BULLBTIIT
SOCIETE LIEGEOISE
LITTÉRATURE WALLONNE
Société Anonyme * * *
H. Vaillant-Carmanne,
S, rue Sainl-Adalbert, 8,
Liège. — 1908. * * * *
T. XLVII
1856-1906
La Société liégeoise de Littérature wallonne a
célébré en 1906 le cinquantenaire de sa fondation.
A cette occasion, elle a décidé de publier un
Liber memorialis, dont le présent ouvrage (t. 47 du
Bulletin* constitue le premier volume.
Le second volume (t. 48 du Bulletin) comprendra
l'Historique de la Société, le Compte-rendu des
Fêtes jubilaires et l'édition de plusieurs monu-
ments anciens de la littérature wallonne. Il sera
distribué en [908.
TABLE GENERALE SYSTEMATIQUE
DES PUBLICATIONS
de la Société liégeoise de Littérature wallonne
(1856-1906)
Oscar COLSON
Bib i ithécaire de la Société
Membre de l'Institut international de Bibliographie
Directeur de la revue « Wall.'iiia
PRÉFACE
La Société liégeoise de Littérature wallonne, à l'occasion
<lu cinquantenaire de sa Eondation, a décide de l'aire
paraître la Table systématique de ses publications.
Déjà en 1887, le regretté Président Joseph Dejardin a
rédigé une première. Table qui, embrassant les publica-
tions de trente années, soit au total 14 volumes, compte
i33 pages dans le t. 23 du Bulletin.
Établie sous la l'orme d'un index général, cette Table
entremêlait les noms d'auteurs et de collaborateurs, les
titres d'œuvres publiées ou citées ; l'index particulier du
Recueil d'airs de crâmignons de Terry et Cliaumont y
avait été incorpore, et elle renseignait en outre sur maints
détails bibliographiques et autres.
En iS()o, Dk.iakdin fit paraître une seconde édition de
cette Table, mise à jour suivant le même système. Elle
constitue le t. 33 du Bulletin.
Ces index généraux étant cumulatifs, il eût été aisé
d'en établir une édition nouvelle, seulement revue et
complétée.
La Société a juge plus utile de dresser cette fois un
inventaire S3'stematique, donnant aux savants étrangers
comme a ses membres fidèles une vue d'ensemble de ses
travaux scientifiques et littéraires, permettant en outre à
ses collaborateurs actuels et futurs, ainsi qu'aux concur-
rents de ses joutes annuelles, une consultation raisonnée
de son vaste répertoire.
Klle a décidé que cette Table systématique sérail mise
«•n rapport avec le plan de ses Concours annuels, dont le
Programme, récemmenl revisé, est établi sous une forme
plus générale ei à peu près définitive.
Chargé par la Société d'établir cette nouvelle Table
générale, nous avons suivi les instructions données, en
nous efforçanl d'atteindre le but proposé.
Toute liberté nous ayant été laissée au cours de notre
travail, nous avons le devoir de revendiquer la pleine et
entière responsabilité de notre dépouillement, de la rédac-
tion des notices, de Unir classement sur le plan indiqué,
et de la forme matérielle sous laquelle elles sont présentées.
Si l'on excepte certaines publications spéciales ou
extraordinaires dont nous avons traité dans notre Supplé-
ment (nos i3o7 à i3;7), les travaux publiés par la Société
ont paru dans les 4^ volumes de son Bulletin et les
iç) volumes de Y Annuaire.
Le Tonds principal comprend, outre les études ou articles
divers communiqués à la Société ou rédigés à sa demande.
les œuvres littéraires ou scientifiques sorties des Concours
annuels qu'elle a fondés en i856.
La plupart de ces concours ont donné lieu à la publica-
tion de plusieurs œuvres ou mémoires. Tous ont fait
l'objet de Rapports analytiques et critiques, auxquels il
est nécessaire de se référer pour se rendre tout au moins
compte de la valeur qui fut attribuée aux travaux insérés.
Ces Rapports, au reste, constituent souvent eux-mêmes
des études originales sur le sujet donné , ayant une
sérieuse valeur de documentation ou de critique générale.
Comme on peut le constater, tous les genres littéraires,
tous les ordres de sujets intéressant l'étude de la vieille
langue et de la littérature wallonne, ont été abordés dans
ces nombreuses publications qui couvrent 120 milliers de
pages dans un ensemble de 65 volumes, représentant
environ 5o à 60.000 exemplaires — sans compter les innom-
brables tirages a part .
("est pour cette raison que les communications périodi-
quement faites par la Société à ses membres sous forme
de Rapports généraux , de Chroniques , de Comptes
rendus, etc., représentent un réel intérêt même pour les
personnes étrangères à la Société. Le but et les intentions
de ses promoteurs, le caractère de son œuvre, le cours de
-es travaux et le développement de son influence sont
autant de sujets qui appartiennent à l'histoire du mouve-
ment wallon, auquel elle a mainte fois tracé discrètement
la voie.
Chacun des travaux publiés — mémoires, œuvres litté-
raires, communications, rapports, ouvrages spéciaux, ^tc
— est dans la présente Table l'objet d'une notice spéciale.
Chaque notice comprend, en ordre principal, la date de
publication, le titre complet de l'œuvre, le nom de son
auteur, le volume et les pages où elle est insérée.
A la suite de ces indications essentielles, nous avons
ajouté, dans une note en petit texte, des renseignements
propres à montrer l'importance et le caractère de l'œuvre,
l'indication des critiques et citations qui en ont été faites
et enfin, dans des cas spéciaux, sa destinée ultérieure (').
l1) A ce dernier point de vue, il suffira d'indiquer ici que les
œuvres littéraires et scientifiques publiées au Bulletin, la plupart
des articles de l'Annuaire et quelques Rapports intéressants ont
été tirés à part, ordinairement à petit nombre (20 ou ôo exem-
plaires), le plus souvent avec titres et couvertures spéciaux, parfois
antidatés par rapport au volume principal. — Les rééditions que
nous n'aurions pu qu'indiquer ici, seront notieiéesde manière précise
dans la Bibliographie wallonne générale, que la Société à décidé de
publier et qui est en préparation avancée.
On remarquera que les notices, exemptes de ces abré-
\ iations donl il est parfois t'ait un si déplorable abus, sonl
en outre libérées de toute interdépendance. Mlles peuvenl
être détachées el introduites telles quelles dans les réper-
toires spéciaux on catalogues de bibliothèques ('). Les
utilisations de l'espèce seront facilitées par l'adjonction a
nos notice- de l'indexation chiffrée, dont a bien voulu se
charger l'Institut international de Bibliographie ("). Cette
indexation, qui appartient a une langue bibliographique
internationale bien connue des spécialistes, est inscrite
ici au pii-1 des notices ou en tète des chapitres, — ou elle
ne distraira personne et où les lecteurs intéressés sauront
aisémenl la découvrir.
Pour des raisons d'utilité particulière que nous avons
rappelées plus haut, le plan de la Table systématique a été
mis en rapport avec le Programme des Concours annuels
de la Société, tel que, remanié récemment, il est en vigueur
désormais.
Celte circonstance n'a pas empêché des hésitations dans
le classement de certaines œuvres littéraires dont les
genres continent. Nous nous en sommes tiré le mieux
possible, sans espérer résoudre toutes les difficultés.
Lorsqu'une œuvre nous paraissait rentrer également
sous plusieurs rubriques, nous l'avons répétée, en lui
t'i II a été lait, pour le découpage et la mise sur fiches, un tirage
spécial sur papier pelure imprimé d'un seul cote. Ce tirage est
édité par la maison Misni et Thron, 126, rue Royale, Bruxelles.
ci Cf. Manuel du Répertoire bibliographique universel. Bruxelles-
Paris-Zurich, ci Institut international de Bibliographie », 1906, qui
contient les Tables de la Classification bibliographique décimale.
Se référer spécialement aux Tables des divisions [4 Philologie -f
s Littérature], tirées a part (prix : -j fr.).
conservant le numéro sous lequel elle avait paru la pre-
mière t'ois. De même, les Rapports relatifs à plusieurs
sujets différents sont renseignés dans chaque section ou
l'on peut avoir une raison logique «le les chercher. Les
recueils factices d'oeuvres diverses ont été dépouillés,
chaque pièce étant noticiée a son ordre de matières.
Nous n'avons pas cru l'a ire grief aux règles d'une saine
méthode en détachant, pour la noticier à part, telle chanson
intercalée dans une œuvre en prose, — du moment qu'elle
avait sa valeur particulière et son caractère propre.
Certes, nous axons de bonnes raisons de faire appel a la
bienveillance du lecteur attentif ('). Les fautes qu'on
voudra bien nous signaler, les erreurs qu'on remarquera,
nous seront fort utiles à connaître, et nous en tiendrons
note avec reconnaissance.
C'est en pareille matière que le résultat est souvent en
disproportion avec la bonne volonté d'un auteur. Il peut
s'en consoler en se disant que le but n'est pas d'être parfait,
mais seulement d'être utile...
La revision attentive et totale d'une collection aussi
riche et aussi variée nous fut fort agréable. Et nous serons
bien heureux si nous avons contribué à faire voir l'im-
portance de l'œuvre accomplie, à cette heure où la Société
reprend sa route dans un nouvel élan avec des forces
renouvelées.
O. C.
C | Nous avons déjà constaté une erreur regrettable. Les prénoms
de M. Courtois, le poète brabançon, sont Louis-Joseph et non
LamoerfcJoseph, connue nous l'avions chaque fois imprimé.
TABLEAU DES PUBLICATIONS
Bulletin de la Société
Suivant un usage établi par la Société des iqoo, la Table générale
•ite le Bulletin d'après la tomaison chiffrée de la i'e colonne ei
dessous. Si donc, dans une notice de la Table, on lit. par exemple
B2i, 37, cela signifie: «Bulletin de la 2e année, i1'1' partie, page 37 »
Les lecteurs sont vivemenl engagés par la Société a user de ci
mode de référence.
Dans la 3e colonne ci-dessous, on trouvera la date de publication
telle qu'elle figure au titre inférieur du volume : celle delà couver
ture en diffère parfois.
Dans la 4e colonne, on remarquera que certains volumes se coin
posent de plusieurs parties (marquées ici en chiffres romains
paginées a part. Nous n'avons pas tenu compte des cas ou le volum<
a paru en plusieurs fois. lorsque la pagination des livraisons es
unique et continue.
Bulletin de 1X7.7. N° r
Première année
Bulletin de i858. X" 12
, Deuxième année
Bulletin de iS.-><). N° 3
Troisième année
: Bulletin de 1860. N° 4
J Quatrième année |
C)
III :
16 (?)
•reur de pagh
il sauter de la
P- ^4!>
(') DausBSi,
a la p. 35o.
(2) La IIP partie de ce volume consiste en une plaquette de i<> p.
numérotées 1 à 16, sans pages de titre, avec couverture portant les
indications suivantes, après la firme de la Société :
Concours spécial donne à l'occasion du voyage de Su Majesté
le Roi ù Liège au mois d'octobre 1S60. Supplément nu Bul-
letin de la 4'' année. Liège. J.-G. Carmanne. 1860.
Pour des raisons d'actualité, cette plaquette a été imprimée immé-
diatement, distribuée aux membres de la Société et mise en vente.
Elle manque à beaucoup d'exemplaires du B 4. dont elle est naturel-
lement 'appelée à faire partie.
Millésime
n primitive |a page
i:
5
R
6
i:
7
n
8
R
9
B
10
R
11
R
12
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R
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19
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(') Dans
d'une erre
les p. [28
V
\ Ce \
>ir ci-ap
crâmignoi
date, puis
isss. l,,s
face. Le \
I : 260.
II : 1 1
M-
<)«> I
I : i34
i 16 pi.
4:^
II
60
I : 3l2.
11 : Si
Bulletin de 1861.N0 5 [8G2 1:482. II : 88 (»)
Cinquième année
Bulletin de 18G2. N° G i863 I : 253. II : 170
Sixième année
Bulletin de [863. N° 7 1864
Septième' année
Rulletin de [864. N° 8 [866
Huitième année
Rulletin de [865. V1 <) 18G;
Neu\ ieme année
Rulletinde [8G6.N°io [868 I : 3
Dixième année
Bulletin de 1 867. N0ij [868 255
Onzième année
Rulletinde 1868. N° 12 1870 260 -f- vi
Douzième année
Rulletinde 1869. N°i3 187J 212 (-)
Treizième année
série, tome I [873 333
xxx h 401
[4+]3io
[4 +] 332
xv + 597
383 l ,
xix -f- 3og
s un eertain nombre d'exemplaires <le R 5 ou a. par suite
ur <le broehage, intercalé la II' partie, les Mélanges, entre
et i2!) de la I" partie.
olume est resté incomplet : il n'a paru que la 1"' livraison.
1res notice 11" 335.
us de Terry et Chai mont, a été commencée en 1880, à sa
, interrompue. La 1"' livraison a paru en [886, la 2e en
deux dernières en 1889. avec les pages de titre et la Pré-
olume porte effectivement au titre la date de 1S89.
I
[873
II
[877
III
1S7S
IV
[879
V
1881
VI
[885
VII
1886
Millésime
Tomaison
unifiée
lomaiso
Pri iVC
la page
de titre
N( h nbre de pages
B 21
2e série
VIII
[886
3oi
B 22
2e série
IX
1SN7
586 + 4 pl-
B 23
2e série.
tome X
[888
336 — NXi
B 24
2e série
XI
1889
xxxvi i 371
B 25
2e série
XII
[889
[4 +] 343
Il 26
2e série
XIII
[889
xiv 1 ;i;:
B 27
2e série
XIV
1889
xxvi i 412
B 28
2e série
XV
lS()0
xxxm -| 4°3
B 29
ii' série
XVI
1891
5<)i | xxvi
B 30
■j.v série
» XVII
189I
IAYI | 45(i
B 31
2e série
.. XVIU
1892
534
B 32
2e série
XIX
1892
xxix 1 471
B 33
2e série,
tome XX
1893
195
Tome XXXIII des
Publi
•ations
B 34
2e série.
tome XXI
[894
XXXVI ; il S
Tome XXXIV des
Publi
calions
B 35
2e série.
orne XXII
[894
393 (')
Tome XXXV des
Publi
rations
B 36
2L' série, t
orne XXIII
l895
322
Tome XXXVI des
Publi
•ations
B 37
2e série, tome XXIV
Tome XX XVII des
189-
427
Publi
cations
• titre de IJ35 coudent une erreur. Il est marqué •< Dettxie
XXII. Tome XXXIV [sie] «les publications ». ("est.
lieu XXXV qu'il faut lire.
1! 38
2e séi
Le, ioiik
XXV
1898
Tome
XXXVIII des
P
iblicati*
IIS
Il 39
2e sér
e, tome
XXVI
1899
Tome
XXXIX des
P
i!)licati(
lis
H 40
I.X
1900
i: 41
L\I
I : [900
II : 190:
R 42
LXII
1901
B 43
LXIII
190.3
i; 44
LXIV
igo3
B 45
LXV
I904
B 46
LXVI
]()o()
R 47
LXVII
1907
34c I fi (1)
I : XVI] f 237. II : 233 (2)
422
[2 -\ ] 288
\x + 3oi (3)
1 ' 1 Les 6 pages ajoutées à la fin de ce tome manquent à beaucoup
d'exemplaires. Elles contiennent le programme des Concours
de 1 !)oo.
- 1 Les deux fascicules du B 41 ont paru, non seulement avec des
paginations spéciales, mais avec des pages de titres spéciales et
différemment datées.
C'est le présent volume.
Il
Annuaires de la Société
urnes iu-S- petit raisin ou in-16 grand raisin
Année de publication Nombre de pa
10
11
12
13
14
i863
is<4
iSli;
[868
,sii<,
[871
iS;i2
1880
1884
1 885
lSK(i
iSS-
243
r3o(2)
(l) Une erreur d'impression avait fait inscrire au titre et à la
couverture, l'indication : « 17' année». On a sur ces mots collé une
bande de papier portant le chiffre exact : « i.3e année ».
•1 Le titre, in medio, porte par erreur : « 1894 "• ''a date d'im-
pression, figurant à bas delà même page, est « mai [890». L'année
1890 est aussi celle à laquelle se rapporte VArmanak publié en tête
<le ce volume (cf. p. 5).
lii i e \ih-:
Nombre de pa
15 XV
16 WI
.17 XVII
18 XVIII
19 XIX
896
212
903
i3G
904
123
143
III
Autres publications
1 . Banquets annioersaires de lu Société
1 858
ï859
r8Go
1SG1
1862
i863
1864
1866
Menu illustré
Invitation rimée et menu illustré
Il y a, an titre de cet A 15 une erreur analogue à celle relevée
pour le précédent : le titre porte, in medio « 1896 ». et. à bas de
page « niai 1896 » : VArmanak est l'ait pour iS<)(i.
i' ban<
[uet
1SC7
iSCS
1809
Invitation rimée et menu illusti
16e » 1870-76 ' » »
)) IS7C) » »
iS(' )> 1877-1878 2 invitations rimées, 1 menu illus-
tré(S)
19e banquet iSSi Invitation rimée et menu illustré
20' » 1886 » »
Banquet spécial 1887 ( ) » »
21e » 1887 » »
23" » [890 » »
04e » [89O
|89]
(!) Pour le 16e et le 26e banquets, l'invitation a été faite à la fin
de Tannée, et le banquet a eu lieu au commencement de l'année
suivante, ee qui donne une date différente au Menu illustre.
(e) Le banquet de 1877, annoncé par une Invitation, n'a pas eu
lieu. Celui de l'année suivante porte le même n° 18.
Banquet spécial en l'honneur d'Edouard Remouchamps.
iS;i-j t)3 i ' i Invitation rimée et menu illustré
iS().'; »
is<)4
lS:).i
|\,S
[8<)9
lyoo »
i.joi Menu illustré
i()o"i Invitation rimée
r<)o(i | »
_>. Dictionnaire général
[C)o3-i9o4- Projet de Dictionnaire.
190(3. Bulletin du Dictionnaire, ire année.
(!) Voy. note de la page précédente.
Table Systématique
Abréviations : B Bulletin. A = Annuaire.
L'italique est réservée aux titres d'œuvres : articles,
mémoires, etc. Les Rapports des jurys, qui viennent eu
tête de chaque rubrique, ont leurs titres imprimés en
romain. Les noms d'auteurs sont en Petites capitales.
I
HISTOIRE
I. Histoire Liégeoise
1867. — Concours de i865. Rapport du jury sur les
concours nos i à 4, par Jean Stecher . . . E9, 65-79.
Concours n° 3 : Etude historique sur les rues de Liège. (Le
n° 1 demande une étude sur les règlements, us et coutumes d'une
corporation de métier: le n" i>. un glossaire technologique; le
n° 4, un mémoire sur la médecine populaire.) [720.092.1 (4g3.6L)
1881. — Concours de 1H79, 4e question. Rapport par
L[éon] Polaix B19, 5-9.
Sujet : Recueillir les chansons, les épigrammes, les dictons, etc.,
et. en général, les traditions et les anecdotes populaires du pays
concernant la Révolution liégeoise de 17»;). [398 < yj'iJ',, « 17*.).
N 3 S. Histoire.
1885. — Concours de 1880. Rapport du jury sur le 4e
concours, par Joseph Dejardin .... B21, i3-26.
Sujet : Etude historique sur les rues de Liège.
725.092.1 (493.6L)
1886. — Concours de 1880. Rapport sur le 3e concours,
par Joseph Delbœuf B20, 1*49-253.
Sujet : Etude historique sur les rues de Liège.
720.092.1 (493.6L)
1859. — Les premiers documents liégeois écrits en fran-
çais, par Ulysse Capitaine B2n, 4^-47-
Signale trois textes de I233-I23G. 9 (oo)(4f)3.G)
1861. — Quelques notes sur les premières inscriptions
liégeoises écrites en langue romane , par XJ[lysse]
C[apitaine] B4n, 59-63.
Signale neuf inscriptions du i3e siècle. <) (oô5)(493.6)
1861. — Notul so le bazè skol de vi tin, par H[enri]
Forir B4n, 66-78.
Détail de mœurs scolaires et de folklore local.
Sommaire. — Xotul GG-7"). Notes de texte, 75-78.
Article cité Al, io8-ii3; B28, 240. A été tiré à part sous le
titre : Xotice sur les anciennes écoles primaires. Liège, Carmanne.
18G2. i5 p. 398(493.6)
1862. — Documents divers extraits des archives de Liège,
etc., communiqués à la Société par M. Stanislas Bor-
mans B5n, i-i5.
Sommaire. — Les festes et jours que l'on observe à la Chambre
de Messieurs les Eschevins de Liège, i-4- Droit que un nouveau
Eschevin est obligé de payer avant d'estre admis, 4-5. Mémoire de
ce qu'il faut meetre pour couvrir la table lorsque l'on vacque à
preuves d'un seigneur Eschevin porveu, 5-G. Droits de réception
d'un grand Mayeur, G. Id. d'un grand greffier. G. Id. d'un nou-
veau greffier, G-7. Corporation des maîtres d'école à Liège, 7-1 2.
Consécration d'un maitre de Cornillon, 12 i3. Sieult accordé
touchant l'effigie de feu le Sr Bourguemaistre Beeckmann, t633,
i3 décembre : i3-x4- Robert de Bergh, évèque et prince de Liège,
roi de l'arbalète en i558 : i4-i5. 9 (ooi)(493.GL)
Histoire. N 9-12.
1863. — Documents divers extraits des archives de Liège,
communiqués à la Société pur M. Stanislas Bormans
B611, 95-ii5.
Extraits d'anciens testaments 1141") ;ï 1 438) contenant «des
renseignements utiles à l'histoire du langage et des détails
» curieux sur les coutumes de nos pères». Précédés du texte
complet d'un testamentde i435. 39 (493.6L)
1867. — Recherches sur les rues de l'ancienne paroisse
St- André à Liège, par Stanislas Boumans . 1>9, 297-471.
Sommaire. — Introduction: Origine, formation et développe-
ments successifs de la ville de Liège jusqu'au XVIIIe siècle,
299-351. Quartier du Marché, paroisse de St-André, 353-356. Suite
de l'historique réparti en chapitre suivant les noms de rues dans
l'ordre alphabétique : .'55(J-4'>i>. Répertoire alphabétique, 4,>'*-47,)-
Errata, 4?i-
Rapport de .T. STECHER, 65-79. 725.092.1 (493. 6L)
1881. — [Recueil de chansons, épigrammes etc., en wallon
et en français, concernant la Révolution liégeoise de
iy8g], par Albin Body B19, 5-383.
Sommaire. — Texte de la question, 5. Rapport de Léon Polain,
5-9. Avant-propos, 11-14. Chansons et couplets en français et en
wallon. 15-371. Glanes historiques, 372-378. Table, 379-383.
Voir autres pièces rentrant dans le programme : A9, [5i-i68;
A13. 95-96. !) 1 !!)-• 6L) «1789»
2. Histoire des corporations de métiers
L862. — Rapport du jurj' sur les concours n"s 1 et 3 [de
1861], par Adolphe Picard B5i, 129-145.
Concours n° 1 : Etude sur les règlements, us et coutumes d'une
corporation de métier. (Le n" 3 demande an glossaire technolo-
gique.) 338.6(4g3.6)
v i', 17. Histoire.
1867. — Concours de [865. Rapport <lu jury sur* les con-
cours n"s in 4, par Jean Stechek .... B9, 65-79.
Concours n° 1 : Etude sur U>s règlements, us et coutumes d'une
corporation de métier. (Le n° 2 demande un glossaire technolo-
gique; le n° 3, une étude historique sur les rues de Liège ; le
n" 4, un mémoire sur la médecine populaire.) 338.6(493.6)
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le con-
cours u" i, par D[ésiré] van dk Casteele. B26, 201-259.
Sujet : Etude sur les règlements, us et coutumes d'une corpo-
ration de métiers. 338.6(493.6)
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le concours
n° 1, par D[ésiré] van de Casteele. . . B27, 355-356.
Sujet : Etude sur les règlements, us et coutumes d'une corpo-
ration de métiers. 338.6(493.6)
1895. — Rapport sur le Ier concours de 1894, par D[ésiré]
van de Casteele B36, 5-7.
Sujet : Etude sur les règlements, us et coutumes de l'une des
corporations de métiers de l'ancien pays de Liège. [338.6(493.6)
1862. — Le Bon Métier des Tanneurs de la cité de Liège,
par Stanislas Bormans B5i, 147-482.
Sommaire. — Introduction : Les Iîous Métiers de Liège, i4î)-
177. Le Bon Métier des tanneurs, recherches historiques, 177-121 1.
Organisation intérieure du Métier, 2i3-3û9. Inventaire des ancien-
nes archives des Tanneurs de Liège. 33o-355. Glossaire des mots
techniques wallons, 356-388. Documents inédits relatifs au
Métier « 1288 à 1596», et rectification de documents publiés, 389-
481. Errata, 483. — Trois planches en couleurs.
Rapport d'Adolphe Picard, 129-145. 338.0 : 675 (4g3.6L)
867. — Le Bon Métier des Drapiers de la Cité de Liège,
par Stanislas Bormans B9, 8i-232.
Sommaire. — Introduction. 83-84- Recherches historiques. 86-
ifi4. Inventaire des anciennes archives des Drapiers de Liège. i65-
177. Documents inédits. [79-232. Deux planches, dont une en
couleurs.
Rapport de J. Stecher, 6Ô-7 338.6 : 677.62 (493.6L;
Histoire. X°s 18-21
1890. — Quelques mois du vieux wallon, par E. Liioesi
et D[ésiré van de Casteele B28, 33i-33g.
Recherches étymologiques. Suivies, p. 333-339, llt' documents
historiques sur le Métier liégeois des Vieux- Wariers. [ 44-° ' 4:< '•'■
1895. — Le Bon Métier des Vignerons de la Cité de Liège
et le Métier- des Vignerons et Cotteliers de la ville de
ATamur, par Joseph IIai.kin B36, g-i33.
Sommaire. — Avant-propos, 11-12. Le Métier de Lie-.
Le Métier de Xamur, 53-85. Inventaire des actes et documents
inédits el imprimés concernant le Métier, la culture de la vigne
et la vente du vin a Liège, 87-107. Règlement du Métier de Liège,
108-121. Documents inédits concernant la halle des vignerons à
Liège, 122-128. Extraits des comptes du Métier de Xamur, 128-
i32. Tahle. 1.;;. — Deux planches en couleurs et une en noir.
Rapport de De-ire \ an de Casteele, 5-7. [338.6 : 63.46 (493.6L)
3. Ethnographie, folklore, littérature orale
1867. — Concours de [865. Rapport du jury sur les
concours nos 1 à 4. par Jean Stechek . . . B9, 65-79.
Concours n° 4 : mémoire sur la médecine populaire. (Le nn 1
demande une étude sur les règlements, us et coutumes de l'une
des corporations de métiers de l'ancien Pays de Liège; u° 12. un
glossaire technologique; n° 3, une étude historique sur les rues
de Liège.) 6i (493.6)
1870. — Concours de 1867. Rapport du jury sur le concours
n° 4, par Charles Grandgagnage . . . . R12, 7 '• ;o.
Sujet : Croyance- et usages populaires. 3g8 fo3.6L
1889. — Concours de 1880. Rapport sur un mémoire pré-
senté hors concours, par Isidore Dom . 1>24, Il5-I22.
Sujet: Enfantines liégeoises. 84-192 ^3.6)
796.i3(493.6)
: io. Histoire.
•22 1889. — Concours de l886. Rapport sur le concours n° u,
par Joseph Dejardin B24, 3oi-3o3.
Sujet : (.'ris des rues de Liège. !!)4-°4 ' 4!l'-,;I-
23 1889. — Rapports sur les concours de 1886 et 1887,
3 concours. Pur J[osepli] Dejardin . . 625,269-274
Sujet : Recueil de contes populaires au pays de Liège.
398.2(493.6)
24 1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le 10e
concours, par J[oseph]-E[rnest] Demarteau, 627, 9-14.
Sujet : Origine et signification des plats et friandises tradi-
tionnels au pays do Liège. 042 (493.0)
25-26 1889. — Concours de 1887 et de 1888. Rapports du jury
sur un mémoire présenté hors concours, par Joseph
Dejardin B27, 117-119, 121-126.
Sujet : Les jeux wallons. 3g4-3 (4g3.6)
27 1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le concours
n° 9, par Désiré van de Casteele . . . B27, 363-364-
Sujet : Décrire le mobilier traditionnel à Liège. [645.2 (493. 6L)
398.344 (4;,:i.GL;
28 1903. — Recueil d'enfantines présenté hors concours en
1901. Rapport par Oscar Colson . . . B44, 477~479-
84-192(493.6)
796.i3(493.6)
29 1859. — Mélanges, par L. P. Alphonse Le Roy et Adolphe
Picard] B2n, 49"6o.
Introduction ouvrant enquête générale, et Treize notes do
folklore liégeois. 398 | 493. 6L)
30 1860. — Fête paroissiale à St-Pholien, de 1820 à 18....,
par Auguste Hock B3n, 4°-5i.
394(493.6L)
Histoire. Nos ïi 5-tr
1860. — Notes explicatives sur jeux et formulettes enfan-
tines, sur le sens de certains dictons, le sens et l'étymo-
logie de certains mots], par L. P. Alphonse Le Roy et
Adolphe Picard B3n, 61-68.
796.13 (493.6)
1861. — Notul so le bazè skol de vi tin. par II enri
Forik H4n, 66-78.
Détails de mœurs scolaires et de folklore local.
Sommaire. — Xotul, 66-75. Notes de texte, 75-78.
Article cité Al. io8-ii3; H28, 240. A été tiré a part sous le
titre : Notice sur les anciennes écoles primaires. Liège, Carmanne.
1862. 10 p. 398(493.6)
372(493.6)
1862. — Coutumes liégeoises : les enterrements, par Au-
guste Hoc k B5n, 27-50.
Récit en prose wallonne et française entremêlée de vers wallons;
sur les coutumes funèbres : facéties ù propos <le décès.
3g3.i (4g3. 6L)
1863. — Us et coutumes, 1823 à i833 : La rue Neuvice à
Liège, le Marché, le Pont des Arches. Par Auguste
Hock B611, 117-136.
Récit on prose française entremêlée de vers wallons.
39 (493.6) « i823-l833 »
1863. — [Almanach liégeois, par - Joseph Dejardin]
Al, 0-29.
Donne en wallon : l'indication des fêtes et jours consacrés el
l'hagiographie populaire wallonne : la nomenclature «les maux à
saints; des conseils hygiéniques traditionnels, des proverbes
météorologiques; la liste «le jeux d'enfants suivant les époques;
les usages et coutumes se rapportant aux dates. A paru en tête
de chacun des Annuaires suivants, revu, amende, augmenté
notamment de petites pièces de vers wallons [par Auguste Hock].
A été parfois tire a partsous les titres deArmana* ligeois, Nouai
Armanak. L'année 1896 (A15i contient les dernières correc-
tions. A cesse de paraître à dater de 1896. Cité B28. 23i.
059 493. 6L)
N" 36-4l. Histoire.
1864. Coutumes et usages relatifs à V Agriculture, su-
perstiiions, par Camille Grensox .... B7i, g-33.
Sommaire. Introduction, <). Circulaire-questionnaire du
I)1 Manmiakht, 10-17. Réponses, 18-24. Autres superstitions
liesbignonnes, 24-33. 398.3 : 63
1864. — Une journée de l'an de grâce 1580; le Jeudi-Saint
à Liège, par Auguste Hock B7n, 37-69.
Tableau de mœurs liégeoises, en prose française entremêlée
do vers wallons. :i<_\ 1 493. 6L I
1866- — lTn vieux ménage liégeois, 1816-1822, par Au
guste Hock B811, 9~44-
Tableau de mœurs bourgeoises, en prose française entremêlée
de vers wallons. 39 f4i)3.6)
1861. — Légende de Jupille, par J[can]-G[uillaume] De-
large V4, 81-84.
Relation en prose française d'une coutume locale du 1" no-
vembre, avec indication de son origine prétendue. Poésie wal-
lonne sur le même sujet. 398.332.4
1868. — Us et coutumes, baptêmes et mariages ; un baptême
a la ferme Mathot, à Bierset, par Auguste Hock
BIO11, 21-07.
Prose française entremêlée de vers wallons, facéties popu-
laires. 392(493.0)
1869. — Us et coutumes. Une journée chez l'oncle Wathy,
rue..., à Liège, par Auguste Hock. . . . A5, I03-I23.
Prose française entremêlée de vers wallons. 39(493.(5)
Histoire. V |2- [6.
1870. - Croyances et remèdes populaires au pays de
Liège, par Auguste Hock B12, 77-250
Prose française entremêlée de petites pièces «le vers wallons,
originales. Table spéciale alphabétique, avanl la Table du
volume, p. I a VI. A été réédité à part sons le même titre en
1872 1= t. 111 des Œuvres complètes) et en 1876 (id., 2' tirage);
et augmenté en îsss (Croyances et remèdes, 3e édition). Liège,
\Taillant-Carmanne, éditeur.
Rapport de Charles Grandgagnage, 73-76.
Mémoire cité, B28, 287. 398.3 (493. (>)
1871. — Carnaval d'autrefois, souvenir, par Auguste
Hock A6, 22i-a3o.
394.25
1889. — Recueil d'airs de cràmignons liégeois [par Léonard
Terry et Léopold Chaumont, avec les textes rétablis
par Nicolas Lequarré, Eugène Duchesne et Joseph
Defrecheux, et une table comparative des airs et textes
des diverses provinces de France, par Joseph Dejar-
din] B18, i-xv et 1-597.
Sommaire. — a) Avant-propos (donnant l'historique do l'ou-
vrage), par Eug. Duchesne et Joseph Defrecheux, t-xn. Aver-
tissement (incomplet), par Léonard Terry, xiii-xv. b) Cràmi-
gnons, musique et paroles, 1-402. c) Annexe, par .Joseph DE.IAR-
din : Avis, 4°5-4o6i Sources, 407-40S; Table comparative,
409090. il) Table générale et de concordance, 5<)i-5<)7. — 120"» u0s.
Cité B28, 238-u39. 84-192. 1
784.4(493.6)
1889. — Les enfantines liégeoises, recueillies par Joseph
Defrecheux B24, 123-226.
Sommaire. — Le calendrier des enfants, 125-146. Risettes,
i47-i49- Formulettes i52-i64- Rimettes, [63-igo, [95-205. Cou
pletSj 191-194. Glanes historiques, 20O-212. Supplément (enfan-
tines en français), 2i3-225. Table spéciale, 226. — Total : 2(>4 uos.
Rapport d'Isidore Dory, n5-i22. 84-192.]
Mémoire cité. B28, 237. 79G. i3 4g3.6L)
1889. — Le faubourg Sainte-Marguerite, par Emile
Gérard 1J24, 227-271!
Description de mœurs, coutumes, croyances, en prose fran-
çaise entremêlée de vers.
Rapport de Joseph DELBŒl V, R20. 24g-253.
Mémoire cite. L528, 240. 398 fo3.6
Y 47_52. Histoire.
1889. — Les cris des rues de Liège, par Joseph Kinable.
B24, 3o5-332.
Avec détails de mœurs locales.
Rapport de Joseph Dejarimn. 3oi-3o3.
Mémoire cité B28. 240. 394.04 (4g3.6L)
1889. — Coules populaires du pays de Liège, par Joseph
Kinakij: B25, 275-297.
Recueil de U facéties populaires, contées en prose wallonne.
Rapport de Joseph Dejardin, 269-274.
Ouvrage cité H28. 239. 3g8.2 (493.6)
1889. — Glossaire des jeux wallons de Liège, par Julien
Delaite B27, 127-178.
Donne dans l'ordre alphabétique ternies et expressions tech-
niques wallons avec description résumée des jeux, et en sup-
plément, ji; Enfantines.
Rapports de Joseph Dejardin, 117-119 et 1121-1126.
Mémoire cité B28, 240. 394.3 (014) (493.6L)
50 1890. — La Société liégeoise de Littérature wallonne et le
folklore à Liège, par II[enri] Gaidoz . B28, 229-242.
Reproduit delà revue Mélusine, t. IX 1888-89), eo1- 562-570.
84.0 (493.6)] (062)
398 (493.6L)
51 1899. — Lu joweu <!' drapeau, par Martin Le jeune,
B39, 171-175.
Description d'un type perdu d'artistes égayant les processions
de la dicace. Prose, wallon de Verviers.
Rapport de Victor Chauvin, ni;)- 170. 394.0 (493.6)
52 1899. — One fièsse so Vviège duvant 182,6, pouss'lette d'his-
toire, par Martin Le.ieune B39, 191-203.
Description des coutumes suivies à la fête paroissiale d'Aubin-
Neufchâteau.
Prose. Wallon de Verviers.
Rapport de Victor Chauvin, 189-190. 394.6(493.6)
Histoire. Nos 53-56.
1901. /./ marihau d'Fosses, Pire-Andri lu chesseu
d'macrales, par Martin Lejeuxe .... B42, 33-5i.
Description d'un type de sorcier bienfaisant.
Prose, wallon de Verviers.
Rapport de Victor Chauvin, 20-21. 'i;is4
1903. — Les Nutons, par Z. [Hubert Schuermans],
A 16, 129-133.
Note sur l'origine du mol « Nuton >». avec détails sur la croyance
aux nains des cavernes. 3g8.4
4. Histoire de la Littérature wallonne
A. BIBLIOGRAPHIE
1861. — Concours de 1860, nos 1 et 2. Rapport par Mathieu
GttANDJEAN B4l, 99-102.
Concours n" 1 : Histoire de la Langue et de la Littérature
wallonne, avec la bibliographie de la Littérature wallonne. (Le
n" -2 demande une Grammaire élémentaire du patois liégeois).
44.o(493 <ii
on; : 84.0(493.6)
1859. — Rapport sur les dons faits à In Bibliothèque de la
Soeiété liégeoise de Littérature wallonne, présenté à la
séance du iG novembre i858, par Ulysse Capitaine.
B2i, 369-411.
Donne les notices précises des pièces manuscrites, feuilles
volantes, brochures et volumes, anciens et nouveaux, classes par
régions d'origine, sous-classés par j^enre pour les anonymes et
par noms d'auteurs. Constitue h; catalogue de la Bibliothèque
à cette époque. 0.17.1 (4g3.6L) Bibl. de la Société
N" 57-66. Histoire.
1860-1868. — Bibliothèque de la Société de Littérature
wallonne, dons et acquisitions. [Premier], Deuxième,...
Cinquième suppléments. Par Ulysse Capitaine. B3ii,
9-26; B4n, 89-104; B5n, 61-76; B7n, 71-S7; BlOn, 67-81.
Suppléments au n° précédenl et au catalogue de la Société.
Notices précises sur les pièces nombreuses nouvellement entrées
dans la Bibliothèque. 0.17.1 (493. GL) Bibl. de la Société
1887. — Table des matières contenues dans les publications
de la Société liégeoise de Littérature wallonne, « i85y-
1885 », par Joseph Dimakdin B23, i3-i46.
Talile alphabétique générale. Citée dans la préface «lu présent
B47. 0.14.3 : 84.0 (493.G) (06a)
1891. — [Rapport sur la Bibliothèque de la Société liégeoise
de Littérature wallonne, par Joseph Defrecheux]. . .
B29, 584-588.
Parle du local, des lacunes constatées, et des accroissements
récents. 017. i (493.6) Bibl. de la Société.
1893. — Table des matières contenues dans les publications
île la Société liégeoise de Littérature wallonne, c< i85y-
iS<j2 », par Joseph Dejardin B33.
Réédition mise a jour de la Table publiée Iî23. t'i-i^i. Citée
dans ht préface du présent B47. 014.:; : 84.0 (4g3.G) (06a)
1895. — Publication de la collection complète des an-
ciennes Poésies wallonnes, par J[oseph] Dejarjdin .
A14, 81-84.
Publication projetée. Appel aux communications complé-
mentaires, suivi de la liste des documents connus, imprimés et
manuscrits. 84.0 (493) -1
1903. — Table de concordance pour faciliter les citations du
Bulletin [par Jean Haust B43, 283-284.
Reproduite dans B44, 491-492; B45. 357-358; l'»46. -71-1272 ;
et avec correct ions après la préface du présent 1547.
oi4.3 : 84.0 (493.6) (062)
Histoire. V 67-72.
1904. — Bibliothèque de la Société, dons et acquisitions de
l'année igo3 par Joseph Defrecheux] . A17, io5-iii.
Notices sommaires de pièces diverses et périodiques.
017.1 (4g3.6L) Bibl. de la Société.
1905. — Bibliothèque de la Société, dons et acquisitions de
Vannée igo/j., par Joseph Defrecheux . A18, ii.'J-ikj.
Notices sommaires de manuscrits, œuvres diverses et pério-
diques. 017. 1 (4g3. 6L) Bibl. de la Société
1906. — Bibliothèque de la Société, dons cl acquisitions de
l'année igo5 par Oscar Colson] .... A19, 67-80.
Notices sommaires de poésies, chansons, monologues en vers ;
prose: théâtre: varia; périodiques. Errata, p. 141.
017. 1 (4g3. 6L) Bibl. de la Société.
1906. — [Projet d'une Bibliographie wallonne, par Oscar
Colson et Oscar Grojean] A19, i">i>-i4<>.
Réimpression d'une circulaire donnant plan, instructions et
modèles. 01G : 84.0 ^3.6)
1906. — Table systématique des publications de la Société
liégeoise de Littérature wallonne « i85y-igo6 », avec
Index alphabétiq ues, par Oscar Colson . . . . B47.
("est le présent volume, annonce A19, 91.
oi4.3:84.o(493.G Société liégeoise.
B. BIO-BIBLIOGRAPHIE
1863. — Charles-Nicolas Simonon, par Charles-Auguste
Desoer kl, 65-92.
Etude biographique et critique. 92 Simonon
;S. Histoire.
1863 Henri Forir, par Alphonse Le Roy. Al, io3-i34.
Etude biographique el critique. Suivie, p. i35-i4i, <le la
Bibliographie de Forir par Ulysse Capitaine.
IH portrait <!<■ Forir, avec fac-similé de sa signature, gravure de
Florimond Vani.oo, figure en tète de A6. 92 Forir
012 Forir
1864. Les chansonniers forains Moreau et Simonis, par
CJ[lysse C[apitainb] A2, 31-47.
Etude sur les chansonniers forains liégeois et spécialement
sur Mathieu Moi-eau, Martin Simonis et Jean-Lambert Corbesier,
avec extraits de leur œuvre.
<)2 Corbesier ç)2 Moreau 9a Simonis
012 Corbesier 012 Moreau 012 Simonis
1864. — Charles Du Vivier, par Alphonse Le Roy .
A2, 63-94.
Etude biographique et critique. Suivie, p. 90-106, de la
Bibliographie <Ie Charles Du Vivier par U[lysse] C[apitaine].
1)2 Du Vivier
nia Du Vivier
1864. — Henri Bovy, par A. D. [Charles-Auguste Desoer]
A2, i35-i37.
Notice biographique. 92 Bovy
1867. — François Bailleux, par Alphonse Le Roy A3, 43-76.
Etude biographique et critique. Suivie, p. 77-84, de la Biblio-
graphie de François Bailleux par U[lysse] C[apitaine].
Un portrait de Bailleux, avec fac-similé de sa signature, gravure
de Florimond VANLOO, figure en tète de A3. 92 Bailleux
012 Bailleux
1867. — Le colonel Micheels, par Alphonse Le Roy
A3, 1 39-1 52.
Etude biographique et critique. Suivie p. i53-i57, de la
Bibliographie de Laurent Micheels, par U[lysse] CAPITAINE].
92 Micheels
012 Micheels
Histoire. Xos 79-*
1871. — Barthélemi-André et Dieudonné- Joseph Dumont,
par Stanislas Bormans \6, ifô-i5ç).
Bio-bibliographie de ces deux historiographes liégeois. Avec,
en note, p. i4<i-K>t>. une noie biographique et bibliographique
sur Barthélemi-Etienne Dumont, auteur wallon. 92 Dumont
012 Dumont
1871. — J.-J. Dehin, par Alphonse Le Roy, A6, 164-207.
Etude biographique et critique. Suivie p. 208-212, <lc la Biblio-
graphie de J.-J. Dehin, par Alphonse] L|e Roy].
l'n portrait de Dehin, avec fac-similé de sa signature, gravure
de Florimond Vanloo, figure en tête de A6. <)i> Dehin
012 Dehin
1872. — Ulysse Capitaine, sa vie et ses travaux, par Al-
phonse Le Roy A7, 44"111-
Etude biographique et critique. Précédée p. 4"> 44 d'un portrait
de Capitaine lithographie par Emile Tasset. Et suivie, p. 112-
i-23, de la Bibliographie d'Ulysse Capitaine, par J[ules] P[ety]
de T[hozée]. 92 Capitaine
012 Capitaine
1880. — Nicolas Defrecheux, sa vie et ses travaux, par
Adolphe Picard A8, 43-63.
Etude biographique et critique. Précédée p. 42 4* d'un portrait
de Defrecheux avec fac-similé de sa signature, eau-forte par
Adrien de Witte. Et suivie p. (>4 G5, de la Bibliographie de De-
frecheux. 92 Defrecheux
012 Defrecheux
1880. — Jean-François Xhoffer, de Verviers, sa Vie et
ses Travaux, par Jules Matthieu .... A8, 66-91.
Etude biographique et critique. Suivie, p. 92-101, delà Biblio-
graphie de Xhoffer, par le même. 92 Xhoffer
012 Xhoffer
1880. — .4 dolphe Picard, par Alphonse Le Roy A8, io3-i48.
Etude biographique et critique, accompagnée, p. 102/ io3 du
portrait de Picard avec fac-similé de sa signature, gravure de
Florimond Vax Loo. Et suivie p. 149-164, de sa Bibliographie,
par J[oseph] D[elbœuf]. 92 Picard
012 Picard
Y 85-91. Histoire.
16
1884. — Michel Thiry,sa vie et ses travaux, par J[oseph]-
E[rnes1 Demarteau A.9, 67-101.
Etude biographique et critique. \)-2 Thiry
1885. — Quelques wallonnistes de Charleroi, pur A[dol-
phe] Nih«>\ A10, 67 72.
Notice sur Jacques Bertrand, Albert Thibaut, Nicolas Boiron,
Léon Bernus. 92 Bertrand 92 Boiron
92 Thibaut 92 Hennis
1886. — Joseph Lamaye, par Victor Chai vin. Ail, 67-95.
Notice biographique el critique. Suivie p. 9(5-102 de la Biblio-
graphie de Lamaye. [par Joseph Dejardin], avec avertissement,
94-90- Complément à la Bibliographie A12. i5i>. 92 Lamaye
012 Lamaye
1886. — Jean-Guillaume Delarge, parN[icolas]L[EQUARRÉ]
Ail, 191-193.
Notice biographique suivie d'une liste partielle des œuvres de
Delarge. 92 Delarge
OT2 Delarge
1886. — Alexis Peclers, par N[icolas] L[equarré]. Ail,
193-196.
Notice biographique suivie d'une liste partielle des œuvres de
Peclers. !)2 Peclers
012 Peclers
1887. — Félix Chaumont , par Charles Defrecheux.
A12, 67-89.
Etude biographique et critique. Suivie p. 90-92, de la Biblio-
graphie de Chaumont. [par le même]. 92 Chaumont
012 Chaumont
1890. — Nécrologie : Paul Villers, lauréat de la Société
liégeoise de Littérature wallonne, par A. X. [Arsène
de Noue] B28, 099-400.
Histoire. N 92-98.
1892. — Victor Collette A13, 67-70.
Nécrologie, anonyme. 9a Collette
1892. — Nicolas Poulet, par Jules Matthieu. A13, SS-gS.
Etude biographique et critique. Suivit' p. <4 de la Bibliographie
de Poulet, [par le même]. <)2 Poulet
OJ2 Poulet
1895. — Alphonse Falloise, par Victor Chauvin. A14,
67-75,
Etude biographique et critique. Portrait de Falloise, d'après
photographie : eu frontispice au volume. 92 Falloise
1896. — Joseph Dejardin, par Victor Chauvin. A15, 32-77.
Etude biographique et critique. Précédée p. 5o/5i du portrait
de Dejardin, d'après photographie. Suivie p. 78-80 des discours
mortuaires ; et p. 83-95 de la Bibliographie de Joseph Dejardin par
Joseph Defrechelx. <)2 Dejardin
012 Dejardin
1896. — Edmond Etienne, par Georges Willame. A15,
93-n3.
Etude biographique et critique. Précédée p. 96 97 du portrait
d'Etienne d'après photographie. Suivie p. 1 14-120 de la Biblio-
graphie d'Edmond Etienne par Joseph Defrecheux. 92 Etienne
012 Etienne
1896. — Alphonse Boccar, par Julien Delaite. A15,
121-120
Notice biographique et critique. Suivie p. 124-125 de la Biblio-
grajihie de Boccar [par Julien Delaite]. 92 Boccar
012 Boccar
1903. — Charles Grandgagnage , par Auguste Dou-
trepont A16, 19-49-
Etude biographique et critique. [Leportrait p. 18 i9est celui de
Joseph Grandgagnage, polygraphe liégeois, frère de Charles.]
92 Grandgagnage
\ 99 [00. Histoire.
18
1858.
SOCIETE LIEGEOISE DE LITTERATURE
WALLONNE
- Statuts et règlements
Bl, 5-io.
Arrêtés le 27 décembre 1867, date de la fondation de la Société.
Reproduits ne varietnr dans les 10 premiers tomes du B, en
tête de chaque volume. Ont subi cinq revisions successives ; et
ont été reproduits sous ces formes nouvelles : a) Bll-15 en tète
de chaque vol.; b) B23. 5-12; c) B34, V-XII ; d) B38. 5-ia ;
A17. 3i-39; A18, 5-i3; e) A19, 4i-4o- 84.0(493.6)062
Tableau (---
Liste) des membres de la Société
Bl, ii-i3.
Date de janvier i858.
A été reproduite avec les modifications nécessaires et arrêtée
à date indiquée dans les volumes suivants :
889, B24, XV-XXXVI.
Janv. i85g,B2i,
itrnov. i85g,B3l,
Dec. 1860, B4l,
Avril 1862, B5i,
o avril i863,B6i,
« oct. 1864, B7i,
"mai 1866, B81,
"mai 1867. B9.
"janv.18G8.BlO1
«•nov. i868,Bll,
i3-^4; 104.
13-24.
13-27.
13-29.
i3-3o.
13-29.
i3-28.
i5-3o.
nov. 18G9.BI2. i5-3i.
5 déc. 1870. B13
3ijanv.i873,B14,
3i déc. 1876, B15
3i déi
13-29.
i3-3o.
X1II-XXX.
885. Ail. 205-226.
a3-23g.
XIX.
iojanv.
i<-rjanv.i89o.B27. V-XXVI.
3i déc. i8go,B28, V-XXVI1I.
3i déc. i8gi,B29,I-XXVI.
i5 janv. 1893. B32, V-XXIX.
7 mai i894,B34.XIII-XXXVI
iô avril i8<)5,B35. 371-392.
i5 avril i8g6,B36,4gg-520.
12 avril 1897. B37, 407-42G.
i5 oct. 1898, B38. 369-388.
i5 fév. 1900, B39, 325-343.
3o avril igoi,B40, 4<)i-ôo8.
3i mars 1902, B42. 4o3-4ig.
3i déc. 1903. A 17. 5-28.
3o janv. 1905. A 18. 129-105.
27 fév. 190G. A19, 7-39 et 141.
1 5 mars 1887. A 12.
i7Janv.i888,B23.
Liste de sociétaires décédés, avec renseignements biographiques
sommaires : Bl-2 et B4-15 : à la suite de la liste des membres ;
Al. an; A2, i93 ; A3. 219; A4. 142; Ail. 222: A12. 240.
84.0 (493.6) (062)
Histoire. NÛS 101-120.
• 120 1860-1906 — Clironitjues de la Société [ou] Extraits des
Procès-verbaux.
ir 1859
1860
1862-63
1863-64
1865-66
1867-68
1883-86
1889-91
1891-92
1893-94
i894
i895
1896
189:
1898
1899
1900
1901-02
1903-04
par François Bailleux,
[par Victor Chauvin]
[par .Joseph Dejardix et
Eugène Duchesne]
par Julien Delaite,
B 3n,
79- 62.
B 4n,
io5-ii5.
B 5n,
75- 85.
B 611
159-167.
BIO11,
59- 66.
B12,
25i-258.
B22,
569-583.
B24,
363-370.
B29,
SSi-Sgi.
B32,
459-469.
B34,
3oi-3i5.
B35,
353-370.
B36,
481-497.
B37,
3g3-4o5.
B38,
343-368.
B39,
309-323.
B40,
475-489.
B42,
385-4oi.
A17,
55- 87.
A18,
i5- 43.
84.O 4 !)'■!.<> (062)
N" [21. Histoire.
1857-1906. — Concours de la Société liégeoise de Littéra-
ture wallonne.
84.0 (493.6) (062)] (079)
a) Programmes et Règlements
i858
Bl,
i33-i34.
1884
A9.
187-193.
1860
B81,
35-38.
1885
A 10.
1 19-124.
iS(ii
B4n,
108-109.
1886
Ail.
199-204.
1862-63
B4n.
iii-ii3.
1887
A12.
216-221.
i863
B5n,
79- 82;
1890
concours national) :
Al.
2o5-2io.
B29.
5: cf. 582
1864
B611,
159-162;
1891-
)2
A13.
165-177.
A2.
iîs.Vioi .
1893-
)4
B34.
3oi-3i6.
i865
B611.
1 03- 167.
i895
B35.
366-370.
1866
BIO11.
61-64.
1896
B36,
493-497-
1867
B12.
252-254:
189:
B37.
4oi-4o5.
A3.
213-218.
1898
B38,
363-368.
1868
Bi2,
255-257;
1899
B39.
3i8-323.
A4,
1 37-1 41.
1900
B40,
484-489.
1869
A5,
174-178.
1901
B42."
396-401.
» Concours extraordinaire :
1902
A.17,
70- 76.
B12.
33-34.
1903
A17.
91- 9«-
1871
A6.
26.3-267.
1904
A 17.
II3-120.
1872
A7,
229-234.
1905
A18.
121-128.
1880
A8.
209-215.
1906
A 19.
5i- 58.
b) Liste des
Dieces
reçues
1886
Ail.
I97-I98-
1899
B40.
479-483.
1892
B32.
469-470.
1900
B42,
390-395.
1893
B34,
3o8-3n.
1901
A 17.
67- 70.
1894
B35.
362-366.
1902
A 17,
88- 91
1890
B36.
486-491.
I9o3
A18.
3i- 34.
1896
B37.
3ç)7-4oo.
1904
A 18,
47- 5o.
1898
B39,
3 1 3-3 1 7 .
O Résultat
I905
s gêné
raux
A19,
59- 62.
1857-62
Al.
197-204.
1892-93
B35,
357-359.
1862-63
A2,
i8i-i83.
1894
B36.
482-4S4-
1864-66
A3.
205-213.
1895
B37,
3<)4-3<)5.
1867
A4.
1 35-i 36.
1896
B38,
346-347-
1868
A5.
172-173.
1897
B39.
3o9-3n.
18(59-70
\6.
261-262.
1898
B40,
4:J 4::-
1870-71
A7.
228-229.
1899
B42,
386-389.
1S72-79
A 8.
203-209.
1900
A 17.
61- 63.
1880-82
A9,
i85-i86.
1901
A 17.
82- 84.
1883-85
Al 2.
208-210.
1902
A18,
18- 20.
1890
A 13.
161-164.
i9o3
A18.
38- 41.
1891
B35.
357.
I9<4
A 19,
63- (56.
1892
B34.
3o5-3o(i:
Histoire. V [22-l4l.
1860-1906. — [Banquets anniversaires de la Société :
Comptes-rendus, souvent avec texte, intercale ou annexé,
des menus, tostes, discours, chansons inédites].
3e Banq. t86o, compte-rendu; [par François Bailletjx],
B3ii, 91- 92.
1861, » [par François Baille ux],
B4n, ii4-n5.
» par H[yacinthe] K[irsch],
Al, i45-i56.
» par H[yacinthe] K[irsch],
A2, 1 3g- 146.
» par A[uguste] D[esoer],
A3, 181-190,
» [par A[uguste] D[esoer],
A4, 85- 92.
» apr Georges B[ronne],
A5, i3i-i36.
)) Anonyme, A6, 233-2ÔO.
A7, 189-227.
i3-i8e Banq. 1872-1878, compte-rendu [par Auguste
Desoer], A8, 167202,
19e Banq. 1881, compte-rendu [par Auguste Desoer],
A 9, 175-184.
20e » 1887, » [par Joseph Defrecheux
et Eugène Duchesxe], A12, 185-207.
2ie-23e Banq. 1888-90, Poésies et chansons, B28, 245-321.
1862
i863,
1866,
1867,
1869,
1871,
'-27e
24"-
26e-
28e
29e-32e
35e
36e
1890-91, » A13, io3-i59.
1893, » B34, 119-157.
1894, » A14, 95-111.
1896-1899 » A16, 77-128.
1903, Compte-rendu [par Jean IIaust],
A17, 99-io3.
1904, » [par Jean Haust],
A18, 79- 93.
1905, » parO[lympe]G[iLBART],
A19, n5-i32.
84.0 (493.6) (062)] (064-5)
Nos 142-148. Histoire.
1858. — Discours prononcé par M. Charles Graxdgagnage,
président de la Société, à la séance du i5 janvier i858.
Bl, i5-i8.
Précise le but de la Société : scientifique, patriotique et litté-
raire. 84.o(4<)3.G)(8G2)
1858. — Rapport présenté par M. F. Bailleux, secrétaire
de la Société, à la séance du i5 janvier i858. Bl, ig-25.
Fondation de la Société. Son but. Ses travaux en 1857.
84.0 (493.G) (062)
1859. — Discours prononcé par M. Charles Grandgagxage,
président de la Société, à la séance du io avril i858.
B2i, 17-18.
But de la Société. 84.0 (4g3.6) (062)
1859. — Discours prononcé par M. [François] Bailleux,
secrétaire de la Société B2i, 19-25.
Revue rapide de la littérature wallonne à Liège depuis le
XVIIe siècle jusqu'à nos jours. 84.0 (493.6) (09)
1859. — Compte-rendu des travaux de la Société en i858,
par François Bailleux B2i, 26-29.
[84.0 (493.6) (062)
1860. — Discours prononcé par M. Adolphe Picard au
nom du Bureau de la Société liégeoise de Littérature
wallonne dans la séance du 2^j.juin i85g, à l'occasion des
médailles aux lauréats du concours de i858. B3i, ig-33.
But de la Société. Utilité de l'étude des patois et de leur litté
rature. Travaux de la Société en i858. 84.0 (493.6) 062)
1861. — Compte-rendu des travaux de la Société en i85g,
par J. L[aurent] Micheels B4i, 25-33.
Augmentation surprenante du nombre des membres. Extension
des relations de la Société. Ses travaux en i85g.
84.0(493.6) (062)
23 Histoire. Nos 1 49-1 54-
1862. — Discours prononcé par M. J[ean] Steciier au nom
du Bureau de la Société dans la séance du 2g décembre
18G1, à l'occasion de la distribution des médailles aux
lauréats des concours de 1S60 B5i, 25-48.
Caractère patriotique et civilisateur de l'œuvre de la Société,
son esprit progressif et largement scientifique. Importance des
patois vis-à-vis de la langue officielle. 84.0 (493.6) (062)
1872. — Rapport sur les travaux de la Société par M.
A[dolplie] Picard à la séance du 10 mars i85o, à l'occa-
sion de la remise des médailles des derniers concours.
B13, 3i-47.
Revision de l'œuvre scientifique et littéraire de la Société.
84.0 (493. G) (062)
1878. — Rapport sur les travaux de la Société pour les
années 18- j. et i8~5, par A. Al vin . . . B16, 197-201.
84.0(493. G) (0G2)
1886. — Rapport de M. J[oseph] Dejardix, président, sur
les travaux de la Société pendant les années 1881 à
i883 B21, 5-ii.
Constate le déclin du mouvement scientifique et littéraire
wallon. 84.0 (493. G)
1886. — Rapport sur les travaux de la Société pendant les
années i883 et zS&£,par M. [Joseph] De jardin, président.
B22, 5-12.
Constate le renouveau du mouvement wallon. 84.0(493.6)
1889. — Rapport sur les travaux de la Société pendant les
années i88y et 1888, par M. [Joseph] De jardin, président,
B24, V-XIII.
Constate que la situation de la Société et la valeur de ses
travaux sont brillantes et soutenues. 84.0 (4g3.G) (062)
\ [55-l6o. Histoire.
1890. — L;i Société liégeoise de Littérature wallonne et le
Folkloreà Liège, par E[enri] Gaidoz . B28, 229-242.
article reproduit de la revue Mélusine, 1. IV (1888-89), col.
562-570. 84.0(493.6)062)
3g8 (4g3. 6L)
1891. — Rapport de M. J[oseph] Dejardin, [sur les tra-
vaux de la Société], lu en assemblée générale le 3o mai
1891 B29, 573-080.
Constate l'étendue grandissante du mouvement wallon et le
grand nombre de ses productions. 84.0 (493.6)
1894. — Rapport de M. V. Chauvin, vice-président de la
Société, lu en assemblée générale le Ier juillet i8g4, à
l'occasion de la remise solennelle des médailles aux
■ lauréats des concours de i8gi, i8gz et i8g3. B35, 35g-36i.
Encouragements officiels à la Littérature wallonne.
84.0(493.6}
1898. — [Discours wallon de M. Nicolas Leqiarkk, prési-
dent, à l'assemblée générale de la Société, 20 novembre
iS,,:] B38, 35i-354.
Rapport sur les travaux de la Société en 1894-1896. Conseils
aux écrivains wallons. 84-»> I 4l)3.6) ' (l(i- '
1904. — Rapport sur les travaux de la Société, igoo-igo3,
par Nic[olas] Lequarré A17, 4i-53.
Constate la fécondité des écrivains wallons et les engage à
reagir contre l'abâtardissement de la langue. 84-o(493.6)
1905. — Notice sur la Société, [par Jean Haust]. A18, 2.
Article reproduit, amende, dans B46, 269-270: A 19. 5-6.
84.0 (4g3.6) (062)
1905. — Discours de M. [Nicolas] Lequarré, séance publi-
que du 28 juin 1902 A18, 22-28.
En wallon. Rapport sur les travaux de la Société et sur les
progrès du mouvement wallon. 84.0 (493.6) (062)
1905. — Rapport du président sur lés travaux de la Société
en in<>4< présenté à la séance du 12 décembre 190/j., par
N"[icolas] Lequarré \.18, 99-106.
Constate la vitalité toujours plus active de la Société.
84.0 (491.6) (062)
1906. — Rapport du président sur les travaux de la Société
en iqo5, présenté à la séance du 23 février igo6, par
N[icolas] Lequarré A19, 81-95.
Constate les progrès matériels de la Société et son activité
dans l'ordre scientifique. 84.0 l 493.6 1 (062 |
D. VARIA
1892. — Rapport sur le 9e concours de 1891 par Joseph
Dejardin B32, 259-262.
Sujet : Histoire de la chanson wallonne. 84.0 (493)-i4
1863. — Ce qu'on pouvait appeler une introduction. Par
U[lysse] C[apitaine] Al, 33-37.
Signale les anciennes associations de Littérature wallonne et
donne le programme de l'Annuaire de la Société liégeoise de
Littérature wallonne. 84.0 (4g3) (062)
1863. — Le Patois à Liège il y a cent ans, « ij63 » ; par
François Bailleux Al, 43-55.
Notice avec extraits, sur les chansons et poèmes composes à
l'occasion de l'élection du Prince-Evèque Charles d'Oultremont.
(Sur le même sujet, cf., ibid. 33.)
Réimpression d'un article publié en i85~. Cf. A3, (ii note, et 80.
84.0 (493.6) «i763»
1895. — Johannes Braunius]et le Wallon, par Victor
Chauvin A14, 89-93.
Opinion, émise en 1700, sur le Wallon et le Liégeois, par Jean
Braun, théologien et hébraïsant, professeur à Groeningue.
84.0(493)
\ [67-170. Histoire.
1895. — Le Flamand aux Chambres, par Julien Delaite.
A14, Ii3-i26.
Article sur la question politique de l'égalité des langues eu
Belgique. 34.2.725
1896. — Le Wallon à la Chambre des Représentants,
séance du 10 août igoo . A15, 127-151.
Texte du discours wallon sur les encouragements dus à la
Littérature wallonne, prononcé par M. Schinler, député socia-
liste de Liège: et texte de la discussion qui s'ensuivit. (Extraits
des Annales jmrlementaires de Belgique). Annotés par Julien
Delaite. 342.725
1896. — Paquot et le Wallon, par Victor Chauvin,
A15, 173-178.
Opinion sur le Wallon, émise en 1770 parce célèbre hébraïsant
et bibliographe belge. 44-° (493)
1896. — Les origines des Wallons et des Flamands, par
Julien Fraipont A15, 179-209.
Etude anthropologique. Suivie de 7 gravures en 3 planches
dont la dernière en double page. 372.9 (493)
Philologie. X°
II
PHILOLOGIE
I. Histoire et géographie du wallon
1861, — Concours de 1860, nos 1 et 2. Rapport par Mathieu
Graxdjeax B4i, 99-102.
Concours n° 1 : Histoire de la langue et de la littérature
wallonnes, avec la bibliographie de la littérature wallonne.
Le n° 2 demande : une grammaire élémentaire du patois
liégeois. 44.0 (493) (09)
016 : S4.0 (4g3)
1863. — Concours de 1862. Rapport sur les concours
nos 2 et 4, par François Bailleux . . . B61, i33-i38.
Concours n° 4 : Déterminer l'époque à laquelle le patois wallon
de Liège a revêtu des caractères distinctifs ; esquisser à grands
traits l'histoire des variations de la langue romane au pays de
Liège.
Le concours n° 2 demande un glossaire technologique.
44.0(493) (09)
1900. — Rapport sur le 7e concours de 1898, par L[éon]
Parmextier B40, 62-64.
Sujet : Rechercher la limite d'un son caractéristique ou d'un
fait grammatical intéressant. 44 -° (4ï)3)-5
\ \-\ [77. Philologie.
1901. llapporl sur Le 7e concours de 1899, par Aug[uste]
Doi trepoxt H42, 7-12.
Sujet : Rechercher à travers la Wallonie la limite d'un son
caractéristique ou d'un fait grammatical intéressant.
44-o(493)-5
1860. — De la carte du pays wallon, par J[ean] Stecher,
B3ii, 73-78.
Rapport sur l'état delà question et les communications reçues.
Sur l'initiative de la Société à ce sujet, vov. B3l, i>5; B4l, ^N:
B7ll, 1-12. 44-0(493) : 912
864. — La carte du pays wallon, par J.J. Nicolai,
B7ii, 2-8.
Détermine la limite linguistique sur le territoire de la commune
d'Aubel. Carte en couleur, triple feuille, en tète de B7n. Article
précède, p. 1-12. d'une circulaire de la Société.
Cité B3n, 75--6. 44.0(493) : 912
1900. — Carte dialectale de l'arrondissement de Namur
indiquant les limites des principales variations flexion-
nellcs des patois locaux, par A[lplionse] Maréchal,
B40, 65-94.
Sommaire. — Préface, sources, 67-70. Limites (sept), 70-84.
Appendice : Variation de quelques verbes particuliers, 85-94-
Deux cartes, 94 <j~>.
Rapport de Léon PARMENTIER, 62-64. 44-° (4î)> l : H1-
2. Orthographe. Prononciation. Prosodie
1886. — Rapport sur les 9e et 10e concours de 1884, par
Mathieu Grandjean B22, 3o5-3o9.
Concours n° 9 : De l'influence du wallon sur la prononciation
du français à Liège.
Le 10e concours demande uu examen critique de tous les dic-
tionnaires wallons parus à ce jour. 44-° (4q3) : 44_I5
29 Philologie. N 178-184.
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le
8e concours, par Charles Defrecheux . B26, H3 1-333.
Sujet : De l'influence du wallon sur la prononciation du
français à Liège. 44-° (493) ; 44-I;">
1900. — Rapport sur le 8e concours de 1899, par Auguste
Dodtbepont B41i, V-X Y I I .
Sujet : Projet pratique d'orthographe wallonne. 44-" ' 4l> ■> l_I
1903. — Prosodie wallonne, 6e concours de 1901. Rapport
par Jules Feller B44, 467-470-
44.o(493)-G
1906. — Prosodie wallonne, 6e concours de 1903. Rapport
par Aug[uste] Doutrepont B46, 200-206.
44.o(493)-G
1860. — Une maladie chronique de la langue wallonne,
par H. Chavée P>3n, 27-31.
Signale le changement en wallon des consonnes faibles en
fortes à la fin des mots.
Cité B41i, 33, 83,119. 44-0 (493)-i3
1860. — Les deu mof, kont, par le général [Louis]
Brixhe B3n, 37-38.
Conte facétieux en vers. Exemple d'orthographe personnelle ;
note orthographique in fine. 44-° ( 4!>>H
1862. — Note grammaticale : Du pluriel des substantifs
ci des adjectifs en wallon par F[rançois] Bailleux,
B5ii, 5i-59.
Article cité, B41i, 34- 44-° (493)"552
[85 is;). Philologie. 3o
1868. — Li Maie ncùr d'à Cola, comèdeïe è deux acte et
deux tâolai, par Charles Hannay [éditée par Joseph
Delboeuf, signant l'Avertissement] . . BlOi, 59-200.
Sommaire. — Avertissement. Règles générales de prononcia-
tion, par J[oseph] DELBŒUF, 5g-66. Li maie neûr d'à Cola..., avec
noies sur le sens. L'étymologie et l'orthographe des mots. 67-177.
Appendice [supplément aux notes], 179-183. Glossaire. 1S4-200.
Errata, 6 p. non chiffrées.
Rapport sur l'œuvre dramatique, par Camille Grenson, BlOi,
29-42.
Edition citée :B22. 353: B41i. 3a, 34. 208. 44.0 (4g3)-i5
1889. — De l'influence du wallon sur la prononciation
du français, à Liég-e, par Joseph Kixable, B26, 335-363.
Rapport de Ch. Defrecheux, 33i-333. Cf. aussi Rapport de
Mathieu Grandjean, B22. 3o5-3og. 44-° (4g3)-i5
1889. — [Essai d'orthographe, système provisoire de la
Société] B27, 1-8.
Sommaire. — Avertissement signé : Pour le Bureau [de la
Société] Eug. DuCHESNE, 1-2. lue cope di grandiveux, satire par
Michel Thiry, rééditée partiellement de B3i. 242-260 : les 5o pre-
miersvers dans l'orthographe nouvelle avec notes orthographiques,
3-6. Conjugaison : tableau dans l'orthographe nouvelle, 6-8.
Réimpression de cet article, citée B35. 36i fin.
Article cité A17, 60-61 ; B41i, 35-36 ; B42. 38g. 44.0 (4g3)-i
1896. — Petite polémique, extraite du journal leSauverdia,
de Jodoigne, directeur Edmond Etienne, A15, 154-157.
Polémique personnelle relative à l'orthographe wallonne,
échange de poésies : une poésie d'Edmond Etienne, un ronde] triple
de Julien Delaite, un rondel d'Edmond Etienne.
Wallon de Jodoigne. "Wallon de Liège. 44-° (4i)3)-i
1900. — Essai d'orthographe wallonne, par Jules Feller,
B41i, 1--37.
Sommaire. — Préface. 3. Introduction, 5-7. Examen critique de
tous les systèmes d'orthographe du wallon. 7-92. Notre système :
introduction, g2-io5; principes généraux, ro5-io8 ; phonétique,
109-149: morphologie et syntaxe. 149-206. Textes, 1206-215.
Index. 217-235. Errata. 237.
Rapport d'Auguste Doutrepont, V-XVII.
Mémoire cité A17. 46-47. 44.o(493)-i
Philologie. NoS 190-191.
[1901. — Règles d'orthographe wallonne... par Jules
Feller B41n, 4^"9^-l
[La notice de ce mémoire, sera publiée aux Annexes de la
présente Table systématique].
1905. — A propos de l'orthographe wallonne. A18, 31-78.
Polémique au sujet des Règles d'orthographe adoptées par la
Société, rédigées par Jules Feller et publiées dans B4iu, ^ô-ç)ii.
Sommaire. — Pétition adressée au Conseil provincial de Liège
par la Société Le CAVEAU LIÉGEOIS, ">i-5a. Lettre au gouverneur
par le Président de la Société liégeoise de Littérature wallonne,
53. Réponse à la pétition par la Commission de l'orthographe,
53-54. Riposte du Caveau Liégeois, 64- Nouvelle lettre de la
Commission, G4-(i[). Epilogue, par .Iules Feller, 70-78.
44.0 (493)-i
3. Phonétique
1897. — Phonétique du Gaumet et du Wallon comparés,
par Jules Feller B37, 205-282.
A été tiré à part avec le Lexique du patois gaumet par Edouax*d
Liégeois, sous le titre général : Le Patois gaumet.
Cf. Rapport sur le Lexique du patois gaumet, par Jules Feller,
183-199.
Mémoire cité B41i, 171. 44-° (49:*)-4
4. Morphologie, grammaire, syntaxe
1861. — Concours de 1860, nos 1 et 2. Rapport par Mathieu
Graxdjeax B4i, 99-102.
Concours n° 2 : Grammaire élémentaire du Patois liégeois.
Le n° 1 demande : Histoire de la Langue et de la Littérature wal-
lonne, avec la Bibliographie de la Littérature wallonne.
44.of4g3)-5
\ [92 [99. Philologie. ">2
1892. — Concours de 1890. Rapport du jury sur le il''
concours, par Joseph Delbœuf B32, i-i4-
Sujet : Tableau et théorie de la conjugaison wallonne.
44.o(493 -5
1894. — Rapport sur un mémoire hors concours : Lois
qui régissent la francisation du wallon. Par J[oseph]-
E[rnest] Demarteau B34, 25-26.
44.o(493)-5
1899. — Rapport sur le 10e concours de 1897, par Au-
g liste Dot tukpont B39, 188-187.
Sujet : Etude comparative de la syntaxe wallonne et française.
44.o(493)-5a
1899. — Rapport sur le 11e concours de 1897, par I[sidore]
Dory B39, 233-289
Sujet : Locutions vicieuses du wallon. 44*° (493)-5
1903. — Suffixes nominaux wallons 3e concours de 1900.
Rapport par Jules Feller B43, 173-174.
44.o(493)-a2
1903. — Syntaxe wallonne, 3e concours de 1899. Rapport
par Jules Feller B43, 255-266.
44.0 (493)-52
1903. — Suffixes wallons, 3 concours de 1901. Rapport
par Jules Feller B44, 455-464-
44.0(493)-22
1904. — Mémoires envoyés en 1902 hors concours. Rap-
port par Jules Feller B45, 271-288.
Mémoire n" 3 : Locutions vicieuses du wallon Liégeois.
Le n° 1 est une Nomenclature des termes géographiques du
Wallon liégeois et de noms de lieux-dits ; le n° 2 est une Col-
lection de proverbes; le n° 4 un Recueil de gentilés. [44>° (493)-5
33 Philologie. Xos 200-200.
1892. — [Tableau et théorie de la conjugaison dans le
wallon liégeois, par Georges Doutrepont], B32, 17-134.
Sommaire. —Bibliographie, 17-1212. [ntroducti on, 23-28. Ortho-
graphe, 28-29. Division en conjugaison, tableau de la conjugai-
son wallonne. 3o-38. Des flexions du verbe, 3g-88. Les radicaux
des verbes, 89-117. Conjugaison des verbes aveûr-aou, esse, 1:8-
124. Appendice, i26-i3i. Errata, i3i-i32. Table spéciale, i33-i34.
Rapport de Joseph Delbœif, 1-14.
Mémoire cité B41l, 187. 44.0 1 493 i-58
1892. — Essai de grammaire wallonne : Le verbe wallon,
par Julien Delaite B32, i35-2i5.
Sommaire. — Préface, 1Ï7-138. Ouvrages consultés, 139-140.
Orthographe. 14 i-i44- Modes de simplification de la conjugaison
wallonne. i45-i5o. Division en conjugaisons, i5i-i54. Tableau
de la conjugaison wallonne, 159-170. Gloses de ce tableau, 171-
214. Table spéciale, 210.
Rapport de Joseph Delbœuf, 1-14. 44° I 49 '' "'s
1906. — Note sur le dialecte d'Ath, par J[ean] H[aust],
A19, i32.
Note morphologique; précédée, p. i28-i3i, de Deux fables en
dialecte Athois. par Henri DELCOURT. 44"^ ' 4ii 3 I
5. Lexicologie
A. TEXTES
a) Textes anciens
1858. — Ode dicolos tetrastrophos, signée in fine Pirlo
Cetocour [pseudonyme] Bl, i35-i4i-
Poème liégeois daté de 1620. dédié à Mathias Xav.hs. réédite
par F[rançois] B[ailleux].
Notice; transcription en wallon moderne en regard du texte.
84.o(493)-]
3 44.o(493)-:3
Y 204-209. Philologie. 34
1858. — Pasquée critique et calotenne sot les affaires cle
V mediçenne. Anonyme Bl, 142-190.
Poème satirique liégeois, date de 1733. Réédité par U[lysse]
c a itiaini: | : notice, transcription en orthographe moderne en
regard du texte, notes historiques.
Se rapporte à ce poème : Hramîre response de callotin...
nuire poème satirique liégeois, B4n, i-23. 84.0 (493)-i
44.o(493)-73
1859. — [Moralité à trois personnages.] Anonyme . . .
B2n, i-23.
Poème liégeois, wallon et français, datant d'après 1G23.
Reédite par F[rancois] B[ailleux], 2e partie seulement, avec
notice, et, en regard du texte, transcription en wallon moderne.
CitéB41i, 20(5. 84.o(4g3)-i
44-o(49-3 -73
1859. — Pasqueille plaisante entre Piron et Pentcosse
sur l'élection du nouveau abbé de Saint-Jacques en Liège
le 2/j. mars i6y5. Anonyme B2n, 24-32.
Poème liégeois dialogué. 84.0 (4g3)-i7
44-o (4g3 j-73
1860. — Les feumm.es. Anonyme B3n, 1-8.
Poème satirique liégeois, daté de vers 1700, édité par
F[rançois] B[ailleux], avec notice. 84.0 (493)-i7
►44.0 (493)-73
1861. — Prumire response de calottin a loigne auteur de
supplément. Anonyme B4n, i-23.
Poème satirique liégeois, publié à Liège en 1733, se rapportant
à la Pasquele critique et calotenne... autre poème satirique liégeois.
Bl, 142-190.
Réédité par U[lysse] C[apitaine], avec notice, et notes de
texte. 84.0 (4î)3)-i
1863. — Paskey dit Quarem et Charnée. Anonyme,
B611, 1-20.
Poème liégeois, satirique et facétieux, daté de 1700? Edité par
Ffrançois] Bailleux, avec notice et, en regard, transcription
en wallon moderne. 84.0 (493 -37
44.0 (4<,s j-73
Philologie. Nos 210-214.
1864. — Les Danois [chanson attribuée à Mathieu Moreau]
A2, 33-35.
Date d'en
viron [826.
Publiée
par
Ulvsse
Capitaine dans
l'article noti
•te ci-dessus
sous le n1
:4-
84.o(4g3)-i4
1864. — Les' impô [cràmignon, par Jean-Lambert Cor-
besier, continué par Martin Simonis] . . . A2, 39-47.
Date du i8p siècle. Publié par Ulysse Capitaine dans l'article
QOticié ci-dessus sous le n" 74. Reproduit avec des variantes et
l'air noté : B18. 195-201,009. 84.0 (+<)'■> -'4
1867. — Paskaye memorialle de la première pierre mise
dans les fondements de la maison de ville dans Liège, le
i^ d'aoust i~i4- Anonyme A3, 99-106.
Poème dialogué. Réimpression, avec notes historiques à bas de
pages, Anonymes. 84-° l 4!> > l_1
1868. — Paskeye novel sur le chant « Au matin quand
elle se leue». Autre pasquèye : Dialogue entre Cranche
et coir et on poure homme. Anonymes . Blln, 244-254.
Chanson et dialogue satiriques. Datant d'avant i(55o. Réédition
anonyme avec notice, transcription en orthographe moderne en
regard du texte, et notes sur le sens des mots. 84.0 I jq! 1-14
1871. — Ancienne chanson A6, 53-54-
Chanson dialoguée, anonyme, datant de 1700 ? 84.0 4:> '• ' 4
1881. — [Recueil de chansons, épigrammes etc., en wallon
et en français, concernant la Révolution liégeoise de
17S9], par Albin Body B19, 5-383.
Sommaire. — Texte de la question. 5. Rapport de Léon P01.AIN,
5-g. Avant-propos, 11-14. Chansons et couplets en Français et en
wallon. 15-371. Glanes historiques, 372-3-8. Table, 3-9-383.
Voir autres pièces rentrant dans le programme : A9. i5i-iî>8 :
A13. 95-96. 84. o(493 -14
iS. Philologie. 36
1884. — Poésies anciennes. I. Paskeie entre Houbiet et
Piron so les troubles del magistrature en i6yy. Anonyme,
A9, 128-148.
Poème liégeois dialogué, transcrit en orthographe moderne,
précédép. 128-134. d'une notice par J[oseph-Ernest] D[emarteau],
texte accompagné de notes historiques par N[icolas] L[equ.\ri:é].
Suivi, sous le titre commun de Poésies anciennes, d'une épitre
de Simonon, auteur contemporain, alors décédé: pièce sans titre
[Envoi d'un Hure à Adolphe Lesoinne] i48-i5o. 84.0 (493)-i
1884. — Encore quelques [quatre] poésies anciennes,
A9, 151-1-4.
Transcrites en orthographe moderne, avec notes sur le sens
des mots.
Sommaire. — Notice par N[icolas] L[equarré] , i5i-i5a.
Chanson so l'air de « Tonneli », à l'honneur di Son Altesse
Celsissime li prince di Velbruck, élu nnanimemint li 16 janvir 1752,
ANONYME, i53-i58. Paskeie so l'air <.< C'est ce qui me console», par
M. HEROTTE, 1 59-161. Chanson patriotique namuroise tote novelle,
sur iair « Aussitôt que je t'aperçois », 162-168. Paskeie ligeoise,
169-174.
L'avant-dernière chanson, est en « liégeois habillé par ci par là
à la façon de Namur. » 84.0 (493)- 14
1886. — Pièces anciennes Ail, 176-190.
Paskèyes liégeoises attribuées à J.-J. Bellefontaine; fin du
18e siècle.
Notice anonyme donnant titres de 16 paskèyes attribuées à cet
auteur. Texte de 5 d'entre elles, transcrites en orthographe
moderne. 84.0 (493)-i4
1886. — Les Aiwes di Tongue, i~oo; par le chevalier
Lambert de Rickmann. Suivi de : Réplique à l'paskèye
des Aiwes di Tongue, Anonyme. . . . B21, 253-3oo.
Poème et dialogue satiriques liégeois, le premier réimprimé,
le second publié pour la première fois. Édition critique par
Albin Bon Y.
Sommaire. — Introduction. 255-262. Abréviations, 264. Les
Aiwes, 265-288. Réplique, 289-300.
Les Aiwes, cité B3ll, 1 : A3. 54: B32, 262. 84.o(493)-i7
37 Philologie. Nos 219-221.
î 1890. — Une satire wallonne de Ij63, par D[ésiré] van de
Casteele B28, 322-33o.
Satire liégeoise en prose, accompagnée de 2 documents expli-
catifs. 84.o(493)-i?
1906. — Djâquelêne et Marôye, dialogue wallon, iGqo.
Anonyme. Publié par Tli[éodore] Gobert et J[ean]
Haust A19, 97-n3.
Edition critique. Notice ; texte avec, en regard, transcription
en orthographe actuelle et notes de, texte. 84.0 1 49^J"27
b) Textes contemporains
1860. - Traduction de l'Evangile de Saint-Mathieu dans
les divers patois de l'Europe B3n, 89-90.
Appel de Arthur Dixaux à la Société. Projet de traduction de
cet Evangile en wallon liégeois. Composition de la Commission
chargée de ce travail.
Projet Dinaux cité B4i, 28-29. 22c). 812=4. "° (•)
N" 222. Philologie
38
1864. — Versions wallonnes de la Parabole de l'Enfant
prodigue B7i, i-vm et 111-260.
Résultat d'une enquête ouverte par la Société (cf. B3n, 80-86),
Edition annotée, avec avant-propos, par C[harles] G[randga-
GNAGe] ; citée B4i. 27-28 ; B41i, 34, 192; B44. 486.
Comprend, à la suite de la française, 56 versions patoises,
classées suivant l'ordre de publication dans une table finale.
]>. 260; et ci-dessous, suivant l'ordre alphabétique des noms de
lieux. (Chaque version prend 2 pages ou 3 pages, selon l'éten-
due des notes.)
Antoing, par Descamps,
Atli. Oscar Englebert,
Aubel, Potjmay,
Bas-Silly. Frédéric Gérard,
Bastogne, H. Mathubin,
Beaumont, Saladix,
Beauraing, Augustin Vermer,i
Bouillon, Emile FlNEUSE,
Ciney, N. Hauzeur,
Condroz liégeois. L Warlo-
MONT,
Dinant, Pierlot et Henry,
Douai. L. Dechristé,
Dour, Gustave Bertinchant,
Famenne. Alexandre,
Florenville, J. Burnotte,
Fosses, Alexis Maréchal,
Frasnes-lez-Buissenal,
Emile Delaunoy,
[Gaumet. Voy. Yirton, s
Gembloux, F. Wilmet,
Gosselies. Alexandre,
Hannut, Sylvain Duval,
Havelange, Louis Borlée,
Heures, Gexgoux.
Hottou. J. dl Moitelle
Huy, J. Siquet,
Lessines, Lesxeucq,
Leuze, DuRŒLLxetG. Dubois, 1
Liège, François Bailleix,
Lille, A[lexandre] Desrous-
seaux,
Limbourg, Gust. Thisquex.
120
Limerlé. par Dr Boset,
224
i35
Longfaye et Xhoffraix,
238
J. F. Servais.
244
14;
Malmédy, M***,
242
226
Marche, Geubel,
206
i55
Mous, Léopold Devillers,
i5o
i83
Montegnée, Renson,
252
212
Xaniur, Philippe Lagraxge,
176
196
Xeufchateau. Dasnoy,
217
Nivelles. E. Warte,
161
228
Pâturages, Léandre Wuilloi
,i4i
180
Peruwelz, Bouniol,
129
114
Quevaucamps,
144
Emile Delhaye,
i38
204
Rochefort. Henri Crépin,
190
2l5
Saint-Hubert, Ch. WARLO-
i73
MONT,
209
Soignies, Auguste Bouillari
,102
123
Sourbrodt, J.-G. TOUSSAINT
248
221]
Spa, Lezaack,
232
I70
Si)ontin, Henri WAUTHIER,
I93
i58
Stavelot, G. Letixhon,
24o
256
Tournai, Joseph Ritte,
117
199
Verviers, J[ean]-S[imon]
187
Renier.
234
201
Yirton. LORRAIN,
219
23o
» (Gaumet), Ch. Maus,
221
132
Waleourt, Cousin,
167
.127
Waremme, Michel Ghaye,
254
25o
Wavre, Turlot.
AVeismes, Alph. Bellefon-
164
III
taine,
246
236
[Xhoffraix, Voy. Longfaye.
244]
22.09=4..
o(.)
39
Philologie. Nos 223-22A.
1887. — Réclamations des Wallons [et autres patoisants
au sujet de la légende flamande inscrite sur nos mon-
naies belges A12,i53-i83.
extraits du journal La CJironùjue. de Bruxelles, juillet-octobre
t886.
Très courts textes de diverses localités, classées ci-dessous
par ordre alphabétique. Les signatures sont des pseudonymes de
fantaisie.
Anvers.
r6o
Frameries,
177
Molenbeek,
176
Arlon.
1G0
Frontière grand-
Molenvin | faubs
Ath. 17"». i-G
[78
ducale.
i56
de Namur),
180
Aubel,
i58
Genappe,
169
Momignies,
182
Beaumont,
167
Ghlin,
178
Mous.
154
Binche,
168
Gros-Fays,
>:4
Xeufchâteau,
162
Braine-l'Alleud,
t:4
Habay-la-Viei" .
166
Nivelles. 169
172
Bruges,
i58
Ileshave,
172
Ohain,
1 5 5
Bruxelles, io~
1G2
Izel,
i5g
Pâturages,
i56
Cambron-Cas-
Jodoigne,
1 ~>7
Quevaucamps,
173
tiau,
182
Juillet.
t65
Templeuve,
169
Carnières,
171
La Louvière,
164
T lui in.
17!)
Charleroi.
170
Lasne (Pavot I,
1G2
Tournai.
1 55
Chastres,
179
Liège, i53, 169
173
Villers.
iG3
CliÎTiy.
177
Lieriiu.
r66
Walcourt.
[83
Denée,
164
Marche,
173
YVasmes,
iG5
Doische,
181
Mazy,
1)7
Wavre,
i63
Etalle,
171
Meix-Virton,
168
439.3-73 : 7:57.1 (4g3)
iX. B. — La Société a publié un grand nombre d'oeuvres
littéraires contemporaines écrites en patois liégeois et
nou liégeois. On trouvera à la suite de la Table analy-
tique, un index géographique de ces textes, complétant la
présente rubrique.]
B. DICTIONNAIRES
1885. — Concours de 1879. Rapport du jury sur le con-
cours n° 2 du programme, glossaire technologique, par
J[oseph-Ernest" Demarteau B2O207-210.
Objet : Dictionnaire des noms wallons des plantes des environs
de Spa. 58(o38)=4.o(493)
Y 225-228. Philologie. 4°
1886. — Rapport sur les 9e et 10e concours de 1884, par
Mathieu Grand je ax B22, 3o5-3oc).
Concours 11" 10 : Examen critique de tous les dictionnaires
wallons parus à ce jour. (Le concours n° 9 demande d'étudier
l'influence du wallon sur la prononciation du français à Liège. )
44.o(4g3)-3
1863. — Extraits d'un Dictionnaire wallon-français com-
posé en IJQ.3, par M. Augustin-François Villers, de
Malmédy, licencié en droit, pour l'usage de ses enfants,
E611, 21-91.
Publié par C[harles] G[rakdgagnage], avec notice p. 23, et,
en annexe, p. 92-93 : Mots de Francorchamps communiqués par
M. [Gustave] Magnée.
CitéA16, 34. Cf. Xote analytique et critique sur le même
Dictionnaire manuscrit, par Quirin ESSER, B45, 347-352.
44.o(4g3)-3=4
1885. — Dictionnaire des noms wallons des plantes des
environs de Spa, par Victor Lezaack . . B20, 211-248.
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, 207-210.
58 (o38)=4.o(493.(iS)
1886. — Examen critiqué de tous les Dictionnaires wallons-
français parus à ce jour, par Joseph Dejardin,
B22, 3ii-359.
Sommaire. — Avant-propos, 3u-3i2. Dictionnaires, 3i3-343.
Vocabulaires, 343-35i. Glossaires, 352-353. Quelques observations
sur d'autres publications wallonnes, 354-355. Complément, 356.
Conclusions, 357-358. Table des noms d'auteurs, 359.
Rapport de Mathieu Graniuean, 3o5-3og.
Cité B22, 35g; B28, 233; B4ii, 7, 14. 44.0 (4g3)-3 (018)
1903. — Projet de Dictionnaire général de la langue
wallonne. Avertissement [par Jules Feller],
B44, 483-490.
[Sous le titre Projet de Dictionnaire général de la Langue wallonne,
a paru en 1903-1904, une brochure in-4° dont cet Avertissement
est lin extrait anticipé, et qui sera noticiée aux annexes de la
présente Table systématique.] 44-° (493)"3 (°4)
Philologie. Nos 229-2.33.
1904. — Notesurle Dictionnaire namurois de¥. D., «i85o»;
par Alphonse Maréchal B45, 337-345.
Note analytique et critique, avec extraits de cet ouvrage ma-
nuscrit. 44.0 (4g3.6)-3 foi s.
1904. — Note sur le Dictionnaire malmédien de Villers,
i-q3; par le Dr Quirin Esser B45, 347-352.
Note analytique et critique, avec extraits de cet ouvrage
manuscrit.
Voy. Extraits de ce même Dictionnaire avec notice, par Charles
Grandgagnage, B611. 21-91. 44.0 (4g3.6)-3 (018)
** 1905. — Aux correspondants du Dictionnaire général de
la Langue wallonne [par Jean Haust] . A18, 107-112.
Communication particulière 107-108. Liste des correspondants
T09-112. 44.0 (4g3)-3 (04)
[1906. — Bulletin du Dictionnaire de la Langue wallonne.']
[Cette publication supplémentaire de la Société sera noticiée
aux Annexes de la présente Table systématique.]
C. VOCABULAIRES ET GLOSSAIRES
a) Recueils de mots
1870. — Concours de 1869. Rapport du jury sur le prix
Grandgagnage, par J[ean] Stecher . . . B12, 63-71.
Sujet : Glossaire des anciens mots wallons. 44*° (493)(oi4)
1872. — Concours de 1869. Rapport sur le concours n° 5
du programme, par Alphonse Le Roy . . B13, 87-89.
Sujet : Glossaire de mots wallons contenus dans les publi-
cations de la Société. 44-°(493)(OI4)
Y 234-240. Philologie. 42
1878. — Concours de 1874. Sixième concours : glossaire
de mots wallons contenus dans les publications de la
Société. Rapport par Cli. Grandgagnage . . B16, 1-8.
44.0 >4;, 3)(o 14
1886. — Rapport du jury sur le concours n° 3 [de 1884],
par [Joseph-Ernest] Demarteau .... B22, 33-38.
Sujet : Glossaire des plus anciens mots wallons venant du latin
et exposés a disparaître. 44-(,l4l)''!: '<>!-+ »
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur le cou-
r-ours n° 9 : mots wallons employés dans les Ordon-
nances du Pays de Liège, par J[osepli]-E[rnest] Demar-
teau B25, 299-300.
44.0 (493) (014)
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur un mé-
moire hors concours, par J[oseph]-E[rnest] Demarteau,
B25, 3i5-3i7.
Sujet : Recueil d'anciens mots wallons venant du latin et dont
l'emploi tend à disparaître. 44-° l4iA'<,OI4)
1889. — Concours de 1887. Rapport sur le concours n° 4 :
mots omis dans les dictionnaires, lettres A et B. Par
Isidore Dory B26, 321-329.
44.0(493) (014)
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le con-
cours n° 4, par Isidore Dory B27, 36i-362.
Sujet : Mots omis dans les dictionnaires, lettres C et D.
44.0 (4g3) (014)
1891. — Concours de 1890. Rapport du jury sur le 4e con-
cours, par Joseph Dejardls B29, 91-92.
Sujet : Mots omis dans les dictionnaires. 44-° (493) (014)
4^ Philologie. Nfos 241-247.
1891. — Concours de 1890. Rapport du jury sur le 6e con-
cours (vocabulaire explicatif des monnaies, poids et
mesures), par Jules Matthieu .... B29, 52()-53i.
::;:.i (o38)— 44.0 (493)
1892. — Rapport sur le 8e concours de 1891, par J[oseph]-
E[rnest] Demarteau B32, 268-264.
Sujet : Mots wallons francisés employés dans les anciennes
Ordonnances du Pays de Lié^e. 44 -° < 4l):i KOI4)
1894. — Concours de 1892. Rapport du jury sur le 4e con-
cours : mots omis dans les Dictionnaires. Par Joseph
Dejardin B34, 1-7.
44.0(493) (014)
1899. — Rapport sur le 4e concours de 1897 : liste de mots
wallons omis dans le Dictionnaire. Par Jules Feller,
B39, 5-ii.
44.0 (4g3) (014)
1899. — Rapport sur le 8e concours de 1887, par N[ieolas]
Lequarré B39, 240-242.
Sujet : Vocabulaire explicatif des anciennes dénominations
des poids et mesures. 3S<).i fo3N i— 44--<>i4!)'>'
1901. — Rapport sur le 4e concours de 1899 (recherches de
mots wallons), par J[ean] Haust B42, 5-6.
44.0 (4g3)(oi4)
1903. — Mots wallons divers, 4e concours de 1901. Rap-
port, par Jules Feller B44, 465-466.
44-o(493)(oi4)
1904. — Mémoires envoyés en 1902, hors concours. Rap-
port par Jules Feller B45, 271-280.
Sujets : Recueil de termes géographiques et noms de lieux-dits
Recueil de proverbes. Locutions vicieuses du wallon liégeois.
Recueil de gentilés. 44-° (4!>;; «" \
\ 2js 253. Philologie. 44
1906. — Mots wallons divers, 4econcours de 1903. Rapport
par J[ean] Haust B46, 199-200.
44.0 (493)(oi4)
1866. — La lettre des Venalz, par C[harles] G[randga-
gnage] B811, 3-8.
Analyse philologique de ce document de 1817. 44-° (4ï)3)-73
1868. — Li Maie neùr d'à Cola, comèdeïe è deux aete et
deux tùvlai, par Charles Hannay [éditée par Joseph
Delbœuf, signant l'Avertissement] . . BlOi, 59-200.
Sommaire. — Avertissement; Règles générales de prononcia-
tion: par J[oseph] Delbœuf, 69-66. Li maie neùr d'à Cola avec
notes sur le sens, l'étymologie et l'orthographe des mots. (57-177.
Appendice [supplément aux notes], 179-183. Glossaire, 184-200.
Errata, 6 p. non chiffrées.
Rapport sur l'œuvre dramatique, par Camille Grenson, BlOi,
Edition citée, B22, 353; B41i, 32, 34, 208. 44.0 (4<)3) (oi4)
1889. — Glossaire d'anciens mots wallons venant du latin
et dont l'emploi tend à disparaître, par Joseph Kinable,
B25, 319-342.
Rapport de.Toseph-Ernest Demarteau, 3i5-3i7. [44.0 (4<)3j(oi4j
1889. — Recueil de mois wallons employés comme mots
français dans les anciennes Ordonnances du Pays de
Liège, par Joseph Kinable B25, 3oi-3x3.
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, 299-300. [44-° (493)(OI4)
1903. — Index des mots nouveaux [contenus dans le B43]
par Jean Haust B43, 267-279.
44.0 ( 493 ;(oi4)
1903. — Index lexicologique du B44, par Jean Haust,
B44, 543-549.
Relevé des mots wallons nouveaux, avec gloses. [44-° (4î)3)(OI4)
45 Philologie. N"os 254-25Q.
1904. — Index lexicologique du B45, par Jean Haust,
B45, 353-356.
Relevé des mots wallons nouveaux, avec gloses. [44- l> ' 4;>'; l"4
1906. — Mots wallons divers recueillis par Edin. Jacqi'e-
motte et Jean Lejeune B46, 201-202.
Rapport de Jean Haust, 199-200. 44-° (493 Ml|4j
1906. — Index lexicologique du B46, par J[ean H[aust],
' B46, 273-275.
Relevé des mots wallons nouveaux, avec gloses. [44-°' 4!» ' ' '" 4
b) Vocabulaires de l'histoire naturelle
1886. — Concours de 1884. Rapport du jury sur le 12e
concours, par X[icolas] Lequarré. . . B22, 36i-363.
Sujet : Glossaire de la Faune wallonne. ">;) (o38)(493.6j
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur le 10e
concours, par Joseph De.tardix B25, 1-9.
Sujet : Glossaire de la Faune wallonne. 09 (o38)l \\ (3.6)
1885. — Dictionnaire des noms wallons des plantes des
environs de Spa, par Victor Lezaack . . B20, 211-248.
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, 207-210.
58(o38) 49;;. 6 s,
1889. — Vocabulaire de la Faune wallonne {Liège, Lu-
xembourg, Namur, Hainaut) suivi d'une nomenclature
française-wallonne des noms d'animaux, par Joseph
Deerecheux B25, 12-268.
Sommaire : Vocabulaire, 12-241. Nomenclature 243-2G4. Ou-
vrages consultés, 2(>5-268.
Rapport de Joseph Dejardin, 1-9. Ouvrage cité B28, 232.
Ouvrage réédité par l'auteur sous le titre : Vocabulaire de
noms wallons d'animaux (Liège, Luxembourg-, Namur, Hainaut).
avec leurs équivalents latins, français et flamands. Deuxième édi-
tion. Liège, Vaillant-Carmanne. S. d. [1890] I11-80 (a3Xi5.3J.
200 p. Figures dans le texte. Troisième édition [augmentée de
termes wallons du Brabant], 1893. In-8°i25.3X iG.5) i"4p. Figures.
59 fo38)=4-o (493)
\ 260-262. Philologie. 46
1890. — Quelques noms de fossiles employés par les ou-
vriers des carrières de Visé, par Pierre Destinez,
B28, 243-244.
56(o38)=4.o £g3)
c) Vocabulaires technologiques
1862. — Rapport du jury sur les concours nos 1 et 3 [de
1861], par Adolphe Picard B5i, 129-145.
Concours n° 3 : Glossaire technologique. (Le n° 1 demande une
étude sur les règlements, us et coutumes d'une corporation de
métier). :::;s.<; | o38 1=4..» 1 4<> > t
1863. — Concours de 1862. Rapport sur les concours nos 2
et 4j par François Bailleux B61, i33-i38.
Concours n" 2 : Glossaire technologique.
Le concours n° 4 demande de déterminer l'époque à laquelle le
patois wallon de Liège a revêtu des caractères distinctifs, et
d'esquisser à grand traits l'histoire des variations de la langue
romane au pays de Liège. 44-° (593)(og)
1866. — Concours de 1864 : Rapport du jury sur le con-
cours n° 2 par Ch[arles] Grandgagnage. . B81, 4^-49-
Sujet : Glossaires technologiques. 6 ' o38)=4.o (49^)
1867. — Concours de i865. Rapport du jury sur les con-
cours nos 1 à 4, par Jean Stecher .... B9, 65-79.
Concours n° 2 : Glossaire technologique.
Le n° 1 demande une étude sur les règlements, us et coutumes
d'une corporation de métier ; le n" 3, une étude historique sur les
rues de Liège; le n° 4- un mémoire sur la médecine populaire.
6 o38 =4.0 493)
1868. — Concours de 1866. Rapport du jury sur le con-
cours n° 2 du programme, par Ch[arles] Grandgagnage,
BlOl, 201-205.
Sujet : Vocabulaire technologique. 6 (o38)=4-° (49^)
Philologie. X" 263-270.
1868. — Concours de 1867. Rapport du jury sur le con-
cours n° 2 du programme, par [Joseph] Dejardin,
BU, 45-52.
Sujet : Glossaire technologique. 6 (o38)=4-° 49^)
1868. — Concours de 1870. Rapport du jury sur le con-
cours n" 2 du programme par Ch[arles] Grandgagnage,
BU, i33-i38.
Sujet : Vocabulaire technologique. 6 o38)=4-° 4'j'i
1878. — Concours de 1874- Rapport du jury sur le 2e con-
cours, par [Cliarles-]Aug[uste] Desoek . . B16, 55-Go.
Sujet : Glossaire technologique. 18 - j.o jn'l
1878. — Concours de 1876. Rapport du jury sur le con-
cours n° 2 du programme, par X[icolas] Lequarré,
B16, 2o3-2o5.
Sujet : Vocabulaire technologique. 6 o38 =4-°(493)
1885. — Concours de 1880. Rapport sur le concours n° 2 :
vocabulaire des agriculteurs, par Nicolas] Lequarré,
B20, V-XIX.
63 (o38 =4.0(493]
1886. — Concours de 1884. Rapport du jury sur le con-
cours n° 2, par [Nicolas ] Lequarré . . . B22, i3-i6.
Sujet : Glossaire technologique. 6 (o38)=4.o 49 '
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur le 2" con-
cours, par X[icolas] Lequarré .... B24, 273-274.
Sujet : Glossaire technologique. 6(o38) 4-° (49^)
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le con-
cours n° 2, par E[ugène] Duchesne . . B26, 261-263.
Sujet : Glossaire technologique. G i'o38)=4-() I 4!)'!
Ijjos 271-279. Philologie. ^8
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le con-
cours n"2, par Willeaumk B27, 357-36o.
Sujet : Glossaire technologique. 6 (o38)=4.o(493)
1891. — Concours de 1890. Rapport du jury sur le 2e con-
cours (vocabulaires technologiques), par Jos[eph] De jar-
din B29, 93-104.
6 o38 1=4.0(493)
1892. — Deuxième concours de 1891. Rapport du jury sur
le 2e concours (vocabulaires technologiques), par Joseph
Dejardin B32, 217-222.
G (o38)=4.o (493)
1894. — 2e concours de 1893. Vocabulaires technologiques.
Rapport par Jos[eph] Dejardin . . . B34, 139-166.
1897. — Rapport sur le 2e concours de 1895 (vocabulaires
technologiques), par N[icolas] Lequarré. . .B37, 5-6.
Yoy. sur le même sujet. Rapport DU même, B38, 27.
(i (o38)=4.o (493)
1898. — Concours de 1896. Vocabulaire de l'industrie du
tabac et des métiers y ressortissant. Rapport par Nico-
las] Lequarré B38, 27.
Cf. sur le même sujet, Rapport du même, B37, 5-6.
G79.7 (o38)=4-° (49^)
1899. — Rapport sur le 2e concours de 1897 (vocabulaires
technologiques), par Ch[arles] Semertier B39, 95-101.
6(o38)=4.o(4()3)
1899. — Rapport sur le 2e concours de 1897 (vocabulaire
technologique), par X[icolas] Lequarré . B39, 256-258.
6 (o38)=4.o (493)
1900. — Rapport sur le 2e concours de 1898 (vocabulaires
technologiques, par X[icolas] Lequarré . B40, 3ii-3i4.
G (o38)=4.o (493)
Philologie. X"s 280-287.
1901. — Rapport sur le 2 concours de 1899 (vocabulaires
teclmologigues), par N icolas Lequarré B42, 3o5-3o8.
(5(o38)=4.o(493)
1903. — Vocabulaires technologiques . 2 concours de 1900.
Rapport, par N[icolas] Lequarré . . . B43, 183-190.
6(o38)=4.o(493)
1903. — Vocabulaires technologiques. 2' concours de 1901.
Rapport, par N"ic[olas Lequarré . . . B44, 45i-453.
6 (o38)=4.o (4g3)
1904. — Vocabulaires technologiques. 2e concours de 1902.
Rapport par N[i colas] Lequarré . . . B45, 217-224.
6(o38)=4-o(493)
1906. — Vocabulaires technologiques. 2e concours de 1903.
Rapport par 3ST[icolas] Lequarré . . . B46, 167-174.
6 (o38)=4-o (493)
1862. — Vocabulaire [et glossaire] des mots techniques
wallons du Métier des tanneurs de Liège, par Stanislas
Bormans B5i, 356-388.
Sommaire. — Vocabulaire. 356-368. Glossaire, 869-388.
Rapport d'Adolphe Picard, 129-145.
Ce travail a été joint au mémoire du même auteur sur le Bon
Métier des Tanneurs de Liège, dout il forme deux chapitres.
Cité B22, 348. 675 (o38)=4.0 (493;
1863. — Vocabulaire des Ilouilleiirs liégeois, [par Stanislas
BORMAXS] B6l, 139-254.
Sommaire. — Introduction, sources, i3<)-i45. Vocabulaire
14---54.
Rapport de François BAILLEUX, i33-i38.
Mémoire cité B22, 348. 622.33 (o38j=4.o (4f)3j
1866. — Vocabulaire tics Charrons, Charpentiers et Me-
nuisiers, par Albin Body B81, 5i-i35,
• Sommaire. — Introduction, 53-55. Abréviation-, 56. Vocabu-
laire, 58-i33. Errata, i35. Seize planches, Albin Body del.
Rapport de Charles GRANDGAGNAGE, 4:">"49- Mémoire cité
l',22,34<,. 682(038) ^.o (493)
, 674.1 (o38)=4.o (493)
\" 299-3o5. Philologie. 52
1889. — Glossaire technologique wallon-français du métier
des Brasseurs, par Joseph Kinable . . B26, 298-319.
Rapport d'Eugène Duchesne, 261-263. 663.4 (o38): 4.0 (493)
1891. — Vocabulaire de l' Apothicaire-pharmacien, par
Charles Skmertier B29, 105-220.
Sommaire. — Vocabulaire, io5-2i8. Ouvrages consultés, 219-220.
Rapport de Josei)li Dejardin, ;)5-io4- (ji 5 (o38)— 4-" ' 4'.i ■ '
1891. — Glossaire technologique du Chapelier en paille,
par G[uillaume] Marchai, et J. Vertcour, B29, 221-244-
Industrie régionale de la vallée de Geer, provinces de Liège
et de Limbourg.
Rapport de Joseph Dejardin, 95-104. [687. 420 (o38)=4-o (4i)'5)
1891. — Vocabulaire wallon-français du Pêcheur, par
Acliille Jacquemin B29, 243-280
Rapport de Joseph Dejardin, 90-104. 63.92 (o38)=4-° (4<j3j
1891. — Vocabulaire wallon-français des Mouleurs, Noyau-
teurs et Fondeurs en fer, par Achille Jacquemin,
B29, 281-324.
Rapport de Joseph Dejardin. 90-104. [621 .72 (o38)=4-o (493)
1891. — Vocabulaire technologique wallon- français relatif
au métier des Tailleurs de pierre, par F[ernand]'SLUSE,
B29, 325-34i.
Rapport de .Joseph Dejardin, 90-104. [693.12 (o38)=4-° (49^)
1892. — Armurerie liégeoise, vocabulaire, par Joseph
Closset B32, 223-25;.
Figures dans le texte.
Rapport de Joseph Dejardin, 217-222. Voy. Complément à ce
vocabulaire, par Joseph Closset. 1î34. 167-236.
683.4(o38) 4-o(493)
Philologie. Xos 3o6-3u.
1894. — Vocabulaire de l'Armurerie liégeoise, complément,
par Joseph Closset 1334, 167-236.
Complément au Vocabulaire du MÊME AUTEUR publié R32.
223-257. Figures dans le texte.
Rapport de Joseph Dejardin, [5g-i66. 683.4 (o38)=4-° (493)
1894. — Vocabulaire des Boulangers, Pâtissiers, Confi-
seurs, etc., par Charles Semertier. . . B34, 237-299.
Rapport de Joseph Dejardin, i5;)-iG6. [664.6 (o38)=4-° 1 493
1894. — Vocabulaire de la Boucherie et de la Charcuterie,
augmente de quelques termes culinaires, par Charles
Semertier B35, 6-1 10.
Sommaire. — Avant-propos, 7-8. Vocabulaire, n-102. Errata
et addenda. 102. Planches 10:3-107. Sources 109-110.
Rapport de Joseph Dejardin, B34, 108- 1 (3(5.
641 o38)=4.o 493)
1898. — Vocabulaire de l'industrie du tabac et des métiers
y ressortissant, par Charles Semertier . B38, 29-192.
Sommaire. — Introduction. 3i-.'32, Histoire de ces métiers à
Liège, 33-97. Chansons, 97-105. Facéties populaires, io5-iii.
Vocabulaire. 1 r3-ig2.
Rapports de Nicolas LeQUARRÉ, B37. 5-6 ; 1!38, 27.
679.7 (o38)=4.o (493)
1898. — Vocabulaire technologique wallon-français se
rapportant au métier du Tisserand, par Victor Willem,
1338, 193-210.
677(o38)=4.o 493)
1899. — Vocabulaire du métier des Peintres en bâtiment,
par Antoine Bouhok B39, 103-167.
Sommaire. — Préface, 10V107. Abréviations, observations, 108.
Ouvrages consultés, 109. Vocabulaire, m-166. Errata, 167. Fi-
gures dans le texte.
Rapport de Charles Semertier, 95-101. [667.6 (o38)=4-° (493)
\ '.i-'l 17. Philologie. 54
312 1899. Vocabulaire technologique wallon duFilateur en
laine au pays de Verviers, par Martin Lejeune . . .
B39, 259-280.
Rapport de Nicolas Lequarré, 256-258. [677.3 (o38)=4«° (493)
313 1900. Vocabulaire technologique wallon-français du
Médecin, par Martin Lejeune .... B40, 3i5-399.
Rapport de Nicolas Lequarré, 3i i-3i 4- ('i (o38)=4.o (4g3)
314 1900. Vocabulaire technologique wallon-français du
Chaudronnier en fer et en acier, par Jean Lejeune .
B40, 401-425.
Rapport de Nicolas LEQUARRÉ, 3] i - H 1 4 . <iSi> (o38)=: 4.0 I |g3 I
315 1900. — Vocabulaire technologique de l'Apprêteur en
draps du i>ays de Verviers, et des industries qui en dé-
pendent, par Martin Lejeune .... B40, 4-7-4lio-
Sommaire. Préface. 429. Sources historiques et techniques,
43o. Vocabulaire, 4^i-4(J°-
Rapport de Nicolas Lequarré, 3ii-3i4.
677.622 (o38)=4.o (493)
316 1900. — Vocabulaire technologique wallon-français de la
filature de laine peignée, par Martin Lejeune,
B40, 461-473.
Sommaire. — Historique, 4(>3. Vocabulaire, 4f>r>-
Rapport de Nicolas Lequarré, 3ii-3i4. [677.3 (o38)=4-o (4g3)
1901. — Vocabulaire wallon-français relatif au Sport
colombophile, par Jean Lejeune . . . B42, 3o9-35;.
Rapport de Nicolas Lequarré, 3o5-3o8. [63.662 1 o38 1 =4.0 ' 4ï):; )
Philologie. X0> 3ÏÔ-324"
1901. Vocabulaire wallon-français de l'horlogerie, par
Georges Pau us B42, 35g-379.
Sommaire.— Avant-propos 36o. Vocabulaire 36 i-.'i-H. Ouvrages
consultes, li-y.
Rapport de Nicolas LEQUARRÉ, 3o5-3o8. [68i.ij o38) j.o 493
1903. — Vocabulaire technologique wallon-français du
Fabricant de fonte, de fer et d'acier, par Jean Lejeune,
B43, 191-217.
Rapport de Nicolas Lequarré, i85-igo. [669.1 (o38)=4.o (493)
1903. Vocabulaire technologique wallon-français : la
reliure, par Antoine Kigali B43, 219-251.
Rapport de Nicolas Lequarré, 185-190. [686 (o38)=4-° <!493)
1904. — Vocabulaire du Coquelî, par Edmond Jacque-
motte et Jean Le jeune B45, 225-23o.
Coquelî : amateur de combats de coqs.
Rapport «le Nicolas Lequarré, 217-224. 791.8 (o38)s=4<o (493)
1904. — Vocabulaire wallon-français des Lavandières et
Repasseuses, par Edmond Jacquemotte et, Jean Le jeune.
B45, 231-239.
Rapport de Nicolas Lequarré, 217-224. [648.1 (o38) 4-°(493)
1904. — Vocabulaire du Briquetier, par Edm[ond] Jacque-
motte et Jean Lejeune B45, 241-251.
Rapport de Nicolas Lequarré, 1217-224. [666.7 (o38)=4-° (493)
1904. — Vocabulaire wallon-français de la fabrication
des chaussons de lisière, par Antoine Bouhox .
B45, 253-263.
Sommaire. — Historiquedu métier à Liège, 2Ô4. Vocabulaire, 255.
Rapport de Nicolas LEQUARRÉ, 217-224.
685. 3i4. 11 (o3Sj=4. 0(493)
Nos 325-332. Philologie. 56
1906. — Extraits du Vocabulaire du 'railleur d'habits à
Verviers, par Camille Feller .... B46, 173-177.
Rapport de Nicolas LeQUARRÉ, 167-174. 646 (o38)=4.0 (493)
1906. — Extraits du Vocabulaire du Pinsonî, par Edmond
Jacquemotte et Jean Lejeune. . . . B46, 179-180.
Rapport de Nicolas Lequarré, 167-174. .7!)|S ";s 4" 4!)'!l
1906. — Vocabulaire de l'Ardoisierà Vîelsalm, par Joseph
Hens B46, 181-191.
Rapportde Nicolas Lequarré, 167-174. [676.72 (o38)=4-° ' IV;
1906. — Extraits du' Vocabulaire de la S âge- femme, par
Edmond Jacquemotte et Jean Lejeune, B46, 193-198.
Rapport de Nicolas Lequarré, 167-174. [618.4 (o38)=4.o 4!)'
d) Vocabulaires locaux ou régionaux
1897. — Rapport sur le 4' concours de 1896 : recueil de
mots wallons. Par Jules Fellek . . . B37, 183-199.
Objet : Vocabulaires locaux ou régionaux. 44-° (493)
1900. — Rapport sur le 5e concours de 1898 : mots d'une
région de la Wallonie. Par G[eorges] Willame,
B40, 12-14.
44.0 (493-3i)
1901. — Rapport sur le 5e concours de 1899 : recherches
de mots employés dans un village. Par L[éon] Parmen-
tier B42, 381-384.
44.o(493-3i)
1901. — Rapport sur le 5e concours de 1900 : mots wallons
d'une partie de la Wallonie. Par Jules Feller,
B41n, 97-98.
44.0 (493-3i)
5- Philologie. N°s 333-336.
1859. — Explication de quelques mots du patois de
Marche [en Famenne], employés dans la pièce Li pèhon
d'avril, inconnus à Liège ou s'éloignant du dialecte <{ui
y est usité. [Par A.-.J. Alexandre]. . . B2i, 2127-230.
Fait suite à la pièce Li pèhon d'avril, du même.
Vocabulaire cité B22, 353. 44.0(493.8)
1863. — Extraits d'un Dictionnaire wallon- français com-
posé en iyf)3, par M. Augustin-François Villeks, de
Malmédy, licencié en droit, pour l'usage de ses enfants,
B611, 21-91.
Publié par C[harles] G[raxdgagxage], avec notice p. a3, et,
en annexe, p. 92-93 : Mots de Francorchamps communiqués par
M. [Gustave] Magnée.
Cité A.16, 34, Cf. Sote analytique et critique sur le même
Dictionnaire manuscrit, par Quirin Esser, B45. 347-352.
44-o (4g3.«M)
1863. — Mots de Francorchamps communiqués par M.
[Gustave] Magnée B611, 92-93.
Publiés par C[harles] G[RAXI)GAGXAG] ] en annexe a ses Extraits
d'un Dictionnaire wallon- français... par Villers, de Malmédy...
21-91. 44. o(4g3. 6F)
1872. — Glossaire roman-liégeois, par Stanislas Bormans
et Albin Body B13, 91-212.
Sommaire. — Dédicace à Charles Grandgagnage. 93. Avant-
propos, 95-100. Sources, 101 io5. Glossaire 107-212. [Le travail
s'arrête au mot Avour : la fin n'a pas paru.]
Rapport de Jean Stechkrv H 12. 63-71.
Glossaire cité B22. 354: B42. 385. 44.0 , 493.(5
1897. — Lexique du patois gaumet, par Edouard Liégeois,
B37, 283-379.
Précédé de : Phonétique du gaumet et du wallon comparés,
par Jules FELI,ER, [83-282. El réuni avec ce dernier sous le titre
gênerai : Le patois g-aumet, dialecte du Luxembourg méridional.
Cf. Complément nu Lexique Gaumet, par Edouard Liégeois.
B41n, <);)-l-.'!i. Rapport de Jules FELLER, 97-98. 44-°
Y" ">;■;;; î j. Philologie. 58
1901. Complément au Lexique gaumet, par Edouard
Liégeois B41n, 99-231.
Cf. Lexique du patois g-aumet, par LE MÊME, B37, i>S.'i-37jj.
Rapport de Jules FEIJL.ER, 97-98. 44.0
1903. — Vocabulaire du Dialecte de Stavelot, par .Jean
Haust B44, 4<)3-54i.
Sommaire. — Avertissement. \\\:\-^\. Vocabulaire, 495-53o.
Errata et supplément, 53i-54x. 44-° (493-6S)
1904. Vocabulaire du Dialecte de Perwez, par Isidore
Dory et Jean Haust B45, 323-335.
44.0 (493. 9P)
e) Toponymie
1897. Rapport sur le 6e concours de 189:") : Noms de
lieux dupaysde Liège, parN[icolas] Lequarré, B37, 7-8.
«)i (oi4)(493.6)
1898. — Rapport sur le 6e concours de 1895 : noms de
lieux. Par N[icolas] Lequarré B38, i3-i8.
!)i (oi4)(493.6)
1898. - Rapport sur le (>'' concours de i896 : noms de
lieux. Par J[ules] Feller B38, 19-26.
!)■ (oi4)(493-G)
1903. — Toponymie wallonne, 6e concours de 1900. Rap-
port, par Nicolas) Lequarré .... B43, 175-184.
!)i (014) (493-6)
1903. — Toponymie wallonne, 8e concours de 1901. Rap-
port, par Nicolas Lequarré B44, 471-476.
91(014) (4g3. 6)
59 Philologie. N" 345-35o.
1904. Étude fcoponymique, 8e concours de 1902. Rap-
port, par N icolas Lequarrï B45, 265-269.
1904. — Mémoires envoyés en 1902 hors concours. l!ap
port par Jules l'i i.j.kk B45, 271-280.
Mémoire n" i : Nomenclature «les termes géographiques du
wallon liégeois et de noms de lieux dits. (Le n° 2 est une Collec-
tion de proverbes ; le n° 3, un recueil de Locutions vicieuses du
wallon liégeois : le n° 4 un Recueil de gentilés.) [9] Ol4) I +:>*>-' *
1904. — Rapport [sur un mémoire intitule : Notes géogra-
phiques, orographiques et hydrographiques. Par _\'i-
c[olas] Lequarré B45, 285-288.
!)i 1 493-6)
1906. — Toponymie wallonne. 8e eoneours de 190.3. Rap-
port par X[icolas] Lkql a rré B46, 207-210.
91 (oi4)(493.6)
1906. — Glossaire toponymique de Francorchamps, par
Albert Counson B46, 211-266.
Sommaire. — Introduction, 211-214. Ruisseaux, 210-222. Vil-
lages et maisons. 223-2'U). Lieux-dits, bois, chemins, 23i-i>GG.
Carte, 266 267.
Rapports de Nicolas Lequarré, B45, 2G5-269; B46, 207-210.
91 (014) (493.6 1
f) Anthroponymie
1879. — Concours de 1877. 8' concours : une étude sur les
noms de famille, etc. Rapport de J[ean] Stecher
B17, 1-6.
929.4(493.6)
1890. — Concours de 1889. Rapport du jury sur un travail
présenté hors concours (les Prénoms liégeois). Par
N[icolas] Lkquarré B28, 5-8.
929.4(493.6)
Y 35 c-355. Philologie.
60
1894. Concours de [893. Rapport sur le 3e concours :
Recueil de gentilés on noms ethniques wallons. Par
1 sidore] Douv B35, i35-i38.
929.4 (493.6)
1897. — Rapport sur un mémoire présente hors concours
en 1894. Par 1 sidore Douv 1>37, 9-10.
Sujet : Prénoms liégeois dérivant <lu latin. 929.4 (.493.6)
1897. — Rapport sur le 3e concours de 1895 : gentilés ou
noms ethniques wallons. Par [[sidore Douv, P37, 84-80.
929.4(493.6)
1899. — Rapport sur le 3e concours de 1897 : recueil de
gentilés ou mots ethniques wallons. Par Isidore Doky,
B39, 23i-232.
929.4(493.6)
1904. — Mémoires envoyés en 1902 hors concours. Rap-
port par Jules Feller B45, 271-283.
Mémoire n"^4 : Recueil de gentilés.
Le n° 1 est une Nomenclature des termes géographiques du
wallon liégeois et
lion de proverbes :
wallon liégeois.
de noms de lieux -dits; le n" 2, une collec-
le n° 3, un recueil de Locutions vicieuses du
929.4 (493.6)
1879. — [Étude sur les noms de famille du Pays de Liège
par Albin Body] B17, 7-227.
Sommaire. — Bibliographie, 7-11. Abréviations, 12. Avant-
propos, i.3-i4- Origine des noms de famille. i5-5g. Variations
dans leur orthographe, 60-64. Des sobriquets, 64-69. De la falsi-
fication des noms, 70-71. Du prénom, 71-78. Noms de famille
provenant de prénoms. 78-206. Liste de noms puisés dans le Livre
d'adresses de la ville de Liège. 207-1127.
Rapport de Jean Stecher, i-(j.
Mémoire cité P.28. 232. 929.4(493.6)
Philologie. X"s 356-36o.
1890. — Les prénoms liégeois et leurs diminutifs, recueillis
et mis en ordre par Léopold Chaumont e1 Joseph Defre-
cheux B28, 9-27.
Sommaire. — Liste alphabétique des prénoms liégeois et de
leurs diminutifs, avec les correspondants français, 9-1G. Nomen-
clature française- wallonne, 17-27.
Rapport de Nicolas Leqi arré, 5-8. 929.4 ' 4!);i-i;
D. PARËM10LOGIE
1861. — Concours de 1860, n°3. Rapport de J[ean] Stecher,
B4i, io3-i49-
Sujet du concours : Recueil de proverbes, adages, etc.
Ce rapport a reparu en tète du tirage à part du Dictionnaire
des S/tots, de DE.JAKDIN, auquel il se rapporte, et il est mentionné
au titre comme Elude sur les proverbes, par J. Stecher.
A reparu, augmenté, sous le titre Elude sur les sjtols, en tète
de la 2e édition du Dictionnaire des sj>ots. t. I (= B30i.
p. XI-LXVI. Et à part. 398.9 1 493.G 1
1877. — Concours de 1874. Rapport du jury sur le 4e con-
cours, par A. Alvin B15, 73-76.
Sujet : Recueil de wallonismes. 398.9 (493.6)
1886. — Rapport du jury sur le concours n° S par Joseph-
Ernest] Demarteau B22, 39-47.
Sujet : Recueil de comparaisons populaires. 398.9 (493.6)
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur le con-
cours u° 7, par J[oseph] Dejardin . . . B24, 295-299.
Concours n° 7 : Rechercher les nom- propres employés dans
le- expressions wallonnes et eu donner l'origine. !J^!»4 '-il)'-1'1
1904. — Mémoires envoyés eu 1902, hors concours. Rap-
port par Jules Feleer B45, 271-283.
Mémoire n° 2 : Recueil de proverbes.
Le n" 1 est une Nomenclature des termes géographiques «lu
wallon liégeois et de noms de lieux dits: le u° 3 est un recueil
de Locutions vicieuses du wallon liégeois; le n" 4, un recueil
de gentiles. 398.9 (493.6)
Y 36] 363. Philologie.
1906. Pièces envoyées en igo3 hors concours. Rapport
par Ch[arles] Semertieb 1546, 145-149.
Objets : Recueil de locutions populaires renfermant un nom
de pays. Recueil de pensées. 3g8.g | ^3.6)
1859. Ine jâbe di spots, par X[icolas] Defkecheux,
B2ii, 6i-63.
Conte en prose, composé pour amener une série de proverbes
et dictons variés, lesquels sont imprimés en italique au courant
du texte ayee notes à bas de pages. 398.9(493.6)
1860. [Notes explicatives sur jeux et formulettes enfan-
tines, sur le sens de certains dictons, le sens et l'étymo-
logie de certains mots), par L. P. [Alphonse Lu Roy et
Adolphe Picard B3n, 61-68.
398.9(493.6)
1861 — [Dictionnaire des Spots ou Proverbes wallons, par
.Joseph Dejardin. Contenant intégralement, outre le
mémoire qui a obtenu le prix, les travaux de Nicolas
Defrecheux, Guillaume Delarge et A.-.T. Alexandre.
Revu et coordonné par Joseph Dejardin, Alphonse Le
Boy et Adolphe Picard] B4i, idi-66o.
Sommaire. Avant-propos [par François Bailleux], i5i-i6o.
Dictionnaire, 161-597. Supplément, 599-660. Li p'tit corti aux
proverbes wallons, par A.-.J. Alexandre, 661-701. Bibliographie,
703-709. Tables synoptique et analytique, 711-726. — 2232 nos.
Rapport de Jean Stecher, io3-i4i). Ouvrage cité B22, 355;
B28, 235-236.
Deuxième édition revue et augmentée, sous le même titre, en
[891-1892 : B30-31. Cf. ei-après n° 363 bis. 398.9 (o3) (493.6)
1891-1892. — Dictionnaire des Spots ou proverbes wallons,
par Joseph Dejardin. Précédé d'une étude sur les pro-
verbes, par J[ean] Stecher; 2'' édition, coordonnée et
considérablement augmentée, avec la collaboration de
Joseph Defrecheux. Tome I == B30. Tome II = B31.
Sommaire, t. I. — Avant-propos, V-VIII. Etude sur les spots,
par Jean STECHER, rX-LXIV. Dictionnaire A-.I. 1-455. Errata,
455-456. — Tomell, DictionnaireJj-Z, 5-487. Supplément aux 2 vol.,
4<)i-4<j6. Tables synoptique et alphabétique, 497-532. — 3175 nos.
La ire édition a paru dans B4i, i5i-66o. Notice ci-dessus n° 363.
398.9 (o3) (493.6)
63 Philologie. N'^ 364-368.
1861. — Li p'tit corti aux proverbes wallons (le petit jar-
din aux proverbes wallons par A.-.I. Alexandre,
B4i, 661-701.
Poème composé de proverbes. Dialecte de la Famenne. Pre-
mière partie seule publiée (voir la note Iï4i -01 ), avec, en regard,
traduction littérale en français. <)\() nos. Ce poème a été tiré à
part avec le Dictionnaire des spots i' édition : voy. notice 363
ci-dessus.
Rapport de Jean Stecher, i4">. i 4^-! 4d- 3g8 g(4g3.6)
1862. — Proverbes de la Busse Allemagne en rapport avec
les spots wallons, communication de M. F.-L. Hoffman,
B5ii, 17-25.
Publiés dans le texte, sans traduction, avec renvois aux nos du
Dictionnaire des Spots, de DEJARDIN. Travail cite B30, p. VII.
398.9 fg3.G)
1877. — [Recueil de Wallonismes du Pays de Liège, par
Isidore Dory] B15, 77-887.
Sommaire. — Préface, 77-83. Recueil, en forme de dictionnaire,
S.-.-383. Sources, 384-38G. Abréviations, 38;.
Rapport de A. Ai. vin, 73-76.
Mémoire cité, B22, 354. 398.9 1 493.6)
1886. — Recueil de comparaisons populaires wallonnes,
par Joseph Defrechkix. Complété au moyen des Ira-
vaux de Madame [Pauline] Colson-Spauin et de MM.
[Guillaume] Delarge et Joseph] Kinable, B22, 49-^°3.
Sommaire. — Abréviations, 5o. Recueil, dans l'ordre alphabé-
tique. 289-303. Cf. Errata orthograi)hitiue, "JS4.
Rapport de Joseph-Ernesl Demarteau, 'i;)-47-
Ouvrage cité B28. 236-237. 398.9(493.6)
E. ETYMOLOGIE
1878. — Concours de 1875. Rapport sur le concours n° 9
du programme, par [Charles] Grandgagnage. B16,Gi-65.
Objet : Histoire la plus complète d'un mot wallon.
44.0 (4g3.6)-2
Nos 369-3:4- Philologie. 64
369 1878. — Concours de 1876. Concours spécial. Rapport par
Charles] Grandgagnage B16, 249-251.
Objet: Recherches étymologiques. 44-<> (493-6)-2
370 1879. — Concours de 1877. 11e concours : histoire de quel-
ques mots wallons. Rapport par J[ean] Stecher. B17,
229-2.32.
Objet : Recherches étymologiques. 44-° (4l) !(i '-
37i 1886. — Concours de 1882-1883. Rapport du jury sur le
concours n° 12, par Victor Chauvin . . . 1321, 7">-~7.
Sujet : Etude étymologique sur Goupil et Renart.
44.01 493.6)-2
35 1 1897. — Rapport sur un mémoire présenté hors concours
en 1894. Par I[sidore] Douv B37, 84-85.
Sujet : Prénoms liégeois dérivant du latin. 44° '49^-°J--
37 2 1900. — Rapport sur le 8e concours 1898 (transformation
des mots latins et germaniques dans le wallon), par
L[éon] Parmentier B40, 9-1 1.
44.0(493.6) -a
373 1860. — Kipkap, par J[ean] Stecher . . . B3n, 5i-6i.
Etudes étymologiques sur les mots baligant, pacolet, halmette
ou hamlette. 44-° (493-6)-2
[3 1 1 .1860. — [Notes explicatives sur jeux et formulettes enfan-
tines, sur le sens de certains dictons, le sens et l'étymo-
logie de certains mots}, par L. P. [Alphonse Le Roy et
Adolphe Picard] B3n, 61-68.
44... (493.G)-2
374 1867. — Etude sur le mot Pasquèie, nom générique de la
chanson wallonne, par Ulysse Capitaine . A3, 89-98.
Indications sur Je genre littéraire, et étude étymologique sur
le mot. j.4.0 (493.6)-2
65 Philologie. N°* 375-38o.
1868. — Sur le mot a Franc », par P. C. Vander Elst,
BU, 243.
Note sur le sens et l'étymologie de ce mot. 44-° (4î)3-6)-2
1878. — Etymologies, par .1. [Isidore] Dorv. B16, 68-89.
Recherches sur les mots losse <>7-<i9. Paire, 69-73. Poirfi. 74-75.
Prangère , 75-76. Stùrer, 76-77. 7/c7e, 77-81. Spûmer , 81-82.
Scràwer. 82-83. Disseûve, 88-84. Randaxhe, 84-85. Pierset, 85-87.
Chamburler, 87-89.
Rapport de Charles Grandgagnage, 61 -65.
Mémoire cité B22,354_ 44.0 (493. 6)-2
1878. — Recherches étymologiques sur sept mots liégeois,
par I[sidore] Dory B16, 253-258.
Sommaire. — Risèmi, 253-254- JE sauèae, 254- Pennèie, 254-255.
Tofér. 255. Pazai ou passai, 256-257. Puni, 257-258. Winki, 258.
Rapport de Charles Grandgagnage, 249-251.
Mémoire cité B22, 354. 44-o (493. 6)-2
1879. — Histoire de quelques mots wallons, par G[ustave]
Jorissenne B17, 233-245.
Sommaire. — Hansi ou hanser, 233. Eclussi, 234- Stoké ou
Sitoké. 234. Faié, 234-235. Suiwer. 235. Pierset 236. Sainètte, 237.
Peion, 238. fiar, 238-239. Mornn. 239-240. Esdoumi, 240. Farte/-,
240-241. Dilouhe, 241-242. Rèhandi, 242. Puni, 242-243. Rivés.
243. Bardnuhe. 243. Plonhe. 244- Tapon. 244- Enohi et s'ènohi,
244-245.
Rapport de Jean Stecher. 229-232.
Mémoire cité B22, 354- 44-°(49^-6j-2
1879. — Essai étymologique et historique sur quelques
mots wallons, par A. Maréchal . B17, 246-261.
Sommaire. — iîâïî, 246-248. Respouner, 248-251. Riglaii, 25i-
253. Riligni, 253. Roubiessc, 254-255. /s savènne. 255-256. Soroge,
256. Spér, 256-258. Su/*', 258-259. Sàrco, 259-260. Wahai, 260-261.
Rapport de Jean Stecher, 229-251.
Mémoire cité B22, 354. 44-° (493.6)-a
1886. — Goupil et Renart, [par Emmanuel Pasquet].
B21, 78-98.
Etude étymologique avec, p. 78-80, une bibliographie du sujet.
Rapport de Victor Chauvin, 75-77. 44-° (493.6)-2
5
v 369-374- Philologie.
64
1878. — Concours de 1876. Concours spécial. Rapport par
Charles] Grandgagnage B16, 249-251.
objet : Recherches étymologiques. 44-° (4!t';ii'--
1879. Concours de 1877. 11e concours : histoire de quel-
ques mots wallons. Rapport par Jjean] Stecheb. B17,
229-282.
Objet : Recherches étymologiques. 44.0 (4g3.G)-2
1886. — Concours de 1882-1883. Rapport du jury sur le
concours n° 12, par Victor Chauvin . . . B21, 70-77.
Sujet : Etude étymologique sur Goupil et Renart.
44.o(493.6)-2
1897. — Rapport sur un mémoire présenté liors concours
en 1894. Par I[sidore] Doky B37, 84-85.
Sujet : Prénoms liégeois dérivant du latin. 44-° !493.oj-2
1900. — Rapport sur le 8e concours 1898 (transformation
des mots latins et germaniques dans le wallon), par
L[éon] Parmentier B40, 9-1 1.
44.o(4<j3.G)-2
373 1860. — Kipkap, par J[ean] Stecher
B3ii, 5i-6i.
Etudes étj'mologiques sur les mots baligant, jjucolet. halmette
ou humlelle. 44-° (4(J3-^J"2
.1860. — [Notes explicatives sur jeux et formulettes enfan-
tines, sur le sens de certains dictons, le sens et l'étymo-
logie de certains mots], par L. P. [Alphonse Le Boy et
Adolphe Picard] B3n, 61-68.
44.0 (4g3.6)-2
1867. — Etude sur le mot Pasquèie, nom générique de la
chanson wallonne, par Ulysse Capitaine . A3, 89-98.
Indications sur le genre littéraire, et étude étymologique sur
le mot. ' 44.0 (4g3.6)-2
Philologie. Nos 375-38o.
1868. — Sur le moi « Franc », par P. C. Vander Elst,
Bll, 243.
Note sur le sens et l'étymologie <le ce mot. 44-° (493-6)-2
1878. — Etymologies, par .1. [Isidore] Dorv. B16, 68-89.
Recherches sur les mots lo.sse ()7-(>9. Paire, 69-73. Poirfi, "$-~o.
Prangère . 75-76. SL'uer, 76-77. Hète, 77-81. Spâmer , 81-82.
Scràwer, 82-83. Disseûne, 83-84. Randaxhe, 84-85. Pierset, 85-87.
Chamburler, 87-89.
Rapport de Charles Grandgagnage, 6i-65.
Mémoire cité B22,354. 44.0 (493. 6)-2
1878. — Recherches étymologiques sur sept mots liégeois,
par I[sidore] Dory B16, 253-258.
Sommaire. — Risèmi, 253-254- È savène, 254- Pennèie, 254-255.
Tofér, 255. Pazai ou passai, 256-257. Puni, 257-258. Urinki, 258.
Rapport de Charles Grandgagnage, 249-251.
Mémoire cité B22, 354. 44.0 (493. 6)-2
1879. — Histoire de quelques mots wallons, par G[ustave]
Jorissenxe B17, 233-245.
Sommaire. — Hansi ou hanser, 233. Eclussi, 234- Stoké ou
Sitoké, 12 .'i 4 • Paie. 234-235. Saiwer. 235. Pierset 236. Sainètte, 237.
Peïon. 238. jBar. 238-239. Moron, 239-240. Esdoumi, 240. Varier,
240-241 Dilouhe, 241-242. Rèhandi, 242. Puni, 242-243. Rives.
243. Bardouhe. 243. Plonhe, 244- Tapon, 2.\r\. Enohi et s'ènohi,
244-245-
Rapport de Jean Stecher. 229-232.
Mémoire cité B22, 354- 44-°(49^tiJ--
1879. — Essai étymologique et historique sur quelques
mots wallons, par A. Maréchal . . . Bl 7, 246-261.
Sommaire. — Ràïi, 246-248. Respouner , 248-251. Riglati, 25 1-
253. Riligni, 253. Roubiessc, 254-255. h savènne, 255-256. Soroge,
256. Spér, 256-258. Sûti, 258-25g. Sàrcô, 259-260. Wahai, 260-261.
Rapport de Jean Stecher, 229-251.
Mémoire citéB22, 354. 44.0 (4g3.6)-2
1886. — Goupil et Renart, [par Emmanuel Pasquet].
B21, 78-98.
Etude étymologicpie avec, p. 78-80, une bibliographie du sujet.
Rapport de Victor Chauvin, 75-77. 44-° (493-6)-2
5
Nw 38i-383. Philologie. 66
1890. - Quelques mots du vieux wallon, par E. Lhoest et
D[ésiré] van de Casteele B28, 33i-339.
Sommaire. — Boffet. par E. Lhoest, 33i. Gobar, posson, vieux-
warier, par Désiré van de Casteele, 33i-332. Documents relatifs
au Métier liégeois des Vieux-wariers, publiés par LE même, 332-
339. 44.0 (493.6)-2
1892. — Quelques mots du vieux wallon, par Chehet-
Allard et D[ésiré] van de Casteele. . . A13, 99-102,
Sommaire. — Fer F gueûye tli boffet, par Chehet-Allard,
note communiquée par P. [= Joseph : Alé.87] Dejardin. Le jour
délie Heylle. Staces. Walm par Désiré van de Casteele. ioo-io3.
44.o(493.6>2
1892. — Pope d'Anvers, par Eug[ène] Polain. A13, 71-77.
Origine de cette expression liégeoise. 44*° (4i)3.(îi-2
1892. — Bàbau de poisse, parEug[ènej Polain. A13, 79-82.
Origine de cette expression liégeoise. 44° (493-6)-2
1903. — J.es mitons, par Z. [Hubert Schi ermans],
A16, 129-133.
Note sur l'origine du mot ci Nu ton ». avec détails sur la
croyance aux nains des cavernes. 44-° (493»6)-a
Littérature. Nos 384-38$.
III
LITTÉRATURE
I. Littérature descriptive
(prose ou vers)
1861. — Rapport sur les 5e, 6e, 7e et 8e concours [de 1860],
par Théophile Fuss B4i, 55-68,
Concours n° 5 : Peinture d'un type wallon. (Le n° G demande
un Recueil d'épigrammes; le n° 7, un Crâmignon ; le n° 8, une
Pièce de vers concernant l'abolition des octrois.) 894. 04 (493.6)
1862. — Concours nos 5, 6 et 8 [de 1861]. Rapport par
Théophile Fuss B5i, u3-i23.
Concours n° 5 : Poème ayant pour sujet les houillères. Con-
cours n° 6 : Description du Marché de Liège. (Le n° 8 demande
une Pièce de vers propre à être chantée). 39 (493.6)
1864. — Concours de i863 : nos 7, 8 et 9 du programme.
Rapport du jury, par Ch[arles]-Aug[ustel Desoer
B7i, 37-5o.
Concours n° 8 : Peinture d'un type wallon. (Le n° 7 demande un
Poème : le n° 9. un choix de Fables.) 394.04 (493. G)
1866. — Concours de 1864. Rapport du jury sur les con-
cours nos 9, 10, 11 et 12 Par Ch[arles]-Aug[uste] Desoer
B81, 3i-39.
Concours n° 9 : Tableau de mœurs liégeoises. Concours n° 10 :
la Foire à Liège. Concours n° 11 : Poème ou conte sur la vie
rustique. (Le n° 12 demande une Pièce de vers propre à être
chantée). 39 (4g3.6)
\r^ 388-392. 1 Attend urr.
1867. — Concours de i865. Rapport du jury 8ur les con-
cours nos 8, 9, 11 et 12 du programme. Par Ch[arles]-
Aug[uste] Desoer B9, 3i-44-
Concours n° 9 : Peinture d'un type wallon. (Le n° 8 demande
une Pièce de théâtre
Crâmignon ou une Chanson.)
des Contes en vers
; le n° 12, un
^94.04 (493.6 1
1868. — Concours de 1866. Rapport du jury sur les con-
cours nos 6, 7, 9 et 10 du programme. Par Camille
Grenson BlOi, 29-43.
Concours n" 7 : Tableau de mœurs liégeoises. (Le n° 6 demande
une Pièce de théâtre ; len°9, une Satire dialoguée; le n° 10, une
Pièce de vers propre à être chantée). 3g '4!>^'»'
1872. — Concours de 1869. Rapport du jury sur les con-
cours 9 à i3 du programme, par [Joseph] Delbœuf,
B13, 65-75.
Concours n" 9 : Tableau de mœurs liégeoises. Concours n° 10 :
Les anciennes galeries du Palais. Concours n" 16 : Le quai de la
Batte un dimanche matin. (Le n° 12 demande une Satire de
mœurs liégeoises; le n° i3, une Pièce de vers propre à être
chantée.) 39(493.6)
1873. — Concours de 187 1. Rapport du jury sur les con-
cours n',s 9, 10, 12 et i3 du programme, par [Joseph]
Dejardin B14, 75-87.
Concours n" 10 : Les anciennes galeries du palais. 1 Le n° 9
demande un Libretto d'opéra-comique; le n° 12. une Satire de
mœurs liégeoises; le n° i3, une Pièce de vers propre â être
chantée;. 39(493.6)
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur le 12°
concours, par Victor Chauvin .... B24, 333-334-
Objet : Un conte. Et spécialement ici : un Tableau de mœurs.
39(493.6)
Littérature. Xos 3g3-4oo.
1898. — Rapport sur le ne concours de 1896 : Types
populaires liégeois. Par Victor Chauvin . . 838, 211.
394.041493.6)
1899. — Rapport sur le 12e concours de 1897 : Types
populaires liégeois. Par Victor Chauvin. B39, 169-170.
394.04(493.6)
1900. — Rapport sur le i3e concours de 1898 : Types
populaires. Par Victor Chauvin .... B40, 29-30.
894.04 (493.6)
1901. — Rapport sur le i3e concours de 1899 par Victor
Chauvin B42, 20-21.
Sujet : Types populaires. 394.04 (493.6)
1903. — Types populaires, i3e concours de 1900. Rapport
par V[ictor] Chauvin B43, 3-4-
394.04 (.493.6)
1903. — Types populaires, 11e concours de 1901. Rapport,
par V[ictor] Chauvin B44, 5-6.
394.o4(493.6)
1904. — Types populaires, 11e concours de 1902. Rapport
par V[ictor] Chauvin B45, 5.
394.04 (493.6)
1906. — Types populaires, 11e concours de igo3. Rapport
par Victor Chauvin B46, 5-6.
394.04 (493.6)
1860. — Fête paroissiale n St-Pholien, de 1820 à 18..., par
Auguste Hot k B3li, 4°-5i
Contient, p. 46-47 : Poésie sans titre, portrait d'un vieux suji
ueur «le cloches, type populaire, 44-° (493.6)- 1
N° 401-406. Littérature.
1861. — Li pésoni, par Nicolas Poulet. . . B4i, 71-77.
Description d'un type populaire; en vers, wallon de Yerviers.
Suivi, p. 78. d'une liste des « Chants particuliers à quelques
pinsons ».
Rapport de Théophile Fuss, 55-68.
Œuvre citée A13. 87-88. 394.04(493.6)
84.0 (4g3. 6)-i
1861. — Lu Poète wallon, par J[ean]-F[rançois] Xhoffer,
B4i, 79-84-
Poème, wallon de Yerviers. Fragment. L'ouvrage entier a été
publié intégralement par l'auteur sous le même titre : Yerviers.
Thoumsin, 1861. In-8°, 3o p.
Rapport de Théophile Fuss, 55-68. 394.04 (493.6)
84.o(493.6)-i
1864. — Litindeù, par J[ean]-G[uillaume] Delarge,
B7i, 61-66.
Description d'un type populaire ; en vers.
Rapport de Charles-Auguste Desoer. 37-30. >94-°4 (493.6)
84.0(493.6)-!
1867. — Les Coqueli, [par Jean-Guillaume Delarge],
B9, 45-54.
Tableau de mœurs populaires ; en vers.
Rapport de Charles-Auguste Desokr, 3i -44- ^)4(,4 (493.6)
1867. — Anne-Mareie et ses élèves, par Auguste Hock,
A3, 159-169.
Poésie wallonne, encadrée d'un article en français, et décri-
vant une maîtresse d'école du temps passé, à Liège. [371.1(493.6)
84.0 493.6)-i
1868. — Li ehesseu, [par Jean-Guillaume Delarge],
BlOi, 45-57.
Description d'un type populaire ; eu vers.
Rapport de Camille Grenson, 29-4^. '«4 "4 4i» 3.6)
Littérature. Xos 4°7'4 r--
1869. — Us et coutumes. Lue journée chez l'oncle Mathy,
rue..., à Liège. Par Auguste Hock . . . A5, io3-i23.
Contient, p. ii4ii"> : Li Haie ax oîïx, tableau populaire en
vers. 3o (493.(5)
1872. — Lès colèbeu, [par J eau-Guillaume Delarge],
B13, 77-80.
Tableau île mœurs : en vers. Suivi i>. Si-8-j. de V Explication des
termes emjtloyés par les Colèbeu ou Amateurs de pigeons.
Rapport de Joseph Delbœuf, (55-75. 39 (493-6)
1873. — Les botiques di noss vîx Palus, par ,J[ean]-G[uil-
lauine] Delarge B14, i46-i5o.
Tableau populaire ; en vers.
Rapport de Joseph Dejardin, 75-S7. 39(493.6)
1886. — 1 Bourlà, par Henri Simon. . . B22, 563-564-
Croquis de mœurs populaires; en vers.
Rapport de Victor Chauvin, 557-562. 39(493-6)
1889. — Pauve sarrot : A Sainte- Rable une, par Joseph
Kinable B24, 335-343;
Tableau de mœurs d'autrefois: en prose.
Rapport de Victor Chauvin, 333-334. 39(493.0)
1890. — Ine fiesse di poroche à Lige, par Ernest Bras-
SINE B28, 20I-203.
Tableau populaire, en forme de chanson.
Rapport de Paul d'Andrimont, 193-196. 3g (493.6)
1890. — Les cotiresse, par Emile Gérard . B28, 204-207.
Description d'un type populaire : en vers.
Rapport de Paul d'ANBRIMONT, u/i-iyG. 394.04(493.6)
N09 413-417. Littérature. 72
413 1891. — L'orège, par Emile Gérard. . . B29, 557-558.
Poème descriptif en forme d'ode.
Rapport de Victor CHAUVIN, 54i-543. 84.0 (493.6)-i4
1892. — Mi p'tit viyège, pur Charles Goossens,
B32, 3oi-3o3.
Poème descriptif en forme d'ode.
Rapport de Charles Defrecheux, 289-293. 84.0 (493.6)-i4
1894. — Li qwàrti de l'Halle dès Mangon, par Joseph
Hannay B34, 21-24.
Poème descriptif.
Rapport de Herman Hubert, B34, 18-20. 84.0 (493.6)-i
1899. — Lu joweu d' drapeau, par Martin Lejeune,
B39, 171-175.
Description d'un type perdu d'artistes égayant les processions
de la dicace. Prose, wallon de Verviers.
Rapport de Victor Chauvin, 169-170. 394.04 (493-6)
1899. — Li pondeu, par Arthur Xhignesse, B39, 176-181.
Description d'un type populaire ; en prose.
Rapport de Victor Chauvin, 169-170. 3g4.o4 (493.6)
1899. — One fièsse so V viège duvant 182'), pousslette d'his-
toire, par Martin Lejeune B39, 191-203.
Description des coutumes suivies à la l'été paroissiale d'Aubin-
Neufchateau. Prose. Wallon de Verviers.
Rapport de Victor Chauvin, 189-190. 894.6 (4g3.6j
1899. — Li mite de Noyé èmon in grandpére, par Martin
Lejeune B39, 295-297.
Tableau intimiste ; en vers. Dialecte de Verviers.
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, 281-283. [84.0 1 493-6)1
Littérature. Nps 4i8-4a3.
1900. — Lu vîx Biergî, par Martin Lejeune, B40, 3i-5i.
Description d'un type populaire, en prose. Wallon de Verriers.
Rapport de Victor Chauvin, 29-30. 394.04 f493.fi)
1900. — Limachineû, par Arthur Xhignbsse, B40, 53-6i.
Description d'un type populaire ; en prose.
Rapport de Victor Chauvin, 29-30. 394.04 (493.6)
1901. — Li Scri yeù, par Arthur Xhignesse, B42, 23-3i.
Description d'un type populaire ; en prose.
Rapport de Victor Chauvin, 20-21. 394.04 (493. 6)
1901. — Li marihau d' Fosses, Pire-Andri lu chesseu
d' maerales, par Martin Lejeune .... B42, 33-5i.
Description d'un type de sorcier bienfaisant.
Prose, wallon de Verriers.
Rapport de Victor Chauvin. 20-21. 398.4
1901. — Lu premi messe de meus d'Maye, par Martin
Lejeune B42, 55-62.
Description d'une scène de la nature; en prose, dialecte de
Verriers.
Rapport de Victor Chauvin, 52-64- 39(493.6)
1901. — Li Batte, (rondeau par Ch[arlesJ Derache,
B42, 201-206.
Pièce descriptive ; en rers.
Rapport de Nicolas Lequarré, 197-201. 84.0(493.6)-!
1901. — So I' hougne, par Martin Lejeune, B42, 207-212.
Tableau populaire, mœurs d'autrefois : en vers. Wallon de
Verriers.
Rapport de Nicolas Lequarré, [97-aoi, 39(493.6)
Nos 424"429- Littérature. 74
424 1903. — Li Soyeû, par Jean Le jeune. . . . B43, 5-7.
Description d'un type populaire : en prose.
Rapport «le Victor Chauvin, ■>>-\. 394.04 (493-6)
425 1903. — Li feume d'ovrî, par Arthur Xhignesse,
B43, 8-i3.
Description d'un type populaire: en prose.
Rapport de Victor Chauvin. 3-4- :;!)4-<»4 (493-6)
4 26 1903. Lès Crahlîs, par Martin Lejeune . B43, i4-!9-
Description d'un type populaire; en prose, dialecte de Verviers.
Rapport de Victor Chauvin, 8-4. 394.04 (493.6)
427 1903. Li Spirou, par Arthur Xhignesse, B44, 333-335.
Traduction en prose de L'Ecureuil par BUFFON.
Rapport de Auguste Doutrepont, .'$19-02'!. >94-<>4 l4!»'»-(il
428 1906. — Anales rawes du Verni, par Camille Fellek,
B46, 7-19.
Description de divers t_\pes populaires locaux, en prose.
dialecte de Verviers.
Rapport de Victor Chauvin, .V(J. !;)4°4 <4i)3.ii|
429 1906. — Djournêye d'osté, traduction du début de « Un
Mule », de Camille Lemonnier. Par Camille Feller,
B46, 1.19-124.
En prose, dialecte de Verviers.
Rapport de Auguste Doutrepont. 1 1 fi- 1 1 7 . 84.0 (493. 6)-3i
Littérature. Nos 43o-43i.
B]
2. Littérature narrative
A. Anecdotes, facéties, apologues .
Prose ou vers)
1860. — Concours de 1809. Rapport sur les concours nos 3,
4 et 5, par Jos[ephl Dejardix . , . . B3i, 193-212.
Concours n° *5 : Collection de cinq à six contes populaires.
Le n° 4 demande un Poème de cent à cent-cinquante vers, et
le n" 5 un Crâmignon. 398.2 (493.6)
44.0 (493.6)-3G
1863. — Concours de 1862. Rapport du jury sur les con-
cours nos 5, 6 et 9. Par Alphonse Le Roy . B61. 29-01.
Concours n° G : Contes en vers.
Le n° 5 demande une Pièce de théâtre, et le nJ 9 un Crâmignon
ou une Chanson. 44-° (493.6)-36
1864. — Concours de i8b\'l : n - 7, s et 9 du programme.
Rapport du Jury, par Ch[arles]-Aug[uste] Desoek
B7i, 37-5o.
Concours n° 9 : Apologues en vers. 1 Le n° 7 demande un Poème:
le u" 8, la Peinture d'un type wallon. 1 ^.o (^q3.(j)-iç)i
1866. — Concours de 1*04. Rapport du jury sur les con-
cours nOK 9, 10, ri et 12. Par Ch[arles-Aug[uste] Desoek,
B81, 3i-39.
Concours nu 1 1 : Conte ou Poème sur la vie rustique. 1 Sujet
du n° 9 : un Tableau de mœurs liégeoises; du u° 10 : la Foire à
Liège: du u" 12 : Pièce de vers propre à être chantée .
44.o(49<L6)-iid
N"06 432-436. Littérature.
76
1867. — Concours de l865. Rapport du jury sur les con-
cours nos 8, 9, 11 et 12 du programme. Par Ch[arles]-
Aug[uste] Desoeb B9, 3i-44-
Concours n" 1 1 : Contes en vers. 1 Le n° S demande une Pièce de
théâtre : le n° 9, la Peinture d'un type wallon : le n" 12. un
Crâmignon ou une Chanson.) 44-° (493. 6)- 11 6-36
1868. — Concours de 1867. Rapport dn jury sur les con-
cours nos 10 et 11 du programme. Par Ad[olphe] Picard.
Bll, 3i-36.
Concours n° 10 : Contes en vers. (Le n° 11 demande une Pièce
de vers propre à être chantée.) 44-° (493-6)-n6
1885. — Concours de 1881. Rapport sur le 16e et sur le 17e
concours. Par Victor Chauvin .... 620,279-291.
Concours n° i<5 : Satire ou Conte. (Le concours n° 17 demande
une Pièce de vers propre à être chantée.) 44-o(493.6)-36-ii6
1886. — Concours de i883. Rapport du jury sur le 16e con-
cours. Par [Léon] Polain B21, 235-243.
Sujet : Satire ou Conte. 44-° (493-6)-36-n6
1886. — Concours de i885. Rapport sur une pièce hors con-
cours, par J[oseph]-E[rnest] Demarteau, B22, 54i-543.
Titre de la pièce hors concours : Li vicâreie di Linâ et Coins, es
sept displis.
Cet ouvrage a été publié sous le titre : Li vicâreie di Simon et
Linn. mèttowe es ligwèt [anonyme: par le P. Jean Lev aux, S. J.]
Liège, Jacques Godenne. MDCCCLXXXIX. In-8° (23 X i4-5), 5g p.
Gravures en couleurs. 44-° <!493.6)-93
1886. — Concours de i885. Rapport du jury sur les con-
cours i3, 14 et i5. Par Victor Chauvin . B22, 557-562.
Concours n" 14 : Satire ou Conte. 1 Le concours n° i3 demande
une Scène populaire dialoguée : le n" 1"). une Pièce de vers
propre à être chantée 1. 14-° (493.6)-36-i?6
-- Littérature. X0R ffi-^-2.
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur les con-
cours nos 16 et 17, et sur quelques poésies présentées
hors concours. Par Victor Chauvin . . B24, 345-35o.
Concours n" 16 : Satires et Contes.
Le concours n" 17 est relatif aux Chansons. Les pièces pré-
sentées hors concours sont un Poème réaliste et quatre Fables
traduites de La FONTAINE. 44.0 (4f)3.6)-36-ii(5
1889. — Rapports sur les concours de 1886 et 1887,
3e concours. Par Jfoseph] Dejardik . . B25, 269-274
Sujet : Recueil de contes populaires au pays de Liège.
398.2 (493.t>)
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le 11e
concours. Par Victor Chauvin B27, i5-i6.
Sujet : Contes en prose. 44-° (493.6)-36-ll6
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le i5e
concours. Par H[erman] Hubert .... B27, 67-71.
Sujet : Contes en vers. 44*° (493.6)-n6
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le con-
cours n° 10, par J[osepli]-E[rnest] Demarteau, B27,
365-366.
Sujet : Contes wallons. Nouvelles, Scènes dialoguées en prose.
44.0 (4g3. 6)-36-n6
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur les 14e et
i5e concours. Par Hferman] Hubert . . B27, 369-373.
Concours n" 14 : Contes en vers. (Le n" i5 demande une Pièce
de vers propre à être chantée. ) 44-° (493-6 l-i i<>
1890. — Concours de 1889. Rapport du jury sur le 10e
concours (un Conte wallon, une Nouvelle ou une Scène
dialoguée en prose). Par Victor Chauvin . B28, 29-30.
44.o(493.6)-36-iiti
N"- 443-453 . Littérature. 78
1890. — Concours de 1889. Rapport du jury du 14e con-
cours (une Satire ou un Conte). Par Paul d'Axdrimont.
B28, 193-196.
44.0 (493. 6)-36-n6
1891. — Concours de 1890. Rapport du jury sur les i5e et
i(>' concours (Scènes dialoguées, Contes et Satires). Par
H[erman] Hubert B29, 49'56.
44.o(493.6)-36-n6
1891. — Concours de 1890. Rapport du jury sur le 12e
concours (Contes en prose). Par L[ouis] Delsaux, B29,
532-535.
44.0 (493. 6)-36
1892. — Rapport sur le 10e concours de 1891 (Contes et
Nouvelles en prose). Par Ch[arles]-A[uguste] Desoer,
B32, 269-272.
44.0 (4g3.6)-36
1892. — Rapport sur le 14e concours de 1891 (Satires et
Contes). Par H[erman] Hubert. . . . B32, 3ii-3i3.
44.0 (493. 6)-36-u6
1894. — Concours de 1892. Rapport du jury sur le 14e
concours (Satire ou Conte). Par Jos[eph] Defrecheux,
B34, 3i-32.
44.o(493.6)-36-n6
1894. — Concours de 1893. Rapport sur le XP concours
(Contes en prose) par Victor Chauvin • B35, 111-112.
44.o(493.6)-36
1894. — Concours de 1893. Rapport sur le i6° concours
(Satires et Contes) par H[erman] Hubert. B35, i48-i5o.
44.o(493.6)-36-n6
1895. — Rapport sur le 11e concours de 1894 (Contes en
prose) par Victor Chauvin B36, i35-i36.
44.0 (493.6)-36
Littérature. Xos 452-460.
1895 — Rapport sur le 16'' concours de 1894 (Satires et
Contes) par H[erman] Hubert .... B36, 439-441-
44.0 (493.6)-36
1897. — Rapport sur le ir' concours de i8g5 (Contes ou
Nouvelles en prose) par Ch(arles] Defrecheux. B37, 86.
44.0 (493.6)-36
1897. — Rapport sur le i6': concours de 189D (Satires et
Contes), par H[erman] Hubert. . . . B37,t38o-38i.
44.0 (493.6)-36
1898. — Rapport sur le 121 concours de 1896 (Contes et
Nouvelles en prose) par Victor Chauvin. B38, 2i3-2i4-
44.0 (4g3. 6)-36
1898. — Rapport sur le 17'- concours de 1896 (Satires et
Contes en vers) par Jos[eph] Defrecheux. B38, 337-338.
44.o(493.6)-i 16
1899. — Rapport sur le i3"' concours de 1897 (Contes en
prose) par Victor Chauvin B39, 189-190.
44.0 (493.6)-36
1899. — Rapport sur le 18e concours de 1897 (Satires et
Contes envers) par H[erman] Hubert . B39, 243-244-
44.0 (493. 6)-n6
1900. — Rapport sur le i4' concours de 1898 (Contes et
Nouvelles en prose) par Victor Chauvin . . B40, 5-6.
44.0 (493-6)-36
1900. — Rapport sur le 19' concours de 1898 (Satires et
Contes en vers), par Ch[arles] Semertier . B40, i5-i6.
44.o(493.6)-i 16
\° f(>i-47<>- Littérature.
1901. R-apporl sur le 17' concours de 1899 (Satires et
Contes en vers) par N[icolasl Leq.uarrk. B42, 197-201.
44.o(4c)3.GJ-it(5
1901. — Rapport sur le 19'' concours de 1899 (Satires et
Contes) par F[rançois-J.] Renkin . . . B42,[2i7-220.
44.0 (493.6)-u6-36
1903. — Contes en prose, i4' concours de 1900. Rapport,
par V[ictor] Chauvin B43, 20-21.
44.0 (4g3.6)-36
1903. — Satires et contes en vers, 19e concours de 1900.
Rapport, par Fr[ançois-J.] Renkin . B43, ii5-ii6.
44.0 (493. 6)-n6
1903. — Contes en prose, 12e concours de 1901. Rapport,
par V[ictor] Chauvin B44, 7-8.
44.0 (4g3. 6)-36
1903. — Contes et satires en vers, 17' concours de 1901.
Rapport, par Fr[aneois-.T.] Renkin . . B44, 293-294.
44.0 (493. 6)-n6
1904. — Contes en prose, 12e concours de 1902 Rapport,
par Vfictor] Chauvin B45, 7-8.
44.0 (493.6)-36
1904. — Satires ou contes en vers, 17e concours de igo3.
Rapport par Fr[ançois]-J. Renkin. . . B45, i55-i56.
44-o (493.6)-n6
1906. — Contes en prose, 12e concours de 1903. Rapport,
par Victor Chauvin B46, 21-22
44.0 (4g3. 6)-36
1906. — Contes en vers, i3e concours de 1903. Rapport
par Victor Chauvin B46, 25.
44.0 (4g3. 6)-ilG
Littérature. Nos 471 J7<>.
1906. — Satires et contes en vers, i(>' concours de 1903.
Rapport, par X[icolas Lequarré . . . B46, 107-109.
44.o(493.6)-n6
1859. — Ine jâbe <li spots, par N"[icolas] Defrecheux,
B2ii, 6i-63.
Petit «.'011 te eu prose, composé pour amener une série de pro-
verbes et dictons varies. 44-°(493-6)-n6
1860. — Les galguizoutes da m' veye nourrice, par Au-
guste HOCK B3l, 213-220.
Série de cinq petits coûtes en vers : Les joncs frumihes, 2i3-
ui4; Bon cour et coule tiesse. 2i5 ; Promesses di naiveu, 216-1217 ;
L' îigne, 218-219; Li bon et V ma vas lot, 220.
Rapport de Joseph Dejardin, iy3-2i2, 44-° (493-6)-n6
1860. — Deux contes, par [Antoine] Remacle, B3i, 221-224.
Deux petits contes populaires, mis en vers : Ni maie rimett' po
d'main cou qu'on pout fer i mêm' jou. 221-222 ; Li mangon et V chin
d "l'avoué, 223-224.
L'auteur, verviétois, écrit ici en wallon de Liège.
Rapport de Joseph Dejardin, 195-212. 44.0 (4©3. 6)-] 16
1860. — L'avocat et V méd'cin , par Léopold van der
Velden B3i, 225-226.
Anecdote populaire, écrite en vers.
Rapport de Joseph De.iakdin. 193-212. 44-°(4o3.6)"I7
1860. — Deux contes, par Michel Thiry. . B3i, 227-235.
En vers : On voyège ii conle-coùr. 22~-23i ; On pèlèrinège, 232-235.
Rapport de Joseph Dejardin, iq/}-2]2.
Ouvrage cité A9, 87. 90-91. 44-° (493-6)"116
1860. — Li f anime comme i ènn at wère , par j[ean]-
S[inion] Renier B3i, 238-241.
Apologue eu vers. Wallon de Verviers.
Rapport de .Joseph Dejardin, 193-212. 44-° (493.6)-i9J
N"s 477-480. Littérature. 82.
1860. — Les deu mof, kont, par le général [Louis]
Brixhe B3n, 3;-38.
Facétie populaire, mise eu vers. Exemple d'orthographe
personnelle ; note orthographique in fine. 44-0 (4î)3.6)-i7
1861. — L'intérêt, par Michel Thiry . . . B4n, 55-07.
Anecdote populaire, mise en vers. Citée A9 , 87. Repro-
duite A9, 121-124. 44-°f4i)3-t>)- n6-
1861. — Li r morqueur Oliver Evans, rhétorique popu-
laire, par M. Michel Thiry B4n, 58.
Facétie, en vers. Citée A9, 70. 44-° (49 >-,i>~1 7
1862. — Coutumes liégeoises : les enterrements, par
Auguste Hock B5n, 27-00.
Contient au courant du texte, des facéties wallonnes à propos
de décès. 44.0 (493. 6)-36
1863. — Fauves et fauvurons, par N[icolas] Poulet,
B61, 87-115..
Yingt-et-un apologues, en vers. Dialecte de Verviers.
Table spéciale, n5.
Rapport de Alphonse Le Roy, 29-51.
Recueil cité A13, 88-89. 44.o(493.(J)-i9i
1866. — Un vieux ménage liégeois, 1816-1822, par Au-
guste Hock B811, 9-44.
Contient, p. 29-31 : On voyège à Chinrimonl, facétie populaire
mise en vers. 44-°(493-6)-nG
1866. — Contes populaires, par A[ugustin] Vermer,
B811, 45-57.
Anecdotes populaires, mises en vers. Wallon de Beauraing.
Table. — Li baube do capucin, ^5-^6. Li tiesse do p'tit Jésus, 47-
Li punition do leu, 48-49- Li tôrturelle, 49~5°- Li wachotuge, 5i-52.
Li curé malade, 53-54- Li via et l'èfant, 54-55. Li jésuite et V paysan,
56-57.
Un errata orthographique, publié sur feuille volante, a été
encarté dans B9. 44-°(493-6)-n6.
83 Littérature. N°s 481-487.
1867. — Li blessi d' Malakoff, par H[enri] Forir, A3, i58.
Anecdote en vers. 44.0 (4î)3.G)-ii(J
1868. — On coirbà franc ligeois, par M[ichel] Thiry,
BIOii, 1-5.
Facétie populaire, mise en vers.
Citée A9. 89. 44.0 (4g3.6)-i7
1868. — Les nots d' rowes. C'est co Lige qui l'èpoite. Par
M[ichel] Thiry BlOn, 6-9.
Facétie, en vers. Citée A9. 87-88. 44.0 (49.3.6)- 17
1868. — Ine invention, par M[ichel] Thiry, BIOii, io-i5.
Facétie populaire, mise en vers. 44.0 (493.6)-i7
1868. — Us et coutumes. Baptêmes et mariages ; un bap-
tême à la ferme Mathot, à Bierset, par Auguste Hock,
BIOii, 21-57.
Contient, au courant du texte, et hors texte en vers, des
facéties diverses. 44-° (4î)3-<J)-36
44-o(4f)3.6)-ii6
1868. — On mirauke, [par Jean-François Xhofi-er],
BU, 37-39.
Conte en vers. Wallon de Yerviers.
Rapport d"Adolphe Picard. 3i-3G. 44.0 (4g3.6)-ii6
1869. — Ma Tante Sàra, par [Charles-Nicolas] Simonon,
A5, 43-48.
Conte historique, en vers. Réédition.
Cite Al. 76-77; A8. i3o. 44.0(49.3.6.-116
1871. — A Monsieur J. F. Xhoffer, avec un premier pas
vers le Parnasse wallon sous forme de rêvions. [Ano-
nyme] A6, 160.
Trois facéties en vers : Deux qui vont bin essôle. E mittan doue
rawe. Différince d'opinion. Wallon de Yerviers. 44° (493.6)-i7
\ [88-494. Littérature. 84
1877. Lu Rawette : Les deux planquets, conte, [par
Nicolas Poulet] B15, 4-5
Petit conte, en vers. 44-<)r 4<.>'*-,i >-' M>
1880. — Contes populaires, par A[ugustin] Vermer,
A8, i55-i64.
Facéties populaires, mises en vers. Wallon de Beauraing.
Table. — Li bon ange, i55. Li coide à V doie, i56. Li maurly et
V couchet, i58. Li sodart, i5g. On copèrrie, 161. Li jésuite et
1 capucin. 1G2. 44-° (494-6)-i7
1884. — Turlututu, par Michel Thiry . . A9, 120-121.
Facétie en vers. 44.0 (493.0)- 17
1885. — On diner à conte-cour, par Emile Gérard,
B20, 263-265.
Conte moral, en vers.
Rapport de Adolphe Xihon, 255-2tii, 44-°' 4!»^'>>-MM
1885. — Li veie routène [suivi de trois autres pièces].
Trois contes. Li platène de curé. Par E[douard] Remou-
champs B20, 271-278.
Facéties populaires et apologues, en vers : en trois séries.
Table. — Li veie routenne. 271-272. Li s ie ruante dé curé, 272-273.
Li p fit cossel et i paysan. 273-274. Les clâs d' clawson, 274-275.
L'essègne da J'han, 27G. Li richû et V bribeu, 27G-277. Li soléie. 277.
Li platène de curé. 278.
Rapport d'Adolphe Nih ON, 255-26i. 44-°(493.6)-i7
44. 0(493. 6)-i<)i
1886. — Fat batte li fier tant qu'il est chaud, par H[enri]
Simon . B22, 520-521.
Apologue en vers.
Rapport de Léon Polain, 5i3-5if). 44-° (49$. 6^-191
1886. — Li kfession da Gètrou , conte an'neux, par
<i[uillaume] Delarue B22, 524-527.
Apologue en vers.
Rapport de Léon Polain. 5 1 3-5 19. 44° (493.6)-i9i
Littérature. Nos 495-5oo.
1887. — lue pisseure d'Avocat , par Edouard Remou-
CHAMPS] V12, 197-198.
Facétie populaire, en vers. 44.0 (493 ■'>)■• 7
1887. — Li Cruc'fix et V Mou ni [par Edouard Remou-
CHAMPS] A12, I99-2OO.
Facétie, en vers. 44.0 (493.6)-i7
1889. — Contes populaires du pays de Liège, par Joseph
Kinable B25, 273-297.
Recueil <le Ll facéties populaires, contées en prose wallonne.
Rapport de Joseph DEJARDIX, 269-27 4 ■
Ouvrage cité B28, 2S9. ' 398.2 (493. 6)=44. 0(493. (>)-36
1889. — A Siermon [suivi de trois autres contes, par
.Joseph Kinable] B27, 72-74.
Quatre facéties populaires, mises en vers: A siermon. 72.
A botique. ~3. A tùne. 73-74. A stù. ~\.
Rapport de Herman HUBERT, 67-71. 44-° ( 4'.)3-6 1 1 7
1889. Quéques poùfrin par DD. [Dieudonné] Salme,
B27, 82-86.
Apologues en vers.
Table. — Les deux doirmâ . 82-80. Li chin de l marchande di
lèssuit et i faudeu. 83-84- Li trupe âx soris , 84-86. L'oûye di
veille. 86. 44.0 1 4<, 3.6)- 1 9 1
1889. — Li Routène et /' Progrès, par Emile Gérard,
B27, 87-90.
Apologue en vers.
Rapport de Herman Hubert, 67-71. 44-° 4!) ■'»■'' '- 1 ; » 1
1889. — Li dénier d' Saint Pire, par Félix Poncelet ,
B27, 91-92.
Facétie populaire, mise en vers.
Rapport de Herman HUBERT, 67-71 . 44° '4i)3. 61-17
\ 5oi ">()(). Littérature.
1889. — Li soris, par Félix Poncelet . . B27, 395-396.
Facétie populaire, mise en vers.
Rapport de Herman Hubert, 369-373. 44-°(4!t'!(i»-17
1889. — Ine cinse è / Hesbaye, par Emile Gérard,
B27, 4oo-4()3.
Ode narrative, humoristique.
Rapport de Herman Hubert, 369-373. 44-° (49'*- 6)- 17
1889. — Pitit tâvlai, par .Jfoseph] Vrindts, B27, 406-407.
Poème narratif facétieux.
Rapport de Herman Hubert, 369-373. 44-° ' 49:>-(')-1 7
1890. — Li Comptâbe et i Banquî, par Charles Braiiy,
B28, 208-209.
Petit conte moral, en vers.
Rapport de Paul d'Andrimont, 193-196. 44-° (493.6)-i9i
1890. — On voleur, par Félix Poncelet . B28, 210-21 1.
Anecdote en vers.
Rapport de Paul d'Andrimont, 193-196. 44-° (493.6)-36-i
1890. — Ci ne rin, par Félix Poncelet. . B28, 212-213.
Facétie populaire, écrite en vers.
Rapport de Paul d'Andrimont, ir>3- 1 <)<i. 44.0 1 49';. <i 1-17
1890. — Contes liégeois, par Henri Witmeur, B28, 275-284.
Quatre facéties, en vers : Li vèf, 276-277. Li verre di vin, 278-
279. Idylle, 280-282. Et puis ce tôt, 283-284. 44.0 (4g3. 6 -17
1891. — Les brocales, par Félix Poncelet. . B29, 79-80.
Petit conte moral, en vers.
Rapport de Herman Hubert, 49-56. 44-° (493.6)-i9i
1891. — Li cràs pèquèt, par Henri Witmeur. B29, 85-87.
Petit conte facétieux, en vers.
Rapport de Herman Hubert, 49*56. 44.0 1 49,'M; 1-17
Littérature. Noa 5io-5i7
1891. — Li tailleur et Vèvêque, par Henri Witmeur,
B29, 88-89.
Facétie, en vers.
Rapport de Herman Hubert, 49*56. 44-(> ' 4!)':-,i -'7
1892. — Li messe d'ànnèye, par Félix Poncelet,
B32, 3i4-3i5.
Facétie populaire, mise en vers.
Rapport de Herman Hubert. 3ii-3i3. 44-° ' 4î):>-,;,-I7
1892. — On mirâke mâqué, par Emile Gérard, B32,
3i6-3i8.
Facétie populaire, mise en vers.
Rapport de Herman Hubert, 3ii-3i3. 44° i 4i):^,i)-I7
1892. — Li novai saint d' Rotèkwèsse , par Louis Westphal,
B32, 324-325.
Facétie populaire, mise en vers.
Rapport de Herman Hubert, 3ii-3i3. 44-° ' 4l) "^ - <> j- 1 7
1892. — Conte, par Charles Semertier . . . B32, 326.
Facétie en vers.
Rapport de Herman Hubert. 3ii-3i3, 44-° ' ' 4ï>"'* -'».'- 1 T
1894. — Li Saint-Seùhî, par Charles Semertier, B34,
33-34.
Facétie populaire, mise en vers.
Rapport de Joseph Deereciieux. 3i-3;>. 44° (4i):i-(J)-17
1894. — One rèseonte, par Louis Sonveatjx, B35, 170-172.
Apologue, intitulé « monologue » par l'auteur. Sujet populaire
rajeuni. Wallon de Namur.
Rapport de Herman Hubert. i48-i5o. 44-(H 4i):!-(i '-M)'
1894. — Quelle bonne maquêye! par Edouard Doneux,
B35, 173-174.
Facétie populaire, mise en vers.
Rapport de Herman Hubert, i4H-i5o. 44-°(493-6)-i7
Y 5l8-524. Lit (crut urc. 88
1894. — Ayansd'Vôre! par Edouard Doxeux, B35 175-176.
Facétie populaire, mise en vers.
Rapport de Herman Hubert, i48-i5o. 44-o 4îJ » 'i - 1 t
1895. — Li Sacristiin Colèbeu, par Henri Witmeur,
A14, 103-104.
Facétie, en vers. 44.0 (4;).'U; j-i 7
1895. — Li bouyon d' poye , par Edouard Doxeux,
B36, 459.
Facelie en vers.
Rapport «le Herman HUBERT, 4 'i ç> - 4 4 t - 44-° ' 4i) '»•'' l_I 7
1898. — Vocabulaire de l'industrie du tabac et des métiers
y ressortissant, par Charles Semertier . B38, 29-192.
Contient, p. id.Viii. des facéties populaires en rapport avec
le sujet. 44.0 (4g3.6)-i^
1901. — Li bon Diu (jui jase, par Charles Derache,
B42, 234-236.
Petit conte facétieux en vers.
Rapport de François-J. Rknkin, 217-220. 44-'> ' 4!P-r"-i 7
1901. — Li Savant et les Hagnc di mosse, par Emile
Gérard B42, 2)5.
Petit conte satirique, en vers.
Rapport de François-.]. Rknkin, 2 17-220. 44-° ' 4!»"-'" '7
1901. — L'èfant et /' leune, par Martin Lejeune, 1542.
237-239
Conte en vers. Wallon de Verviers.
Rapport de François-J. Rknkin. 217-220. 44«° (4o3.6)-n6
1903. — On bon r'méde, par Edouard Doneux, B43t
117-118.
Facétie populaire, mise en vers.
Rapport de François-J. Rknkin. ti5-n6, 44-° ' 4!» '■'' '"' 7
Littéral are. \"s 5i>5-.'
1903. — L'infidélité d' Cath'rène, par Martin Lejeune,
B43. 161-164.
Traduction en prose de la xiv Idylle de Théocrite. Wallon
«le Verviers.
Rapport de Léon Parmextier, tSg-iGo. 44-° (493.6)-n6
1903. — L'Amour atrape lu pètche, par Martin Lejei ne,
B43, i65.
Traduction en vers de la xi.v Idylle de Théocrite. Wallon de
Verviers. — Voy. autre traduction <lu même conte: l'Amour cl
1 mohe al lame, par Jean Lejeuxe, IÎ43, 166.
Rapport de Léon Parmextier, 159-160. 44-° (493.6)-n6
1903. — L'Amour et V mohe al lame, par Jean Lejeune,
B43, 166.
Traduction en vers de la XIXe Idylle de Théocrite. — Voy. autre
traduction du même conte : l'Amour atrape lu pètche, par Martin
Lejeuxe, B43. i65.
Rapport de Léon Parmentier, iSg-iGo. 44.0 1 4:» 3.6 -116
B. Fables
(en vers:
1864. — Concours de i863. Rapport du jurj sur les con-
cours n"s 7, H et 9. Par Ch[arles]-Aug[uste] Desoer,
B7i, 3;-5o.
Concours n" <) : Un choix de fables.
Le concours n° 7 demande un Poème décent vers au moins:
le n" S, la peinture d'un type wallon. 44-°(493.6)-igi
1886. — [Concours de [882. Hors concours. Traduction
de quelques fables de La Fontaine. Rapport du jury.
par J[oseph]-E[rnest] Demarteau . . . . B 21, 63-64-
44.0 (4g3.6)-i9i
1886. — Concours de 1884. Rapport du jury sur le 17e
concours, par L[éon] Polain. .... B22, 5i3-5ic).
Sujet : Satire de mœurs liégeoises. On y a ajouté un Recueil
de fables envoyées hors concours. 44-° (493-6)-i9i
N° 53o-534. Littérature.
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur les con-
cours nos 16 et 17, et sur quelques poésies présentées
hors concours. Par Victor Chauvin . . B24, 345-35o.
Pièces hors concours : Quatre fables traduites do La Fontaine
et un Poème réaliste. Le concours n° i<> est relatif aux Satires
et Contes : n° 17, aux Chansons.) 44-° (49 '>.<>)-i<ii
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le i5e
concours. Par H[erman] Hubert .... B27, 67-71.
Sujet : Contes en vers[et, par extension: Fables].
44.0 (4g3.6)-i9i
1895. — Rapport sur le 16e concours de 1894 (Satires et
Contes) par H[erman] Hubert . . . . B36, 439-441-
Sujet : Satires et contes [et, par extension : Fables.]
44.o(493.G)-i9i
1895. — Rapport sur le 18e concours de 1894 (Pièces de
vers en général), par H[erman] Hubert, B36, 460-402.
44.0 (493.G)-i9i
1899. — Rapport sur le 20e concours de 1897 (Pièce de
vers en général) par lierai an Hubert. . B39, 245-246.
Sujet : Pièces de vers, et notamment. Fables. 44-° ' '4o3.G)-i9i
1903. — Pièces de vers en général (21e concours de 1900).
Rapport par Ch[arles] Gothier .... B43, 129-130.
Sujet : Légende, fable, etc. 44.0 > 49:5. GV191
1864. — On vi mohon, fàve, par M[ichel] Thiry, A2, 5i-52.
Fable en vers. 44-° (493-6)'I9I
1867. — Les Bièsses malades de F pesse, par Fr[ançois]
Bailleux A3, 85-87.
Traduction de La Fontaine : Les Animaux malades de la
juste. 44'0(4-93-6)-igi
Littérature N 's 535-54<>.
1868. — Us et coutumes : Baptêmes et mariages ; Un
baptême à la ferme Mathot, à Bierset, par Auguste Hock,
BIOii, 21-37.
Contient, p. 'ÎG : Li bourdeux biergi, fable, traduction de
I'i.okian. /<• Berger menteur. 44-° ' 4!)^-(ii"I!)i
1868. — Les deux casaques, fâve, par Ch[arles]-N[icolas]
Simonox A4, 44-47-
Table en vers. Réédition.
Citée Al. 80-81. 44.o 4o;.Gi-i!)i
1868. — Li pess' divins tes biess', par J[oseph Lam aye .
A4, 54-56.
Imitation de La Fontaine : Les Animaux malades de la peste.
Réimpression (ci. 4^).
Nouvelle réimpression : Ail, i3o-i3a. Citée 85-88.
44" (493.6)-i9i
1884. — Li Cok d'aouss' et l' Frumihe, par Michel Thiry,
A9. 125-126.
Imitation de LA FONTAINE : Lu Cigale et la Fourni.
Citée. 98. 44.0 (493. G)-ig]
1884. — Li Rain qu'a d' /' ambition, par Michel Thiry,
A9, 127.
Imitation de La FONTAINE : La Grenouille qui veut se faire
aussi grosse </ue le Bœuf. Citée. 98. 44-° I 4-93.6)-igi
1886. — Li R'nâ et /' Coirbà, fane, par Joseph Lamaye,
Ail, 126-127.
Imitation de La Fontaine : Le Corbeau et le Renard. Réimpres-
sion. 44 -° 1 4,.i'!-,i -m»1
1886. — Li Leup et UOgnai, fâve, par Joseph Lamaye,
AU, 128-129.
Imitation de La Fontaine : Le Lou/i et l'Agneau. Réimpression.
44.0 (493.6)-i9i
\ 54i-547 • Littérature. 92
1886. — Les deux Mulet, fâue, par Joseph Lamaye,
Ail, i33.
Imitation de La Fontaine. Réimpression. 44*° (493.6)-igi
1886. — Li Leup et /' Chin, par Joseph Lamaye,
Ail,' 1 34-1 36.
Imitation de La FONTAINE : Le Loup et le Chien. Réimpression.
44.0 (493.6)-i9i.
1886. — Fâve à l'occasion des prédications du père Lacor-
dière, par Joseph Lamaye Ail, i55-i57.
Fable originale, satirique. Réimpression. 44-° ' 4!) 3.6 1-191
1886. — Traduction de quelques fables de La Fontaine,
par [Antoine] Kirsch B21. 65-73.
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, 63-64-
Sommaire. — Le dette et /' f'rumih. 65. Lileu et l rlii/i. 66-67.
Li bèsèce, 67-68. Li chaîne et /' clajot, 68-69. Les Messe malade de
I' /teste. 69-71. Li coërbà et li r'nâ, 71-72. Li hairon, 72-7.3.
44.0 (493.6)-i9i
1889. — Li Sao'ti et VBanqui, par Ajntoine] Kirsch,
B27, 93-94.
Traduction de- la fable de La Fontaine: Le Savetier et le Fi-
nancier.
Rapport de Ilerman Hubert, 67-71. 44-° (4f)3-6)-i9i
546 1895. — Les deux Colon, parjAntoine Kirsch, B36, 467-470.
Traduction de La Fontaine : Les deux Pigeons.
Rapport de Herman Hubert, 460-462. 44»° (493-6)-igi
547 1899. — Li Mohe\et /' Crichon, fuve, par Emile Gérard,
B39, 25o-252.
Fable en vers.
Rapport de Herman Hubert, z^-z+ti. 44-°,4î)'5-,j -Md
Littérature. Xos 548-55i.
1899. — Li Lion et V Talion, /âwe,par Godefroid IL alleux,
B39, 253-255.
Fable en vers, imitée de La Fontaine : Le Lion elle Moucheron.
Rapportde Herman lli bert, i45-^4'>- 44.0 ^«('i.ti -i:ii
1903. — Li Biweù cl V Cdbartî, fdnc, par Emile Gérard,
B43, 156-15;.
Apologue imite de La Fontaine, La Cigale et la Fourmi.
Rapport de Charles Gothier, i^<)-i3o. 44-° (493-6)-i9i
1904. — Poésies wallonnes, par L. J. Courtois, B45, 291-322.
Dialecte de Perwez.
Sommaire. — Dix chansons ou odes, 291-807. Quatorze tables
traduites de Phèdre, 307-317. Les deux Rats, table traduite
d'HoRACE, 317-319. Phîlémon et Baucis, apologue traduit d'OviDE,
3i9-322.
Médaille de vermeil hors concours : Cf. Al 7, 55, 78.
44.ol 493. <5)-igi
1906. — Deux fables en dialecte athois, par Henri Del-
court A19, 1 28-l32.
Traduction de La FONTAINE : Le jiedt Poisson et le Pécheur,
le Corbeau et le Renard.
Suivi d'une Note sur le dialecte d'Ath par Jean EïAUST, i3i>.
44.o (4<t3.G)-i<)i
C. Contes et Nouvelles
(Prose ou vers)
1860. — Concours de 1859. Rapport sur les concours nos 3,
4 et 5, par .Jos[eph] Dejardin . , . . B3i, 193-212.
Concours n° 3 : Collection de cinq à six contes populaires [et
par extension poème narratif sur.un sujet traditionnel].
Le ii° 4 demande un Poème de cent à cent-cinquante vers, et
le n° 5 un Crâmignon. 44^° (493.6)-na
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le 11e
concours. Par Victor Chauvin B27, i5-i6.
Sujet : Contes en prose. 44-° (493-6)-3a
N"s ...— ... Littérature. 94
1889. — Concoursde 1887. Rapport du jury sur le i5' con-
cours. Par H[erman] Hubert B27, 67-71.
Sujet : Contes en vers. 44-o (493.6)-] 12
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le con-
cours n° 10, par J[oseph]-E[rnest] Demarteau, B27,
365-366.
Sujet : Contes wallons, Nouvelles, Scènes dialoguées en prose.
44.o (4g3. 6)-3a
1890. — Concours de 1889. Rapport du jury sur le 10e
concours (un Conte wallon, une Nouvelle ou une Scène
dialoguée en prose). Par Victor Chauvin . B28, 2g-3o.
44.o (493.(i)-3a
1892. — Rapport sur le 10e concours de 1891 (Contes et
Nouvelles en prose) par Ch[arles]-A[uguste Desoer,
B32, 269-272.
44.0 (493.6)-32
1894. — Concours de 1893. Rapport sur le NIe concours
(Contes en prose) par Victor Chauvin . B35, 111-112.
44.0(493.6 -32
1897. — Rapport sur le 11e concours de 1890 (Contes ou
Nouvelles en prose) par C[harles] Defrecheux. B37, 86.
44.o(493.6)-3s
1898. — Rapport sur le 12e concours de 1896 (Contes et
Nouvelles en prose) par Victor Chauvin. B38, 2i3-2i4-
44.0 (493.6)-3a
1899. — Rapport sur le i3e concours de 1897 (Contes en
prose) par Victor Chauvin B39, 189-190.
44.0 (493.(i)-3a
1900. — Rapport sur le 14e concours de 1898 (Contes et
Nouvelles en prose) par Victor Chauvin . . B40, 5-6.
44.0 (493-G>32
!P
Littérature. Nos 552-556.
1901. — Rapport sur le 19e concours de 1899 (Satires et
Contes) par F[rançois-J.] Renkix . . . B42, 217-220.
44>o(493-6)-ii2-3a
1903. — Contes en prose, 14e concours de 1900. Rapport,
par V[ictor] Chauvin B43, 20-21.
44.0 (4g3.6)-3a
1903. — Contes en prose, 12e concours de 1901. Rapport,
par V[ictor] Chauvin B44, 7-8.
44.o(4n3.(i)-32
1903. — Traduction et adaptation d'œuvres étrangères
(20e concours de 1901.) Rapport par Auguste Doutre-
pont B44, 319-322.
Objet : Contes et Nouvelles. 44-° (493.6)-3a
1904. — Traduction ou adaptation (20e concours de 1902).
Rapport par A[uguste] Doutrepont . . B45, 169-17 1.
Objet : Contes et Nouvelles. 44-° (493.6)-32
1906. — Contes en prose, 12e concours de igo3. Rapport^
par Victor Chauvin B46, 21-22.
44.0 (493.6)-3a
1906. — Traduction ou adaptation, 19e concours de 1903.
Rapport, par A[uguste] Doutrepont . . B46, 115-117.
Objet : Contes et Nouvelles. 44-° (493-G)-32
1859. — Li Savti des Récolettes, par Ep[iphane] Martial.
B2i, 69-73.
Conte populaire mis en vers. Cité B2i, 02. 44-° (493.6)"112
1860. — Li foyan eterré, rimai, par N[icolas] Poulet,
B3i, 36i-38i.
Conte satirique en vers, d'après un bœotianum populaire
Wallon de Verviers.
Rapport de Joseph DEJARDiN, 193-212.
Ouvrage cité, A13. 86-87. 44.0 (4<)3.G 1-1 12
y Soi 565. Littérature.
1867. Li Crènequini de prince abbé di Stâveleu, par
Gustave Magnée A3, iii-i33.
Prose. 44.0 (4f)3.G)-32
1869. — Baitri, par Gustave Magnée
Prose. S 1 1 j o t tire d'un ancien fabliau.
. A5, 61-90.
44.0 (493. 6)-32
1871. Li lloulotte, par Gustave Magnée . . A6, 55-90.
Prose. 44.0 (493. <J)-32
1889. — / n'y a rin qui passe si pays, par DD[Dieudonné]
Salmk . - . . . B27, 23-39.
Prose. Rapport de Victor Chauvin, i5-i6. 44-°(493-6)-32
1889. — Li Diale à /' Neûre-Aigue, par Gustave Magnée,
B27, 40-66.
Prose. Rapport de Victor Chauvin, i5-iG. 44.0 (493.6)-3a
1889. — Li songe da Babilône, par Toussaint Brahy,
B27, 75-81.
Petit conte eu vers.
Rapport de Herman Hubert, 67-71. 44-°(493.6)-ii2
1892. — L'idèye d'à Bèbèth, novelle par Godefroid Hal-
leix . . B32, 273-284.
Prose. Rapport de Charles-Auguste Desoer, 269-272.
Cité B41i, 5i>. 44.0 (4g3. 6)-32
1894. — Li Bonne Feumme par Alphonse Boccab,
B35, 113-119.
Prose. Rapport de Victor Chauvin, 111-112. 44-° f4ï»3-6)-32
1898. — L'Arma, par François-J. Renkin, B38, 215-217.
Dialecte du Bas-Condroz. Prose.
Rapport de Victor Chauvin, 213-214. 44-° (493.6)-32
Littérature. Nos 5GG-5"3-
1901. — Maricgc de Lurtai et de V Reinc-côrette, par
Martin Lejeune B42, 221-226.
Conte en vers. Wallon de Verviers.
Rapport de François. I. Rinkin. 217-220. 44-° ' 4;)3.<î-)-34
1903. — Rimimbrance, par Arthur Xhignesse, B43, 22-27.
Prose. Rapport de Victor Chauvin, 20-21. 44-° ^O^-t*)-3-
1903. — Lu Mohe du St-Dj'han, par Martin Lejeune,
B43, 28-35.
Prose. D'après un conte russe de Karazine. Wallon de Verviers.
Rapport de Victor Chauvin, 20-21. 44.0 149'!. 6)-32
1903. — Lu mwêrt de k'tèyeu d' lègne, novèle par Martin
Lejeune B44, 9-17.
Prose. Wallon de Verviers.
Rapport de Victor Chauvin, 7-8. 44.0 (493. 6)-32
1903. — Sondje d'où hé, conte par Martin Lejeune,
B44, 325-329.
Prose. Imitation de Rêve d'oiseau par Silvio Dixarte. Wallon
de Verviers.
Rapport de Auguste Douteepont, 3ig-3a3. 44-° (4i)3.6)-32
1903. — Li p'iite bâcèle et lès aloumètes, conte traduit
d' Andersen, par Antoine Bouiion . . . B44, 33o-332.
Prose. Rapport de Auguste Doutrepont, 3ig-323. [44-° (493.6)-32
1904. — Li Bate-feû, par Antoine Bouhon . B45, 173-180.
Prose. Traduit d' Andersen.
Rapport de Auguste Doutrepont, 1G9-171. 44-°(493-tJ)-32
1904. — Li Bierdjire et i Hovàle, traduit d' Andersen, par
Antoine Bouhon B45, 181-186.
Prose. Rapport de Auguste Doutrepont, i<J9-i7i.[44.o (493.<J)-32
^">7,i- Littérature. 98
1904. — Çou quu /' vile Jane racùtéve, traduit d'Andersen
par Camille Feller . . B45, 187-204»
Prose. Wallon de Yerviers.
Rapport de Auguste Doutrepont, 1 69-1 71. 44.0 (493. 6)-32.
1906. — Lès sèt' uis bounames, par Camille Feller,
B46, 23-24.
Prose. Wallon de Yerviers.
Rapport de Victor Chauvin, 21-22. 44.0 1493. 6)-32
1906. — Lu grand Djàque et lu p'tit Djâque, par Camille
Feller B46, i25-i36.
Prose. Traduction du conte d'AxDERSEN : Petit Clans et grand
Claus. d'après la traduction française de D. Soldi.
Rapport de Auguste Doutrepont, 115-117. 44-° (493.o)-3a
D. Légendes
(Prose ou vers)
1864. — Concours de i863 : nos 7, 8 et 9 du programme.
Rapport du jury, par Cb[arles]-Aug[uste] Desoer
B7i, 37-5o.
Concours n° 7 : Poème de cent à cent-cinquante vers. (Le
n° 7 demande un choix de Fables : le n° 8, la Peinture d'un type
wallon. ) 44-° (493-t>)-ii4
1867. — Concours de i865. Rapport du jury sur les con-
cours nos 8, 9, 11 et 12 du programme. Par Ch[arles]-
Aug[uste] Desoer B9, 3i-44-
Concours n° 1 1 : Contes [et Légendes] en vers. (Le n° 8 demande
une Pièce de théâtre ; le n° 9, la Peinture d'un type wallon :
le 11" 12. un Crâmignon ou une Chanson. 1 44-° (493.6)-n4
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le 11e
concours. Par Victor Chauvin B27, 15-17.
Sujet : Contes en prose [et, par extension, Légende.]
44.o(493.6)-34
99 Littérature. Xos 577-579.
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur les 14e et
i"v concours. Par H[erman] Hubert . . B27, 369-378.
il' concours : Contes [légendes] et satires en vers (Le i5' con-
cours est relatif aux Poésies et chansons). 44-° '4i) >•'>,- >4
1891. — Concours de 1890. Rapport du jury sur le 12e
concours (Contes en prose). Par L[ouis] Delsaux, B29,
532-535.
Sujet : Contes [et Légende]. 44.0 (493-6)"34
1892. — Rapport sur le ior concours de 1891 (Contes et
Nouvelles en prose). Par Ch[arles]-A[uguste] Desoer,
B32, 269-272.
Sujet : Contes et Nouvelles et Légendes]. 44-° (493-6)-34
1 1894. — Concours de 1893. Rapport sur le 16" concours
(Satires et Contes) par H[erman] Hubert. B35, i48-i5o.
Sujet : Satires et Contes [et Légende]. 44-°<!493-G)"II4
1895. — Rapport sur le 16e concours de 1894 (Satires et
Contes), par H[erman] Hubert. . . . B36, 439-441-
Sujet : Satires et Contes [et Légende]. 44-° (493-6)-n4
1903. — Pièces de vers en général (21e concours de 1900).
Rapport par Ch[arles] Gothier .... B43, i2g-i3o.
Objet : Légende, fable, etc. 44-° f4i):!-,; ' 14
1864. — Li Spére de i Va d' Fawtaie, rimai, par Gustave
Magnée B7i, 5i-5g.
Poème.
Rapport de Charles-Auguste Desoer. 37-5o. 44-° ' 4i)'5|J - »4-
1867. — Li Boubin, rimai, [par Gustave Magnée],
B9, 55-64.
En vers. Traduction française en regard.
Rapport de Charles-Auguste Desoer, 3i-44- 44-° (493.6)-34
V 58o-585. Littérature.
1868. — Légende de Jupille, par JLean]-G[uillaumej De-
LABGE . A4, 81-84.
Contée en vers, avec introduction en prose française.
44.0 (493.6)-] 14
1869. Legeinde, par J[ean]-G[uillaume] Delarge,
A5, 91-97.
Envers. 44.0 (49^G)"II4
1889. — Li Destinêye, par Joseph Kixable . B27, 17-22.
Prose. Adaptation d'un conte populaire publié par Mélusine,
I. col. 324 et suiv.
Rapport de Victor Chauvin, i5-i6. 44-° (493.6)-34
1889. — Lu Spire do /' cinse, par Paul Yillers,
B27, 374-394.
En vers. Wallon de Malmédy.
Rapport de Herman Hubert. 369-373. 44-° (493.6)-34-
1891. — Lès Sottai, par Gustave [ = Guillaume] Marchal,
B29, 536-54o.
Prose. Wallon de la Vallée du Geer. Pièce suivie, p. 540 d'un
petit vocabulaire.
Rapport de Louis Delsaux, 532-535. 44-° (493-t»)-34.
1892. — Les fi de V Vierge, légende, par Guillaume Mar-
chal B32, 285-288.
Prose. Wallon de la vallée du Geer.
Rapport de Charles-Auguste Desoer. 269-272. [44-° (493-6)-34
1894. — Lu bois èmaqurallé, par Clément Muller,
B35, 151-169.
En vers. Wallon de Malmédy.
Rapport de Herman Hubert, i4S-i5o. 44-° (493-6)-34
Littérature. Nos 586-5o,o.
1895. — Les deux Voyageur, légende XVI IL sièque, par
Léon Pirsoul B36, 453-458.
En vers. Wallon de Namur. D'après PlMPURNIAUX, Légendes
namuroises, Namur, 1802. p.age 2i5.
Rapport de Ilerman Hubert, 4^9"44i- 44-° (493-6)-34
1903. — È Barbon, par J[osepli] Vrindts . B43, i53-i55.
Poème narratif, légendaire.
Rapport de Charles Gotiiier, 129-130. 44.o(4î)3.U 1-114
E. Récits historiques ou épiques
(Prose ou Vers)
1858. — Extrait du Procès-verbal des séances tenues par
le jury des 2e et 3e concours ouverts pour l'année 1857,
[par Epiphane Martial] Bl, 116-118.
Concours n° 2 : Récit en vers sur un épisode de l'histoire du
pays. (Le concours n° 3 demande un chant de nature à devenir
populaire. 1 44-°(493.6)-i3
1859. — K apport sur les 3e, 4e' et 5<J concours [de i858],
par Adolphe Stappers B2r, 3ocj-328.
Concours n° 4 : Récit en vers ou fragment épique ayant pour
objet une épisode des annales du Pays de Liège. (Le concours
n" 3 demande un Chant patriotique liégeois; le 5'', une Pasquèye.
chanson ou poème satirique offrant une peinture de mœurs).
44.0 (3g3. 6)-i3
1891. — Concours national wallon [à l'occasion du XXVe
anniversaire de l'avènement au trône de Sa Majesté
Léopold II. Rapport du jury,] par I[sidore] Dory,
B29, 5-II.
Concours A : Poème sur le XXVe anniversaire. (Le concours B
demande un crâmignon). 44-°(493-6)-i3
N'JS 591-596. Littérature. 102
1903. — Recueil de pocsies,2ie concours de 1901. Rapport,
par Jean Haust B44, 337-342.
Sujet : Recueil de poésies [et, par extension : poème épique.]
44.0 (493.6)-i3
1859. — Les vis messages, pousselette d'histoire, par Au-
guste Ho ck B2i, 343-35i.
Poème historique.
Rapport d'Adolphe Stappers, 309-828. 44.0 (4g3.6)-i3
1859. — Li Mn Saint Martin, ou les Grands et les P'tits,
j3 d'aousse i3i2. Par Léopold van der Velden,
B2i, 353-358.
Poème historique.
Rapport d'Adolphe Stappers, 3o<>-328. 44.0 (4o3.6)-i3
1859. — Houbert Goffin, par André Delchef,
B2i, 359-363.
Poème historique.
Rapport d'Adolphe Stappers, 309-328. 44-°(4!)3.(>)-i3
1861. — Lige ou les deux rivais, ballade, par Auguste
Hock B4n, 3i-4o.
Poème historique. 44-° (493.<>)-i3
1861. — Notul so le bazè skol de ui tin, par H[enri]
Fouir B4n, 66-78.
Prose. Souvenirs d'enfance, relatifs aux mœurs scolaires
d'autrefois. 44-°^493-^)"13
1861. — Mère Jeanne, sov'nance d'on vi manège, par
A[uguste] Hock B4n, 79-86.
Récit historique en vers wallons, mêlé de prose française.
44.o(493.6)-i3
io3 Littérature. Nos 597-608.
1868. — Kimint les guerre kimiçit [= kimincît] ell Hes-
Imye vola six cints an. Par A[uguste] Hock. A4, 6i-G3.
Récit historique en prose. 44-°(493-6)-i3
1869. — Jhan Sins-pitié, ou i Bataïe d'Othaie, par
J[ean]-J[oseph] Dehin A5, 124-126.
Poème historique. 44.0 1 493.6)-i3
1872. — Les voyages cV autrefois, par Aug[uste] Hock,
A7, i32-i66.
Prose française entremêlée de petites pièces de vers wallon.
44-0 (4g3.6)-i3
1885. — L'histoëre de V grande inondation d' Charleroèt
in i85o... Par Léon Bernus A10, 78-80.
Poème historique. Wallon de Charleroi. 44.0 493.6)-i3
1891. — On foyou d'histoire : i83o-i865-i8qo. Par Gode-
l'roid Halleux L>29, 17-20.
Poème historique.
Rapport d'Isidore Dory, 5-i 1 . 44<J ' 5j)3.6)-i3
1903. — Lu Fa do Diale et VRotche Margot, ou Intrôduc-
sion a ihistware du Manmdi et du Stâv'leû, par Jean
Schuixd B44, 343-408.
Poème épique. Wallon de Stavelot.
Rapport de Jean IIacst, 537-342. Errata orthographique à la
lin du volume, p. 54<j- Vocabulaire par Jean Hausï, p. 493-54i.
44.o (493.6)-i3
1903. — Li Batayc di Waterloo raconièyc n pîd de Lion,
li iGd'aousse i8g8. [Par Nicolas Leqiarré], A16, 61-76.
Récit historique en prose. 44° Uo^-^)'1^
V Guj. Littérature. 104
3. Littérature lyrique
A. Poèmes
[Chapitre à classer entièrement
sous l'index -14 <ienre lyrique]
1860. — Concours de 1859. Rapport sur les concours nos 3,
4 et 5, par Jos[epli] Dejardin , . . . B3i, 193-212.
Concours n° \ : Poème de cent à cent-cinquante vers.
Le n°3 demande une collection de cinq à six contes populaires ;
le n" 5, un crâmignon.
1861. — Rapport sur les 5e, 6'', 7e et 8e concours [de 1860],
par Théophile Fuss B4i, 55-68.
Concours n° 8 : Pièce de vers concernant l'abolition des octrois.
(Le n° 5 demande la Peinture d'un type wallon; le n° 6. un Recueil
d'épigrammes ; le n" 7, un Crâmignon).
1861. — Lu saint Nicolai do Torphulin, [rapport sur un
poème lyrique présenté hors concours], par F[rançois]
Baillei x B4n, 25-26.
Cf. le poème dont il s'agit, p. 27-2N.
1862. — Concours nos 5, 6 et 8 [de 1861]. Rapport par
Théophile Fuss B5i, n3-i23.
Concours n° 5 : Poème ayant pour sujet les houillères. ("Le
n" G demande une description du Marché de Liège ; le n° 8, une
pièce de vers propre à être chantée).
1864. — Concours de i863 : nos 7, 8 et 9 du programme.
Rapport du jury, par Ch[arles]-Aug[uste] Desoer,
B7i, 37-5o.
Concours n" 7 : un Poème. (Le n" 8 demande la Peinture d'un
type wallon ; le n" 9, un choix de Fables.)
Littérature. Nus 6o5-6o6.
1866. — Concours de 1864. Rapport du jury sur les con-
cours nos 9, 10, 11 et 12. Par Ch[arles]-Aug[uste] Desoer
B81, 3i-39.
Concours n" 11 : Poème ou conte sur la vie rustique. (Le n° 9
demande un Tableau de moeurs liégeoises; le n° 10, une Des-
cription de la Foire à Liège; le n" 12, une Pièce de vers propre
à être chantée. )
1873. — Concours de 1871. Rapport du jury sur les con-
cours nes 9, 10, 12 et i3 du programme, par [Joseph]
Dejardix E14, 70-87.
Concours n" i3 : Poésie ou chanson. (Le n" 9 demande un
Libretto d'opéra-comique; le n" 10 : un Poème sur les anciennes
Galeries du Palais de Liège: le n° 12, une Satire de mœurs
liégeoises.)
1886. — Concours de i883. Rapport du jury sur le 17e
concours. Par [Léon] Polain .... B21, 247-200.
Sujet ; Chansons et cràmignons [et par extension, pièces de
vers en général].
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur les con-
cours nos 16 et 17 et sur quelques poésies présentées hors
concours. Par Victor Chauvin .... B24, 345-35o.
Hors concours ; un Poème réaliste. (Et quatre Fables traduites
de La Fontaine).
Le concours n" i(J demande Satires et Contes ; le n° 17, Crà-
mignons et Chansons.
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le 16"
concours. Par H[erman] Hubert. . . . B27, 95-100.
Sujet : Chansons et cr;ï mignons [et par extension, pièces de
vers en général].
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur les 14e et
i5l concours. Par H[erman] Hubert . . B27, 369-373.
Concours n° i5 : Poésies et chansons. (Le n° 14 demande Contes
et Satires).
Y 607-612. Littérature. 10G
1890. — Concours de 1889. Rapport du jury sur le i5e con-
cours : un crâmignon, une chanson ou en gênerai une
pièce de vers. Par Hjerman] Hubert. . B28, 225-227.
1891. — Concours national wallon [à l'occasion du XXVe
anniversaire de l'avènement au trône de Sa Majesté
Léopold 11. Rapport du jury,] par I[sidore] Doky,
B29, 5-ii.
Concours A : Poème sur le XXVe anniversaire. (Le concours B
demande un Crâmignon.)
1891. — Rapport sur le 17e' concours de 1891 : crâmignon,
chanson, etc. Par Victor Chauvin. . . B29, 54i-543.
Sujet : Crâmignons, Chansons, Pièces de vers en général.
1892. — Rapport sur le i5e concours de 1891 : crâmignons,
chansons, pièces diverses. Par Charles Defrecheux,
B32, 289-293.
Sujet : Crâmignons, Chansons, Pièces de vers en général.
1894. — Rapport sur le 16e concours de 1892 : Pièce de
vers en gênerai. Par H[erman] Hubert. . B34, 18-20.
Sujet : Pièce de vers en général [et par extension : Fable.]
1894. — Rapport sur le 18e concours de 1893 : une Pièce
de vers en général. Par H[erman] Hubert, B35, 177-180.
1895. — Rapport sur le 18e concours de 1894 (Pièces de
vers en général), par H[erman] Hubert. B36, 460-462
1897. — Rapport sur le 18e concours de 1895 : Pièces de
vers en général. Par J[oseph]-E[rnest] Demarteau,
B37, 11-12.
Littérature. X"s 6i3-6ig.
1898. — Rapport sur le 19"' concours de 1896 : une Pièce
de vers en gênerai, par Jos[eph] Defrecheux,
B38, 339-340.
1899. — Rapport sur le 20e concours de 1897 (Pièce de
vers en général) par Herman Hubert. . B39, 245-246.
1900. — Uapport sur le 21' concours de 1898 : Pièce de
vers en général. Par H[eriuan Hubert, B40, 287-288.
1901. — Rapport sur une œuvre présentée hors concours :
Chiptèges et côps cVéles. Par Jules Feller, R42, i3-ig.
Chiptèges et cojjs d'éles, recueil de poésies. Non accueilli p;ir le
jury.
1901. — Rapport sur le 18e concours de 1899 : Scène popu-
laire dialoguée. Par Victor Chauvin . . B42, 2i5-2i6.
Sujet : Scène populaire dialoguée [et par extension : Sonnets
dia ogués].
1901. — Rapport sur le 21° concours de 1889 : Pièces de
vers en général. Par Charles Defrecheux, B42, 239-261.
1903. — Pièces de vers en général (21e concours de 1900).
Rapport par Ch[arles] Gothier. . . . B43, i2g-i3o.
Objet : Recueil de poésies, etc.
1903. — Pièces devers en général, 19e concours de 1901.
Rapport, par A[lphonse] Tilkin . . . B44, 3o9-3n.
1903. — Recueil de poésies, 21*' concours deigoi. Rapport,
par Jean Haust B44, 337-342.
1904. — Pièces de vers en général, 19' concours de 1902.
Rapport, par Julien Delaite B45, 167.
N"v 620-625. Littérature. 108
1904. — Recueil de poésies, 21e concours de 1902. Rap-
port, par A[uguste] Doutrepont . . . B45, 2o5-2o6
1906. — Contes en vers, i3' concours de 1903. Rapport,
par Victor Chauvin B46, 25.
Sujet : Contes en vers [et pur extension poème composé en
triolets].
1906. — Recueil de poésies, 20'' concours de 190.3. Rapport
par Félix Mélotte ' B46, 189- 141.
1858. — Ode dieolos tetrastrophos, signée in fine Pirlo
Cetocour [pseudonyme] Bl, i35-i4i.
Poùme^iégeois daté de 1620, dédié à Mathias Nav.ki s, réédité
par F[rançois] B[ailleux].
Notice; transcription en wallon moderne en regard du texte.
1861. — Moirt di l'octroi, li 21 di Julette 1860, par Michel
Thiry B4i, 89-97.
Rapport de Théophile Fuss, 55-68.
Poème cité, A9. 86-87.
1861. — Lu Saint Nicolaî do l'orphulin, par Martin
Saxtkin B4n, 27-28.
Wallon de Malmédy.
Rapport de François Baiij.eux. 25-26.
1863. — A Forir, li jou di .si ètermint, par J[oseph)
L amaye] Al, i43-i44-
Ode.
1863. — A nos f'rés d' Anvers, par Delgotaeee, Al, i6i-i63.
Ode Citée, i55.
Littérature. Xos 626-633.
1864. — So i pône di moirt. .1 philantropes. Par L[aurentj
M[ICHEELS] A2, I09-IIO.
Ode.
1864. — Mi mohinette di châmoussîre, par Gust[ave]
Magnée A2, ii3-ii5.
Ode ou chanson.
1867. — Lu Yikaureie, par J[ean]-F[rançois] Xhoffer,
A3, 171-172.
Wallon de Verviers.
Ode.
1868. — Li Veille et l' Campagne, par J[ean]-G[uillaume]
Delarge BIO11, 16-20.
1868. — .4 meus d' mare, par Gust[ave] Magnée,
A4, 64-66.
Strophes descriptives.
1869. — Li vîx Sodârt, par J[ean]-G[uillaume] Delarge,
A5, 100.
Ode. Traduction du français.
1869. — lue Porminàde di Maie, par J[ean]-G[uillaume]
Delarge A5, 101-102.
1870. — (Croyances et remèdes populaires au pays de
Liège, par Auguste Hock B12, 77-250.
Contient, p. 83 : Li Sjiére, ode.
1871. — .4 /' mémoire da ./. ./. Dehin, par J. G. [Jean-
Guillaume] Delargk A6, 2i3-2i4.
Ode.
V 63 j <>.ji. Littérature.
1871. — Li Côpareie, par [Charles-Nicolas] Simonon,
A6, 43-52.
Ode. Réédition. Poème cite Al. 67, 71-76; A8, i3o.
1871. — Lijupsenne, par Gustave Magnée, A6, i6i-i63.
ode ou Chanson.
1872.— Li Trô cl Logne, par F. Damoiseaux, A7, 178-182.
Ode. Dialecte du Condroz.
1872. — Les voyages d'autrefois, par Aug[uste] Hock,
A7, i32-i66.
Contient, p. i49-i5o, Ode sans litre : « I fève bai : Les ouhai
^'a/ouit so l'verdeure...». Et p. i54-i55. Ode s uns titre : « Divèts
l'France tôt r'montéve...»
1873. — Ine matineie à Lige, par H[enri] Lejeune,
B14, 154-157.
odo ou chanson descriptive.
Rapport de Joseph Dejardix, 75-87.
1886. — .1 mohon, par Henri Simon . . B21, 25i-252.
Ode ou chanson.
Rapport de Léon Polain, 247-250.
1887. — A Simonon. Dédié à ses parints [par Joseph
Lamaye] A12, i46-i5i.
ode citée Al, 90-92: A 12. i45.
1889. — Les qwate saison, par Alph[onse] Tilkin,
B27, iii-iiS.
(Quatre odes.
Rapport de Herman Hubert. g5 100.
1889. — Li vîx Molin, par J[oseph] Vrindts, B27, 397-399.
Rapport de Herman Hubert, 369-373.
Littérature. Xos 642-646.
1889. — Ine cinse è /' Hesbaye, par Emile Gérard,
1527, 400-40:;.
Ode narrative, humoristique.
Rapport de llerinan HUBERT, 369-373.
1889. — Pitit tâvlai, par .I[osepli] Vrindts, B27, 406-407.
Poème narratif facétieux.
Rapport de Herman Hubert, 369-373.
1891. — XXVe anniversaire de Sa Majesté Léopold IIr
Roye dès Belge, par Auguste Vierset . . B29, i3-i6.
Ode. Wallon de Namur.
Rapport de Isidore Dory. 5-u.
1891. — El Savoyard, par Georges Willame, B29, 544546. V
Ode. Wallon de Nivelles.
Rapport de Victor Chauvin, 54-1-543.
3] 1891. — L'orège, par Emile Gérard . . . B29. 557-558.
Poème descriptif en forme d'ode.
Rapport de Victor Chauvin, 54i-543.
1892. — Mi p'tit viyège, par Charles Goossens,
B32, 3oi-3o3.
Poème descriptif en forme d'ode.
Rapport de Charles Defrecheux, 289-293.
1894. — Sem'di, Anonyme B35, 179.
Rondel.
1895. — A l' nute, par Ernest Brassinne, B36, 463-464.
Illustré de deux dessins anonymes [par Auguste DONNAY].
Rapport de Herman Hubert, 4^0-462.
1895. — One sov'nance dijônesse, par Louis Loiseau,
B36, 465-466.
Ode. Wallon de Namur.
Rapport de Herman Hubert, 460-462.
\ 5oi 5nij. Littérature.
1895. — Li cloque di nosse chapelle, par Antoine Kirsch,
B36, 471-473.
Ode.
Rapport de Herman Hubert, fôo-^tiz.
1896. — Petite polémique, extraite du journalle Sauverdia,
de Jodoigne, directeur Edmond Etienne, A15, 154-137.
Polémique personnelle relative à l'orthographe wallonne,
échange de poésies : une poésie d'Edmond ETIENNE, un rondel
triple de Julien Delaite. un rondel d'Edmond Etienne.
Wallon de Jodoigne. Wallon de Liège.
1896. — E meus d' Janvir, par Jos[epk] Mairlot, A15, 139.
Sonnet descriptif.
Wallon de Verviers.
1896. — Première et neuvième églogues de Virgile, tra-
duites par L. J. Courtois A15, 165-172.
Wallon de Perwez.
1897. — Pitits tavlai, par Charles Derache, B37, ID-16.
Deux rondels : So l Butte ax ouhai. A colon.
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, 11-12.
1898. — Le Croè d'St G're. O Eortunatos nimium. Par
L.-J. Courtois A38, 281-287.
Deux poèmes. Wallon de Perwez.
1898. — - Cé)p d'oûye so V grande Bêche, par Charles De-
rache . . . B38, 341-342.
En rondel : Les Pàque. Et un sonnet : Li 10 d'aoûss.
Rapport de Joseph Deerecheux, 339-340.
n3 Littérature. Nos 653-65
1900. — Les Jôye de manège, par Martin Lkjeune,
B40, 289-3o3.
Recueil de 8 poèmes. Wallon de Verviers.
Sommaire : L'Angedè Z'férre, 289-290. Xinette, 290-292. E corii,
292-294. Les prunus pus. 294-293. Lu prumi iliut. i» t > ~» - ^ < > t i . Sacris
démon. 296-297. Lu cJiin, 297-298. One surprise, 299-3oo. Les Ireus
tniulun, 3oo-3oi. Lu canne <lu grand'pére, 3oi-3o3.
Rapport de Hernian HUBERT, 287-288.
1900. — Li Chant des ouri, par Godel'roid Halleux,
B40, 3o9-3io.
Poème.
Rapport de Herman Hubert, 287-2S8.
1901. — Ine cope di hiltai, par Arthur Xhignesse,
B42, 2i5-2i6.
Deux sonnets dialogues : Capote ! et Berwette à Vplanche !
Rapport de Victor Chauvin, 2i3-2i4-
1901. — Tav'lai de l Nature, scènes du famille, etc., par
Martin Lejeune B42, 2G3-297.
Recueil de 22 poésies. Wallon de Verviers.
Sommaire. — [Envoi], d'après (J. de Laincel, 2G3-264. Rau-
vion. 264-265. Lu einse ù noue. 260-267. Lu noulèye, d'après
Mme ACKERMAN, 267-2G9. Lu nute, 269-272. L'hivier. 272. Lu ni-
oaye, 272-274. /-" raulèye, d'après J[ules] Feuler, 274-271;. Lu
zûvion, 27G-277. Après l'plêoe, 277-27;). Lu Môrtai d'aiioe. d'après
Th. Gautier, 279-280. L'alôye, 280-281. Lu poche-è-four, 281-282.
Duuant ichèstai d'Iîeaufnrt. 282-283. C'est l'oint, [monologue]
d'après le français. 284-28G. Cour du père, 28G-287. Les ch'vets du
m' mère, 287-288. Les matennes po l'z' èfants, 289-292. l'asse-
timjts d' grand' mère. 292-293. Lu sope-è-trijjes. 294-297. Lazare,
d'après Léon Dierx. 29G-297.
Rapport de Charles Defrecheux, 259-261.
1901. — Fleur di ses ch'vè, par J[ules] Delange-Eloy,
B42, 299-300.
Élégie.
Rapport de Charles Defrecheux, 259-2G1.
1901. — Po lès èfant, par Jean Lejeune . B42, 3oi-3o3.
Trois sonnets : A l'cachêye, A Vcoîde, On mâvas chèrron.
Rapport de Charles Defrecheux. 259-261.
\" 65g 664. Littérature. Il4
1901. — Dièraine caresse, par Lucien Colsox. . B42, 3o4-
Sonnet.
Rapport de Charles DefreCHEUX, 2Ô0-i>Ui.
1903. — 0 hasèrd dèl pêne, par Martin Lejeune,
1543, i"»i-ir)2.
Recueil de 19 poésies. Wallon de Verviers.
Sotmiiaire. — Eco .' todi .' . i3l-l32. Qui dj'so, [32-i33. L'èfant
prèye, i33-i34> Tôt hossant, 104-105. .1 mu p'tite fèye, i36. Nos
un' allans, i36-i38. Dur hiviêr, i3S-i3g. Lupauve et l'amour, i4o.
Lu prumi rislèt, i4i-i42- Zûvîon d'amour, i43. Sov'hance, 1 43- 1 44-
Sise d'hivièr, sonnet. 1 44 - Poqwè, djintèye magriyète..., 1 4^. Les
noûlêyes, i4<>- Tchant des clokes, 1 47 - Meye-nuf, 1 4 n - 1 4 < ( - £« vèye,
149-100. Lès bèles-di-nut' ioo-i5i. Polichinèles ! 1 5 1 - 1 5 1> .
Rapport de Charles Gothier, 1 129-1 00.
1903. — Sol Moûse, par Martin Lejeune . B44, 3i2-3i3.
Wallon de Verviers.
Rapport d'Alphonse Tii.kin. 3oç)-3n.
1903. — Lu lioe du messe dcl grand-mére, par Martin
Lejeune B44, 3i^-'h5.
Wallon de Verviers.
Rapport d'Alphonse Tii.kin. 009-011.
1903. — L'intrêye de Prétimps, par Maurice Peclers,
B44, 3i6-3i7.
Rapport d'Alphonse Tii.kin. 3og-3ii.
1903. — Lès mâlhureûs, par Martin Lejeune,
B44, 409-435.
Recueil de 16 poésies. Wallon de Verviers.
Sommaire. — [Envoi]. 409. Lès Adjèyanis, d'après Ad;i Negri,
410-411. Les mâtchanceûs , d'après Ada Negri. 4h-412- Lugalapia,
d'après Ada Negri, 4I2-41")- ^" P tit bossou, 4 J ">-4 J 7 • L" tèh'rèsse,
d'après Ada Négri, 4>7"4uS- Ln '" djoweû d'or, 4's"4-1- Lâke
d'ovrège, 4^i-4--- Grève, d'après A. Bacemj, 422-423. Sins ovrèdje,
d'après Ada NEGRI, 424-4-~)- -J cabaret, 420-427. Lu vil èstroupî,
427-400. R'nonci ' .' 43o-43 1. L'aband'né, 432-433. Etérement, \">'\
434. Lu mwêrt, 434-435.
Rapport de Jean HAUST, 337-342.
Littérature. N'os 665-670.
1903. — È manèdje, par Jean Lejeune . . B44, 436-448«
Recueil de poésies : 121 sonnets et un envoi.
Sommaire. — Li bone nouèle, £36. Li mâle nooêle, 4*7- Li por-
trait d'famile, P7. As pris, 438. On dîner d'fiesse, 4'iS. Onp'tit
bàbâ, 439. Pitit chagrin, 4->!)- L'èfant, 44°- Li conscrit. 44°- r"(
ratindant si-home, 441. Li mwért <ln Bêtri, 44i- Li grand-mére,
44a. Ai /h/.s- of tfèi nij-êye, 442. D/oi'ns /es- transes, 443. Li pèk'teû,
443. Li mâssèye, 444- Li nèfe, 444- Prumîre brîhe, 44:")- L/ '',<:"
rinne heure dèl djoûrnêye, 44r>- Li prumîre heure dèl djoûrnêye,
445. On /l'Ut malheur. 441). [Envoi :] .1 mi p'tite fèye, 447-
Rapport de .Jean Haust, 337-342.
1903. — Le Le6-6c à 7/a/î, Voyache à V grotte de Han. Par
L.-J. Courtois V16, 5 1-57.
Deux odes.
Million de Perwez.
1903. — Poèsèye, par [Charles] Deraciie . . A16, 126.
1904. — Tâv'lê d' manèdje, par .Iules Defresne,
B45, 207-208.
Wallon ardennais.
Rapport «le Auguste Doutrepont, 205-206.
1904. —Poésies wallonnes, par L.J. Courtois, B45, 291-322.
Wallon de Perwez.
Contient notamment ces poèmes : Le Mantia d' S'-Maurté,
291-293; Cougnous, 2<)5 : Crioèsèle, 3oo-3o2 ; Mi m wallon, 3o5.
Médaille de vermeil hors concours : Cf. Al 7, 55, 78.
1906. — Conte di tôt timps, par Arthur Xhtgnesse,
1346, 27-29.
Triolets.
Rapport de Victor Chauvin, 25.
1906. — Ana lès vôyes. Treûs courts rimes, par Arthur
Xhiqnesse B46, 143- 144-
Trois sonnets : Deûs vis, L'â-matin de londi, Trovaye.
Rapport de Félix MÉLOTTE, 139-141.
Y 671-673 Littérature, 11G
B. POÈMES & CHANTS PATRIOTIQUES
1859. — Rapport sur les 3e, 4e (>t 5e concours [de i858],
par Adolphe Stappers ...... B2i, 309-328.
Concours 11" 3 : Chant patriotique liégeois. (Le n" 4 demande
un Récit en vers ou fragment épique ayant pour objet un épisode
des annales du Pays de Liège : le nu 5. une Pasquèye, chanson ou
poème satirique offrant une peinture de mœurs. 1
1861. — [Rapport sur le concours spécial de chants patrio-
tiques], par Ch[arles]-Aug[uste] Desoer . . B4in, 1-8.
Le concours a pourobjets un Cràmignon etun Chœur patriotique.
Il a été ouvert à l'occasion des fêtes «pie la ville de Liège offrait
au Loi et à la Famille royale.
1888. — Concours spécial de 1880. [Rapport du jury], par
A[dolphe] Xmox B16, 289-296.
Objet du concours : lue pièce de vers sur le 5o' anniversaire
de l'Indépendance nationale de la Belgique.
1891. — Concours national wallon [à l'occasion du XXV'
anniversaire de l'avènement au trône de Sa Majesté
Léopold II. Lettre A. Rapport du jury,] par I[sidore]
Dokv B29, 5-ii.
Concours A : Poème sur le XXVe anniversaire. 1 Le concours B
demande un Cràmignon.)
1858. — Les Wallons de Pays d' Lige, par Nicolas Defkk-
CHEUX Bl, 123-127.
chant patriotique.
1859. — Les vis messèdjes, pousselette d'histoire, par
Auguste Hock B2i, 343-35i.
Poème et chant.
Rapport d'Adolphe Stappers, 009-32S.
ii7 Littérature. N08 674-681.
1859. — Vive Lige ! chanl patriotique par François B
leux B2i, 365-
Rapport d'Adolphe Stappers, 3og-328.
1861. — Li chant <les liesses di hoye, par Gustave Masset,
B4iii, i3-i4-
Chœur.
Rapport <lo Charles-Auguste Desoer, 1-8.
1861. — Chant des Belges, par Théophile Bormans,
B4iii, i5-i6.
Chœur.
Rapport de Charles-Auguste Desoer, 1-8.
1863. — 1 nos frés d'Anvers, par Delgotalle, Al, iGi-iG3.
Ode. Citée. i55.
1864. Mi mohinette di chàmoussire, par Gust[ave]
Magnée A2, n3-n5.
Poésie ou chauson.
1867. — Chant patriotique, par Delgotalle. A3, 191-I92.
Poème. Cité, i85.
1872. — As cis qui sont moirts po /' liberté, par Fr[ancois]
Bailleux A7, i3o-i3i.
Poème. Réédition : cf. A3. 77-78.
1888. — Li Cinkwanteine don patriote, monologue et
seeine, par A[lexis] Peclers B16, 297-302.
Rapport d'Adolphe Nihok, 289-296.
Pièce citée A9. 183-184.
1888. — Brabançonne wallonne, par Henri Bonhomme.
B16, 307-308,
Rapport d'Adolphe Nihon, 289-296,
684. Littérature. uS
1890. — Pièce sans titre], par Charles1 Defrecheux.
IJ28, 256-257.
Poème sur les Flamingants.
1891. — XXV anniversaire de Sa Majesté Léopold II,
Roye dès Belge, par Auguste Vierset . . B29, i3-i6.
<>de. Wallon de N'amur.
Rapporl d'Isidore Dory, 5-ii.
1891. — On foyou d'histoire : i83o-i865-i8qo. Par Gode-
froid Halleux 1529, 17-20.
Poème historique.
Rapport d'Isidore Dory. 5-n.
1891. — Lèopôld II, par Emile Gérard . . B29, 21-2.3.
Poème.
Rapport d'Isidore Dory, 5-ii.
1891. — Vingt-cinq an '. par Félix Poncelet. 1>29, 2.4 25.
Ode.
Rapport d'Isidore Dory, 5-ii.
1892. — Mi p'tit viyège, par Charles Goossens,
JB32, 3oi-3o3.
Poème descri]>tif en forme d'ode.
Rapport de Charles Deerecheux, 289-293.
C. CHANSONS
a) Rapports sur les romances et chansons.
1858. — Extrait du Procès-verbal des séances tenues par
le jury des 2e et 3e concours ouverts pour l'année 1857,
[par Epiphane Martial] Bl, 116-118.
Concours n" 3 : Chant de nature a devenir populaire. I I.e con-
cours n° 3 demande un récit en vers sur un épisode de l'histoire
du pays.)
Littérature. N 685.
1862. Concours n 5, 6 el s de 1861 . Rapport par
Théophile Fuss B5i, 1 1 3-i i*3.
Concours n° 8 : Pièce de vers propre à être chantée. H.e n" 5
demande un Poème ayant pour sujet les houillères; le n" G. une
Description du Marche de Liège.
1863. — Concours de 1862. Rapport du jury sur les ('(tu-
cours nos 5, 6 et 9. Par Alphonse Li: Koy . B61, 29-01.
Concours n" 9 : Crâmignon ou chanson. 1 Le n° 5 demande une
Pièce de théâtre; le n° 6, un Conte en vers.
1864. — Concours de 1860. Rapport du jury sur le con-
cours n° ei, par Aug[uste] Buby .... B7i, 67-69.
Sujet : Pièce de vers propre a être chantée.
1866. — Concours de 1864. Rapport du jury sur les con-
cours nos 9, 10, 11 et 12. Par Ch[arles -Aug uste] Desoer
B81, 3i-39.
Concours nn 12 : Pièce de vers propre a être chantée. Le n 9
demande un Tableau de mœurs liégeoises; le n" 10. une Descrip-
tion de la Poire a Liège; le n° 1 1. un Poème ou Conte sur la vie
rustique.)
1867. — Concours de i865. Rapport du jury sur les con-
cours nos 8, 9, 11 et 12 du programme. Par Ch[arles]-
Aug[uste] Desoer B9. ii-jjj.
( oneours n 1 2 : Crâmignon ou Chanson, i Le 11" S demande une
Pièce de théâtre : le n° 9, la Peinture d'un type wallon : le n" 11.
Contes en vers.
1868. — Concours de 1866. Rapport du jury sur les con-
cours nos 6, 7, 9 et 10 du programme. Par Camille
Grenson BlOi, 29-43.
Concours n" m : Pièce de vers propre a être chantée. (Le Q° fo*
demande une Pièce de théâtre ; le n" 7. un Tableau de mœurs
liégeoises; le n° g une Satire dialoguée.
\ M 686-687. Littérature.
1868. — Concours de 1867. Rapport du jury sur les cou-
cours nos 10 et 11 du programme. Par Ad[olphe] Picard,
BU, 3i-36.
Concours n" ij : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n" 10
demande nn Conte en vers).
1870. — Concours spécial de 1869. Rapport par Ch[arles]-
Aug[uste] Desoer B12, 35-44-
Concours extraordinaire ouvert à l'occasion des fêtes inter-
nationales de septembre i8(><). à Liège. Cf. le texte de la délibé-
ration, 33-34.
Concours n" 2 : chanson avec refrain susceptible d'être répété
en chœur. (Le n" 1 demande un Crâmignon.)
1872. — Concours de 1869. Rapport du jury sur les con-
cours 9 à i3 du programme, par [Joseph] Delbceuf,
B13, 65-75.
Concours n" i3 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n° <)
demande un Tableau de mœurs liégeoises ; le n" 10. la Description
des anciennes galeries du Palais; le n" ii.la Description du
<niai de la Batte; le n° 12, une Satire de mœurs liégeoises.)
1873. — Concours de 1870. Rapport du jury sur les con-
cours nos 10, i3 et 14 du programme. Par [Nicolas]
Lequarré B14, 53-63.
Concours n" 14 : Cràmignon ou Chanson. 1 Le n° 10 demande
uneEpitre aux ouvriers sur leurs relations et sur leurs devoirs:
le n° i3, une Satire de mœurs liégeoises.)
1873. — Concours de 1871. Rapport du jury sur les con-
cours nos 9, 10, 12 et i3 du programme, par [Joseph]
Dejardin B14, 75-87.
Concours n° i3 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n" 9
demande un Libretto d'opéra-comique : le n° 10, une Description
des anciennes galeries du Palais; le n" it>. une Satire de mœurs
liégeoises. )
Littérature. Nos 688-693.
1873. — Concours de 1872. Rapport du jury sur les con-
cours n"s 12 et 14 du programme. Par Ch[arles|-Aug[uste]
Desoer B14, 291-007.
Concours 11" 14 : Pièce do vers propre a être chantée. (Le n" 12
demande une scène populaire dialoguée.)
1878. — Concours de 1874. Rapport sur les concours
n"s 14 et i5 du programme. Par A[dolphe] Xihon
B16, Ji-45.
Concours n" iô : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n° i\
demande une Satire de mœurs liégeoises.)
1878. — Concours de 1875. Rapport sur le concours n° 14
du programme : chansons et crâmignons. Par A. Alvin.
B16, 181-184.
1878. — Concours de 1876: Rapport du jury sur les con-
cours n° i3 et 14 du programme. Par A[dolplie] Nihox,
B16, 267-271.
Concours n° i\ : Pièce «le vers propre a être chantée. (Le n" i3
demande une Satire de mœurs liégeoises.)
1879. — Concours de 1877. Rapport du jury sur les con-
cours n°i3, i5eti6. Par J[oseph]DEJARDiN, B17, 317-820.
Concours n" i(i : Pièce de vers propres à être chantée. (Le n° i3
demande un Poème sur les travaux publics de la ville de Liège;
le nn iô, une Satire de mœurs liégeoises.)
1885. — i5e et 16e concours de 1880. Rapport par A[dolphe]
Nihon B20, 255-261.
Concours n" 16 : Pièce de vers propre à être chantée. iLe n" i5
demande une Satire de mœurs liégeoises.;
1885. — Concours de 1881. Rapport sur le 16' et sur le
17'' concours. Par Victor Chauvin . . . B20, 279-291.
Concours n" 17 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n" i(i
demande une Satire ou un Conte.)
\ 69 |. 1 Ai té rat lire.
1886. — Rapport sur les concours ir 17 el r8 de [882 par
Victor Chauvin B21, 53-6i.
Concours n° iS : Pièce île vers propre à être chantée. 1 Le n° 17
demande une Satire ou un Conte. 1
1886. — Concours de i8H3. Rapport du jury sur le 17e con-
cours. Par [Léon] Polain Jî21, 247 25o.
Sujet : Chansons et crâmignons [et par extension, Pièces de
1886. — Concours de i885. Rapport du jury sur les con-
cours i3, 14 et i5. Rapport du jury sur les concours i3,
14 et i5. Par Victor Chauvin .... P>22, 557-562.
Concours n" i."> : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n° 1 '!
demande une Scène populaire dialoguée ; le n° 14. une Satire ou
un Conte. |
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur les con-
cours n"s 16 et 17 et sur quelques poésies présentées hors
concours. Par Victor Chauvin .... B24, 345-35o.
Concours n" 17 : Crâmignons et Chansons. (Le n° i(5 demande
Satires et Contes. Les pièces hors concours sont un Poème
réaliste, et quatre Fables.)
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le 16e con-
cours. Par H[erman] Hubert B27, 9Ï-100.
Sujet : Chansons et Crâmignons [et par extension. Pièces de
vers en général].
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le i4' et
i5e concours. Par H[erman] Hubert . . R27, 069-373.
Concours n° t5: Poésies et Chansons. (Le n° 14 demande Contes
et Satires).
1890. — Concours de [889. Rapport du jury sur le i5' con-
cours : un crâmignon, une chanson ou en général une
pièce de vers. Par H[erman] Hubert . . B28, 225-227.
ii>3 Littérature. V'MmjV^oi .
1891. — Rapport sur le [7e concours de 1891 : crâmignon,
chanson,. etc. Par Victor Chauvin . . . R29, 541-543.
Sujet : Cràmignons, Chansons. Pièces de vers en général.
1892. — Rapport sur le i.V concours de 1891 : cràmignons,
chansons, pièces diverses. Par Charles Defrecheux,
B32. 289-293.
Objet : Cràmignons, Chansons, Pièces de vers en général.
1894. — Concours de 1K92. Rapport sur le i5c concours :
cràmignons e1 chansons. Par H[erman] Hubert,
B34. 11-12.
1894. — Concours de 1893. Rapport sur le 17' concours :
cràmignons et chansons. Par Jos[eph] Dejardin,
B35, 139-140.
1895. — Rapport sur le 17e concours de 1894 : cràmignons
et chansons. Par J[oseph] Dejardin . . P>36, 41 '4-0-
1897. Rapport sur le 17' concours de i8q5 : cràmignons
et chansons. Par H[erman] Hubert . . B37, 382-383.
1898. — Rapport sur le 18' concours 1896 (cràmignons et
chansons) par J[oseph]-E[rnest] Demarteau,
B38, 273-275.
1899. — Rapport sur le 19' concours de 1897 (cràmignons
et chansons), par J[oseph]-E[rnest] Demarteau,
B39,28i-283.
1900. ~ Rapport sur le 20e concours de 1898 (cràmignons
d chansons), par ll[erman] Hubert . . B40. 273-275.
Y 702-710. Littérature.
124
1901. Rapport sur le 20' concours do iK<)<) (crâmignons
el chansons), par L[éon] Parmentier. I>42, 240-244
1903. — Crâmignons el chansons, 20' concours de 1900
Rapport, par F[rançois]-.T[can] Renkin . B43, 119-120
1903. — Crâmignons el chansons, 18e concours de 1901
Rapport par L[éon] Parmentier . B44, 293-297
1904. — Crâmignons et chansons, 18' concours de 1902
Rapport par J[oseph]-E[rnest] Demarteau, B45, 1 57-108
1906. — Crâmignons et chansons, et pièces de vers en
général, 17'' et 18e concours de 1908. Rapport par Julien
Delaite B46, iio-iio.
b) Romances
1860. — Lofant malade, par Ajugustin] Vermer,
153ii, 32-34.
Wallon de Beauraing.
1860. — Imitation de l'espagnol, par L... jN. Loumyer],
B3ii, 35-3(5.
Sous-titre : « Essai d'orthographe wallonne »
1861. — Chanson da Bertine Sodar. Anonyme. B4ii, 29.30.
Paraît être de Gustave Magnée. Citée B4ii, 4^.
1863. — Ni rôuvîz nin on pauve aveûl' si v' plait, romance,
par 0[scar] Bosson B61, i3i-i32.
Rapport d'Alphonse Li<: Roy, 2y-5i,
125 Littérature. Nos ~n 716.
1863. — Treiis p'tits boquets, pur M[ichel] Thiry,
Al, 97-101.
Sommaire. Ji n vi vou />ns. 97-98. Po !<■* aidans, DS-99. C'est
<■() i>u bai! 1 ou- 101 .
1864. — Une journée de l'an de grâce 1-H0; le Jeudi-Saint
a Liège, par Auguste Hock L>7n, 37-G9.
Contient, p. \- : Sèmans des violette, romance. Et p. "> : Les
Margarite, romance, réimprimée dans A4. 95-9G.
1864. — Les èfants, pur Nicolas Defrecheux, A2, 123-124.
1864. — Maveye mes amours, romance, pur Victor Col-
lette A2, 129-130.
1864. — W'-est-il ? par N[icolas] Defrecheux, A2, i5i-i52.
« D'après Haï Luli, chanson russe tirée de la nouvelle des Pri-
sonniers du Caucasse, île Xavier DE Maistre, musique de Henri
Reber. »
Réimpression : cf. A8.G4-
1867. — Li ehant de /' bance, pur Auguste Hock,
A3, i34-i36.
Ti*aduil du valaque. Texte original en regard : Cantec de Leagan,
pruncului Dimitrie Zanue. par Gr, H. Grandea.
1867. Li veie Dajenne, pur Nicolas] Defrecheux,
A3, 195-196.
Réimpression : et. A8,Gô.
Pièce citée 1SG-187.
1868. — Us et coutumes. Baptêmes et Mariages; Un bap-
tême à ta ferme Mathot. Pur Auguste Hock, BIO11. 21-57.
Contient p. 4'-4:*ulie berceuse, sans titre.
V 7 1 7 7-<;- Littérature. 126
717 1868. — Li pantalon traîne, par Ch[arles] Di Vivier
de Stbeel \4, 5i-53.
Réédition : cf. 43. Pièce citée A 8. i'!o.
718 1868. — Les margarite, par Aug[uste] Hock, A4, 95-96.
Le titre est suivi de cette indication : « musique de Van 1>ai.i:m ».
Réimpression de B7n, 55. Cf. ci-dessus, n° [37].
719 1868. — Sov'nance, par Félix Chaumont . . A4, 99-100.
720 1868. — Mi p'tite Manette, tableau de mœurs, par Joseph]
Thikiakt, modifié et arrangé par V[ictor] C[olleti 1: .
A4, ii3-iiG.
Chanson citée. 91.
721 1869. — Leyîz-m' plorer, par N"[icolas Defrecheux,
A5, 54-55.
Réimpression.
722 1869. — Mi binante p'tit chin, par .1 ean]-[Joseph] Dehin,
A5, 56-5 7.
Réédition.
723 1869. — Mes cinquante ans, par J[ean-]J[osepli] Dehin,
A5, 58-59.
724 1871. — Trop jônes ! par F[élixl Chaumont. A6. 217-218.
725 1872. — A ma fille aimée... morte... Élégie wallonne, par
Corneil Gomzé A7, 1G7-1G9.
Complainte réimprimée depuis lors sous le titre : A l'rèvolète.
72G 1872. — Les Adiet, par A[uguste] Hock. . A7, 212-21,3.
Romance citée. 198.
Littérature. Nos 727-734.
1872. — Li houyeu, par X icolas] Defrecheux,
A 7, 214-215.
Romance citée, ij)S.
1873. — Sov'nance, par <;. [Jean-Guillaume] Dklarge,
B14, 70-74.
Rapport de Nicolas Lequarré, ">.'{-U.-<.
1873. — Xoss* grand-pére Xoïé, par Alexis Peclers,
B14, 329-33i.
Rapport de Charles-Auguste Desoer, 291-307.
1878. — Les è/'ans duvins les beurres, par II enri] Box-
HOMME B16, 52-53.
Wallon de Verviers.
Rapport d'Adolphe Xihox, 4i-4")-
1878. — Lu Charité, par Arm[and] Jamme, B16, 2S5-28G.
Wallon de Saint-IIadelin-Olne.
Rapport d'Adolphe Nihox, 267-1271.
1879. — Ine amourette, par G. [Jean-Guillaume] Delarge,
B17, 321-324.
Rapport de Joseph Dejardin, :}i7-:;^o.
1879. — V richesse donne mère, par Il[enri] Bonhomaie.
B17, 328-33o.
Wallon de Verviers.
Rapport de Joseph Dejardix, :;i7-32o.
1880. ~ Aux chérs Wallons qui n' sont pus [par Jean-
Simon Renier] A8, 191»- 1 <)4-
Wallon de Verviers.
Romance citée, 191.
N°* 735-745. Littérature. 128
735 1885. — Complainte, par Toussaint Brahy, B20, 3oo-3o3.
Rapport de Victor Chauvin, •j-'j-mjx.
736 1886. — .1 quinze an, [par Henri Simon] . B22, 535-53G.
Rapport de Léon PonAIN, 529-534.
737 1886. — Sov'nance, par Henri Simon. . . B22, 565-5G6.
Rapport «le Victor Chauvin, 557-562.
738 1886. — Les qwate saison, par Henri Simon, B22, 567-568.
Rapport de Victor Chauvin, i>ô--~A>n.
739 1887. — L'aronge, par Charles Gothier . A12, 201-203.
740 1889. — On bàhège, par Henri Simon. . . . B24, 359.
Rapport de Victor Chauvin, 345-35o.
741 1891. — Vinez-v è bois! par Alphonse Tilkin,
B29, 555-556.
Rapport «le Victor Chauvin, 54i-543.
742 1891. — Les èfant à" fabrique, par I^douard Remouchamps,
B29, 568-569.
Rapport non publié, perdu.
743 1892. — Vinez-v' Bnbèth ? par X. . . . B32, 297-298.
Rapport de Charles Defrecheux, i>S()-2(j3.
744 1892. — L'habit d' min grand-pére, par J. [Alexandre]
Desroussf.aux A13, ii5-ii6.
Dialeete de Lille.
Réimpression, avec un couplet d'introduction inédit.
746 1892. — Nivaïe !.. par Gust[ave] Thiriart . . A13, 121.
Romance : Sujet adapté au banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonue.
Littérature. N"os 74**7 ">4-
1892. — Le petit Quinquin, par Alexandre Desroi sseaux],
A13, 124-127.
Berceuse. Dialecte de Lille.
Réimpression, avec notes expliquant les mots.
1894. — Ji tûse à vos, par Edouard Doneux, B35, i4i-i42-
Rapport de .Joseph Dejardin, 139-140.
1895. — Bounheûr in [amie, ou bî : D'Iez Ufeumme et les
èfant, par Alphonse Hanon de Louvet . B36, 4- 1_4-4
Walloit de Nivelles. Rapport de Joseph Dejardin, 4i5-4ao.
1895. A noste èfant, par Jean Bury . . A14, 111-112.
Le titre est suivi de l'indication : Musique de. Jean D effet.
1898. — lot hossant mu p'tite fève, romance, par Martin
Lejeune B38, 27G-277.
Wallon de Verriers.
Rapport de Joseph-Krnest Demarteau, 1270-275.
1898. — Li vîx Colas, romance, par Charles Derache,
B38, 27S-280.
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, 273-275.
1901. — Ombaude, chanson, par Martin Lejeune,
B42, 245-247.
Wallon de Verviers.
Rapport de Léon Parmentier, 240-244-
1901. — \'usion rèvolêye, rêverie, par Lucien Colson,
musique de P[ierre van Damme. . . . B42, 230-2 04.
Avec l'air note et L'accompagnement pour piano.
Rapport de Léon Parmentier, 2411-244.
1901. — Mi vîx violon, chanson, par I)D. ; Dieudonné]-
Walthère Salme B42, 257-258.
Rapport de Léon Parmentier, 240-244-
V* 755-763. Littérature. i3o
1903. — Li mèyeu bèhe, chanson, pur Martin Lejeune,
B43, 121-122.
Wallon de Verviers.
Rapport «le François-Jean Rknkin. 119-120.
1903. — Ni brogniz pus, Nanète, chanson, par Maurice
Peclers B43, 126-128.
Rapport de François-Jean Rknkin. 119-120.
1903. — Aubade à mwèsène, par Maurice Peclers,
B44, 299-800.
Rapport <le Léon Parmentier, 295-297.
1903. — Li Saint-Amour, légende, par J[oseph] Vrindts,
A16, 96-97.
1903. — Li chanson de /' Moùse, par J[oseph] Yrindts,
A16, 98.
1903. — Li chanson de V riulette, vèye chanson, par Jean
Bury A16, 117-118.
Chanson nouvelle sur un air de l'auteur.
i904. — Pitite aubade, par Henri Hurard . . B45, 139.
Wallon de Verviers.
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, r57-i58.
1904. — Les violètes .'... par Henri Hurard, B45, 160-162.
Mallon de Verviers.
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, i57-i58.
1905. — Xannez, paroles de Joseph Yrindts, musique de
Pierre van Damme A18, 84-86.
La musique notée, air ancien, est par erreur attribuée à Pierre
Van Damme, auteur de l'accompagnement, non reproduit ici.
Voyez une variante de cet air populaire, sur une romance popu-
laire en français, dans Wallonîa, t. III (18951, p. 9.
Littérature. Nos-G4-772.
1905. — /•." crâmignon, par Oijarles] Semektier,
A18, 89-90.
ci Chansons patriotiques
1861. — Çou qu'on veut à m' finiesse, par Ajuguste] Hock,
B4ii, 87-88.
Chanson dédiée à M. DEPAS, lioninie de lettres.
1861. — Xosse ui Pérou .' par André Delchef, B4iii, 9-12.
Crâmignon.
Rapport de Charles-Auguste Desoer, 1-8.
1863. — Belge et Ligeois, par F[ran<-ois] Bailleux,
Al, i57-i58.
Chanson citée. i55.
1863. — L'Armeie à V nation Belge, par Ffrançois] Bail-
LEUX Al, 164.
1863. — Li chant des Belges, par A[ugustel Hock,
Al, i65-i66.
Chanson citée. i55.
1864. — Belgique-Hollande rimettans-nos, par MLichel]
Thiry A2, 49"5°-
1864. — Li Roi de F liberté, crâmignon, par M[ichel] Thiry,
A2, 55-59.
1864. — Mi mohinetle di châmoussire, par Gustfave]
Magnée A2. ii3-ii5.
Poésie ou chanson.
1864. — Mes deux lingage, par Nicolas Defrecheux,
A2, 125-127.
\ 77 1-784. Littérature. 1 î o
1868. — Dinans noss veie j>o saver /' liberté, par F[rançois]
Delgotalle A4, 101-102.
Chanson citée, <)o.
1878. — Vive li Belgique, crâmignon national, par J[ean]-
G uillaume] Delarge B16, 3o3-3o6.
Rapport d'Adolphe Nihon, 289-296.
1887. — Il u ! par J[ean-]S[imon] R[enier] . A12, 15)5-197.
Wallon de Yerviers.
1887. — Nosse Wallon â Sénat. Anonyme . A12, 203-207.
1890. — Les Flamingant, par Jos[eph] De jardin. B28, 24^.
1890. — Li Chant dès patriote wallon, par Edouard Re mou-
champs B28, 249-250.
1890. — Wallon, r'prindans nos ch'vex, chant patriotique,
par Emile Gérard B28, 25i-253.
1890. — Flamind d' potinee vos n' qwèrez qiï des displi,
par G[ustave] Thiriart B28, 254-255.
1890. — L'égalité po turtos, par Joseph] Willem,
B28, 258-259.
1890. — Li plâye de Pays, par E[douard] Remouchamps,
B28, 269-271.
1890. — Yo.s-.se vix Wallon, par Gustave Thiriart,
B28, 292-293.
1890. — Quatre-vingt noûf, par Ed[ouard] Remouchamps,
B28, 3oo-3oi.
i33 Littérature. N"s 785-794.
1891. — LeshèritirdèRwè, crâmignon, par***. B29, 4<>-43-
Rapport do .losepli Dejardin, 5 et :>7-:]<>.
1892. — Fir d'èsse Wallon ! par Félix Poncelet,
A 13, 1 32- 134.
1892. — Ax Wallon, par Ed[ouard] Remoi champs,
A13, 141-143.
1892. — Pauve vîx patois ! par Jean Bury. A13, 107-158.
1894. — El patois du pays, par Alph[onse] Hanon de
Louvet B34, i3-i5.
Wallon de Nivelles.
Rapport de Herman Hubert, 11-12.
1894. — Nosse uix bon Diu, par Oscar Colson,
B34, i37-i3g.
1894. — Li drapai wallon, par Joseph Vrindts,
B34. i49-i5o.
1894. — L'égalité, par Théophile Bovy. . B34, i5i-i53.
1900. — Li Patrèye ! par Emile Gérard . B40, 285-286.
Chanson ou monologue.
Rapport de Herman Hubert, i>73-;>75.
1903. — Li chanson de l'Moûse, par Jfoseph] Vrindts,
A 16, 98.
1903. — Qui n'èst-i vraie ? par Jos[eph] Vrindts,
A16, 102-103.
N"os 795-S02. Littérature. 134
1904. — Djel so jir d'èsse Flamind, par Ch[arles] Bartiio-
lomez A17, I02-I03.
Parodie du Chant <les Wallons, paroles de Théophile Bovy,
musique de L.-II. Hillier, publié à Liège en rgoo.
1904. — Poésies wallonnes, par L. J. Courtois,
B45, 291-322.
Dialecte de Perwez.
Contient, p. 3o5-3o7 : Me vi walon, ode ou chanson.
d) Chansons de table
1863. — Vive les Pasqucies, par [Charles-] A[uguste]
Desoer Al, i5g-i6o.
Pièce citée. 1 .">.">.
1863. — L'meieu d'tots les conseies, par [Jean-Simon]
Renier Al, 182-183.
Cité, i56.
1864. — Li bourgogne, par Jjosephj Lamaye. A2, i3i-i33.
Réimpression : cf. Ali, 98, 11" 19.
Pièce citée A8. i3o ; Ail. 8.5; reproduite Al 1. i5i>-i54.
1864. — Les feumme et /' vin, par F[rançois] Bailleux.
A2, i57-i59.
1868. — Li r'méd de dokteur Jenjenne, par V[ictor] Col-
lette] A4, 67-69.
1868. — Chant d' tâve, par J[ean-]Guillaume Delarue.
A4, 117-118.
Cité. 91.
1869. — Li paskèie è V vin, par H[enri] Forir. A5, 5i-53.
Imité du français. Réimpression . cf. Al. 137, 140.
Littérature. X"s 8o3-8i3.
1871. — Li bire. par N[icolas] Defrecheux, A6, '219-220.
Réimpression: cf. A8. G4.
1871. — Les banquet, par Aug[uste] Hock . A6, 236-237.
1871. — Li plaisir di nosf heurèe, par J[ean-]G[uillaumè]
Delarge A6, 240-241.
1872. — Li p'tit hèna, par L.-J. Levksque [ou Levèque],
B13, 83-85.
Wallon de Yerviers.
Rap]>ort de Joseph DelbcEuf, 65-75.
1872. j—L/ tesiamint d'ine sôlèie, par F. L. P., A7, 127-129.
C'est par erreur, en imitation d'une édition antérieure 1 cf. A8,
i3:i) que la pièce porte cette signature : on doit lire F. P., c'est-
à-dire Théophile Fuss et Adolphe Picard.
1903. — Linovelan, par Jean Bury . . . A16, 88-89.
e) Chansons de circonstance ou d'actualité
1864. — Ine kifession, par Walthère Galand, A2, 111-112.
1864. — L'accoird, par Auguste Hock. . . A2, i47"*49-
1867. — Après l'orège, par Auguste Hock . A3, 193-194.
Chanson dédiée à Antoine Clesse.
1868. — Les vacance* à Esneux, par Y. C. [Victor Col-
lette] A4, 70-73.
1868. — Li banquet wallon, par N[icolas] Defrecheux,
A4, 93-94.
Chanson citée. 90.
\ - s, j 820. Littérature. i36
1868. — Eune lauke di deux des pu spitan, par J[ean-
Simon] Renier A4, io3-io6.
Chanson relative aux banquets de la Société liégeoise de Litté-
rature wallonne. Wallon de Verviers.
1869. — Ouïe., par J [ean] Simon Renier . A5, 107-14*).
Wallon de Verviers.
1869. — Inn' scène <li harègresse, pourri-pot, par Jfean-
Joseph] Dehin, rimètôwe et broûwet par V. C. [Victor
Collette] A5, i53-i55.
Chanson avec parlé, appropriée au Banquet de la Société lié-
geoise de Littérature wallonne, et pour amener le crâmignon
//;/(' rafistolaie, publié à la suite. i50-i5f).
Pièce citée, i35.
1869. — Inn rafistolaie, kraminion, par V. C. | Victor
Collette] A5, 106-159,
Crâmignon de circonstance, pour le b-inquet de la Société
liégeoise de Littérature wallonne. Introduit par Inn scène di
harègresse, du MÊME, publiée i53-i55.
1870. — Crâmignon po les fièsse di Lige di septembre
iSCi), par M. N[icolas] Defrecheux . . . B12, 4"v4^-
Rapport de Charles-Auguste Dksoer, 35-44-
1870. — Li bonne ètinte, crâmignon, par A[lexis] Pecler-s,
B12, 49-5 1.
Rapport de Charles-Auguste Desokr. 35-44-
Pièce reproduite avec l'air noté : R18, 32i-3i>3. 555.
1870. — ^x ètringir, chanson, par M. Thiéophile] Bor-
mans B12, 5a-53.
Récitatif parlé, et chanson.
Rapport de Charles-Auguste DESOER, 35-44-
i'>: Littérature. N ,s 821-828.
1870. — Dînans nos Fmain, chanson par N Lcolas] Defre-
cheux M2, 54-55.
Rapport <le Charles-Auguste Desoer, "<~ï-\\.
1871. — Li plaisir <li nosV heurèe, par .1 eau- G uillaume]
Delarge A6, 240-241.
1871. — Les Wallons à /' tChamb des R'présintans, par
V ictor] C[ollette] A6. 242-243.
1871. — Li Jama des quate Nations, pot-pourri dialogué,
par Alctde Pryor [Alphonse Le Roy et Adolphe Picard .
A6, 244-260.
1872. — Treus couplets d' chanson, par le docteur Delexhy,
A 7, 199-200.
Chanson relative à la reprise des banquets de la Société lié-
geoise de Littérature wallonne.
Pièce citée. \'j~.
1872. — EU' pièce di s' fé /' guerr les Peups diuet s'in-
traidi, par le docteur Delexhy \7, 201-202.
A propos de la guerre franco-allemande.
1872. — Chanson de M. Philippe] Lagrange, de Namurf
A7, 207-208.
Wallon de Namur.
Pièce relative aux banquets de la Société liégeoise de Littéra-
ture wallonne.
1880. — Li bonne houmeur, par [Jean-Guillaume De-
large A8, 198-199.
Au sujet <lu banquet <lc la Société liégeoise «le Littérature
wallonne.
Chanson citée. i«)i .
V- 829-835. Littérature. i38
1 1 1881. — [Recueil de chansons, épigrammes etc., en wallon
et en français, concernant la Révolulion liégeoise de
i;S<)\. par Albin Body B19, 5-383.
Sommaire. Texte de la question, ">. Rapport de Léon Polain,
5-g. A.vant-propos, 11-14. Chansons et couplets en français et en
wallon. iô-.Vi. Glanes historiques, 372-3-8. Table. 379-383.
Voir autres pièces rentrant dans le programme : A9. i5i-i(>8:
A13, 95-96.
829 1884. — .1 Vmémoire des mâquants, par A[uguste] H[ock],
A9, 182-183.
Couplets de circonstance, à l'occasion du banquet de la Société
liégeoise de Littérature wallonne.
8 30 1886. — Response de vix Ponl d's Ache à tos les plorà, [par
Joseph Lamave] Ail, 166-170.
Complainte sur la transformation du Pont-des-Arches à Liège,
en i858.
Réimpression : cf. 101, n° 32.
83 1 1890. — A Hinri Simon, ù l'occasion de l ' oo"n' riprésintâ-
tion de Bleu-Bixhe, par E[douard] Remouchamps,
B28, 264-265.
Chanson jubilaire.
832 1890. — Cràmignon po /' 22"" heure y e de /' Société wal-
lonne, par Félix Poncelet B28, 288-291.
833 1890. — Les Fontaine Montéfiore, par Jos[eph] Willem,
B28, 3o2-3o5.
834 1890. — Li 2.V"" Iieùréye,pa,T Félix Poncelet, B28, 3oo,-3n.
*35 1890. — Buvans et chantans ! par Ljaurent] Ankay,
B28, 3i2-3i3.
Chanson pour le banquet de la Société liégeoise de Littérature
wallonne.
i39 Littérature. Nos 836-843.
1890. — L'influenza, par Félix Poncelet, B28, 317-018.
1890. — L'influenza, par Gustave Thiriart, 1528, 319-321.
1890. — Li freux d'honneur, par I[sidore] Dory,
A 13, 97-98.
Chanson jubilaire, adressée ;i Edouard Remouchamps, auteur
de Tâti l'Pèriqui, à l'occasion <le sa nomination de Chevalier de
l'Ordre de Léopold.
1892. — Rémercîmints, canson, par Jules Declève,
A13, 10;.
Wallon de Mous (Haiuaut).
Chanson allocution, dite au banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne, où l'auteur avail été invité.
1892. — .1 monsieur d'Andrimont, par Ed[ouard REMOU-
CHAMPS A13, I08-IO9.
Chanson en l'honneur du bourgmestre de Liège, présent au
banquet de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
1892. — Couplets chantés â banquet li i3 di décimbe i8go,
par Jos[seph] Willem A13, 110-111.
1892. — Galguizoute so i littérature wallonne, par Julien
Delaite . A13, ii2-ii5.
Chanson satirique sur les principaux assistants au banquet de
la Société liégeoise de Littérature wallonne.
1892. — Li banquet dès Wallon, par Félix Poncelet,
A13, 119-120.
Chanson sur le banquet de la Société liégeoise de Littérature
wallonne.
1892. —Xiuaïe .'... par Gus[tave] Thiriart . . A13, 121.
Romance : Sujet adapté au banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
v 844-85o. Littérature. 140
1892. — En avant, lès Wallon ! par A[lphonse] Tilkin,
A13, 122.
Chanson en l'honneur de Joseph Dèjardin, président, à l'oeca-
sion du banquet de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
1892. — On mohon divins tos râskignoû, par Ch[arles]
GOTHIER , V13, I2Î-I24.
Chanson relative au banquet de la Société liégeoise de Litté-
rature wallonne.
1892. — .1 .Julien d'Andrimont, pur Gust[ave] Thiriart,
A13, i3o-i3i.
Chanson en l'honneur du bourgmestre de Liège, présent au
banquet de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
1892. — Li XXVe heûrèye dès \Tiesse di hoye, par Julien
Delaite A13, 143-145.
Chanson au sujet du banquet de la Société liégeoise de Litté-
rature wallonne.
1892. — Je vi « fièstî », par [Alphonse] Hanon de Louvet.
A13, 145-148.
Pièce relative au banquet delà Société liégeoise de Littérature
wallonne. Wallon de Nivelles.
1892. — Li p'tite Pasquêye, par Ch[arles] Gothier,
A13, i53-i54.
Chansonnette, sujet rattache au Banquet de la Société liégeoise
de Littérature wallonne.
1892. Ine hearêye àx Wallon, par Félix Poncelet,
A13, i55-i56.
Chanson relative au banquet de la Société liégeoise de Littéra-
ture wallonne.
i-ji . Littérature. X" 5 85] S57
1894. — C'è-st-in /'amie, par Alpli[onse] H.ynon de Louvet.
1534, 112:;- 127.
Wallon de Nivelles.
Chanson relative au banquetde la Société liégeoise de Littéra-
ture wallonne, et à la Société.
1894. — Ji n'èl vou nin chanter, par Alphonse Tilkin,
B34, 12S-129.
chanson relative aux principaux membres de la Société lié-
geoise de Littérature wallonne, à l'occasion de son banquet.
1894. — On vîx d' l'an trinte a banquet wallon, par Clé-
ment Déom B34, i3o-i3i.
Chanson pour le banquet de la Société liégeoise de Littérature
w allonne.
1894. — Auteur et Artisse, par.lean Bury, B34, 146-148.
Chanson dialoguée pour le banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
1895. — El Banquet des wallon, par Alpli[onse] Hanon
de Louvet A14, 99-102.
Chanson relative au Banquet de la Société liégeoise de Litté-
rature wallonne. Wallon de Nivelles.
1898. — Li bonne foye, Anonyme .... B38, 97-100.
Chanson-réclame pour un fabricant de tabac de Liège, inédite,
publiée par Charles Semertier dans son mémoire noticié ci-dessus
sous le n» 3oq.
1898. — Elle chanson du Pourchat qui fume [par Michel-
C. Renard] B38, 101-102.
Wallon de Braine-l'Alleud.
Chanson-réclame pour un marchand de tabac. Réimpression
dans le mémoire «le Charles Sj:mi:ktii:k. noticié ci-dessus sous le
n" 3og.
V 858-865. Littéral lire. 1^2
1903. — Quéquès rayes qu'ont stu faite à /' hape po dire à
l' crusse heurêye de /' Société Wallonne, par Jean Bl'uy.
A16, 8 1-83.
1903. — Ine belle occasion, par Louis VVesphal,
A16, 92-93.
Chanson relative au banquet «le la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
860 1903. — Po l' 32inme crûsse heûrèye, par Jean Buuv,
A16, 109-110.
Chanson relative à la Société liégeoise de Littérature wallonne
à l'occasion «le son banquet.
861 1903. — Mi neure (raque, par [Charles] Bartholomez,
A16, ii3-ii4.
Chanson relative au banquet «le la Société liégeoise «le Litté-
rature wallonne.
862 1903. — lne astrapàde, par Louis Wesphal, A16, ii5-ii6.
Chanson relative au banquet «le la Société liégeoise de Litté-
rature wallonne.
1903. — Ji n°a fait noie paskêye, par J[osepli] Vrindts,
A16, n9.
Chanson relative au banquet «le la Société liégeoise «le Litté-
rature wallonne.
1903. — Li fin de inonde, par Aflphonse] Tllkin,
Aie, 121-122.
Au sujet «Tune prédiction météorologique.
1906. — Complainte so l'Esposicion, par Louis Wesphal,
A19. 124-125.
i43 Littérature. V,s 866-874
e) Chansons variées. Chansonnettes
1858. — Li contintemint, par Auguste Hock, Bl, 119-122..
Rapport d'Epiphane Martial, 116-118.
Chanson citée B2i. 3io.
1858. — Li prétimps, par Toussaint ■ Dklchkf, Bl, I28-i3o.
Rapport d'Epiphane Martial, nfi-iis.
1858. — Li Conscrit, par Jean-Guillaume Delarge,
Bl, i3i-i32..
Rapport d'Epiphane Martial, 116-118.
1860. — Fête paroissiale à St-Pholien, de 1820 a iS..., par
Auguste Hock B3n, 4<>-5i.
Contient, p. £i-43 : Li Sem'di dé l'fiesse ù St-Phoyen, chanson.
1863. — Li Taburi de Prince di Lige, [par J.-J. Thoumson],
Al, 39-40.
Sur l'auteur, cf. 3g note 1.
1863. — Wâtî i Bragâr, par [Gustave] Magnée, Al, 4I*42-
1863. — Li bois d' Kikèpois, par L[aurent] Micheels,
Al, 90-95.
1864. — Po les pauves i fat esse charitâve, par L[aurent|
Micheels A2, 107-108..
1864. — A/i mohinette di châmoussire, par Gust ave
Magnée A2, ii3-ii5.
Ode ou chanson.
1864. — L'hiuiér, par Félix Chaumont . . A2, 117-118..
1864. — Li forgen, par Félix Chaumont. . A2, 119-121.-
\ 875-883. Littérature. 144
1867. — Li chanson de hierdi, par G|ustaveJ Magnée,
A3, 107- 1 <>().
Page 108, note 1. au lieu de «garçon», lisez «gazon ».
1867. — Chant campagnard, par [Alexis] Fiasse,
A3, 173-176.
Wallon de Bqgnoul.
1867. —Li jône manège, par F[élix] Chaumont, A3, 203-204.
Chanson narrative et morale.
Citée : i«)<>: A 12. 88.
1868. — Les ovrîs d'houïe [par V. Boigelot], Bll, 4°-4^-
Rapport d'Adolphe Picard. 3i-36.
1869. — Dansez, mes p'tits ange, par J[ean]-G[uillaume]
Delarge A5, 98-99.
1869. — Li co}> <!' pid qui fait /' bon hochet, par Félix
Chaumont A5, i4i-i42-
Chanson narrative et morale.
Chanson citée i35; A 12. 85-87.
1869. — A cinquante an, par | Charles | Hannay,
A5, i5i-i52.
Chanson citée, i35.
1870. — Sifèsteus maisse, par L. J. Levêque, B12, 60-61.
Wallon de Verviers.
1871. — Li jupsenne, par Gustave Magnée, A6, i6i-i63.
Ode ou chanson.
1872. — Li rossai Jannesse, par Henri Lejeune,
B14, 323-326.
Rapport de Charles-Auguste Desoer, 201-307.
Littérature. N°s 884-i
1872. — El volontéerre couionné, ou bé : J'in ni ingagé
dins les sôdaérts pou féere inrager m' péere, par J|ean-]
B[aptiste| Descamps A7, 170 177.
Dialecte <le Mous l Hainaut).
Publié avec, eu regard, traduction libre en dialecte condruzien,
par F. Damoiseaux.
1872. — /./' volontaire couronne, traduit librement du
montois en dialeete condruzien, par F. Damoiseaux,
A7, 170-173.
Avec, en regard, le texte original de la chanson de .lean-
Baptiste Descamps, de Mons (Hainaut).
1872. — Jaucq' lu biergî, par Corneil Gomzé, A7, 187-188.
Wallon de Verviers.
Pièce écrite à la mémoire d'un agriculteur.
1872. — Les deux ovrire, par Félix Chaumont, A7, 204-206.
Chanson narrative et morale.
Citée : 107 ; A 12. 89.
1873. — L'hureux timps, par ll(enrij Lejeune, B14, 67-69.
Rapport de Nicolas LeqUARRÉ, ;*>.-i-(>.'i.
1873. — ■ Binâhe et mâvas, par Aflexis] Peclers,
B14, i5i-i53.
Rapport de Joseph DEJARDIN, 75.-87.
1873. — Ine matineie à Lige, par Hfenri] Lejeune,
B14, 1Ï4-157.
Chanson descriptive.
Rapi>ort de Joseph Dejardin,, 70-87.
1873. —Les coupèrou, par Henri Lejeune, B14, 027^028.
Rapport de Charles-Auguste Desoer, hqi-Qoj.
N« 890-897. Littérature. ifô
890 1879. — Nos amus'mint, par H[cnri | Bonhomme,
P.17, 325-327.
Wallon «le Verviers.
Rapport de Joseph Dejardin, 'U--:i*o.
89i 1880. — Chaque à s' tour, chanson dédiée à Alcide Pryor.
Par J. F. X. [Jean-François Xhoffer] . A8, i65-i66.
8»2 1880. — Çou qu'on' ne veut, par Aflexis] Peclers,
A8, 195-197.
Chansonnette citée 191.
8 93 1880. — Ji sos-st-amoureux, par E[mile] Gérard,
A8, 200-202.
Chansonnette.
894 1885. — On mariège adiersi, par Edouard David,
B20, 293-296.
Wallon de Verviers.
Chanson narrative et morale.
Rapport de Victor Chai vin, 279-291.
895 1885. — Li grand-mére, par Edfouard] Remouchamps,
B20, 297-299.
Chanson morale.
Rapport de Victor Chai vin. 279-^;)!.
896 1886. — Rémi /' bech'tâ, par Joseph Deprez, B21, 23i-234.
Chansonnette avec parlés.
Rapport d'Isidore Dory. 99-11:!.
f688] 1886. — A mohon, par Henri Simon . . . B21, 25i-252„
Chanson.
Rapport de LéonPOLAlN, 247-250.
897 1886. — Va po roula, par Joseph Kinarle, B22, 53--54o.
Rapport de Léon Poi.ain, 029-534.
1 47 Littérature. N08 898-906.
1886. — Qui vive ? [par Joseph Lamaye]. . Ail, i(>3-i65.
' Chanson politique.
Réimpression; ef. 101. n" 3i.
1886. — Les quête [par Joseph Lamaye]. . Ail, in-ii3.
Chanson facétieuse.
Réimpression : ef. <)(>. n" 3.
1889. — Si m' bclle-mére n'esteut nin là ! par Toussaint
Bbahy B24, 355-358.
Rapport «le Victor CHAUVIN, 345-35o.
1889. — On dimègne à Lige, par Emile Gérard,
B27, 104-107.
Chanson descriptive.
Rapport de Ilerinan Hubert, q5-ioo.
1889. — Mi vicârêye, par Laurent Souris, B27, 108-110.
Rapport de Herman HUBERT, 9.0-100.
1890. — lue fi esse di porotche à Lige, par Ernest Bras-
SINNE B28, 201-203.
Tableau ]>o]>ulaire, en tonne de chanson.
Rapport de Paul d'ANDRIMONT, i!)3-i<)0.
1890. — Belgique et Congolan, par Gus[ave] Tuiriakt,
B28, 272-274.
1891. — Mes nous sabot, par Emile Gérard, B29, 547-548.
Rapport de Victor Chai vin, 54.1-54'i.
1891. — Li groumet, par Félix Poncelet, B29, 54g-55i.
Rapport de Victor Chauvin, 54i-543.
1891. — Todis contint, par Félix Poncelet, B29, 552-554-
Rapport de Victor Chauvin, ">4i-543.
V* 9°7"9°^- Littérature. i^ti
1891. — Mutante Gètrou, par Emile Gérard, B29, 56i-563.
Rapporl non publié, [)erdu.
1891. — Ji n'oise, par Emile Gérard . B29, 570-571
Rapport non publié, perdu.
1891. — Lip'ite Lucèye, par Edouard Remouchamps,
B29, 572-574.
Chanson narrative, morale.
Rapport non publié, perdu.
1892. — On cèke wallon au village, par Edmond Etienne,
B32, 294-296
Wallon de Jodoigne.
Rapport de Charles Defreoheux, 289-293.
1892. — Mes préférince, par Emile Gérard, B32, 299-300.
Rapport de Charles Defrecheux, 289-29').
Il
1892. — Li chant de brùj'teù, par Godefroid Halleux,
1532, 3o4-35o.
Rapport de Charles DEFRECHEUX, 2S()-i>(|."i.
1892. — Deur moumint, par Charles Bartholomez,
B32, 306-307.
Rapport de Charles Defreoheux, 289-293.
1892. — Murcye, par Victor Carpentier . B32, 3o8-3o9.
Rapport de Charles DEFREOHEUX, uSu-u;):!.
1892. — C'è pus foirt qui mi, par Henri Bekkers,
A13, 127-128.
1892. — Li paradis des Wallon, par .Ifoseph] Vuindts.
A13, 129-130.
i49 Littérature. N"06 917-926.
1892. — Les poète di là-haut, par Aflphonse] Tilkin,
A13, i48-i52.
1892. — Çou qui m' pind d'vani /' narène, par J[oseph]
VlilM.TS V13, iVÏ-I^.
Chansonnette.
1894. — Li baligand, chanson, par Joseph Lejeune,
B34, 16-17.
Rapport de Herman Hubert, 11-12.
1894. — Qu'on chante ! par Jean Bury. . B34, 1 ~> ( i - 1 "S 7 .
1894. — Chanson d' Matène, par Edouard Doneux,
B35, i43-i44*
Rapport de Joseph Dejardin, 139-140.
1895. — h' imbarras d'ine héritage, par Emile Gérard,
B36, 425-427.
Rapport de .Joseph Dejardin, 4i~>-4-°-
1895. — Chanson (Compère Loriot, etc.), Anonyme [par
Ferdinand Tïhon] . B36, 428-000.
Wallon de ïheux. Sur l'auteur, cf. 1537, 3<»<i.
Rapport de Joseph De JARDIN, 413-420.
1895. — Oitant 'ne épiasse so 'ne jambe di bois ! par Lam-
hert-Joseph Etienne B36, 43i-433.
Rapport de Joseph Dejakdin, $io-fao.
1895. — On r proche a bon Diu, par Alphonse Boccar,
B36, 434-436.
Rapport de Joseph DEJARDIN, 4I^"4ao-
1895. — Nos èstans trop vite moirt ! par Charles Derache,
B36, 437-438.
Rapport de Joseph Dejardin, 415*4ao-
Nos 927-935. Littérature. i5o
1895. — .//' so trop fi til magnen, par Jean Bitry,
A14, io5-io6.
1895. — Ji ii donreii nin 'nechanson, par J[oseph] Vrindts;
A14, 107-108.
1896. — Les novellité (V Yervis, par .Tosfeph] Mairlot,
A15. i(io-i(J4.
Wallon de Verviers.
1897. — Nosse pitite manie, par Emile Gérard,
B37, H91-392,
Rapport de Herman Hubert, 382-383.
1898. Em crossette, par L[éon] Devroye . B38, 102-104.
Wallon de Braine-lAlleud.
Chanson d'un fumeur en l'honneur de sa pipe.
Date de 1890. Réimpression par Charles Semertier dans son
mémoire noticié ci-dessus sous le n° 109.
1899. -- Mi coûrt-saro,j)ar Edouard Doneix, B39, 3o4-3o6.
Rapport de .Joseph-Ernest DEMARTEAU, 281-2S3.
1899. — Maye, par Arthur Xhignesse . . B39, 3o7-3o8.
Rapport de Joseph- Krnest Demarteau, 281-283.
1900. — Lu poûss'lette de bon Diu, chanson, par Martin
Lejeune B40, 277-279.
Wallon de Verviers.
Rapport de Herman Hubert, 273 --j-~>.
935 1900. — Les Saùuion, par Alphonse Ramet, B40, 281-283.
Triolets. Wallon de Verviers.
Rapport de Herman Hubert. 273-275.
Littérature. N°s 936-946.
1901. — Lu blaïujue ombrelle ! par Henri lh kakd,
B42, 248-250.
Wallon de Verviers.
Rapport de Léon Parmentier, 240-244 ■
1901. — Quelle tiesse ! par Alfred Kavki . B42, 255-256.
Rapport de Léon PARMENTIER, 240-244.
1903. — L'horloge, par Maurice Peclers . B44, 3oi-3o2.
Rapport de Léon Parmentier, 295-297.
1903. — Li prumîre fèy, chanson, par Arthur Xhignesse,
B44, 3o3-3o5.
Rapport de Léon Parmentier, 295-297.
1903. — Tchanson de rèw, par Martin Lejeune,
B44, 3o6-3o7.
Wallon de Verviers.
Rapport de Léon Parmentier, 293-297.
1903. — Les deus Xicaisse [par Louis. Wesph al], A16, 90-91.
1903. — Consèye di vîx, par ,J[oseph] Vrindts, A16, 94"95-
Chanson morale.
1903. — Li billet d' lotrèye, par Charles Derache,
A16, 11 1-1 12.
1903. — Li chanson de V riv'lètte, vèye chanson, par Jean
Bury A16, 119.
Chanson nouvelle, sur une musique de l'auteur.
1903. — On grand mirâke, par J[osephj Vrindts, A16, 120.
Chanson nouvelle sur un air ancien.
1903. — Li visège, par G[uillaume] Loncin. A16, 123-125.
Réimpression*
Nos 947-95o. Littérature.
1903. — Atoù de grand-pére, par Emile Gérard,
A16, 127-128.
1904. — Poésies wallonnes, par L.-J. Courtois,
B45, 291-322.
Wallon de Perwez.
Contient notamment: Rontia, chanson, 293-295. Betchi, betcha,
chanson, 3o2-3o3.
Médaille de vermeil hors concours : cf. A 17. 55, 78.
1904. — Mère di doze, par Toussaint Bury, B45, iG3-iG4-
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, i "17- i "38.
1904. — As èfants, par Maurice Peclers, B45, i65-i66.
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, i5--i58.
1905. — Tchantans, par Louis Wesphal . . A18, 87-88.
d. crAmignons
1861. — Rapport sur les 5e, 6e, 7e et 8e concours [de i86o]r
par Théophile Frss B4i, 55-68.
Concours 11" 7 : Crâmignons.
Le n° 5 demande la Peinture d'un type wallon : le n° <>. un
Recueil d'épigrammes ; le n° H. une Pièce de vers concernant
l'abolition des octrois.
1860. — Concours de i85g. Rapport sur les concours nos 3r
4 et 5, par Jos[eph] Dejardin .... B4i, 193-212.
Concours n° 5 : Crâmignons. (Le n° "5 demande des Contes
populaires ; le n° 4- un Poème.)
1861. — [Rapport sur le concours spécial de chants patrio-
tiques], par Ch[arles]-Aug'[uste] Desoer. . B4m, 1-8.
Le concours a pour objet un Crâmignon et un Chœur patriotique»
11 a été ouvert à l'occasion des l'êtes que la ville de Liège offrait
au Roi et à la Famille royale.
i53 Littérature. N° ...
1862. — Concours nos 5, 6 et 8 ;de 1861]. Rapport par
Théophile Fuss B5i, n3-i23.
Concours n° 8 : Pièce de vers propre a être chantée. (Le n° 5
demande un Poème avant pour sujet les houillères : le n° 6, une
Description du Marché de Liège.
1863. — Concours de 1862. Rapport du jury sur les con-
cours n0S 5, 6 et 9. Par Alphonse Le Roy . B61, 29-61.
Concours n° 9 : Crâmignon ou Chanson. (Le n° 5 demande une
Pièce de théâtre: le n" (i. un Conte en vers. |
1864. — Concours de i863. Rapport du jury sur le con-
cours n° 11, par Aug[uste] Bury .... B7i, 67-69.
Sujet : Pièce de vers propre à être chantée.
1866. — Concours de 1864. Rapport du jury sur les con-
cours n"s 9, 10, 11 et 12. Par Ch[arles]-Aug[uste] Desoer
B81, 3i-39.
Concours 11" 12 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n° ;>
demande un Taldeau de moeurs liégeoises; le 11" 10. une Descrip-
tion de la Poire à Liège: le n° n, un Poème ou Conte sur la vie
rustique.)
1867. — Concours de i865. Rapport du jury sur les con-
cours nos 8, 9, 11 et 12 du programme. Par Ch[arles]-
Aug[uste] Desoer B9, 3i-44.
Concours n" 12 : Crâmignon ou Chanson. (Le n" S demande une
Pièce de théâtre : le n" 9, la Peinture d'un type wallon : le n° 11,
Contes en vers.)
1868. — Concours de 1866. Rapport du jury sur les con-
cours nos 6, 7, 9 et 10 du programme. Par Camille
Grenson BlOi, 29-43.
Concours n" 10 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n° <>
demande une Pièce de théâtre: le n° 7, un Tableau de mœurs
liégeoises: le n" «». une Satire dialoguée.)
Xu ... — ... Littérature. i5A
1868. — Concours de 1867. Rapport du jury sur les con-
cours u,s 10 et 11 du programme. Pur Ad[olphe] Picard,
BU, 3i-36.
Concours n" i i : Pièce de vers propre à être chantée. lLen° 10
demande un Conte en vers).
1870. — Concours spécial de 1869. Rapport par Ch[arles]-
Aug[uste] Desoer B12, 35-44.
Concours extraordinaire ouvert à l'occasion des fêtes inter-
nationales de septembre i8(i<), à Liège. Cf. le texte de la délibé-
rai ion, 33-34.
Concours n" i : Crâmignons. (Len° u demande une Chanson avec
refrain susceptible d'être répété en chœur.)
1872. — Concours de 1869. Rapport du jury sur les con-
cours 9 à i3 du programme, par [Joseph] Delbœuf,
B13, 65-75.
Concours n" i3 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n° <j
demande un Tableau de mœurs liégeoises ; le n" 10, la Description
des anciennes galeries du Palais: le n" 11. la Description du
quai de la Batte: le n° ii>, une Satire de mœurs liégeoises.)
1873. — Concours de 1870. Rapport du jury sur les con-
cours nos 10, i3 et 14 du programme. Par [Nicolas]
Lequarré B14, 53-63.
Concours n" 14 : Crâmignon ou Chanson. (Le n° 10 demande
une Epître aux ouvriers sur leurs relations et sur leurs devoirs;
le n° Ci, une Satire de mœurs liégeoises.)
1873. — Concours de 1871. Rapport du jury sur les con-
cours nos 9, 10, 12 et i3 du programme, par [Joseph]
Dejardin B14, 75-87.
Concours n° i3 : Pièce de vers propre a être chantée. (Le n° 9
demande un Libretto d'opéra-comique ; le n" 10, une Description
des anciennes galeries du Palais; le n" ii>. une Satire de mœurs
liégeoises. )
Littérature. N-0 ... — ...
1873. — Concours de [872. Rapport du jury sur les con-
cours u"s 12 et 14 du programme. Par Ch[arles|-Aug[uste]
Desoer B14. 291-307.
Concours n° 14 : Pièce <le vers propre à être chantée. (Le 11" 1 1*
demande une scène populaire dialoguée.)
1878. — Concours de 1874. Rapport sur les concours
n"s 14 et i5 du programme. Par A[dolphe] Nihon,
B16, ^1-45.
Concours n" 10 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n" 14
demande une Satire de mœurs liégeoises.)
1878. — Concours de 1873. Rapport sur le concours n" 14
du programme : chansons et crâmignons. Par A. Alvin.
B16. 181-184.
1878. — Concours de 1876. Rapport du jury sur les con-
cours n° i3 et 14 du programme. Par A[dolphe] Nihon,
B16, 267-271.
Concours n° 14 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le 11" i3
demande une Satire de mœurs liégeoises.)
1878. — Concours spécial de 1880. | Rapport du jury], par
Ajdolphe] Xihon B16, 1289-296.
Objet du concours : l ne pièce de vers sur le 5o' anniversaire
de l'Indépendance nationale «le la Belgique.
1879. — Concours de 1877. Rapport du jury sur les con-
cours n° i3, i5 et 16. Par J^oseph] De.iardin, B17, 3i7~320.
Concours n" i(> : Pièce de vers propre à être chantée. I Le n° i>
demande un Poème sur les travaux publics de la ville de Liège;
le n" 1"). une Satire de mœurs liégeoises.)
1885. — i5"et 16' concours de .1880. Rapport par A[dplphe]
Xihon B20, 255-261.
Concours n" 16 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n" i5
demande une Satire de mœurs liégeoises.)
Littérature. N° ...—...
1885. Concours de 18S1. Rapport sur le 16e ei sur le
17e concours. Par Victor Chauvin . . . 880,279-291.
Concours n° 17 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n° 16
demande une Satire ou un Conte. 1
1886. — Rapport sur les concours nos 17 et 18 [de 1882J par
Victor Chauvin B21, 53-6i.
Concours n° 18 : Pièce de vers propre à être chantée. (Le n" 17
demande une Satire ou un Conte.)
1886. — Concours de i8S3. Rapport du jury sur le 17 cou-
cours. Par [Léon] Polain B21, 247-250.
Sujet : Crâmignons et Cliansons [et par extension. Pièces de
1886. — Concours de i885. Rapport du jury sur les con-
cours i3, 14 et i5. Par Victor Chauvin . B22, 557-562.
Concours n" io : Pièce de vers propre à être chantée. (Le 11" i3
demande une Scène populaire dialoguée ; le n" 14. une Satire ou
un Conte. I
1889. — Concours de i<S8(i. Rapport du jury sur les con-
cours nos 16 et 17 et sur quelques poésies présentées liors
concours. Par Victor Chauvin .... B24, ?>45-35o.
Concours n° 17 : Crâmignons et Chansons. (Le n° iG demande
Satires et Contes. Les pièces hors concours sont un Poème
réaliste, et quatre Fables.)
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le 16e con-
cours. Par H[erman] Hubert B27, cp-ioo»
Sujet : Crâmignons et Chansons.
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le 14e et
i5'' concours. Par H[erman] Hubert . . B27, 369-373.
Concours n" i5: Chansons et Poésies. (Le 11" 1 4 demande Contes
et Satires. |
Littérature. X° q5i.
1890. — Concours de 1889. Rapport du jury sur le i5e con-
cours : un crâmignon, une chanson ou en général une
pièce île vers. Par II erinan] Hubert . . B28, 1225-227 .
1891. — Concours spécial [organisé a l'occasion du 2j
anniversaire de l'avènement au trône de S. M. Léopold II.
Lettre B]. Rapport, par Jos[eph] Dejardin.
B29, 5 et 27-36.
Concours J! : un Crâmignon, sujet libre. (Le concours A de-
mande une Pièce de vers sur le XXV*' anniversaire. 1
1891. — Rapport sur le 17e concours de 1891 : crâmignon,
chanson, etc. Par Victor Chauvin . . . B29, 54i-543.
objet : Crâmignons, Chansons, Pièces de vers en général.
1892. — Rapport sur le i5e concours de 1891 : crâmignons,
chansons, pièces diverses. Par Charles Defregheux,
B32, 289-293.
Objet : Crâmignons, Chansons, Pièces de vers en général.
1894. — Concours de 1892. Rapport sur le i5' concours :
crâmignons et chansons. Par Hferman] Hubert,
B34, ïi-12.
1894. — Concours de 1893. Rapport sur le 17e concours :
crâmignons et chansons. Par Jos[eph] Dk.iakdin,
B35, 139-140.
1895. — Rapport sur le 17e concours de 1894 : crâmignons
et chansons. Par J[oseph] Dejardin . . B36, 4I'=»'420-
1897. Rapport sur le 17e concours de 1895 : crâmignons
et chansons. Par M ermani Hubert . . B37, 382-383.
V «f-- Littérature. i58
1898. — Rapport sur le 18e concours 1896 (crâmignons et
chansons) par J[oseph]-E[rnest] Demartéau,
B38, 273-275.
1899. — Rapport sur le 19e concours de 1897 (crâmignons
et chansons), par J[oseph]-E[rnest] Demartéau,
B39,28i-283.
1900. — Rapport sur le 20' concours de 1898 (crâmignons
et chansons), par H[erman] Hubert . . B40, 273-275.
1901. — Rapport sur le 20e concours de 1899 (crâmignons
et chansons), par L[éon] Parmentier. . B42, 240-244-
1903. — Crâmignons et chansons, 20' concours de 1900,
Rapport, par F[rançois]-J[ean] Renkin . B43, 119-120.
1903. — Crâmignons et chansons, 18e concours de 1901.
Rapport par L[éon] Parmentier . . . B44. 295-297.
1904. — Crâmignons et chansons, 18e concours de 1902.
Rapport par J[oseph]-E[rnest] Demartéau, B45, 137-1 58.
1906. — Crâmignons et chansons, et pièces de vers en
. général, 17e et 18e concours de 1903. Rapport par Julien
Delaite B46, iio-ii3.
1860. — Les panes di cour, chanson d'erâmignon par
Théophile Bormans B3i, 382-384.
Avec l'air noté, gravé sur feuillet volant.
Rapport de Joseph Dejardin. i83-2I2.
Pièce reproduite avec l'air noté. B18. 2ii-i>i3. 5u.
i5q Littérature. Nos 953-g58.
1860. — L'aiwe bènèye de curé, par Antoine Remaole,
B3i, 385-391.
Air noté, gravé sur feuillet volant.
L'auteur, verviétois, écrit ici en wallon «le Liège.
Rapport de Joseph Dejardik, 193-212.
Pièce reproduite, avec u airs notés différents dans B18,
183-189, ">()(!. [Se chante surtout sur l'air note RI 8. 2">. n" XV].
1861. — Mâlhèreux flokets, par N[ieolas] Defrecheux,
B4i, 85-88.
Air note avec accompagnement de piano, gravé sur feuillet
volant.
Rapport de Théophile Fuss, 55-68.
1861. — No&se oî Pèron .'par André Delchef, B4iii, 9-12.
Rapport de Charles-Auguste Desoer, 1-8.
1862. — Diso l'sâ de Upraireie, [par Nicolas Defrecheux],
B5i, 125-127..
Air note, gravé sur feuillet volant.
Rapport de Théophile Fuss, 1 i3-i23.
1863. — Nos n'estans pus des èfants, crâmignon, par
Nic[olas] Defrecheux B61, 117-121.
Rapport d'Alphonse Le Roy, 29-51.
1863. — Crâmignon d'fiesse, par J[ean]-G[uillaume] De-
LARGE B6l, 123-125.
Rapport d'Alphonse Le Kov, 29-51.
1863. — Lu jônesse, crâmignon, par Paul Philippe,
B6l 127-129.
Wallon de Verviers.
Rapport d'Alphonse Le Roy, 29-5i.
1864. — Li Roi de l' liberté, crâmignon, par M[ichel] Thikv,
A2, 55-59..
\ g5g 964. Littérature.
1864. — Les impô [crâmignon, par Jean- Lambert Gor-
besier, continué par Martin Simonis]. . . A2, 39-47.
Date du 18e siècle. Publié par Ulysse Capitaine dans l'article
noticié ci-dessus sous le 11" 74. Reproduit avec des variantes et
l'air note : IJ18. 190-201, ">o<).
1864. — Li fiess de V poroche, crâmignon, par M[ichel]
Thiry A2, 61-62.
1864. — Lisette et /' Margaritte [par Théophile Bormaxs],
B7i, 71-74-
Rapport d'Auguste lit kv, 67-G9.
1864. — Tôt loumtant, [par Nicolas Defrecheux]
B7i, 75-77.
Rapport d'Auguste Bury, u^-tig.
l'ieee reproduite 1>18, 3i3-3i5, 5Ô2.
1866. — Dizo V tïon, par Léop[old] Vandervelden,
B81, 4i-4>»-
Rapport de Charles-Auguste Desoer, 3i-3y.
1866. — Vieille chanson canadienne . . . B811, 38-39.
Extrait de Ph. A. de Gaspé, Les anciens Canadiens, Québec,
iS(i.'{. p. 1 ni. Et publié avee, en regard. Traduction en wallon, en
forme de crâmignon, par Nic[olas] Defrecheux.
1868. — L'avez-v' veïou passer, par Nic[olas] Defrecheux]
A4, 37-59.
Crâmignon. Réédition : ci' . 43.
Reproduit avec l'air note B18. 203-207, 5to. Cité Ail, 91-92.
Cl. le crâmi gnon-réponse de Joseph Lama ye, Ail, 158-162.
1868. — Inri rafistolaie, kraminion, par V. C. [Victor
Collette] A5, 13G-139.
Crâmignon de circonstance, pour le banquet de la Société
• liégeoise de Littérature wallonne. Introduit par Ine scène di
liarègresse, du Même, publiée i53-t55.
itii Littérature. N" 965-969.
1870. Cràmignon po les fièsse di Lige di septembre
' iS<><), par M. N [icolas] Defrecheux . . . B12, 4~,-4s-
Rapporf de Charles-Auguste Desoer, 35-44.
1870. — Li bonne ('tinte, cràmignon, par A'iexis! Peclers,
B12, 49-5i.
Rapport de Charles- Auguste Desoer, T>-44.
Pièce reproduite avec l'air noté, H18. 321-323, 555.
1878. — Les fleurs di maïe, par J[ean]-G[uillaume] De-
i.arge B16, 185-187.
Rapport d'A. Ai. vin. 181-184.
1878. — Les amours du Jèiiiton, cràmignon, par J[ean-]
( rfuillaume] Delarge B16, 189-1912.
Rapport de A. Ai. vin. [81-184.
1878. — Siienne et Fifine, cràmignon, par On Saïei
[pseudonyme] B16, 193-196.
Rapport d'A. Ai, vin. [81-184.
1878. — Nanette, par [Jean- Guillaume] Delarge,
B16, 287-288.
Rapporl d'Alphonse Nihon, 267-271.
1878. — Vive li Belgique, cràmignon national, par .l[ean]-
G[uillaume] Delarge B16, 3o3-3o6.
Rapport d'Adolphe Xihok, 289-29U.
1885. — Cràmignon, par un Anonyme . 1520, 3o4-3o7.
Rapport de Victor Chai vin. 279-291.
V,s 970-974. Littérature
1886. — .//' /'«■* veiou passer ! crâmignon, response à Colas
Defrecheux [par Joseph Lama ye] . . . A.11, i58-i62.
cite Ail. <)^-t)'{. Cf. le Crâmignon de Defrecheux : Uavez-ve
neïou passer, A4. .")--">(): ou B18. 203-207, 5io.
Réimpression : cf. too, 11" 3o.
1889. — Recueils d'airs de cràmignons liégeois [par Léonard
Terry et Léopold Chaumont, avec les textes rétablis
par Nicolas Lequarré, Eugène Duchesne et Joseph
Defrecheux, et une table comparative des airs et textes
des diverses provinces de Franco, par Joseph Dk.iak-
din] B18, [-xv et 1-^97.
Sommaire. — Avant-propos (donnant l'historique de l'ouvrage),
par Eug. Duchesne et .Joseph Defrecheux, i-xii. Avertissement
(incomplet), par Léonard Terry, xm-xv. Cràmignons, musique
et paroles, i-4"-- Annexe, par Joseph Dejardin : Avis. 4o5-4o6;
Sources. 407-40S : Extraits comparatifs. £09-590. Table générale
et de concordance, 591-597. 200 n"\ CitéBS8, 238-239.
1889. — Les armurîs, Anonyme .... B24, i>4r-^45-
Crâmignou satirique, datant de 1NO9. Publie par Emile Gérard
dans son mémoire sur Le Faubourg Ste-Marguerite h Liège,
noticié ci-dessus sous le n° 4(>-
1889. — Bai prétimps, crâmignon, par Toussaint Brahy,
B27, 101-10.3.
Rapport de Herman Hubert, gS-ioo.
1889. — Prunus clawson, par Il enri1 Baron, B27, 4o4~4°5«
Rapport de Herman Hubert, 369-373.
1890. — Crâmignon po /' 22me heurèye de /' Société wal-
lonne, par Félix Poncelet B28, 288-291.
1891. — Ah ! riv'nez, belles journèye .' par Charles Goos-
sens H29, 37-39.
Rapport de .Joseph Dejardix, 28-30.
i63 Littérature. Nos 975-982.
1891. — Leshèritirdè Rwè, crâmignon, par***. B29, 4° 4 >•
Rapport de Joseph Dejardin, "> <m 27-36.
1891. — È-ce qui ça n dos chonne pus bon '! par Auguste
Yikrskt B29, 44-43.
Wallon (leNamur.
Rapport de Joseph Dejardix, 28-36.
1891. — L'ovri contint, crâmignon, par Emile Gérard,
B29. 46-48.
Rapport de Joseph Dejardin, 28-36.
1891. — Les longues amours, par François Dehix,
B29, 56-.
Rapport, non publie, perdu.
1892. — Crâmignon par Nicolas Poulet] . A13. 91-92.
L'auteur, vervietois. éerit ici en wallon ardennais.
Sujet : Description de la Ville de Spa.
Réimpression, cf. 91 dernière note de la page. Pièce citée <)0.
1897. — Nosse jonc timps, crâmignon, par Charles De-
RACHE B37, 384-390.
Rapport de LIerman Hubert, '<s^-3S3.
1899. — L'avinteûre don serwi, crâmignon, par Charles
Derache B39, ii84-2(»o.
Rapport de.Iosepli-Ernest Demarteau, 'jSi-2S3.
1899. — Çou <{u'ji n' pou rouvi, crâmignon, par Charles
Derache B39, 291-294.
Rapport <le Joseph-Ernest Demarteau, 281-283.
1899. — Li Jûdidè /' Fiesse, crâmignon, par Joseph Maik-
lot B39, 298-301.
Wallon de Verviers (très inexactement imprimé).
Rapport de Joseph-Ernest Demarteau, 281-283.
N08 983-984. Littérature. 164
1899. — Rôsî jlori, crâmignon, par Joseph Closset, père,
K39, 3o2-3o3.
Rapport de Josepli-Ernesl Demarteau, i»Si-iiS'{.
E. SATIRES
a) Pasquèyes (poèmes ou chansons)
I. RAPPORTS
I Section a insérer entièrement
sous 44.0 (493)-7 (048).]
1859. — R apport sur les 3e, 4e et 5" concours [de i858 ,
par Adolphe Stappkrs B2i, 3o9-328.
Concours n° 5 : Pasquèye : chanson ou poème satirique offrant
une peinture de nneurs. (Le n° 3 demande un chant patriotique
liégeois : le n" 4- un Récit en vers ou fragment épique ayant pour
objet un épisode des annales du Pays de Liège.)
1859. — Rapport sur une chanson wallonne intitulée Les
Misères do méd'ein, par M. Vermer. Par Adolphe
Stappers B2n, 33-3;.
La chanson en question est publiée a la suite de ce rapport.
1861. — Rapport sur les 5", (>'', 7' et 8' concours [de 1860 ,
par Théophile Fuss B4i, 55-68.
Concours n°8 : Pièce de vers concernant l'abolition des octrois.
(Le n" ."> demande la Peinture d'un type wallon; le n" <>. un
Recueil d'épigrammes : le n" 7, un Crâmignon).
1862. — Concours nos 5, (i et 8 [de 1861]. Rapport par
Théophile Fuss B5i, ei3-i33.
Concours n" Il : Description du Marche «le Liège. 1 Le 11" 5
demande un Poème ayant pour sujet les houillères; le n" S. une
i65 Littérature. N° ...
1866. — Concours de i8<>4. Rapport du jury sur les con-
cours h' 9, 10, 11 et 12. Par Ch[arles[-Aug[uste] Desoeb
B81. 3i-39.
Concours n° 10 : Description de la Foire de Liège. (Le n° <»
demande un Tableau <le mœurs liégeoises; le n° 11. un Poème ou
un Conte sur la vie rustique; le n° 112. une Pièce de vers propre à
1868. — Concours de iS6(i, Rapport du jury sur les con-
cours n"s 6, 7, 9 et 10 du programme. Par Camille
Grenson BlOi, 29-43.
Concours n° 9 : une Satire dialoguée. (Le n° 6 demande une
Pièce de théâtre ; le n° 7. un Tableau de mœurs liégeoises ; le
n" 10. une Pièce de vers propre à être chantée.)
1872. — Concours de 1869. Rapport du jury sur les con-
cours 9 à i3 du programme. Par Jfoseph] Delbœuf,
B13, 65-75.
Concours n° 12 : Satire de mœurs liégeoises.
Le n" <) demande un Tableau de mœurs liégeoises : le n° 10, une
Description des anciennes galeries du Palais; le n" 11, une Des-
cription du quai de la Batte un dimanche matin ; le n" ri. une
Pièce de vers propre à être chantée.
1873. — Concours de 1870. Rapport du jury sur les con-
cours nos 10, i3 et 14 du programme. Par [Nicolas] Le-
<>i arrk B14, 53-63.
Concours n" 10 : Satire de mœurs liégeoises. (Le n" 10 demande
une Kpitre aux ouvriers; le n° 14, Crâmignons et Chansons.)
1873. — Concours de 1871. Rapport du jury sur les con-
cours nos 9, 10, 12 et i3 du programme, par [Joseph]
Dk.jardin B14, 70-87.
Concours n" 12: Satire de mœurs liégeoises. (Le n" i<) demande
un libretto d'opéra-comique ; len° 10, un Poème sur les anciennes
Galeries du Palais de Liège; le n" i3, Poésies et Chansons.)
X c)85. Littérature. 166
1877. — Concours spécial institué par M. Grandgagnage,
président de la Société liégeoise de Littérature wallonne,
sur les Buveurs de genièvre. Rapport du jury. Par
Alphonse Falloise B15, i-i3.
1878. — Concours de 1874. Rapport sur les concours
n ' 14 et lô du programme, par A[dolphe] Xiiion.
B16, 4i-4r>.
Concours n°i4 : Satire de mœurs liégeoises. 1 Le n" i5 demande
nue Pièce de vers propre à être chantée. 1
1878. — Concours de 187(1. Rapport du jury sur les con-
cours n"s i3 et 14 du programme. Par A[dolphe] Xiiion,
B16, 267-271.
Concours n" i3 : Satire de moeurs liégeoises. /Le n" \\ demande
une Pièce de vers propre à être chantée. 1
1879. — Concours de 1877. Rapport du jury sur les con-
cours nosi3, i5eti6. ParJ[oseph] Dejardin, B17, 3 17-020.
Concours n" i3 : Poème sur les travaux i>ublics de la ville de
Liège: n" i5. Satire de mœurs liégeoises. 1 Le n" i(j demande
une Pièce de vers propre à être chantée. 1
1881. — Concours de 1879. 4r question. Rapport, par
L[éon] Polain B19, 5-9.
Sujet : Recueillir leschansons, les épigrammes. les dictons, etc.,
et. en général, les traditions et les anecdotes populaires du pays
concernant la Révolution liégeoise de 17N0.
1885. — i5e et 16'' concours de 1880. Rapport, par A[dolphe]
Nihon. B20, 255-26i.
Concours n" i5 : Satire de mœurs liégeoises. iLe n° ib demande
une Pièce de vers propre à être chantée.;
1885. — Concours de 1881. Rapport sur le 16' et sur le
17*' concours, par Victor Chauvin . . . B20, 279-291.
Concours n° 16 : Satires et Contes. 1 Le n" 17 demande une
Pièce de vers propre à être chantée.)
Littérature. N ' ...
1886. Rapport sur les concours U"* 17 et is [de [88¥],
, par Victor Chauvis B21, 53-6i.
Concours nn 17 : Satires et Contes. I.e n" is demande mie
Pièce il*- vers propre ;i être chantée. 1
1886. — Concours de i883. Rapport du jury sur le 16e con-
cours. Par [Léon] Polain I>21, 235-243.
Sujet : Satires et Contes.
1886. — Concours de 1884. Rapport du jury sur le 17
concours, par L[éon] Polain B22, 5i3-5ic).
Sujet : Satire de mœurs Liégeoises. <>n \ a ajoute un Recueil
<le tables envoyées hors concours. 1
1886. — Concours de i885. Rapport du jury siir les con-
cours i3, 14 et i5. Par Victor Chai vin . B22, 557-562.
Concours n" 14 : Satires et Contes. (Le n° i3 demande une Scène
populaire dialoguée : le n" i5, une Pièce de vers propre à être
1889. — Concours de 1N86. Rapport du jury sur les con-
cours n0^ 16 et 17 et sur quelques poésies présentées hors
concours. Par Victor Chai vin .... B24, 345-35o.
Concours n" i<> : Satires et Contes. (Le n° 17 demande Crâmi-
gnons et Chansons. Les pièces hors concours sont un Poème
réaliste et quatre Fables.
1889. — Concours de jSS8. Rapport du jury sur le i4' et
iv concours. Par Hferman] Hubert . . B27, 36g-373.
Concours n° 14 : Contes et Satires. (Le nu 1 "> demande Poésies
et Chansons.
1890. — Concours de 1889. Rapport du jury du i4'* con-
cours (une Satire ou un Conte). Par Paul d'Amuumont,
B28, 193-196.
v 986-988. Littérature.
1891. Concours de 1890. Rapport du jury sur les i5'' et
i<i' concours (Scènes dialoguées, Contes et Satires). Par
lljernian] Hubert B29, 49-56.
1891. — Concours de 1N90. Rapport <lu jury sur le 14' con-
cours (Satire sur un musée). Par Victor, Chauvin,
B29, 93-94.
1892. — Rapport sur le 12e concours de 1891 : | Satire sur]
un ou plusieurs musées de Liège. Par Victor Chai vin,
B32, 267-268.
1892. — Rapport sur le i4' concours de 1891 (Satires et
Contes), par H[erman] Hubert .... B32, 3ii-3i3.
1894. — Concours de 1892. Rapport du jurj' sur le i4' con-
cours (Satire ou Conte). Par .Joseph Defrecheux,
B34, 3i-32.
1894. — Concours de 1893. Rapport sur le 16e concours
(Satires et Contes), par Hjerman] Hubert, B35, i48-i5o.
Sujet . Satires et Contes [et Légende].
1895. — Rapport sur le 16e concours de 1894 (Satires et
Contes), par H[erman] Hubert . . . . B36, 439-441-
1897. — Rapport sur le il[e concours de 1896 : chanson ou
tahleau satirique sur les musées, bazars, marchés, etc.,
de la ville de Liège. Par Victor Chauvin. . 1537, 71-72.
1897. — Rapport sur le i<i'' concours de 1895 (Satires et
Contes), par H [erman] Hubert . . . . B37, 38o-38i.
1898. — Rapport sur le 17' concours de 1890' (Satires et
Contes en vers), par Jos[eph] Defrecheux, B38, 337-338.
î6<) Littérature. N"s 989-992.
1898. — Rapport sur le [6e concours «le [897 (Satire sur
un musée), par Eugène Duchesne . . B38, 205-206.
1898. — Rapport sur le 18' concours de 1S97 (Satires et
Coules en vers), par H[erman] Hubert . B38, 243-244-
1900. Rapport sur le 19' concours de 1898 (Satires et
Contes en vers), par Cli[arles] Semertier . B40, [5-i6.
1900. — Rapport sur le 17' concours de 1898 (Satire sur
un musée), par Ch[arles] Semertier . . . B40, 17-19
1900. — Rapport sur le 21' concours de 1898 (Pièces de
vers en général), par II[erman] Hubert. B40, 287-288.
1901. — Rapport sur le 17'' concours de 1899 (Satires et
Contes en vers), par \[icolas| Lequarré. B42, 197-201.
1901. — Rapport sur le 19e concours de 1899 (Satires et
Contes), par F[rançois-Jean] Rknkin. . B42, 217-220.
1903. — Satires et contes en vers, 19' concours de 1900.
Rapport, par Fr[aneois-Jean] Rknkin . B43, ii5-ii6.
1903. — - Chansons ou tableaux satiriques, iv concours de
1901. Rapport, par Jean Haust. . . . B44, 283-284.
1903. — Contes et satires en vers, 17e concours de 1901.
Rapport, par Fr[an cois-Jean] Rknkin. . B44, 293-294.
1904. Chansons et satires en vers, ioe concours de 1902.
Rapport, par Victor Chauvis B45, i33.
1904. — Satires ou Contes eu vers, 17' concours de 1903.
Rapport, par Fr[ançois]-Jean Rknkin. . B45, i55-i56.
Nos 993-995. Littérature.
993 1906. — Pasquèye sur les Musées, etc. 1 5e concours <Io
190'î. Rapport, par L[éon] Parmentier . 1546, io5-io6.
471 1906. — Satires et contes en vers, 16 concours de 1903.
Rapport, par N]icolas] Lequarré . . . B46, 107-10;).
2. POEMES
[Section à indexer entièrement
sous 44.0 (493)-i7.]
1858. — Pasquée critique et calotenne sot les affaires de
I' medicenne. Anonyme El, 142-190.
Poème satirique liégeois, daté de 17'!.**. Réédité par U[lysse]
C[ai'1taim:] : notice, transcription en orthographe moderne en
regard du texte, notes historiques.
Se rapporte à ce poème : Prumîre response de cnllotin...
B4n, i-23.
1859. — Inné copènne s<> V mariège, par M[ichel] Thiry,
B2i, 329-341.
Rapport d'Adolphe Stappers, 3og-328.
Poème cite A9. 83-86.
206 1859. — Pasqiieille plaisante entre Piron et Pentcosse
sur l'élection du nouveau abbé de Saint-Jacques en Liège
le 24 mars i('>-.~>. Anonyme B2n, 24-32.
s 95 1860. — lue cope di grandiveus, mœurs populaires, satire
par M[ichel] Thiry B3i, 242-360.
Rapport de Joseph Dk.iakdin. iqi-aïu.
Poème cite : H4i. 3j : A9, 77-<)o. I-es 5o premiers vers reproduits
dans une orthographe nouvelle : B27, 3-<>.
Littérature. X°
1860. — Lifoyan èterré, rimai, par Xficolas] Poulet,
B3i, 36i-38i.
Wallon de VTerviers.
Conte satirique en vers, d'après un beotianum populaire.
Rapport de Joseph Dejardin, [93-aia.
Poème cité : A 13. 86-87.
1860. — Les feummes. Anonyme B3n, 1-8.
Poème satirique liégeois, date de vers 1750, édité par
F[rançois] H[.\n. 1.1:1 \]. avec notice.
1861. — Moirt di l'octroi li 21 di Julette 1860, par Michel
Thirv I>4i, 89-97.
Rapport de Théophile l'rss. 55-68.
Poème cité : A9. 86-87.
1861. — Prumire response de calottin a loigne auteur de
supplément. Anonyme B4n, [-23.
Poème satirique liégeois, publie a Liège en i:'ii. se rapportant
a la Pasqueie critique et calotenne... 151. 1 4--1 ;><>•
Reédite par l lysse] ('[aimtatm.]. avec notice, et notes de
1863. — Paskey di Quarem et Charnée. Anonyme,
B611, 1-20.
Poème liégeois, satirique et facétieux, daté de 1700'.' Edité par
F[rançois] Baii.i.ki x. avec notice et. en regard, transcription
en wallon moderne.
1867. — Paskaye mémorial le de la première pierre mise
dans les fondements de la maison de ville dans Liège le
14 (Faons! ijij. Anonyme A3, 99-106.
Poème dialogué. Réimpression, avec notes historiques à bas
de pages. Anonymes.
V v <|()(i [002. Littérature.
1868. — Pasquèye novel sur le chant « Au mutin quand
elle se leue ». Autre pasquèye : Dialogue entre Cranche
es voir et on poure homme. Anonymes. Bilu, 244--">4-
Chanson e1 |>oème dialogué, satiriques, datant d'avant iG5o.
Réédition anonyme avec notice, transcription en orthographe
moderne en regard <lu texte, et notes sur le sens des mois.
1868. — Li k'tapé manège, par [Henri] Forik, A4, 41"'""10-
Réédition : cf. Al. iSfi-i.'i;.
Poème cité : Al. 118; A8. i3o.
1868. — Les Burdoies, pièce dédiée à la Société liégeoise
de .Littérature wallonne, par J[ean-]F[rançois] Xhoffer,
A4. 74-80.
Satire sur les buveurs. Wallon de Verriers.
1873. — Les pèheux à /' vège, par .T[ean]-G[uillaume] De-
large B14, 64-66.
Description satirique d'un type populaire.
Rapport de Nicolas LEQUARRÉ. 53-63.
1877. — Les buveus d' pèket, par M. Alexis Péclers,
B15,i.Vuj.
Rapport d'Alphonse Falloise, i-i3.
1877. — Ine copène contre les pèkteus, par M. [Jean-Guil-
laume] Delarge B15. 20-12 5.
Rapporl d'Alphonse Falloise, i-i3.
1877. — Les poïetresse, par J[éan]-G[uillaume] Delarge,
B15, 396-399.
Description satirique d'un type populaire.
Rapport non publié, perdu.
1878. — Li batte <li Lige, par J[ean]-G[uillaume] Delarge,
B16, 47-5i.
Tableau populaire descriptif, satirique.
Rapporl d'Adolphe Nihon, 4,-4">-
170 Littérature. N08 ioo3-ioo6.
1878. — Les deux voisins, par Ed[ouard] Remouchamps,
B16, 273-281.
Rapport d'Adolphe N'ihon, 267-271.
1878. — Type wallon : les froftresses,par J[ean]-G[uillaume]
Delarge. . • B16, 282-284.
Description satirique.
Rapport d'Adolphe NlHOX, 267-271.
1881. — [Recueil de chansons, épigrammes etc. concernant
la Révolution liégeoise de 1580] , pur Albin Body .
B19, 5-383.
Sommaire. — Texte de la question, 5. Rapport de Léon Pot. .vin.
.")-;). Avant-propos, 1 1 - 1 4 • Chansons, poèmes et poésies, en wallon,
en français et en latin, t"-".;!. Glanes historiques, 372-378. Table.
379-383*.
Voir autres pièces rentrant dans le programme : A9. 1Ô1-168;
A 13. 90-96.
1884. — Les Saisons; côps d' laine et tàvlais, par Michel
Thiry] \9, 102-107.
Cité 98-100.
1884. — Poésies anciennes. I. Paskeie entre Houbiet et
Piron so les troubles de! magistrature en i(>~-. Anonvmi:.
A9, 128- 14s.
Poème liégeois dialogué, transcrit en orthographe moderne.
précédé p. t28-i34, d'une notice par.Ioseph-Ernest] Djkmartk.u .
texte accompagné de notes historiques par Nficolas] L[equarré].
Suivi, sous Le titre commun de Poésies anciennes, d'une épitre
de Si.monon. auteur contemporain, alors décédé : Pièce sans titre
Knnoi d'un livre à Adolphe Lesoinne'], r48-i5o.
1885. — On tour so V Marchi, par J[ean]-B[aptiste] Meu-
nier B20, 266-270.
Rapport d'Adolphe Niik.n. 255-26i.
N0* 1007-IOII. Littérature. 174
1218 1886. — Les Aiwes di Longue, 1-00; par le chevalier
Lambert de Rkkmann. Suivi de : Répliquée V paskèye
des Aiwes di Tongue, Anonyme. . . . B21, 253-3oo.
Poème ci dialogue satiriques liégeois, le premier réimprimé,
le second publié pour la première t'ois. Edition critique par
Albin BODY.
Sommaire. - Introduction, 255-262. Abréviations. 264. Les
Aimes. 265-288. Réplique, 289-300.
Les Aimes, cité : B3ll, 1 ; A3. 54; K32. 262.
1007 1886. — Treûs àbion à l' penne, par H[enri] Simon,
B22, 522-523.
Trois rondels : li Pèheu, li Tindeu, li Chesseu. Croquis sati-
riques.
Rapport tle Léon Loi. .un, ."> 1 :j "> 1 q .
1008 1886. — .1 bourlà '. par Henri Simon. . . B22, 563-564.
Rapport <le Victor Chauvin, 557-562.
543 1886. — F une u l'occasion des prédications du père Lacor-
daire, par Joseph Lamaye Ail, i55-i57.
Fable originale, satirique. Réimpression.
1009 1886. — Pétition a Conseie di Régence, par .1 oseph] L[\-
maye] Ail, 174-175.
Epitre satirique. Réimpression : cf. 101-1012. n" 3S.
1010 1889. — lue copenne so V toilette, satire wallonne, par
Félix Poncelet B24, 35i-354-
Rapport de Victor Chauvin, 345-35o.
1011 1890. — Li maisse di cabaret, satire, par Emile Gérard,
L528, 197-200.
Rapport de Paul d'Andkimon t, iq^-iqfi.
Littérature. X"s 1012-1020.
1890. — Li maqu'rai crèyou, par Emile Gérard,
B28, 214-217.
Rapport de Paul d'Andrimoxt. 193-196.
1890. — Deux sort di pauvrité, satire, pur Godefroid
IIai.j.kix B28, 218-224.
Rapport <le Paul d'Axdrimoxt, 193-196.
1891. — Deux liesse di hoye, satire, par Godefroid Hal-
leix B29, 37-65.
Rapport de Herman Hubert, 4l)- 56.
1891. — Li marchî dès vix-warèsse, satire de mœurs lié-
geoises, par Emile Gérard B29, 81-84.
Rapport de Herman Hubert, 49-56.
1892. — Li rwène di l'oorî, satire de mœurs liégeoises*
par Emile Gérard B32, 3io,-323.
Rapport de Herman Hubert, !i i-;5i.'î.
1895. — Jus d'ia Moûse : li Noyé âx marionnettes, par
Ernest Brassixm: B36, 44^~44^-
Tableau populaire descriptif, satirique, en vers, avec fronton
et cul-de-lampe anonymes [par Auguste Donna y.]
Rapport de Herman Hubert, 4;'>!)-44i-
1895. — Li Batte di Lige, par Emile Gérard, B36, 44î) 4"12-
Tableau populaire descriptif, satirique, en vers.
Rapport de Herman Hubert, 4i!)-441-
1897. — Les censé, par Charles Derache . . B37, i3-i4-
Rapport de Joseph -Ernest Demarteai . 11-iu.
1899. — Sn V pièce Delcour, par Arthur Xhignesse,
B39, 207-209.
Rapport d'Eugène Du< iii.sni:. ao5-2o6.
N'"s [021-1027. Littérature. 176
1021 1899. - Lu Bazar, par Martin Le jeune . B39, 210-212.
Wallon de Verriers.
Rapport d'Kugène Duchesne, 200-206.
1022 1899. — Li faquin, étude de mœurs, par Edouard Hellïn,
B39, 247-249.
Rapport «le Ilerman Hubert, ii4")--4,;-
1023 1900.^ Lu uix-wari d' Vervî, par Martin Lejeune,
B40, 21-27.
Wallon de Verriers.
Rapport de Charles Semertier, 17-n).
1024 1900. — Li Pondeu, satire par Charles Derache,
B40, 3o5-3o8.
Rapport de Herman Hubert, 287-288.
1025 1901. — Veuyège, satire, par Edmond Jacquemotte,
B42, 227-2.S3.
Rapport «le François-Jean Rexkin, 217-220.
522 1901. — Li Savant et les Hàgne di mosse, par Emile
Gérard B42, 235.
Petit conte satirique.
Rapport de François-Jean Rexkin, 217-220.
1026 1903. — Lu martchî de samedi, par Martin Lejeune,
B44, 285-289.
Wallon de Verriers.
Rapport de Jean 11 ai si . 2S.-5-2.s4.
550 1904. — Poésies wallonnes par L.-.I. Courtois,
B45, 291-322.
Wallon de Perwex.
Contient notamment : Martchand d'vén, poésie satirique.
296-299. D'mwèzèles, poésie satirique, 299-300. Bètchi, bètcha, poésie
satirique, 3o2-3o3.
Médaille «le vermeil hors concours : cf. A17. 55, 78.
1027 1905. — Les bleus màs, par Olivier Pongin . A18, 91-93.
r77 Littérature. Xos io2.S-io3i.
'ï. CHANSONS
Section à indexer entièrement sous
44.0 (493)-i4
44.0 ' 40:i '- 1 7- ]
1859. — Les misères do méd'ein, par A ugustin] Vekmer,
B2ii, 38-91.
Wallon de Beauraing.
Rapport d'Adolphe Stappers, 33-37.
1863. — Qui vont esse a Consèye '! pot-pourri dialogué, par
Axcide Pryor [Alphonse Le Roy et Adolphe Picard],
Al, 167-181.
Dialogue entre Baiwir et Crahay, pseudonymes des auteurs.
Pièce citée. i5">.
1863. — On voyège à Vervî, pot-pourri dialogué, par
A ix ide Pryor [Alphonse Le Roy et Adolphe Picard
Al, iS5-it)5.
Dialogue entre Baiwir et Crahay, pseudonymes de- auteur-.
Pièce dédiée à la Société des Fous, de Yerviers.
1864. — Les Danois [chanson attribuée à Mathieu Moreau],
A2, 33-35.
Date d'environ iNi25. Publiée par Ulysse Capitaine, dans
l'article noticié ci-dessus sous le 11" 74.
Reproduit : B16. 364-3(56.
1864. — Les impô [cra mignon, par Jean-Lambert Corbe-
sieu, continué par Martin Simonis] . . . A2, 39-47.
Date du 18e siècle. Publié par Clysse Capitaine dans l'article
noticié ci-dessus sous le n" 74. Reproduit avec des variantes et
l'air note : B18. igS-aoi, 309.
1864. — L es deux Mathi, par F[rançois] Bailleux,
A 2, ï 53-i56.
Sur Mathieu de la Drôme et Mathieu Laensbergh»
Y- to32-Io36. Littérature.
1032 1864. — liaiwir so s' panse, pot-pourri dialogué, en 3 par-
tics, par Alcide Pryor [Alphonse Le Roy et Adolphe
Picard; A2, 161-180.
Dialogue entre liaiwir et Crahay, pseudonymes des auteurs.
Pièce citée. n5.
1867. — On fameux récipièwe, par Alcide Pryok [Alphonse
Leroy et Adolphe Picard] A3, 197-199.
Pot-pourri, partie en wallon, partie en français. Cité. 18S-189,
1868. — Les ovris d'houïe [par V. Boigelot], Blli, 4°-43-
Rapport d'Adolphe Picard, 3i-3G.
1868. — Paskeye nouel sur le ehant « Au matin quand
elle se leue ». Autre pasquèye : Dialogue entre Cranche
et coir et on poure homme. Anonymes . Bllu, 244-^54-
Chanson et dialogue satiriques. Datant d'avant i(J5o. Réédition
anonyme avec notice, transcription en orthographe moderne en
regard du texte, et notes sur le sens des mots.
1868. — Li pantalon tramé, par Ch[arles] Du Vivier
de Streel , A4, 5i-53
Réédition : cf. 43. Pièce citée : A8. i3o.
1868. — Ji voreus-t-esse mène ! par Aug[uste] Hock,
A4, 97-98.
Sous le titre, l'indication : «< musique de van Du, km ».
Pièce reproduite de B7n. (iu-67.
1868. — Quenn' droV di botique, par Phfilippe] Lagrange,
A4, 107-109.
Wallon de Namur.
1868. — Li progrès, par Ph[ilippe| Lagrange, A4, 110-112»
Wallon de Namur.
Nos 1037-1043. Littérature.
1868. — On dragon qui fait des madame, pot-pourri
, dialogué, par Alcide Pkyor (Alphonse Le Roy et
Adolphe Picard] A4, 119- 1 >4-
Dialogue entre Baiwir et Crahay, pseudonymes des auteurs.
Pièce citée, 91 .
1869. — Complainte d'ine pauve botresse [autrement dit :
li Ma mariêye], par Ramoux, curé de Glons, A5, 49"^°-
Réimpression : le G' couplet est de Henri Forir : ef. Al, 140.
Bien qu'elle ne soit pas un crâmignon, cette pièce a été repro-
duite dans le Recueil d'airs de crûmignons de Terry et Chaumont :
B18, 1S1-182. 5o5.
1869. — A uos ! par J[ean]-S[imon] Renier. A5, i4>-i45.
Wallon de Verviers.
1869. — Li loi délie chesse, par Ph[ilippe] Lagrange,
A5, 146-148.
Wallon de Xamur.
1869. — Les Mâ-Contins, par Auguste Hock, A5, i49-i5o.
1869. — On drôle di mariage, pot-pourri dialogué par
Alcide Pryor [Alphonse Le Roy et Adolphe Picard],
A5, 160-171.
Dialogue entre Baiwir et Crahay, pseudonymes des deux
auteurs.
1871. —Les feummes à deux tièsses, par J[ean]-G[uillaume]
Delarge A6, 2i5 216.
1871. — Li Jama des quate Nations, pot-pourri dialogué,
par Alcide Pryor [Alphonse Le Roy et Adolphe Picard]»
A6, 244-260.
Dialogue en 4 parties, entre Baiwir et Crahay. pseudonymes.
des deux auteurs.
V k>44 -i<)4"). Littérature. 180
1872. — // s'enn' a fallou d' pnu, pot-pourri dialogué, par
Alcide Pryor (Alphonse Lk Roy et Adolphe Picard .
A7, 216-217.
Dialogue entre Baiwîr et Crahay, pseudonymes des auteurs.
1881. — [Recueil de chansons, épigrammes etc., concernant
la Révolution liégeoise de Ij8g], par Albin Body,
B19, 5-383.
Sommaire. - Texte de la question, 5. Rapport de Léon Polaik,
")-<). Avant-propos, ii-i4- Chansons, poèmes et poésies en wallon.
en français et en latin, iô-.'^i. Glanes historiques, 872-378. Table,
379-383.
Voir autres pièces rentrant dans le programme : A9. i5i-i68 ;
A 13. 95-96.
1884. — ■ Poésies anciennes. 1. Paskeie entre Houbiet et
Piron so les troubles del Magistrature en i6jj. Anonyme.
A9, 1128-148.
Poème liégeois dialogué, transcrit en orthographe moderne.
précédép. 128-134, d'une notice, par J[oseph -Ernest j D [emarteau] ,
texte accompagné de notes historiques par X[icolas] Lequarré.
1884. — Encore quelques jtoésies anciennes, A9, 1:11-17 j.
Quatre chansons transcrites en orthographe moderne, avec
notes sur le sens des mots.
Sommaire. — Notice par N[icolas] L[equarré], i5i-i52..
Chanson so lair de « Tonnelî », à l honneur rfi Son Altesse
Celsissime li prince rfi Velbruck,élu unanimemint li 16 janvir 1 -~-j.
Anonyme, [53-i58. Paskeie so Vair <■ C'est ce nui me console», par
M. tïEROTTE, 159-161. Chanson patriotique namuroise tote novelle,
sur l'air « Aussitôt uiiejc t'aperçois», i(>i>-i(>8. Paskeie ligeoise,
169-174.
L'avant-derniere chanson, est en « liégeois habillé par ci par la
a la façon de Namur. »
1886. — Pitite response des maçon a mand'mint d'Vèvèque.
[Par Joseph Lamaye] Ail, 103-107.
Chanson politique. Date de iS.'iS. Réimpression : cf. <)<;.
Littérature. N"s eo46-io5o.
1886. — Li Notru-Dame di Visé [par Joseph Laman e ,
Ail, 108-1 10.
Date de i83<). Cf. <,<;.
1886. — Les clcclions d' Lige de 2g octobre i83g [par Joseph
Lamaye] Ail, 114-117.
Chanson politique. Cf. 96.
1886. — Rapport <li l'Archevêque di Màlène à nosse St-Pére
li Pape so tôt cou qui s' passe es V Belgique [par Joseph
Lamaye] Ail, 118-121.
Date d'octobre t84u. Réimpression : cl'. 97. n" 7.
1886. — Seiance de Synode de prumi d'Jun iS/j.3, com-
plainte da van Bômel [par Joseph Lamaye |, Ail, 1212- 120.
Date de 1S42. Réimpression : cf. 97. n° S.
1886. — Li Crèveûre miraculeuse, ou Sle-.J ulenne et V Ju-
bilé di 1SJ6, d'après V jésuite Bertholet [par Joseph
Lamaye] Ail, i3; -i5i.
Réimpression : cf. 98, n" 18.
1886. — Rcsponse de vix LJont d's Ache à tos les plorâ par
Joseph Lamaye] Ail, 166-170.
Complainte sur la transformation «lu Pont-des-Arches à Liège,
en 1858.
Réimpression : cf. 101, n° 3a.
1886. — Pièces anciennes Ail, 176-190.
Pasquèyes liégeoises attribuées à J.-.I. Bellefontaine ; fin du
18' siècle.
Notice anonyme donnant titres de i(i pasquèyes attribuées à cet
auteur. Texte de 5 d'entre elles, transcrites en orthographe
moderne.
N09 io5l-lo55. Littérature. 182
1051 1889. — Antienne, Anonyme B18. 587-588.
Dialogue facétieux, traditionnel, sur l'air du premier psaume
des vêpres.
I780 1890. — Flamind d' potince vos n' qwèrez qvC des displi,
par G[ustave] Thiriart B28, 234-255.
1052 1890. — Vive Hanssens ! par Gfustave] Thiriart,
B28, 262-263.
Chanson dirigée contre un vote émis à la Chambre des Repré-
sentants par Léopold Ilanssens, de Liège.
[7821 1890. — Li plâye de Pays, par E[douard] Remouchamps,
B28, 269-271.
[903j 1890. — Belgique et Congolan, par Gust|ave] Thiriart,
B28, 272-274.
1053 1890. — Li tour di Saint-Phoyin, par Gustave Thiriart,
B28, 285-287.
Chanson l'acétieusement dédiée à M. Stévart, échevin des Tra-
vaux publics de Liège.
1054 1890. — A V bonne, sins rire/ par Gustave Thiriart,
B28, 3o6-3o8.
1055 1890. — Les bouw'resse, par Edouard Remouchamps,
B28, 3i4-3i6.
[836] 1890. — L'in/luenza, par Félix Poncelkt, B28, 3i7-3i8.
[837] 1890. — L'in/luenza, par Gustave Thiriart, B28, 3ii)-32i.
i.S3 Littérature. Nos to56-io62.
1892. — Galgu.izou.te so V littérature wallonne, par Julien
DELAITE A13, II2-IID.
Chanson satirique sur les principaux assistants au banquet de
la Société liégeoise de Littérature wallonne.
1892. — Ax Wallon, par Ed[ouard] Remouchamps,
A13, 141-143.
)6 1894. — Les bon heu d' grosse caisse, copène inte deux
planquet, par Alphonse Tilkin et Joseph Vrindts,
B34, i34-i36.
) 7 1895. — Ottant 'ne èplâseso ne jambe di bois ! par Lambert-
Joseph- Etienne B36, 43i-433.
Rapport de Joseph Dejardin, 4iâ-4au-
3 8 1895. — Complainte des nouais électeur, par Sed [Jed=
Joseph-Ernest Demarteau] A14, 85-86.
99 1895. — Vive li flamind '. par H[ubert] Thuillier,
A14, 109-110.
12 1901. — Li Batte (rondeau/ par Chjarles] Derache,
B42, 202-206.
Chanson descriptive satirique; en vers.
Rapport de Nicolas Lequarré, 197-202.
co 1903. — Les grosses tièsses, par Arthur Xhignesse,
B43, 123-125.
Rapport de François-J. Renkin, 119-120.
H 1903. — Noste Esposition, par A[lphonse] Tilkin,
A16, 99-iOT.
c 2 1903. — Li Clà d' /' Esposition, par A[lphonse] Tilkin,
A16, 104-100.
Chanson contre les flamingants.
Nus [o63-io68. Littérature. 184
1063 1905. — L'Impôt so V rivnowe, par Edmond Déguise,
A 18, 94-98.
1064 1906. — Po in Sint-Nicolèy, par Louis Lagauche,
A19, 1 19-12 1.
1065 1906. — Lès hèrvês, par Jean Buuv . . . A19. 122-123.
1066 1906. — Çou qu' lès gazètes dihèt, par L. [Charles] Bar-
THOLOMEZ A19, I26-I27.
d) Epigrammes
[Section à indexer entièrement
sous 44-° (493-6 1-7.
[384] 1861. — Rapport sur les 5e, 6e, 7e et 8e concours [de 1860],
par Théophile Fuss B4i, 55-68.
Concours n° (i : Recueil d'épigrammes. (Le 11" 5 demande la
Peinture d'un type wallon ; le n° 7. un crâmignon : le n" 8. une
Pièce de vers concernant l'abolition des octrois.)
[2] 1881. — Concours de 1879, \'' question. Rapport, par
L[éon] Polain B19, 5-9.
Sujet : Recueillir les chansons. les epigrammes. les dictons, etc.,
et. en général, les traditions et les anecdotes populaires du pays
concernant la Révolution liégeoise de 178;).
1067 1861. — [Deux epigrammes, par Jean-Guillaume Delauue],
B4i, 61.
Citées dans le Rapport noticie ci-dessus sous le n° 384-
1068 1861. — [Deux epigrammes, Anonymes] . . B4i, 61.
Wallon de la Famenne.
Paraissent être de A.-J. ALEXANDRE.
Citées dans le Rapport noticié ci-dessus sous le n° 584.
Littérature. Nos 10G9-1073.
1863. — Portrait d'on bon Ligeois, advinat, par J. L.
- Joseph Lamaye] Al, 63-o4-
La personne visée est Alphonse Le Roy : cf. Ail, nu. 11 ">- .
Reproduit dans Ail. 171-173 : cité, 81.
1867. — On remplihège, par A[uguste] H[ock . A3. 170.
Petite pièce de vers.
1869. — Quéque.s oix spots appliqués à l'adresse di Joseph
Dejardin, prumî prix so 1' matière, par M[ichel] Thiry,
A5, 127.
1869. — Couplet improvisé par Baiwïr [Adolphe Picard]
et Response par le D' Delexhy] A5, i34-
Echange d'épigrammes.
1880. — Portrait d'un bon Liégeois, par Joseph Lamaye],
A8, 174-175.
Incomplet. Cite Ail. 102. 11" 40.
La personne visée est Adolphe Picard.
1881. — [Recueil de chansons, épigrammes etc., concernant
la Révolution liégeoise de i"8g], par Albin Bodv,
B19, 5-383.
Sommaire. — Texte de la question. 5. Rapport de Léon Poi.ain.
5-9. Avant-propos. 11-14. Chansons, poèmes et poésies en wallon,
en français et en latin. 1 VÎ71 . < ilanes historiques. 372-378. Table,
379-383'
Voir autres pièces rentrant dans le programme : A9, i5i-i68
A 13. 95-96.
Littérature. Nos 1074-1076.
186
4. Pièces fugitives
(prose ou vers)
1873. — Concours de 1870. Rapport du jury sur les con-
cours nos 10, i3 et 14 du programme. Par [Nicolas
Lequarré B14, 53-63.
Concours n° 10 : Epître aux ouvriers sur leurs relations avec
leurs patrons, avec leurs camarades, et sur leurs devoirs envers
leurs familles et envers eux-mêmes.
Le n" i3 demande une Satire de mœurs liégeoises ; le n" 14,
Crâmignonset Chansons. 44.0 (493)-6(o48)
1074 1859. — [Fragment d' une épître en vers français de M.Baze
à M. d'Otreppe de Bouvette au sujet de la Littérature
wallonne] B2i, 67-68.
84-6
1860. — A Mècieu le Mambor del grantt Konfrairèie wu-
lonte di Lîch, par H[enri] Forir .... B3n, 69-72.
Lettre en prose. lue fine : Notes explicatives du texte.
44.0 (493.6)-6
1861. — Mècieû del Confrairèic walonte , par Henri
Forir B4n, n4-n5.
Lettre à la Société liégeoise de Littérature wallonne, à l'occa-
sion de son banquet de 18G1. 44-° (4i)3 •*>)-(>
187 Littérature. Nos 1077-1101.
1863-1906. — [Tostes au Roi prononcés aux banquets de la
Société liégeoise de Littérature wallonne. Les suivants
seuls sont publiés.]
5e banquet, 1862. Prose française, par Pikrcot, bourg-
mestre de Liège Al, i49-i5i.
(i' banquet, i863. Prose française par de Koksius,
A2, 143-144.
8e » 1866. » Cliarles Grandgagxage,
A3, i85.
9 » 1867. » n>. A4, 88.
12* » 1871. » par Joseph Dejakdin,
A7, i93.
i3e-i7e » 18-4-1S76, vers wallons, par Adolphe Picard,
A8, 169, 177, 182, 184, 18P.
19e » 1881, prose wallonne, par Joseph Dejakdin,
A9, 180.
20e » 1887, vers wallons, m. A12, 191-192.
21-23' » 1888-1890, id., id. B28, 247, 268, 296.
24' » 1890, prose wallonne, id. A13, io5.
25^ » 1891. vers wallons, id. A13, i38.
26-27' -' » 1893, id. id. B34, 121,141.
28e » 1894, id. id. A14, 97.
29"-3<>e » 1896-1897, prose wallonne, par Nicolas
Lequarré, A16, 79, 86.
35" » 1903, vers wallons, id. A17, 99-100.
36' » 1904, id id. A18, 82-83.
37 » 1905, id id. A19, 116-117.
44.0 (493.6)-5
1863. — [Toste à la Société d'Emulation, par Adolphe Pi-
card] Al, I:")I-l52.
En wallon et en vers. Dit par Joseph Dejardin au banquet du
•2- décembre 186:». 44-° (493-6)-56
V* 1102-1109. Littérature. 18K
1102 1867. — Charàtt, par IL[enri] Fobir .... A3, l38.
i'.n vers.
Réponse : Ho-tchèt — hotchèt. 44.0 (4g3.6)-98
H03 1867. — .1 MM. de la Société de Littérature wallonne, par
Auguste Le Pas A3, 177-130.
Epitre en français. 84-6.
1104 1867. — A m' ni bin-amé Bailleux, par D[ésiré] Pilette,
A3, 201-202.
tëpitre en wallon à François Bailleux. Citée, 190.
" 184.0 f493.6)-6
1105 1872. — A V Société wallonne, par J[ean]-S[imon] Renier,
A7, 209-211.
Wallon de Verviers.
Monologue de circonstance au sujet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne et de ses banquets. 44" (493-6)-6
1106 1884. — Poésies Anciennes. II. [Envoi d'un livre a
Adolphe Lesoinne, épître inédite de 'Cliarles-Xieolas
Simonon] A9, i48-i5o.
Note introduetive de .1 [oseph- Ernest] D[emarteau].
Précédé, sous le titre commun de Poésies anciennes, de la
Paskeie notifiée ci-dessus sous le n" m 5. 44-° (4o3-6)-i
1107 1884. — [Allocution au 19' banquet, à l'occasion du 25e
anniversaire de la Société, par Xicolas Lequarké,
A9, 181.
Kn prose wallonne. 44-° ' 4!>:5-,i |-")(i
1109 1887. — A M. i Sénateur d'Andrimont, mayeûr di Lige,
[par Edouard Remouchamps] A12, 192-198.
'Poste du 20e banquet. En vers wallons. 44.0 1 4i)3.0 )-56
Littérature. N°a 1109-ini.
1890. — Banquet <lv la Société de Littéral tire wallonne,
■ - janvier iSSS. Par Pfrosper] Dejakdin, B28, 260-261.
Allocution en vers pour le 21e banquet. 44° l 4'.)>-(i i-56
1890. — A Hinri Simon, à l'occasion de V 5o™* riprésintâ-
tion de Bleu-Bîxhe, par E[douard] Remouchamps,
B28, 264-265.
Chauson allocution. 44-()l 4i) >■''
1890. — Toast en dialecte de Nivelles, par G[eorges]
WlLLAME B28, 298-299.
Pour le a3e banquet. 44-° (493.6K)-56
1892. — Rémercîmints, canson, par Jules Declève,
A13, 10;.
Wallon de Mous (Hainaut).
Chanson allocution, dite au banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne, où l'auteur avait été invité. [44-o(4i)3M)-56
1892. — A monsieur a" A ndrimont, par Ed[ouard] Remou-
champs A13, 108-109.
Chanson en l'honneur du bourgmestre «le Liège, présent au
banque! de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
44.0 (4g3. 6)-56
1892. — .1 Julien d Andrimont. par Gust[ave] Thibiart,
A13. i3o-i3i.
Chanson en l'honneur «lu bourgmestre de Liège, présent au
banquel de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
44.0 (493.6)-56
1892. — .1 i Société wallonne, par Georges Willame,
A13, 140.
Toste du 12V banquet. Wallon de Nivelles. 44-()l 49 3.6N)-56
X
Nos 1112-1118. Littérature.
190
1848, 1892. — Je vi « fièstî », par | Alplionse] Hanon de Louvet,
A13, 145-148.
Wallon de Nivelles.
Pièce relative au banquet de la Société liégeuise de Littérature
wallonne. 44-°(493.6N 1-56
111» 1892. — A Auguste Hock, par E[douard] Remouchamps,
A13, i5S-i5cj.
Chanson toste. 44.0 (493. 6)-56
iii3 1894. — Télégramme de M. Alph[onse] Hanon de Louyet,
B34, 142.
En vers. Wallon de Nivelles. 44.0 (4j>3.(;N)-56
1114 1895. — A Moncheu Remouchamps po Vc interne d'à Tati,
par Julien Delaite A14, 79-80.
Toste en vers. 44.o(4t)3.G)-.">6
1115 1895. — Caque ! caque ! a Vouhe ! par Jos[eph] Mairlot,
A14, 127.
Wallon de Verviers.
Epitre en vers a la Société. 44-() (493.6Y)-6
1116 1895. — Merci ! par Jos[eph] Mairlot . . . A14, 12S.
Wallon de Verviers.
Epitre en vers à la Société. 44-° (493.6V)-&
1117 1903. — Lettre XXX. Rica à Ibben, traduit des Lettres
persanes de Montesquieu, par Arthur Xhignesse,
B44, 335-336.
Rapport d'Auguste Doutrepont, 3ig-323. 44«° (493.6)-6
lais 1903. — A M. Xicolas Lequarré, à l'occasion di s' décora-
tion. Anonyme A16, 58-6o.
Adresse en vers. 44*°(493«6)-56
191 Littérature. Nos 1116-1120.
1903. — Binamé Présidint.., par Julien Delaite, A16, No.
Adresse à Nicolas LeQUARRÉ. En vers. 44-of493.6)-56
1906. — Lettre de J.-J. Rousseau au comte de Lastic,
traduite par Arthur Xhignesse .... B46, i37-i38.
Rapport d'Auguste Doutrepont, ii5-ii6. 44-° (493-6)-ft
5. Varia
a) Pièces diverses
1861. — Li p'tit corti aux proverbes wallons (le petit jar-
din aux proverbes wallons ) par A.-J. Alexandre,
B4i, 661-701..
Poème composé de proverbes. Dialecte de la Famenne. Pre-
mière partie seule publiée (voir la note B4i,70i), avec, en regard,
traduction littérale en français. j)4î) ll°*- ^e poème a été tiré à
part avec le Dictionnaire des sj>ots i"' édition : voy. notice 36a
ci-dessus.
Rapport de Jean Stecher, i4-5, i48-i49- 44-° (493.6)-i
1861. — Grand'mérc à /' vihenne, ou chakeune si timps,
par Auguste Hock B4n, 41"^4-
Poème dialogué en deux parties. 44'°(49^-fy-i
1863. — Li blanc skèlin, diales et macrales. Par Aug[uste]
Hock Al, 57-61.
Poème dialogué. 44° (493.6)-i
1864. — Li wallon d'Lige, boutade, par M[iehel] ïhirv,
A2, 53-54».
Pièce de vers, facétieuse. 44° (4i)^Gj-I72
3STos 11^4-1129. Littérature. 192
1867. — Anne Mnreie et ses élèves, par Auguste Hock,
A3, 159-169.
llécil en prose française, entremêlé de petites pièces de vers
wallons. 44.0 (4g3. 6>94
44.o(493.6)-]
1870. — Crâmignon, par Aug[uste] Lepas . B12, 56-59-
Pièce en français.
Poésie. •S4"I4
1872. — Les voyages d'autrefois, par Aug[uste] Hock,
A7, 182-166.
Prose française entremêlée de petites pièces de vers wallons.
84-94
44.o(493.6)-i
1872. — Li veye di Craquesifoërt, par F. Damoiseaux,
A 7, i83-i86.
Dialecte du Condroz.
Poésie fabuleuse et facétieuse. 44-() ' 4!»"{-(J)-i7
1884. — So 1' trèvin de V Fore k Lige [par Michel Tiiiry],
A9, 118-119.
Fantaisie, en vers. 44.0 1 4;io. 61-17
1892. — Une poésie ancienne [par l'abbe Henkart],
A13, 95-91;.
Sixain en français « Sur le départ des Prussiens, le 18 avril
1790.» Précédée du texte d'un Acte du Magistrat de Idége, du
1") avril 1790, sur le même sujet. 84-1
■;<i8 1 493.6) « i7<)o »
1892. — lue pinsêye à nosse vîx mayeûr d'Andrimont,
par Ed[ouard] Remouchamps A13, 109.
Strophes en souvenir du bourgmestre de Liège. 44° -+!> '•'' "
!<)'! Littérature. N° ...
b) Recueils de poésies
1900. — Rapport sur le 21e concours de 1898 : Pièces de
vers en général. Par Hferman] II 1 bert . B40. 287-288.
1901. — Rapport sur une œuvre présentée hors concours :
Chiptèges et côps (Tries. Par Jules Feller, B42, 1 'i-19.
Chiptèges et côps d'éles, recueil de poésies. Non accueilli par le
jury. 44.0 (4g3 -t(o48)
1901. — Rapport sur le 21' concours de 1889 : Pièces de
vers en général. Par Charles Defrecheux, B42, 259-261.
44-o (4ï)3)-i(o48)
1903. — Pièces de vers en général (21e concours de 1900),
Rapport par Ch[arles] Gothier. . . . B43, 129-180.
44.0 (4q3 )-i(o48)
1903. — Recueil de poésies, 21e concours de 1901. Rapport,
par Jean Haust B44. 337-342.
44.0 (493 J-i(o48)
1904. — Recueil de poésies, 21' concours de 1902. Rap-
port, par Ajuguste1 Doutrepont . . . B45, 2o5-2o6.
44.0(493)-! (048)
1906. — Recueil de poésies, 20' concours de 1900. Rapport
par Félix Mélotte B46, 109-141.
44.o(4g3)-i io48j
1900. — Les Jôye de manège, par Martin Lejeune,
B40, 289-303.
Recueil de S poésies. Wallon de Verviers.
Sommaire ^L'Angedè lierre. ii.s<)-i><)o. Sinelte. ii<)«)-i>«ji> . È corti,
l><)u-i2<j4. Les prûmîs />;is, '±\)\ -i2<jf>. Lu prumi rfint. 2<)">-2t)(i. Sncri
démon, i><)(>-297. /.// chin, 297-298. One surprise, 299-300. Les treus
mndou. 3oo-3oi. Lu canne du grand'pére, 3oi-3o3.
Rapportée Ilernian HUBERT, 287-288. 44-" ' 4î)î(>^' '-' 4
i3
V Littérature. 194
1901. — Tnv'hii de VNature, scènes du famille, etc., par
Martin Lejeune B42, 263-297.
Recueil de 20 poésies et 1 monologue. Wallon de Verviers.
Sommaire. — [Envoi], d'après G. de Laincel, 2(J3-2(>4- Rau-
oion, 2(>4-2<i.">. /,(/ cinse à nône, 2<»5-2(>7. Lu noulèye, d'après
M""' Ackkk.mann, 267-269. Lu nute, 2<J<)-272. L'Jiinicr. 272. Lu ni-
oaye, 272-274. Lu raulèye, d'après J[ules] Feller, 274-27<i. Lu
Zûvion, 276-277. Après l'plèoe, 277-27-1. Lu Môrtai d'aiwe, d'après
Tu. Gautier, 27<»-28o. L'alôye, 280-281. Lu poche-è-four, 281-282.
Duvant l'chèstai d'Beaufort, 282-2N3. C'est 1 vint, [monologue]
d'après le français, 284-28(1. Cour du père, 286-287. Les ch'vets du
m'mére, 287-288. Les matennes jx> l'z'èfants, 28<)-2<)2. Passe-
timps d' grand' mère. 292-293. Lu sope-è-iripes, 2<)4-2<)7. Lazare,
d'après Léon Dierx, 296-297.
Rapport de Charles Defrecheix. 259-261. 44" ' 4'.i'!-,;v T
1903. — 0 hasard dèl pêne, par Martin Lejeune,
B43, i3i-i52.
Recueil de 19 poésies, dont 1 sonnet. Wallon de Verviers.
Sommaire. — Eco totlis. i3i-i32. Qui dj'so, i32-i33. L'èfant
prèye, i33-i34. Tôt hossant, i34-i35. .1 mu p'tite fèye, i36. Xos
un n la ns. i35-i38. Dâr hiviêr, i38-i39. Lu pauve et l amour , i4<>-
Lu prumi rislèt, i4i-i42- Zûvion d'amour, i43. Soo'nance. i43-i44-
Sise d'Jiioièr. sonnet, 1 44- Poqwè, djintèye nuigriyète — i4">- Les
noûlèyes, i46. Tchant des clokes, i^~. Meye-nut', 148-149. Lu vèye,.
i4<)-i5o. Les bèles-di-nuf , i5o-i5i. Polichinèles, i5i-i52.
Rapport de Charles Gothier, 129-130. 44-°^493-6V)-i4
1903. — Les mâlhureûs, par Martin Lejeune,
B44, 409-435.
Recueil de i<> poésies. Wallon de Verviers.
Sommaire. — [Envoi], 4oç). Lès Adjèyants, d'après Ada Negri,
410-41 1- Lès mâtchanceûs , d'après AdaNEGRi, ^u-^ia. Lu galapiay
d'après Ada NEGRI, 41 --41 ^- Lu p'tit bossou, 4i"»-4I7- f-u tèh'rèsse,
d'après Ada NEGRI, 4i7"41^- ••" ol Djovoeû d'or. 418-421. Lâke
d'owrèrf/c, 421-422. Grève, d'après A. BACELLI, 422-423. Sins ovrèdje,
d'après Ada NEGRI, 4-4"42^- A cabaret. 4^^-427- /-" '"' èstroupi,
427-430. R'nonci, 43o_43i- L'aband'né, 432-433. Ètérement, 433-
434. Lu mwèrt. 434"435.
Rapport 'de Jean H.ust. 337-342. 84.o(493.6V)-i4_
193 Littérature. Nu5 [12g A.-II29 C.
903. — /•; manèdje; par Jean Lejeune. . B44. 43(i-448.
Recueil de poésies : 1» 1 sonnets et un envoi.
Sommaire. — Li bone nooèle, 436. Li mâle nooèle, 437. Li por-
trait (Vfamile, 4^7- *s pris, 40K. Ou tliricr d'fièsse, 4'<N. On /t tit
bàbà, 439. Pitit chagrin, 439. L'èfant, 44o. Li conscrit. 440. Toi
ralindani si-home, 44 '• ^' mtvért da Bêtri, 44 '• ^-' grand-mére,
44^- /-' pus ''/ rfèZ nîyêye, 442- Divins lès /nuises. 44'>- £* pèk'teû,
44-3- £/' /«Asseye, 444- Li «ète, 444- Prumîre brîhe, 44"- ^' ''"'-
rinne heure itèl djoûrnêye, 44"K ^-' prumîre heure dèl djoûrnêye,
44">- O/i ///// malheur, 44(>- [Envoi : .1 mi p'tite fèye, 447 .
Rapport de Jean Haï st. 337-342. 44°' 4i» 3.6 l_I4
c) Recueils factices de Poésies et de Chansons
.868. — Poésies anciennes A4, 43-5g.
Sommaire. — Introduction, 43. Les deux casaques, table par
Charles-Nicolas Simonon. 44-47 . Li k'tapé manège, satire, par
Henri FORIR, 48-5o. Li pantalon tramé, chanson, par Charles DU
Vivier de Streel, 5i-53. Li pess' divins les bièsses, fable, par
.Joseph Lamaye, ">4-5(J. L'aves-o' neiou passer, crâmignon, par
Nicolas Defrecheux, )7-5<).
[Ces pièces ont été noticiées séparément ci-dessus, sous les
u'- 535, 99<>. 717. 536, <)tJ4-] 44-° (493.6 1 082
1869. — Pièces anciennes A5, 43 ">9-
Sommaire. — .l/,v tante Sâra, poésie, par Charles-Nicolas Simo-
non, 43-48. Complainte d'ine jjauve botresse, chanson, par Ramoix,
4f)-5o. Li jmskèie et l'nin. chanson, par fleuri FORIR, 5i-53.
Leyiz-m' plorer, chanson, par Nicolas Dki-rkchei x. 54-5"). Mi
binamé p' tit chin, chanson, par Jean-Joseph Dehin, 56-67. Mes
cinquante an. chanson, par i.e MÊME, 58-5g.
[Ces pièces ont été noticiées séparément ci-dessus, sous les
n':4Sli. io38,8oa, 7121. 7122. 72:-!.] 44.0(493.6)-] 1082)
1871. — Pièces anciennes A6, 4'^'44-
Sommaire. — Li côpareie, poème par Charles-Nicolas Simonon,
43-52. Ancienne chanson I ijoo?), ANONYME, 53-54-
[Ces deux pièces ont été noticiées séparément ci-dessus, sous
les n"- 634, «4]- 44" (493.6)-i (082)
\ [129D-1 129 e. Littérature. 196
1884. — Quelques poésies inédites de M ichel] ïhiry,
A9, 102-12;.
Sommaire. — Les Saisons, caps d'hune et tâvlais, poème (frag-
ment), [02-117. So l'trèuin de r Fore à Lîge, poésie. 118-119.
Turin tutu, poésie. 120-121. I.' intérêt, fable. ji>2-ii>4- Li Coq
d'Aouss' et VFrumihe, fable, [25-126. Li Rairi qu'a d'I'ambicion,
fable, 127.
[Ces pièces ont été noticiées séparément ci-dessus, sous les
n0* 100.-), nu;. 490, 477, 537, 538.] 44.o(4g3.6)-i (081)
H29E 1884. — Poésies anciennes A9, 128-148.
Sommaire. — Notice, par Joseph-Ernest Demartkau, relative
à la pièce suivante. 128-134. Paskeie entre Houbiet et P won, so tes
troubles del magistrature en i(ij~. [35-i48. Envoi d'un livre à
Adolphe Lesoinne, par Charles-Nicolas SlMONOX, avec introduction
explicative. i48-i5o.
[Ces deux pièces ont été noticiées séparément ci-dessus, soû-
les n"~ 2i5, iioti.] 44<> i'4<).'5.(ij-i (082)
1886. — Encore quelques poésies anciennes,
A9, i:h-i;4-
)iis. transcrites en orthographe moderne, avec
i des mots.
Notice par N[icolas] L[equarrÉ], i5i-i52.
/• de << Tonneli « ù l'honneur <li Son Altesse
ice di Velbruck,élu unanimement li i(i jmwir /"->
8. Paskeie so l'air « C'est ce qui me console », par
>-i6i. Chanson patriotique namuroise tote novelle,
inssitôt que je t'aperçois», 162-168. Paskeie ligeoise,
•liaiisou. est en « liégeois habillépar ci par là
44.o(493)-i4(o82)
(Quatre
cl.a
notes sur
le s(
Somma
ire.
Chanson
so I
Anonyme
' '' /'
1 53
M. IIi.ko'i
TE,
sur l'air
«An
169-174.
M)7 Littérature. X" 1129F.
1886. — Quelques chansons [et Fables et Poésies j de
J[oseph] Lamaye Ail, 100-17:").
Sommaire. — Pitite response des maçons ;i mand'mini d'I'êvèque,
loi-io;. Li Notru-Dame di Vise, 108-110. Les quête, 1 11-11;. Les
élection d' Lige de ag octobre i83g, 1 14-117. Rapport di l'Arche-
vêque di Mûlène, 11S-121. Seiance de Synode de prumi d'Jun i8/j.3,
îiiii-i i>5. Li R'nû et l'Coirbû, fable, 126-127. Li Leîip et VOgnai,
fable. 128-129. Lipess' divins les biesse, fable, i3o-i32. Les deux
Mulet, fable, [33. Li Leup et VChin, fable, i34-i36. Li Crêveure
miraculeuse, i>7-i*>i. !.i Bourgogne, t52-i54. Fàve à l'occasion
des prédications du père Lacordaire, 1 ">r>- 157. Ji l'a veiou passer,
crâmignon, i58-i62. Qui vive? i63-i65. Response de vi Pont
d'sAcheàtos les plorâ, 166-170. Portrait d'on bon Ligeois, epi-
gramme, 171-173. Pétition û Conseie di Régence, satire. 1 7 4 _ f 7 -> -
[Ces i<) pièces ont ete noticiées séparément ci-dessus sous les
11"- 104"), 1046,899, 1047. 104s. 1049, 539.54o.536, 54i, 542, io5o,
798, 543, 970, 898, 83o, io(i«), 1009.] 44.0(493.6)-! (o8i 1
1886. — Pièces anciennes Ail, 176-190.
Pasquèyes liégeoises attribuées a J.-J. Beixefontaixe : fin du
iK" siècle'
Notice anonyme [par Nicolas LEQUARRÉ] donnant titre de
16 pasquèyes attribuées à cet auteur. Texte de 5 d'entre elles, sans
titres, transcrites en orthographe moderne. [44-o(4o3.6)-i7 (o8r)
1890. — Poésies [et Chansons] du banquet du -janvier
1888 H28, 245-265.
Poésies [et Chansons] du banquet du i3 janvier i8Sg,
B28, U66-293.
Poésies [et Chansons] du banquet du 11 janvier i8go,
K28, 294-321.
44.0(493)-! (082)
1892. — Chansons [et Poésies] du banquet du /.'>' décembre
i8gi A13. [o3-i34.
Chansons et Poésies]//;/ banquet du 12 décembre i8gi,
A13, i35-i59.
44.o(493)-i(o82)
N"° 1129.G. Littérature. 198
1894. — Chansons [et Poésies; du 26e banquet, 11 février
i8g3 B34, 1 19-109.
44.01 493)-i (082)
Chansons [et Poésies] du 27e banquet, i(> décembre i8g3,
I!34, 140-157.
44.0 (493)-i (08a)
1895. — Chansons [et Poésies] du 28e banquet, S décembre
1894 A14, 93-112.
44.0 (493)-i (082)
1903. — Quéquès Chansons [et Poésies] de l' XXIXe,
XXX', XXXI', XXXII' heureye .... A16, 77-128.
44.0 (493)-i (082)
1904. — Poésies wallonnes, par L. .T. Courtois,
B45. 291-322.
Wallon de Perwez.
Contient: a) ro chansons ou poèmes; b) 14 labiés traduites
de Phèdre; c) 1 fable traduite d'HoRACE ; d) 1 apologue traduit
d'OviDE.
Sommaire. — a) Le Mantia d' St-Maurté, ode, 291-293. Rontia,
chanson. 293-295. Cougnous, poésie. 290. Martchand d vén,
satire. 296-299. D'mwèzèles, satire. 299-300. Crwèsète. ode. 3oo-3oa.
Bètchi, bètcha, satire, 3o2-3o3. Causer francès, satire. 3o3-3o5.
Me vi w.ilon. ode ou chanson. 3o5-3o7. — b) Fables de Phèdre.
Lelèpèt l'bèdot, 3o7-3o8, Le Djeraud paré et V Paivion, 3o8-3o9.
Le Sauvèrdia et /'Lire. 3o9-3io. Le Séndje djedje inte on Lèp et on
R'naud. 3io. Le Rinne-corète et l'Boû, 3io-3ii. Le R'naud et
l'Cwarbô, 3u-3i2. Le R'naud et VCegogne, 3i2. Pelé sins Vsoye,
3i2-3i3. Lès deûs Melèts et les Voleurs, 3i3. Le Moche et l'Melèt,
3i4. Le 'Le/iin et VLèp, 3i4-3i5. Le Pelé et V Moche, 3i6. Lès Lîues
naujes d'veker, 3i6-3i7. L'Home et lès Arbes, 317. — ci Lès deûs
Rais, fable traduite d'HoRACE, 317-319. — d) Philémon et Rancis,
traduit d'OviDE, 319-322.
Suivi d'un Vocabulaire du dialecte de Perwez, par Isidore DORY
et .Jean IIaust, 323-335.
Recueil couronné, médaille de vermeil hors concours : cf. A 17.
55, 78. 84.0 (4g3.()P)-i 1081)
Littérature. Nos i 1 3o-l i'î \.
d) Recueils de pensées
1889. — Concours de 1888. Rapporl sur un mémoire pré
sente hors concours, par .1 oseph]-E[rnest] Demarteau,
1527, 4o9-4io.
Titre du mémoire: I ne picèye d'ènahe ou Recueil de devises.
Auteur : Auguste] DÉOM. Non publié. 44.0 (4f)3.6)-84 C048)
1904. — Recueil de pensées présenté hors concours en 1902.
Rapport, par Jules Feller B45, 209.
44.0 (4g3)-84 (048)
1906. — Pièces envoyées en 1908 hors concours. Rapport,
par ( 'hurles] Semertier B47, i45-i49-
objets: Recueils de pensées. Recueil de locutions populaires
renfermant un nom de pays. 44.0 1 4g3 1 -84 048)
1904. — Bwèrê dC coûtés cVvisses, par Arthur Xhigxesse,
B45, 211-214.
Recueil de pensées, en prose.
Rapport de Jules FEIXER, 209. 44.0 1 4!»'-1' is4
1906. — Bwègnes mèssèdjes, pinsêyes tapêyes foû so tchic
et so tcliac, par Arthur Xhignesse. . . B46, iôi-iV.
Dialecte du Condroz.
Recueil de pensées, en prose.
Rapport de Charles Semertier, 1 4 "• ' 4 ! ) - 44-° ' '49 ">-~>>-s4
1906. — Pititès dotes, recueil de pensées, par Arthur
Xhignksse ''46, i59-i63.
Dialecte du Condroz.
Rapport de Charles Semertier, 145-149. 44.0 14;)';. Ci s;
N"s ii35-ii'Ï7 a. Littérature.
6. Traductions et Adaptations {Concours spéciaux)
1903. — Traduction ou adaptation d'une Idylle de Théo-
crite (122' concours de 1900). Rapport, par L[éon] Pak-
MF.MIKK B43, l5<)-l60.
Théocrite r.o3 (o48)=44-° ' 4!>:5''
1903. — Recueil de traductions en vers, présenté hors
concours en 1900. Rapport, par A[uguste] Doutrepont,
1543, [67-170.
A-Z i.o3(o48)=44.o(493)
1903. — Traduction et adaptation d'oeuvres étrangères
(20e concours de 1901). Rapport, par Auguste Doutre-
pont R44, 319-322.
A-Z i.o3(o48)=44.o(493>
1904. — Traduction ou adaptation (20'' concours de 1902)..
Rapport, par A[uguste] Doutrepont . . 1545,169-171.
A-Z i.o3(o48) 44.0(493)
1906. — Traduction ou adaptation : 19e concours de 1903.
Rapport, par Afuguste] Doutrepont . . B46, 115-117.
A-Zi.o3(o48)=44.o(493>
1903. —Adaptation en wallon verviétoisde la XIVe Idylle
de Théocrite. L infidélité d' Cath'rène, par Martin Le-
jeune B43, 161-164.
Wallon de Verviers. Prose.
Précédé d'une nute de l'auteur.
Rapport de Léon Parmentier, 159-1G0.
[. o3=44.o(4g3. 6V)
Littérature. X" 1 1 ">- b.
1903. L'Amour atrape lu pètche, par Martin Lejei ne,
B43, [65.
Traduction en vers de La \i\' Idylle de Théoorite. Wallon de
Verviers. — Voy. autre traduction du même conte: l'Amour et
l'mohe al lame, par Jean Lejeune. 1543, [66.
Rapport <le Léon Parmentier, i5ç)-i6o.
Théocrite i.o3 44.o(4g3.6V)
1903. — L'Amour cl l'mohe at lame, par Jean Lejeune,
B43, 166.
Traduction en vers de la xie Idylle de Théocrite. — Voy. autre
traduction du même conte : l'Amour atrape lu pètche, par Martin
Lejeune, B43. i65.
Rapport de Léon Parmentier, 159-160.
Théocrite i.o3=44.o(49.3.6)
1903. — Sondje d'oùhê, conte, par Martin Lejeune,
B44. 325-329.
Prose. Imitation de Rêne d'oiseau, par Sn.vio Dinarte. Wallon
de Verviers.
Rapport d'Auguste Doutrepont, 3i9-3a3.
Sihio Dinarte i.o3=44.o ("493.6V)
1903. — Li p'tite bâcèle et lès aloumètes, conte traduit
d' Andersen, par Antoine Bouhon . . . B44, 33o-332.
Prose. Rapport d'Auguste Doutrepont, 3ig-323.
Andersen i.o3=44.o (493.6)
1903. — Traduction de quelques chefs-d'œuvre de prose
française, par Arthur Xhignesse . . . B44, 333-336.
En prose.
Sommaire. - Li Spirou, traduit de BUFFON, 333-335. Lettre
XXX, Ri eu à Ibben, des « Lettres persanes.) de MONTESQUIEU,
335-336.
[Ces deux pièces ont ete noticiées à part ci-dessus, sous les
n°s 4^7 et 11 17].
Rapport d'Auguste Doutrepont, 3i9-323.
Buffon i.o3=44.o (493.6)
Montesquieu io3=44-° (493.6)
X" ... — ... Littérature.
1904. Li Bàte-feû, par Antoine Bouhon. B45. 173-180.
Prose. Traduit (I'Andersen.
Rapport d'Auguste Doutrepont, 169-171.
Andersen 1.03=44.01 4;,;. 6)
1904. — Li Bièrdjire et l'Hovâte, traduit d'Andersen, par
\ntoine !)(>( iion B45, [81-186.
Prose. Rapport d'Auguste Doutrepont, 169-171.
Anderseu 1.03=44.0(493.6)
1904. — Çou quu i vite .Jane racôtéve, traduit d'Andersen
par Camille Feller B45, 187-204.
Prose. Wallon de Verviers
Rapport d'A.uguste Doutri
169-171.
Andersen r .o3=44.0 < 4;, 3.6V )
1906. — Djournêye d'osté, traduction du début de << Un
Mule » de Camille Lemonnier. Par Camille Feller,
B46, J 19-124.
En prose. Wallon de Verviers.
Rapport d'Auguste Doutrepont, i i~>-i 17.
Lemonnier 1.03=44-0 '4i)3.<>Y)
1906. — Lu grand Djâque et lu p'tit Djâque, par Camille
Feller B46, ta5-i36.
Prose. Traduction du conte d'ANDERSEN : Petit Clans et grand
Claus, d'après la traduction française de I). Soi. ni.
Rapport d'Auguste Doutrepont. 11V117.
Soldi i.o3=44-o (493.6V)
1906. — Lettre de ./.-./. Rousseau au comte de Lastic, tra-
duite par Arthur Xuignesse B46, i37-i3K.
Rapport d'Auguste DOUTREPONT, 1 i5-i [6.
Rousseau J.-.I. t.o3=44-0 (493.6)
Littérature. X° ti38-ni2.
7. Littérature dramatique
A. COMÉDIES, VAUDEVILLES, DRAMES
i. Rapports
[Section à indexer entièrement
sous 44.0 (493)-2 (o48)l
1858. — Rapport présenté à l'assemblée générale sur le
concours n° 1 [de 1807]. Par Alphonse Le Roy,
Bl, 27-36.
() et : Pièce de théâtre.
1859. — Concours de i858. N° 2 : Pièces de théâtre. Rap-
por du jury, lu en assemblée générale, le 28 décembre
i858. Par Alphonse Le Roy B2i, 31-67.
1860. — Concours de i85g. Rapport du jury sur le concours
n 2. Par Alphonse Le Roy B3i, 89-78
Objet : Pièces de théâtre.
1861. — Concours de 1860. N° 3. Rapport lu en assemblée
générale le i5 janvier 1861. Par Alphonse Le K<>>,
B4i, 35-52.
Objet : Pièces de théâtre en vers.
1862. — Concours de 1K61. Rapport du jury sur le con-
cours n° 4- Par Alphonse Le Roy .... B5i, 49_7°-
Concours n° 4 : Poème dramatique où figurent comme person-
nages les héros des vieilles chansons ou traditions populaires
liégeoises.
Not i i.p-i i4<>. Littérature.
204
1863. — Concours de 1862. Rapport du jury sur les con-
cours nos 5, 6 et 9. Par Alphonse Le Roy . B61, 29- >i.
Concours n° 5 : Pièce de théâtre. 1 1.e n" G demande un Conte en
\ ers : le n" 9, un Cràmignon ou une Chanson. )
1864. — Concours de l863. Rapport du jury sur le con-
cours n° 6. Par Alphonse Le Roy .... B7i, 3i-36.
Objet : Comédie de mœurs en vers.
1867. — Concours de i865. Rapport du jury sur les con-
cours nos 8, 9, 11 et 12 du programme. Par Chfarles -
Aug[uste] Desoer B9, oi-44-
Concours n° S : Pieee de théâtre. (Le n" 9 demande la Peinture
d'un type wallon : le n° 11. un Conte en vers: le n" 112. un Cràmi-
gnon ou une Chanson. )
1868. — Concours de i8<>6. Rapport du jury sur les con-
cours nos 6, 7, 9 et 10 du programme. Par Camille
(tuknson BlOi, 29-43.
Concours n" <i : Pièce de théâtre. 1 Le n" 7 demande un Tableau
de mœurs liégeoises; le n" <), une Satire dialoguée; le n" 10, une
Pièce de vers propre à être chantée.
1872. — Concours de 1869. Rapport du jury sur le con-
cours de composition dramatique. Par Alphonse Fal-
r.oisE B13, 49~63.
1873. — Concours de 1870. Rapport du jury sur le con-
cours de composition dramatique. Par F[élix] Chaumont,
B14, 3 1-52.
1873. — Concours de 1872. Rapport du jury sur le con-
cours de composition dramatique. Par J[oseph] Delbœuf,
B14, 158-170.
Littérature. Xn> 1 1 47" i ! 54-
1877. — Concours de 1S7']. Rapport sur le concours n° 10
• du programme, par [Isidore] Dory . . . B15, 27-33.
Concours n» 10 : Pièces de théâtre.
1878. — Concours de 1874. Rapport du jury sur le cou-
cours u' 11 du programme (composition dramatique).
Par Isidore] Dory B16, 9-18.
1878. — Concours dramatique de 1876. Rapport du jury.
Par Isidore] Dory B16, 91-101.
1878. — Concours de 1876. Rapport du jury sur le con-
cours n° 10 du programme. Par Isidore Dory,
B16, 259-266.
Concours n° io : Pièces de théâtre.
1879. — Concours de 1877. Rapport sur les i4' et 12 con-
cours, par [Isidore] Dory B17, 263-273.
Concours n° 12 : Pièce dramatique. Le n" 14 demande une
Scène populaire dialoguée.
1886. — Concours de i883. nos i3 et i5. [Rapport] par
[Isidore Dory B21, 99-n3.
Concours n° [3 : Comédie. ! I.e n" [5 demande une Scène popu-
laire.
1886. — Concours de 1884. Rapport du jury sur les con-
cours nos 14 et 16. Par Victor Chauvin . B22, 365-376.
Concours n° 14 : Comédies. (Le n" 16 demande une Scène popu-
laire dialoguée. i
1886. — Concours de i8S:"i. Rapport du jury sur le con-
cours n° ii (composition dramatique). ParEug[ène] Du-
chesne B22, 545-553.
\ •- [i55-n63. Littérature. 206-
1887. — Concours de 1886. Rapport du jury sur le i3e con-
cours. Par Jules Pe rot B23, i47-i53.
[3° concours : Pièce de théâtre.
1889. — Concours de 18S7. Rapport du jury sur le 12' con-
cours. Par .Iules Perot B26, v-xiv.
m' Concours : Pièces «le théâtre.
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le 11e con-
cours. Par [Isidore] Dory B26, 179-188.
11e concours : Pièces de théâtre.
1890. — Concours de 1889. Rapport du jury sur le 11e con-
cours (Pièces de théâtre). Par Julien Delaite,
B28, 35-5i.
1891. — Rapport sur le i3e concours [de 1890], par Julien
Delaite B29, 343-357.
1'!' concours : Comédies.
1892. — Rapport sur le 11e concours de 1891 (Pièce de
théâtre), par I[sidore] Dory B32, 327-335.
1894. — Concours de 1892. Rapport sur le 11" concours
(pièces de théâtre), par Julien Delaite. . B34, 27-30.
1894. — Concours de 1893. Rapport sur le i3e concours
(pièces de théâtre en vers), par J[oseph] Delbceuf,
A35, 145-147.
1894. — Rapport sur le XIP concours de 1893, par Julien
Delaite B35, i88-ig5»
12e concours : Pièces de théâtre en prose.
Littérature. Nos 1164-117,').
1895. — Rapport sur Le 12e concours de 1894 (Pièces de
• théâtre en prose), par Ch[arles]-Aug[uste] Desoer,
B36, 137-146.
1895. — Rapport sur le i3e concours de 1894 (Pièces de
théâtre en vers), par Chfarles] Semertier, B36, 241-201.
1897. — Rapport sur le 12' concours de 1896 (Pièces de
théâtre en prose), par Ch[arles] Semertier, 1>37. 17-29.
1897. — Rapport sur le i3e concours de 1895 (Pièces de
théâtre en vers) par Ch[arles] Gothier . . B37, 87-92.
1898. — Rapport sur le i3" concours de 1896 (Pièces de
théâtre en prose), par Ch[arles] Semertier, B38, 219-231.
1898. — Rapport sur le i4' concours de 1896 (Pièces de
théâtre en vers), par Charles Gothier . B38, 289-292.
1899. — Rapport sur le i4' concours de 1897 (Pièces de
théâtre en prose), par Julien Delaite . . B39, 13-ig.
1899. — Rapport sur le i5e concours de 1897 (Pièces de
théâtre en vers), par Alphonse] Tilkin . . B39, 87-93.
1900. — Rapport du jury sur les i~v et 16e concours de
1898 ( Pièces de théâtre en prose et en vers). Par Chfarles]
Gothier B40, 93-98.
1901. — Rapport sur le iS" concours de 1899 (pièces de
théâtre en prose), par Ch[arles] Semertier, B42, 63-85-
V 1 1 ;4 1 183. Littérature.
1174 1901. — Rapport sur le i4' concours de 1899 (pièces de
théâtre en vers), par Ch[arles] Semertier, B42, [6i-i65.
1175 1903. — Pièces de théâtre en prose, [5e concours de 1900.
Rapport, par 0[ scar] Pecqueue B43, 36-43.
1176 1903. — Pièces de théâtre en vers, 16e concours de [900.
Rapport, par Ch[arles] Semertier . . 343,97-107.
1177 1903. — Pièces de théâtre en prose, i3' concours de 1901.
Rapport, par. Julien Dklaite B44, 19-22.
1178 1903. — Pièces de théâtre en vers, 1 4e concours de 1901.
Rapport, par Oscar Pecqueur. . . . B44, 243-249.
1179 1904. — Pièces de théâtre en prose, i3e concours de 1902.
Rapport, par N[icolas] Lequarré .... B45, 9-23.
1180 1904. — Pièces de théâtre en vers, 14* concours de 1902.
Rapport, par 0[scar] Pecqueur .... B45, 127-131
1181 1906. — Pièces de théâtre en prose et en vers, i4" concours
de 1903. Rapport, par Olympe Gilbart. . B46, 3i-43.
Pièces en un acte
[Section à indexer entièrement
sous 44-° (4ï)3)-22
saut exceptions indiquées.]
1863. — Pus ois, pus sots ! comèdeie-spot en in ake, par
André Delchef B61, 53-86.
En vers.
Rapport d'Alphonse Le Roy, u<»-5i.
Littérature. Nos 1183-1189.
1873. — L\wrègeda Chanchet, pièce en in acte, par A[lexis]
Peclers B14, 171-210.
En vers.
Rapport de Joseph Delbœuf, [68-170.
1873. — Li boii(]uctr èmacralaie, comèdeie en' in' ak, par
X[ieolas] Hoyex B14, 255-289.
Pièce eu vers.
Rapport de Joseph Dejardin. 158-170.
1877. — Li mohonne à deux faces, comèdeie en on acte
par J[ean]-S[imon] Renier B15, 35-71.
Pièce en vers. Wallon de Verviers.
Rapport d'Isidore Dory. 27-33.
In petit glossaire annexé, 71-72.
1879. — Li conseie délie matante, comèdeie en in acte,
mèleie di chant par Alexis Peclers . . B17, 275-3i6.
Pièce en vers.
Rapport d'Isidore Dory. 2G3-273.
1885. — Les incurâb' amon Bietmé, comèdeie en in ake,
mèleie di chant, par Alexis Peclers . . A10, 81-118.
Pièce en prose.
1886. — Li lot da Gègô, comèdeie è ine ake par Alexis
Peclers B22, 475-5n.
En vers.
Rapport de Victor CHAUVIN, 365-376.
1889. — Les amours da Toutou, comèdeie en ine ake
maheie di chant, par [Joseph] Vrindts . . B24, i-36.
En vers.
Rapport de Jules Perot. B23. i47-i53.
i4
Nos 1190-1196. Littérature. 210
U90 1889. — Les amour d'inejône fèie et /' tàvlai don manège,
comedeie maheie di chant en ine ake, par [Hubert] Désa-
moré B24, 37-81.
En vers.
Rapport de Jules Perot. R23. i4;-i53.
1191 1889. — Li manège Cokraimont, comedeie en in ake, par
Toussaint Brahy B26, 1-48.
Pièce en vers.
Rapport de Jules Perot. v-xiv.
1192 1889. — Fàte di s'ètinde, comèdeie-vaudeville en ine ake
en vers, par D.D. [Dieudonné] Salme . . B26, 49"§5.
Rapport de Jules Perot. v-xiv.
1193 1889. — Li fraque èmacralèie, comedeie en ine ake, par
Jjean] Bury B26. 159-188.
En prose.
Rapport de Jules Perot. v-xiv.
1194 1890. — A qui V pompon? pièce è ine ake en vers, par
Emile Gérard B28, nS-iSg.
Dialecte de Montegnée.
Rapport de Julien Delaite, 35-5 i.
1 195 1890. — Sèche, i bêche ! comèdèye en ine ake, par Henri
Simon . . . B28, 363-397.
En prose.
1 196 1891. — Li pipe d'à Stochet, comèdèye en ine ake, mahèye
di chant, par Jean Bury B29, 359-38g..
Pièce en vers.
Rapport de Julien Delaite, 343-357.
2ii Littérature. N08 1 197-1203.
1891. — À molin, coinèdèye en ine ake par Félix Poncelet,
B29, 891-418.
Pièce en vers.
Rapport de Julien Deeaite, 343-357.
1892. — Li mariège d'à Grogntà, comèdèye en ine ake,
par Godefroid Halleux B32, 417-4^.
Pièce en vers.
Rapport d'Isidore Dorv, 327-335.
1895. — Ine drôle d'idèye, comèdèye en ine ake, par Lam-
bert-Josepli Etienne ■ B36, 147-207.
Pièce en prose.
Rapport de Charles- Auguste Desoer. 187- 1 4<j.
1895. — L'èmancheure d'à Joseph, comèdèye en ine ake,
par Jacques Doneux B36, 209-240.
Pièce en prose.
Rapport de Charles-Auguste Desoer, 137-145.
1895. — Extrait de Li fèye Courà, drame en ine ake, en
vers, par Alphonse Boccar B36, 385-4i2.
Rapport de Charles Semertier, 241-251. 44-°(493.6)-23
1897. — Victoire ! comèdèye en ine ake, par Lambert-
Joseph Etienne B37, 3i-6g.
Pièce en prose.
Rapport de Charles Semertier, 17-29.
1898. — Li fèye Mathy, comédie è one ake par Auguste
Yierset B38, 233-267.
Pièce en prose. Wallon de Namur.
Rapport de Charles Semertier, ^i<)-23i.
V" [204-1210. Littérature.
1898. — Fùge à vinde, comèdèye en vers en ine ake, par
Godefroid Halleux B38, 293-335.
Rapport de Charles Gothier, 289-292.
1899. — Les deux Fré, draine en ine ake par Alphonse
Tilkix B39, 21-49.
En prose. Pièce jouée sous le titre de Li Portrait ou les Deux
fré s .
Rapport de Julien Delaite. 13-19. 44-o(4o3.G)-23
1899. — Li fèye dèjârdinî, comèdèye-vaud'ville en' ine ake
par Charles De hache B39, 5i-85.
En prose.
Rapport de Julien Delaite, 13-19.
1900. — Piquette et Millette, comèdèye en one ake par
Martin Lejeune B40, 99-154.
En prose. Wallon de Verviers.
Rapport de Charles Gothier, 90-98.
1901. — Matante n'ôt gotte, comèdèye en vers, en ine ake,
avou chants, par Arthur et Lucien Colsoîs, B41ii, 5-44'
Rapport de Charles Semertier, B43, 97-107.
1901. — Mes bâcelles, comèdèye en ine ake en vers par
Maurice Peclers 1>42, 167-196.
Rapport de Charles Semertier, i6i-i65.
1903. — Monnonk Pascal, comèdèye en in-ak, par Maurice
Peclers B44, 99-136.
Pièce en prose.
Rapport de Julien Delaite. 19-22.
2i3 Littérature. NoS 1211-1216.
1903. — Ruv'nou ! coinèdèye dramatique en on-ak, par
Henri Hurard B44, 217-241.
Pièce en prose. Wallon de Verviers.
Rapport de Julien Delaite, 19-22.
1903. — Aman V Mayeûr, pièce en in-ak par Maurice
Peclers B44, 251-282.
En vers.
Rapport d'Oscar Pecqueur, 243-249.
1904. — La Saint-Djan-Batisse, tableau populaire en un
acte, par Nestor Outer B45, i4i-i53.
Pièce en prose. Dialecte gaumais de Virton.
Rapports de Nicolas Lequarré et Victor Chauvin, 9-23, i35-i36.
44.0 ("0-22
1906. — Andrî ! comèdèye d'in-ak par Antoine Bouhon,
B46, 45-76.
En prose.
Rapport d'Olympe Gilbart, 3i-43.
1906. — Ida Landelin, comèdîye d'on-ak, par Louis
Bodart B46, 77-103.
En prose. Wallon de Namur.
Rapport d'Olympe Gilbart, 3i-43.
3. Pièces en deux actes
[Section à indexer entièrement
sous 44-° (493-)"22]
1858. — Li galant de V sièrvante, par M. André Uelchef,
Bl, 37-ii5.
Comédie en deux actes, en vers.
Rapport d'Alphonse Le Roy, 27-3G.
Pièce citée B2i, 3io.
Nos 1217-1221. Littérature. 214
1859. — TA Saveti, eomèdeie è deux actes, par Edouard
Remouchamps B2i, 7">-i4'ï.
Pièce en vers.
Rapport d'Alphonse Le Roy. 31-67.
1859. — Les Biesses, eomèdeie en deux akes [par Jean-
François Xhoffer] B2i, 23i-3o7.
Pièce en vers. Wallon de Verviers.
Rapport d'Alphonse Le Roy, 31-67.
1862. — Les deux soroches, vaudeville es deux akes et
deux tavlais, par M. J[ean]-F[rançois] Xhoffer,
B5i, 71-122.
Pièce en vers. Wallon de Jalhay.
Rap]>ort d'Alphonse Le Roy, 49-~°-
Premier acte seul publié, précédé p. 73 d'un Avis de l'auteur,
relatif au sujet et au dialecte. Une édition complète a été publiée
par l'auteur : Liège, J. G. Carmanne, 1862. In-8°, 78 p.
1868. — Li Maie neûr d'à Colas, eomèdeie è deux actes et
deux tâvlai, par Charles Haxnay [éditée par Joseph
Delbœuf, signant l'Avertissement] . . BlOi, 59-200.
Sommaire. — Avertissement ; Règles générales de prononcia-
tion, par J[oseph] Delbœuf, 5o.-66. Limàïe neûr d'à Cola.... avec-
notes sur le sens, l'étymologie et l'orthographe des mots. 67-177.
Appendice [supplément aux notes], 179-183. Glossaire, 184-200.
Errata, G p. non chiffrées.
Rapport sur l'œuvre dramatique, par Camille Grenson, BlOi.
29-42.
Edition citée, B22. 353 : B41i. 32, 34, 208.
1878. — Les amours da Géra, eomèdeie è deux actes, par
Edouard Eemouchamps B16, 103-179.
Pièce en vers.
Rapport d'Isidore Dory. 91-101.
1886. — Les Avinteure (/'on jônai, eomèdeie è deux acte,
par François Dehix B21, 1 15-190.
Pièce en vers.
Rapport d'Isidore Dory, 99-113.
Littérature. Xos 1222-122S.
1887. — Les amours da Maïanne, pièce es deux ake, par
Ch[arles] Hannay B23, 275-336.
Pièce en vers.
Rapport de Jules Perot, i47-i53.
1889. — Les trim'leu, tâvlai naturalisse è deux ake, par
Hfenri] Baron B26, 87-157.
Pièce en vers.
Rapport de Jules Perot, V-XIV.
1890. — Fiasse et Belle-mére, coruèdèye è deux ake avou
chant et en vers, par Dieudonné Salme . B28, 5i-ii3.
Rapport de Julien Dei.au e. 35-5 i.
1891. — Li heure d'à Soussour, comèdèye è deux ake, par
Godefroid Halleux B29, 4I9'47--
Rapport de Julien Dei.aite, 343-357.
1894. — Brique et Moirti, comèdèye è deux ake par Henri
Simon B34, 35-n8.
Pièce en prose.
1894. — Po V bouse et po V cœur, comèdie-vaud' ville è deux
ake, par Edmond Etienne B35, iop-253.
Pièce en prose, annoncée sous le titre Cœur et caur. Wallon
de Jodoigne.
Rapport de Julien Delaiïe, 188-193.
Pièce citée A 15, 109-11 1.
1894. — Maujonne pierdoue, comédie è deux ake, par
Edmond Etienne . B35, 255-3o5.
Pièce en prose ; titre primitif : Le marchait. Wallon de Jodoigne.
Rapport de Julien Dei.aite, 188-193.
Pièce citée A15, 107-109.
Nos i'22C)-i'235. Littérature. 216
1894. — Les ploqu'rèsse, comèdèye è deux ake, par Lam-
bert-Joseph Etienne B35, 307-352.
Pièce en prose.
Rapport de Julien Delaite, 188-193.
1895. — L'héritège d'à Marèye-Aily, comèdèye en vers è
deux ake, par Godei'roid Halleux . . . B36, 335-384-
Rapport de Charles Semertier, 241-1201.
1900. — One pitite creux, comèdèye, par Martin Lejeune,
E40, i55-2i9.
Pièce en deux actes, en prose. Wallon de Verviers.
Rapport de Charles Gothier, 95-98.
1900. — On voyadje à Nameur, comédie è deux ake, par
Léon Pirsoul B40, 221-272.
Pièce en prose. Wallon de Namur.
Rapport de Charles Gothier, 95-98.
1901. — Lu grève des tèheus, comèdèye è deux akes, par
Martin Lejeune B42, 87-156.
Pièce en prose. Wallon de Verviers.
Rapport de Charles Semertier, 63-85.
1903. — Li Bone Vôye, comèdèye è deùs akes, par Maurice
Peclers B43, 45-95.
Pièce en prose.
Rapport d'Oscar Pecqueur, 36-43.
1903. — Scènes extraites de Àtoû dèl cinse, comédie en
deux actes par Toussaint Bury B44, 23-28.
Pièce en prose.
Rapport de Julien Delaite, 19-22.
Nos 1236-1241. Littérature.
1903. — lne Astrapâde, comèdèye è deùs aks, avou tchant,
' par Edouard Doneux B44, 29-97.
Pièce eu prose.
Rapport de Julien Delaite, 19-22.
1904. — Dins l' gloriète, comédie en deux actes, par Jean
Wyns B45, 91-125.
Pièce en prose. Wallon de Gosselies.
Rapport de Nicolas Lequarré, 9-23.
4. Pièces en 3 actes ou plus
[Section à indexer entièrement
sous 44-° (493-6 j-23]
1859. — Li Péchon d'avril, ou Vos l'auros, vos n' l'auros
nin, comédie è cinq acques, par A.-J. Alexandre,
B2i, i45-23o.
Pièce en vers. Wallon de Marche-en-Famenne.
Rapport d'Alphonse Le Roy, 31-67.
Liste de citations : B41i. 218.
1860. — Les deux Neveux, comèdeie è treux actes, par
M. André Delchef B3i, 79-191.
Pièce en vers, dédiée à Alphonse Le Roy.
Rapport d'Alphonse Le Roy, 39-78.
Pièce citée B4i, 28-29.
1886. — Tâti F pèrriqui, comèdeie-vaudeville es treus ake,
par Edouard Remouchamps B22, 377-474»
Pièce en vers.
Rapport de Victor Chauvin, 365-376.
Pièce citée E41i. 43, g3.
1887. — Jône et vi, comèdeie es treus ake, par Alphonse
Tilkin B23, 155-273.
Pièce en vers.
Rapport de Jules Perot, i47-i53.
Nos 1242-1248. Littérature.
1242 1889. — Li k'tapé manège, comèdèye è treus ake, par
Godefroid Halleux B27, 189-260.
Pièce en vers.
Rapport d'Isidore Dory, 179-1 ss.
1248 1889. — L'ovrège da Hinri, comèdèye è treus ake, par
Félix Poncelet B27, 261-354.
Pièce en vers.
Rapport d'Isidore Dory, 179-188.
1244 1890. — Li vingince d'on fiasse, comèdèye è treus ake par
Godefroid Halleux B28, 183-191.
Pièce en vers. Fragment du Ier acte seul publié.
Rapport de Julien Delaite, 35-5i.
1 245 1891. — Lès bouteû-foù, tâv'lai naturaliste è treux ake, par
Auguste et Clément Déom B29, 4;3-5i2.
Pièce en vers. Fragments.
Rapport de Julien Delaite, 343-357.
1246 1891. — Plaisirs di Vîx, comèdèye è treus ake en vers et
avou chant, par Théophile Bovy. . . . B29, 5i3-528.
Fragments. Rapport de Julien Delaite, 343-357.
1247 1892. — U côp d'moin d'à Chanchèt, pîce wallonne è tois
ake en vers, par Auguste Yierset. . . B32, 33;-4i5.
Wallon de Namur.
Rapport d'Isidore Dory, 327-335.
1248 1895. — Pauve Chanchèt ! comèdèye è treus ake en vers,
par Jean Bury B36, 253-333.
Pièce en vers.
Rapport de Charles Semertier, 241-251.
Littérature. Xos izfy-iïô'l.
1897. — L'efant trové, pîce en qwatre ake en vers, par
Léon Pirsoul B37, 98-182.
Wallon de Xamur.
Rapport de Charles GOTHIER, ^7-92.
1903. — Blousêye, coraèdèye è treùs aks par Martin
Lejeune B44, 137-21").
Pièce en prose. Wallon de Verviers.
Rapport de Julien DELAITE, 19-22.
1904. — Li Consyince, pièce è 4 aks, da Maurice Peclers,
I>45, 25-go.
Pièce en prose.
Rapport de Nicolas Lequarrk, 9-23.
B. LIBRETTOS
1873. — Concours de 1871. Rapport du jury sur les con-
cours nos 9, 10, 12 et i3 du programme, par [Joseph]
De jardin B14, 70-87.
Concours n° 9 : Libretto d'opéra-eomitpue. (Le n° 10 demande
un Poème sur les anciennes Galeries du Palais de Liège : le 11" 1 1 .
Poésie ou Chanson ; le n° 12, Satire de mœurs liégeoises.)
84.0 (493)-293 (048)
1871. — Fauss ou Hinri et Daditt, opérette borgeuse es
treus ak et six tâvlais, paroles et musique da Hinri
Jozef [Henri-Josepli Toussaint] .... A6, 90-147.
Pièce en vers. Parodie du Faust français.
Dédiée à Alphonse Le Roy. 44° (493-6)-a93-
1873. — Lambert li foersolé, opéra comik en treus ak et si
tàvlai, [par Henri-Joseph Toussaint] . . B14, 89-145.
Parodie de Robert-le-diuble, libretto de Scribe. En vers.
Rapport de Joseph Dejardin, 75-87. 44° (493-6)"293
Nos 1254-12D7. Littérature.
1873. — Li groumancien, opera-comik es deux ak, par
H[enri]-J[oseph] Toussaint B14, 216-254.
Pièce en vers.
Rapport de Joseph Delbœuf, i58-i;o. 44.0 (4<)3.(i)-i><)'>
1887. — Li bronspotte di Hougàre ou Linâ V Sav'ti, oi>erà.
paroles et musique da B[artliélemy]-E [tienne] Dumont,
notaire à Lîge, né en 1759, moirt en 1841. Copié so l' par-
tition originale A12, 119-145.
Œuvre signalée comme perdue dans une note bio-bibliogra-
phique sur l'auteur, par Stanislas Bormans, A6, 149.
44.o(493.6)-293
1890. — Li Neveu d'à Filoguèt, opéra en ine ake par Jean
Bury B28, 161-181.
Rapport de Julien Dei.aite, 35-5i. 44.0 <493.6)-293
1901. — Scènes IX et X du Ier acte de L'amour au viyège,
opéra comique è 2 akes, par Henri Hurard,
B42, 157-160.
Wallon de Verviers.
Rapport de Charles Semertier, 63-85. 44.0 (493.GYJ-293
C. SCÈNES POPULAIRES DIALOGUÉES
(saynètes, dialogues)
1. Rapports
[Section a indexer entièrement
sous 44-° (493)-26 (°48)]
1873. — Concours de 1872. Rapport du jury sur les con-
cours nos 12 et 14 du programme. Par Ch[arles]-Aug[uste]
Desoer B14, 291-307.
Concours n° 12 : Scène populaire dialoguée. (Le n" 14 demande
une Pièce de vers propre à être chantée.)
Littérature. Nos 1258-1261.
1878. — Concours de 1874. Rapport du jury sur le con-
- cours n" i3 du programme : une scène populaire dialo-
guée. Par J. [Isidore] Dory B16, 19-21.
1879. — Concours de 1877. Rapport sur les i^' et 12e con-
cours, par [Isidore] Dory B17, 260-273.
Concours n° 14 : Scène populaire dialoguée. (Le n° 12 demande
une Pièce dramatique.)
1886. — Rapport sur le 16e concours de 1882, par J[oseph]
Dejardin B21, 27-30.
16e concours : Scène populaire dialoguée.
'*86. — Concours de i883, nos i3 et i5. [Rapport], par
[Isidore] Dory B21, 99-n3.
Concours n° i5 : Scène populaire. (Le n" i3 demande une
Comédie.)
1886. — Concours de 1884. Rapport du jury sur les con-
cours nos 14 et 16. Par Victor Chauvin . B22, 365-376.
Concours n° 16 : Scène populaire dialoguée. (Le n° 14 demande
une Comédie.)
1886. — Rapport sur une pièce hors concours [en i885|,
par Eugfène] Duchesne B22, 555-556.
Objet : lue allumette inte deux feu, par Emile Gérard, pièce
publiée sous le titre Ine brocale inte deux feu, A12, 93-J17.
1886. — Concours de i885. Rapport du jury sur les con-
cours i3, 14 et i5. Par Victor Chauvin . B22, 557-562.
Concours n° i3 : Scène populaire dialoguée. (Le n° 14 demande
une Satire ou un Conte ; le n° i5, une Pièce de vers propre à être
chantée.)
1889. — Concours de 1886. Rapport du jury sur le i5e con-
cours. Par J[ules] Perot B24, 83-85.
Concours n° i5 : Scène populaii'e dialoguée en vers.
X1* 1262-1266. Littérature.
1889. — Concours de 1887. Rapport du jury sur le 14e con-
cours. Par H[erman] Hubert B26, 189-191.
Concours n° 14 : Scène populaire dialoguée.
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le con-
cours n° i3. Par P[aul] d'ANDRiMONT . . B27, 367-368.
Concours n° i3 : Scène populaire dialoguée.
1889. — Concours de 1888. Rapport du jury sur le con-
cours n° 10. Par J[oseph]-E[rnest] Demarteau,
B27, 365-366.
Sujet : Contes wallons, Nouvelles, Scènes dialoguées en prose.
1890. — Concours de 1889. Rapport du jury sur le ix>e
concours (un Conte wallon, une Nouvelle ou une Scène
dialoguée en prose). Par Victor Chauvin . B28, 29-30.
1890. — Concours de 1889. Rapport du jury sur le i3e
concours (une Scène populaire dialoguée). Par Ch[arles]
Defrecheux B28, 3i-33.
1891. — Concours de 1890. Rapport du jury sur le i5e et
16e concours (Scènes dialoguées, Contes et Satires). Par
H[erman] Hubert B29, 49"56.
1892. — Rapport sur le i3e concours de 1891 : Scènes
populaires dialoguées en vers. Par Victor Chauvin,
B32, 265-266.
1894. — Rapport de 1892. Rapport du jury sur le i3e
concours : Scènes populaires dialoguées. Par Victor
Chauvin B34, 8-10.
Littérature. Nos 1267-1275.
1894. — Concours de i8g3. Rapport sur le i5e concours
(Scène populaire dialoguée en vers). Par Victor Chauvin.
B35, 120-121.
1895. — Rapport sur le i5e concours de 1894 (Scène popu-
laire dialoguée en vers), par Eugène Duchesne,
B36, 413-414.
1897. — Rapport sur le i5e concours de i8g5 (Scènes popu-
laires dialoguées en vers), par Victor Chauvin,
B37, 73-74.
1898. — Rapport sur le 16e concours de 1896 (Scènes popu-
laires dialoguées en vers), par Auguste Doutrepont,
B38, 269-272.
1899. — Rapport sur le 17e concours de 1897 (une Scène
dialoguée en vers), par J[ean] Haust. . B39, 2i3-2i5.
1900. — Rapport sur le 18e concours de 1898 (Scènes popu-
laires dialoguées), par Victor Chauvin. . . B40, 7-8.
1901. — Rapport sur le 18e concours (Scènes populaires
dialoguées), par Victor Chauvin . . . B42, 2i3-2i4-
1901. — Rapport sur le 14e concours de 1899 (Scène dialo-
guée en prose), par Victor Chauvin . . . B42, 52-54-
1901. — Rapport sur le 18e concours de 1899 : Scène popu-
laire dialoguée. Par Victor Chauvin . . B42, 2i5-2i6.
Sujet : Scène populaire dialoguée [et par extension : Sonnets
dialogues.]
1903. — Scènes populaires dialoguées en vers. 18e concours
de 1900. Rapport, par J[ean] Haust . . B43, 109-114.
Littérature. Nos 1276-1282. 224
1903. — Scènes populaires dialoguées en vers. i6L concours
de [901. Rapport, par A[rmand] Rassenfosse,
B44, 291-292.
1904. — Scènes populaires dialoguées, 16e concours de
1902. Rapport, par V[ictor] Chauvin . . B45, i35-i36.
2. Saynètes, Dialogues
[Section à indexer entièrement
sous 44-° (4î)3)-26]
1873. — Hairi et Battice, dialogue int' deux eaisis, par
M. Ch[arles] Rémion B14, 3o9-3i6.
En vers. Wallon de Verviers.
Rapport de Charles-Auguste Desoer, 291-007.
1873. — ,Vhan-Pierre et Françoi, par M. Ch[arles] Rémion,
B14, 317-322.
Dialogue, en vers. Wallon de Verviers.
Rapport de Charles-Auguste Desoer, 291-307.
1877. — Scène populaire : on spot, par J[ean]-G[uillaume]
Delarge B15, 388-395.
Saynète, en vers, couronnée au 12e concours de 1873. Rapport
non publié, perdu.
1878. — On tour di botresse, scène populaire, par G. [Jean-
Guillaume] Delarge B16, 23-4o.
Saynète, en vers.
Rapport d'Isidore Dory, 19-21.
1886. — On fiàse revoté, scène populaire par Emile Gérard,
B21, 3i-5i.
Saynète, en vers.
Rapport de Joseph Dejardin, 27-30.
225 Littérature. N"os 12S0-12S9.
1886. — Onjûdi d'fiesse, tâvlai populaire en in ak en vers,
par Joseph Vrindts B21, 191-216.
Saynète, en vers.
Rapi)ort d'Isidore DORY, 99-113.
1886 — L'opinion da Gètrou, dialogue, par Joseph Wil-
lem B21, 217-230.
En vers.
Rapport d'Isidore DORY, 99-113.
1887. — Ine brocale inte deux feu, scène populaire, par
Emile Gérard A12, 93-117.
Saynète, en vers.
Rapport d'Eugène DuCHESNE, B22. 555-55(J.
1889. — Scène populaire dialoguèe : Que disdu ! Ine dis-
pute. Par Jos[eph] Kixable B24, 87-99.
En vers.
Rapport de Jules Perot, S3-S5.
1889. — Pône et Jôïe, par Jos[eph] Willem, B24, 101-114.
Dialogue en prose, mêlé de chant, intitulé saynète par l'auteur.
Rapport de Jules Perot, S3-.S5.
1889. — Les pèkteuse, tâvlai populaire en' ine ake, par
Joseph Kixable B26, 193-221.
Saynète, en vers.
Rapport de Herman Hubert, 189-191.
1889. — Li loi d' <iuatre-vingt-sept, scène populaire, par
Félix Poxcelet B26, 223-25o.
Saynète, en vers.
Rapport de Herman Hubert, 189-191.
; 1290-1297. Littérature. 226
1890. — Li steûle à quowe, scène populaire, par Emile
Gérard B28, 34i-36i.
Saynète, en vers.
1891. — Nos bons vîx, scène dialoguèye en vers, par Jean
Bury B29, 66-78.
Dialogue.
Rapport de Hermaii Hubert. 49-56.
1894. — Ine nute di Noyé, scène populaire dialoguée, par
Joseph Schoenmaekers B35, 122-126.
Dialogue, eu vers.
Rapport de Victor Chauvin, 1 120-121.
1894. — Ovri et Rinti, par Alphonse Boccar, B35, 127-134.
Dialogue, en vers.
Rapport de Victor Chauvin. 120-121.
1897. — Après V messe di mèye-iwte, scène populaire
dialoguée, par Joseph Schoenmaekers . . B37, 75-83.
Noël dialogué. Wallon de Huy.
Rapport de Victor Chauvin, 73-74.
1899. — Deux voisins, scène populaire dialoguée, par
Charles Derache B39, 217-230.
Dialogue, eu vers.
Rapport de Jean Haust. 2i3-2i5.
1904. — Li Timpèsse, scène populaire, par Arthur Xhi-
gnesse B45, 137-140.
Dialogue, en vers.
Rapport de Victor Chauvin, i35-i3G.
1904. — La Saint-Djan-Baptisse, tableau populaire en un
acte, par Nestor Outer B45, i4i-i53.
Saynète, en prose. Dialecte gaumais de Virton.
Rapport de Nicolas Lequarré 9-23 : rapport de Victor Chauvin,
i35-i3G. 44 0 (?)-a6.
Littérature. Xos I292-i3o3.
D. MONOLOGUES
[Section a indexer entièrement
sous 44.o(493)-27]
1860. — Li vi bounhamme, par G. [Jean-Guillaume]
Delarge B3i, 236-237.
Rapport de Joseph Dejardin, 19.3-212.
1878. — Li Cinkwanteine (l'on patriote, monologue et
seeine, par A[lexis] Peclers B16, 297-302.
Rapport d'Adolphe Nihon, 289-296.
Pièce citée A9, 183-184.
1891. — Jâsez-m'ènnè et ni m'è jàsez- nin, par Emile Gé-
rard . . . • B29, 564-566.
Rapport non publié, perdu (cf. B33, p. 89, ligne n.)
1894. — Ji n' ois'ren nin ! par Jean Bury . B34, i32-i33.
1894. — ■ Nosse matante Bèbèthe, monologue, par Emile
Gérard B34, i43-i45.
1894. — Ax fricasseu cV fève, par Victor Cornet,
B34, i54-i55.
1894. — One rèseonte, par Louis Sonveaux, B35, 170-172.
Apologue, intitulé « monologue » par l'auteur. Sujet populaire
rajeuni. Wallon de Namur.
Rapport de Herman Hubert, i48-i5o.
1894. — lue pârtêye rti plaisir, monologue, par Emile
Gérard . . B35, 181-184.
Rapport de Herman Hubert, [77-180.
Nos i3o4-i3(>7. Littérature.
1303 1894. — Assez ! déclamation, par Emile Gérard,
B35, 185-187.
Rapport de Hermaii Hubert, 177-180.
1304 1895. — Soiw'nir cl ex position, monologue, par Léon Pir-
soul B36, 4;4-48o.
Wallon de Xamur.
Rapport de Herman Hubert, 460-462.
[793] 1900. — Li Patrèye ! par Emile Gérard . B40, 285-286.
Monologue ou chanson.
Rapport de Herman HUBERT, 278-275.
[656] 1901. — Tauv'lai de i Nature, Scènes du famile, etc., par
Martin Lejeune B42, 263-297.
Recueil de poésies. Wallon de Verriers.
Contient, p. 284-286 : C'est i vint, monologue traduit du
français.
Rapport de Charles Defrecheux. 25q-2(>i.
1305 1903. — Toi V monde égal, dit par Fauconnier, A16, 106.
Monologue, traduit du français par Dieudonné Bury, dit par
M. Jacques Fauconnier.
1903. — Li billet d' lotrèye, par Charles Derache,
A16, m-112.
1904. — Poésies wallonnes, par L. J. Courtois,
B45 291-322.
Wallon de Perwez.
Contient notamment : Causer francès, monologue, 3o3-3o5.
Recueil couronné, médaille de vermeil hors concours : cf. A17,
55, 78.
Littérature. Xos i3«>7-i3o8.
IV
SUPPLÉMENT
I. Publications faites en dehors du Bulletin et de
l'Annuaire
A. BANQUETS ANNIVERSAIRES DE LA SOCIÉTÉ
i. Invitations rimées
[Section à indexer entièrement
sous IS4.0 (493.G)-i : 3;»4- r ]
1859. — On promette ine heurèie qui seret longue et
bonne etc. Par Auguste Hock.
Poésie. Invitation au 2e banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
Édition originale perdue.
La poésie est reproduite dans Aug. HOCK, Œuvres complètes,
t. I. deuxième tirage, p. 254-i*55. In-S°. Liège. Vaillant-Carnianne.
1876.
1860. — Messieu ! Excusez-me s'il v j>lait bin De V liberté
etc. Par A|uguste] H[ock].
Poésie, invitation au 3e banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
Occupe la ]>. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 3 décembre 18G0: format în-4° '212. 8X 1 4-"» •
NTos [3o9-i3i3. Supplément. 23o
1861. — Monsieu, Si nos avez-t-ideie De v'hèrer wisse qu'on
reie, etc. Par A[uguste] H[ock].
Poésie, invitation au 4' banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
Occupe la |). 2 «Tune circulaire de la Société a ses membres, en
date du i" décembre 1861 : format in-4" (28X22.8).
1862. — Dièwâde Messieus ! Vis sov'nez-ue etc. [Par Au-
guste Hock î.
Poésie insérée dans un croquis reproduit à l'aide de signes
typographiques, et représentant une bouteille à bourgogne. Invi-
tation au 5e banquet de la Société liégeoise de Littérature wal-
lonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 1" décembre 18G2; format in-4" (29X22.8).
1863. — Comme l'an passé v's avez sayî m' boteye, etc.
[Par Auguste Hock].
Poésie imprimée dans un croquis autographié représentant un
verre à genièvre de forme liégeoise. Invitation au (y banquet de
la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres,
en date du 1" décembre i863; format in-4° (19. 8X12. 8).
1864. — Ine crâne-invitation, par A[uguste] H[ock].
Poésie imprimée dans un croquis litliographié représentant un
robinet de tonneau. Invitation au 7' banquet de la Société
liégeoise de Littérature walloune.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 5 décembre 1864; format in-4" (3iXa3).
1866. — Aoi, Ligeois, Li joie Revoie Rivint Si bin, etc [par
Auguste Hock].
Poésie imprimée dans un croquis lithographie représentant une
guitare. Invitation au 8' banquet de la Société liégeoise de Litté-
rature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 0 décembre 1866: format in-4° (27X20.8).
Supplément. N"os 1 3 r 4" 1 3 1 S .
1867. — Un couvert sans contrôle, par Auguste Hoc k.
Poésie insérée dans un croquis lithographie représentant une
cuillère et une fourchette posées en croix. Invitation an 9e banquet
de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société a ses membres, en
date du r1 décembre 1S67 : format in-4" (28.8X22.8).
1868. — Vos m'cial èco .' Par A[uguste] H[ock].
Poésie insérée dans un croquis lithographie représentant une
sonnette. Invitation au ne' banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
( (ccupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 1" décembre 1868; format in-4" (3i.5Xa3.5 .
1869. — Li bonne-heure [par Auguste Hock
Poésie insérée dans un croquis autographié représentant un
cadran d'horloge et son pendule. Invitation au 11e banquet de
la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du i3 décembre 1869; format in-4° (3i.5Xa3.5).
.871. — Sins tambour ni trompette [par Auguste Hock].
Poésie insérée dans un croquis autographié représentant un
tambour et une trompette suspendus. Invitation au 12' banquet
de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 4 décembre 1871 ; format in-4" (3i. 5X23.5).
1872. — Vers di saison [par Auguste Hock].
Poésie insérée dans un croquis autographié signé H'., et repré-
sentant un verre à bière dite Saison, de forme liégeoise. Invitation
au i3e banquet de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
( occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 1" décembre 1S72 : format in-4" (28.5X23).
N0> i.'!i<)-i'i2'i. Supplément. 232
1873. — Les instmmint à vint [par Auguste Hock].
Poésie insérée dans un croquis autographié représentant une
guimbarde et un mirliton suspendus. Invitation au i4' banquel
de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la ]>. 2 d'une circulaire delà Société à ses membres, en
date du i5 décembre 1S7.S : format in-4° (35X23).
1874. — Li (leur des banquet [par Auguste Hock .
Poésie insérée dans un croquis autographié représentant des
pampres et une rosacée allégorique. Invitation au i5e banquet de
la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire delà Société à ses membres, en
date du 2 décembre 1S-4: format in-4° (28X22).
1875. — Les Sicrviette po l'rawette par A[uguste] H[ock].
Poésie insérée dans un croquis autographié représentant une
serviette roulée sous un anneau. Invitation au 16' banquet de la
Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du i5 décembre 1872 ; format in-4" (29. 8X23).
1876. — Ine lampe à ralloumer [par Auguste Hock .
Poésie insérée dans un croquis autographié représentant une
espèce de lampe liégeoise, dite lalhponète. Invitation au 17' ban-
quet de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. i> dune circulaire de la Société à ses membres;
en date du i5 décembre 1876; format in-4 (3o.5X22.8).
1877. — Houkiz, m' dist-on, vocial décimbe rio'nou, etc.
[par Auguste Hock].
Poésie imprimée avec deux épigraphes en vers wallons, dans
un dessin autographié représentant un livre ouvert montrant :
page de droite, épigraphe et attributs bachiques; page de gauche,
épigraphe et poésie. Invitation au 18e banquet de la Société lié-
geoise de Littérature wallonne [n'a pas eu lieu en 1877].
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 22 décembre 1877: format in-4° (35X23).
233 Supplément. Xos i324-i328.
1878. — Li prumi mostârdi [par Auguste Hock].
Poésie insérée dans un croquis autographié signé A. C, et
représentant un moutardier de forme ancienne. Invitation au
iS' banquel de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
< >ccupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 14 décembre 1S7S; format in-4° (i6.5X2o).
Poésie reproduite : A9, 17G-177.
1881. — On n'sareu trop fer des banquets par Auguste]
Hock.
Poésie insérée dans un dessin autographié représentant un
trophée de drapeaux et bannière. Invitation au 19e banquet de la
Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 7 juillet 1881 : format in-4" (28X22).
1886. — Trompette d'appel, contrainte par cor, par [Auguste]
Hock.
Poésie insérée dans un dessin autographié représentant un
trophée de bannières, trompettes et cor. Invitation au 20'' banquet
de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 21 décembre 1886; format in-4" (29.8X23).
Poésie reproduite : A 12. 1S--18S.
1887. — Banquet wallon, prumire intrèie, vôsseûr di
société [par Auguste Hock].
Poésie imprimée dans un croquis représentant une voussure
allégorique. Invitation au 21e banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 27 décembre 1877 ; format in-4" (3oX23).
Poésie reproduite : B28. 240-246.
1889. — Comme à vi.x timps d' V honnêtité etc. Par A[u-
guste] H[ock].
Poésie insérée dans un dessin lithographie représentant une
crécelle. Invitation au 22' banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 2 janvier 1889; format in-4' (3o 22,8 .
Poésie reproduite : B28. 20(1-207.
Y [329-i332. Supplément. 234
1890. — Baromète <lr V Société Wallonne, par A|uguste]
EI[OCK .
Poésie encadrant un dessin représentant un baromètre à
inscriptions facétieuses. Invitation au a3e banquet «le la Société
liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société a ses membres, en
date du 28 décembre 1889; format in-4" (3oX23).
Poésie reproduite : R28, 294-296.
1330 1890. — L'âbe de Jardin, par A.[uguste] H[ock].
Poésie accompagnant un dessin signé.l. //. del. etD. Henrotte se,
représentant un arbre à fruits symboliques, avec, entre les
racines, le portrait de Joseph Dejardin. Invitation au 24e banquet
île la Société de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société a ses membres, en
date du 1" décembre 1890; format in-4" (3oXa3).
Poésie reproduite : Al 3, 104-105.
1891. — Pinsêye di Jubilé, 25e invitation, par A[uguste]
Hock].
Chanson accompagnant un dessin lithographie, signé A. H.
de!., et représentant une série d'objets symboliques, disposés en
hauteur et entremêlés de fleurs, avec, au pied, divers attributs.
Invitation au 20' banquet de la Société liégeoise de Littérature
wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du i" décembre 1891 : format in-4° (3oX23).
Chanson reproduite : A13, i36-i37.
1892. — Traze et traze fait vingt-sihe, [par Auguste Hock].
Deux poésies imprimées dans un dessin autographié. signé
.1 . //. et composé de feuillages, avec une clochette fêlée suspendue
en haut à gauche. Invitation au 26e banquet de la Société liégeoise
de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société a ses membres, en
date du S décembre 1892; format in-4° (3o.5X^3).
Poésies reproduites : R34, 1 19-120.
235 Supplément. N"s i333-i336.
1893. — Li banse des Société wallonne, par A[uguste]
' H[ock].
Poésie intitulée Nosse pitite banse, insérée dans un dessin auto-
graphié, signé A. II. del. e1 représentant : au bas, le sol herbeux
et fleuri, aux rotes, deux arbres ébranchés, au haut un berceau
d'enfant accompagné de divers attributs et d'un tableau où
figurent le nom de quelques-uns des fondateurs de la Société.
Invitation au 27e banquet de la Société liégeoise de Littérature
wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du rr décembre i8ç)3; format in-4" (3oXa3).
Poésie reproduite : B34, 1 40-141.
894. — Ami, ninez ! [par Auguste Hock].
Poésie imprimée, encadrée par un dessin autographié, signé
A. H. : feuillages mêlés de divers attributs. Invitation au 28e ban-
quet de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la société à ses membres, en
date du 24 novembre 1894; format in-4" (3o 23).
Poésie reproduite : A 14, 90-96.
1896. — Dimanans jône ! par A[uguste] H[ock].
Poésie insérée dans un dessin autographié, signé A. II. del.,
composé de feuillages et guirlandes de fleurs. Invitation au 2;)»'
banquet de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2. d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 28 novembre 1896; format in-4" (3oXa3.5).
Poésie reproduite : A16, 77-78.
1897. — Les uix respleu, par A[uguste] H[ock].
Poésie imprimée, dans un cadre orné de feuillage, autographié
et signé A. H. Invitation au 3oe banquet de la Société liégeoise
de Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 22 décembre 1897: format in-4° (28X22).
Poésie reproduite : Al 6, 84-85.
\ M [337-i34i. Supplément. 236
.898. — A mes Ami, par A[uguste] H[ock].
Poésie datée <lu i" décembre 1898. Invitation au 3ic banquet
de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la p. i> d'une circulaire de la Société a ses membres
(la date manque); format in-4" (3oX22.8).
Poésie reproduite : A 16. 87.
1899. — Les Société wallonne, par Auguste] H[ock].
Poésie. Invitation au 'te'' banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 25 novembre 1898; format in-4° (3oX23).
Poésie reproduite : Al 6. 107-108.
1900. — A nos ami, par A[uguste] H[ock],
Poésie. Invitation au 33e banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
Occuiie la p. 2 d'une circulaire de la Société a ses membres, en
date du 3o novembre 1900; format in-4n (3oX23).
1905. — Sol couse di noste Èsposicion... [par Nicolas
Lequarré].
Poésie. Invitation au 37e banquet de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
Occupe la p. i> d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 2S novembre igo5 ; format in-4" (28X22).
1906. — iHb(>-igoG [par Nicolas Lequarré].
Poésie. Invitation au 38e banquet, banquet du Cinquantenaire
de la Société liégeoise de Littérature wallonne.
Occupe la ]>. 2 d'une circulaire de la Société à ses membres, en
date du 10 décembre 190G; format in-4° (28x^1 8).
Supplément. Nos r'>4^-i344-
[Section u indexer entièrement
sens 394.] (084 : I)]
2. Menus illustrés
1858. - .'>'() A'6re i858. Bonne heurêie dé /' Société wallonne
di Lige. Par [Joseph] Buckens.
Menu du 1" banquet anniversaire de la Société liégeoise de
Littérature wallonne.
Lithographie. Lith. de J. Coune. Épreuves sur chine collées
sur papier pâte blanc.
Sujet : Botresses : attributs gastronomiques et allégoriques.
Devise : C'est on p'tit valet, vos ârez de bonheur ajirès. — Sous le
titre : Sept et sept et /' raivette, menu facétieux en wallon, ANONYME.
Dimensions de la feuille : 3o X 22. Dimensions du chine :
:>3 X i5-5.
1859. — 2j Xbre 180Ç). Eco 'ne heurèie de /' Société wallonne
di Lige. Par J[osepli] Buckens.
Menu du 2'' banquet de la Société liégeoise de Littérature
wallonne.
Lithographie. Lith. J. Coune. Epreuves sur chine collées sur
papier pâte blanc.
Sujet : Descente de mineurs dans une houillère ; cràmignon.
sous le titre : Pnpi comme quoi qu'on l'accomôde, menu facétieux
en wallon. ANONYME.
Dimensions de la feuille : 3o.a X '22.-2. Dimensions du chine :
i>->. 3 X 17-9-
1860. — 2(j Xbre 1860. C'est a treuzême côp qu'on veut
les maisses. Par Dkaxer [Jules Renard].
Menu du 3e banquet de la Société liégeoise de Littérature
wallonne.
Dessin autographié. Impr. J. Coune, à Liège.
Sujet : Cràmignon, auprès du Perron orné d'un trophée de
drapeaux. Types d'ouvriers liégeois, caricatures. — Sous le titre :
C'est aute choi qu de ijotte, menu facétieux en wallon. ANONYME.
Dimensions de la feuille : 33.5 X 27.
v i i p-L.jjs. Supplément.
1861. — Société wallonne. Qu'elle affaire à Lige ! Par
Draner [Jules Renard].
Menu du 4' banquet de la Société liégeoise de Littérature
wallonne, on date du 28 décembre 1861.
Dessin auiographié. Sans nom d'imprimeur.
Sujet : Types de la rue à Liège, caricatures. Fronton orné de
drapeaux et attributs patriotiques. — Sous le titre : Çou qu'on
magn'ret 1 vingt-hût Xbre 18G1 : menu facétieux en wallon.
ANONYME.
Dimensions : 36.6 X 27.
1862. — [Arrivée des Wallons nu local de la « Soeiéié libre
d'Emulation », siège du banquet. Par Ernest Renoz.]
Menu du 5e banquet de la Société liégeoise de Littérature
wallonne, en date du 127 décembre 1K62.
Épreuve photographique d'après un dessin à la plume et au
lavis.
Sujet : Un astrologue dévoile la salle du banquet devant les
Wallons. Portraits-charges de. Julien d'Andrimont, François Bail-
leux, Ulysse Capitaine, Joseph Dejardin, Delgotalle, Auguste
Ilock. Hyacinthe Kirsch. Alphonse Picard. — Devises : Todi pus
gros. C'est V fameux Bernay qu'as fapotiké l'affaire. — Contient
le menu facétieux en wallon, anonyme.
Dimensions de la feuille : 3i X 23. Dimensions de la photo :
21.8 X 17.8.
1863. — Sihaime heuraye de V Société wallonne di Lige, li
leddimain d'Noïé i863. [Par Alfred Hubert.]
Lithographie originale. !.. Severeyns-Michel, Liège. Tirage en
deux tons, une teinte et blanc réservé.
Sujet : Un cràmignon : au fronton, chanteurs ambulants, perron,
victuailles : à gauche, pinsonistes, coquelis. Devise : Quelle
vikâreie. — Contient le Magn'hon : menu facétieux en wallon,
ANONYME; texte reproduit A2. 142-143.
Dimensions de la feuille : 33X23.5. Partie couverte : 3o.i X20.8.
1864. — j' Heureie de l Sè>ciété Wallonne di Lige. 28 de
meu d' décimbe 186^.. [Par Alfred Hubert.]
Lithographie originale. Tirage en deux tons et blanc réserve.
Liège. L. Severeyns et A. Faust.
Sujet : Les Fêtes publiques à Liège. — Devise : Di tôt les Fiesse
di VAnnèie, c'est todi l' nosse qu'a /' pompon .' — Contient le
Magn'hon, menu facétieux en wallon. ANONYME.
Dimensions de la feuille: 36.7X27.5. Partie couverte: 3o.8X2i.3.
o3t) Supplément . Nos i349-i352.
1866. — Hutême heureie del Société wallonne di Lige,
, 2g x*re j866. [Par Ernest Renoz.]
Kprem c photographique d'un dessin a la plume et au lavis. Ed.
Magis, photographe, Liège.
Sujet : Sous le titre Li theate Ugeois iy5y-iy58^ illustrations
pour les différentes pièces du Théâtre Liégeois du 18e siècle. —
Contient un menu facétieux en wallon, anonyme: texte reproduit
A3. 184.
Dimensions de la photo : il X 24.8. Le seul exemplaire connu
1867. — Nouvême heureie. Société wallonne di Lige. 28
Xbre 186- . [Par Ernest Renoz.]
Épreuve photographique d'un assemblage de dessins à la plume
el au lavis. Walthère Damry, photographe, Lieue.
Sujet : Aspects des rues de Liège.— Contient le menu facétieux
en wallon, anonymi:: texte reproduit A4. 86.
Dimensions de la feuille : 3ç).G X 3o. Partie couverte : 20X26.
1868. — Société wallonne di Lige. Comptant les ànneie so
nos deugt : Xme Heureie. 1868. Par Ernest Renoz.]
Menu dubanquet du 2G décembre 1868.
Épreuve photographique d'un dessin à la plume et au lavis.
J. Servais, photographe, Liège.
Sujet : La Poésie wallonne se rendant au banquet liégeois. Por-
traits charges de Julien d'Andrimont, Stanislas Bormaus, Ulysse
Capitaine. Victor Collette. Nicolas Defrechettx. Jean-Joseph
Dehin, Joseph Dejardin, Delgotalle, Charles-Auguste Desoer,
Camille Grenson, Auguste Ilock. Alphonse Le Roy. Adolphe
Picard. — Contient le menu facétieux en wallon, anonyme: texte
reproduit A5. Cio.
Dimensions de la feuille : 45.3X3i.8. Partie couverte :
34.6X26.7.
1869. — Société wallonne di Lige. XI heureie, 2gdécimbe
186g. [Par Ernest Renoz.]
Épreuve photographique d'un texte imprime entouré de divers
dessins à la plume et au lavis.
Sujet : Le Vieux Liège, plan et vieux aspects de la Ville de
Liège. — Au milieu, menu facétieux en wallon, anonyme: texte
reproduit A6. 234.
Dimensions de la feuille : 35.8 X ^(>.:î. Dimensions de la photo :
24.12X21.3.
Y [353-i356. Supplément. 2^0
1871. — XIIe heureie <lc V Société wallonne <li Lîge.
3o décimbe iS~i. | Par Ernest Renoz.]
Epreuve photographique d'un texte imprimé entouré de dessins
a la plume et au lavis. Photographie de Ch. Claesen, Liège.
Sujet : Scènes illustrant le chant Valeureux Liégeois, avec
paroles et musique. — Au milieu, sous le titre Doze feie doze Ça
fret '/je grosse, menu facétieux en vers wallons [par Adolphe
Picard] ; texte reproduit A7. 192.
Dimension delà feuille 4'>-(> X 80.7. Partie couverte : 27 X 20.
encadrée à 6mm. d'un trait doré.
1872. - XIIIe heûrèie. Société Wallonne di Lige. 28 dé-
cembre 1832. [Par Ernest Renoz.]
Épreuve photographique d'un assemblage de dessins a la plume
et au lavis.
Sujet : Salomon et Sancho Pança ; illustrations pour certaines
applications de proverbes wallons dans la littérature wallonne. —
Au milieu, menu facétieux en vers wallons [par Adolphe Picard] ;
texte reproduit A8, i(J8.
Dimensions de la feuille : 4^.3 X 3o. Partie couverte : 3o.5 X 22.
1873. — XIV heureie, 10 janvier 18-4. [Par Ernest Renoz.]
Kpreuve photographique de dessins à la plume et au lavis.
Sujet : Légendes sur quelques châteaux du Pays de Liège. — Au
milieu, menu facétieux en vers wallons, [par Adolphe Picard] :
texte reproduit A8. 177.
Dimensions de la feuille : 4^.3 X 3o. Partie couverte : 3o X 22.5.
1874. — XVe heurée dei société wallonne, 2G Xbre 18^4.
Par V[ictor] Lemaitre.
Dessin à la plume, lithographie en deux tons, blanc réservé.
Sujet : Çou quf no esti [un gaulois], ('ou <ju' no estans [un garde
civique]. Fond semé de caricatures avec devises wallonnes. — Au
milieu, menu facétieux en vers wallons; [par Adolphe Picard];
texte reproduit A8 , 181.
Dimensions de la feuille : 40.ÔX29.8. Partie couverte : 27.7X22,
encadrée à 7 mm. d'un trait noir.
Supplément. Xos [357-i36o.
1876. — XVIe heureie de V Société Wallonne di Lige,
H janvier rS-ti. Par Ch[arles] Florenville et Ed. de
GUAITA.
Lithographie en couleurs, [mpr.-lith. Fr.Becker, rue du Pont, "><j.
Sujet : Les XXXII Bons Mestîs, armoiries des 3^ Bons Métiers
de la Cité de Liège. Au pied, attributs gastronomiques. —
Au milieu. Menu facétieux en vers wallons [par Adolphe Picard :
texte reproduit A8. 1N4.
Dimensions de la feuille . 45.8 X ■'*<>.
1876.— XVIIe heureie de l' Société Wallonne di Lige,
3o décimbe i8-C>. Par Cli, Florenville et de Guaita.
Lithographie en couleurs. Lith. Fr. Becker. Imp. Bordt.
Sujet : Les bonnes veie de oî Puis d Lige. Blasons de Bonnes
Villes de l'ancienne Principauté de Liège. Au pied, attributs gas-
tronomiques et bachiques. — Devise : Li veïe ûs nonnes vikareies.
Au milieu. Menu facétieux en vers wallons [par Adolphe
Picard]: texte reproduit A8. 187.
Dimensions de la feuille : 47-8X3i. 7. Partie couverte : 4.1X20. 5.
1877. — XVIII Heureie de V Société Wallonne di Lige,
2(j décimbe iS~~. Par Ch[arles] Florenville et Ed. de
Guaita.
Lithographie en couleurs.
Sujet : Armoiries des six Yinàves de Liège, sur une assiette
posée sur une nappe a carreaux, frangée aux 4 côtés. — Devise
Les Lîgeois sont des fenès gueuie. — Au milieu. Menu facétieux en
vers wallons, [par Adolphe Picard]: texte reproduit A8. [90.
Dimensions de la feuille : 4- X 3o. Partie couverte : 40X28.
1881. — XIX heureie de V Société wallonne di Lige. Jubilé
d' 25 ans dé /' Société, .'li décimbe 1HS1. Par Chjarles]
Florenville et Ed. de Guaita.
Date du banquet : 23 juillet 1 ss 1
Lithographie en couleurs. Lith.J. Lobel, Gand. (Quelques rares
exemplaires ont été rehaussés de lavis. 1
Sujet : Constructions du quartier de l'Ile-de-C merce, a Liège.
— Vers le bas, Menu facétieux en wallon. ANONYME; texte repro-
duit, A9. 178-179.
Dimensions de la feuille : 47X^0. 7. Partie couverte : 3g. 5 X 2(5.
Nos i36i-i364. Supplément.
242.
1887. — XXe heureie <Ic V Sociale wallonne. [Par Armand
Rassenfosse].
Date du banquet : 8 janvier 1887.
Photogravure d'après un dessin à la plume et au lavis, pose sur
fond bistre. [Impr. Auguste Bénard, Liège.]
Sujet : Ine jâbe dispots. Illustrations de quelques proverbes
wallons. Au milieu, appliqué, Menu facétieux en vers, signé
J[oseph] D[ejardin] et reproduit sur son écriture; texte repro-
duit A 12. iS()-i(,o.
Dimensions de la feuille : 41 X3o.8. Partie couverte : 122 X i5.6,
fond dépassant de i>5 mm.
1887. — Li Botique da Tàti, par J[oseph] Dejardix.
Poésie wallonne imprimée, encadrée par un dessin lithographie
représentant une perruque.
Occupe la p. 4 ('u Menu du « Banquet offert [par la Société
liégeoise de Littérature wallonne] à M. Remouchamps, le n juillet
1887, a l'occasion de la 5oe représentation de Tâtî V Perriqui «.
Liège. II. Vaillant- Carmanne. Format in-i0 (18. 3 X 12).
1888. — XXIme Heureie de V Société wallonne. [Par Ar-
mand R ASSKM-OSSE. |
Lithographie en couleurs, avec blanc réservé. (Et non chromo-
typo comme l'indique la firme. 1 Auguste Bénard, Liège.
Sujet : l'n cràmignon. Devise : Vivent les Wallons. — Dans le
blanc réservé. Menu facétieux [par Joseph Dk.iakdin]. imprimé;
texte reproduit. P,28. 1247.
Dimensions delà feuille : 434X3i. Partie couverte : 35.5 124. S.
1889. — 12 janvier iSS<). XXIIème Heureie de /' Société
wallonne. Par Afrmand] Rassenfosse.
Phototypie d'après un dessin au crayon. Impr. A. Bénard, Liège.
Sujet : La Muse wallonne. Liste de titres de pièces wallonnes
et liste de noms d'auteurs wallons. — Au liant a droite, Magn'hon :
Menu facétieux en vers wallons [par Joseph Dejardin] ; texte
reproduit P.28. 268.
Dimensions de la feuille : 4'»-- X 'D ..">. Partie couverte :
28.2 X i4-9-
■2^3 Supplément. Nos i365-i368.
1890. — XXI II""' Heureie. Cramignon liégeois. [Par Ar-
, mand Rassenfosse.
Héliogravure sur cuivre d'après un assemblage <le dessins au
crayon. [Impr. Aug. Bénard, Liège.]
Sujet : Illustrations pourquelques cràmignons wallons. — Menu
facétieux, avec Introduction en vers wallons [par Joseph
Dejardin] contenant des allusions à différents cràmignons. La
numérotation renvoie à celle de B 18 = Recueil d'Airs de Cràmi-
gnons de TERRY et CHAUMOXT, Liège, 1891. Texte de ce Menu
reproduit B28. -2<jV,--2i)- .
Dimensions de la feuille : 4G.N x 3o. Partie couverte : 3i X ^'î.j.
1890. — Société liégeoise de Littérature wallonne. XXIVe
Heuréye.li i.'ldèdierain meus i8go. Par Ffrançois] Xamur.
Lithographie originale, tirée en trois tons, et blanc reserve.
Impr. F. Bordt, Liège.
Sujet : Défilé d'auteurs wallons sur la Montagne de Bueren, a
Liège. Portraits-charges : chaque personnage porte une pancarte
donnant le titre de ses œuvres principales. — Au haut a gauche.
Menu facétieux en vers wallons [par Joseph Dejardin]: texte
reproduit A 13. io5-io6.
Dimensions de la feuille : 46.2 X3i. Partie couverte: 43.5 > 3o.3.
1891. — XXVe Heureie del Société wallonne, rj décimb'
i8gi. Par Armand Rassenfosse.]
Lithographie en couleurs, blanc réservé. Impr. Aug. Bénard,
Liège.
Sujet : Illustration pour la chanson populaire dialoguée Le
Seigneur et la Bergère 0, avec texte et musique de cette chanson.
— Au haut. Magn'hon, menu facétieux en vers wallons [par
Joseph Dejardin].
Dimensions de la feuille : 4:> X 32. Partie couverte : 34 X i\.~>.
1893. — XX\ I Heureie del Société wallonne. 11 févrir
i8g3. Par Armand Rassenfoss] .
Lithographie en couleurs. [Impr. Aug. Bénard, Liège.]
Sujet : V Argayon. VArgayonne et Laulau, géants communaux
de Nivelles : accompagnés d'allusions graphiques au poème héroï-
comique V Argayon par M.-C. Renard. Bruxelles. i8g3. — Au lias à
gauche : Magn'hon, menu facétieux en vers wallons [par Joseph
Dejardin] : texte reproduit K34. 121.
Dimensions de la feuille : 43 • 32. Partie couverte : 33. 5X24.5.
\ [369-1372. Supplément.
244
1893. — _'7'" Heureye del Société Wallonne. îC, décimbe
i8g3. [Par Armand Rassenfosse.]
Lithographie en couleurs, texte imprimé, impr. Aug. Bénard,
Liège.
Sujet : Illustration pour Li Xeûre Paye, par Henri Simon. —
Au milieu : Magn'hon, menu facétieux en vers wallons [par
Joseph Dejardin]; texte reproduit B34, 141.
Dimensions de la feuille: 37.0 28. Partie couverte: 28.5 X i8.5.
1894. — Société Liégeoise de Littérature wallonne. 28""'
Heureye. Li S de dierain Meu l8g/j.. Par François Namuk.
Kau-1'orte originale.
Sujet : Les tréteaux du Théâtre Wallon de Victor Kaskin et ceux
du Théâtre des Auteurs Wallons d'Alphonse Tilkin : portraits-
charges des Directeurs, principaux Auteurs joués et principaux
Artistes dramatiques. — Au milieu: Magnhon. menu facétieux en
\ ers wallons [par Joseph Dejardin] : texte reproduit A14. 97.
Dimensions de la feuille : 33 > 49.5. Dimensions de la planche :
25. (J 33.2. Partie couverte : 22X29.5.
1896. — Société Liégeoise de Littérature wallonne. XXIX'"
Heureye. Li iu de Diérnin Meus 1896. Par Charles Flo-
ue N VILLE.
Lithographie en deux tons et blanc réservé, avec similigravures.
Sujet : Quelques vues de l'ancien Liège, dispersées dans un
dessin d'ornement feuillage. — Au milieu : Magnhon, menu facé-
tieux en wallon [par Nicolas LEQUARRÉ]; texte reproduit A16, 79.
Dimensions de la feuille 46.5X32.5. Partie couverte :
38.8 < 29.
1898. — Société Liégeoise de Littérature wallonne. XXXe
Heureye. Li S de prumî meus t8q8. Par Ch[arles] Flo-
REN VILLE.
Lithographie en deux tons et blanc reserve, avec similigravure.
Sujet : Theâte Wallon 1888-1897, Théâtre Wallon de Victor
Raskin; portrait de Victor Kaskin dans le rôle de Lârgosse de
Tâti V Pèriquî : liste des principaux rides tenus par Victor
tlaskin dans le répertoire wallon. — Au bas à droite : Magnhon,
menu facétieux en wallon par Nicolas Lequarré]; texte repro-
duit A16. su.
Dimensions de la feuille : 44..") X 32.;"). Partie couverte
24") Supplément. Xos 1 373-1.376.
1899. — XXXI " Heureie de /' Société wallonne. 7 Janvier
i8gg. Par V [ictor] Francis.
Lithographie tirée sur un ton chine. Lith. Jaspar, Liège.
Sujet : l.i Ligeois ègagi, paroles de Fabry. musique <le Ilamal.
créé en 1 7 ~> 7 . repris en \^uu '■ illustrations de scènes de ce1 opéra :
la Muse wallonne et le Coq gaulois. — Au bas à gauche : Magn'hon,
menu facétieux en vers wallons. ANONYME.
Dimensions de la feuille : 49X36.5. Partie couverte: 32.2X23.9;
ton chine : 34.8X26.3.
1899. — oV'" Heureie dé V Société wallonne. 9 A'5" i8gg.
Par V[ictor] Francis.
Lithographie tirée sur un ton chine. Lith. Jaspar, Liège.
Sujet : Crâmignon liégeois se déroulant autour du Perron.
Drapeau de la Ligue wallonne. - Au haut à droite : Magnehon,
menu facétieux en vers wallons. ANONYME.
Dimensions de la feuille : 49-5X36.5. Partie couverte :
34.7X23.8 : ton chine dépassant de 10 mm.
1901. — Société liégeoise de Littérature wallonne. Ban<juet
du 26 janvier kjoi. Par Jean Uba<;hs.
Lithographie.
Sujet : L'Ame wallonne tenant haut et ferme le Perron liégeois.
Au pied : Exposition i()oj, vue idéale des halls, et défilé de
groupes allégoriques. — Au milieu : Magnehon, menu facétieux en
vers wallons [par Nicolas Lequarré].
Dimensions de la feuille : 49-5X66.5. Cadre du dessin : 02 X 44-
B. DICTIONNAIRE GÉNÉRAL
1903-1904. — Projet de Dictionnaire général de la Langue
wallonne, publié par la Société liégeoise de Littérature
wallonne [élaboré par Julien Delaite, Auguste Doitre-
pont, Jules Feller et Jean Haust].
Liège. II. Vaillant-Carmanne, igo3-r9o4- In-4° (26.6X17-8),
36 ]). Prix : fr. 2.
Sommaire. — A uertîssement [par Jules Feller], 3-6. Un exemple
de l'étude sur les suffixes, suffixe a, 7-10. Avis, 10. [Mots expli-
qués]. ii-34- Table alphabétique, 35. [Collaborateurs] 36.
Ouvrage indiqué 1537, :u\: B38, 345; B39. 3ia: B40. 475.
Ouvr. cite A17, 48. 5o; A18. 99-101; A19. 81-84. Avertissement
reproduit anticipativement, P>44. 4x3-490. [44-0(493J -3]
\ 1I77. Supplément.
246
1906. — Bulletin du Dictionnaire général de la Langue
wallonne, publié par la Société liégeoise de Littérature
wallonne. Liège, impr. H. Vaillant-Carmanne.
Périodique trimestriel. In-S"(u"> < i5). Deux fascicules ont paru:
* 1 et 2, janvier i<)<><>. p. 1-76 : aos 3-4. décembre 1906, j). 77-139.
Sommaire. — Titre. 1
Correspondants, par Jules Feller, 6-
Correspondants du Dictionnaire wallon.
Haust, 14-28. Nos Modèles et Question!
tion du vinaigre, de In farine d'avoim
Joseph HENS, 33-35. Les carrières
CAKLIER, 36-37, i44 147- Questionnaires
Salutations. Souhaits, Imprécations, 3g
r, 3-5. Instructions à nos
l3. Première réunion des
Compte rendu, par .T[ean]
mires. 29-32. La prepara-
> et du lin à Vielsalm, par
d'Ecaussines, par Arille
: n" 1. les Vents, 38 : n" 2,
n" 3. l'Abeille et la Ruche.
40 ; n" 4- le Jeu de quilles, \i : n" 5, les Outils du faucheur, 4a_43 :
/(' <>, le Rouet. \\. Vocabulaire général de la Langue wallonne, par
A[uguste] Doutrepont, Jules Feller et Jean Haust [A-AB-] 46-64.
Liste des Correspondants-collaborateurs du Dictionnaire. 65-72.
Communications reçues. 73-76. A nos collaborateurs. 77-88. Premier
supplément au Vocabulaire-Questionnaire A R-. 89-1 IO. Vocabulaire-
Questionnaire AC-. 111-140. Questionnaires : n" -, la Sucrerie. '.40.
n" 8. le Foyer, 1 40-1 43. Archives dialectales : 2. Les carrières
d'Ecaussines. par .Vrille CARLIER (fin), i44_1 47 : 3. La tchèsse ,
bos. par Nestor Outer, 148-149. Notes
tique : djawan. par J [aies] Felij
i5i-i55 ; était, par J[ean] Haust
Haust, i56-i48. Avis, 158-109.
Bulletin cité A 19, 81-84.
d'Ety
e et de Séman-
ir J[ules] Feller :
', nbur. par J[ean]
44.0 (493) -3 (07)
247 Addenda. Nos i3:8-i383.
V
ADDENDA
1863. — A Velbruck, [par Auguste Hock]. . . Al, 154.
Poésie. Invocation à la mémoire de ce Prince-Evèque de Liège.
44.0(493.6) -14
1864. — [Notule orthographique, par F. B.=François
Bailleux] A2, 1G0.
Relative à l'orthographe des œuvres de cet auteur, insérées
i53-i59. 44.0(493.6) .
1886. — Li favette gruzinéve, par Hector Olivier,
B21, 244-24G.
Conte en vers.
Rapport de Léon POLAIN, 235-i>43. 44.0 (4g3.6) -n(i
1887. — Les cinquante sîsse, par Aug[tiste] Hock.
Poésie. Invitation au banque* offert par la Société liégeoise de
Littérature wallonne à Edouard REMOUCHAMPS, son lauréat, ù
l'occasion de la 5o'' représentation de Tàli i Pertïqnî.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la Société a ses membres, en
date du -±\ juin 1887; format in-4" (26.7 X 20J.
[84.o(493.6)-i : 394.1
1889. — Les braiïâ, par le curé Duvivier [Charles du Vivier
de Streel] B18, 374-377, 58o.
Chanson satirique, avec l'air noté.
Réimpression : cf. A2, io3. Le dernier couplet a été ajouté par
Adolphe Picard. 44-° (493-6) -14
1889. — Mémoire sur les onomatopées, présenté hors
concours en 188G. Rapport, par Jos[eph] De.jardin.
B24, 3Gi-36u.
44.0 (493) (014)
N«* i384-i386. Addenda. 248
1384 1895. — Tâtî l' Perriquî è Paradis, chanson chantêye à
l' cintême di « Tâtî 1" Perriquî », par [sidore Dory.
A 14, 77-78.
Chanson de circonstance. 44-°(4i)3.<)) -14
1385 1901. — Règles d'orthographe wallonne, soumises à l'unis
des Auteurs par la Soeiele liégeoise de Littérature wal-
lonne, rédigées par Jules Feller . . . B41n, 45-9(>-
Ouvrage rédigé suivant l'Essai d'orthographe wallonne, du
Même, B41l, 1-237.
Sommaire. Préface, 47-5(5. Principes, 07-59. Les sons, 60-81.
Grammaire, 82-95. Textes [modèles d'orthographié], 95-96.
Cité A 17. 47-£8. Cf. A propos de l'orthographe wallonne, A18.
51-78.
A été tire à part, préparatoirement, en deux tirages successifs,
sous le même titre, avec, en tète, un Envoi 'aux Auteurs wallons].
a) Premier tirage: Liège, Vaillant-Carmanne, juin i<)Oi : in-8°
(21. 8X i5), 39 p. b 1 Deuxième tirage, avec quelques modifications
de texte : ibid., février 1902 : in-8° (23.3 ■ i5.5), 3g ]).
Le tirage à part définitif, revu et augmente, porte le même
titre, avec les indications : Troisime tirage, Extrait du Bulletin de
la Société liégeoise de Littérature wallonne, t. XLI. Liège. Vaillant-
Carmanne, mai 1902 : în-8° (23. 3> 1 ">..">), 52 p.
Une seconde édition, revue et augmentée, a paru sous le titre :
.Jules Feller. Règles d'orthographe wallonne adoptées par lu Soeiele
liégeoise de Littérature wallonne. Liège. Vaillant-Carmanne, 1906;
in-8° (24.3Xi5.9), 72 p. Prix : fr. o,5o. 44.0 (4«,:L -j
1386 1904. — Calendrier de là Soeiété pour igotf. . A17, 2(»-3o.
Instructions pour les dates principales de la vie intérieure de
la Société. 84.0 (493.6) (062)
iHdeX
Index.
INDEX
I
Index géographique des textes romans non liégeois
Antoing, 2212.
Ardenne (Coo), 6G8.
Atll. 222. 22:5. 55l.
Aubel, 222.
Bas-Condroz, 565.
Bas-Silly, 222.
Bastogne, 222.
Beaumont, 222, 22'i.
Beauraing, 222. 480, 4,s!)- 707.
1028.
Binche, 22!.
Boirs. Voy. N'allée du Geer.
Bouillon. 222.
Braine-l'Alleud, 22?, 85;. <)3i.
Cambron-Casteau, 22'î.
Carnières, 22'!.
Charleroi, 228. 600.
Chastres, 22.3.
Chiny, 22'î.
Ciney, 222.
Condroz. Condroz liégeois. 222.
Bas Condroz, 565. Ocquier,
636, 884a, 1126.
Denée. 223.
Dînant, 222.
Doische, 22'}.
Douai. 222.
Dour, 222.
Etalle, 22').
Famenne, 222. 364, i°,;8. Voy
Marche.
Florenville (=Pjn-Izel), 222.
Fosses, 222.
Frontière grand-ductile. 22'i.
Frameries, 223.
Frasnes-lez-Buissenal, 222.
Gaumet, 222. Voy. Virton.
Geer (vallée du), 583, 584.
Gembloux, 222.
Genappe, 223.
Ghlin. 223.
Gosselies. 222, 12.37.
Gros-Fays, 22'î.
Habay-la-Vieille, 22 3.
Havelange, 222.
Hannut. 222.
Hesbaye, 22't.
Heures, 222.
Hognoul, 876.
Ilotton. 222.
Huy, 222. 1292. 1204.
Izel, 22.3.
Jalhay, 1 2 1 <> .
Jodoigne, 18S, 223. 910, 1227
1228.
Jumet, 22.3.
Index.
25a
La Louvière, 223.
Lasne-Payol, 223.
I.CSsilICS. 222.
Leuze, 222.
Liernu, 223.
Lille, 222, 744. 74<i.
Lin
vill<
".s-
X
Limerlé, :
Longfaye,
Malmedy,
Marche-en-Famenne, 223,
Voy. Famenne.
Mazy, 223.
Meix-devant-Virton, 22:5.
Molenvin, faub. de Samur
Momignies, 212'}.
Mous. 222, 223, 83g, ss4-
Montegnée, 222, 1 194.
Xaraur, 216. 222. 22:5. 5i6
642, 646, 827. 975, lo.'io,
IO4O, I203, I2IO, 1232.
124'), 1004. Voy. Molenv
Neui'château, 222. 223.
Nivelles en Brabant, 222
1143. 74s. 789, 84s. 85]
[3.
idr
lelin.
Ocquier. Voy. <
< >lne. Voy. Sain
Ohain, 223.
Pâturages, 222, 223.
Payot-Lasne, 223.
Pin-Izel. Voy. Floreiivi
Péruwelz, 222.
Perwez, 649. 65i, 666, 1
Quevaucamps, 222, 223
Roehefort, 222.
Saint-Hadelin-01n<
Saint-Hubert, 222.
Soignies, 222.
Sourbrodt, 222.
Spa,222.— [B19, p. 36-4i,65-69.]
Spontin, 222.
Stavelot, 222. 602.
Templeuve, 223.
Theux, 923. — [H19./K aag-a3a,
a65-aji, 353-35/}.]
Tliuin. 223.
3i.
3.
T
>urnai, 222. 223.
1238.
V
illée du Geer (=Boirs),
584-
583
V
srviers, 5i ;ï 53. 222, 4°i-
402
4.7. 41 s. 42.. 423. 42S.
429
2 23.
476, 479, 485, 487, 488,
523
526. 527, 556. 566, 568 à
570
574 à 576, 628, 648. 653
656
660 à 662. 664, 681, 725
73o
586,
733. 734. 75o, 752. 755.
761
io36,
762, 775, 797. 806. 814.
81 5
1247.
882, 885, 890. 891, 894,
895
n.
929, «»34 à <)36, «)4<». 9^8
978
1)82. 997. 1021, 1023,
1026
223.
M>3<). 1 io5. 1 1 i5. 11 16, 1 1
37 A
855,
ri85, 1207. 1211, 121S.
1219
I23i, 1233. i25o. 1257.
1278
1279. — [B19, p. 52-53. ;
r::
?g-86, go-g3, go-g8, iol
-11a
ng-iao, i32-i33.]
V
11ers. 223.
V
rton. 222. 223. i2i3.
w
alcourt, 222, 223.
\*
aremme, 222.
V
asmes, 223.
A\
uvre, 222. 223.
V
eisnies. 222.
Xhoffraix, 222.
Index.
Il
Index des noms d'auteurs
Ackermann (Madame), 656. Bacelli, A.. 664.
A. I). Voyiv Desoer, Charles- Baii-leux, François, ia3, 14'î.
Auguste. 14."). i4(>. [65, 1S4, i>(>:;, 2o5,
Aiia Negri, 6G4. ii«»7- uo<). 2122. 223, 534, (io4,
A.N. Voy. Xoue(de), Arsène. O74, (>-<). 767, 7<iS. ;<)(). io:ii.
Ai.( 1 1 > 1 : PRYOR, 824. 1029, io3o, 1 ' J — * > . K;i]>p. 101 a [06, 122. 171.
io3a, îi-'i'i. 1 < » "» ~ - 1042, 1044. Biogr. 77. 1104. Cité 1 3 4- ( > -
Cité 891. BAIWIR et CRAHAY. Cités. 1072.
Alexandre, A.J.. 222. 333,3(53, Baron. Henri. 973, 122:;.
364, n.iis. io38. Barthoeomez, Charles, 795, 861,
Ai. vin. A., i5i. Rapp. 358, 691. 9i3, [066.
Andersen, 371 à 574. 576. Baze, 1074.
ANDR1MONT l d'), Julien, cité S40. BEKKERS, Henri. <)i~>.
S41;. 1109, mi, ii2<). [i5i, Bellefont aine, Alphonse, 222.
[346. Beelefontaine, .1. .!.. 217.
Andrimont (d'), Paul. Rapp. 44:;. Bernus, Léon, 600. Biogr. 86.
1263. Bertinchant, Gustave, 222.
Anonymes, 92, i2<). i3o, 223,204 Bertrand, Jacques. Biogr. 86.
à 209, 212 à22o, 487, 644> ?09î Boccar, Alphonse, 564, 925,
74:;. 776, 785, 856, 923, 967, 1201. [293. Biogr. 97.
969, 971, [o5[, to68 6, Bodart, Louis, 121"..
i342-i352, [36o, [373, [374, Body, Albin, 2 [8, 287, 289, 291,
1 3S7. i>()i2. 295,335, 1004 A.
Ansay, Laurent, 835. Boiron, Nicolas. Biogr., S(J.
Index.
BOISGEI.OT, V., 878.
Bonhomme, Henri, 681. ;3o, -33,
890.
Boronet, Adolphe. Voy. Pim-
purniaux.
BORLÉE, Louis. 12122.
Bormans, Stanislas, 8, 9, 10, 16,
17. 79, a85, 286, 288, 335. Cité,
r35i.
Bormans, Théophile. 676, 820,
952, <)l)0.
Boset, L., 222.
BOSSON, Oscar. 710.
BOUHON, Antoine. 3n, 324, 071
à 57:-!. 1214.
Bouillard, Auguste, 222.
Bouniol, 222.
Bovy, Henri. Biogr. 76.
Bovy, Théophile, 792. 124*).
BRAHY, Charles. 5o4-
BRAHY, Toussaint. 562, 735, 900,
972: < ]!)>-
Brassinne, Ernest, 411. 645,
Braunius. Johannes. Cité, i(>(J.
Brixhe, Louis. i83.
Bronne, Georges. 128.
Buckens, Joseph, 1342. i343.
BufFon, 4^7-
Bdry, Auguste. Rapp. 685.
BuRY, Dieudonne, i3o5.
BURY, Jean. 749, 760, 788, 808,
854, 858, 860, 920, 927, iot>5.
1193, 1196, 124s. 1256, 1291,
1299.
Bury, Toussaint, :4S- ia35.
Cai
'ITAINE
; à 7-..
Oh
;. 78, il>4- -(,4- -oS-
210, 211. 374. Biogr. Si. Cité,
i346, t35i.
Carlier, Arille. 1377.
CARPENTIER, Victor. 914.
egeo
[90.
Cetocoi 1; 1 Pirlo 1. Voy. Pirlo.
Chaumont, Félix, 71;). 724, 873,
874, 877, sso. 886. Rapp. 1145.
Biogr. 90.
(mai. mont. Léopold,44?356.Cité,
i365.
Chauvin, Victor, 87,94,95, 107.
i56, 166, i(')<). Rapp. 371. 392 à
4<)o. 433. 43(i à 43S. 442. 449,
4>i. 455, 457, 459, 463, 465,
407. 4,;!l- 47°; 608, ,il<;- (ii4-
986 a 988, 992, n53, [265 à
1267,1269. 1272:11274. 1277.
Chavée, H. 1S2.
Chehet-Allard, 38i .
CiiESSE, Antoine. Cité, 811.
Closset, Joseph, 3o5, 3o6, 983.
Collette, VTictor, 713. 720. 800,
S12. 816, si7. S23. Bio.,92.
COLSON, Arthur. 120S.
Coi. son. Lucien. 65g, 753, 1208.
(oison . Oscar, 28, 69 à 71. 7<)o.
COLSON-SPADIN; Pauline. ' ! C 7 .
Corbesier, Jean-Lambert, 211..
909. Biogr. 74.
Cornet, Victor, i3oi.
Counson, Albert, 348.
1>J.)
Inde x.
Courtois, Lambert-Joseph, <i4f)-
65i, (i(i(). 112g G.
• Cousin, 222.
Crahay, Voy. Baiwir.
CrÉPIX, Henri. 21212.
Dalem (Van), 718.
DAMME (Van), Pierre. 7">3. 7<S3.
Damoiseaux, F., 637, 1126, (530,
884a, 1126.
Dasxoy, Jean-Baptiste, 222.
David. Edouard, 8<4.
De Casteeee 1 Van 1. Désiré, 18,
2i<). 38i. Rapp. i3 à i5, 27.
Dechristk. L., 222.
Deceève, Jules. 83g.
Defrecheux, Charles, <)o. 682.
Rapp. 178. 609, 617, 453, 1164.
Defrecheux, Joseph, 44- 45, ,;:~>-
(J7, (i8. <)5. <)<;. i33, 25<). :i")(i.
36a, 363 bis, 367. Rapp. 44s.
4~><;. 6i3.
Defrecheux, Nicolas. 362. 363,
772. 8o3. 81 3. 818. 821. <f4 a
g56, 961, 963, 964. Biogr. 82.
Cite l35l.
DEFRESXE, .Iules. 668.
Déguise, Edmond, to63.
Dehix, François, (177. 1221.
Deiiin. Jean-Joseph, 098, 722.
723. 816. Biogr. 80. 633. Cite.
.44. 62,64,
i35i.
Dejardix, Joseph
65, 87. 1 12 à 114. i52à i")").227.
363. 363bis, 777. 1081, 1087 à
K.nii. Rapp. 3. 22. 2 i. 2"). 2(i.
i63, 240. 243. 20S. 263, 272 a
274. 36o, 3gi, 43o. (187, 692.
'•il'-'- (»i)7, i)5i. i2.")o, i3<)i à
1370. i383. Biogr. <)"). 1071.
Cité, i33o, 1341;, [35i.
De.iv\kdin. Prosper, 110g.
Delaite, Julien, 49, 97, 1 toà 120.
167, I(i8. 188, 201. S42. S47.
11 14. 1119. Rapp. (>i<), 706,.
1 r58, 1 i5g, 1 i(h . 1 [63, 1 1 70.
1177. 1376.
Delarge, Jean-Guillaume, 3g,
293. 363, 367, 4<>3, 4°4- 4oli à
4<>8. 4l)4- 58o, <>2!). (>3i à 633,
728. 732. 774. 801, 8o5, 828,
868, 879, 957, !)<;~>. !)<;<;. 968,
<)i)8. 1000 à 1002. 1004, io43.
io()7. 1280. 1281. i2<)7. Biogr.
ss.
Deeaxge-Eloy, Jules. 657.
DELAUXOY, Emile. 222.
Delbœuf, Joseph. 84. 18:"). Rapp.
4. 192. 390, 1 1 4<;- 1 |(ili-
DEECHEF, André, 5<»4. 7<i(i, 1182.
I2I6, I23<).
Deixhef, Toussaint. 867.
DELCOURT, Henri. 55l.
Delexhy, 825, 826, 1072.
Delgotalle, François, (i2.->, 678,
773. Cite. i346, i35i.
Deehaye, Emile. 222.
Delsaux, Louis. 44").
Demarteau, Joseph- Ernest, 85,
2i5, [058. Rapp. 24. i<,3. 224.
23", a 2:17. 242. 35g, 435, 440.
"12S. 612. '»:)!). 700. 70". ii'îo.
Voy. Si:n.
Index. 256
Deom, Auguste, iiio. ii>4">- Dubois, <;.. 222.
Deom, Clément, 853, 1 i>4r>. Draxer, i " î 4 4 ':!4r>-
Deprez, Joseph. 896. Duchesxe, Eugène, 44- loS- l'^-
[)i:i;\« HE, Charles. 4-2. 5ai, 65o, [87. Rapp. 270, 989, 1 [54, 1260,
(kïa, 667, 701, !)i2<i. !)7!i a 981, 12G8.
h>i<). 10124. 1206, iii!i">. i'ioti. Dumoxt. Barthélemi-André, et
Der 1m,st 1 Van), P. C, 375. Barthélémy-Joseph. Biogr. 79.
De Rickmann. Lambert, 21! s. Dumoxt, Barthélémy -Etienne,
der VEiiDEX Van 1. Léopold, 4:4- 1255. Biogr. 79.
593, 962. DURŒUEX, 222.
Désamoré, Hubert. 1190. Du Vivier de Streel, Charles,
Descamps, 222. ditCharlesDi \ i\ n.K.717. t382.
Descamps, Jean-Baptiste, 884. Biogr. 7".
DESROUSSEAt X. Alexandre. 222. DUVAI,. Sylvain. 222.
744, 746-
Desoer, Charles-Auguste, 72. 7G, E
12G. 127. i3i. i32, 796. Rapp.
265, 386 a 388, 4411. U71, 686, Exgeebert, Oscar, 222.
688, 1164. Cité, i35i. Esser, Quirin, 23o.
Destinez. Pierre. 2(>o. Étiexxe, Edmond, [88,910, 1227.
DevieleRS, Léopold. 222. 122S. Biogr. 96.
Devroye, Léon, 931. Étiexxe, Lambert-Joseph, 924.
DE WlTTE, Adrien. 82. il')!)- 1202. I22<).
DlERX, Léon. 656.
DiXARTE, Silvio. 570. F
DlXAUX, Arthur. 221 .
Doxeux, Edouard, 517, 5i8, 520, F. !>.. 229.
r^4- 747
F. L. P
Doxei \. Jacques, 1200. F. P.. 807.
Doxxay, Auguste. 645, 1017. Fai.î.oise. Alphonse. Rapp. 98").
DORY, Isidore. 33g, 366,376,377, u44- Biogr. <)4-
838. Rapp. 21, 195, 238, 23g, Faucoxxier, Jacques, cité i3o5.
'!")[ à 354, ">!)<»• ii47 :l ii">2. Feeeer, Camille, '!2.">. 4^s- 4-9-
1 r57, 1 [60, [258, i384. 574 a 576.
Doutrepoxt, Auguste, 98. Rapp. Feeeer, .Iules. 189 à 191, 22S.
17';. 17:,. 1S1. 194, 552 à 554, 1376, 1.177. i385, Rapp. 180.
G20, [i36, 1270. 1 : i — < ; . 1 ' > 7 7 . 1 !)'> :> 1 !)!i- ^44- ^47- ^29, :{:i--
Doutrepont. Georges. 200. ^42. 6i5, 11'Si. Cité 656.
Index.
Fiasse, Alexis. 87G.
Fini 1 se, Emile, 222.
1-'i.oi:i:n\ ii.i.i . Charles. 135? à
i36o, i3-ji, 1:572.
FORIR, Henri. 7. 4S 1 . 802, 996,
eo38, 1..7-,. [076, 1 [02. Biogr.
7'i.
Fraipont, Julien, 170.
Francis, Victor. r;:;. 1 ; — 4 .
Fuss, Théophile, " : s 4 . 385. Voy.
F. P.
Gaidoz, Henri. 5o.
( i \i ami Walthere, 809.
Gautier, Théophile. 656.
Gaspé 1 de), A.. oG.'i.
(.1 NGOl N, 222.
Gérard, Emile, 4(>- 412, 410. .
499, 5oa, 5i2, 522, 547. :
683, 77!). 793, 893, 901, ;
!t()7> 908, !)i 1 . >)--■ !)3o. '.
<)7<>. 101 1. IOI2. loi"). K
n.iS. [194, 1282, 1285, t:
1298, i3oo, i3o2, t3o3.
GÉRAKD, Frédéric. 222.
GEUBEE, 222.
GHAYE, Michel. 222.
Gïlbart, Olympe, 141. Rapp.
I 1 S 1 .
GoBERï, Théodore, 2120.
Gomzé, Corneil, 72"). 885.
Goossens, Charles. 414- 974-
GOTHIER, Charles. 739,845, S4<p
Rapports, 532, 11G7. ii<><».
Grandgagn \<ti:. Charles, 98, r 41» ,
1 44- ---■ --"»• 24;i. 334, 1079,
10S0. Rapp. 20, 2:54. 261, 2(i2.
2(14. 368, 36g. Biogr. 20.
Grandgagn w.i . .Joseph. Cité 20.
Grandea, Gr. II.. 7 [5.
GRANDJEAN, Mathieu. Rapp. 55,
Grenson, Camille. 30. Rapp. 38g.
Cité i35i.
Grojean, Oscar, 70.
Gi aita (de . Ed. i'IV à i36o.
H
IIai.kin. .Tose])h. 19.
Il alijeux, Godefroid, 548, 563,
601, 654, !)'-■ iQi'S, 1014. 1 198,
I2«)4. 1225, 1230. I24l2. 1244.
Hamal, Jean-Noel. Cité \'\-:;.
IIannav. Charles. i85, 881, 1222.
IIannay. Joseph, 4i5.
Hanssens, Léopold. Cité io52.
II \xi>x DE LOUVET, 74s. 789,848,
85i, 855, 1 n 3.
Haï ZEUR, N.. 222.
HAUST, .Jean. 66, 1 ."!<). 140. 109,
338, 33g, 1376, 1377. Rapp.
246, 24s. 5gi, 991, 1271. 127.I.
IIi 11. ix. Edouard. 1022.
Henkart (l'abbé), 1 12N.
Henrotte, I).. i33o.
Henry et Pierlot, 222.
Ili xs. Joseph, 327, 1377.
[Ierotte, 216.
HlNRI-JôsÈF. Vov. Toussaint.
Index.
258
Hock, Auguste, 3o, 33,34, 35, 3?,
38, 40 à 43, 4<J">, 472> 5g2, 5g5 à
~'!)7- 599, 71"). 71 S. 726, 765,
769, 804, 810, Si 1. 829, 866,
10:54, io4i- 1070. ri2i, 1122.
[307 à i33g, 1378. i38i. Cité
1112. i346, i:i")i.
HOFFMAN, F.-L.. 3G5.
Horace, 1 129 <;.
Hoven, Nicolas, 11S4.
Hubert, Alfred, 1:547, 134s.
Hubert, Herman. Rapp. 439i
444- 447- 4r>«'- 4r>li- 4^4- 45S.
53o, 53i, 5--, 606, <i<>7. 610,
6n, g 14. G95, <;<js. 701. i'2c>-2.
HURARD, Henri, 761, 7G2. 936,
JACQUEMIN, Achille. 294,296,302,
JACQUEMOTTE, Edmond. 2.55. 321
•1.32.3, 3-(i, 328. roua.
JAMME, Armand. 7 3 1 .
Jorissenne, Gustave, 378.
Karazine, 568.
Kinahee, Joseph. 47< 4S- [86,
260, 25 1. 297 à 299, 367, 4IU-
497, 58i, 897, 1286, 1288.
Kirsch, Antoine, 544 à ^4,;- ^47-
Kirsch, Hyacinthe, 124. 126.
Cité, 1:541;.
L,
708.
L. P. 29, 3i, 807.
La Fontaine (de), Jean, 534. 536
à 542. 544 à 54(i. 54.S. 54<). 55 1.
Laincel (i>ej, (;., 656.
Laçai (HE, Louis. 1064.
Lagrange, I>hili]>pe. 222. 827.
io35, io36, 1040.
Lamaye, Joseph, U24. 1129 F.
Biogr. 87.
Lejeune, Henri. 637, 883, ss7-
889.
Lejeune, Jean. 3i4, 317. 3i<). 3ai
à 323, 326, 328, 4-4. 527, 658,
665, 919.
Lejeune, Martin, 5i à 53. 3i2,3i3,
3i5, lui. 417. 418. 421, 423.
42(5. 523. 526. 566. 568 à 570,
653, 656, 660 à (5<>2. 664. 75o.
752. 755,9.34. 94«- 1021, 1023.
1026, 11.37 a. 1207, I23l, 12.33.
I200.
Lemaître, Victor, i356.
Lemonnier, Camille, 429.
LÉOPOLD I et LÉOPOLD II. Cités
(i42, 683, 1077 à 1 100.
Le Pas. Auguste, no3, naS.
Cité, 765.
Lequarré, Nicolas. 44. 88, 89,
157. i58, i(ïo à 162. 2i5 à 217.
6o3, 1097 a 1101. 1107. Rapp.
157, i58, 160 à 162, 245. 257.
266 à 269. 27.5. 276. 278 à 284.
340. 34i, 343 à 347. 35o. 461.
471. «ijs. 1179. i34<). 1.341.
1371, 1372, 1.37.5. Cité 1118.
11 19.
25g
Index.
Le Roy, Alphonse, -3, ;
78,8o,8i,84,363. (Voy.
Pryor,Baiwir,F. P., et F
I ï ;i I > 1 » . 233, 43i. [l38 ;i
Cite, 1069, i'ÎGi .
LESNEUCQ, 222.
LESOINNE, Adolphe. Cite.
LETIXHON, G., 222.
Levaux Me Père), S. .1. Cil
Levêque ou Levesque, L..
88a.
Lezaack, Victor, 222. 22G
Lhoest, E., 18.
Liégeois, Edouard. 336, 3
Loiseau, Louis, (i^li.
Loncin, Guillaume, <4<).
Loo(van), Florimond, 73,
84.
Lorrain. 222.
loumyer, n. 708.
M
5, 77. Matthieu, Jules. 83, g3, 241.
Ak-ide Mathurin, IL. 222.
.L.P.) Mais. CI... 222.
n43. Mélotte, Félix. Rapp. 621,
Meunier, Jean-Baptiste, 1006.
MlCHEELS, Laurent. i^S. (liifi. S7 x .
1 io(i. S72. Biogr. 78.
Moitelle (de), .).. 222.
é, 435. Montesquieu, 1117.
..Soli. MOREAU, Mathieu. 74. 210.
Muller, Clément, 585.
N
Xamck. François. i3G6, t3-o.
Xav.kis. Mathias. Cité 2o3.
77.80. Négri, Ada. (i(!4.
XlCOLAï, .L-.L. 17-..
Xiiion. Adolphe, 8G. Rapp. (i-i>.
689, 691, (i.,3.
Noue(de), Arsène. 91.
Magnée, Gustave. 22a
:i!4. ■">■•:
à 559. 56i, 578, 57;),
627, 63o
635. 709. S70, 875.
Mairlot, Joseph, <>4S,
929, 982
iii5. 11 16.
Maistre (de), Xavier,
7i4-
Mannhart, 3G.
Marchai.. Guillaume,
dit (jiui
3oi. 5S3. 584, r'8S.
Maréchal, A.. 379.
Maréchal, Alexis. 222
Maréchal, Alphonse,
7G. 229.
Masset, Gustave, G75.
Mathelot, J.-.L. 290.
Olivier, Hector, i38o.
OULTREMONT (D'j, Charles. Cite.
i65.
Outer, Xestor, i2i3, 1377.
Ovide, 1 129 g.
Paquot, L.-X. Cité, 169.
Parmentier, Léon. Rapp. 172.
33i, 372. 702, 704. 993, 1 135.
Pasqukt. Emmanuel, 38o.
Paulus, Georges, 3i8.
Index.
l'i I I lus. \le\is. 680, 729, 819,
888, 892, 999, 11 83. 11 si; à
1 [88. Biogr. 89.
Peclers, Maurice, 663, 756, 757,
938, 949, 117.'». n;s. us,..
I2o<). 1210, II» 12. 1 1± .*i 4 - l-''i •
Pecqueur, <>.. 1 175, 1 i;S. 1 [80.
Perot, Jules. Rapp. ti55, n56,
1261.
Pety de Thozée, .Jules, 81.
Phèdre, 1 129 g.
Philippe, Paul. 958.
Picard. Adolphe. 82, 1 47 - i5o,
363, 10712. 1082 a 1086, 1 mu.
i353 a i35g. (Voy. Alcide
Pryor, Raiwir, F. P. et L. P.)
Rapp. 12, 432. Cité 84, 1073.
107S, i346, i35i.
PlERCOT, IO77.
PlERLOT, Ferdinand. Cité, 2122.
PlLETTE, Désiré. 1 104.
Pimpurniaux, Jérôme, ">8(i.
Pirlo Cetocour, 203.
PlRSOUL, Léon, 586, i2'>2, 1249,
i3o4.
Polain, Eugène, 382, 383.
Polain, Léon, 2, 434, 529. 6o5.
Ponceleï, Félix, r>oo, 5oi, 5o5,
5o6, 5o8, 5u, 684, 786, 832,
834, s:^>- 843, 85o, 905. 906,
1010, 1197, 1243, 1289.
PONCIN, Olivier. 1027.
Poulet, Nicolas, 4OIi 479^ 488,
556, 978. Biogr. 9,3.
Poumay, 222.
PRYOR, Alcide. Voy. Alcide
Prvor.
Ramkt. Alphonse. 935.
Ramoux, Gilles, mis.
Raskin, Victor, cite. 1:70. 1372.
Rassenfosse, Armand. [36i, i363
a i365, 1367 a i36g. Rapp. 127O.
Ravet, Alfred, 937.
REMACLE, Antoine. 4 7 M . 953.
REMION, Charles. 127S. 127!).
Remouchamps, Edouard, 4ï)-,
495. 49<i. 74^- ::«■ 782, 784,
787, 83i, 895, 909, ioo3, 1 (>:»">.
1217, 1220. 1240. Cite, 838,
1 1 1 4 . 11 is. 1362, i38i.
Renard, Jules. Voy. Draner.
Renard. Miehel-C. Cite s.,7. [368.
Renkin, Jean-François, 565.
Rapp. 4,i2- 4,;4- 4,iS- ~°:>-
Renier. Jean-Simon. 222. 47(i-
734. 77.-). 797, 814, Si",. [039.
uo5. n85.
Renoz, Frnest. 1 ." > 4 ( i . 1 34<) à [355.'
RENSON, 222.
Rickmann. Voy. Ryekmann.
Rigali, Antoine. 320.
Ritte, Joseph, 222.
Rossius (de). 107N.
Rousseau, Jean-Jacques, 1120.
Ryckmank (Chevalier de), Lam-
bert, 21 S.
S
Saïeu (on), 967.
Saladin, 222.
2(ii Index.
su. mi. Dieudonné. 4!)'s- 56o, Terry, Léonard, %%. Cité, i3G5.
1 1;,2. [-24. Thibaut, Albert. Biogr. 86.
• Salmi . Du u(loimé-Walthère,754. Thiriart, Gustave, ;4">. 780, ;83,
Santkin, Martin, 623. 837,840,846,903, [o5a à 1054.
Scihini.er, Joseph, 168. Thiriart, Joseph, 720.
Schoexmaekers, Joseph, [292, Thiry, Michel, 475, 47N, 482 à
1294. 4S4, r>:ï.î. 622, -11. 770. 771.
Schuixd, Jean, 602. !)<)4- 995, 1071. 1123. ii2<)lî.
Schuermaxs, Hubert. Vroy. Z. Biogr. 85.
Si:d, to58. Thisquex, Gustave, 1222.
Semertier, Charles, 3oo, M07 à Thoumsix, .I.-.T.. 869.
309, ">i4- 5i5, 7»34- Rapp. 277, Tut 11. 1, ier. Hubert. 1059.
3(ii. 4<5o, 990, u3i A, n65, Tihox, Ferdinand, 923.
11 liti 11 (is. 1173, 11 74- 1176. Tilkix, Alphonse, 64°) 7 4 ' - s44-
Servais, J. -F., 22^. 852,864,917, ro56, 1061,1062,
Simox, Hem'i, 409, 493, 638, 736 à 120"). 1 1>4 1 . Rapp. 618, 1171.
738,740, 1007. 1008, 1 i<)">. 1226. Cité, 1870.
Cité, 83i, [369. Toussaint, Henri-Joseph, 1252a
SiMOXiS, Martin. 211. Biogr. 74. 1 1> "> 4 .
Simoxox, Charles-Nicolas, 4s,i- Toussaint, .!.-<;.. 222.
535,634, llo(i- Biogr. 72. Cité Turlot, 222.
639.
SlQUET, Jean, 222. U
Su. VIO DlXARTE, 570.
Sluse, Pernand, 3o4- I baghs, Jean, \'\-'>.
Sonveaux, Louis, 5l6.
SOURIS, Laurent. <)02. V
Stappers, Adolphe. Rapp. 589,
984. Y. ('. Voy. Collette. Victor.
Stecher, Jean, i4'.). 357, 363, Vax Dalem. Voy. Dalem.
363 bis, 373. Rapp. 1. 174. 2.'i2. Van Damme. Voy. Damme.
349,357,370. Van de Casteele. Voy. De CAS-
TEELE.
T Van der Elst. Voj . der Elst.
Van der Velden. Voy. der Vel-
Tasset, Emile, Si . den.
Théocr] 11 . 525 a 527, VTAN Loo. Voy. L00.
262
Velbruck. Cité, 1378. Willeaume. Uapp. 271.
Vermer, Augustin, 222, 480, 489, Willem, Joseph, 781, 833, 841,
707. [028. 1284, 1287.
Vertcour, J., 3oi. Willem, Victor, 3io.
VlERSET, Auguste, 642, 975, 1203, WlLMET, F., 222.
1247. WlTMEUR, Henri, 507. 309, 5io,
Villers, Augustin-François, 225, 519.
i>3d. Wuillot, Leanrire, 222.
Vili-ers, Paul. :>S2. Biogr. 91. Wyns, Jean, 1237.
Virgile, 649.
Vrindts, Joseph, 5o3, 587,041, X
758. 759, 763, 791, 794, 863,
916, !)i8. 928, <)42. «)44- !)4">- Xhignesse, Arthur, 416, 4i9» 42°j
io56, 1189, 1283. 42">. 427. 067. 655, 669, 670,
933, 939. 1020, îoiio, 1117,1 120.
W 1102 à 1 134. 129G.
Xhoffer, Jean-François, 402.
Warlomonï, Cli.. 222. 485, 628, 891, 997, 1218. 1219.
Warlomont, L.. 222. Biogr. 83. Cité 487.
Warte, E., 222.
Wauthier, Henri. 222. Z
Wesphal, Louis. 5i3, 85g, 862, Z.. 54.
865. ()41^ 95o.
Willame, Georges, 96, 043;^+f6T- 1
1 1 10. Rapp. 33o.
■263
Index
III
Index des Matières
(Titres des œuvres publiées et titres des rubriques)
N. B. — Les titres «allons sont i
français, en romain : les rubi
noms d'auteurs sont toujours
mprimés en italiques : les titres
piques, en petites capitai.es. Les
en PETITES CAPITALES.
A Auguste IIock. REMOUCHAMPS,
I I 12.
Abe (/') de Jardin, IIock. r33o.
A Bourhi. Simon. 4<>!t-
Accoird (/ j. IIock. 8io.
A cinquante ans, Charles IIannay.
SSi.
Adaptations et Traductions,
i i 35 à n 37.
Addenda à la Table générale,
[378 à [380.
Adiet 1 les), IIock. 72U.
A Forir, li jou <li si ètermint.
Lamaye, G24.
Agriculture : coutumes et usa-
ges,GRENSON, 3G ; Vocabulaire,
BODY, 2<)">.
A Hinri Simon. REMOUCHAMPS,
83i.
Ah .' vivriez, belles journèye.
GOOSSENS, 974-
Aiwe (/') bènèye de cure. REMA-
CLE, 953.
Aiwes di Tongue. RlCKMANN, 21N.
A Julien d'Andrimont, Thiriart,
846.
A V bonne, sins rire Y THIRIART,
io54.
Allocution. Prosper De.iakdin.
i 109.
Allocution. LEQUARRÉ, 1107.
Almanach liégeois. De.iardin, 35.
A l'mémoire da ./. J . Dehin, I)E-
LARGE, 633.
.1 V mémoire des maquants, Hock,
•S2<).
.1 / mile. Brassinne, <;4">.
-1 /" Société wallonne, RENIER,
I IOÔ.
A ma fille aînée. GOMZÉ, 72").
264
.1 Mècieu le Mambor del granit
Konfrairèie walonte di Lîch,
FORIR, 107").
.1 mes ami, Hock, 1 ">">-.
\ MM. de la Société de Littéra-
ture wallonne, Le Pas, i to3.
.1 meus il' mure. MAGNÉE, 63o.
\111e il'i wallonne tenant haut
et ferme le Perron Liégeois,
Ubaghs, 1 : ; — ~i .
Ami, oinez ! Hock. i334-
.1 mohon, Simon. 638. .
A Molin, Poncelet, 1 197.
A mon l Mayeûr, Maurice Pe-
CLERS, 1212.
.1 Monsieur d'A ndrimont . Ki;-
MOUCHAMPS, 1 108. I 1 II.
A M. Nicolas Lequarré, Remou-
CHAMPS, Il 18.
.1 Moncheu Rèmouchamps, DE-
FAITE, 11 14.
A Monsieur J. F. Xho/fer. 4^7.
Amour (/') atrape lu pètche, Mar-
tin LEJEUNE, ">i2li.
Amour (/') an viyège, HURARD,
1 257.
Amour (/') et V mohe al Lime.
Jean LEJEUNE, 527.
Amours{les)da Jeniton, DELARGE,
966.
Amours (les) du Gèru. Remou-
CHAMPS, 1220.
Amours* les] du Maïanne, Charles
IIannay, 1222.
Amours (les)dn Toutou. VRIXDTS,
H89.
Amours (les) d'inejûne fèie, DÉ-
SAMORÉ, 1 [90.
Amourette (ine), Delarge, 732.
.1 m' vî bin-amé Bailleux, Pl-
iitik. 1104.
Ancienne chanson, 2l4-
Anecdotes, Facéties, Apolo
<.i ES, 43o a 527.
Andri. BOUHON, I2l4-
Anne-Mareie et ses élève, Hock.
4o5.
Anniversaire XXVe.) de S. M.
Léopold II. Vierset, 042.
A nos unit. IIock. i'i'î;).
.1 nos frés d'Anvers, Delgotalle,
(323.
A nosteèfant, Jean BURY, 74i)-
Antiiroponymie. 349 a .T><;.
Antienne, nui .
Aoi, Ligeoi.s. li joie revoie rinint
si bin, Hock. i3i3.
Apologues, Facéties, Ani.i do-
tes. 43o a r>27. 1 129c
Apothicaire, vocabulaire, Semer-
tier. 3oo.
Après I' messe di mèye-nute ,
SCHOENMAEKERS, 12«)4-
Après Vorège, LÏOCK, 811.
Apprèteur en draps à Yerviers.
vocabulaire, Martin Lejeuxe,
3i5.
A propos de l'orthographe wal-
lonne, 190.
.4 qui V pompon? Gérard. m;i4-
.1 quinze un. Simon. 7'5(i.
Ardoisier a Vielsalm, vocabu-
laire, iiins. :;27.
Argayon (/'). cité. r368.
Armti (/ 1. Rexkin, 565.
2o5 Index.
Armeie (Ci à /' nation Belge, A vocât (/') et V méd'cin, VAX der
Bailleux, 7G8. N'ki.dkn. 474.
armurerie liégeoise, vocabulaire. A vos, Renier, i<>:><).
Closset, 3o5, 3o(i. .l.v ètringir, Théo])hile Bormaxs,
Armuris 1 les), 971. 820.
Aronge (Z'), Gothier, 739. .l.v fricasseu d fève, Corxet,
Arrivée des Wallons au local de [3oi.
la Société libre d'Émulation, .l.v wallon, Ri;\ iamps, 7S7.
Renoz, i."54(>- Ayansd' l'ôre, Doxei \. 5i8.
A Siermon, Kinabi.i:, 407.
Ascis qui sont moirts /><> V liberté,
Baiixeux, 679. Bâbau de poisse, I'ui.ain, 383.
As èfants, Maurice Peci.ers, 949. Bâhège {on), Simon. 740.
.1 Simonon, LAMA YE, G3g. Bai prétimps, Toussaint Brahy.
Assez .' Gérard. i3o3. <)7i>.
Astrapâde (ine), Wesphai,, HV>-2. Baitri, Magnée, 558.
Astrapâde(ine), Doneux, 1236. Baligand (//), Joseph Lejeuxe,
Atoû de grand-pére, GÉRARD, <j\~. !M9-
Âtoû dcl cinse, Toussaint Bury, Banquets anniversaires de la So-
12.35. ciété : Invitations rimées, i".<>7
Aubade à m' wèsène , Maurice à -i34i, i38i ; Menus illustrés,
Peclers, 757. 134- a i375; Comptes-rendus,
Aux chérs wallons qui n' sont pus, 122 à 1 4. 1 .
RENIER, 7.^4. Banquet (ri) des wallon. II.vxox.
Aux correspondants du Diction- 855.
naire général de la Langue Banquet (li) dès wallon. Poxce-
wallonne. II ai si'. a3i. lkt. «43.
A 11 teûret A rtisse. Jean Bury, 854- Banquet (li) wallon, Nicolas De-
Avâ les rawes du Yeroi, Camille FRECHEUX, Si3.
FELLER, 428. Banquet (les). HOCK, S04.
Avâ les vùyes. Xiiigxkssk. 670. Banse (li) des Société wallonne.
A Velbruek, Hock, 1:57s. Hock, i333.
Avez-ve (V) veïou passer, Nicolas Baptêmes et mariages, us et cou-
Defrecheux, 964. tûmes, Hock, 4<>.
Avinteùre (/'). don serwi. De- Baromète de I' Société wallonne.
RACHE, 980. Hock. iii><).
Avinteùre (les) don jônai, Fran- Bataye di Waterloo. Lequarré,
çois Dehix, 1221. Go'i.
Index.
266
Bate-feû (//). BoUHON, ">;-.
Batte (fi). Deraohe, 4212.
Batte (li) di Lige, DELARGE, [002.
Batte (li) di Lige, GÉRARD, roi8.
Battoir sos' panse, AifilDE Pryor,
Bazar (lu), Mai-tin LEJEUNE, 1021 .
Belge cl Lîgeoès, Bailleux, -i'>~.
Belgique et Congolan, THIRIART,
9o3.
Belgique, Hollande, rimettans-nos,
Thiry, 770.
Belle (ino) occasion. WESPHAL,
85g.
Bibliographie, "> ù 71. Bio-
bibliographie, 72 à 98.
Bibliothèque de la Société, 50 à
61, <;:{. 67 à g<).
Bierdjire et /' hovâte, BOUHOX,
573.
Biesses (les). Xiiofkkr. 1218.
Biesses (les) malùiles de l' pesse,
Bailleux, 534.
Billet (li) <!' lotrcyc Derache,
i3oG.
Bimîheetmâvas, Alexis Peclers,
sss.
Binamé Présidint, Delaite, tii<).
BlO-BIBLIOGKAPIIIE, 712 à 98.
Bire (li). Nicolas DEFRECHEUX,
8o3.
llhinc (li) skelin. IIock. 11 22.
Blanque (lu) ombrelle. HURARD,
936.
Blessi (li) ,1 Malakoff, Forir,
4s,.
Bleus (les) mâs. PONCIX, IO27.
Blousêye, Martin LEJEUNE, 1 -".<».
Bois (li) >r Kikèpois, Mu iikki.s.
S71.
Bois { lu) èmaqu'rallé, MULLER,
:,s->.
Bonili) Diu qui jûse, DERACHE,
521 .
lion (le) Métier .les Drapiers de
la cité de Liège, Stanislas
BORMANS, 17.
Bon (le) Métier des Tanneurs de
la cité de Liège, Stanislas
BORMANS, l().
Bon (le) Métier des Vignerons
de la cité de Liège et le Métier
des Vignerons et Cotteliers de
la ville de Xaninr. IIai.kin, i<).
Boue (li) vôye, Maurice PECLERS,
1234.
Bonne (li) ètinte, Alexis PECLERS,
819.
lionne (li) feiunme. BOCCAR, 5(>4-
Bonne (li) f'oye. 85(5.
Bonne ( li) heure. HoCK, l3lG.
Bonne heurèie de l Société wal-
lonne, BUCKEXS, l342.
Bonne (li) houmeur, Delarge,
828.
lionnes 1 les 1 veie de m Puis d' Lige,
Florexville et DE G'UAITA
i358.
Bon \<>n\ r'méde, Doxeux, ôi>4-
Botique \li\ du Tatî, Dejardix,
l3(i2.
Bottresses (les), Delarge, 1004.
Boucherie, vocabulaire, Semer-
tier, 3o8.
267
Index.
Bouheu {les) >l grosse caisse,
Timun ci Vrixdts, [o5G.
Boulangers, vocabulaire, Semer-
Bounheûr infamie, Haxox, ;4s.
Bouquett 'lit ëmacralaie, HoVEX.
11S4.
Bourgogne (li), LAMAYE, 7<)N.
Bouteû-foù (les) Deom, \-i\~>.
Bouw'resse tics). Remouchamps,
io55.
Botiques (les) di noss vix Palus.
Delarge, 408.
Boubin (li), Magnée, 579.
Bouyon (li) d poye, Donei s.,0-20.
Brabançonne wallonne . Box-
homme, 68] .
Braiià I les), Duvivier, r382.
Brasseurs, vocabulaire, Kixa-
bi-e, 29g.
Braunius et le wallon, Chauvin,
lt>6.
Brique cl moirti, Simon, 1226.
Briquetier, vocabulaire, Jaçque-
MOTTE e1 LE.IEUXE, 'Î2.*C
Brocnles (les), PoxCEEET, 5o8.
Brocâle (ine) /'nie deux feu, GÉ-
UARD, I2.S5.
Bronspotte (li) di Hougâre, Du-
MOXT, [255.
Burdoies (les), Xhokeer, \)\)~.
Bulletin du Dictionnaire général
de la Langue wallonne, 1.^77.
Buoans et chantans, Ansay. 835.
Buveus (les) il' pèket, Alexis Pe-
' 1 1 RS, 999.
Buveù (li) et 1 càbarti, Gérard,
MU-
Bwègnes mèssèdjes, XH1GXESSE,
1 [33.
Bwèrè <l coûtés finisses. \111-
GNESSE, I [32.
Calendrier pour la Société en
[904, [386.
Caque ! caque .' à l'ouhe ! Mair-
|o|. III").
Carnaval d'autrefois, [iocK, 4^.
('arriéres (les id'Écaussines, Cae
i-ier, i ■ ; 7 7 .
Carte dialectale de l'arrondisse-
nient de Kamur, Alphonse Ma-
réchal, 17G.
Carie «lu pays wallon. S'i'ECHER,
174. J.-J. XlCOLAÏ, 17.").
Cèke (on) wallon au village, Ed-
mond ETIEXXE, [|in.
Censés (les), Derache, 1019.
C'è ]nis foirt qui mi, Bekkers,
<)i 5.
Ce qu'on pourrait appeler une
introduction, Capitaine, 1(14.
C'est à treuzême côp qu'on veut
les maisse, DRAXER, i344-
C'est mile chois qu'de V jolie. \'-\\\.
C'è-st-in famie, Fïaxon, Soi.
Chandelons, vocabulaire. KiXA-
i:i,j:. 298.
Chansons cl poésies des ban-
CHAXSOXS : Rapports. 685 à 706 ;
Romances, 707 à 764 : Chan-
sons patriotiques, 7OÔ à 795 :
Chansons de table, 796 à NoS ;
268
Chansons de circonstance et Chant (li) îles liesses rfi hoye,
d'actualité, 8og à 865, i384 ; Masset, 675.
Chansons variées et chanson- Chants et poèmes patriotiques,
nettes, 866 à 960; Crâmignons, c>''>^. (>-] à 684.
c)5i à y83 : Chansons satiri- Chant patriotique, Deegotalle,
ques,f)84à993, 1028-1066,1382. 678.
Chanson, Lagrange, Su;. Chapelier en paille, vocabulaire,
Chanson, Tihox, 923 Marchai, et Vertcour, 3oi.
Chanson tlu Berline Sodar, 70;). Chaque à s' lotir. XlIOEEER, 891.
Chanson (li) de hièrdi, MAGNÉE, Charrons, vocabulaire, BODY,
S;:>. 1287.
Chanson (li) de V Moûse, Vrindts, Charûtt, Forir, 1102.
7")(). Charcuterie, vocabulaire, Se-
Chansondè V riv'lette, Jean Bury, mertier, 3o8.
D44. Charité (lu), Jamme, -3i.
Chanson{ li) de l' riu'lette.VRixm'S Charpentiers, vocabulaire, Bod Y,
760. 287.
Chanson (Tchanson) de rèu>, Mar- Chaudronnier, vocabulaire. Jean
tin Lejeune, 940. Lejeune, 3i4-
Chanson d' matène, Doneux, 921. Chaussons de lisière, vocabu-
Chanson 'elle) du Pourchat qui laire, Bouhox, S24.
fume, Renard, 807. Chesse(la tchesse)a*j bos, < M ter.
1.H77.
Chesseu (li). Delarge, 4"(i-
Chroniques de la Société. 101 à
Chant campagnard, Fiasse, 876. Ci n'è rin, Ponceeet, 5o6.
Chant (li) de briq'teu, IIai.i.kix. Cinquante (les) sfsse,HoCK, i38i.
912. Ci nt 1 in u nie i 11e ili\ d'on patriote,
Chant d' tàve, Delarge, 801. Alexis Peceers, 6S0.
Chantdes Belges, Théophile Bor- Cinse (ine) r / Hesbaye, GÉRARD,
MANS. (i7(i. ;")02.
Chant (li) des Belges, Ho< k, 76;,. Cl.i (li) d i Imposition. Tii.kin.
Chant (li) tic I bance, HOCK, 71"). 10612.
<:it:tnt(Ii) desouri, 1 1 alleux. 654- Cloque (li) tli nosse chapelle.
Chant (li) des patriote wallon, Ri:- Kirsch. 647.
MOUCHAMPS, 778. Cœur et caur, Etienne. 1227.
Chanso
iniers
les
forains M
reau 1
1 Siinoi
is. (
ÎAPITAINE, 7
Chantai
is (Tchi
nta
is).\Vi;spiia
269 Index
Cok (li) d'aouss' cl l Frumihe, Conseie (li) délie matante, \lexis
Thiry, yv. Peolers, i 186.
Coirbâ on) franc ligeois, Tinuv. Consèye di vix, Vrindts, <)42-
4S2. Consyince (li), Maurice Peclers,
Colèbeu (les), Delarge, 4<>7 ia5i.
Colèbeu, vocabulaire, Delarge, Contes et Nouvelles, 554 :l "'T'1-
2<)> ; Jean Lejeune, 317. i38o.
Comédies, Vaudevilles, Drames, Contes populaires, \'i kmkr. 480.
n38àia5i. 489.
Comme àx vix timps <(' l'honnê- Contes populaires du pays de
tité, Hock, i3a8. Liège. Kinable, 48.
Comme Van passé os avez sayi Conscrit (li). Delarge, 868.
m boteye, Ho( k, i3ii. Conte, Semertier, 014.
Comparaisons populaires wal- Conte di tôt timps, Xhignesse,
lonnes, recueil. Joseph Defre- <i(i<j.
CHEUX, 3(i7. Contes liégeois, WlTMEUR, 507.
Compère loriot, TlHON, f)i>3. Continteminl < li). HOCK, 8<i(>.
Complainte, Toussaint Brahy, Côpareie (li). Simonon, 634.
73.-). Co/> (V) d moin d'à Chanchet,
Complainte des no vais électeurs. VlERSET, i^4~-
Sf.d, io58. Côp d'oûye so V grande l>èche,
Comjjlaintc d'ine pauve botressc. DERACHE, <>.">!>.
RAMOUX, io38. Côp (li) r/' jnd qui fait l bon ho-
Complainte so l'Espùsicion, Wes- cbel. Félix Chai mont. 880.
puai,, 865. Cope (ine) di grandiveus, TuiRV.
Comptabe(li)ètr Banqui, Charles 995.
BKAHY, 5o4- Cope (ine) di Mitai, XHIGNESSE,
Comptant le.s anneie .so nos deugt, (>55.
RENOZ, iTii. Copène (ine) conte les pèkteus,
Comptes-rendus annuels des tra- DELARGE, 1000.
vaux de la Société. 14^ a i(ii>. Copènne (inné) so l mariage. Thi-
Coiii]»tes -rendus des banquets ry, <)<i4-
anniversaires de la Société. Copenne (ine) so /' toilette. PoN-
122 à 141. CELET, 1010.
Concours ouverts par la Société, Coqueli, vocabulaire. Jacque-
121. .motte et Lejeune, 3i>i>.
Confiseurs, vocabulaire, Semer- Coqueli (li), Delarge, \o\.
TiER, 307.
Cordonnier, vocabulaire, Kiw Crahlis (/es), Martin Lfjeunj
bi i . 297. 4u(i.
Corporations de métiers, his- Cramignons, 901 à y83.
toire, 1:2:1 19. Cràmignon, Anonyme, 969.
Cotiressc les), Gérard, 4112. Cràmignon, Le Pas, 1120.
Coupèrou (les), Henri Lejeune, Cràmignon, Poulet, 978.
889. Cràmignon <l fies se , Delarge,
Couplets chantés à banquet, Jo- !)">7-
seph Willem, 841. Cràmignon po les fiesse di Lige,
Couplet improvisé, Baivvir, et Nicolas Deerecheux, 818.
Response, Delexhy, 1072. Cràmignon po i o-j"" heurèye,
Çoil i/ti ji n' pou roÛOÎ, DERACHE, PONCELET, S.'!2.
liSi . Cràne(ine) invitation, EÏOCK, l3i2.
Cou qui ni pind d'vant l narène, Crâs (li) pèket, WlTMEUR, 309.
VrRlNDTS, 918. Crènequini (li) de prince abbé di
(Uni qu' les gazètes dilh-l. Bar- Stàveleu, Magnée. 557.
THOLOMEZ, 1066. Creux (li) d'honneur, DORY, 838.
Çou qu' no esti, cou qu' no estans. Crèveûre (li) miraculeuse, L.A-
LEMAiTRE, i356. maye, iooo.
Çou qu'on magn'ret l'vingl-hût Cris 'les) îles rues 'le Liège, Kl-
Xbre z86i, i345. nable, \~.
Çou qu'on ne veut, Alexis Pi:- Croè (le) d' St-G're, G Fortunatos
ci.ers, 892. nimium, Courtois, 65 i.
Çou (/non veut à m /iniesse. Croyances et remèdes populaires
Hock, 7G5. au pays de Liège, Hock, 4a-
Çou quu V vile .lune racotéve, Cruc'fîx (li) et T moûni, REMOU-
Camille Fei.i-er, ~->-\. < hamps, \u(>-
Coi ti mes. Voy. Ethnographie.
Coutumes et usages relatifs a D
1" Agriculture, superstitions.
Grenson, 36. Danois (les), Moreau, 210.
Coutumes liégeoises, les enter- Dansez, mes p'tits anges, De-
rements, Hock, 33. large, 879.
Couvert (un) sans contrôle, Hock Dénier (li) d' Saint l'ire. Poncé-
1 "i r 4 . [.ET, Jim.
Couvreurs, vocabulaire. Body, Descriptive (littérature), 384
291'. à 42;).
2JÎ Index.
Destinêye (li), Kinabije, 58i. Dictionnaires, 224 à 23i. Dic-
Deux monmint, BARTHOLOMEZ, ilonnaire des Spots, DEJARDIN,
9i3. 3G3, 363bis. Dictionnaire gé-
Deux Zesieasa</ucs,SiMONON,535. néral de la Langue wallonne,
Deux (les) colon, Antoine Kirsch, ^76, t ' i 7 7 .
54o\ Dièwûde Messieus '. HOCK, i3io.
Deux contes, Ki.m.w île, 47'!. Dièraine caresse, Lucien Cm. sus.
Deux contes. TlIIKV. $~~i. GSg.
Deux épi grammes , Delarge , Dimanans jône, Hock, (335.
1067. Dimègne (on) à Lige. GÉRARD,
Deux épigrammes, Anonymes, 901.
îolis. Dinans-nos l main, Nicolas De-
Deux fables eu dialecte athois, frecheux, 821.
Delcour, 55i. Dinans noss' oeie po saoer I li-
Deux (les) Fié. TlUCIN. 1200. berté. DELGOTALLE, 77:!.
Deux(les Mathi, Bah.leux, io3i. Dîner (on) à conte-coûr, GÉRARD,
Deux (les) mof, Brixhe, i83. 491.
Deux (les) mulet, Lamaye, 54i. Dins i gloriète. WYNS, 1237.
Deux les) Xeoeux, André Del- Discours et Rapports généraux
CHEF, I23g. sur la Société. 142 à 1G2.
Deux (les) Nicaisse, Wesphal., Diso i su de V praireie, Nicolas
D41. Defrecheux, 955.
Deux (les) oorire, Félix Chau- Dizo V tïou, Van derVelden, 962.
MONT, 886. Dj.... [Pour les mots wallons
Deux les) soroches, Xhoffer, commençant par la chuintante
1219. dj, tenir compte de l'ancienne
Deux sort dipauvrité, HAIXEUX, orthographe,/, et. en consé-
ioi'i. quence, se reporter à J, en cas
Deux liesse di hoye, Hali.eux, de besoin.]
101 4. Djâquelène et Marôye, Goberi et
Deux I les) voisins. Derache, 1295. IIaist. 220.
Deux (les) voisins, REMOUCllAMPS, Djèl so fir d'èsse Flamind, Bar-
loo'J. THOLOMEZ, -',)''■
Deux: les)uoyageûr,PiRf>0\ L,58G. Djournêyed'osté, Camille Feixer,
Diale (li) à V Neùre- Aiguë, Ma- ^29.
GNÉe, 56i. Documents divers extraits des
Dialogues, Saynètes, 2o5, 2120. archives de Liège, Stanislas
1258 à 1296. Bormans, 8. 9.
Index.
272
Doze feie doze, ça fret ne gros
Picard, i353.
Dragon 1 on 1 qui fait des madai
Alcide Pryor, 10^7.
Drames, Comédies, Vaudevill
1 [38 à i25i.
Drapai{li) wallon. VRINDTS, 7
Drapiers, histoire du Bon ?
lier, Stanislas Bormans,
Vocabulaire du métier, I
Drôle (on) di mariège, Aie
Pryor, 1042.
Drôle (//ie) d'idèye, Lambt
Joseph Etienne, i 199.
E Barbon, VRINDTS, 587.
Ébénistes, vocabulaire du mé-
tier. BODY, 289.
E-ce qui ça n' nos chonne pus bon,
VlERSET, 97.").
Eco ne heurèie de i Société wal-
lonne, BUCKENS, 1343.
È crâmignon, SEMERTIER, 7G4.
Efants(les), Nicolas DEFRECHEUX
Efant lies) d' fabrique. REMOU-
Efants (les) duvins les beurres.
Bonhomme, 730.
Efant (l) et V leune, Martin Le-
.TEUNE, 523.
Efant (/') malade, VERMER, 707.
Efant (V) trôné. PlRSOUL, 1249.
Egalité (/'), BOVY, 792.
Egalité (/') />(> turtos , Joseph
Willem, 781.
Églogues (première et neuvième)
de Virgile, Courtois, (149.
Elections I les ) d' Lige. LAMAYE,
1047.
Eli pièce di s' fé /' guerr les Peujis
dioet s'intraidi, Delexhy, 82G.
È manèdje, Jean LEJEUNE, 665.
Emancheûre (/') d'à Joseph, Do-
NEUX, 1200.
Em crossctle, DEVROYE, 93i.
E meus d' Jaunir, MAIRLOT, (>4S.
En avant les wallon, TlLKlN, S44.
Encore quelques poésies an-
ciennes. 216.
Enfantines liégeoises, Joseph
Defrecheux, 4"»-
Enterrements (les), coutumes lié-
geoises, Hock, 33.
Envoi d'un livre, SlMONON, 110G.
Épigrammes, 1069 à 1073.
Épitre (fragment d'j, Bazk, 1074.
Essai de grammaire wallonne,
Delaite, 201.
Essai étymologique et historique
sur quelques mots wallons.
Maréchal, 379.
Essai d'orthographe , système
provisoire de la Société, 187.
Essai d'orthographe wallonne,
Jules Feller, 189.
Ethnographie, Folklore, Lit-
térature orale, 20 à 54. 1142.
Étude sur le mot Pasquèie, Ca-
pitaine, 374.
273
Index.
Étude sur les Noms de famille
au Pays de Liège, Body, 355.
Étude sur les I'ro\ erbes ou Spots
Stecher, 357.
ÉTYiMOLOGIE, 368 à 383.
Étymologies, Dory, 376.
l'.i\ mologie et sémantique, Jules
Kki.i.kk el Jean Haï st. 1377.
Examen critique de tous les dic-
tionnaires wallons, Joseph De-
jardin, 227.
Exemple (un) de l'étude des suf-
fixes, Jules Feller, 137G.
Extraits d'un Dictionnaire. VlL-
I.KKS. 225, 2.3o.
Extraits des Procès-verbaux des
séances de la Société. 101 à
120.
FABLES, ">2S ;'i 55i, <iio.
Fabricant tonte. 1er et acier, vo-
cabulaire du métier, Jean Dé-
jeune, 319.
Facéties, Anecdotes. Apolo-
gues, 43o à 527.
Fa 1 lu) do Diale et /' Rotche Mar-
got, SCHUIND, G02.
Fumeux (on) ricipiewe, Alcide
Pryor, io33.
Famme (li) comme i enn' at wcre,
Renier, 47U.
Faquin (li), IIeeein, 1022.
Fat batte li fier tantqu il est chaud.
Simon, 4<}3.
Fâte di s'ètinde, DD. Salme, 1 192.
Fauss ou Hinri cl Dndilt. TOUS-
SAINT, [25a.
Faubourg (le) Ste-Marguerite,
Gérard. 4(i-
Faune wallonne, vocabulaire,
Joseph Deerecheux, ï~><).
F;itit>cs et fauvurons, Poi i.et. 4T!)-
Fane à l'occasion des prédications
du père Lacordaire, La.mave.
543.
Farci te (li) gruzinéve, OLIVIER,
i3So.
Fête paroissiale à St-IMiolien,
Dock, 3o.
Feume (li) d'ovrî, \iik;nesse, 42").
Fcummcs tics). Anonyme, 207.
Feummes (les) à deux tiesses,
Delarge, io43.
Feumme (les) et l' vin, BAILLEUX,
Fèye (li) Couru. BOCCAR, 1201.
Fcye (li) de Jnrdini. DERACHE,
120O.
Fèye (li) Mathy, VlERSET, 1203.
Fiâse (on) revoie, GÉRARD, 1282.
Fiasse et Belle-mére, DD. Salme.
1224.
Fi (les) de /' Vierge. Marchai,.
584-
Fiess' (li) de /' po roche. THIRY,
959.
Fiesse (ine) di poroche à Lige,
Brassine, 41 1.
Fiesse ( ine j so /' viège duvant 1M20.
Martin Lejeene, 5i>.
18
Index. 274
Filateur en laine à Verviers, Galguizoutes (les) da m' vèye
vocabulaire du métier, Martin nourrice. Hock., 4"--
Le. 11 :i ne. 3i2. Galguizoute so /' littérature wal-
Filature en laine peignée, voea- limite. Delaite, S4^.
bulaire du métier, Martin Le- Gentilés, [99, 35i à 354-
jei ne, 3i(i. Géographie et Histoire du Wal-
Fin (li) de monde, Tilkin, 8(i4- i.on. 171 à 17G.
Fîr d'èsse wallon, Poncelet, 786. Glossaires et Vocabulaires.
Flamand (le) aux Chambres, De- Voy. vocabulaires.
LAITE, i(i7. ( rlossaire d'anciens mots wallons
Flamind d' potince, i>os 11 qwèrez venant du latin. KlNABLE, 25o.
qu' des disj>li. Thiriart, 780. Glossaire des jeux wallons de
Flamingant (les), Joseph Dejar- Liège, Delaite, 49-
din, 777. Glossaire toponymique de Fran-
Fleur(li)des banquet, Hock, i23o. corehamps, Counson, 348.
Fleur di ses eA'wè,DELAKGE-ELOY, Goupil et Renart, Pasquet, 38o.
(;r>7. Grammaire, Syntaxe, Morpho-
Fleurs(les)di maïe,DELARGE,965. logie, 1912 à 12(12.
Fôge à vinde, Halleux, 1204. Grand(lu)Djâqueetlu p'tit Djâque
Folklore, Ethnographie, Litté- Camille Feller, 076.
RATURE ORALE, 20 à 54, 1 142. Grand-mére (li), REMOUCHAMPS,
Fondeurs en fer, vocabulaire du K<)5.
métier, Jacquemin, 3o3. Grand'mére à V vihenne, Hock.
Fontaine (les ) Montefiore, Joseph 1121.
Willem, h:YA. Grand (on) mirâke, Vrindts, 945.
Forgeu(li), Félix Chai .mont. 874. Grève (lu) des tèheus, Martin Le-
Foynn(li) èterre. POULET, 556. .JEUNE, 1233.
Foyou(on) d'histoire. HALLEUX, Grosses (les) liesses. XHIGNESSE,
()Ot. iolio.
Fragmentd'un épitre, Ha/.e. 1074. Groumancien (U). Toussaint,
Fraque (li) emacralèie, Jean lit- 11254.
RY, n<)'>. Groumet(li), Pon'Celet. <)o5.
G H
Galant ilit dé V sièrvante, André Habit (Z') d' min grand-père, Des-
DELCHEF, li!l(i. KOUSSEAL'X, 744-
273
Index.
//./.s rd (d) dèl pêne, Martin Le-
JEUNE, 6(JO.
Héritage (/) d'à Marèye-Aily,
ll.U.I.Kl \. I230.
Héritîr (les) de lime, A.NONYME,
785.
Hervês (les). Jean BURY, io(i,">.
Heurêye (inc) ax Wallon. Pon-
CELET, 85o.
Hinri et Battice, RÉMiON, i ii 7 S .
Ilistoëre (/') de V grande inon-
dation d' Charleroèt, BERNUS,
600.
Histoire, i à 170. 1 112S.
Histoire ET GÉOGRAPHIE DU WAL-
LON, 171 à 17(3.
Histoire de quelques mots wal-
lons. JORISSENNE, 378.
Histoire naturelle, vocabulaires
et glossaires. 2.57- à 260.
Hioiér (l '), Félix (.'1iAr.M0Nr.S73.
Horloge (Z'), Maurice PECLERS,
938.
Horlogerie, vocabulaire du mé-
tier. Paulus, 3i8.
Houbert Goffin, André Delchef,
Houbiet et Piron, 2i5.
Houkiz, m' dist-on, vocial décimbe
vin non, IlocK, [020.
Houlotte (li), Magnée, 559.
Houyeu(li), Nicolas Defrechei \.
727.
Un. Renier, 77Ô.
Hureux (/') limps. Henri Le-
.11 I KE. 887.
Ida Landelin, BoDART, [2i5.
Idèye / ) d'à Bèbèth, Hallkux,
// .se un a fallou il pan. A.LCIDE
Pryor, io44-
Imbarras (1 ) d inc héritège, GÉ
RARD, 922.
Imitation de l'espagnol, Loi"
MYER, 70S.
Importes), CORBESIER et SiMoNis.
Impôt (V)so l' rionowe, DEGUISE.
io63.
Incuràb (lcs)amon liiclme. Alexis
PECLERS, I 1S7.
Index lexieologique, HAUST, 262
à 254, 206.
Infidélité (F) d' Cath'rêne, Martin
Lejeune, 525.
Influence du wallon sur la pro-
nonciation du français, Ki\.\
BLE, lS(j.
Inftuenza 1 /',. PONCELET, 836.
Influenza (/"). Thiriart, 837.
Instrumint (les) à vint, FÏOCK,
i3ig.
Intérêt (/'), Tiiiky. \~~.
Intrêye (V) de Prétimps, Maurice
PECLERS, 663.
Invention (inc), TlIlRV. 4.S4.
Invitations aux Banquets, [3o~
à i " i 4 1 . i38i.
/ n'y a rin (/ni passe si pays, 1)1).
Salme, 56o,
Index. 276
J Jône (li) manège, Félix Chau-
MONT, S77.
Jàbe (ine) di Spots, Nicolas De- Jones se {lu), Philippe, g58.
1 i;i:< iii:ix. 36a; Rassenfosse, Journée (une) de l'an de grâce
[36i. 1780, HOCK, 37.
Jama (li) des qivate Nations, Journée (une) chez l'oncle Wathy,
Al.( idi: Pryor, Si>4. Hock, 41.
Jàquelène (Djâquelène) et Ma- Journêye (Djournèye) d'osté,
rôye, Gobert et IIaist, 220. Camille Feller, 4-!)-
Jaucq lu biergî, Gomzé, 885. Joweu (lu) <l drapeau, Martin
Jàsez-m'ènnè et ni m'èjâzez nin, Lk.iia xk. "h.
GÉRARD, 129S. Joye (les) de manège, Martin Le-
.Ivl (Djel) so fir d'esse Flamind, jeune, 653.
Bartholomez, 795. Jûdi (li) de 1 fiesse, Maii:i.ot.;»S^.
.Jeux, vocabulaire, Delaite, 4i)- Judi (on) d' fiesse, Vrindts, 1283.
Je vi fiestî, EïANON, 848. Jupsenne (H). MAGNÉE, 635.
J'han-Pierre et Françoi, Remion, Jus d'ià Moùse, li Soyé âx ma-
1279. rionnettes. Brassinnk. 1017.
Jhan Sins-pitié, Jean-Joseph De-
hin, 098. K
Ji l'a veiou passer, Lamaye, 970.
Ji n'a fuil noie paskèye, Vrindts, Keure\ li)d'à Soussour, Haï, 1.1:1 \.
863. ii>25.
Ji n (Innreu nin ne cJiansou. K'fession(lï)da Gèfrou, DELARGE,
Vrindts, 92S. 4î4-
Ji 11 cl vou iiiu chanter, Tii.kin. Kifession (ine), Galand, 8o;).
<SÔ2. Kimint les guerre kimincît, 1 1 < »< K.
Ji n'oise. GÉRARD, 908. ~><)7.
Ji n'ois'reu nin, Jean BURY, 129;). A' tapé (li) manège. FORIR, 996.
Ji sos-st-amoureux. Gérard, 8<)3. A" lapé (li) manège. ElALLEUX,
Ji so troj> p'tit mugneu . Jean 1242.
Burv, «127.
Ji (use à vos. DoNEUX, 747. -L
Ji uoreus-t-esse moue. Hock.
io34< Lambert li foersolé, Toussaint,
Johannes Braunius et le wallon, i253.
Chauvin, 1O6. Lampe (ine) à ralloumer, Hock.
Jône et m. TlLKIN, 1241. i322.
277
Index.
Lauke (eune) di deux des /,ns spi-
tan, Renier, S \\.
Legeinde, Delarge, 58o.
Légendes, ">77 à 587.
Légende de Jupille, Delarge, 3g.
Légendes sur quelques châteaux
du Pays de Liège, Renoz, [354-
Léopold II, Gérard, us;.
Lesse (le) à II.ui. Courtois, 666.
Lettre de J.-J. Rousseau au
comte de Lastie, Xhignesse,
1 1 20.
Lettre des Venalz, Grandga-
GNAGE, I24ï).
Lettre XXX. Rien à Ihben. XHI-
GNESSE, 1 117.
Leup(li) et V ehin, LAMAYE, "»4^.
Leup (li) et 1'og-nai, Lamaye,54o.
Lexicologie, 2o3 à 383.
Leyiz-m /jlorer. Nicolas DEFRE-
CHEUX, 721 .
LlBRETTOS, 1-^-2 à Ii>57-
Ligenu les deux rioâls, HOCK, oq5.
L,i>eois (li)ègagî, cité. 1.^7.3.
Ligeois (les ) sont îles feues gueuie,
1 ■>">!)•
Lion (li) et /' tahon, HALLEUX, 548.
Lisette et V Margaritte, Théophile
BORMANS, 960.
Listes ou Tableaux des Membres
de la Société. 100.
Listes des pièces reçues aux cou-
cours delà Société. 121.
Littérature: Descriptive, 384 a
4.2<|. Narrative. 4 !(> ;l (,,) ■'■•
Lyrique, (m>4 '^ ii>7- i'!,»7 à
1Î7"). i'îSi. i384- Dramatique,
11 38 à i3o6.
LlTTÉRATI RE ORALE, FOLKLORE,
Ethnographie, 120 à 54-
Littérature wallonne, histoire,
55 a 170.
Live ( lu) du mes.se del grand- mère,
Martin LEJEUNE, «iii:;.
Loi (li) dette chesse, Lagrange,
1040.
Loi (li)d' quatre-vingt-sept, PON-
CELET, I12S9.
Longues {les) amours, François
Dehin, 977.
Lot (li) du Gègô, Alexis PECLERS,
11H8.
LYRISME : Poèmes. 604 à 670.
Poèmes et chants patriotiques,
671 à<)84. Chansons. 685 a g5o,
i38i, i384- Cràmignons, g5i a
983. Satires, <)S4 à 107'i. Pièces
fugitives, 1074 à 11120, 1007 à
1075. Varia, 1121 à 1 1 34-
Machineû (li). XHIGNESSE, 4'9-
Maçons, vocabulaire «lu métier.
Mathelot, 290.
Mâcontins (les), HOCK, n>4i.
Magn'hon, voy. Menus.
Maie (li) neûr d'à Coins. Charles
II ANNA Y. 185.
Maisse (li) di cabaret, GÉRARD,
101 1.
Maladie (une) chronique de la
Langue wallonne, Chavée, 1812.
Mâlhèreux /lokets. Nicolas De-
FRECHECX, 954.
Index. 278
Mâlhareûx (les). Martin Le- Meieu (V) d' tots les conseies , Re-
.11 1 M . 664. NIER, 797.
Ma (li) mariêye, RAMOUX, co38. Mélanges, L. P., 29.
Manège (li) Cokraimont, Tous- Membres de la Société, tableau
saint BRAHY, 1191. ou liste, [oo.
Maqu'rai (li) crèyou, Gérard, Menuisiers, vocabulaire du me
ioiii. lier. BODY, 287.
Marchau (le). Edmond ETIENNE, Menus illustrés, iSVa i.'*;.").
[228. Merci ! Mairlot, 1 1 i(i.
Marchi (li) des vîx-waresse, GÉ- Mère di doze, Toussainl Bury,
rard, ioto. 948.
Marihau (li) d' Fosses, Martin Mérc .Jeanne, sov'nance d'on vi
LEJEUNE, 53. manège, Hock, 396.
Mnrèye, Carpentier, 914. Mes bàcèlles, Maurice Peclers,
Marèye mes amours. COLLETTE 1209.
;i3. Mes cinquante ans. J.-J. Dehin,
Margarite (les), Hoir. 71N. 723.
Mariège (on) adiersi, David, 894. Mes deux linguge. Nicolas De-
Mariège 'li) d'à Grogntà, HAL- FRECHEUX, 772.
I.EUX, II9S. Mes nous sabot. GÉRARD, 904.
Mariège de Lurtai et de i Reine- Mes préférince, GÉRARD, 911.
côrette, Martin LEJEUNE, 566. Messe (li) d'annèye, Félix Pon-
Mà (li) Saint Martin. VAN DER CELET, 5li.
Velden, ">!)'!. Messieu, excusez-me, Hock, [3o8.
Martchi (lu) de samedi. Martin CORPORATIONS, leur histoire, 12
LEJEUNE, 1026. à 19.
Matante Gètrou, GÉRARD, 907. Métrologie, vocabulaires. i>4i.
Matante riôt gotte, Colson, 120S. 124"!.
Ma tante Sâra, Simonon, 4^- i856-igo6, Lequarré, 1 ■*> 4 J •
Matineie (inc) à Lige, Henri LÉ- Mèyeû (lu) bèhe, Martin LEJEUNE,
JEUNE, <i.":> 7. 755.
Maujonne pierdoue, Edmond Mi binamép'tit chin, J.-J. Dehin,
Etienne, 122S. 7212.
Maye, Xhignesse, 933. Mi court-sâro, Doneux, 932.
Mècieu del Confraireie loalonte. Mi mohinette di chàmoussîre ,
Forir, 1071;. Magnée, 1)1:7.
Médecin, vocabulaire de la pro- Mi neure fraque, Bartholomez,
fession, Martin Lejeune, 3i3. 861.
279
Index
Mi p'tite Nanette, Collette, 720.
Mip'tit oiyège, Goossens, 414.
Miràke (on) mâqué, Gérard, 5i2.
Mirauke (ou). Xhoffer, 4s">-
Misères (les) do méd'cin, Vermer,
[028.
Mi Vicarèye, Souris, 1102.
Mi dix violon. DD.-Walthère
SALME, 754.
Mohe (lu) du St-Dj'han, Martin
LE.IEI NE, 5(J8.
Mohe (li) et l' crichon, GÉRARD,
"»47-
Mohinette (mi) di châmoussîre,
Magnée, 627.
Molioii (on) divins les râskignoû,
GOTHIER, S4").
Mohonne (li) à deux /.-nés, Re-
;ier.
Moirt di l'octroi, THIRY, 622.
Monnonk Pascal. Maurice Pe-
( U.KS. 1210.
Monologues, 1297 à i3o6.
Monsieu,si uos aoez-t-ideie,ïLo( k,
1309.
Moralité à trois personnages,
ao5.
Morphologie, Grammaire, Syn-
taxe, M)i> a 1202.
Mois wallons divers. JACQUE-
motte et Lejeune, 255.
Mouleurs, vocabulaire du métier.
Jacquemin, 3o3.
Muse (la) wallonne, Rassenfosse.
i364.
Mi Dix violon. 1)1). SALME, ~'i\.
Mwèrt (lu) de k'tèyeu <l lègne,
Martin Lejeune, 30y.
N
Nanette, Delarge, 968.
Xnnnez. VRINDTS, 7G3.
Narrative (littérature), $'U> à
(k>3.
Nécrologie : Paul Villers, A. de
Nul E, 91.
Neurei mi) fraque, BARTHOLOMEZj
861.
Neûre (li ) Poye. Simon, citée,
i369.
Neveu (li)d'à Filoguèt, Jean Bu-
RY, Il5G.
Ni brogniz pus, Nanète, Maurice
Peclers, 7"<i.
Xi rouvîz nin on pauve aveùi
s'i v plait, BOSSON, 710.
Nivaïe, THIRIART, 745.
Noms (lesj de famille au Pays de
Liège, Body, 355.
Xos amus'mint, Bonhomme, 890.
Xos bons vi.\. Jean BURY, 1291.
Nos èstans trop vite moirt. L)E-
RACHE, 926.
Nos n'estans pus des èfants, Xi-
colas Defrecheux, 956.
Nosse jône timjis. Derache, <)7<).
Nosse mutante Bèbèthe, GÉRARD,
i3oo.
Xosse jiitile marne. GÉRARD, 93o.
Nosse vix bonDiu. Oscar Colson,
Nosse vi Pérou. André DELCHEF,
766.
Nosse vix Wallon, Thiriart,783.
Xosse wallon à Sénat. ANONYME.
776.
Index.
280
Noss' grand-pére Noyé, Peclers,
Noste Esposition, Tilkin, 1061.
Note grammaticale, Baillei \.
184.
Note sur le dialecte d'Ath,HAUST,
Note sur le Dictionnaire namu-
î-ois de F. D.. Maréchal, 22<).
Note sur le Dictionnaire malmé-
dien de Villers, Esser, a3o.
Notru-Dame (li) di Vise. LAMAYE,
104^-
Nots (les) d' rowes, Thiry, 483.
Notes d'étymologie et de séman-
tique, Feller et Haust, 1 >77-
Notes explicatives sur les jeux.
etc. L. P., 3i.
Notice orthographique, BAIL-
LEUX, l37<).
Notul so le bazè skol de ni tin.
FORIR, 7.
Nouvelles et Contes, 554 ;l •>~i>-
Nouai li saint d Rotèkwèsse,
Wesphal, 5i3.
Nooel(U) an. Jean BuRY, 808.
Novellité(les) d' Veruis. MAIRLOT,
929-
Noyauteurs, vocabulaire du mé-
tier, JACQUEMIN, 3o3.
Noyé (li) âx marionnettes. Bras-
SlNNE, 1017.
Nu te (me) di Noyé. ScHOEN-
MAEKERS, 12<)2.
Nute(li) de Noyé èmon m' grand
père, Martin LE.IEUNE, 4 l 7 -
Nu tons (les). 54-
ophos,P]
ode dicolos tetrastr
Cetocoi i:. 203.
Ô hasbrd dèl pêne, Martin Le-
JEUNE, 660.
Ombaude, Martin LEJE1 NE, 7">2.
Onomastique, .!4<) a :;."><;.
Onomatopées, i383.
On //' sareu trop fer des banquets,
Hock, i325.
On promette ine heurêie. Hock,
1:107.
Opéras (librettos), i2."J2 à 1257.
Opinion (V) da Gètrôu, Joseph
Willem, 1284.
Orège (/'). GÉRARD, 4i3.
Origine des Wallons et des Fla-
mands. Fraipont, 170.
Orthographe, Prononciation .
Prosodie, 177 à 190, 708, i'>7<».
i385.
Ottant ne èplâsse so 'ne jambe di
bois, L.-J. Etienne, «(24.
Ouïe, Renier, 8i5.
Ourège (Y) da Chanchet, Alexis
PECLERS, 11 83.
Ourège (/' ) da Ilinri. PoNCELET,
1243.
Ouri (/') contint. GÉRARD, 97G.
Oorî et rintî, BOCCAR, i2<)3.
Ovris (lest d'houïe, BoiGELOT,
878.
Papi connue quoiqu'on Vaccomôde
Anonyme, i343.
iiSi Index.
Pantalon (II) traîné, Du Vivier, Pauvevix patois, JeanBuRY, 788.
-[-. Pécheur, vocabulaire technolo-
Paquot cl le AVallon, Chauvin*, gique, Jacquemin, 302.
,169. Pèchon (il) d'avril, Ai. exandre.
Paradis (li)d s IVallon, Vrixdts, 12.38.
916. Pèheux (hs) à / vège, DELARCE,
Parémiologie, 35; à 367. ihiS.
Pûrtêye (lue) dl plaisir, GÉRARD, Peintres en bâtiments, vocabu-
1 ;<»-. luire du métier. BoiHON, 3n.
Paskaye mémorlalle, lïil>. Pèkteuse (les), Kinable, i-ss.
Paskele voire Ilonblcl et Ptron, Pésonî (II), Poulet, 401.
i> 1 ") . Pess (li) divins les biess', La-
Paskète (li) è i vin, FORIR, S02. MAYE, 536.
PaskeydlQuaremet Charnée, 209 Petite polémique . Edmond
Paskeye novel, 2i3. Etienne et Dei.aite. 1S8.
Pasquée critique et calotenne, 204. Pétition ù Consete di Régence,
Pasquèie, étude sur le mot. Ca- Lamaye, 1009.
PITA1NE, '\~\. Petit (le) qulnqutn, DESROUSSEAUX
Pasquellle plaisante entre Ptron 74(>-
et Pentcosse, 20G. Pensées (recueils de) n3où n34-
Pasquèyes : Rapports 9S4 à gg3 ; Pharmacien, vocabulaire de la
Poèmes 994 a 1027; Chansons profession, Semertier. 3oo.
1028 ù 107:;. i382. Philologie, 171 à 38.3.
Pâtissiers, vocabulaire du mé- Phonétique du Gaumel et du
tier. Semertii ::. '■><>-. Wallon comparés, .Iules Fel-
Patois (le/ à Liège il y a cent i.i.r. [91.
ans. BAILLEUX, i»;"). Pièces anciennes, poésies et
Putois (et/ du paye, Manon di: chansons, 216, 217, i 128, 1129 a,
Loi vet, 789. 1129B, 1129c, 1129E.
Patrèye (li). GÉRARD, 7<)3. Pièces reçues aux concours de
Patriotiques : Poèmes et chants. la Société, listes. 121.
634, 671 à G84 ; Chansons, 760 Pièces fugitives, 1074 à 1120,
à 7<j">. l307 a i.'>7").
Pauve Chanchet ! Jean Bury, Ptnsêye (ine) ù nosse vî mayeûr
124S. d'Andrtmont, Remouchamps ,
fauve Sarrot: A Suinte Bublenne. II29.
Kixable, 410. Plnsèye dl Jubilé, Hoir. i33i.
Index.
282
Pinsonî, vocabulaire technolo-
gique, JACQ1 EMOÏTE et LE-
.IKl NE, 326.
Pipe (li) <ta Stochet, Jean Bury,
H!,(i.
Piquette et Milette, Martin Le-
.11:1 NE, i 12117.
Pîre-Andrî li chèsseû <l' macralles
Martin LEJEUNE, 53.
Piron et Penlcosse. pasqueille
plaisante, t2o(>.
Pisseure (ine) d'Avocat, REMOU-
CHAMPS, 4!t">.
Pititès gotes, Xhigxesse, 11 34.
Pitit tâvlai, Vrindts, 5o3.
Pitite aubade, HuRAUD, 7G1.
Pi7i7e (une) creux, Martin Le-
JEUXE, lliJl.
Pitile response des maçon. La-
MAYE, 1045.
Pitits tâv'hii, DERACHE, G5o.
Plaisir (li) dl nosï Jienrèe. I)E-
LARGE, Si,"..
Plaisirs di vîx, BOVY, 124G.
Platène (li) de curé, REMOUCHAMPS
492.
Plùye(li)dè Pays. REMOUCHAMPS,
Ploqu'rèsse (les), L.-J. Etienne,
1229.
Pluriel des substantifs et des ad-
jectifs en wallon, Baill,eux,i84.
Poèmes et Poksiks. 604 à 670,
1 .".7S. Poèmes et chants patrio-
tiques, 634. *J;i à 684. Poèmes
satiriques, 984 à 10127. i382.
Poésies fugitives, i3o7 à 137").
i38i.
Poèsèye, Derache, GG7.
Poésies anciennes. Voy. Pièces.
Poésies wallonnes. COURTOIS,
1 ] L2|) (..
Poésie (la) wallonna se rendant
au banquet wallon. Renoz, i35i.
Poète (lu) wallon. XHOFFER, 4()--
Poète (les j di là-havt, TlLKIK, 917 .
Poietresse (les). DEIARGE, 1001.
Poissardes, vocabulaire, Body,
Po F boûse et jio i cœur, Edmond
Etienne. 1227.
Po lès è/nnts, Jean LEJEUNE, G58.
Po les pauves i fût ccse charitâve,
MlCIIEEI.S. S72.
Po i 3sinme crûsse hcûrèye, Jean
BURY, 8GO.
Po ni Sint-Nicolèy, LAGAUCHE,
h>(>4.
Pondeu (li). DERACHE, 1024.
Pondeu (li). Xhigxesse, ^16.
Pône et Joie. Joseph Wii.eem.
1287.
Pûnes (les) di cour. Théophile
BORMAXS, \)~~>-±.
Pope d'Anvers, Polain, 382.
Porminnde (ine) di maie, I)E-
LARGE, G32.
Portrait don bon Ligeois. PA-
MA YE, 1069, 1073.
Portrait (li) ou les deux fré.
TlLKIN, I205.
Pots-pourris, Ai/IDE Pryor. 824,
io2<). io3o. io32. io33. 1037,
1042, 1044.
Poûss'lette(lu)dè bon l)iu. Martin
LEJEUNE, 934.
283 Index.
Premiers (les) documents Lié- P'tit(li) hèna, Levèsque, 806.
geois écrits en français, Capi- P'tite (U) barde et les aloumètes.
TAINE, 5. BOUHON, 5~1.
Premières (les) inscriptions lie- P'tite(li) Lucèye, LlEMOUCHAMPS,
geoises écrites en langue ro- 90;).
raane, Capitaine, <i. P'tite(mi)Nanetlc, Collette, 720.
Première et neuvième églogues P'tite (li) Pasquêye, GOTHiER,
de Virgile, Courtois, i'4d- 849.
Prénoms (les) liégeois et leurs P'tit (mi) viyège, GOOSSENS, 4X4-
diminutifs, Chaumont et De- Publication de la collection com-
FRECHEUX, 356. plete des anciennes poésies
Prumi(lu) messe de mcùsd' Mayc. wallonnes, Joseph DEJARDIX,
Martin LEJEUNE, 421. 65.
Préparation du vinaigre, de la Publications laites par la So-
farine d'avoine et du lin, à cieté en dehors du Bulletin et
Vielsalm, Hens, i'i~-. de l'Annuaire, 1307 à 1377.
Prétimps (li), Toussaint Del- Pus vis pus sols ' André Del-
CHEF, 867. CHEF, II82.
Programmes et règlements des
concours de la Société. 121. Q
Progrès (li) , L agrange, 1 o3G .
Projet d'une Bibliographie wal- Quarem et charriée, 209.
lonne. COLSON et GROJEAN, 70. Quatre-vingt noûf, REMOUCHAJMPS,
Projet de Dictionnaire général 784.
de la Langue wallonne. 228, Que disdu ! Kinable, 1286.
137G. Quelle affaire à Lige. DRAXER,
Prononciation, Prosodie, Or- i345.
THOGRAPHE, 177 à 190. Quelle bonne maquèye .' DONEUX,
Proverbes de la Basse-Allemagne, 517.
HoFFMAN, 'M>7>. Quelle liesse. LIA VET, 937.
Pnimî (li) mostârdi, Dock. i.'j^. Quelle vikâreie, Alfred Hubert,
Prunure (li ) fèy, XHIGNESSE, 939. i'U7-
Prumire intreie. DÔsseûr di So- Quelques chansons de Joseph
eiete. HOCK, I ' > 1» 7 . LAMAYE, II29F.
Prumire response de calottin,f>oH. Quelques mots du vieux wallon.
Prumis clavoson, Baron. «(7:5. Lhoest et van di: Casteele,
P'iil (li) corti uu.x proverbes 18. CiIEHET-AllARD et VAN DE
wallons, Alexandre, 004. Casteele, 38i,
Index. 284
Quelques mots sur les premières Rawette (lu), les deux planquets,
inscriptions liégeoises écrites Poulet, 4!~1S-
en Langue romane. Capitaine, Recherches étymologiques, Dory
(i; cf. 5. .577.
Quelques noms de fossiles. Des- Recherches sur les mes do l'an-
tinez, 260. cienneparoissede Saint-André,
Quelques poésies inédites de Stanislas Bormans, 10.
Michel Thiry, 112g d. Récits historiques ou épiques,
Quelques wallonnistes de Char- 558 à 6o3.
leroi, NlHOX, 86. Réclamations des Wallons. 212,'].
Quenn' drol' di bot ique, Lagrange Recueil d'airs de cràmignons,
io.'jj. ÏERRY et ClIAUMOXT, 44 • cité
Quéques poûfrin, DI). Saisie. 4<»s. [365.
Quéquès rôyes qu'on stu faite à Recueil de chansons, etc., con-
V hape, Jean Bury, 858. cernant la Révolution liégeoise
Quéques oix spots, Thiry, 1071. de 1789, Body, 11.
Quête (les). Lamaye, 899. Recueil de comparaisons popu-
Qui n'èst-i vraie, Vrindts, 794. laires, Defrecheux, 367.
Qui vive, Lamaye, 898. Recueils de mots, i>Sl> à 25G.
Qui vont esse ù Consèye, Alcide Recueils de poésies, pages ir>3 ù
PRYOR, 1029. it)5. Recueils factices de Poé-
Qu'on chante, Jean Bury, 920. sies et de chansons, pages tq5
Qwàrti de V Huile des Mangon, à ir)S. Recueils de pensées,
IIannay, 41.". nos n3o à n34.
Qwate (les) saison, Simon, 738. Recueil de wallonismes, Dory.
Qwate (les) saison, TlLKlN, <i4<> 366.
Règlement et statuts de la So-
R ciété, 99.
Règlements et programmes des
Rafistolaie (me), Collette, 817. concours de la Société, 121.
Raiii (//) qu'a d l'ambicion, Règles d'orthographe wallonne,
Thiry, 538. Jules Feller, i385.
Rapport dil'Archevêque,IjAUAYE, Résultats généraux des concours
1048. de la Société, 121.
Rapports sur les travaux de la Reliure, vocabulaire technolo-
Société, 1 4*_> a 162. Sur la Ri- gique, RlGALi, 320.
bliothèque, 56 à 61, 63, 67 à 0<). Rémercimints , Declève, 83g.
285 Index.
Rémi V bcch'tâ, Deprez, 896. Saint (la) Djan-Baptisse, Oi ter,
Remplihège (on), Hock, [070. I2i3.
Resconte (one), Sonyeaux, 5i6. Saint (lu) Xicolai do l'orphulin,
Response de vix Pont d s Ache à Santkin, 623.
tos lesplorà, Lamaye, 83o. Saint-Seuhî (li), SEMERTIER, 5io.
Richesse (V) d'onne mère, Bon- Saisons (les), Thiry, too5.
homme, 733. Satires. Pasquèyes : Rapports
Rimimbrance, Xhignesse, 567. 9840,993; Poèmes 984 à 10127:
R'méd' (li) de doktcur Jenjenne, Chansons 971, 102S à 1068,
('01.1.1:11 1:. 800. i38a. Épigrammes 10(1911 107.1.
R'morqueur (li) Oliver Evans, Satire (une) wallonne de 1763,
Thiry, 4:-s- van de Casteele, 2i<).
/.' nù(li)et V coirbâ, Lama yi:, VI;). Saûvion (les), Ramet, 935.
R proche l on) ù bon Diu, BOCCAR, Savant (li) et les hàgne di mosse,
925. GÉRARD, 522.
Roi (li) de V liberté, Thiry, 771. Saveti (li), Remouchamps, 1217.
Romances, 684 à 764. Savti (li) des Récolettes , Martial,
Rosi flori, CLOSSET, 983. 555.
Rossai (li) Jannesse, Henri Le- Sav'ti (li) et /' Banqui, Kirsch,
jeune, 883. 545.
Routène(li) et V Progrès, Emile Savoyard (el), WlLLAME, 643.
Gérard, 499- Saynètes et Dialogues, 1258 à
Rues (les) de l'ancienne paroisse i2<)<>.
de Saint-André, Stanislas Bor- Scène (inn') di harègresse, Dehin
mans. 10. et Collette, 81 G.
Ruv'nou, Hurard, 1211. Scènes populaires dialoguées,
Rwène (li) >li l'ovri, Gérard, 1258 à 129G.
1016. Scène populaire, on spot, Delarge
t28o.
S Scriyeû (li), Xhignesse, ^mi.
Sèche, i bêche .' Simon, i [95.
Sacristiien ( li) colèbeu, WlTMEUR, Seiance de Synode, Lamavl. 1049.
")ii). Semdi, Anonyme, 644-
Sage-femme, vocabulaire de la Septet sept et V rawette, Anonyme,
profession, Jacquemotte el Le- 1342.
JEUNE, 328. Serruriers, vocabulaire techno-
Saint (li) Amour. VRINDTS, 758. logique, JACQUEMIN, i>;4-
Index.
Sèt i les) vis bomiames, Camille
FELLER, ')-").
Sierviette(les \pol rawettc, Hock,
1321.
Sifesteus maisse, Magnée, G35.
Si j estais nuiisse. LEVÊQUE, 88a.
Si ni belle-mére n'esteut nin la,
Toussaint Brahy, 900.
Sins tambour ni trompette, HOCK,
1.317.
Société liégeoise de Littérature
wallonne. Statuts et règle-
ments, 99. Tableau ou liste de
ses membres. 100. Chroniques
de la Société ou Extraits -les
Procès-verbaux de ses séances,
101 à 120. Concours de la So-
ciété. Programmes et Règle-
ments, Listes des pièces re-
çues. Résultats généraux, 121.
Banquets, 1122 à 141. 1007 à
i'i7~>. i'iNi. Discours et Rap-
ports généraux. 14^ à i(>i>.
Société (la) liégeoise de Littéra-
ture wallonne et le folklore a
Liège. GAIDOZ, 5o.
Société ( les ) wallonne, HOCK, [338.
Sol cotise di nosie Imposition.
Lequarré, i34o.
So V hougne, Martin Lejeune,
4^3.
Sol Mouse, Martin Lejeune, 66i.
So i pièce Delcour, Xiiicnksse.
1020.
So V pûnedi moiz't, Micheels, 636.
So V trèvin de l Fore à Lige,
Thiry, 1 127.
Sondje d'oûhê, Martin Lejeune,
Songe (li)da Babilône, Toussaint
Brahy, 56a.
Soris (ti). PONCELET, Soi .
Sottai(les), Marchai-, 583.
Souv'nir d'exposition, Pirsoul,
i3o4-
Sov'nance, Félix Chaumont, 719.
Sov'nance, Delarge, 728.
Sov'nance, Simon, 737.
Sov'nance (oné) di jônesse, Loi-
SEAU, <i4(;-
Soycù (li), Jean LEJEUNE, 4-4-
Spére (li) de / Vu d' Fawtaie,
Magnée, Ô7S.
Spire lu) do /' cinse, Vielers, 58a.
Spirou (li). XHIGNESSE, 4-7-
Sport colombophile, vocabulaire
technologique, Delarge, -2<y\ :
Jean Lejeune, 317.
Spot (on), Delarge, 1280.
Spots (Dictionnaire des), DEJAR-
DIN, 363, 363bis. Étude sur les
Spots. Stecher, 357.
Statuts et Règlements de la So-
ciété. 99.
Steûle (li) à quowe, GÉRARD, iago.
Sliennc et Fifinc. ON SaïEU, 9G7.
SUEEIXES, 196, 198.
Supplément à la Table systéma-
tique, page a2Q.
Sur le mot Franc. VANDER ELST,
375.
Syntaxe, Grammaire, Morpho-
logie, i<|2 à 202.
2S;
Index.
Tabac, vocabulaire technolo-
gique, Semertier, 309.
Talilc de concordance pour faci-
liter les citations du Bulletin,
Jean Haust, 66.
Tables des publications de la
Société. DEJARDIX, 62, 04 :
( >scar COLSOX, 71 .
Tableau et théorie de la conju-
gaison dans le wallon liégeois,
Georges Doutrepoxt, 200.
Tableaux ou Listes des Membres
de la Société, 100.
Taburi (li) de Prince di Lige,
THOUMSOX, 869.
Tailleurs de pierre, vocabulaire
technologique, Sluse, 3o4-
Tailleur d'habits à Verriers, vo-
cabulaire technologique. Ca-
mille Feller, 3a5.
Tailleur l li) et l'èuêque, Witmeur,
orthographe ch, et eu consé-
quence, se reporter à (.7;. en
cas de besoin.]
Tchanson de rèw, Martin Le-
.11:1 m:. 940.
Tchantans, Wesphal, g5o.
Tchèxse 1 la) au bos, < M TER, I077.
TECHXOLOGIQ1 ESI \ 0< IABI I AIR] s .
261 a 328.
Télégramme, ïïaxox. iii'I.
Tendeur, vocabulaire technolo-
gique, Jacquemix, 296.
Testamint (li) (V ine sôlèie. F.L.P.,
s,, 7.
TEXTES anciens. 2o3 a 220. Textes
modernes, 221 à 223; voy. pages
i>Ôi 202.
Théate (li) ligeois, R.EXOZ, i34<).
Théâtre. Comédies, vaudevilles,
drames. n38à i2oi.Librettos,
i2">2 à 1257. Scènes populaires
dialoguées, saynètes, dialo-
gues, 12ÔS a 1296. Monologues,
Tanneurs, histoire du Bon Métier
et vocabulaire. Stanislas BOR-
MAXS, l6, 286
Titli i Pèrriquî, REMOUCHAMPS,
[240. Cité, i362, 1372, i38i.
i384.
Tàti l Pèrriqm è Paradis, DORY,
L384.
Tavlai de l nature. Martin Lt:-
JEUXE, 656.
Tâu'lê d' manêdje, Defresxe, 668.
Tch... [Pour les mots wallons
commençant par la chuintante
tch. tenir compte de l'ancienne
Théâtre des Auteurs wallons, de
T11.KIX. cité 1370.
Théâtre \vallon,de Victor Raskin,
cité 1 ' > 7 <> . 1372.
Timpesse (li), Xhigxesse, 129G.
Tindeu (li), Delarge, 4o3.
Tisserand, vocabulaire techno-
logique, Victor Willem, 3io.
Toast. Voy. Toste.
Toast en dialecte de Nivelles.
WlLLAME, I I Ki. y{
Todis contint. POXCELET, 906.
Tonneliers, vocabulaire techno-
logique. BODY. 28q.
tnciex
Toponymie, 340 à 34s. 36i . 1 1 * ; 1 \.
Toste. Voy. Toast.
Toste a la Société d'Émulation,
mu.
Tostes au Roi, 1077 à noo.
Tothossant mu p'tite fèye, Martin
l.l .111 NE, 7 ."><>.
To il' monde égal, DD.Bury, [3o5.
Tôt lounitunt. Nicolas DEFRE-
CHEUX, 961.
Tour (on) di botressc. DELARGE,
I LiSl .
Tour (li) di Saint-Phoyin, Tm-
RIART, I053.
Tour (on) so l Marchi. Meunier,
100G.
Tourneurs, vocabulaire techno-
logique, lionv. 289.
Traductions et Adaptations.
n35à 1137.
Traductions de quelques chefs-
d'œuvres, Xhignesse, 1137B.
Traductions de quelques fables
de La Fontaine. Kirsch, ."44.
Traduction de l'Évangile de
Saint-Mathieu, Dinaux, 221.
De la Parabole de l'Enfant
prodigue, -2-2-2.
Traze et traze fait oingt-sîhe,
Hock, i33a.
Treùs âbions à l penne, Simon.
1007.
Treus coujjlets d' chanson, I)E-
lexhy, 8a5.
Treûs p'tits boquets, Tiiirv. 711.
Trim'leu (les). Baron. 1223.
Trinte-deux (les) bons
Trô (lî) d Logne, Damoiseai x.
Trois contes. REMOl champs. 492.
Trompette d'appel, contrainte
Tropjônes, Félix Chai mon 1. 724.
Turluliilu. THIRY, 4-90.
Us et coutumes, HOCK, 34, 4°- + '
Vacances (lest à Esneux, COL-
LETTE, S 112.
Valeureux Liégeois. Uknoz, [353.
Va po coula, KlNABLF, 897.
Varia historiques, i63 à 170.
Varia littéraires. 1121 à 1 1 34-
1307 à 1375, c38i.
Vaudevilles, Comédies, Drames,
1 r38 à 12.H.
Veiei li)âs bonnes vikareies, 1358.
Veie (li) Bajenne, Nicolas Defre-
CHEUX, 7l(i.
Veie (li) routène, REMOUCHAMPS,
492.
Veille(li)et l campagne, Delarge
G29.
Vers di saison. HOCK, l3l8.
Versions wallonnes de la Para-
bole de l'Enfant prodigue, 222.
Veuyège (0/1), JACQI EMOTTE, 102").
a8g
Index.
Vèye lï)di Craquesifoërt,T)AMOl-
SEAUX, i [26.
Vi (li) bounhamme, Delarge,
1297.
l'iciirryc ( mi). SOURIS, 902.
Vi (on) mohon, Tima . 533.
Victoire .' L.-.I. ETIENXE, 12012.
Vieille chanson canadienne, Ni*
colas Defrecheux, g63.
Vieux (le) Liège, Rexoz, r3o2.
Vieux (un) ménage liégeois,
FÏOCK, 38.
Vignerons (le bon métier des
de la cité de Liège et des Vi-
gnerons et Cotteliers de la
ville de Namur, IIai.kin. 19.
Vikaureie {lu). Xhoffer, 628.
Violètes (les). HURARD, 762.
Vinez-v Bnbeth. 743.
Vinez-v è bois .' TlLKIX. 741.
Vingince (li > (l'on fiasse, H ALLEUX.
1-44.
Vingt-cinq an, POXCELET, 684.
Vingt-cinquième anniversaire de
Sa Majesté Léopold II,Vierset.
642.
Vingt-cinquinme (li 1 heûrêye des
Tiessedi hoye. Delaite, 847.
Vingt-treusinme(li) heûrêye, Pox-
CELET, 834-
Vis les) messages. IIock. 392.
Visège (li). LOXCIX, 946.
Vive Hanssens ! THIRIARï, 10Ô2.
Vive les pasqueyes, Desoer, 796.
Vive lî Belgique, DELARGE, 774.
Vive li jUiminil. Thuillier, ro5g.
Vive Lige. Bailleux, 674.
Vivent les wallons. [363.
Vîx (lu) bièrgî, Martin I.k.ii i m..
4. s.
Vîx (li) Colas, Débâche, ~5i.
Vîx (on) d Van trinte a banquet
wallon, ( ilément Déoji, 853.
Vîx (li) molin, Vrindts, 641.
Vîx (les) respleu, Hock, i336.
Vîx (iQSodârt, Delarge, 63i-
Vîx (mi) violon. 1)1). \\ althcre
SAI.ME, 704.
Vix-wàri (lu) d Vervis, Martin
LEJEUXE, [023.
Vocabulaires et Glossaires :
Recueils de mots, 2'>2 à 206,
Vocabulaires de l'Histoire na-
turelle. 207 a 2G0. Vocabu-
laires technologiques. 2(>i a
328. Vocabulaires locaux et
régionaux. o2<» a ",">\,. Topo-
nymie, 34o a 348. Anthropo-
nymie, 349 a 356.
Vocabulaires et glossaires tech-
nologiques : Agriculture. 296.
Amateurs de ]>igeons. 293,317.
Apprêteuren draps, Verviers,
li 5. Apothicaire. 3oo. Ardoi-
sier,Vielsalm, 327. Armurerie.
3o5, 3o6. Boucherie, 3o8. Bou-
langers, 307. Brasseurs, 2<)q.
Briquetiers, 323. Chandelons,
298. Chapeliers paille. 3oi.
Charcuterie, 3o8.< Charpentiers
« li a ri s. 2S7. Chaudronniers.
3i4- Chaussons de lisière, 324-
Index.
Colèbeù, :><)'!. 317. Confiseurs.
:',o-. Coquelîs, '>2i. Cordon-
niers. 297. Couvreurs, 291.
Drapiers, Liège, 288. Draps,
apprèteurs,Verviers, 3i5. Ébé-
nistes. 289. Fabricant chaus-
sons de lisière. '!i>4. Fabricant
fonte, fer et acier. 3ig. Fila-
teur laine, Verviers, .ii2. 3i6.
Fondeur en fer, 3o3. Horloge-
rie. 3i8. Houilleurs, 28G. Jeux
d'enfants, 4n- Lavandières,
:!i>2. Maçon, 290. Médecin. H'?.
Menuisier. 287. Mouleur. 'Ao'A.
Noyauteur, 3o3. Pâtissier. 'Î07.
Pécheur. 3o2. Peintre en bâti-
ments. 3n. Pharmacien, 3oo.
Pinsonî, 'Î2(i. Poissardes. 292.
Ramoneurs et Couvreurs. 291.
Reliure, 320. Repasseuses, 322.
Sage-femme, 328. Serruriers.
2<)4. Sport colombophile, 293,
317. Tabac, 309. Tailleur d'ha-
bits, 32o. Tailleurs de pierre.
■\o$. Tendeur aux petits oi-
seaux. 296. Tisserand, .'iio.
Tonneliers, Tourneurs. 289.
Vocabulaires locaux et régio-
naux : Francorchamps, 334,
348. Gaumet. 336, 337. Malmé-
dy. 225. 2.'io. Marche-en-Fa-
menne, 333. Perwez, 33g.
Roman-liégeois. "535. Stavelot,
338.
Vocabulaire de la Faune wal-
lonne, Joseph Defrecheux,
209.
Vocabulaire généra] de la Langue
wallonne. 1377.
Voleur (on), POXCELET, 5o5.
Volontéere (el) couionné, Des-
camps et Damoiseaux, 884.
884_\.
Vos m' cial èco ! IIock. i3l5.
Vôsseûr di société, Hoir. 1 «27.
Voyadje (on)àNamur, Pirsoul,
1232.
Voyages (les) d'autrefois. Hock,
590-
Voyège (on) ù Verni. Ai.cide
Pryor, io3o.
Vùsion rèvolèye. Lucien COLSON,
w
Wallon (le) à la Chambre des
Représentants. DELAITE, 168.
Wallons (les) ù /' tchamb dès
R'présintant, Collette, 823.
Wallon{li)d' Lige, Thiry. 1123.
Wallon, r'prindans nos ch'vex,
GÉRARD, 779.
Wallon (les) de Pays d' Lige,
Nicolas Defrecheux. 673.
Wallonismes du Pays de Liège,
Dory. 366.
Wâti l' Brngi'ir. MAGNÉE, 870.
W est-il. Defrecheux. 714.
ERRATA
293
Errata
N. B. Dans la réduction des index >jni précèdent, il a été tenu compte
des corrections demandées par l Errata suivant.
Page 3, eu marge : Biffer « 11 » et, à titre de renvoi, inscrive/ immé-
diatement en dessous « 1004 A », ce dernier n° donnant
notice meilleure. — La même correction doit être faite. 'dans
le même but. en marge des pages 35, l'îK. 17'i. 1X0 et 18Ô.
Page 4- n" 17 : Datez l'article de 1867.
Page 8. n" 39 : Datez l'article de 1868.
Page 17. 11" 98 : [X. B. In portrait de Charles Grandgagnage,
reproduit d'après une photographie, a été fourni en 1907 en
annexe à l'Annuaire 20. pour remplacer dans A16, le
portrait de Joseph qui y figure par erreur.]
Page 2li : Inscrire en marge le n° 1G7 qui a été omis à l'impression.
Page 01. en marge : en dessous de « [....] » inscrivez, a titre de
renvoi, « i385 ». ce dernier 11" donnant la notice annoncée.
Page 36, n° 217 : Au lieu de « anonyme », lisez : « [par Nicolas
Lequàrré] ».
Page 36, n° 218. [Une réimpression de l'édition originale, éditée par
M. Oscar GROJEAN, est en préparation pour paraître dans
B48.]
Page 3g, n° 223. Au lieu de « Florenville », lisez « Pin-lzel ». Au
lieu de « Chastres ». lisez « Chastrès » (avec un accent
grave). Dans la note entre crochets, fin de la notice, au
lieu de « analytique », lisez « systématique ». Inscrivez un
renvoi aux pages 201-252, où se trouve l'Index annoncé.
Page 45. en marge, au lieu de « [22Ô] », lisez « [226] ».
Page 65, n° 37;). Au lieu de « A. », lisez « A[lphonse] ».
Errata.
^94
Page 68, U° 3go : Ligne 5e, au lieu de « Concours n° Mi ». lisez « Con-
cours n" 1 1 ».
Page 84, "" 4!)-- Ajoutez : « ('es pièces ont été tirées à part sous le
titre de Contes mutions par Edouard Remouchamps. Liège,
Vaillant-Carmanne. 1884. In-S. r3 p. »
Page 92, 11" 543, ligne 2e. Au lieu de « Lacordière ». lisez « Lacor-
daire ».
Page 93, en marge : Biffez « [55o] », et inscrivez, à titre de renvoi,
« iii>!)<; ». ce n° donnant notice complète. La même cor-
rection doit être reproduite, dans le même but, en marge
des pages nô. 134. i5a et 17*;.
Page 90, n° 556, Note, ligne 1" : au lieu de << bœotianum » lisez
b<
tiamin
Paye
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
Page
99, après le n° 4Ô2. en marge : au lieu de << 2 ». lisez « [532] ».
100, nos 583 et 584 : Apres « Vallée du Geer », ajoutez
» (Hoirs) ».
104 : le titre Poèmes aurait du être imprimé en lettres capi-
tales. Tenir compte que les deux lignes en petit texte, rela-
tives à l'index, et qui suivent ce titre, sont applicables au
chapitre Littérature lyrique, section A, B, C et D, et non à
la Section A seule ou au chapitre tout entier.
107. en marge : Au lieu de « [5ga] » lisez « [5gi] >»•
108. en marge : Au lieu de « 2o3 » lisez >< [ao3] ».
110 : le n" 634 *'st "" poème patriotique.
112. n- 65i, ligne 2'' : Au lieu de « A38 ». lisez « B38 ».
116. n" 672 : Datez l'article de iS~S.
1 17. n" 680 : Datez l'article de itl^S.
117. n° 681 : Datez l'article de 1878, et ajoutez « Wallon de
Verviers ».
un, en marge : Biffez « [3<)i] » et inscrivez en place « 687 ».
Biffer « 687 » et inscrivez en place « [3;)i] ».
126, n° 72") : Ajoutez ci Wallon de Verviers ».
i3i, n° 760 : Au lieu de « Depas ». lisez « Le Pas ».
i34, n° 797 : Ajoutez : « Wallon de Verviers ».
l35, en marge : Au n" 810, le n" S ayant sauté, le rétablir.
i43, an titre : Au lieu de a e) » lisez « f) ».
146, n° Sj)i : Ajoutez « Wallon de Verviers ».
29"' Errata.
Page [83, en marge : Placez « 4-- » entre crochets.
Page 1S4. au titre : Au lieu de « cl) », lisez « 1>) ».
Page 188, en marge, bas de la page : Au lieu de « [109 » lisez
« 1 108 ».
Page iS(). en marge : Au lieu de « iio<)», lisez « 1109A ». Au lieu de
« [840] ». lisez « [846] ». Au lieu de « [846], lisez » 1 1 1 ia ».
Page [90, ii" iii.s : Cette pièce anonyme est d'Edouard Remou-
CHAMPS.
Page i<)2. en marge : Au lieu de « [089] », lisez « [599] ».
Page M)'!, en marge : Au lieu de « [592] », lisez « [091] ».
Page 199, en marge : Le n° qui suit ii.'ii ayant été omis, donnez a la
notice intéressée le n° ii3ia.
Page 2o3, n" n38, note : Plusieurs lettres ont saute: lisez « Objet : ».
Page 229 : Avant le sous-titre •< Publication... ». biffez le « I. ». le
Supplément étant tout entier consacré à ces Publications.
Page 236, n" i338 : Dans le texte de la notice, au lieu de « 1898 ».
lisez « 1899 ».
Page 2'5(), n° i3'')<). Ajoutez : c< Le banquet ayant dû être postposé
a la date du •>.('> janvier 1901, la Circulaire a été l'objet
d'une seconde édition en date du 10 janvier 1901. »
Page 253, col. ire : Au mot <• Andrimont (d'), Julien », au lieu de
i( no;) ». lisez « t 108 ».
Page 255, au mot « Dejardix, Prosper », au lieu de » tiog ». lisez
« 11 09 A ».
Page 269, col. iie : Biffez la ligne « Maréchal A., :'>->) ». El au mot
» Maréchal, Alphonse», ajoutez» 379».
Page ».<>!>. au mot Willame : Supprimez « 84<J » et ajoutez << 1 111A ».
Page 263, après les mots «A i Société wallonne. RENIER, IIo5»,
ajouté « WlLLAME, iiiia ». Après les mots «Allocution,
Prosper Dejardin », au lieu de « 1 109 ». lisez « 1 io<).v ».
TABLE
Table.
Table
Histoire.
i. Histoire Liégeoise
■j. Histoire des corporations de métiers.
3. Ethnographie, folklore,, littérature orale .
4. Histoire de la littérature wallonne :
A. Bibliographie
B. Bio-bibliographie
C. Société liégeoise de Littérature wallonne
I). Varia
II. Philologie.
. Histoire et géographie du wallon . . .
2. Orthographe, prononciation, prosodie .
3. Phonétique
4. Morphologie, grammaire, syntaxe
5. Lexicologie.
A. Textes :
a) textes anciens
b) textes contemporains ....
B. Dictionnaires
(.'. Vocabulaires et glossaires :
a) Recueils de mots
/>) Vocabulaires de l'histoire naturelle
c) Vocabulaires technologiques . .
d) Vocabulaires locaux ou régionaux
e) Toponymie
/') Anthroponymie
D. Parémiologie
E. Étvinologie
(ii
63
Table. 3oo
III. Littérature. Pages
i. Littérature descriptive 67
•_>. Littérature narrative :
\. Anecdotes, facéties, apologues 75
B. Fables 89
C. Contes et nouvelles y3
I). Légendes 98
E. Récits historiques ou épiques 101
'A. Littérature lyrique :
A. Poèmes 104
B. Poèmes et chants patriotiques 116
C. Chansons :
n) Rapports sur les romances et chansons. 118
b) Romances 124
c) Chansons patriotiques i3i
(l) Chansons de table i34
c) Chansons de circonstance et d'actualité i35
/') Chansons variées, chansonnettes . . i4'<
1). Crâmignons 102
1-:. Satires.
a ) Pasquèyes :
1. Rapports i<>4
2. Poèmes 170
3. Chansons 177
b) Épigrammes 184
4. Pièces fugitives 186, 229
5. Varia :
a) Pièces diverses 191
l>) Recueils de poésies 193
r) Recueils factices de poésies et de chan-
sons ig5
d) Recueils de pensées 199
6. Traductions et adaptations 200
Table. 3oi
Pages
7. Littérature dramatique.
A. Comédies, vaudevilles, drames :
i- Rapports
2. Pièces 011 un acte 20H
3. Pièces en deux actes 2i3
4. Pièces en trois actes et plus .... 217
B. Librettos 219
('. Scènes populaires dialoguées :
1. Rapports 12120
12. Saynètes, dialogues 2124
1). Monologues 12127
IV. Supplément. ( Publications laites en dehors du Bulle-
tin et de l'Annuaire).
A. Banquets anniversaires de la Société :
t. Invitations riniées 2i><)
12. Menus illustrés 1237
B. Dictionnaire général 245
V. Addenda
247
Index géographique des textes romans non liégeois. a5i
Index des noms d'auteurs 253
Index des matières . i><j'i
Errata 293
BULLBTIIT
SOCIÉTÉ LIÉGEOISE
LITTERATURE WALLONNE
Société Anonyme * *
II. Yaillant-Ca
A RM AN M.,
8, rue Saint- Adalbert,
T. XLVIII
Liège. — 191 r.
1856-1906
La Société liégeoise de Littérature wallonne a
célébré en 1906 le cinquantenaire de sa fondation.
A cette occasion, elle a décidé de publier un
Liber memorialis, dont le présent ouvrage (t. 48 du
Bulletin) constitue le second volume.
Le premier volume (t. 47 du Bulletin) comprend
la Table générale systématique des publications
de la Société (1 886-19061
FETES
CINQUANTENAIRE
Société liégeoise de Littérature wallonne
1856- 1906
COMPTE RENDU
PRELIMINAIRES
La Société liégeoise de Littérature wallonne , fondée le
27 décembre 1856, devait accomplir sa cinquantième année le
27 décembre 1906. Dès le 30 novembre, elle invita tous ses
membres à fêter avec elle ce glorieux anniversaire. Il fut décidé
que cette commémoration comprendrait notamment :
i° une séance académique au Conservatoire royal ;
2° un banquet ;
3° la publication d'un Liber Memorialis en deux volumes :
l'un, le tome 47 du Bulletin, contenant la Table systématique de
toutes les publications de la Société ; l'autre, le tome 48 du
Bulletin, contenant l'historique de la Société, le compte rendu
des fêtes du Cinquantenaire et l'édition critique d'anciens monu-
ments de la littérature wallonne.
Le 15 décembre, la Société adressa à ses membres une seconde
invitation en ces termes :
18561906
Di totes lès cwènes dèl Belgique
Acorez-a Lîdje, Walons :
Vocial li moumint, so m' frique,
D'î fè peter lès boutchons!
Li vint'-sèt' décimbe qui vint,
Nosse bêle Société walone
Atètcherè tôt doûcètemint
On piele di pus' a s'corone.
Ci djoû-la, vèslès cinq eûres,
Ele ârè ses cinquante ans;
Mins, mâgré si-adje, si vèrdeûre
Va todi tôt s'acrèhant.
Po fièstî 'ne si longue hapêve,
Nos ârans-st-on glot banquet :
Ci sèrè 'ne djoyeûse eûrèye
Pol hiède di tos nos planquèts.
Dèl Walonerèye tôt ètîre
Lès pus hîyetants, ci djoû-la,
Avou nos autes vinront rire,
Beûre et tchanter nosse djama.
Totefwès, d'vant di s' mète al tâve,
Dj'ô bin qu' nosse vî présidant,
En on lingadje amistâve,
F'rè-t-on discours adawiant.
Mins 'ne afaire co pus spitante, '. i totes lès cwènes dèl Belgique
("est 1' tchanterèye « a Capella », Acorez-a Lîdje, Walons :
Avou Radoux quel ki mande, Vocial li moumint, s<> m' frique,
Qui nos r'dîrè « Harbouya ». 1) i fé peler les boutchons!
Le 22 décembre, une dernière circulaire rit connaître le pro-
gramme détaillé des festivités; elle annonçait en même temps
que la coïncidence d'une réunion du Conseil communal avec la
fête du Cinquantenaire obligeait la Société à différer jusqu'au
samedi 29 décembre la séance du Conservatoire et le banquet.
LA RECEPTION INTIME
Le 2q, à 11 heures, la Société reçut en son local les Correspon-
dants du Dictionnaire. Une trentaine de membres, dont plusieurs
venus de loin, étaient présents à cette réunion d'un caractère
tout intime.
M. Lequarré, président de la Société, leur souhaita la
bienvenue et les remercia de leur collaboration dévouée. La
Commission du Dictionnaire exposa quels étaient les progrès
accomplis depuis la réunion du 9 septembre IQ05 et comment
les correspondants pouvaient rendre leur concours aussi efficace
que possible. Elle leur montra comment tous les renseignements
qu'on veut bien lui adresser, viennent se ranger par ordre alpha-
bétique dans les deux cent cinquante boîtes in-4" gorgées de
fiches, où se concentrent tous "les éléments du futur Dictionnaire.
On visita ensuite la riebe Bibliothèque de la Société, où s'accu-
mulent notamment toutes les œuvres littéraires écrites dans les
divers dialectes de la Wallonie. M. O. Colson, bibliothécaire,
exposa la façon dont il conçoit le catalogue méthodique auquel
il travaille avec zèle. Puis on but au succès de l'œuvre entre-
prise par la Société, et l'on se sépara pour se retrouver à
2 beu.res au Conservatoire.
LA SÉANCE SOLENNELLE DU CONSERVATOIRE
A 2 heures, la salle des tètes du Conservatoire royal était
remplie de tout ce que Liège compte de Wallons watlonisants;
De tous les coins de la Wallonie, on avait tenu également à se
rendre à l'appel île la Société jubilaire.
Parmi les personnalités présentes on remarquait M. le Gou-
verneur de la province de Liège et Mme Pety de Thozée; MM. G.
Grégoire, député permanent; G. Kleyer, bourgmestre de Liège;
Micha et Fraigneux, échevins; Radoux, directeur du Conserva-
toire; Chauvin, Demarteau, Doutrepont, H. Hubert, professeurs
à l'Université; l'abbé Courtois, curé de Saint-Géry (Brabant),
l'abbé Bastin, recteur d'Ondenval (Malmedy) ; J. Lelaite, prési-
dent de la Ligue wallonne, de nombreux auteurs wallons et les
délégués des sociétés wallonnes.
Sur l'estrade avaient pris place les autorités, le bureau et les
membres titulaires de la Société, ainsi que les lauréats des der-
niers concours.
Le programme de la séance comprenait tout d'abord l'audition
des Vieilles Chansons liégeoises chantées par le chœur A Capella.
On sait avec quel goût heureux M.Radoux a harmonisé les
vieux airs de cràmignons populaires, qui firent merveille, lors de
l'Exposition de IQ05, en des séances doi.t on n'a pas perdu le
souvenir. Cette fois encore, les vaillants artistes spécialement
groupés et stylés exécutèrent à ravir ces airs charmants devant un
public de pieux admirateurs des archaïques beautés du wallon.
Au reste, voici le programme détaillé de cette partie musicale :
I. Les Vieilles Chansons, par le chœur A Capella : MUes E.
Dupuis, A. Pkrix, J. Herben, A. Dkhossk , V. Rosenboom,,
L. Dessoukocx et E. Lambert; MM. J. Donnav, L. Mathoul,
A. Joyeux, J. Hkrman, J. Lechanteur et A. Léonard, sous la
direction de M. Charles Radoux. — Pianiste-accompagnateur :
M. Ch. Schakrès.
— 6 — ■
a) Valeureux Liégeois. Thème populaire. Harmonisation de
Albert Dupuis.
b) Vbus-se vint, cusètie Marèyc. Noël wallon. Harmonisation
de Charles Radoux. — Soliste : Mlle Dupuis.
c) Pauve mohe. Cràmignon. Harmonisation de Charles Radoux
d) Pîrofi ri vont nin danser. Cràmignon. Harmonisation de
Charles Radoux.
e) L'arez-ve vèvoii passer. Cràmignon de N. Dhkrecheux.
Harmonisation de J. Théodore Radoux. — Soliste : Mlle J.
Donnay.
f) Harbouya. Cràmignon. Harmonisation de Charles Radoux.
2. TA TAfyivcs ègafyi, paroles de Fabry, bourgmestre de Liège,
musique de Jean-Noël Hamal ( t 757)-
a) Li Lifywès qui sègafye Ni va qu' disqria Tîleû, air Chanté
par M. J. Herman.
b) Djiv^s cl dimande pol dièrinne fcy, air chanté par Mlle E.
Dupuis.
Entre un cràmignon et un noël, M. le président Lequarré prit
la parole et prononça le discours reproduit ci-après. La cérémonie
se termina par la distribution des prix aux lauréats des Concours
de 1904 et de 1905.
Discours du Président
Mes binamèyès djins,
Nosse Société walone a-st-atrapé ses cinquante ans djùdi passé
a cinq eùres dèl sise.
C'est Foù-Tchèstè, li vint'-sèt' di décimbe mèye-ùt-cint-cin-
quante-sîh, qu'èle a v'nou à monde, divins 'ne tchambe de vi
covint dès Ursulènes, drî l'église qui li rwè Guiyame a d'né as
protestants.
Di tos lès cis qu' l'ont levé — si vos m' volez pèrmète de djâser
corne s' on l'aveùt bat'hî — i n' dimeûre pus nouk.
Turtos sont revoies.
Mins nos n' sârîs lèyî passer 1' djama d'oùy sins l'zî voyi ]' rik'-
nohance di tos lès cours walons.
11 èstit leù vint'-sîh; tos francs Lîdjwès, qu' ènn' aveût dèdja
bêcôp d'vins zèls qui s'av'ît d'mostré tôt scriyant è nosse patwès,
et dès autes qui l'alît fé.
D'abord, li pus vî d' tos, Hinri Forir, on Lidjwès dèl vèye
cogne, qu' aveùt v'nou â monde a Cronmoùse, et qu' èsteût pro-
fesseur onoraire di l'Atènèye di Lîdje. Forir aveût stu onk dès
prumîs a rèuaîrî 1' vvalon après l'an trinte avou si K' tapé manèfyc ,
qui lès djonnes d'oùy kinohèt-st-a ponne. I n's a lèyî ossu on
Dicsionaire de walon d' Lîdje minme, qu' est d' manou 'n-ovrèdje
di valeur, tuâgré lès quéques pitits mèhins qui fèt télefèy danner
1' ci qu'î qwîrt on mot.
Tchâle Du Vivifr de Streel, curé d' Saint-Dj'han-èn-Ile,
qu' aveût ossu riscrît 1' walon so 1' côp après l'an trinte et qu' nos
a lèyî, divins quéquès autes, ine hipèye tchanson : li Pantalon
trazvé.
Djihan Hinri Bormans, professeur a l'Université, di I'Acadè-
mèye rwèyale di Belgique, on flamind d' Saint-Trond qu' èsteût
a Lîdje dispôy l'adje di dî-sèt ans et qu'î aveùt bel et bin apris
1' walon.
Tchâle Grandgagnage, qu' ovréve dispôy pus d' doze ans dèdja
a s' savant Dictionnaire étymologique de la langue wallonne. C'èst-
on lîve qui, po 1' timps d'adon, poléve quâsî passer po 'ne mèr-
vèye. I n' fout mutwèt nin fwért riqwèrou avâ cial ; mins, a l'è-
trindjîr, èl fourit d'abîme, par è l'Alemagne, wice qui lès
Guiyame Schlegel, lès Hinri Diez, lès Djâcob Grimm, lès Franz
Bopp, et dès autes et dès autes, vinît di s' mète a r'qwèri d' wice
qui nos lingadjes d'oùy polèt prov'ni, ossi bin lès romains qu' lès
tihons.
Li spitant Alfonse Le Roy, professeur a l'Université, qu' èsteût
adon èl plinte fleur disi-èhowe, et 1' pus près d' ses camarades, —
ca, d'vins lès Walons, ènnè vont mây onk sins l'aute — Adolfe
Picard, adon substitut de procureur de Rwè a Vèrvî, et qu' a
morou consèlier a nosse Cour d'apèl. On s' sovint co turtos
qwantes fèys et k'bin qu' ces deùs dispièrtés Lîdjwès, qu' avit pris
lès nos d' guère « Baiwir et Crahay », ont rèdjouwi nos banquets
vvalons avou lès adawiantès galguizoutes qu'i nos gruzinit, et
avovi leûs plaîhantès colibèt's so l's afaires dèl Vèye.
I-aveùt co d'vins lès vint'-sîh :
Ulisse Capitaine, secrétaire général dèl Société d'Émulation^
qu' aveût dèdja scrit et qu' aléve co bècôp scrîre so totes sors di
p'titès afaires di l'istwére di Lîdje et de payis d' Lîdje, wice qu'i
nahîvë si voltî ;
Tièdôre Chandelon, professeur a l'Université ;
Victor Collette, fabricant d'armes et consèlier comunâl,
l'auteur dès Walons al Tchambe dès R'présintants et d' saqwants
autes bès p'tits bokèts ;
Djihan-Djôsèf Dehin, maîsse-tchaudroni, qui div'na 'n-ârtisse
ossi bin po-z-ovrer 1' keùve batou qui po scrîre è walon, et qui
fit camarade avou 1' fameùs tchansonf francès Bérenger. Dèhin
ras^onla pus tard li crâs et 1' maîgue di ses scrivèdjes walons, corne
i d'héve, et 'nnè fit on lîve qu'i louma Tchàr et Panàhe ;
Djôsèf Dejardin, notaire et 1' principâ dès auteurs dé Diction-
naire des Spots. Il a stu présidant dèl Société co pus d' dî-sèt ans,
di l'an sèptante-ut' a l'an nonante-cinq' ; il aveût rimplacé Grand-
gagnage, qui l'aveùt stu quasi vint-in-ans, di cinquante-sèt' a
sèptante-ùt'.
Si c'est 1' posse qui fait div'ni vî,
Ci sèrè bon sène po 'ne saqui...
Colas Defrecheux, qu' aléve so 1' côp fé s' trawèye divins lès
scriyeûs walons et lès r'passer turtos avou cou qu' nos avans-st-
oyou disqu' asteùre di pus fris' et d' pus doùs, corne L'avcz-ve
vcvnii passer, qui vos alez ôre tot-rade, Tôt loumetant, Lèyiz-nie
plorer, et tôt plin dès autes djowions ;
li notaire Tol&mé-Stiène Dumont ;
Pavouwé Wâtî Galand ;
lès deùs Hkxaix, Ferdinand et Victor, li prumî.qu' a scrît l'is-
twére de payis d' Lîdje, et Y deûzinme qu' èsteût pârlî ;
li tchènonne Colas Hexrotte, qui tôt s' plaisir a djourmây >itu,
tant qu' a viké, d' djâser 1' walon avou ses viles k'nohances ;
l'ôrféve Augusse Hock d'è Noùvice, qui div'na, pitchote a
midjote, onk dès pus plaihants scriyeùs walons tôt r'qwèrant lès
vis mèssèdjes et lès curieuses acoustumances di Lîdje de timps
passé ;
li pârlî Djôsèf Lamaye, qui fourit pus tard consèlier al Cour
d'apèl ossu, et qu' a si djoyeûsemint tenante 1' vin d' Bourgogne ;
Tchâle Lksoiwk, dèl Tchambe dès R'présintants ;
li grèfî Gustave Masset, qu'a fait 1' Tchant dès tinsses di hoye;
li pârlî Adolfe Minette ;
li pârlî Colas Petermaxs, mayeûr di Sèrè ;
Adolfe Stappers, on scriyeû fiancés, qu' inméve li walon, et
qu' fit sovint al Société dès charmants rapôrts, djourmây plins
d'esprit ;
li docteur Tchâle Wasseigk, consèlier provincial,
et 1' ci qu' dj'a wârdé pol boue bètchêye, li pârlî Tchantchè
Bailleux, et qu' dj'âreù mutwèt d'vou loumer 1' prumî, à respect
dès sièrvices sins parèys qu'il a rindou al Société so 'ne gote pus
d' noùf ans qu' ènnè fourit secrétaire, dispoy li prumîre sèyance
disqu'à djoû di s' mwért, li quatwaze di djanvîr méye-ût-cint-
swèssante-sîh.
I n'aveût qu' quarante ans, mins on pout dire qu' ènn' aveùt
viké 1' dobe, télemint qu'il aveùt d' l'èhowe et qu' èsteût djinti.
Sins nèglidjî ses prôpès afaires, Bailleux ovra d' pîds et
d' mains ot'tant pol Société qu' po nosse vi lingadje lu-minme.
Tôt r'qwèrant lès régues qui li sonlît lès mèyeùs po scrire li
walon d'adreùt, i trova co l' timps d'ataquer on dicsionaire
walon, di mète è nosse lingadje ine bouc part dès bèlès fàves d'à
La Fontaine et di scrire quéquès tchansons.
Di fèv qu'a d'aute, ons ètint co tchanter Vinez, Marèye, qu' est
corne on nozé bouquet d' fleurs, et vos n' diriz mây qui c'est
]' minme pêne qu' a scrît Li maladèye d'à Madame Belgique, wice
qui Bailleux print plaisir a d'biyî ses innemis politiques et a l'zî
dire leû compte avou lès pus cwahantès lawes de walon, qu' ènn'a
portant dès mètchantes.
Vo-lès-la tos lès vint'-sîh.
Cotne vos 'nnë polez djudjî, li Société walone comptéve totès
djins d' qwè. Et portant, çou qu' vos alez trover drôle, a Lîdje,
on nèl louka wère d'on trop bon-oùy, pace qui quasi tôt 1' monde
si méprit so çou qu'èle aveùt idêye dé fé.
Lès pus avinés — i s'ènnè trouve todi — alît disqu'a sut'ni
qu'èle ni qwèréve qu'a d'moùre li francès po mète li walon èl
pièce.
Ossu, âtoù d'in-an pus tard, li 15 di djanvîr di l'an 58, qwand
Grandgagnage, qui v'néve di rimplacer Forir corne présidant,
fit s' prumî discours, i s' compta corne oblidji d' rassurer lès djins.
« Le français, d'ha-t-i, est pour nous une seconde langue ma-
» ternelle. De tout temps, nous nous sommes servis de cet idiome,
» frère du nôtre, pour traiter les affaires, rédiger les lois, écrire
» les livres de science et de haute littérature. C'est le médium
» (l'intermédiaire) précieux qui nous rattache à la vie générale
» du monde.
» Le wallon est notre bien propre, le témoin irrécusable et
» unique de nos origines ; [c'est aussi] le moyen d'exprimer dans
» toutes ses nuances notre façon particulière de voir et de sentir».
Et s' sintimint èsteùt « que le domaine dévolu au wallon est la
» poésie populaire. Je dis populaire quant à la forme qui doit
» être simple et quant aux sujets traités qui doivent être pris
» dans la vie journalière ou dans les annales de la nation ».
Di s' costé, li rapôrt d'à secrétaire Bailleux riprindéve li niin-
me sudjèt divins ces noùf ou dî rôyes ci :
« Notre but, je puis le répéter après notre honorable président.
» est modeste. Notre règlement le dit formellement : c'est d'en-
» courager les productions en patois liégeois, de propager les
» bons chants populaires, de conserver sa pureté à notre antique
» idiome, d'en fixer autant que possible l'orthographe et les
» règles et d'en montrer les rapports avec les autres branches de
» la langue romane. C'est encore de réunir le's matériaux du dic-
» tionnaire et de la grammaire du wallon liégeois et de déter-
» miner, autant que faire se peut, les règles de la versification ».
Vola 'ne saqwè d' clér et capâbe di rassurer lès cis qu' fit lès
qwanses d'aveùr sogne po 1' francès.
Asteûre vos m'alez d'manderçou qui 1' Société a fait, cinquante
ans â long, po miner s' barque avou 1' djire di l'èwe wice qui lès
prumis l'ont ègadjî.
Dji va sayî di v's èl dire.
Ç'aveùt stu 1' Rèvolucion d' l'an trinte, tôt rindant 1' Belgique
al liberté, qu' aveùt ènondé lès Simonon, lès Forik et lès Du
Vivier a scrîre è walon.
Ç'aveùt stu 'ne ocâsion dèl minme tire qu' aveùt mètou 1' So-
ciété wa'.one â monde.
E meus d'awoùs' mèye-ùt-cint-cinquante-sih, li « Société phi-
lanthropique des Vrais Liégeois » si mâdjina d' drovi ou concours
po tchanter è walon lès vint'-cinq' prumîrès annêyes dèl liberté
de payis.
Après scot fait, lès quéques Walons qu'èle aveùt tchùsi d'vins
tos ornes di valeur po djudji 1' concours, si d'mandit, d'vant di
s' diséparer, s'i n'convinreùt nin d' drovi dès parèys concours tos
l's ans a Lîdie.
I n'è fala nin pus po d'ner l'îdèye d'ine Société walone, qui
fourit adjincenêye so quéquès saminnes tôt dreùt qu' lès vacan-
ces di l'an cinquante-sih fourit foû. C'èsteùt nosse Société.
So 1' côp qu'èle si trova so pîd, èle drova treùs concours walons :
onk po dès pièces di tèyâte, onk po 'ne poésèye ou l'aute so
quéque haut fait d' l'istwére de payis, et l'dièrin po lès (chansons.
Disqu'adon 1'. tèyâte walon n'aveùt quasi compté qu' po rin.
Vès di-sèt'-cint-cinquante a swèssante, Lîdje aveùt oyou
/' VoyèB}e di Tchaudfontaine, li rjfyu'ès ègafyl, — qui M. Hekman
et Mam'zèle Dupuis vis ènnè tchanteront tôt asteùre deùs dès
pus bês airS) — lès Tpocondes et V Fièsse di Hoûte-s'i-ploût. Ons
aveùt minme djouwé, ou pus vite simplumint tenante, lès deûs
prumîs al Violète, al Maison d' Vèye. Mins coula il' fout qu'ine
pitite sâye qui passa connue ine blawète di feû ou corne ine mo-
hêye siteùle a cîr.
Cint ans tôt ètîrs, on n' djâsa pus d' tèyâte walon a Lidje, dis-
qu'a tant qu' nosse Société 1' fisse raviker l'an cinquante-ùt' avou
/' Galant dcl sièrvahte d'à Andrî Delchef, qui wangna 1' mèdaye
d'ôr a nosse prumî concours.
L'an d'après, on djouwa /' Galant dcl sièrvante, qui fit cori
tote Lidje.
Dispôy adon, et par dispôy Tàti /' Pèriquî d'à Douard Remou-
champs, — qui wangna 'ne mèdaye d'ôr ossu, mins 'ne dobe, et
qu' fit 1' tour dès tèyâtes di tote li Walonerèyc, moussa minme
divins lès Flaminds et ala disqu'a Paris, — dispôy adon, di-dje,
dès scriyeùs d' comèdèye ont sùrdou tôt costé âtoû d' nos autes ;
tchasconk di zèls s'a-st-ènondé al pus reùd ; c'a stu corne on
lavasse di pièces walones, et, a l'eùre qu'il est, li répèrtwére qui
dj'ènn'a t'nou so m' mis, ènnè compte 11Q4 avou 1763 aks, sins
aler foû dèl province di Lidje.
Assuré, c'èst-ine bêle plome a nosse tchapè, pusqui c'est nosse
Société qu'a pris l'ènondèye. Todi tos l's ans, èle a dès s'-faits
concours qui li apwèrtèt dih ou doze comèdèves et quéquefèy
pus'. Mins oùy lès auteurs n'ont quâsî pus dandji d' nos autes. Cou
qu'èlzî fât, ou pus vite cou qu'èlzî fâreùt, et cou qu' mâgré lès
aparances, nos n' désèspèrans nin co de vèy courtinnemint pace
qu'i d'meûre co dès braves cours walons è nosse Consèy comunâl,
cou qu'èlzî fat, c'èst-on tèyâte di comèdèye walone èl capitale di
l'ancyin payis il' Lidje, oûyli prumîre vèye dèl Walonerèye. Lidje
n'est ni pus pauve ni mous curieuse so ses étants qu' Brussèle,
Anvers et Gand, qu' ènn' ont bin po lès Flaminds.
Dji n' vis dire nin l' hopê d pasquêyes, di crâmignons.d' tchan-
sons et di scriyèdjes dèl minme tire qui nos concours ont tait
sùde et qui nos ont passé d'vins les mains dispôy l'an 58. Tcha-
— 13 —
que annèye, c'est corne ine dilouhe : ènnè plout a sèyês. Mâlu-
reûsemint, si nos juris 'une rèscontret deùs ou treûs qu' ont pîds
et mains, qu' sont tôt nozés et bin atitotés, c'est corne vos dîrîz
dès pièles so 'n-ancinî : tôt 1' hopê dès autes ni vât nin lès qwate
tiers d'on tchin. C'est damadje : ces p'tits saqwès la fèt tant
d' plaisir, inins i n'a nin a dire : i fat qui n' lèzi manque rin.
On dirent vrèvemint qu' leùs auteurs lès tapèt la qwand c'est
qu'èls ont discrît. I lès r'iéhèt s'il atome et, d'vins zèls minmes,
i s' dihèt: « Louke, dji Preû mutwèt bin mis, po 1' fond, po 1' lin-
gadje, pol mèseùre et pol rime, mins vas-è, va ! c'est todi bon
ainsi ! ». Et vola poqwè qu' nos avans, tos l's ans, 'ne hourdèye
di p'titès pièces a taperas rikètes.
A d'bout d'in-an, li Société aveût dèdja èlârdji 1' ronde d' ses
concours, pusqu'èle dimandéve, â-d'dizeûr dès comèdèyes et dès
tchansons : « Un mémoire sur l'histoire de la langue et de la lit-
» térature wallonne depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos
* jours, avec la bibliographie de tous les ouvrages ou brochures
» qu'on peut attribuer aux différents dialectes wallons usités en
» Belgique ».
Corne vos 1' vèvez, li Société lîdjwèse sondjîve dèdja a sorti foû
dèl province et a s' mêler de walon dès autès pârtèyes de payîs.
L'an d'après, avou on pris d' treûs cints francs qui 1' présidant
Grandgagnage aveût ofrou, on mètéve â concours : «Une gram-
» maire élémentaire du patois liégeois » ; puis on d'manda côp
so côp :■
« le Dictionnaire des Spots ;
» une étude sur les règlements, us et coutumes des anciens
» métiers de la ville de Liège ;
» un glossaire technologique wallon-français relatif à une pro-
» fession ou à une des branches de l'activité humaine ».
Avou 1' concours dramatique, c'a stu ci-vo-ci qu'a d'né 1' pus '.
1 n's a valou 'ne cinquantinne di fwért bons mémwêres so ot'tant
d' mèstîs, sins compter tos lès cis qu' n'ont mérité noie rèscom-
pinse, mins qu' ont todi, don-ci don-la, quéque pitite valisance.
— 14 -
Tos ces glossaires sont, po nosse walon d' Lîdje, — mins quâsî
rin qu' po cila màlureûsemint, — ine foù ritche rainîre wice qui
lès auteurs di nosse grand dicsionaire âront a poùhi a plins panîs
corne èl fameuse vonne di Pogne-è-1'ôr.
I fàt co r'mimbrer d'vins nos concours :
« des études sur les rues de Liège ; — sur les enseignes avec
» explication des emblèmes ; — sur les monnaies, poids et mesu-
» res en usage au pays de Liège ;
» sur nos légendes, usages et traditions populaires ; — sur la
» médecine populaire; — sur les mœurs liégeoises au XVIIIe
» siècle; — un tableau satirique des musées, bazars, marchés,
» etc., de la ville de Liège; — l'histoire de l'Almanach de Mathieu
» Laensberg et de ses contrefaçons;
» des recueils des contes populaires du pays de Liège ; des
» chansons relatives aux événements politiques liégeois de 1789
» à 18 14; — des anciens cràmignons; — des comparaisons popu-
» laires ; — des prénoms liégeois; — des noms de famille du pays
» de Liège; — desgentilés ou noms ethniques; — la toponymie
» d'une commune de la Wallonie; —la nomenclature des termes
s> géographiques wallons; — l'histoire du mot Renard ou Goupil
» dans les provinces wallonnes avant le XVIe siècle ; — une étude
» sur la langue en usage au pays de Liège au XVIe siècle, d'après
» les documents de l'époque ;
» une étude philologique sur les suffixes du wallon ; — des
» études de phonétique, de morphologie et de syntaxe de la
» langue wallonne; — un recueil des wallonismes; — une étude
» de l'influence du wallon sur la prononciation du français à
» Liège; — un recueil de mots wallons qui ne figurent pas dans
» les dictionnaires imprimés ; — un examen critique de tous les
» dictionnaires wallons; — une étude critique sur la versification
» wallonne ».
Et ç' n'est co wêre tôt, mins c'ènn' èst-assez po v' diner îdêye
di cou qu' nosse Société a fait so ses cinquante ans.
I n'a quâsî nouk di tos nos concours qui n'âye oyou me rès-
ponse d'adram, qu'a valou a si-auteùr ine mèdaye d'ôr ou, si
1' cas s' mètéve, eune d'ârdjint.
Li principale di nos publicâcions, nosse Bulletin, qui bètche
après s' cinquantinme volume, est plin a r'dohe di tos lès mé-
mwêres qu'ont stu primés, et d' qwate a cinqr cints rapôrts so lès
concours ou so tôt l'ovrèdje dèl Société.
Po cou qu' c'est d' V Annuaire , qu'are s' vintinme volume divins
quéques djoûs, ons i trouve, avou 1' vicârèye dès plankètsqu' nos
avans pièrdou et qu' ont stu po 1' walon dès brilyants sudjèts,
quéquès poésèyes foû-hiêr, viles ou novèles, lès djoyeùsès tchan-
sons d' tos nos banquets et, d'pôy wère, totes lès p'titès afaires
di manèdje dèl Société.
Rapôrt a l'ôrtografe dé walon, c'a stu 'ne saqwè qui nos a
strindou bin dès annêyes, et sûr li pus spineûse di totes lès afaires
qui n's âyanse oyou a traiti. È nosse Société corne â-d'foû, vos
âriz dit 'ne kimèlèye hâsplêye qu'i n' fève nin a d'fâfiler.
I n'aveùt nin co in-an qui 1' Société èsteùt fôrmêye, et 1' brave
Fokir si d'mèta dèl pièce di présidant pace qu'i prétindéve sicrire
come on parole, sins s'int'quièter d' tote aute-tchwè, minme tôt
massacrant télefèy lès mots a n' pus lès rik'nohe.
Lu èvôye, lès autes qu'ènn' èstît tôt paf, si passît turtos 'ne
pitite saqwè. On lèya l'afaire â réz' et, en atindant qu'on tou-
rnasse d'acwérd on djoû ou Faute, li Société décida qu' tchasconk
sicrîreùt a s' manîre tôt sûvant portant deûs' treùs p'titès régues,
et qu' po lès concours, on rèspèct'reût l'ôrtografe dès auteurs.
C'est coula qu'on 'nnè trouve di co traze et traze sors divins nos
Bulletins.
Pus d'on côp i s' rifit dès sâyes as sèyances, mins c'èsteût todi
a fwèce brôye-manèdje : on aveùt ciète quasi sogne d'ataquer
l'afaire, télemlnt qu'èle minéve dé disdùt. Di fèy qu'a d'aute, onk
ou l'aute risquéve on plan : mutwèt nouk nèl trovéve a s' manîre,
et on v' l'aveût vite digosté tôt lî tournant turtos sol cabosse, nin
al bone, savez, ca on n' s'a co mây batou a nos sèyances.
On s' kissètcha ainsi dès annêyes tôt plin.
16
Al fin de compte, li Société meta l'afaire a concours di mèy-ùt-
cint-nonante-noûf : sùremint qu'on 'nnè voléve fini avou 1' siéke.
Nos d'mandîs don : « Un projet pratique d'orthographe wal-
» lonne, qui tiendrait compte des divers systèmes préconisés
» jusqu'ici et des objections qui en ont empêché l'adoption ».
Corne vos 1' vexez, on mètéve les piquets so l's i. On n's avoya
deûs mémwêres : onk qui n' valéve wè-d'-tchwè, et on deùzinme
qui wangna hil'tanmint 1' pris, ine mèdaye d'or di deùs cints
francs.
Nos n'èstans wère acoustumés, è nosse wSôcièté, di n's ècinser
l'on l'aute. Mins; po ç' cop ci, dji n' mi sâreû passer di v's dire
qui 1' mémwêre qu'aveût 1' pris, est l'ovrèdje d'onk di nos pus
djintis, di nos pus sincieùs et d' nos pus savants planquèts,
M. Jules Feller, professeur di rétorique a l'Atènèye di Vervî.
Et i vàt sûr qu'on 1' lome cial, a nosse pus grande fièsse, pace
qu'i n's a sètclh 'ne hètè}7e sipène foû de pîd.
Après avu fait passer lès baguètes a tos lès sistémes d'ôrtografe
qu'avit vèyou 1' djoû d'vant lu, M. Fellkr, sins tot-ènaveûte mây
mète li djambe al syince, ènn' a pris cou qu' tchasconk aveût
d'adreût. Si plan — et n' polans acèrtiner qu' a rèyùssi — c'èsteùt
d' raloyî tos lès scriyeùs d'avâ ci ossi bin qu' tos lès cis de restant
dèl Walonerèye, a Mâmedèy corne a Tournai, a Mâtche corne a
Nivèle, a Nameùr corne a Tchâlèrwè et a Mons, a 'ne ôrtografe
clére, nète, bin adjincenèye et âhêye a s'aprôpriyî.
Li Société 1' discuta. Ele n'eûrit a î fé qu' deûs' treûs p'tits
candjemints. Adon èle imprima lès Règles de Vorthographe de la
Société liégeoise ele Littérature wallonne , rédigées par Jules
Feller, et èle lès èvoya a totes lès Sociétés, p'tites et grandes, qui
s'ocupèt d' walo'.i è payîs, po l'zî d'mander leû sintimint.
L'Assôciâcion dès Auteurs et Tchansonis, qui r'présinte quâsî
tôt qui scrèy li walon è nosse payîs tôt ètîr, avoya qwate ou cinq'
rimarques, pus vite po fé prouve di bone vol'té qu' po aute-
tchwè; ca 'le s'ègadjîve d'avance a-z-accèpter d' bon cour çou
qui 1' Société walone dècidereût.
— M —
Vola k'mmt qu' l'orèdje qu'èneûrihéve li bleu cir dèl Walo-
nerèye dispôy pus d' quarante ans, tourna tôt doùcemint, et
c'èst-à pus haut s'ènnè d'mana 'ne pitite plovinète a ponne capâbe
d'amouyi lès poûssîres.
L'acvvérd fait so l'ortografe, li Société s'atèla sins wê-ster al
grande intru prise dé Dictionnaire général de la Langue wal-
lonne, qui nos prindrè, sins brâk'ler, quinze ou minme rautwèt
vint ans.
Po k'mincî, nos avans dispouyî et k'tèyî a rondjeûres, po lès
plaqui tchaque so on foyou a part, tos lès èximpes di mots qui
1' Société a imprimé è s' Bulletin et è si-Annuaire dispôy mèy-ût-
cint-cinquante-sèt'.On a fait 1' minme afaire avou lès manuscrits,
mins sins lès k'tèyî, zèls, et tôt discriyant leûs mots so dès foyous
d'séparés.
À rés' d'oùy, nos avans dèdja 'ne saqwè corne cint mèves di
s'-faits foyous qui sont mètous a-djins d'vins dès bwètes, et i n' si
passe quâsî nou djoù qu' èntiè vinse todi dès nous.
Dicemitant qu'on fève on parèy ovrèdje di paeyince, treùs
qwate mimbes dèl Société agad'lit, po sièrvi d' mosse, ine livrai-
son de Dicsionaire a fé, tot-z-î hèrant saqwants mots tchùsis en
èsprès po d'ner 1' mèyeù îdèye di noste intruprîse.
Li mosse di nosse Dicsionaire a vèyou 1' djoû l'an passé : lès
savants d' nosse payis, lès cis d' l'Alemagne, dèl France et dèl
Suisse ènn' ont turtos dit dé bin.
Oùy l'afaire èst-èn alèdje ; l'ovrèdje si d'gadje tos lès djoùs mîs;
ca 1' Société a 1' boneûr d'avu trové, d'vins nos planquèts, treùs
ornes, treùs savants, qu'èlzî è convint, pace qu'i k'nohèt 1' rou-
drouh tos lès treùs d'vins lès lingadjes romains. Voye-non-vôye,
i fât qu' dji v' lès lome : MM. Auguste Doutrepont, profes-
seur de langues et de littératures romanes à l'Université de Liège;
Jules Fkller, professeur à 1 Athénée royal de Verviers ; Jean
Haust, professeur à l'Athénée royal de Liège.
I fôrmèt leù treùs 1' Comission d' rédacsion de Dicsionaire ;
ènnè sont rèsponsâbes ; mins tos lès mimbes titulaires dèl Société
i8
ont pris l'ègadjemint — et èl tinèt — dèls aidî tchasconk sorlon
s' pârtèye. Â-d'dizeùr di coula, nos treûs savants ont r'qwèrou,
d'vins totes lès cwènes dèl Walonerèye, dispôy li canton prussyin
d' Mâmedèy disqui oute di Tournai, â coron dèl Belgique, ine
hiède di corèspondants qui s' fèt on vrèy plaisir di lès rac'sègnî,
seûye-çu so çou qu'on l'zî d'mande, seûye-çu so çou qu'il ont trové
et qu'i fournihèt d' leû prôpe chef.
Po bin fé, et po n' piède nou timps al vùde, i convint qu' tos lès
cis qui travayèt âDicsionaire di quéle manîre qui c' seûye, sèyèsse
à corant d' tôt çou qui 1' Comission d' rédacsion fait. C'est po l's i
mète qui 1' Société a k'mincî nawêre ine noùve publicâcion, qui
parèt' tos lès treûs meus : li Bulletin du Dictionnaire général de
la Langue wallonne.
Vola, mes binamèyès djins, çou qu' nosse Société a fait so
1' trèvint d' ses cinquante ans.
Corne vos 'nnè polez djudjî, èle a 'ne gote crèhou : â k'mince-
mint, èle n'èsteût qu' lîdjwèse; oûy, èle a dès grands brès' et èle
lès a stindou sol Walonerèye tôt ètîre. Èle n'aveùt d'abord qui
trinte mimbes titulaires pol province di Lîdje; oûy èle ènn' a
r'qwèrou dîh di pus', qui r'présintèt 1' Braibant. 1' Hainaut,
Nameùr, li Luxembourg, et minme li canton prussyin d' Mâme-
dèy, qui s' délégué est l'abé Colas Piètkin, li brave curé d' Sour-
brôdt, tôt près dèl Baraque Michel.
Ine saqwè d' curieùs, c'est qu'è France ons a sayî, d' deûs' treûs
costés, di fé dès Sociétés corne li nosse : èle ont tote tourné et,
po 1' djoù d'oùy, i n'a è l'Europe — ot'tant dire â monde — qui
deûs Sociétés qui ravisèt 1' nosse: li Société catalane, a Barcelone,
divins l's Espagnols, et 1' Société dèl Suisse romande, a Berne.
C'est 1' nosse qu'est 1' pus vèye, et s' èle djâséve latin, èle pôreût
prinde li fameuse devise : Crescit eundo, pus rote-t-èle, pus
crèh-t-èle.
Dj'a co 'ne pitite saqwè a dire so nosse Bibliyotéque.
Nos î avans rassonlé, avou d' tote sôr di gros lîves di syince et
lès anales qui dès Sociétés dé payîs et d' l'ètrindjîr nos avoyèt,
tôt cou qu'ons a imprimé et qu'ons imprime co oûy èl Walone-
reve, ossi bin lès p'titès tchansons so dès volantes foyes di papî
qui tos lès autes lîves walons, gros ou grèves.
Nosse bibliyotécaire-adjoint, M. Oscar Colson, a-st-oyou
1' pacyince, lès meus passés, d'en ne drèssî tôt 1' catalogue a
dièrin dès gos' ; et, tôt faut d'ine pire deùs côps, lu et s' camarade
M. Oscar Grojean, dèl Bibliyotéque rwèyale d: Brussèle, ossu
nosse planquèt, ont apontî tote li pârtèye walone d'in-ovrèdje di
longue alêne : li Bibliographie ivallonne.
Vos v's è dotez 'ne miète : tôt coula n' s'a nin fait sins aidants.
Ci n'est nin djustumint avou lès cinq' francs l'annêye qui nos
sociétaires payèt, qu'on sâreùt cori fwèrt Ion. Ureûsemint, li
govièrnumint d' Brussèle, li Consèy provincial di Lîdje et
1' Consèy comunâl di nosse boue Vèye ont v'nou tos lès treûs a
nosse secours. Il ont compris qu'on n' sâreùt mis fé qu' de
k'sèmer dès bons tchants populaires, par divins lès djonnès djins,
èl pièce dès cis qu' vos savez bin ; il ont compris qu' c'èst-ine
oûve di patriote di r'qwèri tos lès vis mots walons qui corèt co
'ne miète al campagne divins lès cis qui n' savèt ni 1ère ni scrîre
et qui 1' progrès — mins nos 'un' èstans fîrs — manecêye d'èsse bin
vite roùvis, s' on n'èlzî sàve nin 1' vèye po tofér tôt l's impri-
mant d'vins dès lîves et co mis tos lès rassonlant d'vins nosse
grand Dicsionaire. Et s' on v' dimande poqwè qu' c'èst-a Lîdje
qu'i fàt fé ç' dicsionaire-la, vos rèspondrez qu' c'est pace qui
1' walon d' Lîdje est 1' pus walon d' tos lès walons, et qu'on 1' pa-
role tôt â coron de payîs romain wice qui 1' Walonerèye tchèsse
corne vos dîrîz on cougnèt inte lès Tîhons de payîs flamind et lès
cis de Luxembourg et dèl Prusse.
Dj'apwète cial — et c'èst-ot'tant d' boneùr qui d'oneùr por mi
— à govièrnumint dé Rwè, â Consèy provincial de Lîdje et a
nosse Consèy comunâl, tote li rik nobance, tos lès r'mèrcimints
dèl Société walone.
Nos ouveûrrans pésqu' mây potodi mériter leû confiyance ; nos
avans fwè qu'i nos vôront bin continouwer leûs aide lès annèyes
qui vont v'ni, et qu' lès consèys provinciâls de Braibant, de
llainaut. de Luxembourg et d' Nameûr prindront eximpe so Y ci
d1 Lîdje et qu'i n' vôront nin fé mons qu' lu, tôt nos acwèrdant
'ne pitite saqvvè foû-hiêr po nos aidî a covri 'ne part dès frais d'
nosse grand Dicsionaire.
Dji n' mi rassîrè nin sins r'mèrci ossu M. Tièdôre Radoux,
directeur de C .nsèrvatwére, si valureûs ri M. Tchâle Radoux,
lès dames et lès mèssieûs de chœur «a Capella » et leû piyanisse,
M. Tchâles Scharkès.
I n' lèzî a falou dire qu'on mot po fé tocter leû cour di Walons ;
et so 1' côp turtos ont stu prèt's a v'ni fé raviker, d'vant 1' Société
walone, lès Vèyès Tchansons qu' ont tant iait cori lès djins, l'an
}>assé, al Sale dès Fièsses di l'Espôsicion.
Merci po turtos : lès airs qu'i tchantèt si bin d'meûreront
1' djowion d' nosse djama.
Et, po fini, ine grande, ine tote grande novèle qui nos
a-st-arivé 1' saminne passèye di Brussèle, mons d' sî djoûs après
qu' nos avis scrît.
Monsigneùr li Prince Albert di Belgique a bin vqlou accepter
d'èsse mimbe d'oneûr dèl Société Hdjwèse di Litèrateùre walone,
a l'ocàsion de cinquantinme aniversaire qui nos hèstans oûy.
Voci 1' charmante lète qui 1' Prince nos a fait scrîre :
Bruxelles, le 18 Iécembre 1906.
Monsieur le Président,
Votre lettre du 1 2 de ce mois a trouvé auprès de Monseigneur le
Prince Albert le meilleur accueil.
Les origines si essentiellement patriotiques de la Société liégeoise de
Littérature wallonne, les services précieux qu'elle n'a cessé de rendre,
depuis un demi-siècle, à la littérature populaire et à la science, rendent
ce cercle particulièrement sympathique à son Altesse Royale.
Aussi est-ce de tout cœur que le Prince accepte le titre de membre
d'honneur que le Comité lui a gracieusement offert à l'occasion de la
célébration du Cinquantenaire delà Société.
A son acceptation, son Altesse Royale joint les vœux les plus sincères
pour l'avenir et la prospérité de cette utile institution.
Agréez, je vous prie, Monsieui le Président, l'assurance de ma consi-
dération la plus distinguée.
Le Secrétaire,
V. GODEFROID.
Nos èstans iirs, vos v's èl mâdjinez bin, di l'oneûr sins parèy qui
1' Prince Albert fait a nosse Société. C'èst-in-oneùr qui r'heût so
nosse bon vî walon et sol Walonerèye tôt étire.
Nos èstans ureûsd' Lî r'novelercial lès sintimints cl' respectueuse
rik'nohance et lès r'mèrcimints qu' nos Li avans-st-adrèssi.
Et, s' vos pinsez turtos corne mi, vos répéterez m' dièrin mot
d' vins 'ne tchorleûse éclameùre :
Vivat', co cint fèys vivat' pol Prince Albert di Belgique !
[Acclamations)
LE BANQUET
Les fêtes se sont clôturées par un banquet donné en la grande
salle de l'Hôtel d'Angleterre. Cette réunion, telle qu'on n'en
avait plus vu depuis les beaux jours de Tâti, comptait une
bonne centaine de convives. Littérateurs, professeurs, artistes
voisinaient avec les représentants de nos pouvoirs publics, de
la magistrature et des notabilités de notre monde industriel. Des
délégués de tous les coins de la Wallonie assistaient à ces agapes
foncièrement wallonnes.
La table d'honneur était présidée par M. Lequarré, ayant à sa
droite MM. Pety de Thozée, gouverneur de la province de
Liège; V. Chauvin, professeur à l'Université, vice-président de
la Société ; Th. Radoux, directeur du Conservatoire ; L. Frai-
gneux; échevin de la ville de Liège. À la gauche du président
avaient pris place MM. Micha, échevin; Gaston Grégoire, député
permanent; Julien Delaite, président de la Tjigtie wallonne, et
Eugène Duchesne, ancien secrétaire de la Société.
Les autres convives étaient : MM. L. Demarteau, conseiller à
la Cour d'appel, L. Henoul et G. Demarteau, avocats généraux;
J.-E. Demarteau, H. Hubert, de Koninck, A. Doutrepont, Ch.
Michel, professeurs à l'Université de Liège; Albin Body, archi-
viste de la ville de Spa ; A. Tilkin, président de la Fédération
wallonne littéraire et dramatique de la province de Liège ; Tonglet,
président de la Fédération wallonne de la province de Namur ;
J. Roger, président de V Association des auteurs wallons; Degey,
président du Cercle verviétois de Bruxelles ; Schipperges, secré-
taire du même Cercle ; de Warsage, secrétaire de la Ligue wal-
lonne; O. Colson, directeur de Wallonia ; H. Mug, trésorier et
V. Carpentier, secrétaire de la Fédération wallonne de Liège ;
Em. Ferage, vice-président du Wallon-Club de Dînant; les
auteurs wallons Henri Simon, Joseph Vrindts, Ch. Gothier,
Arthur Xhignesse, Olivier Poncin, Ch. Havet, Simon Radoux,
Joseph Hens; Jos. Rigo, secrétaire de la ville de Liège; Armand
Rassenfosse, artiste-peintre; H. Mélotte, Jules Charlier, S. Gou-
verneur, P. d'Andrimont, Em. Massart, A. Jaspar, Théo Heuse,
Jos. Wasseige, Em. Hervé, D. de Lexhy, industriels ; l'abbé
Bastin, recteur d'Ondenval (Malmedy) ; Eug. Gillet et J. Feller,
professeurs à l'Athénée royal de Verviers ; Em. Dony, id. à
Mons; V. Wittmann, id. à Bruxelles; Jules Boinem et Jos.
Boyens, id. à Tournai ; O. Pecqueur, Th. Bouhon, H. George
et J. Haust, id. à Liège; Léon Degive, conseiller provincial, et
Ad. Degive; P. Waleffe, inspecteur honoraire des écoles; Ch.
Semertier, pharmacien ; O. Gilbart, publiciste ; O. Grojean,
attaché à la Bibliothèque Royale; J. Brassinne, sous-bibliothé-
caire de l'Université; Em. Remouchamps, architecte provincial;
A. Pirotte, chef du bureau de l'instruction ; Mercenier, Léonce
Neef et Marcel Grégoire, avocats; O. Bertrand et Aerts-Leurs,
notaires ; G. Nihon, Ruwet et le Dr Randaxhe, de Thimister;
Ch. Radoux, professeur au Conservatoire; J. Herman, le Dr
J. Donnai, Viroux, G. Henroz, J. Bay, F. Dumont, Dewez,
Jean Boinem, Pierre Rigo, G. Xhignesse, et les représentants de
la presse liégeoise.
Les toasts et discours
Au dessert, M. Lequarrk s'est levé et a porté au Roi le toast
suivant :
 Rwè !
Apontîz turtos vos hènas
Et qu' tôt 1' monde si dresse d'ine plinte pèce :
Voci 1' moumint d' nosse bè djama
Wice qui nouk ni deùt èsse cagnèsse !
Mes djins, nos alans beûre â Rwè :
C'est lu qui r'présinte li Patrève !
Et 1' Palrèye, vèyez-ve, po 1' Lîdjwès,
C'est 'ne saqvvè qu'i pwèle as nûlêves !
L'an cinquante-sîh, nos 1' dit'nans bin,
C'est 1' vint'-cinquinme anivèrsaire
De prumî Roy et di s' sièrmint
Qui fourit corne nosse baptistère.
C'est tôt tchantant nos libertés
Et de payîs lès warandîses
Ou' lès vis k'mincît nosse Société
Foû-Tchèstè, divins s' prumî djise.
Owand ç' fout l'djubilé d' cinquante ans,
L'an ùtante-onk è meus d' djulèt',
Oui 1' Vèye di Lîdje et ses étants
R'çûvît Diopôl et Hinrivète,
Nosse Société drova foû-hiêr
On grand concours pâtrivotique
Et s' fièsta-t-èle li bon acwêrd
Dé peûpe et de Rwè dèl Belgique.
Sins wêre braire et sins s' kitaper,
Li Walon, c'a todi stu s' gos',
Ainme li Rwè, s'èl sét respecter,
Mins sins fé bècôp d'âdiyos'.
— 24 -
1 l'ainme pace qui c'èst-ine saquî
Qui porsût dès hautes îdêyes,
Qu'oûveûre pol grandeur de payîs
Et qu' warandih nos dèstinêves.
Beûre â Rwè, c'est beùre al nâcion,
A s' pây, a s' glwére, a ses ritchèsses;
C'est beûre a tôt çou qu'i fait d' bon
Avuii si-èhowe et totes nos fwèces.
Apougnîz turtos vos hènas,
Vûdîz lès disqu'â dièrin pièle !
C'est po 1' grand Rwè qu' tint nosse.vièrna
So 1' batê qu' naîvêye a plinte vwèle !
Vivat' po Diopôl da'ts !
Des acclamations accueillent ce toast patriotique. Mais le Pré-
sident n'a pas fini ; il tient à exprimer une fois encore sa recon-
naissance au Prince Albert, dans ces quatrains qui sont également
fort applaudis :
Après 1' santé d'à Diopôl deûs,
I nos fât co 'ne pitite rawèle
Po 1' Prince, si binamé nèveû,
Oui n's a-st-avoyî 'ne charmante lète.
II inteûre è nosse Société :
Dès mimbes d'oneûr vo-le-la-st-al liesse !
On s' rècrèstèye, vos v's è dotez :
Divins nos autes Albert prinl pièce.
Adrèssans-Lî nos bons sohaits
Et nosse rik'nohance al pus vite ;
Nos n'ârans mây assez d' rîmes
Po Lî fé fièsse come èl mérite !
Rapougnîz co 'ne fèv vos hûfions
Et s' buvans â Prince iné tournêye ;
C'est Lu qu'est l'èspwér dèl Xâcion :
Vivat' por Lu cint et cint fèys !
Alors commence la série des discours.
M. Pety de Thozkk, gouverneur de la province de Liège,
engage les convives à lever leurs verres en l'honneur de la Société
liégeoise de Littérature wallonne. Il rappelle qu'il se fit inscrire
comme membre de la Société en 1859, alors qu'il était étudiant.
« Car, dit M. Pety de Thozée, à cette époque comme aujour-
d'hui, j'aimais le wallon, et surtout le liégeois de par mes origines
liégeoises. Je bois aux travaux et aux succès futurs de la Société,
qui possède toutes les sympathies des pouvoirs publics et des
populations ». (Applaudissements)
M. Micha, échevin de la Ville de Liège, tient à s'associer aux
paroles de M. le Gouverneur. Après avoii excusé M. le bourg-
mestre Kleyer, qu'une indisposition empêche d'assister à cette
fête, il rappelle que, lui aussi, est un des plus anciens membres
de la Société, où il se fit inscrire en 1 K fc 3 , sous le patronage de
Joseph Bailleux et de Lamaye. Et il ajoute : «Je me suis toujours
fait un plaisir d'assister aux joyeux banquets de la Société. Une
fois même, fy'a dfoinvé F gâr di mit' divins « Police et Cabaret »,
tôt tant aler /' rahia. (Hilarité générale) — L'Administration de
Liège considère comme un devoir d'encourager vos études scien-
tifiques et vos productions littéraires : depuis vingt ans, elle vous
accorde une subvention régulière. Sous peu, elle interviendra
encore largement afin d'assurer la publication de votre Diction-
naire, car elle désire que cette œuvre se répande et soit le
triomphe de la littérature wallonne. Je termine en vous propo-
sant de boire as tares, taxons et ratayons ! (Vifs applaudissements)
M. Gaston Grégoire, député permanent, prend ensuite la
parole: « Le Conseil provincial apprécie les mérites de la Société
liégeoise de Littérature wallonne et les services signalés qu'elle a
rendus depuis un demi-siècle. On aurait pu craindre qu'après une
si glorieuse carrière, son activité ne se ralentît. Au contraire, elle
nous apparaît plus jeune, plus vaillante que jamais, puisqu'elle
n'hésite pas à se consacrer à une œuvre qui demande tant d'éner-
- 2b —
gie et de persévérance. Les encouragements du Conseil provin-
cial ne vous ont jamais fait défaut; vous pouvez compter qu'ils ne
vous manqueront jamais à l'avenir. Je forme le vœu que, long-
temps encore, la Société conserve à sa tête les hommes de talent
et d'énergie qui la dirigent. Au reste, nous avons bon espoir : le
titre de président, M. Lequarré l'a dit tantôt, est un brevet de
longue vie ». (Applaudissements)
M. Chauvin, vice-président, fait ensuite un chaleureux éloge •
de M. Lequarré, qui fait partie des membres titulaires depuis i 87 1.
Un an plus tard, on lui confiait déjà les fonctions de secrétaire;
il fut nommé trésorier en 1886, vice-président en 1895, président
en i8qô et, depuis lors, il a conservé ces fonctions. M. Chauvin
signale les services remarquables rendus par M. Lequarré. C'est
à lui notamment que revient l'honneur d'avoir présenté et fait
réaliser un projet dont le but était de pouvoir faire représenter
au sein de la Société tous les Wallons de Belgique par des délé-
gués et d'arriver ainsi à la création d'une Académie wallonne.
L'orateur rend en passant hommage à M. Feller, l'auteur des
Règles orthographiques de la Société; il termine en disant : «C'est
au nom de tous les Wallons de Belgique que je vous convie à
vider vos verres en l'honneur du Président! » — Ces derniers
mots sont salués d'acclamations retentissantes, suivies de l'air du
« Valeureux Liégeois », chanté par toute l'assistance.
Le silence rétabli, M. Jean Roger prend la parole au nom des
Auteurs wallons, dont il est président :
« L) Association dès Auteurs dramatiques et Tchansonis walons
m'a tchèrdjî, â no d' ses scriyeùs, de v'ni busquinter 1' Société
lîfywèse di Litèrature waJone qui fièstêye oûy si djùbilé d' cin-
quante ans.
» Cinquante ans! cinq' creùs, corne on dit. Ouéle tape !...
Mutwèt n'avans-gne nolu cial po s' rapinser d' si Ion. C'est
tote li couse d'ine djint, c'est tote ine vicârèye !... Bin pô arivèt
la; èco mons lès Sociétés!
- 27 —
» Ot'tant c'èst-ine èwarâcion de vèy rèner 'ne siteûle a cowe
avâ 1' bane de cir, ot'tant c'èst-ine rareté de xèyi 'ne Société
qu' agripe cinquante hayons sins bèrlôzer a mitant vôye !
» Et d'pôv adon, vosse Société s' pout vanter, sins bambî,
qu'èle a d'abîme abatou d' l'ovrèdje. C'est çou qui s' dit : « nin
cropi so ses oùs •» !... Totes lès hôt'lèyes di lîves qu'èle a spârdou
aval' payîs walon, sont la po d'ner 'ne îdèye de corèdje et dèl
vol'té qu' ses sincieùs mimbes ont fait prouve po l'ac'dûre so li
scanfàr wice qu'on veut r'glati s'no.
» Sins lèye — nos 1' divans rik'nohe — nosse vî walon fouhe a
brimbâdes, dizohî, tôt d'fliboté, â pont qu' nos p'tits èfants n' l'ârît
pus compris et qui 1' peur lingadje di nos tâyes ni sèreùt oûy
qu'on fas d'ohês ni t'nant pus pèces èssonle et qui 1' couse dès
annèyes âreût parvinou a fé roùvî...
» Awè, brèyans-le bin reùd, vosse Société a stu 'ne mère po
lès scriyeûs walons; c'est lèye qu' a fait r'fiori et fait comprinde
li ritchèsse di nosse vî lingadje. Ele nos a rapris k'mint qu' nos
pères djâsît, rimètant-st-â djoû lès bons vis spots qu'on s' plaîhive
adon a s' taper al narène, lès fàves qu'on d'bitéve èl coulêye et
qui fît 1' djôye dès grands corne dès p'tits! Adon-puis, vos con-
cours ont tapé corne on djèt d' loumîre. Dès tchifs-d'oùve walons
ont sûrdou tôt parèy qui dès tchapès d' macrale foù d' tére...
Awè, c'est grâce a vosse Société qui 1' walon èst-oûy pus acompte.
Savants, pârlîs, ritchâs, professeurs djâsèt vol'tî 1' walon inte zèls
et n' s'ènn' ahontihèt pus. Â résse, rinoyî 1' walon, c'est r'noyî
s' song' ! N'avans-gne nin stu hossîs avou lès rèspleùs d'ine
paskèye? N'avans-gne nin, estant gamins, ri a lames dès galgui-
zoûtes qu'on s' racontéve so lès tape-cous?
» Inmer s' lingadje, c'est- inmer s' patrèye!
» Vola çou qu' vos avez fait disqu'â rés' d'oùy, Mèssieùs; vos
avez mètou vosse timps, vosse syince â sièrvice de walon et, sins
lâker, vos avez parvinou, a ramèh'ner dès mèyes et dès mèyes di
mots qui sèront-st-alignîs d'vins on grand lîve qui nos p'tits
èfants wâd'ront corne ine èrlique et wice qu'i sèront-st-ureûs dé
— 28 -
poûhî lès rac'sègnemints qui v's âront costé tant d' ponnes et
qu' cinquante ans d'ovrèdje âront mètou a pont.
» A no dès scriyeùs walons, dji v' félicite, Mèssieûs; et dj'
sohaite di tôt m' cour qui 1' Société llèywèse di IJtcrature walone
ni s' dilâkèye jamây. Oui tos lès vrêys Walons sûvèsse voste
èximpe et qu'âyèsse tofér a cour di n' nin lèyî péri on lingadje
qui tait 1' fwèce di nosse race et qu' vos avez si bin disfindou.'
» Oneûr a vosse binanié Président, todi vigreùs corne a vint
ans! Oneùr a vos aùtes! Turtos, vos avez bin mérité dèl Patièye
Walone! » (Applaudissements)
M. H. Schippekges, au nom du Cercle Verviétois de Bruxelles
dont il est secrétaire, porte alors le toast suivant :
« La Société liégeoise de Littérature que nous fêtons en ce
moment, a la gloire d'avoir présidé depuis cinquante ans à une
merveilleuse renaissance des lettres wallonnes dont on peut
constater aujourd'hui l'admirable épanouissement. Grâce à son
Président, M. le Professeur Lequarré, grâce aux éminents
collaborateurs dont elle s'est entourée, sans qu'elle porte le titre
d'Académie wallonne, elle en remplit le rôle avec une autorité à
laquelle une reconnaissance officielle et gouvernementale n'ajou-
terait rien. Et cependant, dans l'intérêt de la cause wallonne, il
serait bon, il serait utile que l'on revendiquât pour elle cette
estampille officielle. C'est, je pense, l'avis de tous les Wallons
d'action.
» Le Cercle Verviétois de Bruxelles m'a confié, Messieurs,
l'agréable mission de présenter à la jubilaire ses félicitations pour
le passé et ses espoirs pour l'avenir. Et je m'acquitte de ma tâche
avec le regret de n'avoir pas à ma disposition les moyens de
célébrer, comme il conviendrait, les louanges de notre vieille
société liégeoise. Je voudrais ajouter cependant que, si la céré-
monie qui nous rassemble est toute de joie et de fête, elle doit
avoir aussi un autre caractère. 11 faut qu'elle sonne le ralliement
de toutes les volontés, de toutes les énergies, de toutes les forces
pour défendre la Wallonie menacée. Les Wallons ont le grand
tort d'être trop confiants en eux-mêmes. 11 devient urgent pour
eux de s'opposer aux exigences outrées et de plus en plus acca-
parantes des Flamands, de revendiquer les droits dont on veut
les léser. Que la Wallonie se dresse, non pas provocante, mais
ferme, pour imposer ses volontés et qu'elle oppose enfin une
digue au flot flamingant qui menace de la submerger.
» Le Cercle Verviétois de Bruxelles, Messieurs, est entré
modestement dans la voie des revendications positives. Il vient
d'ouvrir un concours littéraire ayant pour objet de populariser
l'Histoire de l'Ancien Pays de Liège. Son but est d'arriver à faire
donner à la Wallonie la place à laquelle elle a droit dans l'His-
toire de Belgique que l'on enseigne à nos enfants. Car l'Histoire
de Belgique, comme le disait M. Chainaye au Congrès de IQ05,
n'est pas bornée au Comté de Flandre. Si la Principauté de
Liège, le Marquisat de Namur, le Comté de Hainaut n'ont pas
rempli dans l'Histoire de l'Europe occidentale un rôle aussi
important que celui du Comté de Flandre, ils n'en ont pas moins
leur histoire propre, belle et glorieuse, que les Belges ignorent,
parce qu'on ne l'enseigne pas dans nos écoles. Ce que le Cercle
Verviétois de Bruxelles a entrepris pour le Pays de Liège, qu'un
autre cercle l'entreprenne à Mons et un autre à Namur. Et
l'Histoire de Belgique enseignée dans nos écoles sera alors vrai-
ment belge.
» Messieurs, ce que tente le Cercle Verviétois de Bruxelles est
peu de chose. Nous ne vivons malheureusement pas en pays
wallon ; nos rapports journaliers avec une population mixte nous
obligent à une certaine réserve. Mais nous attendons impatiem-
ment le jour où, du cœur de la Wallonie, partira un immense
mouvement, que les circonstances actuelles rendent nécessaire.
C'est dans l'espoir, Messieurs, de voir les fêtes jubilaires actuelles
devenir le signal de ce mouvement irrésistible, qu'au nom du
Cercle Verviétois de Bruxelles, je bois à la Société liégeoise, per-
sonnification vivante et complète de la Wallonie littéraire ».
- 30 —
Enfin, M. Emile Tonglkt, président de la Fédération wallonne
de ht Province de Namur, apporte à la Société jubilaire les féli-
citations des Namurois :
« Au nom des sociétés dramatiques affiliées à la Fédération
wallonne de la province de Namur, je suis heureux de pouvoir,
à mon tour, adresser à la Société jubilaire dont je m'honore d'être
membre effectif, mes plus sincères et mes plus chaleureuses féli-
citations pour les services aussi nombreux qu'importants qu'elle
n'a cessé de rendre, depuis sa fondation, à la littérature et à l'art
dramatique wallons.
» Je la félicite, de tout cœur, de sa vitalité et de sa prospérité
qui lui permettent de fêter aujourd'hui, avec éclat, son Cinquan-
tenaire en présence de puissants protecteurs, amis de nos vieux
idiomes wallons.
» Je souhaite que la nouvelle ère dans laquelle elle va entrer
soit, comme celle qui vient de se terminer, une ère de longévité,
d'activité, de travaux féconds et importants.
» Le passé glorieux de la Société jubilaire est le plus sur garant
de l'avenir brillant qui lui est encore destiné.
» Après mes félicitations et mes souhaits, ma qualité de Pré-
sident de la Fédération wallonne de la province de Namur me
permet encore d'exprimer à la Société jubilaire des sentiments
de reconnaissance pour les services signalés qu'elle a rendus aux
auteurs et aux sociétés dramatiques en favorisant, par des
concours annuels, la production et l'éclosion de très nombreuses
œuvres et en appelant tout spécialement l'attention sur celles de
ces œuvres qu'elle jugeait dignes de récompense.
» Honneur donc à la vaillante Société liégeoise de Littérature
wallonne, honneur tout particulièrement à ses membres titu-
laires, à son Comité à la tète duquel se trouve et se trouvera
longtemps encore, je l'espère, le si dévoué et si distingué Pré-
sident, M. Lequarré.
» Je bois, de tout cœur, à la Société jubilaire et à la santé de
tous ceux qui contribuent, par une collaboration active, au main-
tien de sa bonne renommée et de sa prospérité». (Applaudisse-
ments. Les convives entonnent l'air du Bia Bouquet)
Le Secrétaire de la Société donne lecture de nombreux télé-
grammes ou lettres de sympathie et d'excuses à la fois, émanant
de MM. Ernest Discailles, professeur à l'Université de Gand,
Hector Chainaye, Albert Robert, président de Nameiir po tôt,
Charles Gothier, Albert Counson, Jean Bury; Lucien Colson ;
Jules Keybets, président du Sillon de Verviers; Ed. Poncelet,
archiviste à Mons; Arille Carlier et Surin, au nom de la gazette
le Crèquion, de Charleroi ; Gaston Talaupe, au nom de YAsso-
ciation des auteurs dramatiques et chansonniers montais; Adolphe
Wattiez, président de la Ligue wallonne de Tournai ; Georges |
Willame ; Charles de Thier ; abbé Courtois, curé de Saint-Géry ;
de la Société verviétoise d Archéologie et d' Histoire ; de la Société
des Science ,des Arts et des Belles-Lettres du Hainaut ; et de AI.
L. Losseau, au nom de la Société des Bibliophiles belges, de Mons.
On applaudit frénétiquement les vers humoristiques par
lesquels M. Ch. de Thier, président honoraire à la Cour d'appel
et doyen des membres titulaires de la Société, s'excuse de ne
pouvoir assister à la fête :
Dji so 1' pus vî d' vus autes turtos.
Et d]' poreû minme dire li pus gros.
Ca dj' peûse cint' et trinle noûf kilos :
Si dj' rote, dji tome cou d'zeû cou d'zos.
Via poqwè. forsôlé qu' dji so,
Dji d'vrè m' passer d' vos bons djigots
Et d' vos vins di drî lès fagots...
Mins 1' pus grand displi, c'èst-èco
Qu' dji n' pou-t-aler rîre avou vos.
I n' fât mây rinoyî lès spots :
« Pus vî, pus sot ».
Voici, d'autre part, le compliment en dialecte nivellois adressé
par M. Georges Willame :
Dji su d'bauchî que d' tous l's Aclots
1 n' d'à nu qui lèye èl culot
De s' feû pou d-aler dins vos fièsse
Bistokî 1' Société lîdjwèse :
Djan d' Nivelé brait corne in èfant !
Mais c'est d' binaich'téqu'i faut braire
A vo-n-ouneûr, Walons, lès frères.
Etou d' criye, qu'on m'intinde lauvau :
« Pou vous autes in d'mi-cint d' bravos! »
On lira plus loin les vers que MM. G. Talaupk, A. Wattiez;
L.-J. Courtois et J. Hens avaient envoyés pour la circonstance.
La manifestation de la Ligue wallonne
A ce moment pénètrent dans la salle des porteurs de drapeaux
qui se massent, bannières déployées, derrière la table d'bonneur.
Ce sont les diverses sociétés de Liège et de la Wallonie qui,
conduites par la Ligne wallonne de Liège, viennent manifester
en l'honneur de la Société de Littérature wallonne.
Il y a là d'importantes délégations d'une trentaine de Sociétés
et Cercles wallons, à savoir :
la Ligue wallonne de Liège (Julien Delaite, président; R. de
Warsage, secrétaire) ;
la Ligne nationale wallonne (id.);
la LÀgnc ivallonne de Bruxelles (A. Colleye, président) ;
la L.igue wallonne du Brabant (id.);
la Fédération rvallonne lit'.éraire et dramatique de la province
de L^iège (Alph. Tilkin, président) ;
la Fédération wallonne de la province de Namur (Emile
Tonglet, président) ;
la Fédération wallonne de Vewiers (Fr. Remacle, président);
V Association des Auteurs dramatiques et ( 'kansonniers zvallons
(Jean Roger, président) ;
le Cercle verviétois de Bruxelles (J. Degey, président; H.
Schipperges, secrétaire) ;
— 33 —
le Caveau liégeois (Joseph Willems, président);
le cercle Nameur po tôt, à Bruxelles! Albert Robert, président ) ;
le Théâtre communal wallon (A. Legrain; directeur);
le Théâtre wallon (G. Loncin- Vidal, directeur);
le cercle le Sillon, de Verviers;
le club les Wallons (J. Pickmann, président);
les Djônes auteurs walons (L. Lagauche, président) ;
les joyeux amis d'Ans ;
le Royal Lion Belge ;
les Décorés de Jupille ;
V Union îles auteurs wallons sérésiens (A. Gillard, président);
IV 'uion Ansoise;
le Cercle IIesbigno?i ;
les Laitières de P Ouest]
les Rejetons des Combattants de z8jO ;
la dramatique V Avenir ;
la dramatique les XII de Bre.ssoux\
li Joveuse niaic di Fléron ;
la dramatique V Immortelle, de Verviers;
\ Élan wallon, de Verviers;
les Amis du Vieux Liège,
M. Rodolphe de Warsage, secrétaire de la Ligue wallonne .
énumère les noms des Sociétés présentes et lit l'adresse suivante
de la Société les Amis du Vieux LÀége :
« La Société Les Amis du Vieux Liège a l'honneur d'apporter à la
Société de Littérature Wallonne les félicitations les plus cordiales à l'occa-
sion du Cinquantenairede sa fondation.
» Les travaux que la Société de Littérature Wallonne a accomplis,
l'appui qu'elle a apporté aux jeunes auteurs, l'émulation qu'elle a suscitée,
ont donné aux; pittoresques Œuvres Wallonnes un renouveau brillant,
ont marqué une ère nouvelle pour les dialectes wallons si imagés et si
expressifs.
— 34 -
» Son action bienfaisante s'est étendue à la Wallonie tout entière, et
elle a pu constater avec joie le succès et les résultats de son œuvre.
» Celle-ci perdurera ; la sympathie qu'elle a conquise, l'autorité qui
lui est reconnue, prouvent que sa création était nécessaire et que nul.
mieux que les hommes éminents qui l'ont créée, ne pouvait la fonder sur
des bases plus sérieuses et plus magistrales.
» Pour le bien du pays wallon, pour l'avenir de noire langage aimé,
Les Amis du Vieux Liège lui souhaitent une autorité, une prospérité
toujours plus grandes, et acclament du fond du cœur
le Président,
les Membres Titulaires
et tous les Wallons wallonisants
qui font partie de la Société.
Le Secrétaire, Le Vice-Président,
E. ROBYNS. V. LOISELET.
M. Julien Delaite, président de la Ligue wallonne, prend la
parole :
« Moncheû 1' Présidint, Mècheûs,
» Vos vèyez cisse flouhe, tchûsèye inte di nos mèyeûs auteurs,
inte di nos mèyeûs sociétés, acorowe â d'fait' de busquinter
P Société lîfywèse di Litèrature walo?ie, qu'a-st-apotiké oûy si
djama d' cinquante ans.
» C'est qu'on n' veut nin tos lès djoûs, â payîs walon, on s'-fait
mirâke, dès djins pâhùles et sincieûs, professeurs, ârtisses,
avocats, auteurs walons, djudjes, docteurs, ârchivisses et qui sé-dje
co? si rapoûler dispôy cinquante ans, ine fèy li meus, po stûdî
nosse bon vi lingadje, djùdjî lès tchîfs-d'oûve di nos scriyeûs et
lèzî d'ner dès bans'lèyes di lawris.
» Qwand on trouve co tant d' bravés djins qui s' sansouwèt
l'cwérps et l'âme la qu' leûs èfant djâse deûs' treûs mots d' walon,
cisse pufkène ;
» Owand on trouve co tant d' hauts mènhèrs qui fèt peter
d' leû narène tôt d'hant qui 1' walon est tôt â pus bon po lès
— 35 —
crah'lîs et lès pèk'teûs, tôt fant qu' leùs parints vinèt quéquefèy
di Nassârowe; di Bètch ou dèl mâssîte rouwale ;
» Qwand on trouve co tant d'astèrlogues, minme â Consèy
Comunâl, po dire : « Le Wallon n'est pas une langue; sa littéra-
ture est une petite rivière » et totès bièstrèyes ossi grosses qu'i
sont grands;
» Qwand on trouve è nosse pitite Belgique dès halbôssâs qui
r'noyèt nosse lingadje et nos ârtisses, qui hapèt leû pan as étants
dès Walons, qui lès fèt passer po bastàs d'vins leù prôpe payîs ;
dès feus d' qwiritûres qui distrùhèt 1' pây è nosse bêle patrèye ;
» Nos avans 1' dreût d'èsse fîrs — et s'èl vinans-gne acèrtiner
a turtos — de vèy nosse vile Société d' Litèrature todi
vigreûse, todi fwète et hètèye, plantèye la, corne s' èle brèyasse as
mâlignants qui nos dishîfrèt : « Mwért, nosse vî walon? Ah !
vos 'nue avez minti ! »
» Ossu, oûy, tos lès Walons sont è liyèsse; dès qwate cwènes
dé payîs, leûs Sociétés on t-st-avoyî avou djôye al Ligue walone
li permission d' lès r'présinter et di v' dîre, Mécheûs, cou qu'èle
rissintèt por vos.
» Vosse Société est leù mère a turtotes, ou pus vite, po bècùp
d' zèles, leù grand-mére a case di si-adje, et corne ine bone
grand-mére qu'èle est, èle lèzî doue, po çou qu'est dèl litèrature et
dèl filologîye, li vôye a sûre.
» Enn' a quéquefèy, inte di zèles; dès cisses qui hinèt de cou
et qui n' volet nin prinde li vôye qu'èle ac'sègne; mins, s'èle
prindèt minme li vôye di pus Ion, vos polez-t-èsse sûrs qu'èle
radjondèt âhèyemint leù mère, tôt tournant a pont et tôt
tchèriant so l'âhêye vôye dé cour et dès sintumints.
» Et po qu' vos sèyésse bin sûrs di çou qu' dji v' di, lès Sociétés
d' Lîdje et de Payîs walon m'ont tchèrdjî di v' rimète on papî
serît, wice qu'on 1ère qu'èles sont ètaîtes di vèy leû mère — ou
leù grande soûr, c'est tôt come — ossi vigreûse et ossi voltrûle
après 'ne si-faite vicârèye, on papî wice qu'on 1ère qu'èle vis
sohaitèt aweûr et pây ! »
36
Au milieu des acclamations enthousiastes que soulève ce
vibrant discours, M. Delaite remet au Président un parchemin
scelle au sceau île Saint-Lambert, sur lequel est transcrite à la
main une adresse originale, chef-d'œuvre de calligraphie et d'en-
luminure. Voici le texte de cette adresse, qui répète les dernières
phrases de l'allocution précédente, encadrées de formules propres
aux anciens diplômes :
A tos cheaus ki les presenles letres vieront el oront,
Nos li LIGUE WALLONNE DI LIGE, salut et connissan
ce de veriteit. Sacent trestuit cille ki sunt et ki
avenirsunt ke la SOCIÉTÉ LIÉGEOISE DE LITTÉRATU
RE WALLONNE at aou ce jour d'hui chinquante années
de vie. Les SOCIÉTÉS 1»' LIGE ET DE PAYS WALLON el vi
nel busquinter et li r'mètte on papî-serît, wisse qu'on lé
rè qu'elles sont ètaîtes dé vève leu grande soûr ossi vigreû
se et ossi vol.trûle après 'ne sifaite viquârèye. Elles lî so
haîtèt aweûr et pave. El por chu ke che soit ferme chou
se enestauble, avonne fait apendre a ces lelres li saial
del citeit de Lîge, en tesmoingnage de veriteit. Che fut
fait l'an del nativiteil Nostre Seignour MDCCCC
ET SIlîS, li Judi, deusême jour après li fieste de Noïel.
M. Adolphe Mortier, vice-président du Cercle bruxellois
Nameur po fol, prononce, en dialecte namurois, un discours très
écouté et remet au Président une superbe palme :
Mèssieûs,
« Dji so-st-avoyî vê-ci pa 1' cèque littéraire et dramatique
« Nameur po tôt » d' Brusselles ; dj'avo a vos rmète one masse
di complimints et d' sohaits. Mins, après tôt ç' qui MM. de
Warsage et Delaite vègn'nut d' discouru, dji m' trove ahoté ; dji
so dins 1' cas d'Esope qui. n' savot pus ré dire pace qui lès autes
avinn' tôt dit.
— 37 —
» Portant, dji m' sin prins au cœur : on passadje dèl discours
d'à M. Delaite m'a fait r'sov'nu d'one saqwè qui m'èst-arivé
quand dj'èsto co èfant.
» I-gn-a a pô près trinte ans d' ça ; c'èstot lauvau dins noste
amia, au mitant d' nosse cher Brabanl walon. Nos èstinn' tortos
rachonés è-mon m' grand-pére et dj' rivwè co ç'ti-ci ralumer 1' fè
d' bwcs dins 1' vive tchiminéye è soflant d'ssus avou 1' longue
soflète di fier.
» Nos avinn' al chije, ci côp-la, on vwèsé, espèce d'avocat
d' viladje, qui lijéve one gazète qu'il avot ach'té a Wauve, li
dîmègne di d'vant. I donéve li pris dès dinréyes : dès canadas,
dèl frumint, dèl socouran, dèl bôkète ; i racontéve lès mâleûrs et
i causéve dèl guère. Mins v'ia qu'il ètèrprint on-artike sicrit pa
on-ome di Iwè qu'on causéve branmint d' li dins nos invirons et
qui vanté ve lès vives tchansons walones et dès r'caches faites pa
one' Soriètc /ityi'csc i/i fjtcritturc i^nlouc. Li vwèsé n'avot seu
èspliquer al goût d' tortos ç' qui tôt ça v'iéye dire; ossi 1' lèdd'-
mwiii, nos d'mandinn' a nosse maîsse di scole di nos rinsègni su
ci qu'èstot ça por one èmantchure li Société lîfywèse di Litèra-
ture walone. « Apprenez votre leçon et soignez vos devoirs! »
èstot 1' rèsponse.
» Li dîmègne savant, après 1' catrèsine, nos ratindinn' li
vicaire su l'uch di l'èglîje et, bé paujères et fwart ombradjeûs,
nos li mètinn' li rainrae question qu'a nosse maisse di scole :
« Priez Dieu et répétez votre catéchisme, et ne vous occupe/ pas
de cela ! » nos criye li prête corne è colère.
» Li vérité, vos l'ad'vinoz, c'est qui ni onk ni l'aute ni con'chinn'
vosse bêle société.
» Chaque annéve, dj'a V bouneùr d' p'iu co passer saquants
mwès clins nosse Brabant walon et dj' pou constater qu'asteûre
lès maîsses di scole qui n' si contint'nut pus d' chèrvu dès leçons
aus p'tits et ans grands, et lès prêtes qu'ont li lès eùves di leùs
célèbes confrères brabançons lès abés Renard et Courtois, sav'nut
tortos ç' qui c'est qui 1' Société lifywcsc di /.itéra titre walone. Et
- 3« -
i vant'nut et fèynut conèche vos travaûs et F baure patriyotique
qui vos porsûvoz.
» Vola, Mèssieûs, ç' qui dj'a t'nu a vos raconter avant d'è-raler
a Brussèle; i-gn-a la-d'dins on sov'mr qui m'est cher, dj'èspère
qu'i vos 1' sirè-t-ossi.
» Et vos nos f'roz asteùre li plaiji d' bé v'iu accepter 1' palme
qui v'ia, gadje di l'admiracion d' Nameur po tôt. ■»
Les délégués du Cercle varie toi* de Bruxelles, M. Jean Degey,
président, et Henri Schippkrges, secrétaire, remettent également
une palme à la Société jubilaire; puis M. Lequarré, président,
remercie en termes émus tous ceux qui, sous les auspices de la
Ligue wallonne, ont bien voulu prendre part à cette belle mani-
festation ; tandis que le Champagne est versé à la ronde, il lève
son verre à la Wallonie, grande et belle, à la Wallonie géné-
reuse, à la seconde patrie !
Les chansons
La partie « officielle » de la fête est terminée, et les joyeux
accords du piano résonnent. Le bon poète Joseph Vrindts, que
la circonstance a des plus heureusement inspiré, chante sur un
très vieil air cette composition qui est longuement applaudie,
comme elle le mérite d'ailleurs :
Li bone siteûle
Vile air
Li djamadèNoyé finihéve tôt a pône, (bis)
Et lès airs dès paskèyes qu'on aveût tant t chanté /
Toûrnikît lôyeminôye dizeû nosse vîle Cité. \
Èmé 1' brut dès tchant'rèyes et dès djôyes dès matènes, (bis)
Vola cinquante ans d' chai, on vèya s'astârdjî /
Ë cîr dcl Walonerèye li steûle di nos bièrdjîs. I
Po veûyî sol naîhànce d'ine pitite âme walone, (bis)
Lèsnûlêyes fît-st-ahote, è< lès r'djèts dèl bê.té
So l'èfant qui nannéve, pâhûlemint, v'nit blaw'ter.
Tôt r'passant djoyeûsemint d'aveûr situ fé l'fièsse, (bis)
Li nozêye Bone-aweûr vina vèyî 1' gnêgnê, )
Et la, toi lî d'nant 'ne bàhe, tote sôr.di bons sohaits. (
Dilé V banse di l'èfant, deûs autes vmît prinde pièce : (bis)
Tôt s' tinant a cabasse, l'Avenir avou 1' Passé j
Fît-st-ine grande « sièrviteûr » a nosse pitit manié. \
On d'mèy siéke a hoyou dispôy ci djoû d' naîhànce; (bis)
Lès prétim-ps, lès iviérs ont fait crèhe li r'djèton ; )
Oûy, c'èst-inegrande kimérequi fait 1' glwére dèsWalons. \
Sol couse di cinqu inte ans, li Société lîdjwèse (bis)
A-st-avu tant d'aweûi u'on s' rissovint vol'tî
De bê djoû di s' vinowe et d' li steûle des bièrdjîs !
(bis)
(bis)
(bis)
(bis)
(bis)
Dès lors l'élan est donné et les chanteurs se succèdent sans
interruption. M. Alphonse Tilkin, à propos de la construction du
Théâtre Wallon, chante des couplets amusants où certains
conseillers communaux sont gentiment égratignés. M. Oscar
Pecqueur, en dialecte de Charleroi, passe en revue et houspille
d'agréable façon la Commission. du Dictionnaire. MM. Carpen-
tier; Herman, Th. Radoux, Paul cI'Andrimonï, Henroz, Olivier
Poncin, etc , payent, eux aussi; de leur personne et donnent la
note amusante. Joseph Vrindts improvise un gai crâmignon de
circonstance, dont tous les convives répètent le refrain en chœur.
On écoute avec recueillement le salut que nous adressent en leur
dialecte nos amis MM. Adolphe Wattiez, de Tournai, Gaston
Talaupe, de Mous, abbé L. J. Courtois, curé de Sain t-Géry, et
Joseph Hens, de Vielsalm ('), et l'on se sépare enfin, heureux de
cette journée qui avait évoqué un demi-siècle d'efforts et de
(') On trouvera ci-après les diverses pièces qui lurent composées
spécialement à l'occasion de ce Banquet.
et qui marquera une étape mémorable dans la vie de la
Société de Littérature wallonne.
Faites péter lés bouchons !
[Dialecte de Mons]
( )uais ! cinquante ans ! n'a nié a dire, ça buque !
Evét cwayèz-me, alez-î ardimint !
Que pou 1' sévance solanèle qu'on s' rimbuque,
Et qu'un s' boulance pou vête dé première main !
Qu'on claque dés mains, qu'on boucane, qu'on pèstèle,
Pou mète in gwâre tous lés vayants Walons
Oui vos ont fé « tout aussi grande que bêle » ;
Mrs, après ça, laites péter lés bouchons !
L' litérature, c'est jusse, èle est d' vo fiète,
Éyét rié d' mieus, pou bé 1' mète in oneur
Dins tout ç' qu'on fét, que d'avwar mis, in tiète,
Ene grande sévance : qu' ça li f#se es' boneur !
Mes c't-ène Walone et a « l'académique »,
Vos 1' "Savez bé, èle préfère « 1' sans-façon »,
Et vos avez yeu swin, vrées gins afiques,
D' li dire qu'après, on f'ra péter 1' bouchon !
Avec, r'passez-vous-in jusqu'à la garde;
Mingez, buvez, m'tez lés boutéyes a eu !
C'est in biau jour, a rié i n' faut qu'on r'garde :
Hé du contraire, que tout swaye rapindu !
D'ui bout a l'aute dé tout no Waloniye
Qu'on vos intinde jusqu'au fond dés corons:
Que lés Flaminds, eûs'-minme, calés rinviye,
Ou'i s' dis' : <% L'Walon fét péter lés bouchons ! »
Éyél surtout, dédins 'ne parèye journéye,
Pou qu'èle swaye « ute » et qu'i n' li manque èrié,
Cantez, 's-amisses, cantez co pus qu' jaméye
I n'a rié d' té\ pou qu' tout swaye au pus bié ;
— 4Ï —
D'autant, d'ayeurs, que ç' a'ésl rié vos aprinde
Que d' répéter que tous lés vi/s Walons
Savté canter quan-i sont a 'ne bone binde,
S'acompagnant in f'zant péter 1' bouchon !
Mons, 26 décimbe 1906. Gaston Talaupe,
Pj isident
de l'Association des auteurs dramatiiiues
et chansonniers montois
A la Société liégeoise de Littérature wallonne
Air : Les Chonq-Clotiers
[Dialecte de Tournai]
Pour célébrer 1' Chinquantenaire
De 1' mère de no langache waleon,
J'areo voulu... Xeom d'in tonère !
Keurir a Lièche, si pos pus leon :
Mes, ch'èst qu' l'oziéeau,
T'nu pau goriéeau,
X'a pos 1' Iwasir de dékinte de s' métier
Pour aler, su 1' Pèreon canter lès Chonq-Cloticrs
Pourtant, j'areo fét si beone chère
D'ête avec tous lès gins d1 nos gins
Parlant tous èl langue de leû père :
Cèle qu'in prenant 1' tète on aprint :
Mes je n' sareo,
Bin que j' voudreo :
J'in su réduit, in onète éritier ('),
A vous conter mes peines sur l'air dès Chonq-Clotiers.
A mes jwayeûs confrères de Lièche
J'invwa donc mes mcyeûs souhéts.
Dès viérs, cha veaut mieus qu'ène dépêche :
Cha met pus d' bure dins no couwél ("-'):
(') Successeur. — (2) Casserole en terre cuite, ustensile de cuisine.
- 42 —
Et, malgré tout,
J' s'rai tout près d' vous,
Malgré 1' longueur du pévis tout intier,
Car j' pins'rai a vous éeautes tout près d' mes Chonq-Clotiers.
Infin, je n' peu, mes braves confrères,
Vous t'nir pus longtemps qu'i n' convient.
Conservez 1' langue de nos gra-mêres :
Vous s'rez bien vus dés Tournisiens.
In vo-n-oneur,
J' m'in va d' beon cœur,
In j'tant l'ameur (') dins tous nos vieûs quartiers,
Mète in révolucieon lés clokes dés Chonq-Clotiers.
Tournai, décembre 1906. Adolphe Wattiez,
Président de la Ligue wallonne
du Tournaisis.
On Sondje
[Dialecte de Perwez (Brabant)]
E n'a né po qu'on s'èmèrviye,
Mins c'est d' bon cœur <\ue nos 1' dîrans :
Po Lîdje, pol Tère dèl Waloniye,
Dj'a sti an route dès eùres durant...
On a beau dire : « C'estot-on rêve! »
D'sses 1' vôye dj<? n'èsto né tôt seû :
N'est-ce né 1' même cdéye qu<? solève
Et fait bâte tôt cœur djènèreûs ?
Et nos alîn', perdant l'avance,
Aus grandes fièsses dèl Société,
E-tot tchantant de st-èx^stance,
Lès céquante ans d' viye et d' fierté.
(') L'émoi, la surprise.
Vs arin' ye sogne, au grand poète,
levant 1' mon^minl Defrècheux
D'aler t<?rer nosse côp d' barète... !
Deûs
ms trop timpe!... C'est maleureûs !
On n' vout né s' (ksbautchi ne s' plainde,
Quand ré n' manque, ne Y place ne les caurs...
S'on veke cor, on porc ratinde,
Pourvu qu'on n' s'î boute né trop taurd !
On bia djoû nos arans lès preuves
Qu'on a tôt bé fait, sins compter;
Nos vèrans sorîre au chè-d'œûve,
A Defrècheux rèss*sc<?té...
Et v'ia lès con'chances qu'on r'novele :
Grands anws d'voste abé Renard,
Vos ariz v'\e veûy Jean d' N^vèle ;
Mins la d'dja dès ans qu'«] est mwart !
Corne on guèrier après 1' hataye,
Ecor qu'on est dja vî, fayé,
B^nauche, dj'a sti r'çûre me mèdaye
Et coude me cochète de laurier.
Le (îèsse n'est po dîre cominciye
Qu' faut r'gangni s' twèt dèl net, bien taurd,
Mins d> m' sovêrè tote me viye
Que dj'ènn' a sti qwère me p'trfe paurt.
Vive Lîdje et 1* Walonie intîre :
i?-n-a dès djoûs qu'on sint s' bouneûr
Mias qu'on nèl sarot jamais dîre :
Vive Lîdje de 1' p« parfond de m' cœur !
L.-J. Courtois
Curé d' Saint-Dj're (Saint-Géry)
— 44 -
Vès lès hauteurs !...
[Dialecte de Vielsalm]
( ) l'Ardène, i-gn-a dja dès ans,
(C'èstûl 1' timpsdèl pauve vîhe Àrdène)
I n' passût d'zeû lès tiers grîs'nants C |
Oui 1' favinète (-) quèrant pahène.
Po-z-î minî, dès slrûts pazês
Gripint d'zoslès bouh'nèdjes di spines ;
On r'trovût so leûs blancs mossês
Dès rotes di marcotes ou d' fawines.
Lès vis Agneûs tôt bê doûcemint
Broûlint lès wêdes, râ\ int les pires ;
L'ovrèdje en amont tranquilemint
Monta coûkant ronhes et condjîres (3).
Lès djônes sèwint sins s' férehêri...
On bon côp d' pâle ou bin d' hètchète
Lès èguida haut sins quèri
Et v'na horî (4)disqu'al copète...
Et d' la, qwand lès djuûrs sont hêtis,
Al vèsprîye, assious, 1' cour al djove,
I louket lés djins, lâvâ, p'tits,
Po dès coràs (') bâtant leû vôye...
Dès Lîdjwès fzint come lès Agneûs,
Gn-a cinquante ans, po nosse languèdje :
I s' tchùsihint lès pus vigreûs
Po say di li drovi
(') Grisonnants. — (2) Bergeronnette. — (;i) Amas de terre, de
pierres, etc. — (4) Percer, faire une percée, ouvrir un chemin. —
("') Grosses fourmis noires.
- 45 —
So lès déssimes f1) tiers do walon
As assins ('-') djènes, as traites fagnes,
I latchint, côpint lâdje et long
Tôt s' rahèssant todi d' fàmagnes.
Li djàsèdje a trawî sins bran...
I sont mwèrts tôt scrivant 1' minme rôye :
« Al copète, ons-èst tot-pus grand :
» Walons ! . . . rès lès hauteurs ! . . . èvôye ! ... »
Vielsalm, décembre 1906. Joseph Hens
Ine sèyance de Consèy Comunàl di Lidje
Air : Brigadier, vous avez raison!
[Dialecte de Liège]
I
Dièrinn'mint è nosse maison-d'-vèye,
On rassonla tos nos consieûs, (bis)
Et l'èchevin Mitchâ fa vèy
A turtos dès plans fwért curieûs :
« I s'adjih, Mècheûs, d'ine batise
Wice qu'on lodjerè 1' tèyâte walon. {ter)
Oui v' sonle-t-i ? n'est-ce nin la 'ne bêle djîse?
— L'èchevin, vos avez raison ! »
II
« Mècheûs, divant qu'on n' si dispute,
Dèrit 1' borguimaîsse tôt sonant. (bis)
Ni prindez nin co 1' djoû pol nut',
Et qu'on î vâye tôt raisonant.
C'èst-â d'fait' de patwès d' nos pères,
Lu qu'est l'oneûrdi nosse Pèron... (ter)
Nouk di nos autes nèl sâreùt hère...
— Borguimaîsse, vos avez raison ! »
(') Très grands. — (*) Morceaux de terrain le long de la forêt, parts
de bois.
- 4.6 -
m
«. Mayeûr, dji v' dimande li pan île,
Brèya Dèlaite tôt tchaud tôt reûd. (/'/.s
I fat d'abord chai qui dj'èscole
Tos mes camarades lès consieûs.
Crèyez bin qui dji k'noh l'afaire,
Tôt nosse tèyâte, totes nos tchansons. » {ter)
Et lès consieûs s' mètît-st-a braire :
« Fré Dèlaite, vos avez raison ! »
IV
« Nos avans dès feus d' comèdèye
Qu'on n' sâreût trop ècorèdjî : (bis)
Leûs pièces sont vigreûses et haîtêyes,
Qu'on n' lès vinsenin chai disprèhî!
— Un théâtre ? oh ! quelle sottise !
Fa Schindeler, l'orne â haut front, (ter)
Vaudrait mieux nous faire une église!
— Schindeler, vos avez raison ! »
« Portant, fa Fraigneux tôt d'ine pèce,
Lès Walons fèt valeur leûs dreûts : (bis)
Li peûpe vout 1' tèyâte a tote fwèce :
Poqwè lî refuser, Mècheûs ?
N-a-t-i chai, divins tôt 1' Consèv,
Onk qui de timps dès élècsions (ter)
Ni promèta nin 1' Comèdèye ?
— L'èchèvin, vos avez raison ! »
VI
— Li Comèdèye ! elle est bin bone !
Eh ! bin, 1' comèdèye nos 1' djowans! (bis)
Ces Walons la, pus on l'zî done
Et pus i div'nèt mâlignants.
— 47 —
Leû baguèdje ! on rèw, ine riv'lète !
Djâsez-me dès ovrèdjes dès Tîhons ! {ter)
Dji m'î k'noh, dji so-st-ome di lètes.
— Célestin, vos avez raison ! »
VII
« Messieurs, jevot'rai la dépense,
Fa 1' consieû Bologne tôt s' dressant, {bis)
Mais, voilà ! de grand's compétences !
Ont dit qu'i n' vivrait pas longtemps!
Pas central, le terrain d' Bavière :
L' théâtre y boirait un bouillon, {ter)
Rach'tez donc notre Populaire.
— Fré Bologne, vos avez raison ! »
VIII
Xos consieùs s' digueûyît co 'ne gote
Puis l'èchèvin Falloise parla : {bis)
« Asteûre qui nouk n'î veut pu gote,
C'est 1' moumint d' voter so coula.
S'on t'néve mây ine novèle sèvance.
Ça poreût candjî l'agayon : {ter)
Vât co mis de wârder nos çans'.
— L'èchèvin, vos avez raison ! »
IX
C'èst-ainsi qui nosse brave Consèy
Ètèra nosse bê monumint, {bis)
Mins on vota dî grands gros mèyes
Âfis' di lî fé 'n-ètér'mint.
Oui d'vinrè l' tèyâte a l'annêye ?
Oui d'vinrè nosse pauve vî walon ? {ter)
Mi, dji d'mande qu'on l'administrêye,
Camarades, n'a-djdju nin raison?
29 Dècimbe 1906. Alphonse Tilkin
Lès twès mousquetaires
[Dialecte de (haï leroi |
Mèssieûs, i m' chêne qu'os arouvyî
Ene santé qu'i faut bwère :
Dji se bén qu' c'est dès pouv's ouvris
Et qu' vos n' lès prîjèz wêre ;
Mins tout Y rninme ça n' sereut nén bia
D' lès lèyî râler, sins leû p'tit houpia.
C'est qu'pou fé in Dicsionaire, in ! licsionaire walon |
Faut bén twès mousquetaires ! \
II
L' premî, qu' a l'air assez londjin,
A 'ne boune figure di mwène ;
L'aute a deûs îs qu' trawnut lès djins,
C'èst-in scrèpeû d' coyène.
Et 1' twèsyinme, pus nwêrqui d' l'arpwès,
A côps di scorèye lès fait tchèryî dwèt.
I sont foûrt bén rèscontrés, ma fitche, ces mousquè- |
Pou fé leû Dicsionaire ! [taires (
III
Lâdje et long, pa t't avau 1' payîs,
I sont-st-al cache fén-fère ;
Dins chaque hamia, su leûs papîs
I scrîjnut dès afaires !
N'ont-i nén adrouvu 'ne vîye djin,
Pou waîtî d' trouver dès mots walons... d'dins !
C'est, paraît-i, lès travaux d'approche du Dicsionaire |
C bis
Di nos twès mousquetaires! \
IV
Al Société vos n' sarîz pus
Qui tchêr su toutes bwèsses ;
Pa d'zous leûs fiches, lès djîses ploynut :
Faureut dès aspoyerèsses.
bis
— 49 —
0 n' djoke non d'i v'ni diskèrtchî
Su l'gros moncha d' fouyes qui n' lait qu' monpliyî.
Parbleut' ! vont-i mcte tout çadinsl' fameûs Dicsio- f
Nos « savants » mousquetaires? [naire, \
V
Mins v'ia bén rade deûs ans passés
Oui tout ç' rim'rame la dure :
Et disqu'asteûre rén d'achevé
N'a doné leû mesure !
Avêront-i jamais au d'bout ?
1 m'ont t't a fait l'air di prom'teûs d' bondjoûs.
Gn-a-t-i vraimint si dondjî di tont et tont d'afaires |
Pou fé in Dicsionaire ? \
VI
Al boune. c'est tout l'minmeène saqwè
Oui leû d'monde di l'ouvrâdje,
Di r'mète au djoû tous lès patwès
Pa cintènes di vilàdjes....
Dj'ai mau fait d' leû yèsse si grognau,
Et dj' leû d'monde èscuse è criyont pus haut :
Buvons tèstous al santé di nostwès mousquetaires, |
Oui vont ié Y Dicsionaire ! \
Oscar Pecoueur
Vivat' pol Société lidjwèse di Litèrateùre walone
Po fièstî nosse grand djubilé,
Lès tièsses di hove sont-st-èl livèsse.
On ètint braire di tôt costé :
« Vive li Société la la !
Vive li Société !
Vive li Société lîdjvvèse ! »
C'èst-ine glwére po tos lès Walons,
Nosse Société d' litèrateùre
Elle est rèspèctêye lâdje et long.
C'est tos ornes di capacité,
Oui l'ont k'dût so 'ne ossi bone vôye,
El co djamây i n'ont lâké.
Les âmes di ces-la qui n' sont [tus
D'vèt tréfiler d.' boneûr et d' djôye,
Et tchanter tôt près de bon Diu.
Li r'djèton qu'i nos ont lèvî.
Est tourné d'vins dès mains capâbes,
Oui prindèt plaisir a 1' sognî.
Nosse vî présidant Lequarré
A d'né tôt s' cour al Walon'rève :
Avon lu toi 1' monde deût roter.
Maîsse Chauvin, nosse vice-présidant,
N'est nin si bon qu' saint Nicolèy :
I y' dit vos vrèves tôt glaw'tinant.
Nosse secrétaire n'a nin pawou
De flahî timpèsse so l'ovrèdje :
Li potince ès1 on vrêy tièstou.
Bibliyotécaire et caissî
Ni d'manèt co djamây pâhûles:
Leû fwért, c'est de tôt rascovî.
Avou dès maîsses corne Doutrepont,
Lès Feller et co bêcôp d'autes,
I fât qu' tôt a-lait rote d'aplomb.
D'oûy è cinquante ans, vos veûrez
Qu'on lî fièstrè s' cintinme annèye;
Si n's avans 1' boneûr de viker,
Nos brairans turtos la la,
Nos brairans turtos :
« Vive li Société lîdjwèse !
Joseph Vrindts
HISTORIQUE
Société liégeoise de Littérature wallonne
N. LEQUARRÉ, Président
Les Wallons descendent des anciens Celtes, que la science
signale chez nous à l'époque néolithique et dont elle fait des
brachycéphales. Leur type présente une analogie frappante avec
le type wallon. Ces Celtes, vers le IXe siècle avant notre ère,
doivent avoir été subjugués par des dolichocéphales de race
germanique aux cheveux blonds et aux yeux clairs, qui leur
apportèrent notamment l'usage du fer. Ces Germains ne dépla-
cèrent pas les Wallons : ils formèrent chez eux une sorte d'aris-
tocratie guerrière peu nombreuse et qui exerçait le pouvoir. La
masse de la population demeura celtique. Elle fut romanisée du
premier siècle avant notre ère au cinquième de notre ère : le
langage celtique disparut presque en totalité pour faire place au
latin vulgaire, source principale de notre wallon. Les Romains,
attaqués au cinquième siècle par de nouvelles bandes germa-
niques, prirent, semble-t-il, le parti extrême de leur abandonner
la moitié septentrionale de la Belgique actuelle, ce qui expli-
querait la régularité de la ligne de Wervicq à Visé, qui, sauf
quelques modifications locales, marque encore la frontière lin-
guistique entre les Flamands et les Wallons. Ceux-ci sont donc
des Celtes romanisés. Mais les Wallons du pays de Liège, étreints
au nord et à l'est par les Thiois, qui au surplus étaient en pos-
session de la souveraineté, subirent davantage l'influence du
langage germanique et, si l'on s'en tient à l'origine de divers
noms de lieux entre Liège et Visé, ils ont dù; dans la suite,
reconquérir cette région sur le langage tudesque.
Quoi qu'il en soit, à la naissance de la principauté de Liège, au
dixième siècle, le wallon était la langue du peuple. C'est en
wallon que les prédicateurs évangélisaient les fidèles; et il semble
qu'il faille limiter l'aire du wallon proprement dit aux confins de
la portion romane de l'ancien diocèse de Liège, c'est-à-dire vers
l'ouest à Bornival (4 kilomètres à l'ouest de Nivelles) et à l'Eau
d'Heure ou mieux d'Eure (pra, limite), qui sépare le wallon du
picard de Mons et de Tournai; au sud à la Sûre supérieure, au-
delà de laquelle le wallon fait place au gaumet.
Ce qu'était ce wallon, nous l'ignorons faute de documents
écrits. Quand nos princes-évêques substituèrent la langue vul-
gaire au latin dans certaines de leurs ordonnances, ils les firent
rédiger en français du Centre. Ce fut également en dialecte
français que les notaires et les greffiers de nos cours de justice
écrivirent leurs actes ; ce n'est qu'accidentellement qu'ils re-
courent au wallon, par exemple dans des inventaires mobiliers,
quand le terme français leur est inconnu.
Il faut arriver au dix-septième siècle pour rencontrer de vrais
écrits wallons. La plupart ont pour auteurs des moines ou des
prêtres, qui, sortis du peuple, et connaissant le wallon, étaient
suffisamment instruits pour l'écrire, tel quel, sans ortbographe
logique ni règles grammaticales.
En 16S4, la destruction des libertés communales par le fameux
règlement du prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière éloigne
les esprits des affaires politiques pour les tourner vers la littéra-
ture dialectale. C'est ainsi que quelques lettrés du monde aristo-
cratique cherchent des distractions dans UVoyèfye di Tchôfontinne,
li Lîfywès ègafyi, li Fiasse di Hoûte-sH-plout et lès Ipocondes.
Cette renaissance wallonne s'éteint presque totalement dans
la grande Révolution. Les pasquèyes , les chansons, à plus forte
raison les pièces de théâtre se font rares sous la domination fran-
çaise, et ce n'est qu'aux approches de 1830 que les Forir, les
Simonon et les Dehin réveillent la Muse wallonne.
En 1839, le curé de St-Jean-en-île, Charles Du Vivier de
Streeh chante Li Pantalon trawé; puis c'est le tour de Lamaye,
de Bailleux, de Charles Grandgagnage, qui, dès 1846, entreprend
la publication de son savant Dictionnaire étymologique de la langue
wallonne, et de tant d'autres écrivains que nous allons retrouver
parmi les fondateurs de la Société liégeoise de Littérature
wallonne.
I
En 185b, la Belgique fêta le vingt-cinquième anniversaire
de l'inauguration de son premier Roi. A cette occasion, une
modeste société de notre ville, la Société philanthropique des Vrais
Liégeois, que présidait M. Henri Georges, eut l'heureuse inspira-
tion de faire appel aux poètes wallons pour célébrer cet important
événement. Elle choisit, pour apprécier les pièces de ce premier
concours wallon, quelques amateurs zélés de notre vieux lan-
gage. Ses opérations terminées, le jury émit le vœu de voir
s'établir à Liège une société wallonne qui, chaque année, ouvri-
rait des concours analogues à celui qu'il venait de juger. Aussitôt
les vacances de septembre terminées, des réunions officieuses
eurent lieu et, le 27 décembre 1856, la Société liégeoise de
Littérature wallonne fut constituée dans une salle du local de la
gendarmerie que la Ville avait mise à la disposition de la Société.
Par une étrange coïncidence, c'était précisément dans ce local,
ancien couvent des Ursulines, qu'avait été donnée, au dix-
septième siècle, la première représentation d'une sorte de mora-
lité wallonne dialoguée entre une fille du peuple et sa mère, qui
— 54 —
parlaient le wallon, et un troisième personnage, l'ange, qui natu-
rellement s'exprimait en français.
Les fondateurs de la Société étaient au nombre de vingt-huit :
on trouvera leurs noms et ceux de tous les membres titulaires à
l'Appendice.
Le public liégeois accueillit la Société naissante avec une cer-
taine défiance : d'aucuns répandirent le bruit qu'elle avait en vue
de détrôner la langue française. Aussi dès leur premier rapport, à
la fin de l'exercice 1857, le président Charles Grandgagnage et le
secrétaire François Bailleux se crurent-ils obligés de détruire ces
injustes préventions. « Notre but, dit Bailleux, est d'encourager
les productions en patois liégeois, de propager les bons chants
populaires, de conserver sa pureté à notre antique idiome, d'en
fixer autant que possible l'orthographe et les règles, et d'en
montrer les rapports avec les autres branches de la langue
romane. C'est aussi de réunir les matériaux du dictionnaire et de
la grammaire du wallon-liégeois et de déterminer, autant que
faire se peut, les règles de la versification Nous n'avons jamais
voulu d'un mouvement wallon dans le sens qu'on est convenu
d'attribuer à ce mot. Oui de nous a jamais eu le désir insensé de
détrôner la langue française, de détourner de son étude, ou de lui
créer un antagonisme? »
De son côté, le président Ch. Grandgagnage avait déclaré :
« Le français est pour nous une seconde langue maternelle. De
tout temps, nous nous sommes servis de cet idiome, frère du
nôtre, pour traiter les affaires, rédiger les lois, écrire les livres de
science et de haute littérature ; c'est le médium précieux qui nous
rattache à la vie générale du monde. Le wallon est notre bien
propre, le témoin irrécusable et unique de nos origines (car, sans
lui, comment pourrait-on prouver que nous ne sommes pas de
race germanique?), le moyen d'exprimer, dans toutes ses nuances,
notre façon particulière de voir et de sentir. »
Au reste, dès la première année et sans propagande, la Société
compta le nombre réglementaire de 30 membres effectifs (ou
titulaires), cinq membres honoraires, douze membres corres-
pondants et trente membres adjoints.
La pensée qui avait inspiré la fondation de la Société liégeoise
de Littérature wallonne lui imposait la mission d'ouvrir des
concours. Il y en eut trois pour l'année 1857 : une pièce de
théâtre en vers, qui valut la médaille d'or à M. André Delchef
pour sa comédie en deux actes : // Galant dèl siervante ; — un
récit en vers sur un épisode de l'histoire du pays, qui n'amena
qu'une seule réponse: li ' Dèvoinc 'iiiint des si cints Franchimontwès ,
non publiée à la demande de l'auteur ; — et un chant de nature à
devenir populaire, qui apporta au jury neuf pièces à juger. Il
décerna la médaille d'or à la chanson d'Auguste Hock : U Contin-
tetnint.
Dès l'année suivante, la Société élargit le programme de ses
concours, en demandant notamment un Mémoire sur l'histoire
de la langue et de la littérature wallonnes depuis les temps les
plus reculés jusqu'à nos jours, avec la bibliographie de tous les
ouvrages ou brochures (pièces volantes non comprises) qu'on peut
attribuer aux différents dialectes wallons usités en Belgique.
Qu'il nous soit permis de faire remarquer que, dès sa seconde
année, la Société liégeoise étendait son action à la Wallonie
. entière.
Puis, les années qui suivirent, le cadre s'élargit de plus en plus,
ce qui conduisit bientôt à la division du programme des concours
en deux groupes : prose et poésie.
Xous signalerons principalement les concours suivants, dans
l'ordre chronologique de leur institution :
A. Histoire et Linguistique
Une grammaire élémentaire du patois liégeois.
La collection la plus complète possible des pioverbes, adages,
etc. {spots) usités en wallon. La Société tient surtout à recueillir
les dictons particuliers à cet idiome. Les concurrents auront soin
d'en donner une traduction française et d'y joindre, s'il y a lieu,
des indications historiques.
Une étude sur les règlements, us et coutumes des anciens
métiers de la ville de Liège.
Un glossaire technologique wallon-français 'relatif à un métier,
un état ou une profession au choix des concurrents.
Une étude sur les rues de Liège ou tout au moins d'une partie
notable de la dite ville : noms (étymologies), origines, faits histo-
riques, usages particuliers, chansons traditionnelles, dictons,
proverbes et sobriquets qui s'y rapportent.
Une étude sur les légendes, les usages et les traditions popu-
laires de Liège, comprenant : i" le peuple et les idées religieuses ;
2° le peuple et les aspirations politiques et sociales; 30 le peuple
et la famille; 40 le peuple et la rue.
Un glossaire des anciens mots wallons recueillis dans les
manuscrits tels que ceux de Jean d'Outre-Meuse, de Jean de
Stavelot, de Hemricourt, et dans les pawilhars, chartes, etc.
La médecine populaire au pays de Liège (affections morbides,
remèdes populaires ; pratiques, cérémonies et croyances ; pèle-
rinages, etc.).
L'étude des traits caractéristiques des divers dialectes du wallon-
liégeois, sous le triple rapport de la grammaire, du vocabulaire et
de la prononciation.
Une étude sur la langue en usage au pays de Liège au quator-
zième siècle, d'après les ouvrages de Jacques de Hemricourt et les
autres documents de l'époque.
Déterminer l'époque à laquelle le patois wallon de Liège a
revêtu ses caractères distinctifs. Esquisser à grands traits l'histoire
des variations de la langue romane au pays de Liège.
Une étude sur les noms de famille du pays de Liège : origine,
étymologie, classement, etc.
Un recueil des chansons, épigrammes, dictons, etc., et en
général des traditions et anecdote- populaires du pays de Liège,
concernant la Révolution liégeoise de [789, depuis les premières
' agitations provoquées par la constitution de la salle Levoz, à Spa.
sous le règne de Hoensbroeck, jusqu'à l'occupation prussienne
en 18 14.
Recueil et commentaire des plus anciens documents en patois
de Liège.
Recueil des contes populaires du pays de Liège ; les comparer,
autant que possible, à ceux des autres provinces de la Belgique et
des pays voisins.
Une semaine à Liège au dix-huitième siècle. Etude historique
de mœurs liégeoises (matinées, soirées, repas, baptêmes, mariages,
enterrements, fêtes, foires, cabarets, écoles, etc.).
Une étude sur un certain nombre de noms de lieux propres au
pays de Liège : origine, étymologie, classification, situation et
comparaison, autant que possible, avec les noms similaires des
pays voisins. Ce concours, dont le libellé était à la fois trop vague
et trop vaste, fut remplacé dans la suite par la Toponymie d'une
commune au choix du concurrent.
Un examen critique de tous les dictionnaires wallons-français
parus jusqu'ici.
Histoire du mot Renard {Vulpcs ou Goupil) dans les provinces
wallonnes avant le seizième siècle.
Histoire bibliographique et anecdotique de l'almanach de
Mathieu Laensberg et de ses contrefaçons.
Une étude historique sur la nomenclature des monnaies, poids
et mesures de tout genre, qui ont été ou sont encore en usage
dans le pays de Liège.
Un recueil des comparaisons populaires wallonnes et, autant
que possible, leur rapprochement des comparaisons françaises.
Une étude de l'influence du wallon sur la prononciation du
français à Liège.
Jean d'Outre-Meuse étudié dans sa phonétique et dans sa
lexigraphie.
Un glossaire de La Faune wallonne (quadrupèdes, oiseaux,
poissons, reptiles, insectes, etc.).
Recherche et origine des noms propres employés dans les
expressions populaires wallonnes, telles que : fé corne Gôvî qui
s' tape è V êwe pol plêve \ — c'est corne Poûhê d'à C/érdin; —
c' èst-in-ome po V laid Wâti, etc.
Une étude sur les vieilles enseignes de Liège avec explication
des emblèmes.
Origine et signification de certains plats ou friandises servis de
préférence lors des principales fêtes de l'année au pays de Liège.
Un recueil de gentilés ou noms ethniques wallons (ex. : Hèstati,
Spadwès, AgneûSj Hêvurlin, Coyetê, etc. .
Recueil de mots wallons francisés employés dans les anciennes
Ordonnances du pays de Liège.
Histoire de la littérature wallonne. Les concurrents pourront
traiter à leur choix : l° l'histoire de la langue wallonne et de ses
productions jusqu'au dix-septième siècle exclusivement; 2" l'his-
toire de la chanson [pasquèves, criimignoiis, Xoèls, pièces poli-
tiques, etc.) ; 3" l'histoire du théâtre wallon.
Tableau et théorie de la conjugaison dans le wallon-liégeois.
Une étude sur les articles, pronoms et adjectifs possessifs et
démonstratifs, etc., et en général sur les particules wallonnes.
Recherche des mots wallons qui ne sont renseignés dans aucun
de nos dictionnaires, vocabulaires ou glossaires (Grandgagnage,
Férir, Remacle, Bormans, Body, Simonon, Cambresier, Hubert
et autres).
Recherche des mots wallons employés dans un village ou dans
une région de la Wallonie et différant notablement des mots de
l'idiome liégeois (à l'exclusion des mots qui se trouvent dans les
dictionnaires ou vocabulaires locaux).
Une étude sur les onomatopées du wallon du pays de Liège.
Un examen critique des expressions et des locutions vicieuses
que des journaux introduisent clans le wallon -liégeois. Faire
suivie cet examen d'un numéro spécimen d'un journal wallon
correctement rédigé. Remplacé l'année d'ensuite par: Un examen
critique des expressions et des locutions vicieuses qui s'intro-
duisent dans le wallon-liégeois.
Une étude comparative de la syntaxe wallonne et de la syn-
taxe française.
Nomenclature des termes géographiques du wallon-liégeois :
terminologie \fxi\is, lier, vèye, êwe, etc.) et onomastique (Mistèr-
dam, Groûlande, Hèrmustère, etc.).
Recherche, à travers la Wallonie, de la limite d'un son carac-
téristique ou d'un fait grammatical intéressant : Ex. : ê t'a
{ronde, rondia) ] // = ch (bihe, biche); o - a (ione, tané); ils
chantent : / tchantèt, i tchanl! mit .
Règles de la transformation des mots latins et germaniques
dans le wallon.
Une étude sur le vocabulaire et la syntaxe du vieux Théâtre,
liégeois (dix-huitième siècle).
Un projet pratique d'orthographe wallonne qui tiendrait
compte des divers systèmes préconisés jusqu'ici et des objections
qui en ont empêché l'adoption.
Rectifier les noms wallons de lieux altérés dans les docu-
ments; prendre pour limites celles d'un canton judiciaire.
Une étude philologique sur les suffixes du wallon.
Une étude critique sur les règles de la versification wallonne.
Bibliographie complète du wallon ou bien Bibliographie d'ou-
vrages wallons ou relatifs au wallon dans un genre déterminé ou
pendant une période déterminée.
Une étude sur le progrès ou la décroissance du wallon dans un
village déterminé.
B. Littérature
Dès le début, le concours dramatique occupa le premier rang
de la section littéraire. Il en est encore ainsi actuellement. La
formule en a varié dans le cours des années. Longtemps, la
Société demanda: Une pièce de théâtre en vers; accidentelle-
6o
ment: Un proverbe dramatique en vers; Une comédie de mœurs
en vers; Une pièce de théâtre en vers de huit ou de dix syllabes,
et, en 1871, Un libretto d'opéra comique. L'an d'après, elle
revint à la pièce de théâtre en vers, avec récompense propor-
tionnée au nombre des actes.
Finalement le concours de 1893 s'ouvrit pour les pièces de
théâtre en prose à côté des pièces de théâtre en vers. Cette
innovation accrut singulièrement le nombre des concurrents.
Les autres concours littéraires se sont succédé dans l'ordre
suivant :
Un chant patriotique liégeois sur l'air: Valeureux Liégeois.
Cinq couplets au moins, sept au plus.
Un récit en vers, ou fragment épique, ayant pour objet un
épisode des annales du pays de Liège. Cent vers au moins.
Une pasquèye de cinquante vers au moins, sous forme de chan-
son ou de poème satirique, offrant une peinture de mœurs.
Une pièce de cent vers au moins, présentant la peinture d'un
type wallon (par exemple: \z.Boterèssc, le Houilleur, la Cotirèsse,
le Batelier, le Portefaix, l'Amateur de pinsons, de pigeons, etc. ).
Une vingtaine d'Epigrammes ne dépassant pas dans leur
ensemble une étendue de deux cents vers.
Un crâmignon. — Ce concours reçut dès l'année suivante la .
formule sacramentelle que voici et qui allait persister nombre
d'années : Un crâmignon, une chanson ou en général une pièce
de vers propre à être chantée sur un air connu ou à faire.
Un poème didacticpie où figureront comme personnages les
héros des vieilles chansons et des traditions populaires, tels que
Harbouva, Pi ion // vaut nin danser, Simon avou s' bastoti, Mi
grand-mére qu\i mètou s' rofye cote, La fille de P Allemand Peùkèt,
etc.
Les Houillères, poème.
Description du Marché de Liège. Cent vers au moins.
Les mœurs des vieux Liégeois comparées aux mœurs de nos
jours, satire dialoguée.
— 6i —
• Une pièce de vers sur les jeux d'enfants.
Une dizaine de contes en vers.
L'esprit frondeur des Liégeois, satire.
Un poème de cent vers au moins. (Le genre et le sujet sont
laissés au choix des concurrents).
Une demi-douzaine d'apologues en vers.
LTne épîtré ou une satire sur un sujet île morale populaire.
Un tableau de mœurs liégeoises.
La foire à Liège.
Un petit poème ou un conte sur la vie rustique (mœurs de nos
campagnes).
Le quai de la Batte à Liège un dimanche matin.
Les anciennes galeries du Palais de Liège.
Une satire (mœurs liégeoises).
L'Ile-du-Commerce (en 1872).
Les travaux publics de la ville de Liège.
Les musées de la ville de Liège.
Un conte en vers wallons.
Une pièce de vers en général (fable, monologue, sonnet, etc.).
Un conte wallon, une nouvelle ou une scène dialoguée en
prose.
Une étude en prose wallonne de quelques types populaires
liégeois.
• Etude descriptive (prose ou vers) : portrait, type populaire,
tableau de mœurs, mon village, etc.
Etude narrative (prose ou vers) : A. Conte, légende, nouvelle
ou roman, récit historique ou épique. — B. Fable, petit conte,
monologue, etc.
Poésie lyrique : A. Pièce lyrique en général : Ode, romance,
chanson, etc. — B. Cràmignon. — C. Pasquèye (poésie satirique).
Recueil de poésies présentant tin caractère d'imité.
A presque toutes ces questions, les concurrents nous ont
adressé des réponses. C'est par milliers qu'il faut compter les
mémoires divers que la Société a reçus pendant un demi-siècle.
— 62 —
Assurément tous ne sont pas parfaits. Mais, à fort peu d'excep-
tions inos, tous ont contribué à enrichir le trésor historique,
philologique et littéraire île la langue wallonne.
Nous publions en appendice (n° II) la liste des travaux que
nos jurys ont jugés dignes de prix.
III
Le Bulletin de la Société, prévu dans l'article 4 de ses statuts,
a publié les Rapports des jurys sur les concours et les pièces
qu'ils ont déclarées dignes de l'impression.
Outre ce contingent, qui en constitue la portion la plus volu-
mineuse, le Bulletin a reproduit diverses pièces anciennes deve-
nues rares, sinon introuvables, et certains documents adminis-
tratifs tels que statuts, listes des membres, programmes et
résultats des concours, etc.
Ces dernières pièces ont leur place mieux marquée dans 1' 'An-
nuaire'de la Société. Celui-ci a paru, pour la première fois, en
mars 1863 ; il a eu quinze volumes dans le cours des trente pre-
mières années. En 1903, la Société a décidé de le faire paraître
régulièrement chaque année et d'y insérer, outre un calendrier
wallon et des notices biographiques et bibliographiques sur ses
membres titulaires décédés, les documents administratifs repris
ci-dessus ; les acquisitions de la Bibliothèque de la Société, qui
s'efforce de collectionner tout ce qui se publie en Wallonie ou
en wallon ou sur le wallon ; le compte rendu des banquets anni-
versaires et les pièces inédites qui ont vu le jour à l'occasion de
cette fête, et la chronique annuelle des travaux de la Société.
En 1903, la Commission provisoire du Dictionnaire, composée
de MM. Delaite, Doutrepont, Eeller et Haust, fut chargée de
rédiger un spécimen ou projet d'articles-types du Dictionnaire
général de la Langue wallonne ou Glossaire des Par 1er s romans
de la Belgique. La Société en ordonna le tirage à mille exem-
plaires.
Enfin, comme on le verra plus loin, dès que la Commission du
Dictionnaire fut devenue définitive, elle commença, en 1906, un
nouveau périodique, le Bulletin dît Dictionnaire tvallon, qui
parait quatre fois par an.
[V
La question de l'orthographe wallonne a été l'une des plus labo-
rieuses, sinon des plus scabreuses, que la Société ait eu à
élucider.
Elle l'avait inscrite à l'article premier de ses statuts. Elle
fut soulevée pour la première fois dans sa cinquième séance, celle
du cb mars 1857, mais ajournée, sur la proposition de M. Bail-
leux, à raison de la difficulté de traiter un sujet aussi vaste sans
avoir les éléments de la solution. De son côté, M. Ch. Grand-
gagnage, en appuyant la proposition de M. Bailleux, émit l'avis
que la première étude à laquelle on devait se livrer était celle de
la grammaire wallonne. En conséquence on décida que la Société
s'occuperait immédiatement d'établir un tableau aussi général
que possible de la conjugaison des verbes wallons. Séance tenante
les membres présents, au nombre de dix, se chargèrent de con-
juguer chacun deux ou trois verbes. Une commission composée
de MM. Forir, Grandgagnage et Peetermans reçut mission de
faire rapport sur ces travaux. C'est au sein de cette commission
que survint le conflit qui amena la démission du président Forir.
Voici en quels termes il la motivait : « Des indispositions succes-
sives, compagnes inséparables d'un âge avancé, me forcent à me
retirer de la Société de Littérature wallonne ; le malaise qui
m'importune neutralise mon désir de lui être utile et m'ôte la
faculté de lui consacrer mon temps. A cette contrariété, j'ajou-
terai, avec prière de ne pas vous en offenser, celle que j'éprouve
par l'orthographe à laquelle vous semblez généralement donner
la préférence pour écrire le vieux langage de nos pères.
» Quoique l'association n'ait pas encore pris de décision for-
melle sur ce point important, je ne me fais pas illusion pour
l'avenir. Deux membres du Bureau se sont catégoriquement
— 04 -
prononcés à cet égard (MM. Bailleux et Grandgagnage). Nos
estimables aspirants aux palmes du concours sont du même
avis. Joignez-y les publications d'autres confrères qui les ont
imités : c'est plus que suffisant pour me faire regarder l'adoption
de l'orthographe française comme un fait accompli.
» Par conviction; ce système ne peut me convenir: je crois
beaucoup plus naturel de donner au dialecte wallon une ortho-
graphe wallonne.
» Vous pensez autrement, Messieurs ; je me résigne d'autant
plus volontiers que, dans cette disposition d'esprit, ma présence
parmi vous deviendrait un obstacle au progrès de la Société.
» J'espère que ma retraite n'altérera en aucune manière les
relations de bienveillance qui existent entre nous; je tiens à
conserver votre estime : ne me refusez pas cette compensation. »
Non seulement la Société ne la lui refusa pas, mais; dans la
séance du 15 décembre 1857, elle proclama Forir membre
honoraire.
Après cet incident, la Société procéda au dépouillement des
paradigmes de conjugaisons qui lui étaient parvenus, mais on
laissa sommeiller la question de l'orthographe.
Elle reparut paisiblement dans la séance du 17 novembre 1862
sous la forme d'un sujet de concours dont M. Alph. Le Roy
donna lecture au nom de la Commission des concours pour
l'année 1863 et conçu en ces termes : Formuler et justifier, par
les principes de la linguistique et par la comparaison des anciens
textes, un système complet d'orthographe wallonne.
L'appel aux concurrents demeura stérile et; en attendant, la
Société maintint la décision qu'elle avait prise de respecter, dans
ses publications; l'orthographe des auteurs. Ce respect; il faut
bien en convenir, fut parfois poussé au delà des bornes : il expli-
que les bizarreries orthographiques auxquelles le lecteur se
heurte assez souvent dans les trois quarts du nombre des volumes
de notre Bulletin et de notre Annuaire.
En 1868, le savant Joseph Delbœuf assuma la tâche de publier
65
dans notre Bulletin, tome X, la comédie de Hannay : // Mày
rieur (Ta Colas. Il la fit précéder d'un avertissement où il énonçait
les règles générales de la prononciation du wallon et l'enrichit
de notes, plus étendues que le texte, où il justifiait le système
orthographique qu'il proposait à la Société et qu'il mettait en
pratique dans un méticuleux travail de cent et vingt pages.
Delbœufne fut pas suivi.
Au concours de i <S 7 1 , la Société fait une nouvelle tentative
sous la formule plus modeste : « Une étude sur l'orthographe du
dialecte wallon-liégeois». Même insuccès qu'en 1863: pas de
mémoire en réponse.
Cependant les matériaux que nos concours avaient rassemblés
pendant une quarantaine d'années en vue de la composition d'un
dictionnaire wallon s'accumulaient de plus en plus, et le moment
approchait où la Société aurait à s'en occuper sérieusement. Au
préalable, il fallait se mettre d'accord sur un système d'ortho-
graphe. Or, chaque fois que la question était soulevée en séance,
la discussion devenait aussi animée que stérile : chacun se cram-
ponnait à ses idées avec une obstination qui tenait du fanatisme.
En fin de compte, l'apaisement se fit quand la Société eut décidé
de remettre la question au concours de 1899, en demandant
«un projet pratique d'orthographe wallonne qui tiendrait compte
des divers systèmes préconisés jusqu'ici et des objections qui
en ont empêché l'adoption ».
Deux mémoires lui furent adressés. L'un fut reconnu insuf-
fisant et pour le fond et pour la forme. À l'autre au contraire,
dont la devise Liberté réglée caractérisait l'œuvre, le jury décerna
la plus haute distinction, soit le diplôme de médaille d'or et
deux cents francs. Voici comment l'apprécie notre savant col-
lègue M. Aug. Doutrepont, professeur de philologie romane à
l'Université de Liège, rapporteur du jury :
« L'auteur s'est gardé de faire table rase de tout, comme bon
nombre de ses devanciers, et d'imaginer in abstracto des règles
et des lois absolues. Il croit qu'il faut « consulter la tradition,
5
» la jugeàt-on mauvaise, » et « partir des théories émises et des
» tendances mille fois manifestées ». Il ne s'efforcera donc pas
d'être original, car il pense avec raison qu'en fait d'orthographe
le système le plus pratique sera celui qui présentera le moins de
singularités. 11 n'a point la prétention d'anéantir tous les systè-
mes orthographiques proposés par ses aînés : «les discuter, les
» comparer, extraire de tous ensemble plus de vérité qu'il n'y en
» a dans chacun», de tout cela « essaver de composer une
» œuvre de conciliation capable de satisfaire à la fois les auteurs
» et le public, de faire face à tous les besoins comme à tous les
» désirs légitimes, également éloignée des solutions extrêmes,
» amie de l'unité en même temps que de la liberté », telle a été
sa tâche. »
La décision du jury fut prise à l'unanimité moins une réserve:
MM. A. Doutrepont, J. Haust, N. Lequarré et Ch. Michel votè-
rent affirmativement ; M. J. Delaite s'exprima en ces termes :
« Je me suis rallié aux conclusions du présent rapport. Mais,
contrairement à l'avis de mon honorable collègue, M. Doutrepont,
j'estime que le projet de l'auteur serait, dans sa forme actuelle,
d'une application très difficile, sinon impossible ».
L'ouverture du billet cacheté joint au mémoire couronné fit
connaître que M. Jules Feller, de Verviers, en était l'auteur.
M. J. Feller est membre titulaire de notre Société depuis mars
1895; il est professeur de rhétorique à l'Athénée royal de
Verviers, et, quoique autodidacte, il est devenu un philologue
roman très distingué.
L'auteur ayant complété son travail selon les indications du
jury, quelques points en litige furent discutés et modifiés en
assemblée générale de la Société, puis celle-ci, avant d'adopter
définitivement les règles nouvelles, les fit tirer à grand nombre
sous le titre de « Règles d'orthographe wallonne soumises à l'avis
des auteurs par la Société liégeoise de Littérature wallonne » et,
dès le Ier juillet iqoi, elle les distribua dans toute la Wallonie
pour les soumettre à l'appréciation des auteurs et des groupes
- 67 —
littéraires. En général, elles rencontrèrent partout le meilleur
accueil. Les adversaires qui les combattirent dès la première
heure ne tardèrent pas à s'y convertir; les sociétés et les publica-
tions de quelque importance s'y rallièrent ; seuls, quelques
routiniers s'obtinent aujourd'hui à les méconnaître.
Un nouveau tirage des règles définitivement adoptées fut
ordonné par la Société après cette dernière épreuve, et le petit
volume d'une cinquantaine de pages qui les contient fut répandu
à foison.
La Société, soulagée de cette épine qui arrêtait sa marche,
aborda aussitôt le grand travail du Dictionnaire.
Dans la pensée des fondateurs de la Société, l'élaboration d'un
Dictionnaire wallon devait se borner à la collection aussi complète
que possible des vocables du wallon-liégeois traduits en français.
C'est en vue de les rassembler qu'ils ouvrirent, dès le 15 janvier
1850, sur la proposition d'Alphonse Le Roy, des concours de
glossaires des termes wallons usités dans les arts et métiers. Si la
question de l'orthographe eut pour résultat de différer longtemps
la mise en œuvre des matériaux précieux que ces concours avaient
accumulés, elle présenta l'inestimable avantage d'élargir les vues
de la Société quant à la compréhension du Dictionnaire comme
aussi quant au caractère scientifique à imprimer à cette œuvre
importante.
Dans l'intervalle, en effet — nous l'avons constaté — la Société
liégeoise avait étendu son actioii à la Wallonie entière, tant belge
que prussienne. D'autre part, elle avait eu le bonheur de recruter
au nombre de ses membres titulaires un noyau de philologues
spécialement versés dans l'étude des parlers romans : MM. Auguste
Doutrepont, Jules Feller et Jean Haust. Ils formèrent, pour la
préparation du Dictionnaire, une commission préparatoire à
laquelle la Société adjoignit son secrétaire, M. Julien Delaite.
— 6H -
Dans la séance du 9 mars 1903, cette commission proposa et la
Société accepta les bases du Dictionnaire général de la Langue
■wallonne, à savoir :
Le classement alphabétique immédiat des fiches, déjà au
nombre de 6o,ooo('), d'après l'orthographe adoptée par la Société.
Le Dictionnaire aura pour point de départ le wallon-liégeois, qui
est considéré comme le plus original et dont la culture est plus
développée. Il renseignera les équivalents des dialectes wallons de
Verviers, de Stavelot-Malmedy, de l'Ardenne, du Condroz, de
Namur, du Brabant, de Charleroi, de l'Entre-Sambre-et-Meuse,
et des quelques communes de la Thiérache septentrionale, actuel-
lement françaises, mais qui appartinrent ci-devant à la princi-
pauté de Liège, comme aussi les termes gaumais, montois et
tournaisiens. Le Dictionnaire sera rédigé de manière à servir
aussi bien aux philologues qu'aux littérateurs et au public.
Chaque article comprendra, outre la prononciation indiquée en
orthographe phonétique, une partie historique et étymologique,
suivie d'une autre partie consacrée à l'usage courant, le tout avec
exemples à l'appui. Les différentes formes dialectales d'un même
mot se trouveront en outre à leur rang alphabétique, avec renvoi
à l'article principal. L'ouvrage sera accompagné d'un Traité de
la formation de la langue wallonne, qui en exposera la phoné-
tique, la morphologie et la syntaxe, et auquel le texte des articles
renverra, s'il y a lieu.
La commission provisoire prépara aussitôt un spécimen du Dic-
tionnaire composé de trente-six pages à deux colonnes du format
éventuel de l'ouvrage, et renfermant un certain nombre d'articles-
types spécialement choisis et portant sur une centaine de mots.
Il parut en 1904 : la France, l'Allemagne et la Suisse savantes
lui firent un accueil aussi flatteur que la Belgique.
Après ce début, la Société composa définitivement la Com-
mission de rédaction du Dictionnaire de MM. Doutrepont, Feller
et Haust.
(l) Ce nombre est quintuplé en ce moment.
Si la collection des Bulletins de la Société renferme un nombre
respectable de documents à utiliser pour le Dictionnaire, ces
documents, il faut bien le reconnaître, sont encore incomplets.
'Au surplus, on n'y rencontre guère que des études dialectolo-
gie) ues du wallon-liégeois et du verviétois. Or le Dictionnaire doit
embrasser toute la région de langue wallonne en Belgique comme
dans la régence d'Aix-la-Chapelle et sur la lisière nord-ouest du
département des Ardennes, et même les parlers gaumais de la
Semois et les parlers picards de Mons et de Tournai.
Pour pouvoir répondre à ces exigences nouvelles, déjà en i8q8
la Société avait porté de trente à quarante le nombre de ses
membres titulaires, afin de se créer dix représentants officiels en
dehors de la province de Liège. Peu de temps après, dans sa
séance du 13 novembre IQ05, elle décida d'adjoindre le Bulletin
du Dictionnaire à ses publications traditionnelles et de le faire
paraître quatre fois par an.
La mission de ce nouveau périodique était d'étendre le cercle
de la propagande en laveur du Dictionnaire et surtout de
faciliter les moyens d'information du Comité de rédaction. Il
est adressé à tous les membres de la Société et à tous les
correspondants de bonne volonté, disséminés sur le sol de la
Wallonie, que l'activité inlassable du Comité de rédaction à
réussi à recruter, même dans les régions les plus inexplorées de
notre domaine wallon. Le Bulletin enregistre tous les envois des
correspondants ; il indique les points sur lesquels ils peuvent
diriger leurs enquêtes, et publie des vocabulaires-questionnaires
et des communications modèles. Dans leurs réponses, les corres-
pondants sont guidés par des instructions aussi judicieuses que
pratiques dues à M. Jules Feller et qui ont paru en tète du
premier numéro de cette publication.
Le matin même de la célébration du Cinquantenaire de la
Société, une réception intime réunissait dans notre local un
grand nombre des correspondant-; du Dictionnaire. La Commis-
sion de rédaction leur expliqua ce qu'on attend d'eux pour
que leurs communications soient le plus fructueuses possible ;
répondant à leurs questions, elle leur donna tous les éclaircisse-
ments désirés ; elle résolut quelques objections, enfin elle leur
donna une idée du travail considérable déjà accompli.
Nous avons la ferme confiance que nos divers moyens d'inves-
tigation, joints à l'activité et au dévouement comme aussi à la
science de nos trois collègues de la Commission de Rédaction,
mèneront l'œuvre à bon terme, quelque vaste et quelque
complexe qu'elle puisse apparaître dès l'abord. Assurément, le
travail sera de longue haleine ; mais notre Société sera fière à
juste titre d'avoir élevé à la langue wallonne un monument digne
de la science et de notre siècle et de notre pays.
VI
Les fondateurs de la Société avaient prévu la création d'une
Bibliothèque wallonne. Dès la première année, elle fut l'objet de
leurs préoccupations. M. Ulysse Capitaine, bibliothécaire-
archiviste, présenta, dans la séance du 16 novembre 1858, un
rapport très intéressant sur les collections déjà rassemblées.
Ce travail contenait un premier essai de bibliographie wallonne
rédigé de manière à mentionner ce que la Société possédait et ce
qu'il était désirable qu'elle pût acquérir. Au mois de février
précédent, elle avait prié tous les membres de lui faire don de
leurs publications ou même d'autres écrits wallons dont ils
seraient disposés à se dessaisir. Cet appel n'était pas demeuré
infructueux, et voici en quels termes M. Ulysse Capitaine men-
tionne l'acquisition du premier noyau de notre bibliothèque :
« Avant de vous rendre compte de l'état actuel de votre
bibliothèque, je crois devoir signaler particulièrement à votre
attention et à votre reconnaissance le don que vous a fait M.
Joseph Dejardin, l'un des éditeurs du Choix de Chansons et
Poésies wallonnes. Depuis près de vingt ans, cet amateur zélé
s'est occupé, avec une persévérance des plus louables, a recueillir
tout ce qui a été publié sur les patois belges : aussi sa collection
est-elle l'une des plus considérable qui ait été rassemblée à
Liège. En offrant gracieusement à la Société le fruit de ses
recherches, M. Dejardin a rendu un service dont vous appréciez
tous l'importance et je crois être votre interprète, en
témoignant ici à notre collègue l'expression de notre vive
gratitude. »
Les dons deM. Dejardin continuèrent chaque année, et quand
il mourut à Bruxelles, le 10 septembre 1895, président de la
Société depuis dix-sept ans, il lui légua toute sa bibliothèque.
Un grand nombre d'autres membres ont fait des dons à notre
collection ; le ministère de l'Intérieur, celui de la Justice, la
Commission royale d'histoire, la Commission royale pour la
publication des anciennes lois et ordonnances de Belgique lui
firent aussi des envois qui témoignent de l'intérêt qu'on portait
aux travaux de notre Société. Diverses sociétés savantes du pays
et de l'étranger échangèrent leurs publications avec les nôtres.
Peu à peu de nombreux auteurs wallons prirent l'habitude de
nous adresser leurs productions. Enfin, quand notre situation
financière permit d'affecter un crédit de quelque importance à
l'acquisition de livres, la Société décida de se procurer tout ce
qui parait en wallon ou sur le wallon en Belgique et à l'étranger.
Hàtons-nous d'ajouter qu'un certain nombre d'auteurs l'y
aidèrent en lui adressant leurs publications.
Voilà comment notre bibliothèque, installée aujourd'hui dans
un local de l'Université qui la soustrait dans la mesure du
possible à tout péril d'incendie, est devenue dans son domaine
le dépôt littéraire et scientifique le plus complet et le plus pré-
cieux de toute la Wallonie. Tant en imprimés qu'en manuscrits,
elle renferme divers écrits absolument uniques.
En 1895, M. Oscar Colson, notre bibliothécaire-adjoint, et
notre confrère Oscar Grojean ; attaché à la Bibliothèque
royale de Belgique, conçurent le projet de publier sous les
auspices de notre Société, une Bibliograplrie wallonne rensei-
gnant les noms de tous les auteurs qui ont écrit en wallon,
c'est-à-dire dans un dialecte roman quelconque de la Belgique,
du canton de Malmedy ou de la Thiérache française, ainsi que
le catalogue de toutes leurs œuvres imprimées.
En vue de cette publication, destinée à donner une idée bien
nette de la richesse et de l'étendue de la littérature wallonne,
M. < )scar Colson entreprit la tâche assurément ardue de dresser
le catalogue complet de nos immenses richesses bibliographique.
Nous pouvons donc espérer que la Société de Littérature wal-
lonne possédera bientôt un catalogue rationnel et pratique,
conforme aux procédés les plus récents de classification, et de
nature à faciliter toiites les recherches, même, par exemple, celle
d'un ouvrage dont on ne connaîtrait ni le nom de l'auteur ni
le titre exact.
VII
Les ressources financières de la Société se sont longtemps
bornées au produit des cotisations de ses membres titulaires et
de ses membres effectifs. On sait que la cotisation annuelle de
chacune de ces catégories de membres a été fixée à cinq francs
dès la fondation et n'a pas dépassé ce chiffre dans la suite. En
retour de cette somme assurément minime, les membres ont
droit à toutes les publications de la Société. Les deux sources
principales de dépenses étaient l'impression des rapports et des
pièces couronnées et la confection des médailles d'or, d'argent et
de bronze.
Or, d'une part, les concours se sont multipliés et, de l'autre,
dans les dernières années surtout, les publications ont pris une
extension extraordinaire. Fort heureusement pour la prospérité
de notre œuvre, les pouvoirs publics ont bien voulu s'y intéresser.
Dès le début à peu près, le Ministère de l'Intérieur nous
octroya un subside de trois cents francs, qu'il porta ensuite à
mille francs, par volume du Bulletin. En retour, il lui était dû
vingt-cinq exemplaires de chaque volume, destinés à être dis-
— 73 -
tribués aux principales bibliothèques publiques du pays. Plus tard
l'Etat rendit sa subvention annuelle et l'éleva à quinze cents francs.
De son côté, le Conseil provincial de Liège nous alloua une
' subvention de cinq cents francs, et la ville de Liège inscrivit à son
budget une allocation de six cents francs en notre faveur.
D'autre part, le retentissement qu'eut dans le pays et même à
l'étranger la représentation de la comédie d'Edouard Remou-
champs, Tâti /' Pèriquî, et les démarches multipliées de notre
vigilant secrétaire de l'époque, M. Victor Chauvin, portèrent à
six cents le nombre de nos membres à cotisation annuelle de
cinq francs. Désormais, nous pouvions vivre, même assez large-
ment.
Seulement la Société fut amenée à suivre le mouvement scien-
tifique du siècle : elle développa ses travaux et ses publications ,
elle résolut l'épineuse question de l'orthographe du wallon et se
trouva logiquement amenée devant l'entreprise nécessairement
très coûteuse du Dictionnaire général de la langue wallonne. Il
lui fallut songer à se procurer des ressources complémentaires
pour faire face à un budget de dépenses qui, d'un an à l'autre,
fit un bond de deux ou trois milliers de francs. Ici encore les
pouvoirs publics, Etat, Province et Ville, comprirent la haute
valeur de notre entreprise scientifique et patriotique, et ils l'en-
couragèrent à l'envi. Mais je dépasse en ce moment ia limite des
cinquante premières années assignée à mon Historique, et force
m'est de renvover le lecteur aux rapports présidentiels de 1907
et IQO'S, qu'il trouvera dans les volumes 21 et 22 de notre
Annuaire .
VIII
L'administration de la Société fut confiée à un Bureau composé
au début d'un Président, d'un Secrétaire et d'un Bibliothécaire-
Archiviste. L'expérience ne tarda pas à démontrer la nécessité
ou tout au moins l'utilité d'y adjoindre un Vice-Président, un
Trésorier et au besoin un Secrétaire-adjoint et un Bibliothécaire-
adjoint.
Voici, pendant notre premier cinquantenaire, les noms des
membres qui ont rempli les diverses fonctions de membres
du Bureau.
Présidents.
Forir, Henri, 27 décembre 1856.
Grandgagnage, Charles, 1 5 décembre 1857.
Dejardin, Joseph, 22 mars 1878.
Lequarré, Nicolas, 13 janvier i8q6.
Vice - Préside 11 ts .
Micheels, Laurent, 15 décembre 1859.
Fuss, Théophile, 15 décembre 1861.
Henrotte, Nicolas, 22 juillet 1869.
Dejardin, Joseph, 22 janvier 1870.
Hock, Auguste, 22 mars 1878.
Falloise, Alphonse, 16 janvier 1888.
Chauvin, Victor, 15 janvier 1893.
Lequarré, Nicolas, 15 janvier 1895.
Chauvin, Victor, 13 janvier i8qt>.
Secrétaires.
Bailleux, François, 27 décembre 1856.
Bormans, Stanislas, 15 février i8bb.
Delbœuf, Joseph, 15 avril 1870.
Lequarré, Nicolas, ib décembre 1872.
Chauvin, Victor, 21 décembre 1885.
Duchesne, Eugène, 15 janvier i88q.
Delaite, Julien, 15 janvier 1893.
Haust, Jean, q octobre 1905.
Secrétaires-adjoints
Grenson, Camille, 16 décembre 1867.
Defrecheux, Nicolas, 15 avril 1870.
Delaite, Julien, 15 janvier 1889.
Haust, Jean, 11 décembre 1899.
Defrecheux, Nicolas, 15 février 1866.
Lequarré, Nicolas, 15 janvier 1876.
Defrecheux, Charles, 14 janvier T895
Pecqueur, Oscar, 17 février iqoô.
Trésoriers-adjoints .
Chauvin, Victor, 15 janvier 1889.
Defrecheux, Charles, 8 janvier 1804.
Bibliothécaires-archivistes.
Grandgagnage, Charles, 27 décembre 1856.
Capitaine, Ulysse, 15 décembre 1857. %
Grandjean, Mathieu, 15 décembre 1866.
Defrecheux, Joseph, 15 décembre 1891.
Colson, Oscar, 9 décembre 1907.
Bibliothécaires-adjoints.
Defrecheux, Joseph, 15 janvier 1886.
Coi.sox, Oscar, 12 décembre 1904.
*r*
La Société, après avoir tenu sa séance d'installation à l'ancien
couvent des Ursulines sous les auspices de la Ville, obtint
bientôt la faveur de siéger dans un auditoire de l'Université.
- 76 -
Elle y demeura trente-deux ans, voyageant d'une salle à l'autre
selon les besoins de l'enseignement supérieur et même suivant
les saisons, à raison des questions de chauffage et d'éclairage.
En lui accordant cet avantage, qu'elle appréciait hautement
malgré certains embarras, M. l'Administrateur-Inspecteur de
l'Université avait également mis à sa disposition les combles de
la partie centrale du palais universitaire, où elle installa sa
bibliothèque : il vaudrait mieux dire qu'elle l'y cacha, car son
précieux dépôt bibliographique n'était accessible qu'à un nombre
très limité d'invités et au prix de grandes difficultés. Un grenier
contigu servait également de dépôt à la vaste collection de ses
publications : Bulletins et Annuaires .
En iS.Sq, cette situation difficile nous conduisit à négocier
avec la Société libre d'Emulation la location d'un local d'entresol
où notre bibliothèque fut transportée et où nous tînmes séance
pour la première fois en janvier i8qo. Quant à la masse consi-
dérable de nos publications, elle fut installée sur des ravons
spéciaux que nous fîmes construire, dans une dépendance inoc-
cupée d'une école communale que la Ville de Liège voulut bien
nous abandonner.
Quoique le local de l'Emulation nous coûtât par au, avec les
frais accessoires, un peu plus de 500 francs, il ne tarda pas à
devenir tout à fait insuffisant, sous tous rapports.
La Société des Ingénieurs sortis de l'Ecole de Liège, venait de
faire, au quai de l'Université, n° 15, l'acquisition d'un vaste
hôtel dont elle n'occupait que le rez-de-chaussée et le premier
étage. Elle nous loua, au prix de 600 francs, deux vastes salons
du second étage : l'un fut affecté à notre bibliothèque, l'autre
servit pour la tenue de nos séances.
Malheureusement, la Société des Ingénieurs nous avait donné
un voisin dans le troisième salon du second étage. C'était le
bureau, bien modeste à sa naissance, d'un nouveau charbonnage
de la Campine. Petit poisson devint grand, car Dieu lui prêta
vie, et un beau jour, avec toutes les formalités de politesse et
d'usages locatifs, et même avec les délais souhaitables pour nous,
on nous signifia qu'il fallait déménager encore.
Assurément, des locaux analogues aux nôtres ne sont pas
introuvables dans une ville comme Liège ; le tout est de pouvoir
y mettre le prix. Mais il y avait pour nous une considération
bien supérieure à la question financière. Dans le Liège central,
les locaux disponibles du genre de celui qu'il nous fallait, occupent
généralement les étages d'établissements publics, où les risques
d'incendie sont plus grands que partout ailleurs. Pouvions-nous
y exposer les riches collections de notre bibliothèque ?
Ce fut la principale considération que l'on fit valoir à Bruxelles
dans une démarche au Ministère et à Liège, chez M. l'Adminis-
trateur-Inspecteur de l'Université. Cette démarche fut couronnée
de succès et voilà comment, au lendemain de notre Cinquan-
tenaire, en septembre 1007. nous fûmes amenés à transporter
nos pénates à l'Université, dans un local provisoire qui nous est
exclusivement affecté. Certes, il n'est pas luxueux, mais il est
d'un accès facile pour les vieilles jambes qui redoutent les ascen-
sions jusque sous les combles et, comme je l'ai dit plus haut, il
éloigne à peu près toutes les chances d'incendie.
Les statuts de la fondation fixaient les séances ordinaires de
la Société au 15 de chaque mois, hormis pendant les vacances de
septembre, où elles sont suspendues.
Cette date du 15, quoique longtemps respectée, contrariait
divers membres titulaires à raison de l'irrégularité de sa coïn-
cidence avec les jours de la semaine où chacun d'eux est libre.
Au début, il était d'usage que les membres titulaires eussent
leur résidence à Liège ou dans l'une des communes limitrophes.
Mais il arriva que la multiplicité et la rapidité des moyens de
communication nous permirent de recruter nos collègues dans
les villes où la culture des lettres wallonnes était en honneur.
Ainsi l'expérience démontra bientôt qu'il est plus commode
de venir de Verviers ou de Namur à Liège que de Vottem,
commune contiguë à la nôtre. C'est alors que, dans la séance
- 78 -
du 15 avril 1803, la Société fixa ses réunions ordinaires au
deuxième lundi de chaque mois.
Nos statuts, arrêtés dans la séance inaugurale du 27 dé-
cembre 1856, et définitivement votés le 15 janvier suivant, ont
été l'objet de deux revisions partielles en 1897 et en iqoô.
Au moment où j'écris, la Société est saisie d'un projet
complet de refonte, destiné à les mettre en harmonie avec le
développement qu'elle a pris après un demi-siècle d'existence et
avec les tendances scientifiques qui la caractérisent actuellement.
Nicolas Lequarré.
APPENDICE
i
Composition de la Société
Membres titulaires
Voici les noms des membres fondateurs dans l'ordre où les
énumère le procès- verbal de la première séance, le 27 décembre
1856. La date qui suit le nom des autres membres titulaires est
celle de l'admission.
Etaient présents à la séance du 27 décembre 185b :
1. Henri Forir, ancien professeur de mathématiques au Col-
lège communal et à l'Athénée royal de Liège, qui présida en
qualité de doyen d'âge.
2. Charles du Vivier de Streel, curé de la paroisse de S1 Jean
l'Evangéliste.
3. Charles Wasseige, docteur en médecine et conseiller pro-
vincial.
4. François Bailleux, avocat, qui remplit les fonctions de
secrétaire à cette première séance.
5. Charles Grandgagnage, rentier.
6. Jean-Henri Bormans, professeur à l'Université de Liège et
membre de l'Académie royale de Belgique.
7. Ferdinand Henaux, homme de lettres.
8. Ulysse Capitaine, industriel.
9. Nicolas Peetermans, avocat et bourgmestre de Seraing-sur-
Meuse.
10. Adolphe Stappers, homme de lettres.
11. Charles Lesoinne, membre de la Chambre des Repré-
sentants.
8o
12. Auguste HoCK, fabricant-bijoutier.
[3. Xicolas Defrecheux, boulanger.
14. Joseph Lamaye, avocat et conseiller provincial, plus tard
conseiller à la Cour d'appel.
S'étaient excusés :
15. Walthère Galand, avoué.
ib. Victor Collette, fabricant d'armes.
17. François Dehin, chaudronnier en cuivre.
18. Alphonse Le Roy, professeur à l'Université de Liège.
19. Théodore Chandelon, professeur à l'Université de Liège,
membre de l'Académie royale de Belgique.
20. Victor Hénaux, homme de lettres.
2 1 . Adolphe Picard , substitut du Procureur du Roi , à
Verviers; plus tard conseiller à la Cour d'appel.
22. Nicolas Henrotte, chanoine honoraire de la Cathédrale
de Liège.
23. Gustave Masset, négociant.
24. Joseph Dejardin, rentier, plus tard notaire.
25. Barthélemi-André Dumont, notaire.
26. Adolphe Minette, avocat.
Ont été élus dans la suite :
27. Alphonse Neef, sénateur, 16 janvier 1857.
28. Félix Macors, professeur à l'Université de Liège,
ib février 1857.
29. Toussaint Delchef, armurier, ib février 1857.
30. Hyacinthe Kirsch, avocat, 15 avril 1857.
31. Laurent Micheels, major d'artillerie, 15 avril 1857.
32. Epiphane Martial, avocat, 15 juin 1857.
33. Félix Chaumont, fabricant d'armes, 15 juin 1857.
34. Henri Bovv, docteur en médecine, 15 décembre 1857.
35. André Delchef, homme de lettres et fabricant d'armes,
15 février 1858.
3b. Jean Stecher , professeur à l'Université de Liège ;
15 novembre 1859.
— 8i —
37. Michel Thikv. chef de la station du chemin de fer de
Liège- Guillemins, 15 novembre 1859.
38. Charles-Auguste Desoer, avocat et publiciste, 15 février
»i86o.
39 Théophile Fuss; substitut du Procureur général près la
Cour d'appel, 15 mai 1861.
40. Auguste Burv, avocat.
41. Charles de Thier, juge au Tribunal de Liège, plus tard
conseiller à la Cour d'appel, 14 août 1862.
42. Joseph Delbœuf, professeur à l'Université de Liège,
14 août 1862.
43. Stanislas Bormans, conservateur-adjoint des Archives de
l'Etat, à Liège, 15 décembre 1864.
44. Jean-Joseph Dehin, maître-chaudronnier, 1 5 février 1865.
45. Mathieu Graxdjean, sous-bibliothécaire, plus tard biblio-
thécaire à l'Université de Liège, 16 avril 1866.
46. Camille Grexson, avocat, 15 décembre 1866.
47. Jean-Guillaume Delarge, instituteur à Herstal, 15 janvier
1867.
48. André Delchef, fabricant d'armes, 15 avril i8b9.
49 . Charles Braconier-de Macar, industriel, 15 mai 1869.
50. Alphonse Falloise, président du Tribunal de première
instance de Liège, 15 juin i86q.
51. Nicolas Lequarré, professeur à l'Athénée royal et à
l'Ecole normale des Humanités, ib janvier 1871.
52. Clément Lyon, sous-lieutenant au 12e régiment de ligne,
plus tard homme de lettres, à Charleroi, 15 novembre 1871.
53. Jules Mathieu, instituteur, à Olne, plus tard bibliothé-
caire de la ville de Verviers, 1 5 novembre 1871.
54. Albin Bodv, homme de lettres, à Spa, 15 novembre 187 1.
55. Isidore Dory, professeur à l'Athénée royal de Liège,
15 février 1872.
56. Adolphe Nihon, juge au Tribunal de première instance,
31 janvier 1873.
6
82
57- T/HIRIART-SoUBRE, industriel, 15 décembre 1X73.
58. Auguste Ai. vin, préfet des études honoraire à l'Athénée
royal de Liège, 16 février 1874.
59. Antoine Rouma, compositeur-typographe, 16 février 1874.
60. Joseph Demarteau, directeur de l'Ecole normale des
Humanités, plus tard professeur à l'Université, 16 décembre
1878.
61. Léon Polain, juge au Tribunal de première instance,
16 décembre 1878.
62. Victor Chauvin, professeur à l'Université de Liège,
15 janvier 1870.
63. Eugène Duchesne, professeur à l'Athénée royal de Liège,
16 février 1885.
64. Herman Hubert, ingénieur des mines, plus tard profes-
seur à l'Université, 16 février 1885.
t>;. Jules Perot, juge au Tribunal de première instance de
Liège, plus tard conseiller à la Cour d'appel, 16 février 1885.
bô. Maurice Wilmotte, professeur à l'Université, 15 janvier
1886; démissionnaire le 16 janvier 1888.
67. Edouard Remouchamps, homme de lettres, 15 mars [887.
68. Henri Simon, homme de lettres, 15 novembre 1887.
6g. Charles Defrecheux, employé, plus tard chef de bureau
à l'Hôtel de Ville de Liège, 15 janvier 1888.
70. Désiré Van de Casteele, archiviste de l'Etat, 15 février
1888.
71. Paul d'ANORiMONT, directeur des charbonnages du Ha-
sard et bourgmestre à Micheroux, 15 février 18X8.
" 72. Léopold Chaumont, contrôleur d'armes, à Herstal,
15 novembre 1888; démissionnaire le 8 octobre 1894.
* 73. Julien Delaite, docteur en sciences naturelles, 13 dé-
cembre 1888 ; démissionnaire le 4 octobre IQ05.
74. Jules Martinv, négociant, 15 mars i88q.
75. Armand Rassenfosse, artiste-peintre, 15 mars 1889.
76. Ernest Nagelmackers, banquier, 16 décembre i88q.
- 83 -
77- Louis Delsaux, avocat et publiciste à Liège, 15 janvier
i8qo.
78. Emile Jammk, membre de la Chambre des Représentants,
15 janvier i8qo.
7q. Charles Michel, professeur à l'Université, 9 avril 1894.
80. Charles Semertier, pharmacien, 7 mai [894.
81. Charles Gothier, imprimeur, 15 janvier 1895.
82. Jules Feller, professeur à l'Athénée royal de Verviers,
il mars 1895.
83. Auguste Doutrepont, professeur à l'Université de Liège,
23 avril l8qt>.
84. Jean Haust, professeur à l'Athénée royal de Liège,
12 avril 1897.
85. Gustave Thiriart, homme de lettres à Liège, 12 avril
1897; démissionnaire le 12 juin i8qq.
86. Alphonse Tilkin, homme de lettres à Liège, 12 avril 1897.
87. François Renkin, rentier à Ramet-Yvoz, 10 janvier i8q8.
88. Léon Parmentier, professeur à l'Université de Liège,
14 mars 1898.
8q. Oscar Pecqueur, professeur à l'Athénée royal de Liège,
1 1 janvier iqoi.
qo. Oscar Coi.sox, instituteur communal à Liège, 17 février
iqo2.
qi. Olympe Gilbart, docteur en philologie romane et publi-
ciste à Liège, 11 janvier iqo4.
q2. Félix Mélotte, ingénieur, 11 janvier 1904.
q3. Toussaint Quintin, industriel, 11 janvier iqo-|..
94. Jean Roger, industriel, 11 janvier iqo4.
q5. Emile Bernard, professeur à l'Athénée royal de Liège,
12 février iqoô.
qô. Alphonse Hanon de Louvet, échevin à Nivelles,
12 février iqo6.
Q7. Joseph Hfns, auteur wallon à Vielsalm, 12 février îqoô.
- q8. Henri Renkin, banquier à Marche, 12 février iqo6.
- 84 -
ou. Albert Robert, chimiste à Bruxelles, 12 février ioob.
100. Georges Willame, auteur wallon à Bruxelles, 12 février
IQOb.
loi. Maurice Carez, docteur en médecine à Bruxelles,
12 février iqo6.
102. Auguste Vierset, auteur wallon et publiciste à Bruxelles,
12 février iqob.
103. Nicolas PiETKix, abbé, curé de Zourbrodt-lez-Malmedy,
12 février iqoô.
104. Oscar Grojeax, attaché à la Bibliothèque royale de Bru-
xelles, 12 février iqoô.
105. Alphonse Maréchal, professeur à l'Athénée royal de
Namur, 12 février iqoô.
iot>. Louis Fraigxeux, avocat et échevin de la ville de Liège,
12 novembre iqob.
107. Joseph Remouchamps, avocat, 12 novembre ioob;
ro8. Joseph Vrixdts, auteur wallon, 12 novembre ibob.
Les statuts de la Société fixaient au chiffre sacramentel de
trente le nombre des membres titulaires. Mais, le jour où la
Société eut étendu son action à la Wallonie tout entière et où
elle s'occupa activement de la préparation du Dictio?inaire géné-
ral de la langue wallonne, il lui fallut des représentants dans
toute l'étendue de son domaine. Elle en choisit dix et leur conféra
le titre de membres titulaires délégués de la Wallonie, en 1898
et i8qq. Ce furent : MM. A. Haxox de Louvet et G. Willame,
pour le Brabant méridional; A. Robert et A. Vierset, pour la
province de Namur; Clément Lvox, pour la région de Charleroi;
M. Carez, pour la région de Mons ; H. Rexkix, pour le Luxem-
bourg septentrional ; E. Berxard, pour le Luxembourg méri-
dional ; J. Hens, pour le sud du pays de Liège, et l'abbé N.
Pietkix, pour la région de Malmedy.
Au commencement de 1906, la revision partielle des statuts
porta à quarante le nombre de nos membres titulaires et en per-
mit le recrutement en dehors de la Wallonie liégeoise. A l'excep-
tion de Clément Lyon, décédé dans l'intervalle, les délégués
furent alors inscrits dans la liste des membres titulaires : ils y
figurent ci-dessus sous les nos 95 à 103.
La Société décerne le titre de membres honoraires à ceux de
ses membres titulaires qui se retirent après avoir rendu de signalés
services à la cause wallonne. En voici la liste :
Membres honoraires
(Anciens membres titulaires)
Henri Forik, Mathieu Graxdjeax,
Joseph Lamaye, Louis Delsaux,
Jean-Henri Bormaxs, Léon Polaïx,
Jean Stecher, Jules Perot,
Alphonse Le Roy, Jules Martiny.
Arsène Deschamps,
Membres correspondants
1. Théophile Fuss, substitut du procureur du Roi, à Tongres.
2. Martin Lobet, rentier, à Verviers.
3. Jules Borgnet, archiviste de l'État, à Naihur.
4. Philippe Lagraxge, négociant, à Namur.
5. Charles Wérotte, homme de lettres, à Namur.
6. Letellier, curé, à Bernissart.
7. Arthur Dinaux, membre du Conseil général de l'Oise.
8. François Delgotalle, pharmacien, à Dalhem.
q. Augustin Vermer, docteur en médecine, à Beauraing.
10. A.-J. Alexandre, professeur d'école moyenne, à Jodoigne.
il. Jean-Simon Renier, artiste-peintre, à Verviers.
12. Adolphe Lekay, teinturier, à Tournai.
13. Michel Renard, vicaire, à Genval.
14. L. De Christé, imprimeur, à Douai.
i;. Alexandre Dfskousseaux, chef de bureau à la Mairie, à
Lille.
(6. E. de Coussemaker, président du Comité flamand de
France, à Dunkerque.
17. Eugène Tarlier , professeur à l'Université libre de
Bruxelles.
itf. Antoine Clesse, chansonnier, à Mous.
lu. Renier Chalon, homme de lettres, membre de l'Académie
royale de Belgique, à Bruxelles.
20. Félix Bovie, peintre et homme de lettres, à Bruxelles.
21. Eugène Bidaut, secrétaire général au ministère des Tra-
vaux publics, à Bruxelles.
22. Jean-François Xhoffer, homme de lettres, à Verviers.
23. Joseph Couxe, préfet des études à l'Athénée royal, à
Anvers.
24. Frédéric-Laurent Hoffmann, docteur en droit, à Ham-
bourg-sur-Elbe.
25. Hippolyte-François comte Jaubert, membre de l'Institut
de France, k Paris.
26. Arsène de Noue, homme de lettres, à Malmedy.
27. Charles Warlomont, inspecteur de l'Enregistrement, à
Tournai.
28. Honoré-Joseph Chavée, homme de lettres, à Paris.
2u. N. Loumyer, chef de division au ministère des Affaires
étrangères, à Bruxelles.
30. Edouard Wacken, homme de lettres, à Bruxelles.
31. Jean-Baptiste Geubel, juge au Tribunal de Marche.
32. Auguste Scheler, directeur du Bulletin des Bibliophiles
belges, à Bruxelles.
34. Eugène Van Bemmel, directeur de la Revtie Trimestrielle,
à Bruxelles.
34. Thisquen, juge de paix, à Dolhain-Limbourg.
35. Schuermaens, procureur du Roi, à Hasselt.
3b. Louis de Backer, homme de lettres, à Noord-Peene
(dép. du Nord).
— 87 —
37' Louis Hv.mans, membre de la Chambre des Représentants,
à Bruxelles.
38. Jules Renard, homme de lettres, à Paris.
39. Auguste Lepas, homme de lettres, à Jupille.
40. Henri-Guillaume Moke, professeur à Gand, membre de
l'Académie royale de Belgique.
41 . Antoine Morel, homme de lettres, à Paris.
42. Adolphe Stappers, homme de lettres, à Bruxelles, ancien
membre titulaire.
43. Louis-Aimable Vermesse, industriel, à Lille.
44. Julien Colson, chansonnier wallon, à Namur.
4;. YVarkœntg, ancien professeur à l'Université de Liège,
conseiller intime de S. M. le roi de Wurtemberg.
40. Gustave Magnée, vérificateur des douanes, à Theux.
47. Adalbert von Kei.ler, professeur à l'Université de Tu-
bingue (Wurtemberg).
48. Henri Michelant, conservateur de la Biblothèque Impé-
riale, à Paris.
4g. D1' Breden, professeur au gvmnase d'Ansberg (West-
phalie.
50. Nicolas Poulet, peintre, à Verviers.
5 1 . Constant Van oer Elst, président de la Société paléonto-
logique et archéologique de Charleroi, à Ravensbourg-lez-Roux.
52. Max Veydt, professeur à l'Université libre de Bruxelles.
53. Paul Mansion, professeur à l'Université de Gand.
54. Albin Body, archiviste de la ville de Spa.
55. Corneil Gomzé, homme de lettres, à Verviers.
56. François Damoiseau, professeur à l'Athénée royal de
Mons.
57- J- Wilkin, à Verviers.
58. Edmond Etienne, littérateur, à Jodoigne.
59. Jules Deciève, homme de lettres, à Mons.
60. A. Leroy, contrôleur des postes, à Tournai.
61. Joseph Bastin, abbé, recteur d'Ondenval, à Malmedy.
s, s
62. Dr Quirin Esser, Schulrath, à Malmedy.
63. Jules WASLET, professeur au lycée de Laon, dép. de
l'Aisne.
64. Dr D. Behrens, professeur à l'Université de Giessen
(Hesse ducale).
65. Joseph Schoenmackers, abbé, curé de Neuville-sous-Huy.
Membres d'honneur
Aux termes de l'art. 17 de nos Statuts,
le Bourgmestre de la ville de Liège,
le Président du Conseil provincial
et le Gouverneur de la Province
sont de droit membres d'honneur de la Société. Celle-ci peut aussi
décerner ce titre aux personnes qui lui ont rendu d'éminents
services. Elle a successivement nommé membres d'honneur :
Henri Georges, président de la Société Les Vrais Liégeois ;
Joseph Grandgagnage, président à la Cour d'appel de Liège;
Emile Littré, membre de l'Institut de France, à Paris;
Mathieu Polain, administrateur-inspecteur de l'Université de
Liège ;
Jules de Burlet, ministre de l'Intérieur, à Bruxelles;
Albin Bodv, archiviste de la ville de Spa.
Enfin, à l'occasion de la célébration du Cinquantenaire de la
Société, S. A. R. le Prince Albert de Belgique nous a fait la
gracieuseté d'accepter, par une lettre des plus aimables, le titre
de membre d'honneur de la Société de Littérature wallonne.
II
Prix décernés dans les Concours de la Société de
1857 à 1906 inclus.
1857
Li Galant de/ Sièrvante, 2 actes, comédie par André Delchef.
Li Continteminty poésie par Auguste Hock.
Trois mentions honorables avec impression.
1858
Li Savetî, 2 actes, comédie par Edouard Remouchamps.
Li Pèhon d'avri, 5 actes, comédie par A. J. Alexandre
(dialecte de Marche).
Lès Bièsses, 2 actes, comédie par J. F. Xhoffer (dialecte de
Verviers).
Ine Copène so /' maricfye, satire, par Michel Thiry.
Quatre mentions honorables avec impression.
1859
Lès deiis Nèveics, 3 actes, comédie par André Delchef.
Lès Galguizoutcs di in rèyc Grand-mére, contes en vers par
Auguste Hock.
On Pèlèrinèfye et PVoyèfye a conte-coùr, contes en vers par
Michel Thiry.
Lne Cope di grandiveûs, satire par le même.
Li Foyan ètèré, poésie par Nicolas Poulet (dialecte de Ver-
viers).
Six mentions honorables avec impression.
1860
Dictionnaire des Spots ou Proverbes wallons, par Joseph
Dejardin, avec additions de N. Defrecheux, J.-G. Delarge et A.
J. Alexandre.
Lm Pésoni, type wallon, en vers, par Nicolas Poulet (dialecte
de Verviers).
Màlèreûs jiokèts, cràmignon par N. Defrecheux.
Li Mwért de l'octrwè, par Michel Thiry.
Quatre mentions honorables avec impression, dont trois au
Dictionnaire des Spots.
1861
Le Bon Métier des Tanneurs de la Cité de Liège, par Stanis-
las Bormans.
Vocabulaire des mots techniques employés dans l'usage de
la Tannerie, parle même.
Dizos /' sa dèl prairèye, crâmignon par N. Defrecheux.
Une mention honorable avec impression.
1862
Vocabulaire des Houilleurs liégeois, par Stanislas Bormans.
Pus vis pus sots, i acte, proverbe dramatique par André
Delchef.
/''nrcs et Fàvurons, par Nicolas Poulet (dial. de Verviers).
Nos ri esta ns pus des èfants, crâmignon par Nicolas Defrecheux.
Trois mentions honorables avec impression.
1863
Li Spére dèl va d' Fawtcye, poésie par Gustave Magnée.
Li Tindeû, type wallon, en vers, par J. G. Delarge.
Tôt loum'tant, crâmignon par N. Defrecheux.
Une mention honorable avec impression.
1864
Vocabulaire des Charrons, Charpentiers et Menuisiers, par
Albin Body.
Une mention honorable avec impression.
1865
Le Bon Métier des Drapiers de la Cité de Liège, par Sta-
nislas^ Bormans.
Vocabulaire du Métier des Drapiers, par le même.
Recherches sur les Rues de l'ancienne paroisse de S. André, à
Liège, par le même.
Li Boubin, conte en vers, par Gustave Magnée.
Une mention honorable.
1866
Vocabulaire des Tonneliers, Tourneurs, Ébénistes, etc., par
Albin Body.
Li Mây neûr d'à Colas, 2 actes, comédie, par Charles Hannay.
1867
Vocabulaire de l'Artisan-Maçon, par J.-J. Mathelot.
Croyances et Remèdes populaires au pays de Liège, par
Auguste Hock.
Deux mentions honorables avec impression.
1868
Glossaire roman-liégeois, par Stanislas Bormans et Albin Body.
Une mention honorable avec impression.
1869
CONCOURS EXTRAORDINAIRE
Crâmignon pu les Fièsses di LJfye di sèptimbe i86ç, par N.
Defrecheux.
/>/ bone ètinte, crâmignon, par Alexis Peclers.
CONCOURS ORDINAIRE
Deux mentions honorables avec impression.
1870
Vocabulaire des Couvreurs et des Ramoneurs, par Albin Body.
Lès Pèheûs al vèfye, type wallon, en vers, par J.-G. Delarge.
L'ureûs timps, chanson, par Henri Lejeune.
Deux mentions honorables, dont une avec impression.
1871
Lambert H fwèrso/é, 3 actes, opéra-comique, parodie de
« Robert le Diable », par Henri-Joseph Toussaint.
L.es Botiques di nosse i>t Palâs, par J.-G. Delarge.
Rinàhe et Mâva, chanson, par Alexis Peclers.
lue Matinêye a Lîfye, poésie, par Henri Lejeune.
1872
L'Ovrèfye da Tchantche, 1 acte, comédie par Alexis Peclers.
LJ rosse Djan'nesse, poésie par Henri Lejeune.
Lès Couperons, poésie, par le même.
Cinq mentions honorables avec impression.
— Q2 —
1873
CONCOURS SPÉCIAL
Lès Bîiveûs d' pèqiièt, satire, par Alexis Peclers.
Lie Copène conte lès pèqueteùsf satire, par J.-G. Delarge,
Une mention honorable avec impression.
CONCOURS ORDINAIRE
Li Mohone a deûs faces, i acte, comédie par Jean-Simon
Renier.
On Spot, scène populaire dialoguée, par J -G. Delarge.
Les Poyctrèsscs, type wallon, en vers, par le même.
1874
Recueil de Wallonismes, par Isidore Dory.
On Toiïi diWot'rèsse, scène populaire dialoguée, par J.-G.
Delarge. .
Deux mentions honorables avec impression.
1875
Histoire la plus complète d'un mot wallon : Paire et L.osse, par
Isidore Dory.
Lès Amours d'à Djèrà , 2 actes ; comédie par Edouard
Remouchamps.
Lès Fleïirs di May, crâmignon, par J.-G. Delarge.
Deux mentions honorables avec impression.
1876
Vocabulaire liégeois des Serruriers, par Achille Jacquemin.
Recherches étymologiques sur sept mots liégeois, par Isidore
Dory.
Lès deûs Wèsins, type wallon, en vers, par Edouard Remou-
champs.
Quatre mentions honorables, dont trois avec impression.
1877
Onomatographie, par Albin Body.
Histoire de quelques mots wallons, par G. Jorissenne.
Essai étymologique et historique sur quelques mots wallons,
par A. Maréchal.
* LÀ Consèv dcl M niante, i acte, comédie mêlée de chants,
par Alexis Peclers.
Ine Amouréte, chanson, par J. G. Delarge.
Deux mentions honorables avec impression.
1878
Mat (Dite Djètrou, chanson, par Emile Gérard.
Djàsez-m'ennè, ni m'ennè fyàsez nin, chanson, par François
Dehin.
Une mention honorable avec impression.
1879
Dictionnaire des noms wallons des Plantes des environs de
Spa, par Victor Lezaack.
Chansons, épigrammes, dictons, etc., concernant la Révolution
liégeoise de 1787 à 1705, par Albin Body.
Les Étants a" fabrique, par Edouard Remouchamps.
Dji ri wèse, par Emile Gérard.
Une mention honorable avec impression.
1880
CONCOURS SPÉCIAL
Li Cinqwantinnc cfon Patriote, monologue et scène, par
Alexis Peclers.
Vive li Belgique, cràmignon national, par Jean-Guillaume
Delarge.
Une mention honorable avec impression.
CONCOURS ORDINAIRE
Vocabulaire des Agriculteurs, par Albin Body.
On Dîner a conte-coùr, conte en vers, par Emile Gérard.
— Q4 —
On Tour so /' Martchl, description en vers; par Jean-Baptiste
Meunier.
I.i vèye Routène, conte en vers, par Edouard Remouchamps.
Deux mentions honorables avec impression.
1881
On Marièfye adièrel, conte en vers, par Edouard David.
Trois mentions honorables avec impression.
1882
On Fiy âsse revoie, scène populaire dialoguée, par Emile
Gérard.
Une mention honorable avec impression.
1883
Goupil et Rcnart, par Emmanuel Pasquet.
Les Avinteûres d'on fyonnê, z actes, comédie, par François
Dehin.
L'Opinion da Djètrou, scène populaire dialoguée, par Joseph
Willem.
A Mohon, poésie, par Henri Simon.
Trois mentions honorables avec impression.
1884
Recueil de Comparaisons wallonnes, par Joseph Defrecheux,
complété au moyen des travaux de Mme Colson-Spadin, de Jean-
Guillaume Delarge et de Joseph Kinable.
Tàtî 1' Pèriquî, 3 actes, comédie-vaudeville , par Edouard
Remouchamps.
Fât batc li fier tant qu'il est tchaud et Treûs àbions al pêne,
poésies, par Henri Simon.
A qwinze ans, chanson, par le même.
Sept mentions honorables avec impression.
1885
Quatre mentions honorables avec impression.
1886
Vocabulaire du Cordonnier, par Joseph Kinable.
Vocabulaire de la Faune wallonne, par Joseph Defrecheux.
Recueil de Contes populaires du pays de Liège, par Joseph
Kinable.
Mots wallons employés comme mots français dans les anciennes
Ordonnances du pays de Liège, par le même.
Les Cris des Rues de Liège, par le même.
Djonnes et Vis, 3 actes, comédie, par Alphonse Tilkin.
Lès Amours d'à Mayane, 2 actes, comédie, par Charles Hannay.
Si m' bèle-mére n'èsleût nin la, chanson, par. Toussaint Brahy.
On Bâhèfye, chanson, par Henri Simon.
Six mentions honorables, dont cinq avec impression.
1887
Glossaire des Chandelons, par Joseph Kinable.
Glossaire des Brasseurs, par le même.
Recueil de Contes populaires, par le même.
Mots omis dans les Dictionnaires : lettres A et B, par Joseph
Defrecheux et Joseph Kinable.
Influence du wallon sur la prononciation du français à Liège,
par Joseph Kinable.
Li Diâle al Neiire Aiguë, conte en prose, par Gustave Magnée.
I n'a rin qui passe si pavis, conte en prose, par Dieudonné
Salme.
TA Manèfye Cocraimont, 1 acte, comédie, par Toussaint Brahy.
Bc Prétimps, cràmignon, par le même.
On Dimègne a Lifye, poésie, par Emile Gérard.
Quatorze mentions honorables avec impression.
1888
Glossaire des Jeux wallons de Liège, par Julien Delaite.
Mots wallons omis dans les Dictionnaires : lettres C et D, par
Joseph Defrecheux et Joseph Kinable.
L'Ovrèfye d'à Hinri, 3 actes, comédie, par Félix Poncelet.
_ 96 -
Li k'tapè Manèfye, 3 actes, comédie mêlée de chants; par
Godefroid Halleux.
Lu Spire dol Cinse, conte en vers, par Paul Villers (dialecte
de Malmedy).
Li vî Molin, poésie, par Joseph Vrindts.
Cinq mentions honorables, dont quatre avec impression.
1889.
Fyâsse et Bèle-Mére, 2 actes, comédie avec chants, par Dieu-
donné Salme.
A qui F Pompon ?, 1 acte, pièce, par Emile Gérard.
Li Nèveti d'à Fi/ognct, 1 acte, opéra, par Jean Bury.
Li Maîsse di Cabaret, satire, par Emile Gérard.
Ine Fièsse di porotcJie a iAfye, tableau populaire, par Ernest
Brassine.
Li Cotirèsse, type wallon, par Emile Gérard.
Sept mentions honorables avec impression.
1890.
CONCOURS NATIONAL WALLON
Vingt-cinquième anniversaire du règne de S. M. Léopold II,
ode, par Auguste Vierset (dialecte namurois).
On Foyou d'istwére, poésie, par Godefroid Halleux.
Ah! riv'nez, bèlès fyournêyes .' crâmignon,par Charles Goossens.
Les Eritirs de Rzvè, crâmignon, par ***
Quatre mentions honorables avec impression.
CONCOURS ORDINAIRE
Vocabulaire de l'Apothicaire-Pharmacien, par Ch. Semertier.
Glossaire technologique des Chapeliers en Paille, par Gustave
Marchai et Jules Vertcour.
Vocabulaire du Pêcheur, par Achille Jacquemin.
Vocabulaire wallon-français des Mouleurs, Noyauteurs et
Fondeurs en fer, par le même.
Tableau et théorie de la Conjugaison dans le wallon-liégeois,
par Georges Doutrepont.
Le Verbe wallon, par Julien Delaite.
Deûs Tièsses di hoye, satire, par Godefroid Halleux.
Lès Brocales, leçon, par Félix Poncelet.
El Savoyard, poésie, par Georges Willame (dial. de Nivelles).
Mes notes Sabots, poésie, par Emile Gérard.
Li groiunct, chanson, par Félix Poncelet.
Todi contint, chanson, par le même.
Treize mentions honorables avec impression.
1891
Vocabulaire de l'Armurerie liégeoise, par Joseph Closset.
L'îdêyed'a Bèbct ', nouvelle, par Godefroid Halleux.
Li Côp d'mwin d'à Tchantchè, 3 actes, pièce en vers, par
Auguste Vierset (dialecte de Namur).
Li Mèssc d'anneye, conte en vers, par Félix Poncelet.
On Ccke walon à Vilafyc, chanson, par Edmond Etienne.
Vinez-ve, Babèt' ? , chanson, par X.
Onze mentions honorables avec impression.
1892
Huit mentions honorables, dont quatre avec impression.
1893
Vocabulaire des Boulangers, Pâtissiers, Confiseurs, etc., par
Charles Semertier.
Vocabulaire de la Boucherie et de la Charcuterie, augmenté de
quelques termes culinaires, par le même.
Vocabulaire de l'Armurerie liégeoise (complément), par Joseph
Closset.
Vocabulaire des Bouchers à Liège, par Joseph Hannay.
Pol boùse et po /' Cœur, 2 actes, comédie, par Edmond Etienne,
(dialecte deJodoigne).
Lès Ploqu 'rèsses , 2 actes, comédie, par Lambert- Joseph
Etienne.
7
— qK —
Maujone pierdouwe, 2 actes, comédie, par Edmond Etienne
(dialecte de Jodoigne).
Ine Nut' di Noyé, scène populaire dialoguée, par l'abbé
Schoenmackers.
Ine Par tèye di plaisir, monologue, par Emile Gérard.
Lu'Bwès èmacralé, conte, par Cl. Muller (dialecte de Mal-
medy).
Huit mentions honorables avec impression.
1894
Le Bon Métier des Vignerons de la Cité de Liège et le Métier
des Vignerons et Cotteliers de la ville de Namur, par Josep
Halkin.
Ine drôle d'idève, 1 acte, comédie en prose, par Lambert-
Joseph Etienne.
Pauve Tchantchè / 3 actes, comédie en vers, par Jean Bury.
Li Noyé as Marionètes, tableau, par Ernest Brassine.
Bouneùr in Famivc : D'/ez l' Feume et lès Èfants, chanson,
par Alphonse Hanon de Louvet (dialecte de Nivelles).
Al Nui , poésie, par Ernest Brassine.
One Sov 'nance di fyonnesse -, poésie, par Louis Loiseau (dialecte
de Namur).
Lès deûs Colons (traduction de La Fontaine), par Antoine
Kirsch.
Li Cloke di nosse Tchapèle, par le même.
Quatorze mentions honorables, dont treize avec impression.
1895
Lexique du patois Gaumet, par Edouard Liégeois.
L'Èfant trové, 4 actes, pièce en vers, par Léon Pirsoul (dia-
lecte de Namur).
Sept mentions honorables, dont cinq avec impression.
1896
Vocabulaire de l'Industrie du Tabac et des Métiers y ressor-
tissant, par Charles Semertier.
— Q9 —
Vocabulaire technologique wallon-français se rapportant au
Métier du Tisserand, par Victor Willem.
Neuf mentions honorables, dont huit avec impression.
1897
Vocabulaire du Métier des Peintres en Bâtiment, par Antoine
Bouhon.
Vocabulaire technologique du Filateur de laine au pays de
Verviers, par Martin Lejeune.
Lès deiis Près, i acte, drame en prose, par Alphonse Tilkiri.
Dix-sept mentions honorables avec impression.
1898
Vocabulaire du Médecin, par Martin Lejeune.
Vocabulaire du Chaudronnier en fer et en acier, par Jean
Lejeune.
Vocabulaire de l'Apprèteur en draps du, pays de Verviers, par
Martin Lejeune.
Vocabulaire de la Filature de laine peignée, par le même.
Carte dialectale de l'arrondissement de Namur indiquant les
limites des principales variations flexionnelles des patois locaux,
par Alphonse Maréchal.
Lu vi Bièrfyî, type wallon, en prose, par Martin Lejeune
(dialecte de Verviers).
Piqueté et Milète, i acte, comédie en prose, par le même
(même dialecte).
Lu Ponss'lète de Bon Diu, chanson par le même (même
dialecte).
Lès Djôyes de Manèfye, poésies, par le même (même dialecte).
Neuf mentions honorables, dont huit avec impression.
1899
Vocabulaire wallon-français relatif au Sport Colombophile, par
Jean Lejeune.
Essai d'orthographe wallonne, par Jules Feller.
Lu prumî Messe de viens d' May, scène dialoguée en prose, par
Martin Lejeune (dialecte de Verviers).
Mes Ràcèles, i acte, comédie en vers, par Maurice Peclers.
Lu Grève des Tèheûs, 2 actes, comédie en prose, par Martin
Lejeune (dialecte de Verviers).
Li Bâte (a Lifye), rondeau, par Charles Derache.
Sol Hougne (a Hêve), tableau, par Martin Lejeune (dialecte
de Verviers).
Lu Marièfye de Lurtê et dé/ Rinne-Côrète, conte en vers, par le
même (même dialecte).
Veûyèfye, satire en vers, par Edmond Jacquemotte.
Ombdde, chanson, par Martin Lejeune (dialecte de Verviers).
Lu blanque Ombrèle, chanson par Henri Hurard (dial. de
Verviers ) .
Taries de/ Nature, seize tableaux en vers, par Martin Lejeune
(dialecte de Verviers).
Recueil de Mots nouveaux, par Martin Lejeune.
Lexique Namurois, par Léon Pirsoul.
Vingt-et-une mentions honorables, dont quatorze avec im-
pression .
1900
Complément du Lexique Gaumet, par Edouard Liégeois.
Rimimbrancc, conte en prose, par Arthur Xhignesse.
Matante n'ôt gote, i acte, comédie en vers avec chants, paroles
d'Arthur et Lucien Colson, musique de P. Van Damme.
A hasard de/ pêne, recueil de poésies, par Martin Lejeune
(dialecte de Verviers).
È Barbon, poésie, par Joseph Vrindts.
Li Buveii et /' Càbar'tl, fable, par Emile Gérard.
Dix-huit mentions honorables, dont treize avec impression.
1901
Lai Mwêrt de k'tèyeû d' lègne, conte en prose, par Martin
Lejeune (dialecte de Verviers).
Tne Astrapàde, 2 actes, comédie avec chants, par Edouard
Don eux.
Sonfye d'oùliè, traduction, par Martin Lejeune (dialecte de
Verviers).
Lu Fa do Diàle et V Rofye Margot, poésie, par Jean Schuind
(dialecte de Stavelot).
Vingt-trois mentions honorables, dont dix-huit avec impression.
1902
Vocabulaire du Coqueli, par Edmond Jacquemotte et Jean
Lejeune.
Vocabulaire des Repasseuses et Lavandières, par les mêmes.
Pitite Ombiide, chanson, par Henri Hurard (dialecte de Ver-
viers).
Li Bièrfyirèsse et /' Hovàte, traduction, par Antoine Bouhon.
Li Boute-feû, traduction, par le même.
Dix-sept mentions honorables, dont treize avec impression.
1903
Vocabulaire de l'Ardoisier de Vielsalm, par Joseph Hens.
Toponymie de Francorchamps, par Léon Counson.
Bouquets tôt faits, conte en prose, par Camille Feller (dialecte
de Verviers).
/.// Grand Djâquc et lu P'tit Djâque, traduction, par le même
(même dialecte).
Djournèye d'osté, traduction, par le même (même dialecte).
Vingt-quatre mentions honorables,dont douze avec impression.
1904
Glossaire de Prouvy, par Lucien Roger.
Glossaire de Bray-lez-Binche et de Papignies-lez-Lessines,
par J.-A. Minders.
Vocabulaire du règne végétal à Coo, par Jules Defresne.
Toponymie de Jupille. par Edmond Jacquemotte et Jean
Lejeune.
Ramèn'ièfyes, étude narrative, par Arthur Xhignesse.
One Chaûrchiye di fauves do vi timps, par L. J. L. Lambinon
(dial. de Namur).
Lès fauves Diâles, poésie, par Arthur Xhignesse.
Vingt-trois mentions honorables, dont neuf avec impression.
1905
Etude sur le bon Métier des Merciers de la Cité de Liège,
par Edouard Poncelet.
Phonétique et Morphologie de l'Ouest wallon, par le P.
Adelin Grignard.
Glossaire de Faymonville-Weismes, par l'abbé Joseph Bastin.
Glossaire de Cherain, par A. Servais.
Vocabulaire du Tireur de terre plastique, par Emile Dony et
Louis Bragard.
Mi Viyèfye, étude descriptive, par Lucien Colson.
È Djàrdin d' I' Èvèque,jétude narrative, par Arthur Xhignesse.
Lu Ràskignoûl et /// Tcharité, poésies lyriques, par Henri
Schuind (dialecte de Stavelot).
Tâvîês d'ouve, recueil de poésies, par Arthur Xhignesse.
Trente-neuf mentions honorables, dont vingt-sept avec im-
pression.
1906
Morphologie du parler de Faymonville-Weismes, par l'abbé
Joseph Bastin.
Grève, étude descriptive, par Arthur Xhignesse.
Su Vinfyince, i acte, comédie en prose, par Henri Hurard.
(dialecte de Verviers .
Matante Constance, 3 actes, comédie en vers, par Godefroid
Halleux.
Djôyes et R'grèts ou Lu Tètche qui rispite, 3 actes, comédie
en prose, par Henri Hurard (dialecte de Verviers).
Trente-quatre mentions honorables, dont vingt-et-une avec
En résumé, dans l'espace de cinquante ans, la Société de
Littérature wallonne a reçu, en réponse à ses concours, 2545
mémoires, pièces ou recueils.
Ses jurys ont décerné 231 prix (médailles d'or, de vermeil
ou d'argent) et 401 mentions honorables, dont 316 avec impres-
sion au Bulletin.
Il est intéressant de constater comment les chiffres ci-dessus
se répartissent par décade : ils dénotent une progression sans
cesse croissante dans les divers travaux qui se rattachent aux
lettres wallonnes.
Décades
Pièces reçues
Prix
M
entions non
1857-1866
181
33
24
1867-1876
175
28
21
1877-1886
230
36
31
1887-1896
762
67
IOO
1897-1906
1197
67
22;
Totaux
Voici; pour terminer, la liste chronologique des pièces aux-
quelles il a été décerné la mention honorable avec impression
totale ou partielle au Bulletin.
1857
Les Walons de payîs d' Lîfye, par Nicolas Defrecheux.
Li Prétinips, par Toussaint Delchef;
Li Conscrit, par J. G. Delarge.
1858
Lès vis Mèssèfyes, par Auguste Hock.
Li Ma saint-Martin (1312), par Léopold Van der Velden.
Houbêrt Goffin, par André Delchef.
Vive Lîfye, par François Bailleux.
— io4 —
Ni mây rimète po d'main çoji qu'on poul fé V minime fyoïi et Li
Mangon et /' Tchin d' l'Avouwé, par Antoine Remacle.
TJ Avocat et V Mcd'cin, par Léopold Van der Velden.
Li vi Bouname, par Jean-Guillaume Delarge.
Lu Famé corne i-ènn' 'a wêre , par Jean-Simon Renier (dialecte
de Verviers).
Lès Pannes di Cour, par Théophile Bormans.
L'Êwe bènêye de Curé, par Antoine Remacle.
1860
Lu Powête walon, par J. F. Xhoffer (dialecte de Verviers).
1861
Lès deûs Sorofyes, 2 actes, par J.-F. Xhoffer (dialecte de
Verviers).
1862
Cràmignon d' Fièsse, par Jean-Guillaume Delarge.
Lu Djoîinèsse, par Paul Philippe (dialecte de Verviers).
Ni roiivîz nin onpauve aveûle, s'iv' plaît, par Oscar Bosson.
1863
Lisètc et V Margaritc, par Théophile Bormans.
1864
Dizos F tiyou, cràmignon, par Léopold Van der Velden.
1865
Lès Coquclis, par Jean-Guillaume Delarge.
1866
Li Tchèsseû, par Jean-Guillaume Delarge.
1867
On Miràke, par J. F. Xhoffer (dialecte de Verviers).
L.ès Ovris (Toûy, par V. Boigelot.
1868
Vocabulaire des Poissardes du pays wallon, par Albin Body.
1869
Dinans-nos f main, cràmignon, par N. Defrecheux.
Si fy'èsteû maissc, par L. J. Lévesque (dialecte de Verviers).
1870
Sov'nance, par Jean-Guillaume Delarge.
1871
Néant.
1872
Li Groumancyin, 2 actes, opéra-comique, par Henri-Joseph
Toussaint.
Li Boûkète èmacralêye, i acte, comédie, par Nicolas Hoven.
Hêri et Bâtisse, scène populaire dialoguée, par Charles Remion
(dialecte de Verviers).
Dfhan-Piére et Françwès, même genre, même auteur et
même dialecte.
Nosse vî grand-pére Noyé, par Alexis Peclers.
1873
Ine Razvète, par Nicolas Poulet.
1874
Li Bâte di Lifye, par Jean-Guillaume Delarge.
Lès Efants d'vins lès Beûrs, par Henri Bonhomme.
1875
LJs Amours d'à Djèniton, cràmignon, par Jean-Guillaume
Delarge.
Stiène et Fifine, cràmignon, par « on sayeû ».
1876
Lu Tcharitc, par Armand Jarame (dialecte de Verviers).
Nanète, par Jean-Guillaume Delarge.
LJs Bot'rèsses, par le même.
1877
Nos Amiis mints , par Henri Bonhomme (dialecte de Verviers).
/>// Ritchèsse donc Mère, par le même, même dialecte.
io6
1878
Lès longues Amours, par François Dehin.
1879
Lip'tite Lucèye, par Edouard Remouchamps.
1880
Brabançone walone, par H. Bonhomme (dialecte de Verviers).
L'Èssègne d'à fy'han ; Li RitcJia et /' Bribeû et Li Sôlèyc, trois
contes, par Edouard Remouchamps.
Li Platène de Cure, conte, par le même.
1881
Li Grand-Mére, par Edouard Remouchamps.
Complinte , par Toussaint Brahy.
Cràmignon, par un Anonyme.
1882
Traduction de quelques [six] Fables de La Fontaine, par
Antoine Kirsch.
1883
Oti Djûdi d- ftèssc, un acte en vers avec chants; par Joseph
Vrindts.
Rcmi F bètch'tà, par Joseph Deprez.
Li Favètc grûzinéve, par Hector Olivier.
1884
Vocabulaire wallon-français du Tendeur aux petits oiseaux; par
Achille Jacquemin.
Recueil de Comparaisons populaires, par Mme Colson-Spadin.
Même Recueil, par Joseph Kinable.
Même Recueil, par Jean- Guillaume Delarge.
Li Lot d'à Djégo, i acte, comédie, par Alexis Peclers.
Li K'fcssion d'à Djètrou, conte d'Ardenne, par Jean-Guillaume
Delarge.
Va po coula, par Joseph Kinable.
1885
Lie Brocale inte deûs teùs, scène populaire dialoguée. par
Emile Gérard.
A Boarla, poésie, par Henri Simon.
Sov'nance, poésie, par le même.
Lès qwate Saisons, poésie, par le même.
1886
Que disdut ! scène populaire dialoguée, par Joseph Kinable.
Ponnes et Djôyes, dialogue en prose, par Joseph Willem.
Lès Amours d'à Tonton, un acte, comédie avec chants, par
Joseph Vrindts.
Lès Amours cPine fyonne fèye et F Tàvlê d'on manèfye, un acte,
comédie avec chants, par Hubert Désamoré.
Ine Copène soltwèlète, satire, par Félix Poncelet.
1887
Fâte di s'ètinde, un acte, comédie- vaudeville en vers, par
Dieudonné Saline.
Lès Triiri leùs, 2 actes, tableau naturaliste, par Henri Baron.
Li Frake èmacralêye, i acte, comédie, par Jean Bury.
Lès Pèqu'teûses, i acte, tableau populaire, par Joseph Kinable.
LÀ Lue di quatrè-vint-sèt ', scène populaire, par Félix Poncelet.
Li Dèstinêye, par Joseph Kinable.
A Sièrmon, A Botique, Al Turc, H S/,/, contes en vers, par
Joseph Kinable.
Li Sonfye da Babilône, conte en vers, par Toussaint Brahy.
Quéques Poûfrins, contes, par Dieudonné Salme.
Li Routène et /' Progrès, par Emile Gérard.
Li D'nier d' Saint-Pire, par Félix Poncelet.
Li Sav'ti et P Banqui, par Antoine Kirsch.
Mi Vicàrèye, par Laurent Souris.
L,ès qwate Saisons, par Alphonse Tilkin.
1888
/,/ Sorts, conte en vers, par Félix Poncelet.
Pitit Tàvlê, par Joseph Vrindts.
Tne Cinse èl Hèsbaye, par Emile Gérard.
Priimîs Clazv'sons, par Henri Baron.
1889
Les Prénoms liégeois et leurs Diminutifs recueillis et mis en
ordre par Léopold Chaumont et Joseph Defrecheux.
Li Vinfyince d on Fixasse, par Godefroid Halleux.
Li Comptàbe et V Banqui, par Charles Brahy.
On Voleur, par Félix Poncelet.
Ci n'est rin, par le même.
LfMacré r'crèyou, par Emile Gérard.
Deûs Sors di Pauvritcs , par Godefroid Halleux.
1890
Lèopo/d II, par Emile Gérard.
Vint-cinq ans, par Félix Poncelet.
Est-ce qui ça n' vos chone pus bon, par Auguste Vierset (dial.
de Namur).
L'Ovrî contint, par Emile Gérard.
Li Martchî dès Vhvarèsses, par Emile Gérard.
Lieras Pèquèt, par Henri Witmeur.
Li Talyeûr et l'Èvèque, par le même.
Glossaire technologique wallon-français du métier des Graveurs
sur armes, par Jean Bury.
Vocabulaire technologique wallon-français relatif au métier
des Tailleurs de pierre, par Fernand Sluse.
Li Pipe d'à Stotchèt, i acte, comédie avec chants, par Jean Bury.
À Molin, i acte, comédie, par Félix Poncelet.
Li Kcûre d'à Soussour, 2 actes, comédie, par Godefroid Halleux.
Les Bouteûs-foû, 3 actes, tableau naturaliste, par Auguste et
Clément Deom (Extraits).
Plaisirs di Vis, 3 actes, comédie, par Théophile Bovy (Extraits).
Lès Sotès, conte, par Gustave Marchai.
Vinéz-ve è bwès, par Alphonse Tilkin.
L'Orèfyc, par Emile Gérard.
1891
Lès Fis d' l'Avièrge, légende, par Guillaume Marchai.
, Li Marièfyc d'à Grogn'tà, i acte, comédie, par Godefroid
Halleux.
On Miràke màqué, conte en vers, par Emile Gérard.
Li Rwène di P.Ovrî, satire, par le même.
Linovê Saint d' Rotècwèssc, conte, par Louis Wesphal .
Conte, par Charles Semertier.
Mes préfèrinces, par Emile Gérard,
Mip'tit Viyèfye, par Charles Goossens.
Li Tchant dès Briqu'teûs, par Godefroid Halleux.
Deûr Moumint, par Charles Bartholomez.
Marèye, par Victor Carpentier.
1892
IÀ Saint-Seûhi, conte en vers, par Charles Semertier.
El Patois du Pays, par Alphonse Hanon de Louvet (dial. de
Nivelles).
Li Baligand, chanson, par Joseph Lejeune.
Li Qwàrtî dèl Haie dès Mangons, par Joseph Hannay.
1893
Libone Faune, conte en prose, par Alphonse Boccar.
Ovrî et Ri?iti, scène populaire dialoguée, par le même.
One Rèsconte, monologue, par Louis Son veaux (dial. de Namur).
Què/e bone Maquéye /, par Edouard Doneux.
Àyans d'/'ôr, par le même.
Assez, par Emile Gérard.
Dji tùse a vos, chanson, par Edouard Doneux.
Tchanson d'1 matè?ies, par le même.
1894
Brihes d'amour, i acte, comédie, par Alphonse Boccar.
D Èmantcheûre d'aDjôsef, i acte, comédie, par Jacques Doneux.
DEritèfye d'à Marèye-Ailid, 2 actes, comédie, par Godefroid
Halleux.
LiFèye Coûta, i acte, drame, par Alphonse Boccar (extraits).
Li Bâte di iAfye, par Emile Gérard.
Les deùs Voyageurs, légende du XVIIIe siècle, par Léon
Pirsoul (dial. de Namur).
Li Bouyon d' poye, par Edouard Doneux.
L'Jmbaras d'in-éritèfye, par Emile Gérard.
Compère Loriot, chanson, par ***.
Ot'taut 'ne èplâsse so 'ne fyambe di bwès, par Lamhert-Joseph
Etienne.
On R'protche à Bon-Diu, chanson, par Alphonse Boccar.
Nos èstans trop vite mwêris, chanson, par Charles Derache.
Souv'nîr cP Èsposicîon, monologue, par Léon Pirsoul (dial. de
Namur).
1895
Vichvêre, i acte, comédie, par Lambert-Joseph Etienne.
Nosse fyonne timps, crâmignon, par Charles Derache.
Nossc pitite Maine, chanson, par Emile Gérard.
Lès Causes, par Charles Derache.
Pi fit s Tâv'/ês, par le même.
1896
L'Arma, conte, par François Renkin.
Li Fève Mati, i acte, comédie, par Auguste Vierset (dialecte
de Namur).
Fôfye a vinde, i acte, comédie, par Godefroid Halleux.
Tôt hossant mu petite fèye, romance, par Martin Lejeune
(dialecte de Verviers).
Li vi Colas, romance, par Charles Derache.
Le Crzvè d' Saint Dfre, par L. J. Courtois (dial. de Perwez).
O Fortunatos nimium, par le même.
Côp d'oùy soi Grande-Bètche : Lès Pâques ; Li qwinze d'awous',
par Charles Derache.
1897
/.// Djoiveù d' Drapeau, type wallon, par Martin Lejeune
(dial. de Verviers).
Li Pondeû, par Arthur Xhignesse.
One Fièsse so V viyèfye duvant 1H25 , par Martin Lejeune.
Li Fèye de fyàrdini, 1 acte, comédie-vaudeville, par Charles
Derache.
Lu Bazar, par Martin Lejeune (dial. de Verviers).
Soi Pièce Dèlcour, par Arthur Xhignesse.
Deùs Wèsins, scène populaire dialoguée, par Charles Derache.
Li Faquin, étude de mœurs, par Edouard Hellin.
Li Mohe et V Crition, fable, par Emile Gérard.
Li Liyon et /' Tahon, fable, par Godefroid Halleux.
L'Avinteûre d'on Sèrwî, cràmignon, par Charles Derache.
Çou qti fyiri pou roûvî, cràmignon, par le même.
Li Nuf de Noyé è mon in Grand Père, poésie, par Martin
Lejeune.
Li Djûdi dèl Fièsse, cràmignon, par Joseph Mairlot.
Rosi flori, cràmignon, par Joseph Closset père.
Mi court Sâro, chanson, par Edouard Doneux.
May, chanson, par Arthur Xhignesse.
1898
Li Machineû, type ouvrier, par Arthur Xhignesse.
One pititc Creûs, 2 actes, comédie, par Martin Lejeune (dial.
de Verviers).
On Voyàfye a Nameur, 2 actes, par Léon Pirsoul (dial. de
Namur).
Lu Fi- Wari d Vèrvî, satire, par Martin Lejeune.
Lès Savions, triolets, par Alph. Ramet (dial. de Verviers).
£,i Palrèye, chanson, par Emile Gérard.
Li Pondeû, satire, par Charles Derache.
» Li Tchant dès Ovrîs, par Godefroid Halleux.
1899
Vocabulaire wallon-français (de l'Horlogerie, par Georges
Paulus.
Li Scriyeû, type populaire, par Arthur Xhignesse.
Lit Mariha d' Fosses : Pirc-Andrî, lu k'tclièssctï d'Macra/es,
par Martin Lejeune.
I. 'Amour à viyèfye, 2 actes, opéra-comique, par Henri
Hurard (Extraits).
Ine cope di hiltès : Capot' , Bèrzvète al Plantchc, par Arthvir
Xhignesse.
Li Bon Diu qui fyàse, vieux conte, par Charles Derache.
Li Savant et les hâgnes di niosse, par Emile Gérard.
F Etant et V Leune, par Martin Lejeune (dial. de Verviers).
Fusion rèvolêye, chanson, par Lucien Colson, avec musique
de P. Van Damme.
Quéle tièsse ! chanson, par Alfred Ravet.
Mi vi Violon, chanson, par Dieudonné-Walthère Salme.
Fleiir di ses fyvès, par Jules Delange-Eloy.
Po lès Efants, trois sonnets : Al Catchète, Al Cwède, On
màva Tchèron, par Jean Lejeune.
Dièrinne Caresse, sonnet, par Lucien Colson.
N. B. L' « Etude comparative de la Syntaxe wallonne et de
la Syntaxe française depuis le XVTIIe siècle », par Alfred Charlier,
qui a obtenu le prix, n'a pas encore été publiée, le manuscrit
définitif n'ayant pas été fourni par l'auteur.
1900
Vocabulaire technologique wallon-français du Relieur, par
Antoine Rigali.
Li Soyeû, type populaire, par Jean Lejeune.
LiFeume d'ovrî, type populaire, par Arthur Xhignesse.
Lès CraK lis, types populaires, par Martin Lejeune (dial. de
Verviers).
Lu Mohe du Saint Dfhan, conte, par le même(même dialecte).
Li botte Vôye, 2 actes, comédie, par Maurice Peclers.
On bon R'méde, satire, par Edouard Doneux.
Lu mèyeû Bàhet chanson, par Martin Lejeune (dialecte de
Verviers).
Lès grosses Tièsses, chanson, par Arthur Xhignesse.
— H3 —
Ni m' brogniz pus, Nancte, chanson, par Maurice Peclers.
LJ1 Infidélité cP Catrène, adaptation de la XIVe idylle de Théo-
crite, par Martin Lejeune (dial. de Verviers).
f D Amour atrape /// pètche, adaptation de la XIXe idylle de
Théocrite, par le même (même dialecte).
V Amour et /' Mohe (il lame, adaptation de la même idylle,
par Jean Lejeune.
1901
Monnonke Pascal, un acte, comédie, par Maurice Peclers.
Blousève, 3 actes, comédie, par Martin Lejeune (dial. de
Verviers).
Atoû dèl Cinse, z actes, par Toussaint Bury (Extraits).
Ruv'nou, i acte, par Henri Hurard (dial. de Verviers).
Amo7i V Mayeûr, I acte, comédie en vers, par Maurice Peclers.
Lu Martchi de Sèm'di, satire, par Martin Lejeune (dial. de
Verviers).
Ombàde il m1 zvèsène, par Maurice Peclers.
Li prumîre fèy, par Arthur Xhignesse.
L'C)rlod}e, par Maurice Peclers. i
Tchanson de Rcw, par Martin Lejeune (dial. de Verviers).
Sol Moùse, poésie, par le même (même dialecte).
Lu Lîve du Messe dèl (irand-Mére, poésie par le même
(même dialecte).
L'Intrêye de Prétimps, poésie, par Maurice Peclers.
Li Spirou (Buffon), traduction, par Arthur Xhignesse.
Une lettre Persane (Montesquieu), traduction, par le même.
Li ftite Bacèle et lès Aloumètes (Andersen), traduction, par
Antoine Bouhon.
Lès Mâluretis, recueil de poésie, par Martin Lejeune (dialecte
de Verviers).
È Manèfye, poésie, par Jean Lejeune.
1902
Vocabulaire des Briquetiers, par Edmond Jacquemotte et Jean
Lejeune.
t. 48, f. 8
— ii4 —
Vocabulaire de la Fabrication des Chaussons de lisière, par
Antoine Bouhon.
Li Consyince, 4 actes, comédie, par Maurice Peclers.
Dins /' Gloriète, 2 actes, par Jean Wyns (dialecte de Char-
leroi).
Lès bons Consèys, 2 actes, comédie en vers, par Hubert
Désamoré.
Li Timpèsse, scène populaire, par Arthur Xhignesse.
La Suint Djan- Bâtisse, par Nestor, Outer (dial. gaumais).
Mère di Doze, crâmignon, par Toussaint Bury.
As Èfants, par Maurice Peclers.
Les Violètes, par Henri Hurard (dial. de Verviers).
Çou quu V vile Jane racôtéve, traduction, par Camille Feller
(dial. de Verviers).
L'Espwèr, poésie, par Jules Defresne (dial. de Stavelot).
Bwèrê d' ' coîitès dvises, recueil de pensées, par Arth. Xhignesse.
1903
Vocabulaire du Pinsonî, par Edmond Jacquemotte et Jean
Lejeune.
Vocabulaire du Tailleur verviétois, par Camille Feller.
Contribution au Dictionnaire wallon : Mots nouveaux, par
Edmond Jacquemotte et Jean Lejeune.
Avâ lès Rawes du Vèrvi, par Camille Feller (dial. de Verviers).
One Wafyeûre, par le même (même dialecte).
Conte di tôt Timps, par Arthur Xhignesse.
Andri, 1 acte, comédie par Antoine Bouhon.
Ida La?idelin, 1 acte, comédie, par Louis Bodart (dial. de
Namur).
Lettre de J. J. Rousseau au comte de Lastic, traduction, par
Arthur Xhignesse (Extraits).
Avales Vôyes, poésies, par le même (Extraits).
Pititès Gotes, poésie, par le même (Extraits).
Bwègnes Mèssèfyesy poésie, par le même (Extrait).
1904
Vocabulaire du Rarbier-Coitïeur, par Edmond Jacquemotte et
Jean Lejeune.
Vocabulaire du Sculpteur sur Armes ou Can'leû, par Laurent
Colinet.
Recueil de Mots nouveaux, par Lucien Colson.
Recueil de Mots nouveaux, par Edmond Jacquemotte et Jean
Lejeune.
Li Coqtûll, type wallon, par les mêmes.
Viles et vis, par les mêmes.
L'istwe're (Pine Mère (Andersen) , traduction, par Joseph
Hannay.
Li sogne fait fè dès ours corne Saint- D file, traduction du russe,
par Edmond Jacquemotte et Jean Lejeune.
Li Tchèsse (C. Lemonnier), traduction, par Arthur Xhignesse.
1905
Glossaire de Seraing, par Alphonse Gillard.
Vocabulaire du Cloutier, par Jacques Trillet.
Recueil de Mots omis dans les Dictionnaires, par Laurent
Colinet.
Al Criycye, par Arthur Xhignesse.
Portraits, par le même.
Types populaires, par le même (Extraits).
Contes d'janocint, par le même (Extraits).
El Nahe de Coiïr, par le même (Extraits).
Monologues, par le même (Extraits).
Pitit Tâvlê, par Henri Gaillard.
Treùs Pinsêyes, par le même (Extraits).
Lès Orilyètes, par Henri Hurard (dial. de Verviers)
È Walon, par Arthur Xhignesse.
Poussîre d'Amour, par Emile Wiket.
Pàhùlistés , par Arthur Xhignesse (Extraits).
- n6 —
Rimes d' Tcliamps, par le même (Extraits).
Li Walon, par le même (Extraits).
Deux fragments de La Bruyère, traduction par Alphonse
Gillard.
Quatre traductions, par Arthur Xhignesse.
Maximes de La Rochefoucauld, traduction par Arthur Xhi-
gnesse (Extraits).
Djulin, traduction, par Antoine Bouhon.
On drôle di Tribunal, i acte, comédie, par Arthur Xhignesse.
Lès Djoweàs d' Comèdèye, 3 actes, par Joseph Jacob (dial. de
Verviers).
Artre-Sâhon, par Arthur Xhignesse.
Tne Divise qu'on n troùvWè nin d'adreùt, par le même.
Poèmes en prose, parle même (Extraits)
Mots d' Lètes, par le même (Extraits).
1906
Recueil de mots nouveaux, par Jean Franck.
Timps et Djiîis, par Arthur Xhignesse (Extraits).
Si Cwârfyeûs, par le même (Extraits).
Cognes afyhicenéyes al hape, par le même (Extraits).
Airs et May s, par le même (Extraits).
Walonisant, par Olivier Verdin (dial. de Marche).
Foye di fyote, récit, par Arthur Xhignesse.
Li Cas da Dj'lian- Louis, récit, par Godefroid Halleux.
Çou qui V ztivion raconte, poésie, par Arthur Xhignesse.
Çou qu'on veut, poésie, par Joseph Herpin.
Li vî fyoweii d' violon, poésie, par Laurent Colinet.
Tôt s' Boneiir , poésie, par Armand Masson (dialecte de
Verviers).
Li grande Madame, satire, par Joseph Vrindts.
Lès R'médes pol mwêrt, satire, par Pierre Pirard (dialecte de
Verviers).
Lnfêr, recueil de poésies, par Arthur Xhignesse (Extraits).
— 117 —
Lès Bièsscs, id.; par le même (Extraits).
lènistés, idv par le même (Extraits).
Inte di nos dcûs, id.; par le même (Extraits).
TJ Ishvcrc de lofycù, traduction, par Alphonse Gillard.
Fin coule fin, i acte; comédie, par Alphonse Gillard.
Li Lifyivèse, pièce en six tableaux, par Joseph Hens (dial.
Vielsalm (Extraits).
TABLE DES MATIÈRES
Contenues dans V Historique de la Société
Page
Introduction. — Origine et langue des Wallons. — Coup
d'oeil sur l'histoire de la littérature wallonne avant la fon-
dation de la Société (1856) 51
I. Fondation et débuts de la .Société 53
II. Programme des principaux concours organisés par-
la Société : A. Histoire et Linguistique', — B. Littérature. ^^
III. Publications de la Société : Annuaire, Bulletin, etc. 62
IV. La question de l'orthographe wallonne .... 63
V. Le Dictionnaire wallon 67
VI. La Bibliothèque wallonne 70
VIL Ressources financières : cotisations et subventions. 72
VIII. Liste des membres du bureau. — Lo^al. — Réu-
nions mensuelles: — Revision des statuts 73
Appendice. — I. Composition de la Société :
Liste des membres titulaires 79
» » honoraires (anciens titulaires) . . . 85
» » correspondants. . 85
» » d'honneur 88
IL Liste des prix décernés aux Concours (1857 à 1906). 88
Statistique 103
Liste des mentions honorables (avec impression) décer-
nées aux mêmes concours 103
Edouard REMOUCHAMPS
Tâtî V Pèriquî
COMÈDÈYK-VAUDRVILE DI TREÛS Ac's
A" ÉDITION (1910)
PÈRSONÈDJES
I Mi, pèriquî MM. T. Quintin.
Tonton, soûr d'à Tâtî » J. Lambremont.
Nonârd, nètieû d' canâls, nèveû d'à Tâtî . . » J. Collette.
Lârgosse, tamboûr-manjôr dcl gâr-civique,
camarade d'à Tâtî » V. Raskin.
Marèye, sièrvante de vwèsinèdje .... Mmi' E. Collette.
M.vtrognârd, maîssedi scole sins plcce , ^ .^ MM. Ed. Antoine.
BabilÔne, imprimeur al Gazète \ R » J. Nicolay.
Bièt'mé, id. ( *« » J. Colette.
Pènêye, martchand d' plates, di cwîsèt d' loces. » A. Nondonfaz.
Djètrou, martchande di ramons et mon-cœûr
d'à Pènêye Mmo Joachims-Massart.
Mitchî, mèteû d' bwetes MM. J. Nicolay.
In-aprindls' imprimeur » Van Malderen.
Prumî vwèsin » Garray.
Deûsinme » » Hemoulin.
Treûsinme » » A. Rouma.
Qwatrinme » » Defeld.
Li simie si passe a Lifye.
Tàti /' Pèriquî a été couronné par la Société liégeoise de
Littérature wallonne aux concours de 1884 (médaille d'or de
200 francs).
Il a été mis en scène par M. Achille Rodembourg et repré-
senté pour la première fois à Liège, au Théâtre du Casino Grétry,
le 10 octobre 1885, par le Cercle d1 Agrément (direction Victor
Raskin).
La distributio 1 donnée ci-dessus est celle de la création.
TAT1 L' PÈRIQUI
COMEDEYE-YAUDEVILE DI TREÛS AC S
AC I
Li sinne riprésinte li botique d'un pèriquî. \ fond, ine pwètequi done
sol vôve : al hlintche main, on fornè : a costé, ine fontinne, deûs draps,
on cùr et on mureû pindèt â meûr: dizos 1' mureû, ine pitite tâve avou
'ne mahote ricoviète d'ine pèrique et saqwantès ustèyes di bârbî. So li
d'vant dèl sinne, al dreûte main, ine tâve et deûs tchèvîres. Avâ 1' pièce,
saqwants autes meûbes.
Sinne I
TATÎ (tot-z-ovrant al pèrique qu'est sol mahote).
Ni sèrè-dje jamây ritche et, mâgré tant d'èhowe,
Divrè-djdju tote mi vèye kisètchî 1' diàle pol cowe?
À ! dj'àrè bê bârbî, fé pèriques et cignons,
Dji d'meùr'rè-t-è minme pont, alez, corne l'Acincion !
Dji m' tûze quéquefèye tôt mwért, dji qwîr, dji m' casse li tièsse
Po trover on mwèyin d'ariver al ritchèsse.
Por mi, cou qu'est bin sûr, c'est qui ci n' sèrè nin
Tot-z-ovrant qu'on s' sâreût sètchi 1' tièsse foù dès strins.
De timps de vî bon Diu, ça s' fève mutwèt... Asteûre,
I fât, po parvini, bin dès autès piceûres !
Ossu, dj'a mes p'tits plans et, s' volit rèyûssi,
I n'âreùt, d'zos 1' solo, nin on pus ureùs qu' mi.
Dji veû quéquefèye dès cis qui sont ritches... et pice-crosse,
Trimer, grèter, spâgnî tant qu'i moussèsse èl fosse.
15 On done sovint dès djêyes a qui n' lès sét crohî ;
Mins mi, si dj'ènn' aveft, alez, lès hàgnes rôl'rit !
Sinne II
tAtî, MARÈYE
Marêye {èl rowe, tôt hovant V corote).
À ! Tâtî !
TÀTi [tôt s' ritoûrnanf).
A ! m' poyon !
Marèye.
Que doûs mot !
Tâtî.
Qwand ons inme...
Marèye {tôt venant so U cPvant dèl sinne).
Ni couyonans nin co !
Tâtî.
Couyone-dju ?
Marèye.
Djans, qwand minme !
TÂTÎ.
A propos... vosse matante... va-t-èle pés ? va-t-èle mis ?
20 Ele plaîtive, n-a quéque timps, dihiz-ve, avou 1' fossî ?...
Marèye.
Dji n'a pus rin r'sèpou.
TÂTÎ.
Mins, di k'bin èst-èle ritche ?
Marèye.
Atoù d' cint mèyes ! Elle a dès bins qu' sont qwites et lidjes,
— 123 -
Et dès aidants al banque : èle lès tint d'on ritchâ
Wice qu'elle aveût sièrvou.
'l'Ai i.
Qui ramass'reùt 1' gômâ,
•le moréve ?
Marèye.
À ! c'est mi !
TÂ'fî (a part).
C'est don vrèy, diàle m'arèdje !
{Haut)
Dihez, n-a-t-i brâm'rhint dès docteurs è s' viyèdje ?
Marèye.
Nouk.
TÂTÎ.
Nouk ? Biu va don, m' fève, elle îrè co longtimps !
Qwand 1' médecin n'est nin la po d'ner si p'tit côp d' main...
Adon, v' savez qu' lès feumes è cwér ont l'âme colève...
30 Tôt 1' rainme, s'èle dihotéve, vos v' troûv'riz bin d'sseùlêye !
I m' sonne... s'èlle ènn' aléve... qui v' f'rîz bin de sposer
In-ome... come ine saquî... qui v' sâreùt can'dôzer
Et qui mètreùt a pont totes vos p'titès afaires,
Sins qu' vos avise mèsâhe d'avocat ni d' notaire.
35 Oui v' sonne-t-i don ? Djâsez... djans !
Marèye ((Fin-air di moqtierèyé).
Dji rèflèchihrè...
N'a rin qui broùle !
TÂTi.
Nèni, (a part) tant qui 1' matante vik'rè.
(Haut)
Vos m' riboutez, Marèye, dji se bin po quéle case :
Vos hoùtez trop vol'ti li mâle linwe qui m' kidjâse...
— 124 -
Marèye (tôt s' set chant èvôye).
Noua, vos v' marihez.
TA 'ri.
Nos r'djàs'raus d' tôt coula.
Marèye.
-° Avou tos vos bagouts, n-a m' pavèye qui d'raeùre la.
Tâtî.
îy ! que displi !
Marèye (tôt '««' alanf).
Nôna, mius dj' sèrè barbotêye.
Tâtî.
Alez, Djâqu'lène, vât mis coula qu'ine djambe cassèye !
Sinne III
TÀTÎ
Air du Pas redoublé.
Si 1' matante vinéve a mon
Et qu' dji spos'reû 1' nèveùse,
45 Tos lès aidants sèrît por mi
Et m' rindrît 1' vèye ureûse :
Dj'âreû 'ne mohone corne on palâs,
Domestique et sièrvante !
Awe. c'est bin la 1' feume qu'i m' fât...
50 Avou 1' boûsse di s' matante ! {bis)
Sinne IV
TÀTÎ, LÂRGOSSE (a borfyeù).
Tâtî {tot-z-aparçùvant Lârgosse so P soù).
La ! Làrgosse ! estez- ve la ?
LÂRGOSSE.
Nèni, dji sol'ognon.
I n' va nin ma la, vî ' . qui dj'arawe !
Tâtî .
Poqwè don ?
Lârgosse [tot-z-avancihant sol sinne).
Avîz-ve bon la, tot-rade, avou vosse djône sièrvante ?
TAtî.
Bon ?... Pus qu' bon, dj'aveû tchatch !
LÂRGOSSE.
Ç' n'est nin po rin qu'on tchante !
qq Mins rafiya mây n'a, dit li spot ; '1 a raison :
C'est dèl tchâr di mouton, ç' n'est nin po vosse grognon.
Tâtî.
Poqwè ?
LÂRGOSSE.
Ele rèy di vos, a deûs deùts d' vosse narène !
Tâtî {tôt s' rècr estant).
Sèreût-ce por vos mutwèt ?
LÂRGOSSE.
Mi ?... Saint Matî d'Ardène !
Oh ! nèni, fré di Diu, oh ! nèni, djèl creû bin :
bo L'amour n'est, djèl pou dire, pus dès bèriques di m' timps.
Tâtî.
Adon, qui volez-ve dire ?
LÂRGOSSE.
Dji vou dire qui 1' crapaude
Qui v' fait d'dja tourner 1' tièsse...
Tâtî.
C'est bon !
LÂRGOSSE.
... hante avou 'n-aute.
Tâtî (èwarë).
Avou 'n-aute ?
Lârgosse.
On bè djône, in-ovrî imprimeur
Ou'oûveûre chai al Gazète.
Tâtî {a part).
Qui est-ce, lu ?
LÂRGOSSE.
On p'tit neûr,
65 Avou 'ne pitite mustatche... on bè p'tit hinke djùne orne...
Pa ! vos n' kinohez qu' lu !
TÂTÎ.
Ni save nin k'niint qu'on 1' lome ?
LÂRGOSSK.
Dji tin... qui c'est... Bièt'mé.
Tâtî (èwaré).
Bièt'mé ?... on p'tit tchêpiou...
Oui fait lès bègnes as steùles?...
LÂRGOSSE.
Dji n'è se rin ; ça s' pout.
TÂTÎ.
Dji k'noh bin l'agayon.
(A part, après avu iùzé.)
Dèdja ine pire è m' vôye !
70 A m'è d'haler, fârè-t-à pus vite qui dj' m'èplôye.
LÂRGOSSE.
Vî fré, dj'a fait mi d'vwér ; l'orne prév'nou 'nnè vàt deûs.
Vos f rez a vosse sonnant ; ètindez-ve, l'amoureùs ?
Asteûre, djâsans d'aute tchwè : vos savez qu' li Rwè, oûy,
Vint-st-a Lîdje. N'îrans-ne nin taper on p'tit côp d'oûy ?
— 127 —
TAtÎ.
75 Vès quéle eûre ?
LÂRGOSSE.
Qwand dj' pôrè. Après li r'vûwe, èdon,
Avou tos mes tambours dji va beûre quéques hûfions
So 1' hawê ; dj' va dîner, pwis dj' vin â pus abèye.
Tâtî.
Va po coula !
Sinne V
TÂTÎ, LÂRGOSSE, BABILÔNE, BIÈT'MÉ
Babilône (tot-z-intranf).
Bondjou, Tâtî et li k'pagnèye !
Tâtî.
Ah ! Babilône !
{Babilône va so li d'vant dèl sinne a dreûte).
Bièt'mé (tôt sûvant Êabilône).
Tâtî !
(A part a Babilône, tôt loukant Tàtî è cwèsse.)
Assotih-t-i; 1' vert tchin !
Babilône.
8o Poqwè ?
Bièt'mé.
I t' dit bondjou, et mi, n' mi rèspont nin !
LÂRGOSSE (a gauche dèl sinne, a part a Tàtî).
Vo-lMa, loukîz !
Tàtî (a part a Làr gosse).
Awè.
(Làrgosse et Tâtî fyàsèt tôt bas èssonne).
Bièt'mé (a part a Babilône).
îy ! vola 1' prumîre fèye
— 128 —
( hi'i m' fait coula !
Babilônk {a part a Bièfmé).
Dji creû qu'i tchèssc après Marèye ;
1 s' pout qu'il est djalo.
Bièï'mé (a part a Babilôné).
Ç' vî pot'kése la ?... T'es bon !
Babilôné (a part a Bièfiné).
Louke bin a t' sogne : l'amour si tape so on stièrdon
85 Tôt ossi bin qu' so 'ne rose... S' '1 a dès bèlès manîres...
Bièt'mk (a part a Babilôné).
Awè, dèl dièle !
(Babilôné si va-st-assîr et Ta H li met' li drap)
Lârgosse (tôt ^nn'alant, a Tatî).
Ainsi, c'est corne nos v'nans de dire :
Disqu'a pus tard !
TÂTÎ.
Awè, nos îrans fé on tour.
Sinne VI
TÂTÎ, BABILONE, BIÈT'MÉ
Babilôné (tôt s'assianl po s' fé bârbt).
Mins, Tâtî, d'hez-me on pô : èst-èle malade, vosse soûr,
Qu'on nèl veut nin ?
TÂTÎ (tôt li mètant V drap).
Nèni ; elle èst-èvôye, sins r'protche,
90 Dire saqwantès pâtérs a l'èglîse dèl porotche.
On sètche l'amprunt d' Brussèle, èdon, oûy â matin...
— 1 29 —
Babilône.
La ! tin, awè, c'est vrêy !
Tàtî [tôt savonant).
Et corne nos vôrîs bin
Atraper lèscint mè}'es...
Bièt'mé (cPin-air di moquerèyé).
I n'est nin mâlâhèy !
Tâtî [a Bief me).
Dji n' vis arinne nin, vos !
Babilône.
L' ci qu'àrè lès cint mèyes,
95 Ça n' \i f'rè nin de ma.
Tâtî (toi bàrbiant Babilône).
Di qwè ?... Bin ! djèl creû bin !
Babilône.
Qwant' acsions ave?
Tâtî.
Rin qu'eune, mins dj'a d' l'èspwér tôt plin
I fàt qu' n-âye onk qui wangne...
Bièt'mé (a Tàtî).
Ci sèrè vos, sins fâte.
Tâtî [a Bief me).
Wâde tes couyonâdes, vî, po magnî avou t' tâte !
(A Babilône.)
Dj'a l'acsion cint di mèyes : di mèyes pus' qui 1' gros lot.
Bièt'mé {a Tâtî).
ioo Mètez bin vosse main d'ssus, Tâtî, vos 1' troûv'rez d'zos !
V Tarez l'annêye bizète, qwand ploûrè dès bèrwètes !
Tâtî {a Babilône, après avu loukt Bièt'mé è cwèsse).
Owand 'le sèrè faîte, dihez, m'avôyerez-ve ine gazète ?
t. 48, l. 9.
Babii.ôNE (tôt riyant).
Awè; mins s' vos wangnîz; i fârè qu' dj'âye mi part.
Sinne VII
TÀTÎ, BABILÔNE, BIÈT'MÉ, MATROGNARD
Matrognârd (tot-z-intrant).
Bonjour, la compagniye !
TÂTÎ.
A ! mossieû Matrognârd !
io5 Intrez et si v's assiez.
{Matrognârd s'assît ad'lé Babilône, qu'est bàrbi et qui
s1 dresse po s'aler laver devant V mureû. Bièt'mé print
s1 pièce po s' fé bàrbl a s' tour. Tàtî fait passer s' rèzeû so
s' main tôt fyâsant a Matrognârd.}
Bièt'mé {a part, tôt loukant Matrognârd).
Diâle m'arèdje, quéle mouwale !
Matrognârd.
Et k'mint va-t-i, Tâti ?
TÂTÎ.
Pa ! d'âs rins come d'âs spales :
Pus amoureûs qu' malade.
Matrognârd {tôt riyant).
E ! forsôlé voleur !
Tâtî {tôt riyant).
C'est vrêy !
Bièt'mé {a part).
E ! bon Diu d' bwès ! qui v's avez 1' visèdje deûr !
{Tàtî met' li drap a Matrognârd).
— 131 —
Bièt'mé {èwaré, a Tâtï).
V's alez bârbî mossieû ?... Et mi; qui vou-djdju dire?
I io Est-ce po oûy ou po d'main ?
{Tàtirèy).
N'a nin mèsâhe de rîre :
Dj'èsteû chai divant lu !
Matrognârd.
Dj'a bin 1' timps d' rawârder.
Tâtî {a Bief me).
Corne ine sope â lècè, a qwè bon v's èmonter ?
D'vant di v' bârbî, portant, i fât bin qu' dji ratinse.
Bièt'mé.
Poqvvè ça? ratinde qwè?
Tâtî.
Pardiu ! qui vosse bâbe vinse !
Bièt'mé (èstoutnaké).
115 îy ! lisquéle !
Tâtî (savonant Matrognàra).
Dji n' vis vou nin haper vos aidants :
On n' mi loum'rè jamây magneù d' tâtes as èfants.
Bièt'mé {toi s' dressant).
Dji se çou qui v' rondje l'âme et v' rint oùy si cagnèsse !
Vos avez fait vosse dag, a voste adje on s' ripwèse;
Aléz' as Incuràbes, alez, vî tèstamint !
Tâtî.
20 Vos d'vinrez vî ossu, si 1' diàle ni v's èpwète nin.
Bièt'mé.
Vî bâbô qu' vos estez !
Tâtî.
Nôna, dj' so-st-ine èhale !
Bièt'mé.
Taihîz-ve, vî tâbèrnake ! vos sondjîz lès brocales
Et lès bwèrês tôt faits !
Tâtî.
Aléz-è, djône hûzê !
Si dji 11' mi rat'néve nin, dji v' sipat'reû 1' bûzê !
Bièt'mé.
125 V n'avez nin 1' has' di cour po fé ine keûre parèye !
Tâtî.
Alez è, p'tit critchon, navê pelé treûs fèyes !
Matrognârd (a Tâtî).
Assez, djans !
Babilône (a Bief me).
Vin; Bièt'mé !
Tâtî (a Bief me).
Harlake !
Bièt'mé {a Tâtî).
Alez, vî sot !
'Nn'a co traze as Lolâs qui sont pus sûtis qu' vos !
Babilône (a Bief me) tôt /' sètchant èvôyé).
Lèyans-1' â réz'.
Tâtî (a Bief me).
Glawène !
Bièt'mé.
Dj'ènnè va, feû d' pèriques !
Tâtî.
1 30 Aléz' froter vosse mère as rins avou ine brique !
— 133 —
Bièt'mé.
Aléz-è, laid tchawî !
Tâti.
Aléz-è, p'tit napè !
Bièt'mé.
Li prumi côp qu' dji v' trouve, dji v' sipèye on vanè !
Tâti.
Vos estez bon po braire !
Bièt'mé.
Et po v' casser 1' hanète !
Qwand dji v' rèsconturrè, v' dans'rez lès margoulètes !
(Babi lotie sètche Bief me èvôyc.)
Sinne VIII
TÂTÎ, MATROGNÀRD
Matrognârd.
35 Vos v's ètindez, m' sonne-t-i, corne tchin et tchèt.
Tâtî {tôt bârbiant Matrognârd).
Djèl creû :
C'est qu'après 1' minme crapaude nos tchèssans tos lès deûs.
Cal'furti, va!... Pa, n' vât nin co 'ne cassêye tchandèle !...
Ossu, qu'i close si djève, ou sârè d' mes novèles !
Matrognârd.
On dit sovint qu' l'amour n'aqwîrt jamày rin d' bon ;
|.o A case di ç' crapaude la, v'ia dèdja 'ne cande di mons.
Tâtî.
Ho ! dès candes corne coula ! dji vou qui 1' diàle m'èpwète
Si dj' n'a nin p'-tchî cint fèyes leûs talons qu' leûs bètchètes !
— 134 -
Dj'aveù 'ne atètche so ni' mantche et dji m' l'aveu bin dit,
Qu'on djoû ou l'aute vinreùt qui dj' l'âreû sins cori !
H5 Ossu, dj' n'a nin wè-sté : i ra 1' manôye di s' pèce.
Asteûre, qu'i s' vâye fé pinde ! dji li f'rè dire dès messes
Po qui 1' bon Diu âye si-âme et 1' diàle ses laids ohês !
Matrognârd (tôt s' dressant).
Qui f'reùt-i d' coula, hèy ?
TÂTÎ (tôt rivant)
Pa, dès mantches di coûtés !
Sinne IX
tAtî, matrognArd, tonton
Tonton (tot-z-intrant).
M'sieù Matrognârd.
MatrognArd {si r'horbant devant P mureiï).
Mam'zèle.
TÂTÎ (a Matrognârd).
Estez-ve todi sins pièce ?
Matrognârd.
150 Awè, Tâtî.
Tonton (a part, ad'lé V tare a dreûte).
Damadje ! i lîve si vol'tî 1' brès' !
TÂTÎ.
On dit portant qu'i mâque dès bons instituteurs
MatrognArd.
Dès bons ! nôna, mius fât qu'on seûye di leù coleùr.
I m'ont mètou a l'ouh afaire di politique ;
Ine fèye qu'il ont vèyou qui dj'èsteû catolique...
- 135 —
Tonton (a pari).
i;; Corne ine bourique !
Matrognàrd.
Al vole on m'a sine m' candjî.
Owand dj'èlzî a d'mandé d'oû-vint qn'i m' rèvoyît,
On m'a dit, plat'-kizak', qui dj'èsteù-t-ine sôlêye.
Tâtî.
On dit tôt çou qu'on vont.
Matrognàrd.
Minme çou qui n'est nin vrêy !
Tâtî.
On trouve vite on baston qwand on vont bâte on tchin.
Matrognàrd.
160 Dji beû bin m' gote; savez...
Tâtî.
Oh ! dji m'ènnè dote bin.
Matrognàrd.
Mins dji beû-st-a mèseûre et mây qu'ine gote a 'ne fèye.
Si dj' so quéqu'fèye macasse, coula prouve a l'îdèye
Qui dji n' pwète nin bwèsson.
Tâtî.
Pa ! c'est qu' vos lès djinnîz;
Li ci qu' vout touwer s' tchin dit qu'il èst-arèdji.
Matrognàrd.
65 Awè, djèl pou bin dire : dji n' mi tape mày a beùre
Qui d'vins deûs ocàsions.
Tâtî.
C'est po rire ?... Est-ce a creûre
- I3& -
Mairognârd.
D'abord, qwand dj'a de] pône, dji beû : dji beû... d' cbagrin :
Adon, qwand dj'ènn' a nin, dji beû... di contint'mint.
Tâtî [tôt riyant).
Vos m'ènnè direz tant !...
Tonton [a Tàtl).
N' sét-on co que novèle
17° Po l'afaire an question ?...
Tâtî.
Nèni, nin co, bâcèle.
Portant dj' creû bin, savez, qui coula n' tâdj'rè nin :
Babilône avôyerè-t-ine gazète tot-rade... Tin !
On n' djâse jamây de leùp sins qu'on 'une veûse li cowe !
Vola, dj' creû, l'aprindis' qui l'apvvète la sol rowe.
Sinne X
TÀTÎ, MATPvOGNÀRD, TONTON, IN-APRINDIS'
L'Aprindis' [so V soù, léhant l'adresse).
17:; « Monsieur, Monsieur Tàti, Jean-Barnabé-Mathieu,
» Maître barbier-coiffeur et artiste en cbeveux. »
Est-ce por chai ?...
Tâtî [tôt li prindant /' gazète foû dès mains).
Awè, m' ri, merci co cint mèyes fèyes !
L'Aprindis' (a part, tôt '//«' alant).
Avou coula... et 'ne pèce, dj'îrè bin beûre on d'mèy
Amon Miyin !
Sinne XI
TÂTÎ, MATROGNÂRD, TONTON
Tâtî (a Mairognârd).
Alez, nos èstans bin contints
— 137 —
[8o Qui v's estez chai.
Matrognàrd.
D'oû-vint ?
Tonton.
Po vèy si n' n'avans rin
 tirèdje di Brussèle. C'est qu' nos n' savans nin 1ère.
Tâtî (a pari a s1 soûr).
Grosse bièsse !
{A Matrognàrd).
Nos léhans bin, mins nos n' vèyans nin clér.
Tonton.
C'est coula qu' dp vou dire : Mossieû nos comprint hin.
Tâtî [a part a s' soûr).
Va-z-è; va ! t'ès-st-ine âgne ! ti n' ti hontèyes po rin !
Tonton (a part a s' fré).
185 Que mâleûr n-a-t-i la ? Ni fez nin totes vos djèsses !
TÂTÎ (a part a s' soûr).
Qu'a-t-i mèsâhe qu'on s' fasse passer tos deûs po bièsses ?
Tonton (a pari a s1 fré).
S'on l'èst; portant ?
TÂTÎ (a part a s' soûr).
Bouhale !
Matrognàrd.
N's alans loukî coula !
{I hènî1 lève quéqucs côps et dit tôt s' hapant po V gozî.)
Dji n' se, â monde di Diu, çou qu' dj'a qui m' gatèye la.
\I r1 hènûlêye co quéques côps.)
- 138 -
N'âriz-ve niti par hasard ine pitite gnongnonte gote
i()0 Po m' ie passer coula ?
Tonton.
Si fait.
Matrognârd {tôt hènûlanf).
Ça n' passe nin 'ne gote.
Tonton.
Fât si pô d' tchwè.
Matrognârd.
Awè.
Tonton {tôt H tapant V gote.)
Tinez !
Matrognârd {tôt hètrilant).
A vosse santé !
{I boute si gote foù d'où côp et s' ralètche.)
Iy ! îy ! que bon pèkèt ! Ci n'est nin po v' vanter,
Mins dj' n'a mây bu de s'-fait : c'est co de vî sistème.
Tonton.
Ennè r'volez-ve co eune ?
Matrognârd (tôt tchôkant s' vcre.)
Dji n' refuse mây batème.
IQ5 Dèl bwèsson corne coula, ça freût r'ièver on mwért !
I n'a rin d' pus hêtî. A ! li monde a bin twért
De braire so 1' ci qu' beût 'ne gote ou bin d' lî taper 1' hâte !
Après tôt, li pèkèt n'est nin fait po lès gades,
Nin pus qui 1' vin !
Tonton.
C'est vrêy !
Matrognârd (tôt loukant s1 gote).
Louke don quéle bêle coleûr !
— 139 —
Il est corne on lî d'ôr et z'a-t-i ine odeur !
(/ beat 'ne gourfyète )
Corne ça v' ravigurêye !
( Tôt r ' loukant s' gote.)
Mins louke don tos lès pièles !
Tâtî.
Dihez, volans-ne on pô loukî l'amprunt d' Brussèle ?
[Matrognàrd boute si vêre foû tôt faut sègne qu'awè; Tàtî s'
met' d'on costc et Tonton s' met' di Faute.)
Matrognàrd {après avu louki /' Gaze te).
Fâreùt 'ne rèvolucion !
Tàtî.
'Ne rèvolucion? Poqwè?
Matrognàrd.
N'est-ce nin 1' Tchambe qui vout r'mète in-impôt so 1' pèkèt !
Tâtî.
zoc Djans... djans...
Matrognàrd (tenant).
Amprunt d' Brussèle...
TÂTÎ (tôt s' frotant lès mains).
Aha !
Tonton.
Nos alans vèy !
Matrognàrd (léhant).
Numéro.... numéro.... cint dî mèyes.... a.... cint mèyes !....
TÂTÎ {tôt faut tourner Matrognàrd di s' costé).
Hin?
Tonton [tôt faut de minute).
Owè?
— 140 —
Matrognârd {lot lès moquant).
Hin?... Qwè?...
TÂTi (tôt fant tourner Matrognârd di .v' costé).
K'mint d'hez-ve ?...
Tonton (tninme fycù).
Awè, k'mint ?
TÂTi {minme fyeù).
Djâsez !
Tonton {minute fyeù).
Djans !
Matrognârd.
Dp di qu' cint et di mèyes a wangnî cint mèyes francs.
( Tàti et Tonton corct avà V plcce tôt faut dès èclameûres).
TÂTÎ {a part).
Jésus' Maria Djôsèf !
Tonton (a part).
Binamèye sainte Bablène !
210 Sèreùt-i bin possibe ?...
Matrognârd {a part, èware).
Qu'ont-i don ? saint Houbène !
TÂTi {a part).
Sur qu'i lét boùf po vatche!
{A Matrognârd.)
Si v' mètîz vos bèriques ?
Fàt pô d' tchwè di s' tromper.
Matrognârd.
Et d'avaler ine brique.
Tonton.
Anfin, ave bin léhou ?
TÂTÎ..
Awè, ci n'est nin 1' tôt.
— 141 —
Matrognârd (aspoyant so chaque mot).
Awè, cint et dî mèyes a wangnî li gros lot.
( Tàtî et Tonton si r>mètèt a cori avà V pièce tôt fant co dès
pus grandes èclameûres).
Tâtî.
215 îy ! îy ! îy ! saint Houbêrt!
Tonton.
Binamêye sainte Marèye!
Tâtî.
Dji l'âreû bin wadjî ! ça m' gotéve è l'îdêye !
Tonton.
Est-i possibe, asteûre, binamêye sainte îdâ !
Tâtî.
îy ! saint Matî d'Àrdène !
Tonton.
îy ! Notru-Dame di Hâ !
Matrognârd.
Mins, a ça ! qu'i-n-a-t-i ?
Tonton (a Tàtî).
I n' sét nin !...
Tâtî (a Matrognârd).
Diâle mi spèye !
220 C'est nos-autes qu'ont l'acsion numéro cint dî mèyes !
Matrognârd (èstoumaké).
Vos-autes ?
Tâtî (tôt riyant).
Awè.
Matrognârd.
Vos-autes ?...
- I42 -
Tonton (tôt rivant).
Nos-autes !...
Tâtî.
Awè, c'est d' bon !
MatrognArd.
Fâreût qu' djèl veûse po 1' creùre !
TAtî.
V l'alez vèy.
(7 va qxvèri l'acsion et /' met' divins lès mains d'à Matrognàrd.)
MatrognArd.
Nom di nom !
C'est coula!
TAtî (foù d la).
Ay ! don !
Tonton (Me pièrdowe). .
Ouy !
Tâtî.
 ! don !
(Tâtî et Tonton toumèt d pàmwèson chaskenn' so ''ne tchèyîré).
MatrognArd (tôt viuiant treiïs gotes).
Buvez on d'mèy !
Po lès grands saîsih'mints, crèyez-m'; n'a rin d' parèy !
22 s Dji m'î k'noh èdon, mi ! dji se çou qu' c'est d' coula ;
Mi, qwand dj'atrape ine pawe, vite dji beû-st-on hèna.
Buvez, buvez, vis di-dje, hoûtez on bon consèy !
Tâtî (riv'nou a lu).
De pèkèt ? taîhîz-v' don ! nos beûrans-st-ine botèye !
Qwand c'est qu'on a cint mèyes, èl fât peter pus haut ;
230 Tonton, aléz' qwèri quéques botèyes di bourdau.
— 143 —
Tonton {riv'nowe a lèy).
Lèyîz-m' ravu, todi !
Matrognârd.
V's ârez fait 'ne bêle hope, oûy !
Tâtî.
Awè, c'est bon qu' dji m' di qui dj'a la d'vant mes oûys
Li Gazète et l'acsion qui vos v'nez de loukî,
Ca dji m' dîreû, so mi-âme, qui dj' so bon a loyî.
235 Cint mè}^es francs ! quéle boulêye !
( Tàti fait in-antrichat. )
Tonton.
Dj'a sogne d'èsse div'novve sote.
Matrognârd.
An atindant 1' botèye; buvans nosse pitite gote.
[Tàti et Matrognârd si vont assîr al tàve a dreûte.)
TÀTi.
I vâreût mis de- vin ! 1' pèkèt, c'èst-on pwèson.
Matrognârd.
Vosse pèkèt ? taîhîz-v' don, Tâtî, il est si bon !
(Tâtî et Matrognârd- buvèt leû gote.)
Tâtî {tôt s1 frotant lès mains).
Asteûre, èdon, Tonton, aléz' dispinde l'èssègne !
Tonton (tôt èwarèye).
40 Dispinde l'èssègne !
Tâtî .
Djaiis, djans, ni fans nin d'dja lès hègnes ;
Dj'a disqu'â-d'zeûr dèl tièsse dès bâbes et dès cignons !
Ça, c'èsteût bon po m' père, grand-pére, tâye et tâyon ;
Mins '1 est timps qu' lès Tâtî fesse ine creûs so 1' botique ;
Vola on chéke, po 1' mons, qu'i havèt leûs pratiques !
— 144 —
Tonton.
245 Tap'rfz-v' la hatche et matche ?
Tâtî.
Awè, et tôt fî dreùt !
Dji n' f rè pus ponte ni make !
Tonton.
Bin ! vola on bê djeû !
Pa ! vos m'alez fé rîre !
TÂTÎ.
Vos polez rîre a lames.
Pinsîz-v' qui dj'alasse co m' sansouwer 1' cwér et l'âme
A-z-ovrer corne todi ? bin awè, bondjoû vos !
250 Avou 'ne si-faîte fortune!
Tonton.
On dîrè qu' ti d'vins sot.
Tâtî.
Qu'on dèye tôt çou qu'on vout ! qu'a-dj' keîire di çou qu'on dèye?
Dji so riche, èdon; soûr ? bin, dj' profit'rè dèl vèye !
Arive qui plante, asteûre fàt qu' dji m' done de bon timps.
An atindant qu'i v' plaise d'aler qwèri de vin,
255 Buvans co 'ne pititegote.
Matrognârd.
Li ci qu'a dès ritchèsses
Et qui n'è profite nin...
Tâtî.
Mi, dji di qu' c'èst-ine bièsse !
Tonton.
Mins rawârdez, de nions, qui nos âyanse l'ârdjint.
Tâtî.
N'est-ce nin corne s'on l's aveût?... va-z-è, ti n' kinoh rin !
— H5 —
Tonton.
C'est bon !
TÂTi (a Matrognàrd).
A vosse santé !
Matrognàrd.
Al santé dès cint mèyes !
TÂTÎ (tôt r'ioukant s' soûr).
60 Ovrer !... Po lès parints? po dès s'-faîtès ustèyes?...
Oui v' veûrît pus vol'ti bin mwért qui bin pwèrtant,
Po poleùr vini fé agrawe so nos aidants !
Tonton.
Ç' n'est nin por zèls qui dj' djâse.
TÂTi.
Alons, vos m' pelez 1' vinte!
Qui ç' seûye po qui qui ç' voye, mi, dj' vik'rè so mes rintes.
Matrognàrd.
65 Dji n' pou trahi m' consyince, mins dj' trouve qu'il a raison ;
È s' pièce, dji f'reù corne lu : dji m' f'reû glèter Y minton.
TÂTÎ.
Djèl Prè, dé, s' plait-st-a Diu ! dji f'rè bin corne lès autes.
Alez, ci n'est nin mi, po 'n-oû qui gàt'rè 1' vote.
D'abord, èssègne, plate, savon, çuzète, rèzeù,
}o Fier a croies et mahote, tôt va-st-aler è feù !
(I va dispiîide r èssègne et /' voui taper so P feù.)
Tonton (toi li r'hapanï).
Bin, ti d'vins sot sûr'mint ! sipèye pôr li manèdje !
Tâtî [mostrant lès meïibes).
Ces rahis' la bagu'ront !
Tonton.
A la bone eùre !... corèdje !
t. 48, f. 10.
— 146 —
TAtÎ.
Bin sûr! d'après m' fortune, i fât qu' dji seûye lodjî.
< )ssu, sins pus wè-ster, dji va m'aler moussî,
275 Dji m' va k'mander dès meùbes et, màgré vos mèssèdjes,
Dji m' va fé on salon, oûy, â prumîr ostèdje !
Tonton (èstoumakêye).
On salon!... on salon !... qui racontez- ve, lolâ ?
TÂTÎ.
Lolâ?... lolâ twè-minme !... Totes lès djins come i fât
Ont dès salons la-haut.
( Tonton ènnè va tôt haussant lès spales et tôt fant dès Jésus -
Maria.)
Sinne XII
TÂTÎ, MATROGNÀRD
TÂTÎ.
Ele ni k'noh rin de, lèy !
280 Asteûre, pusqui dj' so ritche, bin sûr qui dj' candj'rè d' vèye.
Dj'a minme l'idèye, èdon, de n' pus parler lîdjwès:
Li ci qui djâse walon a l'aîr di si pô d' tchwè !
C'est bon po li p'tit peûpe et po leûs feus d' pasquèyes ;
Mins 'ne fèye qu'on a d' coula, hoûtez, n'a rin d' parèy
285 Qui de fé 1' fransquignon et d' fé 'ne creûs so 1' patwès.
Ni pôrîz-v' nin m'aprinde a parler è français,
Tôt v' payant ?
Matrognârd.
Poqwè nin ?
{A part, so V timps qu1 Tàtî rimplih lès vêres.)
Dji vin d'avu 'ne îdêye :
Si dj' poléve marier 1' soûr, dj'âreû m' part dès cint mèyes;
Elle a P florète djus d' l'oùy, mins 'lie ârè dès aidants.
- 147 —
TÀTi (tôt (Tnant 'ne gote a Matrognàrd)
290 Ainsi, v' polez ?
Matrognàrd [tôt choquant avou Tàtt).
Pardiu!... Li leçon, c'est Lreûs francs.
Mins; si ça ni v' fève rin d'è payî dîh d'avance,
Ci sèreût a deùs francs.
TÀTi.
Dj'a co p'-tchi ; dj'a dès causes.
K'bin ça fait-i ?
Matrognàrd.
Vint francs.
TÀTÎ (tôt payant).
Aprindez-m' corne i fat.
Matrognàrd.
D'vins saqwants meus, v' djâs'rez come on p'tit avocat.
TÀTÎ.
295 Sèreû-dje assez savant, si dj'ènn' aveû-t-èvèye,
Po div'ni consèlyer ?
Matrognàrd (èwaré).
Vos ?... wice ?
TÀTI.
Al Maison-d'-Vèye.
Matrognàrd.
Al Maîson-d'-Vèye ?... Awè... vos sèrîz co on bon !
TÀTÎ.
S'ènn' èst-ainsi, dés' oûy, dji prindrè-t-on leçon.
Matrognàrd (a part).
Po-z-av'ni a nos êwes, frotans-lî 1' dreûte sipale.
300 C'est avou lu surtout qu'i fârè fé 1' macrale
- 148 -
TAtÎ.
C'est qu'ine fèye consèlyer, vite on a 1' creûs d'oneûr !
Matrognârd.
C'est vrêy, coula.
Tâtî.
Et 'ne creûs... ci sèreût tôt m' boneûr !
Matrognârd.
N'a qu'a s' fé p'tit, et dire âmèn a totes lès messes.
Li ci qu' vout parvini, n' fât nin qu' monte so dès hèsses ;
3°5 Nèni : corne ine colowe, qu'i louke di s'acwati,
Qu'i loum'cinêye corne lèye ! c'est 1' mwèyin d' parvini.
Dès pièces et dès oneûrs li ci qu' vout prinde li vôye,
Deût aveûr li corèdje de fé 1' robète di crôye.
Po-z-ariver, crèyez-m', c'est 1' mèyeû dès mwèyins.
Tâtî.
310 A propos d' creûs d'oneûr, vola 'ne îdêye qui m' vint :
Dj'a stu, trinte ans à long, côper lès dj'vès, fé 1' bâbe,
As mwérts corne as vikants, savez, as Incurâbes
Et as Lolâs... N'a-dj' nin bin 1' dreût d'aveûr ine creûs ?
Matrognârd.
Li creûs dès travalyeûrs, et coula n' f rè nou pleû !
Tâtî.
?I5 Aute tchwè : on m'a fwèrci d'intrerèl gâr-civique ;
Et mi k'pagnèye, èdon, mi louma, po m' fé 'ne nique,
Côparâl, màgré mi, vint-cinq ans tôt a long.
Matrognârd.
V's ârez roté vosse part d'vins lès corotes, èdon ?
Tâtî.
Awè, min s ça n' fait rin ; dj' vôreû bin qu'on m' dèrisse
320 Si dj' n'a nin dreût a 'ne creûs po bons et longs sièrvices.
— 149 —
Matrognàrd.
Vos avez tos lès tites sur pol creùs d' vint -cinq ans !
Vou-dj' fé li d'mande? Dés' oùy a Rwè nos V présint'rans..
Tâtî.
Awè. Et d'mandez pôr, pusqui vos f'rez l'afaire,
Po qu' dji pôye dimorer côparâl onoraire !
Matrognàrd.
325 Tin, tin, c'est 'ne bone idèye ! coula s' fait bin sovint.
TÂri ( après avtc tûzé) .
Ah ! mins, dji rèflèchih... Halte la ! on monmint !
El gâr-civique, èdon, vât mis qu' dji r'qwîre on grade ;
Ça fait todi d' l'èfèt qwand on va-st-al parade,
Et ça n' f'rè nin de ma po-z-avu 1' creùs d'oneûr...
330 Surtout qu'on pout aler à bal de Gouverneur...
Matrognàrd.
Dji m' va-st-apotiker coula â pus abèye :
Tot-rade, li pèticion sèrè faite, èvoyêye
A palâs.
Tâtî.
Dihombrez-ve !
Matrognàrd.
Awè.
Tàtï.
Et po 1' leçon ?
Matrognàrd.
Dji r'vinrè tôt asteùre.
TÂTi.
Ni mâquez nin.
Matrognàrd.
Non, non.
Sinne XIII
TAtî
335 Pa ! come so dès rôlètes, vraimint tot-a-faît rote !
Qwand dj' tûze a tôt coula, mi tièsse divint tote sote !
Et, po bin dire li vrêye, i-n-a la d' qvvè s' troubler :
Ritche ! mutwèt consèlyer ! deùs' treûs fèyes décoré !
Avtni 'ne once di boneûr, i n'a rin qui n' si pôye.
34° Po-z-avu 1' creùs, s'i fât minme fé 1' robète di crôye,
È bin, djèl fié, parèt ! pol creûs qui n' f'reût-on nin ?
Awè, djif'rèl' robète et, s'on vout, dji f rè 1' tchin !
Air : Le Dieu des bonnes gens.
Ah ! po-z-aveûr li pâvion so m' capote,
Djèl pou bin dire, i n'a nn qui dji n' f'reû :
345 S'on 1' vout, dj' so prêt' a braîre : « Vive li calote ! »
Et, s'on a p'-tchî, dji braîrè : -< Vivent lès bleus ! »
Po parvini as oneûrs qui dji d'sîre,
Dj' candj'reû d' parti come on candje di mouss'mint ;
Ah ! po-z-aveûr li ruban al bot'nîre,
350 Mon Diu, qui n' f'reût-on nin ? {bis)
Ah ! s' dj'aveû mây li bot'nîre rodje gârnèye,
Et qui dj' sèreû Mossieû li Consèlyer,
As p'tits bordjeûs dj'âreû sogne de fé vèy
Ou' sont trop pô d' tchwè por mi lès salouwer.
355 Po-z-avu 1' creûs, dji n' rodjih nindèl dîre,
Dj' lêreù côper li pus bê deût d' mes mains ;
Ah ! po-z-ave.ûr li ruban al bot'nîre,
Mon Diu, qui n' f'reût-on nin ? (bis)
Sinne XIV
TÂTÎ, TONTON, LÈS VWÈSINS
Pkumî Vwèsin (tôt mostrant Tonton).
Hin, Tatî, qu'èle badène ?
- 151 -
Tonton.
I pinsèt qu' dji couyone !
Deûsinme Vwêsin.
,60 Nôna, mutwèt !
Tâtî (tôt s' rècrèstant).
C'est vrèy.
Tonton (tôt tapant /' gote).
N's avans 1' gros lot...
Treûsinme Vwèsin.
Al bone ?
OwATRINME VwÈSIN.
Lès cint mèyes ?
Tâti (totftr).
Awè, fré.
Prumï Vwèsin.
T'as dèl tchance !
TÂTÎ.
C'èst-ainsi !
Deûsinme Vwèsin.
T'as sùr'mint v'nou à monde po 1' djoû de bon vinr'di ?
Treûsinme Vwèsin.
Bin, t'ârès fait t' fortune sins trop' ti casser 1' tièsse !
Qwatrinme Vwèsin.
Coula... il a-st-avu pus d' boneùr qui d'adresse !
Prumî Vwèsin.
>5 I s' tap'reût d'vins on pus' qu'i vinreût foû !
Deûsinme Vwèsin.
C'est d' bon !
Et, qu' dj'arawe, ine saquî s' nèyereùt d'vins on rètchon !
Mins dji tel keû, sés-se, fré !
— 152 —
PrÛMÎ, TreÛSINME et Owatkinme VwÈSiNS [èssonne).
Et nos-autes tôt parèy !
Tâti [lot Vzî sinkant V gote).
È bin, s'ènn' èst-ainsi, ramouyans lès cint mèyes !
Treûsinme Vwèsin.
A 'ne si-faite ocàsion, tôt 1' monde è convinrè,
370 On pout, sins fé nou pleù, si mète so 1' houp'-di-guèt !
On Vwësin (a part, as autes vwèsins).
Air : de /'Artiste.
'L aveût sûr'mint 'ne ham'lète,
Qvvand â monde il a v'nou,
Ou bin mutwèt qu'i pwète
Sor lu 'ne cwède di pindou.
Lès Vwèsins (tos èssonne).
375
Al santé dès cint mèyes
Et di nosse ritche vwèsin !
Boutans foû saqwants d'mèys )
Di djôye et d' contint'mint ! i
l'ÂTÎ (a part, â public.)
I polèt fé 1' robète
Et dire tos leûs an'tchous.
Dji m' le côper 1' hanète,
Si 1' gros lot m'est kèyou.
TÂTÎ {haut, as vwèsins).
Al santé dès cint mèyes
Et di mes bons vwèsins !
Lès Vwèsins (tos èssonne).
Al santé dès cints mèyes
Et di nosse ritche vwèsin !
Boutans foû saqwants d mèvs |
Di djôye et d' contint mint ! \
- 153 —
On Vwèsin {,i part, as autes vwèsins)
11 a, fâl qu'on l'avowe,
Pus d' boneûr qu'ine brave djint,
f Lu qui sètchîve pol cowe
3QO Li diâle dispôy longtimps.
LÈS VwÈSlNS (tos èssontic).
Al santé des cinl mèyes
Et di nosse ritclie vwèsin !
Boutans fou saqwants d'mèys I
■ (6is)
Di djôye et d' contint 'mint ! ^
TÀÏÎ (a part, à public).
39; Di zels fâre qu' dji m' howe :
C'est dès trop p'titès djins !
Turtos sètchèt pol cowe
Li diàle dispôy longtimps.
Tâtî {haut, as î'wèsins). LÈS Vwesins (tos rssonne).
Al santé des cint mèyes Al santé dès cint mèyes
^Ow Lt di mes bons vwèsins ! Et di nosse ritche vwèsin !
Boutans foû saqwants d'mèys |
Di djoye et d' contint'mint ! (
AC II
Li sinnë riprésinte ine tchambe â prumîr ostèdje, avou on guéridon,
dès fauteûys et dès tchèyîres bourêyes. A fond, ine pwète qui done so
1' pas-d'-gré. Al hlintche main, ine finicsse qui done sol f owe ; al dreûte
main, in-ouh qui done divins 'ne aute tchambe. So 1' djîvâ, on grand
mureû.
Sinne I
tAtî, tonton
Tonton (tot-z-wtrant).
Qu'a v'nou fé Matrognârd ? Si sôler, mi sonne-t-i !
Avou totes ses manîres...
TAtî (stàré ctvins on fauteur, tôt fouinant on cigare).
Qu'a-t-i fait ? Qu'a-t-i dit ?
Tonton.
405 Pa ! m' fait 'ne déclaration, mi lome si binamèye,
Adon m' vout rabrèssî, la, â pîd dèl montêye !
( Ële va loukî al finièsse).
Tâtî {a part).
Bin, djèl pinséve, so mi-âme, co pus sûti qu' coula !
I n'a nou si laid ouh qui n' trouve todi s' maca,
Mins, s'il a dès îdèyes tôt loukant 'ne si-faîte djève,
410 11 est co pus sot qu' Mon qu' moussîve è l'èwe pol plêve !
Tonton.
I m' rindreût 1' djambe bin faîte, èdon sùr'mint, on s'-faît !
TÂTÎ.
Pa ! '1 est binâhe, paç' qui dj' vin dèl payî.
- 155 -
Tonton {tôt venant tôt près (T Tâti).
S'i v' plaît ?
Qui racontez- ve ?
Tâti.
Djans, djans, ni v'nez nin dèdja braire
Et hèrer vosse narène d'vins mes p'titès affaires !
Tonton.
415 Qu'ave payi ?
Tàtî.
Dj' l'a payi, paç' qu'i m' done dès leçons.
Tonton (èsioumakêye).
I v's a plait de fé chai, a l'ostèdje, on salon ;
V's avez bodji l'èssègne et sèré vosse botique ;
Vos avez k'hustiné totes vos vèyès pratiques;
Asteûre, c'est dès leçons! Pièrdez-v' li tièsse, dihez?
1420 Dès leçons !... poqwè fé?...
TÂTi.
Po-z-aprinde a parler
È français, come lès ritches !
Tonton.
Po ç' côp chai, ti t' troùbèles !
TÂTI.
Dj'a d'dja pris on leçon.
Tonton.
Bin, bin; vola ine bêle !
TÂTi.
Dj'ènnè se dèdja long, et dji v's èl va prover :
Vos alez fé dès oùys come saint Djile l'èwaré.
1-25 Via vos, qu'èstez-ve ?
Tonton.
Ine feume.
- i56 -
TÂTi.
Awè, miiis 'ne feume, qwè est-ce?
( Tonton haussih ses spales).
TÂTi.
Bin, 'ne feume est « finmèlin », tôt fî parèye qu'ine bièsse.
Tonton.
Oho ! Et vos don ?
TÂTi.
Mi, c'est 'ne auteafaîre, dji so
Masculin, corne on tchin.
Tonton.
Vos ? vos estez fin sot !
Tâtî.
Et twè 'ne âgne !
Tonton.
Awè, fré, nos magnans st-à minme batcb.
430 Sés-se bin qwè? ti radotes, t'as-st-oyou braire ine vatche
Et ti n' ses d'vins que stâ.
TÂTÎ.
Dji v's aprindrè corne mi.
Tonton.
Dji n' djèrèye nin, dji djâse corne nosse mère m'a-st-apris.
Vos v' marihez d'èssègne, dji n' divin nin co sote.
Tâtî {a part).
Ele mi va fé tot-rade potchi foû d' mes clicotes !
Tonton.
Air : Galant avec les dames.
4.35 Dji se fwért bin qui d'vins li p'tit peûpe oûy,
On vout parèle suvint çou qu'on n'est nin ;
C'est dèl poûssîre qu'on tape divins lès oûys,
Po-z-aveûgler et tromper l's ènocints.
157
Dji le 1' francès po lès p'tités grigwèses
44" Oui rodjihèl qwand 'le djâsèt nosse d jargon.
Mms mi, ilj* su fîre di m' poleûr dire lîdjwèse !
Ossu, jamây dji n' rinôyerè 1' walon ! (fa's)
Tâtî.
Enocinne d'âs bèguènes ! lès ritches djâsèt français;
C'est bon d'vins lès rouwales qu'on d'vise èco 1' patwès.
Tonton.
445 Nos veûs-se djâser français, mi, ine pauve ricôp'rèsse,
Et twè, on p'tit bàrbî ? .. T'es sot !
TÂTi.
Dji Prè-t-a m' tièsse :
Dji vou qu'on djâse français, et 1' bazar va candjî !
Dji so ritche, èdon, soûr ? i m' plait dèl fé vèyî !
Asteùre, dji vou qu'on qwîre ine bêle et bone sièrvante,
450 Nin d'avâr-chal, savez ! dji vou ine raons savante,
Oui n' sèpe nin qui 1' vèssa, qui 1' pouna.
Tonton.
Save bin qwè ?..
E bin ! vos m' pelez 1' vinte av<>u ou coûté d' bwès.
Avou tos vos grands airs, on v' tap'rè-t-al narène,
Qui, qwand vos fîz 1' bârbî è pwèce di mon Catrène,
455 Vos n' vis k'hinîz nin tant.
Tâtî.
Tôt doùs, savez, ma sœur !...
Aprindez qui dj' n'a mây situ qu' ârtisse cwèfeùr.
Tonton.
Ârtisse qui fève li bâbe po qwate houlêyès çanses,
Et qu' '1 âreût bin falou qu'on nos payasse d'avance !
Tâtî.
Loukans çou qu' nos èstans et nin çou qu'on a stu.
- 158 -
Tonton.
460 Va, c'est todi 1' minme diàle, cotne dit 1' martchand d' bon Diu.
Loukîz' a vos di v' piède et de cori lès vôyes !
TÂTÎ.
Ci n'est rin : v' ra na«'rez çou qn' dji tap'rè-t-èvôye.
Tonton.
Aléz-î pus p'tit'mint, ça vârè bêcôp mis.
Li ci qui court trop reûd, risquêye di s' trèbouhî.
465 Cint mèyes francs, ç' n'est nin 1' diâle.
TÂTÎ.
Et s' dj'aveù deûs cints mèyes?
Tonton.
Si ?... Avou « si » on met' Paris divins 'ne botèye.
TÂTÎ.
Si dj' lès aveu portant ?
Tonton
Et si 1' cîr touméve don,
Qui totes lès àlouwètes sèrit prises ?
TÂTÎ.
Bon, bon, bon.
Mi, dji wadje dèls avu. Riyez, vos polez rire !
Tonton.
470 Adon, ça v's atoum'rè bin sur dèl bane de cîr ?
Tàtî.
Ni v's itnbarassez nin d' vvice qui coula vinrè,
C'èst-ine saqwè por mi, c'est mi p'tit s'crèt-mawèt.
Mins, qwand dj'n'âreû qu' cint mèyes, est-ce ine raison, pinsez-ve,
Po qui dj' continowe oûy a trimer corne dji fève ?
— 159 -
Tonton.
47; Sins-pasyince! rawârdez qui n's âvanse lès aidants,
Sins alouwer, al voie, çou qu'on a-st-è ridant !
Tâtî.
Et so 1' timps qu' l'avône crèh, i-n-a li dj'vâ qui crîve !
Tonton.
Alez, v' n'avez noie misse !
{A part.)
Il est su... ou èl ffve.
Tâtî.
C'est qu' dji v' va dire, dji n' deù nin cover so mes oùs :
480 Dji m' va-st-èsse décoré di chai a deûs' treûs djoûs,
Et 1' ci qu'est décoré, vos comprindez, bâcèle,
I fàt qu'i sûse si rang.
Tonton (a part).
Dj'a lès pinses qui s' troûbèle.
Tâtî.
Come ritchâ, dji sèrè-t-élècteûr djènèrâl ;
Pwis dj' sâyerè dé div'ni consèlyer comunâl.
Tonton.
485 Vos ?
TÂTÎ
Mi ! Dj' sèrè-t-inst\vit.
Tonton.
Mins, avocat sins case
Et ploum'tî sins papî, à Consèy fât qu'on djàse.
Tâtî.
C'èst-a dire ! Djâse qui vout, 'nn' a qui n' dihèt mây rin,
Et, po fé boke cosowe, fât-i èsse si malin ?
Dji mètre m' deût è m' boke, 'nn'a la qui fèt parèy,
490 Di sogne de ma parler. Lèyîz-m' fé, v's alez vèy.
— iôo —
TONTON {tôt H tournant lès rins).
Vos parvinrez, Tâtî : vos avez dès gros gngnos...
[Tôt riv'nant acVlé lu.)
À Consèy, n-a-t-assez dès pèriquîs sins vos.
TAtî
Ou'èst-ce qui ça fait ? louke don ! dj'agrandihrè 1' potêye.
Tonton {a part).
Qwand dj' Pô djâser ainsi, al bone i m'èstènêye.
Tâtî.
405 Asteûre, di vosse costé, i v' fàrè gâyloter,
Pace qui, qwand v' serez 1' soûr... di Mossieù 1' Consèlyer...
Tonton [a Tàtî, qui rèy et s1 frote lès mains tôt binâhe).
Dji mètre cou qu'i fàt po raviser lès ritches :
Dji f'rè dès bès capouls, tôt corne lès tchins canitches ;
Dji mètre de bê blanc po bin catchî ni' laîde pê ;
500 De bê rodje so mes tchifes et on fàs cou... on bê,
Qu'on pôye dire qui dj'a onk qu'est corne li bàtch d'Ougrêye,
Et, qwand dj' sèrè-t-ainsi, bin pondowe, bin flotch'têye,
N's îrans-st-èssonne. .. a Guèl !
TÂTi {potchant foû di s' fauteur, lot mâva).
Hoùtez on tôt p'tit pô :
Vos f rez cou qu' dji v' f'rè fé, et coula 1' pôce â haut,
505 Tôt corne lès creûs d' Vervî !
Tonton {a part).
Dji creû qu'il est pètoye.
Tâtî
Aprindez don qu' c'est 1' mode qui 1' coq tchante divant 1' poye !
Air : La Pipe de Tabac.
Lès grandeurs, c'est totès sot'rèyes
Qui fèt rik'nohe lès parvinous.
N' roûvians nin, mâgré nos cint mèyes,
510 Qui 1' misère nos a porsûvou. {bis)
Vos polez fé d' vos pîds, d' vosse tièsse,
Vos n' serez mây qu'on pèriquî :
On mârticot est todi 'ne bièsse,
Qwèqu'a moncheû i seûye moussî ! (bis)
TÂTÎ (a part).
515 Dji creû qu'èle pied' li tièsse...
Tonton (a part).
Dj'a sogne qu'i n' divinse sot..
Ci sèreût 'ne aute tridinne qui d'atraper 1' gros lot.
Dji m' va, à pus abèye, priyî 1' grand saint-z-Antône;
Po qu'i sâye di m' sètchî foû d' mes novèlès pônes.
(Tôt s1 ravisant.)
Nôna, i vât co mis qu' dji vâye a Tchîvrimont...
(A Tàtî.)
520 Dji m' va-st-a Tchîvrimont... dj'a promètou 1' vôye...
Tàtî.
Bon,
Mins moussîz-ve corne i fât.
Ine vwès (sol montêyé).
Tâtî!...
Tonton.
On vint de braire
Lâvâ !
Tâtî (so l' pas d1 gré).
Qui est la ?
t. 48, f. 11.
— i6a -
Ll VWÈSi
Mi !
Tonton {tôt loukant sol montêye).
C'est 1' sièrvante de notaire.
Tâtî.
Oho ! montez, montez !
Sinne II
TÂTÎ, TONTON, MARÈYE
Makèye {al pwète).
Bondjou, mes djins.
Tonton.
Intrez.
Tâtî {tôt riyant) .
N-a saint Pire qu'a lès clés.
Marèye.
Dji v' vin compluminter,
S2 S Tos deûs, de fond di m' cour, po vosse gros lot d' cint mèyes.
Ça m'a fait on plaîsîr !
Tâtî.
A ! po ç' côp la, Marèye,
Nos t'nans 1' bon Diu po 1' pîd !
Tonton .
On a 1' tièsse fou dès strins.
Marèye.
Vo-v'-la horé.
Tonton {a part).
Porveû-ce qui ça n' toûne nin a tchin.
{A Marèye.)
Dji deû-t-aler 'ne sawice, i fât qu' dji v' qwite, vwèsène ;
530 Dji v' va lèyî èssonne taper 'ne pitite copène
Dismètant qu' dji r'vinrè... Disqu'a tot-rade!
- i63 -
Marèye.
Awè.
Tâtî [ii part a s' soûr).
Fez-v' gâye, savez, moussîz-v' so vosse pus fin filet.
Sinne III
TÂTÎ, MARÈYE
Marèye.
Li mohone est tote seule, i n' fât nin qu' dji vih'nêye;
Dj'a sogne qu'on n' vinse soner; c'est qu' dji sèreù quèr'lêye
S'on saveût qu' dj'a qwité.
(Tot-z-alant al fitrièsse.)
Dji m' va mète chai, loukîz :
Di ç' manire la dj' veûrè s'i n' vint nin ine saqui.
{Tôt lonkant è tére et tôt fyomvant aj'ou V cwène di s' vantrin.)
Tant qu' nos èstans tôt seûs, n-a 'ne saqwè qu' fât qu' dji v' dèye.
Dji v' plaî bin, m'avez-v' dit co traze et co traze fèyes...
Oûy èco, vos d'mandîz qu' dji m' mariasse avou vos...
Tâtî [a part, sitàré è s1 fauteûy).
540 Dji l'ètind v'ni, cisse-lale, avou ses gros sabots.
Marèye.
E bin... dj'a réfléchi...
Tâtî.
 !
Marèye.
Dji so d' voste îdêye.
Tâtî.
Quéle îdêye ?
Marèye.
Di nos mète divins 1' grande confrêrèye.
Oho!
Awè.
— 164 —
TÂTÎ.
Marèye.
TÂTÎ.
Aha!
(A part. )
Çou qu' c'est qu' lès causes èdon ! •
Ele rivint d'dja sol crosse corne on gorê-mohon.
Marèye.
545 Dès djins, corne ine saquî. Prît on foû bon manèdje,
Et dj' creû qu'a nos marier i-n-a tôt avintèdje.
TÂTÎ.
Pinsez-ve ?
Marèye.
Dj' faî pus, djèl di.
TÂTÎ (a part).
Quéle vèrdjale, lès aidants !
Marèye.
Asteûre... qui v' sonne-t-i don ?
TÂTÎ.
Dji n' sonne nin, dj' rètche tôt blanc.
(A pari.)
S'èlle aveût l'éritèdje ! mins sins coula... 'ne sièrvante !...
(7 fait passer s1 deût dizos s' narène.)
Marèye (a part).
550 Ritoûn'reût-i casaque ?...
TÂTÎ (après avu tûzé).
A propos... vosse matante ?
— r6s —
Marèye.
À ! dji n' se todi rin.
TAtî.
Oho ! bin, save bin qwè?
Po nosse marièdje, èdon, bin... dji rèflèchihrè.
N'a todi rin qui broûle !
Marèye.
Bin, v's estez on drôle d'orne !
TAtî {a part).
Qwand dj'èsteù tchèrdji d'çanses, tôt corne on crapaud d' plomes,
555 Ele n'aléve nin si reùd !
(A Marèye.)
Ine feume, ç' n'est nin on dj'vâ :
On nèl sâreùt nin r'vinde qwand on s'ènnè trouve ma.
{Marèye, tote pèneùse, va louki al finièsse. )
TAtî {a part).
Po djouwer on s'-fait djeù, dji r'boute; sins èsse avare,
On a co p'-tchî 'ne feume ritche qu'ine tchimihe plinte di tchâr.
S'èle n'a nin l'éritèdje, èle pout filer s' coton ;
560 Dès oùhès corne coula, ènn' a è tote saison.
Marèye (loukant èl rowe).
Qui vola ! . . . Mèssèdjî !
Ine vwèS (èl rowe).
Dj'aléve passer sins v' vèy.
Marèye.
Ravvàrdez, dji m' va d'hinde.
Li vwès.
Nôna, dimorez, m' fèye ;
Dj'a trop hâsse po 1' moumint ; tôt asteûre dji r'pass'rè ;
Adon, tant qu' vos vôrez, avou vos dji d'vis'rè.
- 166 -
Marève.
565 Et m' matante ?
Li vwès.
Vosse matante? O ! vos 'un' alez èsse qwite !
Marève.
Vos badinez, sins fâte ?
Li vwès.
Nôna, elle a stu vite !
Disqu'â r'passer !
Marèye {vinant so H devant dèl sinne tôt plorant et tôt s' hapant
pol tièsse).
Mon Diu !
Tâti {tôt v'nant ad1 lé lèye).
Qu'est-ce qu'i-n-a? qui dit-st-i ?
Marèye.
C'est m' matante!...
TÂTi.
L' cisse qu'est ritche ?...
Marèye (tôt ploranf).
Awè. Ele va mori !
Tâtî (èivare).
Mori !
(A part).
Coyans nos peûres, èle sont maweûres.
(Haut.)
Marèye,
^70 V°s qu'dj'inme corne mes deûs oùys, vospo quîdj'donreù m'vèye,
Ni plorez nin, savez, ou v' m'alez crever 1' cour.
Prindez corèdje, Marèye, n'avez-v' nin tôt mi-amoûr ?
Tinez, po v' conzoler dèl piète di vosse parinte,
Dji nos vou bin marier. Nos vik'rans so nos rintes
- i67 -
575 Et n's ârans bon èssonne : on s' can'dôz'rè tôt 1' timps,
D'à matin disqu'al nut', d'al nut' disqu'à matin.
Marèye.
A ! vos bonès paroles m'ont rindou de corèdje !
Pusqui... vos m'inmez tant...
TÂTi (a part).
Lèy... avou l'éritèdje!
{Haut.)
Djans, bouhans 1' martchi djns et s' nos marians tôt dreût!
Markyk.
580 Owand vos vôrez, coula.
Tâti.
Li pus vite, c'est 1' mèyeû.
Marèye.
Si vos m'avîz r'bouté, dji n' rodjih nin dèl dire,
Dj'àreû sur fait ine lanwe... Awè, ç' n'est nin po rire,
Dji n' sondjîve pus qu'a vos !
(A part.)
Dispôy qu'il a 1' gros lot.
Tâtî.
Mi, nut' et djoû, Marèye, èl (ièsse dji n'aveû qu' vos,
585 Vos, et vosse pauve matante, qu'a mutwèt rindou l'âme
Asteùre !
{A part.)
S'i plait-st-a Diu !...
{A Marèye, tôt faut lès qivances de plorer.)
Dji n' pou rat'ni mes lames...
(A part.)
Di djôye de ramasser èco 'ne fèye cint mèyes francs !
Marèye.
Vos avez ongbon cour, vos 1' mostrez tôt plorant.
Tâtî.
Mi cour n'est nin d'à meune.
Marèye.
Mi, c'est tôt fi parèy.
Tâtî.
590 Qui dj'ârè bon sol tére, avou mi p'tite Marèye !
Marèye;
Co 'ne douce parole, alez.
TÂTÎ (a part).
Dèl lame !
(A Marèye, tôt V prindant devins ses brcs' .)
Mamèye !
Marèye.
Marné !
TÂTÎ.
Si v' savîz corne dji v's inme !
Marèye.
Et mi don, mi !
TÂTÎ.
Soûr !
Marèye.
Fré!
( Tôt loukant èl rowe. )
îy don ! vola 'ne saqui !
Tâtî .
Fàt s' qwiter ? O !
Marèye (tôt d'tiattt /' main a Tâtî).
À r'vèy !
— TÔÇ —
Tàtî {tot-z-àbrèssant Marèye).
À r'vèy, savez, m' trésor !
Marèye {tot-z-abrèssant Tàtî).
E ! m' binamé cint mèyes !
Sinne IV
TÀTÎ
Ritche di deùs cints mèy.es francs! dj'îrè d'mander à Rwè
S'i m' vout vinde si palâs !
(I s' met' a haïïler.)
îy ! îy ! îy ! sâbe di bwès !
Saint Matî !... quéle awous' è meus d' djulèt' ! Tôt 1' minme,
Fàt aveùr de boneûr ! fât creùre qui 1' bon Diu m'inme !
Air : Au Clair de la Lune.
Fât aveûr, ma frique,
On boneûr di dj'vâ,
Di simpe feu d' pèriques,
Po div'ni ritchâ !
Avnu ses ritchèsses,
Tâtî 1' pèriquî,
Po ç' côp la va-t-èsse
L' pirou de qwârtî !
Pa ! djèl creù bin ! di qwè? avou deùs cints mèyes francs?
Bin ! vola qu' c'èst-apreume qu'i m' fârè t'ni on rang!
Çou qui presse li pus fwért, po 1' moumint, c'est 1' sièrvante;
» I m' fâreùt ine bêle djône et qui fourisse av'nante;
Mins qui v'nasse d'al campagne, d'on viyèdje assez Ion,
Po qu'èle n'avasse wangnî; â sièrvice, nou tchèvron.
Ainsi dj' l'âreù tote frisse po 1' drèssî a m' manîre.
Mins va-se mèl trouve, parèt ! ç' n'est nin assez dèl dire.
TÀTÎ, NONARD
Nonârd {tôt venant prinde Tàti pol main).
615 Bondjou, savez, monnonke ! Proféciyat', savez !
Dj'a corou tote H vôye po v'ni v' compluminter.
Qwand c'est qui dj'a-st-apris qui v's avîz lès cint mèyes,
Dj'a stu si binâhe de ! Vos n' v'è f'rîz noie îdêye !
Dji v' lès keû mis qu'a mi !
Tâtî {a part),
Fât assoti d' boûrder !
{Haut. )
620 Tin ! Estez-v'raviké? Dji v' pinse mvvért, ètèré ;
Dji v's a fait soner 'ne transe ! N-a treûs ans d' peurs dîmègnes
Qu'on n' vis avasse vèyou !
Nonârd {a part).
L' vî pindârd, qu'il est strègne !
{Haut.)
Si dj' n'a nin v'nou, monnonke, boutez, dji n'è pou rin :
Tos lès canâls dèl Vèye, corne vos 1' savez, sont plins.
62; P° r'wangnî 1' timps pièrdou, nos ovrans so nos fwèces;
Nos trîmans nut' et djoû, si tél'mint qu' coula presse !
TÀTÎ.
V n'avîz qu'a d'morer la ! A-t-on jamày vèyou !
Nonârd.
Monnonke, dj'inme tant di v' vèy !
TÂTÎ.
Vos estez trop marlou !
Aprindez on p'tit pô qui, mi, dji n' so nin 1' Vèye,
630 P° m' lèyi, d' tos vos-autes, mète dès pouces è l'orèye
Et m' fé creûre qui lès poyes pounèt so lès boulions !
Mins dj'aaute tchwè a v' dire...
— 171 —
Nonârd (tôt rivant).
Si c'èst-ine saqwè d' bon...
Tâtî.
Dp v' vou dire qu'a mâle-vât vos d'bitez vos fâstrèyes :
Dji m' va marier.
Nonârd- (èzvare).
Marier ! . . . Vos ?. . . Vos f'rîz 'ne crâne bièstrèye ;
635 Prinde ine feume ! a voste adje !... Vos badinez, èdon ?
Pa ! c'èst-ine foye di route, coula, po Robièmont !
Tâtî.
Qu'est-ce qui ça fait si dj' moùr ? Alez, sèyîz tranquile:
Po ramasser çou qu' dj'a, dj'ârè 'ne pitite famile.
Nonârd.
N' fez nin coula !
Tâtî.
Dji v's ô, avou vos gros sabots !
640 Qwand on ouveûre pol Vèye, on d'vint trop fin matchot ;
Râlez d'vins vos canâls djouwer as rèspounètes !
Alez, Nonârd, dj'inme mis vos talons qu' vos bètchètes !
Nonârd.
Vos avez twért, monnonke, di m'ârgouwer ainsi :
Divins tôt 1' parintèdje, nin onk ni v's inme corne mi.
645 V's estez mâlaîdùle oùy, dji r'vinrè-t-ine aute fèye,
Et vos m' riçûrez mis... À r'vèy, monnonke !
TÂTÎ.
 r'vèy.
Nonârd {tôt ratoûrnant).
Monnonke ! corne vo-v'-la ritche, loukîz de n' nin m' roùvî.
TÂTÎ.
Si dj' trouve mây ine cahote, dji v's èvôyerè 1' papî.
Sinne VI
Asteûre qui vo-m'-la ritche, i m' vinront turtos vèy.
650 Qu'i v'nèsse ! dji lès rawâde, i m' divèt turtos 'ne bèye.
Que parintèdje ! Loukiz, 1' nèveû nètieû d' canâls,
Et mi, s' monnonke, mutwèt consèlyer comunâl !
L' ci qu'a dès pauves parints, co jamây ni s'è vante;
Mins, po in-ome an place, c'èst-ine afaire djinnante.
655 On dit qu'ai Maison-d'-Vèye on sètche tos so s' molin,
Qu'après, on tûze as autes... qwand on nèl roùvêye nin.
È bin, v'ia çou qu' dji f'rè, ci sèrè 1' pus abèye :
Dji lî f'rè d'ner 'ne aute pièce qwand dj' sèrè-t-â Consèy.
Djètrou (d'â-d'foù)
Dès ramons !
Pènèye (d'à-cTfoû).
Dès plates, cwîs et loces !
Djètrou (d'à-d'foù).
Dès ramons !
Pènèye {dW-d'foù).
66o Plates, dès cwîs, dès loces !
TÂTi {tôt loukani al finies se).
îy ! que bê p'tit poyon !
Vola çou qu'i m' fâreût ! S'èlle èsteût bin moussêye,
On n' troùv'reût nin 'ne si-faîte, dji creù, tôt avâ 1' vèye.
[A Djètrou, tôt P assénant.)
Hè !... f'nez in peu !...
Pènèye (d'â-d'foû).
Mi?
TÂTÎ.
Non, la celle qu'a des balais.
— 173 —
(A part.)
Si dj' poléve l'ègadjî !
(A Djètrou.)
Tapez la vote paquet
665 ' Et s' montez ad'lé moi.
{A part, tôt riv'nant sol sinne.)
Ele m'îreût a l'îdêye !
Et, pôr qui lès âgneùses ni sont nin trop sûtèyes,
Dji m' pôreû âhêyemint fé passer po 'ne saqwè :
D'vins 1' payis dès aveûles, dit-st-on, lès bwègnes sont rwès.
Sinne VII
TÂTÎ, DJÈTROU, 'PÈNÊYE
Djètrou (sol montêyè).
Wice èstoz-ve, hèy ?.. .
TÂTi (so V pas-d1 gré).
Ici ! Montez, belle turturelle !
Djètrou (tot-z-intrant).
670 Diè-wâde, maîsse !
Pènèye (tot-z-intrant).
Nosse monsieû !
Tâtî (a Pènêye).
Je n'ai-t-appelé qu'elle.
Pènêye.
Nos n' djons mày onk sins l'aute.
Djètrou (tôt riyant).
Djo so s' soûr.
Pènêye (tôt riyant).
Djo so s' fré.
- 174 —
Tâtî (a Pènêye).
Bin, qu'ai-ju d' keûre? ç' n'est qu'elle qu'ici j'ai-t-appelé.
Enfin, peu qu'en importe !
(A Djètrou.)
Voici don pourquoi est-ce :
I m' faudrait une servante qu'aurait de la jeunesse ;
67; Si vous 1' voulez def'nir, je n' vous dis qu'une raison :
C'est qu' vous serez-t-ici, dans l'eau, comme un poisson ;
Habillée comme qu'il faut, vous auriez peu d'ouvrache,
Et vous guingn'rez par mois vingt'-cinq' francs pour vote gâche.
Djktrou (après aveûr tûzé).
Djo n' dumand'reû nin mis, mins adon, m' fré, qu' f'reût-i ?
TÂTÎ.
680 I f'rè çu-ce qu'i poudré ; je pal' de vous, pas d' lui.
Djètrou {loiikant Pènêye tôt riyant).
Nos n' djons mây onk sins l'aute.
Pènève.
Mu v'ioz-ve po domestique ?
Dj' vou bin d'mani vouci, ca vos m'aloz.
TAtî (a part, sa ftimps qu1 Djètrou et Pènêye fyàsèt tôt bas èssonne).
Ma frique !
Li ci qu'a dèl fortune deût 'ne gote fé dès hâhâs ;
D'abord, c'èst-âs dèpanses qu'on rik'noh lès ritchâs.
(A Pènêye).
68ç Dites, vieux... Je vous prendra; mins d'avance faut s'entente :
La servant' me serv'ra, vous serv'rez la servante.
Pènêye.
Bon, nosse monsieû ; mins 1' gadje ?
Tâtî.
J' vous donne... trente francs tout blancs.
— 175 -
DjÈTROU.
Et k'bin du d'né-diè ?
Tâtî.
A chascun j' donne cinq' francs.
Pènéye.
Et po nosse novèle an ?
Tâtî.
J' vous donne encore une pièce.
Djètrou.
6qo Po nosse Saint-Nicolêy ?
Pènkye (a part a Djètrou).
Djètrou, n' roûvioz rin, sés-se.
Tâtî (après aveûr tùzé).
Eh bien, encore une pièce !
Pènéye.
Owand ç' sèrè-t-on djama ?
Djètrou.
Et qwand ç' sèrè nosse fièsse ?
Tâtî.
Eh bien, tu n-en rirai.
Djètrou {a Pènéye).
V' lèyoz-ve adîre ?
Pênêye.
Et vos ?
Djètrou.
S' vos v'ioz, dj' vou bin... Voloz-ve ?
Pènkye.
Dj' vou bin, s' vos v'ioz, Djètrou. N' halkinons nin : d'manoz-ve ?
- 176 -
DjÈTROU.
Bin... oyi, djons, èn'do ?
Pènêye.
Por mi, djo so contint.
Djètrou (a part a Pènêye).
Gây moussi, pô d' tchwè fé, èco wangni d' l'ârdjint !
Pènêye {a Tâtî).
V nos âroz.
Tâtî (tôt lonkant Pènêye, adon Djètrou).
Bon. Maint'nant, comment est-ce qu'on vous lomme?
Pènêye.
Djàque Pènêye.
Djètrou.
Mi, Djètrou.
Tâtî {tôt fant 'ne hègne).
Quels laids noms d' femme et d'homme !
Faudra bien qui j' vous mette in peu des plus beaux noms,
700 Comme on donne tout partout dans les riches maisons.
Vous, je vous lom'ra... Jean, et vous... Adèlaïte.
Ça, c'est plus comme qu'il faut que les noms que vous dites.
Pènêye.
Noumoz-nos come vos v'ioz.
Djètrou.
C'est toudi bon, monsieû.
Pènêye.
Nos n' waîtons nin d' si près.
Djètrou.
V compurdoz qu' po l's âd'neûs
705 L' no n' fait rin a l'afaîre.
— 177 —
TAtî.
C'est çu qu' vous trompe, ma file :
L' nom fait tout ; qui dit qu' non, ci n'est qu'in imbincile.
Pènêye.
C'a djoûr-èt-mây sitou : oyi, c'est 1' no qu' fait tôt.
DjÈTROU.
Ine sôr, c'est l'aute por nos ; noumoz-nos corne vos v'ioz,
Do moumint qu' ça v' deùt plaire.
Tâtî.
Maint'nant, plus tant d' messaches !
'io Vous allez au plus vite ôter vos vieux camaches
Pour remett' des plus beaux. I faut et' bien mètu,
Car vousn'èt' pas ici, sav'-vous, chez 1' premier f'nu :
J'ai-t-une maison d' campagne et je vais-t-à Ostente
Avec tout mon mènache : domestique et servante,
'15 Pace que, vous comprendez, une fois que c'est l'été,
Les ceûs' qui rest' en ville, ce sont des halcotiers.
Pènkye.
Et vos, vos n' l'èstoz nin...
Djètrou {tôt s'assiant so lne tchèyîre et r'potchant e haut).
Djol creû bin ; waîtoz 'ne gote.
Pènèyf. (tôt fant paré v).
On veut bin qu' vos n' trimpoz nin vosse crosse èl horote.
Tâtî.
Je vais vous habiller comme vous n'avez plus vu ;
'20 Qu'est-i sûr qui, vous-minmes, vous n' vous r'connaîtrez plus.
Djètrou.
C'èst-ainsi, nosse monsieù ; moussoz-nos corne i v' sonne.
Pènèyk.
On dit d'vins nosse viyadje quu l'abit n' fait nin 1' monne.
t. 48, f. 12
- i78 -
TAtî.
Moi, j' vous dis qu' c'est 1' belle plume qui fait le beau z-oiseau.
DjÈTROU.
C'est 1' rlokèt qui r'faît tôt; vos 1' p'ioz co dire on côp,
725 Quu 1' belle plume fait 1' z-oiseau.
TÂTÎ (tôt tapant on p'titcôp cPoûy a Djètrou).
Moi, j' suis cinlibataire...
(A Djètrou, qui louke pus avou s' boke qtûavou ses oûys).
Oui, oui... et riche!... fort riche!... tout près de millionnaire !
Pènkye (èwaré).
Est-i possibe !
Djètrou (èwarêye).
Èn'do !
TÂTÎ.
Oui, oui, èt; comme on m' voit,
Je vais-t-aller demain manger avec le Roi.
[A part.
Dj'a minti, mins ç' n'est rin.
Pènêye.
Vos 1' kinohoz sins fâte ?
TÂTÎ.
730 Ah ! vous comprendez bien qui nous somm' camarâtes.
Djètrou.
Vint-i vouci ?
TÂTÎ.
J' crois bien. Maint'nant, vous comprendez
Qu'in homme qu'est comme je suis, qu'il faut qu' soiye respecté.
Sans faire des mirlifliches, je vais bientôt vous dire
Comment est-ce que, tous deux, vous devez vous conduire :
— 179 —
Air des Bibelots du Diable.
TÂTÎ (a Djètrou et a Pènêye).
735 D'abord, une chose que vous d'vez
Bien vous mett' dans la tête,
Djètrou et Pènêye (onk a faute).
D'abord, one saqwè qu' vos f roz
Po rinde monsieû ètêt',
TÂTÎ (a Djètrou et a Pènêye).
C'est de n' jamais oublier,
74° Quand près de moi vous viendrez,
De m' toujours lommer,
Quand vous me pal'rez,
Monsieur ou bien not' maîte.
Djètrou et Pènêye (onk a l'aute).
C'est quu mây vos n' roûvihroz,
745 Qwand ad'lé lu vos îroz,
Qu' toudi vos 1' loum'roz,
Quand vos lî djâs'roz,
Monsieû ou bin not' maîte.
TÂTÎ (a Djètrou et a Pènêye).
Faut aussi palier français,
Ca 1' wallon, c'est trop drôle.
Djètrou et Pènêye (a Tâti).
Po 1' français, ac'sègnîz-1' nos,
Su 1' walon est si drôle.
TÂTÎ (a Djètrou et a Pènêye).
Mins, comme déjà j' vous connais,
Si un d' vous pallait français,
'^5 Éh bien, je waj'rais,
Que bien sûr ce s'rait
Comme les vaches espagnoles !
Djètrou et Pènêye (a Tâtî).
O ! vos n' nos k'nohoz nin co :
Nos djâs'rons bin rade corne vos.
760 S' vos nos apurdoz,
Ouu ç' seûye — su vos p'ioz —
Mis qu' lès vatches espagnoles !
AC III
Minme pièce qu'à deùsinme ac'
Sinne I
PÈNÈYE, DJÈTROU
Djètrou {mousséye corne lès noûrices d'asteûre, avou V bonikèt
garni d' rofyes rubans qui pindèt disqu'al tere).
Pènèye, kumint m' trovoz-ve avou mes bês camadjes ?
Pênèye (moussi corne les domestiques di ritchès mohones, avou
/' roS}e corsulèt, li blanc vantrin a g/etcù, li neûr pantalon, lès
blankès tchâsses, etc.).
Djo trouve qu'on n' direût dja 1' cisse qui wàrdéve lès vatches
765 D'vant do vinde dès ramons.
Djètrou.
Èn'do ?
Pènèye.
Et mi, so-dj' bè,
Djètrou ?
Djètrou.
Oyi, t'es gày po on hièrdi d' pourçès !
On n' dîreùt dja 1' martchand du plates, d' cwîs et d' loces.
Pènèye.
Tôt corne djo veù l'afaîre, djo so moussi a t' gos' ?.
Djètrou.
Twè ? t' ravises on d'guîsé !...
182
Pènèye.
Et twè, quu ravises-tu
770 Avou tes làdjès nàles, si longues qu'on foie dussus ?
Djètrou.
Ay, pus longues sont lès nàles et pus ritches sont lès maîsses,
Dit 1' vi. Mins twè, Pènêye !
Pènèye.
I vât co mis qu'on s' taîsse.
Djètrou (tôt vivant).
Waîte as dindons, valet, avou t' rodje côrsilèt !
Pènèye.
C'èst-apreume twè, sins fàte, avou tes rodjes flokèts !
Djètrou {tôt riyant).
77c Abiyîs corne çouci, nos èstons-st-one bêle cope
Po-z-aler soper foù !
Pènèye.
Nu badinons nin trop' ;
N' serons fwèrt bin vouci.
Djètrou.
Qwand t' magn'rès, qu' dirès-se por ?
Pènèye.
Djo vou dire quu n' serons bin ci po fé l'amor.
Djètrou [tôt riyant).
N' djàsoz nin d' fé l'amor qwand v' n'avoz rin è vinte.
Pènèye.
7X0 Ây ! on magn'rè sins làte ?
Djètrou.
S'i fât co 'ne gote ratinde,
Mu vinte plaqu'rè-t-às rins. Quu 1' diàle qwand magn'rè-t-on ?
Djol vôreû bin sèpeûr.
- i83 -
Pènèye (tôt Valant asppyi al finièsse).
1 n' djâse mây du magn'hon.
Djètrou {a part).
' S'i n' djâse mây du magn'hon, i djâse d'autès afaîres !
Dj'a lès pinses qu'i sét bin stronner 1' poye sins 1! fé braire ;
7X5 Mins c'est dès p'tits mèssèdjes qvi'on n' dit nin àsgalonts.
I n' fàt nin qu' sèpèsse tôt, i sèrît trop savonts.
Djo n' so nin a k'taper... Su dj' H fève tourner 1' tièsse,
Et qu'i m' vôreût sposer, come il a dès ritchèsses,
Coula m'ahàyereut fwèrt. Sèreût-ce lu prumî côp
7QO Ou'one àd'neùse àreùt v'nou sposer on ritche bàbô ?
Sinne II
PÈNÈYE, DJÈTROU, TÀTÎ
Tâtî (avou 'ne pelisse ; a part, tôt loukant Pènèye).
Est-i co chai, cila ?
(A Djètrou.)
Eh bien, èh bien, ma chère,
Av'-vous, comme que j'ai dit, bin hapé les poùchères ?
Djètrou.
Djols a hapé, nosse maîsse ; vos n'avoz qu'a waiti.
(A part.)
Dj'a minme hapé one mohe à-d'dizeùr do martchi.
TÀTÎ.
795 J'ai tardé de ref'nir, paç' que j'ach'tais 'ne pelisse
Voyez.
{/fait on tour so s' talon tôt tapant s' pelisse à làfye.)
C'est une faite faire... Je voudrais bien qu'on m' disse
De quoi qu' j'ai l'air.
Pènèye (jiv'nou ad' lé Tâtî).
D'one bièsse !
TÂTÎ [tôt màvà).
C'est vous qu'est bête, nigaud!
Pènêye.
Vos avoz dit tout-rade quu 1' plume fait lu z-oizeau !
Biu, su 1' plume fait 1' z-oiseau, lès poyèdjes fisèt 1' bièsse,
Koo En'do?...
Tâtî {màvà).
Peu qu'en importe ! . . . Pas tant de qu'est-ce ni d' messe
Vous feriez mieux d' vous taire en place de mal parler.
Si j'étais vous, est-ce pas, j' viendrais-t-encore blâmer,
Tout comme pour la pelisse, cette belle paire de bottines
Pace qu'elles n'ont pas d' talon et qu' la bèchette est fine.
Pènèye.
8o^ Pusquu vos d'hoz qu' sont bès, djo n' direù dja qu' sont laids ;
Mins v's avoz l'aîr d'aveûr, la d'vins, dès pids d' pourcè !
Djètrou.
Oyi, dès pîds qui sont corne dès saminnes pèneûses.
TAtî.
On voit bien quoi qu' vous êtes !
Djètrou.
Oyi, dj' so-st-one âd'neûse. ..
Mins hoûtoz bin, nosse maisse : corne coula sins talon,
8io Qvvand v' rotoz, v's avoz l'aîr do spater dès windions ;
Et s' vos m' pitîz jamày avou 'ne bètchète parèye,
Dandj'reùs qu' vos m' f'riz on trô; corne avou one ostèye !
Tâtî.
V n'avez pas besoin d' trou, et je n' sais pas piter ;
Apprendez qui je suis in homme bien ac'levé.
815 Jamais aukin sujet de moi n'a-t-eu-t-à s' plainte.
Djètrou.
O ! su dj'a ma djâsé, maîsse, qu'i m' rumousse è vinte !
Pènèye {a part a Djètrou, tot-z-alant al finièsse).
Ça t' sièvrè d'a-magni.
TAtî (a part).
Pa ! c'est dès bièsses, coula !
L' diâle qu'èlzi houle è l'âme avou tos leùs poucas !
Djètrou.
Maîsse, djo creù qu'on hil'tèye, djo vin d'oyi 1' hilète.
TAtî.
820 Alors', allez douvrir, et 'ne chose qu'i faut qu' vous fêtes,
C'est, quand on adrouvèrt, d'avoir peur de d'mander
A qui est-c' que l'on a l'honneur-re de palier.
Sinne III
TÂTÎ, PÈNÈYE {al finièsse).
TÂTi {a part).
Asteùre qu'i sont bin gâys, dji va, â pus abèye,
Lès voyi hâre ou hôte, âfî-ce di lès fé vèy.
825 Lès f'reût-on gâys po rin ?
[A Pènèye, qui louke al finièsse.)
Jean !... Jean !... Jean !...
(A part.)
N'ôt-i pus ?
{Haut.)
Pènèye !
Pènèye {tôt s' ritoûrnant).
Maîsse ?
TÂTÎ {tôt mâvd).
(A part.)
Nom di hu !
{Haut.)
V savez qu'on n' vous lomme pus
Pènèye; c'est Jean !
— i86 —
Pènèye.
< >vi, djol se.
TÂTi.
Moi, j' vous 1' répète.
Vous irez récurer la boule de la sonnette
Et le maka d' la porte; prendez 1' temps, sav'-vous !
Pènèye.
Bon.
TÂTi {a part).
830 C'est sur : pus d'meùr'rè-t-i et pus' èl veùrè-t-on.
Sinne IV
TÂTi {tôt loukant ènri1 nier Pènèye).
Quel è misse pindârd ! I m' flaire dèdja... Al bone,
Dji creù qu'i n' magn'rè mây on stî d' se è m' mohone :
I sût s' soûr tôt costé : v' diriz saint Roc et s' tchin.
O! l' laid djubèt d' potince ! Mins s' soûr, c'èst-ine bêle djint.
835 Avou ses noùvès hârs, elle est vrèyemint nozêye.
Ossu, djèl veû vol'tî : elle est si binamêye !
Dji veùrè 'ne gote pus tard, qwand dji sèrè marié,
Si dj' vou fé, corne lès ritches, ine crapaude so 1' costé...
Anfin, dj' veùrè coula. Mins, lâvâ, qui fait-èle,
840 El pièce de ramonter po v'ni dire que novèle ?
{So V pas- d'- gré.)
Adélaïte ! hé la, x-\délaïte !... Gètru !
DjÈTROU (lâvâ).
Oyi, maisse.
TÂTi {a part, tôt mâva).
Nom di hu !
_ i87 -
Sinne V
TAÏÏ, DJÈTROU
T/vri.
A-t-on jamais plu^ vu
D'oublier son beau nom ! Faut bien qui j' vous rappelle
Qui c'est Adélaïte maint'nant qu'on vous appelle,
i45 Et plus Gètru.
DjÈTROU.
C'est veûr ; mins djol roùvihrè co,
Pace quu, d'vins lès âd'neùs, on n' trouflèye mày ses nos.
TÂTi.
Et qui est-ce qu'a sonné ?
Djètrou.
A ! maîsse, c'èsteùt on-ome,
On d'iahi diàle-è-cwèr !
TÂTÎ.
Comment est-ce qu'on le lomme ?
Djètrou.
Dj' nol direû dja : a pône s' djo H aveu d'mandé
A qui qu' '1 aveùt l'oneùr do parler.. ., s'a sâvé,
Atot riyant tél'mint qu' dj'aveù bon dol vèy rire.
TÂTÎ.
V's avez dit bœuf pour vache ! 'Ne aute fois n' faut plus rien dire,
Et le plus court de tout, est-ce pas ? c'est d'écouter,
Empuis de m' dire ç' qu'on dit. Maint'nant v's irez chercher
ffi Une belle douzainne de z-huites. J' vais vous montrer 1' boutique.
(Tàtt va al finièsse avou Djètrou, et Pènêye vint awaîtî al pwète
de fond. )
— 188 —
TÂTi {tôt mètant s' brès so lès spales d'à Djètrotî).
En dèzous d'un teùtè, voyez-vous 'ne femme aux chiques ?
Djètrou.
Oyi, djol veû.
Tâtî {tôt piçant Djètrou è minton).
Eh bien, c'est la maison joindant,
M'amour ; prendez 'ne achette et voilà de l'argent.
Sinne VI
TÂTÎ, PÈNÊYE
Pènêye {a part, tot-z-intrant tôt tnàva).
Coula m' gotéve è cour, qu'i r'qwèréve lès bàcèles !
Mins qu' waîte a s' sogne toudi, ca sàrè d' mes novèles !
C'est quu, s'i n' sét çou qu' c'est quu 1' bordon d'on-àd'neùs,
I-n-a 'ne saquî vouci qui rade lî apurdreût!
TÂTi.
Et pourquoi n'èt'-vous pas resté à vote ouvrache ?
Pènève {tnàva).
Tôt 1' monde mu louke.
Tâtî.
Tant mieux ! Vous n'avez pas fait, j' gâche?
Pènève {tot-z-àrgomvant).
Nèni, djo n'a nin fait, dj' n'a nin minme ataqué ;
Djo n' se çou qu' vos v'ioz dire avou vosse « récurer » !
TÂTî {tôt s' rècr estant).
Cela veut dire « hurer » !
Pènèye.
Adon; quu n' mèl dihoz-ve
Atot k'minçant ?
— i8y —
TAtî.
J' l'ai fait.
Pènèye.
Save bin qwè ? èspliquoz-ve,
Sins tos ces grands mots la, quu noulu n' compurdreût !
70 Avou vosse « récurer » !... quéle rapwètroûle, moncheû !
Sinne VII
tAtî, djètrou
Djètrou (tot-z-intrant).
Qu'on est djoyeûs vêci ! So mi-âme, on pout bin dire
Quu totes lès djins dol vèye nu.fisèt quu do rire.
TÂTÎ.
Et pourquoi dit'-vous ça ?
Djètrou.
Poqwè ? paç' quu lès djins,
Qwand djo di deûs ràhons, riyèt tôt corne dès tchins.
75 Corne vos m'avoz dit d' fé, djo va d'mander one « z-huite » ;
Via qu'on s' tape co â rîre !
TÂTÎ.
Comment, Adélaïte,
V n'avez d'mandé qu'une z-huite ?
Djètrou.
V n'avoz dit qu'one, maîsse.
TÂTÎ.
Non,
J'avais dit une douzainne.
Djètrou.
Ây ! c'ènn' est qu'onze du.mons !
— 190 —
TÂTÎ (tôt haussant lès spales).
Avec tout ça, ma file, v's allez faire qui vote maîte,
Tout you-ce qui vous allez, va passer pour une bête.
Djètrou.
Po ça, djo n' dîreû dja, nosse maîsse, qu'on âreût twêrt.
Mins qu'ave keûre ?... lès râlions nu moussèt nin è cwêr.
( Tôt mostrant V plate mosse. )
Ouu fioz-ve du ça !
Tàtî (totfir).
Ji Y manche.
Djètrou (tôt fant caker V plate mosse so Vassièté).
C'est deûr.
TAtî (tôt s1 rècrèstant).
Adélaïte,
C'est bon qu'elle est cruwe, da; rattendez qu'elle soiye cuite.
(Pènèye vint awaîtl al pwète de fond.)
Maint'nant, pour une aute fois, prendez mieux attenchon;
Mins j' vous pardonne, sav'-vous, mon p'tit cœur, mon poyon.
(I pice Djètrou è minton).
Djètrou (a part).
Ça va !
Sinne VIII
TÀTÎ, DJÈTROU, PÈNÊYE
Pènèye (a part, tôt màva, tôt ihiant so li dvant dèl sinne).
Tout-rade on veûrè ci one kumèlêye hâsplêye !
Tâtî (èzvaré, a Pènêye).
Déjà ?
Pènèye (tôt sètchemint).
Oyi.
Djètrou {a part a Penne, qui M fait dès netirs oûys).
Ou'as-se, hèy ?...
Pènêye {a part a Djètrou).
T' mérites d'èsse duqwàt'lêye !
Tâtî (a Pènêye).
890 Je waj'rais doupe conte simpe que ça n'est pas fini.
D'abord, j' vais-t-aller voir comment qui tout ça r'luit.
{Ênnè va.)
Sinne IX
DJÈTROU, PÈNÊYE
Pènêye (màva).
Asteûre, rote vouci, twè !
Djètrou (èwarêye).
Quu n-a-t-i, hèy, Pènêye ?
Pènêye
Fioz Pénocinne !
(A part.)
S'èle pinse mu gourer, 'lie est trompêye.
Djètrou.
T' fais dès oûys corne on tchèt qu'est d'vins lès grusalîs.
Pènêye.
195 Waîte-mu, s' tu wèses !
Djètrou.
Poqwè nu t' vvès'reû-dje nin waîtî ?
On tchin waîte bin 'n-èvèque !
Pènêye.
Va-z-è, va-z-è, cahute !
Avou ç' vèye harote la, tu vas fé one bêle brute !
- 142 —
DjÈTROU.
Ouu n-a-t-i ?
Pènêye.
Qu'i t' riqwîrt !
Djètrou.
Owè?
Pènêye.
Djol a vèyou, hin ?
C'est dèdja lu qu'est tôt, et Pènêye n'est pus rin.
goo Pusquu vos 1' lèyoz fé et qu'i v's amiloûrdêye,
Dj' lî dîrè qu' t'es s' mon-cœûr, d'à sène et d'à Pènêye,
Et, qwand qu' Pènêye moùrrè, qu' ç' sèrè d'à sène tôt seù !
Djètrou.
Oyi, qu' tu dîreûs ça ?
Pènêye.
Djol dîrè tôt fin dreût ;
Et s' tu pinses, corne coula, mu djower dès fèrdinnes,
qcK Tu t' trompes : d'on côp d'èk'nèye djo t' sitind come one rinne !
M'as-se ètindou, asteûre ?
Djètrou.
Po rin, totes lès râhons !
Pènêye
Po rin ?
Djètrou.
Oyi, i n' m'a co picî qu'è minton !
Sinne X
DJÈTROU, PÈNÊYE, TÀTÎ
Tâtî.
Vous ne fait' rien d'adroit : ça r'luit, je 1' peux bien dire,
Comme je sais bien de quoi dans 'ne lamponète de cuir.
— 193 —
qio Rallez-y tous les deux, faut qu' ça soiye si r'luisaut
Qu'on poudrait, s'on voudrait, bien faire sa barbe dedans.
Djètrou.
Poqwè est-ce fé, nosse maîsse ?
TàtL
Allez-t-avec vote frère ;
Il espliqu'ra quoi est-ce et ce qu'i-n-a-t-à faire.
Allons, jans, hay !
Pènèye {a part, tôt 'nn' alant avou Djètrou).
Hay, hay, c'est dès hay tôt de long !
915 On direût onk qu'avasse dès wèsses è s' pantalon.
Sinne XI
Tâtî (è s' faute âv, tôt sintant devins ses potches).
Mes binokes... À !... Asteùre, i fàt a qui s' kihène,
Ossi bin feume qui orne, dès bèrikes sol narène.
Nin vèy pus foû d' ses oûys qu'on marcou... di s' grognon,
Est-ine grande qualité, oùy, po lès djins d' bon ton.
920 Par mâleûr, mi, dj' veû clér, et c'est çou qui m' tourmète.
Mins dj'a tôt 1' minme atch'té dès binokes qui dj' va mète.
Seûl'mint, i-n-a çou-chal : qwand c'est qu' djèls a mètou,
Dj'a l'aîr pus corne i fàt, mins dj' veû tél'mint bablou
Qui dji m' trèbouhe so tôt ; coula n'est nin comôde,
925 Mins qu'est-ce qui coula fait, de moumint qu'on sût 1' mode ?
Sinne XII
TÀTÎ, DJÈTROU
Djètrou [totejitssojtêye).
Abèye do, nosse monsieù ! n-a lu Rwè qu'est lâvà !
t. 48, f. 13.
- 194 —
Tâtî {èstoumaké).
Qui dis-se la !... mâlureûse !...
Djètrou.
Oyi.
Tâtî {tôt f où d1 lu).
Jésus' Maria !...
Li Rwè làvà !...
Djètrou.
Oyi.
Tâtî (tôt corcmt avà V pièce avou dès èclameûrs).
I sét qu' dj'a lès cint mèyes
Et, po s' rinde populaire, â pus vite i m' vint vèy !
930 S'il a r'çû 1' pètichon...
Djètrou (a Tàti).
Vos djâsoz bin walon ?...
Tâtî (sins Vètinde).
...I m'apwèt 'reût co bin totes mes dècorâchons !
Binamêye Notru-Dame as blancs abits ! qwè dire ?...
S' Matrognârd èsteût chai de mons !... Sire... je vous... Sire..,
Djètrou.
Vos tronnoz lès balzins !
Tâtî (tôt passant s' main so s' front).
Dj'a sogne de babouyî...
935 Po bètch'ter... dji bètch'trè... dj' so sûr di m' trèbouhî...
Djètrou.
Fât-i dîre qu'il amonte ?
TÂTÎ.
Nèni, rawârdez 'ne gote...
Dji sowe... dji tronle...mès djambes div'nèt corne dès clicotes....
— 195 —
DjÊTROU.
Ou' fàt-i dire ?
TÂTÎ.
Rawârdez... lèyîz-me on pô r'haper...
A ! d'hez qu'i monte, alez !
(A part.)
Porveû-ce qui dj' pôye parler !
Sinne XIII
Tâtî (tôt mètant ses binokes et alant so P pas-d ' -gré).
)\o A ! mon Diu ! dj'ô qu'i monte... vochal li côp as djèyes !
Dji n' m'a jamây trové divins ine transe parèye..
(Totv'nant so li d'vattt dèî sinne.)
Ay !... dj' va mori !... dji moùr !...
(I tome dipàmwèson devins on/auteùy qu'est so li cPvantdèl sinne).
Sinne XIV
TÀTÎ; LÂRGOSSE (an grande tènuwe di tambour-manjôr
dèl gàr-civique.)
Lârgosse (tot-z-intrant).
Wice ès-se don, fré Tâtî ?
Proféciyat', sés-se; fré, po 1' gros lot ! ..
(Tôt vèyant Tâtî.)
Faîs-se prandjî ?
Qu'èst-i gây don, 1' pindârd !
(Tôt T ki noyant.)
Ê la ! as-se fait t' sokète ?
TÂTÎ (tôt ruinant a lu et fant 'ne grande révèrince).
45 Sire !... a vous... ji 1' peux dire... une croix d'honneur...
Lârgossk (a part).
I s' pied' !
— ig6 —
TAtÎ.
... Ferait tout mon bonheur !
Lârgosse [tôt prindant Tâtî po H spale).
Qui racontes-tu la ?
Tâtî [tôt bofyant ses binokes po mis vèy).
Qwè!
C'est vos qu'est la, Lârgosse ?
LÂRGOSSE.
Awè, fré.
Tâtî.
Et li Rwè ?
LÂRGOSSE.
È bin, li Rwè est v'nou.
Tâtî.
Ainsi, c'est todi vrêy ?
LÂRGOSSE.
Awè, èdon, qu' c'est vrêy.
TÂTÎ.
Quéle afaire!... binamêye !
95° L'avez-ve vèyou ?
LÂRGOSSE.
Awè.
Tâtî.
Est-i todi la-d'zos ?
LÂRGOSSE.
Qui don, la-d'zos ?
Tâtî.
Li Rwè.
- 197 -
Lârgosse {a part, èwaré).
Diâle m'arèdje ! il est sot !
Sâbe di bwès ! quéle afaire !
TÂTÎ.
Rèspondez-m' clér et net' :
Èst-i lâvâ ?
LÂRGOSSE.
Awè.
TÂTÎ.
Fez-1' monter, dji so prêt'.
Lârgosse {fyinné).
Rawàrdez.
{A part.)
I vât tnîs de n' nin 1' contrâriyer.
TÂTÎ.
955 Dji creû bin qu'i m'apvvète lès creûs qui dj'a d'mandé
Lârgosse.
Dj' se bin... Djèls a vèyou.
{A part.)
I lî fâreùt 'ne singnèye.
TÂTÎ.
Sont-èle bêles ?
Lârgosse.
Dji creû bin.
(A part. )
Loukans 'ne gote èl pavèye.
S'i passéve on méd'cin, djèl pôreù fé monter.
{I va louki al finièssc.)
TÂTÎ {tôt s' loukant c mnreû).
An fin ! Anfin ! Tâtî, vo-t'-la don décoré !
— 198 —
LÂRGOSSE (a part, tôt loukant cl rorvé).
060 Vochal l'afaire.
(A d'mèye vives.)
Mitchi !
Tâtî (tôt v'nant tôt prés d' Lârgosse).
Qu'est-ce qui li Rwè va dire,
Dèl fé tant rawàrder? C'est qui ç' n'est nin po rire...
S'ènn' aléve; que novèle po mes dècoràchons ?...
Si dj' n'aveû nin mes creùs, dj'àreù on maîsse...
Lârgosse (tôt lî côpant V parole).
Djans don!
Divant de r'çùre li Rwè, ratitotez-ve ine gote :
965 Fez on pô mis râler vosse crawate, vosse capote.
Tâtî (tôt râlant devant V mureû).
Djans !
Sinne XV
TÂTÎ, LÂRGOSSE, MITCHÎ (pwèrtant 'ne bwcte).
Mitchî (a part a Lârgosse).
Qu' n-a-t-i d' vos ors ?
Lârgosse (a part a Mitchi, tôt mostrant Tàti).
Chût' !... vola 'u-ome qui d'vint sot,
Di grandeur.
Mitchî (a part a Lârgosse).
À!
Lârgosse (a part a Mitchî).
I pinse qui li Rwè seûye la-d'zos.
Mitchî (a part a L^àrgosse).
I fât t'ni avou lu.
— 199 —
Lârgosse {a part a Mitchi).
Lî fâreùt d'gager l' tièsse.
Mitchî (a part a Lârgosse).
I n'a rin d'aute a fé. Li tinrez-ve bin lès brès' ?
Lârgosse {a part a Mitchi, tôt distant s' poyou bonèt et s' sàbe,
qu'i met' so 'ne tâve â fond dèl sinne).
970 I-n-a on domestique qui dj'a vèyou lâvâ,
Qui f'reût bin voste afaîre : '1 a l'air fwért corne on dj'vâ.
Dji n' se d' wice qu'i s' trouve chai.
Mitchi (a part a Lârgosse).
C'est mutwèt 'ne kinohance.
Lârgosse (so l' pas-d'-gré, a part a Pènêye).
Hè ! pchit. . vinéz' on pô !
Sinne XVI
TÂTÎ, LÂRGOSSE, MITCHÎ, PÈNÊYE
Lârgosse (a part a Pènêye).
Di rin ni fez lès qwanses...
Vola 'n-ome qui d'vint sot... i fât qu'on 1' sogne.
Pènêye (a Lârgosse).
È bin ?
Mitchî {a part a Pènêye).
975 Bin, nèl pôrîz-ve nin t'ni po qu'i n' si r'mouwasse nin ?
Pènêye (a part a Mitchî, tôt volant broki so Tâti).
El tini ?... Nom tôt oute ! siya, djol pou bin dire,
Djo n' dumande qu'one saqwè : dol sutrinde a m' manîre !
L\rgosse (a part a Mitchi, tôt rafnant Pènêye).
Aléz' èl pièce djondant..
MiTCHi (a Tàti).
Veinez 'ne gote avou mi...
TÂTi.
Qui èstez-ve ?... qui volez-ve ?
Mitchi.
Vinez, vinez todi.
980 C'est li Rwè qui m'avôye...
Tâtî.
À!... Pol creûs?... poqwè est-ce ?
Mitchî (tôt }nn' alant pol pwète di dreûté).
Vinez, dji v's èl dire qwand n' sèrans è l'aute pièce.
( Tàti et Pènèye èl sûvèt) .
Lârgosse (tôt loukant 'nn' aler Tàti).
Pauve Tâtî ! â moumint qu'il aléve avu bon,
Piède li tièsse corne coula ! fât aveûr de guignon !
Sinne XVII
LÂRGOSSE, TONTON, DJÈTROU, NONÂRD
Djètrou (tôt volant èspêtchî Tonton dHntrer).
Duhindoz !
Tonton.
N' mi plaît nin !
Djètrou.
V n'inturroz nin !
Tonton.
C'est 'ne bone,
985 Qui ti m' vêreùs disfinde de rintrer è m' mohone !
Djètrou.
V n'inturroz nin !
Tonton.
Nèni ?... dji tel va fé vèy, rai !
(Èlc jiahc so Djètrou a caps d1 parti plu. i
NonÀkd (tôt riyant).
A la bone eùre, matante !
Djètrou (tôt s' sètchant d' costé).
Diàle qui t' vègne assoti !
Nonârd (a Lârgosse).
Qui est-ce don; c'ste âgneùse la ?
Lârgosse (a Nonârd, tôt haussant lès spales).
Dji v's èl dire, d'hez-mèl.
(A Tonton.)
Save bin avou vosse fré ?
Tonton.
Ou'i-n-a-t-i ?
Lârgosse.
I s' troûbèle :
590 I dit qu' li Rwè est chai !
Nonârd [èwaré).
Mi monnonke ?
Tonton (èwarêye).
Si troubler !
Nonârd (a part).
Vola s' marièdje so flote !... Asteûre, fât can'dôzer
Mi matante !
(A Tonton, d'in-air di fâstrèye.)
Pauve matante !
Tonton (anoyeîise).
Mon Diu !
— 202 —
Sinne XVIII
LÂRGOSSE, TONTON, NONÀRD; DJÈTROU, MITCHÎ,
TÀTÎ, PÈNÊYE
MlTCHÎ {a part, tot-z-acorant foû dèl pièce d'à costé).
Foû d' la dji m' sèwe :
I s1 dimône corne on diàle divins dèl bèneùte êwe !
Lârgosse {a Mitchi).
Qu'i-n-a-t-i !
Mitchî.
N-a qu'i fait corne on distèrminé.
TÂTi (tot-z-acorant avà /' sinne cotne on pièrdou, avou dès bwètes
tôt plin s' hanèté).
995 À voleur ! â moudreû !
Tonton {tôt s' sètchant d'vïns 'ne cwène).
Signeûr !
Mitchî [tôt s' savant d'vïns 'ne civènc, a Pènèye).
V l'avez lâché !
Lârgosse (a Pènêyc, tôt rèscoulant d' detïs pas).
Rapicîz-1' !
{Pènêyc rihape Tàtt d'vïns ses brès '.)
Mitchî.
Tinez-1' bin !
Pènèye.
Il est corne en on vis'.
Nonârd.
Prindans 'ne cwède ètloyans-1'.
TÂTi (tôt savant di s' sètchl foû dès brès' d'à Pènèye).
Oùy ! way !
Pènèye.
N'a pus nou risse
— 203 —
Tonton.
Dji m'ènnè dotéve bin qu' coula toùn'reùt ainsi.
LÂRGOSSK.
' Ci sèrè po s' mâleùr qu'i s'ârè-t-aritchî.
NONÂRD.
iooo N'a mây situ sùti.
Mitchî.
D'on sot il aveût 1' mène.
Pènkye.
On vèyéve bin qu' '1 aveùt on bwès foù du s' faguène.
TÂtî (a Pènêyé).
Mi lach'rez-ve?... scélérat!
Djètrou {a pari).
Qu'a-t-i fait, hèy ?
TÂtî {tôt loukant Nonârd).
Djubèt !
Tonton.
Fârè bin qu'on 1' rèssére...
LÂRGOSSE.
Mètez-1' amon Pilèt.
Nonârd (a Tonton).
As Lolâs ! v's è serez bin mèyeû martchî qwite !
TÂTÎ [i s' seiche foù dès brès' d'à Pènêye, potchc sol sàbe
d'à Lâr gosse qu'est sol tàve, et s1 met' an garde).
[005 Qu'on vinse asteùre !
[A Nonârd, tôt V loukant è ewesse.)
Rin-n'-vât !
(A Milchi, tôt hâssant d'ssus avou 5' sàbe.)
Twè, bodje-mu tés bwètes; vite,
Ou dji t' tovve !
— 204 —
Mitchî {tôt rèscoulant disqtûa conte li meut).
Dj' lès bodj'rè... Tôt doûs !
TÂTÎ (so V timps qu'on li bofye ses bwètes).
Mi rèssèrer !
Est-ce mi qu'est sot ?... Parlez... d'hez poqwè !...
Lârgosse (fyinnê).
Pa!... vos d'hez...
Qui li Rwè... est làvâ...
(I r'print tôt doûcemint V sàbe foû dès mains d'à Tàti.)
Tâtî {tôt mostrant Dj étroit).
Vola qui l'a v'nou dire.
Tonton (a Djètrou).
Poqwè d'hez-ve coula, vos ?...
Djètrou (a Lârgosse qui rèy).
Bin; vos poloz bin rire !...
Joio C'est vos qui m'a fait dire quu lu Rwè èsteût v'uou...
Lârgosse (tôt riyanf).
A Lîdje !
Djètrou [tôt èivarêyé):
Çu n'est nin vos ?...
Pènèye [a Djètrou).
Grosse bièsse !
Djètrou.
Dj'aveû pinsou...
Nonârd (mostrant Lârgosse).
Qui c'èsteût lu li Rwè ?...
(Djètrou tote honteuse fait sègne qiûaivè ; tôt /' monde haïïlêye,
sâf Tâtt et Tonton.)
Nonârd (tôt riyant).
Fàt aveûr l'oûy Pérèye !
Pènèye (a Djètrou).
N' veùs-se nin qu' c'èst-on jandâr ?
— 205 —
Dji>trou (tôt loukant è tére et mostrant Tàtî).
I d'héve qu'i v'néve quéqu'fèye...
Tâtî (a part, tôt honteâs, loukant Djètrou è cwèsse) .
Àgne !
(Pènêye et Djètrou ènnè vont tôt fyàsant tôt bas èssotine.)
Sinne XIX
LÀRGOSSE, TONTON, NONARD, MITCHÎ, TÀTÎ,
MATROGNÀRD
Matrognârd (tot-z-intrant).
Non, ç' n'est pas bien faire!...
Tonton (a part).
Qu'a-t-i, lu ?
Tàtî (a Matrognârd).
Qu'est-ce qu'i-n-a ?
Matrognârd.
015 Coula n' mi compète nin; mins s' djèl tinéve mây la...
Tâtî.
Qui don t'ni ?
Tonton.
Awè, quî ?
Matrognârd.
I r'çûreût ine ramasse !
Tonton.
Mins quî don ?
Tâtî.
Et poqwè ?
Matrognârd.
Dji v' va dire çou qui s' passe.
(Tâtî et Tonton s' mètèt c/iaskeuri a on costé d1 Matrognârd.)
— 2o6 —
Nonârd {a part, tôt pèneiis).
Oué guignon ! que mâleûr qui m' monnonke n'est nin sot !
Dj'âreû tourné m' matante.
Matrognârd.
Vos n'avez nin 1' gros lot.
Tâtî (èstoumaké).
1020 Qui d'hez-ve ?
Matrognârd.
Vosse numéro ni wangne nin lès cint mèyes...
Mitchî.
C'est cint mèyes qu'a 1' gros lot.
TÂTÎ (tôt paf).
Cint mèyes ?
Tonton (a Tâtî).
Dji creû qu'i rèy.
Tâtî (a Matrognârd).
I n' s'adjih nin de rîre.
Matrognârd.
 ! Tâtî, dji n' rèy nin.
TÂTÎ.
Pusqu'il est sol gazète, c'est qu' nos l'avans, sûr'mint !
Tonton.
Ou bin, qwand v' l'avez lé, vos èstîz don makasse ?
Matrognârd (tôt fant sègne qui nè?ii).
102=; C'est 1' glawène di Bièt'mé qui v's a djouwé 'ne laîde farce.
Nonârd (a part).
I n'a nin lès cint mèyes! bin, vola on bê djeû !
Dj' n'a pu rin a fé chai ainsi !
(Haut.)
 r'vèy, lès bleus !
— 207 —
Sinne XX
LÂRG0SSE; TONTON, MITCHÎ, TÀTÎ, MATROGNARD
Tâtî (tôt s' gr étant drî Vorèye).
îy! îy! copète di Diu!...
(Tôt s' mâv'/ant.)
O! 1' rin-n'-vât !... o! 1' savate !
Dji vou qui 1' diâle mi magne si dj' nèl hèye nin è qwate !
030 II assotih è s' pê pace qui dj' lî a r'côpé
Ses avônes dizos s' pîd... S'i saveût cou qu' dji se !.. .
Mins djèl rare, savez !
Matrognârd.
Ni v' dinez nin tant d' pône;
On sét tôt al gazète et il a r'çû s' kich'tône :
Il a ravu s' livret.
(Làrgosse fyàse toi bas avou Mitchi, tôt r^mètant s' sàbe
et s1 poyou bonèt.)
Tonton (a s) fré).
Si v' m'avîz hoûté... hin?...
TÀTÎ.
>35 S'on saveût todi tôt, on n' pièdreût jamây rin.
Mins dj'a ine pome pol seû : dj' va sayî de marièdje
Avou Marèye. S' matante lî lêt in-éritèdje
D'à pô près cint mèyes francs, èt; d'après 1' mèssèdjî,
C'èst-ine rôye rabatowe... elle est po 1' laîd Wâtî.
>40 Çou qu' dji pied' d'on costé, ainsi djèl rare d' l'aute:
C'est tére èwale.
Tonton (èwarêye).
Si vite?... V's estez dès drôles d'apôtes !
(Èle si met' a fyàser tôt bas avou Matrognârd.)
Sinne XXI
LÀRGOSSE, TONTON, MITCHÎ, TÂTÎ, MATROGNÀRD,
MARÈYE
Marèye {tot-z-intranf).
 ! que guignon !
Tâtî.
Awè ! vos 1' savez dèdja bin ?
Marêye
Et vos ossu?
Tâtî.
Pardiu! c'èst-apreume mi, sûr'mint!
Marèye.
Owand dj'a-st-apris 1' novèle, dj'a stu si amakêye !
1045 Èc' on pô, dj' bèrlôzéve al valêye dèl montêye.
Tâtî.
 ! taîhîz-ve don, c'est mi qu'a stu èstoumaké !
On côp d' coûté, èdon, n' m'âreùt nin fait sonner.
Marèye.
N' f rans-ne nin bin sins coula ?
Tâtî.
I mèl sonne, mi, Marèye :
On pout co vicoter, èdon, avou cint mèyes?...
Marèye.
1050 C'est çou qu' dji m' di-st-ossu.
Matrognârd (a part a Tonton).
Que boneûr di flamind !
Lârgosse (a part a Mitchî).
Lu, s'i s' tapéve è Moûse, sûr qu'i n' si nèyereût nin !
Tâtî (a Marèye).
Cint mèyes francs d' pus' ou d' nions, coula n' Prè nin l'afaire.
Marèye.
Hoûtez : li principa, c'est d' nos saveur complaire.
Tâtî.
Awè; Marèye, l'amour qu'onk po l'aute nos avans.
1055 A mes oùys, èdon, soùr, vât bin çou qu' nos pièrdans.
Marèye.
Vos l'avez dit : l'amour, c'est çou cpii va 1' prumir.
TÂTÎ.
On s' marèye bin sins rin; rin... dj' se çou qui dj' vou dire.
Marèye.
Awè ; mins mi, dj' n'a mây avu d' keûre di l'ârdjint.
TÂTi
Avez-ve mèsâhe dèl dire ! ni v' kinoh-dju nin bin ?
1060 Mins, djèl di corne a k'fèsse, dji v' veù pus vol'tî qu' mây.
Marèye.
Mi, qwand dj' so èri d' vos, mi cour n'est pus è pây ;
Et, d'pôy ciste astrapâde, c'est cint fèyes pés qui d'vant.
TÂTÎ.
Mi, qwand dji v' veû, a m' cour l'amour fait racateban,
Tél'mint qu' dji v's inme!
Marèye.
Dji v' rind bin 1' manôye di vosse pèce;
1065 Mins, fât èsse di bon compte, c'est todi 'ne fameuse bièsse!...
TÂTÎ.
Ine bièsse? qui?
Marèye
Pa! m' matante !
— 2to —
Tâtî {tôt riyant, après aveûrtùzë).
De mori ?...
Marèye.
Di s' marier !
(Tôt V monde potche è haut cPèwaràcion ; Lârgosse, Matrognârd
et Mitchi halilèt tôt s1 tinant po Pvinte.)
Tâtî (èstoumaké).
Di s' marier?... vosse matante?
Marèvk {èwarêye).
Ni d'hez-ve nin qu' vos 1' savez ?
Tâtî {tôt s' màvUani).
Si marier !... et tot-rade, tôt plorant a tchaudes lames,
Vos m' dihez, a m' narène, qu'elle est prête a rinde l'âme !
Marèye
1070 C'est 1' mèssèdjî qui d'héve qu'èle nos aléve qwiter ;
Et corne èle malârdéve...
Tâtî {tôt H côpant P parole).
Rare malade !
Marèye.
...Dj'a pinsé...
Tâtî {tôt lî côpant 1' parole).
Va-z-è; va ! « Dj'a pinsé-! » Le pinser lès bèguènes;
Elle ont bin mis 1' timps qu' twè. Laîde ènocinne Djâqu'lène !
Marèye.
Li mèssèdjî...
Tâtî (tôt lî côpant V parole).
C'est 'ne bièsse ! ti matante est co pés !
1075 Et twè, ti n' vas nin mîs !
Marèye.
Pusqui n' polans viker
Avou 1' gros lot portant...
Tàtî.
Li gros lot est so flote ;
C'est 'ne farce di vosse Bièt'mé; mins qu'i rawâdè inegote !
Alez, sèrè trik'té!
Marèye (èstoumakêyc).
Vos n'avez nin 1' gros lot ?
TÂTÎ (toi remontant).
Xèni, et tôt coula, èdon, c'est case di vos !
to8o Asteûre, baguez-m' foù d' chai ; alez as cint mèyes diâles
Qui v' hoûlèsse è voste âme !
MATROGNÂRD (a part, tôt vivant].
Diàle m'arèdje ! que trik'bale !
Marèye (iodi foû d' lèye).
Dji n' di pus rin.
Tonton [a Tàtî et a Marèye).
L'amour qu'onk po l'aute vos aviz,
Qu'ènn' alez-ve fé, asteûre ?
LÂRGOSSE.
Ine bonète a Mati !
(7 court èvùye tôt tapant dès grandes haïïlàdes).
Sinne XXII
TONTON, MITCHÎ, TÀTÎ, MATROGNÂRD, MARÈYE
Ton ion.
Di v's inmer, corne dji veù; vos fîz tos deùs lès qwarises ?
TÂTÎ.
085 On vike bin sins amour qu'on nèl pout fé sins causes.
Marèye
Ali ! dominé, coula! Mi, po prinde on bârbî
Qui n'a ni cinses ni rintes, dji faî 'ne creùs so 1' martchî.
(Èle court èvôye.)
TÂTÎ (so V pas-d-gré a Marèye qui d'hint P montéye).
Awè, niez, nânôye, vos n'estez qu'ine èplàsse !
Tonton (so V pas-d-gré a Marèye).
Aléz' lès djambes â haut, vos n' pièdrez nin vos tchàsses !
Sinne XXIII
TONTON, MITCHÎ, TÂTÎ, MATROGNÀRD, DJÈTROU,
PÈNÊYE
Tonton (a Tâtî, tôt mostrant Djètrou et Pènêye qui rintrèt
pol pivète di dreûte).
logo Asteûre, qui est-ce, cès-la?... èstans-ne â carnaval?
D' wice vinèt-i? qu' fèt-i ? d'oû-vint s' trovèt-i chai?
TÂTÎ (fyinnë).
Pa !... c'est... deûs laîds tchinis' qui v'nèt de fond d' l'Ârdène.
Pènêye (a Tâtî).
Tchinis' vât bin rahis'.
Tâtî (tôt s' màzflant, a Djètrou et a Pènêye).
Vite foû d' chai, saint Houbène !
(A Djètrou.)
Ça t'aprindrè de dire qui li Rwè est lâvâ
1095 Et di m' fé, on moumint, passer po on lolâ ;
(A Pènêye.)
Et twè, vârin, d' m'aveùr sitrindou d'ine télé fwèce
Qui ti m'as po 1' pus sûr frohî deûs' ou treûs cwèsses!
(A Mitchî qui, èspazvHé, têt tourner s' èzcète al tere.)
Vane foû d' chai ossu, twè, ou ti sârès po k'bin,
De v'ni mète, mâgré zèls, dès bwètes as bravés djins !
— 213 —
Tonton (a Tâti).
ioo I n' fât nin s'èwarer asteûre si d' vos on s' moque...
Dj' so si honteuse !...
Djètrou (a Toulon).
Mètoz vosse pane è vosse boke !
{Djètrou, Pènêye et Mitchî ènnè vont pol pwète de fond, lot
faisant lot bas èssonne.)
Sinne XXIV
TONTON, TÀTÎ, MATROGNÀRD
Tonton (a Matrognàrd).
Vos, rindez-lî ses causes; i s' pass'rè bin d' leçons !
Matrognàrd.
Lès causes? dji n lès a pus; mins i lès ârè d' bon.
I n' pièdrè rin; dj'inme mis d'èlzi d'veûr tote mi vèye
105 Qui de mây lî noyî.
(A part.)
C'èst-ine rare, èdon, lèy ?
Tonton {a TAU).
È bin, è bin ! asteùre, que novèle don, Tâtî ?
Vo-t'-la bin crâs, hin ?
Tâtî (a part a Tonton).
Chût', dji pou co fé 1' rintî :
D'pôy qui 1' Govèrnèmint a-st-aboli 1' contrainte,
On pout viker d' ses dètes, corne on vike di ses rintes ;
10 Dji f'rè-t-on p'tit comèree divins n'importé qvvè;
Dji frè-t-ine grosse falyite, adon dji m' ritir'rè!
Tonton {lès pogns so ses hantehes).
Tôt fant 1' voleur, ainsi ?
T.viï (devins Vimbaras).
Li voleur !... c'èst-a dire...
C'est 1' mode...
Tonton (lot rUèvant /' tresse).
Mi, dji 11' von nin dès çanses di mâle-aqwirt !
I )j'oûvurrè ]><> viker, dj' n'ârè qu'ine cote è m' cou,
[115 Mins dj' rot'rè 1' tièsse lèvèye ! M'avez-ve bin ètindou ?
I Tôt mus! ni ut Matrognârd.)
1 y' lai eût, vos et lu, corne dji v's èl va fé vèy,
Qui l's âlouwètes èl boke vis toumîse totes rostèyes !...
(. / Matrognârd, soinvêyemint .)
Vos d'mandîz po ni' marier; èl fans-ne? dji vou bin.
Matkogn \kd (èspawHe).
Qwand ?
Tonton.
Tôt dreût.
Matrognârd (tôt lèyant pinde ine grosse lèpe).
O !... si c'èsteùt... divins sîh... ousazeans...
Tonton (a Matrognàrd).
11 20 Dinez 1' main disqu'al coude a m' fré et a Marèye ;
Vos èstîz tos lès treùs amoureùs... dès cint mèyes !
(A Tati, tôt s' crcùïïlant lès brès .)
Asteûre, qu'alans-n'dju fé, qui vo-v'-ri-la, boubièt,
Ritche d'on tonè d'aflidjes et d'on trawé hurlèt ?
Dihêz, qu'alans-n'dju fé ? rèspondez don, vî lwègne !
T.vri (tôt 5' g r -étant dri Forèye).
1125 Savez-ve bin qwè, Tonton?... Aléz' ripinde l'èssègne !
Tonton.
Après cou qu' lès autes ont, i n' fât jarnây linw'ter.
Li ci qu' vout dès djônes tchins, i n'a qu'a 'nn' ac'lèver,
Et. divins tos lès cas, qu'il avive çou qui ç' voye,
I n' fât jamây compter so l'oû è cou dèl poye.
(À public.)
Air : On dit partout ,lte je suis bete.
1130 Tos treûs il ont batou 1' campagne,
Tôt fant leùs (chèstès é l'Espagne,
Ca i pinsît dèdja turtos
E leû potche aveùr li magot.
Il ont roûvî qui mây sins pône,
1 135 Corne dit li spot, ni vint avône,
Et d' pus qu'on n' deût jamây compter
So l'oû qui 1' poye n'a nin co d'né.
(Tos èssonne. )
Et d' pus qu'on n' deût jamây compter
So l'oû qui 1' poye n'a nin co d'né.
TÂTÎ (â publie).
1140 L'auteur, tôt fant cis^e comèdèye,
El tièsse n'a-st-avu qu'ine îdêye :
C'a stu di v' fé rîre on p'tit côp,
Po-z-èsse pus sûr di vos bravos.
I sohaîte qui s' pièce vis ahâve,
1 145 Mins, por lu, c'est l'oiihê sol hâve :
Ossu n'a-t-i wâde de compter
So l'oû qui 1' poye n'a nin cod'né.
(Tos èssonne.)
Ossu n'a-t-i wâde dé compter
So l'oû qui 1' poye n'a nin co d'né.
AIRS NOTÉS
Jos. DUYSENX
CHEF D'ORCHESTRE DU THEATRE COMMUNAL WALLON
(1910)
N° 1
ACTE I - SCÈNE III
Air du Pas redoublé
=3=fr?^EEjE^fc^=^^p
■ néve a mo- ri Ètqu'djispo-
L&^î=Ï^É=?=^i
^=$■=3
:# 9 0 ^W-
s*reû 1' nèveû- se, Tos lès aï- dants se- rît por
S=*i^^fe|=î=?3*SI^^Éi^
mi Et m' rindrît 1' vève u- reû- se : Dj'â- reû 'n' mo-
hon' come on pa- lâs, Dô- mèstique et sièr- van-
-|--fr
fV'
^^^g^^
te! A- wè, c'est bin lal'feum'qu'i m'fât... Avou 1' boûss'
:£^^^^ifeK^3E^Ng^g
te, A- vou 1' boûss' di s' ma- tan-
N° 2
ACTE I — SCÈNE XIII
Air : Le Dieu des Bonnes Gens
A! po-z-a- veûr li pâ- vion so m' ca-
3^
^m^m
Djèl pou bin
i n'a rin qui dji
n' f'reû : S'on l'vout, dj'so prêt' a braîr : «Vîv' la Ca-
m
s P P
-#- 4-1 0 0
^— ^=^:— $
m
p'-tchî, dji braî- rè : «Vîv' lès
bleus ! » Po par- vi- ni as o- neûrs qui dji
^m^à^^ê^EËÊ \
Dj' can dj'reû d' pâr-
 ! po-z-a -
come on candj' di mouss'-
veûr li ru- ban al bot'-
§f=^^L^^™T=É=^
nîr', Mon Diu, qui n' f'reût-on nin? Mon Diu, qui n' f'reût-on
— 219 —
N° 3
ACTE I — SCÈNE XIV
Air de L'Artiste
'L a- veut sûr'mint 'neham'- lèt', Owand â monde il a
v'nou, Ou- bin mutwèt qu'i pwèt' Sor lu 'n'cwèd'di pin-
dou. Al san- té dès cint mè- - - yes Et di noss' ritch' vwè-
sin ! Bou- tans foû saqwants d'mèyes Di djôye et d' contint'-
mmt Bou- tans foû saqwants d'mè- yes Di djôye et d'contint'-
N° 4
ACTE II - SCÈNE I
Air : Galant avec les Dames
! A"; «
bfczzz^zzzzzzz:
clzzzzz r— -H
S^p^^^^â i
Dji se fwért
On vout pa-
bin qui d'vins li p'tit peûpe
1
rèt so- vint çou qu on n est
Wi
zzzzzzz*_zzzz=*rzz=ffr
=F=fc
dèl poùs-
iii^È^^ii=^
sir qu on tap
W^
;*=*-
g^zf^gz^ii^z^i
oûys - , Po -z- a- veû
g!er et trom- per l's è- no-
cints. Dji le 1' fran-
zizzffl^^™zîËr
Srzzzzfzzzzz^.z:
gwès's
=*=&=*=
po lès p'ti- tes gri-
I)ui ro- dji-
hèt qwand 'l'djâ- sèt noss' djâr-
-i -^=^-^-=r-4^=F=-^K==:
feïzzjfez-
fi
gon. Mins mi, dj' so
fîr' di m'po- leur dîr' lî-
ï^m^ÊÊïÊmmw^Ë
djwèse ! Os- su, ja-
ZZ(*ZZZZZZ?ZZZ
mây dji n'ri- nôy'- rè 1' wa-
m
m^^^^^m^^^t
mây dji n'ri- nôy'- rè l'wa-
ht*
N° 5
ACTK II — SCÈNE I
Air : La Pipe de Tabac
Lès grandeurs, c'est to- lès sot'- rè- yes Oui fèt rik'-
l^ï^I^S^
noh' lès par- vi- nous. N'roû-vians nin. ma- gré nos cint
mè- yes, Oui l'mi- sér' nos a por- su- vou, Oui l'mi- sér'
nos a por- su- vou. Vos po- lez iè d' vos pîds, d'voss'
\h
tiès se, Vos n'sè- rez mây qu'on pè- ri- qui: On- mâr- ti-
cot est to- di 'n' bièsse, Ovvèqu'a mon- cheû, i seûy' mous-
bfe
î ! Owèqu'a mon- clieû i seûy' mous- sî !
N° 6
ACTE II — SCÈNE IV
Air : Au Clair de la Lune
Fât a- veûr, ma frique. On boneûr di
dj'vâ, Di simp' feû d'pè- ri- ques. Po di- v'ni ri-
tchâ! A- vou ses ri-
Tâ- tî l' pè- ri-
SÉ3^f^=^=É^^^=^
Poç'côp la va - t - es- se L' pi- rou de qwâr-
mmmmm=
— 223 —
N° 7
ACTE II SCÈNE VII
Air des Bibelots du Diable
D'abord, un' chos' que vous d'vez Bien vous mett' dans la
tê- te, D'abord, on' sa- qwè qu' vos t'roz Po rind' Munsieu è-
tê- te, C'est de n' jamais ou- bli- er, Quand près de moi
j^É£Efcgî3^jgg#3EiË
vous viendrez, De m' toujours lommer, Quand vous me pal'-rez, Mon-
t^mmm^ëm
sieur ou bien not' mai- te.
- 224
N° 8
ACTE [II — SCÈNE XXIV
Air : On dit partout que je suis bête
Tos treûs il ont ba- tou 1' cam- pa-gne, Tôt fant leûs
tchèstês è - l'Es- pa-gne, Ca i pin- sît dé- dja- tur-
tos È leû potche a- veûr li - ma- got. Il
ont roû- vî qui mây sins pô- ne Com' dit li spot, ni vint a-
mmmw^mtwM^E
r^z^zpz
-* — 0-
vô - ne, Et d'pus qu'on n'deût janiây comp- ter So l'oû qi
-»— ? — «— -=0
m
v—£-
Y poy' n'a nin co d'né, So l'oû qui 1' poy' n'a nin co
\$Ê^ÊÈ
d'né.
i>_ . /^A^^^^^^^^
Mouard RhWIOUCHAMPS
Sa Vie et son Œuvre
PAR
Oscar PECQUEUR
C'est au cœur de notre vieille cité, à deux pas du Perron, en
cette ancienne paroisse de Saint André où se rencontrent encore,
avec les noms si franchement liégeois de Hors-Château, Féron-
strée, Neuvice, quelques vestiges de l'architecture et des mœurs
d'autrefois, c'est à l'ombre des hauts murs de l'antique demeure
des Princes-Évêques, dans cette étroite rue Derrière-le-Palais; où
son père, — fils et petit-fils de meuniers hesbignons, — était
venu s'établir, que naquit et vécut Edouard Remouchamps. Il
se complaisait en ce milieu populaire, intéressé et diverti par le
spectacle de la foule grouillante et bigarrée qu'il coudoyait,
regardant, écoutant, notant ; avec la lenteur et le souci d'art que
lui permettait une très large aisance, avec une originalité qu'au-
cune discipline trop étroite n'avait comprimée, il y médita en
musardant le sujet de ses pièces, modela sur le vif les figures
de ses personnages, polit et cisela à loisir la forme de ses poèmes.
En cette ambiance bourdonnante et affairée, son œuvre puisa
cette acuité d'observation, cette intensité de vie, cette verve et
cette saveur de langage qui la distinguent.
Tout en s'élevant sans peine de la réalité contemporaine et
locale à la réalité humaine, les types qu'il mit à la scène furent
essentiellement de terroir. Il les avait vus agir chez eux, chez
lui, dans les salles poudreuses du moulin paternel; il les avait
choisis — savetier, « varlet », perruquier — parmi la masse du
t. 48, f. 15.
peuple, de psychologie sommaire et peu raffinée certes, mais à la
sensibilité si vivement et si plaisamment extériorisée; il avait
surpris, dans leurs gestes, leurs attitudes, leurs propos familiers,
ces humbles dont il fronde d'une verve amusée les travers et
les faiblesses morales; mais on sent bien que dans son for inté-
rieur il leur garde comme une secrète sympathie.
C'est que Remouchamps n'était pas seulement un écrivain per-
sonnel et original, un artiste délicat et de goût très sûr ; il eut une
âme toute de simplicité et de douceur, éprise de charité et de
philanthropie, avec une modestie qui ne fut égalée que par son
inépuisable générosité. Ses écrits, même dans les genres où
quelque liberté semblerait permise, dégagent un parfum d'hon-
nêteté et d'élégance morale adéquates à la dignité de toute sa
vie. C'est ainsi que l'irrévérencieux Cha?ichèt lui-même (*) s'in-
clinait avec émotion devant « ce grand cœur et ce mémorable
ouvrier des lettres wallonnes ».
Il serait prématuré sans doute de prononcer un jugement défi-
nitif sur l'oeuvre de Remouchamps, en l'isolant du renouveau
artistique qui réveilla nos poètes vers 1850. En attendant qu'on
nous donne de cette période d'efflorescence littéraire une étude
synthétique et doctorale, nous voudrions mettre en lumière la
personnalité et les ouvrages d'un des écrivains les plus populaires
de Wallonie. Après avoir tiré de la pénombre où elles semblent
délaissées des poésies lyriques de réelle valeur, nous suivrons le
patient labeur qui du juvénile début du Sav'ti s'éleva au succès
mérité des Amours d'à Djèrâ et aux ovations enthousiastes qui
saluèrent Tâtî P pèriquî. Pour cette dernière pièce surtout, notre
effort tendra à la replacer dans l'atmosphère contemporaine, à
dégager les éléments internes et externes qui lui valurent un si
vibrant accueil, à rappeler les critiques et les résistances au tra-
vers desquelles se poursuivit sa triomphale randonnée ; nous
chercherons enfin à préciser quelle fut son influence sur le théâtre
(') C hanche t. Journal satirique illustré. Liège, n° du 10 nov. 1900.
— 227 — '
et la littérature wallonne tout entière, non sans évoquer, dans
cette période héroïque, avec leurs petits à-côté anecdotiques
parfois si piquants, quelques-unes de ces soirées où les Wallons
_, unis communièrent d'enthousiasme sous les espèces de Tâtî.
Edouard-Maurice Remouchamps naquit à Liège, de vieille
souche bourgeoise, le 14 mai 1836 ('). Au collège communal de
notre ville, où il fit ses premières études, des goûts précoces le por-
tèrent vers la littérature et le dessin. Puis, impatient de se
consacrer plus entièrement à la peinture, il entrait à l'Académie
des Beaux-Arts. Des raisons de santé ne lui permirent pas de
donner libre essor à ses ambitions artistiques et il dut revenir au
moulin familial, sans que rien toutefois eût attiédi sa ferveur et
son culte pour les lettres.
Il allait bientôt les manifester activement par la fondation
d'une société tout à la fois artistique et bouffonne, qui portait le
nom de « Les XV et I », lès Qwinze et 0?ik. Ce groupe de cama-
rades, dont J.-J. Thiriart, le père de l'auteur wallon bien connu,
paraît avoir été le mentor, avait des séances aux conventions et
aux rites burlesques ; les membres entretenaient une correspon-
dance en vers, et toute occasion leur était bonne pour rimer
quelque couplet. Nous avons feuilleté un recueil de Chansons
(1857-67), de sentimentalité affadie et de style un peu suranné, à
la manière des écrivains du Caveau moderne; après avoir invoqué
la Fée aux chansons. Remouchamps y exerce sa muse à célébrer,
avec plus de conviction que de nouveauté, Le bonheur sous le
chaume, Mes vingt-cinq ans , Cupidon, U amitié, Le besoin d'aimer,
et autres « ponts neufs » de cet heureux âge.
(L) Les cléments de cette étude ont été puisés, pour la plupart, dans
la collection des revues et journaux du temps, ainsi que dans quelques
documents de famille. L'article de Ph. Linet, dans L 'Encyclopédie con-
temporaine du 25 mars 1888, constituait jusqu'ici la biographie la plus
complète de Remouchamps.
11 est rare qu'à ce moment l'on se hasarde à s'exprimer « divins
P djârgon d' nos pères » ('). À quelles influences obéit le poète, ou
si quelque divination lui fit présager son originalité future? Nous
l'ignorons. Toujours est-il que le français est peu à peu délaissé
et que les pasquêyes, écrites en wallon, deviennent de plus en
plus nombreuses.
La plupart de ces essais lyriques ont été réunis par l'auteur en
deux cahiers manuscrits (1859-1889; 1889-189..) sous le titre de
Fleur et laton. Pasquêyes, Contes et Rîmes d'à Edouard Remou-
champs. Ils sont précédés d'un « Avis au lecteur » de couleur
bien personnelle, qui avère une fois de plus la modestie foncière
du poète :
A mes Léheûs
Ces vers, sovint sierîts al hape,
Ont stu inètous chai sins façon :
C'est 1' farène corne mi molin 1' tape,
C'est 1' fleur mahêve avou 1' laton.
Di 1ère mes contes et mes pasquêyes
On bê djoû si vos m' fez l'oneûr,
Ni lèstam'hîz nin, dji v's è prêye :
Vostroûv'rîz pus d' laton qui d' fleur (2).
Ces poèmes sont évidemment d'inspiration très variée et de
valeur fort inégale. 11 s'y rencontre d'assez nombreuses pièces de
circonstance, comme Pasquêye tchantêye à marièfye di m1 cusin,
Po V 2Q* anivèrsaire di V avénemint de Rwè (1860) et l'abolicion
dès octrwès èl Belgique, Adiu a nosse vî cabaret, Couplets po dès
ovrîs bîtsquinter leû maîsse. Complainte d'on gâr-civique di 45 ans,
etc., sans compter les toasts, quatrains et acrostiches obligés; on
(') Pasquêye pour la fête de J.-.T. Thiriart, le 18 mars 1863 :
Vint vers, ni pus nimons, divins /' fyàrgon d' nos pères.
(2) Daté du 6 juillet 1880.
y trouve aussi des chansons patriotiques : Li tcha?it dès patriotes,
Li Belgique (1830-80), Li tchant de patriote walon, As Walons,
Li plàye de payis, Couplets as Walons, etc., d'allure le plus sou-
t vent académique, sauf les protestations qu'inspirèrent à l'auteur
certaines attaques contre notre idiome patrial.
Bien supérieurs de fond et de forme nous paraissent les contes
plaisants, sortes de fabliaux guillerets avec morale, de bonne gaieté
et de haut goût wallon, que ne dépare ni crudité, ni grave-
lure d'aucune sorte : Li crucefis et /' moûni, Lès cràs-pourcês et
V paradis, lue piceùre d"1 avocat, Li vase sipiyî, Li macrê-r'lcrèyou;
ou encore une série de poèmes, de conception philosophique
ou sociale, comme Li guère, Chaskeuri si-idêye, Màdit pèkèt,
Dincz pol Crèche; d'autres tout imprégnés de tendre senti-
mentalité, comme Li d'fouyetahe (adapté de Millevoye), Dôrfi-
lène, Lès p'tits oiihès, Pitite Jleùr, L'èfant malade, Li molin
(a ///' fi), dont nous détachons cette strophe gracieuse :
So dèl sôye qu'est pus tinète
Qui lès vwèles di nos pâquètes,
Èle [la farine] va piède tôt s' porminant
Si fleur si blanlce et si fène
Et qu' sièv a pus d'ine vwèsène
Po fé dès mitches, dès blancs pans.
Tic et tac. et tic et tac !
A ! mi p'tit fi, hoûtez bin
Li tic et tac de molin !
La Société liégeoise de Littérature wallonne eut souvent
l'occasion de couronner Remouchamps pour ses envois lyriques.
C'est ainsi qu'en 1876 Lès deûs vwèsins méritèrent un deuxième
prix avec la médaille d'argent. La pièce, qui ne comprend pas
moins de deux cent trente-cinq vers, est une sorte de parallèle
dialogué entre l'homme rangé et l'homme dissipé :
 r'vèy, come vos 1' brèss'rez, vwèsin, corne vos 1' beûrez !
La thèse morale, un peu longuement délayée peut-être, est
rajeunie, comme disait le rapporteur Adolphe Nihon, « par des
observations piquantes et nombreuses, prises sur le vit». (')
Trois ans plus tard, en même temps qu'on décernait la mé-
daille de bronze à Li ftite Lucèye (il faut écouter les conseils
de ses vieux parents), une chanson d'un sentiment humain très
vif et d'émotion réelle, Lès èfants cP fabrique, lui assurait le
premier prix avec une médaille de vermeil. On en jugera par le
3e couplet :
L'ètanl d' fabrique èst-ine djône plante qu'on sâye
Di te frudjî divins 1' cwène d'on djârdin,
Wice qui 1' solo ni l'air peur ni vont mây,
Kl qu'on veûrè discwèli tôt doùcemint.
Rin qui 1' dîmègne li solo n' rèshandève
Ces deûs pauves cwèrs qu'ennè vont d'dja murant...
D'vant de voleur qu'i vonse wangnî leû veye,
Lèyîz don crèhe vos pauves pitits èfants! ('-')
En i<S8o, nouveau succès pour un certain nombre de contes,
pleins de bonhomie et de jovialité, de tour net, précis et bref,
d'une ironie malicieuse et narquoise, agrémentés d'ailleurs d'une
morale fort judicieuse : Li vève routène, Li sièrvante de curé,
Li p'tit cossèt et V payisan, Lès clàs d' claiv'son, Li ritchà et
V bribeù, Li sôlcve, LJèssègne d'à Dfhan. (:i)
Nous citerons ce dernier pour donner un spécimen de l'humour
populaire au pays de Liège.
(') Bulletin de la Soc. liég. de Litt. wall., 187b. t. 16, pp. 273-281.
('-') Ces trois pièces ont été réunies en un tirage à part sous le titre
de: Poésies -vallonnés, par Éd. Remouchamps. Liège, Vaillant-Carmanne,
1880. Extrait du Bulletin de la Soc. liég. de Litt. wall., 1. 29, pp. 568-574.
(:i) Ces poèmes ont été réunis, comme les précédents, en un tirage à
part sous le titre Contes wallons, par Éd. Remouchamps, 1884. Liège,
Vaillant-Carmanne. Extrait du Bull, de la Soc. lièg. de Litt. wall.. t. 20,
pp. 271-297.
L'èssègne d'à Dj'han
Rien ne dispense le conte d'être amusant,
rien ne l'empêche d'être utile. Marmontbl
A s' wèsin 1 j'han diheve on djoû :
« Dji so divins 'ne fameuse afaire!
Sayîzon pô di m'sètchî foû.
Owèqu'i n' fesse nin li tant-a-faire,
Mes treùs fis ont toi novèl'minl
l'assé leûs dièrins exâmins.
1 s' trouve ainsi qu' dj'a-st-on notaire.
In-avocât et on méd'cin...
A d'zeûr dèl pwète qui done sol roue
l m' fât 'ne èssègne... Oui mètreû-dje bin ?
— Savez-ve bin qwè? dèrit 1' vwèsin :
Ë-bin! mètez : as treùs sansowes ! »
L' ci qu' vout trop' fé peter di s' nez
Si fait co quéqu'fèye rascrâwer.
En 1881, on couronne encore Li grand-mére, où une brave
vieille, pour engager ses filles à fréquenter l'école, leur narre tous
les ennuis et les mortifications dont son ignorance la fit pâtir,
ainsi qu'un conte assez gaillard, tuais si bon enfant, intitulé
Ta plat eue de cure.
Ces essais lyriques, de caractère plutôt didactique et d'allure
sentencieuse, ne manquaient pas de mérite, on a pu le voir ;
l'inspiration en est souvent élevée, toujours moralisatrice, et le
style v garde une élégance soutenue, éloignée de toute platitude
ou trivialité. Ils s'effacèrent pourtant dans un demi-jour discret
à l'intense rayonnement des poèmes de Nicolas Defrecheux,
d'une note si personnelle, d'émotion si pénétrante, où l'âme popu-
laire chantait si harmonieusement; ce furent ses œuvres drama-
tiques qui apprirent au gros public le nom de Kemouchamps.
Aussi bien ce théâtre spontané, vivant, expressif, faisait-il appa-
raître devant les auditeurs comme un reflet de leurs mœurs
intimes, auxquelles l'auteur donnait un cachet d'individualité
liégeoise saisissant.
— 232 —
Dès 1857, Remouchamps avait présenté aux concours de la
Société liégeoise de Littérature wallonne une comédie en deux
actes, Li sav'tî, à laquelle le jury accorda une médaille de
vermeil; dix-huit ans plus tard, Lès amours d}a Djèrà, comédie
en deux actes, obtenait le deuxième prix avec une médaille
d'argent, et enfin, en 1885, avec Tàtî V pèriquî, il conquérait
de haute lutte le premier prix et la grande médaille d'or (').
Sans remonter plus haut dans l'histoire de notre littérature,
on sait comment le goût, nous pourrions dire la passion du théâtre
chez nos ancêtres du XVIIIe siècle fit éclore, au vieux levain
satirique local, « ces fantaisies vives et gracieuses » (9), Li voyèfye
di Tchaufontinne, Li Lilfywès ègafyi, Li fièsse di Hoûte-sH-ploiit,
Lès îpocondes. Mais l'Empire nous avait associés à ses destins
et, pendant de longues années, les guerres allaient étouffer tout
essor artistique. Il fallut attendre 1830 et ses enthousiasmes pas-
sionnés pour raviver l'inspiration wallonne et déterminer chez
nous une nouvelle fermentation dramatique : partout des essais,
des tâtonnements, des initiatives témoignaient de cette revi-
viscence. À l'heure précise où le mouvement s'affirmait (1857)
par une œuvre maîtresse déjà, Li galant de/ sièrvante de Delchef,
la Société liégeoise de Littérature wallonne, fondée depuis peu,
vint lui donner des directions précises, encourager les hésitants,
discipliner les originalités trop frustes ou trop incultes, réunir en
faisceau toutes ces bonnes volontés et toutes ces intelligences
éparses. Ces efforts unifiés, cette collaboration intensive virent
successivement éclore, en un magnifique renouveau dramatique :
È Fond-Pirète et Djivou, fyi n pou, de Joseph Demoulin (1858) ;
Lès deûs nèveûs, de A. Delchef, et LÀ sàvHî, de Remouchamps
(1859); Lès deûs sorofyes, de Xhoffer (1861) (:i) ; Pus vî, pus sot,
(') Depuis la fondation de la Société, cette médaille n'a été décernée
que deux fois à une œuvre dramatique : à Li galant dèl sièrvante et à Tâti.
('-) Voy. M. WlLMOTTE : Le Wallon, Histoire tt Littérature, des origines
à la fin du XVI IL siècle. Rozez, Bruxelles.
(3) Donnons un souvenir à Li pèction d'avri, en patois de Marche, par
A.-J. Alexandre (1859), et à Lèsbièsses, de Xhoffer (1859), satire poli-
tique à personnages d'animaux, bien avant Chanteclerl
— 233 —
de Delchef (1862); Li màye neûr d\i Colas, de Ch. Hannay
(1866); Uovrèfye d'à Tchanchèt (1873) et Li consèy dèl matante
(1877-1878), de Alexis Peclers ; Lés amours d'à Djèrà, pour ne
fdter que les meilleures pièces de cette période.
Décidément le vieux terreau ancestral n'est pas épuisé ; de nou-
velles floraisons vont germer et s'y épanouir. Henri Baron, Théo-
phile Bovy, Toussaint Bury, Victor Carpentier, Joseph Lejeune,
Simon Radoux, Henri Simon, Gustave Thiriart, Alphonse
Tilkin, Auguste Vierset, Joseph Willem et d'autres, y cueil-
leront des gerbes aussi brillantes et aussi variées que leurs aînés,
en attendant que la jeune génération — ils sont trop nombreux
pour que nous tentions même un dénombrement — y récolte
une moisson plus abondante et plus riche encore.
Dans cette campagne dramatique qui devait être si glorieuse
pour les lettres wallonnes, Remouchamps fut aux avant-postes
avec Li sav'ti (').
Le sujet de cette pièce, dont l'action est censée se passer vers
1790, était tiré d'un vieux conte liégeois, sorte de fabliau qu'Epo-
nyrae Martial avait récemment rajeuni en une amusante pasquèye
sous le titre de Li sav'ti dès Récolèt's ("-). Ce savetier, d'après la
tradition, était un biberon émérite :
De crâs pèkèt il aveùt 1' fîve :
Après lu tofér i djèrive:
Ossi oyéve-t-on dîre as djins
Ou'i 1' magnîve et nèl buvéve mn.
Un soir qu'il est ivre-mort, ses camarades l'affublent d'un cos-
tume de récollet et le transportent dans une sorte de cellule
monacale. Le lendemain, au réveil, chacun va jouir de l'ahuris-
(') Li sav'ti, comèdève è deùs ac's, par Éd. Remouchamps. Liège,
Impr. Carmanne, 1859. Extrait du Bulletin de la Soc. liég. de Litt. wall.,
t. II (1859), pp. 75-143.
(-) Bulletin de la Soc. liég. de Litt. wall., t. II (1859), pp. 69-73.
— «34 —
sèment du pauvre diable que l'on traite de révérend père avec
toute la gravité voulue, jusqu'à ce qu'un éclat de rire général
vienne l'avertir du tour pendable qu'on lui a joué.
Pour mettre au théâtre ce « tableau de mœurs à la Henry
Monnier » ('). l'auteur l'avait corsé d'incidents nombreux et y
introduisait des personnages nouveaux. L'ami Hinri, qui se
charge de faire la leçon à Crespin, le savetier, s'attribuait un
rôle parfois encombrant. L'épisode de Madame Louba en quête
des bottines de son mari que Crespin a précisément chaussées
pour sortir, les attrapades répétées du savetier avec sa femme
Tatène, l'intervention menaçante du propriétaire de la maison,
Godinasse. du maître des pauvres, Hanèsse, les explications
plutôt embarrassées de Hinri à la fin du deuxième acte, les mono-
logues et les dissertations morales multipliés avaient singuliè-
rement enrichi — et compliqué - le thème primitif; au point
que le sujet, qui paraissait pouvoir fournir tout au plus matière
à un proverbe dramatique en un acte, s'était bel et bien élargi
en une ample comédie de plus de mille vers.
Il y avait là sans doute une richesse de développements qui
allait jusqu'à la profusion, une luxuriance de sève presque impuis-
sante à se contenir, disons le mot : une intempérance juvénile de
style et d'imagination. Mais ces longueurs s'atténuaient dans le
réalisme des scènes de la vie de ménage prises sur le vif, dans
« cette reproduction photographique » d'un intérieur vulgaire,
dans la verve étourdissante des répliques et le cliquetis des
ripostes, enfin dans l'inattendu d'un dénouement où Crespin,
après avoir juré ses grands dieux qu'il ne boira plus, ne trouve
rien de mieux, pour se remettre d'une alarme si chaude, que de
vider la bouteille entamée, au grand ébahissement de sa femme
qui s'écrie, et c'est bien là sans doute la synthèse morale de la
pièce, que
( )n tchèt pied ses povèdjes, mi ris jamày ses manîres !
(') Rapport de M. Alphonse Le Roy. Bulletin de la Soc. l'ég. de Lia.
wall., i. II (1859), pp. 52-56.
— 235 —
Mainte scène était déjà conduite avec une logique et une
science du théâtre remarquables ; Le dialogue mouvementé et
nerveux s'émaillait d'alexandrins de belle allure, nets et bien
frappés; la langue, avec de multiples trouvailles d'expression,
était de bon aloi, nourrie de proverbes et de spots, puisés à même
la source populaire; en somme-, une piquante esquisse de mœurs
locales dans une forme vivante et savoureuse.
Les louanges qui avaient accueilli l'apparition du Sav'ti
n'éblouirent pas le jeune auteur ('). « Je ne travaille que sous le
coup de l'inspiration, à ma fantaisie », disait-il lui-même. Ce ne
fut qu'après quelque vingt ans de retraite et de labeur qu'il crut
pouvoir de nouveau affronter le public avec Lès amours d'à
Djèrà (-).
L'intrigue joue ici un rôle plus important; on pourrait même
dire qu'elle tient une place prépondérante puisque la pièce repose
tout entière sur un chassé-croisé d'amoureux, source des quipro-
quos les plus inattendus. Djèrâ, vârlèt du maisse-cotî Djâcob, est
amoureux de la servante Babèt', qui ne semble guère pressée de
répondre à ses feux. Ces résistances, de pure coquetterie d'ail-
leurs, mettent martel en tète au pauvre garçon, surtout quand, à
la suggestion d'une diseuse de bonne aventure. Marève-Crotchèt,
il se persuade que Babèt' « hante avou in-aute ». Dès lors Djèrâ
« veut tôt bablou » et ses soupçons s'accrochent aveuglément au
moindre incident, à la plus fugitive apparence. Or, de son côté,
Louise, fille de Jacob, est recherchée par un citadin, Victor,
qui a la marotte de vouloir être aimé pour lui-même ; il a donc
dissimulé son état de fortune au fermier, qui refuse la main de sa
fille à un prétendant aussi désargenté. Mais Babèt' a éventé le
(') TA sav'ti ne fut pas représenté à Liège avant 1874: la pièce
avait été créée à Mont (Dison), le 31 janvier 1864: elle a été jouée
jusqu'ici 70 fois.
('-') Lès amours d'à Dura, comèdèye è deûs ac's, par Ed. Remou-
champs. Liège, impr. Yaillant-( ^armanne, 1878. Extrait du Bulletin de
la Soc. liég. de Litt. ivall.. t. 16, pp. 103-179.
— 236 —
secret et Victor ne sait par quelles prévenances, par quelles géné-
rosités retenir le caquet de la servante. Ces entrevues, ces col-
loques entourés de mystère ne manquent pas de renforcer les
méfiances de Djèrâ, qui, tout hors de lui, à la fin du premier
acte, lance à son rival cette accusation : « Vos estez 1' galant di
m' crapaude ! » Victor, ahuri, l'interprète à rebours et s'imagine
que Louise le trahit avec son domestique !
Au second acte, le père de Louise songe, un peu tardivement
sans doute, à prendre des renseignements sur le compte de
Victor. Djèrâ, qu'on a chargé de l'enquête, rapporte les plus gros-
sières imputations contre l'amant supposé de sa bonne amie. Pour
en avoir le cœur net, Louise et son père se décident à espionner
les deux complices et, après une scène désopilante où Victor croit
voir Louise dans les bras de Djèrâ, où Babèt' tombe évanouie
sur la poitrine de Victor, une explication mouvementée vient
enfin jeter quelque lumière sur cette querelle, « wice qui 1' diàle
n'i veûreùt gote ». Tout s'explique et la pièce se termine par le
double mariage attendu.
De même que l'intrigue, « si romanesque et invraisemblable
par ailleurs » du Dépit amoureux, avec laquelle on aura remarqué
des analogies, la fable de cette comédie, ingénieusement agencée,
court, alerte et vive, à travers un imbroglio surabondamment
compliqué. À part de-ci de-là encore quelque monologue musard,
l'action pivote autour du personnage de Djèrâ, qui entraîne
acteurs et spectateurs dans un tourbillon endiablé, animant et sou-
tenant tout l'intérêt dramatique de la pièce. Il est bien nature, ce
type de rustaud amoureux, naïf et niais, crédule et superstitieux,
que l'idée d'une trahison de sa « mon-cœur » affole et brouille
complètement, toujours à l'affût d'une parole, d'une attitude,
d'un geste, qui confirment ses soupçons, aux écoutes derrière les
portes, quitte à s'y laisser « sprâtchî 1' narène », s'essayant à jouer
au matamore vis-à-vis de son rival pour rentrer sous terre à la
moindre menace ; et l'on comprend que ses multiples tribulations
et déconvenues jettent la salle en une gaieté nerveusement
237 —
communicative. Les comparses qui l'entourent, quoique sil-
houettés d'un crayon plus sommaire, témoignent aussi d'une
personnalité marquée depuis le romanesque Victor, en passant
f par le « maîsse-cotî » un peu lourd, plus apte à « èlére dès crom-
pîres » qu'à démêler des psvchologies amoureuses, jusqu'à cette
Marèye-Crotchèt, que l'auteur a typée de façon si vivante et si
nature. Il faut relire cette scène de la consultation (I, 3), filée
avec un art vraiment supérieur, où le « bê croie » est conduit de
l'examen des lignes de sa main par le marc de café et les cartes
jusqu'à la corde de pendu finale — et le fond de sa bourse si pres-
tement vidée! Amusante encore la scène entre Victor et Djèrà,
qui fait parfois penser à quelque Miles gloriosus de la comédie
ancienne ou au Matamore de Y Illusion comique de Corneille ;
intéressant aussi l'épisode delà restitution des cadeaux (I, 17),
qui peut fournir matière à une curieuse comparaison avec une
situation identique du Dépit amoureux (IV, 3, 4) et montrer
jusqu'à quel point notre auteur a su rester original.
La langue et la versification sont encore en progrès depuis
LisavHî\ le dialogue vif et pressé pétille de traits d'esprit, de
joyeuses reparties ; à tout coup le rire éclate en fusées des inci-
dents burlesques et du comique verbal qui naissent spontané-
ment sur ce fond des mœurs populaires (*).
Les poésies lyriques de Remouchamps avaient été goûtées
surtout par les lettrés et les fervents de notre vieil idiome ; ses
deux premières comédies lui avaient valu une notoriété déjà plus
étendue; la triomphante popularité allait lui venir avec Tàtî
V pèriqui (Gautier le perruquier).
On connaît la donnée générale de cette pièce : Tàtî, mystifié
par un rival qui veut se venger de ses dédains, s'imagine avoir
gagné un gros lot de cent mille francs; il les fiance aussitôt
(') La première des Amours d'à Djèrà fut donnée à Ayeneux le
Ier août 1880. Liège vit la troisième représentation au Pavillon de Flore,
le 17 juin 1883. Le nombre total des représentations à ce jour est de 93.
— 23* —
.i l'héritage de même import qu'une tante cacochyme va
laisser à Marèye, servante du voisinage, dont il est épris.
Riche de ces deux cent mille francs hypothétiques, Tâtî ferme
boutique :
Asteûre, èdon, Tonton, aléz' dispinde l'èssègne !
se fait meubler un luxueux salon, engage des domestiques, ne
rêve plus qu'honneurs officiels et décorations, en un mot endosse
avec sa pelisse tous les travers et les ridicules des parvenus et
des « grandiveûs ». Mais ces folles extravagances ne durent guère
et bientôt sonne l'heure où, comme Perrette, il voit s'évanouir
en fumée et le gros lot prétendu et l'héritage convoité.
Que le thème de la comédie soit bien neuf, que l'intrigue offre
une originalité bien saillante, personne ne songera à le soutenir.
Le ridicule des parvenus depuis — et bien avant — le Bourgeois
gentilhomme jusqu'à Monsieur Poirier ; l'aventure romanesque
de ces princes d'un jour : Si fêtais roi .'; la légende des châteaux
en Espagne, des oncles d'Amérique, des gros lots si communs à
notre époque de tombolas et de jeux de bourse, voilà sans doute
l'un de ces trois douzaines de sujets et situations qui constituent
de tout temps, paraît-il, la matière première, travaillée, malaxée,
pétrie de façon plus ou moins originale par les gindres drama-
tiques. Cette fable, assez banale au fond, a du se présenter un
beau jour — réminiscence de lecture, fait divers, incident local | ' |
— aux yeux de notre auteur, puis prendre corps lentement au
cours d'une longue période de gestation imprécise, et se matéria-
liser enfin sous cette forme nouvelle (-).
(') Les emprunts de ville avec leurs tirages à gros lots, les tombolas
des expositions de Bruxelles et d'Anvers ne suffisaient-elles pas à faire
naître l'idée? Une anecdote raconte qu'à Huy en 1892, à la représenta-
tion de Tâtî, on se montrait dans la salle un nommé Barbier, dont le
père, barbier à Huy, avait gagné un gros lot !
(2) Un vaudeville, Li bàrbî, de A. Tilkin (1882), traite un sujet ana-
logue : « Ce Figaro wallon a gagné le gros lot à la loterie avec le
numéro 68 et, dans sa joie, il se refuse, tant il est pressé de quitter le
— 23Q —
Le sujet était si bien dans l'ambiance du moment qu'au même
concours la Société liégeoise de Littérature wallonne accordait
une mention honorable à une pièce d'Alexis Peclers intitulée
Li lot (ta Djégô, dont la fable est absolument identique à celle de
Tâtî '). Un maître serrurier du nom de Djégô croit avoir gagné
le gros lot à un tirage : aussitôt il renonce à une importante
entreprise qu'il avait soumissionnée, renvoie son dessinateur
qu'il avait agréé comme gendre, fait mille folies encore jusqu'à ce
qu'on apprenne que le journal a imprimé un 3 pour un 5. Djégô
se remettra au travail et rendra sa tille à l'élu de son cœur. Et le
rapporteur, appréciant les deux œuvres, concluait avec raison que
ce n'est pas la donnée d'une pièce qui en fait la valeur, mais la
façon plus ou moins habile dont elle est conduite et mise en
scène, sans oublier la forme littéraire dont on l'a revêtue.
Or c'est là précisément qu'il faut chercher le mérite de la
comédie de Remouchamps. Une lois, en effet, le point de départ
admis, l'action se déroule sans effort, avec logique et vérité. Quoi
de plus vivant que cette échoppe de barbier — on songe tout de
suite à Pézenas — ■ où s'ébauche l'exposition de la pièce, où l'im-
pertinence de Tâtî pour son rival amène si naturellement la
vengeance de celui-ci, où les autres personnages viennent avec
une telle aisance s'agréger à l'action, accusant leur caractère par
une attitude, un mot décisifs? Le 2e acte nous mène dans le
salon nouvellement meublé où le pseudo-richard fait la roue,
s'exerce à parler le langage des bourgeois ; où, élargissant ses
métier, àachever de faire la barbe à un client flamand. Celui-ci se venge
en retournant les chiffres dans le journal: et, quand Figaro fête son
bonheur, on lui vient certifier que le gagnant, c'est 89: il reprend cou-
rageusement le rasoir, consent à achever d'épiler le flamand; et le rasé
de faire connaître alors la farce au barbier, qui retrouve ainsi la fortune ! »
!i Le wallon, son histoire et sa littérature. Causeries liégeoises par Joseph
Dkma.rik.au, p. 312 (Liège, L. Demarteau, 1889).
1 (') Bulletin de la Société liég. de Litt. wall., t. 22 12e série, t. IX),
I pp. 369 à 376. Jurv : MM. A. Falloise, A. Ninon et Victor Chauvin.
I rapporteur.
— 240 —
visions de grandeur future, il traite Marèye avec une froideur
que dissipe à peine la nouvelle qu'elle sera bientôt « qvvite » de
sa tante; où enfin, après avoir hélé deux Ardennais du haut de
cette fenêtre que l'on a jugée peut-être trop secourable, il s'avise
d'en faire des domestiques dont la livrée tapageuse mettra le voisi-
nage dans la confidence de sa haute fortune. Appuyant encore
la description des ridicules du bonhomme, le 3e acte conduit tout
droit, par la farce énorme de la visite royale et de l'application
des ventouses, jusqu'au cap de la double désillusion finale.
Ce n'est pas là seulement un simulacre d'intrigue, prétexte à
conversations et à bons mots, mais un ensemble parfaitement
agencé, où tout se tient et se lie ( ' ), d'une ordonnance pour ainsi
dire classique. Et dans ce cadre, si riche en ressources scéniques,
les personnages ne se contentent pas, comme certains l'ont pré-
tendu, de venir débiter «d'aimables spots ou d'bilarants pro-
verbes », ils expriment sincèrement, ils traduisent avec une
humanité suffisante les sentiments et de leur race et de leur
personnalité. Ces scènes pétillantes d'esprit évoquent un peu de
la vie qui nous entoure, rendue avec un naturalisme intelligent
et une vis co mica irrésistible; et l'on serait injuste de n'y pas
reconnaître les éléments d'une excellente comédie de mœurs.
Tâti? mais il est de tous les temps et de tous les lieux, ce
pauvre fou qui incarne les aspirations, les désirs, les fringales des
humbles, des désbérités, et aussi de maint bourgeois! Devenir
riche, jouir de la vie, satisfaire à son orgueil et à quelque faiblesse,
pouvoir à son tour éclabousser le voisin de cette supériorité finan-
cière qui confère, paraît-il, toutes les qualités et tous les mérites,
se laisser aller enfin aux plus chimériques imaginations, quel rêve
foncièrement humain — et quel type immortel !
Et voyez, avec cette personnalité si distincte, liégeoise de fond
et de forme, quelle extraordinaire intensité de vie l'auteur lui a
(') Voyez par exemple comment l'épisode de la visite du roi est pré-
paré dès le Ier acte, scène 4.
- 24I -
donnée. Dès le monologue d'ouverture le barbier est superbe-
ment campé de ligne et de couleur. Tel Hamlet philosophant sur
un crâne, Tâtî, confectionnant ses perruques, rumine le désir qui
__ le point depuis des années, les yeux fixés sur ce gros lot qui
l'attire comme un phare lointain. L'idée lui en est devenue
familière au point que ce coup de fortune imprévu ne l'a guère
surpris; il l'attendait, pour un peu il lui reprocherait d'avoir trop
tardé. Et le voilà aussitôt transformé : tenue, langage, senti-
ments, il s'accommode aux exigences de sa nouvelle situation
avec une naïveté, une assurance, on peut dire une inconscience
merveilleuse. Du haut de sa vanité qui lui enlève tout jugement,
il tranche les questions, accueille avec une moue dédaigneuse les
observations si raisonnables de sa sœur Tonton :
Va-z-è. ti n' kinoh rin ! (v. 2581... Ele ni k'noh rin, de, lèy ! (y. 279).
comme il rabrouera plus tard son parent pauvre Nonàrd. Il se
voit déjà pérorant au Conseil communal, porteur de deux ou
trois décorations, et, tout naturellement, par une gradation que
n'aurait pas même besoin d'expliquer le grossissement scénique
— Labiche en a osé bien d'autres! — il en arrive à trouver toute
simple, toute normale l'extravagante idée de la visite royale.
Et, à la fin, lorsque, le splendide échafaudage écroulé, les cour-
tisans intéressés ont fait place nette et qu'il se retrouve en face
du gros bon sens de Tonton, plus sèche et plus rêche que jamais,
après la minute obligée de rageuse explosion, Tâtî baissera docile-
ment la tète pour dire à sa sœur :
Savez ve bin qwè, Tonton:... aléz' ripinde l'èssègne !
Et, avec la même inconscience détachée qui lui faisait accepter
si aisément tantôt les «cint mèyes», avec aussi cette sorte de fata-
lisme dont les gens de sa condition acceptent le fait accompli, il
rouvrira boutique et reprendra peignes et rasoirs. La leçon a-t-elle
été profitable? Va-t-il s'amender? Attendra-t-il désormais pour
t. 48, f. 16.
— 242 —
s'en commander une « tchèm'nêye » que l'œuf ait été pondu ? On
nous permettra d'en douter, et il nous paraît bien que plus d'une
fois encore, en frottant le blaireau ou eu montant ses perruques
sur la « mahote », il soupirera - nouvel et incorrigible Adam —
au souvenir de l'Éden évanoui, non sans quelque espérance de
le voir un jour se rouvrir devant lui. Sous toutes ses faces, ainsi,
le caractère de Tâtî a été étudié, détaillé, mis en scène avec
finesse et esprit.
Tonton, qui lui fait antithèse d'après l'ordre classique, n'est
pas moins intéressante. De bon sens un peu timide, de raison un
peu terre à terre, proclamant avec gravité
Qu'on mârticot est todi 'ne bièsse
Owèqu'a moncheû i seûye moussî,
restée peuple jusqu'aux moelles, superstitieuse plus que croyante,
elle prête quelquefois à rire ; mais elle est femme de tête, sage et
pratique, et garde son franc parler que pimente « la verve drue et
plantureuse » d'une Dorine. Les dédains de son frère ne l'émeu-
vent pas, et telles de ses reparties à l'emporte-pièce douchent
cruellement les prétentions du parvenu. À maintes reprises les
accès de sa logique un peu bougonne font penser au raisonneur-
philosophe des drames de Dumas fils, et elle tire souvent de la
pièce les enseignements que celle-ci peut comporter. Avec cela
d'une susceptibilité morale qui se hérisse au moindre soupçon
d'une indélicatesse :
... Mi, dji n' vou nin dès çanses di mâle-aqwîrt !
Dj'oûvurrè po viker, dj' n'ârèqu'ine cote è m' cou,
Mins dj' rot'rè l' tièsse lèvêye ! M'avez-ve bin ètindou ?
Au surplus, c'est un type de tenue et de verve bien liégeoises :
nos rues et nos marchés retentissent journellement des aphorismes
de maintes Tontons.
Bien liégeois aussi les comparses, qui, à côté du trait parti-
culier qui les silhouette, témoignent d'un humour sans façon,
- 243 -
d'un esprit un peu gros, d'une jovialité plaisante bien dans la
note de chez nous, avec une certaine bonhomie et un optimisme
souriant. Ainsi l'instituteur sans place Matrognârd, au nom sym-
bolique, parasite peu vergogneux, non sans culture ni malice
d'ailleurs, et fort habile à exploiter les travers de Tâtî au profit
tle sa passion pour le « pèkèt ».
Ainsi encore l'égoutier Nonàrd, qui représente avec une pointe
de naturalisme un peu poussé les couches les plus basses de la
société, et dont l'égoïsme positif, dépouillé de toute feinte, " se
résoudra philosophiquement, devant la déconvenue finale, en un
mot d'ironie populaire : « À r'vèy, lès bleus ! »
Ainsi Marèye, la futée servante, dont l'affection pour Tâtî monte
et descend de façon si adéquate aux oscillations du gros lot.
Ainsi enfin les deux Ardennais, ignorants et finauds, naïfs et
madrés tout à la fois, avec, chez Pènêye, par dessus l'obséquiosité
de commande, des sursauts et des révoltes de jalousie bien nature.
Il n'est pas jusqu'à Lârgosse lui-même dont l'apparition épi-
sodique ne réponde à l'engouement instinctif des foules poul-
ie * bel homme » et toute la chamarrure des uniformes.
Certes, à la réflexion, ces personnages nous paraissent d'une
psychologie un peu superficielle et rudimentaire, — tels sans
doute aussi qu'ils se présentent dans la réalité — mais en scène
ils vivent intensément, d'une vie extérieure, peints d'après nature,
avec leurs gestes, leurs attitudes, leurs tics, avec aussi ce langage
si original, cet accent de terroir si savoureux qui achèvent de
donner la complète illusion.
Et, ici, il faut admirer sans restriction l'art avec lequel l'auteur
sait faire parler, dialoguer, se disputer même assez souvent, ses
personnages; cette vivacité de reparties où s'entrechoquent et
rebondissent les propos bon-enfant du cru, en un feu roulant de
saillies pittoresques, de réflexions, de traits piquants; cette suite
ininterrompue de dictons, proverbes et « sots mèssèdjes » locaux,
toujours en situation et si naturellement enchâssés dans le dia-
logue ; cette verve intarissable qui déchaîne irrésistiblement
l'hilarité, tel un Plaute ou un Regnard. Voyez la salle de spec-
— 244 —
Lacle où chaque mot fait balle, où le public — à Liège surtout —
saisit au vol l'allusion et le trait plaisants qui lui sont du reste
familiers; car, nous en sommes sûr, telle repartie qui fait s'es-
claffer la foule et la secoue en une « hah'lâde » épileptique, a été
fournie à l'auteur par quelque « pwèrteû-âs-sètchs » ou telle rude
« boterèsse » ; il l'avait enfouie aux plis de son ample sarrau fami-
lier et, au bon moment, il l'en a retirée pour notre plus grand
ébaudissement. C'est bien là notre vieille gaieté liégeoise, qui —
telle madame Angot — déteste toute bégueulerie et ne recule
pas devant un trait un peu salé, s'il lui parait d'attaque et bien
appliqué :
1 lî fat s' franc parler, ses bons mots et ses craques,
Qui v' fèt rîre si sovint a v' dibot'ner vosse fraque. (')
Remouchamps, qui s'inspire du génie et des traditions de la
race, avait pénétré toutes les ressources de l'idiome local. Rompu
au mécanisme de la phrase wallonne, réussissant presque toujours
à plier l'alexandrin aux caprices de sa pensée vive et enjouée,
avec cela ennemi irréductible du wallon francisé et poussant le
purisme jusqu'à l'intransigeance, il a mérité d'être appelé par un
fin connaisseur en la matière :
Li ci qu'a fait r'flori
Nosse vî linguèdje (2).
Ces hautes qualités, auxquelles la Société liégeoise de Littéra-
ture wallonne avaient rendu hommage en couronnant la pièce (3),
(') Toast du sénateur d'Andrimont, bourgmestre de Liège, au Banquet
de la 50e représentation de Tàt'i.
(2) Henri Simon, Totrim'nant d' Tàtî, chanson de la 50e.
(3) Bulletin de la Soc. liég. de Litt. walL, t. 22 (2e série, t. IX : 1886),
pp. 369-376. « Nul doute que les lecteurs et les spectateurs ne ratifient
notre décision par leurs éclats de rire et qu'ils ne pensent avec nous que
les beaux temps du vieux théâtre liégeois, ou ceux qu'avait si dignement
inaugurés Li galant d'el servante, soient enfin revenus. » (V. Chauvin,
rapporteur). Remouchamps fut élu membre titulaire de la Société le
1 5 mars 1887.
— 245 —
valurent d'emblée à Tàtt un éclatant succès : il ne désarma
point cependant la critique. Depuis les remontrances courtoises;
signalant quelque faiblesse inhérente à toute œuvre humaine
jusqu'aux diatribes inspirées par le parti pris ou l'ignorance,
Tàtî fut passé impitoyablement au crible, pour sortir d'ailleurs
victorieux de l'épreuve.
Le reproche que l'on retrouve le plus fréquemment articulé
s'adresse au sujet même : « Remouchamps n'a fait que mettre en
wallon une comédie archiconnue, une fable archibanale ! »
Nous pourrions répondre immédiatement que cette histoire de
gros lot n'est au fond qu'une péripétie, un incident, une ficelle
en quelque sorte qui sert à amener le véritable sujet : « Un
homme voit sa condition changée par une circonstance quel-
conque : comment va-t-il s'adapter à la métamorphose? » Or l'in-
vention ne porte-t-elle pas ici sur les aspects spéciaux de cette
transformation, sur l'agencement des scènes et la variété des
caractères? Et, pour notre cas particulier, ne sont-ce pas les mille
menus détails caractéristiques de la vie populaire ; n'est-ce pas le
dialogue alimenté et vivifié par les pittoresques spots du terroir ;
n'est-ce pas encore, si l'on veut, le jeu simple et vrai des acteurs
dans des décors qui sont eux-mêmes une exacte et vivante repro- '
duction des petits intérieurs liégeois? Ce sujet-là, personne,
pensons-nous, ne le disputera à Remouchamps.
Mais il nous a semblé intéressant de pousser plus loin l'étude
de cette question et de voir si le grief, non de plagiat, mais de
simple imitation, avait quelque raison d'être. Nous avons donc
feuilleté le répertoire ancien afin d'y découvrir quelque ancêtre
dont Tàtî fût issu en droite ligne.
A côté du Bourgeois gentilhomme (1), du conte de Voltaire
Jeannot et Colin, adapté déjà d'une fable de l'abbé Aubert,
Fanfan et Colas, dérivée elle-même, paraît-il, d'anciens fabliaux,
(') Un critique d'occasion n'a-t-il pas insinué que Tàtî pourrait bien
être une « paraphrase » du Bourgeois gentilhomme !
- 246 -
on avait exhumé d'abord une opérette eu un acte intitulée Le
soixante-six <\i, paroles de Laurencin, musique d'Offenbach,
représentée aux Bouffes Parisiens le 31 juillet 1856, puis La
coquette de village ou le lot supposé, de Dufresny , jouée en 1715 (*).
N< ius donnons ci-dessous de ces deux pièces une analyse sommaire
qui suffira à montrer quelle pauvre chicane on cherchait là à notre
auteur.
Leur critique, assez mal informée, n'aurait-elle pas pu rappeler
aussi, entre bien d'autres, Les deux billets, de Florian (3j, Les
châteaux en Espagne, deCollin d'Harleville, Le billet de loterie (*),
(') Le tyrolien Franz s'imagine posséder le n" 66 gagnant à la loterie ;
il s'empresse de faire mille folies et va même jusqu'à dédaigner la douce
Grettly, sa fiancée. Mais il se trouve qu'il a pris le n° 99 pour le 66 :
adieu, tous les projets de grandeur ! Désespoir et pardon de l'aimée.
(2) Girard, receveur du sillage, désireux d'obtenir la main de Lisette,
tille du fermier Lucas, se fait adresser de Paris une fausse liste des lots
gagnants. Lucas, s'imaginant avoir gagné la forte somme, lui cédera bien
vite les baux de ses fermes, et, une fois détrompé, il sera trop heureux
de lui donner sa fille. Il en va ainsi. Après avoir dédaigné le baron,
seigneur du château, et le rentier Argan, qui, la croyant riche, lui pro-
posent le mariage, Lisette se voit, en fin de compte,
Confuse, confondue et réduite à Girard.
i:;) Les deux billets, comédie en un acte et en prose, représentée le
9 février 1779 au Théâtre italien. Arlequin, pauvre, est amoureux de la
riche Argentine : il met à la loterie et gagne un terne. Scapin, son rival,
voulant lui voler le billet gagnant, lui enlève un billet doux, dont il se
sert pour le perdre dans l'esprit d'Argentine et le faire chasser. Déses-
péré, Arlequin rachète le billet doux au prix du billet gagnant. Argen-
tine, avertie de la chose, reprend par stratagème le billet gagnant à Scapin
et épouse Arlequin.
(4) Représenté au Théâtre de l'Opéra Comique le 19 septembre 181 1.
Adèle, jeune cantatrice française, végète à Londres, recherchée par le
marquis dePlinville qu'elle refuse d'épouser, se jugeant trop pauvre pour
lui. Sa suivante Betty, qui ne rêve que loteries et gros lots, suggère un
stratagème au jeune homme. À part commune il achètera avec Adèle un
quaterne qui sera censé sortir au tirage. Cette fortune inespérée permet à
Adèle d'avouer au marquis un amour dont elle ne pourra plus se défendre
une fois la vérité connue. Mariage.
— 247 -
opéra-comique de Roger et Creuze de Lesser, musique de Nie.
Isouard, La maison en loterie ('), de Picard et Radet, enfin
L'oncle d'Amérique, de Scribe ? (-).
Un journal gantois, le Volksbelang , dans un article fameux au-
quel nous reviendrons tout-à -l'heure, avait trouvé mieux encore !
Bien avant Tâti, s'écrie-t-il; deux auteurs flamands avaient traité
le même sujet : Hippolyte Van Peene, en 1855, dans un vaude-
ville intitulé Azoo 'ne klont (un lingot gros comme cela) (3), et
Jiistus Van Maurik, en 1879, dans sa comédie Janus Tulp (4).
(') Comédie en un acte, représentée à l'Odéon le 8 décembre 1817.
C'est l'odyssée d'un billet de loterie acheté par la servante Toinette, qui
aime Charles, valet de chambre pauvre: ce billet, Toinette l'a cédé pour
payer une dette à M"ie Verneuil, marchande lingère, et vaut même à
celle-ci des propositions de mariage du notaire Jacquillard et de son clerc
Rigaudin. Mais Mme Verneuil avait revendu elle-même le billet à Charles,
qui pourra ainsi épouser Toinette.
(2) Comédie vaudeville en un acte, représentée le 14 mars 1826. Un
riche propriétaire, Dersan, amoureux d'une jeune artiste pauvre Estelle,
invente un oncle d'Amérique dont l'héritage permet à la jeune fille
d'avouer son amour à Dersan, qu'elle épousera. Il y a dans cette pièce un
type de garçon sellier-carrossier assez amusant, qui, lui aussi, grisé par
la fortune, veut abandonner son métier, sa fiancée, etc.
On aurait pu citer encore un vieux vaudeville français, Le château
a" Héligoland, et un opéra comique de Maurice Wille (1869), La dot
<ï Isabelle, où il s'agit aussi d'un gros lot imaginaire.
(3) La femme du maçon Jan Kalk pense avoir gagné le gros lot avec le
billet 4947, et s'empresse de rompre le mariage de sa nièce Wantje avec
Pierre Schaefman, l'aide-charpentier. Mais le journal qui a imprimé la
liste des numéros gagnants a fait erreur : c'est le 40947 qui obtient le
gros lot, et c'est précisément P. Schaefman qui le détient. Oublieux des
dédains de la femme Kalk, il épouse Wantje.
(4) Le coiffeur Janus, devenu riche par un gros héritage, abandonne
tout travail, exige que sa fille renonce à son mariage avec le fils d'un
épicier, et demande — vainement — pour son fils la fille d'un noble. Sa
vanité le fait exploiter par une sorte de gentilhomme décavé, et il n'ouvre
enfin les yeux qu'après avoir gaspillé une bonne partie de sa fortune. Il
consent au mariage de sa fille et s'associe avec son gendre ; son fils épouse
la jeune fille noble, dont il est parvenu à toucher le cœur. Tout le monde
est heureux, jusqu'à l'ancien aide-coiffeur, à qui Janus a cédé sa boutique.
- 24* -
Pourquoi ne pas insinuer tout de suite qu'après avoir démarqué
ces deux chefs-d'œuvre, Remouchamps a pu emprunter maint
détail encore à la pièce de Jacques Devos Het geluk van rijk te
ijn | I .e bonheur d'être riche);d'après H. Conscience, voire même
à la vieille comédie Le gros lot, de l'allemand Gellert ?
Mais nous nous sommes déjà trop attardé à cette revue des
pièces apparentées à Tàtî, où nous avons dû en passer — et de
plu> mauvaises ! Il n'en fallait pas tant pour voir que ce sont là,
sur un même air primitif, des variations indépendantes l'une de
l'autre, étrangères les unes aux autres, originales chacune à sa
façon et que l'on continuera de jouer bien des fois encore, aussi
longtemps qu'il y aura des hommes et des grandiveùs ! ('). Au
surplus, Remouchamps eût-il connu toutes ces pièces — et nous
n'en croyons rien — , y eût-il même emprunté l'intrigue de sa
comédie — de plus illustres avant lui avaient pris leur bien où
ils le trouvaient, et il est aisé de constater par nos analyses qu'il
n'a dépouillé personne — , que nous n'y attacherions aucune
importance. Comme le disait excellemment M. M. Wilmotte :
« Le thème (qu'il a traité) est assez populaire, assez usé pour être
du domaine public; ce n'est pas l'invention du sujet qui fait le
mérite de sa pièce ; c'est la façon dont elle est conçue et conduite,
et le langage si vrai, si naturel prêté à ses personnages » (~).
D'autres reprochent à la pièce d'être mal charpentée, de se
composer d'une suite de scènes, pittoresques peut-être, mais
reliées entre elles d'un fil trop ténu et trop lâche; la fenêtre du
deuxième acte leur parait un artifice scénique par trop provi-
dentiel ; ils signalent aussi l'extravagante invraisemblance de
certaines situations, la visite du roi, entre autres, ou l'appli-
cation des ventouses ('■'•). Notre étude a rencontré déjà plusieurs
(') Cf. Çou qu' Parvint fait, Li grandiveùse, Li grandiveùs, Li gros
lot, Cint m'eyes francs, Li grandeur, Lès parvinous, Bièt'mé F grandiveùs,
Li bilèt d' loterèye, etc., etc.
('-) Journal de Liège, i\ janvier 1888, article de M[aurice] \V[ilmotte].
(3) Voir dans la Wallonie du 20 novembre 1887 un article bien sévère
de M. Célestin Demblon.
- 249 -
de ces points, et, pensons-nous, en a fait justice. Pour le reste,
oublie-t-on que nous sommes ici eu plein vaudeville? A l'exemple
des plus grands maîtres. Remouchamps eût pu s'y permettre bien
des folies, et les libertés qu'il s'est octroyées n'atteignent certai-
nement pas — nous ne citons que les plus connues — à l'énor-
mité de la cérémonie turque du Bourgeois gentilhomme ou du
troisième intermède du Malade imaginaire . À tant raisonner
son plaisir d'ailleurs, on risque de mériter les remontrances
adressées par Uranie au Lysidas de la Critique de V Ecole des
femmes. Au lieu de trouver « la pièce détestable, du dernier
détestable, ce qu'on appelle détestable » à cause des continuels
éclats de rire que le parterre y a faits, nous préférons quant à
nous, après nous être bien divertis, « qwand on s'a bin plait »,
pour parler liégeois, nous préférons ne pas trop nous demander
si nous avons eu tort et si les règles d'Aristote nous défendaient
de rire !
Une critique plus spécieuse et mieux légitimée à première vue,
formulée elle aussi à plusieurs reprises, s'attaque à la conception
morale de la pièce. « Les personnages principaux se ressemblent
en ce sens que l'argent est le grand ressort de leurs actions...
J'ai cherché en vain dans la pièce un éclair de sentiment vrai ; on
ne se témoigne de l'affection que par intérêt ou hypocrisie... Pas
une figure tout à fait honnête, pas un cœur généreux digne de
toutes les sympathies... Quoi ! ce seraient là le monde wallon et
les mœurs populaires de Liège? La mission du poète n'est-elle
pas de relever l'àme populaire, comme un Defrecheux, au lieu
de chercher à amuser les classes plus instruites par la peinture
des petites misères d'en bas? » (')
Le reproche s'était fait jour déjà dans une spirituelle étude de
M. Maurice Wilmotte, Tàti au XVIII' siècle, où les person-
(') Gazette de Liège du i i février 1888, article de H. L. LÉGius (feu
Joseph Dkmarteau). Le même critique trouve d'autre part la pièce
« spirituellement écrite, semée de bons mots, bien agencée et très
comique ». Cf. J. Demarteau, Le wallon, son hist. et sa litt., pp. 262-274.
nages de notre pièce sont comparés à ceux de la Coquette de
village, dont on idéalise un peu à plaisir, nous a-t-il paru, « les
délicates figurines » : « Dans Tâti, le cœur ne parle guère, chacun
v va de sa petite combinaison financière avec le plus féroce
égoïsme ■» (')•
À ces critiques nous répondrons d'abord en fait qu'il n'est
pas exact qu'aucun personnage ne mérite notre sympathie, et
Tonton, avec « sa raison rudoyante, reste l'honnête femme aux
propos francs, la vraie femme liégeoise de sens et de verve » (-).
Mais, au vrai, Tâti, Matrognàrd, Nonârd même sont-ils des
vicieux, des débauchés, des criminels, passibles d'une sentence
aussi rigoureuse? Oublie-t-on que les travers, les ridicules, assez
superficiels en somme, notés ici, ne les empêchent pas d'être de
braves gens au demeurant ? A Dieu ne plaise que l'amateur de
« pèkèt », le neveu intéressé, le parvenu sottement vaniteux
obtiennent de nous une absolution trop largement indulgente;
mais, à se montrer impitoyable pour des « faiblesses » de l'es-
pèce, peut-être ne trouverait-on pas dans notre cité — voire
même dans le pays tout entier — les quarante justes nécessaires
à son salut. Au surplus, « le Wallon, né gouailleur, aime à
rire de ses propres travers ; et, comme jamais ces travers ne
furent ailleurs fustigés avec autant de verve narquoise, le Wallon
tient à voir Tâtî se vautrer dans son extravagance et rit avec un
entrain endiablé » (/*). Ne prenons donc pas au tragique une farce
destinée surtout à amuser et ne confondons pas les genres.
Aussi bien n'est-ce pas là méconnaître l'essence même et le
but de la comédie ? Les gens vertueux n'ont pas d'histoire...
comique, et, à moins de s'en tenir aux péripéties mellifiues et
aux personnages bêlants des pièces à l'eau de rose, il faut bien
que l'on y rie de quelqu'un ou de quelque chose ! A ce reproche
(') Journal de Liège, 21 janvier 1888.
(-') Gustave Frédéric, dans Y Indépendance belge, 5 mai 1888.
( ;) Mandeville [Jean RoiiER], dans Y Express du 27 décembre 1907.
déjà fait à Y Avare de Molière, Chamfort répondait avec sa
logique un peu âpre : « Molière est l'homme de la vérité. S'il a
peint des mœurs vicieuses, c'est qu'elles existent, et, quand
l'esprit général de la pièce emporte leur condamnation, il a rempli
sa tâche. Ce sont les résultats qui constituent la bonté des mœurs
théâtrales et la même pièce pourrait présenter des mœurs odieuses
et être d'une excellente moralité » (')•
Cette moralité ici, d'idéal peu relevé, nous le voulons bien,
mais combien adéquat à la condition et à la mentalité des per-
sonnages — qu'elle soit dans la résignation philosophique de
Tàtî :
Savez-v' bin qwè, Tonton, aléz' ripinde l'èssègne !
ou dans les boutades un peu vives de Tonton :
Li ci qu' vout dès djùnes tchins, 1 n'a qu'a 'nn'ac'lèver...
I n' fat jamâv compter so l'oû è cou dèl poye ('-),
cette moralité dégage une excellente règle de conduite pra-
tique, et cela/ sans une situation risquée ni un mot graveleux.
Enfin, et nous nous excusons de nous arrêter un instant à de
pareilles misères, un journal de Gand, Het Volksbelang (3),
voyant sans doute dans l'inoffensif Tàtî un coup monté contre les
revendications flamingantes, lança contre la pièce un réquisitoire
où l'ignorance le dispute au parti pris le plus étroit: « Sujet vieux
comme le monde, préhistorique, autédiluvien ; pièce sans intrigue,
basse et grossière pour le fond et la forme, criblée d'invraisem-
blances et de remplissages; comique d'un aloi douteux; style
d'une indécence continue ; versification négligée ne présentant
guère en fait de rimes que des assonances, » etc., etc.
(') Chamfort, Éloge de Moliète.
(2) Djègô montrait une resolution plus virile :
C'est l'ovrèdje après tôt
Qu'est co 1' pus sûr dès lots!
( ' ) Het Volksbelang, Gand, 24 septembre 1887 : article repris par
Iiruxelles- Revue, 6 novembre 1887 : « Le théâtre wallon ».
— 252 —
A ces lourdes inepties, qui ne valent sans doute pas la peine
d'être relevées, opposons l'appréciation mesurée et judicieuse
d'un critique autorisé, Gustave Frédérix, qui rédigea longtemps
le feuilleton littéraire à Y Indépendance belge {l) : « Tàti est une
pièce comique dont toutes les scènes se développent avec logique,
vérité, gaieté... Le personnage n'est pas nouveau, mais sa vérité
reste la même en tous les temps et sous tous les régimes. Et
l'auteur, tout en usant du fond éternel et des traits généraux de
cette sorte de glorieux, lui a donné une personnalité bien dis-
tincte, l'a bien placé en son milieu liégeois, a laissé à sa vanité la
bonne humeur, l'accent populaire, tous ces dictons pittoresques
qui sont le tempérament même et l'esprit wallon ».
« On en goûtera toujours, ajoute un critique très averti des
choses d'art wallon, M. Charles Delchevalerie (-), on en goûtera
toujours la fine observation, la philosophique malice, le bonheur
d'expression, la pittoresque variété, la plénitude scénique, toutes
les qualités qui font de ces trois actes une œuvre accomplie, déli-
cieusement originale et qui peut défier le temps. »
Cette opinion fut celle aussi des innombrables spectateurs qui
se pressèrent aux représentations de Tâtî et, dès le premier soir,
la pièce alla aux nues. Indépendamment des qualités intrinsèques
de l'œuvre, deux circonstances contribuèrent à rendre ce succès
plus retentissant encore. En 1887, certaines paroles imprudentes
avaient été prononcées à la Chambre des Représentants par le
député d'Anvers Coremans : « Le flamand est P élément le meil-
leur, le plus solide de notre nationalité. Vous êtes de très bons
Indépendance belge, n" du 5 mai 1887.
("-' 1 L'Express, Liège, n" du 21 novembre 1904: article de Pierre
Stellan (Ch. Delchevalerie).
(3j Cf. Chambre des Représentants : Séances des 1, 2, 14, 15 et 20
décembre 1887 ; Sénat, 20, 2 s, 22 et 23 décembre. Déjà, à la séance du
19 mai 1886, le sénateur d'Andrimont, à propos de l'érection d'une
Académie de littérature flamande, avait réclamé semblable faveur pour
la Wallonie : * Li Flaniind sètche todi l'êwe su s' molin! »
patriotes ; mais, si nous le sommes pins, il n'y a pas de mal à
cela ». Ces allégations blessantes avaient provoqué de vives pro-
testations dans toute la Wallonie et, à chaque représentation,
l'on acclamait frénétiquement les vers de Tonton :
Mins mi, dj' su fîre di m' poleùr dîre Lîdjwèse !
Ossu, jamây dji n' rinôyerè I' svalon !
Tâtî, incarnation momentanée de l'âme wallonne et porte-
voix de notre patriotisme bafoué, profita naturellement, dans
une certaine mesure, de cet état d'esprit.
Mais il puisa un second élément de succès bien plus puissant
encore dans son interprétation. Certes d'autres pièces, avant et
après Tâti, eurent une valeur intrinsèque équivalente ou même
supérieure ; nulle ne bénéficia d'une interprétation aussi remar-
quable.
Il y avait une douzaine d'années à peine que l'on s'était repris
à jouer des pièces wallonnes. Le cercle Les Wallons, fondé en
1872 ('), s'était donné pour tâche de représenter les œuvres de
terroir et Li sav'ti avait été joué triomphalement le 18 janvier
1N74, au Casino Grétry : la recette avait atteint la somme
fabuleuse de 2800 francs ! (-1
Mais, trois ans plus tard, le cercle se désagrège. Victor Raskin
en recueille quelques débris et les incorpore à la Section
dramatique d'une autre Société, F.e Cercle d'agrément, qui
n'avait joué jusque-là que des pièces françaises ; puis il organise
des représentations wallonnes de fortune — dont fut Tàii.
Dans l'entretemps (3), les frères Louis et Alfred Wéry avaient
tenté la constitution d'un Théâtre Wallon permanent ; après
(') Voir, pour le détail, un intéressant article de M. Ch. Gothier,
dans le Bulletin Wallon, 10e année, n" 2 (30 juin 1909).
(2) Le rôle de Crespin était tenu par T. Quintin: celui de Hinri, par
Ch. Gothier.
(3) Voir L'Express Au 15 novembre 1903, sous la signature de TÂTÎ
(A. Tilkin). Les frères Wéry débutèrent le 14 février 1886.
— 254 —
deux saisons infructueuses ils durent renoncer à leur entreprise.
L'œuvre allait être menée à bien par Victor Raskin ; il groupa
les membres du Cercle d'agrément qui avaient créé Tâtî, avec le
formidable succès que l'on sait, et fonda ainsi définitivement,
en i<888, le Théâtre Wallon de Liège (')•
La troupe dirigée par V. Raskin renfermait des éléments de
tout premier ordre qui avaient fait merveille dans Tâti. On fut
unanime à reconnaître chez eux une cohésion, une homogé-
néité parfaites ; ensuite des qualités de naturel, de rondeur,
d'entrain et de conviction, avec une expérience scénique que l'on
rencontre rarement même chez des professionnels : ces amateurs,
on l'a dit, étaient de vrais artistes.
Parmi eux, Toussaint Ouintin s'était classé tout à fait hors
pair dans le personnage principal. Ce rôle à effets multiples et
bien lourd pour un amateur, il l'avait composé de façon toute
personnelle et il se l'était assimilé dans les moindres détails; son
jeu était merveilleux de naturel et d'aisance; tel un de ses com-
patriotes, José Dupuis, il arrivait à des effets puissants par des
moyens très simples de mimique; incroyable de réalisme dans le
geste, les attitudes, il savait nuancer à ravir sa diction, prenant
son temps et détachant avec une rare intelligence le mot qui doit
porter. « Comédien qui parle, qui est toujours à son personnage
et à la situation, qui n'a jamais d'intonation de théâtre, qui arrive
toujours au comique par la conviction et la vérité, c'est un
artiste » (-).
Disons tout de suite qu'il fut admirablement secondé par ses
partenaires. Joseph Lambremont, en travesti dans Tonton, jouait
(!) À partir du 12 juillet 1888, la Section Dramatique du Cercle
d'agrément joua sous le titre de Tnrâtre Wallon, avec V. Raskin comme
directeur-administrateur.
(*) Gustave Frédérix, dans Y Indépendance belge, n" du 5 mai 1887.
« Talent vigoureux, personnel et sain », dit M. Wilmotte, dans la Revue
contemporaine du 15 novembre 1893. M. Toussaint Ouintin a été élu
membre titulaire de la Société de Littérature wallonne en janvier 1904.
- 255 —
ce rôle de femme avec une étonnante vérité, « parfait de raillerie
tranquille et de bon sens pittoresque » (').
Mme Joachims-Massart (Djètrou) et Alph. Nondonfaz (Pènêye),
« deùs âgneùs corne ènn'a wêre », formaient un couple typique et
bien nature, avec des jeux de physionomie ahurissants et un
jargonnement ardennais d'accent inénarrable. Ed. Antoine, Jps.
Collette, Mme Collette, Jean Nicolay étaient excellents de pitto-
resque, de crànerie, de finesse, de réalisme dans les rôles de
Matrognârd, Nonârd, Marève et Mitchî. La bonne figure réjouie
et joviale du gros Victor Raskin, tambour-major, sa rondeur
sympathique, son diable-au-corps étourdissant déchaînaient des
tempêtes de rire; et sa haute stature, que grandissait encore un
énorme bonnet à poils, réalisait à merveille l'invraisemblable roi
qu'il fallait à la farce; tous enfin rivalisaient d'entrain et d'intelli-
gence pour laisser, même aux étraugers, l'impression de la réalité.
C'est au Casino Grétry, le n octobre 1885, que les membres
du Cercle d1 agrément avaient donné la première représentation
de Tàti l' pèriqtd, au profit du monument à élever au patriote
liégeois Charles Rogier. Le succès avait été foudroyant et, du jour
au lendemain, Tàti devint célèbre. Après Liège, il n'y eut bien-
tôt plus de bourgade wallonne qui ne voulut s'esclaffer aux aven-
tures du glorieux perruquier. La pièce, promenée aux quatre
coins de la province, rassemblait partout le même concours de
monde. Selon le mot du bourgmestre J. d'Audrimont : « Lès
djins s' corît lès djambes foù de cou po r'vèyî 1' Pèriqui » (').
Comme elle court ! Voyez, par le pays entier,
Par Ostende, où l'appelle un rendez-vous princier,
Par les campagnes qu'elle amuse,
Par les hameaux ravis, par les bourgs égayés,
Par Anvers, Malmedv, Paris même, voyez
Comme elle court, la jeune Muse! (3)
C1) G. Frédérix, 1. c.
(2) Toast au Banquet de la 50e représentation.
(3) Les Occidentales, XXI, Tâtira (Victor Wallo). Voy. ci-après.
11 fallut acheter un char-à-bancs pour transporter les acteurs
et les décors, et une vignette représentait le fameux omni-
bus cabrant ses trois chevaux devant un poteau indicateur où
se détachaient les noms de Liège, Saint-Pétersbourg, Constan-
tinople. Si Tâtî ne poussa point jusqu'au Bosphore une odyssée
renouvelée du Roman comique, il continua d'abord sa tournée
triomphale à travers toutes les villes de Wallonie ; puis il gagna le
pays flamand, où les Wallons déracinés surtout lui faisaient un
enthousiaste accueil, à Louvain, à Anvers, à Gand ; ensuite, pour
ne point paraître «halcotier», à Ostende, où la Reine assista à la
représentation, à Bruxelles, où le prince Baudouin fut des audi-
teurs. Enfin, passant la frontière, il alla amuser et réconforter nos
frères de Malmedy en leur faisant entendre, selon leur propre
expression, « lu bêle langue quu n's aimans et qu' nos t'nans a
wàrder» ('). Après quoi, il voulut même conquérir la consécration
parisienne dans une série de représentations données au Théâtre
du Château d'eau. La tentative parut audacieuse. En effet, l'idiome
où s'exprimaient les acteurs était peu familier à des oreilles
françaises, incapables d'en saisir les finesses et les nuances ; sans
compter que le sourire de MUe Beulemans n'avait pas encore fait
tomber certains préjugés tenaces ni mis fin à de trop faciles
plaisanteries. Néanmoins la presse parisienne fut unanime pour
rendre hommage aux mérites d'observation locale de la pièce,
au comique des situations et au jeu des acteurs ( -).
Parmi les deux cents représentations de Tâtî qui se donnèrent
de 1885 à 1890, certaines furent des solennités mémorables aux-
quelles on nous permettra de nous arrêter un instant. La 25e fut
célébrée, comme il sied eu notre pays de crasse eûrève, par un
banquet où l'on but au réveil de la poésie dramatique wallonne,
(') Organe de Malmedy, janvier 1888.
(2) Voir le Petit Journal, le Gaulois, le Siècle, le Figaro, le Petit
Parisien, l'Autorité, la Paix, etc., du 24 au 27 mai 1888. — Le Gil Hlas
salue en Remouchamps « un frère cadet de Labiche. »
— 257 —
avec l'accompagnement obligé de toasts, chansons, cràmignons et
souvenirs de toute espèce. Le menu de ce banquet constitue un
document amusant et de la gaieté liégeoise et de ce que Rabelais
aurait dénommé la « gulosité » wallonne.
La 50e de Tàtî, avec la 25e du Bleii-blh de Henri Simon, fut
donnée au Théâtre Royal le 30 juin 1887, pour la création d'une
crèche au quartier de l'Ouest, où le premier berceau porte le
nom d'Edouard Remouchamps. Ce fut aussi l'occasion d'un grand
banquet auquel Auguste Hock avait, en des vers spirituels inti-
tulés Li botique d'à Tàtî, convoqué tous les Wallons walloni-
sants (*).
La fête s'anima d'une gaieté folle avec les toasts du Président
Dujardin, du Bourgmestre d'Andrimont, du joyeux Raskin qui
promit de se convertir au fiamingantisme : « Nos l'aprindrans po
P djouwer è flamind ! » et la réponse en vers de l'auteur. On y
chanta, on débita tout un trochet de pièces de circonstance dues
à Aug. Hock, Ant. Kirsch, Jos. Willem, Dr Hubert, G. Thiriart,
H. Simon, F. Bauwens, etc., et l'on termina par un cràmignon
monstre où les personnages les plus graves, sénateurs, députés,
conseillers provinciaux et communaux, magistrats, professeurs
d'université et autres, devenus des « forsôlés pindârds » pour la
circonstance, s'entremêlèrent en une invraisemblable farandole.
La 100e de Tàtî — c'était la première fois que chez nous une
pièce atteignait ce chiffre de représentations — prit les allures
d'une manifestation grandiose en l'honneur de Remouchamps et
de la Littérature wallonne (2). Le Comité des fêtes de la ville de
Liège, avec le concours de la Société liégeoise de Littérature
wallonne, l'avait organisée sous le patronage de l'Administration
communale. Elle eut lieu au Théâtre Royal, illuminé et fleuri
comme aux plus beaux jours, et où, du cintre à l'orchestre, s'entas-
saient les représentants de toutes les classes de la société liégeoise.
(*) Nous reproduisons cette pièce ci-après aux Annexes.
(2) Le 4 février 1888, avec la 28e des Amours d'à Djèrâ, au profit de la
Crèche de l'Ouest. La recette s'éleva à 5832 francs.
t. 48, f. 17
Au dernier entr'acte, le Gouverneur de la Province, M. Pety
de Thozée, remit à l'auteur la croix de Chevalier de l'Ordre de
Léopold et le Sénateur Bourgmestre d'Andrimont prononça une
harangue vibrante, tandis que les adresses, les bouquets, les
couronnes se succédaient parmi des ovations sans fin : l'enthou-
siasme monta à un degré invraisemblable! Il en fut de même au
banquet de 150 couverts qui suivit la représentation ; les bons
poètes et chanteurs wallons : Is. Dory (d), Poncelet, G. Thiriart,
J. Willem, Henri Simon, J. Délai te, Alexis Stasse, Joseph
Verdcourt, Fr. Dehin,G. Willame, etc., s'étaient donné rendez-
vous pour glorifier Tàtî et la renaissance du théâtre wallon. La
presse fit chorus et les journaux satiriques eux-mêmes, le Rasoir,
le Frondeur, Caprice- Revue, emboulèrent ce jour-là leurs crayons
acérés pour acclamer le triomphateur. Ce fut encore au profit de
la Crèche de l'Ouest que se donnèrent la 150e et la 200e.
Mais après la 2 13e (25 décembre 1892) Remouchamps, qui avait
refusé toute manifestation nouvelle, se sent pris d'un scrupule
singulièrement honorable : « craignant de fatiguer le public avec
sa pièce », il la retire du théâtre et se réfugie dans la retraite,
comme s'il s'effarouchait de tout ce bruit fait autour de son
œuvre et de son nom ; là encore il se montrait bien wallon, c'est-
' à-dire d'une race un peu ombrageuse et sur l'œil, hostile à tout
bluff ou réclame tapageuse (-).
Ce n'est que douze ans plus tard, le 19 novembre 1904, que la
pièce sera rendue au profit du monument Defrecheux. Depuis,
le Théâtre communal Wallon l'a mise à son répertoire, d'où elle
n'est pas sortie ; la 300e y fut jouée le 6 mars 19 10 au profit de
l'Œuvre des Convalescents. Quoi qu'on ait pu dire d'ailleurs, les
dernières représentations n'ont fait que confirmer le succès pri-
mitif, et les nouvelles générations accueillent la pièce avec le
(') Nous publions aux Annexes la spirituelle chanson du regretté
wallonisant Isidore Dory.
• (2) Pendant la saison théâtrale 1 897-1 898 seulement, eurent lieu
quatre représentations ; des considérations philanthropiques avaient fait
autoriser cette reprise.
— 259 -
même enthousiasme que leurs devanciers. « Bien allègre malgré
le poids des ans, Tâtî n'a rien perdu de ses propriétés attractives
et le public reste friand de la pièce qui marque la renaissance de
notre théâtre populaire » (').
Ce succès persistant de Tâtî avait amené à son sujet un déga-
gement continu de poésie à Liège et dans toute la Wallonie.
On ne compta plus les morceaux lyriques ou satiriques, couplets,
chansons, pasquêyes, inspirés par notre Perruquier : on pourrait
eu composer un Tâtiana fort curieux ! Citons au hasard :
Al santé d' Tâtî, rondel ; Tâtî V pèriquî, cràmignon ; Toi réfré-
nant d' Tâtî, Nosse ciniinme, de Henri Simon ; Làrgosse a Tâti
et Réponse de Tâtî a Lârgosse, Saint-Tâtî, Li creùs, Si fyèsteû
consèlyer, de G. Thiriart ; DJàser walon, de Alexis Stasse; Li
creùs doneûr, de Is. Dorv; Vive Tâtî, de Poncelet, etc., etc.
A l'occasion de la 100e, un landdag flamand ayant cru devoir
violemment protester contre les soi-disant insultes des Wallons,
il parut, sous le pseudonyme de Victor Wallo (-), quatre amu-
santes Occidentales (Tàtira, La fureur du Pacha, La douleur du
Pacha, Le cri de guerre de Van Peteghem). Sans aigreur ni
rancune, elles disaient fort spirituellement leur fait à ces empê-
cheurs de walloniser en rond, qui voulaient te détruire,
Moqueuse et fière Luik. qu'en leurs patois impurs
Tous les Wallons appellent Lîdje !
Ce ne fut pas seulement sous cette forme littéraire que se tra-
duisit la popularité de Tâtî : la réclame commerciale s'empara de
son nom et l'éparpilla dans les domaines les plus variés. On
connut le « savon Tâtî, li pus clapante des savonètes, atitotèye
èsprès po lès vrêys Walons », la chicorée Tâtî, les cigarettes, le
(*) Express, 27 décembre 1907, Mandeville [Jean Roger].
(2) L'un des auteurs de ces spirituelles satires n'était autre que feu
Joseph Delbœuf, réminent professeur à l'Université de Liège. Elles ont
paru dans le Jotirnal de Liège de décembre 1887 à février 1888.
bitter, le chapeau de paille, le costume Tàtî ! Une couque de
Dinant représenta le groupement des acteurs au 2e acte; il y
eut un cigare Tâtî, plusieurs cafés a Tâtî et un hôtel Tàtî;
on dansa sur une polka-mazurka de P. Gevaert : Tiens ! vHa
Tâtî, qui devint le titre d'une revue au Pavillon de Flore; à la
fête de St-Séverin les Liégeois purent assister à l'ascension du
ballon Tâtî V pèriqui avec la descente de Tâtî en parachute ; un
bateau à deux avirons du Sport nautique fit souvent triompher les
couleurs de Tàtî; des sociétés d'épargne se fondèrent : lès Tâtis,
lès Tchances d'à Tâtî, lès Sohaits d'à Tâtî. Le Théâtre Impérial
des grandes marionnettes liégeoises lit à Tàtî l'honneur de le
mettre à son répertoire à côté à1 Ourson et Valentin, et des
Quatre fils Aymond\ à Bruxelles même, dans une revue jouée
au Théâtre de la Bourse, le flahute Breydel se chamailla avec le
cahute Tâtî 1' pèriquî !
Tout ce bruit fait autour de la pièce ne resta pas, on le com-
prend, sans influence sur la littérature wallonne. Dès la 6e repré-
sentation (il avril i886); l'idée d'un Théâtre Wallon permanent
s'imposait qui fut réalisée à la 143e (12 juillet 1888) où, comme
nous l'avons dit plus haut, le Cercle d'agrément se transforma en
troupe du Théâtre Wallon.
À partir de ce moment, les pièces françaises, qui constituaient
presque l'unique répertoire de nos sociétés dramatiques, furent
abandonnées. Nos auteurs, qui se décourageaient de ne pouvoir
se faire jouer, se piquèrent d'alimenter les scènes nouvelles aussi
bien et mieux que leur illustre aîné. Sans compter les imitateurs
qu'il suscita, Tàtî entraîna ainsi dans son orbite — et dans son
succès — toute une série d'oeuvres théâtrales : Vovrèfye d'à
Tchantchèt, Li consèy dèl matante, Li bleù-bîh, DJônes et vis,
Dji von B}i ri pou, etc.
En même temps qu'il suscitait des auteurs et des pièces, il
faisait s'ouvrir de tout côté des salles de représentations et s'or-
ganiser des troupes de comédie wallonne. Le développement en
a été tellement formidable qu'en 190 s le répertoire du Théâtre
wallon comprenait 1 1 36 pièces, dues à 200 auteurs, jouées dans
la province de Liège par plus de 70 sociétés dramatiques (').
En 1910, dans les parties wallonnes du pays, on compte plus
de 170 salles de spectacle reconnues, plus de 190 troupes, plus de
250 auteurs avec un répertoire de 2146 pièces (2).
Remouchamps fit mieux encore. Il créa un public pour ces
représentations auxquelles il ramena la bourgeoisie dédaigneuse,
en même temps qu'il fournissait des lecteurs aux œuvres, aux
revues et aux gazettes wallonnes qui allèrent se multipliant. « Il
raviva chez le peuple l'amour de son vieux langage et favorisa
dans ses couches profondes l'épanouissement de notre conscience
de race » (3) — sans jamais d'ailleurs se laisser aller à aucune
violence de langage ni porter l'offensive chez nos frères des Flan-
dres (').
Son influence dépassa de beaucoup les limites de notre pro-
vince. Successivement traduite en namurois Tâti V pèruquî
(1888) par le D1' Alph. Meistreit en collaboration avec le notaire
Sterpin et le secrétaire Delvigne, de Spy ; en athois Bibi V barbier
(1889), par Henri Delcourt ; en nivellois Gusse èl bârbî (1893),
par Edouard Parmentier ; à nouveau en namurois Tâti V pèruquî
(iqo8), par Berthalor [Albert Robert], notre pièce battit en ces
villes la même diane dramatique qu'à Liège, et là, comme plus
tard à Tournai et àMons, elle ralluma les flambeaux poétiques (s).
Si Defrecheux avait donné le signal du renouveau lyrique, on
peut affirmer que Tâti réveilla la muse théâtrale qui sommeillait.
f1) V. Chauvin. Conférence à [Exposition de Liège, en 1905.
(2) V. Chauvin. Discours prononcé à l'inauguration du Compartiment
des Lettres à l'Exposition de Bruxelles, en 1910.
(3) 0('scar)CfoiJSON"), Edouard Remouchamps , dans Wallonia, 1901, p. 8.
(4) Ce caractère tout pacifique était souligné par le sénateur d'Andri-
mont dans son discours à la 100e : « Qu'il nous soit permis d'être de bons
Belges et de nous grouper en même temps autour de notre perron sécu-
laire, vvallonisant tout à notre aise et laissant flairi ter tant qu'ils voudront
nos frères de Gand et d'Anvers ».
(5) Une traduction en carolorégien doit paraître incessamment.
— 2Ô2 —
Un dernier mot : l'œuvre littéraire de Remôucharrips ne fut
pas seulement une belle œuvre, ce fut aussi une bonne œuvre,
une œuvre humanitaire. Ce Wallon de vieille roche, dont le
regard pénétrant éclaire une physionomie ouverte et sympa-
thique à la Mistral, « aimé autant pour son caractère que pour
son talent» ('), était aussi un cœur foncièrement bon et généreux,
et, grâce à lui, le Cercle d'agrément ne faillit jamais à sa noble
devise : Plaisir et charité ! Remouchamps en effet consacra à des
œuvres de philanthropie et d'enseignement, non seulement tous
ses droits d'auteur, mais encore le produit de la vente des bro-
chures de ses pièces. Loin d'en retirer le moindre profit, « il lui
arriva souvent d'ouvrir sa bourse pour grossir la recette lorsqu'il
s'agissait de venir en aide à quelque infortune » (8). C'est ainsi
qu'une cinquantaine d'œuvres : les Sourds-muets et aveugles,
les Vieillards, la Crèche de l'Ouest, le Vestiaire des Ecoles, les
pauvres de Liège, de Seraing, de Verviers, de Mous, de Louvain,
de Paris même, les victimes de Quaregnon en 1887, les pêcheurs
d'Ostende, etc., etc., eurent part à sa munificence, et le mayeur
J. d'Andrimont avait bien raison de s'écrier au banquet de la
50e : « C'a stu lès pauves qu'ont wangnî I' gros lot d'à Tàtî ! »
Depuis, les cent mille ont été plus que doublés.
Cette générosité, cet esprit de charité n'avaient d'égale chez
Remouchamps que sa modestie. Etranger aux procédés de réclame
bruyante si à la mode aujourd'hui , « jamais il ne songea à
rechercher d'éphémères succès au prix d'une production hâtive,
mémorable exemple de conscience et de probité littéraire » (3).
11 prenait son temps pour écrire, élaborant son' œuvre au caprice
de l'inspiration, au hasard de ses loisirs, la polissant, la léchant
dans les moindres détails — quitte à en retarder la repré-
sentation, comme pour le Sav'ti, si elle ne lui paraissait pas avoir
0) A. Desrous^kaux, le chansonnier lillois, dans Coloiurine, organe
des fils des trouvères. Lille, Ier janvier 1891.
(2) T. Quintin, Discours prononce ,au\ obsèques de É. Remouchamps.
(3) V. Chauvin, Discours prononcé aux obsèques de É. Remouchamps.
— 2t»3 —
atteint la perfection souhaitée ; ou encore à la retirer en plein
succès, nous l'avons vu pour Tâti, dans la crainte de fatiguer
l'attention du public, et sans doute aussi pour faire place libre à
ses confrères plus jeunes. Au moment même où il s'éteignit, le
Ier novembre 1900, dans cette maison deGrivegnée, toute remplie
des souvenirs de sa carrière dramatique, où il aimait à se retirer
en ses dernières années, il travaillait encore à un vocabulaire
technologique wallon-français du meunier, tout en établissant le
scénario d'une comédie en deux actes.
Sa mort prématurée fut un deuil pour la Wallonie. Il avait
enrichi sa littérature d'œuvres qui d'ores et déjà, peut-on dire,
sont entrées dans la sérénité classique. Il avait donné le signal
d'un renouveau littéraire et suscité ce mouvement dramatique
qui devait s'épanouir en l'admirable et féconde éclosion actuelle.
Il avait réveillé l'intérêt de toutes les classes de la société pour
notre vieil idiome, il avait contribué encore à en attester et
défendre les droits. Mieux que cela peut-être, il avait fait servir
son oeuvre à soulager les miséreux et à dispenser quelque joie aux
déshérités de ce monde — méritant ainsi ce bel éloge funèbre
que lui décerna un de ses admirateurs, et nous nous persuadons
qu'il n'est pas de plus bel idéal réalisable ici-bas : « // fut bon et
créa de la beauté » (').
Oscar Pecqueur
Liège, décembre iqio.
(',) P. Stellan (Ch. Delcheyaleriei, dans L Express du 12 novembre
1900.
utre les Chansons et Menus
dont il est parlé plus haut,
on rappelle ici quelques-
unes des pièces de circon-
stance qui foisonnèrent aux heures enthou-
siastes de 1885-1890.
Quatre dessins s'y trouvent également
reproduits : ils ornaient le numéro spécial de
Caprice-Revue (4 février 1888, Bénard édi-
teur) qui servit de programme à la centième.
Ces dessins sont dus à MM. Emile Berchmans
et Auguste Donnay.
Enfin il a paru intéressant de donner la
liste des représentations, — document précis
sur l'époque et l'extension de la renaissance
dramatique wallonne, — et de relever les
noms des artistes qui contribuèrent si heu-
reusement au succès de Tàtî V pèriqui.
I. Chansons, Poésies et Menus
Al santé d'à Tâti
Ronde! dit par l'auteur au Banquet offert par le
Cercle d'agrément à Ed. Retnouchamps
aptes la 25""' représentation.
Buvans al santé d'à Tâti,
D'à Tâti djouwé vint '-cinq' fèyes !
Nonârd, Tonton, Djètrou, Marèye,
Largesse, Matrognârd et Mitchî,
Biet'mé, Babilône et Pènèye,
Tos lès vwèsins de pèriquî,
Buvans al santé d'à Tâti,
D'à Tâti djouwé vint'-cinq' fèves !
Mats vint -cinq', ci n'est qu'on qwârtî :
Et cinquante ... bin, c' sèrè 1' mwètèye !
Lès treûs qwârts surent a l'îdèye
Et po cint' nos brairans co mis :
Buvans al santé d'à Tâti !
Lîdje, li londi d' Pâques 1887.
Henri Simon.
Lès Cinquante Sises
Invitation au Banquet offert par la Société de
Littérature wallonne,
le 2 juillet 1887, à l'occasion de la 500 représentation.
Po Y djubilé d'ine novèle comèdèye
Acorez tos ! i nos fât banqueter.
So nosse payîs, ave vèyou cinquante fèyes
Djouwer 1' minme pièce et todi v's èstchanter ?
— 268 -
La quéqu's annêyes, on loukîve nosse lingadje
Corne on djârgon a pône bon po lès tchamps ;
Dispôv Tàti c'est 1' pus bê dès ramadjes :
Lès djins d'adreût djâsèt come Rèmoucliamps.
Vinez fièstî li sinsieûs, 1' grand auteur !
S'i v's amûséve, li pauve aveût de pan :
Lès vis, lès djônes, tôt çou qu'est d'vins 1' mâleûr
Si r'sintèt co dès bontés d'à R'mouchamps.
A lu 1' corone, mins sèmans 'ne banse di fleurs
So lès Quintin, lès acteurs qu'ont aidî :
So tos lès airs nos tchant'rans leûs oneûr,
Lès bonès sises passêyes amon Tâtî.
Auguste Hock.
Li botique d'à Tâtî
Menu du même banquet, le 2 juillet 1887.
Oûv , nos dînans a case d'on pèriquî.
1 nos fârè bin loukî a nosse sogne :
N's alans vûdî li botique d'à Tâtî.
Nos magn'rans d' tôt et i n' fât nin qu'on brogne.
Ine bone crasse sope : vos trouv'rez dès dj'vès d'ssus :
N' fez nin 1' nareûs, v' lès polez taper djus.
Pwis dèl crâhe d'ours, on wastê d' poûde di riz
Et dèl salade â vinaigue di Bully,
Bin assâh'nêye avou di l'oie antique,
Ca c'est 1' seule ôle qu'on trouve divins s' botique.
Po nosse dessert, ine crinme di Géorgiye
Et d'autes poumâdes qu'on dit qui v'nèt d' l'Asiye.
Nos èstans chai po fièstî Rèmouchamps,
Si Cinquantinme, et pwis tos lès sièrvants.
Qui 1' bouchon pète tôt come on côp d' fizik !
Nos d'vans turtos rèpwèrter nosse pèrique !
— 269 —
Toast à Edouard Remouchamps
Au même banquet, le 2 juillet 1887.
Al santé d'à R'mouchamps, 1' père de djoyeûs Tàtî !
Walons, po beûre on côp. nos avans fait 'ne bêle tèye.
Por mi, dj'a mètou m' part tôt dreût et bin vol'tî,
Ca jamây nouk n'a fait ine pus bêle comèdèye.
Avou lu n's èstans sûrs d'avu. mis qu' lès Flaminds,
Nosse divise, sins mac-mac, so lès manôves d'ârdjint,
Et nos ârans, corne zèls. nosse grande Acadèmèye.
Qwand r' seront maîsses lès cis qu'inmèt nosse kipagnèye.
D' A. Hubert.
Tàtî V Pèriquî è Paradis
Air : Le Dieu des bonnes gens»
Chantée au banquet offert à Ed. Remouchamps,
le 4 février 1888, à l'occasion de la 100e représentation.
Saint Pire, tot-rade. awaitîve po 'ne bawète.
 pus abèye, i va trover 1' bon Diu :
«• Qu'i-gn-a-t-i don, Sigueûr, so leû planète :
« De costé d' Lîdje dj'ètind on bê disdu !
« Ces tièsses di hoye, i sont todi lès minmes ! »
So 1' côp. 1' bon Diu rèsponda-t-â pwèrtî :
« Vas-è, bouhale, c'èst-oûy qu'on fait 1' cintinme
« Di Tàtî l' pèriquî !
« A propos, Piére, aléz' qwèri Molière,
« Afî-ce qu'on sèpe çou qu'i pinse di coula.
« Dispôy quéque timps dj'a-st-avu tant d'afaires
« Qui d'vins çou-chal dji n' kinoh nin 1' qwaqwa.
— 270 —
« Lu qu' nos a scrît dès pièces corne dji lès inme,
■ I lat qu'i m' dèye s'on s'î poui bin fivî
« Di vèy toi Lîdje braire si fwért pol cintinme
« Di Tâtî /' pèriqui. »
Molière arive et 1' bon Diu s' met' a dîre :
« E-bin, valet, avez-ve léhou Tâtî ?
— « Pa ! djèl creû bin ! sûr'mint vos volez rîre !
« Djèl se par cœur et 1' récite sins bambî.
« An fait d' rîmes . dji n' fh'ocupe qui dèl crinme.
« Et, qwand c'est bon, dj'ènnè prind a hivî.
« Ossu dj' comprind qu'on fiôstève li cintinme
« Di Tâtî F pèriquî.
v< Vos 1' savez bin, dji n' rèy nin po 'ne tchîchèye ;
« I m' fat 'ne saqwè di spitant, d'agad'lé.
* Qwand dj'a hah'lé. dji m' di : Via 'ne comèdèye
« Qu'est faite d'adreût : gn-a nin a glawziner !
s< Del prumîre ac disqu'al fin dèl treûsinme,
« Léhez Tà-iî : v' rîrez qu' po-z-assoti.
< A ! si dj'aveû polou fièstî 1' cintinme
k< Di Tâtî l' pèriquî !
Ma frique, valet, si corne dès sots on rèy, »
Dèrit 1' bon Diu, « dji deû dîre qui c'est bon.
Nos 1' djow'rans d'main ; prindez pol comèdèye
Dès djins qu' sèpèsse djâser 1' bon franc walon.
V troûv'rez, dj' so sûr, po fièstî 1' cint-nimme
Assez d' Lîdjwès : ènn'a chai a r'dohî :
Et qu'on mèl djowe ossi bin qu'ai cintinme
« Di Tâtî /' pèriquî ! »
Isidore Dory.
Tôt rim'nant d' Tâtî
Air : En revenant d' la Revue
Chanté au banquet offert par Ed. Remouchamps,
le 7 juillet 1887, aux interprètes de Tâtî.
Dj'aveû promètou co traze fèves
A m' feume, a s' mère, a nos étants,
Di lès miner-st-al comèdève
Po vèy li pièce d'à Remouchamps.
Dîmègne passé, vès sîh et d'mèye,
Sins fé nou pieu dj'èlzî dèri
Qu'on s' dishombrahe â pus abève.
Oui nos îrîs-st-amon Wéry ('j.
Mi feume aveût mètou
On tôt novê fâs-cou,
Mes fèves leû tchapê houp'tata
Et leû cote a grands falbalas :
Mi bèle-mère po podrî
Nos sûvéve so nos pîds ;
Mi, dji rotéve divant,
Avou m' treûs-françwès ('-') tôt spitant.
Crâne et contint
Dj'ènn' ala djoyeûsemint
Vèy li Cèke d'agrémint
Avou m' manèdje,
Po m' diverti
Et poleûr aplaudi
Li ci qu'a fait r'flori
Nosse vî linguèdje !
(1) Propriétaires du Théâtre du Ca<
(2) Chapeau qu'on vendait au n
trois francs soi...xante centimes.
Grétry aujourd'hui disparu,
asin des Trois- François pour
— 272 —
On s' sipatéve divant l'intrêye.
A ! nom di hu ! que monde di djins !
Après avu sûvou 1' cowêye,
Al fin de compte nos moussîs d'vins.
Il èsteût timps po v' dire li vrêye :
Tchàmont (l) tinéve dèdja si-airçon.
Al vole li teûle fourit lèvêye :
Ci fout apreume qu'ons ava bon.
Mes fèves aplaudihît,
Eune Bièt'mé, l'aute Tâtî ;
Mi feume, lèy, c'èsteût po Nonârd,
Mi bèle-mére po 1' vî Matrognârd,
Mais, qwand Lârgosse intra,
Èle lèyît lès autes la ;
Mi, dji m' taihîve tôt d'hant :
Wàrdans nos fwèces po Rèmouchamps.
Tôt corne dès tchins,
Tôt 1' monde cakéve dès mains,
Mais dès cis qu' bouhît bin,
C'èsteût m' manèdje.
I s' crèvintît
Po-z-aplaudi Tâtî,
Mâgré qu'aveût r'noyî
Nosse vî linguèdje !
El sale ci n'èsteût qu"ine hah'lâde,
On dislâkéve tos ses botons.
Enn' aveût qui dim'nît malades
Et dès cis qu' plorît d'avu bon.
Mais qwand ci fourit 1' côp as djêyes,
C'est pôr qwand Rèmouchamps s' mostra :
Ci fout 1' pus bê côp dèl swèrêye ;
Corne on d'iahî, mi, dj' m'ènnè d'na.
(!) M. G. Chaumont, chef d'orchestre du Cercle d'Agrément, puis du
Théâtre Wallon.
- 273 -
Toi sôrtanl . Lès moncheûs
I )|,isii corne Us âgneûs :
( h-chal rèpèti ve d'à fonton
ros lès bons vîs spots de walon.
Lès crapaudes. corne Marè} e,
Dihîl : Dj' so d' voste îdêye :
Mais ç.ou qu' pètéve co 1' mis,
C'èsteût 1' bè français d'à Tâtî.
PI in d' contint 'mint
Et sins r'grèter mi-ârdjint,
Dj'è râla djoyeûs'minl
Avon m' rnanèdje,
M'âyant d'vêrti
Et qu'arèdje aplaudi
Li ci qu'a l'ait r'flori
Nosse vi linguèdje !
Henri SiMON.
t. 4-S. f; i
II. Représentations de Tatî I' Pèriquî
Du il octobre iSSÔ ;ui .'>'/ décembre lyio.
A. LISTE CHRONOLOGIQUE
i Liège, Casino Grétrv. Cercle d'Agrément, de Lié
2 Liège, Casino Grétrv. »
3 Liège, Renommée. »
4 I lollogne-aux-Pierres. »
5 Liège, Gymnase. »
6 Liège, Casino Grétry. »
7 Liège, Place Verte. »
8 Liège, Casino Grétrv. »
9 Liège, Pavillon de Flore. »
îo Liège, Pavillon de Flore. »
î i Liège, Pavillon de Flore. »
12 Souverain- Wandre.
13 Liège, Casino Grétrv. »
oct. 1885
30 nov.
2 1 févr.
16
mai
25 juin.
4
sept.
1 1
»
25
déc.
30
janv.
- 27: -
14 Huv, Théâtre. ( ercle d'Agrément, de Liège. 6 févr.
15 Liège, Théâtre royal. » 1 1 »
16 Liège, Société littéraire. » 28 »
1 7 Huv, Théâtre. » 7 mars
18 Hervé. » 13 »
19 Liège, Société d'Emulation. » 18 »
20 Micheroux. » 27 »
21 Liège, Casino Grétry. » 3 avril
22 Liège, Pavillon de Flore. » 4 »
23 Chàtelet. Société Ouvrière de Châtelet. 5 »
24 Huv. Cercle d'Agrément, de Liège. 10 »
25 Liège, Casino Grétry. » 11 »
26 Seraing. » '4 J'
27 Bruxelles, Musée du Nord. » 17 »
28 Liège, Casino Grétry. » 19 »
29 Liège, Pavillon de Flore. » 24 »
30 Liège, Théâtre royal. » 28 »
31 Verviers, Théâtre. » 5 mai
32 Bruxelles, Musée du Xord. » 7 »
33 Liège, Pavillon de Flore. » 9 »
34 Flérori. • » 15 »
35 Verviers, Théâtre. >> 16 »
36 Lue, Pavillon de Flore. » 19 »
37 Liège, » » 22 »
38 Esneux. » 29 »
39 Namur. Théâtre. » 3° '*
40 Liège, Pavillon de Flore. » 2 juin
ai Verviers, Théâtre. » 3 "
42 Seraing. » 8 »
43 Liège, Théâtre royal. » 14 »
44 Verviers, Théâtre. » ' 5 "
45 Chênée. » 16 »
46 Lize-Seraing. » 19 »
47 Dison. » 20 »
48 Liège, Salle de la Comète. » 23 »
49 Grivegnée. » 26 »
50 Namur, Théâtre. » 27 »
276
Liège, Th. royal (50e). Cercled' Agrément., de Liège. 30 juin 1
Jupille. » 3 juillet
Liège, Pavillon de Flore. » 5 „
( rrâce Berleur. » 10 »
Bellaire. » 24 »
Montegnée. » 31
Esneux. » 7 août
Herstal. » 8 »
Stavelot. » 14 »
Visé. » 15 »
Spa, Théâtre du Casino. » 1 9 »
Ans. » 2 1 »
Comblain-au-Pont. » 22 <>
Os tende, Théâtre. » 30 »
Roclenge. » 5 sept.
Spa. Théâtre du Casino. » ;
Mortier. » 11»
Anvers, Théâtre des Variétés. » 15 »
Beyne-Heusay. » 18 »
Tilff. » 19 »
Hannut. >> 25
Verviers. Théâtre. » 26 »
Herstal. » 2 oct.
Liège, Haut-Pré. » 3 »
Nessonvaux. » 9 »
Bellaire. » 16 »
Bruxelles, Théâtre communal. » 22 »
Anvers, Théâtre de l'Alhambra. » 24 »
Andenne. » 30 »
Argenteau. » 6 nov.
Charleroi, Eden-Théâtre. » 12 »
Hognoul. » 13 »
Bruxelles, Théâtre communal. » 26 »
Liège, Renommée. » 27 »
Jemeppe-sur-Meuse. » 4 déc.
Liège, Casino de l'Union, » 11»
Pepinster. » 18 »
— 277 —
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Stavelot.
Housse.
Verviers, Théâtre
Bruxelles, Théâtn
Au bel.
Charleroi, Éden-Théàtre.
Verviers, Manège.
Malmédy.
Jemeppe-sur- Meuse.
St-Gilles-lez-Liège.
Verviers, Renommer.
Liège, Théâtre royal 100
Louvain, Théâtre.
Liège, Théâtre royal.
Huy, Théâtre.
Spy (Trad. nai
Amav.
Verviers, Théâtre.
Liège, Renommée. »
Verviers, Théâtre. »
Namur, Théâtre. »
Verviers. Théâtre. »
Marche | matinée). »
Marche. »
Dolhain.
Tournai, Théâtre. »
Bruxelles, Théâtre Molière (Ixelles) »
Verviers, Théâtre. »
Bruxelles, Théâtre Molière (Txelles) »
Huv, Théâtre. »
Jodoigne. »
Bruxelles, Théâtre Molière Ixelles) »
Liège, Renommée. »
Waremme. »
Liège, Fontainebleau. »
Cercle d'Agrément, de Liège, ig déc.
; communal.
se). L'Union fraternelle, de Spy.
Cercle d'Agrément, de Liège.
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Mons, Théâtre.
Liège, Société d' Emulation.
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Paris, Théâtre du Château d'Eai
Vaux-et-Borset .
Liège, Pavillon de Flore.
Waremme.
Liège, Gymnase.
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Solières ( Huy).
Liège, Gymnase. Théâtre wallo
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Liège, Gymnase (150f).
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Ui nant, Théâtre.
Verviers, Théâtre.
Engis.
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Liège, Théâtre royal.
Jodoigne.
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Flémalle-Grande. rhéàtre wallon (D°" V. Raskin). 21 oct.
Mol. a. „ 28 »
Milmort. >■> 4 nov.
1 05 Malines, Théâtre. >•> 5 »
166 < 'iney. » il)'
107 Louvain, Théâtre » 12 »
168 St-Gilles-lez-Liège. » 25 »
69 La Louvière. » 9 déc.
70 Villers-le-Temple. » 16 »
71 Angleur. » 23 »
172 Spy (Trad. namuroise). L'Union fraternelle, de Spy. 25 »
173 Bruxelles, Eden-Théâtre. Th. wall. (Don V. Raskin). 13 janv.
Huy, Théâtre. » 20 »
Bruxelles, Eden-Théâtre. » 26 »
Anvers, Théâtre des Variétés. » 3 févr.
Sombreffe (Trad. naniur.). L'Union fratern. de Spy. 10 »
Liège, Gymnase. Théâtre wallon (I)"11 V. Raskin). 18 »
Naniur, Théâtre. » 19 »
Vierset-Barse. >> 24 mars
Naniur, Théâtre. » 25 »
Huy, Théâtre. » 31 »
Mardi 111. » 21 avril
184 Havelange. » 22 »
185 Bruxelles, Musée du Nord. » 28 »
Bruxelles, Musée du Nord. » 11 mai
Prayon 1 Forêt ). » 1 2 »
Fexhe-Slins. »
Spa, Théâtre du Casino.
Hollogne-aux-Pierres. »
Ath (Trad. athoise). Cercle Molière.
Haccourt. Théâtre wallon (Don V. Raskin).
Malonne. Les Libéraux Unis de Spy. 17 »
Gand, Th. Minard. Théâtre wallon (D0D V. Raskin). 21 >>
195 Bruxelles, Galeries St-Hubert. » 26 déc.
196 Verviers, Manège. » 17 janv.
Verviers, Manège. » 29 »
Oupeye. » 9 févr.
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U uxelles, rhi âtre Molière. » 3 mars "
20) Ver\ iers, M » g » »
202 \';nniii-. Théâtre. » 23' » »
203 Verviers, Théâtre des Variétés. » 3° " »
204 Bruxelles, Théâtre communal. » s avril »
205 Ver\ iers, Théâtre. » ' 7 " "
206 Liège, Théâtre royal (200e). » 3 mai
207 Verviers, Théâtre. » 24 nov.
208 Liège, Théâtre royal. » 29 » »
209 Liège, Théâtre royal. » 21 févr. [892
210 Nandrin. Les Amis réunis, de Nandrin. 29 mai »
2i 1 Nandrin. » 24 juill. »
212 Liège, Théâtre royal. Théâtre wall.(DonV. Raskin). 14 déc. »
25 ».
velloise). L'Alliance nivelloise. 22 oct. 1893
Union et Progrès, d'Itre. 28 janv. 1894
L'Alliance nivelloise. 1e1 avril »
La Renaissance, de Ret inné. 14 mars 1897
218 Liège, Th. royal. Théât. wall. (DonJ. Fauconnier). 20 nov.
219 Bruxelles, Grande Harmonie. » 28 » »
220 Liège, Casino Grétry. » 5 déc. »
221 Châtelet. Société Ouvrière de Châtelet. 25 » »
222 Liège, Casino Grétry. Th. wall. (DonJ. Fauconnier). 26 » »
223 Huv, Théâtre. » 27 •> »
224 Argenteau. » 2 janv. 1898
225 Liège, Casino Grétry. Th. wallon (D"nJ. Fauconnier). 6 févr. 0
226 Verviers, Grand Théâtre. » 14 avril »
227 St-Hubert. » 17 » • »
228 Quenast (Trad. quenastoise). S. des Carr.de Quenast. 24 »
229 » » » » 1 mai »
230 » » » » 8 » »
231 Retinne. La Renaissance, de Retinne. 11 sept. »
232 Ayeneux. » r> 27 nov. »
233 Nivelles (Trad. nivelloise). Jeune garde socialiste
de Nivelles. 1 nov. 1899
234 Arquennes. (Trad. nivelloise). » » 20 » »
28 janv.
1 91 11
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7 sept.
1902
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22 mars
1903
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13
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Waterloo.
236 Nivelles Trad. nivell.). Cerch
237 Lincé-Sprimont. La Lincéenne
238
239 Remouchamps. >> >•
240 Poulseur. »
241 Beaufays. » »
242 Sprimont. » »
243 Verlaine. La Gaîté Renaissante, de Verlaine.
244 Liège, Casino Grétry. Troupe Schroëder.
245 Liège, Théâtre royal. »
246 Jemeppe sur-Meuse, Troupe Joachi m s-Massart.
247 Liège, Casino Grétry. Troupe J. Schroëder
248 Liège, Renommée. Troupe .1. Fauconnier et J.
Schroëder.
249 Bressoux. Cercle Les XII, de Bresi
250 Seraing. Tournée Tâtî Fauconnier et >
25 1 Xamur, Théâtre. »
252 Huv, Théâtre.
253 Herstal. Société Dramatique Wallonne,
254 Anvers, El Bardo. Tournée l'aii (Fat
Se lin lëder |.
255 Liège, Fontainebleau. Tr. Fauconnier et Schroëder. 17 »
256 Liège, » » 11 mars
257 Charleroi, Théâtre des Variétés. Tournée Tâtî
(Fauconnier et Schroëder). 13 »
258 Verviers, Théâtre des Xouveautes » » .s avril
259 Nandrin. Les Vrais Amis reunis, de Xandnn. 17 juin
26c Verviers, Grand Théâtre. Tourn. Tâtî (Fauc. et Sch.) 9 sept.
261 Spa, Théâtre du Casino. » 30 »
262 Mons, Théâtre. » 1 5 oct.
263 Fléron. La Libre, de Fléron. 25 nov.
204 Mélen. Les Amis de la Gaîté, de Melen. 2 dec.
265 Nandrin. Les Vrais Amis Réunis, de Nandrin. 30 »
266 Herstal. Société Dramatique Wallonne, de Herstal. 27 janv.
267 Romsée L'Union Socialiste, de Romsée. 10 fèv.
268 Haccourl. Les Ouvriers Amateurs, de Haccourt. 24 févr.
re
soux.
19 mars
cl
roëder 1.
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de
Herstal
26 nov.
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nnier et
16 dec.
."n, Slins. Tournée Tâtî (Fauconnier el Schroëder).
270 Liège, Franklin. Th. Corn. Wal. (D0D Fauc. et Schr.
271 " > »
272 » >' »
274 Nèssonvaux. »
;e Franklin. Th. coin, wal] (Dun Fauc. el Schr. 1.
27') Liège, Franklin. »
277 Cheratte, Union dramatique, de Cheratte.
278 Bruxelles, Théâtre Varia (Ixelles). (Trad. namu-
roise). Cercle Nameur |>o tôt, de Bruxelles.
279 Liège, Franklin. Th. coin. wal. (Don Fauc. et Schr. 1.
280 Verviers, Grand Théâtre. Le Sillon, de Verviers.
281 Bruxelles, Théâtre communal. (Traduction namu-
1 en le Nameur po tôt, de Bruxelles.
2S2 Liège, Th. roy. Th. com. wal. | D"11 Fauc. et Schr. |.
283 Verviers, Grand Fhéâtre. Le Sillon, de Verviers.
284 Chênée. Th. comm. wallon. (L)1"1 Fauc. et Schr.).
285 Liège. Franklin. »
286 Bruxelles. Théâtre Varia (Ixelles 1. Trad. namu-
roise). Cercle Nameur po tôt, de Bruxelles.
287 Liège, Franklin. Th. coin. wal. 1 D"" Fauc. et Schr.)
288 Pepinster. »
289 Louvain, Théâtre. (Traduction namuroise). Cercle
Nameur po tôt, de Bruxelles
290 Verviers, Grand Théâtre. Le Sillon, de Verviers.
291 Liège, Franklin. Th. com. wal. (D"n F"auc. et Schr. ).
292 Huy, Théâtre. »
14 juin. 1907
18 nov. »
1 déc. »
25 »
12 janv. 1908
26 »
9 févr. »
1 mars »
3 mai
23 juin.
27 ))
13 sept.
8 nov. >:
25 déc. >:
24 janv. 1909
1 7 févr.
293 Liège, Franklin.
fh.
com
. wal. il)'"
.1
Se h
oëder).
22 nov.
»
294 Heusv.
Le
Chêne, de
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19 déc.
»
295 Jupille. lli. ci
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25 »
»
Franklin
26 ..
»
297 »
»
9 janv.
191
298 Prayon (Forêt).
»
23 »
»
299 Liège, Franklin.
»
14 févr.
»
300 »
»
6 mars
»
301 Liège, Franklin.
Th.
com
. wal. (D"'
1
Schroëder).
2 7 M
g
302 Lize-Seraing.
■>
30 oct.
»
283 -
303 Marchin. [/Alliance Marchin
304 Heusy. ! teusj .
305 Liège, Franklin. Th. coin. wal. - der
B. TABLEAU PAR RÉGIONS
r Ville de Liège
Théâtre Wallon 1 Franklin 1
Théâtre Royal
(asmo Grétry
Pavillon de Fit ht
Gymnase
Renommée
Fontainebleau
Emulation
( asmo de l'Union
Comète
Haut-Pré .Vaux-hall ..
Place Verte
Société Littéraire
2" Province de Liège .
Verviers
Huy
Seraing
Herstal
Heusy
Xandnn
Spa
# Jemeppe-sur-Meuse
Jupille
Retinne
Deux représentations à
Argenteau
Bellaire
Chênée
Comblain-au-Ponl
Hsneux
Fléron
284
Deux repi éscntat ii ms à
1 [accourl
Poulseur
1 [annut
Prayon ( Forci )
! [ollogne-aux-Pierres
Saint-Gilles (Liège)
Lincé-Sprimont
Stavelot
Lize-Seraing
Tilff
Mardi in
Visé
Nessonvaux
Waremme
Pepinster
Une représentation à
Amav
Melen
Andenne
Micheroux
Angleur
Mil mort
A n s
Moha
Aubel
Montegnée
Ayeneux
Mortier
Beau fa vs
Ougrée
Beyne-Heusay
( >upej >■
Bressoux
Préaile (Herstali
Cheratte
Remouchamps
Dison
Roclenge
Dolhain
Romsée
Engis
Slins
Fexhe-Slins
Solières (Huy 1
Flémalle-Grande
Souverain-Wandre
Grâce-Berleur
Sprimont
Grivegnée
Vaux-et-Borset
Havelange
Verlaine
Hervé
Vierset-Barse
Hognoul
Villers le-Temple
Hollogne-sur-Geer
Warsage
Housse
3° Provinces Wallonnes
a) Namur (17) Namur
Dinant
Sombreffe 2
Spy 2
Andenne 1
-v i
Malonne 1
ô) Hainaut (11) Charleroi 3 ■
Châle Ici 2
Mons 2
Arquenne 1
Ath 1
La Lou\ ière 1
Tournai i
c) Brabant wallon (11) Nivelles 4
Ouenast 3
Jodoigne 2
1 1 1 re 1
Waterloo 1
d) Luxembourg (3) Marche 2
Saint- Hubert 1
.u Hors Wallonie 29
Bruxelles (19) Théâtre Communal 1 flamand 1 5
Musée du Nord 4
Théâtre Molière (Ixelles) 4
Eden-Théâtre 2
Théâtre Varia (Ixelles) 2
Galeries St- Hubert j
Grande Harmonie 1
Anvers 4
Louvain 3
Gand 1
Malmes 1
Ostende 1
u Hors frontières 5
Malmedv 1
III. Troupes Liégeoises ayant joué Tatî P Pèriqui
Du ii octobre i885 au 3i décembre igio
PREMIERE PERIODE
Mise en scène de M. Achille Rodembourg (1880)
Cercle d'agrément, 1885-1888. Direction Victor Raskin.
Théâtre wallon, 1888-1892. Direction Victor Raskin.
Théâtre wallon, 1897-1898. Direction Jacques Fauconnier.
Tàti
MM
Toussaint Quintin ( 1885).
Tonton
MM
Joseph Lambrkmoni .
Jacques Fauconnier.
Nonârd
MM
Joseph Collette.
Laurent Ansay.
Jacques Fauconnier.
Làrgosse
MM
Victor Raskin.
Joseph NlCOLAY.
Marèyt
VImes
Eli sa Collette.
Élisa Heusy.
Ernest ine Andrien-Dehousse.
Matrognàra
MM.
Edouard Antoine.
Laurent Ansay.
Henri VÉDERS.
M
Alphonse Nondonfaz.
Diètrou
Mme
Marguerite JoacHIMS-Massari
Élisa Heusy.
— 287 —
MM. Jean \i< O] W.
Henri PÉ( i.i rs.
Laurent Ansay.
Guillaume Loni in.
Henri Nicomède.
Joseph Brock.
MM. Joseph < OLLE I 1 E.
Jean Van Essen.
Guillaume Loncin
MM. Jean NlCOLAY.
Henri Péclers.
Jean Van Essi \.
Joseph Collette.
Guillaume Loncin.
Isidore Vax Essen.
DEUXIEME PERIODE
Mise en senti- de M. Jacques Schroëder (igoÇ)
Reprise de 1904.
Tournée Tàti, 1905-1907. Direction Fauconnier et Schroëder.
Théâtre communal wallon, 1907-1909. Dir. Fauconnier et Schroëder.
Théâtre communal wallon, 1909-1910. Direction Schroëder.
Tàti
Tonton
Nonhrd
MM. Toussaint QutN'i in ( 1904).
Jacques FAUCONNIER (1905).
Fernand H alleux (1909).
M"" Alice Legrain.
MM. Henri Grégoire.
Louis LAGAUi HE.
Simon Radoux.
MM. Eugène CLOSSl 1 .
Joseph NlCOLAY.
Guillaume Schreibek.
Walthère Brassi i k.
Matrognârd
Djètrou
Babilône.
- Letems-Labro.
Léonie Gii.lard.
Manette LEDENï.
Joséphine BERTHO.
Lambertine Beri ho.
Adrienne Sauvage.
Marie Jardon.
Eveline Dupont.
. Jacques Fauconnier.
Jules Bourlet.
Raoul Malchair.
1 ,éopold Broka.
.Alphonse Nondonfaz.
Lambert Bernard.
Joseph Loos.
* Marguerite Joachims-Massar'j
Manette LEDENT.
. Armand BORGUEï.
Louis Lagauche.
Simon Radoux.
Joseph Roussar.
'., Charles Segers.
Henri Nicomède.
Léopold Broka.
Mathieu Fauconnier.
Pierre Roussiau.
. Henri Férauche.
Henri NlCOMÈDE.
Joseph Roussar.
Pour lire TÀTÎ L' PÈRIOUÎ
Commentaire et Glossaire
par Jean HAUST
AVERTISSEMENT
I. La présente édition de Tàtî /' pèriqui différant quelque peu des
trois premières, il convient tout d'abord de justifier les menus change-
ments apportés au texte primitif.
D'une manière générale, ces changements ont eu pour but d'effacer
de petites inadvertances de langue et de versification qui se rencontraient
çà et là dans la pièce de Remouchamps.
Certains vers de Tâti se ressentaient de l'époque, déjà lointaine,
où l'on subissait inconsciemment l'influence de la prosodie française,
notamment dans la question des atones. De même que le vers français
donne à \'e muet une valeur qu'il n'a pas dans le langage ordinaire, de
même Remouchamps — comme les poètes de son temps — comptait
parfois 1'/ atone dans la mesure du vers wallon. Ainsi le vers 53 : Aviz-
ve bon la, tot-nide, avou l\ fyôm si'ervante? donne à l'i souligné une valeur
insolite, puisqu'on doit prononcer avou /' fyône... C'est ainsi que l'acteur
prononcera sur la scène, faussant l'hémistiche pour obéir au * génie »
de la langue. Pour rétablir la mesure, il suffit d'écrire avou vosse fyàne
si'ervante, — ce qui, par surcroît, donne plus de relief et de piquant à
l'apostrophe ironique de Lârgosse. Il va de soi que l'atone a été conser-
vée lorsqu'elle peut à la rigueur subsister dans le débit. Au vers 7, par
exemple : Parmi, çou qu'est bin sûr, c'est qui ci n s'cr'e nin..., on peut
admettre que l'acteur usera du ton sentencieux et fera une légère pause
après c'est qui, au lieu de prononcer d'un trait : c'est qu' ci n sèrè nin.
t. 48, f. to.
La langue, elle aussi, a été châtiée en plus d'un endroit. Le Intrez
et assiyez-ve du v . 105 des premières éditions était doublement regret-
table à cause de l'hiatus déplaisant et du tour trop français. La syntaxe
wal orme exige : Intrez et si v's assiez, ce qui de plus ne pèche pas contre
l'harmonie. De même, la simple transposition du pronom complément
devanl l'auxiliaire corrigera facilement des passages tels que : Dji ri vou
nin vis haper vos aidants (v. 1 15). Quand cette transposition eût boule-
versé le vers (comme au v. 616 : po v'ni ?■' compluminter), la version
première a été maintenue.
Minuties de grammairien ! pensera-t-on peut-être. Nous répondrons :
Attentions jalouses d'un amoureux à qui rien de l'objet qu'il aime ne
peut être indifférent. La comédie de Remouchamps est sans conteste une
des œuvres les plus remarquables de la littérature wallonne. Aujourd'hui
qu'elle reparaît en pleine lumière, il eût été messéant, à nos yeux, de ne
pas lui donner la toilette soignée que l'auteur — nous pouvons hardi-
ment l'affirmer — lui eût donnée lui même dans une édition définitive.
M. l'avocat J.-M. Remouchamps, fils d'Edouard Remouchamps, ainsi
que la Société de Littérature wallonne, ont bien voulu partager cette
manière de voir. Au surplus, les changements opérés sont de peu d'im-
portance ('). Nous les avons tous soumis à l'approbation de M. Remou-
champs fils et, maintes fois, nous avons eu recours aux lumières de
MM. Auguste Doutreponi et Henri Simon.
II. La pièce a été transcrite dans l'orthographe nouvelle de la « Société
de Littérature wallonne ». Ce système, on le sait, s'efforce de combiner
dans de sages proportions les principes opposés du phonétisme et de
l'éiymologie ou de l'analogie française. Il note exactement les sons
parlés, tout en tenant compte, autant que possible, de l'origine des mots,
de la grammaire et de l'histoire de la langue.
Voici les particularités les plus importantes qu'il ne faut pas perdre
de vue pour lire correctement le texte (2) :
(') On trouvera ci-après la liste des passages modifiés. — Nous sommes
loin de prétendre que toutes nos corrections soient inattaquables: nous
regrettons même d'avoir, entre autres, corrigé les v. 2, 113, 197. Voir
aussi l'Errata.
(*) Pour le détail nous renvoyons à la brochure de propagande due à
la plume de M. Jules Fei.lkr, Règles d'orthographe wallonne, adoptées
par la Société de Littérature wallonne (2e édition, 1905 ; prix^: 0,50 c).
— 2QI —
Toute voyelle longue est marquée du circonflexe.
L'e final reste muet et ne compte pas dans la mesure du vers.
Notre à représente un son intermédiaire entre ,1 et o ouvert long
(angl. hall).
t On prononcera è ouvert bref, ê ouverl long; >'• fermé, ordinairement
bref ou moyen : pés. costé, osté (pis, côté, été): mais, faute d'un carac-
tère spécial, é représente aussi la voyelle longue dans mwért,fé, quéqu'-
fèye, méd'cin (mort, faire, quelquefois, médecin), etc. — Dans trover, vos
trônez, la finale se prononce comme en français, avec cette différence tou-
tefois que ;• ou s, suivi d'une voyelle, ne se lie pas. Prononcez donc :
po trovè on niwèyin i'arivë al ritch'esse (v. 6j; vos f'rè a vosse sonnant
iv. 72).
Les graphies banne, sinnc, sonnant (bande, scène, semblant) repré-
sentent des voyelles nasales; prononcez ban-ne, etc.
Dans èhowe, sîh, heure (grange), etc., // marque une forte aspiration ;
on supprime partout 1' h muette du français : titre, orne, abit (heure,
homme, habit).
Sauf 55, la consonne n'est doublée que dans les rares cas où elle se pro-
nonce double : 'elle ènn' alér<e, fyi courre (je courrai), divrè-fyfyu (devrai-)e) ,
a gngnos (à genoux).
T.es chuintantes ch, j (rares) ont la même valeur qu'en français :
réfléchi, chai (ici). 11 importe de les distinguer de te Ji, fy, qui se pro-
noncent à peu près comme en italien.
On écrit les finales muettes (consonnes ou voyelles) qui existent dans
les mots français correspondants : défis de/ils (deux doigts) : palâs
(palais): lès hâgnes rôl'r/t (les écailles rouleraient).
La minute (') marque toute consonne finale qui se prononce alors que,
dans le correspondant français, elle reste muette ou est tombée : prêt'
(prèi) , fris' (frais), mit' (nuit), aliz ripinde (allez rependre), gos
(goût), etc.
La consonne douce finale se prononce forte à la fin de l'expression ou
devant une consonne initiale forte; par exemple, il faut prononcer /w/"',
dop\ manètch' , dans // est pauve, pauve fi, i veut dobe, fy'a on grand
manèfye. C'est ce qui explique les rimes ritche : U8}es (v. 21-2), crapaude :
auie (v. 61-2), hâte : gaie (v. 197-8), etc. — La consonne douce finale
reste douce devant une initiale vocalique (nosse manèfye a broûlé) ou
devant une consonne initiale douce {pauve valet, pauve Syint).
2Q2
III. Notre tache d'éditeur pouvait s'arrêter la. Nous avons pensé qu'il
fallait faire davantage.
La comédie de Kemouchamps est , ajuste titre, réputée comme une
œuvre «classique » de la littérature wallonne. Mais bien des Liégeois
ignorent aujourd'hui le sens exact de telle expression archaïque: à plus
forte raison, dans le reste de la Wallonie, éprouve-t-on de la peine à
goûter pleinement la saveur du parler de Liège. Un commentaire et un
glossaire nous ont paru très utiles pour aplanir toute difficulté et pour
rendre la lecture de Tâti accessible au public le plus étendu possible, en
Belgique et même — pourquoi pas ? — à l'étranger. Nous avons en effet
la faiblesse de croire que Tàti peut très bien passer la frontière (ne
l'a-t-il pas déjà fait ?) et se faire apprécier chez nos voisins, tout au
moins dans les Universités et dans les Séminaires philologiques où l'on
voudrait étudier le plus sain et le plus littéraire de nos dialectes romans.
En Belgique, c'est chose faite depuis cette année : M. A. Doutrepont,
professeur à l'Université de Liège, lit et explique avec ses élèves du doc-
torat en philologie romane cet excellent texte liégeois. Il est permis
d'espérer que, chez, nous et peut-être à l'étranger, d'autres professeurs
de l'enseignement supérieur imiteront cet exemple.
C'est pour leur venir en aide qu'on a pris la peine de gloser Tâti : on
s'est constamment placé au point de vue de l'étudiant qui voudrait lire
un document de dialectologie romane. Le commentaire comprend sur-
tout des remarques de phonétique, de grammaire et de versification, des
notes explicatives qui demandaient quelque développement. Le glossaire
enregistre et traduit les termes tant soit peu difficiles : il sert aussi
d'index alphabétique au commentaire. Partout on s'est efforcé d'être
aussi concis et aissi discret que possible. Il eût été facile de multiplier
les annotations et d'excursionner à droite et à gauche à propos d'un
vocable ou d'un proverbe. La mesure, ici comme ailleurs, n'est pas aussi
simple à trouver qu'il paraît tout d'abord. Nous avons largement mis à
contribution nos collections de fiches, les dictionnaires de Forir, Grand-
gagnage, etc., le Dictionnaire des Spots et autres ouvrages autorisés en
la matière: nous avons de plus fait appel aux lumières de nos amis et
collègues de la Société de Littérature wallonne et devons ici remercier
tout spécialement MM. Aug. Doutrepont, J. Feller, Alph. Maréchal et
J.-M. Remouchamps, qui ont revu les épreuves de ce modeste travail.
LISTE DES PASSAGES
QUI ONT ÉTÉ MODIFIÉS DANS LA PRÉSENTE ÉDITION.
On reproduit ci-après le texte (et l'orthographe) des éditions précédentes.
Les chiffres renvoie?it aux vers du texte.
i. et mâgré mi èhowe. — 2. sècliî li diale po 1' quowe. — 8. qu'on
sâreut s' sècliî. — 44. Et qui j'âreus 1' nèveuse. — 53. avou li jône sièr-
vante. — 73. v' savez qui li roi hoûie. — 81. Vola li prumire feie. —
85. Ossi bin qui so 'n' rose. — 97. 1 fât qu' n'aie onk qui l'aie. — 103.
i fat qui j'aie mi part. — 105. Intrez et assiez-v'. — 113. D'vant de
v' bârbî. — 115. Ji n' vous nin vis haper. — 135. Vos estez, mi sonne-
t 1. — 136. Après li mainme crapaute. — 137. Calfurtî! pa n' vât nin co
ine. — 14.0. vola ine cande di nions — 141. Des calande comme çoulà.
— 143, et ji m'aveus. — 147. Po qui Diew' aie si âme et li diale ses
ohais. — 171 Portant ji creus, savez. — 174. là es 1' rowe. — 197. gote
et di lî tapper 1' hatte. — 208. .Jans ! ji dis qu' cint dix meies. — 222 Fât
qui je 1' veusse. — 229. i fât 1' peter pus haut, — 247. Bin vos m'allez. —
204. mi, ji vike so. — 313. n'as-j' nin li dreut. — 321. tos les tite po
1' creux di. — 323. Awet : dimandez pôr, — 324. Po qui ji d'meure
todi. — 335. Tôt comme so des rôlettes. — 337. Et, a bin dire. — 340.
si fât fer li robette. — 351. Ah! si j'aveus li botnîre. — 366. Et 'n'
saquî, on s' nâiereut. qu' j'arawe d'vins on rèclion. — 412. pac' qui ji l'a
payi. — 418. Po k'hustinera I' vole tote. — 423. J' se d'jà tôt esôr d'affaire»
et ji. — 462. C n'est rin, vos ramass'rez. — 474. Po qui ji continowe à
trimer. — 476. So 1' timps qui l'avône crèhe. — 487. enne a qui n' d'het
mâie rin. — 499. po cachî mi laide pai. — 506. Apprindezqui c'est. —
524. Ji vins v' compluminter. — 531. Dismettant qui ji r' vinsse, — 534.
sonner, ca ji sèreus. — 564. Et tant qui vos vorez. — 570. Vos qui
j'ainme comme mes oûies, po qui ji donreut m' veie — 572. N'avez-v'
nin mi amour ? — 574. J' sos contint di v' marier — 579. Bouhans li
marchî ju et marians. 607. Bin je 1' creus bin. — 608. Vola qui c'est
apreume. — 610. jône et qu'estasse avinante. — 626. joû, telmint qui
— 294 -
coula presse. — 630. Po m' lèyi, par vos autes. — 633. vos v'nez dire vos
fâstreie. — 634.. Marier! Vos friz ine. — 648. Si ji trouve ine cahotte. —
666. Surtout qui les âgneuse. — 667. .Ii poreus âheiemint mi fer prinde
po. — 681. M' voloz-v'. — 724. V poloz co 1' dire — 770. Avou tes
[âgés nâle qu' sont si longue qu'on folle sus. — 781. M' vinte plaqu'ret-à
mes reins. — 919. qualité, po les gins di bon ton. — 958. ji poreu 1' fer
monter. — 968. Fâreut li d'gager 1* tiesse. — 975. Ni porîz-v' nin l' tini. —
1013. L' maisse d'héve qu v'néve quéque feie. — 1015. Min si je 1' tinéve
la. — 1025. qui v's a joué ine farce. — 1031. Si avône dizos'pîd. —
1038. franc. D'après li mèssègî. — 1045. C° on Pau- — 1070. d'héve qui
elle m'alléve qwitter. — 1073. Elle ont mî li timps qu' toi. — 1085.
qu'on n' sàreut 1' fer sins cence. — 1 1 37-39-47-49. So 'n' où qui n'est nin
co pouné. — 1 142. Ça stu de v'fer.
ERRATA
Vers 40. bagouts, lire : bagous — 55. rafiya : Rafiya — 65. hinke :
hingue — 79, 343-9, 351-7, 1086. ah : â — 126. alez è : aléz-è — 197. ou
bin : et di — 222. Fâreût : I fât — 242. tâyon : tayon — 245. hatche et
matche : hatch et match — 300. c'est avou : c'èst-avou — 306. 1082. lèye
lèy — 310. propos : propos — 426. parève : parèy — 439. francès
français — 501. bâtch : bàdje — 586. qwances : qwanses — 589. meune
meun' — 687. k'bin : kubin — 696. moussî : moussîs — 707. sitou
sutou — 720. est : est — 780. âte : fâte — 802. parler : palier — 826. hâre
ou hôte : hâr ou hot' — 898. riqwîrt : ruqwîrt - 905. sitind: sutind —
916. qui : qui — 928. cclameûrs : cc/ameûres - 944. è : hé — 964. ratitotez:
ratitotez — 1080. alez... diàles : alèz'... diales — 1 1 14. ouvurrè : oûvurrè.
COMMENTAIRE
Les chiffres renvoient aux vers du texte. Précèdes de n ., ils renvoient
aux notes. — Voir, à la fin du commentaire, la liste des principaux
ouvrages cités en abrégé.
Noms des Personnages. — Tâti est le diminutif familier de Watt,
Wauthier, Gauthier, du germ. Walther. Ce nom est formé, par allitéra-
tion régressive, de même que Tatène (Catherine), Nonhrd (Léonard),
Nanète (Jeannette). Dadite (Marguerite), Tchantch'es (François), les
noms communs nânôye, boubiè (n. 1088 et 1 122), bambêr (nigaud, dimin.
de Lambert), etc. Wàti n'est plus usité à Liège comme prénom. Il
subsiste dans l'expression esse po F laid Wàti, n. 1039. — Tonton est le
diminutif de Djèniton (Jeanneton). -- HièCmé, Mitchi, Djètrou répondent
au fr. Barthélémy, Michel, Gertrude,
Quant à Làrgosse, Matrognàrd, Rabilône, Pènêye, ce sont des noms de
famille ou des sobriquets, de consonances plaisantes et bien wallonnes,
que notre auteur a su choisir, comme les prénoms ci-dessus, avec une
réelle entente de la « vis comica ». Sans aller jusqu'à dire, avec son héros,
que « le nom fait tout » (v. 707), il est certain qu'il sert à peindre, jus-
qu'à un certain point, l'allure et le caractère de l'individu.
Matrognàrd est une déformation moderne ('sous l'influence de trogne)
d'un ancien nom propre Matrulhar , Matruilhar, qu'on rencontre dans
les archives liégeoises du XIVe et du XVe siècle; cf. Gobert, Les Rues
de Liège, I 481 et II 410-1, à propos de la rue Matrognàrd. — Le nom
propre Pènêye se retrouve dans un proverbe wallon dont il sera question
n. 901. Comme nom commun, pènêye (dérivé de pêne, plume) désigne
une plumée d'encre, d'où, par analogie, une prise de tabac.
— 2<)6 —
i. tot-z-ovrant, «toui (en) travaillant». Forme régulière du gérondif
wallon: n. 851. Pour z euphonique, voy. n. 4. j èhowe(\&\. *exuta, de
exi ic. sortir), propr. «issue», sensauj. perdu ; ne s'emploie qu'au sens
figuré : «énergie, activité déployée pour sortir d'une situation difficile».
Cf. Projet de Dict., p. 19.
2. divrè-fyfyu? e^t plus expressif que divrè-fye? « devrai-je ? » et répond
.1 peu près au fr. « devrai-je donc? ». De même 109, qui vou-tyfyu dire?
Cette forme d'interrogation où le pronom est redoublé, paraît provenir
de la combinaison de vou-fye? deû-fye? divrc-fye? (où la finale du v. est
masc. ou vocalique) avec pinse-fyu ? m'avise-fyu ? kinoh-fyu ? v. 1059 (ou
la finale du v. est fém. ou consonantique). Par analogie, ce fyu de la ire
pers. du sing. est passé à la ire pers. du plur. dans qu' alans-ri fyu fé ?
(v. 1 122-4J «qu'allons-nous donc faire.' », qu'avans-n'fyufait? «qu'avons-
nous donc fait ? », à côté de qu' alans-gne fê ? « qu'allons-nous faire ? » |
kisètckî, tirer en tout sens, tirailler ; intensif de sètchi, anc. fr. sachier,
pic. saquer ; sur le préfixe ki-, lat. coin-, con-, voy. GGGft., I, 106. I
« Tirer le diable par la queue », vivre dans la gêne (Spots, n° 389). Le
vv. disant toujours dans ce cas sètchi (et non kisètckî) /' diâle pol cowe,
nous regrettons d'avoir corrigé le texte primitif: le lecteur est donc prié
de rétablir la leçon de l'auteur sètchi li diâle..., bien que li (au lieu de /')
ne soit pas régulier ici. Cf. v. 389.
4. La fête de l'Ascension tombe toujours le jeudi, quarantième jour
après Pâques. Spots, n" 134. | fyi d'meùrr'e-t-è... Le w. moderne ne sup-
porte guère l'hiatus. 11 le supprime d'ordinaire après les formes verbales
en intercalant / ou st (n. 21): après les prépositions a, po, après tôt,
etc., en intercalant z : tot-z-ovrant, a-z-ovrer, po-z-ovrer, li cou-z-à haut,
etc. : d'autres fois en recourant à l'élision : l'orne prév'nou {e)nnè vât
deùs, 71 ; c'est 'ne aute afaite, 428 : vola 'n-ome, 966. Dans d'autres cas,
l'hiatus ne le choque point, par ex. 69. Nos versificateurs ont raison
de ne pas accepter, surtout dans le style familier, la règle draconienne
de Malherbe, dont la poésie française commence à se libérer.
5. « Se réfléchir tout mort » est un germanisme, de même que si rire
malade, si braire tôt mwêrt à sêcoiïrs, s'ovrer mwêrt, si louki lâéye et, à
Fontin-Esneiix, si magnî laid, syn. de si formagni. ,
6. mwèyin, prononciation liégeoise actuelle, due à l'influence du fr.
« moyen ». Forir ne connaît que moyin (qu'il écrit moiain), et telle est
encore la prononciation de Jupille, Sprimont, Verviers, etc.
— 2Q7 —
7. Cèst qui ci ri sèrè nin... Il faut faire une légère pause après qui, de
façon à justifier le maintien de 17 atone. Le ton est sentencieux, légère-
ment emphatique. La même remarque s'applique à plusieurs autres
passages, v. 154. 168,196,214.222,250,257,352,357,610.
8. on s sâreût sètchi, et non on s.ireùt s' sètchi. La syntaxe w., d'ac-
cord avec l'anc. fr., veut que le pronom complément d'un infinitif précédé
d'un auxiliaire, se place avant l'auxiliaire: ainsi « il faut se promener »
se dit : /' s fat porminer. Notre texte s'écarte de cette règle en quelques
endroits que l'on n'a pu corriger : cf. 274, 593, etc. j « Se tirer la tête
hors de la paille », se tirer d'embarras, sortir d'une situation critique:
cf. 527. ! strin, étrain, paille servant de litière; lat. stramen. Le w.
sirin n'est au singulier que dans on strin : un brin de paille, un fétu.
9. « Du temps du vieux bon Dieu », expression bien wallonne, qui
rappelle sans doute l'Ancien Testament, pour dire « au bon vieux
temps » : vov. Spots, n° 2907.
10. bin dès autès piceûres, en fr. sans article : « bien d'autres tours ».
Comparer v. 38 vosp'titès afaires, 85 dès bèlès mannes, 214 dès grandes
'prononcer grantès) èclameûres, 260 dès s' -faites ustèyes, 396, 418, 439,
457' 518, 577, 770, 835, 1083, 1099 : de même dans le français de Tàti,
v. 700 : Us riches maisons. L'adj. qualificatif (qui en w. précède presque
toujours le substantif comme dans les langues germaniques) prend au
féminin pluriel la terminaison -es. Une exception singulière, v. 1068 :
a tchaudes lames, apparemment parce qu'il s'agit d'un emprunt au franc. —
La même règle s'applique aux adj. déterminatifs qui précèdent immédia-
tement un subst. ou unqualif. féminin pluriel : 90 saqicantès pàtérs : 783
i fyàsc d' autès afaires ; 507 c'est totès sot'rèyes : tûtes laides afaires. Une
exception, v. 230 : quéques borèyes, où correctement il faudrait : quêquès
botèyes. L'interrogatif qzvant' 1 combien de) reste invariable : v. 96 qivant
acsions ? — Le w. note ainsi le genre féminin dans des cas où le fr. ne
marque aucune différence : dès fyônes tchins, de jeunes chiens ; dès
c-jonès fyins, des jeunes gens.
11. S'(i) volit, s'ils voulaient. L'ellipse du pronom sujet i est fréquente
en w. (cf. v. 101, 138, 191, 203, 212, 222, 224, 253, etc.), surtout en
ardennais (860) et en verviétois.
12. Il faut bien distinguer *' n'a, qui, suivant les cas, signifie « il n'a »
ou « il n'y a », et i-gn-a. i-n-a, « il v a ».
14. spâgni (épargner), prononciation liég. actuelle, forme refaite sur
— 298 —
7' spàgne. Régulièrement il faudrait spàrgni (Forir), qui se dit encore
en dehors de Liège et à Liège même. Voy. n. 171.
16. Dans mins 1 mais) le son nasal est difficile à expliquer ; y aurait-il
eu contamination de mais et de l'anc. fr. ai ns ? — Dans sinne, scène,
fontinne, fontaine, linne, lame, saminne, semaine, dozinne, douzaine,
minute, même, imiter, fy'inme, aimer, j'aime, fyinne. fyinner, gène, -er.
etc., anniye, année, sonner 548, sembler ou saigner, cssonne, ensemble,
monne, moine, etc., la voyelle a subi (comme en fr. jusqu'au xvne siècle)
la nasalisation par l'influence de la consonne nasale.
18. couyoner (fr. coïonner) a signifié d'abord traiter qqn de couyon
(fr. coïon : poltron), d'où en faire son plastron, railler, ridiculiser. Dérivé
couyonàde 98, raillerie.
20. « Plaider avec (= contre) le fossoyeur », avoir un pied dans la
fosse, être à la mort : Spots, n° 2369.
21. ri-si-pou. ^re-su», appris de nouveau ; n.965. | èst-èle, pron. è-st-èle.
ainsi que partout où est précède une voyelle. Lest, qui est ici étymolo-
gique, s'est par analogie introduit dans dit-st-i, dit-il, et plait-st-i, plaît-il,
ainsi que dans une foule de cas où il sert à combler un hiatus: cf. 228
nos beûrans-st-tne botèye; 331 fyi m' va-st-apotiker ', 364 ila-st-avw, 74 vini-
sta Lifye; 267 s' plaît-st-a Diu, etc. Voy. n. 4.
22. Elle a : les deux /se prononcent. On dit aussi èle a. | * Des biens
qui sont quittes et francs », c.-à-d. libres de toute charge, redevance ou
hypothèque. | On écrit lifye pour rappeler l'origine probable du mot. qui
correspond au fr. lige, et aussi parce que la douce se maintient devant une
initiale vocalique ou devant une consonne initiale douce: mais on pro-
nonce ici litche, rimant avec ritche. De même crapaude : aute (v. 61-2),
cagnèsse : ripwèse (v. 117-8), hâte : gade (v. 197-8), etc. En wallon, toute
consonne finale douce se change en forte à la fin de l'expression : c'est ce
qui explique que Tàtî, voulant parler français, prononce ouvrache, gâche
(v. 677-8), Adèlaïte (v. 701), Ostente (v. 713), etc. | L'adjectif/;^ ou
lifye n'existe guère que dans l'expression qwite et U8}e : cependant Forir,
v" lich, donne deux exemples de l'adjectif employé seul : rinde lifye,
affranchir de toute charge, vinde si mohone HS}e, vendre sa maison libre
de charge. Il fait la voyelle brève et distingue entre la prononciation
lich (= lifye*) et Lich (= Lifye, Liège). Gggg. ne connaît que lifye, adj.,
qu'il rattache au fr. lige et tire du germ. ledec, ledig (libre, dégagé).
Aujourd'hui encore on entend dire en liégeois : nos èstans qwites et lifyes
— 29Q —
ou lifyes. Il est probable que lifye est l'ancienne prononciation, qui se
sera abrégée sous l'influence de qxvite : voy. n. 472.4.86.
24 wice qui (corruption de «où est-ce que»), forme interrogative
devenue adv. relatif « où » : de là wice èsi-i ? où est-il ? Comparez dans
le pseudo-français de Tàtî comment est-ce que 696,734, à qui est-ce que
822, tout you-ce queSSo. Cf. n. 902 et 528.
26. brâm'minf, le liég. dit aussi bram'mint, branmint (comme gran-
mini), brâmint, brârmint. « bravement » = beaucoup.
30. tôt l1 minme. « tout de même ». | dihoter, rendre l'âme. GGGG.
propose de l'expliquer par « mettre la hotte bas » : mais il vaut mieux y
voir une acception figurée de dihoter, ôter le tenon de la mortaise
(w. hôte), pris au sens intr. : comp. branler dans le manche.
32. «Un homme, comme (je) ne sais qui » (n. 545), ou simplement ine
saquî 366, 862, « quelqu'un ■» , formule de modestie, très fréquente, pour
ne pas se désigner trop directement : de même le fr. fam. « on a du savoir-
vivre ». Comparer ine saqwè, quelque chose, ine saxvice 529, quelque part,
saqwants 90, un bon nombre fane. fr. « ne sai quanz», Ch.de Roland, 2650).
et le malin, saquin, -ine, adj., quelconque, médiocre (cf. Jean de Stav..
p. 584 : « destruis d'onne saqueile froide poureture*). Les conjectures
de Gggg. II, 333-4, sont négligeables. Scheijer (ibid. , note) s'approche
de la vérité: il a tort seulement d'invoquer nescio quis, qui ne peut,
phonétiquement, rendre compte de ine saquî. Un *non-sapio-quis
résout toute difficulté, si l'on considère que la tonique de sapio est
traitée comme protonique dans cette expression. Dans S}' a vèyou n' saqui
= «j'ai vu (je) ne sais qui », n' est proprement la négation, qui a été
ensuite prise pour l'article indéfini féminin ; de là : veûs-se ine saquî?
34. A remarquer vos avise (vous eussiez) et v. 1117 toumîse (tom-
bassent t. On sait que l'imparfait du subjonctif, formé du lat. -assem. est
en -ahe (liég. archaïque), -asse (liég moderne); au pluriel -ahis.-ahiz.-a/iit.
Mais, au pluriel, on peut dire aussi qui n ( qui v ,qu i\ toumihei\\èg. arch. ,
-ise (liég. mod.). Ces dernières formes sont analogiques: elles dérivent de
l'imparfait de l'indicatif tournis, -iz. -it, -\- la désinence ordinaire du subj.
-he, -sse, sur le type du présent du subj. toumanhe, -éhe. -èhe (liég. mod -sse).
1 Au point de vue syntaxique, il faut noter que le w. conserve fidèle-
ment l'imparfait du subj.. alors que le fr. moderne tend de plus en plus à
le remplacer par le présent (v. 34, 319, 458, 539, 610-1-2, 975, 11171.
Voy. notes 222, 248 et 915.
35. réfléchi, réfléchir, t. emprunte du fr. : cf. 326. Le w. dit tûzer,
qui ne pourrait ici s'employer qu'avec un complément : Sj-'î tùzerè.
39. nânu ou nonna fou encore noûna FORIR), « non », propr. « non a » :
cf. siya, « si », propr. >.< si a ». Le liég. dit aussi nèni, « nennil », v. 170,
305, et plus rarement non fait, nonfrè (FORIR), si fait 190.
40. bagous (et non bagouts), bavardages, propos oiseux. Emprunté de
l'argot fr. bagou (loquacité banale), lequel ne s'emploie qu'au singulier.
41. iy, exclamation de surprise, ici ironique ; cf. 81, 115, 218, etc.
Peut se répéter deux ou trois fois, cf. 192, 215, 596, etc. ; îy don! 593.
42. * Jacqueline », sotte, innocente; voy. v. 1073. | Spots, n" 1 5 1 9.
44. ht qu' 8}i spos 'rut. « et que j'épousasse » : et si j'épousais. Même
syntaxe, n. 352, 468, 788.
51. LArgosse {a borfycû) [lire bor&jeùs, bourgeois], en tenue bour-
geoise, en civil ; n. 5 1 3. J « Etes-vous là ? » Lârgosse feint de comprendre
l'a {=■ l'ail), et répond : « Non, je suis l'oignon ». Le peuple a un faible
pour ces jeux de mots qui donnent une réponse ironique et permettent
souvent d'éluder une question embarrassante. Voy. par exemple 548, où
il y a confusion voulue entre sonner (sembler) et tonner (saigner).
52. qui 8}'arawe ! palliatif de qui fy'arèfye! « que j'enrage ! ». Gggg.
I, 253. On notera l'abondance et la diversité de ces imprécations popu-
laires ; cf. v. 25, 219. 818, 987, 1029, 1080, etc.
54. avu tchatch (onomatopée représentant une sorte de claquement
de la langue), sert de superlatif à avu bon, « avoir bon », fr. avoir du
plaisir.
55. rafiya, dérivé du v. réfl. si rafiyi au moyen du surf, -a, fr. -ail.
lat. -aculum ; c'est proprement l'action de se réjouir à l'attente d'un
plaisir sur lequel on compte fermement. Dans le spot ou dicton, rafiya
étant personnifié devrait avoir la majuscule. Le sens est : « celui qui
compte sur un plaisir n'a jamais (ce qu'il espère avec trop de confiance) ».
On dit aussi : mày Rafiya n'a/a, cf. Spots, n° 2613. Nous avons entendu
à Erezée : Rafiya n'a mày a/a, et à Laroche : Rafiya n'a nin ariva, où les
subst. verbaux a/a, ariva = action d'aller, d'arriver. | Après avoir cité
un proverbe, on ajoute souvent : dit li spot, ou spot dit (ou encore spw'et
dit, Forir, p. 656), ou corne dit li spot, v. 1 135.
58. saint Matî d'Àrdène! C'est aussi le juron de Tâtî, v. 218, 597. Cette
locution semble indiquer que S' Mathieu était honoré particulièrement
dans certaine localité ardennaise: mais où se trouvait ce sanctuaire? Il
3oi
serait curieux de relever les diverses invocations de saints dont le peuple
émaille son langage expressif. Citons les plus usitées : saint Houbèrt !
(v. 2 i 5), saint Houbène ! (n. 211), binamêye sainte Ida! (v. 217), binamêye
sainte BabJène ! (v. 209 : Balbine), Notru-Dame di Ha! (v. 218), bina-
, mêye Notru-Dame as blancs abits ! (v. 932), Jésus' Maria ! (v. 927),
Jésus Maria Djôsèf! (v. 209), et aussi binamêye sainte H are ! ', iy / saint
Biètmêl, iy ! saint Màcrawel, siinte Breûsse!, sainte Prudiènel. ( >n abrège
souvent en disant binamêye! tout court (v. 949).
59. frê di Diu ! « frère de Dieu! », apostrophe amicale où se marque
l'émotion causée à Lârgosse par le soupçon de Tâtî. Plus loin, il l'appel-
lera simplement vî frê (v. 71), frê Tâti (v. 942;, frê (v. 947). Ces
appellations cordiales sont très répandues dans le peuple, où l'on dit
courammentyr<; à un homme, soûr à une femme, mère à une petite fille.
Même entre amoureux et gens mariés, on se traite defré et de soûr : voy.
par exemple v. 592, où ces termes sont employés dans un moment de...
lyrisme.
60. « L'amour n'est plus des besicles de mon temps » : n'est plus
de mon âge. De même ci n'est nin dès bèriques di vosse timf>s : vous êtes
trop jeune pour vous mêler de nos affaires.
65. hingue (et non hinkè), malingre, Huet : forme liégeoise nasalisée
de haigue, emprunté de l'ail, hager. Cf. Gggg. I, 264, 297. C'est l'anc.
fr. haingre, heingre, d'où peut-être le fr. malingre: cf. Ch. de Roland,
glossaire, éd. !.. Gautier.
66. pu! exclamation de surprise, qui se place au début de la propo-
sition et qui, suivant les cas, se traduit par « mais », « ma foi », « oh ! »
(106, 163, 247, 335, 405, 607, 636, etc.). | save (savez-voi:s; et ave 415
(avez-vous), dans l'interrogation, remplacent d'ordinaire les formes régu-
lières savez-ve, avez-ve. Les formes syncopées avous, sçavous (pour
sa v' vous, av' vous) étaient de même très répandues en fr. au xvr
siècle. Cf. NYROP, Gramm. hist. de la langue française, II. 372. Nous les
retrouverons dans le fr. de Tâtî, v. 712. 793. | humer, altéré, par dissi-
milation, de nouiner (v. 708), nommer.
68. fê l' hègne ou fé 'ne hègne (v . 698), c'est faire la grimace : Je lès
liègnes, c'est faire des grimaces, grimacer (v. 240) : syn. fé lès morves,
tandis que fé l' morve ou fé 'ne morve, sign. faire la moue. | « Un petit
malingre qui fait des grimaces aux étoiles » : est-ce assez expressif
pour peindre un gringalet qui minaude ou qui a des tics, la tête trop
rejetée en arrière ? Cependant, comme d'ordinaire^? lès hègnes as steûles
— 302 —
se dit de celui qui est mort, le sens de notre passage pourrait être aussi :
« qui est comme mon, aussi laid qu'un mort ».
69. ê}i k'noh bin Fagayon peut se traduire : « Je connais bien l'indi-
vidu, l'apôtre ! ». Agayon est syn. de ustèye, qui s'emploie à peu près dans
le même sens (cf. v. 260), et signifie 1. ustensile, outil nécessaire à une
opération (Gggg. II, 496): 2. par extension, avec une nuance péjora-
tive, objet ou combinaison étrange, individu singulier. | dèfya ine. Sur
l'hiatus, vov. note 4. Ici l'hiatus est d'ailleurs atténué par une légère
pause avant ine : de même v. 125, 200, etc. Dans le langage courant on
dira d'ordinaire, mais avec moins de force, dèfya 'ne, fé 'ne, etc.
73. tchwè (chose) ne s'emploie que dans quatre expressions indéfinies:
aute tchwè, autre ch.. pô tf tchwè, peu de ch., wê d' tchwè, guère de ch.,
grand tchwè, grand'chose. Il représente le lat. 'causum, forme mascu-
line de causa.
75. pore, pourrai. Forme ancienne et encore usitée à la campagne,
par ex. à Sprimont. Aujourd'hui le liég. dit plus souvent pore. De même
vôris (voudrions), v. 92; cf. 319, 564, 580, 667, etc. | H r'vuwe, la
revue; empr. du fr., comme 942 an grande tènuwe (tenuej. Même en
parlant fr., le \v. transforme souvent -oue, -ue en -ouwe, -uwe (v. 884
cruwé), -ce, -ie en-éye, -iye (v. 104 compagniye ; 678 habillée, que Tâtî
prononce abilyéye, n. 1 1 1 1 ). | èdon (et aussi nèdon), particule interrogative
qui répond au fr. « n'est-ce pas ». Gggg. I, 188, se contente d'énumérer
les variantes occidentales éinon, hêtnon (rouchi), énon, hénon (Douai,
Tournai). Il oublie Tard, èn'do (v. 765), forme archaïque qui nous met
sur la voie de l'étymologie. C'est, en effet, l'anc. fr. enne (= n'est-ce
pas, vraiment, donc; du lat. et -f ne> Kôrting, n" 3298) -f- donc
(ard. do, v. 924), qui s'est altéré en (n)èdon, (h)énon, (h)émon.
77. kùfion, 1. coque de noix, 2. par ext. petit verre à liqueur, j
Forir traduit heure on cap so /' hawê : -< boire le coup de l'étrier, du
départ » ; mais le sens est plus général, c'est boire sur le pouce, sans
dételer: littéralement : « boire un coup (le bras de la charrette reposant)
sur la houe ». L'expression est en effet empruntée au langage des char-
retiers; il s'agit ici du pindant hawê, espèce de pioche suspendue au bras
de la charrette et servant à l'occasion de point d'appui, à défaut de la
dame, fr. chambrière ou servante: cf. A. Body, Voc. des charrons,
\" hawai, et Schuermans. Vlaamsch Idioticon, p. 173 : een glas op den
hak drinken.
— 30? —
78. bonéyou a la finale brève, bien que la voyelle soit longue dans le
subst. fyoù, jour. Au v. 249, on écrit : honfyoù vos! parce que la voix
s'élève sur fyoù avec une inflexion ironique; dans le même sens, on
pourra dire serviteur ! (propr. je vous salue, je suis bien votre serviteur,
vous pouvez compter sur moi ! I, svn. dèl dièle, n. 86.
79. Corriger ah! en â! ! louki, roter è cwèsse = regarder, marcher
« en côte », c'est-à-dire de côté, de travers. | ss Devient-il fou, le vert
chien! » ; 11. 235. Le w. traite de vert tchin, vert voleur, vert potince, un
grincheux ou un avare, dont le teint est verdâtre ou jaune de bile: vête
macrale ! {Bull. Soc. wall., t. 10, p. 108), verte sorcière!
84. stièrdon, altération ordinaire en liég. de tchèrdon, chardon. Forir
note les deux formes, mais seulement tchèrdin, chardonneret.
86. dèl dièle! cri des marchands de derle ou terre glaise: se dit sou-
vent pour répondre sur un ton. moqueur, comme le fr. * zut ! »
87. nos v'nans de dire, « nous venons du dire ». On peut aussi, comme
en fr., employer simplement la préposition . nos v'nans d' dire (les deux
constructions se rencontrent dans la même phrase, v. 285) ; mais l'emploi
de l'article devant l'infinitif, traite dans ce cas comme un substantif, est
bien wallon. De (ou do en ardennais. v. 850, 872) se trouve presque tou-
jours immédiatement devant l'infinitif (v. 1 10, 233, 285, 308, 353, 484,
521, 586, 985. etc.), mais il peut aussi en être séparé par un adverbe ou
une négation : di sogne de ma parler, 281 : de mày li noyi i 105 : loukiz de
n' nin m' roàvî, 647; de n nin f contràriyer, 954. Notre auteur, dans les
trois premières éditions, a de plus employé deux fois de devant le
pronom v' (vous), v. 1 1 3 et 1 142. Comme cette tournure est très rare
[du moins nous n'en connaissons qu'un seul exemple ancien : est-ce on
pètchi qui de v parler': (B. et D.. Choix de ch. et poésies ?c.. 1844, p. 2)]
et comme Remouchamps écrit au v. 461 : loukiz a vos di v' piède et
de cori lès vôycs, nous avons cru pouvoir substituer di à de dans les deux
passages en question. — De même, dans le liégeois archaïque et dans le
parler villageois, à ( — au) devant l'infinitif est très fréquent: â r'vèy,
« au revoir», disqu'â r' passer, v. 567, sont des restes de cette syntaxe.
Voy. n. 165 et 876, et d'autres ex. dans Forir v1- diloûhi, gaiver. heûr.
90. église, forme savante qui a remplacé la forme populaire ègli/ie.
A noter le son è pour ê du fr., surtout dans les mots d'emprunt : pèticion
332, décoré 338, dèclaracion 405, pelisse 795, guéridon, vérité, èfèt, bèguène.
è-bin (eh bien), etc. : dans électeur 483, ■'ritèfye 549, le son é se conserve,
mais subit un allongement.
— 304 —
92. savoner est emprunté du fr. pour désigner l'opération du barbier;
dans les autres cas on emploie la forme wallonne sav'ner ou, par assimi-
lation, satriner. Voy. n. 968.
95. ça se dit assez fréquemment dans le langage familier au lieu de
coula (cela) : v. 219, 242, 291, 293, etc. | bin ! « eh bien! » (on dit aussi
a-bin! ou è-bin! 341), v. 27, 246, 252, 271, 363, 422, etc.
98. Ce vers tout entier est la réponse stéréotypée que l'on adresse à
un mauvais plaisant. | vi , n. 685.
101. l'annéye bizète (ou mieux bizète), l'année bissextile, qui équivaut,
dans ce dicton, aux calendes grecques. «Quand (il) pleuvra des brouettes»
répond au montois : quand lés pouyes iront a crossètes, « quand les poules
iront à (l'aide de) béquilles » ; cf. Spots, n" 94. | bizète est une altéra-
tion (amenée par la rime bèrwète, crossètes, et par l'influence des nom-
breux mots en -ète) de bizèk (= fr. bissexte), seule forme que connaisse
Forir.
104. Matrognârd, l'instituteur déclassé, — le seul personnage à qui
Tâtî donne du mossieû — est le seul aussi qui sache assez correctement
le français. Il n'étale pas cependant cette supériorité ; il n'use du français
que trois fois, pour lancer un mot ou un bout de phrase, à son entrée ou
à son départ : ici pour saluer; v. 334 en prenant congé de Tâtî; et v.
1014, quand il reparaît vers la fin. Voilà de ces touches discrètes qui
permettent d'apprécier l'art délicat et réfléchi de Remouchainps.
105. intrez et si v's assiez, « entrez et si (— lat. sic, ainsi ; anc. fr.
se) vous asseyez ». Tour bien w. (et anc. fr.), qui consiste à ajouter
l'adv. si pour compléter la liaison de deux propositions unies par et, sur-
tout quand les deux prop. sont impératives ; v. 579, 665; dans ce cas,
si le second verbe est réfléchi, le pronom complément doit le précéder.
Vov. notes 200 et 614. | si dresser = se lever de son siège: si lever =
sortir du lit. | mouivale est le fém. de mouwê : * mutellum, muet. Pris
substantivement, ine mouivale — « une tète de mouton bouillie et sans
langue ». On dit dans le même sens tièsse di mouwale, tête de « muette ».
On pourrait traduire ici plaisamment : « quelle tête de veau ! » Nous
avons entendu un vieux Liégeois qui traduisait ce passage par « quelle
moue! » et qui voyait dans mouwale un diminutif de morve (moue) formé
sur le type roivc, rouwale (rue. ruelle) ; mais cette explication nous
paraît plus ingénieuse que solide.
106. kimint [v'~\va-t-i? germanisme: fr. «comment allez-vous? |
3° 5
« (Cela va) des reins comme des épaules », c'est-à dire parfaitement. Se
dit au propre d'un habit qui va bien, dont l'encolure, les épaules et le
dos s'ajustent correctement, j Remarquer la double prép. d'as, que le fr.
f rend par «des». De même fyi r'vin d'à viyèfye, <fal vèye, d' al campagne
6 i i : je reviens du village, de la ville, de la campagne.
107. « Plus amoureux que malade ». Réponse plaisante que l'on fait
souvent à la question : «Comment allez-vous : ». | ê! exclamation qui»
comme le fr. « ah », exprime une émotion vive (joie, douleur, colère,
impatience, etc.) ; v. 108, 594: cf. 944. \forsôlé, « forsoûlé » (syn. for-
noâri), 1. trop bien nourri: 2. trop fougueux, extravagant, forcené.
Sur le préfixe for-, qui sert à composer nombre de verbes wallons, tels
que fordzvèrmi, formagnî, forsonner, voy. n. 545 et Gggg. I 213. [ voleur.
Le peuple prodigue cette appellation : mâssî voleur! vi voleur! vert
voleur! frèsê voleur ! à pus v'i voleur l'oneûr (cf. Spots, n" 31 59). Lancée,
comme ici, en riant, elle équivaut simplement à « gaillard », de même
que le syn. pindàrd 944, pendard.
108. Bièt'mé, que les autres négligent, trouve l'attente longue et
pousse un soupir d'ennui : « Ah ! bon Dieu (= crucifix ; v. 460) de bois !
que vous avez le visage dur ! » Cf. Spots, n° 998.
m. chai, «ici»; prononciation moderne, altérée de cial ; voy. n. 244.
113. div'barbi, voy. n. 287.
115. lisquélc! « laquelle! », c'est-à-dire « quelle réponse ! quelle plai-
santerie! elle est forte, celle-là! ». Forir ne donne que la forme tiqué,
-éle, pronom interrogatif et exclamatif.
116. inagneù d' tàtes as èfants. Cette épithète s'applique proprement
à celui qui abuse de la naïveté des enfants pour leur prendre par ruse
leurs tartines, leurs bonbons ou leur argent. Tâtî ne veut pas qu'on
l'accuse d'avoir reçu l'argent d'un jouvenceau imberbe.
118. diîg, s. f., empr. du néerl., jour, tache imposée durant un jour.
Le sens figuré est expliqué dans le second hémistiche : « vous avez fini
votre journée » et, par extension, «votre temps d'activité» : vosse dag
èstfnèye. GGGG. voit dans ce mot le néerl. taak (tâche), mais la pro-
nonciation w. s'oppose à cette hypothèse.
119. aies', n. 614. | as Incuràbes, à l'hospice des Incurables et des
Vieillards. I « Vieux Testament » (par opposition au Nouveau Testa-
ment ou Évangile: ou simplement testament annulé, périmé?), insulte
adressée à un vieux ou à une vieille. Cette scène de dispute, comme
. 48, f. 20.
— 3o6 —
toute la pièce du reste, est prise sur le vif et composée d'expressions
énergiques, empruntées directement au langage coloré du peuple.
122. « vieux tabernacle» ne se dit, d'après Forir, que d'une vieille
décrépite. Cf. vi pot'kêse 83, vi tèstamint 119, vi tâv'lê, vi saqzvè, v'eye
chabraque. \ broca/es (diminutif de broke, broche, cheville), anciennes
allumettes, brins de bois ou de chènevotte soufrés parles deux bouts;
on en faisait des biv'erès ou bottes. « Vous songez... », expression sin-
gulière, mais traditionnelle, qui signifie : « vous délirez ».
123. hûzê, qu'il faut rattacher au v. hûzer (1. venter, souffler;
2. courir précipitamment, avec impatience. Gggg.), ne s'emploie que
dans l'expression fyône hûzê, jeune évaporé, écervelé, jeune blanc-bec qui
agit en « coup de vent ».
124. bûzê (diminutif de bûze, tuyau; du néerl. buis), ici ^< gosier,
gorge». | sipat'reû, du v. spater. Quand les groupes initiaux sk, sp, si
sont trop difficiles à prononcer (ce qui est le cas après une syllabe fémi-
nine ou au début de l'expressionj, une voyelle i s'intercale entre les
deux consonnes ou, plus exactement, Y s initiale s'appuie sur un i (u en
ard., verviétois) : li scole, ine sicole (une école), li steûle, ine siteûle (une
étoile); v. 132, 271 sipèye pour spcye (brise); situ, sutou, n. 707.
125. avu /' has' di cour, avoir l'as de cœur ; t. du jeu de cartes em-
ployé plaisamment au sens de «être fort en cœur, avoir du cœur» {Spots,
n° 724). D'où vient l'aspirée initiale de has ? Elle est loin d'être géné-
rale : à Hervé et à Verviers. p. ex., on dit es' . | keûre, s. f.. du lat. cura,
signifie comme le fr. « cure » : 1. soin qu'on prend de qqch. : i na (a")
keûre di rin (v. 672, 882), il n'a cure de rien; 2. résidence du curé:
3. traitement d'une maladie, guérison opérée par le traitement : vosse
docteur a fait la 'ne fameuse bêle keûre (Forir), votre médecin a fait là une
cure merveilleuse. D'où en \\\, par extension, t'as fait la 'ne bêle keûre!
(ironiquement), tu as fait là un beau chef-d'œuvre ! ine laide keûre, un
méfait, une action blâmable. C'est ce sens de « exploit » qu'il a dans
notre passage. Le sens 1 est le plus ancien en w.; en effet, le verviétois
dit : i n'a d' câre du rin, tandis qu'aux sens 2 et 3 il prononce kàre. | fé
ine, hiatus, n. 4 et 69. Dans le langage familier, l'élision fé 'ne serait
régulière. | ine keûre par'eye, de même 'ne bètchète parcye 811, ine transe
par'eye 941 ; ine afaire 8}innante 654 : dès saminnes pèneûses 807. La règle
générale, on l'a vu v. 10, veut que l'adjectif précède le substantif. Dans
les cinq exceptions que nous venons de signaler, l'épithète se trouve à la
— 3°7 —
rime, ce qui pourrait rendre le tour suspect ; pourtant on dirait moins
bien, nous semble-t-il, ine parèye keûre, etc. Dans inefeumeritche 558, la
construction s'explique par la valeur attributive de l'adjectif : « une
femme (qui soit) riche ».
126. critchon, grillon ; forme altérée de crition (n. 1063), qui lui-même
vient de crikion. Les trois formes existent en liégeois, et même crètehon.
| « navet pelé trois fois! ». Forir donne la comparaison populaire : il
est blanc-tmvért corne on navê pèle detisfèyes, il est d'une pâleur extrême.
127. harlake oukarlahà (Forir), harlahe (Rem2.), étourdi, écervelé.
Gggg. compare le nain, garlachc, guèrlache, pétulant, et harliquin, arle-
quin, I 279 et II xxx ; cf. aussi Sigart, Dict. montais', Rody, Voc. des
poissardes, v° hirlakâde.
128. «Il y en a encore treize... », c.-à-d. un grand nombre. L'expr.
co traze est souvent redoublée, v. 538. | as Lolàs, chez les Frères Cellites
ou Alexiens, qui tiennent une maison d'aliénés, rue Volière, à Liège;
Gobert, Rues de Liège, IV, pp. 184-5. Sur le mot lolà, d'origine germa-
nique, voy. Gggg. II 34. Ce nom, qui désignait d'abord les Cellites, s'est
appliqué par analogie aux personnes qu'ils soignent et hospitalisent : de
là le sens de « fou », aux v. 277-8. L'équivalent fr. de « aux Lollards »
serait «aux Petites-Maisons». | sùti, intelligent, sensé; anc. fr. soutil,
lat. subtilem.
129. lèyans-f à réz , propr. « laissons-le (= cela, la dispute) au rez
ou au ras » = restons-en là, n'en parlons plus. L'expression (dont Gggg.
et Scheler, II 295, ne comprennent pas le sens primitif) peut s'être
dite d'abord en parlant d'une mesure rase pour les choses sèches, un
boisseau, par ex. : « laissons la mesure remplie de façon que le contenu
ne déborde pas, c.-à-d. n'ajoutons plus rien». Ce peut être aussi une
expression prégnante simplifiée de à réz a" la = à la hauteur, au niveau
de cela. L'emploi de l'article est remarquable dans â réz ; on dit : rimplt
on sèyê fyusqu'â réz de bwérd (Forir I 66) ou a réz' (ou ras') de bwêrd, à
ras de bord (Gggg. III 298). | glawène, s. f. , 1. roquet : 2. méchante
langue. Dérivé de g/awer, glapir; lancer des glaives ou brocards. \ feù ,
faiseur; comparer nos fans, nous faisons, du v.fé, faire; voy. v. 283.
130. Le vers entier est une de ces insultes stéréotypées que le peuple
prodigue à foison dans la dispute. Variante : va-s' ti frôler l' vinte avou ine
brique, ti l 'ârès rofye ! \ aléz , n. 614. | avou ine, hiatus, n. 4 et 69 ; ord.
avec élision : avou 'ne.
3o8
131. laid tchawîf « vilain singe ! ». Tchawi pourrait être un dérivé de
tchawe (clioue, chouette, cf. tchawe-soris) ou un ancien nom propre dont
on aurait fait une appellation sarcastique. Selon Duvivier, c'était le
sobriquet donné à l'évêque de Liège Zaepfeld et aussi le nom d'un
mendiant. N'existe que dans les locutions : laid corne tchawî (Rem.*),
ossi laid qu' tchawi (Forir), et surtout laid tchawî.
132. vanc, grosse plume de l'aile, penne. L'expr. spiyi on vanê, prob.
empruntée aux combats de coqs, signifie : « briser un membre ». | spiyi,
anc. fr. espillier, du lat. 'ex pi 1 i are; cf. fr. piler et piller. Sur la forme
sip'eye, voy. n. 271.
134. « Vous danserez les margoulettes », expr. propre à notre auteur
et dont je ne trouve nulle trace ailleurs. Le liég. connaît mar goulet
(argoulet, homme de rien), margouler (frelater), margou/ète ou -èfye
(falsification), qui répondent au fr. margouiller, -is, et n'ont que faire avec
notre passage. On pourrait seulement en rapprocher margoulètes (Chi-
may), oreillons: margouïete (gaumais et normand; voy. Dict. gén.).
mâchoire, qui contient le mot gueule sous la forme atone; exemples :
ta ta margou/ète (gaum.), tais-toi, fyouwer dès mar g. (id.), manger. Notre
texte signifierait donc : « vous connaîtrez la danse des gifles sur votre...
mâchoire » ; comp. « je te casserai la marg. » {Dict. gén.). Mais l'expr.
est insolite en liégeois, où l'on connaît seulement : vos dans'rez lès mario-
nètes = je vous secouerai comme un pantin.
135. « S'entendre comme chien et chat » {Spots, n° 593).
137. cal'furtî : galefretier (va-nu-pieds, gueux, vaurien).
142. avu p'-lchi = avu pus tchi, avoir plus cher, aimer mieux; v. 292,
346 ; voy. Projet de Dict. iv.. p. 25. | Pour le proverbe, qui se retrouve
v. 642 et qui signifie « j'aime mieux le voir partir que le voir arriver »,
voy. Spots, nn 2881.
143. « Mettre une épingle sur sa manche » : garder le souvenir d'une
offense {Spots, n° 1 151).
145. wè-ster, tarder, s'arrêter longtemps, est composé de wê = wère,
guère (cf. wê d' tchzvè, n. 73)et de ster, lat. stare. Ne s'emploie qu'avec
une négation: sins pus wê-ster, v. 274. j raveûr se conjugue au complet,
tandis que le fr. «ravoir» ne s'emploie qu'à l'infinitif; comp. râler, v.
641. | « Il a reçu la monnaie de sa pièce »; on dit aussi : i ra dèl
manôye po s' pèce; cf. Spots, n° 1887. Ce proverbe peut s'employer dans
un bon sens, comme au v. 1064.
— 309 —
147. Le spot textuel dit : « que le bon Dieu ait son àme et le diable
ses os ! » = qu'il meure et disparaisse complètement ! On ajoute souvent
la rime : « pour faire des manches de couteaux », qui n'a qu'un sens bur-
lesque; cf. Spots, n" 990. L'épithète ajoutée laids marque l'animosité de
Tâtî contre le gringalet de Bièt'mé.
148. hèy ! exclamation qui se met après une proposition interroga-
tive pour la renforcer, à peu près comme le fr. donc ; vov. 669, 889,
892, etc.
150. « Dommage ! », réflexion ironique = ce n'est pas dommage! rien
d'étonnant ! j lever /' ères', comme en fr. lever le coude = boire.
151. La syntaxe franc, substitue « de » à l'art, partitif « du, de la, de
V, des », quand le subst. est précédé d'un adjectif. Mais le w. dit de bon
pan, dèl bone b'ire, dès bons ovrîs, dès autês piceûres, v. 10. De même le fr.
populaire : du bon pain, etc.
155. catolique... corne ine boutique, comparaison plaisante avec rime:
le sens est naturellement : s< pas catholique du tout ». | al vole. Forir
traduit tirer 'n-oûhê al x>ole par « tirer un oiseau au vol » : mais l'expr.
wall., composée d'un subst. verbal féminin, signitie propr. « à la façon
de l'oiseau qui vole », d'où, comme ici, « précipitamment ». Comparer
al Inipe, « à la façon de celui qui dérobe », al kitèye, en détail, al caspoye,
au gaspillage, à la gribouillelte, al riwâde, en embuscade, vinde al hope
(For., v1' hop), etc. 1 siner, signer (revêtir d'une signature) ; comp. le fr.
dessiner et signet (qui se prononce sinet). Signe = sègne 202, ou mieux
sène. Signer (du signe de la croix) = sègnî. \ can&ji, congé, du lat.
commeatum (même traitement que danfyi, danger, domniarium),
a peut-être subi l'influence du v. canfyi, changer.
156. èlzi, variante de lèzi ou lis-î, « leur », composé du pron. lès
(accusatif avec la fonction du datif) et de l'adv. ? (lat. ibi, fr. y), qui sert
à renforcer l'idée d'attribution. Comp. le fr. pop. leur-z-y, leûzî, et vov.
Projet de Dict., p. 22. Ne pas confondre avec un autre pronom èlzi,
n. 1 104. | d'où-vint qui, « d'où vient que » = pourquoi; cf. v. 180, 1091.
157. plat' -kizak' , emprunté de l'ail, platt gesagt, néerl. plat gezegd,
« dit platement », tout net et tout plat, sans ambages. Souvent altéré en
plakkizak' , platèzak' et mime plate casaque. Syn. clêr et net 952.
159. Spots, n" 632.
161. « Je bois à (— avec) mesure », modérément. | a 'nefèyc, « à
une fois » = à la fois. De même dans Froissait : « à une fie, à une fois ».
— 3io —
162. macasse, étourdi (par la boisson, comme ici, ou par un événe-
ment imprévu). , a Fîdêye, «idéalement», à merveille.
163. pwèrter bwèsson, « porter boisson » = supporter la boisson; à
rem. l'absence de l'article. Cf. refuser bathme 195, /é pranfyi 943; n. 211.
164. Spots, n° 624.
165. si taper a heure. Le w. archaïque dirait à heure; n. 87 et 876.
169. N' set on, pour ni sét-on. Dans la conversation familière, l'atone
se supprime très souvent au début de la phrase; cf. 187 N's alans, 222
VFalezvèy; 293 K'bin; 294 D'vins; 318, 360, 415, etc. | que novèle?
que, pour quêle « quelle », ne se trouve que dans cette expression; quéle
nov. est devenu quén' nov. par assimilation, puis il y a eu réduction de nn
à n. De même bone mit' , bonne nuit, se réduit souvent à bonut' .
170. an question, emprunté du fr. : cf. an atindant 236, in ome an place
654, si mète an garde 1004-5. I bâcè/e, « fille », apostrophe familière
quand on s'adresse à une fille ou à une femme. De même valet pour un
enfant ou un homme; v. 481.
171. savez, voyez l'excellent article de Dory, Wallonismes. \ tâ&frè
(et non târty'rè), du v. tàrfyi, tarder, anc. fr. targier; cf. n. 14.
172. Sur le t euphonique, voy. n. 4: on dirait aussi, plus simple-
ment, avôyerè 'ne. | Le fr. n'a qu'un mot « envoyer » pour traduire èvoyi
(envoyer de là) et avoyi (envoyer ici). Le w. a de plus le simple #0)7 (824,
au sens de èvoyi) et kivoyî (envoyer d'un endroit à un autre, de Caïphe
à Pilate, surtout le Ier avril).
173. Spots, n° 1655.
177. por chai = « pour ici » (c'est le sens de notre passage) ou « par
ici » ; de même por la = « pour là » ou « par là ». j prinde foû dès mains,
germanisme ; le fr « prendre des mains » exprime le rapport plus discrè-
tement. Cf. v. 8.
178. Ironique : « Avec cela (cette parole)... et une pièce (de menue
nonnaie, un sou). | on d'mèy (lièna), un demi (verre), une «goutte»
d'un sou. Par extension, un verre, v. 223, 377.
179. amon Miyin, chez (Maxi)milien, qui tenait jadis, dans la rue
des Dominicains, un cabaret renommé pour la qualité de son genièvre.
184. Tâtî en colère tutoie sa sœur pour la rudoyer ; cf. v. 278, 1072.
Même dans une altercation très vive (on l'a vu ci-dessus), le liégeois
évite le tutoiement, qui lui paraît trop grossier, bon pour le bas peuple
et les campagnards. En dehors du cas présent, nous ne trouvons la 2e p.
— 3H —
du sing. que dans le dialogue des deux Ardennais et dans quelques apo-
strophes familières, v. 80, 83-5, 127, 199, 271, 361-7, 429-30, 445-6. |
va-z-è ou vas-è, « va-t'en », et va-z-î ou vas-î, « vas-y », avec une s para-
gogique qui se rencontre souvent à l'impératif dans le fr. du moyen âge et
»que le fr. mod. conserve devant « en » et « y » : restes-y, parles-en. | âgnc
est féminin, de même que d'autres mots dont la finale est féminine : ac,
acte, afye, âge, apzcèsse n. 1041, azvous , août, moisson, coude 1 1 20, coude,
fyèsse 185, geste, èp/àsse 1088. emplâtre, ongue, ongle, sâbe, sabre, toùbàc ,
tabac, //?/V> 90,pater, etc. Pour*/»-, vov. 11. 453. En revanche, sont mascu-
lins botique 243, casaque, pièle 201 , timpesse, vis,' 996, etc. Pour leçon, vov.
n. 298. i si hontî, anc. fr. se honter, se hontoier : avoir honte, rougir.
187. bouhale, femme stupide (et d'abord canonnière, jouet d'enfant).
C'est, du moins pour la forme, le diminutif de bouhe (*busca : bûche)
qui, en \\\, signifie « brin de paille, corpuscule ».
188. « au monde de Dieu », toujours après « je ne sais » : formule
solennelle d'assertion qui équivaut ici à « vraiment, en vérité ». Elle
parait provenir de phrases comme celles-ci : 8}i ri se a monde di Diu rin
qui passe li patrèye, je ne sais dans tout l'univers rien qui (sur)passe la
patrie : &ji ?i' se à monde di Diu qzvcfé, je ne sais que faire au monde. Cette
formule a fini par perdre son sens précis : cf. Bull. Soc. ivall. t. 10. pp. 7 1 .
154 ; t. 28. p. 210. | gati, variante de cati, chatouiller: voy. n. 1063, sur
racatchan .
189. gnongnon, diminutif enfantin de «mignon»; cf. Gggg. niont.
Le féminin gnongnonte est sans doute formé d'après l'analogie de rond,
parfond, grand et, dans ce cas, devrait être écrit -de.
190. si fait, n. 39. j « Ça ne passe (pas une) goutte. ». Cf. v. 683, 780.
192. bouter /où. pousser dehors ; boutez (vosse vêrè)foû, v. 377, videz
d'un coup (votre verre) : tour germanique.
193 de s' -/ait. anc.-fr. du sifait ; syn. de par'ey , fr. mod. de pareil.
Comparer l'ail, sothanig. | «du vieux système », c.-à-d. du genièvre
distillé d'après l'ancien système, d'où : excellent. « C'est encore... »
indique assez la rareté de ce p'ek'et. | Forir écrit sistéme.
194. « En ^voulez-vous encore une? » Pléonasme bien wallon: ci.
n. 21 et 965. | « Je ne refuse jamais baptême (sans article, n. 163) : plai-
santerie ordinaire en réponse à pareille invite.
197. de... di, n. 87. | ou bin ; le texte original porte et di, que nous
avons corrigé parce qu'il faudrait prononcer et d' , surtout après les trois
— 312 —
élisions du premier hémistiche; de plus, il nous a paru que ou bin mar-
querait une différence entre braire so 'nesaquî « crier ouvertement contre
qqn » et H taper /' hâte, * lui faire une mauvaise réputation ». À la
réflexion, nous trouvons cette distinction trop subtile et notre correction
un peu téméraire. Le lecteur est donc prié de rétablir la leçon primi-
tive, j hâte, s. f., n'est employé que dans l'expr. taper 'ne (ou f) hâte so,
jeter la suspicion, le discrédit sur, dénigrer qqn, faire courir un mauvais
bruit sur lui.
198. « Legenièvre n'est pas fait pour les chèvres ». Le fr. pop. dirait :
« pour les chiens », c.-à-d. il faut savoir en usera l'occasion.
200. « 11 est comme un ni d'or et 5/ (= aussi, de plus) a-t-il une
odeur ! » Sur l'adv. si, n. 105, 614 ; 5' s'est adouci en z parce qu'il se
trouve entre deux voyelles.
201. picle est masculin (n. 184), de même que « perle » dans les
Chroniques de Froissart.
205. Ajouter tôt devant léhant; de même v. 206. Au v. 214, lire tot-
z-aspoyant\ voy. n. 1.
206. tint di mèyes, ou mieux cint-èt di mèyes, comme v. 208.
207. de minme, « de même » : loc. empr. du fr. : pour e = è, com-
parer halt'c-ia! 326; n'importé qwe 1 1 10, et le fr. de Tâtî : besoin 813, ne,
Je 908, ferait 948, etc. | « moquer qqn » est archaïque en français.
208. èclameûres, exclamations: le nam. èsclamîires montre qu'il s'agit
bien du suffixe -atura.
210. Houb'ene, serait-ce une altération de Houbêrtl (voy. v. 215 et
n. 58). Ou plutôt ne s'agit-il pas d'une saintE Hub(ert)ine? Houbcne est
nécessairement le fém. de Houbin, Hubin, diminutif de Hubert.
211. Le dicton ordinaire est pr in de boûf po vatche, confondre, se
tromper grossièrement (Spots, n° 288). Voy. v. 852 et n. 163.
212. I fàt pô d' tchwè d'avaler (ou po-z-avaler) 'ne brique : les erreurs
les plus grossières peuvent facilement se produire. Le Dict. des Spots,
n" 148, explique ce proverbe en donnant à avaler le sens de « laisser
tomber », d'où commettre une maladresse. Cette explication paraît forcée
(avaler signifie : faire descendre avec intention) et d'ailleurs superflue, le
sens étant : « Il faut peu de chose pour que l'impossible arrive, ou du
moins ce que l'on considère comme tel ». Ici le sens est naturellement
ironique : « Il me serait aussi possible de commettre une erreur en
lisant qu'il est possible d'avaler une brique ».
— 313 -
213. ave, n. 66. | « Ce n'est pas (le) tout » : il ne suffil pas (dédire,
il faut être sûr).
216. Ça m' gotêve è l'idêye (ou è cour, 859) : j'en avais le pressenti-
ment ; goter : dégoutter, tomber goutte a goutte.
' 218. Notre-Dame de Hal (en Brabant), pèlerinage célèbre ; n. 58.
220. C'est nos-autes qu'ont.., syntaxe du w. el du fr. pop. : fr. «qui
avons»; v. 947, 1007, 1046.
221. C'est a" bon = c'est tout de bon : v. 365.
222. Au lieu de Fàreût lisez [ Int. Le w., après le conditionnel fàreùt,
devrait employer l'imparfait du subjonctif; voy. n. 34.
223. ay, ouy, et aussi way, exclam, de douleur, fr. aie, ahi. | vûdî,
« vider », s'emploie aussi en \v. au sens de « verser, emplir ».
226. On dit atraper'ne pawe, mais avu pazvou, avoir peur: syn. sogne.
| hèna, petit verre à liqueur: du germ., comme le fr. hanap; n. 178.
229. El fat peter pus haut, il faut le prendre de plus haut, avoir plus
d'ambition et d'amour-propre. On connaît le prov. peter pus haut qui s' cru
{Spots, n° 906), propr. faire une chose impossible, d'où : avoir des pré-
tentions exagérées. Le pronom èl est superflu et ne date que du jour où
l'on a oublié le sens étymologique du proverbe.
230. a/éz qwèri, n. 614. , quêques botèyes, il faudrait correctement
quéquès..., vov. n. 10. \ de bourdau, du bordeaux.
231. Litt. «laissez-moi me ravoir, toujours! », en fr. -< laissez-moi
me remettre, du moins !» : sur cet emploi de todi, voy. DORY, Wallo-
nismes, v° toujours.
235. boulêye, s. f., grosse poignée: litt. « boulée », dérivé de boule.
C'est propr.. quand on joue al dèye (variété de « pile ou face»), l'en-
semble des mises que le joueur, avant de les lancer en l'air, agite entre
ses deux mains rapprochées en forme de boule, j sot répond au fr. fou
fie fr. sot se traduit par biesse, béte, v. 182 et 256) : dérivé assoit, endia-
bler, enrager, v. 79, 619.
236. an atindant (v. 254), empr. du fr. « en attendant ». Le w. devrait
dire tôt ratindant ou tôt rawàrdant; n. 170 et 965.
239. alêz dispinde, n. 614. | Comparer le v. 11 25.
242 tàyon, lire tayon. D'après GGGG. et Forir, tàye désigne le
bisaïeul, ratàye le trisaïeul, layon le 4*' aïeul, et ralayon le 5' aïeul. Cf.
KÔRTING, atavia, tata.
243. Faire une croix sur un compte, c'est le biffer de deux traits
- 3H —
transversaux, lecanccller, donc l'annuler, le considérer comme termine.
D'où, en gén. cesser (ici, de tenir boutique; v. 285, de parler patois;
v. 1087, de traiter une affaire). Cf. n. 1039.
244. chêke, siècle : cf. achète 858, assiette, chai pour cial, chèrvi pour
sièrvi, pètichon 930, dècorâchon 931, moncheû 870 = monsiçû 670,
1 04, etc.
245. laper la hatchc et matche (ou plutôt hatch 'et match), jeter ses
outils, renoncer à la besogne. De l'ail, hack und macle, -< ramassis d'objets
ou de gens sans valeur », que Weigang explique par : « ldein Gehacktes
und durcheinander Gemengtes ». | tôt fi dreùt, » tout fin droit » = sur-
le-champ : de même tôt dreùt 579. Cf. 903 tôt fin dreùt; 426, 589 tôt fi
parèy; 428 fin sot. Sur cet emploi de fin, voy. Nyrop. Gr. lus/., II, p. 330,
et un exemple de Froissart cité n. 545. | En liégeois, in -\- consonne
devient souvent i : emicé 831 : àfî-ce di 824 : atitoter 964 ; aricr'e, didon ,
pisson (pinson), cusî Djirà {Th. lieg., p. 4), Ciqivème, Pentecôte, etc.
246. « Je ne ferai plus pointe ni tète (make) », expr. empr. au voca-
bulaire du cloutier. Variante moins correcte : ni taper ni côp ni make
{Spots, n" 803). j « Voilà un beau jeu! » empr. au langage des joueurs.
Ici par ironie : « voilà une singulière plaisanterie! ». De même 1026.
248. pinsiz-ve qui fy'alasse et v. 067 : i pin se qui li Rwè seùye la-d^os.
On pouvait dire de même en fr. au XVIe et au XVIIe siècle : pensiez-
vous que ^allasse": il pense que le roi soit. Cf. n. 915. | sansouzver (Forir :
sansoùler), épuiser, exténuer, propr. « sangsuer ». Dérive de sansozee
(Gggg. : sansoùle), sangsue (qui suce le sang) ; mais le v. souzver, suer, a
dû influer sur la signification. En d'autres termes, il y a sans doute croi-
sement sémantique de sangsozve X souzver. Pour la composition, cf. anc.
fr. sangmesler, sangmeué.
249. bonB}OÙvos! n. 78.
251. dèye, die = dise. Voy. n. 264. | keùre, n. 125.
253. Arrive qui plante (= qui que ce soit qui vienne planter) : il en
arrivera ce qui pourra. Expr. empruntée du fr., comme tend à le prouver
la quantité brève de qui, n. 487. Syn. : qu'il arive çou qui ç voye, v. 1 t 28.
258. l's (pour lès), pluriel sylleptique (= lès aidants, lès causes,
n. 262), au lieu de /' (= l'àrfyint).
260. ustèye, s. f. , 1. outil; 2. espiègle, rusé, enjôleur; d'0'1 fripon,
vaurien. Voy. n. 69 et, pour l'usage, comparez le fr. ficelle.
261 . 7>èy volt'/, « voir volontiers », germanisme. Trad. « qui vous aime-
raient mieux... »; v. 836.
— 315 —
262. fê agrawe so, faire main basse sur: syn. agrawi, agraweter, v.
tr.. agripper, attraper subtilement. ] aidant, s. ni., liard; au plur. sous-
écus. De même çanse. n. 292.
263. zèls, « eux », anc1 zès ; en liég. la forme fém. zèles a passe au
' masculin. Le s initial provient d'expressions comme sins-è/s, d'où avou
zèls. | vos in' pelez ï vin te (on ajoute souvent, comme v. 452 : avou on
coûté d' fccès) = vous m'ennuyez, vous m'obsédez (Spots, n" 3089 1. Syno-
nyme : vos ni' soyiz lès spales, FoRIR \" sol.
284. « pour qui (que, n. 902) ce veuille [être] » = pour n'importe
qui. Le subj. de voleur, polcûr est vôye, paye (324, 339, 501); parfois vtye,
poye : au v. 1 1 28, voye (veuille) rime avec poye (poule, s. f.). Remarquer la
même construction bien wall . v. 112S : «qu'il arrive ce que ce veuille ».
Au v. 251 on pourrait écrire également : qu'on dèye tôt çou qui ç' voye. \
viker so ses rintes, vivre sur (fr.de) ses rentes, germanisme: v. 574:
n. 625.
268. i 71 fat nin gâter /' vote po in-oû, il ne faut pas gâter l'omelette
pour un œuf : il ne faut pas faire les choses à demi (Spots, n° 2044).
271. Tonton (tôt lî r'hapant); sur lî = « la lui », voy. n. 1105. |
sipèye, n. 124 et 132. | L'adverbe par (verviétois /></;-, ardennais por, ;;; )
n'a pas de correspondant exact en français. Il indique continuation de
l'action et peut se traduire par « de plus ». Voici les quatre exemples que
nous trouvons dans cette pièce : sipèye par li manèfyel « brise de plus le
ménage » : tant que tu y es, brise du même coup (ou sans t'arrêter) le
ménage. — 323 : dimandez par... « demandez de plus » : tant que vous
y êtes, demandez encore... — 666 : par qui, loc. conj., de plus comme,
surtout que. — 777 : qu' dîrès-se por? c< que diras-tu de plus? pour le
coup, que diras-tu ? »
272. rahis , n. 1093. baguer, déménager; cf. fr. bagage, bagues. |
a la bone eûre, empr. du français.
274. xvê-ster, n. 145. j m'aler moussî, place du pronom, n. 8 et 275.
275. 8}im' va k'mander et. 276, cji ni' vafé= je vais me commander,
je vais me faire; voy. n. 8. Le pronom ni n'est pas explétif comme dans
le fr. « je m'en vais », que le w. traduit 8}'cnnè va. De même fyi ni va
coûkî = je vais me coucher. De là, par analogie, Sji ni' va-t-è lêt, je vais au
lit (Forir), construction peu correcte cependant, pour &ji va...; voy.
v. 517, 562.
278. lolâ, n. 128. | tzvè, empr. du fr. « toi » : la forme w. ti est consi-
dérée comme trop grossière. Pour le tutoiement, n. 184.
- 316 -
284. «décela», à savoir de l'argent. Tâtî fait un geste du pouce et de
l'index.
285. de fé... et d' fé, n. 87. | fransquignon, altéré de fransquillon (voy.
Bull. Dict., 1910, p. 67), t. d'ordinaire méprisant : celui qui ailecte le
langage et les manières des Français. \ fé 'ne crei'is, n. 243.
287 v< tout (en) vous pavant », construction libre qui serait incorrecte
en français, = moyennant finance, contre paiement.
288. marier, en \v., peut s'employer pour sposer. épouser, v. 31.
289. Elle a l' flore le fyus d' l'oûy, elle a la taie (ou maille) enlevée de
(dessus) l'œil : elle n'est plus jeune (Spots, n" 2033).
292. a deûs francs, en fr. sans la préposition. | p'-tchî, n. 142. | cause,
s. f. , empr. du néerl. cents (centième partie du florin), s'est maintenu en
\v. pour désigner la pièce de deux centimes. Au pi., de l'argent en général,
des sous, des écus. Ne date que du régime hollandais; anciennement on
disait des aidants, n. 262.
298. on leçon, au masc, peut-être à cause de la désinence masculine
(cf. n. 184). Mais je croirais plutôt que ce changement de genre est ici
particulièrement comique : Tâtî distingue sans doute entre ine leçon, une
réprimande, et on leçon, un cours. De même v. 422.
299. Po-z-avni a nos cives, * pour arriver à nos eaux », c.-à-d. à nos
fins. Expression bien wall., qui pourtant a échappé à tous nos lexico-
graphes. Il faut sans doute en chercher l'origine dans certaine coutume
rurale d'autrefois. ! « Frottons-lui l'épaule droite » : fr. pop. frotter la
manche à qqn. Fokir ne donne que ji'estî (fêter = caresser) sol drcfite
sipalc, chercher h se rendre qqn favorable, amadouer. Voy. Spots, n" 437.
sipale = spale, n. 124.
300. C'est avou. lire C'èst-avou. \ surtout, empr. du fr. : v. 330. |
macrè, -aie, sorcier, -ière;fé /' macrale. « faire la sorcière » = faire des
simagrées comme une sorcière, d'où faire l'hypocrite, feindre, mais avec
l'idée d'une mise en scène propre à frapper l'esprit (comp. fr. jouer la
comédie), tandis que fé /' pôlèt sign. pateliner. Cf. n. 342.
303. « dire amen à toutes les messes » : consentir à toutes les volontés
d'autrui. abdiquer son indépendance; syn. v. 308.
305. « qu'il prenne soin de se mettre ventre à terre comme une cou-
leuvre » ; s'aewati ou s'aavatcki, « se blottir, se clapir, se raccourcir »;
voy. Bull. Dict. 1906, p. 139: 1910, p. 29; et le Dict. gén., v° catir.
306. loum'ciner (ou lim'c'mer, liwi'ciner), litt. « limaçonner », ord.
- 317 —
lanterner, travailler lentement : ici avancer lentement et sans bruit, en
rampant. | lèy (et non /(•>/), elle. Du lat. *illaei, cf. Nyrop, II, p. 377.
La même forme se lit aux v. 231 {riv'nowe a /èy), 279, etc. Le masc. est
lu 64, 1014, lui, du lat. 'îllui. | mwèyin, n. 6.
308. V /' robète di crôye, de même v. 340, « faire le lapin de craie »
(allusion aux lapins en craie dont la tête est mobile de haut en bas, de
telle sorte qu'ils semblent toujours approuver) : opiner du bonnet, être
toujours de l'avis de son interlocuteur; vov. v. 303, 342, et Spots,
n° 1599.
310. a propos, expr. empruntée du fr. Lire propos et prononcer à la
française. Au contraire, dans dos, mots, vos gros sabots 540, 639, gros lot
99, etc., le w. prononce 0 ouvert bref.
311. « (trente ans) au long » = durant : de même 3 1 7 v< (vingt-cinq
ans) tout au long». À distinguer de 914 « tout du long » = continuelle-
ment. | On prononce dès neûrs tchiv'es (des cheveux noirs), mais lès fy'vès
(les cheveux), avec assimilation régressive. De même tc/iivâ, cheval,
tcàivèye, cheville, deviennent Sf'vâ, fy'vèye, lorsque la voyelle protonique
disparaît.
312. as Incurâbes et as Lo/âs, n. 119 et 128.
314. travalyeûrs, n. 1 1 1 1 . | « cela ne fera nul pli » : ne souffrira aucune
difficulté, ira tout uniment ; cf. 370, sins fé nou pUâ, « sans faire nul
pli », où l'infinitif est employé librement pour « sans que cela fasse
(auc)un pli », sans difficulté, parfaitement. Ces locutions sont prob.
empruntées du langage des couturiers.
316. Le w. nique (malice, espièglerie) répond ici au fr. « niche »,
dont le fr. « nique » (faire la — à qqn) paraît bien être une variété vocale,
malgré l'opinion contraire du Dict. général.
317. côparâl (caporal). C'est le fr. du XVIe s. « corporal », qui est
resté en ail. korporal. Gg<ïg. donne aussi, d'après Simonon, la forme
corporal (II 516).
319. dèrisse, « dît », imparfait du subj. formé du prétérit dèri, (je) dis.
De même 010, fourisse, « fût ». Pour la syntaxe, n. 34.
322. « veux-je faire? » pour -< dois-je faire ? » est un germanisme. De
même 838, « si je veux faire » pour « s'il faut que je fasse, si je dois
faire». Cf. Dory, Wallonismes vu vouloir.
334. non, non, n. 104.
335. tot-a-fait, « tout à fait », est devenu pronom indéfini au sens de
« tout ».
— 31» -
337. livrêye (et non livrêy, qui serait niasc. comme en fr. « le vrai »)
est fém. au sens de « la vérité », comme le montre l'expr. (dire à qqn)
totes sèsvrêyes. Cf. n. 845.
338. deûs treûs. Dans cette expr. deûs a conservé la prononciation
primitive, comme le fr. pop. « deusse » ; v. 480. Peut-être aussi y a-t -il
contraction de deùs-ou treûs.
340. fé l' robète di crôye, n. 308.
342. fé l' robète, « faire le lapin » : faire l'hypocrite, le tartufe {Spots,
n" 1 600). De même, v. 379. Comparer n. 300 et 308. | fé /' robète et /' tchin,
« faire le lapin et le chien » : remplir les rôles les plus incompatibles
(Spots, n° 1597).
343. Ah, lire A ; même correction aux v. 349, 351-7, 1086. | pàvion,
« papillon », et par plaisanterie, « décoration » (syn. ruban, 349).
345. « la calote » : le parti catholique; « les bleus » : le parti libéral.
351. roB}e gàrnèye, «garnie de rouge», germanisme, comme blanc
moussî, « vêtu de blanc », roêje moussis. magistrats de la Cour d'appel ou
de la Cour d'assises, etc. Cf. gày moussîs, n. 532.
352. et qui 8}' sèreù , « et que je fusse » ; même syntaxe, n. 44.
354. « pour moi les saluer » = pour que je les salue; syntaxe bien
\v. résultant de la fusion des deux expr. por mi et po lès salouzver.
362. « le jour du bon vendredi » : le vendredi saint ; de même en
flamand.
365. Variante du proverbe cité v. 1051 : s'i s' tapéve è Moûse, i n' si
nèyereût nin (Spots, n° 2019) : il sortirait indemne des entreprises les
plus hasardeuses. C'est le contraire du proverbe suivant.
367. heure, v. qui répond pour le sens à l'ail, gônnen : 8}i tel keû, je
te le vois obtenir de bon cœur, je t'en félicite, j'en suis bien heureux pour
toi. Au v. 382, kèyou est le participe de ce verbe. Le contraire est mès-
keùre, même sens que l'ail, misgônnen. \parèy, adjectif employé adver-
bialement, = pareillement ; v. 426. 489, 589.
370. pleû, n. 314. | si mète so l' houpe-di-guèt, se mettre en liesse:
Spots, n" 1418. Cf. Godefroy. v° houppegaw interj. exprimant la joie.
371. ham'lète, coiffe, nom vulgaire de l'amnios quand cette mem-
brane recouvre la tête de l'enfant au moment de la naissance. « Il est né
coiffé », dit le fr. « Il est né casqué, il est né avec le heaume », disent
l'ail, et le néerl. Partant de là, J. Stecher (Bull, de la Soc. rvall., t. 3,
fasc. II, p. 58) voit dans ham'lète une métathèse pour * halmète, diminutif
— 319 —
du germ. helm. Mais bel m (w. hêiri) -èti aurait donné ' kêmète. Il
vaudrait mieux admettre que le vv. * kalmète "_ liant 'le te est emprunté
directement du néerl. helmet «casque).
379. fê /' robe te, n. 342.
380. fé dis an'tchous, faire des salamalecs, des façons. Lobet écrit
amehau, tj u ' i 1 faut lire am'tchô.
381-2. Le sens est : « Je ne crois pas à la sincérité de leurs félici-
tations ».
406. rabrèssi, propr. « embrasser de nouveau », est ici intensif de
abrèssi et fait songera plusieurs embrassades; n. 965.
408. Variante du proverbe : / n'a nou si laid pot qui ri trouve si covièke
(Spots, n" 2477). | maca ou niaka, heurtoir, marteau pourheurter (viaker)
à la porte.
410. Au lieu de Mon on dit aussi Gôvî ou Gribouye : c'est le prov. fr.
« se cacher dans l'eau de peur de la pluie » {Spots, n° 1079).
418. kihustiner, intensif de hustiner, rudoyer: voy. Godefroy.
422. on leçon, n. 298. | « voilà une belle (aventure ou affaire)! ».
Voy. n. 984.
424. « Vous allez ouvrir de grands yeux ». Une statue de saint Gilles,
dans l'église de ce nom. à Sr-Gilles4ez-Liège, avait les yeux démesuré-
ment ouverts. C'est pourquoi on va invoquer ce saint pour être guéri
de la peur, j èwaré, « égaré », effaré, hagard: s'èwarer 1100, s'effarer.
425. v'ia vos. = vous, par exemple; à distinguer de vo-v-la = vous
voilà, n. 528. | qzvè est-ce? = qu'est-ce ?
425. paré y (et non parèye), n. 367. | tôt fî parèy et 428^;: sot, n. 245.
\finmèlin, pour «féminin»! Tâtî en dira bien d'autres quand il se
mêlera de « fransquillonner ». Cf. n. 725.
430-1 . Le prov. « tu as ouï braire une vache et tu ne sais dans quelle
etable » ne fait ici que répéter l'idée de : « tu radotes » ; mais le sens
ordinaire est : c< Tu n'as pas compris ce qu'on a dit et tu le répètes
maladroitement » {Spots. n° 3035).
432. fyêrî, appéter, convoiter, se dit d'envies maladives, d'appétences
désordonnées. Syn. de avu 1' fyêr, avoir le pica. Même origine que l'ail,
gier, begehren : GGGG. v° gairî.
433. « vous vous trompez d'enseigne » = vous vous adressez mal !
à d'autres !
434. potchîfoû d' ses clicotes, « sauter hors de ses loques <> = bondir
- 320
d'indignation, de colère. On dit de môme : i m fait cr'ehe (croître) divins
mes clicotes : il me fait sortir de mes gonds. Cf. GGGG. digadeler, v°
agadeler.
437. poussive, poussière; fr. « jeter de la poudre aux yeux ».
439. francès, Wre français, bien qu'on dise au fém. francèse (pro-
noncer -cesse). | grigwèse, d'après Gggg. : « rusée, madrée, matoise : fém.
de l'adj. fr. gregois, grigois (grec)»; d'après Forir : « grivoise, donzelle».
Ici la meilleure traduction paraît être « grisette ».
443. « Innocente d'aux ( — de chez les) béguines ! » Allusion à l'Hos-
pice Ste Agathe, maison de folles tenue par des religieuses. Cette injure
est le pendant de lola, qui se dit surtout d'un homme; v. 277, et n. 128.
Peut-être aussi le sens originel est-il « naïve comme une pensionnaire
élevée chez les religieuses ». Ard. ênocinne, v. 893.
451. Variante du prov. savu qui /' pouna, qui /' cova, « savoir qui le
pondit, qui le couva » : savoir le pourquoi et le comment, connaître une
histoire ab ovo et dans tous ses détails (Spots, n" 2741). | save, n. 66.
452. Voy. n. 263.
453. grands airs, empr. du fr. ; ordc le w. air est du féminin ; n. 184.
455. kihiner, n. 916. | ma-scùr. empr. du fr. Les vieux Wallons
disent par politesse mon-frére. ma-seûr, mon-parant, au lieu de fré, soûr,
cusin : kimint s' pwète vosse mon-frére, vosse ma-seûr ? Comment se porte
Monsieur votre (rère, Mademoiselle votre sœur? Comparer vosse mon-
nonke, vosse matante, simon-cϞr, v. 901.
456. cwèfeûr. C'est le fr. coiffeur prononcé à la wallonne.
457. houle, boiteux: pris ici au sens du fr. méchant, chétif.
460. «c'est toujours le même diable ! suivant la réponse étourdie
d'un marchand de bons Dius (crucifix, images religieuses; n. 108)» :
c'est toujours la même histoire, il n'y a pas de différence. (Spots, n° 986).
461. loukiz ', n. 614. | di... et de, n. 87. | cori lès vôyes, « courir les
chemins », non pas comme un vagabond ou un mendiant, mais comme
un fou. C'est dans le même sens qu'il faut comprendre loukiz a vos di
7/ piede, « prenez garde de devenir fou (cf. n. 945 ; on dit aussi cori lis
vôyes di ma et il est sot a cori l'es vôyes, Forir, v° voie). Dans ce qui pré-
cède, Tâtî se montre atteint de la folie des grandeurs.
464. si trèbouhî (réfl. en w.) : trébucher; de même si bofyi : bouger.
465. « ce n'est pas le diable » : ce n'est pas difficile d'en venir à bout.
(Spots, n° 974).
- 321 —
467. Même proverbe en fr. pour se moquer d'un souhait absurde.
(Spots, ii° 683).
468. qui... sèrît, c< que... tussent »; même syntaxe n. 44, si on sous-
entend 'et devant la conjonction. On pourrait aussi expliquer qui = (si
tyen) que, (de sorte) que.
470. 0 Cela vous tombera sûrement (= sans doute) du ciel. » Forir
traduit bane (de cîr) par « région du ciel » et donne les exemples : coula
est v' nou d'e l bane de cîr, cela est venu de Dieu grâce, tôt vint la come dèl
bane de cîr, tout vient là comme la manne du ciel. Il distingue ce mot de
bane (ail. Bahn) : « voie, distance entre les roues d'une voiture », et, de
t'ait, aujourd'hui le liégeois prononce d'un côté a bref, de l'autre â long.
Mais cette distinction est inconnue à l'Est (Fléron, Hervé, Verviers, où
l'on dit tourner d'el bâne d'e cîr, « tomber de la voie du ciel », c.-à-d. on ne
sait d'où) et ne doit pas être ancienne en liégeois. Serait-elle due à l'in-
fluence du terme savant « manne du ciel »? j atoumer, n. 936.
472. La vraie forme w. de « secret » est s'ecré (Forir; cf. l'anc. fr.
secré), devenu s'erèt par influence du français moderne et aussi peut-
être de la finale de Maiv'et; n. 22, 486. | Mawèt, dans cette expression, est
au génitif (voy. n. 1012) ; c'est très probablement le nom d'une personne
qui devint la fable de la ville pour n'avoir pas su taire un secret. D'où :
c'est li s'crèt-Mawèt = c'est le secret de la comédie, le secret de Polichi-
nelle. Ici l'expression n'a que le sens plaisant de : « c'est mon petit
secret ».
475. sins-pasyince ! locution adjective, de même que sins-sogne (sans-
souci), sins-èhowc (sans énergie), sins-gos' (sans goût), sins-coûr (sans-
cœur), sins-misse (sans rate).
477. Spots, n» 164.
478. misse (ail. Milz), rate; vos n'avez noie misse, vous n'avez pas de
rate, vous êtes dératé : vous êtes trop impatient, trop pressant ou trop
pressé; cf. fr. dérater (un chien), opération par laquelle on prétendait le
rendre plus propre à la course.
479. cover so ses oûs, « couver sur ses œufs » : négliger une affaire,
s'endormir quand il faudrait agir, rester inactif. Variantes cropi (fyoker,
dwèrmi) so ses oûs.
481. « il faut qu'il suive (= tienne) son rang »; cf. 608. | fy'a les
pinses (v. 784) : je pense, je crois. On trouve qu'as-se è pinse? dans B. et
t. 48, f. 21
— 322 —
1).. Choix de Chansons et Poésies w., 1844, p. 14. Pour le pluriel, cf. fé
lès qwanses, n. 586.
483. Sous le régime censitaire, aboli en 1893, étaient seuls électeurs
généraux, c.-à-d. pouvaient élire les membres des deux Chambres, les
citoyens qui pavaient un cens de 20 florins hollandais (42 francs).
485. instruit, c'est le fr. << instruit » mal prononcé, j << avocat sans
cause (à plaider) », sans clientèle = mauvais avocat. C'est tos avocats
sins case, tos marlis sins papi (tous marguilliers sans papier), dit-on d'in
dividus sans mérite et néanmoins présomptueux.
486. plouinti n'est pas dans les dict. w. : c'est ou bien « plumetier »,
ou bien le fr. « plumitif» (homme de plume, greffier, etc.), dont la finale
brève se sera allongée sous l'influence de papi ; vov. n. 22, 472, 800.
487. fyàse qui vont, jase (parle) qui veut. A remarquer la quantité du
pronom qui. Au v. 253, dans arive qui plante, on prononce qui bref, ce
qui prouverait que cette dernière expr. est empruntée du français. | 'nn'n,
« il y en a ».
488. fé boke cosowe, « faire bouche cousue » : se taire, keùse = coudre.
491. « 11 a des gros genoux, il parviendra » : cf. « il a les genouils
gros, il profitera » (Oudin, Curiositez françoises, 1640). Spots, n° 1402.
D'où vient cette expression ? S'est-elle dite au propre des chevaux qui
ont les genoux robustes? | gng?io, par assimilation, pour S}' no, 8}ino.
492. dès pèriquis, ici par dénigrement, comme en fr. « des épiciers »;
cf. Littré, épicier, perruquier.
493. loukc don! tiens donc ! | « .l'agrandirai la potée » : j'augmenterai
la compagnie.
494. èstèner, anc. fr. estoner : étourdir, ébranler; d'où étonner.
495. gây/oter ou gàlyoter : syn. fé gày, atitoter, parer, pomponner.
attinter; n. 532.
498. dès capouls, s. m., des boucles (sur le front) à la Capoul. |
canitche) on prononce ordinairement à la française : caniche.
500. La mode des fàs-cous, « faux-culs », bourrelets ou << tournures »
de dimensions exagérées, sévissait vers 3 885 .
501. bâfye (et non bàtch), s. f., bac, passe cheval, grande barque ser-
vant à passer les chevaux, les voitures, etc. D'après Gggg., ce mot
serait identique au fr. bac, qui provient du néerl. bak (auge). Mais le
nèerl. bak a donné le vv. batcli 429, auge (à manger); de plus, la voyelle
à t 1 le genre fem. différencient nettement bàfye debatch. 11 faut voir dans
bâ&jc le correspondant du fr. barge, lai. barca ; vov. Li'itrk, barge,
barguelle. | Le bac d'Ougrée (en amont de Liège), supprimé depuis la
construction du pont, était sans doute particulièrement vaste puisque le
souvenir en est resté dans cette comparaison populaire
502. ponde, peindre, ici farder, j Jlotch'ter, pomponner, garnir de
flotchètes ou de tlokits (m ends de rubans : v. 724), dimin. à&Jîolche ( touffe,
houppe; cf. lr. Hoc. flocon).
503. Gui/, prononciation vvall. de Gheel, commune de la province
d'Anvers, où se trouve une colonie d'aliénés.
504. « le pouce au (en) haut, tout comme les croix (processions) de
Verviers », c.-à-d. à votre corps défendant. Allusion à une bizarre céré-
monie du moyen âge. Chaque année, les Verviétois devaient se rendre à
Liège, le mercredi après la Pentecôte, et exécuter une danse dans la
Cathédrale, le pouce en haut, sous le grand lustre. Ils brisaient ensuite un
setier. (Spots, n° 2494. j. | à haut, n. 1089.
506. Spots, n° 2500.
507. tot'es sot'rèyes, n. 10.
513. «Un singe est toujours une bête quoiqu'il soit habillé à (= fr.
en, n. 51) monsieur ». Cf. le prov. fr. : L'habit ne fait pas le moine.
517. fyi ;«' va=)e(mè) vais, n. 274. | saint-z-Antône, de même sain t-
z-Èlôy, etc. Le 3 intercalaire provient sans doute de s flexionnel du cas
sujet. Cf. n. 4.
519-20. Chèvremont, sur une hauteur voisine de Liège, où se trouve
un sanctuaire de la Vierge, Notru-Dame di Tchîvrimont, très fréquenté des
Liégeois. | « J'ai promis la voie » (= le voyage, le pèlerinage).
522. làfà provient sans doute de la-avh (là-aval), d'où /*£»«, .puis lava
par assimilation : là-bas = en bas, au rez-de-chaussée; syn. la-d'zos, «là-
dessous», v. 950. Le contraire est la-haut, « à l'étage», v. 279.
523. « Bonjour, mes gens». Formule familière de salutation quand
on s'adresse à plusieurs personnes.
524. En disant « Entrez », on ajoute souvent par plaisanterie la rime :
« (il y a) Saint Pierre (qui) a les clefs ».
527. « Nous tenons le bon Dieu par le pied » : nous avons une chance
extraordinaire (Spots, n° 2318). | /où dis strins, n. 8.
528. vo-v'-la, litt. « voi-vous-la » = vous voilà ; cf. vo-l'-la 81, vo-nos-
chal, etc.: n. 425 et 1122. | porveii-ce qui, pourvu (ce) que: de même
àf't-ce qui ou di (afin que ou de), etc., par analogie de « par ce que, pour
— 324 —
ce que » : vov. Bull. Dict. 1909, p. 120. | « tourner à chien » : se gâter.
{Spots, n° 613).
529. ine sawice, « ne sais où est-ce » : quelque part ; n. 32.
530. taper 'ne copèneou copiner : deviser.
531. dismètant, adv., dans l'entretemps; dismètant qui (avec le futur
ou le subj.), tandis que, en attendant que. On trouve les luîmes : dis-
ait 'tin (R.EM.), dismitin (Duv.), dismitant, dèsmitant, dèsmètant. GGGG. I,
168, écrit di-ce-mè-temp et explique par « de-ce-mi temps »; p. 347, il y
vi lit un composé de mitait (milieu). Si l'on compare les syn. èstnètant
(Namur; Gggg.), tèrmètant (Charleroi) et l'anc. fr. enmetant (pendant
ce temps), on y verra plutôt le part. « mettant » et on analysera di
s mêlant qui; comparer d'estant qui, tandis que.
532. L'adj. gây. tem. gàye, dont la forme paraît répondre au fr. gai,
n'a que le sens de c< pimpant, paré, bien mis », v. 766 : si fé gây, se parer,
syn. si ghyloter (n. 495); ironiquement: vo-iri-lu gây ! me voilà propre! Il
est employé adverbialement, v. 696, par l'ardennaise Djètrou : gây mous-
sis, bien habillés; cf. n. 351. | « habillez-vous sur votre plus fin filet »;
comparer elle est metowe so ses filets (Forir), elle a ses beaux atours: on
dit aussi so s' filet, so s trinte-deùs, so ses treûs fis/ous, so s' pus gây, etc.
533. vih'ner, «voisiner», d'oj badauder, musarder.
540. Même proverbe en français (Spots, n° 2677). Variante, v. 639.
Cf. n. 310.
544. gorê-mohon, passer montanus, moineau friquet, à collier blanc
sur la nuque (gorè : collier de cheval). La composition de ce nom est
curieuse en ce qu'elle reproduit exactement le terme ail. Ring-sperling ;
comparer le fr. chaufour, w. tchafôr, four à chaux. | Ce prov. est une
variante du suivant : fé riv'ni l'oâhê sol crosse, faire revenir l'oiseau sur la
crosse, jeu d'enfant ; faire revenir l'oiseau au réclame; ramener à soi une
personne (Spots, n" 2068; Forir, v° brâï).
545. corne ine saquî, propr. « comme (je) ne sais qui », pourrait se
trad. ici « comme je sais bien qui » ; n. 32. \foû bon, parfaitement bon;
de même fi >ù ritrhe, foù rare, etc. L'adv.foû (fr. fors, hors) répond dans
ce cas à l'ail, àusserst, durchaus. Comparer forsôlê (n. 107) et le namurois
il est percé ritche. On trouve dans les Chroniques de Froissart, II 424 : il
estoit tout fin hors mauvais (= il appartenait bien réellement à la fine
fleur des mauvaises gens) et IX 38 : tout hors mouillé (= mouillé
totalement, d'outre en outre).
— 325 —
546. avintèfye, avantage; forme altéréi d >ous l'influence
de avinteûre, aventure.
548. << que vous semble-t-il donc ? o Tâtî feint de comprendre le v.
, sonner (saigner) au lieu de sonner (sembler) e1 répond : « Je ne saigne
pas, je crache lout blanc. » Voy. un calembour analogue n. 51.
549. Tâtî achève sa phrase par un geste qui équivaut à l'exclamation :
Dèldièle! Voy. n. 86.
550. « Tourner casaque », en fr. et en w., c'est propr. tourner le dos,
fuir : p. ext., 1 . tourner le dos à ceux de son parti, puis en gén. changer
d'opinion; 2. en \v. seulement : tourner à rien, péricliter. L'expr. \v.
«^tourner casaque» correspond au fr. pop. retourner sa veste, son
habit; d'où également : changer d'avis.
554. Même comparaison en fr. ; Spots, n" 124.
557. ribouter, t. de jeu, passer, ne pas tenir le jeu. Aux v. 37 et 581,
repousser, rebuter (qqn).
558. ine feume ritche. Sur la place de l'adjectif, n. 125. j « Une che-
mise pleine de chair» (ou de viande : le w. (char a les deux sens, v. 56) :
une femme sans le sou.
559. « filer son coton », expr. plaisante par jeu de mots entrefiler
(du fil) et filer, v. intr., s'en aller droit devant soi.
560. saison, empr. du fr. La forme w. est sâhon, archaïque. De même
raison et râhon; ce dernier n'est plusempl. qu'en ard. râhon, n. 874.
567. « Jusque repasser » : voy. n. 87.
569. « Cueillons nos poires, elles sont mûres » {Spots, n° 2426) :
l'occasion est propice.
579. bouhî fyus, jeter (qqn) par terre: adjuger (qqch) aux enchères;
ici, conclure (un marché). [ et s' uns niarians, n. 105. | « tout droit » :
immédiatement ; n. 245.
580. « quand vous voudrez, cela ! » = cela sera, oui certes, j'y
consens. | « c'est le meilleur », en fr. c'est le mieux (w. mis).
586. fé les qwanses (et non qwances), faire semblant ; anc. fr. quainses,
quanses, dulat. quamsi, quasi. Voy. n. 481 et Bull. Dict. 1909, p. 50.
589. Lire meuri (masc.) et non meune. j « mon cœur n'est pas à
moi » : ne m'appartient plus. A remarquer la tournure w. d'à metiri ,
(( d'à mien », où l'idée de possession est rendue doublement, par conta-
mination de « est d'à moi » et 0 esl mien »; n. 901. Kn namurois on dit
c'est d'à mi. \ tôt fî par'ey, n. 245 et 367.
591. lame, i. larme, 2. miel. Déliante! (du mi
nique en réponse à une parole doucereuse. | mam
L'ancienne tonne c< amé
•')•
exclamation iro-
-ê.ye = m'ainc, éi .
existe encore dans
c.-à-d. mon aimé,
binamê, bien aimé.
592. soûr,fré,iï. 59.
594. trésor, ou mieux trésor (Forir) ; n. 90. | ê. n. 106. | tint mèyes
t< cent mille », appellation caressante que lanière ou le père emploient
souvent pour cajoler leur enfant. Ici l'expression est d'un haut comique,
appliquée à Tâtî qui, pour Marèye, représente le gros lot.
597. awous' , fém. (voy. n. 184), août, moisson. «Quel août au mois
de juillet ! » = quelle abondance ! L'expr. se dira au propre lorsque le
temps de la moisson peut être avancé, ce qui implique une récolte bien
mûre et très abondante.
600. «Un bonheur de cheval », une chance extraordinaire; sans
doute par analogie de « une fièvre de cheval, un remède de cheval ».
606. li pirou de qivârti, le premier, l'homme le plus en vue du
quartier. De même, de la meilleure vache du troupeau, on dit au pays de
Hervé : c'est F pirou J' l'atèlêye. Sans doute une déformation de « Pérou »
(le pays de l'or, l'Eldorado, d'où le pays par excellence), comme tend à
1 ; prouver la forme namuroise perou : vos n'estez nin F pèrou (un phénix,
un homme supérieur).
610. Le texte portait : et qu'estasse avinante. On a corrigé parce que
la forme av'nante est la plus usitée. Sur fourisse, n. 319.
614. va-se met trouve, litt. « va (et) si (lat. sic) me le trouve ». On
a vu, n. 105, la construction analogue de deux impératifs coordonnés :
intrez et si v's assiez. Pour traduire « va jouer », le w. dit : va-s' fyowe
(sans doute pour va [et] s' fyowe; comp. l'ail, geh und spiele). Des traces
de cette construction se retrouvent dans les impératifs pluriels alans, alez,
ruiez, dont la sifflante finale est sonore devant un infinitif : alans dwèrini,
j'iuéz magni, aléz f roter, alez qwè'ri, aléz' dispinde (v. 130, 230, 239). De
même, par analogie, aléz as Incuràbes (v. 119, 978, 1080, 1089), loukîz'
a vos (461), vinêz on pâ (973). Ce qui nous fait croire, dans ces trois
derniers exemples, à l'influence du cas précédent, c'est qu'on prononce
aléss' , loukîss', vinfcs', et non, comme l'exigerait la liaison naturelle de
la sifflante avec la voyelle qui suit, aléz-às, etc. Cf. n. 105, 200, 637.
616. pi> v'ni v' compluminter, ou mieux po v' vint compluminter, n. 8.
621. « J'ai fait sonner le glas pour vous! » Trait sarcastique qu
327
continue l'idée précédente. ■ 11 y a trois ans de purs dimanches », c.-à-d.
composés uniquemenl de dimanches : comparer une hyperbole analogue
fr. c< il \ ,i des siècles >> | Spots, n° n i
622. ■< qu'on ne vous eût vu ». On pourrait dire aussi : n-a treûs ans
qu'on n vis àye pus v'eyou : mais le plus-que-parfait du subjonctif s'explique
parce que la phrase signifie logiquement : » je vous pensais mort... on ne
vous avait plus vu depuis si longtemps! ». strègne fane. fr. estraigne),
propr. étrange, d'où revêche, bourru, grincheux.
623. fyi n 'è pou nu, ■< je n'en peux rien o = fr. je n'y suis pour rien,
je n'en peux mais.
625. ovrer <■> sèsfwèces, travailler de toutes ses forces: comp. viker so
ses rintes, n. 264.
626. si télemint qui..., pléonasme assez fréquent en w. : trad. « tant
cela presse ! »
627. « a-ton jamais vu (cela, c.-à-d. tant d'impudence) ! est-il pos-
sible! ». Vov. n. 842.
630. i' (os vos-autes, » de vous tous ». | rnète {Itérer, sqfier) dès pouces
1 . << mettre des puces en l'oreille à qqn » : lui en conter pour l'en-
jôler; ord. conter fleurette, dire des galanteries à une femme (Spots.
n" 2567 |. Comparer le fr. avoir la puce à l'oreille : être inquiet.
631. « faire croire que les poules pondent sur les buissons » (ordr so
lès sas, sur les saules 1 : taire prendre des vessies pour des lanternes
(Spots, n" 2499).
633. a mâle-vât, en pure perte. Expression difficile à analyser : les
conjectures de GGGG., II 70, ne sont pas admissibles. On lit al mâl-vât à
la fin des Hypocondes 1 Théâtre liég., éd. 1854. p. 1541, mais al n'est pro-
bablement amené que par la forme féminine de mal. Faut-il écrire a mâle
va (= ad malam vallem. vers une mauvaise pente, cf. fr. avau l'eau 1?
Je crois, pour ma part, que vât est la 3e p. s. de l'ind. pr. du v. valeur,
valoir, et qu'il faut écrire a ma- 1' -vât (ad male-illud- valet) ; a/ouzver
srs aidants a mâ-l'-vât, c'est dépenser ses sous à (ce quij mal-le-vaut, à ce
qui vaut mal la dépense. Le même procédé de composition se retrouve
dans on rin-n'-vât (n. 1005), un (qui) rien-ne- vaut, un vaurien; dans le
verv. mà-mu-r'vint, un (qui) mal-me-revient, un individu de mauvaise
mine: et dans Fane. fr. malmesert Godekrov. mauvais domestique.
634. ine crâne bièstrèye , une fière bêtise. L'emploi du suif. -{è)rèye
est très étendu en \v. : calinerèye, méchanceté, sotrèye 507, so(tise,/&s-
— 328 -
trèye 633, hypocrisie, syn. fastii/eri r< : lostrcyc, immoralité, fyaloserèyé,
\&\ous\e,feuvic> i y, , oiiirn'yr, svnonvmes péjoratifs defeume, orne, femme,
homme : etc.
636. Kohertmont, hauteur voisine de Liège où se trouve le principal
cimetière de la ville.
637. sèyîz, soyez; ici, on pourrait prononcer aussi sèyîz tranquile;
11. 014. | tranquile, empr. du fr. ; le terme w. est phhûle (paisible).
639. vos gros sabots, n. 310 et 540.
640. oitvrùrr, lire oûvrùrc, du v. ovrer, ouvrer, travailler. \ matchot
désigne propr. le traquet, oiseau extrêmement habile à dépister ceux qui
cherchent son nid. Au fig., on fin matchot : un fin merle, un fin matois.
641 râler, aller de nouveau, retourner; se conjugue complètement en
w., de même que raveûr, n. 145. Cf. n. 692 et 695. j fyouwer as rèspou-
netes, jouer à cache-cache, à cligne-musette. Dérivé de rèspouner, cacher,
n. 1137.
645. in'alaidùle, indisposé, mal disposé; maie - 1- aider -j- -ibilem.
Forir ne donne que les syn. màlaidàve, maladieûs, maladiveûs, qui ont
plutôt le sens de « maladif ».
648. cahote, cornet de papier pour 3' mettre du bonbon, du tabac, etc.,
et aussi, comme ici, rouleau d'argent (enveloppé de papier). Ce proverbe
signifie : « Vous n'aurez rien » (Spots, n" 2668).
650. « Ils me doivent tous une quille » : j'ai une revanche à prendre
sur eux tous. Ce proverbe ne figure pas dans le Dict. des Spots, non plus
que le suivant : C"cst-inc b'cye. qui li riv'nêvc, il devait s'attendre à cet
ennui.
654. inc afaire fyinnante; sur la place de l'adjectif, n. 125.
655. on sètche tos so s' molin, « on tire tous (l'eau) sur son moulin
Variante du proverbe/^' v'ni l'àvc so s' molin [Spots, n° 1084). | Dans tos
et dans la forme plus usitée comme pronom turtos (anc. fr. trestous), on
ne prononce plus 5 finale, même devant voyelle : to(s) èssonne.
657. ci sèrè /'pus abèye (afé) : « ce sera (ce que je ferai) le plus
promptement »; d'où « ce sera le plus pressé ». L'adj. abèye signifie, no
pas « habile », mais « agile, prompt » ; à pus abèye (77, 321, 823), « le plus
vite possible » ; abèye! « vite ! » (924).
659. « Des plateaux, cuillers et louches! » cri de marchands arden-
nais, qui jadis, pittoresquement accoutrés, venaient vendre à la ville
divers objets de boissellerie, saunières, sébiles, égrugeoirs, cuillers à pot,
— 329 —
etc. « Jadis tous ces ustensiles se faisaienl à Nassogne; maintenant leur
centre de fabrication est Florenville, Si Hubert, Vielsalm et leurs envi-
rons. Les uns sont faits au tour, les autres taillés au couteau; ils sont
vendus dans les hameaux, les métairies et jusque dans les villes par des
hot'lîs, colporteurs qui vont, d'une voix dolente, crianl leur marchandise :
dès avis dès loces ou dès plates J,\ loee< .. >> (A. Body, Vàt des Tonneliers,
v' losse). Ce type archaïque de marchand a, de nos jours, complètement
disparu.
663. À partir d'ici, Tatî, quand il s'adresse aux Ardennais, use d'un
jargon mi-français mi-wallon, — à l'instar du joyeux caporal Golzau (du
Voyèfye di Tchaufontinne , 1757. le prototype de ces « fransquillons »
prétentieux, qui rougissent du patois et parlent le français «comme les
vaches espagnoles ». Ce jargon bizarre n'est en réalité que du wallon légè-
rement francisé, émaillé de fautes de prononciation (fnez = venez ;
defnir, in peu, attenchon, pelisse, imbiiicile, ouvrache, turturè/e, etc.), de
liaisons vicieuses (fai-t-appelé, le beau-z-oiseau, etc.), de ternies du cru
plus ou moins habillés à la française (teùtê, lamponète, camache, douvrir,
halcotiers, etc.), de barbarismes et de solécismes criards {la celle qu'a =
w. liasse qu'a, fr. celle quia; peu qu'en importe, une faite faire, vous
coinprendez, etc.). — Le lecteur est prévenu que le « français » de Tâtî est
orthographié autant que possible à la française.
665. et s' montez, n. 105. | aJ'lé, * ad-de-lat us, auprès.
666. par qui, n. 323. | En w., l'Ardenne s'appelle l'Àrdèue, v. 1092 ;
les Ardennais, ce sont les âd'neûs (— ardinois, ard'nois), d'où par assimi-
lation àn'neûs, souvent altéré en âgn'gueùs, âgneûs. Ces deux dernières
formes s'emploient d'habitude avec une intention moqueuse, comme si
elles dérivaient de âgne, âne, v. 666, 988. A remarquer que nos Arden-
nais n'usent que de la forme àJ'/ieûs, v. 704, 790, 808.
668. Même proverbe en fr. ; Spots, n" 158.
669. èstoz est ardennais; liég. estez, fr. êtes. — Pènêye et Djètrou
parlent le dialecte des Ardennes, ou plutôt un dialecte ardennais qu'il
serait impossible de localiser exactement et dont quelques détails sont
fantaisistes (n. 671, 738, 810). Voici les traits principaux qui le différen-
cient du liégeois : i° l'atone est u (comme en verviétois; en liég. i), du,
mu, lu, quu (de, me, le, que), su (si, conj.), dumander, sutou, etc. ; —
2" liég. à = ard. a : zcàde, mây, gây, hâsplêye, etc. ; — 3" la 2e pers. pi. est
-oz à l'indicatif prés, et fut., ainsi qu'à l'impératif : v'ioz OU vo/oz, èstoz,
d'manoz, > voûvioz ( liég. -zz), etc. ; 4° liég.
ard. -"//s- à la î"' pers. plur. : 8}ons} waîtons, fyâs'rons, etc. I >e même
galonts, savonts, v. 785-') ; 5" liég. -è&je = ard. -«$« : vzyafye ("722).
liage.
670. Diè-ivâde, « Dieu (vous) garde », formule archaïque de salutation
et d'adieu, qui aujourd'hui n'est plus guère usitée en liégeois.
671. / ', je. Nous doutons fort que cette forme existe- quelque part
en Ardenne. On dit bien fyol veû (je le vois ; liég. fyèl veiï) à Laroche et à
Marche par exemple, maison y dit. comme en liégeois, 8}i veû.
672. liég. qu'a-fyu d' heure? « qu'ai-je (de) cure ? ». Voy. n. 125.
673. ■< peu qu'en importe ». expression baroque qui n'a rien de wallon
et qui, pour le français, ne peut guère se réclamer que du « Théâtre
Impérial des Marionnettes (liégeoises) » de la rue Roture ! À vrai dire,
la forme wall. pôk (qui existe par exemple dans pôk apô, peu à peu) a
pu influer sur notre expression, qu'il conviendrait dans ce cas d'écrire
peu/c en importe.
678. gafye est emprunté du fr. gage (cf. wafyi 469, n. 890 : gager.
paner 1: au sens de « salaire d'un serviteur », le pluriel est de règle en fr.,
mais non en \v. ; po vosse gaS}e = pour vos gages; v. 687. Cf. ègafyî, v. 664.
dégager, n. 968. | Pour la finale forte de « ouvrache. gâche, s'entente »,
etc., n. 22.
680. w. 1 frè cou (ou ç') qu'i pôrè (pourra). Ce dernier mot est fran-
cisé par Tâtî en « poudré », sur le tvpe de vôrè : voudra ; de même pôreût :
(« poudrait » 911. | « je parle » (liég. fyi parole) est d'articulation difficile
pour une bouche wallonne, qui supprime régulièrement l'une des deux
cons. finales (Charles. Tchàle; perle, pièle ; table, tare; porche, pwèce,
etc.), ou (pu intercale une voyelle d'appui (il se trouble, i s' troûbèle).
De « je palle », Tâtî forge « palier » 749, « pallait » 754. « pal'rez » 742.
681. ard. fyons = liég. fyans 18, 914, « allons » : cf. Gggg. I 251. I
ard. t'Ioz. p' loz 724. formes syncopées = liég. volez, polez (voulez, pouvez).
682. ard. vouez (ou ci tout seul, 886) — liég. vochal ou chai, ici. Cf.
n. 798.
683. fé dès hâ/iàs. « faire des embarras » : on dit aussi fê dès hihàhàs :
syn. sik'hzner (n. 916), si k' taper. Hah'â est une onomatopée pour imiter
l'allure tapageuse de celui qui cherche à se faire remarquer; comp. anc.
fr. hahav. À noter que Duvivier et Forir, les seuls qui donnent hâhà,
définissent ce mot : « braillard, faiseur d'embarras », ce qui traduit pro-
prement le w.feû d' hàhàs.
- 33i —
Û85. « vieux », w. ,-/. appellation amicale, fr. « mon vieux, mon
am un », qui se dit souvent sur un ton de protection ou de dédain
(v. 98), et qui peut s'adresser à un inférieur el même à un enfant, j «je
, prendra », forme barbare amenée par « tu prendras, il prendra», w. 3}i
prindrèj ti prindrès, iprindrè.
686. « serv'ra », d'après le w. sièvr'e (servira), du w. sièrvi.
688. kubin (et non Jïbin), combien, j ard. (?) d'né-diè, liég. d'ni-dièou
Hi-diè, déniera Dieu. Pour le génitif die, comparer êrdiè, arc en ciel, clêdiè,
primevère, Mére-Diè, nam. cayediè (GGGG. : semence de tilleul) e1 le fr.
Hôtel-Dieu, Fête-Dieu.
689. Il faudrait écrire novèl-an plutôt que novèle an. Cette locution
est empruntée du français : en effet le masc. novèl n'existe pas en w., OÙ
l'on dit on novê abit, un nouvel habit. On a pris novèl pour la forme fémi-
nine et, à côté de â novèl-an (fr. au nouvel an), on a dit al novèl-an, li
fyoû dèl novèl-an, le jour de l'an. Peut-être v a-t-il aussi influence du syn.
al novèle aunêyc. Vov. n. 184. Chose curieuse, le masc. reparaît dans on bc
novèl-an = « un beau présent de nouvel an, de belles étrennes ». C'est le
sens de notre passage : « Et pour nos étrennes? ». | pièce, ancienne pro-
n mciation française qui s'est conservée chez les Wallons de Li%e :
w. pèce.
690. La forme Nicolêy (/■ moyen), pour Nicolas, n'existe que dans cette
expression et dans le nom de village et de paroisse. | sés-se, « sais-tu »,
formule familière dont le tutoiement produit un effet comique après
691. &jama, deux (ou, par extension, plusieurs) jours de fête qui se
suivent, soit à cause de la solennité, comme à Noël, à Pâques, etc., ou
parce qu'une fête conservée tombe la veille ou le lendemain d'un di-
manche. Pour l'étymologie nous avons proposé * geminaculum, Bull.
Dict., 19 10, p. 63.
692. w. t'ènnè rires, tu t'en retourneras chez toi; sur râler, n. 641.
693. si lèyi adiré, se laisser persuader, d'où : consentir, céder. Le v.
adiré ne s'emploie qu'à l'infinitif, et aussi substantivement . Cf. l'anc.
fr. adiré.
695. ard. oyi ou ây (oui ; v. 771, 780, 878): liég. awè. \ èn'do, n. 75.
696. ard. gây moussis (et non motissi), n. 532. | pô d' tchwèfê, « peu
de chose faire », inversion, comme dans : i u' fat wê d' fchwè fê po
/' cou tinter : n. 73.
332
700. riches
703. ard. toudi, liég. todi, anc. fr. toudis (toujours). Voy. n. 798.
704. Le v. waîtî (1. guetter, 2. regarder; du germ. wahten) est plus
employé en ard. qu'en liégeois (cf. v. 717, 773, 793, 895). Le liég.
emploie ordinairement loukî. | ard. vos pnirdoz, apurdoz 760, rompurdoz
704: apurdreût 862 (apprendrait) = liég. prindez (prenez), etc.
707. tyoûr-ct-jumày, Sjoùr-et-may ou cjoûr-mày, fort souvent, généra-
lement. Comparer l'anc. fr. tosjors mes : à jamais, perpétuellement. De
même à l'anc. fr. toudis mes répond le \v. toJi-may. j ard. sutou- (et non
sitou), liég. situ, formes élargies (n. 124) de stou, stu, été.
716. w. dès halcotis, des gens de peu ; se rattache peut-être à l'anc.
liane, haligote (lambeau, chiffon).
718. « vous ne trempez pas vos croûtes dans la rigole » : vous êtes
riche (Spots, n" 861). | L'ard. dira plutôt 0, c/que è, cl (en le, en la);
comparer do, dol— liég. Je, Je/ (du, de la), j horote est ard. et verv. ; liég.
corote 318.
724. c'est /' flokèt qui r'faît toi, c'est le colifichet qui refait tout, qui
remet tout en état, en valeur; n. 502.
725. « cinlibataire », même nasalisation arbitraire que dans « fin-
mélin » (féminin), 426, « imbincile » (imbécile), 706. | « regarder
(louki) plus avec sa bouche qu'avec ses yeux », expr. pop. qui peint à
merveille l'ébahissement de celui qui ouvre de grands yeux et une bouche
encore plus grande.
733. fê Jès mirliflitches ( Forir donne aussi mirlifikes, mirlifisscs),
faire des cérémonies, des embarras. Altération du fr. mirifique, anc. fr.
mirlifique.
738. ètêt' . Cette forme a été prob. forgée par l'auteur pour le besoin
de la rime ; la cons. finale ne se prononce qu'au fém. ètêfe. C'est l'anc.
fr. entait, lat. intactus: bien disposé, content. Bull. Dict. 1906, p. 155.
764. L'adv. fya n'est connu en liég. que dans le composé dcfya, d'fya,
« déjà». L'ardennais l'emploie, ici et v. 805, 849, 881, dans une propo-
sition négative au conditionnel, avec le sens du potentiel : on ri difeût
. ' j,i. " on ne dirait ja(mais) » = on ne pourrait jamais dire.
766. hièrdi, berger qui conduit la hiède (herde, troupeau); voy.
Projet Je Dict., p. 29. | Pour le tutoiement, n. 184.
781. quu l' diâle qwand magri rè-t-on ? sans doute ellipse euphémis-
tique pour : « que le diable (m'emporte)! quand mangera-t-on ? ». Cf.
— 333 —
qui f grand diâle vous-se qui fyi /' raconte? dans une pièce de 1690 {Ami.
Soc. ivall., t. 19, p. 107).
782. sèpeïïr (prononcer eu ouvert des bref; n. 882), liég. saveur ou
saint, savoir.
784. &}'u lès pinses, n. 481. « étrangler la poule sans [a faire crier »,
{Spots, n" 2507).
785. galonts, savonts, n. 669; l'auteur n'a pas noté partout cette
nuance dialectale, par ex. martchand 767.
788. vôreût, voudrait - fr. voulût; même syntaxe, n. 44. Pour la
forme, n. 75.
792. \v. haper lès poâssires, prendre ou essuyer la poussière.
794. haper 'ne mohe, « attraper une mouche » : se reposer un moment.
798. tout-rade, ou rade seul, v. 862, tantôt, tout à l'heuce ; liég. tot-
rade 172 ; comp. toudi 703, vouci 682.
799. ard.Jîsèt = lièg./èt, « font »; voy. n. 883.
800. « Pas tant de qu'est-ce ni d' messe ! » (ou mieux : de kèsses ni
d' messes). Le sens est : assez de répliques, de raisons. Se dit à celui qui
fait des questions ou des objections ennuyeuses. Messe = « mais », altéré
pour rimer avec qu'est-ce? (n. 486). Autres exemples : i m'a d' mandé dès
kèsses et dès messes (tous les détails; il m'a posé mille questions). Vola
bin dès kèsses! (voilà bien des conditions, des si, des mais, etc., Rem.2).
Lès kèsses et lès messes (les clauses et conditions, Forir). Ni pàrlans pus
d' coula, c'èst-ine kèsse ntwète (c'est une affaire classée).
802. w. èl pièce di (840), au lieu de. | «parler », lire « palier »; n. 680.
807. li pèueùse saininne, la semaine de la Passion. Cf. les comparai-
sons populaires : long comme une semaine sans pain (ou sans fête),
Spots n" 2755. | Pour la place de l'adjectif, n. 125.
810. ard. (?) zvindion (punaise), forme peu sûre; liég. wandion.
81 1. piter, v. tr., frapper d'un coup de pied. | parèye; place de l'ad-
jectif, n. 125.
812. danfy'reûs 1. dangereux; 2. probable: « (il est) probable que... »
| ard. (?) ostèye, liég. ustèyc, outil; n. 69, 260.
816. « Si j'ai mal parlé, qu'z'/ (= cela) me rentre dans le ventre ».
Manière de s'excuser d'une parole inconsidérée; Spots, n° 3086. Cf. v. 882.
818- « Le diable qui (= que le diable) leur hurle en l'âme avec toutes
leurs sottises! » Même imprécation v. 1081 ; n. 52. | avou, « avec »,
répond ici et v. 879 au fr. « à cause de », n. 989 au fr. c à propos de ».
-- 334 -
ii des germanismes. | pouca esl donné par Gggg. comme étant de
Nessonvaux-Verviers, au sens de « babiole, frivolité .
819. hil'ter, dérive à&hilète, est ard. (Stavelol ) e1 verviétoisj en liég.
hiyeter, hiy'ete (sonner, -ette ; anc. fr. eschelete, -er ; de l'ail. Schelle).
821. Le w. sogne, s. f . , signifie t. soin, 2. peur. Tâtî ne sait pas que
aveûr sogne devrait ici (comme v. 353) se traduire par « avoir soin ».
824. voyi, n. 172. | hâr ou hot' (mieux que hâre ou hôte), t. de char-
retier, à dia ou à hue, à gauche ou à droite; de là : dans tous les sens,
drcli delà {Spots, 11" 1395). | àfî-cedi, n. 245 ; Bull. Dut. 1909, p. 120.
828. w. hurer (867), récurer: du lat. excurare.
831. émisse ou rmicé. niais, maladroit, stupide. Simononfap. Gggg. II,
523) donne aussi la forme première èminsê ou -ce; sur la dénasalisation,
\o\ . n. 245. \Jlairi, « flairer », sign. en w. « puer » ; i m' flaire =. je ne
puis le sentir: argot : je l'ai dans le nez. Le fr. flairer se traduit par oder.
832. " Il ne mangera jamais un setier de sel chez moi » : je ne le
garderai pas longtemps à mon service. Cf. Forir, v° pognon.
833. <• C'est saint Roch et son chien » (Spots, n° 2720).
834. « Oh ! le laid gibet de potence ! » Le fr. dira dans ce sens : « Oh !
le vilain gibier de potence! » : mais le w. emploie souvent (au masc.)
comme t. d'insulte le nom des instruments de supplice (roue, potence,
gibet ) : laid rowe! laid potince ! fyubèt! v. 1002.
838. « je veux » = je dois; n. 322. | fê 'ne crapaude so l' costé,
prendre une maîtresse (tout en étant marie 1 : comparer fr. « de la main
gauche ».
842. w. a-t-on niây pus vèyou! = est-il possible! n. 627.
845. veûr, ard. (Stavelot) et verv.. lat. verum, anc. fr. voir; liég.
vrêy 92. vrai, lat. veracum; n. 337. | ard. (?) roûvihrè ; liég. roûvèyerè,
-iyerèj -irè, oublierai ; cf. roûvihroz 744, et le présent roûvwz 690.
846. troufler, troquer, échanger; ici changer: vov. Projet de Dut
p. 24. On dit ordinairement (fyi) troufèle et non (fyi) trouflêye.
847. ard. on-orne, liég. in-ome. un homme. Fém. one 886, liég. ine.
848. d'iahî, propr* détacher, ôter la laisse (Jahe) à un chien ; d'où
l'idée de déchaîner. | diâle-c-cwêr , diable incarné ; comparer le fr. «diable
au corps » (Spots, n" 787).
851. atot riyant, archaïque pour tôt riyant, tout (en) riant; voy. n. 1.
De même atot k'miuçant 868.
852. Vov. n. 211.
854. w. et pwis (et puis). Comme le vv. è (èdurer, èvôye, è haut)
répond souvent au fr. ci en », L'âti ti i ipuis o !
856. w. dizos on teûtê (petil toit, échoppe), vèyez-ve ine fetune as
tchiques? une marchande de t. chiques >> (boules de sucre, espèce de
bonbons). Comparer lifeimu h lèssê, la laitière, h feume à clicotes, Forne
al fyèle, Fo-me as poûssîres, etc.
857. w. c'est F ntohone fondant, la maison joignante; cf. v. 978.
862. rade (lat. rapide) n'est usité en liég. que dans tot-rade, bien
tôt : n. 798. | li ou /'/' = « le lui » : voy. n. 1 105.
864. << fait » = fini. j « gâche, ouvrache », pour -âge. 11. 22.
870. rapwètroûle (verv. ; rapwatroâle Stavelot, Malmedy), s. i'.. dér.
de rapwèrter, rapporter, de même que le syn. raconiroûle (de raconter) ;
racontar, rapport, nouvelle, légende, dicton. D'où, comme ici, le sens
péjoratif de sot mèssèfye, sot propos.
871. ard. vêci, « vers ci » =. liég. avàrchal 450.
874. ard. rJ/Ww (v. 882), liég. raison) n. 500. | « rient tout comme
des chiens », c.-à d. en glapissant. au\ éclats.
876. ard. s' taper -?' rire, « se meure <z?z rire » : pour l'article avec
l'inf., n. 87, 165.
882. keîire (avec eu ouvert très bref en ard., de même dcûr 883.
sipehr 782), liég. heure, n. 125. j « Les paroles n'entrent pas dans le
corps », c.-à-d. ne blessent pas : il faut rire des attaques en paroles
(Spots, n" 2189). Cf. rumoussi, n. 816.
883. L'ard.^os (liég.^s, faites; est, pour la forme, en contradiction
avec Yaxà.Jisèt (liég. fèt, font) des v. 799. 872.
884. w. crowe, crue, seùye, soit : n. 75.
887. Ça val est jeté en dehors du vers. Cet aparté peut à la rigueur
se remplacer par un jeu de scène muet. C'est par inadvertance que nous
avons, dans le numérotage de la pièce, compte ces deux syllabes pour
tout un vers. Dans la 2e et la 3e édition, on a supprimé au v. 888 le mot
tout-rade.
888. /iàsp/er, dévider, mettre en ècheveau, au moyen du /tasse ou
kâspleû (hasple), le fil qui est sur le fuseau. La hâsp/èye , c'est la (quan-
tité de laine) dévidée, l'écheveau : ine Mmèlêye hàsplêye, un ècheveau
embrouillé, d'où au fig. contusion, bagarre. Voy. Dut. gên., v° asple.
890. w. fyi tvafy'reiî doèe conte simpe : je gagerais [le] double contre
[le] simple. Cf. n. O78.
— 336 —
893. Le fr. gourer (t. d'argot : duper) est admis dans le Dict. gên
La syntaxe w. demanderait plutôt s'èle mu pinse gourer ; n. 8.
894. >< Tu fais des yeux comme un chat qui est dans les groseillers »,
c.-à-d. îles veux terribles (Spots, n° 505). Vi.fé dès neûrs oûys 889.
896. « Un chien regarde bien un évèque » : on ne doit pas s'oiïenser
drirc regardé par un inférieur (Spots, n" 1196). | cahute, gourgandine,
coureuse (Lobet). C'est sans doute le flam. kajuit, kajute : mauvais
cheval, rosse (Schuermans).
897. harote, propr. haridelle, rosse, mauvais cheval maigre et vieux.
brute (néerl. bruid), t. de jeu de cartes, mariage, roi et dame de même
couleur : li bêle brute, c'est propr. le mariage d'atout.
898. ruqwîrt (et non ri-; n. 669), « requiert » = recherche. Cf. v.
327, 859.
900. amiloûrder, enjôler; dér. de 7nil0u.de (Lobet), pleurnicheur,
minaudier, ou plutôt -euse, -ière ; demêmelesyn. amidoûler vient de
midoûle.
901. mon-cœûr, empr. du fr., maîtresse, bonne amie: n. 455. | Ard.
d'à sèn' = liég. d'à sonk, à lui : n. 589. | Le proverbe c'est d'à meuri et
d'à Pènêye, « c'est à moi ei à P. », sert, d'après Forir, v" P'enaie, de sub-
terfuge pour ne pas répondre nettement à la question : « À qui appartient
tel objet? est-ce à vous?». Le sens est différent quand il s'agit de la
2'' ou de la 3e personne : c'est d'à vosse (ou d'à sorik, à lui, d'à zè/s, à eux)
et d'à P., et qwand P. moûrrè, c' sèrè d'à vosse (ou souk, zè/s) tôt seû,
= « vos (ses, leurs) prétentions ou réclamations ne sont pas sérieuses ».
Mais, de part et d'autre, la réponse est ironique. | Le spot — où il s'agit
d'un personnage imaginaire ou légendaire, tel que Pêr'eye ( 10 1 2) ou Maxvèt
(472) — vient ici se placer d'une manière inattendue et piquante sur les
lèvres de notre Ardennais qui précisément s'appelle Pènêye. Voy. Spots,
n" 173, et le début de ce Commentaire.
902. qwand quu (= quand), forme ordinaire à Verviers et à Stavelot,
provenant de qwand (c'est) quu ; cf. qwand c'est qui 229, wice qui n. 24, et
ennuient qui 891, qui qui n. 264, de quoi que f ai l'air 797.
905. l'èk'nèye (les pincettes) est mis pour * lès k'ncyes, altération de
* lès t'nèyes, qui vient du lat. ten/cula, tandis que le fr. tenailles vient
de tenacula. | 8}0 t' sutind (et non sitind; n. 669) come one riune. je
t'étends (tout plat) comme une raine ou grenouille.
909. Variante euphémistique du prov. coula r'glatih come ou stron
d'vins 'ne lamjwnète di car : cela ne reluit pas du tout {Spots, n° 1 182).
— 337 —
914. hay, exclamation pour exciter, faire avancer; même prononcia-
tion et même sens que le fr. haïe.
915. « on dirait [quelqu']un qui eût ( = a) des guêpes dans son pan-
talon ». Le subjonctif pouvait s'emplover de même en français au XVIIe
siècle. Voy. n. 34. et 248.
916. qui, lire qui; n. 487. | s' leihiner, se démener, se trémousser,
faire des embarras (n. 683) ; de même au v. 455 : svn. s' kitaper (« se
déjeter », qu'on entend souvent à Liège en ce sens, n'est pas français).
Composé de kiner, 1. fendre, 2. lancer.
918. nin vèy, pour n nin vèy, « ne pas voir ». ; Variante euphémis-
tique du proverbe i n' veut nin pus /où J' ses oûys qu'on marcoufoû d' ses
deùs coyons : il ne voit pas plus loin que le bout de son nez.
924. ard. do, liég. don. donc. De même ard. en do (n. 75). liég. èdon',
no 705, nom : cf. n. 976.
934. tronner lès balzins, trembler comme font les vieillards ou les
fiévreux, grelotter; pour le pluriel, comparer avu lèsfives, lèsfrèssons,
lès gotes, etc. Quant à balzin, « c'est une altération de l'anc. fr. palesin,
palasin (paralysie), qui est lui-même une transcription approximative de
l'ace, latin paralysin » (A. Thomas, Mêl. d'étym.fr., p. 28). | babouyî.
bredouiller; bètcliter, 1. becqueter; 2. bégayer.
936. amonter, « monter ici ». En \v., tous les verbes de mouvement
admettent le préfixe a- (lat. ad-), marquant que le mouvement se fait
vers celui qui parle: ramonter 840, avoyi 172, atoumer 470, aJ'hinJe, etc.
940. '< voici le coup aux noix » : le coup décisif {Spots, n° 806).
943. pranfyî (ou mieux en liég. pranfyire), s. f., méridienne, sieste
après le dîner, syn. sokète 944 ; anc. fr. prangiere, heure de midi (du lat.
prandiaria, s.-e. hora). Pour l'absence d'article dans fé pranfyî, n. 163.
944. hê (et non ê, n. 107), fr. hé, interjection pour appeler. De
même 841 et 973.
945. i s pied' . 0 il se perd », n. 461 ; syn. i pied! li tièsse, i s' troûbèle.
949. binamêye, n. 58.
952. net' , prêt', (fyi) met' ont conservé la finale sonore ; fr. net, prêt,
(je; mets.
963. Tàtî voulait dire: fy'àreûon maisse coyon, mais Làrgosse lu
coupe à propos la parole. On avu plus haut (v. 909, 918) avec quel soin
notre auteur a su éviter tout mot malsonnant . Avu C coyon (ou /' croie ou
r kinêj, au jeu de cartes populaire appelé â coyon (ou as citiq rayes,
t. 48, f. 22.
338
aux cinq lignes), se dit du joueur qui perd la partie et à qui on met une
ligne supplémentaire. Voy. n. 1039. | Le subst. maisse peut s'employer
comme adjectif dans certaines expressions, comme : on maisse cap, une
maîtresse gifle. | On pourrait traduire : « j'aurais une grande déception »;
comparer, en argot, « une fière culotte ».
964. ratîtotez-ve ine gote, rajustez-vous un peu; atitoter (pour * atin-
toter, n. 245) dérive du primitif atinter (ajuster), seul usité en français.
965. râler se traduirait ici par le simple « aller ». Le w. affectionne
les verbes composés à l'aide du préfixe ri- (re-) pour indiquer soit le
retour à un état antérieur, soit l'intensité et la répétition de l'action.
Voici toute une série de ces composés qui répondent à des v. simples en
français : rabate 1039, abattre, rhvcri, guérir, roûvî 509, oublier, ramouyi
368, arroser, rabrèssi 406, embrasser, ratinde 1 13, attendre, rèssèrer 1006,
enfermer, ricôper 1030, couper, risèpou 2 1 , su, rivoleûr 194, vouloir, rihorbi
149, essuyer, etc. Cf. Dory, Wallonismes, v" ré.
966. '< Qu'y a t -il de (= à) vos ordres ? » Le w. ôr = ordre, de même
que dizôr, désordre, ôr, orgue, misèricôr, miséricorde, liar, harde, gâr,
garde, aspér, asperge, ard. janJâr 1013, gendarme, etc.
967. Pour le subjonctif, n. 248. | la-d'zos, n. 522.
968. dégager, empr. du fr. pour ce cas spécial; sinon, on emploie
digafyî, qui lui-même est un emprunt, puisqu'au fr. gager (parier) cor-
respond le w. wafyî. Voy. n. 678 et 92.
973. vinêz on pô (prononcer -fes'~), n. 614. \ fê l'es qwanses, n. 586.
976. « nom tout outre ! » euphémisme (de même que nom di hu 826,
cop'ete di Diu 1028), pour éviter un gros juron; cf. fyurer as noms toi
ouïr (blasphémer), dans Dehin et Bailleux, Fables, p. 103.
978. alêz\ n. 614. | pièce, « place », ici et v. 981 = fr. pièce. | fon-
dant, invariable; n. 857.
984. « C'est une bonne! » ironique : on me la baille belle! par
exemple! Voy. n. 422.
987. ard. et verv. vègne (veniat), liég. vinse 534, 1005, vienne. Sur
ces imprécations voy. n. 52.
988. « Dites-le moi, je vous le dirai » : je n'en sais pas plus que vous.
989. « Savez-vous bien avec (== à propos de) votre frère? », germa-
nisme; cf. n. 818.
991. P af aire est so flote, l'affaire est avau l'eau, propr. à la dérive,
id'où : perdue; z sont so flote, ils sont ruinés. Expression empruntée au
- 339 -
vocabulaire des bateliers : si /' corant v' gangne (vous gagne = vous
emporte), vos estez soflote.
992. semer (lat; exaquare), faire écouler ou égoutter l'eau; d'où
,sv sêwer (èvôye, ou foû d' la), s'esquiver.
993. Variante : si d'miner corne on diâle en on bèneûti {Spots, n" 967). |
bèneûte, « benoîte », n'existe plus que dans cette locution et dans le nom
de lieu Vâ-b'neûte ou Và-v'neûte (Val-Benoît).
994. Fokir ne donne au v. distèrminer (pie le sens de « exterminer,
détruire»; mais le participe, dans l'expr. fé corne on dislèrminé, répond
au fr. déterminé (= résolu à tout, à ne reculer devant aucune violence) :
1 s'ont batou corne dès distèrminês, ils se sont battus à outrance, comme des
enragés.
996. vis' (masc, n. 184), 1. vis; 2. étau.
1001. ard.et verv.faguène, lièg. faàène, fagot. | « II a un bois hors
de son fagot » : il a une araignée dans le plafond {Spots, n° 301).
1003. « Mettez-le chez Pilet. » En 1847, le docteur Pilet fonda,
place des Arzis, un établissement d'aliénés, qui fut supprimé en 1873
(GOBERT, Rues de Liège, I 6 1 et II 363).
1004. « Aux Lollards », n. 128. | ènn' èsse mèyeû martchi qwite, fr.
« en être quitte à meilleur marché ».
1005. rin-n-vàt, de même 1028 ; syn. vàrin 1096, vaurien; cf. n. 633.
1011. pinson, au lieu de pinsê (qui est le plus usité; v. 1071), par
analogie avec crèyou, cru. Cf. inversement pounê pour pounou, n. 1137.
1012. fat aveûr l'ofty- Pérèye ! Il faut avoir l'œil brouillé! (Spots,
n" 2034). Pérèye est un nom propre (au génitif ; n. 472); Gobert, Rues
de Liège, cite les noms de personnes Perée, Pereve, Delpérée.
1014. Sur l'entrée de Matrognard, voy. n. 104.
1027. « Au revoir, les bleus ! » Formule d'adieu ironique, empruntée
peut-être de l'argot de la caserne.
1028. copète di Dut! euphémisme, n. 976. Il y a deux mots copète en
w. L'un, dérivé du fr. coupe, sign. tasse, gobelet ; l'autre, du Ham. kop,
sign. sommet. | savate, d'après Forir. t. d'injure entre femmes.
1029. Imprécation, n. 52. | kiyi , verv. hiri, déchirer; hiyi è qwate
« déchirer en quatre » ; syn. diquùïteler, écarteler, v. 889.
1030-1. " .le lui ai recoupé (n. 965) ses avoines dessous son pied » :
je l'ai supplanté (Spots, n" 170).
1033. kic/i'lône, semonce, punition; 1. d'argol prob. emprunté du
flamand ; comparer, pour ht forme, canifich'tône : ik kan niet verstaan.
— 340 —
1039. c'èst-ine rôye rabatowe (n. 965), « c'est une ligne effacée » :
c'est une chose dont il ne faut plus s'occuper, une affaire enterrée (Spots,
n° 1636). Cf. Forir, v° kom : loukiz coula corne ine rôye rabatowe, regardez
cela comme une chose non avenue. Ici, en parlant d'une personne : on
peut la considérer comme morte. | D'où vient cette expression ? Peut-être
du jeu de cartes dont il est parlé n. 963 : à chaque partie, en effet, le
gagnant rabat' ine rôye (efface une ligne). Mais il faut plutôt songer à la
coutume ancienne de compter al longue crôye (à la longue craie) : caba-
retiers et boutiquiers marquaient en chiffres romains sur une planche,
derrière une porte ou un volet, etc., ce qu'ils vendaient à crédit : rabate
ine rôye signifiait donc au propre « éteindre une dette, régler un compte ».
Cf. une expression analogue n. 243. | èsse J>o l' vi (ou laid) Wàti , « être
pour le vieux (ou laidj Gauthier » : être pour le diable (que les Anglais
appellent : old Nick, uld Harry), c.-à-d. être mort, ou menacé d'une
mort prochaine (Spots, n° 1 173).
1041. c'est têre èwale, « c'est terre égale » ; ce que je perds d'un côté,
je le regagne de l'autre : il y a compensation. Gggg. II 424, explique de
même : « fé têre èwale, vivre au jour le jour, propr. faire la terre égale,
remplir le fossé avec le talus ». Le Dict . des Spots, n° 2922, adoptant
l'interprétation erronée de Remacle, de Forir, de Hubert, etc., écrit
têre 'et wale et traduit « tranchée et remblai ». Cf. Gggg. v,b èwal, wal,
waler. L'adj. èwal se retrouve dans Jean de Stavelot sous les formes fran-
cisées enwal, enwaule. | apôte, empr. du fr. apôtre. La forme w. est
apwèsse (comp. côte : cwèsse) : cèst-ine vrêye apwèsse, c'est un vrai vaurien,
i fait l' bone apivèsse, il fait le bon apôtre (Duvivier; cf. GGGG. I 24);
on drôle d'apivasse (Famenne).
1050. « Un bonheur de Flamand», un événement fâcheux qui aurait
pu être plus grave (Spots, n" 317). Il faut donc comprendre : quel bonheur
après une telle déception !
1051. Voy. n. 365. Moûse (Meuse) s'emploie parfois sans article,
surtout dans les expressions è Moûse, sor Moûse ; de même nam. è Sambe,
fr. en Seine.
1062. astrapàde, mésaventure, accident; cf. fr. estrapade. En w. du
Brabant, straper = serrer; i sirape répond au liég. i strint (la situation
est critique).
1063. /(; catchan ou racatchan ou -on, faire « chatouille », chatouiller.
Dérivé de cati ou gati, v. 188. Pour -ty- devenu -tch-, voy. n. 126.
- 34' -
1064. « Je vous rends bien la pareille» : n. 145.
1068. ii tchaudes /âmes, empr. du fr. : n. 10.
1072. Tutoiement, n. 184. | « Laisse penser les béguines (= reli-
gieuses), elles ont mieux le temps que toi. » Riposte adressée à celui qui
s'excuse en disant : « Je pensais... » ; vov. 101 1 (Spots, n" 2256).
1080. alrz, lire alêz' , vov. n. 014. Imprécation, n. 52. | Liredia/es
au lieu de diâles : la voyelle â s'abrège parfois dans ce mot.
1081. trik'bale, s. m., 1. triqueballe, s. m., éfourceau : 2. au fig. tin-
tamarre, vacarme, sabbat, hourvan: cf. Dict.gên. v" tr inhaler (w. trik '-
ba/rr) et, pour la forme, v" brimbaler, autrefois bringuebaler.
1082. Rappel du v. 1054.
1083. « un bonnet à Mathieu ». Allusion plaisante au dicton ; lèyans
lot coula pofê 'nr bonète à Mati, laissons cela, n'en parlons plus (Spots,
n" 325). Le w. bonète repond, pour la forme, au fr. bonnette.
1086. ah, lirei. | dominé, c'est le voc. lat. domine (seigneur: einpl.
comme exclamation : â ! dominé, coula! «oh ! quant à cela, oui ! », « oh !
pour cela, c'est vrai ! »
1088. nânoye, diminutif de cànôye (paresseuse), formé par allitéra-
tion régressive, de même que Tàti, Taténr, etc. ; n. 1 122. Synonyme de
nânâye (GtiGG. et Forir : femme indolente, lendore), dérivé de nâner,
t. enf., dormir. | épiasse (emplâtre), fém. en w. : n. 184 : au fig. femme
indolente, syn. de cànôye.
1089. aléz , vov. n. 614. | « allez les jambes au haut (=■ en l'air;
n. 504), vous ne perdrez pas vos chausses (= bas) » : manière de ren-
voyer qqn honteusement (Spots, n" 1524).
1093. « ordure vaut bien balayure », riposte ordinaire faite du tac au
tac par celui que l'on traite de tchinis' (Spots, n° 1584). | tchinis ', « *chien-
nis », dérivé de tchin à l'aide du suff. ~is , lat. -fcium (cf. w. bouhis ,
cohis , et l'anc. fr. herbis, dér. de herbe) ; propr. (ordure) de chien, d'où
en gén. ordure, saleté: t. d'injure, va-nu-pieds, être abject | rahis (dér.
du v. rahï, 'rdsTcare, gratter, raclerj, propr. raclure, rognure, balayure,
d'où objet ou personne sans valeur; v. 272.
1103. « il les aura de bon », flandricisme : cet argent lui reviendra,
je le lui dois.
1104. « j'aime mieux de les lui devoir toute ma vie que du (= de,
n. 87 ) jamais le lui nier » (le = cela, c.-à-d. que je lui dois cet argent).
Réponse goguenarde des mauvais payeurs, w. dès mâles payes. \ Cet èlzi,
— 342 -
qu'il vaudrait mieux écrire èls-î, répond ici au fr. les lui et diffère de
èlzi, LEUR, dont on a parlé n. 156. C'est une variante de- lès i, compose
du pron. ace. pi. lès et de l'adv. /' (fr. y, iat. ibi) pris dans le sens de
« à lui, à elle, à eux, à elles »; d'où lès-î peut signifier 1. les lui (sens
rare), 2. les leur (sens ordinaire). — Enfin l'identité de son entre lèzi,
LEUR, et lès-î, les leur, a fait croire à l'ellipse du pronom accusatif et
entraîné l'emploi de lèzi pour le leur, la leur.
1105. De même, il ne faut pas confondre// (lui) avec /?' (le lui,
comme ici et v. 862, ou la lui, n. 27 1). Ce dernier, qu'il vaudrait mieux
écrire Fi, est composé du pron. ace. sing. /et de l'adv. i. — L'identité
de son entre lî (lui) et /'/' (le lui, la lui) a entraîné l'emploi de li pour
LES lui, ce qui fait qu'au v. 1 104 on pourrait dire aussi fy'inme mis d' li
d'veûr et qu'au v. 1105 on pourrait aussi traduire li par les lui! (Cf.,
pourl'anc. fr., Suchier, Lefr. et le provençal, trad. fr., p. 165; Meyek-
LiiBKE, Gramm. des langues romanes, II 117).
1108. Allusion à la loi du 27 juillet 1 871 sur la contrainte par corps.
L'auteur, dans une note du manuscrit, estimait que ce passage devait
disparaître, parce que c'est le seul moment où Tâtî, cessant d'être comique,
se présente sous un jour odieux. Cependant, sur le désir du jury drama-
tique, ces quelques vers ont été maintenus. On peut en effet n'y voir
qu'une divagation passagère provoquée par la colère et le désarroi. Tâtî
se ressaisit d'ailleurs aussitôt en décidant de ripinde l'èssègne.
1111. falyite, empr. du fr. faillite; de même conseiller (suhst.), tra-
vailleur, tailleur, se prononcent consèlyer 296, travalyeûr 314, talyeûr.
1113. dès causes di màic-zqwîrl, de l'argent mal acquis; aqwirt fou
serait-ce un infinitif aqzvi e ?), forme verbale de aqwèri, acquérir (cf. mal
acwérd, maldonne...), n'est empl. que dans avcùr di boue ou di màle-aqwirt,
acquérir légitimement ou malhonnêtement, et dans c'èst-on ma d'aqxvirt,
c'est un mal qu'il s'est attiré par sa faute.
1117. toumise, tombassent ; n. 34.
1118. « vous demandiez pour me marier >•, germanisme : vous deman-
diez à m'épouser, vous demandiez ma main. C'est le flam. gy vroegd om
my te huwen.
1122. qu'alans-n'fyu, n. 2. | vo-v' -ri-la, vous revoilà; n. 528. | boubièt
(ou -ie), nigaud, niais; syn. boubêrt. Diminutifs de Houbcri, Houbiè
(Hubert), formés par allitération régressive; bambêr, dimin. de Lambert,
a le même sens sarcastique. Pour la formation, comparer n. 1088 et, au
début de ce Commentaire, la note sur les noms des personnages.
1 343
1123. « riche d'un tonneau d.'afliges (subst. verbal de aflifyî, affliger)
et d'un sifflet troue » = riche de maintes tribulations (le Dict des
Spots, n" 2638, traduit : tonneau d'immondices) et de futiles objets, plongé
dans le dénuement le plus complet.
■ 1125. alêz , vov. n. 614. C'est le pendant du v. 239.
1127. Variante du proverbe : qui vont avu dès fyônes tchins, qu'i lès
ac'live, « qui veut avoir des jeunes chiens, qu'il les élève » = il faut se
donner soi-même de la peine pour obtenir un résultat, pour exécuter une
chose difficile (ici : pour arriver à l'aisance). Le Dict. des Spots, n°6i2,
donne une autre application de ce dicton (les ingrats qui veulent être
servis n'ont qu'à se servir eux-mêmes, il serait trop facile de faire faire
sa besogne par autrui).
1128. Vov. n. 253, 264.
1129. « Il ne faut jamais compter sur l'œuf (tant qu'il est) dans le cul
de la poule » : il ne faut pas compter sur l'incertain {Spots, n" 2046).
1 135. suis pane ni vint avône, « sans peine ne vient aveine » : nul bien
sans peine (Spots, n° 2241).
1137. Le texte portait : $0 'n-oû qui n'est nin ro pouné (= pondu).
Comme pounê est inconnu à Liège (où l'on dit pounou), nous avons cru
pouvoir hasarder une correction qui ne change guère le texte (vov. une
autre proposition de M. N. Lequarre, Revue Wallonne, II, p. 30-1). On
objectera que notre auteur ne peut avoir forge pouné. que cette forme
après tout, n'est pas plus étrange que respouner (n. 641 : lat. re-ex-pon
ère, anc. fr. repondre = cacher), qu'on ne raie pas « tisser » du vocabu
latre français sous prétexte que la forme ancienne et logique est «tistre»
Ces objections sont sérieuses, mais il n'en est pas moins vrai que pou n,
choque l'oreille liégeoise et doit être considéré comme une création indi
viduelle. amenée sans doute par le prétérit pouna, n. 451.
1145. « C'est l'oiseau sur la haie », c.-à-d. c'est chose aléatoire.
344
Principaux ouvrages cités dans le Commentaire.
Annuaire de la Société (liégeoise) de Littérature wallonne.
B(AlLLKUX) et D(ejardin). Choix de Chansons et Poésies wallonnes. Liège,
Oudart, 1844.
Bor>Y, A. Vocabulaire des Charrons, Charpentiers et Menuisiers (Bull. Soc.
wall., t. 8: 1866).
Body, A. Vocabulaire des Tonneliers, Tour /leurs, Ébénistes, etc. (Bull. Soc.
wall., t. 10; 1868).
Body, A. Vocabulaire des Poissardes du pays wallon (Bull. Soc. wall.,
t. 11 ; 1868).
Bulletin de la Société (liégeoise) de Littérature wallonne.
Bulletin du Dictionnaire général de la Langue wallonne.
Dehin et Bailleux. Fhvcs da Lafontaine. Lîge, 185 1-2.
Dict. gén. = Dictionnaire général de la Langue française, par Hatzfki.d-
Darmesteter-Thomas. Paris, Delagrave, 2 vol. in-40.
Dory. Wallonismes du pays de Liège. (Bull. Soc. wall., t. 15 ; 1877)
Duvivier. Dictionnaire wallon liégeois (manuscrit).
Forir. Dictionnaire liégeois-français. Liège, Severeyns, 1866-74, 2 vol.
GGGG. = Ch. GrandGAGXAGE. Dictionnaire étymologique, de. la Langue
-wallonne. Liège, t. Ier, 1845; t. 2, 1850 et 1880.
Gobert. Les Rues de Liège. Liège, Demarteau, 4 vol. in-4°.
Godefroy. Dictionnaire de l'ancienne langue française.
Hubert. Dictionnaire wallon-français. Liège, 1868.
Kôrting. Lateinisch-romanisches Wôrterbuch. Paderborn, 3e éd. 1907.
Lobet. Dictionnaire wallon-français. Verviers, 1854.
Nyrop. Grammaire historique de la langue française. Copenhague, t. Ier,
1904; t. 2, 1903 ; t. 3, 1908.
Projet de Dictionnaire général de la Langue wallonne. Liège, 1 903-1904.
Remacle. Dictionnaire wallon-français, 2 vol. Liège, 1839-43.
Schuermans. Algemeen Vlaamsch Idioticon. Leuven, 1865-70.
Sigart. Glossaire étymologique mon toi s. Bruxelles, 1866.
Spots = Dictionnaire des Spots ou Proverbes "wallons, par Joseph Dejardin,
1891-92, 2e éd., 2 vol. {Bull. Soc. wall.. t. 30 et 31).
Théâtre liégeois, nouvelle édition. Liège, Carmanne, 1854.
Weigand. Deutsches Wôrterbuch, 5e éd., 2 vol. Giessen 1909-10.
GLOSSAIRE
Cette liste comprend les mots du texte qui présentent quelque diffi-
culté pour un étranger; on a craint de l'allonger outre mesure en y
insérant les termes cités dans le Commentaire à l'appui d'une explica-
tion, par ex. mà-mu-r'vint, n. 636; aspér, n. 966.
Les chiffres renvoient aux notes du Commentaire : le lecteur y trou-
vera la traduction qu'on juge inutile de répéter ici.
Précédés de v.. les chiffres renvoient aux vers du texte : dans ce cas,
on donne la traduction avec, çà et là, une brève indication étymologique.
L'abréviation ard. = dialecte ardennais.
a-, préfixe, 936.
■a, suffixe, 55.
a, prép., 51, 161, 292, 513, 633; v.
480. | d'à 589, 901 ; cf. à.
a, interj. dans a ça ! (ah çà), v. 219;
a-ha ou aha (ah ! ah !), v. 543 ;
a-bin 95 : cf. â.
â ! , interj. isolée, ah !
à, ard. â, au, v. 91 ; devant infin.
87, 165, 876; à haut 504. 1089;
à long 311. | al, à la, 476. | as,
ard. as, aux, 856. | d'à, d'à/, d'às
106 ; cf. a.
abcye, adj., 657.
abit, habit, v. 932. | s'abiyi so, 532.
d'abord, tout d'abord, pour com-
mencer, v. 684, v. 891.
ac, s. f., 184.
achète, assiette, 244 : v. 858.
ac lever, fy'ac'live, 1 1 27 ; v. 814.
ac's'egni, enseigner, v. 75 1 ; cf. sègni.
acwati, 305.
â-d'dizeùr. â-d'zeùr, audessus, v. 794
adiré (si l'eyi — ), 693.
a%e,s.(., 184.
aSji, agir, v. 1022.
ad' lé, prép., 665.
àd'neûs, 666.
ado/;, alors, et puis, v. 29.
àfi-ce di, 824.
afUfye, 1123.
agnyon, 69.
âgne, s. f., 184 ; v. 1014.
agneûs, 666.
agrandi, 493.
agrawe ( fê — so), 262.
ahayi, plaire, agréer, v. 789.
aidant, s. m., 262.
air, 453.
alcr, 106; vàyc, v. 519; fyi m' va,
274-5 ; vas', aléz , 614 ; vas-e,
346
alouwer, « allouer » = dépenser,
v. j.76.
âlouwète, alouette, v. 468.
a-magni} « à-manger •», nourriture,
v. 817.
amaker, stupéfier, v. 1044.
âme, âme, 147.
àmen, amen, 303.
amiloûrder, enjôler, 900.
amon (ad mansionem), chez, 179.
amonter, 936.
anwr (ard.), amour, v. 778.
an, empr. du fr. « en », 170.
an (novèl — ), 689.
anfin, enfin, v. 213.
annêye, année, 16, 101.
anoyeûs, -se, « ennuyeux « = triste.
an'tchous, 380.
antrichat, entrechat, v. 235.
apôte, apwèsse, 104 1.
apotikér, arranger, agencer, v. 321.
apreume fane. fr. a primes), alors
seulement, alors surtout, v. 608.
aprindc, apprendre: ard apurdoz 704.
aprindis , apprenti, v. 174.
aqzvirt {J/ mâle — ), 1 1 13.
arawer, enrager, 52.
Ârd'ene, Ardenne, 666.
arcfyî, enrager, v. 25, 164.
àrgouwer , apostropher durement,
v. 643.
arinnî (anc. fr. araisnier), interpel-
ler, v. 94.
aritchî, enrichir, v. 999.
arive qui plante, 253.
aspoyi, appuyer.
assener, appeler (qqn) par signes,
v. 663-4.
assoti, 235.
asteûre, h cette heure, aujourd'hui,
v. 9; tôt asteûre, bientôt, sur-le-
champ, v. 334.
astrapàde, 1062.
ataquer, attaquer, commencer, v.
865.
atch'ter, acheter, v. 921.
atètche, épingle, 143.
atindant {an — ), 236.
atîtoter, 964.
atot devant un part, prés., 851.
àtoû di, « autour de », environ,
v. 22.
atoumer, 470, 936.
autc, 10: au/r tckwè, 73.
aî'â « avau », parmi : avarchal 871 ;
làvà 522.
avaler, 212.
aveûle, aveugle, v. 668.
aveûr, v. 313, avu, v. 340, v. tr.,
avoir; ave, 66 ; avasse, 622, 915 ;
âreû, v. 144: cf. raveûr.
avintèfyc, 546.
av'nant, 610; av'ni, 299.
avocat sins case, 485.
avône, 1031, 1135.
avoit, prép., 818, 989.
avoyi, 172.
awaiti, guetter, v. 884-5 ; cf. waîtî.
awè, 695.
awous ', 597 .
*>-/, 223.
fljf (ard.), 695.
Bablène, 58.
bablou, ébloui, troublé: vèy bablou,
v. 923, voir trouble.
bhbô, v. 121, arrî. bâbô, v. 790, s.
m., imbécile,
babouyî, 934.
bàc'clc, 170.
badiner, -dette, badiner, -dine, v. ^50.
bàfye, 501.
bagou, 40.
baguer, 272.
fo/JB», 934.
&z«e (ou bâne) Je cir, 470.
Ai/Tv. v. tr., barbifîer, v. 3.
barboter, v. tr., gronder, v. 41.
bat cli, 501 .
bateme, 194.
/V faveur — ), avoir beau. v. 3 ;
fém. /W^, 422.
bèguène, 443, 1072.
bcneùte, 993.
bèriques, 60.
bèrlôzer, dégringoler, v. 1045.
bèrwète, 1 o 1 .
bè/c/iète, pointe (de soulier), v. 142.
bèteh'ter, 934.
/vv/rr s-,i /' /^rev?', 77.
beye, 650.
fo?ss£, 235, 513; biestreye, 634.
/V// / 9 5 .
binàhe, bien aise, content.
binamê, 591 ; binamêye! 58.
binokes, binocles, v. 916.
fôzite (annêye — ) , 1 o 1 .
M?/Às-, s. m. pi., 345. 1027.
bo8}i, v. tr., 464.
boke, 488, 725.
/W (aveûr -), 54; aveâr ûfe' /W.
1103: /><?// , /w/. &>« / v. 468;
c'est bon! w. 62, v. 259; c' est d' bon,
221 : /W ^j A'iv', fou à lier, v. 234 :
« A/ boneeùre! 272 ; r'/s/ 'ne boue.'
984 : «/ i^w 360.
,'V// £?«*, IO8, 460, V. 527.
», 78.
/W vinr'di, 362.
bonète, 1083.
boneûr di Flamind, 1050.
bonikèt, petit bonnet.
■ 5 ' •
bordon, bourdon, gourdin, v. 861.
botique, s. m,, 184.
bot'nîre, boutonnière, v. 351.
boubièt, 1 1 22.
boùf, 2 t 1 .
bouhale, 187.
/W///' ##s, 579.
bou.hon , 631.
boulêye, 235.
bourdau, 230.
boûrder, bourder, mentir, v. 619.
bon- rie/ ue, 155.
boûssc, bourse.
bouter f où, 192.
braire, braire, crier, v. 133 et 430.
brâmmint, 26.
/V/V (lever /' — ), 1 50.
/'>"<>/•/ S0, foncer sur, v. 975-6.
broàler, brûler, v. 36.
/V7//V, 897.
/>/«<*. 124.
bxvègnc, borgne, v. 668.
bwèrê, 122.
bwes-mu ( fnvi-rter -), 163.
bwète, boite ; pi., ventouses, v. 1005.
ça, pr . , 9 5 ; adv. « ça / ah çh ! v . 2 1 9 .
34»
cagnèsse, hargneux, revèche, v. 117.
cahot fi, 648.
cahute, 896.
caker (fé — ), cogner, choquer, v.
883.
caFfurti, 137.
calote, 345.
camafye, affût iau, menu objet, v.
710.
canal, canal, égout, v. 624.
cande, s. f., chaland, client, v. 140 1.
canfyi, s. m., 155.
catifyi, v. intr., changer, v. 280.
can'dâzer, cajoler, caresser, v. 32,
v. 991.
canitche, 498.
cause, 292.
capote, capote, redingote, v. 343,
v. 965.
capoul, 498.
casaque, s. m., 184: tourner, ri-
tourner casaque, 550.
case, 485 ; v. 37.
catchî, cacher.
cati, 188.
catolique, 155.
Catrène, Catherine, v. 454.
chai, 111, 244, 682; avàrchal, 871 ;
por chai, 177.
rliaskfii.u' , -ne, chacun, -ne.
chêhe, 244.
choquer, empr. du fr., v. 290.
ci, cisse (H - ), celui, celle; lès as,
lès cisses, ceux, celles.
ci, pr., ce, 264.
ci, adv., ici, 682; cf. vouez, vêci.
ci gnon, chignon, v. 3.
cn/sr, censé, ferme, v. 1087.
cint Htèyes, 594: rint Ji wryrs, 206.
cir (banc de — ), 470.
cisse-lale, celle-là, v. 540.
clêr, clair, v. 920: clér et net' , 157.
clicotes, 434; v. 937.
co, encore, v. 27; cf. èco.
colowe, 305.
compèter (anc. fr. competer), regar-
der, être du ressort de, v. 1015.
compurdoz, -dreût, ard., 704.
consèlyer, s. m., 1 1 1 1.
contràriyer, contrarier, v, 954.
côp as fyèycs, 940.
côparâl, 317.
cope, s. f., couple, v. 775.
copène, 530.
côper, couper, v. 381.
copète, 1028.
corèfye, courage.
cori lès vôyes, 461.
corote, 718.
côrsulèt, «corselet», gilet, v. 763-4.
cosoive 'boke — ), 488.
costé (so l' —), sur le côté, 838; tôt
costê, partout, v. 833.
çou, pr., ce.
cou, 229, ii2<);fâs-cou, 500.
coude, s. f., 184.
coula, 95, 580.
coûté, 147, 263.
couyoner, -âde, 18.
cover so ses oûs, 479.
cowe, 2, 173.
coyî, 569.
coyon, 918, 963.
crâne, adj., 634.
34^
crapaude, fille, v. 61, v. 136: maî-
tresse, 838.
cràs, gras, v. 1 107.
crawate, cravale, v. 965.
crèhe, croître, v. 477.
creîiheler, croiser.
creûre, croire, 631 .
créas d' Vèrvi, 504 ; fé 'ne creûs, 243.
crever, crive, crever, crève, v. 477.
critchon, 126.
croki, croquer, v. 15.
croie, boucle, v. 270.
crosse, crosse, 544: croûte, 718.
crôye, 308, 1039.
cûr, cuir.
çuzète, ciseaux, v. 269.
cwède, corde, v. 374.
cwèfeâr, 456.
cwène, s. f., coin.
czvér, corps, v. 29;ard. cwêr, 848.
civèsse, côte, v. 1097 ; è cwèsse, 79.
czvi, 659.
d'à, d'à, d'à/, voy. a, à.
dag, 118.
damafye, 1 50.
danfy'reûs, 812; danSji, 155.
de, du ; ard. do; 87, 151, 718.
de min me, 207.
de, da, v. 267.
dèfya, 764.
dégager, 968.
d(è)guisé, déguisé, v. 769.
de/, de la, art. composé, 718.
de/ (dire), de le (dire), v. 355.
dè/s (avu), de les (avoir), v. 469.
dèpanse, dépense, s. f., v. 684.
di^' oûy, dès aujourd'hui, v. 298.
deùr, ard. deur, dur. 882.
deâs' treùs, 338.
deût, doigt, v. 57, v. 489.
di, de, 966.
di qwè? « de quoi ? » = comment ?
v. 95.
diàle, 1080; diâle, 2, 460, 465, 781,
993 ; v. 25, v. 1 20, v. 14 1 ; diâle-
è-cwêr, 848.
Diè-wàde, 670 ; d'nï-Dtè, 688 ; cf.
Dm
dièle, 86.
diha/er, débarrasser, v. 70 ; cf. è/ia/e.
dihombrer, « décombrer » , dépêcher,
v. 333-
dihoter, 30.
dtlaki, 848.
di mander po, 1 1 1 8.
d'mani, demeurer, v. 682.
dimègne, 621.
dimèy, s. m., 178.
di miner, i s dimône, 993.
dimorer, demeurer, v. 562.
diner, done, donner, donne, v. 28.
dire, dihez, dire, dites, v. 26 : dihiz,
disiez, v. 20; dèye, 251 ; di-r/^e,
319-
disfinde, défendre, v. 985.
dismètant qui, 531.
dispinde, dépendre, v. 239.
displi, dépit, chagrin, v. 41.
dispôy, d'pôy, depuis, v. 1062.
disqu'a, jusqu'à, v. 87 : disqu'a conte
li meûr, v. 1006.
dissoflé, essouflé, 925-6.
distèrminê, 994.
35Q
Diu, cf. bon Diu, Diè,frê, monde.
divant, prép., devant; adv., aupa-
ravant, v. 1062.
diveûr ine bèye, 650.
divins, dans, chez, v. 846.
diviser, deviser, parler, v. 444.
dizeûr, dessus: cf. à-d'dizeûr.
dizos, dessous, sous, 1031 ; la-d'zos,
522.
fya, 764.
fyalo, jaloux, v. 83.
Sjama, 691 .
fyambe, 1089 ; v. 937.
fyans, ard. fyons, 681.
Djàquelène, 42.
fyâser, 487 ; v. 282 ; cf. kifyàser.
-fyfyu, -Sju, 2.
Sjèl, je le, 671, v. 59; Sjèls, je les,
v. 922.
fyêrî, 43 2-
Syèssc, s. f., 184.
fyeû, 246.
8}êve, gueule, v. 138, v. 409.
fyêye, fyèye, noix, 940; v. 15.
8}inne, 16: -er, v. 163 : -ant, 654.
8}ins (mes — ), 523 ; 8}int, gent,
personne, v. 834.
c^zrxi, s. m., tablette de la cheminée.
*»(?), 671.
fondant, 857, 978.
^<;^c, s. m., jeune homme, v. 63.
iyons, cf. fyans.
fyoû, 78: 8}0Ûr-èt-mày , 707.
fyouwer, 641 ; ard. fyower, v. 904.
<^4y*, s. f., joie.
fyubèt, 834 : v. 1002.
<^w.s- (anc. fr. jus), à bas, en bas,
289, 579.
fy'và, 311, 600; v. 477; v. 555;
v. 971.
Sf'vè, 311.
d'né-Diè, 688.
<fo, </<>/, ard., 718.
do, ard., = donc, 924.
dobe, 890.
dominé, 1086.
doter, douter.
d'oû-vint, 156.
cMî/, linge, v. 89.
dresser (si — ), 105.
dreût, s. m., droit, v. 320.
dreût (loi —, toi fi — ), 245.
drî, derrière.
du hindi' , ard., descendre, v. 984.
duqivât'ler, ard., 1029.
dussus, ard., dessus, v. 770.
è, prép., en, v. 69.
è, èl, en le, en la, 7 18 ; v. 957.
è, adv. pron., en, 184, 623.
è, interj., dans i bin, 95.
è, interj., 107.
èclameûre, 208.
èco, cf. co ; èc on f>ô, encore un peu,
v. 1045.
èdon, 75.
ègafyî, engager, 678 ; v. 664.
église, 90.
èhale, s. f., embarras, obstacle, v.
1 2 1 ; cf. dihaler,
èhowe, 1.
èk'nèye, 905.
île, elle, 22.
èlzî, 156, 1 104.
émisse, 831.
èmonter (s — ), se fâcher, v. 112.
hi'do, ard., 75.
ènnè, ènn', 'nn', adv,, en : ènn' a,
487.
ènocint, -inné, 443 : ard. ênocinne,
v. 893.
épiasse, s. f., 184, 1088.
èployî, -ôye, employer, -oie, v. 70.
èfwèrter, èpwête, emporter, te, v.
120.
-erèye, suffixe, 634.
èri di, arrière de, loin de, v. 1061.
éritèfye, 90.
èspaw'tê, épouvanté; cf. pawe.
èspêtchî, empêcher.
èsse, v., être; fourisse, 319; sèyîz,
637: StH, 707.
èssègne, 433 ; v. 240, v. 1125.
èssonne, 16.
est-ce que, explétif, 24.
èst'ener, 494.
èstoumaker, estomaquer.
ètêt', 738.
ètinde, 135.
eune, une, v. 96.
-eûre, suffixe, 208.
eûre, 272.
èv'eye, envie, v. 295.
èvôye, « en voie », parti, v. 89 :
taper èvôye , jeter loin de soi ; sètcht
èvôye, entraîner, v. 128-9.
èvoyi, 172.
èwale 'têre — ), 104 1.
èwarê, s'èivarer, 424 ; èwiirlicion , erla-
rement.
<*»>«?.•> (au'ni a ses — ), 299.
tagut
, ard., 1001.
falyite, 1 1 M .
famile, famille, v. 638.
fàs mu., 500.
fàstrèye, 634.
y^te (.»';/.•> — ), « sans faute » = sans
cloute, v. 97, v. 566, v. 780.
fé, faire, 129; ard. fioz,fisèt, 799,
883 \fait, 864.
fèrdinne, fredaine, v. 904.
feû, faiseur, 1 29.
feume, femme, 856.
feye, fille, v. 27.
feye, fois, v. 82; a 'ne feye, 1 <> 1 .
fîyfin, adj. ou adv., 245.
fier a cru/es, fer à friser, v. 270.
filer s' rot 'on, 559.
filet, 532.
fir, adj., fier.
five, fièvre, v. 478.
flahî so, frapper à grands coups sur.
flairi, 831.
Flaniind {honeùr di — ), 1050.
ffohèt, 502, 724.
//ont,\ 289.
flolch'ter, 502.
yfote (st> — ), 991.
foler, fouler; v. intr., marcher (sur),
v. 770.
for-, préfixe, 107.
for salé, 107.
fossî, 20.
fou, adv., hors, 177, 192: dehors,
v. 776 ; foù bon , 545.
foye di route , feuille de route, v. 636.
français ou -ces, fém. -c?s£, 439.
fransquignon, 285.
>W « Z>*«, 59-
- 352
fnque (ma — ), ma foi, v. 599.
fris , /risse, frais, fraîche, v. 013.
frohi, froisser, v. 1097.
frôler /' dreûte sipale, 299.
fivèce, 62$',fwêrt,fwète, fort, -e.
fwèrci, forcer, v, 315.
gade, 198.
gafye, 678.
galon t, ard., « galant », s. m., amou-
reux, v. 785.
gàr, 966 : gàr civique, garde civique.
garde (an — ), 170.
garni, -èye, 351.
gâter, gâter, 268.
gati, 188.
gày, 532 : gâyloter, 495-
glawène, 129.
glèter, baver, v. 266 ; vantrin a
glèteû, tablier à bavette.
gngno, 491.
g non gnon, -te, 189.
gômà, magot, v. 24.
gorê-mohon, 544.
gos, goût.
gote, s. f., « goutte », petit verre, v.
160; ine gote, un peu, 190.
goter, 216.
gourer, 893.
gozi, gozier.
gros, 310.
grêler, gratter, v. 14.
grigwèse, 439.
gruzali, 894.
Gu'el, 503.
ha, interj., voy. a, interj.
hagne, écaille, v. 16.
/iâ/ià, 683.
hall' 1er, rire aux éclats; hah'làde,
éclat de rire.
halcoti, 716.
halkiner, barguigner, hésiter, tergi-
verser, v. 694.
haltè-la, 207 ; v. 326.
ham'lè/e, 371.
hanète, nuque, cou, v. 133, v. 381,
v. 995.
hanter avou, fréquenter (en vue du
mariage), v. 62.
haper, prendre, voler, v. 115; haper
lès poûssires ,792; haper 'ne mohe,
794. | alhape, 155.
har, harde, 966 : v. 835.
hâr ou hot' , 824.
harlake, 127.
harote, 897.
lias di cour, 125.
hasard (par —), 189.
hàsplêye, 888.
liasse (avu trop — ) , a voi r t rop grande
hâte, être trop pressé, v. 563.
hàssi d'ssus, lever le bras sur qqn,
le menacer, v. 1005.
hiitch H match, 245.
hâte (taper I' — ), 197.
haussi l'es spales, hausser les épaules;
haussih, v. 425-6 ; haussant, v.
279, v. 878-9.
haut (à — ), 504, 1089 ; è haut, v.
1066-7.
haver, racler, v. 244.
hawê (heure so /' — ), 77.
hay! interj., 914.
hàye, H45-
hê! interj., 944.
/lègue, 68.
hèm'ler, toussoter.
hèiui. 226.
hèrer, fourrer, v. 4.14.
hèsse, échasse, v. 304.
hêti. sain, v. 196.
hèy! interj., 148.
hièrdî, 766.
hilète, lutter, 819.
/lingue, 65.
hiyi, hèye, déchirer, -ire, 1029.
hlintche, adj., gauche.
ho! interj., oh ! v. 141 : oho, oh !
oh! v. 543-
honti (si —), 184.
hope, s. f., saut, v. 231.
horê, abrité, garé, sauvé, v. 528.
horote, 718.
Houbène, 58, 210.
Haubert, 58, 210, 1122.
houle, 457.
//««/«-, 818.
houpe-di-guèt, 370.
hoûter, écouter, v. 38, v. 227.
houwer (si — di), s'esquiver, s'écar-
ter de, v. 395.
hover, balayer.
hûfion, 76.
huflèt, 11 23.
lui {nom di — ), 976 ; v. 826.
hurer, 828.
hûzê, 123.
i, adv., 156, 184. 1104-5.
îdêye (a /' — ), 162: fyi so d' voste
je partage votre idée, v.
541.
importe (11 — qzcé), 207 : v. 1 1 10.
in, />if, un, une. 847.
i-n-a, i n'a. 1 2 : ci. w-«.
Incuràbes, 119.
tnstwil, 485.
-/V. suffixe, 1093.
/').' interj., 41.
jamây, ard., jamais, v. 811.
jandâr, ard., 966: v. 10 13.
/ir.s-.sv, 800.
keûre, s. f. , 125 ; ard. heure, 882.
keûre, v.tr., 367: part. kè\ ■•ou, v. 382.
&'-, préfixe, 2.
kibin, ard. kubin, combien.
hali tour, 1033.
ki&),isrr, dénigrer, calomnier, v. 38.
k'fesse (ii — ), à confesse, v. 1060.
kiheûre, secouer : kihoyant, v. 944.
kihiner (s' —), 916.
kihustiner, 418.
kimè/er, 888.
kinohe, connaître, v. 60'; hnohance,
connaissance, v. 972.
kipagnèye, compagnie, v. 78.
kisHchî, 2.
hitaper, jeter pêle-mêle, d'où : gal-
vauder, mépriser, v. 787 ; 5' ki-
taper, se démener, 916.
la, ou mieux là, exclam, de surprise,
v. 51, v. 92.
lu, adv., là : hê la! v. 841 et 944.
t. 48, f. 23
lai her, lâcher, v. 995.
lâfye {laper à — ), ouvrir largement,
v. 796.
522 ; v. 950, v. 967.
la-haut, 522 ; v. 279.
lame, 591, 1068.
lamponète, petite lampe, v. 909.
lanwe{fè 'ne — ), languir, v. 582.
lava, 522.
lècê, lait, v. 112.
leçon, 298.
lè/>e, lèvre.
lire, lire: lihant, lisant : le, lu, v.
1024.
Icûp, loup, v. 173.
lever, lîve, lever, lève, 105, 150.
//•>■, pion., elle, 306.
lèyi, le, lêreû, laisser, laisse, lais-
serais ; lèyî à réz , 129.
lèzi, 156, 1 104.
li, 862, 1 105.
lifye, lifye, 22.
lîfyivès, liégeois, v. 28 r.
linwe, langue, v. 38.
linw'ter, v. intr., tirer la langue (de
convoitise), v. 1 126.
llsqiié, -PL- , 15.
livret, livret, v. 1034.
loce,'s. f., 659.
lo§}7, loger, v. 273.
Lolâ, 128, 443.
long (tôt de — 1, 311 ; à long, tôt à
long, 311.
lot, 310.
louki, 493, 704, 725 ; — di, 305 ; —
a s' sogne, prendre garde, v. 84.
loum'ciner, 306.
loumcr, lome, nommer, nomme,
66 ; cf. noumer.
loyî, lier, v. 234.
lu, pron., lui. 306.
Iwègne (anc. fr. lorgne), simple d'es-
prit, fou, v. 1 124.
maca, 408.
macasse, 162.
macrale (fé l' — ), 300.
magneù d' la/es as èfants, 116.
magni, manger, 781 ; magn'hon,
repas, v. 782.
mahote, poupée de coiffeur, v. 270.
/naisse, 963.
niake, 246.
màlàhèy, malaise, v. 93.
màlaidûle, 645.
inalârder, être maladif, v. 1071.
màle-aqwîrt {di — ), 1 1 13.
mâ-l'-vàt (a — ), 633.
manié, 591.
manèfye, ménage, v. 271.
manirc, manière, v. 85.
manjôr {tambour — ), t. major.
manôye, 145; v. 1064.
mâquer, manquer, v. 151.
marcou, matou, v. 918.
margoulètes {da?iser lès — ), 134.
mari {si — ), se tromper. 433; v. 39.
marier, épouser. 288.
marlou (argot fr.), rusé, v. 628.
martchi, marché, s. m., 1004; v. 794.
màrticot, 513.
ma-seûr, 455.
matante, tante, v. 19.
matchot, 640.
355 —
Matî (fé 'ne bonète a -), 1083.
ntàva, fém. mâle, mauvais, -e : fâché,
-ée; màv'ler (si — ), se fâcher.
Mawèi (s' crût — ), 472.
maxveùr, adj., mûr. v. 569.
mày, jamais, 707; v. 55, v. 351.
mène. s. f., mine, v. 1000.
tnèsàhe, « mesaise », besoin, v. 34,
v 1059.
mèseûre (a — ), 161 .
messe, 303, 800.
mèssèfyes, « messages » : discours,
contes, 870 : v. 275, v. 785.
mète, met, mettre, met, 030, 952.
meuri (d'à — ), 589.
mèye, mille, 206, 594.
mèyeù , 580, 1004.
minute, 16, 30, 207.
mins, 16.
min ton, menton, v. 907.
m ir U fli telles, 733.
mis, mieux, 580 ; v. 19.
misse, 478.
Mi y in, 179.
mohe (haper 'ne — ), 794.
molion (gorê ), 544.
mohone, maison.
mon (di — ), de chez, v. 454: cf.
atnon .
Mon, n. pr., 410.
moncheû, monsieû, mossieû, 244.
mon-cϝr, 901.
monde di Dru (à — ), 188.
monne, moine, 16; v. 722.
nions, moins, v. 878.
montêye, s. f. , « montée », escalier,
v. 406.
moquer, v. tr., 207.
mon, moûr, mourir, meurs, v. 25,
v. 942.
mosse, moule ; plate tnosse, huître,
v. 883.
mostrer, montrer.
moudreù, meurtrier, v. 995.
mountint, moment.
Mo use, 1 05 1 .
nioussî (anc. fr. mucier), v. intr.,
pénétrer dans, 882 : v. réfî.,
s'habiller 532 : v. 274, 696 : mous-
semint. habillement, v. 348.
mouwale, 105.
mureù, miroir.
inustatche, moustache, v. 65.
mutw'et (« moult-tost »), peut-être,
v. 9, v. 59.
mwèyin, 0 ; v. 306-9.
n-a, il y a, v. 20 : n'a, il n'y
36; n'a-l-i, ya-t-il, v. 26; cf.!
nà/e, s. f., ruban, v. 770.
nânôye, 1088.
napê, garnement, polisson, v.
narine, «narine», nez, v. 57, v.
nanè. navet, 126.
-n'fyu. -nous, 2.
nèni, 121.
ne/, 952 ; nètieù, nettoyeur, v.
neûr, noir, v. 64, v. 889.
n'eveû, neveu : nrveûse, nièce, \
ni.yi. v. tr., noyer, v. 105 1.
Nicolèy (saint — ), 690.
n'importé qrvè, 207 : v. 1 1 10.
nin, adv. de négation, pas, 918
nique, 316.
■3<-
414.
651.
- 35* -
no, nom, 924: v. 705 ; «£>/«, 976.
«(;«<j, 39: v. [21, 152, 360, 519.
nou, noie, adj., nul, nulle, v. 314.
nouk. pron., aucun, v. 27.
noumer, nommer, v. 708 : cf. humer,
novèl-an, 689.
novèle(qué — ), 169.
noyi, nier, 1 104.
nozê, gracieux, mignon, v. 835.
0/ (et non oh, 0), interj., oh ! v. 59,
v. 565, v. 816.
oho! (oho), interj., oh ! oh ! v. 427,
v. 523, v. 543, v. 551.
ohé, os, 147.
on-, ont, ard., un, une, 847 ; cf. in.
onk, pron., un, v. 97.
on,ons devant voy.,pron., on, v. 17.
or, ordre, 966.
are, ô, oyou, ouïr, ouïs, ouï, 430, v.
639 ; cf. oyi.
orèye, oreille, 630.
ossi (devant adj. ou adv.), aussi =
également (Dict.gé?i., v" aussi 1"),
v. 85. | ossu (à la fin d'une pro-
position), aussi = pareillement
(Dict.gén., v° aussi 2°), v. 120.
ostèfye, étage, v. 276.
oslèye, ard., 812 : cf. ustèye.
où, œuf, 268, 479, 11 29.
ouh, s. m., huis, v. 408.
oùhê, oiseau, v. 560, 1145.
oute, adv., outre, 976.
ouy ! interj., 223.
oùy, adv.. aujourd'hui, v. 73.
oûy,s. m., œil, 289,424, 725, 894,
1012; v. 74, v. 889.
ovrer, 625, 640; oûveûre, v. 64;
oûvurrè, v. 1 1 14.
oyi, ard., oui, 695.
oyi, ard., ouïr, v. 819 ; cf. ôre.
pa, interj., 66.
paf {tôt — ), tout stupéfait, v. 1021.
palàs, palais.
pàmwèson, pâmoison, v. 94, v. 942.
pane, pan (de chemise), v. 1101.
par'et ! « paraît » = voyez- vous ! v.
341. Cf. Dory, Wallonismes.
par'ete, paraître, v. 436.
parey, adj., pareil, 125, 193 ; adv..
pareillement, 367.
parintè&je, * parentage », parenté,
v. 644.
pas-d'-gré, palier.
pasquèyc, « pasquille ->, chanson
satirique, v. 283.
pâtér, s. f., pater, patenôtre, 184 ;
v. 90.
pavêye, s. f.. « pavée », rue, v. 40,
v. 957.
pâvion , 343.
pawe, 226 ; cf. èspaw'té.
pây, paix.
pchii ! interj. pour appeler discrè-
tement, v. 973.
pê, peau, v. 1030.
pèce, 145, 178.
pèkèt, 198.
peler, peler, 263.
pèneûs, -< peineux », penaud, dépité;
pèneiise saminne, 807.
Pènêye, 901.
Pérèye, 1012.
pèrique,-i, perruque, -ier, 192; v. 3.
pés, adw, pis, plus mal, v. [9.
/V/V/-; peler, faire éclater, faire
sonner, 229.
pètichon, 244 ; v. 930.
pètoye, gris, un peu ivre, v. 505.
peur, adj., pur, 621.
peftrc, poire, 569.
pice-crosse, « pince-croûte », pince-
maille, v. 1 3.
piceûre, « pinçure », tour, moyen
adroit, 10.
pic/, pincer, v. 907 : cf. rapici.
pid, pied, v. 406.
pi'ede, perdre, 461, 945 : pi'edreût,
perdrait, v. 1035.
pi'ele, s. m. perle, 184, 201.
pindou, pendu, v. 374.
pinser, 1072 ; pinson, 101 1.
pinses (fy'a lès — ), 481.
pirou, 606.
///Vr, 811.
place {an — ), 170: ci. pièce.
phiiti, 20.
plante (arive qui - ), 253.
plat'-kizak, 157.
plate mosse, cf. mossr.
plate, 659.
/>/<?<;£, place, 802 ; pièce, 978.
pieu, 314.
//<?w, pluie, v. 410.
plome, plume (d 'oiseau j, v. 554.
plorer a tchaudes lames, v. 1068.
ploum'tî, 486.
ploïire, pleuvoir, v. 101.
po, pour, 1 1 1 8 ; cf. pol, por.
pô d' tchrvè, 73, 696 ; pâk, 673.
pôce, pouce, 504.
pogn, s. m., poing.
pol, pOUI la, v. 4 10.
pâleur, pouvoir, 623 ; pore, 75, 680;
paye, 264 : />7<c, 681 .
ponde, 502.
/■«N-r, 1135.
ponre, pondre, pounèt, 631, pouna,
451. pouné OU pounou, 1 137.
/v;?/, point, v. 4 : mèteapont, v. 33.
ponte, 246.
/W c/jrt/, 177.
/to>, 271.
porotche, paroisse, v. 90.
portant, pourtant, v. 151.
porveù-cc qui, 528.
polche, poche.
potchi, 434 ; v. 1066-7.
/VA-*>r, 493.
potince, 834.
pot'kése (ail. potkàse, néerl. pot-
kaas), s. m., fromage en pot,
fortement épicé, 122 : v. 83.
pouca, 818.
pouce, puce, 630.
poûssirc, 437, 792.
/0>'<î, poule, 631, 784, 1 129 ; v. 506.
/><7>r<^, poil, v. 799.
poyon, poussin, poulette, t. d'affec-
tion, v. 17, v. 660, v. 886.
poyou, poilu, : poyou-bonèt, bonnet
à poils.
pranfyi, s. f., 943.
prinde, prendre, 211 ; purdoz, 704.
propos (a — ), 310 ; v. 19.
prover. prouver, v. 423.
p'-tcliî (avu — ), 142.
35«
pus , s. ni., puits, v. 365.
pusqui, puisque, v. 280.
pzvèce, s. m., porche, v. 454.
pzvèrter bzvèsson , 163.
que nov'ele, 169.
quéques botèyes, 230.
qucrler, v. lr., quereller, gronder,
ivprimandcravechumeur, v. 534.
question (an — ), 1 70.
qui, conj., que, 468, 781, 902.
qui, pron. rel., qui : li ci qu' v.mt,
celui qui veut, v. 387, v. 1127.
qui, pr. interr., que; qui «' f'reut-on
ninf v. 341.
qui, pr. interr., qui : qui est la ? v.
522.
qui, pr. rel. indéf., celui qui : fyàse
qui vont, 487, 11 27 ; i fât a qui
s' kihène, 916 ; qui qui, 264.
qzvand quu, 902.
qzvanses (fé lès — ), 586, 973.
qwant' , 10.
qivàrti, 606.
qzvate, 1029.
qzvè, quoi: qwè est-ce? 425; qwè
dire ? que dire ? v. 932 : Ji qwè ?
« de quoi ? »=comment ? v. 95 ;
71 importé qwè, 207, v. 1110; sés-se
bin qwè ? v. 340.
qwèri, qzrir, quérir, « quiers » =
cherche, v. 5 : qwire subj., v. 449.
qwitc et lifye, 2 2.
qwiter, quitter • S} a qivité, je suis
part., v. 535.
rabatc, 965, 1039.
rabrèssi, 406, 965.
ra atchan (Je ), 1063.
*W«?, 798, 862 : cf. tot-rade.
rafiya, 55.
rahis , 1093.
râhon, 560, 874; v. 882.
/Yj/«-, 641, 692, 965.
ramasse, s. f., tripotée, v. 1016.
ramon, balai, v. 659.
ramonter, 936 ; v. 840.
ramouyî, 965 ; v. 368.
rapici, reprendre, rattraper, v. 996 ;
cf. pici .
rapwctroùle, 870.
rare, rare, singulier : c'èst-ine rare !
v. 1 105.
ratinde, 236, 965 : v. 113.
rat'ni, retenir, v. 124.
ratitoter. 964.
ratoûrner, revenir sur ses pas.
raveûr ou r,z?7/. 145 ; v. réll., 231.
ravigurer, ravigoter, v. 202.
raviker, ressusciter, v. 620.
raviser, v. tr., ressembler à, v. 769.
raivàrder, attendre, 236: v. 111,
v. 936.
rècrèster (si — ), « se rencrêter », =
se rengorger, v. 883.
réfléchi, 35.
refuser ba terne , 194.
rèscouler, reculer, v. 1006.
rèspouner , 1 1 3 7 ; rèspounètes, 641.
rèssèrer, 965 ; v. 1006.
rètchi, cracher, 548 ; rètchon, cra-
chat, v. 366.
rend (= roide), adv., vite: aler
reù d, v . 5 5 5 ; cori trop rend, v . 4 6 4 .
;5'
rêz' (lèyi â—), 129.
ribouter, 557.
ricôper, 965 ; v. 1030.
ricôpcû , -presse, regrattier, -ière, v.
44 5-
riçûre, recevoir, v. 646.
ridant (« glissant »), tiroir, v. 476.
rifyâser, reparler, v. 39.
rifê, refaire, 724.
rihaper, ressaisir, v. 938 : v. 996.
rihorbi, 965 : v. 149.
rik'nohe, reconnaître, v. 508 : cf.
kinoke.
rimoussi. 816 : cf. moussî.
rin, rien : rin-71-vàt. 633. 1005.
rinne, 905.
ri«5, reins, 106.
ripotchi è haut, rebondir, v. 717.
ripwèser, reposer, v. 118.
riqwèri, subi, rqivire. rechercher, -e,
v. 327 : ard. ruqwîrt, 898 ; v.859;
cf. qwèri.
rire, rcy. riyèt, rire, rit, rient. 874:
v. 57.
risèpou, 21, 965: cf. saveur.
risse, s. m., risque, v. 997.
ritchà, richard, v. 23.
ritoûrner casaque, 550.
rivoleùr, 194. 965.
rivuwe, 75.
riwangni, regagner, v. 625.
robète, 308, 342.
Roèièmoni, 636.
rofye gàrnèye, 351.
f0$/, -z'/z, rougir, -is, v. 355.
r<?/«r, rouler, v. 16 ; rôiètc, roulette,
v- 335-
TTC//', -r>r, rôti, -ie, v. 1117.
rote*- (« router »), marcher, v. 318.
v. 892.
roûvi, oublier, 845, 965.
rouwale, ruelle ; rowe, rue.
raye {rabate ine — ), 1039.
ru-, préfixe, vov. ri-.
s' = z', 200 : cf. si adv.
t., 184; sâbe di bwès ! sabre
de bois ! v. 596, v. 952.
sabot, 310.
saint, 58: saint-z- Autour , 517.
saison, sàhon, 560.
salon, salon, v. 276.
salouwer, 354.
saminne, 16, 807.
sansouwer, 248.
saqui, saqwè {ine — ), 32, 545.
saqxvants, -tes, 32, 90.
savate. 1028.
saveur ou .m?'«. savoir, ard. scpair,
782 : .té, 68; 5^5-5^ 690, v. 430 :
Srtw, 66, v. 868; $«#«:, 171, v.
312: srt?r, v. 860; sèpe, 451:
sèpèsse, v. 786: cf. risèpou.
savoner, 92.
svzrr/A" («m — ), 32, 529: cf. wice.
sayf, essayer.
saze, seize, v. 1 1 19.
-se, adv., cf. si adv.
-v<\ pron., -tu : veûs-se, sés-se, vois-
tu, sais-tu.
sècré, s'crèt-Mawèt, 472.
s/'ov/r ou s'ene, signe, s. m.. 155.
s'ene {d'à — ), ard., 901.
s'epeûr, cf. saveur.
sctchî, tirer, 2. 655 : v. 8, 91, 128-9.
seû; seul, v. 902.
seû, s. t.. soif, v. 1036.
. (,92.
si, conj., si : cf. su.
si, adv., 105, 200. 614.
si fait, adv. d'affirm., 39, 190.
si-fait, adj., 193: v. 369.
s/ tel' mi ut qui, 626.
sièrvi, 244, 686: sièrvou, v. 24.
sièrvice, service, v. 320.
Signeûrl Seigneur! v. 995.
5///, six, v. 1 1 19.
siner, 155.
singnêye, s. f. . saignée, v. 956.
si 11 ne, scène, 16.
sins-pasyince, 475.
sistème, 193,
sitâré, cf. s/a?-*? et n. 124.
s7>Z, 121.
-». prép., sur, 264, 532,625, 838;
cf. sol.
sô, soûl, ivre. v. 478: cf. sôler, -êye.
sogne, s. f., 226, 821 : v. 84, v. 353.
s-ogni, soigner, v. 974.
sokète (fé s' — ), 943.
5^/, sur la; sol gazète, dans la g..
v. 1023.
sôler (si — ). se soûler, v. 403 ; cf.
sô et sôlêye, s. f., soûlard, v. 157.
sonnant, « semblant » ; a vosse — ,
à votre gré, v. 72.
sonner, 548.
sope à lècê, soupe au lait, 112.
sot, 235: sotrèye, 634; v. 507.
soû, seuil.
soûr, 59.
souwer, suer, v. 937 : cf. sansouwer.
souwêyemint, sèchement, v. 11 17-8.
spâgnî, 14.
spale, 106, 299; v. 878-9.
spater (« épater »), écraser, 124.
7V iv\ 132.
ïposer, 288 ; v. 31, v. 44.
spot, 55.
-si- euphonique, 4, 21.
stâ, 431-
stâré, étalé, v. 539-40.
ster, 145.
steùle, 68, 1 24.
sti, 832.
stièrdon, 84.
stinde, étendre, v. 905.
st règne, 622.
strin, 8.
strinde, étreindre, v. 977.
stronner, 784.
sw, ard., conj., si, v. 752, v. 787.
:ùre, suivre, 481.
surtout, 300.
sûti, 128.
-/- euphonique, 4, 172.
taîhiz-ve, taisez-vous, v. 1046.
taper, 165, 197. 245, 530, 876: v.
74, v. 84, v. 796.
tàr.fyi, 171.
tàte (« tarte »). tartine, 116; v. 98.
/Yzjr, tayon, 242.
tchance, chance, v. 361.
tchàr, 558.
t chasses, 1089.
tchatch (avu — ), 54.
(chaudes lames (plorer a — ), 1068.
- 36i
tchawi, 131.
tchêpiou, chétif, malingre, v. 67.
tchèrfyi, charger, -é, v. 554.
tchèssi (chasser) après : poursuivre,
v. 82.
tchèstê, château.
tchèt, chat, 135, 894.
tchèvron, chevron, v. 612.
tchèyire, chaise.
tchife, s. f., joue, v. 500.
tchin, 79, 135, 342, 528, 833, 874.
896 ; tchinis . 1093.
(chique, 856.
tchivà, -è, 311.
tchwè, 73, 696.
té/, te le, v. 367.
téPmint, 626.
tére èwale, 1041.
tès/amint, 119, 122.
feâté, 856.
liesse, tête, v. 62.
/////, /';«', tenir: tin! tiens! v. 92 ;
8}i tin qui, v. 67, je crois savoir
que.
tite, titre, v. 321.
todi, ard. ioudi, 231, 703; v. 948,
950.
tos, pr., tous, 655 ; cf. turtos.
lot (tout), devant part, prés., 1, 205;
cf. atot : tôt /' minme, 30; lot-rade,
798, 862; tôt plin, beaucoup, v.
96; tôt dr eût, tôt fi dreùt, 245;
/<?/ à lotig, tôt de long, 311; tot-a-
fait, 335 : ci n'est nin F tôt, 213 ;
totès sotrèyes, 'O, v. 507.
tourner, tomber, v. 467 ; toumîse,
1 1 1 7 : cf. atoumer.
tourtnèter, tourmenter, v. 920.
tourner, 528, 550.
tout-rade, cf. >Wc, lot-rade.
touwet , m. -r. \ . [64, v. [i 106.
tranquile, 637.
transe, 62 1 .
travalyeûr, 11 11.
trawé, 1 123 ; cl. />•.;.
/™c:£, 128.
trèbouhi (si — ). 404 : v. 924.
trésor, 594.
//y/m (deûsf — ), 338.
tridinne, bagarre, tintamarre, v. 5 16
trik'bale, 1081 .
trik'ter, bàtonner, rosser, v. 1078.
//-<?, trou, v. 812 : cf. trawé.
tronler OU tronner, trembler, 934;
*• 937-
/r<^', trop, v. 363.
trou fier, 846.
turtos, 655 ; cf. tas.
turturèle, tourterelle, v. 669.
rôz*/-, 5, 35.
twè, 278 : v. 892, v. 1073.
tzvért, s. m., tort, v. 196.
ustèye, 69, 260.
valeur, valoir; cf. mâ-l'-vât, 633.
valêye (al — ), en bas, v. 1045.
vanê, 132.
vaner (t. d'argot), courir, v. 1098.
vantrin, cf. g/èteii.
vârin, 1005.
rvzfc/z*, 211.
r/,7. 871.
glu. v. 547.
— 3^2
vert tchin, 79.
vès, prép. , vers, v. 75.
vèssî, vesser, v. 451.
veûr, vrai, 845.
vèy ou fv>/, voir. v. 448; »iy volti,
261 ; zvw/, voit, v. 89; vèyou, vu,
627.
v'eye. vie, v. 280.
pz, v'eye, vieux, vieille, 685 : v. 98.
vicoter, vivoter, v. 1049.
vih'ner, 533.
viker, vivre. 264 ; v. 36.
vint, v'ni, venir; subj. vinse, vègne,
987 ; vèreùs, viendrais, v. 985 :
vinou, venu.
vinr'di (bon — ), 362.
vin te (peler /' — ), 263.
vis', s. m., 996.
viyèfye. 969; viyafye, v. 722.
?//a zw5, 425.
vochal, 682.
zW« («/-—), i55 : v. 476-
voleur, s. m., voleur, 107.
voleur, vouloir; vou-fye, $22 ; j/Ajc:,
081 ; vôreû,-is, 75 ; v. 92, v. 319:
?^4k^, WKi 264: cf. rivoleûr.
vo-F-la, le voilà, v. 81 ; vo-v-la, 528;
vo-v'-n-la, 1122.
îW//, volontiers, v. 38; £><?>' — , 261.
to.s', vous, 249, 425.
vote, s. f., omelette, 268.
vouci, 682.
w?^, s. I., voie, chemin, 461 ; voyage,
520.
v oyi, 1 7 2 ; v. 824.
vrêy, -e, 337, 845: v. 92.
vûdî, 223.
vwès, s. f. , voix.
waS}i, 678.
<i>/zz7£, 704 ; cf. awaîtî.
wangni, gagner, v. 97.
wârder, garder, v. 98; cf. 670.
Wàti, 1039.
way ! 223.
zvèscûr, oser; wèses, oses, v. 895.
wêre, 145 ; wê d' tchwè, 73 ; wê-ster,
145-
rtvfss*, s. f., guêpe, 915.
rr/'c^. 24; wice qui. 24, v. 471 ; ine
saxvice, 529.
windion, 810.
-s- euphonique, 4, 517.
s' = 5', 200.
zèls, 263.
INDEX ETYMOLOGIQUE
i
ad'lé, 665.
atîtoter, 964.
bâdje, 501.
bane de cîr, 470.
balzin, 934.
boubièt, 1 122.
cahute, 896.
copète, 1028.
dag, 1 18.
dismètant, 531 .
djama, 691.
èdon, èn'do, 75.
èhowe, 1 .
ad-de-latus, 665.
ad male-illud-valet , 63 3.
barca, 501 .
busca, 187.
causum, 73.
commeatum, 155.
cura, 125.
domniarium, 155.
exaquare, 992.
Iiahn, 470.
bak, 501.
hager, 65.
èk'nèye, 905.
ètêt, 738.
gorê-mohon, 544.
hâhâ, 683.
ham'lète, 371.
hatch et match, 245.
hingue, 65.
hurer, 828.
kèsses et messes, 800.
keûre, s. f., 125.
lâvâ, 522.
mâ-l'-vât (a — ), 633.
màlaîdûle, 645.
II
excurare, 828.
expiliare, 132.
exuta, 1.
geminaculum, 691.
intactum, 738.
mutellum, 105.
non-sapio-quis, 32.
])aralvsin. 934.
prandiaria, 943.
III
helmet. 371.
kajuit. 896.
kop, 1028.
milz, 478.
mirliflitches, 733.
478.
pirou, 606.
qwanses, 586.
rahis', 1093.
rèspouner, 1 1 37.
saquî (ine — ), 32.
sêwer, 992.
spivî. 132.
tcliinis', 1093.
tchwè, 73.
trik'bale, 108 1.
quamsi, quasi, 586.
rapide, 862.
rasicare, 1093.
re-exponere, 1 1 3 7 .
sic. 105. 614.
stramen, 8.
tenicula, 905.
verum. veracum. 845.
taak, 118.
wahten. 704.
BIBLIOGRAPHIE (')
REMOUCHAMPS, Edouard -Maurice
Marchand meunier.
Littérateur wallon,
Membre titulaire de la Société de Littérature wallonne,
Chevaliei l éopold,
ge, le 11 mai 1836, déc-dé à Grivegnée lez-Liège I
I
Bibliographie de l'Auteur
i . Biographie (*) et Iconographie
1867. Edouard Remouchamps , portrait dessiné par lui-même.
Crayon. Dimensions de la feuille 22 X 28. Partie couverte (ovale)
13 X 12.
1888. — Caprice-Revue, paraissant le samedi. Liège, Aug.
Bénard. In-folio, illustré. — Première année, n° 10 : samedi
4 février 1888.
Numéro consacré à Edouard Remouchamps. En ire page : son por-
trait lithographie par Jonathan [= Alfred Decelle] et tiré en
bistre: article bio-bibliographique et critique par Sphinx [= Julien
Delaite]. En 4e page, photogravure représeniant les interprètes de
Tàti l' Pèrzqui, en costume: liste des 100 premières représentations
de cette pièce. Les pages intérieures, ornées de dessins de texte
(l) Dans la citation des titres d'œuvres nous observons l'orthographe
wallonne suivie par les divers auteurs.
(~) Consulter aussi toutes les études critiques publiées sur la Littéra-
ture wallonne en général et sur le Théâtre wallon en particulier, ainsi
que sur le Théâtre en Belgique.
t. 48 t. 24.
- 3^6 —
d'EMiLE Bekchmans et Aug. Donnay, reproduisent diverses chansons
composées en l'honneur de Remouchamps et à l'occasion de sa pièce.
Ce n ", qui a servi de programme pour la 100e représentation de
Tàti l' Pèriqui (4 lévrier 1888) a été l'objet d'autres tirages pour être
vendu avec le programme de représentations ultérieures de la pièce
(en tout 14.000 exemplaires), accompagné d'un supplément A (2 p. de
même format) reproduisant diverses appréciations de la presse pari-
sienne sur la pièce, et d'un supplément B, de texte variable, donnant
en placard le programme des représentations dont il s'agit.
1888.— Edouard Remouchamps , Tâtî V Perriqui, par Ph. LiNET.
In « L'Encyclopédie contemporaine illustrée », revue univer-
selle. Paris, 13, rue du Vieux-Colombier (impr. H. Noirot).
2e année, n" 27 : 25 mars 1888. In-40, p. 1-3.
Avec portrait d'Edouard Remouchamps, gravure sur bois signée
Jeangeon, se. — [L'article a utilisé des renseignements bio-bibliogra-
phiques et critiques rédigés par Henri Simon.] — La partie bio-
graphique a été reproduite in L'Aclot, de Nivelles, ire année, n° 5 :
23 sept. 1888.
1880. — M. Edouard Remouchamps, auteur de la comédie wal-
lomie Tâtî V Perriqui. Dessin de Eschbach « d'après la photo-
lithographie de M. Jonathan ». — In « Le Globe Illustré »,
20 avril 1890.
1890. — Edouard Remouchamps. Portrait non signé. In « Illus-
tration européenne », de Bruxelles, n° du 20 avril i8qo,
ire page.
En 2e page une notice sur la pièce Tâtî l' Perriqui.
1891. — La chanson Lilloise et la Littérature wallonne à Liège,
par Alexandre Desrousseaux. — In « Colombine, organe
des Fils des Trouvères », Lille. N° du ier janvier 1891.
1895. — Edouard Remouchamps , note biographique et critique,
par J[oseph] D[efrecheux]. — In « Anthologie des Poètes
wallons». (Liège, Gothier, 1895), p. 38-39.
1896. — Edouard Remouchamps [par Maurice Wilmotte]. —
In « Le Petit Bleu », de Bruxelles, n° du dimanche 26 juillet
1896.
Article biographique et critique. Avec portrait orné d'attributs tirés
du personnage de Lârgosse, dans Tâtî /' Perriqui.
— 367 —
1900. — Principaux articles nécrologiques sur Edouard Remou-
champs dans les journaux suivants :
La Meuse, de Liège, n" du matin 3 nov. et du matin 6 nov.,
ce dernier reproduisant le discours de M. Victor Chauvin.
Le Journal de Liège, 6 nov.
L'Express, de Liège, 3 nov., article de Charles Bronne ;
3 nov., article de Charles Gothier ; 5 et 12 nov., articles de
Pierre Stellan [= Charles Delcheyalerie].
Chanchet, de Liège, 10 nov., article signé Chanchet
[= Charles Delchevalerie].
Li Spirou, de Liège, 11 nov., article de Alphonse Tilkin.
LÀ Clabot, de Liège, 1 1 nov. (reproduit le discours de
M. Toussaint Quintin) et 25 nov. (reproduit le discours de
M. Julien Delaite).
LJ Education populaire, de Charleroi, 8 nov., article de
Clément Lyon.
1900. — Edouard Remouchamps, article commémoratif, par
C[harles] B[artholomez]. In La Chronique liégeoise, n° du
1 1 novembre iqoo.
1901. — Edouard Remouchamps, par Oscar Colson. In « Wal-
lonia », t. IX, n° 1 (13 janvier iqoi), p. 5 à 11.
Etude biographique et critique. Avec portrait d'après la dernière
photographie en date, et opinions de divers critiques sur Remou-
champs et son œuvre.
1902. — Edouard Remouchamps, article commémoratif, par
J[oseph] Vrindts. In Armanack des Qzvate Mathy pour 1903
(nouvême annêye), p. 4-5.
1904. — Edouard Remouchamps, par Camille Pavard. — In
«Journal de Liège», n° du 8 oct. 1004.
Notice biographique et critique.
1911. — Edouard Remouchamps, par Auguste Danse. Dessin
au crayon noir.
Dimensions de la feuille 38 X 32. Partie couverte 29 X 24.
Reproduit en réduction par la photogravure et publié en frontispice
de Tàtî /' Pèriqnî, 4e édition, tirages Cet D. Liège 1912.
1911. — Edouard Remouchamps, par Auguste Danse. Eau-
forte originale.
— 368 —
Dimensions de la feuille 33 X 50. Partie couverte 21 X 16.5. Quelques
exemplaires sur japon 32 5X47-5 ; partie couverte i8XL5-
Autre tirage, cuivre recoupé, 000 X 000, publié en frontispice de
Tàtî /' Pèriquî, 4e édition, tirage B. Liège 1912.
1911. — Edouard Remouchamps , sa Vie et son Œuvre, par Oscar
Pkcqueur. Liège, Vaillant-Carmanne. — In-8° (24.5 X 16),
[2 +] XXXIX p.
Extrait anticipé, tiré à part du Bulletin de la Société de Littérature
wallonne, !. 48, pagination originelle. Sert de préface à la 4e édition B
de Tàtî /' Pèriquî.
La partie de cet ouvrage relative au Théâtre d'Edouard Remouchamps,
ainsi qu'un résumé de la partie biographique ont fait l'objet d'une
lecture publique par l'auteur à une séance solennelle de la Société de
Littérature wallonne, le 26 décembre 1910 ; comptes rendus dans les
journaux liégeois L'Exprès*. La Meuse, Le Journal de Liège du 27 dé-
cembre suivant.
1911. — Bibliographie d- Edouard Remouchamps et de son œuvre,
par Oscar Colson. In « Bulletin de la Société de Littérature
wallonne», t. 48 (191 1 ) = Liber Memorialis t. IL
Aussi avec Tàtî l' Pèriquî, 4L' édition B. Et à part.
C'est le présent travail.
2. Ouvrages
a) Théâtre
1859. — TA Saretî, comèdeie è deux actes, par Edouard Remou-
champs. Liège, J.-G. Carmanne, 1859. — In-8° (23.5 X 16),
71 p. (Extrait tiré à part du « Bulletin de la Société liégeoise
de Littérature wallonne », t. II, ire partie).
Pièce en vers. Médaille en vermeil au concours de cetle Société,
en 1858. Voir le rapport d'ALPHONSE Le Roy, au nom du jury, dans
le « Bulletin » sus-indiqué, p. 31-67.
Pièce représentée pour la i,e fois à Mont Dison, le 31 janvier 1864 ;
pour la 70e fois à Vierset-Barse, le 8 décembre 1907. ■ — Représentée
sous le titre On Vtapê -manège, à Bombaye, le 29 juin 1884 ; sous le
titre Lue bonne leçon, à Liège, le 2 et le 8 mars 1897.
Sur la ire représentation à Liège le 8 janvier 1874, voy. Charles
Gothier dans L'Express, de Liège, n° du 5 nov. 1900.
Principaux comptes rendus des représentations : La Meuse, de Liège,
i8janv. 1874 et 25 mars 1875: Le Foyer, de Liège, 23 janv. 1874. Voir
aussi les comptes rendus de la 200e de Tàtî /' Pèriquî donnée le
3 mai 1890, avec li Saveti.
— 369 —
1878. — Les amours da Gèrâ, comèdeie è deux actes, par
Edouard Remouchamps. Liège, impr. Vaillant-Carmanne,
1878. — In-8° (23.5 x 17), 79 p. (Extrait tiré à part du
« Bulletin de la Société liégeoise de Littérature wallonne »,
t. 16 [2e série, t. 3.])
Pièce en vers. Médaille d'argent au concours de cette Société en
1875. Voir le rapport d'IsiDORE Dory, au nom du jury, dans le
v< Bulletin » sus-indiqué, p. 91-101.
Pièce représentée pour la 1" fois à Aveneux, le ie' août 1880 ; pour
la 93e fois à Liège, au Théâtre communal wallon, le 29 mars 1906.
Principaux comptes rendus des représentations : La Meuse, de Liège,
18 juin 1883 et 7 mai 1886; La Nation, de Bruxelles, 24-25 août
1887 ; Huy- Attractions, 6 nov. 1887 : Le Journalde Liège, 1 3 janv. 1906:
L'Exprrss, de Liège, 17 janvier 1906. Voir aussi les comptes rendus
de la 100e de Tàti F Pèriquî, donnée le 4 lévrier 1888.
1886. — Tàti V Pèriquî.
Voir la IIe partie de la présente Bibliographie.
1887. — Flamands et Wallons, prologue inédit [à il person-
nages], paroles de Edouard Rkmouchamps (pour la partie
wallonne) et Achille Rodemboukg (pour la partie française)
etX. (pour la partie flamande), musique de scène de Conrakdy,
joué par le Cercle d'Agrément de Liège, à la représentation
gala au Théâtre communal [Vlaamsche Schouwburg], rue de
Laeken, à Bruxelles, le 22 octobre 1887, organisée par la
Société wallonne de Bruxelles, honorée de la présence de
S. A. R. le prince Baudouin, le samedi 22 octobre 1887.
Programme imprimé par J.-E. Goossens et C°, Bruxelles.
Sur ce prologue de circonstance, ci" La Gazette de Bruxelles du
23 août 18S7.
Sur la présence du prince Baudouin, cf. ci-après, notice n" 92.
b) Chansons et poésies lyriques
1860. — Chant patriotique. Air : La Brabançonne. Signée. In
«Journal de Liège», n° du 21 juillet 1860.
Chant patriotique en wallon, publié à l'occasion et au sujet du
29e anniversaire de l'avènement du Roi et de l'abolition des octrois
en Belgique
1863. — Vingt vers à m' camarade Joseph Thiriart. à nom de
XV et I. Par Edouard Remouchamps.
— 37° -
Compliment à l'occasion de la Saint-Joseph. Signé et daté du
18 mars 1863. Inédit.
Sur .s les XV et I », voy. Oscar Pecqueur : Edouard Remouchamps ,
sa Vie et son Œuvre, p. m.
1865. — Cup-idon ou le Dieu de V amour, par E[douard] R[emou-
CHAMPS]. — In « Le vrai chanteur comique, almanach pour
1865 », Liège, J.-J. Thiriart et fils. Pages 7-9.
Chanson française.
1866. — Le chant des gjmnasiarques, par Ed[ouard] R[emou-
champs]. — In « Le Gymnaste, almanach liégeois ». Liège,
Thiriart et fils, 1866. Pages 65-66.
Chanson française.
1878. — Les deux voisins, par Ed[ouard] Remouchamps. In
« Bulletin de la Société liégeoise de Littérature wallonne »,
t. 16 (2e série, t. 3), p. 273-281.
Poème moral en vers. Médaille d'argent au concours de cette Société
en 1876. Voir le rapport d' Adolphe Nihon dans le « Bulletin » sus-
indiqué, p. 267-27 1 .
Reproduit dans Poésies wallonnes, par Edouard Remouchamps.
Liège. 1880.
1885. — Là grand- mère, par Edjouard] Remouchamps. In
« Bulletin de la Société liégeoise de Littérature wallonne »,
t. 20 (2e série, t. VII), p. 297-290.
Chanson. Médaille de bronze au concours de cette Société en 1881.
Voir le Rapport de Victor Chauvin, au nom du jury, dans le « Bul-
letin » sus-mentionné, p. 279-291.
Publiée d'abord dans Contes wallons, par Edouard Remouchamps
(Liège, 1884). Reproduit dans A Imanach de l' Œuvre de la Presse libérale
pour 1888 (Liège, Bertrand), p. 53-54; et dans Le Sauver dia, de
Jodoigne, ire année, n" 17 : 27 novembre 1892.
1887. — [Réponse en vers wallons faite par Edouard Remou-
champs aux discours prononcés au banquet de la 50e représen-
tation de Tàti F Pèriquî.] In « Journal de Liège », n° du
4 juillet 1887.
1887. — A Hinri Simon, à l'occâsiofi de /' S°me riprésintâtion de
Bleu-Bixhe, par E[douard] Remouchamps. — In « Bulletin
de la Société liégeoise de Littérature wallonne », t. 28 (2e série,
t. XV), p. 264-265.
Chanson jubilaire.
- 371 —
1887. — A .1/. /' Sénateur dAndrimont, mayeûr di Lige, [par
Edouard Remouchamps]. — In « Annuaire de la Société
liégeoise de Littérature wallonne», t. 12, p. IQ2-I93.
Toste prononce au 20'' banquet annuel de cette Société.
1888. — A Monsieur Georges Willame, par Edouard Remou-
champs.
Compliment en vers wallons, en réponse à une épître en Fers
wallons de M. Georges Willame. Signé et daté du Ier avril 1888.
Inédit.
1889. — A Simon. Acrostiche po 1' cintînme de Bleu-Bixhe.
Inédit. Signé et daté : 28 janvier 1889.
1889. — A Monsieur Joseph De/bœuf, par Edouard Remou-
champs.
Compliment en vers wallons, à l'occasion de la publication des
Occidentales. Signé et daté du 3 mars 1889.
Inédit.
1889. — A Monsieur Joseph Wil/em, po P 100""' de « Navel an »,
par Edouard Remouchamps.
Poème inédit, daté du 2 juin 1889.
1890. — Li chant des patriote wallon, par Edouard Remou-
champs. — In « Bulletin de la Société liégeoise de Littérature
wallonne», t. 28 (2e série, t. XV), p. 24Q-250.
1890. — Li plâye de Pays, par E[douard] Remouchamps. —
In « Bulletin de la Société liégeoise de Littérature wallonne »,
t. 28 (2e série, t. XV), p. 269-271.
Chanson patriotique.
Tirée à part anticipativement avec d'autres par la Société éditrice,
sous le titre général Poésies du banquet du 13 janvier 1889. Liège,
H Vaillant-Carmanne 1890. In-8" (23 X 15.5)1 31 P-
1890. — Quatre-vingt noùf, par Edfouard] Remouchamps. —
In « Bulletin delà Société liégeoise de Littérature wallonne »,
t. 28 (2e série, t. XV), p. 300-301.
Chanson patriotique.
Tirée à part anticipativement avec d'autres par la Société éditrice,
sous 1«- titre général Poésies du banquet du il janvier 1890. Liège,
Vaillant-Carmanne, 1890, In-8° (23 X 15-5), 30 p.
Voy. pamphlet publié à cette occasion dans la Gazette de Liège, n"
des [S 19 janvier 1890, article signé L. H. LÉGIUS [ — J. Demarteau],
1890. — Les bontv 'resse , par Edouard Remouchamps. In
« Bulletin de la Société liégeoise de Littérature wallonne »;
t. 28 (2" série, t. XV), p. 314-316.
Chanson satirique (pasquèye).
ruée à part anticipativement avec d'autres par la Société éditrice,
sons le titre général Poésies du banquet du 11 janvier 1890. Liège,
Vaillant-Carmanne, 1890. In-8'1 (23 X >5-5). 30 p.
1890. — Couplets po /'50""' des Trèdis, par Edouard Remou-
champs.
Poème inédit, dédié à Gustave Thiriart, auteur des Trèdis [titre
primitif de lue rivintche di ga/a/its] et daté du 24 février 1890.
1891. — Diiuiez po V crèche. Romance. [Par Edouard Remou-
champs]. — In : Ville de Liège. Rapport sur l'organisation...
par François Dechamps. Liège, Desoer, 1891. Pages 29-30.
1891. — Lès étant d' fabrique, par Edouard Remouchamps. —
In « Bulletin de la Société liégeoise de Littérature wallonne »,
t. 2g (2'' série, t. XVI), p. 568-569
Romance. Médaille de vermeil au concours de la Société en 1879 :
rapport non publié, égaré.
Publié d'abord dans Poésies wallonnes par Edouard Remouchamps
(Liège, 1880). Reproduit dans Almanach Franklin pour l'année 1889
(Liège, Desoer). Dans PAclot, de Nivelles, 20 année, n" 37 : 4 mai 1890.
Enfin dans Anthologie des Poètes wallons (Liège. Gothier, 1895).
1891. — Li petite Lucèye, par Edouard Remouchamps. — In
« Bulletin de la Société liégeoise de Littérature wallonne »,
t. 29 (21' série, t. XVI), p. 572-574).
Chanson narrative, morale. Médaille de bronze au concours de cette
Société en 1879 : rapport du jury non publié, égaré.
Publié d'abord dans Poésies wallonnes par F~douard Remouchamps
(Liège, 1880).
1891. — Pasquèye composée par M. [Edouard] Remouchamps,
récitée par V auteur. A M. Victor Chauvin, à Voccâsion di
s' décoration. — In « Livre d'or de la Manifestation en l'hon-
neur de M. Victor Chauvin, 17 mai 1891 ». Liège, Vaillant-
Carmanne, 1891, p. 19-21.
Poésie jubilaire.
5 -
1891. — A Moncheu Ch. Prend' homme , par Edouard Remotj-
CHAMPS.
Compliment en vers wallons, à l'occasion d'une manifestation en
l'honneur de M. Charles Preud'homme, qui avait administré le théâtre
de Huv pendant 25 ans. Signé et date du 19 décembre 1891.
Inédit.
1892. —A M. Alph. II, mon de [.omet, di Nivelles, par Edouard
Remouchamps.
Sonnei en wallon. Signé et date du 25 février 1892.
Inédit.
1892. — A Monsieur d'Andrimont, par Ed[ouard] Remou-
champs. — In « Annuaire de la Société liégeoise de Littéra-
ture wallonne», t. 13, p. ioS-ioq
Chanson en l'honneur du bourgmestre de Liège, Julien d'Andrimont.
1892. — Ine pinsêye a nosse vtx mayeûr d'Andrimont, par
Ed[otjard] Remouchamps. — In « Annuaire de la Société
liégeoise de Littérature wallonne », t. 13, p. 139.
Strophes en mémoire du bourgmestre de Liège, Julien d'Andrimont.
1892. — Âx Wallon, par Ed[ouard] Remouchamps. — In
« Annuaire de la Société liégeoise de Littérature wallonne »,
t. 13, p. 141-143.
Poésie patriotique wallonne.
1892. — A Auguste Hock, par E[douard] Remouchamps. —
In « Annuaire de la Société liégeoise de Littérature wallonne »,
t. 13, p. 158-159.
Chanson-toste.
1894. — A m' camarade Gustave Thiriart, par Edouard Remou-
champs.
Compliment en vers wallons a l'occasion de la toor' de la pièce Ine
rivinche di galands, par Gustave Thiriart. Signé et date du 22 avril
1894.
Inédit.
1894. - LesrR'tourneux d' traque, à propos des dièrinnès élec-
tions, par Edouard Remouchamps.
Chanson satirique. Signée et datée de novembre 1894.
Inédit.
— 374 -
1895. — A Monsieur Rodberg, curé ddx Mèneux, pu s' jubile di
25 ans [par Edouard Remouchamps.]
Chanson humoristique, datée du içavril 1895. Non signée.
Inédit.
1895. — A nasse Mayeur Joseph Foidart, à l'occasion di s' déco-
ration, par Edouard Remouchamps.
Strophes dites par l'auteur à la manifestation organisée en l'honneur
du bourgmestre de Bressoux. Signées et datées du 8 septembre 1895.
Inédit.
1895. — Complainte d'on Coti à l'occasion de crucifiemint de
mayeûr di Bressoux, par Edouard Remouchamps.
Chanson pour le banquet offert au bourgmestre de Bressoux, à l'oc-
casion de sa décoration. Signée et datée du 8 septembre 1895.
Inédite.
1897. — Pasquèye composée par M. [Edouard] Remouchamps,
récitée par l'auteur. A M. Nicolas Lequarré, à l'occasion di
s' décoration. — In « Livre d'or de la Manifestation en l'hon-
neur de M. Nicolas Lequarré ». Liège, H. Vaillant-Carmanne,
1877, p. 22-24.
Reproduite in « Annuaire de la Société liégeoise de Littérature
wallonne », t. 16 (1903), p. 58-60.
Poésie jubilaire.
c) CON'IES
1885. — Li veie routène, par Ed[ouard] Remouchamps. [Suivi
de 3 autres pièces du même Auteur : Li sièrvante de curé; Li
p'iit cosset et V paysan; Les clâs d' clawson.~\ In « Bulletin de
la Société liégeoise de Littérature wallonne », t. 20 (2e série,
t. VU), p. 271-275.
Contes en vers. Médaille d'argent au concours de cette Société en
1880. Voir le Rapport d' Adolphe Xihon, au nom du jury, dans le
« Bulletin » sus-mentionné, p. 255-261.
Œuvres publiées d'abord dans Contes wallons, par Edouard Remou-
champs (Liège, 1884).
Li sièrvante de curé, reproduit dans Almanach de l'Œuvre de la Presse
libérale pour 1888 (Liège, Bertrand, p. 17).
— 375 —
1885. — Trois contes, pai Ed ouard] Remouchamps. In « Bul-
letin de la Société liégeoise de Littérature wallonne»; t. 20
(2e série, t. VII), p. 276-277.
Contes en vers : L'htègiu' J'a J'han : Li richâ et /' Mieux : Li solêie.
Médaille de bronze au concours de cette Société en 1880. Voir le
Rapport d' Adolphe Nihon, au nom du jury, dans le « Bulletin » sus-
mentionné, p. 255-261.
Œuvres publiées d'abord dans Contes wallons, par EDOUARD R.EMOU-
champs (Liège, 1884).
E'èssègne d'à J'han, reproduit dans le « Bulletin de la Société de
Littérature wallonne », t. 48, p. 231.
1889. — Vardinnois. Va : Rèsponse d'on coiurî. [Par Edouard
Remouchamps). — In <s Almanach Franklin » pour 1890.
Vingt-quatrième année. Liège, impr. de Ch. Aug. Desoer
[1889], p 49 et 50.
Conte et facétie, en vers.
1885. — Li platène de cure, conte, par Ed[ouard| Remou-
champs. In « Bulletin de la Société liégeoise de Littérature
wallonne», t. 20 (2e série, t. VII), p. 278.
Conte en vers. Publication ordonnée par le jury du concours de
cette Société, en 1880. Voir le Rapport d'ADOLPHE Nihon, au nom du
jury, dans le « Bulletin », sus-mentionné p. 255-261.
Publié d'abord dans Contes wallons, par Edouard Remouchamps,
Liège, 1884.
1887. - Li Cruc\fixèt P Moûni, [par Edouard Remouchamps].
In «Annuaire de la Société liégeoise de Littérature wallonne»,
t. 13, p. IQQ-200.
Conte, en vers.
1887. — Les Crâs-Pourçais et /' Paradis, par E[douard]
Remouchamps. — In « Almanach Franklin » pour 1888, vingt-
deuxième année. Liège, impr. Ch. Aug. Desoer [1887].
Page 54.
Conte, en vers.
1887. — Inepisseûre d Avocat, [par Edouard Remouchamps].—
In « Annuaire de la Société liégeoise de Littérature wallonne»,
t. 12, p. 107-198.
( tonte, en vers.
Reproduite in <- Almanach de l'Œuvre de la Presse libérale », Liège,
1889 (Liège, impr. G. Bertrand), p. 24-25.
376
i 1857-1867]. — Chansons, par Edouard Remouchamps. —
Inédit.
Recueil de 21 chansons françaises, datées de juillet 1857 au 2I avnl
1867. — (Manuscrit en 1 vol. de 54 p., en possession de Ai. Jos.-M.
Remouchamps, avocat à Liège.)
Sur ce recueil voy. Oscar Pecqueur : Edouard Remouchamps, sa Vie
ri son (E/tvre. Liège, 1911. P. m.
[1859-1892]. — Fleur et laton : pasqueies, contes et rimais da
Edouard Remouchamps. — Inédit.
Recueil d'œuvres inédites et autres : chansons, contes, impromptus,
facéties populaires ou originales (78 pièces). La ire est datée du
6 janvier 1859. — (Manuscrit en 2 vol. de 130 e! 20 p., en possession
de M. Jos.-M. Remouchamps, avocat à Liège).
Sur ce recueil, voy. Oscar Pecqueur : Edouard Remouchamps, sa
Vie et son Œuvre. Liège, 19 1 1 . Pages IV et v.
1880. — Poésies zvallonnes, par Edouard Remouchamps. Liège,
Vaillant-Carmanne, 1880. — In-8° (22 X 15), 16 p.
Contient : Les deux voisins, poème. Les Efauis d' fabrique, chanson.
Li p'tite Lucèye, chanson.
1884. — Contes wallons, par Edouard Remouchamps. Liège,
H. Vaillant-Carmanne, 1804. — In-8° (24 X 15.5), 13 p.
Contient les contes et la chanson publiés ensuite dans le « Bulletin
de la Société liégeoise de Littérature wallonne », t. 20 (21' série, t. VII,
1885), savoir : a) Contes en vers : Li veie routène, Li sièrvante de curé,
Li p'tit cossrt et /' paysan, Lès c/ai d' c/azvson, L'èssègne da jf'han,
Li ricliâ 'et l'bribeux, Li sôleie. Li platine de curé ; b) Chanson : Li
grand' mère
e) Varia
1.889. — Boite aux /et très. Ou nous écrit : Mossien le r'dacteur...
Par E. M. Mismackt. In « Gazette wallonne », n° 2 (30 jan-
vier 1 889).
Lettre en marollien sur les affaires wallonnes du temps. Cette fan-
taisie d'Edouard Remouchamps est, en date, le premier document d'un
genre qui, dans les journaux locaux, wallons et français, a été depuis
lors fréquemment exploité avec talent et succès.
1889. — Hinri Simon. Par Edouard Remouchamps]. —
In «Gazette wallonne », de Liège, n° 3 : 15 janvier [889.
Article biographique et critique, avec porirail d'après photographie,
publie à l'occasion de la too de la pue.- Li Bleu-Bihe, par Henri
Simon.
1892. [Discours funèbre en prose wallonne, par Edouard
Remouchamps, prononce par M. Joseph Lambremont, au nom
du personnel ouvrier, aux funérailles de M. Louis Fraigneux. j—
In «La Meuse» et le «Journal de Liège», nos du 3 août 1892.
Ce discours est , à notre connaissance, le premier en date, écrit en
wallon, prononcé sur une tombe.
[ ] — Glossaire technologique wallon-français des Meuniers. —
(Manuscrit de 88 p. en possession de M. Jos. -M. Remouchamps,
avocat à Liège).
II
"Bibliographie de « Tatî I' Pèriquî »
1 . Éditions
1886. — Edouard Remouchamps. Tâtî V Pèrriqui, comèdeie-
vaudeville es treus akes. Liège, Vaillant-Carmanne. — In-8°
(23 V 15), 96 p. Extrait tiré à part du «Bulletin de la Société
liégeoise de Littérature wallonne», t. 22 (2e série, t. q, 1886).
Pièce en vers. Médaille d'or au concours de cette Société. Voir le
rapport de Victor Chauvin, au nom du jury, dans le » Bulletin »
précité, p. 365-376. Œuvre citée dans le même « Bulletin », t. 41.
ir<? partie, p. 43 et 93.
Pièce représentée pour la 1"' fois à Liège le ti octobre 1885; et
pour la 305e fois à Liège le 25 décembre 1910.
Sur l'œuvre dès son apparition, voy Célestin Demblox in La Wal-
lonie, de Liège, revue mensuelle, n" de nov. 1S87. p. 372 ; ripostes dans
La Justice, de Liège, hebdomadaire, n"s des 27 nov. et 4 dec. 1887.
Voy. aussi M[aÛRICe] W[n,MOTTE] in Le Journal de Liage, n" du
2 1 janvier 1888,
Voy. en outre M[aurice] Wii.movi k : Le Mouvement wallon, in
« La Vie contemporaine ». de Paris, mensuelle, 15 nov. 1893, p. 417-
418; Oscar Grojean : La Littérature wallonne, in « Wallonia », de
Liège, mensuelle, mai 1905. p. 172: Auguste Vierset : Littérature
wallonne, in « L'Illustration belge ». de Bruxelles, hebdomadaire,
19 nov. 1905 : Maurice Wii.moiik : La Littérature wallonne au
XIXe siècle, in « Les Marches de l'Est », de Paris, mensuelle, n" 3 de
1909, p. 419-
- 378 -
Deuxième édition. Liège, Vaillant-Carmanne, 1888. — In-8°
(23 X 15), 100 p. Prix : 1 fr. 50.
Réimpression, sans faux-titre, avec correction d'un lapsus au vers 887
dt- la p. 73 : tourate, supprimé. — A la p. 3. dédicace Au Cercle J' Agré-
ment Je Liège, Témoignage Je reconnaissance de F Auteur. Page 99-100 :
Liste Jes 100 premières représentations de Tâti f Pèriqui [connues à cette
époque].
Quelques exemplaires ont été tirés sur papier de hollande (25 X 16.5),
avec 1 portrait de l'auteur en frontispice, photographie collée; et
4 photographies représentant divers groupes d'interprèies de la pièce,
collées hors texte.
Troisième édition. Liège, Vaillant-Carmanne. 1888. — In-8°
(25.5 X 16.3), 100 p.
Réimpression, sans faux-titre, suivant la deuxième édition. P. 99-
100 : Liste Jes 12s représentations Je Tâti /' Pèriqui [connues à cette
époque].
Quatrième édition. Avec le portrait de l'auteur [d'après le dessin
d'Auguste Danse et reproduction de la signature autographe
de Remouchamps] ; la musique des chants [ notée par Joseph
Duysenx] ; un commentaire et un glossaire par Jean Haust ;
une Etude sur la vie et l'œuvre de l'Auteur, par Oscar
Pecqueur ; diverses annexes ; la Bibliographie de l'Auteur et
de son œuvre, par Oscar Colson. — In Bulletin de la Société
de Littérature wallonne, t. 48 (191 1) qui est lui-même le
Liber tnemorialis, IIe partie. Pages 119-363.
Quatrième édition B. Tirage à part contenant la pièce et dans un
autre ordre les articles ci-dessus énumérés. Liège, Société de
Littérature wallonne (impr. Vaillant-Carmanne) 19II. — In-8°
(25 X 16.8), lxxii -f 183 p. Frontispice : portrait de l'Auteur,
eau-forte originale d'Auguste Danse ; planches et vignettes.
Prix : fr. 7,50.
Quatrième édition C. (édition classique). Tirage à part contenant
le texte, les airs notés, le commentaire et le glossaire. Même
éditeur. — In-8°, 183 p. Frontispice : portrait de l'auteur,
photogravure d'un dessin d'Auguste Danse. Prix : fr. 3,50.
Quatrième édition D (édition populaire). Tirage à part du texte
avec airs notés. Même éditeur. — In-8°, 108 p. Frontispice :
portrait de l'auteur, photogravure d'un dessin d'Auguste
Danse. Prix : fr. 2.
- 37"
2. Traductions de l'œuvre
Tâti li Perruquî. Manuscrit anonyme. 1888.
Traduction en dialecte de Spy, faite par ALPHONSE Mestreit. D' en
raéd., en collaboration avec le notaire Sterpin, de Spy, et Ed. Del-
vigne, secrétaire communal de cette commune. Représentée pour la
1™ fois à Spv. le 25 décembre 1888, et pour la 4' luis à Malonne, le
1 7 novembre 1889.
Bibi P Barbier. Manuscrit.
Traduction en dialecte d'Ath, fane par Henri Deixourt.
Représentée à Ath le 28 août 1889.
Gusse eî Barbl. Manuscrit.
Traduction en dialecte de Nivelles, faite par Edouard Parmentier.
Représentée pour la ire fois à Nivelles le 22 octobre 1893. Et pour
la 7e fois dans la même ville, le 7 septembre 1902.
Tâti V Perriqui. Manuscrit.
Traduction en dialecte de Ouenast faite par Jules Toussaint.
Représentée à Ouenast le 24 avril 1898. et pour la 3e fois dans celte
même commune le 8 mai 1898.
Tâti V Perruquî. Manuscrit.
Traduction en dialecte de Namur. faite par Berthalor [Albert
RobertJ. Représentée pour la ire fois à Bruxelles le 15 mars 1908. et
pour la 4'' fois à Louvain, le 17 février 1909.
[Traduction en dialecte borain faite par Joseph Dufrane.]
Signalée par Adolphe Demoumter dans une étude biographique et
critique sur Joseph Dufrane in Wallonia, t. XVII (1909). p. 81.
N'a pas été représentée.
Tâti V Perriqtiî. Manuscrit : Traduction en dialecte de Charleroi,
par Armand Pévenasse.
A été représentée à Marcinelle, les 4 et 5 novembre 1 9 1 1 .
3. Analyses
1888.] Tati le perruquier. Paris, typ. Morris — In-40 (22 X
13.8). 4 p.
Résumé de la pièce, scène par scène, publiée par Victor Raskin
pour être distribuée au public des représentations de la pièce à Pans.
Réédition à Mons en 1906. Introuvable.
— 3*o —
[1888. | — Analyse sommaire en langue française de « Li Bleu
Bixhe », pièce wallonne en I acte, de Monsieur Henri Simon,
et de « Tàtî 1' Perriqui », comédie wallonne en trois actes,
de Monsieur Remouchamps . Tournai, imp. Renibaut-Tricot.
Jn-40 (21 X I3;5); 7 P- et couverture. Prix : fr. 0,20.
Résumé scène par scène, publiée par le cercle organisateur de la
représentation de Tournai le 20-3-88.
Le résumé de Tâtî F Perriqui est la reproduction du texte publié
à Paris.
[1907.] — Société dramatique wallonne ... Dimanche 27 janvier
IQOJ, ... au Casino Charlemagne ..., Herstal, Grande soirée
de Bienfaisance .. [suit le programme] Liège, Jos. Olivier —
In-8° (21 X 13,5), 9 P- [+7 non paginées]. Impression en
rouge sur papier couché. Contient notamment l'analyse de
Tati V Perriqui.
1909. — Théâtre de Louvain. Mercredi IJ février : Grande
représentation dramatique wallonne donnée par « Nameur po
tôt » sous les auspices de la « Fédération wallonne des étu-
diants » et de la « Fraternelle wallonne » [suit le programme].
S. 1. n. d. — In-folio (32 X 22.8).
Au dos : Résumé de Tâtî l'Perriquî.
4. Commentaires philologiques
1911. — Auguste DoUTREPONT : Cours comportant P explication
de « Tâtî 1' Pèriquî », donné aux étudiants du doctorat en
philologie romane de l'Université de Liège.
Inédit.
1911. — Jean Haust. Pour lire Tati P Pèriquî. Commentaire
de la pièce, suivi d'un glossaire. — In « Bulletin de la Société
de Littérature wallonne», t. 48 Et à part. Publié aussi dans
Tâtî T Pèriquî, 4e édition, tirages B et C.
5. Principaux comptes rendus des représentations
LIÈGE : a) Première représentation : La Justice, 18-10-85 : La Meuse
21-10-85.; La Bataille, Henri de Bex [= Henri Bury]. 28-2-86:
Le Foyer, 3-2-87.
b) La 25e : La Meuse 12-4-87, 13-4-87.
c) La 50e: La Meuse, 8-7-87, 24-6-87, 30-6-87, 1-7-87, 4-7-87:
Le Journal de Liège, 4-7-87 ; La Réforme, de Bruxelles, 3-7-87 : La
Gazette de Huy, 4-7-87.
d) La 100e . La Meuse, Journal de Liège, Gazette de Liège, La
Bataille de Liège, 2-2-88 et 6 2-88 : Le Patriote, l' Etoile, la Gazette, la
Réforme de Bruxelles, Champal [= Achille Chainaye], 6-2-
le Journal de Gand, F Indépendance belge, 7-2 88 : La Nation, de
Bruxelles, 3-2,6-2-88: Le Journal Franklin, B[ugène] D[UCHESNE]
12-2-88; la Gazette de Liège 1 1-2-88, L. H. LÉGius [= Joseph DEMAR-
teau], riposte dans la Meuse 18-2 et 21-2-88 ; Le Gil Blas 28-2 88
Caprice- Revue, n° spécial 4-2-88.
e) La 200e : La Meuse et le Journal de Liège, 5-5-90.
/) La reprise: l,' Express, Henry Odekerke, 19-11-97; Ibid.
Olympe Gilbart, 21-11-97: Ibid. Mandeviixe [= Jean Roger]
27-12-07 ; La Meuse, 19, 21 et 22-11-97
HUY : Gazette de Huy et la Meuse, 9-2-87. L'Entracte, de Huy
16-3-87. — Tribune de Huy, et Gazette de Huy, 15-2-88.
BRUXELLES : La Chronique, la Nation, la Réforme, le Peuple, le Jour
nal de Liège, 3-5~87- Le Figaro, 4-5-87 : Lettre de Bruxelles (suggère
l'idée de représenter la pièce à Paris). L' Indépendance belge, G[um.wk]
F[rédérix], 5-5-87. La Réforme, Georges Renory [Georges Mas-
set], 21-10-87 '• — Le Prince Baudouin à la représentation : La
Chronique, J[ean] d'A[rdenne], 24-10-87 : L' Indépendance belge, 2
et 24-10-87 ; La Gazette, 23-10-87 : La Chronique, 24-10-87.
NAMUR: L'Opir,
libérale, 22, 24 et 31-5-87. Namur-varit
5-6-87
, 8-5-87
VERVIERS : L'Union libérale, 6 et 17-5-85. Journal de Vervit
La Feuille du Dimanche, 15-5-87. Journal de Liège, 17-5-87.
OSTENDE : E Echo d'Ostende. 29-8-87. La Saison d'Ostende, 1-9-87
Polémique : Het Volksbelang, de Gand, 24-9-87 et Bruxelles-revue,
6-1 1-87 : cf. la Meuse, 25-1 1-87. — La Reine des Belges, Marie-Hen
riette, à la représentation : Journal de Liège, 8-9-87 ; Y Express, 22
9-02 ; Wallonia, X (1902), p. 255.
CHARLEROI : Gazette de Charleroi, 12 et 13-4-87. L'Ami du Peuple
Jenny [ = Alice Bron], 20-11-87.
LOUVAIN : Le Libéral, le Réveil, 12-2-88.
MARCHE-EN-FAMENNE : L'Agriculteur et le Courrier des Ardennes,
19-2-88.
L'Organe du Tournaisis, 25-3-88.
5 et 2-5-88. Tribune de Mons,
TOURNAI : La Vérité, 21-3-f
MONS (Hainaut) : Journal de Mons, 24-4-É
1-5-88. Gazette de Mons, 2-5-88.
t. 48, f. 25
- 382 -
1 o 1 PARIS : Le Gaulois (Frimousse), le Parisien, (Alphonse Bonbers),
le Matin, La Meuse, 24-5-88. Le Figaro, Gil Blas (Diego), le National
(Edmond Stoullig), le Petit Parisien (P. G.), la Petite République
(A. D.), l'Autorité (Valère), le Télégraphe (Camille Le Senne),
25-6-88. Le Petit Journal, le Soir (G. K.), /' In transigeant (F auchery),
26-5-88. L' Europe Artiste [A. RÉverchon], La Lanterne, Journal des
Artistes, 27-5-88. Le Siècle (Adrien Barbusse), 28-5-88. Le Temps,
reproduit par La Meuse dans son n° du 7-6-88. U Europe Artiste, 5-6-
88. — Correspondance parisienne dans l'Etoile belge 24-5-88, la Meuse
et le Journal de Liège 25-5-88.
1 02 MALMEDY : L'Organe et la Semaine, 21-7-88. L' Annonce, la Semaine
de Stavelot, 21-8-87.
1 0 3 DINANT : Journal de Diyiant, 9-1 1-88. Chronique de Bruxelles, 1 6-1 1-88.
1 04 MALINES : La Dy/e, 1 1-1 1-88. De Burgerij , 1 1-1 1-88 (article écrit en
français).
105 CHARLEROI : Gazette de Charleroi, 13-11-88. Journal de Charleroi,
12 et 31-11-88.
106 LOUVAIN : La Revue belge, 15-12-88.
1 07 CINEY : Journal du canton de Ciney, novembre 1888.
1 08 GAND : La Flandre libérale et le Journal de Gand, 23-1 1-89.
1 09 NIVELLES : Le Sauverdia de Jodoigne et le Courrier de Nivelles 29-10-93.
1 10 [1887]. — Tàtî rPerriqui, comèdeie es 3 ackes de M. Remou-
champs. Appréciation de la presse. S. I. n. d. — In folio (55 X
37), 4P-
Recueil d'extraits de la presse belge sur les reprises de Tâtî à :
Bruxelles, Huy, Verviers, Namur. Publié après la5oe pour la réclame
des représentations dans les communes rurales, par les soins du Théâ-
tre wallon, dir. V. Raskin. Contient aussi la distribution de Tâtî et du
Bleu bî.xhe.
III
Œuvres et documents se rapportant
à l'Auteur ou à PCEuvre
1. Poésies, tostes, discours
1887. — A V santé da Tâti! rondel, par Henri Simon. Daté de
Lîge, H londi d'Pâques 1887. — In Caprice- Revue, n° du 4
février 1888.
A l'occasion de la 25e représentation de Tâti l' Pèriqui.
- 383 -
1887. — Tâti YPerriquî, cramignon. Signé Henri Simon et
daté du 12 avril 1887. — In Caprice-revue. n° du 4 février
1888.
Reproduit in v< Bulletin delà Société de Littérature wallonne»,
, t. 48, p. 267.
1887. — Le banquet de « Tâtî». In «Journal de Liège », n° du
4 juillet 1887.
Compte rendu du banquet offert à Edouard Remouchamps à l'occa-
sion delà 50e représentation de la pièce. Reproduit, notamment, les
discours en wallon de Joseph Dejardin, président de la Société de
Littérature wallonne, et Julien d'Andrimont, bourgmestre de Liège;
ainsi que la réponse en vers wallons faite par Edouard Remouchamps.
1887. — Santé poirtêie par li docteur A. Hubert â banquet offr ou
à Edouard Remouchamps par li Société Liégeoise de Littérature
wallonne, li 2 djulette l88j. — In « Caprice-Revue », nu du
4 février 1888.
Reproduit in « Bulletin de la Société de Littérature wallonne »,
t. 48, p. 269.
1887. — A propos de Banquet à l'occasion dé l'cinquantainme
Représentation di Tâtî l'Perriqui d'Edouard R'mouchamps,
pièce è 3 actes, couronneie â concours di Littérature wallonne
di 1885. Lârgosse à Tâti, chanson ; et Respoîise di Tâtî â
Lârgosse, monologue. Par Gustave Thiriakt. Liège, Gustave
Thiriart. — In folio 36 + 23, impr. des deux côtés.
Chanson reproduite dans « Caprice-Revue », n° du 4 février 1888.
[1887.] — A Tonton. Couplets chantés par l'auteur à Banquet
offert à R'mouchamps par la Société di Littérature Wallonne,
à l'occasion de l'cinquantinme Représintàtion di Tâtî l'Perri-
qui. Par Gustave Thiriart. Placard (28 x 22).
Liège, [Gustave Thiriart,] le 27 juin 1887. Reproduit dans
« Caprice-Revue, n° du 4 février 1888.
1887. — Lettre léhowe â banquet de SOme di Tâtî, par M.
Defrecheux, li 2 d'fulette 1887. Par O. Maisin. Datée de
« Paris, 28 dé meû d'Jun 1887 ».
Inédit.
1887. — A Monsieur Edouard Remouchamps. Chanté par
Edouard Antoine au banquet de la Société de Littérature
wallonne, le 2 juillet 1887. Par François Bauwens.
Chanson inédite.
- 3«4 —
1887. — Quatrain so Edouard Remouchamps. Léhou par M.
Defrecheux, â Banquet de V Société li 2 pdette l88*j. Par
Antoine Kirsch.
Inédit.
1887. — A M. Edouard Remouchamps. Couplets composés
[par Joseph Willem el chantés par lui] à l'occasion du ban-
quet offert par la Société liégeoise de Littérature wallo7ine à
l'auteur de Tâtl PPerriquî, le samedi 2 juillet i88j . — In
« Caprice-Revue », n° du 4 février 1888.
[1887.] — Tôt rim'nant d'Tâlî. Paroles de H. Simon, créé par
Jean van Essen au banquet offert par M. Remouchamps à
l'occasion de la 50e de Tâtî, le 7 juillet 1887. [Liège, Bénard] —
Placard 39.5 X 17-5, quelques exemplaires de 39.5 x 19.
Texte encadré de dessins de Henri Simon, non signés. Autographie
en noir. Chanson reproduite dans « Caprice-Revue », n" du 4 février
1888; et dans le « Bulletin de la Société de Littérature wallonne »,
t. 48, p. 271.
1887. — Couplets chantés par M. Victor Raskin au banquet
offert par M. E. Remouchamps aux interprètes de Tâtî V Per-
riquî, le 7 juillet 188J à l'occasion de la 50e représentation de
Tâtl V Pèrriquî. Par Joseph Willem.
Inédit.
1887. — Tâtî à Roclinge. Air : En revenant de la Revue. Par
J. Verdcourt.
Chanson écrite à l'occasion de la représentation de la pièce à
Roclenge, le 5 septembre 1887.
Inédit.
1887. — A cerk d agrémint d Lige à l'occasion de l'représen-
tation di Tâti l'Perriqui è de Bleu bixhe â Hognoul li 13
Novimbe 1887. Par Alexis Fiasse.
Poésie inédite.
1887. — Triolet. Pauvres Elamands ! par Alfred Lesbouche.
— In « Journal de Liège »; n° du 21 décembre 1887.
[1887.] — Les cint mèie francs da Tati so flotte, ou V gros lot-
mâqué [chanson signée] André Delarge dit Molinvaux.
A paru dans une feuille de chansons françaises et wallonnes impri-
mée par Camille Couchant, à Liège.
- 3«5 -
J1887.] — Les Guignons da Tâti Air: En revenant de la Revue.
Propriété réservée de J( mi s Paulus. Liège, Bertrand-Fonck.
— Placard 35 >< 27.5.
Chanson relative à un procès intenté par l'Administration des
< m-mins de fer belges aux interprètes de Tâti, lesquels obtinrent gain
de cause devant le tribunal de police de St-.Iosse-ten-Noode, audience
du 17 octobre 1887.
1888. — Les Occidentales, par Victor Wallo. — In « le Jour-
nal de Liège » 1887 et 1888.
("elles de ces poésies qui sont relatives à Tâti f Perriquî sont numé-
rotées, titrées et datées comme suit : VI, Cri de guerre de Van Pet te-
ghem, 25 janvier 1888 : Vil, La douleur du Pacha, 4 février 1888 ;
XIII. La fureur du Pacha, 4 février 1888 : XXI, Tâtira, décembre 1887.
Victor Wallo est le pseudonyme collectif de Joseph Delbœuf et
d'un AiNOXY.ME.
[1888.] — Nosse cintinme . Chanson, par Henri Simon. Dite par
Toussaint Ouintin à la 100e représentation de Tâti V Perriquî.
Inédit.
[1888.] — Li discours da Tâti à AI. Remouchamps a propos dé
l'eintinme riprésintàtion. Par Gustave Thiriart. Lu par
Toussaint Quintin à la ioop représentation de Tâti V Perriquî.
En vers wallons, puis français et wallons alternés.
Inédit.
1888. — Couplets po V cintinme riprésintàtion di Tâtt l'Perriquî
à Grand Thèâte di Lîge, li semdi 4 Fèvri 1888. Par Joseph
Willem. Dit par Edouard Ansay à la 100e représentation de
Tâti V Perriquî.
Inédit.
1888. — Saint Tàtî. Chanson, par Gustave Thiriart. Dite par
l'auteur du banquet de la centième.
Inédit.
1888. — A Edouard! Chanson, par Gustave Thiriart. Dite
par l'auteur au banquet de la centième.
Reproduite par Caprice-revue n° du 4 février 1888.
1888. — A Edouard Remouchamps. So l'air de pantalon trawé.
Par le D1' A. Hubert.
Chanson pour le banquet de la 100e représentation de Tâti F Per-
riquî. Inédite.
- 386 —
1888. — A monsieur E. Remouckamps, compliments en vers
wallons, par Auguste Hock, à l'occasion de la centième.
Inédit.
1895. — Tâtt V Perriquî è Paradis, chanson chantêye [par
Edouard Ansay au banquet de] à l'cintême di « Tàtî 1' Perri-
quî », par Isidore Dokv. — In « Annuaire de la Société lié-
geoise de Littérature wallonne » t. XIV, p. 77-78.
Chanson reproduite dans le « Bulletin de la Société de Littéraiure
wallonne», t. 48, p. 269.
1895. — A Moncheu Rèmouchamps po /' cintême di Tâti, par
Julien Delaite. [Dit par l'auteur au banquet de la 1000]. In
« Annuaire de la Société liégeoise de Littérature wallonne »,
t. 14, p. 79-80.
Toste en vers.
1888. — Vive Tàtî ! Chanson. A M. E. Rèmouchamps à l'occa-
sion del cintinme di Tâti l'Perriquî. Par Félix Poncelet. Dit
par Edouard Antoine au banquet de la 100e.
Inédit.
1888. — faser wallon. A-propos déclamé par M. Antoine à
l'cintinme di Tàtî l'Perriquî. Par Alexis Stasse
Inédit.
1888. — Tâti è paradis. A Edouard Rèmouchamps. Par Antoine
Kirsch.
Compliment. Inédit.
1888. — Li creux d'honneur, par I[sidore] Dory. In « Annuaire
de la Société liégeoise de Littérature wallonne », t. 13,
p. Q7-98.
Chanson jubilaire, adressée à Edouard Rèmouchamps, à l'occasion
de sa nomination de Chevalier de l'Ordre de Léopold.
1888. Sonnet à Monsieur Rèmouchamps, par Joseph Verdcourt,
de Boirs. Daté du 15 février 1888.
Poésie jubilaire à l'occasion de la décoration de l'Ordre de Léopold,
accordée à Edouard Rèmouchamps.
- 38? -
1888. — Li creux, par Gustave Thiriart.
Chanson adressée à Edouard Remouchamps à l'occasion de sa déco-
ration. Inédit.
-1888. — A Monsieur Edouard Remouchamps, sonnet, par
Alphonse HanondeLouvet. Daté de Nivelles, 24 février 1888.
Adressé à Edouard Remouchamps au sujet de sa décoration. Inédit.
1888. - A Monsieur Edouard Remouchamps, épître , par
Georges Willame. Datée de Nivelles, le 29 mars 1888.
Inédit.
1888. — Joyeux compatriott . . . par H.-J. Toussaint. In « Journal
de Mons », n° du 2 mai 1888.
Poésie en wallon liégeois, datée du 29 avril 1888, adressée à
Edouard Remouchamps à l'occasion d'une représentation de Tâtî
/' Perriqui à Mons.
1888. — Art et Charité. Aux dignes interprètes de la comédie de
M. Edouard Remouchamps. Par Hippolyte Laroche. — In
« Journal de Mons », n° du 2 mai 1888.
Poème en français.
1888. — A M. Edouard Remouchamps, vers improvisés le samedi
26 mai 1888, en sortant du Théâtre du Château d'Eau [où l'on
venait de représenter Tâtî 1' Perriqui]. Par Jules Bailly. —
In « Journal de Liège », n" du 7 août 1888.
[1888.] — Tâtî à Paris, poème en français, signé Pèneie. —
Liège, typ. Berger, Outre-Meuse. — Placard (25.5 x 20) sur
papier bleu.
[1888.] — Le Retour de Tâti, chanson nouvelle, paroles de M.
Ernest Vaslin. Crée par M. J. Van Essen. (Air : En rev'-
nant d' la Revue). Liège (impr. C. Couchant). — In-fol.
(21 x I3-5-); 4 P-
1888. — Sifesteus conseiller ! à propos chanté par M. Quintin
(Tàtî) à 1' cint et cinquantinme feie qu'on joua Tâtî 1' Perriqui,
li b septimbe 1888. Chanson, par Gustave Thiriart.
Inédit.
- 388 -
152 1889. — A E. Remouchamps, par Joseph Delbckuf.
Dédicace en vers wallons du portrait de Joseph Delbœuf adressé à
Edouard Remouchamps, en réponse au compliment à lui adressé par
ce dernier le 3 mars 1889 (voy. ci-dessus n° 32). Signé et daté du
4 mars 1889.
Inédit.
1 53 1890. — A M. Edouard Remouchamps, à l'occasion de 1' deux
cintinme feie qu'on jowa Tàtî 1' Pèrriquî. Poème, par Gustave
Thiriart.
Inédit.
154 1891. Hommage à M. Edouard Remouchamps. Poème, par
Auguste Honhon.
Inédit.
1 5 5 1894. — Edouard ! par Gustave Thiriart.
Adresse en vers wallons, en réponse au compliment adressé à l'au-
teur, par Edouard Remouchamps, le 22 avril 1894 (voy. ci-dessus
no5i).
Inédit.
2. Théâtre
1 5 6 1887. — Tiens ! via Tàtî, revue satirique et comique de Liège
en 1887, en 2 actes. Anonyme. Musique arrangée par Joseph
Meurice. Décors de E. Lemaître. Costumes de Fieux-
Labrosse.
Créée au théâtre du Pavillon de Flore, à Liège, le jeudi 29 décembre
[887. Reprise le 15 mars 1888. Inédite.
157 1888. — [Kahîdte, Flahutte, revue, par Théo Hannon, jouée
au Théâtre de la Bourse à Bruxelles.]
Tâti était un des personnages de la pièce.
Cf. notamment le compte rendu de la « Gazette » de Bruxelles, n°
du 25 mars 1888.
158 1889. — Brillante soirée que donnera le Théâtre Impérial des
Grandes marionnettes Liégeoises, le dimanche 5 mai i88q au
casino du Passage Lemonnier à Liège, carte (8.3 X 1 3-3)-
impr. recto et verso.
Carte d'invitation, imprimée.
Le programme comprenait, outre Tâti l' Perriqui, Les 4 fils Aymond
chez leur père, Maître Pathelin, scène comique : Orson et Valentin :
enfin une Partie de danses. Prix des places : 0,50 et 0,25.
Tâti r Pcriquî est la première pièce wallonne moderne entrée au
répertoire des théâtres des marionnettes, à Liège. Elle y est encore
souvent jouée. Cf. Deiïz dans Wallonia, t. XIX (191 1), p. 393.
— 389 —
1892. — Oesi vos qu'est Tâti .' pièce en 3 actes, en prose, par
Guy Makchal.
Pièce inédite. N'a pas été représentée à la scène. Voy. Bulletin de
la Société liég. de Littérature wallonne, t. 35 (2e série, t. 22), p. 189.
3. Iconographie
a) Invitations aux BANyuETS. Menus.
1887. — Les cinquante cisse, par Aug[uste] Hock.
Poésie. Invitation au banquet offert par la Société liégeoise de Litté-
rature wallonne à Edouard Remouchamps, son lauréat, à l'occasion
de la 50e représentation de Tâti F Perriquî.
Occupe la p. 2 d'une circulaire de la société à ses membres en date
du 24 juin 1887 ; format in-40 (26.7 X 20).
A été tirée à part sous le titre : « A Monsieur Ed. Remouchamps,
à l'auteur et aux excellents interprètes de Tàtî l'Perriquî. Invitation
au Banquet offert par la Société de Littérature wallonne le 2 juillet
1887. Les cinquante cîsse. » Placard sur papier fort, 27 X 17.8.
Poésie reproduite in « Bulletin de la Société de Littérature wal-
lonne », t. 48, p. 267.
1887. — Libotiqueda Tâti, Par J[oseph] Dejardin.
Poésie wallonne imprimée, encadrée par un dessin lithographie
représentant une perruque.
Occupe la p. 4 du Menu du « Banquet offert [par la Société lié-
geoise de littérature wallonne] à M. Remouchamps, le 2 juillet 1887,
à l'occasion de la 50e représentation de Tâti l' Perriquî ». Liège, H.
Vaillant-Carmanne. Format in-4'1 (18. 3X12).
Poésie reproduite in « Bulletin de la Société de Littérature wal-
lonne », t. 48, p. 268.
1887. — Banquet del cinquantainme da Tâti, diné par M. Ed.
Remouchamps âx interprètes et camarades. [Suit le texte du
Menu facétieux en vers wallons, signé G[ustave] T[hiriakt]
et daté du 7 Juliette 1887.} Liège, lith. Bénard.
Lithographie en couleurs non signée, représentant une feuille de
parchemin à bords déchiquetés et coins roulés: portant en tète à
gauche, le portrait d'Edouard Remouchamps, et au bas à droite, le
sceau du Cercle d'Agrément. Moyenne de la partie couverte 26.5 X
— 39° -
1888. — [Menu du banquet organisé lors de la Fête communale de
la 100e de Tâtî V Pèriquî par la Société liégeoise de Littérature
wallonne, le 4 février 1888.} Liège, Bénard.
In-40 (19.5 X 14), papier fort. A la i'e page, menu facétieux en vers
wallons. A la 4e page, programme de la représentation. A l'intérieur,
à gauche, lithographie représentant les acteurs de la pièce, costumés,
et en groupe; et, en regard, portrait d'Edouard Remouchamps, signé
Jonathan.
1890. — Crèche de l'Ouest, 1888-1890. 3] mai 1890. A monsieur
Gustave Bronne, leur président, et à leur généreux collaborateur
M. Edouard Remouchamps, les Membres du Comité. Menu du
banquet du 31 mai 1890. Liège, lith. Aug. Bénard. Placard
in 40 (17 X 12. 5). Texte imprimé en or, dessin tiré en vert.
Sur ce banquet, cf. comptes rendus de La Meuse et du Journal de
Liège, n"s du 2 juin 1890.
1890. — Société liégeoise de Lit fera fine wallonne. XXIVe Heu-
rèye, H ij de dièrain meus l8ço. Par Ffrançois] Namur
Lithographie originale, publiée h l'occasion du banquet sus-indiqué.
Tirée en trois tons et blanc réservé. Impr. F. Bordt, Liège. Dimensions
delà feuille : 42.6 X 31. Partie courante : 43.5 X 30.3.
Sujet : défilé d'auteurs wallons, Edouard Remouchamps en tête,
sur la Montagne de Bueren à Liège. Portraits-charges; chaque person-
nage porte une pancarte donnant le titre de ses œuvres principales.
Au haut à gauche, texte d'un menu facétieux en vers wallons [par
Joseph Dejardin].
1898. Société liégeoise de Littérature wallonne. XXXe Heurcye.
Li 8 de prumî meus l8ç8. Par Ch[arles] Florenville.
Menu du banquet. Lithographie en deux tons et blanc réservé, avec
simili-gravure. Dimensions de la feuille : 44.5 X 32.5. Partie couverte :
37-8 X 25.5.
Représente au principal Victor Raskin dans le rôle de Làrgosse de
Tâtî /' Pèriquî.
b) Dessins satiriques.
1887. — // ne reste plus qt/'à leur élever une statue [à Edouard
Remouchamps et Henri Simon]. — In « Le Frondeur, journal
hebdomadaire, satirique, politique et littéraire », 8e année
n°4io: dimanche 1 1 décembre 1887. Liège, imp. Emile Pierre.
Légende d'un dessin de ire page, signé Golzo [François Maré-
chal], représentant au principal Edouard Remouchamps et Henri
Simon élevés sur un piédestal portant l'inscription : A Tâtî l' Pcrriqui
et Bleu biche [sic] .
1887. — A la recherche d'une décoration, i acte et ? tableaux,
comédie en rouge, jaune et noir, par [Edouard] Remouchamps,
jouée par l'auteur et V[ictor] Raskin. — In « Le Frondeur,
journal hebdomadaire, satirique, politique et littéraire»,
8e année n° 411 : dimanche 18 décembre 1887. Liège, impr.
Emile Pierre.
Légende d'une série de dessins en première page, signés B. ZAZ.
[= Henri Berchmans]. En z° page, article de fond intitule Tâtî, signé
A[rthur] H[ouïain.]
1888. — Le Frondeur, n° du 22 janvier 1888 : En première
page, quatre dessins, signés BZAZ [== Henri Berchmans],
relatifs aux voyages de 'Pâti à l'étranger.
1888. — Six dessins humoristiques faits en collaboration par
Emile Berchmans et Auguste Donnay. In « Caprice-Revue »
n'1 du 4 février 188X [voir ci-dessus notice n° 2]. Reproduite in
Tàti P Pèriqui, 4e édition, tirages A et B; passim.
1888. — Apothéose filiale de l'heureux auteur [de Tàti V Perriquî}.
In Le Rasoir, 4 février 1888.
Légende d'un dessin de ire page, anonyme, représentant la place du
Théâtre, à Liège, avec, au fond, la façade du Théâtre Royal portant
cette inscription : De tes enfants sois fier, ô mon pays. Sujet : Des per-
sonnages hissent Edouard Remouchamps sur le piédestal d'où Victor
Raskin a descendu la statue de Grétry. A gauche, la foule se rue vers
le guichet de location des places du Théâtre : Voir la centième de Tàti
et Mourir. A droite, Victor Raskin et Julien d'Andrimont en goguette
tiennent un conciliabule.
1888. — I^e dieu du jour. Honneur à notre bon auteur wallon,
Portrait-charge de Remouchamps, accompagné de diverses
allusions à Tàti T Pèriqui, signé Croûte de Dorée [Dorée,
photographe et dessinateur à Liège]. — In « Le Frondeur »,
journal hebdomadaire, satirique, politique et littéraire (Liège,
Emile Pierre) qp année, n° du 5 février 1888, première page.
c) Sculpture.
3 1886.— Toussaint Quintin dans le rôle de Tàti ParJ. Kemmeki.
Statuette en plâtre : base 37 X 18.5. hauteur 43 cm., représentant
Tàti rencogné dans un fauteuil, pose typique du personnage au 2e acte
de la pièce. Original en possession de M. Jos.-M. Remouchamps,
avocat à Liège. — Une photogravure réduite de cette œuvre, a figuré
au Programme de la représentation de Tâti F Pèriqui donnée au Théâtre
Royal de Liège, le 21 décembre 1904.
- 392 -
d) Musique.
[1887.1 -— Tonton, polka-marche [pour piano] par J. B. Fram-
ba< h, op. 57. Liège, Frambach. — lu-fol. (34. 8 X 27), 6 p.
A la Ie page, lithographie représentant Tonton, personnage de la
pièce Tàti F Perriqui. Morceau dédié « à Monsieur Victor Raskin, prési-
dent du cercle d'Agrément de Liège ». Le trio du morceau est avec
chant ad libitum, paroles en wallon, anonymes. Deuxième édition
1 75 [1888.] — Tins v*la Tâtîf polka-marche [pour piano] par Paul
Gevakrt, op. 7. Liège, Ch Gevaert. — In-folio (35 x 27),
3 p. Titre signé Ad. Bidlot. Dédicace a /' pus chipante tièsse
di hoic de Sénat, M. Julien d'Andrimont, mayeur di Lige.
Prix : 1 fr. [Les exemplaires en vente actuellement portent :
5e édition, c'est-à-dire 5e tirage].
La lithographie du titre représente au second plan Tàti, au premier
Lârgosse , Tonton et Nonàrd.
e) Réclames commerciales.
1 7 6 [1887.] — Cigarettes TAU /' Perriqui. Tàti, artiste en cheveux.
Marque de cigarettes, avec, au centre, gravure fantaisiste représen-
tant les principaux personnages de la pièce. A la tranche : Cigarettes
Tâti /' Perriqui, 20 cigarettes. Véritable tabac turc Jénidjê. Lithographie
tirée en bleu. Partie couverte, étalée : 12.3 X 6.8.
1 7 7 [1887.] — Cigare Tâti. Fabriqué et lancé par la maison Dumont,
de Liège.
La feuille de garde de la boîte, représentait une scène de la pièce,
la scène de la pelisse (3e acte). 11 a été édité des pancartes-réclames
reproduisant cette lithographie.
178 [1888.] — Cigare Lârgosse. Fabriqué parle baron de Steen,
d'Anvers [Fabrique internationale de cigares d'Anvers, succes-
seur]. Lancé par M. Victor Raskin, marchand de cigares.
La feuille de garde de la boîte représentait Victor Raskin en costume
de Lârgosse au 3e acte de Tâti f Perriqui.
— 393 —
[1888.] — - Savon Tâti P Pèrriquî, Ji pus chipante des savonnettes
atitotèie esprès po les vraies Ligeois à P Savontiereie Maubert.
Devise : N'a tiou Wallon qu'âïe rin fait d' mi!
Marque chromo-lithographiée en couleurs, avec le texte ci-dessus, et
représentant les personnages de la pièce assemblés en costume dans le
décor du 3e acte. Partie couverte 0.3 X 7.7.
Il en a été fait plus tard une édition en pancarte 26 X 36, avec le
texte : Savon Tâti /' Pèrriquî. En vente ici à 1 fr. 25 les 3 savons. Ce
savon se vend encore à présent sous la rubrique La famille à Tâti.
[1888.] — Tâti- Buter. Distillerie du Beau-Mur [Beaujean-
Soetemans, Liège.] Lithographie Bénard, Liège.
Marque de liqueur, chromo-tvpographiée, représentant, au centre,
Tâtî buvant un verre. Partie couverte 18.3 X 9.
Il a été fait du même motif une pancarte 29.5 X 38.5.
[1889.] — Chicorée Tâtî V Pèrriquî, la plus pure, la plus écono-
mique. F. C. Jacobs, rue Longue des Pierres, 31, Gand. En
vente partout.
Marque chromo-lithographiée en couleurs. Au centre, scène de la
pièce : lecture de la gazette par Lârgosse à Tonton et Tâtî. Partie
couverte 14.8 X 7-
4. Curiosa
[1887.] — Tâti P Pèrriquî, comedeie-Vaud ville es treus akes,
de M. Edouard Remouchamps. [Liège, Bénard]. — Placard
lithographie (38 -f- 24) sur papier teinté.
Donne la plantation et les accessoires de chaque acte de la pièce.
[1887.] — Ballon Tâtî P Pèrriquî
Ascension suivie de la descente de Tâti en parachute, annoncée
pour le 10 juillet 1887, place St-Séverin à Liège, par La Meuse de
cette môme date.
[1887.] — Cliar-à-bancs de Tâtî.
Break à 4 chevaux de la maison Ista-Maréchal de Liège, surmonté
d'une plaque portant le nom de Tâti. Ainsi baptisé à la suite des
excursions théâtrales de la troupe de Victor Raskin, qui, pour la
région liégeoise, se faisaient à l'aide de ce break.
Le char-à-bancs de Tâtî a donné lieu à un dessin satirique d'Emile
Berchmans et Aug. Donna y paru dans -.< Caprice-Revue », n° du 4
février 1888 ; et reproduit dans le « Bulletin de la Société de Littéra-
ture wallonne, t. 48, p. 274.
394
1887. — [Circulaire du 21 août 1887 annonçant la fondation de
la Société d'épargne Les Sohaits da Tâti P Perriquî, au local
Jos. Riga, 74, rue Pierreuse à Liège.] Liège, imp. Thiriart. —
Placard 28 x 20.8.
(1888.] — Société d'épargne « les Tâti ».
La Formation de cette association temporaire est annoncée dans la
Meuse du 9 lévrier 1888.
Couque de Dinant Tâti /' Pèriquî.
[1888.] — Tâti P Perriquî. H. Toussaint, fabricant, Dinant.
Couque ainsi titrée au bas à gauche, signée au bas à droite; en tête:
Groupe des Artistes de Théâtre Wallon de Liège. Le dessin en bas-relief
représente un groupe des créateurs de la pièce, en costume. Dimen-
sions 31 cm. X 47 cm.
Reproduction par la photogravure, ci-dessus.
[1888.] — Chapeau de paille Tâtî. Créé parla fabrique Dupont
frères, de Glons.
Mise en vente annoncée par le Journal de Liège (date manque).
[1888.] — Costume Tâtî, créé pour le carnaval par les Grands
Magasins du Printemps, 36, rue Léopold, à Liège.
Signalé par le Journal de Liège à la même époque.
i 1888.] — Hôtel Tâtî, rue des Guillemins, Liège.
Tenu par M. Etienne. L'enseigne n'existe plus.
[1888.] — Café d'à Tâtî, place de Bavière, Liège.
Tenu par un barbier. L'enseigne n'existe plus.
INDEX
des noms cités dans la Bibliographie i1).
Andrimont (d') Julien, 29, 45,
46, 113, 171, 175.
Antoine Edouard, 118, 138.
Ansay Edouard, 131.
Ardenne (d') Jean (pseudo), 92.
Bailly Jules, 148.
Barbusse Adrien, de Paris, 101.
Bartholomez Charles, 10.
Baudouin (le prince), 20.
Bauvvens François, 118.
Berchmans Emile, 2, 170, 184.
Berchmans Henri, 168, i6q.
Berthalor (pseudo), 81.
Bex (de) Henri, (pseudo), 90.
Bidlot Ad., 175.
Bonbers Alph., de Paris, toi.
Bron Alice, de Charleroi, 96.
Bronne Charles, 9,
Bronne Gustave, 164.
Bury Henri, 90.
Bzaz (pseudo), 168, 109.
Chainaye Achille, 90.
Champal (pseudo), 90.
Chanchet (pseudo), 9.
Chauvin Victor, 9, 28, 42, 72.
Colson Oscar, 11, 17, 73.
Conrardy, 20.
Croûte de Dorée ( pseudo ) ,
172.
Danse Auguste, 14, 15, 73-6.
Decelle Alfred, 2.
Dechamps François, 39.
Defrecheux Joseph, 7, 117, 119.
Deitz Alexis, 158.
Dejardin Joseph, 113, 161, 165.
Delaite Julien, 2, 9, 137.
Delarge André, 126.
Delbœuf Joseph, 32, 128, 152.
Delchevalerie Charles, 9.
Delcourt Henri, d'Ath, 78.
Delvigne Ed., de Spy, 77
Demarteau Joseph, père, 36, 90.
Demblon Célestin, 70.
Demoustier Adolphe, deMons,
82.
Desrousseaux Alexandre , de
Lille, 6.
Diego (pseudo) de Paris, 10 1.
Dommartin Léon, 92.
Donnay Auguste, 2, 170, 184.
Dorée, 172.
Dory Isidore, 19, 136, 141.
Doutrepont Auguste, 88.
Duchesne Eugène, 90.
Dufrane Joseph, de Frameries,
82.
Duysenx Joseph, 73.
Eschbach (pseudo?), 4.
Essen (van) Jean, 121, 151.
(') Les chiffres renvoient aux numéros des notices.
Fauchery (pseudo ?), de Paris,
IOI.
Fiasse Alexis, de Hognoul. i 24.
Fieux-Labrosse, 156.
Florenville Charles, 166.
Foidart Joseph, 52, 53.
Fraigneux Louis, père, 68.
Frambach J.-B., 1 74.
Fréderix Gustave, 92.
Frimousse (pseudo), de Paris,
101.
Gevaert Paul, 175.
Gilbart Olympe, 90.
Golzo (pseudo), 167.
Gothier Charles, q, 18.
Grojeau Oscar, 70.
Hannon Théo, de Bruxelles,
157.
Hanon de Louvet Alphonse, de
Nivelles, 44, 144.
Haust Jean, 73, 89.
Hock Auguste, 135, 160.
Honhon Auguste, de Verviers,
Houtain Arthur, 168.
Hubert A., Dr, 134.
Jeangeon, 3.
Jenny (pseudo), 96.
Jonathan (pseudo), 2, 4, 163.
Kemmeri J., 173.
Kirsch Antoine, 119, 140.
Lambremont Joseph, 68.
Laroche Hippolyte, de Mons,
147.
Légius L.-H., 36, 90.
Lemaître Edouard, 156.
Lequarré Nicolas, 54.
Le Roy, Alphonse, 18.
Lesbouche Alfred, de Paris, 125.
I .e Senne Camille, de Paris, 101.
Linet Ph., de Paris, 3.
Lyon Clément, de Cbarleroi,Q,
Maisin O., 1 17.
Mandeville (pseudo), qo.
Marchai Guy, 159.
Maréchal François, 167.
Marie-Henriette (la reine), 95.
Masset Georges, 92.
Mestreit Alph., 77.
Meurice Joseph, 156.
Mismackt E.-M. (pseudo), 66.
Molinvaux (pseudo), 126.
Namur François, 165.
Nihon Adolphe, 29, 55, 56, 58.
Odekerke Henri, 90.
Parmentier Edouard, de Ni-
velles, 79.
Paulus Jules, 127.
Pavard Camille, 13.
Pecqueur Oscar, 16, 22, 62,
63, 73-
Pèneie (pseudo), 149.
Pévenasse Armand, de Char-
leroi, 83.
Poncelet Félix, d'Esneux, 138.
Preud'homme Charles, de Huy,
43-
Quintin Toussaint, 9, 151, 173.
Raskin Victor, 110, 122, 166,
168, 171, 174, 178.
Renory Georges (pseudo), 92.
Réverchon A., de Paris, 101.
Robert Albert, de Bruxelles, 8 1 .
Rodberg, curé, 51.
Rodembourg Achille, 20.
t. 48, f. 26
39» -
Roger Jean; qo.
Simon Henri, 3, 31, 67, 85,
m, 112, 121, 129, 167.
Sphinx (pseudo), 2.
Stasse Alexis, 139.
Stellan Pierre (pseudo), 9.
Sterpin, de Spy, 77.
Stoullig Edmond, de Paris, 1 o 1 .
Thiriart Gustave, 38, 49, 115,
116, 130, 133, 143, 151, 153,
102.
Thiriart Joseph, 28.
Tilkin Alphonse, 9.
Toussaint H. J., de Mons, 146.
Toussaint Jules, de Quenast, 80.
Valère (pseudo). 101.
Vaslin Ernest, i "o.
Verdcourt J., de Roclenge, 123,
142.
Vierset Auguste, de Namur, 70.
Vrindts Joseph, 12.
Wallo Victor (pseudo), 128.
Willame Georges, de Nivelles,
30, 145-
Willem Joseph, 83, 120, 122,
131.
Wilmotte Maurice, 8, 70.
TABLE DES MATIERES
l'âge
Fêtes du Cinquantenaire de la Société liégeoise de Litté-
rature wallonne (i 856-1 906). Compte rendu .... I
Préliminaires 3
La réception intime 4
La séance solennelle du Conservatoire 5
Discours du Président M. N. Lequarré 6
Le Banquet 21
Toasts au Roi Léopold II et au Prince Albert. ... 23
Discours de MM. PetydeThozée, Micha, G. Grégoire. 25
Discours de MM. V. Chauvin et J. Roger 26
Discours de M. H. Schipperges 28
Vers de MM. Ch. de Thier et G. Willame .... 31
La Manifestation de la Ligue wallonne 32
Adresse de la Société Les Amis du Vieux Liège ... 33
Discours de M. J. Delahe 34
Dicours de M. Ad. Mortier 36
Les chansons 38
J. Vrindts. Li bone site û le 38
G. Talaupe. Faites péter lés bouchons ! 4°
Ad. WatTIEZ. A la Société liégeoise Je Littérature wallonne. 4 1
L. J. Courtois. On sonfye 42
J. Hens. Vcs lès hauteurs! 44
A. Tn.KiN. Ine sèyance de Consèy comunhl di Liêje . . 45
O. PECQUEUR. Lès trvès mousquetaires 48
J. Vrindts. Vivat po l' Société lîfyzvèse di Lilèrature walone. 49
N. Lequarré. Historique de la Société liégeoise de Litté-
rature wallonne 5 ]
[Pour le détail, voir la Table particulière, p. 118.]
— 4°° —
Page
Edouard Remouchamps. Tâti /' Pèriqui, comèdèye-vaude-
vile di treûs ac's; 4e édition (191 o) 119
Airs notés par Joseph Duysenx 216
Oscar Pecqueur. Edouard Remouchamps, sa Vie et son
Œuvre 225
Annexes. — I. Chansons, Poésies et Menus 265-7
H. Simon. Ai santé d' a Tâti 267
Aug. HOCK. Lès Cinquante Sises 207
[Jos. Dejardin]. Li botique d'à Tàtî 268
A. Hubert. Toast à Ed. Remouchamps 269
I. DORY. Tâti F Pèriqui è paradis 269
H. Simon. Tôt rim'nant d' Tàtî 271
— II. Représentations de Tâti /' Pèriqui (1885-19 10) . . 274
— III. Troupes liégeoises ayant joué Tâti V Pèriqui (1885-
1910) 286
Jean Haust. Pour lire Tâti V Pèriqui. Commentaire et
Glossaire 289
Avertissement 289
Liste des passages modifiés 293
Errata 274
Commentaire 295
Principaux ouvrages cités 344
Glossaire 345
Index étymologique 363
Oscar Colson. Bibliographie d'Edouard Remouchamps . 365
I. Bibliographie de l'Auteur 365
1. Biographie et Iconographie 365
2. Ouvrages 368
II. Bibliographie de Tâti l' Pèriqui 377
1. Éditions 377
2. Traductions de l'œuvre . 379
3. Analyses 379
4. Commentaires philologiques 380
5. Principaux comptes rendus des représentations. 380
III. Œuvres et documents se rapportant à l'A
jteur ou à
l'Œuvre
282
i. Poésies, tostes. discours ....
382
2. Théâtre . .
388
3. Iconographie
389
4. Curiosa
393
Index des noms cités dans la Bibliographie
396
s matières
399
Page 82, intercaler :
66bis. Joseph Defrecheux, sous-bibliothécaire à l'Université de Liège,
15 février 1887.
BINDÎNGSEC- JUN16I370
PC Société de langue et de
304.1 littérature wallonnes
355 Bulletin
t. 4-7-48
PLEASE DO NOT REMOVE
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