Feller,  6- 
Correspondants  du  Dictionnaire  wallon. 
Haust,  14-28.  Nos  Modèles  et  Question! 
tion  du  vinaigre,  de  In  farine  d'avoim 
Joseph  HENS,  33-35.  Les  carrières 
CAKLIER,  36-37,  i44  147-  Questionnaires 
Salutations.  Souhaits,  Imprécations,  3g 


r,  3-5.  Instructions  à  nos 
l3.  Première  réunion  des 
Compte  rendu,  par  .T[ean] 
mires.  29-32.  La  prepara- 
>  et  du  lin  à  Vielsalm,  par 
d'Ecaussines,  par  Arille 
:  n"  1.  les  Vents,  38  :  n"  2, 
n"  3.  l'Abeille  et  la  Ruche. 


40  ;  n"  4-  le  Jeu  de  quilles,  \i  :  n"  5,  les  Outils  du  faucheur,  4a_43  : 
/('  <>,  le  Rouet.  \\.  Vocabulaire  général  de  la  Langue  wallonne,  par 
A[uguste]  Doutrepont,  Jules  Feller  et  Jean  Haust  [A-AB-]  46-64. 
Liste  des  Correspondants-collaborateurs  du  Dictionnaire.  65-72. 
Communications  reçues.  73-76.  A  nos  collaborateurs.  77-88.  Premier 
supplément  au  Vocabulaire-Questionnaire  A  R-.  89-1 IO.  Vocabulaire- 
Questionnaire  AC-.  111-140.  Questionnaires  :  n"  -,  la  Sucrerie.  '.40. 
n"  8.  le  Foyer,  1 40-1 43.  Archives  dialectales  :  2.  Les  carrières 
d'Ecaussines.  par  .Vrille  CARLIER  (fin),  i44_1 47  :  3.  La  tchèsse   , 


bos.   par  Nestor  Outer,  148-149.  Notes 
tique  :  djawan.  par  J  [aies]  Felij 
i5i-i55  ;  était,  par  J[ean]  Haust 
Haust,  i56-i48.  Avis,  158-109. 
Bulletin  cité  A 19,  81-84. 


d'Ety 


e  et  de  Séman- 
ir  J[ules]  Feller  : 
',  nbur.  par  J[ean] 

44.0  (493) -3 (07) 


247  Addenda.  Nos  i3:8-i383. 

V 

ADDENDA 

1863.  —  A  Velbruck,  [par  Auguste  Hock].     .     .     Al,  154. 
Poésie.  Invocation  à  la  mémoire  de  ce  Prince-Evèque  de  Liège. 

44.0(493.6)  -14 

1864.  —    [Notule   orthographique,   par    F.  B.=François 
Bailleux] A2,  1G0. 

Relative  à  l'orthographe  des  œuvres  de  cet  auteur,  insérées 
i53-i59.  44.0(493.6)    . 

1886.  —  Li  favette  gruzinéve,  par  Hector  Olivier, 

B21,  244-24G. 

Conte  en  vers. 

Rapport  de  Léon  POLAIN,  235-i>43.  44.0  (4g3.6)  -n(i 

1887.  —  Les  cinquante  sîsse,  par  Aug[tiste]  Hock. 

Poésie.  Invitation  au  banque*  offert  par  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne  à  Edouard  REMOUCHAMPS,  son  lauréat,  ù 
l'occasion  de  la  5o''  représentation  de   Tàli  i  Pertïqnî. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  Société  a  ses  membres,  en 
date  du  -±\  juin  1887;  format  in-4"  (26.7  X  20J. 

[84.o(493.6)-i  :  394.1 

1889.  —  Les braiïâ, par  le  curé  Duvivier [Charles  du  Vivier 
de  Streel] B18,  374-377,  58o. 

Chanson  satirique,  avec  l'air  noté. 

Réimpression  :  cf.  A2,  io3.  Le  dernier  couplet  a  été  ajouté  par 
Adolphe  Picard.  44-° (493-6) -14 

1889.    —    Mémoire    sur   les    onomatopées,   présenté   hors 
concours   en    188G.     Rapport,    par   Jos[eph]    De.jardin. 

B24,  3Gi-36u. 
44.0  (493)  (014) 


N«*  i384-i386.  Addenda.  248 


1384  1895.  —  Tâtî  l'  Perriquî  è  Paradis,  chanson  chantêye  à 

l'  cintême  di  «  Tâtî  1"  Perriquî  »,  par  [sidore  Dory. 

A 14,  77-78. 
Chanson  de  circonstance.  44-°(4i)3.<)) -14 

1385  1901.  —  Règles  d'orthographe  wallonne,  soumises  à  l'unis 

des  Auteurs  par  la  Soeiele  liégeoise  de  Littérature  wal- 
lonne, rédigées  par  Jules  Feller    .     .      .     B41n,  45-9(>- 

Ouvrage  rédigé  suivant  l'Essai  d'orthographe  wallonne,  du 
Même,  B41l,  1-237. 

Sommaire.  Préface,  47-5(5.  Principes,  07-59.  Les  sons,  60-81. 
Grammaire,  82-95.  Textes  [modèles  d'orthographié],  95-96. 

Cité  A  17.  47-£8.  Cf.  A  propos  de  l'orthographe  wallonne,  A18. 
51-78. 

A  été  tire  à  part,  préparatoirement,  en  deux  tirages  successifs, 
sous  le  même  titre,  avec,  en  tète,  un  Envoi  'aux  Auteurs  wallons]. 
a)  Premier  tirage:  Liège,  Vaillant-Carmanne,  juin  i<)Oi  :  in-8° 
(21. 8X  i5),  39  p.  b  1  Deuxième  tirage, avec  quelques  modifications 
de  texte  :  ibid.,  février  1902  :  in-8°  (23.3  ■  i5.5),  3g  ]). 

Le  tirage  à  part  définitif,  revu  et  augmente,  porte  le  même 
titre,  avec  les  indications  :  Troisime  tirage,  Extrait  du  Bulletin  de 
la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne,  t.  XLI.  Liège.  Vaillant- 
Carmanne,  mai  1902  :  în-8°  (23. 3>  1  ">..">),  52  p. 

Une  seconde  édition,  revue  et  augmentée,  a  paru  sous  le  titre  : 
.Jules  Feller.  Règles  d'orthographe  wallonne  adoptées  par  lu  Soeiele 
liégeoise  de  Littérature  wallonne.  Liège.  Vaillant-Carmanne,  1906; 
in-8°  (24.3Xi5.9),  72  p.  Prix  :  fr.  o,5o.  44.0  (4«,:L -j 

1386  1904.  —  Calendrier  de  là  Soeiété  pour  igotf.    .     A17,  2(»-3o. 

Instructions  pour  les  dates  principales  de  la  vie  intérieure  de 
la  Société.  84.0  (493.6)  (062) 


iHdeX 


Index. 


INDEX 


I 


Index  géographique  des  textes  romans  non  liégeois 


Antoing,  2212. 
Ardenne  (Coo),  6G8. 

Atll.    222.   22:5.  55l. 

Aubel,   222. 

Bas-Condroz,   565. 

Bas-Silly,   222. 

Bastogne,   222. 

Beaumont,  222,  22'i. 

Beauraing,    222.    480,  4,s!)-   707. 

1028. 
Binche,   22!. 

Boirs.  Voy.  N'allée  du  Geer. 
Bouillon.    222. 

Braine-l'Alleud,  22?,  85;.  <)3i. 
Cambron-Casteau,  22'î. 
Carnières,  22'!. 
Charleroi,  228.  600. 
Chastres,  22.3. 
Chiny,   22'î. 
Ciney,   222. 
Condroz.   Condroz  liégeois.  222. 

Bas    Condroz,    565.     Ocquier, 

636,  884a,  1126. 
Denée.   223. 
Dînant,  222. 
Doische,  22'}. 
Douai.  222. 
Dour,  222. 


Etalle,  22'). 

Famenne,   222.    364,    i°,;8.  Voy 

Marche. 
Florenville  (=Pjn-Izel),  222. 
Fosses,  222. 

Frontière  grand-ductile.  22'i. 
Frameries,  223. 
Frasnes-lez-Buissenal,  222. 
Gaumet,  222.  Voy.  Virton. 
Geer  (vallée  du),   583,  584. 
Gembloux,  222. 
Genappe,  223. 
Ghlin.   223. 
Gosselies.  222,  12.37. 
Gros-Fays,  22'î. 
Habay-la-Vieille,  22 3. 
Havelange,  222. 
Hannut.   222. 
Hesbaye,  22't. 
Heures,  222. 
Hognoul,   876. 
Ilotton.  222. 
Huy,   222.  1292.   1204. 
Izel,  22.3. 
Jalhay,   1 2 1  <> . 
Jodoigne,    18S,   223.   910,    1227 

1228. 
Jumet,  22.3. 


Index. 


25a 


La  Louvière,  223. 
Lasne-Payol,  223. 

I.CSsilICS.     222. 

Leuze,  222. 
Liernu,  223. 
Lille,  222,  744.  74<i. 


Lin 


vill< 


".s- 


X 


Limerlé,  : 
Longfaye, 
Malmedy, 
Marche-en-Famenne,  223, 

Voy.  Famenne. 
Mazy,  223. 

Meix-devant-Virton,  22:5. 
Molenvin,  faub.  de  Samur 
Momignies,  212'}. 
Mous.  222,  223,  83g,  ss4- 
Montegnée,  222,  1 194. 
Xaraur,  216.  222.  22:5.  5i6 

642,  646,  827.  975,  lo.'io, 

IO4O,  I203,   I2IO,   1232. 

124'),  1004.  Voy.  Molenv 
Neui'château,  222.  223. 
Nivelles   en   Brabant,    222 

1143.   74s.    789,   84s.   85] 


[3. 


idr 


lelin. 


Ocquier.  Voy.  < 
<  >lne.  Voy.  Sain 
Ohain,  223. 
Pâturages,  222,  223. 
Payot-Lasne,  223. 
Pin-Izel.  Voy.  Floreiivi 
Péruwelz,  222. 
Perwez,  649.  65i,  666,  1 
Quevaucamps,  222,  223 
Roehefort,  222. 
Saint-Hadelin-01n< 
Saint-Hubert,  222. 


Soignies,  222. 

Sourbrodt,  222. 

Spa,222.— [B19, p.  36-4i,65-69.] 

Spontin,  222. 

Stavelot,  222.  602. 

Templeuve,  223. 

Theux,  923.  —  [H19./K  aag-a3a, 

a65-aji,  353-35/}.] 
Tliuin.  223. 


3i. 


3. 

T 

>urnai,  222.  223. 

1238. 

V 

illée  du    Geer  (=Boirs), 

584- 

583 

V 

srviers,  5i  ;ï  53.  222,  4°i- 

402 

4.7.  41  s.    42..  423.   42S. 

429 

2  23. 

476,   479,  485,    487,   488, 

523 

526.  527,  556.  566,   568  à 

570 

574   à    576,  628,  648.   653 

656 

660  à  662.   664,   681,   725 

73o 

586, 

733.    734.    75o,   752.   755. 

761 

io36, 

762,    775,    797.   806.   814. 

81 5 

1247. 

882,    885,    890.   891,   894, 

895 

n. 

929,  «»34   à   <)36,  «)4<».   9^8 

978 

1)82.    997.     1021,     1023, 

1026 

223. 

M>3<).   1  io5.   1 1  i5.  11 16,  1  1 

37  A 

855, 

ri85,    1207.    1211,    121S. 

1219 

I23i,    1233.    i25o.    1257. 

1278 

1279.  —  [B19,  p.  52-53.  ; 

r:: 

?g-86,    go-g3,    go-g8,     iol 

-11a 

ng-iao,  i32-i33.] 

V 

11ers.  223. 

V 

rton.  222.  223.  i2i3. 

w 

alcourt,  222,  223. 

\* 

aremme,  222. 

V 

asmes,  223. 

A\ 

uvre,  222.  223. 

V 

eisnies.  222. 

Xhoffraix,  222. 

Index. 


Il 

Index  des  noms  d'auteurs 


Ackermann  (Madame),  656.  Bacelli,  A..  664. 

A.    I).    Voyiv    Desoer,    Charles-  Baii-leux,    François,     ia3,     14'î. 

Auguste.  14.").    i4(>.    [65,    1S4,  i>(>:;,  2o5, 

Aiia  Negri,  6G4.  ii«»7-   uo<).   2122.   223,    534,    (io4, 

A.N.  Voy.  Xoue(de),  Arsène.  O74,    (>-<).    767,    7<iS.  ;<)().   io:ii. 

Ai.(  1 1  >  1  :  PRYOR,   824.    1029,    io3o,  1  ' J  —  * > .  K;i]>p.  101  a  [06,  122.  171. 

io3a,    îi-'i'i.    1  < » "» ~ -    1042,    1044.  Biogr.  77.  1104.  Cité  1 3 4- ( > - 

Cité  891.  BAIWIR  et  CRAHAY.    Cités.     1072. 

Alexandre,  A.J..  222.  333,3(53,  Baron.  Henri.  973,  122:;. 

364,  n.iis.  io38.  Barthoeomez,  Charles,  795,  861, 
Ai. vin.  A.,  i5i.  Rapp.  358,  691.  9i3,   [066. 

Andersen,  371  à  574.  576.  Baze,  1074. 

ANDR1MONT  l  d'),  Julien,  cité  S40.  BEKKERS,  Henri.  <)i~>. 

S41;.    1109,    mi,    ii2<).    [i5i,  Bellefont aine,  Alphonse,  222. 

[346.  Beelefontaine,  .1.  .!..  217. 

Andrimont  (d'),  Paul.  Rapp.  44:;.  Bernus,  Léon,  600.  Biogr.  86. 

1263.  Bertinchant,  Gustave,  222. 

Anonymes,  92,  i2<).  i3o,  223,204  Bertrand,  Jacques.  Biogr.  86. 

à  209,  212  à22o,  487,  644>  ?09î  Boccar,     Alphonse,     564,     925, 

74:;.    776,    785,   856,   923,   967,  1201.  [293.  Biogr.  97. 

969,     971,     [o5[,    to68 6,  Bodart,  Louis,   121".. 

i342-i352,     [36o,     [373,    [374,  Body,  Albin,  2  [8,  287,  289, 291, 

1  3S7.  i>()i2.  295,335,  1004  A. 

Ansay,  Laurent,  835.  Boiron,  Nicolas.  Biogr.,  S(J. 


Index. 


BOISGEI.OT,  V.,   878. 

Bonhomme,  Henri,  681.  ;3o,  -33, 

890. 
Boronet,    Adolphe.    Voy.    Pim- 

purniaux. 
BORLÉE,  Louis.  12122. 
Bormans,  Stanislas,  8,  9,  10,  16, 

17.  79,  a85,  286,  288,  335.  Cité, 

r35i. 
Bormans,  Théophile.    676,    820, 

952,    <)l)0. 

Boset,  L.,  222. 

BOSSON,  Oscar.  710. 

BOUHON,  Antoine.   3n,  324,  071 

à  57:-!.   1214. 
Bouillard,  Auguste,  222. 
Bouniol,  222. 
Bovy,  Henri.  Biogr.  76. 
Bovy,  Théophile,  792.  124*). 
BRAHY,  Charles.  5o4- 
BRAHY,  Toussaint.  562,  735,  900, 

972:    <  ]!)>- 

Brassinne,   Ernest,    411.     645, 

Braunius.  Johannes.  Cité,  i(>(J. 

Brixhe,  Louis.  i83. 

Bronne,  Georges.  128. 

Buckens,  Joseph,  1342.  i343. 

BufFon,  4^7- 

Bdry,  Auguste.  Rapp.  685. 

BuRY,  Dieudonne,  i3o5. 

BURY,  Jean.  749,    760,    788,    808, 

854,  858,   860,   920,   927,  iot>5. 

1193,    1196,    124s.    1256,    1291, 

1299. 
Bury,  Toussaint,  :4S-  ia35. 


Cai 


'ITAINE 

;  à  7-.. 


Oh 


;.  78,  il>4-  -(,4-  -oS- 
210,  211.  374.  Biogr.  Si.  Cité, 
i346,  t35i. 

Carlier,  Arille.  1377. 

CARPENTIER,  Victor.  914. 


egeo 


[90. 


Cetocoi  1;  1  Pirlo  1.  Voy.  Pirlo. 

Chaumont,  Félix,  71;).  724,  873, 
874,  877,  sso.  886.  Rapp.  1145. 
Biogr.  90. 

(mai. mont.  Léopold,44?356.Cité, 
i365. 

Chauvin,  Victor,  87,94,95,  107. 
i56,  166,  i(')<).  Rapp.  371.  392  à 
4<)o.  433.  43(i  à  43S.  442.  449, 
4>i.  455,  457,  459,  463,  465, 
407.  4,;!l-  47°;  608,  ,il<;-  (ii4- 
986  a  988,  992,  n53,  [265  à 
1267,1269.    1272:11274.    1277. 

Chavée,  H.  1S2. 

Chehet-Allard,  38i . 

CiiESSE,  Antoine.  Cité,  811. 

Closset,  Joseph,  3o5,  3o6,  983. 

Collette,  VTictor,  713.  720.  800, 
S12.  816,  si7.  S23.  Bio.,92. 

COLSON,  Arthur.   120S. 

Coi. son.  Lucien.   65g,   753,  1208. 

(oison  .  Oscar,  28,  69  à  71.  7<)o. 

COLSON-SPADIN;  Pauline.  ' ! C 7 . 

Corbesier,  Jean-Lambert,  211.. 
909.  Biogr.  74. 

Cornet,  Victor,  i3oi. 

Counson,  Albert,  348. 


1>J.) 


Inde  x. 


Courtois,  Lambert-Joseph,  <i4f)- 
65i,  (i(i().  112g  G. 
•  Cousin,  222. 
Crahay,  Voy.  Baiwir. 
CrÉPIX,  Henri.  21212. 


Dalem  (Van),  718. 

DAMME  (Van),  Pierre.  7">3.  7<S3. 

Damoiseaux,  F.,  637,  1126,  (530, 

884a,  1126. 
Dasxoy,  Jean-Baptiste,  222. 
David.  Edouard,  8<4. 
De  Casteeee  1  Van  1.   Désiré,  18, 

2i<).  38i.  Rapp.  i3  à  i5,  27. 
Dechristk.  L.,  222. 
Deceève,  Jules.  83g. 
Defrecheux,   Charles,    <)o.   682. 

Rapp.  178.  609,  617,  453,  1164. 
Defrecheux,  Joseph,  44-  45,  ,;:~>- 

(J7,  (i8.  <)5.  <)<;.    i33,  25<).  :i")(i. 

36a,  363  bis,    367.    Rapp.   44s. 

4~><;.  6i3. 
Defrecheux,  Nicolas.  362.  363, 

772.  8o3.   81 3.   818.   821.  <f4    a 
g56,  961,  963,  964.  Biogr.  82. 

Cite   l35l. 
DEFRESXE,  .Iules.  668. 

Déguise,  Edmond,  to63. 
Dehix,  François,  (177.  1221. 
Deiiin.    Jean-Joseph,   098,    722. 
723.  816.  Biogr.  80.  633.  Cite. 


.44.  62,64, 


i35i. 
Dejardix,  Joseph 

65,  87.  1 12  à  114.  i52à  i")").227. 
363.  363bis,  777.  1081,  1087  à 


K.nii.  Rapp.  3.   22.  2  i.  2").   2(i. 

i63,   240.  243.  20S.   263,    272  a 

274.   36o,   3gi,  43o.  (187,   692. 

'•il'-'-    (»i)7,    i)5i.     i2.")o,    i3<)i     à 

1370.     i383.    Biogr.    <)").     1071. 

Cité,  i33o,  1341;,  [35i. 
De.iv\kdin.  Prosper,  110g. 
Delaite,  Julien,  49,  97,  1  toà  120. 

167,    I(i8.    188,    201.    S42.    S47. 

11 14.    1119.    Rapp.    (>i<),    706,. 

1  r58,    1 i5g,  1  i(h  .    1  [63,    1  1  70. 

1177.  1376. 
Delarge,    Jean-Guillaume,    3g, 

293.  363,  367,  4<>3,  4°4-  4oli  à 

4<>8.  4l)4-   58o,   <>2!).  (>3i  à  633, 

728.   732.    774.   801,  8o5,  828, 

868,  879,  957,  !)<;~>.  !)<;<;.  968, 

<)i)8.   1000  à    1002.    1004,    io43. 

io()7.  1280.  1281.    i2<)7.  Biogr. 

ss. 
Deeaxge-Eloy,  Jules.  657. 
DELAUXOY,  Emile.  222. 
Delbœuf,  Joseph.  84.  18:").  Rapp. 

4.  192.  390,  1 1 4<;-  1 |(ili- 

DEECHEF,  André,  5<»4.  7<i(i,  1182. 

I2I6,    I23<). 

Deixhef,  Toussaint.  867. 
DELCOURT,  Henri.  55l. 
Delexhy,  825,  826,   1072. 
Delgotalle,  François,  (i2.->,  678, 

773.  Cite.  i346,  i35i. 
Deehaye,  Emile.  222. 
Delsaux,  Louis.  44"). 
Demarteau,  Joseph- Ernest,  85, 

2i5,  [058.   Rapp.  24.  i<,3.  224. 

23",  a  2:17.   242.  35g,  435,  440. 

"12S.  612.  '»:)!).  700.  70".   ii'îo. 

Voy.  Si:n. 


Index.  256 

Deom,  Auguste,  iiio.  ii>4">-  Dubois,  <;..  222. 

Deom,  Clément,  853,  1  i>4r>.  Draxer,  i  "  î  4  4    ':!4r>- 

Deprez,  Joseph.  896.  Duchesxe,  Eugène,  44-  loS-  l'^- 

[)i:i;\«  HE,  Charles.  4-2.  5ai,  65o,  [87.  Rapp.  270,  989,  1  [54,  1260, 

(kïa,    667,  701,  !)i2<i.   !)7!i  a  981,  12G8. 

h>i<).  10124.  1206,  iii!i">.  i'ioti.  Dumoxt.    Barthélemi-André,    et 

Der  1m,st  1  Van),  P.  C,  375.  Barthélémy-Joseph.  Biogr.  79. 

De  Rickmann.  Lambert,  21! s.  Dumoxt,     Barthélémy -Etienne, 

der  VEiiDEX    Van  1.  Léopold,  4:4-  1255.  Biogr.  79. 

593,  962.  DURŒUEX,  222. 

Désamoré,  Hubert.  1190.  Du  Vivier  de  Streel,  Charles, 

Descamps,  222.  ditCharlesDi  \  i\  n.K.717.  t382. 

Descamps, Jean-Baptiste,  884.  Biogr.  7". 

DESROUSSEAt  X.    Alexandre.    222.  DUVAI,.  Sylvain.  222. 

744,  746- 

Desoer,  Charles-Auguste,  72.  7G,  E 

12G.   127.  i3i.  i32,  796.  Rapp. 

265,  386  a  388,  4411.    U71,  686,  Exgeebert,  Oscar,  222. 

688,    1164.  Cité,  i35i.  Esser,  Quirin,  23o. 

Destinez.  Pierre.  2(>o.  Étiexxe,  Edmond,  [88,910,  1227. 

DevieleRS,  Léopold.  222.  122S.  Biogr.  96. 

Devroye,  Léon,  931.  Étiexxe,    Lambert-Joseph,   924. 

DE  WlTTE,   Adrien.  82.  il')!)-    1202.    I22<). 
DlERX,  Léon.  656. 

DiXARTE,  Silvio.  570.  F 
DlXAUX,  Arthur.  221 . 

Doxeux,  Edouard,  517,  5i8,  520,  F.  !>..  229. 


r^4-  747 


F.  L.  P 


Doxei  \.  Jacques,  1200.  F.  P..  807. 

Doxxay,  Auguste.  645,  1017.  Fai.î.oise.    Alphonse.  Rapp.  98"). 

DORY,  Isidore.  33g,  366,376,377,  u44-  Biogr.  <)4- 

838.  Rapp.  21,    195,  238,  23g,  Faucoxxier,  Jacques,  cité  i3o5. 

'!")[    à   354,   ">!)<»•    ii47  :l   ii">2.  Feeeer,  Camille,  '!2.">.  4^s-  4-9- 

1  r57,   1  [60,   [258,   i384.  574  a  576. 

Doutrepoxt,  Auguste,  98.  Rapp.  Feeeer,  .Iules.    189   à   191,    22S. 

17';.   17:,.   1S1.    194,  552  à  554,  1376,  1.177.    i385,    Rapp.    180. 

G20,  [i36,  1270.  1  :  i — <  ; .  1  '  >  7  7 .  1  !)'>  :>  1  !)!i-   ^44-  ^47-   ^29,  :{:i-- 

Doutrepont.  Georges.  200.  ^42.  6i5,   11'Si.  Cité  656. 


Index. 


Fiasse,  Alexis.  87G. 
Fini  1  se,  Emile,  222. 
1-'i.oi:i:n\  ii.i.i  .     Charles.     135?    à 

i36o,  i3-ji,   1:572. 
FORIR,    Henri.    7.    4S  1 .    802,    996, 

eo38,  1..7-,.  [076,   1  [02.  Biogr. 

7'i. 
Fraipont,  Julien,  170. 
Francis,  Victor.  r;:;.  1  ; — 4 . 
Fuss,  Théophile,  " :  s 4 .  385.    Voy. 

F.  P. 


Gaidoz,  Henri.  5o. 

(  i  \i  ami    Walthere,  809. 

Gautier,  Théophile.  656. 

Gaspé  1  de),  A..  oG.'i. 

(.1  NGOl  N,  222. 

Gérard,  Emile,  4(>-  412,  410. . 
499,  5oa,  5i2,  522,  547.  : 
683,  77!).  793,  893,  901,  ; 
!t()7>    908,   !)i  1 .    >)--■   !)3o.    '. 

<)7<>.      101 1.      IOI2.      loi").      K 

n.iS.    [194,    1282,    1285,    t: 
1298,    i3oo,    i3o2,    t3o3. 

GÉRAKD,  Frédéric.  222. 

GEUBEE,  222. 

GHAYE,  Michel.  222. 

Gïlbart,    Olympe,     141.    Rapp. 

I  1  S  1  . 

GoBERï,  Théodore,  2120. 
Gomzé,  Corneil,  72").  885. 
Goossens,  Charles.  414-  974- 
GOTHIER,  Charles.  739,845,  S4<p 
Rapports,     532,     11G7.     ii<><». 


Grandgagn  \<ti:.  Charles,  98,  r 41» , 

1 44-  ---■  --"»•  24;i.  334,  1079, 
10S0.  Rapp.  20,  2:54.  261,  2(i2. 
2(14.  368,  36g.  Biogr.  20. 

Grandgagn  w.i  .  .Joseph.  Cité  20. 

Grandea,  Gr.  II..  7  [5. 

GRANDJEAN,    Mathieu.  Rapp.  55, 

Grenson,  Camille.  30.  Rapp.  38g. 

Cité  i35i. 
Grojean,  Oscar,  70. 
Gi  aita  (de  .  Ed.   i'IV  à   i36o. 

H 

IIai.kin.  .Tose])h.   19. 
Il alijeux,    Godefroid,    548,    563, 
601,  654,  !)'-■  iQi'S,  1014.  1  198, 

I2«)4.  1225,  1230.  I24l2.  1244. 

Hamal,  Jean-Noel.  Cité  \'\-:;. 
IIannav.  Charles.  i85,  881,  1222. 
IIannay.  Joseph,  4i5. 
Hanssens,  Léopold.  Cité  io52. 

II  \xi>x   DE  LOUVET,   74s.  789,848, 

85i,  855,  1  n 3. 
Haï  ZEUR,  N..  222. 
HAUST,  .Jean.   66,    1  ."!<).    140.   109, 

338,    33g,    1376,    1377.     Rapp. 

246,  24s.  5gi,  991,   1271.   127.I. 
IIi  11. ix.  Edouard.   1022. 
Henkart  (l'abbé),  1 12N. 
Henrotte,  I)..  i33o. 
Henry  et  Pierlot,  222. 
Ili  xs.  Joseph,  327,  1377. 
[Ierotte,  216. 
HlNRI-JôsÈF.  Vov.  Toussaint. 


Index. 


258 


Hock,  Auguste,  3o,  33,34,  35, 3?, 
38,  40  à  43,  4<J">,  472>  5g2,  5g5  à 
~'!)7-  599,  71").  71  S.  726,  765, 
769,  804,  810,  Si  1.  829,  866, 
10:54,  io4i-  1070.  ri2i,  1122. 
[307  à  i33g,  1378.  i38i.  Cité 
1112.  i346,  i:i")i. 

HOFFMAN,  F.-L..  3G5. 

Horace,  1  129  <;. 
Hoven,  Nicolas,  11S4. 
Hubert,  Alfred,  1:547,  134s. 
Hubert,     Herman.    Rapp.    439i 

444-  447-  4r>«'-  4r>li-  4^4-  45S. 

53o,   53i,   5--,   606,   <i<>7.  610, 

6n,  g  14.  G95,  <;<js.  701.  i'2c>-2. 

HURARD,    Henri,    761,    7G2.    936, 


JACQUEMIN,  Achille.  294,296,302, 
JACQUEMOTTE,  Edmond.  2.55.  321 

•1.32.3,  3-(i,  328.  roua. 
JAMME,  Armand.  7 3 1 . 
Jorissenne,  Gustave,  378. 


Karazine,  568. 

Kinahee,    Joseph.    47<    4S-     [86, 

260,    25 1.  297  à  299,  367,  4IU- 

497,  58i,  897,  1286,  1288. 

Kirsch,  Antoine,  544  à  ^4,;-  ^47- 

Kirsch,     Hyacinthe,     124.     126. 

Cité,  1:541;. 


L, 


708. 


L.  P.  29,  3i,  807. 

La  Fontaine  (de),  Jean,  534.  536 

à  542.  544  à  54(i.  54.S.  54<).  55 1. 
Laincel  (i>ej,  (;.,  656. 
Laçai  (HE,  Louis.  1064. 
Lagrange,    I>hili]>pe.    222.    827. 

io35,  io36,  1040. 
Lamaye,    Joseph,    U24.    1129  F. 

Biogr.  87. 
Lejeune,    Henri.    637,   883,   ss7- 

889. 
Lejeune,  Jean.  3i4,  317.  3i<).  3ai 

à  323,  326,   328,  4-4.  527,  658, 

665,  919. 
Lejeune,  Martin, 5i  à  53. 3i2,3i3, 

3i5,    lui.   417.    418.  421,   423. 

42(5.  523.   526.  566.  568  à  570, 

653,  656,  660  à  (5<>2.   664.   75o. 

752.  755,9.34.  94«-  1021,  1023. 

1026,  11.37  a.   1207,   I23l,   12.33. 

I200. 

Lemaître,  Victor,  i356. 
Lemonnier,  Camille,  429. 
LÉOPOLD  I   et   LÉOPOLD  II.    Cités 

(i42,  683,  1077  à  1 100. 
Le    Pas.    Auguste,    no3,    naS. 

Cité,  765. 
Lequarré,   Nicolas.    44.    88,   89, 

157.  i58,  i(ïo  à  162.  2i5  à  217. 

6o3,  1097  a  1101.  1107.  Rapp. 

157,  i58,  160  à  162,  245.  257. 

266  à  269.  27.5.  276.  278  à  284. 

340.  34i,  343  à  347.  35o.  461. 

471.  «ijs.  1179.  i34<).  1.341. 

1371,  1372,  1.37.5.  Cité  1118. 
11 19. 


25g 


Index. 


Le  Roy,  Alphonse,    -3,   ; 

78,8o,8i,84,363.  (Voy. 

Pryor,Baiwir,F.  P.,  et  F 

I ï ;i I >  1  » .    233,    43i.    [l38  ;i 

Cite,   1069,  i'ÎGi  . 
LESNEUCQ,  222. 
LESOINNE,  Adolphe.  Cite. 
LETIXHON,   G.,  222. 
Levaux  Me  Père),  S.  .1.  Cil 
Levêque  ou  Levesque,  L.. 

88a. 
Lezaack,  Victor,  222.  22G 
Lhoest,  E.,  18. 
Liégeois,  Edouard.  336,  3 
Loiseau,  Louis,  (i^li. 
Loncin,  Guillaume,  <4<). 
Loo(van),  Florimond,  73, 

84. 
Lorrain.  222. 
loumyer,  n.  708. 

M 


5,   77.      Matthieu,  Jules.  83,  g3,  241. 
Ak-ide      Mathurin,  IL.  222. 
.L.P.)       Mais.  CI...  222. 
n43.       Mélotte,  Félix.  Rapp.  621, 

Meunier,  Jean-Baptiste,  1006. 

MlCHEELS,  Laurent.  i^S.  (liifi.  S7  x . 
1  io(i.  S72.  Biogr.  78. 

Moitelle  (de),  .)..  222. 
é,  435.      Montesquieu,  1117. 
..Soli.        MOREAU,  Mathieu.  74.  210. 

Muller,  Clément,  585. 

N 

Xamck.  François.  i3G6,  t3-o. 
Xav.kis.  Mathias.  Cité  2o3. 
77.80.       Négri,  Ada.  (i(!4. 

XlCOLAï,  .L-.L.   17-.. 

Xiiion.   Adolphe,  8G.   Rapp.  (i-i>. 

689,  691,  (i.,3. 
Noue(de),  Arsène.  91. 


Magnée,  Gustave.  22a 

:i!4.  ■">■•: 

à  559.  56i,  578,  57;), 

627,  63o 

635.  709.  S70,  875. 

Mairlot,  Joseph,  <>4S, 

929,  982 

iii5.  11 16. 

Maistre  (de),  Xavier, 

7i4- 

Mannhart,  3G. 

Marchai..    Guillaume, 

dit    (jiui 

3oi.  5S3.  584,  r'8S. 

Maréchal,  A..  379. 

Maréchal,  Alexis.  222 

Maréchal,  Alphonse, 

7G.  229. 

Masset,  Gustave,  G75. 

Mathelot,  J.-.L.  290. 

Olivier,  Hector,  i38o. 
OULTREMONT  (D'j,   Charles.  Cite. 

i65. 
Outer,  Xestor,  i2i3,  1377. 
Ovide,  1 129  g. 


Paquot,  L.-X.  Cité,  169. 
Parmentier,    Léon.    Rapp.   172. 
33i,  372.  702,  704.  993,  1 135. 
Pasqukt.  Emmanuel,  38o. 
Paulus,  Georges,  3i8. 


Index. 


l'i  I  I  lus.     \le\is.   680,    729,    819, 

888,    892,    999,    11 83.    11  si;    à 
1  [88.  Biogr.  89. 
Peclers,  Maurice,  663,  756,  757, 
938,    949,     117.'».     n;s.     us,.. 

I2o<).   1210,  II»  12.   1 1±  .*i  4  -   l-''i  • 

Pecqueur,  <>..  1 175,  1  i;S.    1  [80. 

Perot,  Jules.  Rapp.  ti55,  n56, 
1261. 

Pety  de  Thozée,  .Jules,  81. 

Phèdre,  1 129  g. 

Philippe,  Paul.  958. 

Picard.  Adolphe.  82,  1 47 -  i5o, 
363,  10712.  1082  a  1086,  1  mu. 
i353  a  i35g.  (Voy.  Alcide 
Pryor,  Raiwir,  F.  P.  et  L.  P.) 
Rapp.  12,  432.  Cité  84,  1073. 
107S,  i346,  i35i. 

PlERCOT,    IO77. 

PlERLOT,  Ferdinand.  Cité,  2122. 

PlLETTE,  Désiré.   1  104. 

Pimpurniaux,  Jérôme,  ">8(i. 

Pirlo  Cetocour,  203. 

PlRSOUL,  Léon,  586,  i2'>2,  1249, 
i3o4. 

Polain,  Eugène,  382,  383. 

Polain,  Léon,  2,  434,  529.  6o5. 

Ponceleï,  Félix,  r>oo,  5oi,  5o5, 
5o6,  5o8,  5u,  684,  786,  832, 
834,  s:^>-  843,  85o,  905.  906, 
1010,  1197,  1243,  1289. 

PONCIN,  Olivier.  1027. 

Poulet,  Nicolas,  4OIi  479^  488, 
556,  978.  Biogr.  9,3. 

Poumay,  222. 

PRYOR,  Alcide.  Voy.  Alcide 
Prvor. 


Ramkt.  Alphonse.  935. 
Ramoux,  Gilles,  mis. 
Raskin,  Victor,  cite.  1:70.  1372. 
Rassenfosse,  Armand.  [36i,  i363 
a  i365,  1367  a  i36g.  Rapp.  127O. 
Ravet,  Alfred,  937. 
REMACLE,  Antoine.  4 7 M .  953. 
REMION,  Charles.   127S.    127!). 

Remouchamps,     Edouard,    4ï)-, 

495.  49<i.  74^-  ::«■  782,  784, 
787,  83i,  895,  909,  ioo3,  1  (>:»">. 

1217,    1220.    1240.    Cite,    838, 
1 1 1 4 .  11 is.  1362,  i38i. 
Renard,  Jules.  Voy.  Draner. 

Renard.  Miehel-C.  Cite  s.,7.  [368. 
Renkin,      Jean-François,     565. 

Rapp.  4,i2-  4,;4-  4,iS-  ~°:>- 
Renier.    Jean-Simon.    222.    47(i- 

734.  77.-).  797,  814,   Si",.    [039. 

uo5.  n85. 
Renoz,  Frnest.  1 ." > 4 ( i .  1  34<)  à  [355.' 

RENSON,   222. 

Rickmann.  Voy.  Ryekmann. 

Rigali,  Antoine.  320. 
Ritte,  Joseph,  222. 
Rossius  (de).  107N. 
Rousseau,  Jean-Jacques,  1120. 
Ryckmank  (Chevalier  de),  Lam- 
bert,   21  S. 

S 

Saïeu  (on),  967. 
Saladin,  222. 


2(ii  Index. 

su. mi.     Dieudonné.     4!)'s-     56o,  Terry,  Léonard,  %%.  Cité,  i3G5. 

1 1;,2.  [-24.  Thibaut,  Albert.  Biogr.  86. 

•  Salmi  .  Du  u(loimé-Walthère,754.  Thiriart,  Gustave,  ;4">.  780,  ;83, 

Santkin,  Martin,  623.  837,840,846,903,  [o5a  à  1054. 

Scihini.er,  Joseph,  168.  Thiriart,  Joseph,  720. 

Schoexmaekers,    Joseph,    [292,  Thiry,   Michel,    475,   47N,   482  à 

1294.  4S4,  r>:ï.î.   622,   -11.   770.  771. 

Schuixd,  Jean,  602.  !)<)4-  995,    1071.    1123.    ii2<)lî. 

Schuermaxs,  Hubert.  Vroy.  Z.  Biogr.  85. 

Si:d,  to58.  Thisquex,  Gustave,  1222. 

Semertier,   Charles,  3oo,  M07  à  Thoumsix,  .I.-.T..  869. 

309,  ">i4-  5i5,   7»34-  Rapp.  277,  Tut  11. 1, ier.  Hubert.  1059. 

3(ii.   4<5o,    990,     u3i  A,     n65,  Tihox,  Ferdinand,  923. 

11  liti    11  (is.    1173,    11 74-    1176.  Tilkix,  Alphonse,  64°)  7 4  '  -  s44- 

Servais,  J. -F.,  22^.  852,864,917,  ro56,  1061,1062, 

Simox,  Hem'i,  409,  493,  638,  736  à  120").    1 1>4 1 .    Rapp.  618,   1171. 

738,740,  1007.  1008,  1  i<)">.  1226.  Cité,  1870. 

Cité,  83i,  [369.  Toussaint,  Henri-Joseph,  1252a 

SiMOXiS,  Martin.  211.  Biogr.  74.  1 1> "> 4 . 

Simoxox,    Charles-Nicolas,    4s,i-  Toussaint,  .!.-<;..  222. 

535,634,  llo(i-  Biogr.  72.  Cité  Turlot,  222. 

639. 

SlQUET,  Jean,  222.  U 
Su. VIO   DlXARTE,  570. 

Sluse,  Pernand,  3o4-  I  baghs,  Jean,  \'\-'>. 
Sonveaux,  Louis,  5l6. 

SOURIS,  Laurent.  <)02.  V 
Stappers,   Adolphe.  Rapp.   589, 

984.  Y.  ('.  Voy.  Collette.  Victor. 

Stecher,    Jean,    i4'.).    357,    363,  Vax  Dalem.  Voy.  Dalem. 

363 bis,  373.  Rapp.  1.  174.  2.'i2.  Van  Damme.  Voy.  Damme. 

349,357,370.  Van  de  Casteele.  Voy.   De  CAS- 
TEELE. 

T  Van  der  Elst.  Voj  .  der  Elst. 

Van  der  Velden.  Voy.  der  Vel- 

Tasset,  Emile,  Si .  den. 

Théocr]  11  .  525  a  527,  VTAN  Loo.  Voy.  L00. 


262 


Velbruck.  Cité,  1378.  Willeaume.  Uapp.  271. 

Vermer,  Augustin,  222,  480, 489,  Willem,  Joseph,  781,  833,  841, 

707.  [028.  1284,  1287. 

Vertcour,  J.,  3oi.  Willem,  Victor,  3io. 

VlERSET,  Auguste,  642,  975,  1203,  WlLMET,   F.,  222. 

1247.  WlTMEUR,  Henri,  507.   309,    5io, 

Villers,  Augustin-François, 225,  519. 

i>3d.  Wuillot,  Leanrire,  222. 

Vili-ers,  Paul.  :>S2.  Biogr.  91.  Wyns,  Jean,  1237. 
Virgile,  649. 

Vrindts,  Joseph,   5o3,  587,041,  X 

758.    759,   763,   791,    794,  863, 

916,   !)i8.  928,  <)42.   «)44-  !)4">-  Xhignesse,  Arthur, 416,  4i9» 42°j 

io56,  1189,  1283.  42">.    427.  067.   655,  669,  670, 
933,  939.  1020,  îoiio,  1117,1 120. 

W  1102  à  1 134.    129G. 

Xhoffer,    Jean-François,     402. 

Warlomonï,  Cli..  222.  485,  628,  891,  997,  1218.  1219. 

Warlomont,  L..  222.  Biogr.  83.  Cité  487. 
Warte,  E.,  222. 

Wauthier,  Henri.  222.  Z 

Wesphal,   Louis.  5i3,  85g,   862,  Z..  54. 

865.  ()41^  95o. 

Willame,  Georges,  96,  043;^+f6T-  1 

1 1 10.  Rapp.  33o. 


■263 


Index 


III 


Index  des  Matières 
(Titres  des  œuvres  publiées  et  titres  des  rubriques) 


N.  B.  —  Les  titres  «allons  sont  i 
français,  en  romain  :  les  rubi 
noms  d'auteurs  sont  toujours 


mprimés  en  italiques  :   les  titres 
piques,  en  petites  capitai.es.    Les 

en  PETITES    CAPITALES. 


A  Auguste  IIock.   REMOUCHAMPS, 

I  I  12. 

Abe  (/')  de  Jardin,  IIock.  r33o. 
A  Bourhi.  Simon.  4<>!t- 
Accoird  (/ j.  IIock.  8io. 
A  cinquante  ans,  Charles  IIannay. 

SSi. 

Adaptations    et    Traductions, 

i i 35  à  n 37. 
Addenda    à   la    Table   générale, 

[378  à  [380. 
Adiet  1  les),  IIock.  72U. 
A    Forir,    li  jou    <li   si   ètermint. 

Lamaye,  G24. 
Agriculture  :   coutumes  et    usa- 

ges,GRENSON,  3G  ;  Vocabulaire, 

BODY,  2<)">. 
A    Hinri   Simon.    REMOUCHAMPS, 
83i. 


Ah   .'     vivriez,     belles    journèye. 

GOOSSENS,  974- 
Aiwe  (/')    bènèye  de  cure.  REMA- 

CLE,  953. 
Aiwes  di  Tongue.  RlCKMANN,  21N. 
A  Julien  d'Andrimont,  Thiriart, 

846. 
A  V  bonne,  sins  rire  Y  THIRIART, 

io54. 
Allocution.    Prosper    De.iakdin. 

i  109. 
Allocution.  LEQUARRÉ,   1107. 
Almanach  liégeois.  De.iardin,  35. 
A  l'mémoire  da  ./.  J .  Dehin,    I)E- 

LARGE,  633. 
.1  V  mémoire  des  maquants,  Hock, 

•S2<). 

.1  /  mile.  Brassinne,  <;4">. 

-1     /"    Société    wallonne,     RENIER, 

I  IOÔ. 
A  ma  fille  aînée.  GOMZÉ,  72"). 


264 


.1  Mècieu  le  Mambor  del  granit 
Konfrairèie  walonte  di  Lîch, 
FORIR,    107"). 

.1  mes  ami,  Hock,  1  ">">-. 

\  MM.  de  la  Société  de  Littéra- 
ture wallonne,  Le  Pas,  i  to3. 

.1  meus  il'  mure.  MAGNÉE,  63o. 

\111e  il'i  wallonne  tenant  haut 
et  ferme  le  Perron  Liégeois, 
Ubaghs,  1  :  ; — ~i . 

Ami,  oinez  !  Hock.  i334- 

.1  mohon,  Simon.  638.  . 

A  Molin,  Poncelet,   1  197. 

A  mon  l  Mayeûr,  Maurice  Pe- 
CLERS,    1212. 

.1  Monsieur  d'A  ndrimont .  Ki;- 
MOUCHAMPS,    1  108.    I  1  II. 

A  M.  Nicolas  Lequarré,  Remou- 
CHAMPS,  Il  18. 

.1  Moncheu  Rèmouchamps,  DE- 
FAITE, 11 14. 

A  Monsieur  J.  F.  Xho/fer.  4^7. 

Amour  (/')  atrape  lu  pètche,  Mar- 
tin LEJEUNE,  ">i2li. 

Amour  (/')  an  viyège,  HURARD, 
1  257. 

Amour  (/')  et  V  mohe  al  Lime. 
Jean  LEJEUNE,  527. 

Amours{les)da  Jeniton,  DELARGE, 
966. 

Amours  (les)  du  Gèru.  Remou- 
CHAMPS,    1220. 

Amours*  les]  du  Maïanne,  Charles 
IIannay,  1222. 

Amours  (les)dn  Toutou.  VRIXDTS, 
H89. 

Amours  (les)  d'inejûne  fèie,  DÉ- 
SAMORÉ,    1  [90. 


Amourette  (ine),  Delarge,  732. 
.1    m'    vî    bin-amé    Bailleux,    Pl- 

iitik.    1104. 
Ancienne  chanson,  2l4- 

Anecdotes,     Facéties,    Apolo 

<.i  ES,  43o  a  527. 
Andri.   BOUHON,  I2l4- 
Anne-Mareie  et  ses  élève,  Hock. 

4o5. 
Anniversaire      XXVe.)    de    S.    M. 

Léopold  II.  Vierset,  042. 
A  nos  unit.   IIock.   i'i'î;). 
.1  nos  frés  d'Anvers,  Delgotalle, 

(323. 

A  nosteèfant,  Jean    BURY,  74i)- 

Antiiroponymie.  349  a  .T><;. 

Antienne,    nui  . 

Aoi,  Ligeoi.s.  li  joie  revoie  rinint 
si  bin,  Hock.   i3i3. 

Apologues,  Facéties,  Ani.i  do- 
tes. 43o  a  r>27.  1 129c 

Apothicaire,  vocabulaire,  Semer- 
tier.  3oo. 

Après    I'    messe    di    mèye-nute , 

SCHOENMAEKERS,   12«)4- 

Après  Vorège,  LÏOCK,  811. 

Apprèteur  en  draps  à  Yerviers. 
vocabulaire,  Martin  Lejeuxe, 
3i5. 

A  propos  de  l'orthographe  wal- 
lonne, 190. 

.4  qui  V pompon?  Gérard.  m;i4- 

.1  quinze  un.  Simon.  7'5(i. 

Ardoisier  a  Vielsalm,  vocabu- 
laire, iiins.  :;27. 

Argayon  (/').  cité.  r368. 

Armti  (/  1.  Rexkin,  565. 


2o5  Index. 

Armeie    (Ci    à    /'    nation    Belge,  A  vocât  (/')  et  V  méd'cin,  VAX  der 

Bailleux,  7G8.  N'ki.dkn.  474. 

armurerie  liégeoise, vocabulaire.  A  vos,  Renier,  i<>:><). 

Closset,  3o5,  3o(i.  .l.v  ètringir,  Théo])hile  Bormaxs, 

Armuris  1  les),  971.  820. 

Aronge  (Z'),  Gothier,  739.  .l.v   fricasseu    d    fève,    Corxet, 

Arrivée  des  Wallons  au  local  de  [3oi. 

la  Société  libre  d'Émulation,  .l.v  wallon,  Ri;\ iamps,  7S7. 

Renoz,  i."54(>-  Ayansd'  l'ôre,  Doxei  \.  5i8. 
A  Siermon,  Kinabi.i:,  407. 
Ascis  qui  sont  moirts  /><>  V  liberté, 

Baiixeux,  679.  Bâbau  de  poisse,  I'ui.ain,  383. 

As  èfants,  Maurice  Peci.ers,  949.  Bâhège  {on),  Simon.  740. 

.1  Simonon,  LAMA YE,  G3g.  Bai prétimps,  Toussaint    Brahy. 

Assez  .'  Gérard.  i3o3.  <)7i>. 

Astrapâde  (ine),  Wesphai,,  HV>-2.  Baitri,  Magnée,  558. 

Astrapâde(ine),  Doneux,  1236.  Baligand  (//),    Joseph   Lejeuxe, 

Atoû  de grand-pére,  GÉRARD,  <j\~.  !M9- 

Âtoû  dcl  cinse,  Toussaint  Bury,  Banquets  anniversaires  de  la  So- 

12.35.  ciété  :  Invitations  rimées,    i".<>7 

Aubade   à    m'    wèsène ,    Maurice  à  -i34i,  i38i  ;  Menus  illustrés, 

Peclers,  757.  134- a  i375;  Comptes-rendus, 

Aux  chérs  wallons  qui  n'  sont  pus,  122  à  1 4. 1 . 

RENIER,  7.^4.  Banquet  (ri)  des  wallon.    II.vxox. 

Aux  correspondants  du  Diction-  855. 

naire    général    de    la    Langue  Banquet  (li)  dès  wallon.    Poxce- 

wallonne.  II ai  si'.  a3i.  lkt.  «43. 

A 11  teûret  A  rtisse.  Jean  Bury,  854-  Banquet  (li)  wallon,  Nicolas  De- 

Avâ  les  rawes  du   Yeroi,  Camille  FRECHEUX,  Si3. 

FELLER,  428.  Banquet  (les).  HOCK,  S04. 

Avâ  les  vùyes.  Xiiigxkssk.  670.  Banse  (li)   des   Société   wallonne. 

A  Velbruek,  Hock,  1:57s.  Hock,  i333. 

Avez-ve  (V)  veïou passer,  Nicolas  Baptêmes  et  mariages,  us  et  cou- 

Defrecheux,  964.  tûmes,  Hock,  4<>. 

Avinteùre   (/').    don   serwi.    De-  Baromète  de  I'  Société  wallonne. 

RACHE,  980.  Hock.   iii><). 

Avinteùre  (les)  don  jônai,  Fran-  Bataye  di    Waterloo.   Lequarré, 

çois  Dehix,  1221.  Go'i. 


Index. 


266 


Bate-feû  (//).  BoUHON,  ">;-. 
Batte  (fi).  Deraohe,  4212. 
Batte  (li)  di  Lige,  DELARGE,  [002. 
Batte  (li)  di  Lige,  GÉRARD,   roi8. 
Battoir sos'  panse, AifilDE  Pryor, 

Bazar  (lu),  Mai-tin  LEJEUNE,  1021 . 

Belge  cl  Lîgeoès,    Bailleux,  -i'>~. 

Belgique  et  Congolan,  THIRIART, 
9o3. 

Belgique, Hollande,  rimettans-nos, 
Thiry,  770. 

Belle  (ino)  occasion.  WESPHAL, 
85g. 

Bibliographie,  ">  ù  71.  Bio- 
bibliographie,  72  à  98. 

Bibliothèque  de  la  Société,  50  à 
61,  <;:{.  67  à  g<). 

Bierdjire    et   /'    hovâte,    BOUHOX, 

573. 
Biesses  (les).  Xiiofkkr.  1218. 
Biesses  (les)  malùiles  de  l'  pesse, 

Bailleux,  534. 
Billet   (li)   <!'  lotrcyc    Derache, 

i3oG. 
Bimîheetmâvas,  Alexis  Peclers, 

sss. 
Binamé Présidint,  Delaite,  tii<). 

BlO-BIBLIOGKAPIIIE,  712  à  98. 
Bire  (li).    Nicolas    DEFRECHEUX, 

8o3. 
llhinc  (li)  skelin.  IIock.   11  22. 
Blanque  (lu)  ombrelle.  HURARD, 

936. 

Blessi    (li)   ,1    Malakoff,    Forir, 

4s,. 

Bleus  (les)  mâs.   PONCIX,    IO27. 


Blousêye,  Martin  LEJEUNE,   1 -".<». 
Bois  (li)  >r  Kikèpois,   Mu  iikki.s. 

S71. 
Bois    {  lu)  èmaqu'rallé,    MULLER, 

:,s->. 

Bonili)    Diu  qui  jûse,    DERACHE, 

521  . 

lion  (le)  Métier  .les  Drapiers  de 
la  cité  de  Liège,  Stanislas 
BORMANS,    17. 

Bon  (le)  Métier  des  Tanneurs  de 
la  cité  de  Liège,  Stanislas 
BORMANS,    l(). 

Bon  (le)  Métier  des  Vignerons 
de  la  cité  de  Liège  et  le  Métier 
des  Vignerons  et  Cotteliers  de 
la  ville  de  Xaninr.  IIai.kin,  i<). 

Boue  (li)  vôye,  Maurice  PECLERS, 
1234. 

Bonne  (li)  ètinte,  Alexis  PECLERS, 
819. 

lionne  (li)  feiunme.  BOCCAR,  5(>4- 

Bonne  (li)  f'oye.  85(5. 

Bonne  (  li)  heure.   HoCK,    l3lG. 

Bonne  heurèie  de  l  Société  wal- 
lonne, BUCKEXS,    l342. 

Bonne  (li)  houmeur,  Delarge, 
828. 

lionnes  1  les  1  veie  de  m  Puis  d'  Lige, 
Florexville  et  DE  G'UAITA 
i358. 

Bon  \<>n\  r'méde,  Doxeux,  ôi>4- 

Botique   \li\   du    Tatî,    Dejardix, 

l3(i2. 

Bottresses  (les),   Delarge,    1004. 
Boucherie,    vocabulaire,   Semer- 
tier,  3o8. 


267 


Index. 


Bouheu    {les)    >l     grosse    caisse, 

Timun  ci  Vrixdts,  [o5G. 
Boulangers,  vocabulaire,  Semer- 

Bounheûr  infamie,  Haxox,  ;4s. 

Bouquett  'lit  ëmacralaie,  HoVEX. 
11S4. 

Bourgogne  (li),  LAMAYE,  7<)N. 

Bouteû-foù  (les)  Deom,  \-i\~>. 

Bouw'resse  tics).  Remouchamps, 
io55. 

Botiques  (les)  di  noss  vix  Palus. 
Delarge,  408. 

Boubin  (li),  Magnée,  579. 

Bouyon  (li)  d  poye,  Donei  s.,0-20. 

Brabançonne  wallonne  .  Box- 
homme,  68] . 

Braiià  I  les),  Duvivier,  r382. 

Brasseurs,  vocabulaire,  Kixa- 
bi-e,  29g. 

Braunius  et  le  wallon,  Chauvin, 
lt>6. 

Brique  cl  moirti,  Simon,  1226. 

Briquetier,  vocabulaire,  Jaçque- 

MOTTE  e1    LE.IEUXE,   'Î2.*C 
Brocnles  (les),  PoxCEEET,  5o8. 
Brocâle  (ine)   /'nie  deux   feu,    GÉ- 

UARD,    I2.S5. 

Bronspotte  (li)  di  Hougâre,   Du- 

MOXT,    [255. 

Burdoies  (les),  Xhokeer,  \)\)~. 
Bulletin  du  Dictionnaire  général 

de  la  Langue  wallonne,  1.^77. 
Buoans  et  chantans,  Ansay.  835. 
Buveus  (les)  il'  pèket,  Alexis  Pe- 

'  1  1  RS,  999. 
Buveù  (li)  et  1  càbarti,  Gérard, 

MU- 


Bwègnes    mèssèdjes,    XH1GXESSE, 

1  [33. 
Bwèrè    <l    coûtés    finisses.     \111- 

GNESSE,    I  [32. 


Calendrier    pour    la    Société    en 

[904,  [386. 
Caque  !  caque  .'  à   l'ouhe  !   Mair- 

|o|.      III"). 

Carnaval  d'autrefois,  [iocK,  4^. 
('arriéres (les  id'Écaussines,  Cae 

i-ier,  i  ■  ; 7  7 . 

Carte  dialectale  de  l'arrondisse- 
nient  de  Kamur,  Alphonse  Ma- 
réchal, 17G. 

Carie  «lu  pays  wallon.  S'i'ECHER, 
174.  J.-J.   XlCOLAÏ,   17."). 

Cèke  (on)  wallon  au  village,  Ed- 
mond ETIEXXE,  [|in. 

Censés  (les),  Derache,  1019. 

C'è  ]nis  foirt  qui  mi,  Bekkers, 
<)i  5. 

Ce  qu'on  pourrait  appeler  une 
introduction,  Capitaine,  1(14. 

C'est  à  treuzême  côp  qu'on  veut 
les  maisse,  DRAXER,   i344- 

C'est  mile  chois  qu'de  V  jolie.  \'-\\\. 

C'è-st-in  famie,  Fïaxon,  Soi. 

Chandelons,  vocabulaire.  KiXA- 
i:i,j:.  298. 

Chansons    cl     poésies    des    ban- 

CHAXSOXS  :  Rapports.  685  à  706  ; 
Romances,  707  à  764  :  Chan- 
sons patriotiques,  7OÔ  à  795  : 
Chansons  de  table,  796  à  NoS  ; 


268 


Chansons   de   circonstance   et  Chant   (li)  îles   liesses   rfi   hoye, 

d'actualité,  8og  à  865,    i384  ;  Masset,  675. 

Chansons  variées  et  chanson-  Chants  et  poèmes  patriotiques, 

nettes, 866 à 960;  Crâmignons,  c>''>^.  (>-]  à  684. 

c)5i    à   y83  :    Chansons    satiri-  Chant  patriotique,   Deegotalle, 

ques,f)84à993,  1028-1066,1382.  678. 

Chanson,  Lagrange,  Su;.  Chapelier  en  paille,  vocabulaire, 
Chanson,  Tihox,  923  Marchai,  et  Vertcour,  3oi. 

Chanson  tlu  Berline  Sodar,  70;).  Chaque  à  s'  lotir.  XlIOEEER,  891. 

Chanson  (li)  de  hièrdi,  MAGNÉE,  Charrons,     vocabulaire,     BODY, 

S;:>.  1287. 

Chanson  (li)  de  V  Moûse,  Vrindts,  Charûtt,   Forir,  1102. 

7")().  Charcuterie,     vocabulaire,    Se- 
Chansondè V riv'lette,  Jean  Bury,  mertier,  3o8. 

D44.  Charité  (lu),  Jamme,  -3i. 

Chanson{  li) de  l' riu'lette.VRixm'S  Charpentiers,  vocabulaire, Bod  Y, 

760.  287. 

Chanson  (Tchanson)  de  rèu>, Mar-  Chaudronnier,  vocabulaire.  Jean 

tin  Lejeune,  940.  Lejeune,  3i4- 

Chanson  d' matène,  Doneux,  921.  Chaussons    de    lisière,     vocabu- 
Chanson   'elle)  du  Pourchat  qui  laire,  Bouhox,  S24. 

fume,  Renard,  807.  Chesse(la  tchesse)a*j  bos,  <  M  ter. 
1.H77. 
Chesseu  (li).  Delarge,  4"(i- 
Chroniques  de    la  Société.  101  à 

Chant  campagnard,  Fiasse,  876.  Ci  n'è  rin,  Ponceeet,  5o6. 

Chant  (li)  de  briq'teu,  IIai.i.kix.  Cinquante  (les)  sfsse,HoCK,  i38i. 

912.  Ci nt 1  in u nie i 11e    ili\    d'on  patriote, 
Chant  d'  tàve,  Delarge,  801.  Alexis  Peceers,  6S0. 

Chantdes  Belges,  Théophile  Bor-  Cinse  (ine)  r  /   Hesbaye,  GÉRARD, 

MANS.    (i7(i.  ;")02. 

Chant  (li)  des  Belges,  Ho<  k,  76;,.  Cl.i  (li)   d    i Imposition.   Tii.kin. 
Chant  (li)  tic  I   bance,  HOCK,  71").  10612. 

<:it:tnt(Ii)  desouri,  1 1  alleux. 654-  Cloque    (li)     tli     nosse    chapelle. 
Chant  (li)  des  patriote  wallon,  Ri:-  Kirsch.  647. 

MOUCHAMPS,  778.  Cœur  et  caur,  Etienne.  1227. 


Chanso 

iniers 

les 

forains    M 

reau  1 

1  Siinoi 

is.  ( 

ÎAPITAINE,  7 

Chantai 

is  (Tchi 

nta 

is).\Vi;spiia 

269  Index 

Cok   (li)  d'aouss'   cl  l  Frumihe,  Conseie  (li)  délie  matante,  \lexis 

Thiry,  yv.  Peolers,  i  186. 

Coirbâ    on)  franc  ligeois,  Tinuv.  Consèye  di  vix,  Vrindts,  <)42- 

4S2.  Consyince  (li),  Maurice  Peclers, 

Colèbeu  (les),  Delarge,  4<>7  ia5i. 

Colèbeu,  vocabulaire,  Delarge,  Contes  et  Nouvelles,  554  :l  "'T'1- 

2<)>  ;  Jean  Lejeune,  317.  i38o. 

Comédies,  Vaudevilles, Drames,  Contes  populaires,  \'i  kmkr.  480. 

n38àia5i.  489. 

Comme  àx   vix  timps  <('  l'honnê-  Contes    populaires    du   pays   de 

tité,  Hock,  i3a8.  Liège.  Kinable,  48. 

Comme  Van  passé  os  avez  sayi  Conscrit  (li).  Delarge,   868. 

m  boteye,   Ho(  k,  i3ii.  Conte,  Semertier,  014. 

Comparaisons    populaires    wal-  Conte   di   tôt   timps,   Xhignesse, 

lonnes,  recueil.  Joseph  Defre-  <i(i<j. 

CHEUX,  3(i7.  Contes  liégeois,  WlTMEUR,  507. 

Compère  loriot,  TlHON,  f)i>3.  Continteminl  < li).  HOCK,  8<i(>. 

Complainte,    Toussaint     Brahy,  Côpareie  (li).  Simonon,  634. 

73.-).  Co/>    (V)    d    moin    d'à    Chanchet, 

Complainte  des  no  vais  électeurs.  VlERSET,    i^4~- 

Sf.d,  io58.  Côp  d'oûye  so   V  grande    l>èche, 

Comjjlaintc  d'ine  pauve  botressc.  DERACHE,  <>.">!>. 

RAMOUX,   io38.  Côp  (li)  r/'  jnd  qui  fait  l    bon  ho- 

Complainte  so  l'Espùsicion,  Wes-  cbel.  Félix  Chai  mont.  880. 

puai,,  865.  Cope  (ine)  di  grandiveus,  TuiRV. 

Comptabe(li)ètr Banqui,  Charles  995. 

BKAHY,  5o4-  Cope  (ine)  di   Mitai,   XHIGNESSE, 

Comptant  le.s  anneie  .so  nos  deugt,  (>55. 

RENOZ,  iTii.  Copène    (ine)    conte   les    pèkteus, 

Comptes-rendus  annuels  des  tra-  DELARGE,  1000. 

vaux  de  la  Société.    14^  a  i(ii>.  Copènne  (inné)  so  l  mariage.  Thi- 

Coiii]»tes -rendus    des     banquets  ry,  <)<i4- 

anniversaires    de    la    Société.  Copenne  (ine)  so   /'  toilette.   PoN- 

122  à  141.  CELET,  1010. 

Concours  ouverts  par  la  Société,  Coqueli,     vocabulaire.     Jacque- 

121.  .motte  et  Lejeune,  3i>i>. 

Confiseurs,  vocabulaire,  Semer-  Coqueli  (li),  Delarge,  \o\. 

TiER,  307. 


Cordonnier,    vocabulaire,    Kiw  Crahlis   (/es),    Martin    Lfjeunj 

bi  i  .  297.  4u(i. 

Corporations   de    métiers,    his-  Cramignons,  901  à  y83. 

toire,  1:2:1  19.  Cràmignon,  Anonyme,  969. 

Cotiressc   les),  Gérard,  4112.  Cràmignon,  Le  Pas,  1120. 

Coupèrou  (les),   Henri   Lejeune,  Cràmignon,  Poulet,  978. 

889.  Cràmignon   <l    fies se ,     Delarge, 

Couplets  chantés    à   banquet,   Jo-  !)">7- 

seph  Willem,  841.  Cràmignon   po  les  fiesse  di  Lige, 

Couplet    improvisé,    Baivvir,     et  Nicolas  Deerecheux,  818. 

Response,  Delexhy,  1072.  Cràmignon  po   i   o-j""    heurèye, 

Çoil  i/ti   ji  n'  pou  roÛOÎ,  DERACHE,  PONCELET,   S.'!2. 

liSi .  Cràne(ine)  invitation,  EÏOCK,  l3i2. 

Cou  qui  ni    pind  d'vant  l   narène,  Crâs  (li)  pèket,  WlTMEUR,  309. 

VrRlNDTS,  918.  Crènequini  (li)  de  prince  abbé  di 

(Uni  qu'  les  gazètes   dilh-l.   Bar-  Stàveleu,  Magnée.  557. 

THOLOMEZ,  1066.  Creux  (li)  d'honneur,  DORY,  838. 

Çou  qu'  no  esti,  cou  qu'  no  estans.  Crèveûre    (li)    miraculeuse,     L.A- 

LEMAiTRE,   i356.  maye,   iooo. 

Çou    qu'on    magn'ret    l'vingl-hût  Cris  'les)  îles  rues  'le  Liège,    Kl- 

Xbre  z86i,  i345.  nable,  \~. 

Çou    qu'on    ne    veut,    Alexis    Pi:-  Croè  (le)  d'  St-G're,  G  Fortunatos 

ci.ers,  892.  nimium,  Courtois,  65 i. 

Çou    (/non    veut    à    m     /iniesse.  Croyances  et  remèdes  populaires 

Hock,  7G5.  au  pays  de  Liège,  Hock,  4a- 

Çou    quu    V    vile    .lune    racotéve,  Cruc'fîx  (li)  et T   moûni,   REMOU- 

Camille  Fei.i-er,  ~->-\.  <  hamps,  \u(>- 
Coi  ti  mes.  Voy.  Ethnographie. 

Coutumes    et    usages    relatifs   a  D 

1"  Agriculture,     superstitions. 

Grenson,    36.  Danois  (les),  Moreau,  210. 

Coutumes  liégeoises,    les    enter-  Dansez,    mes   p'tits    anges,     De- 

rements,  Hock,  33.  large,  879. 

Couvert  (un)  sans  contrôle,  Hock  Dénier  (li)  d' Saint  l'ire.    Poncé- 

1  "i  r  4 .  [.ET,  Jim. 

Couvreurs,    vocabulaire.    Body,  Descriptive  (littérature),    384 

291'.  à  42;). 


2JÎ  Index. 

Destinêye  (li),  Kinabije,  58i.  Dictionnaires,  224  à   23i.    Dic- 

Deux    monmint,    BARTHOLOMEZ,  ilonnaire  des  Spots,    DEJARDIN, 

9i3.  3G3,  363bis.    Dictionnaire  gé- 

Deux  Zesieasa</ucs,SiMONON,535.  néral  de  la   Langue  wallonne, 

Deux  (les)  colon,  Antoine  Kirsch,  ^76,  t  ' i 7 7 . 

54o\  Dièwûde  Messieus  '.   HOCK,  i3io. 

Deux  contes,  Ki.m.w  île,  47'!.  Dièraine  caresse,  Lucien  Cm. sus. 

Deux  contes.  TlIIKV.  $~~i.  GSg. 

Deux     épi  grammes ,      Delarge ,  Dimanans  jône, Hock,   (335. 

1067.  Dimègne   (on)    à    Lige.    GÉRARD, 

Deux    épigrammes,    Anonymes,  901. 

îolis.  Dinans-nos  l   main,   Nicolas   De- 

Deux  fables   eu  dialecte  athois,  frecheux,  821. 

Delcour,  55i.  Dinans  noss'   oeie  po  saoer  I   li- 

Deux  (les)  Fié.  TlUCIN.  1200.  berté.  DELGOTALLE,  77:!. 

Deux(les   Mathi,  Bah.leux,  io3i.  Dîner  (on)  à  conte-coûr,  GÉRARD, 

Deux  (les)  mof,  Brixhe,  i83.  491. 

Deux  (les)  mulet,  Lamaye,  54i.  Dins  i  gloriète.  WYNS,  1237. 

Deux    les)    Xeoeux,    André  Del-  Discours  et    Rapports  généraux 

CHEF,   I23g.  sur  la  Société.  142  à  1G2. 

Deux   (les)    Nicaisse,    Wesphal.,  Diso   i  su  de  V  praireie,  Nicolas 

D41.  Defrecheux,  955. 

Deux  (les)   oorire,    Félix    Chau-  Dizo  V  tïou,  Van  derVelden, 962. 

MONT,  886.  Dj....    [Pour    les    mots    wallons 

Deux     les)    soroches,    Xhoffer,  commençant  par  la  chuintante 

1219.  dj,  tenir  compte  de  l'ancienne 

Deux  sort  dipauvrité,  HAIXEUX,  orthographe,/,    et.    en    consé- 

ioi'i.  quence,  se  reporter  à  J,  en  cas 

Deux    liesse  di  hoye,    Hali.eux,  de  besoin.] 

101  4.  Djâquelène  et  Marôye,  Goberi  et 

Deux  I  les)  voisins.  Derache,  1295.  IIaist.  220. 

Deux  (les)  voisins,  REMOUCllAMPS,  Djèl  so  fir  d'èsse  Flamind,  Bar- 

loo'J.  THOLOMEZ,    -',)''■ 

Deux:  les)uoyageûr,PiRf>0\  L,58G.  Djournêyed'osté, Camille Feixer, 

Diale   (li)    à   V  Neùre- Aiguë,  Ma-  ^29. 

GNÉe,  56i.  Documents   divers   extraits    des 

Dialogues,  Saynètes,  2o5,  2120.  archives   de  Liège,    Stanislas 

1258  à  1296.  Bormans,  8.  9. 


Index. 


272 


Doze  feie  doze,  ça  fret  ne  gros 

Picard,  i353. 
Dragon  1  on  1  qui  fait  des  madai 

Alcide  Pryor,  10^7. 
Drames,  Comédies,  Vaudevill 

1 [38  à  i25i. 
Drapai{li)  wallon.  VRINDTS,  7 
Drapiers,   histoire  du   Bon   ? 

lier,   Stanislas    Bormans, 

Vocabulaire    du     métier,    I 

Drôle    (on)    di    mariège,    Aie 

Pryor,  1042. 
Drôle    (//ie)     d'idèye,     Lambt 

Joseph  Etienne,  i  199. 


E  Barbon,  VRINDTS,  587. 

Ébénistes,  vocabulaire  du  mé- 
tier. BODY,  289. 

E-ce  qui  ça  n'  nos  chonne  pus  bon, 
VlERSET,  97."). 

Eco  ne  heurèie  de  i  Société  wal- 
lonne, BUCKENS,  1343. 

È  crâmignon,  SEMERTIER,  7G4. 

Efants(les),  Nicolas  DEFRECHEUX 

Efant  lies)  d'   fabrique.    REMOU- 

Efants  (les)    duvins   les  beurres. 

Bonhomme,  730. 
Efant  (l)  et  V  leune,  Martin  Le- 

.TEUNE,   523. 
Efant  (/')  malade,  VERMER,  707. 
Efant  (V)  trôné.  PlRSOUL,  1249. 
Egalité  (/'),  BOVY,  792. 


Egalité    (/')   />(>    turtos ,     Joseph 

Willem,  781. 
Églogues  (première  et  neuvième) 

de  Virgile,  Courtois,  (149. 

Elections  I  les  )  d'  Lige.  LAMAYE, 
1047. 

Eli  pièce  di  s'  fé  /'  guerr  les  Peujis 
dioet  s'intraidi,  Delexhy,  82G. 

È  manèdje,  Jean  LEJEUNE,  665. 

Emancheûre  (/')  d'à  Joseph,  Do- 
NEUX,  1200. 

Em    crossctle,  DEVROYE,    93i. 

E  meus  d'  Jaunir,  MAIRLOT,  (>4S. 

En  avant  les  wallon,  TlLKlN,  S44. 

Encore  quelques  poésies  an- 
ciennes. 216. 

Enfantines  liégeoises,  Joseph 
Defrecheux,  4"»- 

Enterrements  (les),  coutumes  lié- 
geoises, Hock,  33. 

Envoi  d'un  livre,  SlMONON,  110G. 

Épigrammes,  1069  à  1073. 

Épitre  (fragment  d'j,  Bazk,  1074. 

Essai  de  grammaire  wallonne, 
Delaite,  201. 

Essai  étymologique  et  historique 
sur  quelques  mots  wallons. 
Maréchal,  379. 

Essai  d'orthographe ,  système 
provisoire  de  la   Société,   187. 

Essai  d'orthographe  wallonne, 
Jules  Feller,  189. 

Ethnographie,  Folklore,  Lit- 
térature orale, 20  à  54.  1142. 

Étude  sur  le  mot  Pasquèie,  Ca- 
pitaine, 374. 


273 


Index. 


Étude  sur  les  Noms  de  famille 
au  Pays  de  Liège,  Body,  355. 

Étude  sur  les  I'ro\  erbes  ou  Spots 
Stecher,  357. 

ÉTYiMOLOGIE,  368  à  383. 

Étymologies,  Dory,  376. 

l'.i\  mologie  et  sémantique,  Jules 
Kki.i.kk  el  Jean  Haï  st.  1377. 

Examen  critique  de  tous  les  dic- 
tionnaires wallons,  Joseph  De- 
jardin,  227. 

Exemple  (un)  de  l'étude  des  suf- 
fixes, Jules  Feller,  137G. 

Extraits  d'un  Dictionnaire.  VlL- 

I.KKS.   225,   2.3o. 

Extraits  des  Procès-verbaux  des 
séances  de  la  Société.  101  à 
120. 


FABLES,  ">2S  ;'i  55i,   <iio. 

Fabricant  tonte.  1er  et  acier,  vo- 
cabulaire du  métier,  Jean  Dé- 
jeune, 319. 

Facéties,  Anecdotes.  Apolo- 
gues, 43o  à  527. 

Fa  1  lu)  do  Diale  et  /'  Rotche  Mar- 
got, SCHUIND,  G02. 

Fumeux  (on)  ricipiewe,  Alcide 
Pryor,  io33. 

Famme  (li)  comme  i  enn'  at  wcre, 
Renier,  47U. 

Faquin  (li),  IIeeein,  1022. 

Fat  batte  li  fier  tantqu  il  est  chaud. 
Simon,  4<}3. 


Fâte  di  s'ètinde,  DD.  Salme,  1  192. 
Fauss  ou    Hinri  cl  Dndilt.    TOUS- 
SAINT,  [25a. 
Faubourg    (le)    Ste-Marguerite, 

Gérard.  4(i- 
Faune    wallonne,     vocabulaire, 

Joseph  Deerecheux,  ï~><). 
F;itit>cs  et  fauvurons, Poi  i.et.  4T!)- 
Fane  à  l'occasion  des  prédications 

du   père   Lacordaire,   La.mave. 

543. 
Farci  te   (li)  gruzinéve,    OLIVIER, 

i3So. 
Fête    paroissiale    à    St-IMiolien, 

Dock,  3o. 
Feume (li) d'ovrî,  \iik;nesse,  42"). 
Fcummcs  tics).  Anonyme,  207. 
Feummes    (les)    à    deux    tiesses, 

Delarge,  io43. 
Feumme  (les)  et  l'  vin,  BAILLEUX, 

Fèye  (li)  Couru.  BOCCAR,  1201. 
Fcye    (li)    de   Jnrdini.     DERACHE, 

120O. 
Fèye  (li)  Mathy,   VlERSET,   1203. 
Fiâse  (on)  revoie,  GÉRARD,  1282. 
Fiasse  et  Belle-mére,  DD.  Salme. 

1224. 
Fi  (les)   de   /'  Vierge.   Marchai,. 

584- 
Fiess'   (li)  de  /'  po roche.  THIRY, 

959. 
Fiesse    (ine)   di  poroche   à    Lige, 

Brassine,  41 1. 
Fiesse  (  ine  j  so  /'  viège  duvant  1M20. 

Martin  Lejeene,  5i>. 


18 


Index.  274 

Filateur  en    laine    à     Verviers,  Galguizoutes    (les)    da    m'    vèye 

vocabulaire  du  métier,  Martin  nourrice.  Hock.,  4"-- 

Le.  11  :i  ne.  3i2.  Galguizoute  so  /'  littérature  wal- 

Filature  en  laine  peignée,   voea-  limite.  Delaite,  S4^. 

bulaire  du  métier,    Martin  Le-  Gentilés,  [99,  35i  à  354- 

jei  ne,  3i(i.  Géographie  et  Histoire  du  Wal- 

Fin  (li)  de  monde,  Tilkin,  8(i4-  i.on.  171  à  17G. 

Fîr  d'èsse  wallon,  Poncelet,  786.  Glossaires    et     Vocabulaires. 

Flamand  (le)  aux  Chambres,  De-  Voy.  vocabulaires. 

LAITE,  i(i7.  (  rlossaire  d'anciens  mots  wallons 

Flamind  d' potince,  i>os  11   qwèrez  venant  du  latin.  KlNABLE,  25o. 

qu'  des  disj>li.  Thiriart,  780.  Glossaire   des  jeux    wallons  de 

Flamingant  (les),  Joseph  Dejar-  Liège,  Delaite,  49- 

din,  777.  Glossaire  toponymique  de  Fran- 

Fleur(li)des  banquet, Hock, i23o.  corehamps,  Counson,  348. 

Fleur di ses  eA'wè,DELAKGE-ELOY,  Goupil  et  Renart,  Pasquet,  38o. 

(;r>7.  Grammaire,  Syntaxe,   Morpho- 

Fleurs(les)di maïe,DELARGE,965.  logie,  1912  à  12(12. 

Fôge  à  vinde,  Halleux,  1204.  Grand(lu)Djâqueetlu  p'tit  Djâque 

Folklore, Ethnographie,  Litté-  Camille  Feller,  076. 

RATURE  ORALE,  20  à  54,  1 142.  Grand-mére  (li),   REMOUCHAMPS, 

Fondeurs  en  fer,  vocabulaire  du  K<)5. 

métier,  Jacquemin,  3o3.  Grand'mére  à   V  vihenne,   Hock. 

Fontaine  (les  )  Montefiore,  Joseph  1121. 

Willem,  h:YA.  Grand  (on)  mirâke,  Vrindts,  945. 

Forgeu(li),  Félix  Chai  .mont.  874.  Grève  (lu)  des  tèheus,  Martin  Le- 

Foynn(li)  èterre.  POULET,  556.  .JEUNE,   1233. 

Foyou(on)  d'histoire.    HALLEUX,  Grosses  (les)  liesses.  XHIGNESSE, 

()Ot.  iolio. 

Fragmentd'un  épitre,  Ha/.e.  1074.  Groumancien    (U).    Toussaint, 

Fraque  (li)  emacralèie,  Jean  lit-  11254. 

RY,  n<)'>.  Groumet(li),  Pon'Celet.  <)o5. 

G  H 

Galant  ilit  dé  V  sièrvante,    André  Habit  (Z')  d'  min  grand-père,  Des- 

DELCHEF,  li!l(i.  KOUSSEAL'X,  744- 


273 


Index. 


//./.s  rd  (d)  dèl  pêne,  Martin  Le- 
JEUNE,  6(JO. 

Héritage    (/)    d'à    Marèye-Aily, 

ll.U.I.Kl  \.    I230. 

Héritîr   (les)   de  lime,  A.NONYME, 

785. 
Hervês  (les).  Jean  BURY,   io(i,">. 
Heurêye   (inc)    ax    Wallon.  Pon- 

CELET,   85o. 

Hinri  et  Battice,  RÉMiON,  i  ii 7 S . 

Ilistoëre  (/')  de  V  grande  inon- 
dation d'  Charleroèt,  BERNUS, 
600. 

Histoire,  i  à  170.  1 112S. 

Histoire  ET  GÉOGRAPHIE  DU  WAL- 
LON, 171  à  17(3. 

Histoire  de  quelques  mots  wal- 
lons. JORISSENNE,  378. 

Histoire  naturelle,  vocabulaires 
et  glossaires.  2.57- à  260. 

Hioiér  (l '),  Félix  (.'1iAr.M0Nr.S73. 

Horloge  (Z'),  Maurice  PECLERS, 
938. 

Horlogerie,  vocabulaire  du  mé- 
tier. Paulus,  3i8. 

Houbert  Goffin,    André  Delchef, 

Houbiet  et  Piron,  2i5. 

Houkiz,  m'  dist-on,  vocial  décimbe 

vin  non,  IlocK,   [020. 
Houlotte  (li),  Magnée,  559. 
Houyeu(li),  Nicolas  Defrechei  \. 

727. 
Un.  Renier,  77Ô. 
Hureux    (/')    limps.     Henri    Le- 

.11  I  KE.   887. 


Ida  Landelin,  BoDART,  [2i5. 
Idèye     /  )    d'à   Bèbèth,  Hallkux, 

//  .se un    a  fallou  il  pan.  A.LCIDE 

Pryor,  io44- 
Imbarras   (1  )  d  inc  héritège,  GÉ 

RARD,  922. 
Imitation     de    l'espagnol,     Loi" 

MYER,    70S. 
Importes),  CORBESIER  et  SiMoNis. 

Impôt  (V)so  l'  rionowe,  DEGUISE. 
io63. 

Incuràb  (lcs)amon  liiclme.  Alexis 
PECLERS,    I 1S7. 

Index  lexieologique,  HAUST,  262 
à  254,  206. 

Infidélité  (F)  d'  Cath'rêne,  Martin 
Lejeune,  525. 

Influence  du  wallon  sur  la  pro- 
nonciation du  français,  Ki\.\ 

BLE,    lS(j. 
Inftuenza  1  /',.  PONCELET,  836. 
Influenza  (/").  Thiriart,  837. 
Instrumint    (les)    à    vint,    FÏOCK, 

i3ig. 
Intérêt  (/'),  Tiiiky.  \~~. 
Intrêye  (V)  de  Prétimps,  Maurice 

PECLERS,  663. 
Invention  (inc),  TlIlRV.  4.S4. 
Invitations   aux    Banquets,    [3o~ 

à  i  " i 4 1 .   i38i. 
/  n'y  a  rin  (/ni  passe  si  pays,  1)1). 

Salme,  56o, 


Index.  276 

J  Jône   (li)    manège,     Félix    Chau- 

MONT,  S77. 

Jàbe  (ine)  di  Spots,  Nicolas  De-  Jones  se  {lu),  Philippe,  g58. 

1  i;i:<  iii:ix.  36a;   Rassenfosse,  Journée   (une)   de  l'an  de  grâce 

[36i.  1780,  HOCK,  37. 

Jama    (li)    des    qivate    Nations,  Journée  (une)  chez  l'oncle  Wathy, 

Al.(  idi:  Pryor,  Si>4.  Hock,  41. 

Jàquelène    (Djâquelène)    et    Ma-  Journêye     (Djournèye)     d'osté, 

rôye,  Gobert  et  IIaist,  220.  Camille  Feller,  4-!)- 

Jaucq  lu  biergî,  Gomzé,  885.  Joweu  (lu)    <l    drapeau,    Martin 

Jàsez-m'ènnè  et  ni  m'èjâzez  nin,  Lk.iia  xk.  "h. 

GÉRARD,  129S.  Joye  (les)  de  manège,  Martin  Le- 

.Ivl  (Djel)  so  fir  d'esse  Flamind,  jeune,  653. 

Bartholomez,  795.  Jûdi  (li)  de  1  fiesse,  Maii:i.ot.;»S^. 

.Jeux,  vocabulaire,    Delaite,  4i)-  Judi  (on)  d'  fiesse,  Vrindts,  1283. 

Je  vi  fiestî,  EïANON,  848.  Jupsenne  (H).  MAGNÉE,  635. 

J'han-Pierre  et  Françoi,  Remion,  Jus  d'ià   Moùse,   li  Soyé  âx  ma- 

1279.  rionnettes.  Brassinnk.    1017. 
Jhan  Sins-pitié,  Jean-Joseph  De- 

hin,  098.  K 
Ji  l'a  veiou  passer,  Lamaye,  970. 

Ji  n'a  fuil  noie paskèye,  Vrindts,  Keure\  li)d'à  Soussour,  Haï, 1.1:1  \. 

863.  ii>25. 

Ji    n     (Innreu    nin     ne    cJiansou.  K'fession(lï)da  Gèfrou,  DELARGE, 

Vrindts,  92S.  4î4- 

Ji   11  cl  vou  iiiu  chanter,  Tii.kin.  Kifession  (ine),  Galand,  8o;). 

<SÔ2.  Kimint  les  guerre  kimincît,  1 1 < »<  K. 

Ji  n'oise.  GÉRARD,  908.  ~><)7. 

Ji  n'ois'reu  nin,  Jean  BURY,  129;).  A'  tapé  (li)  manège.  FORIR,  996. 

Ji  sos-st-amoureux.  Gérard,  8<)3.  A" lapé    (li)    manège.     ElALLEUX, 

Ji    so    troj>   p'tit    mugneu .    Jean  1242. 

Burv,  «127. 

Ji  (use  à  vos.  DoNEUX,  747.  -L 
Ji     uoreus-t-esse     moue.      Hock. 

io34<  Lambert   li  foersolé,  Toussaint, 

Johannes  Braunius  et  le  wallon,  i253. 

Chauvin,  1O6.  Lampe  (ine)  à  ralloumer,  Hock. 

Jône  et  m.  TlLKIN,  1241.  i322. 


277 


Index. 


Lauke  (eune)  di  deux  des  /,ns  spi- 

tan,   Renier,  S \\. 
Legeinde,  Delarge,  58o. 
Légendes,  ">77  à  587. 
Légende  de  Jupille,  Delarge,  3g. 
Légendes  sur  quelques  châteaux 

du  Pays  de  Liège,  Renoz,  [354- 
Léopold  II,  Gérard,  us;. 
Lesse  (le)  à  II.ui.  Courtois,  666. 
Lettre    de    J.-J.     Rousseau    au 

comte   de   Lastie,   Xhignesse, 

1  1  20. 
Lettre    des     Venalz,     Grandga- 

GNAGE,   I24ï). 

Lettre  XXX.  Rien  à  Ihben.  XHI- 
GNESSE,  1 117. 

Leup(li)  et  V  ehin,  LAMAYE,   "»4^. 

Leup  (li)  et  1'og-nai,  Lamaye,54o. 

Lexicologie,  2o3  à  383. 

Leyiz-m  /jlorer.  Nicolas  DEFRE- 
CHEUX,  721  . 

LlBRETTOS,   1-^-2  à  Ii>57- 

Ligenu  les  deux  rioâls,  HOCK,  oq5. 

L,i>eois  (li)ègagî,  cité.  1.^7.3. 

Ligeois  (les  )  sont  îles  feues  gueuie, 
1  ■>">!)• 

Lion  (li)  et  /'  tahon,  HALLEUX,  548. 

Lisette  et  V  Margaritte,  Théophile 
BORMANS,  960. 

Listes  ou  Tableaux  des  Membres 
de  la  Société.   100. 

Listes  des  pièces  reçues  aux  cou- 
cours  delà  Société.  121. 

Littérature:  Descriptive,  384  a 
4.2<|.  Narrative.  4  !(>  ;l  (,,) ■'■• 
Lyrique,  (m>4  '^  ii>7-  i'!,»7  à 
1Î7").  i'îSi.  i384-  Dramatique, 
11 38  à  i3o6. 


LlTTÉRATI  RE    ORALE,     FOLKLORE, 

Ethnographie,  120  à  54- 
Littérature    wallonne,    histoire, 

55  a  170. 
Live  (  lu)  du  mes.se  del  grand- mère, 

Martin  LEJEUNE,  «iii:;. 
Loi  (li)  dette  chesse,   Lagrange, 

1040. 
Loi  (li)d'  quatre-vingt-sept,  PON- 

CELET,    I12S9. 

Longues  {les)  amours,  François 
Dehin,  977. 

Lot  (li)  du  Gègô,  Alexis  PECLERS, 
11H8. 

LYRISME  :  Poèmes.  604  à  670. 
Poèmes  et  chants  patriotiques, 
671  à<)84.  Chansons.  685  a  g5o, 
i38i,  i384-  Cràmignons,  g5i  a 
983.  Satires,  <)S4  à  107'i.  Pièces 
fugitives,  1074  à  11120,  1007  à 
1075.  Varia,  1121  à  1 1 34- 


Machineû  (li).  XHIGNESSE,  4'9- 
Maçons,  vocabulaire  «lu   métier. 

Mathelot,  290. 
Mâcontins  (les),  HOCK,  n>4i. 
Magn'hon,  voy.  Menus. 
Maie  (li)  neûr  d'à  Coins.  Charles 

II  ANNA  Y.    185. 

Maisse  (li)  di  cabaret,  GÉRARD, 

101 1. 
Maladie  (une)   chronique   de   la 

Langue  wallonne,  Chavée,  1812. 
Mâlhèreux   /lokets.    Nicolas    De- 

FRECHECX,  954. 


Index.  278 

Mâlhareûx     (les).      Martin     Le-  Meieu  (V)  d'  tots  les  conseies ,  Re- 

.11  1  M  .   664.  NIER,   797. 

Ma  (li)  mariêye,    RAMOUX,    co38.  Mélanges,  L.  P.,  29. 

Manège  (li)   Cokraimont,    Tous-  Membres  de  la  Société,  tableau 

saint  BRAHY,  1191.  ou  liste,   [oo. 

Maqu'rai    (li)    crèyou,    Gérard,  Menuisiers,  vocabulaire  du   me 

ioiii.  lier.   BODY,  287. 

Marchau  (le).  Edmond  ETIENNE,  Menus  illustrés,   iSVa  i.'*;."). 

[228.  Merci  !  Mairlot,  1 1  i(i. 

Marchi  (li)  des  vîx-waresse,  GÉ-  Mère  di   doze,    Toussainl  Bury, 

rard,  ioto.  948. 

Marihau    (li)   d' Fosses,    Martin  Mérc  .Jeanne,    sov'nance  d'on    vi 

LEJEUNE,  53.  manège,  Hock,  396. 

Mnrèye,  Carpentier,  914.  Mes   bàcèlles,    Maurice  Peclers, 

Marèye  mes  amours.  COLLETTE  1209. 

;i3.  Mes  cinquante  ans.    J.-J.  Dehin, 

Margarite  (les),  Hoir.  71N.  723. 

Mariège  (on)  adiersi,  David,  894.  Mes  deux    linguge.    Nicolas    De- 

Mariège   'li)  d'à    Grogntà,    HAL-  FRECHEUX,  772. 

I.EUX,   II9S.  Mes  nous  sabot.  GÉRARD,  904. 

Mariège  de  Lurtai  et  de    i   Reine-  Mes  préférince,  GÉRARD,  911. 

côrette,  Martin  LEJEUNE,  566.  Messe  (li)   d'annèye,   Félix    Pon- 

Mà  (li)    Saint   Martin.    VAN    DER  CELET,  5li. 

Velden,  ">!)'!.  Messieu, excusez-me, Hock,  [3o8. 

Martchi    (lu)    de  samedi.   Martin  CORPORATIONS,   leur  histoire,   12 

LEJEUNE,   1026.  à  19. 

Matante  Gètrou,  GÉRARD,  907.  Métrologie,    vocabulaires.    i>4i. 

Matante  riôt  gotte,  Colson,  120S.  124"!. 

Ma  tante  Sâra,  Simonon,  4^-  i856-igo6,  Lequarré,  1  ■*> 4 J  • 

Matineie  (inc)  à  Lige,    Henri   LÉ-  Mèyeû  (lu)  bèhe,  Martin  LEJEUNE, 

JEUNE,   <i.":>  7.  755. 

Maujonne     pierdoue,       Edmond  Mi  binamép'tit  chin,  J.-J.  Dehin, 

Etienne,   122S.  7212. 

Maye,  Xhignesse,  933.  Mi  court-sâro,  Doneux,  932. 

Mècieu    del    Confraireie  loalonte.  Mi    mohinette    di    chàmoussîre , 

Forir,  1071;.  Magnée,  1)1:7. 

Médecin,  vocabulaire   de  la  pro-  Mi  neure  fraque,  Bartholomez, 

fession,    Martin  Lejeune,  3i3.  861. 


279 


Index 


Mi  p'tite  Nanette,  Collette,  720. 
Mip'tit  oiyège,  Goossens,  414. 
Miràke  (on)  mâqué,  Gérard,  5i2. 
Mirauke  (ou).  Xhoffer,  4s">- 
Misères  (les)  do  méd'cin,  Vermer, 

[028. 
Mi  Vicarèye,  Souris,  1102. 
Mi    dix     violon.     DD.-Walthère 

SALME,  754. 
Mohe   (lu)   du  St-Dj'han,    Martin 

LE.IEI  NE,  5(J8. 

Mohe   (li)  et  l'  crichon,  GÉRARD, 

"»47- 
Mohinette   (mi)   di    châmoussîre, 

Magnée,  627. 
Molioii  (on)  divins  les  râskignoû, 

GOTHIER,  S4"). 
Mohonne    (li)    à    deux    /.-nés,  Re- 


;ier. 


Moirt  di  l'octroi,  THIRY,  622. 
Monnonk    Pascal.    Maurice    Pe- 
(  U.KS.    1210. 

Monologues,  1297  à  i3o6. 

Monsieu,si  uos  aoez-t-ideie,ïLo(  k, 
1309. 

Moralité  à  trois  personnages, 
ao5. 

Morphologie,  Grammaire,  Syn- 
taxe, M)i>  a  1202. 

Mois  wallons  divers.  JACQUE- 
motte  et  Lejeune,  255. 

Mouleurs,  vocabulaire  du  métier. 
Jacquemin,  3o3. 

Muse  (la)  wallonne,  Rassenfosse. 
i364. 

Mi  Dix   violon.   1)1).  SALME,    ~'i\. 
Mwèrt   (lu)  de   k'tèyeu    <l    lègne, 
Martin  Lejeune,  30y. 


N 

Nanette,  Delarge,  968. 
Xnnnez.  VRINDTS,  7G3. 
Narrative  (littérature),  $'U>  à 

(k>3. 
Nécrologie  :  Paul  Villers,  A.   de 

Nul  E,   91. 

Neurei  mi)  fraque,  BARTHOLOMEZj 

861. 
Neûre    (li )    Poye.    Simon,    citée, 

i369. 
Neveu  (li)d'à  Filoguèt,    Jean  Bu- 

RY,   Il5G. 
Ni  brogniz  pus,  Nanète,  Maurice 

Peclers,  7"<i. 
Xi   rouvîz    nin    on   pauve    aveùi 

s'i  v  plait,  BOSSON,  710. 
Nivaïe,  THIRIART,  745. 
Noms  (lesj  de  famille  au  Pays  de 

Liège,  Body,  355. 
Xos  amus'mint,   Bonhomme,  890. 
Xos  bons  vi.\.  Jean  BURY,    1291. 
Nos  èstans  trop    vite   moirt.    L)E- 

RACHE,  926. 

Nos  n'estans  pus  des  èfants,  Xi- 
colas  Defrecheux,  956. 

Nosse  jône  timjis.  Derache,  <)7<). 

Nosse  mutante  Bèbèthe,  GÉRARD, 
i3oo. 

Xosse  jiitile  marne.  GÉRARD,  93o. 

Nosse  vix  bonDiu.  Oscar  Colson, 

Nosse  vi  Pérou.  André  DELCHEF, 

766. 
Nosse  vix  Wallon,  Thiriart,783. 

Xosse  wallon  à  Sénat.  ANONYME. 
776. 


Index. 


280 


Noss'  grand-pére  Noyé,  Peclers, 

Noste  Esposition,  Tilkin,  1061. 
Note   grammaticale,    Baillei  \. 

184. 
Note  sur  le  dialecte  d'Ath,HAUST, 

Note  sur  le  Dictionnaire  namu- 
î-ois  de  F.  D..  Maréchal,  22<). 

Note  sur  le  Dictionnaire  malmé- 
dien  de  Villers,  Esser,  a3o. 

Notru-Dame  (li)  di  Vise.  LAMAYE, 

104^- 

Nots  (les)  d'  rowes,  Thiry,  483. 

Notes  d'étymologie  et  de  séman- 
tique, Feller  et  Haust,    1  >77- 

Notes  explicatives  sur  les  jeux. 
etc.  L.  P.,  3i. 

Notice  orthographique,  BAIL- 
LEUX,    l37<). 

Notul  so  le  bazè  skol  de  ni  tin. 
FORIR,  7. 

Nouvelles  et  Contes,  554  ;l  •>~i>- 

Nouai  li  saint  d  Rotèkwèsse, 
Wesphal,  5i3. 

Nooel(U)  an.  Jean  BuRY,  808. 

Novellité(les)  d'  Veruis.  MAIRLOT, 

929- 

Noyauteurs,  vocabulaire  du  mé- 
tier, JACQUEMIN,    3o3. 

Noyé  (li)  âx  marionnettes.  Bras- 
SlNNE,   1017. 

Nu  te  (me)  di  Noyé.  ScHOEN- 
MAEKERS,  12<)2. 

Nute(li)  de  Noyé  èmon  m'  grand 
père,  Martin  LE.IEUNE,  4  l  7 - 

Nu  tons  (les).  54- 


ophos,P] 


ode  dicolos  tetrastr 

Cetocoi  i:.  203. 
Ô  hasbrd    dèl  pêne,    Martin    Le- 

JEUNE,  660. 
Ombaude,  Martin  LEJE1  NE,  7">2. 
Onomastique,  .!4<)  a  :;."><;. 
Onomatopées,  i383. 
On  //'  sareu  trop  fer  des  banquets, 

Hock,  i325. 
On  promette    ine   heurêie.    Hock, 

1:107. 
Opéras  (librettos),  i2."J2  à   1257. 
Opinion   (V)   da    Gètrôu,   Joseph 

Willem,  1284. 
Orège  (/').  GÉRARD,  4i3. 
Origine  des   Wallons  et  des  Fla- 
mands. Fraipont,  170. 
Orthographe,    Prononciation  . 

Prosodie,  177  à  190,  708,  i'>7<». 

i385. 
Ottant  ne  èplâsse  so   'ne  jambe  di 

bois,  L.-J.  Etienne,  «(24. 
Ouïe,  Renier,  8i5. 
Ourège  (Y)   da   Chanchet,    Alexis 

PECLERS,  11 83. 
Ourège   (/' )   da  Ilinri.  PoNCELET, 

1243. 
Ouri  (/')  contint.  GÉRARD,  97G. 
Oorî  et  rintî,  BOCCAR,   i2<)3. 
Ovris    (lest    d'houïe,    BoiGELOT, 

878. 


Papi  connue  quoiqu'on  Vaccomôde 
Anonyme,  i343. 


iiSi  Index. 

Pantalon   (II)  traîné,    Du  Vivier,  Pauvevix patois, JeanBuRY, 788. 

-[-.  Pécheur,    vocabulaire    technolo- 

Paquot  cl   le  AVallon,   Chauvin*,  gique,  Jacquemin,  302. 

,169.  Pèchon  (il)  d'avril,    Ai. exandre. 

Paradis  (li)d  s  IVallon,  Vrixdts,  12.38. 

916.  Pèheux  (hs)  à  /    vège,  DELARCE, 

Parémiologie,  35;  à  367.  ihiS. 

Pûrtêye  (lue)  dl  plaisir,  GÉRARD,  Peintres   en   bâtiments,  vocabu- 

1  ;<»-.  luire  du  métier.    BoiHON,  3n. 

Paskaye  mémorlalle,   lïil>.  Pèkteuse  (les),  Kinable,  i-ss. 

Paskele  voire  Ilonblcl  et   Ptron,  Pésonî  (II),  Poulet,  401. 

i>  1  ") .  Pess     (li)   divins  les   biess',    La- 

Paskète  (li)  è  i  vin,  FORIR,  S02.  MAYE,  536. 

PaskeydlQuaremet  Charnée,  209  Petite      polémique .      Edmond 

Paskeye  novel,  2i3.  Etienne  et  Dei.aite.  1S8. 

Pasquée  critique  et  calotenne,  204.  Pétition    ù    Consete    di    Régence, 

Pasquèie,    étude  sur  le  mot.  Ca-  Lamaye,    1009. 

PITA1NE,  '\~\.  Petit  (le)  qulnqutn,  DESROUSSEAUX 

Pasquellle  plaisante   entre  Ptron  74(>- 

et  Pentcosse,  20G.  Pensées  (recueils de)  n3où  n34- 

Pasquèyes  :  Rapports  9S4  à  gg3  ;  Pharmacien,    vocabulaire  de   la 

Poèmes  994  a  1027;  Chansons  profession,  Semertier.  3oo. 

1028  ù  107:;.  i382.  Philologie,  171  à  38.3. 

Pâtissiers,    vocabulaire   du   mé-  Phonétique    du    Gaumel    et    du 

tier.  Semertii  ::.   '■><>-.  Wallon  comparés,    .Iules  Fel- 

Patois    (le/    à    Liège  il   y  a  cent  i.i.r.  [91. 

ans.  BAILLEUX,   i»;").  Pièces     anciennes,     poésies     et 

Putois   (et/   du  paye,   Manon   di:  chansons, 216,  217,  i  128, 1129  a, 

Loi  vet,  789.  1129B,  1129c,  1129E. 

Patrèye  (li).  GÉRARD,  7<)3.  Pièces  reçues   aux    concours  de 

Patriotiques  :  Poèmes  et  chants.  la  Société,  listes.  121. 

634,  671  à  G84  ;  Chansons,  760  Pièces  fugitives,    1074   à    1120, 

à  7<j">.  l307  a  i.'>7"). 

Pauve    Chanchet  !    Jean    Bury,  Ptnsêye  (ine)  ù  nosse  vî  mayeûr 

124S.  d'Andrtmont,     Remouchamps  , 

fauve  Sarrot:  A  Suinte  Bublenne.  II29. 

Kixable,  410.  Plnsèye  dl  Jubilé,  Hoir.  i33i. 


Index. 


282 


Pinsonî,  vocabulaire  technolo- 
gique, JACQ1  EMOÏTE  et  LE- 
.IKl  NE,   326. 

Pipe  (li)  <ta  Stochet,  Jean  Bury, 

H!,(i. 

Piquette  et  Milette,    Martin    Le- 

.11:1  NE,   i  12117. 

Pîre-Andrî  li  chèsseû  <l'  macralles 
Martin  LEJEUNE,  53. 

Piron  et  Penlcosse.  pasqueille 
plaisante,  t2o(>. 

Pisseure  (ine)  d'Avocat,  REMOU- 
CHAMPS, 4!t">. 

Pititès  gotes,  Xhigxesse,  11 34. 

Pitit  tâvlai,  Vrindts,  5o3. 

Pitite  aubade,  HuRAUD,  7G1. 

Pi7i7e  (une)  creux,  Martin  Le- 
JEUXE,    lliJl. 

Pitile  response  des  maçon.  La- 
MAYE,    1045. 

Pitits  tâv'hii,  DERACHE,  G5o. 

Plaisir  (li)  dl  nosï  Jienrèe.  I)E- 
LARGE,   Si,".. 

Plaisirs  di  vîx,   BOVY,   124G. 

Platène  (li)  de  curé,  REMOUCHAMPS 
492. 

Plùye(li)dè  Pays.  REMOUCHAMPS, 

Ploqu'rèsse  (les),  L.-J.  Etienne, 
1229. 

Pluriel  des  substantifs  et  des  ad- 
jectifs en  wallon, Baill,eux,i84. 

Poèmes  et  Poksiks.  604  à  670, 
1  .".7S.  Poèmes  et  chants  patrio- 
tiques, 634.  *J;i  à  684.  Poèmes 
satiriques,  984  à  10127.  i382. 
Poésies  fugitives,  i3o7  à  137"). 
i38i. 


Poèsèye,  Derache,  GG7. 
Poésies  anciennes.  Voy.   Pièces. 
Poésies     wallonnes.     COURTOIS, 

1   ]  L2|)  (.. 

Poésie  (la)  wallonna  se  rendant 
au  banquet  wallon.  Renoz,  i35i. 
Poète  (lu)  wallon.  XHOFFER,  4()-- 
Poète  (les j  di  là-havt,  TlLKIK,  917 . 
Poietresse  (les).  DEIARGE,  1001. 
Poissardes,  vocabulaire,   Body, 

Po  F  boûse  et  jio  i  cœur,  Edmond 

Etienne.  1227. 
Po  lès  è/nnts,  Jean  LEJEUNE,  G58. 
Po  les pauves  i  fût  ccse  charitâve, 

MlCIIEEI.S.  S72. 

Po  i  3sinme  crûsse  hcûrèye,  Jean 

BURY,  8GO. 
Po    ni    Sint-Nicolèy,   LAGAUCHE, 

h>(>4. 
Pondeu  (li).  DERACHE,  1024. 
Pondeu  (li).  Xhigxesse,  ^16. 
Pône    et   Joie.    Joseph    Wii.eem. 

1287. 
Pûnes    (les)    di    cour.    Théophile 

BORMAXS,  \)~~>-±. 

Pope  d'Anvers,    Polain,  382. 

Porminnde  (ine)  di  maie,  I)E- 
LARGE,  G32. 

Portrait  don  bon  Ligeois.  PA- 
MA YE,   1069,  1073. 

Portrait  (li)  ou  les  deux  fré. 
TlLKIN,   I205. 

Pots-pourris,  Ai/IDE  Pryor.  824, 
io2<).  io3o.  io32.  io33.  1037, 
1042,  1044. 

Poûss'lette(lu)dè  bon  l)iu.  Martin 
LEJEUNE,  934. 


283  Index. 

Premiers    (les)    documents    Lié-  P'tit(li)  hèna,  Levèsque,  806. 

geois  écrits  en  français,  Capi-  P'tite  (U)  barde  et  les  aloumètes. 

TAINE,  5.  BOUHON,   5~1. 

Premières  (les)   inscriptions  lie-  P'tite(li)  Lucèye,  LlEMOUCHAMPS, 

geoises  écrites  en   langue  ro-  90;). 

raane,  Capitaine,  <i.  P'tite(mi)Nanetlc, Collette, 720. 

Première  et   neuvième  églogues  P'tite    (li)    Pasquêye,     GOTHiER, 

de  Virgile,  Courtois,  i'4d-  849. 

Prénoms  (les)   liégeois    et  leurs  P'tit  (mi)  viyège,  GOOSSENS,  4X4- 

diminutifs,  Chaumont  et   De-  Publication  de  la  collection  com- 

FRECHEUX,  356.  plete    des    anciennes     poésies 

Prumi(lu) messe  de  mcùsd'  Mayc.  wallonnes,    Joseph    DEJARDIX, 

Martin  LEJEUNE,  421.  65. 

Préparation  du    vinaigre,  de  la  Publications  laites   par  la  So- 

farine   d'avoine    et   du   lin,    à  cieté  en  dehors  du  Bulletin  et 

Vielsalm,   Hens,    i'i~-.  de  l'Annuaire,  1307  à  1377. 

Prétimps    (li),    Toussaint     Del-  Pus    vis  pus   sols  '   André   Del- 

CHEF,   867.  CHEF,    II82. 

Programmes   et    règlements  des 

concours  de  la  Société.  121.  Q 
Progrès  (li) ,  L  agrange,  1  o3G . 

Projet  d'une  Bibliographie  wal-  Quarem  et  charriée,  209. 

lonne.  COLSON  et  GROJEAN,  70.  Quatre-vingt noûf, REMOUCHAJMPS, 

Projet   de    Dictionnaire   général  784. 

de   la   Langue  wallonne.    228,  Que  disdu  !  Kinable,  1286. 

137G.  Quelle   affaire  à    Lige.    DRAXER, 

Prononciation,    Prosodie,    Or-  i345. 

THOGRAPHE,  177  à  190.  Quelle  bonne  maquèye  .'  DONEUX, 

Proverbes  de  la  Basse-Allemagne,  517. 

HoFFMAN,  'M>7>.  Quelle  liesse.  LIA  VET,  937. 

Pnimî  (li)  mostârdi,  Dock.  i.'j^.  Quelle  vikâreie,    Alfred  Hubert, 

Prunure  (li  )  fèy,  XHIGNESSE,  939.  i'U7- 

Prumire    intreie.    DÔsseûr  di  So-  Quelques     chansons    de    Joseph 

eiete.    HOCK,    I  ' >  1» 7 .  LAMAYE,    II29F. 

Prumire  response  de  calottin,f>oH.  Quelques  mots  du  vieux  wallon. 

Prumis  clavoson,  Baron.  «(7:5.  Lhoest  et   van   di:   Casteele, 

P'iil    (li)     corti     uu.x     proverbes  18.  CiIEHET-AllARD   et  VAN  DE 

wallons,  Alexandre,  004.  Casteele,  38i, 


Index.  284 

Quelques  mots  sur  les  premières  Rawette  (lu),   les  deux  planquets, 

inscriptions  liégeoises  écrites  Poulet,  4!~1S- 

en  Langue  romane.  Capitaine,  Recherches  étymologiques, Dory 

(i;  cf.  5.  .577. 

Quelques  noms  de  fossiles.  Des-  Recherches  sur  les  mes  do  l'an- 

tinez,  260.  cienneparoissede  Saint-André, 

Quelques    poésies    inédites     de  Stanislas  Bormans,  10. 

Michel  Thiry,  112g  d.  Récits  historiques  ou   épiques, 

Quelques  wallonnistes  de   Char-  558  à  6o3. 

leroi,  NlHOX,  86.  Réclamations  des   Wallons.  212,']. 

Quenn' drol' di bot ique,  Lagrange  Recueil    d'airs    de    cràmignons, 

io.'jj.  ÏERRY  et   ClIAUMOXT,  44   •     cité 

Quéques poûfrin,  DI).  Saisie.  4<»s.  [365. 

Quéquès  rôyes   qu'on  stu  faite  à  Recueil  de  chansons,    etc.,    con- 

V  hape,  Jean  Bury,  858.  cernant  la  Révolution  liégeoise 

Quéques  oix  spots,  Thiry,  1071.  de  1789,  Body,  11. 

Quête  (les).  Lamaye,  899.  Recueil   de  comparaisons  popu- 

Qui  n'èst-i  vraie,  Vrindts,   794.  laires,  Defrecheux,  367. 

Qui  vive,  Lamaye,  898.  Recueils  de  mots,  i>Sl>  à  25G. 

Qui  vont  esse  ù  Consèye,   Alcide  Recueils  de  poésies,  pages  ir>3  ù 

PRYOR,  1029.  it)5.  Recueils  factices  de   Poé- 

Qu'on  chante,  Jean  Bury,  920.  sies  et  de  chansons,  pages  tq5 

Qwàrti  de  V  Huile  des  Mangon,  à    ir)S.    Recueils   de    pensées, 

IIannay,  41.".  nos  n3o  à  n34. 

Qwate  (les)  saison,  Simon,  738.  Recueil   de  wallonismes,    Dory. 

Qwate  (les)  saison,   TlLKlN,   <i4<>  366. 

Règlement   et  statuts  de   la  So- 

R  ciété,  99. 

Règlements   et   programmes  des 

Rafistolaie  (me),    Collette,  817.  concours  de  la  Société,  121. 

Raiii     (//)    qu'a    d     l'ambicion,  Règles  d'orthographe  wallonne, 

Thiry,  538.  Jules  Feller,  i385. 

Rapport dil'Archevêque,IjAUAYE,  Résultats  généraux  des  concours 

1048.  de  la  Société,  121. 

Rapports  sur  les  travaux  de  la  Reliure,     vocabulaire    technolo- 

Société,  1 4*_>  a  162.  Sur  la    Ri-  gique,  RlGALi,  320. 

bliothèque,  56  à  61, 63,  67  à  0<).  Rémercimints ,  Declève,  83g. 


285  Index. 

Rémi  V  bcch'tâ,  Deprez,  896.  Saint  (la)  Djan-Baptisse,   Oi  ter, 

Remplihège  (on),  Hock,  [070.  I2i3. 

Resconte  (one),  Sonyeaux,  5i6.  Saint  (lu)  Xicolai  do  l'orphulin, 

Response  de  vix  Pont  d  s  Ache  à  Santkin,  623. 

tos  lesplorà,  Lamaye,  83o.  Saint-Seuhî  (li),  SEMERTIER,  5io. 

Richesse  (V)   d'onne   mère,    Bon-  Saisons  (les),  Thiry,  too5. 

homme,  733.  Satires.   Pasquèyes  :    Rapports 

Rimimbrance,  Xhignesse,  567.  9840,993;  Poèmes  984  à  10127: 

R'méd'   (li)   de    doktcur  Jenjenne,  Chansons    971,     102S    à    1068, 

('01.1.1:11 1:.  800.  i38a.  Épigrammes  10(1911  107.1. 

R'morqueur    (li)    Oliver    Evans,  Satire  (une)   wallonne   de   1763, 

Thiry,  4:-s-  van  de  Casteele,  2i<). 

/.'  nù(li)et  V  coirbâ,  Lama  yi:,  VI;).  Saûvion  (les),  Ramet,  935. 

R  proche  l  on)  ù  bon  Diu,  BOCCAR,  Savant  (li)  et  les  hàgne  di  mosse, 

925.  GÉRARD,   522. 

Roi  (li)  de  V  liberté,   Thiry,  771.  Saveti  (li),   Remouchamps,  1217. 

Romances,  684  à  764.  Savti  (li)  des  Récolettes ,  Martial, 

Rosi  flori,  CLOSSET,  983.  555. 

Rossai   (li)   Jannesse,    Henri  Le-  Sav'ti  (li)  et   /'  Banqui,  Kirsch, 

jeune,  883.  545. 

Routène(li)   et  V  Progrès,  Emile  Savoyard  (el),  WlLLAME,  643. 

Gérard,  499-  Saynètes  et  Dialogues,   1258  à 

Rues  (les)  de  l'ancienne  paroisse  i2<)<>. 

de  Saint-André,  Stanislas  Bor-  Scène  (inn')  di  harègresse,  Dehin 

mans.  10.  et  Collette,  81  G. 

Ruv'nou,  Hurard,  1211.  Scènes  populaires  dialoguées, 

Rwène    (li)   >li   l'ovri,    Gérard,  1258  à  129G. 

1016.  Scène  populaire,  on  spot,  Delarge 
t28o. 

S  Scriyeû  (li),  Xhignesse,  ^mi. 
Sèche,  i  bêche  .'  Simon,  i  [95. 

Sacristiien  (  li)  colèbeu,  WlTMEUR,  Seiance  de  Synode,  Lamavl.  1049. 

")ii).  Semdi,  Anonyme,  644- 

Sage-femme,   vocabulaire   de    la  Septet  sept  et  V  rawette, Anonyme, 

profession,  Jacquemotte  el  Le-  1342. 

JEUNE,  328.  Serruriers,    vocabulaire  techno- 

Saint  (li)  Amour.  VRINDTS,  758.  logique,  JACQUEMIN,  i>;4- 


Index. 


Sèt   i  les)   vis  bomiames,    Camille 

FELLER,  ')-"). 
Sierviette(les  \pol  rawettc,  Hock, 

1321. 

Sifesteus  maisse,  Magnée,  G35. 

Si  j  estais  nuiisse.   LEVÊQUE,  88a. 
Si  ni  belle-mére  n'esteut   nin   la, 

Toussaint  Brahy,  900. 
Sins  tambour  ni  trompette,  HOCK, 
1.317. 

Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne.  Statuts  et  règle- 
ments, 99.  Tableau  ou  liste  de 
ses  membres.  100.  Chroniques 
de  la  Société  ou  Extraits  -les 
Procès-verbaux  de  ses  séances, 
101  à  120.  Concours  de  la  So- 
ciété. Programmes  et  Règle- 
ments, Listes  des  pièces  re- 
çues. Résultats  généraux,  121. 
Banquets,  1122  à  141.  1007  à 
i'i7~>.  i'iNi.  Discours  et  Rap- 
ports généraux.   14^  à  i(>i>. 

Société  (la)  liégeoise  de  Littéra- 
ture wallonne  et  le  folklore  a 
Liège.  GAIDOZ,  5o. 

Société  (  les  )  wallonne,  HOCK,  [338. 

Sol  cotise  di  nosie  Imposition. 
Lequarré,  i34o. 

So  V  hougne,  Martin  Lejeune, 
4^3. 

Sol  Mouse,  Martin  Lejeune,  66i. 

So  i  pièce  Delcour,  Xiiicnksse. 
1020. 

So  V pûnedi  moiz't, Micheels,  636. 

So  V  trèvin  de  l  Fore  à  Lige, 
Thiry,  1 127. 


Sondje  d'oûhê,  Martin  Lejeune, 

Songe  (li)da  Babilône,  Toussaint 
Brahy,  56a. 

Soris  (ti).    PONCELET,  Soi  . 

Sottai(les),  Marchai-,  583. 
Souv'nir  d'exposition,    Pirsoul, 

i3o4- 
Sov'nance,  Félix  Chaumont,  719. 
Sov'nance,  Delarge,   728. 
Sov'nance,  Simon,  737. 
Sov'nance   (oné)  di  jônesse,   Loi- 

SEAU,   <i4(;- 

Soycù  (li),  Jean  LEJEUNE,  4-4- 

Spére  (li)  de  /  Vu  d'  Fawtaie, 
Magnée,  Ô7S. 

Spire  lu)  do  /'  cinse,  Vielers,  58a. 

Spirou  (li).  XHIGNESSE,  4-7- 

Sport  colombophile,  vocabulaire 
technologique,  Delarge,  -2<y\  : 
Jean  Lejeune,  317. 

Spot  (on),  Delarge,  1280. 

Spots  (Dictionnaire  des),  DEJAR- 
DIN,  363,  363bis.  Étude  sur  les 
Spots.  Stecher,  357. 

Statuts  et  Règlements  de  la  So- 
ciété. 99. 

Steûle  (li)  à  quowe,  GÉRARD, iago. 

Sliennc  et  Fifinc.  ON  SaïEU,  9G7. 

SUEEIXES,  196,   198. 

Supplément  à  la  Table  systéma- 
tique, page  a2Q. 

Sur  le  mot  Franc.  VANDER  ELST, 
375. 

Syntaxe,  Grammaire,  Morpho- 
logie, i<|2  à  202. 


2S; 


Index. 


Tabac,  vocabulaire  technolo- 
gique, Semertier,  309. 

Talilc  de  concordance  pour  faci- 
liter les  citations  du  Bulletin, 
Jean  Haust,  66. 

Tables  des  publications  de  la 
Société.  DEJARDIX,  62,  04  : 
(  >scar  COLSOX,  71 . 

Tableau  et  théorie  de  la  conju- 
gaison dans  le  wallon  liégeois, 
Georges  Doutrepoxt,  200. 

Tableaux  ou  Listes  des  Membres 
de  la  Société,  100. 

Taburi  (li)  de  Prince  di  Lige, 
THOUMSOX,  869. 

Tailleurs  de  pierre,  vocabulaire 
technologique,  Sluse,  3o4- 

Tailleur  d'habits  à  Verriers,  vo- 
cabulaire technologique.  Ca- 
mille Feller,  3a5. 

Tailleur  l  li)  et  l'èuêque,  Witmeur, 


orthographe  ch,  et  eu  consé- 
quence, se  reporter  à  (.7;.  en 
cas  de  besoin.] 

Tchanson  de  rèw,  Martin  Le- 
.11:1  m:.  940. 

Tchantans,  Wesphal,  g5o. 

Tchèxse  1  la)  au  bos,  <  M  TER,  I077. 

TECHXOLOGIQ1  ESI  \  0<  IABI  I  AIR]  s  . 
261  a  328. 

Télégramme,  ïïaxox.  iii'I. 

Tendeur,  vocabulaire  technolo- 
gique, Jacquemix,  296. 

Testamint (li)  (V ine  sôlèie.  F.L.P., 
s,, 7. 

TEXTES  anciens.  2o3  a  220.  Textes 
modernes,  221  à  223;  voy. pages 
i>Ôi  202. 

Théate  (li)  ligeois,  R.EXOZ,  i34<). 

Théâtre.  Comédies,  vaudevilles, 
drames.  n38à  i2oi.Librettos, 
i2">2  à  1257.  Scènes  populaires 
dialoguées,  saynètes,  dialo- 
gues, 12ÔS  a  1296.  Monologues, 


Tanneurs,  histoire  du  Bon  Métier 

et  vocabulaire.  Stanislas  BOR- 

MAXS,    l6,  286 
Titli   i  Pèrriquî,  REMOUCHAMPS, 

[240.    Cité,   i362,   1372,   i38i. 

i384. 
Tàti  l  Pèrriqm  è  Paradis,  DORY, 

L384. 
Tavlai  de   l    nature.   Martin  Lt:- 

JEUXE,  656. 
Tâu'lê  d'  manêdje,  Defresxe,  668. 
Tch...    [Pour    les  mots  wallons 

commençant  par  la  chuintante 

tch.  tenir  compte  de  l'ancienne 


Théâtre  des  Auteurs  wallons,  de 
T11.KIX.  cité  1370. 

Théâtre  \vallon,de  Victor  Raskin, 
cité  1  '  >  7  <> .  1372. 

Timpesse  (li),   Xhigxesse,   129G. 

Tindeu  (li),  Delarge,  4o3. 

Tisserand,  vocabulaire  techno- 
logique, Victor  Willem,  3io. 

Toast.  Voy.  Toste. 

Toast  en  dialecte  de  Nivelles. 
WlLLAME,    I  I  Ki.  y{ 

Todis  contint.  POXCELET,  906. 

Tonneliers,  vocabulaire  techno- 
logique. BODY.  28q. 


tnciex 


Toponymie,  340  à  34s.  36i .  1 1  *  ;  1  \. 

Toste.  Voy.  Toast. 

Toste  a  la  Société  d'Émulation, 

mu. 
Tostes  au  Roi,  1077  à  noo. 
Tothossant  mu  p'tite  fèye,  Martin 

l.l  .111  NE,  7  ."><>. 

To  il' monde  égal,  DD.Bury,  [3o5. 

Tôt    lounitunt.    Nicolas     DEFRE- 

CHEUX,  961. 
Tour  (on)  di  botressc.    DELARGE, 

I  LiSl  . 

Tour   (li)  di  Saint-Phoyin,  Tm- 

RIART,    I053. 

Tour  (on)  so  l  Marchi.  Meunier, 

100G. 
Tourneurs,  vocabulaire  techno- 
logique, lionv.  289. 
Traductions    et    Adaptations. 

n35à  1137. 
Traductions  de  quelques  chefs- 

d'œuvres,  Xhignesse,  1137B. 
Traductions  de  quelques  fables 

de  La  Fontaine.  Kirsch,  ."44. 
Traduction     de     l'Évangile     de 

Saint-Mathieu,    Dinaux,    221. 

De    la    Parabole    de    l'Enfant 

prodigue,  -2-2-2. 
Traze    et    traze    fait    oingt-sîhe, 

Hock,  i33a. 
Treùs  âbions  à   l    penne,  Simon. 

1007. 
Treus    coujjlets   d'   chanson,    I)E- 

lexhy,  8a5. 
Treûs  p'tits  boquets,  Tiiirv.  711. 
Trim'leu  (les).  Baron.  1223. 


Trinte-deux    (les)    bons 


Trô   (lî)   d    Logne,  Damoiseai  x. 


Trois  contes.  REMOl  champs.  492. 
Trompette    d'appel,    contrainte 


Tropjônes,  Félix  Chai  mon  1.  724. 
Turluliilu.  THIRY,  4-90. 


Us  et  coutumes,  HOCK,  34,  4°-  +  ' 


Vacances  (lest  à  Esneux,  COL- 
LETTE, S  112. 

Valeureux  Liégeois.  Uknoz,  [353. 

Va  po  coula,  KlNABLF,  897. 

Varia  historiques,  i63  à  170. 
Varia  littéraires.  1121  à  1  1 34- 
1307  à  1375,  c38i. 

Vaudevilles,  Comédies,  Drames, 
1  r38  à  12.H. 

Veiei  li)âs  bonnes  vikareies,  1358. 

Veie  (li)  Bajenne,  Nicolas  Defre- 
CHEUX,   7l(i. 

Veie  (li)  routène,  REMOUCHAMPS, 
492. 

Veille(li)et  l  campagne,  Delarge 
G29. 

Vers  di  saison.  HOCK,   l3l8. 

Versions  wallonnes  de  la  Para- 
bole de  l'Enfant  prodigue,  222. 

Veuyège  (0/1),  JACQI  EMOTTE,  102"). 


a8g 


Index. 


Vèye  lï)di  Craquesifoërt,T)AMOl- 
SEAUX,  i  [26. 

Vi  (li)  bounhamme,  Delarge, 
1297. 

l'iciirryc  (  mi).  SOURIS,  902. 

Vi  (on)  mohon,  Tima  .  533. 

Victoire  .'  L.-.I.   ETIENXE,   12012. 

Vieille  chanson  canadienne,  Ni* 
colas  Defrecheux,  g63. 

Vieux  (le)  Liège,  Rexoz,  r3o2. 

Vieux  (un)  ménage  liégeois, 
FÏOCK,  38. 

Vignerons  (le  bon  métier  des 
de  la  cité  de  Liège  et  des  Vi- 
gnerons et  Cotteliers  de  la 
ville  de  Namur,  IIai.kin.  19. 

Vikaureie  {lu).  Xhoffer,  628. 

Violètes  (les).  HURARD,  762. 

Vinez-v   Bnbeth.    743. 

Vinez-v   è  bois  .'  TlLKIX.  741. 

Vingince  (li  >  (l'on  fiasse, H  ALLEUX. 
1-44. 

Vingt-cinq  an,  POXCELET,  684. 

Vingt-cinquième  anniversaire  de 
Sa  Majesté  Léopold  II,Vierset. 
642. 

Vingt-cinquinme  (li  1  heûrêye  des 
Tiessedi  hoye.  Delaite,  847. 

Vingt-treusinme(li) heûrêye,  Pox- 
CELET,  834- 

Vis    les)  messages.  IIock.  392. 

Visège  (li).  LOXCIX,  946. 

Vive  Hanssens  !  THIRIARï,    10Ô2. 

Vive  les  pasqueyes,  Desoer,  796. 

Vive  lî  Belgique,  DELARGE,  774. 

Vive  li  jUiminil.  Thuillier,  ro5g. 


Vive  Lige.  Bailleux,  674. 

Vivent  les  wallons.  [363. 

Vîx  (lu)  bièrgî,  Martin  I.k.ii  i  m.. 

4.  s. 
Vîx  (li)  Colas,  Débâche,  ~5i. 
Vîx  (on)  d   Van  trinte  a  banquet 

wallon,  (  ilément  Déoji,  853. 
Vîx  (li)  molin,  Vrindts,  641. 
Vîx  (les)  respleu,   Hock,  i336. 
Vîx  (iQSodârt,  Delarge,  63i- 
Vîx  (mi)   violon.    1)1).  \\  althcre 

SAI.ME,    704. 
Vix-wàri  (lu)  d    Vervis,    Martin 

LEJEUXE,    [023. 

Vocabulaires  et  Glossaires  : 
Recueils  de  mots,  2'>2  à  206, 
Vocabulaires  de  l'Histoire  na- 
turelle. 207  a  2G0.  Vocabu- 
laires technologiques.  2(>i  a 
328.  Vocabulaires  locaux  et 
régionaux.  o2<»  a  ",">\,.  Topo- 
nymie, 34o  a  348.  Anthropo- 
nymie,  349  a  356. 

Vocabulaires  et  glossaires  tech- 
nologiques :  Agriculture.  296. 
Amateurs  de  ]>igeons.  293,317. 
Apprêteuren  draps,  Verviers, 
li  5.  Apothicaire.  3oo.  Ardoi- 
sier,Vielsalm,  327.  Armurerie. 
3o5,  3o6.  Boucherie,  3o8. Bou- 
langers, 307.  Brasseurs,  2<)q. 
Briquetiers,  323.  Chandelons, 
298.  Chapeliers  paille.  3oi. 
Charcuterie, 3o8.<  Charpentiers 

«  li  a  ri s.  2S7.  Chaudronniers. 

3i4-  Chaussons  de  lisière,  324- 


Index. 


Colèbeù,  :><)'!.  317.  Confiseurs. 
:',o-.  Coquelîs,  '>2i.  Cordon- 
niers. 297.  Couvreurs,  291. 
Drapiers,  Liège,  288.  Draps, 
apprèteurs,Verviers,  3i5.  Ébé- 
nistes.  289.  Fabricant  chaus- 
sons de  lisière.  '!i>4.  Fabricant 
fonte,  fer  et  acier.  3ig.  Fila- 
teur  laine,  Verviers,  .ii2.  3i6. 
Fondeur  en  fer,  3o3.  Horloge- 
rie. 3i8.  Houilleurs,  28G.  Jeux 
d'enfants,  4n-  Lavandières, 
:!i>2.  Maçon, 290.  Médecin.  H'?. 
Menuisier.  287.  Mouleur.  'Ao'A. 
Noyauteur,  3o3.  Pâtissier.  'Î07. 
Pécheur.  3o2.  Peintre  en  bâti- 
ments. 3n.  Pharmacien,  3oo. 
Pinsonî,  'Î2(i.  Poissardes.  292. 
Ramoneurs  et  Couvreurs.  291. 
Reliure,  320.  Repasseuses,  322. 
Sage-femme,  328.  Serruriers. 
2<)4.  Sport  colombophile,  293, 
317.  Tabac,  309.  Tailleur  d'ha- 
bits, 32o.  Tailleurs  de  pierre. 
■\o$.  Tendeur  aux  petits  oi- 
seaux. 296.  Tisserand,  .'iio. 
Tonneliers,  Tourneurs.  289. 
Vocabulaires  locaux  et  régio- 
naux :  Francorchamps,  334, 
348.  Gaumet.  336,  337.  Malmé- 
dy.  225.  2.'io.  Marche-en-Fa- 
menne,  333.  Perwez,  33g. 
Roman-liégeois.  "535.  Stavelot, 
338. 


Vocabulaire  de  la  Faune  wal- 
lonne, Joseph  Defrecheux, 
209. 

Vocabulaire  généra]  de  la  Langue 
wallonne.  1377. 

Voleur  (on),  POXCELET,  5o5. 

Volontéere  (el)  couionné,  Des- 
camps    et    Damoiseaux,    884. 

884_\. 
Vos  m'  cial  èco  !  IIock.  i3l5. 
Vôsseûr  di  société,  Hoir.   1  «27. 
Voyadje  (on)àNamur,   Pirsoul, 

1232. 

Voyages  (les)  d'autrefois.  Hock, 

590- 
Voyège    (on)    ù     Verni.     Ai.cide 

Pryor,  io3o. 
Vùsion  rèvolèye.  Lucien  COLSON, 

w 

Wallon    (le)    à   la    Chambre  des 

Représentants.    DELAITE,  168. 
Wallons   (les)    ù     /'    tchamb    dès 

R'présintant,  Collette,  823. 
Wallon{li)d'  Lige,  Thiry.  1123. 
Wallon,  r'prindans   nos    ch'vex, 

GÉRARD,   779. 
Wallon    (les)   de    Pays   d'  Lige, 

Nicolas  Defrecheux.  673. 
Wallonismes  du  Pays  de  Liège, 

Dory.  366. 
Wâti  l'  Brngi'ir.  MAGNÉE,  870. 
W  est-il.  Defrecheux.  714. 


ERRATA 


293 


Errata 

N.  B.  Dans  la  réduction  des  index  >jni  précèdent,  il  a  été  tenu  compte 
des  corrections  demandées  par  l  Errata  suivant. 


Page  3,  eu  marge  :  Biffer  «  11  »  et,  à  titre  de  renvoi,  inscrive/  immé- 
diatement en  dessous  «  1004  A  »,  ce  dernier  n°  donnant 
notice  meilleure. — La  même  correction  doit  être  faite. 'dans 
le  même  but.  en  marge  des  pages  35,  l'îK.   17'i.   1X0  et  18Ô. 

Page  4-  n"  17  :  Datez  l'article  de  1867. 

Page  8.  n"  39  :  Datez  l'article  de  1868. 

Page  17.  11"  98  :  [X.  B.  In  portrait  de  Charles  Grandgagnage, 
reproduit  d'après  une  photographie,  a  été  fourni  en  1907  en 
annexe  à  l'Annuaire  20.  pour  remplacer  dans  A16,  le 
portrait  de  Joseph  qui  y  figure  par  erreur.] 

Page  2li  :  Inscrire  en  marge  le  n°  1G7  qui  a  été  omis  à  l'impression. 

Page  01.  en  marge  :  en  dessous  de  «  [....]  »  inscrivez,  a  titre  de 
renvoi,  «  i385  ».  ce  dernier  11"  donnant  la  notice  annoncée. 

Page  36,  n°  217  :  Au  lieu  de  «  anonyme  »,  lisez  :  «  [par  Nicolas 
Lequàrré]  ». 

Page  36,  n°  218.  [Une  réimpression  de  l'édition  originale,  éditée  par 
M.  Oscar  GROJEAN,  est  en  préparation  pour  paraître  dans 
B48.] 

Page  3g,  n°  223.  Au  lieu  de  «  Florenville  »,  lisez  «  Pin-lzel  ».  Au 
lieu  de  «  Chastres  ».  lisez  «  Chastrès  »  (avec  un  accent 
grave).  Dans  la  note  entre  crochets,  fin  de  la  notice,  au 
lieu  de  «  analytique  »,  lisez  «  systématique  ».  Inscrivez  un 
renvoi  aux  pages  201-252,  où  se  trouve  l'Index  annoncé. 

Page  45.  en  marge,  au  lieu  de  «  [22Ô]  »,  lisez  «  [226]  ». 

Page  65,  n°  37;).  Au  lieu  de  «  A.  »,  lisez  «  A[lphonse]  ». 


Errata. 


^94 


Page  68,  U°  3go  :  Ligne  5e,  au  lieu  de  «  Concours  n°  Mi  ».  lisez  «  Con- 
cours n"  1 1   ». 

Page  84,  ""  4!)--  Ajoutez  :  «  ('es  pièces  ont  été  tirées  à  part  sous  le 
titre  de  Contes  mutions  par  Edouard  Remouchamps.  Liège, 
Vaillant-Carmanne.  1884.  In-S.  r3  p.  » 

Page  92,  11"  543,  ligne  2e.  Au  lieu  de  «  Lacordière  ».  lisez  «  Lacor- 
daire  ». 

Page  93,  en  marge  :  Biffez  «  [55o]  »,  et  inscrivez,  à  titre  de  renvoi, 
«  iii>!)<;  ».  ce  n°  donnant  notice  complète.  La  même  cor- 
rection doit  être  reproduite,  dans  le  même  but,  en  marge 
des  pages  nô.  134.  i5a  et  17*;. 

Page  90,  n°  556,  Note,   ligne   1"  :    au   lieu  de  <<  bœotianum  »   lisez 


b< 


tiamin 


Paye 
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99,  après  le  n°  4Ô2.  en  marge  :  au  lieu  de  <<  2  ».  lisez  «  [532]  ». 

100,  nos  583  et  584  :  Apres  «  Vallée  du  Geer  »,  ajoutez 
»  (Hoirs)  ». 

104  :  le  titre  Poèmes  aurait  du  être  imprimé  en  lettres  capi- 
tales. Tenir  compte  que  les  deux  lignes  en  petit  texte,  rela- 
tives à  l'index,  et  qui  suivent  ce  titre,  sont  applicables  au 
chapitre  Littérature  lyrique,  section  A,  B,  C  et  D,  et  non  à 
la  Section  A  seule  ou  au  chapitre  tout  entier. 

107.  en  marge  :  Au  lieu  de  «  [5ga]  »  lisez  «  [5gi]  >»• 

108.  en  marge  :  Au  lieu  de  «  2o3  »  lisez  ><  [ao3]  ». 
110  :  le  n"  634  *'st  ""  poème  patriotique. 

112.  n-  65i,  ligne  2''  :  Au  lieu  de  «  A38  ».  lisez  «  B38  ». 

116.  n"  672  :  Datez  l'article  de  iS~S. 

1 17.  n"  680  :  Datez  l'article  de  itl^S. 

117.  n°  681  :  Datez   l'article    de   1878,    et  ajoutez  «  Wallon  de 

Verviers  ». 
un,  en  marge  :   Biffez  «  [3<)i]  »  et  inscrivez  en  place  «  687  ». 

Biffer  «  687  »  et  inscrivez  en  place  «  [3;)i]  ». 
126,  n°  72")  :  Ajoutez  ci  Wallon  de  Verviers  ». 
i3i,  n°  760  :  Au  lieu  de  «  Depas  ».  lisez  «  Le  Pas  ». 
i34,  n°  797  :  Ajoutez  :  «  Wallon  de  Verviers  ». 
l35,  en  marge  :  Au  n"  810,  le  n"  S  ayant  sauté,  le  rétablir. 
i43,  an  titre  :  Au  lieu  de  a  e)  »  lisez  «  f)  ». 
146,  n°  Sj)i  :  Ajoutez  «  Wallon  de  Verviers  ». 


29"'  Errata. 

Page  [83,  en  marge  :  Placez  «  4--  »  entre  crochets. 
Page  1S4.  au  titre  :  Au  lieu  de  «  cl)  »,  lisez  «  1>)  ». 
Page  188,  en    marge,    bas   de    la    page    :    Au    lieu  de  «  [109  »  lisez 

«  1  108  ». 
Page  iS().  en  marge  :  Au  lieu  de  «  iio<)»,  lisez  «  1109A  ».  Au  lieu  de 

«  [840]  ».  lisez  «  [846]  ».  Au  lieu  de  «  [846],  lisez  »  1  1  1  ia  ». 
Page  [90,   ii"    iii.s   :   Cette  pièce   anonyme  est   d'Edouard    Remou- 

CHAMPS. 
Page  i<)2.  en  marge  :  Au  lieu  de  «  [089]  »,  lisez  «  [599]  ». 
Page  M)'!,  en  marge  :  Au  lieu  de  «  [592]  »,  lisez  «  [091]  ». 
Page  199,  en  marge  :  Le  n°  qui  suit  ii.'ii  ayant  été  omis,  donnez  a  la 

notice  intéressée  le  n°  ii3ia. 
Page  2o3,  n"  n38,  note  :  Plusieurs  lettres  ont  saute:  lisez  «  Objet  :  ». 
Page  229  :  Avant   le  sous-titre  •<  Publication...  ».  biffez  le  «  I.  ».  le 

Supplément  étant  tout  entier  consacré  à  ces  Publications. 
Page  236,  n"  i338  :  Dans  le  texte  de  la  notice,  au  lieu  de  «  1898  ». 

lisez  «  1899  ». 
Page  2'5(),  n°  i3'')<).  Ajoutez  :  c<  Le  banquet  ayant   dû  être  postposé 

a  la  date  du  •>.('>  janvier    1901,    la   Circulaire   a    été   l'objet 

d'une  seconde  édition  en  date  du  10  janvier  1901.  » 
Page  253,  col.  ire  :  Au  mot   <•  Andrimont  (d'),  Julien  »,   au   lieu  de 

i(  no;)  ».  lisez  «  t  108  ». 
Page  255,  au  mot  «  Dejardix,    Prosper  »,  au  lieu  de  »  tiog  ».   lisez 

«  11 09 A  ». 
Page  269,  col.  iie  :  Biffez  la   ligne  «  Maréchal  A.,  :'>->)  ».  El  au  mot 

»  Maréchal,  Alphonse»,  ajoutez»  379». 
Page  ».<>!>.  au  mot  Willame  :  Supprimez  «  84<J  »  et  ajoutez  <<  1  111A  ». 
Page  263,  après    les    mots    «A    i  Société   wallonne.    RENIER,    IIo5», 

ajouté    «  WlLLAME,  iiiia  ».  Après    les   mots   «Allocution, 

Prosper  Dejardin  »,  au  lieu  de  «   1  109  ».  lisez  «  1  io<).v  ». 


TABLE 


Table. 


Table 


Histoire. 

i.    Histoire  Liégeoise 

■j.    Histoire  des  corporations  de  métiers. 

3.  Ethnographie,  folklore,,  littérature  orale    . 

4.  Histoire  de  la  littérature  wallonne  : 

A.  Bibliographie 

B.  Bio-bibliographie 

C.  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne 
I).  Varia 


II.   Philologie. 


.  Histoire  et  géographie  du  wallon .     .     . 

2.  Orthographe,  prononciation,  prosodie    . 

3.  Phonétique 

4.  Morphologie,  grammaire,  syntaxe 

5.  Lexicologie. 

A.  Textes  : 

a)  textes  anciens  

b)  textes  contemporains     .... 

B.  Dictionnaires 

(.'.   Vocabulaires  et  glossaires  : 

a)   Recueils  de  mots 

/>)   Vocabulaires  de  l'histoire  naturelle 

c)  Vocabulaires  technologiques  .     . 

d)  Vocabulaires  locaux  ou  régionaux 

e)  Toponymie 

/')  Anthroponymie 

D.  Parémiologie 

E.  Étvinologie 


(ii 
63 


Table.  3oo 

III.  Littérature.  Pages 

i.   Littérature  descriptive 67 

•_>.   Littérature  narrative  : 

\.   Anecdotes,  facéties,  apologues 75 

B.  Fables 89 

C.  Contes  et  nouvelles y3 

I).   Légendes 98 

E.   Récits  historiques  ou  épiques 101 

'A.    Littérature  lyrique  : 

A.  Poèmes 104 

B.  Poèmes  et  chants  patriotiques 116 

C.  Chansons  : 

n)  Rapports  sur  les  romances  et  chansons.  118 

b)  Romances 124 

c)  Chansons  patriotiques i3i 

(l)   Chansons  de  table i34 

c)  Chansons  de  circonstance  et  d'actualité  i35 
/')  Chansons  variées,  chansonnettes     .     .  i4'< 

1).   Crâmignons 102 

1-:.   Satires. 

a )  Pasquèyes  : 

1.  Rapports i<>4 

2.  Poèmes 170 

3.  Chansons 177 

b)  Épigrammes 184 

4.  Pièces  fugitives 186,  229 

5.  Varia  : 

a)  Pièces  diverses 191 

l>)  Recueils  de  poésies 193 

r)  Recueils  factices  de  poésies  et  de  chan- 
sons       ig5 

d)  Recueils  de  pensées 199 

6.  Traductions  et  adaptations 200 


Table.  3oi 

Pages 
7.   Littérature  dramatique. 

A.  Comédies,  vaudevilles,  drames  : 

i-   Rapports 

2.  Pièces  011  un  acte 20H 

3.  Pièces  en  deux  actes 2i3 

4.  Pièces  en  trois  actes  et  plus    ....  217 

B.  Librettos 219 

('.   Scènes  populaires  dialoguées  : 

1.    Rapports 12120 

12.   Saynètes,  dialogues 2124 

1).  Monologues 12127 

IV.   Supplément.  (  Publications  laites  en  dehors  du  Bulle- 
tin  et  de  l'Annuaire). 

A.  Banquets  anniversaires  de  la  Société  : 

t.   Invitations  riniées 2i><) 

12.    Menus  illustrés 1237 

B.  Dictionnaire  général 245 


V.  Addenda 


247 


Index  géographique  des  textes  romans  non  liégeois.  a5i 

Index  des  noms  d'auteurs 253 

Index  des  matières  . i><j'i 

Errata 293 


BULLBTIIT 


SOCIÉTÉ  LIÉGEOISE 


LITTERATURE  WALLONNE 


Société  Anonyme    *   * 


II.    Yaillant-Ca 


A  RM  AN  M., 


8,  rue  Saint- Adalbert, 


T.  XLVIII 


Liège.  —  191  r. 


1856-1906 


La  Société    liégeoise  de   Littérature  wallonne   a 

célébré  en  1906  le  cinquantenaire  de  sa  fondation. 

A  cette  occasion,  elle  a  décidé  de  publier  un 
Liber  memorialis,  dont  le  présent  ouvrage  (t.  48  du 
Bulletin)  constitue  le  second  volume. 

Le  premier  volume  (t.  47  du  Bulletin)  comprend 
la  Table  générale  systématique  des  publications 
de  la  Société  (1 886-19061 


FETES 


CINQUANTENAIRE 


Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne 


1856- 1906 


COMPTE     RENDU 


PRELIMINAIRES 

La  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne ,  fondée  le 
27  décembre  1856,  devait  accomplir  sa  cinquantième  année  le 
27  décembre  1906.  Dès  le  30  novembre,  elle  invita  tous  ses 
membres  à  fêter  avec  elle  ce  glorieux  anniversaire.  Il  fut  décidé 
que  cette  commémoration  comprendrait  notamment  : 

i°  une  séance  académique  au  Conservatoire  royal  ; 

2°  un  banquet  ; 

3°  la  publication  d'un  Liber  Memorialis  en  deux  volumes  : 
l'un,  le  tome  47  du  Bulletin,  contenant  la  Table  systématique  de 
toutes  les  publications  de  la  Société  ;  l'autre,  le  tome  48  du 
Bulletin,  contenant  l'historique  de  la  Société,  le  compte  rendu 
des  fêtes  du  Cinquantenaire  et  l'édition  critique  d'anciens  monu- 
ments de  la  littérature  wallonne. 

Le  15  décembre,  la  Société  adressa  à  ses  membres  une  seconde 
invitation  en  ces  termes  : 

18561906 


Di  totes  lès  cwènes  dèl  Belgique 
Acorez-a  Lîdje,  Walons  : 
Vocial  li  moumint,  so  m'  frique, 
D'î  fè  peter  lès  boutchons! 

Li  vint'-sèt'  décimbe  qui  vint, 
Nosse  bêle  Société  walone 
Atètcherè  tôt  doûcètemint 
On  piele  di  pus'  a  s'corone. 

Ci  djoû-la,  vèslès  cinq  eûres, 
Ele  ârè  ses  cinquante  ans; 
Mins,  mâgré  si-adje,  si  vèrdeûre 
Va  todi  tôt  s'acrèhant. 


Po  fièstî  'ne  si  longue  hapêve, 
Nos  ârans-st-on  glot  banquet  : 
Ci  sèrè  'ne  djoyeûse  eûrèye 
Pol  hiède  di  tos  nos  planquèts. 

Dèl  Walonerèye  tôt  ètîre 
Lès  pus  hîyetants,  ci  djoû-la, 
Avou  nos  autes  vinront  rire, 
Beûre  et  tchanter  nosse  djama. 

Totefwès,  d'vant  di  s' mète  al  tâve, 
Dj'ô  bin  qu'  nosse  vî  présidant, 
En  on  lingadje  amistâve, 
F'rè-t-on  discours  adawiant. 


Mins  'ne  afaire  co  pus  spitante,  '.  i  totes  lès  cwènes  dèl  Belgique 

("est  1'  tchanterèye  «  a  Capella  »,  Acorez-a  Lîdje,  Walons  : 

Avou  Radoux  quel  ki mande,  Vocial  li  moumint,  s<>  m'  frique, 

Qui  nos  r'dîrè  «  Harbouya  ».  1)  i  fé  peler  les  boutchons! 

Le  22  décembre,  une  dernière  circulaire  rit  connaître  le  pro- 
gramme détaillé  des  festivités;  elle  annonçait  en  même  temps 
que  la  coïncidence  d'une  réunion  du  Conseil  communal  avec  la 
fête  du  Cinquantenaire  obligeait  la  Société  à  différer  jusqu'au 
samedi  29  décembre  la  séance  du  Conservatoire  et  le  banquet. 


LA  RECEPTION  INTIME 

Le  2q,  à  11  heures,  la  Société  reçut  en  son  local  les  Correspon- 
dants du  Dictionnaire.  Une  trentaine  de  membres,  dont  plusieurs 
venus  de  loin,  étaient  présents  à  cette  réunion  d'un  caractère 
tout  intime. 

M.  Lequarré,  président  de  la  Société,  leur  souhaita  la 
bienvenue  et  les  remercia  de  leur  collaboration  dévouée.  La 
Commission  du  Dictionnaire  exposa  quels  étaient  les  progrès 
accomplis  depuis  la  réunion  du  9  septembre  IQ05  et  comment 
les  correspondants  pouvaient  rendre  leur  concours  aussi  efficace 
que  possible.  Elle  leur  montra  comment  tous  les  renseignements 
qu'on  veut  bien  lui  adresser,  viennent  se  ranger  par  ordre  alpha- 
bétique dans  les  deux  cent  cinquante  boîtes  in-4"  gorgées  de 
fiches,  où  se  concentrent  tous  "les  éléments  du  futur  Dictionnaire. 

On  visita  ensuite  la  riebe  Bibliothèque  de  la  Société,  où  s'accu- 
mulent notamment  toutes  les  œuvres  littéraires  écrites  dans  les 
divers  dialectes  de  la  Wallonie.  M.  O.  Colson,  bibliothécaire, 
exposa  la  façon  dont  il  conçoit  le  catalogue  méthodique  auquel 
il  travaille  avec  zèle.  Puis  on  but  au  succès  de  l'œuvre  entre- 
prise par  la  Société,  et  l'on  se  sépara  pour  se  retrouver  à 
2  beu.res  au  Conservatoire. 


LA  SÉANCE  SOLENNELLE  DU  CONSERVATOIRE 

A  2  heures,  la  salle  des  tètes  du  Conservatoire  royal  était 
remplie  de  tout  ce  que  Liège  compte  de  Wallons  watlonisants; 
De  tous  les  coins  de  la  Wallonie,  on  avait  tenu  également  à  se 
rendre  à  l'appel  île  la  Société  jubilaire. 

Parmi  les  personnalités  présentes  on  remarquait  M.  le  Gou- 
verneur de  la  province  de  Liège  et  Mme  Pety  de  Thozée;  MM.  G. 
Grégoire,  député  permanent;  G.  Kleyer,  bourgmestre  de  Liège; 
Micha  et  Fraigneux,  échevins;  Radoux,  directeur  du  Conserva- 
toire; Chauvin,  Demarteau,  Doutrepont,  H.  Hubert,  professeurs 
à  l'Université;  l'abbé  Courtois,  curé  de  Saint-Géry  (Brabant), 
l'abbé  Bastin,  recteur  d'Ondenval  (Malmedy)  ;  J.  Lelaite,  prési- 
dent de  la  Ligue  wallonne,  de  nombreux  auteurs  wallons  et  les 
délégués  des  sociétés  wallonnes. 

Sur  l'estrade  avaient  pris  place  les  autorités,  le  bureau  et  les 
membres  titulaires  de  la  Société,  ainsi  que  les  lauréats  des  der- 
niers concours. 

Le  programme  de  la  séance  comprenait  tout  d'abord  l'audition 
des  Vieilles  Chansons  liégeoises  chantées  par  le  chœur  A  Capella. 

On  sait  avec  quel  goût  heureux  M.Radoux  a  harmonisé  les 
vieux  airs  de  cràmignons  populaires,  qui  firent  merveille,  lors  de 
l'Exposition  de  IQ05,  en  des  séances  doi.t  on  n'a  pas  perdu  le 
souvenir.  Cette  fois  encore,  les  vaillants  artistes  spécialement 
groupés  et  stylés  exécutèrent  à  ravir  ces  airs  charmants  devant  un 
public  de  pieux  admirateurs  des  archaïques  beautés  du  wallon. 
Au  reste,  voici  le  programme  détaillé  de  cette  partie  musicale  : 

I.  Les  Vieilles  Chansons,  par  le  chœur  A  Capella  :  MUes  E. 
Dupuis,  A.  Pkrix,  J.  Herben,  A.  Dkhossk  ,  V.  Rosenboom,, 
L.  Dessoukocx  et  E.  Lambert;  MM.  J.  Donnav,  L.  Mathoul, 
A.  Joyeux,  J.  Hkrman,  J.  Lechanteur  et  A.  Léonard,  sous  la 
direction  de  M.  Charles  Radoux.  —  Pianiste-accompagnateur  : 
M.  Ch.  Schakrès. 


—  6  —     ■ 

a)  Valeureux  Liégeois.  Thème  populaire.  Harmonisation  de 
Albert  Dupuis. 

b)  Vbus-se  vint,  cusètie  Marèyc.  Noël  wallon.  Harmonisation 
de  Charles  Radoux.  —  Soliste  :  Mlle  Dupuis. 

c)  Pauve  mohe.  Cràmignon.  Harmonisation  de  Charles  Radoux 

d)  Pîrofi  ri  vont  nin  danser.  Cràmignon.  Harmonisation  de 
Charles  Radoux. 

e)  L'arez-ve  vèvoii  passer.  Cràmignon  de  N.  Dhkrecheux. 
Harmonisation  de  J.  Théodore  Radoux.  —  Soliste  :  Mlle  J. 
Donnay. 

f)  Harbouya.  Cràmignon.  Harmonisation  de  Charles  Radoux. 
2.   TA  TAfyivcs  ègafyi,  paroles  de  Fabry,  bourgmestre  de  Liège, 

musique  de  Jean-Noël  Hamal  (  t  757)- 

a)  Li  Lifywès  qui  sègafye  Ni  va  qu'  disqria  Tîleû,  air  Chanté 
par  M.  J.  Herman. 

b)  Djiv^s  cl  dimande  pol  dièrinne  fcy,  air  chanté  par  Mlle  E. 
Dupuis. 

Entre  un  cràmignon  et  un  noël,  M.  le  président  Lequarré  prit 
la  parole  et  prononça  le  discours  reproduit  ci-après.  La  cérémonie 
se  termina  par  la  distribution  des  prix  aux  lauréats  des  Concours 
de  1904  et  de  1905. 

Discours  du  Président 

Mes  binamèyès  djins, 

Nosse  Société  walone  a-st-atrapé  ses  cinquante  ans  djùdi  passé 
a  cinq  eùres  dèl  sise. 

C'est  Foù-Tchèstè,  li  vint'-sèt'  di  décimbe  mèye-ùt-cint-cin- 
quante-sîh,  qu'èle  a  v'nou  à  monde,  divins  'ne  tchambe  de  vi 
covint  dès  Ursulènes,  drî  l'église  qui  li  rwè  Guiyame  a  d'né  as 
protestants. 

Di  tos  lès  cis  qu'  l'ont  levé  —  si  vos  m'  volez  pèrmète  de  djâser 
corne  s'  on  l'aveùt  bat'hî  —  i  n'  dimeûre  pus  nouk. 

Turtos  sont  revoies. 


Mins  nos  n'  sârîs  lèyî  passer  1'  djama  d'oùy  sins  l'zî  voyi  ]'  rik'- 
nohance  di  tos  lès  cours  walons. 

11  èstit  leù  vint'-sîh;  tos  francs  Lîdjwès,  qu'  ènn'  aveût  dèdja 
bêcôp  d'vins  zèls  qui  s'av'ît  d'mostré  tôt  scriyant  è  nosse  patwès, 
et  dès  autes  qui  l'alît  fé. 

D'abord,  li  pus  vî  d'  tos,  Hinri  Forir,  on  Lidjwès  dèl  vèye 
cogne,  qu'  aveùt  v'nou  â  monde  a  Cronmoùse,  et  qu'  èsteût  pro- 
fesseur onoraire  di  l'Atènèye  di  Lîdje.  Forir  aveût  stu  onk  dès 
prumîs  a  rèuaîrî  1'  vvalon  après  l'an  trinte  avou  si  K' tapé  manèfyc , 
qui  lès  djonnes  d'oùy  kinohèt-st-a  ponne.  I  n's  a  lèyî  ossu  on 
Dicsionaire  de  walon  d'  Lîdje  minme,  qu'  est  d'  manou  'n-ovrèdje 
di  valeur,  tuâgré  lès  quéques  pitits  mèhins  qui  fèt  télefèy  danner 
1'  ci  qu'î  qwîrt  on  mot. 

Tchâle  Du  Vivifr  de  Streel,  curé  d'  Saint-Dj'han-èn-Ile, 
qu'  aveût  ossu  riscrît  1'  walon  so  1'  côp  après  l'an  trinte  et  qu'  nos 
a  lèyî,  divins  quéquès  autes,  ine  hipèye  tchanson  :  li  Pantalon 
trazvé. 

Djihan  Hinri  Bormans,  professeur  a  l'Université,  di  I'Acadè- 
mèye  rwèyale  di  Belgique,  on  flamind  d'  Saint-Trond  qu'  èsteût 
a  Lîdje  dispôy  l'adje  di  dî-sèt  ans  et  qu'î  aveùt  bel  et  bin  apris 
1'  walon. 

Tchâle  Grandgagnage,  qu'  ovréve  dispôy  pus  d'  doze  ans  dèdja 
a  s'  savant  Dictionnaire  étymologique  de  la  langue  wallonne.  C'èst- 
on  lîve  qui,  po  1'  timps  d'adon,  poléve  quâsî  passer  po  'ne  mèr- 
vèye.  I  n'  fout  mutwèt  nin  fwért  riqwèrou  avâ  cial  ;  mins,  a  l'è- 
trindjîr,  èl  fourit  d'abîme,  par  è  l'Alemagne,  wice  qui  lès 
Guiyame  Schlegel,  lès  Hinri  Diez,  lès  Djâcob  Grimm,  lès  Franz 
Bopp,  et  dès  autes  et  dès  autes,  vinît  di  s'  mète  a  r'qwèri  d'  wice 
qui  nos  lingadjes  d'oùy  polèt  prov'ni,  ossi  bin  lès  romains  qu'  lès 
tihons. 

Li  spitant  Alfonse  Le  Roy,  professeur  a  l'Université,  qu'  èsteût 
adon  èl  plinte  fleur  disi-èhowe,  et  1'  pus  près  d'  ses  camarades,  — 
ca,  d'vins  lès  Walons,  ènnè  vont  mây  onk  sins  l'aute  —  Adolfe 
Picard,  adon   substitut  de  procureur  de  Rwè  a  Vèrvî,   et  qu'  a 


morou  consèlier  a  nosse  Cour  d'apèl.  On  s'  sovint  co  turtos 
qwantes  fèys  et  k'bin  qu'  ces  deùs  dispièrtés  Lîdjwès,  qu'  avit  pris 
lès  nos  d' guère  «  Baiwir  et  Crahay  »,  ont  rèdjouwi  nos  banquets 
vvalons  avou  lès  adawiantès  galguizoutes  qu'i  nos  gruzinit,  et 
avovi  leûs  plaîhantès  colibèt's  so  l's  afaires  dèl  Vèye. 

I-aveùt  co  d'vins  lès  vint'-sîh  : 

Ulisse  Capitaine,  secrétaire  général  dèl  Société  d'Émulation^ 
qu'  aveût  dèdja  scrit  et  qu'  aléve  co  bècôp  scrîre  so  totes  sors  di 
p'titès  afaires  di  l'istwére  di  Lîdje  et  de  payis  d'  Lîdje,  wice  qu'i 
nahîvë  si  voltî  ; 

Tièdôre  Chandelon,  professeur  a  l'Université  ; 

Victor  Collette,  fabricant  d'armes  et  consèlier  comunâl, 
l'auteur  dès  Walons  al  Tchambe  dès  R'présintants  et  d'  saqwants 
autes  bès  p'tits  bokèts  ; 

Djihan-Djôsèf  Dehin,  maîsse-tchaudroni,  qui  div'na  'n-ârtisse 
ossi  bin  po-z-ovrer  1'  keùve  batou  qui  po  scrîre  è  walon,  et  qui 
fit  camarade  avou  1'  fameùs  tchansonf  francès  Bérenger.  Dèhin 
ras^onla  pus  tard  li  crâs  et  1'  maîgue  di  ses  scrivèdjes  walons,  corne 
i  d'héve,   et  'nnè  fit  on  lîve  qu'i  louma  Tchàr  et  Panàhe  ; 

Djôsèf  Dejardin,  notaire  et  1'  principâ  dès  auteurs  dé  Diction- 
naire des  Spots.  Il  a  stu  présidant  dèl  Société  co  pus  d'  dî-sèt  ans, 
di  l'an  sèptante-ut'  a  l'an  nonante-cinq' ;  il  aveût  rimplacé  Grand- 
gagnage,  qui  l'aveùt  stu  quasi  vint-in-ans,  di  cinquante-sèt'  a 
sèptante-ùt'. 

Si  c'est  1'  posse  qui  fait  div'ni  vî, 
Ci  sèrè  bon  sène  po  'ne  saqui... 

Colas  Defrecheux,  qu'  aléve  so  1'  côp  fé  s'  trawèye  divins  lès 
scriyeûs  walons  et  lès  r'passer  turtos  avou  cou  qu'  nos  avans-st- 
oyou  disqu'  asteùre  di  pus  fris'  et  d'  pus  doùs,  corne  L'avcz-ve 
vcvnii  passer,  qui  vos  alez  ôre  tot-rade,  Tôt  loumetant,  Lèyiz-nie 
plorer,  et  tôt  plin  dès  autes  djowions  ; 

li  notaire  Tol&mé-Stiène  Dumont  ; 

Pavouwé  Wâtî  Galand  ; 


lès  deùs  Hkxaix,  Ferdinand  et  Victor,  li  prumî.qu'  a  scrît  l'is- 
twére  de  payis  d'  Lîdje,  et  Y  deûzinme  qu'  èsteût  pârlî  ; 

li  tchènonne  Colas  Hexrotte,  qui  tôt  s'  plaisir  a  djourmây  >itu, 
tant  qu'  a  viké,  d'   djâser  1'  walon  avou  ses  viles  k'nohances  ; 

l'ôrféve  Augusse  Hock  d'è  Noùvice,  qui  div'na,  pitchote  a 
midjote,  onk  dès  pus  plaihants  scriyeùs  walons  tôt  r'qwèrant  lès 
vis  mèssèdjes  et  lès  curieuses  acoustumances  di  Lîdje  de  timps 
passé  ; 

li  pârlî  Djôsèf  Lamaye,  qui  fourit  pus  tard  consèlier  al  Cour 
d'apèl  ossu,  et  qu'  a  si  djoyeûsemint  tenante  1'  vin  d'  Bourgogne  ; 

Tchâle  Lksoiwk,  dèl  Tchambe  dès  R'présintants  ; 

li  grèfî  Gustave  Masset,  qu'a  fait  1'  Tchant  dès  tinsses  di  hoye; 

li  pârlî  Adolfe  Minette  ; 

li  pârlî  Colas  Petermaxs,  mayeûr  di  Sèrè  ; 

Adolfe  Stappers,  on  scriyeû  fiancés,  qu' inméve  li  walon,  et 
qu'  fit  sovint  al  Société  dès  charmants  rapôrts,  djourmây  plins 
d'esprit  ; 

li  docteur  Tchâle  Wasseigk,  consèlier  provincial, 

et  1'  ci  qu'  dj'a  wârdé  pol  boue  bètchêye,  li  pârlî  Tchantchè 
Bailleux,  et  qu'  dj'âreù  mutwèt  d'vou  loumer  1'  prumî,  à  respect 
dès  sièrvices  sins  parèys  qu'il  a  rindou  al  Société  so  'ne  gote  pus 
d'  noùf  ans  qu'  ènnè  fourit  secrétaire,  dispoy  li  prumîre  sèyance 
disqu'à  djoû  di  s'  mwért,  li  quatwaze  di  djanvîr  méye-ût-cint- 
swèssante-sîh. 

I  n'aveût  qu'  quarante  ans,  mins  on  pout  dire  qu'  ènn'  aveùt 
viké  1'  dobe,  télemint  qu'il  aveùt  d'  l'èhowe   et  qu'  èsteût  djinti. 

Sins  nèglidjî  ses  prôpès  afaires,  Bailleux  ovra  d'  pîds  et 
d'  mains  ot'tant  pol  Société  qu'  po  nosse  vi  lingadje  lu-minme. 
Tôt  r'qwèrant  lès  régues  qui  li  sonlît  lès  mèyeùs  po  scrire  li 
walon  d'adreùt,  i  trova  co  l'  timps  d'ataquer  on  dicsionaire 
walon,  di  mète  è  nosse  lingadje  ine  bouc  part  dès  bèlès  fàves  d'à 
La  Fontaine  et  di  scrire  quéquès  tchansons. 

Di  fèv  qu'a  d'aute,  ons  ètint  co  tchanter  Vinez,  Marèye,  qu'  est 
corne   on  nozé   bouquet  d'  fleurs,   et  vos  n'  diriz    mây  qui   c'est 


]'  minme  pêne  qu'  a  scrît  Li  maladèye  d'à  Madame  Belgique,  wice 
qui  Bailleux  print  plaisir  a  d'biyî  ses  innemis  politiques  et  a  l'zî 
dire  leû  compte  avou  lès  pus  cwahantès  lawes  de  walon,  qu'  ènn'a 
portant  dès  mètchantes. 

Vo-lès-la  tos  lès  vint'-sîh. 

Cotne  vos  'nnë  polez  djudjî,  li  Société  walone  comptéve  totès 
djins  d'  qwè.  Et  portant,  çou  qu'  vos  alez  trover  drôle,  a  Lîdje, 
on  nèl  louka  wère  d'on  trop  bon-oùy,  pace  qui  quasi  tôt  1'  monde 
si  méprit  so  çou  qu'èle  aveùt  idêye  dé   fé. 

Lès  pus  avinés  —  i  s'ènnè  trouve  todi  —  alît  disqu'a  sut'ni 
qu'èle  ni  qwèréve  qu'a  d'moùre  li  francès  po  mète  li  walon  èl 
pièce. 

Ossu,  âtoù  d'in-an  pus  tard,  li  15  di  djanvîr  di  l'an  58,  qwand 
Grandgagnage,  qui  v'néve  di  rimplacer  Forir  corne  présidant, 
fit  s'  prumî  discours,  i  s'  compta  corne  oblidji  d'  rassurer  lès  djins. 

«  Le  français,  d'ha-t-i,  est  pour  nous  une  seconde  langue  ma- 
»  ternelle.  De  tout  temps,  nous  nous  sommes  servis  de  cet  idiome, 
»  frère  du  nôtre,  pour  traiter  les  affaires,  rédiger  les  lois,  écrire 
»  les  livres  de  science  et  de  haute  littérature.  C'est  le  médium 
»  (l'intermédiaire)  précieux  qui  nous  rattache  à  la  vie  générale 
»  du  monde. 

»  Le  wallon  est  notre  bien  propre,  le  témoin  irrécusable  et 
»  unique  de  nos  origines  ;  [c'est  aussi]  le  moyen  d'exprimer  dans 
»  toutes  ses  nuances  notre  façon  particulière  de  voir  et  de  sentir». 
Et  s'  sintimint  èsteùt  «  que  le  domaine  dévolu  au  wallon  est  la 
»  poésie  populaire.  Je  dis  populaire  quant  à  la  forme  qui  doit 
»  être  simple  et  quant  aux  sujets  traités  qui  doivent  être  pris 
»  dans  la  vie  journalière  ou  dans  les  annales  de  la  nation  ». 

Di  s'  costé,  li  rapôrt  d'à  secrétaire  Bailleux  riprindéve  li  niin- 
me sudjèt  divins  ces  noùf  ou  dî  rôyes  ci  : 

«  Notre  but,  je  puis  le  répéter  après  notre  honorable  président. 
»  est  modeste.  Notre  règlement  le  dit  formellement  :  c'est  d'en- 
»  courager  les  productions  en  patois  liégeois,  de  propager  les 
»  bons  chants  populaires,  de  conserver  sa  pureté  à  notre  antique 


»  idiome,  d'en  fixer  autant  que  possible  l'orthographe  et  les 
»  règles  et  d'en  montrer  les  rapports  avec  les  autres  branches  de 
»  la  langue  romane.  C'est  encore  de  réunir  le's  matériaux  du  dic- 
»  tionnaire  et  de  la  grammaire  du  wallon  liégeois  et  de  déter- 
»  miner,  autant  que  faire  se  peut,  les  règles  de  la  versification  ». 

Vola  'ne  saqwè  d'  clér  et  capâbe  di  rassurer  lès  cis  qu'  fit  lès 
qwanses  d'aveùr  sogne  po  1'  francès. 

Asteûre  vos  m'alez  d'manderçou  qui  1'  Société  a  fait,  cinquante 
ans  â  long,  po  miner  s'  barque  avou  1'  djire  di  l'èwe  wice  qui  lès 
prumis  l'ont  ègadjî. 

Dji  va  sayî  di  v's  èl  dire. 

Ç'aveùt  stu  1'  Rèvolucion  d'  l'an  trinte,  tôt  rindant  1'  Belgique 
al  liberté,  qu'  aveùt  ènondé  lès  Simonon,  lès  Forik  et  lès  Du 
Vivier  a  scrîre  è  walon. 

Ç'aveùt  stu  'ne  ocâsion  dèl  minme  tire  qu'  aveùt  mètou  1'  So- 
ciété wa'.one  â  monde. 

E  meus  d'awoùs'  mèye-ùt-cint-cinquante-sih,  li  «  Société  phi- 
lanthropique des  Vrais  Liégeois  »  si  mâdjina  d'  drovi  ou  concours 
po  tchanter  è  walon  lès  vint'-cinq'  prumîrès  annêyes  dèl  liberté 
de  payis. 

Après  scot  fait,  lès  quéques  Walons  qu'èle  aveùt  tchùsi  d'vins 
tos  ornes  di  valeur  po  djudji  1'  concours,  si  d'mandit,  d'vant  di 
s'  diséparer,  s'i  n'convinreùt  nin  d'  drovi  dès  parèys  concours  tos 
l's  ans  a  Lîdie. 

I  n'è  fala  nin  pus  po  d'ner  l'îdèye  d'ine  Société  walone,  qui 
fourit  adjincenêye  so  quéquès  saminnes  tôt  dreùt  qu'  lès  vacan- 
ces di  l'an  cinquante-sih  fourit  foû.  C'èsteùt  nosse  Société. 

So  1'  côp  qu'èle  si  trova  so  pîd,  èle  drova  treùs  concours  walons  : 
onk  po  dès  pièces  di  tèyâte,  onk  po  'ne  poésèye  ou  l'aute  so 
quéque  haut  fait  d' l'istwére  de  payis,  et  l'dièrin  po  lès  (chansons. 

Disqu'adon  1'. tèyâte  walon  n'aveùt  quasi  compté  qu'  po  rin. 

Vès  di-sèt'-cint-cinquante  a  swèssante,  Lîdje  aveùt  oyou 
/'  VoyèB}e  di  Tchaudfontaine,  li  rjfyu'ès  ègafyl,  —  qui  M.  Hekman 
et  Mam'zèle  Dupuis  vis  ènnè    tchanteront  tôt  asteùre  deùs  dès 


pus  bês  airS)  —  lès  Tpocondes  et  V  Fièsse  di  Hoûte-s'i-ploût.  Ons 
aveùt  minme  djouwé,  ou  pus  vite  simplumint  tenante,  lès  deûs 
prumîs  al  Violète,  al  Maison  d'  Vèye.  Mins  coula  il'  fout  qu'ine 
pitite  sâye  qui  passa  connue  ine  blawète  di  feû  ou  corne  ine  mo- 
hêye  siteùle  a  cîr. 

Cint  ans  tôt  ètîrs,  on  n'  djâsa  pus  d'  tèyâte  walon  a  Lidje,  dis- 
qu'a  tant  qu'  nosse  Société  1'  fisse  raviker  l'an  cinquante-ùt'  avou 
/'  Galant  dcl  sièrvahte  d'à  Andrî  Delchef,  qui  wangna  1'  mèdaye 
d'ôr  a  nosse  prumî  concours. 

L'an  d'après,  on  djouwa  /'  Galant  dcl  sièrvante,  qui  fit  cori 
tote  Lidje. 

Dispôy  adon,  et  par  dispôy  Tàti  /'  Pèriquî  d'à  Douard  Remou- 
champs,  —  qui  wangna  'ne  mèdaye  d'ôr  ossu,  mins  'ne  dobe,  et 
qu'  fit  1'  tour  dès  tèyâtes  di  tote  li  Walonerèyc,  moussa  minme 
divins  lès  Flaminds  et  ala  disqu'a  Paris,  —  dispôy  adon,  di-dje, 
dès  scriyeùs  d'  comèdèye  ont  sùrdou  tôt  costé  âtoû  d'  nos  autes  ; 
tchasconk  di  zèls  s'a-st-ènondé  al  pus  reùd  ;  c'a  stu  corne  on 
lavasse  di  pièces  walones,  et,  a  l'eùre  qu'il  est,  li  répèrtwére  qui 
dj'ènn'a  t'nou  so  m'  mis,  ènnè  compte  11Q4  avou  1763  aks,  sins 
aler  foû  dèl  province  di  Lidje. 

Assuré,  c'èst-ine  bêle  plome  a  nosse  tchapè,  pusqui  c'est  nosse 
Société  qu'a  pris  l'ènondèye.  Todi  tos  l's  ans,  èle  a  dès  s'-faits 
concours  qui  li  apwèrtèt  dih  ou  doze  comèdèves  et  quéquefèy 
pus'.  Mins  oùy  lès  auteurs  n'ont  quâsî  pus  dandji  d'  nos  autes.  Cou 
qu'èlzî  fât,  ou  pus  vite  cou  qu'èlzî  fâreùt,  et  cou  qu'  mâgré  lès 
aparances,  nos  n'  désèspèrans  nin  co  de  vèy  courtinnemint  pace 
qu'i  d'meûre  co  dès  braves  cours  walons  è  nosse  Consèy  comunâl, 
cou  qu'èlzî  fat,  c'èst-on  tèyâte  di  comèdèye  walone  èl  capitale  di 
l'ancyin  payis  il'  Lidje,  oûyli  prumîre  vèye  dèl  Walonerèye.  Lidje 
n'est  ni  pus  pauve  ni  mous  curieuse  so  ses  étants  qu'  Brussèle, 
Anvers  et  Gand,  qu'  ènn'  ont  bin  po  lès  Flaminds. 

Dji  n'  vis  dire  nin  l'  hopê  d  pasquêyes,  di  crâmignons.d'  tchan- 
sons  et  di  scriyèdjes  dèl  minme  tire  qui  nos  concours  ont  tait 
sùde  et  qui  nos  ont  passé  d'vins  les  mains  dispôy  l'an  58.   Tcha- 


—  13  — 

que  annèye,  c'est  corne  ine  dilouhe  :  ènnè  plout  a  sèyês.  Mâlu- 
reûsemint,  si  nos  juris  'une  rèscontret  deùs  ou  treûs  qu'  ont  pîds 
et  mains,  qu'  sont  tôt  nozés  et  bin  atitotés,  c'est  corne  vos  dîrîz 
dès  pièles  so  'n-ancinî  :  tôt  1'  hopê  dès  autes  ni  vât  nin  lès  qwate 
tiers  d'on  tchin.  C'est  damadje  :  ces  p'tits  saqwès  la  fèt  tant 
d'  plaisir,  inins  i  n'a  nin  a  dire  :  i  fat  qui  n'  lèzi  manque  rin. 

On  dirent  vrèvemint  qu'  leùs  auteurs  lès  tapèt  la  qwand  c'est 
qu'èls  ont  discrît.  I  lès  r'iéhèt  s'il  atome  et,  d'vins  zèls  minmes, 
i  s'  dihèt:  «  Louke,  dji  Preû  mutwèt  bin  mis,  po  1'  fond,  po  1'  lin- 
gadje,  pol  mèseùre  et  pol  rime,  mins  vas-è,  va  !  c'est  todi  bon 
ainsi  !  ».  Et  vola  poqwè  qu'  nos  avans,  tos  l's  ans,  'ne  hourdèye 
di  p'titès  pièces  a  taperas  rikètes. 

A  d'bout  d'in-an,  li  Société  aveût  dèdja  èlârdji  1'  ronde  d'  ses 
concours,  pusqu'èle  dimandéve,  â-d'dizeûr  dès  comèdèyes  et  dès 
tchansons  :  «  Un  mémoire  sur  l'histoire  de  la  langue  et  de  la  lit- 
»  térature  wallonne  depuis  les  temps  les  plus  reculés  jusqu'à  nos 
*  jours,  avec  la  bibliographie  de  tous  les  ouvrages  ou  brochures 
»  qu'on  peut  attribuer  aux  différents  dialectes  wallons  usités  en 
»  Belgique  ». 

Corne  vos  1'  vèvez,  li  Société  lîdjwèse  sondjîve  dèdja  a  sorti  foû 
dèl  province  et  a  s'  mêler  de  walon  dès  autès  pârtèyes  de  payîs. 

L'an  d'après,  avou  on  pris  d'  treûs  cints  francs  qui  1'  présidant 
Grandgagnage  aveût  ofrou,  on  mètéve  â  concours  :  «Une  gram- 
»  maire  élémentaire  du  patois  liégeois  »  ;  puis  on  d'manda  côp 
so  côp  :■ 

«  le  Dictionnaire  des  Spots  ; 

»  une  étude  sur  les  règlements,  us  et  coutumes  des  anciens 
»  métiers  de  la  ville  de  Liège  ; 

»  un  glossaire  technologique  wallon-français  relatif  à  une  pro- 
»  fession  ou  à  une  des  branches  de  l'activité  humaine  ». 

Avou  1' concours  dramatique,  c'a  stu  ci-vo-ci  qu'a  d'né  1' pus '. 
1  n's  a  valou  'ne  cinquantinne  di  fwért  bons  mémwêres  so  ot'tant 
d'  mèstîs,  sins  compter  tos  lès  cis  qu'  n'ont  mérité  noie  rèscom- 
pinse,  mins  qu'  ont  todi,   don-ci  don-la,  quéque  pitite  valisance. 


—  14  - 

Tos  ces  glossaires  sont,  po  nosse  walon  d'  Lîdje,  — mins  quâsî 
rin  qu'  po  cila  màlureûsemint,  —  ine  foù  ritche  rainîre  wice  qui 
lès  auteurs  di  nosse  grand  dicsionaire  âront  a  poùhi  a  plins  panîs 
corne  èl  fameuse  vonne  di  Pogne-è-1'ôr. 

I  fàt  co  r'mimbrer  d'vins  nos  concours  : 

«  des  études  sur  les  rues  de  Liège  ;  —  sur  les  enseignes  avec 
»  explication  des  emblèmes  ;  —  sur  les  monnaies,  poids  et  mesu- 
»  res  en  usage  au  pays  de  Liège  ; 

»  sur  nos  légendes,  usages  et  traditions  populaires  ;  —  sur  la 
»  médecine  populaire;  —  sur  les  mœurs  liégeoises  au  XVIIIe 
»  siècle;  —  un  tableau  satirique  des  musées,  bazars,  marchés, 
»  etc., de  la  ville  de  Liège;  —  l'histoire  de  l'Almanach  de  Mathieu 
»  Laensberg  et  de  ses  contrefaçons; 

»  des  recueils  des  contes  populaires  du  pays  de  Liège  ;  des 
»  chansons  relatives  aux  événements  politiques  liégeois  de  1789 
»  à  18 14;  —  des  anciens  cràmignons;  —  des  comparaisons  popu- 
»  laires  ;  —  des  prénoms  liégeois;  —  des  noms  de  famille  du  pays 
»  de  Liège;  —  desgentilés  ou  noms  ethniques;  —  la  toponymie 
»  d'une  commune  de  la  Wallonie;  —la  nomenclature  des  termes 
s>  géographiques  wallons;  —  l'histoire  du  mot  Renard  ou  Goupil 
»  dans  les  provinces  wallonnes  avant  le  XVIe  siècle  ;  —  une  étude 
»  sur  la  langue  en  usage  au  pays  de  Liège  au  XVIe  siècle,  d'après 
»  les  documents  de  l'époque  ; 

»  une  étude  philologique  sur  les  suffixes  du  wallon  ;  —  des 
»  études  de  phonétique,  de  morphologie  et  de  syntaxe  de  la 
»  langue  wallonne;  —  un  recueil  des  wallonismes;  —  une  étude 
»  de  l'influence  du  wallon  sur  la  prononciation  du  français  à 
»  Liège;  —  un  recueil  de  mots  wallons  qui  ne  figurent  pas  dans 
»  les  dictionnaires  imprimés  ;  —  un  examen  critique  de  tous  les 
»  dictionnaires  wallons; —  une  étude  critique  sur  la  versification 
»  wallonne  ». 

Et  ç'  n'est  co  wêre  tôt,  mins  c'ènn'  èst-assez  po  v'  diner  îdêye 
di  cou  qu'  nosse  Société  a  fait  so  ses  cinquante  ans. 

I  n'a  quâsî  nouk  di  tos  nos  concours  qui  n'âye  oyou  me  rès- 


ponse  d'adram,  qu'a  valou  a  si-auteùr  ine  mèdaye  d'ôr  ou,  si 
1'  cas  s'  mètéve,  eune  d'ârdjint. 

Li  principale  di  nos  publicâcions,  nosse  Bulletin,  qui  bètche 
après  s'  cinquantinme  volume,  est  plin  a  r'dohe  di  tos  lès  mé- 
mwêres  qu'ont  stu  primés,  et  d'  qwate  a  cinqr  cints  rapôrts  so  lès 
concours  ou  so  tôt  l'ovrèdje  dèl  Société. 

Po  cou  qu'  c'est  d'  V Annuaire ,  qu'are  s' vintinme  volume  divins 
quéques  djoûs,  ons  i  trouve,  avou  1'  vicârèye  dès  plankètsqu'  nos 
avans  pièrdou  et  qu'  ont  stu  po  1'  walon  dès  brilyants  sudjèts, 
quéquès  poésèyes  foû-hiêr,  viles  ou  novèles,  lès  djoyeùsès  tchan- 
sons  d'  tos  nos  banquets  et,  d'pôy  wère,  totes  lès  p'titès  afaires 
di  manèdje  dèl  Société. 

Rapôrt  a  l'ôrtografe  dé  walon,  c'a  stu  'ne  saqwè  qui  nos  a 
strindou  bin  dès  annêyes,  et  sûr  li  pus  spineûse  di  totes  lès  afaires 
qui  n's  âyanse  oyou  a  traiti.  È  nosse  Société  corne  â-d'foû,  vos 
âriz  dit  'ne  kimèlèye  hâsplêye  qu'i  n'  fève  nin  a  d'fâfiler. 

I  n'aveùt  nin  co  in-an  qui  1'  Société  èsteùt  fôrmêye,  et  1'  brave 
Fokir  si  d'mèta  dèl  pièce  di  présidant  pace  qu'i  prétindéve  sicrire 
come  on  parole,  sins  s'int'quièter  d'  tote  aute-tchwè,  minme  tôt 
massacrant  télefèy  lès  mots  a  n'  pus  lès  rik'nohe. 

Lu  èvôye,  lès  autes  qu'ènn'  èstît  tôt  paf,  si  passît  turtos  'ne 
pitite  saqwè.  On  lèya  l'afaire  â  réz'  et,  en  atindant  qu'on  tou- 
rnasse d'acwérd  on  djoû  ou  Faute,  li  Société  décida  qu'  tchasconk 
sicrîreùt  a  s'  manîre  tôt  sûvant  portant  deûs'  treùs  p'titès  régues, 
et  qu'  po  lès  concours,  on  rèspèct'reût  l'ôrtografe  dès  auteurs. 
C'est  coula  qu'on  'nnè  trouve  di  co  traze  et  traze  sors  divins  nos 
Bulletins. 

Pus  d'on  côp  i  s'  rifit  dès  sâyes  as  sèyances,  mins  c'èsteût  todi 
a  fwèce  brôye-manèdje  :  on  aveùt  ciète  quasi  sogne  d'ataquer 
l'afaire,  télemlnt  qu'èle  minéve  dé  disdùt.  Di  fèy  qu'a  d'aute,  onk 
ou  l'aute  risquéve  on  plan  :  mutwèt  nouk  nèl  trovéve  a  s'  manîre, 
et  on  v'  l'aveût  vite  digosté  tôt  lî  tournant  turtos  sol  cabosse,  nin 
al  bone,  savez,  ca  on  n'  s'a  co  mây  batou  a  nos  sèyances. 

On  s'  kissètcha  ainsi  dès  annêyes  tôt  plin. 


16 


Al  fin  de  compte,  li  Société  meta  l'afaire  a  concours  di  mèy-ùt- 
cint-nonante-noûf  :  sùremint  qu'on  'nnè  voléve  fini  avou  1' siéke. 

Nos  d'mandîs  don  :  «  Un  projet  pratique  d'orthographe  wal- 
»  lonne,  qui  tiendrait  compte  des  divers  systèmes  préconisés 
»  jusqu'ici  et  des  objections  qui  en  ont  empêché  l'adoption  ». 

Corne  vos  1'  vexez,  on  mètéve  les  piquets  so  l's  i.  On  n's  avoya 
deûs  mémwêres  :  onk  qui  n'  valéve  wè-d'-tchwè,  et  on  deùzinme 
qui  wangna  hil'tanmint  1'  pris,  ine  mèdaye  d'or  di  deùs  cints 
francs. 

Nos  n'èstans  wère  acoustumés,  è  nosse  wSôcièté,  di  n's  ècinser 
l'on  l'aute.  Mins;  po  ç'  cop  ci,  dji  n'  mi  sâreû  passer  di  v's  dire 
qui  1'  mémwêre  qu'aveût  1'  pris,  est  l'ovrèdje  d'onk  di  nos  pus 
djintis,  di  nos  pus  sincieùs  et  d'  nos  pus  savants  planquèts, 
M.  Jules  Feller,  professeur  di  rétorique  a  l'Atènèye  di  Vervî. 
Et  i  vàt  sûr  qu'on  1'  lome  cial,  a  nosse  pus  grande  fièsse,  pace 
qu'i  n's  a  sètclh  'ne  hètè}7e  sipène  foû  de  pîd. 

Après  avu  fait  passer  lès  baguètes  a  tos  lès  sistémes  d'ôrtografe 
qu'avit  vèyou  1'  djoû  d'vant  lu,  M.  Fellkr,  sins  tot-ènaveûte  mây 
mète  li  djambe  al  syince,  ènn'  a  pris  cou  qu'  tchasconk  aveût 
d'adreût.  Si  plan  — et  n'  polans  acèrtiner  qu'  a  rèyùssi  —  c'èsteùt 
d'  raloyî  tos  lès  scriyeùs  d'avâ  ci  ossi  bin  qu'  tos  lès  cis  de  restant 
dèl  Walonerèye,  a  Mâmedèy  corne  a  Tournai,  a  Mâtche  corne  a 
Nivèle,  a  Nameùr  corne  a  Tchâlèrwè  et  a  Mons,  a  'ne  ôrtografe 
clére,  nète,  bin  adjincenèye  et  âhêye  a  s'aprôpriyî. 

Li  Société  1'  discuta.  Ele  n'eûrit  a  î  fé  qu'  deûs'  treûs  p'tits 
candjemints.  Adon  èle  imprima  lès  Règles  de  Vorthographe  de  la 
Société  liégeoise  ele  Littérature  wallonne ,  rédigées  par  Jules 
Feller,  et  èle  lès  èvoya  a  totes  lès  Sociétés,  p'tites  et  grandes,  qui 
s'ocupèt  d'  walo'.i  è  payîs,  po  l'zî  d'mander  leû  sintimint. 

L'Assôciâcion  dès  Auteurs  et  Tchansonis,  qui  r'présinte  quâsî 
tôt  qui  scrèy  li  walon  è  nosse  payîs  tôt  ètîr,  avoya  qwate  ou  cinq' 
rimarques,  pus  vite  po  fé  prouve  di  bone  vol'té  qu'  po  aute- 
tchwè;  ca  'le  s'ègadjîve  d'avance  a-z-accèpter  d'  bon  cour  çou 
qui  1'  Société  walone  dècidereût. 


—  M   — 

Vola  k'mmt  qu'  l'orèdje  qu'èneûrihéve  li  bleu  cir  dèl  Walo- 
nerèye  dispôy  pus  d'  quarante  ans,  tourna  tôt  doùcemint,  et 
c'èst-à  pus  haut  s'ènnè  d'mana  'ne  pitite  plovinète  a  ponne  capâbe 
d'amouyi  lès  poûssîres. 

L'acvvérd  fait  so  l'ortografe,  li  Société  s'atèla  sins  wê-ster  al 
grande  intru prise  dé  Dictionnaire  général  de  la  Langue  wal- 
lonne, qui  nos  prindrè,  sins  brâk'ler,  quinze  ou  minme  rautwèt 
vint  ans. 

Po  k'mincî,  nos  avans  dispouyî  et  k'tèyî  a  rondjeûres,  po  lès 
plaqui  tchaque  so  on  foyou  a  part,  tos  lès  èximpes  di  mots  qui 
1'  Société  a  imprimé  è  s'  Bulletin  et  è  si-Annuaire  dispôy  mèy-ût- 
cint-cinquante-sèt'.On  a  fait  1'  minme  afaire  avou  lès  manuscrits, 
mins  sins  lès  k'tèyî,  zèls,  et  tôt  discriyant  leûs  mots  so  dès  foyous 
d'séparés. 

À  rés'  d'oùy,  nos  avans  dèdja  'ne  saqwè  corne  cint  mèves  di 
s'-faits  foyous  qui  sont  mètous  a-djins  d'vins  dès  bwètes,  et  i  n'  si 
passe  quâsî  nou  djoù  qu'  èntiè  vinse  todi  dès  nous. 

Dicemitant  qu'on  fève  on  parèy  ovrèdje  di  paeyince,  treùs 
qwate  mimbes  dèl  Société  agad'lit,  po  sièrvi  d'  mosse,  ine  livrai- 
son de  Dicsionaire  a  fé,  tot-z-î  hèrant  saqwants  mots  tchùsis  en 
èsprès  po  d'ner  1'  mèyeù  îdèye  di  noste  intruprîse. 

Li  mosse  di  nosse  Dicsionaire  a  vèyou  1'  djoû  l'an  passé  :  lès 
savants  d'  nosse  payis,  lès  cis  d'  l'Alemagne,  dèl  France  et  dèl 
Suisse  ènn'  ont  turtos  dit  dé  bin. 

Oùy  l'afaire  èst-èn  alèdje  ;  l'ovrèdje  si  d'gadje  tos  lès  djoùs  mîs; 
ca  1'  Société  a  1'  boneûr  d'avu  trové,  d'vins  nos  planquèts,  treùs 
ornes,  treùs  savants,  qu'èlzî  è  convint,  pace  qu'i  k'nohèt  1'  rou- 
drouh  tos  lès  treùs  d'vins  lès  lingadjes  romains.  Voye-non-vôye, 
i  fât  qu'  dji  v'  lès  lome  :  MM.  Auguste  Doutrepont,  profes- 
seur de  langues  et  de  littératures  romanes  à  l'Université  de  Liège; 
Jules  Fkller,  professeur  à  1  Athénée  royal  de  Verviers  ;  Jean 
Haust,  professeur  à  l'Athénée  royal  de  Liège. 

I  fôrmèt  leù  treùs  1'  Comission  d'  rédacsion  de  Dicsionaire  ; 
ènnè  sont  rèsponsâbes  ;  mins  tos  lès  mimbes  titulaires  dèl  Société 


i8 


ont  pris  l'ègadjemint  —  et  èl  tinèt  —  dèls  aidî  tchasconk  sorlon 
s'  pârtèye.  Â-d'dizeùr  di  coula,  nos  treûs  savants  ont  r'qwèrou, 
d'vins  totes  lès  cwènes  dèl  Walonerèye,  dispôy  li  canton  prussyin 
d'  Mâmedèy  disqui  oute  di  Tournai,  â  coron  dèl  Belgique,  ine 
hiède  di  corèspondants  qui  s'  fèt  on  vrèy  plaisir  di  lès  rac'sègnî, 
seûye-çu  so  çou  qu'on  l'zî  d'mande,  seûye-çu  so  çou  qu'il  ont  trové 
et  qu'i  fournihèt  d'  leû  prôpe  chef. 

Po  bin  fé,  et  po  n'  piède  nou  timps  al  vùde,  i  convint  qu'  tos  lès 
cis  qui  travayèt  âDicsionaire  di  quéle  manîre  qui  c'  seûye,  sèyèsse 
à  corant  d'  tôt  çou  qui  1'  Comission  d'  rédacsion  fait.  C'est  po  l's  i 
mète  qui  1'  Société  a  k'mincî  nawêre  ine  noùve  publicâcion,  qui 
parèt'  tos  lès  treûs  meus  :  li  Bulletin  du  Dictionnaire  général  de 
la  Langue  wallonne. 

Vola,  mes  binamèyès  djins,  çou  qu'  nosse  Société  a  fait  so 
1'  trèvint  d'  ses  cinquante  ans. 

Corne  vos  'nnè  polez  djudjî,  èle  a  'ne  gote  crèhou  :  â  k'mince- 
mint,  èle  n'èsteût  qu'  lîdjwèse;  oûy,  èle  a  dès  grands  brès'  et  èle 
lès  a  stindou  sol  Walonerèye  tôt  ètîre.  Èle  n'aveùt  d'abord  qui 
trinte  mimbes  titulaires  pol  province  di  Lîdje;  oûy  èle  ènn'  a 
r'qwèrou  dîh  di  pus',  qui  r'présintèt  1'  Braibant.  1'  Hainaut, 
Nameùr,  li  Luxembourg,  et  minme  li  canton  prussyin  d'  Mâme- 
dèy, qui  s'  délégué  est  l'abé  Colas  Piètkin,  li  brave  curé  d'  Sour- 
brôdt,  tôt  près  dèl  Baraque  Michel. 

Ine  saqwè  d'  curieùs,  c'est  qu'è  France  ons  a  sayî,  d'  deûs'  treûs 
costés,  di  fé  dès  Sociétés  corne  li  nosse  :  èle  ont  tote  tourné  et, 
po  1'  djoù  d'oùy,  i  n'a  è  l'Europe  —  ot'tant  dire  â  monde  —  qui 
deûs  Sociétés  qui  ravisèt  1'  nosse:  li  Société  catalane,  a  Barcelone, 
divins  l's  Espagnols,  et  1'  Société  dèl  Suisse  romande,  a  Berne. 
C'est  1'  nosse  qu'est  1'  pus  vèye,  et  s'  èle  djâséve  latin,  èle  pôreût 
prinde  li  fameuse  devise  :  Crescit  eundo,  pus  rote-t-èle,  pus 
crèh-t-èle. 

Dj'a  co  'ne  pitite  saqwè  a  dire  so  nosse  Bibliyotéque. 
Nos  î  avans  rassonlé,  avou  d'  tote  sôr  di  gros  lîves  di  syince  et 
lès  anales  qui  dès  Sociétés  dé  payîs  et  d'  l'ètrindjîr  nos  avoyèt, 


tôt  cou  qu'ons  a  imprimé  et  qu'ons  imprime  co  oûy  èl  Walone- 
reve,  ossi  bin  lès  p'titès  tchansons  so  dès  volantes  foyes  di  papî 
qui  tos  lès  autes  lîves  walons,  gros  ou  grèves. 

Nosse  bibliyotécaire-adjoint,  M.  Oscar  Colson,  a-st-oyou 
1'  pacyince,  lès  meus  passés,  d'en  ne  drèssî  tôt  1'  catalogue  a 
dièrin  dès  gos'  ;  et,  tôt  faut  d'ine  pire  deùs  côps,  lu  et  s'  camarade 
M.  Oscar  Grojean,  dèl  Bibliyotéque  rwèyale  d:  Brussèle,  ossu 
nosse  planquèt,  ont  apontî  tote  li  pârtèye  walone  d'in-ovrèdje  di 
longue  alêne  :  li  Bibliographie  ivallonne. 

Vos  v's  è  dotez  'ne  miète  :  tôt  coula  n'  s'a  nin  fait  sins  aidants. 

Ci  n'est  nin  djustumint  avou  lès  cinq'  francs  l'annêye  qui  nos 
sociétaires  payèt,  qu'on  sâreùt  cori  fwèrt  Ion.  Ureûsemint,  li 
govièrnumint  d'  Brussèle,  li  Consèy  provincial  di  Lîdje  et 
1'  Consèy  comunâl  di  nosse  boue  Vèye  ont  v'nou  tos  lès  treûs  a 
nosse  secours.  Il  ont  compris  qu'on  n'  sâreùt  mis  fé  qu'  de 
k'sèmer  dès  bons  tchants  populaires,  par  divins  lès  djonnès  djins, 
èl  pièce  dès  cis  qu'  vos  savez  bin  ;  il  ont  compris  qu'  c'èst-ine 
oûve  di  patriote  di  r'qwèri  tos  lès  vis  mots  walons  qui  corèt  co 
'ne  miète  al  campagne  divins  lès  cis  qui  n'  savèt  ni  1ère  ni  scrîre 
et  qui  1'  progrès — mins  nos  'un'  èstans  fîrs  —  manecêye  d'èsse  bin 
vite  roùvis,  s'  on  n'èlzî  sàve  nin  1'  vèye  po  tofér  tôt  l's  impri- 
mant d'vins  dès  lîves  et  co  mis  tos  lès  rassonlant  d'vins  nosse 
grand  Dicsionaire.  Et  s'  on  v'  dimande  poqwè  qu'  c'èst-a  Lîdje 
qu'i  fàt  fé  ç'  dicsionaire-la,  vos  rèspondrez  qu'  c'est  pace  qui 
1'  walon  d'  Lîdje  est  1'  pus  walon  d'  tos  lès  walons,  et  qu'on  1'  pa- 
role tôt  â  coron  de  payîs  romain  wice  qui  1'  Walonerèye  tchèsse 
corne  vos  dîrîz  on  cougnèt  inte  lès  Tîhons  de  payîs  flamind  et  lès 
cis  de  Luxembourg  et  dèl  Prusse. 

Dj'apwète  cial  —  et  c'èst-ot'tant  d'  boneùr  qui  d'oneùr  por  mi 
—  à  govièrnumint  dé  Rwè,  â  Consèy  provincial  de  Lîdje  et  a 
nosse  Consèy  comunâl,  tote  li  rik  nobance,  tos  lès  r'mèrcimints 
dèl  Société  walone. 

Nos  ouveûrrans  pésqu'  mây  potodi  mériter  leû  confiyance  ;  nos 
avans  fwè  qu'i  nos  vôront  bin  continouwer  leûs  aide  lès  annèyes 


qui  vont  v'ni,  et  qu'  lès  consèys  provinciâls  de  Braibant,  de 
llainaut.  de  Luxembourg  et  d'  Nameûr  prindront  eximpe  so  Y  ci 
d1  Lîdje  et  qu'i  n'  vôront  nin  fé  mons  qu'  lu,  tôt  nos  acwèrdant 
'ne  pitite  saqvvè  foû-hiêr  po  nos  aidî  a  covri  'ne  part  dès  frais  d' 
nosse  grand  Dicsionaire. 

Dji  n'  mi  rassîrè  nin  sins  r'mèrci  ossu  M.  Tièdôre  Radoux, 
directeur  de  C  .nsèrvatwére,  si  valureûs  ri  M.  Tchâle  Radoux, 
lès  dames  et  lès  mèssieûs  de  chœur  «a  Capella  »  et  leû  piyanisse, 
M.  Tchâles  Scharkès. 

I  n'  lèzî  a  falou  dire  qu'on  mot  po  fé  tocter  leû  cour  di  Walons  ; 
et  so  1'  côp  turtos  ont  stu  prèt's  a  v'ni  fé  raviker,  d'vant  1'  Société 
walone,  lès  Vèyès  Tchansons  qu'  ont  tant  iait  cori  lès  djins,  l'an 
}>assé,  al  Sale  dès  Fièsses  di  l'Espôsicion. 

Merci  po  turtos  :  lès  airs  qu'i  tchantèt  si  bin  d'meûreront 
1'  djowion  d'  nosse  djama. 

Et,  po  fini,  ine  grande,  ine  tote  grande  novèle  qui  nos 
a-st-arivé  1'  saminne  passèye  di  Brussèle,  mons  d'  sî  djoûs  après 
qu'  nos  avis  scrît. 

Monsigneùr  li  Prince  Albert  di  Belgique  a  bin  vqlou  accepter 
d'èsse  mimbe  d'oneûr  dèl  Société  Hdjwèse  di  Litèrateùre  walone, 
a  l'ocàsion  de  cinquantinme  aniversaire  qui  nos  hèstans  oûy. 

Voci  1'  charmante  lète  qui  1'  Prince  nos  a  fait  scrîre   : 

Bruxelles,  le  18  Iécembre  1906. 

Monsieur  le  Président, 

Votre  lettre  du  1 2  de  ce  mois  a  trouvé  auprès  de  Monseigneur  le 
Prince  Albert  le  meilleur  accueil. 

Les  origines  si  essentiellement  patriotiques  de  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne,  les  services  précieux  qu'elle  n'a  cessé  de  rendre, 
depuis  un  demi-siècle,  à  la  littérature  populaire  et  à  la  science,  rendent 
ce  cercle  particulièrement  sympathique  à  son  Altesse  Royale. 

Aussi  est-ce  de  tout  cœur  que  le  Prince  accepte  le  titre  de  membre 
d'honneur  que  le  Comité  lui  a  gracieusement  offert  à  l'occasion  de  la 
célébration  du  Cinquantenaire  delà  Société. 


A  son  acceptation,  son  Altesse  Royale  joint  les  vœux  les  plus  sincères 
pour  l'avenir  et  la  prospérité  de  cette  utile  institution. 

Agréez,  je  vous  prie,  Monsieui  le  Président,  l'assurance  de  ma  consi- 
dération la  plus  distinguée. 

Le  Secrétaire, 
V.   GODEFROID. 

Nos  èstans  iirs,  vos  v's  èl  mâdjinez  bin,  di  l'oneûr  sins  parèy  qui 
1'  Prince  Albert  fait  a  nosse  Société.  C'èst-in-oneùr  qui  r'heût  so 
nosse  bon  vî  walon  et  sol  Walonerèye  tôt  étire. 

Nos  èstans  ureûsd'  Lî  r'novelercial  lès  sintimints  cl'  respectueuse 
rik'nohance  et  lès  r'mèrcimints  qu'  nos  Li  avans-st-adrèssi. 

Et,  s'  vos  pinsez  turtos  corne  mi,  vos  répéterez  m'  dièrin  mot 
d'  vins  'ne  tchorleûse  éclameùre  : 

Vivat',  co  cint  fèys  vivat'  pol  Prince  Albert  di  Belgique  ! 
[Acclamations) 


LE  BANQUET 

Les  fêtes  se  sont  clôturées  par  un  banquet  donné  en  la  grande 
salle  de  l'Hôtel  d'Angleterre.  Cette  réunion,  telle  qu'on  n'en 
avait  plus  vu  depuis  les  beaux  jours  de  Tâti,  comptait  une 
bonne  centaine  de  convives.  Littérateurs,  professeurs,  artistes 
voisinaient  avec  les  représentants  de  nos  pouvoirs  publics,  de 
la  magistrature  et  des  notabilités  de  notre  monde  industriel.  Des 
délégués  de  tous  les  coins  de  la  Wallonie  assistaient  à  ces  agapes 
foncièrement  wallonnes. 

La  table  d'honneur  était  présidée  par  M.  Lequarré,  ayant  à  sa 
droite  MM.  Pety  de  Thozée,  gouverneur  de  la  province  de 
Liège;  V.  Chauvin,  professeur  à  l'Université,  vice-président  de 
la  Société  ;  Th.  Radoux,  directeur  du  Conservatoire  ;  L.  Frai- 
gneux;  échevin  de  la  ville  de  Liège.  À  la  gauche  du  président 
avaient  pris  place  MM.  Micha,  échevin;  Gaston  Grégoire,  député 
permanent;  Julien  Delaite,  président  de  la  Tjigtie  wallonne,  et 
Eugène  Duchesne,  ancien  secrétaire  de  la  Société. 


Les  autres  convives  étaient  :  MM.  L.  Demarteau,  conseiller  à 
la  Cour  d'appel,  L.  Henoul  et  G.  Demarteau,  avocats  généraux; 
J.-E.  Demarteau,  H.  Hubert,  de  Koninck,  A.  Doutrepont,  Ch. 
Michel,  professeurs  à  l'Université  de  Liège;  Albin  Body,  archi- 
viste de  la  ville  de  Spa  ;  A.  Tilkin,  président  de  la  Fédération 
wallonne  littéraire  et  dramatique  de  la  province  de  Liège  ;  Tonglet, 
président  de  la  Fédération  wallonne  de  la  province  de  Namur  ; 
J.  Roger,  président  de  V Association  des  auteurs  wallons;  Degey, 
président  du  Cercle  verviétois  de  Bruxelles  ;  Schipperges,  secré- 
taire du  même  Cercle  ;  de  Warsage,  secrétaire  de  la  Ligue  wal- 
lonne; O.  Colson,  directeur  de  Wallonia  ;  H.  Mug,  trésorier  et 
V.  Carpentier,  secrétaire  de  la  Fédération  wallonne  de  Liège  ; 
Em.  Ferage,  vice-président  du  Wallon-Club  de  Dînant;  les 
auteurs  wallons  Henri  Simon,  Joseph  Vrindts,  Ch.  Gothier, 
Arthur  Xhignesse,  Olivier  Poncin,  Ch.  Havet,  Simon  Radoux, 
Joseph  Hens;  Jos.  Rigo,  secrétaire  de  la  ville  de  Liège;  Armand 
Rassenfosse,  artiste-peintre;  H.  Mélotte,  Jules  Charlier,  S.  Gou- 
verneur, P.  d'Andrimont,  Em.  Massart,  A.  Jaspar,  Théo  Heuse, 
Jos.  Wasseige,  Em.  Hervé,  D.  de  Lexhy,  industriels  ;  l'abbé 
Bastin,  recteur  d'Ondenval  (Malmedy)  ;  Eug.  Gillet  et  J.  Feller, 
professeurs  à  l'Athénée  royal  de  Verviers  ;  Em.  Dony,  id.  à 
Mons;  V.  Wittmann,  id.  à  Bruxelles;  Jules  Boinem  et  Jos. 
Boyens,  id.  à  Tournai  ;  O.  Pecqueur,  Th.  Bouhon,  H.  George 
et  J.  Haust,  id.  à  Liège;  Léon  Degive,  conseiller  provincial,  et 
Ad.  Degive;  P.  Waleffe,  inspecteur  honoraire  des  écoles;  Ch. 
Semertier,  pharmacien  ;  O.  Gilbart,  publiciste  ;  O.  Grojean, 
attaché  à  la  Bibliothèque  Royale;  J.  Brassinne,  sous-bibliothé- 
caire de  l'Université;  Em.  Remouchamps,  architecte  provincial; 
A.  Pirotte,  chef  du  bureau  de  l'instruction  ;  Mercenier,  Léonce 
Neef  et  Marcel  Grégoire,  avocats;  O.  Bertrand  et  Aerts-Leurs, 
notaires  ;  G.  Nihon,  Ruwet  et  le  Dr  Randaxhe,  de  Thimister; 
Ch.  Radoux,  professeur  au  Conservatoire;  J.  Herman,  le  Dr 
J.  Donnai,  Viroux,  G.  Henroz,  J.  Bay,  F.  Dumont,  Dewez, 
Jean  Boinem,  Pierre  Rigo,  G.  Xhignesse,  et  les  représentants  de 
la  presse  liégeoise. 


Les  toasts  et  discours 

Au  dessert,  M.  Lequarrk  s'est  levé  et  a  porté  au  Roi  le  toast 
suivant  : 

  Rwè  ! 

Apontîz  turtos  vos  hènas 

Et  qu'  tôt  1'  monde  si  dresse  d'ine  plinte  pèce  : 

Voci  1'  moumint  d'  nosse  bè  djama 

Wice  qui  nouk  ni  deùt  èsse  cagnèsse  ! 

Mes  djins,  nos  alans  beûre  â  Rwè  : 
C'est  lu  qui  r'présinte  li  Patrève  ! 
Et  1'  Palrèye,  vèyez-ve,  po  1'  Lîdjwès, 
C'est  'ne  saqvvè  qu'i  pwèle  as  nûlêves  ! 

L'an  cinquante-sîh,  nos  1'  dit'nans  bin, 
C'est  1'  vint'-cinquinme  anivèrsaire 
De  prumî  Roy  et  di  s'  sièrmint 
Qui  fourit  corne  nosse  baptistère. 

C'est  tôt  tchantant  nos  libertés 
Et  de  payîs  lès  warandîses 
Ou'  lès  vis  k'mincît  nosse  Société 
Foû-Tchèstè,  divins  s'  prumî  djise. 

Owand  ç'  fout  l'djubilé  d'  cinquante  ans, 
L'an  ùtante-onk  è  meus  d'  djulèt', 
Oui  1'  Vèye  di  Lîdje  et  ses  étants 
R'çûvît  Diopôl  et  Hinrivète, 

Nosse  Société  drova  foû-hiêr 
On  grand  concours  pâtrivotique 
Et  s'  fièsta-t-èle  li  bon  acwêrd 
Dé  peûpe  et  de  Rwè  dèl  Belgique. 

Sins  wêre  braire  et  sins  s'  kitaper, 
Li  Walon,  c'a  todi  stu  s'  gos', 
Ainme  li  Rwè,  s'èl  sét  respecter, 
Mins  sins  fé  bècôp  d'âdiyos'. 


—   24  - 

1  l'ainme  pace  qui  c'èst-ine  saquî 
Qui  porsût  dès  hautes  îdêyes, 
Qu'oûveûre  pol  grandeur  de  payîs 
Et  qu'  warandih  nos  dèstinêves. 

Beûre  â  Rwè,  c'est  beùre  al  nâcion, 
A  s'  pây,  a  s'  glwére,  a  ses  ritchèsses; 
C'est  beûre  a  tôt  çou  qu'i  fait  d'  bon 
Avuii  si-èhowe  et  totes  nos  fwèces. 

Apougnîz  turtos  vos  hènas, 

Vûdîz  lès  disqu'â  dièrin  pièle  ! 

C'est  po  1'  grand  Rwè  qu'  tint  nosse.vièrna 

So  1'  batê  qu'  naîvêye  a  plinte  vwèle  ! 

Vivat'  po   Diopôl  da'ts  ! 

Des  acclamations  accueillent  ce  toast  patriotique.  Mais  le  Pré- 
sident n'a  pas  fini  ;  il  tient  à  exprimer  une  fois  encore  sa  recon- 
naissance au  Prince  Albert,  dans  ces  quatrains  qui  sont  également 
fort  applaudis  : 

Après  1'  santé  d'à  Diopôl  deûs, 

I  nos  fât  co  'ne  pitite  rawèle 
Po  1'  Prince,  si  binamé  nèveû, 

Oui  n's  a-st-avoyî  'ne  charmante  lète. 

II  inteûre  è  nosse  Société  : 

Dès  mimbes  d'oneûr  vo-le-la-st-al  liesse  ! 
On  s'  rècrèstèye,  vos  v's  è  dotez  : 
Divins  nos  autes  Albert  prinl  pièce. 

Adrèssans-Lî  nos  bons  sohaits 
Et  nosse  rik'nohance  al  pus  vite  ; 
Nos  n'ârans  mây  assez  d'  rîmes 
Po  Lî  fé  fièsse  come  èl  mérite  ! 

Rapougnîz  co  'ne  fèv  vos  hûfions 
Et  s'  buvans  â  Prince  iné  tournêye  ; 
C'est  Lu  qu'est  l'èspwér  dèl  Xâcion  : 
Vivat'  por  Lu  cint  et  cint  fèys  ! 


Alors  commence  la  série  des  discours. 

M.  Pety  de  Thozkk,  gouverneur  de  la  province  de  Liège, 
engage  les  convives  à  lever  leurs  verres  en  l'honneur  de  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne.  Il  rappelle  qu'il  se  fit  inscrire 
comme  membre  de  la  Société  en  1859,  alors  qu'il  était  étudiant. 
«  Car,  dit  M.  Pety  de  Thozée,  à  cette  époque  comme  aujour- 
d'hui, j'aimais  le  wallon,  et  surtout  le  liégeois  de  par  mes  origines 
liégeoises.  Je  bois  aux  travaux  et  aux  succès  futurs  de  la  Société, 
qui  possède  toutes  les  sympathies  des  pouvoirs  publics  et  des 
populations  ».  (Applaudissements) 

M.  Micha,  échevin  de  la  Ville  de  Liège,  tient  à  s'associer  aux 
paroles  de  M.  le  Gouverneur.  Après  avoii  excusé  M.  le  bourg- 
mestre Kleyer,  qu'une  indisposition  empêche  d'assister  à  cette 
fête,  il  rappelle  que,  lui  aussi,  est  un  des  plus  anciens  membres 
de  la  Société,  où  il  se  fit  inscrire  en  1  K fc 3 ,  sous  le  patronage  de 
Joseph  Bailleux  et  de  Lamaye.  Et  il  ajoute  :  «Je  me  suis  toujours 
fait  un  plaisir  d'assister  aux  joyeux  banquets  de  la  Société.  Une 
fois  même,  fy'a  dfoinvé  F gâr  di  mit'  divins  «  Police  et  Cabaret  », 
tôt  tant  aler  /'  rahia.  (Hilarité  générale)  —  L'Administration  de 
Liège  considère  comme  un  devoir  d'encourager  vos  études  scien- 
tifiques et  vos  productions  littéraires  :  depuis  vingt  ans,  elle  vous 
accorde  une  subvention  régulière.  Sous  peu,  elle  interviendra 
encore  largement  afin  d'assurer  la  publication  de  votre  Diction- 
naire, car  elle  désire  que  cette  œuvre  se  répande  et  soit  le 
triomphe  de  la  littérature  wallonne.  Je  termine  en  vous  propo- 
sant de  boire  as  tares,  taxons  et  ratayons !  (Vifs  applaudissements) 

M.  Gaston  Grégoire,  député  permanent,  prend  ensuite  la 
parole:  «  Le  Conseil  provincial  apprécie  les  mérites  de  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne  et  les  services  signalés  qu'elle  a 
rendus  depuis  un  demi-siècle.  On  aurait  pu  craindre  qu'après  une 
si  glorieuse  carrière,  son  activité  ne  se  ralentît.  Au  contraire,  elle 
nous  apparaît  plus  jeune,  plus  vaillante  que  jamais,  puisqu'elle 
n'hésite  pas  à  se  consacrer  à  une  œuvre  qui  demande  tant  d'éner- 


-     2b    — 

gie  et  de  persévérance.  Les  encouragements  du  Conseil  provin- 
cial ne  vous  ont  jamais  fait  défaut; vous  pouvez  compter  qu'ils  ne 
vous  manqueront  jamais  à  l'avenir.  Je  forme  le  vœu  que,  long- 
temps encore,  la  Société  conserve  à  sa  tête  les  hommes  de  talent 
et  d'énergie  qui  la  dirigent.  Au  reste,  nous  avons  bon  espoir  :  le 
titre  de  président,  M.  Lequarré  l'a  dit  tantôt,  est  un  brevet  de 
longue  vie  ».  (Applaudissements) 

M.  Chauvin,  vice-président,  fait  ensuite  un  chaleureux  éloge  • 
de  M.  Lequarré,  qui  fait  partie  des  membres  titulaires  depuis  i  87 1. 
Un  an  plus  tard,  on  lui  confiait  déjà  les  fonctions  de  secrétaire; 
il  fut  nommé  trésorier  en  1886,  vice-président  en  1895,  président 
en  i8qô  et,  depuis  lors,  il  a  conservé  ces  fonctions.  M.  Chauvin 
signale  les  services  remarquables  rendus  par  M.  Lequarré.  C'est 
à  lui  notamment  que  revient  l'honneur  d'avoir  présenté  et  fait 
réaliser  un  projet  dont  le  but  était  de  pouvoir  faire  représenter 
au  sein  de  la  Société  tous  les  Wallons  de  Belgique  par  des  délé- 
gués et  d'arriver  ainsi  à  la  création  d'une  Académie  wallonne. 
L'orateur  rend  en  passant  hommage  à  M.  Feller,  l'auteur  des 
Règles  orthographiques  de  la  Société;  il  termine  en  disant  :  «C'est 
au  nom  de  tous  les  Wallons  de  Belgique  que  je  vous  convie  à 
vider  vos  verres  en  l'honneur  du  Président!  » —  Ces  derniers 
mots  sont  salués  d'acclamations  retentissantes,  suivies  de  l'air  du 
«  Valeureux  Liégeois  »,  chanté  par  toute  l'assistance. 

Le  silence  rétabli,  M.  Jean  Roger  prend  la  parole  au  nom  des 
Auteurs  wallons,  dont  il  est  président  : 

«  L)  Association  dès  Auteurs  dramatiques  et  Tchansonis  walons 
m'a  tchèrdjî,  â  no  d'  ses  scriyeùs,  de  v'ni  busquinter  1'  Société 
lîfywèse  di  Litèrature  waJone  qui  fièstêye  oûy  si  djùbilé  d'  cin- 
quante ans. 

»  Cinquante  ans!  cinq'  creùs,  corne  on  dit.  Ouéle  tape  !... 
Mutwèt  n'avans-gne  nolu  cial  po  s'  rapinser  d'  si  Ion.  C'est 
tote  li  couse  d'ine  djint,  c'est  tote  ine  vicârèye  !...  Bin  pô  arivèt 
la;  èco  mons  lès  Sociétés! 


-    27   — 

»  Ot'tant  c'èst-ine  èwarâcion  de  vèy  rèner  'ne  siteûle  a  cowe 
avâ  1'  bane  de  cir,  ot'tant  c'èst-ine  rareté  de  xèyi  'ne  Société 
qu'  agripe  cinquante  hayons  sins  bèrlôzer  a  mitant  vôye  ! 

»  Et  d'pôv  adon,  vosse  Société  s'  pout  vanter,  sins  bambî, 
qu'èle  a  d'abîme  abatou  d'  l'ovrèdje.  C'est  çou  qui  s'  dit  :  «  nin 
cropi  so  ses  oùs  •»  !...  Totes  lès  hôt'lèyes  di  lîves  qu'èle  a  spârdou 
aval'  payîs  walon,  sont  la  po  d'ner  'ne  îdèye  de  corèdje  et  dèl 
vol'té  qu'  ses  sincieùs  mimbes  ont  fait  prouve  po  l'ac'dûre  so  li 
scanfàr  wice  qu'on  veut  r'glati  s'no. 

»  Sins  lèye  —  nos  1'  divans  rik'nohe  —  nosse  vî  walon  fouhe  a 
brimbâdes,  dizohî,  tôt  d'fliboté,  â  pont  qu'  nos  p'tits  èfants  n'  l'ârît 
pus  compris  et  qui  1'  peur  lingadje  di  nos  tâyes  ni  sèreùt  oûy 
qu'on  fas  d'ohês  ni  t'nant  pus  pèces  èssonle  et  qui  1'  couse  dès 
annèyes  âreût  parvinou  a  fé  roùvî... 

»  Awè,  brèyans-le  bin  reùd,  vosse  Société  a  stu  'ne  mère  po 
lès  scriyeûs  walons;  c'est  lèye  qu' a  fait  r'fiori  et  fait  comprinde 
li  ritchèsse  di  nosse  vî  lingadje.  Ele  nos  a  rapris  k'mint  qu'  nos 
pères  djâsît,  rimètant-st-â  djoû  lès  bons  vis  spots  qu'on  s'  plaîhive 
adon  a  s'  taper  al  narène,  lès  fàves  qu'on  d'bitéve  èl  coulêye  et 
qui  fît  1'  djôye  dès  grands  corne  dès  p'tits!  Adon-puis,  vos  con- 
cours ont  tapé  corne  on  djèt  d' loumîre.  Dès  tchifs-d'oùve  walons 
ont  sûrdou  tôt  parèy  qui  dès  tchapès  d'  macrale  foù  d'  tére... 
Awè,  c'est  grâce  a  vosse  Société  qui  1'  walon  èst-oûy  pus  acompte. 
Savants,  pârlîs,  ritchâs,  professeurs  djâsèt  vol'tî  1'  walon  inte  zèls 
et  n'  s'ènn'  ahontihèt  pus.  Â  résse,  rinoyî  1'  walon,  c'est  r'noyî 
s'  song'  !  N'avans-gne  nin  stu  hossîs  avou  lès  rèspleùs  d'ine 
paskèye?  N'avans-gne  nin,  estant  gamins,  ri  a  lames  dès  galgui- 
zoûtes  qu'on  s'  racontéve  so  lès  tape-cous? 

»  Inmer  s'  lingadje,  c'est- inmer  s'  patrèye! 

»  Vola  çou  qu'  vos  avez  fait  disqu'â  rés'  d'oùy,  Mèssieùs;  vos 
avez  mètou  vosse  timps,  vosse  syince  â  sièrvice  de  walon  et,  sins 
lâker,  vos  avez  parvinou,  a  ramèh'ner  dès  mèyes  et  dès  mèyes  di 
mots  qui  sèront-st-alignîs  d'vins  on  grand  lîve  qui  nos  p'tits 
èfants   wâd'ront  corne  ine  èrlique  et  wice  qu'i  sèront-st-ureûs  dé 


—    28    - 

poûhî  lès  rac'sègnemints  qui  v's  âront  costé  tant  d'  ponnes  et 
qu'  cinquante  ans  d'ovrèdje  âront  mètou  a  pont. 

»  A  no  dès  scriyeùs  walons,  dji  v'  félicite,  Mèssieûs;  et  dj' 
sohaite  di  tôt  m'  cour  qui  1'  Société  llèywèse  di  IJtcrature  walone 
ni  s'  dilâkèye  jamây.  Oui  tos  lès  vrêys  Walons  sûvèsse  voste 
èximpe  et  qu'âyèsse  tofér  a  cour  di  n'  nin  lèyî  péri  on  lingadje 
qui  tait  1'  fwèce  di  nosse  race  et  qu'  vos  avez  si  bin  disfindou.' 

»  Oneûr  a  vosse  binanié  Président,  todi  vigreùs  corne  a  vint 
ans!  Oneùr  a  vos  aùtes!  Turtos,  vos  avez  bin  mérité  dèl  Patièye 
Walone!  »  (Applaudissements) 

M.  H.  Schippekges,  au  nom  du  Cercle  Verviétois  de  Bruxelles 
dont  il  est  secrétaire,  porte  alors  le  toast  suivant  : 

«  La  Société  liégeoise  de  Littérature  que  nous  fêtons  en  ce 
moment,  a  la  gloire  d'avoir  présidé  depuis  cinquante  ans  à  une 
merveilleuse  renaissance  des  lettres  wallonnes  dont  on  peut 
constater  aujourd'hui  l'admirable  épanouissement.  Grâce  à  son 
Président,  M.  le  Professeur  Lequarré,  grâce  aux  éminents 
collaborateurs  dont  elle  s'est  entourée,  sans  qu'elle  porte  le  titre 
d'Académie  wallonne,  elle  en  remplit  le  rôle  avec  une  autorité  à 
laquelle  une  reconnaissance  officielle  et  gouvernementale  n'ajou- 
terait rien.  Et  cependant,  dans  l'intérêt  de  la  cause  wallonne,  il 
serait  bon,  il  serait  utile  que  l'on  revendiquât  pour  elle  cette 
estampille  officielle.  C'est,  je  pense,  l'avis  de  tous  les  Wallons 
d'action. 

»  Le  Cercle  Verviétois  de  Bruxelles  m'a  confié,  Messieurs, 
l'agréable  mission  de  présenter  à  la  jubilaire  ses  félicitations  pour 
le  passé  et  ses  espoirs  pour  l'avenir.  Et  je  m'acquitte  de  ma  tâche 
avec  le  regret  de  n'avoir  pas  à  ma  disposition  les  moyens  de 
célébrer,  comme  il  conviendrait,  les  louanges  de  notre  vieille 
société  liégeoise.  Je  voudrais  ajouter  cependant  que,  si  la  céré- 
monie  qui  nous  rassemble  est  toute  de  joie  et  de  fête,  elle  doit 
avoir  aussi  un  autre  caractère.  11  faut  qu'elle  sonne  le  ralliement 
de  toutes  les  volontés,  de  toutes  les  énergies,  de  toutes  les  forces 


pour  défendre  la  Wallonie  menacée.  Les  Wallons  ont  le  grand 
tort  d'être  trop  confiants  en  eux-mêmes.  11  devient  urgent  pour 
eux  de  s'opposer  aux  exigences  outrées  et  de  plus  en  plus  acca- 
parantes des  Flamands,  de  revendiquer  les  droits  dont  on  veut 
les  léser.  Que  la  Wallonie  se  dresse,  non  pas  provocante,  mais 
ferme,  pour  imposer  ses  volontés  et  qu'elle  oppose  enfin  une 
digue  au  flot  flamingant  qui  menace  de  la  submerger. 

»  Le  Cercle  Verviétois  de  Bruxelles,  Messieurs,  est  entré 
modestement  dans  la  voie  des  revendications  positives.  Il  vient 
d'ouvrir  un  concours  littéraire  ayant  pour  objet  de  populariser 
l'Histoire  de  l'Ancien  Pays  de  Liège.  Son  but  est  d'arriver  à  faire 
donner  à  la  Wallonie  la  place  à  laquelle  elle  a  droit  dans  l'His- 
toire de  Belgique  que  l'on  enseigne  à  nos  enfants.  Car  l'Histoire 
de  Belgique,  comme  le  disait  M.  Chainaye  au  Congrès  de  IQ05, 
n'est  pas  bornée  au  Comté  de  Flandre.  Si  la  Principauté  de 
Liège,  le  Marquisat  de  Namur,  le  Comté  de  Hainaut  n'ont  pas 
rempli  dans  l'Histoire  de  l'Europe  occidentale  un  rôle  aussi 
important  que  celui  du  Comté  de  Flandre,  ils  n'en  ont  pas  moins 
leur  histoire  propre,  belle  et  glorieuse,  que  les  Belges  ignorent, 
parce  qu'on  ne  l'enseigne  pas  dans  nos  écoles.  Ce  que  le  Cercle 
Verviétois  de  Bruxelles  a  entrepris  pour  le  Pays  de  Liège,  qu'un 
autre  cercle  l'entreprenne  à  Mons  et  un  autre  à  Namur.  Et 
l'Histoire  de  Belgique  enseignée  dans  nos  écoles  sera  alors  vrai- 
ment belge. 

»  Messieurs,  ce  que  tente  le  Cercle  Verviétois  de  Bruxelles  est 
peu  de  chose.  Nous  ne  vivons  malheureusement  pas  en  pays 
wallon  ;  nos  rapports  journaliers  avec  une  population  mixte  nous 
obligent  à  une  certaine  réserve.  Mais  nous  attendons  impatiem- 
ment le  jour  où,  du  cœur  de  la  Wallonie,  partira  un  immense 
mouvement,  que  les  circonstances  actuelles  rendent  nécessaire. 
C'est  dans  l'espoir,  Messieurs,  de  voir  les  fêtes  jubilaires  actuelles 
devenir  le  signal  de  ce  mouvement  irrésistible,  qu'au  nom  du 
Cercle  Verviétois  de  Bruxelles,  je  bois  à  la  Société  liégeoise,  per- 
sonnification vivante  et  complète  de  la  Wallonie  littéraire  ». 


-   30  — 

Enfin,  M.  Emile  Tonglkt,  président  de  la  Fédération  wallonne 
de  ht  Province  de  Namur,  apporte  à  la  Société  jubilaire  les  féli- 
citations des  Namurois  : 

«  Au  nom  des  sociétés  dramatiques  affiliées  à  la  Fédération 
wallonne  de  la  province  de  Namur,  je  suis  heureux  de  pouvoir, 
à  mon  tour,  adresser  à  la  Société  jubilaire  dont  je  m'honore  d'être 
membre  effectif,  mes  plus  sincères  et  mes  plus  chaleureuses  féli- 
citations pour  les  services  aussi  nombreux  qu'importants  qu'elle 
n'a  cessé  de  rendre,  depuis  sa  fondation,  à  la  littérature  et  à  l'art 
dramatique  wallons. 

»  Je  la  félicite,  de  tout  cœur,  de  sa  vitalité  et  de  sa  prospérité 
qui  lui  permettent  de  fêter  aujourd'hui,  avec  éclat,  son  Cinquan- 
tenaire en  présence  de  puissants  protecteurs,  amis  de  nos  vieux 
idiomes  wallons. 

»  Je  souhaite  que  la  nouvelle  ère  dans  laquelle  elle  va  entrer 
soit,  comme  celle  qui  vient  de  se  terminer,  une  ère  de  longévité, 
d'activité,  de  travaux  féconds  et  importants. 

»  Le  passé  glorieux  de  la  Société  jubilaire  est  le  plus  sur  garant 
de  l'avenir  brillant  qui  lui  est  encore  destiné. 

»  Après  mes  félicitations  et  mes  souhaits,  ma  qualité  de  Pré- 
sident de  la  Fédération  wallonne  de  la  province  de  Namur  me 
permet  encore  d'exprimer  à  la  Société  jubilaire  des  sentiments 
de  reconnaissance  pour  les  services  signalés  qu'elle  a  rendus  aux 
auteurs  et  aux  sociétés  dramatiques  en  favorisant,  par  des 
concours  annuels,  la  production  et  l'éclosion  de  très  nombreuses 
œuvres  et  en  appelant  tout  spécialement  l'attention  sur  celles  de 
ces  œuvres  qu'elle  jugeait  dignes  de  récompense. 

»  Honneur  donc  à  la  vaillante  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne,  honneur  tout  particulièrement  à  ses  membres  titu- 
laires, à  son  Comité  à  la  tète  duquel  se  trouve  et  se  trouvera 
longtemps  encore,  je  l'espère,  le  si  dévoué  et  si  distingué  Pré- 
sident, M.  Lequarré. 

»  Je  bois,  de  tout  cœur,  à  la  Société  jubilaire  et  à  la  santé  de 
tous  ceux  qui  contribuent,  par  une  collaboration  active,  au  main- 


tien  de  sa  bonne  renommée  et  de  sa  prospérité».   (Applaudisse- 
ments. Les  convives  entonnent  l'air  du  Bia  Bouquet) 

Le  Secrétaire  de  la  Société  donne  lecture  de  nombreux  télé- 
grammes ou  lettres  de  sympathie  et  d'excuses  à  la  fois,  émanant 
de  MM.  Ernest  Discailles,  professeur  à  l'Université  de  Gand, 
Hector  Chainaye,  Albert  Robert,  président  de  Nameiir po  tôt, 
Charles  Gothier,  Albert  Counson,  Jean  Bury;  Lucien  Colson  ; 
Jules  Keybets,  président  du  Sillon  de  Verviers;  Ed.  Poncelet, 
archiviste  à  Mons;  Arille  Carlier  et  Surin,  au  nom  de  la  gazette 
le  Crèquion,  de  Charleroi  ;  Gaston  Talaupe,  au  nom  de  YAsso- 
ciation  des  auteurs  dramatiques  et  chansonniers  montais;  Adolphe 
Wattiez,  président  de  la  Ligue  wallonne  de  Tournai  ;  Georges  | 
Willame  ;  Charles  de  Thier  ;  abbé  Courtois,  curé  de  Saint-Géry  ; 
de  la  Société  verviétoise  d  Archéologie  et  d' Histoire  ;  de  la  Société 
des  Science  ,des  Arts  et  des  Belles-Lettres  du  Hainaut  ;  et  de  AI. 
L.  Losseau,  au  nom  de  la  Société  des  Bibliophiles  belges,  de  Mons. 
On  applaudit  frénétiquement  les  vers  humoristiques  par 
lesquels  M.  Ch.  de  Thier,  président  honoraire  à  la  Cour  d'appel 
et  doyen  des  membres  titulaires  de  la  Société,  s'excuse  de  ne 
pouvoir  assister  à  la  fête  : 

Dji  so  1'  pus  vî  d'  vus  autes  turtos. 

Et  d]'  poreû  minme  dire  li  pus  gros. 

Ca  dj'  peûse  cint'  et  trinle  noûf  kilos  : 

Si  dj'  rote,  dji  tome  cou  d'zeû  cou  d'zos. 

Via  poqwè.  forsôlé  qu'  dji  so, 

Dji  d'vrè  m'  passer  d' vos  bons  djigots 

Et  d'  vos  vins  di  drî  lès  fagots... 

Mins  1'  pus  grand  displi,  c'èst-èco 

Qu'  dji  n'  pou-t-aler  rîre  avou  vos. 

I  n'  fât  mây  rinoyî  lès  spots  : 
«  Pus  vî,  pus  sot  ». 

Voici,  d'autre  part,  le  compliment  en  dialecte  nivellois  adressé 
par  M.  Georges  Willame  : 


Dji  su  d'bauchî  que  d'  tous  l's  Aclots 

1  n'  d'à  nu  qui  lèye  èl  culot 

De  s'  feû  pou  d-aler  dins  vos  fièsse 

Bistokî  1'  Société  lîdjwèse  : 

Djan  d'  Nivelé  brait  corne  in  èfant  ! 

Mais  c'est  d'  binaich'téqu'i  faut  braire 

A  vo-n-ouneûr,  Walons,  lès  frères. 

Etou  d'  criye,  qu'on  m'intinde  lauvau  : 

«  Pou  vous  autes  in  d'mi-cint  d'  bravos!  » 

On  lira  plus  loin  les  vers  que  MM.  G.  Talaupk,  A.  Wattiez; 
L.-J.  Courtois  et  J.  Hens  avaient  envoyés  pour  la  circonstance. 

La  manifestation  de  la  Ligue  wallonne 

A  ce  moment  pénètrent  dans  la  salle  des  porteurs  de  drapeaux 
qui  se  massent,  bannières  déployées,  derrière  la  table  d'bonneur. 
Ce  sont  les  diverses  sociétés  de  Liège  et  de  la  Wallonie  qui, 
conduites  par  la  Ligne  wallonne  de  Liège,  viennent  manifester 
en  l'honneur  de  la  Société  de  Littérature  wallonne. 

Il  y  a  là  d'importantes  délégations  d'une  trentaine  de  Sociétés 
et  Cercles  wallons,  à  savoir  : 

la  Ligue  wallonne  de  Liège  (Julien  Delaite,  président;  R.  de 
Warsage,  secrétaire)  ; 

la  Ligne  nationale  wallonne  (id.); 

la  LÀgnc  ivallonne  de  Bruxelles  (A.  Colleye,  président)  ; 

la  L.igue  wallonne  du  Brabant  (id.); 

la  Fédération  rvallonne  lit'.éraire  et  dramatique  de  la  province 
de  L^iège  (Alph.  Tilkin,  président)  ; 

la  Fédération  wallonne  de  la  province  de  Namur  (Emile 
Tonglet,  président)  ; 

la  Fédération  wallonne  de  Vewiers  (Fr.  Remacle,  président); 

V Association  des  Auteurs  dramatiques  et  (  'kansonniers  zvallons 
(Jean  Roger,  président)  ; 

le  Cercle  verviétois  de  Bruxelles  (J.  Degey,  président;  H. 
Schipperges,  secrétaire)  ; 


—  33  — 

le  Caveau  liégeois  (Joseph  Willems,  président); 

le  cercle  Nameur po  tôt,  à  Bruxelles!  Albert  Robert,  président  )  ; 

le  Théâtre  communal  wallon  (A.  Legrain;  directeur); 

le  Théâtre  wallon  (G.  Loncin- Vidal,  directeur); 

le  cercle  le  Sillon,  de  Verviers; 

le  club  les  Wallons  (J.  Pickmann,  président); 

les  Djônes  auteurs  walons  (L.  Lagauche,  président)  ; 

les  joyeux  amis  d'Ans  ; 

le  Royal  Lion  Belge  ; 

les  Décorés  de  Jupille  ; 

V Union  îles  auteurs  wallons  sérésiens  (A.   Gillard,  président); 

IV  'uion  Ansoise; 

le  Cercle  IIesbigno?i  ; 

les  Laitières  de  P Ouest] 

les  Rejetons  des  Combattants  de  z8jO  ; 

la  dramatique  V Avenir  ; 

la  dramatique  les  XII  de  Bre.ssoux\ 

li  Joveuse  niaic  di  Fléron  ; 

la  dramatique  V Immortelle,  de  Verviers; 

\ Élan  wallon,  de  Verviers; 

les  Amis  du  Vieux  Liège, 

M.  Rodolphe  de  Warsage,  secrétaire  de  la  Ligue  wallonne . 
énumère  les  noms  des  Sociétés  présentes  et  lit  l'adresse  suivante 
de  la  Société  les  Amis  du  Vieux  LÀége  : 

«  La  Société  Les  Amis  du  Vieux  Liège  a  l'honneur  d'apporter  à  la 
Société  de  Littérature  Wallonne  les  félicitations  les  plus  cordiales  à  l'occa- 
sion du  Cinquantenairede  sa  fondation. 

»  Les  travaux  que  la  Société  de  Littérature  Wallonne  a  accomplis, 
l'appui  qu'elle  a  apporté  aux  jeunes  auteurs,  l'émulation  qu'elle  a  suscitée, 
ont  donné  aux;  pittoresques  Œuvres  Wallonnes  un  renouveau  brillant, 
ont  marqué  une  ère  nouvelle  pour  les  dialectes  wallons  si  imagés  et  si 
expressifs. 


—  34   - 

»  Son  action  bienfaisante  s'est  étendue  à  la  Wallonie  tout  entière,  et 
elle  a  pu  constater  avec  joie  le  succès  et  les  résultats  de  son  œuvre. 

»  Celle-ci  perdurera  ;  la  sympathie  qu'elle  a  conquise,  l'autorité  qui 
lui  est  reconnue,  prouvent  que  sa  création  était  nécessaire  et  que  nul. 
mieux  que  les  hommes  éminents  qui  l'ont  créée,  ne  pouvait  la  fonder  sur 
des  bases  plus  sérieuses  et  plus  magistrales. 

»  Pour  le  bien  du  pays  wallon,  pour  l'avenir  de  noire  langage  aimé, 
Les  Amis  du  Vieux  Liège  lui  souhaitent  une  autorité,  une  prospérité 
toujours  plus  grandes,  et  acclament  du  fond  du  cœur 

le  Président, 

les  Membres  Titulaires 

et  tous  les   Wallons  wallonisants 

qui  font  partie  de  la  Société. 

Le  Secrétaire,  Le  Vice-Président, 

E.  ROBYNS.  V.  LOISELET. 

M.  Julien  Delaite,  président  de  la  Ligue  wallonne,  prend  la 
parole  : 

«  Moncheû  1'  Présidint,  Mècheûs, 

»  Vos  vèyez  cisse  flouhe,  tchûsèye  inte  di  nos  mèyeûs  auteurs, 
inte  di  nos  mèyeûs  sociétés,  acorowe  â  d'fait'  de  busquinter 
P  Société  lîfywèse  di  Litèrature  walo?ie,  qu'a-st-apotiké  oûy  si 
djama  d'  cinquante  ans. 

»  C'est  qu'on  n'  veut  nin  tos  lès  djoûs,  â  payîs  walon,  on  s'-fait 
mirâke,  dès  djins  pâhùles  et  sincieûs,  professeurs,  ârtisses, 
avocats,  auteurs  walons,  djudjes,  docteurs,  ârchivisses  et  qui  sé-dje 
co?  si  rapoûler  dispôy  cinquante  ans,  ine  fèy  li  meus,  po  stûdî 
nosse  bon  vi  lingadje,  djùdjî  lès  tchîfs-d'oûve  di  nos  scriyeûs  et 
lèzî  d'ner  dès  bans'lèyes  di  lawris. 

»  Qwand  on  trouve  co  tant  d'  bravés  djins  qui  s'  sansouwèt 
l'cwérps  et  l'âme  la  qu'  leûs  èfant  djâse  deûs'  treûs  mots  d' walon, 
cisse  pufkène  ; 

»  Owand  on  trouve  co  tant  d'  hauts  mènhèrs  qui  fèt  peter 
d'  leû   narène  tôt   d'hant  qui    1'  walon    est  tôt  â  pus  bon   po  lès 


—  35  — 

crah'lîs  et  lès  pèk'teûs,  tôt  fant  qu'  leùs  parints  vinèt  quéquefèy 
di  Nassârowe;  di  Bètch  ou  dèl  mâssîte  rouwale  ; 

»  Qwand  on  trouve  co  tant  d'astèrlogues,  minme  â  Consèy 
Comunâl,  po  dire  :  «  Le  Wallon  n'est  pas  une  langue;  sa  littéra- 
ture est  une  petite  rivière  »  et  totès  bièstrèyes  ossi  grosses  qu'i 
sont  grands; 

»  Qwand  on  trouve  è  nosse  pitite  Belgique  dès  halbôssâs  qui 
r'noyèt  nosse  lingadje  et  nos  ârtisses,  qui  hapèt  leû  pan  as  étants 
dès  Walons,  qui  lès  fèt  passer  po  bastàs  d'vins  leù  prôpe  payîs  ; 
dès  feus  d'  qwiritûres  qui  distrùhèt  1'  pây  è  nosse  bêle  patrèye  ; 

»  Nos  avans  1'  dreût  d'èsse  fîrs  —  et  s'èl  vinans-gne  acèrtiner 
a  turtos  —  de  vèy  nosse  vile  Société  d'  Litèrature  todi 
vigreûse,  todi  fwète  et  hètèye,  plantèye  la,  corne  s'  èle  brèyasse  as 
mâlignants  qui  nos  dishîfrèt  :  «  Mwért,  nosse  vî  walon?  Ah  ! 
vos  'nue  avez  minti  !  » 

»  Ossu,  oûy,  tos  lès  Walons  sont  è  liyèsse;  dès  qwate  cwènes 
dé  payîs,  leûs  Sociétés  on t-st-avoyî  avou  djôye  al  Ligue  walone 
li  permission  d'  lès  r'présinter  et  di  v'  dîre,  Mécheûs,  cou  qu'èle 
rissintèt  por  vos. 

»  Vosse  Société  est  leù  mère  a  turtotes,  ou  pus  vite,  po  bècùp 
d'  zèles,  leù  grand-mére  a  case  di  si-adje,  et  corne  ine  bone 
grand-mére  qu'èle  est,  èle  lèzî  doue,  po  çou  qu'est  dèl  litèrature  et 
dèl  filologîye,  li  vôye  a  sûre. 

»  Enn'  a  quéquefèy,  inte  di  zèles;  dès  cisses  qui  hinèt  de  cou 
et  qui  n'  volet  nin  prinde  li  vôye  qu'èle  ac'sègne;  mins,  s'èle 
prindèt  minme  li  vôye  di  pus  Ion,  vos  polez-t-èsse  sûrs  qu'èle 
radjondèt  âhèyemint  leù  mère,  tôt  tournant  a  pont  et  tôt 
tchèriant  so  l'âhêye  vôye  dé  cour  et  dès  sintumints. 

»  Et  po  qu'  vos  sèyésse  bin  sûrs  di  çou  qu'  dji  v'  di,  lès  Sociétés 
d'  Lîdje  et  de  Payîs  walon  m'ont  tchèrdjî  di  v'  rimète  on  papî 
serît,  wice  qu'on  1ère  qu'èles  sont  ètaîtes  di  vèy  leû  mère  —  ou 
leù  grande  soûr,  c'est  tôt  come  —  ossi  vigreûse  et  ossi  voltrûle 
après  'ne  si-faite  vicârèye,  on  papî  wice  qu'on  1ère  qu'èle  vis 
sohaitèt  aweûr  et  pây  !  » 


36 


Au  milieu  des  acclamations  enthousiastes  que  soulève  ce 
vibrant  discours,  M.  Delaite  remet  au  Président  un  parchemin 
scelle  au  sceau  île  Saint-Lambert,  sur  lequel  est  transcrite  à  la 
main  une  adresse  originale,  chef-d'œuvre  de  calligraphie  et  d'en- 
luminure. Voici  le  texte  de  cette  adresse,  qui  répète  les  dernières 
phrases  de  l'allocution  précédente,  encadrées  de  formules  propres 
aux  anciens  diplômes  : 


A  tos  cheaus  ki  les  presenles  letres  vieront  el  oront, 
Nos  li  LIGUE  WALLONNE  DI  LIGE,  salut  et  connissan 
ce  de  veriteit.  Sacent  trestuit  cille  ki  sunt  et  ki 
avenirsunt  ke  la  SOCIÉTÉ  LIÉGEOISE  DE  LITTÉRATU 
RE  WALLONNE  at  aou  ce  jour  d'hui  chinquante  années 
de  vie.  Les  SOCIÉTÉS  1»'  LIGE  ET  DE  PAYS  WALLON  el  vi 
nel  busquinter  et  li  r'mètte  on  papî-serît,  wisse  qu'on  lé 
rè  qu'elles  sont  ètaîtes  dé  vève  leu  grande  soûr  ossi  vigreû 
se  et  ossi  vol.trûle  après  'ne  sifaite  viquârèye.  Elles  lî  so 
haîtèt  aweûr  et  pave.  El  por  chu  ke  che  soit  ferme  chou 
se  enestauble,  avonne  fait  apendre  a  ces  lelres  li  saial 
del  citeit  de  Lîge,  en  tesmoingnage  de  veriteit.  Che  fut 
fait  l'an  del  nativiteil  Nostre  Seignour  MDCCCC 
ET    SIlîS,    li    Judi,    deusême    jour    après    li    fieste   de    Noïel. 


M.    Adolphe    Mortier,    vice-président    du  Cercle    bruxellois 
Nameur  po  fol,  prononce,  en  dialecte  namurois,   un  discours  très 
écouté  et  remet  au  Président  une  superbe  palme  : 
Mèssieûs, 

«  Dji  so-st-avoyî  vê-ci  pa  1'  cèque  littéraire  et  dramatique 
«  Nameur  po  tôt  »  d'  Brusselles  ;  dj'avo  a  vos  rmète  one  masse 
di  complimints  et  d'  sohaits.  Mins,  après  tôt  ç'  qui  MM.  de 
Warsage  et  Delaite  vègn'nut  d'  discouru,  dji  m'  trove  ahoté  ;  dji 
so  dins  1'  cas  d'Esope  qui.  n'  savot  pus  ré  dire  pace  qui  lès  autes 
avinn'  tôt  dit. 


—  37   — 

»  Portant,  dji  m'  sin  prins  au  cœur  :  on  passadje  dèl  discours 
d'à  M.    Delaite   m'a   fait    r'sov'nu   d'one   saqwè  qui  m'èst-arivé 

quand  dj'èsto  co  èfant. 

»  I-gn-a  a  pô  près  trinte  ans  d' ça  ;  c'èstot  lauvau  dins  noste 
amia,  au  mitant  d'  nosse  cher  Brabanl  walon.  Nos  èstinn'  tortos 
rachonés  è-mon  m'  grand-pére  et  dj'  rivwè  co  ç'ti-ci  ralumer  1'  fè 
d'  bwcs  dins  1'  vive  tchiminéye  è  soflant  d'ssus  avou  1'  longue 
soflète  di  fier. 

»  Nos  avinn'  al  chije,  ci  côp-la,  on  vwèsé,  espèce  d'avocat 
d'  viladje,  qui  lijéve  one  gazète  qu'il  avot  ach'té  a  Wauve,  li 
dîmègne  di  d'vant.  I  donéve  li  pris  dès  dinréyes  :  dès  canadas, 
dèl  frumint,  dèl  socouran,  dèl  bôkète  ;  i  racontéve  lès  mâleûrs  et 
i  causéve  dèl  guère.  Mins  v'ia  qu'il  ètèrprint  on-artike  sicrit  pa 
on-ome  di  Iwè  qu'on  causéve  branmint  d'  li  dins  nos  invirons  et 
qui  vanté ve  lès  vives  tchansons  walones  et  dès  r'caches  faites  pa 
one'  Soriètc  /ityi'csc  i/i  fjtcritturc  i^nlouc.  Li  vwèsé  n'avot  seu 
èspliquer  al  goût  d'  tortos  ç'  qui  tôt  ça  v'iéye  dire;  ossi  1'  lèdd'- 
mwiii,  nos  d'mandinn'  a  nosse  maîsse  di  scole  di  nos  rinsègni  su 
ci  qu'èstot  ça  por  one  èmantchure  li  Société  lîfywèse  di  Litèra- 
ture  walone.  «  Apprenez  votre  leçon  et  soignez  vos  devoirs!  » 
èstot  1'  rèsponse. 

»  Li  dîmègne  savant,  après  1'  catrèsine,  nos  ratindinn'  li 
vicaire  su  l'uch  di  l'èglîje  et,  bé  paujères  et  fwart  ombradjeûs, 
nos  li  mètinn'  li  rainrae  question  qu'a  nosse  maisse  di  scole  : 
«  Priez  Dieu  et  répétez  votre  catéchisme,  et  ne  vous  occupe/  pas 
de  cela  !  »  nos  criye  li  prête  corne  è  colère. 

»  Li  vérité,  vos  l'ad'vinoz,  c'est  qui  ni  onk  ni  l'aute  ni  con'chinn' 
vosse  bêle  société. 

»  Chaque  annéve,  dj'a  V  bouneùr  d'  p'iu  co  passer  saquants 
mwès  clins  nosse  Brabant  walon  et  dj'  pou  constater  qu'asteûre 
lès  maîsses  di  scole  qui  n'  si  contint'nut  pus  d'  chèrvu  dès  leçons 
aus  p'tits  et  ans  grands,  et  lès  prêtes  qu'ont  li  lès  eùves  di  leùs 
célèbes  confrères  brabançons  lès  abés  Renard  et  Courtois,  sav'nut 
tortos  ç'  qui  c'est  qui    1'  Société  lifywcsc  di  /.itéra titre  walone.    Et 


-   3«    - 

i  vant'nut  et  fèynut  conèche  vos  travaûs  et  F  baure  patriyotique 
qui  vos  porsûvoz. 

»  Vola,  Mèssieûs,  ç'  qui  dj'a  t'nu  a  vos  raconter  avant  d'è-raler 
a  Brussèle;  i-gn-a  la-d'dins  on  sov'mr  qui  m'est  cher,  dj'èspère 
qu'i  vos  1'  sirè-t-ossi. 

»  Et  vos  nos  f'roz  asteùre  li  plaiji  d'  bé  v'iu  accepter  1'  palme 
qui  v'ia,  gadje  di  l'admiracion  d'  Nameur  po  tôt.  ■» 

Les  délégués  du  Cercle  varie  toi*  de  Bruxelles,  M.  Jean  Degey, 
président,  et  Henri  Schippkrges,  secrétaire,  remettent  également 
une  palme  à  la  Société  jubilaire;  puis  M.  Lequarré,  président, 
remercie  en  termes  émus  tous  ceux  qui,  sous  les  auspices  de  la 
Ligue  wallonne,  ont  bien  voulu  prendre  part  à  cette  belle  mani- 
festation ;  tandis  que  le  Champagne  est  versé  à  la  ronde,  il  lève 
son  verre  à  la  Wallonie,  grande  et  belle,  à  la  Wallonie  géné- 
reuse, à  la  seconde  patrie  ! 

Les  chansons 

La  partie  «  officielle  »  de  la  fête  est  terminée,  et  les  joyeux 
accords  du  piano  résonnent.  Le  bon  poète  Joseph  Vrindts,  que 
la  circonstance  a  des  plus  heureusement  inspiré,  chante  sur  un 
très  vieil  air  cette  composition  qui  est  longuement  applaudie, 
comme  elle  le  mérite  d'ailleurs  : 

Li  bone  siteûle 

Vile  air 

Li  djamadèNoyé  finihéve  tôt  a  pône,  (bis) 

Et  lès  airs  dès  paskèyes  qu'on  aveût  tant  t chanté  / 

Toûrnikît  lôyeminôye  dizeû  nosse  vîle  Cité.  \ 

Èmé  1'  brut  dès  tchant'rèyes  et  dès  djôyes  dès  matènes,  (bis) 
Vola  cinquante  ans  d'  chai,  on  vèya  s'astârdjî  / 

Ë  cîr  dcl  Walonerèye  li  steûle  di  nos  bièrdjîs.  I 


Po  veûyî  sol  naîhànce  d'ine  pitite  âme  walone,  (bis) 

Lèsnûlêyes  fît-st-ahote,  è<  lès  r'djèts  dèl  bê.té 

So  l'èfant  qui  nannéve,  pâhûlemint,  v'nit  blaw'ter. 

Tôt  r'passant  djoyeûsemint  d'aveûr  situ  fé  l'fièsse,  (bis) 
Li  nozêye  Bone-aweûr  vina  vèyî  1'  gnêgnê,  ) 

Et  la,  toi  lî  d'nant  'ne  bàhe,  tote  sôr.di  bons  sohaits.         ( 

Dilé  V  banse  di  l'èfant,  deûs  autes  vmît  prinde  pièce  :  (bis) 
Tôt  s'  tinant  a  cabasse,  l'Avenir  avou  1'  Passé  j 

Fît-st-ine  grande  «  sièrviteûr  »  a  nosse  pitit  manié.  \ 

On  d'mèy  siéke  a  hoyou  dispôy  ci  djoû  d'  naîhànce;  (bis) 
Lès  prétim-ps,  lès  iviérs  ont  fait  crèhe  li  r'djèton  ;  ) 

Oûy,  c'èst-inegrande  kimérequi  fait  1'  glwére  dèsWalons.  \ 

Sol  couse  di  cinqu  inte  ans,  li  Société  lîdjwèse  (bis) 
A-st-avu  tant  d'aweûi     u'on  s'  rissovint  vol'tî 
De  bê  djoû  di  s'  vinowe  et  d'  li  steûle  des  bièrdjîs  ! 


(bis) 


(bis) 


(bis) 


(bis) 


(bis) 


Dès  lors  l'élan  est  donné  et  les  chanteurs  se  succèdent  sans 
interruption.  M.  Alphonse  Tilkin,  à  propos  de  la  construction  du 
Théâtre  Wallon,  chante  des  couplets  amusants  où  certains 
conseillers  communaux  sont  gentiment  égratignés.  M.  Oscar 
Pecqueur,  en  dialecte  de  Charleroi,  passe  en  revue  et  houspille 
d'agréable  façon  la  Commission. du  Dictionnaire.  MM.  Carpen- 
tier;  Herman,  Th.  Radoux,  Paul  cI'Andrimonï,  Henroz,  Olivier 
Poncin,  etc  ,  payent,  eux  aussi;  de  leur  personne  et  donnent  la 
note  amusante.  Joseph  Vrindts  improvise  un  gai  crâmignon  de 
circonstance,  dont  tous  les  convives  répètent  le  refrain  en  chœur. 
On  écoute  avec  recueillement  le  salut  que  nous  adressent  en  leur 
dialecte  nos  amis  MM.  Adolphe  Wattiez,  de  Tournai,  Gaston 
Talaupe,  de  Mous,  abbé  L.  J.  Courtois,  curé  de  Sain t-Géry,  et 
Joseph  Hens,  de  Vielsalm  ('),  et  l'on  se  sépare  enfin,  heureux  de 
cette   journée  qui  avait    évoqué    un   demi-siècle   d'efforts   et  de 

(')  On  trouvera  ci-après  les  diverses  pièces  qui  lurent  composées 
spécialement  à  l'occasion  de  ce  Banquet. 


et  qui  marquera  une  étape  mémorable  dans  la  vie  de  la 
Société  de  Littérature  wallonne. 


Faites  péter  lés  bouchons  ! 

[Dialecte  de  Mons] 

(  )uais  !  cinquante  ans  !  n'a  nié  a  dire,  ça  buque  ! 
Evét  cwayèz-me,  alez-î  ardimint  ! 

Que  pou  1'  sévance  solanèle  qu'on  s'  rimbuque, 
Et  qu'un  s'  boulance  pou  vête  dé  première  main  ! 
Qu'on  claque  dés  mains,  qu'on  boucane,  qu'on  pèstèle, 
Pou  mète  in  gwâre  tous  lés  vayants  Walons 
Oui  vos  ont  fé  «  tout  aussi  grande  que  bêle  »  ; 
Mrs,  après  ça,  laites  péter  lés  bouchons  ! 

L'  litérature,  c'est  jusse,  èle  est  d'  vo  fiète, 
Éyét  rié  d'  mieus,  pou  bé  1'  mète  in  oneur 
Dins  tout  ç'  qu'on  fét,  que  d'avwar  mis,  in  tiète, 
Ene  grande  sévance  :  qu'  ça  li  f#se  es'  boneur  ! 
Mes  c't-ène  Walone  et  a  «  l'académique  », 
Vos  1' "Savez  bé,  èle  préfère  «  1'  sans-façon  », 
Et  vos  avez  yeu  swin,  vrées  gins  afiques, 
D'  li  dire  qu'après,  on  f'ra  péter  1'  bouchon  ! 

Avec,  r'passez-vous-in  jusqu'à  la  garde; 
Mingez,  buvez,  m'tez  lés  boutéyes  a  eu  ! 
C'est  in  biau  jour,  a  rié  i  n'  faut  qu'on  r'garde  : 
Hé  du  contraire,  que  tout  swaye  rapindu  ! 
D'ui  bout  a  l'aute  dé  tout  no  Waloniye 
Qu'on  vos  intinde  jusqu'au  fond  dés  corons: 
Que  lés  Flaminds,  eûs'-minme,  calés  rinviye, 
Ou'i  s'  dis'  :  <%  L'Walon  fét  péter  lés  bouchons  !  » 

Éyél  surtout,  dédins  'ne  parèye  journéye, 

Pou  qu'èle  swaye  «  ute  »  et  qu'i  n'  li  manque  èrié, 

Cantez,  's-amisses,  cantez  co  pus  qu'  jaméye 

I  n'a  rié  d'  té\  pou  qu'  tout  swaye  au  pus  bié  ; 


—  4Ï  — 

D'autant,  d'ayeurs,  que  ç'  a'ésl  rié  vos  aprinde 
Que  d'  répéter  que  tous  lés  vi/s  Walons 
Savté  canter  quan-i  sont  a  'ne  bone  binde, 
S'acompagnant  in  f'zant  péter  1'  bouchon  ! 

Mons,  26  décimbe  1906.  Gaston  Talaupe, 

Pj  isident 

de  l'Association  des  auteurs  dramatiiiues 
et  chansonniers  montois 

A  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne 

Air    :    Les    Chonq-Clotiers 

[Dialecte  de  Tournai] 

Pour  célébrer  1'  Chinquantenaire 
De  1'  mère  de  no  langache  waleon, 
J'areo  voulu...  Xeom  d'in  tonère  ! 
Keurir  a  Lièche,  si  pos  pus  leon  : 

Mes,  ch'èst  qu'  l'oziéeau, 

T'nu  pau  goriéeau, 
X'a  pos  1'  Iwasir  de  dékinte  de  s'  métier 
Pour  aler,  su  1'  Pèreon  canter  lès  Chonq-Cloticrs 

Pourtant,  j'areo  fét  si  beone  chère 
D'ête  avec  tous  lès  gins  d1  nos  gins 
Parlant  tous  èl  langue  de  leû  père  : 
Cèle  qu'in  prenant  1'  tète  on  aprint  : 

Mes  je  n'  sareo, 

Bin  que  j'  voudreo  : 
J'in  su  réduit,  in  onète  éritier  ('), 
A  vous  conter  mes  peines  sur  l'air  dès  Chonq-Clotiers. 

A  mes  jwayeûs  confrères  de  Lièche 
J'invwa  donc  mes  mcyeûs  souhéts. 
Dès  viérs,  cha  veaut  mieus  qu'ène  dépêche  : 
Cha  met  pus  d'  bure  dins  no  couwél  ("-'): 

(')  Successeur.  —  (2)  Casserole  en  terre  cuite,  ustensile  de  cuisine. 


-  42  — 

Et,  malgré  tout, 

J'  s'rai  tout  près  d'  vous, 
Malgré  1'  longueur  du  pévis  tout  intier, 
Car  j'  pins'rai  a  vous  éeautes  tout  près  d'  mes  Chonq-Clotiers. 

Infin,  je  n'  peu,  mes  braves  confrères, 
Vous  t'nir  pus  longtemps  qu'i  n'  convient. 
Conservez  1'  langue  de  nos  gra-mêres  : 
Vous  s'rez  bien  vus  dés  Tournisiens. 

In  vo-n-oneur, 

J'  m'in  va  d'  beon  cœur, 
In  j'tant  l'ameur  (')  dins  tous  nos  vieûs  quartiers, 
Mète  in  révolucieon  lés  clokes  dés  Chonq-Clotiers. 

Tournai,  décembre  1906.  Adolphe  Wattiez, 

Président  de  la  Ligue  wallonne 
du  Tournaisis. 

On  Sondje 

[Dialecte  de  Perwez  (Brabant)] 

E  n'a  né  po  qu'on  s'èmèrviye, 

Mins  c'est  d'  bon  cœur  <\ue  nos  1'  dîrans  : 

Po  Lîdje,  pol  Tère  dèl  Waloniye, 

Dj'a  sti  an  route  dès  eùres  durant... 

On  a  beau  dire  :  «  C'estot-on  rêve!  » 
D'sses  1'  vôye  dj<?  n'èsto  né  tôt  seû  : 
N'est-ce  né  1'  même  cdéye  qu<?  solève 
Et  fait  bâte  tôt  cœur  djènèreûs  ? 

Et  nos  alîn',  perdant  l'avance, 
Aus  grandes  fièsses  dèl  Société, 
E-tot  tchantant  de  st-èx^stance, 
Lès  céquante  ans  d'  viye  et  d'  fierté. 

(')  L'émoi,  la  surprise. 


Vs  arin'  ye  sogne,  au  grand  poète, 
levant  1'  mon^minl  Defrècheux 
D'aler  t<?rer  nosse  côp  d'  barète...  ! 


Deûs 


ms  trop  timpe!...  C'est  maleureûs  ! 


On  n'  vout  né  s'  (ksbautchi  ne  s'  plainde, 
Quand  ré  n'  manque,  ne  Y  place  ne  les  caurs... 
S'on  veke  cor,  on  porc  ratinde, 
Pourvu  qu'on  n'  s'î  boute  né  trop  taurd  ! 

On  bia  djoû  nos  arans  lès  preuves 
Qu'on  a  tôt  bé  fait,  sins  compter; 
Nos  vèrans  sorîre  au  chè-d'œûve, 
A  Defrècheux  rèss*sc<?té... 

Et  v'ia  lès  con'chances  qu'on  r'novele  : 
Grands  anws  d'voste  abé  Renard, 
Vos  ariz  v'\e  veûy  Jean  d'  N^vèle  ; 
Mins  la  d'dja  dès  ans  qu'«]  est  mwart  ! 

Corne  on  guèrier  après  1'  hataye, 
Ecor  qu'on  est  dja  vî,  fayé, 
B^nauche,  dj'a  sti  r'çûre  me  mèdaye 
Et  coude  me  cochète  de  laurier. 

Le  (îèsse  n'est  po  dîre  cominciye 

Qu'  faut  r'gangni  s'  twèt  dèl  net,  bien  taurd, 

Mins  d>  m'  sovêrè  tote  me  viye 

Que  dj'ènn'  a  sti  qwère  me  p'trfe  paurt. 

Vive  Lîdje  et  1*  Walonie  intîre  : 
i?-n-a  dès  djoûs  qu'on  sint  s'  bouneûr 
Mias  qu'on  nèl  sarot  jamais  dîre  : 
Vive  Lîdje  de  1'  p«  parfond  de  m'  cœur  ! 

L.-J.  Courtois 
Curé  d'  Saint-Dj're  (Saint-Géry) 


—  44  - 

Vès  lès  hauteurs  !... 

[Dialecte  de  Vielsalm] 

(  )  l'Ardène,  i-gn-a  dja  dès  ans, 
(C'èstûl  1'  timpsdèl  pauve  vîhe  Àrdène) 
I  n'  passût  d'zeû  lès  tiers  grîs'nants  C  | 
Oui  1'  favinète  (-)  quèrant  pahène. 

Po-z-î  minî,  dès  slrûts  pazês 
Gripint  d'zoslès  bouh'nèdjes  di  spines  ; 
On  r'trovût  so  leûs  blancs  mossês 
Dès  rotes  di  marcotes  ou  d'  fawines. 

Lès  vis  Agneûs  tôt  bê  doûcemint 
Broûlint  lès  wêdes,  râ\  int  les  pires  ; 
L'ovrèdje  en  amont  tranquilemint 
Monta  coûkant  ronhes  et  condjîres  (3). 

Lès  djônes  sèwint  sins  s'  férehêri... 
On  bon  côp  d'  pâle  ou  bin  d'  hètchète 
Lès  èguida  haut  sins  quèri 
Et  v'na  horî  (4)disqu'al  copète... 

Et  d'  la,  qwand  lès  djuûrs  sont  hêtis, 
Al  vèsprîye,  assious,  1'  cour  al  djove, 
I  louket  lés  djins,  lâvâ,  p'tits, 
Po  dès  coràs  (')  bâtant  leû  vôye... 


Dès  Lîdjwès  fzint  come  lès  Agneûs, 
Gn-a  cinquante  ans,  po  nosse  languèdje  : 
I  s'  tchùsihint  lès  pus  vigreûs 
Po  say  di  li  drovi 


(')  Grisonnants.  —  (2)  Bergeronnette.  —  (;i)  Amas  de  terre,  de 
pierres,  etc.  —  (4)  Percer,  faire  une  percée,  ouvrir  un  chemin.  — 
("')  Grosses  fourmis  noires. 


-  45  — 

So  lès  déssimes  f1)  tiers  do  walon 
As  assins  ('-')  djènes,  as  traites  fagnes, 
I  latchint,  côpint  lâdje  et  long 
Tôt  s'  rahèssant  todi  d'  fàmagnes. 

Li  djàsèdje  a  trawî  sins  bran... 
I  sont  mwèrts  tôt  scrivant  1'  minme  rôye  : 
«  Al  copète,  ons-èst  tot-pus  grand  : 
»  Walons  ! . . .  rès  lès  hauteurs  ! . . .  èvôye  ! ...  » 
Vielsalm,  décembre  1906.  Joseph  Hens 

Ine  sèyance  de  Consèy  Comunàl  di  Lidje 

Air  :  Brigadier,  vous  avez  raison! 
[Dialecte  de  Liège] 
I 
Dièrinn'mint  è  nosse  maison-d'-vèye, 
On  rassonla  tos  nos  consieûs,  (bis) 
Et  l'èchevin  Mitchâ  fa  vèy 
A  turtos  dès  plans  fwért  curieûs  : 
«  I  s'adjih,  Mècheûs,  d'ine  batise 
Wice  qu'on  lodjerè  1'  tèyâte  walon.  {ter) 
Oui  v'  sonle-t-i  ?  n'est-ce  nin  la  'ne  bêle  djîse? 

—  L'èchevin,  vos  avez  raison  !  » 

II 
«  Mècheûs,  divant  qu'on  n'  si  dispute, 
Dèrit  1'  borguimaîsse  tôt  sonant.  (bis) 
Ni  prindez  nin  co  1'  djoû  pol  nut', 
Et  qu'on  î  vâye  tôt  raisonant. 
C'èst-â  d'fait'  de  patwès  d'  nos  pères, 
Lu  qu'est  l'oneûrdi  nosse  Pèron...  (ter) 
Nouk  di  nos  autes  nèl  sâreùt  hère... 

—  Borguimaîsse,  vos  avez  raison  !  » 

(')  Très  grands.  —  (*)  Morceaux  de  terrain  le  long  de  la  forêt,  parts 
de  bois. 


-  4.6  - 

m 

«.  Mayeûr,  dji  v'  dimande  li  pan  île, 
Brèya  Dèlaite  tôt  tchaud  tôt  reûd.  (/'/.s 
I  fat  d'abord  chai  qui  dj'èscole 
Tos  mes  camarades  lès  consieûs. 
Crèyez  bin  qui  dji  k'noh  l'afaire, 
Tôt  nosse  tèyâte,  totes  nos  tchansons.  »  {ter) 
Et  lès  consieûs  s'  mètît-st-a  braire  : 
«  Fré  Dèlaite,  vos  avez  raison  !  » 

IV 

«  Nos  avans  dès  feus  d'  comèdèye 
Qu'on  n' sâreût  trop  ècorèdjî  :  (bis) 
Leûs  pièces  sont  vigreûses  et  haîtêyes, 
Qu'on  n'  lès  vinsenin  chai  disprèhî! 
—  Un  théâtre  ?  oh  !  quelle  sottise  ! 
Fa  Schindeler,  l'orne  â  haut  front,  (ter) 
Vaudrait  mieux  nous  faire  une  église! 
—  Schindeler,  vos  avez  raison  !  » 


«  Portant,  fa  Fraigneux  tôt  d'ine  pèce, 
Lès  Walons  fèt  valeur  leûs  dreûts  :  (bis) 
Li  peûpe  vout  1'  tèyâte  a  tote  fwèce  : 
Poqwè  lî  refuser,  Mècheûs  ? 
N-a-t-i  chai,  divins  tôt  1'  Consèv, 
Onk  qui  de  timps  dès  élècsions  (ter) 
Ni  promèta  nin  1'  Comèdèye  ? 
—  L'èchèvin,  vos  avez  raison  !  » 

VI 

—  Li  Comèdèye  !  elle  est  bin  bone  ! 
Eh  !  bin,  1'  comèdèye  nos  1'  djowans!  (bis) 
Ces  Walons  la,  pus  on  l'zî  done 
Et  pus  i  div'nèt  mâlignants. 


—  47  — 

Leû  baguèdje  !  on  rèw,  ine  riv'lète  ! 
Djâsez-me  dès  ovrèdjes  dès  Tîhons  !  {ter) 
Dji  m'î  k'noh,  dji  so-st-ome  di  lètes. 

—  Célestin,  vos  avez  raison  !  » 

VII 

«  Messieurs,  jevot'rai  la  dépense, 

Fa  1'  consieû  Bologne  tôt  s'  dressant,  {bis) 

Mais,  voilà  !  de  grand's  compétences  ! 

Ont  dit  qu'i  n'  vivrait  pas  longtemps! 

Pas  central,  le  terrain  d'  Bavière  : 

L' théâtre  y  boirait  un  bouillon,  {ter) 

Rach'tez  donc  notre  Populaire. 

—  Fré  Bologne,  vos  avez  raison  !  » 

VIII 

Xos  consieùs  s'  digueûyît  co  'ne  gote 
Puis  l'èchèvin  Falloise  parla  :  {bis) 
«  Asteûre  qui  nouk  n'î  veut  pu  gote, 
C'est  1'  moumint  d'  voter  so  coula. 
S'on  t'néve  mây  ine  novèle  sèvance. 
Ça  poreût  candjî  l'agayon  :  {ter) 
Vât  co  mis  de  wârder  nos  çans'. 

—  L'èchèvin,  vos  avez  raison  !  » 

IX 

C'èst-ainsi  qui  nosse  brave  Consèy 
Ètèra  nosse  bê  monumint,  {bis) 
Mins  on  vota  dî  grands  gros  mèyes 
Âfis'  di  lî  fé  'n-ètér'mint. 
Oui  d'vinrè  l' tèyâte  a  l'annêye  ? 
Oui  d'vinrè  nosse  pauve  vî  walon  ?  {ter) 
Mi,  dji  d'mande  qu'on  l'administrêye, 
Camarades,  n'a-djdju  nin  raison? 

29  Dècimbe  1906.  Alphonse  Tilkin 


Lès  twès  mousquetaires 

[Dialecte  de  (haï  leroi  | 


Mèssieûs,  i  m'  chêne  qu'os  arouvyî 

Ene  santé  qu'i  faut  bwère  : 

Dji  se  bén  qu'  c'est  dès  pouv's  ouvris 

Et  qu'  vos  n'  lès  prîjèz  wêre  ; 

Mins  tout  Y  rninme  ça  n'  sereut  nén  bia 

D'  lès  lèyî  râler,  sins  leû  p'tit  houpia. 

C'est  qu'pou  fé  in  Dicsionaire,  in  !  licsionaire  walon       | 

Faut  bén  twès  mousquetaires  !  \ 

II 

L'  premî,  qu'  a  l'air  assez  londjin, 
A  'ne  boune  figure  di  mwène  ; 
L'aute  a  deûs  îs  qu'  trawnut  lès  djins, 
C'èst-in  scrèpeû  d'  coyène. 
Et  1'  twèsyinme,  pus  nwêrqui  d'  l'arpwès, 
A  côps  di  scorèye  lès  fait  tchèryî  dwèt. 
I  sont  foûrt  bén  rèscontrés,  ma  fitche,  ces  mousquè-    | 
Pou  fé  leû  Dicsionaire  !  [taires    ( 

III 

Lâdje  et  long,  pa  t't  avau  1'  payîs, 

I  sont-st-al  cache  fén-fère  ; 

Dins  chaque  hamia,  su  leûs  papîs 

I  scrîjnut dès  afaires  ! 

N'ont-i  nén  adrouvu  'ne  vîye  djin, 

Pou  waîtî  d'  trouver  dès  mots  walons...  d'dins  ! 

C'est,  paraît-i,  lès  travaux  d'approche  du  Dicsionaire    | 

C     bis 
Di  nos  twès  mousquetaires!  \ 

IV 

Al  Société  vos  n'  sarîz  pus 

Qui  tchêr  su  toutes  bwèsses  ; 

Pa  d'zous  leûs  fiches,  lès  djîses  ploynut  : 

Faureut  dès  aspoyerèsses. 


bis 


—  49  — 

0  n'  djoke  non  d'i  v'ni  diskèrtchî 
Su  l'gros  moncha  d'  fouyes  qui  n'  lait  qu'  monpliyî. 
Parbleut'  !  vont-i  mcte  tout  çadinsl'  fameûs  Dicsio-    f 
Nos  «  savants  »  mousquetaires?  [naire,    \ 

V 
Mins  v'ia  bén  rade  deûs ans  passés 
Oui  tout  ç'  rim'rame  la  dure  : 
Et  disqu'asteûre  rén  d'achevé 
N'a  doné  leû  mesure  ! 
Avêront-i  jamais  au  d'bout  ? 

1  m'ont  t't  a  fait  l'air  di  prom'teûs  d'  bondjoûs. 
Gn-a-t-i   vraimint  si  dondjî   di  tont  et  tont  d'afaires    | 
Pou  fé  in  Dicsionaire  ?  \ 

VI 
Al  boune.  c'est  tout  l'minmeène  saqwè 
Oui  leû  d'monde  di  l'ouvrâdje, 
Di  r'mète  au  djoû  tous  lès  patwès 
Pa  cintènes  di  vilàdjes.... 
Dj'ai  mau  fait  d'  leû  yèsse  si  grognau, 
Et  dj'  leû  d'monde  èscuse  è  criyont  pus  haut  : 
Buvons  tèstous  al  santé  di  nostwès  mousquetaires,    | 
Oui  vont  ié  Y  Dicsionaire  !  \ 

Oscar  Pecoueur 

Vivat'  pol  Société  lidjwèse  di  Litèrateùre  walone 

Po  fièstî  nosse  grand  djubilé, 

Lès  tièsses  di  hove  sont-st-èl  livèsse. 

On  ètint  braire  di  tôt  costé  : 

«  Vive  li  Société  la  la  ! 

Vive  li  Société  ! 
Vive  li  Société  lîdjvvèse  !  » 

C'èst-ine  glwére  po  tos  lès  Walons, 
Nosse  Société  d'  litèrateùre 
Elle  est  rèspèctêye  lâdje  et  long. 


C'est  tos  ornes  di  capacité, 

Oui  l'ont  k'dût  so  'ne  ossi  bone  vôye, 

El  co  djamây  i  n'ont  lâké. 

Les  âmes  di  ces-la  qui  n'  sont  [tus 
D'vèt  tréfiler  d.'  boneûr  et  d'  djôye, 
Et  tchanter  tôt  près  de  bon  Diu. 

Li  r'djèton  qu'i  nos  ont  lèvî. 

Est  tourné  d'vins  dès  mains  capâbes, 

Oui  prindèt  plaisir  a  1'  sognî. 

Nosse  vî  présidant  Lequarré 

A  d'né  tôt  s'  cour  al  Walon'rève  : 

Avon  lu  toi  1'  monde  deût  roter. 

Maîsse Chauvin,  nosse  vice-présidant, 
N'est  nin  si  bon  qu'  saint  Nicolèy  : 
I  y'  dit  vos  vrèves  tôt  glaw'tinant. 

Nosse  secrétaire  n'a  nin  pawou 
De  flahî  timpèsse  so  l'ovrèdje  : 
Li  potince  ès1  on  vrêy  tièstou. 


Bibliyotécaire  et  caissî 

Ni  d'manèt  co  djamây  pâhûles: 

Leû  fwért,  c'est  de  tôt  rascovî. 


Avou  dès  maîsses corne  Doutrepont, 
Lès  Feller  et  co  bêcôp  d'autes, 
I  fât  qu'  tôt  a-lait  rote  d'aplomb. 

D'oûy  è  cinquante  ans,  vos  veûrez 
Qu'on  lî  fièstrè  s'  cintinme  annèye; 
Si  n's  avans  1'  boneûr  de  viker, 
Nos  brairans  turtos  la  la, 

Nos  brairans  turtos  : 
«  Vive  li  Société  lîdjwèse  ! 


Joseph  Vrindts 


HISTORIQUE 


Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne 


N.    LEQUARRÉ,    Président 


Les  Wallons  descendent  des  anciens  Celtes,  que  la  science 
signale  chez  nous  à  l'époque  néolithique  et  dont  elle  fait  des 
brachycéphales.  Leur  type  présente  une  analogie  frappante  avec 
le  type  wallon.  Ces  Celtes,  vers  le  IXe  siècle  avant  notre  ère, 
doivent  avoir  été  subjugués  par  des  dolichocéphales  de  race 
germanique  aux  cheveux  blonds  et  aux  yeux  clairs,  qui  leur 
apportèrent  notamment  l'usage  du  fer.  Ces  Germains  ne  dépla- 
cèrent pas  les  Wallons  :  ils  formèrent  chez  eux  une  sorte  d'aris- 
tocratie guerrière  peu  nombreuse  et  qui  exerçait  le  pouvoir.  La 
masse  de  la  population  demeura  celtique.  Elle  fut  romanisée  du 
premier  siècle  avant  notre  ère  au  cinquième  de  notre  ère  :  le 
langage  celtique  disparut  presque  en  totalité  pour  faire  place  au 
latin  vulgaire,  source  principale  de  notre  wallon.  Les  Romains, 
attaqués  au  cinquième  siècle  par  de  nouvelles  bandes  germa- 
niques, prirent,  semble-t-il,  le  parti  extrême  de  leur  abandonner 
la  moitié  septentrionale  de  la  Belgique  actuelle,  ce  qui  expli- 
querait la  régularité  de   la  ligne  de  Wervicq    à  Visé,    qui,    sauf 


quelques  modifications  locales,  marque  encore  la  frontière  lin- 
guistique entre  les  Flamands  et  les  Wallons.  Ceux-ci  sont  donc 
des  Celtes  romanisés.  Mais  les  Wallons  du  pays  de  Liège,  étreints 
au  nord  et  à  l'est  par  les  Thiois,  qui  au  surplus  étaient  en  pos- 
session de  la  souveraineté,  subirent  davantage  l'influence  du 
langage  germanique  et,  si  l'on  s'en  tient  à  l'origine  de  divers 
noms  de  lieux  entre  Liège  et  Visé,  ils  ont  dù;  dans  la  suite, 
reconquérir  cette  région  sur  le  langage  tudesque. 

Quoi  qu'il  en  soit,  à  la  naissance  de  la  principauté  de  Liège,  au 
dixième  siècle,  le  wallon  était  la  langue  du  peuple.  C'est  en 
wallon  que  les  prédicateurs  évangélisaient  les  fidèles;  et  il  semble 
qu'il  faille  limiter  l'aire  du  wallon  proprement  dit  aux  confins  de 
la  portion  romane  de  l'ancien  diocèse  de  Liège,  c'est-à-dire  vers 
l'ouest  à  Bornival  (4  kilomètres  à  l'ouest  de  Nivelles)  et  à  l'Eau 
d'Heure  ou  mieux  d'Eure  (pra,  limite),  qui  sépare  le  wallon  du 
picard  de  Mons  et  de  Tournai;  au  sud  à  la  Sûre  supérieure,  au- 
delà  de  laquelle  le  wallon  fait  place  au  gaumet. 

Ce  qu'était  ce  wallon,  nous  l'ignorons  faute  de  documents 
écrits.  Quand  nos  princes-évêques  substituèrent  la  langue  vul- 
gaire au  latin  dans  certaines  de  leurs  ordonnances,  ils  les  firent 
rédiger  en  français  du  Centre.  Ce  fut  également  en  dialecte 
français  que  les  notaires  et  les  greffiers  de  nos  cours  de  justice 
écrivirent  leurs  actes  ;  ce  n'est  qu'accidentellement  qu'ils  re- 
courent au  wallon,  par  exemple  dans  des  inventaires  mobiliers, 
quand  le  terme  français  leur  est  inconnu. 

Il  faut  arriver  au  dix-septième  siècle  pour  rencontrer  de  vrais 
écrits  wallons.  La  plupart  ont  pour  auteurs  des  moines  ou  des 
prêtres,  qui,  sortis  du  peuple,  et  connaissant  le  wallon,  étaient 
suffisamment  instruits  pour  l'écrire,  tel  quel,  sans  ortbographe 
logique  ni  règles  grammaticales. 

En  16S4,  la  destruction  des  libertés  communales  par  le  fameux 
règlement  du  prince-évêque  Maximilien-Henri  de  Bavière  éloigne 
les  esprits  des  affaires  politiques  pour  les  tourner  vers  la  littéra- 
ture dialectale.  C'est  ainsi  que  quelques  lettrés  du  monde  aristo- 


cratique  cherchent  des  distractions  dans  UVoyèfye  di Tchôfontinne, 
li  Lîfywès  ègafyi,  li  Fiasse  di  Hoûte-sH-plout  et  lès  Ipocondes. 

Cette  renaissance  wallonne  s'éteint  presque  totalement  dans 
la  grande  Révolution.  Les pasquèyes ,  les  chansons,  à  plus  forte 
raison  les  pièces  de  théâtre  se  font  rares  sous  la  domination  fran- 
çaise, et  ce  n'est  qu'aux  approches  de  1830  que  les  Forir,  les 
Simonon  et  les  Dehin  réveillent  la  Muse  wallonne. 

En  1839,  le  curé  de  St-Jean-en-île,  Charles  Du  Vivier  de 
Streeh  chante  Li  Pantalon  trawé;  puis  c'est  le  tour  de  Lamaye, 
de  Bailleux,  de  Charles  Grandgagnage,  qui,  dès  1846,  entreprend 
la  publication  de  son  savant  Dictionnaire  étymologique  de  la  langue 
wallonne,  et  de  tant  d'autres  écrivains  que  nous  allons  retrouver 
parmi  les  fondateurs  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne. 

I 

En  185b,  la  Belgique  fêta  le  vingt-cinquième  anniversaire 
de  l'inauguration  de  son  premier  Roi.  A  cette  occasion,  une 
modeste  société  de  notre  ville,  la  Société  philanthropique  des  Vrais 
Liégeois,  que  présidait  M.  Henri  Georges,  eut  l'heureuse  inspira- 
tion de  faire  appel  aux  poètes  wallons  pour  célébrer  cet  important 
événement.  Elle  choisit,  pour  apprécier  les  pièces  de  ce  premier 
concours  wallon,  quelques  amateurs  zélés  de  notre  vieux  lan- 
gage. Ses  opérations  terminées,  le  jury  émit  le  vœu  de  voir 
s'établir  à  Liège  une  société  wallonne  qui,  chaque  année,  ouvri- 
rait des  concours  analogues  à  celui  qu'il  venait  de  juger.  Aussitôt 
les  vacances  de  septembre  terminées,  des  réunions  officieuses 
eurent  lieu  et,  le  27  décembre  1856,  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne  fut  constituée  dans  une  salle  du  local  de  la 
gendarmerie  que  la  Ville  avait  mise  à  la  disposition  de  la  Société. 
Par  une  étrange  coïncidence,  c'était  précisément  dans  ce  local, 
ancien  couvent  des  Ursulines,  qu'avait  été  donnée,  au  dix- 
septième  siècle,  la  première  représentation  d'une  sorte  de  mora- 
lité wallonne  dialoguée  entre  une  fille  du  peuple  et  sa  mère,   qui 


—  54  — 

parlaient  le  wallon,  et  un  troisième  personnage,  l'ange,  qui  natu- 
rellement s'exprimait  en  français. 

Les  fondateurs  de  la  Société  étaient  au  nombre  de  vingt-huit  : 
on  trouvera  leurs  noms  et  ceux  de  tous  les  membres  titulaires  à 
l'Appendice. 

Le  public  liégeois  accueillit  la  Société  naissante  avec  une  cer- 
taine défiance  :  d'aucuns  répandirent  le  bruit  qu'elle  avait  en  vue 
de  détrôner  la  langue  française.  Aussi  dès  leur  premier  rapport,  à 
la  fin  de  l'exercice  1857,  le  président  Charles  Grandgagnage  et  le 
secrétaire  François  Bailleux  se  crurent-ils  obligés  de  détruire  ces 
injustes  préventions.  «  Notre  but,  dit  Bailleux,  est  d'encourager 
les  productions  en  patois  liégeois,  de  propager  les  bons  chants 
populaires,  de  conserver  sa  pureté  à  notre  antique  idiome,  d'en 
fixer  autant  que  possible  l'orthographe  et  les  règles,  et  d'en 
montrer  les  rapports  avec  les  autres  branches  de  la  langue 
romane.  C'est  aussi  de  réunir  les  matériaux  du  dictionnaire  et  de 
la  grammaire  du   wallon-liégeois  et   de  déterminer,  autant   que 

faire  se  peut,  les  règles  de  la  versification Nous  n'avons  jamais 

voulu  d'un  mouvement  wallon  dans  le  sens  qu'on  est  convenu 
d'attribuer  à  ce  mot.  Oui  de  nous  a  jamais  eu  le  désir  insensé  de 
détrôner  la  langue  française,  de  détourner  de  son  étude,  ou  de  lui 
créer  un  antagonisme?  » 

De  son  côté,  le  président  Ch.  Grandgagnage  avait  déclaré  : 
«  Le  français  est  pour  nous  une  seconde  langue  maternelle.  De 
tout  temps,  nous  nous  sommes  servis  de  cet  idiome,  frère  du 
nôtre,  pour  traiter  les  affaires,  rédiger  les  lois,  écrire  les  livres  de 
science  et  de  haute  littérature  ;  c'est  le  médium  précieux  qui  nous 
rattache  à  la  vie  générale  du  monde.  Le  wallon  est  notre  bien 
propre,  le  témoin  irrécusable  et  unique  de  nos  origines  (car,  sans 
lui,  comment  pourrait-on  prouver  que  nous  ne  sommes  pas  de 
race  germanique?),  le  moyen  d'exprimer,  dans  toutes  ses  nuances, 
notre  façon  particulière  de  voir  et  de  sentir.  » 

Au  reste,  dès  la  première  année  et  sans  propagande,  la  Société 
compta  le   nombre  réglementaire   de    30  membres  effectifs   (ou 


titulaires),    cinq   membres   honoraires,    douze    membres    corres- 
pondants et  trente  membres  adjoints. 


La  pensée  qui  avait  inspiré  la  fondation  de  la  Société  liégeoise 
de  Littérature  wallonne  lui  imposait  la  mission  d'ouvrir  des 
concours.  Il  y  en  eut  trois  pour  l'année  1857  :  une  pièce  de 
théâtre  en  vers,  qui  valut  la  médaille  d'or  à  M.  André  Delchef 
pour  sa  comédie  en  deux  actes  :  //  Galant  dèl  siervante  ;  —  un 
récit  en  vers  sur  un  épisode  de  l'histoire  du  pays,  qui  n'amena 
qu'une  seule  réponse:  li ' Dèvoinc 'iiiint  des  si  cints Franchimontwès , 
non  publiée  à  la  demande  de  l'auteur  ;  —  et  un  chant  de  nature  à 
devenir  populaire,  qui  apporta  au  jury  neuf  pièces  à  juger.  Il 
décerna  la  médaille  d'or  à  la  chanson  d'Auguste  Hock  :  U  Contin- 
tetnint. 

Dès  l'année  suivante,  la  Société  élargit  le  programme  de  ses 
concours,  en  demandant  notamment  un  Mémoire  sur  l'histoire 
de  la  langue  et  de  la  littérature  wallonnes  depuis  les  temps  les 
plus  reculés  jusqu'à  nos  jours,  avec  la  bibliographie  de  tous  les 
ouvrages  ou  brochures  (pièces  volantes  non  comprises)  qu'on  peut 
attribuer  aux  différents  dialectes  wallons  usités  en  Belgique. 

Qu'il  nous  soit  permis  de  faire  remarquer  que,  dès  sa  seconde 
année,  la  Société  liégeoise  étendait  son  action  à  la  Wallonie 
.  entière. 

Puis,  les  années  qui  suivirent,  le  cadre  s'élargit  de  plus  en  plus, 
ce  qui  conduisit  bientôt  à  la  division  du  programme  des  concours 
en  deux  groupes  :  prose  et  poésie. 

Xous  signalerons  principalement  les  concours  suivants,  dans 
l'ordre  chronologique  de  leur  institution  : 

A.    Histoire  et  Linguistique 

Une  grammaire  élémentaire  du  patois  liégeois. 

La  collection  la  plus  complète  possible  des  pioverbes,  adages, 


etc.  {spots)  usités  en  wallon.  La  Société  tient  surtout  à  recueillir 
les  dictons  particuliers  à  cet  idiome.  Les  concurrents  auront  soin 
d'en  donner  une  traduction  française  et  d'y  joindre,  s'il  y  a  lieu, 
des  indications  historiques. 

Une  étude  sur  les  règlements,  us  et  coutumes  des  anciens 
métiers  de  la  ville  de  Liège. 

Un  glossaire  technologique  wallon-français 'relatif  à  un  métier, 
un  état  ou  une  profession  au  choix  des  concurrents. 

Une  étude  sur  les  rues  de  Liège  ou  tout  au  moins  d'une  partie 
notable  de  la  dite  ville  :  noms  (étymologies),  origines,  faits  histo- 
riques, usages  particuliers,  chansons  traditionnelles,  dictons, 
proverbes  et  sobriquets  qui  s'y  rapportent. 

Une  étude  sur  les  légendes,  les  usages  et  les  traditions  popu- 
laires de  Liège,  comprenant  :  i"  le  peuple  et  les  idées  religieuses  ; 
2°  le  peuple  et  les  aspirations  politiques  et  sociales;  30  le  peuple 
et  la  famille;  40  le  peuple  et  la  rue. 

Un  glossaire  des  anciens  mots  wallons  recueillis  dans  les 
manuscrits  tels  que  ceux  de  Jean  d'Outre-Meuse,  de  Jean  de 
Stavelot,  de  Hemricourt,  et  dans  les  pawilhars,  chartes,  etc. 

La  médecine  populaire  au  pays  de  Liège  (affections  morbides, 
remèdes  populaires  ;  pratiques,  cérémonies  et  croyances  ;  pèle- 
rinages, etc.). 

L'étude  des  traits  caractéristiques  des  divers  dialectes  du  wallon- 
liégeois,  sous  le  triple  rapport  de  la  grammaire,  du  vocabulaire  et 
de  la  prononciation. 

Une  étude  sur  la  langue  en  usage  au  pays  de  Liège  au  quator- 
zième siècle,  d'après  les  ouvrages  de  Jacques  de  Hemricourt  et  les 
autres  documents  de  l'époque. 

Déterminer  l'époque  à  laquelle  le  patois  wallon  de  Liège  a 
revêtu  ses  caractères  distinctifs.  Esquisser  à  grands  traits  l'histoire 
des  variations  de  la  langue  romane  au  pays  de  Liège. 

Une  étude  sur  les  noms  de  famille  du  pays  de  Liège  :  origine, 
étymologie,  classement,  etc. 


Un  recueil  des  chansons,  épigrammes,  dictons,  etc.,  et  en 
général  des  traditions  et  anecdote-  populaires  du  pays  de  Liège, 
concernant  la  Révolution  liégeoise  de  [789,  depuis  les  premières 
'  agitations  provoquées  par  la  constitution  de  la  salle  Levoz,  à  Spa. 
sous  le  règne  de  Hoensbroeck,  jusqu'à  l'occupation  prussienne 
en  18 14. 

Recueil  et  commentaire  des  plus  anciens  documents  en  patois 
de  Liège. 

Recueil  des  contes  populaires  du  pays  de  Liège  ;  les  comparer, 
autant  que  possible,  à  ceux  des  autres  provinces  de  la  Belgique  et 
des  pays  voisins. 

Une  semaine  à  Liège  au  dix-huitième  siècle.  Etude  historique 
de  mœurs  liégeoises  (matinées,  soirées,  repas,  baptêmes,  mariages, 
enterrements,  fêtes,  foires,  cabarets,  écoles,  etc.). 

Une  étude  sur  un  certain  nombre  de  noms  de  lieux  propres  au 
pays  de  Liège  :  origine,  étymologie,  classification,  situation  et 
comparaison,  autant  que  possible,  avec  les  noms  similaires  des 
pays  voisins.  Ce  concours,  dont  le  libellé  était  à  la  fois  trop  vague 
et  trop  vaste,  fut  remplacé  dans  la  suite  par  la  Toponymie  d'une 
commune  au  choix  du  concurrent. 

Un  examen  critique  de  tous  les  dictionnaires  wallons-français 
parus  jusqu'ici. 

Histoire  du  mot  Renard  {Vulpcs  ou  Goupil)  dans  les  provinces 
wallonnes  avant  le  seizième  siècle. 

Histoire  bibliographique  et  anecdotique  de  l'almanach  de 
Mathieu  Laensberg  et  de  ses  contrefaçons. 

Une  étude  historique  sur  la  nomenclature  des  monnaies,  poids 
et  mesures  de  tout  genre,  qui  ont  été  ou  sont  encore  en  usage 
dans  le  pays  de  Liège. 

Un  recueil  des  comparaisons  populaires  wallonnes  et,  autant 
que  possible,  leur  rapprochement  des  comparaisons  françaises. 

Une  étude  de  l'influence  du  wallon  sur  la  prononciation  du 
français  à  Liège. 

Jean  d'Outre-Meuse  étudié  dans  sa  phonétique  et  dans  sa 
lexigraphie. 


Un  glossaire  de  La  Faune  wallonne  (quadrupèdes,  oiseaux, 
poissons,  reptiles,  insectes,  etc.). 

Recherche  et  origine  des  noms  propres  employés  dans  les 
expressions  populaires  wallonnes,  telles  que  :  fé  corne  Gôvî  qui 
s'  tape  è  V êwe  pol  plêve  \  —  c'est  corne  Poûhê  d'à  C/érdin;  — 
c' èst-in-ome  po  V  laid  Wâti,  etc. 

Une  étude  sur  les  vieilles  enseignes  de  Liège  avec  explication 
des  emblèmes. 

Origine  et  signification  de  certains  plats  ou  friandises  servis  de 
préférence  lors  des  principales  fêtes  de  l'année  au  pays  de  Liège. 

Un  recueil  de  gentilés  ou  noms  ethniques  wallons  (ex.  :  Hèstati, 
Spadwès,  AgneûSj  Hêvurlin,  Coyetê,  etc.  . 

Recueil  de  mots  wallons  francisés  employés  dans  les  anciennes 
Ordonnances  du  pays  de  Liège. 

Histoire  de  la  littérature  wallonne.  Les  concurrents  pourront 
traiter  à  leur  choix  :  l°  l'histoire  de  la  langue  wallonne  et  de  ses 
productions  jusqu'au  dix-septième  siècle  exclusivement;  2"  l'his- 
toire de  la  chanson  [pasquèves,  criimignoiis,  Xoèls,  pièces  poli- 
tiques, etc.)  ;  3"  l'histoire  du  théâtre  wallon. 

Tableau  et  théorie  de  la  conjugaison  dans  le  wallon-liégeois. 

Une  étude  sur  les  articles,  pronoms  et  adjectifs  possessifs  et 
démonstratifs,  etc.,  et  en  général  sur  les  particules  wallonnes. 

Recherche  des  mots  wallons  qui  ne  sont  renseignés  dans  aucun 
de  nos  dictionnaires,  vocabulaires  ou  glossaires  (Grandgagnage, 
Férir,  Remacle,  Bormans,  Body,  Simonon,  Cambresier,  Hubert 
et  autres). 

Recherche  des  mots  wallons  employés  dans  un  village  ou  dans 
une  région  de  la  Wallonie  et  différant  notablement  des  mots  de 
l'idiome  liégeois  (à  l'exclusion  des  mots  qui  se  trouvent  dans  les 
dictionnaires  ou  vocabulaires  locaux). 

Une  étude  sur  les  onomatopées  du  wallon  du  pays  de  Liège. 

Un  examen  critique  des  expressions  et  des  locutions  vicieuses 
que  des  journaux  introduisent  clans  le  wallon -liégeois.  Faire 
suivie  cet  examen    d'un   numéro  spécimen  d'un  journal   wallon 


correctement  rédigé.  Remplacé  l'année  d'ensuite  par:  Un  examen 
critique  des  expressions  et  des  locutions  vicieuses  qui  s'intro- 
duisent dans  le  wallon-liégeois. 

Une  étude  comparative  de  la  syntaxe  wallonne  et  de  la  syn- 
taxe française. 

Nomenclature  des  termes  géographiques  du  wallon-liégeois  : 
terminologie  \fxi\is,  lier,  vèye,  êwe,  etc.)  et  onomastique  (Mistèr- 
dam,  Groûlande,  Hèrmustère,  etc.). 

Recherche,  à  travers  la  Wallonie,  de  la  limite  d'un  son  carac- 
téristique ou  d'un  fait  grammatical  intéressant  :  Ex.  :  ê  t'a 
{ronde,  rondia)  ]  //  =  ch  (bihe,  biche);  o  -  a  (ione,  tané);  ils 
chantent  :  /  tchantèt,  i  tchanl! mit . 

Règles  de  la  transformation  des  mots  latins  et  germaniques 
dans  le  wallon. 

Une  étude  sur  le  vocabulaire  et  la  syntaxe  du  vieux  Théâtre, 
liégeois  (dix-huitième  siècle). 

Un  projet  pratique  d'orthographe  wallonne  qui  tiendrait 
compte  des  divers  systèmes  préconisés  jusqu'ici  et  des  objections 
qui  en  ont  empêché  l'adoption. 

Rectifier  les  noms  wallons  de  lieux  altérés  dans  les  docu- 
ments; prendre  pour  limites  celles  d'un  canton  judiciaire. 

Une  étude  philologique  sur  les  suffixes  du  wallon. 

Une  étude  critique  sur  les  règles  de  la  versification  wallonne. 

Bibliographie  complète  du  wallon  ou  bien  Bibliographie  d'ou- 
vrages wallons  ou  relatifs  au  wallon  dans  un  genre  déterminé  ou 
pendant  une  période  déterminée. 

Une  étude  sur  le  progrès  ou  la  décroissance  du  wallon  dans  un 
village  déterminé. 

B.    Littérature 

Dès  le  début,  le  concours  dramatique  occupa  le  premier  rang 
de  la  section  littéraire.  Il  en  est  encore  ainsi  actuellement.  La 
formule  en  a  varié  dans  le  cours  des  années.  Longtemps,  la 
Société  demanda:    Une  pièce  de  théâtre  en  vers;   accidentelle- 


6o 


ment:  Un  proverbe  dramatique  en  vers;  Une  comédie  de  mœurs 
en  vers;  Une  pièce  de  théâtre  en  vers  de  huit  ou  de  dix  syllabes, 
et,  en  1871,  Un  libretto  d'opéra  comique.  L'an  d'après,  elle 
revint  à  la  pièce  de  théâtre  en  vers,  avec  récompense  propor- 
tionnée au  nombre  des  actes. 

Finalement  le  concours  de  1893  s'ouvrit  pour  les  pièces  de 
théâtre  en  prose  à  côté  des  pièces  de  théâtre  en  vers.  Cette 
innovation     accrut    singulièrement    le  nombre  des  concurrents. 

Les  autres  concours  littéraires  se  sont  succédé  dans  l'ordre 
suivant  : 

Un  chant  patriotique  liégeois  sur  l'air:  Valeureux  Liégeois. 
Cinq  couplets  au  moins,  sept  au  plus. 

Un  récit  en  vers,  ou  fragment  épique,  ayant  pour  objet  un 
épisode  des  annales  du  pays  de  Liège.  Cent  vers  au  moins. 

Une  pasquèye  de  cinquante  vers  au  moins,  sous  forme  de  chan- 
son ou  de  poème  satirique,  offrant  une  peinture  de  mœurs. 

Une  pièce  de  cent  vers  au  moins,  présentant  la  peinture  d'un 
type  wallon  (par  exemple:  \z.Boterèssc,  le  Houilleur,  la  Cotirèsse, 
le  Batelier,  le  Portefaix,  l'Amateur  de  pinsons,  de  pigeons,  etc.  ). 

Une  vingtaine  d'Epigrammes  ne  dépassant  pas  dans  leur 
ensemble  une  étendue  de  deux  cents  vers. 

Un   crâmignon.  —  Ce  concours  reçut  dès  l'année  suivante   la  . 
formule   sacramentelle  que  voici  et  qui   allait   persister  nombre 
d'années  :   Un  crâmignon,  une  chanson  ou  en  général  une  pièce 
de  vers  propre  à  être  chantée  sur  un  air  connu  ou  à  faire. 

Un  poème  didacticpie  où  figureront  comme  personnages  les 
héros  des  vieilles  chansons  et  des  traditions  populaires,  tels  que 
Harbouva,  Pi  ion  //  vaut  nin  danser,  Simon  avou  s'  bastoti,  Mi 
grand-mére  qu\i  mètou  s'  rofye  cote,  La  fille  de  P  Allemand  Peùkèt, 
etc. 

Les  Houillères,  poème. 

Description  du  Marché  de  Liège.  Cent  vers  au  moins. 

Les  mœurs  des  vieux  Liégeois  comparées  aux  mœurs  de  nos 
jours,  satire  dialoguée. 


—    6i    — 

•  Une  pièce  de  vers  sur  les  jeux  d'enfants. 
Une  dizaine  de  contes  en  vers. 
L'esprit  frondeur  des  Liégeois,  satire. 

Un  poème  de  cent  vers  au  moins.  (Le  genre  et  le  sujet  sont 
laissés  au  choix  des  concurrents). 

Une  demi-douzaine  d'apologues  en  vers. 

LTne  épîtré  ou  une  satire  sur  un  sujet  île  morale  populaire. 

Un  tableau  de  mœurs  liégeoises. 

La  foire  à  Liège. 

Un  petit  poème  ou  un  conte  sur  la  vie  rustique  (mœurs  de  nos 
campagnes). 

Le  quai  de  la  Batte  à  Liège  un  dimanche  matin. 

Les  anciennes  galeries  du  Palais  de   Liège. 

Une  satire  (mœurs  liégeoises). 

L'Ile-du-Commerce  (en  1872). 

Les  travaux  publics  de  la  ville  de  Liège. 

Les  musées  de  la  ville  de  Liège. 

Un  conte  en  vers  wallons. 

Une  pièce  de  vers  en  général  (fable,  monologue,  sonnet,    etc.). 

Un  conte  wallon,  une  nouvelle  ou  une  scène  dialoguée  en 
prose. 

Une  étude  en  prose  wallonne  de  quelques  types  populaires 
liégeois. 

•  Etude  descriptive    (prose  ou  vers)  :    portrait,  type   populaire, 
tableau  de  mœurs,  mon  village,  etc. 

Etude  narrative  (prose  ou  vers)  :  A.  Conte,  légende,  nouvelle 
ou  roman,  récit  historique  ou  épique.  —  B.  Fable,  petit  conte, 
monologue,  etc. 

Poésie  lyrique  :  A.  Pièce  lyrique  en  général  :  Ode,  romance, 
chanson,  etc.  — B.  Cràmignon.  —  C.  Pasquèye  (poésie  satirique). 

Recueil  de  poésies  présentant  tin  caractère  d'imité. 

A  presque  toutes  ces  questions,  les  concurrents  nous  ont 
adressé  des  réponses.  C'est  par  milliers  qu'il  faut  compter  les 
mémoires  divers  que  la  Société  a  reçus  pendant  un  demi-siècle. 


—    62    — 

Assurément  tous  ne  sont  pas  parfaits.  Mais,  à  fort  peu  d'excep- 
tions inos,  tous  ont  contribué  à  enrichir  le  trésor  historique, 
philologique  et  littéraire  île  la  langue  wallonne. 

Nous  publions  en  appendice  (n°  II)  la  liste  des  travaux  que 
nos  jurys  ont  jugés  dignes  de  prix. 

III 

Le  Bulletin  de  la  Société,  prévu  dans  l'article  4  de  ses  statuts, 
a  publié  les  Rapports  des  jurys  sur  les  concours  et  les  pièces 
qu'ils  ont  déclarées  dignes  de  l'impression. 

Outre  ce  contingent,  qui  en  constitue  la  portion  la  plus  volu- 
mineuse, le  Bulletin  a  reproduit  diverses  pièces  anciennes  deve- 
nues rares,  sinon  introuvables,  et  certains  documents  adminis- 
tratifs tels  que  statuts,  listes  des  membres,  programmes  et 
résultats  des  concours,   etc. 

Ces  dernières  pièces  ont  leur  place  mieux  marquée  dans  1' 'An- 
nuaire'de  la  Société.  Celui-ci  a  paru,  pour  la  première  fois,  en 
mars  1863  ;  il  a  eu  quinze  volumes  dans  le  cours  des  trente  pre- 
mières années.  En  1903,  la  Société  a  décidé  de  le  faire  paraître 
régulièrement  chaque  année  et  d'y  insérer,  outre  un  calendrier 
wallon  et  des  notices  biographiques  et  bibliographiques  sur  ses 
membres  titulaires  décédés,  les  documents  administratifs  repris 
ci-dessus  ;  les  acquisitions  de  la  Bibliothèque  de  la  Société,  qui 
s'efforce  de  collectionner  tout  ce  qui  se  publie  en  Wallonie  ou 
en  wallon  ou  sur  le  wallon  ;  le  compte  rendu  des  banquets  anni- 
versaires et  les  pièces  inédites  qui  ont  vu  le  jour  à  l'occasion  de 
cette  fête,  et  la  chronique  annuelle  des  travaux  de  la  Société. 

En  1903,  la  Commission  provisoire  du  Dictionnaire,  composée 
de  MM.  Delaite,  Doutrepont,  Eeller  et  Haust,  fut  chargée  de 
rédiger  un  spécimen  ou  projet  d'articles-types  du  Dictionnaire 
général  de  la  Langue  wallonne  ou  Glossaire  des  Par  1er  s  romans 
de  la  Belgique.  La  Société  en  ordonna  le  tirage  à  mille  exem- 
plaires. 

Enfin,  comme  on  le  verra  plus  loin,  dès  que  la  Commission  du 


Dictionnaire  fut  devenue  définitive,  elle  commença,  en  1906,  un 
nouveau  périodique,  le  Bulletin  dît  Dictionnaire  tvallon,  qui 
parait  quatre  fois  par  an. 

[V 

La  question  de  l'orthographe  wallonne  a  été  l'une  des  plus  labo- 
rieuses, sinon  des  plus  scabreuses,  que  la  Société  ait  eu  à 
élucider. 

Elle  l'avait  inscrite  à  l'article  premier  de  ses  statuts.  Elle 
fut  soulevée  pour  la  première  fois  dans  sa  cinquième  séance,  celle 
du  cb  mars  1857,  mais  ajournée,  sur  la  proposition  de  M.  Bail- 
leux,  à  raison  de  la  difficulté  de  traiter  un  sujet  aussi  vaste  sans 
avoir  les  éléments  de  la  solution.  De  son  côté,  M.  Ch.  Grand- 
gagnage,  en  appuyant  la  proposition  de  M.  Bailleux,  émit  l'avis 
que  la  première  étude  à  laquelle  on  devait  se  livrer  était  celle  de 
la  grammaire  wallonne.  En  conséquence  on  décida  que  la  Société 
s'occuperait  immédiatement  d'établir  un  tableau  aussi  général 
que  possible  de  la  conjugaison  des  verbes  wallons.  Séance  tenante 
les  membres  présents,  au  nombre  de  dix,  se  chargèrent  de  con- 
juguer chacun  deux  ou  trois  verbes.  Une  commission  composée 
de  MM.  Forir,  Grandgagnage  et  Peetermans  reçut  mission  de 
faire  rapport  sur  ces  travaux.  C'est  au  sein  de  cette  commission 
que  survint  le  conflit  qui  amena  la  démission  du  président  Forir. 
Voici  en  quels  termes  il  la  motivait  :  «  Des  indispositions  succes- 
sives, compagnes  inséparables  d'un  âge  avancé,  me  forcent  à  me 
retirer  de  la  Société  de  Littérature  wallonne  ;  le  malaise  qui 
m'importune  neutralise  mon  désir  de  lui  être  utile  et  m'ôte  la 
faculté  de  lui  consacrer  mon  temps.  A  cette  contrariété,  j'ajou- 
terai, avec  prière  de  ne  pas  vous  en  offenser,  celle  que  j'éprouve 
par  l'orthographe  à  laquelle  vous  semblez  généralement  donner 
la  préférence  pour  écrire  le  vieux  langage  de  nos  pères. 

»  Quoique  l'association  n'ait  pas  encore  pris  de  décision  for- 
melle sur  ce  point  important,  je  ne  me  fais  pas  illusion  pour 
l'avenir.    Deux  membres  du    Bureau    se    sont    catégoriquement 


—  04   - 

prononcés  à  cet  égard  (MM.  Bailleux  et  Grandgagnage).  Nos 
estimables  aspirants  aux  palmes  du  concours  sont  du  même 
avis.  Joignez-y  les  publications  d'autres  confrères  qui  les  ont 
imités  :  c'est  plus  que  suffisant  pour  me  faire  regarder  l'adoption 
de  l'orthographe  française  comme  un  fait  accompli. 

»  Par  conviction;  ce  système  ne  peut  me  convenir:  je  crois 
beaucoup  plus  naturel  de  donner  au  dialecte  wallon  une  ortho- 
graphe wallonne. 

»  Vous  pensez  autrement,  Messieurs  ;  je  me  résigne  d'autant 
plus  volontiers  que,  dans  cette  disposition  d'esprit,  ma  présence 
parmi  vous  deviendrait  un  obstacle  au  progrès  de  la  Société. 

»  J'espère  que  ma  retraite  n'altérera  en  aucune  manière  les 
relations  de  bienveillance  qui  existent  entre  nous;  je  tiens  à 
conserver  votre  estime  :  ne  me  refusez  pas  cette  compensation.  » 

Non  seulement  la  Société  ne  la  lui  refusa  pas,  mais;  dans  la 
séance  du  15  décembre  1857,  elle  proclama  Forir  membre 
honoraire. 

Après  cet  incident,  la  Société  procéda  au  dépouillement  des 
paradigmes  de  conjugaisons  qui  lui  étaient  parvenus,  mais  on 
laissa  sommeiller  la  question  de  l'orthographe. 

Elle  reparut  paisiblement  dans  la  séance  du  17  novembre  1862 
sous  la  forme  d'un  sujet  de  concours  dont  M.  Alph.  Le  Roy 
donna  lecture  au  nom  de  la  Commission  des  concours  pour 
l'année  1863  et  conçu  en  ces  termes  :  Formuler  et  justifier,  par 
les  principes  de  la  linguistique  et  par  la  comparaison  des  anciens 
textes,  un  système  complet  d'orthographe  wallonne. 

L'appel  aux  concurrents  demeura  stérile  et;  en  attendant,  la 
Société  maintint  la  décision  qu'elle  avait  prise  de  respecter,  dans 
ses  publications;  l'orthographe  des  auteurs.  Ce  respect;  il  faut 
bien  en  convenir,  fut  parfois  poussé  au  delà  des  bornes  :  il  expli- 
que les  bizarreries  orthographiques  auxquelles  le  lecteur  se 
heurte  assez  souvent  dans  les  trois  quarts  du  nombre  des  volumes 
de  notre  Bulletin  et  de  notre  Annuaire. 

En  1868,  le  savant  Joseph  Delbœuf  assuma  la  tâche  de  publier 


65 


dans  notre  Bulletin,  tome  X,  la  comédie  de  Hannay  :  //  Mày 
rieur  (Ta  Colas.  Il  la  fit  précéder  d'un  avertissement  où  il  énonçait 
les  règles  générales  de  la  prononciation  du  wallon  et  l'enrichit 
de  notes,  plus  étendues  que  le  texte,  où  il  justifiait  le  système 
orthographique  qu'il  proposait  à  la  Société  et  qu'il  mettait  en 
pratique  dans  un  méticuleux  travail  de  cent  et  vingt  pages. 
Delbœufne  fut  pas  suivi. 

Au  concours  de  i  <S 7 1 ,  la  Société  fait  une  nouvelle  tentative 
sous  la  formule  plus  modeste  :  «  Une  étude  sur  l'orthographe  du 
dialecte  wallon-liégeois».  Même  insuccès  qu'en  1863:  pas  de 
mémoire  en  réponse. 

Cependant  les  matériaux  que  nos  concours  avaient  rassemblés 
pendant  une  quarantaine  d'années  en  vue  de  la  composition  d'un 
dictionnaire  wallon  s'accumulaient  de  plus  en  plus,  et  le  moment 
approchait  où  la  Société  aurait  à  s'en  occuper  sérieusement.  Au 
préalable,  il  fallait  se  mettre  d'accord  sur  un  système  d'ortho- 
graphe. Or,  chaque  fois  que  la  question  était  soulevée  en  séance, 
la  discussion  devenait  aussi  animée  que  stérile  :  chacun  se  cram- 
ponnait à  ses  idées  avec  une  obstination  qui  tenait  du  fanatisme. 
En  fin  de  compte,  l'apaisement  se  fit  quand  la  Société  eut  décidé 
de  remettre  la  question  au  concours  de  1899,  en  demandant 
«un  projet  pratique  d'orthographe  wallonne  qui  tiendrait  compte 
des  divers  systèmes  préconisés  jusqu'ici  et  des  objections  qui 
en  ont  empêché  l'adoption  ». 

Deux  mémoires  lui  furent  adressés.  L'un  fut  reconnu  insuf- 
fisant et  pour  le  fond  et  pour  la  forme.  À  l'autre  au  contraire, 
dont  la  devise  Liberté  réglée  caractérisait  l'œuvre,  le  jury  décerna 
la  plus  haute  distinction,  soit  le  diplôme  de  médaille  d'or  et 
deux  cents  francs.  Voici  comment  l'apprécie  notre  savant  col- 
lègue M.  Aug.  Doutrepont,  professeur  de  philologie  romane  à 
l'Université  de  Liège,  rapporteur  du  jury  : 

«  L'auteur  s'est  gardé  de  faire  table  rase  de  tout,  comme  bon 
nombre  de  ses  devanciers,  et  d'imaginer  in  abstracto  des  règles 
et  des  lois   absolues.    Il   croit  qu'il  faut   «  consulter  la  tradition, 

5 


»  la  jugeàt-on  mauvaise,  »  et  «  partir  des  théories  émises  et  des 
»  tendances  mille  fois  manifestées  ».  Il  ne  s'efforcera  donc  pas 
d'être  original,  car  il  pense  avec  raison  qu'en  fait  d'orthographe 
le  système  le  plus  pratique  sera  celui  qui  présentera  le  moins  de 
singularités.  11  n'a  point  la  prétention  d'anéantir  tous  les  systè- 
mes orthographiques  proposés  par  ses  aînés  :  «les  discuter,  les 
»  comparer,  extraire  de  tous  ensemble  plus  de  vérité  qu'il  n'y  en 
»  a  dans  chacun»,  de  tout  cela  «  essaver  de  composer  une 
»  œuvre  de  conciliation  capable  de  satisfaire  à  la  fois  les  auteurs 
»  et  le  public,  de  faire  face  à  tous  les  besoins  comme  à  tous  les 
»  désirs  légitimes,  également  éloignée  des  solutions  extrêmes, 
»  amie  de  l'unité  en  même  temps  que  de  la  liberté  »,  telle  a  été 
sa  tâche.  » 

La  décision  du  jury  fut  prise  à  l'unanimité  moins  une  réserve: 
MM.  A.  Doutrepont,  J.  Haust,  N.  Lequarré  et  Ch.  Michel  votè- 
rent affirmativement  ;  M.  J.  Delaite  s'exprima  en  ces  termes  : 
«  Je  me  suis  rallié  aux  conclusions  du  présent  rapport.  Mais, 
contrairement  à  l'avis  de  mon  honorable  collègue,  M.  Doutrepont, 
j'estime  que  le  projet  de  l'auteur  serait,  dans  sa  forme  actuelle, 
d'une  application  très  difficile,  sinon  impossible  ». 

L'ouverture  du  billet  cacheté  joint  au  mémoire  couronné  fit 
connaître  que  M.  Jules  Feller,  de  Verviers,  en  était  l'auteur. 
M.  J.  Feller  est  membre  titulaire  de  notre  Société  depuis  mars 
1895;  il  est  professeur  de  rhétorique  à  l'Athénée  royal  de 
Verviers,  et,  quoique  autodidacte,  il  est  devenu  un  philologue 
roman  très  distingué. 

L'auteur  ayant  complété  son  travail  selon  les  indications  du 
jury,  quelques  points  en  litige  furent  discutés  et  modifiés  en 
assemblée  générale  de  la  Société,  puis  celle-ci,  avant  d'adopter 
définitivement  les  règles  nouvelles,  les  fit  tirer  à  grand  nombre 
sous  le  titre  de  «  Règles  d'orthographe  wallonne  soumises  à  l'avis 
des  auteurs  par  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  »  et, 
dès  le  Ier  juillet  iqoi,  elle  les  distribua  dans  toute  la  Wallonie 
pour  les  soumettre  à  l'appréciation   des  auteurs  et  des  groupes 


-  67  — 

littéraires.  En  général,  elles  rencontrèrent  partout  le  meilleur 
accueil.  Les  adversaires  qui  les  combattirent  dès  la  première 
heure  ne  tardèrent  pas  à  s'y  convertir;  les  sociétés  et  les  publica- 
tions de  quelque  importance  s'y  rallièrent  ;  seuls,  quelques 
routiniers  s'obtinent  aujourd'hui  à  les  méconnaître. 

Un  nouveau  tirage  des  règles  définitivement  adoptées  fut 
ordonné  par  la  Société  après  cette  dernière  épreuve,  et  le  petit 
volume  d'une  cinquantaine  de  pages  qui  les  contient  fut  répandu 
à  foison. 

La  Société,  soulagée  de  cette  épine  qui  arrêtait  sa  marche, 
aborda  aussitôt  le  grand  travail  du  Dictionnaire. 


Dans  la  pensée  des  fondateurs  de  la  Société,  l'élaboration  d'un 
Dictionnaire  wallon  devait  se  borner  à  la  collection  aussi  complète 
que  possible  des  vocables  du  wallon-liégeois  traduits  en  français. 
C'est  en  vue  de  les  rassembler  qu'ils  ouvrirent,  dès  le  15  janvier 
1850,  sur  la  proposition  d'Alphonse  Le  Roy,  des  concours  de 
glossaires  des  termes  wallons  usités  dans  les  arts  et  métiers.  Si  la 
question  de  l'orthographe  eut  pour  résultat  de  différer  longtemps 
la  mise  en  œuvre  des  matériaux  précieux  que  ces  concours  avaient 
accumulés,  elle  présenta  l'inestimable  avantage  d'élargir  les  vues 
de  la  Société  quant  à  la  compréhension  du  Dictionnaire  comme 
aussi  quant  au  caractère  scientifique  à  imprimer  à  cette  œuvre 
importante. 

Dans  l'intervalle,  en  effet  —  nous  l'avons  constaté  —  la  Société 
liégeoise  avait  étendu  son  actioii  à  la  Wallonie  entière,  tant  belge 
que  prussienne.  D'autre  part,  elle  avait  eu  le  bonheur  de  recruter 
au  nombre  de  ses  membres  titulaires  un  noyau  de  philologues 
spécialement  versés  dans  l'étude  des  parlers  romans  :  MM.  Auguste 
Doutrepont,  Jules  Feller  et  Jean  Haust.  Ils  formèrent,  pour  la 
préparation  du  Dictionnaire,  une  commission  préparatoire  à 
laquelle  la  Société  adjoignit  son  secrétaire,  M.  Julien   Delaite. 


—   6H   - 

Dans  la  séance  du  9  mars  1903,  cette  commission  proposa  et  la 
Société  accepta  les  bases  du  Dictionnaire  général  de  la  Langue 
■wallonne,  à  savoir  : 

Le  classement  alphabétique  immédiat  des  fiches,  déjà  au 
nombre  de  6o,ooo('),  d'après  l'orthographe  adoptée  par  la  Société. 
Le  Dictionnaire  aura  pour  point  de  départ  le  wallon-liégeois,  qui 
est  considéré  comme  le  plus  original  et  dont  la  culture  est  plus 
développée.  Il  renseignera  les  équivalents  des  dialectes  wallons  de 
Verviers,  de  Stavelot-Malmedy,  de  l'Ardenne,  du  Condroz,  de 
Namur,  du  Brabant,  de  Charleroi,  de  l'Entre-Sambre-et-Meuse, 
et  des  quelques  communes  de  la  Thiérache  septentrionale,  actuel- 
lement françaises,  mais  qui  appartinrent  ci-devant  à  la  princi- 
pauté de  Liège,  comme  aussi  les  termes  gaumais,  montois  et 
tournaisiens.  Le  Dictionnaire  sera  rédigé  de  manière  à  servir 
aussi  bien  aux  philologues  qu'aux  littérateurs  et  au  public. 
Chaque  article  comprendra,  outre  la  prononciation  indiquée  en 
orthographe  phonétique,  une  partie  historique  et  étymologique, 
suivie  d'une  autre  partie  consacrée  à  l'usage  courant,  le  tout  avec 
exemples  à  l'appui.  Les  différentes  formes  dialectales  d'un  même 
mot  se  trouveront  en  outre  à  leur  rang  alphabétique,  avec  renvoi 
à  l'article  principal.  L'ouvrage  sera  accompagné  d'un  Traité  de 
la  formation  de  la  langue  wallonne,  qui  en  exposera  la  phoné- 
tique, la  morphologie  et  la  syntaxe,  et  auquel  le  texte  des  articles 
renverra,  s'il  y  a  lieu. 

La  commission  provisoire  prépara  aussitôt  un  spécimen  du  Dic- 
tionnaire composé  de  trente-six  pages  à  deux  colonnes  du  format 
éventuel  de  l'ouvrage,  et  renfermant  un  certain  nombre  d'articles- 
types  spécialement  choisis  et  portant  sur  une  centaine  de  mots. 
Il  parut  en  1904  :  la  France,  l'Allemagne  et  la  Suisse  savantes 
lui  firent  un  accueil  aussi  flatteur  que  la  Belgique. 

Après  ce  début,  la  Société  composa  définitivement  la  Com- 
mission de  rédaction  du  Dictionnaire  de  MM.  Doutrepont,  Feller 
et  Haust. 

(l)  Ce  nombre  est  quintuplé  en  ce  moment. 


Si  la  collection  des  Bulletins  de  la  Société  renferme  un  nombre 
respectable  de  documents  à  utiliser  pour  le  Dictionnaire,  ces 
documents,  il  faut  bien  le  reconnaître,  sont  encore  incomplets. 
'Au  surplus,  on  n'y  rencontre  guère  que  des  études  dialectolo- 
gie) ues  du  wallon-liégeois  et  du  verviétois.  Or  le  Dictionnaire  doit 
embrasser  toute  la  région  de  langue  wallonne  en  Belgique  comme 
dans  la  régence  d'Aix-la-Chapelle  et  sur  la  lisière  nord-ouest  du 
département  des  Ardennes,  et  même  les  parlers  gaumais  de  la 
Semois  et  les  parlers  picards  de  Mons  et  de  Tournai. 

Pour  pouvoir  répondre  à  ces  exigences  nouvelles,  déjà  en  i8q8 
la  Société  avait  porté  de  trente  à  quarante  le  nombre  de  ses 
membres  titulaires,  afin  de  se  créer  dix  représentants  officiels  en 
dehors  de  la  province  de  Liège.  Peu  de  temps  après,  dans  sa 
séance  du  13  novembre  IQ05,  elle  décida  d'adjoindre  le  Bulletin 
du  Dictionnaire  à  ses  publications  traditionnelles  et  de  le  faire 
paraître  quatre  fois  par  an. 

La  mission  de  ce  nouveau  périodique  était  d'étendre  le  cercle 
de  la  propagande  en  laveur  du  Dictionnaire  et  surtout  de 
faciliter  les  moyens  d'information  du  Comité  de  rédaction.  Il 
est  adressé  à  tous  les  membres  de  la  Société  et  à  tous  les 
correspondants  de  bonne  volonté,  disséminés  sur  le  sol  de  la 
Wallonie,  que  l'activité  inlassable  du  Comité  de  rédaction  à 
réussi  à  recruter,  même  dans  les  régions  les  plus  inexplorées  de 
notre  domaine  wallon.  Le  Bulletin  enregistre  tous  les  envois  des 
correspondants  ;  il  indique  les  points  sur  lesquels  ils  peuvent 
diriger  leurs  enquêtes,  et  publie  des  vocabulaires-questionnaires 
et  des  communications  modèles.  Dans  leurs  réponses,  les  corres- 
pondants sont  guidés  par  des  instructions  aussi  judicieuses  que 
pratiques  dues  à  M.  Jules  Feller  et  qui  ont  paru  en  tète  du 
premier  numéro  de  cette  publication. 

Le  matin  même  de  la  célébration  du  Cinquantenaire  de  la 
Société,  une  réception  intime  réunissait  dans  notre  local  un 
grand  nombre  des  correspondant-;  du  Dictionnaire.  La  Commis- 
sion   de    rédaction     leur    expliqua    ce  qu'on    attend    d'eux    pour 


que  leurs  communications  soient  le  plus  fructueuses  possible  ; 
répondant  à  leurs  questions,  elle  leur  donna  tous  les  éclaircisse- 
ments désirés  ;  elle  résolut  quelques  objections,  enfin  elle  leur 
donna  une  idée  du  travail  considérable  déjà  accompli. 

Nous  avons  la  ferme  confiance  que  nos  divers  moyens  d'inves- 
tigation, joints  à  l'activité  et  au  dévouement  comme  aussi  à  la 
science  de  nos  trois  collègues  de  la  Commission  de  Rédaction, 
mèneront  l'œuvre  à  bon  terme,  quelque  vaste  et  quelque 
complexe  qu'elle  puisse  apparaître  dès  l'abord.  Assurément,  le 
travail  sera  de  longue  haleine  ;  mais  notre  Société  sera  fière  à 
juste  titre  d'avoir  élevé  à  la  langue  wallonne  un  monument  digne 
de  la  science  et  de  notre  siècle  et  de  notre  pays. 

VI 

Les  fondateurs  de  la  Société  avaient  prévu  la  création  d'une 
Bibliothèque  wallonne.  Dès  la  première  année,  elle  fut  l'objet  de 
leurs  préoccupations.  M.  Ulysse  Capitaine,  bibliothécaire- 
archiviste,  présenta,  dans  la  séance  du  16  novembre  1858,  un 
rapport  très  intéressant  sur  les  collections  déjà  rassemblées. 
Ce  travail  contenait  un  premier  essai  de  bibliographie  wallonne 
rédigé  de  manière  à  mentionner  ce  que  la  Société  possédait  et  ce 
qu'il  était  désirable  qu'elle  pût  acquérir.  Au  mois  de  février 
précédent,  elle  avait  prié  tous  les  membres  de  lui  faire  don  de 
leurs  publications  ou  même  d'autres  écrits  wallons  dont  ils 
seraient  disposés  à  se  dessaisir.  Cet  appel  n'était  pas  demeuré 
infructueux,  et  voici  en  quels  termes  M.  Ulysse  Capitaine  men- 
tionne l'acquisition  du  premier  noyau  de  notre  bibliothèque  : 

«  Avant  de  vous  rendre  compte  de  l'état  actuel  de  votre 
bibliothèque,  je  crois  devoir  signaler  particulièrement  à  votre 
attention  et  à  votre  reconnaissance  le  don  que  vous  a  fait  M. 
Joseph  Dejardin,  l'un  des  éditeurs  du  Choix  de  Chansons  et 
Poésies  wallonnes.  Depuis  près  de  vingt  ans,  cet  amateur  zélé 
s'est  occupé,  avec  une  persévérance  des  plus  louables,  a  recueillir 


tout  ce  qui  a  été  publié  sur  les  patois  belges  :  aussi  sa  collection 
est-elle  l'une  des  plus  considérable  qui  ait  été  rassemblée  à 
Liège.  En  offrant  gracieusement  à  la  Société  le  fruit  de  ses 
recherches,  M.  Dejardin  a  rendu  un  service  dont  vous  appréciez 
tous  l'importance  et  je  crois  être  votre  interprète,  en 
témoignant  ici  à  notre  collègue  l'expression  de  notre  vive 
gratitude.  » 

Les  dons  deM.  Dejardin  continuèrent  chaque  année,  et  quand 
il  mourut  à  Bruxelles,  le  10  septembre  1895,  président  de  la 
Société  depuis  dix-sept  ans,  il  lui  légua  toute  sa  bibliothèque. 

Un  grand  nombre  d'autres  membres  ont  fait  des  dons  à  notre 
collection  ;  le  ministère  de  l'Intérieur,  celui  de  la  Justice,  la 
Commission  royale  d'histoire,  la  Commission  royale  pour  la 
publication  des  anciennes  lois  et  ordonnances  de  Belgique  lui 
firent  aussi  des  envois  qui  témoignent  de  l'intérêt  qu'on  portait 
aux  travaux  de  notre  Société.  Diverses  sociétés  savantes  du  pays 
et  de  l'étranger  échangèrent  leurs  publications  avec  les  nôtres. 
Peu  à  peu  de  nombreux  auteurs  wallons  prirent  l'habitude  de 
nous  adresser  leurs  productions.  Enfin,  quand  notre  situation 
financière  permit  d'affecter  un  crédit  de  quelque  importance  à 
l'acquisition  de  livres,  la  Société  décida  de  se  procurer  tout  ce 
qui  parait  en  wallon  ou  sur  le  wallon  en  Belgique  et  à  l'étranger. 
Hàtons-nous  d'ajouter  qu'un  certain  nombre  d'auteurs  l'y 
aidèrent  en  lui  adressant  leurs  publications. 

Voilà  comment  notre  bibliothèque,  installée  aujourd'hui  dans 
un  local  de  l'Université  qui  la  soustrait  dans  la  mesure  du 
possible  à  tout  péril  d'incendie,  est  devenue  dans  son  domaine 
le  dépôt  littéraire  et  scientifique  le  plus  complet  et  le  plus  pré- 
cieux de  toute  la  Wallonie.  Tant  en  imprimés  qu'en  manuscrits, 
elle  renferme  divers  écrits  absolument  uniques. 

En  1895,  M.  Oscar  Colson,  notre  bibliothécaire-adjoint,  et 
notre  confrère  Oscar  Grojean  ;  attaché  à  la  Bibliothèque 
royale  de  Belgique,  conçurent  le  projet  de  publier  sous  les 
auspices  de   notre   Société,  une    Bibliograplrie  wallonne    rensei- 


gnant  les  noms  de  tous  les  auteurs  qui  ont  écrit  en  wallon, 
c'est-à-dire  dans  un  dialecte  roman  quelconque  de  la  Belgique, 
du  canton  de  Malmedy  ou  de  la  Thiérache  française,  ainsi  que 
le  catalogue  de  toutes  leurs  œuvres  imprimées. 

En  vue  de  cette  publication,  destinée  à  donner  une  idée  bien 
nette  de  la  richesse  et  de  l'étendue  de  la  littérature  wallonne, 
M.  <  )scar  Colson  entreprit  la  tâche  assurément  ardue  de  dresser 
le  catalogue  complet  de  nos  immenses  richesses  bibliographique. 
Nous  pouvons  donc  espérer  que  la  Société  de  Littérature  wal- 
lonne possédera  bientôt  un  catalogue  rationnel  et  pratique, 
conforme  aux  procédés  les  plus  récents  de  classification,  et  de 
nature  à  faciliter  toiites  les  recherches,  même,  par  exemple,  celle 
d'un  ouvrage  dont  on  ne  connaîtrait  ni  le  nom  de  l'auteur  ni 
le  titre  exact. 

VII 

Les  ressources  financières  de  la  Société  se  sont  longtemps 
bornées  au  produit  des  cotisations  de  ses  membres  titulaires  et 
de  ses  membres  effectifs.  On  sait  que  la  cotisation  annuelle  de 
chacune  de  ces  catégories  de  membres  a  été  fixée  à  cinq  francs 
dès  la  fondation  et  n'a  pas  dépassé  ce  chiffre  dans  la  suite.  En 
retour  de  cette  somme  assurément  minime,  les  membres  ont 
droit  à  toutes  les  publications  de  la  Société.  Les  deux  sources 
principales  de  dépenses  étaient  l'impression  des  rapports  et  des 
pièces  couronnées  et  la  confection  des  médailles  d'or,  d'argent  et 
de  bronze. 

Or,  d'une  part,  les  concours  se  sont  multipliés  et,  de  l'autre, 
dans  les  dernières  années  surtout,  les  publications  ont  pris  une 
extension  extraordinaire.  Fort  heureusement  pour  la  prospérité 
de  notre  œuvre,  les  pouvoirs  publics  ont  bien  voulu  s'y  intéresser. 

Dès  le  début  à  peu  près,  le  Ministère  de  l'Intérieur  nous 
octroya  un  subside  de  trois  cents  francs,  qu'il  porta  ensuite  à 
mille  francs,  par  volume  du  Bulletin.  En  retour,  il  lui  était  dû 
vingt-cinq  exemplaires  de   chaque   volume,  destinés  à   être  dis- 


—   73    - 

tribués  aux  principales  bibliothèques  publiques  du  pays.  Plus  tard 
l'Etat  rendit  sa  subvention  annuelle  et  l'éleva  à  quinze  cents  francs. 

De  son  côté,  le  Conseil  provincial  de  Liège  nous  alloua  une 
'  subvention  de  cinq  cents  francs,  et  la  ville  de  Liège  inscrivit  à  son 
budget  une  allocation  de  six  cents  francs  en  notre  faveur. 

D'autre  part,  le  retentissement  qu'eut  dans  le  pays  et  même  à 
l'étranger  la  représentation  de  la  comédie  d'Edouard  Remou- 
champs,  Tâti  /'  Pèriquî,  et  les  démarches  multipliées  de  notre 
vigilant  secrétaire  de  l'époque,  M.  Victor  Chauvin,  portèrent  à 
six  cents  le  nombre  de  nos  membres  à  cotisation  annuelle  de 
cinq  francs.  Désormais,  nous  pouvions  vivre,  même  assez  large- 
ment. 

Seulement  la  Société  fut  amenée  à  suivre  le  mouvement  scien- 
tifique du  siècle  :  elle  développa  ses  travaux  et  ses  publications , 
elle  résolut  l'épineuse  question  de  l'orthographe  du  wallon  et  se 
trouva  logiquement  amenée  devant  l'entreprise  nécessairement 
très  coûteuse  du  Dictionnaire  général  de  la  langue  wallonne.  Il 
lui  fallut  songer  à  se  procurer  des  ressources  complémentaires 
pour  faire  face  à  un  budget  de  dépenses  qui,  d'un  an  à  l'autre, 
fit  un  bond  de  deux  ou  trois  milliers  de  francs.  Ici  encore  les 
pouvoirs  publics,  Etat,  Province  et  Ville,  comprirent  la  haute 
valeur  de  notre  entreprise  scientifique  et  patriotique,  et  ils  l'en- 
couragèrent à  l'envi.  Mais  je  dépasse  en  ce  moment  ia  limite  des 
cinquante  premières  années  assignée  à  mon  Historique,  et  force 
m'est  de  renvover  le  lecteur  aux  rapports  présidentiels  de  1907 
et  IQO'S,  qu'il  trouvera  dans  les  volumes  21  et  22  de  notre 
Annuaire . 

VIII 

L'administration  de  la  Société  fut  confiée  à  un  Bureau  composé 
au  début  d'un  Président,  d'un  Secrétaire  et  d'un  Bibliothécaire- 
Archiviste.  L'expérience  ne  tarda  pas  à  démontrer  la  nécessité 
ou  tout  au   moins   l'utilité  d'y  adjoindre   un   Vice-Président,  un 


Trésorier  et  au  besoin  un  Secrétaire-adjoint  et  un  Bibliothécaire- 
adjoint. 

Voici,  pendant  notre  premier  cinquantenaire,  les  noms  des 
membres  qui  ont  rempli  les  diverses  fonctions  de  membres 
du  Bureau. 

Présidents. 

Forir,  Henri,  27  décembre  1856. 
Grandgagnage,  Charles,  1  5  décembre  1857. 
Dejardin,  Joseph,  22  mars  1878. 
Lequarré,  Nicolas,  13  janvier  i8q6. 

Vice  -  Préside  11  ts . 

Micheels,  Laurent,  15  décembre  1859. 
Fuss,  Théophile,  15  décembre  1861. 
Henrotte,  Nicolas,  22  juillet  1869. 
Dejardin,  Joseph,  22  janvier  1870. 
Hock,  Auguste,  22  mars  1878. 
Falloise,  Alphonse,  16  janvier  1888. 
Chauvin,  Victor,  15  janvier  1893. 
Lequarré,  Nicolas,  15  janvier  1895. 
Chauvin,  Victor,  13  janvier  i8qt>. 

Secrétaires. 

Bailleux,  François,  27  décembre  1856. 
Bormans,  Stanislas,  15  février  i8bb. 
Delbœuf,  Joseph,  15  avril  1870. 
Lequarré,  Nicolas,  ib  décembre  1872. 
Chauvin,  Victor,  21  décembre  1885. 
Duchesne,   Eugène,   15  janvier  i88q. 
Delaite,  Julien,  15  janvier  1893. 
Haust,  Jean,  q  octobre  1905. 


Secrétaires-adjoints 

Grenson,  Camille,  16  décembre  1867. 
Defrecheux,  Nicolas,  15  avril  1870. 
Delaite,  Julien,  15  janvier  1889. 
Haust,  Jean,  11  décembre  1899. 


Defrecheux,  Nicolas,  15  février  1866. 
Lequarré,  Nicolas,  15  janvier  1876. 
Defrecheux,  Charles,  14  janvier  T895 
Pecqueur,  Oscar,  17  février  iqoô. 

Trésoriers-adjoints . 

Chauvin,  Victor,  15  janvier  1889. 

Defrecheux,  Charles,  8  janvier  1804. 

Bibliothécaires-archivistes. 

Grandgagnage,  Charles,  27  décembre  1856. 
Capitaine,  Ulysse,  15  décembre  1857.  % 
Grandjean,  Mathieu,  15  décembre  1866. 
Defrecheux,  Joseph,  15  décembre  1891. 
Colson,  Oscar,  9  décembre  1907. 

Bibliothécaires-adjoints. 

Defrecheux,  Joseph,  15  janvier  1886. 
Coi.sox,  Oscar,  12  décembre  1904. 

*r* 

La  Société,  après  avoir  tenu  sa  séance  d'installation  à  l'ancien 
couvent  des  Ursulines  sous  les  auspices  de  la  Ville,  obtint 
bientôt  la    faveur  de    siéger   dans  un   auditoire  de  l'Université. 


-  76  - 

Elle  y  demeura  trente-deux  ans,  voyageant  d'une  salle  à  l'autre 
selon  les  besoins  de  l'enseignement  supérieur  et  même  suivant 
les  saisons,  à  raison  des  questions  de  chauffage  et  d'éclairage. 
En  lui  accordant  cet  avantage,  qu'elle  appréciait  hautement 
malgré  certains  embarras,  M.  l'Administrateur-Inspecteur  de 
l'Université  avait  également  mis  à  sa  disposition  les  combles  de 
la  partie  centrale  du  palais  universitaire,  où  elle  installa  sa 
bibliothèque  :  il  vaudrait  mieux  dire  qu'elle  l'y  cacha,  car  son 
précieux  dépôt  bibliographique  n'était  accessible  qu'à  un  nombre 
très  limité  d'invités  et  au  prix  de  grandes  difficultés.  Un  grenier 
contigu  servait  également  de  dépôt  à  la  vaste  collection  de  ses 
publications  :  Bulletins  et  Annuaires . 

En  iS.Sq,  cette  situation  difficile  nous  conduisit  à  négocier 
avec  la  Société  libre  d'Emulation  la  location  d'un  local  d'entresol 
où  notre  bibliothèque  fut  transportée  et  où  nous  tînmes  séance 
pour  la  première  fois  en  janvier  i8qo.  Quant  à  la  masse  consi- 
dérable de  nos  publications,  elle  fut  installée  sur  des  ravons 
spéciaux  que  nous  fîmes  construire,  dans  une  dépendance  inoc- 
cupée d'une  école  communale  que  la  Ville  de  Liège  voulut  bien 
nous  abandonner. 

Quoique  le  local  de  l'Emulation  nous  coûtât  par  au,  avec  les 
frais  accessoires,  un  peu  plus  de  500  francs,  il  ne  tarda  pas  à 
devenir  tout  à  fait  insuffisant,  sous  tous  rapports. 

La  Société  des  Ingénieurs  sortis  de  l'Ecole  de  Liège,  venait  de 
faire,  au  quai  de  l'Université,  n°  15,  l'acquisition  d'un  vaste 
hôtel  dont  elle  n'occupait  que  le  rez-de-chaussée  et  le  premier 
étage.  Elle  nous  loua,  au  prix  de  600  francs,  deux  vastes  salons 
du  second  étage  :  l'un  fut  affecté  à  notre  bibliothèque,  l'autre 
servit  pour  la  tenue  de  nos  séances. 

Malheureusement,  la  Société  des  Ingénieurs  nous  avait  donné 
un  voisin  dans  le  troisième  salon  du  second  étage.  C'était  le 
bureau,  bien  modeste  à  sa  naissance,  d'un  nouveau  charbonnage 
de  la  Campine.  Petit  poisson  devint  grand,  car  Dieu  lui  prêta 
vie,  et  un    beau    jour,  avec   toutes    les  formalités  de   politesse  et 


d'usages  locatifs,  et  même  avec  les  délais  souhaitables  pour  nous, 
on  nous  signifia  qu'il  fallait  déménager  encore. 

Assurément,  des  locaux  analogues  aux  nôtres  ne  sont  pas 
introuvables  dans  une  ville  comme  Liège  ;  le  tout  est  de  pouvoir 
y  mettre  le  prix.  Mais  il  y  avait  pour  nous  une  considération 
bien  supérieure  à  la  question  financière.  Dans  le  Liège  central, 
les  locaux  disponibles  du  genre  de  celui  qu'il  nous  fallait,  occupent 
généralement  les  étages  d'établissements  publics,  où  les  risques 
d'incendie  sont  plus  grands  que  partout  ailleurs.  Pouvions-nous 
y  exposer  les  riches  collections  de  notre  bibliothèque  ? 

Ce  fut  la  principale  considération  que  l'on  fit  valoir  à  Bruxelles 
dans  une  démarche  au  Ministère  et  à  Liège,  chez  M.  l'Adminis- 
trateur-Inspecteur de  l'Université.  Cette  démarche  fut  couronnée 
de  succès  et  voilà  comment,  au  lendemain  de  notre  Cinquan- 
tenaire, en  septembre  1007.  nous  fûmes  amenés  à  transporter 
nos  pénates  à  l'Université,  dans  un  local  provisoire  qui  nous  est 
exclusivement  affecté.  Certes,  il  n'est  pas  luxueux,  mais  il  est 
d'un  accès  facile  pour  les  vieilles  jambes  qui  redoutent  les  ascen- 
sions jusque  sous  les  combles  et,  comme  je  l'ai  dit  plus  haut,  il 
éloigne  à  peu  près  toutes  les  chances  d'incendie. 

Les  statuts  de  la  fondation  fixaient  les  séances  ordinaires  de 
la  Société  au  15  de  chaque  mois,  hormis  pendant  les  vacances  de 
septembre,  où  elles  sont  suspendues. 

Cette  date  du  15,  quoique  longtemps  respectée,  contrariait 
divers  membres  titulaires  à  raison  de  l'irrégularité  de  sa  coïn- 
cidence avec  les  jours  de  la  semaine  où  chacun  d'eux  est  libre. 

Au  début,  il  était  d'usage  que  les  membres  titulaires  eussent 
leur  résidence  à  Liège  ou  dans  l'une  des  communes  limitrophes. 
Mais  il  arriva  que  la  multiplicité  et  la  rapidité  des  moyens  de 
communication  nous  permirent  de  recruter  nos  collègues  dans 
les  villes  où  la  culture  des  lettres  wallonnes  était  en  honneur. 
Ainsi  l'expérience  démontra  bientôt  qu'il  est  plus  commode 
de  venir  de  Verviers  ou  de  Namur  à  Liège  que  de  Vottem, 
commune  contiguë  à  la   nôtre.  C'est  alors  que,  dans  la  séance 


-  78  - 

du  15  avril  1803,  la  Société  fixa  ses  réunions  ordinaires  au 
deuxième  lundi  de  chaque  mois. 

Nos  statuts,  arrêtés  dans  la  séance  inaugurale  du  27  dé- 
cembre 1856,  et  définitivement  votés  le  15  janvier  suivant,  ont 
été  l'objet  de  deux  revisions  partielles  en  1897  et  en  iqoô. 

Au  moment  où  j'écris,  la  Société  est  saisie  d'un  projet 
complet  de  refonte,  destiné  à  les  mettre  en  harmonie  avec  le 
développement  qu'elle  a  pris  après  un  demi-siècle  d'existence  et 
avec  les  tendances  scientifiques  qui  la  caractérisent  actuellement. 

Nicolas  Lequarré. 


APPENDICE 

i 

Composition   de   la   Société 
Membres  titulaires 

Voici  les  noms  des  membres  fondateurs  dans  l'ordre  où  les 
énumère  le  procès- verbal  de  la  première  séance,  le  27  décembre 
1856.  La  date  qui  suit  le  nom  des  autres  membres  titulaires  est 
celle  de  l'admission. 

Etaient  présents  à  la  séance  du  27  décembre  185b  : 

1.  Henri  Forir,  ancien  professeur  de  mathématiques  au  Col- 
lège communal  et  à  l'Athénée  royal  de  Liège,  qui  présida  en 
qualité  de  doyen  d'âge. 

2.  Charles  du  Vivier  de  Streel,  curé  de  la  paroisse  de  S1  Jean 
l'Evangéliste. 

3.  Charles  Wasseige,  docteur  en  médecine  et  conseiller  pro- 
vincial. 

4.  François  Bailleux,  avocat,  qui  remplit  les  fonctions  de 
secrétaire  à  cette  première  séance. 

5.  Charles  Grandgagnage,  rentier. 

6.  Jean-Henri  Bormans,  professeur  à  l'Université  de  Liège  et 
membre  de  l'Académie  royale  de  Belgique. 

7.  Ferdinand  Henaux,  homme  de  lettres. 

8.  Ulysse  Capitaine,  industriel. 

9.  Nicolas  Peetermans,  avocat  et  bourgmestre  de  Seraing-sur- 
Meuse. 

10.  Adolphe  Stappers,  homme  de  lettres. 

11.  Charles  Lesoinne,  membre  de  la  Chambre  des  Repré- 
sentants. 


8o 


12.    Auguste  HoCK,  fabricant-bijoutier. 
[3.   Xicolas  Defrecheux,  boulanger. 

14.  Joseph  Lamaye,  avocat  et  conseiller  provincial,  plus  tard 
conseiller  à  la  Cour  d'appel. 

S'étaient  excusés  : 

15.  Walthère  Galand,  avoué. 

ib.   Victor  Collette,  fabricant  d'armes. 

17.  François  Dehin,  chaudronnier  en  cuivre. 

18.  Alphonse  Le  Roy,  professeur  à  l'Université  de  Liège. 

19.  Théodore  Chandelon,  professeur  à  l'Université  de  Liège, 
membre  de  l'Académie  royale  de  Belgique. 

20.  Victor  Hénaux,  homme  de  lettres. 

2 1 .  Adolphe    Picard  ,    substitut    du    Procureur    du    Roi ,    à 
Verviers;  plus  tard  conseiller  à  la  Cour  d'appel. 

22.  Nicolas  Henrotte,  chanoine  honoraire  de  la  Cathédrale 
de  Liège. 

23.  Gustave  Masset,  négociant. 

24.  Joseph  Dejardin,  rentier,  plus  tard  notaire. 

25.  Barthélemi-André  Dumont,  notaire. 

26.  Adolphe  Minette,  avocat. 
Ont  été  élus  dans  la  suite  : 

27.  Alphonse  Neef,  sénateur,  16  janvier  1857. 

28.  Félix    Macors,    professeur    à    l'Université    de     Liège, 
ib   février   1857. 

29.  Toussaint  Delchef,  armurier,   ib  février  1857. 

30.  Hyacinthe  Kirsch,  avocat,  15  avril  1857. 

31.  Laurent  Micheels,  major  d'artillerie,  15  avril  1857. 

32.  Epiphane  Martial,  avocat,  15  juin  1857. 

33.  Félix  Chaumont,  fabricant  d'armes,  15  juin  1857. 

34.  Henri  Bovv,  docteur  en  médecine,  15  décembre  1857. 

35.  André  Delchef,  homme  de  lettres  et  fabricant  d'armes, 
15  février  1858. 

3b.  Jean    Stecher  ,     professeur    à    l'Université    de    Liège  ; 
15  novembre  1859. 


—  8i   — 

37.  Michel    Thikv.   chef  de  la  station  du  chemin   de  fer    de 
Liège- Guillemins,  15  novembre  1859. 

38.  Charles-Auguste  Desoer,   avocat  et  publiciste,  15  février 
»i86o. 

39   Théophile   Fuss;    substitut   du   Procureur  général  près  la 
Cour  d'appel,  15  mai  1861. 

40.  Auguste  Burv,  avocat. 

41.  Charles  de  Thier,  juge  au  Tribunal  de  Liège,  plus   tard 
conseiller  à  la  Cour  d'appel,   14  août  1862. 

42.  Joseph    Delbœuf,    professeur    à    l'Université    de   Liège, 

14  août  1862. 

43.  Stanislas  Bormans,  conservateur-adjoint  des  Archives  de 
l'Etat,  à  Liège,  15  décembre  1864. 

44.  Jean-Joseph  Dehin,  maître-chaudronnier,  1  5  février  1865. 

45.  Mathieu  Graxdjean,  sous-bibliothécaire,  plus  tard  biblio- 
thécaire à  l'Université  de  Liège,  16  avril  1866. 

46.  Camille  Grexson,  avocat,  15  décembre  1866. 

47.  Jean-Guillaume  Delarge,  instituteur  à  Herstal,  15  janvier 
1867. 

48.  André  Delchef,  fabricant  d'armes,  15  avril  i8b9. 

49 .  Charles    Braconier-de    Macar,  industriel,  15  mai  1869. 

50.  Alphonse  Falloise,  président  du   Tribunal  de  première 
instance  de  Liège,  15  juin  i86q. 

51.  Nicolas    Lequarré,   professeur   à    l'Athénée   royal    et    à 
l'Ecole  normale  des  Humanités,  ib  janvier  1871. 

52.  Clément  Lyon,  sous-lieutenant  au  12e  régiment  de  ligne, 
plus  tard  homme  de  lettres,  à  Charleroi,  15  novembre  1871. 

53.  Jules  Mathieu,  instituteur,  à  Olne,  plus  tard  bibliothé- 
caire de  la  ville  de  Verviers,  1 5  novembre  1871. 

54.  Albin  Bodv,  homme  de  lettres,  à  Spa,  15  novembre  187 1. 

55.  Isidore   Dory,    professeur  à   l'Athénée   royal    de    Liège, 

15  février  1872. 

56.  Adolphe  Nihon,  juge  au  Tribunal  de  première  instance, 
31  janvier  1873. 

6 


82 


57-   T/HIRIART-SoUBRE,  industriel,   15  décembre  1X73. 

58.  Auguste  Ai. vin,  préfet  des  études  honoraire  à  l'Athénée 
royal  de  Liège,  16  février  1874. 

59.  Antoine  Rouma,  compositeur-typographe,  16  février  1874. 

60.  Joseph  Demarteau,  directeur  de  l'Ecole  normale  des 
Humanités,  plus  tard  professeur  à  l'Université,  16  décembre 
1878. 

61.  Léon  Polain,  juge  au  Tribunal  de  première  instance, 
16  décembre  1878. 

62.  Victor   Chauvin,    professeur    à    l'Université     de     Liège, 

15  janvier  1870. 

63.  Eugène  Duchesne,  professeur  à  l'Athénée  royal  de  Liège, 

16  février  1885. 

64.  Herman  Hubert,  ingénieur  des  mines,  plus  tard  profes- 
seur à  l'Université,  16  février  1885. 

t>;.  Jules  Perot,  juge  au  Tribunal  de  première  instance  de 
Liège,  plus  tard  conseiller  à  la  Cour  d'appel,   16  février  1885. 

bô.  Maurice  Wilmotte,  professeur  à  l'Université,  15  janvier 
1886;  démissionnaire  le  16  janvier  1888. 

67.  Edouard  Remouchamps,  homme  de  lettres,   15  mars  [887. 

68.  Henri  Simon,  homme  de  lettres,  15  novembre  1887. 

6g.  Charles  Defrecheux,  employé,  plus  tard  chef  de  bureau 
à  l'Hôtel  de  Ville  de  Liège,  15  janvier  1888. 

70.  Désiré  Van  de  Casteele,  archiviste  de  l'Etat,  15  février 
1888. 

71.  Paul  d'ANORiMONT,  directeur  des  charbonnages  du  Ha- 
sard et  bourgmestre  à  Micheroux,  15  février  18X8. 

"     72.   Léopold     Chaumont,     contrôleur    d'armes,     à     Herstal, 
15  novembre  1888;  démissionnaire  le  8  octobre  1894. 
*    73.  Julien    Delaite,    docteur    en    sciences    naturelles,  13  dé- 
cembre 1888  ;  démissionnaire  le  4  octobre  IQ05. 

74.  Jules  Martinv,  négociant,  15  mars  i88q. 

75.  Armand  Rassenfosse,  artiste-peintre,  15  mars  1889. 

76.  Ernest  Nagelmackers,  banquier,  16  décembre  i88q. 


-   83  - 

77-  Louis  Delsaux,  avocat  et  publiciste  à  Liège,  15  janvier 
i8qo. 

78.  Emile  Jammk,  membre  de  la  Chambre  des  Représentants, 
15  janvier  i8qo. 

7q.   Charles  Michel,  professeur  à  l'Université,  9  avril  1894. 

80.  Charles  Semertier,  pharmacien,  7  mai   [894. 

81.  Charles  Gothier,  imprimeur,  15  janvier  1895. 

82.  Jules  Feller,  professeur  à  l'Athénée  royal  de  Verviers, 
il  mars  1895. 

83.  Auguste  Doutrepont,  professeur  à  l'Université  de  Liège, 
23  avril  l8qt>. 

84.  Jean  Haust,  professeur  à  l'Athénée  royal  de  Liège, 
12  avril  1897. 

85.  Gustave  Thiriart,  homme  de  lettres  à  Liège,  12  avril 
1897;  démissionnaire  le  12  juin  i8qq. 

86.  Alphonse  Tilkin,  homme  de  lettres  à  Liège,  12  avril  1897. 

87.  François  Renkin,  rentier  à  Ramet-Yvoz,  10  janvier  i8q8. 

88.  Léon  Parmentier,  professeur  à  l'Université  de  Liège, 
14  mars  1898. 

8q.   Oscar  Pecqueur,  professeur  à  l'Athénée  royal    de  Liège, 

1 1  janvier  iqoi. 

qo.  Oscar  Coi.sox,  instituteur  communal  à  Liège,  17  février 
iqo2. 

qi.  Olympe  Gilbart,  docteur  en  philologie  romane  et  publi- 
ciste à  Liège,   11  janvier  iqo4. 

q2.   Félix  Mélotte,  ingénieur,   11  janvier  1904. 

q3.   Toussaint  Quintin,  industriel,  11  janvier  iqo-|.. 

94.  Jean  Roger,  industriel,  11  janvier  iqo4. 

q5.  Emile  Bernard,   professeur  à  l'Athénée  royal  de  Liège, 

12  février  iqoô. 

qô.  Alphonse  Hanon  de  Louvet,  échevin  à  Nivelles, 
12   février    iqo6. 

Q7.  Joseph  Hfns,  auteur  wallon  à  Vielsalm,  12  février  îqoô. 
-  q8.  Henri  Renkin,  banquier  à  Marche,  12  février  iqo6. 


-  84  - 

ou.   Albert  Robert,  chimiste  à  Bruxelles,  12  février  ioob. 

100.  Georges  Willame,  auteur  wallon  à  Bruxelles,  12  février 
IQOb. 

loi.  Maurice  Carez,  docteur  en  médecine  à  Bruxelles, 
12  février  iqo6. 

102.  Auguste  Vierset,  auteur  wallon  et  publiciste  à  Bruxelles, 
12  février  iqob. 

103.  Nicolas  PiETKix,  abbé,  curé  de  Zourbrodt-lez-Malmedy, 
12  février  iqoô. 

104.  Oscar  Grojeax,  attaché  à  la  Bibliothèque  royale  de  Bru- 
xelles, 12  février  iqoô. 

105.  Alphonse  Maréchal,  professeur  à  l'Athénée  royal  de 
Namur,  12  février  iqoô. 

iot>.  Louis  Fraigxeux,  avocat  et  échevin  de  la  ville  de  Liège, 
12  novembre  iqob. 

107.  Joseph  Remouchamps,  avocat,  12  novembre  ioob; 
ro8.  Joseph  Vrixdts,  auteur  wallon,  12  novembre  ibob. 

Les  statuts  de  la  Société  fixaient  au  chiffre  sacramentel  de 
trente  le  nombre  des  membres  titulaires.  Mais,  le  jour  où  la 
Société  eut  étendu  son  action  à  la  Wallonie  tout  entière  et  où 
elle  s'occupa  activement  de  la  préparation  du  Dictio?inaire  géné- 
ral de  la  langue  wallonne,  il  lui  fallut  des  représentants  dans 
toute  l'étendue  de  son  domaine.  Elle  en  choisit  dix  et  leur  conféra 
le  titre  de  membres  titulaires  délégués  de  la  Wallonie,  en  1898 
et  i8qq.  Ce  furent  :  MM.  A.  Haxox  de  Louvet  et  G.  Willame, 
pour  le  Brabant  méridional;  A.  Robert  et  A.  Vierset,  pour  la 
province  de  Namur;  Clément  Lvox,  pour  la  région  de  Charleroi; 
M.  Carez,  pour  la  région  de  Mons  ;  H.  Rexkix,  pour  le  Luxem- 
bourg septentrional  ;  E.  Berxard,  pour  le  Luxembourg  méri- 
dional ;  J.  Hens,  pour  le  sud  du  pays  de  Liège,  et  l'abbé  N. 
Pietkix,  pour  la  région  de  Malmedy. 

Au  commencement  de  1906,  la  revision  partielle  des  statuts 
porta  à  quarante  le  nombre  de  nos  membres  titulaires  et  en  per- 


mit  le  recrutement  en  dehors  de  la  Wallonie  liégeoise.  A  l'excep- 
tion de  Clément  Lyon,  décédé  dans  l'intervalle,  les  délégués 
furent  alors  inscrits  dans  la  liste  des  membres  titulaires  :  ils  y 
figurent  ci-dessus  sous  les  nos  95  à  103. 

La  Société  décerne  le  titre  de  membres  honoraires  à  ceux  de 
ses  membres  titulaires  qui  se  retirent  après  avoir  rendu  de  signalés 
services  à  la  cause  wallonne.  En  voici  la  liste  : 

Membres  honoraires 

(Anciens    membres   titulaires) 

Henri  Forik,  Mathieu  Graxdjeax, 

Joseph  Lamaye,  Louis  Delsaux, 

Jean-Henri  Bormaxs,  Léon  Polaïx, 

Jean  Stecher,  Jules  Perot, 

Alphonse  Le  Roy,  Jules  Martiny. 
Arsène  Deschamps, 

Membres  correspondants 

1.  Théophile  Fuss,  substitut  du  procureur  du  Roi,  à  Tongres. 

2.  Martin  Lobet,  rentier,  à  Verviers. 

3.  Jules  Borgnet,  archiviste  de  l'État,  à  Naihur. 

4.  Philippe  Lagraxge,  négociant,  à  Namur. 

5.  Charles  Wérotte,  homme  de  lettres,  à  Namur. 

6.  Letellier,  curé,  à  Bernissart. 

7.  Arthur  Dinaux,  membre  du  Conseil  général  de  l'Oise. 

8.  François  Delgotalle,  pharmacien,  à  Dalhem. 

q.   Augustin  Vermer,  docteur  en  médecine,  à  Beauraing. 
10.  A.-J.  Alexandre,  professeur  d'école  moyenne,  à  Jodoigne. 
il.  Jean-Simon  Renier,  artiste-peintre,  à  Verviers. 

12.  Adolphe  Lekay,  teinturier,  à  Tournai. 

13.  Michel  Renard,  vicaire,  à  Genval. 

14.  L.  De  Christé,  imprimeur,  à  Douai. 


i;.  Alexandre  Dfskousseaux,  chef  de  bureau  à  la  Mairie,  à 
Lille. 

(6.  E.  de  Coussemaker,  président  du  Comité  flamand  de 
France,  à  Dunkerque. 

17.  Eugène  Tarlier  ,  professeur  à  l'Université  libre  de 
Bruxelles. 

itf.   Antoine  Clesse,  chansonnier,  à  Mous. 

lu.  Renier  Chalon,  homme  de  lettres,  membre  de  l'Académie 
royale  de  Belgique,  à  Bruxelles. 

20.  Félix  Bovie,  peintre  et  homme  de  lettres,  à  Bruxelles. 

21.  Eugène  Bidaut,  secrétaire  général  au  ministère  des  Tra- 
vaux publics,  à  Bruxelles. 

22.  Jean-François  Xhoffer,  homme  de  lettres,  à  Verviers. 

23.  Joseph  Couxe,  préfet  des  études  à  l'Athénée  royal,  à 
Anvers. 

24.  Frédéric-Laurent  Hoffmann,  docteur  en  droit,  à  Ham- 
bourg-sur-Elbe. 

25.  Hippolyte-François  comte  Jaubert,  membre  de  l'Institut 
de  France,  k  Paris. 

26.  Arsène  de  Noue,  homme  de  lettres,  à  Malmedy. 

27.  Charles  Warlomont,  inspecteur  de  l'Enregistrement,  à 
Tournai. 

28.  Honoré-Joseph  Chavée,  homme  de  lettres,  à  Paris. 

2u.  N.  Loumyer,  chef  de  division  au  ministère  des  Affaires 
étrangères,  à  Bruxelles. 

30.  Edouard  Wacken,  homme  de  lettres,  à  Bruxelles. 

31.  Jean-Baptiste  Geubel,  juge  au  Tribunal  de  Marche. 

32.  Auguste  Scheler,  directeur  du  Bulletin  des  Bibliophiles 
belges,  à  Bruxelles. 

34.  Eugène  Van  Bemmel,  directeur  de  la  Revtie  Trimestrielle, 
à  Bruxelles. 

34.  Thisquen,  juge  de  paix,  à  Dolhain-Limbourg. 

35.  Schuermaens,  procureur  du  Roi,  à  Hasselt. 

3b.  Louis  de  Backer,  homme  de  lettres,  à  Noord-Peene 
(dép.  du  Nord). 


—  87  — 

37'  Louis  Hv.mans,  membre  de  la  Chambre  des  Représentants, 
à  Bruxelles. 

38.  Jules  Renard,  homme  de  lettres,  à  Paris. 

39.  Auguste  Lepas,  homme  de  lettres,  à  Jupille. 

40.  Henri-Guillaume  Moke,  professeur  à  Gand,  membre  de 
l'Académie  royale  de  Belgique. 

41 .  Antoine  Morel,  homme  de  lettres,  à  Paris. 

42.  Adolphe  Stappers,  homme  de  lettres,  à  Bruxelles,  ancien 
membre  titulaire. 

43.  Louis-Aimable  Vermesse,  industriel,  à  Lille. 

44.  Julien  Colson,  chansonnier  wallon,  à  Namur. 

4;.  YVarkœntg,  ancien  professeur  à  l'Université  de  Liège, 
conseiller  intime  de  S.  M.  le  roi  de  Wurtemberg. 

40.   Gustave  Magnée,  vérificateur  des  douanes,  à  Theux. 

47.  Adalbert  von  Kei.ler,  professeur  à  l'Université  de  Tu- 
bingue  (Wurtemberg). 

48.  Henri  Michelant,  conservateur  de  la  Biblothèque  Impé- 
riale, à  Paris. 

4g.  D1'  Breden,  professeur  au  gvmnase  d'Ansberg  (West- 
phalie. 

50.   Nicolas  Poulet,  peintre,  à  Verviers. 

5  1 .  Constant  Van  oer  Elst,  président  de  la  Société  paléonto- 
logique  et  archéologique  de  Charleroi,  à  Ravensbourg-lez-Roux. 

52.  Max  Veydt,    professeur  à  l'Université  libre   de  Bruxelles. 

53.  Paul  Mansion,  professeur  à  l'Université  de  Gand. 

54.  Albin  Body,  archiviste  de  la  ville  de  Spa. 

55.  Corneil  Gomzé,  homme  de  lettres,  à  Verviers. 

56.  François  Damoiseau,  professeur  à  l'Athénée  royal  de 
Mons. 

57-  J-  Wilkin,  à  Verviers. 

58.  Edmond  Etienne,  littérateur,  à  Jodoigne. 

59.  Jules  Deciève,  homme  de  lettres,  à  Mons. 

60.  A.  Leroy,  contrôleur  des  postes,  à  Tournai. 

61.  Joseph  Bastin,  abbé,  recteur  d'Ondenval,  à  Malmedy. 


s, s 


62.  Dr  Quirin  Esser,  Schulrath,  à  Malmedy. 

63.  Jules  WASLET,  professeur  au  lycée  de  Laon,  dép.  de 
l'Aisne. 

64.  Dr  D.  Behrens,  professeur  à  l'Université  de  Giessen 
(Hesse  ducale). 

65.  Joseph  Schoenmackers,  abbé,  curé  de  Neuville-sous-Huy. 

Membres  d'honneur 

Aux  termes  de  l'art.  17  de  nos  Statuts, 

le  Bourgmestre  de  la  ville  de  Liège, 
le  Président  du   Conseil  provincial 
et  le   Gouverneur    de    la   Province 
sont  de  droit  membres  d'honneur  de  la  Société.  Celle-ci  peut  aussi 
décerner  ce   titre  aux   personnes  qui   lui  ont    rendu   d'éminents 
services.  Elle  a  successivement  nommé  membres  d'honneur  : 

Henri  Georges,  président  de  la  Société  Les  Vrais  Liégeois  ; 

Joseph  Grandgagnage,  président  à  la  Cour  d'appel  de  Liège; 

Emile  Littré,  membre  de  l'Institut  de  France,  à  Paris; 

Mathieu  Polain,  administrateur-inspecteur  de  l'Université  de 
Liège  ; 

Jules  de  Burlet,  ministre  de  l'Intérieur,  à  Bruxelles; 

Albin  Bodv,  archiviste  de  la  ville  de  Spa. 

Enfin,  à  l'occasion  de  la  célébration  du  Cinquantenaire  de  la 
Société,  S.  A.  R.  le  Prince  Albert  de  Belgique  nous  a  fait  la 
gracieuseté  d'accepter,  par  une  lettre  des  plus  aimables,  le  titre 
de  membre  d'honneur  de  la  Société  de  Littérature  wallonne. 

II 

Prix  décernés  dans  les  Concours  de  la  Société  de 
1857  à  1906  inclus. 

1857 

Li  Galant  de/  Sièrvante,  2  actes,  comédie  par  André  Delchef. 
Li  Continteminty   poésie  par  Auguste  Hock. 
Trois  mentions  honorables  avec  impression. 


1858 

Li  Savetî,  2  actes,  comédie  par  Edouard  Remouchamps. 

Li  Pèhon  d'avri,  5  actes,  comédie  par  A.  J.  Alexandre 
(dialecte  de  Marche). 

Lès  Bièsses,  2  actes,  comédie  par  J.  F.  Xhoffer  (dialecte  de 
Verviers). 

Ine   Copène  so  /'  maricfye,   satire,  par  Michel  Thiry. 

Quatre  mentions  honorables  avec  impression. 
1859 

Lès  deiis  Nèveics,  3  actes,  comédie  par  André  Delchef. 

Lès  Galguizoutcs  di  in  rèyc  Grand-mére,  contes  en  vers  par 
Auguste  Hock. 

On  Pèlèrinèfye  et  PVoyèfye  a  conte-coùr,  contes  en  vers  par 
Michel  Thiry. 

Lne  Cope  di  grandiveûs,  satire  par  le  même. 

Li  Foyan  ètèré,  poésie  par  Nicolas  Poulet  (dialecte  de  Ver- 
viers). 

Six  mentions  honorables  avec  impression. 

1860 

Dictionnaire  des  Spots  ou  Proverbes  wallons,  par  Joseph 
Dejardin,  avec  additions  de  N.  Defrecheux,  J.-G.  Delarge  et  A. 
J.  Alexandre. 

Lm  Pésoni,  type  wallon,  en  vers,  par  Nicolas  Poulet  (dialecte 
de  Verviers). 

Màlèreûs  jiokèts,  cràmignon  par  N.  Defrecheux. 

Li  Mwért  de  l'octrwè,  par  Michel  Thiry. 

Quatre  mentions  honorables  avec  impression,  dont  trois  au 
Dictionnaire  des  Spots. 

1861 

Le  Bon  Métier  des  Tanneurs  de  la  Cité  de  Liège,  par  Stanis- 
las Bormans. 

Vocabulaire  des  mots  techniques  employés  dans  l'usage  de 
la  Tannerie,  parle  même. 


Dizos  /'  sa  dèl  prairèye,  crâmignon  par  N.  Defrecheux. 
Une  mention  honorable  avec  impression. 

1862 

Vocabulaire  des  Houilleurs  liégeois,  par  Stanislas  Bormans. 
Pus    vis  pus  sots,    i     acte,   proverbe    dramatique    par  André 
Delchef. 

/''nrcs  et  Fàvurons,  par  Nicolas  Poulet  (dial.  de  Verviers). 
Nos  ri  esta ns  pus  des  èfants,  crâmignon  par  Nicolas  Defrecheux. 
Trois  mentions  honorables  avec  impression. 

1863 
Li  Spére  dèl  va  d'  Fawtcye,  poésie  par  Gustave  Magnée. 
Li  Tindeû,   type  wallon,  en  vers,  par  J.  G.  Delarge. 
Tôt  loum'tant,  crâmignon  par  N.  Defrecheux. 
Une  mention  honorable  avec  impression. 

1864 

Vocabulaire  des  Charrons,   Charpentiers    et    Menuisiers,   par 
Albin  Body. 

Une  mention  honorable  avec  impression. 
1865 

Le    Bon   Métier   des  Drapiers    de  la  Cité  de  Liège,  par  Sta- 
nislas^ Bormans. 

Vocabulaire  du  Métier  des  Drapiers,  par  le  même. 

Recherches  sur  les  Rues  de  l'ancienne  paroisse  de  S.  André,  à 
Liège,  par  le  même. 

Li  Boubin,  conte  en  vers,  par  Gustave  Magnée. 

Une  mention  honorable. 

1866 

Vocabulaire  des  Tonneliers,  Tourneurs,  Ébénistes,   etc.,  par 
Albin  Body. 

Li  Mây  neûr  d'à  Colas,  2  actes,  comédie,  par  Charles  Hannay. 
1867 

Vocabulaire  de  l'Artisan-Maçon,  par  J.-J.  Mathelot. 


Croyances    et    Remèdes    populaires    au    pays    de    Liège,    par 
Auguste  Hock. 

Deux  mentions  honorables  avec  impression. 

1868 

Glossaire  roman-liégeois,  par  Stanislas  Bormans  et  Albin  Body. 
Une  mention  honorable  avec  impression. 

1869 

CONCOURS    EXTRAORDINAIRE 

Crâmignon  pu  les  Fièsses  di  LJfye   di  sèptimbe  i86ç,   par   N. 
Defrecheux. 

/>/  bone  ètinte,  crâmignon,  par  Alexis  Peclers. 

CONCOURS    ORDINAIRE 

Deux  mentions  honorables  avec  impression. 

1870 

Vocabulaire  des  Couvreurs  et  des  Ramoneurs,  par  Albin  Body. 
Lès  Pèheûs  al  vèfye,  type  wallon,  en  vers,  par  J.-G.  Delarge. 
L'ureûs  timps,  chanson,  par  Henri  Lejeune. 
Deux  mentions  honorables,  dont  une  avec  impression. 

1871 

Lambert    H    fwèrso/é,    3    actes,     opéra-comique,     parodie    de 
«  Robert  le  Diable  »,  par  Henri-Joseph  Toussaint. 
L.es  Botiques  di  nosse  i>t  Palâs,  par  J.-G.  Delarge. 
Rinàhe  et  Mâva,  chanson,  par  Alexis  Peclers. 
lue  Matinêye  a  Lîfye,  poésie,  par  Henri  Lejeune. 

1872 

L'Ovrèfye  da  Tchantche,  1  acte,  comédie  par  Alexis  Peclers. 

LJ  rosse  Djan'nesse,  poésie  par  Henri  Lejeune. 

Lès  Couperons,  poésie,  par  le  même. 

Cinq  mentions  honorables  avec  impression. 


—    Q2    — 

1873 

CONCOURS    SPÉCIAL 

Lès  Bîiveûs  d' pèqiièt,  satire,  par  Alexis  Peclers. 

Lie  Copène  conte  lès  pèqueteùsf  satire,  par  J.-G.  Delarge, 

Une  mention  honorable  avec  impression. 

CONCOURS    ORDINAIRE 

Li  Mohone  a  deûs  faces,    i    acte,    comédie    par  Jean-Simon 
Renier. 

On  Spot,  scène  populaire  dialoguée,  par  J  -G.  Delarge. 

Les  Poyctrèsscs,  type  wallon,  en  vers,  par  le  même. 
1874 

Recueil  de  Wallonismes,  par  Isidore  Dory. 

On  Toiïi    diWot'rèsse,  scène   populaire   dialoguée,    par  J.-G. 
Delarge.  . 

Deux  mentions  honorables  avec  impression. 
1875 

Histoire  la  plus  complète  d'un  mot  wallon  :  Paire  et  L.osse,  par 
Isidore  Dory. 

Lès    Amours     d'à    Djèrà ,     2     actes  ;    comédie    par    Edouard 
Remouchamps. 

Lès  Fleïirs  di  May,  crâmignon,  par  J.-G.  Delarge. 

Deux  mentions  honorables  avec  impression. 
1876 

Vocabulaire  liégeois  des  Serruriers,  par  Achille  Jacquemin. 

Recherches  étymologiques  sur   sept  mots   liégeois,  par  Isidore 
Dory. 

Lès  deûs  Wèsins,  type  wallon,  en  vers,  par  Edouard  Remou- 
champs. 

Quatre  mentions  honorables,  dont  trois  avec  impression. 
1877 

Onomatographie,  par  Albin  Body. 


Histoire  de  quelques  mots  wallons,  par  G.  Jorissenne. 

Essai  étymologique  et  historique  sur  quelques  mots  wallons, 
par  A.  Maréchal. 

*    LÀ  Consèv  dcl  M  niante,    i    acte,    comédie   mêlée    de  chants, 
par  Alexis  Peclers. 

Ine  Amouréte,  chanson,  par  J.  G.  Delarge. 

Deux  mentions  honorables  avec  impression. 

1878 

Mat  (Dite  Djètrou,  chanson,  par  Emile  Gérard. 
Djàsez-m'ennè,   ni  m'ennè  fyàsez  nin,    chanson,   par  François 
Dehin. 

Une  mention  honorable  avec  impression. 

1879 

Dictionnaire  des  noms  wallons  des  Plantes  des  environs  de 
Spa,  par  Victor  Lezaack. 

Chansons,  épigrammes,  dictons,  etc.,  concernant  la  Révolution 
liégeoise  de  1787  à  1705,  par  Albin  Body. 

Les  Étants  a"  fabrique,  par  Edouard  Remouchamps. 

Dji  ri  wèse,  par  Emile  Gérard. 

Une  mention  honorable  avec  impression. 

1880 

CONCOURS    SPÉCIAL 

Li  Cinqwantinnc  cfon  Patriote,  monologue  et  scène,  par 
Alexis  Peclers. 

Vive  li  Belgique,  cràmignon  national,  par  Jean-Guillaume 
Delarge. 

Une  mention  honorable  avec  impression. 

CONCOURS    ORDINAIRE 

Vocabulaire  des  Agriculteurs,  par  Albin  Body. 

On  Dîner  a  conte-coùr,  conte  en  vers,  par  Emile  Gérard. 


—  Q4  — 

On  Tour  so  /'  Martchl,  description  en  vers;  par  Jean-Baptiste 
Meunier. 

I.i  vèye  Routène,  conte  en  vers,  par  Edouard  Remouchamps. 
Deux  mentions  honorables  avec  impression. 

1881 

On  Marièfye  adièrel,  conte  en  vers,  par  Edouard  David. 
Trois  mentions  honorables  avec  impression. 

1882 

On  Fiy âsse  revoie,  scène  populaire  dialoguée,  par  Emile 
Gérard. 

Une  mention  honorable  avec  impression. 

1883 

Goupil  et  Rcnart,  par  Emmanuel  Pasquet. 

Les  Avinteûres  d'on  fyonnê,  z  actes,  comédie,  par  François 
Dehin. 

L'Opinion  da  Djètrou,  scène  populaire  dialoguée,  par  Joseph 
Willem. 

A  Mohon,  poésie,  par  Henri  Simon. 

Trois  mentions  honorables  avec  impression. 
1884 

Recueil  de  Comparaisons  wallonnes,  par  Joseph  Defrecheux, 
complété  au  moyen  des  travaux  de  Mme  Colson-Spadin,  de  Jean- 
Guillaume  Delarge  et  de  Joseph  Kinable. 

Tàtî  1'  Pèriquî,  3  actes,  comédie-vaudeville ,  par  Edouard 
Remouchamps. 

Fât  batc  li fier  tant  qu'il  est  tchaud  et  Treûs  àbions  al  pêne, 
poésies,  par  Henri  Simon. 

A  qwinze  ans,  chanson,  par  le  même. 

Sept  mentions  honorables  avec  impression. 

1885 

Quatre  mentions  honorables  avec  impression. 


1886 

Vocabulaire  du  Cordonnier,  par  Joseph  Kinable. 

Vocabulaire  de  la  Faune  wallonne,  par  Joseph  Defrecheux. 

Recueil  de  Contes  populaires  du   pays  de  Liège,    par  Joseph 
Kinable. 

Mots  wallons  employés  comme  mots  français  dans  les  anciennes 
Ordonnances  du  pays  de  Liège,  par  le  même. 

Les  Cris  des  Rues  de  Liège,  par  le  même. 

Djonnes  et  Vis,  3  actes,  comédie,  par  Alphonse  Tilkin. 

Lès  Amours  d'à  Mayane,  2  actes,  comédie,  par  Charles  Hannay. 

Si  m'  bèle-mére  n'èsleût  nin  la,  chanson,  par. Toussaint  Brahy. 

On  Bâhèfye,  chanson,  par  Henri  Simon. 

Six  mentions  honorables,  dont  cinq  avec  impression. 
1887 

Glossaire  des  Chandelons,  par  Joseph  Kinable. 

Glossaire  des  Brasseurs,  par  le  même. 

Recueil  de  Contes  populaires,  par  le  même. 

Mots  omis  dans  les   Dictionnaires  :  lettres  A  et  B,   par  Joseph 
Defrecheux  et  Joseph  Kinable. 

Influence  du  wallon  sur  la  prononciation  du  français  à  Liège, 
par  Joseph  Kinable. 

Li Diâle  al  Neiire  Aiguë,  conte  en  prose,  par  Gustave  Magnée. 

I  n'a   rin  qui  passe  si  pavis,   conte    en    prose,  par  Dieudonné 
Salme. 

TA  Manèfye  Cocraimont,  1  acte,  comédie,  par  Toussaint  Brahy. 

Bc  Prétimps,  cràmignon,  par  le  même. 

On  Dimègne  a  Lifye,  poésie,  par  Emile  Gérard. 

Quatorze  mentions  honorables  avec  impression. 
1888 

Glossaire  des  Jeux  wallons  de  Liège,  par  Julien  Delaite. 

Mots  wallons  omis  dans  les  Dictionnaires  :  lettres  C  et  D,   par 
Joseph  Defrecheux  et  Joseph  Kinable. 

L'Ovrèfye  d'à  Hinri,  3  actes,  comédie,  par  Félix  Poncelet. 


_   96  - 

Li  k'tapè  Manèfye,  3  actes,  comédie  mêlée  de  chants;  par 
Godefroid  Halleux. 

Lu  Spire  dol  Cinse,  conte  en  vers,  par  Paul  Villers  (dialecte 
de  Malmedy). 

Li  vî  Molin,  poésie,  par  Joseph  Vrindts. 

Cinq  mentions  honorables,  dont  quatre  avec  impression. 

1889. 

Fyâsse  et  Bèle-Mére,  2  actes,  comédie  avec  chants,  par  Dieu- 
donné  Salme. 

A  qui  F  Pompon  ?,  1  acte,  pièce,  par  Emile  Gérard. 

Li  Nèveti  d'à  Fi/ognct,  1  acte,  opéra,  par  Jean  Bury. 

Li  Maîsse  di  Cabaret,   satire,  par  Emile  Gérard. 

Ine  Fièsse  di  porotcJie  a  iAfye,  tableau  populaire,  par  Ernest 
Brassine. 

Li  Cotirèsse,  type  wallon,  par  Emile  Gérard. 

Sept  mentions  honorables  avec  impression. 

1890. 

CONCOURS  NATIONAL  WALLON 

Vingt-cinquième  anniversaire  du  règne  de  S.  M.  Léopold  II, 
ode,  par  Auguste  Vierset  (dialecte  namurois). 

On  Foyou  d'istwére,  poésie,  par  Godefroid  Halleux. 

Ah!  riv'nez,  bèlès  fyournêyes  .'  crâmignon,par  Charles  Goossens. 

Les  Eritirs  de  Rzvè,  crâmignon,  par  *** 

Quatre  mentions  honorables  avec  impression. 

CONCOURS    ORDINAIRE 

Vocabulaire  de  l'Apothicaire-Pharmacien,  par  Ch.  Semertier. 

Glossaire  technologique  des  Chapeliers  en  Paille,  par  Gustave 
Marchai  et  Jules  Vertcour. 

Vocabulaire  du  Pêcheur,  par  Achille  Jacquemin. 

Vocabulaire  wallon-français  des  Mouleurs,  Noyauteurs  et 
Fondeurs  en  fer,  par  le  même. 


Tableau    et  théorie  de  la  Conjugaison  dans  le  wallon-liégeois, 
par  Georges  Doutrepont. 

Le  Verbe  wallon,  par  Julien  Delaite. 

Deûs  Tièsses  di  hoye,  satire,  par  Godefroid  Halleux. 

Lès  Brocales,  leçon,  par  Félix  Poncelet. 

El  Savoyard,  poésie,  par  Georges  Willame  (dial.  de  Nivelles). 

Mes  notes  Sabots,  poésie,  par  Emile  Gérard. 

Li  groiunct,  chanson,  par  Félix  Poncelet. 

Todi  contint,  chanson,  par  le  même. 

Treize  mentions  honorables  avec  impression. 
1891 

Vocabulaire  de  l'Armurerie  liégeoise,  par  Joseph  Closset. 

L'îdêyed'a  Bèbct ',  nouvelle,  par  Godefroid  Halleux. 

Li   Côp  d'mwin    d'à    Tchantchè,  3   actes,   pièce    en    vers,  par 
Auguste  Vierset  (dialecte  de  Namur). 

Li  Mèssc  d'anneye,  conte  en  vers,  par  Félix  Poncelet. 

On  Ccke  walon  à  Vilafyc,  chanson,  par  Edmond  Etienne. 

Vinez-ve,  Babèt'  ? ,  chanson,  par  X. 

Onze  mentions  honorables  avec  impression. 
1892 

Huit  mentions  honorables,  dont  quatre  avec  impression. 
1893 

Vocabulaire   des  Boulangers,  Pâtissiers,  Confiseurs,  etc.,   par 
Charles  Semertier. 

Vocabulaire  de  la  Boucherie  et  de  la  Charcuterie,  augmenté  de 
quelques  termes  culinaires,  par  le  même. 

Vocabulaire  de  l'Armurerie  liégeoise  (complément),  par  Joseph 
Closset. 

Vocabulaire  des  Bouchers  à  Liège,  par  Joseph  Hannay. 

Pol  boùse  et  po  /'  Cœur,  2  actes,  comédie,  par  Edmond  Etienne, 
(dialecte  deJodoigne). 

Lès  Ploqu 'rèsses ,    2   actes,     comédie,     par      Lambert- Joseph 
Etienne. 

7 


—   qK    — 

Maujone  pierdouwe,  2    actes,   comédie,  par  Edmond  Etienne 
(dialecte  de  Jodoigne). 

Ine  Nut'   di    Noyé,    scène    populaire     dialoguée,     par    l'abbé 
Schoenmackers. 

Ine  Par tèye  di  plaisir,  monologue,  par  Emile  Gérard. 

Lu'Bwès  èmacralé,  conte,  par  Cl.    Muller  (dialecte   de    Mal- 
medy). 

Huit  mentions  honorables  avec  impression. 
1894 

Le  Bon  Métier  des  Vignerons  de  la  Cité  de  Liège  et  le  Métier 
des  Vignerons  et    Cotteliers  de  la  ville   de  Namur,  par  Josep 
Halkin. 

Ine    drôle   d'idève,    1    acte,   comédie    en  prose,  par   Lambert- 
Joseph  Etienne. 

Pauve  Tchantchè  /  3  actes,  comédie  en  vers,  par  Jean  Bury. 

Li Noyé  as  Marionètes,  tableau,  par  Ernest  Brassine. 

Bouneùr  in  Famivc  :  D'/ez  l'  Feume  et  lès  Èfants,   chanson, 
par  Alphonse  Hanon  de  Louvet  (dialecte  de  Nivelles). 

Al  Nui ,  poésie,  par  Ernest  Brassine. 

One  Sov 'nance  di  fyonnesse -,  poésie,  par  Louis  Loiseau  (dialecte 
de  Namur). 

Lès   deûs  Colons   (traduction    de   La   Fontaine),    par  Antoine 
Kirsch. 

Li  Cloke  di  nosse  Tchapèle,  par  le  même. 

Quatorze  mentions  honorables,  dont  treize  avec  impression. 
1895 

Lexique  du  patois  Gaumet,  par  Edouard  Liégeois. 

L'Èfant  trové,  4  actes,  pièce  en  vers,    par  Léon  Pirsoul    (dia- 
lecte de  Namur). 

Sept  mentions  honorables,  dont  cinq  avec  impression. 
1896 

Vocabulaire  de  l'Industrie  du  Tabac  et  des  Métiers  y  ressor- 
tissant, par  Charles  Semertier. 


—   Q9   — 

Vocabulaire  technologique  wallon-français  se  rapportant  au 
Métier  du  Tisserand,  par  Victor  Willem. 

Neuf  mentions  honorables,  dont  huit  avec  impression. 

1897 

Vocabulaire  du  Métier  des  Peintres  en  Bâtiment,  par  Antoine 
Bouhon. 

Vocabulaire  technologique  du  Filateur  de  laine  au  pays  de 
Verviers,  par  Martin  Lejeune. 

Lès  deiis  Près,  i  acte,  drame  en  prose,  par  Alphonse  Tilkiri. 

Dix-sept  mentions  honorables  avec  impression. 

1898 

Vocabulaire  du  Médecin,  par  Martin  Lejeune. 

Vocabulaire  du  Chaudronnier  en  fer  et  en  acier,  par  Jean 
Lejeune. 

Vocabulaire  de  l'Apprèteur  en  draps  du, pays  de  Verviers,  par 
Martin  Lejeune. 

Vocabulaire  de  la  Filature  de  laine  peignée,  par  le  même. 

Carte  dialectale  de  l'arrondissement  de  Namur  indiquant  les 
limites  des  principales  variations  flexionnelles  des  patois  locaux, 
par  Alphonse  Maréchal. 

Lu  vi  Bièrfyî,  type  wallon,  en  prose,  par  Martin  Lejeune 
(dialecte  de  Verviers). 

Piqueté  et  Milète,  i  acte,  comédie  en  prose,  par  le  même 
(même  dialecte). 

Lu  Ponss'lète  de  Bon  Diu,  chanson  par  le  même  (même 
dialecte). 

Lès  Djôyes  de  Manèfye,  poésies,  par  le  même  (même  dialecte). 

Neuf  mentions  honorables,  dont  huit  avec  impression. 

1899 

Vocabulaire  wallon-français  relatif  au  Sport  Colombophile,  par 
Jean  Lejeune. 

Essai  d'orthographe  wallonne,  par  Jules  Feller. 


Lu  prumî  Messe  de  viens  d'  May,  scène  dialoguée  en  prose,  par 
Martin  Lejeune  (dialecte  de  Verviers). 

Mes  Ràcèles,  i  acte,  comédie  en  vers,  par  Maurice  Peclers. 

Lu  Grève  des  Tèheûs,  2  actes,  comédie  en  prose,  par  Martin 
Lejeune  (dialecte  de  Verviers). 

Li  Bâte  (a  Lifye),  rondeau,  par  Charles  Derache. 

Sol  Hougne  (a  Hêve),  tableau,  par  Martin   Lejeune  (dialecte 
de  Verviers). 

Lu  Marièfye  de  Lurtê  et  dé/  Rinne-Côrète,  conte  en  vers,  par  le 
même  (même  dialecte). 

Veûyèfye,  satire  en  vers,  par  Edmond  Jacquemotte. 

Ombdde,  chanson,  par  Martin  Lejeune  (dialecte  de  Verviers). 

Lu   blanque    Ombrèle,    chanson    par   Henri    Hurard    (dial.    de 
Verviers  ) . 

Taries  de/  Nature,  seize  tableaux  en  vers,  par  Martin  Lejeune 
(dialecte  de  Verviers). 

Recueil  de  Mots  nouveaux,  par  Martin  Lejeune. 

Lexique  Namurois,  par  Léon  Pirsoul. 

Vingt-et-une    mentions  honorables,  dont    quatorze    avec   im- 
pression . 

1900 

Complément  du  Lexique  Gaumet,  par  Edouard  Liégeois. 

Rimimbrancc,  conte  en  prose,  par  Arthur  Xhignesse. 

Matante  n'ôt  gote,  i  acte,  comédie  en  vers  avec  chants,  paroles 
d'Arthur  et  Lucien  Colson,  musique  de  P.  Van  Damme. 

A  hasard  de/  pêne,    recueil  de   poésies,   par   Martin    Lejeune 
(dialecte  de  Verviers). 

È  Barbon,  poésie,  par  Joseph  Vrindts. 

Li  Buveii  et  /'  Càbar'tl,  fable,  par  Emile  Gérard. 

Dix-huit  mentions  honorables,  dont  treize  avec  impression. 

1901 

Lai  Mwêrt  de   k'tèyeû   d'  lègne,    conte  en   prose,    par   Martin 
Lejeune  (dialecte  de  Verviers). 


Tne  Astrapàde,  2  actes,  comédie  avec  chants,  par  Edouard 
Don  eux. 

Sonfye  d'oùliè,  traduction,  par  Martin  Lejeune  (dialecte  de 
Verviers). 

Lu  Fa  do  Diàle  et  V  Rofye  Margot,  poésie,  par  Jean  Schuind 
(dialecte  de  Stavelot). 

Vingt-trois  mentions  honorables, dont  dix-huit  avec  impression. 

1902 

Vocabulaire  du  Coqueli,  par  Edmond  Jacquemotte  et  Jean 
Lejeune. 

Vocabulaire  des  Repasseuses  et  Lavandières,  par  les  mêmes. 

Pitite  Ombiide,  chanson,  par  Henri  Hurard  (dialecte  de  Ver- 
viers). 

Li  Bièrfyirèsse  et  /'  Hovàte,  traduction,  par  Antoine  Bouhon. 

Li  Boute-feû,  traduction,  par  le  même. 

Dix-sept  mentions  honorables,  dont  treize  avec  impression. 

1903 

Vocabulaire  de  l'Ardoisier  de  Vielsalm,  par  Joseph  Hens. 

Toponymie  de  Francorchamps,  par  Léon  Counson. 

Bouquets  tôt  faits,  conte  en  prose,  par  Camille  Feller  (dialecte 
de  Verviers). 

/.//  Grand  Djâquc  et  lu  P'tit  Djâque,  traduction,  par  le  même 
(même  dialecte). 

Djournèye  d'osté,  traduction,  par  le  même  (même  dialecte). 

Vingt-quatre  mentions  honorables,dont  douze  avec  impression. 

1904 

Glossaire  de  Prouvy,  par  Lucien  Roger. 

Glossaire  de  Bray-lez-Binche  et  de  Papignies-lez-Lessines, 
par  J.-A.  Minders. 

Vocabulaire  du  règne  végétal  à  Coo,  par  Jules  Defresne. 

Toponymie  de  Jupille.  par  Edmond  Jacquemotte  et  Jean 
Lejeune. 


Ramèn'ièfyes,  étude  narrative,  par  Arthur  Xhignesse. 
One   Chaûrchiye  di   fauves  do  vi  timps,  par  L.  J.  L.  Lambinon 
(dial.  de  Namur). 

Lès    fauves   Diâles,  poésie,  par  Arthur  Xhignesse. 
Vingt-trois  mentions  honorables,  dont  neuf  avec  impression. 

1905 

Etude  sur  le  bon  Métier  des  Merciers  de  la  Cité  de  Liège, 
par  Edouard  Poncelet. 

Phonétique  et  Morphologie  de  l'Ouest  wallon,  par  le  P. 
Adelin  Grignard. 

Glossaire  de  Faymonville-Weismes,  par  l'abbé  Joseph  Bastin. 

Glossaire  de  Cherain,  par  A.  Servais. 

Vocabulaire  du  Tireur  de  terre  plastique,  par  Emile  Dony  et 
Louis  Bragard. 

Mi  Viyèfye,  étude  descriptive,  par  Lucien  Colson. 

È  Djàrdin  d'  I'  Èvèque,jétude  narrative,  par  Arthur  Xhignesse. 

Lu  Ràskignoûl  et  ///  Tcharité,  poésies  lyriques,  par  Henri 
Schuind  (dialecte  de  Stavelot). 

Tâvîês  d'ouve,  recueil  de  poésies,  par  Arthur  Xhignesse. 

Trente-neuf  mentions  honorables,  dont  vingt-sept  avec  im- 
pression. 

1906 

Morphologie  du  parler  de  Faymonville-Weismes,  par  l'abbé 
Joseph  Bastin. 

Grève,   étude  descriptive,  par  Arthur  Xhignesse. 

Su  Vinfyince,  i  acte,  comédie  en  prose,  par  Henri  Hurard. 
(dialecte  de  Verviers  . 

Matante  Constance,  3  actes,  comédie  en  vers,  par  Godefroid 
Halleux. 

Djôyes  et  R'grèts  ou  Lu  Tètche  qui  rispite,  3  actes,  comédie 
en  prose,  par  Henri  Hurard  (dialecte  de  Verviers). 

Trente-quatre    mentions   honorables,  dont   vingt-et-une  avec 


En  résumé,  dans  l'espace  de  cinquante  ans,  la  Société  de 
Littérature  wallonne  a  reçu,  en  réponse  à  ses  concours,  2545 
mémoires,  pièces  ou  recueils. 

Ses  jurys  ont  décerné  231  prix  (médailles  d'or,  de  vermeil 
ou  d'argent)  et  401  mentions  honorables,  dont  316  avec  impres- 
sion au  Bulletin. 

Il  est  intéressant  de  constater  comment  les  chiffres  ci-dessus 
se  répartissent  par  décade  :  ils  dénotent  une  progression  sans 
cesse  croissante  dans  les  divers  travaux  qui  se  rattachent  aux 
lettres  wallonnes. 


Décades 

Pièces  reçues 

Prix 

M 

entions  non 

1857-1866 

181 

33 

24 

1867-1876 

175 

28 

21 

1877-1886 

230 

36 

31 

1887-1896 

762 

67 

IOO 

1897-1906 

1197 

67 

22; 

Totaux 


Voici;  pour  terminer,  la  liste  chronologique  des  pièces  aux- 
quelles il  a  été  décerné  la  mention  honorable  avec  impression 
totale  ou  partielle  au  Bulletin. 

1857 

Les  Walons  de payîs  d'  Lîfye,  par  Nicolas  Defrecheux. 
Li  Prétinips,  par  Toussaint  Delchef; 
Li  Conscrit,  par  J.  G.  Delarge. 

1858 

Lès  vis  Mèssèfyes,  par  Auguste  Hock. 

Li  Ma  saint-Martin  (1312),  par  Léopold  Van  der  Velden. 
Houbêrt  Goffin,  par  André  Delchef. 

Vive  Lîfye,  par  François  Bailleux. 


—    io4  — 

Ni  mây  rimète po  d'main  çoji  qu'on  poul  fé  V minime  fyoïi  et  Li 
Mangon  et  /'  Tchin  d'  l'Avouwé,  par  Antoine  Remacle. 
TJ Avocat  et  V  Mcd'cin,  par  Léopold  Van  der  Velden. 
Li  vi  Bouname,  par  Jean-Guillaume  Delarge. 
Lu  Famé  corne  i-ènn' 'a  wêre ,  par  Jean-Simon  Renier   (dialecte 
de  Verviers). 

Lès  Pannes  di  Cour,  par  Théophile  Bormans. 
L'Êwe  bènêye  de  Curé,  par  Antoine  Remacle. 

1860 
Lu  Powête  walon,  par  J.  F.  Xhoffer  (dialecte  de  Verviers). 

1861 
Lès  deûs   Sorofyes,    2    actes,  par  J.-F.    Xhoffer    (dialecte    de 
Verviers). 

1862 
Cràmignon  d'  Fièsse,  par  Jean-Guillaume  Delarge. 
Lu  Djoîinèsse,  par  Paul  Philippe  (dialecte  de  Verviers). 
Ni  roiivîz  nin  onpauve  aveûle,  s'iv'  plaît,  par  Oscar  Bosson. 

1863 
Lisètc  et  V  Margaritc,  par  Théophile  Bormans. 

1864 
Dizos  F  tiyou,  cràmignon,  par  Léopold  Van  der  Velden. 

1865 
Lès  Coquclis,  par  Jean-Guillaume  Delarge. 

1866 
Li  Tchèsseû,  par  Jean-Guillaume  Delarge. 

1867 
On  Miràke,  par  J.  F.  Xhoffer  (dialecte  de  Verviers). 
L.ès  Ovris  (Toûy,  par  V.  Boigelot. 

1868 
Vocabulaire  des  Poissardes  du  pays  wallon,  par  Albin  Body. 


1869 
Dinans-nos  f  main,  cràmignon,  par  N.  Defrecheux. 
Si  fy'èsteû  maissc,  par  L.  J.  Lévesque  (dialecte  de  Verviers). 

1870 
Sov'nance,  par  Jean-Guillaume  Delarge. 

1871 
Néant. 

1872 

Li  Groumancyin,  2  actes,   opéra-comique,   par  Henri-Joseph 
Toussaint. 

Li  Boûkète  èmacralêye,  i  acte,  comédie,  par  Nicolas  Hoven. 
Hêri  et  Bâtisse,  scène  populaire  dialoguée,  par  Charles  Remion 
(dialecte  de  Verviers). 

Dfhan-Piére  et  Françwès,    même   genre,    même    auteur  et 
même  dialecte. 

Nosse  vî  grand-pére  Noyé,  par  Alexis  Peclers. 

1873 
Ine  Razvète,  par  Nicolas  Poulet. 

1874 
Li  Bâte  di  Lifye,  par  Jean-Guillaume  Delarge. 
Lès  Efants  d'vins  lès  Beûrs,  par  Henri  Bonhomme. 

1875 
LJs  Amours    d'à   Djèniton,    cràmignon,    par   Jean-Guillaume 
Delarge. 

Stiène  et  Fifine,  cràmignon,  par  «  on  sayeû  ». 

1876 
Lu  Tcharitc,  par  Armand  Jarame  (dialecte  de  Verviers). 
Nanète,  par  Jean-Guillaume  Delarge. 
LJs  Bot'rèsses,  par  le  même. 

1877 
Nos  Amiis  mints ,  par  Henri  Bonhomme  (dialecte  de  Verviers). 
/>//  Ritchèsse  donc  Mère,  par  le  même,  même  dialecte. 


io6 


1878 
Lès  longues  Amours,  par  François  Dehin. 
1879 

Lip'tite  Lucèye,  par  Edouard  Remouchamps. 

1880 
Brabançone  walone,  par  H.  Bonhomme  (dialecte  de  Verviers). 
L'Èssègne  d'à  fy'han  ;  Li  RitcJia  et  /'  Bribeû  et  Li  Sôlèyc,  trois 
contes,  par  Edouard  Remouchamps. 

Li Platène  de  Cure,  conte,  par  le  même. 

1881 
Li  Grand-Mére,  par  Edouard  Remouchamps. 
Complinte ,  par  Toussaint  Brahy. 
Cràmignon,  par  un  Anonyme. 

1882 
Traduction    de   quelques    [six]    Fables    de    La   Fontaine,   par 
Antoine  Kirsch. 

1883 
Oti   Djûdi  d-   ftèssc,  un  acte  en  vers  avec  chants;  par  Joseph 
Vrindts. 

Rcmi  F  bètch'tà,  par  Joseph  Deprez. 

Li  Favètc  grûzinéve,  par  Hector  Olivier. 

1884 

Vocabulaire  wallon-français  du  Tendeur  aux  petits  oiseaux;  par 
Achille  Jacquemin. 

Recueil   de  Comparaisons  populaires,  par  Mme  Colson-Spadin. 

Même  Recueil,  par  Joseph  Kinable. 

Même  Recueil,  par  Jean- Guillaume  Delarge. 

Li  Lot  d'à  Djégo,  i  acte,  comédie,  par  Alexis  Peclers. 

Li  K'fcssion  d'à  Djètrou,  conte  d'Ardenne,  par  Jean-Guillaume 
Delarge. 

Va  po  coula,  par  Joseph  Kinable. 


1885 

Lie  Brocale    inte    deûs  teùs,  scène    populaire    dialoguée.    par 
Emile  Gérard. 

A   Boarla,   poésie,   par  Henri  Simon. 

Sov'nance,   poésie,    par  le  même. 

Lès   qwate  Saisons,  poésie,    par  le  même. 
1886 

Que  disdut  !  scène  populaire  dialoguée,  par  Joseph  Kinable. 

Ponnes  et  Djôyes,  dialogue  en  prose,  par  Joseph  Willem. 

Lès   Amours  d'à    Tonton,  un  acte,  comédie   avec   chants,    par 
Joseph  Vrindts. 

Lès  Amours  cPine  fyonne  fèye  et  F  Tàvlê  d'on  manèfye,  un  acte, 
comédie  avec  chants,  par  Hubert  Désamoré. 

Ine  Copène  soltwèlète,  satire,  par  Félix  Poncelet. 
1887 

Fâte    di    s'ètinde,  un  acte,    comédie- vaudeville    en   vers,     par 
Dieudonné  Saline. 

Lès  Triiri leùs,  2  actes,  tableau    naturaliste,  par  Henri  Baron. 

Li  Frake  èmacralêye,  i  acte,  comédie,  par  Jean  Bury. 

Lès  Pèqu'teûses,  i  acte,  tableau  populaire,  par  Joseph  Kinable. 

LÀ  Lue  di  quatrè-vint-sèt  ',  scène  populaire,  par  Félix  Poncelet. 

Li  Dèstinêye,  par  Joseph  Kinable. 

A  Sièrmon,  A   Botique,    Al  Turc,  H   S/,/,  contes  en  vers,   par 
Joseph  Kinable. 

Li Sonfye  da  Babilône,  conte  en  vers,  par  Toussaint  Brahy. 

Quéques  Poûfrins,  contes,  par  Dieudonné  Salme. 

Li  Routène  et  /'  Progrès,  par  Emile  Gérard. 

Li D'nier  d'  Saint-Pire,  par  Félix  Poncelet. 

Li  Sav'ti  et  P  Banqui,  par  Antoine  Kirsch. 

Mi  Vicàrèye,  par  Laurent  Souris. 

L,ès  qwate  Saisons,  par  Alphonse  Tilkin. 
1888 

/,/  Sorts,   conte  en  vers,  par  Félix  Poncelet. 


Pitit  Tàvlê,  par  Joseph  Vrindts. 
Tne  Cinse  èl  Hèsbaye,  par  Emile  Gérard. 
Priimîs   Clazv'sons,  par  Henri  Baron. 
1889 

Les   Prénoms   liégeois  et  leurs    Diminutifs  recueillis  et  mis  en 
ordre  par  Léopold  Chaumont  et  Joseph  Defrecheux. 

Li  Vinfyince  d on  Fixasse,  par  Godefroid  Halleux. 

Li  Comptàbe  et  V  Banqui,  par  Charles  Brahy. 

On  Voleur,  par  Félix  Poncelet. 

Ci n'est  rin,  par  le  même. 

LfMacré r'crèyou,  par  Emile  Gérard. 

Deûs  Sors  di Pauvritcs ,  par  Godefroid  Halleux. 
1890 

Lèopo/d  II,  par  Emile  Gérard. 

Vint-cinq  ans,  par  Félix  Poncelet. 

Est-ce  qui  ça  n'  vos  chone  pus  bon,  par   Auguste    Vierset   (dial. 
de  Namur). 

L'Ovrî  contint,  par  Emile  Gérard. 

Li  Martchî  dès  Vhvarèsses,  par  Emile  Gérard. 

Lieras  Pèquèt,  par  Henri  Witmeur. 

Li  Talyeûr  et  l'Èvèque,  par  le  même. 

Glossaire  technologique  wallon-français  du  métier  des  Graveurs 
sur  armes,  par  Jean  Bury. 

Vocabulaire   technologique  wallon-français    relatif   au    métier 
des  Tailleurs  de  pierre,  par  Fernand  Sluse. 

Li  Pipe  d'à  Stotchèt,  i  acte,  comédie  avec  chants,  par  Jean  Bury. 

À  Molin,  i  acte,  comédie,  par  Félix  Poncelet. 

Li  Kcûre  d'à  Soussour,  2  actes,  comédie,  par  Godefroid  Halleux. 

Les  Bouteûs-foû,  3  actes,  tableau  naturaliste,  par  Auguste  et 
Clément  Deom  (Extraits). 

Plaisirs  di  Vis,  3  actes,  comédie,  par  Théophile  Bovy  (Extraits). 

Lès  Sotès,  conte,  par  Gustave  Marchai. 

Vinéz-ve  è  bwès,  par  Alphonse  Tilkin. 

L'Orèfyc,  par  Emile  Gérard. 


1891 

Lès  Fis  d'  l'Avièrge,  légende,  par  Guillaume  Marchai. 
,     Li  Marièfyc  d'à   Grogn'tà,    i    acte,    comédie,    par   Godefroid 
Halleux. 

On  Miràke  màqué,  conte  en  vers,  par  Emile  Gérard. 

Li Rwène  di  P.Ovrî,  satire,  par  le  même. 

Linovê  Saint  d'  Rotècwèssc,  conte,  par  Louis  Wesphal . 

Conte,  par  Charles  Semertier. 

Mes préfèrinces,  par  Emile  Gérard, 

Mip'tit  Viyèfye,  par  Charles  Goossens. 

Li  Tchant  dès  Briqu'teûs,  par  Godefroid  Halleux. 

Deûr  Moumint,  par  Charles  Bartholomez. 

Marèye,  par  Victor  Carpentier. 
1892 

IÀ Saint-Seûhi,  conte  en  vers,  par  Charles  Semertier. 

El  Patois  du  Pays,  par  Alphonse  Hanon  de  Louvet   (dial.    de 
Nivelles). 

Li  Baligand,  chanson,  par  Joseph  Lejeune. 

Li  Qwàrtî  dèl  Haie  dès  Mangons,  par  Joseph  Hannay. 
1893 

Libone  Faune,  conte  en  prose,  par  Alphonse  Boccar. 

Ovrî  et  Ri?iti,  scène  populaire  dialoguée,  par  le  même. 

One  Rèsconte,  monologue,  par  Louis  Son  veaux  (dial.  de  Namur). 

Què/e  bone  Maquéye  /,  par  Edouard  Doneux. 

Àyans  d'/'ôr,  par  le  même. 

Assez,  par  Emile  Gérard. 

Dji  tùse  a  vos,  chanson,  par  Edouard  Doneux. 

Tchanson  d'1  matè?ies,  par  le  même. 
1894 

Brihes  d'amour,  i  acte,  comédie,  par  Alphonse  Boccar. 

D Èmantcheûre  d'aDjôsef,  i  acte, comédie,  par  Jacques  Doneux. 

DEritèfye  d'à  Marèye-Ailid,  2  actes,  comédie,    par  Godefroid 
Halleux. 


LiFèye  Coûta,  i  acte,  drame,  par  Alphonse  Boccar  (extraits). 

Li  Bâte  di  iAfye,  par  Emile  Gérard. 

Les   deùs    Voyageurs,   légende    du    XVIIIe    siècle,    par    Léon 
Pirsoul  (dial.  de  Namur). 

Li  Bouyon  d' poye,  par  Edouard  Doneux. 

L'Jmbaras  d'in-éritèfye,  par  Emile  Gérard. 

Compère  Loriot,  chanson,  par  ***. 

Ot'taut  'ne  èplâsse  so  'ne  fyambe  di  bwès,  par  Lamhert-Joseph 
Etienne. 

On  R'protche  à  Bon-Diu,  chanson,  par  Alphonse  Boccar. 

Nos  èstans  trop  vite  mwêris,  chanson,  par  Charles  Derache. 

Souv'nîr  cP Èsposicîon,  monologue,  par  Léon  Pirsoul   (dial.   de 
Namur). 

1895 

Vichvêre,  i  acte,  comédie,  par  Lambert-Joseph  Etienne. 

Nosse  fyonne  timps,  crâmignon,  par  Charles  Derache. 

Nossc  pitite  Maine,  chanson,  par  Emile  Gérard. 

Lès  Causes,  par  Charles  Derache. 

Pi  fit  s  Tâv'/ês,  par  le  même. 

1896 

L'Arma,  conte,  par  François  Renkin. 

Li  Fève  Mati,  i  acte,  comédie,  par  Auguste  Vierset  (dialecte 
de  Namur). 

Fôfye  a  vinde,  i  acte,  comédie,  par  Godefroid  Halleux. 

Tôt  hossant  mu  petite   fèye,    romance,    par    Martin    Lejeune 
(dialecte  de  Verviers). 

Li  vi  Colas,  romance,  par  Charles  Derache. 

Le  Crzvè  d'  Saint  Dfre,  par  L.  J.  Courtois  (dial.  de  Perwez). 

O  Fortunatos  nimium,  par  le  même. 

Côp  d'oùy  soi  Grande-Bètche  :  Lès  Pâques  ;  Li  qwinze  d'awous', 
par  Charles  Derache. 

1897 

/.//    Djoiveù    d'  Drapeau,    type   wallon,    par   Martin    Lejeune 
(dial.  de  Verviers). 


Li  Pondeû,  par  Arthur  Xhignesse. 

One  Fièsse  so  V  viyèfye  duvant  1H25 ,  par  Martin  Lejeune. 
Li  Fèye  de  fyàrdini,    1    acte,  comédie-vaudeville,   par  Charles 
Derache. 

Lu  Bazar,  par  Martin  Lejeune  (dial.  de  Verviers). 
Soi  Pièce  Dèlcour,   par  Arthur  Xhignesse. 
Deùs    Wèsins,  scène  populaire  dialoguée,  par  Charles  Derache. 
Li  Faquin,  étude  de  mœurs,  par  Edouard  Hellin. 
Li  Mohe  et  V  Crition,  fable,  par  Emile  Gérard. 
Li  Liyon  et  /'  Tahon,  fable,  par  Godefroid  Halleux. 
L'Avinteûre  d'on  Sèrwî,  cràmignon,  par  Charles  Derache. 
Çou  qti  fyiri  pou  roûvî,  cràmignon,  par  le  même. 
Li  Nuf  de  Noyé  è  mon  in   Grand  Père,   poésie,  par  Martin 
Lejeune. 

Li  Djûdi  dèl  Fièsse,  cràmignon,  par  Joseph  Mairlot. 
Rosi  flori,  cràmignon,  par  Joseph  Closset  père. 
Mi  court  Sâro,  chanson,  par  Edouard  Doneux. 
May,   chanson,  par  Arthur  Xhignesse. 

1898 
Li Machineû,  type  ouvrier,  par  Arthur  Xhignesse. 
One  pititc  Creûs,  2  actes,  comédie,  par   Martin  Lejeune  (dial. 
de  Verviers). 

On    Voyàfye   a   Nameur,    2  actes,  par   Léon    Pirsoul  (dial.   de 
Namur). 

Lu    Fi-  Wari   d  Vèrvî,  satire,  par  Martin  Lejeune. 
Lès  Savions,   triolets,  par  Alph.  Ramet   (dial.  de  Verviers). 
£,i Palrèye,  chanson,  par  Emile  Gérard. 
Li  Pondeû,  satire,  par  Charles  Derache. 
»     Li  Tchant  dès  Ovrîs,  par  Godefroid  Halleux. 
1899 
Vocabulaire    wallon-français   (de    l'Horlogerie,    par    Georges 
Paulus. 

Li  Scriyeû,  type  populaire,  par  Arthur  Xhignesse. 


Lit   Mariha  d'  Fosses  :  Pirc-Andrî,  lu  k'tclièssctï  d'Macra/es, 
par  Martin  Lejeune. 

I. 'Amour  à     viyèfye,    2    actes,    opéra-comique,     par     Henri 
Hurard  (Extraits). 

Ine   cope    di  hiltès  :  Capot' ,  Bèrzvète    al  Plantchc,  par  Arthvir 
Xhignesse. 

Li  Bon  Diu  qui  fyàse,  vieux  conte,  par  Charles  Derache. 

Li  Savant  et  les  hâgnes  di  niosse,   par  Emile  Gérard. 

F Etant  et  V  Leune,  par  Martin  Lejeune  (dial.  de  Verviers). 

Fusion   rèvolêye,  chanson,    par    Lucien   Colson,  avec  musique 
de  P.  Van  Damme. 

Quéle  tièsse  !  chanson,  par  Alfred  Ravet. 

Mi  vi   Violon,  chanson,  par  Dieudonné-Walthère  Salme. 

Fleiir  di  ses  fyvès,  par  Jules  Delange-Eloy. 

Po    lès  Efants,    trois   sonnets  :   Al  Catchète,   Al    Cwède,    On 
màva  Tchèron,  par  Jean  Lejeune. 

Dièrinne  Caresse,  sonnet,  par  Lucien  Colson. 

N.  B.   L'  «  Etude  comparative  de  la  Syntaxe  wallonne  et  de 
la  Syntaxe  française  depuis  le  XVTIIe  siècle  »,  par  Alfred  Charlier, 
qui  a  obtenu    le  prix,  n'a  pas  encore  été  publiée,  le  manuscrit 
définitif  n'ayant  pas  été  fourni  par  l'auteur. 
1900 

Vocabulaire  technologique   wallon-français    du    Relieur,     par 
Antoine  Rigali. 

Li  Soyeû,   type  populaire,  par  Jean  Lejeune. 

LiFeume  d'ovrî,  type  populaire,  par  Arthur  Xhignesse. 

Lès   CraK  lis,   types  populaires,  par  Martin  Lejeune  (dial.  de 
Verviers). 

Lu  Mohe  du  Saint  Dfhan,  conte,  par  le  même(même  dialecte). 

Li  botte  Vôye,  2  actes,  comédie,  par  Maurice  Peclers. 

On  bon  R'méde,  satire,  par  Edouard  Doneux. 

Lu    mèyeû  Bàhet   chanson,   par  Martin  Lejeune  (dialecte  de 
Verviers). 

Lès  grosses  Tièsses,  chanson,  par  Arthur  Xhignesse. 


—    H3   — 

Ni  m'  brogniz  pus,  Nancte,  chanson,  par  Maurice  Peclers. 

LJ1  Infidélité  cP  Catrène,  adaptation  de  la  XIVe  idylle  de  Théo- 
crite,  par  Martin  Lejeune  (dial.  de  Verviers). 
f    D  Amour  atrape  ///  pètche,  adaptation    de  la   XIXe  idylle  de 
Théocrite,  par  le  même  (même  dialecte). 

V Amour  et  /'  Mohe  (il  lame,  adaptation  de  la    même  idylle, 
par  Jean  Lejeune. 

1901 

Monnonke  Pascal,  un  acte,  comédie,  par  Maurice  Peclers. 

Blousève,    3    actes,    comédie,    par   Martin    Lejeune    (dial.    de 
Verviers). 

Atoû  dèl  Cinse,  z  actes,  par  Toussaint  Bury  (Extraits). 

Ruv'nou,   i  acte,  par  Henri  Hurard  (dial.  de  Verviers). 

Amo7i  V  Mayeûr,   I  acte,  comédie  en  vers,  par  Maurice  Peclers. 

Lu   Martchi   de  Sèm'di,  satire,   par  Martin  Lejeune  (dial.   de 
Verviers). 

Ombàde  il  m1  zvèsène,  par  Maurice  Peclers. 

Li prumîre  fèy,  par  Arthur  Xhignesse. 

L'C)rlod}e,  par  Maurice  Peclers.  i 

Tchanson  de  Rcw,  par  Martin  Lejeune  (dial.  de  Verviers). 

Sol  Moùse,  poésie,  par  le  même  (même  dialecte). 

Lu    Lîve   du   Messe    dèl    (irand-Mére,     poésie   par  le    même 
(même  dialecte). 

L'Intrêye  de  Prétimps,  poésie,  par  Maurice  Peclers. 

Li  Spirou  (Buffon),  traduction,  par  Arthur  Xhignesse. 

Une   lettre   Persane  (Montesquieu),  traduction,  par  le  même. 

Li  ftite   Bacèle  et  lès  Aloumètes  (Andersen),  traduction,  par 
Antoine  Bouhon. 

Lès  Mâluretis,  recueil  de  poésie,  par  Martin   Lejeune  (dialecte 
de  Verviers). 

È Manèfye,  poésie,  par  Jean  Lejeune. 
1902 

Vocabulaire  des  Briquetiers, par  Edmond  Jacquemotte  et  Jean 

Lejeune. 

t.  48,  f.  8 


—  ii4  — 

Vocabulaire  de  la  Fabrication  des  Chaussons  de  lisière,  par 
Antoine  Bouhon. 

Li  Consyince,  4  actes,  comédie,  par  Maurice  Peclers. 

Dins  /'  Gloriète,  2  actes,  par  Jean  Wyns  (dialecte  de  Char- 
leroi). 

Lès  bons  Consèys,  2  actes,  comédie  en  vers,  par  Hubert 
Désamoré. 

Li  Timpèsse,  scène  populaire,  par  Arthur  Xhignesse. 

La  Suint  Djan- Bâtisse,  par  Nestor, Outer  (dial.  gaumais). 

Mère  di  Doze,  crâmignon,  par  Toussaint  Bury. 

As  Èfants,  par  Maurice  Peclers. 

Les  Violètes,  par  Henri  Hurard  (dial.  de  Verviers). 

Çou  quu  V  vile  Jane  racôtéve,  traduction,  par  Camille  Feller 
(dial.  de  Verviers). 

L'Espwèr,  poésie,  par  Jules  Defresne  (dial.  de  Stavelot). 

Bwèrê  d' ' coîitès  dvises,  recueil  de  pensées,  par  Arth.  Xhignesse. 

1903 

Vocabulaire  du  Pinsonî,  par  Edmond  Jacquemotte  et  Jean 
Lejeune. 

Vocabulaire  du  Tailleur  verviétois,  par  Camille  Feller. 

Contribution  au  Dictionnaire  wallon  :  Mots  nouveaux,  par 
Edmond  Jacquemotte  et  Jean  Lejeune. 

Avâ  lès  Rawes  du  Vèrvi,  par  Camille  Feller  (dial.  de  Verviers). 

One  Wafyeûre,  par  le  même  (même  dialecte). 

Conte  di  tôt  Timps,  par  Arthur  Xhignesse. 

Andri,  1  acte,  comédie  par  Antoine  Bouhon. 

Ida  La?idelin,  1  acte,  comédie,  par  Louis  Bodart  (dial.  de 
Namur). 

Lettre  de  J.  J.  Rousseau  au  comte  de  Lastic,  traduction,  par 
Arthur  Xhignesse  (Extraits). 

Avales  Vôyes,  poésies,  par  le  même  (Extraits). 

Pititès  Gotes,  poésie,  par  le  même  (Extraits). 

Bwègnes  Mèssèfyesy  poésie,  par  le  même  (Extrait). 


1904 

Vocabulaire  du  Rarbier-Coitïeur,  par  Edmond  Jacquemotte  et 
Jean  Lejeune. 

Vocabulaire  du  Sculpteur  sur  Armes  ou  Can'leû,  par  Laurent 
Colinet. 

Recueil  de  Mots  nouveaux,  par  Lucien  Colson. 

Recueil  de  Mots  nouveaux,  par  Edmond  Jacquemotte  et  Jean 
Lejeune. 

Li  Coqtûll,  type  wallon,  par  les  mêmes. 

Viles  et  vis,  par  les  mêmes. 

L'istwe're  (Pine  Mère  (Andersen) ,  traduction,  par  Joseph 
Hannay. 

Li  sogne  fait  fè  dès  ours  corne  Saint- D file,  traduction  du  russe, 
par  Edmond  Jacquemotte  et  Jean  Lejeune. 

Li  Tchèsse  (C.  Lemonnier),  traduction,  par  Arthur  Xhignesse. 

1905 

Glossaire  de  Seraing,  par  Alphonse  Gillard. 
Vocabulaire  du  Cloutier,  par  Jacques  Trillet. 
Recueil   de   Mots   omis   dans   les    Dictionnaires,   par   Laurent 
Colinet. 

Al  Criycye,  par  Arthur  Xhignesse. 

Portraits,  par  le  même. 

Types  populaires,  par  le  même  (Extraits). 

Contes  d'janocint,  par  le  même  (Extraits). 

El  Nahe  de  Coiïr,  par  le  même  (Extraits). 

Monologues,  par  le  même  (Extraits). 

Pitit  Tâvlê,  par  Henri  Gaillard. 

Treùs  Pinsêyes,  par  le  même  (Extraits). 

Lès  Orilyètes,  par  Henri  Hurard  (dial.  de  Verviers) 

È  Walon,  par  Arthur  Xhignesse. 

Poussîre  d'Amour,  par  Emile  Wiket. 

Pàhùlistés ,  par  Arthur  Xhignesse  (Extraits). 


-   n6  — 

Rimes  d'  Tcliamps,  par  le  même  (Extraits). 

Li  Walon,  par  le  même  (Extraits). 

Deux  fragments  de  La  Bruyère,  traduction  par  Alphonse 
Gillard. 

Quatre  traductions,  par  Arthur  Xhignesse. 

Maximes  de  La  Rochefoucauld,  traduction  par  Arthur  Xhi- 
gnesse (Extraits). 

Djulin,  traduction,  par  Antoine  Bouhon. 

On  drôle  di  Tribunal,  i  acte,  comédie,  par  Arthur  Xhignesse. 

Lès  Djoweàs  d'  Comèdèye,  3  actes,  par  Joseph  Jacob  (dial.  de 
Verviers). 

Artre-Sâhon,  par  Arthur  Xhignesse. 

Tne  Divise  qu'on  n  troùvWè  nin  d'adreùt,  par  le  même. 

Poèmes  en  prose,  parle  même  (Extraits) 

Mots  d'  Lètes,  par  le  même  (Extraits). 

1906 

Recueil  de  mots  nouveaux,  par  Jean  Franck. 

Timps  et  Djiîis,  par  Arthur  Xhignesse  (Extraits). 

Si  Cwârfyeûs,  par  le  même  (Extraits). 

Cognes  afyhicenéyes  al  hape,  par  le  même  (Extraits). 

Airs  et  May  s,  par  le  même  (Extraits). 

Walonisant,  par  Olivier  Verdin  (dial.  de  Marche). 

Foye  di  fyote,  récit,  par  Arthur  Xhignesse. 

Li  Cas  da  Dj'lian- Louis,  récit,  par  Godefroid  Halleux. 

Çou  qui  V  ztivion  raconte,  poésie,  par  Arthur  Xhignesse. 

Çou  qu'on  veut,  poésie,  par  Joseph  Herpin. 

Li  vî  fyoweii  d'  violon,  poésie,  par  Laurent  Colinet. 

Tôt  s'  Boneiir ,  poésie,  par  Armand  Masson  (dialecte  de 
Verviers). 

Li  grande  Madame,  satire,  par  Joseph  Vrindts. 

Lès  R'médes  pol  mwêrt,  satire,  par  Pierre  Pirard  (dialecte  de 
Verviers). 

Lnfêr,  recueil  de  poésies,  par  Arthur  Xhignesse  (Extraits). 


—   117   — 

Lès  Bièsscs,  id.;  par  le  même  (Extraits). 
lènistés,  idv  par  le  même  (Extraits). 
Inte  di  nos  dcûs,  id.;  par  le  même  (Extraits). 
TJ Ishvcrc  de  lofycù,  traduction,  par  Alphonse  Gillard. 
Fin  coule  fin,  i  acte;  comédie,  par  Alphonse  Gillard. 
Li  Lifyivèse,  pièce  en  six  tableaux,  par  Joseph  Hens  (dial. 
Vielsalm  (Extraits). 


TABLE     DES    MATIÈRES 

Contenues  dans  V Historique  de  la  Société 


Page 
Introduction.  —  Origine  et  langue  des  Wallons.  —  Coup 
d'oeil  sur  l'histoire  de  la  littérature  wallonne  avant  la  fon- 
dation de  la  Société  (1856) 51 

I.  Fondation  et  débuts  de  la  .Société 53 

II.  Programme  des  principaux  concours  organisés  par- 
la Société  :  A.  Histoire  et  Linguistique',    —  B.  Littérature.  ^^ 

III.  Publications  de  la  Société  :  Annuaire,  Bulletin,  etc.  62 

IV.  La  question  de  l'orthographe  wallonne     ....  63 

V.  Le  Dictionnaire  wallon 67 

VI.  La  Bibliothèque  wallonne 70 

VIL  Ressources  financières  :   cotisations  et  subventions.  72 
VIII.  Liste  des  membres  du  bureau.  —   Lo^al.    —  Réu- 
nions mensuelles:  —  Revision  des  statuts 73 

Appendice.  —  I.  Composition  de  la  Société  : 

Liste  des  membres  titulaires 79 

»              »                honoraires  (anciens  titulaires) .      .      .  85 

»              »               correspondants.      .          85 

»             »               d'honneur 88 

IL    Liste  des  prix  décernés  aux  Concours  (1857  à  1906).  88 

Statistique 103 

Liste  des  mentions  honorables  (avec   impression)  décer- 
nées aux  mêmes  concours 103 


Edouard  REMOUCHAMPS 


Tâtî   V  Pèriquî 


COMÈDÈYK-VAUDRVILE    DI    TREÛS    Ac's 


A"    ÉDITION    (1910) 


PÈRSONÈDJES 

I Mi,  pèriquî MM.  T.  Quintin. 

Tonton,  soûr  d'à  Tâtî »     J.  Lambremont. 

Nonârd,  nètieû  d' canâls,  nèveû  d'à  Tâtî  .  .  »  J.  Collette. 
Lârgosse,    tamboûr-manjôr    dcl    gâr-civique, 

camarade  d'à  Tâtî »      V.  Raskin. 

Marèye,  sièrvante  de  vwèsinèdje  ....  Mmi'  E.  Collette. 
M.vtrognârd,  maîssedi  scole  sins  plcce  ,  ^  .^  MM.  Ed.  Antoine. 
BabilÔne,  imprimeur  al  Gazète  \  R  »     J.  Nicolay. 

Bièt'mé,  id.  (      *«         »     J.  Colette. 

Pènêye,  martchand  d'  plates,  di  cwîsèt  d'  loces.        »     A.  Nondonfaz. 
Djètrou,  martchande  di   ramons  et  mon-cœûr 

d'à  Pènêye Mmo  Joachims-Massart. 

Mitchî,  mèteû  d'  bwetes MM.  J.  Nicolay. 

In-aprindls'  imprimeur »     Van  Malderen. 

Prumî  vwèsin »     Garray. 

Deûsinme      » »     Hemoulin. 

Treûsinme    »        »     A.  Rouma. 

Qwatrinme  » »     Defeld. 


Li  simie  si  passe  a   Lifye. 


Tàti  /'  Pèriquî  a  été  couronné  par  la  Société  liégeoise  de 
Littérature  wallonne  aux  concours  de  1884  (médaille  d'or  de 
200  francs). 

Il  a  été  mis  en  scène  par  M.  Achille  Rodembourg  et  repré- 
senté pour  la  première  fois  à  Liège,  au  Théâtre  du  Casino  Grétry, 
le  10  octobre  1885,  par  le  Cercle  d1  Agrément  (direction  Victor 
Raskin). 

La  distributio  1  donnée  ci-dessus  est  celle  de  la  création. 


TAT1     L'     PÈRIQUI 


COMEDEYE-YAUDEVILE    DI    TREÛS   AC  S 


AC     I 

Li  sinne  riprésinte  li  botique  d'un  pèriquî.  \  fond,  ine  pwètequi  done 
sol  vôve  :  al  hlintche  main,  on  fornè  :  a  costé,  ine  fontinne,  deûs  draps, 
on  cùr  et  on  mureû  pindèt  â  meûr:  dizos  1'  mureû,  ine  pitite  tâve  avou 
'ne  mahote  ricoviète  d'ine  pèrique  et  saqwantès  ustèyes  di  bârbî.  So  li 
d'vant  dèl  sinne,  al  dreûte  main,  ine  tâve  et  deûs  tchèvîres.  Avâ  1'  pièce, 
saqwants  autes  meûbes. 

Sinne  I 

TATÎ  (tot-z-ovrant  al  pèrique  qu'est  sol  mahote). 
Ni  sèrè-dje  jamây  ritche  et,  mâgré  tant  d'èhowe, 
Divrè-djdju  tote  mi  vèye  kisètchî  1'  diàle  pol  cowe? 
À  !  dj'àrè  bê  bârbî,  fé  pèriques  et  cignons, 
Dji  d'meùr'rè-t-è  minme  pont,  alez,  corne  l'Acincion  ! 
Dji  m'  tûze  quéquefèye  tôt  mwért,  dji  qwîr,  dji  m'  casse  li  tièsse 
Po  trover  on  mwèyin  d'ariver  al  ritchèsse. 
Por  mi,  cou  qu'est  bin  sûr,  c'est  qui  ci  n'  sèrè  nin 
Tot-z-ovrant  qu'on  s'  sâreût  sètchi  1'  tièsse  foù  dès  strins. 
De  timps  de  vî  bon  Diu,  ça  s'  fève  mutwèt...  Asteûre, 
I  fât,  po  parvini,  bin  dès  autès  piceûres  ! 
Ossu,  dj'a  mes  p'tits  plans  et,  s'  volit  rèyûssi, 
I  n'âreùt,  d'zos  1'  solo,  nin  on  pus  ureùs  qu'  mi. 
Dji  veû  quéquefèye  dès  cis  qui  sont  ritches...  et  pice-crosse, 
Trimer,  grèter,  spâgnî  tant  qu'i  moussèsse  èl  fosse. 


15     On  done  sovint  dès  djêyes  a  qui  n'  lès  sét  crohî  ; 
Mins  mi,  si  dj'ènn'  aveft,  alez,  lès  hàgnes  rôl'rit  ! 

Sinne  II 
tAtî,  MARÈYE 

Marêye  {èl  rowe,  tôt  hovant  V  corote). 
À  !  Tâtî  ! 

TÀTi  [tôt  s'  ritoûrnanf). 
A  !  m' poyon  ! 

Marèye. 
Que  doûs  mot  ! 
Tâtî. 

Qwand  ons  inme... 
Marèye   {tôt  venant  so  U  cPvant  dèl  sinne). 
Ni  couyonans  nin  co  ! 

Tâtî. 
Couyone-dju  ? 
Marèye. 

Djans,  qwand  minme  ! 

TÂTÎ. 

A  propos...  vosse  matante...  va-t-èle  pés  ?  va-t-èle  mis  ? 
20     Ele  plaîtive,  n-a  quéque  timps,  dihiz-ve,  avou  1'  fossî  ?... 
Marèye. 
Dji  n'a  pus  rin  r'sèpou. 

TÂTÎ. 

Mins,  di  k'bin  èst-èle  ritche  ? 
Marèye. 
Atoù  d'  cint  mèyes  !  Elle  a  dès  bins  qu'  sont  qwites  et  lidjes, 


—   123    - 

Et  dès  aidants  al  banque  :  èle  lès  tint  d'on  ritchâ 
Wice  qu'elle  aveût  sièrvou. 

'l'Ai  i. 

Qui  ramass'reùt  1'  gômâ, 
•le  moréve  ? 

Marèye. 
À  !  c'est  mi  ! 

TÂ'fî  (a  part). 

C'est  don  vrèy,  diàle  m'arèdje  ! 
{Haut) 
Dihez,  n-a-t-i  brâm'rhint  dès  docteurs  è  s'  viyèdje  ? 
Marèye. 

Nouk. 

TÂTÎ. 

Nouk  ?  Biu  va  don,  m'  fève,  elle  îrè  co  longtimps  ! 
Qwand  1'  médecin  n'est  nin  la  po  d'ner  si  p'tit  côp  d'  main... 
Adon,  v'  savez  qu'  lès  feumes  è  cwér  ont  l'âme  colève... 

30     Tôt  1'  rainme,  s'èle  dihotéve,  vos  v'  troûv'riz  bin  d'sseùlêye  ! 
I  m'  sonne...  s'èlle  ènn'  aléve...  qui  v'  f'rîz  bin  de  sposer 
In-ome...  come  ine  saquî...  qui  v'  sâreùt  can'dôzer 
Et  qui  mètreùt  a  pont  totes  vos  p'titès  afaires, 
Sins  qu'  vos  avise  mèsâhe  d'avocat  ni  d'  notaire. 

35     Oui  v'  sonne-t-i  don  ?  Djâsez...  djans  ! 

Marèye  ((Fin-air  di  moqtierèyé). 

Dji  rèflèchihrè... 
N'a  rin  qui  broùle  ! 

TÂTi. 
Nèni,  (a  part)  tant  qui  1'  matante  vik'rè. 
(Haut) 
Vos  m'  riboutez,  Marèye,  dji  se  bin  po  quéle  case  : 
Vos  hoùtez  trop  vol'ti  li  mâle  linwe  qui  m'  kidjâse... 


—    124     - 

Marèye    (tôt  s'  set  chant  èvôye). 
Noua,  vos  v'  marihez. 

TA 'ri. 
Nos  r'djàs'raus  d'  tôt  coula. 
Marèye. 
-°     Avou  tos  vos  bagouts,  n-a  m'  pavèye  qui  d'raeùre  la. 
Tâtî. 
îy  !  que  displi  ! 

Marèye  (tôt  '««'  alanf). 
Nôna,  mius  dj'  sèrè  barbotêye. 
Tâtî. 
Alez,  Djâqu'lène,  vât  mis  coula  qu'ine  djambe  cassèye  ! 

Sinne  III 
TÀTÎ 

Air  du  Pas  redoublé. 

Si  1'  matante  vinéve  a  mon 

Et  qu'  dji  spos'reû  1'  nèveùse, 
45  Tos  lès  aidants  sèrît  por  mi 

Et  m'  rindrît  1'  vèye  ureûse  : 
Dj'âreû  'ne  mohone  corne  on  palâs, 

Domestique  et  sièrvante  ! 
Awe.  c'est  bin  la  1'  feume  qu'i  m'  fât... 
50  Avou  1'  boûsse  di  s'  matante  !  {bis) 

Sinne  IV 

TÀTÎ,   LÂRGOSSE  (a  borfyeù). 
Tâtî  {tot-z-aparçùvant  Lârgosse  so  P  soù). 
La  !  Làrgosse  !  estez- ve  la  ? 

LÂRGOSSE. 

Nèni,  dji  sol'ognon. 


I  n'  va  nin  ma  la,  vî  '    .  qui  dj'arawe  ! 
Tâtî  . 

Poqwè  don  ? 
Lârgosse  [tot-z-avancihant  sol  sinne). 
Avîz-ve  bon  la,  tot-rade,  avou  vosse  djône  sièrvante  ? 

TAtî. 
Bon  ?...  Pus  qu'  bon,  dj'aveû  tchatch  ! 

LÂRGOSSE. 

Ç'  n'est  nin  po  rin  qu'on  tchante  ! 
qq     Mins  rafiya  mây  n'a,  dit  li  spot  ;  '1  a  raison  : 

C'est  dèl  tchâr  di  mouton,  ç'  n'est  nin  po  vosse  grognon. 

Tâtî. 
Poqwè  ? 

LÂRGOSSE. 

Ele  rèy  di  vos,  a  deûs  deùts  d'  vosse  narène  ! 
Tâtî  {tôt  s'  rècr estant). 
Sèreût-ce  por  vos  mutwèt  ? 

LÂRGOSSE. 

Mi  ?...  Saint  Matî  d'Ardène  ! 
Oh  !  nèni,  fré  di  Diu,  oh  !  nèni,  djèl  creû  bin  : 
bo     L'amour  n'est,  djèl  pou  dire,  pus  dès  bèriques  di  m'  timps. 
Tâtî. 
Adon,  qui  volez-ve  dire  ? 

LÂRGOSSE. 

Dji  vou  dire  qui  1'  crapaude 
Qui  v'  fait  d'dja  tourner  1'  tièsse... 
Tâtî. 

C'est  bon  ! 

LÂRGOSSE. 

...  hante  avou  'n-aute. 


Tâtî  (èwarë). 
Avou  'n-aute  ? 

Lârgosse. 
On  bè  djône,  in-ovrî  imprimeur 
Ou'oûveûre  chai  al  Gazète. 

Tâtî  {a  part). 
Qui  est-ce,  lu  ? 

LÂRGOSSE. 

On  p'tit  neûr, 
65     Avou  'ne  pitite  mustatche...  on  bè  p'tit  hinke  djùne  orne... 
Pa  !  vos  n'  kinohez  qu'  lu  ! 

TÂTÎ. 

Ni  save  nin  k'niint  qu'on  1'  lome  ? 

LÂRGOSSK. 

Dji  tin...  qui  c'est...  Bièt'mé. 

Tâtî  (èwaré). 

Bièt'mé  ?...  on  p'tit  tchêpiou... 
Oui  fait  lès  bègnes  as  steùles?... 

LÂRGOSSE. 

Dji  n'è  se  rin  ;  ça  s'  pout. 

TÂTÎ. 

Dji  k'noh  bin  l'agayon. 

(A  part,   après  avu   iùzé.) 
Dèdja  ine  pire  è  m'  vôye  ! 
70     A  m'è  d'haler,  fârè-t-à  pus  vite  qui  dj'  m'èplôye. 

LÂRGOSSE. 

Vî  fré,  dj'a  fait  mi  d'vwér  ;  l'orne  prév'nou  'nnè  vàt  deûs. 
Vos  f  rez  a  vosse  sonnant  ;  ètindez-ve,  l'amoureùs  ? 
Asteûre,  djâsans  d'aute  tchwè  :  vos  savez  qu'  li  Rwè,  oûy, 
Vint-st-a  Lîdje.  N'îrans-ne  nin  taper  on  p'tit  côp  d'oûy  ? 


—    127    — 

TAtÎ. 

75     Vès  quéle  eûre  ? 

LÂRGOSSE. 

Qwand  dj'  pôrè.  Après  li  r'vûwe,  èdon, 
Avou  tos  mes  tambours  dji  va  beûre  quéques  hûfions 
So  1'  hawê  ;  dj'  va  dîner,  pwis  dj'  vin  â  pus  abèye. 

Tâtî. 
Va  po  coula  ! 

Sinne  V 

TÂTÎ,  LÂRGOSSE,  BABILÔNE,  BIÈT'MÉ 
Babilône  (tot-z-intranf). 

Bondjou,  Tâtî  et  li  k'pagnèye  ! 
Tâtî. 
Ah  !  Babilône  ! 

{Babilône  va  so  li  d'vant  dèl  sinne  a  dreûte). 
Bièt'mé  (tôt  sûvant  Êabilône). 

Tâtî  ! 
(A  part  a  Babilône,  tôt  loukant  Tàtî  è  cwèsse.) 
Assotih-t-i;  1'  vert  tchin  ! 
Babilône. 
8o    Poqwè  ? 

Bièt'mé. 
I  t'  dit  bondjou,  et  mi,  n'  mi  rèspont  nin  ! 
LÂRGOSSE  (a  gauche  dèl  sinne,  a  part  a  Tàtî). 
Vo-lMa,  loukîz  ! 

Tàtî  (a  part  a  Làr gosse). 
Awè. 
(Làrgosse  et  Tâtî  fyàsèt  tôt  bas  èssonne). 
Bièt'mé  (a part  a  Babilône). 
îy  !  vola  1'  prumîre  fèye 


—     128    — 

(  hi'i  m'  fait  coula  ! 

Babilônk  {a part  a  Bièfmé). 

Dji  creû  qu'i  tchèssc  après  Marèye  ; 
1  s'  pout  qu'il  est  djalo. 

Bièï'mé   (a  part  a   Babilôné). 

Ç'  vî  pot'kése  la  ?...  T'es  bon  ! 
Babilôné  (a  part  a  Bièfiné). 
Louke  bin  a  t'  sogne  :  l'amour  si  tape  so  on  stièrdon 
85     Tôt  ossi  bin  qu'  so  'ne  rose...  S'  '1  a  dès  bèlès  manîres... 

Bièt'mk   (a  part  a   Babilôné). 
Awè,  dèl  dièle  ! 

(Babilôné  si  va-st-assîr  et   Ta  H  li   met'  li  drap) 
Lârgosse    (tôt  ^nn'alant,   a   Tatî). 
Ainsi,  c'est  corne  nos  v'nans  de  dire  : 
Disqu'a  pus  tard  ! 

TÂTÎ. 
Awè,  nos  îrans  fé  on  tour. 

Sinne  VI 

TÂTÎ,   BABILONE,   BIÈT'MÉ 

Babilôné  (tôt  s'assianl  po  s'  fé  bârbt). 
Mins,  Tâtî,  d'hez-me  on  pô  :  èst-èle  malade,  vosse  soûr, 
Qu'on  nèl  veut  nin  ? 

TÂTÎ   (tôt  li  mètant  V  drap). 

Nèni  ;  elle  èst-èvôye,  sins  r'protche, 
90     Dire  saqwantès  pâtérs  a  l'èglîse  dèl  porotche. 

On  sètche  l'amprunt  d'  Brussèle,  èdon,  oûy  â  matin... 


—    1 29   — 

Babilône. 
La  !  tin,  awè,  c'est  vrêy  ! 

Tàtî   [tôt  savonant). 
Et  corne  nos  vôrîs  bin 
Atraper  lèscint  mè}'es... 

Bièt'mé    (cPin-air  di  moquerèyé). 

I  n'est  nin  mâlâhèy  ! 
Tâtî  [a   Bief  me). 
Dji  n'  vis  arinne  nin,  vos  ! 

Babilône. 

L' ci  qu'àrè  lès  cint  mèyes, 
95     Ça  n'  \i  f'rè  nin  de  ma. 

Tâtî  (toi  bàrbiant  Babilône). 

Di  qwè  ?...  Bin  !  djèl  creû  bin  ! 

Babilône. 
Qwant'  acsions  ave? 

Tâtî. 

Rin  qu'eune,  mins  dj'a  d' l'èspwér  tôt  plin 
I  fàt  qu'  n-âye  onk  qui  wangne... 

Bièt'mé  (a  Tàtî). 

Ci  sèrè  vos,  sins  fâte. 
Tâtî  [a  Bief  me). 
Wâde  tes  couyonâdes,  vî,  po  magnî  avou  t'  tâte  ! 

(A  Babilône.) 
Dj'a  l'acsion  cint  di  mèyes  :  di  mèyes  pus'  qui  1'  gros  lot. 
Bièt'mé  {a  Tâtî). 
ioo     Mètez  bin  vosse  main  d'ssus,  Tâtî,  vos  1'  troûv'rez  d'zos  ! 
V  Tarez  l'annêye  bizète,  qwand  ploûrè  dès  bèrwètes  ! 

Tâtî  {a  Babilône,  après  avu  loukt  Bièt'mé  è  cwèsse). 
Owand  'le  sèrè  faîte,  dihez,  m'avôyerez-ve  ine  gazète  ? 

t.  48,  l.  9. 


Babii.ôNE  (tôt  riyant). 
Awè;  mins  s'  vos  wangnîz;  i  fârè  qu'  dj'âye  mi  part. 

Sinne  VII 

TÀTÎ,  BABILÔNE,  BIÈT'MÉ,  MATROGNARD 

Matrognârd  (tot-z-intrant). 
Bonjour,  la  compagniye  ! 

TÂTÎ. 

A  !  mossieû  Matrognârd  ! 
io5     Intrez  et  si  v's  assiez. 

{Matrognârd  s'assît   ad'lé  Babilône,   qu'est  bàrbi  et  qui 
s1  dresse  po  s'aler  laver  devant  V  mureû.  Bièt'mé  print 

s1  pièce  po  s'  fé  bàrbl  a  s' tour.  Tàtî  fait  passer  s'  rèzeû  so 
s'  main  tôt  fyâsant  a  Matrognârd.} 

Bièt'mé  {a  part,  tôt  loukant  Matrognârd). 
Diâle  m'arèdje,  quéle  mouwale  ! 
Matrognârd. 
Et  k'mint  va-t-i,  Tâti  ? 

TÂTÎ. 

Pa  !  d'âs  rins  come  d'âs  spales  : 
Pus  amoureûs  qu'  malade. 

Matrognârd  {tôt  riyant). 

E  !  forsôlé  voleur  ! 

Tâtî  {tôt  riyant). 

C'est  vrêy  ! 

Bièt'mé  {a part). 

E  !  bon  Diu  d'  bwès  !  qui  v's  avez  1'  visèdje  deûr  ! 
{Tàtî  met'  li  drap  a  Matrognârd). 


—  131  — 

Bièt'mé  {èwaré,  a  Tâtï). 
V's  alez  bârbî  mossieû  ?...  Et  mi;  qui  vou-djdju  dire? 
I  io     Est-ce  po  oûy  ou  po  d'main  ? 

{Tàtirèy). 

N'a  nin  mèsâhe  de  rîre  : 
Dj'èsteû  chai  divant  lu  ! 

Matrognârd. 

Dj'a  bin  1'  timps  d'  rawârder. 
Tâtî  {a  Bief  me). 
Corne  ine  sope  â  lècè,  a  qwè  bon  v's  èmonter  ? 
D'vant  di  v'  bârbî,  portant,  i  fât  bin  qu'  dji  ratinse. 

Bièt'mé. 
Poqvvè  ça?  ratinde  qwè? 

Tâtî. 
Pardiu  !  qui  vosse  bâbe  vinse  ! 
Bièt'mé  (èstoutnaké). 
115     îy  !  lisquéle  ! 

Tâtî  (savonant  Matrognàra). 
Dji  n'  vis  vou  nin  haper  vos  aidants  : 
On  n'  mi  loum'rè  jamây  magneù  d'  tâtes  as  èfants. 

Bièt'mé  {toi  s'  dressant). 
Dji  se  çou  qui  v'  rondje  l'âme  et  v'  rint  oùy  si  cagnèsse  ! 
Vos  avez  fait  vosse  dag,  a  voste  adje  on  s'  ripwèse; 
Aléz'  as  Incuràbes,  alez,  vî  tèstamint  ! 
Tâtî. 
20     Vos  d'vinrez  vî  ossu,  si  1'  diàle  ni  v's  èpwète  nin. 
Bièt'mé. 
Vî  bâbô  qu'  vos  estez  ! 

Tâtî. 
Nôna,  dj'  so-st-ine  èhale  ! 


Bièt'mé. 

Taihîz-ve,  vî  tâbèrnake  !  vos  sondjîz  lès  brocales 
Et  lès  bwèrês  tôt  faits  ! 

Tâtî. 

Aléz-è,  djône  hûzê  ! 
Si  dji  11'  mi  rat'néve  nin,  dji  v'  sipat'reû  1'  bûzê  ! 

Bièt'mé. 
125     V  n'avez  nin  1'  has'  di  cour  po  fé  ine  keûre  parèye  ! 
Tâtî. 
Alez  è,  p'tit  critchon,  navê  pelé  treûs  fèyes  ! 
Matrognârd  (a   Tâtî). 
Assez,  djans  ! 

Babilône   (a  Bief  me). 
Vin;   Bièt'mé  ! 

Tâtî  (a  Bief  me). 

Harlake  ! 
Bièt'mé  {a  Tâtî). 

Alez,  vî  sot  ! 
'Nn'a  co  traze  as  Lolâs  qui  sont  pus  sûtis  qu'  vos  ! 

Babilône  (a  Bief  me)   tôt  /'  sètchant  èvôyé). 
Lèyans-1'  â  réz'. 

Tâtî   (a  Bief  me). 
Glawène  ! 

Bièt'mé. 

Dj'ènnè  va,  feû  d'  pèriques  ! 
Tâtî. 
1 30     Aléz'  froter  vosse  mère  as  rins  avou  ine  brique  ! 


—   133  — 

Bièt'mé. 
Aléz-è,  laid  tchawî  ! 

Tâti. 
Aléz-è,  p'tit  napè  ! 
Bièt'mé. 
Li  prumi  côp  qu'  dji  v'  trouve,  dji  v'  sipèye  on  vanè  ! 

Tâti. 
Vos  estez  bon  po  braire  ! 

Bièt'mé. 

Et  po  v'  casser  1'  hanète  ! 
Qwand  dji  v'  rèsconturrè,  v'  dans'rez  lès  margoulètes  ! 
(Babi lotie  sètche  Bief  me  èvôyc.) 

Sinne  VIII 

TÂTÎ,    MATROGNÀRD 

Matrognârd. 
35     Vos  v's  ètindez,  m'  sonne-t-i,  corne  tchin  et  tchèt. 
Tâtî  {tôt  bârbiant  Matrognârd). 

Djèl  creû  : 
C'est  qu'après  1'  minme  crapaude  nos  tchèssans  tos  lès  deûs. 
Cal'furti,  va!...  Pa,  n'  vât  nin  co  'ne  cassêye  tchandèle  !... 
Ossu,  qu'i  close  si  djève,  ou  sârè  d'  mes  novèles  ! 

Matrognârd. 
On  dit  sovint  qu'  l'amour  n'aqwîrt  jamày  rin  d'  bon  ; 
|.o     A  case  di  ç'  crapaude  la,  v'ia  dèdja  'ne  cande  di  mons. 

Tâtî. 
Ho  !  dès  candes  corne  coula  !  dji  vou  qui  1'  diàle  m'èpwète 
Si  dj'  n'a  nin  p'-tchî  cint  fèyes  leûs  talons  qu'  leûs  bètchètes  ! 


—   134  - 

Dj'aveù  'ne  atètche  so  ni'  mantche  et  dji  m'  l'aveu  bin  dit, 
Qu'on  djoû  ou  l'aute  vinreùt  qui  dj'  l'âreû  sins  cori  ! 
H5     Ossu,  dj'  n'a  nin  wè-sté  :  i  ra  1'  manôye  di  s'  pèce. 

Asteûre,  qu'i  s'  vâye  fé  pinde  !  dji  li  f'rè  dire  dès  messes 
Po  qui  1'  bon  Diu  âye  si-âme  et  1'  diàle  ses  laids  ohês  ! 

Matrognârd  (tôt  s'  dressant). 
Qui  f'reùt-i  d'  coula,  hèy  ? 

TÂTÎ   (tôt  rivant) 

Pa,  dès  mantches  di  coûtés  ! 

Sinne  IX 

tAtî,  matrognArd,  tonton 

Tonton  (tot-z-intrant). 
M'sieù  Matrognârd. 

MatrognArd  {si  r'horbant  devant  P  mureiï). 
Mam'zèle. 
TÂTÎ   (a  Matrognârd). 

Estez-ve  todi  sins  pièce  ? 
Matrognârd. 
150     Awè,  Tâtî. 

Tonton  (a  part,  ad'lé  V  tare  a  dreûte). 
Damadje  !  i  lîve  si  vol'tî  1'  brès'  ! 

TÂTÎ. 

On  dit  portant  qu'i  mâque  dès  bons  instituteurs 

MatrognArd. 
Dès  bons  !  nôna,  mius  fât  qu'on  seûye  di  leù  coleùr. 
I  m'ont  mètou  a  l'ouh  afaire  di  politique  ; 
Ine  fèye  qu'il  ont  vèyou  qui  dj'èsteû  catolique... 


-    135  — 

Tonton  (a  pari). 
i;;     Corne  ine  bourique  ! 

Matrognàrd. 
Al  vole  on   m'a  sine  m'  candjî. 
Owand  dj'èlzî  a  d'mandé  d'oû-vint  qn'i   m'  rèvoyît, 
On  m'a  dit,  plat'-kizak',  qui  dj'èsteù-t-ine  sôlêye. 

Tâtî. 

On  dit  tôt  çou  qu'on  vont. 

Matrognàrd. 

Minme  çou  qui  n'est  nin  vrêy  ! 
Tâtî. 
On  trouve  vite  on  baston  qwand  on  vont  bâte  on  tchin. 
Matrognàrd. 
160     Dji  beû  bin  m'  gote;  savez... 

Tâtî. 

Oh  !  dji  m'ènnè  dote  bin. 
Matrognàrd. 

Mins  dji  beû-st-a  mèseûre  et  mây  qu'ine  gote  a  'ne  fèye. 
Si  dj'  so  quéqu'fèye  macasse,  coula  prouve  a  l'îdèye 
Qui  dji  n'  pwète  nin  bwèsson. 

Tâtî. 

Pa  !  c'est  qu'  vos  lès  djinnîz; 
Li  ci  qu'  vout  touwer  s'  tchin  dit  qu'il  èst-arèdji. 

Matrognàrd. 
65     Awè,  djèl  pou  bin  dire  :  dji  n'  mi  tape  mày  a  beùre 
Qui  d'vins  deûs  ocàsions. 

Tâtî. 
C'est  po  rire  ?...  Est-ce  a  creûre 


-   I3&  - 

Mairognârd. 
D'abord,  qwand  dj'a  de]  pône,  dji  beû  :  dji  beû...  d' cbagrin  : 
Adon,  qwand  dj'ènn'  a  nin,  dji  beû...  di  contint'mint. 

Tâtî  [tôt  riyant). 
Vos  m'ènnè  direz  tant  !... 

Tonton  [a  Tàtl). 

N'  sét-on  co  que  novèle 
17°  Po  l'afaire  an  question  ?... 

Tâtî. 
Nèni,  nin  co,  bâcèle. 
Portant  dj'  creû  bin,  savez,  qui  coula  n'  tâdj'rè  nin  : 
Babilône  avôyerè-t-ine  gazète  tot-rade...  Tin  ! 
On  n'  djâse  jamây  de  leùp  sins  qu'on  'une  veûse  li  cowe  ! 
Vola,  dj'  creû,  l'aprindis'  qui  l'apvvète  la  sol  rowe. 

Sinne  X 

TÀTÎ,  MATPvOGNÀRD,  TONTON,  IN-APRINDIS' 

L'Aprindis'  [so  V  soù,  léhant  l'adresse). 
17:;  «  Monsieur,  Monsieur  Tàti,  Jean-Barnabé-Mathieu, 
»   Maître  barbier-coiffeur  et  artiste  en  cbeveux.   » 
Est-ce  por  chai  ?... 

Tâtî  [tôt  li  prindant  /'  gazète  foû  dès  mains). 

Awè,  m'  ri,  merci  co  cint  mèyes  fèyes  ! 
L'Aprindis'  (a  part,  tôt  '//«'  alant). 
Avou  coula...  et  'ne  pèce,  dj'îrè  bin   beûre  on  d'mèy 
Amon   Miyin  ! 

Sinne  XI 

TÂTÎ,   MATROGNÂRD,  TONTON 
Tâtî  (a  Mairognârd). 
Alez,  nos  èstans  bin  contints 


—  137  — 

[8o     Qui  v's  estez  chai. 

Matrognàrd. 
D'oû-vint  ? 

Tonton. 

Po  vèy  si  n'  n'avans  rin 
  tirèdje  di  Brussèle.  C'est  qu'  nos  n'  savans  nin  1ère. 

Tâtî  (a  pari  a  s1  soûr). 
Grosse  bièsse  ! 

{A  Matrognàrd). 

Nos  léhans  bin,  mins  nos  n'  vèyans  nin  clér. 
Tonton. 
C'est  coula  qu'  dp  vou  dire  :  Mossieû  nos  comprint  hin. 

Tâtî   [a  part  a  s'  soûr). 
Va-z-è;  va  !  t'ès-st-ine  âgne  !  ti  n'  ti  hontèyes  po  rin  ! 
Tonton  (a  part  a  s'  fré). 
185     Que  mâleûr  n-a-t-i  la  ?  Ni  fez  nin  totes  vos  djèsses  ! 
TÂTÎ   (a  part  a  s'  soûr). 
Qu'a-t-i  mèsâhe  qu'on  s'  fasse  passer  tos  deûs  po  bièsses  ? 

Tonton  (a  pari  a  s1  fré). 
S'on  l'èst;  portant  ? 

TÂTÎ   (a  part  a   s'  soûr). 
Bouhale  ! 

Matrognàrd. 

N's  alans  loukî  coula  ! 
{I  hènî1 lève  quéqucs  côps  et  dit  tôt  s'  hapant  po  V  gozî.) 
Dji  n'  se,  â  monde  di  Diu,  çou  qu'  dj'a  qui  m'  gatèye  la. 
\I r1  hènûlêye  co  quéques  côps.) 


-  138  - 

N'âriz-ve  niti  par  hasard  ine  pitite  gnongnonte  gote 
i()0     Po  m'  ie  passer  coula  ? 

Tonton. 
Si  fait. 
Matrognârd  {tôt  hènûlanf). 

Ça  n'  passe  nin  'ne  gote. 
Tonton. 
Fât  si  pô  d'  tchwè. 

Matrognârd. 
Awè. 
Tonton  {tôt  H  tapant  V  gote.) 

Tinez  ! 
Matrognârd  {tôt  hètrilant). 
A  vosse  santé  ! 
{I  boute  si  gote  foù  d'où  côp  et  s'  ralètche.) 
Iy  !  îy  !  que  bon  pèkèt  !  Ci  n'est  nin  po  v'  vanter, 
Mins  dj'  n'a  mây  bu  de  s'-fait  :  c'est  co  de  vî  sistème. 

Tonton. 
Ennè  r'volez-ve  co  eune  ? 

Matrognârd  (tôt  tchôkant  s'  vcre.) 
Dji  n'  refuse  mây  batème. 
IQ5     Dèl  bwèsson  corne  coula,  ça  freût  r'ièver  on  mwért  ! 
I  n'a  rin  d'  pus  hêtî.  A  !  li  monde  a  bin  twért 
De  braire  so  1'  ci  qu'  beût  'ne  gote  ou  bin  d' lî  taper  1'  hâte  ! 
Après  tôt,  li  pèkèt  n'est  nin  fait  po  lès  gades, 
Nin  pus  qui  1'  vin  ! 

Tonton. 
C'est  vrêy  ! 
Matrognârd  (tôt  loukant  s1  gote). 

Louke  don  quéle  bêle  coleûr  ! 


—    139  — 

Il  est  corne  on  lî  d'ôr  et  z'a-t-i  ine  odeur  ! 

(/  beat  'ne  gourfyète  ) 
Corne  ça  v'  ravigurêye  ! 

(  Tôt  r '  loukant  s'  gote.) 

Mins  louke  don  tos  lès  pièles  ! 

Tâtî. 

Dihez,  volans-ne  on  pô  loukî  l'amprunt  d'  Brussèle  ? 

[Matrognàrd  boute  si  vêre  foû  tôt  faut  sègne  qu'awè;  Tàtî  s' 
met'  d'on  costc  et  Tonton  s'  met'  di  Faute.) 
Matrognàrd  {après  avu  louki  /'  Gaze  te). 
Fâreùt  'ne  rèvolucion  ! 

Tàtî. 
'Ne  rèvolucion?  Poqwè? 
Matrognàrd. 
N'est-ce  nin  1'  Tchambe  qui  vout  r'mète  in-impôt  so  1'  pèkèt  ! 
Tâtî. 
zoc     Djans...  djans... 

Matrognàrd  (tenant). 
Amprunt  d'  Brussèle... 
TÂTÎ  (tôt  s'  frotant  lès  mains). 
Aha  ! 
Tonton. 

Nos  alans  vèy  ! 
Matrognàrd  (léhant). 
Numéro....  numéro....  cint  dî  mèyes....  a....  cint  mèyes  !.... 
TÂTÎ  {tôt  faut  tourner  Matrognàrd  di  s'  costé). 

Hin? 

Tonton  [tôt  faut  de  minute). 

Owè? 


—    140  — 

Matrognârd  {lot  lès  moquant). 
Hin?...  Qwè?... 

TÂTi  (tôt  fant  tourner  Matrognârd  di  .v'  costé). 
K'mint  d'hez-ve  ?... 
Tonton  (tninme  fycù). 

Awè,  k'mint  ? 
TÂTi  {minme  fyeù). 

Djâsez  ! 
Tonton  {minute  fyeù). 

Djans ! 
Matrognârd. 

Dp  di  qu'  cint  et  di  mèyes  a  wangnî  cint  mèyes  francs. 

(  Tàti  et  Tonton  corct  avà  V  plcce  tôt  faut  dès  èclameûres). 
TÂTÎ  {a part). 
Jésus'  Maria  Djôsèf  ! 

Tonton  (a  part). 
Binamèye  sainte  Bablène  ! 
210     Sèreùt-i  bin  possibe  ?... 

Matrognârd  {a  part,  èware). 

Qu'ont-i  don  ?  saint  Houbène  ! 
TÂTi  {a  part). 
Sur  qu'i  lét  boùf  po  vatche! 

{A  Matrognârd.) 

Si  v'  mètîz  vos  bèriques  ? 
Fàt  pô  d' tchwè  di  s'  tromper. 

Matrognârd. 

Et  d'avaler  ine  brique. 

Tonton. 
Anfin,  ave  bin  léhou  ? 

TÂTÎ.. 

Awè,  ci  n'est  nin  1'  tôt. 


—  141  — 

Matrognârd  (aspoyant  so  chaque  mot). 
Awè,  cint  et  dî  mèyes  a  wangnî  li  gros  lot. 

(  Tàtî  et  Tonton  si  r>mètèt  a  cori  avà  V  pièce  tôt  fant  co  dès 
pus  grandes  èclameûres). 
Tâtî. 
215     îy  !  îy  !  îy  !  saint  Houbêrt! 

Tonton. 
Binamêye  sainte  Marèye! 
Tâtî. 
Dji  l'âreû  bin  wadjî  !  ça  m'  gotéve  è  l'îdêye  ! 

Tonton. 
Est-i  possibe,  asteûre,  binamêye  sainte  îdâ  ! 

Tâtî. 
îy  !  saint  Matî  d'Àrdène  ! 

Tonton. 
îy  !  Notru-Dame  di  Hâ  ! 
Matrognârd. 
Mins,  a  ça  !  qu'i-n-a-t-i  ? 

Tonton  (a   Tàtî). 

I  n'  sét  nin  !... 

Tâtî  (a  Matrognârd). 

Diâle  mi  spèye  ! 
220     C'est  nos-autes  qu'ont  l'acsion  numéro  cint  dî  mèyes  ! 
Matrognârd  (èstoumaké). 
Vos-autes  ? 

Tâtî  (tôt  riyant). 
Awè. 

Matrognârd. 
Vos-autes  ?... 


-     I42     - 

Tonton  (tôt  rivant). 

Nos-autes  !... 
Tâtî. 

Awè,  c'est  d'  bon  ! 
MatrognArd. 
Fâreût  qu'  djèl  veûse  po  1'  creùre  ! 
TAtî. 

V  l'alez  vèy. 
(7  va  qxvèri  l'acsion  et  /'  met'  divins  lès  mains  d'à  Matrognàrd.) 
MatrognArd. 

Nom  di  nom  ! 
C'est  coula! 

TAtî  (foù  d  la). 
Ay  !  don  ! 

Tonton  (Me  pièrdowe).  . 
Ouy  ! 

Tâtî. 

  !  don  ! 

(Tâtî  et  Tonton  toumèt  d pàmwèson  chaskenn'  so  ''ne  tchèyîré). 

MatrognArd  (tôt  viuiant  treiïs  gotes). 

Buvez  on  d'mèy  ! 
Po  lès  grands  saîsih'mints,  crèyez-m';  n'a  rin  d'  parèy  ! 
22 s     Dji  m'î  k'noh  èdon,  mi  !  dji  se  çou  qu'  c'est  d'  coula  ; 
Mi,  qwand  dj'atrape  ine  pawe,  vite  dji  beû-st-on  hèna. 
Buvez,  buvez,  vis  di-dje,  hoûtez  on  bon  consèy  ! 

Tâtî  (riv'nou  a  lu). 
De  pèkèt  ?  taîhîz-v'  don  !  nos  beûrans-st-ine  botèye  ! 
Qwand  c'est  qu'on  a  cint  mèyes,  èl  fât  peter  pus  haut  ; 
230     Tonton,  aléz'  qwèri  quéques  botèyes  di  bourdau. 


—   143  — 

Tonton  {riv'nowe  a  lèy). 
Lèyîz-m'  ravu,  todi  ! 

Matrognârd. 
V's  ârez  fait  'ne  bêle  hope,  oûy  ! 
Tâtî. 
Awè,  c'est  bon  qu'  dji  m'  di  qui  dj'a  la  d'vant  mes  oûys 
Li  Gazète  et  l'acsion  qui  vos  v'nez  de  loukî, 
Ca  dji  m'  dîreû,  so  mi-âme,  qui  dj'  so  bon  a  loyî. 
235     Cint  mè}^es  francs  !  quéle  boulêye  ! 

(  Tàti  fait  in-antrichat. ) 
Tonton. 

Dj'a  sogne  d'èsse  div'novve  sote. 
Matrognârd. 
An  atindant  1'  botèye;  buvans  nosse  pitite  gote. 

[Tàti  et  Matrognârd  si  vont  assîr  al  tàve  a  dreûte.) 
TÀTi. 
I  vâreût  mis  de- vin  !  1'  pèkèt,  c'èst-on  pwèson. 

Matrognârd. 
Vosse  pèkèt  ?  taîhîz-v'  don,  Tâtî,  il  est  si  bon  ! 

(Tâtî  et  Matrognârd-  buvèt  leû  gote.) 
Tâtî  {tôt  s1  frotant  lès  mains). 
Asteûre,  èdon,  Tonton,  aléz'  dispinde  l'èssègne  ! 
Tonton  (tôt  èwarèye). 
40    Dispinde  l'èssègne  ! 

Tâtî  . 
Djaiis,  djans,  ni  fans  nin  d'dja  lès  hègnes  ; 
Dj'a  disqu'â-d'zeûr  dèl  tièsse  dès  bâbes  et  dès  cignons  ! 
Ça,  c'èsteût  bon  po  m'  père,  grand-pére,  tâye  et  tâyon  ; 
Mins  '1  est  timps  qu'  lès  Tâtî  fesse  ine  creûs  so  1'  botique  ; 
Vola  on  chéke,  po  1'  mons,  qu'i  havèt  leûs  pratiques  ! 


—   144  — 

Tonton. 
245     Tap'rfz-v'  la  hatche  et  matche  ? 

Tâtî. 
Awè,  et  tôt  fî  dreùt  ! 
Dji  n'  f  rè  pus  ponte  ni  make  ! 

Tonton. 
Bin  !  vola  on  bê  djeû  ! 
Pa  !  vos  m'alez  fé  rîre  ! 

TÂTÎ. 
Vos  polez  rîre  a  lames. 
Pinsîz-v'  qui  dj'alasse  co  m'  sansouwer  1'  cwér  et  l'âme 
A-z-ovrer  corne  todi  ?  bin  awè,  bondjoû  vos  ! 
250     Avou  'ne  si-faîte  fortune! 

Tonton. 
On  dîrè  qu'  ti  d'vins  sot. 
Tâtî. 
Qu'on  dèye  tôt  çou  qu'on  vout  !  qu'a-dj'  keîire  di  çou  qu'on  dèye? 
Dji  so  riche,  èdon;  soûr  ?  bin,  dj'  profit'rè  dèl  vèye  ! 
Arive  qui  plante,  asteûre  fàt  qu'  dji  m'  done  de  bon  timps. 
An  atindant  qu'i  v'  plaise  d'aler  qwèri  de  vin, 
255     Buvans  co  'ne  pititegote. 

Matrognârd. 
Li  ci  qu'a  dès  ritchèsses 
Et  qui  n'è  profite  nin... 

Tâtî. 
Mi,  dji  di  qu'  c'èst-ine  bièsse  ! 
Tonton. 
Mins  rawârdez,  de  nions,  qui  nos  âyanse  l'ârdjint. 

Tâtî. 
N'est-ce  nin  corne  s'on  l's  aveût?...  va-z-è,  ti  n'  kinoh  rin  ! 


—   H5  — 

Tonton. 
C'est  bon  ! 

TÂTi   (a  Matrognàrd). 
A  vosse  santé  ! 

Matrognàrd. 
Al  santé  dès  cint  mèyes  ! 
TÂTÎ  (tôt  r'ioukant  s'  soûr). 
60     Ovrer  !...  Po  lès  parints?  po  dès  s'-faîtès  ustèyes?... 
Oui  v'  veûrît  pus  vol'ti  bin  mwért  qui  bin  pwèrtant, 
Po  poleùr  vini  fé  agrawe  so  nos  aidants  ! 

Tonton. 
Ç'  n'est  nin  por  zèls  qui  dj'  djâse. 

TÂTi. 

Alons,  vos  m'  pelez  1'  vinte! 
Qui  ç'  seûye  po  qui  qui  ç'  voye,  mi,  dj'  vik'rè  so  mes  rintes. 
Matrognàrd. 

65     Dji  n'  pou  trahi  m'  consyince,  mins  dj'  trouve  qu'il  a  raison  ; 
È  s'  pièce,  dji  f'reù  corne  lu  :  dji  m'  f'reû  glèter  Y  minton. 

TÂTÎ. 

Djèl  Prè,  dé,  s'  plait-st-a  Diu  !  dji  f'rè  bin  corne  lès  autes. 
Alez,  ci  n'est  nin  mi,  po  'n-oû  qui  gàt'rè  1'  vote. 
D'abord,  èssègne,  plate,  savon,  çuzète,  rèzeù, 
}o     Fier  a  croies  et  mahote,  tôt  va-st-aler  è  feù  ! 

(I va  dispiîide  r èssègne  et  /'  voui  taper  so  P  feù.) 
Tonton  (toi  li  r'hapanï). 
Bin,  ti  d'vins  sot  sûr'mint  !  sipèye  pôr  li  manèdje  ! 

Tâtî  [mostrant  lès  meïibes). 
Ces  rahis'  la  bagu'ront  ! 

Tonton. 
A  la  bone  eùre  !...  corèdje  ! 

t.  48,  f.  10. 


—  146  — 

TAtÎ. 
Bin  sûr!  d'après  m'  fortune,  i  fât  qu'  dji  seûye  lodjî. 
<  )ssu,  sins  pus  wè-ster,  dji  va  m'aler  moussî, 
275     Dji  m'  va  k'mander  dès  meùbes  et,  màgré  vos  mèssèdjes, 
Dji  m'  va  fé  on  salon,  oûy,  â  prumîr  ostèdje  ! 

Tonton  (èstoumakêye). 
On  salon!...  on  salon  !...  qui  racontez- ve,  lolâ  ? 

TÂTÎ. 

Lolâ?...  lolâ  twè-minme  !...  Totes  lès  djins  come  i  fât 
Ont  dès  salons  la-haut. 

(  Tonton  ènnè  va  tôt  haussant  lès  spales  et  tôt  fant  dès  Jésus  - 
Maria.) 

Sinne  XII 

TÂTÎ,  MATROGNÀRD 

TÂTÎ. 

Ele  ni  k'noh  rin  de,  lèy  ! 
280     Asteûre,  pusqui  dj'  so  ritche,  bin  sûr  qui  dj'  candj'rè  d'  vèye. 
Dj'a  minme  l'idèye,  èdon,  de  n'  pus  parler  lîdjwès: 
Li  ci  qui  djâse  walon  a  l'aîr  di  si  pô  d'  tchwè  ! 
C'est  bon  po  li  p'tit  peûpe  et  po  leûs  feus  d'  pasquèyes  ; 
Mins  'ne  fèye  qu'on  a  d'  coula,  hoûtez,  n'a  rin  d'  parèy 
285      Qui  de  fé  1'  fransquignon  et  d'  fé  'ne  creûs  so  1'  patwès. 
Ni  pôrîz-v'  nin  m'aprinde  a  parler  è  français, 
Tôt  v'  payant  ? 

Matrognârd. 
Poqwè  nin  ? 
{A  part,  so  V  timps  qu1  Tàtî  rimplih  lès  vêres.) 
Dji  vin  d'avu  'ne  îdêye  : 
Si  dj'  poléve  marier  1'  soûr,  dj'âreû  m'  part  dès  cint  mèyes; 
Elle  a  P  florète  djus  d'  l'oùy,  mins  'lie  ârè  dès  aidants. 


-    147  — 

TÀTi  (tôt  (Tnant  'ne  gote  a  Matrognàrd) 

290     Ainsi,  v'  polez  ? 

Matrognàrd  [tôt  choquant  avou  Tàtt). 
Pardiu!...  Li  leçon,  c'est  Lreûs  francs. 
Mins;  si  ça  ni  v'  fève  rin  d'è  payî  dîh  d'avance, 
Ci  sèreût  a  deùs  francs. 

TÀTi. 
Dj'a  co  p'-tchi  ;  dj'a  dès  causes. 
K'bin  ça  fait-i  ? 

Matrognàrd. 
Vint  francs. 

TÀTÎ  (tôt  payant). 

Aprindez-m'  corne  i  fat. 
Matrognàrd. 
D'vins  saqwants  meus,  v'  djâs'rez  come  on  p'tit  avocat. 

TÀTÎ. 

295     Sèreû-dje  assez  savant,  si  dj'ènn'  aveû-t-èvèye, 
Po  div'ni  consèlyer  ? 

Matrognàrd  (èwaré). 
Vos  ?...  wice  ? 

TÀTI. 

Al  Maison-d'-Vèye. 
Matrognàrd. 

Al  Maîson-d'-Vèye  ?...  Awè...  vos  sèrîz  co  on  bon  ! 

TÀTÎ. 

S'ènn'  èst-ainsi,  dés'  oûy,  dji  prindrè-t-on  leçon. 

Matrognàrd  (a  part). 
Po-z-av'ni  a  nos  êwes,  frotans-lî  1'  dreûte  sipale. 
300     C'est  avou  lu  surtout  qu'i  fârè  fé  1'  macrale 


-  148  - 

TAtÎ. 

C'est  qu'ine  fèye  consèlyer,  vite  on  a  1'  creûs  d'oneûr  ! 

Matrognârd. 
C'est  vrêy,  coula. 

Tâtî. 
Et  'ne  creûs...  ci  sèreût  tôt  m'  boneûr  ! 
Matrognârd. 
N'a  qu'a  s'  fé  p'tit,  et  dire  âmèn  a  totes  lès  messes. 
Li  ci  qu'  vout  parvini,  n'  fât  nin  qu'  monte  so  dès  hèsses  ; 
3°5     Nèni  :  corne  ine  colowe,  qu'i  louke  di  s'acwati, 

Qu'i  loum'cinêye  corne  lèye  !  c'est  1'  mwèyin  d'  parvini. 
Dès  pièces  et  dès  oneûrs  li  ci  qu'  vout  prinde  li  vôye, 
Deût  aveûr  li  corèdje  de  fé  1'  robète  di  crôye. 
Po-z-ariver,  crèyez-m',  c'est  1'  mèyeû  dès  mwèyins. 
Tâtî. 
310     A  propos  d'  creûs  d'oneûr,  vola  'ne  îdêye  qui  m'  vint  : 
Dj'a  stu,  trinte  ans  à  long,  côper  lès  dj'vès,  fé  1'  bâbe, 
As  mwérts  corne  as  vikants,  savez,  as  Incurâbes 
Et  as  Lolâs...  N'a-dj'  nin  bin  1'  dreût  d'aveûr  ine  creûs  ? 

Matrognârd. 
Li  creûs  dès  travalyeûrs,  et  coula  n'  f  rè  nou  pleû  ! 
Tâtî. 
?I5     Aute  tchwè  :  on  m'a  fwèrci  d'intrerèl  gâr-civique  ; 

Et  mi  k'pagnèye,  èdon,  mi  louma,  po  m'  fé  'ne  nique, 
Côparâl,  màgré  mi,  vint-cinq  ans  tôt  a  long. 

Matrognârd. 
V's  ârez  roté  vosse  part  d'vins  lès  corotes,  èdon  ? 

Tâtî. 
Awè,  min  s  ça  n'  fait  rin  ;  dj'  vôreû  bin  qu'on  m'  dèrisse 
320     Si  dj'  n'a  nin  dreût  a  'ne  creûs  po  bons  et  longs  sièrvices. 


—    149    — 

Matrognàrd. 
Vos  avez  tos  lès  tites  sur  pol  creùs  d'  vint  -cinq  ans  ! 
Vou-dj'  fé  li  d'mande?  Dés'  oùy  a  Rwè  nos  V  présint'rans.. 

Tâtî. 
Awè.  Et  d'mandez  pôr,  pusqui  vos  f'rez  l'afaire, 
Po  qu'  dji  pôye  dimorer  côparâl  onoraire  ! 
Matrognàrd. 

325     Tin,  tin,  c'est  'ne  bone  idèye  !  coula  s'  fait  bin  sovint. 
TÂri  (  après  avtc  tûzé) . 
Ah  !  mins,  dji  rèflèchih...  Halte  la  !  on  monmint  ! 
El  gâr-civique,  èdon,  vât  mis  qu'  dji  r'qwîre  on  grade  ; 
Ça  fait  todi  d'  l'èfèt  qwand  on  va-st-al  parade, 
Et  ça  n'  f'rè  nin  de  ma  po-z-avu  1'  creùs  d'oneûr... 
330     Surtout  qu'on  pout  aler  à  bal  de  Gouverneur... 
Matrognàrd. 
Dji  m'  va-st-apotiker  coula  â  pus  abèye  : 
Tot-rade,  li  pèticion  sèrè  faite,  èvoyêye 
A  palâs. 

Tâtî. 
Dihombrez-ve  ! 

Matrognàrd. 
Awè. 

Tàtï. 

Et  po  1'  leçon  ? 
Matrognàrd. 


Dji  r'vinrè  tôt  asteùre. 


TÂTi. 
Ni  mâquez  nin. 
Matrognàrd. 

Non,   non. 


Sinne  XIII 

TAtî 
335      Pa  !  come  so  dès  rôlètes,  vraimint  tot-a-faît  rote  ! 

Qwand  dj'  tûze  a  tôt  coula,  mi  tièsse  divint  tote  sote  ! 

Et,  po  bin  dire  li  vrêye,  i-n-a  la  d'  qvvè  s'  troubler  : 

Ritche  !  mutwèt  consèlyer  !  deùs'  treûs  fèyes  décoré  ! 

Avtni  'ne  once  di  boneûr,  i  n'a  rin  qui  n'  si  pôye. 
34°     Po-z-avu  1'  creùs,  s'i  fât  minme  fé  1'  robète  di  crôye, 

È  bin,  djèl  fié,  parèt  !  pol  creûs  qui  n'  f'reût-on  nin  ? 

Awè,  djif'rèl'  robète  et,  s'on  vout,  dji  f  rè  1'  tchin  ! 

Air  :  Le   Dieu  des  bonnes  gens. 

Ah  !  po-z-aveûr  li  pâvion  so  m'  capote, 

Djèl  pou  bin  dire,  i  n'a  nn  qui  dji  n'  f'reû  : 
345  S'on  1'  vout,  dj'  so  prêt'  a  braîre  :  «  Vive  li  calote  !  » 

Et,  s'on  a  p'-tchî,  dji  braîrè  :  -<  Vivent  lès  bleus  !  » 

Po  parvini  as  oneûrs  qui  dji  d'sîre, 

Dj'  candj'reû  d'  parti  come  on  candje  di  mouss'mint  ; 

Ah  !  po-z-aveûr  li  ruban  al  bot'nîre, 
350  Mon  Diu,  qui  n'  f'reût-on  nin  ?  {bis) 

Ah  !  s'  dj'aveû  mây  li  bot'nîre  rodje  gârnèye, 
Et  qui  dj'  sèreû  Mossieû  li  Consèlyer, 
As  p'tits  bordjeûs  dj'âreû  sogne  de  fé  vèy 
Ou'  sont  trop  pô  d'  tchwè  por  mi  lès  salouwer. 
355  Po-z-avu  1'  creûs,  dji  n'  rodjih  nindèl  dîre, 

Dj'  lêreù  côper  li  pus  bê  deût  d'  mes  mains  ; 
Ah  !  po-z-ave.ûr  li  ruban  al  bot'nîre, 

Mon  Diu,  qui  n'  f'reût-on  nin  ?  (bis) 

Sinne  XIV 

TÂTÎ,  TONTON,   LÈS   VWÈSINS 

Pkumî  Vwèsin   (tôt  mostrant    Tonton). 
Hin,  Tatî,  qu'èle  badène  ? 


-   151   - 

Tonton. 
I  pinsèt  qu'  dji  couyone  ! 
Deûsinme  Vwêsin. 
,60    Nôna,  mutwèt  ! 

Tâtî  (tôt  s'  rècrèstant). 
C'est  vrèy. 

Tonton  (tôt  tapant  /'  gote). 

N's  avans  1'  gros  lot... 
Treûsinme  Vwèsin. 

Al  bone  ? 

OwATRINME  VwÈSIN. 

Lès  cint  mèyes  ? 

Tâti  (totftr). 
Awè,  fré. 

Prumï  Vwèsin. 
T'as  dèl  tchance  ! 

TÂTÎ. 

C'èst-ainsi  ! 
Deûsinme  Vwèsin. 
T'as  sùr'mint  v'nou  à  monde  po  1'  djoû  de  bon  vinr'di  ? 

Treûsinme  Vwèsin. 
Bin,  t'ârès  fait  t'  fortune  sins  trop'  ti  casser  1'  tièsse  ! 

Qwatrinme  Vwèsin. 
Coula...  il  a-st-avu  pus  d'  boneùr  qui  d'adresse  ! 
Prumî  Vwèsin. 
>5     I  s'  tap'reût  d'vins  on  pus'  qu'i  vinreût  foû  ! 
Deûsinme  Vwèsin. 

C'est  d'  bon  ! 
Et,   qu'  dj'arawe,   ine  saquî  s'  nèyereùt  d'vins  on  rètchon  ! 
Mins  dji  tel  keû,  sés-se,  fré  ! 


—    152   — 

PrÛMÎ,  TreÛSINME  et   Owatkinme  VwÈSiNS  [èssonne). 

Et  nos-autes  tôt  parèy  ! 

Tâti  [lot  Vzî  sinkant  V  gote). 

È  bin,  s'ènn'  èst-ainsi,  ramouyans  lès  cint  mèyes  ! 

Treûsinme  Vwèsin. 

A  'ne  si-faite  ocàsion,  tôt  1'  monde  è  convinrè, 
370     On  pout,  sins  fé  nou  pleù,  si  mète  so  1'  houp'-di-guèt  ! 

On   Vwësin   (a  part,  as  autes  vwèsins). 

Air  :  de  /'Artiste. 

'L  aveût  sûr'mint  'ne  ham'lète, 
Qvvand  â  monde  il  a  v'nou, 
Ou  bin  mutwèt  qu'i  pwète 
Sor  lu  'ne  cwède  di  pindou. 

Lès  Vwèsins  (tos  èssonne). 


375 


Al  santé  dès  cint  mèyes 
Et  di  nosse  ritche  vwèsin  ! 
Boutans  foû  saqwants  d'mèys  ) 
Di  djôye  et  d'  contint'mint  !      i 

l'ÂTÎ    (a  part,   â  public.) 

I  polèt  fé  1'  robète 
Et  dire  tos  leûs  an'tchous. 
Dji  m'  le  côper  1'  hanète, 
Si  1'  gros  lot  m'est  kèyou. 


TÂTÎ   {haut,   as  vwèsins). 
Al  santé  dès  cint  mèyes 
Et  di  mes  bons  vwèsins  ! 


Lès  Vwèsins  (tos  èssonne). 
Al  santé  dès  cints  mèyes 
Et  di  nosse  ritche  vwèsin  ! 


Boutans  foû  saqwants  d  mèvs  | 
Di  djôye  et  d'  contint  mint  !    \ 


-   153  — 

On    Vwèsin   {,i  part,   as  autes  vwèsins) 
11  a,  fâl  qu'on  l'avowe, 
Pus  d'  boneûr  qu'ine  brave  djint, 
f  Lu  qui  sètchîve  pol  cowe 

3QO  Li  diâle  dispôy  longtimps. 

LÈS  VwÈSlNS  (tos  èssontic). 

Al  santé  des  cinl  mèyes 

Et  di  nosse  ritclie  vwèsin  ! 

Boutans  fou  saqwants  d'mèys  I 

■  (6is) 
Di  djôye  et  d'  contint 'mint  !      ^ 

TÀÏÎ    (a  part,   à  public). 

39;  Di  zels  fâre  qu'  dji  m'  howe  : 

C'est  dès  trop  p'titès  djins  ! 
Turtos  sètchèt  pol  cowe 
Li  diàle  dispôy  longtimps. 

Tâtî   {haut,   as    î'wèsins).  LÈS   Vwesins  (tos  rssonne). 

Al  santé  des  cint  mèyes  Al  santé  dès  cint  mèyes 

^Ow         Lt  di  mes  bons  vwèsins  !  Et  di  nosse  ritche  vwèsin  ! 

Boutans  foû  saqwants  d'mèys  | 
Di  djoye  et  d'  contint'mint  !      ( 


AC    II 

Li  sinnë  riprésinte  ine  tchambe  â  prumîr  ostèdje,  avou  on  guéridon, 
dès  fauteûys  et  dès  tchèyîres  bourêyes.  A  fond,  ine  pwète  qui  done  so 
1'  pas-d'-gré.  Al  hlintche  main,  ine  finicsse  qui  done  sol  f owe  ;  al  dreûte 
main,  in-ouh  qui  done  divins  'ne  aute  tchambe.  So  1'  djîvâ,  on  grand 
mureû. 

Sinne    I 

tAtî,  tonton 

Tonton  (tot-z-wtrant). 

Qu'a  v'nou  fé  Matrognârd  ?  Si  sôler,  mi  sonne-t-i  ! 
Avou  totes  ses  manîres... 

TAtî  (stàré  ctvins  on  fauteur,  tôt  fouinant  on  cigare). 
Qu'a-t-i  fait  ?  Qu'a-t-i  dit  ? 
Tonton. 
405  Pa  !  m'  fait  'ne  déclaration,  mi  lome  si  binamèye, 
Adon  m'  vout  rabrèssî,  la,  â  pîd  dèl  montêye  ! 
( Ële  va  loukî  al finièsse). 

Tâtî  {a  part). 

Bin,  djèl  pinséve,  so  mi-âme,  co  pus  sûti  qu'  coula  ! 
I  n'a  nou  si  laid  ouh  qui  n'  trouve  todi  s'  maca, 
Mins,  s'il  a  dès  îdèyes  tôt  loukant  'ne  si-faîte  djève, 
410  11  est  co  pus  sot  qu'  Mon  qu'  moussîve  è  l'èwe  pol  plêve  ! 

Tonton. 
I  m'  rindreût  1'  djambe  bin  faîte,  èdon  sùr'mint,  on  s'-faît  ! 

TÂTÎ. 

Pa  !  '1  est  binâhe,  paç'  qui  dj'  vin  dèl  payî. 


-  155   - 

Tonton  {tôt  venant  tôt  près  (T  Tâti). 

S'i  v'  plaît  ? 
Qui  racontez- ve  ? 

Tâti. 

Djans,  djans,  ni  v'nez  nin  dèdja  braire 
Et  hèrer  vosse  narène  d'vins  mes  p'titès  affaires  ! 
Tonton. 
415     Qu'ave  payi  ? 

Tàtî. 
Dj'  l'a  payi,  paç'  qu'i  m'  done  dès  leçons. 
Tonton  (èsioumakêye). 
I  v's  a  plait  de  fé  chai,  a  l'ostèdje,  on  salon  ; 
V's  avez  bodji  l'èssègne  et  sèré  vosse  botique  ; 
Vos  avez  k'hustiné  totes  vos  vèyès  pratiques; 
Asteûre,  c'est  dès  leçons!  Pièrdez-v'  li  tièsse,  dihez? 
1420     Dès  leçons  !...  poqwè  fé?... 

TÂTi. 
Po-z-aprinde  a  parler 
È  français,  come  lès  ritches  ! 

Tonton. 
Po  ç'  côp  chai,  ti  t'  troùbèles  ! 

TÂTI. 

Dj'a  d'dja  pris  on  leçon. 

Tonton. 
Bin,  bin;  vola  ine  bêle  ! 
TÂTi. 
Dj'ènnè  se  dèdja  long,  et  dji  v's  èl  va  prover  : 
Vos  alez  fé  dès  oùys  come  saint  Djile  l'èwaré. 
1-25     Via  vos,  qu'èstez-ve  ? 

Tonton. 
Ine  feume. 


-  i56  - 

TÂTi. 

Awè,  miiis  'ne  feume,  qwè  est-ce? 
(  Tonton  haussih  ses  spales). 

TÂTi. 

Bin,  'ne  feume  est  «  finmèlin  »,  tôt  fî  parèye  qu'ine  bièsse. 

Tonton. 
Oho  !  Et  vos  don  ? 

TÂTi. 
Mi,  c'est  'ne  auteafaîre,  dji  so 
Masculin,  corne  on  tchin. 

Tonton. 
Vos  ?  vos  estez  fin  sot  ! 

Tâtî. 
Et  twè  'ne  âgne  ! 

Tonton. 
Awè,  fré,  nos  magnans  st-à  minme  batcb. 
430     Sés-se  bin  qwè?  ti  radotes,  t'as-st-oyou  braire  ine  vatche 
Et  ti  n'  ses  d'vins  que  stâ. 

TÂTÎ. 

Dji  v's  aprindrè  corne  mi. 
Tonton. 
Dji  n'  djèrèye  nin,  dji  djâse  corne  nosse  mère  m'a-st-apris. 
Vos  v'  marihez  d'èssègne,  dji  n'  divin  nin  co  sote. 

Tâtî  {a part). 
Ele  mi  va  fé  tot-rade  potchi  foû  d'  mes  clicotes  ! 
Tonton. 
Air  :  Galant  avec  les  dames. 
4.35  Dji  se  fwért  bin  qui  d'vins  li  p'tit  peûpe  oûy, 

On  vout  parèle  suvint  çou  qu'on  n'est  nin  ; 
C'est  dèl  poûssîre  qu'on  tape  divins  lès  oûys, 
Po-z-aveûgler  et  tromper  l's  ènocints. 


157 


Dji  le  1'  francès  po  lès  p'tités  grigwèses 
44"  Oui  rodjihèl  qwand  'le  djâsèt  nosse  d jargon. 

Mms  mi,  ilj*  su  fîre  di  m'  poleûr  dire  lîdjwèse  ! 
Ossu,  jamây  dji  n'  rinôyerè  1'  walon  !  (fa's) 
Tâtî. 
Enocinne  d'âs  bèguènes  !  lès  ritches  djâsèt  français; 
C'est  bon  d'vins  lès  rouwales  qu'on  d'vise  èco  1'  patwès. 
Tonton. 
445     Nos  veûs-se  djâser  français,  mi,  ine  pauve  ricôp'rèsse, 
Et  twè,  on  p'tit  bàrbî  ?  ..  T'es  sot  ! 

TÂTi. 

Dji  Prè-t-a  m'  tièsse  : 
Dji  vou  qu'on  djâse  français,  et  1'  bazar  va  candjî  ! 
Dji  so  ritche,  èdon,  soûr  ?  i  m'  plait  dèl  fé  vèyî  ! 
Asteùre,  dji  vou  qu'on  qwîre  ine  bêle  et  bone  sièrvante, 
450     Nin  d'avâr-chal,  savez  !  dji  vou  ine  raons  savante, 
Oui  n'  sèpe  nin  qui  1'  vèssa,  qui  1'  pouna. 
Tonton. 

Save  bin  qwè  ?.. 
E  bin  !  vos  m'  pelez  1'  vinte  av<>u  ou  coûté  d'  bwès. 
Avou  tos  vos  grands  airs,  on  v'  tap'rè-t-al  narène, 
Qui,  qwand  vos  fîz  1'  bârbî  è  pwèce  di  mon  Catrène, 
455     Vos  n'  vis  k'hinîz  nin  tant. 

Tâtî. 
Tôt  doùs,  savez,  ma  sœur  !... 
Aprindez  qui  dj'  n'a  mây  situ  qu'  ârtisse  cwèfeùr. 

Tonton. 
Ârtisse  qui  fève  li  bâbe  po  qwate  houlêyès  çanses, 
Et  qu'  '1  âreût  bin  falou  qu'on  nos  payasse  d'avance  ! 

Tâtî. 
Loukans  çou  qu'  nos  èstans  et  nin  çou  qu'on  a  stu. 


-   158   - 

Tonton. 
460     Va,  c'est  todi  1'  minme  diàle,  cotne  dit  1'  martchand  d'  bon  Diu. 
Loukîz'  a  vos  di  v'  piède  et  de  cori  lès  vôyes  ! 

TÂTÎ. 

Ci  n'est  rin  :  v'  ra  na«'rez  çou  qn'  dji  tap'rè-t-èvôye. 

Tonton. 
Aléz-î  pus  p'tit'mint,  ça  vârè  bêcôp  mis. 
Li  ci  qui  court  trop  reûd,  risquêye  di  s'  trèbouhî. 
465     Cint  mèyes  francs,  ç'  n'est  nin  1'  diâle. 

TÂTÎ. 

Et  s'  dj'aveù  deûs  cints  mèyes? 
Tonton. 
Si  ?...  Avou  «  si  »  on  met'  Paris  divins  'ne  botèye. 

TÂTÎ. 

Si  dj'  lès  aveu  portant  ? 

Tonton 

Et  si  1'  cîr  touméve  don, 
Qui  totes  lès  àlouwètes  sèrit  prises  ? 

TÂTÎ. 

Bon,  bon,  bon. 
Mi,  dji  wadje  dèls  avu.  Riyez,  vos  polez  rire  ! 

Tonton. 

470     Adon,  ça  v's  atoum'rè  bin  sur  dèl  bane  de  cîr  ? 

Tàtî. 

Ni  v's  itnbarassez  nin  d'  vvice  qui  coula  vinrè, 

C'èst-ine  saqwè  por  mi,  c'est  mi  p'tit  s'crèt-mawèt. 

Mins,  qwand  dj'n'âreû  qu'  cint  mèyes,  est-ce  ine  raison,  pinsez-ve, 

Po  qui  dj'  continowe  oûy  a  trimer  corne  dji  fève  ? 


—    159   - 

Tonton. 

47;     Sins-pasyince!  rawârdez  qui  n's  âvanse  lès  aidants, 
Sins  alouwer,  al  voie,  çou  qu'on  a-st-è  ridant  ! 

Tâtî. 
Et  so  1'  timps  qu'  l'avône  crèh,  i-n-a  li  dj'vâ  qui  crîve  ! 

Tonton. 
Alez,  v'  n'avez  noie  misse  ! 

{A  part.) 

Il  est  su...  ou  èl  ffve. 
Tâtî. 
C'est  qu'  dji  v'  va  dire,  dji  n'  deù  nin  cover  so  mes  oùs  : 
480     Dji  m'  va-st-èsse  décoré  di  chai  a  deûs'  treûs  djoûs, 
Et  1'  ci  qu'est  décoré,  vos  comprindez,  bâcèle, 
I  fàt  qu'i  sûse  si  rang. 

Tonton  (a  part). 
Dj'a  lès  pinses  qui  s' troûbèle. 
Tâtî. 
Come  ritchâ,  dji  sèrè-t-élècteûr  djènèrâl  ; 
Pwis  dj'  sâyerè  dé  div'ni  consèlyer  comunâl. 
Tonton. 
485     Vos  ? 

TÂTÎ 

Mi  !  Dj'  sèrè-t-inst\vit. 

Tonton. 

Mins,  avocat  sins  case 
Et  ploum'tî  sins  papî,  à  Consèy  fât  qu'on  djàse. 

Tâtî. 
C'èst-a  dire  !  Djâse  qui  vout,  'nn'  a  qui  n'  dihèt  mây  rin, 
Et,  po  fé  boke  cosowe,  fât-i  èsse  si  malin  ? 
Dji  mètre  m'  deût  è  m'  boke,  'nn'a  la  qui  fèt  parèy, 
490     Di  sogne  de  ma  parler.  Lèyîz-m'  fé,  v's  alez  vèy. 


—    iôo  — 

TONTON  {tôt  H  tournant  lès  rins). 

Vos  parvinrez,  Tâtî  :  vos  avez  dès  gros  gngnos... 

[Tôt  riv'nant  acVlé  lu.) 
À  Consèy,  n-a-t-assez  dès  pèriquîs  sins  vos. 

TAtî 
Ou'èst-ce  qui  ça  fait  ?  louke  don  !  dj'agrandihrè  1'  potêye. 

Tonton  {a  part). 
Qwand  dj'  Pô  djâser  ainsi,  al  bone  i  m'èstènêye. 
Tâtî. 

405     Asteûre,  di  vosse  costé,  i  v'  fàrè  gâyloter, 

Pace  qui,  qwand  v'  serez  1'  soûr...  di  Mossieù  1'  Consèlyer... 

Tonton  [a  Tàtî,  qui  rèy  et  s1  frote  lès  mains  tôt  binâhe). 

Dji  mètre  cou  qu'i  fàt  po  raviser  lès  ritches  : 
Dji  f'rè  dès  bès  capouls,  tôt  corne  lès  tchins  canitches  ; 
Dji  mètre  de  bê  blanc  po  bin  catchî  ni'  laîde  pê  ; 
500     De  bê  rodje  so  mes  tchifes  et  on  fàs  cou...  on  bê, 

Qu'on  pôye  dire  qui  dj'a  onk  qu'est  corne  li  bàtch  d'Ougrêye, 
Et,  qwand  dj'  sèrè-t-ainsi,  bin  pondowe,  bin  flotch'têye, 
N's  îrans-st-èssonne. ..  a  Guèl  ! 

TÂTi  {potchant  foû  di  s'  fauteur,  lot  mâva). 

Hoùtez  on  tôt  p'tit  pô  : 
Vos  f  rez  cou  qu'  dji  v'  f'rè  fé,  et  coula  1'  pôce  â  haut, 
505     Tôt  corne  lès  creûs  d'  Vervî  ! 

Tonton  {a part). 

Dji  creû  qu'il  est  pètoye. 

Tâtî 

Aprindez  don  qu'  c'est  1'  mode  qui  1'  coq  tchante  divant  1'  poye  ! 


Air  :  La  Pipe  de  Tabac. 

Lès  grandeurs,  c'est  totès  sot'rèyes 
Qui  fèt  rik'nohe  lès  parvinous. 
N'  roûvians  nin,  mâgré  nos  cint  mèyes, 
510  Qui  1'  misère  nos  a  porsûvou.  {bis) 

Vos  polez  fé  d'  vos  pîds,  d'  vosse  tièsse, 
Vos  n'  serez  mây  qu'on  pèriquî  : 
On  mârticot  est  todi  'ne  bièsse, 
Qwèqu'a  moncheû  i  seûye  moussî  !  (bis) 
TÂTÎ  (a  part). 
515     Dji  creû  qu'èle  pied'  li  tièsse... 

Tonton  (a part). 

Dj'a  sogne  qu'i  n'  divinse  sot.. 
Ci  sèreût  'ne  aute  tridinne  qui  d'atraper  1'  gros  lot. 
Dji  m'  va,  à  pus  abèye,  priyî  1'  grand  saint-z-Antône; 
Po  qu'i  sâye  di  m'  sètchî  foû  d'  mes  novèlès  pônes. 

(Tôt  s1  ravisant.) 
Nôna,  i  vât  co  mis  qu'  dji  vâye  a  Tchîvrimont... 
(A  Tàtî.) 
520     Dji  m'  va-st-a  Tchîvrimont...  dj'a  promètou  1'  vôye... 
Tàtî. 

Bon, 
Mins  moussîz-ve  corne  i  fât. 

Ine  vwès  (sol  montêyé). 

Tâtî!... 

Tonton. 

On  vint  de  braire 
Lâvâ  ! 

Tâtî  (so  l' pas  d1  gré). 

Qui  est  la  ? 

t.  48,  f.  11. 


—  i6a  - 

Ll  VWÈSi 

Mi  ! 
Tonton  {tôt  loukant  sol  montêye). 
C'est  1'  sièrvante  de  notaire. 
Tâtî. 
Oho  !  montez,  montez  ! 

Sinne  II 
TÂTÎ,  TONTON,  MARÈYE 

Makèye  {al  pwète). 
Bondjou,  mes  djins. 

Tonton. 

Intrez. 
Tâtî  {tôt  riyant) . 
N-a  saint  Pire  qu'a  lès  clés. 

Marèye. 

Dji  v'  vin  compluminter, 
S2 S     Tos  deûs,  de  fond  di  m'  cour,  po  vosse  gros  lot  d'  cint  mèyes. 
Ça  m'a  fait  on  plaîsîr  ! 

Tâtî. 
A  !  po  ç'  côp  la,  Marèye, 
Nos  t'nans  1'  bon  Diu  po  1'  pîd  ! 

Tonton . 

On  a  1'  tièsse  fou  dès  strins. 

Marèye. 
Vo-v'-la  horé. 

Tonton  {a  part). 
Porveû-ce  qui  ça  n'  toûne  nin  a  tchin. 
{A  Marèye.) 
Dji  deû-t-aler  'ne  sawice,  i  fât  qu'  dji  v'  qwite,  vwèsène  ; 
530     Dji  v'  va  lèyî  èssonne  taper  'ne  pitite  copène 
Dismètant  qu'  dji  r'vinrè...  Disqu'a  tot-rade! 


-    i63   - 

Marèye. 

Awè. 
Tâtî  [ii  part  a  s'  soûr). 
Fez-v'  gâye,  savez,  moussîz-v'  so  vosse  pus  fin  filet. 

Sinne  III 

TÂTÎ,   MARÈYE 

Marèye. 
Li  mohone  est  tote  seule,  i  n'  fât  nin  qu'  dji  vih'nêye; 
Dj'a  sogne  qu'on  n'  vinse  soner;  c'est  qu'  dji  sèreù  quèr'lêye 
S'on  saveût  qu'  dj'a  qwité. 

(Tot-z-alant  al  fitrièsse.) 

Dji  m'  va  mète  chai,  loukîz  : 
Di  ç'  manire  la  dj'  veûrè  s'i  n'  vint  nin  ine  saqui. 

{Tôt  lonkant  è  tére  et  tôt  fyomvant  aj'ou  V  cwène  di  s'  vantrin.) 
Tant  qu'  nos  èstans  tôt  seûs,  n-a  'ne  saqwè  qu'  fât  qu'  dji  v'  dèye. 
Dji  v'  plaî  bin,  m'avez-v'  dit  co  traze  et  co  traze  fèyes... 
Oûy  èco,  vos  d'mandîz  qu'  dji  m'  mariasse  avou  vos... 
Tâtî  [a  part,  sitàré  è  s1  fauteûy). 
540     Dji  l'ètind  v'ni,  cisse-lale,  avou  ses  gros  sabots. 
Marèye. 
E  bin...  dj'a  réfléchi... 

Tâtî. 
  ! 

Marèye. 

Dji  so  d'  voste  îdêye. 
Tâtî. 


Quéle  îdêye  ? 


Marèye. 
Di  nos  mète  divins  1'  grande  confrêrèye. 


Oho! 

Awè. 


—    164  — 

TÂTÎ. 

Marèye. 


TÂTÎ. 

Aha! 

(A  part.  ) 

Çou  qu'  c'est  qu'  lès  causes  èdon  !  • 
Ele  rivint  d'dja  sol  crosse  corne  on  gorê-mohon. 

Marèye. 

545     Dès  djins,  corne  ine  saquî.  Prît  on  foû  bon  manèdje, 
Et  dj'  creû  qu'a  nos  marier  i-n-a  tôt  avintèdje. 

TÂTÎ. 

Pinsez-ve  ? 

Marèye. 

Dj'  faî  pus,  djèl  di. 

TÂTÎ  (a  part). 

Quéle  vèrdjale,  lès  aidants  ! 
Marèye. 
Asteûre...  qui  v'  sonne-t-i  don  ? 

TÂTÎ. 

Dji  n'  sonne  nin,  dj'  rètche  tôt  blanc. 
(A  pari.) 
S'èlle  aveût  l'éritèdje  !  mins  sins  coula...  'ne  sièrvante  !... 

(7  fait  passer  s1  deût  dizos  s'  narène.) 

Marèye  (a  part). 
550     Ritoûn'reût-i  casaque  ?... 

TÂTÎ  (après  avu  tûzé). 

A  propos...  vosse  matante  ? 


—  r6s  — 

Marèye. 

À  !  dji  n'  se  todi  rin. 

TAtî. 

Oho  !  bin,  save  bin  qwè? 
Po  nosse  marièdje,  èdon,  bin...  dji  rèflèchihrè. 
N'a  todi  rin  qui  broûle  ! 

Marèye. 
Bin,  v's  estez  on  drôle  d'orne  ! 
TAtî  {a part). 
Qwand  dj'èsteù  tchèrdji  d'çanses,  tôt  corne  on  crapaud  d'  plomes, 
555     Ele  n'aléve  nin  si  reùd  ! 

(A  Marèye.) 

Ine  feume,  ç'  n'est  nin  on  dj'vâ  : 
On  nèl  sâreùt  nin  r'vinde  qwand  on  s'ènnè  trouve  ma. 

{Marèye,  tote  pèneùse,  va  louki  al  finièsse.  ) 
TAtî  {a  part). 
Po  djouwer  on  s'-fait  djeù,  dji  r'boute;  sins  èsse  avare, 
On  a  co  p'-tchî  'ne  feume  ritche  qu'ine  tchimihe  plinte  di  tchâr. 
S'èle  n'a  nin  l'éritèdje,  èle  pout  filer  s'  coton  ; 
560     Dès  oùhès  corne  coula,  ènn'  a  è  tote  saison. 
Marèye  (loukant  èl  rowe). 
Qui  vola  ! . . .  Mèssèdjî  ! 

Ine  vwèS  (èl  rowe). 
Dj'aléve  passer  sins  v'  vèy. 
Marèye. 
Ravvàrdez,  dji  m'  va  d'hinde. 

Li  vwès. 

Nôna,  dimorez,  m'  fèye  ; 
Dj'a  trop  hâsse  po  1'  moumint  ;  tôt  asteûre  dji  r'pass'rè  ; 
Adon,  tant  qu'  vos  vôrez,  avou  vos  dji  d'vis'rè. 


-    166   - 

Marève. 
565     Et  m'  matante  ? 

Li  vwès. 
Vosse  matante?  O  !  vos  'un'  alez  èsse  qwite  ! 
Marève. 
Vos  badinez,  sins  fâte  ? 

Li  vwès. 
Nôna,  elle  a  stu  vite  ! 
Disqu'â  r'passer  ! 

Marèye  {vinant  so  H  devant  dèl  sinne  tôt  plorant  et  tôt  s'  hapant 
pol  tièsse). 

Mon  Diu  ! 
Tâti  {tôt  v'nant  ad1  lé  lèye). 

Qu'est-ce  qu'i-n-a?  qui  dit-st-i  ? 
Marèye. 
C'est  m'  matante!... 

TÂTi. 

L'  cisse  qu'est  ritche  ?... 
Marèye  (tôt ploranf). 

Awè.  Ele  va  mori  ! 

Tâtî  (èivare). 
Mori  ! 
(A  part). 

Coyans  nos  peûres,  èle  sont  maweûres. 
(Haut.) 

Marèye, 
^70     V°s  qu'dj'inme  corne  mes  deûs  oùys,  vospo  quîdj'donreù  m'vèye, 
Ni  plorez  nin,  savez,  ou  v'  m'alez  crever  1'  cour. 
Prindez  corèdje,  Marèye,  n'avez-v'  nin  tôt  mi-amoûr  ? 
Tinez,  po  v'  conzoler  dèl  piète  di  vosse  parinte, 
Dji  nos  vou  bin  marier.  Nos  vik'rans  so  nos  rintes 


-  i67  - 

575     Et  n's  ârans  bon  èssonne  :  on  s'  can'dôz'rè  tôt  1'  timps, 
D'à  matin  disqu'al  nut',  d'al  nut'  disqu'à  matin. 

Marèye. 
A  !  vos  bonès  paroles  m'ont  rindou  de  corèdje  ! 
Pusqui...  vos  m'inmez  tant... 

TÂTi   (a  part). 

Lèy...  avou  l'éritèdje! 
{Haut.) 
Djans,  bouhans  1'  martchi  djns  et  s'  nos  marians  tôt  dreût! 
Markyk. 
580     Owand  vos  vôrez,  coula. 

Tâti. 
Li  pus  vite,  c'est  1'  mèyeû. 
Marèye. 
Si  vos  m'avîz  r'bouté,  dji  n'  rodjih  nin  dèl  dire, 
Dj'àreû  sur  fait  ine  lanwe...  Awè,  ç'  n'est  nin  po  rire, 
Dji  n'  sondjîve  pus  qu'a  vos  ! 

(A  part.) 

Dispôy  qu'il  a  1'  gros  lot. 
Tâtî. 
Mi,  nut'  et  djoû,  Marèye,  èl  (ièsse  dji  n'aveû  qu'  vos, 
585     Vos,  et  vosse  pauve  matante,  qu'a  mutwèt  rindou  l'âme 
Asteùre  ! 
{A  part.) 

S'i  plait-st-a  Diu  !... 

{A  Marèye,  tôt  faut  lès  qivances  de  plorer.) 
Dji  n'  pou  rat'ni  mes  lames... 
(A  part.) 
Di  djôye  de  ramasser  èco  'ne  fèye  cint  mèyes  francs  ! 

Marèye. 
Vos  avez  ongbon  cour,  vos  1'  mostrez  tôt  plorant. 


Tâtî. 

Mi  cour  n'est  nin  d'à  meune. 

Marèye. 
Mi,  c'est  tôt  fi  parèy. 
Tâtî. 
590     Qui  dj'ârè  bon  sol  tére,  avou  mi  p'tite  Marèye  ! 
Marèye; 
Co  'ne  douce  parole,  alez. 

TÂTÎ  (a  part). 
Dèl  lame  ! 
(A  Marèye,  tôt  V prindant  devins  ses  brcs' .) 
Mamèye  ! 
Marèye. 

Marné  ! 

TÂTÎ. 

Si  v'  savîz  corne  dji  v's  inme  ! 

Marèye. 
Et  mi  don,  mi  ! 

TÂTÎ. 

Soûr  ! 
Marèye. 

Fré! 
(  Tôt  loukant  èl  rowe.  ) 
îy  don  !  vola  'ne  saqui  ! 

Tâtî  . 
Fàt  s'  qwiter  ?  O  ! 
Marèye   (tôt  d'tiattt  /'  main  a  Tâtî). 
À  r'vèy  ! 


—     TÔÇ    — 

Tàtî  {tot-z-àbrèssant  Marèye). 
À  r'vèy,  savez,  m'  trésor  ! 

Marèye  {tot-z-abrèssant  Tàtî). 

E  !  m'  binamé  cint  mèyes  ! 

Sinne  IV 

TÀTÎ 

Ritche  di  deùs  cints  mèy.es  francs!  dj'îrè  d'mander  à  Rwè 
S'i  m'  vout  vinde  si  palâs  ! 

(I  s'  met'  a  haïïler.) 

îy  !  îy  !  îy  !  sâbe  di  bwès  ! 
Saint  Matî  !...  quéle  awous'  è  meus  d'  djulèt'  !  Tôt  1'  minme, 
Fàt  aveùr  de  boneûr  !  fât  creùre  qui  1'  bon  Diu  m'inme  ! 

Air  :   Au  Clair  de  la  Lune. 

Fât  aveûr,  ma  frique, 
On  boneûr  di  dj'vâ, 
Di  simpe  feu  d'  pèriques, 
Po  div'ni  ritchâ  ! 
Avnu  ses  ritchèsses, 
Tâtî  1'  pèriquî, 
Po  ç'  côp  la  va-t-èsse 
L'  pirou  de  qwârtî  ! 

Pa  !  djèl  creù  bin  !  di  qwè?  avou  deùs  cints  mèyes  francs? 
Bin  !  vola  qu'  c'èst-apreume  qu'i  m'  fârè  t'ni  on  rang! 
Çou  qui  presse  li  pus  fwért,  po  1'  moumint,  c'est  1'  sièrvante; 
»    I  m'  fâreùt  ine  bêle  djône  et  qui  fourisse  av'nante; 
Mins  qui  v'nasse  d'al  campagne,  d'on  viyèdje  assez  Ion, 
Po  qu'èle  n'avasse  wangnî;  â  sièrvice,  nou  tchèvron. 
Ainsi  dj'  l'âreù  tote  frisse  po  1'  drèssî  a  m'  manîre. 
Mins  va-se  mèl  trouve,  parèt  !  ç'  n'est  nin  assez  dèl  dire. 


TÀTÎ,  NONARD 

Nonârd  {tôt  venant prinde  Tàti pol  main). 
615     Bondjou,  savez,  monnonke  !  Proféciyat',  savez  ! 
Dj'a  corou  tote  H  vôye  po  v'ni  v'  compluminter. 
Qwand  c'est  qui  dj'a-st-apris  qui  v's  avîz  lès  cint  mèyes, 
Dj'a  stu  si  binâhe  de  !  Vos  n'  v'è  f'rîz  noie  îdêye  ! 
Dji  v'  lès  keû  mis  qu'a  mi  ! 

Tâtî  {a  part), 
Fât  assoti  d'  boûrder  ! 
{Haut.  ) 
620     Tin  !  Estez-v'raviké?  Dji  v'  pinse  mvvért,  ètèré  ; 

Dji  v's  a  fait  soner  'ne  transe  !  N-a  treûs  ans  d'  peurs  dîmègnes 
Qu'on  n'  vis  avasse  vèyou  ! 

Nonârd  {a part). 

L'  vî  pindârd,  qu'il  est  strègne  ! 
{Haut.) 
Si  dj'  n'a  nin  v'nou,  monnonke,  boutez,  dji  n'è  pou  rin  : 
Tos  lès  canâls  dèl  Vèye,  corne  vos  1'  savez,  sont  plins. 
62;      P°  r'wangnî  1'  timps  pièrdou,  nos  ovrans  so  nos  fwèces; 
Nos  trîmans  nut'  et  djoû,  si  tél'mint  qu'  coula  presse  ! 

TÀTÎ. 
V  n'avîz  qu'a  d'morer  la  !  A-t-on  jamày  vèyou  ! 

Nonârd. 
Monnonke,  dj'inme  tant  di  v'  vèy  ! 

TÂTÎ. 

Vos  estez  trop  marlou  ! 
Aprindez  on  p'tit  pô  qui,  mi,  dji  n'  so  nin  1'  Vèye, 
630     P°  m'  lèyi,   d'  tos  vos-autes,  mète  dès  pouces  è  l'orèye 
Et  m'  fé  creûre  qui  lès  poyes  pounèt  so  lès  boulions  ! 
Mins  dj'aaute  tchwè  a  v'  dire... 


—  171  — 

Nonârd  (tôt  rivant). 

Si  c'èst-ine  saqwè  d'  bon... 
Tâtî. 
Dp  v'  vou  dire  qu'a  mâle-vât  vos  d'bitez  vos  fâstrèyes  : 
Dji  m'  va  marier. 

Nonârd-  (èzvare). 
Marier  ! . . .  Vos  ?. . .  Vos  f'rîz  'ne  crâne  bièstrèye  ; 
635     Prinde  ine  feume  !  a  voste  adje  !...  Vos  badinez,  èdon  ? 
Pa  !  c'èst-ine  foye  di  route,  coula,  po  Robièmont  ! 

Tâtî. 
Qu'est-ce  qui  ça  fait  si  dj'  moùr  ?  Alez,  sèyîz  tranquile: 
Po  ramasser  çou  qu'  dj'a,  dj'ârè  'ne  pitite  famile. 

Nonârd. 
N'  fez  nin  coula  ! 

Tâtî. 

Dji  v's  ô,  avou  vos  gros  sabots  ! 
640     Qwand  on  ouveûre  pol  Vèye,  on  d'vint  trop  fin  matchot  ; 
Râlez  d'vins  vos  canâls  djouwer  as  rèspounètes  ! 
Alez,  Nonârd,  dj'inme  mis  vos  talons  qu'  vos  bètchètes  ! 

Nonârd. 
Vos  avez  twért,  monnonke,  di  m'ârgouwer  ainsi  : 
Divins  tôt  1'  parintèdje,  nin  onk  ni  v's  inme  corne  mi. 
645     V's  estez  mâlaîdùle  oùy,  dji  r'vinrè-t-ine  aute  fèye, 
Et  vos  m'  riçûrez  mis...  À  r'vèy,  monnonke  ! 
TÂTÎ. 

  r'vèy. 
Nonârd  {tôt  ratoûrnant). 
Monnonke  !  corne  vo-v'-la  ritche,  loukîz  de  n'  nin  m'  roùvî. 

TÂTÎ. 
Si  dj'  trouve  mây  ine  cahote,  dji  v's  èvôyerè  1'  papî. 


Sinne  VI 

Asteûre  qui  vo-m'-la  ritche,  i  m'  vinront  turtos  vèy. 
650     Qu'i  v'nèsse  !  dji  lès  rawâde,  i  m'  divèt  turtos  'ne  bèye. 

Que  parintèdje  !  Loukiz,  1'  nèveû  nètieû  d'  canâls, 

Et  mi,  s'  monnonke,  mutwèt  consèlyer  comunâl  ! 

L'  ci  qu'a  dès  pauves  parints,  co  jamây  ni  s'è  vante; 

Mins,  po  in-ome  an  place,  c'èst-ine  afaire  djinnante. 
655     On  dit  qu'ai  Maison-d'-Vèye  on  sètche  tos  so  s'  molin, 

Qu'après,  on  tûze  as  autes...  qwand  on  nèl  roùvêye  nin. 

È  bin,  v'ia  çou  qu'  dji  f'rè,  ci  sèrè  1'  pus  abèye  : 

Dji  lî  f'rè  d'ner  'ne  aute  pièce  qwand  dj'  sèrè-t-â  Consèy. 

Djètrou  (d'â-d'foù) 
Dès  ramons  ! 

Pènèye  (d'à-cTfoû). 
Dès  plates,  cwîs  et  loces  ! 

Djètrou  (d'à-d'foù). 

Dès  ramons  ! 
Pènèye  {dW-d'foù). 
66o     Plates,  dès  cwîs,  dès  loces  ! 

TÂTi  {tôt  loukani  al  finies  se). 

îy  !  que  bê  p'tit  poyon  ! 
Vola  çou  qu'i  m'  fâreût  !  S'èlle  èsteût  bin  moussêye, 
On  n'  troùv'reût  nin  'ne  si-faîte,  dji  creù,  tôt  avâ  1'  vèye. 

[A  Djètrou,  tôt  P assénant.) 
Hè  !...  f'nez  in  peu  !... 

Pènèye  (d'â-d'foû). 
Mi? 

TÂTÎ. 

Non,  la  celle  qu'a  des  balais. 


—   173  — 

(A  part.) 
Si  dj'  poléve  l'ègadjî  ! 

(A  Djètrou.) 

Tapez  la  vote  paquet 
665  '  Et  s'  montez  ad'lé  moi. 

{A  part,  tôt  riv'nant  sol  sinne.) 
Ele  m'îreût  a  l'îdêye  ! 
Et,  pôr  qui  lès  âgneùses  ni  sont  nin  trop  sûtèyes, 
Dji  m'  pôreû  âhêyemint  fé  passer  po  'ne  saqwè  : 
D'vins  1'  payis  dès  aveûles,  dit-st-on,  lès  bwègnes  sont  rwès. 

Sinne  VII 

TÂTÎ,  DJÈTROU,  'PÈNÊYE 

Djètrou  (sol  montêyè). 
Wice  èstoz-ve,  hèy  ?.. . 

TÂTi  (so  V pas-d1  gré). 
Ici  !  Montez,  belle  turturelle  ! 
Djètrou  (tot-z-intrant). 
670     Diè-wâde,  maîsse  ! 

Pènèye  (tot-z-intrant). 
Nosse  monsieû  ! 

Tâtî  (a  Pènêye). 

Je  n'ai-t-appelé  qu'elle. 
Pènêye. 
Nos  n'  djons  mày  onk  sins  l'aute. 

Djètrou  (tôt  riyant). 

Djo  so  s'  soûr. 
Pènêye  (tôt  riyant). 

Djo  so  s'  fré. 


-   174  — 

Tâtî  (a  Pènêye). 
Bin,  qu'ai-ju  d'  keûre?  ç'  n'est  qu'elle  qu'ici  j'ai-t-appelé. 
Enfin,  peu  qu'en  importe  ! 

(A  Djètrou.) 

Voici  don  pourquoi  est-ce  : 
I  m'  faudrait  une  servante  qu'aurait  de  la  jeunesse  ; 
67;     Si  vous  1'  voulez  def'nir,  je  n'  vous  dis  qu'une  raison  : 

C'est  qu'  vous  serez-t-ici,  dans  l'eau,  comme  un  poisson  ; 
Habillée  comme  qu'il  faut,  vous  auriez  peu  d'ouvrache, 
Et  vous  guingn'rez  par  mois  vingt'-cinq'  francs  pour  vote  gâche. 

Djktrou  (après  aveûr  tûzé). 
Djo  n'  dumand'reû  nin  mis,  mins  adon,  m'  fré,  qu'  f'reût-i  ? 

TÂTÎ. 

680     I  f'rè  çu-ce  qu'i  poudré  ;  je  pal'  de  vous,  pas  d'  lui. 
Djètrou  {loiikant  Pènêye  tôt  riyant). 
Nos  n'  djons  mây  onk  sins  l'aute. 

Pènève. 

Mu  v'ioz-ve  po  domestique  ? 
Dj'  vou  bin  d'mani  vouci,  ca  vos  m'aloz. 
TAtî  (a  part,  sa  ftimps  qu1  Djètrou  et  Pènêye  fyàsèt  tôt  bas  èssonne). 

Ma  frique  ! 
Li  ci  qu'a  dèl  fortune  deût  'ne  gote  fé  dès  hâhâs  ; 
D'abord,  c'èst-âs  dèpanses  qu'on  rik'noh  lès  ritchâs. 
(A  Pènêye). 
68ç     Dites,  vieux...  Je  vous  prendra;  mins  d'avance  faut  s'entente  : 
La  servant'  me  serv'ra,  vous  serv'rez  la  servante. 

Pènêye. 
Bon,  nosse  monsieû  ;  mins  1'  gadje  ? 
Tâtî. 
J'  vous  donne...  trente  francs  tout  blancs. 


—  175  - 

DjÈTROU. 

Et  k'bin  du  d'né-diè  ? 

Tâtî. 
A  chascun  j'  donne  cinq'  francs. 
Pènéye. 
Et  po  nosse  novèle  an  ? 

Tâtî. 
J'  vous  donne  encore  une  pièce. 
Djètrou. 
6qo     Po  nosse  Saint-Nicolêy  ? 

Pènkye  (a part  a  Djètrou). 

Djètrou,  n'  roûvioz  rin,  sés-se. 
Tâtî  (après  aveûr  tùzé). 
Eh  bien,  encore  une  pièce  ! 

Pènéye. 
Owand  ç'  sèrè-t-on  djama  ? 
Djètrou. 
Et  qwand  ç'  sèrè  nosse  fièsse  ? 

Tâtî. 

Eh  bien,  tu  n-en  rirai. 
Djètrou  {a  Pènéye). 
V'  lèyoz-ve  adîre  ? 

Pênêye. 

Et  vos  ? 

Djètrou. 
S'  vos  v'ioz,  dj'  vou  bin...  Voloz-ve  ? 
Pènkye. 
Dj'  vou  bin,  s'  vos  v'ioz,  Djètrou.  N'  halkinons  nin  :  d'manoz-ve  ? 


-    176    - 
DjÈTROU. 

Bin...  oyi,  djons,  èn'do  ? 

Pènêye. 
Por  mi,  djo  so  contint. 
Djètrou   (a  part  a  Pènêye). 
Gây  moussi,  pô  d'  tchwè  fé,  èco  wangni  d' l'ârdjint  ! 

Pènêye  {a  Tâtî). 
V  nos  âroz. 

Tâtî   (tôt  lonkant  Pènêye,  adon  Djètrou). 
Bon.  Maint'nant,  comment  est-ce  qu'on  vous  lomme? 
Pènêye. 
Djàque  Pènêye. 

Djètrou. 
Mi,  Djètrou. 

Tâtî  {tôt  fant  'ne  hègne). 

Quels  laids  noms  d'  femme  et  d'homme  ! 
Faudra  bien  qui  j'  vous  mette  in  peu  des  plus  beaux  noms, 
700     Comme  on  donne  tout  partout  dans  les  riches  maisons. 
Vous,  je  vous  lom'ra...  Jean,  et  vous...  Adèlaïte. 
Ça,  c'est  plus  comme  qu'il  faut  que  les  noms  que  vous  dites. 

Pènêye. 
Noumoz-nos  come  vos  v'ioz. 

Djètrou. 

C'est  toudi  bon,  monsieû. 
Pènêye. 
Nos  n'  waîtons  nin  d'  si  près. 

Djètrou. 

V  compurdoz  qu'  po  l's  âd'neûs 
705     L'  no  n'  fait  rin  a  l'afaîre. 


—   177  — 

TAtî. 

C'est  çu  qu'  vous  trompe,  ma  file  : 
L'  nom  fait  tout  ;  qui  dit  qu'  non,  ci  n'est  qu'in  imbincile. 

Pènêye. 
C'a  djoûr-èt-mây  sitou  :  oyi,  c'est  1'  no  qu'  fait  tôt. 

DjÈTROU. 

Ine  sôr,  c'est  l'aute  por  nos  ;  noumoz-nos  corne  vos  v'ioz, 
Do  moumint  qu'  ça  v'  deùt  plaire. 
Tâtî. 

Maint'nant,  plus  tant  d'  messaches  ! 
'io     Vous  allez  au  plus  vite  ôter  vos  vieux  camaches 

Pour  remett'  des  plus  beaux.  I  faut  et'  bien  mètu, 
Car  vousn'èt'  pas  ici,  sav'-vous,  chez  1'  premier  f'nu  : 
J'ai-t-une  maison  d'  campagne  et  je  vais-t-à  Ostente 
Avec  tout  mon  mènache  :  domestique  et  servante, 
'15     Pace  que,  vous  comprendez,  une  fois  que  c'est  l'été, 
Les  ceûs'  qui  rest'  en  ville,  ce  sont  des  halcotiers. 

Pènkye. 
Et  vos,  vos  n'  l'èstoz  nin... 

Djètrou  {tôt  s'assiant  so  lne  tchèyîre  et  r'potchant  e  haut). 
Djol  creû  bin  ;  waîtoz  'ne  gote. 
Pènèyf.  (tôt  fant  paré  v). 
On  veut  bin  qu'  vos  n'  trimpoz  nin  vosse  crosse  èl  horote. 

Tâtî. 
Je  vais  vous  habiller  comme  vous  n'avez  plus  vu  ; 
'20     Qu'est-i  sûr  qui,  vous-minmes,  vous  n'  vous  r'connaîtrez  plus. 
Djètrou. 
C'èst-ainsi,  nosse  monsieù  ;  moussoz-nos  corne  i  v'  sonne. 

Pènèyk. 
On  dit  d'vins  nosse  viyadje  quu  l'abit  n'  fait  nin  1'  monne. 

t.  48,  f.  12 


-    i78   - 

TAtî. 
Moi,  j'  vous  dis  qu'  c'est  1'  belle  plume  qui  fait  le  beau  z-oiseau. 

DjÈTROU. 

C'est  1'  rlokèt  qui  r'faît  tôt;  vos  1'  p'ioz  co  dire  on  côp, 
725     Quu  1'  belle  plume  fait  1'  z-oiseau. 

TÂTÎ  (tôt  tapant  on  p'titcôp  cPoûy  a  Djètrou). 

Moi,  j'  suis  cinlibataire... 
(A  Djètrou,  qui  louke pus  avou  s'  boke  qtûavou  ses  oûys). 
Oui,  oui...  et  riche!...  fort  riche!...  tout  près  de  millionnaire  ! 

Pènkye  (èwaré). 
Est-i  possibe  ! 

Djètrou  (èwarêye). 
Èn'do  ! 

TÂTÎ. 

Oui,  oui,  èt;  comme  on  m'  voit, 
Je  vais-t-aller  demain  manger  avec  le  Roi. 

[A  part. 
Dj'a  minti,  mins  ç'  n'est  rin. 

Pènêye. 
Vos  1'  kinohoz  sins  fâte  ? 

TÂTÎ. 

730     Ah  !  vous  comprendez  bien  qui  nous  somm'  camarâtes. 
Djètrou. 
Vint-i  vouci  ? 

TÂTÎ. 

J'  crois  bien.  Maint'nant,  vous  comprendez 
Qu'in  homme  qu'est  comme  je  suis,  qu'il  faut  qu'  soiye  respecté. 
Sans  faire  des  mirlifliches,  je  vais  bientôt  vous  dire 
Comment  est-ce  que,  tous  deux,  vous  devez  vous  conduire  : 


—  179  — 

Air  des  Bibelots  du  Diable. 

TÂTÎ  (a  Djètrou  et  a  Pènêye). 

735  D'abord,  une  chose  que  vous  d'vez 

Bien  vous  mett'  dans  la  tête, 

Djètrou  et  Pènêye  (onk  a  faute). 

D'abord,  one  saqwè  qu'  vos  f  roz 
Po  rinde  monsieû  ètêt', 

TÂTÎ  (a  Djètrou  et  a  Pènêye). 

C'est  de  n'  jamais  oublier, 
74°  Quand  près  de  moi  vous  viendrez, 

De  m'  toujours  lommer, 
Quand  vous  me  pal'rez, 
Monsieur  ou  bien  not'  maîte. 

Djètrou  et  Pènêye  (onk  a  l'aute). 

C'est  quu  mây  vos  n'  roûvihroz, 
745  Qwand  ad'lé  lu  vos  îroz, 

Qu'  toudi  vos  1'  loum'roz, 
Quand  vos  lî  djâs'roz, 
Monsieû  ou  bin  not'  maîte. 

TÂTÎ  (a  Djètrou  et  a  Pènêye). 

Faut  aussi  palier  français, 
Ca  1'  wallon,  c'est  trop  drôle. 

Djètrou  et  Pènêye  (a  Tâti). 

Po  1'  français,  ac'sègnîz-1'  nos, 
Su  1'  walon  est  si  drôle. 

TÂTÎ  (a  Djètrou  et  a  Pènêye). 

Mins,  comme  déjà  j'  vous  connais, 
Si  un  d'  vous  pallait  français, 
'^5  Éh  bien,  je  waj'rais, 

Que  bien  sûr  ce  s'rait 
Comme  les  vaches  espagnoles  ! 


Djètrou  et  Pènêye  (a  Tâtî). 

O  !  vos  n'  nos  k'nohoz  nin  co  : 
Nos  djâs'rons  bin  rade  corne  vos. 
760  S'  vos  nos  apurdoz, 

Ouu  ç'  seûye  —  su  vos  p'ioz  — 
Mis  qu'  lès  vatches  espagnoles  ! 


AC    III 

Minme  pièce  qu'à  deùsinme  ac' 

Sinne  I 

PÈNÈYE,  DJÈTROU 

Djètrou  {mousséye  corne  lès  noûrices  d'asteûre,  avou  V  bonikèt 
garni  d'  rofyes  rubans  qui  pindèt  disqu'al  tere). 

Pènèye,  kumint  m'  trovoz-ve  avou  mes  bês  camadjes  ? 

Pênèye  (moussi  corne  les  domestiques  di  ritchès  mohones,  avou 
/'  roS}e  corsulèt,  li  blanc  vantrin  a  g/etcù,  li  neûr pantalon,  lès 
blankès  tchâsses,  etc.). 

Djo  trouve  qu'on  n'  direût  dja  1'  cisse  qui  wàrdéve  lès  vatches 
765     D'vant  do  vinde  dès  ramons. 

Djètrou. 
Èn'do  ? 
Pènèye. 

Et  mi,  so-dj'  bè, 
Djètrou  ? 

Djètrou. 
Oyi,  t'es  gày  po  on  hièrdi  d'  pourçès  ! 
On  n'  dîreùt  dja  1'  martchand  du  plates,  d'  cwîs  et  d'  loces. 

Pènèye. 
Tôt  corne  djo  veù  l'afaîre,  djo  so  moussi  a  t'  gos'  ?. 

Djètrou. 
Twè  ?  t'  ravises  on  d'guîsé  !... 


182 


Pènèye. 

Et  twè,  quu  ravises-tu 
770     Avou  tes  làdjès  nàles,  si  longues  qu'on  foie  dussus  ? 
Djètrou. 
Ay,  pus  longues  sont  lès  nàles  et  pus  ritches  sont  lès  maîsses, 
Dit  1'  vi.  Mins  twè,  Pènêye  ! 

Pènèye. 

I  vât  co  mis  qu'on  s'  taîsse. 
Djètrou  (tôt  vivant). 
Waîte  as  dindons,  valet,  avou  t'  rodje  côrsilèt  ! 

Pènèye. 
C'èst-apreume  twè,  sins  fàte,  avou  tes  rodjes  flokèts  ! 
Djètrou  {tôt  riyant). 
77c     Abiyîs  corne  çouci,  nos  èstons-st-one  bêle  cope 
Po-z-aler  soper  foù  ! 

Pènèye. 
Nu  badinons  nin  trop'  ; 
N'  serons  fwèrt  bin  vouci. 

Djètrou. 
Qwand  t'  magn'rès,  qu'  dirès-se  por  ? 
Pènèye. 
Djo  vou  dire  quu  n'  serons  bin  ci  po  fé  l'amor. 

Djètrou  [tôt  riyant). 
N'  djàsoz  nin  d'  fé  l'amor  qwand  v'  n'avoz  rin  è  vinte. 
Pènèye. 
7X0     Ây  !  on  magn'rè  sins  làte  ? 

Djètrou. 
S'i  fât  co  'ne  gote  ratinde, 
Mu  vinte  plaqu'rè-t-às  rins.  Quu  1'  diàle  qwand  magn'rè-t-on  ? 
Djol  vôreû  bin  sèpeûr. 


-   i83  - 

Pènèye  (tôt  Valant  asppyi  al  finièsse). 

1  n'  djâse  mây  du  magn'hon. 

Djètrou  {a part). 

'     S'i  n'  djâse  mây  du  magn'hon,  i  djâse  d'autès  afaîres  ! 

Dj'a  lès  pinses  qu'i  sét  bin  stronner  1'  poye  sins  1!  fé  braire  ; 

7X5     Mins  c'est  dès  p'tits  mèssèdjes  qvi'on  n'  dit  nin  àsgalonts. 
I  n'  fàt  nin  qu'  sèpèsse  tôt,  i  sèrît  trop  savonts. 
Djo  n'  so  nin  a  k'taper...  Su  dj'  H  fève  tourner  1'  tièsse, 
Et  qu'i  m'  vôreût  sposer,  come  il  a  dès  ritchèsses, 
Coula  m'ahàyereut  fwèrt.  Sèreût-ce  lu  prumî  côp 

7QO     Ou'one  àd'neùse  àreùt  v'nou  sposer  on  ritche  bàbô  ? 

Sinne  II 

PÈNÈYE,  DJÈTROU,  TÀTÎ 
Tâtî  (avou  'ne  pelisse  ;  a  part,  tôt  loukant  Pènèye). 

Est-i  co  chai,  cila  ? 
(A  Djètrou.) 

Eh  bien,  èh  bien,  ma  chère, 
Av'-vous,  comme  que  j'ai  dit,  bin  hapé  les  poùchères  ? 

Djètrou. 
Djols  a  hapé,  nosse  maîsse  ;  vos  n'avoz  qu'a  waiti. 

(A  part.) 
Dj'a  minme  hapé  one  mohe  à-d'dizeùr  do  martchi. 
TÀTÎ. 

795     J'ai  tardé  de  ref'nir,  paç'  que  j'ach'tais  'ne  pelisse 
Voyez. 

{/fait  on  tour  so  s'  talon  tôt  tapant  s'  pelisse  à  làfye.) 

C'est  une  faite  faire...  Je  voudrais  bien  qu'on  m'  disse 
De  quoi  qu'  j'ai  l'air. 

Pènèye  (jiv'nou   ad' lé  Tâtî). 
D'one  bièsse  ! 


TÂTÎ  [tôt  màvà). 

C'est  vous  qu'est  bête,  nigaud! 
Pènêye. 
Vos  avoz  dit  tout-rade  quu  1'  plume  fait  lu  z-oizeau  ! 
Biu,  su  1'  plume  fait  1'  z-oiseau,  lès  poyèdjes  fisèt  1'  bièsse, 
Koo     En'do?... 

Tâtî  {màvà). 

Peu  qu'en  importe  ! . . .  Pas  tant  de  qu'est-ce  ni  d'  messe 
Vous  feriez  mieux  d'  vous  taire  en  place  de  mal  parler. 
Si  j'étais  vous,  est-ce  pas,  j'  viendrais-t-encore  blâmer, 
Tout  comme  pour  la  pelisse,  cette  belle  paire  de  bottines 
Pace  qu'elles  n'ont  pas  d'  talon  et  qu'  la  bèchette  est  fine. 
Pènèye. 
8o^     Pusquu  vos  d'hoz  qu'  sont  bès,  djo  n'  direù  dja  qu'  sont  laids  ; 
Mins  v's  avoz  l'aîr  d'aveûr,  la  d'vins,  dès  pids  d'  pourcè  ! 

Djètrou. 
Oyi,  dès  pîds  qui  sont  corne  dès  saminnes  pèneûses. 

TAtî. 
On  voit  bien  quoi  qu'  vous  êtes  ! 

Djètrou. 

Oyi,  dj'  so-st-one  âd'neûse. .. 
Mins  hoûtoz  bin,  nosse  maisse  :  corne  coula  sins  talon, 
8io     Qvvand  v'  rotoz,  v's  avoz  l'aîr  do  spater  dès  windions  ; 
Et  s'  vos  m'  pitîz  jamày  avou  'ne  bètchète  parèye, 
Dandj'reùs  qu'  vos  m'  f'riz  on  trô;  corne  avou  one  ostèye  ! 

Tâtî. 
V  n'avez  pas  besoin  d'  trou,  et  je  n'  sais  pas  piter  ; 
Apprendez  qui  je  suis  in  homme  bien  ac'levé. 
815     Jamais  aukin  sujet  de  moi  n'a-t-eu-t-à  s'  plainte. 
Djètrou. 
O  !  su  dj'a  ma  djâsé,  maîsse,  qu'i  m'  rumousse  è  vinte  ! 


Pènèye  {a  part  a  Djètrou,  tot-z-alant  al  finièsse). 
Ça  t'  sièvrè  d'a-magni. 

TAtî  (a  part). 
Pa  !  c'est  dès  bièsses,  coula  ! 
L'  diâle  qu'èlzi  houle  è  l'âme  avou  tos  leùs  poucas  ! 

Djètrou. 
Maîsse,  djo  creù  qu'on  hil'tèye,  djo  vin  d'oyi  1'  hilète. 
TAtî. 

820     Alors',  allez  douvrir,  et  'ne  chose  qu'i  faut  qu'  vous  fêtes, 
C'est,  quand  on  adrouvèrt,  d'avoir  peur  de  d'mander 
A  qui  est-c'  que  l'on  a  l'honneur-re  de  palier. 

Sinne  III 

TÂTÎ,   PÈNÈYE  {al  finièsse). 

TÂTi  {a  part). 
Asteùre  qu'i  sont  bin  gâys,  dji  va,  â  pus  abèye, 
Lès  voyi  hâre  ou  hôte,  âfî-ce  di  lès  fé  vèy. 
825     Lès  f'reût-on  gâys  po  rin  ? 

[A  Pènèye,  qui  louke  al  finièsse.) 

Jean  !...  Jean  !...  Jean  !... 

(A  part.) 

N'ôt-i  pus  ? 
{Haut.) 
Pènèye  ! 

Pènèye  {tôt  s'  ritoûrnant). 
Maîsse  ? 

TÂTÎ  {tôt  mâvd). 
(A  part.) 

Nom  di  hu  ! 

{Haut.) 

V  savez  qu'on  n'  vous  lomme  pus 
Pènèye;  c'est  Jean  ! 


—   i86   — 

Pènèye. 

<  >vi,  djol  se. 

TÂTi. 

Moi,  j'  vous  1'  répète. 
Vous  irez  récurer  la  boule  de  la  sonnette 
Et  le  maka  d'  la  porte;  prendez  1'  temps,  sav'-vous  ! 

Pènèye. 

Bon. 
TÂTi   {a part). 
830     C'est  sur  :  pus  d'meùr'rè-t-i  et  pus'  èl  veùrè-t-on. 

Sinne  IV 

TÂTi  {tôt  loukant  ènri1  nier  Pènèye). 

Quel  è misse  pindârd  !  I  m'  flaire  dèdja...  Al  bone, 

Dji  creù  qu'i  n'  magn'rè  mây  on  stî  d'  se  è  m'  mohone  : 

I  sût  s'  soûr  tôt  costé  :  v'  diriz  saint  Roc  et  s'  tchin. 

O!  l' laid  djubèt  d'  potince  !  Mins  s'  soûr,  c'èst-ine  bêle  djint. 

835     Avou  ses  noùvès  hârs,  elle  est  vrèyemint  nozêye. 
Ossu,  djèl  veû  vol'tî  :  elle  est  si  binamêye  ! 
Dji  veùrè  'ne  gote  pus  tard,  qwand  dji  sèrè  marié, 
Si  dj'  vou  fé,  corne  lès  ritches,  ine  crapaude  so  1'  costé... 
Anfin,  dj'  veùrè  coula.  Mins,  lâvâ,  qui  fait-èle, 

840     El  pièce  de  ramonter  po  v'ni  dire  que  novèle  ? 
{So  V  pas- d'- gré.) 
Adélaïte  !  hé  la,  x-\délaïte  !...  Gètru  ! 

DjÈTROU   (lâvâ). 
Oyi,  maisse. 

TÂTi   {a  part,  tôt  mâva). 
Nom  di  hu  ! 


_    i87   - 

Sinne  V 

TAÏÏ,   DJÈTROU 

T/vri. 
A-t-on  jamais  plu^  vu 
D'oublier  son  beau  nom  !  Faut  bien  qui  j'  vous  rappelle 
Qui  c'est  Adélaïte  maint'nant  qu'on  vous  appelle, 
i45     Et  plus  Gètru. 

DjÈTROU. 

C'est  veûr  ;  mins  djol  roùvihrè  co, 
Pace  quu,  d'vins  lès  âd'neùs,  on  n'  trouflèye  mày  ses  nos. 

TÂTi. 
Et  qui  est-ce  qu'a  sonné  ? 

Djètrou. 
A  !  maîsse,  c'èsteùt  on-ome, 
On  d'iahi  diàle-è-cwèr  ! 

TÂTÎ. 

Comment  est-ce  qu'on  le  lomme  ? 
Djètrou. 
Dj'  nol  direû  dja  :  a  pône  s'  djo  H  aveu  d'mandé 
A  qui  qu'  '1  aveùt  l'oneùr  do  parler.. .,  s'a  sâvé, 
Atot  riyant  tél'mint  qu'  dj'aveù  bon  dol  vèy  rire. 
TÂTÎ. 

V's  avez  dit  bœuf  pour  vache  !  'Ne  aute  fois  n'  faut  plus  rien  dire, 
Et  le  plus  court  de  tout,  est-ce  pas  ?  c'est  d'écouter, 
Empuis  de  m'  dire  ç'  qu'on  dit.  Maint'nant  v's  irez  chercher 
ffi     Une  belle  douzainne  de  z-huites.  J'  vais  vous  montrer  1'  boutique. 
(Tàtt  va  al  finièsse  avou  Djètrou,  et  Pènêye  vint  awaîtî  al pwète 

de  fond.  ) 


—    188   — 

TÂTi  {tôt  mètant  s'  brès  so  lès  spales  d'à  Djètrotî). 
En  dèzous  d'un  teùtè,  voyez-vous  'ne  femme  aux  chiques  ? 

Djètrou. 
Oyi,  djol  veû. 

Tâtî  {tôt  piçant  Djètrou  è  minton). 
Eh  bien,  c'est  la  maison  joindant, 
M'amour  ;  prendez  'ne  achette  et  voilà  de  l'argent. 

Sinne  VI 

TÂTÎ,  PÈNÊYE 

Pènêye  {a  part,  tot-z-intrant  tôt  tnàva). 
Coula  m'  gotéve  è  cour,  qu'i  r'qwèréve  lès  bàcèles  ! 
Mins  qu'  waîte  a  s'  sogne  toudi,  ca  sàrè  d'  mes  novèles  ! 
C'est  quu,  s'i  n'  sét  çou  qu'  c'est  quu  1'  bordon  d'on-àd'neùs, 
I-n-a  'ne  saquî  vouci  qui  rade  lî  apurdreût! 

TÂTi. 

Et  pourquoi  n'èt'-vous  pas  resté  à  vote  ouvrache  ? 
Pènève  {tnàva). 

Tôt  1'  monde  mu  louke. 

Tâtî. 
Tant  mieux  !  Vous  n'avez  pas  fait,  j'  gâche? 
Pènève  {tot-z-àrgomvant). 

Nèni,  djo  n'a  nin  fait,  dj'  n'a  nin  minme  ataqué  ; 

Djo  n'  se  çou  qu'  vos  v'ioz  dire  avou  vosse  «  récurer  »  ! 

TÂTî  {tôt  s'  rècr estant). 
Cela  veut  dire  «  hurer  »  ! 

Pènèye. 
Adon;   quu  n'  mèl  dihoz-ve 
Atot  k'minçant  ? 


—    i8y   — 

TAtî. 
J' l'ai  fait. 

Pènèye. 
Save  bin  qwè  ?  èspliquoz-ve, 
Sins  tos  ces  grands  mots  la,  quu  noulu  n'  compurdreût  ! 
70     Avou  vosse  «  récurer  »  !...  quéle  rapwètroûle,  moncheû  ! 

Sinne  VII 

tAtî,  djètrou 

Djètrou    (tot-z-intrant). 
Qu'on  est  djoyeûs  vêci  !  So  mi-âme,  on  pout  bin  dire 
Quu  totes  lès  djins  dol  vèye  nu.fisèt  quu  do  rire. 

TÂTÎ. 

Et  pourquoi  dit'-vous  ça  ? 

Djètrou. 
Poqwè  ?  paç'  quu  lès  djins, 
Qwand  djo  di  deûs  ràhons,  riyèt  tôt  corne  dès  tchins. 
75     Corne  vos  m'avoz  dit  d'  fé,  djo  va  d'mander  one  «  z-huite  »  ; 
Via  qu'on  s'  tape  co  â  rîre  ! 

TÂTÎ. 

Comment,  Adélaïte, 
V  n'avez  d'mandé  qu'une  z-huite  ? 

Djètrou. 

V  n'avoz  dit  qu'one,  maîsse. 

TÂTÎ. 

Non, 
J'avais  dit  une  douzainne. 

Djètrou. 
Ây  !  c'ènn'  est  qu'onze  du.mons  ! 


—   190  — 

TÂTÎ  (tôt  haussant  lès  spales). 
Avec  tout  ça,  ma  file,  v's  allez  faire  qui  vote  maîte, 
Tout  you-ce  qui  vous  allez,  va  passer  pour  une  bête. 

Djètrou. 
Po  ça,  djo  n'  dîreû  dja,  nosse  maîsse,  qu'on  âreût  twêrt. 
Mins  qu'ave  keûre  ?...  lès  râlions  nu  moussèt  nin  è  cwêr. 

(  Tôt  mostrant  V  plate  mosse.  ) 
Ouu  fioz-ve  du  ça  ! 

Tàtî  (totfir). 
Ji  Y  manche. 
Djètrou  (tôt  fant  caker  V  plate  mosse  so  Vassièté). 
C'est  deûr. 
TAtî  (tôt  s1  rècrèstant). 

Adélaïte, 
C'est  bon  qu'elle  est  cruwe,  da;  rattendez  qu'elle  soiye  cuite. 

(Pènèye  vint  awaîtl  al pwète  de  fond.) 
Maint'nant,  pour  une  aute  fois,  prendez  mieux  attenchon; 
Mins  j'  vous  pardonne,  sav'-vous,  mon  p'tit  cœur,  mon  poyon. 
(I pice  Djètrou  è  minton). 
Djètrou  (a  part). 
Ça  va  ! 

Sinne  VIII 
TÀTÎ,  DJÈTROU,  PÈNÊYE 
Pènèye  (a  part,  tôt  màva,  tôt  ihiant  so  li  dvant  dèl  sinne). 
Tout-rade  on  veûrè  ci  one  kumèlêye  hâsplêye  ! 

Tâtî  (èzvaré,  a  Pènêye). 
Déjà  ? 

Pènèye  (tôt  sètchemint). 
Oyi. 


Djètrou  {a  part  a  Penne,  qui  M  fait  dès  netirs  oûys). 
Ou'as-se,  hèy  ?... 

Pènêye  {a  part  a  Djètrou). 

T'  mérites  d'èsse  duqwàt'lêye  ! 
Tâtî  (a  Pènêye). 
890     Je  waj'rais  doupe  conte  simpe  que  ça  n'est  pas  fini. 

D'abord,  j'  vais-t-aller  voir  comment  qui  tout  ça  r'luit. 

{Ênnè  va.) 

Sinne  IX 

DJÈTROU,  PÈNÊYE 

Pènêye  (màva). 
Asteûre,  rote  vouci,  twè  ! 

Djètrou  (èwarêye). 

Quu  n-a-t-i,  hèy,  Pènêye  ? 
Pènêye 
Fioz  Pénocinne  ! 

(A  part.) 

S'èle  pinse  mu  gourer,  'lie  est  trompêye. 
Djètrou. 
T'  fais  dès  oûys  corne  on  tchèt  qu'est  d'vins  lès  grusalîs. 
Pènêye. 
195     Waîte-mu,  s' tu  wèses  ! 

Djètrou. 
Poqwè  nu  t'  vvès'reû-dje  nin  waîtî  ? 
On  tchin  waîte  bin  'n-èvèque  ! 

Pènêye. 

Va-z-è,  va-z-è,  cahute  ! 
Avou  ç'  vèye  harote  la,  tu  vas  fé  one  bêle  brute  ! 


-     142    — 
DjÈTROU. 

Ouu  n-a-t-i  ? 

Pènêye. 
Qu'i  t'  riqwîrt  ! 

Djètrou. 

Owè? 

Pènêye. 

Djol  a  vèyou,  hin  ? 
C'est  dèdja  lu  qu'est  tôt,  et  Pènêye  n'est  pus  rin. 
goo     Pusquu  vos  1'  lèyoz  fé  et  qu'i  v's  amiloûrdêye, 

Dj'  lî  dîrè  qu'  t'es  s'  mon-cœûr,  d'à  sène  et  d'à  Pènêye, 
Et,  qwand  qu'  Pènêye  moùrrè,  qu'  ç'  sèrè  d'à  sène  tôt  seù  ! 

Djètrou. 
Oyi,  qu'  tu  dîreûs  ça  ? 

Pènêye. 
Djol  dîrè  tôt  fin  dreût  ; 
Et  s'  tu  pinses,  corne  coula,  mu  djower  dès  fèrdinnes, 
qcK     Tu  t'  trompes  :  d'on  côp  d'èk'nèye  djo  t'  sitind  come  one  rinne  ! 
M'as-se  ètindou,  asteûre  ? 

Djètrou. 
Po  rin,  totes  lès  râhons  ! 

Pènêye 
Po  rin  ? 

Djètrou. 
Oyi,  i  n'  m'a  co  picî  qu'è  minton  ! 

Sinne  X 

DJÈTROU,    PÈNÊYE,   TÀTÎ 

Tâtî. 

Vous  ne  fait'  rien  d'adroit  :  ça  r'luit,  je  1'  peux  bien  dire, 
Comme  je  sais  bien  de  quoi  dans  'ne  lamponète  de  cuir. 


—   193  — 

qio     Rallez-y  tous  les  deux,  faut  qu'  ça  soiye  si  r'luisaut 

Qu'on  poudrait,  s'on  voudrait,  bien  faire  sa  barbe  dedans. 

Djètrou. 
Poqwè  est-ce  fé,  nosse  maîsse  ? 

TàtL 

Allez-t-avec  vote  frère  ; 
Il  espliqu'ra  quoi  est-ce  et  ce  qu'i-n-a-t-à  faire. 
Allons,  jans,  hay  ! 

Pènèye  {a  part,  tôt  'nn'  alant  avou  Djètrou). 
Hay,  hay,  c'est  dès  hay  tôt  de  long  ! 
915     On  direût  onk  qu'avasse  dès  wèsses  è  s'  pantalon. 

Sinne  XI 

Tâtî  (è  s'  faute âv,  tôt  sintant  devins  ses  potches). 

Mes  binokes...  À  !...  Asteùre,  i  fàt  a  qui  s'  kihène, 
Ossi  bin  feume  qui  orne,  dès  bèrikes  sol  narène. 
Nin  vèy  pus  foû  d'  ses  oûys  qu'on  marcou...  di  s'  grognon, 
Est-ine  grande  qualité,  oùy,  po  lès  djins  d'  bon  ton. 

920     Par  mâleûr,  mi,  dj'  veû  clér,  et  c'est  çou  qui  m'  tourmète. 
Mins  dj'a  tôt  1'  minme  atch'té  dès  binokes  qui  dj'  va  mète. 
Seûl'mint,  i-n-a  çou-chal  :  qwand  c'est  qu'  djèls  a  mètou, 
Dj'a  l'aîr  pus  corne  i  fàt,  mins  dj'  veû  tél'mint  bablou 
Qui  dji  m'  trèbouhe  so  tôt  ;  coula  n'est  nin  comôde, 

925     Mins  qu'est-ce  qui  coula  fait,  de  moumint  qu'on  sût  1'  mode  ? 

Sinne  XII 
TÀTÎ,  DJÈTROU 

Djètrou  [totejitssojtêye). 
Abèye  do,  nosse  monsieù  !  n-a  lu  Rwè  qu'est  lâvà  ! 

t.  48,  f.  13. 


-   194  — 

Tâtî  {èstoumaké). 
Qui  dis-se  la  !...  mâlureûse  !... 

Djètrou. 

Oyi. 

Tâtî  {tôt  f où  d1  lu). 

Jésus'  Maria  !... 
Li  Rwè  làvà  !... 

Djètrou. 
Oyi. 
Tâtî  (tôt  corcmt  avà  V pièce  avou  dès  èclameûrs). 
I  sét  qu'  dj'a  lès  cint  mèyes 
Et,  po  s'  rinde  populaire,  â  pus  vite  i  m'  vint  vèy  ! 
930     S'il  a  r'çû  1'  pètichon... 

Djètrou  (a  Tàti). 
Vos  djâsoz  bin  walon  ?... 
Tâtî  (sins  Vètinde). 
...I  m'apwèt 'reût  co  bin  totes  mes  dècorâchons  ! 
Binamêye  Notru-Dame  as  blancs  abits  !  qwè  dire  ?... 
S'  Matrognârd  èsteût  chai  de  mons  !...    Sire...  je  vous...  Sire.., 

Djètrou. 
Vos  tronnoz  lès  balzins  ! 

Tâtî  (tôt  passant  s'  main  so  s' front). 
Dj'a  sogne  de  babouyî... 
935     Po  bètch'ter...  dji  bètch'trè...  dj'  so  sûr  di  m'  trèbouhî... 
Djètrou. 
Fât-i  dîre  qu'il  amonte  ? 

TÂTÎ. 

Nèni,  rawârdez  'ne  gote... 
Dji  sowe...  dji  tronle...mès  djambes  div'nèt  corne  dès  clicotes.... 


—  195  — 

DjÊTROU. 

Ou'  fàt-i  dire  ? 

TÂTÎ. 
Rawârdez...  lèyîz-me  on  pô  r'haper... 
A  !  d'hez  qu'i  monte,  alez  ! 

(A  part.) 

Porveû-ce  qui  dj'  pôye  parler  ! 

Sinne  XIII 

Tâtî   (tôt  mètant  ses  binokes  et  alant  so  P  pas-d '  -gré). 
)\o     A  !  mon  Diu  !  dj'ô  qu'i  monte...  vochal  li  côp  as  djèyes  ! 
Dji  n'  m'a  jamây  trové  divins  ine  transe  parèye.. 

(Totv'nant  so  li  d'vattt  dèî sinne.) 
Ay  !...  dj'  va  mori  !...  dji  moùr  !... 
(I  tome  dipàmwèson  devins  on/auteùy  qu'est  so  li cPvantdèl sinne). 

Sinne  XIV 

TÀTÎ;    LÂRGOSSE    (an   grande  tènuwe  di    tambour-manjôr 
dèl  gàr-civique.) 

Lârgosse    (tot-z-intrant). 

Wice  ès-se  don,  fré  Tâtî  ? 
Proféciyat',  sés-se;  fré,  po  1'  gros  lot  !  .. 

(Tôt  vèyant  Tâtî.) 

Faîs-se  prandjî  ? 
Qu'èst-i  gây  don,  1'  pindârd  ! 

(Tôt  T  ki noyant.) 

Ê  la  !  as-se  fait  t'  sokète  ? 
TÂTÎ  (tôt  ruinant  a  lu  et  fant  'ne  grande  révèrince). 
45     Sire  !...  a  vous...  ji  1'  peux  dire...  une  croix  d'honneur... 
Lârgossk  (a  part). 

I  s'  pied'  ! 


—    ig6  — 

TAtÎ. 
...  Ferait  tout  mon  bonheur  ! 

Lârgosse  [tôt  prindant  Tâtî  po  H  spale). 

Qui  racontes-tu  la  ? 
Tâtî  [tôt  bofyant  ses  binokes  po  mis  vèy). 

Qwè! 
C'est  vos  qu'est  la,  Lârgosse  ? 

LÂRGOSSE. 

Awè,  fré. 
Tâtî. 

Et  li  Rwè  ? 

LÂRGOSSE. 

È  bin,  li  Rwè  est  v'nou. 

Tâtî. 
Ainsi,  c'est  todi  vrêy  ? 

LÂRGOSSE. 

Awè,  èdon,  qu'  c'est  vrêy. 

TÂTÎ. 

Quéle  afaire!...  binamêye  ! 
95°     L'avez-ve  vèyou  ? 

LÂRGOSSE. 

Awè. 

Tâtî. 
Est-i  todi  la-d'zos  ? 

LÂRGOSSE. 

Qui  don,  la-d'zos  ? 

Tâtî. 
Li  Rwè. 


-     197    - 

Lârgosse  {a  part,  èwaré). 

Diâle  m'arèdje  !  il  est  sot  ! 
Sâbe  di  bwès  !  quéle  afaire  ! 

TÂTÎ. 

Rèspondez-m'  clér  et  net'  : 
Èst-i  lâvâ  ? 

LÂRGOSSE. 

Awè. 

TÂTÎ. 

Fez-1'  monter,  dji  so  prêt'. 
Lârgosse  {fyinné). 
Rawàrdez. 
{A  part.) 

I  vât  tnîs  de  n'  nin  1'  contrâriyer. 

TÂTÎ. 

955     Dji  creû  bin  qu'i  m'apvvète  lès  creûs  qui  dj'a  d'mandé 
Lârgosse. 
Dj'  se  bin...  Djèls  a  vèyou. 

{A  part.) 

I  lî  fâreùt  'ne  singnèye. 

TÂTÎ. 

Sont-èle  bêles  ? 

Lârgosse. 
Dji  creû  bin. 

(A  part.  ) 

Loukans  'ne  gote  èl  pavèye. 
S'i  passéve  on  méd'cin,  djèl  pôreù  fé  monter. 

{I  va  louki  al  finièssc.) 
TÂTÎ  {tôt  s'  loukant  c  mnreû). 
An  fin  !  Anfin  !  Tâtî,  vo-t'-la  don  décoré  ! 


—  198  — 

LÂRGOSSE  (a  part,  tôt  loukant  cl  rorvé). 
060     Vochal  l'afaire. 

(A  d'mèye  vives.) 
Mitchi  ! 

Tâtî  (tôt  v'nant  tôt  prés  d'  Lârgosse). 
Qu'est-ce  qui  li  Rwè  va  dire, 
Dèl  fé  tant  rawàrder?  C'est  qui  ç'  n'est  nin  po  rire... 
S'ènn'  aléve;  que  novèle  po  mes  dècoràchons  ?... 
Si  dj'  n'aveû  nin  mes  creùs,  dj'àreù  on  maîsse... 
Lârgosse  (tôt  lî  côpant  V  parole). 

Djans  don! 
Divant  de  r'çùre  li  Rwè,  ratitotez-ve  ine  gote  : 
965     Fez  on  pô  mis  râler  vosse  crawate,  vosse  capote. 
Tâtî  (tôt  râlant  devant  V  mureû). 
Djans ! 

Sinne  XV 

TÂTÎ,   LÂRGOSSE,  MITCHÎ  (pwèrtant  'ne  bwcte). 
Mitchî  (a  part  a  Lârgosse). 
Qu'  n-a-t-i  d'  vos  ors  ? 

Lârgosse  (a  part  a  Mitchi,  tôt  mostrant  Tàti). 

Chût'  !...  vola  'u-ome  qui  d'vint  sot, 
Di  grandeur. 

Mitchî  (a  part  a  Lârgosse). 

À! 

Lârgosse  (a  part  a  Mitchî). 
I  pinse  qui  li  Rwè  seûye  la-d'zos. 
Mitchî  (a  part  a  L^àrgosse). 
I  fât  t'ni  avou  lu. 


—   199  — 

Lârgosse  {a  part  a  Mitchi). 

Lî  fâreùt  d'gager  l' tièsse. 

Mitchî  (a  part  a  Lârgosse). 

I  n'a  rin  d'aute  a  fé.  Li  tinrez-ve  bin  lès  brès'  ? 

Lârgosse  {a  part  a  Mitchi,    tôt  distant  s'  poyou  bonèt  et  s'  sàbe, 

qu'i  met'  so  'ne  tâve  â  fond  dèl  sinne). 

970     I-n-a  on  domestique  qui  dj'a  vèyou  lâvâ, 

Qui  f'reût  bin  voste  afaîre  :  '1  a  l'air  fwért  corne  on  dj'vâ. 
Dji  n'  se  d'  wice  qu'i  s'  trouve  chai. 

Mitchi  (a  part  a  Lârgosse). 

C'est  mutwèt  'ne  kinohance. 
Lârgosse  (so  l' pas-d'-gré,  a  part  a  Pènêye). 
Hè  !  pchit.  .  vinéz'  on  pô  ! 

Sinne  XVI 
TÂTÎ,  LÂRGOSSE,  MITCHÎ,  PÈNÊYE 

Lârgosse  (a  part  a  Pènêye). 

Di  rin  ni  fez  lès  qwanses... 
Vola  'n-ome  qui  d'vint  sot...  i  fât  qu'on  1'  sogne. 

Pènêye  (a  Lârgosse). 

È  bin  ? 
Mitchî  {a  part  a  Pènêye). 
975     Bin,  nèl  pôrîz-ve  nin  t'ni  po  qu'i  n'  si  r'mouwasse  nin  ? 
Pènêye  (a  part  a  Mitchî,  tôt  volant  broki  so  Tâti). 
El  tini  ?...  Nom  tôt  oute  !  siya,  djol  pou  bin  dire, 
Djo  n'  dumande  qu'one  saqwè  :  dol  sutrinde  a  m'  manîre  ! 

L\rgosse  (a  part  a  Mitchi,  tôt  rafnant  Pènêye). 
Aléz'  èl  pièce  djondant.. 


MiTCHi  (a  Tàti). 
Veinez  'ne  gote  avou  mi... 
TÂTi. 
Qui  èstez-ve  ?...  qui  volez-ve  ? 

Mitchi. 

Vinez,  vinez  todi. 
980     C'est  li  Rwè  qui  m'avôye... 

Tâtî. 
À!...  Pol  creûs?...  poqwè  est-ce  ? 
Mitchî  (tôt  }nn'  alant  pol  pwète  di  dreûté). 
Vinez,  dji  v's  èl  dire  qwand  n'  sèrans  è  l'aute  pièce. 

(  Tàti  et  Pènèye  èl  sûvèt) . 
Lârgosse  (tôt  loukant  'nn'  aler  Tàti). 
Pauve  Tâtî  !  â  moumint  qu'il  aléve  avu  bon, 
Piède  li  tièsse  corne  coula  !  fât  aveûr  de  guignon  ! 

Sinne  XVII 
LÂRGOSSE,   TONTON,   DJÈTROU,   NONÂRD 

Djètrou  (tôt  volant  èspêtchî  Tonton  dHntrer). 
Duhindoz  ! 

Tonton. 
N'  mi  plaît  nin  ! 

Djètrou. 
V  n'inturroz  nin  ! 
Tonton. 

C'est  'ne  bone, 
985     Qui  ti  m'  vêreùs  disfinde  de  rintrer  è  m'  mohone  ! 
Djètrou. 
V  n'inturroz  nin  ! 


Tonton. 

Nèni  ?...  dji  tel  va  fé  vèy,  rai  ! 

(Èlc  jiahc  so  Djètrou  a  caps  d1  parti plu.  i 
NonÀkd  (tôt  riyant). 
A  la  bone  eùre,  matante  ! 

Djètrou  (tôt  s'  sètchant  d'  costé). 

Diàle  qui  t'  vègne  assoti  ! 
Nonârd  (a  Lârgosse). 
Qui  est-ce  don;  c'ste  âgneùse  la  ? 

Lârgosse  (a  Nonârd,  tôt  haussant  lès  spales). 

Dji  v's  èl  dire,  d'hez-mèl. 
(A   Tonton.) 
Save  bin  avou  vosse  fré  ? 

Tonton. 

Ou'i-n-a-t-i  ? 

Lârgosse. 

I  s'  troûbèle  : 
590     I  dit  qu'  li  Rwè  est  chai  ! 

Nonârd  [èwaré). 

Mi  monnonke  ? 

Tonton  (èwarêye). 

Si  troubler  ! 
Nonârd  (a part). 
Vola  s'  marièdje  so  flote  !...  Asteûre,  fât  can'dôzer 
Mi  matante  ! 

(A  Tonton,  d'in-air  di  fâstrèye.) 
Pauve  matante  ! 

Tonton  (anoyeîise). 
Mon  Diu  ! 


—     202    — 


Sinne  XVIII 


LÂRGOSSE,  TONTON,   NONÀRD;  DJÈTROU,    MITCHÎ, 
TÀTÎ,  PÈNÊYE 

MlTCHÎ   {a  part,  tot-z-acorant  foû  dèl pièce  d'à  costé). 

Foû  d'  la  dji  m'  sèwe  : 
I  s1  dimône  corne  on  diàle  divins  dèl  bèneùte  êwe  ! 

Lârgosse  {a  Mitchi). 
Qu'i-n-a-t-i  ! 

Mitchî. 
N-a  qu'i  fait  corne  on  distèrminé. 
TÂTi  (tot-z-acorant  avà  /'  sinne  cotne  on  pièrdou,  avou  dès  bwètes 
tôt  plin  s'  hanèté). 
995     À  voleur  !  â  moudreû  ! 

Tonton  {tôt  s'  sètchant  d'vïns  'ne  cwène). 
Signeûr  ! 
Mitchî  [tôt  s'  savant  d'vïns  'ne  civènc,  a  Pènèye). 

V  l'avez  lâché  ! 
Lârgosse  (a  Pènêyc,  tôt  rèscoulant  d'  detïs  pas). 
Rapicîz-1'  ! 

{Pènêyc  rihape  Tàtt  d'vïns  ses  brès '.) 
Mitchî. 
Tinez-1'  bin  ! 

Pènèye. 
Il  est  corne  en  on  vis'. 
Nonârd. 
Prindans  'ne  cwède  ètloyans-1'. 

TÂTi  (tôt  savant  di  s'  sètchl  foû  dès  brès'  d'à  Pènèye). 
Oùy  !  way  ! 
Pènèye. 

N'a  pus  nou  risse 


—   203  — 

Tonton. 
Dji  m'ènnè  dotéve  bin  qu'  coula  toùn'reùt  ainsi. 

LÂRGOSSK. 

'   Ci  sèrè  po  s'  mâleùr  qu'i  s'ârè-t-aritchî. 

NONÂRD. 

iooo  N'a  mây  situ  sùti. 

Mitchî. 
D'on  sot  il  aveût  1'  mène. 
Pènkye. 
On  vèyéve  bin  qu'  '1  aveùt  on  bwès  foù  du  s'  faguène. 

TÂtî  (a  Pènêyé). 
Mi  lach'rez-ve?...  scélérat! 

Djètrou  {a  pari). 
Qu'a-t-i  fait,  hèy  ? 
TÂtî  {tôt  loukant  Nonârd). 

Djubèt ! 
Tonton. 
Fârè  bin  qu'on  1'  rèssére... 

LÂRGOSSE. 

Mètez-1'  amon  Pilèt. 
Nonârd  (a  Tonton). 
As  Lolâs  !  v's  è  serez  bin  mèyeû  martchî  qwite  ! 

TÂTÎ  [i  s'  seiche  foù  dès  brès'  d'à  Pènêye,  potchc  sol  sàbe 
d'à  Lâr gosse  qu'est  sol  tàve,  et  s1  met'  an  garde). 

[005  Qu'on  vinse  asteùre  ! 

[A  Nonârd,  tôt  V  loukant  è  ewesse.) 
Rin-n'-vât  ! 

(A  Milchi,  tôt  hâssant  d'ssus  avou  5'  sàbe.) 
Twè,  bodje-mu  tés  bwètes;  vite, 
Ou  dji  t'  tovve  ! 


—  204  — 

Mitchî  {tôt  rèscoulant  disqtûa  conte  li  meut). 
Dj'  lès  bodj'rè...  Tôt  doûs  ! 
TÂTÎ  (so  V  timps  qu'on  li  bofye  ses  bwètes). 

Mi  rèssèrer  ! 
Est-ce  mi  qu'est  sot  ?...  Parlez...  d'hez  poqwè  !... 

Lârgosse  (fyinnê). 

Pa!...  vos  d'hez... 
Qui  li  Rwè...  est  làvâ... 

(I r'print  tôt  doûcemint  V  sàbe  foû  dès  mains  d'à  Tàti.) 
Tâtî  {tôt  mostrant  Dj  étroit). 
Vola  qui  l'a  v'nou  dire. 
Tonton  (a  Djètrou). 
Poqwè  d'hez-ve  coula,  vos  ?... 

Djètrou  (a  Lârgosse  qui  rèy). 

Bin;  vos  poloz  bin  rire  !... 
Joio  C'est  vos  qui  m'a  fait  dire  quu  lu  Rwè  èsteût  v'uou... 

Lârgosse  (tôt  riyanf). 
A  Lîdje  ! 

Djètrou  [tôt  èivarêyé): 

Çu  n'est  nin  vos  ?... 

Pènèye  [a  Djètrou). 

Grosse  bièsse  ! 

Djètrou. 

Dj'aveû  pinsou... 

Nonârd  (mostrant  Lârgosse). 

Qui  c'èsteût  lu  li  Rwè  ?... 

(Djètrou  tote  honteuse  fait  sègne  qiûaivè  ;  tôt  /'  monde  haïïlêye, 

sâf  Tâtt  et  Tonton.) 
Nonârd  (tôt  riyant). 

Fàt  aveûr  l'oûy  Pérèye  ! 
Pènèye  (a  Djètrou). 
N'  veùs-se  nin  qu'  c'èst-on  jandâr  ? 


—  205  — 

Dji>trou  (tôt  loukant  è  tére  et  mostrant  Tàtî). 

I  d'héve  qu'i  v'néve  quéqu'fèye... 
Tâtî  (a  part,  tôt  honteâs,  loukant  Djètrou  è  cwèsse) . 
Àgne  ! 

(Pènêye  et  Djètrou  ènnè  vont  tôt  fyàsant  tôt  bas  èssotine.) 

Sinne  XIX 

LÀRGOSSE,  TONTON,  NONARD,  MITCHÎ,  TÀTÎ, 
MATROGNÀRD 

Matrognârd  (tot-z-intrant). 
Non,  ç'  n'est  pas  bien  faire!... 

Tonton  (a  part). 

Qu'a-t-i,  lu  ? 
Tàtî   (a  Matrognârd). 

Qu'est-ce  qu'i-n-a  ? 
Matrognârd. 
015  Coula  n'  mi  compète  nin;  mins  s'  djèl  tinéve  mây  la... 
Tâtî. 
Qui  don  t'ni  ? 

Tonton. 
Awè,  quî  ? 

Matrognârd. 
I  r'çûreût  ine  ramasse  ! 
Tonton. 
Mins  quî  don  ? 

Tâtî. 
Et  poqwè  ? 

Matrognârd. 

Dji  v'  va  dire  çou  qui  s'  passe. 
(Tâtî  et  Tonton  s'  mètèt  c/iaskeuri  a  on  costé  d1  Matrognârd.) 


—    2o6    — 

Nonârd  {a  part,  tôt  pèneiis). 
Oué  guignon  !  que  mâleûr  qui  m'  monnonke  n'est  nin  sot  ! 
Dj'âreû  tourné  m'  matante. 

Matrognârd. 

Vos  n'avez  nin  1'  gros  lot. 
Tâtî  (èstoumaké). 
1020  Qui  d'hez-ve  ? 

Matrognârd. 
Vosse  numéro  ni  wangne  nin  lès  cint  mèyes... 
Mitchî. 
C'est  cint  mèyes  qu'a  1'  gros  lot. 

TÂTÎ  (tôt  paf). 

Cint  mèyes  ? 
Tonton  (a  Tâtî). 

Dji  creû  qu'i  rèy. 
Tâtî  (a  Matrognârd). 
I  n'  s'adjih  nin  de  rîre. 

Matrognârd. 
  !  Tâtî,  dji  n'  rèy  nin. 

TÂTÎ. 

Pusqu'il  est  sol  gazète,  c'est  qu'  nos  l'avans,  sûr'mint  ! 

Tonton. 
Ou  bin,  qwand  v'  l'avez  lé,  vos  èstîz  don  makasse  ? 
Matrognârd  (tôt  fant  sègne  qui  nè?ii). 
102=;  C'est  1'  glawène  di  Bièt'mé  qui  v's  a  djouwé  'ne  laîde  farce. 
Nonârd  (a  part). 
I  n'a  nin  lès  cint  mèyes!  bin,  vola  on  bê  djeû  ! 
Dj'  n'a  pu  rin  a  fé  chai  ainsi  ! 

(Haut.) 

  r'vèy,  lès  bleus  ! 


—  207  — 

Sinne  XX 

LÂRG0SSE;  TONTON,  MITCHÎ,   TÀTÎ,    MATROGNARD 

Tâtî  (tôt  s'  gr étant  drî  Vorèye). 

îy!  îy!  copète  di  Diu!... 

(Tôt  s'  mâv'/ant.) 

O!  1' rin-n'-vât  !...  o!  1' savate  ! 
Dji  vou  qui  1'  diâle  mi  magne  si  dj'  nèl  hèye  nin  è  qwate  ! 
030  II  assotih  è  s'  pê  pace  qui  dj'  lî  a  r'côpé 

Ses  avônes  dizos  s'  pîd...  S'i  saveût  cou  qu'  dji  se  !.. . 
Mins  djèl  rare,  savez  ! 

Matrognârd. 
Ni  v'  dinez  nin  tant  d'  pône; 
On  sét  tôt  al  gazète  et  il  a  r'çû  s'  kich'tône  : 
Il  a  ravu  s'  livret. 

(Làrgosse  fyàse  toi  bas  avou  Mitchi,  tôt  r^mètant  s'  sàbe 
et  s1  poyou  bonèt.) 

Tonton  (a  s)  fré). 
Si  v'  m'avîz  hoûté...  hin?... 

TÀTÎ. 

>35  S'on  saveût  todi  tôt,  on  n'  pièdreût  jamây  rin. 

Mins  dj'a  ine  pome  pol  seû  :  dj'  va  sayî  de  marièdje 
Avou  Marèye.  S'  matante  lî  lêt  in-éritèdje 
D'à  pô  près  cint  mèyes  francs,  èt;  d'après  1'  mèssèdjî, 
C'èst-ine  rôye  rabatowe...  elle  est  po  1'  laîd  Wâtî. 
>40  Çou  qu'  dji  pied'  d'on  costé,  ainsi  djèl  rare  d'  l'aute: 
C'est  tére  èwale. 

Tonton  (èwarêye). 
Si  vite?...  V's  estez  dès  drôles  d'apôtes  ! 
(Èle  si  met'  a  fyàser  tôt  bas  avou  Matrognârd.) 


Sinne  XXI 

LÀRGOSSE,  TONTON,  MITCHÎ,  TÂTÎ,  MATROGNÀRD, 
MARÈYE 

Marèye  {tot-z-intranf). 
  !  que  guignon  ! 

Tâtî. 
Awè  !  vos  1'  savez  dèdja  bin  ? 
Marêye 
Et  vos  ossu? 

Tâtî. 
Pardiu!  c'èst-apreume  mi,  sûr'mint! 
Marèye. 
Owand  dj'a-st-apris  1'  novèle,  dj'a  stu  si  amakêye  ! 
1045  Èc'  on  pô,  dj'  bèrlôzéve  al  valêye  dèl  montêye. 
Tâtî. 
  !  taîhîz-ve  don,  c'est  mi  qu'a  stu  èstoumaké  ! 
On  côp  d'  coûté,  èdon,  n'  m'âreùt  nin  fait  sonner. 

Marèye. 
N'  f  rans-ne  nin  bin  sins  coula  ? 

Tâtî. 
I  mèl  sonne,  mi,  Marèye  : 
On  pout  co  vicoter,  èdon,  avou  cint  mèyes?... 

Marèye. 
1050  C'est  çou  qu'  dji  m'  di-st-ossu. 

Matrognârd  (a  part  a  Tonton). 

Que  boneûr  di  flamind  ! 
Lârgosse  (a  part  a  Mitchî). 
Lu,  s'i  s' tapéve  è  Moûse,  sûr  qu'i  n'  si  nèyereût  nin  ! 


Tâtî  (a  Marèye). 
Cint  mèyes  francs  d'  pus'  ou  d'  nions,  coula  n'  Prè  nin  l'afaire. 

Marèye. 
Hoûtez  :  li  principa,  c'est  d'  nos  saveur  complaire. 

Tâtî. 
Awè;  Marèye,  l'amour  qu'onk  po  l'aute  nos  avans. 
1055  A  mes  oùys,  èdon,  soùr,  vât  bin  çou  qu'  nos  pièrdans. 
Marèye. 
Vos  l'avez  dit  :  l'amour,  c'est  çou  cpii  va  1'  prumir. 

TÂTÎ. 

On  s'  marèye  bin  sins  rin;  rin...  dj'  se  çou  qui  dj'  vou  dire. 

Marèye. 
Awè  ;  mins  mi,  dj'  n'a  mây  avu  d'  keûre  di  l'ârdjint. 

TÂTi 

Avez-ve  mèsâhe  dèl  dire  !  ni  v'  kinoh-dju  nin  bin  ? 
1060  Mins,  djèl  di  corne  a  k'fèsse,  dji  v'  veù  pus  vol'tî  qu'  mây. 
Marèye. 
Mi,  qwand  dj'  so  èri  d'  vos,  mi  cour  n'est  pus  è  pây  ; 
Et,  d'pôy  ciste  astrapâde,  c'est  cint  fèyes  pés  qui  d'vant. 

TÂTÎ. 

Mi,  qwand  dji  v'  veû,  a  m'  cour  l'amour  fait  racateban, 
Tél'mint  qu'  dji  v's  inme! 

Marèye. 
Dji  v'  rind  bin  1'  manôye  di  vosse  pèce; 
1065   Mins,  fât  èsse  di  bon  compte,  c'est  todi  'ne  fameuse  bièsse!... 

TÂTÎ. 

Ine  bièsse?  qui? 

Marèye 

Pa!  m'  matante  ! 


—    2to  — 

Tâtî  {tôt  riyant,  après  aveûrtùzë). 
De  mori  ?... 
Marèye. 

Di  s'  marier  ! 
(Tôt  V monde  potche  è  haut  cPèwaràcion ;  Lârgosse,  Matrognârd 
et  Mitchi  halilèt  tôt  s1  tinant  po  Pvinte.) 

Tâtî  (èstoumaké). 
Di  s'  marier?...  vosse  matante? 

Marèvk  {èwarêye). 

Ni  d'hez-ve  nin  qu'  vos  1'  savez  ? 
Tâtî  {tôt  s'  màvUani). 
Si  marier  !...  et  tot-rade,  tôt  plorant  a  tchaudes  lames, 
Vos  m'  dihez,  a  m'  narène,  qu'elle  est  prête  a  rinde  l'âme  ! 

Marèye 
1070  C'est  1'  mèssèdjî  qui  d'héve  qu'èle  nos  aléve  qwiter  ; 
Et  corne  èle  malârdéve... 

Tâtî   {tôt  H  côpant  P parole). 

Rare  malade  ! 

Marèye. 

...Dj'a  pinsé... 
Tâtî  {tôt  lî  côpant  1'  parole). 
Va-z-è;  va  !  «  Dj'a  pinsé-!  »  Le  pinser  lès  bèguènes; 
Elle  ont  bin  mis  1'  timps  qu'  twè.  Laîde  ènocinne  Djâqu'lène  ! 

Marèye. 
Li  mèssèdjî... 

Tâtî  (tôt  lî  côpant  V  parole). 
C'est  'ne  bièsse  !  ti  matante  est  co  pés  ! 
1075  Et  twè,  ti  n'  vas  nin  mîs  ! 


Marèye. 
Pusqui  n'  polans  viker 
Avou  1' gros  lot  portant... 

Tàtî. 
Li  gros  lot  est  so  flote  ; 
C'est  'ne  farce  di  vosse  Bièt'mé;  mins  qu'i  rawâdè  inegote  ! 
Alez,  sèrè  trik'té! 

Marèye  (èstoumakêyc). 
Vos  n'avez  nin  1'  gros  lot  ? 
TÂTÎ    (toi  remontant). 
Xèni,  et  tôt  coula,  èdon,  c'est  case  di  vos  ! 
to8o  Asteûre,  baguez-m'  foù  d'  chai  ;  alez  as  cint  mèyes  diâles 
Qui  v'  hoûlèsse  è  voste  âme  ! 

MATROGNÂRD  (a  part,  tôt  vivant]. 

Diàle  m'arèdje  !  que  trik'bale  ! 
Marèye  (iodi  foû  d'  lèye). 
Dji  n'  di  pus  rin. 

Tonton  [a  Tàtî  et  a  Marèye). 
L'amour  qu'onk  po  l'aute  vos  aviz, 
Qu'ènn'  alez-ve  fé,  asteûre  ? 

LÂRGOSSE. 

Ine  bonète  a  Mati  ! 
(7  court  èvùye  tôt  tapant  dès  grandes  haïïlàdes). 

Sinne  XXII 

TONTON,  MITCHÎ,  TÀTÎ,  MATROGNÂRD,   MARÈYE 

Ton  ion. 
Di  v's  inmer,  corne  dji  veù;  vos  fîz  tos  deùs  lès  qwarises  ? 

TÂTÎ. 

085  On  vike  bin  sins  amour  qu'on  nèl  pout  fé  sins  causes. 


Marèye 
Ali  !  dominé,  coula!  Mi,  po  prinde  on  bârbî 
Qui  n'a  ni  cinses  ni  rintes,  dji  faî  'ne  creùs  so  1'  martchî. 

(Èle  court  èvôye.) 
TÂTÎ  (so  V  pas-d-gré  a  Marèye  qui  d'hint  P  montéye). 
Awè,  niez,  nânôye,  vos  n'estez  qu'ine  èplàsse  ! 

Tonton  (so  V  pas-d-gré  a  Marèye). 
Aléz'  lès  djambes  â  haut,  vos  n'  pièdrez  nin  vos  tchàsses  ! 

Sinne  XXIII 

TONTON,   MITCHÎ,  TÂTÎ,   MATROGNÀRD,    DJÈTROU, 
PÈNÊYE 

Tonton  (a  Tâtî,  tôt  mostrant  Djètrou  et  Pènêye  qui  rintrèt 
pol  pivète  di  dreûte). 
logo  Asteûre,  qui  est-ce,  cès-la?...  èstans-ne  â  carnaval? 
D'  wice  vinèt-i?  qu'  fèt-i  ?  d'oû-vint  s'  trovèt-i  chai? 

TÂTÎ  (fyinnë). 
Pa  !...  c'est...  deûs  laîds  tchinis'  qui  v'nèt  de  fond  d'  l'Ârdène. 

Pènêye  (a  Tâtî). 
Tchinis'  vât  bin  rahis'. 

Tâtî  (tôt  s'  màzflant,  a  Djètrou  et  a  Pènêye). 
Vite  foû  d'  chai,  saint  Houbène  ! 
(A  Djètrou.) 
Ça  t'aprindrè  de  dire  qui  li  Rwè  est  lâvâ 
1095   Et  di  m'  fé,  on  moumint,  passer  po  on  lolâ  ; 
(A  Pènêye.) 
Et  twè,  vârin,  d'  m'aveùr  sitrindou  d'ine  télé  fwèce 
Qui  ti  m'as  po  1'  pus  sûr  frohî  deûs'  ou  treûs  cwèsses! 

(A  Mitchî  qui,  èspazvHé,  têt  tourner  s'  èzcète  al  tere.) 
Vane  foû  d'  chai  ossu,  twè,  ou  ti  sârès  po  k'bin, 
De  v'ni  mète,  mâgré  zèls,  dès  bwètes  as  bravés  djins  ! 


—   213  — 

Tonton  (a  Tâti). 
ioo   I  n'  fât  nin  s'èwarer  asteûre  si  d'  vos  on  s'  moque... 
Dj'  so  si  honteuse  !... 

Djètrou  (a  Toulon). 
Mètoz  vosse  pane  è  vosse  boke  ! 
{Djètrou,   Pènêye  et  Mitchî  ènnè  vont  pol pwète  de  fond,   lot 
faisant  lot  bas  èssonne.) 

Sinne  XXIV 

TONTON,  TÀTÎ,  MATROGNÀRD 

Tonton  (a  Matrognàrd). 
Vos,  rindez-lî  ses  causes;  i  s'  pass'rè  bin  d'  leçons  ! 

Matrognàrd. 
Lès  causes?  dji  n  lès  a  pus;  mins  i  lès  ârè  d'  bon. 
I  n'  pièdrè  rin;  dj'inme  mis  d'èlzi  d'veûr  tote  mi  vèye 
105  Qui  de  mây  lî  noyî. 

(A  part.) 

C'èst-ine  rare,  èdon,  lèy  ? 

Tonton  {a  TAU). 
È  bin,  è  bin  !  asteùre,  que  novèle  don,  Tâtî  ? 
Vo-t'-la  bin  crâs,  hin  ? 

Tâtî  (a part  a  Tonton). 
Chût',  dji  pou  co  fé  1'  rintî  : 
D'pôy  qui  1'  Govèrnèmint  a-st-aboli  1'  contrainte, 
On  pout  viker  d'  ses  dètes,  corne  on  vike  di  ses  rintes  ; 
10  Dji  f'rè-t-on  p'tit  comèree  divins  n'importé  qvvè; 
Dji  frè-t-ine  grosse  falyite,  adon  dji  m'  ritir'rè! 

Tonton  {lès  pogns  so  ses  hantehes). 
Tôt  fant  1'  voleur,  ainsi  ? 


T.viï  (devins  Vimbaras). 

Li  voleur  !...  c'èst-a  dire... 
C'est  1'  mode... 

Tonton  (lot  rUèvant  /'  tresse). 
Mi,  dji  11'  von  nin  dès  çanses  di  mâle-aqwirt  ! 
I  )j'oûvurrè  ]><>  viker,  dj'  n'ârè  qu'ine  cote  è  m'  cou, 
[115   Mins  dj'  rot'rè  1'  tièsse  lèvèye  !  M'avez-ve  bin  ètindou  ? 
I  Tôt  mus!  ni  ut  Matrognârd.) 
1  y'  lai  eût,  vos  et  lu,  corne  dji  v's  èl  va  fé  vèy, 
Qui  l's  âlouwètes  èl  boke  vis  toumîse  totes  rostèyes  !... 

(.  /  Matrognârd,  soinvêyemint .) 
Vos  d'mandîz  po  ni'  marier;  èl  fans-ne?  dji  vou  bin. 
Matkogn  \kd  (èspawHe). 

Qwand  ? 
Tonton. 
Tôt  dreût. 

Matrognârd  (tôt  lèyant  pinde  ine  grosse  lèpe). 

O  !...  si  c'èsteùt...  divins  sîh...  ousazeans... 

Tonton  (a  Matrognàrd). 

11  20  Dinez  1'  main  disqu'al  coude  a  m'  fré  et  a  Marèye  ; 
Vos  èstîz  tos  lès  treùs  amoureùs...  dès  cint  mèyes  ! 

(A  Tati,   tôt  s'  crcùïïlant  lès   brès  .) 
Asteûre,  qu'alans-n'dju  fé,  qui  vo-v'-ri-la,  boubièt, 
Ritche  d'on  tonè  d'aflidjes  et  d'on  trawé  hurlèt  ? 
Dihêz,  qu'alans-n'dju  fé  ?  rèspondez  don,  vî  lwègne  ! 

T.vri  (tôt  5'  g r -étant  dri  Forèye). 
1125  Savez-ve  bin  qwè,  Tonton?...  Aléz'  ripinde  l'èssègne  ! 
Tonton. 
Après  cou  qu'  lès  autes  ont,  i  n'  fât  jarnây  linw'ter. 
Li  ci  qu'  vout  dès  djônes  tchins,  i  n'a  qu'a  'nn'  ac'lèver, 


Et.  divins  tos  lès  cas,  qu'il  avive  çou  qui  ç'  voye, 
I  n'  fât  jamây  compter  so  l'oû  è  cou  dèl  poye. 
(À  public.) 

Air  :  On   dit  partout    ,lte  je  suis  bete. 

1130     Tos  treûs  il  ont  batou  1'  campagne, 
Tôt  fant  leùs  (chèstès  é  l'Espagne, 
Ca  i  pinsît  dèdja  turtos 
E  leû  potche  aveùr  li  magot. 
Il  ont  roûvî  qui  mây  sins  pône, 

1  135     Corne  dit  li  spot,  ni  vint  avône, 

Et  d'  pus  qu'on  n'  deût  jamây  compter 
So  l'oû  qui  1'  poye  n'a  nin  co  d'né. 

(Tos  èssonne.  ) 
Et  d'  pus  qu'on  n'  deût  jamây  compter 
So  l'oû  qui  1'  poye  n'a  nin  co  d'né. 

TÂTÎ   (â  publie). 

1140     L'auteur,  tôt  fant  cis^e  comèdèye, 
El  tièsse  n'a-st-avu  qu'ine  îdêye  : 
C'a  stu  di  v'  fé  rîre  on  p'tit  côp, 
Po-z-èsse  pus  sûr  di  vos  bravos. 
I  sohaîte  qui  s'  pièce  vis  ahâve, 

1  145     Mins,  por  lu,  c'est  l'oiihê  sol  hâve  : 
Ossu  n'a-t-i  wâde  de  compter 
So  l'oû  qui  1'  poye  n'a  nin  cod'né. 

(Tos  èssonne.) 
Ossu  n'a-t-i  wâde  dé  compter 
So  l'oû  qui  1'  poye  n'a  nin  co  d'né. 


AIRS  NOTÉS 


Jos.    DUYSENX 


CHEF  D'ORCHESTRE  DU  THEATRE  COMMUNAL  WALLON 


(1910) 


N°  1 

ACTE  I    -    SCÈNE  III 
Air  du  Pas  redoublé 


=3=fr?^EEjE^fc^=^^p 


■  néve  a     mo-  ri  Ètqu'djispo- 


L&^î=Ï^É=?=^i 


^=$■=3 


:# 9 0 ^W- 


s*reû  1'  nèveû-  se,  Tos    lès      aï-  dants     se-     rît     por 


S=*i^^fe|=î=?3*SI^^Éi^ 


mi  Et    m'  rindrît        1'  vève    u-      reû-  se  :         Dj'â-    reû  'n'  mo- 

hon'  come     on       pa-  lâs,        Dô-       mèstique  et       sièr-  van- 

-|--fr 


fV' 


^^^g^^ 


te!  A-  wè,  c'est  bin    lal'feum'qu'i       m'fât...       Avou  1'  boûss' 


:£^^^^ifeK^3E^Ng^g 


te,  A-  vou  1' boûss'         di  s'  ma-     tan- 


N°  2 

ACTE   I    —    SCÈNE   XIII 
Air  :  Le  Dieu  des  Bonnes  Gens 


A!      po-z-a-  veûr       li        pâ-     vion     so   m' ca- 


3^ 


^m^m 


Djèl     pou     bin 


i        n'a     rin     qui     dji 


n'  f'reû  :         S'on  l'vout,  dj'so  prêt'        a     braîr  :  «Vîv'   la     Ca- 


m 


s P P 

-#- 4-1 0 0 


^— ^=^:—  $ 


m 


p'-tchî,  dji     braî-  rè  :  «Vîv'      lès 


bleus  !  »  Po       par-    vi-  ni  as         o-  neûrs    qui      dji 


^m^à^^ê^EËÊ  \ 


Dj'  can  dj'reû  d'  pâr- 


  !      po-z-a  - 


come     on  candj'     di     mouss'- 
veûr      li  ru-    ban      al      bot'- 


§f=^^L^^™T=É=^ 


nîr',  Mon  Diu,  qui  n' f'reût-on  nin?    Mon     Diu,  qui  n' f'reût-on 


—    219    — 

N°  3 

ACTE   I   —    SCÈNE   XIV 

Air  de  L'Artiste 


'L  a-        veut  sûr'mint  'neham'-  lèt',  Owand  â  monde  il     a 


v'nou,  Ou-            bin    mutwèt  qu'i          pwèt'   Sor  lu  'n'cwèd'di  pin- 

dou.  Al  san-  té    dès  cint          mè-  -  -    yes    Et  di  noss'  ritch'  vwè- 

sin  !  Bou-          tans  foû    saqwants      d'mèyes    Di  djôye  et  d' contint'- 

mmt  Bou-         tans  foû  saqwants      d'mè-  yes    Di  djôye  et  d'contint'- 


N°  4 

ACTE  II    -    SCÈNE  I 
Air  :  Galant  avec  les  Dames 


!  A";  « 

bfczzz^zzzzzzz: 
clzzzzz  r— -H 


S^p^^^^â i 


Dji     se    fwért 
On     vout     pa- 


bin     qui  d'vins     li      p'tit  peûpe 


1 


rèt      so-    vint      çou  qu  on  n  est 


Wi 


zzzzzzz*_zzzz=*rzz=ffr 


=F=fc 


dèl      poùs- 


iii^È^^ii=^ 


sir    qu  on  tap 


W^ 


;*=*- 


g^zf^gz^ii^z^i 


oûys  - ,       Po  -z-  a-     veû 


g!er        et      trom-    per     l's  è-       no- 


cints.     Dji        le     1'  fran- 


zizzffl^^™zîËr 


Srzzzzfzzzzz^.z: 
gwès's 


=*=&=*= 


po        lès       p'ti-      tes        gri- 


I)ui     ro-     dji- 


hèt  qwand  'l'djâ-    sèt     noss'  djâr- 


-i  -^=^-^-=r-4^=F=-^K==: 


feïzzjfez- 


fi 


gon.        Mins     mi,     dj'  so 


fîr'      di      m'po-  leur     dîr'         lî- 


ï^m^ÊÊïÊmmw^Ë 


djwèse  !       Os-     su,        ja- 


ZZ(*ZZZZZZ?ZZZ 

mây         dji       n'ri-     nôy'-     rè         1' wa- 


m 


m^^^^^m^^^t 


mây     dji    n'ri-  nôy'-   rè    l'wa- 


ht* 


N°  5 

ACTK   II    —    SCÈNE    I 
Air   :  La  Pipe  de  Tabac 


Lès  grandeurs,        c'est    to- lès     sot'-  rè-  yes  Oui   fèt   rik'- 


l^ï^I^S^ 


noh'    lès     par-     vi-         nous.  N'roû-vians  nin.  ma- gré     nos  cint 


mè-  yes,  Oui  l'mi- sér'  nos    a       por-  su-         vou,        Oui  l'mi- sér' 


nos       a       por-  su-  vou.         Vos     po-  lez  iè  d' vos  pîds,  d'voss' 


\h 


tiès    se,       Vos  n'sè- rez        mây  qu'on  pè-  ri-  qui:   On-     mâr- ti- 

cot     est      to-    di  'n'  bièsse,  Ovvèqu'a  mon-         cheû,  i  seûy'  mous- 


bfe 


î  !        Owèqu'a  mon-       clieû    i     seûy'  mous-        sî  ! 


N°  6 

ACTE  II   —    SCÈNE  IV 
Air  :  Au  Clair  de  la  Lune 


Fât     a-  veûr,  ma  frique.  On     boneûr      di 


dj'vâ,  Di  simp' feû  d'pè-         ri- ques.  Po     di-  v'ni   ri- 


tchâ!  A-  vou  ses     ri- 


Tâ-    tî  l' pè-   ri- 


SÉ3^f^=^=É^^^=^ 


Poç'côp    la     va  -  t  -  es-  se  L'  pi-  rou     de  qwâr- 


mmmmm= 


—     223    — 

N°  7 

ACTE    II  SCÈNE    VII 

Air  des  Bibelots  du  Diable 


D'abord,  un'  chos'      que  vous  d'vez  Bien       vous  mett'  dans  la 


tê-   te,  D'abord,  on'  sa-     qwè  qu' vos  t'roz  Po     rind'  Munsieu    è- 


tê-    te,  C'est  de  n'  jamais         ou-   bli-    er,       Quand  près  de  moi 


j^É£Efcgî3^jgg#3EiË 


vous  viendrez,     De  m' toujours  lommer,  Quand  vous  me  pal'-rez,     Mon- 


t^mmm^ëm 


sieur     ou    bien       not'         mai-  te. 


-    224 


N°  8 

ACTE   [II    —    SCÈNE  XXIV 
Air  :  On  dit  partout  que  je  suis  bête 

Tos  treûs  il  ont    ba-    tou  1' cam-        pa-gne,  Tôt  fant  leûs 

tchèstês     è  -     l'Es-  pa-gne,     Ca     i      pin-  sît      dé-     dja-     tur- 

tos  È  leû  potche        a-  veûr      li  -     ma-  got.  Il 


ont  roû-  vî  qui  mây  sins  pô-  ne  Com'  dit  li  spot,  ni  vint  a- 


mmmw^mtwM^E 


r^z^zpz 


-* — 0- 


vô  -     ne,         Et  d'pus  qu'on  n'deût  janiây  comp-    ter  So   l'oû  qi 


-»— ? — «— -=0 


m 


v—£- 


Y  poy'  n'a    nin       co         d'né,  So      l'oû  qui     1'  poy'  n'a       nin       co 


\$Ê^ÊÈ 


d'né. 


i>_  .  /^A^^^^^^^^ 


Mouard  RhWIOUCHAMPS 

Sa  Vie  et  son  Œuvre 

PAR 

Oscar     PECQUEUR 


C'est  au  cœur  de  notre  vieille  cité,  à  deux  pas  du  Perron,  en 
cette  ancienne  paroisse  de  Saint  André  où  se  rencontrent  encore, 
avec  les  noms  si  franchement  liégeois  de  Hors-Château,  Féron- 
strée,  Neuvice,  quelques  vestiges  de  l'architecture  et  des  mœurs 
d'autrefois,  c'est  à  l'ombre  des  hauts  murs  de  l'antique  demeure 
des  Princes-Évêques,  dans  cette  étroite  rue  Derrière-le-Palais;  où 
son  père,  —  fils  et  petit-fils  de  meuniers  hesbignons,  —  était 
venu  s'établir,  que  naquit  et  vécut  Edouard  Remouchamps.  Il 
se  complaisait  en  ce  milieu  populaire,  intéressé  et  diverti  par  le 
spectacle  de  la  foule  grouillante  et  bigarrée  qu'il  coudoyait, 
regardant,  écoutant,  notant  ;  avec  la  lenteur  et  le  souci  d'art  que 
lui  permettait  une  très  large  aisance,  avec  une  originalité  qu'au- 
cune discipline  trop  étroite  n'avait  comprimée,  il  y  médita  en 
musardant  le  sujet  de  ses  pièces,  modela  sur  le  vif  les  figures 
de  ses  personnages,  polit  et  cisela  à  loisir  la  forme  de  ses  poèmes. 
En  cette  ambiance  bourdonnante  et  affairée,  son  œuvre  puisa 
cette  acuité  d'observation,  cette  intensité  de  vie,  cette  verve  et 
cette  saveur  de  langage  qui  la  distinguent. 

Tout  en  s'élevant  sans  peine  de  la  réalité  contemporaine  et 
locale  à  la  réalité  humaine,  les  types  qu'il  mit  à  la  scène  furent 
essentiellement  de  terroir.  Il  les  avait  vus  agir  chez  eux,  chez 
lui,  dans  les  salles  poudreuses  du  moulin  paternel;  il  les  avait 
choisis  —  savetier,  «  varlet  »,   perruquier  —  parmi  la  masse  du 

t.  48,  f.  15. 


peuple,  de  psychologie  sommaire  et  peu  raffinée  certes,  mais  à  la 
sensibilité  si  vivement  et  si  plaisamment  extériorisée;  il  avait 
surpris,  dans  leurs  gestes,  leurs  attitudes,  leurs  propos  familiers, 
ces  humbles  dont  il  fronde  d'une  verve  amusée  les  travers  et 
les  faiblesses  morales;  mais  on  sent  bien  que  dans  son  for  inté- 
rieur il  leur  garde  comme  une  secrète  sympathie. 

C'est  que  Remouchamps  n'était  pas  seulement  un  écrivain  per- 
sonnel et  original,  un  artiste  délicat  et  de  goût  très  sûr  ;  il  eut  une 
âme  toute  de  simplicité  et  de  douceur,  éprise  de  charité  et  de 
philanthropie,  avec  une  modestie  qui  ne  fut  égalée  que  par  son 
inépuisable  générosité.  Ses  écrits,  même  dans  les  genres  où 
quelque  liberté  semblerait  permise,  dégagent  un  parfum  d'hon- 
nêteté et  d'élégance  morale  adéquates  à  la  dignité  de  toute  sa 
vie.  C'est  ainsi  que  l'irrévérencieux  Cha?ichèt  lui-même  (*)  s'in- 
clinait avec  émotion  devant  «  ce  grand  cœur  et  ce  mémorable 
ouvrier  des  lettres  wallonnes  ». 

Il  serait  prématuré  sans  doute  de  prononcer  un  jugement  défi- 
nitif sur  l'oeuvre  de  Remouchamps,  en  l'isolant  du  renouveau 
artistique  qui  réveilla  nos  poètes  vers  1850.  En  attendant  qu'on 
nous  donne  de  cette  période  d'efflorescence  littéraire  une  étude 
synthétique  et  doctorale,  nous  voudrions  mettre  en  lumière  la 
personnalité  et  les  ouvrages  d'un  des  écrivains  les  plus  populaires 
de  Wallonie.  Après  avoir  tiré  de  la  pénombre  où  elles  semblent 
délaissées  des  poésies  lyriques  de  réelle  valeur,  nous  suivrons  le 
patient  labeur  qui  du  juvénile  début  du  Sav'ti  s'éleva  au  succès 
mérité  des  Amours  d'à  Djèrâ  et  aux  ovations  enthousiastes  qui 
saluèrent  Tâtî  P pèriquî.  Pour  cette  dernière  pièce  surtout,  notre 
effort  tendra  à  la  replacer  dans  l'atmosphère  contemporaine,  à 
dégager  les  éléments  internes  et  externes  qui  lui  valurent  un  si 
vibrant  accueil,  à  rappeler  les  critiques  et  les  résistances  au  tra- 
vers desquelles  se  poursuivit  sa  triomphale  randonnée  ;  nous 
chercherons  enfin  à  préciser  quelle  fut  son  influence  sur  le  théâtre 

(')   C  hanche  t.  Journal  satirique  illustré.  Liège,  n°  du  10  nov.   1900. 


—    227    — ' 

et  la  littérature   wallonne  tout   entière,  non   sans   évoquer,   dans 
cette    période  héroïque,  avec    leurs    petits   à-côté    anecdotiques 
parfois  si   piquants,  quelques-unes  de   ces  soirées  où  les  Wallons 
_,  unis  communièrent  d'enthousiasme  sous  les  espèces  de  Tâtî. 


Edouard-Maurice  Remouchamps  naquit  à  Liège,  de  vieille 
souche  bourgeoise,  le  14  mai  1836  (').  Au  collège  communal  de 
notre  ville,  où  il  fit  ses  premières  études,  des  goûts  précoces  le  por- 
tèrent vers  la  littérature  et  le  dessin.  Puis,  impatient  de  se 
consacrer  plus  entièrement  à  la  peinture,  il  entrait  à  l'Académie 
des  Beaux-Arts.  Des  raisons  de  santé  ne  lui  permirent  pas  de 
donner  libre  essor  à  ses  ambitions  artistiques  et  il  dut  revenir  au 
moulin  familial,  sans  que  rien  toutefois  eût  attiédi  sa  ferveur  et 
son  culte  pour  les  lettres. 

Il  allait  bientôt  les  manifester  activement  par  la  fondation 
d'une  société  tout  à  la  fois  artistique  et  bouffonne,  qui  portait  le 
nom  de  «  Les  XV  et  I  »,  lès  Qwinze  et  0?ik.  Ce  groupe  de  cama- 
rades, dont  J.-J.  Thiriart,  le  père  de  l'auteur  wallon  bien  connu, 
paraît  avoir  été  le  mentor,  avait  des  séances  aux  conventions  et 
aux  rites  burlesques  ;  les  membres  entretenaient  une  correspon- 
dance en  vers,  et  toute  occasion  leur  était  bonne  pour  rimer 
quelque  couplet.  Nous  avons  feuilleté  un  recueil  de  Chansons 
(1857-67),  de  sentimentalité  affadie  et  de  style  un  peu  suranné,  à 
la  manière  des  écrivains  du  Caveau  moderne;  après  avoir  invoqué 
la  Fée  aux  chansons.  Remouchamps  y  exerce  sa  muse  à  célébrer, 
avec  plus  de  conviction  que  de  nouveauté,  Le  bonheur  sous  le 
chaume,  Mes  vingt-cinq  ans ,  Cupidon,  U amitié,  Le  besoin  d'aimer, 
et  autres  «  ponts  neufs  »  de  cet  heureux  âge. 

(L)  Les  cléments  de  cette  étude  ont  été  puisés,  pour  la  plupart,  dans 
la  collection  des  revues  et  journaux  du  temps,  ainsi  que  dans  quelques 
documents  de  famille.  L'article  de  Ph.  Linet,  dans  L 'Encyclopédie  con- 
temporaine du  25  mars  1888,  constituait  jusqu'ici  la  biographie  la  plus 
complète  de  Remouchamps. 


11  est  rare  qu'à  ce  moment  l'on  se  hasarde  à  s'exprimer  «  divins 
P  djârgon  d'  nos  pères  »  (').  À  quelles  influences  obéit  le  poète,  ou 
si  quelque  divination  lui  fit  présager  son  originalité  future?  Nous 
l'ignorons.  Toujours  est-il  que  le  français  est  peu  à  peu  délaissé 
et  que  les  pasquêyes,  écrites  en  wallon,  deviennent  de  plus  en 
plus  nombreuses. 

La  plupart  de  ces  essais  lyriques  ont  été  réunis  par  l'auteur  en 
deux  cahiers  manuscrits  (1859-1889;  1889-189..)  sous  le  titre  de 
Fleur  et  laton.  Pasquêyes,  Contes  et  Rîmes  d'à  Edouard  Remou- 
champs.  Ils  sont  précédés  d'un  «  Avis  au  lecteur  »  de  couleur 
bien  personnelle,  qui  avère  une  fois  de  plus  la  modestie  foncière 
du  poète  : 

A  mes  Léheûs 

Ces  vers,  sovint  sierîts  al  hape, 
Ont  stu  inètous  chai  sins  façon  : 
C'est  1'  farène  corne  mi  molin  1'  tape, 
C'est  1'  fleur  mahêve  avou  1'  laton. 
Di  1ère  mes  contes  et  mes  pasquêyes 
On  bê  djoû  si  vos  m'  fez  l'oneûr, 
Ni  lèstam'hîz  nin,  dji  v's  è  prêye  : 
Vostroûv'rîz  pus  d'  laton  qui  d'  fleur  (2). 

Ces  poèmes  sont  évidemment  d'inspiration  très  variée  et  de 
valeur  fort  inégale.  11  s'y  rencontre  d'assez  nombreuses  pièces  de 
circonstance,  comme  Pasquêye  tchantêye  à  marièfye  di  m1  cusin, 
Po  V  2Q*  anivèrsaire  di  V avénemint  de  Rwè  (1860)  et  l'abolicion 
dès  octrwès  èl  Belgique,  Adiu  a  nosse  vî  cabaret,  Couplets  po  dès 
ovrîs  bîtsquinter  leû  maîsse.  Complainte  d'on  gâr-civique  di  45  ans, 
etc.,  sans  compter  les  toasts,  quatrains  et  acrostiches  obligés;  on 

(')  Pasquêye  pour  la  fête  de  J.-.T.  Thiriart,  le  18  mars  1863  : 
Vint  vers,  ni  pus  nimons,  divins  /'  fyàrgon  d'  nos  pères. 
(2)    Daté  du  6  juillet  1880. 


y  trouve  aussi  des  chansons  patriotiques  :  Li  tcha?it  dès  patriotes, 
Li  Belgique  (1830-80),  Li  tchant  de  patriote  walon,  As  Walons, 
Li plàye  de payis,  Couplets  as  Walons,  etc.,  d'allure  le  plus  sou- 
t  vent  académique,  sauf  les  protestations  qu'inspirèrent  à  l'auteur 
certaines  attaques  contre  notre  idiome  patrial. 

Bien  supérieurs  de  fond  et  de  forme  nous  paraissent  les  contes 
plaisants,  sortes  de  fabliaux  guillerets  avec  morale,  de  bonne  gaieté 
et  de  haut  goût  wallon,  que  ne  dépare  ni  crudité,  ni  grave- 
lure  d'aucune  sorte  :  Li  crucefis  et  /'  moûni,  Lès  cràs-pourcês  et 
V  paradis,  lue  piceùre  d"1  avocat,  Li  vase  sipiyî,  Li  macrê-r'lcrèyou; 
ou  encore  une  série  de  poèmes,  de  conception  philosophique 
ou  sociale,  comme  Li  guère,  Chaskeuri  si-idêye,  Màdit  pèkèt, 
Dincz  pol  Crèche;  d'autres  tout  imprégnés  de  tendre  senti- 
mentalité, comme  Li  d'fouyetahe  (adapté  de  Millevoye),  Dôrfi- 
lène,  Lès  p'tits  oiihès,  Pitite  Jleùr,  L'èfant  malade,  Li  molin 
(a  ///'  fi),  dont  nous  détachons  cette  strophe  gracieuse  : 

So  dèl  sôye  qu'est  pus  tinète 

Qui  lès  vwèles  di  nos  pâquètes, 

Èle  [la  farine]  va  piède  tôt  s'  porminant 

Si  fleur  si  blanlce  et  si  fène 

Et  qu'  sièv  a  pus  d'ine  vwèsène 

Po  fé  dès  mitches,  dès  blancs  pans. 

Tic  et  tac.  et  tic  et  tac  ! 

A  !  mi  p'tit  fi,  hoûtez  bin 

Li  tic  et  tac  de  molin  ! 

La  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  eut  souvent 
l'occasion  de  couronner  Remouchamps  pour  ses  envois  lyriques. 
C'est  ainsi  qu'en  1876  Lès  deûs  vwèsins  méritèrent  un  deuxième 
prix  avec  la  médaille  d'argent.  La  pièce,  qui  ne  comprend  pas 
moins  de  deux  cent  trente-cinq  vers,  est  une  sorte  de  parallèle 
dialogué  entre  l'homme  rangé  et  l'homme  dissipé  : 

  r'vèy,  come  vos  1'  brèss'rez,  vwèsin,  corne  vos  1'  beûrez  ! 


La  thèse  morale,  un  peu  longuement  délayée  peut-être,  est 
rajeunie,  comme  disait  le  rapporteur  Adolphe  Nihon,  «  par  des 
observations  piquantes  et  nombreuses,  prises  sur  le  vit».  (') 

Trois  ans  plus  tard,  en  même  temps  qu'on  décernait  la  mé- 
daille de  bronze  à  Li  ftite  Lucèye  (il  faut  écouter  les  conseils 
de  ses  vieux  parents),  une  chanson  d'un  sentiment  humain  très 
vif  et  d'émotion  réelle,  Lès  èfants  cP  fabrique,  lui  assurait  le 
premier  prix  avec  une  médaille  de  vermeil.  On  en  jugera  par  le 
3e  couplet  : 

L'ètanl  d'  fabrique  èst-ine  djône  plante  qu'on  sâye 

Di  te  frudjî  divins  1'  cwène  d'on  djârdin, 

Wice  qui  1'  solo  ni  l'air  peur  ni  vont  mây, 

Kl  qu'on  veûrè  discwèli  tôt  doùcemint. 

Rin  qui  1'  dîmègne  li  solo  n'  rèshandève 

Ces  deûs  pauves  cwèrs  qu'ennè  vont  d'dja  murant... 

D'vant  de  voleur  qu'i  vonse  wangnî  leû  veye, 

Lèyîz  don  crèhe  vos  pauves  pitits  èfants!  ('-') 

En  i<S8o,  nouveau  succès  pour  un  certain  nombre  de  contes, 
pleins  de  bonhomie  et  de  jovialité,  de  tour  net,  précis  et  bref, 
d'une  ironie  malicieuse  et  narquoise,  agrémentés  d'ailleurs  d'une 
morale  fort  judicieuse  :  Li  vève  routène,  Li  sièrvante  de  curé, 
Li  p'tit  cossèt  et  V  payisan,  Lès  clàs  d'  claiv'son,  Li  ritchà  et 
V  bribeù,  Li  sôlcve,  LJèssègne  d'à  Dfhan.   (:i) 

Nous  citerons  ce  dernier  pour  donner  un  spécimen  de  l'humour 
populaire  au  pays  de  Liège. 

(')  Bulletin  de  la  Soc.  liég.  de  Litt.  wall.,  187b.  t.  16,  pp.  273-281. 

('-')  Ces  trois  pièces  ont  été  réunies  en  un  tirage  à  part  sous  le  titre 
de:  Poésies  -vallonnés,  par  Éd.  Remouchamps.  Liège,  Vaillant-Carmanne, 
1880.  Extrait  du  Bulletin  de  la  Soc.  liég.  de  Litt.  wall.,  1.  29,  pp.  568-574. 

(:i)  Ces  poèmes  ont  été  réunis,  comme  les  précédents,  en  un  tirage  à 
part  sous  le  titre  Contes  wallons,  par  Éd.  Remouchamps,  1884.  Liège, 
Vaillant-Carmanne.  Extrait  du  Bull,  de  la  Soc.  lièg.  de  Litt.  wall..  t.  20, 
pp.  271-297. 


L'èssègne  d'à  Dj'han 

Rien  ne  dispense  le  conte  d'être  amusant, 
rien  ne  l'empêche  d'être  utile.    Marmontbl 

A  s'  wèsin  1  j'han  diheve  on  djoû  : 

«  Dji  so  divins  'ne  fameuse  afaire! 

Sayîzon  pô  di  m'sètchî  foû. 

Owèqu'i  n'  fesse  nin  li  tant-a-faire, 

Mes  treùs  fis  ont  toi  novèl'minl 

l'assé  leûs  dièrins  exâmins. 

1  s'  trouve  ainsi  qu'  dj'a-st-on  notaire. 

In-avocât  et  on  méd'cin... 

A  d'zeûr  dèl  pwète  qui  done  sol  roue 

l  m'  fât  'ne  èssègne...  Oui  mètreû-dje  bin  ? 

—  Savez-ve  bin  qwè?  dèrit  1'  vwèsin  : 

Ë-bin!  mètez  :  as  treùs  sansowes  !  » 

L' ci  qu'  vout  trop'  fé  peter  di  s' nez 
Si  fait  co  quéqu'fèye  rascrâwer. 

En  1881,  on  couronne  encore  Li  grand-mére,  où  une  brave 
vieille,  pour  engager  ses  filles  à  fréquenter  l'école,  leur  narre  tous 
les  ennuis  et  les  mortifications  dont  son  ignorance  la  fit  pâtir, 
ainsi  qu'un  conte  assez  gaillard,  tuais  si  bon  enfant,  intitulé 
Ta  plat  eue  de  cure. 

Ces  essais  lyriques,  de  caractère  plutôt  didactique  et  d'allure 
sentencieuse,  ne  manquaient  pas  de  mérite,  on  a  pu  le  voir  ; 
l'inspiration  en  est  souvent  élevée,  toujours  moralisatrice,  et  le 
style  v  garde  une  élégance  soutenue,  éloignée  de  toute  platitude 
ou  trivialité.  Ils  s'effacèrent  pourtant  dans  un  demi-jour  discret 
à  l'intense  rayonnement  des  poèmes  de  Nicolas  Defrecheux, 
d'une  note  si  personnelle,  d'émotion  si  pénétrante,  où  l'âme  popu- 
laire chantait  si  harmonieusement;  ce  furent  ses  œuvres  drama- 
tiques qui  apprirent  au  gros  public  le  nom  de  Kemouchamps. 
Aussi  bien  ce  théâtre  spontané,  vivant,  expressif,  faisait-il  appa- 
raître devant  les  auditeurs  comme  un  reflet  de  leurs  mœurs 
intimes,  auxquelles  l'auteur  donnait  un  cachet  d'individualité 
liégeoise  saisissant. 


—    232    — 

Dès  1857,  Remouchamps  avait  présenté  aux  concours  de  la 
Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  une  comédie  en  deux 
actes,  Li  sav'tî,  à  laquelle  le  jury  accorda  une  médaille  de 
vermeil;  dix-huit  ans  plus  tard,  Lès  amours  d}a  Djèrà,  comédie 
en  deux  actes,  obtenait  le  deuxième  prix  avec  une  médaille 
d'argent,  et  enfin,  en  1885,  avec  Tàtî  V pèriquî,  il  conquérait 
de  haute  lutte  le  premier  prix  et  la  grande  médaille  d'or  ('). 

Sans  remonter  plus  haut  dans  l'histoire  de  notre  littérature, 
on  sait  comment  le  goût,  nous  pourrions  dire  la  passion  du  théâtre 
chez  nos  ancêtres  du  XVIIIe  siècle  fit  éclore,  au  vieux  levain 
satirique  local,  «  ces  fantaisies  vives  et  gracieuses  »  (9),  Li  voyèfye 
di  Tchaufontinne,  Li  Lilfywès  ègafyi,  Li  fièsse  di  Hoûte-sH-ploiit, 
Lès  îpocondes.  Mais  l'Empire  nous  avait  associés  à  ses  destins 
et,  pendant  de  longues  années,  les  guerres  allaient  étouffer  tout 
essor  artistique.  Il  fallut  attendre  1830  et  ses  enthousiasmes  pas- 
sionnés pour  raviver  l'inspiration  wallonne  et  déterminer  chez 
nous  une  nouvelle  fermentation  dramatique  :  partout  des  essais, 
des  tâtonnements,  des  initiatives  témoignaient  de  cette  revi- 
viscence. À  l'heure  précise  où  le  mouvement  s'affirmait  (1857) 
par  une  œuvre  maîtresse  déjà,  Li  galant  de/  sièrvante  de  Delchef, 
la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne,  fondée  depuis  peu, 
vint  lui  donner  des  directions  précises,  encourager  les  hésitants, 
discipliner  les  originalités  trop  frustes  ou  trop  incultes,  réunir  en 
faisceau  toutes  ces  bonnes  volontés  et  toutes  ces  intelligences 
éparses.  Ces  efforts  unifiés,  cette  collaboration  intensive  virent 
successivement  éclore,  en  un  magnifique  renouveau  dramatique  : 
È  Fond-Pirète  et  Djivou,  fyi  n  pou,  de  Joseph  Demoulin  (1858)  ; 
Lès  deûs  nèveûs,  de  A.  Delchef,  et  LÀ  sàvHî,  de  Remouchamps 
(1859);  Lès  deûs  sorofyes,  de  Xhoffer  (1861)  (:i)  ;   Pus  vî,  pus  sot, 

(')  Depuis  la  fondation  de  la  Société,  cette  médaille  n'a  été  décernée 
que  deux  fois  à  une  œuvre  dramatique  :  à  Li  galant  dèl sièrvante  et  à  Tâti. 

('-)  Voy.  M.  WlLMOTTE  :  Le  Wallon,  Histoire  tt  Littérature,  des  origines 
à  la  fin  du  XVI IL  siècle.  Rozez,  Bruxelles. 

(3)  Donnons  un  souvenir  à  Li  pèction  d'avri,  en  patois  de  Marche,  par 
A.-J.  Alexandre  (1859),  et  à  Lèsbièsses,  de  Xhoffer  (1859),  satire  poli- 
tique à  personnages  d'animaux,  bien  avant  Chanteclerl 


—  233  — 

de  Delchef  (1862);  Li  màye  neûr  d\i  Colas,  de  Ch.  Hannay 
(1866);  Uovrèfye  d'à  Tchanchèt   (1873)  et   Li  consèy  dèl  matante 

(1877-1878),  de  Alexis  Peclers  ;  Lés  amours  d'à  Djèrà,  pour  ne 
fdter  que   les  meilleures  pièces  de  cette  période. 

Décidément  le  vieux  terreau  ancestral  n'est  pas  épuisé  ;  de  nou- 
velles floraisons  vont  germer  et  s'y  épanouir.  Henri  Baron,  Théo- 
phile Bovy,  Toussaint  Bury,  Victor  Carpentier,  Joseph  Lejeune, 
Simon  Radoux,  Henri  Simon,  Gustave  Thiriart,  Alphonse 
Tilkin,  Auguste  Vierset,  Joseph  Willem  et  d'autres,  y  cueil- 
leront des  gerbes  aussi  brillantes  et  aussi  variées  que  leurs  aînés, 
en  attendant  que  la  jeune  génération  —  ils  sont  trop  nombreux 
pour  que  nous  tentions  même  un  dénombrement  —  y  récolte 
une  moisson  plus  abondante  et  plus  riche  encore. 

Dans  cette  campagne  dramatique  qui  devait  être  si  glorieuse 
pour  les  lettres  wallonnes,  Remouchamps  fut  aux  avant-postes 
avec  Li  sav'ti  ('). 

Le  sujet  de  cette  pièce,  dont  l'action  est  censée  se  passer  vers 
1790,  était  tiré  d'un  vieux  conte  liégeois,  sorte  de  fabliau  qu'Epo- 
nyrae  Martial  avait  récemment  rajeuni  en  une  amusante pasquèye 
sous  le  titre  de  Li  sav'ti  dès  Récolèt's  ("-).  Ce  savetier,  d'après  la 
tradition,  était  un  biberon  émérite  : 

De  crâs  pèkèt  il  aveùt  1'  fîve  : 
Après  lu  tofér  i  djèrive: 
Ossi  oyéve-t-on  dîre  as  djins 
Ou'i  1'  magnîve  et  nèl  buvéve  mn. 

Un  soir  qu'il  est  ivre-mort,  ses  camarades  l'affublent  d'un  cos- 
tume de  récollet  et  le  transportent  dans  une  sorte  de  cellule 
monacale.  Le  lendemain,  au  réveil,  chacun  va  jouir  de  l'ahuris- 


(')  Li  sav'ti,  comèdève  è  deùs  ac's,  par  Éd.  Remouchamps.  Liège, 
Impr.  Carmanne,  1859.  Extrait  du  Bulletin  de  la  Soc.  liég.  de  Litt.  wall., 
t.  II  (1859),  pp.  75-143. 

(-)    Bulletin  de  la  Soc.  liég.  de  Litt.  wall.,  t.  II  (1859),  pp.  69-73. 


—  «34  — 

sèment  du  pauvre  diable  que  l'on  traite  de  révérend  père  avec 
toute  la  gravité  voulue,  jusqu'à  ce  qu'un  éclat  de  rire  général 
vienne  l'avertir  du  tour  pendable  qu'on  lui  a  joué. 

Pour  mettre  au  théâtre  ce  «  tableau  de  mœurs  à  la  Henry 
Monnier  »  (').  l'auteur  l'avait  corsé  d'incidents  nombreux  et  y 
introduisait  des  personnages  nouveaux.  L'ami  Hinri,  qui  se 
charge  de  faire  la  leçon  à  Crespin,  le  savetier,  s'attribuait  un 
rôle  parfois  encombrant.  L'épisode  de  Madame  Louba  en  quête 
des  bottines  de  son  mari  que  Crespin  a  précisément  chaussées 
pour  sortir,  les  attrapades  répétées  du  savetier  avec  sa  femme 
Tatène,  l'intervention  menaçante  du  propriétaire  de  la  maison, 
Godinasse.  du  maître  des  pauvres,  Hanèsse,  les  explications 
plutôt  embarrassées  de  Hinri  à  la  fin  du  deuxième  acte,  les  mono- 
logues et  les  dissertations  morales  multipliés  avaient  singuliè- 
rement enrichi  —  et  compliqué  -  le  thème  primitif;  au  point 
que  le  sujet,  qui  paraissait  pouvoir  fournir  tout  au  plus  matière 
à  un  proverbe  dramatique  en  un  acte,  s'était  bel  et  bien  élargi 
en  une  ample  comédie  de  plus  de  mille  vers. 

Il  y  avait  là  sans  doute  une  richesse  de  développements  qui 
allait  jusqu'à  la  profusion,  une  luxuriance  de  sève  presque  impuis- 
sante à  se  contenir,  disons  le  mot  :  une  intempérance  juvénile  de 
style  et  d'imagination.  Mais  ces  longueurs  s'atténuaient  dans  le 
réalisme  des  scènes  de  la  vie  de  ménage  prises  sur  le  vif,  dans 
«  cette  reproduction  photographique  »  d'un  intérieur  vulgaire, 
dans  la  verve  étourdissante  des  répliques  et  le  cliquetis  des 
ripostes,  enfin  dans  l'inattendu  d'un  dénouement  où  Crespin, 
après  avoir  juré  ses  grands  dieux  qu'il  ne  boira  plus,  ne  trouve 
rien  de  mieux,  pour  se  remettre  d'une  alarme  si  chaude,  que  de 
vider  la  bouteille  entamée,  au  grand  ébahissement  de  sa  femme 
qui  s'écrie,  et  c'est  bien  là  sans  doute  la  synthèse  morale  de  la 
pièce,  que 

(  )n  tchèt  pied    ses  povèdjes,  mi  ris  jamày  ses  manîres  ! 

(')  Rapport  de  M.  Alphonse  Le  Roy.  Bulletin  de  la  Soc.  l'ég.  de  Lia. 
wall.,  i.  II  (1859),  pp.  52-56. 


—  235  — 

Mainte  scène  était  déjà  conduite  avec  une  logique  et  une 
science   du   théâtre  remarquables  ;  Le   dialogue   mouvementé   et 

nerveux  s'émaillait  d'alexandrins  de  belle  allure,  nets  et  bien 
frappés;  la  langue,  avec  de  multiples  trouvailles  d'expression, 
était  de  bon  aloi,  nourrie  de  proverbes  et  de  spots,  puisés  à  même 
la  source  populaire;  en  somme-,  une  piquante  esquisse  de  mœurs 
locales  dans  une  forme  vivante  et  savoureuse. 

Les  louanges  qui  avaient  accueilli  l'apparition  du  Sav'ti 
n'éblouirent  pas  le  jeune  auteur  (').  «  Je  ne  travaille  que  sous  le 
coup  de  l'inspiration,  à  ma  fantaisie  »,  disait-il  lui-même.  Ce  ne 
fut  qu'après  quelque  vingt  ans  de  retraite  et  de  labeur  qu'il  crut 
pouvoir  de  nouveau  affronter  le  public  avec  Lès  amours  d'à 
Djèrà  (-). 

L'intrigue  joue  ici  un  rôle  plus  important;  on  pourrait  même 
dire  qu'elle  tient  une  place  prépondérante  puisque  la  pièce  repose 
tout  entière  sur  un  chassé-croisé  d'amoureux,  source  des  quipro- 
quos les  plus  inattendus.  Djèrâ,  vârlèt  du  maisse-cotî  Djâcob,  est 
amoureux  de  la  servante  Babèt',  qui  ne  semble  guère  pressée  de 
répondre  à  ses  feux.  Ces  résistances,  de  pure  coquetterie  d'ail- 
leurs, mettent  martel  en  tète  au  pauvre  garçon,  surtout  quand,  à 
la  suggestion  d'une  diseuse  de  bonne  aventure.  Marève-Crotchèt, 
il  se  persuade  que  Babèt'  «  hante  avou  in-aute  ».  Dès  lors  Djèrâ 
«  veut  tôt  bablou  »  et  ses  soupçons  s'accrochent  aveuglément  au 
moindre  incident,  à  la  plus  fugitive  apparence.  Or,  de  son  côté, 
Louise,  fille  de  Jacob,  est  recherchée  par  un  citadin,  Victor, 
qui  a  la  marotte  de  vouloir  être  aimé  pour  lui-même  ;  il  a  donc 
dissimulé  son  état  de  fortune  au  fermier,  qui  refuse  la  main  de  sa 
fille  à  un    prétendant  aussi  désargenté.  Mais  Babèt'  a  éventé   le 

(')  TA  sav'ti  ne  fut  pas  représenté  à  Liège  avant  1874:  la  pièce 
avait  été  créée  à  Mont  (Dison),  le  31  janvier  1864:  elle  a  été  jouée 
jusqu'ici  70  fois. 

('-')  Lès  amours  d'à  Dura,  comèdèye  è  deûs  ac's,  par  Ed.  Remou- 
champs.  Liège,  impr.  Yaillant-(  ^armanne,  1878.  Extrait  du  Bulletin  de 
la  Soc.  liég.  de  Litt.  ivall..  t.  16,  pp.  103-179. 


—   236    — 

secret  et  Victor  ne  sait  par  quelles  prévenances,  par  quelles  géné- 
rosités retenir  le  caquet  de  la  servante.  Ces  entrevues,  ces  col- 
loques entourés  de  mystère  ne  manquent  pas  de  renforcer  les 
méfiances  de  Djèrâ,  qui,  tout  hors  de  lui,  à  la  fin  du  premier 
acte,  lance  à  son  rival  cette  accusation  :  «  Vos  estez  1'  galant  di 
m'  crapaude  !  »  Victor,  ahuri,  l'interprète  à  rebours  et  s'imagine 
que  Louise  le  trahit  avec  son  domestique  ! 

Au  second  acte,  le  père  de  Louise  songe,  un  peu  tardivement 
sans  doute,  à  prendre  des  renseignements  sur  le  compte  de 
Victor.  Djèrâ,  qu'on  a  chargé  de  l'enquête,  rapporte  les  plus  gros- 
sières imputations  contre  l'amant  supposé  de  sa  bonne  amie.  Pour 
en  avoir  le  cœur  net,  Louise  et  son  père  se  décident  à  espionner 
les  deux  complices  et,  après  une  scène  désopilante  où  Victor  croit 
voir  Louise  dans  les  bras  de  Djèrâ,  où  Babèt'  tombe  évanouie 
sur  la  poitrine  de  Victor,  une  explication  mouvementée  vient 
enfin  jeter  quelque  lumière  sur  cette  querelle,  «  wice  qui  1'  diàle 
n'i  veûreùt  gote  ».  Tout  s'explique  et  la  pièce  se  termine  par  le 
double  mariage  attendu. 

De  même  que  l'intrigue,  «  si  romanesque  et  invraisemblable 
par  ailleurs  »  du  Dépit  amoureux,  avec  laquelle  on  aura  remarqué 
des  analogies,  la  fable  de  cette  comédie,  ingénieusement  agencée, 
court,  alerte  et  vive,  à  travers  un  imbroglio  surabondamment 
compliqué.  À  part  de-ci  de-là  encore  quelque  monologue  musard, 
l'action  pivote  autour  du  personnage  de  Djèrâ,  qui  entraîne 
acteurs  et  spectateurs  dans  un  tourbillon  endiablé,  animant  et  sou- 
tenant tout  l'intérêt  dramatique  de  la  pièce.  Il  est  bien  nature,  ce 
type  de  rustaud  amoureux,  naïf  et  niais,  crédule  et  superstitieux, 
que  l'idée  d'une  trahison  de  sa  «  mon-cœur  »  affole  et  brouille 
complètement,  toujours  à  l'affût  d'une  parole,  d'une  attitude, 
d'un  geste,  qui  confirment  ses  soupçons,  aux  écoutes  derrière  les 
portes,  quitte  à  s'y  laisser  «  sprâtchî  1'  narène  »,  s'essayant  à  jouer 
au  matamore  vis-à-vis  de  son  rival  pour  rentrer  sous  terre  à  la 
moindre  menace  ;  et  l'on  comprend  que  ses  multiples  tribulations 
et   déconvenues   jettent    la  salle    en    une    gaieté  nerveusement 


237  — 

communicative.  Les  comparses  qui  l'entourent,  quoique  sil- 
houettés d'un  crayon  plus  sommaire,  témoignent  aussi  d'une 
personnalité  marquée  depuis  le  romanesque  Victor,  en  passant 
f  par  le  «  maîsse-cotî  »  un  peu  lourd,  plus  apte  à  «  èlére  dès  crom- 
pîres  »  qu'à  démêler  des  psvchologies  amoureuses,  jusqu'à  cette 
Marèye-Crotchèt,  que  l'auteur  a  typée  de  façon  si  vivante  et  si 
nature.  Il  faut  relire  cette  scène  de  la  consultation  (I,  3),  filée 
avec  un  art  vraiment  supérieur,  où  le  «  bê  croie  »  est  conduit  de 
l'examen  des  lignes  de  sa  main  par  le  marc  de  café  et  les  cartes 
jusqu'à  la  corde  de  pendu  finale  —  et  le  fond  de  sa  bourse  si  pres- 
tement vidée!  Amusante  encore  la  scène  entre  Victor  et  Djèrà, 
qui  fait  parfois  penser  à  quelque  Miles  gloriosus  de  la  comédie 
ancienne  ou  au  Matamore  de  Y  Illusion  comique  de  Corneille  ; 
intéressant  aussi  l'épisode  delà  restitution  des  cadeaux  (I,  17), 
qui  peut  fournir  matière  à  une  curieuse  comparaison  avec  une 
situation  identique  du  Dépit  amoureux  (IV,  3,  4)  et  montrer 
jusqu'à  quel  point  notre  auteur  a  su  rester  original. 

La  langue  et  la  versification  sont  encore  en  progrès  depuis 
LisavHî\  le  dialogue  vif  et  pressé  pétille  de  traits  d'esprit,  de 
joyeuses  reparties  ;  à  tout  coup  le  rire  éclate  en  fusées  des  inci- 
dents burlesques  et  du  comique  verbal  qui  naissent  spontané- 
ment sur  ce  fond  des  mœurs  populaires  (*). 

Les  poésies  lyriques  de  Remouchamps  avaient  été  goûtées 
surtout  par  les  lettrés  et  les  fervents  de  notre  vieil  idiome  ;  ses 
deux  premières  comédies  lui  avaient  valu  une  notoriété  déjà  plus 
étendue;  la  triomphante  popularité  allait  lui  venir  avec  Tàtî 
V pèriqui  (Gautier  le  perruquier). 

On  connaît  la  donnée  générale  de  cette  pièce  :  Tàtî,  mystifié 
par  un  rival  qui  veut  se  venger  de  ses  dédains,  s'imagine  avoir 
gagné    un    gros  lot  de    cent   mille  francs;    il   les  fiance  aussitôt 

(')  La  première  des  Amours  d'à  Djèrà  fut  donnée  à  Ayeneux  le 
Ier  août  1880.  Liège  vit  la  troisième  représentation  au  Pavillon  de  Flore, 
le  17  juin  1883.  Le  nombre  total  des  représentations  à  ce  jour  est  de  93. 


—    23*    — 

.i  l'héritage  de  même  import  qu'une  tante  cacochyme  va 
laisser  à  Marèye,  servante  du  voisinage,  dont  il  est  épris. 
Riche  de  ces  deux  cent  mille  francs  hypothétiques,  Tâtî  ferme 
boutique  : 

Asteûre,  èdon,  Tonton,  aléz'  dispinde  l'èssègne  ! 
se  fait  meubler  un  luxueux  salon,  engage  des  domestiques,  ne 
rêve  plus  qu'honneurs  officiels  et  décorations,  en  un  mot  endosse 
avec  sa  pelisse  tous  les  travers  et  les  ridicules  des  parvenus  et 
des  «  grandiveûs  ».  Mais  ces  folles  extravagances  ne  durent  guère 
et  bientôt  sonne  l'heure  où,  comme  Perrette,  il  voit  s'évanouir 
en  fumée  et  le  gros  lot  prétendu  et  l'héritage  convoité. 

Que  le  thème  de  la  comédie  soit  bien  neuf,  que  l'intrigue  offre 
une  originalité  bien  saillante,  personne  ne  songera  à  le  soutenir. 
Le  ridicule  des  parvenus  depuis  —  et  bien  avant  —  le  Bourgeois 
gentilhomme  jusqu'à  Monsieur  Poirier  ;  l'aventure  romanesque 
de  ces  princes  d'un  jour  :  Si  fêtais  roi  .';  la  légende  des  châteaux 
en  Espagne,  des  oncles  d'Amérique,  des  gros  lots  si  communs  à 
notre  époque  de  tombolas  et  de  jeux  de  bourse,  voilà  sans  doute 
l'un  de  ces  trois  douzaines  de  sujets  et  situations  qui  constituent 
de  tout  temps,  paraît-il,  la  matière  première,  travaillée,  malaxée, 
pétrie  de  façon  plus  ou  moins  originale  par  les  gindres  drama- 
tiques. Cette  fable,  assez  banale  au  fond,  a  du  se  présenter  un 
beau  jour  —  réminiscence  de  lecture,  fait  divers,  incident  local  |  '  | 
—  aux  yeux  de  notre  auteur,  puis  prendre  corps  lentement  au 
cours  d'une  longue  période  de  gestation  imprécise,  et  se  matéria- 
liser enfin  sous  cette  forme  nouvelle  (-). 

(')  Les  emprunts  de  ville  avec  leurs  tirages  à  gros  lots,  les  tombolas 
des  expositions  de  Bruxelles  et  d'Anvers  ne  suffisaient-elles  pas  à  faire 
naître  l'idée?  Une  anecdote  raconte  qu'à  Huy  en  1892,  à  la  représenta- 
tion de  Tâtî,  on  se  montrait  dans  la  salle  un  nommé  Barbier,  dont  le 
père,  barbier   à   Huy,  avait  gagné  un  gros  lot  ! 

(2)  Un  vaudeville,  Li  bàrbî,  de  A.  Tilkin  (1882),  traite  un  sujet  ana- 
logue :  «  Ce  Figaro  wallon  a  gagné  le  gros  lot  à  la  loterie  avec  le 
numéro  68  et,  dans  sa  joie,  il  se   refuse,   tant  il  est  pressé  de  quitter  le 


—    23Q    — 

Le  sujet  était  si  bien  dans  l'ambiance  du  moment  qu'au  même 
concours  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  accordait 
une  mention  honorable  à  une  pièce  d'Alexis  Peclers  intitulée 
Li  lot  (ta  Djégô,  dont  la  fable  est  absolument  identique  à  celle  de 
Tâtî  ').  Un  maître  serrurier  du  nom  de  Djégô  croit  avoir  gagné 
le  gros  lot  à  un  tirage  :  aussitôt  il  renonce  à  une  importante 
entreprise  qu'il  avait  soumissionnée,  renvoie  son  dessinateur 
qu'il  avait  agréé  comme  gendre,  fait  mille  folies  encore  jusqu'à  ce 
qu'on  apprenne  que  le  journal  a  imprimé  un  3  pour  un  5.  Djégô 
se  remettra  au  travail  et  rendra  sa  tille  à  l'élu  de  son  cœur.  Et  le 
rapporteur,  appréciant  les  deux  œuvres,  concluait  avec  raison  que 
ce  n'est  pas  la  donnée  d'une  pièce  qui  en  fait  la  valeur,  mais  la 
façon  plus  ou  moins  habile  dont  elle  est  conduite  et  mise  en 
scène,  sans  oublier  la  forme  littéraire  dont  on  l'a  revêtue. 

Or  c'est  là  précisément  qu'il  faut  chercher  le  mérite  de  la 
comédie  de  Remouchamps.  Une  lois,  en  effet,  le  point  de  départ 
admis,  l'action  se  déroule  sans  effort,  avec  logique  et  vérité.  Quoi 
de  plus  vivant  que  cette  échoppe  de  barbier  —  on  songe  tout  de 
suite  à  Pézenas  — ■  où  s'ébauche  l'exposition  de  la  pièce,  où  l'im- 
pertinence de  Tâtî  pour  son  rival  amène  si  naturellement  la 
vengeance  de  celui-ci,  où  les  autres  personnages  viennent  avec 
une  telle  aisance  s'agréger  à  l'action,  accusant  leur  caractère  par 
une  attitude,  un  mot  décisifs?  Le  2e  acte  nous  mène  dans  le 
salon  nouvellement  meublé  où  le  pseudo-richard  fait  la  roue, 
s'exerce  à   parler   le    langage  des    bourgeois  ;  où,    élargissant    ses 

métier,  àachever  de  faire  la  barbe  à  un  client  flamand.  Celui-ci  se  venge 
en  retournant  les  chiffres  dans  le  journal:  et,  quand  Figaro  fête  son 
bonheur,  on  lui  vient  certifier  que  le  gagnant,  c'est  89:  il  reprend  cou- 
rageusement le  rasoir,  consent  à  achever  d'épiler  le  flamand;  et  le  rasé 
de  faire  connaître  alors  la  farce  au  barbier, qui  retrouve  ainsi  la  fortune  !  » 

!i  Le  wallon,  son  histoire  et  sa  littérature.  Causeries  liégeoises  par  Joseph 
Dkma.rik.au,  p.  312  (Liège,  L.  Demarteau,  1889). 

1       (')   Bulletin  de  la  Société  liég.  de  Litt.  wall.,    t.  22   12e  série,    t.  IX), 

I  pp.    369   à  376.   Jurv  :  MM.  A.  Falloise,  A.  Ninon  et   Victor  Chauvin. 

I  rapporteur. 


—  240  — 

visions  de  grandeur  future,  il  traite  Marèye  avec  une  froideur 
que  dissipe  à  peine  la  nouvelle  qu'elle  sera  bientôt  «  qvvite  »  de 
sa  tante;  où  enfin,  après  avoir  hélé  deux  Ardennais  du  haut  de 
cette  fenêtre  que  l'on  a  jugée  peut-être  trop  secourable,  il  s'avise 
d'en  faire  des  domestiques  dont  la  livrée  tapageuse  mettra  le  voisi- 
nage dans  la  confidence  de  sa  haute  fortune.  Appuyant  encore 
la  description  des  ridicules  du  bonhomme,  le  3e  acte  conduit  tout 
droit,  par  la  farce  énorme  de  la  visite  royale  et  de  l'application 
des  ventouses,  jusqu'au  cap  de  la  double  désillusion  finale. 

Ce  n'est  pas  là  seulement  un  simulacre  d'intrigue,  prétexte  à 
conversations  et  à  bons  mots,  mais  un  ensemble  parfaitement 
agencé,  où  tout  se  tient  et  se  lie  (  '  ),  d'une  ordonnance  pour  ainsi 
dire  classique.  Et  dans  ce  cadre,  si  riche  en  ressources  scéniques, 
les  personnages  ne  se  contentent  pas,  comme  certains  l'ont  pré- 
tendu, de  venir  débiter  «d'aimables  spots  ou  d'bilarants  pro- 
verbes »,  ils  expriment  sincèrement,  ils  traduisent  avec  une 
humanité  suffisante  les  sentiments  et  de  leur  race  et  de  leur 
personnalité.  Ces  scènes  pétillantes  d'esprit  évoquent  un  peu  de 
la  vie  qui  nous  entoure,  rendue  avec  un  naturalisme  intelligent 
et  une  vis  co mica  irrésistible;  et  l'on  serait  injuste  de  n'y  pas 
reconnaître  les  éléments  d'une  excellente  comédie  de  mœurs. 

Tâti?  mais  il  est  de  tous  les  temps  et  de  tous  les  lieux,  ce 
pauvre  fou  qui  incarne  les  aspirations,  les  désirs,  les  fringales  des 
humbles,  des  désbérités,  et  aussi  de  maint  bourgeois!  Devenir 
riche,  jouir  de  la  vie,  satisfaire  à  son  orgueil  et  à  quelque  faiblesse, 
pouvoir  à  son  tour  éclabousser  le  voisin  de  cette  supériorité  finan- 
cière qui  confère,  paraît-il,  toutes  les  qualités  et  tous  les  mérites, 
se  laisser  aller  enfin  aux  plus  chimériques  imaginations,  quel  rêve 
foncièrement  humain  —  et  quel  type  immortel  ! 

Et  voyez,  avec  cette  personnalité  si  distincte,  liégeoise  de  fond 
et  de  forme,  quelle  extraordinaire  intensité   de  vie  l'auteur  lui   a 

(')  Voyez  par  exemple  comment  l'épisode  de  la  visite  du  roi  est  pré- 
paré dès  le  Ier  acte,  scène  4. 


-    24I     - 

donnée.  Dès  le  monologue  d'ouverture  le  barbier  est  superbe- 
ment campé  de  ligne  et  de  couleur.  Tel  Hamlet  philosophant  sur 
un  crâne,  Tâtî,  confectionnant  ses  perruques,  rumine  le  désir  qui 
__  le  point  depuis  des  années,  les  yeux  fixés  sur  ce  gros  lot  qui 
l'attire  comme  un  phare  lointain.  L'idée  lui  en  est  devenue 
familière  au  point  que  ce  coup  de  fortune  imprévu  ne  l'a  guère 
surpris;  il  l'attendait,  pour  un  peu  il  lui  reprocherait  d'avoir  trop 
tardé.  Et  le  voilà  aussitôt  transformé  :  tenue,  langage,  senti- 
ments, il  s'accommode  aux  exigences  de  sa  nouvelle  situation 
avec  une  naïveté,  une  assurance,  on  peut  dire  une  inconscience 
merveilleuse.  Du  haut  de  sa  vanité  qui  lui  enlève  tout  jugement, 
il  tranche  les  questions,  accueille  avec  une  moue  dédaigneuse  les 
observations  si  raisonnables  de  sa  sœur  Tonton  : 

Va-z-è.   ti   n'   kinoh  rin  !  (v.  2581...  Ele  ni  k'noh  rin,  de,  lèy  !  (y.  279). 

comme  il  rabrouera  plus  tard  son  parent  pauvre  Nonàrd.  Il  se 
voit  déjà  pérorant  au  Conseil  communal,  porteur  de  deux  ou 
trois  décorations,  et,  tout  naturellement,  par  une  gradation  que 
n'aurait  pas  même  besoin  d'expliquer  le  grossissement  scénique 
—  Labiche  en  a  osé  bien  d'autres!  —  il  en  arrive  à  trouver  toute 
simple,  toute  normale  l'extravagante  idée  de  la  visite  royale. 

Et,  à  la  fin,  lorsque,  le  splendide  échafaudage  écroulé,  les  cour- 
tisans intéressés  ont  fait  place  nette  et  qu'il  se  retrouve  en  face 
du  gros  bon  sens  de  Tonton,  plus  sèche  et  plus  rêche  que  jamais, 
après  la  minute  obligée  de  rageuse  explosion,  Tâtî  baissera  docile- 
ment la  tète  pour  dire  à  sa  sœur  : 

Savez  ve  bin  qwè,  Tonton:...  aléz'  ripinde  l'èssègne  ! 

Et,  avec  la  même  inconscience  détachée  qui  lui  faisait  accepter 
si  aisément  tantôt  les  «cint  mèyes»,  avec  aussi  cette  sorte  de  fata- 
lisme dont  les  gens  de  sa  condition  acceptent  le  fait  accompli,  il 
rouvrira  boutique  et  reprendra  peignes  et  rasoirs.  La  leçon  a-t-elle 
été  profitable?  Va-t-il   s'amender?  Attendra-t-il  désormais   pour 

t.  48,  f.  16. 


—  242  — 

s'en  commander  une  «  tchèm'nêye  »  que  l'œuf  ait  été  pondu  ?  On 
nous  permettra  d'en  douter,  et  il  nous  paraît  bien  que  plus  d'une 
fois  encore,  en  frottant  le  blaireau  ou  eu  montant  ses  perruques 
sur  la  «  mahote  »,  il  soupirera  -  nouvel  et  incorrigible  Adam  — 
au  souvenir  de  l'Éden  évanoui,  non  sans  quelque  espérance  de 
le  voir  un  jour  se  rouvrir  devant  lui.  Sous  toutes  ses  faces,  ainsi, 
le  caractère  de  Tâtî  a  été  étudié,  détaillé,  mis  en  scène  avec 
finesse  et  esprit. 

Tonton,  qui  lui  fait  antithèse  d'après  l'ordre  classique,  n'est 
pas  moins  intéressante.  De  bon  sens  un  peu  timide,  de  raison  un 
peu  terre  à  terre,  proclamant  avec  gravité 

Qu'on  mârticot  est  todi  'ne  bièsse 
Owèqu'a  moncheû  i  seûye  moussî, 

restée  peuple  jusqu'aux  moelles,  superstitieuse  plus  que  croyante, 
elle  prête  quelquefois  à  rire  ;  mais  elle  est  femme  de  tête,  sage  et 
pratique,  et  garde  son  franc  parler  que  pimente  «  la  verve  drue  et 
plantureuse  »  d'une  Dorine.  Les  dédains  de  son  frère  ne  l'émeu- 
vent pas,  et  telles  de  ses  reparties  à  l'emporte-pièce  douchent 
cruellement  les  prétentions  du  parvenu.  À  maintes  reprises  les 
accès  de  sa  logique  un  peu  bougonne  font  penser  au  raisonneur- 
philosophe  des  drames  de  Dumas  fils,  et  elle  tire  souvent  de  la 
pièce  les  enseignements  que  celle-ci  peut  comporter.  Avec  cela 
d'une  susceptibilité  morale  qui  se  hérisse  au  moindre  soupçon 
d'une  indélicatesse  : 

...  Mi,  dji  n'  vou  nin  dès  çanses  di  mâle-aqwîrt  ! 
Dj'oûvurrè  po  viker,  dj'  n'ârèqu'ine  cote  è  m'  cou, 
Mins  dj'  rot'rè  l' tièsse  lèvêye  !  M'avez-ve  bin  ètindou  ? 

Au  surplus,  c'est  un  type  de  tenue  et  de  verve  bien  liégeoises  : 
nos  rues  et  nos  marchés  retentissent  journellement  des  aphorismes 
de  maintes  Tontons. 

Bien  liégeois  aussi  les  comparses,  qui,  à  côté  du  trait  parti- 
culier qui    les  silhouette,  témoignent  d'un  humour  sans   façon, 


-   243    - 

d'un  esprit  un  peu  gros,  d'une  jovialité  plaisante  bien  dans  la 
note  de  chez  nous,  avec  une  certaine  bonhomie  et  un  optimisme 
souriant.  Ainsi  l'instituteur  sans  place  Matrognârd,  au  nom  sym- 
bolique, parasite  peu  vergogneux,  non  sans  culture  ni  malice 
d'ailleurs,  et  fort  habile  à  exploiter  les  travers  de  Tâtî  au  profit 
tle  sa  passion  pour  le  «  pèkèt  ». 

Ainsi  encore  l'égoutier  Nonàrd,  qui  représente  avec  une  pointe 
de  naturalisme  un  peu  poussé  les  couches  les  plus  basses  de  la 
société,  et  dont  l'égoïsme  positif,  dépouillé  de  toute  feinte,  " se 
résoudra  philosophiquement,  devant  la  déconvenue  finale,  en  un 
mot  d'ironie  populaire  :  «  À  r'vèy,  lès  bleus  !  » 

Ainsi  Marèye,  la  futée  servante,  dont  l'affection  pour  Tâtî  monte 
et  descend  de  façon  si  adéquate  aux  oscillations  du  gros  lot. 

Ainsi  enfin  les  deux  Ardennais,  ignorants  et  finauds,  naïfs  et 
madrés  tout  à  la  fois,  avec,  chez  Pènêye,  par  dessus  l'obséquiosité 
de  commande,  des  sursauts  et  des  révoltes  de  jalousie  bien  nature. 
Il  n'est  pas  jusqu'à  Lârgosse  lui-même  dont  l'apparition  épi- 
sodique  ne  réponde  à  l'engouement  instinctif  des  foules  poul- 
ie *  bel  homme  »  et  toute  la  chamarrure  des  uniformes. 

Certes,  à  la  réflexion,  ces  personnages  nous  paraissent  d'une 
psychologie  un  peu  superficielle  et  rudimentaire,  —  tels  sans 
doute  aussi  qu'ils  se  présentent  dans  la  réalité  —  mais  en  scène 
ils  vivent  intensément,  d'une  vie  extérieure,  peints  d'après  nature, 
avec  leurs  gestes,  leurs  attitudes,  leurs  tics,  avec  aussi  ce  langage 
si  original,  cet  accent  de  terroir  si  savoureux  qui  achèvent  de 
donner  la  complète  illusion. 

Et,  ici,  il  faut  admirer  sans  restriction  l'art  avec  lequel  l'auteur 
sait  faire  parler,  dialoguer,  se  disputer  même  assez  souvent,  ses 
personnages;  cette  vivacité  de  reparties  où  s'entrechoquent  et 
rebondissent  les  propos  bon-enfant  du  cru,  en  un  feu  roulant  de 
saillies  pittoresques,  de  réflexions,  de  traits  piquants;  cette  suite 
ininterrompue  de  dictons,  proverbes  et  «  sots  mèssèdjes  »  locaux, 
toujours  en  situation  et  si  naturellement  enchâssés  dans  le  dia- 
logue ;  cette  verve  intarissable  qui  déchaîne  irrésistiblement 
l'hilarité,  tel  un  Plaute  ou   un  Regnard.  Voyez  la  salle  de  spec- 


—  244  — 

Lacle  où  chaque  mot  fait  balle,  où  le  public  —  à  Liège  surtout  — 
saisit  au  vol  l'allusion  et  le  trait  plaisants  qui  lui  sont  du  reste 
familiers;  car,  nous  en  sommes  sûr,  telle  repartie  qui  fait  s'es- 
claffer la  foule  et  la  secoue  en  une  «  hah'lâde  »  épileptique,  a  été 
fournie  à  l'auteur  par  quelque  «  pwèrteû-âs-sètchs  »  ou  telle  rude 
«  boterèsse  »  ;  il  l'avait  enfouie  aux  plis  de  son  ample  sarrau  fami- 
lier et,  au  bon  moment,  il  l'en  a  retirée  pour  notre  plus  grand 
ébaudissement.  C'est  bien  là  notre  vieille  gaieté  liégeoise,  qui  — 
telle  madame  Angot  —  déteste  toute  bégueulerie  et  ne  recule 
pas  devant  un  trait  un  peu  salé,  s'il  lui  parait  d'attaque  et  bien 
appliqué  : 

1  lî  fat  s'  franc  parler,  ses  bons  mots  et  ses  craques, 
Qui  v'  fèt  rîre  si  sovint  a  v'  dibot'ner  vosse  fraque.  (') 

Remouchamps,  qui  s'inspire  du  génie  et  des  traditions  de  la 
race,  avait  pénétré  toutes  les  ressources  de  l'idiome  local.  Rompu 
au  mécanisme  de  la  phrase  wallonne,  réussissant  presque  toujours 
à  plier  l'alexandrin  aux  caprices  de  sa  pensée  vive  et  enjouée, 
avec  cela  ennemi  irréductible  du  wallon  francisé  et  poussant  le 
purisme  jusqu'à  l'intransigeance,  il  a  mérité  d'être  appelé  par  un 
fin  connaisseur  en  la  matière  : 

Li  ci  qu'a  fait  r'flori 
Nosse  vî  linguèdje  (2). 

Ces  hautes  qualités,  auxquelles  la  Société  liégeoise  de  Littéra- 
ture wallonne  avaient  rendu  hommage  en  couronnant  la  pièce  (3), 

(')  Toast  du  sénateur  d'Andrimont,  bourgmestre  de  Liège,  au  Banquet 
de  la  50e  représentation  de  Tàt'i. 

(2)  Henri  Simon,  Totrim'nant  d'  Tàtî,  chanson  de  la  50e. 

(3)  Bulletin  de  la  Soc.  liég.  de  Litt.  walL,  t.  22  (2e  série,  t.  IX  :  1886), 
pp.  369-376.  «  Nul  doute  que  les  lecteurs  et  les  spectateurs  ne  ratifient 
notre  décision  par  leurs  éclats  de  rire  et  qu'ils  ne  pensent  avec  nous  que 
les  beaux  temps  du  vieux  théâtre  liégeois,  ou  ceux  qu'avait  si  dignement 
inaugurés  Li  galant  d'el  servante,  soient  enfin  revenus.  »  (V.  Chauvin, 
rapporteur).  Remouchamps  fut  élu  membre  titulaire  de  la  Société  le 
1  5  mars  1887. 


—  245  — 

valurent  d'emblée  à  Tàtt  un  éclatant  succès  :  il  ne  désarma 
point  cependant  la  critique.  Depuis  les  remontrances  courtoises; 
signalant  quelque  faiblesse  inhérente  à  toute  œuvre  humaine 
jusqu'aux  diatribes  inspirées  par  le  parti  pris  ou  l'ignorance, 
Tàtî  fut  passé  impitoyablement  au  crible,  pour  sortir  d'ailleurs 
victorieux  de  l'épreuve. 

Le  reproche  que  l'on  retrouve  le  plus  fréquemment  articulé 
s'adresse  au  sujet  même  :  «  Remouchamps  n'a  fait  que  mettre  en 
wallon  une  comédie  archiconnue,  une  fable  archibanale  !  » 

Nous  pourrions  répondre  immédiatement  que  cette  histoire  de 
gros  lot  n'est  au  fond  qu'une  péripétie,  un  incident,  une  ficelle 
en  quelque  sorte  qui  sert  à  amener  le  véritable  sujet  :  «  Un 
homme  voit  sa  condition  changée  par  une  circonstance  quel- 
conque :  comment  va-t-il  s'adapter  à  la  métamorphose?  »  Or  l'in- 
vention ne  porte-t-elle  pas  ici  sur  les  aspects  spéciaux  de  cette 
transformation,  sur  l'agencement  des  scènes  et  la  variété  des 
caractères?  Et,  pour  notre  cas  particulier,  ne  sont-ce  pas  les  mille 
menus  détails  caractéristiques  de  la  vie  populaire  ;  n'est-ce  pas  le 
dialogue  alimenté  et  vivifié  par  les  pittoresques  spots  du  terroir  ; 
n'est-ce  pas  encore,  si  l'on  veut,  le  jeu  simple  et  vrai  des  acteurs 
dans  des  décors  qui  sont  eux-mêmes  une  exacte  et  vivante  repro-  ' 
duction  des  petits  intérieurs  liégeois?  Ce  sujet-là,  personne, 
pensons-nous,  ne  le  disputera  à  Remouchamps. 

Mais  il  nous  a  semblé  intéressant  de  pousser  plus  loin  l'étude 
de  cette  question  et  de  voir  si  le  grief,  non  de  plagiat,  mais  de 
simple  imitation,  avait  quelque  raison  d'être.  Nous  avons  donc 
feuilleté  le  répertoire  ancien  afin  d'y  découvrir  quelque  ancêtre 
dont  Tàtî  fût  issu  en  droite  ligne. 

A  côté  du  Bourgeois  gentilhomme  (1),  du  conte  de  Voltaire 
Jeannot  et  Colin,  adapté  déjà  d'une  fable  de  l'abbé  Aubert, 
Fanfan  et  Colas,  dérivée  elle-même,  paraît-il,  d'anciens  fabliaux, 

(')  Un  critique  d'occasion  n'a-t-il  pas  insinué  que  Tàtî  pourrait  bien 
être  une  «  paraphrase  »  du  Bourgeois  gentilhomme  ! 


-    246    - 

on  avait  exhumé  d'abord  une  opérette  eu  un  acte  intitulée  Le 
soixante-six  <\i,  paroles  de  Laurencin,  musique  d'Offenbach, 
représentée  aux  Bouffes  Parisiens  le  31  juillet  1856,  puis  La 
coquette  de  village  ou  le  lot  supposé,  de  Dufresny ,  jouée  en  1715  (*). 
N<  ius  donnons  ci-dessous  de  ces  deux  pièces  une  analyse  sommaire 
qui  suffira  à  montrer  quelle  pauvre  chicane  on  cherchait  là  à  notre 
auteur. 

Leur  critique,  assez  mal  informée,  n'aurait-elle  pas  pu  rappeler 
aussi,  entre  bien  d'autres,  Les  deux  billets,  de  Florian  (3j,  Les 
châteaux  en  Espagne,  deCollin  d'Harleville,  Le  billet  de  loterie  (*), 

(')  Le  tyrolien  Franz  s'imagine  posséder  le  n"  66  gagnant  à  la  loterie  ; 
il  s'empresse  de  faire  mille  folies  et  va  même  jusqu'à  dédaigner  la  douce 
Grettly,  sa  fiancée.  Mais  il  se  trouve  qu'il  a  pris  le  n°  99  pour  le  66  : 
adieu,  tous  les  projets  de  grandeur  !  Désespoir  et  pardon  de  l'aimée. 

(2)  Girard,  receveur  du  sillage,  désireux  d'obtenir  la  main  de  Lisette, 
tille  du  fermier  Lucas,  se  fait  adresser  de  Paris  une  fausse  liste  des  lots 
gagnants.  Lucas,  s'imaginant  avoir  gagné  la  forte  somme,  lui  cédera  bien 
vite  les  baux  de  ses  fermes,  et,  une  fois  détrompé,  il  sera  trop  heureux 
de  lui  donner  sa  fille.  Il  en  va  ainsi.  Après  avoir  dédaigné  le  baron, 
seigneur  du  château,  et  le  rentier  Argan,  qui,  la  croyant  riche,  lui  pro- 
posent le  mariage,  Lisette  se  voit,  en  fin  de  compte, 
Confuse,  confondue  et  réduite  à  Girard. 

i:;)  Les  deux  billets,  comédie  en  un  acte  et  en  prose,  représentée  le 
9  février  1779  au  Théâtre  italien.  Arlequin,  pauvre,  est  amoureux  de  la 
riche  Argentine  :  il  met  à  la  loterie  et  gagne  un  terne.  Scapin,  son  rival, 
voulant  lui  voler  le  billet  gagnant,  lui  enlève  un  billet  doux,  dont  il  se 
sert  pour  le  perdre  dans  l'esprit  d'Argentine  et  le  faire  chasser.  Déses- 
péré, Arlequin  rachète  le  billet  doux  au  prix  du  billet  gagnant.  Argen- 
tine, avertie  de  la  chose,  reprend  par  stratagème  le  billet  gagnant  à  Scapin 
et  épouse  Arlequin. 

(4)  Représenté  au  Théâtre  de  l'Opéra  Comique  le  19  septembre  181  1. 
Adèle,  jeune  cantatrice  française,  végète  à  Londres,  recherchée  par  le 
marquis  dePlinville  qu'elle  refuse  d'épouser,  se  jugeant  trop  pauvre  pour 
lui.  Sa  suivante  Betty,  qui  ne  rêve  que  loteries  et  gros  lots,  suggère  un 
stratagème  au  jeune  homme.  À  part  commune  il  achètera  avec  Adèle  un 
quaterne  qui  sera  censé  sortir  au  tirage.  Cette  fortune  inespérée  permet  à 
Adèle  d'avouer  au  marquis  un  amour  dont  elle  ne  pourra  plus  se  défendre 
une  fois  la  vérité  connue.  Mariage. 


—   247   - 

opéra-comique  de  Roger  et  Creuze  de  Lesser,  musique  de  Nie. 
Isouard,  La  maison  en  loterie  ('),  de  Picard  et  Radet,  enfin 
L'oncle  d'Amérique,  de  Scribe  ?  (-). 

Un  journal  gantois,  le  Volksbelang ,  dans  un  article  fameux  au- 
quel nous  reviendrons  tout-à -l'heure,  avait  trouvé  mieux  encore  ! 
Bien  avant  Tâti,  s'écrie-t-il;  deux  auteurs  flamands  avaient  traité 
le  même  sujet  :  Hippolyte  Van  Peene,  en  1855,  dans  un  vaude- 
ville intitulé  Azoo  'ne  klont  (un  lingot  gros  comme  cela)  (3),  et 
Jiistus  Van  Maurik,   en   1879,    dans  sa  comédie  Janus  Tulp  (4). 

(')  Comédie  en  un  acte,  représentée  à  l'Odéon  le  8  décembre  1817. 
C'est  l'odyssée  d'un  billet  de  loterie  acheté  par  la  servante  Toinette,  qui 
aime  Charles,  valet  de  chambre  pauvre:  ce  billet,  Toinette  l'a  cédé  pour 
payer  une  dette  à  M"ie  Verneuil,  marchande  lingère,  et  vaut  même  à 
celle-ci  des  propositions  de  mariage  du  notaire  Jacquillard  et  de  son  clerc 
Rigaudin.  Mais  Mme  Verneuil  avait  revendu  elle-même  le  billet  à  Charles, 
qui  pourra  ainsi  épouser  Toinette. 

(2)  Comédie  vaudeville  en  un  acte,  représentée  le  14  mars  1826.  Un 
riche  propriétaire,  Dersan,  amoureux  d'une  jeune  artiste  pauvre  Estelle, 
invente  un  oncle  d'Amérique  dont  l'héritage  permet  à  la  jeune  fille 
d'avouer  son  amour  à  Dersan,  qu'elle  épousera.  Il  y  a  dans  cette  pièce  un 
type  de  garçon  sellier-carrossier  assez  amusant,  qui,  lui  aussi,  grisé  par 
la  fortune,  veut  abandonner  son  métier,  sa  fiancée,  etc. 

On  aurait  pu  citer  encore  un  vieux  vaudeville  français,  Le  château 
a" Héligoland,  et  un  opéra  comique  de  Maurice  Wille  (1869),  La  dot 
<ï Isabelle,  où  il  s'agit  aussi  d'un  gros  lot  imaginaire. 

(3)  La  femme  du  maçon  Jan  Kalk  pense  avoir  gagné  le  gros  lot  avec  le 
billet  4947,  et  s'empresse  de  rompre  le  mariage  de  sa  nièce  Wantje  avec 
Pierre  Schaefman,  l'aide-charpentier.  Mais  le  journal  qui  a  imprimé  la 
liste  des  numéros  gagnants  a  fait  erreur  :  c'est  le  40947  qui  obtient  le 
gros  lot,  et  c'est  précisément  P.  Schaefman  qui  le  détient.  Oublieux  des 
dédains  de  la  femme  Kalk,  il  épouse  Wantje. 

(4)  Le  coiffeur  Janus,  devenu  riche  par  un  gros  héritage,  abandonne 
tout  travail,  exige  que  sa  fille  renonce  à  son  mariage  avec  le  fils  d'un 
épicier,  et  demande  —  vainement  —  pour  son  fils  la  fille  d'un  noble.  Sa 
vanité  le  fait  exploiter  par  une  sorte  de  gentilhomme  décavé, et  il  n'ouvre 
enfin  les  yeux  qu'après  avoir  gaspillé  une  bonne  partie  de  sa  fortune.  Il 
consent  au  mariage  de  sa  fille  et  s'associe  avec  son  gendre  ;  son  fils  épouse 
la  jeune  fille  noble,  dont  il  est  parvenu  à  toucher  le  cœur.  Tout  le  monde 
est  heureux,  jusqu'à  l'ancien  aide-coiffeur,  à  qui  Janus  a  cédé  sa  boutique. 


-    24*     - 

Pourquoi  ne  pas  insinuer  tout  de  suite  qu'après  avoir  démarqué 
ces  deux  chefs-d'œuvre,  Remouchamps  a  pu  emprunter  maint 
détail  encore  à  la  pièce  de  Jacques  Devos  Het  geluk  van  rijk  te 
ijn  |  I  .e  bonheur  d'être  riche);d'après  H.  Conscience,  voire  même 
à  la  vieille  comédie  Le  gros  lot,  de  l'allemand  Gellert  ? 

Mais  nous  nous  sommes  déjà  trop  attardé  à  cette  revue  des 
pièces  apparentées  à  Tàtî,  où  nous  avons  dû  en  passer —  et  de 
plu>  mauvaises  !  Il  n'en  fallait  pas  tant  pour  voir  que  ce  sont  là, 
sur  un  même  air  primitif,  des  variations  indépendantes  l'une  de 
l'autre,  étrangères  les  unes  aux  autres,  originales  chacune  à  sa 
façon  et  que  l'on  continuera  de  jouer  bien  des  fois  encore,  aussi 
longtemps  qu'il  y  aura  des  hommes  et  des  grandiveùs  !  (').  Au 
surplus,  Remouchamps  eût-il  connu  toutes  ces  pièces  —  et  nous 
n'en  croyons  rien  — ,  y  eût-il  même  emprunté  l'intrigue  de  sa 
comédie  —  de  plus  illustres  avant  lui  avaient  pris  leur  bien  où 
ils  le  trouvaient,  et  il  est  aisé  de  constater  par  nos  analyses  qu'il 
n'a  dépouillé  personne  — ,  que  nous  n'y  attacherions  aucune 
importance.  Comme  le  disait  excellemment  M.  M.  Wilmotte  : 
«  Le  thème  (qu'il  a  traité)  est  assez  populaire,  assez  usé  pour  être 
du  domaine  public;  ce  n'est  pas  l'invention  du  sujet  qui  fait  le 
mérite  de  sa  pièce  ;  c'est  la  façon  dont  elle  est  conçue  et  conduite, 
et  le  langage  si  vrai,  si  naturel  prêté  à  ses  personnages  »  (~). 

D'autres  reprochent  à  la  pièce  d'être  mal  charpentée,  de  se 
composer  d'une  suite  de  scènes,  pittoresques  peut-être,  mais 
reliées  entre  elles  d'un  fil  trop  ténu  et  trop  lâche;  la  fenêtre  du 
deuxième  acte  leur  parait  un  artifice  scénique  par  trop  provi- 
dentiel ;  ils  signalent  aussi  l'extravagante  invraisemblance  de 
certaines  situations,  la  visite  du  roi,  entre  autres,  ou  l'appli- 
cation des  ventouses  ('■'•).  Notre  étude  a  rencontré  déjà  plusieurs 

(')  Cf.  Çou  qu'  Parvint  fait,  Li  grandiveùse,  Li  grandiveùs,  Li  gros 
lot,  Cint  m'eyes  francs,  Li  grandeur,  Lès  parvinous,  Bièt'mé  F  grandiveùs, 
Li  bilèt  d'  loterèye,  etc.,  etc. 

('-)  Journal  de  Liège,  i\  janvier  1888, article  de  M[aurice]  \V[ilmotte]. 

(3)  Voir  dans  la  Wallonie  du  20  novembre  1887  un  article  bien  sévère 
de  M.  Célestin  Demblon. 


-   249    - 

de  ces  points,  et,  pensons-nous,  en  a  fait  justice.  Pour  le  reste, 
oublie-t-on  que  nous  sommes  ici  eu  plein  vaudeville?  A  l'exemple 
des  plus  grands  maîtres.  Remouchamps  eût  pu  s'y  permettre  bien 
des  folies,  et  les  libertés  qu'il  s'est  octroyées  n'atteignent  certai- 
nement pas  —  nous  ne  citons  que  les  plus  connues  —  à  l'énor- 
mité  de  la  cérémonie  turque  du  Bourgeois  gentilhomme  ou  du 
troisième  intermède  du  Malade  imaginaire .  À  tant  raisonner 
son  plaisir  d'ailleurs,  on  risque  de  mériter  les  remontrances 
adressées  par  Uranie  au  Lysidas  de  la  Critique  de  V Ecole  des 
femmes.  Au  lieu  de  trouver  «  la  pièce  détestable,  du  dernier 
détestable,  ce  qu'on  appelle  détestable  »  à  cause  des  continuels 
éclats  de  rire  que  le  parterre  y  a  faits,  nous  préférons  quant  à 
nous,  après  nous  être  bien  divertis,  «  qwand  on  s'a  bin  plait  », 
pour  parler  liégeois,  nous  préférons  ne  pas  trop  nous  demander 
si  nous  avons  eu  tort  et  si  les  règles  d'Aristote  nous  défendaient 
de  rire  ! 

Une  critique  plus  spécieuse  et  mieux  légitimée  à  première  vue, 
formulée  elle  aussi  à  plusieurs  reprises,  s'attaque  à  la  conception 
morale  de  la  pièce.  «  Les  personnages  principaux  se  ressemblent 
en  ce  sens  que  l'argent  est  le  grand  ressort  de  leurs  actions... 
J'ai  cherché  en  vain  dans  la  pièce  un  éclair  de  sentiment  vrai  ;  on 
ne  se  témoigne  de  l'affection  que  par  intérêt  ou  hypocrisie...  Pas 
une  figure  tout  à  fait  honnête,  pas  un  cœur  généreux  digne  de 
toutes  les  sympathies...  Quoi  !  ce  seraient  là  le  monde  wallon  et 
les  mœurs  populaires  de  Liège?  La  mission  du  poète  n'est-elle 
pas  de  relever  l'àme  populaire,  comme  un  Defrecheux,  au  lieu 
de  chercher  à  amuser  les  classes  plus  instruites  par  la  peinture 
des  petites  misères  d'en  bas?  »  (') 

Le  reproche  s'était  fait  jour  déjà  dans  une  spirituelle  étude  de 
M.    Maurice   Wilmotte,    Tàti  au  XVIII'  siècle,   où  les  person- 

(')  Gazette  de  Liège  du  i  i  février  1888,  article  de  H.  L.  LÉGius  (feu 
Joseph  Dkmarteau).  Le  même  critique  trouve  d'autre  part  la  pièce 
«  spirituellement  écrite,  semée  de  bons  mots,  bien  agencée  et  très 
comique  ».  Cf.  J.  Demarteau,  Le  wallon,  son  hist.  et  sa  litt.,  pp.  262-274. 


nages  de  notre  pièce  sont  comparés  à  ceux  de  la  Coquette  de 
village,  dont  on  idéalise  un  peu  à  plaisir,  nous  a-t-il  paru,  «  les 
délicates  figurines  »  :  «  Dans  Tâti,  le  cœur  ne  parle  guère,  chacun 
v  va  de  sa  petite  combinaison  financière  avec  le  plus  féroce 
égoïsme  ■»  (')• 

À  ces  critiques  nous  répondrons  d'abord  en  fait  qu'il  n'est 
pas  exact  qu'aucun  personnage  ne  mérite  notre  sympathie,  et 
Tonton,  avec  «  sa  raison  rudoyante,  reste  l'honnête  femme  aux 
propos  francs,  la  vraie  femme  liégeoise  de  sens  et  de  verve  »  (-). 

Mais,  au  vrai,  Tâti,  Matrognàrd,  Nonârd  même  sont-ils  des 
vicieux,  des  débauchés,  des  criminels,  passibles  d'une  sentence 
aussi  rigoureuse?  Oublie-t-on  que  les  travers,  les  ridicules,  assez 
superficiels  en  somme,  notés  ici,  ne  les  empêchent  pas  d'être  de 
braves  gens  au  demeurant  ?  A  Dieu  ne  plaise  que  l'amateur  de 
«  pèkèt  »,  le  neveu  intéressé,  le  parvenu  sottement  vaniteux 
obtiennent  de  nous  une  absolution  trop  largement  indulgente; 
mais,  à  se  montrer  impitoyable  pour  des  «  faiblesses  »  de  l'es- 
pèce, peut-être  ne  trouverait-on  pas  dans  notre  cité  —  voire 
même  dans  le  pays  tout  entier  —  les  quarante  justes  nécessaires 
à  son  salut.  Au  surplus,  «  le  Wallon,  né  gouailleur,  aime  à 
rire  de  ses  propres  travers  ;  et,  comme  jamais  ces  travers  ne 
furent  ailleurs  fustigés  avec  autant  de  verve  narquoise,  le  Wallon 
tient  à  voir  Tâtî  se  vautrer  dans  son  extravagance  et  rit  avec  un 
entrain  endiablé  »  (/*).  Ne  prenons  donc  pas  au  tragique  une  farce 
destinée  surtout  à  amuser  et  ne  confondons  pas  les  genres. 

Aussi  bien  n'est-ce  pas  là  méconnaître  l'essence  même  et  le 
but  de  la  comédie  ?  Les  gens  vertueux  n'ont  pas  d'histoire... 
comique,  et,  à  moins  de  s'en  tenir  aux  péripéties  mellifiues  et 
aux  personnages  bêlants  des  pièces  à  l'eau  de  rose,  il  faut  bien 
que  l'on  y  rie  de  quelqu'un  ou  de  quelque  chose  !  A  ce  reproche 

(')  Journal  de  Liège,  21  janvier  1888. 

(-')  Gustave  Frédéric,  dans  Y  Indépendance  belge,  5  mai   1888. 

(  ;)   Mandeville  [Jean  RoiiER],  dans  Y  Express  du  27  décembre  1907. 


déjà  fait  à  Y  Avare  de  Molière,  Chamfort  répondait  avec  sa 
logique  un  peu  âpre  :  «  Molière  est  l'homme  de  la  vérité.  S'il  a 
peint  des  mœurs  vicieuses,  c'est  qu'elles  existent,  et,  quand 
l'esprit  général  de  la  pièce  emporte  leur  condamnation,  il  a  rempli 
sa  tâche.  Ce  sont  les  résultats  qui  constituent  la  bonté  des  mœurs 
théâtrales  et  la  même  pièce  pourrait  présenter  des  mœurs  odieuses 
et  être  d'une  excellente  moralité  »  (')• 

Cette  moralité  ici,  d'idéal  peu  relevé,  nous  le  voulons  bien, 
mais  combien  adéquat  à  la  condition  et  à  la  mentalité  des  per- 
sonnages —  qu'elle  soit  dans  la  résignation  philosophique  de 
Tàtî  : 

Savez-v'  bin  qwè,  Tonton,  aléz'  ripinde  l'èssègne  ! 
ou  dans  les  boutades  un  peu  vives  de  Tonton  : 

Li  ci  qu'  vout  dès  djùnes  tchins,  1  n'a  qu'a  'nn'ac'lèver... 
I  n'  fat  jamâv  compter  so  l'oû  è  cou  dèl  poye  ('-), 

cette  moralité  dégage  une  excellente  règle  de  conduite  pra- 
tique, et  cela/  sans  une  situation  risquée  ni  un  mot  graveleux. 

Enfin,  et  nous  nous  excusons  de  nous  arrêter  un  instant  à  de 
pareilles  misères,  un  journal  de  Gand,  Het  Volksbelang  (3), 
voyant  sans  doute  dans  l'inoffensif  Tàtî  un  coup  monté  contre  les 
revendications  flamingantes,  lança  contre  la  pièce  un  réquisitoire 
où  l'ignorance  le  dispute  au  parti  pris  le  plus  étroit:  «  Sujet  vieux 
comme  le  monde,  préhistorique,  autédiluvien  ;  pièce  sans  intrigue, 
basse  et  grossière  pour  le  fond  et  la  forme,  criblée  d'invraisem- 
blances et  de  remplissages;  comique  d'un  aloi  douteux;  style 
d'une  indécence  continue  ;  versification  négligée  ne  présentant 
guère  en  fait  de  rimes  que  des  assonances,  »  etc.,  etc. 

(')  Chamfort,  Éloge  de  Moliète. 
(2)   Djègô  montrait  une  resolution  plus  virile  : 
C'est  l'ovrèdje  après  tôt 
Qu'est  co  1'  pus  sûr  dès  lots! 
(  '  )   Het  Volksbelang,    Gand,    24   septembre    1887  :    article  repris   par 
Iiruxelles- Revue,  6  novembre  1887  :  «  Le  théâtre  wallon  ». 


—    252     — 

A  ces  lourdes  inepties,  qui  ne  valent  sans  doute  pas  la  peine 
d'être  relevées,  opposons  l'appréciation  mesurée  et  judicieuse 
d'un  critique  autorisé,  Gustave  Frédérix,  qui  rédigea  longtemps 
le  feuilleton  littéraire  à  Y  Indépendance  belge  {l)  :  «  Tàti  est  une 
pièce  comique  dont  toutes  les  scènes  se  développent  avec  logique, 
vérité,  gaieté...  Le  personnage  n'est  pas  nouveau,  mais  sa  vérité 
reste  la  même  en  tous  les  temps  et  sous  tous  les  régimes.  Et 
l'auteur,  tout  en  usant  du  fond  éternel  et  des  traits  généraux  de 
cette  sorte  de  glorieux,  lui  a  donné  une  personnalité  bien  dis- 
tincte, l'a  bien  placé  en  son  milieu  liégeois,  a  laissé  à  sa  vanité  la 
bonne  humeur,  l'accent  populaire,  tous  ces  dictons  pittoresques 
qui  sont  le  tempérament  même  et  l'esprit  wallon  ». 

«  On  en  goûtera  toujours,  ajoute  un  critique  très  averti  des 
choses  d'art  wallon,  M.  Charles  Delchevalerie  (-),  on  en  goûtera 
toujours  la  fine  observation,  la  philosophique  malice,  le  bonheur 
d'expression,  la  pittoresque  variété,  la  plénitude  scénique,  toutes 
les  qualités  qui  font  de  ces  trois  actes  une  œuvre  accomplie,  déli- 
cieusement originale  et  qui  peut  défier  le  temps.  » 

Cette  opinion  fut  celle  aussi  des  innombrables  spectateurs  qui 
se  pressèrent  aux  représentations  de  Tâtî  et,  dès  le  premier  soir, 
la  pièce  alla  aux  nues.  Indépendamment  des  qualités  intrinsèques 
de  l'œuvre,  deux  circonstances  contribuèrent  à  rendre  ce  succès 
plus  retentissant  encore.  En  1887,  certaines  paroles  imprudentes 
avaient  été  prononcées  à  la  Chambre  des  Représentants  par  le 
député  d'Anvers  Coremans  :  «  Le  flamand  est  P élément  le  meil- 
leur, le  plus  solide  de  notre  nationalité.  Vous  êtes  de  très   bons 

Indépendance  belge,  n"  du  5  mai  1887. 

("-' 1  L'Express,  Liège,  n"  du  21  novembre  1904:  article  de  Pierre 
Stellan  (Ch.  Delchevalerie). 

(3j  Cf.  Chambre  des  Représentants  :  Séances  des  1,  2,  14,  15  et  20 
décembre  1887  ;  Sénat,  20,  2  s,  22  et  23  décembre.  Déjà,  à  la  séance  du 
19  mai  1886,  le  sénateur  d'Andrimont,  à  propos  de  l'érection  d'une 
Académie  de  littérature  flamande,  avait  réclamé  semblable  faveur  pour 
la  Wallonie  :  *  Li  Flaniind  sètche  todi  l'êwe  su  s'  molin!  » 


patriotes  ;  mais,  si  nous  le  sommes  pins,  il  n'y  a  pas  de  mal  à 
cela  ».  Ces  allégations  blessantes  avaient  provoqué  de  vives  pro- 
testations dans  toute  la  Wallonie  et,  à  chaque  représentation, 
l'on  acclamait  frénétiquement  les  vers  de  Tonton  : 

Mins  mi,  dj'  su  fîre  di  m'  poleùr  dîre  Lîdjwèse  ! 
Ossu,  jamây  dji  n'  rinôyerè  I'  svalon  ! 

Tâtî,  incarnation  momentanée  de  l'âme  wallonne  et  porte- 
voix  de  notre  patriotisme  bafoué,  profita  naturellement,  dans 
une  certaine  mesure,  de  cet  état  d'esprit. 

Mais  il  puisa  un  second  élément  de  succès  bien  plus  puissant 
encore  dans  son  interprétation.  Certes  d'autres  pièces,  avant  et 
après  Tâti,  eurent  une  valeur  intrinsèque  équivalente  ou  même 
supérieure  ;  nulle  ne  bénéficia  d'une  interprétation  aussi  remar- 
quable. 

Il  y  avait  une  douzaine  d'années  à  peine  que  l'on  s'était  repris 
à  jouer  des  pièces  wallonnes.  Le  cercle  Les  Wallons,  fondé  en 
1872  ('),  s'était  donné  pour  tâche  de  représenter  les  œuvres  de 
terroir  et  Li  sav'ti  avait  été  joué  triomphalement  le  18  janvier 
1N74,  au  Casino  Grétry  :  la  recette  avait  atteint  la  somme 
fabuleuse  de  2800  francs  !  (-1 

Mais,  trois  ans  plus  tard,  le  cercle  se  désagrège.  Victor  Raskin 
en  recueille  quelques  débris  et  les  incorpore  à  la  Section 
dramatique  d'une  autre  Société,  F.e  Cercle  d'agrément,  qui 
n'avait  joué  jusque-là  que  des  pièces  françaises  ;  puis  il  organise 
des  représentations  wallonnes  de  fortune  —  dont  fut  Tàii. 

Dans  l'entretemps  (3),  les  frères  Louis  et  Alfred  Wéry  avaient 
tenté  la    constitution    d'un    Théâtre  Wallon    permanent  ;   après 

(')  Voir,  pour  le  détail,  un  intéressant  article  de  M.  Ch.  Gothier, 
dans  le  Bulletin   Wallon,   10e  année,  n"  2  (30  juin  1909). 

(2)  Le  rôle  de  Crespin  était  tenu  par  T.  Quintin:  celui  de  Hinri,  par 
Ch.  Gothier. 

(3)  Voir  L'Express  Au  15  novembre  1903,  sous  la  signature  de  TÂTÎ 
(A.  Tilkin).  Les  frères  Wéry  débutèrent  le  14  février  1886. 


—  254  — 

deux  saisons  infructueuses  ils  durent  renoncer  à  leur  entreprise. 
L'œuvre  allait  être  menée  à  bien  par  Victor  Raskin  ;  il  groupa 
les  membres  du  Cercle  d'agrément  qui  avaient  créé  Tâtî,  avec  le 
formidable  succès  que  l'on  sait,  et  fonda  ainsi  définitivement, 
en  i<888,  le  Théâtre  Wallon  de  Liège  (')• 

La  troupe  dirigée  par  V.  Raskin  renfermait  des  éléments  de 
tout  premier  ordre  qui  avaient  fait  merveille  dans  Tâti.  On  fut 
unanime  à  reconnaître  chez  eux  une  cohésion,  une  homogé- 
néité parfaites  ;  ensuite  des  qualités  de  naturel,  de  rondeur, 
d'entrain  et  de  conviction,  avec  une  expérience  scénique  que  l'on 
rencontre  rarement  même  chez  des  professionnels  :  ces  amateurs, 
on  l'a  dit,  étaient  de  vrais  artistes. 

Parmi  eux,  Toussaint  Ouintin  s'était  classé  tout  à  fait  hors 
pair  dans  le  personnage  principal.  Ce  rôle  à  effets  multiples  et 
bien  lourd  pour  un  amateur,  il  l'avait  composé  de  façon  toute 
personnelle  et  il  se  l'était  assimilé  dans  les  moindres  détails;  son 
jeu  était  merveilleux  de  naturel  et  d'aisance;  tel  un  de  ses  com- 
patriotes, José  Dupuis,  il  arrivait  à  des  effets  puissants  par  des 
moyens  très  simples  de  mimique;  incroyable  de  réalisme  dans  le 
geste,  les  attitudes,  il  savait  nuancer  à  ravir  sa  diction,  prenant 
son  temps  et  détachant  avec  une  rare  intelligence  le  mot  qui  doit 
porter.  «  Comédien  qui  parle,  qui  est  toujours  à  son  personnage 
et  à  la  situation,  qui  n'a  jamais  d'intonation  de  théâtre,  qui  arrive 
toujours  au  comique  par  la  conviction  et  la  vérité,  c'est  un 
artiste  »  (-). 

Disons  tout  de  suite  qu'il  fut  admirablement  secondé  par  ses 
partenaires.  Joseph  Lambremont,  en  travesti  dans  Tonton,  jouait 

(!)  À  partir  du  12  juillet  1888,  la  Section  Dramatique  du  Cercle 
d'agrément  joua  sous  le  titre  de  Tnrâtre  Wallon,  avec  V.  Raskin  comme 
directeur-administrateur. 

(*)  Gustave  Frédérix,  dans  Y  Indépendance  belge,  n"  du  5  mai  1887. 
«  Talent  vigoureux,  personnel  et  sain  »,  dit  M.  Wilmotte,  dans  la  Revue 
contemporaine  du  15  novembre  1893.  M.  Toussaint  Ouintin  a  été  élu 
membre  titulaire  de  la  Société  de  Littérature  wallonne  en  janvier  1904. 


-  255  — 

ce  rôle  de  femme  avec  une  étonnante  vérité,  «  parfait  de  raillerie 
tranquille  et  de  bon  sens  pittoresque  »  ('). 

Mme  Joachims-Massart  (Djètrou)  et  Alph.  Nondonfaz (Pènêye), 
«  deùs  âgneùs  corne  ènn'a  wêre  »,  formaient  un  couple  typique  et 
bien  nature,  avec  des  jeux  de  physionomie  ahurissants  et  un 
jargonnement  ardennais  d'accent  inénarrable.  Ed.  Antoine,  Jps. 
Collette,  Mme  Collette,  Jean  Nicolay  étaient  excellents  de  pitto- 
resque, de  crànerie,  de  finesse,  de  réalisme  dans  les  rôles  de 
Matrognârd,  Nonârd,  Marève  et  Mitchî.  La  bonne  figure  réjouie 
et  joviale  du  gros  Victor  Raskin,  tambour-major,  sa  rondeur 
sympathique,  son  diable-au-corps  étourdissant  déchaînaient  des 
tempêtes  de  rire;  et  sa  haute  stature,  que  grandissait  encore  un 
énorme  bonnet  à  poils,  réalisait  à  merveille  l'invraisemblable  roi 
qu'il  fallait  à  la  farce;  tous  enfin  rivalisaient  d'entrain  et  d'intelli- 
gence pour  laisser,  même  aux  étraugers,  l'impression  de  la  réalité. 

C'est  au  Casino  Grétry,  le  n  octobre  1885,  que  les  membres 
du  Cercle  d1  agrément  avaient  donné  la  première  représentation 
de  Tàti  l'  pèriqtd,  au  profit  du  monument  à  élever  au  patriote 
liégeois  Charles  Rogier.  Le  succès  avait  été  foudroyant  et,  du  jour 
au  lendemain,  Tàti  devint  célèbre.  Après  Liège,  il  n'y  eut  bien- 
tôt plus  de  bourgade  wallonne  qui  ne  voulut  s'esclaffer  aux  aven- 
tures du  glorieux  perruquier.  La  pièce,  promenée  aux  quatre 
coins  de  la  province,  rassemblait  partout  le  même  concours  de 
monde.  Selon  le  mot  du  bourgmestre  J.  d'Audrimont  :  «  Lès 
djins   s'  corît   lès   djambes   foù  de   cou  po  r'vèyî  1'  Pèriqui  »  ('). 

Comme  elle  court  !  Voyez,  par  le  pays  entier, 
Par  Ostende,  où  l'appelle  un  rendez-vous  princier, 

Par  les  campagnes  qu'elle  amuse, 
Par  les  hameaux  ravis,  par  les  bourgs  égayés, 
Par  Anvers,  Malmedv,  Paris  même,  voyez 

Comme  elle  court,  la  jeune  Muse!  (3) 

C1)  G.  Frédérix,  1.  c. 

(2)  Toast  au  Banquet  de  la  50e  représentation. 

(3)  Les  Occidentales,  XXI,  Tâtira  (Victor  Wallo).  Voy.  ci-après. 


11  fallut  acheter  un  char-à-bancs  pour  transporter  les  acteurs 
et  les  décors,  et  une  vignette  représentait  le  fameux  omni- 
bus cabrant  ses  trois  chevaux  devant  un  poteau  indicateur  où 
se  détachaient  les  noms  de  Liège,  Saint-Pétersbourg,  Constan- 
tinople.  Si  Tâtî  ne  poussa  point  jusqu'au  Bosphore  une  odyssée 
renouvelée  du  Roman  comique,  il  continua  d'abord  sa  tournée 
triomphale  à  travers  toutes  les  villes  de  Wallonie  ;  puis  il  gagna  le 
pays  flamand,  où  les  Wallons  déracinés  surtout  lui  faisaient  un 
enthousiaste  accueil,  à  Louvain,  à  Anvers,  à  Gand  ;  ensuite,  pour 
ne  point  paraître  «halcotier»,  à  Ostende,  où  la  Reine  assista  à  la 
représentation,  à  Bruxelles,  où  le  prince  Baudouin  fut  des  audi- 
teurs. Enfin,  passant  la  frontière,  il  alla  amuser  et  réconforter  nos 
frères  de  Malmedy  en  leur  faisant  entendre,  selon  leur  propre 
expression,  «  lu  bêle  langue  quu  n's  aimans  et  qu'  nos  t'nans  a 
wàrder»  (').  Après  quoi,  il  voulut  même  conquérir  la  consécration 
parisienne  dans  une  série  de  représentations  données  au  Théâtre 
du  Château  d'eau.  La  tentative  parut  audacieuse.  En  effet,  l'idiome 
où  s'exprimaient  les  acteurs  était  peu  familier  à  des  oreilles 
françaises,  incapables  d'en  saisir  les  finesses  et  les  nuances  ;  sans 
compter  que  le  sourire  de  MUe  Beulemans  n'avait  pas  encore  fait 
tomber  certains  préjugés  tenaces  ni  mis  fin  à  de  trop  faciles 
plaisanteries.  Néanmoins  la  presse  parisienne  fut  unanime  pour 
rendre  hommage  aux  mérites  d'observation  locale  de  la  pièce, 
au  comique  des  situations  et  au  jeu  des  acteurs  ( -). 

Parmi  les  deux  cents  représentations  de  Tâtî  qui  se  donnèrent 
de  1885  à  1890,  certaines  furent  des  solennités  mémorables  aux- 
quelles on  nous  permettra  de  nous  arrêter  un  instant.  La  25e  fut 
célébrée,  comme  il  sied  eu  notre  pays  de  crasse  eûrève,  par  un 
banquet  où  l'on  but  au  réveil  de  la  poésie  dramatique  wallonne, 

(')   Organe  de  Malmedy,  janvier  1888. 

(2)  Voir  le  Petit  Journal,  le  Gaulois,  le  Siècle,  le  Figaro,  le  Petit 
Parisien,  l'Autorité,  la  Paix,  etc.,  du  24  au  27  mai  1888. —  Le  Gil  Hlas 
salue  en  Remouchamps  «  un  frère  cadet  de  Labiche.  » 


—  257   — 

avec  l'accompagnement  obligé  de  toasts,  chansons,  cràmignons  et 
souvenirs  de  toute  espèce.  Le  menu  de  ce  banquet  constitue  un 
document  amusant  et  de  la  gaieté  liégeoise  et  de  ce  que  Rabelais 
aurait  dénommé  la  «  gulosité  »  wallonne. 

La  50e  de  Tàtî,  avec  la  25e  du  Bleii-blh  de  Henri  Simon,  fut 
donnée  au  Théâtre  Royal  le  30  juin  1887,  pour  la  création  d'une 
crèche  au  quartier  de  l'Ouest,  où  le  premier  berceau  porte  le 
nom  d'Edouard  Remouchamps.  Ce  fut  aussi  l'occasion  d'un  grand 
banquet  auquel  Auguste  Hock  avait,  en  des  vers  spirituels  inti- 
tulés Li  botique  d'à  Tàtî,  convoqué  tous  les  Wallons  walloni- 
sants  (*). 

La  fête  s'anima  d'une  gaieté  folle  avec  les  toasts  du  Président 
Dujardin,  du  Bourgmestre  d'Andrimont,  du  joyeux  Raskin  qui 
promit  de  se  convertir  au  fiamingantisme  :  «  Nos  l'aprindrans  po 
P  djouwer  è  flamind  !  »  et  la  réponse  en  vers  de  l'auteur.  On  y 
chanta,  on  débita  tout  un  trochet  de  pièces  de  circonstance  dues 
à  Aug.  Hock,  Ant.  Kirsch,  Jos.  Willem,  Dr  Hubert,  G.  Thiriart, 
H.  Simon,  F.  Bauwens,  etc.,  et  l'on  termina  par  un  cràmignon 
monstre  où  les  personnages  les  plus  graves,  sénateurs,  députés, 
conseillers  provinciaux  et  communaux,  magistrats,  professeurs 
d'université  et  autres,  devenus  des  «  forsôlés  pindârds  »  pour  la 
circonstance,  s'entremêlèrent  en  une  invraisemblable  farandole. 

La  100e  de  Tàtî  —  c'était  la  première  fois  que  chez  nous  une 
pièce  atteignait  ce  chiffre  de  représentations  —  prit  les  allures 
d'une  manifestation  grandiose  en  l'honneur  de  Remouchamps  et 
de  la  Littérature  wallonne  (2).  Le  Comité  des  fêtes  de  la  ville  de 
Liège,  avec  le  concours  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne,  l'avait  organisée  sous  le  patronage  de  l'Administration 
communale.  Elle  eut  lieu  au  Théâtre  Royal,  illuminé  et  fleuri 
comme  aux  plus  beaux  jours,  et  où,  du  cintre  à  l'orchestre,  s'entas- 
saient les  représentants  de  toutes  les  classes  de  la  société  liégeoise. 

(*)  Nous  reproduisons  cette  pièce  ci-après  aux  Annexes. 
(2)  Le  4  février  1888,  avec  la  28e  des  Amours  d'à  Djèrâ,  au  profit  de  la 
Crèche  de  l'Ouest.  La  recette  s'éleva  à  5832  francs. 

t.  48,  f.  17 


Au  dernier  entr'acte,  le  Gouverneur  de  la  Province,  M.  Pety 
de  Thozée,  remit  à  l'auteur  la  croix  de  Chevalier  de  l'Ordre  de 
Léopold  et  le  Sénateur  Bourgmestre  d'Andrimont  prononça  une 
harangue  vibrante,  tandis  que  les  adresses,  les  bouquets,  les 
couronnes  se  succédaient  parmi  des  ovations  sans  fin  :  l'enthou- 
siasme monta  à  un  degré  invraisemblable!  Il  en  fut  de  même  au 
banquet  de  150  couverts  qui  suivit  la  représentation  ;  les  bons 
poètes  et  chanteurs  wallons  :  Is.  Dory  (d),  Poncelet,  G.  Thiriart, 
J.  Willem,  Henri  Simon,  J.  Délai  te,  Alexis  Stasse,  Joseph 
Verdcourt,  Fr.  Dehin,G.  Willame,  etc.,  s'étaient  donné  rendez- 
vous  pour  glorifier  Tàtî  et  la  renaissance  du  théâtre  wallon.  La 
presse  fit  chorus  et  les  journaux  satiriques  eux-mêmes,  le  Rasoir, 
le  Frondeur,  Caprice- Revue,  emboulèrent  ce  jour-là  leurs  crayons 
acérés  pour  acclamer  le  triomphateur.  Ce  fut  encore  au  profit  de 
la  Crèche  de  l'Ouest  que  se    donnèrent  la  150e  et  la  200e. 

Mais  après  la  2 13e  (25  décembre  1892)  Remouchamps,  qui  avait 
refusé  toute  manifestation  nouvelle,  se  sent  pris  d'un  scrupule 
singulièrement  honorable  :  «  craignant  de  fatiguer  le  public  avec 
sa  pièce  »,  il  la  retire  du  théâtre  et  se  réfugie  dans  la  retraite, 
comme  s'il  s'effarouchait  de  tout  ce  bruit  fait  autour  de  son 
œuvre  et  de  son  nom  ;  là  encore  il  se  montrait  bien  wallon,  c'est- 
'  à-dire  d'une  race  un  peu  ombrageuse  et  sur  l'œil,  hostile  à  tout 
bluff  ou  réclame  tapageuse  (-). 

Ce  n'est  que  douze  ans  plus  tard,  le  19  novembre  1904,  que  la 
pièce  sera  rendue  au  profit  du  monument  Defrecheux.  Depuis, 
le  Théâtre  communal  Wallon  l'a  mise  à  son  répertoire,  d'où  elle 
n'est  pas  sortie  ;  la  300e  y  fut  jouée  le  6  mars  19 10  au  profit  de 
l'Œuvre  des  Convalescents.  Quoi  qu'on  ait  pu  dire  d'ailleurs,  les 
dernières  représentations  n'ont  fait  que  confirmer  le  succès  pri- 
mitif, et  les  nouvelles  générations  accueillent  la   pièce  avec  le 

(')  Nous  publions  aux  Annexes  la  spirituelle  chanson  du  regretté 
wallonisant  Isidore  Dory. 

•  (2)  Pendant  la  saison  théâtrale  1 897-1 898  seulement,  eurent  lieu 
quatre  représentations  ;  des  considérations  philanthropiques  avaient  fait 
autoriser  cette  reprise. 


—  259   - 

même  enthousiasme  que  leurs  devanciers.  «  Bien  allègre  malgré 
le  poids  des  ans,  Tâtî  n'a  rien  perdu  de  ses  propriétés  attractives 
et  le  public  reste  friand  de  la  pièce  qui  marque  la  renaissance  de 
notre  théâtre  populaire  »  ('). 

Ce  succès  persistant  de  Tâtî  avait  amené  à  son  sujet  un  déga- 
gement continu  de  poésie  à  Liège  et  dans  toute  la  Wallonie. 
On  ne  compta  plus  les  morceaux  lyriques  ou  satiriques,  couplets, 
chansons,  pasquêyes,  inspirés  par  notre  Perruquier  :  on  pourrait 
eu  composer  un  Tâtiana  fort  curieux  !  Citons  au  hasard  : 
Al  santé  d'  Tâtî,  rondel  ;  Tâtî  V  pèriquî,  cràmignon  ;  Toi  réfré- 
nant d'  Tâtî,  Nosse  ciniinme,  de  Henri  Simon  ;  Làrgosse  a  Tâti 
et  Réponse  de  Tâtî  a  Lârgosse,  Saint-Tâtî,  Li  creùs,  Si  fyèsteû 
consèlyer,  de  G.  Thiriart  ;  DJàser  walon,  de  Alexis  Stasse;  Li 
creùs  doneûr,  de  Is.  Dorv;   Vive  Tâtî,  de  Poncelet,  etc.,  etc. 

A  l'occasion  de  la  100e,  un  landdag  flamand  ayant  cru  devoir 
violemment  protester  contre  les  soi-disant  insultes  des  Wallons, 
il  parut,  sous  le  pseudonyme  de  Victor  Wallo  (-),  quatre  amu- 
santes Occidentales  (Tàtira,  La  fureur  du  Pacha,  La  douleur  du 
Pacha,  Le  cri  de  guerre  de  Van  Peteghem).  Sans  aigreur  ni 
rancune,  elles  disaient  fort  spirituellement  leur  fait  à  ces  empê- 
cheurs de  walloniser  en  rond,  qui  voulaient  te  détruire, 

Moqueuse  et  fière  Luik.  qu'en  leurs  patois  impurs 
Tous  les  Wallons  appellent  Lîdje  ! 

Ce  ne  fut  pas  seulement  sous  cette  forme  littéraire  que  se  tra- 
duisit la  popularité  de  Tâtî  :  la  réclame  commerciale  s'empara  de 
son  nom  et  l'éparpilla  dans  les  domaines  les  plus  variés.  On 
connut  le  «  savon  Tâtî,  li  pus  clapante  des  savonètes,  atitotèye 
èsprès  po  lès  vrêys   Walons  »,  la   chicorée  Tâtî,  les  cigarettes,  le 

(*)  Express,  27  décembre  1907,  Mandeville  [Jean  Roger]. 

(2)  L'un  des  auteurs  de  ces  spirituelles  satires  n'était  autre  que  feu 
Joseph  Delbœuf,  réminent  professeur  à  l'Université  de  Liège.  Elles  ont 
paru  dans  le  Jotirnal  de  Liège  de  décembre  1887  à  février  1888. 


bitter,  le  chapeau  de  paille,  le  costume  Tàtî  !  Une  couque  de 
Dinant  représenta  le  groupement  des  acteurs  au  2e  acte;  il  y 
eut  un  cigare  Tâtî,  plusieurs  cafés  a  Tâtî  et  un  hôtel  Tàtî; 
on  dansa  sur  une  polka-mazurka  de  P.  Gevaert  :  Tiens  !  vHa 
Tâtî,  qui  devint  le  titre  d'une  revue  au  Pavillon  de  Flore;  à  la 
fête  de  St-Séverin  les  Liégeois  purent  assister  à  l'ascension  du 
ballon  Tâtî  V  pèriqui  avec  la  descente  de  Tâtî  en  parachute  ;  un 
bateau  à  deux  avirons  du  Sport  nautique  fit  souvent  triompher  les 
couleurs  de  Tàtî;  des  sociétés  d'épargne  se  fondèrent  :  lès  Tâtis, 
lès  Tchances  d'à  Tâtî,  lès  Sohaits  d'à  Tâtî.  Le  Théâtre  Impérial 
des  grandes  marionnettes  liégeoises  lit  à  Tàtî  l'honneur  de  le 
mettre  à  son  répertoire  à  côté  à1  Ourson  et  Valentin,  et  des 
Quatre  fils  Aymond\  à  Bruxelles  même,  dans  une  revue  jouée 
au  Théâtre  de  la  Bourse,  le  flahute  Breydel  se  chamailla  avec  le 
cahute  Tâtî  1'  pèriquî  ! 

Tout  ce  bruit  fait  autour  de  la  pièce  ne  resta  pas,  on  le  com- 
prend, sans  influence  sur  la  littérature  wallonne.  Dès  la  6e  repré- 
sentation (il  avril  i886);  l'idée  d'un  Théâtre  Wallon  permanent 
s'imposait  qui  fut  réalisée  à  la  143e  (12  juillet  1888)  où,  comme 
nous  l'avons  dit  plus  haut,  le  Cercle  d'agrément  se  transforma  en 
troupe  du  Théâtre  Wallon. 

À  partir  de  ce  moment,  les  pièces  françaises,  qui  constituaient 
presque  l'unique  répertoire  de  nos  sociétés  dramatiques,  furent 
abandonnées.  Nos  auteurs,  qui  se  décourageaient  de  ne  pouvoir 
se  faire  jouer,  se  piquèrent  d'alimenter  les  scènes  nouvelles  aussi 
bien  et  mieux  que  leur  illustre  aîné.  Sans  compter  les  imitateurs 
qu'il  suscita,  Tàtî  entraîna  ainsi  dans  son  orbite  —  et  dans  son 
succès  —  toute  une  série  d'oeuvres  théâtrales  :  Vovrèfye  d'à 
Tchantchèt,  Li  consèy  dèl  matante,  Li  bleù-bîh,  DJônes  et  vis, 
Dji  von  B}i  ri  pou,  etc. 

En  même  temps  qu'il  suscitait  des  auteurs  et  des  pièces,  il 
faisait  s'ouvrir  de  tout  côté  des  salles  de  représentations  et  s'or- 
ganiser des  troupes  de  comédie  wallonne.  Le  développement  en 
a  été  tellement  formidable  qu'en  190 s  le  répertoire  du  Théâtre 


wallon  comprenait  1 1 36  pièces,  dues  à  200  auteurs,  jouées  dans 
la  province  de  Liège  par  plus  de  70  sociétés  dramatiques  ('). 

En  1910,  dans  les  parties  wallonnes  du  pays,  on  compte  plus 
de  170  salles  de  spectacle  reconnues,  plus  de  190  troupes,  plus  de 
250  auteurs  avec  un  répertoire  de  2146  pièces  (2). 

Remouchamps  fit  mieux  encore.  Il  créa  un  public  pour  ces 
représentations  auxquelles  il  ramena  la  bourgeoisie  dédaigneuse, 
en  même  temps  qu'il  fournissait  des  lecteurs  aux  œuvres,  aux 
revues  et  aux  gazettes  wallonnes  qui  allèrent  se  multipliant.  «  Il 
raviva  chez  le  peuple  l'amour  de  son  vieux  langage  et  favorisa 
dans  ses  couches  profondes  l'épanouissement  de  notre  conscience 
de  race  »  (3)  —  sans  jamais  d'ailleurs  se  laisser  aller  à  aucune 
violence  de  langage  ni  porter  l'offensive  chez  nos  frères  des  Flan- 
dres ('). 

Son  influence  dépassa  de  beaucoup  les  limites  de  notre  pro- 
vince. Successivement  traduite  en  namurois  Tâti  V  pèruquî 
(1888)  par  le  D1'  Alph.  Meistreit  en  collaboration  avec  le  notaire 
Sterpin  et  le  secrétaire  Delvigne,  de  Spy  ;  en  athois  Bibi  V  barbier 
(1889),  par  Henri  Delcourt  ;  en  nivellois  Gusse  èl  bârbî  (1893), 
par  Edouard  Parmentier  ;  à  nouveau  en  namurois  Tâti  V  pèruquî 
(iqo8),  par  Berthalor  [Albert  Robert],  notre  pièce  battit  en  ces 
villes  la  même  diane  dramatique  qu'à  Liège,  et  là,  comme  plus 
tard  à  Tournai  et  àMons,  elle  ralluma  les  flambeaux  poétiques  (s). 
Si  Defrecheux  avait  donné  le  signal  du  renouveau  lyrique,  on 
peut  affirmer  que  Tâti  réveilla  la  muse  théâtrale  qui  sommeillait. 

f1)  V.  Chauvin.  Conférence  à  [Exposition  de  Liège,  en  1905. 

(2)  V.  Chauvin.  Discours  prononcé  à  l'inauguration  du  Compartiment 
des  Lettres  à  l'Exposition  de  Bruxelles,  en  1910. 

(3)  0('scar)CfoiJSON"),  Edouard  Remouchamps ,  dans  Wallonia,  1901,  p.  8. 

(4)  Ce  caractère  tout  pacifique  était  souligné  par  le  sénateur  d'Andri- 
mont  dans  son  discours  à  la  100e  :  «  Qu'il  nous  soit  permis  d'être  de  bons 
Belges  et  de  nous  grouper  en  même  temps  autour  de  notre  perron  sécu- 
laire, vvallonisant  tout  à  notre  aise  et  laissant  flairi ter  tant  qu'ils  voudront 
nos  frères  de  Gand  et  d'Anvers  ». 

(5)  Une  traduction  en  carolorégien  doit  paraître  incessamment. 


—    2Ô2    — 

Un  dernier  mot  :  l'œuvre  littéraire  de  Remôucharrips  ne  fut 
pas  seulement  une  belle  œuvre,  ce  fut  aussi  une  bonne  œuvre, 
une  œuvre  humanitaire.  Ce  Wallon  de  vieille  roche,  dont  le 
regard  pénétrant  éclaire  une  physionomie  ouverte  et  sympa- 
thique à  la  Mistral,  «  aimé  autant  pour  son  caractère  que  pour 
son  talent»  ('),  était  aussi  un  cœur  foncièrement  bon  et  généreux, 
et,  grâce  à  lui,  le  Cercle  d'agrément  ne  faillit  jamais  à  sa  noble 
devise  :  Plaisir  et  charité  !  Remouchamps  en  effet  consacra  à  des 
œuvres  de  philanthropie  et  d'enseignement,  non  seulement  tous 
ses  droits  d'auteur,  mais  encore  le  produit  de  la  vente  des  bro- 
chures de  ses  pièces.  Loin  d'en  retirer  le  moindre  profit,  «  il  lui 
arriva  souvent  d'ouvrir  sa  bourse  pour  grossir  la  recette  lorsqu'il 
s'agissait  de  venir  en  aide  à  quelque  infortune  »  (8).  C'est  ainsi 
qu'une  cinquantaine  d'œuvres  :  les  Sourds-muets  et  aveugles, 
les  Vieillards,  la  Crèche  de  l'Ouest,  le  Vestiaire  des  Ecoles,  les 
pauvres  de  Liège,  de  Seraing,  de  Verviers,  de  Mous,  de  Louvain, 
de  Paris  même,  les  victimes  de  Quaregnon  en  1887,  les  pêcheurs 
d'Ostende,  etc.,  etc.,  eurent  part  à  sa  munificence,  et  le  mayeur 
J.  d'Andrimont  avait  bien  raison  de  s'écrier  au  banquet  de  la 
50e  :  «  C'a  stu  lès  pauves  qu'ont  wangnî  I'  gros  lot  d'à  Tàtî  !  » 
Depuis,  les  cent  mille  ont  été  plus  que  doublés. 

Cette  générosité,  cet  esprit  de  charité  n'avaient  d'égale  chez 
Remouchamps  que  sa  modestie.  Etranger  aux  procédés  de  réclame 
bruyante  si  à  la  mode  aujourd'hui ,  «  jamais  il  ne  songea  à 
rechercher  d'éphémères  succès  au  prix  d'une  production  hâtive, 
mémorable  exemple  de  conscience  et  de  probité  littéraire  »  (3). 
11  prenait  son  temps  pour  écrire,  élaborant  son' œuvre  au  caprice 
de  l'inspiration,  au  hasard  de  ses  loisirs,  la  polissant,  la  léchant 
dans  les  moindres  détails  —  quitte  à  en  retarder  la  repré- 
sentation, comme  pour  le  Sav'ti,  si  elle  ne  lui  paraissait  pas  avoir 

0)  A.  Desrous^kaux,  le  chansonnier  lillois,  dans  Coloiurine,  organe 
des  fils  des  trouvères.  Lille,  Ier  janvier  1891. 

(2)  T.  Quintin,  Discours  prononce ,au\  obsèques  de  É.  Remouchamps. 

(3)  V.  Chauvin,  Discours  prononcé  aux  obsèques  de  É.  Remouchamps. 


—    2t»3     — 

atteint  la  perfection  souhaitée  ;  ou  encore  à  la  retirer  en  plein 
succès,  nous  l'avons  vu  pour  Tâti,  dans  la  crainte  de  fatiguer 
l'attention  du  public,  et  sans  doute  aussi  pour  faire  place  libre  à 
ses  confrères  plus  jeunes.  Au  moment  même  où  il  s'éteignit,  le 
Ier  novembre  1900,  dans  cette  maison  deGrivegnée,  toute  remplie 
des  souvenirs  de  sa  carrière  dramatique,  où  il  aimait  à  se  retirer 
en  ses  dernières  années,  il  travaillait  encore  à  un  vocabulaire 
technologique  wallon-français  du  meunier,  tout  en  établissant  le 
scénario  d'une  comédie  en  deux  actes. 

Sa  mort  prématurée  fut  un  deuil  pour  la  Wallonie.  Il  avait 
enrichi  sa  littérature  d'œuvres  qui  d'ores  et  déjà,  peut-on  dire, 
sont  entrées  dans  la  sérénité  classique.  Il  avait  donné  le  signal 
d'un  renouveau  littéraire  et  suscité  ce  mouvement  dramatique 
qui  devait  s'épanouir  en  l'admirable  et  féconde  éclosion  actuelle. 
Il  avait  réveillé  l'intérêt  de  toutes  les  classes  de  la  société  pour 
notre  vieil  idiome,  il  avait  contribué  encore  à  en  attester  et 
défendre  les  droits.  Mieux  que  cela  peut-être,  il  avait  fait  servir 
son  oeuvre  à  soulager  les  miséreux  et  à  dispenser  quelque  joie  aux 
déshérités  de  ce  monde  —  méritant  ainsi  ce  bel  éloge  funèbre 
que  lui  décerna  un  de  ses  admirateurs,  et  nous  nous  persuadons 
qu'il  n'est  pas  de  plus  bel  idéal  réalisable  ici-bas  :  «  //  fut  bon  et 
créa  de  la  beauté  »  ('). 

Oscar  Pecqueur 

Liège,  décembre  iqio. 


(',)  P.  Stellan  (Ch.  Delcheyaleriei,  dans  L  Express  du  12  novembre 
1900. 


utre  les  Chansons  et  Menus 
dont  il  est  parlé  plus  haut, 
on  rappelle  ici  quelques- 
unes  des  pièces  de  circon- 
stance qui  foisonnèrent  aux  heures  enthou- 
siastes de   1885-1890. 

Quatre  dessins  s'y  trouvent  également 
reproduits  :  ils  ornaient  le  numéro  spécial  de 
Caprice-Revue  (4  février  1888,  Bénard  édi- 
teur) qui  servit  de  programme  à  la  centième. 
Ces  dessins  sont  dus  à  MM.  Emile  Berchmans 
et  Auguste  Donnay. 

Enfin  il  a  paru  intéressant  de  donner  la 
liste  des  représentations,  —  document  précis 
sur  l'époque  et  l'extension  de  la  renaissance 
dramatique  wallonne,  —  et  de  relever  les 
noms  des  artistes  qui  contribuèrent  si  heu- 
reusement au  succès  de  Tàtî  V  pèriqui. 


I.  Chansons,  Poésies  et  Menus 


Al  santé   d'à  Tâti 

Ronde!    dit    par  l'auteur  au    Banquet    offert    par   le 

Cercle  d'agrément  à  Ed.  Retnouchamps 

aptes  la  25""'  représentation. 

Buvans  al  santé  d'à  Tâti, 
D'à  Tâti  djouwé  vint '-cinq'  fèyes  ! 
Nonârd,  Tonton,  Djètrou,  Marèye, 
Largesse,  Matrognârd  et  Mitchî, 

Biet'mé,  Babilône  et  Pènèye, 
Tos  lès  vwèsins  de  pèriquî, 
Buvans  al  santé  d'à  Tâti, 
D'à  Tâti  djouwé  vint'-cinq'  fèves  ! 

Mats  vint -cinq',  ci  n'est  qu'on  qwârtî  : 
Et  cinquante  ...  bin,  c'  sèrè  1'  mwètèye  ! 
Lès  treûs  qwârts  surent  a  l'îdèye 
Et  po  cint'  nos  brairans  co  mis  : 
Buvans  al  santé  d'à  Tâti  ! 

Lîdje,  li  londi  d'  Pâques  1887. 

Henri  Simon. 


Lès  Cinquante  Sises 

Invitation  au  Banquet  offert  par  la  Société  de 

Littérature   wallonne, 

le  2  juillet  1887,  à  l'occasion  de  la  500  représentation. 

Po  Y  djubilé  d'ine  novèle  comèdèye 

Acorez  tos  !  i  nos  fât  banqueter. 

So  nosse  payîs,  ave  vèyou  cinquante  fèyes 

Djouwer  1'  minme  pièce  et  todi  v's  èstchanter  ? 


—  268  - 

La  quéqu's  annêyes,  on  loukîve  nosse  lingadje 
Corne  on  djârgon  a  pône  bon  po  lès  tchamps  ; 
Dispôv  Tàti  c'est  1'  pus  bê  dès  ramadjes  : 
Lès  djins  d'adreût  djâsèt  come  Rèmoucliamps. 

Vinez  fièstî  li  sinsieûs,  1'  grand  auteur  ! 

S'i  v's  amûséve,  li  pauve  aveût  de  pan  : 

Lès  vis,  lès  djônes,  tôt  çou  qu'est  d'vins  1'  mâleûr 

Si  r'sintèt  co  dès  bontés  d'à  R'mouchamps. 

A  lu  1'  corone,  mins  sèmans  'ne  banse  di  fleurs 

So  lès  Quintin,  lès  acteurs  qu'ont  aidî  : 

So  tos  lès  airs  nos  tchant'rans  leûs  oneûr, 

Lès  bonès  sises  passêyes  amon  Tâtî. 

Auguste   Hock. 


Li  botique  d'à  Tâtî 

Menu  du  même  banquet,  le  2  juillet   1887. 

Oûv  ,  nos  dînans  a  case  d'on  pèriquî. 

1  nos  fârè  bin  loukî  a  nosse  sogne  : 

N's  alans  vûdî  li  botique  d'à  Tâtî. 

Nos  magn'rans  d'  tôt  et  i  n'  fât  nin  qu'on  brogne. 

Ine  bone  crasse  sope  :  vos  trouv'rez  dès  dj'vès  d'ssus  : 

N'  fez  nin  1'  nareûs,  v'  lès  polez  taper  djus. 

Pwis  dèl  crâhe  d'ours,  on  wastê  d'  poûde  di  riz 

Et  dèl  salade  â  vinaigue  di  Bully, 

Bin  assâh'nêye  avou  di  l'oie  antique, 

Ca  c'est  1'  seule  ôle  qu'on  trouve  divins  s'  botique. 

Po  nosse  dessert,  ine  crinme  di  Géorgiye 

Et  d'autes  poumâdes  qu'on  dit  qui  v'nèt  d'  l'Asiye. 

Nos  èstans  chai  po  fièstî  Rèmouchamps, 

Si  Cinquantinme,    et  pwis  tos  lès  sièrvants. 

Qui  1'  bouchon  pète  tôt  come  on  côp  d'  fizik  ! 

Nos  d'vans  turtos  rèpwèrter  nosse  pèrique  ! 


—    269   — 

Toast  à   Edouard  Remouchamps 

Au  même  banquet,  le  2  juillet  1887. 

Al  santé  d'à  R'mouchamps,  1'  père  de  djoyeûs  Tàtî  ! 
Walons,  po  beûre  on  côp.  nos  avans  fait  'ne   bêle  tèye. 
Por  mi,  dj'a  mètou  m'  part  tôt  dreût  et  bin  vol'tî, 
Ca  jamây  nouk  n'a  fait  ine  pus  bêle  comèdèye. 
Avou  lu  n's  èstans  sûrs  d'avu.  mis  qu'  lès  Flaminds, 
Nosse  divise,  sins  mac-mac,  so  lès  manôves  d'ârdjint, 
Et  nos  ârans,  corne  zèls.  nosse  grande  Acadèmèye. 
Qwand  r' seront  maîsses  lès  cis  qu'inmèt  nosse  kipagnèye. 

D'   A.   Hubert. 


Tàtî  V  Pèriquî  è  Paradis 

Air  :   Le  Dieu  des  bonnes  gens» 

Chantée  au  banquet  offert  à   Ed.   Remouchamps, 

le  4  février  1888,  à  l'occasion  de  la  100e   représentation. 

Saint  Pire,  tot-rade.  awaitîve  po  'ne  bawète. 
  pus  abèye,  i  va  trover  1'  bon  Diu  : 
«•  Qu'i-gn-a-t-i  don,  Sigueûr,  so  leû  planète  : 
«  De  costé  d'  Lîdje  dj'ètind  on  bê  disdu  ! 
«  Ces  tièsses  di  hoye,  i  sont  todi  lès  minmes  !   » 
So  1'  côp.  1'  bon  Diu  rèsponda-t-â  pwèrtî  : 
«   Vas-è,  bouhale,  c'èst-oûy  qu'on  fait  1'  cintinme 
«   Di  Tàtî  l'  pèriquî  ! 

«  A  propos,  Piére,  aléz'  qwèri  Molière, 

«  Afî-ce  qu'on  sèpe  çou  qu'i  pinse  di  coula. 

«  Dispôy  quéque  timps  dj'a-st-avu  tant  d'afaires 

«  Qui  d'vins  çou-chal  dji  n'  kinoh  nin  1'  qwaqwa. 


—    270   — 

«   Lu  qu'  nos  a  scrît  dès  pièces  corne  dji  lès  inme, 
■    I  lat  qu'i  m'  dèye  s'on  s'î  poui  bin  fivî 
«    Di  vèy  toi  Lîdje  braire  si  fwért  pol  cintinme 
«   Di  Tâtî  /'  pèriqui.    » 

Molière  arive  et  1'  bon  Diu  s'  met'  a  dîre  : 
«  E-bin,  valet,  avez-ve  léhou  Tâtî  ? 
—  «   Pa  !  djèl  creû  bin  !  sûr'mint  vos  volez  rîre  ! 
«  Djèl  se  par  cœur  et  1'  récite  sins  bambî. 
«   An  fait  d'  rîmes  .  dji  n'  fh'ocupe  qui   dèl    crinme. 
«  Et,  qwand  c'est  bon,  dj'ènnè  prind  a  hivî. 
«  Ossu  dj'  comprind  qu'on  fiôstève  li  cintinme 
«    Di    Tâtî  F  pèriquî. 

v<   Vos  1'  savez  bin,  dji  n'  rèy  nin  po  'ne  tchîchèye  ; 
«   I  m'  fat  'ne  saqwè  di  spitant,  d'agad'lé. 
*  Qwand  dj'a  hah'lé.  dji  m'  di  :  Via  'ne   comèdèye 
«  Qu'est  faite  d'adreût  :  gn-a  nin  a  glawziner  ! 
s<    Del  prumîre  ac  disqu'al  fin  dèl  treûsinme, 
«  Léhez  Tà-iî  :  v'  rîrez  qu'  po-z-assoti. 
<   A  !  si  dj'aveû  polou  fièstî  1'  cintinme 
k<   Di  Tâtî  l'  pèriquî  ! 


Ma  frique,  valet,  si  corne  dès  sots  on  rèy,   » 
Dèrit  1'  bon  Diu,   «  dji  deû  dîre  qui  c'est  bon. 
Nos  1'  djow'rans  d'main  ;  prindez  pol  comèdèye 
Dès  djins  qu'  sèpèsse  djâser  1'  bon  franc  walon. 
V  troûv'rez,  dj'  so  sûr,  po  fièstî  1'  cint-nimme 
Assez  d'  Lîdjwès  :  ènn'a  chai  a  r'dohî  : 
Et  qu'on  mèl  djowe  ossi  bin  qu'ai  cintinme 
«    Di   Tâtî  /'  pèriquî  !  » 

Isidore  Dory. 


Tôt  rim'nant  d'  Tâtî 

Air  :  En  revenant  d' la  Revue 

Chanté  au  banquet  offert  par  Ed.  Remouchamps, 

le  7  juillet   1887,  aux  interprètes  de  Tâtî. 


Dj'aveû  promètou  co  traze  fèves 
A  m'  feume,  a  s'  mère,  a  nos  étants, 
Di  lès  miner-st-al  comèdève 
Po  vèy  li  pièce  d'à  Remouchamps. 
Dîmègne  passé,  vès  sîh  et  d'mèye, 
Sins  fé  nou  pieu  dj'èlzî  dèri 
Qu'on  s'  dishombrahe  â  pus  abève. 
Oui  nos  îrîs-st-amon  Wéry  ('j. 
Mi  feume  aveût  mètou 
On  tôt  novê  fâs-cou, 
Mes  fèves  leû  tchapê  houp'tata 
Et  leû  cote  a  grands  falbalas  : 
Mi  bèle-mère  po  podrî 
Nos  sûvéve  so  nos  pîds  ; 
Mi,  dji  rotéve  divant, 
Avou  m'  treûs-françwès  ('-')  tôt  spitant. 
Crâne  et  contint 
Dj'ènn'  ala  djoyeûsemint 
Vèy  li  Cèke  d'agrémint 
Avou  m'  manèdje, 
Po  m'  diverti 
Et  poleûr  aplaudi 
Li  ci  qu'a  fait  r'flori 
Nosse  vî  linguèdje  ! 


(1)  Propriétaires  du  Théâtre  du  Ca< 

(2)  Chapeau    qu'on    vendait    au     n 
trois  francs  soi...xante  centimes. 


Grétry  aujourd'hui  disparu, 
asin    des    Trois- François    pour 


—     272    — 

On  s'  sipatéve  divant  l'intrêye. 

A  !  nom  di  hu  !  que  monde  di  djins  ! 

Après  avu  sûvou  1'  cowêye, 

Al  fin  de  compte  nos  moussîs  d'vins. 

Il  èsteût  timps  po  v'  dire  li  vrêye  : 

Tchàmont  (l)  tinéve  dèdja  si-airçon. 

Al  vole  li  teûle  fourit  lèvêye  : 

Ci  fout  apreume  qu'ons  ava  bon. 

Mes  fèves  aplaudihît, 

Eune  Bièt'mé,  l'aute  Tâtî  ; 
Mi  feume,  lèy,  c'èsteût  po  Nonârd, 
Mi  bèle-mére  po  1'  vî  Matrognârd, 

Mais,  qwand  Lârgosse  intra, 

Èle  lèyît  lès  autes  la  ; 

Mi,  dji  m'  taihîve  tôt  d'hant  : 

Wàrdans  nos  fwèces  po  Rèmouchamps. 

Tôt  corne  dès  tchins, 

Tôt  1'  monde  cakéve  dès  mains, 

Mais  dès  cis  qu'  bouhît  bin, 
C'èsteût  m'  manèdje. 
I  s'  crèvintît 

Po-z-aplaudi  Tâtî, 

Mâgré  qu'aveût  r'noyî 

Nosse  vî  linguèdje  ! 

El  sale  ci  n'èsteût  qu"ine  hah'lâde, 
On  dislâkéve  tos  ses  botons. 
Enn'  aveût  qui  dim'nît  malades 
Et  dès  cis  qu'  plorît  d'avu  bon. 
Mais  qwand  ci  fourit  1'  côp  as  djêyes, 
C'est  pôr  qwand  Rèmouchamps  s'  mostra  : 
Ci  fout  1'  pus  bê  côp  dèl  swèrêye  ; 
Corne  on  d'iahî,  mi,  dj'  m'ènnè  d'na. 


(!)  M.  G.  Chaumont,  chef  d'orchestre  du   Cercle  d'Agrément,  puis  du 
Théâtre  Wallon. 


-   273   - 

Toi  sôrtanl .  Lès  moncheûs 
I  )|,isii  corne  Us  âgneûs  : 
(  h-chal  rèpèti  ve  d'à    fonton 
ros  lès  bons  vîs  spots  de  walon. 
Lès  crapaudes.  corne  Marè}  e, 
Dihîl  :  Dj'  so  d'  voste  îdêye  : 
Mais  ç.ou  qu'  pètéve  co  1'  mis, 
C'èsteût  1'  bè  français  d'à  Tâtî. 
PI  in  d'  contint  'mint 
Et  sins  r'grèter  mi-ârdjint, 
Dj'è  râla  djoyeûs'minl 
Avon  m'  rnanèdje, 
M'âyant  d'vêrti 
Et  qu'arèdje  aplaudi 
Li  ci  qu'a  l'ait  r'flori 
Nosse  vi  linguèdje  ! 

Henri   SiMON. 


t.  4-S.  f;   i 


II.  Représentations   de   Tatî   I'  Pèriquî 


Du  il  octobre  iSSÔ  ;ui  .'>'/  décembre  lyio. 


A.    LISTE  CHRONOLOGIQUE 


i  Liège,  Casino  Grétrv.  Cercle  d'Agrément,  de  Lié 

2  Liège,  Casino  Grétrv.  » 

3  Liège,  Renommée.  » 

4  I  lollogne-aux-Pierres.  » 

5  Liège,  Gymnase.  » 

6  Liège,  Casino  Grétry.  » 

7  Liège,  Place  Verte.  » 

8  Liège,  Casino  Grétrv.  » 

9  Liège,  Pavillon  de  Flore.  » 
îo  Liège,  Pavillon  de  Flore.  » 
î  i  Liège,  Pavillon  de  Flore.  » 

12  Souverain- Wandre. 

13  Liège,  Casino  Grétrv.  » 


oct.      1885 


30  nov. 
2  1  févr. 


16 

mai 

25  juin. 

4 

sept. 

1 1 

» 

25 

déc. 

30 

janv. 

-     27:     - 

14  Huv,  Théâtre.              (  ercle  d'Agrément,  de  Liège.      6  févr. 

15  Liège,  Théâtre  royal.  »  1 1  » 

16  Liège,  Société  littéraire.  »  28  » 

1  7    Huv,  Théâtre.  »  7  mars 

18  Hervé.  »  13  » 

19  Liège,  Société  d'Emulation.  »  18  » 

20  Micheroux.  »  27  » 

21  Liège,  Casino  Grétry.  »  3  avril 

22  Liège,  Pavillon  de  Flore.  »  4  » 

23  Chàtelet.                   Société  Ouvrière  de  Châtelet.  5  » 

24  Huv.                        Cercle   d'Agrément,  de    Liège.  10  » 

25  Liège,  Casino  Grétry.  »  11  » 

26  Seraing.  »  '4  J' 

27  Bruxelles,  Musée  du  Nord.  »  17  » 

28  Liège,  Casino  Grétry.  »  19  » 

29  Liège,  Pavillon  de  Flore.  »  24  » 

30  Liège,  Théâtre  royal.  »  28  » 

31  Verviers,  Théâtre.  »  5  mai 

32  Bruxelles,  Musée  du  Xord.  »  7  » 

33  Liège,  Pavillon  de  Flore.  »  9  » 

34  Flérori.  •  »  15  » 

35  Verviers,  Théâtre.  >>  16  » 

36  Lue,    Pavillon  de  Flore.  »  19  » 

37  Liège,                  »  »  22  » 

38  Esneux.  »  29  » 

39  Namur.  Théâtre.  »  3°  '* 

40  Liège,  Pavillon  de  Flore.  »  2  juin 
ai    Verviers,  Théâtre.  »  3  " 

42  Seraing.  »  8  » 

43  Liège,  Théâtre  royal.  »  14  » 

44  Verviers,  Théâtre.  »  '  5  " 

45  Chênée.  »  16  » 

46  Lize-Seraing.  »  19  » 

47  Dison.  »  20  » 

48  Liège,  Salle  de  la  Comète.  »  23  » 

49  Grivegnée.  »  26  » 

50  Namur,  Théâtre.  »  27  » 


276 


Liège,  Th.  royal  (50e).  Cercled' Agrément.,  de  Liège.    30  juin     1 

Jupille.  »  3  juillet 

Liège,  Pavillon  de  Flore.  »  5     „ 

(  rrâce  Berleur.  »  10     » 

Bellaire.  »  24     » 

Montegnée.  »  31 

Esneux.  »  7  août 

Herstal.  »  8     » 

Stavelot.  »  14     » 

Visé.  »  15     » 

Spa,  Théâtre  du  Casino.  »  1 9      » 

Ans.  »  2 1      » 

Comblain-au-Pont.  »  22     <> 

Os  tende,  Théâtre.  »  30      » 

Roclenge.  »  5  sept. 

Spa.  Théâtre  du  Casino.  »  ; 

Mortier.  »  11» 

Anvers,  Théâtre  des  Variétés.  »  15      » 

Beyne-Heusay.  »  18     » 

Tilff.  »  19     » 

Hannut.  >>  25 

Verviers.  Théâtre.  »  26     » 

Herstal.  »  2  oct. 

Liège,  Haut-Pré.  »  3      » 

Nessonvaux.  »  9      » 

Bellaire.  »  16      » 

Bruxelles,  Théâtre  communal.  »  22     » 

Anvers,  Théâtre  de  l'Alhambra.        »  24     » 

Andenne.  »  30     » 

Argenteau.  »  6    nov. 

Charleroi,  Eden-Théâtre.  »  12     » 

Hognoul.  »  13      » 

Bruxelles,  Théâtre  communal.  »  26      » 

Liège,  Renommée.  »  27      » 

Jemeppe-sur-Meuse.  »  4  déc. 

Liège,  Casino  de  l'Union,  »  11» 

Pepinster.  »  18      » 


—  277  — 


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I  ,iège, (  lasino  (  rrét 

Comblain-au-Ponl 

Stavelot. 

Housse. 

Verviers,  Théâtre 

Bruxelles,  Théâtn 

Au  bel. 

Charleroi,  Éden-Théàtre. 

Verviers,  Manège. 

Malmédy. 

Jemeppe-sur- Meuse. 

St-Gilles-lez-Liège. 

Verviers,  Renommer. 

Liège,  Théâtre  royal    100 

Louvain,  Théâtre. 

Liège,  Théâtre  royal. 

Huy,  Théâtre. 

Spy  (Trad.  nai 

Amav. 

Verviers,  Théâtre. 

Liège,  Renommée.  » 

Verviers,  Théâtre.  » 

Namur,  Théâtre.  » 

Verviers.  Théâtre.  » 

Marche  |  matinée).  » 

Marche.  » 

Dolhain. 

Tournai,  Théâtre.  » 

Bruxelles,  Théâtre  Molière  (Ixelles)  » 

Verviers,  Théâtre.  » 

Bruxelles, Théâtre  Molière  (Txelles)  » 

Huv,  Théâtre.  » 

Jodoigne.  » 

Bruxelles,  Théâtre  Molière   Ixelles)  » 

Liège,  Renommée.  » 

Waremme.  » 

Liège,  Fontainebleau.  » 


Cercle  d'Agrément,  de  Liège,     ig  déc. 


;  communal. 


se).  L'Union  fraternelle,  de  Spy. 
Cercle  d'Agrément,  de  Liège. 


27'S   — 


[25 

[26 

I  27 

128 
[29 
130 


»  33 

i.U 
'35 
[36 
'37 
138 

'39 
140 
'41 
142 


Warsage. 

Mons,   Théâtre. 

Liège,  Société  d'  Emulation. 

Argenteau. 

Hannut. 

1  lollogne-sur-(  ieer. 

Sombreffe. 

Paris,  Théâtre  du  Château  d'Eai 


Vaux-et-Borset . 

Liège,  Pavillon  de  Flore. 

Waremme. 

Liège,  Gymnase. 

Jupille. 

Liège.  Gymnase. 

Solières  (  Huy). 

Liège,  Gymnase.  Théâtre  wallo 

Serai  ng. 

Tilff. 

Heusv. 


•  ri ,  li    d   agrément .  de   Liège 


(  Dir.  V.  Raskin  1. 


.48 
149 
150 
>5i 
•52 
153 
■54 
'55 
.56 
'57 
■58 
'59 
160 
161 


Ougrée. 

Heusy . 

Liège,  Gymnase. 

Dinant,  Théâtre. 

Liège,  Gymnase  (150f). 

Serai  ng. 

Ui nant,   Théâtre. 

Verviers,   Théâtre. 

Engis. 

Préalle  (Herstal). 

Poulseur. 

Liège,  Théâtre  royal. 

Jodoigne. 


2  sept. 

3  » 


Flémalle-Grande.    rhéàtre  wallon  (D°"  V.  Raskin).  21  oct. 

Mol. a.  „  28       » 

Milmort.  >■>  4  nov. 

1 05   Malines,  Théâtre.  >•>  5     » 

166   <  'iney.  »  il)' 

107   Louvain,  Théâtre  »  12     » 

168  St-Gilles-lez-Liège.  »  25     » 

69  La  Louvière.  »  9    déc. 

70  Villers-le-Temple.  »  16      » 

71  Angleur.  »  23     » 

172  Spy  (Trad.  namuroise).  L'Union  fraternelle, de  Spy.  25      » 

173  Bruxelles,  Eden-Théâtre.  Th.  wall.  (Don  V.  Raskin).  13   janv. 

Huy,  Théâtre.  »  20     » 

Bruxelles,  Eden-Théâtre.  »  26     » 

Anvers,  Théâtre  des  Variétés.  »  3  févr. 

Sombreffe  (Trad.  naniur.).  L'Union  fratern.  de  Spy.  10      » 

Liège,  Gymnase.  Théâtre  wallon  (I)"11  V.  Raskin).  18      » 

Naniur,  Théâtre.  »  19     » 

Vierset-Barse.  >>  24  mars 

Naniur,   Théâtre.  »  25      » 

Huy,    Théâtre.  »  31      » 

Mardi  111.  »  21  avril 

184  Havelange.  »  22      » 

185  Bruxelles,  Musée  du  Nord.  »  28  » 
Bruxelles,  Musée  du  Nord.  »  11  mai 
Prayon  1  Forêt  ).  »  1  2  » 
Fexhe-Slins.  » 
Spa,  Théâtre  du  Casino. 
Hollogne-aux-Pierres.  » 
Ath  (Trad.  athoise).  Cercle  Molière. 
Haccourt.  Théâtre  wallon  (Don  V.  Raskin). 
Malonne.  Les  Libéraux  Unis  de  Spy.  17  » 
Gand,  Th.  Minard.  Théâtre  wallon  (D0D  V.  Raskin).  21      >> 

195  Bruxelles,  Galeries  St-Hubert.  »  26  déc. 

196  Verviers,  Manège.                                  »  17  janv. 
Verviers,  Manège.                                 »  29     » 
Oupeye.                                                 »  9  févr. 


10 

juin 

[6 

» 

4 

mut 

28 

4 

nov 

1890 


280 


[99   Namur,  Théâtre.  Théâtre  wallon  (Don  V.  Raskin).  m  févr.  1890 

U  uxelles,    rhi  âtre  Molière.  »  3  mars  " 

20)    Ver\  iers,  M  »  g     »  » 

202  \';nniii-.  Théâtre.  »  23'    »  » 

203  Verviers,  Théâtre  des  Variétés.         »  3°     "  » 

204  Bruxelles,  Théâtre  communal.  »  s  avril  » 

205  Ver\  iers,  Théâtre.  »  '  7     "  " 

206  Liège,  Théâtre  royal  (200e).  »  3  mai 

207  Verviers,  Théâtre.  »  24  nov. 

208  Liège,  Théâtre  royal.  »  29      »  » 

209  Liège,  Théâtre  royal.  »  21  févr.  [892 

210  Nandrin.  Les  Amis  réunis,  de  Nandrin.  29  mai  » 
2i  1  Nandrin.  »  24  juill.  » 
212   Liège,  Théâtre  royal.  Théâtre  wall.(DonV.  Raskin).  14  déc.  » 

25     ». 

velloise).  L'Alliance  nivelloise.  22  oct.  1893 

Union  et  Progrès,  d'Itre.  28  janv.  1894 

L'Alliance  nivelloise.  1e1  avril  » 

La  Renaissance,  de  Ret inné.  14  mars  1897 

218  Liège,  Th.  royal.  Théât.  wall.  (DonJ.  Fauconnier).  20  nov. 

219  Bruxelles,  Grande  Harmonie.  »  28      »  » 

220  Liège,  Casino  Grétry.  »  5  déc.  » 

221  Châtelet.  Société  Ouvrière  de  Châtelet.  25      »  » 

222  Liège,  Casino  Grétry.  Th.  wall.  (DonJ.  Fauconnier).  26     »         » 

223  Huv,  Théâtre.  »  27      •>  » 

224  Argenteau.  »  2  janv.  1898 

225  Liège, Casino  Grétry.  Th.  wallon  (D"nJ.  Fauconnier).     6  févr.      0 

226  Verviers,  Grand  Théâtre.  »  14  avril       » 

227  St-Hubert.  »  17      »  •  » 

228  Quenast  (Trad.  quenastoise).  S.  des Carr.de Quenast.  24      » 

229  »  »  »  »  1  mai         » 

230  »  »  »  »  8      »  » 

231  Retinne.  La  Renaissance,  de  Retinne.  11  sept.      » 

232  Ayeneux.  »  r>  27  nov.       » 

233  Nivelles  (Trad.  nivelloise).   Jeune  garde  socialiste 

de  Nivelles.  1    nov.  1899 

234  Arquennes.  (Trad.  nivelloise).  »  »  20      »  » 


28    janv. 

1  91  11 

Tri  -elle,  de    \"l 

velles 

7   sept. 

1902 

de  Lincé. 

22    mars 

1903 

25 

MCI 

31 

jan 

■9 

m  i\ 

2  1 

déc 

30 

jan\ 

13 

févr 

^^5   Waterloo  1  Traduction    ni\  elloii 
Waterloo. 

236  Nivelles    Trad.  nivell.).  Cerch 

237  Lincé-Sprimont.  La  Lincéenne 

238 

239  Remouchamps.  >>  >• 

240  Poulseur.  » 

241  Beaufays.  »  » 

242  Sprimont.  »  » 

243  Verlaine.         La  Gaîté  Renaissante,  de  Verlaine. 

244  Liège,  Casino  Grétry.  Troupe  Schroëder. 

245  Liège,  Théâtre  royal.  » 

246  Jemeppe  sur-Meuse,  Troupe  Joachi m s-Massart. 

247  Liège,  Casino  Grétry.  Troupe  J.  Schroëder 

248  Liège,    Renommée.    Troupe    .1.    Fauconnier  et    J. 

Schroëder. 

249  Bressoux.  Cercle  Les  XII,  de  Bresi 

250  Seraing.  Tournée  Tâtî     Fauconnier  et  > 
25  1    Xamur,  Théâtre.  » 

252  Huv,  Théâtre. 

253  Herstal.  Société  Dramatique  Wallonne, 

254  Anvers,  El    Bardo.    Tournée    l'aii    (Fat 

Se  lin  lëder  |. 

255  Liège,  Fontainebleau.  Tr.  Fauconnier  et  Schroëder.     17      » 

256  Liège,  »  »  11    mars 

257  Charleroi,    Théâtre   des    Variétés.      Tournée     Tâtî 

(Fauconnier  et  Schroëder).  13     » 

258  Verviers,  Théâtre  des  Xouveautes  »  »  .s   avril 

259  Nandrin.         Les  Vrais  Amis  reunis,  de  Xandnn.  17  juin 
26c  Verviers, Grand  Théâtre.  Tourn.  Tâtî  (Fauc.  et  Sch.)   9  sept. 

261  Spa,  Théâtre  du  Casino.  »  30      » 

262  Mons,  Théâtre.  »  1 5   oct. 

263  Fléron.  La  Libre,  de  Fléron.  25  nov. 
204    Mélen.                    Les  Amis  de  la  Gaîté,  de  Melen.  2  dec. 

265  Nandrin.      Les  Vrais  Amis  Réunis,  de  Nandrin.  30      » 

266  Herstal.  Société  Dramatique  Wallonne, de  Herstal.     27  janv. 

267  Romsée  L'Union  Socialiste,  de  Romsée.  10  fèv. 

268  Haccourl.  Les  Ouvriers  Amateurs, de  Haccourt.  24  févr. 


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soux. 

19  mars 

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26            >< 

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Herstal 

26  nov. 

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nnier  et 

16    dec. 

."n,  Slins.       Tournée  Tâtî  (Fauconnier  el  Schroëder). 

270  Liège,  Franklin.  Th.  Corn.  Wal.  (D0D  Fauc.  et  Schr. 

271  "  >  » 

272  »  >'  » 

274   Nèssonvaux.  » 

;e    Franklin.  Th.  coin,  wal]  (Dun  Fauc.  el  Schr.  1. 
27')    Liège,  Franklin.  » 

277  Cheratte,  Union  dramatique,  de  Cheratte. 

278  Bruxelles,    Théâtre   Varia  (Ixelles).    (Trad.  namu- 

roise).  Cercle  Nameur  |>o  tôt,  de  Bruxelles. 

279  Liège,  Franklin.  Th.  coin.  wal.  (Don  Fauc.  et  Schr.  1. 

280  Verviers,  Grand  Théâtre.  Le  Sillon,  de  Verviers. 

281  Bruxelles,  Théâtre   communal.  (Traduction  namu- 

1  en  le  Nameur  po  tôt,  de  Bruxelles. 
2S2    Liège,  Th.  roy.  Th.  com.  wal.  |  D"11  Fauc.  et  Schr.  |. 

283  Verviers,  Grand    Fhéâtre.  Le  Sillon,  de  Verviers. 

284  Chênée.       Th.  comm.  wallon.  (L)1"1  Fauc.  et  Schr.). 

285  Liège.  Franklin.  » 

286  Bruxelles.    Théâtre    Varia  (Ixelles  1.    Trad.    namu- 

roise).  Cercle  Nameur  po  tôt,  de  Bruxelles. 

287  Liège,  Franklin.  Th.  coin.  wal.  1  D""  Fauc.  et  Schr.) 

288  Pepinster.  » 

289  Louvain,  Théâtre.  (Traduction  namuroise).  Cercle 

Nameur  po  tôt,  de  Bruxelles 

290  Verviers,  Grand  Théâtre.    Le  Sillon,  de   Verviers. 

291  Liège,  Franklin.  Th.  com.  wal.  (D"n  F"auc.  et  Schr.  ). 

292  Huy,  Théâtre.  » 


14  juin.  1907 

18  nov.  » 
1  déc.       » 

25  » 

12    janv.  1908 

26  » 

9  févr.  » 
1  mars       » 


3  mai 


23  juin. 

27    )) 

13  sept. 


8  nov.  >: 
25  déc.  >: 
24  janv.    1909 


1  7  févr. 


293    Liège,  Franklin. 

fh. 

com 

.  wal.  il)'" 

.1 

Se  h 

oëder). 

22  nov. 

» 

294   Heusv. 

Le 

Chêne,  de 

H 

eusv 

19  déc. 

» 

295   Jupille.        lli.  ci 

mm 

11  liai 

wall.  CD"" 

.1 

Schroëder). 

25     » 

» 

Franklin 

26     .. 

» 

297        » 

» 

9  janv. 

191 

298    Prayon  (Forêt). 

» 

23      » 

» 

299    Liège,  Franklin. 

» 

14  févr. 

» 

300       » 

» 

6  mars 

» 

301    Liège,  Franklin. 

Th. 

com 

.  wal.  (D"' 

1 

Schroëder). 

2  7     M 

g 

302   Lize-Seraing. 

■> 

30  oct. 

» 

283   - 

303  Marchin.  [/Alliance  Marchin 

304  Heusy.  !  teusj  . 

305  Liège,  Franklin.  Th.  coin.  wal.  -  der 

B.   TABLEAU  PAR  RÉGIONS 


r    Ville  de  Liège 

Théâtre   Wallon   1  Franklin  1 

Théâtre  Royal 

(asmo  Grétry 

Pavillon  de  Fit  ht 

Gymnase 

Renommée 

Fontainebleau 

Emulation 

(  asmo  de  l'Union 

Comète 

Haut-Pré  .Vaux-hall  .. 

Place  Verte 

Société  Littéraire 

2"  Province  de  Liège     . 

Verviers 

Huy 

Seraing 

Herstal 

Heusy 

Xandnn 

Spa 
#   Jemeppe-sur-Meuse 

Jupille 

Retinne 
Deux  représentations  à 


Argenteau 

Bellaire 

Chênée 


Comblain-au-Ponl 

Hsneux 
Fléron 


284 


Deux   repi  éscntat  ii  ms  à 

1  [accourl 

Poulseur 

1  [annut 

Prayon  (  Forci  ) 

!  [ollogne-aux-Pierres 

Saint-Gilles  (Liège) 

Lincé-Sprimont 

Stavelot 

Lize-Seraing 

Tilff 

Mardi  in 

Visé 

Nessonvaux 

Waremme 

Pepinster 

Une  représentation  à 

Amav 

Melen 

Andenne 

Micheroux 

Angleur 

Mil  mort 

A  n  s 

Moha 

Aubel 

Montegnée 

Ayeneux 

Mortier 

Beau  fa  vs 

Ougrée 

Beyne-Heusay 

(  >upej  >■ 

Bressoux 

Préaile  (Herstali 

Cheratte 

Remouchamps 

Dison 

Roclenge 

Dolhain 

Romsée 

Engis 

Slins 

Fexhe-Slins 

Solières  (Huy  1 

Flémalle-Grande 

Souverain-Wandre 

Grâce-Berleur 

Sprimont 

Grivegnée 

Vaux-et-Borset 

Havelange 

Verlaine 

Hervé 

Vierset-Barse 

Hognoul 

Villers  le-Temple 

Hollogne-sur-Geer 

Warsage 

Housse 

3°  Provinces  Wallonnes 

a)  Namur  (17)              Namur 

Dinant 

Sombreffe  2 

Spy  2 

Andenne  1 

-v  i 

Malonne  1 

ô)  Hainaut  (11)  Charleroi  3  ■ 

Châle  Ici  2 

Mons  2 

Arquenne  1 

Ath  1 

La  Lou\  ière  1 

Tournai  i 

c)  Brabant  wallon  (11)  Nivelles  4 

Ouenast  3 

Jodoigne  2 

1 1 1  re  1 

Waterloo  1 

d)  Luxembourg  (3)       Marche  2 

Saint- Hubert  1 

.u  Hors  Wallonie 29 

Bruxelles  (19)  Théâtre  Communal  1  flamand  1  5 

Musée  du  Nord  4 

Théâtre  Molière  (Ixelles)  4 

Eden-Théâtre  2 

Théâtre  Varia  (Ixelles)  2 

Galeries  St- Hubert  j 

Grande  Harmonie  1 

Anvers  4 

Louvain  3 

Gand  1 

Malmes  1 

Ostende  1 

u  Hors  frontières 5 

Malmedv  1 


III.  Troupes  Liégeoises  ayant  joué  Tatî  P  Pèriqui 


Du  ii  octobre  i885  au  3i  décembre  igio 


PREMIERE  PERIODE 

Mise  en  scène  de  M.  Achille  Rodembourg  (1880) 

Cercle  d'agrément,  1885-1888.  Direction  Victor  Raskin. 
Théâtre  wallon,  1888-1892.  Direction  Victor  Raskin. 
Théâtre  wallon,         1897-1898.  Direction  Jacques  Fauconnier. 


Tàti 

MM 

Toussaint  Quintin  (  1885). 

Tonton 

MM 

Joseph  Lambrkmoni  . 
Jacques  Fauconnier. 

Nonârd 

MM 

Joseph  Collette. 
Laurent  Ansay. 
Jacques  Fauconnier. 

Làrgosse 

MM 

Victor  Raskin. 

Joseph  NlCOLAY. 

Marèyt 

VImes 

Eli  sa  Collette. 

Élisa  Heusy. 

Ernest ine  Andrien-Dehousse. 

Matrognàra 

MM. 

Edouard  Antoine. 
Laurent  Ansay. 
Henri  VÉDERS. 

M 

Alphonse  Nondonfaz. 

Diètrou 

Mme 

Marguerite  JoacHIMS-Massari 
Élisa  Heusy. 

—  287  — 

MM.  Jean  \i<  O]  W. 
Henri  PÉ(  i.i  rs. 
Laurent  Ansay. 
Guillaume  Loni  in. 
Henri  Nicomède. 
Joseph  Brock. 

MM.  Joseph  <   OLLE  I  1  E. 

Jean  Van  Essen. 
Guillaume  Loncin 
MM.  Jean  NlCOLAY. 
Henri  Péclers. 
Jean  Van  Essi  \. 
Joseph  Collette. 
Guillaume  Loncin. 
Isidore  Vax  Essen. 


DEUXIEME  PERIODE 

Mise  en  senti-  de  M.  Jacques  Schroëder  (igoÇ) 

Reprise  de  1904. 

Tournée  Tàti,  1905-1907.  Direction  Fauconnier  et  Schroëder. 
Théâtre  communal  wallon,  1907-1909.  Dir.  Fauconnier  et  Schroëder. 
Théâtre  communal  wallon,   1909-1910.  Direction  Schroëder. 


Tàti 


Tonton 
Nonhrd 


MM.  Toussaint  QutN'i  in  (  1904). 

Jacques  FAUCONNIER  (1905). 

Fernand  H alleux  (1909). 
M""  Alice  Legrain. 
MM.  Henri  Grégoire. 

Louis  LAGAUi  HE. 

Simon  Radoux. 
MM.  Eugène  CLOSSl  1 . 

Joseph  NlCOLAY. 

Guillaume  Schreibek. 
Walthère  Brassi  i  k. 


Matrognârd 


Djètrou 
Babilône. 


-  Letems-Labro. 

Léonie  Gii.lard. 

Manette   LEDENï. 

Joséphine  BERTHO. 

Lambertine  Beri  ho. 

Adrienne  Sauvage. 

Marie  Jardon. 

Eveline  Dupont. 
.  Jacques  Fauconnier. 

Jules  Bourlet. 

Raoul  Malchair. 

1  ,éopold  Broka. 
.Alphonse  Nondonfaz. 

Lambert  Bernard. 

Joseph  Loos. 
*  Marguerite  Joachims-Massar'j 

Manette  LEDENT. 
.  Armand  BORGUEï. 

Louis  Lagauche. 

Simon  Radoux. 

Joseph  Roussar. 
'.,  Charles  Segers. 

Henri  Nicomède. 

Léopold  Broka. 

Mathieu  Fauconnier. 

Pierre  Roussiau. 
.  Henri  Férauche. 

Henri  NlCOMÈDE. 

Joseph  Roussar. 


Pour  lire  TÀTÎ   L'  PÈRIOUÎ 


Commentaire  et  Glossaire 

par  Jean  HAUST 


AVERTISSEMENT 

I.  La  présente  édition  de  Tàtî  /' pèriqui  différant  quelque  peu  des 
trois  premières,  il  convient  tout  d'abord  de  justifier  les  menus  change- 
ments apportés  au  texte  primitif. 

D'une  manière  générale,  ces  changements  ont  eu  pour  but  d'effacer 
de  petites  inadvertances  de  langue  et  de  versification  qui  se  rencontraient 
çà  et  là  dans  la  pièce  de  Remouchamps. 

Certains  vers  de  Tâti  se  ressentaient  de  l'époque,  déjà  lointaine, 
où  l'on  subissait  inconsciemment  l'influence  de  la  prosodie  française, 
notamment  dans  la  question  des  atones.  De  même  que  le  vers  français 
donne  à  \'e  muet  une  valeur  qu'il  n'a  pas  dans  le  langage  ordinaire,  de 
même  Remouchamps  —  comme  les  poètes  de  son  temps  —  comptait 
parfois  1'/ atone  dans  la  mesure  du  vers  wallon.  Ainsi  le  vers  53  :  Aviz- 
ve  bon  la,  tot-nide,  avou  l\  fyôm  si'ervante?  donne  à  l'i  souligné  une  valeur 
insolite,  puisqu'on  doit  prononcer  avou  /'  fyône...  C'est  ainsi  que  l'acteur 
prononcera  sur  la  scène,  faussant  l'hémistiche  pour  obéir  au  *  génie  » 
de  la  langue.  Pour  rétablir  la  mesure,  il  suffit  d'écrire  avou  vosse  fyàne 
si'ervante,  —  ce  qui,  par  surcroît,  donne  plus  de  relief  et  de  piquant  à 
l'apostrophe  ironique  de  Lârgosse.  Il  va  de  soi  que  l'atone  a  été  conser- 
vée lorsqu'elle  peut  à  la  rigueur  subsister  dans  le  débit.  Au  vers  7,  par 
exemple  :  Parmi,  çou  qu'est  bin  sûr,  c'est  qui  ci  n  s'cr'e  nin...,  on  peut 
admettre  que  l'acteur  usera  du  ton  sentencieux  et  fera  une  légère  pause 
après  c'est  qui,  au  lieu  de  prononcer  d'un  trait  :  c'est  qu'  ci  n  sèrè  nin. 

t.  48,   f.    to. 


La  langue,  elle  aussi,  a  été  châtiée  en  plus  d'un  endroit.  Le  Intrez 
et  assiyez-ve  du  v .  105  des  premières  éditions  était  doublement  regret- 
table à  cause  de  l'hiatus  déplaisant  et  du  tour  trop  français.  La  syntaxe 
wal  orme  exige  :  Intrez  et  si  v's  assiez,  ce  qui  de  plus  ne  pèche  pas  contre 
l'harmonie.  De  même,  la  simple  transposition  du  pronom  complément 
devanl  l'auxiliaire  corrigera  facilement  des  passages  tels  que  :  Dji  ri  vou 
nin  vis  haper  vos  aidants  (v.  1  15).  Quand  cette  transposition  eût  boule- 
versé le  vers  (comme  au  v.  616  :  po  v'ni  ?■'  compluminter),  la  version 
première  a  été  maintenue. 

Minuties  de  grammairien  !  pensera-t-on  peut-être.  Nous  répondrons  : 
Attentions  jalouses  d'un  amoureux  à  qui  rien  de  l'objet  qu'il  aime  ne 
peut  être  indifférent.  La  comédie  de  Remouchamps  est  sans  conteste  une 
des  œuvres  les  plus  remarquables  de  la  littérature  wallonne.  Aujourd'hui 
qu'elle  reparaît  en  pleine  lumière,  il  eût  été  messéant,  à  nos  yeux,  de  ne 
pas  lui  donner  la  toilette  soignée  que  l'auteur  —  nous  pouvons  hardi- 
ment l'affirmer  —  lui  eût  donnée  lui  même  dans  une  édition  définitive. 

M.  l'avocat  J.-M.  Remouchamps,  fils  d'Edouard  Remouchamps,  ainsi 
que  la  Société  de  Littérature  wallonne,  ont  bien  voulu  partager  cette 
manière  de  voir.  Au  surplus,  les  changements  opérés  sont  de  peu  d'im- 
portance (').  Nous  les  avons  tous  soumis  à  l'approbation  de  M.  Remou- 
champs fils  et,  maintes  fois,  nous  avons  eu  recours  aux  lumières  de 
MM.  Auguste  Doutreponi  et  Henri  Simon. 

II.  La  pièce  a  été  transcrite  dans  l'orthographe  nouvelle  de  la  «  Société 
de  Littérature  wallonne  ».  Ce  système,  on  le  sait,  s'efforce  de  combiner 
dans  de  sages  proportions  les  principes  opposés  du  phonétisme  et  de 
l'éiymologie  ou  de  l'analogie  française.  Il  note  exactement  les  sons 
parlés,  tout  en  tenant  compte,  autant  que  possible,  de  l'origine  des  mots, 
de  la  grammaire  et  de  l'histoire  de  la  langue. 

Voici  les  particularités  les  plus  importantes  qu'il  ne  faut  pas  perdre 
de  vue  pour  lire  correctement  le  texte  (2)  : 

(')  On  trouvera  ci-après  la  liste  des  passages  modifiés.  —  Nous  sommes 
loin  de  prétendre  que  toutes  nos  corrections  soient  inattaquables:  nous 
regrettons  même  d'avoir,  entre  autres,  corrigé  les  v.  2,  113,  197.  Voir 
aussi  l'Errata. 

(*)  Pour  le  détail  nous  renvoyons  à  la  brochure  de  propagande  due  à 
la  plume  de  M.  Jules  Fei.lkr,  Règles  d'orthographe  wallonne,  adoptées 
par  la  Société  de  Littérature  wallonne  (2e  édition,  1905  ;  prix^:  0,50  c). 


—    2QI     — 

Toute  voyelle  longue  est  marquée  du  circonflexe. 
L'e  final  reste  muet  et  ne  compte  pas  dans  la  mesure  du  vers. 
Notre   à   représente    un   son   intermédiaire  entre   ,1  et   o  ouvert  long 
(angl.  hall). 
t      On  prononcera  è  ouvert   bref,  ê  ouverl  long;    >'•  fermé,  ordinairement 
bref  ou  moyen  :  pés.  costé,  osté  (pis,  côté,   été):   mais,   faute   d'un  carac- 
tère spécial,  é  représente  aussi  la  voyelle  longue  dans  mwért,fé,   quéqu'- 
fèye,  méd'cin  (mort,  faire,  quelquefois,  médecin),  etc.  —  Dans  trover,  vos 
trônez,  la  finale  se  prononce  comme  en  français,  avec  cette  différence  tou- 
tefois que  ;•  ou  s,  suivi  d'une  voyelle,  ne  se   lie  pas.  Prononcez  donc  : 
po  trovè  on   niwèyin   i'arivë  al  ritch'esse  (v.    6j;   vos  f'rè  a  vosse  sonnant 
iv.  72). 

Les  graphies  banne,  sinnc,  sonnant  (bande,  scène,  semblant)  repré- 
sentent des  voyelles  nasales;  prononcez  ban-ne,  etc. 

Dans  èhowe,  sîh,  heure  (grange),  etc.,  //  marque  une  forte  aspiration  ; 
on  supprime  partout  1'  h  muette  du  français  :  titre,  orne,  abit  (heure, 
homme,  habit). 

Sauf  55,  la  consonne  n'est  doublée  que  dans  les  rares  cas  où  elle  se  pro- 
nonce double  :  'elle  ènn'  alér<e,  fyi  courre  (je  courrai),  divrè-fyfyu  (devrai-)e) , 
a  gngnos  (à  genoux). 

T.es  chuintantes  ch,  j  (rares)  ont  la  même  valeur  qu'en  français  : 
réfléchi,  chai  (ici).  11  importe  de  les  distinguer  de  te Ji,  fy,  qui  se  pro- 
noncent à  peu  près  comme  en  italien. 

On  écrit  les  finales  muettes  (consonnes  ou  voyelles)  qui  existent  dans 
les  mots  français  correspondants  :  défis  de/ils  (deux  doigts)  :  palâs 
(palais):  lès  hâgnes  rôl'r/t  (les  écailles  rouleraient). 

La  minute  (')  marque  toute  consonne  finale  qui  se  prononce  alors  que, 
dans  le  correspondant  français,  elle  reste  muette  ou  est  tombée  :  prêt' 
(prèi) ,  fris'  (frais),  mit'  (nuit),  aliz  ripinde  (allez  rependre),  gos 
(goût),  etc. 

La  consonne  douce  finale  se  prononce  forte  à  la  fin  de  l'expression  ou 
devant  une  consonne  initiale  forte;  par  exemple,  il  faut  prononcer /w/"', 
dop\  manètch' ,  dans  //  est  pauve,  pauve  fi,  i  veut  dobe,  fy'a  on  grand 
manèfye.  C'est  ce  qui  explique  les  rimes  ritche  :  U8}es  (v.  21-2),  crapaude  : 
auie  (v.  61-2),  hâte  :  gaie  (v.  197-8),  etc.  —  La  consonne  douce  finale 
reste  douce  devant  une  initiale  vocalique  (nosse  manèfye  a  broûlé)  ou 
devant  une  consonne  initiale  douce  {pauve  valet,  pauve  Syint). 


2Q2 


III.  Notre  tache  d'éditeur  pouvait  s'arrêter  la.  Nous  avons  pensé  qu'il 
fallait  faire  davantage. 

La  comédie  de  Kemouchamps  est ,  ajuste  titre,  réputée  comme  une 
œuvre  «classique  »  de  la  littérature  wallonne.  Mais  bien  des  Liégeois 
ignorent  aujourd'hui  le  sens  exact  de  telle  expression  archaïque:  à  plus 
forte  raison,  dans  le  reste  de  la  Wallonie,  éprouve-t-on  de  la  peine  à 
goûter  pleinement  la  saveur  du  parler  de  Liège.  Un  commentaire  et  un 
glossaire  nous  ont  paru  très  utiles  pour  aplanir  toute  difficulté  et  pour 
rendre  la  lecture  de  Tâti  accessible  au  public  le  plus  étendu  possible,  en 
Belgique  et  même  —  pourquoi  pas  ?  —  à  l'étranger.  Nous  avons  en  effet 
la  faiblesse  de  croire  que  Tàti  peut  très  bien  passer  la  frontière  (ne 
l'a-t-il  pas  déjà  fait  ?)  et  se  faire  apprécier  chez  nos  voisins,  tout  au 
moins  dans  les  Universités  et  dans  les  Séminaires  philologiques  où  l'on 
voudrait  étudier  le  plus  sain  et  le  plus  littéraire  de  nos  dialectes  romans. 
En  Belgique,  c'est  chose  faite  depuis  cette  année  :  M.  A.  Doutrepont, 
professeur  à  l'Université  de  Liège,  lit  et  explique  avec  ses  élèves  du  doc- 
torat en  philologie  romane  cet  excellent  texte  liégeois.  Il  est  permis 
d'espérer  que,  chez,  nous  et  peut-être  à  l'étranger,  d'autres  professeurs 
de  l'enseignement  supérieur  imiteront  cet  exemple. 

C'est  pour  leur  venir  en  aide  qu'on  a  pris  la  peine  de  gloser  Tâti  :  on 
s'est  constamment  placé  au  point  de  vue  de  l'étudiant  qui  voudrait  lire 
un  document  de  dialectologie  romane.  Le  commentaire  comprend  sur- 
tout des  remarques  de  phonétique,  de  grammaire  et  de  versification,  des 
notes  explicatives  qui  demandaient  quelque  développement.  Le  glossaire 
enregistre  et  traduit  les  termes  tant  soit  peu  difficiles  :  il  sert  aussi 
d'index  alphabétique  au  commentaire.  Partout  on  s'est  efforcé  d'être 
aussi  concis  et  aissi  discret  que  possible.  Il  eût  été  facile  de  multiplier 
les  annotations  et  d'excursionner  à  droite  et  à  gauche  à  propos  d'un 
vocable  ou  d'un  proverbe.  La  mesure,  ici  comme  ailleurs,  n'est  pas  aussi 
simple  à  trouver  qu'il  paraît  tout  d'abord.  Nous  avons  largement  mis  à 
contribution  nos  collections  de  fiches,  les  dictionnaires  de  Forir,  Grand- 
gagnage,  etc.,  le  Dictionnaire  des  Spots  et  autres  ouvrages  autorisés  en 
la  matière:  nous  avons  de  plus  fait  appel  aux  lumières  de  nos  amis  et 
collègues  de  la  Société  de  Littérature  wallonne  et  devons  ici  remercier 
tout  spécialement  MM.  Aug.  Doutrepont,  J.  Feller,  Alph.  Maréchal  et 
J.-M.  Remouchamps,  qui  ont  revu  les  épreuves  de  ce  modeste  travail. 


LISTE  DES  PASSAGES 

QUI  ONT  ÉTÉ  MODIFIÉS  DANS  LA  PRÉSENTE  ÉDITION. 

On  reproduit  ci-après  le  texte  (et   l'orthographe)    des   éditions  précédentes. 
Les  chiffres  renvoie?it  aux  vers  du  texte. 


i.  et  mâgré  mi  èhowe.  —  2.  sècliî  li  diale  po  1' quowe.  —  8.  qu'on 
sâreut  s'  sècliî.  —  44.  Et  qui  j'âreus  1'  nèveuse.  —  53.  avou  li  jône  sièr- 
vante.  —  73.  v'  savez  qui  li  roi  hoûie.  —  81.  Vola  li  prumire  feie.  — 
85.  Ossi  bin  qui  so  'n'  rose.  —  97.  1  fât  qu'  n'aie  onk  qui  l'aie.  —  103. 
i  fat  qui  j'aie  mi  part.  —  105.  Intrez  et  assiez-v'.  —  113.  D'vant  de 
v'  bârbî.  —  115.  Ji  n'  vous  nin  vis  haper.  —  135.  Vos  estez,  mi  sonne- 
t  1.  —  136.  Après  li  mainme  crapaute.  —  137.  Calfurtî!  pa  n'  vât  nin  co 
ine.  —  14.0.  vola  ine  cande  di  nions  —  141.  Des  calande  comme  çoulà. 
—  143,  et  ji  m'aveus.  —  147.  Po  qui  Diew'  aie  si  âme  et  li  diale  ses 
ohais.  —  171  Portant  ji  creus,  savez.  —  174.  là  es  1' rowe.  —  197.  gote 
et  di  lî  tapper  1'  hatte.  —  208.  .Jans  !  ji  dis  qu'  cint  dix  meies.  —  222  Fât 
qui  je  1'  veusse.  —  229.  i  fât  1'  peter  pus  haut,  —  247.  Bin  vos  m'allez. — 
204.  mi,  ji  vike  so.  —  313.  n'as-j'  nin  li  dreut.  —  321.  tos  les  tite  po 
1'  creux  di.  —  323.  Awet  :  dimandez  pôr,  —  324.  Po  qui  ji  d'meure 
todi.  —  335.  Tôt  comme  so  des  rôlettes.  —  337.  Et,  a  bin  dire.  —  340. 
si  fât  fer  li  robette.  —  351.  Ah!  si  j'aveus  li  botnîre.  —  366.  Et  'n' 
saquî,  on  s'  nâiereut.  qu'  j'arawe  d'vins  on  rèclion.  —  412.  pac'  qui  ji  l'a 
payi.  —  418.  Po  k'hustinera  I'  vole  tote.  —  423.  J'  se  d'jà  tôt  esôr  d'affaire» 
et  ji.  —  462.  C  n'est  rin,  vos  ramass'rez.  —  474.  Po  qui  ji  continowe  à 
trimer.  —  476.  So  1' timps  qui  l'avône  crèhe.  —  487.  enne  a  qui  n' d'het 
mâie  rin.  —  499.  po  cachî  mi  laide  pai.  —  506.  Apprindezqui  c'est.  — 
524.  Ji  vins  v' compluminter.  —  531.  Dismettant  qui  ji  r' vinsse,  — 534. 
sonner,  ca  ji  sèreus.  —  564.  Et  tant  qui  vos  vorez.  —  570.  Vos  qui 
j'ainme  comme  mes  oûies,  po  qui  ji  donreut  m'  veie  —  572.  N'avez-v' 
nin  mi  amour  ?  —  574.  J'  sos  contint  di  v'  marier  —  579.  Bouhans  li 
marchî  ju  et  marians.  607.  Bin  je  1' creus  bin.  —  608.  Vola  qui  c'est 
apreume.   —   610.  jône   et  qu'estasse  avinante.  —  626.  joû,   telmint  qui 


—    294    - 

coula  presse.  —  630.  Po  m' lèyi,  par  vos  autes.  —  633.  vos  v'nez  dire  vos 
fâstreie.  —  634..  Marier!  Vos  friz  ine.  —  648.  Si  ji  trouve  ine  cahotte.  — 
666.  Surtout  qui  les  âgneuse.  —  667.  .Ii  poreus  âheiemint  mi  fer  prinde 
po.  —  681.  M'  voloz-v'.  —  724.  V  poloz  co  1' dire  —  770.  Avou  tes 
[âgés  nâle  qu'  sont  si  longue  qu'on  folle  sus.  —  781.  M'  vinte  plaqu'ret-à 
mes  reins.  —  919.  qualité,  po  les  gins  di  bon  ton.  —  958.  ji  poreu  1'  fer 
monter.  —  968.  Fâreut  li  d'gager  1*  tiesse.  —  975.  Ni  porîz-v'  nin  l' tini. — 
1013.  L'  maisse  d'héve  qu  v'néve  quéque  feie. —  1015.  Min  si  je  1' tinéve 
la.  —  1025.  qui  v's  a  joué  ine  farce.  —  1031.  Si  avône  dizos'pîd.  — 
1038.  franc.  D'après  li  mèssègî.  —  1045.  C°  on  Pau-  —  1070.  d'héve  qui 
elle  m'alléve  qwitter.  —  1073.  Elle  ont  mî  li  timps  qu'  toi.  —  1085. 
qu'on  n'  sàreut  1'  fer  sins  cence.  —  1  1  37-39-47-49.  So  'n'  où  qui  n'est  nin 
co  pouné.  —  1  142.  Ça  stu  de  v'fer. 


ERRATA 

Vers  40.  bagouts,   lire  :  bagous  —   55.    rafiya  :   Rafiya  —  65.  hinke  : 
hingue  —  79,  343-9,  351-7,  1086.  ah  :  â — 126.  alez  è  :  aléz-è — 197.  ou 
bin  :  et  di  —  222.  Fâreût  :  I  fât  —  242.  tâyon  :  tayon  —  245.  hatche  et 
matche  :  hatch  et  match  —  300.  c'est  avou  :  c'èst-avou — 306.  1082.  lèye 
lèy   —   310.   propos  :   propos  —  426.   parève   :  parèy  —    439.  francès 
français — 501.  bâtch  :  bàdje  —  586.  qwances  :  qwanses  —  589.  meune 
meun'  —  687.  k'bin  :   kubin   —   696.   moussî  :  moussîs  —  707.   sitou 
sutou  —  720.  est  :  est — 780.  âte  :  fâte  —  802.  parler  :  palier  —  826.  hâre 
ou  hôte  :  hâr  ou  hot'  —  898.  riqwîrt  :  ruqwîrt    -  905.  sitind:  sutind  — 
916.  qui  :  qui  —  928.  cclameûrs  :  cc/ameûres  -  944.  è  :  hé  —  964.  ratitotez: 
ratitotez —  1080.  alez...  diàles  :  alèz'...  diales  —  1 1 14.  ouvurrè  :  oûvurrè. 


COMMENTAIRE 

Les  chiffres  renvoient  aux  vers  du  texte.  Précèdes  de  n .,  ils  renvoient 
aux  notes.  —  Voir,  à  la  fin  du  commentaire,  la  liste  des  principaux 
ouvrages  cités  en  abrégé. 


Noms  des  Personnages.  —  Tâti  est  le  diminutif  familier  de  Watt, 
Wauthier,  Gauthier,  du  germ.  Walther.  Ce  nom  est  formé,  par  allitéra- 
tion régressive,  de  même  que  Tatène  (Catherine),  Nonhrd  (Léonard), 
Nanète  (Jeannette).  Dadite  (Marguerite),  Tchantch'es  (François),  les 
noms  communs  nânôye,  boubiè  (n.  1088  et  1  122),  bambêr  (nigaud,  dimin. 
de  Lambert),  etc.  Wàti  n'est  plus  usité  à  Liège  comme  prénom.  Il 
subsiste  dans  l'expression  esse  po  F  laid  Wàti,  n.  1039.  —  Tonton  est  le 
diminutif  de  Djèniton  (Jeanneton).  --  HièCmé,  Mitchi,  Djètrou  répondent 
au  fr.  Barthélémy,  Michel,  Gertrude, 

Quant  à  Làrgosse,  Matrognàrd,  Rabilône,  Pènêye,  ce  sont  des  noms  de 
famille  ou  des  sobriquets,  de  consonances  plaisantes  et  bien  wallonnes, 
que  notre  auteur  a  su  choisir,  comme  les  prénoms  ci-dessus,  avec  une 
réelle  entente  de  la  «  vis  comica  ».  Sans  aller  jusqu'à  dire,  avec  son  héros, 
que  «  le  nom  fait  tout  »  (v.  707),  il  est  certain  qu'il  sert  à  peindre,  jus- 
qu'à un  certain  point,  l'allure  et  le  caractère  de  l'individu. 

Matrognàrd  est  une  déformation  moderne  ('sous  l'influence  de  trogne) 
d'un  ancien  nom  propre  Matrulhar ,  Matruilhar,  qu'on  rencontre  dans 
les  archives  liégeoises  du  XIVe  et  du  XVe  siècle;  cf.  Gobert,  Les  Rues 
de  Liège,  I  481  et  II  410-1,  à  propos  de  la  rue  Matrognàrd.  —  Le  nom 
propre  Pènêye  se  retrouve  dans  un  proverbe  wallon  dont  il  sera  question 
n.  901.  Comme  nom  commun,  pènêye  (dérivé  de  pêne,  plume)  désigne 
une  plumée  d'encre,  d'où,  par  analogie,  une  prise  de  tabac. 


—     2<)6    — 

i.  tot-z-ovrant,  «toui  (en)  travaillant».  Forme  régulière  du  gérondif 
wallon:  n.  851.  Pour  z  euphonique,  voy.  n.  4.  j  èhowe(\&\.  *exuta,  de 
exi  ic.  sortir),  propr.  «issue»,  sensauj.  perdu  ;  ne  s'emploie  qu'au  sens 
figuré  :  «énergie,  activité  déployée  pour  sortir  d'une  situation  difficile». 
Cf.  Projet  de  Dict.,  p.  19. 

2.  divrè-fyfyu?  e^t  plus  expressif  que  divrè-fye?  «  devrai-je  ?  »  et  répond 
.1  peu  près  au  fr.  «  devrai-je  donc?  ».  De  même  109,  qui  vou-tyfyu  dire? 
Cette  forme  d'interrogation  où  le  pronom  est  redoublé,  paraît  provenir 
de  la  combinaison  de  vou-fye?  deû-fye?  divrc-fye?  (où  la  finale  du  v.  est 
masc.  ou  vocalique)  avec  pinse-fyu  ?  m'avise-fyu  ?  kinoh-fyu  ?  v.  1059  (ou 
la  finale  du  v.  est  fém.  ou  consonantique).  Par  analogie,  ce  fyu  de  la  ire 
pers.  du  sing.  est  passé  à  la  ire  pers.  du  plur.  dans  qu' alans-ri  fyu  fé  ? 
(v.  1  122-4J  «qu'allons-nous  donc  faire.'  »,  qu'avans-n'fyufait?  «qu'avons- 
nous  donc  fait  ?  »,  à  côté  de  qu' alans-gne  fê  ?  «  qu'allons-nous  faire  ?  »  | 
kisètckî,  tirer  en  tout  sens,  tirailler  ;  intensif  de  sètchi,  anc.  fr.  sachier, 
pic.  saquer  ;  sur  le  préfixe  ki-,  lat.  coin-,  con-,  voy.  GGGft.,  I,  106.  I 
«  Tirer  le  diable  par  la  queue  »,  vivre  dans  la  gêne  (Spots,  n°  389).  Le 
vv.  disant  toujours  dans  ce  cas  sètchi  (et  non  kisètckî)  /'  diâle  pol  cowe, 
nous  regrettons  d'avoir  corrigé  le  texte  primitif:  le  lecteur  est  donc  prié 
de  rétablir  la  leçon  de  l'auteur  sètchi  li  diâle...,  bien  que  li  (au  lieu  de  /') 
ne  soit  pas  régulier  ici.  Cf.  v.  389. 

4.  La  fête  de  l'Ascension  tombe  toujours  le  jeudi,  quarantième  jour 
après  Pâques.  Spots,  n"  134.  |  fyi  d'meùrr'e-t-è...  Le  w.  moderne  ne  sup- 
porte guère  l'hiatus.  11  le  supprime  d'ordinaire  après  les  formes  verbales 
en  intercalant  /  ou  st  (n.  21):  après  les  prépositions  a,  po,  après  tôt, 
etc.,  en  intercalant  z  :  tot-z-ovrant,  a-z-ovrer,  po-z-ovrer,  li  cou-z-à  haut, 
etc.  :  d'autres  fois  en  recourant  à  l'élision  :  l'orne  prév'nou  {e)nnè  vât 
deùs,  71  ;  c'est  'ne  aute  afaite,  428  :  vola  'n-ome,  966.  Dans  d'autres  cas, 
l'hiatus  ne  le  choque  point,  par  ex.  69.  Nos  versificateurs  ont  raison 
de  ne  pas  accepter,  surtout  dans  le  style  familier,  la  règle  draconienne 
de  Malherbe,  dont  la  poésie  française  commence  à  se  libérer. 

5.  «  Se  réfléchir  tout  mort  »  est  un  germanisme,  de  même  que  si  rire 
malade,  si  braire  tôt  mwêrt  à  sêcoiïrs,  s'ovrer  mwêrt,  si  louki  lâéye  et,  à 
Fontin-Esneiix,  si  magnî  laid,  syn.  de  si  formagni.  , 

6.  mwèyin,  prononciation  liégeoise  actuelle,  due  à  l'influence  du  fr. 
«  moyen  ».  Forir  ne  connaît  que  moyin  (qu'il  écrit  moiain),  et  telle  est 
encore  la  prononciation  de  Jupille,  Sprimont,  Verviers,  etc. 


—    2Q7    — 

7.  Cèst  qui  ci  ri  sèrè  nin...  Il  faut  faire  une  légère  pause  après  qui,  de 
façon  à  justifier  le  maintien  de  17  atone.  Le  ton  est  sentencieux,  légère- 
ment emphatique.  La  même  remarque  s'applique  à  plusieurs  autres 
passages,  v.   154.   168,196,214.222,250,257,352,357,610. 

8.  on  s  sâreût  sètchi,  et  non  on  s.ireùt  s'  sètchi.  La  syntaxe  w.,  d'ac- 
cord avec  l'anc.  fr.,  veut  que  le  pronom  complément  d'un  infinitif  précédé 
d'un  auxiliaire,  se  place  avant  l'auxiliaire:  ainsi  «  il  faut  se  promener  » 
se  dit  :  /'  s  fat porminer.  Notre  texte  s'écarte  de  cette  règle  en  quelques 
endroits  que  l'on  n'a  pu  corriger  :  cf.  274,  593,  etc.  j  «  Se  tirer  la  tête 
hors  de  la  paille  »,  se  tirer  d'embarras,  sortir  d'une  situation  critique: 
cf.  527.  !  strin,  étrain,  paille  servant  de  litière;  lat.  stramen.  Le  w. 
sirin  n'est  au  singulier  que  dans  on  strin  :  un  brin  de  paille,  un  fétu. 

9.  «  Du  temps  du  vieux  bon  Dieu  »,  expression  bien  wallonne,  qui 
rappelle  sans  doute  l'Ancien  Testament,  pour  dire  «  au  bon  vieux 
temps  »  :  vov.  Spots,  n°  2907. 

10.  bin  dès  autès piceûres,  en  fr.  sans  article  :  «  bien  d'autres  tours  ». 
Comparer  v.  38  vosp'titès  afaires,  85  dès  bèlès  mannes,  214  dès  grandes 
'prononcer  grantès)  èclameûres,  260  dès  s' -faites  ustèyes,  396,  418,  439, 
457'  518,  577,  770,  835,  1083,  1099  :  de  même  dans  le  français  de  Tàti, 
v.  700  :  Us  riches  maisons.  L'adj.  qualificatif  (qui  en  w.  précède  presque 
toujours  le  substantif  comme  dans  les  langues  germaniques)  prend  au 
féminin  pluriel  la  terminaison  -es.  Une  exception  singulière,  v.  1068  : 
a  tchaudes  lames,  apparemment  parce  qu'il  s'agit  d'un  emprunt  au  franc. — 
La  même  règle  s'applique  aux  adj.  déterminatifs  qui  précèdent  immédia- 
tement un  subst.  ou  unqualif.  féminin  pluriel  :  90  saqicantès  pàtérs  :  783 
i  fyàsc  d' autès  afaires  ;  507  c'est  totès  sot'rèyes  :  tûtes  laides  afaires.  Une 
exception,  v.  230  :  quéques  borèyes,  où  correctement  il  faudrait  :  quêquès 
botèyes.  L'interrogatif  qzvant'  1  combien  de)  reste  invariable  :  v.  96  qivant 
acsions  ?  —  Le  w.  note  ainsi  le  genre  féminin  dans  des  cas  où  le  fr.  ne 
marque  aucune  différence  :  dès  fyônes  tchins,  de  jeunes  chiens  ;  dès 
c-jonès  fyins,  des  jeunes  gens. 

11.  S'(i)  volit,  s'ils  voulaient.  L'ellipse  du  pronom  sujet  i  est  fréquente 
en  w.  (cf.  v.  101,  138,  191,  203,  212,  222,  224,  253,  etc.),  surtout  en 
ardennais  (860)  et  en  verviétois. 

12.  Il  faut  bien  distinguer  *'  n'a,  qui,  suivant  les  cas,  signifie  «  il  n'a  » 
ou  «  il  n'y  a  »,  et  i-gn-a.  i-n-a,  «  il  v  a  ». 

14.   spâgni  (épargner),  prononciation  liég.  actuelle,  forme  refaite  sur 


—    298    — 

7'  spàgne.  Régulièrement  il  faudrait  spàrgni  (Forir),  qui  se  dit  encore 
en  dehors  de  Liège  et  à  Liège  même.  Voy.  n.   171. 

16.  Dans  mins  1  mais)  le  son  nasal  est  difficile  à  expliquer  ;  y  aurait-il 
eu  contamination  de  mais  et  de  l'anc.  fr.  ai  ns  ?  —  Dans  sinne,  scène, 
fontinne,  fontaine,  linne,  lame,  saminne,  semaine,  dozinne,  douzaine, 
minute,  même,  imiter,  fy'inme,  aimer,  j'aime,  fyinne.  fyinner,  gène,  -er. 
etc.,  anniye,  année,  sonner  548,  sembler  ou  saigner,  cssonne,  ensemble, 
monne,  moine,  etc.,  la  voyelle  a  subi  (comme  en  fr.  jusqu'au  xvne  siècle) 
la  nasalisation  par  l'influence  de  la  consonne  nasale. 

18.  couyoner  (fr.  coïonner)  a  signifié  d'abord  traiter  qqn  de  couyon 
(fr.  coïon  :  poltron),  d'où  en  faire  son  plastron,  railler,  ridiculiser.  Dérivé 
couyonàde  98,  raillerie. 

20.  «  Plaider  avec  (=  contre)  le  fossoyeur  »,  avoir  un  pied  dans  la 
fosse,  être  à  la  mort  :  Spots,  n°  2369. 

21.  ri-si-pou.  ^re-su»,  appris  de  nouveau  ;  n.965.  |  èst-èle,  pron.  è-st-èle. 
ainsi  que  partout  où  est  précède  une  voyelle.  Lest,  qui  est  ici  étymolo- 
gique, s'est  par  analogie  introduit  dans  dit-st-i,  dit-il,  et  plait-st-i,  plaît-il, 
ainsi  que  dans  une  foule  de  cas  où  il  sert  à  combler  un  hiatus:  cf.  228 
nos  beûrans-st-tne  botèye;  331  fyi  m'  va-st-apotiker ',  364  ila-st-avw,  74  vini- 
sta  Lifye;  267  s'  plaît-st-a  Diu,  etc.  Voy.  n.  4. 

22.  Elle  a  :  les  deux  /se  prononcent.  On  dit  aussi  èle  a.  |  *  Des  biens 
qui  sont  quittes  et  francs  »,  c.-à-d.  libres  de  toute  charge,  redevance  ou 
hypothèque.  |  On  écrit  lifye  pour  rappeler  l'origine  probable  du  mot.  qui 
correspond  au  fr.  lige,  et  aussi  parce  que  la  douce  se  maintient  devant  une 
initiale  vocalique  ou  devant  une  consonne  initiale  douce:  mais  on  pro- 
nonce ici  litche,  rimant  avec  ritche.  De  même  crapaude  :  aute  (v.  61-2), 
cagnèsse  :  ripwèse  (v.  117-8),  hâte  :  gade  (v.  197-8),  etc.  En  wallon,  toute 
consonne  finale  douce  se  change  en  forte  à  la  fin  de  l'expression  :  c'est  ce 
qui  explique  que  Tàtî,  voulant  parler  français,  prononce  ouvrache,  gâche 
(v.  677-8),  Adèlaïte  (v.  701),  Ostente  (v.  713),  etc.  |  L'adjectif/;^  ou 
lifye  n'existe  guère  que  dans  l'expression  qwite  et  U8}e  :  cependant  Forir, 
v"  lich,  donne  deux  exemples  de  l'adjectif  employé  seul  :  rinde  lifye, 
affranchir  de  toute  charge,  vinde  si  mohone  HS}e,  vendre  sa  maison  libre 
de  charge.  Il  fait  la  voyelle  brève  et  distingue  entre  la  prononciation 
lich  (=  lifye*)  et  Lich  (=  Lifye,  Liège).  Gggg.  ne  connaît  que  lifye,  adj., 
qu'il  rattache  au  fr.  lige  et  tire  du  germ.  ledec,  ledig  (libre,  dégagé). 
Aujourd'hui  encore  on  entend  dire  en  liégeois  :  nos  èstans  qwites  et  lifyes 


—    29Q    — 

ou  lifyes.  Il  est  probable  que  lifye  est  l'ancienne  prononciation,  qui  se 
sera  abrégée  sous  l'influence  de  qxvite  :  voy.   n.    472.4.86. 

24  wice  qui  (corruption  de  «où  est-ce  que»),  forme  interrogative 
devenue  adv.  relatif  «  où  »  :  de  là  wice  èsi-i  ?  où  est-il  ?  Comparez  dans 
le  pseudo-français  de  Tàtî  comment  est-ce  que  696,734,  à  qui  est-ce  que 
822,    tout  you-ce  queSSo.  Cf.  n.  902  et   528. 

26.  brâm'minf,  le  liég.  dit  aussi  bram'mint,  branmint  (comme  gran- 
mini),  brâmint,  brârmint.  «  bravement  »  =  beaucoup. 

30.  tôt  l1  minme.  «  tout  de  même  ».  |  dihoter,  rendre  l'âme.  GGGG. 
propose  de  l'expliquer  par  «  mettre  la  hotte  bas  »  :  mais  il  vaut  mieux  y 
voir  une  acception  figurée  de  dihoter,  ôter  le  tenon  de  la  mortaise 
(w.  hôte),  pris  au  sens  intr.  :  comp.  branler  dans  le  manche. 

32.  «Un  homme,  comme  (je)  ne  sais  qui  »  (n.  545),  ou  simplement  ine 
saquî  366,  862,  «  quelqu'un  ■» ,  formule  de  modestie,  très  fréquente,  pour 
ne  pas  se  désigner  trop  directement  :  de  même  le  fr.  fam.  «  on  a  du  savoir- 
vivre  ».  Comparer  ine  saqwè,  quelque  chose,  ine  saxvice  529,  quelque  part, 
saqwants  90,  un  bon  nombre  fane.  fr.  «  ne  sai  quanz»,  Ch.de  Roland,  2650). 
et  le  malin,  saquin,  -ine,  adj.,  quelconque,  médiocre  (cf.  Jean  de  Stav.. 
p.  584  :  «  destruis  d'onne  saqueile  froide  poureture*).  Les  conjectures 
de  Gggg.  II,  333-4,  sont  négligeables.  Scheijer  (ibid. ,  note)  s'approche 
de  la  vérité:  il  a  tort  seulement  d'invoquer  nescio  quis,  qui  ne  peut, 
phonétiquement,  rendre  compte  de  ine  saquî.  Un  *non-sapio-quis 
résout  toute  difficulté,  si  l'on  considère  que  la  tonique  de  sapio  est 
traitée  comme  protonique  dans  cette  expression.  Dans  S}' a  vèyou  n'  saqui 
=  «j'ai  vu  (je)  ne  sais  qui  »,  n'  est  proprement  la  négation,  qui  a  été 
ensuite  prise  pour  l'article  indéfini  féminin  ;  de  là  :  veûs-se  ine  saquî? 

34.  A  remarquer  vos  avise  (vous  eussiez)  et  v.  1117  toumîse  (tom- 
bassent t.  On  sait  que  l'imparfait  du  subjonctif,  formé  du  lat.  -assem.  est 
en  -ahe  (liég.  archaïque), -asse  (liég  moderne);  au  pluriel  -ahis.-ahiz.-a/iit. 
Mais,  au  pluriel,  on  peut  dire  aussi  qui  n  ( qui  v  ,qu  i\  toumihei\\èg.  arch.  , 
-ise  (liég.  mod.).  Ces  dernières  formes  sont  analogiques:  elles  dérivent  de 
l'imparfait  de  l'indicatif  tournis,  -iz.  -it,  -\-  la  désinence  ordinaire  du  subj. 
-he,  -sse,  sur  le  type  du  présent  du  subj.  toumanhe,  -éhe.  -èhe  (liég.  mod  -sse). 
1  Au  point  de  vue  syntaxique,  il  faut  noter  que  le  w.  conserve  fidèle- 
ment l'imparfait  du  subj..  alors  que  le  fr.  moderne  tend  de  plus  en  plus  à 
le  remplacer  par  le  présent  (v.  34,  319,  458,  539,  610-1-2,  975,  11171. 
Voy.  notes  222,  248  et  915. 


35.  réfléchi,  réfléchir,  t.  emprunte  du  fr.  :  cf.  326.  Le  w.  dit  tûzer, 
qui  ne  pourrait  ici  s'employer  qu'avec  un  complément  :  Sj-'î  tùzerè. 

39.  nânu  ou  nonna  fou  encore  noûna  FORIR),  «  non  »,  propr.  «  non  a  »  : 
cf.  siya,  «  si  »,  propr.  >.<  si  a  ».  Le  liég.  dit  aussi  nèni,  «  nennil  »,  v.  170, 
305,  et  plus  rarement  non  fait,  nonfrè  (FORIR),  si  fait  190. 

40.  bagous  (et  non  bagouts),  bavardages,  propos  oiseux.  Emprunté  de 
l'argot  fr.  bagou  (loquacité  banale),  lequel  ne  s'emploie  qu'au  singulier. 

41.  iy,  exclamation  de  surprise,  ici  ironique  ;  cf.  81,  115,  218,  etc. 
Peut  se   répéter  deux  ou  trois  fois,  cf.  192,  215,  596,  etc.  ;    îy  don!  593. 

42.  *  Jacqueline  »,  sotte,  innocente;  voy.  v.  1073.  |  Spots,  n"   1  5 1 9. 
44.  ht  qu'  8}i  spos 'rut.    «  et  que  j'épousasse  »  :  et  si  j'épousais.  Même 

syntaxe,  n.  352,  468,  788. 

51.  LArgosse  {a  borfycû)  [lire  bor&jeùs,  bourgeois],  en  tenue  bour- 
geoise, en  civil  ;  n.  5  1  3.  J  «  Etes-vous  là  ?  »  Lârgosse  feint  de  comprendre 
l'a  {=■  l'ail),  et  répond  :  «  Non,  je  suis  l'oignon  ».  Le  peuple  a  un  faible 
pour  ces  jeux  de  mots  qui  donnent  une  réponse  ironique  et  permettent 
souvent  d'éluder  une  question  embarrassante.  Voy.  par  exemple  548,  où 
il  y  a  confusion  voulue  entre  sonner  (sembler)  et  tonner  (saigner). 

52.  qui  8}'arawe  !  palliatif  de  qui  fy'arèfye!  «  que  j'enrage  !  ».  Gggg. 
I,  253.  On  notera  l'abondance  et  la  diversité  de  ces  imprécations  popu- 
laires ;  cf.  v.  25,  219.  818,  987,  1029,  1080,  etc. 

54.  avu  tchatch  (onomatopée  représentant  une  sorte  de  claquement 
de  la  langue),  sert  de  superlatif  à  avu  bon,  «  avoir  bon  »,  fr.  avoir  du 
plaisir. 

55.  rafiya,  dérivé  du  v.  réfl.  si  rafiyi  au  moyen  du  surf,  -a,  fr.  -ail. 
lat.  -aculum  ;  c'est  proprement  l'action  de  se  réjouir  à  l'attente  d'un 
plaisir  sur  lequel  on  compte  fermement.  Dans  le  spot  ou  dicton,  rafiya 
étant  personnifié  devrait  avoir  la  majuscule.  Le  sens  est  :  «  celui  qui 
compte  sur  un  plaisir  n'a  jamais  (ce  qu'il  espère  avec  trop  de  confiance)  ». 
On  dit  aussi  :  mày  Rafiya  n'a/a,  cf.  Spots,  n°  2613.  Nous  avons  entendu 
à  Erezée  :  Rafiya  n'a  mày  a/a,  et  à  Laroche  :  Rafiya  n'a  nin  ariva,  où  les 
subst.  verbaux  a/a,  ariva  =  action  d'aller,  d'arriver.  |  Après  avoir  cité 
un  proverbe,  on  ajoute  souvent  :  dit  li  spot,  ou  spot  dit  (ou  encore  spw'et 
dit,  Forir,  p.  656),  ou  corne  dit  li  spot,  v.  1 135. 

58.  saint  Matî  d'Àrdène!  C'est  aussi  le  juron  de  Tâtî,  v.  218,  597.  Cette 
locution  semble  indiquer  que  S'  Mathieu  était  honoré  particulièrement 
dans  certaine  localité  ardennaise:  mais  où  se  trouvait  ce  sanctuaire?  Il 


3oi 


serait  curieux  de  relever  les  diverses  invocations  de  saints  dont  le  peuple 
émaille  son  langage  expressif.  Citons  les  plus  usitées  :  saint  Houbèrt ! 
(v.  2  i  5),  saint  Houbène  !  (n.  211),  binamêye  sainte  Ida!  (v.  217),  binamêye 
sainte  BabJène  !  (v.  209  :  Balbine),  Notru-Dame  di  Ha!  (v.  218),  bina- 
,  mêye  Notru-Dame  as  blancs  abits  !  (v.  932),  Jésus'  Maria  !  (v.  927), 
Jésus  Maria  Djôsèf!  (v.  209),  et  aussi  binamêye  sainte  H  are  ! ',  iy  /  saint 
Biètmêl,  iy  !  saint  Màcrawel,  siinte  Breûsse!,  sainte  Prudiènel.  (  >n  abrège 
souvent  en  disant  binamêye!  tout  court  (v.  949). 

59.  frê  di  Diu  !  «  frère  de  Dieu!  »,  apostrophe  amicale  où  se  marque 
l'émotion  causée  à  Lârgosse  par  le  soupçon  de  Tâtî.  Plus  loin,  il  l'appel- 
lera simplement  vî  frê  (v.  71),  frê  Tâti  (v.  942;,  frê  (v.  947).  Ces 
appellations  cordiales  sont  très  répandues  dans  le  peuple,  où  l'on  dit 
courammentyr<;  à  un  homme,  soûr  à  une  femme,  mère  à  une  petite  fille. 
Même  entre  amoureux  et  gens  mariés,  on  se  traite  defré  et  de  soûr  :  voy. 
par  exemple  v.  592,  où  ces  termes  sont  employés  dans  un  moment  de... 
lyrisme. 

60.  «  L'amour  n'est  plus  des  besicles  de  mon  temps  »  :  n'est  plus 
de  mon  âge.  De  même  ci  n'est  nin  dès  bèriques  di  vosse  timf>s  :  vous  êtes 
trop  jeune  pour  vous  mêler  de  nos  affaires. 

65.  hingue  (et  non  hinkè),  malingre,  Huet  :  forme  liégeoise  nasalisée 
de  haigue,  emprunté  de  l'ail,  hager.  Cf.  Gggg.  I,  264,  297.  C'est  l'anc. 
fr.  haingre,  heingre,  d'où  peut-être  le  fr.  malingre:  cf.  Ch.  de  Roland, 
glossaire,  éd.  !..  Gautier. 

66.  pu!  exclamation  de  surprise,  qui  se  place  au  début  de  la  propo- 
sition et  qui,  suivant  les  cas,  se  traduit  par  «  mais  »,  «  ma  foi  »,  «  oh  !  » 
(106,  163,  247,  335,  405,  607,  636,  etc.).  |  save  (savez-voi:s;  et  ave  415 
(avez-vous),  dans  l'interrogation,  remplacent  d'ordinaire  les  formes  régu- 
lières savez-ve,  avez-ve.  Les  formes  syncopées  avous,  sçavous  (pour 
sa  v'  vous,  av'  vous)  étaient  de  même  très  répandues  en  fr.  au  xvr 
siècle.  Cf.  NYROP,  Gramm.  hist.  de  la  langue  française,  II.  372.  Nous  les 
retrouverons  dans  le  fr.  de  Tâtî,  v.  712.  793.  |  humer,  altéré,  par  dissi- 
milation,  de  nouiner  (v.  708),  nommer. 

68.  fê  l' hègne  ou  fé  'ne  hègne  (v .  698),  c'est  faire  la  grimace  :  Je  lès 
liègnes,  c'est  faire  des  grimaces,  grimacer  (v.  240)  :  syn.  fé  lès  morves, 
tandis  que  fé  l'  morve  ou  fé  'ne  morve,  sign.  faire  la  moue.  |  «  Un  petit 
malingre  qui  fait  des  grimaces  aux  étoiles  »  :  est-ce  assez  expressif 
pour  peindre  un  gringalet  qui  minaude  ou  qui  a  des  tics,  la  tête  trop 
rejetée  en  arrière  ?  Cependant,  comme  d'ordinaire^?  lès  hègnes  as  steûles 


—  302  — 

se  dit  de  celui  qui  est  mort,  le  sens  de  notre  passage  pourrait  être  aussi  : 
«  qui  est  comme  mon,  aussi  laid  qu'un  mort  ». 

69.  ê}i  k'noh  bin  Fagayon  peut  se  traduire  :  «  Je  connais  bien  l'indi- 
vidu, l'apôtre  !  ».  Agayon  est  syn.  de  ustèye,  qui  s'emploie  à  peu  près  dans 
le  même  sens  (cf.  v.  260),  et  signifie  1.  ustensile,  outil  nécessaire  à  une 
opération  (Gggg.  II,  496):  2.  par  extension,  avec  une  nuance  péjora- 
tive, objet  ou  combinaison  étrange,  individu  singulier.  |  dèfya  ine.  Sur 
l'hiatus,  vov.  note  4.  Ici  l'hiatus  est  d'ailleurs  atténué  par  une  légère 
pause  avant  ine  :  de  même  v.  125,  200,  etc.  Dans  le  langage  courant  on 
dira  d'ordinaire,  mais  avec  moins  de  force,  dèfya  'ne,  fé  'ne,  etc. 

73.  tchwè  (chose)  ne  s'emploie  que  dans  quatre  expressions  indéfinies: 
aute  tchwè,  autre  ch..  pô  tf  tchwè,  peu  de  ch.,  wê  d'  tchwè,  guère  de  ch., 
grand  tchwè,  grand'chose.  Il  représente  le  lat.  'causum,  forme  mascu- 
line de  causa. 

75.  pore,  pourrai.  Forme  ancienne  et  encore  usitée  à  la  campagne, 
par  ex.  à  Sprimont.  Aujourd'hui  le  liég.  dit  plus  souvent  pore.  De  même 
vôris  (voudrions),  v.  92;  cf.  319,  564,  580,  667,  etc.  |  H  r'vuwe,  la 
revue;  empr.  du  fr.,  comme  942  an  grande  tènuwe  (tenuej.  Même  en 
parlant  fr.,  le  \v.  transforme  souvent  -oue,  -ue  en  -ouwe,  -uwe  (v.  884 
cruwé),  -ce,  -ie  en-éye,  -iye  (v.  104  compagniye ;  678  habillée,  que  Tâtî 
prononce  abilyéye,  n.  1 1  1  1  ).  |  èdon  (et  aussi  nèdon),  particule  interrogative 
qui  répond  au  fr.  «  n'est-ce  pas  ».  Gggg.  I,  188,  se  contente  d'énumérer 
les  variantes  occidentales  éinon,  hêtnon  (rouchi),  énon,  hénon  (Douai, 
Tournai).  Il  oublie  Tard,  èn'do  (v.  765),  forme  archaïque  qui  nous  met 
sur  la  voie  de  l'étymologie.  C'est,  en  effet,  l'anc.  fr.  enne  (=  n'est-ce 
pas,  vraiment,  donc;  du  lat.  et  -f  ne>  Kôrting,  n"  3298)  -f-  donc 
(ard.  do,  v.  924),  qui  s'est  altéré  en  (n)èdon,  (h)énon,  (h)émon. 

77.  kùfion,  1.  coque  de  noix,  2.  par  ext.  petit  verre  à  liqueur,  j 
Forir  traduit  heure  on  cap  so  /'  hawê  :  -<  boire  le  coup  de  l'étrier,  du 
départ  »  ;  mais  le  sens  est  plus  général,  c'est  boire  sur  le  pouce,  sans 
dételer:  littéralement  :  «  boire  un  coup  (le  bras  de  la  charrette  reposant) 
sur  la  houe  ».  L'expression  est  en  effet  empruntée  au  langage  des  char- 
retiers; il  s'agit  ici  du  pindant  hawê,  espèce  de  pioche  suspendue  au  bras 
de  la  charrette  et  servant  à  l'occasion  de  point  d'appui,  à  défaut  de  la 
dame,  fr.  chambrière  ou  servante:  cf.  A.  Body,  Voc.  des  charrons, 
\"  hawai,  et  Schuermans.  Vlaamsch  Idioticon,  p.  173  :  een  glas  op  den 
hak  drinken. 


—   30?   — 

78.  bonéyou  a  la  finale  brève,  bien  que  la  voyelle  soit  longue  dans  le 
subst.  fyoù,  jour.  Au  v.  249,  on  écrit  :  honfyoù  vos!  parce  que  la  voix 
s'élève  sur  fyoù  avec  une  inflexion  ironique;  dans  le  même  sens,  on 
pourra  dire  serviteur  !  (propr.  je  vous  salue,  je  suis  bien  votre  serviteur, 
vous  pouvez  compter  sur  moi  !  I,  svn.  dèl  dièle,  n.  86. 

79.  Corriger  ah!  en  â!  !  louki,  roter  è  cwèsse  =  regarder,  marcher 
«  en  côte  »,  c'est-à-dire  de  côté,  de  travers.  |  ss  Devient-il  fou,  le  vert 
chien!  »  ;  11.  235.  Le  w.  traite  de  vert  tchin,  vert  voleur,  vert potince,  un 
grincheux  ou  un  avare,  dont  le  teint  est  verdâtre  ou  jaune  de  bile:  vête 
macrale  !  {Bull.  Soc.  wall.,  t.  10,  p.  108),  verte  sorcière! 

84.  stièrdon,  altération  ordinaire  en  liég.  de  tchèrdon,  chardon.  Forir 
note  les  deux  formes,  mais  seulement  tchèrdin,  chardonneret. 

86.  dèl  dièle!  cri  des  marchands  de  derle  ou  terre  glaise:  se  dit  sou- 
vent pour  répondre  sur  un  ton. moqueur,  comme  le  fr.  *  zut  !  » 

87.  nos  v'nans  de  dire,  «  nous  venons  du  dire  ».  On  peut  aussi,  comme 
en  fr.,  employer  simplement  la  préposition  .  nos  v'nans  d'  dire  (les  deux 
constructions  se  rencontrent  dans  la  même  phrase,  v.  285)  ;  mais  l'emploi 
de  l'article  devant  l'infinitif,  traite  dans  ce  cas  comme  un  substantif,  est 
bien  wallon.  De  (ou  do  en  ardennais.  v.  850,  872)  se  trouve  presque  tou- 
jours immédiatement  devant  l'infinitif  (v.  1  10,  233,  285,  308,  353,  484, 
521,  586,  985.  etc.),  mais  il  peut  aussi  en  être  séparé  par  un  adverbe  ou 
une  négation  :  di  sogne  de  ma  parler,  281  :  de  mày  li  noyi  i  105  :  loukiz  de 
n'  nin  m'  roàvî,  647;  de  n  nin  f  contràriyer,  954.  Notre  auteur,  dans  les 
trois  premières  éditions,  a  de  plus  employé  deux  fois  de  devant  le 
pronom  v'  (vous),  v.  1  1  3  et  1  142.  Comme  cette  tournure  est  très  rare 
[du  moins  nous  n'en  connaissons  qu'un  seul  exemple  ancien  :  est-ce  on 
pètchi  qui  de  v  parler':  (B.  et  D..  Choix  de  ch.  et  poésies  ?c..  1844,  p.  2)] 
et  comme  Remouchamps  écrit  au  v.  461  :  loukiz  a  vos  di  v' piède  et 
de  cori  lès  vôycs,  nous  avons  cru  pouvoir  substituer  di  à  de  dans  les  deux 
passages  en  question.  —  De  même,  dans  le  liégeois  archaïque  et  dans  le 
parler  villageois,  à  (  —  au)  devant  l'infinitif  est  très  fréquent:  â  r'vèy, 
«  au  revoir»,  disqu'â  r' passer,  v.  567,  sont  des  restes  de  cette  syntaxe. 
Voy.  n.  165  et  876,  et  d'autres  ex.  dans  Forir    v1-  diloûhi,  gaiver.  heûr. 

90.  église,  forme  savante  qui  a  remplacé   la  forme  populaire  ègli/ie. 
A  noter  le  son  è  pour  ê  du  fr.,  surtout  dans  les  mots  d'emprunt  :  pèticion 
332,  décoré  338,  dèclaracion  405,  pelisse  795,  guéridon,  vérité,  èfèt,  bèguène. 
è-bin  (eh  bien),  etc.  :  dans  électeur  483,  ■'ritèfye  549,  le  son  é  se  conserve, 
mais  subit  un  allongement. 


—  304  — 

92.  savoner  est  emprunté  du  fr.  pour  désigner  l'opération  du  barbier; 
dans  les  autres  cas  on  emploie  la  forme  wallonne  sav'ner  ou,  par  assimi- 
lation, satriner.  Voy.  n.  968. 

95.  ça  se  dit  assez  fréquemment  dans  le  langage  familier  au  lieu  de 
coula  (cela)  :  v.  219,  242,  291,  293,  etc.  |  bin  !  «  eh  bien!  »  (on  dit  aussi 
a-bin!  ou  è-bin!  341),  v.  27,  246,  252,  271,  363,  422,  etc. 

98.  Ce  vers  tout  entier  est  la  réponse  stéréotypée  que  l'on  adresse  à 
un  mauvais  plaisant.   |  vi ,  n.  685. 

101.  l'annéye  bizète  (ou  mieux  bizète),  l'année  bissextile,  qui  équivaut, 
dans  ce  dicton,  aux  calendes  grecques.  «Quand  (il)  pleuvra  des  brouettes» 
répond  au  montois  :  quand  lés  pouyes  iront  a  crossètes,  «  quand  les  poules 
iront  à  (l'aide  de)  béquilles  »  ;  cf.  Spots,  n"  94.  |  bizète  est  une  altéra- 
tion (amenée  par  la  rime  bèrwète,  crossètes,  et  par  l'influence  des  nom- 
breux mots  en  -ète)  de  bizèk  (=  fr.  bissexte),  seule  forme  que  connaisse 
Forir. 

104.  Matrognârd,  l'instituteur  déclassé,  —  le  seul  personnage  à  qui 
Tâtî  donne  du  mossieû  —  est  le  seul  aussi  qui  sache  assez  correctement 
le  français.  Il  n'étale  pas  cependant  cette  supériorité  ;  il  n'use  du  français 
que  trois  fois,  pour  lancer  un  mot  ou  un  bout  de  phrase,  à  son  entrée  ou 
à  son  départ  :  ici  pour  saluer;  v.  334  en  prenant  congé  de  Tâtî;  et  v. 
1014,  quand  il  reparaît  vers  la  fin.  Voilà  de  ces  touches  discrètes  qui 
permettent  d'apprécier  l'art  délicat  et  réfléchi  de  Remouchainps. 

105.  intrez  et  si  v's  assiez,  «  entrez  et  si  (—  lat.  sic,  ainsi  ;  anc.  fr. 
se)  vous  asseyez  ».  Tour  bien  w.  (et  anc.  fr.),  qui  consiste  à  ajouter 
l'adv.  si  pour  compléter  la  liaison  de  deux  propositions  unies  par  et,  sur- 
tout quand  les  deux  prop.  sont  impératives  ;  v.  579,  665;  dans  ce  cas, 
si  le  second  verbe  est  réfléchi,  le  pronom  complément  doit  le  précéder. 
Vov.  notes  200  et  614.  |  si  dresser  =  se  lever  de  son  siège:  si  lever  = 
sortir  du  lit.  |  mouivale  est  le  fém.  de  mouwê  :  *  mutellum,  muet.  Pris 
substantivement,  ine  mouivale  —  «  une  tète  de  mouton  bouillie  et  sans 
langue  ».  On  dit  dans  le  même  sens  tièsse  di  mouwale,  tête  de  «  muette  ». 
On  pourrait  traduire  ici  plaisamment  :  «  quelle  tête  de  veau  !  »  Nous 
avons  entendu  un  vieux  Liégeois  qui  traduisait  ce  passage  par  «  quelle 
moue!  »  et  qui  voyait  dans  mouwale  un  diminutif  de  morve  (moue)  formé 
sur  le  type  roivc,  rouwale  (rue.  ruelle)  ;  mais  cette  explication  nous 
paraît  plus  ingénieuse  que  solide. 

106.  kimint  [v'~\va-t-i?  germanisme:   fr.    «comment    allez-vous?  | 


3°  5 


«  (Cela  va)  des  reins  comme  des  épaules  »,  c'est-à  dire  parfaitement.  Se 
dit  au  propre  d'un  habit  qui  va  bien,  dont  l'encolure,  les  épaules  et  le 
dos  s'ajustent  correctement,  j  Remarquer  la  double  prép.  d'as,  que  le  fr. 
f  rend  par  «des».  De  même  fyi  r'vin  d'à  viyèfye,  <fal  vèye,  d' al  campagne 
6  i  i  :  je  reviens  du  village,  de  la  ville,  de  la  campagne. 

107.  «  Plus  amoureux  que  malade  ».  Réponse  plaisante  que  l'on  fait 
souvent  à  la  question  :  «Comment  allez-vous  :  ».  |  ê!  exclamation  qui» 
comme  le  fr.  «  ah  »,  exprime  une  émotion  vive  (joie,  douleur,  colère, 
impatience,  etc.)  ;  v.  108,  594:  cf.  944.  \forsôlé,  «  forsoûlé  »  (syn.  for- 
noâri),  1.  trop  bien  nourri:  2.  trop  fougueux,  extravagant,  forcené. 
Sur  le  préfixe  for-,  qui  sert  à  composer  nombre  de  verbes  wallons,  tels 
que fordzvèrmi,  formagnî,  forsonner,  voy.  n.  545  et  Gggg.  I  213.  [  voleur. 
Le  peuple  prodigue  cette  appellation  :  mâssî  voleur!  vi  voleur!  vert 
voleur!  frèsê  voleur  !  à  pus  v'i  voleur  l'oneûr  (cf.  Spots,  n"  31  59).  Lancée, 
comme  ici,  en  riant,  elle  équivaut  simplement  à  «  gaillard  »,  de  même 
que  le  syn.  pindàrd  944,  pendard. 

108.  Bièt'mé,  que  les  autres  négligent,  trouve  l'attente  longue  et 
pousse  un  soupir  d'ennui  :  «  Ah  !  bon  Dieu  (=  crucifix  ;  v.  460)  de  bois  ! 
que  vous  avez  le  visage  dur  !  »  Cf.  Spots,  n°  998. 

m.  chai,  «ici»;  prononciation  moderne,  altérée  de  cial  ;  voy.  n.  244. 
113.  div'barbi,  voy.  n.  287. 

115.  lisquélc!  «  laquelle!  »,  c'est-à-dire  «  quelle  réponse  !  quelle  plai- 
santerie! elle  est  forte,  celle-là!  ».  Forir  ne  donne  que  la  forme  tiqué, 
-éle,  pronom  interrogatif  et  exclamatif. 

116.  inagneù  d'  tàtes  as  èfants.  Cette  épithète  s'applique  proprement 
à  celui  qui  abuse  de  la  naïveté  des  enfants  pour  leur  prendre  par  ruse 
leurs  tartines,  leurs  bonbons  ou  leur  argent.  Tâtî  ne  veut  pas  qu'on 
l'accuse  d'avoir  reçu  l'argent  d'un  jouvenceau  imberbe. 

118.  diîg,  s.  f.,  empr.  du  néerl.,  jour,  tache  imposée  durant  un  jour. 
Le  sens  figuré  est  expliqué  dans  le  second  hémistiche  :  «  vous  avez  fini 
votre  journée  »  et,  par  extension,  «votre  temps  d'activité»  :  vosse  dag 
èstfnèye.  GGGG.  voit  dans  ce  mot  le  néerl.  taak  (tâche),  mais  la  pro- 
nonciation w.  s'oppose  à  cette  hypothèse. 

119.  aies',  n.  614.  |  as  Incuràbes,  à  l'hospice  des  Incurables  et  des 
Vieillards.  I  «  Vieux  Testament  »  (par  opposition  au  Nouveau  Testa- 
ment ou  Évangile:  ou  simplement  testament  annulé,  périmé?),  insulte 
adressée  à  un   vieux  ou  à  une  vieille.   Cette   scène   de   dispute,   comme 

.  48,  f.  20. 


—  3o6  — 

toute  la  pièce  du  reste,  est  prise  sur  le  vif  et  composée  d'expressions 
énergiques,  empruntées  directement  au  langage  coloré  du  peuple. 

122.  «  vieux  tabernacle»  ne  se  dit,  d'après  Forir,  que  d'une  vieille 
décrépite.  Cf.  vi  pot'kêse  83,  vi  tèstamint  119,  vi  tâv'lê,  vi  saqzvè,  v'eye 
chabraque.  \  broca/es  (diminutif  de  broke,  broche,  cheville),  anciennes 
allumettes,  brins  de  bois  ou  de  chènevotte  soufrés  parles  deux  bouts; 
on  en  faisait  des  biv'erès  ou  bottes.  «  Vous  songez...  »,  expression  sin- 
gulière, mais  traditionnelle,  qui  signifie  :  «  vous  délirez  ». 

123.  hûzê,    qu'il    faut    rattacher   au    v.    hûzer    (1.    venter,    souffler; 

2.  courir  précipitamment,  avec  impatience.  Gggg.),  ne  s'emploie  que 
dans  l'expression  fyône  hûzê,  jeune  évaporé,  écervelé,  jeune  blanc-bec  qui 
agit  en  «  coup  de  vent  ». 

124.  bûzê  (diminutif  de  bûze,  tuyau;  du  néerl.  buis),  ici  ^<  gosier, 
gorge».  |  sipat'reû,  du  v.  spater.  Quand  les  groupes  initiaux  sk,  sp,  si 
sont  trop  difficiles  à  prononcer  (ce  qui  est  le  cas  après  une  syllabe  fémi- 
nine ou  au  début  de  l'expressionj,  une  voyelle  i  s'intercale  entre  les 
deux  consonnes  ou,  plus  exactement,  Y  s  initiale  s'appuie  sur  un  i  (u  en 
ard.,  verviétois)  :  li  scole,  ine  sicole  (une  école),  li  steûle,  ine  siteûle  (une 
étoile);  v.  132,  271  sipèye  pour  spcye  (brise);  situ,  sutou,  n.  707. 

125.  avu  /'  has'  di  cour,  avoir  l'as  de  cœur  ;  t.  du  jeu  de  cartes  em- 
ployé plaisamment  au  sens  de  «être  fort  en  cœur,  avoir  du  cœur»  {Spots, 
n°  724).  D'où  vient  l'aspirée  initiale  de  has  ?  Elle  est  loin  d'être  géné- 
rale :  à  Hervé  et  à  Verviers.  p.  ex.,  on  dit  es' .  |  keûre,  s.  f..  du  lat.  cura, 
signifie  comme  le  fr.  «  cure  »  :  1.  soin  qu'on  prend  de  qqch.  :  i  na  (a") 
keûre  di  rin  (v.  672,  882),    il  n'a  cure   de  rien;  2.  résidence  du  curé: 

3.  traitement  d'une  maladie,  guérison  opérée  par  le  traitement  :  vosse 
docteur  a  fait  la  'ne  fameuse  bêle  keûre  (Forir),  votre  médecin  a  fait  là  une 
cure  merveilleuse.  D'où  en  \\\,  par  extension,  t'as  fait  la  'ne  bêle  keûre! 
(ironiquement),  tu  as  fait  là  un  beau  chef-d'œuvre  !  ine  laide  keûre,  un 
méfait,  une  action  blâmable.  C'est  ce  sens  de  «  exploit  »  qu'il  a  dans 
notre  passage.  Le  sens  1  est  le  plus  ancien  en  w.;  en  effet,  le  verviétois 
dit  :  i  n'a  d'  câre  du  rin,  tandis  qu'aux  sens  2  et  3  il  prononce  kàre.  |  fé 
ine,  hiatus,  n.  4  et  69.  Dans  le  langage  familier,  l'élision  fé  'ne  serait 
régulière.  |  ine  keûre  par'eye,  de  même  'ne  bètchète  parcye  811,  ine  transe 
par'eye  941  ;  ine  afaire  8}innante  654  :  dès  saminnes pèneûses  807.  La  règle 
générale,  on  l'a  vu  v.  10,  veut  que  l'adjectif  précède  le  substantif.  Dans 
les  cinq  exceptions  que  nous  venons  de  signaler,  l'épithète  se  trouve  à  la 


—  3°7  — 

rime,  ce  qui  pourrait  rendre  le  tour  suspect  ;  pourtant  on  dirait  moins 
bien,  nous  semble-t-il,  ine  parèye  keûre,  etc.  Dans  inefeumeritche  558,  la 
construction  s'explique  par  la  valeur  attributive  de  l'adjectif  :  «  une 
femme  (qui  soit)  riche  ». 

126.  critchon,  grillon  ;  forme  altérée  de  crition  (n.  1063),  qui  lui-même 
vient  de  crikion.  Les  trois  formes  existent  en  liégeois,  et  même  crètehon. 

|  «  navet  pelé  trois  fois!  ».  Forir  donne  la  comparaison  populaire  :  il 
est  blanc-tmvért  corne  on  navê  pèle  detisfèyes,   il  est  d'une  pâleur  extrême. 

127.  harlake  oukarlahà  (Forir),  harlahe  (Rem2.),  étourdi,  écervelé. 
Gggg.  compare  le  nain,  garlachc,  guèrlache,  pétulant,  et  harliquin,  arle- 
quin, I  279  et  II  xxx  ;  cf.  aussi  Sigart,  Dict.  montais',  Rody,  Voc.  des 
poissardes,  v°  hirlakâde. 

128.  «Il  y  en  a  encore  treize...  »,  c.-à-d.  un  grand  nombre.  L'expr. 
co  traze  est  souvent  redoublée,  v.  538.  |  as  Lolàs,  chez  les  Frères  Cellites 
ou  Alexiens,  qui  tiennent  une  maison  d'aliénés,  rue  Volière,  à  Liège; 
Gobert,  Rues  de  Liège,  IV,  pp.  184-5.  Sur  le  mot  lolà,  d'origine  germa- 
nique, voy.  Gggg.  II  34.  Ce  nom,  qui  désignait  d'abord  les  Cellites,  s'est 
appliqué  par  analogie  aux  personnes  qu'ils  soignent  et  hospitalisent  :  de 
là  le  sens  de  «  fou  »,  aux  v.  277-8.  L'équivalent  fr.  de  «  aux  Lollards  » 
serait  «aux  Petites-Maisons».  |  sùti,  intelligent,  sensé;  anc.  fr.  soutil, 
lat.   subtilem. 

129.  lèyans-f  à  réz  ,  propr.  «  laissons-le  (=  cela,  la  dispute)  au  rez 
ou  au  ras  »  =  restons-en  là,  n'en  parlons  plus.  L'expression  (dont  Gggg. 
et  Scheler,  II  295,  ne  comprennent  pas  le  sens  primitif)  peut  s'être 
dite  d'abord  en  parlant  d'une  mesure  rase  pour  les  choses  sèches,  un 
boisseau,  par  ex.  :  «  laissons  la  mesure  remplie  de  façon  que  le  contenu 
ne  déborde  pas,  c.-à-d.  n'ajoutons  plus  rien».  Ce  peut  être  aussi  une 
expression  prégnante  simplifiée  de  à  réz  a"  la  =  à  la  hauteur,  au  niveau 
de  cela.  L'emploi  de  l'article  est  remarquable  dans  â  réz  ;  on  dit  :  rimplt 
on  sèyê  fyusqu'â  réz  de  bwérd  (Forir  I  66)  ou  a  réz'  (ou  ras')  de  bwêrd,  à 
ras  de  bord  (Gggg.  III  298).  |  glawène,  s.  f. ,  1.  roquet  :  2.  méchante 
langue.  Dérivé  de  g/awer,  glapir;  lancer  des  glaives  ou  brocards.  \  feù , 
faiseur;  comparer  nos  fans,  nous  faisons,  du  v.fé,  faire;  voy.  v.  283. 

130.  Le  vers  entier  est  une  de  ces  insultes  stéréotypées  que  le  peuple 
prodigue  à  foison  dans  la  dispute.  Variante  :  va-s'  ti  frôler  l'  vinte  avou  ine 
brique,  ti  l 'ârès  rofye !  \  aléz  ,  n.  614.  |  avou  ine,  hiatus,  n.  4  et  69  ;  ord. 
avec  élision  :  avou  'ne. 


3o8 


131.  laid  tchawîf  «  vilain  singe  !  ».  Tchawi  pourrait  être  un  dérivé  de 
tchawe  (clioue,  chouette,  cf.  tchawe-soris)  ou  un  ancien  nom  propre  dont 
on  aurait  fait  une  appellation  sarcastique.  Selon  Duvivier,  c'était  le 
sobriquet  donné  à  l'évêque  de  Liège  Zaepfeld  et  aussi  le  nom  d'un 
mendiant.  N'existe  que  dans  les  locutions  :  laid  corne  tchawî  (Rem.*), 
ossi  laid  qu'  tchawi  (Forir),  et  surtout  laid  tchawî. 

132.  vanc,  grosse  plume  de  l'aile,  penne.  L'expr.  spiyi  on  vanê,  prob. 
empruntée  aux  combats  de  coqs,  signifie  :  «  briser  un  membre  ».  |  spiyi, 
anc.  fr.  espillier,  du  lat.  'ex pi  1  i  are;  cf.  fr.  piler  et  piller.  Sur  la  forme 
sip'eye,  voy.  n.  271. 

134.  «  Vous  danserez  les  margoulettes  »,  expr.  propre  à  notre  auteur 
et  dont  je  ne  trouve  nulle  trace  ailleurs.  Le  liég.  connaît  mar goulet 
(argoulet,  homme  de  rien),  margouler  (frelater),  margou/ète  ou  -èfye 
(falsification),  qui  répondent  au  fr.  margouiller,  -is,  et  n'ont  que  faire  avec 
notre  passage.  On  pourrait  seulement  en  rapprocher  margoulètes  (Chi- 
may),  oreillons:  margouïete  (gaumais  et  normand;  voy.  Dict.  gén.). 
mâchoire,  qui  contient  le  mot  gueule  sous  la  forme  atone;  exemples  : 
ta  ta  margou/ète  (gaum.),  tais-toi,  fyouwer  dès  mar  g.  (id.),  manger.  Notre 
texte  signifierait  donc  :  «  vous  connaîtrez  la  danse  des  gifles  sur  votre... 
mâchoire  »  ;  comp.  «  je  te  casserai  la  marg.  »  {Dict.  gén.).  Mais  l'expr. 
est  insolite  en  liégeois,  où  l'on  connaît  seulement  :  vos  dans'rez  lès  mario- 
nètes  =  je  vous  secouerai  comme  un  pantin. 

135.  «  S'entendre  comme  chien  et  chat  »  {Spots,  n°  593). 
137.  cal'furtî  :  galefretier  (va-nu-pieds,  gueux,  vaurien). 

142.  avu  p'-lchi  =  avu  pus  tchi,  avoir  plus  cher,  aimer  mieux;  v.  292, 
346  ;  voy.  Projet  de  Dict.  iv..  p.  25.  |  Pour  le  proverbe,  qui  se  retrouve 
v.  642  et  qui  signifie  «  j'aime  mieux  le  voir  partir  que  le  voir  arriver  », 
voy.  Spots,  nn  2881. 

143.  «  Mettre  une  épingle  sur  sa  manche  »  :  garder  le  souvenir  d'une 
offense  {Spots,  n°  1 151). 

145.  wè-ster,  tarder,  s'arrêter  longtemps,  est  composé  de  wê  =  wère, 
guère  (cf.  wê  d'  tchzvè,  n.  73)et  de  ster,  lat.  stare.  Ne  s'emploie  qu'avec 
une  négation:  sins pus  wê-ster,  v.  274.  j  raveûr  se  conjugue  au  complet, 
tandis  que  le  fr.  «ravoir»  ne  s'emploie  qu'à  l'infinitif;  comp.  râler,  v. 
641.  |  «  Il  a  reçu  la  monnaie  de  sa  pièce  »;  on  dit  aussi  :  i  ra  dèl 
manôye  po  s'  pèce;  cf.  Spots,  n°  1887.  Ce  proverbe  peut  s'employer  dans 
un  bon  sens,  comme  au  v.   1064. 


—   309  — 

147.  Le  spot  textuel  dit  :  «  que  le  bon  Dieu  ait  son  àme  et  le  diable 
ses  os  !  »  =  qu'il  meure  et  disparaisse  complètement  !  On  ajoute  souvent 
la  rime  :  «  pour  faire  des  manches  de  couteaux  »,  qui  n'a  qu'un  sens  bur- 
lesque; cf.  Spots,  n"  990.  L'épithète  ajoutée  laids  marque  l'animosité  de 
Tâtî  contre  le  gringalet  de  Bièt'mé. 

148.  hèy  !  exclamation  qui  se  met  après  une  proposition  interroga- 
tive  pour  la  renforcer,  à  peu  près  comme  le  fr.  donc  ;  vov.  669,  889, 
892,  etc. 

150.  «  Dommage  !  »,  réflexion  ironique  =  ce  n'est  pas  dommage!  rien 
d'étonnant  !  j  lever  /'  ères',  comme  en  fr.  lever  le  coude  =  boire. 

151.  La  syntaxe  franc,  substitue  «  de  »  à  l'art,  partitif  «  du,  de  la,  de 
V,  des  »,  quand  le  subst.  est  précédé  d'un  adjectif.  Mais  le  w.  dit  de  bon 
pan,  dèl  bone  b'ire,  dès  bons  ovrîs,  dès  autês  piceûres,  v.  10.  De  même  le  fr. 
populaire  :  du  bon  pain,  etc. 

155.  catolique...  corne  ine  boutique,  comparaison  plaisante  avec  rime: 
le  sens  est  naturellement  :  s<  pas  catholique  du  tout  ».  |  al  vole.  Forir 
traduit  tirer  'n-oûhê  al  x>ole  par  «  tirer  un  oiseau  au  vol  »  :  mais  l'expr. 
wall.,  composée  d'un  subst.  verbal  féminin,  signitie  propr.  «  à  la  façon 
de  l'oiseau  qui  vole  »,  d'où,  comme  ici,  «  précipitamment  ».  Comparer 
al  Inipe,  «  à  la  façon  de  celui  qui  dérobe  »,  al  kitèye,  en  détail,  al  caspoye, 
au  gaspillage,  à  la  gribouillelte,  al  riwâde,  en  embuscade,  vinde  al  hope 
(For.,  v1'  hop),  etc.  1  siner,  signer  (revêtir  d'une  signature)  ;  comp.  le  fr. 
dessiner  et  signet  (qui  se  prononce  sinet).  Signe  =  sègne  202,  ou  mieux 
sène.  Signer  (du  signe  de  la  croix)  =  sègnî.  \  can&ji,  congé,  du  lat. 
commeatum  (même  traitement  que  danfyi,  danger,  domniarium), 
a  peut-être  subi  l'influence  du  v.  canfyi,  changer. 

156.  èlzi,  variante  de  lèzi  ou  lis-î,  «  leur  »,  composé  du  pron.  lès 
(accusatif  avec  la  fonction  du  datif)  et  de  l'adv.  ?  (lat.  ibi,  fr.  y),  qui  sert 
à  renforcer  l'idée  d'attribution.  Comp.  le  fr.  pop.  leur-z-y,  leûzî,  et  vov. 
Projet  de  Dict.,  p.  22.  Ne  pas  confondre  avec  un  autre  pronom  èlzi, 
n.   1  104.  |  d'où-vint  qui,  «  d'où  vient  que  »  =  pourquoi;  cf.  v.  180,  1091. 

157.  plat' -kizak' ,  emprunté  de  l'ail,  platt  gesagt,  néerl.  plat  gezegd, 
«  dit  platement  »,  tout  net  et  tout  plat,  sans  ambages.  Souvent  altéré  en 
plakkizak' ,  platèzak'  et  mime  plate  casaque.  Syn.  clêr  et  net  952. 

159.    Spots,  n"  632. 

161.  «  Je  bois  à  (—  avec)  mesure  »,  modérément.  |  a  'nefèyc,  «  à 
une  fois  »  =  à  la  fois.  De  même  dans  Froissait  :  «  à  une  fie,  à  une  fois  ». 


—   3io  — 

162.  macasse,  étourdi  (par  la  boisson,  comme  ici,  ou  par  un  événe- 
ment imprévu).  ,  a  Fîdêye,  «idéalement»,  à  merveille. 

163.  pwèrter  bwèsson,  «  porter  boisson  »  =  supporter  la  boisson;  à 
rem.  l'absence  de  l'article.  Cf.  refuser  bathme  195, /é pranfyi  943;  n.  211. 

164.  Spots,  n°  624. 

165.  si  taper  a  heure.  Le  w.  archaïque  dirait  à  heure;  n.  87  et  876. 

169.  N'  set  on,  pour  ni  sét-on.  Dans  la  conversation  familière,  l'atone 
se  supprime  très  souvent  au  début  de  la  phrase;  cf.  187  N's  alans,  222 
VFalezvèy;  293  K'bin;  294  D'vins;  318,  360,  415,  etc.  |  que  novèle? 
que,  pour  quêle  «  quelle  »,  ne  se  trouve  que  dans  cette  expression;  quéle 
nov.  est  devenu  quén'  nov.  par  assimilation,  puis  il  y  a  eu  réduction  de  nn 
à  n.  De  même  bone  mit' ,  bonne  nuit,  se  réduit  souvent  à  bonut' . 

170.  an  question,  emprunté  du  fr.  :  cf.  an  atindant  236,  in  ome  an  place 
654,  si  mète  an  garde  1004-5.  I  bâcè/e,  «  fille  »,  apostrophe  familière 
quand  on  s'adresse  à  une  fille  ou  à  une  femme.  De  même  valet  pour  un 
enfant  ou  un  homme;  v.  481. 

171.  savez,  voyez  l'excellent  article  de  Dory,  Wallonismes.  \  tâ&frè 
(et  non  târty'rè),  du  v.  tàrfyi,  tarder,  anc.  fr.  targier;  cf.  n.  14. 

172.  Sur  le  t  euphonique,  voy.  n.  4:  on  dirait  aussi,  plus  simple- 
ment, avôyerè  'ne.  |  Le  fr.  n'a  qu'un  mot  «  envoyer  »  pour  traduire  èvoyi 
(envoyer  de  là)  et  avoyi  (envoyer  ici).  Le  w.  a  de  plus  le  simple  #0)7  (824, 
au  sens  de  èvoyi)  et  kivoyî  (envoyer  d'un  endroit  à  un  autre,  de  Caïphe 
à  Pilate,  surtout  le  Ier  avril). 

173.  Spots,  n°  1655. 

177.  por  chai  =  «  pour  ici  »  (c'est  le  sens  de  notre  passage)  ou  «  par 
ici  »  ;  de  même  por  la  =  «  pour  là  »  ou  «  par  là  ».  j  prinde  foû  dès  mains, 
germanisme  ;  le  fr  «  prendre  des  mains  »  exprime  le  rapport  plus  discrè- 
tement. Cf.  v.  8. 

178.  Ironique  :  «  Avec  cela  (cette  parole)...  et  une  pièce  (de  menue 
nonnaie,  un  sou).  |    on  d'mèy  (lièna),   un   demi  (verre),  une   «goutte» 

d'un  sou.  Par  extension,  un  verre,  v.  223,  377. 

179.  amon  Miyin,  chez  (Maxi)milien,  qui  tenait  jadis,  dans  la  rue 
des  Dominicains,  un  cabaret  renommé  pour  la  qualité  de  son  genièvre. 

184.  Tâtî  en  colère  tutoie  sa  sœur  pour  la  rudoyer  ;  cf.  v.  278,  1072. 
Même  dans  une  altercation  très  vive  (on  l'a  vu  ci-dessus),  le  liégeois 
évite  le  tutoiement,  qui  lui  paraît  trop  grossier,  bon  pour  le  bas  peuple 
et  les  campagnards.  En  dehors  du  cas  présent,  nous  ne  trouvons  la  2e  p. 


—  3H   — 

du  sing.  que  dans  le  dialogue  des  deux  Ardennais  et  dans  quelques  apo- 
strophes familières,  v.  80,  83-5,  127,  199,  271,  361-7,  429-30,  445-6.  | 
va-z-è  ou  vas-è,  «  va-t'en  »,  et  va-z-î  ou  vas-î,  «  vas-y  »,  avec  une  s  para- 
gogique  qui  se  rencontre  souvent  à  l'impératif  dans  le  fr.  du  moyen  âge  et 
»que  le  fr.  mod.  conserve  devant  «  en  »  et  «  y  »  :  restes-y,  parles-en.  |  âgnc 
est  féminin,  de  même  que  d'autres  mots  dont  la  finale  est  féminine  :  ac, 
acte,  afye,  âge,  apzcèsse  n.  1041,  azvous  ,  août,  moisson,  coude  1 1 20,  coude, 
fyèsse  185,  geste,  èp/àsse  1088.  emplâtre,  ongue,  ongle,  sâbe,  sabre,  toùbàc  , 
tabac,  //?/V>  90,pater,  etc.  Pour*/»-,  vov.  11.  453.  En  revanche,  sont  mascu- 
lins botique  243,  casaque,  pièle  201 ,  timpesse,  vis,'  996,  etc.  Pour  leçon,  vov. 
n.  298.  i  si  hontî,  anc.  fr.  se  honter,  se  hontoier  :  avoir  honte,  rougir. 

187.  bouhale,  femme  stupide  (et  d'abord  canonnière,  jouet  d'enfant). 
C'est,  du  moins  pour  la  forme,  le  diminutif  de  bouhe  (*busca  :  bûche) 
qui,  en  \\\,  signifie  «  brin  de  paille,  corpuscule  ». 

188.  «  au  monde  de  Dieu  »,  toujours  après  «  je  ne  sais  »  :  formule 
solennelle  d'assertion  qui  équivaut  ici  à  «  vraiment,  en  vérité  ».  Elle 
parait  provenir  de  phrases  comme  celles-ci  :  8}i  ri  se  a  monde  di  Diu  rin 
qui  passe  li patrèye,  je  ne  sais  dans  tout  l'univers  rien  qui  (sur)passe  la 
patrie  :  &ji  ?i'  se  à  monde  di  Diu  qzvcfé,  je  ne  sais  que  faire  au  monde.  Cette 
formule  a  fini  par  perdre  son  sens  précis  :  cf.  Bull.  Soc.  ivall.  t.  10.  pp.  7  1 . 
154  ;  t.  28.  p.  210.  |  gati,  variante  de  cati,  chatouiller:  voy.  n.  1063,  sur 
racatchan . 

189.  gnongnon,  diminutif  enfantin  de  «mignon»;  cf.  Gggg.  niont. 
Le  féminin  gnongnonte  est  sans  doute  formé  d'après  l'analogie  de  rond, 
parfond,  grand  et,  dans  ce  cas,  devrait  être  écrit  -de. 

190.  si  fait,  n.  39.  j  «  Ça  ne  passe  (pas  une)  goutte.  ».  Cf.  v.  683,  780. 
192.  bouter  /où.   pousser  dehors  ;  boutez  (vosse  vêrè)foû,  v.  377,  videz 

d'un  coup  (votre  verre)  :  tour  germanique. 

193  de  s' -/ait.  anc.-fr.  du  sifait  ;  syn.  de  par'ey ,  fr.  mod.  de  pareil. 
Comparer  l'ail,  sothanig.  |  «du  vieux  système  »,  c.-à-d.  du  genièvre 
distillé  d'après  l'ancien  système,  d'où  :  excellent.  «  C'est  encore...  » 
indique  assez  la  rareté  de  ce  p'ek'et.  |  Forir  écrit  sistéme. 

194.  «  En  ^voulez-vous  encore  une?  »  Pléonasme  bien  wallon:  ci. 
n.  21  et  965.  |  «  Je  ne  refuse  jamais  baptême  (sans  article,  n.  163)  :  plai- 
santerie ordinaire  en  réponse  à  pareille  invite. 

197.  de...  di,  n.  87.  |  ou  bin  ;  le  texte  original  porte  et  di,  que  nous 
avons  corrigé  parce  qu'il  faudrait   prononcer  et  d' ,  surtout  après  les  trois 


—  312    — 

élisions  du  premier  hémistiche;  de  plus,  il  nous  a  paru  que  ou  bin  mar- 
querait une  différence  entre  braire  so  'nesaquî  «  crier  ouvertement  contre 
qqn  »  et  H  taper  /'  hâte,  *  lui  faire  une  mauvaise  réputation  ».  À  la 
réflexion,  nous  trouvons  cette  distinction  trop  subtile  et  notre  correction 
un  peu  téméraire.  Le  lecteur  est  donc  prié  de  rétablir  la  leçon  primi- 
tive, j  hâte,  s.  f.,  n'est  employé  que  dans  l'expr.  taper  'ne  (ou  f)  hâte  so, 
jeter  la  suspicion,  le  discrédit  sur,  dénigrer  qqn,  faire  courir  un  mauvais 
bruit  sur  lui. 

198.  «  Legenièvre  n'est  pas  fait  pour  les  chèvres  ».  Le  fr.  pop.  dirait  : 
«  pour  les  chiens  »,  c.-à-d.  il  faut  savoir  en  usera  l'occasion. 

200.  «  11  est  comme  un  ni  d'or  et  5/  (=  aussi,  de  plus)  a-t-il  une 
odeur  !  »  Sur  l'adv.  si,  n.  105,  614  ;  5'  s'est  adouci  en  z  parce  qu'il  se 
trouve  entre  deux  voyelles. 

201.  picle  est  masculin  (n.  184),  de  même  que  «  perle  »  dans  les 
Chroniques  de  Froissart. 

205.  Ajouter  tôt  devant  léhant;  de  même  v.  206.  Au  v.  214,  lire  tot- 
z-aspoyant\  voy.  n.  1. 

206.  tint  di  mèyes,  ou  mieux  cint-èt  di  mèyes,  comme  v.  208. 

207.  de  minme,  «  de  même  »  :  loc.  empr.  du  fr.  :  pour  e  =  è,  com- 
parer halt'c-ia!  326;  n'importé  qwe  1  1 10,  et  le  fr.  de  Tâtî  :  besoin  813,  ne, 
Je  908,  ferait  948,  etc.  |  «  moquer  qqn  »  est  archaïque  en  français. 

208.  èclameûres,  exclamations:  le  nam.  èsclamîires  montre  qu'il  s'agit 
bien  du  suffixe  -atura. 

210.  Houb'ene,  serait-ce  une  altération  de  Houbêrtl  (voy.  v.  215  et 
n.  58).  Ou  plutôt  ne  s'agit-il  pas  d'une  saintE  Hub(ert)ine?  Houbcne  est 
nécessairement  le  fém.  de  Houbin,  Hubin,  diminutif  de  Hubert. 

211.  Le  dicton  ordinaire  est  pr in  de  boûf  po  vatche,  confondre,  se 
tromper  grossièrement  (Spots,  n°  288).  Voy.  v.  852  et  n.  163. 

212.  I  fàt pô  d'  tchwè  d'avaler  (ou  po-z-avaler)  'ne  brique  :  les  erreurs 
les  plus  grossières  peuvent  facilement  se  produire.  Le  Dict.  des  Spots, 
n"  148,  explique  ce  proverbe  en  donnant  à  avaler  le  sens  de  «  laisser 
tomber  »,  d'où  commettre  une  maladresse.  Cette  explication  paraît  forcée 
(avaler  signifie  :  faire  descendre  avec  intention)  et  d'ailleurs  superflue,  le 
sens  étant  :  «  Il  faut  peu  de  chose  pour  que  l'impossible  arrive,  ou  du 
moins  ce  que  l'on  considère  comme  tel  ».  Ici  le  sens  est  naturellement 
ironique  :  «  Il  me  serait  aussi  possible  de  commettre  une  erreur  en 
lisant  qu'il  est  possible  d'avaler  une  brique  ». 


—  313    - 

213.  ave,  n.  66.  |  «  Ce  n'est  pas  (le)  tout  »  :  il  ne  suffil  pas  (dédire, 
il  faut  être  sûr). 

216.    Ça  m'  gotêve  è  l'idêye   (ou  è  cour,   859)  :  j'en  avais  le  pressenti- 
ment ;  goter  :  dégoutter,  tomber  goutte  a  goutte. 
'     218.  Notre-Dame  de  Hal  (en  Brabant),  pèlerinage  célèbre  ;  n.  58. 

220.  C'est  nos-autes  qu'ont..,  syntaxe  du  w.  el  du  fr.  pop.  :  fr.  «qui 
avons»;  v.  947,  1007,  1046. 

221.  C'est  a"  bon  =  c'est  tout  de  bon  :  v.  365. 

222.  Au  lieu  de  Fàreût lisez  [ Int.  Le  w.,  après  le  conditionnel  fàreùt, 
devrait  employer  l'imparfait  du  subjonctif;  voy.  n.  34. 

223.  ay,  ouy,  et  aussi  way,  exclam,  de  douleur,  fr.  aie,  ahi.  |  vûdî, 
«  vider  »,  s'emploie  aussi  en  \v.  au  sens  de  «  verser,  emplir  ». 

226.  On  dit  atraper'ne  pawe,  mais  avu  pazvou,  avoir  peur:  syn.  sogne. 
|  hèna,  petit  verre  à  liqueur:  du  germ.,  comme  le  fr.  hanap;  n.  178. 

229.  El  fat  peter  pus  haut,  il  faut  le  prendre  de  plus  haut,  avoir  plus 
d'ambition  et  d'amour-propre.  On  connaît  le  prov.  peter  pus  haut  qui  s'  cru 
{Spots,  n°  906),  propr.  faire  une  chose  impossible,  d'où  :  avoir  des  pré- 
tentions exagérées.  Le  pronom  èl  est  superflu  et  ne  date  que  du  jour  où 
l'on  a  oublié  le  sens  étymologique  du  proverbe. 

230.  a/éz  qwèri,  n.  614.  ,  quêques  botèyes,  il  faudrait  correctement 
quéquès...,  vov.  n.   10.  \  de  bourdau,  du  bordeaux. 

231.  Litt.  «laissez-moi  me  ravoir,  toujours!  »,  en  fr.  -<  laissez-moi 
me  remettre,  du  moins  !»  :  sur  cet  emploi  de  todi,  voy.  DORY,  Wallo- 
nismes,  v°  toujours. 

235.  boulêye,  s.  f.,  grosse  poignée:  litt.  «  boulée  »,  dérivé  de  boule. 
C'est  propr..  quand  on  joue  al  dèye  (variété  de  «  pile  ou  face»),  l'en- 
semble des  mises  que  le  joueur,  avant  de  les  lancer  en  l'air,  agite  entre 
ses  deux  mains  rapprochées  en  forme  de  boule,  j  sot  répond  au  fr.  fou 
fie  fr.  sot  se  traduit  par  biesse,  béte,  v.  182  et  256)  :  dérivé  assoit,  endia- 
bler,  enrager,  v.  79,  619. 

236.  an  atindant  (v.  254),  empr.  du  fr.  «  en  attendant  ».  Le  w.  devrait 
dire  tôt  ratindant  ou  tôt  rawàrdant;  n.  170  et  965. 

239.   alêz   dispinde,  n.  614.  |  Comparer  le  v.   11  25. 

242  tàyon,  lire  tayon.  D'après  GGGG.  et  Forir,  tàye  désigne  le 
bisaïeul,  ratàye  le  trisaïeul,  layon  le  4*'  aïeul,  et  ralayon  le  5'  aïeul.  Cf. 
KÔRTING,   atavia,   tata. 

243.   Faire   une  croix   sur  un  compte,  c'est  le  biffer  de  deux   traits 


-   3H  — 

transversaux,  lecanccller,  donc  l'annuler,  le  considérer  comme  termine. 
D'où,  en  gén.  cesser  (ici,  de  tenir  boutique;  v.  285,  de  parler  patois; 
v.   1087,  de  traiter  une  affaire).  Cf.  n.  1039. 

244.  chêke,  siècle  :  cf.  achète  858,  assiette,  chai  pour  cial,  chèrvi  pour 
sièrvi,    pètichon    930,    dècorâchon    931,    moncheû    870    =    monsiçû    670, 

1  04,  etc. 

245.  laper  la  hatchc  et  matche  (ou  plutôt  hatch  'et  match),  jeter  ses 
outils,  renoncer  à  la  besogne.  De  l'ail,  hack  und  macle,  -<  ramassis  d'objets 
ou  de  gens  sans  valeur  »,  que  Weigang  explique  par  :  «  ldein  Gehacktes 
und  durcheinander  Gemengtes  ».  |  tôt  fi  dreùt,  »  tout  fin  droit  »  =  sur- 
le-champ  :  de  même  tôt  dreùt  579.  Cf.  903  tôt  fin  dreùt;  426,  589  tôt  fi 
parèy;  428  fin  sot.  Sur  cet  emploi  de  fin,  voy.  Nyrop.  Gr.  lus/.,  II,  p.  330, 
et  un  exemple  de  Froissart  cité  n.  545.  |  En  liégeois,  in  -\-  consonne 
devient  souvent  i  :  emicé  831  :  àfî-ce  di  824  :  atitoter  964  ;  aricr'e,  didon , 
pisson  (pinson),  cusî  Djirà  {Th.  lieg.,  p.  4),  Ciqivème,  Pentecôte,  etc. 

246.  «  Je  ne  ferai  plus  pointe  ni  tète  (make)  »,  expr.  empr.  au  voca- 
bulaire du  cloutier.  Variante  moins  correcte  :  ni  taper  ni  côp  ni  make 
{Spots,  n"  803).  j  «  Voilà  un  beau  jeu!  »  empr.  au  langage  des  joueurs. 
Ici  par  ironie  :  «  voilà  une  singulière  plaisanterie!  ».  De  même  1026. 

248.  pinsiz-ve  qui  fy'alasse  et  v.  067  :  i  pin  se  qui  li  Rwè  seùye  la-d^os. 
On  pouvait  dire  de  même  en  fr.  au  XVIe  et  au  XVIIe  siècle  :  pensiez- 
vous  que  ^allasse":  il  pense  que  le  roi  soit.  Cf.  n.  915.  |  sansouzver  (Forir  : 
sansoùler),  épuiser,  exténuer,  propr.  «  sangsuer  ».  Dérive  de  sansozee 
(Gggg.  :  sansoùle),  sangsue  (qui  suce  le  sang)  ;  mais  le  v.  souzver,  suer,  a 
dû  influer  sur  la  signification.  En  d'autres  termes,  il  y  a  sans  doute  croi- 
sement sémantique  de  sangsozve  X  souzver.  Pour  la  composition,  cf.  anc. 
fr.  sangmesler,  sangmeué. 

249.  bonB}OÙvos!  n.  78. 

251.   dèye,  die  =  dise.  Voy.  n.  264.  |  keùre,  n.  125. 

253.  Arrive  qui  plante  (=  qui  que  ce  soit  qui  vienne  planter)  :  il  en 
arrivera  ce  qui  pourra.  Expr.  empruntée  du  fr.,  comme  tend  à  le  prouver 
la  quantité  brève  de  qui,  n.  487.  Syn.  :  qu'il  arive  çou  qui  ç   voye,  v.  1  t  28. 

258.  l's  (pour  lès),  pluriel  sylleptique  (=  lès  aidants,  lès  causes, 
n.  262),  au  lieu  de  /'  (=  l'àrfyint). 

260.  ustèye,  s.  f. ,  1.  outil;  2.  espiègle,  rusé,  enjôleur;  d'0'1  fripon, 
vaurien.  Voy.  n.  69  et,  pour  l'usage,  comparez  le  fr.  ficelle. 

261 .  7>èy  volt'/,  «  voir  volontiers  »,  germanisme.  Trad.  «  qui  vous  aime- 
raient mieux...  »;  v.  836. 


—   315  — 

262.  fê  agrawe  so,  faire  main  basse  sur:  syn.  agrawi,  agraweter,  v. 
tr..  agripper,  attraper  subtilement.  ]  aidant,  s.  ni.,  liard;  au  plur.  sous- 
écus.  De  même  çanse.  n.  292. 

263.  zèls,    «  eux  »,   anc1  zès ;  en  liég.  la  forme  fém.   zèles   a  passe  au 
'  masculin.  Le  s  initial   provient  d'expressions  comme   sins-è/s,  d'où   avou 

zèls.  |  vos  in'  pelez  ï  vin  te  (on  ajoute  souvent,  comme  v.  452  :  avou  on 
coûté  d'  fccès)  =  vous  m'ennuyez,  vous  m'obsédez  (Spots,  n"  3089  1.  Syno- 
nyme :  vos  ni'  soyiz  lès  spales,  FoRIR  \"  sol. 

284.  «  pour  qui  (que,  n.  902)  ce  veuille  [être]  »  =  pour  n'importe 
qui.  Le  subj.  de  voleur,  polcûr  est  vôye,  paye  (324,  339,  501);  parfois  vtye, 
poye  :  au  v.  1  1  28, voye  (veuille)  rime  avec  poye (poule,  s.  f.).  Remarquer  la 
même  construction  bien  wall .  v.  112S  :  «qu'il  arrive  ce  que  ce  veuille  ». 
Au  v.  251  on  pourrait  écrire  également  :  qu'on  dèye  tôt  çou  qui  ç'  voye.  \ 
viker  so  ses  rintes,  vivre  sur  (fr.de)  ses  rentes,  germanisme:  v.  574: 
n.  625. 

268.  i  71  fat  nin  gâter  /'  vote  po  in-oû,  il  ne  faut  pas  gâter  l'omelette 
pour  un  œuf  :  il  ne  faut  pas  faire  les  choses  à  demi  (Spots,  n°  2044). 

271.  Tonton  (tôt  lî  r'hapant);  sur  lî  =  «  la  lui  »,  voy.  n.  1105.  | 
sipèye,  n.  124  et  132.  |  L'adverbe  par  (verviétois /></;-,  ardennais  por,  ;;;  ) 
n'a  pas  de  correspondant  exact  en  français.  Il  indique  continuation  de 
l'action  et  peut  se  traduire  par  «  de  plus  ».  Voici  les  quatre  exemples  que 
nous  trouvons  dans  cette  pièce  :  sipèye  par  li  manèfyel  «  brise  de  plus  le 
ménage  »  :  tant  que  tu  y  es,  brise  du  même  coup  (ou  sans  t'arrêter)  le 
ménage.  —  323  :  dimandez  par...  «  demandez  de  plus  »  :  tant  que  vous 
y  êtes,  demandez  encore...  —  666  :  par  qui,  loc.  conj.,  de  plus  comme, 
surtout  que.  —  777  :  qu'  dîrès-se  por?  c<  que  diras-tu  de  plus?  pour  le 
coup,  que  diras-tu  ?  » 

272.  rahis  ,  n.  1093.  baguer,  déménager;  cf.  fr.  bagage,  bagues.  | 
a  la  bone  eûre,  empr.  du  français. 

274.  xvê-ster,  n.  145.  j  m'aler  moussî,  place  du  pronom,  n.   8  et  275. 

275.  8}im'  va  k'mander  et.  276,  cji  ni'  vafé=  je  vais  me  commander, 
je  vais  me  faire;  voy.  n.  8.  Le  pronom  ni  n'est  pas  explétif  comme  dans 
le  fr.  «  je  m'en  vais  »,  que  le  w.  traduit  8}'cnnè  va.  De  même  fyi  ni  va 
coûkî  =  je  vais  me  coucher.  De  là,  par  analogie,  Sji  ni'  va-t-è  lêt,  je  vais  au 
lit  (Forir),  construction  peu  correcte  cependant,  pour  &ji  va...;  voy. 
v.  517,  562. 

278.  lolâ,  n.  128.  |  tzvè,  empr.  du  fr.  «  toi  »  :  la  forme  w.  ti  est  consi- 
dérée comme  trop  grossière.  Pour  le  tutoiement,  n.  184. 


-  316  - 

284.  «décela»,  à  savoir  de  l'argent.  Tâtî  fait  un  geste  du  pouce  et  de 
l'index. 

285.  de  fé...  et  d'  fé,  n.  87.  |  fransquignon,  altéré  de fransquillon  (voy. 
Bull.  Dict.,  1910,  p.  67),  t.  d'ordinaire  méprisant  :  celui  qui  ailecte  le 
langage  et  les  manières  des  Français.  \  fé  'ne  crei'is,  n.  243. 

287  v<  tout  (en)  vous  pavant  »,  construction  libre  qui  serait  incorrecte 
en  français,  =  moyennant  finance,  contre  paiement. 

288.  marier,  en  \v.,  peut  s'employer  pour  sposer.  épouser,  v.  31. 

289.  Elle  a  l'  flore le  fyus  d'  l'oûy,  elle  a  la  taie  (ou  maille)  enlevée  de 
(dessus)  l'œil  :  elle  n'est  plus  jeune  (Spots,  n"  2033). 

292.  a  deûs  francs,  en  fr.  sans  la  préposition.  |  p'-tchî,  n.  142.  |  cause, 
s.  f. ,  empr.  du  néerl.  cents  (centième  partie  du  florin),  s'est  maintenu  en 
\v.  pour  désigner  la  pièce  de  deux  centimes.  Au  pi.,  de  l'argent  en  général, 
des  sous,  des  écus.  Ne  date  que  du  régime  hollandais;  anciennement  on 
disait  des  aidants,  n.  262. 

298.  on  leçon,  au  masc,  peut-être  à  cause  de  la  désinence  masculine 
(cf.  n.  184).  Mais  je  croirais  plutôt  que  ce  changement  de  genre  est  ici 
particulièrement  comique  :  Tâtî  distingue  sans  doute  entre  ine  leçon,  une 
réprimande,  et  on  leçon,  un  cours.  De  même  v.  422. 

299.  Po-z-avni  a  nos  cives,  *  pour  arriver  à  nos  eaux  »,  c.-à-d.  à  nos 
fins.  Expression  bien  wall.,  qui  pourtant  a  échappé  à  tous  nos  lexico- 
graphes. Il  faut  sans  doute  en  chercher  l'origine  dans  certaine  coutume 
rurale  d'autrefois.  !  «  Frottons-lui  l'épaule  droite  »  :  fr.  pop.  frotter  la 
manche  à  qqn.  Fokir  ne  donne  que  ji'estî  (fêter  =  caresser)  sol  drcfite 
sipalc,  chercher  h  se  rendre  qqn  favorable,  amadouer.  Voy.  Spots,  n"  437. 

sipale  =  spale,  n.   124. 

300.  C'est  avou.  lire  C'èst-avou.  \  surtout,  empr.  du  fr.  :  v.  330.  | 
macrè,  -aie,  sorcier,  -ière;fé  /'  macrale.  «  faire  la  sorcière  »  =  faire  des 
simagrées  comme  une  sorcière,  d'où  faire  l'hypocrite,  feindre,  mais  avec 
l'idée  d'une  mise  en  scène  propre  à  frapper  l'esprit  (comp.  fr.  jouer  la 
comédie),  tandis  que  fé  /'  pôlèt  sign.  pateliner.  Cf.  n.  342. 

303.  «  dire  amen  à  toutes  les  messes  »  :  consentir  à  toutes  les  volontés 
d'autrui.  abdiquer  son  indépendance;  syn.  v.  308. 

305.  «  qu'il  prenne  soin  de  se  mettre  ventre  à  terre  comme  une  cou- 
leuvre »  ;  s'aewati  ou  s'aavatcki,  «  se  blottir,  se  clapir,  se  raccourcir  »; 
voy.  Bull.  Dict.  1906,  p.  139:   1910,  p.  29;  et  le  Dict.  gén.,  v°  catir. 

306.  loum'ciner  (ou  lim'c'mer,  liwi'ciner),  litt.    «  limaçonner  »,    ord. 


-  317  — 

lanterner,  travailler  lentement  :  ici  avancer  lentement  et  sans  bruit,  en 
rampant.  |  lèy  (et  non  /(•>/),  elle.  Du  lat.  *illaei,  cf.  Nyrop,  II,  p.  377. 
La  même  forme  se  lit  aux  v.  231  {riv'nowe  a  /èy),  279,  etc.  Le  masc.  est 
lu  64,  1014,  lui,  du  lat.  'îllui.  |  mwèyin,  n.  6. 

308.  V  /'  robète  di  crôye,  de  même  v.  340,  «  faire  le  lapin  de  craie  » 
(allusion  aux  lapins  en  craie  dont  la  tête  est  mobile  de  haut  en  bas,  de 
telle  sorte  qu'ils  semblent  toujours  approuver)  :  opiner  du  bonnet,  être 
toujours  de  l'avis  de  son  interlocuteur;  vov.  v.  303,  342,  et  Spots, 
n°  1599. 

310.  a  propos,  expr.  empruntée  du  fr.  Lire  propos  et  prononcer  à  la 
française.  Au  contraire,  dans  dos,  mots,  vos  gros  sabots  540,  639,  gros  lot 
99,  etc.,  le  w.  prononce  0  ouvert  bref. 

311.  «  (trente  ans)  au  long  »  =  durant  :  de  même  3  1  7  v<  (vingt-cinq 
ans)  tout  au  long».  À  distinguer  de  914  «  tout  du  long  »  =  continuelle- 
ment. |  On  prononce  dès  neûrs  tchiv'es  (des  cheveux  noirs),  mais  lès  fy'vès 
(les  cheveux),  avec  assimilation  régressive.  De  même  tc/iivâ,  cheval, 
tcàivèye,  cheville,  deviennent  Sf'vâ,  fy'vèye,  lorsque  la  voyelle  protonique 
disparaît. 

312.  as  Incurâbes  et  as  Lo/âs,  n.  119  et  128. 

314.  travalyeûrs,  n.  1 1 1 1 .  |  «  cela  ne  fera  nul  pli  »  :  ne  souffrira  aucune 
difficulté,  ira  tout  uniment  ;  cf.  370,  sins  fé  nou  pUâ,  «  sans  faire  nul 
pli  »,  où  l'infinitif  est  employé  librement  pour  «  sans  que  cela  fasse 
(auc)un  pli  »,  sans  difficulté,  parfaitement.  Ces  locutions  sont  prob. 
empruntées  du  langage  des  couturiers. 

316.  Le  w.  nique  (malice,  espièglerie)  répond  ici  au  fr.  «  niche  », 
dont  le  fr.  «  nique  »  (faire  la  —  à  qqn)  paraît  bien  être  une  variété  vocale, 
malgré  l'opinion  contraire  du  Dict.  général. 

317.  côparâl  (caporal).  C'est  le  fr.  du  XVIe  s.  «  corporal  »,  qui  est 
resté  en  ail.  korporal.  Gg<ïg.  donne  aussi,  d'après  Simonon,  la  forme 
corporal  (II  516). 

319.  dèrisse,  «  dît  »,  imparfait  du  subj.  formé  du  prétérit  dèri,  (je)  dis. 
De  même  010,  fourisse,  «  fût  ».  Pour  la  syntaxe,  n.  34. 

322.  «  veux-je  faire?  »  pour  -<  dois-je  faire  ?  »  est  un  germanisme.  De 
même  838,  «  si  je  veux  faire  »  pour  «  s'il  faut  que  je  fasse,  si  je  dois 
faire».  Cf.  Dory,   Wallonismes  vu  vouloir. 

334.  non,  non,  n.   104. 

335.  tot-a-fait,  «  tout  à  fait  »,  est  devenu  pronom  indéfini  au  sens  de 
«  tout  ». 


—  31»   - 

337.  livrêye  (et  non  livrêy,  qui  serait  niasc.  comme  en  fr.  «  le  vrai  ») 
est  fém.  au  sens  de  «  la  vérité  »,  comme  le  montre  l'expr.  (dire  à  qqn) 
totes  sèsvrêyes.  Cf.  n.  845. 

338.  deûs  treûs.  Dans  cette  expr.  deûs  a  conservé  la  prononciation 
primitive,  comme  le  fr.  pop.  «  deusse  »  ;  v.  480.  Peut-être  aussi  y  a-t -il 
contraction  de  deùs-ou  treûs. 

340.  fé  l'  robète  di  crôye,  n.   308. 

342.  fé  l'  robète,  «  faire  le  lapin  »  :  faire  l'hypocrite,  le  tartufe  {Spots, 
n"  1 600).  De  même,  v.  379.  Comparer  n.  300  et  308.  |  fé  /'  robète  et  /'  tchin, 
«  faire  le  lapin  et  le  chien  »  :  remplir  les  rôles  les  plus  incompatibles 
(Spots,  n°  1597). 

343.  Ah,  lire  A  ;  même  correction  aux  v.  349,  351-7,  1086.  |  pàvion, 
«  papillon  »,  et  par  plaisanterie,  «  décoration  »  (syn.  ruban,  349). 

345.    «  la  calote  »  :  le  parti  catholique;  «  les  bleus  »  :  le  parti  libéral. 

351.  roB}e  gàrnèye,  «garnie  de  rouge»,  germanisme,  comme  blanc 
moussî,  «  vêtu  de  blanc  »,  roêje  moussis.  magistrats  de  la  Cour  d'appel  ou 
de  la  Cour  d'assises,  etc.  Cf.  gày  moussîs,  n.  532. 

352.  et  qui  8}'  sèreù ,  «  et  que  je  fusse  »  ;  même  syntaxe,  n.  44. 

354.  «  pour  moi  les  saluer  »  =  pour  que  je  les  salue;  syntaxe  bien 
\v.  résultant  de  la  fusion  des  deux  expr.  por  mi  et  po  lès  salouzver. 

362.  «  le  jour  du  bon  vendredi  »  :  le  vendredi  saint  ;  de  même  en 
flamand. 

365.  Variante  du  proverbe  cité  v.  1051  :  s'i  s'  tapéve  è  Moûse,  i  n'  si 
nèyereût  nin  (Spots,  n°  2019)  :  il  sortirait  indemne  des  entreprises  les 
plus  hasardeuses.  C'est  le  contraire  du  proverbe  suivant. 

367.  heure,  v.  qui  répond  pour  le  sens  à  l'ail,  gônnen  :  8}i  tel  keû,  je 
te  le  vois  obtenir  de  bon  cœur,  je  t'en  félicite,  j'en  suis  bien  heureux  pour 
toi.  Au  v.  382,  kèyou  est  le  participe  de  ce  verbe.  Le  contraire  est  mès- 
keùre,  même  sens  que  l'ail,  misgônnen.  \parèy,  adjectif  employé  adver- 
bialement, =  pareillement  ;  v.  426.  489,  589. 

370.  pleû,  n.  314.  |  si  mète  so  l'  houpe-di-guèt,  se  mettre  en  liesse: 
Spots,  n"  1418.  Cf.  Godefroy.  v°  houppegaw  interj.  exprimant  la  joie. 

371.  ham'lète,  coiffe,  nom  vulgaire  de  l'amnios  quand  cette  mem- 
brane recouvre  la  tête  de  l'enfant  au  moment  de  la  naissance.  «  Il  est  né 
coiffé  »,  dit  le  fr.  «  Il  est  né  casqué,  il  est  né  avec  le  heaume  »,  disent 
l'ail,  et  le  néerl.  Partant  de  là,  J.  Stecher  (Bull,  de  la  Soc.  rvall.,  t.  3, 
fasc.  II,  p.  58)  voit  dans  ham'lète  une  métathèse  pour  * halmète,  diminutif 


—  319  — 

du  germ.  helm.  Mais  bel  m  (w.  hêiri)  -èti  aurait  donné  '  kêmète.  Il 
vaudrait  mieux  admettre  que  le  vv.  * kalmète  "_  liant 'le te  est  emprunté 
directement  du  néerl.  helmet  «casque). 

379.  fê  /'  robe  te,  n.  342. 

380.  fé  dis  an'tchous,  faire  des  salamalecs,  des  façons.  Lobet  écrit 
amehau,  tj u ' i  1  faut  lire  am'tchô. 

381-2.  Le  sens  est  :  «  Je  ne  crois  pas  à  la  sincérité  de  leurs  félici- 
tations ». 

406.  rabrèssi,  propr.  «  embrasser  de  nouveau  »,  est  ici  intensif  de 
abrèssi  et  fait  songera  plusieurs  embrassades;  n.  965. 

408.  Variante  du  proverbe  :  /  n'a  nou  si  laid  pot  qui  ri  trouve  si  covièke 
(Spots,  n"  2477).  |  maca  ou  niaka,  heurtoir,  marteau  pourheurter  (viaker) 
à  la  porte. 

410.  Au  lieu  de  Mon  on  dit  aussi  Gôvî  ou  Gribouye  :  c'est  le  prov.  fr. 
«  se  cacher  dans  l'eau  de  peur  de  la  pluie  »  {Spots,  n°  1079). 

418.   kihustiner,  intensif  de  hustiner,  rudoyer:  voy.  Godefroy. 

422.  on  leçon,  n.  298.  |  «  voilà  une  belle  (aventure  ou  affaire)!  ». 
Voy.  n.  984. 

424.  «  Vous  allez  ouvrir  de  grands  yeux  ».  Une  statue  de  saint  Gilles, 
dans  l'église  de  ce  nom.  à  Sr-Gilles4ez-Liège,  avait  les  yeux  démesuré- 
ment ouverts.  C'est  pourquoi  on  va  invoquer  ce  saint  pour  être  guéri 
de   la  peur,  j  èwaré,  «  égaré  »,  effaré,  hagard:  s'èwarer  1100,  s'effarer. 

425.  v'ia  vos.  =  vous,  par  exemple;  à  distinguer  de  vo-v-la  =  vous 
voilà,  n.  528.  |    qzvè  est-ce?  =  qu'est-ce  ? 

425.  paré  y  (et  non  parèye),  n.  367.  |  tôt  fî  parèy  et  428^;:  sot,  n.  245. 
\finmèlin,  pour  «féminin»!  Tâtî  en  dira  bien  d'autres  quand  il  se 
mêlera  de  «  fransquillonner  ».  Cf.  n.  725. 

430-1 .  Le  prov.  «  tu  as  ouï  braire  une  vache  et  tu  ne  sais  dans  quelle 
etable  »  ne  fait  ici  que  répéter  l'idée  de  :  «  tu  radotes  »  ;  mais  le  sens 
ordinaire  est  :  c<  Tu  n'as  pas  compris  ce  qu'on  a  dit  et  tu  le  répètes 
maladroitement  »  {Spots.  n°  3035). 

432.  fyêrî,  appéter,  convoiter,  se  dit  d'envies  maladives,  d'appétences 
désordonnées.  Syn.  de  avu  1'  fyêr,  avoir  le  pica.  Même  origine  que  l'ail, 
gier,  begehren  :  GGGG.  v°  gairî. 

433.  «  vous  vous  trompez  d'enseigne  »  =  vous  vous  adressez  mal  ! 
à  d'autres  ! 

434.  potchîfoû  d'  ses  clicotes,  «  sauter  hors  de   ses  loques  <>  =  bondir 


-    320 


d'indignation,  de  colère.  On  dit  de  môme  :  i  m  fait  cr'ehe  (croître)  divins 
mes  clicotes  :  il  me  fait  sortir  de  mes  gonds.  Cf.  GGGG.  digadeler,  v° 
agadeler. 

437.  poussive,  poussière;  fr.  «  jeter  de  la  poudre  aux  yeux  ». 

439.  francès,  Wre  français,  bien  qu'on  dise  au  fém.  francèse  (pro- 
noncer -cesse).  |  grigwèse,  d'après  Gggg.  :  «  rusée,  madrée,  matoise  :  fém. 
de  l'adj.  fr.  gregois,  grigois  (grec)»;  d'après  Forir  :  «  grivoise,  donzelle». 
Ici  la  meilleure  traduction  paraît  être  «  grisette  ». 

443.  «  Innocente  d'aux  (  —  de  chez  les)  béguines  !  »  Allusion  à  l'Hos- 
pice Ste  Agathe,  maison  de  folles  tenue  par  des  religieuses.  Cette  injure 
est  le  pendant  de  lola,  qui  se  dit  surtout  d'un  homme;  v.  277,  et  n.  128. 
Peut-être  aussi  le  sens  originel  est-il  «  naïve  comme  une  pensionnaire 
élevée  chez  les  religieuses  ».  Ard.  ênocinne,  v.  893. 

451.  Variante  du  prov.  savu  qui  /'  pouna,  qui  /'  cova,  «  savoir  qui  le 
pondit,  qui  le  couva  »  :  savoir  le  pourquoi  et  le  comment,  connaître  une 
histoire  ab  ovo  et  dans  tous  ses  détails  (Spots,  n"  2741).  |  save,  n.  66. 

452.  Voy.  n.  263. 

453.  grands  airs,  empr.  du  fr.  ;  ordc  le  w.  air  est  du  féminin  ;  n.  184. 

455.  kihiner,  n.  916.  |  ma-scùr.  empr.  du  fr.  Les  vieux  Wallons 
disent  par  politesse  mon-frére.  ma-seûr,  mon-parant,  au  lieu  de  fré,  soûr, 
cusin  :  kimint  s'  pwète  vosse  mon-frére,  vosse  ma-seûr ?  Comment  se  porte 
Monsieur  votre  (rère,  Mademoiselle  votre  sœur?  Comparer  vosse  mon- 
nonke,  vosse  matante,  simon-cϞr,  v.  901. 

456.  cwèfeûr.  C'est  le  fr.  coiffeur  prononcé  à  la  wallonne. 

457.  houle,  boiteux:  pris  ici  au  sens  du  fr.  méchant,  chétif. 

460.  «c'est  toujours  le  même  diable  !  suivant  la  réponse  étourdie 
d'un  marchand  de  bons  Dius  (crucifix,  images  religieuses;  n.  108)»  : 
c'est  toujours  la  même  histoire,  il  n'y  a  pas  de  différence.  (Spots,  n°  986). 

461.  loukiz ',  n.  614.  |  di...  et  de,  n.  87.  |  cori  lès  vôyes,  «  courir  les 
chemins  »,  non  pas  comme  un  vagabond  ou  un  mendiant,  mais  comme 
un  fou.  C'est  dans  le  même  sens  qu'il  faut  comprendre  loukiz  a  vos  di 
7/  piede,  «  prenez  garde  de  devenir  fou  (cf.  n.  945  ;  on  dit  aussi  cori  lis 
vôyes  di  ma  et  il  est  sot  a  cori  l'es  vôyes,  Forir,  v°  voie).  Dans  ce  qui  pré- 
cède, Tâtî  se  montre  atteint  de  la  folie  des  grandeurs. 

464.  si  trèbouhî  (réfl.  en  w.)  :  trébucher;  de  même  si  bofyi  :  bouger. 

465.  «  ce  n'est  pas  le  diable  »  :  ce  n'est  pas  difficile  d'en  venir  à  bout. 
(Spots,  n°  974). 


-    321    — 

467.  Même  proverbe  en  fr.  pour  se  moquer  d'un  souhait  absurde. 
(Spots,  ii°  683). 

468.  qui...  sèrît,  c<  que...  tussent  »;  même  syntaxe  n.  44,  si  on  sous- 
entend  'et  devant  la  conjonction.  On  pourrait  aussi  expliquer  qui  =  (si 
tyen)  que,  (de  sorte)  que. 

470.  0  Cela  vous  tombera  sûrement  (=  sans  doute)  du  ciel.  »  Forir 
traduit  bane  (de  cîr)  par  «  région  du  ciel  »  et  donne  les  exemples  :  coula 
est  v' nou  d'e l  bane  de  cîr,  cela  est  venu  de  Dieu  grâce,  tôt  vint  la  come  dèl 
bane  de  cîr,  tout  vient  là  comme  la  manne  du  ciel.  Il  distingue  ce  mot  de 
bane  (ail.  Bahn)  :  «  voie,  distance  entre  les  roues  d'une  voiture  »,  et,  de 
t'ait,  aujourd'hui  le  liégeois  prononce  d'un  côté  a  bref,  de  l'autre  â  long. 
Mais  cette  distinction  est  inconnue  à  l'Est  (Fléron,  Hervé,  Verviers,  où 
l'on  dit  tourner  d'el  bâne  d'e  cîr,  «  tomber  de  la  voie  du  ciel  »,  c.-à-d.  on  ne 
sait  d'où)  et  ne  doit  pas  être  ancienne  en  liégeois.  Serait-elle  due  à  l'in- 
fluence du  terme  savant  «  manne  du  ciel  »?  j  atoumer,  n.  936. 

472.  La  vraie  forme  w.  de  «  secret  »  est  s'ecré  (Forir;  cf.  l'anc.  fr. 
secré),  devenu  s'erèt  par  influence  du  français  moderne  et  aussi  peut- 
être  de  la  finale  de  Maiv'et;  n.  22,  486.  |  Mawèt,  dans  cette  expression,  est 
au  génitif  (voy.  n.  1012)  ;  c'est  très  probablement  le  nom  d'une  personne 
qui  devint  la  fable  de  la  ville  pour  n'avoir  pas  su  taire  un  secret.  D'où  : 
c'est  li  s'crèt-Mawèt  =  c'est  le  secret  de  la  comédie,  le  secret  de  Polichi- 
nelle. Ici  l'expression  n'a  que  le  sens  plaisant  de  :  «  c'est  mon  petit 
secret  ». 

475.  sins-pasyince !  locution  adjective,  de  même  que  sins-sogne  (sans- 
souci),  sins-èhowc  (sans  énergie),  sins-gos'  (sans  goût),  sins-coûr  (sans- 
cœur),  sins-misse  (sans  rate). 

477.  Spots,  n»  164. 

478.  misse  (ail.  Milz),  rate;  vos  n'avez  noie  misse,  vous  n'avez  pas  de 
rate,  vous  êtes  dératé  :  vous  êtes  trop  impatient,  trop  pressant  ou  trop 
pressé;  cf.  fr.  dérater  (un  chien),  opération  par  laquelle  on  prétendait  le 
rendre  plus  propre  à  la  course. 

479.  cover  so  ses  oûs,  «  couver  sur  ses  œufs  »  :  négliger  une  affaire, 
s'endormir  quand  il  faudrait  agir,  rester  inactif.  Variantes  cropi  (fyoker, 
dwèrmi)  so  ses  oûs. 

481.  «  il  faut  qu'il  suive  (=  tienne)  son  rang  »;  cf.  608.  |  fy'a  les 
pinses  (v.  784)  :  je  pense,  je  crois.  On  trouve  qu'as-se  è  pinse?  dans  B.  et 

t.  48,  f.  21 


—     322    — 

1)..  Choix  de  Chansons  et  Poésies  w.,   1844,  p.    14.    Pour  le  pluriel,  cf.  fé 
lès  qwanses,  n.  586. 

483.  Sous  le  régime  censitaire,  aboli  en  1893,  étaient  seuls  électeurs 
généraux,  c.-à-d.  pouvaient  élire  les  membres  des  deux  Chambres,  les 
citoyens  qui  pavaient  un  cens  de  20  florins  hollandais  (42  francs). 

485.  instruit,  c'est  le  fr.  <<  instruit  »  mal  prononcé,  j  <<  avocat  sans 
cause  (à  plaider)  »,  sans  clientèle  =  mauvais  avocat.  C'est  tos  avocats 
sins  case,  tos  marlis  sins papi  (tous  marguilliers  sans  papier),  dit-on  d'in 
dividus  sans  mérite  et  néanmoins  présomptueux. 

486.  plouinti  n'est  pas  dans  les  dict.  w.  :  c'est  ou  bien  «  plumetier  », 
ou  bien  le  fr.  «  plumitif»  (homme  de  plume,  greffier,  etc.),  dont  la  finale 
brève  se  sera  allongée  sous  l'influence  de  papi  ;   vov.  n.  22,  472,   800. 

487.  fyàse  qui  vont,  jase  (parle)  qui  veut.  A  remarquer  la  quantité  du 
pronom  qui.  Au  v.  253,  dans  arive  qui  plante,  on  prononce  qui  bref,  ce 
qui  prouverait  que  cette  dernière  expr.  est  empruntée  du  français.  |  'nn'n, 
«  il  y  en  a  ». 

488.  fé  boke  cosowe,  «  faire  bouche  cousue  »  :  se  taire,  keùse  =  coudre. 

491.  «  11  a  des  gros  genoux,  il  parviendra  »  :  cf.  «  il  a  les  genouils 
gros,  il  profitera  »  (Oudin,  Curiositez  françoises,  1640).  Spots,  n°  1402. 
D'où  vient  cette  expression  ?  S'est-elle  dite  au  propre  des  chevaux  qui 
ont  les  genoux  robustes?  |  gng?io,  par  assimilation,  pour  S}' no,  8}ino. 

492.  dès pèriquis,  ici  par  dénigrement,  comme  en  fr.  «  des  épiciers  »; 
cf.  Littré,  épicier,  perruquier. 

493.  loukc  don!  tiens  donc  !  |  «  .l'agrandirai  la  potée  »  :  j'augmenterai 
la  compagnie. 

494.  èstèner,  anc.  fr.  estoner  :  étourdir,  ébranler;  d'où  étonner. 

495.  gây/oter  ou  gàlyoter  :  syn.  fé  gày,  atitoter,  parer,  pomponner. 
attinter;  n.  532. 

498.  dès  capouls,  s.  m.,  des  boucles  (sur  le  front)  à  la  Capoul.  | 
canitche)  on  prononce  ordinairement  à  la  française  :  caniche. 

500.  La  mode  des  fàs-cous,  «  faux-culs  »,  bourrelets  ou  <<  tournures  » 
de  dimensions  exagérées,  sévissait  vers  3 885 . 

501.  bâfye  (et  non  bàtch),  s.  f.,  bac,  passe  cheval,  grande  barque  ser- 
vant à  passer  les  chevaux,  les  voitures,  etc.  D'après  Gggg.,  ce  mot 
serait  identique  au  fr.  bac,  qui  provient  du  néerl.  bak  (auge).  Mais  le 
nèerl.  bak  a  donné  le  vv.  batcli  429,  auge  (à  manger);  de  plus,  la  voyelle 
à  t  1  le  genre  fem.  différencient  nettement  bàfye  debatch.  11  faut  voir  dans 


bâ&jc  le  correspondant  du  fr.  barge,  lai.  barca  ;  vov.  Li'itrk,  barge, 
barguelle.  |  Le  bac  d'Ougrée  (en  amont  de  Liège),  supprimé  depuis  la 
construction  du  pont,  était  sans  doute  particulièrement  vaste  puisque  le 
souvenir  en  est  resté  dans  cette  comparaison  populaire 

502.  ponde,  peindre,  ici  farder,  j  Jlotch'ter,  pomponner,  garnir  de 
flotchètes  ou  de  tlokits  (m ends  de  rubans  :  v.  724),  dimin.  à&Jîolche  ( touffe, 

houppe;  cf.  lr.  Hoc.  flocon). 

503.  Gui/,  prononciation  vvall.  de  Gheel,  commune  de  la  province 
d'Anvers,  où  se  trouve  une  colonie  d'aliénés. 

504.  «  le  pouce  au  (en)  haut,  tout  comme  les  croix  (processions)  de 
Verviers  »,  c.-à-d.  à  votre  corps  défendant.  Allusion  à  une  bizarre  céré- 
monie du  moyen  âge.  Chaque  année,  les  Verviétois  devaient  se  rendre  à 
Liège,  le  mercredi  après  la  Pentecôte,  et  exécuter  une  danse  dans  la 
Cathédrale,  le  pouce  en  haut,  sous  le  grand  lustre.  Ils  brisaient  ensuite  un 
setier.  (Spots,  n°  2494. j.  |  à  haut,  n.   1089. 

506.  Spots,  n°  2500. 

507.  tot'es  sot'rèyes,  n.  10. 

513.  «Un  singe  est  toujours  une  bête  quoiqu'il  soit  habillé  à  (=  fr. 
en,  n.  51)  monsieur  ».  Cf.  le  prov.  fr.  :  L'habit  ne  fait  pas  le  moine. 

517.  fyi  ;«'  va=)e(mè)  vais,  n.  274.  |  saint-z-Antône,  de  même  sain t- 
z-Èlôy,  etc.  Le  3  intercalaire  provient  sans  doute  de  s  flexionnel  du  cas 
sujet.  Cf.  n.  4. 

519-20.  Chèvremont,  sur  une  hauteur  voisine  de  Liège,  où  se  trouve 
un  sanctuaire  de  la  Vierge,  Notru-Dame  di  Tchîvrimont,  très  fréquenté  des 
Liégeois.  |  «  J'ai  promis  la  voie  »  (=  le  voyage,  le  pèlerinage). 

522.  làfà  provient  sans  doute  de  la-avh  (là-aval),  d'où  /*£»«, .puis  lava 
par  assimilation  :  là-bas  =  en  bas,  au  rez-de-chaussée;  syn.  la-d'zos,  «là- 
dessous»,  v.  950.  Le  contraire  est  la-haut,  «  à  l'étage»,  v.  279. 

523.  «  Bonjour,  mes  gens».  Formule  familière  de  salutation  quand 
on  s'adresse  à  plusieurs  personnes. 

524.  En  disant  «  Entrez  »,  on  ajoute  souvent  par  plaisanterie  la  rime  : 
«  (il  y  a)  Saint  Pierre  (qui)  a  les  clefs  ». 

527.  «  Nous  tenons  le  bon  Dieu  par  le  pied  »  :  nous  avons  une  chance 
extraordinaire  (Spots,  n°  2318).  |  /où  dis  strins,  n.  8. 

528.  vo-v'-la,  litt.  «  voi-vous-la  »  =  vous  voilà  ;  cf.  vo-l'-la  81,  vo-nos- 
chal,  etc.:  n.  425  et  1122.  |  porveii-ce  qui,  pourvu  (ce)  que:  de  même 
àf't-ce  qui  ou  di  (afin  que  ou  de),  etc.,  par  analogie  de  «  par  ce  que,  pour 


—  324  — 

ce  que  »  :  vov.  Bull.  Dict.  1909,  p.  120.  |  «  tourner  à  chien  »  :  se  gâter. 
{Spots,  n°  613). 

529.  ine  sawice,  «  ne  sais  où  est-ce  »  :  quelque  part  ;  n.  32. 

530.  taper  'ne  copèneou  copiner  :  deviser. 

531.  dismètant,  adv.,  dans  l'entretemps;  dismètant  qui  (avec  le  futur 
ou  le  subj.),  tandis  que,  en  attendant  que.  On  trouve  les  luîmes  :  dis- 
ait 'tin  (R.EM.),  dismitin  (Duv.),  dismitant,  dèsmitant,  dèsmètant.  GGGG.  I, 
168,  écrit  di-ce-mè-temp  et  explique  par  «  de-ce-mi  temps  »;  p.  347,  il  y 
vi  lit  un  composé  de  mitait  (milieu).  Si  l'on  compare  les  syn.  èstnètant 
(Namur;  Gggg.),  tèrmètant  (Charleroi)  et  l'anc.  fr.  enmetant  (pendant 
ce  temps),  on  y  verra  plutôt  le  part.  «  mettant  »  et  on  analysera  di 
s   mêlant  qui;  comparer  d'estant  qui,  tandis  que. 

532.  L'adj.  gây.  tem.  gàye,  dont  la  forme  paraît  répondre  au  fr.  gai, 
n'a  que  le  sens  de  c<  pimpant,  paré,  bien  mis  »,  v.  766  :  si fé  gây,  se  parer, 
syn.  si  ghyloter  (n.  495);  ironiquement:  vo-iri-lu  gây  !  me  voilà  propre!  Il 
est  employé  adverbialement,  v.  696,  par  l'ardennaise  Djètrou  :  gây  mous- 
sis,  bien  habillés;  cf.  n.  351.  |  «  habillez-vous  sur  votre  plus  fin  filet  »; 
comparer  elle  est  metowe  so  ses  filets  (Forir),  elle  a  ses  beaux  atours:  on 
dit  aussi  so  s' filet,  so  s  trinte-deùs,  so  ses  treûs  fis/ous,  so  s' pus  gây,  etc. 

533.  vih'ner,  «voisiner»,  d'oj  badauder,  musarder. 

540.  Même  proverbe  en  français  (Spots,  n°  2677).  Variante,  v.  639. 
Cf.  n.  310. 

544.  gorê-mohon,  passer  montanus,  moineau  friquet,  à  collier  blanc 
sur  la  nuque  (gorè  :  collier  de  cheval).  La  composition  de  ce  nom  est 
curieuse  en  ce  qu'elle  reproduit  exactement  le  terme  ail.  Ring-sperling  ; 
comparer  le  fr.  chaufour,  w.  tchafôr,  four  à  chaux.  |  Ce  prov.  est  une 
variante  du  suivant  :  fé  riv'ni  l'oâhê  sol  crosse,  faire  revenir  l'oiseau  sur  la 
crosse,  jeu  d'enfant  ;  faire  revenir  l'oiseau  au  réclame;  ramener  à  soi  une 
personne  (Spots,  n"  2068;  Forir,  v°  brâï). 

545.  corne  ine  saquî,  propr.  «  comme  (je)  ne  sais  qui  »,  pourrait  se 
trad.  ici  «  comme  je  sais  bien  qui  »  ;  n.  32.  \foû  bon,  parfaitement  bon; 
de  même  fi >ù  ritrhe,  foù  rare,  etc.  L'adv.foû  (fr.  fors,  hors)  répond  dans 
ce  cas  à  l'ail,  àusserst,  durchaus.  Comparer  forsôlê  (n.  107)  et  le  namurois 
il  est  percé  ritche.  On  trouve  dans  les  Chroniques  de  Froissart,  II  424  :  il 
estoit  tout  fin  hors  mauvais  (=  il  appartenait  bien  réellement  à  la  fine 
fleur  des  mauvaises  gens)  et  IX  38  :  tout  hors  mouillé  (=  mouillé 
totalement,  d'outre  en  outre). 


—  325  — 

546.  avintèfye,  avantage;  forme  altéréi   d  >ous  l'influence 

de  avinteûre,  aventure. 

548.  <<  que  vous  semble-t-il  donc  ?  o  Tâtî  feint    de  comprendre  le  v. 
,  sonner  (saigner)  au  lieu  de  sonner  (sembler)  e1  répond  :   «  Je  ne  saigne 

pas,  je  crache  lout  blanc.  »  Voy.  un  calembour  analogue  n.  51. 

549.  Tâtî  achève  sa  phrase  par  un  geste  qui  équivaut  à  l'exclamation  : 
Dèldièle!  Voy.  n.  86. 

550.  «  Tourner  casaque  »,  en  fr.  et  en  w.,  c'est  propr.  tourner  le  dos, 
fuir  :  p.  ext.,  1 .  tourner  le  dos  à  ceux  de  son  parti,  puis  en  gén.  changer 
d'opinion;  2.  en  \v.  seulement  :  tourner  à  rien,  péricliter.  L'expr.  \v. 
«^tourner  casaque»  correspond  au  fr.  pop.  retourner  sa  veste,  son 
habit;  d'où  également  :  changer  d'avis. 

554.   Même  comparaison  en  fr.  ;  Spots,  n"  124. 

557.  ribouter,  t.  de  jeu,  passer,  ne  pas  tenir  le  jeu.  Aux  v.  37  et  581, 
repousser,  rebuter  (qqn). 

558.  ine feume  ritche.  Sur  la  place  de  l'adjectif,  n.  125.  j  «  Une  che- 
mise pleine  de  chair»  (ou  de  viande  :  le  w.  (char  a  les  deux  sens,  v.  56)  : 
une  femme  sans  le  sou. 

559.  «  filer  son  coton  »,  expr.  plaisante  par  jeu  de  mots  entrefiler 
(du  fil)  et  filer,  v.  intr.,  s'en  aller  droit  devant  soi. 

560.  saison,  empr.  du  fr.  La  forme  w.  est  sâhon,  archaïque.  De  même 
raison  et  râhon;  ce  dernier  n'est  plusempl.  qu'en  ard.  râhon,  n.  874. 

567.   «  Jusque  repasser  »  :  voy.  n.  87. 

569.  «  Cueillons  nos  poires,  elles  sont  mûres  »  {Spots,  n°  2426)  : 
l'occasion  est  propice. 

579.  bouhî  fyus,  jeter  (qqn)  par  terre:  adjuger  (qqch)  aux  enchères; 
ici,  conclure  (un  marché).  [  et  s'  uns  niarians,  n.  105.  |  «  tout  droit  »  : 
immédiatement  ;  n.  245. 

580.  «  quand  vous  voudrez,  cela  !  »  =  cela  sera,  oui  certes,  j'y 
consens.  |  «  c'est  le  meilleur  »,  en  fr.  c'est  le  mieux  (w.  mis). 

586.  fé  les  qwanses  (et  non  qwances),  faire  semblant  ;  anc.  fr.  quainses, 
quanses,  dulat.  quamsi,  quasi.  Voy.  n.  481  et  Bull.  Dict.  1909,  p.  50. 

589.  Lire  meuri  (masc.)  et  non  meune.  j  «  mon  cœur  n'est  pas  à 
moi  »  :  ne  m'appartient  plus.  A  remarquer  la  tournure  w.  d'à  metiri , 
((  d'à  mien  »,  où  l'idée  de  possession  est  rendue  doublement,  par  conta- 
mination de  «  est  d'à  moi  »  et  0  esl  mien  »;  n.  901.  Kn  namurois  on  dit 
c'est  d'à  mi.   \  tôt  fî  par'ey,  n.  245  et  367. 


591.    lame,  i.  larme,  2.  miel.  Déliante!  (du  mi 
nique  en  réponse  à  une  parole  doucereuse.  |  mam 
L'ancienne   tonne   c<  amé 


•')• 


exclamation  iro- 
-ê.ye  =  m'ainc,  éi  . 
existe  encore  dans 


c.-à-d.    mon   aimé, 
binamê,  bien  aimé. 

592.  soûr,fré,iï.  59. 

594.  trésor,  ou  mieux  trésor  (Forir)  ;  n.  90.  |  ê.  n.  106.  |  tint  mèyes 
t<  cent  mille  »,  appellation  caressante  que  lanière  ou  le  père  emploient 
souvent  pour  cajoler  leur  enfant.  Ici  l'expression  est  d'un  haut  comique, 
appliquée  à  Tâtî  qui,  pour  Marèye,  représente  le  gros  lot. 

597.  awous' ,  fém.  (voy.  n.  184),  août,  moisson.  «Quel  août  au  mois 
de  juillet  !  »  =  quelle  abondance  !  L'expr.  se  dira  au  propre  lorsque  le 
temps  de  la  moisson  peut  être  avancé,  ce  qui  implique  une  récolte  bien 
mûre  et  très  abondante. 

600.  «Un  bonheur  de  cheval  »,  une  chance  extraordinaire;  sans 
doute  par  analogie  de  «  une  fièvre  de  cheval,  un  remède  de  cheval  ». 

606.  li  pirou  de  qivârti,  le  premier,  l'homme  le  plus  en  vue  du 
quartier.  De  même,  de  la  meilleure  vache  du  troupeau,  on  dit  au  pays  de 
Hervé  :  c'est  F  pirou  J' l'atèlêye.  Sans  doute  une  déformation  de  «  Pérou  » 
(le  pays  de  l'or,  l'Eldorado,  d'où  le  pays  par  excellence),  comme  tend  à 
1  ;  prouver  la  forme  namuroise perou  :  vos  n'estez  nin  F pèrou  (un  phénix, 
un  homme  supérieur). 

610.  Le  texte  portait  :  et  qu'estasse  avinante.  On  a  corrigé  parce  que 
la  forme  av'nante  est  la  plus  usitée.  Sur  fourisse,  n.  319. 

614.  va-se  met  trouve,  litt.  «  va  (et)  si  (lat.  sic)  me  le  trouve  ».  On 
a  vu,  n.  105,  la  construction  analogue  de  deux  impératifs  coordonnés  : 
intrez  et  si  v's  assiez.  Pour  traduire  «  va  jouer  »,  le  w.  dit  :  va-s'  fyowe 
(sans  doute  pour  va  [et]  s'  fyowe;  comp.  l'ail,  geh  und  spiele).  Des  traces 
de  cette  construction  se  retrouvent  dans  les  impératifs  pluriels  alans,  alez, 
ruiez,  dont  la  sifflante  finale  est  sonore  devant  un  infinitif  :  alans  dwèrini, 
j'iuéz  magni,  aléz  f roter,  alez  qwè'ri,  aléz'  dispinde  (v.  130,  230,  239).  De 
même,  par  analogie,  aléz  as  Incuràbes  (v.  119,  978,  1080,  1089),  loukîz' 
a  vos  (461),  vinêz  on  pâ  (973).  Ce  qui  nous  fait  croire,  dans  ces  trois 
derniers  exemples,  à  l'influence  du  cas  précédent,  c'est  qu'on  prononce 
aléss' ,  loukîss',  vinfcs',  et  non,  comme  l'exigerait  la  liaison  naturelle  de 
la  sifflante  avec  la  voyelle  qui  suit,  aléz-às,  etc.  Cf.  n.  105,  200,  637. 
616.  pi>  v'ni  v'  compluminter,  ou  mieux  po  v'  vint  compluminter,  n.  8. 
621.    «  J'ai   fait  sonner  le   glas  pour  vous!  »   Trait   sarcastique  qu 


327 

continue  l'idée  précédente.      ■   11  y  a  trois  ans  de  purs  dimanches  »,  c.-à-d. 
composés  uniquemenl  de  dimanches  :   comparer  une  hyperbole  analogue 

fr.  c<  il  \  ,i  des  siècles  >>  |  Spots,  n°  n  i 

622.  ■<  qu'on  ne  vous  eût  vu  ».  On  pourrait  dire  aussi  :  n-a  treûs  ans 
qu'on  n  vis  àye  pus  v'eyou  :  mais  le  plus-que-parfait  du  subjonctif  s'explique 
parce  que  la  phrase  signifie  logiquement  :  »  je  vous  pensais  mort...  on  ne 
vous  avait  plus  vu  depuis  si  longtemps!  ».  strègne  fane.  fr.  estraigne), 
propr.  étrange,  d'où  revêche,  bourru,  grincheux. 

623.  fyi  n 'è pou  nu,  ■<  je  n'en  peux  rien  o  =  fr.  je  n'y  suis  pour  rien, 
je  n'en  peux  mais. 

625.  ovrer  <■>  sèsfwèces,  travailler  de  toutes  ses  forces:  comp.  viker  so 
ses  rintes,  n.  264. 

626.  si  télemint  qui...,  pléonasme  assez  fréquent  en  w.  :  trad.  «  tant 
cela  presse  !  » 

627.  «  a-ton  jamais  vu  (cela,  c.-à-d.  tant  d'impudence)  !  est-il  pos- 
sible! ».  Vov.  n.  842. 

630.  i'  (os  vos-autes,  »  de  vous  tous  ».  |  rnète  {Itérer,  sqfier)  dès  pouces 
1   .  <<  mettre  des  puces  en  l'oreille  à  qqn  »  :  lui  en  conter  pour  l'en- 
jôler;   ord.  conter  fleurette,  dire  des   galanteries  à   une  femme   (Spots. 
n"  2567  |.  Comparer  le  fr.  avoir  la  puce  à  l'oreille  :  être  inquiet. 

631.  «  faire  croire  que  les  poules  pondent  sur  les  buissons  »  (ordr  so 
lès  sas,  sur  les  saules  1  :  taire  prendre  des  vessies  pour  des  lanternes 
(Spots,  n"  2499). 

633.  a  mâle-vât,  en  pure  perte.  Expression  difficile  à  analyser  :  les 
conjectures  de  GGGG.,  II  70,  ne  sont  pas  admissibles.  On  lit  al mâl-vât  à 
la  fin  des  Hypocondes  1  Théâtre  liég.,  éd.  1854.  p.  1541,  mais  al  n'est  pro- 
bablement amené  que  par  la  forme  féminine  de  mal.  Faut-il  écrire  a  mâle 
va  (=  ad  malam  vallem.  vers  une  mauvaise  pente,  cf.  fr.  avau  l'eau  1? 
Je  crois,  pour  ma  part,  que  vât  est  la  3e  p.  s.  de  l'ind.  pr.  du  v.  valeur, 
valoir,  et  qu'il  faut  écrire  a  ma- 1' -vât  (ad  male-illud- valet)  ;  a/ouzver 
srs  aidants  a  mâ-l'-vât,  c'est  dépenser  ses  sous  à  (ce  quij  mal-le-vaut,  à  ce 
qui  vaut  mal  la  dépense.  Le  même  procédé  de  composition  se  retrouve 
dans  on  rin-n'-vât  (n.  1005),  un  (qui)  rien-ne-  vaut,  un  vaurien;  dans  le 
verv.  mà-mu-r'vint,  un  (qui)  mal-me-revient,  un  individu  de  mauvaise 
mine:  et  dans  Fane.  fr.  malmesert  Godekrov.  mauvais  domestique. 

634.  ine  crâne  bièstrèye ,  une  fière  bêtise.  L'emploi  du  suif.  -{è)rèye 
est  très  étendu  en  \v.  :  calinerèye,  méchanceté,   sotrèye  507,   so(tise,/&s- 


—  328   - 

trèye  633,  hypocrisie,  syn.  fastii/eri r<  :  lostrcyc,  immoralité,  fyaloserèyé, 
\&\ous\e,feuvic> i y, ,  oiiirn'yr,  svnonvmes  péjoratifs  defeume,  orne,  femme, 
homme  :  etc. 

636.  Kohertmont,  hauteur  voisine  de  Liège  où  se  trouve  le  principal 
cimetière  de  la  ville. 

637.  sèyîz,  soyez;  ici,  on  pourrait  prononcer  aussi  sèyîz  tranquile; 
11.  014.   |  tranquile,  empr.  du  fr.  ;  le  terme  w.  est  phhûle  (paisible). 

639.  vos  gros  sabots,  n.  310  et  540. 

640.  oitvrùrr,  lire  oûvrùrc,  du  v.  ovrer,  ouvrer,  travailler.  \  matchot 
désigne  propr.  le  traquet,  oiseau  extrêmement  habile  à  dépister  ceux  qui 
cherchent  son  nid.  Au  fig.,  on  fin  matchot  :  un  fin  merle,  un  fin  matois. 

641  râler,  aller  de  nouveau,  retourner;  se  conjugue  complètement  en 
w.,  de  même  que  raveûr,  n.  145.  Cf.  n.  692  et  695.  j  fyouwer  as  rèspou- 
netes,  jouer  à  cache-cache,  à  cligne-musette.  Dérivé  de  rèspouner,  cacher, 
n.  1137. 

645.  in'alaidùle,  indisposé,  mal  disposé;  maie  - 1-  aider  -j-  -ibilem. 
Forir  ne  donne  que  les  syn.  màlaidàve,  maladieûs,  maladiveûs,  qui  ont 
plutôt  le  sens  de  «  maladif  ». 

648.  cahote,  cornet  de  papier  pour  3'  mettre  du  bonbon,  du  tabac,  etc., 
et  aussi,  comme  ici,  rouleau  d'argent  (enveloppé  de  papier).  Ce  proverbe 
signifie  :  «  Vous  n'aurez  rien  »  (Spots,  n"  2668). 

650.  «  Ils  me  doivent  tous  une  quille  »  :  j'ai  une  revanche  à  prendre 
sur  eux  tous.  Ce  proverbe  ne  figure  pas  dans  le  Dict.  des  Spots,  non  plus 
que  le  suivant  :  C"cst-inc  b'cye.  qui  li  riv'nêvc,  il  devait  s'attendre  à  cet 
ennui. 

654.  inc  afaire  fyinnante;  sur  la  place  de  l'adjectif,  n.  125. 

655.  on  sètche  tos  so  s'  molin,  «  on  tire  tous  (l'eau)  sur  son  moulin 
Variante  du  proverbe/^'  v'ni  l'àvc  so  s'  molin  [Spots,  n°  1084).  |  Dans  tos 
et  dans  la  forme  plus  usitée  comme  pronom  turtos  (anc.  fr.  trestous),  on 
ne  prononce  plus  5  finale,  même  devant  voyelle  :  to(s)  èssonne. 

657.   ci  sèrè   /'pus  abèye   (afé)  :   «  ce  sera   (ce  que  je  ferai)  le   plus 
promptement  »;  d'où  «  ce  sera  le  plus  pressé  ».  L'adj.  abèye  signifie,  no 
pas  «  habile  »,  mais  «  agile,  prompt  »  ;  à  pus  abèye  (77,  321,  823),  «  le  plus 
vite  possible  »  ;  abèye!  «  vite  !  »  (924). 

659.  «  Des  plateaux,  cuillers  et  louches!  »  cri  de  marchands  arden- 
nais,  qui  jadis,  pittoresquement  accoutrés,  venaient  vendre  à  la  ville 
divers  objets  de  boissellerie,  saunières,  sébiles,  égrugeoirs,  cuillers  à  pot, 


—    329    — 

etc.  «  Jadis  tous  ces  ustensiles  se  faisaienl  à  Nassogne;  maintenant  leur 
centre  de  fabrication  est  Florenville,  Si  Hubert,  Vielsalm  et  leurs  envi- 
rons. Les  uns  sont  faits  au  tour,  les  autres  taillés  au  couteau;  ils  sont 
vendus  dans  les  hameaux,  les  métairies  et  jusque  dans  les  villes  par  des 
hot'lîs,  colporteurs  qui  vont,  d'une  voix  dolente,  crianl  leur  marchandise  : 
dès  avis  dès  loces  ou  dès  plates  J,\  loee<  ..  >>  (A.  Body,  Vàt  des  Tonneliers, 
v'  losse).  Ce  type  archaïque  de  marchand  a,  de  nos  jours,  complètement 
disparu. 

663.  À  partir  d'ici,  Tatî,  quand  il  s'adresse  aux  Ardennais,  use  d'un 
jargon  mi-français  mi-wallon,  —  à  l'instar  du  joyeux  caporal  Golzau  (du 
Voyèfye  di  Tchaufontinne ,  1757.  le  prototype  de  ces  «  fransquillons  » 
prétentieux,  qui  rougissent  du  patois  et  parlent  le  français  «comme  les 
vaches  espagnoles  ».  Ce  jargon  bizarre  n'est  en  réalité  que  du  wallon  légè- 
rement francisé,  émaillé  de  fautes  de  prononciation  (fnez  =  venez  ; 
defnir,  in  peu,  attenchon,  pelisse,  imbiiicile,  ouvrache,  turturè/e,  etc.),  de 
liaisons  vicieuses  (fai-t-appelé,  le  beau-z-oiseau,  etc.),  de  ternies  du  cru 
plus  ou  moins  habillés  à  la  française  (teùtê,  lamponète,  camache,  douvrir, 
halcotiers,  etc.),  de  barbarismes  et  de  solécismes  criards  {la  celle  qu'a  = 
w.  liasse  qu'a,  fr.  celle  quia;  peu  qu'en  importe,  une  faite  faire,  vous 
coinprendez,  etc.).  —  Le  lecteur  est  prévenu  que  le  «  français  »  de  Tâtî  est 
orthographié  autant  que  possible  à  la  française. 

665.  et  s' montez,  n.  105.  |  aJ'lé,  *  ad-de-lat  us,  auprès. 

666.  par  qui,  n.  323.  |  En  w.,  l'Ardenne  s'appelle  l'Àrdèue,  v.  1092  ; 
les  Ardennais,  ce  sont  les  âd'neûs  (—  ardinois,  ard'nois),  d'où  par  assimi- 
lation àn'neûs,  souvent  altéré  en  âgn'gueùs,  âgneûs.  Ces  deux  dernières 
formes  s'emploient  d'habitude  avec  une  intention  moqueuse,  comme  si 
elles  dérivaient  de  âgne,  âne,  v.  666,  988.  A  remarquer  que  nos  Arden- 
nais n'usent  que  de  la  forme  àJ'/ieûs,  v.  704,  790,  808. 

668.  Même  proverbe  en  fr.  ;  Spots,  n"  158. 

669.  èstoz  est  ardennais;  liég.  estez,  fr.  êtes.  —  Pènêye  et  Djètrou 
parlent  le  dialecte  des  Ardennes,  ou  plutôt  un  dialecte  ardennais  qu'il 
serait  impossible  de  localiser  exactement  et  dont  quelques  détails  sont 
fantaisistes  (n.  671,  738,  810).  Voici  les  traits  principaux  qui  le  différen- 
cient du  liégeois  :  i°  l'atone  est  u  (comme  en  verviétois;  en  liég.  i),  du, 
mu,  lu,  quu  (de,  me,  le,  que),  su  (si,  conj.),  dumander,  sutou,  etc.  ;  — 
2"  liég.  à  =  ard.  a  :  zcàde,  mây,  gây,  hâsplêye,  etc.  ;  —  3"  la  2e  pers.  pi.  est 
-oz  à  l'indicatif  prés,  et  fut.,  ainsi   qu'à   l'impératif  :  v'ioz  OU  vo/oz,  èstoz, 


d'manoz,  >        voûvioz  (      liég.  -zz),  etc.  ;         4°  liég. 

ard.  -"//s-  à  la  î"'  pers.  plur.  :  8}ons}  waîtons,  fyâs'rons,  etc.  I  >e  même 
galonts,  savonts,   v.  785-')  ;  5"  liég.  -è&je  =  ard.    -«$«  :  vzyafye  ("722). 

liage. 

670.  Diè-ivâde,  «  Dieu  (vous)  garde  »,  formule  archaïque  de  salutation 
et  d'adieu,  qui  aujourd'hui  n'est  plus  guère  usitée  en  liégeois. 

671.  / ',  je.  Nous  doutons  fort  que  cette  forme  existe- quelque  part 
en  Ardenne.  On  dit  bien  fyol  veû  (je  le  vois  ;  liég.  fyèl  veiï)  à  Laroche  et  à 
Marche  par  exemple,  maison  y  dit.  comme  en  liégeois,  8}i  veû. 

672.  liég.  qu'a-fyu  d'  heure?  «  qu'ai-je  (de)  cure  ?  ».  Voy.  n.  125. 

673.  ■<  peu  qu'en  importe  ».  expression  baroque  qui  n'a  rien  de  wallon 
et  qui,  pour  le  français,  ne  peut  guère  se  réclamer  que  du  «  Théâtre 
Impérial  des  Marionnettes  (liégeoises)  »  de  la  rue  Roture  !  À  vrai  dire, 
la  forme  wall.  pôk  (qui  existe  par  exemple  dans  pôk  apô,  peu  à  peu)  a 
pu  influer  sur  notre  expression,  qu'il  conviendrait  dans  ce  cas  d'écrire 
peu/c  en  importe. 

678.  gafye  est  emprunté  du  fr.  gage  (cf.  wafyi  469,  n.  890  :  gager. 
paner  1:  au  sens  de  «  salaire  d'un  serviteur  »,  le  pluriel  est  de  règle  en  fr., 
mais  non  en  \v.  ;  po  vosse  gaS}e  =  pour  vos  gages;  v.  687.  Cf.  ègafyî,  v.  664. 
dégager,  n.  968.  |  Pour  la  finale  forte  de  «  ouvrache.  gâche,  s'entente  », 
etc.,  n.  22. 

680.  w.  1  frè  cou  (ou  ç')  qu'i pôrè  (pourra).  Ce  dernier  mot  est  fran- 
cisé par  Tâtî  en  «  poudré  »,  sur  le  tvpe  de  vôrè  :  voudra  ;  de  même pôreût  : 
(«  poudrait  »  911.  |  «  je  parle  »  (liég.  fyi parole)  est  d'articulation  difficile 
pour  une  bouche  wallonne,  qui  supprime  régulièrement  l'une  des  deux 
cons.  finales  (Charles.  Tchàle;  perle,  pièle  ;  table,  tare;  porche,  pwèce, 
etc.),  ou  (pu  intercale  une  voyelle  d'appui  (il  se  trouble,  i  s'  troûbèle). 
De  «  je  palle  »,  Tâtî  forge  «  palier  »  749,  «  pallait  »  754.  «  pal'rez  »  742. 

681.  ard.  fyons  =  liég.  fyans  18,  914,  «  allons  »  :  cf.  Gggg.  I  251.  I 
ard.  t'Ioz.  p' loz  724.  formes  syncopées  =  liég.  volez,  polez  (voulez,  pouvez). 

682.  ard.  vouez  (ou  ci  tout  seul,  886)  —  liég.  vochal  ou  chai,  ici.  Cf. 
n.  798. 

683.  fé  dès  hâ/iàs.  «  faire  des  embarras  »  :  on  dit  aussi  fê  dès  hihàhàs  : 
syn.  sik'hzner  (n.  916),  si k' taper.  Hah'â  est  une  onomatopée  pour  imiter 
l'allure  tapageuse  de  celui  qui  cherche  à  se  faire  remarquer;  comp.  anc. 
fr.  hahav.  À  noter  que  Duvivier  et  Forir,  les  seuls  qui  donnent  hâhà, 
définissent  ce  mot  :  «  braillard,  faiseur  d'embarras  »,  ce  qui  traduit  pro- 
prement le  w.feû  d'  hàhàs. 


-  33i   — 

Û85.   «  vieux  »,   w.  ,-/.    appellation   amicale,    fr.    «  mon   vieux,  mon 

am  un  »,   qui  se  dit  souvent   sur   un  ton   de  protection   ou   de  dédain 

(v.  98),  et  qui  peut  s'adresser  à  un  inférieur  el  même  à  un  enfant,  j  «je 

,  prendra  »,  forme  barbare   amenée  par  «  tu  prendras,  il  prendra»,  w.  3}i 

prindrèj  ti prindrès,  iprindrè. 

686.   «  serv'ra  »,  d'après  le  w.  sièvr'e  (servira),  du  w.  sièrvi. 

688.  kubin  (et  non  Jïbin),  combien,  j  ard.  (?)  d'né-diè,  liég.  d'ni-dièou 
Hi-diè,  déniera  Dieu.  Pour  le  génitif  die,  comparer  êrdiè,  arc  en  ciel,  clêdiè, 
primevère,  Mére-Diè,  nam.  cayediè  (GGGG.  :  semence  de  tilleul)  e1  le  fr. 
Hôtel-Dieu,  Fête-Dieu. 

689.  Il  faudrait  écrire  novèl-an  plutôt  que  novèle  an.  Cette  locution 
est  empruntée  du  français  :  en  effet  le  masc.  novèl n'existe  pas  en  w.,  OÙ 
l'on  dit  on  novê  abit,  un  nouvel  habit.  On  a  pris  novèl pour  la  forme  fémi- 
nine et,  à  côté  de  â  novèl-an  (fr.  au  nouvel  an),  on  a  dit  al  novèl-an,  li 
fyoû  dèl  novèl-an,  le  jour  de  l'an.  Peut-être  v  a-t-il  aussi  influence  du  syn. 
al  novèle  aunêyc.  Vov.  n.  184.  Chose  curieuse,  le  masc.  reparaît  dans  on  bc 
novèl-an  =  «  un  beau  présent  de  nouvel  an,  de  belles  étrennes  ».  C'est  le 
sens  de  notre  passage  :  «  Et  pour  nos  étrennes?  ».  |  pièce,  ancienne  pro- 
n  mciation  française  qui  s'est  conservée  chez  les  Wallons  de  Li%e  : 
w.  pèce. 

690.  La  forme  Nicolêy  (/■  moyen),  pour  Nicolas,  n'existe  que  dans  cette 
expression  et  dans  le  nom  de  village  et  de  paroisse.  |  sés-se,  «  sais-tu  », 
formule  familière  dont    le  tutoiement   produit  un   effet   comique  après 

691.  &jama,  deux  (ou,  par  extension,  plusieurs)  jours  de  fête  qui  se 
suivent,  soit  à  cause  de  la  solennité,  comme  à  Noël,  à  Pâques,  etc.,  ou 
parce  qu'une  fête  conservée  tombe  la  veille  ou  le  lendemain  d'un  di- 
manche. Pour  l'étymologie  nous  avons  proposé  *  geminaculum,  Bull. 
Dict.,  19 10,  p.  63. 

692.  w.  t'ènnè  rires,   tu  t'en  retourneras  chez  toi;  sur  râler,  n.  641. 

693.  si  lèyi  adiré,  se  laisser  persuader,  d'où  :  consentir,  céder.  Le  v. 
adiré  ne  s'emploie  qu'à  l'infinitif,  et  aussi  substantivement .  Cf.  l'anc. 
fr.  adiré. 

695.  ard.  oyi  ou  ây  (oui  ;  v.  771,   780,  878):  liég.  awè.  \  èn'do,  n.  75. 

696.  ard.  gây  moussis  (et  non  motissi),  n.  532.  |  pô  d'  tchwèfê,  «  peu 
de  chose  faire  »,  inversion,  comme  dans  :  i  u'  fat  wê  d'  fchwè  fê  po 
/'  cou  tinter  :  n.  73. 


332 


700.  riches 

703.  ard.  toudi,  liég.  todi,  anc.  fr.  toudis  (toujours).  Voy.  n.  798. 

704.  Le  v.  waîtî  (1.  guetter,  2.  regarder;  du  germ.  wahten)  est  plus 
employé  en  ard.  qu'en  liégeois  (cf.  v.  717,  773,  793,  895).  Le  liég. 
emploie  ordinairement  loukî.  |  ard.  vos  pnirdoz,  apurdoz  760,  rompurdoz 
704:  apurdreût  862  (apprendrait)  =  liég. prindez  (prenez),  etc. 

707.  tyoûr-ct-jumày,  Sjoùr-et-may  ou  cjoûr-mày,  fort  souvent,  généra- 
lement. Comparer  l'anc.  fr.  tosjors  mes  :  à  jamais,  perpétuellement.  De 
même  à  l'anc.  fr.  toudis  mes  répond  le  \v.  toJi-may.  j  ard.  sutou-  (et  non 
sitou),  liég.  situ,  formes  élargies  (n.  124)  de  stou,  stu,  été. 

716.  w.  dès  halcotis,  des  gens  de  peu  ;  se  rattache  peut-être  à  l'anc. 
liane,  haligote  (lambeau,  chiffon). 

718.  «  vous  ne  trempez  pas  vos  croûtes  dans  la  rigole  »  :  vous  êtes 
riche  (Spots,  n"  861).  |  L'ard.  dira  plutôt  0,  c/que  è,  cl  (en  le,  en  la); 
comparer  do,  dol—  liég.  Je,  Je/  (du,  de  la),  j  horote  est  ard.  et  verv.  ;  liég. 
corote  318. 

724.  c'est  /'  flokèt  qui  r'faît  toi,  c'est  le  colifichet  qui  refait  tout,  qui 
remet  tout  en  état,  en  valeur;  n.  502. 

725.  «  cinlibataire  »,  même  nasalisation  arbitraire  que  dans  «  fin- 
mélin  »  (féminin),  426,  «  imbincile  »  (imbécile),  706.  |  «  regarder 
(louki)  plus  avec  sa  bouche  qu'avec  ses  yeux  »,  expr.  pop.  qui  peint  à 
merveille  l'ébahissement  de  celui  qui  ouvre  de  grands  yeux  et  une  bouche 
encore  plus  grande. 

733.  fê  Jès  mirliflitches  (  Forir  donne  aussi  mirlifikes,  mirlifisscs), 
faire  des  cérémonies,  des  embarras.  Altération  du  fr.  mirifique,  anc.  fr. 
mirlifique. 

738.  ètêt' .  Cette  forme  a  été  prob.  forgée  par  l'auteur  pour  le  besoin 
de  la  rime  ;  la  cons.  finale  ne  se  prononce  qu'au  fém.  ètêfe.  C'est  l'anc. 
fr.  entait,  lat.  intactus:  bien  disposé,  content.  Bull.  Dict.  1906,  p.  155. 

764.  L'adv.  fya  n'est  connu  en  liég.  que  dans  le  composé  dcfya,  d'fya, 
«  déjà».  L'ardennais  l'emploie,  ici  et  v.  805,  849,  881,  dans  une  propo- 
sition négative  au  conditionnel,  avec  le  sens  du  potentiel  :  on  ri  difeût 
. ' j,i.  "  on  ne  dirait  ja(mais)  »  =  on  ne  pourrait  jamais  dire. 

766.  hièrdi,  berger  qui  conduit  la  hiède  (herde,  troupeau);  voy. 
Projet  Je  Dict.,  p.  29.  |  Pour  le  tutoiement,  n.  184. 

781.  quu  l'  diâle  qwand  magri rè-t-on ?  sans  doute  ellipse  euphémis- 
tique  pour  :   «  que  le  diable  (m'emporte)!    quand  mangera-t-on  ?  ».   Cf. 


—  333  — 

qui  f  grand  diâle  vous-se  qui  fyi  /'  raconte?  dans  une  pièce  de  1690  {Ami. 
Soc.  ivall.,  t.   19,  p.  107). 

782.  sèpeïïr  (prononcer  eu  ouvert  des  bref;  n.  882),  liég.  saveur  ou 
saint,  savoir. 

784.  &}'u  lès pinses,  n.  481.  «  étrangler  la  poule  sans  [a  faire  crier  », 
{Spots,  n"  2507). 

785.  galonts,  savonts,  n.  669;  l'auteur  n'a  pas  noté  partout  cette 
nuance  dialectale,  par  ex.  martchand  767. 

788.  vôreût,  voudrait  -  fr.  voulût;  même  syntaxe,  n.  44.  Pour  la 
forme,  n.  75. 

792.   \v.  haper  lès  poâssires,  prendre  ou  essuyer  la  poussière. 

794.   haper  'ne  mohe,  «  attraper  une  mouche  »  :  se  reposer  un  moment. 

798.  tout-rade,  ou  rade  seul,  v.  862,  tantôt,  tout  à  l'heuce  ;  liég.  tot- 
rade  172  ;  comp.  toudi  703,  vouci  682. 

799.  ard.Jîsèt  =  lièg./èt,  «  font  »;  voy.  n.  883. 

800.  «  Pas  tant  de  qu'est-ce  ni  d' messe  !  »  (ou  mieux  :  de  kèsses  ni 
d'  messes).  Le  sens  est  :  assez  de  répliques,  de  raisons.  Se  dit  à  celui  qui 
fait  des  questions  ou  des  objections  ennuyeuses.  Messe  =  «  mais  »,  altéré 
pour  rimer  avec  qu'est-ce?  (n.  486).  Autres  exemples  :  i  m'a  d' mandé  dès 
kèsses  et  dès  messes  (tous  les  détails;  il  m'a  posé  mille  questions).  Vola 
bin  dès  kèsses!  (voilà  bien  des  conditions,  des  si,  des  mais,  etc.,  Rem.2). 
Lès  kèsses  et  lès  messes  (les  clauses  et  conditions,  Forir).  Ni pàrlans  pus 
d'  coula,  c'èst-ine  kèsse  ntwète  (c'est  une  affaire  classée). 

802.  w.  èl pièce  di  (840),  au  lieu  de.  |  «parler  »,  lire  «  palier  »;  n.  680. 

807.  li pèueùse  saininne,  la  semaine  de  la  Passion.  Cf.  les  comparai- 
sons populaires  :  long  comme  une  semaine  sans  pain  (ou  sans  fête), 
Spots  n"  2755.  |  Pour  la  place  de  l'adjectif,  n.  125. 

810.   ard.  (?)  zvindion  (punaise),  forme  peu  sûre;  liég.  wandion. 

81  1.  piter,  v.  tr.,  frapper  d'un  coup  de  pied.  |  parèye;  place  de  l'ad- 
jectif, n.   125. 

812.  danfy'reûs  1.  dangereux;  2.  probable:  «  (il  est)  probable  que...  » 
|  ard.  (?)  ostèye,  liég.  ustèyc,  outil;  n.  69,  260. 

816.  «  Si  j'ai  mal  parlé,  qu'z'/  (=  cela)  me  rentre  dans  le  ventre  ». 
Manière  de  s'excuser  d'une  parole  inconsidérée;  Spots,  n°  3086.  Cf.  v.  882. 

818-  «  Le  diable  qui  (=  que  le  diable)  leur  hurle  en  l'âme  avec  toutes 
leurs  sottises!  »  Même  imprécation  v.  1081  ;  n.  52.  |  avou,  «  avec  », 
répond  ici  et  v.  879  au  fr.  «  à  cause  de  »,  n.  989  au  fr.    c  à  propos  de  ». 


--   334   - 

ii  des  germanismes.  |  pouca  esl  donné  par  Gggg.  comme  étant  de 
Nessonvaux-Verviers,  au  sens  de  «  babiole,  frivolité     . 

819.  hil'ter,  dérive  à&hilète,  est  ard.  (Stavelol  )  e1  verviétoisj  en  liég. 
hiyeter,  hiy'ete  (sonner,  -ette  ;  anc.  fr.  eschelete,  -er  ;  de  l'ail.  Schelle). 

821.  Le  w.  sogne,  s.  f . ,  signifie  t.  soin,  2.  peur.  Tâtî  ne  sait  pas  que 
aveûr  sogne  devrait  ici  (comme  v.  353)  se  traduire  par  «  avoir  soin  ». 

824.  voyi,  n.  172.  |  hâr  ou  hot'  (mieux  que  hâre  ou  hôte),  t.  de  char- 
retier, à  dia  ou  à  hue,  à  gauche  ou  à  droite;  de  là  :  dans  tous  les  sens, 
drcli  delà  {Spots,  11"  1395).  |  àfî-cedi,  n.  245  ;  Bull.  Dut.  1909,  p.  120. 

828.    w.  hurer  (867),  récurer:  du  lat.  excurare. 

831.  émisse  ou  rmicé.  niais,  maladroit,  stupide.  Simononfap.  Gggg.  II, 
523)  donne  aussi  la  forme  première  èminsê  ou  -ce;  sur  la  dénasalisation, 
\o\  .  n.  245.  \Jlairi,  «  flairer  »,  sign.  en  w.  «  puer  »  ;  i  m'  flaire  =.  je  ne 
puis  le  sentir:  argot  :  je  l'ai  dans  le  nez.  Le  fr.  flairer  se  traduit  par  oder. 

832.  "  Il  ne  mangera  jamais  un  setier  de  sel  chez  moi  »  :  je  ne  le 
garderai  pas  longtemps  à  mon  service.  Cf.  Forir,  v° pognon. 

833.  <•  C'est  saint  Roch  et  son  chien  »  (Spots,  n°  2720). 

834.  «  Oh  !  le  laid  gibet  de  potence  !  »  Le  fr.  dira  dans  ce  sens  :  «  Oh  ! 
le  vilain  gibier  de  potence!  »  :  mais  le  w.  emploie  souvent  (au  masc.) 
comme  t.  d'insulte  le  nom  des  instruments  de  supplice  (roue,  potence, 
gibet )  :  laid  rowe!  laid potince !  fyubèt!  v.  1002. 

838.  «  je  veux  »  =  je  dois;  n.  322.  |  fê  'ne  crapaude  so  l'  costé, 
prendre  une  maîtresse  (tout  en  étant  marie  1  :  comparer  fr.  «  de  la  main 
gauche  ». 

842.   w.  a-t-on  niây pus  vèyou!  =  est-il  possible!  n.  627. 

845.  veûr,  ard.  (Stavelot)  et  verv..  lat.  verum,  anc.  fr.  voir;  liég. 
vrêy  92.  vrai,  lat.  veracum;  n.  337.  |  ard.  (?)  roûvihrè  ;  liég.  roûvèyerè, 
-iyerèj  -irè,  oublierai  ;  cf.  roûvihroz  744,  et  le  présent  roûvwz  690. 

846.  troufler,  troquer,  échanger;  ici  changer:  vov.  Projet  de  Dut 
p.  24.  On  dit  ordinairement  (fyi)  troufèle  et  non  (fyi)  trouflêye. 

847.  ard.  on-orne,  liég.  in-ome.   un  homme.   Fém.  one  886,    liég.  ine. 

848.  d'iahî,  propr*  détacher,  ôter  la  laisse  (Jahe)  à  un  chien  ;  d'où 
l'idée  de  déchaîner.  |  diâle-c-cwêr ,  diable  incarné  ;  comparer  le  fr.  «diable 
au  corps  »  (Spots,  n"  787). 

851.  atot  riyant,  archaïque  pour  tôt  riyant,  tout  (en)  riant;  voy.  n.  1. 
De  même  atot  k'miuçant  868. 

852.  Vov.  n.  211. 


854.  w.  et  pwis  (et  puis).  Comme  le  vv.  è  (èdurer,  èvôye,  è  haut) 
répond  souvent  au  fr.  ci  en   »,    L'âti  ti  i  ipuis  o  ! 

856.  w.  dizos  on  teûtê  (petil  toit,  échoppe),  vèyez-ve  ine  fetune  as 
tchiques?  une  marchande  de  t.  chiques  >>  (boules  de  sucre,  espèce  de 
bonbons).  Comparer  lifeimu  h  lèssê,  la  laitière,  h  feume  à  clicotes,  Forne 
al  fyèle,  Fo-me  as  poûssîres,  etc. 

857.  w.  c'est  F  ntohone  fondant,  la  maison  joignante;  cf.  v.  978. 
862.   rade   (lat.  rapide)  n'est  usité  en  liég.  que  dans  tot-rade,  bien 

tôt  :  n.  798.  |    li  ou  /'/'  =  «  le  lui  »  :  voy.  n.  1  105. 

864.   <<  fait  »  =  fini.  j  «  gâche,  ouvrache  »,  pour  -âge.  11.  22. 

870.  rapwètroûle  (verv.  ;  rapwatroâle  Stavelot,  Malmedy),  s.  i'..  dér. 
de  rapwèrter,  rapporter,  de  même  que  le  syn.  raconiroûle  (de  raconter)  ; 
racontar,  rapport,  nouvelle,  légende,  dicton.  D'où,  comme  ici,  le  sens 
péjoratif  de  sot  mèssèfye,  sot  propos. 

871.  ard.  vêci,  «  vers  ci  »   =.  liég.  avàrchal 450. 

874.  ard.  rJ/Ww  (v.  882),  liég.  raison)  n.  500.  |  «  rient  tout  comme 
des  chiens  »,  c.-à  d.  en  glapissant.  au\  éclats. 

876.  ard.  s'  taper  -?'  rire,  «  se  meure  <z?z  rire  »  :  pour  l'article  avec 
l'inf.,  n.  87,  165. 

882.  keîire  (avec  eu  ouvert  très  bref  en  ard.,  de  même  dcûr  883. 
sipehr  782),  liég.  heure,  n.  125.  j  «  Les  paroles  n'entrent  pas  dans  le 
corps  »,  c.-à-d.  ne  blessent  pas  :  il  faut  rire  des  attaques  en  paroles 
(Spots,  n"  2189).  Cf.  rumoussi,  n.  816. 

883.  L'ard.^os  (liég.^s,  faites;  est,  pour  la  forme,  en  contradiction 
avec  Yaxà.Jisèt  (liég.  fèt,  font)  des  v.  799.  872. 

884.  w.  crowe,  crue,  seùye,  soit  :  n.  75. 

887.  Ça  val  est  jeté  en  dehors  du  vers.  Cet  aparté  peut  à  la  rigueur 
se  remplacer  par  un  jeu  de  scène  muet.  C'est  par  inadvertance  que  nous 
avons,  dans  le  numérotage  de  la  pièce,  compte  ces  deux  syllabes  pour 
tout  un  vers.  Dans  la  2e  et  la  3e  édition,  on  a  supprimé  au  v.  888  le  mot 
tout-rade. 

888.  /iàsp/er,  dévider,  mettre  en  ècheveau,  au  moyen  du  /tasse  ou 
kâspleû  (hasple),  le  fil  qui  est  sur  le  fuseau.  La  hâsp/èye ,  c'est  la  (quan- 
tité de  laine)  dévidée,  l'écheveau  :  ine  Mmèlêye  hàsplêye,  un  ècheveau 
embrouillé,  d'où  au  fig.  contusion,  bagarre.  Voy.  Dut.  gên.,  v°  asple. 

890.  w.  fyi  tvafy'reiî  doèe  conte  simpe  :  je  gagerais  [le]  double  contre 
[le]  simple.  Cf.  n.  O78. 


—  336  — 

893.  Le  fr.  gourer  (t.  d'argot  :  duper)  est  admis  dans  le  Dict.  gên 
La  syntaxe  w.   demanderait   plutôt   s'èle   mu  pinse  gourer  ;   n.  8. 

894.  ><  Tu  fais  des  yeux  comme  un  chat  qui  est  dans  les  groseillers  », 
c.-à-d.  îles  veux  terribles  (Spots,  n°  505).  Vi.fé  dès  neûrs  oûys  889. 

896.  «  Un  chien  regarde  bien  un  évèque  »  :  on  ne  doit  pas  s'oiïenser 
drirc  regardé  par  un  inférieur  (Spots,  n"  1196).  |  cahute,  gourgandine, 
coureuse  (Lobet).  C'est  sans  doute  le  flam.  kajuit,  kajute  :  mauvais 
cheval,  rosse  (Schuermans). 

897.  harote,  propr.  haridelle,  rosse,  mauvais  cheval  maigre  et  vieux. 
brute  (néerl.  bruid),  t.  de  jeu  de  cartes,  mariage,  roi  et  dame  de  même 

couleur  :  li  bêle  brute,  c'est  propr.  le  mariage  d'atout. 

898.  ruqwîrt  (et  non  ri-;  n.  669),  «  requiert  »  =  recherche.  Cf.  v. 
327,  859. 

900.  amiloûrder,  enjôler;  dér.  de  7nil0u.de  (Lobet),  pleurnicheur, 
minaudier,  ou  plutôt  -euse,  -ière  ;  demêmelesyn.  amidoûler  vient  de 
midoûle. 

901.  mon-cœûr,  empr.  du  fr.,  maîtresse,  bonne  amie:  n.  455.  |  Ard. 
d'à  sèn'  =  liég.  d'à  sonk,  à  lui  :  n.  589.  |  Le  proverbe  c'est  d'à  meuri  et 
d'à  Pènêye,  «  c'est  à  moi  ei  à  P.  »,  sert,  d'après  Forir,  v"  P'enaie,  de  sub- 
terfuge pour  ne  pas  répondre  nettement  à  la  question  :  «  À  qui  appartient 
tel  objet?  est-ce  à  vous?».  Le  sens  est  différent  quand  il  s'agit  de  la 
2''  ou  de  la  3e  personne  :  c'est  d'à  vosse  (ou  d'à  sorik,  à  lui,  d'à  zè/s,  à  eux) 
et  d'à  P.,  et  qwand  P.  moûrrè,  c'  sèrè  d'à  vosse  (ou  souk,  zè/s)  tôt  seû, 
=  «  vos  (ses,  leurs)  prétentions  ou  réclamations  ne  sont  pas  sérieuses  ». 
Mais,  de  part  et  d'autre,  la  réponse  est  ironique.  |  Le  spot  —  où  il  s'agit 
d'un  personnage  imaginaire  ou  légendaire,  tel  que  Pêr'eye  (  10 1  2)  ou  Maxvèt 
(472)  —  vient  ici  se  placer  d'une  manière  inattendue  et  piquante  sur  les 
lèvres  de  notre  Ardennais  qui  précisément  s'appelle  Pènêye.  Voy.  Spots, 
n"  173,  et  le  début  de  ce  Commentaire. 

902.  qwand  quu  (=  quand),  forme  ordinaire  à  Verviers  et  à  Stavelot, 
provenant  de  qwand  (c'est)  quu  ;  cf.  qwand  c'est  qui  229,  wice  qui  n.  24,  et 
ennuient  qui  891,  qui  qui  n.  264,  de  quoi  que  f  ai  l'air  797. 

905.  l'èk'nèye  (les  pincettes)  est  mis  pour  *  lès  k'ncyes,  altération  de 
*  lès  t'nèyes,  qui  vient  du  lat.  ten/cula,  tandis  que  le  fr.  tenailles  vient 
de  tenacula.  |  8}0  t'  sutind  (et  non  sitind;  n.  669)  come  one  riune.  je 
t'étends  (tout  plat)  comme  une  raine  ou  grenouille. 

909.  Variante  euphémistique  du  prov.  coula  r'glatih  come  ou  stron 
d'vins  'ne  lamjwnète  di  car  :  cela   ne   reluit    pas  du  tout  {Spots,  n°  1 182). 


—  337   — 

914.  hay,  exclamation  pour  exciter,  faire  avancer;  même  prononcia- 
tion et  même  sens  que  le  fr.  haïe. 

915.  «  on  dirait  [quelqu']un  qui  eût  (  =  a)  des  guêpes  dans  son  pan- 
talon ».  Le  subjonctif  pouvait  s'emplover  de  même  en  français  au  XVIIe 
siècle.  Voy.  n.  34.  et  248. 

916.  qui,  lire  qui;  n.  487.  |  s'  leihiner,  se  démener,  se  trémousser, 
faire  des  embarras  (n.  683)  ;  de  même  au  v.  455  :  svn.  s'  kitaper  («  se 
déjeter  »,  qu'on  entend  souvent  à  Liège  en  ce  sens,  n'est  pas  français). 
Composé  de  kiner,  1.  fendre,  2.  lancer. 

918.  nin  vèy,  pour  n  nin  vèy,  «  ne  pas  voir  ».  ;  Variante  euphémis- 
tique  du  proverbe  i  n'  veut  nin  pus /où  J'  ses  oûys  qu'on  marcoufoû  d'  ses 
deùs  coyons  :  il  ne  voit  pas  plus  loin  que  le  bout  de  son  nez. 

924.  ard.  do,  liég.  don.  donc.  De  même  ard.  en  do  (n.  75).  liég.  èdon', 
no  705,  nom  :  cf.  n.  976. 

934.  tronner  lès  balzins,  trembler  comme  font  les  vieillards  ou  les 
fiévreux,  grelotter;  pour  le  pluriel,  comparer  avu  lèsfives,  lèsfrèssons, 
lès  gotes,  etc.  Quant  à  balzin,  «  c'est  une  altération  de  l'anc.  fr.  palesin, 
palasin  (paralysie),  qui  est  lui-même  une  transcription  approximative  de 
l'ace,  latin  paralysin  »  (A.  Thomas,  Mêl.  d'étym.fr.,  p.  28).  |  babouyî. 
bredouiller;  bètcliter,  1.  becqueter;  2.  bégayer. 

936.  amonter,  «  monter  ici  ».  En  \v.,  tous  les  verbes  de  mouvement 
admettent  le  préfixe  a-  (lat.  ad-),  marquant  que  le  mouvement  se  fait 
vers  celui  qui  parle:  ramonter  840,  avoyi  172,  atoumer  470,  aJ'hinJe,  etc. 

940.   '<  voici  le  coup  aux  noix  »  :  le  coup  décisif  {Spots,  n°  806). 

943.  pranfyî  (ou  mieux  en  liég.  pranfyire),  s.  f.,  méridienne,  sieste 
après  le  dîner,  syn.  sokète  944  ;  anc.  fr.  prangiere,  heure  de  midi  (du  lat. 
prandiaria,  s.-e.  hora).  Pour  l'absence  d'article  dans  fé pranfyî,  n.  163. 

944.  hê  (et  non  ê,  n.  107),  fr.  hé,  interjection  pour  appeler.  De 
même  841  et  973. 

945.  i  s  pied' .  0  il  se  perd  »,  n.  461  ;  syn.  i  pied!  li  tièsse,  i  s' troûbèle. 
949.  binamêye,  n.  58. 

952.  net' ,  prêt',  (fyi)  met'  ont  conservé  la  finale  sonore  ;  fr.  net,  prêt, 
(je;  mets. 

963.  Tàtî  voulait  dire:  fy'àreûon  maisse  coyon,  mais  Làrgosse  lu 
coupe  à  propos  la  parole.  On  avu  plus  haut  (v.  909,  918)  avec  quel  soin 
notre  auteur  a  su  éviter  tout  mot  malsonnant .  Avu  C  coyon  (ou  /'  croie  ou 
r  kinêj,   au   jeu  de  cartes   populaire   appelé   â  coyon  (ou  as  citiq    rayes, 

t.  48,  f.  22. 


338 


aux  cinq  lignes),  se  dit  du  joueur  qui  perd  la  partie  et  à  qui  on  met  une 
ligne  supplémentaire.  Voy.  n.  1039.  |  Le  subst.  maisse  peut  s'employer 
comme  adjectif  dans  certaines  expressions,  comme  :  on  maisse  cap,  une 
maîtresse  gifle.  |  On  pourrait  traduire  :  «  j'aurais  une  grande  déception  »; 
comparer,  en  argot,  «  une  fière  culotte  ». 

964.  ratîtotez-ve  ine  gote,  rajustez-vous  un  peu;  atitoter  (pour  *  atin- 
toter,  n.  245)  dérive  du  primitif  atinter  (ajuster),   seul  usité  en  français. 

965.  râler  se  traduirait  ici  par  le  simple  «  aller  ».  Le  w.  affectionne 
les  verbes  composés  à  l'aide  du  préfixe  ri-  (re-)  pour  indiquer  soit  le 
retour  à  un  état  antérieur,  soit  l'intensité  et  la  répétition  de  l'action. 
Voici  toute  une  série  de  ces  composés  qui  répondent  à  des  v.  simples  en 
français  :  rabate  1039,  abattre,  rhvcri,  guérir,  roûvî  509,  oublier,  ramouyi 
368,  arroser,  rabrèssi  406,  embrasser,  ratinde  1  13,  attendre,  rèssèrer  1006, 
enfermer,  ricôper  1030,  couper,  risèpou  2  1 ,  su,  rivoleûr  194,  vouloir,  rihorbi 
149,  essuyer,  etc.  Cf.  Dory,    Wallonismes,  v"  ré. 

966.  '<  Qu'y  a  t -il  de  (=  à)  vos  ordres  ?  »  Le  w.  ôr  =  ordre,  de  même 
que  dizôr,  désordre,  ôr,  orgue,  misèricôr,  miséricorde,  liar,  harde,  gâr, 
garde,  aspér,  asperge,  ard.  janJâr  1013,  gendarme,  etc. 

967.  Pour  le  subjonctif,  n.  248.  |  la-d'zos,  n.  522. 

968.  dégager,  empr.  du  fr.  pour  ce  cas  spécial;  sinon,  on  emploie 
digafyî,  qui  lui-même  est  un  emprunt,  puisqu'au  fr.  gager  (parier)  cor- 
respond le  w.  wafyî.  Voy.  n.  678  et  92. 

973.    vinêz  on pô  (prononcer  -fes'~),  n.  614.  \  fê  l'es  qwanses,  n.  586. 

976.  «  nom  tout  outre  !  »  euphémisme  (de  même  que  nom  di  hu  826, 
cop'ete  di  Diu  1028),  pour  éviter  un  gros  juron;  cf.  fyurer  as  noms  toi 
ouïr  (blasphémer),  dans  Dehin  et  Bailleux,  Fables,  p.   103. 

978.  alêz\  n.  614.  |  pièce,  «  place  »,  ici  et  v.  981  =  fr.  pièce.  |  fon- 
dant, invariable;  n.  857. 

984.  «  C'est  une  bonne!  »  ironique  :  on  me  la  baille  belle!  par 
exemple!  Voy.  n.  422. 

987.  ard.  et  verv.  vègne  (veniat),  liég.  vinse  534,  1005,  vienne.  Sur 
ces  imprécations  voy.  n.  52. 

988.  «  Dites-le  moi,  je  vous  le  dirai  »  :  je  n'en  sais  pas  plus  que  vous. 

989.  «  Savez-vous  bien  avec  (==  à  propos  de)  votre  frère?  »,  germa- 
nisme; cf.  n.  818. 

991.  P af aire  est  so  flote,  l'affaire  est  avau  l'eau,  propr.  à  la  dérive, 
id'où  :  perdue;  z  sont  so flote,  ils  sont  ruinés.    Expression   empruntée  au 


-   339   - 

vocabulaire  des  bateliers  :   si  /'  corant   v'  gangne  (vous  gagne  =  vous 
emporte),  vos  estez  soflote. 

992.  semer  (lat;  exaquare),  faire  écouler  ou  égoutter  l'eau;  d'où 
,sv  sêwer  (èvôye,  ou  foû  d'  la),  s'esquiver. 

993.  Variante  :  si  d'miner  corne  on  diâle  en  on  bèneûti  {Spots,  n"  967).  | 
bèneûte,  «  benoîte  »,  n'existe  plus  que  dans  cette  locution  et  dans  le  nom 
de  lieu  Vâ-b'neûte  ou   Và-v'neûte  (Val-Benoît). 

994.  Fokir  ne  donne  au  v.  distèrminer  (pie  le  sens  de  «  exterminer, 
détruire»;  mais  le  participe,  dans  l'expr.  fé  corne  on  dislèrminé,  répond 
au  fr.  déterminé  (=  résolu  à  tout,  à  ne  reculer  devant  aucune  violence)  : 
1  s'ont batou  corne  dès  distèrminês,  ils  se  sont  battus  à  outrance,  comme  des 
enragés. 

996.   vis'  (masc,  n.  184),  1.  vis;  2.  étau. 

1001.  ard.et  verv.faguène,  lièg.  faàène,  fagot.  |  «  II  a  un  bois  hors 
de  son  fagot  »  :  il  a  une  araignée  dans  le  plafond  {Spots,  n°  301). 

1003.  «  Mettez-le  chez  Pilet.  »  En  1847,  le  docteur  Pilet  fonda, 
place  des  Arzis,  un  établissement  d'aliénés,  qui  fut  supprimé  en  1873 
(GOBERT,  Rues  de  Liège,  I  6  1  et  II  363). 

1004.  «  Aux  Lollards  »,  n.  128.  |  ènn'  èsse  mèyeû  martchi  qwite,  fr. 
«  en  être  quitte  à  meilleur  marché  ». 

1005.  rin-n-vàt,  de  même  1028  ;  syn.  vàrin  1096,  vaurien;  cf.  n.  633. 

1011.  pinson,  au  lieu  de  pinsê  (qui  est  le  plus  usité;  v.  1071),  par 
analogie  avec  crèyou,  cru.    Cf.  inversement pounê  pour  pounou,   n.  1137. 

1012.  fat  aveûr  l'ofty-  Pérèye  !  Il  faut  avoir  l'œil  brouillé!  (Spots, 
n"  2034).  Pérèye  est  un  nom  propre  (au  génitif  ;  n.  472);  Gobert,  Rues 
de  Liège,  cite  les  noms  de  personnes  Perée,  Pereve,  Delpérée. 

1014.    Sur  l'entrée  de  Matrognard,  voy.  n.   104. 

1027.  «  Au  revoir,  les  bleus  !  »  Formule  d'adieu  ironique,  empruntée 
peut-être  de  l'argot  de  la  caserne. 

1028.  copète  di  Dut!  euphémisme,  n.  976.  Il  y  a  deux  mots  copète  en 
w.  L'un,  dérivé  du  fr.  coupe,  sign.  tasse,  gobelet  ;  l'autre,  du  Ham.  kop, 
sign.  sommet.  |  savate,  d'après  Forir.  t.  d'injure  entre  femmes. 

1029.  Imprécation,  n.  52.  |  kiyi ,  verv.  hiri,  déchirer;  hiyi  è  qwate 
«  déchirer  en  quatre  »  ;  syn.  diquùïteler,  écarteler,  v.  889. 

1030-1.  "  .le  lui  ai  recoupé  (n.  965)  ses  avoines  dessous  son  pied  »  : 
je  l'ai  supplanté  (Spots,  n"  170). 

1033.  kic/i'lône,  semonce,  punition;  1.  d'argol  prob.  emprunté  du 
flamand  ;  comparer,  pour  ht  forme,  canifich'tône  :  ik  kan  niet  verstaan. 


—  340   — 

1039.  c'èst-ine  rôye  rabatowe  (n.  965),  «  c'est  une  ligne  effacée  »  : 
c'est  une  chose  dont  il  ne  faut  plus  s'occuper,  une  affaire  enterrée  (Spots, 
n°  1636).  Cf.  Forir,  v°  kom  :  loukiz  coula  corne  ine  rôye  rabatowe,  regardez 
cela  comme  une  chose  non  avenue.  Ici,  en  parlant  d'une  personne  :  on 
peut  la  considérer  comme  morte.  |  D'où  vient  cette  expression  ?  Peut-être 
du  jeu  de  cartes  dont  il  est  parlé  n.  963  :  à  chaque  partie,  en  effet,  le 
gagnant  rabat'  ine  rôye  (efface  une  ligne).  Mais  il  faut  plutôt  songer  à  la 
coutume  ancienne  de  compter  al  longue  crôye  (à  la  longue  craie)  :  caba- 
retiers  et  boutiquiers  marquaient  en  chiffres  romains  sur  une  planche, 
derrière  une  porte  ou  un  volet,  etc.,  ce  qu'ils  vendaient  à  crédit  :  rabate 
ine  rôye  signifiait  donc  au  propre  «  éteindre  une  dette,  régler  un  compte  ». 
Cf.  une  expression  analogue  n.  243.  |  èsse  J>o  l'  vi  (ou  laid)  Wàti ,  «  être 
pour  le  vieux  (ou  laidj  Gauthier  »  :  être  pour  le  diable  (que  les  Anglais 
appellent  :  old  Nick,  uld  Harry),  c.-à-d.  être  mort,  ou  menacé  d'une 
mort  prochaine  (Spots,  n°  1  173). 

1041.  c'est  têre  èwale,  «  c'est  terre  égale  »  ;  ce  que  je  perds  d'un  côté, 
je  le  regagne  de  l'autre  :  il  y  a  compensation.  Gggg.  II  424,  explique  de 
même  :  «  fé  têre  èwale,  vivre  au  jour  le  jour,  propr.  faire  la  terre  égale, 
remplir  le  fossé  avec  le  talus  ».  Le  Dict .  des  Spots,  n°  2922,  adoptant 
l'interprétation  erronée  de  Remacle,  de  Forir,  de  Hubert,  etc.,  écrit 
têre  'et  wale  et  traduit  «  tranchée  et  remblai  ».  Cf.  Gggg.  v,b  èwal,  wal, 
waler.  L'adj.  èwal  se  retrouve  dans  Jean  de  Stavelot  sous  les  formes  fran- 
cisées enwal,  enwaule.  |  apôte,  empr.  du  fr.  apôtre.  La  forme  w.  est 
apwèsse  (comp.  côte  :  cwèsse)  :  cèst-ine  vrêye  apwèsse,  c'est  un  vrai  vaurien, 
i  fait  l'  bone  apivèsse,  il  fait  le  bon  apôtre  (Duvivier;  cf.  GGGG.  I  24); 
on  drôle  d'apivasse  (Famenne). 

1050.  «  Un  bonheur  de  Flamand»,  un  événement  fâcheux  qui  aurait 
pu  être  plus  grave  (Spots,  n"  317).  Il  faut  donc  comprendre  :  quel  bonheur 
après  une  telle  déception  ! 

1051.  Voy.  n.  365.  Moûse  (Meuse)  s'emploie  parfois  sans  article, 
surtout  dans  les  expressions  è  Moûse,  sor  Moûse  ;  de  même  nam.  è  Sambe, 
fr.  en  Seine. 

1062.  astrapàde,  mésaventure,  accident;  cf.  fr.  estrapade.  En  w.  du 
Brabant,  straper  =  serrer;  i  sirape  répond  au  liég.  i  strint  (la  situation 
est  critique). 

1063.  /(;  catchan  ou  racatchan  ou  -on,  faire  «  chatouille  »,  chatouiller. 
Dérivé  de  cati  ou  gati,  v.  188.  Pour  -ty-  devenu  -tch-,  voy.  n.  126. 


-     34'     - 

1064.    «  Je  vous  rends  bien  la  pareille»  :  n.   145. 

1068.  ii  tchaudes  /âmes,  empr.  du  fr.  :  n.  10. 

1072.  Tutoiement,  n.  184.  |  «  Laisse  penser  les  béguines  (=  reli- 
gieuses), elles  ont  mieux  le  temps  que  toi.  »  Riposte  adressée  à  celui  qui 
s'excuse  en  disant  :  «  Je  pensais...  »  ;  vov.   101  1  (Spots,  n"  2256). 

1080.  alrz,  lire  alêz' ,  vov.  n.  014.  Imprécation,  n.  52.  |  Liredia/es 
au  lieu  de  diâles  :  la  voyelle  â  s'abrège  parfois  dans  ce  mot. 

1081.  trik'bale,  s.  m.,  1.  triqueballe,  s.  m.,  éfourceau  :  2.  au  fig.  tin- 
tamarre, vacarme,  sabbat,  hourvan:  cf.  Dict.gên.  v"  tr  inhaler  (w.  trik '- 
ba/rr)  et,  pour  la  forme,  v"  brimbaler,  autrefois  bringuebaler. 

1082.  Rappel  du  v.  1054. 

1083.  «  un  bonnet  à  Mathieu  ».  Allusion  plaisante  au  dicton  ;  lèyans 
lot  coula  pofê  'nr  bonète  à  Mati,  laissons  cela,  n'en  parlons  plus  (Spots, 
n"  325).  Le  w.  bonète  repond,  pour  la  forme,  au  fr.  bonnette. 

1086.  ah,  lirei.  |  dominé,  c'est  le  voc.  lat.  domine  (seigneur:  einpl. 
comme  exclamation  :  â  !  dominé,  coula!  «oh  !  quant  à  cela,  oui  !  »,  «  oh  ! 
pour  cela,  c'est  vrai  !  » 

1088.  nânoye,  diminutif  de  cànôye  (paresseuse),  formé  par  allitéra- 
tion régressive,  de  même  que  Tàti,  Taténr,  etc.  ;  n.  1  122.  Synonyme  de 
nânâye  (GtiGG.  et  Forir  :  femme  indolente,  lendore),  dérivé  de  nâner, 
t.  enf.,  dormir.  |  épiasse  (emplâtre),  fém.  en  w.  :  n.  184  :  au  fig.  femme 
indolente,  syn.  de  cànôye. 

1089.  aléz  ,  vov.  n.  614.  |  «  allez  les  jambes  au  haut  (=■  en  l'air; 
n.  504),  vous  ne  perdrez  pas  vos  chausses  (=  bas)  »  :  manière  de  ren- 
voyer qqn  honteusement  (Spots,  n"  1524). 

1093.  «  ordure  vaut  bien  balayure  »,  riposte  ordinaire  faite  du  tac  au 
tac  par  celui  que  l'on  traite  de  tchinis'  (Spots,  n°  1584).  |  tchinis ',  «  *chien- 
nis  »,  dérivé  de  tchin  à  l'aide  du  suff.  ~is  ,  lat.  -fcium  (cf.  w.  bouhis  , 
cohis  ,  et  l'anc.  fr.  herbis,  dér.  de  herbe)  ;  propr.  (ordure)  de  chien,  d'où 
en  gén.  ordure,  saleté:  t.  d'injure,  va-nu-pieds,  être  abject  |  rahis  (dér. 
du  v.  rahï,  'rdsTcare,  gratter,  raclerj,  propr.  raclure,  rognure,  balayure, 
d'où  objet  ou  personne  sans  valeur;  v.  272. 

1103.  «  il  les  aura  de  bon  »,  flandricisme  :  cet  argent  lui  reviendra, 
je  le  lui  dois. 

1104.  «  j'aime  mieux  de  les  lui  devoir  toute  ma  vie  que  du  (=  de, 
n.  87 )  jamais  le  lui  nier  »  (le  =  cela,  c.-à-d.  que  je  lui  dois  cet  argent). 
Réponse  goguenarde  des  mauvais  payeurs,  w.  dès  mâles  payes.  \  Cet  èlzi, 


—   342   - 

qu'il  vaudrait  mieux  écrire  èls-î,  répond  ici  au  fr.  les  lui  et  diffère  de 
èlzi,  LEUR,  dont  on  a  parlé  n.  156.  C'est  une  variante  de-  lès  i,  compose 
du  pron.  ace.  pi.  lès  et  de  l'adv.  /'  (fr.  y,  iat.  ibi)  pris  dans  le  sens  de 
«  à  lui,  à  elle,  à  eux,  à  elles  »;  d'où  lès-î  peut  signifier  1.  les  lui  (sens 
rare),  2.  les  leur  (sens  ordinaire).  —  Enfin  l'identité  de  son  entre  lèzi, 
LEUR,  et  lès-î,  les  leur,  a  fait  croire  à  l'ellipse  du  pronom  accusatif  et 
entraîné  l'emploi  de  lèzi  pour  le  leur,  la  leur. 

1105.  De  même,  il  ne  faut  pas  confondre//  (lui)  avec /?'  (le  lui, 
comme  ici  et  v.  862,  ou  la  lui,  n.  27  1).  Ce  dernier,  qu'il  vaudrait  mieux 
écrire  Fi,  est  composé  du  pron.  ace.  sing.  /et  de  l'adv.  i.  —  L'identité 
de  son  entre  lî  (lui)  et  /'/'  (le  lui,  la  lui)  a  entraîné  l'emploi  de  li  pour 
LES  lui,  ce  qui  fait  qu'au  v.  1  104  on  pourrait  dire  aussi  fy'inme  mis  d'  li 
d'veûr  et  qu'au  v.  1105  on  pourrait  aussi  traduire  li  par  les  lui!  (Cf., 
pourl'anc.  fr.,  Suchier,  Lefr.  et  le  provençal,  trad.  fr.,  p.  165;  Meyek- 
LiiBKE,  Gramm.  des  langues  romanes,  II  117). 

1108.  Allusion  à  la  loi  du  27  juillet  1 871  sur  la  contrainte  par  corps. 
L'auteur,  dans  une  note  du  manuscrit,  estimait  que  ce  passage  devait 
disparaître,  parce  que  c'est  le  seul  moment  où  Tâtî,  cessant  d'être  comique, 
se  présente  sous  un  jour  odieux.  Cependant,  sur  le  désir  du  jury  drama- 
tique, ces  quelques  vers  ont  été  maintenus.  On  peut  en  effet  n'y  voir 
qu'une  divagation  passagère  provoquée  par  la  colère  et  le  désarroi.  Tâtî 
se  ressaisit  d'ailleurs  aussitôt  en  décidant  de  ripinde  l'èssègne. 

1111.  falyite,  empr.  du  fr.  faillite;  de  même  conseiller  (suhst.),  tra- 
vailleur, tailleur,  se  prononcent  consèlyer  296,  travalyeûr  314,  talyeûr. 

1113.  dès  causes  di  màic-zqwîrl,  de  l'argent  mal  acquis;  aqwirt  fou 
serait-ce  un  infinitif  aqzvi  e  ?),  forme  verbale  de  aqwèri,  acquérir  (cf.  mal 
acwérd,  maldonne...),  n'est  empl.  que  dans  avcùr  di  boue  ou  di  màle-aqwirt, 
acquérir  légitimement  ou  malhonnêtement,  et  dans  c'èst-on  ma  d'aqxvirt, 
c'est  un  mal  qu'il  s'est  attiré  par  sa  faute. 

1117.  toumise,  tombassent  ;  n.  34. 

1118.  «  vous  demandiez  pour  me  marier  >•,  germanisme  :  vous  deman- 
diez à  m'épouser,  vous  demandiez  ma  main.  C'est  le  flam.  gy  vroegd  om 
my  te  huwen. 

1122.  qu'alans-n'fyu,  n.  2.  |  vo-v' -ri-la,  vous  revoilà;  n.  528.  |  boubièt 
(ou  -ie),  nigaud,  niais;  syn.  boubêrt.  Diminutifs  de  Houbcri,  Houbiè 
(Hubert),  formés  par  allitération  régressive;  bambêr,  dimin.  de  Lambert, 
a  le  même  sens  sarcastique.  Pour  la  formation,  comparer  n.  1088  et,  au 
début  de  ce  Commentaire,  la  note  sur  les  noms  des  personnages. 


1    343 

1123.   «  riche  d'un  tonneau  d.'afliges  (subst.  verbal  de  aflifyî,  affliger) 
et  d'un    sifflet   troue    »     =    riche  de  maintes   tribulations    (le    Dict     des 
Spots,  n"  2638,  traduit  :  tonneau  d'immondices)  et  de  futiles  objets,  plongé 
dans  le  dénuement  le  plus  complet. 
■     1125.  alêz  ,  vov.  n.  614.  C'est  le  pendant  du  v.  239. 

1127.  Variante  du  proverbe  :  qui  vont  avu  dès  fyônes  tchins,  qu'i  lès 
ac'live,  «  qui  veut  avoir  des  jeunes  chiens,  qu'il  les  élève  »  =  il  faut  se 
donner  soi-même  de  la  peine  pour  obtenir  un  résultat,  pour  exécuter  une 
chose  difficile  (ici  :  pour  arriver  à  l'aisance).  Le  Dict.  des  Spots,  n°6i2, 
donne  une  autre  application  de  ce  dicton  (les  ingrats  qui  veulent  être 
servis  n'ont  qu'à  se  servir  eux-mêmes,  il  serait  trop  facile  de  faire  faire 
sa  besogne  par  autrui). 

1128.  Vov.  n.  253,  264. 

1129.  «  Il  ne  faut  jamais  compter  sur  l'œuf  (tant  qu'il  est)  dans  le  cul 
de  la  poule  »  :  il  ne  faut  pas  compter  sur  l'incertain  {Spots,  n"  2046). 

1 135.  suis  pane  ni  vint  avône,  «  sans  peine  ne  vient  aveine  »  :  nul  bien 
sans  peine  (Spots,  n°  2241). 

1137.  Le  texte  portait  :  $0  'n-oû  qui  n'est  nin  ro  pouné  (=  pondu). 
Comme pounê  est  inconnu  à  Liège  (où  l'on  dit  pounou),  nous  avons  cru 
pouvoir  hasarder  une  correction  qui  ne  change  guère  le  texte  (vov.  une 
autre  proposition  de  M.  N.  Lequarre,  Revue  Wallonne,  II,  p.  30-1).  On 
objectera  que  notre  auteur  ne  peut  avoir  forge  pouné.  que  cette  forme 
après  tout,  n'est  pas  plus  étrange  que  respouner  (n.  641  :  lat.  re-ex-pon 
ère,  anc.  fr.  repondre  =  cacher),  qu'on  ne  raie  pas  «  tisser  »  du  vocabu 
latre  français  sous  prétexte  que  la  forme  ancienne  et  logique  est  «tistre» 
Ces  objections  sont  sérieuses,  mais  il  n'en  est  pas  moins  vrai  que  pou  n, 
choque  l'oreille  liégeoise  et  doit  être  considéré  comme  une  création  indi 
viduelle.  amenée  sans  doute  par  le  prétérit pouna,  n.  451. 

1145.   «  C'est  l'oiseau  sur  la  haie  »,  c.-à-d.  c'est  chose  aléatoire. 


344 


Principaux  ouvrages  cités  dans  le  Commentaire. 

Annuaire  de  la  Société  (liégeoise)  de  Littérature  wallonne. 

B(AlLLKUX)  et  D(ejardin).  Choix  de  Chansons  et  Poésies  wallonnes.  Liège, 

Oudart,  1844. 
Bor>Y,  A.   Vocabulaire  des  Charrons,  Charpentiers  et  Menuisiers  (Bull.  Soc. 

wall.,  t.  8:  1866). 
Body,  A.    Vocabulaire  des  Tonneliers,  Tour  /leurs,  Ébénistes,  etc.  (Bull.  Soc. 

wall.,  t.  10;  1868). 
Body,   A.    Vocabulaire  des  Poissardes   du  pays   wallon   (Bull.    Soc.   wall., 

t.  11  ;  1868). 
Bulletin  de  la  Société  (liégeoise)  de  Littérature  wallonne. 
Bulletin  du  Dictionnaire  général  de  la  Langue  wallonne. 
Dehin  et  Bailleux.   Fhvcs  da  Lafontaine.  Lîge,  185  1-2. 
Dict.  gén.  =  Dictionnaire  général  de  la  Langue  française,  par  Hatzfki.d- 

Darmesteter-Thomas.  Paris,  Delagrave,  2  vol.  in-40. 
Dory.   Wallonismes  du  pays  de  Liège.  (Bull.  Soc.  wall.,  t.  15  ;  1877) 
Duvivier.  Dictionnaire  wallon  liégeois  (manuscrit). 
Forir.  Dictionnaire  liégeois-français.  Liège,  Severeyns,  1866-74,  2  vol. 
GGGG.  =  Ch.  GrandGAGXAGE.    Dictionnaire  étymologique,  de.   la   Langue 

-wallonne.  Liège,  t.   Ier,  1845;  t.  2,  1850  et  1880. 
Gobert.  Les  Rues  de  Liège.  Liège,  Demarteau,  4  vol.  in-4°. 
Godefroy.  Dictionnaire  de  l'ancienne  langue  française. 
Hubert.  Dictionnaire  wallon-français.  Liège,  1868. 
Kôrting.  Lateinisch-romanisches  Wôrterbuch.  Paderborn,  3e  éd.   1907. 
Lobet.  Dictionnaire  wallon-français.  Verviers,  1854. 
Nyrop.  Grammaire  historique  de  la  langue  française.  Copenhague,   t.   Ier, 

1904;  t.  2,  1903  ;  t.  3,  1908. 
Projet  de  Dictionnaire  général  de  la  Langue  wallonne.  Liège,   1 903-1904. 
Remacle.  Dictionnaire  wallon-français,  2  vol.  Liège,  1839-43. 
Schuermans.  Algemeen  Vlaamsch  Idioticon.  Leuven,  1865-70. 
Sigart.  Glossaire  étymologique  mon  toi  s.  Bruxelles,  1866. 
Spots  =  Dictionnaire  des  Spots  ou  Proverbes  "wallons,  par  Joseph  Dejardin, 

1891-92,  2e  éd.,  2  vol.  {Bull.  Soc.  wall..  t.  30  et  31). 
Théâtre  liégeois,  nouvelle  édition.  Liège,  Carmanne,  1854. 
Weigand.  Deutsches  Wôrterbuch,  5e  éd.,  2  vol.  Giessen  1909-10. 


GLOSSAIRE 

Cette  liste  comprend  les  mots  du  texte  qui  présentent  quelque  diffi- 
culté pour  un  étranger;  on  a  craint  de  l'allonger  outre  mesure  en  y 
insérant  les  termes  cités  dans  le  Commentaire  à  l'appui  d'une  explica- 
tion, par  ex.  mà-mu-r'vint,  n.  636;  aspér,  n.  966. 

Les  chiffres  renvoient  aux  notes  du  Commentaire  :  le  lecteur  y  trou- 
vera la  traduction  qu'on  juge  inutile  de  répéter  ici. 

Précédés  de  v..  les  chiffres  renvoient  aux  vers  du  texte  :  dans  ce  cas, 
on  donne  la  traduction  avec,  çà  et  là,  une  brève  indication  étymologique. 

L'abréviation  ard.  =  dialecte  ardennais. 


a-,  préfixe,  936. 

■a,  suffixe,  55. 

a,  prép.,  51,  161,  292,  513,  633;  v. 
480.  |  d'à  589,  901  ;  cf.  à. 

a,  interj.  dans  a  ça  !  (ah  çà),  v.  219; 
a-ha  ou  aha  (ah  !  ah  !),  v.  543  ; 
a-bin  95  :  cf.  â. 

â  ! ,  interj.  isolée,  ah  ! 

à,  ard.  â,  au,  v.  91  ;  devant  infin. 
87,  165,  876;  à  haut  504.  1089; 
à  long  311.  |  al,  à  la,  476.  |  as, 
ard.  as,  aux,  856.  |  d'à,  d'à/,  d'às 
106  ;  cf.  a. 

abcye,  adj.,  657. 

abit,  habit,  v.  932.  |  s'abiyi  so,  532. 

d'abord,  tout  d'abord,  pour  com- 
mencer, v.  684,  v.  891. 

ac,  s.  f.,   184. 

achète,  assiette,  244  :  v.  858. 

ac  lever,  fy'ac'live,   1 1  27  ;  v.  814. 

ac's'egni,  enseigner,  v.  75 1  ;  cf.  sègni. 


acwati,  305. 

â-d'dizeùr.  â-d'zeùr,  audessus,  v.  794 
adiré  (si  l'eyi  — ),  693. 
a%e,s.(.,  184. 
aSji,  agir,  v.  1022. 
ad' lé,  prép.,  665. 
àd'neûs,  666. 

ado/;,  alors,  et  puis,  v.  29. 
àfi-ce  di,  824. 
afUfye,  1123. 
agnyon,  69. 

âgne,  s.  f.,  184  ;  v.   1014. 
agneûs,  666. 
agrandi,  493. 
agrawe  (  fê  —  so),  262. 
ahayi,  plaire,  agréer,  v.  789. 
aidant,  s.  m.,  262. 
air,  453. 

alcr,   106;   vàyc,   v.   519;   fyi  m'  va, 
274-5  ;    vas',   aléz  ,  614  ;    vas-e, 


346 


alouwer,    «  allouer   »   =  dépenser, 

v.    j.76. 
âlouwète,  alouette,  v.  468. 
a-magni}  «  à-manger  •»,  nourriture, 

v.  817. 
amaker,  stupéfier,  v.  1044. 
âme,  âme,  147. 
àmen,  amen,  303. 
amiloûrder,  enjôler,  900. 
amon  (ad  mansionem),  chez,  179. 
amonter,  936. 

anwr  (ard.),  amour,  v.  778. 
an,  empr.  du  fr.  «  en  »,  170. 
an  (novèl  — ),  689. 
anfin,  enfin,  v.  213. 
annêye,  année,  16,  101. 
anoyeûs,  -se,  «  ennuyeux  «  =  triste. 
an'tchous,  380. 
antrichat,  entrechat,  v.  235. 
apôte,  apwèsse,  104  1. 
apotikér,  arranger,  agencer,  v.  321. 
apreume  fane.   fr.  a  primes),    alors 

seulement,  alors  surtout,  v.  608. 
aprindc,  apprendre:  ard  apurdoz  704. 
aprindis ,  apprenti,  v.  174. 
aqzvirt  {J/  mâle  —  ),  1 1 13. 
arawer,  enrager,  52. 
Ârd'ene,  Ardenne,  666. 
arcfyî,  enrager,  v.  25,   164. 
àrgouwer ,    apostropher   durement, 

v.  643. 
arinnî  (anc.  fr.  araisnier),  interpel- 
ler, v.  94. 
aritchî,  enrichir,  v.  999. 
arive  qui  plante,  253. 
aspoyi,  appuyer. 

assener,    appeler  (qqn)   par  signes, 
v.  663-4. 


assoti,  235. 

asteûre,  h  cette  heure,  aujourd'hui, 

v.  9;  tôt  asteûre,  bientôt,  sur-le- 
champ,  v.  334. 
astrapàde,  1062. 
ataquer,    attaquer,    commencer,    v. 

865. 
atch'ter,  acheter,  v.  921. 
atètche,  épingle,  143. 
atindant  {an  — ),  236. 
atîtoter,  964. 

atot  devant  un  part,  prés.,  851. 
àtoû    di,    «  autour   de  »,    environ, 

v.  22. 
atoumer,  470,  936. 
autc,   10:  au/r  tckwè,  73. 
aî'â  «  avau  »,  parmi  :  avarchal  871  ; 

làvà  522. 
avaler,  212. 

aveûle,  aveugle,  v.  668. 
aveûr,   v.  313,  avu,   v.  340,  v.  tr., 

avoir;  ave,  66  ;  avasse,  622,  915  ; 

âreû,  v.  144:  cf.  raveûr. 
avintèfyc,  546. 
av'nant,  610;  av'ni,  299. 
avocat  sins  case,  485. 
avône,  1031,  1135. 
avoit,  prép.,  818,  989. 
avoyi,   172. 

awaiti,  guetter,  v.  884-5  ;  cf.  waîtî. 
awè,  695. 
awous ',  597 . 
*>-/,  223. 
fljf  (ard.),  695. 

Bablène,  58. 

bablou,  ébloui,  troublé:  vèy  bablou, 
v.  923,  voir  trouble. 


bhbô,    v.  121,  arrî.   bâbô,  v.   790,    s. 

m.,  imbécile, 
babouyî,  934. 
bàc'clc,  170. 

badiner, -dette, badiner, -dine, v.  ^50. 
bàfye,  501. 
bagou,  40. 
baguer,  272. 

fo/JB»,   934. 

&z«e  (ou  bâne)  Je  cir,  470. 

Ai/Tv.  v.  tr.,  barbifîer,  v.  3. 

barboter,  v.  tr.,  gronder,  v.  41. 

bat cli,  501 . 

bateme,  194. 

/V  faveur   — ),    avoir    beau.    v.    3  ; 

fém.  /W^,  422. 
bèguène,  443,  1072. 
bcneùte,  993. 
bèriques,  60. 

bèrlôzer,  dégringoler,  v.  1045. 
bèrwète,  1  o  1 . 

bè/c/iète,  pointe  (de  soulier),  v.  142. 
bèteh'ter,  934. 
/vv/rr  s-,i  /'  /^rev?',  77. 
beye,  650. 

fo?ss£,  235,  513;  biestreye,  634. 
/V//  /  9  5 . 

binàhe,  bien  aise,  content. 
binamê,  591  ;  binamêye!  58. 
binokes,  binocles,  v.  916. 
fôzite  (annêye  — ) ,  1  o  1 . 
M?/Às-,  s.  m.  pi.,  345.   1027. 
bo8}i,  v.  tr.,  464. 
boke,  488,  725. 
/W   (aveûr      -),    54;    aveâr    ûfe'    /W. 

1103:    /><?// ,    /w/.    &>«  /    v.    468; 

c'est  bon!  w.  62,  v.  259;  c' est  d' bon, 


221  :  /W  ^j  A'iv',  fou  à  lier,  v.  234  : 
«  A/  boneeùre!  272  ;  r'/s/  'ne  boue.' 
984  :  «/  i^w  360. 

,'V//    £?«*,     IO8,    460,    V.     527. 

»,  78. 
/W  vinr'di,  362. 
bonète,  1083. 

boneûr  di  Flamind,  1050. 
bonikèt,  petit  bonnet. 

■  5  '  • 
bordon,  bourdon,  gourdin,  v.  861. 
botique,  s.  m,,  184. 
bot'nîre,  boutonnière,  v.  351. 
boubièt,  1  1  22. 
boùf,  2  t  1 . 
bouhale,  187. 
/W///'  ##s,  579. 
bou.hon ,  631. 
boulêye,  235. 
bourdau,  230. 

boûrder,  bourder,  mentir,  v.  619. 
bon- rie/ ue,   155. 
boûssc,  bourse. 
bouter  f où,   192. 

braire,  braire,  crier,  v.    133  et  430. 
brâmmint,  26. 
/V/V  (lever  /'  — ),   1  50. 
/'>"<>/•/  S0,  foncer  sur,  v.  975-6. 
broàler,  brûler,  v.  36. 
/V7//V,  897. 
/>/«<*.  124. 

bxvègnc,  borgne,  v.  668. 
bwèrê,  122. 

bwes-mu  ( fnvi-rter    -),   163. 
bwète,  boite  ;  pi.,  ventouses,  v.  1005. 

ça,  pr . ,  9  5  ;  adv.  «  ça  /  ah  çh  !  v .  2  1 9 . 


34» 


cagnèsse,  hargneux,  revèche,  v.  117. 

cahot  fi,  648. 
cahute,  896. 
caker  (fé  — ),  cogner,  choquer,  v. 

883. 
caFfurti,  137. 
calote,  345. 
camafye,  affût iau,  menu  objet,    v. 

710. 
canal,  canal,  égout,  v.  624. 
cande,  s.  f.,  chaland,  client,  v.  140  1. 
canfyi,  s.  m.,  155. 
catifyi,  v.  intr.,  changer,  v.  280. 
can'dâzer,  cajoler,  caresser,   v.  32, 

v.  991. 
canitche,  498. 
cause,  292. 
capote,   capote,  redingote,   v.    343, 

v.  965. 
capoul,  498. 
casaque,    s.    m.,    184:    tourner,    ri- 

tourner  casaque,  550. 
case,  485  ;  v.  37. 
catchî,  cacher. 
cati,   188. 
catolique,   155. 
Catrène,  Catherine,  v.  454. 
chai,  111,  244,  682;  avàrchal,  871  ; 

por  chai,  177. 
rliaskfii.u' ,  -ne,  chacun,  -ne. 
chêhe,  244. 

choquer,  empr.  du  fr.,  v.  290. 
ci,  cisse  (H  -  ),  celui,  celle;   lès  as, 

lès  cisses,  ceux,  celles. 
ci,  pr.,  ce,  264. 

ci,  adv.,  ici,  682;  cf.  vouez,  vêci. 
ci  gnon,  chignon,  v.  3. 


cn/sr,  censé,  ferme,  v.  1087. 

cint  Htèyes,  594:  rint  Ji  wryrs,    206. 

cir  (banc  de  — ),  470. 
cisse-lale,  celle-là,  v.  540. 

clêr,  clair,  v.  920:  clér  et  net' ,   157. 

clicotes,  434;  v.  937. 

co,  encore,  v.  27;  cf.  èco. 

colowe,  305. 

compèter  (anc.  fr.  competer),  regar- 
der, être  du   ressort  de,  v.  1015. 

compurdoz,  -dreût,  ard.,  704. 

consèlyer,  s.  m.,  1  1  1  1. 

contràriyer,  contrarier,  v,  954. 

côp  as  fyèycs,  940. 

côparâl,  317. 

cope,  s.  f.,  couple,  v.  775. 

copène,  530. 

côper,  couper,  v.  381. 

copète,   1028. 

corèfye,  courage. 

cori  lès  vôyes,  461. 

corote,  718. 

côrsulèt,  «corselet»,  gilet,  v.  763-4. 

cosoive  'boke  — ),  488. 

costé  (so  l'  —),  sur  le  côté,  838;  tôt 
costê,  partout,  v.  833. 

çou,  pr.,  ce. 

cou,  229,  ii2<);fâs-cou,  500. 

coude,  s.  f.,  184. 

coula,  95,  580. 

coûté,  147,  263. 

couyoner,  -âde,  18. 

cover  so  ses  oûs,  479. 

cowe,  2,  173. 

coyî,  569. 

coyon,  918,  963. 

crâne,  adj.,  634. 


34^ 


crapaude,  fille,  v.   61,  v.  136:  maî- 
tresse, 838. 
cràs,  gras,  v.  1  107. 
crawate,  cravale,  v.  965. 
crèhe,  croître,  v.  477. 
creîiheler,  croiser. 
creûre,  croire,  631 . 
créas  d'  Vèrvi,  504  ;  fé  'ne  creûs,  243. 
crever,  crive,  crever,  crève,  v.   477. 
critchon,   126. 
croki,  croquer,  v.  15. 
croie,  boucle,  v.  270. 
crosse,  crosse,  544:  croûte,  718. 
crôye,  308,  1039. 
cûr,  cuir. 

çuzète,  ciseaux,  v.  269. 
cwède,  corde,  v.  374. 
cwèfeâr,  456. 
cwène,  s.  f.,  coin. 
czvér,  corps,  v.  29;ard.  cwêr,  848. 
civèsse,  côte,  v.  1097  ;  è  cwèsse,  79. 
czvi,  659. 

d'à,  d'à,  d'à/,  voy.  a,  à. 

dag,  118. 

damafye,  1  50. 

danfy'reûs,  812;  danSji,  155. 

de,  du  ;  ard.  do;  87,  151,  718. 

de  min  me,  207. 

de,  da,  v.  267. 

dèfya,  764. 

dégager,  968. 

d(è)guisé,  déguisé,  v.  769. 

de/,  de  la,  art.  composé,  718. 

de/ (dire),  de  le  (dire),  v.  355. 

dè/s  (avu),  de  les  (avoir),  v.  469. 

dèpanse,  dépense,  s.  f.,  v.  684. 


di^'  oûy,  dès  aujourd'hui,  v.  298. 

deùr,  ard.  deur,  dur.  882. 

deâs'  treùs,  338. 

deût,  doigt,  v.  57,  v.  489. 

di,  de,  966. 

di  qwè?  «  de  quoi  ?  »  =  comment  ? 

v.  95. 
diàle,  1080;  diâle,  2,  460,  465,  781, 

993  ;  v.  25,  v.  1  20,  v.  14  1  ;  diâle- 

è-cwêr,  848. 
Diè-wàde,   670  ;  d'nï-Dtè,  688  ;    cf. 

Dm 
dièle,  86. 

diha/er,  débarrasser,  v.  70  ;  cf.  è/ia/e. 
dihombrer,  «  décombrer  » ,  dépêcher, 

v.  333- 
dihoter,  30. 
dtlaki,  848. 
di  mander  po,  1 1  1 8. 
d'mani,  demeurer,  v.  682. 
dimègne,  621. 
dimèy,  s.  m.,  178. 
di  miner,  i  s  dimône,  993. 
dimorer,  demeurer,  v.  562. 
diner,  done,  donner,  donne,  v.  28. 
dire,  dihez,  dire,  dites,  v.  26  :  dihiz, 

disiez,  v.   20;  dèye,  251  ;  di-r/^e, 

319- 
disfinde,  défendre,  v.  985. 
dismètant  qui,  531. 
dispinde,  dépendre,  v.  239. 
displi,  dépit,  chagrin,  v.  41. 
dispôy,  d'pôy,  depuis,  v.  1062. 
disqu'a,  jusqu'à,  v.  87  :  disqu'a  conte 

li  meûr,  v.    1006. 
dissoflé,  essouflé,  925-6. 
distèrminê,  994. 


35Q 


Diu,  cf.  bon  Diu,  Diè,frê,   monde. 

divant,  prép.,  devant;  adv.,  aupa- 
ravant, v.  1062. 

diveûr  ine  bèye,  650. 

divins,  dans,  chez,  v.  846. 

diviser,  deviser,  parler,  v.  444. 

dizeûr,  dessus:  cf.  à-d'dizeûr. 

dizos,  dessous,  sous,  1031  ;  la-d'zos, 
522. 

fya,  764. 

fyalo,  jaloux,  v.  83. 

Sjama,  691 . 

fyambe,  1089  ;  v.  937. 

fyans,  ard.  fyons,  681. 

Djàquelène,  42. 

fyâser,  487  ;  v.  282  ;  cf.  kifyàser. 

-fyfyu,  -Sju,  2. 

Sjèl,  je  le,  671,  v.  59;  Sjèls,  je  les, 
v.  922. 

fyêrî,  43 2- 

Syèssc,  s.  f.,  184. 

fyeû,  246. 

8}êve,  gueule,  v.  138,  v.  409. 

fyêye,  fyèye,  noix,  940;  v.  15. 

8}inne,  16:  -er,  v.  163  :  -ant,  654. 

8}ins  (mes  — ),  523  ;  8}int,  gent, 
personne,  v.  834. 

c^zrxi,  s.  m.,  tablette  de  la  cheminée. 

*»(?),  671. 

fondant,  857,  978. 
^<;^c,  s.  m.,  jeune  homme,  v.  63. 
iyons,  cf.  fyans. 
fyoû,  78:  8}0Ûr-èt-mày ,  707. 
fyouwer,  641  ;  ard.  fyower,  v.  904. 
<^4y*,  s.  f.,  joie. 
fyubèt,  834  :  v.  1002. 
<^w.s-  (anc.  fr.  jus),  à  bas,  en    bas, 
289,  579. 


fy'và,   311,   600;   v.   477;    v.    555; 

v.  971. 
Sf'vè,  311. 
d'né-Diè,  688. 
<fo,  </<>/,  ard.,  718. 
do,  ard.,  =  donc,  924. 
dobe,  890. 
dominé,  1086. 
doter,  douter. 
d'oû-vint,  156. 
cMî/,  linge,  v.  89. 
dresser  (si  — ),  105. 
dreût,  s.  m.,  droit,  v.  320. 
dreût  (loi  —,  toi  fi  — ),  245. 
drî,  derrière. 

du  hindi' ,  ard.,  descendre,  v.  984. 
duqivât'ler,  ard.,  1029. 
dussus,  ard.,  dessus,  v.  770. 

è,  prép.,  en,  v.  69. 

è,  èl,  en  le,  en  la,  7  18  ;  v.  957. 

è,  adv.  pron.,  en,  184,  623. 

è,  interj.,  dans  i  bin,  95. 

è,  interj.,  107. 

èclameûre,  208. 

èco,  cf.  co  ;  èc  on  f>ô,  encore  un  peu, 

v.   1045. 
èdon,  75. 

ègafyî,  engager,  678  ;  v.  664. 
église,  90. 
èhale,  s.  f.,  embarras,  obstacle,  v. 

1  2  1  ;  cf.  dihaler, 
èhowe,  1. 
èk'nèye,  905. 
île,  elle,  22. 
èlzî,  156,  1 104. 
émisse,  831. 
èmonter  (s  — ),  se  fâcher,  v.  112. 


hi'do,  ard.,  75. 

ènnè,  ènn',   'nn',  adv,,  en  :    ènn'  a, 

487. 
ènocint,  -inné,  443  :    ard.  ênocinne, 

v.  893. 
épiasse,  s.  f.,  184,  1088. 
èployî,  -ôye,  employer,  -oie,  v.  70. 
èfwèrter,    èpwête,   emporter,     te,    v. 

120. 
-erèye,  suffixe,  634. 
èri  di,  arrière  de,  loin  de,  v.  1061. 
éritèfye,  90. 

èspaw'tê,  épouvanté;  cf.  pawe. 
èspêtchî,  empêcher. 
èsse,  v.,  être;  fourisse,   319;   sèyîz, 

637:   StH,    707. 

èssègne,  433  ;  v.  240,  v.  1125. 

èssonne,  16. 

est-ce  que,  explétif,  24. 

èst'ener,  494. 

èstoumaker,  estomaquer. 

ètêt',  738. 

ètinde,  135. 

eune,  une,  v.  96. 

-eûre,  suffixe,  208. 

eûre,  272. 

èv'eye,  envie,  v.  295. 

èvôye,  «  en  voie  »,  parti,  v.  89  : 
taper  èvôye ,  jeter  loin  de  soi  ;  sètcht 
èvôye,  entraîner,  v.  128-9. 

èvoyi,  172. 

èwale  'têre  — ),  104 1. 

èwarê,  s'èivarer,  424  ;  èwiirlicion ,  erla- 
rement. 

<*»>«?.•>  (au'ni  a  ses  — ),  299. 


tagut 


,  ard.,  1001. 


falyite,   1  1  M  . 
famile,  famille,  v.  638. 
fàs  mu.,  500. 
fàstrèye,  634. 
y^te  (.»';/.•>  — ),  «  sans  faute  »  =  sans 

cloute,  v.  97,  v.  566,  v.  780. 
fé,   faire,   129;   ard.  fioz,fisèt,   799, 

883  \fait,  864. 
fèrdinne,  fredaine,  v.  904. 
feû,  faiseur,  1  29. 
feume,  femme,  856. 
feye,  fille,  v.  27. 
feye,  fois,  v.  82;  a  'ne  feye,  1  <>  1  . 
fîyfin,  adj.  ou  adv.,  245. 
fier  a  cru/es,  fer  à  friser,  v.  270. 
filer  s'  rot 'on,  559. 
filet,  532. 
fir,  adj.,  fier. 
five,  fièvre,  v.  478. 
flahî  so,  frapper  à  grands  coups  sur. 
flairi,  831. 

Flaniind  {honeùr  di  —  ),  1050. 
ffohèt,  502,  724. 
//ont,\  289. 
flolch'ter,  502. 
yfote  (st>  — ),  991. 
foler,  fouler;  v.  intr.,  marcher  (sur), 

v.  770. 
for-,  préfixe,  107. 
for  salé,  107. 
fossî,  20. 
fou,  adv.,  hors,    177,  192:   dehors, 

v.  776  ;  foù  bon ,  545. 
foye  di  route ,  feuille  de  route,  v.  636. 
français  ou  -ces,  fém.  -c?s£,  439. 
fransquignon,  285. 
>W  «  Z>*«,  59- 


-  352 


fnque  (ma — ),  ma  foi,  v.  599. 
fris  ,  /risse,  frais,   fraîche,   v.   013. 
frohi,  froisser,  v.  1097. 
frôler  /'  dreûte  sipale,  299. 
fivèce,  62$',fwêrt,fwète,  fort,  -e. 
fwèrci,  forcer,  v,  315. 

gade,  198. 

gafye,  678. 

galon  t,  ard.,  «  galant  »,  s.  m.,  amou- 
reux, v.  785. 

gàr,  966  :  gàr  civique,  garde  civique. 

garde  (an  — ),   170. 

garni,  -èye,  351. 

gâter,  gâter,  268. 

gati,  188. 

gày,  532  :  gâyloter,  495- 

glawène,  129. 

glèter,    baver,    v.    266  ;     vantrin    a 
glèteû,  tablier  à  bavette. 

gngno,  491. 

g non gnon,  -te,  189. 

gômà,  magot,  v.  24. 

gorê-mohon,  544. 

gos,  goût. 

gote,  s.  f.,  «  goutte  »,  petit  verre,  v. 
160;  ine  gote,  un  peu,  190. 

goter,  216. 

gourer,  893. 

gozi,  gozier. 

gros,  310. 

grêler,  gratter,  v.  14. 

grigwèse,  439. 

gruzali,  894. 
Gu'el,  503. 

ha,  interj.,  voy.  a,  interj. 


hagne,  écaille,  v.  16. 

/iâ/ià,  683. 

hall' 1er,    rire  aux    éclats;    hah'làde, 

éclat  de  rire. 
halcoti,  716. 

halkiner,  barguigner,  hésiter,  tergi- 
verser, v.  694. 
haltè-la,  207  ;  v.  326. 
ham'lè/e,  371. 
hanète,    nuque,  cou,  v.  133,  v.  381, 

v.  995. 
hanter  avou,  fréquenter  (en  vue  du 

mariage),  v.  62. 
haper,  prendre,  voler,  v.  115;  haper 

lès  poûssires  ,792;  haper  'ne  mohe, 

794.  |  alhape,  155. 
har,  harde,  966  :  v.  835. 
hâr  ou  hot' ,  824. 
harlake,  127. 
harote,  897. 
lias    di  cour,   125. 
hasard  (par  —),  189. 
hàsplêye,  888. 
liasse  (avu  trop  — ) ,  a voi  r  t  rop  grande 

hâte,  être  trop  pressé,  v.  563. 
hàssi  d'ssus,  lever  le  bras  sur  qqn, 

le  menacer,  v.  1005. 
hiitch  H  match,  245. 
hâte  (taper  I'  — ),  197. 
haussi  l'es  spales,  hausser  les  épaules; 

haussih,    v.   425-6  ;    haussant,    v. 

279,  v.  878-9. 
haut  (à  — ),  504,  1089  ;   è  haut,  v. 

1066-7. 
haver,  racler,  v.  244. 
hawê  (heure  so  /'  — ),  77. 
hay!  interj.,  914. 


hàye,  H45- 

hê!  interj.,  944. 

/lègue,  68. 

hèm'ler,  toussoter. 

hèiui.  226. 

hèrer,  fourrer,  v.  4.14. 

hèsse,  échasse,  v.  304. 

hêti.  sain,  v.  196. 

hèy!  interj.,  148. 

hièrdî,  766. 

hilète,  lutter,  819. 

/lingue,  65. 

hiyi,  hèye,  déchirer,  -ire,  1029. 

hlintche,  adj.,  gauche. 

ho!  interj.,  oh  !  v.  141  :  oho,  oh  ! 
oh!  v.  543- 

honti  (si  —),  184. 

hope,  s.  f.,  saut,  v.  231. 

horê,  abrité,  garé,  sauvé,  v.  528. 

horote,  718. 

Houbène,  58,  210. 

Haubert,  58,  210,  1122. 

houle,  457. 

//««/«-,  818. 

houpe-di-guèt,  370. 

hoûter,  écouter,  v.  38,  v.  227. 

houwer  (si  —  di),  s'esquiver,  s'écar- 
ter de,  v.  395. 

hover,  balayer. 

hûfion,  76. 

huflèt,  11 23. 

lui  {nom  di — ),  976  ;  v.  826. 

hurer,  828. 

hûzê,  123. 

i,  adv.,  156,  184.  1104-5. 

îdêye   (a  /'  — ),  162:    fyi  so  d'  voste 


je   partage  votre    idée,   v. 
541. 
importe  (11  —  qzcé),  207  :  v.  1 1 10. 
in,  />if,  un,  une.  847. 
i-n-a,  i  n'a.  1  2  :  ci.  w-«. 
Incuràbes,  119. 

tnstwil,  485. 

-/V.  suffixe,  1093. 

/').'  interj.,  41. 

jamây,  ard.,  jamais,  v.  811. 
jandâr,  ard.,  966:  v.  10 13. 

/ir.s-.sv,  800. 

keûre,  s.  f. ,  125  ;  ard.  heure,  882. 

keûre,  v.tr.,  367:  part. kè\ ■•ou,  v.  382. 

&'-,  préfixe,  2. 

kibin,  ard.  kubin,  combien. 

hali  tour,   1033. 

ki&),isrr,  dénigrer,  calomnier,  v.  38. 

k'fesse  (ii  — ),  à  confesse,  v.  1060. 

kiheûre,   secouer  :  kihoyant,  v.  944. 

kihiner  (s'  —),  916. 

kihustiner,  418. 

kimè/er,  888. 

kinohe,  connaître,  v.  60';  hnohance, 
connaissance,  v.  972. 

kipagnèye,  compagnie,  v.  78. 

kisHchî,  2. 

hitaper,  jeter  pêle-mêle,  d'où  :  gal- 
vauder, mépriser,  v.  787  ;  5'  ki- 
taper, se  démener,  916. 

la,  ou  mieux  là,  exclam,  de  surprise, 

v.  51,  v.  92. 
lu,  adv.,  là  :  hê  la!  v.  841  et  944. 
t.  48,  f.  23 


lai  her,  lâcher,  v.  995. 

lâfye  {laper  à  — ),  ouvrir  largement, 
v.  796. 

522  ;  v.  950,  v.  967. 

la-haut,  522  ;  v.  279. 

lame,  591,  1068. 

lamponète,  petite  lampe,  v.  909. 

lanwe{fè  'ne — ),  languir,  v.  582. 

lava,  522. 

lècê,  lait,  v.   112. 

leçon,  298. 

lè/>e,  lèvre. 

lire,  lire:   lihant,  lisant  :  le,  lu,    v. 
1024. 

Icûp,  loup,  v.  173. 

lever,  lîve,  lever,  lève,  105,  150. 

//•>■,  pion.,  elle,   306. 

lèyi,  le,    lêreû,  laisser,   laisse,   lais- 
serais ;  lèyî  à  réz  ,  129. 

lèzi,  156,  1  104. 

li,  862,   1 105. 

lifye,  lifye,  22. 

lîfyivès,  liégeois,  v.  28  r. 

linwe,  langue,  v.  38. 

linw'ter,  v.  intr.,  tirer  la  langue  (de 
convoitise),  v.  1  126. 

llsqiié,  -PL- ,   15. 

livret,  livret,  v.  1034. 

loce,'s.  f.,  659. 

lo§}7,  loger,  v.  273. 

Lolâ,   128,  443. 

long  (tôt  de  — 1,  311  ;   à  long,   tôt  à 
long,  311. 

lot,  310. 

louki,  493,  704,  725  ;  —  di,  305  ;  — 
a  s' sogne,  prendre  garde,  v.  84. 

loum'ciner,  306. 


loumcr,  lome,  nommer,  nomme, 
66  ;   cf.  noumer. 

loyî,  lier,  v.  234. 

lu,  pron.,  lui.  306. 

Iwègne  (anc.  fr.  lorgne),  simple  d'es- 
prit, fou,  v.  1  124. 

maca,  408. 

macasse,   162. 

macrale  (fé  l'  — ),  300. 

magneù  d' la/es  as  èfants,  116. 

magni,    manger,    781   ;    magn'hon, 

repas,  v.  782. 
mahote,   poupée  de  coiffeur,  v.  270. 
/naisse,  963. 
niake,  246. 

màlàhèy,  malaise,  v.  93. 
màlaidûle,  645. 

inalârder,  être  maladif,  v.  1071. 
màle-aqwîrt  {di  — ),  1  1 13. 
mâ-l'-vàt  (a  — ),  633. 
manié,  591. 

manèfye,  ménage,  v.  271. 
manirc,  manière,  v.  85. 
manjôr  {tambour  — ),  t.  major. 
manôye,  145;  v.  1064. 
mâquer,  manquer,  v.  151. 
marcou,  matou,  v.  918. 
margoulètes  {da?iser  lès — ),  134. 
mari  {si — ),  se  tromper.  433;  v.  39. 
marier,  épouser.  288. 
marlou  (argot  fr.),  rusé,  v.  628. 
martchi,  marché,  s.  m.,  1004;  v.  794. 
màrticot,  513. 
ma-seûr,  455. 
matante,  tante,  v.   19. 
matchot,  640. 


355  — 


Matî  (fé  'ne  bonète  a     -),  1083. 
ntàva,  fém.  mâle,  mauvais,  -e  :  fâché, 
-ée;  màv'ler  (si  — ),  se  fâcher. 

Mawèi  (s' crût  —  ),  472. 
maxveùr,  adj.,  mûr.  v.   569. 
mày,  jamais,  707;  v.  55,  v.  351. 
mène.  s.  f.,  mine,   v.  1000. 
tnèsàhe,  «  mesaise  »,  besoin,  v.   34, 

v    1059. 
mèseûre  (a  — ),  161 . 
messe,  303,  800. 
mèssèfyes,   «  messages  »   :   discours, 

contes,  870  :  v.  275,  v.  785. 
mète,  met,  mettre,  met,    030,    952. 
meuri  (d'à  — ),  589. 
mèye,  mille,  206,  594. 
mèyeù ,  580,  1004. 
minute,  16,  30,  207. 
mins,  16. 

min  ton,  menton,  v.  907. 
m ir U fli telles,  733. 
mis,  mieux,  580  ;  v.  19. 
misse,  478. 
Mi  y  in,  179. 
mohe  (haper  'ne  — ),  794. 

molion  (gorê ),  544. 

mohone,  maison. 

mon    (di — ),    de  chez,    v.  454:    cf. 

atnon . 
Mon,  n.  pr.,  410. 
moncheû,  monsieû,  mossieû,  244. 
mon-cϝr,  901. 
monde  di  Dru  (à  —  ),   188. 
monne,  moine,  16;  v.  722. 
nions,  moins,  v.  878. 
montêye,  s.  f. ,  «  montée  »,  escalier, 

v.  406. 


moquer,  v.  tr.,  207. 

mon,  moûr,  mourir,  meurs,  v.  25, 
v.  942. 

mosse,  moule  ;  plate  tnosse,  huître, 
v.  883. 

mostrer,  montrer. 

moudreù,  meurtrier,  v.  995. 

mountint,  moment. 

Mo  use,   1 05  1 . 

nioussî  (anc.  fr.  mucier),  v.  intr., 
pénétrer  dans,  882  :  v.  réfî., 
s'habiller  532  :  v.  274,  696  :  mous- 
semint.  habillement,  v.  348. 

mouwale,  105. 

mureù,  miroir. 

inustatche,  moustache,  v.  65. 

mutw'et  («  moult-tost  »),  peut-être, 
v.  9,  v.  59. 

mwèyin,  0  ;  v.  306-9. 


n-a,  il  y  a,   v.    20  :  n'a,  il  n'y 
36;  n'a-l-i,  ya-t-il,  v.  26;  cf.! 
nà/e,  s.  f.,  ruban,  v.  770. 
nânôye,  1088. 

napê,  garnement,  polisson,  v. 
narine,  «narine»,  nez,  v.  57, v. 
nanè.  navet,  126. 
-n'fyu.  -nous,  2. 
nèni,  121. 

ne/,  952  ;  nètieù,  nettoyeur,  v. 
neûr,  noir,  v.  64,  v.  889. 
n'eveû,  neveu  :  nrveûse,  nièce,  \ 
ni.yi.  v.  tr.,  noyer,  v.  105  1. 
Nicolèy  (saint  —  ),  690. 
n'importé  qrvè,  207  :  v.  1  1  10. 
nin,  adv.  de  négation,  pas,  918 
nique,  316. 


■3<- 

414. 


651. 


-     35*     - 


no,  nom,  924:  v.  705  ;  «£>/«,  976. 
«(;«<j,  39:  v.   [21,  152,  360,  519. 
nou,  noie,  adj.,  nul,  nulle,  v.  314. 
nouk.  pron.,  aucun,  v.  27. 
noumer,  nommer,  v.  708  :  cf.  humer, 
novèl-an,  689. 
novèle(qué — ),  169. 
noyi,  nier,  1 104. 
nozê,  gracieux, mignon,  v.  835. 

0/  (et  non  oh,  0),  interj.,  oh  !  v.  59, 
v.  565,  v.  816. 

oho!  (oho),  interj.,  oh  !  oh  !  v.  427, 
v.  523,  v.  543,  v.  551. 

ohé,  os,  147. 

on-,  ont,  ard.,  un,  une,  847  ;  cf.  in. 

onk,  pron.,  un,  v.  97. 

on,ons  devant  voy.,pron.,  on,  v.  17. 

or,  ordre,  966. 

are,  ô,  oyou,  ouïr,  ouïs,  ouï,  430,  v. 
639  ;  cf.  oyi. 

orèye,  oreille,  630. 

ossi (devant  adj.  ou  adv.),  aussi  = 
également  (Dict.gé?i.,  v"  aussi  1"), 
v.  85.  |  ossu  (à  la  fin  d'une  pro- 
position), aussi  =  pareillement 
(Dict.gén.,    v°  aussi  2°),  v.  120. 

ostèfye,  étage,  v.  276. 

oslèye,  ard.,  812  :  cf.  ustèye. 

où,  œuf,  268,  479,  11  29. 

ouh,  s.  m.,  huis,  v.  408. 

oùhê,  oiseau,  v.  560,  1145. 

oute,  adv.,  outre,  976. 

ouy !  interj.,  223. 

oùy,  adv..  aujourd'hui,  v.  73. 

oûy,s.  m.,  œil,  289,424,  725,  894, 
1012;  v.  74,  v.  889. 


ovrer,   625,    640;    oûveûre,   v.    64; 

oûvurrè,  v.  1  1  14. 
oyi,  ard.,  oui,  695. 
oyi,  ard.,  ouïr,  v.  819  ;  cf.  ôre. 

pa,  interj.,  66. 

paf  {tôt  —  ),  tout  stupéfait,  v.  1021. 

palàs,  palais. 

pàmwèson,  pâmoison,  v.  94,  v.  942. 

pane,  pan  (de  chemise),  v.  1101. 

par'et !  «  paraît  »  =  voyez- vous  !  v. 

341.  Cf.  Dory,  Wallonismes. 
par'ete,  paraître,  v.  436. 
parey,  adj.,  pareil,  125,  193  ;  adv.. 

pareillement,  367. 
parintè&je,   *  parentage  »,  parenté, 

v.  644. 
pas-d'-gré,  palier. 
pasquèyc,     «   pasquille   ->,     chanson 

satirique,  v.  283. 
pâtér,  s.  f.,  pater,  patenôtre,    184  ; 

v.  90. 
pavêye,  s.  f..  «  pavée  »,  rue,  v.    40, 

v.  957. 
pâvion ,  343. 
pawe,  226  ;  cf.  èspaw'té. 
pây,  paix. 

pchii  !  interj.  pour  appeler  discrè- 
tement, v.  973. 
pê,  peau,  v.  1030. 
pèce,  145,  178. 
pèkèt,  198. 
peler,  peler,  263. 
pèneûs,  -<  peineux  »,  penaud,  dépité; 

pèneiise  saminne,  807. 
Pènêye,  901. 
Pérèye,  1012. 


pèrique,-i, perruque,  -ier,  192;  v.  3. 

pés,  adw,  pis,  plus  mal,  v.    [9. 

/V/V/-;  peler,  faire  éclater,  faire 
sonner,  229. 

pètichon,  244  ;  v.  930. 

pètoye,  gris,  un  peu  ivre,  v.  505. 

peur,  adj.,  pur,  621. 

peftrc,  poire,  569. 

pice-crosse,  «  pince-croûte  »,  pince- 
maille,  v.    1  3. 

piceûre,  «  pinçure  »,  tour,  moyen 
adroit,  10. 

pic/,  pincer,  v.  907  :  cf.  rapici. 

pid,  pied,  v.  406. 

pi'ede,  perdre,  461,  945  :  pi'edreût, 
perdrait,  v.   1035. 

pi'ele,  s.  m.  perle,  184,  201. 

pindou,  pendu,  v.  374. 

pinser,  1072  ;  pinson,  101 1. 

pinses  (fy'a  lès  —  ),  481. 

pirou,  606. 

///Vr,  811. 

place  {an — ),   170:  ci.  pièce. 

phiiti,  20. 

plante  (arive  qui    -  ),  253. 

plat'-kizak,  157. 

plate  mosse,  cf.  mossr. 

plate,  659. 

/>/<?<;£,  place,  802  ;  pièce,  978. 

pieu,  314. 

//<?w,  pluie,  v.  410. 

plome,  plume  (d 'oiseau  j,  v.   554. 

plorer  a  tchaudes  lames,  v.   1068. 

ploum'tî,  486. 

ploïire,  pleuvoir,  v.   101. 

po,  pour,  1 1  1 8  ;  cf.  pol,  por. 

pô  d'  tchrvè,  73,  696  ;  pâk,  673. 


pôce,  pouce,  504. 

pogn,  s.  m.,  poing. 

pol,   pOUI    la,   v.   4  10. 

pâleur,  pouvoir,  623  ;  pore,  75,  680; 
paye,  264  :  />7<c,  681 . 

ponde,   502. 

/■«N-r,   1135. 

ponre,  pondre,  pounèt,  631,  pouna, 
451.  pouné  OU  pounou,   1  137. 

/v;?/,  point,  v.  4  :  mèteapont,  v.  33. 

ponte,  246. 

/W  c/jrt/,   177. 

/to>,  271. 

porotche,  paroisse,  v.  90. 

portant,  pourtant,  v.   151. 

porveù-cc  qui,  528. 

polche,  poche. 

potchi,  434  ;  v.   1066-7. 

/VA-*>r,  493. 

potince,  834. 

pot'kése  (ail.  potkàse,  néerl.  pot- 
kaas),  s.  m.,  fromage  en  pot, 
fortement  épicé,  122  :  v.  83. 

pouca,  818. 

pouce,  puce,  630. 

poûssirc,  437,  792. 

/0>'<î,  poule,  631,  784,  1 129  ;  v.  506. 

/><7>r<^,  poil,  v.  799. 

poyon,  poussin,  poulette,  t.  d'affec- 
tion, v.   17,  v.  660,  v.  886. 

poyou,  poilu,  :  poyou-bonèt,  bonnet 
à  poils. 

pranfyi,  s.  f.,  943. 

prinde,  prendre,  211  ; purdoz,   704. 

propos  (a  — ),  310  ;  v.  19. 

prover.  prouver,  v.  423. 

p'-tcliî  (avu — ),   142. 


35« 


pus  ,  s.  ni.,  puits,  v.  365. 
pusqui,  puisque,  v.  280. 
pzvèce,  s.  m.,  porche,  v.  454. 
pzvèrter  bzvèsson ,  163. 

que  nov'ele,  169. 

quéques  botèyes,  230. 

qucrler,  v.  lr.,  quereller,  gronder, 

ivprimandcravechumeur,  v.  534. 
question  (an  — ),  1  70. 
qui,  conj.,  que,  468,  781,  902. 
qui,  pron.  rel.,  qui  :  li  ci  qu'  v.mt, 

celui  qui  veut,  v.  387,  v.  1127. 
qui,  pr.  interr.,  que;  qui  «'  f'reut-on 

ninf  v.  341. 
qui,  pr.  interr.,  qui  :  qui  est  la  ?  v. 

522. 
qui,  pr.  rel.  indéf.,  celui  qui  :  fyàse 

qui  vont,  487,  11  27  ;  i  fât  a   qui 

s'  kihène,  916  ;  qui  qui,  264. 
qzvand  quu,  902. 
qzvanses  (fé  lès  — ),  586,  973. 
qwant' ,   10. 
qivàrti,  606. 
qzvate,  1029. 
qzvè,    quoi:    qwè  est-ce?    425;     qwè 

dire  ?  que  dire  ?  v.    932  :   Ji  qwè  ? 

«  de  quoi  ?  »=comment  ?  v.  95  ; 

71  importé  qwè,  207,  v.  1110;  sés-se 

bin  qwè  ?  v.  340. 
qwèri,    qzrir,    quérir,    «  quiers  »   = 

cherche,  v.  5  :  qwire  subj.,  v.  449. 
qwitc  et  lifye,  2  2. 
qwiter,  quitter  •    S}  a   qivité,    je    suis 

part.,  v.   535. 

rabatc,  965,  1039. 


rabrèssi,  406,  965. 

ra  atchan  (Je       ),    1063. 

*W«?,  798,  862  :  cf.  tot-rade. 

rafiya,  55. 

rahis  ,  1093. 

râhon,  560,  874;  v.  882. 

/Yj/«-,  641,  692,  965. 

ramasse,  s.  f.,  tripotée,  v.    1016. 

ramon,  balai,  v.  659. 

ramonter,  936  ;  v.  840. 

ramouyî,  965  ;  v.  368. 

rapici,  reprendre,  rattraper,  v.  996  ; 
cf.  pici . 

rapwctroùle,  870. 

rare,  rare,  singulier  :  c'èst-ine  rare  ! 
v.   1 105. 

ratinde,  236,  965  :  v.  113. 

rat'ni,  retenir,  v.  124. 

ratitoter.  964. 

ratoûrner,  revenir  sur  ses  pas. 

raveûr  ou  r,z?7/.  145  ;  v.  réll.,  231. 

ravigurer,  ravigoter,  v.  202. 

raviker,  ressusciter,  v.  620. 

raviser,  v.  tr.,  ressembler  à,  v.  769. 

raivàrder,  attendre,  236:  v.  111, 
v.  936. 

rècrèster  (si  — ),  «  se  rencrêter  »,  = 
se  rengorger,  v.  883. 

réfléchi,  35. 

refuser  ba  terne ,  194. 

rèscouler,  reculer,  v.   1006. 

rèspouner ,   1  1  3  7  ;  rèspounètes,  641. 

rèssèrer,  965  ;  v.  1006. 

rètchi,  cracher,  548  ;  rètchon,  cra- 
chat, v.  366. 

rend  (=  roide),  adv.,  vite:  aler 
reù  d,  v .  5  5  5  ;  cori  trop  rend,  v .  4  6  4 . 


;5' 


rêz'  (lèyi  â—),  129. 

ribouter,  557. 

ricôper,  965  ;  v.  1030. 

ricôpcû ,  -presse,  regrattier,  -ière,  v. 

44  5- 
riçûre,  recevoir,  v.  646. 
ridant  («  glissant  »),  tiroir,  v.  476. 
rifyâser,  reparler,  v.  39. 
rifê,  refaire,  724. 

rihaper,  ressaisir,  v.    938  :    v.    996. 
rihorbi,  965  :  v.  149. 
rik'nohe,   reconnaître,    v.    508  :    cf. 

kinoke. 
rimoussi.  816  :   cf.  moussî. 
rin,  rien  :  rin-71-vàt.  633.  1005. 
rinne,  905. 
ri«5,  reins,  106. 

ripotchi  è  haut,  rebondir,  v.  717. 
ripwèser,  reposer,  v.  118. 
riqwèri,  subi,  rqivire.  rechercher,  -e, 

v.  327  :  ard.  ruqwîrt,  898  ;  v.859; 

cf.  qwèri. 
rire,  rcy.  riyèt,  rire,  rit,  rient.  874: 

v.  57. 
risèpou,  21,  965:  cf.  saveur. 
risse,  s.  m.,  risque,  v.  997. 
ritchà,  richard,  v.  23. 
ritoûrner  casaque,  550. 
rivoleùr,  194.  965. 
rivuwe,  75. 

riwangni,  regagner,  v.  625. 
robète,  308,  342. 
Roèièmoni,  636. 
rofye  gàrnèye,  351. 
f0$/,  -z'/z,  rougir,  -is,  v.  355. 
r<?/«r,  rouler,  v.  16  ;  rôiètc,  roulette, 

v-  335- 


TTC//',  -r>r,  rôti,  -ie,  v.    1117. 

rote*-  («  router  »),  marcher,  v.  318. 

v.  892. 
roûvi,  oublier,  845,  965. 
rouwale,  ruelle  ;  rowe,  rue. 
raye  {rabate  ine  — ),  1039. 
ru-,  préfixe,  vov.  ri-. 

s'  =  z',  200  :  cf.  si  adv. 

t.,  184;  sâbe  di  bwès !  sabre 
de  bois  !  v.  596,  v.  952. 

sabot,  310. 

saint,  58:  saint-z- Autour ,  517. 

saison,  sàhon,  560. 

salon,  salon,  v.  276. 

salouwer,  354. 

saminne,  16,  807. 

sansouwer,  248. 

saqui,  saqwè  {ine  — ),  32,  545. 

saqxvants,  -tes,  32,  90. 

savate.  1028. 

saveur  ou  .m?'«.  savoir,  ard.  scpair, 
782  :  .té,  68;  5^5-5^  690,  v.  430  : 
Srtw,  66,  v.  868;  $«#«:,  171,  v. 
312:  srt?r,  v.  860;  sèpe,  451: 
sèpèsse,  v.  786:  cf.  risèpou. 

savoner,  92. 

svzrr/A"  («m  — ),  32,  529:  cf.  wice. 

sayf,  essayer. 

saze,  seize,  v.  1  1  19. 

-se,  adv.,  cf.  si  adv. 

-v<\  pron.,  -tu  :  veûs-se,  sés-se,  vois- 
tu,  sais-tu. 

sècré,  s'crèt-Mawèt,  472. 

s/'ov/r  ou  s'ene,  signe,  s.  m..   155. 

s'ene  {d'à  — ),  ard.,  901. 

s'epeûr,  cf.  saveur. 


sctchî,  tirer,  2.  655  :  v.  8,  91,  128-9. 

seû;  seul,  v.  902. 

seû,  s.  t..  soif,  v.   1036. 

.  (,92. 
si,  conj.,  si  :  cf.  su. 
si,  adv.,  105,  200.  614. 
si  fait,  adv.  d'affirm.,  39,  190. 
si-fait,  adj.,   193:  v.  369. 
s/  tel' mi  ut  qui,  626. 
sièrvi,  244,  686:  sièrvou,  v.  24. 
sièrvice,  service,  v.  320. 
Signeûrl  Seigneur!  v.  995. 
5///,  six,  v.  1 1 19. 
siner,  155. 

singnêye,  s.  f. .  saignée,  v.  956. 
si  11  ne,  scène,  16. 
sins-pasyince,  475. 
sistème,  193, 
sitâré,  cf.  s/a?-*?  et  n.   124. 

s7>Z,    121. 

-».  prép.,  sur,  264,  532,625,  838; 

cf.  sol. 
sô,  soûl,  ivre.  v.  478:  cf.  sôler,  -êye. 
sogne,  s.  f.,  226,  821  :  v.  84,  v.  353. 
s-ogni,  soigner,  v.  974. 
sokète  (fé  s'  — ),  943. 
5^/,  sur  la;   sol  gazète,  dans  la   g.. 

v. 1023. 
sôler  (si  — ).  se  soûler,  v.   403  ;  cf. 

sô  et  sôlêye,  s.  f.,  soûlard,  v.  157. 
sonnant,  «  semblant  »  ;  a   vosse  — , 

à  votre  gré,  v.  72. 
sonner,  548. 

sope  à  lècê,  soupe  au  lait,   112. 
sot,  235:  sotrèye,  634;  v.  507. 
soû,  seuil. 
soûr,  59. 


souwer,  suer,  v.  937  :  cf.  sansouwer. 

souwêyemint,  sèchement,  v.  11  17-8. 

spâgnî,  14. 

spale,  106,  299;  v.  878-9. 

spater  («  épater  »),  écraser,  124. 

7V  iv\  132. 

ïposer,  288  ;  v.  31,  v.  44. 

spot,  55. 

-si-  euphonique,  4,  21. 

stâ,  431- 

stâré,  étalé,  v.  539-40. 

ster,  145. 

steùle,  68,  1  24. 

sti,  832. 

stièrdon,  84. 

stinde,  étendre,  v.  905. 

st  règne,  622. 

strin,  8. 

strinde,  étreindre,  v.  977. 

stronner,  784. 

sw,  ard.,  conj.,  si,  v.  752,  v.  787. 

:ùre,  suivre,  481. 

surtout,  300. 

sûti,  128. 

-/-  euphonique,  4,  172. 
taîhiz-ve,  taisez-vous,  v.  1046. 
taper,    165,  197.  245,   530,  876:    v. 

74,  v.  84,  v.  796. 
tàr.fyi,  171. 

tàte  («  tarte  »).  tartine,  116;  v.  98. 
/Yzjr,  tayon,  242. 
tchance,  chance,  v.  361. 
tchàr,  558. 
t  chasses,   1089. 
tchatch  (avu  — ),  54. 
(chaudes  lames  (plorer  a  — ),  1068. 


-   36i 


tchawi,  131. 

tchêpiou,  chétif,  malingre,  v.  67. 
tchèrfyi,  charger,  -é,  v.  554. 
tchèssi  (chasser)  après  :  poursuivre, 

v.  82. 
tchèstê,  château. 
tchèt,  chat,  135,  894. 
tchèvron,  chevron,  v.  612. 
tchèyire,  chaise. 
tchife,  s.  f.,  joue,  v.  500. 
tchin,  79,   135,  342,  528,  833,  874. 

896  ;  tchinis .  1093. 
(chique,  856. 
tchivà,  -è,  311. 
tchwè,  73,  696. 
té/,  te  le,  v.  367. 
téPmint,  626. 
tére  èwale,  1041. 
tès/amint,   119,   122. 
feâté,  856. 
liesse,  tête,  v.  62. 
/////,  /';«',  tenir:  tin!  tiens!   v.  92  ; 

8}i  tin  qui,  v.  67,  je  crois  savoir 

que. 
tite,  titre,  v.  321. 
todi,  ard.  ioudi,   231,  703;   v.   948, 

950. 
tos,  pr.,  tous,  655  ;  cf.  turtos. 
lot  (tout),  devant  part,  prés.,  1,  205; 

cf.  atot  :  tôt  /'  minme,  30;  lot-rade, 

798,  862;   tôt plin,   beaucoup,  v. 

96;   tôt  dr eût,   tôt  fi  dreùt,    245; 

/<?/  à  lotig,  tôt  de  long,  311;   tot-a- 

fait,  335  :  ci  n'est  nin  F  tôt,  213  ; 

totès  sotrèyes,  'O,  v.  507. 
tourner,    tomber,    v.   467  ;    toumîse, 

1  1  1  7  :  cf.  atoumer. 


tourtnèter,  tourmenter,  v.  920. 
tourner,  528,  550. 
tout-rade,  cf.  >Wc,  lot-rade. 
touwet  ,  m. -r.  \  .  [64,  v.  [i  106. 
tranquile,  637. 
transe,  62  1 . 
travalyeûr,   11 11. 
trawé,  1 123  ;  cl.  />•.;. 

/™c:£,    128. 

trèbouhi  (si  — ).  404  :  v.  924. 

trésor,  594. 

//y/m  (deûsf  — ),  338. 

tridinne,  bagarre,  tintamarre,  v.  5  16 

trik'bale,  1081 . 

trik'ter,  bàtonner,  rosser,  v.  1078. 

//-<?,  trou,  v.  812  :  cf.  trawé. 

tronler  OU   tronner,    trembler,   934; 

*•  937- 
/r<^',  trop,  v.  363. 
trou  fier,  846. 
turtos,  655  ;  cf.  tas. 
turturèle,  tourterelle,  v.  669. 
rôz*/-,  5,  35. 

twè,  278  :  v.  892,  v.  1073. 
tzvért,  s.  m.,  tort,  v.  196. 

ustèye,  69,  260. 

valeur,  valoir;  cf.  mâ-l'-vât,  633. 

valêye  (al — ),  en  bas,  v.  1045. 

vanê,  132. 

vaner  (t.  d'argot),  courir,  v.  1098. 

vantrin,  cf.  g/èteii. 

vârin,  1005. 

rvzfc/z*,  211. 

r/,7.   871. 

glu.  v.  547. 


—    3^2 


vert  tchin,  79. 

vès,  prép. ,  vers,  v.  75. 

vèssî,  vesser,  v.  451. 

veûr,  vrai,  845. 

vèy  ou  fv>/,  voir.  v.  448;   »iy  volti, 

261  ;  zvw/,  voit,  v.  89;  vèyou,  vu, 

627. 
v'eye.  vie,  v.  280. 

pz,  v'eye,  vieux,  vieille,  685  :  v.  98. 
vicoter,  vivoter,  v.   1049. 
vih'ner,  533. 
viker,  vivre.  264  ;   v.   36. 
vint,  v'ni,  venir;  subj.  vinse,  vègne, 

987  ;    vèreùs,   viendrais,   v.   985  : 

vinou,  venu. 
vinr'di  (bon  —  ),  362. 
vin  te  (peler  /'  —  ),  263. 
vis',  s.  m.,  996. 
viyèfye.  969;  viyafye,  v.  722. 
?//a  zw5,  425. 
vochal,  682. 

zW«  («/-—),  i55  :  v.  476- 
voleur,  s.  m.,  voleur,  107. 
voleur,  vouloir;  vou-fye,  $22  ;  j/Ajc:, 

081  ;  vôreû,-is,  75  ;  v.  92,  v.  319: 

?^4k^,  WKi  264:  cf.  rivoleûr. 
vo-F-la,  le  voilà,  v.  81  ;  vo-v-la,  528; 

vo-v'-n-la,  1122. 


îW//,  volontiers,  v.  38;  £><?>' — ,  261. 

to.s',  vous,  249,  425. 

vote,  s.  f.,  omelette,  268. 

vouci,  682. 

w?^,  s.  I.,  voie, chemin,  461  ;  voyage, 

520. 
v oyi,  1 7  2  ;  v.  824. 
vrêy,  -e,  337,  845:  v.  92. 
vûdî,  223. 
vwès,  s.  f. ,  voix. 

waS}i,  678. 

<i>/zz7£,  704  ;  cf.  awaîtî. 
wangni,  gagner,  v.  97. 
wârder,  garder,  v.  98;  cf.  670. 
Wàti,  1039. 
way !  223. 

zvèscûr,  oser;  wèses,  oses,  v.  895. 
wêre,  145  ;  wê  d'  tchwè,  73  ;   wê-ster, 

145- 
rtvfss*,  s.  f.,  guêpe,  915. 
rr/'c^.  24;  wice  qui.  24,    v.  471  ;   ine 

saxvice,  529. 
windion,  810. 

-s-  euphonique,  4,  517. 
s'  =  5',  200. 
zèls,  263. 


INDEX    ETYMOLOGIQUE 
i 


ad'lé,  665. 
atîtoter,  964. 
bâdje,  501. 
bane  de  cîr,  470. 
balzin,  934. 
boubièt,  1  122. 
cahute,  896. 
copète,  1028. 
dag,   1  18. 
dismètant,  531 . 
djama,  691. 
èdon,  èn'do,  75. 
èhowe,  1 . 


ad-de-latus,  665. 
ad  male-illud-valet ,  63  3. 
barca,  501 . 
busca,  187. 
causum,  73. 
commeatum,  155. 
cura,   125. 
domniarium,  155. 
exaquare,  992. 


Iiahn,  470. 
bak,  501. 


hager,  65. 


èk'nèye,  905. 
ètêt,  738. 
gorê-mohon,  544. 
hâhâ,  683. 
ham'lète,  371. 
hatch  et  match,  245. 
hingue,  65. 
hurer,  828. 
kèsses  et  messes,  800. 
keûre,  s.  f.,  125. 
lâvâ,  522. 

mâ-l'-vât  (a  — ),  633. 
màlaîdûle,  645. 

II 

excurare,  828. 
expiliare,  132. 
exuta,  1. 

geminaculum,  691. 
intactum,  738. 
mutellum,  105. 
non-sapio-quis,  32. 
])aralvsin.  934. 
prandiaria,  943. 

III 

helmet.  371. 
kajuit.  896. 
kop,  1028. 
milz,  478. 


mirliflitches,  733. 

478. 
pirou,  606. 
qwanses,  586. 
rahis',  1093. 
rèspouner,  1  1  37. 
saquî  (ine  — ),  32. 
sêwer,  992. 
spivî.  132. 
tcliinis',  1093. 
tchwè,  73. 
trik'bale,  108  1. 


quamsi,  quasi,  586. 
rapide,  862. 
rasicare,  1093. 
re-exponere,  1 1 3  7 . 
sic.  105.  614. 
stramen,  8. 
tenicula,  905. 
verum.  veracum.  845. 


taak,  118. 
wahten.  704. 


BIBLIOGRAPHIE  (') 


REMOUCHAMPS,  Edouard -Maurice 

Marchand  meunier. 

Littérateur  wallon, 

Membre  titulaire  de  la  Société  de  Littérature  wallonne, 

Chevaliei  l  éopold, 

ge,  le  11  mai  1836,  déc-dé  à  Grivegnée   lez-Liège    I 


I 

Bibliographie     de     l'Auteur 


i .  Biographie  (*)  et  Iconographie 

1867.        Edouard  Remouchamps ,  portrait  dessiné  par  lui-même. 

Crayon.  Dimensions  de  la  feuille  22  X  28.  Partie  couverte  (ovale) 
13  X  12. 

1888.  —  Caprice-Revue,  paraissant  le  samedi.  Liège,  Aug. 
Bénard.  In-folio,  illustré.  —  Première  année,  n°  10  :  samedi 
4  février  1888. 

Numéro  consacré  à  Edouard  Remouchamps.  En  ire  page  :  son  por- 
trait lithographie  par  Jonathan  [=  Alfred  Decelle]  et  tiré  en 
bistre:  article  bio-bibliographique  et  critique  par  Sphinx  [=  Julien 
Delaite].  En  4e  page,  photogravure  représeniant  les  interprètes  de 
Tàti  l' Pèrzqui,  en  costume:  liste  des  100  premières  représentations 
de   cette    pièce.    Les   pages   intérieures,    ornées  de  dessins  de   texte 

(l)  Dans  la  citation  des  titres  d'œuvres  nous  observons  l'orthographe 
wallonne  suivie  par  les  divers  auteurs. 

(~)  Consulter  aussi  toutes  les  études  critiques  publiées  sur  la  Littéra- 
ture wallonne  en  général  et  sur  le  Théâtre  wallon  en  particulier,  ainsi 
que  sur  le  Théâtre  en  Belgique. 

t.  48    t.  24. 


-   3^6   — 

d'EMiLE  Bekchmans  et  Aug.  Donnay,  reproduisent  diverses  chansons 
composées  en  l'honneur  de  Remouchamps  et  à  l'occasion  de  sa  pièce. 
Ce  n ",  qui  a  servi  de  programme  pour  la  100e  représentation  de 
Tàti  l'  Pèriqui  (4  lévrier  1888)  a  été  l'objet  d'autres  tirages  pour  être 
vendu  avec  le  programme  de  représentations  ultérieures  de  la  pièce 
(en  tout  14.000  exemplaires),  accompagné  d'un  supplément  A  (2  p.  de 
même  format)  reproduisant  diverses  appréciations  de  la  presse  pari- 
sienne sur  la  pièce,  et  d'un  supplément  B,  de  texte  variable,  donnant 
en  placard  le  programme  des  représentations  dont  il  s'agit. 

1888.—  Edouard  Remouchamps ,  Tâtî  V  Perriqui,  par  Ph.  LiNET. 

In  «  L'Encyclopédie  contemporaine  illustrée  »,  revue  univer- 
selle. Paris,  13,  rue  du  Vieux-Colombier  (impr.  H.  Noirot). 
2e  année,  n"  27  :  25  mars  1888.  In-40,  p.  1-3. 

Avec  portrait  d'Edouard  Remouchamps,  gravure  sur  bois  signée 
Jeangeon,  se. —  [L'article  a  utilisé  des  renseignements  bio-bibliogra- 
phiques et  critiques  rédigés  par  Henri  Simon.]  —  La  partie  bio- 
graphique a  été  reproduite  in  L'Aclot,  de  Nivelles,  ire  année,  n°  5  : 
23  sept.  1888. 

1880.  —  M.  Edouard  Remouchamps,  auteur  de  la  comédie  wal- 
lomie  Tâtî  V  Perriqui.  Dessin  de  Eschbach  «  d'après  la  photo- 
lithographie de  M.  Jonathan  ».  —  In  «  Le  Globe  Illustré  », 
20  avril  1890. 

1890.  —  Edouard  Remouchamps.  Portrait  non  signé.  In  «  Illus- 
tration européenne  »,  de  Bruxelles,  n°  du  20  avril  i8qo, 
ire  page. 

En  2e  page  une  notice  sur  la  pièce  Tâtî  l'  Perriqui. 

1891.  —  La  chanson  Lilloise  et  la  Littérature  wallonne  à  Liège, 
par  Alexandre  Desrousseaux.  —  In  «  Colombine,  organe 
des  Fils  des  Trouvères  »,  Lille.  N°  du  ier  janvier  1891. 

1895.  —  Edouard  Remouchamps ,  note  biographique  et  critique, 
par  J[oseph]  D[efrecheux].  —  In  «  Anthologie  des  Poètes 
wallons».  (Liège,  Gothier,  1895),  p.  38-39. 

1896.  —  Edouard  Remouchamps  [par  Maurice  Wilmotte].  — 
In  «  Le  Petit  Bleu  »,  de  Bruxelles,  n°  du  dimanche  26  juillet 
1896. 

Article  biographique  et  critique.  Avec  portrait  orné  d'attributs  tirés 
du  personnage  de  Lârgosse,  dans  Tâtî  /'  Perriqui. 


—  367  — 

1900.  —  Principaux  articles  nécrologiques  sur  Edouard  Remou- 
champs dans  les  journaux  suivants  : 

La  Meuse,  de  Liège,  n"  du  matin  3  nov.  et  du  matin  6  nov., 
ce  dernier  reproduisant  le  discours  de  M.  Victor  Chauvin. 

Le  Journal  de  Liège,  6  nov. 

L'Express,  de  Liège,  3  nov.,  article  de  Charles  Bronne  ; 
3  nov.,  article  de  Charles  Gothier  ;  5  et  12  nov.,  articles  de 
Pierre  Stellan  [=  Charles  Delcheyalerie]. 

Chanchet,  de  Liège,  10  nov.,  article  signé  Chanchet 
[=  Charles  Delchevalerie]. 

Li  Spirou,  de  Liège,  11   nov.,  article  de  Alphonse  Tilkin. 

LÀ  Clabot,  de  Liège,  1 1  nov.  (reproduit  le  discours  de 
M.  Toussaint  Quintin)  et  25  nov.  (reproduit  le  discours  de 
M.  Julien  Delaite). 

LJ  Education  populaire,  de  Charleroi,  8  nov.,  article  de 
Clément  Lyon. 

1900.  —  Edouard  Remouchamps,  article  commémoratif,  par 
C[harles]  B[artholomez].  In  La  Chronique  liégeoise,  n°  du 
1 1  novembre  iqoo. 

1901.  —  Edouard  Remouchamps,  par  Oscar  Colson.  In  «  Wal- 
lonia  »,  t.  IX,  n°  1  (13  janvier  iqoi),  p.  5  à  11. 

Etude  biographique  et  critique.  Avec  portrait  d'après  la  dernière 
photographie  en  date,  et  opinions  de  divers  critiques  sur  Remou- 
champs et  son  œuvre. 

1902.  —  Edouard  Remouchamps,  article  commémoratif,  par 
J[oseph]  Vrindts.  In  Armanack  des  Qzvate  Mathy  pour  1903 
(nouvême  annêye),  p.  4-5. 

1904.  —  Edouard  Remouchamps,    par  Camille  Pavard.   —  In 
«Journal  de  Liège»,  n°  du  8  oct.  1004. 
Notice  biographique  et  critique. 

1911.  —  Edouard  Remouchamps,  par  Auguste  Danse.  Dessin 
au  crayon  noir. 

Dimensions  de  la  feuille  38  X  32.  Partie  couverte  29  X  24. 
Reproduit  en  réduction  par  la  photogravure  et  publié  en  frontispice 
de  Tàtî  /'  Pèriqnî,  4e  édition,  tirages  Cet  D.  Liège  1912. 

1911.  —  Edouard  Remouchamps,  par  Auguste  Danse.  Eau- 
forte  originale. 


—  368  — 

Dimensions  de  la  feuille  33  X  50.  Partie  couverte  21  X  16.5.  Quelques 
exemplaires  sur  japon  32  5X47-5  ;  partie  couverte  i8XL5- 

Autre  tirage,  cuivre  recoupé,  000  X  000,  publié  en  frontispice  de 
Tàtî  /'  Pèriquî,  4e  édition,  tirage  B.  Liège  1912. 

1911.  —  Edouard  Remouchamps ,  sa  Vie  et  son  Œuvre,  par  Oscar 
Pkcqueur.  Liège,  Vaillant-Carmanne.  —  In-8°  (24.5  X  16), 
[2  +]  XXXIX  p. 

Extrait  anticipé,  tiré  à  part  du  Bulletin  de  la  Société  de  Littérature 
wallonne,  !.  48,  pagination  originelle.  Sert  de  préface  à  la  4e  édition  B 
de  Tàtî  /'  Pèriquî. 

La  partie  de  cet  ouvrage  relative  au  Théâtre  d'Edouard  Remouchamps, 
ainsi  qu'un  résumé  de  la  partie  biographique  ont  fait  l'objet  d'une 
lecture  publique  par  l'auteur  à  une  séance  solennelle  de  la  Société  de 
Littérature  wallonne,  le  26  décembre  1910  ;  comptes  rendus  dans  les 
journaux  liégeois  L'Exprès*.  La  Meuse,  Le  Journal  de  Liège  du  27  dé- 
cembre suivant. 

1911.  —  Bibliographie  d-  Edouard  Remouchamps  et  de  son  œuvre, 
par  Oscar  Colson.  In  «  Bulletin  de  la  Société  de  Littérature 
wallonne»,  t.  48  (191 1  )  =  Liber  Memorialis  t.  IL 

Aussi  avec  Tàtî  l'  Pèriquî,  4L'  édition  B.  Et  à  part. 

C'est  le  présent  travail. 

2.  Ouvrages 

a)  Théâtre 

1859.  —  TA  Saretî,  comèdeie  è  deux  actes,  par  Edouard  Remou- 
champs. Liège,  J.-G.  Carmanne,  1859.  —  In-8°  (23.5  X  16), 
71  p.  (Extrait  tiré  à  part  du  «  Bulletin  de  la  Société  liégeoise 
de  Littérature  wallonne  »,  t.  II,  ire  partie). 

Pièce  en  vers.  Médaille  en  vermeil  au  concours  de  cetle  Société, 
en  1858.  Voir  le  rapport  d'ALPHONSE  Le  Roy,  au  nom  du  jury,  dans 
le   «  Bulletin  »   sus-indiqué,  p.  31-67. 

Pièce  représentée  pour  la  i,e  fois  à  Mont  Dison,  le  31  janvier  1864  ; 
pour  la  70e  fois  à  Vierset-Barse,  le  8  décembre  1907.  ■ —  Représentée 
sous  le  titre  On  Vtapê  -manège,  à  Bombaye,  le  29  juin  1884  ;  sous  le 
titre  Lue  bonne  leçon,  à  Liège,  le  2  et  le  8  mars  1897. 

Sur  la  ire  représentation  à  Liège  le  8  janvier  1874,  voy.  Charles 
Gothier  dans  L'Express,  de  Liège,  n°  du  5  nov.  1900. 

Principaux  comptes  rendus  des  représentations  :  La  Meuse,  de  Liège, 
i8janv.  1874  et  25  mars  1875:  Le  Foyer,  de  Liège,  23  janv.  1874.  Voir 
aussi  les  comptes  rendus  de  la  200e  de  Tàtî  /'  Pèriquî  donnée  le 
3  mai  1890,  avec  li  Saveti. 


—  369  — 

1878.  —  Les  amours  da  Gèrâ,  comèdeie  è  deux  actes,  par 
Edouard  Remouchamps.    Liège,    impr.    Vaillant-Carmanne, 

1878.  —  In-8°  (23.5  x  17),  79  p.  (Extrait  tiré  à  part  du 
«  Bulletin  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  », 
t.  16  [2e  série,  t.  3.]) 

Pièce  en  vers.  Médaille  d'argent  au  concours  de  cette  Société  en 
1875.  Voir  le  rapport  d'IsiDORE  Dory,  au  nom  du  jury,  dans  le 
v<  Bulletin  »  sus-indiqué,  p.  91-101. 

Pièce  représentée  pour  la  1"  fois  à  Aveneux,  le  ie'  août  1880  ;  pour 
la  93e  fois  à  Liège,  au  Théâtre  communal    wallon,  le   29   mars    1906. 

Principaux  comptes  rendus  des  représentations  :  La  Meuse,  de  Liège, 
18  juin  1883  et  7  mai  1886;  La  Nation,  de  Bruxelles,  24-25  août 
1887  ;  Huy- Attractions,  6  nov.  1887  :  Le  Journalde  Liège,  1  3  janv.  1906: 
L'Exprrss,  de  Liège,  17  janvier  1906.  Voir  aussi  les  comptes  rendus 
de  la  100e  de  Tàti  F  Pèriquî,  donnée  le  4  lévrier  1888. 

1886.  —  Tàti  V  Pèriquî. 

Voir  la  IIe  partie  de  la  présente   Bibliographie. 

1887.  —  Flamands  et  Wallons,  prologue  inédit  [à  il  person- 
nages], paroles  de  Edouard  Rkmouchamps  (pour  la  partie 
wallonne)  et  Achille  Rodemboukg  (pour  la  partie  française) 
etX.  (pour  la  partie  flamande),  musique  de  scène  de  Conrakdy, 
joué  par  le  Cercle  d'Agrément  de  Liège,  à  la  représentation 
gala  au  Théâtre  communal  [Vlaamsche  Schouwburg],  rue  de 
Laeken,  à  Bruxelles,  le  22  octobre  1887,  organisée  par  la 
Société  wallonne  de  Bruxelles,  honorée  de  la  présence  de 
S.  A.  R.  le  prince  Baudouin,  le  samedi  22  octobre  1887. 

Programme  imprimé  par  J.-E.  Goossens  et  C°,  Bruxelles. 
Sur  ce  prologue  de  circonstance,   ci"    La  Gazette  de   Bruxelles  du 
23  août  18S7. 

Sur  la  présence  du  prince  Baudouin,  cf.  ci-après,  notice  n"  92. 

b)  Chansons  et  poésies  lyriques 

1860.  —  Chant  patriotique.  Air  :  La  Brabançonne.  Signée.  In 
«Journal  de  Liège»,  n°  du  21  juillet  1860. 

Chant  patriotique  en  wallon,  publié  à  l'occasion  et  au  sujet  du 
29e  anniversaire  de  l'avènement  du  Roi  et  de  l'abolition  des  octrois 
en  Belgique 

1863.  —  Vingt  vers  à  m'  camarade  Joseph  Thiriart.  à  nom  de 
XV  et  I.  Par  Edouard  Remouchamps. 


—  37°     - 

Compliment  à  l'occasion  de  la  Saint-Joseph.  Signé  et  daté  du 
18  mars  1863.  Inédit. 

Sur  .s  les  XV  et  I  »,  voy.  Oscar  Pecqueur  :  Edouard  Remouchamps , 
sa  Vie  et  son  Œuvre,  p.  m. 

1865.  — Cup-idon  ou  le  Dieu  de  V amour,  par  E[douard]  R[emou- 
CHAMPS].  —  In  «  Le  vrai  chanteur  comique,  almanach  pour 
1865  »,  Liège,  J.-J.  Thiriart  et  fils.  Pages  7-9. 

Chanson  française. 

1866.  —  Le  chant  des  gjmnasiarques,  par  Ed[ouard]  R[emou- 
champs].  —  In  «  Le  Gymnaste,  almanach  liégeois  ».  Liège, 
Thiriart  et  fils,  1866.  Pages  65-66. 

Chanson  française. 

1878.  —  Les  deux  voisins,  par  Ed[ouard]  Remouchamps.  In 
«  Bulletin  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  », 
t.  16  (2e  série,  t.  3),  p.  273-281. 

Poème  moral  en  vers.  Médaille  d'argent  au  concours  de  cette  Société 
en  1876.  Voir  le  rapport  d' Adolphe  Nihon  dans  le  «  Bulletin  »  sus- 
indiqué,  p.  267-27  1 . 

Reproduit  dans  Poésies  wallonnes,  par  Edouard  Remouchamps. 
Liège.  1880. 

1885.  —  Là  grand- mère,  par  Edjouard]  Remouchamps.  In 
«  Bulletin  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  », 
t.  20  (2e  série,  t.  VII),  p.  297-290. 

Chanson.  Médaille  de  bronze  au  concours  de  cette  Société  en  1881. 
Voir  le  Rapport  de  Victor  Chauvin,  au  nom  du  jury,  dans  le  «  Bul- 
letin »  sus-mentionné,  p.  279-291. 

Publiée  d'abord  dans  Contes  wallons,  par  Edouard  Remouchamps 
(Liège,  1884).  Reproduit  dans  A Imanach  de  l' Œuvre  de  la  Presse  libérale 
pour  1888  (Liège,  Bertrand),  p.  53-54;  et  dans  Le  Sauver dia,  de 
Jodoigne,  ire  année,  n"  17  :  27  novembre  1892. 

1887.  —  [Réponse  en  vers  wallons  faite  par  Edouard  Remou- 
champs aux  discours  prononcés  au  banquet  de  la  50e  représen- 
tation de  Tàti  F  Pèriquî.]  In  «  Journal  de  Liège  »,  n°  du 
4  juillet  1887. 

1887.  —  A  Hinri  Simon,  à  l'occâsiofi  de  /'  S°me  riprésintâtion  de 
Bleu-Bixhe,  par  E[douard]  Remouchamps.    —  In  «  Bulletin 
de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  »,  t.  28  (2e  série, 
t.  XV),  p.  264-265. 
Chanson  jubilaire. 


-   371   — 

1887.  —  A  .1/.  /'  Sénateur  dAndrimont,  mayeûr  di  Lige,  [par 
Edouard  Remouchamps].  —  In  «  Annuaire  de  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne»,  t.  12,  p.  IQ2-I93. 

Toste  prononce  au  20''  banquet  annuel  de  cette  Société. 

1888.  —  A  Monsieur  Georges  Willame,  par  Edouard  Remou- 
champs. 

Compliment   en    vers   wallons,  en    réponse   à   une  épître  en    Fers 
wallons  de   M.   Georges   Willame.    Signé  et   daté  du    Ier  avril    1888. 
Inédit. 

1889.  —  A  Simon.  Acrostiche  po  1'  cintînme  de  Bleu-Bixhe. 
Inédit.  Signé  et  daté  :  28  janvier  1889. 

1889.  —  A  Monsieur  Joseph  De/bœuf,  par  Edouard  Remou- 
champs. 

Compliment  en  vers  wallons,  à  l'occasion  de  la  publication  des 
Occidentales.  Signé  et  daté  du  3  mars  1889. 

Inédit. 

1889.  —  A  Monsieur  Joseph  Wil/em,  po  P  100""'  de  «  Navel  an  », 
par  Edouard  Remouchamps. 

Poème  inédit,  daté  du  2  juin  1889. 

1890.  —  Li  chant  des  patriote  wallon,  par  Edouard  Remou- 
champs. —  In  «  Bulletin  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne»,  t.  28  (2e  série,  t.  XV),  p.  24Q-250. 

1890.  —  Li  plâye  de  Pays,  par  E[douard]  Remouchamps.  — 
In  «  Bulletin  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  », 
t.  28  (2e  série,  t.  XV),  p.  269-271. 

Chanson  patriotique. 

Tirée  à  part  anticipativement  avec  d'autres  par  la  Société  éditrice, 
sous  le  titre  général  Poésies  du  banquet  du  13  janvier  1889.  Liège, 
H    Vaillant-Carmanne  1890.  In-8"  (23  X   15.5)1  31  P- 

1890.  —  Quatre-vingt  noùf,  par  Edfouard]  Remouchamps.  — 
In  «  Bulletin  delà  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  », 
t.  28  (2e  série,  t.  XV),  p.  300-301. 

Chanson  patriotique. 

Tirée  à   part  anticipativement   avec  d'autres  par   la  Société  éditrice, 


sous   1«-   titre   général    Poésies  du  banquet  du  il  janvier  1890.  Liège, 
Vaillant-Carmanne,  1890,  In-8°  (23  X   15-5),  30  p. 

Voy.  pamphlet  publié  à  cette  occasion  dans  la  Gazette  de  Liège,  n" 
des  [S   19  janvier  1890,  article  signé  L.  H.  LÉGIUS  [  —  J.  Demarteau], 

1890.  —   Les  bontv 'resse ,   par  Edouard   Remouchamps.  In 

«  Bulletin  de    la  Société   liégeoise  de  Littérature  wallonne  »; 
t.  28  (2"  série,  t.  XV),  p.  314-316. 
Chanson  satirique  (pasquèye). 

ruée  à  part  anticipativement  avec  d'autres  par  la  Société  éditrice, 
sons  le  titre  général  Poésies  du  banquet  du  11  janvier  1890.  Liège, 
Vaillant-Carmanne,  1890.  In-8'1  (23  X   >5-5).  30  p. 

1890.  —  Couplets  po  /'50""'  des  Trèdis,  par  Edouard  Remou- 
champs. 

Poème  inédit,  dédié  à  Gustave  Thiriart,  auteur  des  Trèdis  [titre 
primitif  de  lue  rivintche  di  ga/a/its]  et  daté  du  24  février  1890. 

1891.  —  Diiuiez  po  V  crèche.  Romance.  [Par  Edouard  Remou- 
champs]. —  In  :  Ville  de  Liège.  Rapport  sur  l'organisation... 
par  François  Dechamps.  Liège,  Desoer,  1891.  Pages  29-30. 

1891.  —  Lès  étant  d'  fabrique,  par  Edouard  Remouchamps.  — 
In  «  Bulletin  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  », 
t.  2g  (2'' série,  t.  XVI),  p.  568-569 

Romance.  Médaille  de  vermeil  au  concours  de  la  Société  en  1879  : 
rapport  non  publié,  égaré. 

Publié  d'abord  dans  Poésies  wallonnes  par  Edouard  Remouchamps 
(Liège,  1880).  Reproduit  dans  Almanach  Franklin  pour  l'année  1889 
(Liège,  Desoer).  Dans  PAclot,  de  Nivelles,  20  année,  n"  37  :  4  mai  1890. 
Enfin  dans  Anthologie  des  Poètes  wallons  (Liège.  Gothier,  1895). 

1891.  —  Li petite  Lucèye,  par  Edouard  Remouchamps.  —  In 
«  Bulletin  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  », 
t.  29  (21'  série,  t.  XVI),  p.  572-574). 

Chanson  narrative,  morale.  Médaille  de  bronze  au  concours  de  cette 
Société  en   1879  :  rapport  du  jury  non  publié,  égaré. 

Publié  d'abord  dans  Poésies  wallonnes  par  F~douard  Remouchamps 
(Liège,  1880). 

1891.  —  Pasquèye  composée  par  M.  [Edouard]  Remouchamps, 
récitée  par  V auteur.  A  M.  Victor  Chauvin,  à  Voccâsion  di 
s'  décoration.  —  In  «  Livre  d'or  de  la  Manifestation  en  l'hon- 
neur de  M.  Victor  Chauvin,  17  mai  1891  ».  Liège,  Vaillant- 
Carmanne,  1891,  p.  19-21. 
Poésie  jubilaire. 


5   - 

1891.  —  A  Moncheu  Ch.   Prend' homme ,  par   Edouard    Remotj- 

CHAMPS. 

Compliment  en  vers  wallons,  à  l'occasion  d'une  manifestation  en 
l'honneur  de  M.  Charles  Preud'homme,  qui  avait  administré  le  théâtre 
de  Huv  pendant  25  ans.  Signé  et  date  du  19  décembre  1891. 

Inédit. 

1892.  —A  M.  Alph.  II, mon  de  [.omet,  di  Nivelles,  par  Edouard 
Remouchamps. 

Sonnei  en  wallon.  Signé  et  date  du  25  février  1892. 
Inédit. 

1892.  —  A  Monsieur  d'Andrimont,  par  Ed[ouard]  Remou- 
champs. —  In  «  Annuaire  de  la  Société  liégeoise  de  Littéra- 
ture wallonne»,  t.   13,  p.  ioS-ioq 

Chanson  en  l'honneur  du  bourgmestre  de  Liège,  Julien  d'Andrimont. 

1892.  —  Ine  pinsêye  a  nosse  vtx  mayeûr  d'Andrimont,  par 
Ed[otjard]  Remouchamps.  —  In  «  Annuaire  de  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne  »,  t.  13,  p.  139. 

Strophes  en  mémoire  du  bourgmestre  de  Liège,  Julien  d'Andrimont. 

1892.  —  Âx    Wallon,    par    Ed[ouard]    Remouchamps.    —    In 

«  Annuaire  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  », 
t.  13,  p.   141-143. 

Poésie  patriotique  wallonne. 

1892.  —  A  Auguste  Hock,  par  E[douard]   Remouchamps.  — 

In  «  Annuaire  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  », 
t.  13,  p.  158-159. 
Chanson-toste. 

1894.  —  A  m'  camarade  Gustave  Thiriart,  par  Edouard  Remou- 
champs. 

Compliment  en  vers  wallons  a  l'occasion  de  la  toor'  de  la  pièce  Ine 
rivinche  di  galands,  par  Gustave  Thiriart.  Signé  et  date  du  22  avril 
1894. 

Inédit. 

1894.  -  LesrR'tourneux  d'  traque,  à  propos  des  dièrinnès  élec- 
tions, par  Edouard  Remouchamps. 

Chanson  satirique.  Signée  et  datée  de  novembre  1894. 
Inédit. 


—  374  - 

1895.  —  A  Monsieur  Rodberg,  curé  ddx  Mèneux,  pu  s'  jubile  di 
25  ans  [par  Edouard  Remouchamps.] 

Chanson  humoristique,  datée  du  içavril  1895.  Non  signée. 
Inédit. 


1895.  —  A  nasse  Mayeur  Joseph  Foidart,  à  l'occasion  di  s'  déco- 
ration, par  Edouard  Remouchamps. 

Strophes  dites  par  l'auteur  à  la  manifestation  organisée  en  l'honneur 
du  bourgmestre  de  Bressoux.  Signées  et  datées  du  8  septembre  1895. 
Inédit. 

1895.  —  Complainte  d'on  Coti  à  l'occasion  de  crucifiemint  de 
mayeûr  di  Bressoux,  par  Edouard  Remouchamps. 

Chanson  pour  le  banquet  offert  au  bourgmestre  de  Bressoux,  à  l'oc- 
casion de  sa  décoration.  Signée  et  datée  du  8  septembre  1895. 
Inédite. 

1897.  —  Pasquèye  composée  par  M.  [Edouard]  Remouchamps, 
récitée  par  l'auteur.  A  M.  Nicolas  Lequarré,  à  l'occasion  di 
s'  décoration.  —  In  «  Livre  d'or  de  la  Manifestation  en  l'hon- 
neur de  M.  Nicolas  Lequarré  ».  Liège,  H.  Vaillant-Carmanne, 
1877,  p.  22-24. 

Reproduite  in  «  Annuaire  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne  »,  t.  16  (1903),  p.  58-60. 

Poésie  jubilaire. 

c)    CON'IES 

1885.  —  Li veie  routène,  par  Ed[ouard]  Remouchamps.  [Suivi 
de  3  autres  pièces  du  même  Auteur  :  Li  sièrvante  de  curé;  Li 
p'iit  cosset  et  V  paysan;  Les  clâs  d'  clawson.~\  In  «  Bulletin  de 
la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  »,  t.  20  (2e  série, 
t.  VU),  p.  271-275. 

Contes  en  vers.  Médaille  d'argent  au  concours  de  cette  Société  en 
1880.  Voir  le  Rapport  d' Adolphe  Xihon,  au  nom  du  jury,  dans  le 
«  Bulletin  »  sus-mentionné,  p.  255-261. 

Œuvres  publiées  d'abord  dans  Contes  wallons,  par  Edouard  Remou- 
champs (Liège,  1884). 

Li  sièrvante  de  curé,  reproduit  dans  Almanach  de  l'Œuvre  de  la  Presse 
libérale  pour  1888  (Liège,  Bertrand,  p.   17). 


—   375  — 

1885.  —  Trois  contes,  pai  Ed  ouard]  Remouchamps.  In  «  Bul- 
letin de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne»;  t.  20 
(2e  série,  t.  VII),  p.  276-277. 

Contes  en  vers  :  L'htègiu'  J'a  J'han  :  Li  richâ  et  /'  Mieux  :  Li  solêie. 
Médaille  de  bronze  au  concours  de  cette  Société  en  1880.  Voir  le 
Rapport  d' Adolphe  Nihon,  au  nom  du  jury,  dans  le  «  Bulletin  »  sus- 
mentionné, p.  255-261. 

Œuvres  publiées  d'abord  dans  Contes  wallons,  par  EDOUARD  R.EMOU- 
champs  (Liège,  1884). 

E'èssègne  d'à  J'han,  reproduit  dans  le  «  Bulletin  de  la  Société  de 
Littérature  wallonne  »,  t.  48,  p.  231. 

1889.  —  Vardinnois.  Va  :  Rèsponse  d'on  coiurî.  [Par  Edouard 
Remouchamps).   —   In    <s  Almanach    Franklin  »    pour   1890. 
Vingt-quatrième   année.    Liège,   impr.    de   Ch.    Aug.    Desoer 
[1889],   p   49  et  50. 
Conte  et  facétie,  en  vers. 

1885.  —  Li  platène  de  cure,  conte,  par  Ed[ouard|  Remou- 
champs. In  «  Bulletin  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne»,  t.  20  (2e  série,  t.  VII),  p.  278. 

Conte  en  vers.  Publication  ordonnée  par  le  jury  du  concours  de 
cette  Société,  en  1880.  Voir  le  Rapport  d'ADOLPHE  Nihon,  au  nom  du 
jury,  dans  le  «  Bulletin  »,  sus-mentionné  p.  255-261. 

Publié  d'abord  dans  Contes  wallons,  par  Edouard  Remouchamps, 
Liège,  1884. 

1887.    -  Li  Cruc\fixèt  P  Moûni,  [par  Edouard  Remouchamps]. 
In  «Annuaire  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne», 
t.  13,  p.  IQQ-200. 
Conte,  en  vers. 

1887.  —  Les  Crâs-Pourçais  et  /'  Paradis,  par  E[douard] 
Remouchamps.  —  In  «  Almanach  Franklin  »  pour  1888,  vingt- 
deuxième  année.  Liège,  impr.  Ch.  Aug.  Desoer  [1887]. 
Page  54. 

Conte,  en  vers. 

1887.  —  Inepisseûre  d  Avocat,  [par  Edouard  Remouchamps].— 
In  «  Annuaire  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne», 
t.  12,  p.  107-198. 

(  tonte,  en  vers. 

Reproduite  in  <-  Almanach  de  l'Œuvre  de  la  Presse  libérale  »,  Liège, 
1889  (Liège,  impr.  G.  Bertrand),  p.  24-25. 


376 


i  1857-1867].  —  Chansons,  par  Edouard  Remouchamps.  — 
Inédit. 

Recueil  de  21  chansons  françaises,  datées  de  juillet  1857  au  2I  avnl 
1867.  —  (Manuscrit  en  1  vol.  de  54  p.,  en  possession  de  Ai.  Jos.-M. 
Remouchamps,  avocat  à  Liège.) 

Sur  ce  recueil  voy.  Oscar  Pecqueur  :  Edouard  Remouchamps,  sa  Vie 
ri  son  (E/tvre.  Liège,   1911.  P.  m. 

[1859-1892].  —  Fleur  et  laton  :  pasqueies,  contes  et  rimais  da 
Edouard  Remouchamps.  —  Inédit. 

Recueil  d'œuvres  inédites  et  autres  :  chansons,  contes,  impromptus, 
facéties  populaires  ou  originales  (78  pièces).  La  ire  est  datée  du 
6  janvier  1859.  —  (Manuscrit  en  2  vol.  de  130  e!  20  p.,  en  possession 
de  M.  Jos.-M.  Remouchamps,  avocat  à  Liège). 

Sur  ce  recueil,  voy.  Oscar  Pecqueur  :  Edouard  Remouchamps,  sa 
Vie  et  son  Œuvre.  Liège,   19  1  1 .  Pages  IV    et  v. 

1880.  —  Poésies  zvallonnes,  par  Edouard  Remouchamps.  Liège, 
Vaillant-Carmanne,  1880.  —  In-8°  (22  X    15),  16  p. 

Contient  :  Les  deux  voisins,  poème.  Les  Efauis  d'  fabrique,  chanson. 
Li p'tite  Lucèye,  chanson. 

1884.  —  Contes  wallons,  par  Edouard  Remouchamps.  Liège, 
H.  Vaillant-Carmanne,  1804.  —  In-8°  (24  X   15.5),  13  p. 

Contient  les  contes  et  la  chanson  publiés  ensuite  dans  le  «  Bulletin 
de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  »,  t.  20  (21'  série,  t.  VII, 
1885),  savoir  :  a)  Contes  en  vers  :  Li  veie  routène,  Li  sièrvante  de  curé, 
Li  p'tit  cossrt  et  /' paysan,  Lès  c/ai  d'  c/azvson,  L'èssègne  da  jf'han, 
Li  ricliâ  'et  l'bribeux,  Li  sôleie.  Li  platine  de  curé  ;  b)  Chanson  :  Li 
grand'  mère 

e)   Varia 

1.889.  —  Boite  aux  /et très.  Ou  nous  écrit  :  Mossien  le  r'dacteur... 
Par  E.  M.  Mismackt.  In  «  Gazette  wallonne  »,  n°  2  (30  jan- 
vier 1 889). 

Lettre  en  marollien  sur  les  affaires  wallonnes  du  temps.  Cette  fan- 
taisie d'Edouard  Remouchamps  est,  en  date,  le  premier  document  d'un 
genre  qui,  dans  les  journaux  locaux,  wallons  et  français,  a  été  depuis 
lors  fréquemment  exploité  avec  talent   et  succès. 


1889.    —    Hinri    Simon.      Par    Edouard    Remouchamps].    — 

In   «Gazette  wallonne  »,   de   Liège,   n°  3   :    15  janvier   [889. 

Article  biographique  et  critique,  avec  porirail  d'après  photographie, 

publie  à  l'occasion  de  la    too    de  la  pue.-   Li   Bleu-Bihe,   par   Henri 

Simon. 

1892.  [Discours  funèbre    en    prose   wallonne,    par    Edouard 

Remouchamps,  prononce  par  M.  Joseph  Lambremont,  au  nom 
du  personnel  ouvrier,  aux  funérailles  de  M.  Louis  Fraigneux.  j— 
In  «La  Meuse»  et  le  «Journal  de  Liège»,  nos  du  3  août  1892. 
Ce  discours  est ,  à  notre  connaissance,  le  premier  en  date,  écrit  en 
wallon,  prononcé  sur  une  tombe. 

[ ]  —  Glossaire  technologique  wallon-français  des  Meuniers.  — 

(Manuscrit  de  88  p.  en  possession  de  M.  Jos. -M.  Remouchamps, 
avocat  à  Liège). 


II 

"Bibliographie  de  «  Tatî  I'  Pèriquî  » 

1 .  Éditions 

1886.  —  Edouard  Remouchamps.  Tâtî  V  Pèrriqui,  comèdeie- 
vaudeville  es  treus  akes.  Liège,  Vaillant-Carmanne.  —  In-8° 
(23  V  15),  96  p.  Extrait  tiré  à  part  du  «Bulletin  de  la  Société 
liégeoise  de  Littérature  wallonne»,  t.  22  (2e  série,  t.  q,  1886). 

Pièce  en  vers.  Médaille  d'or  au  concours  de  cette  Société.  Voir  le 
rapport  de  Victor  Chauvin,  au  nom  du  jury,  dans  le  »  Bulletin  » 
précité,  p.  365-376.  Œuvre  citée  dans  le  même  «  Bulletin  »,  t.  41. 
ir<?  partie,  p.  43  et  93. 

Pièce  représentée  pour  la  1"'  fois  à  Liège  le  ti  octobre  1885;  et 
pour  la  305e  fois  à  Liège  le  25  décembre  1910. 

Sur  l'œuvre  dès  son  apparition,  voy  Célestin  Demblox  in  La  Wal- 
lonie, de  Liège,  revue  mensuelle,  n"  de  nov.  1S87.  p.  372  ;  ripostes  dans 
La  Justice,  de  Liège,  hebdomadaire,  n"s  des  27  nov.  et  4  dec.  1887. 
Voy.  aussi  M[aÛRICe]  W[n,MOTTE]  in  Le  Journal  de  Liage,  n"  du 
2  1  janvier  1888, 

Voy.  en  outre  M[aurice]  Wii.movi  k  :  Le  Mouvement  wallon,  in 
«  La  Vie  contemporaine  ».  de  Paris,  mensuelle,  15  nov.  1893,  p.  417- 
418;  Oscar  Grojean  :  La  Littérature  wallonne,  in  «  Wallonia  »,  de 
Liège,  mensuelle,  mai  1905.  p.  172:  Auguste  Vierset  :  Littérature 
wallonne,  in  «  L'Illustration  belge  ».  de  Bruxelles,  hebdomadaire, 
19  nov.  1905  :  Maurice  Wii.moiik  :  La  Littérature  wallonne  au 
XIXe  siècle,  in  «  Les  Marches  de  l'Est  »,  de  Paris,  mensuelle,  n"  3  de 
1909,  p.  419- 


-  378   - 

Deuxième  édition.  Liège,  Vaillant-Carmanne,  1888.  —  In-8° 
(23  X   15),  100  p.  Prix  :  1  fr.  50. 

Réimpression, sans  faux-titre,  avec  correction  d'un  lapsus  au  vers  887 
dt-  la  p.  73  :  tourate,  supprimé.  —  A  la  p.  3.  dédicace  Au  Cercle  J' Agré- 
ment Je  Liège,  Témoignage  Je  reconnaissance  de  F  Auteur.  Page  99-100  : 
Liste  Jes  100 premières  représentations  de  Tâti  f  Pèriqui  [connues  à  cette 
époque]. 

Quelques  exemplaires  ont  été  tirés  sur  papier  de  hollande  (25  X  16.5), 
avec  1  portrait  de  l'auteur  en  frontispice,  photographie  collée;  et 
4  photographies  représentant  divers  groupes  d'interprèies  de  la  pièce, 
collées  hors  texte. 

Troisième  édition.  Liège,  Vaillant-Carmanne.  1888.  —  In-8° 
(25.5  X  16.3),  100  p. 

Réimpression,  sans  faux-titre,  suivant  la  deuxième  édition.  P.  99- 
100  :  Liste  Jes  12s  représentations  Je  Tâti  /'  Pèriqui  [connues  à  cette 
époque]. 

Quatrième  édition.  Avec  le  portrait  de  l'auteur  [d'après  le  dessin 
d'Auguste  Danse  et  reproduction  de  la  signature  autographe 
de  Remouchamps]  ;  la  musique  des  chants  [  notée  par  Joseph 
Duysenx]  ;  un  commentaire  et  un  glossaire  par  Jean  Haust  ; 
une  Etude  sur  la  vie  et  l'œuvre  de  l'Auteur,  par  Oscar 
Pecqueur  ;  diverses  annexes  ;  la  Bibliographie  de  l'Auteur  et 
de  son  œuvre,  par  Oscar  Colson.  —  In  Bulletin  de  la  Société 
de  Littérature  wallonne,  t.  48  (191 1)  qui  est  lui-même  le 
Liber  tnemorialis,  IIe  partie.  Pages  119-363. 

Quatrième  édition  B.  Tirage  à  part  contenant  la  pièce  et  dans  un 
autre  ordre  les  articles  ci-dessus  énumérés.  Liège,  Société  de 
Littérature  wallonne  (impr.  Vaillant-Carmanne)  19II.  —  In-8° 
(25  X  16.8),  lxxii  -f  183  p.  Frontispice  :  portrait  de  l'Auteur, 
eau-forte  originale  d'Auguste  Danse  ;  planches  et  vignettes. 
Prix  :  fr.  7,50. 

Quatrième  édition  C.  (édition  classique).  Tirage  à  part  contenant 
le  texte,  les  airs  notés,  le  commentaire  et  le  glossaire.  Même 
éditeur.  —  In-8°,  183  p.  Frontispice  :  portrait  de  l'auteur, 
photogravure  d'un  dessin  d'Auguste  Danse.  Prix  :  fr.  3,50. 

Quatrième  édition  D  (édition  populaire).  Tirage  à  part  du  texte 
avec  airs  notés.  Même  éditeur.  —  In-8°,  108  p.  Frontispice  : 
portrait  de  l'auteur,  photogravure  d'un  dessin  d'Auguste 
Danse.  Prix  :  fr.  2. 


-    37" 
2.  Traductions  de  l'œuvre 

Tâti  li  Perruquî.  Manuscrit  anonyme.  1888. 

Traduction  en  dialecte  de  Spy,  faite  par  ALPHONSE  Mestreit.  D'  en 
raéd.,  en  collaboration  avec  le  notaire  Sterpin,  de  Spy,  et  Ed.  Del- 
vigne,  secrétaire  communal  de  cette  commune.  Représentée  pour  la 
1™  fois  à  Spv.  le  25  décembre  1888,  et  pour  la  4'  luis  à  Malonne,  le 
1  7  novembre  1889. 

Bibi  P  Barbier.  Manuscrit. 

Traduction  en  dialecte  d'Ath,  fane  par  Henri  Deixourt. 
Représentée  à  Ath  le  28  août  1889. 

Gusse  eî  Barbl.  Manuscrit. 

Traduction  en  dialecte  de  Nivelles,  faite  par  Edouard  Parmentier. 
Représentée  pour  la  ire  fois  à  Nivelles  le  22  octobre  1893.  Et   pour 
la  7e  fois  dans  la  même  ville,  le  7  septembre  1902. 

Tâti  V  Perriqui.  Manuscrit. 

Traduction  en  dialecte  de  Ouenast  faite  par  Jules  Toussaint. 
Représentée  à  Ouenast  le  24  avril  1898.  et  pour  la  3e  fois  dans  celte 
même  commune  le  8  mai  1898. 

Tâti  V  Perruquî.  Manuscrit. 

Traduction  en  dialecte  de  Namur.  faite  par  Berthalor  [Albert 
RobertJ.  Représentée  pour  la  ire  fois  à  Bruxelles  le  15  mars  1908.  et 
pour  la  4''  fois  à  Louvain,  le  17  février  1909. 

[Traduction  en  dialecte  borain  faite  par  Joseph  Dufrane.] 

Signalée  par  Adolphe  Demoumter  dans  une  étude  biographique  et 
critique  sur  Joseph  Dufrane  in  Wallonia,  t.  XVII  (1909).  p.  81. 
N'a  pas  été  représentée. 

Tâti  V  Perriqtiî.  Manuscrit  :  Traduction  en  dialecte  de  Charleroi, 
par  Armand  Pévenasse. 

A  été  représentée  à  Marcinelle,  les  4  et  5  novembre  1 9 1  1 . 

3.  Analyses 

1888.]  Tati  le  perruquier.   Paris,  typ.  Morris     —   In-40    (22  X 
13.8).  4  p. 

Résumé  de  la  pièce,  scène   par   scène,   publiée   par   Victor   Raskin 
pour  être  distribuée  au  public  des  représentations  de  la  pièce  à  Pans. 
Réédition  à  Mons  en  1906.  Introuvable. 


—  3*o  — 

[1888.  |  —  Analyse  sommaire  en  langue  française  de  «  Li  Bleu 
Bixhe  »,  pièce  wallonne  en  I  acte,  de  Monsieur  Henri  Simon, 
et  de  «  Tàtî  1'  Perriqui  »,  comédie  wallonne  en  trois  actes, 
de  Monsieur  Remouchamps .  Tournai,  imp.  Renibaut-Tricot. 
Jn-40  (21    X    I3;5);  7  P-  et  couverture.  Prix  :  fr.  0,20. 

Résumé  scène  par  scène,  publiée  par  le  cercle  organisateur  de  la 
représentation  de  Tournai  le  20-3-88. 

Le  résumé  de  Tâtî  F  Perriqui  est  la  reproduction  du  texte  publié 
à  Paris. 

[1907.]  —  Société  dramatique  wallonne  ...  Dimanche  27 janvier 
IQOJ,  ...  au  Casino  Charlemagne  ...,  Herstal,  Grande  soirée 
de  Bienfaisance  ..  [suit  le  programme]  Liège,  Jos.  Olivier  — 
In-8°  (21  X  13,5),  9  P-  [+7  non  paginées].  Impression  en 
rouge  sur  papier  couché.  Contient  notamment  l'analyse  de 
Tati  V Perriqui. 

1909.  —  Théâtre  de  Louvain.  Mercredi  IJ  février  :  Grande 
représentation  dramatique  wallonne  donnée  par  «  Nameur  po 
tôt  »  sous  les  auspices  de  la  «  Fédération  wallonne  des  étu- 
diants »  et  de  la  «  Fraternelle  wallonne  »  [suit  le  programme]. 
S.  1.  n.  d.  —  In-folio  (32  X  22.8). 
Au  dos  :  Résumé  de  Tâtî  l'Perriquî. 

4.  Commentaires  philologiques 

1911.  —  Auguste  DoUTREPONT   :    Cours  comportant  P  explication 

de   «  Tâtî   1'  Pèriquî  »,    donné  aux  étudiants  du  doctorat  en 
philologie  romane  de  l'Université  de  Liège. 
Inédit. 

1911.  —  Jean  Haust.  Pour  lire  Tati  P  Pèriquî.  Commentaire 
de  la  pièce,  suivi  d'un  glossaire.  —  In  «  Bulletin  de  la  Société 
de  Littérature  wallonne»,  t.  48  Et  à  part.  Publié  aussi  dans 
Tâtî  T  Pèriquî,  4e  édition,  tirages  B  et  C. 

5.  Principaux  comptes  rendus  des  représentations 

LIÈGE  :  a)  Première  représentation  :  La  Justice,  18-10-85  :  La  Meuse 
21-10-85.;  La  Bataille,  Henri  de  Bex  [=  Henri  Bury].  28-2-86: 
Le  Foyer,  3-2-87. 

b)  La  25e  :  La  Meuse  12-4-87,  13-4-87. 


c)  La  50e:  La  Meuse,  8-7-87,  24-6-87,  30-6-87,  1-7-87,  4-7-87: 
Le  Journal  de  Liège,  4-7-87  ;  La  Réforme,  de  Bruxelles,  3-7-87  :  La 
Gazette  de  Huy,  4-7-87. 

d)  La  100e  .  La  Meuse,  Journal  de  Liège,  Gazette  de  Liège,  La 
Bataille  de  Liège,  2-2-88  et  6  2-88  :  Le  Patriote,  l' Etoile,  la  Gazette,  la 
Réforme  de  Bruxelles,  Champal  [=  Achille  Chainaye],  6-2- 
le  Journal  de  Gand,  F  Indépendance  belge,  7-2  88  :  La  Nation,  de 
Bruxelles,  3-2,6-2-88:  Le  Journal  Franklin,  B[ugène]  D[UCHESNE] 
12-2-88;  la  Gazette  de  Liège  1  1-2-88,  L.  H.  LÉGius  [=  Joseph  DEMAR- 
teau],  riposte  dans  la  Meuse  18-2  et  21-2-88  ;  Le  Gil  Blas  28-2  88 
Caprice- Revue,  n°  spécial  4-2-88. 

e)  La  200e  :  La  Meuse  et  le  Journal  de  Liège,  5-5-90. 

/)  La  reprise:  l,' Express,  Henry  Odekerke,  19-11-97;  Ibid. 
Olympe  Gilbart,  21-11-97:  Ibid.  Mandeviixe  [=  Jean  Roger] 
27-12-07  ;    La  Meuse,  19,  21  et  22-11-97 

HUY  :    Gazette    de    Huy    et    la   Meuse,     9-2-87.     L'Entracte,    de    Huy 
16-3-87.  —  Tribune  de  Huy,  et   Gazette  de  Huy,  15-2-88. 

BRUXELLES  :  La  Chronique,  la  Nation,  la  Réforme,  le  Peuple,  le  Jour 
nal  de  Liège,  3-5~87-  Le  Figaro,  4-5-87  :  Lettre  de  Bruxelles  (suggère 
l'idée  de  représenter  la  pièce  à  Paris).  L' Indépendance  belge,  G[um.wk] 
F[rédérix],  5-5-87.  La  Réforme,  Georges  Renory  [Georges  Mas- 
set],  21-10-87  '•  —  Le  Prince  Baudouin  à  la  représentation  :  La 
Chronique,  J[ean]  d'A[rdenne],  24-10-87  :  L' Indépendance  belge,  2 
et  24-10-87  ;  La  Gazette,  23-10-87  :  La  Chronique,  24-10-87. 


NAMUR:  L'Opir, 


libérale,  22,  24  et    31-5-87.    Namur-varit 


5-6-87 
,  8-5-87 


VERVIERS  :  L'Union  libérale,  6  et  17-5-85.  Journal  de  Vervit 
La  Feuille  du  Dimanche,  15-5-87.  Journal  de  Liège,  17-5-87. 

OSTENDE  :  E  Echo  d'Ostende.  29-8-87.  La  Saison  d'Ostende,  1-9-87 
Polémique  :  Het  Volksbelang,  de  Gand,  24-9-87  et  Bruxelles-revue, 
6-1 1-87  :  cf.  la  Meuse,  25-1 1-87.  —  La  Reine  des  Belges,  Marie-Hen 
riette,  à  la  représentation  :  Journal  de  Liège,  8-9-87  ;  Y  Express,  22 
9-02  ;   Wallonia,  X  (1902),  p.  255. 

CHARLEROI  :  Gazette  de  Charleroi,  12  et  13-4-87.  L'Ami  du  Peuple 
Jenny  [  =  Alice   Bron],    20-11-87. 

LOUVAIN  :  Le  Libéral,  le  Réveil,  12-2-88. 

MARCHE-EN-FAMENNE  :  L'Agriculteur  et  le  Courrier  des  Ardennes, 
19-2-88. 

L'Organe  du  Tournaisis,  25-3-88. 

5  et  2-5-88.  Tribune  de  Mons, 


TOURNAI  :  La  Vérité,  21-3-f 

MONS  (Hainaut)  :  Journal  de  Mons,  24-4-É 
1-5-88.  Gazette  de  Mons,   2-5-88. 


t.  48,  f.  25 


-  382  - 

1  o  1  PARIS  :   Le  Gaulois  (Frimousse),   le  Parisien,   (Alphonse  Bonbers), 

le  Matin,  La  Meuse,  24-5-88.  Le  Figaro,  Gil  Blas  (Diego),  le  National 
(Edmond  Stoullig),  le  Petit  Parisien  (P.  G.),  la  Petite  République 
(A.  D.),  l'Autorité  (Valère),  le  Télégraphe  (Camille  Le  Senne), 
25-6-88.  Le  Petit  Journal,  le  Soir  (G.  K.),  /' In transigeant  (F auchery), 
26-5-88.  L' Europe  Artiste  [A.  RÉverchon],  La  Lanterne,  Journal  des 
Artistes,  27-5-88.  Le  Siècle  (Adrien  Barbusse),  28-5-88.  Le  Temps, 
reproduit  par  La  Meuse  dans  son  n°  du  7-6-88.  U Europe  Artiste,  5-6- 
88.  —  Correspondance  parisienne  dans  l'Etoile  belge  24-5-88,  la  Meuse 
et  le  Journal  de  Liège  25-5-88. 

1  02  MALMEDY  :  L'Organe  et  la  Semaine,    21-7-88.   L' Annonce,  la  Semaine 

de  Stavelot,  21-8-87. 

1  0  3  DINANT  :  Journal  de  Diyiant,  9-1 1-88.  Chronique  de  Bruxelles,  1 6-1 1-88. 

1  04  MALINES  :  La  Dy/e,  1 1-1 1-88.  De  Burgerij ,  1 1-1 1-88  (article  écrit  en 

français). 

105  CHARLEROI  :    Gazette   de   Charleroi,    13-11-88.  Journal  de  Charleroi, 

12  et  31-11-88. 

106  LOUVAIN  :  La  Revue  belge,  15-12-88. 

1  07  CINEY  :  Journal  du  canton  de  Ciney,  novembre  1888. 

1  08  GAND  :  La  Flandre  libérale  et  le  Journal  de  Gand,  23-1 1-89. 

1  09  NIVELLES  :  Le  Sauverdia  de  Jodoigne  et  le  Courrier  de  Nivelles  29-10-93. 

1  10  [1887].  —  Tàtî  rPerriqui,  comèdeie  es  3   ackes  de   M.    Remou- 

champs.  Appréciation  de  la  presse.  S.  I.  n.  d.  —  In  folio  (55  X 
37),  4P- 

Recueil  d'extraits  de  la  presse  belge  sur  les  reprises  de  Tâtî  à  : 
Bruxelles,  Huy,  Verviers,  Namur.  Publié  après  la5oe  pour  la  réclame 
des  représentations  dans  les  communes  rurales,  par  les  soins  du  Théâ- 
tre wallon,  dir.  V.  Raskin.  Contient  aussi  la  distribution  de  Tâtî  et  du 
Bleu  bî.xhe. 


III 

Œuvres   et   documents   se   rapportant 

à   l'Auteur  ou  à    PCEuvre 

1.  Poésies,  tostes,  discours 

1887.  —  A  V santé  da  Tâti!  rondel,  par  Henri  Simon.  Daté  de 
Lîge,  H  londi  d'Pâques  1887.  —   In    Caprice- Revue,    n°  du  4 
février  1888. 
A  l'occasion  de  la  25e  représentation  de  Tâti  l'  Pèriqui. 


-  383    - 

1887.  —  Tâti  YPerriquî,  cramignon.  Signé  Henri  Simon  et 
daté  du  12  avril  1887.  —    In    Caprice-revue.    n°  du  4   février 

1888. 

Reproduit   in   v<  Bulletin  delà  Société  de  Littérature   wallonne», 
,       t.  48,  p.  267. 

1887.  —  Le  banquet  de  «  Tâtî».  In  «Journal  de  Liège  »,  n°  du 
4  juillet  1887. 

Compte  rendu  du  banquet  offert  à  Edouard  Remouchamps  à  l'occa- 
sion delà  50e  représentation  de  la  pièce.  Reproduit,  notamment,  les 
discours  en  wallon  de  Joseph  Dejardin,  président  de  la  Société  de 
Littérature  wallonne,  et  Julien  d'Andrimont,  bourgmestre  de  Liège; 
ainsi  que  la  réponse  en  vers  wallons  faite  par  Edouard  Remouchamps. 

1887.  —  Santé poirtêie  par  li  docteur  A.  Hubert  â  banquet  offr ou 
à  Edouard  Remouchamps  par  li  Société  Liégeoise  de  Littérature 
wallonne,  li  2  djulette  l88j.  —  In  «  Caprice-Revue  »,  nu  du 
4  février  1888. 

Reproduit  in  «  Bulletin  de  la  Société  de  Littérature  wallonne  », 
t.  48,  p.  269. 

1887.  —  A  propos  de  Banquet  à  l'occasion  dé  l'cinquantainme 
Représentation  di  Tâtî  l'Perriqui  d'Edouard  R'mouchamps, 
pièce  è  3  actes,  couronneie  â  concours  di  Littérature  wallonne 
di  1885.  Lârgosse  à  Tâti,  chanson  ;  et  Respoîise  di  Tâtî  â 
Lârgosse,  monologue.  Par  Gustave  Thiriakt.  Liège,  Gustave 
Thiriart.  —  In  folio  36  +  23,  impr.  des  deux  côtés. 
Chanson  reproduite  dans  «  Caprice-Revue  »,  n°  du  4    février    1888. 

[1887.]  —  A  Tonton.  Couplets  chantés  par  l'auteur  à  Banquet 
offert  à  R'mouchamps  par  la  Société  di  Littérature  Wallonne, 
à  l'occasion  de  l'cinquantinme  Représintàtion  di  Tâtî  l'Perri- 
qui.   Par   Gustave   Thiriart.    Placard    (28  x  22). 

Liège,  [Gustave  Thiriart,]  le  27  juin  1887.  Reproduit  dans 
«  Caprice-Revue,  n°  du  4  février  1888. 

1887.  —  Lettre    léhowe    â   banquet    de  SOme   di    Tâtî,  par   M. 
Defrecheux,   li  2  d'fulette  1887.   Par   O.    Maisin.    Datée   de 
«  Paris,  28  dé  meû  d'Jun  1887  ». 
Inédit. 

1887.  —  A     Monsieur    Edouard    Remouchamps.     Chanté    par 
Edouard   Antoine   au    banquet    de  la   Société  de   Littérature 
wallonne,  le  2  juillet  1887.  Par  François  Bauwens. 
Chanson  inédite. 


-   3«4  — 

1887.  —  Quatrain  so   Edouard  Remouchamps.   Léhou  par  M. 
Defrecheux,  â    Banquet   de  V  Société   li  2  pdette   l88*j.    Par 
Antoine  Kirsch. 
Inédit. 

1887.  —  A  M.  Edouard  Remouchamps.  Couplets  composés 
[par  Joseph  Willem  el  chantés  par  lui]  à  l'occasion  du  ban- 
quet offert  par  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallo7ine  à 
l'auteur  de  Tâtl  PPerriquî,  le  samedi  2  juillet  i88j .  —  In 
«  Caprice-Revue  »,  n°  du  4  février  1888. 

[1887.]  —  Tôt  rim'nant  d'Tâlî.  Paroles  de  H.  Simon,  créé  par 
Jean  van  Essen  au  banquet  offert  par  M.  Remouchamps  à 
l'occasion  de  la  50e  de  Tâtî,  le  7  juillet  1887.  [Liège,  Bénard]  — 
Placard  39.5  X  17-5,  quelques  exemplaires  de  39.5  x  19. 

Texte  encadré  de  dessins  de  Henri  Simon,  non  signés.  Autographie 
en  noir.  Chanson  reproduite  dans  «  Caprice-Revue  »,  n"  du  4  février 
1888;  et  dans  le  «  Bulletin  de  la  Société  de  Littérature  wallonne  », 
t.  48,  p.  271. 

1887.    —    Couplets   chantés  par  M.    Victor  Raskin   au   banquet 
offert  par  M.  E.  Remouchamps  aux  interprètes  de  Tâtî  V  Per- 
riquî,  le  7  juillet  188J  à  l'occasion  de  la  50e  représentation  de 
Tâtl  V  Pèrriquî.  Par  Joseph  Willem. 
Inédit. 

1887.  —  Tâtî  à  Roclinge.  Air  :  En  revenant  de  la  Revue.  Par 
J.  Verdcourt. 

Chanson   écrite  à   l'occasion    de   la   représentation   de   la   pièce   à 
Roclenge,  le  5  septembre  1887. 
Inédit. 

1887.  —  A  cerk  d  agrémint  d Lige  à  l'occasion   de   l'représen- 
tation  di  Tâti  l'Perriqui   è   de   Bleu   bixhe  â   Hognoul  li    13 
Novimbe  1887.  Par  Alexis  Fiasse. 
Poésie  inédite. 

1887.  —  Triolet.  Pauvres  Elamands  !  par  Alfred  Lesbouche. 
—  In  «  Journal  de  Liège  »;  n°  du  21  décembre  1887. 

[1887.]  —  Les  cint  mèie  francs  da  Tati  so  flotte,  ou  V  gros  lot- 
mâqué  [chanson  signée]  André  Delarge  dit  Molinvaux. 

A  paru  dans  une  feuille  de  chansons  françaises  et  wallonnes  impri- 
mée par  Camille  Couchant,  à  Liège. 


-  3«5  - 

J1887.]  —  Les  Guignons  da  Tâti  Air:  En  revenant  de  la  Revue. 
Propriété  réservée  de  J(  mi  s  Paulus.  Liège,  Bertrand-Fonck. 
—  Placard  35  ><  27.5. 

Chanson  relative  à  un  procès  intenté  par  l'Administration  des 
<  m-mins  de  fer  belges  aux  interprètes  de  Tâti,  lesquels  obtinrent  gain 
de  cause  devant  le  tribunal  de  police  de  St-.Iosse-ten-Noode,  audience 
du  17  octobre  1887. 

1888.  —  Les  Occidentales,  par  Victor  Wallo.  —  In  «  le  Jour- 
nal de  Liège  »  1887  et  1888. 

("elles  de  ces  poésies  qui  sont  relatives  à  Tâti  f  Perriquî  sont  numé- 
rotées, titrées  et  datées  comme  suit  :  VI,  Cri  de  guerre  de  Van  Pet te- 
ghem,  25  janvier  1888  :  Vil,  La  douleur  du  Pacha,  4  février  1888  ; 
XIII.  La  fureur  du  Pacha,  4  février  1888  :  XXI,  Tâtira,  décembre  1887. 

Victor  Wallo  est  le  pseudonyme  collectif  de  Joseph  Delbœuf  et 

d'un    AiNOXY.ME. 

[1888.]  —  Nosse  cintinme .  Chanson,  par  Henri  Simon.  Dite  par 
Toussaint  Ouintin  à  la  100e  représentation  de  Tâti  V  Perriquî. 
Inédit. 

[1888.]  —  Li  discours  da  Tâti  à  AI.  Remouchamps  a  propos  dé 
l'eintinme  riprésintàtion.  Par  Gustave  Thiriart.  Lu  par 
Toussaint  Quintin  à  la  ioop  représentation  de  Tâti  V  Perriquî. 

En  vers  wallons,  puis  français  et  wallons  alternés. 

Inédit. 

1888.  —  Couplets  po  V cintinme  riprésintàtion  di  Tâtt  l'Perriquî 
à  Grand  Thèâte  di  Lîge,  li  semdi  4  Fèvri    1888.    Par   Joseph 
Willem.  Dit  par  Edouard  Ansay  à  la  100e  représentation  de 
Tâti  V  Perriquî. 
Inédit. 

1888.  —  Saint  Tàtî.  Chanson,  par  Gustave  Thiriart.  Dite  par 

l'auteur  du  banquet  de  la  centième. 
Inédit. 

1888.  —  A  Edouard!  Chanson,  par  Gustave  Thiriart.  Dite 
par  l'auteur  au  banquet  de  la  centième. 

Reproduite  par  Caprice-revue    n°  du  4  février  1888. 

1888.  —  A  Edouard  Remouchamps.  So  l'air  de  pantalon  trawé. 
Par  le  D1'  A.  Hubert. 

Chanson  pour  le  banquet  de  la  100e  représentation  de  Tâti  F  Per- 
riquî. Inédite. 


-  386  — 

1888.  —  A  monsieur   E.    Remouckamps,   compliments  en   vers 
wallons,  par  Auguste  Hock,  à  l'occasion  de  la  centième. 
Inédit. 

1895.  —  Tâtt  V  Perriquî  è  Paradis,  chanson  chantêye  [par 
Edouard  Ansay  au  banquet  de]  à  l'cintême  di  «  Tàtî  1'  Perri- 
quî »,  par  Isidore  Dokv.  —  In  «  Annuaire  de  la  Société  lié- 
geoise de  Littérature  wallonne  »  t.  XIV,  p.  77-78. 

Chanson  reproduite  dans  le  «  Bulletin  de   la  Société  de  Littéraiure 
wallonne»,  t.  48,  p.  269. 

1895.  —  A  Moncheu  Rèmouchamps  po   /'  cintême  di  Tâti,   par 
Julien  Delaite.  [Dit  par  l'auteur  au  banquet  de  la  1000].  In 
«  Annuaire  de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  », 
t.  14,  p.  79-80. 
Toste  en  vers. 

1888.  —   Vive  Tàtî  !  Chanson.  A  M.  E.  Rèmouchamps  à  l'occa- 
sion del  cintinme  di  Tâti  l'Perriquî.  Par  Félix  Poncelet.  Dit 
par  Edouard  Antoine  au  banquet  de  la  100e. 
Inédit. 

1888.  —  faser  wallon.   A-propos  déclamé   par   M.    Antoine   à 
l'cintinme  di  Tàtî  l'Perriquî.  Par  Alexis  Stasse 
Inédit. 

1888. —  Tâti  è  paradis.  A  Edouard  Rèmouchamps.  Par  Antoine 
Kirsch. 

Compliment.  Inédit. 

1888.  —  Li  creux  d'honneur,  par  I[sidore]  Dory.  In  «  Annuaire 
de  la  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne  »,  t.  13, 
p.  Q7-98. 

Chanson  jubilaire,  adressée  à  Edouard  Rèmouchamps,  à  l'occasion 
de  sa  nomination  de  Chevalier  de  l'Ordre  de  Léopold. 

1888.  Sonnet  à  Monsieur  Rèmouchamps,  par  Joseph  Verdcourt, 
de  Boirs.  Daté  du  15  février  1888. 

Poésie  jubilaire  à  l'occasion  de  la  décoration  de  l'Ordre  de  Léopold, 
accordée  à  Edouard  Rèmouchamps. 


-  38?   - 

1888.  —  Li  creux,  par  Gustave  Thiriart. 

Chanson  adressée  à  Edouard  Remouchamps  à  l'occasion  de  sa  déco- 
ration. Inédit. 

-1888.    —    A    Monsieur    Edouard   Remouchamps,    sonnet,    par 

Alphonse  HanondeLouvet.  Daté  de  Nivelles,  24  février  1888. 

Adressé  à  Edouard  Remouchamps  au  sujet  de  sa  décoration.  Inédit. 

1888.     -    A    Monsieur    Edouard    Remouchamps,    épître ,     par 
Georges  Willame.  Datée  de  Nivelles,  le  29  mars  1888. 
Inédit. 

1888.  —  Joyeux  compatriott . . .  par  H.-J.  Toussaint.  In  «  Journal 
de  Mons  »,  n°  du  2  mai  1888. 

Poésie  en  wallon  liégeois,  datée  du  29  avril  1888,  adressée  à 
Edouard  Remouchamps  à  l'occasion  d'une  représentation  de  Tâtî 
/'  Perriqui  à  Mons. 

1888.   —  Art  et  Charité.  Aux  dignes  interprètes  de  la  comédie  de 
M.    Edouard  Remouchamps.  Par  Hippolyte  Laroche.  —  In 
«  Journal  de  Mons  »,  n°  du  2  mai  1888. 
Poème  en  français. 

1888.  —  A  M.  Edouard  Remouchamps,  vers  improvisés  le  samedi 
26  mai  1888,  en  sortant  du  Théâtre  du  Château  d'Eau  [où  l'on 
venait  de  représenter  Tâtî  1'  Perriqui].  Par  Jules  Bailly.  — 
In  «  Journal  de  Liège  »,  n"  du  7  août  1888. 

[1888.]  —  Tâtî  à  Paris,  poème  en  français,  signé  Pèneie.  — 
Liège,  typ.  Berger,  Outre-Meuse.  —  Placard  (25.5  x  20)  sur 
papier  bleu. 

[1888.]  —  Le  Retour  de  Tâti,  chanson  nouvelle,  paroles  de  M. 
Ernest  Vaslin.  Crée  par  M.  J.  Van  Essen.  (Air  :  En  rev'- 
nant  d'  la  Revue).  Liège  (impr.  C.  Couchant).  —  In-fol. 
(21   x   I3-5-);  4  P- 

1888.  —  Sifesteus  conseiller  !  à  propos  chanté  par  M.  Quintin 
(Tàtî)  à  1'  cint  et  cinquantinme  feie  qu'on  joua  Tâtî  1'  Perriqui, 
li  b  septimbe  1888.  Chanson,  par  Gustave  Thiriart. 
Inédit. 


-  388   - 

152  1889.  —  A  E.  Remouchamps,  par  Joseph  Delbckuf. 

Dédicace  en  vers  wallons  du  portrait  de  Joseph  Delbœuf  adressé  à 
Edouard  Remouchamps,  en  réponse  au  compliment  à  lui  adressé  par 
ce  dernier  le  3  mars  1889  (voy.  ci-dessus  n°  32).  Signé  et  daté  du 
4  mars  1889. 

Inédit. 

1  53  1890.  —  A  M.  Edouard  Remouchamps,   à  l'occasion  de   1'  deux 

cintinme  feie  qu'on  jowa  Tàtî  1'  Pèrriquî.  Poème,  par  Gustave 
Thiriart. 
Inédit. 

154  1891.         Hommage  à  M.  Edouard  Remouchamps.  Poème,    par 

Auguste  Honhon. 
Inédit. 
1  5  5  1894.  —  Edouard  !  par  Gustave  Thiriart. 

Adresse  en  vers  wallons,  en  réponse  au  compliment  adressé  à  l'au- 
teur, par  Edouard  Remouchamps,  le  22  avril    1894    (voy.   ci-dessus 
no5i). 
Inédit. 

2.  Théâtre 

1  5  6  1887.  —   Tiens  !  via  Tàtî,  revue  satirique  et  comique  de  Liège 

en  1887,  en  2  actes.  Anonyme.  Musique  arrangée  par  Joseph 
Meurice.  Décors  de  E.  Lemaître.  Costumes  de  Fieux- 
Labrosse. 

Créée  au  théâtre  du  Pavillon  de  Flore,  à  Liège,  le  jeudi  29  décembre 
[887.  Reprise  le  15  mars  1888.  Inédite. 

157  1888.  —  [Kahîdte,  Flahutte,  revue,  par  Théo  Hannon,  jouée 

au  Théâtre  de  la  Bourse  à  Bruxelles.] 

Tâti  était  un  des  personnages  de  la  pièce. 

Cf.  notamment  le  compte  rendu  de  la  «  Gazette  »  de  Bruxelles,  n° 
du  25  mars  1888. 

158  1889.  —  Brillante  soirée  que  donnera  le   Théâtre  Impérial  des 

Grandes  marionnettes  Liégeoises,  le  dimanche  5  mai  i88q  au 
casino  du  Passage  Lemonnier  à  Liège,  carte  (8.3  X  1 3-3)- 
impr.  recto  et  verso. 

Carte  d'invitation,  imprimée. 

Le  programme  comprenait,  outre  Tâti  l'  Perriqui,  Les  4 fils  Aymond 
chez  leur  père,  Maître  Pathelin,  scène  comique  :  Orson  et  Valentin  : 
enfin  une  Partie  de  danses.  Prix  des  places  :  0,50  et  0,25. 

Tâti  r  Pcriquî  est  la  première  pièce  wallonne  moderne  entrée  au 
répertoire  des  théâtres  des  marionnettes,  à  Liège.  Elle  y  est  encore 
souvent  jouée.  Cf.  Deiïz  dans  Wallonia,  t.  XIX  (191 1),  p.  393. 


—  389  — 

1892.   —  Oesi  vos  qu'est  Tâti  .'   pièce  en  3  actes,  en  prose,  par 
Guy  Makchal. 

Pièce  inédite.  N'a  pas  été  représentée  à  la  scène.    Voy.  Bulletin   de 

la  Société  liég.  de  Littérature  wallonne,  t.  35  (2e  série,  t.  22),  p.  189. 


3.  Iconographie 
a)  Invitations  aux  BANyuETS.  Menus. 

1887.  —  Les  cinquante  cisse,  par  Aug[uste]  Hock. 

Poésie.  Invitation  au  banquet  offert  par  la  Société  liégeoise  de  Litté- 
rature wallonne  à  Edouard  Remouchamps,  son  lauréat,  à  l'occasion 
de  la  50e  représentation  de  Tâti  F Perriquî. 

Occupe  la  p.  2  d'une  circulaire  de  la  société  à  ses  membres  en  date 
du  24  juin  1887  ;  format  in-40  (26.7  X  20). 

A  été  tirée  à  part  sous  le  titre  :  «  A  Monsieur  Ed.  Remouchamps, 
à  l'auteur  et  aux  excellents  interprètes  de  Tàtî  l'Perriquî.  Invitation 
au  Banquet  offert  par  la  Société  de  Littérature  wallonne  le  2  juillet 
1887.  Les  cinquante  cîsse.  »  Placard  sur  papier  fort,  27  X   17.8. 

Poésie  reproduite  in  «  Bulletin  de  la  Société  de  Littérature  wal- 
lonne »,  t.  48,  p.  267. 

1887.  —  Libotiqueda  Tâti,  Par  J[oseph]  Dejardin. 

Poésie  wallonne  imprimée,  encadrée  par  un  dessin  lithographie 
représentant  une  perruque. 

Occupe  la  p.  4  du  Menu  du  «  Banquet  offert  [par  la  Société  lié- 
geoise de  littérature  wallonne]  à  M.  Remouchamps,  le  2  juillet  1887, 
à  l'occasion  de  la  50e  représentation  de  Tâti  l' Perriquî  ».  Liège,  H. 
Vaillant-Carmanne.  Format  in-4'1  (18. 3X12). 

Poésie  reproduite  in  «  Bulletin  de  la  Société  de  Littérature  wal- 
lonne »,  t.  48,  p.  268. 

1887.  —  Banquet  del  cinquantainme  da  Tâti,  diné  par  M.  Ed. 
Remouchamps  âx  interprètes  et  camarades.  [Suit  le  texte  du 
Menu  facétieux  en  vers  wallons,  signé  G[ustave]  T[hiriakt] 
et  daté  du  7  Juliette  1887.}  Liège,  lith.  Bénard. 

Lithographie  en  couleurs  non  signée,  représentant  une  feuille  de 
parchemin  à  bords  déchiquetés  et  coins  roulés:  portant  en  tète  à 
gauche,  le  portrait  d'Edouard  Remouchamps,  et  au  bas  à  droite,  le 
sceau   du  Cercle  d'Agrément.  Moyenne  de   la  partie  couverte  26.5  X 


—  39°   - 

1888.  —  [Menu  du  banquet  organisé  lors  de  la  Fête  communale  de 
la  100e  de  Tâtî  V  Pèriquî  par  la  Société  liégeoise  de  Littérature 
wallonne,  le  4  février  1888.}  Liège,  Bénard. 

In-40  (19.5  X  14),  papier  fort.  A  la  i'e  page,  menu  facétieux  en  vers 
wallons.  A  la  4e  page,  programme  de  la  représentation.  A  l'intérieur, 
à  gauche,  lithographie  représentant  les  acteurs  de  la  pièce,  costumés, 
et  en  groupe;  et,  en  regard,  portrait  d'Edouard  Remouchamps,  signé 
Jonathan. 

1890.  —  Crèche  de  l'Ouest,  1888-1890.  3]  mai  1890.  A  monsieur 
Gustave  Bronne,  leur  président,  et  à  leur  généreux  collaborateur 
M.  Edouard  Remouchamps,  les  Membres  du  Comité.  Menu  du 
banquet  du  31  mai  1890.  Liège,  lith.  Aug.  Bénard.  Placard 
in  40  (17  X  12. 5).  Texte  imprimé  en  or,  dessin  tiré  en  vert. 

Sur  ce  banquet,  cf.  comptes  rendus  de  La  Meuse  et  du  Journal  de 
Liège,  n"s  du  2  juin  1890. 

1890.  —  Société  liégeoise  de  Lit  fera  fine  wallonne.  XXIVe  Heu- 
rèye,  H  ij  de  dièrain  meus  l8ço.  Par  Ffrançois]  Namur 

Lithographie  originale,  publiée  h  l'occasion  du  banquet  sus-indiqué. 
Tirée  en  trois  tons  et  blanc  réservé.  Impr.  F.  Bordt,  Liège.  Dimensions 
delà  feuille  :  42.6  X  31.  Partie  courante  :  43.5  X  30.3. 

Sujet  :  défilé  d'auteurs  wallons,  Edouard  Remouchamps  en  tête, 
sur  la  Montagne  de  Bueren  à  Liège.  Portraits-charges;  chaque  person- 
nage porte  une  pancarte  donnant  le  titre  de  ses  œuvres  principales. 
Au  haut  à  gauche,  texte  d'un  menu  facétieux  en  vers  wallons  [par 
Joseph  Dejardin]. 

1898.  Société  liégeoise  de  Littérature  wallonne.  XXXe  Heurcye. 
Li  8  de  prumî  meus  l8ç8.  Par  Ch[arles]  Florenville. 

Menu  du  banquet.  Lithographie  en  deux  tons  et  blanc  réservé,  avec 
simili-gravure.  Dimensions  de  la  feuille  :  44.5  X  32.5.  Partie  couverte  : 
37-8  X  25.5. 

Représente  au  principal  Victor  Raskin  dans  le  rôle  de  Làrgosse  de 
Tâtî  /'  Pèriquî. 

b)  Dessins  satiriques. 

1887.  —  //  ne  reste  plus  qt/'à  leur  élever  une  statue  [à  Edouard 
Remouchamps  et  Henri  Simon].  —  In  «  Le  Frondeur,  journal 
hebdomadaire,  satirique,  politique  et  littéraire  »,  8e  année 
n°4io:  dimanche  1 1  décembre  1887.  Liège,  imp.  Emile  Pierre. 
Légende  d'un  dessin  de  ire  page,  signé  Golzo  [François  Maré- 
chal], représentant  au  principal  Edouard  Remouchamps  et  Henri 
Simon  élevés  sur  un  piédestal  portant  l'inscription  :  A  Tâtî  l' Pcrriqui 
et  Bleu  biche  [sic] . 


1887.  —  A  la  recherche  d'une  décoration,  i  acte  et  ?  tableaux, 
comédie  en  rouge,  jaune  et  noir,  par  [Edouard]  Remouchamps, 

jouée  par  l'auteur  et  V[ictor]  Raskin.  —  In  «  Le  Frondeur, 
journal  hebdomadaire,  satirique,  politique  et  littéraire», 
8e  année  n°  411  :  dimanche  18  décembre  1887.  Liège,  impr. 
Emile  Pierre. 

Légende  d'une  série  de  dessins  en  première  page,  signés  B.  ZAZ. 
[=  Henri  Berchmans].  En  z°  page,  article  de  fond  intitule  Tâtî,  signé 
A[rthur]  H[ouïain.] 

1888.  —  Le  Frondeur,  n°  du  22  janvier  1888  :  En  première 
page,  quatre  dessins,  signés  BZAZ  [==  Henri  Berchmans], 
relatifs  aux  voyages  de  'Pâti  à  l'étranger. 

1888.  —  Six  dessins  humoristiques  faits  en  collaboration  par 
Emile  Berchmans  et  Auguste  Donnay.  In  «  Caprice-Revue  » 
n'1  du  4  février  188X  [voir  ci-dessus  notice  n°  2].  Reproduite  in 
Tàti  P  Pèriqui,  4e  édition,  tirages  A  et  B;  passim. 

1888.  —  Apothéose  filiale  de  l'heureux  auteur  [de  Tàti  V  Perriquî}. 
In  Le  Rasoir,  4  février  1888. 

Légende  d'un  dessin  de  ire  page,  anonyme,  représentant  la  place  du 
Théâtre,  à  Liège,  avec,  au  fond,  la  façade  du  Théâtre  Royal  portant 
cette  inscription  :  De  tes  enfants  sois  fier,  ô  mon  pays.  Sujet  :  Des  per- 
sonnages hissent  Edouard  Remouchamps  sur  le  piédestal  d'où  Victor 
Raskin  a  descendu  la  statue  de  Grétry.  A  gauche,  la  foule  se  rue  vers 
le  guichet  de  location  des  places  du  Théâtre  :  Voir  la  centième  de  Tàti 
et  Mourir.  A  droite,  Victor  Raskin  et  Julien  d'Andrimont  en  goguette 
tiennent  un  conciliabule. 

1888.  —  I^e  dieu  du  jour.  Honneur  à  notre  bon  auteur  wallon, 
Portrait-charge  de  Remouchamps,  accompagné  de  diverses 
allusions  à  Tàti  T  Pèriqui,  signé  Croûte  de  Dorée  [Dorée, 
photographe  et  dessinateur  à  Liège].  —  In  «  Le  Frondeur  », 
journal  hebdomadaire,  satirique,  politique  et  littéraire  (Liège, 
Emile  Pierre)  qp  année,  n°  du  5  février  1888,  première  page. 

c)  Sculpture. 

3  1886.—  Toussaint  Quintin  dans  le  rôle  de  Tàti    ParJ.  Kemmeki. 

Statuette  en  plâtre  :  base  37  X  18.5.  hauteur  43  cm.,  représentant 
Tàti  rencogné  dans  un  fauteuil,  pose  typique  du  personnage  au  2e  acte 
de  la  pièce.  Original  en  possession  de  M.  Jos.-M.  Remouchamps, 
avocat  à  Liège.  —  Une  photogravure  réduite  de  cette  œuvre,  a  figuré 
au  Programme  de  la  représentation  de  Tâti  F  Pèriqui  donnée  au  Théâtre 
Royal  de  Liège,  le  21  décembre  1904. 


-    392   - 

d)  Musique. 

[1887.1  -—  Tonton,  polka-marche  [pour  piano]  par  J.    B.    Fram- 
ba<  h,  op.  57.  Liège,  Frambach.  —  lu-fol.  (34.  8  X  27),   6  p. 

A  la  Ie  page,  lithographie  représentant  Tonton,  personnage  de  la 
pièce  Tàti  F Perriqui.  Morceau  dédié  «  à  Monsieur  Victor  Raskin,  prési- 
dent du  cercle  d'Agrément  de  Liège  ».  Le  trio  du  morceau  est  avec 
chant   ad   libitum,    paroles   en   wallon,    anonymes.   Deuxième    édition 


1  75  [1888.]  —  Tins  v*la  Tâtîf  polka-marche   [pour  piano]  par  Paul 

Gevakrt,  op.  7.  Liège,  Ch  Gevaert.  —  In-folio  (35  x  27), 
3  p.  Titre  signé  Ad.  Bidlot.  Dédicace  a  /'  pus  chipante  tièsse 
di  hoic  de  Sénat,  M.  Julien  d'Andrimont,  mayeur  di  Lige. 
Prix  :  1  fr.  [Les  exemplaires  en  vente  actuellement  portent  : 
5e  édition,  c'est-à-dire  5e  tirage]. 

La  lithographie  du  titre  représente  au  second  plan  Tàti,  au  premier 
Lârgosse ,  Tonton  et  Nonàrd. 

e)  Réclames  commerciales. 

1  7  6  [1887.]  —  Cigarettes  TAU  /'  Perriqui.  Tàti,  artiste  en  cheveux. 

Marque  de  cigarettes,  avec,  au  centre,  gravure  fantaisiste  représen- 
tant les  principaux  personnages  de  la  pièce.  A  la  tranche  :  Cigarettes 
Tâti  /'  Perriqui,  20  cigarettes.  Véritable  tabac  turc  Jénidjê.  Lithographie 
tirée  en  bleu.  Partie  couverte,  étalée  :  12.3  X  6.8. 

1  7  7  [1887.]  —  Cigare  Tâti.  Fabriqué  et  lancé  par  la  maison  Dumont, 

de  Liège. 

La  feuille  de  garde  de  la  boîte,  représentait  une  scène  de  la  pièce, 
la  scène  de  la  pelisse  (3e  acte).  11  a  été  édité  des  pancartes-réclames 
reproduisant  cette  lithographie. 

178  [1888.]  —  Cigare  Lârgosse.   Fabriqué   parle  baron  de  Steen, 

d'Anvers  [Fabrique  internationale  de  cigares  d'Anvers,  succes- 
seur]. Lancé  par  M.  Victor  Raskin,  marchand  de  cigares. 

La  feuille  de  garde  de  la  boîte  représentait  Victor  Raskin  en  costume 
de  Lârgosse  au  3e  acte  de  Tâti  f  Perriqui. 


—   393    — 

[1888.]  — -  Savon  Tâti  P  Pèrriquî,  Ji  pus  chipante  des  savonnettes 
atitotèie  esprès  po  les  vraies  Ligeois  à  P  Savontiereie  Maubert. 
Devise  :  N'a  tiou  Wallon  qu'âïe  rin  fait  d'  mi! 

Marque  chromo-lithographiée  en  couleurs,  avec  le  texte  ci-dessus,  et 
représentant  les  personnages  de  la  pièce  assemblés  en  costume  dans  le 
décor  du  3e  acte.  Partie  couverte  0.3  X  7.7. 

Il  en  a  été  fait  plus  tard  une  édition  en  pancarte  26  X  36,  avec  le 
texte  :  Savon  Tâti  /'  Pèrriquî.  En  vente  ici  à  1  fr.  25  les  3  savons.  Ce 
savon  se  vend  encore  à  présent  sous  la  rubrique  La  famille  à  Tâti. 

[1888.]  —  Tâti- Buter.  Distillerie  du  Beau-Mur  [Beaujean- 
Soetemans,  Liège.]  Lithographie  Bénard,  Liège. 

Marque  de  liqueur,  chromo-tvpographiée,  représentant,  au  centre, 
Tâtî  buvant  un  verre.  Partie  couverte  18.3  X  9. 

Il  a  été  fait  du  même  motif  une  pancarte  29.5  X  38.5. 

[1889.]  —  Chicorée  Tâtî  V  Pèrriquî,  la  plus  pure,  la  plus  écono- 
mique. F.  C.  Jacobs,  rue  Longue  des  Pierres,  31,  Gand.  En 
vente  partout. 

Marque  chromo-lithographiée  en  couleurs.  Au  centre,  scène  de  la 
pièce  :  lecture  de  la  gazette  par  Lârgosse  à  Tonton  et  Tâtî.  Partie 
couverte  14.8  X  7- 

4.  Curiosa 

[1887.]  —  Tâti  P  Pèrriquî,  comedeie-Vaud  ville  es  treus  akes, 
de  M.  Edouard  Remouchamps.  [Liège,  Bénard].  —  Placard 
lithographie  (38  -f-  24)  sur  papier  teinté. 

Donne  la  plantation  et  les  accessoires  de  chaque  acte  de  la  pièce. 

[1887.]  —  Ballon  Tâtî  P Pèrriquî 

Ascension  suivie  de  la  descente  de  Tâti  en  parachute,  annoncée 
pour  le  10  juillet  1887,  place  St-Séverin  à  Liège,  par  La  Meuse  de 
cette  môme  date. 

[1887.]  —  Cliar-à-bancs  de  Tâtî. 

Break  à  4  chevaux  de  la  maison  Ista-Maréchal  de  Liège,  surmonté 
d'une  plaque  portant  le  nom  de  Tâti.  Ainsi  baptisé  à  la  suite  des 
excursions  théâtrales  de  la  troupe  de  Victor  Raskin,  qui,  pour  la 
région  liégeoise,  se  faisaient  à  l'aide  de  ce  break. 

Le  char-à-bancs  de  Tâtî  a  donné  lieu  à  un  dessin  satirique  d'Emile 
Berchmans  et  Aug.  Donna  y  paru  dans  -.<  Caprice-Revue  »,  n°  du  4 
février  1888  ;  et  reproduit  dans  le  «  Bulletin  de  la  Société  de  Littéra- 
ture wallonne,  t.  48,  p.  274. 


394 


1887.  —  [Circulaire  du  21  août  1887  annonçant  la  fondation  de 
la  Société  d'épargne  Les  Sohaits  da  Tâti  P  Perriquî,  au  local 
Jos.  Riga,  74,  rue  Pierreuse  à  Liège.]  Liège,  imp.  Thiriart.  — 
Placard  28  x  20.8. 

(1888.]  —  Société  d'épargne  «  les  Tâti  ». 

La  Formation  de  cette  association  temporaire  est  annoncée  dans  la 
Meuse  du  9  lévrier  1888. 


Couque  de  Dinant   Tâti  /'  Pèriquî. 


[1888.]  —    Tâti  P  Perriquî.  H.  Toussaint,  fabricant,  Dinant. 

Couque  ainsi  titrée  au  bas  à  gauche,  signée  au  bas  à  droite;  en  tête: 
Groupe  des  Artistes  de  Théâtre  Wallon  de  Liège.  Le  dessin  en  bas-relief 
représente  un  groupe  des  créateurs  de  la  pièce,  en  costume.  Dimen- 
sions 31  cm.  X  47  cm. 

Reproduction  par  la  photogravure,  ci-dessus. 


[1888.]  —  Chapeau  de  paille  Tâtî.  Créé  parla  fabrique  Dupont 
frères,  de  Glons. 

Mise  en  vente  annoncée  par  le  Journal  de  Liège  (date  manque). 


[1888.]  —    Costume  Tâtî,  créé  pour  le  carnaval  par  les  Grands 
Magasins  du  Printemps,  36,  rue  Léopold,  à  Liège. 
Signalé  par  le  Journal  de  Liège  à  la  même  époque. 

i  1888.]  —  Hôtel  Tâtî,  rue  des  Guillemins,  Liège. 
Tenu  par  M.  Etienne.  L'enseigne  n'existe  plus. 

[1888.]  —  Café  d'à  Tâtî,  place  de  Bavière,  Liège. 
Tenu  par  un  barbier.  L'enseigne  n'existe  plus. 


INDEX 

des  noms  cités  dans  la  Bibliographie  i1). 


Andrimont  (d')  Julien,  29,  45, 

46,  113,  171,  175. 
Antoine  Edouard,  118,  138. 
Ansay  Edouard,  131. 
Ardenne  (d')  Jean  (pseudo),  92. 

Bailly  Jules,  148. 

Barbusse  Adrien,  de  Paris,  101. 

Bartholomez  Charles,  10. 

Baudouin  (le  prince),  20. 

Bauvvens  François,  118. 

Berchmans  Emile,  2,  170,  184. 

Berchmans  Henri,  168,  i6q. 

Berthalor  (pseudo),  81. 

Bex  (de)  Henri,  (pseudo),  90. 

Bidlot  Ad.,  175. 

Bonbers  Alph.,  de  Paris,   toi. 

Bron  Alice,  de  Charleroi,  96. 

Bronne  Charles,  9, 

Bronne  Gustave,  164. 

Bury  Henri,  90. 

Bzaz  (pseudo),  168,  109. 

Chainaye  Achille,  90. 
Champal  (pseudo),  90. 
Chanchet  (pseudo),  9. 
Chauvin  Victor,  9,  28,  42,  72. 
Colson  Oscar,  11,  17,  73. 
Conrardy,  20. 

Croûte    de    Dorée    (  pseudo  ) , 
172. 


Danse  Auguste,  14,  15,  73-6. 
Decelle  Alfred,  2. 
Dechamps  François,  39. 
Defrecheux Joseph,  7, 117,  119. 
Deitz  Alexis,  158. 
Dejardin  Joseph,  113,  161,  165. 
Delaite  Julien,  2,  9,  137. 
Delarge  André,  126. 
Delbœuf  Joseph,  32,  128,  152. 
Delchevalerie  Charles,  9. 
Delcourt  Henri,  d'Ath,  78. 
Delvigne  Ed.,  de  Spy,  77 
Demarteau  Joseph,  père,  36,  90. 
Demblon  Célestin,  70. 
Demoustier  Adolphe,  deMons, 

82. 
Desrousseaux    Alexandre ,    de 

Lille,  6. 
Diego  (pseudo)  de  Paris,  10 1. 
Dommartin  Léon,  92. 
Donnay  Auguste,  2,  170,   184. 
Dorée,  172. 

Dory  Isidore,  19,  136,  141. 
Doutrepont  Auguste,  88. 
Duchesne  Eugène,  90. 
Dufrane  Joseph,  de  Frameries, 

82. 
Duysenx  Joseph,  73. 

Eschbach  (pseudo?),  4. 
Essen  (van)  Jean,  121,  151. 


(')  Les  chiffres  renvoient  aux  numéros  des  notices. 


Fauchery  (pseudo  ?),  de  Paris, 

IOI. 

Fiasse  Alexis,  de  Hognoul.  i  24. 
Fieux-Labrosse,  156. 
Florenville  Charles,  166. 
Foidart  Joseph,    52,  53. 
Fraigneux  Louis,  père,  68. 
Frambach  J.-B.,  1  74. 
Fréderix  Gustave,  92. 
Frimousse  (pseudo),   de  Paris, 
101. 

Gevaert  Paul,  175. 
Gilbart  Olympe,  90. 
Golzo  (pseudo),  167. 
Gothier  Charles,  q,  18. 
Grojeau  Oscar,  70. 

Hannon    Théo,    de  Bruxelles, 

157. 
Hanon  de  Louvet  Alphonse,  de 

Nivelles,  44,  144. 
Haust  Jean,  73,  89. 
Hock  Auguste,  135,  160. 
Honhon  Auguste,  de  Verviers, 

Houtain  Arthur,  168. 
Hubert  A.,  Dr,  134. 

Jeangeon,  3. 
Jenny  (pseudo),  96. 
Jonathan  (pseudo),  2,  4,  163. 

Kemmeri  J.,  173. 

Kirsch  Antoine,  119,  140. 

Lambremont  Joseph,  68. 
Laroche  Hippolyte,   de  Mons, 

147. 
Légius  L.-H.,  36,  90. 
Lemaître  Edouard,  156. 
Lequarré  Nicolas,  54. 
Le  Roy,  Alphonse,  18. 


Lesbouche  Alfred,  de  Paris,  125. 
I  .e  Senne  Camille,  de  Paris,  101. 
Linet  Ph.,  de  Paris,  3. 
Lyon  Clément,  de  Cbarleroi,Q, 

Maisin  O.,  1 17. 
Mandeville  (pseudo),  qo. 
Marchai  Guy,  159. 
Maréchal  François,  167. 
Marie-Henriette  (la  reine),   95. 
Masset  Georges,  92. 
Mestreit  Alph.,  77. 
Meurice  Joseph,  156. 
Mismackt  E.-M.  (pseudo),  66. 
Molinvaux  (pseudo),  126. 

Namur  François,  165. 

Nihon  Adolphe,  29,  55,  56,  58. 

Odekerke  Henri,  90. 

Parmentier  Edouard,  de  Ni- 
velles, 79. 

Paulus  Jules,  127. 

Pavard  Camille,  13. 

Pecqueur  Oscar,  16,  22,  62, 
63,  73- 

Pèneie  (pseudo),  149. 

Pévenasse  Armand,  de  Char- 
leroi,  83. 

Poncelet  Félix,  d'Esneux,  138. 

Preud'homme  Charles,  de  Huy, 
43- 

Quintin  Toussaint,  9,  151,  173. 

Raskin  Victor,   110,    122,    166, 

168,  171,  174,  178. 
Renory  Georges  (pseudo),  92. 
Réverchon  A.,  de  Paris,  101. 
Robert  Albert,  de  Bruxelles,  8 1 . 
Rodberg,  curé,  51. 
Rodembourg  Achille,  20. 

t.  48,  f.  26 


39»  - 


Roger  Jean;  qo. 

Simon   Henri,    3,   31,  67,    85, 

m,  112,  121,  129,  167. 
Sphinx  (pseudo),  2. 
Stasse  Alexis,  139. 
Stellan  Pierre  (pseudo),  9. 
Sterpin,  de  Spy,  77. 
Stoullig  Edmond,  de  Paris,  1  o  1 . 

Thiriart  Gustave,  38,  49,  115, 
116,  130,  133,  143,  151,  153, 

102. 

Thiriart  Joseph,  28. 
Tilkin  Alphonse,  9. 
Toussaint  H.  J.,  de  Mons,  146. 


Toussaint  Jules,  de  Quenast,  80. 

Valère  (pseudo).  101. 
Vaslin  Ernest,  i  "o. 
Verdcourt  J.,  de  Roclenge,  123, 

142. 
Vierset  Auguste,  de  Namur,  70. 
Vrindts  Joseph,  12. 

Wallo  Victor  (pseudo),  128. 
Willame  Georges,  de  Nivelles, 

30,  145- 
Willem  Joseph,  83,   120,    122, 

131. 
Wilmotte  Maurice,  8,  70. 


TABLE    DES    MATIERES 


l'âge 
Fêtes  du  Cinquantenaire  de  la  Société  liégeoise  de  Litté- 
rature wallonne  (i 856-1 906).  Compte  rendu      ....  I 

Préliminaires 3 

La  réception  intime 4 

La  séance  solennelle  du  Conservatoire 5 

Discours  du  Président  M.  N.  Lequarré 6 

Le  Banquet 21 

Toasts  au  Roi  Léopold  II  et  au  Prince  Albert.      ...  23 

Discours  de  MM.  PetydeThozée,  Micha,  G.  Grégoire.  25 

Discours  de  MM.  V.  Chauvin  et  J.  Roger 26 

Discours  de  M.  H.  Schipperges 28 

Vers  de  MM.  Ch.  de  Thier  et  G.  Willame   ....  31 

La  Manifestation  de  la  Ligue  wallonne 32 

Adresse  de  la  Société  Les  Amis  du  Vieux  Liège      ...  33 

Discours  de  M.  J.  Delahe 34 

Dicours  de  M.  Ad.  Mortier 36 

Les  chansons 38 

J.  Vrindts.  Li  bone  site û le 38 

G.  Talaupe.  Faites  péter  lés  bouchons  ! 4° 

Ad.  WatTIEZ.  A  la  Société  liégeoise  Je  Littérature  wallonne.  4  1 

L.  J.  Courtois.  On  sonfye 42 

J.  Hens.     Vcs  lès  hauteurs! 44 

A.  Tn.KiN.  Ine  sèyance  de  Consèy  comunhl  di  Liêje      .      .  45 

O.  PECQUEUR.  Lès  trvès  mousquetaires 48 

J.  Vrindts.  Vivat po  l'  Société  lîfyzvèse  di  Lilèrature  walone.  49 
N.  Lequarré.    Historique  de  la  Société  liégeoise  de  Litté- 
rature wallonne 5 ] 

[Pour  le  détail,  voir  la  Table  particulière,  p.  118.] 


—  4°°  — 

Page 
Edouard  Remouchamps.   Tâti  /'  Pèriqui,  comèdèye-vaude- 

vile  di  treûs  ac's;  4e  édition  (191  o) 119 

Airs  notés  par  Joseph  Duysenx 216 

Oscar  Pecqueur.    Edouard  Remouchamps,  sa   Vie  et  son 

Œuvre 225 

Annexes.  —  I.  Chansons,  Poésies  et  Menus 265-7 

H.  Simon.  Ai  santé  d' a  Tâti 267 

Aug.  HOCK.  Lès  Cinquante  Sises 207 

[Jos.  Dejardin].  Li  botique  d'à  Tàtî 268 

A.  Hubert.  Toast  à  Ed.  Remouchamps 269 

I.  DORY.  Tâti  F  Pèriqui  è  paradis 269 

H.  Simon.  Tôt  rim'nant  d'  Tàtî 271 

—  II.    Représentations  de  Tâti  /'  Pèriqui  (1885-19 10)  .      .  274 

—  III.  Troupes  liégeoises  ayant  joué  Tâti  V Pèriqui  (1885- 
1910) 286 

Jean   Haust.    Pour  lire    Tâti  V Pèriqui.   Commentaire  et 

Glossaire 289 

Avertissement 289 

Liste  des  passages  modifiés 293 

Errata 274 

Commentaire 295 

Principaux  ouvrages  cités 344 

Glossaire 345 

Index  étymologique 363 

Oscar  Colson.  Bibliographie  d'Edouard  Remouchamps     .  365 

I.  Bibliographie   de   l'Auteur 365 

1.  Biographie  et  Iconographie 365 

2.  Ouvrages 368 

II.  Bibliographie  de  Tâti  l'  Pèriqui 377 

1.  Éditions 377 

2.  Traductions  de  l'œuvre      .            379 

3.  Analyses 379 

4.  Commentaires  philologiques 380 

5.  Principaux  comptes  rendus  des  représentations.  380 


III. Œuvres  et  documents  se  rapportant  à  l'A 

jteur  ou  à 

l'Œuvre 

282 

i.   Poésies,  tostes.  discours  .... 

382 

2.   Théâtre    .      .            

388 

3.   Iconographie 

389 

4.   Curiosa 

393 

Index  des  noms  cités  dans  la  Bibliographie 

396 

s  matières 

399 

Page  82,  intercaler  : 
66bis.  Joseph  Defrecheux,  sous-bibliothécaire  à  l'Université  de  Liège, 
15  février  1887. 


BINDÎNGSEC-    JUN16I370 


PC  Société  de  langue  et  de 

304.1  littérature  wallonnes 
355  Bulletin 

t.  4-7-48 


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