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Full text of "Bulletin de gographie botanique"

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BULLETIN 


DE 


GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 


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BULLETIN 


DE 


Géographie  Botanique 


ORGANE  MENSUEL 


De  l'Académie  internationale  de  Botanique 


Tome  XXVII 

(ANNÉE      19  i  7) 


«  J'ai    vu   Dieu;  j'ai    vu  son   passage    et 

<  ses    traces,    et  je  suis  demeuré   saisi  et 

«  muet     d'admiration.     Gloire,     honneur, 

,  il;KAKÏ  *  ,oua8e    infinie    à    Celui    dont    l'invisible 

«  bras    balance    l'univers    et    en    perpétue 

W  YORK       „  toug  ,es  êtres# 

fiOTANlCAU  «  Linné  » 

ri  A  KliEN 


LE  MANS  (Sarthe) 
AU     SIÈGE      DE     LA     SOCIÉTÉ 

78,    RUE    DE    FLORE,    78 
1917 


I 


TABLE   DES   MATIERES 


(Année  1917). 
A 

PAGES 

Affinités  entre  les  Chenopodium  album  L.  et  C.  amaran- 

ticolor,  Coste  et  Reynier 221 

Anomalies  chez  le  Plantain  lancéolé,  Dr  Delaunay 6 

Aperçu  sur  la  Géographie  botanique  du  Globe,  H.  Lé- 

veillé 89 

Arthonia  de  la  Flore  d'Europe  (les),  H.  Olivier 181 

C 

Caractères  spécifiques  chez  les  Rubus  (les),  H.  Léveillé.  93 
Catalogue  définitif  de  la  Flore  de  la  Mayenne,   H.  Lé- 
veillé     8,  125 

Catalogue  des  Plantes  de  Pékin  et  du  Tché-Li,  H.  Lé- 
veillé   70 

Carex  de  France  (les),  H.  Léveillé  et  C.  Blin.  ...    161,  23o 

Contribution  aux  Orchidées  de  Roumanie,  P.  Grintescu.  219 

D 

Dispersion  du  Nartheciwn  ossifragum  (la),  H.  Léveillé.         96 

F 

Flore  adventice  des  Nilgiris  ou  Montagnes  Bleues  de 

l'Inde  (la),  H .  Léveillé 94 

H 

Hybrides  de  France  (les),  H.  Léveillé 34 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    H<iTANIU<  I 


I 

Sur  l'identité  spécifique  conjecturale  des  Sisymbriwn 
polyeratutn  L.,  S.  runcinatum  et  S,  hirsutum  Lag., 
Alk.  Reynier 226 

Itinéraire  d'une  excursion  à  quelques  localités  classiques 
de  Déséglise,  A .  Félix 102 

Matériaux     pour    l'étude     du     genre    Hieracium    VI, 

H .  Sudre 114 

Nouveautés  de  Madagascar,  H.  Léveillé 3 

I» 

Phagnalon   du    Var    et    des    Bouches-du-Rhône   (les), 

Dr  Marnac  et  Alf.  Reynier io5 

Plantes  des  environs  de  Salonique  (quelques),  H.  Lé- 
veillé    97 

X 

Irifolium  Charrierii,  hybride  nouveau,  Chan.  Coste.  . .  1 


6e  Année  (4e  Série)  N~  325-326-327  Janv  .-Fév.-Mars   1917. 


BULLETIN 


7 


DE 


GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 


ORGANE     MENSUEL 

de  l'Académie  Internationale  de  Botanique 

FONDÉE  LE   ier  DÉCEMBRE  1891 

Jouissant    de    la  Personnalité  Civile    depuis    le    11    Octobre     1901 

(ANNÉE      19  17) 
TOME     XXVII 


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A.   le   Chanoine  H.  Coste.  —  Trifolium  Charrierii  T.   inaritimura  X  pratense.   Coste 
(Hybride  nouveau). 

4gr  H.  Léveillé.  —  Nouveautés  de  Madagascar. 

)r  P.    Delaunay.  —  Double  anomalie   chez  le   Plantain  lancéclé. 

vlgr  H.    Léveillé.  —  Catalogue  définitif  de  la  Flore  de  la  Mayenne 

I  LE   MANS  (sarthe) 

AU     SIEGE     DE     LA     SOCIÉTÉ 

78,      RUE      DE      FLORE,      78 

19  17 


26e  Année  (4e  Série).      N°s 325-326-327     Janvier-Mars     1917 

_B  T_J   LL  ETI   ]N[      New  york 

DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 
Organe  mensuel  de  l'Académie  internationale  de  Botanique 


Nominations. 

Ont  été  nommés  membres  de  l'Académie  au  cours  de  la 
guerre  : 

R.  P.  Costes  (Nathanael),  professeur  au  Collège  des  Pères 
français,  à  Santiago  (Chili),  présenté  par  M.  Porter  et  Mgr  Lé- 
veillé. 

Dubouchet  (Louis),  40,  rue  Michelet,  Saint-Etienne  (Loire), 
présenté  par  Mgr  Léveillé  et  M.  Gentil. 

R.  P.  Jaffnel  (Félix),  supérieur  du  Collège  des  Pères  fran- 
çais, à  Valparaiso  (Chili),  présenté  par  M.  Porter  et  Mgr  Lé- 
veillé. 

Médaille  scientifique. 

M.  Jean  Brèthes,  de  Buenos-Aires  (Argentine),  pour  l'en- 
semble de  ses  travaux. 


TRIFOLIUM  CHARRIERII  T.  maritimumxpratense)  Coste. 

(HYBRIDE    NOUVEAU.) 
par  M.  le  Chanoine  H.   Coste. 

Dans  la  famille  des  Papilionacées,  à  cause  sans  doute  de  la 
disposition  particulière  de  la  corolle,  les  produits  hybrides 
paraissent  très  rares.  On  en  connaît  cependant  quelques 
exemples  fort  remarquables  :  tel  le  Genista  Martinii  (G-  Scor- 
pius  x   Villarsii),  rencontré  en  1909  dans  les  montagnes  de 

Janvier-Mars.  1 


BULLETIN    DE    GKOOIIAPIIIK    B0TAN1QIT. 


l'Hérault,  par  mon  collaborateur  M.  l'abbé  Soulié,  et  décrit  par 
M.  Verguin  (aujourd'hui  lieutenant-colonel),  dans  le  Bulletin 
de  la  Société  botanique  de  France. 

Dans  sa  Flore  de  France  M.  Rouy  décrit  deux  hybrides  du 
genre  Trifolium  :  T.  Bertrandi  (T.  médium  X  rubens)  de  la 
Haute-Saône,  et  T.  Ncyrauti  (T.  médium  X  montanum)  des 
Hautes-Pyrénées.  Je  viens  en  publier  un  troisième  récemment 
découvert  dans  la  Loire-Inférieure  par  mon  ami  et  correspon- 
dant M.  J.  Charrier,  pharmacien  à  La  Châtaigneraie  (Vendée). 
Herborisant  le  18  mai  1916  aux  environs  de  Savenav,  où  il 
était  mobilisé,  il  observa  dans  une  prairie  couverte  de  Trifo- 
lium maritimum  Huds.  et  de  T.  pratense  L.  une  touffe  fleurie 
d'un  Trèfle  singulier,  rappelant  par  son  port,  ses  capitules  assez 
petits  et  ovo'ides-oblongs  la  première  espèce,  et  la  seconde  par 
de  nombreux  caractères. 

Prié  de  donner  mon  avis,  après  un  sérieux  examen  de  cette 
plante,  je  n'hésitai  pas  à  le  confirmer  dans  ses  soupçons  d'hy- 
bridité,  et  autorisé  par  lui  à  la  faire  connaître  aux  amis  de 
la  Flore,  je  suis  heureux  de  la  dédier  à  notre  vaillant  confrère 
qui  a  depuis  suivi  à  Salonique  notre  Corps  expéditionnaire 
d'Orient.  Voici  la  description  du  nouvel  hybride  : 

Plante  vivace  d'environ  3o  cm.  de  haut,  faiblement  poilue,  à 
tiges  ascendantes  rameuses;   feuilles  toutes  pétiolées,  les  infé- 
rieures à  folioles  ovales,  les  supérieures  à  folioles  obovales  ou 
oblongues  en  coin,  obtuses,  non  maculées;  stipules  supérieures 
dilatées,  ovales,  fortement  nervées,  rétrécies  en  pointe  fine  plus 
courte  qu'elles;   capitules  assez  petits  (16-20  mm.  de  long  sur 
10-14  mm.  de  large),  ovoides-oblongs,  solitaires,  les  terminaux 
longuement  pédoncules  et  nus  à  la  base,  les  latéraux  plus   ou 
moins  entourés   par  les    feuilles  florales;  calice  à  tube  obeo- 
nique,    pubescent,    à    10  fortes   nervures    purpurines,  à  dents 
linéaires  sétacées,  ciliées  de  longs  poils  blancs,  inégales,  l'infé- 
rieure  un   peu  plus   longue  que  le  tube,  les  autres  à  peine  plus 
courtes  que    lui;    corolles    roses,   petites,    égalant  presque  ou 
dépassant  peu  les  dents  du  calice. 

Le  T.  maritimum  Huds.  en  diffère  :  par  sa  racine   annuelle, 
ses  folioles   moins  larges,  ses  stipules  toutes  étroites,  à  partie 


BOLLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 


libre  linéaire,  plus  longue  que  la  partie  soudée;  par  ses  capi- 
tules moins  poilus;  par  le  calice  blanchâtre,  largement  campa- 
nule, à  dents  herbacées,  à  la  fin  étalées,  lancéolées-acuminées, 
trinervées,  l'inférieure  égalant  le  tube,  les  autres  sensiblement 
plus  courtes;  par  la  corolle  d'un  blanc  rosé,  de  moitié  plus 
longue  que  les  dents  du  calice. 

Le  T.  pratense  L.  s'en  éloigne  :  par  ses  folioles  plus  larges, 
souvent  maculées,  les  supérieures  subsessiles;  ses  stipules 
encore  plus  dilatées;  ses  capitules  plus  gros,  subglobuleux  ou 
ovoïde?,  presque  toujours  involucrés  par  les  stipules  des 
feuilles  florales;  par  le  calice  à  tube  ovoïde,  à  dents  linéaires- 
sétacées,  l'inférieure  une  fois  plus  longue  que  le  tube,  les  autres 
l'égalant;  enfin  par  la  corolle  généralement  une  fois  plus  longue 
que  le  calice. 

Habitat.  —  Loire-Inférieure  :  Savenay,  dans  une  prairie,  au 
milieu  des  parents  présumés.  Fleurit  en  mai.  Les  fruits  son 
inconnus. 


NOUVEAUTES  DE  MADAGASCAR 

par  Mgr    H.  Léveillé. 

Epilobium  Perrieri  Lévl.  —  Très  curieuse  plante,  ayant 
l'aspect  de  l' Epilobium  palustre,  dont  elle  a  le  système  végé- 
tatif et  la  forme  des  feuilles.  Celles-ci,  cependant,  sont  dentées; 
la  base  des  tiges  est  rouge,  les  fleurs  d'un  rose  clair,  sont  aussi 
grandes  que  celles  de  Y  Epilobium  hirsutum. 

Endroits  humides,  i.5oom.  environ  d'Antirabe,  n°  6.627. 
Marais,  2.000  m.  Ankaratra.  Avril  19 14,  n°  6.63o  [H.  Perrier 
de  la  Bathie). 

Folia  et  aspectus  Epilobii  palustris;  habitus  Epilobii  Leveil- 
leani;  caules  tetragoni  elineati;  flores  magni  pulchre  rosei;  illis 
Epilobii  hirsuti  non  minores. 

Clematis  Bathiei  Lévl.  —  Plante  remarquable  par  ses  feuilles 
simples,  tantôt  trilobées,  tantôt  grossièrement  dentées,  par  sa 
glabrescence,  par  ses  fleurs  blanches   de   la  grandeur  de  celles 


BUI.LET1.N    DE    GÉOGRAPHIE    IlOï  ANKjIK 


des  renoncules,  solitaires  au  sommet  de  pédicelles  grêles.  Les 
inflorescences  sont  légèrement  pubescentes,  les  styles  ne  sont 
poilus  que  dans  leurs  2/3  inférieurs.  Les  filets  des  etamines 
sont  velus.  Les  inflorescences  sont  pauvres,  4-0  flores.  Le  port 

1  celui  de  C.  vital ba,  La  plante, d'après  le  collecteur,  est  véné- 
neuse. Le  nom  vulgaire  est  :  bahenooraha.  Bois  800  m.  Août 
[912,  Analamazoatra  n* 4.916  [H.  Perrier  de  la  Bathie). 

Planta  subglabra;  folia  nunc  triloba,  nunc  grosse  dentata. 
subtus  valide  parallèle  nervata;  inflorescentia  valde  taxa;  4-6 
flora.  Flores  albi  médiocres;    styli  partim  plumosi,  brèves. 

Glematis  bi-Perrieri  Lévl.  —  Cette  plante  dioique  est 
toute  velue;  les  feuilles,  a  cinq  folioles,  ont  celles-ci  tomen- 
tueuses  en  dessous  et  à  nervures  parallèles,  les  folioles  sont,  en 
outre,  entières  et  cordiformes  à  leur  base.  Les  fleurs  nom- 
breuses et  petites,  sont  disposées  en  une  longue  panicule.  Les 
sépales  sont  certainement  discolores  étroits.  Les  etamines  sont 
nombreuses,  anthères  très  petites  au  moins  6  fois  plus  courtes 
que  les  filets.  Les  styles  sont  plumeux  jusqu'au  stigmate. 
Comme  chez  la  précédente  les  poils  sont  blancs. 

Roeailles  crétacées  des  environs  de  la  baie  de  Bombeloke, 
Mahevanana,  juin  1908,  n°  4.903  (H.  Perrier  de  la  Bathie). 

Planta  villosa,  imo  tomentosa,  folia  pinnata,  bijuga;  foliola 
basi  cordata  ;  inflorescentia  longissime  paniculata;  corvmbis 
3-4  floris  formata;  flores  parvi;  sepala  discoloria  angustissima," 
styli  breviter  plumosi,  achœnia  ut  in  praecedenti  villosa. 

Nous  donnons  a  cette  espèce  le  nom  de  bi-Perrieri,  parce 
que  la  clématite  précédemment  dédiée  par  nous  au  savant  col- 
lecteur, rentrera  probablement  dans  la  synonymie. 

Carex  Lebrunei  Lévl.  nov.  sp.  [Vignea).  —  Caespitosa  ; 
culmi  gracillimi;  inflorescentia  misera  4-5  flora;  utriculi  vix 
vel  non  nervati  ;  stigmata  3. 

Cette  plante  est  en  outre  d'un  vert  gai  ;  les  feuilles  plus  courtes 
que  les  chaumes,  sont  larges  de  2  mm.;  les  bractées  florales  ne 
sont  pas  vaginantes;  les  écailles  blanches-scarieuses  sont  munies 
au  dos  d'une  nervure  verte  aristée;  les  utricules  sont  verts  ellip- 
tiques. C'est  seulement  la  seconde  espèce  de  ce  groupe  rencon- 
trée jusqu'ici  dans  notre  grande  île  africaine. 


BULLETIN    DE    GEOGRAPHIE    BOTANIQUE 


Bois  humides,  i5oo  m.,  Manaskazo,  au  Nord-Est  d'Anka- 
zobe,  nov.  1913  [H.  Perrier  de  la  Bathié). 

Garex  Perrieri  Lévl.  nov.  sp.  (Indicae).  —  Caespitosa;  brac_ 
teae  anguste  vaginantes;  spiculae  stellatae;  squamae  violaceae; 
ore  utriculi  utriculum  ipsum  aequante. 

Fort  belle  espèce  à  aspect  d'avoine  quant  à  l'inflorescence; 
chaumes  et  feuilles  d'un  beau  vert,  d'égale  longueur;  les  gaines 
de  la  souche  sont  de  couleur  pourpre;  l'inflorescence  très  lâche 
est  composée  d'épillets  violacés  d'un  bel  effet;  les  écailles  sont 
lancéolées,  à  nervure  verte,  acuminées.  Elles  égalent  l'utricule 
sans  son  bec  remarquablement  long  qui  égale  le  corps  de  l'utri- 
cule. Celui-ci  est  trigone  elliptique,  lisse  semble-t-il;  le  bec  est 
bidenté. 

Centre  de  l'île  :  mont  Tharatanana,  silves  et  cimes  à  lichens, 
2000-2500  m.,  déc.  1912-13  (H.  Perrier  de  la  Bathie  7429). 

Carex  Bathiei  Lévl.  nov.  sp.  {Indicae).  —  Caespitosa; 
culmi  1  o- 1  5  cm.  alti,  glauci;  spiculae  stellatae;  squamae  dorso 
vix  carinato  viridi-trinerviae;  bracteae  longissimae  longe  vagi- 
nantes; utriculus  trigonus,  glaber,  striatus,  ore  bifido. 

Plante  haute  de  3o  à  40  cm.;  chaumes  beaucoup  plus  courts 
que  les  feuilles;  celles-ci  glauques;  inflorescence  peu  fournie  à 
épillets  rappelant  ceux  du  C.  stellulata;  écailles  ovales,  brunes 
sur  les  bords,  verdâtre  au  dos;  bractées  comme  celles  du 
C.  remota  quoique  moins  divariquées,  utricule  d'un  jaune-ver- 
dâtre  contracté  en  bec  bifide. 

Rocailles  (gneiss  et  basaltes)  ombragées  et  humides  des  bords 
des  torrents  vers  1000  m.,  source  de  l'Andranomalaya  dans  le 
massif  du  Trisorutraina,  oct.  1908;  province  centrale  de  l'Ana- 
balava  [H.  Perrier  de  la  Bathie,  261  5). 

C.  spicato-paniculata  C.  B.  Clarke  var.  sambiranoensis 
Lévl.  var.  nov.  [Indicae). 

Differt  a  specie  culmis  semper  i5  cm.  longis,  foliis  multo 
brevioribus,  utriculis^glabris. 

Cette  variété  locale  a  le  port  et  l'inflorescence  de  l'espèce  pré- 
cédente, mais  non  les  feuilles. 

Lisière  des  bois,  grès  liasique,   base  du   massif  de  Manonga- 


I1ULLETIN    HE    GHoi. RAPINE    IJMTAMQUE 


riva,  versant   du  Sambirano  vers    100   m.,   sept.  1909.  Sambi- 
rano  [H.  Perrier  de  la  Bathie,  2648). 

Carex  Valbrayi  Lévl.  nov.  sp.  (Indicae).  —  Bracteae  longe 
vaginantes;  utriculus  parvulus  olivaceus,  dimidia  parte  supe- 
riore  hirtus,  dimidia  parte  inferiore  valide  costatus;  ore  longo 
fere  utriculum  aequante,  integro. 

Plante  maigre;  chaumes  munis  à  leur  base  de  bractées  brunes 
sans  limbe  ;  rhizome  grêle  ;  feuilles  larges  de  2  mm.;  écailles 
lancéolées,  brunes,  acuminées,  égalant  Tutricule;  celui-ci 
presque  sphérique  mais  terminé  en  long  bec. 

Rocailles  des  torrents,  vers  5oo  m.;  Masoala,  oct.  19 12 
(H.  Perrier  de  la  Bathie,  2578). 


Double     anomalie 

(Prolifération  axillaire  et  chloranthie)  chez  Plantago  lanceolata  Lin. 

Par   le    Dr    Paul    DELAUNAY. 


Nous  avons  recueilli,  avec  M.  le  Dr  Jeannel,  un  pied  de 
Plantago    lanceolata  L.,  présentant  de  curieuses  anomalies. 

La  souche  est  beaucoup  plus  fournie  que  de  coutume.  De  la 
touffe  foliaire  radicale  jaillissent  une  vingtaine  de  pédoncules, 
de  longueur  et  de  diamètre  normaux,  terminés  par  des  épis 
monstrueux. 

Tous  ces  épis,  en  effet,  sont  atteints  de  chloranthie.  Chacun 
d'eux  est  transforme  en  une  sorte  de  bouquet  ou  verticille  de 
couleur  verddtre,  formé  de  folioles  linéaires,  aiguës,  légèrement 
ondulées,  et  longues  de  omoi  à  om025. 

En  sus,  cinq  ou  six  de  ces  épis  donnent  naissance,  par  proli- 
fération axillaire,  à  3-5  pédicellcs  grêles,  longs  de  omo3  à  ora04, 
et  que  termine  un  épi  nain,  verdâtre,  également  chloranthique. 

Echantillon  récolté  le  27  août  1916,  sur  le  talus  crayeux  d'un 
chemin  de  terre  allant  de  Davenescourt  à  Gontoire  (Somme),  sur 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 


la  gauche,  à  200  mètres  en  amont  de  la  lisière  du  bois  de  la 
cote  100. 

Les  pieds  voisins  de  Plantago  e'taient  tous  normaux. 


Nous  avons  soumis  cet  échantillon  à  la  compétence  de 
M.  Lemée,  d'Alençon,  qui  estime  que  cette  malformation,  raris- 
sime chez  P.  lanceolata,  «  n'est  pas  l'œuvre  d'un  parasite  acarien 


8  BULLETIN    !>E   GKOGItAPIIIK   ItOTANIQUE 

ou  autre,  dont  on  netrouve  aucune  trace;  elle  est  d'ordre  simple- 
ment tératologique,  » 

M.  Gentil,  du  Mans,  possède  dans  son  herbier  un  spécimen 
analogue,  récolté  par  M.  Clerc,  le  2  i  mai  1882,  aux  environsdu 
Gué-de-Maulny,  près  Le  Mans  (Sarthe). 

A.  de  Brcbisson  a  décrit  (Flore  de  Normandie,  5'  édition 
publiée  par  Morière,  Caen,  Le  Blanc  Hardel,  1879.  p.  317),  un 
cas  assez  semblable,  mais  concernant  la  variété  eriophora  Hoff. 
et  Link.  du  Plantago  laneeolata  L.  «  M.  Duhamel,  de  Camem- 
bert, a  rencontré,  dit-il,  un  cas  tératologique  fort  curieux  de  ce 
Plantago  :  une  hampe  longue,  au  lieu  d'être  terminée  par  un 
épi  simple,  porte  une  rosette  de  feuilles  à  poils  blancs  à  la  base 
des  pétioles,  entremêlées  de  pédicelles,  ayant  chacun  à  leur 
sommet  un  épi  oblong,    court.  » 


CafbsiloQ"u.e    cLéfirLitif 

DE     LA 

FLORE    DE    L_A    MAYENNE 

Par     Mgr    LÉVEILLÉ. 

Voici  vingt-deux  ans  qu'a  paru  notre  Flore  de  la  Mayenne. 
Depuis  lors,  six  suppléments  se  sont  succédé^suivis  par  des  relevés 
annuels  des  herborisations  dans  le  département.  C'est  dire  que 
la  flore  est  aujourd'hui  connue,  non  pas  qu'on  ne  puisse  décou- 
vrir encore  des  espèces  nouvelles  pour  la  Mayenne.  On  en 
trouvera  certainement,  mais  en  petit  nombre.  L'heure  nous 
paraît  donc  venue  de  dresser  la  liste  de  toutes  les  espèces  ou 
formes  notables  jusqu'ici  signalées  dans  nos  limites.  Nous  indi- 
quons la  rareté  de  chacune.  On  pourra  y  voir  que  bon  nombre 
de  plantes  réputées  rares  sont  devenues  peu  communes  ou  assez 
communes,  ce  qui  indique  qu'elles  ont  été  l'objet  de  multiples 
observations. 

Durant  ces  vingt  années,  nous  avons  perdu  plusieurs  collabo 
rateurs.  Les  uns  sont  morts,  d'autres  ont  quitté  le  département 


BULLETIN    DE    GE0GIUPH1E    BOTANIQUE 


Parmi  les  premiers,  nous  devons  mentionner:  MM.  Bonho- 
met,  Chédeau,  Dr  Chevalier,  Coilliot,  Aug.  et  L.  Crié,  Jos. 
Daniel,  Estève,  Faucon,  Lambert,  abbé  Le  Bêle,  Magaud,  abbés 
Nourry  et  Nugue,  Rousseau,  Vaniot.  Nous  devons  saluer  parmi 
eux  Joseph  Daniel,  comme  ayant  excellemment  mérité  de  la 
flore  de  la  Mayenne,  par  la  découverte  de  plusieurs  espèces 
nouvelles. 

Parmi  les  seconds,  MM.  Castanet,  Chenu,  Aug.  Chevalier, 
Luc  Daniel,  Evêque,  Geslin,  Jouanault,  Le  Hir,  L.  Mercier, 
P.  Reverchon,  Savouré,  Trillon,  en  s'éloignant  de  la  Mayenne, 
nous  ont  privé  d'utiles  auxiliaires.  Cela  est  surtout  vrai  des 
chercheurs  perspicaces  et  heureux  que  furent  MM.  Mercier  et 
Chenu. 

A  propos  des  défunts,  nous  sommes  en  mesure  de  rectifier  le 
nom  du  R.  P.  Haeruterecheo,  paru  en  tête  de  notre  ier  supplé- 
ment. C'est  Hinterœcher  qu'il  faut  lire. 

Doivent,  par  contre,  être  ajoutés  à  la  liste  de  ceux  qui  ont 
apporté  leur  pierre  à  l'édifice  :  MM.  Angibault,  J.  Barré,  Bro- 
chard,  Chabrun,  Corfec,  abbé  Coupard,  Delaunay,  Desnos, 
Foucault,  Gerbault,  Heuzey,  Jardin,  Labbé,  Marchais,  Morin, 
Péan,  R.  P.  Pottier,  Rocher  père  et  fils,  Mme3  Le  Vard  et 
Levrat.  Mettons  à  l'ordre  du  jour  un  jeune  :  M.  Ernest  Rocher. 
C'est  lui  qui,  à  l'heure  présente,  a  enrichi  la  Mayenne  de  plus 
d'espèces  nouvelles.  Qu'il  soit  donc  à  l'honneur,  et  que  son 
exemple  soit  pour  tous  un  encouragement  et  un  modèle. 

Puisse  Mayenne-Sciences  continuer  l'œuvre  de  ses  devan- 
ciers et  parfaire  l'étude  scientifique  complète  du  départe- 
ment. Il  reste  à  étudier  les  Characées,  les  Mousses,  les  Algues 
et  les  Lichens.  Le  champ  est  vaste  et  attend  les  moisson- 
neurs (i). 

Nota:  Sont  seuls  indiqués  les  inventeurs  des  espèces.  !  Indi- 
que une  localité  vue  par  l'auteur  ou  contrôlée  récemment. 


(i)  Pour  ne  pas  surcharger  ce  Catalogue  et  ne  pas  faire  double  emploi 
avec  la  Géographie  botanique  de  M.  Barré,  nous  ne  répétons  pas  ici,  sauf 
pour  les  espèces,  nouvelles,  depuis  1800  les  noms  des  collecteurs. 


10  BULLETIN    HK    GÉOGRAPHIE    ItnTAtlIQl'E 

1. NUMÉRATION    DES  ESPÈCES 
Elenoncalacéeti 

Ranunculus  hederaceus  L.  AC 

—  Lenormandi  Sch.  PC. 

—  aquatilis  L.  C. 

—  trichophyllus  Chaix.  AC. 

—  radians  Rcvel.  PC. 

—  fluitans  Lamk.   RR.  La  Poôté,  dans  la  rivière  (Mon- 
quillon). 

Ranunculus  divaricatus  Schr.  Aron.  (H. Lévei lié  ei  Rousseau); 
Pontniain,  Forcé,  Evron,  Saint-Laurent-des-Mortiers,  Grez- 
en-Bouere. 

Ranunculus  hololeucos  L.  RRR.  Marcillé  :  mares  des  Tuileries 
(Rousseau  et  Chedeau)  ! 

Ranunculus  tripartitus  DC.  R.  Deux-Evailles,  Bois  de  Brée 
près  l'étang  de  Mortry,  Chàteau-Gontier,  Evron,  Saint- 
Georges-sur-Erve,  Melleray,  Meslay. 

Ranunculus  Lingua  L.  R.  Grez-en-Bouère  :  étang  de  la  Gue- 
naudière,  Marcillé:  le  Bois  Rouillé,  étang  de  la  Bazouge  de 
Chemeré,  étangs  d'Aron,  Evron,  Melleray,  Hardanges,  Gra- 
zay  :  marais  du  Mortier,  Parné  :  étang  des  Hairies,  Meslay  : 
marécage  de  Pontgaud. 

Ranunculus  Flammula  L.  CCC. 

var.  ophioglossoideus  Lévl.  PC. 

Ranunculus  Ficaria  L.  CCC. 

Ranunculus  flabellatus  Desf.  (chaerophyllos  non  L.)  A  R. 
Saint-Denis  d'Anjou,  Laval:  nord  de  la  ville,  Daon,  Chemeré, 
Epineux-le-Séguin,  Louvigné,  Bazougers,  Saulges,  Cossé-en- 
Champagne,  Voutré,  Ballée  : 

Ranunculus  sceleratus  L.  PC. 

—  bulbosus  L.  CC. 

—  arvensis  L.  CC. 

—  repens  L.  CCC. 

—  auricomus  L.  PC. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  il 

Ranunculus  parviflorus  L.  AC. 

—  sardous  Cr.  (philonotis  Retz.)  G  . 

—  nemorosus  RR.  La  Chapelle-Rainsouin  :  bois  des 
Vallons  (Rocher),  Livré  :  bois  entre  la  Jouanière  et  le  Grand- 
Chauvigny. 

Ranunculus   acris    L.  CCC. 

Clematis  vitalba  L.  AC. 

Clematis  viticella  L.  Echappé  de  culture. 

Thalictrum  rlavum  L.  PC. 

Anémone  nemorosa  L.  C. 

Caltha  palustris  L.  AC. 

Helleborus  foetidus  L.  PC. 

Helleborus  viridis  L.  PC. 

Isopyrum  thalictroideum  AR.  Voisinage  de  La  Mayenne;  de 
l'Ouette,  laJouanne,  deTAron,  du  Vicoin  et  de  TErve;  Ghemeré. 

Myosurus  minimus  L.  RR.  Montsûrs  :  route  de  Saint-Ouen- 
des-Vallons  et  près  le  Berky  [Ern.  Rocher  et  Legeay.) 

Nigella  arvensis  L.  AR.  Ghantrigné,  Andouillé  !  Courcité, 
Saint-Jean-sur-Mayenne,  Forcé,  Mayenne. 

Delphinium  consolida  L.  R.  Laval,  Evron,  Niort,  Louverné, 
Saint-Denis-d'Anjou,  Argentré,  La  Selle-Craonnaise,  Forcé. 

Delphinium  Ajacis  L.  Echappé  de  cultures,  Ernée,  abondant. 

Aconitum  Napellus  L.  N'existe  pas,  indigène,  dans  nos  limites. 

Aquilegia  vulgaris  L.  C. 

Nymphéacées. 

Nymphaea  alba  L.  C. 
Nuphar  luteum  Sm.  C. 

Berbéridacées. 

Berberis  vulgaris  L.  AR.  Château-Gontier,  Grenoux,  Azé, 
Laval,  Evron,  Voutré,  Chemeré,  Mayenne,  Bonchamp,  Evron, 
Parné,  Meslay,  Saint-Georges-Buttavent. 

Papavéracées. 

Papaver  Argemone  L.  AR.  Saint-Brice,  Laval  :  route  du 
Mans,  Thévalles,  Chattemoue,  Saint-Fraimbault-de-Prières,  Le 
Genest,  Voutré,  Champéon. 


12  BULLETIN    DE  GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

Papaver  somnilerum  L.  Echappe  Je  culture.  Port-Brillet, 
Melleray. 

Papaver  dubium  L.  AC. 

—  rhaeas  L.  C. 

Chelidonium   majus  L.  CCC 

Fumarlacéefii 

Corydallis  solida  Sm.  PC. 

—  claviculata  DC.  AR.  Bords  de  la  Mayenne,  Belgeard: 

bois  de  Bourgon,  Jublains,  Hardanges,  Bazougers,  bords  de 
l'Aron,  Soucé,  bords  de  la  Jouanne,  du  Quartier,  étang  de 
Barbe,  Laval  :  coteaux  du  champ  de  tir,  Chailland,  Livré,  bords 
de  rUudon,  de  la  Colmont,  de  l'Ouette,  Craon. 

Corydallis  lutea  DC.  Echappe  de  jardins,  naturalisé  :  nainte- 
Suzanne,  Laval,  Bourgon,  Le  Bourgneuf,  Saint-Dcnis-de-Gas- 
tines,  Château-Gomier. 

Corydallis  ochroleuca  Koch.  Echappé  de  jardins,   naturalisé. 

Fumaria  caprcolata  L.  R.  Bouère,  Méral,  Laval, 
var.  Bastardi  Bor.  AC. 
var.  Boraei   Jord.  PC. 

—  grammicophylla  Lévl.  et  Parmentier  R. 

var.  Vaillantii  Lois. 

var.  parvirlora,  Lamk,  Mayenne. 
Fumaria  micrantha  Lag.  (densitiora  DC.)  R.  Laval,  Mayenne, 
Chemeré. 

Fumaria  ofncinalis  L.  C. 

var.  média  Coût.  AC. 

«  :i-n«*iIV'i*es. 

Raphanus  raphanistrum  L.  C. 

—  silvestris  Lamk.  Adventice-Aron  (Savouré). 
Cheiranthus  Cheiri  L.  AC 

Brassica  cheiranthus  Vill.  AC 

Sinapis  alba  L.  R.  B<»uessay,  N'outré,  Hardanges,  Aron. 

—  dissecta  L.  Aron  {S.  Savoure*,  Adventice. 

—  nigra  L.  PC. 

—  arvensis  L.  C. 


BULLETIN    Uli   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  13 

Barbarea  vulgaris  R.  Br.  AC. 

—  intermedia  Bor.  AC 

—  praecox  R.  Br.  PC. 
Sirymbrium  officinale  Scop.  C. 
Nasturtium  officinale  R.  Br.  AC. 

var.  siifolium  Reich.  AR.  Ruillé-Froid-Fonds, 
Villiers-Charlemagne,  Balle'e,  Martigné,  Ju- 
blains. 

—  amphibiurn  R.  Br.  AC. 

—  silvestre  R.  Br.  AC. 

—  palustre  DC.  PC. 

—  pyrenaicum  Br.  RR.  Fromentières,  bords  de  la 
Mayenne  près  La  Roche,  sur  le  bord  de  la  grande  route  de 
Laval  à  Chàteau-Gontier  (Duclaux),  Villiers-Charlemagne, 
bord  de  la  Mavenne  au-dessous  du  bois  de  Gaudrée,  Menil  : 
presque  en  face  Fourmusson  ! 

Cardamine  pratensis  L.  CCC. 

—  amara    L.    R.    Bords  du    Vicoin   à    Saint-Berthevin  ' 
Duclaux),  de  l'Erve  à  Saulges,  Thorigné,  Sainte-Suzanne   et 
Voutré,  de  la  Mayenne  à  Mayenne,  à  La  Haie-Traversaine  et  à 
Brétignolles,  Chemeré,   Thévalles,   Maubusson,  Ernée,   Bran- 
ches, Brécé. 

Cardamine  impatiens  L.  PC. 

—  hirsuta  L.  CCC. 

race  silvatica  Link.  PC. 

Hesperis  matronalis  L.  Echappé  de  culture,  Voutré,  Mayenne, 
Saint-Ouen-des-Toits,  Saint-Georges-Buttavent,  Montourtier, 
Averton,  Pré-en-Pail. 

Eruca  sativa  Lamk.  Chemeré  (J.  Daniel),  adventice. 

Arabis  perfoliata  Lamk.  PC. 

—  thaliana  L.  CCC. 
Rapistrum  rugosum  Ber. 

var.  Linnaeanum  Boiss.  et  Reut.  Aron  (S.  Sa- 
vouré), Laval,  Avesnières. 
Lunaria  biennis  Mœnch.  Echappé  de  culture. 
Arabis  alpina  L.  Echappé  de  culture. 

Alyssum  calycinum  L.  RR.  Environs  de  Laval  {Brayer-Lan- 
glois). 


14  BULLETIN    DE    CÉOGRAPHII   BOTANIQUE 


Alyssum  saxaiile  L.  Echappé  de  culture. 

Camelina  sativa  Fr.  R.  Saint-Pierre-des-Landes,  Saint-Mar- 
tin-du-Limet,  Entrammes,  environs  de  Laval,  Avesnieres, 
Changé.  Aron,  Ernée. 

Neslia  paniculata  Desv.    R.  Changé  (L.  Mercier). 

Draba  muralis  L.  PC. 

—  verna  L.  CC 
Senebiera  coronopus  Poir  AC. 
Lepidium  campestre  R.  Br.  PC. 

—  heterophvllum  Benth.  AC.  (Smithii  Hook.). 

—  graminifolium   L.   RR.  Craon  [Ducloux),  Saint-Ber- 
thevin. 

Lepidium  ruderale  L.  RR.  Château-Gontier  (Duclaux),  Saint- 
Berthevin,  Laval  :  voie  ferrée  et  hauteurs  de  Bootz. 

Lepidium  virginicum  L.  RR.  Entrammes,  Port-Ringeard 
(L.  Mercier),  Laval,  hauteurs  de  Bootz,  La  Chapelle-Craon- 
naise. 
*  Lepidium  Draba  L.  RR.  Chemeré  :  champ  près  Les  Tablettes 
(Jos.  Daniel),  Bannes  :  la  Moineterie,  Vaiges  :  la  Croisette, 
Bouére  :  gare. 

Lepidium  sativum  L.  PC.  Echappé  de  culture.  Azé  (Desnos). 

Sisymbrium  alliaria  L.  (Alliaria  officinalis)  Andrz.  CC. 

Thlaspi  perfoliatum  L.  RRR.  Hardanges  (abbé  Hachct)\ 
Chemeré  :  La  Cropte. 

Thlaspi  arvense  L.  C. 

Teesdalea  Lepidium  DC.  (Iberis  DC.)  CC. 

Capsella  bursa-pastoris  Mœnch.  CCC. 
var.  gracilis  Gren.  PC. 
var.  rubella  Reut.  AC 

Iberis  amara  L.  RRR.  Chemeré  :  champs  près  le  bois  de  la 
Forge  (Jos.  Daniel)]  Saint-Denis-d'Anjou  près  la  Chapelle! 
Couptrain,  Saulges. 

Ci»ttt<*ées. 

Helianthemum  guttatuin  Mill.  AC. 

—  vulgare    Gaertn.  R.  Argcntre  :  bords  de  la  Jouanne 
près  le  Pâli,  sur  la  Grotte  aux  Fées  (Boullier)  et  four  à  chaux 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  15 

de   la  Mouette,   Saint-Pierre-sur-Orthe,  four   à    chaux    de    la 
Boissière. 

Helianthemum  umbellatum   Mill.  Signalé  très  douteusement 
à  Averton  :  forêt  de  Pail  près  La  Prisonnière. 

Violacées. 

Viola  odorata  L.  CC. 

—  hirta  L.  C. 

—  canina  L.  AC. 

var.  lusitanica  Brot.  R.  Laval  :  la  Croix-Bataille 
(L.  Mercier),  L'Huisserie,  le  Bocage,  Aron,  les 
Rochers,  Houssay,  Saint-Fraimhault-de-Prières  : 
Glaintin,  Saint-Aignan-sur-Roë,  Montsurs, 
Sainte-Suzanne, 
f.  ericetorum  Schrad.  PC. 
Viola  silvestris  Lamk.  CC. 

race  Riviniana  Reich.  AC. 

f.  bicalcarata  Lév.  Cossé-le- Vivien  [H.  Léveillé). 
Viola   palustris   L.  R.  Pre-en-Pail,  Désertines  [abbé   Letacq, 
Luc.     Daniel);   Champéon,     Fougerolles.    Montaudin,    Aron, 
Hercé,  Levaré,  La    Dorée,    Landivy,  Saint-Aubin-Fosse-Lou- 
vain,  Brécé. 

Confiné  dans  l'arrondissement  de  Mayenne. 
Viola  tricolor  L.  C. 

var.  meduanensis  Bor.  PC. 

Résédacées. 

Reseda  luteola  L.  C. 

—  lutea  L.  AR.  Commer,  Jublains,  Azé,  Château- 
Gontier,  Bonchamp,  Voutré,  Montliours,  Andouillé,  Parné, 
Chemeré,  Saulges,  Evron,  Saint-Pierre-sur-Orthe,  Grez-en- 
Bouère,  Ernée,  Louvigné,  Le  Genest,  Cossé-en-Champagne, 
Argentré,Saint-Ouen-des- Vallons,  Saint- Frai  m  bault-de-Prières, 
Athée,  La  Chapelle-Anthenaise,  Livré,  Hambers. 

Reseda  Phyteuma  L.  RRR.  Château-Gontier  [L.  Daniel). 


|6  BULLETIN    Dl    GÉ0CRAPH1I    hnlAMQlB 


E»olyg&lacées. 

Polygala  vulgare  L.  CCÇ. 

race  serpillaceum  Weihe  AC. 
CcuryopbyllacéeSa 

Dianthus  armcria  L.  CC. 

prolifer  L.  AR.  Bazouges,  La  Bazouge-de-Chemerc, 
Saulges,  Laigné,  Chàteau-Gonticr,  Houssay,  Sainte-Suzanne, 
Voutré,  Chemerc,  Cossé-en-Champagne,  Ballée,  Thorigné, 
Saint- Pierre-su  r-Erve. 

Dianthus  caryophyllus  L.  R.  Mayenne  (Brayer,  Langlois); 
Sainte-Suzanne,  Entrammes,  Montsurs  :  Savigny-le-Vieux. 

Saponaria  officinalis  L.  PC. 

—  vaccaria     L.    RR.  Saint-Berthevin     (Dr    Lambert); 
Laval. 

Gypsophila  muralis  L.  AR.  Château-Gontier  [Chédeaû]  ;  Bon- 
champ,  Avesnières,  Laval,  Jublains,  Marcillé,  Parigne',  Aron, 
Bourg-Nouvel,  Mézangers,  bois  d'Hermet,  Melleray,  Mayenne, 
La  Bazoche-Montpinson,  Andouillé,  Voutrc. 

Cucubalus  baccifer  L.  AC 

Silène  nutans  L.  PC. 

—  gallica  L.  PC. 

—  cucubalus  Wibel  (inflata  Sm.)  CCC. 

—  armeria  L.  R.  Jublains  (abbé  Loyson)',  Ernée,  Saint- 
Mars-sur-la-F'utaie,  Montsurs,  Livre,  Hambers,  Bais,  Saint- 
Cyr-en-Pail. 

Silène  cretica  L.  Adventice,  Change'  [Chcna  et  Mercier). 
Lychnis  githago  L.  (Agrostemma),  C. 

—  flos-cuculi  L.  CC. 

—  silvestris  Schk.  (diurna  Sibth.  AC). 

—  dioica  L.  (vespertina  Sibth.),  CC. 
coronaria  L.  Echappé  de  culture,  Laval. 

Bagina  nodosa  Fenzl.   RR.  environs  de   Laval  (abbés  Loyson 
ci  cPArgy  ;  Pré-en-Pail. 
Sagina  procumbens  L.  C. 

—  apetala  L.  CCC. 

var.  filicaulis  Jord.  Parigne  [Chédeau). 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  17 


Spergula  arvensis  L.  CC. 

—  pentandra  L.  PC. 

race    Morisonii   Bor.  Mayenne  (Chédeau);  Laval  : 
champ  de  tir  et  Daon. 
Stellaria  graminea  L.  CCC. 

—  palustris  Ehrh.  RR.  Prairies  de  la  Chesnaye  aux 
environs  de  Thévalles-lès-Laval  (Boullier),  dans  la  haie  d'un 
fossé. 

Stellaria  holostea  L.  CC. 

—  média  Cyr.  CCC. 

—  uliginosa  Murr.  PC. 
Cerastium  aquaticum  L.  (Malachium),  AC. 
Cerastium  semidecandrum  L.  PC. 

—  triviale  Link  CC. 

—  glomeratum  Thuill.  C. 

—  pumilum  Curt.  PC. 

—  brachypetalum  Desp.  PC. 

—  quaternellum  Fenzl  (erectum  Coss.  et  Germ.).  PC. 

—  arvense  L.  R.  Laval,  chemin  d'Argentré  {Duclaux, 
Boullier  et  Le  Tissier),  Chemeré  :  Maubusson,  Bonchamp  : 
champ  de  la  Grande  Courteille  et  champ  près  l'étang  de  Barbé, 
Louvigné  :  entre  la  Grande  Corbinière  et  la  Doyère,  Saulges. 

Spergularia  rubra  Pers.  C. 

Polycarpon  tetraphyllum  L.  RR.  Château-Gontier,  dans  les 
rues  \Duclaux),  Bierné,  les  Agets-Saint-Brice. 

Alsine  tenuifolia  Crantz  C. 

Arenaria  montana  L.  RRR.  Laval,  bois  de  l'Huisserie  (Wri- 
te r  ce  cher). 

Arenaria  trinervia  L.  C. 

—  serpillifolia  L.  CC. 

I-I.ilinarrc». 

Elatine  hexandra  L.  A.  R.  Méconnu,  Château-Gontier 
(Duclaux),  Saint-Martin-de-Connée  :  Orthe,  Aron,  Mézangers, 
Averton  ,  Chemazé  ,  Saint-Georges-Buttavent ,  Champéon, 
Alexain,  Launay-Villiers. 

Janvier-Mars.  2 


18  [tULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOI ANIQCE 


Liuacées. 

Linum  caiharticum  L.  CC 

—      gallicum  L.   R.  Thorigné  :  au-dessus  du  village  des 
Boutinières  (Fournier),  Cossé-en-Champagne,  environs  de  la 
Navellière,  Chemere,  Saint-Laurent-des-Mortiers. 
Linum  angustifolium  L.  PC. 

race  usitatissimum  L.  Echappe  de  culture. 
Radiola  linoidea  Roth.  AC 

Malvacées. 

Malva  moschata  L.  CC. 

f.  acaliculata  Lévl.  Ambrières  {Mercier),  La  Roc  : 
chemin  de  Brains. 
Malva  Alcea  L.  A  rechercher  dans  le  département.  La  variété' 
fastigiata,  signalée  à  Saint-Samson  par  M.  l'abbé  Menu  et  par 
nous  et  M.  Chenu  à  Landivy,  près  Les  Orgères. 
Malva  silvestris.  L.  CC. 

—  rotundifolia.  L.  C. 
Althaea  officinalis  L.  PC. 

—  hirsuta  L.  PC. 

A.mi>éli<lî«*éos. 

Vitis  vinifera  L.  PC.  Reste  d'anciennes  cultures. 

Xiliacéea* 

Tilia  ulmifolia  Scop.  (silvestris  Dexf.).  RR.  Averton,  forêt  de 
Pail,  bords  du  Merdereau  (Rommc),  Aron,  Cossé-en-Cham- 
pagne ! 

Gérauiacée». 

Géranium  lucidum  L.  C. 

—  rotundifolium  L.  CC. 

—  Robertianum  L.  CC. 

race  purpureum  Vill.  PC. 

var.  Perraudieri  Lévl.  Saulges. 

—  pyrenaicum    L.    R.    Mayenne,   Averton.    Courcite, 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  19 

Pré-en-Pail  !  Château-Gontier,   Saint-Georges-Buttavent,   Azé, 
Meslay. 
Géranium  striatum  L.  Sainte-Suzanne  iPéari).  Adventice. 

—  sanguineum  L.  Marcillé,  gare  (Laborde),  Adventice. 

—  molle  L.  CC. 

—  pusillum  L.  AC. 

—  dissectum  L.  CC. 

—  columbinum  L.  C. 
Erodium  cicutarium  L'Hérit.  CC. 
Oxalis  acetosella  L.  AC. 

—  stricta  L.  AC. 

race  corniculata  L.  PC. 

Rutacées. 

Ruta  graveolens   L.    Echappé  de   culture.   Villiers-Charle- 
magne  !  Laval,  Andouillé  !  Cossé-en-Champagne,  Saint-Fort. 

Hypéricacées. 

Androsœmum  officinale  Ail.  PC 

—  hircinum  Spach.  Echappé  de  culture.  Evron!  Athée. 
Helodes  palustris  Spach.  AC. 

Hypericum  quadrangulum  L.  AC 

—  tetrapterum  Fries  C. 

—  humifusum  L.  C. 

var.  linarfolium^Vahl.  PC. 

—  pulchrum  L.  C. 

—  perforatum  L.  CC 

—  hirsutum  L.  AC. 

Sapindacées. 

Acer  campestre  L.  C. 

Célastracées. 

Euonymus  europaeus  L.  AC. 

Rhamnacées. 

Rhamnus  frangula  L.  C. 

—  catharticus  L.  AC 

—  alaternus  L.  Planté. 


20  BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 


Dicinacécs. 
Ilex  acjuifolium  L.  C. 

■Légumineuses* 

Colutea  arboresccns  L.  Plante. 
Ulex  europaeus  L.  CCC. 

race  nanus  Sm.  AC. 

race  Gallii  Planch.    RRR.  Vallée   de    Contest    (abbé 
Nourry) . 
Genista  anglica  L.  C. 

—  tinctoria  L.  AC. 

—  sagittalis  L.  RRR.  Couptrain,  bords  de  la  Mayenne 
[Rigault). 

'Genista  candicans  L.  Livré  (J.  Barré).  Adventice. 
Sarothamnus  scoparius  Wimm  CC. 

var.  Andreana  Puissant.  Ernée  [Jouannault). 
Genista  Scoparia  Lamk. 

f.  lactea  Chenu,  La  Selle-Craonnaise  [Barré). 

—  Cytisus  Lévl.  (Cylisus  Laburnum  L 
Robinia  pseudo-acacia  L. 

Ononis  vulgaris  Rouy  [repens  L.)  CCC. 

var.  spinosa  L.  RR.  Saint-Baudelle,  près  Mayenne 
(abbé  Menu). 

Medicago  sativa  L.  CCC. 

—  lupulina  L.  CCC. 

—  arabica  Ail.  [maculata  Willd.)  C. 

—  hispida  Gaertn. 

race  polycarpa  Willd.  RR.  Saulges  [Jos.  Daniel), 
Laval,  Thévalles,  Chemerc. 

Medicago  falcata  L.  RR.  Chemeré  [Jos.  Daniel)  l  Cossc-en- 
Champagne. 

Medicago  minimaGriïf.  R. Argentré [Boullier),  Saulges,  Che- 
meré, C        -en-Champagne,  Sainte-Suzanne,  Thorigné. 

Mehiotus  albus  Desr.  R.  La  Chapelle-Anthenaise,  Laval, 
Saint-Pierre-la-Cour,  Saint-Fraimbault-de-Prières,  Montsurs  : 
La  Braconnière,  Commer,  Voutré. 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  21 


Melilotus  arvensis  Wallr.  C. 

—  altissimus  Thuill.  RR.  Evron  [Houlbert). 

—  indicus  AU.  RR.  Mayenne  (Reverchon). 
Trifolium  patens  Schreb.  AC. 

—  micranthum  Viv.  (filiforme  L.)  AC. 

—  minus  Relh.  C. 

—  campestre  Schreb.  (procumbens)  C. 

—  ochroleucum  Huds.  AC. 

—  subterraneum  L.  PC. 

—  incarnatum  L.  C. 

—  fragiferum  L.  AC. 

—  resupinatum  L.  R.  Laval,  Château-Gontier  :  le 
halage. 

Trifolium  médium  L.  AC. 

—  arvense  L.  AC. 

—  pratense  L.  C. 

—  striatum  L.  PC. 

—  scabrum  L.  R.  Laval  ;  queue  de  l'étang  de  Barbé, 
Argentré,  Chemeré,  Saulges,  Origné,  Sainte-Suzanne,  Thori- 
gné,  Ballée. 

Trifolium  glomeratum  L.  R.  Azé  et  route  d'Azé  à  Coudray 
(L.  Daniel),  Laval,  Château-Gontier,  Jublains,  Saulges,  Bon- 
champ,  Montsurs,  Mézangers. 

Trifolium  laevigatum  Desf.  (strictum  W.  et  K.),  R.  Laval  : 
bord  de  l'étang  de  Barbé  près  la  route  du  Mans  (Duclaux), 
Moulav  :  halage,  Brecé,  Château-Gontier,  Louvigné. 

Trifolium  repens  L.  CCC.  race  Biasolettuianum  Steud.  et 
Hochst. 

var.  meduanense  Mercier  et  Lévl.  RRR.  Laval  : 

port  du  quai  Paul  Boudet  et  à  trois  kilomètres 

de  la  ville,  Arquenay  :  route  de  Villiers  entre 

la  gare  et  le  bois  de  Bergault  [L.  Mercier), 

Trifolium   elegans   Savi.   AR.    Saint-Berthevin,   Entrammes, 

Pontmain,    Saint-Christophe-du-Luat,    Le   Genest,   Chemeré, 

Saulges,  Louverné,  Meslay,  Château-Gontier. 

Trifolium  stellatum  L.  Changé  :  fours  à  chaux  (Labbé),  Adven- 
tice. 


22  BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

Lotus  hispidus  Desf.  RRR.  Cossé-le-Vivien,  bord  de  la  route 
de  Méral. 

Trigonella  ornithopodioidea  DC.  RRR.  La  Chapelle-Craon- 
naise  :  Fouleray  (Barre  et  Péan). 

Lotus  uliginosus  Schk.  CCC. 

—  angustissimus  L.  PC. 

—  corniculatus  L.  CCC. 

Anthyllis  vulneraria  L.  AR.  Argentré,  Thorigné,  Saulges, 
Chemeré,  Saint-Christophe,  Evron,  Loigné,  Saint-Fraimbault- 
de-Prières,  Saint-Pierre-sur-Orthe,  Cossé-en-Champagne,  An- 
douillé,  Neau,  Saint-Pierre-sur-Erve,  Chemeré. 

Astragalus  glycyphyllus  L.  PC. 

Ornithopus  perpusillus  L.  AC. 

Hippocrepis  comosa  L.  RR.  Argentré,  bords  de  la  Jouanne» 
près  le  Pâli  (Boullier)  et  four  à  chaux  de  la  Mouette. 

Onobrychis  viciifolia  Scop.  (sativa  L.)  CC 

Vicia  gemella  Cr.  (tetrasperma  Mœnch.)  AC. 

—  hirsuta  Koch.  C. 

—  Ervilia  Willd.  RRR.  Laval  (Duclaux). 

—  cracca  L.  CCC. 

race  villosa  Roth.  R.  Laval,  Parné. 

race  varia  Host.  RRR.   Chemeré  :   près  la  Croix, 

Maubusson  (Jos.  Daniel). 
race  tenuifolia  Roth.  RRR.  Mayenne  :  la  Chouanne 

(Chédeau). 

—  lutea  L.  PC. 

—  sativa  L.  C. 

race  angustifolia  Reichdt.  Ail.  CC. 

—  sepium  L.  CC 

—  pannonica  Jacq. 

—  Faba  L.  Echappé  de  culture. 

Lathyrus  macrorhizus  Wimm.  (Orobus  tuberosus  L.)  CCC. 

—  Aphaca  L.  PC. 

—  pratensis  L.  CC. 

—  Nissolia  L.  PC. 

—  hirsutus    L.    R.    Vaiges,    Laval,   Argentré,    Châtres, 


BULLETIN   DE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  23 

Saint-Christophe-du-Luat,  Ballots,  route  de  la  Roë  parla  forêt, 
Bazouges. 
Lathyrus  silvestris  L.  PC. 

—  latifolius  L.  Echappé  de  culture. 

—  angulatus  L.  RRR.  Cossé-le-Vivien,  champs  route 
de  Me'ral  [Duclaux). 

Lathyrus  sativus  L.  AC. 

—  cicera  L.  Echappé  de  culture. 
Pisum  arvense  L.  Echappé  de  culture. 

Scorpiurus  subvillosus  L.  RRR.  Laval,  chemin  des  Fourches 
[Gendry  et  Corfec.) 

Rosacées. 

Prunus  cerasus  L.  Cultivé. 

—  spinosa  L.  CC. 

var.  fruticans  Weihe  R.  Ernée,  Chemeré,  Bon- 
champ,  Jublains,  Saint-Céneré,  Sainte-Suzanne, 
Chailland,  Mayenne,  Pré-en-Pail,  Laval. 

—  avium  L.  C. 

—  Padus  L.  R.  Sainte-Suzanne,  Mayenne,  Jublains. 

—  Mahaleb    L.    RR.    Chemeré.   Echappé   de    culture 
(Jos.  Daniel),  Laval. 

Prunus  sativus  RouyJet  Camus. 

race  domesticus  L.  Cultivé. 

race  insititia  L.  Averton  (abbé  Menu). 
Spiraea  Ulmaria  L.  CC 

—  cantoniensis  Lour.  Planté.  Origné,  Cigné. 

—  hypericifolia  L.  Echappé  de  culture,  Evron,   Châ- 
teau-Gontier. 

Spiraea  salicifolia  L.  Planté.  Fougerolles. 

Rubus  idaeus  L.  R.  Saint-Georges-Buttavent,  Mayenne,  bois 
de  Sallair  (Desportes),  bois  de  Langet,  de  Bourgon  et  d'Hermet, 
Pontmain,  forêt  de  Mayenne,  Menil,  en  face  Daon,  Fougerolles, 
Pontmain. 

Rubus  caesius  L.  C.  flore  pleno.  Andouillé,  près  le  moulin 
de  la  Forge  (J.  Barré). 


2i  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    ItoTANIQUE 


Rubus  ulmilolius  Schott.  C. 

suberectus  Anders.  Vimarcé  (A.  Gentil). 

—  glandulosus  Bell. 

—  foliosus  W.  N.  Bouessay. 

—  radula  W.  N.  Parné  :  le  Plessis. 

—  adscitus  Genev.  x  R-  Chedceanus  Sudre,  Mayenne  : 
chemin  de  la  Croix  (Chédeau).  Forme  du  suivant. 

Rubus    vestitus    W.    N.      Saint-Pierre-sur-Orthe    (Gentil  . 
Andouillé,  bords  de  l'Ernee  en  face  le  moulin  de  la  Forge. 
Rubus  Questieri  M.  et  Lef.  Bouessay. 

—  thvrsoideus  Wimm.  Mayenne  :  chemin  de  la  Croix 
(Chédeau).  Parné  :  le  Plessis. 

f.  Linkianus  Ser.  Landivy  :  La  Madeleine  (Chenu). 
Rubus  discolor  W.  N. 

—  silvaticus  W.  N.  Parné:    le  Plessis. 

—  mucronatus  Blox. 

—  sulcatus  Vest. 

—  plicatus  W.  N. 

—  BellardiW.  N. 

—  serpens  W. 

—  hirtus  W.  K. 

—  hedycarpus  Focke  Andouillé',  en   face  le  moulin  de 
la  Forge. 

Rubus  bifrons  Vest. 

CLEF  DES  RUBUS  DE  LA  MAYENNE. 

(    Fruits  creux R.  idaeus.   L. 

1  *  j    Fruits  non  creux 2. 

Etaminesmarcescentes  après  l'anthèse;     R.  suberectus. 

turions  dresses Anders  12. 

2.  (  Etamines  appliquées  sur  le  fruit  après 
l'anthèse  ;  tiges  décombantes,  puis 
radicantes '5 . 

Stipules  linéaires  ou  filiformes 4. 

Stipules    lancéolées  (dilatées   en    leur 
milieu)  sur  les  tiges  de  2e  année...     R.  c.*:sius.  L. 

Des  soies  et  des  glandes  stipitées    se 
confondant  avec  les  acicules R.  glandulosus. 

Ni  soies,  ni  glandes  ;  ou  alors  très  dis-  Bell.  14. 

tinctes,  des  aiguillons 5. 

Î     Turions    et    rameaux  très  glanduleux.     R.   radula.  W.  N. 
Turions  et  rameaux  peu  ou  pas  glan- 
duleux    6. 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  25 


6. 


Turions  et  rameaux   glabres  ou    gla- 

brescents 7 . 

Turions  et  rameaux  densément  velus, 

ordinairement  glanduleux R.     vestitus.  W.  N. 

Foliole  terminale  au  plus    2   fois  plus 
longue    que     le   pétiolule  ;~  sépales 

7.  {       tout  à  fait  réfléchis R.   questieri.  M.  et  Lf. 

I    Foliole  terminale  3  à  4   fois  plus  lon- 

^       gue  que  son  pétiolule 8. 

Ï    Folioles    incisées     ou     grossièrement 
dentées 9. 

Folioles  régulièrement  dentées  en  scie.  10 

/   Plante  humble  ou  débile  à  turions  les 

\       uns  redressés,  les  autres  rampants.  R.  tomentosus.  Borkh. 

9-    i    Plante  robuste  à    turions    conformes,  R.   thyrsoidejs. 

feuilles  blanches  en  dessous Wimm(i). 

!   Folioles    [blanches     tcmenteuses     en 
dessous • R.  discolor  W    N.  16. 
Non ii- 

(Folioles   vertes   en    dessous,    à    dents 
médiocres R.   silvaticus.  W.  N.  (2). 
Folioles  pâles  en  dessous  à  dents  très 


j       fines;  la  terminale  cuspide  ;  rameaux 


de  l'inflorescence  en  grappe R.  mucronatus.  Blox(3). 

/  Aiguillons  robustes,  entièrement  corn- 

)       primés 

I2-  1  Aiguillons  ténus,  subulés  ou  coniques,     R.  suberectus  Anders. 

f  comprimés  seulement  à  leur  base..                                                      i3. 

o    (    Etamines  dépassant  les  styles R.  sulcatus.  Vest. 

"  t    Etamines  plus  courtes  que  les  styles..     R.  plicatus.  W.  N. 

{    Folioles  elliptiques  cuspidées R.  Bellardii.  W.  N. 

^'  (    Foliolesovalesouoblonguesacuminées  i3. 

g    \    Inflorescence  pâle R.   seri-ens.  W. 

(    Inflorescence  à  glandes  rousses R.   hirtus.  W.  K. 

/'    Page  inférieure  de  la  feuille  à  tomen- 

.n    \       tum  étoile  blanc 17. 

i    Longs    poils,     simples     dépassant    le 

tomentum R.  hedycarpus.  Focke. 

Turions    à    angles    aigus;    sillonnés, 

,       \       pruineux R.   ulmifolius.  Schett. 

'"   y   La  plupart  des  turions  à  angles  obtus 

non  sillonnés R.   mirons.  Vest. 

(1)  Le  R.  paniculatus  Schldt  (R.  Linkianus  Ser.)  est    une  forme  à  fleurs 
semi-doubles. 

(2)  Le  R.  nemorosus  Hayne  a  les    turions  couverts   à    la   base  d'acicules 
nombreux  et  subulés  et  les  folioles  inégalement  serrées. 

(3;  Le  R.  cenomanensis  Sudre  =  R.  Briggsii  Bloxam  forme  du  mucronatus. 

Geum  urbanum  L.  CC. 

Fragaria  vesca  L.  CC 

—       elatior  Ehrh.  R.    Hardanges  (abbé  Hachet).  Laval, 
Ravigny. 

Fragaria   collina     Ehrh.    R.     Evron,     Saint-Christophe-du- 
Luat  !  Livet  !  Thorigné,  Chemazé. 


26  DULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQI  E 

Potentilla  Comarum  Scop.  PC. 

—  fragariastrum  Ehrh.  CCC 

—  supina  L.  RK.  Saint-Laurent-des-Mortiers  :  excava- 
tions tertiaires  (L.  Daniel),  Nuillé-sur-Ouette,  ancien  étang  de 
la  Ramée,  Chemazé,  ancien  étang  des  Roserais. 

Potentilla  argentea  L.  C. 

—  anserina  L.  C 

—  tormentilla  Neck.   CC. 

—  procumbens  Sihth.  PC. 

—  reptans  L.  C. 

—  verna  L.  AC. 

mixta  Nolte,  Melleray  :  Malingue  [Aug.  Chevalier). 
Agrimonia  eupatoria   L.  CC. 

—  odorata  L.  R.  Jublains,  Mayenne  (Chédeau),  Port- 
Brillet,  Suzanne,  Voutré,  Mayenne,  Parigné,  Forcé,  Neau, 
Saint-Christophe-du-Luat,  Cossé-le-Vivien,  Aron. 

Rosa  pimpinellifolia  L.  RRR.  Bazouges  :  les  Aunais 
(J.  Barre). 

Rosa  alba  L.  Route  de  Saint-Céneri  à  Argentrc  [Em. 
Rocher). 

Rosa  arvensis  Huds.  AC. 

—  canina  L.  CC. 

race  stylaris  Gent.  C. 

race  subcinerea  Gentil  PC.  (stylosa  Desv.  ex  p.) 

—  viscaria  Rouy. 

race  rubiginosa  L.  PC. 
race  micrantha  Sm.  PC. 
f.  permixta  Deségl.  PC. 

—  communis  Rouy  (sepium  L.  p.  p.)  AC. 

—  tomentosa  Sm.  AC. 

var.   fœtida   Bast.   RR.    Mayenne,   Laval,  bois  de 
l'Huisserie. 
Rosa   canina    X    provinciales.    Chemeré  :    la    Diochére  [Jos. 
Daniel). 
Mespilus  germanica  L.  AC. 
Crataegus  oxyacanthus  L.  (monogynus  Jacq.)  CCC. 

race  fœtidus  Lévl.  {oxyacanthoideus  Thuill.)  PC. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  27 

Pirus  aucuparia  Gaertn.  AC. 

—  torminalis  Erh.  PC. 

—  communis  L.  AC. 

—  Malus  L.  AC. 

race  acerbus  DC.  AC. 
Alchemilla  arvensis  L.  C. 
Poterium  sanguisorba  L.  C. 

Onothéracées. 

Epilobium  angustifolium  L.  AR.  Saint-Georges-Buttavent, 
(Desportes),  Mézangers,  bois  d'Hermet,  Marcillé,  Azé,  Saint- 
Pierre-sur-Orthe,  Izé,  Ernée,  la  Dorée,  Martigné,  Montsurs, 
Andouillé,  Olivet,  Moulay,  Port-Brillet,  Hercé,  Ahuillé. 

Epilobium  parvifîorum  Schreb.  CC. 

—  hirsutum  L.  C. 

—  montanum  L.  C. 

race  lanceolatum  Seb.  et  Mauri  C. 
var.  Gentilianum  Lévl.  PC. 

Epilobium  palustre  L.  AR.  Aron  (Desportes);  Grazay,  Saint- 
Georges-Buttavent,  Champe'on,  Sainte-Anne,  Lassay,  Niort, 
Landivy,  La  Dorée,  Pontmain,  Laval,  Olivet,  Saint-Denis-de- 
Gastine,  Saint-Aubin-Fosse-Louvain,  Deux-Evailles,  Lesbois, 
Marcillé,  Alexain,   Mézangers,  Hambers. 

Epilobium  tetragonum  L.  CC. 

race  Gillot  Lévl.  CCC. 

Epilobium  roseum  Schreb.  PC. 

Onothera  communis  lévl.  R.  Château-Gontier  (L.  Daniel), 
Port-Brillet,  Pontmain,  Mayenne,  Parigné,  Averton,  Saint- 
Berthevin-la-Tannière,  Laval,  Chailland,  Gorron. 

Ludivigia  palustris  L.  PC. 

Circaea  lutetiana  L.  C. 

Haloragacées. 

Myriophyllum  alterniflorum  DC.  AC. 

—  verticillatum  L.  PC. 

—  spicatum  L.  AC. 


_'S  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   HOTANIQri 


Hippuris  vulgaris  L.  RR.  Aron,  marais  et    ruisseau  [de  Vil- 
le 1 1  c  s  [Savouré). 

Trapa  natans  L.  AG. 

f^ytluracées* 

Lythrum  Salicaria  L.  CC. 

—  hyssopifolium  L.   AC 
Peplis  portula  L.  AC. 

Portulacacées. 

Portulaca  oleracea  L.  AC. 
Montia  minor  Gmel.  AC. 

race  rivularis  Gmel.  AC. 

Paronychiacécs. 

Scier  anthus  annuus  L.  C. 

—  perennis  L.  PC 
Illecebrum  verticillatum  L.  PC. 
Corrigiola  littoralis  L.  PC. 
Herniaria  glabra  L.  AC 

—  hirsuta  L.  AC 

• 

Crassula  rubens  L.  AC 

Tillaea  muscosa  L.  PC. 

Cotylédon  umbilicus  L.  (Umbilicus  pendulinus  DC),  AC. 

Sempervivam  tectorum  L.  AC 

Sedum  Forsterianum  Sm.  (elegans  Lej.),  AC 

—  rupestre  L.  (reflexum  L.  p.  p.)  PC 

—  acre  L.  C. 

—  cepaea  L.  CC 

—  Telephium  L.  C. 

race  Fabaria  Koch.  R.  Brétignolles,  Melleray 
[Aug.  Chevalier);  Mayenne,  Saint-Jean-sur- 
Mayenne,  Brécé. 


BULLETIN  DE  GÉOGHAPHIE  BOTANIQUE  29 

Sedum  stoloniferum   Gmel.  R.  Echappé  de  culture,  Changé 
(L.  Mercier);  Lesbois!  Moulay,  Changé,  Montflours. 
Sedum  album   L.  AC. 

—  anglicum  Huds.  R.  Laval  (Duclaux),  Voutré,  Les 
Çoëvrons  (L.  Crié);  Montigné,  Voutré,  Bonchamp,  Louvigné. 

Sedum  villosum  L.  R.  Louvigné,  en  face  la  Grande-Corbi- 
nière  [J.  Barré),  Hambers,  Saint-Gemmes-le-Robert,  Saulges. 

Sedum    dasyphyllum    L.   RR.    Avesnières  !  Villiers-Charle- 

magne  !  Sainte-Suzanne. 

Sedum  sexangulare  L.  RRR.  Saint-Pierre-sur-Orthe,  Ori- 
gné. 

Saxifragacées. 

Ribes   Grossularia  L.  (uva  crispa  L).  Echappé  de  culture. 

—  rubrum  L.  AR.  Mayenne,  Mézangers,  bords  de 
l'Erve  à  Saulges,  Thorigné  et  Chemeré,  bords  de  l'Oudon  à 
Cossé-le- Vivien  et  àMéral  et  de  l'Ernée  à  Ernée,  Montourtier, 
forêt  de  Bourgon. 

Ribes  nigrum  L.   Cultivé. 
Saxifraga  granulata  L.  C. 

—  tridactylites  L.  C. 
Chrysosplenium  oppositifolium  L.  AC. 

Parnassia  palustris  L.  R.  Assé-le-Béranger,  près  le  moulin 
de  Launay  [Houlbert),  La  Poôté,  route  de  Saint-Léonard. 

Droséracées 

Drosera  rotundifolia  L.  PC. 

—  intermedia  Hayne  PC. 

Ombellïfères. 

Eryngium  campestre  L.  AC 

Bupleurum  tenuissimum  L.  RR.  Bords  du  chemin  de  Laval 
à  Argentré  [Boullier),  Chemeré,  Saulges,  Cossé-en-Champagne, 
Saint-Pierre-sur-Erve,  Louverné,  Ballée,  La  Bazouge-de-Che- 
meré. 


30  IfUI.LETIN    DE    Gl  OGRAPHIE    BOTANIQUE 

Bupleurum  rotundifolium  L.  RR.  Chemeré,  champs  près  le 
bois  de  la  Forge  (Jos.  Daniel),  Château-Gontier. 

Bupleurum  protractum  L.  RRR.  Épineux-le-Seguin  {Jos. 
Daniel). 

Hydrocotyle  vulgaris  L.  C. 

Sanicula  europaea  L.  AC. 

Fœniculum  officinale   L.  PC. 

Apium  graveolens  L.  Echappé  de  culture,  Saint-Pierre-la- 
Cour!  Port-Brillet! 

Partinaca  sativa  L.  PC. 

Carum  verticillatum  L.  CC. 

Orlaya  grandiflora  Hoffm.  RR.  Argentré,  près  du  pont  de  la 
Corbinière  (Boullier),  Thorigné,  environs  de  Saulges,  près  la 
cave  Rochefort,  Cossé-en-Champagne,  rive  droite  du  Treulon. 

Scandix  Pecten  L.  CCC. 

Dancus  Carota  L.  CC. 

Apium  graveolens  L. 

Pimpinella  magna  L.  AC. 

—  saxifraga  L.  AC. 
jEgopodium  podagraria  L.  PC. 

Smyrnium  olus-atrum  L.  Echappé  de  culture,  Laval,  Châ- 
teau-Gontier, Daon,  Craon. 

Silaus  flavescens  Bernh. 
—     pratense  Cr.  CC. 

Angelica  silvestris  L.  CC. 

Heracleum  sphondylium  L.  CC. 

Selinum  carvifolia  L.  R.  Changé  :  halage  bas  du  coteau  de  la 
Maison-Neuve  (Boullier  et  Bachelot  de  la  Pilaye)^  Laval, 
Ambrières,  Athée  :  près  Maupertuis. 

Tordylium  maximum  L.  AR.  Château-Gontier  (Duclaux), 
Neau,  Voutré.  Saint-Christophe-du-Luat,  La  Chapelle-Anthe- 
naise,  Chemeré,  Saulges,  Laval,  Montsurs,  Thorigné,  En- 
trammes,  Evron,  Châtres,  Sainte-Suzanne,  Loigné. 

Torilis  hclvetica  Gmel  C. 

—  rubella  Mœnch  (anthriscus  Gmel.)  CC. 

—  nodosa  Gaertn.  RR.  Chemeré,  Saulges  {Jos.  Daniel), 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  31 

Cossé-en-Champagne,  Saint-Denis-d'Anjou,  Ballée,  Sainte- 
Suzanne. 

Torilis  heterophylla  Guss.  RR.  Laval  (Duclattx),  Saulges, 
Thorigne',  Epineux-le-Séguin,  Cossé-en-Champagne,  Chemeré. 

Caucalis  daucoidea  L.  R.  Laval,  Saulges  (Duclattx),  Chemeré, 
Thorigne,  Cossé-en-Champagne,  Montsurs,  Saint-Christophe- 
du-Luat. 

Anthriscus  vulgaris  Pers.  C. 

—  Cerefolium  Hoffm. 

—  silvestris  Hoffm.  RR.  Saint-Georges-Buttavent,  Fon- 
taine-Daniel (Coulange),  Aron,  parc  du  tissage  de  caoutchouc. 

Chaerophyllum  temulum  L.  CC. 
Helosciadium  nodiflorum  Koch.  C. 

var.  ocreatum  DC.  PC. 

f.  Barreanum  Lévl.  Bonchamp  (Barré). 

race  repens  Koch.  RR.  Mayenne  (Michelin) 

—  inundatum  Koch.  PC. 
Œnanthe  Phellandrium  Lamk.  AC. 

—  fistulosa  L.  PC. 

—  filipenduloidea  Thuill.  AC. 

—  Lachenalii  Gmel. 

—  média  Gris.  RR.  Saint-Denis-d'Anjou,  Daon,  Menil, 
Laval. 

Œnanthe  crocata  L.  C. 

Sium  angustifolium  L.  AC. 

Conium  maculatum  L.  C. 

Petreselinum  segetum  Koch.  AR.  Pré-en-Pail,  Cossé-en- 
Champagne,  Chemeré,  Saulges,  Argentré,  Sainte-Suzanne, 
Neau,  Saint-Christophe-du-Luat. 

Petroselinum  sativum  L. 

Myrrhis  odorata  Scop.  Echappé  de  culture,  Ambrières  (Chenu), 
Chailland,  Saint-Pierre-la-Cour. 

Sison  amomum  L.  C. 

Conopodium  denudatum  Koch.  CC 

jEthusa  cynapium  L.  CC. 

Peucedanum  carvifolium  L.  RR.  Saint-Denis-d'Anjou,  bords 
de  la  Sarthe  (H.  Léveillé). 


3"2  BULLETIN    DE    GEOGRAPHIE     HOTa.MoI  i 

\i-;ili:i<*ées. 

Hedera  hclix  L.  CC. 

Cornacéet. 

Cornus  sanguinea  L.  C. 

I  .<  »i-.-i  ii i  li:i<*écs. 

Viscum  album  L.  CC.  Rare  sur  Le  chêne,  l'Huisserie,  Saint- 
Germain,  Sainte-Suzanne. 

diciii*l>itacéee. 

Bryonia  dioica  L.  C. 

i    :i|  u-i  loi  i:  m-  «'m  — . 

Adoxa  moschatellina  L.  AC. 
Lonicera  periclymenum  L.  CC. 

—  xylosteum  L.  Echappé  de  culture,  Mayenne,  Che- 
meré. 

Viburnum  lantana  L.  C. 

—  Opulus  L.  AC. 
Sambueus  Ebulus  L.  AC. 

—  nigra  L.  CC. 

Symphoricarpos    racemosus    Michx.    Echappé     de     culture. 
Houssay,  Saint-Christophe-du-Luat,  Brée. 

Rublcfecéee* 

Sherardia  arvensis  L.  CC. 
Rubia  peregrina  L.  AC. 
Galium  cruciatum  Scop.  CC. 

—  palustre  L.  C. 

var.  débile  Desv.  PC. 
var.  elongatum  Lange  PC. 

(A    suivre). 


Le  Secrétaire  perpétuel,  Gérant  du  h  Bulletin  »:    H.    LÉVEILLE 
Le    Mans.  —  Imprimerie   Monnoyer.  —  i < . r y . 


/ 
V  An'Nêr  (40  Sf.rie)  N°  jubilaire  328  Mai  1917 


BULLETIN 

DE 

GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 


.!>(!• 


ORGANE     MENSUEL 

de  l'Académie  Internationale  de  Botanique 

FONDÉE  LK  Ier  DÉCEMBRE  1891 

louissant    de     la     Personnalité    Civile    depuis    le    11     Octobre     1901 

(ANNÉE      1917) 
TOME  XXVI I 


MAI     1892     —     MAI     1917 


s  * 


LE  MANS  (Sarthe) 

AU     SIÈGE    DE     LA     SOC 

78,    rue    de    Flcre,    78 

1917 


26"  Année  (4"  Série)  N"  jubilaire  328  Mai  1917 

BULLETIN 

DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 
Organe  mensuel  de  l'Académie  internationale  de  Botanique 

POURQUOI     CE     NUMÉRO  ? 


Xous  avons  été  très  ému  de  la  fidélité,  sans  aucune 
exception,  de  tous  nos  Confrères,  et  nous  avons  tenu  à 
commémorer,  sinon  à  feter,  le  vingt-cinquième  anniver- 
saire, non  de  ce  recueil  (il  est  passé,  car  il  fut  fondé  au 
sommet  des  Montagnes  Bleues  de  l'Inde  en  aoûl  i<Sç)i  et 
Le  premier  numéro  parut  en  octobre  1891),  mais  de 
l'Académie  établie  en  mai  [892.  Dieu  a  daigné  la  bénir  et 
la  rendre  florissante.  Qu'il  en  soit  loué! 

Nous  publions  donc  dans  ce  numéro  spécial  deux 
travaux  symboliques  de  ceux  qu'a  contenus  jusqu'ici 
notre  Bulletin.  L'un  sur  la  ilore  française  qui  sera  certai- 
nement le  bienvenu  et  que  Ions  nous  aideront  à  compléter; 
l'autre  sur  la  Ilore  exotique  qui  aidera  à  implanter  en 
Ghine  l'amour  et  l'étude  de  la  Botanique  déjà  florissante 
au  Japon. 

Des  maintenant  nous  pouvons  annoncer  qu  a  la  lin  de 
la  guerre  non-  apporterons  d'importantes  moditications 
dans  nos  publications. 

A    tous    notre    plus    cordial    merci    et     rlemnnde 
concours   et  de  recrues  pour  l'avenir. 

H     LÉVhlLL    . 

Le  Mans,  le  12  avril  1917. 


LES    HYBRIDES    DE    FRANCE 

par  Mgr   H     LÉVEILLÉ 


Y  a-t-il  des  hybrides?  Oui.  Sont-ils  nombreux?  Non.  Les 
connaît-on?  Non.  Uu  certain  nombre  ont  été  signalés  Les  uns 
sont  certains.  D'autres  sont  douteux.  Beaucoup  ne  sont  pas 
hybrides  ;  mais  il  est  si  facile  d'invoquer  l'hybridité  pour  se 
tirer  d'affaire. 

Le  présent  travail  donne  l'Inventaire  des  Plantes  hybrides  de 
France  arrêté  au  31'décembre  1916.  Nous  le  croyons  complet  : 
du  moins  avons-nous  essayé  de  le  rendre  tel.  Fidèle  aux  idées 
émises  jadis,  nous  désignons  les  hybrides  par  la  désinence 
indéclinable  oiJcs,  déclinant  au  coutraire  tous  les  noms  d'espèces 
porteurs  de  cette  désinence,  oideus,  oa,  um.  Nous  donnons  à 
l'hybride  un  ou  deux  noms  binaires,  laissant  les  autres  en 
synonymie. 

A  m.ai'ylliclacées 

Narcissus  juncifolius  Req. 

Linnaeoides  =  Magneni  Rouy. 

—  Linnaeanus  Rouy, 

poeticoides  =  Grenieri  K.  Richter. 
pseudo-narcissoides       lobatus  Poir. 

—  poeticus  L. 

Linnaeoides       Loreti  Rouy. 

—  pseudo-narcissus  L. 

juncifolioides      Buxtoni  K    Richter. 

Linnaeanoides  odorus     L.    linfundibulum     Poir. 

trilobus  L,  laetus  Salisb. 

—  poeticoides    =    incomparabilis    Mill.    Bernardi    DC.  ; 

incomparabiliformis  Rouy  ;  juratensis  Kouy;  abcis- 
sus  Rœm.  et  Sch.  Boutignyanus  Philippe. 
Nous  ne  pouvons  accepter  les  nombreux  hybrides  issus  d'une 
espèce  et  d'une  race  ou  variété  d'une  autre  espèce.  Outre  que 
cela  multiplierait  indéfiniment  les  formes,  ces  croisements  sont 
ordinairement  purement  hypothétiques.  Nous  parlons  d'expé- 
rience :  il  n'y  a  pas  d'ordinaire  d'hybride  identique  môme  issu 
des  mêmes  parents. 

I3or,acjiiiacées 

Pulmonaria  affinis  Jord. 

ioncrifolioi Jes  --  ovalis-Bast. 
Voila  une  famille  dans  laquelle  on  a  observé  peu  d'hybrides. 
Plut  au  ciel  qu'il  y  en  eut  beaucoup  de  telles. 


BULLETIN   DE  GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  35 

Caryophyllacées 

Cerastium  semidecandrum  L. 

pumiloides  =  Corbieri  Levl. 

Dianthus  attenuatus  Sm. 

monspessulanoides  =  Richter  Rouy  et  Fouc. 
Requienoides  =  heterophyllus  Rouy  et  Fouc. 

—  Balbisii  Ser. 

caryophylloides  =  Hanryi  Burnat. 

—  deltoideus  L. 

monspessulanoides  =  subfissus  Rouy  et  Fouc. 
silvaticoides  =  Loreti  Rouy  et  Fouc. 

—  geminiflorus  Lois. 

monspessulanoides  =  Borderi  Rouy  et  Fouc. 

—  monspessulanus  L. 

neglectoides  —  Ponsi  Rouy  et  Fouc. 
Requienoides    =  fallens  Timb. 
Seguieroides  =  saxatilis  Fers, 
silvaticoides  ==  arvernensis  Rouy  et  Fouc. 

—  neglectus  Lois. 

furcatoides  —  Lisae  Burnat. 

—  Seguieri  Vill. 

monspessulanoides  ;    varians  Rouy  et  Fouc. 

—  serratus  Lap. 

monspessulanoides  :  =  digeneus  Rouy  et  Fouc. 
—       silvaticus  Hoppe, 

deltoides  =  Lamyi  Rouy  et  Fouc. 

—  superbus  L. 

monspessulanoides  =  paradoxus  Rouy  et  Fouc. 
Lychnis  dioica  L. 

silvestroides  =  dubius  Hampe. 

—  silvestris  Schk. 

dioicoides  =  intermedius  Schm. 
Sagina  procumbeus  L. 

subulatoides  =  micrantha  Bor. 

Cistacées 

Cistus  albidus  L. 

crispoides  =   D<  hl>  i  Mur 
sulvifolioides  =  alb  ne  i.-iss  G  lu 
—     crispus  L. 

albidoides=  pulverulentus  Pourr. 
salvifolioides  =  novus  Rouy  et  Fouc. 


36  BULLETIN    DR   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 


Gistus  ladaniferus  L. 

monspeliensioides  -    Loreti  Rouy  et  Four. 

—  laurifolius  L. 

monspeliensioides  -     glaucus  Pourr. 
salvifolioides       Costei  G.  Cajn. 

—  monspeliensis  L. 

ladaniferoides  =  maculatus  Rouy  et  Four, 
laurifolioides  =  recognitus  Rouy  et  Fouc. 
populifolioides  =  nigricans  Pourr. 
salvifolioides  =  llorentinus  Lamk. 

—  populifolius    L.    monspeliensioides    =    longifolius   Lanik 

salvifolioides  =  petiolatus  Martr-Don. 

—  salvifolius  L. 

albidoides  —  Gautieri  Fouc.  et  Rouy. 
laurifolioides  -    Pechii  Pourr. 
populifolioides        corbariensis  Pourr. 
L'hybride    ternaire?  x    Ponsi  Fouc. et   Rouy   narbonemsis  x 
monspeliensis  x  salvifolius  nous  laisse  un  peu  rêveur. 

Helianthemum  hirtum  Pers.  polifolioides      majoranifolium  DC 
vulgaroides  =    Chatenieri  Rouy  et  Fouc. 

—  polifolium  Mil]. 

hirtoides        hispidum  Dum. 

montanoides        monspessulanum   Rouy  et  Fouc. 

vulgaroides        sulfureum  Willd. 

—  vulgare  Gaertn. 

hirtoides       digeneum  Rouv  et  Fouc. 
polifolioides  ==  ochroleucum  Rouy  et  Fouc. 

Nous  ne  donnons  pas  de  variétés  des  hybrides  ;  elles  seraient 
innombrables  car  les  générations  d'hybrides  ne  sont  pas  identi- 
ques à  elles-mêmes. 

MM.  Coste  et  Soulié  ont  indiqué  le  Cistus  Sahucii  Costc  et 
Soulié  ;  Cistus  salvifolius  x  Helianthemum  umbellatum.  Les 
hybrides  bigénériques  indiquent  que  les  genres  sont  purement 
artificiels.  C'est  ici  le  cas.  Les  genres  devraient  reposer  sur  la 
morphologie  du  fruit  et  les  espèces  sur  celle  de  la  graine. 
Nous  en   sommes  loin. 

Composacées 

Achillea  herba  rota  Ail. 

nanoides       Grava  Boyer. 
—     millefolium  L. 

tomentosoides        Schneideri  Rouv. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTAN'IQUE  37 

Achillea  moschata  Wulf. 

nanoides  —  hybrida  Gaud. 

—  nana  L. 

atratoides  —  Laggerri  Sch. 

—  odorata  L. 

millefolioides       pseudo-odorata  Rouy. 

Artemisia  atrata  Lamk. 

canipestroides  =  insipida  Vill. 
multellinoides         Perrieri  Petitmengin. 

—  camphorata  Vill, 

canipestroides       subsericea  Rouy. 

—  çhamaemelifolia  Vill, 

cainpestroides       gapensis  Rouy. 

—  Mutellina  Vill, 

absinthoides       Alberti  Petitmengin. 

Carduus  crispus  L. 

nigrescentioides  Vill.        albescens  Rouy. 
nutantioides  =   dubius  Balb. 

—  nutans  L. 

acanthoides  =  orthocephalus  Wallr. 

crisDoides  Stançni  Bueck. 

medioides        Loreti  Rouy. 

monspessulanoides  =    Borderi  Rouy. 

nigrescentioides   =   nutantiformis  Shuttlew  (Lesurinus 

Rouy). 

spinigeroides  =  Puechii  Coste. 

tenuifloroides  =  mixtus  Corbière. 

—  personatus  Jacq. 

crispoides  =  personatiformis  Rouy. 
défloratoides  =  Michaleti  Beck. 
nutantioides  =  Grenieri  Sch. 

—  tenuiflorus  Curt.  pycnocephaloides  -    Therioti  Rouy. 

On  a  signalé  comme  hybrides  bigénériques  : 

Carduus  nutans  x  Cirsium  lanceolatum  =  Carduus  cirsiophilus 
Arv.  Touv.  (Carduus  parisiensis  Cam.)  et  l'hybride 
inverse  ==  Cirsium  carduophilum  Arv.  Touv. 

—  Carduus  personatus  x  Cirsium  heterophyllum  =  Carduus 

Khekii  Petitmensfin. 
L'aspect  des  genres  Carduus  et  Cirsium  est  le  même.  L'aigrette 
plumeuse  et  non    simple   différencie    le  second.    Grosses   mais 
fécondes  conséquences  si  on  faisait  tomber  cette  barrière  ! 

Garlina  acanthifolia  Ail. 

acaulioides    -     Vayredae  Gaut. 


38  BULLETIN    DE  GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 


Centaurea  aspera  L. 

calcitrapoides       Chaixiana  Rouy. 
paniculatoides  =  Serrcsïi  Rouy. 
solstitialoides        Fabrei  Bonnet. 

—  Calcitrapa  L 

asperoides  =  Pouzini  DC. 
maculosoides  Souliei  Coste. 
paniculatoides  =  Legrandi  Rouy. 
pectinatoides  =  arisitensis  Coste  et  Scnnen. 
variabilioidcs  =  jaceiformis  Rouy. 

—  collina  L. 

scabiosoides  =  silvatica  E3ourr. 

—  paniculata  L. 

calcitrapoides  . — ,  adulterina  Moretti. 
intybaceoides  =  Donatiana  Sennen. 
variabilioides  =  ligerina  F  ranch  vCardanica  Rouy). 

—  solstitialis  L. 

asperoides     -  druentica  Rouy. 

— ■         variabilis  Lévl . 

calcitrapoides  ■■-  Nouelii  Franch. 

nervosoides     -  Perrieri  Rouy. 

pectinatoides  =  corbariensis   Sennen   (Guichardi 

Coste  et  Soulié  ;   vivariensis  Révol). 

solstitialoides  =  mutabilis  St  Ain. 

Girsium  acaule  Scop. 

anglicoides  ==  Babingtonii  Rouy. 
erisithaloides  =  tiroliense  Treuinf. 
arvensioides       médium  Ail. 
spinosissimoides  =  fissibracteatum  Peterm. 

—  anglicum  Link. 

acauloides  =  Woodwardii  Wats. 
monspessulanoides  =  arisitense  Coste  et  Soulié. 
palustroides  —  spurium  Delastre. 

—  eriophorum  Scop. 

arvensoides  u=  Senneni  Rouy. 

—  Erisithales  Scop. 

acauloides  =  Michaleti  Rouy. 

—  ijlabrum  DC 

monspessulanoides  =  Gayi  Rouv. 

—  heterophyllum  Ail. 

acauloides  =  alpestre  N;eg. 
montanoides  -=  montaniforme  Rouy. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  39 

Girsium  lanceo  latum  Hill. 

acauloides  =  sabaudum  Lœhr. 
arvensoides  csepeliense  Borbas. 
echinatoides  =  narbonense  Rouy. 
eriophoroides  =  grandiflorum  Kittel. 
ferocioides  =  Reyi  Rouy. 
palusiroiles  =  subspinuligerum  Peterm. 

—  monspcssulanum  Ail. 

palustroides  =  Borderi  Rouy. 

—  montanum  Spreng. 

heterophylloides  =  bifrons  Arv.  T. 
spinofsisimoides  =  Thureti  Burnat. 

—  oleraceum  Scop. 

acauloides  —  rigens  Wallr. 
anglicoides  =  inermis  Rchb. 
arvensoides  =  sessile  Peterm. 
eFisithaloides  =  Candolleanum  Naeg. 
rivularoides  =  erucagineum  DC. 

—  palustre  Scop. 

acauloides        Kirschlegeri  Sch. 
anglicoides  =  semi  decurrens  Richt. 
erisithaloides  =  Haussmanni  Rouy. 
lanceolatoides  =  Bipontinum  Sch. 
oleraceoides  =  hybridum  Koch. 
rivularoides  —  subalpinum  Gaud. 

—  rivulare  Link. 

monspessulanoides  =  bigerriense  Rouy. 

—  spinosissimum  Scop. 

heterophylloides  =  Corvini  Koch. 
oleraceoides  =  Thomasii  Naeg. 

Crépis  praemorsa  Tausch  x  Hieracium  murorum  L.  Nous 
paraît  singulièrement  douteux.  =  Crépis  Garnieri  ; 
Petitmengin. 

Filago  arvensis  L. 

germanicoides  =  subspicata  Bor  (Lamottci  Le  Grand), 
niinimoides  =  média  Gagnep. 

—  germanica  1^. 

arvensoides  =  mixta  rloluby. 

II  ierac  ium 

Des  hybrides  chez  les  Hieracia  comme  si  les  espèces  n'étaient 
pas  assez  difficiles  à  reconnaître  !  Evidemment,  beaucoup  de 
ces  hybrides  sont  problématiques;  ils  ne  sont  pas  aussi  nom- 


40  BULLETIN    DE    GÈOGKAl'HIK    lioTANKjrK 

br^ux  qu'on  a  cherché  à  le  faire  croire.  Ils  nous  ont  d'ailleurs 
fourni  une  éclatante  confirmation  de  notre  classification  des 
Hieracia  parue  dans  notre  Dictionnaire  invent  or  ici  de  la  Flore 
française. 

—  amplexicaule  L. 

errinthoides     -  Salvatorum    A. -T.  et  Gaul      salvi- 

folium  A. -T.  et  Gaut  ;   Aymericianum  A  -T.;  Ber- 

nardi  Rouy.) 

Jordanianoides       adenophorum  Scheele  (ucenicum 

A  -T.  cordatum  Scheele.) 

Sudreanoides  =  Lazergesii  Jeanb   et  Timbal. 

tomentosoides  ==  pedemontanum    Burn    et    Gremli 

(spelaeum  A. -T.  ;  Ravaudi  A. -T.  ;  Shuttlewoithia- 

num  Rouy.) 

variabiiioides  =   pulmonarioides  Vill.  (delphinale 

A  -T.  ;    Blanci   Serres  ;     Garidelianum     A.  T.     et 

Gaut.  urticaceum  A.-T  et  Rav.;  rupigerium  A. -T.) 

—  Arvet  Touvetianum  Lévl. 

Sudreanoides  —  Sauzei  A  -T. 

—  aurantiacum  L. 

auriculoides  =  pyrrhanthes  N.  et  P.  (nervisetorum 

Huter.) 

cymosoides  =  aurantiacoideum  A.-T. 

—  Auricula  L. 

Arvet  Touvetianoides  ^=  Verguini  Lévl. 

aurantiocoides  =  fuscum  Vill. 

cymosoides  =  sciadopliorum  N.    et    P.    (Smithii; 

A.-T.;  corymbuliferum  A.-T.) 

Piloselloides  =  auriculiforme  Fr. 

—  Jordanianum  Lévl. 

cerinthoides  -     Loreti  Fr.  (pseudo  sericeum  Rouy  ; 
Gavarnianum  Rouy.) 

—  pandunforme  Lévl. 

glaucoides  =  isatidifolium  A.-T. 

Sudreanoides  —  meianotrichum  Reut. 

umbellatoides  =  praecelsum  Ravaud  (constrictum 

A.-T.) 

variabiiioides        brumale  A.-T. 

—  PilosellaL., 

Arvet-Touvetianoides  -=     Lavergnci  Lévl. 
aurantiacoides  =    fuciflorum  A.-T.  (biflorum  A  .  -T.) 
auriculoides  =  Schultesii  Sch. 
cerinthoiiles     :  bellidioides  A.-T.  et  Gaut. 
rvmosoides       angustifolium  Moppe  (Faun  ;  A.-  I  .  ; 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  41 

sDurium  Chaix  ;  hybridum  Chaix.  Lautareticum 
Rouv  ;  brachiatum  Bertol  ;  pedunculatum  Wallr.; 
fallacinum  Sch  florentinoidum  A. -T.) 

—  Sudreanum  Lévl. 

variabilioides       orthoglossum  A. -T.  et  Gaut. 

—  tomentosum  Ail. 

amplexicauloides  —  thapsoideum  A  -T. 
Arvet-Touvetianoides  =  Pamphili  A. -T. 
cerinthoides    =     Chaboissaei     A. -T.     (Fuxianum 
Rouy  ;  axaticum  A  -T.  et  Gaut.) 
lanceolatoides  ==  menthifolium  A.  T. 
panduriformoides  =  melandryifolium    A  -T.    (lan 
sicum  A. -T.  et  Rav.  ;  Thapsifolium  A. -T.) 
piloselloides        pteropogon  A. -T. 
variabilioides  Liottardi     Vill     (oligocephalum 

A. -T.;  Kochianum  Jord.;  crispatum  Jord.  ;  pseudo- 
lanatum  A. -T.  ;  leiopogon  Gren.  ;  lanatellum 
A. -T.;  lychnioides  A. -T.;  cephalotes  A. -T.;  pic- 
tum  Schl.;  Seuseanum  A. -T.;  œnochroum  Jord  ; 
gnaphalodes  A. -T.;  pellitum  Fr.) 

—  variabile   Lèvl. 

amplexicauloides    -   Reichenbachii  Verlot. 
Arvet  Touvetianoides  =  dentatum   Iloppe   (cryp- 
ta de  nu  m  A.-T.); 
cerinthoides  =  Conillii  Lévl. 

Jordanianoides  ==  Huetii  Timbal  (galbense  Rouy. 
tomentosoides  =  Reboudianum  A.-T.  (gratiano- 
politanum  Rouy  ?) 

Sont  des  métis  les  H.  densicapillum  N.  et  P.  scle- 
rotrichum  A.-T.;  praetensum  A.-T.  et  Briq.;  vi- 
duatum  A.-T.;  mespiliiolium  A.-T.;  squalidum 
A.-T.;  heterodon  A.-T. 

Inula  hirta  L. 

salicinoides  =  rigida  Doell. 

—  salicina  L. 

Hallerioides  —  semiamplexicaulis  Reut. 

Lappa  major  Gaertn, 

minoroides  =  subracemosa  Simonkai. 
tomentosoides  =  ambi^na  Celak. 

—  minor   D  C. 

tomentosoides  ==  mixta  Simonkai. 

—  tomentosa  Lamk, 

minoroides  =  Bretoni  Rou\-. 


42 BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 


Leontodon  montai) us  Lamk, 

autumnaloides  =  Lannesii  Rouy. 
pyrenaicoidec        Joufïroyi  Rouy. 

Petasites  albus  Gaertn. 

niveoides  -     Lorezianus  Bruëgg, 
officinaloides  ==  sabaudus  Beauverd. 
—       niveus  Baumcr, 

officinaloides       aipcstris  Bruegg. 

Senecio  alpinus  Scop, 

Jacobaeoides  =  Reisachii  Gremblich. 

—  Fuchsii  Grael. 

cacaliasteroides  =  Lamottei  Rouy. 

—  incanus  L. 

unifloroides  =  Laggeri  Sch 

—  Jacobaea  L. 

cinerarioides  =  telonense  Albert. 

—  leucophyllus  D  C. 

adonidifolioides  =  mirabilis  Rouy. 

Tragopogon  major  Jacq. 

crocifolioides  =  Lacaitae  Rouv. 

Conifères 

Pinus  halepensis  Mill. 

pinasteroides  =  Saportac  Rouy. 

Crassulacées 

Sedum  altissimum  Poir. 

rupestroides  =  luteolum  Chaboisseau. 
Sempervivum  arachnoideum  L. 

Candollcoides  =  barbulatum  Schott. 

tectoroides    =    rubcllum   Timb    (villosulum    Rouv  et 

Cam.) 

—  Candollei  Rouv  et  Cam. 

arachneoides       fîrnbiiatum  Schn.  et  Lehm. 

—  tectorum  L. 

arachnoides       Pomeli  Lamt.  i  Fontanac  Briigg.;  pseudo- 
arachnoideum  Lamt.  ;    piliferum   Jord.  ;    Lautaretirum 
Lamt.  Oliveri  Gaut.) 
Candollcoides  =  Verloti  Lamt. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  43 

Cruciacées 

Gardamine  amara  L. 

hirsutoides  =  Kerkii  Kerner. 

—  latifolia  Vahl. 

pralensoides  ±=  undulata  Laramb. 

—  pratenns  L. 

latifolioides  =  Larambergiana  Rouy  et  Fouc. 

Dentaria  digitata  L. 

pinnatoides  =  digenea  Gremli. 

—  pinnata  Lamk. 

digitatoides  =  Rapini  Rouy  et  Fouc. 

Iberis  amara  L. 

intermedioides   =    Bretonii    Petitmengin. 
Nasturtium  amphibium  R.  Br. 
paiustroides  =  erythrocaule  Borb. 
silvestroides  =  terrestre  Celak. 

—  palustre  R  Br. 

silvestroides  — -  brachystylum  Wallr. 

—  silvestre  R  Br. 

amphibioides  =  anceps   DC   (barbarum   Borbas  ;    Hyi 

Fouc.  et  Rouy). 

paiustroides   =  Gerardi   Fouc.  et  Rouy  (Mairei  Rouy 

et  Fouc. 

pyrenaicoides  =  procerum  Hv. 

Cupulifères 

Alnus  glulinosa  Gaertn. 

incanoides  =  hybrida  A.  Br. 
Betula  nana, 

pubescenlioides  =  intermedia  Thomas. 

Quercus  coccifera  L. 

ilexoides  —  Auzandi  G-G. 

—  Ilex  L. 

cocciferoides  —  aquifolia  Trabut. 

—  lanuginosa  Thuill. 

Tozoides  =  firmurensis  Hy. 

—  pedunculata  Ehrh. 

lanuginosoides  =  semilanuginosa  Borb. 
sessilioides  =  intermedia  Boenningh. 
Tozoides  =  andegavensis  Hy. 


44  LLET1N    DK   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 


Quercus  se-silis  Ehrh. 

Tozoides  =  Trabuti  ny. 
—       subcr  L. 

Ilcxoides  _  Morisii  Borzi. 

Cypéracées 

Carex  brizoidea  L. 

remotoides  =  Olimullcriana  Lang. 

—  canescens  L. 

dioicoides  =    microstachya   Ehrh. 
paniculatoides  =     ludibunda  Gav. 

—  contigua  Hoppe, 

remotoides  =  pseudo  axillaris  Richt. 

—  dioica  L. 

stellulatoides       Gaudiniana  Guthnick. 

—  clistans  L. 

flavoides  =  luteola  Sendtner. 
glaucoides  =  Alberti  Levl. 
Hosteanoides  —  Muelleriana  Sch. 

—  elata   Ail. 

llaccoidcs  =  Le  Grandiana  Levl.  et  Lanib. 
fuscoides  =  pseudo-turfosa  Levl. 

—  elongata  L. 

paniculatoides  =  Fiissii  Simonkai. 

—  extensa  Good. 

flavoides  =  Valbravi  Levl. 

—  flacca  Schreb. 

hispidoides  =  Chatenieri  Levl. 
lasiocarpoides  =  Labbei  Lévl. 
paniceoides  =  Barrei  Lévl. 
tomentosoides  =  Daniclis  Levl. 

—  llava  L. 

Hosteanoides  r_r  xanthocarpa  Degland 
punctatoides  =  adultérina  Chenevard. 

—  fœtida  Ail. 

brunnescentioides  =  microstyla  Gay. 
lagopinoides  __  Kukenthalii  Dorflcr. 

—  fusca  Ail. 

elatoides     .   tuifosa  Fr. 

—  gracilis  Curt. 

paludosoides  =   auroniensis  Lamb. 
elatoides  =  stagnai is  Lamb. 

—  hirta  L. 

lasiocarpoides  =  Mercieri  Levl. 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  45 

Carex  Hosteana  DC. 

distantioides  —  Bouvieri  Lévl. 
flavoides  =  fulva  Good. 

—  inflata  Huds. 

vesicarioides  =  Pannewitziana  Figert. 

—  paludosa  Good. 

elatoides  =  Felixii  Lamb. 
lasiocarpoides  =  Larminati  Lévl. 

—  panicea  L. 

Hosteanoides  =  Clairei  Lévl. 

—  paniculata  L. 

elongatoides  =  Corbieri  Lévl. 
remotoides  =  Bœnninghauseniana  Weihe. 

—  paradoxa  Willd. 

diandroides  =  limnogena  Appel, 
paniculatoides  =  solstitialis  Figert. 

—  remota  L. 

vulpinoides  =  axillaris  Good. 

—  riparia  Curt. 

distantioides  =  Loreti  Rouy. 
paludosoides  =  Lambertiana  Lévl. 
inflatoides  =  Beckmanniana  F'igert. 
lasiocarpoides  =  evoluta  Hartman. 

—  silvatica  Huds. 

strigosoides  =  strigosula  Chatenier. 

—  vesicaria  L. 

riparioides  —  Gentiliana  Levl. 
Scirpus  lacustris  L. 

triquetroides  =  carinatus  Sm. 
Schœnus  ferrugineus  L. 

nigricantioides  =  intcrmedius  Celak. 


■&■ 


Croséracées 

Drosera  rotundifoîia  L. 

intermedioide?  =  Beleziana  G.  Camus. 

JbZ  cjuisé  ta.  c  é  e  s 

Equisetum  arvense  L. 

limosoides  =  littorale  Kuhlew. 

Ericacées 

Erica  ciliaris  L. 

tetralixoides  =  Watsoni  DC. 


46  BULLETIN    DE   CKOGRAPHIE   BOTANIQUE 

Rhododendron  ferrugineum  L. 

hirsutoides  -     intermedium  Tausch. 

Euphorbiacées 

Euphorbia  Characias  L. 

amygdaloides  =  Martini  Rouy. 

Mercurialis  tomentosa  L. 

annuoides  =  Bichei  Magn. 

JFilicinacées 

Aspidium  aculeatum  Sw. 

lonchitoides  =  illyiicum  Borb. 

Les  A.  Bicknellïi  Christ  et  Luersseni  Dorfler  sont  des  métis. 

Aspidium  fragile  Sw. 

Triehomanoides    (Asplenium)    =    A    Blindi    Par- 
mentier. 

Asplenium  adiantum-nigrum  L. 

septentrionaloides  =  paradoxum  Beauv. 
Triehomanoides  =  dolosum  Milde. 

—  lanccolatum  Huds. 

septentrionaloides  =  Costei  de  Litardière. 
Triehomanoides  =  Pagesi  de  Litardière. 

—  Ruta-Muraria  L. 

septentrionaloides  =  Murbeckii   Dorfler. 

—  septentrionale  Hoflm. 

adiantonigroides  =  Souchei  de  Litardière. 
Triehomanoides  ==  germanicum  Weiss  (Hansii  Asch.) 

—  Trichomanes  L. 

lanceolatoides  =  corbarienne  Rouy. 
septentrionaloides  =  Heufleri  Reich  (Baumgarteneni 
Dorfler) 

Dryopteris  cristala  A.  Gray. 

spinulosoides  =  uliginosa  Rouy. 

—  fïlix-mas  Schott 

spinulosoides  =  remota  A.  Br.  (  Borbasii  de  Lit.) 

Gentianacées 

Gentiana  bavarira  L. 

vernoides  =  Favrati  Ritt. 

—  campestris  L. 

germanicoides  =  chlorifolia  Nées. 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  47 

Gentiana  lutea  L. 

Burserioides  —  Mareailhouana  Rouy  (média  AT.) 
purpureoides  =  hybridaSchleich(purpurascensGris.) 
punctatoides  =  Dorfleri  Ronning. 
puuctata  L. 

Burserioides  —  Grisebachiana  Rouy 
luteoidesz=  Thomasii  Giliaboz. 

—  purpurea  L. 

luteoides  =  Hegetschweileri  Ronninger. 

Globulariacées 

Globularia  cordifolia    L. 

nudicauloides  =  fuxeensis  Giraudias 
vulgaroides  =  Galissieri  Giraudias. 

Grraiïiinacées 

Agropyrum  junceum  PB. 

caesioides  =  acutum  Rœm.  et  Sch.   (acutiforme 
Rouy. 

—  pycnanthoides  =  Duvalii  Rouy. 
Il  faut  y  joindre  le  curieux  hybride  : 

Agropyrum   elongatum    x   Hordeum    maritimum       :  A.  Rouxi 
Gren.  et  Duv  J. 

Alopecurus  geniculatus  L. 

pratensoides  =  hybridus  Wimm. 

Calamagrostis  arundinacea  Roth 

epigeioides   =    subulata  Dum. 

—  epigeios  Roth. 

littoreoides  =  Wirtgeniana  Haussk. 

Festuca  pratensis    Muds    x  Lolium  italicum  Braun  =  Festuca 
Braunii  Rouy. 
—     pratensis  Huds  x  Lolium  perenne  L    =  Festuca  adscen- 

dens  Retz. 
Bien  curieuses  combinaisons  ?? 

Hordeum  maritimum  With. 

secalinoides  =  Pavini  Préaubert. 

Polypogon  monspeliensis  Desf.    x  Agrostis  alba  L.  =  P.  litto- 
rale Sm. 

Setaria  veiticillata  PB. 

viridoides  =  ambigua  Guss. 

0 


48  BULLETIN    I>K   GÉOGRAPHIE   BO  I  AMOUR 


Spartina  :  îricta  Kotli. 

altcrnifloroidcs       Neyrauti  Fouc. 

—  alterniflora    Lois 

strictoidcs  »*  Towsendi  Groves. 

Triticum  sativum  Lamk      .  Kgilops  ovata  L  =  T.  Requieni 
Ce?.    T.  (  îrenieri  Richt.) 

—  salivum   Lamk   x    /Egilops   triuneialis    L.  =    T.    Loreti 

Richt. 

Uypéricacées 

Hypericum  perforatum  I 

acutoides  =  médium  l'eterm. 

—  quadrangulum  L.  acutoides  =  commutatum  Nolte. 

Joncacées 

Juncus  alpinus  L. 

lampocarpoides  =  Buchenaui  Briq. 

—  anceps    Laharpe 

lampocarpoides    =    Murbcckii    Sagorski    (Livetianus 

Lévl) 

silvaticoides  =  Valbrayi  Lévl. 

—  communis  E.  Aley. 

inflexoides  =  difïusus  Hoppe. 

Lu2ula  erecta  Desv. 

campestroides  =  Chaberti  Rouy 

Labiacées 

Brunella  grandiflora  Jacq. 

vulgaroides  =  spuria  Stapf. 

—  hastifolia  Brot. 

vulgaroides  =  Coutinhoi  Rouy 

—  vuigaris  L.  grandifloroides  =  bicolor  Beck 

hastifolioides  =  Giraudiasii  Coste  et  Soulié. 
Le  B.  hy brida  Knaf  est  un  métis. 

Galeopsis  dubia  Leers 

Tctrahitoides  =  elegans  Bor. 

—  Ladanum  L. 

dubioide  s        Wirtgeni  Ludwig. 

Lamium  album  L. 

maculatoides  =  holsaticum  Prahl. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  4g 


Lavandula  officinalis 

latifolioides  =  Burnati  Briq. 

Mentha  aquatica  L. 

arvensoides  —  verticillataL. 

silvestroides  =  pipenta  Huds.  (dumetorum  Sch.) 

—  arvensis  L. 

rotundifolioides  =  stachyoidea  Host. 
silvestrioides  =  gentilis  L. 

—  rotundifolia    L. 

aquaticoides  =  canescens  Rolh. 

silvestrioides  =  alopecuroidea  Hull  (Timbali    Rouy.) 

—  silvestris  L. 

aquaticoides  ==  Langii  Steud. 

rotundifolioides  =  villosa  Hads.  (amaurophylla  Timb.) 

viridioides. 

Hybrides   ternaires  :  ??   aquatica  x  arvensis  x  viridis 

=  rubra  Huds. 

aquatica  x  rotundifolia  x  silvestris -==  La myi    Malin- 

vaud. 
Le  x  M-  Nouletiana  Timb.  est  un  métis. 

Scutellaria  galericulata  L. 

minoroides  —  Marlrinsii  Rouy. 

Stachys  germa nica  L. 

alpinoides  =  intermedius  Ait. 

—  palustris  L. 

germanicoides  =  ambiguus  Sm. 

Teucrium  Marum  L. 

Polioides  =  corsicum  Rouy. 

—  Polium  Koch. 

chamaedryoides  =  ruthenense  Coste  et  Sennen. 
pyrenaicoides  ==  Contejeani  Giraudias. 

—  pyrenaicum  L. 

Polioides  =  Mailhoi  Giraudias. 
Sont   des  métis  :  arisitense  Coste  et  Sennen  ;  castrense  Ver- 
guin  ;  corbariense  Coste  et  Sennen  ;  Guilhoti  Fouc. 
Thymus  vulgaris  L. 

serpilloides  ==  aveyronensis  Coste  et  Soulié. 

Léguminacées 

Astragalus    lapponicus   Burnat 

Parvopassuoides    =  Madioti  Rouy. 

2 


50  BULLETIN   DR   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 

Genista  Seorpius    DC. 

Villarsioides  =  Martini  Verguin  et  Soulié. 
Medicagx»  falcata  L. 

sativoides  —  varia  Thomas  Martyn. 

Ornithopus  compressus  L. 

perpusilloidcs  =  Martini  Giraudias. 

Trifolium  médium  L. 

maritimum   Iluds. 
pratensoides  =  Charrierii  Coste. 
montanoides  =  Neyrauti  Rouy 
rubensoides  =  Bertrandi  Rouy. 

Vicia  lutea  L. 

sativoides  =  Marchandi  Grill .  et  Rouy. 

Liliacées 

PoJygonatum   multiflorum   Ail. 

officinaloides  =  intermedium  Bor. 

Malvacées 
Malva  intermedia  Bor.  quels  sont  les  parents?  M.  Aleea  L.  x  ? 

INaiadacées 

Potamogeton  lucens  L. 

perfoliatoides  ==  decipiens  Nolte. 
—     polygonifolius  Pourr. 

rufescentioides—  spathulatus  Schrad. 

Ombellacées 

Ghaerophyllum  aureum  L.  x  Anthriscus  silvestris    iloffm.  = 

Loreti  Rouy  et  Lam. 
Sont-ce  bien  deux  genres  distincts  ? 

EryDgium   Bourgati  Gouan 

campcstrioides  =  Chcvalieri  Sennen. 

Laserpitium  gai  lieu  m  L. 

sileroides  —  Gaveanum  Beauv. 

Œnanthe  crocata  L. 

Lachenalioides  ■=.  Boissieui  Levl. 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  51 


Onothéracées 

Le  Circaea  alpestris  Wallr.  est  un  métis. 

Nous  sabrons  nos  épilobes  hybrides  comme  nous  avons  réduit 
d'autres  hybrides  donnant  seulement  les  hybrides  d'espèces. 
C'est  là  le  seul  moyen  pour  nos  Confrères  d'y  voir  clair  et  aussi 
de  ne  pas  décourager  les  débutants.  Ceux-ci  d'ailleurs  ne  doi- 
vent pas  s'occuper  des  hybrides. 

Epilobium  alpinum  (L.)  Lévl. 

montanoides  =  subalgidum  Haussk  (salicifolium 
Facch.  ;  Grenieri  Rouy  et  Cam.) 
palustroides  =  Haynaldianum  Haussk. 
roseoides  —  alpicolum  Rouy  et  Cam. 
tetragonoides   =   Gerardi  Rouy  et  Cam. 

—  hirsutumL. 

parvifloroides  =  intermedium  Rchb. 

—  montanum  L. 

alpinoides  =  Sennenianum  Lévl  ^Narjozii  Lévl.) 

palustroides     =     montaniforme      Knaff     (udicolum 

Haussk.) 

parvifloroides  =  limosum  Schur 

roseoides  =  heterocaule  Borbas 

tetragonoides  =    Freynii  Celak. 

—  palustre  L. 

alpinoides  =  gemmiferum   Bor. 
parvifloroides  =  rivulare  Wahl. 
tetragonoides  =    Schurdstianum  Rostk. 

—  parviflorum  Schreb. 

montanoides  =  crassicaule   Gremli 

palustroides  =  Simoni  Lévl. 

roseoides  =  persicinum  Rchb. 

tetragonoides  =  palatinum  Sch.  (Dorflerianum  Lévl. 

=  raymondiense  Lamb.) 

—  roseum  Schreb. 

parvifloroides  =  opacum  Peterm. 

—  tetragonum  L. 

alpinoides  =  arvrrnense  Rouy  et  Cam. 
montanoides  ==  Beckhausii  Hauskn.   (Le  grandianum 
Lamb.  ;  Charbonnelianum  Lévl.  ;   Martrini  Lévl.) 
palustroides  =  Schmidtianum    Rostk.   ;    Laschianum 
Hausskn. 
parvifloroides    =    dacicum    Borbas    (Weissenburgense 
Sch  ;  Imbaultianum  Lamb.) 


52  lîl'I.I.Kl  IN    ni.    GKOGR  \PHIE    BOl  ANIQUE 

roseoides  =  brachiatumCelak.  (Borbasianura  Hausskn). 
tngonoides    —   Uechtritzianum     Pax    (carthusianorum 
Lévl.) 

—  trigonum  Schr. 

montanoides  =  Hugueninii    Brtigg.  (Nincki  Corbicr. 

—  roseoides-     Mouillelarinei  Lévl. 

Sont  des  métis  :  Borderianum  Haussk.   ;  semiadnatum  Borb. 
Tarni  de  Laramb.  ;  intersitum  Haussk. 

L'  x  Onothera  Braunii  Dœl.  est  un  métis. 

Orcliidacées 

Cephalanthera  pallens  Rich. 

ensifolioides  =  salevensis  Rouv 

Ophrys  antliropophora  L. 

—  militaroides    =    Jamaini    Rouy 

purpureoides  (Orchis)    Melsheimeri  Rouv 
simioides   =    Bergeni    de   Nantcuil. 

—  apifera  Huds. 

arachnitoides  =  Albertiana  Cam. 
araniferoides  =  Luizeti  Cam. 

—  arachnites    Lamk. 

apiferoides  =  insidiosa  Duffort: 

bombylifloroides   =   Rainei    Albert    et   Jahandiez 

scolopaxoides  =  vicina  Durïort. 

—  aranifera  Huds. 

apiferoides    =    pseudo-apifera   Caldcsio    (epeiropliora 

Peter) 

arachnitoides  =  Aschersonii  DC  (Chatenieri  Rouy) 

Bertolonioides  =  Saratoi  Camus  (Barlae   Camus) 

fuscoides    =   pseudofusca   Alb.  et   Cam.    (quadriloba 

Rouy. 

scolopaxoides  =  Nouleti  Camus. 

—  fusca  Link 

scolopaxoides  =  pseudo  spéculum  DC. 

—  muscifera  Huds. 

arachnitoides    =   Devennensis    Rchb 
araniferoides  =  hybrida  Pokorny  (Jeanperti  Cam). 

—  Scolopax  Cav. 

araniferoides  =   IMiilippi  Gren. 

—  Orchis  conopea  L. 

bifolioides  =  Borelii  Rouy. 
latifolioides  =  cornigera  Rrlib. 
maculatoides  — .  Le  Grandiana  Cam. 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  53 

coriophora  L. 

latifolioides  =  Schulzei  Hausskn. 

laxifloroides  =  parvifolius  Chaub.  (Tirnbali  Velen.) 
hircina  Crantz. 

simioides  =  Lacazei  Rouy. 
latifolius  L. 

laxifloroides  =  Uechtritzianus  Hausskn.  (LegueiCam.; 

Kayanus  Cam. 

maculatoides     =     Braunii     Halacsy    (maculatiformis 

Rouy.) 

Traunsteineroides   =    Duftii    Haussk.    (approximatus 

Rouy.) 

laxiflora  Lamk. 
conopeoides  =  Evequei   Rouy. 
cordigeroides  (Serapias)  Rousii  Dupuy 
linguoides  (Serapias)   =  complicatus  Rouy. 
maculatoides  =  Valoni  Rouy. 

maculata  L. 

bifolioides   =  Chevallieranus  Cam. 

conopeoides  =  Regeliana  Rouy. 

laxifloroides  =  neglectus  Cam. 

Traunsteinerioides  =   ienensis  Brand. 
mascula  L. 

pallentioides  =  Lorezianus  Briigg. 

militaris  L. 

anthropophoroides   Ophrys)  =  spuria  Rchb. 

latifloroides  =  Jeanperti  Cam.  et  Luizet. 

laxifloroides  =  Bonnieranus  Cam. 
Morio  L. 

coriophoroides  —  olidus  Bréb. 

laiifolioides  =  Boudierl  Cam.  (Arbosti  Cam.) 

laxifloroides  =  alatus    Fleury  (genevensis  Chenevard). 

maculatoides  z=  neustriacus  Ascii.  etGraebn. 

masculoides  =  morioidea  Brand. 

purpureoides  =  Perreti  Richt. 

militaroides  =  Jacquini  Godr. 

sambucinoides  =  Luciae  Rover, 
nigra  Scop. 

conopeoides  =  fragrans  Saut  (Heufleri  Kern.) 
papilionacea  L. 

cordigeroides  (Serapias)  —  stupratorius  J.  Briq. 

laxifloroides  —  Nicodemi  Cyr. 

Morioides  =.  Gennarii  Rchb  (Bornemanni  Asch.) 


54  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIK   BOTANIQUE 

—  pyramidalis  L. 

conopeoides  =  gymnadenia  Rouy. 
ustulato'nles  =  Durandi  Bréb. 
--     sambucina  L. 

bifolioides  =  Fournieri  Royer. 

—  simia  Lamk. 

militaroidcs  =  Beyrichij  Kern 
])iirpurcoides  :  -  anguslicruris  Franck. 

—  tridentata  Scop. 

militaroides  =  Canuti  Richt. 
ustulatoides  =  Dietrichianus  Bogenhard. 

Serapias  cordigera. 

laxifioroides  (Orchis)  =  Nouleti  Rouy. 
parvifloroides  =   Alfredi  Briq. 

—  hirsuta  Lap. 

cordiçeroides  =  Alberti  Cam. 
coriophoroides  _z   purpurea  Doumenjou. 
laxifioroides  (Orchis)  =  Dupuyana  Rouy. 
linguoides  =  Forestieri  Rouy. 
parvifloroides  =  olbia  Verguin. 

—  Lingua  L. 

cordigeroides  =  ambigua  Rouy  (meridionalis  Cam.) 
hirsutoides  =  digenea  Cam.  (Philippi  Rouy.) 
laxifioroides  =  splendens  Sudre. 
morioides  (Orchis)  =  capitata  Rouy. 
papilionaceoidcs  (Orchis)  =  Barlae  Richt. 

Sont  des  métis  :  x  Ophrys  Todaroana  Macch  ;  x  Orchis  hy- 
brida  Rouy  ;  Lloydianus  Rouy  ;  Aschersonianus  Hausskn.  ; 
heracleus  Verg.  L'x  O.  coriophorus  x  laxiflora  x  Morio  = 
alatoidea  Gadeceau  serait  un  hybride  ternaire  ? 

J 

Papavéracées 

Corydallis  fabacea  Fers. 

solidoides  =  Kirschlegeri  Issler. 

Fumaria  capreolata  L. 

officinaloides  =  Chevallieri  Camus. 

—  grammicophylla  Lévl  et  Par  m. 

officinaloides  =  Alberti  Fouc.  et  Rouy. 

Papaver  dubium  L. 

somniferoides  =  Godroni  Rouy. 

—  somniferum  L. 

Rhaeoides  =  Vesionii  Rouy. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  55 

Paronychiacées 

Scleranthus  annuus  L. 

perennoides  ==  intermedius  Vittel. 

—  perennis  L. 

polycarpoides  =  glaucinus  Chatenicr. 

Plombaginacées 

Statice  confusa  Godr. 

echioides  =  Companyonis  Gren.  et  Billot. 
Girardianoides  =  pseudo  confusa  Rouy. 

—  virgata  W illd. 

confusoides  =  ambigua  Rouy. 
duriusculoides  =  Senneni  Rouy. 
Le  S.  abnormis  Rouy  est  un  métis. 

Polygonacées 

Polygonum  Hydropiper  L. 

Lapathifolioides :  laxum  Rchb. 

mitoides  =  oleraceum  Schur. 

—  Lapatlufolium    L. 

minoroides  =  Langeanum  Rouy. 

—  minus  Huds. 

Hydropiperoides  =  subglandulosum  Borb. 

—  mite  Schr. 

Lapathifolioides  —  bicolor  Borb. 
minoroides  =  digeneum  Rouy. 

—  Persicaria  L. 

Hydropiperoides  =  hybridum  Chamb. 
Lapathilfolioides  =  lenticulare  Hy. 
minoroides  =  Braunianum  Sch. 
mitoides  =  condensatum  Sch. 
Rumex  acutus  L. 

maritimoides  =  Hoschedei  Levl. 

—  aquaticus  L. 

crispoides  =  similatus  Hauskn. 

—  conglomeratus  L. 

maritimoides  =  limosus  Thuill. 
pulcheroides  =  Mureti  Hausskn. 

—  Hydrolapathum  Huds. 

obtusifolioides  =  Weberi  Prahl. 

—  obtusifolius  L. 

sanguineoides  =  Duftii  Hausskn. 


56  BULLETIN    Dl  GRAPHIE    BOTANIQUE 


1-*  r*iin\ala.c  é  e  s 

Primula  elatior  Schreb. 

ofrïcinaloides  =  média  Pctcrm.  (bifrons  Chaten.) 
vulgaroidcs  =  digenca  Kern. 

—  marginata  Curr.. 

farinosoides  =  Bonatii  Petitmenein. 

—  ofrïcinalis  Scop. 

clatioroides  =  Tommasinii  G. G.  (pyrenaica  Mieg.) 
vulgaroides  =  brevistyla  DC.  ^ternovaijia  Kern.) 

—  vulg.iris  Huds. 

officinaloides  =  hvbrida  Gentil. 

W  enonculacées 

Anémone  coronaria  L. 

hortensioides  =  variata  Jord. 

—  Halleri  Ail. 

alpinoides  ==  Girodi  Rouy. 

—  horlensis  L. 

coronarioides  =  lepida  Jord. 

Ranunculus  aconitifolius  L. 

pyrenaeoides  =  lacerus  Bell. 
Seguierioides  =  Faurei  Rony  et  Gain. 

—  auricomus  L. 

geraniifolioides  =  aurigeranus  Rouy 

—  parnassifolius  L. 

pyrenaeoides  ==  Luizeti  Rouy 

—  pyrenaeus  L. 

Seguierioides  =  Yvesii  Burnat, 

—  Thalictrum  11  ivum  L. 

Bauhinioidcs  =  hybridum  Jord. 

—  minus  I  . 

Bauhinioidcs  =  ambigens  Jord. 

Rosacées 

Alchimilla  alpina  L. 

pentaphylloides       cuneata  Gaud. 

Crataegus  oxyacantha  L  >,  Mespilus. 

germanica       M.  Lobala  Pourr. 
Ges  deux  genres  n'en  font  probablement  qu'un  seul.  Plu  iieurs 

Grataegus  asiatiques  rappellent  le  Mespilus. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  57 

Fragaria  collina  Ehrh. 

vescoides  =  praestabilis  Beck 

—  elatior  Ehrh. 

vescoides  =  intermedia  Buch. 

Geum  montanum  L. 

rivaloides  =  Billietii  Gillot 

—  pyrenaicum  Willd. 

montanoides  —  tirolense  Kern, 
rivaloides  =  Timbalianum  Rouy  etCam. 

—  rivale  L. 

pyrenaicoides  =  Thomasianum  Ser. 

urbanoides  =  intermedium  Ehrh  (rubellum  C.  A.  Mey.) 

—  silvaticum  Pourr. 

urbanoides  =  cebennense  Coste  etSoulié 

—  urbanum  L. 

rivaloides  =  rubifolium  Lej.  (umbrosuni  Dum.) 

Pirus  Aria  Ehrh. 

—  aucuparioides  -=-  thuringiaca  Fritsch 

Chamaemespiloides    ■=    ambigua     Michalet     (sudetica 

Nym.) 
torminaloides  =  confnsa  Gremli 

—  Chamaemespilus  Ehrh. 

arioides  =  erubesceus  A.  Kern,  (arioides  Michalet.) 

Potentilla  argentea  L. 

cinereoides  ==•  Rouyana  Lévl 
vernoides  *=  collina  Wibel 

—  aurea  L. 

frigidoides  =  Eynensis  Rouy  etCam. 
salisburorensioides  =  Huteri  Siegfr. 

—  grandiflora  L. 

frigidoides  =  Valesiaca  Huet 

—  heptaphylla  Mill. 

salisburgensioides  =  Mathoneti  Jord. 

—  procumbens  Sibth. 

—  reptantioides  =  mixta  Nolte 

—  formentilla  Neck. 

procumber.tioides  =■  fallax  Zimmet 
reptantioides  =-  italica  Lehm  (Gremlii  Zimmet). 

Rosa  alpina  L. 

caninoides  =  salaevensis   Rap.   (anachoretica  Schmi- 

dély) 

pimpinelloides  =  reversa  \V.  et  K. 

mcntosoides  =  spinulifolia  Dematra  (Buseri  Rouy). 


5S  BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

villosoides  —■  longicruris  Christ 
viscarioides  =  Iserana  Rouy 

—  arvensis  Huds. 

caninoides  =  rusticana  Desegi.    (stylosoformis    Rouy, 
Rouyana  Duffort. 
viscarioides  =  adenoclada  Hy 

—  canina  Baker 

sempervirentioides  — =  bibracteata  Bast. 
tomentosoides  =  Cotteti  Pug. 

—  gai  lira  L. 

arvensoides  =  Polliniana  Spreng.  (Senneni  Rouyi 

—  caninoides    =     polymorpha    Levl.     Waitziana    Tratt.  ; 

collina   Jacq.;    kosiusciana    Bess.;    Boreykiana   Bes>.. 

Timeroy    Chabert  ;    Friedlandnana    Bess.;     venustula 

Duffort.) 

Jundzdlioides  =  speciosa  Déségl.    porrigens  Gremli.) 

ruhrifolioides  =  scopulosa  Briq. 

sempervirentioides  =  Boreauana  Béraud. 

—  pimpintllifolia  L. 

caninoides  =  hybernica  Sm.  (areniensis  Rouy). 

rubrifolioides  =  Gaillardi  Coste. 

tomentosoides     =     involuta     Sm.     (pseudo-involuta 

Rouy.) 

villosoides  =  hetorogenea  Gillot  (tephrophylla  Gillot  i. 

viscarioides  =  gapensis  Gren  ibiturigensis  Bor.  ;  cavi- 

niacensis  Ozan.  ;  Anjilloniana  Rouy. 

tomentosoides  =  genevensis  Puget(.Marcyana  Boulin  . 

viscarioides  .=  subdola   Deségl.   (silvicola  Déségl.    et 

Rip.;  consanguinea  Gren.) 

Les    R.    Schleicheri   Braun,   Amiliavensis   Coste    et 
Sennen,  Lamberti  Rouy,  sont  des  métis. 

—  rubrifolia  Vill. 

caninoides  =  improvisa  Duffort. 

—  sempervirens  L. 

caninoides  —  conspicua  Bor.  (brachysepala  Rouy.) 
viscarioides  =  Costei  Duffort  ( vitupcrabilis   Duffort.) 

—  tomento?a  Sm. 

alpinoides  ^=  vestita  Godet, 
caninoides  =  alpestris  Rapin. 
viicarioides  =  avrayensis  Rouy. 

—  viscaria  Rouy. 

carinoides  =»  longicolla  Ravaud 

pimpinellifolioides    =     aveyronensis    Coste.    (Sagoti 

Rouy.) 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  59 

Les  K.  praestans  Duffort  et  bigeneris  Duffort  sont  des  métis. 

A  noter  deux  hybrides  ternaires? 

x   R.  sabanda  Rap.  canina    x    pimpinellifolia   x   tomentosa. 

x   R.  Wasserburgensis  Kirschleger  alpina.  x  Jur.dziili  x   to- 
mentosa. 

Que  d'hybrides  supprimes  !  Faut-il  le  regretter?  Dans  une 
monographie  on  peut  Cet  nous  l'avons  fait  pour  les  Epilohes) 
donner  les  hybrides  issus  d'une  espèce  avec  les  races  et  variétés 
d'une  autre  espèce  ou  de  celles-ci  issues  de  deux  espèces  diffé- 
rentes. Dans  un  travail  tel  que  celui-ci,  ce  serait  le  grossir 
inutilement  et  décourager  plus  d'un  botaniste,  car  alors  où  s'ar- 
rêter ? 

Rubus.  —  Dans  ce  genre  où  les  espèces  européennes  ont  été 
e  mbrouillées  et  où  les  hybrides  restent  fixés  comme  chez  tou- 
tes les  plantes  à  rhizome,  on  ne  saurait  distinguer  nettement 
ceux-ci  tant  qu'on  ne  sera  pas  fixé  sur  le  nombre  et  la  valeur 
des  espèces.  Nous  y  travaillons  en  concluant  des  Ronces  asia- 
tiques si  tranchées  à  nos  ronces  européennes  si  critiques.  Il  y 
a    peu  d'espèces,  beaucoup  d'hybrides  et  d'innombrables  métis. 

Métis  :  collinus  Merc. 

Rubus  BellardiW.  et  N. 

hirtoides  —  deflexidens  Boul. 
—     bifrons  Vest. 

caesioides  =  neosudreanus  Lévl . 

hirtoides   =-  podophyllus  Muell.  (ervthrocaulon  Boul.; 

obsectifolius   Muell.;     aspratilis    Muell.;    hirtodiscolor 

Harm.) 

pilocarpoides  =  Boulayanus  Lévl. 

tomentosoides  =  exalbatus  Lef.  et  Muell. 

vestitoides  =  conspicuus  Muell. 

—  caesius  L. 

hirtoides  =  Villarsianus  Focke. 
idaeoides  =  Blinii  Lévl. 
ulmifolioides  =  Provosti  Gen. 

—  hedycarpus  Focke. 

cyesioides  =  Corbieri  Lévl. 
Genevieroides  =  Grenieri  Lévl. 
tomentosoides  =-  chnoophyllus  Muell. 
vestitoides  Rouyanus  Lévl. 

—  Kœhleri  W.  et  N. 

Bellardioides  ^=  Camusianus  Lévl. 
hirtoides  =  Malinvaudi.  Lévl. 
macrophyllus  W.  et  X. 


6o  BULLI ■"  l  IN    DK   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 


sioides        roseiflorus  Muell. 
Menkioides  =  neurophanes  Boul.  et  Corn. 
pallidoides  —  Foucaudi  Lévl. 
rhamnifolioides  _  orthoacanthus  Muell.  et  Lef. 
Thyrsoideoides  ■=  bigilloti  Lévl. 
tomentosoides  —  formosus  Muell.  et  Lef. 
ulmifolioides  «  cavaticaulis  Boul.  et  Gillot. 
vestitoides  =  obvallatus  Boul.  et  GUI. 
Menkei  \V.  et  N. 
hirtoldes  =  ternatispinus  Muell. 
serpentoides       concinnatus  Boni,  et  Luc. 
nitidus  \\\  et  X. 

serpentioides  =  Lamberti  Lévl. 
Sprengelioides  =  ambigens  Boul. 
thyrsoideus  =  constrietus  Lef.  et  Muell. 
obscurus  Kaltenb. 

raesioides  =  erythracanthus  Muell.  et  Lef. 
pallidus  W.  et  X. 

caesioides  =  fruticetorum  Muell.  et  Lef. 
chlorostachyoides  =  Gérard-Martini  Muell. 
foliosoides  =  serratifolius  Muell.  et  Lef. 
hirtoides  =  aristicalyx  Muell,  etc. 
scaberoides  =^  cerinistylus  Muell. 

serpentioides         capitatus   Muell.    denslfolius  lJierrat  ; 
anisortvlus   Boul.    et    I'ierr.  ;     drymophilus    Muell.    et 
Lef. 
pilocarpus  Gremli 

hirtoides  =  Bonapartei  Lévl. 
plicatus  \V.  et  X. 

caesioides        Balfourianus  Gen. 
macrophylloides  =  stenacanthus  Lef.  et  Muell. 
Sprengelioides  =  inopacatus  Muell. et  Lef 
sulcatoides        canaliculatus  Muell. 
villicaulioides        nemoralis  Muell. 
pyramidalis  Kaltenb. 
caesioides  —  nemorosus  Hayne. 
hedycarpoides       megalacanthus  Muell.  et  Lef. 
Questieri  Lef.  et  Muell. 
caesioides  =  Hollandei  Gen. 
hedycarpoides  =  occiduus  Boul.  et  Bouv. 
rhamnifolioides  =  recticuspis  Boul.  et   Malbr.   (bipar- 
titus  Boul.  et  Bouv.) 

ulmifolioides  =  inuncatus  Lef.  et  Muell. 
thyrsoideus        Bouvetianus  Lévl. 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE         6l 

radula  Weihe. 

raesioides  =  diversifolius'Lindl. ,  etc. 
Kœhlerioides  =  Lefevrei  Lévl. 
vestitoides  =  splendidus  Muell  et  Lef. 

rhamnifolius  W.  et  N. 

caesioides  =  macropetalus  Muell.  et  Lef.  (psammophi- 
lus  Rip.) 

Menkeoides  =  adenanthus  Boul.  et  Gill. 
serpentioides  =  morvennicus  Gillot. 

rudis  W.  et  N. 

caesioides  =  implexus  Lef. 
foliosoides  =  eriostachys  Muell.  et  Lef. 
hirtoides  —  setulosus  Muell.  et  Lef. 
pallidoides  ==  brevithyrsus  Boul.  et  Muell. 
scaberoides  =  argutifolius  Muell.  et  Lef. 

scaber  W.  et  N. 

caesioides  =  axilliflorus  Lef.  et  Muell. 

Sehleicheri  Weihe. 

hirtoides  =  congestiflorus  Muell.  (stenobotrys  Boul.) 

serpens  Weihe. 

Bellardioides        clegans   Muell.    (polyadenes   Boul.  et 

Pierrat.) 

caesioides  =  pseudopsis  Greinli. 

hirioides  =  clinobotrys  Muell.  (exacutus  Muell.) 
Sprengelii  Weihe. 

caesioides  =  Costeanus  Lévl. 

foliosoides  =  coronatus  Boul. 

hedycarpoides  =  :  philyrophyllus  Lef.  et  Muell. 

îr.acrophylloides  —  granulatus  Lèf  et  Muell. 

pallidoides    =  retrodentatus  Muell.  et  Lef. 

Questierioides        rothomagensis  Boul. 

thyrsoideus  Wimm. 

caesioides  =scabrosus  Muell.,  etc. 

tomentosus  Borckh. 
caesioides  =  fasciculatus  Muell. 
thyrsoideoides  z=  collinus  Merc. 
vestitoides  =  bifockeanus  Lévl. 

ulmifolius  Schott. 
adscitoides  =  separinus  Gen. 
caesioides  —  Mougeoti  Genev. 
Genevieroides  =  sertifiorus  Gen. 
hedycarpoides  =  Martini  Corb. 


62  BULLETIN   DE   GEOGRAPHIE   BOTANIQUE 

tlivsoideoides         propinquus  Mucll.  (stenopotalus  Lef. 
et  Muell.;  rhodobatus  Boul.  et  Mack.) 
tomentosoides        andegavensis  Focke. 

Nous  renonçons  à  donner  les  innombrables  synony- 
mes. 

vestitoides         lùcolor  Muell.  et  Chab.  (expansus  Lef. 
et  Muell.;  acutatus  Muell.  et  Lef.) 

—  vestitus  \V.  et  N. 

Bellardioides  —■  longirulpis  Gen. 

caesioides  --=z  degencr  Muell. 

hirtoides  =  decorus  Muell.,  etc. 

kœlerioides       Guffroyi  Lévl . 

pallidoides   =   sericatus    Mucll.    et    Lef.    (lasiostachys 

Muell.  et  Lef.;  vestiferus  Muell.;  polyacanthus  Boul. 

serpentioides     =  Lucandi  Boul.  et  Gill.ireniformis  Boul. 

et  l'ierr.;  lasiocaulon  Boul.) 

—  villicaulis  Kœhl. 

caesioides  =  \\rahlenbergii  Arrh. 
foliosoides  =  Conillii  Lévl. 
pallidoides  =^  horridicaulis  Boul. 

Rubiacées 

Galium  arenarium  L.  X  Asperula  Cynanchica   L.      -    A.  occi- 
dentalis  Rouy. 
—       Mollugo  L. 

arenarioides  —  Dangeardi  Four,   et   Jouss.   (Simoni 
Kouy). 

veroides  =  ochroleucum  Wolf. 
Le  x  G.  fictum  Camus  est  un  métis. 

SulioiiiîAoées 

Salix  amygdalina  L. 

cinereoides    =  accedens  Rouy. 
fragilioides  -     speciosa  Host. 
viminalioicles  =  multiformis  Dœll. 

—  arbuscula  L. 

caesioides  —  Trefferi  Muter, 
glaucoides  =  autaretica  AT. 

—  aurita  L. 

hastatoides  =  I?sleri  Rouy. 
repentioides       ambigua  Ehrh. 
viminalioides  _^  fruticosa  Dœll. 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  63 

Caprea  I.. 
auritoides  =  capreola  Kerr. 
cinereoides  =  Reichardti  Kern, 
incanoides  =  Seringeana  Gaud. 
purpureoides  =  Wimmeriana  G.  G. 

cinerea  L. 

auritoides  =  multinervis  Dœll. 

fragilioides  —  Barbeyi  Gérard. 

hastatoides  =  Boutignyana  A.  et  E.  G.  Camus. 

incanoides  =  hircina  Kern. 

nigricantioides  ==  puberula  Dœll. 

purpureoides  =  sordida  Kern. 

repentioides  =  subsericea  Dœll. 

viminalioides  =  holosericea  Willd 

daphnoidea  Vil!. 

incanoides        Reuteri  iMoritzi. 

iragilis  L. 

alboides  =  rubens  Schr. 

pentandroides       tinctoria  Sm. 
glauca  L. 

grandifolioides  =  Laggeri  Wimm. 

nigricantioides  =  Amandae  Anderss. 
liastata  L. 

glaucoides  =  -  devestita  A  T. 

retusoides  ==  alpigena  Kern, 
incana  Schr. 

auritoides  =  oleifolia  Vill. 

nigricantioides  =  Mant/ii  Rouy. 

pyrenaicoides  =  abnormis  Rouy. 
pentandra  L. 

auritoides  =  basaltae  Coste. 

cinereoides  =  altobracensis  Coste. 
phylicifolia  L. 

lapponoides  =  Gilloti  A  et  E.  G.  Camus, 
purpurea  L. 

auritoides  =  dichroa  Dœll. 

pedicellatoides  =  Flichei  Rouy. 
repeus  L. 

purpureoides  Doniana  Sm. 
viminalis  L. 

capreoides  =  Smithiana  Willd. 

purpureoides  =s=  rubra  Huds. 


64  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 


Sapinclacées 

Acer  campestre  L. 

mon?pcs?ulanoides  «=  Bornmiillen  Borb. 

S>cixifr*£icj£\cées 

par    M.    le   Chanoine  Cosrii) 

Saxifraga  aizoidea  L. 

caesioides       patens  Gaudin. 

mutatoides  =  Girtanneri  Hruegg.  (inclinata  Kern  , 

Haussmanni  Kern.,  Regelii  Kern.) 

—  ai/.oon  Jacq. 

cotyledonoides  =  Gaudini   Bruegg   (Tiinbali  Uouy 

et  Cam.) 

longifolioidcs  =  Lhommei  Coste  et  Soulié. 

—  ajugifolia  Lap. 

aquaticoides    _=*  capitata    Lap     (Borderi    Rouy   et 

Cam.) 

moschatoides        ciliaris    Lap   (Ramondii    Luizet    et 

Soulié.) 

—  arctioidea  Lap. 

medioides  =  luteo-purpurea  Lap.  (ambigua  1)  C.) 

—  cotylédon  L. 

longifolioidcs  _^  superba  Rony  et  Camus. 

—  exarata  Vill. 

moschatoides  =  Burnati  Luizet,  inédit. 
pedemontanoides     =     Vetteri    Burnat,    FI.     Alp., 
Mar   m. 

—  fastigiata  Luizet. 

lirmatoides  =  Sennenii  Luizet. 
i*eranioides  =  Man<nnii  Luizet  et  Soulié. 
pubescentioides  =  chloranthn  Luizet, 

—  geranioidca  L. 

Iratianoides  -     Lcvcillei  Coste  et  Soulié. 
moschatoides--  Costei  Luizet  et  Soulié. 
moschato-pentadactyloides    —    miscellanea     Luizet 
et  Soulié. 

nervosoides  =  Yvesii  Neyrant  et  Verguin. 
pentadactyloides         Lecomtei  Luizet  et  Soulié. 
pubesrentioides  .    obscura  G.  (i.     Gaulieri   Rouy.) 
-f  Vayredanoides        Cadevallii  Luizet  et  Soulié. 

—  Hariotii  Luizet. 

Iratianoides        Darrieuxii  Luizet  et  Soulié. 
moschatoides  =  Richterii  Luizet  et  Soulié. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  65 


—  hirsuta  L. 

umbrosoides  =  hirsutoformis  Rouy  et  Camus. 

—  hypnoidea  L. 

Lamotteoides  =  Desetangsii  Luizet  et  Soulié. 
pedatifîdoides  —  Souliei  Corte  (Rouy,  XL  400.) 

—  intricata  Lap. 

Iratianoides  =  Luizetii  Coste  et  Soulié,  inédit. 
moschatoides  =  baregensis  Rouy  et  Camus. 

—  Iratiana  Sch. 

moschatoides  =  Jouffroyi  Rouy. 
nervosoides  =  Wilczekii  Verguin  et  Neyr. 

—  moschata  Lap. 

nervosoides  — =  Sudrei  Luizet  et  Soulié. 

+  paniculatoides  =  aragonensis    Coste  et   Soulié, 

inédit. 

pentadactyloides  =  Martyi  Luizet  et  Souzié. 

pubescentioides  =  Jeanpertii  Luizet. 

—  pentadactylis  Lap. 

pubescentioides  =.  Verguinii  Luizet  et  Soulié. 

Les  hybrides,  marqués  du  signe  +  n'ont  pas  encore  été  trouvés 
en  France,  mais  végètent  tout  près  de  notre  frontière  espagnole. 

Saxifraga  firmata  Luizet  =-  confusa  Luizet  olim  non  Lejeune. 

Saxifraga  paniculata  Cavan.  =  corbariensis  Timba),  espèce 
répandue  surtout  en  Espagne. 

Le  S.  Maubernuana,  mentionné  dans  notre  Floride  du  Val 
d'Aran,  p.  5?,  ne  me  paraît  être  qu'une  variation  du  S.  ajugi- 
folia  et  doit,  jusqu'à  nouvel  ordre,  être  considéré  comme  non 
existant. 


H    C0S1E. 


Scrofulariacées 

Digitalis  ambigua  Murr. 

luteoides  =  média  Roth. 
purpureoides  =  fulva  Lindl. 

—  purpurea  L. 

luteoides  ==  purpurascens  Roth. 

Euphrasia  odontitées  L. 

—         luteoides  =  ruscinonensis  Rouy. 
Linaria  striata  L. 

vulgaroides  —  sepium  Allimann. 

—  vulgaris  L. 

—  arvensoides  —  Heribaudi  Cam. 

Le  x  L.  confinis  Lacroix  est  un  métis. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 


Pedicularis  Barrelicri  Rchb. 

incarnatoides  -     bibonatii  Lévl. 

tuberosoides     -  alpicola  Rouy  et  Faure. 

—  ceniaiaGaud. 

Barrelioroidcs        Blanci  Rouy  et  Faure  (delphi- 
nata  Steining.) 

ijvroflexoides  =  Gillotiana  Rouy  et  Faure. 
tuberosoides        Rouyana  Wolf. 
=  gyroflexa  Vill. 

Barrelieroides  =  eamberiensis  Rouy. 
incarnatoides        Mathoneti  Bonati. 
tuberosoides        Penzigii  Steining. 

—  incarnata  Jacq. 

tuberosoides  =  Vulpii  Solms-Laub. 

—  pyrenaica  Gay. 

rostratoides  —  Monnieri  Rouy. 
—  tuberosa  L. 

gyroflexoides  =  Verloti  AT. 

Scrofularia  alata. 

nodosoides  =  Costei  Biau. 

Verbascum  Blattaria  L. 

floccosoides    ~  macilentum  Franch. 
nigroides  —  intermedium  Rupr. 
phlomoides  =  Bastardi  Rœm.  et  Sch. 
sinuatoides  =  geminatum  Freyn. 

—  Chaixi  Vill. 

floccosoides  «=  camberiense  Rouy. 
Lyclmitoides  =  Lemencianum  Rouy. 
montanoides        sabaudum  Rouy. 

—  iloccosum  W.  et  K. 

Blattarioides  =  furcipilum  Franch. 

Chaixioides  =  fluminense  Kern. 

Lychnitioides  =  ramigerum  Link.  (euryale  Franch.) 

nigroides        W'irtgeni  Franch. 

phlomoides  nothum    Koch.    (subphlomoideum 

Hausskn.) 

sinuatoides  -=  hvbridum  Brot. 

—  Lychnitis  FI. 

blattarioides        pseudo-blattaria  Schl. 
Chaixioides  —  Favisii  Rouv. 
floccosoides       Regelianum  Wiretg. 
nigroides  =  Schiedeanum  Koch. 
phlomoides  1=  heterophlome  Franch. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  67 

—  maiale  DC. 

sinuatoicles  =  ruscinonense  Rouy. 

—  nigrum  L. 

floccosoides  =  mixtum  Ram. 
Lychnitioides  ==  Guttinianum  Rouy. 
phlomoideum  =  seminigrum  Fr. 
Thapsoideum  =-  collinum  Schrad. 

—  phlomoideum  Fr. 

Blattarioides  =  pilosum  Dœll.  (flagriforme  Pfund.) 
blattarioideoidf,s  =  Martini  Franch. 
floccosoides  =  Nouelianum  Franch. 
Lychnitioides  =  denudatum  Pfund. 
nigroides  =  adulterinum  Koch. 
Thapsoides  =  Humnickii  Franch. 

—  sinualum  L. 

Blattarioides  .—.  Barrandoni,  Rouy. 

phlomoides     «=     Debeauxii    Gaut.    (subsinuatum 

Rouy.) 

Thapsoides  =  longeramosum  Chaub. 

—  Thapsus  L. 

Blattaria  —  pterocaulon  Franch. 
blattarioidoides  =  Lemaitrei  Bor. 
Chaixioides  —  Freynianum  Borb. 
floccosoides  =  Godroni  Bor. 

Lychnitioides  =  spurium  Koch   (foliosum  Franch  ; 
dimorphum  Franch.) 
maialoides  =  Larambergaei  Rouy. 
nigroides  — >  semialbum  Chaub. 
phlomoides  =^  germanum  Franch. 
sinuatoides  —  calyculatum  Chaub. 
Veronica  chamaedrys  L. 

montanoides  =  Godroni,  Rouy. 

Tér»ék>iïit,h.a.cées 

Pistacia  Lentiscus  L. 

Terebinthoides  =  Saportae  Burnat. 

Typhacées 

Typha  angustifolia  L. 

latifolioides  =^=  glauca  (iodr. 
—     latifolia  L. 

angustifolioides     =    Shuttleworthii     Koch    et    Sond. 
elata  Bor.,  provincialis  Cam  ) 


BULLETIN   DE  GEOGRAPHIE   BOTANU 


Vuléràumicées 

Gentranthus  ruber  1)  C. 

angustifolioides  =  Gilloti  Giraudias  (aurigeranus 
Giraudias.) 

Violacées 

Viola  allia  Bess. 

odoratoides  •-  multicaulis  Jord. 

silvestroides  -=  digenea  Kouy  et  Fouc. 

—  calcarata  L. 

tricoloroides  =  gracillima  Chatenier. 

—  Iiirta  L. 

alboides  =  adulterina  Godr. 

odoratoides  =  permixta  Jord.  (Gremblichii  Murr.) 
Le  x  V.  interjecta  Borh.  est  un  métis. 

—  mirabilis  L. 

silvestroides   =    spuria   Celak.     (Schalmauseni    Rony 
et  Fouc.) 

—  odorata  L. 

hirtoides  =  mertenstenensis  Wiesb. 

—  silvestris  Lamk. 

alboides  :=  Dufforti  Fouiilade  (Timbali  Fouillade.) 

—  tricolor  L. 

Les  x  V.  cebennensis  Chatenier  et   granitica  Chatenier  sont 
des  métis. 


L«-  Mans. —  Imp   A.  Bienaioié,  L.  Chaudouroe    S 


«B^Annèr  (4-  Série)  N..  329-330-331  Avril-M  ai-juin  .9,7 


BULLETIN 


DE 

"1 


EOGRAPHIE  BOTANIQUE 


->5-:<oi  >  <.  i.    - . 


ORGANE     MENSUEL 

Je  l'Académie  Internationale  de  Botanique 

i  FONDÉE  LE  I-  DÉCEMBRE  1891 

Jouissant    de    la     Personnalité    Civile    depuis    le    11     Octobre    1901 

(ANNÉE      1917) 
TOME  XXVII 


,     SOMMAIRE 

Catalogue    des    Plantes    de    Pékin    et    du    Tché-Li.    -    Aperçu   sur   la 

Géographie    botanique  du  globe.  —  Les  caractères  spécifiques  chez 

les     Rubus.    -    La   flore   adventice    des    Nîlgiris.   —     La    dispersion 

du   Narthecium    ossifragum.   —  Souvenir   de    guerre,    H.  LÉVEILLÉ. 


LE  MANS  (Sarthe) 

AU    SIÈGE    DE    LA     SOCIÉTÉ 

78»   rxie   de    Klore,   78 

1917 


26   Année  (4"  Série)  ,'J     329-330-331  Avril-Mai-Juin  1917 

BULLETIN 

DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 
Organe  mensuel  de  l'Académie  internationale  de  Botanique 

Ce  travail  aurait  dû  paraître  avec  le  N°  jubilaire 

PRÉFACE 


C'est  ù  vous,  futurs  botanistes  chinois,  que  je  dédie  celle 
œuvre  élaborée  el  rédigée  au  cours  de  la  célèbre  guerre 
mondiale  191/Î-191J. 

Groyez-moi  :  cultivez  les  sciences  e\  arts  de  la  paix  Vous 
êtes  le  quart  :  bientôt  vous  serez  le  tiers  du  genre  humain. 

Votre  pays  est  le  plus  riche  du  globe.  Défendez  vos 
richesses,  mais  donnez  la  paix  au  inonde.  Ce  sera  votre  plus 
grande  gloire. 

Instruisez-vous:  étudiez  les  richesses  de  votre  immense 
empire,  en  particulier  votre  flore  qui  est  la  plus  riche  el  la  plus 
variée  du  inonde  el  que  celle  élude  élève  vos  cœurs  et  vos  esprits 
vers  Celui  qui  a  créé  ces  formes  ravissantes  qui  procurent  à 
l'esprit  d'inénarrables  jouissances,  vers  le  Dieu  ;i  qui  soient  tout 
honneur  et  toule  gloire.    • 

J'ai  donné  successivement  la  Flore  du  Kouy-Tchéou,  le 
Catalogue  des  plan/es  du  Yun-Nan,  le  Catalogue  des  plantes  du 
Kiang-Sou.  Aujourd'hui,  en  publiant  ce  Catalogue,  je  vous  offre 
un  petit  guide  fort  simple  qui  vous  permettra  d'étudier  la  flore 
de  votre  capitale  et  de  la  province  du  Tché-Li.  Vos  hôtes  en 
useront  avec  plaisir  pour  utiliser  leurs  loisirs  et  mieux  connaître 
les  êtres  charmants  qui  les  entourent;  qu'ils  les  conduisent  eux 
aussi  par  l'amour  des  Heurs  à  celui  du  Christ  et  de  la  Vierge 
Marie. 

Le  Mans,  le  4  septembre  igi(». 


Catalogue  des  Plantes 


DE 


PEKIN  el  «lu  TCHE-L1 


Par     H.     LÉVEILLÉ 


Alismaceae 

Alisma  Plantago  L.    (var.    latifo- 

lium  Kunth. 
Butomus  umbellatus  L. 
Sngitlaria  sagittifolia  L. 

Amaryllidaceae 

Lycoris  squamigera  Maxim. 
Narcissus  Tazelta  L. 

Var.  chinensis  Rœm, 

Ampelidaceae 

Vitis  aconitifolia  Bunge. 

—  hcterophylla  Thunb. 

—  inconstans  Miq. 

—  Labrusca  L. 

—  lanata  Roxb. 

—  serianifolia  Maxim. 

—  vinifera  L. 

Apocynaceae 

Apocynum  venetum  !.. 
Nerium  odornm  Sch. 

Araliaceae 

Acanthopanax  divaricatum  Seem. 
—  sessiliflorum  Seem. 

Eleulherococcus  senticosus  Maxim. 
1  ledera  he  lix  L. 

Aristolochiaceae 
Aristolochia  conlorta  Bunj 


Aroidaceae 

Acorus  calamus  L. 
Arisaema    consauguineum   Scholt. 
Pinellia  pedatisecta  Schott. 
—       tuberif<  ra  T<  n 

var.   subpandurata  Engl. 
Typhonium  giganteum  Engl. 

Asclepiadaceae 

Cynanchum  amplexicauSe    Hemsl. 

—  atratura  Bunge. 

—  Bungei  Donc, 
chineuse  K.  I  ir. 

—  roseum  R.  Br. 

—  sibiricum  K.  Br. 
v   r:  icolor  Bunge. 

Metaplexis  Stauntoni  Rœm. et  Sch. 
Periploca  sepium  Bunge. 
Rycnostelma  chinense  Bun 

—  laterillorum  Hemsl. 


Begoniaceae 

B  coma  Ewansiana  Andrews. 
—       sinensis  A.  I)C. 


Berberidaceae 

Berberis  sinensis  Desf. 

var.  anguslifolia   Regel, 
—       vulsfai  is  L. 
Nandina  domestic  i  Thunb. 


71 


Bignoniaceae 

Catalpa  Bungei  L.  A.  Mey. 

—  Duclouxii  Dode. 

—  Kaempferi  Sieb.  et  Zucc. 
Incarvillca  sinensis  Lamk. 
Tecoma  grandiflora  Lois. 

Boraginacese 

Arnebia  saxatilis  Benth.  et  Hook. 
Bothriospermum  chinense  Bunge. 

—  Kusnezowii  Bunge. 

—  secundum  Maxim. 

—  tenellum    Fisch.  et 

Mey. 

var.  asperum  Lévl. 

Planta  robustior,  foliis  asperrimis. 

Cynoglossum    divaricatum   Steph. 

Echinospermum     an  isacan  thum 

T urcz. 

—  lappula  Lehm. 
Eritrichium  peetinatum  DC. 
Lithospermum  arvense  L. 

—  officinale  L. 

Myosotis  silvatica  Lehm 

var.  alpestris  Rchb. 
Tournefortia  sibinca  L. 
Trigonotis  peduncularis  Benth. 

Galycanthaceae 

Chimonanthus  fraçrans  Lindl. 

Campanulaceae 

Adenophora  latifolia  Fisch. 

—  polymorpha  Ledeb. 

—  remotiflora  Miq. 
Campanula  Bodinieri  Lévl. 

—  Chaneti  Lévl. 

—  punctata  Lamk. 
Campanumaea  pilosula  Franch. 
Codonopsis  convolvulacea  Kurz. 
Platycodon  grandiflorus  DC. 
Wahlenbergia  homallanthinum  DC. 


Capparidaceœ 

Gynandropsis  pentaphylla  DC. 
—  viscida  Bunge. 

Gaprifoliaceae 

Abelia  biflora  Turcz. 
Adoxa  moschatellina  L. 
Diervilla  florida  Sieb.  et  Zucc. 
Lonicera  chrvsantha  Turcz. 

—  Elisae  Franch. 

—  japonica  Thunb. 

—  phyllocarpa  Maxim. 

—  Tatarincvii  Maxim. 
Sambucus  racemosus  L. 
Viburnum  divaricatum  PalL 

—  fragrans  Bunge. 

—  Opulus  L. 

Caryophyllaceae 

Arenaria  juncea  Bieb. 

—  serpillifolia  L. 
Cerastium  arvense  L. 

—  Fischerianum  Ser. 
Dianthus  barbatus  L. 

—  chinensis  L. 

—  superbus  L. 
Gypsophila  acutifolia  Fisch 

var 
Lychnis  apetala  L. 

—  Bungeana  Fisch. 

—  fulgens  Fisch. 

—  senno  Sieb.  et  Zucc. 
Sagina  Linnaei  Presl . 
Saponaria  Vaccaria  L. 
Silène  aprica  Turz. 

—  Tatarinonii  Regel . 

—  tenuis  Willd. 

var.  staticifolius  Bodinier. 
Spergularia  média  Don. 
Stellaria  aquatica  Scop. 

—  Davidi  Hemsl . 

—  dichotoma  L. 


chinensis    Resrel 


-  72   - 


Stellaria  discolor  Turcz 

—  graminea  I  . 

—  média  '  yr. 

—  1,1  morum   I    . 

—  palustris  Ehrh. 

—  rupestris  Ilemsl . 

Celastraceœ 

Celastrus  articulatus  Thunb. 

—  flagellaris  Rupr. 
Kuonymus  alatus  Regel. 

—  Bungeanus  Maxim. 

—  Thunbersjianus  Bl. 

Geratophyllaceae 

Ceratophvllum  demersum  L. 

Gommelinaceae 

Commelina  communis  L. 
Streptolirion  volubile  tùlgew. 

Gompositaceae 

Achillea  sibirica  Ledeb. 
Ageratum  caeruleum  Maxim. 
Anaphalis  Chanetii  Lévl. 

—  Hancokii  Maxim. 
Arctium  Lappa  L. 
Arîemisia  annua  L. 

—  apiacea  Hance. 

—  Besseriana  Led. 

—  brachyloba  Franch. 

—  campcstris  L,. 

—  eriopoda  Bunge. 

—  Feddei  Lévl. 

—  frigida  Willd. 

—  glauca  l'ail . 

—  japonica  Thunb. 

—  laciniata  Willd. 

—  Moxa  DC. 

—  sacrorum  I  .edeb. 

—  scoparia  Waldst.  et  Kit, 

—  Sn\  ersiana  Willd . 

—  vesti(;i  Wall . 

—  vulgaris  L. 


Aster  alpinus  !.. 

—  al  taie  us  Willd. 

—  Chaneti  Lévl, 

—  Glehnii  F  .  Schm. 

—  hispidus  L. 

—  liai  ophyl  lus  1  lemsl. 

—  integrifolius  Franch. 

—  inillefolius  Vaut. 

—  mongolicus  Franch. 

—  scaber  Thunb. 

—  tatarirus  L. 

—  trinervius  Roxb. 

—  Tripolium  L. 
Atractylis  ovata  Thunb. 
Bidens  bipinnata  L. 

—  cernua  L. 

—  parviflora  Willd. 

—  tripartita  L. 
Brachyactis  ciliata  Led. 
Callisteplius  hortensis  Cass. 
Carduus  crispus  L. 
Carpesium  cernuum  L. 
Centaurea  monanthos  Cicorgi. 
Chrysanthemum  Chaneti  Lévl. 

—  indicum  L. 

—  oreastrum  1  tance. 

—  sinense  Sabine. 
Cirsium  arvense  Scop. 

—  japonicum  DC. 

—  seeetum  Bunsfe. 
Crépis  Chaneti  Lévl, 

Chirbonnelii  Lévl. 

—  japoni  :a  Benth. 

—  Turczaninowii  G   A.  Mey. 

—  Vanioti  Lévl . 
Crossostephium  artc  misioide  u  m 

I  ess. 
Echinops  davuricus  Fisch. 
Eclipta  alba  Hassk. 
Emilia  flammea  ("ass. 
Erigeron  canadensis  L. 
Eupatorium  japonicum  Thunb. 
—  Lindleyanum  DC. 

Gerbera  anandria  Schultz 


-  73  — 


Hieracium  umbellatum  L. 
Inula  ammophila  Bunge. 

—  britannica  L. 

var.  japonica  Franch.  et  Sav. 
var.  linariifolia  Regel. 

—  salicina  L. 

Lactuca  brevirostris  Champ. 

—  denticulata  Maxim. 

—  gracilis  DC. 

—  scaricla. 

—  sibirica  Maxim. 

—  subrevoluta  Vaut. 

—  tatarica  C.  A.  Mey. 

—  versirolor  Sch. 
Leontopodium  alpinum  Cass. 

—  sibiricum  Cass. 

Ligularia  sibirica  Cass. 

var.  oligantha  Miq. 
Myripnois  dioica  Bunge. 
Picris  hieracioidca  L. 
Prenanthes  macrophylla  Franch. 

—  Tatarinowii  Maxim. 
Saussurea  affinis  Spreng. 

—  amara  DC. 

—  Davidi  Franch. 

—  eriolepis  Bunge. 

—  glomerata  Poir. 

—  iodostegia  Hance. 

—  japonica  DC. 

—  pectinata  Bunge. 

—  salicilolia  DC. 

—  serrata  DC. 

—  triangulata    Trautv.    et 

Mey. 

—  ussuriensis  Maxim. 
Scorzonera  albicaulis  Bunge. 

—  austriaca  Willd. 

—  macrosperma  Turcz. 

—  parviflora  Jacq. 

—  radiata  Fisch. 
Senecio  aconitifolius  Turcz. 

ambraceus  Turcz. 

—  argunensis  Turcz. 

—  campestris  DC. 


Senecio   mongolicus  Schultz, 
nemorensis  L. 

—  sagittatus  Schultz. 

—  stenocephalus  Maxim. 
Serratula   atriplicifolia    Benth.   et 

Hook. 

—  centauroidea  L. 

—  coronata  L. 

—  radiata  Bieb. 
Siegesbeckia  orientalis  L. 
Sonchus  arvensis  L. 

—       lactucoideus  Bunge. 
Tanacetum  sibiricum  L. 
Taraxacum  officinale  Web. 
Vernonia  cinerea  Lcss. 
Xanthium  strumarium  L. 

Goniferae 

Chamaecyparis  obtusa  S.  et  Z. 
Cryptomeria  japonica  Don. 
Cupressus  funebris  Endl. 
Gingko  biloba  L. 
Juniperus  chinensis  L. 
Larix  davurica  Turcz. 

—  sibirica  Led. 
Picea  obovata  Led. 

var.  Schrenkiana  Mast. 
Pinus  Bungeana  Zucc. 

—  densiflora  Sieb.  et  Zucc. 
var.    tabuliformis   Fortune. 

—  Massoniana  Lamb. 

—  Thunbergii  Pari. 
Thuya  orientalis  L. 

Convoi  vulaceœ 

Calystegia  dahurica  Choisy. 

—  hederacea  Wall. 

—  sepiurn  R.  Br. 
Convolvulus  Ammannii  Desr. 

—  arvensis  L. 

—  tragacanthoideus  Turcz 
Cuscuta  chinensis  Lamk. 

—        japonica  Choisy. 


-  74  — 


Cuscula  lupulifonnis  Krork. 

—  pi  dicellata  Led. 
Ipomaca  aquatica  Forsk. 

—  Batatas  Lamk. 

—  Chanetii  Lévl . 

—  hed<  racea  Jacq. 

—  sibirica  l'ers. 

Cornacese 
Cornus  alba  L. 

Crassulaceae 

Cotylédon  fimbriatus  Turcz. 

—  malacophyllus  Pall. 

—  ramosissimus  Maxim. 
Crassula  mongol  ira  Franch. 
IVnthorum  sedoideum  L. 
Sedum  aizoon  L. 

—  algidum  L. 

—  drymarioideum  l lance. 

—  (lumulosiim  Franch. 

—  Kiritow  i  Regel, 

—  pekinense  Lévl.  et  Vant. 

—  Khodiola  DC. 

—  sarmentosum  Bunge. 

—  spectabile  Bor. 

—  spinosum  Thunb.   (Chaneti 

Lévl.) 

—  Tatarinowii  Maxim. 

Cruciaceœ 

Arabis  Chaneti  Lévl. 

—  Charbonnclii  Lé  v\. 

—  pendula  L. 
Bras:  ica  cernua  Thunb. 

—  juncea  Hook.  et  Thomps. 
Bunias  tcheliensis  1  >eb. 
Capsella  Bursa-Pastoris  Mœnch. 
Cardamine  hirsuta  L. 

—  macroph)  lia  Willd. 

—  parviflora  L. 
scaposa  Frai  eh. 

Cheiranthus  auranliai  us  Bunge* 
Chorispora  tcnella  PC. 


Dontostemon  dentalus  Led. 

—  micranthus  C.   A.   Mey. 
Draba  incana  L. 

—  nemoro   i  L 
Erysimura  cheiranthoideum  L. 

—  hieracifolium  L. 

—  ma<  ilentum  I  tun  . 

—  igmatos  um  F  ranch 
I  lesperis  aprica  1  '<>ir . 
Lepidium  latifolium  L. 

—  ruderale  L. 
Moricandia  sonchifolia  Hook. 
\  i  i  urtium  amphibium  R.  I  ;r. 

—  austi  i  icum  (  rantz. 

—  obostim  Tun/.. 

—  microspermum  I  >C. 
montanum  Wall. 

—  officinale  R,  I  !r. 

—  palustre  OC. 

—  silvestre  R.  Br. 
Raphanus  Chaneti  Lévl. 

—  Monneti  Lévl. 
Sisymbrium   hetcromallum    C.    A. 

Mey. 
Irio  T.. 

—  Sophia  L. 

Cucurbitaceœ 

Actinoslemma  lobatum  Maxim. 

—  panicutatum  Maxim 

—  racemosum  Maxim. 
Cucumis  Melo  L. 

—        sat  i  v  u  s  L . 
Momordica  Charantia  I  . 
Thladiantha  dubia  Bungc. 
Trichosanthes  Kirilowii  Maxim. 

Cupuliferœ 

Bctuia  alba  L. 

var.  mandshurica  KeLrel. 
var.  Tausi  Lu  Regel. 
var. \errucusa  Franch. 

—  chinensis  Maxim. 

—  ffuticosa  l 'ail. 


-  75  - 


Betula  dahurica  Pall; 
Carpinus  Turczaninowi  Hauce. 
Castanea  mollissima  Bl. 

—  sativa  Mill. 
Corylus  heterophylla  Fisch. 

—  rostrata  Ast. 

var.   mandshurica  Maxim. 
Ostryopsi^  Davidiana  Dcne. 
Quercus  aliéna  BI. 

var.  acuteserrata   Maxim. 

—  Bunçreana  Forbes. 

—  dentata  Thunb. 

—  Fabri  Hance. 

—  mongolica  Fisch. 

var.     liaotungensis    Kuid- 
zumi. 

—  scrrata  Thunb. 

—  variabilis  Bl. 

Gyperaceae 

Carex  arenicola  F.  Schm. 

—  nristata  R.  Br. 

var.  orthostachys  Clarke. 

—  Arnellii  Christ. 

—  breviculmis  R.  Br. 

—  caespilosa  L. 

—  tioodenoughii  Gay. 

—  Hancockiana  Maxim. 

—  heterostachya  Bunge. 

—  japonica  Thunb. 

—  leiorhyncha  C.  A.  Mey. 

—  neurocarpa  Maxim. 

—  nutans  llost. 

—  pediformis  C.  A.  Mey. 

—  siderosticta  Hance. 

—  stenophylla  Wahl. 

—  Trappistarum  Franch. 
Cyperus  amuricus  Maxim. 

—  difformis  L. 

—  glomeratus  L. 

—  Iria  L. 

—  pilosus  Vahl. 

—  polystachyus  R.  Br. 


Cyperus  rotundus  L. 

—       umbellatus  L. 
Dichostylis  nipponica  Palla. 
Eriophorum  alpinum  L. 
Fimbristylis  dichotoma  Vahl. 

—  '        diphylla  Vahl. 

globulosa  Kunth. 

—  miliacea  Vahl. 

—  schcenoidea  Vahl. 

—  subspicata     Nées     et 

Meyen. 
Heleocharis  acicularis  R.  Br. 

—  attenuata  Palla. 

—  dichotoma  Vahl . 

—  palustris  R.  Br. 
tuberosa  Schultes. 

Juncellus  nipponicus  Clarke. 

—  serotinus  Clarke. 
Kyllinga  brevifolia  Rottb. 
Mariscus  cyperinus  Vahl. 
Pycreus  eragrostis  Palla. 

—  globosus  Rohb. 
var.  strictus  Clarke. 

—  sançniinolentus  Nées. 
Rhynchospora  Wall  ichiana  Clarke. 
Scirpus  erectus  Poir. 

—  lacustris  L. 

—  maritimus  L. 

—  Michelianus  L. 

—  radians  Schkuhr. 
setaceus  L. 

—  triqueter  L. 

Dioscoreaceee 

Dioscorea  acerifolia  Uline. 

var.  Rosthornii  Diels. 

—  Batatas  Dcne. 

—  polystachya  Turcz. 

—  quinqueloba  Thunb. 

Dipsaceae 

Dipsacus  japonicus  Miq. 
Scabiosa  Fischeri  DC. 


_  76  - 


Ebenaceae 

Diospyros  Kaki  L. 

—  Lotus  L. 

Elaeagnaceae 

Elaeagnus  umbcllatus  Thunb. 

Ericaceae 

Pirola  rotundifolia  L. 
Khododcn:lron  dahuricum  L. 

—  roicranthum  Turcz. 

Euphorbiaceae 

Araîypha  australis  L. 

—  brachystachya   Hornem. 
Andrachne  rhinensis  Bunsre. 
Eupborbia  Esula  L. 

—  humifu?a  Willd. 

—  lumdata  Bunge. 

—  pekinensis  Rupr. 
Phyllanthus  simplex  Relz. 
Securine^a  ramillora  Muell. 
Speranskia  tonkinensis. 

—  iuberculata  Baill. 

Gentianaceae 

Crawfurdia  pterigocalyx  Hemsl. 
Gentiana  aquatica  L. 

—  Chaneti  Lévl. 

—  detonsa  Kottb. 
macrophylla  Wall. 

—  squarrusa  Lcdcb. 
Halenia  sibirica  Borkh. 
Limnanthcinum      ny  mphoidcu  il) 

Hoffm.  et  Link. 
Swertia  rhinensis  Francli. 

Geraniaceae 

Erodium  slephanianum  Willd. 
Géranium  davuricum  OC. 

—  eriostemon  Fisch. 

—  pratense  L. 

• —        sibincum  L. 

—  Wilfordi  Maxim. 

—  Vlassovianum  DC 


Impatiens  noli-tangcre  L. 
(  )\alis  cornirulata  I.. 
race  ^tricta  L. 

Gesneraceae 

Boe  t  hygrometrica  K.  Br. 

Didi     li  dra  lanuginosa  Clarke. 

Gnetaceae 
Ephedra  equisetina  Bunge 

Graminaceae 

.Eluropus  littoralis  Pari. 
Agropyrum  caninum  PB. 

—  riliare  F  ranch. 

—  repens  PB. 

--  strigosum  Franrli. 

Agrostîs  scabra  Willd. 
Andropogon  assimilis  Steud. 

—  Ischaemum  L. 
Aristida  adscensionis  L. 

var.  vulpioidea  Hack. 
Arthraxon  ciliaris  PB. 

—  lanceolatus  Hochst. 
Arundinella  anomala  Steud. 
Atropis  distans  Gris. 

Avena  pratensis  L. 
Beckmannia  eruciformi.-  1 1 os  t. 
Briza  minor  L. 
Calamagrostis  epigeios  Roth. 

—  Onaei  Francb.  etSav. 
Chloris  barbata  Sw. 

—       virgata  Sw. 
Coix  lacryma-Jobi  L. 
Crypsis  aculeata  Ait. 
Cvnodon  dactyJon  L. 
Deyeuxia  elatior  Hook 
—        silvatica  Kunth. 

var.  brachytricha  Hook. 

var.  latifolia  Kendle. 

var.  sciuroidea  Ha<  k. 
I  )igitai  1 1  sanguinalis  Scop. 

var.  ciliaris  Dœll. 


—  77  - 


Diplachne  fusca  PB. 

—  serotina  Link. 
Eleusine  indica  Gaertn. 
Elvmus  dahuricus  Trin. 

J 

var.  cylindricus  Franch. 
Enneapogon  brachystachyus  Stapf. 
Eragrostis  major  Host. 

—  mcgastachya  Link. 

—  minor  Host. 
Eriochloa  villosa  Kunth. 
Glyceria  aquatica  Wahl, 

—  distans  Wahl. 
Hicrochloa  dahurica  Trin. 

—  glabra  Trin. 
Imperata  arundinacea  Cyrill. 

var.  Kœnigii  Hack. 

—  cylindrica  PB. 
Kœhlcra  cristata  Pers. 
Melica  Gmelini  Turcz. 

—  radula  Franch. 

—  scabrosa  Trin. 
Miscanthus    sacchariflorus    Benth. 

et  Hook. 
Oplismenus  undulatifolius  PB. 
Panicum  crus-galli  L. 

var.   irumentaccum    Tri- 
men. 

—  mandshuricum  Maxim. 

—  miliaceum  L. 

—  sanguinale  L. 

var.     b  1  e  p  h  a  r  a  n  t  h  u  m 
Hack. 

—  trypheron  Schult. 

—  violascens  Kunth. 
Pennisetum  compressum  R.  Br. 

—  flaccidum  Gris. 

—  japonicum  Trin. 

—  typhoideum  Rich. 
Perotis  indica  (L.)  K.  Schum. 
Phalaris  arundinacea  L. 
Phragmites  communis  Trin. 
Phyllostachys  Stauntoni  Munro. 
Poa  annua  L. 

—     attenuata  Trin. 


Poa    pratensis  L. 
—     sphondylodes  Trin. 
Rottboellia  compressa  L. 

var.  japonica  Hack. 
Setaria  glauca  PB. 

—  italica  PB. 

—  viridi^  PB. 
Sorghum  vulgare  Pers. 

var.  bicolor  Hack. 

var.  nervosum  Hack. 
Spodiopogon  sibiricus  Trin. 
Stipa  Bungeana  Trin. 

—  capillata  L. 

—  sibirica  Lamk. 
Themeda  triandra  Forsk. 

var.  japonica  Hack. 
Tragus  racemosus  Scop. 

—  tcheliensis  Debeaux. 
Tripogon  chinensis  Hack. 

var.  coreensis  Hack. 
Triticum  vulgare  L. 
Zizania  aquatica  L. 

Haemodoraceœ 

Aletris  japonica  Lamk. 
Liriope  spicata  Lour. 
Ophiopogon  japonicuD  Ker. 

var.  umbrosus  Maxim. 

Halorag"aceae 

Callitriche  aquatica  Hy. 
var.  verna  L. 
Hippuris  vulgaris  L. 
Myriophvllum  spicatum  L. 

—  verticillatum  L. 

Trapa  natans  L. 

Hydrocharidaceee 

Hydrilla  verticillata  Royle. 
Hvdrocharis  morsus-ranae  L. 

J 

Vallisneria  spiralis  L. 


-    7  :   - 


Hypericaceae 

1  lypericum  ascyron  !.. 
—  chinense  L. 


Iridaceae 

I!-  Icmcanda  punctata  Mœnch. 
Iris  dichotoma  l'ail . 

—  ensata  Thunb. 

—  japon ica  Thunb. 

—  rutbenica  Dryand. 
var  nana  Maxim. 

—  Tigridia  Iîuno;c. 

Juglandaceae 

Juglans  mandshurica  Maxim, 
var.  sinensis  I  >C. 

Juncaceae 

Juncus  bufonius  L. 

—  bulbosus  L. 

—  compressas  L. 
Luzula  campestris  I  )C. 

Labiaceœ 

Ajuga  ciliata  Eunge. 

—  genevensis  L. 

—  lupulina  Maxim . 
Amethvstea  caerulea  !.. 
Calamintha  chinensis  Ben  th. 
Dracocephalum  grandiflorum  L. 

—  Moldavica  L. 

Ruyschianum  L. 
Elhostzia  cristata  Willd. 

—  Stauntoni  Benth. 
Leonurus  macranthu;  Maxim. 

—  i  ibiricus  I  . 
Lophanthus  rugosus  Fisch.  i  t  M<  y, 
l  ycopus curopaeus  !.. 

lucidus  Turc/.. 
Mari  ubium  incisuin  Béni  li . 
Menlha  arvensis  L. 


Ni  péta  Gle\  homa  Bentli. 

—  tenuifolia  Benth. 
•  )rimum  Basilicum  I  . 

i  'n alla  avium   Dunn. 

—  ocymoidea  L. 
Phlomis  umbrosa  Turc/. 
Plectranthus  ami  thj  B     th. 

—  glaucocalyx  Maxim. 

Salvia  miltiorrhiza  Bunge. 
plebeia  R.  Br. 

—  umbratica  I  lance. 
Satureia  chinensis  Benth. 
Scutellaria  baikalensis  I  i  •  rgi. 

—  galericulata  L. 

—  indira  I  . 
Stachys  aspera  Michx. 

—  oblongifolia  Be  nlh. 

—  Sieboldii  Mit] . 
Thymus  serpylluin  L. 

Leguminosae 

Albizzia  Julibrissin  Dura/. 

—  Lebbek  Benth. 
Amphicarpaea  Edgeworthii  Benth. 
Astragalus  adsurgens  l'ail. 

—  bicolor   (Oxytropis 

Bunge.) 

—  capillipes  Fisch. 
complanata  R.  Br. 
dahurica  1  )C. 

—  Uiraldianus  Ulbrich. 
glandulifer  Debeaux. 
1  lancockii  Bunge. 

—  hirta  (Oxytropis  Bunge) 

—  melilotoideus  l'ail.  (Me- 

lilotussuaveolens    e- 
deb  ) 

—  Mœllendorfii   (Oxytro- 

pis Bunge.) 
oxyphylla       Oxytropis 
DC.) 

—  psammocharis  Oxytro- 

pis I  lance.) 


79 


Astragalus  scaberrimus  Bunge. 

—  sciadophorus  Franch. 

—  subfalcatus  (Oxytropis 

Hance.) 

—  sylinchanensis? 

—  tartaricus  Franch. 

—  tennis  Turcz. 

—  trichophorus    (Oxytro- 

pis Franch.) 

—  uratensis   (Oxytropis 

Franch.) 
Caesalpinia    pulcherrima   Swartz. 
Caragana  Chamlasru  Lanik. 

—  frutescens  DC. 

—  jubata  Poir. 

—  Leveillei  Ko  in. 

—  longiscapa  Franch. 

—  rnicrophylla  Lamk. 
Cassia  mimosoidea  L. 

—  nictitans  L. 

—  occidentalis  L. 

—  Sophora  L. 
Cercis  chinensis  Bunire. 
Crotalaria  albida  Heyne 
Gleditschia  heterophylla  Bunge. 

—  sinensis  Lamk. 
Glycine  hispida  Maxim. 

—  Soja  Sieb.  et  Zucc. 
Glycirrhiza   glandulifera     Waldst. 

et  Kit. 
—  uralensis  Fisch. 

Gueldenstaedtia  multiflora  Bunge. 
—  paucitfora  Fisch. 

stcnophvlla  Bun^e 
Hedysarum  brachypterum  Bunge. 

—  obscurum  L. 
Inaigofera  Bungeana  Walp. 

—  hendecaphylla  Jacq. 

—  macrostachya  Vent. 

—  tinctoria  I. . 
Lathyrus  Davidii  Hance. 

—  humilis  Fisch. 

—  palustris  L. 
Lespedeza  bicolor  Turcz. 


Lespedeza  caraganae  Bunge. 

—  floribunda  Bunge. 

—  japonica  Schindler. 

—  juncea     Pers.     (sericea 

Mip.) 
var.  inschanica  Maxim, 
var.  Personii  Lévl.  ( /un~ 

cea  Pc?' s.) 

—  macrocarpa  Bunge. 

—  medicaginoidea  Bunge. 

—  striata  Hook.  et  A  nu 

—  trichocarpa  Pers. 

—  villosa  Pers. 
Medicago  falcata  L. 

—  lupulina  L. 

—  ruthenica  Ledeb. 

—  saliva  I  . 
Melilotus  alba  Desr. 

—  arvensis  Desf. 

—  dentata  Wijld. 

—  palustris  Kit. 

—  parviflora  Desf. 
Phaseolus  anguinus  Bunge. 

—  chrysanthus  Savi. 
Pueraria  Thunbergiana  Benth. 
Sophora  flavescens  Ait. 

—  japonica  L. 

—  viciifolia  Hance. 
Sphaerophysa  salsula  DC. 
Thermopsis  alpina  Ledcb. 

—  lanceolata  R.  Br. 
Vicia  amœna  Fisch. 

—  gigantea  Bunge. 

—  megalotropis  Ledeb. 

—  pseudo  -  Orobus      Fisch.    et 

Mey. 

—  ramosissima  Franch. 

—  sativa  L. 

—  tridentata  Bunge. 

—  unijuga  Al.  Br. 
Vigna  sinensis  Hassk. 
Wistaria    brachybotrys    Sieb.    et 

Zucc. 

—  chinensis  DC. 


-  80  - 


Lemnaceae 
Lemna  minor  L. 

Liliacese 

Allium  Boudhae  I  V  beaux 

—  Ccpa  L. 

—  Chaneti  Lévl . 

—  chinensc  Don. 

—  çondensatum  Turcz. 

—  fistulosum  L. 

—  Grayi  Regel. 

—  jeholense  Franrli. 

—  macrostemon  Bunge. 

—  odorum  L. 

—  sacculilerum  Maxim. 

—  sativum  L. 

—  senescens  L. 

—  tenuissimum  L. 

var.  anisopoilium  Regel. 

—  Thunbergii  Don. 

—  uratense  Franch. 

—  victoriale  L. 

—  weichanicum  Palibin. 
Anemarrhenaasphodeloidea  Bunge 
Asparagus    brachyphvllus   Turcz. 

—  davuricus  Fisch. 

—  gibbus  Bunge. 

—  longiflorus  Franch. 

—  schoberioideus  Kuntb. 
var.      su  bse taceus 

Franch. 

—  trichophyllus  Bunge. 
Clintonia  udensis  Trautv.  et  Mey. 
Convallaria  maialis  L. 
Uisporum  smilacinum  A.  Gr. 

var.    viridescens  Maxim 
Fritillaria  dagana  Turc/,. 
Hemerocallis  fulva  L. 

—  minor  Mill. 
Hosta  <  Funkia  japonica  Tratt. 
Liliura  concolor  Salisb 

Var.  Buschianum  Bak. 

—  tenuifolium  Fisch. 


Lilium  tigrinum  1\-  r-Gawl. 

—      bilolium  1  )C. 
Maianthemum  Convallaria    Wigg. 

—  japontcum  ? 
Nuthoscordum  nerinifolium  Bcnth. 

et  Hook. 
Taris  hexaphylla  Cham . 
Polygonatum  macropodum  Turcz. 

—  multiflorum  Ail . 

—  officinale  Ail. 

var.  japonicum  Ma- 
xim. 

var.  Maximowiczïi 
Maxim. 

var.  papillosum 
Franch. 

—  platyphyllum  Franch. 

—  sibiricum  Red. 
Scilla  chinensis  Benth. 
Smilax  pekingensis  D(  . 
Tovaria  japonica  Bak. 
Tricyrtis  pilosa  Wall. 
Veratrum  album  !.. 


nigrum 


Linaceœ 

Linum  stellariouleum  Tlanch 
—     usitatissimura  L. 

Loranthaceae 

Loranthus  curop^cus  L. 
Viscum  album  L. 

Lythraceae 

Lythrum  Salicaria  L. 
—        virgatum  L. 

Magnoliaceae 

Magnolia  compicaia  Salisb. 
Schizandra  chinensis  Baill . 

Malvaceae 

Abutilon  Avicénnae  Gaertn. 

Hibiscus  Trionum  L. 


—  Si 


Malva  silvestris  L. 
—     verticillata  L. 

Meliaceae 

Cedrela  sinensis  A.  Juss. 

Menispermaceae 

Menispermum,  davuricum  DC. 

Myitacées 
Bœckia  frutescens  L. 

Naiaceae 

Naias  marina  L. 
Potamogcton  crispus  L. 

—  densus  L. 

—  rluitans  Roth. 

—  Gaudichaudi  Cham  et 

Schl. 

—  peetinatus  L. 

—  perfoliatus  L. 

—  polygonifolius  Pourr. 

—  Dusillus  L. 

—  Tepperi  Bcnn. 
TriLilochin  maritimum  L. 

—  palustre  L. 

Nympheaceae 

Euryale  ferox  Salisb. 

Oleaceae 

Chionanthus  retusus  Lindl. 
Fraxinus  Bungeana  DC 
—         chinensis  Roxb. 

v  a  r .      r  h  y  n  c  h  o  p  h  y  1 1  a 
Hemsl. 
Jasminum  floridum  Bunge. 

—  nudiflorum  Lindl. 
Ligustrum  japonicum  Thunb. 
Osmanthus  fra^rans  Lour. 


Syringa  amurensis  Rupr. 
Emodi  Wall. 
oblata  Lindl. 

—  pubescens  Turcz. 

—  villosa  Vahl. 

Ombellaceae 

Anirelica  anomala  Lall. 

—  grosseserrata  Maxim. 

—  laeviçata  Franch. 

—  Miqueliana  Maxim. 

—  mongolica  Franch. 
ApiumcicutifoliumBenth.et  Hook. 
Bupleurum  falcatum  L. 

race    scorzonerifolium 
Willd. 

—  octoradiatum  Bunge. 

—  pekinense  Franch. 
Carum  buriaticum  Turcz. 
Cicuta  virosa  L. 

Cnidium  Monnieri  Cuss. 
Conopodium    cyminum    Bentli.    et 

Hook. 
Coriandrum  sativum  L. 
Daucus  Carota  L. 
Œnanthe  stolonifera  DC. 
Peucedanum  rigidum  Bunge. 

—  terebinthaceum  Fisch. 
Sanicula  europaea  L. 

Selinum  Monnieri  L. 

Seseli  Libanotis  Koch. 

Siler  divaricatum  Benth    et  Hook 

Torilis  Anthriscus  Gmel. 

Onotheraceae 

Circaea  alpina  L. 

—  cordata  Royle. 

—  lutetiana  L. 

—  mollis  Sieb.  et  Zucc. 
Epilobium  hirsutum  L. 

—  palustre  L. 

—  roseum  Schreb. 

—  spicatum  Lamk. 

—  tetragonum  L. 


-    Nj    - 


Orobanchaceae 

Orobanche  albo  lanata  Steud. 

ammophila  C.  A.  Mey 
—  qmbrochares  1  lance. 

pyenostachya  ll.'ince. 

Orchidaceae 

Corallorhiza  innata  R.  Br. 
Cypripedium  calceoliis  L 

—  iuittatuin  Sw. 

—  macranthum  Sw, 
Habenaria  sagittifera  Rchb. 
Herminium  monorchis  R.  lîr. 
Microstylis  monopbylla  L 
Orchis  conope-a  L. 

var.  sibirica  Turc/.. 

cucullata  L. 
Peristyius  viridis  Lindl. 
Platanthera  fia  va  Lindl . 
Spiranthis  australis  Lindl. 

Papaveraceae 

Chclidonium  leptodum  1).  Prain. 

—  majus  L. 
Corydallis  bulbosa  DC. 

1  lungeana  Turcz. 

—  Chanetii  Lévl. 

—  oehotensis  Turcz. 

—  odontopelala  Lévl. 

—  pallida  Pcrs. 
Dicentra  spectabilis  Miq 
Fumaria  micrantha  Lasr. 
llypccoum  chinensc  Franch. 

erectum  L, 

—  millofolium  I  cvl . 
Papaver  alpinum  L. 

—       nudicaule  L. 

Var.  chinensc  Fcdde. 

Pedalinaceae 
Scsamum  indicum  L. 


Phytolaccaceae 
l'hvtolacca  acinosa  Roxb. 

Plantiginaceae 

Planlago  depn     a  Willd . 
major  L. 
\'ar .  asialica   I  >cne. 

Plumbaginaceae 

Ceratostigma  plumbaginoideum 

Bnn^c. 
Plumbago  rosea  !.. 
Stalice  bicolor  Bungc. 

Polemoniaceae 
Polemonium  caerulcum  L. 

Polyg-alaceae 

Polygala  sibirica  L. 

—  Tatarinowii  Regel  (! 

—  tcnuifolia  Willd  . 

Polygonaceae 

Polygonum  alatum  Ham. 

—  alpinum  Ail . 

—  amphibium  !.. 

—  aviculare  L. 
Bistorta   L. 

—  Bungeanum  Turcz. 
Chancii  Lévl . 
cymosum  Trevir. 
divaricalum  L. 

—  Fagopyrum  L. 

—  hydropiper  L. 

—  interruptum  Bunge, 

—  lapathifoliura  L. 
var.  nodosum  l'ers . 

—  orientale  L. 

—  Persicaria  L. 

—  Posumbu  Ham . 

—  saiiittatum  L. 

—  scandens  L. 


—  8- 


Polvgonum  serrulatum  Lag. 

—  sibiiicum  Laxm. 
tataricum  L. 

—  trull.um  Maxim . 
Thunbergii      Sieb      et 

Zucc . 

—  viviparum  L. 
Rheum  Emodi  Wall. 
Rumex  Acetosa  L. 

—  crispus  L. 

—  Hydrolapathum  Huds. 

—  Marschallianus  Rchb. 

—  Patientia  L,. 

—  pulcher  L. 

Pontederiaceae 

Monocharia    Korsakowi    Regel    et 
Màack. 

—  vaginalis  Presl. 

Portulacaceae 

Claytonia. 

Portulaea  oleracea  L. 

Primulaceae 

Androsace  saxifragifolia  Bunge. 
Cortusa  Matthioli  L. 
Glaux  maritima  L. 
Lysimachia  barystachys  Bunge. 

—  candida  Lindl. 

—  davurica  Ledeb. 

—  leurantha  Aliq. 

—  pentapetala  Bunge. 
Primula  Maximowiczii  Regel. 

Ranunculaceae 

Aconitum  Anthora  L. 

—  barbatum  Pair. 

—  Rusnezoflii  Rchb. 

—  Lycoctonum  L. 

—  oehotense  Rchb. 
Actaea  spicata  L. 
Anémone  chinensis  Bunge. 


Anémone  japonica  Sieb. 

—  narcissiflora  L. 

—  Pulsatilla  I,. 

—  rivularis  R.  Ham. 

—  vernalis  L. 
Aquilegia  viridiflora  Pall. 

vulgaris  L. 
Cimicifuga  davurica  Maxim. 
Clematis  acerifolia  Maxim. 

—  aethusifolia  Turci. 

—  alpina  Mil!. 

—  angustifolia  Jarq. 
brevicaudata  D(^. 

—  Chanetii  Lévl. 

—  heracleifolia  DC. 

var.  Davidiana  Franch. 
Kirilowi  Maxim. 

—  macropetala  Ledeb. 

—  orientalis  L. 

var.   inlricata  Maxim. 

—  pinnata  Maxim. 

—  Tatarinowii  Maxim. 
Delphinium  cheilanthum  Fisch. 

—  grandiflorum  L. 
Isopyrum  trichophyllum  Lévl. 
Paconia  albiilora  Pall. 

—  Moutan  Sims. 
Ranunculus  acris  L. 

—  aqualilis  1>. 

—  cymbalaria  Pursh. 
var.alpinus  Hook  etTh. 
var.  major  Hook  et  Th. 

—  japonicus  Langsd. 

—  Moellendorfii  Hance. 

—  pennsilvanicus  L. 

var.   chinensis    Bunge. 

—  sceleratus  I,. 
ternatus  Thunb. 

Thalictrum   fceniculaceum   Bunge. 

—  m  a  c  r  o  r  h  y  n  c  h  u  m 

Franch. 

—  majus  Jacq. 

—  minus  L. 

—  petaloideum  L. 


-  84  - 


Thalictrum  simplex  L. 

—  squarrosum  Steph. 

—  tenue  Franch. 
Trollius  asiaticus  L. 

Rhamnaceae 

Hovcnia  dulcis  Thunb. 
Rhamnus  argutus  Maxim. 

—  davuricus  Pall. 
globosus  Bunge. 

—  parvifolius  Bunge. 

—  tinctorius  Waldst.  et  Kit. 
Sagcretia  Chanetii  i.èv\. 

—  theezans  Brongn. 
Zizyphus  vulgaris  Lamk. 

Rosaceae 

Agrimonia  cupatoria  L. 

—  viscidula  Bunge. 
Chamaerhodos  erecta  Bunge. 
Crataegus  pinnatifida  Bunge. 
Fragaria  elatior  Ehrh. 
Geum  strictum  Ait. 

Pirus  Aucupari  i  Gaertn. 

—  baccata  L. 

—  betulifolia  Bunge. 

—  japonica  Thunb 

—  Malus  L. 

—  sinensis  Lindl. 

—  spcctabilis  Ait. 
Potentilla  ancistrifolia  Bunge. 

—  Anserina  L. 

—  betonicifolia  Poir. 

—  bifurca  L. 

—  chinensis  Ser. 

—  discolor  Bunge. 

—  flagellaris  W'illd. 
fragarioidea  L. 

—  fruticosa  L. 

—  nivea  L. 

—  pennsilvanica  L. 
sericea  L. 

—  sischanensis  Bunge. 


Potentilla  subacaulis  L. 

—  supina  L. 
tanacetifolia  W'illd. 

—  verticillaris  Si<-|>li. 

—  viscosa  I  h 

Poterium  officinale  Benth.ct  I  look. 
Prunus  Armeniaca  L. 

—  -      Amygdalus  Baill . 

—  communia  1  luds. 

—  humilis  Bunge. 

—  Padus  L 

—  pauciflora  Bunge. 

—  Persica  Sieb.  et  Zucc. 
tomentosa  Thunb. 

—  triloba  Lindl. 
Rosa  aricularis  Lindl. 

—  davurica  Pall. 

—  macrophylla  Lindl , 

—  pimpinellifolia  L. 

—  ru  «rosa  Thunb. 

Rubus  crataegifolius  Bunge. 

—  saxatilis  L. 

—  triphyllus  Thunb. 
Spiraea  angustiloba  Turcz. 

—  betulifolia  Pall. 

—  dasyantha  Bungei 

—  pal  mata  l 'ail. 

—  pubescens  Turcz. 
sorbifojia  L. 

—  tiilobata  L. 

Rubiaceae 

Galium  aparine  L. 

—  asprellum  Michx. 

—  boréale  L. 

—  gracile  Bunge. 
linearifolium  Turcz. 

—  verum  L. 

Leptodermis  Chan<  tii  Lévl. 

—  oblonga  Bunge. 

Rubia  chinensis  Regel. 

—  cordifolia  L. 


-  85  - 


Rutaceae 

Evodia  Daniellii  Hemsl. 
Peganum  niçellastrum  Bunge. 
Phellodendron  amurense  Rupr. 
Ruta  dahurica  DC. 
Zanthoxylum      Bretsclmeideri 
Maxim. 
—  Bungei  Planch. 

Salicaceae 

Populus  alba  L. 

—  balsamifera  L. 

var.  laurifolia  Wesmael. 
var.  Simonii  Wesmael. 
var.  suaveolens  Fisch. 

—  euphratica  Olivier. 

—  laurifolia  Ledeb. 

—  tomentosa  Wesmael. 

—  Tremula  L. 
Salix  babylonica  L. 

—  longiflora  Anderss. 

—  phylicifolia  L. 

—  purpurea  L. 

var.  stipularis  Francb. 

—  triandra  L. 

Salsolaceae 

Amarantus  Blitum  L. 

—  gangeticus  L. 

—  retrollexus  L. 
Atriplex  littoralis  L. 
Axyris  amarantoidea  L. 
Chenolea  divaricata  Hook. 
Chenopodium  acuminatum  Willd. 

—  album  L. 

—  aristatum  L. 

—  Botrys  L. 

—  glaucum  L. 

—  incisum    Lévl.    (hy- 

bridum  L.) 

—  urbicum  L. 

—  viride  L. 


Corispermum  Redowskii  Fisch. 

—  tylocarpum  Hanee. 
Eurotia  ceratoidea  C.A.  Mey. 
Kochia  scoparia  Schrad. 

var.  densiflora  Miq. 
Salsola  oollina  Pall . 

—  Kali  L. 
Suaeda  glauca  Bunge. 

—  linifolia  Pall. 

Santalaceae 

Thesium  Chanetii  Lévl. 

—  chinense  Turcz. 

Sapindaceae 

Acer  Lobelii  Ten. 

—  pictum  Thunb. 

—  tataricum  L. 

—  truncatum  Bunge. 
i^Esculus  chinensis  Bunge. 

—  indica  Coleb. 
Kœlreuteria  paniculata  Laxm. 
Xanthoceras  sorbifolia  Bunge. 

Saxifragaceae 

Astilbe  chinensis  Franch  et  Sav. 
Chrysosplenium  alternifolium  L. 

—  pphaerospermum 

Maxim. 
villosum  Franch. 
Deutzia  Chanetii  Lévl. 

—  grandiflora  Bunge. 

—  parviflora  Bunge. 
Hydrangea  vestita  Wall. 
Oresitrophe  rupifraga  Bunge. 
Parnassia  oreophila  Hance. 

—  palustris  L. 
Philadelphus  coronarius  L. 

var.     pekinensis 
Maxim. 
Ribes  grossularioideum  Maxim. 
—     Meyeri  Maxim. 

2 


-  86  — 


Kibes  multiflorum  Kit. 

—  nigrum  L. 

—  pctraeum  Wulf. 
pulchellum  Turc/. 

Saxifraga  cernua  L. 

—  pekinensis  Maxim. 

—  sarmcntosa  L. 

—  unguiculata  Engler. 

Scrofulariaceae 

Bartsia  odontites  Huds. 
Cvmbaria  daurica  L. 
Euphrasia  ofïicinalis  L. 
Linaria  buriatica  Turcz. 

—  vulgaris  Mill. 
Ma/us  ru^osus  Lour. 

—  stachydifolius  Maxim. 
Mimulus  tencllus  Bunge. 
Pedicularis  resupinata  L. 

—  spicata  Pall. 

—  striata  Pall. 

—  Tatarinowii  Maxim. 
Phteirospermum  chinense  Bunge 
Rehmannia  Clianetii  Lévl. 

—  glutinosa  I.ibosch. 
Scrofularia  Oldhami  Oliver. 
Siphonostegia  chinensis  Benth. 
Torcnia  concolor  Lindl. 
Vandcllia  crustacea  Benth. 
Veronica  anagallis  L. 

—  longifolia  L. 

—  spuria  L. 

Simarubaceae 

Ailanthus  glandulosa  Desf. 
Picrasma  quassioideum  Uenn. 

Solanaceae 

I  >  itura  alba  Nées. 

stramonium  L. 
Lycjum  chinense  Mill. 
Physalis  Alkekeogi  I,. 


Solanum  1  )ulcamara  L. 

—  nigrum  L. 

—  septemlobum  Bunge. 

Sterculiaceae 
Sterculia  platanifolia  L. 


Tamariscinaceae 

Tamarix  chinensis  Lour. 
—        juniperina  Bunge. 
Pallasii  Desv. 

Terebinthaceae 

Pistacia  chinensis  Bunge. 
Rhus  Cotinus  L. 
—     semiaiata  Murr. 

Ternstrœmiaceae 
Actinidia  areruta  Planch. 


Thymeleaceae 

Diarthron  linifolium  Turc/.. 
S'.ellera  Chamaejasme  I  . 
Wikstrœmia  Chamaedaphne  Mcisn 

Tiliaceae 

Corchoropsis  crenata  Sieb.et  Zucc. 
Grcwia  Clianetii  Lévl. 

—       parvitlora  Bunge. 
Tilia  mandbhurica  Rupr.et  Maxim. 

—  mongolica  Maxim. 

Typhaceae 

Typha  angustata  Bory  et  Chaub. 

—  angustifolia  L. 

—  latifolia  L. 

l.ixinanni  Lepechin. 

—  Mari  i n i  lord. 

var.  Davidiana  Kronfeld. 


-  «7 


Typha  minima  Funck. 
—       orientalis  Presl. 

Urticaceae 

Bœhmeria  spicata  Thunb. 
Broussonetia  papyrifera  Vent. 
Cannabis  sativa  L. 
Celtis  Bungeana  Bl. 
Cudrania  triloba  Hance. 
Girardinia  cuspidata  Wedd. 
Hemiptelea  Davidi  Planch. 
Humulus  japonicus  Sieb.  et  Zucc. 

—         lupulus  L. 
Morus  mongolica  Schrad  ? 
Parietaria  debilis  Forst. 

var.  micrantha  Wedd. 
Pilea  mongolica  Wedd. 

—  pumila  A.  Gr. 
Pteroceltis  Tatarinowii  Maxim. 
Ulmus  campestris  L. 

—  Davidiana  Planch. 

—  japonica  Sarg. 

—  laciniata  Mayr. 

—  macrocarpa  Hance. 

—  parvifolia  Jacq. 

—  pumila  L. 
Urtica  cannabina  L. 

—  dioica  L. 

var.  angustifolia  Ledeb. 
Zelkowa   Davidii    Benth.  et  Hook- 


Valerianaceae 

Patrinia  heterophylla  Bunge. 

—  scabiosifolia  Fisch. 

—  scabra  Bunge. 
Valeriana  officinalis  L. 

Verbenaceae 

Clerodendron  fœtidum  L. 

squamalum  Vahl. 
—  trichotomum.  Thunb. 

Phryma  leptostachya  L. 
Verbena  olficinalis  L. 
Vitex  incisa  Lamk. 

—  Negundo  L. 

Violaceae 

Viola  acuminata  Ledeb. 

—  birlora  L. 

—  canina  L. 

—  hirta  L. 

—  japonica  Langd. 

—  mongolica  Franch. 

—  Patrinii  I)C. 

—  pinnata  L. 

—  Selkirkii  Pursh. 

—  variegata  Fisch. 
var.  chinensis. 

Zygophyllaceae 

Tribulus  terrestris  L. 


-  88  _ 


APERÇU      GÉOGRAPHIQUE 


Il  serait  peu  utile  d'instituer   ici    une   comparaison  entre   la    flore  de 
Pékin  et  celle    des  provinces  occidentales.  Il  y  a  bien  un  double  courant 
l'un  allant  de  ces  provinces  vers  )es  îles  Kouriles,  l'autre  vers  Formose, 
mais  les  flores  du  Tché-Li  et  du  Kiang-Sou  échappent  à  ces  influ 
Les  courants  de  dissémination  des  espèces  ont  deux  grands   véhicules  : 
les  fleuves  Bleu  et  Jaune  et  si  l'action  de  l'homme  si  intensive  en  Chine, 
disparaissait,  ce  double  courant  de  dispersion  végétale  serait  très  frap- 
pant. Intéressante  au  contraire  est  la  comparaison   des  flores  de   Pékin 
et  de  Chang-Hai,   ou  mieux  encore  du  Tché-Li  et  du  Kiang-Sou.    La 
première  a  un  cachet  beaucoup  plus  septentrional  qui  se  traduit  d'une 
part  par  l'absence  de  certaines  familles  ou  de  certains  genres:  Acantha- 
cées,    Mélastomacées,    Myrsinacées,   Nyctaginacées,   Olacacées,    Pipé- 
racées,     Pittosporacées,    Roxburghiacées,    Scitaminacées,    Styracé 
Ficus  ;  d'autre  part,    par  la  plus  grande  richesse   en   Gentiana,  Géra- 
nium, Astragalus,  Allium,  Asparagus,  Potamogeton,  Epilobium,  Pirus, 
Typha,  Ulmus,  Viola,  genres,  qui  caractérisent  les  flores  tempérées. 

La  flore  du  Tché-Li  est  en  outre  plus  pauvre  que  celle  du  Kiang-Sou, 
ce  dernier  plus  humide  et  plus  riche  en  lacs  et  en  lagunes.  Ce  qui  e>t 
plus  surprenant,  les  flores  sont  assez  différentes  :  ce  qui  s'observe  sur- 
tout chez  les  Graminées  et  Cypéracées.  Alors  que  ces  provinces  comp- 
tent respectivement  24  et  16  espèces  de  Carex,  on  n'y  relève  que 
3  espèces  communes  entre  elles.  A  noter  au  Tché-Li  la  présence  des 
Catalpa.  Ceux-ci  caractérisent  avec  les  Primula  et  les  Rhododendrons 
le  Yun-Nan,  tandis  que  les  Ficus  abondent  au  Kouy-Tchéou.  Le  Tché- 
Li  est  la  terre  des  Astragalus,  Potentilla,  Artemisia  et  Aster.  Les 
espèces  de  ces  genres  ne  sont  pas  les  mêmes  que  celles  du  Kiang-Sou. 
Les  Caryophyllées  au  contraire  présentent  d'étroits  rapports.  Enfin  les 
plantes  aquatiques  présentent  comme  partout  un  caractère  d'ubiquité. 


Sg 


Aperçu  sur  la  Géographie  botanique  du  Globe 

Par     Mgr     H.     LÉVEILLÉ 


La  dispersion  des  espèces  dans  un  département,  une  province,  est 
toujours  intéressante  mais  permet  peu  de  conclusions  :  cette  même  dis- 
persion étudiée  sur  une  surface  plus  ample  est  encore  plus  intéressante 
mais  les  conclusions  sont  encore  imparfaites.  La  flore  comparée  des 
diverses  régions  du  globe  devient  passionnante  mais  il  ne  faut  pas 
s'attendre  à  des  résultats  sensationnels.  Elle  fournit  pourtant,  nous  le 
verrons,  de  très  utiles  instructions. 

Les  principaux  facteurs  qui  agissent  dans  la  répartition  des  espèces 
sont  la  latitude,  l'altitude  et  leurs  agents  immédiats  :  chaleur  et  humi- 
dité. La  composition  chimique  du  sol,  composition  détaillée  est  très 
variable  eu  un  même  lieu.  L'action  de  l'homme  par  les  incendies  volon- 
taires, le  défrichement,  le  dessèchement  et  même  le  simple  sarclage  est 
énorme. 

La  comparaison  des  grandes  flores  :  Europe  occidentale,  Orient, 
Inde,  Chine,  Australie  Afrique,  Amérique,  est  très  captivante  non 
seulement  au  point  de  vue  du  nombre  des  espèces,  de  la  présence  de 
certaines  familles  et  de  certains  genres  mais  surtout  au  point  de  vue  de 
la  répartition  des  espèces  de  moyenne  rareté  et  des  espèces  à  aires  dis- 
jointes. Il  en  ressort  que  l'hypothèse  des  centres  de  création  doit  être 
rejetée.  Nous  savons  bien  qu'il  existe  des  sortes  de  courant  de  propaga- 
gation  des  espèces  de  l'ouest  à  l'est,  de  l'Himalaya  au  Japon  et  à  ses 
dépendances  (Corée,  Formose)  mais  au  contraire  de  l'est  à  l'ouest  plus 
rien  :  l'Himalaya  présente  une  barrière  infranchissable  et  si  la  flore  de 
l'Inde  présente  une  certaine  parenté  avec  celle  de  la  Chine  occidentale, 
il  y  a  au  contraire  une  grande  dissemblance  entre  les  flores  d'Orient  et 
d'Extrême-Orient. 

Nous  croyons  à  l'apparition  simultanée  (création)  des  stirpes  végé- 
taux sur  toute  la  surface  du  globe  avec  action  sur  les  stirpes,  des  fac- 
teurs qui  constituent  le  milieu  et  élimination  de  très  nombreuses  espèces 
dont  quelques  unes  ont  survécu  comme  témoin  (Arabis  cebennensis 
DC,  Saxifraga  hieracifolia  L.,  S.  Hirculus  L.  viola  piunata  L.  Wahlen- 
bergia  nutabunda  DC  ).  En  même  temps  que  l'espèce  variait  dans  ses 
limites  par  métissage,  il  se  produisait  dans  nos  climats  humides  et  plutôt 
froids  une  hybridite  persistante  chez  les  plantes  à  rhizome  :  H  ubus,  Men- 
thes, Epilobes,  Carex.  Sous  ces  mêmes  climats  on  rencontre  :  Hellebo- 
rus,  Astragalus,  Saxifraga,  Erica,  Veronica,  Orobanche,  Plantago, 
Rumex,  Asphodelns,  Narcissus,  qui  les  caractérisent. 


-  90  - 

At-on  remirqué  l'analogie  voire  même  l'identité  des  espèces,  sous 
des  noms  divers,  dans  les  dores  australe  et  boréale  «1  :s  Amériques  et 
de  certaines  plantes  des  hauts  sommets  avec  les  plantes  des  plaines, 
notamment  chez  les  Epilobium  alsinifoliura,  E.  palustre,  Saxifraga 
tidactylites. 

La  vraie  llore  primitive  du  monde  est  dans  l'Asie  occidentale.  Notre 
flore  d'Europe  (sauf  l'Espagne)  est  fort  pauvre. 

Les  genres  Ruta,  Centaurea.  Verbascum,  Linaria,  Lamium,  Armeria, 
Statice,  Mentha  Hieracium,  Scila  sont  presque  nuls  dans  la  flore 
d'Extrême  Orient,  aussi  bien  que  les  Renoncules  à  (leurs  blau  int 

terrestres  qu'aquatiques. 

Dominent  au  contraire  en   Extrême   Orient    les  Clematis,  Dioscorea 
Primula  (caractéristique  du  Yun-Nan  avec  les  Rhododendron-  .    F'n 
(si  nombreux  avec  les  espèces  du  genre    précédent    au  Kouy-Tchéou  , 
Corydallis,  Aster,  Senecio,  Parnassia,  Paris,  Quercus. 

Les  Crucifères  aussi  bien  que  les  Caryophyllées  sont  plus  nombreuses 
en  Europe.  Quant  aux  Cistes,  inconnus  en  Extrême  Orient  ils  caracté- 
risent la  région  méditerranéenne. 

Composées  et  Légumineuses  dominent  partout.  Il  faut  joindre  dans 
l'Inde  les  Orchidées. 

La  présence  des  espèces  arborescentes  chez  les  Rubiacées,  Com- 
posées et  chez  les  Rubus  sont  une  des  particularités  de  la  llore 
d'Extrême-Orient;  en  particulier  des  régions  subtropicales. 

La  Chine  occidentale  est  excessivement  riche  en  Fougères.  Elle  le 
doit  à  son  climat  extrêmement  varié  comme  son  altitude. 

Veut-on  à  présent  avoir  une  idée  d'ensemble  des  grandes  llores  ? 
Nous  allons  donner  des  listes  des  genres  les  plus  riches  en  espèces.  On 
aura  ainsi  une  vue  d'ensemble  et  une  idée  des  rapports  île  ces  llores 
avec  la  nôtre. 

Voici  la  llore  d'Orient  avec  :  Ranunculus,  Nigella,  Delphinium, 
Erysimum,  Malcolmia  Hespcris,  Alyssum,  Draba,  Thlaspi,  Ethionema 
l.epidium  Isatis,  Cleome,  Reseda  Helianthemum,  Viola,  Dianthus, 
Saponaria  Gypsophila,  Sileae,  Alsine  Arenari.i  Cerastium,  Paro- 
nychia,  Tamarix,  Hypericum,  Géraniacées,  Haplophyllum  (Rutacée), 
Trifolium,  Astragalus,  Onobrychis,  Vicia  Rosa  peu  de  Rubus  , 
Potentilla,  Asperula  Galium,  Anthémis,  Pyrethrum,  Senecio,  Echinops, 
Cousinia,  Cirsium  Centaurea,  Scorzonera,  Lactuca,  Gampanula, 
II- liotropium,  Onosma  Alkanna,  Verbascum,  Linaria,  Scrophularia, 
Veronica,  Origanum,  Micromeria,  Salvia,  Nepeta  Scutellaria,  Marru- 
bium,  Sideritis,  Stachys,  Lamium,  Teucrium,  Achantholimon,  (Plom- 
baginée),  Quercus  relativement  peu  nombreux,  22)  Salsola,  Thesium. 
Euphorbia,  Crocus,  Iris.  Colchicum,  Fritillaria,  Ornithogalum,  Allium, 
Muscari,  Cyperus,  Carex. 


-  gi  — 

Nous  avons  imprimé  par  ordre  d'importance  en  caractères  spéciaux, 
les  genres  dominant. 

Comme  familles  de  transition  avec  la  flore  Extrême-Orient  *on  remar- 
quera combien  elles  sont  peu  nombreuses)  citons  :  Sterculiacées,  Ruta- 
cées,  Simaroubacées,  Burséracées  et  les  genres  Crotalaria,  Hedysarum, 
Vernonia. 

Voici  maintenant  les  grands  genres  de  la  flore  de  l'Inde.  Nous  n'y 
inscrivons  pas  les  genres  qui  comptent  moins  de  40  espèces  :  Elaeocarpus, 
Impatiens  124  Vitis  ,175,  Crotalaria,  Indigofera,  Astragalus,  Des- 
modium  Rubus,  Potentilla,  Bugenia  131,  Sonerila,  Memecylon  Bégonia 
Hedyotis,  Psychotria,  Lasianthus.  Vernonia,  Senecio,  Saussurea,  Rho- 
dodendron, Primula,  Ardisia,  Diospyros,  Symplocos,  Jasminum,  Ipo- 
maea,  Didymocar^us,  Strobilanthes  154,  Justicia,  Polygonum,  Piper, 
Loranthus,  Euphorbia  Phyllanthus,  Glochidion,  Mallotus,  Ficus  1  12, 
Çjuercus  58.  Oberonia,  Li paris,  Dendrobium  158,  Bulbophyllum,  Eria, 
Cœlogyne,  Saccolabium,  Habenaria,  Amomum,  Ca/amus,  Eriocaulon, 
Cyperus,  Fimbristilis,  Garex  142,  Panicum,  Andropogon. 

Voila  pas  mal  de  noms  qui  sonneront  bizarrement  aux  oreilles  des 
botanistes  européens.  Cette  fois  nous  sommes  loin  de  la  flore  europé- 
enne ou  même  de  la  flore  d'Orient.  Comme  cette  dernière,  la  flore 
indienne  renferme  beaucoup  de  petits  genres  et  plus  encore  de  genres 
monotypes. 

Les  botanistes  qui  s'occupent  de  la  flore  asiatique,  auront  remarqué 
l'étroite  parenté  avec  la  flore  de  Chine,  à  tel  point  que  l'on  peut  prévoir 
la  découverte  de  nouvelles  espèces  chinoises  et  à  quel  genre  elles  ont 
chance  d'appartenir. 

En  somme  la  flore  lumuiayenne  qui  rayonne  en  Chine  est  la  plus  riche 

du  globe. 

Au  fur  et  à  mesure  que  l'on  s'éloigne  du  nœud  de  l'Himalaya,  en 
allant  vers  l'Est,  sauf  deux  courants  d'espèces  himalayennes  d'ailleurs 
contrariées  par  la  culture  intensive  chinoise,  la  flore  s'apauvrit  et 
devient  plus...  .  européenne. 

La  flore  de  la  Corée  tient  à  la  fois  de  la  flore  chinoise  et  de  la  flore 
japonaise  ;  celle  de  l'île  Sagalien  [Sachalin)  devient  franchement 
boréale.  La  flore  du  Japon,  de  mieux  en  mieux  connue,  grâce  à  l'activité 
croissante  des  botanistes  japonais,  avec  ses  Acer,  Rubus,  Viburnum 
Senecio,  Rhododendron  Primula,  Veronica  Polygonnm  Quercus, 
Salix,  Lilium,  Cyperus,  Scirpus,  Carex,  Panicum  Asplenium,  Aspi- 
dium,  participe  de  la  flore  chinoise,  de  la  flore  européenne  et  aussi  de 
la  flore  américaine.  Celle-ci  malgré  des  espèces  à  faciès  américain  n'est 
pas  si  étrangère  à  l'Europe,  du  moins  dans  les  zones  tempérées  et  gla- 
ciales de  ses  deux  hémisphères. 

La  flore  la  plus  aberrante  du  globe  est    certainement  celle  de  l'Aus- 
tralie. Là  beaucoup  de  genres   spéciaux.  Si  au  Japon  on  trouve  peu  de 


•»     — 


-  92 

genres  à  nombreuses  espèce?,  c'est  le  contraire  en  Australie.  Toutefois, 
si  les  espèces  sont  différentes,  beaucoup  de  genres  sont  les  mêmes  que 
ceux  des  autres  parties  du  monde  11  en  est  cependant  de  spéciaux. 
Jugez-en  :  llilbertia,  Cappiiris,  Drosera,  Boronta,  Eriostemon,  Tribulusx 
Hibiscus,  Lasiopetalum s  Phyllanthus,  Ficus,  Casuarina,  Dodonaea, 
Ptilotus,  Atriplex,  Kochia,  Pimelea,  Jacksonia,  Daviesia,  Pultenarai 
l'-.t- siaea,  <  a  ia,  Acacia,  Eialoragis,  Darwinia,  Vesticordia,  Calyco- 
thrix,  Bfeckea,  Melaleuca,  Eucalyptus,  Kugenia,  Çryptandra,  llydro- 
cotyle,  Persoonia,  Grevillea,  Hackea,  Banksia,  Dryandra,  Aster, 
Helipterum,  Lobslia,  Candollea,  Scaevola,  Goodenia,  Limnanthemum, 
Mitrasacme,  Ipomaea,  Solanum,  Styphelia,  Conostylis,  Restio,  Cype- 
rus,  Fimbristylis,  Schœnus,  Gahnia,  Panicum.  L'Australie  compte  plus 
de  8.800  espèces.  C'est  beaucoup  par  rapport  à  la  Flore  française 
puisque  c'est  le  double,  mais  c'est  peu  par  rapport  aux  flores  asiatiques. 

On  y  compte  un  certain  nombre  d'espèces  de  nos  climats.  Citons 
seulement  :  Alyosurus  minimus,  Ranunculus  parvillorus,  R.  aquatilis, 
Barbaraea  vulgaris,  Lepidium  ruderale,  Stellaria  palustris,  Sagina 
apetala.  Ces  espèces  ne  sont  pas  toutes  adventices,  même  en  supposant 
une  introduction  déjà  ancienne.  A  mentionner  aussi  la  présence  de 
l'Hypericum  japonicum. 

Les  Rubus  n'y  comptent  que  peu  d'espèces,  ce  qui  indique  que  les 
espèces  d'Europe  ont  été  étonnamment  multipliées  si  on  en  compare  le 
chiffre  à  celui  des  diverses  régions  du  tdobe. 

Disons  en  terminant  que  la  flore  d'Afrique  dans  sa  zone  tropicale 
n'est  pas  si  différente  de  celle  des  autres  tropiques  et  qu'il  y  a  une 
parenté  de  flore  entre  celle  de  la  côte  orientale  d'Afrique  et  en  parti- 
culier de  Madagascar  et  celle  de  l'archipel  Malais  et  du  sud  île  l'Inde. 

La  géographie  botanique  confirme  l'hypothèse  de  continents  disparus 
entre  l'Afrique  et  l'Amérique  d'une  part,  et  entre  l'Australie  et  l'Asie 
de  l'autre,  mystères  aujourd'hui  insondables. 


—  93  - 

Les  Caractères  spécifiques  chez  les  Rubus 

Par    Mgr    H.    LÉVEILLÉ 


H  existe  4  espèces  très  nettes  de  Rubus  en  Europe.  Ce  sont  :  R .  hu- 
mulifolius,  R .  saxatilis,  R.  idaeus,  R.  caesius. 

Peut-être  pourrait-on  distinguer  sous  le  nom  de  cylindricus  les 
formes  dont  le  turion  est  arrondi  dans  toute  sa  longueur  (R.  Bcllardii, 
R.  rosaceus,  R.  scaèer,  R.  serpens.)  Hors  de  là,  il  n'y  a  plus  aucun 
caractère  lixe.  C'est  avec  ses  turions  anguleux  le  R.  fruticosus  L.  si 
disséqué. 

Nous  espérions  qu'un  caractère  tiré  des  feuilles  simples  de  l'inflo- 
rescence pourrait  donner  un  groupe  spécial.  Chez  certaines  formes 
(adscitus,  apiculatus,  Boreauanus,  clethrophilus,  fissus,  Genevieri, 
gratus,  hvpomalacus,  Kœhleri,  Lejeunei,  macrophyllus,  mucronatus, 
myricae,  nitidus,  obscurus,  pallidus,  pilocarpus,  radula,  rhamnifolius, 
rosaceus,  rudis,  silvaticus,  Sprengelii,  thyrsoideus,  tomentosus,  vestitus, 
villicaulis,  vulgaris);  il  existe  parmi  les  feuilles  florales  une  feuille  ou 
deux  plus  ou  moins  nettement  trilobées,  comme  s'il  y  avait  eu  jadis  en 
Europe,  comme  cela  existe  dans  l'Extrême  Orient  tempéré,  des  espèces 
à  feuilles  simples  lobées.  Malheureusement  ce  caractère  n'est  pas 
constant.  Il  manque  souvent  chez  les  formes  précédentes  et  se  ren- 
contre chez  d'autres  formes.  On  n'en  peut  donc  rien  tirer  au  point  de 
vue  de  la  classification,  pas  plus  que  de  l'asymétrie  des  folioles  pas 
rares  chez  les  Ronces  et  qui  est  souvent  question  d'appréciation  ;  pas 
plus  que  du  tomentum  blanc,  question  d'ombre  ou  de  soleil. 

H.  L. 


04  — 


La  Flore  adventice  (les  Nilyiris  ou  Montagnes  Bleues  rie  l'Inde 


Par    Mgr    H.     LÉVEILLE 


Ii  y  a  25  ans,  nous  avons  publié  dans  ce  même  bulletin  !a  Flore  des 
Nilgirisoù  nous  avons  h-  aucoup  herbori 

I  I  .us  c<  ttc  Klorc  figuraient  les  espèces  suivantes  dont  nous  étions 
alors  incapable  de  certifier  ['indigénat  ou  d'établir  l'adventicité.  11  n'en 
est  plus  de  même  aujourd'hui  cl  nous  verrons  si  ces  espèces  sont  adven- 
ou  non  1. 1  dans  l'affirmative  d'où  elles  viennent. 


*i*  Argemone  mexicana  L. 
Fumaria  parviflora  Lamk. 
^  Nasturtium  officinale  P>r. 
(  ardamine  hirsuta  L. 
Capsella  Bursa  Pastoris  Mœnçh. 
►i<  Lepidium  sativum  L. 
Silène  gallica  L. 
Cerastium  vulgatum  L. 
Stellaria  média  L. 

uliginosa  L. 
Spergula  arvensis  L. 

pentandra  L. 

*  Portulaca  oleracea  L. 
Hypericum  humifusum  L. 

—  japonicum  Thunb. 

*  Oxalis  corniculata  L. 
Vf   Melia  Azedarach  L. 
►î<  Ulex  europaeus  L. 
Vicia  hirsuta  Koch. 
TrifoHum  repens  L. 

^  Acacia  dealbata  Link. 

*■}>       —       melanoxylon  K.  Br. 

►P  Eucalyptus  globulus  L. 

*  Circaea  alpina  L. 
Onothera  ti  traptera  Lamk. 

rosea  Lamk. 

odorata  Jacq. 
•::   S  tnicula  <  ui  opaea  L. 
Vf  Galium  Mollugo  L. 
■;;   (  !arpesium  cernuum  L. 
-/.-    Xanthium  strumariumL. 


v-    Artemista  vulgaris  L. 

*  Picris  hieracioidea  L. 

-V    Sonchus  arvensis  L. 
—        oleraceus  L. 
Taraxacum  officinale  Wigg. 
Centaurea  melitensis  L. 
Hypochaeris  glabra  I.. 
Anagallis  arvensis  L. 
Centunculus  tenellus  Dub. 
Vf   Solanum  nigrum  L. 

*  Datura  alba  L. 

Vf    Veronica  Anagallis  L. 

>%*  Vitex  Negundo  L. 

►î«    I    intanacrenulataOttoct  Dii.tr. 

A    l 'runella  vulgaris  L. 

Mentha  aquatica  L? 

Vf   l 'lantago  m  ijor  L. 

Chenopodium  murale  L. 

<ft         —  ambro.  ioideum  L. 

Sft  —  album  L. 

*i»  Atriplex  hortensis  I  . 

^t  Amarantus  paniculatus  L. 

>l-i  caudatus  1 .. 

iV   Polygonum  minus  L. 

Fagopyrum  esculentum  Mœnch? 

►î<  Cannabis  sativa  L. 

►I*  Ricinus  communis  L. 

•:.-    Euphorbia  helioscopia  L. 

•:,-   Ceratophyllum  demeri  um  L. 

•;,-    Vallisneria  spiralis  L. 

-.v   Juncus  glaucus  Ehrh. 


-  95  - 


#  Luzula  campcstris  DC. 
•&  Acorus  calamus  L. 
Lemna  gibba  L.  ? 

&  —     polyrhiza  L. 

if  Fimbristylis  dichotoma  Vahl. 

Scirpus  fluitans  L  ? 

#  —     supinus  L. 


&  Paspalum  sanguinale  Lamk 

*  Panicum  crus-galli  L. 

*  colonum  L. 
%  Setaria  viridis  L. 

*  Andropogon  centortus  L. 
Aiithoxanthum  odoratum  L.  ? 


Les  espèces  précédées  d'une  ►£  ont  été  intentionnellement  introduites; 
celles  marquées  d'un  %  sont  certainement  indigènes. 

Ces  dernières  jusstifîent  les  deux  lois  que  nous  avons  dès  longtemps 
posées  :  de  la  presque  ubiquité  ou  de  la  plus  large  diffusion  des 
espèces  aquatiques  et  de  l'apparition  initiale  et  simultanée  des  espèces 
sur  toute  la  surface  du  globe. 

Il  ne  nous  reste  donc  comme  plantes  adventices  que  les  suivantes  : 


►J<  Fumaria  parviflora  Lamk. 

►î<  Cardamine  hirsuta  L. 

if*  Capsella  Bursa-Pastoris  Mœnch 

ifr  Silène  gallica  L. 

►i<  Cerastium  vulgatum  L. 

►i<  Stellaria  média  L. 

►ï<  Spergula  arvensis  L. 

►i<        —        pentandra  L. 

►ï<  Hypericum  humfusum  L. 

>i<  —  japonicum  Thunb. 

>i<   Vicia  hirsuta  Koch. 

>ï<  Trifolium  repens  L. 

Les  3  Onothera. 


►J  Sonchus  olcraccus  L. 

&  Taraxacum  officinale  Wigg. 

«V  Centaurea  melitensis  L. 

►£  Hypochaeris  glabra  L. 

►î<   Anagallis  arvensis  L. 

!  Centunculus  tenellus  Dub. 

!   Mentha  aquatica  L. 

*fr  Chenopodium  murale  L. 

►!■   Fagopyrum  esculentum  Mœnch. 

!   Lemna  gilba  L. 

!  Scirpus  fluitans  L. 

►ï<   Anthoxanthum  odoratum  L. 


La  presque  totalité  de  ces  espèces  sont  attribuables  à  l'action  de 
l'homme.  Ont  été  importées  dans  les  cultures  accidentellement  les 
espèces  précédées  d'une  ►£.  Les  plantes  précédées  d'un  &  sont  dues  à 
des  emballages  ou  des  déchets.  Sont  enfin  advenues  grâce  à  des  oiseaux 
migrateurs  les  végétaux  devant  lesquels  on  a  placé  le  signe  !  Restent 
les  Onothera.  D'où  sont-ils  venus  ?  Evidemment  d'Amérique.  Par  où  par 
l'Est  ou  par  l'Ouest.  Nous  répondons  :  par  l'Ouest.  Il  n'y  en  a  pas  dans 
les  Ghattes  orientales.  Nous  ajouterons  :  en  faisant  un  crochet  par  la 
Grande  Bretagne.  Ils  sont  près,  notamment, des  casernes  de  Wellington. 
Taraxacum  officinale  auxNilgiris  n'est  pas  antérieur  à  1S80. 


-  0  - 

La  Dispersion  du  Narthecium  ossifragum 

Par     IVIgr     H.     LÉVEILLÉ 


Cette  rare  et  belle  Liliacée  si  voisine  des  Tofielda,  genre  richement 

représente  dans  le  domaine  himalayen,  se  trouve  en  France  dans  le 
nord-ouest,  l'ouest  et  le  rentre.  Elle  occupe  en  Europe  une  large  bande 
du  Portugal  à  la  Suède  et  se  retrouve  dans  l'ancienne  Colchide  (aire 
disjointe.)  Creusons  un  peu  cette  dispersion  : 

L'espèce  qui  nous  occupe  habite  donc  le  nord  du  Portugal,  en 
Espagne  :  la  Galice  où  elle  abonde  dans  la  province  de  Lugo,  les  Astu- 
ries  et  l'ancien  royaume  de  Léon,  les  Pyrénées,  mais  dans  nos  Pyrénées 
françaises  elle  ne  compte  dans  les  Basses-Pyrénées  qu'une  seule  sta- 
tion, se  fait  plus  commune  quoique  éparse  dans  la  <  rironde  et  les  Land< 
s'étend  jusque  dans  l'Auvergne  où  elle  est  rare.  Signalée  comme 
rarissime  dans  l'Allier,  elle  manque  au  Berrv,  mais  existe  dans  la 
Haute-Vienne,  la  Creuse,  la  Charente-Inférieure  et  la  Vendée  où  elle  est 
toujours  rare.  Le  Loir-et-Cher,  la  Vienne  et  les  Deux-Sèvres  ne  la  pos- 
sèdent pas.  Dans  la  Sarthe,  la  localité  du  Mans  est  aberrante  et  très 
intéressante  à  ce  point  de  vue.  Elle  semble  y  remonter  au  temps  des 
grandes  alluvions  queternaires.  Très  rare  en  Maine-et-Loire,  elle  a, 
dans  la  Mayenne,  une  dispersion  très  spéciale  due  à  l1  LCtion  de  l'homme 
dans  le  dessèchement  des  marais  car  assez  commune  dans  l'arrondisse- 
ment de  Mayenne,  rare  dans  celui  de  Laval,  elle  fait  totalement  défaut 
dans  celui  de  Château  Gontier. 

La  Normandie  la  renferme  dans  trois  de  ses  départements  :  Orne, 
Manche,  Calvados.  Plie  y  est  toujours  une  rare.é.  Ne  la  cherchez  pas 
dans  la  Flore  parisienne.  Au  contraire,  elle  est  en  Bretagne  plutôt  assez 
commune,  sauf  pourtant  dans  la  Poire-Inférieure,  justifiant  ainsi  le 
rattachement  de  la  Mayenne  au  massif  breton.  Elle  s'élève  en  latitude. 
La  voici,  grande  rareté  dans  le  Pas-de-Calais  et  la  Belgique  d'où  elle 
g  igné  la  Suéde. 

Le  dessèchement  lui  est  fatal.  Nous  avons  vu  jadis  d'énormes espao  s 
quelle  couvrait  jadis  dans  la  Mayenne,  dans  la  région  de  Viliepail, 
devenus  en  peu  de  temps  aussi  secs  qu'ils  étaient  tourbeux  et  la 
bruyère  croît  ou  jadis  poussai»,  le  Narthecium.    On  a  détourné   ou  d 

;  ix  qui    assuraient    l'existence  aux  Drossera  et  là  où 

vivait  en  abondance  le  Narthecium,  on  a  Fait  de.;  landes  à  Antennaria 

dioica. 

II.  LÉVEILLÉ. 


-97 


SOUVENIR     DE     GUERRE 

Par     Mgr     H.     LÉVEILLÉ 


Un  de  nos  Confrères  ayant  pris  part  comme  aide-major  à  l'expédition 
de  Salonique,  a  bien  voulu  nous  adresser  un  bon  nombre  d'espèces  de 
cette  région  dont  suit  rénumération.  Presque  toutes  ces  espèces  sont 
mentionnées  dans  la  Flora  oriental is  de  Boissier.  Une  cependant  nous 
a  paru  nouvelle.  Le  Dr  Dugué,  obéissant  à  la  consigne,  homme  de 
discipline,  n'a  pu  relever  les  localités  comme  il  l'eut  désiré.  Disons 
seulement  que  ces  plantes  ont  été  recueillies  autour  de  Salonique  dans 
un  rayon  de  30  kilomètres  à  l'ouest  et  au  nord,  et  de  Doiran  à  l'ouest,  à 
20  kilomètres. 


Renonculacées 

Ranunculus  arvensis  L. 

—  peloponnesiacus  Boiss. 
Adonis  microcarpa  DC. 
Clematis  vitalba  L. 

—  i.  crenata. 

—  viticella  L. 
Anémone  blanda  Schott  et  Ky. 
Nigella  arvensis  L. 
Delphinium  consolida  L. 

—  pereorinum  L. 

—  tomentosum  Auch. 

Papaveracées 

Papaver  Rhœas  L. 
Hypecoum  pendulum  L. 

Crucifères 

Alyssum  edentulum  W.  K. 
Berteroa  incana  DC. 
Erisymum  calycinum  Gris. 
Iberis  Spenneri  Jord. 
Lepidium  Draba  L. 
Sisymbrium  Sophia  L. 

Capparidacées 

Cleome  ptentaphylla  L. 


Gistacées 

Cistus  villosus  L. 
Helianthemum  Duguei  Lévl. 

Caryophyllacées 

Dianthus  carthusianorum  L. 

—  pubescens   Sibth.  et  Sm. 

—  tenuiflorus  Gris. 
Lychnis  coronaria  L. 
Mœnchia  mantica  L. 

Linacées 

Linum  catharticum  L. 

Malvacées 

Althaea  hirsuta  L. 
Malva  Alcea  L. 

Geraniacées 

Géranium  tuberosum  L. 

—         sanguineum  L. 
Lysimachia  punctata  Jacq. 
Oxalis  acetosella  L. 


Hypericacées 

Hypericum  barbatum  Jacq. 
—  ciliatum  Lamk. 


I lypi  riciim  olympium  L. 
perforatum  L. 

—  Richerî  Vill. 

—  rumelieum  lîoiss. 

Zygophyllacées 
Tribulus  terrc^tris  L. 

Leguminacées 

Anagyris  fœtida  L. 
Anthyllis  vulneraria  L. 

—  tetraphylla  L. 
A  tragalus  cicer. 

—  sp. 
Dorycnmm  herbaceum  Vill. 
Galesra  officinalis  L. 
Glycyrrhyza  glabra  L. 
Hymenocarpus  çircinnatus  Savi, 
Lathyrus  aphaca  I.. 

—        cicera  L. 
Lotus  decumbens  Poir. 
M-  dicago  mi  ni  ma  L. 

—  orbicularis  Ail. 
praecox  DC. 

Ornithopus  ebracteatus  P>rot. 
Psoralea  bituminota  L. 
Trifolium  arvcnse  L. 

—  aureum  l 'ail. 

—  dalmaticum  Vis. 

—  rnbens  L. 

—  subterraneum  L. 
Vicia  angustifolia  Rchb. 

—  lJarb  izitae  Ton.  et  Jus?. 

—  melanops  Sibtb. 

—  sativa  L. 

Rosacées 

Polentilla  hirta  L. 

—  reptàns  L. 
Rubus  discolor  W.  et  X 


Onothéracées 

Epilobium  montanum  race  lai. 

tum  S<  b.et  M. 

—  rare       COllinUOl 

(  i;nel . 

Lythracées 
Lythrum  virgatum  L. 

Rubiacées 
A<pcrula  longiflora  W  .  K  . 

Dipsacées 

Cephalaria  auibrosioidca  Sibth . 

Scabiosa  maritima  L. 

Composacées 

Achillea  tomentosa  L. 
Anacyclus  radiatus  Lois. 
Calcndula  arvensis  L. 
Carlina  lanata  L. 
Centaurea  cirrata  Rchb. 
—         solstitialis  L. 
Chondrilla  juncea  L. 
Cichorium  [ntybus  L 
Crcpis  vire  m  L. 
Echinops  Kitro  I  . 
Hieracium  auricula  L. 
Inula  sp. 

Microlonchus  salmantlcus  DC. 
Pulicaria  dysenterica  L. 
Scolymus  hispanicus  I 
Scor/.oiura  pygmaea  Sibth.  et  Sm 
Senecio  viscosus  L. 

Gampanulacées 

Jasionc  montana  L. 
cularia  hybrida  L. 
spéculum  L. 

Primulacées 
Cyclamen  europaeum  L. 


—  99  - 


Gentianacées 

Erythraea  centaurium  Pers, 

Conlvolvulacées 

Convul  valus  cantabrica  L. 
althaeoidea  L. 

Borraginacées 

Echium  sp. 

Heliotropium  europaeum  L. 

Hyocyamus  albus  L. 

Scrofulariacées 

Bartsia  latifolia  Sibth. 
Euphrasia  officinalis  L. 
Gratiola  officinalis  L. 
Linaria  Pelisseriana. 
—       simpiex  DC. 
Odontites  serotina  Lamk. 

Labiacées 

Ajuga  chia  Poir. 

—    chamnepitys  L. 
Brunella  vulgaris  L. 
Salvia  verticillata  L. 
Scutellaria  albida  L. 

—  Columnae  Ail. 

Stachys  arvensis  L. 
Teucrium  cham?edrys  L. 

Verbénacées 

Verbena  supina  L. 

Plombaginaçées 

Plumbago  europaea  L. 


Liliacées 

Allium  schœnoprasum  L. 

—       sphaerocephalum  L. 
Colchicum  latifolium  Sibth   etSm. 
Muscari  racemosum  I   . 
Ornithoçjalum  nanum  Sibth.  et  Sm. 

—  umbellatum  L. 

Scilla  autumnalis  L. 

Iridacées 

Crocus  chrysanthus  Bot.  Mag. 

—  variegatus     Hoppe     et 

Hornsch. 
Gladiolus  segetuni  Lamk. 

Orchidacées 

Serapias  occultata  Guss. 

Cypéracées 

Carex  glauca  Scop. 
Cyperus  longus  L, 
Scirpus  Holoscha-nus  L. 

Graminacées 

^gilops  ovata  L. 
Andropogon  Ischcemum  L. 
Anthoxanthum  odoratum  L. 
Briza  minor  L. 

—  maxima  L. 

Bromus  commutatus  Schrad. 
Koehlera  cristata  Pers. 
Phleum  tenue  Schrad. 
Seslera  argentea  Savi. 

Fougères 

Ceterach  officinarum  Wild. 


Il  nous  reste  à  donner  la  diagnose  de  l'espèce  nouvelle  mentionnée 
dans  la  précédente  énumération  et  que  nous  n'avons  pu  identifier. 

Helianthetnum  Duguei  Lévl . 

Planta  5-I0  cm.  alta,  pubescens  :  folia  serpilliformia,  obtusa  distan- 
tia  ;  flores  parvi  ;  sepala  3,  petala  3,  sepala  vix  sequantia. 


~    lOO   — 


Corrections  aux   Hybrides  de   France 


Pour  les  Rubus  nous  n'avons  pas  cru  devoir  conserver  à  un  hybride, 
même  en  le  déclinant,  le  nom  de  questicroides  donné  par  M.  Sudre  à 
la  combinaison  questieri  x  thyrsoidens  pour  éviter  toute  confusion  avec 
d'autres  questieroides. 

Par  contre,  le  nom  de  sericophyllus  donné  à  la  combinaison  tomen- 
tosus  x  vestitus  est  valable  par  droit  d'antériorité  et  le  vocable 
bifockeanus  Lévl.  doit  lui  faire  place  et  tomber  en  synonymie. 


A  D  D  IT  IONS 

Kanunculus  aquatilis  L. 

Baudotioides  — -  Lamberti  Félix,  inédit. 
radiant  ioides        virzionensis  Félix  . 
trichopliylloides  =  Lutzii  Félix. 

—  Baudotii  Godr. 

trichophylloides  —  Segretii  Félix. 

—  hololeucos  Lloyd. 

Lenormandioides       Preauberti  Félix,  inédit. 


L<"  Alan».  —  I inp.  A.  Bieoaimé,  !..  Cbaudouroe,  S' 


BULLETIN 


DE 


GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 


ORGANE    MENSUEL 


de  l'Académie  Internationale  de  Botanique 

Jouissant  de  la  Personnalité  Civile  depuis  le  n  Octobre  1901 

(ANNÉE      19  17) 

TOME    xxvn 


^$?r 


VI.  A.  Félix.  —  Itinéraire  d'une    excursion   a   quelques   localités  classiques 
de   Desegllse.  H 

3»  Marnac  et  Alfred  Reynier.  -  Les  Phagnalon  du  Var  et  des  Bouches-du-R. 

VI.  H.    buDE.  —  Matériaux  pour  l'étude  du  genre  HIERAGTUM. 

Vlgr   H.    Léveillé.  —  Catalogue  déûnitif  de  la  Flore  de   la  Mayenne. 

Vlgr   H.    Léveillé.—   Les  Carex   de   France. 

,d.  l'Abbé  H.  Olivier.  —  Les  Arthonia  de  la  Flore    d'Europe. 

jh.  P.  Grintescu.  —  Contribution  aux  Orchidées  de  la  Roumanie.  (A  suivre.) 


LE   MANS  (sarthe) 

AU     SIÈGE     DE     LA      SOCIÉTÉ 
78,      RUE      DE      FLORE.      78 

19   17 


26e  Année  (4e  Série).      N°3 331-332  333     Juillet-Sept.     1917 

BULLETIN 

DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 
Organe  mensuel  de  l'Académie  internationale  de  Botanique 


Au  moment  de  mettre  sous  presse  nous  avons  le  regret  d'ap- 
prendre la  mort  du  R.  P.  B.  Merino,  notre  Directeur  (  1 9 1 4- 
1917),  décédé  à  Vigo  (Espagne),  le  3  juillet  1917,  à  72  ans. 


Ouvrages  du  R.  P:  MERINO. 

Contribuciôn  a  la  Flora  de  Galicia,  Tuy,   1897. 
Contribuciôn  a  la  Flora  de  Galicia:   Supl.  I,  Tuy,  1898. 
Contribuciôn  a  la  Flora  de   Galicia:  Supl.  II. 

(Anales  de  là  Soc.  Esp.  de  Hist.  Nat.  1899),  Madrid. 
Contribuciôn  a  la  Flora  de  Galicia  :  Supl.  III. 

(Anales  de  la  Soc.  Esp.  de  Hist.  Nat.  1901),  Madrid. 
Contribuciôn  de   la  Flora  de  Galicia  :    Supl-  IV. 

(Mémoires  de  la  Soc.  Esp.  de  Hist.  Nat.  190),  Madrid. 
Flora  descriptiva  e  ilustrada  de  Galicia  : 

T.  I,    Santiago,   1902. 
Flora  descriptiva  e  ilustrada  de  Galicia  : 

Tome  II,  Santiago,  1906. 
Flora  descriptiva  e  ilustrada  de  Galicia  : 

Tome   III,   Santiago,  1909. 
Adiciones  a  la  Flora  de  Galicia.  (En  cours  de  publication). 

Météorologie. 

Observaciônes   meteorologicas  efectuadas. 


En  prévision  de  la  crise  du  papier,  nous  faisons    ce  numéro 
beaucoup  plus  gros  que  le  suivant. 


Juillet-Septembre. 


ITIUSTÉR^IIRIE 


n  i.m: 


Excursion  à  quelques  localités  classiques  de  Deséglise 

par  M.  A.  Félix. 


Les  noms  de  Marçais  et  de  la  Servanterie  se  retrouvent  à 
chaque  page  dans  les  ouvrages  de  Déséglise.  Il  ne  peut  en  être 
autrement,  car,  bien  que  les  défrichements  aient  fait  disparaître 
en  partie  les  haies  et  les  champs  incultes  où  les  rosiers  crois- 
saient en  abondance,  c'est  encore  aujourd'hui  le  paradis  de  l'ami 
des  Roses. 

Un  coin  de  cette  région,  voisin  à  la  fois  de  iMarçais  et  de  la 
Servanterie,  se  nomme  du  reste  Rosier,  et  doit  assurément  son 
nom  à  l'abondance  des  espèces  du  genre  Rosa  qui  croissent  aux 
alentours. 

Marçais,  la  Servanterie,  Rosier,  sont  des  localités  dépendant 
de  la  commune  de  Quincy,  dont  le  nom  est  aussi,  du  reste,  très 
souvent  rappelé  par  Déséglise.  L'éminent  rhodologue  habita,  en 
effet,  pendant  de  longues  années  Lamotte  d'Incé,  commune  de 
Mehun-sur-Yèvre,  à  quelques  kilomètres  de  la  Servanterie  qui 
fut,  avec  les  environs  de  Marmagne,  d'Allogny,  de  Berry,  le  but 
préféré  de  ses  excursions. 

Les  indications  que  je  donne  plus  loin  sont  très  incomplètes. 
Moins  favorisé  de  la  fortune  que  Déséglise,  je  ne  dispose  chaque 
année  que  de  rares  journées  à  consacrer  à  ces  localités  qui  exi- 
geraient de  nombreuses  et  longues  visites. 

Descendre  à  Mehun-sur-Yèvre  par  le  chemin  de  fer.  Aller  à 
pied  ou  en  bicyclette  jusqu'au  pont  suspendu  de  Quincy.  Tour- 
ner à  gauche  et  prendre  la  route  de  la  Servanterie. 

A  ioo  mètres  du  pont,  sur  la  gauche,  on  trouvera  un  pâtureau 
boisé;  dans  la  haie  qui  le  borde  du  côté  des  champs  cultivés  : 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  103 

Rosa  vinetorum  Rip. 

—  Jund\illii  Bess. 

—  —  —  variation  subinermis . 

Dans  le  pâtureau  à  proximité  de  la  haie  et   non   loin  de  la 
route,  le  long  des  sentiers  laits  par  les  bestiaux  : 
Rosa  separabilis  Déségl. 

—  lutetiana  Lem.,  variation  viridis  Rouy. 

—  dumalis  Bechst.  variations. 

—  squarrosa,  Rau. 

—  andegavensis,  Bast.,  variations. 

—  Rousselii  Rip. 

—  fragrans  Gren. 

A  proximité  de  la  route  et  à  moitié  dissimulé  dans  une  touffe 
buissonneuse  sur  la  bordure  d'un  sentier. 

Rosa  silvicola  Dés.  et  Rip.  [Gall.  X  micrantha,  Crép.)  un 
seul  pied  se  distinguant  à  première  vue  des  micrantha  environ- 
nants, par  son  port  beaucoup  plus  grêle  et  son  aspect. 

Un  peu  partout  sur  la  bordure  opposée  à  la  route  : 

Rosa  lutetiana,  dumalis,  andegavensis,  variations. 

—  micrantha,  Sm. 

—  permixta  Déségl. 

—  micrantha  Sm.,  var.  parvifolia,  etc. 

Sur  la  droite,  entre  la  route  de  la  Servanterie  et  le  Cher,  avant 
la  ferme  de  Marçais,  entrer  dans  le  pâtureau  qui  borde  la  route 
et  qui  est  entièrement  planté  de  Rosa. 

Prendre  le  grand  saule  comme  point  de  départ;  on  trouvera 
en  partant  de  ce  saule  et  en  faisant  le  tour  : 

Rosa  Blondaeana  Rip. 

—  semiglandulosa  Rip. 

—  systyla  Bast.,  variation  glandulosa. 

—  Jund\illi  Bess.,  variations,  et  notamment  une  forme  inté- 
ressante à  gros  aiguillons  et  à  fleurs  agglomérées  en  ombelles. 

Rosa  lutetiana  dumalis  andegavensis,  diverses  variations. 

—  micrantha  Sm. 

—  rubiginosa  L.  var.  apricorum,  Rip.,  etc.. 

Dans  la  haie  qui  fait  face  au  mur  du  parc  de  la  Servanterie,  et  qui 
borde  le  chemin  continuant  celui  qui  vient  du  pont  de  Qulncy: 


104  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 

A  l'intérieur  : 

Rosa  Jundfillii  Bess.,  variation  à  très  grandes  folioles. 

—  Subdola  Déségl.  [gallica       agrestis  Christ). 
Côté  du  chemin  : 

Rosa  cinerascens  Du  m. 

—  X  subdola  Dés. 

—  systyla  Bast.  var.  lanceolata. 

—  ramossissima  Rau. 

—  insignis  Des.  et  Rip. 

—  permixta  Déség.,  etc.. 

Quitter  ensuite  le  chemin  venant  du  pont,  passer  devant  la 
porte  d'entrée  du  parc  de  la  Servanterie  et  prendre  à  gauche  le 
chemin  qui  se  dirige  vers  Marçais.  A  droite,  entrer  dans  le 
pâtureau  enclos  de  haies. 

On  y  trouvera  en  extrême  abondance  : 

Rosa  Jundçillii  Bess.  presque  typique. 

—  Jund\illii  Bess.    forme  voisine  de    R.    Pugeti   Bor.    et, 
avec,  par  place  : 

Rosapumila  L.  f. ,  à  grandes  folioles. 

—  X  subdola  Déség. 

—  systyla  Bast. 

—  hem  i  trie  ha  Rip. 

—  urbica  Lem. 

—  andegavensis  Bast. 

—  agrestis  Savi,  etc.. 

Cette  énumération  est  très  incomplète.  Je  n'indique,  en  effet 
que  quelques  points  à  visiter;  celui  qui  pourrait  visiter  l'en- 
semble des  localités  ferait  certainement  une  récolte  bien  plus 
variée  et  composée  d'espèces  et  variétés  qui  ne  sont  pas  nom- 
mées ici.  Il  est  à  peu  près  certain  qu'on  devrait  rencontrer 
d'autres  hybrides  du  Gallica,  du  canina,  du  rubiginosa,  etc.  Il  est 
fort  probable,  par  exemple,  que  le  X  R-  Fricdlaudcriana  existe 
dans  ces  parages,  ainsi  que  le  X  R-  speciosa.  Déséglise  indi- 
que à  la  Servanterie  le  R.  ruralis,  que  je  n'y  ai   pas  encore  vu. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  103 

LES  PHAGNALON  DU  VAR  ET  DES  BOUCHHS-DHHONE 

Par  les  Drs  MARNAG  et  Alfred  REYNIER. 


A.  —  Classement   systématique. 

Première  espèce  : 

Phagnalon  sordidum  DC  (Gnaphalium  sordidiim  L,.,  Sp. 
PI.,  éd.  i  ;  Cony\a  sordida  L.  Mant.) 

Floraison,  d'habitude,  précoce:  partielle  quand  la  fin  de 
l'hiver  est  tempérée  ou  le  premier  printemps  assez  doux  ;  totale 
en  mai  ;  anthèse  des  sujets  retardataires  en  juin-juillet. 

Type  (genuinum).  Si  l'on  fait  abstraction  de  la  variabilité 
numérique  (1-6)  des  calathides  chez  cette  espèce,  on  pourrait 
adopter,  comme  qualificatif  du  Type  et  expression  du  nombre 
moyen  (3  calathides),  l'épitbète  tricephalum  par  laquelle  Cas- 
sini,  créateur  du  genre  Phagnalon,  désignait  le  Cony^a  sordida 
L.  Mais  nous  ne  voyons  pas  le  besoin  de  ressusciter  ce  quali- 
ficatif tricephalum  comportant  une  trop  grande  précision  ono- 
mastique, fallacieuse  pour  les  jeunes  disciples  de  Flore  ;  genui- 
num demeure  préférable.  —  Feuilles  étroites  parce  que  enrou- 
lées en  dessous  par  les  bords,  linéaires,  longues  d'environ 
4-6  centim.  Pédoncules  peu  allongés,  montrant  le  plus  souvent, 
chacun,  3  calathides  courtement  pédicellées  ou  sessiles,  néan- 
moins pouvant  porter  6  calathides  ;  comme  aussi  le  nombre  de 
3  s'abaisse  tantôt  à  2,  tantôt  à  1  (ce  qu'avait  reconnu  Linné, 
dans  son  Hortus  Cliffortianus,  par  le  caractère  «  floribus  sub- 
ternis )>).  Ecailles  du  péricline,  vers  le  milieu  de  sa  hauteur, 
ovées,  obtuses  ou  parfois  obtusiuscules.  —  Commun  sur  les 
rochers  et  vieux  murs  du  Var  et  des  Bouches-du- Rhône,  zones 
littorale  et  intérieure.  —  Exsicc.  :  Cénomane,  n°  72  (Aubagne, 
B.-du-Rh.). 

a)  Sous-variété  laxiflorum  (Albert,  pro  varietate  ;  Bulletin  de 

V Académie   Internationale   de    Géographie    Botanique,    année 

1904)  Nob.  «  Plante  moins  trapue  et  plus  tardive  :  juin-juillet. 


106  BULLEIIN    DE   GÉOGRAPHIE    BUTANIQrE 


a  Les  feuilles  sont  généralement  plus  allongées:  5-7  centim. 
a  Les  pédoncules,  également  plus  longs,  ponent  1-2,  rarement 
«  3  calathides.  N'est  pas  rare  dans  les  lieux  ombragés  aux  envi- 
a  rons  de  La  Farlède  (Var).  —  Albert.  » 

b)  Sous-variété  serotinum  Alb.,  pro  varietate;  op.  cit.) 
Nob.  -  Feuilles  un  peu  élargies:  celles  de  la  tige  presque 
«  planes.  Les  pédoncules,  plus  ou  moins  allongés,  portent 
u  1  calathide  ou  2  dont  une  alors  est  sessile.  Plante  tardive  : 
..  juin-juillet.  Endroits  un  peu  trais  aux  environs  de  La  Far- 
«   lede.  —  Albert.  » 

Variété   corsicum    (Rouy  pro    subspecie,    Flore   de   France, 
1903)    G.   Camus,   Bulletin    de   la  Société  Franco-Helvétique, 
année  1910.  —  «  L'observation  d'un  grand  nombre  d'individus 
«  ne  permet  de  voir  dans  cette  plante  intéressante  qu'une  simple 
«  variété  du  Phagnalon  sordidum  dont  elle  diffère  par  ses  cala- 
«  thides  d'un  diamètre  de  près  du  double.  —  Camus.  »  M.  Rouy 
avait  noté,  de  plus,  que  les  calathides  du  corsicum  sont  «  moins 
rapprochées  au  sommet  des  rameaux,  l'inférieure  plus  longue- 
ment  pédicellée  ».  Après  l'anthcse  la  calathide  perd  sa  confor- 
mation conique  et   prend  un  aspect  subcampanulé,  les  écailles 
périclinales   devenant  lâchement  imbriquées  :  on  croirait  avoir 
affaire  à  la  sous-espèce  telonense  (voir  ci-après).  —  M.  Camus 
a   distribué   des   exsiccata  de   ladite    variété,    de   La  Nouvelle 
(Aude),    mais   il    ne  l'a  pas  trouvée  dans  le  Var  ;  toutefois  il  la 
connaissait,  dit-il,  des  Alpes-Maritimes.  L'un  de  nous  a  décou- 
vert, de   191 3  a    10  17,  cette  plante  en  plusieurs  localités  du  lit- 
toral varois.-   La  Valette,  sur  les  murs  du  chemin  conduisant  à 
Dardennespar  l'hubac  du  Faron,  et  sur  les  poudingues  le  long 
de  la  route  de  La  Farlède;   La  Garde  :  ruines  du  vieux  château  ; 
Toulon  :   rochers  au  bord  de  l'ancien  chemin  de  La  Valette  et 
autour  du    fort    d'Artigues.   La    variété   corsicum,    maintenant 
qu'elle   est   connue    sur   le  continent   français,  sera  rencontrée 
sûrement    ailleurs    le    long  de  la   Côte-d'Azur,  sinon  dans  les 
l'.ouches-du-Rhône.   Par  ses  calathides  assez  grosses,  elle  éta- 
blit le  passage  du  Phagnalon  sordidum  Type  et  sous-variétés  à 
la    variété    ambiguum     (voir     plus    loin)     de    la     sous-espèce 
telonense. 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  107 

Sous-espèce  telonense  (Jordan  et  Fourreau,  Breviarium, 
1868)  Nyman,  Conspectus  Florœ  Europeœ,  1889.  — Exsicc.  : 
Cénomane,  n°  1 1 74,  avec  prière  de  corriger  l'erreur  d'impres- 
sion (oubli  des  trois  mots  essentiels  :  «  sous-espèce  telonense  ») 
de  l'étiquette,  ainsi  qu'il  fut  rectifié  au  Monde  des  Plantes,  n° 
de  janvier  191 7. 

Par  rapport  au  Phagnalon  sordidum  Type  et  à  la  variété  cor- 
sicum,  la  sous-espèce  telonense  a  pour  caractèçes  :  Pédoncules 
généralement  monocéphales,  assez  longs,  munis  d'une  seule 
feuille  raméale  à  leur  base  (chez  l'espèce  Phagnalon  saxatile, 
dont  nous  parlerons  dans  un  instant,  on  voit  plusieurs  feuilles 
raméales  groupées  à  la  base  de  chaque  pédoncule).  Calathides 
(un  peu  inférieures  en  grosseur  à  celles  du  Phagnalon  saxatile) 
habituellement  plus  volumineuses  que  celles  du  Phagnalon 
sordidum  genuinum,  lesdites  calathides  encore  tant  soit  peu 
plus  grosses  que  celles  de  la  variété  corsicum.  Péricline  non  en 
cône  (la  conformation  conique  est  constante,  avant  l'anthèse, 
chez  le  Phagnalon  sordidum  Type],  mais  plus  large,  subcam- 
panulé.  Ecailles  périclinales  vers  le  milieu  de  la  hauteur  de  la 
calathide  (non  celles  tout  à  fait  inférieures)  manifestement 
ovées-subarrondies  au  sommet  (elles  sont  lancéolées-acuminées 
chez  le  Phagnalon  saxatile),  lâchement  imbriquées,  à  la  fin 
étalées  (point  réfléchies  comme  celles  du  Phagnalon  saxatile). 

En  vertu  de  ces  caractères  on  jugera  tout  à  fait  naturel  le 
classement  systématique  qu'a  proposé  Nyman,  op.  cit.,  pour  la 
plante  de  Jordan  et  Fourreau.  Le  Phagnalon  telonense  doit 
être  rattaché,  à  titre  de  sous-espèce,  au  Phagnalon  sordidum 
DC,  nullement  au  Phagnalon  saxatile  Cass.  (1)  ;  car  la  confor- 
mation  des  écailles  du  péricline,  dans  le  genre  Phagnalon,  a 

(1)  Avec  perspicacité  Jordan  et  Fourreau  (Breviarium,  2,  p.  61),  observent: 
«  ....  Phagnalon  telonense  absque  dubio  recedit  a  Phagnalon  saxatile  : 
«  capitulis  minoribus  et  involucri  squamis  ovatis  vel  ovato-oblongis  nec 
t  lineari-lanceolatis,  obtusiuscu,lis  nec  acuminatis.. .  0 

(2)  C'est  en  se  basant  sur  les  différences  des  écailles  périclinales  chez  le 
Phagnalon  saxatile  Type  et  chez  la  variété  intermedium  DC  de  cette 
espèce,  que  Cassini  n'a  pas  craint  d'élever  la  plante  de  De  Candolle  au 
même  rang  spécifique  :  Phagnalon  Lagascœ  Cass.  C'est  encore  en  s'ap- 
puyant  presque'exclusivement  sur  les  écarts  morphologiques  des  écailles  du 
péricline.  que  M.  Rouy,  FI.  de  Fr.,  accorde  le  rang  de  race,  par  rapport  au 
Phagnalon    Tenorei  Presl,  au  Phagnalon  annotinum  Jord.  des  Basses-Alpes. 


10H  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BnTAN'IuUE 


une  importante  valeur  distinctive  2  ;  il  serait  illogique  d'éloi- 
gner deux  plantes  dont  le  plus  grand  nombre  des  écailles  péri- 
clinales  sont,  à  très  peu  près,  identiques  :  ovées-subarrondies 

au  sommet.  Si,  arbitrairement,  on  rattachait  le  Phagnalon 
telonense  à  l'espèce  de  Cassini  écailles  lancéolées-acuminées), 
il  faudrait  convenir  de  l'existence  d'une  dissemblance  considé- 
rable quant  à  la  conformation  de  l'organe  floral  le  mieux  appro- 
prié pour  mettre  en  relief  tout  de  suite  le  Phagnalon  de  Jordan 
et  Fourreau. 

La  sous-espèce  telonense  normale  est  assez  répandue  sur  le 
littoral  du  Var,  y  croissant  tantôt  en  colonies  isolées,  tantôt  au 
voisinage  du  Phagnalon  sordidum  ou  du  Phagnalon  savatile; 
chacune  de  ces  plantes,  par  son  envahissement  des  murs  et 
rochers,  stations  indispensables  aux  xérophiles,  restreint  le 
champ  de  lutte  pour  la  vie  indépendante  des  deux  autres. 
Habitat  :  Toulon  (localité  classique)  ;  Hyères  (Jordan  et  Four- 
reau) ;  Bormes  (Roux)  ;  La  Valette  :  au  pied  méridional  du  Cou- 
don  (Reynier);  La  Farlède  (Albert);  forêt  du  Dom  et  île  de 
Port-Cros  (Flahault)  ;  Sixfours  (Roux);  Pépiole  (Marnac).  Dans 
les  Bouches-du-Rhône  :  La  Ciotat  :  au  Bec-de-1'Aigle  et  à 
N.-D.  de  la  Garde  (Castagne,  Roux,  Marnac  et  Reynier).  L'aire 
géographique  méditerranéenne  de  la  sous-espèce  telonense  est, 
d'après  M.  Rouy  :  Italie,  France,  Espagne,  Algérie. 

a)  Variété  ambignum  Albert,  Bulletin  de  /' Académie  Inter- 
nationale de  Géographie  Botanique,  année  1004.  (Synonyme: 
«  Phagnalon  hybridum  »  Albert,  même  Bulletin,  année  1902.) 
Sous  deux  noms  différents,  —  remarquer  la  postériorité  (indice 
de  la  tergiversation  d'Albert  devenu  moins  aftimatifj  du  vocable 
t  ambignum  iqoq»  s'appliquant  à  la  même  plante,  sauf 
minimes  écarts  morphologiques  d'ordre  végétatif,  que  1'  «  hybri- 
dum »  de  1902,  —  la  variété  en  question  ne  saurait  être  admise 
comme  un  incontestable  produit  adultérin  des  espèces  sordi- 
dum et  saxatile.  Notre  confrère  défunt  de  La  Farlède  avait  été 
influencé,  en  1902,  par  ce  qu'un  ami  lui  apprit  (il  en  causa 
avec  l'un  de  nous  :  Le  Phagnalon  telonense,  lui  avait-on  fait 
savoir,  est  tenu,  dans  l'Herbier  Normal  édite  par  Dorfler,  à 
Vienne    en   Autriche,    pour  un  hybride,  d'origine  ancienne,  se 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE.  109 


comportant  aujourd'hui  comme  une  espèce  véritable  (i).  Sous 
l'empire  de  cette  interprétation  plus  ou  moins  plausible,  Albert, 
ayant  observé,  chez  sa  plante  de  La  Farlède,  des  écailles  péri- 
clinales  «  plus  atténuées  au  sommet  »,  détail,  au  fond,  sans 
grande  portée,  mais  pouvant  être  conçu  sans  doute  comme  une 
transition  vers  les  écailles  aiguës  du  Phagnalon  saxatile,  sup- 
posa la  production  d'un  croisement  actuel  analogue  à  celui  qui 
aurait,  selon  le  botaniste  autrichien,  donné  naissance  jadis  au 
Phagnalon  telonense.  Vu  la  théorie,  à  la  mode,  de  l'hybridation 
affirmée  sans  preuves,  nous  ne  sommes  point  surpris  que  le 
vocable  «  hybridum  »  (celui  d'  «  ambiguum  »  passé  sous  complet 
silence)  ait  prévalu  dans  la  Flore  de  France  de  M.  Rouy,  qui 
ajoute  un  second  caractère  :  «  écailles  du  péricline  jamais  réflé- 
chies »  ;  par  malheur  cette  prétendue  particularité  confirme 
purement  et  simplement  ce  qui  se  voit  sur  tous  les  pieds  nor- 
maux de  la  «  race  telonense  »  nullement  crue  hybride,  avec 
raison,  par  notre  distingué  confrère.  Il  reste  à  démontrer  expé- 
rimentalement, en  jardin-laboratoire,  l'influence  positive  du 
pollen  du  père  hypothétique,  sinon  tout  esprit  pondéré  inter- 
prétera avec  réserves  judicieuses  l'assertion  dont  le  Catalogue 
des  Plantes  du  Var,  1908,  par  Albert  et  Jahandiez,  souligne 
l'incertitude  :  «  X  ?  [sic]  Phagnalon  ambiguum.  Parmi  les 
parents  supposés  [sic].  » 

Habitat  de  la  variété  ambiguum  :  La  Fariède  :  vieux  murs 
(Albert)  ;  Toulon  :  sur  des  rochers  autour  du  fort  d'Artigues 
(Reynier).  Immanquablement  cette  plante  sera  retrouvée  dans 

(1)  Ecartant  comme  insoluble  le  problème  d'une  origine  du  Phagnalon 
telonense  par  voie  d'hybridation  dans  les  temps  préhistoriques,  nous  esti- 
mons que  la  place  de  cette  plante  (manifestant,  de  nos  jours,  son  autono- 
mie par  la  production  d'akènes  fertiles)  se  trouve  sur  les  limites  indécises 
où  confluent  les  congénères  Phagnalon  sordidum  DC  et  Phagnalon  saxatile 
Cass.  Pour  ces  deux  espèces,  suffisamment  tranchées  dans  leurs  caractères 
d'ensemble,  il  en  va  comme  pour  les  trois  quarts  des  types  linnéens  que 
toutes  les  Flores  enregistrent  :  maints  passages  naturels  sautent  aux  yeux 
des   botanistes    les    moins  attentifs  (il    suffit   de  remémorer   les  classiques 

«  intermedius  »,   «  transiens  »,    «  vergens  ad »,  etc.).  —  M.  Rouy  signale 

chez  le  Phagnalon  methanœum  Hausskn.,  de  Grèce,  une  affinité  étroite 
avec  la  sous-espèce  occidentale  telonense  ;  nous  admettons  volontiers  cette 
proche  parenté;  toutefois,  à  la  suite  de  Nyman,  nous  faisons  dépendre  la 
plante  de  Jordan  et  Fourreau  du  Phagnalon  sordidum;  le  Phagnalon 
methanœum,  oriental,  se  rattache  mieux,  d'après  le  Novus  Conspectus  Florœ 
Europœ  de  M.  Gandoger,  au  Phagnalon  saxatile. 


ll<>  BILLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   UdTA.IIQUL. 


les  Bouches-du-Rhône  et  dans  les  Alpes-Maritimes  ;  nous  ne 
nous  expliquerions  pas,  d'ailleurs,  son  absence  à  l'ouest  et  a 
l'est  du  département  du  Var,  si  l'on  persévère  à  imaginer  un 
croisement  possible,  puisque  les  deux  prétendus  i  parents  » 
végètent  depuis  Cassis  (B.-du-Rh.)  jusqu'à  la  frontière  ita- 
lienne. 

b)  Variété  latifolium  Albert,  même  Bulletin,  1904.  «  Plante 
«  formant  de  maigres  touffes,  à  tiges  peu  développées.  Feuilles 
«  caulinaires  largement  linéaires,  les  raméales  plus  étroites, 
«  légèrement  roulées  par  les  bords.  Péricline  campanule,  à 
«  écailles  largement  orales,  subarrondies  au  sommet ,  les  internes 
«  linéaires,  brusquement  atténuées.  La  Farlède.  Plus  tardive 
«  que  le  Phagnalon  telonense  typique.  —  Albert.  »  Cette 
variété  est  éminemment  instructive  par  ses  écailles  «  largement 
ovales,  subarrondies  au  sommet  »  ;  personne  n'hésitera  à  recon- 
naître une  frappante  corrélation  entre  de  telles  écailles  péricli- 
nales  et  celles  du  Phagnalon  sordidum.  On  chercherait  vaine- 
ment, sur  n'importe  quel  pied  de  Phagnalon  saxatile,  une  con- 
formation identique  et  nous  ne  voyons  pas  sous  quel  autre 
rapport,  en  présence  de  l'espèce  de  Cassini  et  de  la  variété  lati- 
folium Alb.,  on  relèverait  des  points  de  contact  morpholo- 
giques battant  en  brèche  le  rattachement,  si  naturel,  de  la 
plante  de  Jordan  et  Fourreau  à  l'espèce  de  De  Candolle  :  Pha- 
gnalon sordidum. 

Deuxième  espèce  : 

Phagnalon  saxatile  Cass.  (Gnaphalium  saxatile  L.,Sp.  PI., 
éd.  1  ;  Cony\a  saxatilis  L.,  Sp.  PI.,  éd.  2.) 

D'excellentes  descriptions  se  trouvent  dans  les  Flores  fran- 
çaises, nous  y  renvoyons  le  lecteur.  —  L'époque  de  floraison 
est  la  même  que  pour  le  Phagnalon  sordidum.  —  Habitat  : 
coteaux  arides,  rochers,  vieux  murs,  toitures  délabrées,  de  la 
zone  littorale  ;  le  Phagnalon  saxatile  ne  s'avance  pas  à  l'inté- 
rieur de  nos  deux  départements.  Dans  le  Var  cette  espèce  n'est 
pas  rare  :  L'Esterel,  à  Colle-Rousse  et  dans  le  Malpey  (Perrey- 
mond);  Toulon,  au  Fort-Rouge  (Robert);  Hyères  :  rochers 
maritimes  vis-à-vis  des  îles  (Gérard);  Grimaud  (Hanry)  ;  Six- 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  111 

fours  et  Val  d'Arèn,  près  du  Bausset  (Roux)  ;  Solliès-Toucas,  La 
Farlède,  La  Crau  :  au  Fenouillet  (Albert)  ;  Carqueiranne 
(Jahandiez)  ;  Le  Pradet,  La  Valette  et  Bandol  (Reynier)  ;  Saint- 
Tropez:  à  Saint-Joseph  et  à  Château-Martin  (G.  et  A.  Camus). 
Dans  les  Bouches-du-Rhône  le  Phagnalon  saxatile  est  beau- 
coup moins  répandu  :  La  Ciotat  :  du  Bec-de-PAigle  à  N.-D.  de 
la  Garde  (Castagne,  Roux,  Marnacet  Reynier)  ;  Cassis:  rochers 
de  l'anse  de  Portmiou  (Reynierj. 

Aucunes  variété' ou  sous-variété  de  l'espèce  de  Cassini  ne  nous 
sont  connues  en  Provence;  mais  il  se  peut  que  l'on  finisse  par 
trouver  le  Phagnalon  saxatile  var.  intermedium  (Lagasca  pro 
specie,  sub  «  Cony^a  »)  DC,  Prodrome,  plante  signalée  en  deux 
localités  des  Pyrénées-Orientales  par  M.  Rouy. 

B.  —  Remarques. 

I 

Grenier  et  Godron,  Flore  de  France,  vol.  2,  1 852,  indiquent 
l'espèce  Phagnalon  saxatile  Cass.  à  «  Marseille  ».  A  notre  con- 
naissance, personne  n'a  encore  vu  cette  plante  sur  le  territoire 
marseillais  et  il  est  à  croire  qu'il  y  a  eu  interprétation  inexacte 
du  dire  de  Mutel  FI.  Fr.,  tome  2,  i835  :  «  Soleirol  a  reçu  de 
Marseille  le  Convia  rupestris  L.  et  Desf.  [Cony^a  saxatilis 
Bory  et  Chaubard,  Plantes  de  la  Morée,  non  Linné).  »  D'après 
la  diagnose  fournie  par  Mutel,  l'espèce  reçue  de  Marseille  par 
Soleirol  ne  serait  pas  du  tout  le  Phagnalon  saxatile,  ce  serait 
bien  le  Phagnalon  rupestre  DC  Or  cette  dernière  plante  n'a, 
modernement,  été  cueillie  par  quiconque  dans  les  Bouches-du- 
Rhône,  ni  dans  le  Var.  En  résumé,  l'indication  à  Marseille,  soit 
de  l'espèce  de  De  Candolle,  soit  de  celle  de  Cassini,  demeure 
problématique,  l'exsiccatum,  disparu,  de  Soleirol  ne  pouvant 
être  vérifié. 

II 

Castagne,  Catalogue  des  Plantes  des  Bouches-du-Rhône,  édi- 
tion Derbès,  1862,  n'indique  pas  le  Phagnalon  saxatile  Cass.  à 
Marseille,  mais  à  Puy-Sainte-Réparade,  localité  du  nord-ouest 


112  BULLETIN    il     GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

du  département,  rive  gauche  de  la  Durance.  Voici  sur  quel 
texte  s'appuyait,  c'est  à  croire,  Castagne  : 

L'Histoire  des  Plantes  des  environs  J'Ai.w  1715,  de  Garidel, 
dit,  d'abord,  page  i5j  :  «  Elichrysum  silvestre,  latifolium,  flore 
«  parvo,  simplici  Inst.  Rei  Herb.,  452.  Elichryso  silvestri,  dore 
ci  oblongo,  similis  C.  B.  Pinax,  265.  Staechadi  citrino  alteri 
«  inodoru.'  Lobelii  affinis,  capitulis  minoribus  J.  B.,  Hist.  PL, 
«  i5j.  M.  Luc  de  Beaumont,  illustre  Consulaire  de  cette  ville 
»  d'Aix,  a  trouvé  cette  plante  aux  environs  du  vieux  château  du 
«  Puech  ou  du  Puy-Sainte-Réparade,  où  elle  vient  assez  abon- 
«  damment.  »  Les  noms  donnés  par  Tournefort,  Gaspard  et 
Jean  Bauhin  à  cet  Elichrysum  se  rapportent,  d'après  la  concor- 
dance synonymique,  au  Phagnalon  saxatile  Cass.  ;  toutefois 
n'y  avait-il  pas  eu  une  erreur  de  détermination  imputable  à 
Garidel  ? 

Ensuite,  pages  1  5j,  1  58  du  même  livre,  on  lit  :  «  Elichrysum 
«  silvestre,  latifolium,  flore  magno,  singulari  Inst.  Rei  Herb., 
«  432.  Heliochrysum  saxatile,  singulari  capitulo,  acuto  et 
«  angusto,  Staechadi  folio  Bocc.  in  Museo  part.  2,  142.  Heli- 
«  chrysum  saxatile  ejusd.  Tabern.,  Icon.  104.  M.  Joannis  a 
«  trouvé  cette  plante  dans  le  territoire  de  Rognes  et  il  me  l'a 
«  communiquée.  »  A  cause  de  la  particularité  «  Hore  magno  », 
il  ressort  que  cet  Elichrysum  ou  Heliochrysum  n'était  point 
identique  à  celui  de  Puy-Sainte-Rcparade.  Pour  expliquer  la 
chose,  Gérard,  Flora  Gallopt  ovincialis,  17 16,  p.  21  3,  a  émis 
l'opinion  que  la  plante  de  Rognes  (Joannis  legit)  serait  une 
variété  à  grandes  fleurs  de  l'espèce  précédente,  «  flore  parvo  », 
cueillie  a  Puv-Sainte-Réparade  par  Luc  de  Beaumont.  Gérard 
se  fonde  sur  l'adaptation  probante  (selon  lui  d'un  nom-phrase 
accompagnant  l'icône  n°  426  des  planches  de  Barrelier:  «  Chry- 
socome  latifolia  major  singulari  flore  ». 

En  l'état  de  la  glose,  ce  qui  est  répréhensible  chez  le  Flora 
Gallopr ovincialis,  c'est  l'abandon  de  la  question  d'habitat.  Ne 
se  préoccupant  plus  de  Puy-Sainte-Réparade  et  de  Rognes, 
Gérard  cite  le  «  Gnaphalium...  [  1  1  mots  pour  le  nommer  en  le 
décrivant  d'après  le  mode  archaïque  bauhiniejl]  »  de  VHortUS 
Clijfortianus   de    Linné    \Con}'\a   saxatilis    L.,  Sp.    PI.)  :   «  in 


BULLETIN    DE   GÉOGUAPHIli    BOTANIQUE  113 

maritimis  rupibus  versus  insulas  Stœchadum  »,  parages  d  Hyères 
(Var)  assez  loin  d'Aix  1  Nous  nous  demandons  quelle  plante 
avait  visée,  au  juste,  Barrelier  par  son  «  Chrysocome  latifolia»  ■. 
du  Phagnalon  saxalile  on  ne  peut  guère  dire  qu'il  possède  de 
larges  feuilles  !  Revenons  à  Y  Histoire  des  Plantes  des  environs 
d'Aix.  Comme  les  habitats  de  Puy-Sainte-Réparade  et  de 
Rognes  présenteraient  un  réel  intérêt  phytogéographique  à  cause 
de  leur  éloignement  de  la  zone  littorale  où  se  cantonne  d'habi- 
tude, chez  nous,  le  Phagnalon  saxatile,  il  nous  sera  permis  d'en- 
gager quelque  zélé  botaniste  aixois  à  aller,  à  tout  hasard, 
explorer  le  massif  de  laTrévaresse  poursavoirsi,ouiou  non,  il  s'y 
trouve  un  EUchrysum  autre  que  1'  «  Elichrysum  silvestre, 
angustifolium,  capitulis  conglobatis  C.B.,  Pinax  [Phagnalon 
sordidum  DC]  ». 

III 

Castagne,  op.  cit.,  indique  en  outre  le  Phagnalon  saxatile 
Cass.  à  «  Arles  ».  Ici  on  est  en  face  d'une  bévue  identique  à 
celle  qui  lui  fit  citer  à  Tarascon  et  à  Arles  (B.-du-Rh.)  le 
Kochia  prostrata  Schr.,  voir  Notes  Rectificatives  Botaniques, 
par  Alfred  Reynier.  Bulletin  de  la  Société  Botanique  de  France, 
séance  du  12  octobre  1906.  Une  lecture  tant  soit  peu  attentive 
des  lignes  où  Grenier  et  Godron, Flore  de  France,  indiquent  le 
Phagnalon  saxatile  dans  le  Roussillon,  aurait  fait  comprendre 
le  sens  non  ambigu  de  ce  que  dit  le  2e  volume,  p.  95,  de  ladite 
Flore  :  «  Phagnalon  saxatile  Cass.  :  Le  Boulou,  Prats-de- 
Mollo,  Arles,  Prades,  Villefranche,  Olette,  etc.  »  Certes,  il  était 
facile  à  Castagne,  à  moins  d'une  grande  distraction  d'esprit,  de 
ne  pas  confondre  Arles-sur-Tech  (Pyrénées-Orientales)  avec 
Arles-sur-Rhône  (B.-du-Rh.)  ! 

IV 

Autre  cas  d'application  de  YErrare  humanum  est!  M.  Rouy, 
Flore  de  France,  indique  à  «  Hyères  »,  sur  la  foi,  dit-il,  de 
«  Duby  »,  le  Phagnalon  Tenorei  Presl.  (=  Phagnalon  rupestre 
DC).  Il  suffit  d'ouvrir  le  Botanicon  Gallicum  de  Duby,  vol.  1, 
p.  267,  pour  lire,  aux  localités:  «  Conyça  saxatilish.  [Phagna- 


114  BULLETIN    Dl     GÉOGRAPHIE   BOTAMQOE 


Ion  saxatile  Cass.]  :  circa  Olbiam  ».  Tous  les  botanistes  savent 
que  la  ville  appelée  Olbia  par  les  Romains  conquérants  des 
Gaules  porte  aujourd'hui  le  nom  d'Hyères.  L'indication  de  la 
région  hyéroise  par  Duby  correspond  évidemment  au  texte 
d'A.-P.  De  Candolle,  Flore  Française,  vol.  4,  p.  140  :  «  Cony^a 
saxatilis  L.  [Phagnalon  saxatile  Cass.]  :  près  les  isles  d'Icres, 
selon  Gérard».  (Ce  dernier  avait  écrit,  Flora  Galloprovincialis: 
«  in  maritimis  rupibus  versus  insulas  Sthcvcadum  ».  (Iles 
Sthaecades  =  îles  d'Hyères.) 

Nulle  incertitude  donc  :  ni  Gérard,  ni  De  Candolle,  ni  Duby  (qui 
onques  n'herborisa  en  Provence  et  ne  distribua  le  moindre  exsic- 
catum  cueilli  à  Hyères,  si  ce  n'est  peut-être  pas  son  compatriote 
suisse  Stire  habitant  Nice)  n'ont  confondu  le  Phagnalon  saxatile 
avec  le  Phagnalon  Tenorei  Presl.  Cette  dernière  plante,  mieux 
dénommable  Phagnalon  rupestre  DC,  n'a  été  trouvée  par  qui 
que  ce  soit  dans  le  Var.  A  Annot  (Basses-Alpes1,  non  loin  de  la 
limite  départementale  varoise,  feu  Reverchon  découvrit,  il  est 
vrai,  en  1888,  un  «Phagnalon  fragile  »  auquel  Jordan  donna  le 
nom  de  Phagnalon  annotinum,  binôme  changé,  par  M.  Rouy, 
en  Phagnalon  Tenorei  Presl  race  annotinum.  Mais,  pas  plus 
que  le  Phagnalon  rupestre  DC,  ce  ^fragilc-annotinum  »  ne  croît 
dans  le  Var;  en  conséquence,  le  Phagnalon  indiquable  aux 
environs  d'Hyères,  sur  la  foi  de  Gérard,  De  Candolle  et  Duby, 
est  simplement  le  Phagnalon  saxatile  Cass.  ! 


Matériaux  pour  l'étude  du  genre  HIERACIÏÏM 

par  M.  H.  SUDRE 

Fragment  VI  (19 17) 

Sect.    Cerintlioidea  Koch. 

Groupe  de  l'H.  LA\VSO\ll  Vill. 

H.  rurpivivum  Sud.  ;  H.  eriocerinthe  var.  confusissimum 
Sud.  prius;  H.  neophlomoides  Arv.-T.  Cat.  p.  07  p.  p.\H. 
saxatile  A. -T.  et  G.  exsicc.  p.  p.  —  Exsicc.  :  Arv.-T  et  G.  H, 
H.  N''  74-75  {H.  saxatile),  279,  284-290  p.  p.  [H.  phlomoides 
var.  Friesii  =—  H.  neophlomoides  p.  p.). 

Ab  Lawsonii  Vill.  distinguai) r  :  foliis  viridibus,  haud 
glaucis,  radicalibus  acutioribus  vel  subacuminatis,  intimis  lart- 
ceolatis,  caulino  inferiore  ovato-acuminato,  basi  leviter  atte- 
nuato  ;  caule  crasso,  omnino  piloso,  usque  ad  basin  parce  glan- 
duloso  ;  pedunculis  aperte  canofloccosis,  sat  dense  longeque 
glandulosis,  disperse  pilosis,  squamis  apice  ±  patulis,  akeniis 
4  mm.  longis.  Inter  H.  Lawsonii  Vill.  et  H.  eriocerinthe  Fr. 
intermedium  sed  neutiquam  hybridum. 

Ab  H.  eriocerinthi  Fr.  differt  caule  reducto,  8-1  5  cm.  alto, 
o-i-phyllo,  foliis  integerrimis,  pilis  fere  semiplumosis. 

France:  Ariège,  rochers  calcaires  de  la  chaîne  du  Plantaurel, 
au  Mas  d'Azil,  5oo  m.  ;  Hautes-Pyrénées,  entre  Luz  et  Gèdre, 
75o-8oo  m.;  Espagne:  Aragon,  Sallent  (Soulié);  vallée 
d'Aran,  mont  de  Ruda,  rocailles  calcaires,  vers  2000  m.  ; 
Artiés,  Bazerques,  etc. 

Groupe  de  l'H.  GERIMTHOIDES  L. 

H.  benearnense  Sud.  ;  H.  cerinthoides  var.  benearnense?  — 
Exsicc.  :  Sud.  Herb.  Hier.  [fasc.  prop.) 

Gymnopodum  ;  caulis  glaber,  laevigatus,  2-5  dm.  altus  ;  folia 
subtus  et  in  petiolis  disperse  pilosa,  integerrima  vel  sinuato- 
dentata,   radicalia  ovata,   elliptica    vel    obovata,  in    petiolum 


M»;  RULLITH    DE    CÉOGnAPBIE    BOTANIQUE 


rt  abrupte  contracta,  exteriora  obtusa.  intima  acuta,  caulina 
2-3,  remota,  imum  vulgo  radicalibus  simile,  petiolatum, 
snpremum  sessile,  basi  rotundatum  :  pedunculi  parce  floccosi, 
glandulosi,  glabri  vcl  disperse  pilosi;  involucrum  glandulosum 
et  pilosum,  11-12  mm.  longum  ;  sii^mata  fuscescentia. 

1.  pseudalatum,  —  Caulis  3-5  dm.  altus;  folia±  dentata,  cau- 
lina vulgo  3,  imum  ovatum,  in  petiolum  alatum  subcontracto- 
attenuatum.  Habitus  H.  alati  Lap.  a  quo  differt  foliis  glaucis, 
lucidis,  caulinis  paucioribus,  caule  glabro,  Isvigato,  stigmati- 
bus  obscuris,  etc. 

2.  gracilentiun.  —  Caulis  20-35  cm.  altus,  gracilis,  2-tolius  ; 
folia  integerrima  vel  sinuato-dentata  ;  capitula  pauca,  1-4. 

Basses-Pyrénées  :  vallée  d'Aspe,  rochers  calcaires,  lieux  her- 
beux, entre  Sarrance  et  Bedous,  à  1  kilom .  5  en  aval  de  Bedous, 
altitude  400  m. 

Assez  nettement  intermédiaire  entre  H.  cerinthoides  L.  et 
H.  alatum  Lap.  Les  pieds  robustes  ont  tout  à  fait  le  faciès  de  ce 
dernier,  tandis  que  les  pieds  grêles  rappellent  plutôt  le  premier. 
Si  l'on  voulait,  à  l'exemple  de  Negeli  et  Peter,  donner  une  for- 
mule à  cette  plante,  on  pourrait  écrire:  H.  cerinthoides-alatum. 
Toutefois  YH.  benearnense  n'est  pas  hybride,  car  YH .  alatum 
Lap.  manque  dans  la  vallée  d'Aspe. 

H.  Boutignyanum  A. -T.  —  Exsicc.  :  Sud.  Herb.  Hier. 
[fasc.  propinq .). 

Basses-Pyrénées  :  Vieux  murs  calcaires,  à  Pontsuzon,  com- 
mune de  Sarrance,  dans  la  vallée  d'Aspe,  370  m.  Paraît  avoir 
disparu  de  Lourdes,  sentier  des  grottes  du  Calvaire,  où  je  l'ai 
vainement  cherché  dernièrement. 

II.   VltIVI<;01l>l>*  G.  G.  /.  c.  II,  p.   3-i. 

Espèce  peu  connue  jusqu'à  ce  jour  et  mal  interprétée.  Elle 
manque  dans  la  plupart  des  grands  herbiers  et  n'a  pas  été 
signalée  ailleurs  que  dans  la  vallée  d'Aspe.  Dans  l'herbier 
d'Arvet-Touvet,  l'espèce  est  représentée  par  une  simple  rosette 
de  feuilles  radicales  et  l'étiquette  porte  :  "ex  herb.  Rouy.  cum 
H.  Coderiano  A. -T.  et  G.  2  specim.  mixtum  »  (leg.  Loret). 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE.  117 

Grenier  et  Godron  ont  décrit  cette  espèce  dans  le  groupe  des 
Vulgata  et  depuis  tous  les  auteurs  qui  ont  eu  à  s'occuper  de 
cette  plante  ont  accepté  cette  interprétation.  Fries  {Epie.  p.  91) 
l'a  rattachée  à  son  H.  murorum  *  silvaticum,  mais  il  est  possible 
que  cet  auteur  n'ait  pas  vu  de  spécimens  authentiques  <V  H.  arni- 
coides, car  il  cite  la  table  159  des  Icônes  de  Reichenbach,  qui 
représente  un  simple  H.  murorum  et  non  l'espèce  de  la  vallée 
d'Aspe.  il  est  vrai  qu'il  mentionne  aussi  le  n°  2299  de  Billot, 
provenant  des  environs  de  Lourdes  et  qui,  sans  être  exactement 
VH.  arnicoides  G.  G.,  en  est  très  rapproché,  ainsi  que  je  l'éta- 
blirai tout  à  l'heure. 

M.  Rouy,  dans  le  tome  IX  de  sa  Flore  de  France,  a  considéré 
VH.  arnicoides  G.  G.  comme  une  sous-espèce  de  VH.  cine- 
rascens  Jord.  ;  mais  les  spécimens  de  Loret  sur  lesquels  il  a 
établi  sa  diagnose  appartiennent  à  la  sect.  Cerinthoidea,  ainsi 
que  cela  résulte  de  la  note  d'Arvet-Touvet  donnée  plus  haut. 
De  plus  la  var.  (3.  convenarum  Rouy  l.  c.  de  VH.  arnicoides 
appartient  aussi  incontestablement  à  cette  section .  Arvet-Touvet, 
dans  son  Catalogus,  a  aussi  classé  VH.  arnicoides  G.  G.  dans 
ses  Trivialia,  c'est-à-dire  dans  les  Pulmonaroidea  Koch,  mais 
j'ai  déjà  dit  que  cette  espèce  manque  dans  l'herbier  de  ce  bota- 
niste, ou  n'y  est  représentée  que  par  un  exemplaire  absolument 
insuffisant  pour  l'étude. 

Afin  d'être  fixé  sur  cette  espèce,  qui  me  paraissait  un  peu  énig- 
matique,  je  me  rendis  le  9  juin  dernier  dans  les  Basses-Pyrénées 
et  remontai  la  vallée  d'Aspe  depuis  Oloron  jusqu'à  Bedous.  Je 
pus  la  récolter  en  assez  grande  abondance  du  côté  d'Escots, 
de  Sarrance  et  de  Bedous,  où  elle  croît  pêle-mêle  avec 
d'autres  formes  de  la  sect.  Cerinthoidea:  H.  anglicum  Fr., 
prasiophœum.  A. -T.  et  G.  etc.  Or  j'ai  maintenant  la  certi- 
tude que  cette  espèce  appartient  bien  à  cette  dernière 
section:  le  réceptacle  est  un  peu  cilié  et  la  feuille  caulinaire 
supérieure  est  presque  toujours  sessile  et  même  assez  souvent 
un  peu  embrassante  à  la  base.  Certains  pieds  ont  tout  à  fait  le 
faciès  de  VH.  Coderianum  A. -T.  et  G.,  mais  s'en  distinguent  par 
leurs  stigmates  livides  et  non  jaunes.  Je  n'ai  pas  vu  ce  dernier 
dans  la  vallée   d'Aspe  de   sorte  que  j'ai  tout    lieu   de  croire 

Juillet-Septembre.  8 


118  BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 


qu'Arvet-Touvet  aura  été  trompé  par  les  apparences  et  que  les 
spécimens  de  Loret  appartiennent  bien  tous  a  YH.  arni- 
ca ides  G.  G. 

Ce  type  étant  bien  connu,  je  me  suis  demandé  s'il  était  spécial 
à  la  vallée  d'Aspe,  ainsi  qu'on  l'avait  cru  jusqu'ici?  Or,  parmi 
mes  nombreux  spécimens  que  je  possède  des  Pyrénées,  j'en  ai 
trouvé  qui  ne  diffèrent  en  rien  de  la  plante  du  Béarn,  et  d'autres 
qui  se  relient  à  ce  type  par  des  intermédiaires  insensibles  et 
qu'il  v  a  lieu  d'envisager  comme  de  simples  variétés.  En  parti- 
culier une  plante  du  Pech  de  Foix,  qu'Arvet- Touvet  avait 
déterminée  H.  prasiophœum  A.-T  et  G.,  est  un  H.arnicoides 
G.  G.  très  typique.  Il  en  est  de  même  d'autres  échantillons  pro- 
venant de  la  Roque-de-Fa,  dans  les  Corbieres,  du  Val  d'Aran,  à 
Salardu,  de  Catalogne  et  d'ailleurs. 

Voici  les  caractères  essentiels  des  principales  variétés  de  Y  H. 
arnicoides  G.  G.   et  leur  synonymie  : 

a.  genuinum  Sud.  —  Exsicc.  :  Sud.  Herb.  Hier.  fasc.  pro- 
pinq.  —  Feuilles  radicales,  largement  ovales,  les  externes  obtu- 
ses, les  internes  aiguës,  ±  brusquement  contractées  à  la  base, 
entières  ou  sinuées-denticulees,  les  caulinaires  1-2,  la  supé- 
rieure réduite;  ligules  à  dents  glabres  ;  réceptacle  à  peine  cilié. 

p.  laurentinl'm  ;  H.  laureiitinum  Jeanb.  et  Timb.  Bull.  Soc. 
Se.  phys.  et  nat.  Toul.  (1883-84),  p/.  '4î  H-  subalatum  f.  lau- 
rentina  A.-T.  et  G.  —  Exsicc.  :  Sud.  :  Herb.  Hier.  n°  328.  — 
Feuilles  radicales  ovales  ou  ovales-elliptiques,  aiguës,  denti- 
culées,  brusquement  contractées  ou  même  subcordées  à  la  base, 
la  caulinaire  ordinairement  unique  ;  plante  plus  ériopode,  à 
réceptacle  ±  cilié. 

Corbieres,  Capsir,  Laurenti. 

y.  isLiToiDES  Sud.  Herb.  Hier.  N"  276,  32ô,  327;  H.  arni- 
coides Billot  n°  2299;  H.  blitoides  Arv.-T.  et  G.  H.  G.  (1898 
cum  diagn.)  ;  Bull.  Soc.  Bot.  Fr.  t.  LI  (1904)/?.  XLV  ;  Arv.-T. 
Cat.  p.  329/7.  p.;  H.  anglicum  var.  blitoides  Rouy  l.  c.  3i  3  ;  H. 
thlaspidifolium  Arv.-T.  et  Neyr.  Bull.  Soc.  Bot.  Fr.  t.  LI 
(1904),/?.  LXI;  Arv.-T.  Cat.  p.  221;  H.  convenarum  Timb. 
pr.  mm.p;  H.  subovatum$  viduatum,  prasiophœum,  falcidenst 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  119 

chondrosœoides  Arv.-T.  et  G. p.p.\H.  neochrysanthemum  A. -T. 
Cat.  p.  190  p.  p.  —  Exsicc.  :  Arv.-T.  et  G.  H.  G.  nis  110 
[H.  viduatum)  218,  219  (p.  p.)  221-223,  224  {H.  viduatum)  : 
1202  {H.  chondroseoides),  1439  (H.  thlaspidifolium)  ;  H.  H., 
nis  56,  110  [H.  viduatum).  —  Feuilles  radicales  oblongues  ou 
ovales-lancéolées,  denticulées  ou  profondément  dentées,  les 
caulinaires  i-3;  ligules  ±  ciliolées  ;  réceptacle  plus  manifeste- 
ment cilié. 

Cette  variété,  parfois  à  peine  distincte  du  type,  est  beaucoup 
plus  répandue  que  ce  dernier  et  se  rencontre  sur  toute  la  chaîne 
des  Pyrénées,  de  préférence  dans  les  terrains  siliceux  et  les  lieux 
herbeux.  Les  var.  a.  et  (3.  paraissent  calcicoles. 

De  Y  H.  arnicoides  G.  G.  envisagé  comme  espèce  principale, 
on  peut  rapprocher,  à  titre  d'espèces  de  2e  ou  3e  ordre  : 

H.  solidagineum  Fr.,  H.  Coderianum  Arv.-T.  et  G.,  H.  Guil- 
hotii  Sud.  et  H.  olivaceifortne  Sud. 

Sect.  Cnaïtocerintliea  A. -T. 

H.  LAMYI  F.  Schultz.  f.  brachyphyllum.  —  Exsicc.  : 
Sud.  Herb.  Hier.  n°  372.  —  Folia  caulina  breviter  ovata,  sub- 
cuspidata,  serrato-dentata. 

Tarn  :  Montcouyoul,  rochers  des  Fontanelles. 

Ces  caractères,  que  j'avais  remarqués  sur  la  plante  spontanée, 
se  maintiennent  par  la  culture  et  donnent  à  l'espèce  un  faciès 
particulier. 

M.  le  Dr  Biau  a  décrit  sous  le  nom  à'H.  Verguinii  une  plante, 
paraissant  différer  du  type  par  son  port  très  grêle  et  ses  pédon- 
cules moins  poilus.  Or  les  individus  que  j'ai  obtenus  en  repro- 
duisant VH.  Verguinii  par  semis  ont  atteint,  dès  leur  seconde 
année,  près  de  1  m.  de  hauteur,  de  sorte  qu'il  n'y  a  pas  lieu  de 
conserver  cette  force  même  à  titre  de  variété. 

Sect.  Aurella  Koch. 

H.  (lllOHOPSls  G.  G.  var.  spectabiliforme  Sud.;  H. 
corruscans  f.  genuina  A.-T .  in  hb.  Sud.,  non  Fr.  ;  H.  Mutelii 
var.  giganteum  et  H.  Mutelii  var.  subobscurans  A.-T.  in  hb. 
Sud. 


120  BULLETlft    DE   GÉOGRAPHIE   HOIAMQIK. 


Hypophyllopodum,  elatum,  foliosum,  ubique  mollitcr  pilo- 
sum;  folia  caulina  5-8,  elliptico-lanceolata,  sinuato-denticulata, 
supra  glabra  vel  disperse  pilosa ;  involucrum  13-14.  mm.  lon- 
gum,  squamis  obtusuisculis  vel  subacutis;  stigmata  lutea.  Ad  H. 
Morisianum  vergens  sed  squamis  minus  acuminatis,  involucris 
minoribus. 

Alpes:  Le  Lautaret,  au  Picd-du-Col  (Neyra)  ;  Villard-d'Arènc, 
bois  de  Soûles;  le  Lautaret,  sous  la  Mendette,  2000  m. 
(A.  Faure). 

11  Moiti^iwi  M  Rchb.;  H.  t<nnentosum-scor\oneri- 
foliitm  N.  P. 

J'estime  que  la  plante  appelée  H.  blepharanthum  par  Arvét- 
Touvet  correspond  exactement  au  type  de  Reichenbach.  A  YH. 
Morisianum  appartiennent  les  variétés  suivantes  : 

a.  suberiophyllum;  H.  Pamphilii  var.  subvillosum  et  var.  sube- 
riophyllum  Arv.-T.  Cat.  49  et  H.  Monnieri  A.-T.  H.  G.  n°  724. 

p.  coloratum  ;  H.  Pampliilii  var.  coloratum  Arv.-T.  Alp . 
p.  27;  H.  Mutelii  var.  canescens  A.-T.  prius  ;  H.  Monnieri 
A.-T.  H.  G.  n*  335,  556. 

y.  subdepilatum  Sud.  Hcrb.  Hier,  n0  3o5;  H.  Pamphilii  v . 
genuinum  A.-T.  Cat.  p.  49  [pr.  max.p.)  et  H.  chloropsis  A.-T. 
Cat.  p.  47  p.  p.  et  en  outre  la  suivante,  découverte  par  M.  Cl. 
Bicknell  : 

S.  ANGusTiFOLif.M.  —  Exsicc.  :  Sud.  Herb.  Hier.  f.  IX.  —  Folia 
supra  glabra  vel  vix  pilosa,  caulina  anguste  oblongo-lanceolata, 
acuminata,  H.  scorqonerifolium  revocant  ;  pili  ubique  densis- 
simi  ;  caulis  dense  floccosus,  ramosus,  ramis  rlexuosis  elon- 
gatis. 

Ligurie  :  Val  Casterino  di  Tenda,  i55o  m.  (Cl.  Bicknell  . 

II.  4RGOTHRIX  N.  P.;  H.  Michclianum  A.-T.  et 
Bell i .  —  Exsicc.  :  Sud.  Herb.  Hier.,  n°  304. 

Très  belle  plante,  à  port  d'H.  valdepilosum  Yill.,  mais  beau- 
coup plus  velue,  à  poils  subplumeux.  N'est  pas  une  variété  de 
Y  H.  floccosuni  A.-T.,  ainsi  que  le  dit  Arvet-Touvet(Caf.p.  263). 

Ligurie:  Pian  Tendasco,  au-dessous  del  Val  délia  Miniera  di 
Tenda,  terrain  calcaire,  2000  m.,  et  val  Casterino,  1800  m.  (Cl. 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE.  121 

Bicknell).  Croît  aussi  dans  les  Alpes  du  Dauphiné,  à  Malrif  en 
Queyras,  1800  m.  (Arv.-T.). 

Une  plante  de  Gap  distribue'e  par  M.  .laquet  et  nomme'e  H. 
argothrix  (Zahn  de'term.)  appartient  à   YH.   Morisianum  var  (3. 

H.  DEXTATUM  Hoppe. 

H.  euryphylloides  Sud.  ;  H.  earyphyllum  N.  P.  /.  c.  IL 
175,  182  (1886)  non  I  p.  167  (i885). 

Forme  très  remarquable,  de  laquelle  on  peut  rapprocher  les 
H.  prœdentatum  A. -T.  et  Briq.  p.  p.  et  H.  Gortanianum  A. -T. 
et  Belli.  Naegeli  et  Peter  ayant  déjà  fait  usage,  en  1 885,  du 
terme  H.  euryphyllum,  il  y  a  lieu  de  désigner  autrement  cette 
forme  du  groupe  de  YH.  dentatum  Happe. 

Sect.   Pulmonaroidea  Koch. 

H.  Gougetianum  G.  G.  —  Exsicc.  :  Sud.  Herb.  Hier; 
n°375. 

M.  Rouy,  /.  c.  322,  a  subordonné  YH.  echinanthum  A.-T.  et 
G.  à  YH.  Gougetianum  G.  G.  à  titre  de  variété;  mais  Arvet- 
Touvet,  dans  son  Catalogus,  a  fait  de  YH.  Gougetianum  G.  G. 
une  variété  de  YH.  SchmidtiiTsch  et  a  conservé  son  H.  echinan- 
thum comme  espèce  principale,  qu'il  a  placée  dans  un  autre 
groupe.  Or  mes  spécimens  des  Albères,  qui  représentent  exacte- 
ment le  type  H.  Gougetianum  G.  G.,  ont  été  déterminés  par 
Arvet-Touvet,  l'un  H.  echinanthum  t.  opima  !  et  l'autre  H. 
cyaneum  var.  Gougetianum  A.  T.  (—  H.  Gougetianum  G.  G.). 
J'estime  que  17/.  echinanthum  n'est  pas  autre  chose  que  YH. 
Gougetianum  G.  G.  et  qu'il  n'y  a  pas  lieu  de  l'en  distinguer, 
même  à  titre  de  simple  variété.  Le  type  admis  par  M.  Rouy 
correspond  à  la  forme  des  lieux  herbeux  ou  des  fentes  des 
rochers. 

Groupe  de  l'H.  STELLIGERUM  Frœl. 

H.  pictogilvum  Sud. 

Ab  H.  stelligero  Frœl.  differt  foliis  in  margine  petiolisque 
breviter  pilosis,  basi  subcontracto-attenuatis,  breviter  et  acute 
sinuato-dentatis,  supra  purpureo-maculatis.  Pedunculi    crassi; 


122  BULI.ETIK    HE     GÉOOBAPHIE    ItOTANIQUE 

involucrum    io-ii    mm.    longum.    albo-floccosum,    epilosum, 
minute  parce  que  glandulosum. 

Atdèche:  Vallon,  au   Pont  d'Arc  et   du  Pont  d'Arc  a  Chame 
Revol),  inconsortio  H.  stelïigeri. 

Groupe  de  l'Il    RAMOSUM  W.  et  K. 

H.  nudisquamum  Sud.;  H.  pulchellum  Lindg.  Hier.Scand. 

n°  70(1872  cum.  diagn.),  non  Gren. 

Norvège  occident,  marit.  :  Bergen  (Meisniers  in  Lindg.  /.  c.j. 

* 

Sect.  ^renïintlioidea  Koch. 

H.  trichoneuroides  Sud;  H.  sparsifolium  {non  Lindg.  nec 
Prantl)  var.  trichoneurum  Arv.-T.  Cat.  p.  ?55;  non  H.  tricho- 
nenron  Prantl,  N.  P.  ;  H.  brnmale  ssp.  pogoneuron  Zahn  H.  E. 
n°484  (1909,  sine  descript.)  ;  H.  brumale  ssp. platypterum  Zahn 
H.  E.  n°  i.85  {ig  12,  sine  descript.)  ;  H.  jaceoidesvav .  trichoneu- 
ron  et  H.  crepidifolium  var.  trichoneuron  Arv.-T.  prius. 

Dauphiné  :  Monêtier-les-Bains,  au  Reboisement,  2200  m. 
(A.  Faure). 

H.  pseudofastigiatum  Deg.  et  Z.  ;   M.  et  Z.  Icônes  t.  86. 

Cette  plante  n'est  pas  autre  chose  qu'une  forme  luxuriante 
de  Y  H.  albinum  Fr.  !  et  quelques  exemplaires  de  cette  dernière 
espèce  distribués  dans  mon  Herbarium  Hieraciorum  (n°  124) 
sont  tout  à  fait  identiques  à  la  plante  figurée  par  la  planche  86 
précitée. 

Or  YH.  albinum  Fr.  est  pour  M.  Zahn  un  H.  prenan- 
thoides  <  murorum  tandis  que  YH.  pseudofastigiatum  est  un 
H.  transsilvanicum-vulgatum-bifidum,  de  sorte  que  ces  deux 
plantes  —  qui  n'en  forment  qu'une  seule  en  réalité  —  semblent, 
d'après  leur  formule,  n'avoir  rien  de  commun.  Elles  sont  en 
effet  placées,  dans  les  Icônes,  dans  deux  sections  différentes  ! 

Sect.  ^\<*«'ï|>ili*iiiïi    Koch. 

Il  \lt-\ll  V|i:x^i:  Sud.;  H.  armeniacum  A. -T.  Cat. 
p.  q'3i  (191 3),  non  N.  P.  (i885j. 

Arménie  :  Calvert  Vzohrab".,  s.  n.  H.  foliosi. 


BULLETIN    DE  GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  123 


Groupe  de  l'H.  BOREALE  Fr. 

H.  vagum  Jord.  ;  Sud.  Hier.  Cent. p.  27,  t.  V. 

Var.  pesianum  ;  H.  pesianum  A. -T.  et  Belli  ;  A.-T.  Cat.  430. 
—  Plante  mise  à  tort  par  Arvet-Touvet  dans  les  Virosa.  Est  très 
rapprochée  de  VH.  vagum  Jord.  et  appartient  comme  ce  dernier 
à  VH.  boréale  Fr. 

Var.  lactucaceum  ;  H.  lactucacenm  Frœl.  in  DC.  Prodr.  VII, 
p.  222  (i838);  Fr..  Symb.  193  et  Ep.  p.  1 25  p.p.  ;  Arv.-T.  Cat. 
43o  (excl.  syn.  Gren.). 

Se  relie  aussi  insensiblement  à  VH.  vagum  Jord.  et  ne  saurait 
constituer  une  espèce  distincte  de  VH.  boréale.  Certains  exem- 
plaires de  l'Isère  de  la  var.  subrectum  Sud.  de  VH.  vagum  Jord. 
sont  très  rapprochés  de  VH.  latucaceum  d'Italie. 

Sect.  Alpin»  Fr. 

H.   arcticieolum  Sud.  ;  H.  melanadenium  Dahlst.  nonN.  P. 

Norvège  arctique  :  Tromsœ  (Noto). 

Voisin  de  VH.  nigrescens  Willd.,  mais  involucre  très  glandu- 
leux, glabre  ou  à  poils  épars. 

H.  murorifrons  Sud. 

Je  groupe  sous  ce  nom  des  plantes  voisines  de  VH.  atratum 
Fr.  mais  à  involucre  glabre  ou  à  poils  rares,  à  feuilles  radicales 
larges  et  brusquement  contractées  ou  ±  cordées  à  la  base,  la 
caulinaireordinairement unique:  H.  VollmaniiZahn{=alpinum- 
vulgatum-silvaticum  ej.)  p.  p%;  H.  atratum  ssp.  dolichœtoides  et 
ssp. samnaunicumZahn  ;  H '. atratum  ssp.  squalidiforme  M.  etZ.; 
H .  Cottetii  ssp.  salvanicum  Zahn  et  H.  silvaticiforme  ej.,  etc.. 

Suisse,  Tyrol,  Bavière  supérieure,  etc. 

Sect.  Amplexicaulia   Fr. 

H.  glaucophyllomorphum  Sud.  ;  H.  glaucophylloides  Sud. 
Bull.  Acad.  p.  5i  (1912),  non  Zahn  (190 5). 

H.  euplecoides  Sud.  ;  H.  Guetlardianum  Arv.-T.  Cat.  p. 
1 10  (191 3),  p.  j?.,  non  Arv.-T.  et  Briq.  (1902). 

Il  y  a  dans  l'herbier  d'Arvet-Touvét,  sous  le  nom  d'//.  Guettar- 
dianum,  deux  plantes  différentes  :  l'une,  des  Balmes  de  Voreppe, 


124  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE. 

entre  la  Buisse  etVoreppe,  qui  est  Y  H.  Guettardianum  primitif  et 
qui  doit  conserver  ce  no  m, et  une  autre,  provenant  de  S.  l'an  crasse, 
rochers  des  Eymes,  qui  en  est  sensiblement  ditférente. 
M.  Cortey  m'ayant  adressé  de  nombreux  spécimens  de  ces  deux 
plantes,  je  vaisjdonner  les  caractères  de  celle  de  S.  Pancrasse. 

Folia  parum  glandulosa,  supra  glabra,  in  margine  et  subtus, 
proecipue  in  nervo  dorsali.  pilosa,  sinuato-vel  subserrato- 
dentata,  radicalia  oblonga  vel  elliptica,  in  petiolum  contracto- 
attenuata;  caulina  2-3,  remotissima,  imum  basi  attenuatum, 
sœpe  panduratum,  cetera  cordato-amplexicaulia,  ovato- 
lanceolata,  acuminata;  caulis  35-6ocm.  altus,  inferne  laxe  pilo- 
sus,  disperse  glandulosus,  superne  floccosus,  laxe  corymbosus  ; 
involucrum  io-ii  mm.  longum,  dense  glandulosum,  flocco- 
sum,  epilosum,  squamis  obscuris,  subacutis:  ligularum  dentés 
ciliati  ;  stigmata  livida;  akenia  fusco-atra  ;  receptaculum  cilia- 
tum.  • 

Habitus  H.  speluncariim  var.  spelœi  (A. -T.),  a  quo  differt 
caule  elatiore,  folio  caulino  inferiore  basi  angustato,  capitulis 
minoribus,  stigmatibus  lividis. 

Ab  H.  puhnonaroidi  Vill.  distinguitur  foliis  supra  glabris, 
radicalibus  aperte  petiolatis,  caulinis  superioribus  cordatis, 
capitulis  minoribus,  stigmatibus  lividis,  receptaculo  ciliato,  etc. 

Ab  H.  Guettardiatio  [ver 6)  colore  viridi,  haud  purpurascenti, 
pedunculis  involucrisque  magis  glandulosis,  epilosis,  minus 
floccosis,  foliis  caulinis  minus  patulis,  pappi  setis  rectis,  non 
basi  flexuoso-geniculatis,  caule  arcuato-ascendente,  haud  stricto. 

Dauphiné  :  Isère  ;  rochers  cale,  des  Eymes,  à  S.  Pancrasse, 
8oo  m.  (Arv.-T.,  Cortey). 

Je  l'appelle  H.  cuplecoides  à  cause  de  sa  ressemblance  avec 
YH.  euplecum  Sud.,  de  l'Aveyron,  dont  il  diffère  surtout  par  son 
involucre  glabre. 


Rectifications  au  fr.  IV  (191  5)  p.  67 

Ligne  2,  lire  :  H.  inuloides  Tsch.  var.  striatulum. 
Ligne  29,  lire  :  H.  subabortivum. 


CsiteiloQru.e     définitif 

DE   LA 

FLORE     DE    LA     MAYENN 

Par   Mgr    LÉ  VEILLÉ. 


{Suite  et  fin). 


Galium  uliginosum  L.  PC. 

—  commune  Rouy. 

race  umbellatum  Lamk.  (silvestre  Poil.)  PC. 

—  aparine  L.  CC. 

—  verum  L.  CC. 

—  hercynicum  Weig.  (saxatile)  AC. 

—  parisiense  L. 

race  anglicum  Huds  Aron.  R.  Argentré  (Boullier). 

—  mollugo  L.  CC. 

f.  pubescens  Spenn.  Neau  (Chenu). 
Aspemla  arvensis  L.  RR.  Bazouges,  Moulin  à  Vent,  Bour- 
gon. 
Asperula  odorata  L.    RR.    Montourtier,    bois  de  Bourgon, 

Saint-Fraimbault-de-Prières,  bois  de  Sallair  (Desportes), 
Ampoigné;  la  Morandière,  Couptrain,  Bourgon. 

Centranthus  ruber  DC.  AC. 

Valeriana  dioica  L.  AR.  Courberie  (Rousseau)\  Courcité, 
Voutré,  Aron,  Saint-Pierre-sur-Orthe!  Laval,  Landivy  Assé-le- 
Bérenger  ;  moulin  de  Launay,  Saint-Thomas-de-Courceriers, 
Meslay  :  la  Bussonnière  ! 

Valeriana  officinalis  L.  AC. 

Valerianella  olitoria  Poil.  C. 

—  carinata  Lois.  C. 
—      eriocarpa  Desv.  PC. 

—  Morisonii  DC.  R.  Thorigné,  les  Halais  (Jos.  Daniel)  ! 
Laval,  champ  de  tir,  Saulges,  Cosse'-en-Champagne,  Laigné, 
Meslay  ! 

Valerianella  rimosa  Bast. 

var.  auricula  DC.  AC. 


I^ti  BULLETIN    DE   r,ÉOGK\PHIE    BOTANIQUE 


Dipeacées. 

Dipsacus  pilosus  L.  RR.  Jublains  (Chédeau). 

—  silvestris  M i  11-  C. 

Scabiosa  polvmorpha  Schm.  (arvensis  L.)- 

—  communis  Rouy  L. 

race  Columbaria  L.  AG. 

—  succisa  L.  C. 

Composées. 

Aster  salignus  Willd.  Moulay  :  Bords  de  l'Aron  (Chedveau). 
Aster  Tradescanti  L,  Montsurs  :  confluent  de  la  Jouanne  et  du 
Jarrier,  naturalisé  [Ern.  Rocher). 
Carlina  vulgaris  L.  C. 
Centrophyllum  lanatum  DC.  PC. 
Cirsium  acaule  Scop.  AC. 

—  lanceolatum  Hill.  C. 

—  palustre  Scop.  AC. 

—  eriophorum  Scop.  AR.  Château-Gontier  [Duclaux  , 
Grez-en-Bouère  I  Argentré,  Voutré,  Torcé-en-Charnie,  Saint- 
Germain-le-Fouilloux,  Saint-Pierre-sur-Orthe!  Torce-en-Char- 
nie. 

Cirsium  arvense  Scop.  CC. 

—  anglicum  Link.  AC- 

race  tuberosum  Ail.    RRR.    Meslav,    mare  de  la 
Chevraie  (Ern.  Rocher  et  H.  Léveillé  . 
Onopordon  acanthium  L.  PC. 
Silybum  marianum  Gaertn.  PC. 
Carduus  nutans  L.  CC. 

—  tenuirlorus  Curt.  PC. 
Eupatorium  cannabinum  L.  C. 
Bidens  cernua  L.  AC. 

—  tripartita  L.  CC. 
Erigeron  acre  L.  PC. 

—  Karynskianus  DC  RR.  Montsurs,  place  Crotigné 
[Ern.  Rocher  ,  Mayenne,  les  quais  et  le  Pont-Neuf! 

Erigeron  canadense  L.  CCC. 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  127 

Bellis  perennis  L.  CCC. 

Leucanthemum  vulgare  Lamk.  CC. 

Pyrethrum  parthenium  Sm.  AC. 

Chrysanthemum  segetum  L.  AR.  Pré-en-Pail  :  les  Avaloirs  ! 
Champéon,  Marcillé,  Javron  Voutré,  Fougerolles,  Niort,  Lassay, 
Saint-Samson,  Averton,  Landivy,  Hardanges,  Ernée,  Gouesmes, 
Gorron,  Champfremont,  Le  Horps,  Brecé,  Saint-Fraimbault- 
de-Lassay,  Athée,  Bazouges,  la   Bazouge-des-Alleux. 

Anthémis  mixta  L.  RR.  Azé,  Saint-Avertin  [Duclaux),  Laval  : 
route  de  Sablé,  aux  Landes  Guichard. 

Anthémis  arvensis  L.  AC. 

—  nobilis  L.  C. 

—  cotula  L.  PC. 
Matricaria  chamomilla  L.  PC. 

—  inodora  L.  C. 

discoidea  DC.   RR.   Pré-en-Pail  [Hariot)\  Pruillé, 
La  Roë!  Craon,  Montsurs. 
Tussilago  farfara  L.  C. 
Petasites  officinalis  Mœnch.  (vulgaris  Desf.)  PC. 

—  fragrans  Presl.  R.  Mayenne  (abbé  Nourry),  Grez-en- 
Bouère,  Ernée  !  Brécé,  Bazouges. 

Doronicum  plantagineum  L.  AR.  Houssay  [Duel  aux),  Château- 
Gontier,  Argentré,  Villiers-Charlemagne,   St-Berthevin,  Mont- 
surs,  Chantrigné,  Châtelain,' Bonchamp,  Contest.Ménil!  Méral. 
var.  Willdenowii    Rouy  (scorpioideum  Willd.)   R. 
Château-Gontier  :  le   Bout  du  Monde  [Evêque)\ 
Chailland  :  la  Forge  ! 
Senecio  erucifolius  L.  PC 

—  Jacobaea  L.  CCC. 

race  aquaticus  Huds.  AC. 
var.  barbareifolius  Krock.  PC. 
Senecio  vulgaris  L.  CCC. 

•    —       viscosus    L.  R.  Laval  :  près   la   gare   et  voie   ferrée 
vers  Louverné  (L.  Mercier),  Bonchamp,  voie  ferrée  à  Meslay, 
Montsurs,  Brée,  Chapelle-Anthenaise  et  Château-Gontier! 
Senecio  silvaticus  L.  C. 
Tanacetum  vulgare  L.  PC. 


128  BULLETIN    DK    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE. 

Solidago  glabra   Desf.  Echappe  Je  culture,   Montsurs,  Saint- 
Pierre-la-Cour. 
Artemisia  Absinthium  L.  Echappé  de  euhure. 

—  vulgaris  L.  C. 

—  selengensis  Turcz.  RRR.  Montsurs,  route  de  Brée 
[Ern.  Rocher) . 

Achillea  ptarmica  L.  C. 

—  millefolium  L.  CC. 
Centaurea  cyanus  L.  C. 

—  variabilis  Lévl.  CC. 

race  Jacea  L.  R.  Pré-en-Pail  [ChéJeau);  Chemeré! 
Méral,     Grez-en-Bouère,    rive     droite      de     la 
Mayenne  vis-à-vis  le  Port-Ringeard,  Désertines, 
Saint-Georges-Buttavent. 
Centaurea  scabiosa  L.  AC 

—  solstitialis  L.  R.  Château-Gontier,  Loigné,  Ampoi- 
gné,  Voutré,  La  Cropte,  Laval,  Laigné,  Craon,  Saint-Léger, 
Montsurs.  Plante  vagabonde. 

Centaurea  calcitrapa  L.  AC- 
Lappa  major  Gaertn.  AC. 

—  minor  DC.  C. 

var.  pubens  Bor.  R.  Argentré  {Boullier). 

Serratula  tinctoria  L.  R.  Montigné,  les  Forges  [Duclaux  et 
Morin-la-Bauluère  ,  Montgiroux,  Grazay,  Montsurs:  bois  de  la 
CarTorie  !  Louvigné,  Bonchamp. 

Gnaphalium  silvaticum  L.  AC. 

—  uliginosum  L.  AC. 

Antennaria  dioica  Gaertn.  RR.  Pré-en-Pail  :  landes  de 
Mévitte  [Chédeau)\  forêt  de  Mayenne,  Champéon  :  landes  du 
Fresne,  Aron!  en  face  Glaintin,  Hardanges!  les  Aulnais,  Saint- 
Cyr-en-Pail  :  vis-à-vis  le  Froc! 

Onaphaliurn  luteo-album  L.  AC. 

Filago  galliea  L.  AC. 

—  germanica  L.  AC. 

race  spathulata  Presl.  AC. 
Filago  minima  Pers. 
Solidago  virga  aurea  L.  CC. 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  129 

Inula  graveolens  Desf.  R.  Raillé-Froid-Fonds,  Bazougez)  L. 
Daniel),  Chemeré,  Saulges,  Cossé-en-Champagne,  Hardanges, 
Mayenne,  Meslay. 

Pulicaria  vulgaris  Gaertn.  (Inula  Pulicaria  L.)  CC. 

—  dysenterica  Gaertn.  (Inula)  C. 
Inula  Conyza  DC.  C. 

—  Helenium  L,  AR.  Marcillé,  le  Bois-Rouillé  (Chédeau 
et  Rousseau),  Le  Bourgneuf-la-Forêt,  carrières,  Bonchamp, 
Boesse',  Azé,  Saint-Léger,  Livet,  Grez-en-Bouère. 

Inula  britannica  L.  RRR.,quai  Paul-Boudet  à  Laval  (L. 
Mercier). 

Cichorium  intubus  L.  CC. 

Arnoseris  pusilla  Gaertn.  AR.  Saint-Fraimbault-de-Prières 
(Rousseau),  Champéon,  Aron,  Jublains,  Andouillé,  Hardanges, 
Marcillé,  Brécé. 

Lapsana  communis  L.  CCC. 

Tragopogon  porrifolius  L.  AR.  Saint-Laurent-des-Mortiers, 
Châtres,  Saint-Christophe-du-Luat,  Changé,  Neau,  Cossé-en- 
Champagne,  Arquenay,  Mayenne. 

Tragopogon  pratensis  L.  C. 

Helminthia  echioidea  Gaertn.  RR.  Mayenne,  talus  du  chemin 
de  fer  (Dr  Lambert),  La  Cropte:  Comté,  Bazouges:  la  Chesnaye, 
Laigné  :  route  de  Bazouges,  Saint-Céneré,  Montrond. 

Hypochaeris  glabra  L.  PC.  Nous  appelons  l'attention  sur 
cette  plante  peut-être  rare  dans  le  département. 

Hypochaeris  radicata  L.  CC. 

Thrincia  hirta  Roth.  C. 

Lactuca  perennis  L.  AC. 

—  saligna  L.  AR.  Laval  \Boullier),  Château-Gontier, 
Voutré,  Port-Brillet,  Montsurs;  Cosmes. 

Lactuca  muralis  E.  Mey.  PC. 

—  scariola  L.  PC. 

race  virosa  L.  AC.    - 
Taraxacum  officinale  Webb.  CCC. 

var.  erythrospermum  Andr.  AC. 

race  palustre  DC.  PC. 
Chondrilla  juncea  L.  AR.  Loigné  (Duclaux),  Château-Gon- 


130  HOLLF.TIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 


tier,  Mayenne,  Saulges,  Chcmeré,  Villiers-Charlemagne,  Cossé- 
en-Champagnc. 

Barktaausia  setosa  DC.  PC 

—  foetida  DC.  AC. 

—  taraxacifolia  DC.  CC. 

Crépis  nicacensis  Balb.  RR.  Argentré,  moulin  du  Petit  Gre- 
nusse  [Boullier  ,  Chemeré,  la  Petite  Haie. 
Crépis  virens  L.  CCC. 
Picris  hieracioidea  L.  AC. 
Scorzonera  humilis  L.  CC 
Leontodon  proteiformis  Vill.  (Lhastilis  L.)  AC. 

var.  glabratus  GG.  AC. 
Leontodon  autumnalis  L.  C. 
Sonchus  arvensis  L.  AC. 

—  asper  Vill.  CC. 

—  oleraceus  L.  CCC. 

Pterotheca  nemausensis  Cass.  Chàteau-Gontier,  champ  bor- 
dant la  voie  ferrée  vers  Segré  [Ern.  Rocher). 
Hieracium  Pilosella  L.  CC. 

—  auricula  L.  C. 

—  variabile  Lévl.  AC. 

race  vulgatum  Fr.  AC. 
var.  murorum  L.  AC. 
Hieracium  Sudreanum  Lévl.  AC 
race  boréale  Fr.  AC 
Hieracium  umbellatum  L.  C 

race  tridentatum  Fr.  PC. 

Cauipanulacées. 

Lobelia  urens  L.  AC 

Wahlenbergia  hederacea  Reichenb.  AC. 

Specularia  spéculum  DC.   PC. 

—  parvirlora  Saint-Lager  (hybrida  DC)  RR.  Jublains: 
hauteurs  de  Douce  (Chédeau),  Saulges:  champ  delà  Lande 
près  le  moulin  de  Thévalles,  Laigné,  Bazouges:  Bel-Air. 

Campanula  glomerata  L.    RR.    Saulges,   la   Cité  en    face  la 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  131 

cave  Rochefort  [Duclaux)\  et  le  Pont-du-Gué!  Saint- Pierre-sur- 
Orthe. 
Campanula  trachelium  L.  C. 

—  rotundifolia  L.  AR.  Lignières-la-Doucelle,  Villepail, 
Saint-Julien-du-Terroux,  Pré-en-Pail!  Mayenne,  Saint-Samson, 
Saint- Georges-Buttavent,  Saint-Calais-du-Désert. 

Campanula  rapunculus  L.  GCC. 

var.  parviflora  Lévl.  AC. 

—  rapunculoidea  RRR.  Sainte-Suzanne,  chemin  des 
Dévirolettes  [H.  Léveillé). 

Campanula  patula  L.  AR.  cantons  de  Mayenne,  Ambrières, 
du  Horps,  Lassay,  Gorron,  Montsurs,  Evron,  Bais. 

Campanula  pyramidalis  L.  Echappé  de  culture.  Naturalisé. 
Laval  [Mercier). 

Phyteuma  spicatum  L.  AC. 

Jasione  montana  L.  CC. 

Ericacées. 

Vaccinium  myrtillus  L.  AC. 

Oxycoccos  quadripetala  Gilib.  (palustris  Pers.)  RR.  Melleray! 
landes  de  Malingue  (Rousseau)  !  Saint-Fraimbault-de-Prières: 
landes  de  Glaintin,  Saint-Denis-de-Gastine:  près  la  Richardière, 
Champéon  :  marais  du  Fresne. 

Calluna  Erica  DC.  (vulgaris  Hull.)  CC. 

Erica  cinerea  L.  CC. 

—  tetralix  L.  C. 

—  ciliaris  L.  AC. 

X  Erica  Watsoni  DC.  R.  Champion:  le  Fresne  (Dr  Perrier) 
Saint-Fraimbault-de-Prières,  près  Glaintin,   Aron  :  landes  des 
Bas-Villettes,  Viviers  !  Torcé-en-Charnie. 

Mouotropacées. 

Pirola  minor  L.  RR.  Montsurs  :  bois  de  la  Cafforie  [Ern. 
Rocher)  !  Olivet  :  bois  de  Misedon  ! 

Pirola  rotundifolia  L.  RR.  Montsurs.  Bois  de  la  Cafforie 
{Ern.  Rocher)  ! 


132  I!l!LLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   HOTANIQUK. 


Monotropa  hypopitys  L.  PC 

var.  hypophagos  Dum.  R.  Forêt  de  Concise, 
Saint-Georges-Buttavent  :  Fontaine-Daniel,  Montsurs  :  bois  de 
la  Cafforie. 

Oléaoée». 

Lilac   vulgaris    L.    Echappé  de  culture.   Brétignolles,  Saint- 
Ouen-des-Vallons. 
Ligustrum  vulgare  L.  CC 
Fraxinus  excelsior  L.  C. 
Jasminum  fruticans  L.  Naturalisé  à  Sainte-Suzanne,  Argen- 

tré. 

Vincetoxicum  officinale  Mcench.  (Asclepias  vincetoxicum  L.) 
RR.  Voutré  :  buttes  du  Tertre  (Desportes),  Entrammes  :  rive 
droite  de  la  Jouanne,  au  pied  des  rochers  de  la  ferme  du  Pies- 
sis,  Mayenne  :  rochers  près  la  ville  !  sur  la  rive  droite  et  rochers 
de  Haute-Brive. 

Apocynacées. 

Vinca  minor  L.  G. 

—  major  L.  Naturalisé.  Martigné,  Méral,  Athée,  Livré, 
Bannes,  les  Agets,  Daon,  Melleray,  Saint-Céneré,  Chemeré. 

Gentianacées. 

Menyanthes  trifoliata  L.  AC. 
Limnanthemum  peltatum  Gmel.  PC. 
Gentiana  pneumonanthe  L.  PC. 
Chlora  perfoliata  L.  PC. 
Erythraea  Centaurium  L.  CC. 

—  ramosissima  Pers.  (pulchella  Hornem).  PC. 
Cicendia  filiformis  Delarbre  AC 

Cicendia  pusilla  Gris.  AR.  Laval  {Brayer  Langlois  et  Boul- 
lier).  Argentré,  Aron,  Mézangers,  Melleray,  Saint-Aignan-sur- 
Roë,  Jublains. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  133 

Convolvulacées. 

Convolvulus  sepium  L.  C. 

—  arvensis  L.  CC. 
Cuscuta  epithymum  Murr.  C. 

—  major     DC.    europaea     L.     RR.    Château-Gontier 
(Duclaux),  dans  une  lande  près  de  la  Guitterie. 

Cuscuta  epilinum  Weihe  RR.  Craon  (Manceau). 

Boraginacées. 

Echium  vulgare  L.  CGC. 

var.  Schifferi  Lang  PC. 
Borago  officinalis  L.  C. 
Symphytum  officinale  L.  AC. 

—  asperrimum  L.   Arquenay  (J.  Barré).  Reste  de  cul- 
ture. 

Symphytum  tauricum  Willd.  Laval,  Origné,  Naturalisé. 

Amsinckia  angustifolia  Lehm.  DC.  Laval,  plateau  de  Bel 
Air  et  des  Ribaudières  et  coteau  de  Bootz  [Chenu,  Mercier). 
Couptrain. 

Omphalodes  verna  Mœnch.  Echappé  de  culture,  Athée  :  bords 
de  l'Oudon  (/.  Barré). 

Lycopsis  arvensis  L.  PC. 

Cynoglossum  officinale  L.  PC 

Anchusa  sempervirens.  L.  Echappé  de  culture,  Changé, 
Mayenne,  Montigné. 

Anchusa  italica  Retz.  RR.  Cossé-en-Champagne  [Manceau), 
Chemeré  :  prèsThévalles. 

Myosotis  palustris  Roth.  CC. 

race  repens  Don  PC. 
race  caespitosa  Sch.  AC. 

—  intermédia  Link.  C. 

—  hispida  Schl.  C. 

—  versicolor  Sm.  AC. 

—  silvatica  Hoffm.  AR.  Laval,  Chemeré,  Villiers 
Charlemagne,  Houssay,  Origné  et  le  long  des  rives  de  la 
Mayenne  jusqu'à  Daon  et  Menil  ! 

Juillet-Septembre.  9 


134  BULLETIN    IH     GÉOGRAPHIE     BOTANIQUE 

Heliotropium  curopaeum  L.  RR.  A/.c    abbé  Landais  . 
Lithospermum  officinale  L.  PC. 

—  arvense  L.  C. 
Pulmonaria  tuberosa  Schr.  L.  AC. 

X   Pulmonaria  ovalis  Bast.  Louvigné,  Bonchamp  (J.  Barré). 

Solanacées. 

Physalisalkckengi  L.  K.  Chemazé,  Loigné:  le  Grand  Auteux 
[L.  Daniel '),  LaSelle-Craonnaise,  Averton,  Juvigné. 

Lycium  vulgare  Dun.  Naturalise,  Mayenne,  Andouillé,  Le 
Genest,   Château-Gontier. 

Solanum  Dulcamara  L.  C. 

—  Morella  Desv.  CC. 
Datura  Stramonium  L.  PC. 

Hyoscyamus  niger  L.  AR.  Grez-en-Bouère,  Saint-Laurent- 
des-Mortiers  (L.  Daniel)  ;  Argentré,  Voutré,  Neau,  Sainte- 
Suzanne,  Daon,  Chemeré,  Saulges,  Saint-Christophe-du-Luat, 
Evron,  Montsurs,  Laval,  Châtres,  Athée,  Jublains,  Bouille. 
Plante  vagabonde. 

Atropa  Belladona  L.R.  Hardanges:  la  Rongere  (abbé  Hachet). 

Scrofulariacées. 

Verbascum  nigrum  L.  PC 

—  blattaria  L.  PC. 

—  blattarioideum  L.  PC 

—  thapsus  L.  C. 

—  phlomoideum  L.  R.  Villiers-Charlemagne,  coteaux 
de  Fureau  (Duclaux),  Saint-Georgcs-Buttavent. 

Verbascum  pulverulentum  Vill.  PC 

—  lychnitis  L.  AC 

Linaria  pelliceriana  Mill.  RR.  Forcé  :  bords  de  la  route  de 
Laval  à  Sablé,  sur  la  hauteur  au  delà  de  la  rivière  [Duclaux), 
Cossé-en- Champagne. 

Linaria  vulgaris  Mill.  CC. 

X  Linaria  ochroleuca  Bréb  R.  Laval  (Dr  Lambert).  Château- 
Gontier:  Mirwault,  Mayenne,  Craon,  La  Chapelle-Craonnaise. 

Linaria  repens  Mill.  (striata  DC.)  CCC 
var.  albirlora  Desf.  PC 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  135 

Linaria  viscida  Mœnch.  AC. 

—  cymbalaria  Mill.  CO 

—  Antirrhinum  Lévl. 

race  elatine  Mill.  C. 
race  spuria  Mill.  C. 
Antirrhinum  orontium  L.  CC. 

—  majus  L.  C. 
Pedicularis  palustris  L.  AC. 

—  silvatica  L. 
Veronica  officinalis  L.  CC 

—  Teucrium  L.  R.  Saulges  et  la  Bazouge-de-Chemeré, 
entre  les  rochers  (Duclaux)  !  Chemeré,  Saint-Pierre-sur-Orthe: 
la  Boissière  !  Cossé-en-Champagne,  Contest,  Thorigné,  Saint- 
Pierre-sur-Erve,  Balléel  Voutré. 

Veronica  Anagallis  L.  C. 

—  Beccabunga  L.  CC. 

—  scutellata  L.  AC. 

var.  parmularia  Poit.  et  Turp.  PC. 

—  montana  L.  AC. 

—  hederifolia  L.  CCC. 

—  Buxbaumii  Ten.  (persica  Poir.)  CC. 

—  agrestis  L.  C. 

race  polita  Fr.  C. 
Veronica  serpillifolia  L.  CCC. 

—  arvensis  L.  C. 

—  chamaedrys  L.  CC. 

var.  Rocheri  Lévl.  Toutes  les  feuilles  pétiolées  non 

cordiformes,  tige  radicante  aux  nœuds,  Meslay 

{Ern.  Rocher). 

Veronica    acinifolia    L.    AR.     Château-Gontier    (Duclaux), 

Laval,     Changé,    La    Bazoge-de-Chemerc,     Louvigné,   Brécé, 

Saulges. 

Veronica  triphyllos  L.  RR.  Laval  :  environs  des  landes  et  de 
l'église  de  Thévalles  (L.  Mercier). 

Veronica  praecox  Ail.  RR.  Laval  :  sur  les  murs  en  ville,  Thé- 
valles et  près  l'étang  de  Barbé  (L.  Mercier),  Louvigné,  entre 
la  Corbinière  et  le  Moulin-Neuf,  Laigné,  Bazouges:  Bel-Air. 


136  BULLETIN   DK  G  fcOC.Il  a  PII  IB   BOtAMQOB 

Sibthorpia  europaea  L.  RR.  La  Bazouge,  entre  Azé  et  Menil 
abbè  Barthement). 

Limosella  aquatica  L.  AR.  Aron  [Desportes ),  Saint-Laurent- 
des-Mortiers  :  Beaumont,  Change',  Château-Gontier,  Laval, 
Hardanges. 

Vandellia  erecta  Benth.  RR.  Château-Gontier  et  Entrammes, 
bords  de  la  Mayenne  [Bachelot  de  la  Pilaye,  Duclaux)  ! 

Gratiola  officinalis  L.  PC. 

Scrofularia  aquatica  L.  C 

—  nodosa  L.  C. 
Digitalis  purpurea  L.  CC 

Mimulus  moschatus  Dougl.  RRR.  Sainte-Suzanne  [Labbé  . 
Rhinanthus  major  L.  (crista  galli  L.)  CC. 
Melampyrum  arvense  L.  R.  Laval  [Duclaux  ,  Bouère!  Forcé, 
Saulges,  Saint-Céneré,  Ballée!  Saint-Germain-le-Fouilloux. 
Melampyrum  pratense  L.  CC. 
Bartsia  viscosa  L.  PC. 

Euphrasia  Boskowiana  Hayne  (officinalis  L.)  C. 
Euphrasia  Odontites  L.  C. 

Orobanchacéc». 

Lathraea  squamaria  L.  RR.  Villiers-Charlemagne,  bords  de 
la  Mayenne  Duclaux),  Chemeré:  Maubusson,  dans  les  brousses 
de  la  Noë  Lengue. 

Lathraea  clandestina  L.  AC 

Phelipaea  caerulea  C.  A.  Mey.  Vill.  AR.  Laval,  hauteurs  de 
Bootz  [Dr  Lambert),  Changé,  Champéon,  Azé,  Mayenne:  près 
Notre- Dame-de-la- Vallée,  Saint-Frai mbault-de- Prières. 

Orobanche  cruenta  Bertol.  C. 

var.  citrina  Coss.  et  Germ.  PC. 

—  rapum  Thuill.  C. 

—  minor  Sutt.  CC. 

—  epithymum  PC.  RR.  Grez-en-Boucrc  (L.  Daniel). 

—  amethystea  Thuill.  RR,  Chemeré  :  route  de  Cosse, 
près  le  bourg  et  près  Thévalles,  Maubusson  (Jos.  Daniel),  Tho- 
rigné:les  Halais,  Saulges:  la  Lande  et  rochers  du  Pont  du  Gué, 
Ballée,  Bouille.' 


BULLETIN   l)E  GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  137 

Orobanche  hederae  Duby.  RR.  Saulges,  Chemeré,  Thorigné: 
bord  de  l'Erve  (Jos.  Daniel)  ! 

■ 

Labiacées. 

Lycopus  europaeus  L.  CC. 
Mentha  pulegium  L.  CC 

—  arvensis  L.  C. 

—  sativa  L.  C. 

—  viridis  L.  RR.  Laval,  près  la  rivière  (Mme  Cauviri), 
Changé  :  chemin  de  la  carrière  de  Saint-Roch,  Vimarce',  Brée, 
Vieuvy,  Saulges,  Ravigny. 

Mentha  silvestris  L.  R.  Azé  :  cimetière  de  Saint-Aventin 
(Duclaux),  Coudray:  chemin  longeant  la  Mayenne,  Ampoigné, 
la  Morandière,  Laval,  Rouessé. 

Mentha  rotundifolia  L.  CGC. 

—  aquatica  L.  CC. 

X  Mentha  piperita  Huds.  Echappé  de  culture,  Fougerolles, 
Jublains. 

X  Mentha  rubra  Sm.  Bords  de  la  Mayenne,  entre  Montrlours 
et  Sacé  {Duclaux),  Chemeré. 

X  Mentha  citrata  Ehrh.  Cultivée. 

Ajuga  chamaepitys  Schreb.  PC. 

—  reptans  L.  CC. 

—  genevensis  L.  RR.  Chemeré,  chemin  du  cimetière 
[Jos.  Daniel),  Cossé-en-Champagne. 

Teucrium  scorodonia  L.  CC. 

—  scordium  L.  RRR.  Bannes,  prairie  de  la  Huaudière 
(Fournier)  ! 

Teucrium  chamaedrys  L.  AR.  Saulges,  la  Bazouge-de-Che- 
meré,  Thorigné,  Cossé-en-Champagne,  Bannes,  Saint-Pierre- 
sur-Erve,  Ballée! 

Salvia  sclarea  L.  RR.  Louverné  :  près  la  gare  (DT  Lambert), 
Sainte-Suzanne  :  flanc  sud  du  coteau,  Bannes,  pied  des  murs, 
Saulges  :  four  à  chaux  de  la  Place,  Forcé,  Changé. 

Salvia  Verbenaca  L.  R.  Chemeré,  Saulges  (Jos.  Daniel), 
Argentré,  Sainte-Suzanne,  Château-Gontier,  Changé,  Menil, 
Azé. 


1  : ;St  BULLBTifl   DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 

Saivia  pratensis  L.  C. 
Bcutellaria galericulata  L.  C. 

—  minor  L.  AC. 
Prunella  vulgaris  L.  CC. 

var.  alba  Pallas  PC. 
Thymus  serpillum  L.  CC. 

var.  chamaedrys  Fr.  CC. 
Melissa  officinalis  L.  PC. 
Calamintha  acinos  Clairv.  C. 

—  Clinopodium  Benih.  CC 

—  officinalis  Moench.  R.  Villiers-Charlemagne  IDuclaux), 
Bourgon,  Laval,  Saulges,  Chemeré,  Argentrc,  Thorigné, 
Changé,  Saint-Pierre-sur-Erve,  Daon. 

var.  menthaefolia  Host  AC. 
Marrubium  vulgare  L.  AC. 
Ballotta  nigra  L.  CC. 
G-aleopsis  tetrahit  L.  C. 

—  ladanum  L.  AC. 

—  dubia  Leers.  AC 
Leonurus  cardiaca  L.  PC 

Stachys  recta  L.  AR.  Saint-Cyr-en-Pail  (H.  Léveillé),  Cossé- 
en-Champagne!  Grez-en-Bouère,  Epineux-le-Seguin,  Saulges, 
Bannes. 

Stachys  annua  L.  PC. 

—  germanica  L.  PC. 

—  arvensis  L.  CC 

—  palustris  L.  AC. 

X  Stachys  ambigua  Sm.  R.  Louverné  {Rousseau),  Youtré, 
Saint-Martin-de-Connce,  Orthe,  Parigné,  Landivv,  Laval, 
Saint-Ouen-des-Toits,  Sainte-Suzanne,  Brecc. 

Stachys  alpina  L.  HHH.  La  Pooté,  les  Toyères (Abbé Letacq)\ 

—  silvatica  L.  CC 
Betonica  officinalis  L.  C 
Origanum  vulgare  L.  CCC 
Melittis  melissophyllum  L.  AC 
L.imium  album  L.  CC. 

luieum  Saint-Lager  (Galeobdolon  luteum  Huds.) 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  139 

—  amplexicaule  L.  AC. 

—  purpureum  L.  CC. 

—  incisum  Willd.  PC. 
Glechoma  hederacea  L.  CC. 
Nepeta  cataria  L.  PC. 

Verbénacées. 

Verbena  officinalis  L.  CC. 

Lentïbulariaeées. 

Utricularia  minor  L.  RR.  Laval,  la  Croix-Bataille  (Duclaux), 
Melleray:  Malingue  !  Pontmain,  Fougerolles,  Landivy,  Maison- 
celles,  Parné  !  Montsûrs. 

Utricularia  vulgaris  L.  PC. 

race  major  Schmidel  (neglecta  Lehm.)   RRR.  Saint- 
Aubin-  Fosse-Louvai ri  (Savouré). 

Pinguicularia  lusitanica  L.  AR.  Pré-en-Pail  (abbé  Letacq  et 
H.Léveillé),  Viviers,  Laval,  Montjean,  Aron,  Mayenne,  Sainl- 
Fraimbault-de-Prières,  Juvigné,  Villaines-la-Juhel  1  Boulay, 
St-Germain-le-Guillaume,  Champéon,  Entrammes,  Hardanges. 

Pinguicula  vulgaris  L.  RRZ.  Laval  {Broyer- Lan glois.) 

I*i*iiiiulacées. 

Centunculus  minimus  L.  AR.  Château-Gontier  (Duclaux), 
Saint-Fraimbault-de-Prières,  Argentré,  Aron,  Ruillé-Froid- 
Fonds,  Melleray,  Ernée,  L'Huisserie,  Olivet,  Andouillé,  Craon, 
forêt  de  Ballots. 

Hottonia  palustris  L.  AC. 

Primula  vulgaris  Huds.  CC. 

—  officinalis  Scop.  C. 

X  Primula  hybrida  Gentil  A.C. 
Lysimachia  vulgaris  L.  CC. 

—  nummularia  L.  C. 

—  nemorum  L.  AC. 

Samolus  Valerandi  L.  RR.  Entrammes  La  Roche  (Boullier, 
abbé  Loysori),  La  Bazouge-de-Chemeré,  Saulges  !  Brée. 
Anagallis  arvensis  L.  CC. 

—  tenella  L.  AC. 


140  BULLETIN   DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

Globularlnc^es. 

Globularia  vulgaris  L.  RRR.  Laval  [Brayer-Langlois). 

Plauta^inacées. 

Littorella  lacustris  L.  AR.  Hercé,  Chemazé,  Launay-Villiers! 
Argentré,  La  Bazouge-des-Alleuds,  Ghâteau-Gontier,  Aron, 
Jublains,  Port-Brillet.  foret  de  Pail,  Saint-Aignan-sur-Roë  ! 
Mézangers,  Alexain,  Hercé,  Maisoneelles,  Olivet,  Martigné, 
Ahuillé,  Saint-Aubin-Fosse-Louvain. 

Plantago  coronopus  L.C. 

—  lanceolata  L.  CC. 

f.  capitellata  Ten.  Origné  [H.  Léveillé). 

f.  eriophora  Hoffm.    Saint-Pierre-sur-Erve  :  la  Clé- 

mencière  (Jos.  Daniel). 
f.  polystachya  Lévl.  Chemeré  (Jos.  Daniel). 
Plantago  major  L.  C. 

f.    intermedia     Gilib.    Laval     (L.    Mercier  ,    étang 
d'Olivet. 
Plantago  média  L.  AC. 

var.  minima  DC.  Montsûrs,  La  Chapelle-Rainsouin. 

Amarantacées. 

Amarantus  deflexus  L.  AC. 

—  silvestris  Desf.  (viridis  L.)  PC. 

retroflexus  L.  R.  Laval  (DT  Lambert)'.  Chemeré,  Ernée, 
Craon,  Andouillé,  Voutré,  Sainte-Suzanne. 

—  adscendens  Lois. 

Polyonemum  arvense  L.  RRR.  Courcité  [Ern.  Rocher). 

Cliénopodiacées. 

Atriplex  hastata  L.  CC. 

—  patula  L.  C. 

Chenopodium  angulosum  Lamk.  (hybridum  L.)  AR.  Sainte- 
Suzanne  (Houlbert ,  Mézangers,  Jublains,  Le  Bourgneuf, 
Viviers. 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  141 

Chenopodium  Bonus-Henricus  L.  PC. 

—  vulvaria  L.  C. 

—  polyspermum  L.  AC 

—  album  L.  GCCC. 

—  rubrum  L.   RR.   Laval,  port   d'Avesnières  (Duclaux).t 

étang  d'Olivet. 

—  urbicum  L.  (intermedium  Mert.  et  Koch)  AR.  Vaiges, 
Nuillé-sur-Ouette,  Evron. 

Chenopodium  glaucum  L.  AC. 

—  murale  L.  C. 

Polygonacéea. 

Polygonum  Fagopy  ru  m  L.  C. 

—  tataricum  L.  PC. 

—  dumetorum  L.  C. 

—  convolvulus  L.  C. 

—  aviculare  L.  CC. 

—  Bistorta  L.  R.  Couptrain  [Desportes),  Laval,  Voutré, 
Saint-Pierre-sur-Orthe  !  Evron. 

Polygonum  sachalinense  Schm.   Bouchamps.   Naturalisé  (J. 
Barré). 

—  amphibium  L.  C. 

—  lapathifolium  Ait.  C. 

var.  incanum  PC.  R.  Aron. 
var.  nodosum  Pers.  PC. 

—  hydropiper  L.  CC. 

—  mite  Schr.  R.  Saulges,  Chemeré  (Jos.  Daniel),  Bour- 
gon,  Saint-Aignan-sur-Roë,  Saint-Pierre-la-Cour  !  Parigné, 
Ballée. 

Polygonum  Persicaria  X   mite  RRR.  Chemeré,   Maubusson 
(Jos.  Daniel).  =  condensatum  Sch. 

—  persicaria  L.  CC. 

var.  incanum  Duclaux  R. 
Polygonum  minus    Huds.    A.    R.    Aron    (Desportes),    Azé, 
Argentré,  Chemeré,  Désertines,  Arquenay:  étang  de  Vassé! 
Rumex  Patientia  L.  Echappé  de  culture. 

—  acetosella  L.  CCC. 

—  Acetosa  L.  C. 


1  VI  BULLETIN    DE   r.Éof.RAPIIIE     B07AMIQI/E 

Rnmix  pulcher  L.  C. 

—  obtusifolius  DC.  C.  Tics  riche  en  1er. 

—  conglomeratus  Murr.  C. 

—  sanguineus  L. 

var.  viridis  Sm.  (nemorosus  Schrad.)  AC. 

—  maritimus  L.    R  ,  Nuillé-sur-Ouette  :  étang   desséché 

de  la  Ramée,  Daon  :  étang  desséché  (Duclaux  . 

—  hydrolapathum  Huds.  C. 

—  crispus  L.  CC. 

Dnplinéacées. 

Dapbne  laureola  L.  AC. 

Aristolochia  Clematitis  L.  R.  Loigné  :  moulin  de  La  Roche 
{Duclaux),  Menil,  écluse,  Château-Gontier  :  bords  de  la 
Mayenne,  Saint-Denis-d'Anjou:  bords  de  la  Sarthe! 

Urtîcacée». 

Morus  nigra  L.  Cultivé.  La  Selle-Craonnaise. 
Humulus  lupulus  L.  AC. 
Urtica  dioica  L.  CCC. 

—  urens  L. 
Parietaria  officinalis  L.  CC. 

Cérntopliyllneée». 

Ceratophyllum  demersum  L.  C. 

—  submersum  L.  PC. 

<:.-i  II  it  ri  «-h  :i  «•«"'<'-.. 

Callitriche  aquatica  Hy. 

var.  autumnalis  L.  AC. 
var   verna  L.  CC. 

var.  pedunculata    DC.    R.    Aron    {Desportes),    Châ- 
teau-Gontier, Laval, 
var.  stagnalis  Scop.  AC. 
var.  hamulata  Kùtz  PC. 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  143 


Euphorbiacéee  . 

Buxus  sempervirens  L.  PC. 

var.  microphylla   Sieb.    et   Zucc.    Parné  :   le  Plessis 
(H.  Leveillé). 
Euphorbia   Lathyris    L.    AR.    Château-Gontier    (Duclaux), 
Vaiges,  Argentré,  La  Bazouge-de-Chemeré,  Saint-Laurent-des- 
Mortiers,   Laval,    Averton,    La   Haie-Traversaine,    Chailland, 
Menil,  Brecé,  Saulges. 
Euphorbia  helioscopia  L.  CC. 

—  dulcis  L.  AC. 

Euphorbia  platyphylla  L.  AR.  Château-Gontier  (Duclaux), 
Laval,  près  Louvigne',  Saint-Céneré,  Cossé-en-Champagne, 
Saulges,  Argentré,  Bazouges! 

race  stricta  L.  R.  Château-Gontier  {Duclaux), 
Laval,  environs  de  Saint-Berthevin,  et  chemins 
des  Allumettes  et  de  Vaux,  Argentré  :  La  Renau- 
dière,  route  de  Senonnes,  Craon,  Loigné, 
Bazouges,  Laigné,  Houssay. 
Euphorbia  exigua  L.  C. 

—  cyparissias  L.  RRR.  Changé  :  bois  de  pins  à  i  kilo- 
mètre, sur  la  route  de  Changea  Louverné  (L.  Mercier). 

Euphorbia  amygdaloidea  L.  CGC. 

Euphorbia  peplus  L.  C. 

—  Esula  L.  R.  Château-Gontier,  la  Roche  {Duclaux). 

—  pilosa  L.  RR.  Route  de  Changé  à  Louverné  (Corfec) 
Mercurialis  annua  L.  CCC 

—  perennis  L.  PC. 

Cupulifères. 

Ulmus  campestris  L.  C. 

Fagus  silvatica  L.  AC. 

Castanea  sativa  Mill.  C. 

Quercus  Ilex  L.  R.  Chemin  de  Parné  à  Bazougers,  près  La 
Hune  [Fournier],  Château-Gontier  :  chemin  de  Terre  Rouge, 
Saulges,  Le  Bourgneuf,  Laval:  vallon  de  Bel  Air;  Chemeré. 


1-44  BULL!  Il>     DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

Quercus  cerris  L.  RR.  La  Chapelle-Rainsouin  :  Bailly  [de 
Tascher) . 

Quercus  Toza  Bosc.  R.  Aron,  Saint-Fraimbault-de-Prières  : 
Glaintin  Desportes  ,  Cossé-en-Champagne!  Sainte-Suzanne. 

Quercus  pedunculata  Ehrh.  CCC. 

—  sessilis  Ehrh.  AC. 

—  lanuginosa  Thuill.  (pubescensWilld.  R.  Maisoncelles, 
bois  de  Bergault  (Chenu  et  Jos.  Daniel)\ 

Corylus  avellana  L.  PC. 
Carpinus  betulus  L.  C. 
Alnus  glutinosa  Gaertn.  C. 
Betula  verrucosa  Ehrh.  AC 

—  pubescens  Ehrh.  (alba  L.),  AR.  Forêts  de  la  Grande- 
Charnie,de  Bourgon,  d'Hermet,  de  Vallès,  de  Fontaine-Daniel 
et  de  Mayenne.  Jublains,  Chemeré. 

Saliencée*. 

Populus  alba  L.  AC. 

—  tremula  L.  AC. 

—  nigra  L.  AC. 

race  pyramidalis  Roz.  AC. 
Populus  virginiana  Desf.  AC 
Salix  amygdalina  L.  AC. 

race  triandra  L.  PC. 

—  purpurea  L.  RR.  Aron,  les  Poteries  {Rousseau,  Neau, 
Marcillé,  Chailland,  Aubert,  Ballée. 

var.  hélix   LR.   Saulges,  la    Bazouge-de-Chemeré, 
Menil. 
X    Salix  rubra  Huds.    RR.    Chemeré:    Thévalles,    Saulges: 
Montguyon  (Jos.  Daniel). 
Salix  repens  L.  AC. 

var.  argentea  Sm.  PC. 

—  Caprea  L.  AC. 

—  aurita  L.  AC. 

—  cinerea  L.  CCC- 

—  alba  L.  C. 


BULLETIN    DE  GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  145 

Salix  rubens  Schr. 

var.  viridis  Fr.  AC. 

—  fragilis  L.  R.  Grenoux:  le  halage  (Chédeau),  Cossé-en- 
Champagne  :  la  Guérinière,  Château-Gontier:  près  et  avant 
Mirwault  !  Meslay  :  La  Chevraie  !  Aron. 

X  Salix  Seringeana    Gaud.   RR.   Louverné. 

X  Salix  sordida  Kern.  var.  rugosa  Bor.  Grez-en-Bouère, 
près  Bois-Morin  (H.  Léveillé),  Chemeré  :  la  Foltière,  Saint- 
Laurent-des-Mortiers,  Jublains,  halte  de  Saint-Berthevin. 

X  Salix  Russeliana  Forbes,  Cossé-en-Champagne  :  la  Guéri- 
nière (Jos.  Daniel). 

Alismacéee. 

Sagittaria  sagittifolia  L.  AR.  Laval  [Duclaux),  Aron,  Neau, 
Cossé-en-Champagne,  Grez-en-Bouère,  Château-Gontier  :  le 
halage  avant  Mirwault,  Saint- Germain-d'Anxure,  Bazouges, 
La  Bazouge-de-Chemeré,  Ballée,  Montsûrs,  Brée,  Saint- 
Céneré,  Chemeré,  Préaux. 

Alisma  natans  L.  AC. 

—  ranunculoidea  L.  AC. 

var.  repens  Cav.  PC. 

—  Plantago    L.  CC. 

var.  lanceolatum  Will.  PC. 

—  Damasonium  L.=  suivant. 

Damasonium  stellatum  Rich.  R.  Aron,  Laval  [Michelin), 
Ampoigné,  Jublains,  Hardanges,  Montjean  !  Mézangers, 
Saulges,  Saint-Aignan-sur-Roë,  Senonnes,  Athée,  Craon. 

Joncaginacéee. 

Triglochin  palustre  L.  RR.  Parné,  landes  des  Antes  [Boul- 
lier) . 

Butomacées. 

Butomus  umbellatus  L.  R.  Laval,  près  la  Coconnière  (Du- 
claux  et  Boullier),  Forcé,  Saint-Denis-d'Anjou  !  Brée,  Mont- 
sûrs. 


116  BUl.LBTIX    DE    i.éoGJWPHIK    BOTANIQUE 


IIy<IrocIiai*i«la<*éos. 

Hydrocharis  morsus  ranae  L.  PC. 
Helodea  canadensis  Rich.  AC. 

>î»i;i<lïteée». 

Potamogeton  gramineus  L.  R.  Chàteau-Gontier  [L.  Daniel), 
Olivei,  Saint-Jean-sur-Mayenne  !  Bonchamp,  Martigné,  Parné, 
Brécé. 

Potamogeton  densus  L.  AC. 

—  natans  L.  CC. 

var.  tiuitans  Roth.  PC. 

—  polygonifolius  Pourr.  AC. 

—  perfoliatus  L.  AC. 

—  crispus  L.  AC. 

—  lucens  L.  PC. 

—  obtusifolius  Mert.  et  Koch.  RR.  Aron  (Desportes), 
Averton  :  route  de  Gesvres,  en  face  la  butte  du  Sentinier,  Saint- 
Aubin-  Fosse-  Lou  vain. 

Potamogeton  pusillus  L.  PC. 

—  pectinatus  L.'RR.  Averton,  route  de  Gesvres,  en  face 
la  butte  du  Sentinier  (H.  Léveillé). 

Potamogeton  trichoideus  Cham.  et  Schlecht.  RR.  Argentré, 
mare  voisine  de  la  ferme  des  Trétonnières  [Chenu  et  Mercier). 

Potamogeton  rufescens  Schrad.  RR.  Laval:  ruisseau  du 
Quartier  (Chenu  et  Mercier). 

Zannichellia  palustris  L.  AR.  Me'sangers,  étang  du  Gué-de- 
Selle  (Houlbert),  Saint-Fraimbault-de-Prières  dans  la  rivière, 
Argentré,  Meslays  :  marécage  du  Tertre. 

Naias  major  Ail.  R.  Château-Gomier,  vis-à-vis  la  prairie 
Saint-Fiacre  (Duclaux),  Chapelle-Anthenaise  :  étang  de  Gresse, 
Saint-Denis-d'Anjou  1 

Naias  minor  Ail.  R.  Chàteau-Gontier  :  vis-à-vis  la  prairie 
Saint-Fiacre  (Duclaux),  Saint-Denis-d'Anjou  ! 

Leninacées. 

Lemna  polyrhiza  L.  AC. 

—  gibba  L.  PC. 


BULLETIN   DE  GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  147 

Lemna  minor  L.   PC. 

—  trisulca  L.  R.  Montsûrs,  vers  Brée  [Cam.  et  Ern. 
Rocher)  !  Grez-en-Bouère  :  La  Guenaudière,  Meslay  :  marécage 
du  Tertre! 

Aracées. 

Arum  italicum    Mill.    R.   Bazouges  :  le    Poirier   (Fournier), 
Chemeré,  Saulges,   Ambrières,  Laval,  Montsûrs,  Epineux-le- 
Séguin,  Thorigné,  Château-Gontier. 
Arum  maculatum  L.  C. 

var.  Tetrelii  Corbière  R.  Saint-Céneré  (Léveillé  et 
Rocher). 

Dioscoréacées. 

Tamus  communis  L.  AC. 

I^ïliacées. 

Colchicum  autumnale  L.  AC. 
f.  vernale  PC. 

Muscari  comosum  Mill.  AC. 

racemosum  L.  RR.   Hardanges  (abbé  Hachet),   Juvi- 
gné:  la  Tuilerie!  Azé:  champs  du  Buron,  Laval:  la  Perrine. 

Muscari  Lelievrei  Bor.  RR.  Craon  :  champs  vers  le  bois  du 
Bigot  [J.  Barré),  Meslay,  parcs. 

Tulipa  silvestris  L.  R.  La  Chapelle-Anthenaise,  Laval:  prai- 
ries de  Beauregard  et  de  la  Valette. 

Fritillaria  Meleagris  L.  AR.  Saint-Fraimbault-de-Prières 
(Chédeau),  Gesnes,  Brée,  Saint-Cénéré,  Saint-Ouen-des-Toits, 
Senonnes,  Saint-Ouen-des-Vallons,  Montsûrs. 

Allium  ursinum  L.  AR.  Changé,  Saint-Berthevin,  Chemazé, 
Bazouges,  Saint-Fort,  Ampoigné,  Grez-en-Bouère,  Villiers- 
Charlemagne,  Port-Brillet,  Le  Buret.  Inconnu  dans  l'arrondis- 
sement de  Mayenne. 

Allium  oleraceum  L.  PC. 

—  vineale  L.  AC. 

—  paniculatum  L.  RR.  Azé  (Duclaux),  Saint- Laurent-des- 
Mortiers  :  la  Petite-Roche. 


148  BULLETIN    DE    r.ÉOf.RAI'HlE    ItOTAMQUE 

Allium  sphaerocephalum  L.  R.  Argentré  :  bords  de  la  Jouannc 
près  le  Pâli  [Boullier),  Evron,  Neau,  Voutrc. 

Scilla  nutans  Sm.  C. 

—      autumnalis  L.  AR.  Argentré  (Rousseau),  Loigné,  Bon- 
champ,  Louvigné,  Forcé,  Laval. 

Lilium  martagon    L.    Echappé  de   culture,  Saint-Cénéré  :    à 
200    mètres    au-dessus    de    l'ancien    moulin   de   Grenusse     ./. 

Barre). 

Lilium  bulbiferum  L. 

race    croceum    Chaix.    Echappé    de    culture.    Bon- 
champ  :  Griponce  [J.  Barre). 

Ornithogalum  umbellatum  L.  AC. 

race    divergens  Bor.  R.  Chemeré,  Cossé-en-Cham- 
pagne  (Jos.  Daniel). 

Ornithogalum  pyrenaicum  L.  PC. 

Ruscus  aculeatus  L.  AC. 

Paris  quadrifolia  L.  R.  Villaines-la-Juhel  :  forêt  de  Pail 
{Rousseau),  Marcillé:  le  Bois-Rouillé  et  la  Dérouinière  ! 

Asparagus  officinalis  L.  R.  Château-Gontier  (L    Daniel). 

Narthecium  ossifragum  Huds.  PC.  Manque  toutefois  dans 
l'arrondissement  de  Château-Gontier  ! 

Polygonatum  multirlorum  Ail.  AC. 

Convallaria  maialis  L.  AR.  Bazouges  :  bois  des  Aunais  [Du- 
claux),  Laval,  bois  de  Bourgon,  Jublains,  Marcillé,  Ruillé- 
Froid-Fonds,  Renazé,  Craon,  Saint-Suzanne,  Viviers,  Bon- 
champ,  Forcé,  Montflours,  Loigné  !  Saint-Charles. 

Phalangium  bicolor  Kunth.  AR.  Champéon  (Chedcau  et 
Reverchon),  Ruillé-Froid-Fonds,  Loigné:  les  Rouillières, 
Saint-Fraimbauh-de-Prières  :  Glaintin,  Aron  :  les  Rochers, 
Marcillé,  Saint- Georges- But taven t. 

\  ni(«r>  lli<l;i«-4''«»*. 

NarcisBus  pseudo-Narcissus  L.  PC. 

—       poeticus  L.  R.  Montigné  :  Corçu,  sur  le  halage  (Ché- 

deau),  Laval,  Chailland,  Contest,  La  Bigottière,  Bannes,  Brée. 

race  biflorus  Curt.  AR.   Changé  [Boullier],  Laval, 


BULLETIN   DE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  149 

Saint-Céneré,    Château-Gontier,    Sainte-Suzanne, 

Saulges,  Bonchamp,  Villiers-Charlemagne. 

Nareissus  odorus  L.  Echappé  de  culture,  Marcillé  (Chédeau). 

Galanthus    nivalis  L.  AR,    Saint-Sulpice  :  la    Touche    (Z)w- 

claux),  La  Dorée,  la  Bigottière,    Hardanges,    Saint-Berthevin, 

Saint-Germain-le-Fouilloux,       Laval,       Moulay,      Andouillé, 

Evron,  Montgiroux,  Saint-Martin-de-Connée,  Averton,    Chail- 

land,  Saint-Denis-de-Gastines,  Epineux-le-Séguin,   Bonchamp, 

Montsûrs,    Brée,     Marcillé    Brecé. 

Iridacées. 

Iris  germanica  L.  Echappé  de  culture. 

—  pumila  L.  RR.  Laval  :  murs  de  l'ancien  prieuré  d'Aves- 
nières. 

Iris  pseudo-acorus  L.  G. 

—  fœtidissima  L.  PC. 

G-ladiolus  segetum  Gawl.  Laval  (L.  Mercier). 

Oi'cliiclacée». 

Orchis  bifolia  Lindl.  AC. 

race  montana  Sm.  AC. 

—  viridis  Crantz  PC. 

—  morio  L.  C. 

Orchis  purpurea  Huds.  R.  Marcillé:  le  Bois-Rouillé  (Ché- 
deau et  Reverchon)\  Epineux-le-Séguin. 

Orchis  simia  Lamk.  R.  Saint-Berthevin  (Duclaux),  Saint- 
Christophe-du-Luat  !  Chemeré,  Changé. 

Orchis  ustulata  L.  PC. 

—  coriophora  L.  PC. 

—  pyramidalis  L.  RR.  Neau  :  près  et  sur  la  voie  ferrée 
(L.  Crié)\  Saint-Berthevin  :  près  du  pont  du  Vicoin,  le  Grand 
Coudray  entre  Laval  et  Argentré,  Louverné  :  fours  à  chaux. 

Orchis  mascula  L.  CC. 

—  laxiflora  Lamk.  C. 

—  conopea  L.  PC. 

X  Orchis  alata  Fleury  PC. 

Juillet-Septembre.  10 


150  BULLETIN    DE    CÉOGRAPH1R   BOTAMQUE 


Orchis  hircina  Crantz  (Aceras  hircina  Lindl.i  PC. 

—  maculata  L.  CCC. 

race    helodes   Gris.     RR.    Entrammcs  :  les    Roches 
(L.  Mercier). 

—  latitolia  L.  AC. 
Listera  ovata  R.  Br.  AC. 
Epipactis  palustris  Crantz  PC. 

Epipactis  latitolia  Ail.  AR.  Coulonges  [Duclaux),  Athée, 
Montsûrs,  La  Chapelle-Anthenaise,  Azé,  Loigné,  Changé,  Châ- 
teau-Gontier,  Montigné,  Ruille'-Froid-Fonds. 

Spiranthes  aestivalis  Rich.  AR.,  Aron  [Chédeau),  Saint- 
Fraimbault-de-Priéres,  Mayenne,  Champéon,  Saint-Germain-le- 
Guillaume,  Deux-Evailles,  Saint-Céneré,  Boulay,  Laval. 

Spiranthes  autumnalis  Rich.  PC. 

Malaxis  paludosa  Sw.  RRR.,  Boulay,  sources  de  l'Omette 
(Letcllier)  !  Pré-en-Pail,  marais  du  Fourneau. 

Op'hrys  apifera  Huds.  PC 

—  aranifera  Huds.  AC. 

race  atrata  Lindl.  R.  Saulges  ! 

Typli»cée». 

Sparganium  ramosum  Huds.  CC 

—  simples  Huds  C 

—  minimum  Fr.  RR.    Pré-en-Pail:  marais  du  Fourneau 
(abbé  Letacq)  '.  Aron:  étang  de  la  Forge  vers Château-Fouillet. 

Typha  angustifolia  L.  AC 

—  latifolia  L.  C 

•loncacées. 

Juncus  inflexus  L.  (glaucus  Erh.)  AC 

—  communis  C-  A.  Mey.  (effusus  L.)  CC. 

race  conglomeratus  L.  C 

—  capitatus   Weigg.  RR.  Duclaux  l'indiqua  sans  localité 

—  tcnuis  Willd.  RRR.  Brece:  la  Poissonnière  (Halouse). 

—  squarrosus  L.  AC. 

—  supinus  Mœnch.  (bulbosus  L.)  C 

—  compressus  Jacq.  PC. 

—  lampocarpus  Ehrh.  C. 


BULLETIN    DE   GÉOGIiAPHIE    BOTANIQUE  151 

—  silvaticus  Reichardt.  C 

—  pygmaeus  L.  AR.  Etangs  d'Aron,  de  Mézangers.  de 
Jublains,  de  Pouriette  (forêt  de  Mayenne)  et  des  Trétonnières 
(Argentré),  de  la  Guiardière  Saint-Aignan-sur-Roë),  du  Moulin 
Neuf  (Saint-Pierre-la-Cour),  de  Boulay,  du  Fourneau  (Pré-en- 
Pail),  de  Vassé  (Le  Bignon)!  Brecé. 

Juncus  insulanus  Viv.  (fasciculatus  Bert.)  PC. 

—  bufonius  L.  CCC. 

—  Tenagea  L.  PC. 
Luzula  Forsteri  DC.  AC. 

—  vernalis  DC.  (pilosa  Willd.)  AC. 

—  maxima  DC.  PC. 

—  campestris  DC. 

—  erecta  Desv.  (multiflora  Lej.)  C. 

• 

Cypéraeées. 

Eriophorum  angustifolium  Hoppe  PC 

—  latifolium  Hoppe  PC. 

var.  decipiens  Lévl.  R.  Hardanges  :  les  Aulnais! 

—  gracile  Koch.  R.  Aron  :  autour  des  étangs  (Desportes), 
Bazouges  :  marais  des  Fouillais,  Melleray:  landes  de  Malingue! 
Meslay,  la  Bussonnière  ! 

Eriophorum  vaginatum  L.  RR.  Melleray,  landes  de  Malingue 
(-D1  Perrier)  ! 

Cyperus  longus  L.  PC. 

—  flavescens  L.  PC. 

—  fuscus  L.  PC. 

Scirpus  (Heleocharis)  acicularis  L.  AC. 

—  (Heleocharis)  palustris  R.  Br.  CC. 

race    uniglumis    Link.  RR.     Melleray  :    landes    de 
Malingue  ! 
Scirpus  (Heleocharis)  multicaulis  Sm.  C. 

—  (Heleocharis)  ovatus  Roth.  RR.  Argentré  :  étang  des 
Trétonnières  (Boullier),  Champéon  :  étang  du  Fresne;  étang 
d'Olivet. 

Scirpus  fluitans  L.  CC. 

—  caespitosus  L.  AR.  Pré-en-Pail  (Chédeau),  Villepail, 


152  BDLLBTIH  D1    GB06RAPBIE   BOTANIQUE 

Fougerolles,  Dcser.tines,  La  Pôoté,  Boulay,   Ravigny,  Champ- 
frémonts,  \illaines-Ia-J  uhel  ! 

Scirpus  lacustris  L.  C. 

—  setaceus  L.  C. 

—  silvaticus  L.  AC. 

—  maritimus  L.  RR.  Bords  de  la  Mayenne  entre  Chà- 
tcau-Gontier  et  Menil  [Luc.  Daniel),  Laval,  Saint-Denis-d'An- 
)OU  ! 

Rhynchospora  alba  Wahl.  PC. 

—  fusca  Rœm.et  Sch.  RR.  Désertines :  lesCruaux  (C/iénu, 
Barré,  Léveillc  . 

Cladium  Mariscus   R.    Br.  RRR.    Parné  :  étang  des  Aulnaies 
[Harel)  ! 

Carex  dioica  L.  RR.  Melleray  :  landes  de  Malingue  (L.  Crié), 

—  pulicaris  L.  AC. 

—  intermedia  Good.  (disticha  Lamk.)  AC. 

—  paniculata  L.  AC. 

—  vulpina  L.  C. 

—  paradoxa  Willd.  RR.  Champéon  :  marais  du  Fresne, 
Aron  :étang  de  Beaucoudrais  (Chédeau). 

Carex  contigua  Hoppe  (muricata  L.)  C. 

—  divulsa  Good.  C. 

—  remota  L.  CC. 

—  canescens  L.  AR.  Aron  {Desportes),  Laval,  Saint- 
Georges-Buttavcnt,  Champéon,  Lignières-la-Doucelle,  Melle- 
ray, Lassay,  Ernée,  Olivet!  Chailland,  Landivy,  Saint-Fraim- 
bault-de-Lassay. 

Carex  leporina  L.  C. 

—  stellulata  Good.  C. 

—  elongata  L.  RR.  Melleray:  landes  de  Malingue  [Dr  Per- 
ricr  !  Sacé  environs  du  Port  ! 

Carex  elata  Ail.  (stricta  Good.j  AC. 

lusca  Ail.   (Goodenoughii  Gay.  C.   vulgaris  Fr.j  AC 
f.  Rousseaui  Lévl.  Hardanges  [H.  Léveillc  . 

Carex  gracilis  Curt.  (acuta  Good.)  CC. 

—  pilulifera  L.  AC. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  153 

Carex  verna  Chaix  (praecox  Jacq.)  C. 

var.  umbrosiformis  Fleisch.  R.  Laigné  [H.  Léveillé). 

—  pallescens  L.  C. 

—  depauperata  Good.  R.  Saint-Brice  :  forêt  de  Belle- 
branche  [Duclaux)\  Chemeré  :  bois  de  Staouëly,  Chailland  : 
Aubert,  Saulges:  la  Bidaudière,  Chemazé:  forêt  de  Vallès,  Châ- 
teau-Gontier  :  le  halage. 

Carex  pendula  Huds.  (maxima  Scop.)  PC. 

—  panicea  L.  G. 

—  limosa  L.  RRR.  Melleray  :  landes  de  Malingue  (Dr  Per- 
rier)  ! 

Carex  pseudo-cyperus  L.  PC. 

—  silvatica  Huds.  AC. 

—  strigosa  Huds.  RR.  Pré-en-Pail  (R.  Ménager). 

—  flava  L.  (Œderi  Ehrh.)  C. 

race  lepidocarpa  Tausch.  PC. 
race  pygmaea  Anders.  CC. 

—  laevigata  Sm.  AC. 

punctata  Gaud.  RR.  Saint-Martin-de-Connée  :  Orthe, 
Pré-en-Pail. 

Carex  Mairei  Coss.  et  Germ.  RR.  Lignières-la-Doucelle,  à  la 
limite  du  département  [Manceau). 
Carex  Hosteana  DC  (Hornschuchiana  Hoppe)  PC. 

—  distans  L.  AC. 

—  binervis  Sm.  PC. 

—  flacca  Schreb.  (glauca  Murr.)  CC. 

—  hirta  L.  C. 

var.  hirtiformis  AC. 

—  tomentosa  L.  RR.  Saulges  :  fossé  de  la  route  de  Cossé- 
en-Champagne  (H.  Léveillé). 

Carex  (umbrosa  Host)  polyrrhiza  Wallr.  RR.  Laval  [Braycr- 
Langlois). 

Carex  lasiocarpa  Ehrh.  (filiformis  L.)   RR.    Parné  :  étang  des 
Aulnaies  (L.  Mercier)\  Melleray  :  Malingue. 

var.  meduanensis  Lévl.  et  Vant.  Parné  :  étang  des 
Hairies  [H.  Léveillé). 


154  BULLRTl>    DE    GÉOGRAPHIE    BOTAMQUl 

X    Carex   lasiocarpn    ■     flacca.     Parné,    étang    des    Hairies 

aussard]  '        .<  C.  Labbei  Lévl. 

Carex  in  fia  ta  Huds.  (ampullacea  Good.)  AC. 

var.  rotundata  Wahl.  R.  Melleray  (//.  Léveillê) 

—  vesicaria  L.  CCC. 

—  riparia  Curt.  AC. 

—  paludosa  Good.  C. 

var.  Kochiana  DG.  PC. 

X  Carex  fulva  Good.  PC. 

X    Carex    Barrci  Levl.  R.  Saulgcs  ! 

X  Carex  Daniclis  R.  Saulges  ! 

X  Carex  xanthocarpa  Degland  R.  Aron,  marais  de  Villettes 
(Savouré). 

X  Carex  Bœnninghauseniàna  Weihe.  RR.  Laval:  Saint- 
Joseph,  landes  du  Breil  (L.  Mercier). 

Graïuinées. 

Panicum  crus-galli  L.  DC 

—  (Digitaria)  sanguinale  L.  C. 

—  glabrum  Gaud.  (Digiiaria  filiformis)  Kœl.  PC. 
Cynodoa  dactylon  L.  AC.  ) 
Nardus  strictus  L.  AC 

Hordeum  murinum  L.  C. 

—  secalinum  Schreb.  PC. 

Lolium  perènne  L.  CC.  f.  cristatum  AC. 
race  niultillorum  Lamk.  PC. 
race  Boucheanum  Kunth.  (italicum  A.  Br.)  AC. 

—  temulentum  L.  AC. 

—  remotum  Schr.  linicola  A.  Br.)  RR.  Aron  (Desportes), 
Saint-Fraimbault-de-Lassav. 

Gaudinia  fragîlis  PB.  PC. 

Agropyrum  caninum  Rœm.  et  Sch.  PC. 

—  repens  PB.  C. 

Nardurus  Lachcnalii  (Jodr.  AR.  Chàteau-Gontier  (Duclaux), 
Menil,  Daonl  Bazouges,  Sainte-Suzanne,  Bonchamp,  Laval, 
Alexain,  Scnonnes,  Saulges,  Bouère. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  155 

Nardurus  tenuiflorus  Boiss.  (tenellus  Reich.)  AR.  Daon 
(Duclaux),  Saulges,  Sainte-Suzanne,  Chemeré,  Villiers-Charle- 
magne,  Thorigné,  Cossé-en  Champagne,  Senonnes,  Grez-en- 
Bouère. 

Brachypodium  silvaticum  Rœm.  et  Sch.  C. 

—  pinnatum  PB.  AC. 

Mibora  verna  PB.  (Chamagrostis  minima  Borkh.}  RRR. 
Daon:  rochers,  ancien  chemin  de  Querré,  non  loin  du  ruisseau 
des  Vallées  [Duclaux)  ! 

Cynosurus  cristatus  L.  C. 

Setaria  glauca  PB.  PC. 

—  verticillata  PB.  PC. 

—  viridis  PB.  PC. 
Anthoxanthum  odoratum  L.  CC. 

—  aristatum  Boiss.  (Puelii  Lecoq  et  Lamt.)  R.  Saulges: 
talus  de  la  route  entre  le  pont  de  Thévalles  et  Haut-Pré  (Jos. 
Daniel),  Château-Gontier  et  Meslay  :  voie  ferrée. 

Phalaris  arundinacea  L.  PC. 

—  canariensis  L.  Azé  [Desnos),  Adventice. 
Alopecurus  agrestis  L.  AC. 

—  pratensis  L.  C. 

—  geniculatus  L.  C. 

race  fulvus  Sm.  AC. 
Phleum  pratense  L .  C. 

var.  nodosum  L.  PC. 
Leersia  oryzoidea  Sw.  PC. 
Calamagrostis  epigeios  Roth.  PC. 
Agrostis  canina  L.  C. 

—  alba  L.  CC. 

—  vulgaris  With. 

—  spica  venti  L.  R.  Environs  de  Château-Gontier  (abbé 
Barthement),  Chemeré:  La  Cropte,  Grez-en-Bouère,  Meslay. 

Gastridium  australe  PB.  (lendigerum  Gaud.j  R.  Forcé:  près 
l'étang  de  la  Mazure,  Athée,  la  Mounière  (J.  Barré). 

Melica  ciliata  race  nebrodensis  Pari.  RRR.  Laval  :  mur  du 
Lycée  [Chenu)  ! 

Melica  uniflora  Retz  C. 


156                                BULLhTIN    Dl     (.KOGRAI'HIK    liGIANHjlK 
«  

Hoicus  lanatus  L.  <  -1 

—  mollis  L.  AC. 
Avena  saliva  L.  C. 

race  strigosa  Schreb.  R.  Aron. 

race  orientalis    L.  Cultive  [Desportes),  entre  Pré-en- 
l'ail     et     Lignieres-la-Doucclles,     Brécé,     Saint- 
Aubin-Fosse-Louvain  ! 
Trisetum  (Avena),  flavescens  PB,  C 

Avena   pubescens    Huds.    R.    Ncau    [Reverchon  .    Chemerc, 
Saulges,  Thorigné,  Arun. 
Arrhenatherum  avenaceum  PB.  (elatius  Mert  et  koeh  C. 

race  precatorium  PB.  PC. 
Avena  fatua  L.  C. 

race  barbata  RR.  Château-Gontier,  voie  ferrée  (Ern. 
Rocher.) 
Kcelera  cristata    Pers.    RR.    Saint-Pierre-sur-Frve,    Saulges» 
Cossc-en-Champagne  (Jos.  Daniel  . 

Arundo  Phragmites  L.  (Phragmites  communis  Trin.)  AC. 
Deschampsia  (Airaj,  caespitosa  PB.  AC. 

—  (Aira),  rlexuosa  Trin.  C. 

discolor    Rœm.    et   Sel.    (Aira    uliginosa   Weihe)    R. 
Forêt  de    Mayenne,   Mézangers,    étang  du   Gué-de- 
Selle,     Saint-Pierre-la-Cour  :    bords   de   l'étang    du 
Moulin-Neuf. 
Aira  praecox  L.  AC. 

caryophyllea  L.  PC. 

race  multiculmis  Dum  AC. 
Dactylis  glonurata  L.  CC. 

\ulpia   ciliaia     Link    (Festuca    myuros    L.     R.    Saulges,    la 
Bazouge-de-Chemeré,     Cluheau-Gontier     (abbé     Barthement), 
Chemeré,   Cossé-en-Champagne,   Thorigné,    Saint-Pierre-sur- 
Erve. 
Vulpia  myuros  Gmel  (pseudo  myuros  Soyer-Will.)  AC. 

race  sciuroidea  Gmel.  C. 
Molinaea    Festuca),  caerulea  Mœnch  C. 

Festuca   arundinacea    Schreb.  AR.  Saint-Jean-sur-Mayenne, 
Neau,  Saint* Berthevin !  Laval,  Change 


BULLETIN    DE  GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  157 

Festuca  pratensis  Huds.  (elatior  L.)  C. 

—  rubra  L.  G. 

—  heterophylla   Lamk.    R.  Laval  (Duclaux).  Champéon, 

Voutré. 

—  ovina  L.  PC 

—  duriuscula  L.  C. 

—  gigantea  Vill.  R.  Chemazé  :  forêt  de  Vallès  {Duclaux), 
Mayenne,  Montgiroux,  Moulay,  Saint-Fraimbault-de- Prières, 
Voutré,  Avesnières,  Brétignolles,  Souce',  Saulges,  Saint-Ber- 
thevin,  Chailland,  Athe'e,  Andouillé,  Saint-Jean-sur-Mayenne, 
Saint-Germain-le-Fouilloux,  Saint-Germain-d'Anxure. 

Danthonia  decumbens  DC.  AC. 
Bromus  asper  Murr.  AC. 

—  erectus   Huds.    AR.    Laval,    Saint-Germain-le-Fouil- 

loux,  Chemeré,  Saulges,  Andouillé',  Montsûrs,  Bal- 
lée,  Cossé-en-Champagne,  Parné,  Saint-Fraimbault- 
de-Lassay,  Louverné. 

—  tectorum  L.  PC. 

race  maximus  Desf.  AR.  Laval,  Château-Gontier 
(Duclaux),  Saulges,  Daon. 
Bromus  sterilium  L.  CC. 

—  arvensis  L.  PC. 

—  secalinus  L.  PC. 

—  racemosus  L. 

race  commutatus  Schrad.  PC. 

—  mollis  L.  CC. 

Airopsis  agrostidea  DC.  R.  Etangs  et  fossés  d'Aron  et  de 
Mézangers  (Desportes),  de  la  Guiardière  (Saint-Aignan-sur- 
Roë  I)  de  Jublains,  de  l'Etang-Neuf  (Juvigné.) 

f.  caespitosa   Desp.  Aron   {Desportes},  Le   Bignon  : 
étang  de  Vassé. 
Glyceria  aquatica   Presl.  (airoidea  Reich.)  AR.  Mézangers, 
Châtres  (Desportes),  Grez-en-Bouère,  Château-Gontier,  Melle- 
ray,  Athée,  Saint-Aubin-Fosse-Louvain,  Brecé,  Bourgon. 
G-lyceria  spectabilis  Mert  et  Koch.  AC. 

—  fluitans  R.  Br.  C. 

race  plicata  Fz.  PC. 


r.R  BULLETIN    i.r.    ChoCKAPHlt    BOTANIQUE 


Eragrostis    pilosa     PB.     R.  Chateau-Gontier  :    bords    de    la 
Mayenne,  près  Mirwault    Duclaux),  Laval  :  quai  Paul-Boudet. 
Scleropoa  maritima  Pari.  var.  rigida  Gris.  AC 
Poa  palustris  L.  RR.  Voutré,  bords  de  l'Erve  (Houlbert  . 

—  bulbosa  L.  C. 

—  compressa  L.  AC. 

—  pratensis  L.  CC. 

—  annua  L.  CCCC. 

—  trivialis  L.  C. 

—  ncmoralisL.CC. 
Briza  média  L.  C. 

—  minor  L.  PC. 

Coleanthus  subtilis  Seidel  RR.,  étangs  d'Aron  (L.  Crié.) 

Conifères. 

Juniperos  communis  L.  PC 
Pinus  Laricio  Poir. 

var.  austriaca  Ant. 

—  silvestris  L. 

—  Pinaster  Sol.  (maritima  Lamk.j. 
Picea  excelsa  Link. 

Abies  alba  Mill.  (pectinata  DC). 
Larix  decidua  Mill. 
Taxus  baccata  L. 

l''on^<''res. 

Ophioglossum  vulgatum  L.  AR.  Bazouges.  Changé  [Duclaux), 
Marigné-Peuton,    Saint-Berthevin,     Châtelain,    Saint-Denis- 

d'Anjou,  L'Huisserie.  Chàteau-Gontier,  Marcillé.  Saulges,  Saint- 
Céncré.    Evron,  Laval,  Bourgon,  Arquenay  :  bois  de  Bergault. 

Phyllitis  Scolopendrium  Newm.  (Scelopendrium  officinale 
Sm.)  C. 

Osmunda  regalis  L.  AC. 

Blechnum  spicant  Sm.  C. 

Botrychium  Lunaria  Sm.  RR.  Hardanges  :  camp  des  Sarra" 
sins,  route  du  Ribay  et  à  la  Verderie  (abbé  Hachet  et  Mon- 
tagu\  !  Sainte-Gemmes-le-Robcrt  :  Rochard. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  159 

Ceterach  officinarum  Willd.  AC. 
Polypodium  vulgare  L.  CC. 

var.  cambricumL.  (lobatumChauv.)RRR.  Bazouges: 
près  de  Mirwault  (J .  Desnos). 
Asplenium  septentr.   Hofl'm  RR.    Pré-en-Pail  (R.  Ménager). 
Asplenium  filix  femina  Bernh.  AC. 
Trichomanes  L.  CC. 
var.  incisum  Moore,  Sainte-Suzanne  (H.  Léveillé). 

—  lanceolatum  Huds.  R.  Mayenne:  rive  droite  de  la 
rivière  (Desportes),  Daon  :  hauteurs  dominant  le  ruisseau  des 
Vallées!  Saint-Pierre-sur-Erve  :  route  de  Saulges. 

Asplenium  ruta-muraria  L.  AC. 

—  adiantum-nigrum  L.  C. 

Hemesteum  (Aspidium)  Oreopteris  Lévl.  RR.  Saint-Georges- 
Buttavent  (Savouré),  Laval,  Landivy!  Fougerolles,  Saint-Mars- 
sur-la-Futaie,  Pontmain,  Saint-Ellier  :  Olivet,  Saint-Aubin- 
Fosse-Louvain. 

Hemesteum  Aspidium)  Thelypteris  Kuntze  AR.  Saint-Pierre- 
des-Landes  (Bachelot  de  la  Pylaie).  Laval,  Thévalles  et  la 
Chesnaye,  Le  Bignon,  Arquenay,  forêt  de  Mayenne. 

Aspidium  fragile  Sw.  R.  Château-Gontier  (Duclaux),  Lan- 
divy, Laval,  Saint-Berthevin  :  grotte,  Meslay:  route  d'Arquenay, 
en  face  le  Noyer. 

Aspidium  aculeatum  Sw.  C. 

—  spinulosum  Sw.  PC. 

var.  dilatatum  Sw.  PC. 
Dryopteris     Polypodium)    Phegopteris    L.    RR.   Pré-en-Pail 
(abbé  Letacq),  forêt  de  Mayenne. 

Dryopteris  (Aspidium)  filix-mas  Schott  C. 

f.  paradoxum  Lévl.  et  Daniel  R.  Saulges,  chemin  de 
la  Croisnière  à  Montguyon. 

Equisétacées. 

Equisetum  limosum  Willd.  C. 

—  arvense  L.  C. 

—  maximum  Lamk  (eburneum  Roth.)  R.  Chemazé:  forêt 
de  Vallès  iDuclaux),  Marcillé  :  le  Bois-Rouillé. 

Equisetum  palustre  L.  C 

var.  polystachyum  Vill.  PC. 


100  HULLETI.n    DE    GÉOGRAPHIE   BOTAMQCF. 


■  „>  ropoiliatM'Ofl. 

Lycopodium  clavatum  L.  AR.  Hardangcs,  Le  Ribay  (abbé 
Hachet\  Larchamps,  Pré-en-Pail!  Laval,  Houssay,  Yzé,  Saint- 
Berthevin,  Torcé,  Landivy,  Voutré,  Saint-Georges-sur-Erve  : 
bois  d'Hermct. 

Lycopodium  inundatum  L.  AR.  Laval  [Bachelotdc  la  I "y laie), 
Aron,  Pré-en-Pail  !  Saint-Céneré,  Soulgé,  Bonchamp,  Levaré, 
Hardanges,  Saint-Cyr-en-Pail  !  Villepail,  Déserti  nés. 

Lycopodium  Selago  L.  RR.  foret  de  Villepail  fabbé  Loyson), 
Pré-en-Pail  !  près  les  Avaloirs. 

Rhi7.o<*nr|)ncéc8. 

Pilularia  globulifera  L.  AR.  Aron  [Desportes:,  Château- 
Gontier,  Chemazé,  Laval,  La  Bazouze-des-Alleuds,  Mézan- 
gers,  Marcillé,  Grazay,  Melleray,  Saint-Aubin-Fosse-Louvain! 
Jublains,  Le  Bignon  :  étang  de  Vassé. 

var.    natans    Mérat   AR.    Aron,    Grazay,    Marcillé, 
Villaines,  Melleray. 
Marsilea  quadrifoliata  DC.  Bourgon  fabbé  Loyson). 


Les  Carex  de  France. 

Par    H.   Léveillé    et  C.  Blin. 
(Suite) 

35.  —  C.  elongata  L.  Spec.  PI.  I  ( 1 76 3),  p.  974;  Schkiihr, 
pi.  E,  fig.  25  ;  Reichb.,  pi.  278,  fig.  565  ;  Sturm,  pi.  1  3 18  ;  Hus- 
not,  p.  21;  Coste,  p.  5oo;  Rouy,  p.  429;  Kiikenthal,  p.  235; 
C.  multiceps  Gaud;  C.  divergens  Thuill. 

Souche  cespiteuse.  Epi  brun  roussâtre,  allongé,  formé  de 
6-12  épillets,  un  peu  espacés,  allongés-cylindriques. 

Ecaille  largement  ovale,  obtuse,  ferrugineuse,  à  carène  verte, 
blanche-hyaline  au  bord. 

Utricule  presque  double  de  l'écaillé,  finalement  étalé-recourbé, 
presque  membraneux,  oblong  lancéolé,  plan  convexe  ou  bicon- 
vexe, long  de  3  1/2-4  mm.,  d'un  vert  brunâtre,  parfois  grisâtre, 
glabre,  de  tous  côtés  à  côtes  nombreuses,  contracté  en  pédicelle 
court,  peu  ou  pas  bordé,  terminé  peu  à  peu  en  un  bec  médiocre, 
scabre  au  bord,  fendu  en  avant,  légèrement  bidentulé  à  son 
sommet. 

Akène  jaune  pâle,  presque  lâchement  inclus,  oblong-ellip- 
tique,  à  peine  stipité. 

Base  du  style  presque  dilatée. 

Stigmates  2. 

var.  Gobhardii  Willd. 

Chaume  moins  élevé;  épillets  très  petits,  peu  nombreux,  pau- 
ciflores. 

Hab. —  Forêts  humides  des  hautes  montagnes.  Savoie  :  forêt 
de  l'Aut  du  Pré  au  mont  Mirantin. 
f.  heterostachya  Wimin. 
Epillet  terminal  entièrement  mâle. 

Hab.  —  Bord  des  eaux,  fossés,  marécages.  Disséminé  çà  et  là 
en  France,  et  toujours  rare;  nul  dans  les  régions  méditerra- 
néenne, pyrénéenne,  le  Sud-Ouest,  le  Sud-Est  et  en  Corse.  — 
Mai-juin. 


1H-J  BULLETIN    DR   GÉOGKAI'HIE   BOTAMQl  E 


C.  distachya  Desf.  FI.  Atl.  II.  11800),  p.  336;  KtJken 
thaï.  p.  255  ;  C.  Linkii  Schkûhr,  pi.  Bbb.  6g.  118  1806) 
Boott  IV,  pi.  412  et  4i4;Sturm,  pi.  290;  Husnot,  p.  23 
C.  longisïta  Brotero  (18041;  Rouy,  P«  4?°  '•  Coste.  p.  5oi 
C.  gynomane  Be'rtol.  (1806  ;  Reichenbach,  pi.  CCI. NUI, 
flg.  Ô2q;  C.  binata  IJoir. 

Kpillcts  2-3  androgyns,  écartes,  bractée  intérieure  légèrement 
vaginante. 

Ecaille  lancéolée -ovale,  acuminée,  enveloppante  ;i  la 
base,  châtaine,  largement  hyaline  au  bord,  à  carène  verte  i-3 
nervée. 

Utricule  subégal,  subdressé,  membraneux,  ovale-elliptique, 
trigone.  long  de  5-6  mm.  présentant  une  forte  nervure  dans  ses 
flancs  un  peu  concaves,  par  ailleurs  sans  nervures,  vert,  glabre, 
luisant,  stipité  à  la  base,  contracté  brusquement  en  un  bec 
court,  obliquement  tronqué,  finalement  légèrement  bidenté, 
hyalin  à  son  sommet. 

Akène  étroitement  inclus,  trigone,  à  peine  stipité.  jaune  olive. 

Style  caduque,  à  peine  dilaté  à  la  base. 

Stigmates  3. 

Hab.  —  Lieux  stériles  du  midi  :  Provence,  Languedoc,  Rous- 
sillon,  Aveyron,  Corse.  —  Avril-mai. 

Nous  suivons  MM.  Briquet  et  Kukenthal  dans  l'emploi  du 
nom  de  distachya  qui  a  pour  lui  la  priorité.  Les  quelques 
caractères  qui  semblent  aberrants  dans  la  diagnose  de  Desfon- 
taines ne  portent  que  sur  des  points  très  secondaires. 

3;.  C.bicolor  Ail.  FI.  Ped.  II  d  783),  p.  297;  Schkûhr, 
pi.  Aaaa,  fig.  181  ;  Reichb.,  pi.  223,  fig.  377;  Sturm,  pi.  1  332  ; 
Boott,  IV,  pi.  427;  Husnot,  p.  26;  Coste,  p.  5o3  ;  Rouy, 
p.  5o8;  Kukenthal,  p.  297. 

Chaume  élevé  de  3-i3  cm.  Epis  2-3  tastigiés,  le  terminal 
gynécandre,  rarement  entièrement  mâle;  bractée  supérieure 
squamiforme.  l'inférieure  un  peu  foliacée,  brièvement  van- 
nante. 

Ecaille  ovale,  obtuse,  cuivrée  ou  pourprée,  à  nervure  verte 
s'évanouissant  avant  le  sommet,  parfois  3-nervée. 


BULLETIN   DE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  163 

Utricule  dépassant  un  peu  l'écaillé,  subdressé,  membraneux, 
obovoide,  long  de  2  mm.  1/2,  biconvexe,  bleuâtre  ou  blan- 
châtre, densémcnt  âpre  granuleux,  vaguement  nervé,  obco- 
nique,  stipité,  sans  bec  distinct. 

Akène  suborbiculaire,  densément  ponctulé,  brun  marron. 

Base  du  style  à  peine  dilatée. 

Stigmates  2. 

Hab.  —  Bords  des  lacs  et  marais  des  hautes  montagnes,  où 
il  est  rare:  Savoie,  Hautes- Alpes,  Basses-Alpes,  Alpes-Mari- 
times et  Hautes-Pyrénées.  —  Juillet-août. 

38.  G.  trinervis  Degl.ap.  Lois.  FI.  Gall.,éd.  I,  t.  II  (1807), 
p.  j3 1  ;  Kunze,  pi.  1,  fig.  2;  Boott,  IV,  pi.  520-521  ;  Husnot, 
p.  29  ;  Coste,  p.       ;  Rouy,  p.  496  ;  Kukenthal,  p.  3i  2. 

Rhizome  à  longs  et  forts  stolons.  Epis  rapprochés,  les  supé- 
rieurs 1-4  mâles,  les  femelles  2-4  souvent  mâles  au  sommet, 
densiflores,  subsessiles;  bractées  non  vaginantes. 

Ecaille  oblongue-ovale,  subobtuse,  d'un  rouge  brun,  blanche 
hyaline  au  bord,  à  carène  verte  ou  grisâtre,  3-nervée. 

Utricule  égalant,  mais  plus  large  que  l'écaillé,  densément 
imbriqué,  ovale  ou  plan  convexe,  long  de  3  1/2-4  mm.  d'un 
vert  paille  ou  pourpré  et  ponctué  résineux,  glabre,  plurinervé, 
stipité,  bordé,  apicole  par  un  bec  assez  court  subentier. 

Akène  lâchement  inclus,  subovoide,  remplissant  à  peine  la 
moitié  de  l'utricule. 

Base  du  style  égale. 

Stigmates  2. 

Hab.  —  Marécages  sablonneux.  —  Basses-Pyrénées,  Landes, 
Gironde,  Charente-Inférieure,  Manche,  Somme,  Pas-de-Calais 
et  Nord.  —  Juin-août. 

39.  C.  fusca  Ail.  FI.  Ped.  II  (1785),  p.  269  =  (C.  oboesa 
Ail.  1785  non  auct.;  C.  Goodenoughii  J .  GayinAnn.Sc.  nat., 
Sér.  2,  vol.  10  (1839),  p.  191;  Rouy,  p.  5oo  ;  C.  caespitosa 
Good.  in  Trans.  Linn.  Soc,  II  (1794),  p.  192,  non  L.  ; 
Schkûhr  (fa  polyandra),  pi.  Dd.  fig.  90;  C.  vulgaris  Fries, 
Mant.   III    (1842),   p.    1 53  ;   Reichenbach,   pi.   226,    fig.    579 


1f,i  BULLETIN    l»F.   GÉOGRAPHIE    BOÎANIQl  r 

(plante  de  gauche);  Boott,  IV,  pi.  53;  ;  Husnot,  p.  3i  ;  Coste. 
p.  3<>4  ;  C.  stolonifera  H<>ppe,  Sturm  pi.  i  3 3 1 . 

Rhizome  longuement  stolonifère  ;  épis  2-6,  les  supérieurs, 
i-3  maies,  les  femelles  subsessiles,  sauf  l'inférieur  ;  utricules 
souvent  disposés  sur  six  rangs. 

Ecaille  toute  petite  ovale,  obtuse,  d'un  pourpre-noir  à  peine 
blanche-hvaline  au  bord,  à  carène  verte  rarement  rougeâtre. 

Utricule  plus  long  et  plus  large  que  l'écaillé,  subdressé 
ovoïde  ou  orbiculaire,  plan-convexe,  long  de  3  mm.,  verdàtre, 
souvent  teinté  de  noir,  finement  ponctulé,  glabre,  finement 
nervé,  peu  stipité,  bordé,  apiculé  par  un  bec  court  entier. 

Akène  lenticulaire,  orbiculaire-ovale,  brun-clair. 

Stigmates  2. 

f.  sabulosa  Meinsh.  [pumila  Kuk.) 

Chaume  de  4-9  cm.,  épis  rapprochés,  ovoïdes. 

t.  polyandra  Schkiihr. 

Epis  supérieurs  tous  mâles,  l'inférieur  portant  quelques 
fleurs  femelles. 

f.  androgyna  Bussow. 

Epis  tous  androgyns. 

f.  basigyna  Reichb. 

Epi  inférieur  presque  radical. 

f.  subramosa  Meinsh. 

Epi  inférieur  distant,  longuement  pédoncule,  mais  non  radical. 

f.  subfastigiata  Schur. 

Tous  les  épis  presque  fastigiés  au  sommet. 

f.  badia  Sanio. 

Ecailles  de  couleur  bai. 

f.  fuliginosa  Br.  (melaena  Wimm.) 

Ecailles  et  utricules  noirâtres. 

f.  Roussiaei  Lévl. 

Ecailles  noirâtres  à  nervure  dorsale  rose,  égalant  les  utri- 
cules. 

t.  chlorostachya  Reichb. 

Ecailles  toutes  petites,  bien  plus  courtes  que  les  utricules, 
d'où  la  teinte  verdàtre  des  épis. 

f.  leucolepis  Meinsh. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  16o 

Ecailles  blanchâtres,  puis  légèrement  fauves. 

f.  oxylepis  Sanio. 

Ecailles  subaiguës. 

f.  ^onata  Nyl. 

Utricules  portant  une  ligne  fauve  transversale. 

f.  polygama  Peterm. 

Fleurs  des  épis  inférieurs  hermaphrodites. 

f.  gracilis  Lambert. 

Epis  longs  de  9  cm.,  larges  de  4  mm.  ;  écailles  subulées;  dépas- 
sant les  utricules  ;  épi  mâle  unique  ;  épi  femelle  inférieur  sou- 
vent basilaire. 

var.  stolonifera  Hoppe. 

Rhizome  stolonifère  plus  long  que  les  chaumes,  écailles  très 
larges. 

Hab.  —  Alpes  et  Pyrénées. 

f.  intermedia  Miégev. 

Plante  de  6-10  cm.  dont  les  bractées  pour  la  plupart  sont 
pourvues  de  2  grandes  oreillettes. 

var.  tornata  Fries. 

Rhizome  court  ;  chaume  droit,  haut  de  3o-5o  cm.  ;  feuilles 
planes. 

Hab.  — Cher,  Sarthe. 

var.  recta  Fleisch.  (Girodi  Le  Grand.) 

Rhizome  très  stolonifère;  chaumes  de  3o-8o  cm.,  grêles, 
munis  à  leur  base  de  gaines  sans  limbe,  pourprées;  feuilles  très 
longues  ;  épis  espacés,  longs  de  4  cm.  ;  bractées  dépassant  sou- 
vent les  chaumes. 

Hab.  —  Sarthe,  Hautes-Alpes. 

f.  silvatica  Bussow. 

Feuilles  flasques,  épis  très  espacés. 

var.  juncea  Fries. 

Souche  cespiteuse  à  peine  stolonifère  ;  chaume  élancé,  muni 
à  sa  base  de  gaines  sans  limbe,  fauves  et  luisantes,  parfois 
noires  fibrilleuses  ;  feuilles  très  longues,  enroulées  filiformes  ; 
épis  maigres,  distants. 

Hab.  —  Vosges  et  Cher. 

f.  stenostachya  Uechtr. 

Juillet-Septembre.  n 


166  BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    HOTANIQUE 


Epis  femelles  très  étroits,  larges  au  plus  de  3  mm. 

Hab.  —  Prairies  tourbeuses,  bords  des  mares  et  des  fossés. 
—  Dans  toute  la  France,  mais  rare  dans  le  Sud-Ouest.  —  Avril- 
juin. 

Le  cas  du  C.  fusca  Ail.  FI.  Pedem.  II.  i;85,p.  269(11011 
Ail.  herb.)  très  difficile  et  compliqué,  a  tait  l'objet  d'une  longue 
n<»tc  critique  (Schinz  et  Thellung  in  Vierteljahr  Naturf.  (ie^. 
Zurich.  LVIII  '  1 9 1  3),  pp.  45-48.)  L'espèce  d'Allioni  contient 
sans  conteste  sous  forme  de  synonymes  de  Haller  et  de 
Scheuchzer,  le  Goodenowii.  Ce  dernier  nom  ne  saurait  en  nul 
cas  être  maintenu,  avant  un  nombre  considérable  de  synonymes 
plus  anciens  (les  deux  plus  anciens  sont  C  fusca  Ail.  et  C. 
obesa  Ail.).  Puisque  un  changement  de  nomenclature  est  iné- 
vitable, en  tout  cas,  nous  avons  proposé  à  nos  confrères  de 
donner  la  préférence  à  l'un  des  deux  noms  les  plus  anciens  qui 
entrent  en  question. 

Le  seul  reproche  qu'on  puisse  faire  au  nom  de  fusca  est  qu'il 
est  embrouillé  en  quelque  sorte  par  des  homonymes  plus 
récents  :  C.  fusca  Bailey,  Britton  et  Brown,  Ostenfeld,  non 
Ail.  =»  C.  polygama  Schkùhr  C.  Buxbaumii  Wahlenb.)  (A. 
Thellung  in  litt.). 

40.  —  C  intricata  Tineo  ap.  Gussone  FI.  Sic.  syn.  2  (1843), 
p.  574;  Rony.  p.  5o3;  Coste,  p.  504;  C.  minima  Boullu. 

Plante  naine  2-12  cm.].  Tiges  et  feuilles  raides,  glauces- 
ecnies.  Epis  1-4.  le  supérieur  mâle,  petits,  courts,  l'inférieur 
pédoncule. 

Ecaille  ovale,  d'un  brun  pourpre,  a  carène  verte. 

Utricule  égalant  l'écaillé,  ovoïde,  d'un  pourpre  noirâtre  dans 
la  partie  supérieure,  vert  dans  la  partie  inférieure,  pas  ou  peu 
nervé,  atténué  en  un  bec  très  court,  bidenté,  vert. 

Akène  brun,  ovoide,  comprimé. 

Hab.  —  Tourbières  des  montagnes  de  la  Corse.  —  Juillet. 

La  valeur  systématique  de  ce  Carex  a  été  très  contestée.  Cer- 
tains, tels  MM.  Husnot,  Kukf.nthal  en  ont  fait  une  variété  du 
C.  Goodenouglui,  le  dernier  auteur  sous  le  nom  de  stolonifera; 
d'autres  :  Nyman,  Briqikt,  de  Litardière  l'ont  rattaché  au 
C.  rigida  Good;  d'autres  enfin,  MM.  Coste  et  Rouy  l'ont  élevé 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  167 

au  rang  d'espèce  distincte.  Nous  donnons  raison  à  ces  derniers^ 
L'utricule  de  Yintricata  est  assurément  tout  à  fait  voisin  de 
celui  du  rigida,  mais  celui  du  Goodenoughii  est  plutôt  aigu 
qu'obtus  ;  enfin  le  bec  est  nettement  bidenté,  ce  qui  nous  décide 
de  l'accepter  comme  espèce.  —  Aussi  bien  Yintricata  existe 
aussi  dans  les  Sierras  espagnoles. 

41.  —  G.  gracilis  Curt.  FI.  londin.  IV  (1777-1787  p.  282, 
pi.  62;  Kukenthal,  p.  319;  C.  acuta  Good.  (1794)  an  L.? 
Schkuhr,  pi.  Ee.  et  Ff.  fig.  92;  Reichb.  pi.  23  1,  tig.  584;  Boott, 
IV,  pi.  548-550;  Sturm  pi.  1329;  Husnot,  p.  32;  Coste,  p.  5o5  ; 
Rouy,  p.  498;  C.  striata  Gilib.  ;  C.  virens  Thuill.  non  Lamk. 

Rhizome  longuement  stolonifère;  feuilles  larges  de  5-8  mm. 
Epis  8-10,  les  mâles  2-5,  les  femelles  2-5  souvent  androgyns, 
longs  de  5-io  cm.,  les  supérieurs  sessiles,  les  inférieurs  pédon- 
cules, souvent  pendants;  bractées  foliacées  non  vaginantes,  les 
intérieures  plus  longues  que  les  chaumes. 

Ecaille  lancéolée-acuminée,  noirâtre,  à  carène  verte  ou  rous- 
sâtre. 

Utricule  plus  court,  mais  plus  large  que  l'écaillé,  ovale, 
biconvexe,  long  de  3  mm.,  d'un  vert  paille,  densément  et  fine- 
ment ponctulé,  ou  glaucescent,  parfois  maculé  de  rouge,  glabre, 
finement  nervé,  nettement  stipité,  bordé,  apiculé  par  un  bec 
court  subentier,  noirâtre  à  son  sommet. 

Akène  d'un  jaune  pâle,  orbiculaire. 

Stigmates  2. 

f.  polystachya  Lévl. 

Epis  femelles  8-10. 

f.  corynephora  Peterm. 

Epis  femelles  cylindriques  en  massue. 

f.  \ygostachya  Reichb. 

Epis  femelles  rameux  à  la  base. 
•     f.  stenophylla  Kiik. 

Chaume  grêle,  feuilles  larges  de  2-4  mm. 

f.  fluviatilis  H  art  m. 

Plante  robuste;  épis  sessiles,  épais  de  7-8  mm.;  écailles  plus 
courtes  que  les  utricules. 


[68  BULLETIN   HE   t. i:o<,i;aph 1 1:   ItoTAMIUUB 


f.  graciliftora  Le  Grand. 

Epis  femelles  longs  de  7  cm.,  larges  de  2  mm. 

1.  stricti/olia  Opiz  (prolixa  Fr.). 

Uiricules  comprimés,  très  nervés,  plus  courts  que  les  écailles, 
Ctlles-ci  très  acuminees. 

f.  megastachys  Lévl.  et  Lamb. 

I     i  femelle  inférieur  arqué-pendant  long  de  i5  cm. 

1.  brachystachys  Lamart. 

Epi  femelle  long  de  3  cm.  au  plus. 

f.  prutensa  Fries. 

Epis  grêles,  laxifiores;  écailles  presque  subulées. 

f.  sulcata  Lévl.  et  Lambert. 

Chaume  plan  sur  une  face,  concave  sur  les  deux  autres;  utri- 
cules  fortement  nervés;  épis  courts. 

\ar.  Moenchiana  Wend.(i823)  =  personata  Fries  (1828). 

Epis  très  allongés  pendants;  écailles  dépassant  les  utricules. 

var.  tricostata  Fries. 

Epis  courts,  sessiles;  écailles  obtuses;  utricules  disposés 
par  8,  portant  sur  le  dos  trois  côtes  saillantes. 

\ar.  im'.rsonata  Fr.  (1828);  C.  touranginiana  Bor.  (1849). 

Epis  très  allongés,  pendants;  écailles  dépassant  les  utricules, 
à  carène  rougeâtre.  Vosges. 

Hab.  —  Bords  des  eaux.  Dans  toute  la  France,  sauf  en  Corse 
et  dans  le  Midi  de  la  Provence.  —  Mai-juin. 

Le  C.  acuta  L.  est  douteux  tant  par  la  place  que  Linné  lui 
attribue  que  par  la  diagnose  qu'il  en  donne.  Dès  lors,  l'antério- 
rité du  nom  de  Curtis  est  indiscutable,  par  rapport  a  l'adoption 
par  Goodenough  du  nom  d'acula.  Il  est  certain,  par  ailleurs, 
que  c'est  la  forme  robuste  qui  prédomine  en  France. 

42.  —  Carex  elata  Ail.  FI.  Pedem.  II  (1785),  p.  272;  Gau- 
din,  Agrost.  Helv.  II,  1811,  p.  121;  C.  Hudsoni  Bennetr 
(1895);  Kukenthal,  p.  33o;  C.  stricta  Good  (1794)  non  Lamk.; 
Schkuhr,  pi.  V,  rig.  j3\  Reichb.,  pi.  23o,  f.  383;  Sturm, 
pi.  1  327  ;  Boott,  IV,  pi.  584- 5  exci.  n°  1  ;  Husnot,  p.  3o  ;  Coste, 
p.  D04  ;  Rouy,  p.  490;  C.  data  Ail.  (1785);  C.  melanochloras 
Thuill.  (1799J;  C.  compressa  Gaud.  (1804);  C.  caespitosa  Gay. 

Souche  cespiteuse,  formant  ordinairement  au  bord  des  étangs. 


BULLETIN  DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  169 

d'énormes  touffes;  gaines  basilaires  sans  limbe,  luisantes  d'un 
brun  jaune,  toutes  déchirées  en  réseau.  Epis  4-5,  les  supérieurs 
1-2  mâles.  Et  les  femelles  souvent  androgyns;  bractée  inférieure 
foliacée,  mais  non  vaginante. 

Ecaille  caduque,  lancéolée,  d'un  noir  foncé,  à  carène  verte, 
parfois  jaunâtre,  s'évanouissant  avant  le  sommet. 

Utricule  plus  long  et  plus  large  que  l'écaillé,  dressé,  imbriqué, 
comprimé-trigone,  caduque,  long  de  3-4  mm.,  glaucescent, 
ponctulé,  parfois  maculé  de  rouge,  nettement  nervé,  stipité, 
bordé,  apiculé  par  un  bec  entier  presque  nul. 

Akène  jaunâtre,  ovoïde,  remplissant  les  2/3  de  Putricule. 

Base  du  style  égale. 

Stigmates  2. 

f.  leucorhyncha  Lévl.  et  Lambert. 

Bec  de  l'utricule  blanc. 

f.  melanorhyncha  Lévl.  et  Lambert. 

Bec  de  l'utricule  noir. 

f.  macrocarpa  Lambert. 

Utricules  lancéolés-linéaires,  5,5  mm.  X  2  mm. 

f.  polystachya  Asch.  et  Graebn. 

Epis  mâles  6-8. 

f.  reticulosa  Peterm.  (brachylepis  Lambert). 

Epis  femelles  oblongs;  écailles  courtes  peu  visibles. 

f.  humilis  Fries. 

Chaume  ne  dépassant  pas  20  cm.;  épis  femelles  ovoïdes. 

f.  ramosa  Lambert. 

Epis  femelles  rameux. 

f.  trimas  Lévl.  et  Lambert. 

3  épis  mâles. 

f.  pendula  Lange. 

Epis  femelles  pédoncules  pendants. 

f.  nigrans  Beck.  (brunnescens  Lambert). 

Ecailles  noires  cachant  les  utricules. 

f.  subrotunda  Serres. 

Epis  femelles  très  courts,  ovales  arrondis. 

var.  homalocarpa  Peterm. 

Plante  plus   grêle;    utricules   plan-convexe   à   nervures    peu 


1  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 


llab.  —  B  les  eaux,  surtout  des  étangs,  marécages.  Dans 

toute  la  France  sauj  en  Corse.  —  Avril-juin. 

1  i  vocable  de  C.  stricta  ne  peut  .1  aucun  prix  être  maintenu, 
puisqu'il  est  déjà  porte  par  un  Carex  américain  nomme  en  1789, 
par  Lamarck. 

Le  nom  de  C.  Husdsoni  Bennett  est  superflu  et  par  conséquent 
contraire  aux  règles.  Voir  Rendle  et  Britton  :  List.  Brit.  Seed. 
pi.  and  Ferns,  1907,  p.  ?-.  Schinz  et  Thellung  in  Bull.  Herb. 
Boissier  2e  ser.  \  11,  1907,  pp.    ;  ,  .-400. 

—  G.   Reuteriana  Boiss.  Pug.  PI.  nov.  (i852),  p.    116; 
Kukenthal,  p.  3 

Epis  q-3,  le  terminal  mâle,  parfois  flanqué  d'un  second  petit 
épi  mâle;  les  femelles  lâches  à  leur  base,  dressés,  les  supérieurs 
subsessiles,  l'inférieur  un  peu  espacé,  pédoncule,  dressé;  brac- 
tées non  vaginantes. 

Ecaille  toute  petite,  oblongue,  obtusiuscule,  d'un  noir  de  sang 
à  carène  de  couleur  paille. 

Utricule  dépassant    l'écaillé,  tout    petit,   long  de    i-3    mm., 
plan-convexe,   de  couleur   paille,    nerves,  apiculés  par   un   bec 
très  court  colore. 
Stigmates  2. 

1  [ab.  —  Bords  des  ruisseaux.  Pyrénées-Orientales  :  vallée  de 
Prats,  aux  Planais  de  Maloza,  ait.  2.000  m.  — Juin-août. 

Nous  suivons  Kukenthal  en  donnant  à  cette  forme  le  rang 
d'espèce.  Le  C.  Reuteriana  appartient  bien,  comme  le  C.  fusca 
(Goodenoughii)  à  la  section  des  acutae,  mais  tandis  que  ce  der- 
nier se  range  naturellement  dans  les  Vulgares  qui  sont  phyllo- 
po  'est-à-dire  à  gaines  inférieures  des  chaumes  foliifères  et 

non  tibrilleuses,  le  C.  Reuteriana  est  aphyllopode,  autrement 
dit,  à  gaines  basilaires  sans  limbe,  déchirées  en  réseau  et  appar- 
tient au  groupe  des  Forficulae. 

—  C.  nigra  Ali.  FI.  Ped.  éd.   1   i  1  7 8 5  .  p.  267;  Schkuhr, 
pl.   \  .   1 1 5 ;  Reichb,  pi.  236,  fig.  590;  Sturm,  pi.   i334; 

Boott,    III,   pl.  :    Husnot,    p.    26;    Coste,  p.   5o2;  Rouy, 

p.  307;  Kukenthal,  p.  392 ;  C.  aethostachya  Schkuhr.  pl.  LU, 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  171 

fig.   196. 

Plante  de  10-20  cm.  à  souche  cespiteuse;  chaume  incurvé; 
épis  3-4  subglobuleux,  agrégés  en  tête,  peu  ou  pas  pédoncules, 
le  terminal  gynécandre;  bractées  non  vaginantes. 

Ecaille  ovale,  subobtuse,  noirâtre,  à  carène  brune. 

Utricule  dépassant  peu  récaille,  subdressé,  trigone,  long  de 
3  mm.,  d'un  pourpre  noir,  mais  vert  jaunâtre  au  bas,  légère- 
ment scabre  au  sommet,  papilleux,  sans  nervures,  contracté 
brusquement  en  un  bec  court  émarginé. 

Akène  trigone,  jaune  pâle,  stipité. 

Base  du  style  persistante. 

Stigmates  3,  parfois  2. 

f.  bina  Schkuhr. 

Epis  2  ;  chaume  plus  grêle. 

f.  chlorogona  Chatenier  (C.  alpina  Chat,  non  Sw.). 

Chaume  scabre;  utricule  ellipsoïde-lancéolé. 

Hab.  —  Pâturages  et  rocailles  humides  des  Alpes  et  des  Pyré- 
nées; Drôme.  —  Juillet-août. 

45.  —  C.  polygama  Schkuhr,  Riedgr.,  I  (  1801),  p.  84,  pi.  X, 
fig.  76;  St-Lager,  in  Cariot,  Et.  Fleurs,  éd.  8,  t.  II,  p.  872; 
C.  Buxbaumii  Wahlg.  (i8o3);  Sckhuhr  (1806),  pi.  Gg.  fig.  j6'-> 
Reichb.,  pi.  235,  fig.  58g;  Sturm,  pi.  1  3 3 3 ;  Boott,  IV,  pl.438; 
Husnot,  p.  27;  Coste,  p.  5 12;  Rouy,  p.  5o8;  Kukenthal, 
p.  3p3. 

Rhizome  longuement  stolonifère;  épis  2-5,  densiflores,  obtus, 
contigus,  le  terminal  gynécandre,  très  rarement  purement 
mâle;  bractées  non  vaginantes. 

Ecaille  ovale,  cuspidée-aristée,  d'un  pourpre-noir,  à  carène 
verte  ou  jaunâtre. 

Utricule  égalant  l'écaillé,  mais  plus  large,  subdressé,  blanc 
verdâtre,  comprimé-trigone,  long  de  3-4  mm.,  densément  papil- 
leux, glabre,  plurinervé,  peu  stipité,  apiculé  par  un  bec  très 
court  bidentulé  parfois  noirâtre. 

Akène    étroitement  inclus,  trigone,  gris-olive,  très  ponctué. 

Stigmates  3. 

Hab.  —   Marais  tourbeux.    —  Hautes-Alpes,    Rhône,  Jura, 


172  BULLETIN    DI    GBQGRAPHII    BOTâNIQDl 

Alsace,  Cher,  Loir-et-Cher,  Loiret  et  Manche,  ou  il  est  très 
rare.  —  Juin-août. 

Il  esi  probable  que  l'on  trouvera  des  points  de  liaison  pour 
la  dispersion  de  cette  espèce  que  la  culture  a  fait  disparaître. 

Le  terme  polygama  antérieur  de  deux  années  à  celui  de 
Buxbaumii  doit  être  préféré. 

46.  —  C.  atrata  L.  Spec.  PI.  éd.  I  ,  1  j53),  976  ;  Sckhuhr. 
pi.  X.  fig.   77;    Reichb.    pi.    ^\-,    1  ;   Sturm,   pi.   i336; 

Husnot,  p.  26;  Coste,  p.  502;  Rouy,p.  5o6;  Kukenthal,  p. 

Souche  cespiteuse;  épis  3-5,  lastigies,  densirlores,  aigus  au 
sommet,  ±  pédoncules,  finalement  penchés,  le  supérieur  gyné- 
candre;  bractées  non  vaginantes,  les  supérieures  squamiformes. 

Ecaille  ovale,  aiguë,  d'un  pourpre  noir,  a  carène  brune 
parfois  blanche  hyaline  au  bord. 

Utricule  plus  court,  mais  plus  large  que  l'écaillé,  dressé, 
comprimé-trigone,  long  de  3  mm.  1/2  ;  tantôt  jaunâtre  maculé 
de  pourpre,  ou  entièrement  d'un  noir  pourpre,  densément 
ponctule,  glabre,  sans  nervure,  termine  brusquement  en  un 
bec  médiocre  cylindrique,  d'un  noir  pourpre,  légèrement  biden- 
tule. 

Akène  bien  plus  petit,  obovoïde,  stipité,  finement  ponctué, 
jaune  pâle. 

Stigmates  3. 

I.  distança  Mielich. 

Ecailles  châtaines. 

var.  atkrrinu  Hoppe. 

Chaume  atteignant  80  cm.,  scabre  aux  angles,  feuilles  larges 
de  5-9  mm.;  épis  obtus  dépassant  2  cm.,  utricule  d'un  violet 
foncé  ou  noirâtre. 

Hab.  —  Pâtures  rocailleuses  des  montagnes.  Alpes,  Pyrénées 
et  Cantal.  —  Juillet-août. 

47. —  C.  flacca  Schreb;  (1771);  Scklmhr.pl.  O,  lig.  57  a, 
PI.  P.  fig.  b-  b.,  pi.  Zz,  lig.  11 3;  C.  glauca  Prodr.  Stirp. 
Gotting.  (1770.  p.  [6;  Reichb.  p.  2?<k  tig.  648;  Sturm, 
pi.  1357:  Husnot,  p.  28;  Coste,  p.  5o5;  Rouy,  p. 491  ;  Kuken- 
thal, p.  41  o. 


BULLETIN    DE   f.ÉQGRAPHIE    BOTANIQUE  173 

Rhizome  longuement  stolonifère;  épis  très  variables  1-7,  les 
supérieurs  2-4  mâles,  les  inférieurs  souvent  androgyns;  bractée 
inférieure  peu  ou  pas  vaginante. 

Ecaille  ovale  subaiguë,  noirâtre  ou  brune  à  carène  verte  ou 
de  couleur  paille,  parfois  blanche  hyaline  au  bord. 

Utricule  trigone,  d'environ  3  mm.  maculé  de  pourpre,  après 
granuleux,  paraissant  parfois  pubescent,  sans  nervures,  apiculé 
par  un  bec  tronqué  souvent  noirâtre,  parfois  incurvé,  très  court. 

Akène  trigone,  de  couleur  carnée,  jaunâtre  aux  angles. 

Stigmates  3. 

Hab.  —  Prairies,  bois,  bords  des  chemins  aussi  bien  arides 
que  marécageux.  Dans  toute  la  France.  —  Août-juin. 

Le  C.  glauca  Murr.  Prodr.  Stirp.  Gotting.,  1770,  p.  76,  tel 
qu'il  est  cité  par  quelques  auteurs,  est  aussi  inexistant  que  le 
C.  glauca  Scop.  FI.  Carn.  1760,  p.  214,  cité  par  M.  Rouy  : 
dans  les  deux  ouvrages,  l'espèce  est  bien  décrite  mais  sans 
nom  binaire!  !  Le  nom  de  glauca  n'a  été  publié  qu'en  1772  par 
Scopoli,  FI.  Carn.  éd.  2,  p.  223;  il  est  postérieur  d'un  an  à 
C.  flacca  Schreber,  Spicil.  ri.  Lips.  1 77 i,App.  n.  669.  Voir 
Schinz  et  Thellung  in  Bull.  Herb.  Boiss.  2e  série  VII,  1907, 
p.  570  et  in  Vierteljahr.  Naturf.  Ges.  Zurich  LVIII,  1 9 1 3, 
pp.  48-49  (A.  Thellung  in  litt.). 

On  peut  regretter  le  nom  de  glauca.  Ce  n'est  pas  d'ailleurs  le 
seul  Carex  glauque. 

Utricule. 

f.  pubicarpa  Rohlena  —  Utricules  pubescents  ou  légèrement 
hérissés.  —  Pyrénées-Orientales  (Fre  Sennen)  ;  Sarthe  (Lé- 
veillé);  Var  (Comar). 

Forme  des  écailles. 

var.  cuspidata  Host.  —  Epis  pédoncules,  dressés;  écailles 
femelles  mucronées  ou  aristées  à  mucron  cilié  ;  utricules  oli- 
vâtres, plus  courts  que  les  écailles.  C'est  le  serrulata  Biv. 

Var,  Aude,  Corse. 

f.  acuminata  Willd.  :  Husnot.  —  Epis  femelles  très  allongés 
cylindriques,  à  écailles  longuement  aristées;  plus  longues  que 
'  les  utricules. 


\~t\  BOLLMI>    DE   GKOCKaI'HIE    BOTANIQUE 

f.  aristalepis  Kukcnth.  —  Ecailles  femelles  aristées,  mais 
plus  courtes  que  les  utricules. 

COI  LBOB   m  s   ÉPIS. 

var.  i  hvthrostachvs  Hoppe.  —  Utricules  rougeâtres;  épis 
femelles  dresses,  assez  gros  et  peu  pédoncules. 

Var;  Bouches-du-Rhône;  Hérault;  Loire;  Dordogne, 
Vosges,  Corse. 

\.  nigra  Corbière.  —  Utricules  tout  noirs. 

f.  melanostachya  Uechtrich.  —  Epis  noirâtres. 

f.  chlorocarpa  Keller.  —  Epis  d'un  beau  vert. 

f.  jlavescens  Kukenth.  —  Epis  jaunâtres  à  écailles  petites. 

f.  pallida  Beck.  —  Epis  femelles  à  écailles  pâles  à  carène 
verte. 

f.  subustulata  Christ.  —  Epis  noirâtres  courts  légèrement  en 

massue. 

Formk   DES   ÉPIS. 

var.  clavckkormis  Hoppe.  —  Gaines  basilaires  purpurines: 
épis  légèrement  en  massue,  pédoncules,  pendants  à  la  maturité: 
utricules  ellipsoïdes  d'un  pourpre  noir;  écailles  cuspidées.  — 
Savoie;  Haute-Savoie;  Pyrénées. 

I.  lemaniana  Christ.  —  Chaume  de  Ko  cm.  à  1  mètre;  écailles 
étroites. 

f.  Micheliana  Sm.  —  Plante  robuste  â  épis  femelles,  allonges, 
épais;  urticules  à  bec  presque  nul,  plus  courts  que  les  écailles. 

f.  thuringiaca  Will.  —  Epis  petits,  globuleux,  sessiles;  l'in- 
térieur brièvement  pédoncule. 

f.  subrotunda  Kukenth.  —  Epis  globuleux  longuement 
pédoncules. 

f.  bulbosa  Drejer.  —  Epis  ovales,  brièvement  pédoncules. 

f.  depauperata  Hoschedé.  —  Epis  femelles  à  un  seul  utricule. 

f.  leptostachys  Schur.  —  Epis  femelles  presque  linéaires; 
feuilles  rigides. 

f.  laxiflora  Schur.  —  Epis  grêles,  laxiflores;  feuilles  flasques. 

f.  Pagesii  Lévl.  —  Epis  linéaires,  grêles  allongés,  androgynes; 
utricules  â  bec  nul;  bractées  ondulées  à  la  base. 

f.  gracillima   Lévl.  et  Lambert.  —  Epis  femelles  filiformes. 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  175 


f.  silvaîica  Aschers  et  Graebn.  —  Plante  élevée  à  feuilles 
flasques;  épis  denses. 

Disposition  des  épis. 
f.  abbreviata  Kùkenth.  —  Un  seul  épi  femelle  sessile. 
Lusus  mas  Lévl.  —  Chaume  sans  épi  femelle,  le  mâle  parfois 
unique. 

Lusus  feminea  Lévl.  —  Chaume  sans  épi  mâle. 

Lusus  androgyna  Spenn.  —  Epis  femelles  mâles  au  sommet. 

Lusus  gynœcandra  Lévl.  —  Epis  mâles  femelles  au  sommet. 

f.  aggregata  Rchb.  (ramosa  (Corbière).  —  Epis  femelles 
rameux. 

Lusus  cladogyna  Desportes.  —  Epis  femelles  rameux,  à  ra- 
meaux androgyns;  l'inférieur  très  longuement  pédoncule. 

Lusus  decomposita  Lévl.  —  Pédoncule  radical  dur  raide 
dressé,  portant  une  série  d'épis;  les  supérieurs  simplement 
rameux,  les  inférieurs  à  longs  pédoncules  filiformes. 

f.  gynobasis  Spenn.  —  Epi  femelle  supérieur  droit,  à  long 
pédoncule  radical  égalant  parfois  le  chaume. 

Hybrides. 

f.  tenuicula  Martr.  —  Un  seul  épi  mâle,  épi  femelle  1-4  flore, 
sessile  à  l'aisselle  d'une  bractée  filiforme. 

48.  —  C.  hispida  Willd.  ap.  Schkuhr,  Riedgr.  I  (1801), 
p.  63,  pi.  5,  fig.  64;  H.usnot,  p.  29;  Coste,  p.  5o6;  Rouy, 
p.  494;  Kûkenthal,  p.  420;  C.  echinata  Desf.  ;  C.  fasciculata 
Link.;  Sckhuhr,  pi.  Zz,  fig.  114;  C.  serrulata  Mut. 

Rhizome  épais,  fortement  stolonifère,  gaines  inférieures  des 
chaumes  glauques,  très  fendues  en  réseau;  feuilles  larges  de 
4-10  mm.,  glauques;  épis  5-i 2,  les  supérieurs  2-6  mâles,  les 
inférieurs  3-6  femelles  souvent  androgyns,  très  épais,  longs  de 
4-10  cm.;  bractées  brièvement  vaginantes. 

Ecaille  lancéolée,  parfois  émarginée  au  sommet,  d'un  rouge 
brun,  blanche  hyaline  au  bord,  à  carène  d'un  blanc  jaunâtre, 
terminé  en  arête  scabre. 

Utricule  plus  court,  mais  plus  long  que  l'écaillé,  ovoïde  ou 
comprimé-trigone,  long  de  4-5  mm.,  légèrement  fauve  ou  carné, 
souvent  maculé  de  pourpre,  à  moitié  supérieure  ciliée  sur  les 


176  BULLETIN    ni    GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 


bords  et  hispide  sur  les  faces,  muni  sur  le  dos  de  plusieurs 
nervures  dont  3-5  plus  marquées,  apiculé  par  un  bec  court 
émarginé,  noir  à  son  sommet. 

Akène  tout  petit,  très  lâchement  inclus,  trigone,  nettement 
stipité,  brun  marron. 

Stigmates  3,  parfois  2. 

Hab.  —  Marais  et  étangs  de  tout  le  littoral  méditerranéen  y 
compris  la  Corse.  —  Mars-mai. 

f.  Soleirolii  Duhv.  —  Ecailles  plus  courtes  que  les  utricules. 
retuses  à  leur  sommet. 

49. —  C.  pendula  Huds.  Fi.  Angl.,  éd.  1  (1762),  p.  352; 
Sckhuhr,  pi.  Q.,  fig.  60;  Reichb.,  pi.  2q3,  fig.  604;  Husnot, 
p.  33;  Coste,  p.  517;  Rouy,  p.  462;  Kukenthal,  p.  424; 
C.  maxirha  Scop.  (1772);  C.  agastachys  Ehrh.  :  Sturm,  pi.  1  36o. 

Souche  cespiteuse;  feuilles  larges  de  8-16  mm.  à  3  nervures 
principales;  épis  5-6,  espacés,  longs  de  5- 12  cm.,  densiflores, 
finalement  pendants,  le  terminal  mâle,  les  femelles  souvent 
androgyns,  tous  ±  moins  pédoncules;  bractée  longuement  vagi- 
nante. 

Ecaille  petite  ovale,  d'un  brun  pourpre,  parfois  un  peu  hya- 
line au  bord,  à  carène  hyaline  verte  à  son  milieu,  terminée  en 
mucron  scabre. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  trigone,  long  de  3-3  mm.  1/2, 
verdâtre,  luisant,  densément  ponctulé,  souvent  strié  de  pourpre, 
glabre,  vaguement  nervé,  à  peine  stipité,  contracté  abruptemcnt 
en  un  bec  court  blanchâtre,  cylindrique,  peu  émarginé,  cilié  à 
son  sommet  sous  un  fort  grossissement. 

Akène  tout  petit,  lâchement  inclus,  trigone,  nettement  stipité, 
de  couleur  grise. 

Stigmates  3. 

f.  pallida  Asch.  et  Graebn.  —  Ecailles  blanchâtres  ou  fauves 

Hab.  —  Bois  et  rochers  humides,  bords  des  ruisseaux.  — 
Cà  et  là  dans  toute  la  France.  —  Mai-juin. 

5o.  —  C.  microcarpa  Bert.  ap.  Moris  Stirp.  Sard.  éd.  I  (  1827), 
p.   48;    Kunze,    pi.   L;   Husnot,  p.   33  ;  Coste,  p.  5 17  ;  Rouy, 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  177 

p.  461  ;  Kukenthal,  p.  426;  C.  corsica  Degl.  (1828)  ;  C.  laevi- 
gata  Duby  non  Sm. 

Feuilles  glaucescentes,  larges  de  5- 12  mm.,  à  2  nervures 
principales.  Epis  5-8,  dressés,  espacés,  densiflores,  longs  de 
4-1 5  cm.,  le  terminal  mâle,  le  femelles  souvent  androgyns  ; 
bractée  inférieure  longuement  vaginante,  les  supérieures  squa- 
miformes. 

Ecaille  ovale,  d'un  rouge  foncé,  à  carène  verte,  3-nervée, 
mucronée. 

Utricule  égalant  l'écaillé,  trigone,  long  de  2  mm.  1/2,  d'un 
brun  noir,  ponctulé  de  pourpre,  glabre,  très  vaguement  nervé, 
terminé  en  bec  court,  cylindrique,  émarginé. 

Akène  trigone,  brièvement  stipité. 

Base  du  style  égale. 

Stigmates  3. 

Hab.  —  Lieux  humides  de  la  Corse,  depuis  le  littoral  jusqu'à 
1.200  m.  d'altitude.  —  Mai-juillet. 

5i.  —  G.  pallescens  L.  Spec.  PI.  (1 753),  977;  Sckhuhr, 
pi.  Kk,  fig.  99;  Reichb,  pi.  25i,  fig.  617;  Sturm  pi.  1 362  ; 
Boott,  IV,  pi.  450;  Husnot,  p.  34;  Goste,  p.  5i8:Rouy, 
p.  457;   Kukenthal,  p.  432;  C.  undulata  Kunze,  pi.  IV,  fig.  2. 

Souche  cespiteuse  ;  chaume,  feuilles  et  gaines  légèrement 
velus;  épis  3-4,  le  terminal  m41e,  les  femelles  2-3  densitiores, 
obtus,  ±  pédoncules,  dressés  ou  penchés,  à  pédoncules  capil- 
laires, bractées  non  vaginantes,  sauf  parfois  l'inférieure  sou- 
vent ondulée. 

Ecaille  ovale,  cuspidée -mucronée,  blanchâtre,  parfois  ferru- 
gineuse, à  carène  verte. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  subdressé,  oblong,  trigone,  long 
de  2-3  mm.  vert,  luisant,  glabre,  finement  nervé,  très  finement 
ponctulé,  obtus-arrondi  au  sommet  sans  bec,  ou  à  peine^apiculé. 

Akène  lâchement  inclus,  trigone,  de  couleur  paille. 

Style  court  et  épais. 

Stigmates  3. 

f.  pygtnœa  Lackowitz  (orophila  Briq.). 

Plante  naine. 


1"8  Bl  LLETI.N    DK    GÉOCR\Plill     BOTAMQUB 

t.  alpestris  Schur. 

Ecailles  nettement  ferrugineuses  ;  utricules  souvent  noirâtres 
à  leur  sommet. 

f.  brevibracteata  Neuman. 

Bractées  courtes. 

f.  elatior  Asch.  et  Graebn. 

Chaume  haut  de  50-70  cm. 

t.  cylindrica  Peterm. 

Epis  cvlindriques. 

t.  glaberrima  Koch. 

Feuilles  glabrescentes  ;  utricules  parfois  munis  d'un  bec. 

f.  gynobasis  Lévl.  et  Lambert. 

Epi  infe'rieur  radical. 

Hab.  —   Bois  et  prairies.  Dans  toute  la  France.  —  Mai-juin. 

52.  —  G.  tomentosa  L.  Mant.  I  (1767;,  p.  123  ;  Sckhuhr, 
pi.  F.,  fig.  28;  Reichb,  pi.  263,  fig.  638  ;  Sturm,  pi.  1  34 1  ; 
Husnot,  p.  38;  Coste,  p.  509;  Rouy,  p.  446;  Kùkenthal, 
p.  434;  C.filiformis  Thuill.  et  probb1  L.  in  Spec.  PI. 

Rhizome  à  longs  stolons  grêles  ;  épis  2-4,  le  terminal  mâle, 
les  femelles  densiflores  ;  bracte'es  foliacées,  l'inférieure  peu 
vaginante. 

Ecaille  toute  petite,  largement  ovale,  aiguë,  d'un  rouge 
pourpre,  parfois  un  peu  hyaline  au  bord,  rarement  blanchâtre, 
à  carène  verte,  brièvement  mucronée. 

Utricule  double  de  l'écaillé,  orbiculaire,  obtusément  trigone, 
long  de  2  mm.,  bleuâtre,  densément  et  brièvement  tomenteux, 
sans  nervures,  contracté  brusquement  en  un  bec  presque  nul, 
coloré,  émarginé. 

Akène  étroitement  inclus,  trigone,  jaune  pâle. 

Style  souvent  exsert,  à  base  persistante. 

Stigmates  3. 

f.  gracilis  Lang. 

Chaume  nain  et  grêle. 

f.  globifera  Schur. 

Epis  globuleux;  écailles  brusquement  acuminées  ;  blanches 
au  dos. 

1.  Grasmanniana  Rabenh. 


BULLETIN   GÉOGRAPHIQUE  DE   BOTANIQUE  179 

Plante  plus  robuste  ;  écailles  égalant  les  utricules. 

f.  luxurians  Waisbecker. 

Chaumes  nombreux  atteignant  5o  cm. 

f. pallida  Waisbecker. 

Ecailles  vertes  à  large  bordure  blanche. 

f.  nigrescens  Kuken.  et  Litwinow. 

Ecailles  entièrement  noirâtres. 

Hab.  —  Pelouses  et  bords  des  routes  calcaires.  Dans  toute  la 
France,  nul  en  Corse  et  en  Bretagne,  où  on  le  trouvera  sur  les 
calcaires.  —  Mai-juin. 

53.  —  C.  Grioletii  Roem.  op.  Schkuhr  Riedrg.  II 
(1806),  p.  2i5,  pi.  Rrrr,  fig.  209;  Husnot,  p.  38;  Coste, 
p.  5 1 1  ;  Rouy,  p.  442  et  Illustr.  Plant.  Europ.  rar.  pi.  CCCL.  ; 
Kukenthal,  p.  437  ;   C.  grisea  Viv.  (1804),  non  Wahlg  (1801.) 

Epis  4-6,  le  terminal  mâle  ;  les  femelles  densiflores  ;  bractées 
foliacées,  les  inférieures  vaginantes. 

Ecaille  toute  petite,  ovale-aigiie,  scarieuse-blanchâtre,  3  ner- 
vée,  souvent  mucronulée,  à  dos  vert. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  obtusément  trigone,  long  de 
1-2  mm.,  de  couleur  paille  et  glabre  en  bas;  d'un  vert  intense 
et  brièvement  hispide  en  haut,  parfois  hérissé  en  totalité,  pré- 
sentant sur  chaque  face  latérale  (ou  au  moins  sur  Tune  d'elles), 
une  nervure  bien  marquée  et  d'autres  peu  distinctes,  apiculé 
par  un  bec  court  émarginé. 

Akène  étroitement  inclus,  trigone,  blanc-verdâtre. 

Base  du  style  oblique,  un  peu  dilatée. 

Stigmates  3. 

Hab.  —  Lieux  herbeux.  —  Alpes-Maritimes:  bords  du  Do- 
naréou,  à  2  kilom.  en  amont  de  son  confluent  avec  le  Var,  près 
delà  gare  de  Colomars  [Vialon.)  —  Mai-juin. 

54.  —  G.  montaua  L.  Spec.  PI.  éd.  1  (1753),  p.  975; 
Sckhuhr,  pi.  F.,  fig.  29;  Reichb,  pi.  261,  fig.  633  ;  Sturm, 
pi.  1342-3  ;  Husnot,  p.  36;  Coste,  p.  5o8  ;  Rouy,  p.  447; 
Kukenthal,  p.  441  ;  C.  conglobata  Ail.;  C.  pubescens  Gilib.  ; 
C.  globularis  Wild.  ;  C.  emarginata  Willd.,  Sckhuhr,  pi.  ooo, 
fig.  i53. 


180  BULLETIN    DS   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 

Feuilles  légèrement  velues  en  dessous,  épis  3-4  rapproches, 
sessiles.  panciflores  14-8  flores),  le  terminal  mâle  ;  bractées 
écailleuses  amplexicaules,  l'inférieure  souvent  brièvement 
sétacée. 

Ecaille  ovale,  tronquée  ou  émarginée  au  sommet,  ciliée, 
d'un  brun  noir,  mucronulée,  à  carène  de  couleur  paille. 

Utricule  dépassant  les  écailles,  trigone,  long  de  3-4  mm., 
d'un  vert  olive  ou  fauve,  densément  hérissé,  très  nervés  sur  les 
faces,  atténué  à  la  base,  stipité,  terminé  peu  à  peu  en  un  bec 
très  court  noirâtre,  à  peine  émarginé. 

Akène  étroitement  inclus,  obovo'ide,  longuement  stipité, 
jaune  olive. 

Base  du  style  dilatée  persistante. 

Stigmates  3. 

f.  bulboidea   Waisbecker. 

Chaume  bulbeux  à  la  base. 

f.  procerior  Gaud. 

Chaume  raide  ;  feuilles  larges  de  3-5  mm. 

f.  gracilior  Waisbecker. 

Feuilles  filiformes. 

f.  truncata  Waisbecker. 

Epi  mâle  en  massue. 

f.  remoti/lora  Waisbecker. 

Epis  espacés. 

f.  pallesccns  Doëll. 

Ecailles  légèrement  brunes. 

f.  marginata  Waisbecker. 

Ecailles  très  largement  blanches  hyalines  au  bord. 

f.Jimbriata  Waisbecker. 

Ecailles  cilicées  au  bord. 

f.  albescens  Bornm.  et  Kuk. 

Epis  espacés  à  écailles  presque  entièrement  blanches. 

Hab.  —  Bois  et  prairies  surtout  calcaires.  —  Dissémine  et 
rare,  manque  dans  presque  tout  l'Ouest  et  le  Nord.  —  Avril- 
mai. 


Les  Arthonia  de  la  Flore  d'Europe 

Par  M.  l'Abbé  H.  OLIVIER. 

iVi*tlionï»  Ach. 

Thalle  crustacé,  peu  développé,  très  mince  le  plus  souvent 
hypophléode  ou  nul,  rarement  épiphléode  ;  sans  stratification 
distincte. 

Apothécies  généralement  planes  ou  un  peu  convexes,  immar- 
ginées,  la  plupart  du  temps  irrégulières,  maculiformes,  lirel- 
lines,  étoilées  ou  lobées.  Paraphyses  indistinctes.  Thèques 
pyrit'ormes,  très  épaissies  au  sommet.  Spores  diversement  cloi- 
sonnées, hyalines,  ovoïdes,  plus  grosses  à  une  extrémité. 

Spermaties  cylindriques,  arquées,  non  constatées  partout. 


CLEF    ANALYTIQUE 

es 

Spores  2  à  7  cloisons 23. 


i     Spores  uniseptées 2 


i  . 

Parasites 5j 

Saxicole;  apothécies  pâles  en  dedans.  3. 

'   Saxicole;   apothécies    foncées    en    de- 

f       dans 4 

.   Sur  les  bois,  les écorces  ou  les  mousses.  6 

Apothécies  nues Lilliei    40). 

Apothécies    pruineuses;    thalle    indis- 

3»  \       tinct calcicola  (32). 

f    Apothécies  pruineuses;  thalle  fendillé- 

aréolé lecanorella  (3g). 

sothécies  aggrégées 

f   Apothécies  non  aggrégées;  sur  les  gra- 
nités      graniticola  (381 


I    Spores  murales 55 


( 


Apothécies    non    aggrégées:    calcaire, 
micaschiste 5_ 


,    Apothécies  aggrégées aggregata  (4 1  ) 

( 

(  Apothécies  o,3  —  o,5  mill.,  noires  en 

5#  |       dedans lapidicola  (2?). 

I  Apothécies  0,1    —   o,3    mill.,  simple- 

l       ment  brunies  en  dedans ruderella  (29). 

Thecium   K   +    violacé;  thalle  épais, 

^       farineux farinosa  (17). 

»■  \  Thecium   K  +   violacé;  thalle  mince, 

f        non  farineux -» 

\   Thecium  K  — ,  ou  à  peu  près q 

(  Thalle  blanc,  maculiforme,  continu. . .     galactites  (16). 

7.   !  Thalle  blanc,  en  petites  granulations,     subluridula  (10). 

f   Thalle  plus  ou  moins  foncé 8 

Juillet-Septembre  12 


10 


182  BULLETIN    HE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 


Apothéciea   paies  nu  jaunâtres  en   de- 
i        dans pineti  (b). 

8.  y   Apothécies  foncées  en  dedans;  spores 

I       longues  de  io,  i  5 lu  rida  (i). 

Apothécies  foncées  en  dedans;  spores 

*       longues  de  6,  io spadicea  (2). 

\    Thalle  K  +  jaune;  sur  les  mousses  ..     e\centrica  (23). 
0  '  »     Thalle  K  -f  jaune;  sur  les  écorces.. . .     Dalmaticola  (10). 

Thalle  K  — Io. 

Apothécies  à  pruine  bleuâtre cœsiella  (33). 

Apothécies  à  pruine  blanche marginella  (34). 

Apothécies  nues 11. 

Apothécies  convexes,  subglobuleuses; 

spores  longues  de  29 punctilliformis  (21). 

11.  J   Apothécies  convexes,  subglobuleuses; 

spores  moins  de  20 1:. 

Apothécies    planiuscules    ou    irrégu- 
lières    14. 

Apothécies  pâles  en  dedans epimcla  (28). 

Apothécies  foncées  en  dedans;  spores 

longues  de  12,  1 5 i3. 

Apothécies  foncées  en  dedans;  spores 

longues  de  6,  1  2 exilis  (24). 

I    Spores  larges  de  6,  7 rugulosa  (26). 
Spores  larges  de  3,  5;  sur  les  écorces.     apatetica  ^19). 
Spores   larges  de    3,  4;   sur   les  vieux 
bois convcxclla  (35). 

Apothécies  en  séries  le  long  des  fibres 

\       du  bois melaspermella  (3i). 

14.   .    Apothécies   éparses,    foncées    en    de- 

/       dans i5. 

\   Apothécies  éparses,  pâles  en  dedans. .  18. 

Spores  larges  de  6,  8,  ovoïdes celtidicola  (i5). 

j5    1    Spores  larges  de  6,  8,  aiguës  aux  deux 

extrémités copromya  (37). 

Spores  larges  de  3,  5 16 

Apothécies  maculiformes macularis  (27). 

Apothécies  non  maculiformes;  thalle 

brun  cendré ■ subspadicea  (3). 

Apothécies  non   maculiformes;  thalle 

blanchâtre  ou  indistinct 17. 

Apothécies  anguleuses,  difformes betuleti  (20). 

I7    }    Apothécies    arrondies,    0,1    à    0,2    île 

/       diam tenella  (22). 

.    Apothécies  arrondies,  0,7  de  diam.. . .  patcllulata  (18  . 

Spores  longues  de  io,  25 cembrica  (14). 

Spores  moins   de    20;  sur  les  détritus 

18.  j       de  végétaux albinula  (3o). 

Spores  moins  de  20  ;  sur  les  écorces  et 

le  bois 19. 

L    Thalle  pâle  jaunâtre,  maculiforme... .     aspersella  (9). 

,n.  \    Thalle  brunâtre,  mince luridofusca  (5). 

f     Thalle  cendré  ou  hypophléode 20. 


( 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  183 

iApothécies  subétoilées,  noires cytisi  (i3). 
Apothécies  subétoilées,  brun-rouge...  Souliei  (8). 
Apothécies  non  étoilées 21. 

iApothécies  pu  ncti  formes  ou  oblongues.     minutissima  (36) 
Apothécies  irréguiières;  spores  larges 
de  3,  5 mi  nu  tu  la  (11). 
Apothécies  irrégulières;  spores  larges 
de  6,  7 22. 

i    Spores  longues  de  1 1,  14 sapineti  (7). 

22m  (    Spores  longues  de  14,  20 excipienda  (12). 

ISaxicole 24. 

Bois  et  écorces;  thalle  C  -f-  rouge 28. 

Bois  et  écorces;  thalle  G  — 29. 

1    Thalle  G  +  rouge a5. 

Thalle  C  — ;  apothécies  pruineuses..     subpruinosa  (49). 
Thalle  G  — ;  apothécies  nues 26. 


j 
( 


Thalle  déçusse  par  Fhypothalle decussata  (53). 

Thalle  non  déçusse;  apothécies  noires, 


25.  {        subarrondies psimmythodes  (91). 

Thalle  non  déçusse;  apothécies  pales, 

difformes pruinosa  (48). 

Spores  longues  de  18,  22 paralia  (71). 

Spores  longues   de    10,  16:  apothécies 

26,  ^       pâles  en  dedans petrensis  (73). 

Spores  longues  de   10,    16:  apothécies 

foncées  en  dedans 27. 

t    Spores  10,  12  X  3,  4 myriocarpella  (61). 

'*  l    Spores  10,  iô  X  4>  7 lecideoides  (72). 

o    (    Apothécies  pruineuses pruinosa  (48 ). 

'    Apothécies  nues bacastroidea  (5o). 

Spores  aciculaires-acuminées hypobela  (8g). 

Spores  ovoïdes  ou   oblongues;   thalle 

29.  ^       ou  apothécies  rouges 3o. 

Spores  ovoïdes   ou   oblongues;  thalle 

et  apothécies  non  rouges 3 1 . 

Spores  longues  de  20,  3o cinnabarina  (42). 

Spores  longues  de  10,  16;   thalle  rou- 

30.  ^       geâtre parastroidea  (44). 

Spores  longues  de   10,   16;  apothécies 

seules  rougies ochracea  (43). 

,    Spores  3  à  4  cloisons 3g. 

Spores 4  à  7  cloisons 32. 

Spores  à  loges  inégales 34. 

Spores  à  loges  égales;  thalle  bordé  de 

32.^       noir montellica  (80). 

Spores    à    loges    égales;    thalle    non 

bordé 33. 

Spores  longues  de  20,  28 astroidestera  (65) . 

Spores  longues  de   14,   20;  apothécies 

33.^       lireilines stellaris  (66). 

Spores  longues  de   14,   20;  apothécies 

oblongues,  irrégulières insinuata  (47). 

Apothécies  en  taches  orbiculaires melanospila  (q3). 

Apothécies  non  en  taches  orbiculaires.  35. 


34.  j 


|si  IirLL.fc.TIW   DE   GÉ0GKAPH1E    BolANIQUE 


Spores  longues  de  plus  de    20;  thalle 

bordé  de  noir subexedens  ;ô3). 

35.  {   Spores  longues    de    plus  de  20;  thalle 

non  bordé 

Spores  longues  de  20  au  plus 

'    Apothécies  foncées  en  dedans polymorpha    58). 

\    Apothécies    pâles    en    dedans:    gélat. 
3h.  \       hymen.  I  +  bleu  persistant ilicina    43). 


j    Apothécies    pales    en     dedans;     gélat 


3 


hymen.  I  +  rouge  vineux ilicinella  (46). 

Apothécies  gyriformes gyrosa    I 

Apothécies  non  gyriformes;  thalle  oli- 
vâtre   reniformis 


Apothécies     non     gyriformes;    thalle 

pale 38 

^s    j    Thalle  bordé  de  noir melanopthama  (70). 

"j     Thalle  non  bordé turbidula  (74). 

I    Apothécies  pruiheuses 4°- 

3g.  j    Apothécies  nues,  en  lignes  parallèles,     stictoides  (76). 

'   Apothécies  nues,  sans  ordre 44. 

Thalle  K  4-  jaune cinereopruinosa  (54). 

Thalle  K  — ;  spores  longues  de  9,  12.     medusula    5i). 
Thalle  K  —  ;  spores  longues  de  1 1 ,  rti 

ou  plus 41  • 

Apothécies  pales  en  dedans pinastri  (84). 

Apothécies  foncées  en  dedans,  arron- 

41.  ■{       dies coesia  (90  . 

Apothécies  foncées  en  dedans,  irrégu- 
lières    42- 

Spores  longues  de  20,24 fuliginosa    5o). 

*2'  |    Spores  n'atteignant  pas  20 4^- 

f   Gélat.  hymen.  1  +  bleuie marmorata  (88). 

\  Gélat.  hymen.  1  4-  rouge-vineux;  apo- 

4?.  <       thecies  étoilées ramulosa  (77). 

j   Gélat.  hymen.  I  4-  rouge-vineux;  apo- 

(       thécies  lirellines asteroma  (79). 

i    Thalle  K  4-  jaune velata  (52) . 

44.]   Thalle  K  —  ;  spores  à  2  cloisons helvola  (56). 

f   Thalle  K —;  spores  à  3,  4  cloisons.. .  4^- 

1    Spores  longues  de  plus  de  j.o 4^« 

\    Spores  20  au  plus;  thalle  subfarineux,     chroolcpida  (92). 
4°'  \    Spores   20   au    plus;   thalle  non    fari- 

|        neux 48. 

r   Spores  à  loges  inégales polymorpha  (58). 

\    Spores  à  loges  égales;  apothécies  tout 

41",.  )       à  tait  rayonnantes astroidestera  (65). 

)   Spores  à  loges  égales;  apothécies  non 

[       rayonnantes 47- 

1    Spores  à  4  cloisons,  non  resserrées...     Armoricana  (69). 
17.       Spores  a  3  cloisons;  ou  à   j,  mais  res- 

'       serrées  aux    cloisons punctiformis      78). 

(    Spores  longues  de  9,  m tabidula  (S7). 

is-  }    Spores  12,   1  ,    /.  -•'■» 49- 

'    Spores  12,  17  X  -s.  7 


BULLETIN    1>E    GÉOGRAPHIE    BOÏAMQLE  185 


t   Thalle  bordé  de  noir ectropoma  (94). 

49-  |   Thalle  non  bordé  de  noir 5o. 

Spores  à  loges  inégales affinis  (81). 

Spores     à     loges    égales;    apothécies 

5o    ^       punctiformes oleandri  (83). 

Spores  à  loges  égales;  apothécies  ellip- 
tiques-allongées      Rassanensis  (82). 

Spores  à  loge  supérieure  plus  grande, 

à  2  cloisons incarna  ta  (57). 

5i    J  Spores  à  loge  supérieure  plus  grande, 

à  3  cloisons 52. 

Spores  à  loges  égales 53 . 

Apothécies  exactement  arrondies mediella  (86). 

Apothécies  oblongues;  spores  longues 

52.  1       de  12,  14 aspersa  (62). 

Apothécies  oblongues;  spores  longues 

de  1 7 .* griseoalba  (85) . 

Apothécies  foncées  en  dedans;  thalle 
hypophléode punctiformis  (78  . 

53.  ^   Apothécies  foncées    en    dedans:  thalle 
brun-glauque,  déterminé melantera  (67). 

Apothécies  cendrées  en  dedans 54. 

i    Apothécies    plus    ou     moins     rayon- 

54.  <        nantes astroidea  (64). 

f    Apothécies  oblongues  ou  linéaires cascarillae  (60). 

Spores  larges  de   12,   16;  thalle  bordé 
de  noir taediosa  (99). 

55.  I  Spores  larges  de    12,    16;    thalle    non 
bordé 56. 

Spores  larges  de  6,  1 2 57 . 

Apothécies  anguleuses-arrondies Scandinavica  (95).. 

Apothécies   oblongues    ou    diflormes; 

56.^       spores  longues  de  16,  20 dispersa  (102). 

Apothécies    oblongues    ou    difformes; 
spores  longues  de  jo,  36 spectabilis  (97). 

\    Spores  longues  de  i5,  23 58. 

7'  |    Spores  longues  de  20,  3o 5q. 

Apothécies  subpruineuses anastomosans  (100). 

Apothécies  nues;  spores  à    3   cloisons 

58.^       transversales Beltraminiana  (106). 

Apothécies  nues;  spores  à  7  cloisons 
transversales ruana  (io5). 

Thalle  tuberculeux fusispora  (96). 

Thalle   en    granulations   subpulvéru- 
lentes      elabens  (to3). 

Thalle  ni  tuberculeux  ni  granulé 60. 

Apothécies  lirellines lirellans  (98). 

Apothécies    oblongues   ou    arrondies; 

60.^       thalle  en  taches  orbiculaires Sardoa  (104.). 

Apothécies    oblongues   ou    arrondies; 
thalle  non  orbiculaire phlyctiformis  (101). 


39. 


186  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 


ires  tri  sept  ces va  ri  ans  (107). 

\   Spores  uniseptées;  thecium   K  4-  \  i .  »  - 

'■'•i        let neglectula  (119). 

(   Spores  uniseptées;  thecium  K  — 62. 

!   Spores  I   -f  rouges  ou  bleuies amylospora  (1 1  "  . 
.spores  I  —,  i5,  24  de  long 63. 

spores  I  —,  i),  1 5  de  long 64. 

<    Thèques  5o,  60  X  25,  3o peltigerea  (1 14). 

°3-  j   TBèquea  3o,  35  X  '8 Pelveti  (117  . 

Apothécies  disposées  en  cercle ci  rein  a  ta  (121). 

Apothécies  sans  ordre  ;  spores  4,  6  par 
thèque tabescens  (1 1 1). 

*  Apothécies  sans  ordre;   spores    S   par 
thèque 65. 

Spores  brunies  à  la  tin punctella  (1 10). 

gc    '  Spores  hyalines;  thalle  distincte pcltigcrina  (116). 

f    Spores  hyalines;  thalle  nul V...  66. 

,    Spores  longues  de  1  2,1  5 07. 

op.  |    Spores  longues  de  6,12  au  plus 

Apothécies  pâles  en  dedans subvarians  (10S). 

Apothécies  foncées  en  dedans,  maculi- 
U7    J       formes oxispora  (1 18). 

*  Apothécies  foncées  en  dedans,  non  ma- 
culiformes Almquisti  (120). 

Sur  les  Lecidea inundata  (1 1  5). 

68.)   Sur  les  Ph\  scia epiphyscia  (109). 

f    Sur  les  Nephromium  ou  Pannaria nephromaria  (1 12). 

A.  Spores  uniseptées. 

1.  —  Arth.  lurida  (Ach.)  Nyl.  Arth.  p.  91  ;  vinosa  Leight  ; 
Conangiu/n  vulgare  Fr. 

Thalle  mince,  brun-cendré  ou  hypopléode —  Apothécies,  o, 3 
—  0,7  mil.  ;  brun-foncé,  concolores  en  dedans,  subarrondies  ou 
oblongues  ;  spores  6,8  par  thèque,  ovoïdes,  uniseptées,  à  loges 
inégales=  io,i5x3,6.  Spermaties  4,6X1  »i/a. 

a  Var.  radiata  Harm.  L.  Lorr.  p.  454  —  Apothécies  allon- 
gées, rayonnantes. 

R.  Ch.  Gélat.  hvmén.  I  -f-  rouge-vineux. 
Thecium  K  -f-  violet. 

Habit.  Ecorces  diverses,  rarement  sur  le  bois.  Assez  répandu 
par  toute  l'Europe,  mais  généralement  peu  commun,  a)  dans 
les  Vosg< 

2.  —  \him.  spadk  i  \  Nyl.)  Leight.  L.  Flora  p.  417;  Spiloma 
paradoxUm  Ach. 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  187 

Thalle  brun-cendré,  mince,  indétermine'  —  Apothécies  brun 
noir,  concolore  en  dedans,  oblongues  ou  arrondies  ;  spores 
ovoïdes,  uniseptées,  à  loges  inégales:  6,ioX3,4- 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  +  rouge  vineux. 
Thecium  K-f-  violet  faible. 

Habit.  Sur  les  écorces.  France  :  environs  de  Paris.  Suisse,  à 
Genève.  Belgique.  Tyrol. 

Assez  répandu  en  Angleterre  :  Pays  de  Galles,  Irlande, 
Jersey. 

3.  —  Arth.  subspadicea  Nyl.  ;  Conangiwn  spadiceum  Arn.  L. 
Tyrol  XI,  p.   507. 

Diffère  de  l'espèce  précédente  par  le  thecium  incolore,  mar- 
quant K,  —  spores  souvent  un  peu  aiguës  :  10,12X4,5. 

Habit.  Sur  les  écorces  dans  les  montagnes  du  Tyrol  .  Serlos- 
gruppe. 

4.  —  Arth.  sublurida  Anz.  Neosym.  p.  1  3. 

Thalle  lépreux,  à  petites  granulations  blanches,  éparses  sur  un 
hypothalle  concolore  —  Apothécies  noires,  foncées  en  dedans, 
planiuscules,  déformées;  spores  uniseptées,  ovoïdes:  9,12X3,4. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 
Thecium  K-f-  violet. 

Habit.  Italie:  troncs  de  pins  dans  la  province  de  Vérone, 
près  Assiago. 

5.  —  Arth.  luridofusca  Nyl.  in  Flora  1875,  p.  363. 

Thalle  mince,  brun-cendré,  indéterminé  —  Apothécies  régu- 
lières brun-roux  étant  humides,  subincolores  en  dedans  ;  spores 
uniseptées,  à  cellules  à  peu  près  égales  :  14,17x5,6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Thecium  K,  —  ou  à  peu  près. 
Habit.  Allemagne  :  sur  le  hêtre  à  Heidelberg. 

6. —  Arth.  pineti  Nyl.  L.  Scand.  p.  261  ;  didyma  Krb. 

Thalle  très  mince,  roussâtre  ou  verdâtre,  distinct  —  Apothé- 
cies brun-obscure,  pâles  ou  jaunâtres  en  dedans,  irrégulière- 
ment oblongues  ou  lobulées  ;  spores  ovoïdes,  uniseptées,  à 
loges  inégales,  parfois  brunies  :  16,18x6,8. 


ISS  BDLLETII     Dl     RAPHIJ    BOTA 

a)  Var.  atrofuscella  Nyl.  in  Flora,  1875,  p.  363.  Spores  un  peu 
plus  petites  ■   1  j.  1  5  +  5, 

K.  Ch.  Gélatine  hvmenialc  1        bleu       violet  ou  vineux. 
Thecium  K  -\-  violet . 

Habit,  Sur  l'écorce  des  pins.  Répandu  par  toute  l'Europe, 
mais  souvent  passé  inaperçu,  a  France:  Ouest,  Haute-Saône, 
Meurthe-et-Moselle.  Kylemore,  Galway  en  Irlande.  Viborg,  en 
Finlande. 

7.  —   A.RTH.  SAPiNETi    Nyl.   in   Hue,   Addend.    n°  1  3jg  ;    deci~ 

piens  Krb. 

Thalle  verdâtre,  maculiforme,  étale  —  Apothécies  noires, 
pales  en  dedans,  sublobulées;  spores  ovoïdes,  uniseptees,  à 
loges  inégales  :    11,14X6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  +  bleu  >  violet  <>u  vineux. 
Thecium  K  — . 

Habit.  Sur  les  écorces.  France:  Ouest,  \vevron.  Allemagne. 
Connemara  en  Irlande. 

8.  —  AniH.  So.dliei  Lesd.  Notes  Lichénolog.  XI.  p.  3  3. 

Thalle  hypophléode,  indique  par  une  tache  cendrée  —  Apo- 
thécies brun-rouge,  pâles  en  dedans,  oblongues,  souvent 
étoilces-difformes  ;  spores  ovoïdes,  uniseptees,  à  logea  inégales: 
i5,i6X6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu-sale. 
Habit.   Tarn.  Sur  le  houx  a  ,Lacabarède. 

9. — Ariii.  aspersella  Leight.  L.  Flora,  p.  41 5. 

Thalle  pale  jaunâtre,  maculiforme  —  .Apothécies  noires  ou 
brun-noires,  pâles  en  dedans,  ires  petites,  ponctiformes,  linéai- 
res OU  anguleuses,  continentes  ;  spores  uniseptees:   14X-S6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen  I      bleu  ou  vineux. 
Thecium  K  — . 

Habit.  Sur  le  houx. ('.a  et  la  au  Pays  de  Galles  en  Angleterre. 

[O.  —  Ai;  1  h.  DaLMaticOLa  Zahlbr.  I) al  mat.  VI.  p.   1  5. 

Thalle  blanchâtre,  très  mince,  étalé,  membraneux  —  Apo- 
thécies brun-noir,  pâles  en  dedans,  oblongues,  simples  ou  sub- 
étôilées;  spores  ovales-oblongues,  uniseptees  et  rétrécies  à  la 
cloison,  a  loges  égaies:    12.14+5,6. 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  189 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -|-  rouge-vineux, 

Thalle  K  -f-  jaune. 
Habit.  Sur  les  pins  dans  la  presqu'île  de  Lapad,  en  Dalmatie. 

ii.  — Arth.  minutula   Nyl.  Arth.  p.  102;    dispersa  Nyl.  L 
Scand.;  epipasta  Moug. 

Thalle  indiqué  par  une  mince  tache  cendrée,  ou  presque  nul 
—  Apothécies  noires,  pâles  en  dedans,  flexueuses,  irrégulières, 
simples  ou  divisées,  parfois  ponctiformes  ;  spores  ovoides- 
uniseptées  :  9,i3x3,5.  ' 

a)  Var.  ribis  Bagl.  Jatt.  FI.  Crypt.  p.  753.  Spores  plus  gran- 
des :  i4,i8x  3,4. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -\-  bleu  >  violet-obscur. 

Habit.  Sur  les  écorces.  Répandu  par  toute  l'Europe,  mais 
passe  souvent  inaperçu,  a)  Riva  dans  les  montagnes  d'Italie. 

12.  Arth.  exçipienda  Nyl.  Almq.  Arth.  p.  45. 

Thalle  indistinct  —  Apothécies  noires,  pâles  en  dedans,  fortes, 
flexueuses,  irrégulières,  rarement  rameuses;  spores  uniseptées: 
14,19X6,7. 

a)  Var.  hibernica  Nyl.  in  Flora  1876,  p.  237.  Type  à  spores 
plus  grandes  :  16,21x6,9. 

b)  Var.  stelluîata  Lesd.  Notes  Lichen.  XII,  p.  239.  Le  même 
à  spores  étoilées. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces.  France:  Paris,  Meurthe-et-Moselle. 
Italie.  Allemagne.  Irlande.  Suisse.  Suède  sepententrionale  sur- 
tout, a)  Killaray  Bai,  Gonemara  en  Irlande,  b)  Haute-Garonne. 

i3.  —Arth.  cytisi  Mass.  Almq.  Arth.  p.  44;  astroideaf. 
cembrae  Anz. 

Thalle  indistinct  — Apothécies  noires  pâles  en  dedans,  fortes, 
lirellines  à  bord  élevé,  en  masses  subétoilées  ;  spores  uniseptées, 
à  loge  inférieure  plus  longue  :  16, 18x6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen  I  -|-  bleu  >  parfois  violet. 

Habit.  Sur  les  écorces  lisses  en  Italie. 

14.  —  Arth.  cembri  va  Anz.  Jatt.  FI.  Crypt.  p.  753. 

Thalle  très  mince,  indéterminé,  hypophléode  —  Apothécies 


190  BULLETIN    HE    GÈOWtAPHIE    IIOTANIUUE 


noires,  petites   émergentes,  de    tonne  variable;  spores  oblon- 
gues, uniseptees:  19,25X4. 
Habit.  Sur  les  pins  des  forêts,  près  P,ormio  en  Italie. 

1  5.  —  Arth.  celtidicola  Zahlbr.  Dalmat.  II.  p.  6. 

Thalle  hypophléode,  indiqué  par  une  tache  ochracée  — 
Apothécies  petites,  noires,  foncées  en  dedans,  oblongues,  rare- 
ment linéaires  ou  brièvement  rameuses  ;  spores  uniseptees,  à 
cellule  supérieure  plus  grande  :  1  3, 16X7,8. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  violet-pourpre. 

Habit.  Dalmatie  :  sur  le  Celtis  australis  à  la  presqu'île  de 
Lapad,  près  Raguse. 

16.  —  Arth.  galactites  Nyl.  Arth.  p.  101  ;  galactina  Ach.  ; 
punctiformis  Mass.  Rie. 

Thalle  formant  des  taches  blanches  nettement  déterminées  — 
Apothécies  noires,  peu  foncées  en  dedans,  planes,  oblongues  ; 
spores  uniseptees,  à  loge  intérieure  plus  allongée:  8,i5X4,ô. 
Spermaties  arquées  :  12, 16X  1/2,1. 

a)  Var.  depwicta  Nyl.  Pvr.  Or.  Nov.  p.  90.  Apothécies  plus 
éparses  et  plus  petites.  Spermogonies  nombreuses. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 
Thecium  K -f-  violet. 

Habit.  Sur  le  tremble  et  le  peuplier.  Commun  dans  l'Europe 
méridionale  surtout.  Non  signalé  en  Suède.  Norvège.  Russie. 
a)  Hérault,  à  Ribaute;  Perpignan. 

17.  Arth.  karinosa  Harm.  L.  Lorr.,  p.  456. 

Thalle  blanc  farineux,  assez  épais  —  Apothécies  petites,  sub- 
arrondies, noires;  thèques  très  courtes,  subarrondies;  spores 
uniseptees  10,1  5x3,4- 

Habit.  Sur  les  écorces  en  Meurthe-et-Moselle,  à  la  Mal- 
grange. 

18.  Arth.  patlllulata  Nyl.  Arth.  p.  102  ;  Krempelhuberi  Krb. 
Thalle  blanchâtre,  hypophléode,  indéterminé  —  Apothécies 

noires,  foncées  en  dedans,  planiuscules,  subarrondies;  spores 
uniseptees,  ovoïdes,  à  loges  inégales:  9, 1  5  X  3,5 .  Spermaties 
cylindriques. 


BULLETIN    DE  GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  191 

a)  f.  orbicidaris  Mass.  Jatt.  FI.  Crypt.  p.  763.  Thalle  orbicu- 
laire,  limité. 

b)  f.  effusa  Mass.  Jatt.  supr.  Thalle  étalé. 
R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -\-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces.  Assez  répandu  en  Europe,  mais  rare 
ou  peu  commun  dans  beaucoup  de  contrées.  Italie.  Ecosse. 
Allemagne.  Hongrie.  Suède.  Norvège. 

19.  —  Arth.  apatetica  Mass.  Flag.  L.  F.  C.  p.  534;  dis- 
puncta  Nyl.  in  Flora  1876,  p.  Sj. 

Thalle  brun-cendré,  lépreux-pulvérulent,  indéterminé  — 
Apothécies  noires,  foncées  en  dedans,  arrondies,  globuleuses, 
ou  déprimées,  et  souvent  furfuracées  ;  spores  uniseptées,  un  peu 
resserrées  au  milieu  :  io,i5x3,5. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces.  Assez  répandu  en  Europe.  Suisse. 
Italie.  Allemagne.  Suède.  Norvège.  Finlande. 

20.  —  Arth.  betuleti  Nyl.  in  Hue  Addend.  n°  i6o5  ;  connec- 
tens  Wain. 

Thalle  très  mince,  un  peu  jaunâtre  ou  indistinct  —  Apothé- 
cies noires,  foncées  en  dedans,  planes,  anguleuses,  difformes  ; 
spores  uniseptées,  un  peu  resserrées  au  milieu  :  11,14X4,5. 

a)  Var.  salicicola  Nyl.  supr.  n°  1606  —  Apothécies  plus 
petites,  arrondies. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -\-  rouge- vineux. 

Habit.  Sur  le  bouleau.  Laponie;  Carélie  boréale,  assez  fré- 
quent, a)  Hollola  en  Finlande. 

21.  —  Arth.  punctilliformis  Leight.  L.  Flora,  p.  417. 

Thalle  mince,  membraneux  —  Apothécies  très  petites,  brun- 
noir,  foncées  en  dedans,  irrégulièrement  arrondies,  convexes  ; 
spores  uniseptées,  oblongues  :  29X13,14. 

Habit.  Sur  le  houx,  très  rare.  Trefriw  au  Pays  de  Galles. 

22. —  Arth.  tenellula  Nyl.  L.  Paris,  p.  ii3;  P.  dryina 
Dub. 

Thalle  cendré-verdâtre,  très  mince,  indéterminé  —  Apothé- 
cies pressées,  noires,  foncées  en  dedans,  planiuscules,  arron- 
dies ;  spores  ovoïdes,  uniseptées:  11,14X5,6. 


192  BULLETIN    Dl     GÉOGRAPHIE    BOTAfllQUI 


a  Var.  fomentaria  Nyl.  in  Flora  1875,  p.  448.  Type  à  spores 
plus  petites  :  8,10x3,4- 

R.  Ch.  Gélat.  hymen  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces,  France:  Sarthe,  Finistère,  environs  de 
Paris,  Nord.  Ostrobotnie.  a)  Finlande,  sur  le  Polyporus  fo  m  en- 
taxi  us. 

23.  —  Arth.  lapidicola  (Tayl.  Nyl.  in  Flora,  1881,  p.  535; 
ruderalis  tiy\.  ;  Kœrberi  Lahm.  ;  Conang.  rupestre  Krb. 

Thalle  brun-olivâtre,  mince,  disperse  —  Apothécies  noires, 
concolores  en  dedans,  planiusvules,  arrondies,  difformes  ;  spores 
ovoïdes-oblongues,  uniseptées  :   1 5,1 8X6,8. 

a)  Var.  peregrina  Wedd.  L.  Blossac,  p.  20  —  Apothécies 
eparses,  tantôt  sur  la  pierre,  tantôt  parasites. 

b)  Var.  abscondi ta  Oliv.  ;  vagans  var.  b  Almq.  Arth.  p.  53. 
Thalle  blanc-jaunâtre  ;  apothécies  moins  foncées,  brunies  ; 
spores  6,1  2X3,5. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  pierres  calcaires  par  toute  l'Europe;  assez 
répandu  mais  généralement  peu  commun,  a)  Blossac,  près  Poi- 
tiers, b)  Suéde  :   roches  micaschisteuses  à  Margeroc. 

24.  —  Arth.  exilis  Flk.  Almq.   Arth.  p.    53. 

Thalle  foncé  ou  â  peu  près  indistinct  —  Apothécies  très  petite-, 
noires,  brunies  en  dedans,  subglobuleuses  ;  spores  uniseptées  : 
P,  12X3, 5. 

R.  Ch.  Gelât,  hymen.  1  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  vieux  bois,  vieilles  écorces,  mousses,  etc.  Alle- 
magne. Suéde.  Norvège.  Finlande. 

25. —  Arth.  excentrica  Th.  Fr.  L.  Spitzb.  p.  47. 

Thalle  blanc  sale,  â  verrues  farineuses,  épaisses  —  Apothé- 
cies noires,  roussàtres  en  dedans,  planiuscules,  anguleuses  : 
spores  ovoïdes,  uniseptées:   1  1 ,1  3  X4 -^  - 

R.  Ch.  Thalle  K  -j-  jaune. 

Gélat.  hymen.  I  -j-  rouge-vineux. 

Habit.    Sur    les    mouses     des    régions    arctiques.   Allemagne.' 
Suède.  Norvège.  Spitzberg, 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  193 

20.  —  Arth.  rugulosa  (Krmplh.)  Almq.  Arth.  p.  55. 

Thalle  brun-cendré,  très  finement  granulé- lépreux  —  Apo- 
thécies  petites,  noires,  brunies  en  dedans,  hémisphériques  ; 
spores  uniseptées  :  12,15x6,7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces.  Province  de  Vérone  en  Italie.  Suissg. 
Eichstatt  en  Bavière. 

27.  —  Arth.  macularis  Oliv.  ;  Arth.  vagans  var.  macularis 
Almq.  Arth.  p.  52. 

Thalle  blanchâtre,  lisse,  maculiforme  —  Apothécies  très 
petites,  innées,  maculiformes,  irrégulières,  noires,  brunies  en 
dedans  ;  spores  uniseptées  :  6,9X3,4. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen,  I  -}-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  Técorce  du  hêtre  en  Norvège. 

28.  —  Arth.epimela  Norm.  Almq.  Arth.  p.  56. 

Thalle  cendré-obscur,  assez  épaissi  à  la  fin  —  Apothécies 
petites,  noires,  pâles  en  dedans,  convexes,  orbiculaires  ;  spores 
uniseptées:  9,15X4. 5.  Spermaties  4,5X1  • 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  l'écorce  des  vieux  chênes.  Suède,  à  Upsal.  Ça  et  là 
en  Finlande. 

29.  —Arth.  ruderella  Nyl.  in  Flora,  1881,  p.  535. 

Thalle  cendré-obscur  ou  un  peu  ochracé,  très  mince,  con- 
tinu —  Apothécies  noires,  brunies  en  dedans,  subarrondies; 
spores  uniseptées  :  9,1  5X4,5. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -|-  rouge-vineux. 

Habit.  Roches  calcaires  et  sablonneuses.  France,  à  Fontaine- 
bleau, Transylvanie. 

30.  —  Arth.  albimula  Nyl.  in  Flora,  1886,  p.  463. 

Thalle  blanchâtre,  granulé,  mince  —  Apothécies  noires,  pâles- 
jaunâtres  en  dedans,  irrégulièrement  arrondies  ;  spores  ovoides- 
oblongues  :  14,17X6,7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  des  détritus  de  végétaux  à  Barèges,  dans  les  Pyré- 
nées-Orientales. 


L94  BULLETIN    HK   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

3i.  —  Arth.  melaspermella  Nyl.  Leight.  L.  Flora,  p.  416. 

Thalle  pâle,  étalé  ou  à  peu  près  nul  —  Apothecies  noires  ou 
brun-noir,  arrondies,  planes,  marginées,  souvent  disposées  en 
lignes  continues  ;  spores  ovoïdes-oblongues,  uniseptées  :   1  1  vi  5 

X4.1/2. 
R.  Ch.  Gélatine  hymeniale  I  +  bleu-clair. 

Habit.  Angleterre;  s'a  et  là  sur  les  vieux  bois. 

32.  —  Arth.  calcicola  Nyl.  Arth.  p.  100. 

Thalle  à  peu  près  indistinct  —  Apothecies  noires,  pâles  en 
dedans,  convexes,  arrondies,  à  pruine  bleuâtre;  spores  ovoïdes, 
uniseptées  :  11,  1  3x5. 

R.  Ch.  Gélatine  hymeniale  I  -f-  violacée. 

Habit.  Roches  calcaires  à  Mirval,  près  Montpellier. 

33.  —  Arth.  coesiella  Nyl.  Arth.  p.   101. 

Thalle  hypophléode  —  Apothecies  noires,  pâles  en  dedans, 
irrégulières,  allongées,  à  pruine  bleuâtre  :  spores  uniseptées, 
ovoïdes  :  16X7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  >  obscure. 

Habit.  Sur  les  cyprès  aux  environs  de  Montpellier. 

34.  —  Arth.  marginella  Duf.  Nyl.  Arth.  p.  100. 

Thalle  à  peu  près  indistinct  —  Apothecies  noires,  pâles  en 
dedans,  discoïdes,  planes,  à  pruine  blanche,  bord  mince,  nu  ; 
spores  ovoïdes,  uniseptées:  n,  14x5, ô-  Spermaties  arquées  : 
I4,I7X  1  à  peine. 

R.  Ch.  Gélat.  hymeniale  I  -f-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces  en  Espagne. 

35.  — Arth.  convexeli.a  Nyl  Prodr.  p.  169. 

Thalle  cendré-verdâtre,  très  mince  ou  nul  —  Apothecies 
noires,  foncées  en  dedans,  arrondies  et  presque  globuleuses  ; 
spores  ovoïdes-oblongues,  uniseptées:  i2,i5X4- 

R.  Ch.  Gélat.  hymeniale  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.   Mont-Dore;  vieux  bois  de  sapin  au  bois  du  Capucin. 

36.  —  Arth.  minutissima  Nyl.  L.  Scand.  p.  263. 

Thalle  indiqué  par  une  mince  tache  blanche  cendrée  — 
Apothecies    très    petites,    ponctiformes,    noires,   arrondies   ou 


BULLETIN   DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  195 

oblongues,    planiuscules,   pâles   en    dedans;    spores    ovoïdes, 
uniseptées,  1 1  X6. 
R.  Gélat.  hymen.  I  -\-  bleu-intense. 

Habit.  Sur  les  e'corces  en  Suède.  Très  rare. 

3y.  —  Arth.  copromya  Anz  ;  Jatr.  FI.  Crypt.  p.  764;  myoco- 
podes  Nyl.  ♦ 

Thalle  indique'  par  une  mince  tache  blanche-jaunâtre  — 
Apothécies  ponctiformes,  de'formées,  très  petites,  noires, éparses ; 
spores  uniseptées,  aiguës  :  16,26x6,8. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  l'écorce  des  pins.  Montagnes  de  Lombardie  en 
Italie.  —  Suisse. 

38.  —  Arth.  granitophila  Ur.  Fr.  ;  Almq.  Arth.  p.  32; 
Conangium  Buerianum  Krb. 

Thalle  très  mince,  jaune  ferrugineux  ou  à  peu  près  nul  — 
Apothécies  noires,  foncées  en  dedans,  planiuscules,  anguleuses, 
ou  un  peu  allongées  et  parfois  divisées;  spores  uniseptées: 
12,17X5,6.  Spermaties  4,5X2. 

R.  Ch.   Gélat.  hymen.  I  -j-  rouge-vineux. 

Habit.  —  Sur  les  roches  granitiques.  Allemagne.  Suède. 

39.  —  Arth.  hecanorella  Wain.  L.  Viburg.  p.  70. 

Thalle  pâle  ou  blanchâtre,  fendillé-aréolé  —  Apothécies 
noires,  pâles  en  dedans,  planiuscules,  à  pruine  bleuâtre,  sublé- 
canorées  ;  spores  ovoïdes,  uniseptées  :  1  i,i6X4,5. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  >  violet. 

Habit.  Mortiers  des  murs  à  Viborg  en  Finlande. 

40.  —  Arth.  Lilliei  Lesd.  Notes  Lichen.  XI,  p.  34. 
Thalle  noirâtre,  peu  développé  —  Apothécies  noires,  pâles 

en' dedans,  arrondies,  planes;   spores  oblongues,  uniseptées: 
10,12X4,5. 
R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  le  silex.  Caithness,  Achastle  en  Ecosse. 

41.  —  Arth.  aggregata  Wain.  Adjum.  II,  p.  1  56. 

Thalle  cendré  olivâtre,  mince,  dispersé  —  Apothécies  noires, 


196  B0LLBT1N    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 


foncées  en    dedans.    Etnguleuses-arrondies,    plan  ?ées, 

marginées ;  spores  ovoïdes  oblcmgues,  uniseptées  :  io,i5X 

R,  Ch.  Gelât,  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Roches  granitiques  du  mont  Riihivaara  en  Carëlie 
boréale. 

B.   Spores  de  2  à  7  cloisons. 

42.  —  Akth.  cinnabarina  Wallr.  Nyl.  Arth.  p.  88;  gregaria 
Krb.  ;  Spiloma  elegans  Ach. 

Thalle  très  mince,  blanchâtre  ou  un  peu  rose  —  Apothécies 
brun-rouge  ou  brun-noir,  pâles  en  dedans,  aggrégées,  planes 
simples  ou  difformes,  nues  ou  pruineuses;  spores  à  5  cloisons, 
parfois  3  ou  4,  à  loge  supérieure  plus  grande  :  20,3oX6, 1  o. 

a)  var.  rubra  Nyl.  Prodr.  p.  164.  Thalle  et  apothécies  a 
pruine  rouge. 

b)  var.  pruinata  Del.  Nyl.  supr.  Apothécies  à  pruine  blanche 
pulvérulente. 

c)  var.  opegraphoides  Harm.  L.  Loir.  p.  453.  Apothécies  en 
fragments  allongés,  linéaires. 

d)  radiata  Oliv.  L.  Orne,  p.  25o  ;  astroidea  Leight.  ;  cocci- 
nea  Mass.  Apothécies  étoilées,  rayonnantes. 

e)  var.  rubrofusca  Malbr.  Cat.  p.  236.  Thalle  couleur  lie 
de  vin. 

f)  var.  anerythrea  Nyl.  L.  Scand.  p.  ib~.  Thalle  et  apothé- 
cies sans  pruine  rouge. 

g)  var.  rosacea  Leight.  L.  Flora,  p.  422.  Apothécies  rouge- 
vermillon,  aggrégées. 

//  var.  marginata  Leight.  supr.  Apothécies  rougies  surtout 
au  bord. 

i)  var.  cuspidans  Nyl.  in  Flora  1876,  p.  3 10.  Divisions 
aigués,  â  peine  rougies. 

A')  var.  obscurci  Schoer.  Flag.  L.  F.  C,  p.  525.  Apothécies 
plus  obscures,  brun-rouge. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f  bleu  >  violet. 
Tbecium  K  -f-  violet. 

Habit.  Commun  sur  les  écorces  par  toute  l'Europe  sous  une 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  197 

forme  ou  sous  une  autre;  plus  rare  cependant  dans  les  contrées 
du  Nord. 

43.  —  Arth.  ochracea  Duf.  Nyl.  Prodr.,  p.  164;  Spiloma 
elegans  Moug.  (non  Ach.) 

Tballe  indiqué  par  une  mince  tache  pâle  blanchâtre  —  Ado- 
thécies  roux-ochracé  ou  un  peu  foncées,  nues  ou  pruineuses, 
lobées,  difformes  ou  subétoilées  :  spores  ovoïdes,  3-septées  : 
12-14X6,8. 

R.  Ch.  Gélat.  I  -f-  bleu-violet. 
Thecium  K  -j-  violet. 

Habit.  Sur  les  écorces.  Assez  répandu  en  France.  Irlande.  Pays 
de  Galles.  Italie.  Suisse.  Rare  pour  l'Allemagne  et  la  Belgique 

44.  —  Arth.  parastroidea  Lamy,  L.  M.  D.  p.  1  52. 

Thalle  mince,  fendillé,  roux  cinabre  pâle  —  Apothécies 
noires,  brun-rougeâtre  en  dedans,  déprimées,  étoilées  ;  spores 
ovoïdes  oblongues,  3  à  4  cloisons  :  1  5, 1 6x6,7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  violet. 
Thecium  K  -f-  violet. 

Habit.  Orne.  Sur  un  tronc  de  pin,  dans  le  parc  de  Blavou. 

45.  — Arth.  iuciNATayl.  Leight  L.  Flora,  p.  424. 

Thalle  blanc  crème,  mince  membraneux,  limité  —  Apothé- 
cies brun-noir,  pâle  en  dedans,  planes,  éparses,  subarrondies 
ou  oblongues  ;  spores  à  6  cloisons,  loge  supérieure  plus  grande  : 
3oX9,io. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -j-  bleu-persistant. 

Habit.  Sur  le  houx  ;  assez  répandu  en  Angleterre  et  en 
Irlande. 

46.  —  Arth.  ilicinella  Tayl.  Leight.  L.  Flora,  p.  424. 
Semblable  au  précédent,  mais  plus   petit  ;  spores  3  à  6  cloi- 
sons :  2i,36x8,i2. 

R.  Ch.    Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 
Habit.  Sur  le  houx  en  Irlande.  Rare. 

47.  —  Arth.  insinuata  Leight.  L.  Flora,  p.  423. 

Thalle  pâle  blanchâtre,  très  mince  —  Apothécies  noires  ou 
brun-noires,  pâles  en  dedans,  oblongues  ou  irrégulières; 
spores  oblongues,  4  à  5  cloisons,  à  loges  égales  :  14,21  X6,8. 

Juillet-Septembre.  i3 


i98  FHLLKT1N    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUK 


R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu-clair. 

Habit.  Sur  les  troncs:  Killieczankie  en  Ecosse. 

48.  —  Arth.  pruinosa  Ach.  Nyl.  Art  h.,  p.  90;  impolita 
Ehrh. 

Thalle  blanc  ou  blanchâtre,  mince,  fendille  —  Apothécies 
pales  ou  brunies,  pâles  en  dedans,  innées,  planes,  difformes  ou 
lobées,  rameuses,  pruineuses;  spores  ovoïdes,  3  à  5  cloisons 
également  distantes  :  1  3, 1 8x5,8.  Spermaties  4,7X2. 

a  var.  argillacea  Malbr.  L.  Bernay,  p.  19.  Thalle  plus 
blanc,  pulvérulent  :  apothécies  plus  enfoncées. 

b)  var.  subfusca  Nyl.  Prodr.,  p.  1 65.  Apothécies  brunes, 
nues. 

c)  var.  lobata  Flk.  Nyl.  L.  Paris,  p.  110.  Type  saxicole  à 
apothécies  mal  développées. 

d)  var.  insulana  Lesd.  Notes  Lichen.  V.,  p.  5  18.  Granulations 
réunies  en  petits  groupes  autour  des  apothécies. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  +  bleu-violet. 
Thalle  C  -|-  rouge. 

Habit.  Sur  les  vieux  ormes  et  les  vieux  chênes.  Fréquent 
dans  l'Europe  méridionale  ;  rare  pour  les  parties  boréales  de  la 
Suède,  Norvège,  Russie,  a)  sur  l'argile  des  murs:  Eure  • 
Manche  ;  Dunkerque.  b)  Paris,  Haute-Vienne,  c)  rochers  des 
Pvrenées-Orientales.  Suisse.  Dresde  en  Saxe,  d)  Rochers  de 
l'Aveyron. 

49. —  Arth.  subpruinosa  Lesd.  Not.  Lichen.  IX,  p.  173. 

Thalle  indistinct.  Apothécies  de  1  mill  .  brunes,  pâles  en 
dedans,  solitaires  ou  aggrégées,  planes,  arrondies,  pruineuses; 
spores  à  3,  rarement  4  cloisons,  à  loges  inégales  :  14,2  1  X6.7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  1  +  bleuit. 
Thalle  C  — . 

Habit.   Roches  volcaniques  de  Roquehaute  dans  l'Hérault. 

5o.  —  Arth.  baeastroidea  Nyl.  in  Flora  1881. 

Thalle  blanchâtre,  mince,  indéterminé  —  Apothécies  bai- 
pale,  pâles  en  dedans,  planes,  rayonnantes,  spores  ovoïdes- 
oblongues  à  5  cloisons  :  14, 17X6,7.  Spermaties  arquées. 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  199 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -J-  fauve-vineux. 
Thalle  C  +  rouge. 

Habit.  Sur  les  écorces,  près  Porto  en  Portugal. 

5  i .  —  Arth.  medusula  Nyl.  L.  Paris,  p.   1 1 1. 

Thalle  blanchâtre,  fendillé,  plus  ou  moins  pruineux.  —  Apo- 
thécies  brun-pâle,  pâle  en  dedans,  élégamment  divisées-rayon- 
nantes,  pruineuses;  spores  ovoïdes,  3  à  4  cloisons  également 
distantes:  9,12X3,4.  Spermaties  bacillaires  4,5 X  1 . 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  >  violet. 
Thalle  C  — . 

Habit.  Bois  et  écorces.  France  :  Ouest,  Nord-Ouest,  Fon- 
tainebleau. Forêt  de  Liestal  en  Suisse. 

52.  —  Arth.  velata  Fw.  Nyl.  Arth.,  p.  91  ;  byssacea  Almq.  ; 
biformis  Flk. 

Thalle  blanchâtre,  mince,  plus  ou  moins  déterminé  —  Apo- 
thécies  noires,  brunies  en  dedans,  innées,  arrondies,  planes  ou 
convexes  à  la  fin  ;  spores  3-septées,  à  loges  inégales  :  1  5, 20X6, 8. 
Spermaties  cylindriques,  droites:  5, 6X1. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -\-  rouge-vineux. 
Thalle  K  -f-  jaunit  un  peu. 

Habit.  Sur  les  écorces,  surtout  celle  du  chêne.  France.  Ita- 
lie. Allemagne,  rare.  Plus  répandu  en  Suède,  surtout  dans  les 
contrées  méridionales. 

53.  Arth.  decussata  Fw.  Jatt.  FI.  Crypt.,  p.  749. 

Thalle  blanchâtre,  épais,  souvent  farineux,  granulé,  bulleux 
ou  lobule,  largement  étendu  et  déçusse  de  lignes  noires.  Apo- 
thécies  arrondies,  difformes,  pruineuses  ;  spores  ?. 

R.  Ch.  Thalle  C  +  rouge. 

Habit.  Sur  les  rochers.  Haute-Vienne,  près  Châteauneuf. 
Hongrie.  Par  toute  l'Italie. 

54.  —  Arth.  cinereopruinosa  Schoer.  Nyl.  Arth.,  p.  94; 
Pyrenotea  lilacina  Stenh.  (non  Ach.)  Limboria  stictica  Ach. 

Thalle  mince,  blanc  pulvérulent,  étalé,  souvent  limité  de 
noir  —  Apothécies  noires,  roussâtres  en  dedans,  arrondies  ou 
un  peu  difformes,  à  pruine  bleuâtre,  épaisse;  spores  ovoïdes- 


200  Dl  I.LETIN     ni:    GÉÔGRAPIIIl       BOTANIQUE 

oblongues,  3-septées.  à  loge  supérieure  plus  grande  :  10. 16X6,7 
Spermogonies  ponctiformes,  très  nombreuses;  spermaties  5,6 
de  long. 
R.  Ch.  Gélat.  hymen.  1  -j- rouge-vineux. 

Thalle  K  -f-  un  peu  jauni. 
Habit.    Sur   les  écorces.    Calvados,  Franche-Comte.   Suisse. 
Allemagne.  Çà  et  là  en  Suède.  Laponie  orientale. 

55.  —  Arth.   melaleocella   Nyl.  Arth.  p.  101  ;  lilacina  Ach. 
Thalle  très   mince,  blanchâtre  ou  peu  distinct.  —  Apothécies 

noires,    foncées   en  dedans,  arrondies  ou  oblongues;  spores  1 
ou  2  cloisons,  brunies:  1 1,14X4,5. 

R.  Ch.  Gela,  hymen.  I  -\-  rouge-violacé. 

Habit.  Sur  les  écorces  en  Suède. 

56.  —  Arth.  helvola  Nyl.  Alm.  Arth.,  p.   17. 

Thalle  verdàtre  ou  un  peu  bruni,  très  mince  —  Apothécies 
roux-ferrugineux,  pâles  en  dedans,  nombreuses,  conrluentes, 
suborbiculaires  ;  spores  ordinairement  à  2  cloisons  :  8,14X4,5. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -}-  rouge-vineux. 
Thecium  K  -f-  violet. 

Habit.  Sur  les  bois  et  les  écorces.  France,  dans  les  Vosges. 
Heidelberg  en  Allemagne.  Suède.  Laponie  Orientale,  çà  et  là. 

57.  —  Arth.  incarnata  Almq.  Arth.  p.  18. 

Thalle  blanchâtre  ou  verdàtre,  très  mince  —  Apothécies  brun- 
roux,  pâles  en  dedans,  arrondies,  convexes, souvent  confluentes; 
spores. à  2  cloisons,  cellule  supérieure  plus  grande  :  1  2,17X5,7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -j-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  le  bois  et  les  écorces  en  Suède  et  en  Finlande. 

58.  —  Arth.  poi.ymorpha  Ach.  Nyl.  Nov.  Granat.  p.  io5. 
Thalle  indique  par  une  mince  tache  blanchâtre  —  Apothécies 

noires,  subconcolorcs    en  dedans,  difformes,  arrondies;  spores 
ovoïdes,  ?  à  5  cloisons  :  [ 8,24X7,9. 

A'.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  n>  en  partie  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  l'écorce  du  fresne  en  Portugal. 

59.  —  Arth.  fuliginosa  Fw.  Almq.  Arth.  p.  27. 

Thalle  mince,  blanc-cendré,  lépreux  ou  fendillé  —  Apo- 
thécies noires  ou   noirâtres,  brunies  en  dedans,  arrondies  ou 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  201 


sublinéaires,  pruineuses;  spores  3  .septées,  à  loge  supérieure 
plus  grande  :  20,24X7,9- 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f  bleuil. 

Habit.  Sur  les  écorces.  France  :  Orne,  Sarthe,  Seine-Infé- 
rieure. Allemagne.  Gotland. 

60.  —  Arth.  cascarillae  Fée.  Leight.  L.  Flora  p.  418. 

Thalle  pâle-blanchâtre,  très  mince,  étalé  —  Apothécies  brun- 
noir,  pâles  en  dedans,  petites,  simples,  oblongues  ou  linéaires- 
oblongues,  parfois  confluentes;  spores  3-septées,  18X6. 

Habit.  Sur  les  troncs.  Irlande  :  Pays  de  Galles,  en  Angle- 
terre. 

6t.  —  Arth.  myriogarpella  Nyl.  Nov.  Granat.  p.  107. 

Thalle  mince,  pâle  grisâtre,  subaréolé  ou  subpulvérulent  çà 
et  là  —  Apothécies  noires  ou  brun-noir,  concolores  en  dedans, 
arrondies,  planes  ou  convexes;  spores  3-septées  :  10,12X3,4. 

Habit.  Roches  mica-schisteuses  en  Ecosse.  Très  rare. 

62.  —  Arth.  aspersa  Leight.  L.  Flora  p.  418. 

Thalle  pâle-grisâtre,  mince,  indéterminé  —  Apothécies  noi- 
râtres, brunies  en  dedans,  arrondies,  oblongues  ou  irrégulières; 
spores  3-septées,  à  loge  supérieure  plus  grande  :  12,14X4,6. 

Habit.  Sur  le  houx.  Angleterre;  Irlande.  Ile  de  Malte,  en 
Italie. 

63.  —  Arth.  subexcedens  Nyl.  in  Hue  add.  n°  1 588. 

Thalle  mince,  cendré  glauque,  granulé,  bordé  de  noir  — 
Apothécies  noires,  subarrondies,  ponctiformes  ou  allongées; 
spores    ovoides-oblongues,   à  5    cloisons,    brunies    à    la  fin  : 

25,32X9,12- 

R.  Ch.  Gélatine  hymen.  I  +  bleu  >  rouge-vineux. 
Habit.  Sur  le  houx  en  Irlande. 

64.  —  Arth.  astroidea  Ach.  Nyl.  Arth.  p.  95. 

Thalle  hypophléode  —  Apothécies  noires,  cendrées  en 
dedans,  planes,  difformes;  spores  3-septées,  à  loges  égales  : 
12,18x5,7;  spermaties  3,4X1/2. 

a)  var.  radiata  Ach.  syn.  p.  6  —  Apothécies  rayonnantes 

b)  var.  obscura  Ach.  supr.  Thalle  brun  ou  olivâtre. 


2ni  BDLLBTIB    l»E   GKOGRM'HII     HOTANIQCE 

c)  var.  tynnocarpa  Ach.  supr.;  celtidis  Mass.;  quercus 
Chev.  Apothécies  plus  petites,  plus  grêles,  un  peu  flexueuses. 

d)  var.  opegraphina  Ach.  supr.  Apothécies  les  unes  dépri- 
mées-linéaires, les  autres  groupées,  subetuilées. 

e)  var.  Swartyiana  Ach.  L.  U.  p.  142.  Apothécies  plus 
grandes,  moins  rayonnantes,  convexes. 

/)  var.  subparallela  Mtill.  Apothécies  subsimples,  presque 
parallèles. 

g)  var.  galactitella  Nyl.  L.  Pyr.  Or.  p.  65.  Thalle  blanc- 
farineux;  apothécies  non  rayonnantes. 

h)  var.  epipàstoides  Nyl.  L.  Paris  p.  111.  Apothécies  peu 
nombreuses,  sublinéaires,  irrégulières. 

i)  var.  applanata  Wain.  Adjum.  II.  p.  1  bj.  Apothécies  macu- 
liformes,  planes,  à  disque  plus  large. 

R.  Cli.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces  lisses;  commun  sous  une  forme  ou 
sous  une  autre  par  toute  l'Europe. 

65.  —  Arth.  astroidestera  Nyl.  in  Flora  1874,  p.  i3. 

Thalle  hypophléode  —  Apothécies  brunes,  tout  à  fait  rayon- 
nantes; spores  3  à  5  cloisons,  le  plus  souvent  4,  à  loges  égales  : 
21,28X7,8. 

R.  Cli.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vincux. 

Habit.  Sur  le  houx  et  le  hêtre.  Angleterre,  Pays  de  Galles. 

66.  —  Arth.  stellàris  Krplh.  Jatt.  FI.  Crvpt.  p.  755;  Conan- 
gium  albellmii  Z\v. 

Thalle  hypophléode,  lisse,  bruni  —  Apothécies  immergées, 
lirellines,  grêles,  rameuses,  flexueuses  ou  étoilées,  brun-noir, 
planes  ou   convexes;   spores   oblongues,  4,6  cloisons  :  i8,2oX 

R.  Cli.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  >  rouge-vincux. 
Habit.  Sur  le  sapin.   Toscane.  Allemagne  australe. 

67.  —  Arth.  kelantera  Ach.  Almq.  Arth.  p.  36;  sorbina 
Krb. 

Thalle  brunâtre,  brillant,  en  petits  îlots  déterminés  —  Apo- 
thécies noires,  brunies  en  dedans,  innées,  planes  difformes, 
subconfluentes;  spores  3-septées,  à  loges  égales  :  12,20X4,6. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  203 


R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 
Habit.  Sur  les  écorces.  Iles  anglo-normandes  :  Jersey,  Noir- 
mont.  Monts  Sudètes  en  Allemagne.  Tromsoe  en  Norvège. 

68.  Arth.  gyrosa  Nyl.  Arth.  p.  96;  spilota  Ach. 

Thalle  hypophléode,  bruni  au  pourtour  —  Apothécies  noires, 
cendrées  en  dedans,  difformes,  aggrégées,  gyriforjnes;  spores 
4  par  thèque,  ovoïdes,  à  5  cloisons  :  1  3, 17x5,6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  +  jaunit. 

Habit.  Sur  les  écorces  lisses  en  Suisse.  Très  rare. 

69.  —  Arth.  armoricana  Nyl.  in  Hue  addend.  n°  i  5g  1 . 
Thalle   indiqué   par   une  tache    plus  foncée    —  Apothécies 

noires,  cendrées  en  dedans,  plus  allongées  et  plus  simples  que 
Arth.  astroidea,  subanastomosées,  aiguës,  planes;  spores  à  4 
cloisons  et  à  loges  égales  :  20,23X7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Ecorces  lisses.  Orne,  Ille-et-Vilaine,  Finistère. 
Suisse. 

70.  —  Arth.  melanopthama  Nyl.  Arth.  p.  94;  complanata  Fée; 
conangioides  Bagl.;  sivart\iana  Dr.  (non  Ach.). 

Thalle  blanchâtre,  mince,  continu,   maculiforme,   bordé  de 

noir  —  Apothécies  noires,  un  peu  foncées  en  dedans,  planes, 
arrondies  ou  un  peu  difformes,  d'abord  légèrement  pruineuses; 
spores  ovoides-oblongues,  à  5  cloisons,  loge  supérieure  plus 
large  :  14,19X5,8. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -j-  bleu  intense. 

Habit.  Sur  les  écorces.  Bonifacio  en  Corse.  Çà  et  là  en  Italie 
et  en  Espagne. 

71. —  Arth.  paralia  Nyl.  in  Flora  1877,  p.  565;  phœobea 
Norm. 

Thalle  brun-cendré,  mince,  continu  ou  un  peu  fendillé  — 
Apothécies  brunes,  pâles  en  dedans,  arrondies,  planes;  spores 
ovoïdes  ou  resserrées  au  milieu,  3,  4  cloisons  :  12,27X7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  +  rouge-vineux. 

Habit.  Roches  maritimes  micaschisteuses  près  Kylemore  en 
Irlande. 


204  BULLETIN   DE  GÉOGKAPIIII.    B0TAN1QI  I 


72.  -  Ar  111.  1.1  cideoides  1  li.  lr.  Almq.  Arth.  p.  3i  ;  trachy- 
lioides  Nyl.;  L.  arthonioides  Ach. 

Thalle  blanchâtre,  pulvérulent,  mince  ou  plus  ou  moins 
épaissi  —  Apothécies  noires,  foncées  en  dedans,  arrondies, 
difformes.,  convexes,  immarginées;  spores  ovoïdes,  3-septées,  à 
loge  supérieure  plus  grande  :  10,16X4,7. 

R,  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux  sale. 

Habit.  Sur  les  rochers.  Angleterre,  au  Pays  de  Galles.  Suisse. 
Lombardie,  île  de  Caprera  en  Italie.  Portugal.  Allemagne. 
Adersbach  en  Bohême. 

73.  —  Arth.  pktrknsis  Nyl.  in  Flora,  1876,  p.  309. 

Thalle  blanchâtre  très  mince,  inégal,  fendille,  dispersé  — 
Apothécies  noires  ou  brun-noir,  pâles  en  dedans,  convexes  ou 
oblongues-arrondies;  spores  ovoïdes,  3-septées  :  14,16x5,6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -j-  bleu       obscure. 

Habit.  Rochers  silico-calcaires  de  province  de  Banatu  en 
Hongrie. 

74.  —  Arth.  turbidula  Nyl.  in  Hue  addend.  n°  i5<)6. 
Thalle    indiqué    par    une    mince  tache  pâle  —  Apothécies, 

noires,  petites,  assez  pressées,  arrondies-difformes;  spores 
ovoïdes,  à  loge  supérieure  plus  grande.  5  à  7  cloisons  :  iô,i8x 

7,8. 

R.  Ch.  Gelât,  hymen.  I  +  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces  en  Portugal. 

75.  —  Arth.  rf.nikormis  Pers.  Flag.  L.  F.  C.  p.  532. 
Thalle  indiqué  par   une   mince  tache  olivâtre  —  Apothécies, 

noires,  pâles  en  dedans,  difformes,  plus  ou  moins  ramifiées; 
spores  ovoïdes,  à  5  cloisons  :  16,18x6,7. 

R.  Ch.  Gelât,  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces  en  Franche-Comte.  Suisse,  près 
Genève  ;  Zurich. 

y6.  —  Arth.  stictoides  (Desm.)  Nyl.  Arth.  p.  07. 

Thalle  indiqué  par  une  mince  tache  blanchâtre.  Apothécies 
noires,  pâles  en  dedans,  lancéolées-linéaires  en  lignes  longitu- 
dinales ;  spores  ;i  1   a  3  cloisons,  oblongues  ou  ovoïdes  :  13,17- 

X  5,7. 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  205 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  l'écorce  du  chèvrefeuille.  Ouest;  Marseille. 

77.  —  Arth.  ramulosa  Nyl.  Prodr.  p.  167. 

Thalle  mince,  blanchâtre  ou  grisâtre,  souvent  bordé  de  noir 
—  Apothécies  noirâtres,  concolores  en  dedans,  souvent  prui- 
neuses,  à  ramifications  courtes,  divariquées,  subétoilées;  spores 
ovoïdes,  3-septées  :  1 5, 18x5,7.. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces.  Orne,  dans  le  parc  de  Bellavilliers. 

78.  —  Arth.  punctiformis  Ach.  Almq.  Arth.  p.  q3  ;  atomaria 
Mass.;  quercus  Mull.  (ex  Almquist.). 

Thalle  peu  distinct  —  Apothécies  noires,  subconcolores  en 
dedans,  oblongues-allongées,  planes  ou  convexes;  spores  3. 
septées,  à  loges  égales  :    16,24X6,8. 

a)  var.  populina  Mass.  Rie.  p.  5o;  microscopica  Arn.  Apo- 
thécies allongées,  et  même  linéaires. 

b)  var.  quadriseptata  Arn.  L.  Tyrol.  XII,  p.  44.  Spores  4- 
septées,  souvent  rétrécies  aux  cloisons. 

c)  var.  boreella  Wain.  Adjum.  II,  p.  1  5q.  Apothécies  très 
petites,  0,1-0,2  mill.,  spores  14,17X5,7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces.  Commun  et  répandu  dans  toute 
l'Europe  avec  a),  b)  :  Aix-les-Bains;  Tyrol.  c)  district  d'Inara 
en  Laponie. 

79.  —  Arth.  asteroma  Chev.  Oliv.  L.  Ouest  II,  p.  219. 
Thalle    hvpophléode,    blanchâtre     ou    obscure,    largement 

étendu —  Apothécies  noires,  concolores  en  dedans,  lirellines, 
pruineuses,  paraissant  rayonnantes  par  le  rapprochement  des 
extrémités;  spores  ovoïdes,  3-septées  15,17X6,7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -|-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces.  France  :  Elbeuf  dans  l'Eure;  Cher- 
bourg dans  la  Manche. 

80.  —  Arth.  montellica  Mass.  Jatt.  FI.  Crypt.,  p.  755. 
Thalle  hypophléode,   orbiculaire,  châtain  bordé  de  noir  — 

Apothécies  noires  centrales,  papilleuses;  spores  1  à  7  cloisons, 
elliptiques,  arrondies,  resserrées  au  milieu  :  12,20X8. 

BULLETIN  de  géographie  botanique. 


20fi  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 

Habit.  Italie  :  sur  l'écorce  des  troncs  en  la  province  de 
Vicence. 

81.  —  Arth.  apfints  Mass.  Jatt.  Crypt.,  p.  j56. 

Thalle  sublimité,  glabre,  violacé-Apothécies  noires,  puncti- 
formes,  arrondies-difïormes;  spores  polyseptées,  a  loge  supé- 
rieure plus  grande  :  12,18X4- 

Habit.  Italie  :  sur  les  noyers  dans  la  province  de  Vérone. 

82.  —  Arth.  Bassanensis  Beltr.  Jatt.  FI.  Crypt.,  p.  j5j. 
Thalle  hypophléode,  blanc-sale,  brillant  —  Apothécies  noires 

ou  brun-noir,  immergées  puis  superficiaires,  elliptiques,  irrc- 
gulières;  spores  3-septées,  oblongues,  obtuses  à  loges  égales  : 
12,16X2,4. 

Habit.  Ecorce  des  chênes  dans  la  province  de  Vicence  en 
Italie. 

83.  —  Arth.  oleandri  Bagl.  L.  Sard.,  p.  1  10. 

Thalle  lépreux,  cendré-blanchâtre,  maculiforme  —  Apo- 
thécies très  petites,  ponctiformes,  nues;  spores  allongées,  fusi- 
formes,  3-septées,  à  loges  égales  :  12,17X2,6. 

Habit.  Sur  lesécorces  en  Sardaigne. 

84.  —  Arth.  pinastri  Anz.  Jatt.  Crypt.,  p.  757;  ncglecta 
Bagl. 

Thalle  indiqué  par  une  mince  tache  blanche —  Apothécies 
petites,  pâles  en  dedans,  émergentes,  suborbiculaires,  prui- 
neuses;  spores   3-septées,  cunéiformes,  à  loges  égales  :  i3,i6x 

3.4- 

Habit.    Sur   les    pins.    Italie  :    Ligurie,  Toscane,   Campanie, 

Dalmatie,  île  de  Meleda. 

85.  —  Arth.  c.riveoalba  Anz.  Catal.,  p.  94. 

Thalle  hypophléode,  blanc-grisâtre  —  Apothécies  noires, 
très  petites,  adnées,  solitaires;  spores  cunéiformes,  3-septées  : 
i7Xb,6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -|-  bleuit. 

Habit.  Sur  le  prunier  en  Lombardie. 

86.  —  Arth.  mediella  Nyl.  Almq.  Arth.,  p.  3o;  sordaria 
Krb.  ;  trabellina  Th.  Fr.;  globulosaeformis  Hepp. 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  207 

Thalle  très  mince,  blanchâtre  ou  cendré,  indéterminé, 
souvent  nul  —  Apothécies  noires,  cendrées  en  dedans,  proémi- 
nentes, exactement  arrondies;  spores  obovées,  3-septées  :  11,17 
X4>6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces,  surtout  le  sapin  :  Jura,  Mont-Dore 
Allemagne:  Carlstade,  monts  du  Riesengebirge.  Suède.  Nor- 
vège boréale. 

87.  —  Arth.  tabidula  Anz.  Analect.  p.  19. 

Thalle  à  peu  près  indistinct  — Apothécies  noires,  très  petites, 
ridées;  spores  ovoïdes,  triseptées,  grêles  :  9,10X2,3. 
Habit.  Sur  les  pins  dans  les  alpes  Bormienes  en  Italie. 

88.  —  Arth.  marmorata  (Br.  et  Rostr.)  Nyl.  L.  scand.  p.  258; 
lencopellea  Almq.;  melaleuca  Fr. 

Thalle  blanchâtre,  très  mince  sublépreux  —  Apothécies 
noires,  foncées  en  dedans,  oblongues,  difformes  ou  lobées-divi- 
sées,  nues  ou  pruineuses;  spores  ovoïdes,  triseptées  :  10,1 5x3,5. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -j-  bleuit. 

Habit.  Sur  les  écorces.  Mont  Gurnigel  en  Suisse.  Allemagne. 
Suède.  Norvège.  Finlande. 

89.  —  Arth.  hypobela  Nyl.  in  Flora  1876,  p.  576. 

Thalle  indiqué  par  une  mince  tache  blanchâtre  indéterminée 
—  Apothécies  arrondies  ou  oblongues,  noires;  spores  3  à  5  cloi- 
sons, aciculaires-acuminées  :  3o,38x5. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  >  fauve  vineux. 

Habit.  France  :  sur  les  pins  à  Brionne  dans  l'Eure. 

90. — Arth.'cœsia  Flot.  ;  cœsiolivens  Nyl.  in  Flora  1 878,  p.  245  . 

Thalle  blanchâtre,  mince,  lépreux,  souvent  dispersé  —  Apo- 
thécies noires,  foncées  en  dedans,  à  pruine  bleuâtre,  planius- 
cules,  arrondies;  spores  oblongues,  3  septées  :  15,17X4*6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  fauve  vineux. 

Habit.  Sur  Técorce  de  l'aulne  en  Finlande. 

91.  —  Arth.  psimmythodes  Nyl.  in  Flora  1881 ,  p.  534. 

Thalle  blanchâtre,  très  mince  subdispersé  —  Apothécies 
noires,  pâles  en  dedans,  innées,  planes,  maculiformes,  angu- 
leuses-arrondies;  spores  ovoïdes-oblongues,  3-septées  i5,i8x6. 


208  BULLETIN    HE    GÉOGRAPHIE    B01 \NIQUE 

K.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu       rouge  vineux. 

Thalle  K  (C.        rose. 
Habit.  Sur  les  roches  sablonneuses  en  Hongrie. 

92.  —  Arth.  chroolepida  Nvl.  in  Flora  1873,  p.  22. 

Thalle  blanc  jaunâtre,  subfarineux  ou  très  finement  tomen- 
teux  —  Apotbécies  noir  sang,  foncées  en  dedans,  oblongues, 
subdifformes,  convexes;  spores  ovoïdes-oblongues;  3-septées  : 
9,13X3,4. 

R.  Ch.  Gclat.  hymen.  I  -\-  fauve-vineux. 

Habit.  Branches  mortes  de  sapin  près  le  lac  Onega  en  Russie. 

q3.  —  Arth.  melanospila  An/..  Jatt.  FI.  Crypt.  p.  759. 

Thalle  brun  noir,  maculiforme  —  Apothécies  noires,  brunies 
en  dedans,  petites,  nombreuses,  égalant  le  thalle,  confluentes 
en  taches  orbiculaires;  spores  ovoïdes,  à  5  cloisons. 

Habit.  Sur  les  noyers  dans  la  province  de  Vérone  en  Italie. 

94.  —  Arth.  ectropoma  Mass.  Symm.,  p.  109. 

Thalle  hypopléode,  mince,  continu,  bordé  de  noir  —  Apothé- 
cies noires,  confluentes,  hémisphériques,  puis  dilatées,  dif- 
formes; spores  3-septées  à  loges  égales,  resserrées  çà  et  là  aux 
cloisons  :  1  5X4- 

Habit.  Sur  le  fresne.  Italie  :  île  de  Malte;  Bassano  dans  la 
province  de  Vicence. 

C.  Spores  murales. 

95.  —  Arth.  scandinavica  (Th.  Fr.)  Almq.  Arth.,  p.  38;  one- 
gensis  Nvl. 

Thalle  indiqué  par  une  mince  tache  pâle  blanchâtre,  subpul- 
vérulente —  Apothécies  noires,  pâles  en  dedans,  arrondies- 
anguleuses,  planes  ou  légèrement  convexes;  spores  8  parthèque, 
ellipsoïdes,  murales  :  24/33X11,16. 

a)  Var.  karelica  Wain.  Adjum.  II,  p.  1  58 .  Apothécies  plus 
petues,  difformes,  en  partie  subrayonnantes. 

R.  Ch.  Gelât,  hymen.  I  -J-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces.  Assez  répandu  en  Suède,  Norvège, 
Finlande,  a)  Carélie  boréale. 

.  —  Arth.  fdsispora  Almq.  Arth.,  p.  38. 
Thalle  blanchâtre,  très  mince,  couvert  de  tubercules  brillants, 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  209 

noirs,  gélatineux  —  Apothécies  noirâtres,  pâles  en  dedans,  en 
taches  conrluentes,  subpruineuses;  spores  22,33x8,12. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -j-  bleu  >,  rouge-vineux. 

Habit.  Suède.  Norvège.  Finlande,  assez  répandu  sur  les 
écorces,  mais  souvent  stérile. 

97. —  Arth.  spectabilis  Flot.  Almq.  Arth.,  p.  39;  difformis 
Nyl. 

Thalle  hypophléode,  mince,  indéterminé  blanchâtre  —  Apo- 
thécies noires,  concolores  en  dedans,  oblongues  ou  difformes, 
recouvertes  d'une  fausse  membrane- thalline;  spores  3o,36Xi5. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -j-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  écorces.  France  :  Ille-et-Vilaine,  Aveyron. 
Irlande.  Italie,  çà  et  là.  Suisse,  à  Basel.  Allemagne,  assez 
répandu.  Suède,  Norvège. 

98.  —  Arth.  lirellans  Almq.  Arth.,  p.  40. 

Thalle  jaunâtre,  hvpophléode,  déterminé  —  Apothécies 
flexueuses,  irrégulières,  lirellines,  brunâtres,  à  bord  élevé; 
spores  20,24X9,10. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  +  bleu  >  obscure. 

Habit.  Sur  l'écorce  du  houx.  Irlande  :   Killarney,  Glencarn. 

99.  —  Arth.  taediosa  Nyl.  L.  Nov.  Granat.,  p.  1  36,  L.Chili, 
p.  171. 

Thalle  hvpophléode,  en  tache  blanchâtre,  bordé  de  noir  — 
Apothécies  noires,  pâles  en  dedans,  irrégulières,  linéaires  ou  un 
peu  rameuses,  le  plus  souvent  légèrement  pruineuses;  spores 
27,35X11, i5. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -\-  bleu  >  fauve-vineux. 

Habit.  Sur  l'écorce  du  platane  en  Portugal. 

100.  —  Arth.  anastomosans  Nyl.  L.  Scand.,p.  25g  ;subastroi- 
dea  Anz. 

Thalle  blanc  grisâtre,  formant  une  mince  tache  déterminée  — 
Apothécies  noires  ou  brun-noir,  pâles  en  dedans,  petites, 
éparses,  anastomosées,  anguleuses  arrondies  ou  difformes,  sub- 
pruineuses; spores  i5, 23x8, 12. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -}-  bleu  >  rouge-vineux. 


-210  BULLETIN    DE  GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 

Habit.  Ecorces.  Orne,  Ille-et-Vilaine.  Irlande.  Belgique.  Ita- 
lie. Tyrol. 

10  i  .  —  Arth.  milytiformis  Nyl.  Arth.,  p.  93. 

Thalle  blanc,  lisse,  mince  épiphléode  —  Apothécies  très 
petites,  irrégulières,  simples;  spores  ovoides-oblongues,  à  divi- 
sions très  nombreuses  :  18.29X8,10. 

R.  Ch.  Gelât,  hymen.  I  -j-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  France;  sur  Te'corce  de  l'Olivier  à  Agde. 

102.  —  Arth.  dispersa  (Duf.)  Nvl.  Arth.,  p.  q3. 

Thalle  blanchâtre,  très  mince,  maculiforrne  ou  à  peu  près  nul 

—  Apothécies  noires  petites,  oblongues  ou  difformes,  con- 
vexiuscules;  spores  4,8  parthèque  :  r6,2oX  10, 14. 

a)  var.  orbillifera  Almq.  Arth.,  p.  47.  Apothécies  disposées 
en  cercle;  spores  21,27X10,15. 

R.  Ch.  Gélat.  I  -|-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  France  :  sur  les  peupliers  et  les  pins  en  Haute-Vienne. 
a)  sur  le  houx  en  Irlande. 

io3.  Arth.  elabens  (Flot.)  Oliv.  ;  Micoparum  elabens  Nyl. 
Prodr.,  p.  171  ;  Arthotelium  Flottowianum  Krb. 

Thalle  blanc,  à  petites  granulations  pulvérulentes  —  Apothé- 
cies noirâtres,  cendrées  en  dedans,  arrondies  ou  irrégulières, 
papilleuses;  spores  brunies  à  la  rin  et  un  peu  resserrées  au 
milieu  :  20,32X7,1  1  • 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  — ,  ou  jaunâtre. 

Habit.  Sur  les  écorces.  France,  dans  les  Vosges.  Zurich  en 
Suisse.  Munich  en  Bavière.  Allemagne  çà  et  là. 

104.  — Arth.  Sardoa  Bagl.  Sard.,  p.  109. 

Thalle  blanc,  mince,  lépreux,  souvent  en  taches  orbiculaires 

—  Apothécies  noires,  nues,  arrondies,  anguleuses  ou  aggrégées 
et  déformées;  spores  souvent  atténuées  aux  deux  extrémités  : 
19,28X9,12. 

Habit.  Sur  les  écorces  en  Sardaigne. 

io3.  —  Arth.  ri;ana  Mass.  Rie,  p.  49. 

Thalle  blanc,  brillant,  sublimité  —  Apothécies  noires,  planes, 
pressées,  anguleuses,  subétoilées;  spores  oblongues,  un  peu 
brunies  :  i8xr>. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  2H 

Habit.  Sur  les  troncs.  Italie  :  sur  le  hêtre,  au  mont  Rua  dans 
les  monts  Euganéens.  Europe  centrale  et  méridionale. 

106.  —  Arth.  Beltraminiana  Mass.  Mem.,  p.  1 1 5 . 

Thalle  blanc,  orbiculaire,  brillant,  étalé  —  Apothécies  noires, 
confluentes,  arrondies  ou  un  peu  rayonnantes-étoilées;  spores 
ovoïdes-elliptiques  :  18,20X6,12. 

Habit.  Sur  les  troncs.  Italie  :  province  de  Vicence;  île  de 
Malte.  Europe  centrale  et  méridionale. 

D.  Parasites. 

107.  —  Arth.  varians  (Dav.)  Nyl.  L.  Scand.,  p.  260;  glauco- 
maria,  parasemoides  Nyl.  Arth.;  Celidium  grumosum  Krb. 

Apothécies  noires,  cendré-obscur  en  dedans,  maculiformes 
souvent  confluentes,  planes  ou  planiuscules,  rugueuses;  spores 
ovoïdes,  2  à  3  cloisons  :  12,18x5,7. 

R.  Ch.  Gélatine  hyméniale  I  -\-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  Lecanora  subfusca,  glaucoma,  hageni,  Lecidea 
elœochroma,  Xanthoria  parietina,  etc.,  par  toute  l'Europe. 

108.  —  Arth.  subvarians  Nyl.  Oliv.  Parasit.,  p.  43;  clemens 
Tul.;  galactinaria  Leight. 

Apothécies  noires  ou  brunâtres,  pâles  en  dedans,  subarrondies, 
maculiformes,  souvent  confluentes;  spores  ovoïdes,  uniseptées  : 
i2,i5X4,5. 

a)  var.  apotheciorum  Almq.  Spores  à  loges  égales. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -J-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  divers  Squamaria  et  Lecanora.  France,  Italie, 
Allemagne,  Suède,  Norvège. 

109.  —  Art.  epiphyscia  Nyl.  in  Flora  1875,  p.  36 1 . 
Apothécies"  très  petites,  noires,  convexes;  spores  uniseptées, 

ovoïdes:  11,12X41/2. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -\-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  Physcia  cœsia  à  Hollola  en  Finlande. 

1 10.  —  Arth.  punctella  Almq.  Arth.,  p.  48. 

Apothécies  noires,  brun  obscure  en  dedans,  très  petites,  punc- 
tiformes,  suborbiculaires;  spores  uniseptées,  obtuses,  à  loge 
supérieure  plus  allongée,  brunies  à  la  fin  :  i5X7- 


c212  BULLETIN    DK    f.KOGRAPHIE    BOTANIQUE 


R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  >  fauve-vineux. 

Habit.  Sur  Buellia  alboatra.  France,  dans  le  Gard.  Irlande. 

iii.  —  Arth.  tabescêns  (Anz.)  Jatt.  FI.  Crypt.,  p.  752. 

Apothécies  noires  ou  noir  pourpre,  roussâtres  à  l'intérieur, 
très  petites,  à  peine  émergentes,  orbiculaires,  souvent  con- 
fluentes,  promptement  décomposées;  spores  4,6  par  thèque, 
oblongues,  uniseptées  :  i5x6. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  X  rougit. 

Habit.  Sur  le  thalle  du  Parmelia  saxatilisà.  Bormio  en  Italie. 

1 12.  —  Art.  nephromaria  Nyl.  Lapp.  Or.,  p.  187. 

Apothécies  noires,  convexes,  brunies  en  dedans;  spores  uni- 
septées, à  loge  supérieure  plus  épaisse,  1  1  X3,4. 

a)  var.  lepidiota  Oliv.  ;  Arth.  vagans  var.  7.  Almq.  Arth., 
p.  53.  Apothécies  à  peine  visibles  à  l'œil  nu,  souvent  con- 
fluentes;  spores  6,9x3,4. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit,  sur  le  Nephromium  tomentosum  en  Laponie  Orientale. 
a)  Sur  Panaria  lepidiota.  Norvège  :  Naessebyen  Finmark. 

1  1 3 .  —  Arth.  amylospora  Almq.  Arth.,  p.  48. 

Apothécies  très  petites,  noires,  brunies  en  dedans,  arrondies 
ou  anguleuses,  planiuscules,  scabres;  spores  ovoïdes  oblongues, 
uniseptées:  18,24X8,10. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  bleu  >  rouge-vineux;  spores  I  -f- 
rouges  ou  bleuies. 

Habit.  Sur  un  thalle  stérile,  bulleux,  amyloide  de  Lecidea 
(paneola  ?),  sur  le  mont  Rannklaefven  dans  le  Westernorrland 
en  Suède. 

114.  —  Arth.  peltigerea  Th.  Fr.  ;  Almq.  Arth.,  p.  49. 
Thalle  formant  sur  les  Peltigera  des  taches  d'un  brun  obscur, 

orbiculaires,  minces,  puis  épaissies  et  pénétrant  jusqu'à  la 
couche  médullaire  du  nourricier  —  Apothécies  noires,  brun-roux 
en  dedans,  orbiculaires,  convexes;  spores  oblongues,  i-septées: 
i5,3iX6,8. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -j-  rouge-vineux- 

Habit.  Sur  Peltigera  canina  et  Sôlorina  saccata.  Suède,  dans 
le  Jcmtland.  Norvège  :  alpes  de  Dovre.  Tromsoe.  Finmark. 

1 1 5.  —  Arth.  inundata  Wain.  Adjum.  II,  p.  162. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  213 

Apothécies  très  petites,  noires,  brunies  en  dedans,  nues,  con- 
vexes-immarginées;  spores  ovoïdes,  uniseptées  :  9,1  iX3,4- 
R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 
Habit.  Sur  le  Lecidea  inundata  en  Ostrobotnie. 

116.  —  Arth.  peltigerina  Almq.  Arth-,  p.  54. 

Thalle  propre  distinct.  Apothe'cies  très  petites,  noires,  fon- 
cées en  dedans,  convexes  ou  subglobuleuses;  spores  oblongues, 
parfois  subaiguës  aux  extrémités  :  i  3, 14X5,6.  Spermaties  cylin- 
driques-oblongues,  4,5  de  long. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  —  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  le  Solorina  croccea  et  des  débris  de  Peltigera 
canina  en  la  province  de  Finmark  en  Norvège. 

117.  —  Arth.  Pelveti  (Hepp.)  Almq.  Arth.  p.   Sj. 

Thalle  formant  sur  son  nourricier  de  petites  taches  brun-roux 
ou  brun-noir,  sur  lesquelles  sont  disposées  sans  ordre  des  apo- 
thécies pouvant  atteindre  jusqu'à  1  mill.,  de  diam.,  solitaires  ou 
confluentes  ;  spores  oblongues-obtuses,  uniseptées:  14,20x5,7. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -\-  rouge-vineux. 

Habit.  France  :  sur  le  Sticta  aurata.  Sur  le  Peltigera  poly- 
dactyla  dans  le  Jutland  en  Danemark. 

1 18.  —  Arth.  oxispora  Almq.  Arth.  p.  02. 

Apothécies  noires,  foncées  en  dedans,  petites,  planes  ou  pla- 
niuscules,  maculiformes,  souvent  confluentes;  spores-ovoïdes- 
lancéolées,  uniseptées,  à  loge  inférieure  aiguë  et  plus  courte  : 
10,14x3,4. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -|-  bleu  >  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  Lecidea  vorticosa  à  Areskutan  dans  le  Jemtland  en 
Suède. 

119.  —  Arth.  neglectula  Nyl.  Wain.  Adjum.  II,  p.  1  55. 
Apothécies  très  petites,  noires,  brunies  en  dedans,  nues,  arron- 
dies, planes  ou  convexes  ;  spores  ovoïdes,  uniseptées  :  7, 1 1  X  34. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -\-  rouge-vineux. 

Thecium  K  -f-  violet. 
Habit.  Sur  le  thalle  et  les  apothécies  du  Bœomyces  carneus 
en  Finlande  et  en  Ostrobotnie. 


?14  BULLl  TIN    DE    f.KOGRAPHlE   BOTANIQUE 

120.  —  Arth.  Almquisti  Wain.  Adjum.  II,  p.  i  5 6  ;  neglectala 
Almq. 

Apothécies  noires,  très  petites,  foncées  en  dedans,  arrondies, 
planes,  scabres,  simples  ou  composées;  spores  ovoïdes,  uni- 
septees  :  10,1  5x3,4 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -f-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  le  thalle  des  Lecidea  (panaeola,  cinereoatra  ?),  en 
Suède,  à  Haeglandsberg  et  dans  le  gouvernement  de  Wester- 
norrland. 

121 .  — Arth.  circinata  Th.  Fr.  Almq.  Arth.  p.  56. 

Thalle  formant  de  petites  taches  obscures,  arrondies,  de  i  à 
3  mill.,  sur  lesquelles  naissent  de  nombreuses  apothécies  super- 
ficiaires,  noires,  pâles  en  dedans,  disposées  en  cercle  ;  spores 
oblongues,  uniseptées,  obtuses:  i3,i5X5,6.  Spermaties,  5,j  de 
long. 

R.  Ch.  Gélat.  hymen.  I  -\-  rouge-vineux. 

Habit.  Sur  les  Gyrophora  vellea  et  spodochroa.  Norvège:  Ber- 
gen, Alpes  de  Dovre,  Finmark  occidentale. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  215 

Dispersion  des  espèces. 

Au  point  de  vue  de  leur  dispersion  ge'ographique,  les  Artho- 
nia  de  la  Flore  d'Europe  peuvent  être  répartis  comme  il  suit  ; 
abstraction  faite  des  simples  formes  ou  variétés. 

Les  contrées  du  Nord:  Russie,  Suède,  Norvège,  Danemark, 
viennent  entête  avec  23  espèces  endémiques,  dont  11  parasites. 
Ce  sont  :  nos  20,  27,  28,  36,  39,  41,  55,  by,  90,  92,  95,  96.  Para- 
sites :  nos  109,  112,  1 13,  1 14,  1 1 5 ,  116,  117,  118,  119,  120,  121. 

Suivent  ensuite  la  France  et  I'Italie,  avec  chacune  14  espèces 
spéciales.  Ce  sont  : 

France  :  Nos8,  17,  3o,  32,  33,  35,  44,  49,  76,  -j-jy  79,  89,  101, 
102. 

Italie  :  Nos  4,  i3,  14,  37,  80,  81,  82,  83,  85,  87,  93,  94,  104, 
et  un  parasite  :  1  1 1. 

L'Angleterre  occupe  le 4e  rang  avec  i3  espèces  particulières: 
n«*  9,  21,  3o,  40,  45,  46,  47,  60,  61,  63,  65,  71,  98. 

L'Allemagne,  Autriche,  Hollande,  ne  nous  offrent  que  six 
espèces  spéciales  :  n*'  3,  5,  10,  i5,  73,  91. 

Le  Portugal  en  renferme  4  :  nos  5o,  58,  74,  99. 

Viennent  enfin  avec  une  espèce  chacune.  L'Espagne  :  n°  34  ; 
et  la  Suisse  :  n°  68.. 

Le  nombre  des  espèces  ubiquistes,  c.  t.  d.  que  l'on  rencontre 
dans  deux  ou  plusieurs  des  contrées  ci-dessus  est  de  45  :  nos  1,  2, 
6,  7,  11,  12,  16,  18,  19,  22,  23,  24,  25,  26,  29,  38,  42,  43,  48, 
5i,  52,  53,  54,  56,  59,  62,  64,  66,  67,  70,  72,  75,  78,  84,  86, 
88,  97,  100,  103,  io5,  106,  et  trois  parasites  :  nos   107,  108,  1  10. 


*16 


BULLETIX    1>E   GLOiiRAÏ'HIF.   BOTANIQUE 


INDEX 


abscondita  Oliv. 
affinis  Mass. 
aggregata  Wain. 
albellum  Zw. 
albinula  Nyl. 
Almquisti  Wain. 
amylospora  Almq. 
anastomosans  Nyl. 
anerythraea  Nyl. 
apatetica  Mass. 
apotheciorum  Almq 
applanata  Wain. 
argillacea  Malbr. 
armoricana  Nyl. 
arthonioides  Ach. 
aspersa  Leight. 
aspersella  Leight. 
asteroma  Chev. 
astroidea  Arn. 
astroidea  Leight. 
astroidestera  Nyl. 
atomaria  Mass. 
atrofuscella  Nyl . 
baeastroidea  Nyl. 
Bussanensis  Beltr. 
Beltramiana  Mass. 
betuleti  Nyl. 
bi/ortnis  Flk . 
bo  réel  la  Wain. 
buerijnum  Krb. 
byssacea  Almq. 
caesia  Flot, 
caesiella  Nyl. 


23 

cœsiolivens  Nyl. 

90 

81 

cœsiopruinosa  Sch. 

54 

4i 

calcicola  Almq. 

32 

36 

cascarillae  Fée. 

60 

3o 

celtidicola  Zahlbr. 

r5 

120 

celtidis  Mass. 

64 

ii3 

ceynbrcv  Anz. 

i3 

100 

cembrina  Anz. 

'4 

42 

chlorolepida  Nyl. 

92 

ig 

cinnabarina  Wallr. 

42 

108 

circinata  Th.  Fr. 

12  1 

64 

clemens  Tul. 

108 

48 

coccinea  Mass. 

4» 

69 

complanata  Fée. 

7° 

92 

conangioides  Bagl. 

7^> 

62 

connectais  Wain 

j.> 

9 

convexella  Nyl. 

35 

7'.' 

copromya  Anz. 

0 

37 

"4 

cuspidans  Nyl. 

4'- 

42 

cytisi  Mass. 

0 

1  j 

65 

dalmaticola  Zahlbr. 

10 

78 

decipiens  Krb. 

7 

6 

decussata  F\\  . 

53 

5o 

depuncta  Nyl. 

16 

82 

dydinia  Krb. 

6 

106 

difformis  Nyl. 

97 

20 

dispersa  Duf. 

102 

T2 

dispersa  Nyl. 

1  1 

/8 

dispuDCta  Nyl. 

"7 

38 

dryxna  Dub. 

2.2 

?2 

ectropoma  Mass. 

94 

90 

effusa  Mass. 

18 

33 

elabens  Flot. 

io3 

BOLLETttJ    DE   GÉOGHAPHlÈ    BOTANlQlE 


217 


e le g ans  Ach.  42 

elegans  Moug.  43 

epiraela  Nyl.  28 

epipasta  Moug.  1 1 

epipastoides  Nyl.  64 

epiphyscia  Nyl.  109 

erythraea  Nyl.  42 

excentrica  Th.  Fr.  25 

excipienda  Nyl.  12 

exilis  Flk.  24 

farinosa  Harm.  17 

Flottowianum  Krb.  io3 

fomentaria  Nyl.  22 

fuliginosa  Fw.  5o. 

fusispora  Th.  F'r.  96 

galactina  Ach.  16 

galactinaria  Leight.  108 

galactinella  Nyl.  64 

galactites  Nyl.  16 

glaucomaria  Nyl.  107 

globulosceformis  Hepp.  86 

granitophila  Th.  Fr.  38 

granosum  Krb.  107 

gregaria  Krb.  42 

grisea  Anz.  85 

gyrosa  Nyl.  67 

helvola  Nyl.  56 

hybernica  Nyl.  12 

hypobela  Nyl.  89 

ilicinaTayl.  45 

ilicinella  Tayl.  46 

impolita  Erhr.  48 

incarnata  Almq.  57 

insinuata  Leight.  47 

insulana  Lesd.  48 

inundata  Wain.  1 1 5 

Karelica  Wain.  95 

Kœrberi  Lahm.  2  5 

Kœrmesina  Sch.  42 

Krempelhuberi  Krb.  18 

lapidicola  Tayl.  23 

lecanorella  Wain.  29 

lecideoides  Th.  Fr.  72 


lepidiota  Oliv. 
leucopellœa  Almq. 
lilacina  Stenh. 
lilacina  Ach. 
Lilliei  Lesd. 
lirellans  Almq. 
lobata  Flk. 
lurida  Ach. 
luridofusca  Nyl. 
rriacularis  Almq. 
marginata  Leight. 
marginella  Nyl. 
marmorata  Br. 
medicella  Nyl. 
medusula  Nyl. 
melaleuca  Th.  Fr. 
melaleucella  Nyl. 
melanopthalma  Nyl. 
melanospila  Anz. 
melantera  Ach. 
melaspermella  Nyl. 
microscopica  Arn. 
minutissima  Nyl. 
minutula  Nyl. 
montellica  Mass. 
myriocarpoid.es  Nyl. 
myriocarpella  Nyl. 
neglecta  Bagl. 
neglectula  Nyl. 
neglectula  Almq. 
nephromaria  Nyl. 
obscura  Ach. 
obscura  Sch. 
ochracea  Duf. 
oleandri  Bagl. 
Onegensis  Nyl. 
opegraphina  Ach. 
opegraphoides  Harm. 
orbicularis  Mass. 
orbillifera  Almq. 
oxispora  Almq. 
paradoxum  Ach. 
paralia  Nyl. 


1 12 
88 

54 

55 
40 
98 
48 
1 
5 
27 
42 

34 
88 
86 
5i 
88 
55 
70 
93 
67 
3i 
78 
36 
1 1 
80 

37 
61 

84 
119 
120 
1 12 

64 
42 
43 
33 

95 

64 

42 

18 

102 

118 

2 

7' 


218 


BULLETIN    DU   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 


parasemoides  Nyl. 
parastroidea  Lahm. 
patellulata  Nyl. 
peltigerea  Th.  Fr. 
peltigerina  Almq. 
Pelveti  Hepp. 
peregrina  Wedd. 
petrensis  Nyl. 
phaeobea  Norm.| 
phlyctiformis  Nyl. 
pinastri  Anz. 
pincti  Nyl. 
polymorpha  Ach. 
populina  Mass. 
pruinata  Del. 
pruinosa  Ach. 
punctella  Almq. 
punctiformis  Ach. 
punctifortvis  Mass. 
psymmithoides  Nyl. 
quadriseptata  Arn 
quercus  Ghev. 
quercus  Miïll. 
radiata  Ach. 
radiata  Harm. 
radiata  Oliv. 
ramulosa  Nyl. 
reniformis  Pers. 
ribis  Bagl. 
rosacea  Leight. 
ruana  Mass. 
rubra  Nyl. 
rubrofusca  Nyl. 
rudcralis  Nyl. 
ruderella  Nyl. 
rugulosa  Krplh. 
rupeslris  Krb. 


107 

s.ilicicola  Nyl. 

2' 

44 

sapineti  Nyl. 

18 

sardoa  Bagl. 

lOi 

114 

scandinavica  Th.  Fr. 

9> 

Il6 

sorbina  Krb. 

67 

"7 

sordaria  Krb. 

a  3 

Souliei  Lesd. 

8 

V 

spadicea  Nyl. 

2 

7> 

spadiceum  Arn. 

!OI 

spectabilis  Almq. 

97 

84 

spilota  Ach. 

68 

6 

stellaris  Krmplh. 

58 

stellulata  Lesd. 

12 

78 

sticlica  Ach. 

54 

42 

stictoides  Desm. 

48 

subastroidea  Anz. 

100 

1 10 

subexcedens  Nyl. 

63 

78 

subfusca  Nyl. 

48 

16 

sublurida  Anz. 

4 

[>7 

subparallela  Miïll. 

64 

9« 

subpruinosa  Lesd. 

49 

64 

subspadieea  Nyl. 

3 

98 

subvarians  Nyl. 

108 

64 

Swartziana  Ach. 

"4 

1 

Swartfiana  Dr. 

70 

4* 

tabidula  Anz. 

87 

77 

t.u'Jiosa  Nyl. 

75 

tabescens  Anz. 

1  1  1 

1 1 

tenellula  Nyl. 

22 

42 

trabellina  Ach. 

86 

io3 

trachylioides  Nyl. 

72 

42 

turbidula  Nyl. 

74 

*> 

43 

tymnocarpa  Ach. 

64 

23 

varians  Dav. 

107 

29 

velata  Fw. 

52 

26 

vinosa  Leight. 

1 

2  3 

vulgare  Fr. 

1 

Contribution  aux  Orchidées  de  la  Roumanie 

par  Gh.  P.  GRINTESCU. 


Les  premières  orchide'es  connues  dans  la  flore  de  la  Rouma- 
nie sont  celles  indiquées  par  Edel  (i),  dans  son  excursion  en 
Moldavie  en  l'an  1 835 ;  elles  furent  récoltées  dans  les  régions 
inférieures  du  Mont  Ceahlàu  ( 1 9 1 1  m.  ait.);  comme  :  Orchis 
globosa,  O.  latifolia,  O.  maculata,  O.  militaris,  O.  morio, 
O.  sambucina,  O.  variegata,  O.  odoratissima  (Gymnadenia  odo- 
ratissima  Rich./;  O.  bifolia  (Platanthera  bitolia  Rich.);  Epi- 
pactis  latifolia;  E.  pallens  (Cephalanihera  pallens  Rich.), 
E.  ensifolia  (Cephalanthera  ensifolia  Rich.);  Malaxis  Loeselii 
Sw.  (Liparis  Loeselii  Rich.);  Neottia  spiralis  (Spiranthes 
autumnalis  Rich.).  —  Charles  Guebhardt,  pendant  6  ans, 
explora  la  Moldavie  (  1 842- 1 848)  sous  la  protection  de  D.  Moruzi, 
grand  amateur  botaniste.  Le  manuscrit  de  Guebhardt  ainsi  que 
sa  collection  se  trouvent  dans  la  bibliothèque  et  l'herbier 
d'Auguste  Pyr.  de  Candolle  avec  lequel  Guebhardt  entretint 
une  vive  correspondance. 

On  trouve  à  Paris,  dans  les  différents  herbiers  ayant  appar- 
tenu à  Guebhardt,  beaucoup  de  plantes  roumaines.  Les  orchi- 
dées indiquées  par  lui  sont  :  Cypripedium  Calceolus  L.,  Orchis 
fuciflora  Bing.  (Ophrys  Arachnites  Rich.);  Orchis  angustifolia 
Lois,  O.  incarnata  L.,  O.  Morio  L.,  O.  variegata  Lam.  O.  mili- 
taris, O.  coviophoraL.,  O.  ustulata  L.,  O. globosa  L.  ;  O.  pyra- 
midalis  L.  (Anacamptis  pyramidalis  Rich.);  O.  albida  AU. 
(Gymnadenia  albida  Rich.),  O.  odoratissima  L.  (Gymnadenia 
odoratissima  Rich.),  O.  conopsea  L.  (Gymnadenia  conopsea 
R.  Br.);  O.  bifolia  (Platanthera  bifolia  Rich.);  O.Monorchis  L. 
(Herminium  Monorchis  R.  Br.);  Epipactis  latifolia  AIL, 
E.  palustris  Crant\,  E.  rubens  Bing.;  E.  pallens  Sw.  (Cepha- 
lanthera pallens  Rich.),  E.  ensifolia  Sw.  (Cephalanthera  ensi- 
folia Rich.),  E.  rubra  AU.  (Cephalanthera  rubra  Rich.);  Listera 
ovata  L.;  Corallorhi\a  Halleri  Rich.  (Corallorhiza  Neottia 
Scop.);  Listera  Nidus-Avis  Pers.  (Neottia  Nidus-Avis  Rich.). 

Nous  trouvons  des  études  plus  approfondies  sur  les  Orchi- 
dées de  Roumanie  dans  :  Briandza,  Prodr.  FI.  Rom.  1879-1883, 
dont  la  plupart  sont  données  d'après  les  exsiccata  de  Csihak, 
parmi  lesquels  beaucoup  de  plantes  récoltées  par  Edel,  ainsi 

(1)  Julius  Edel,  ex-jardinier  du  Prince  M.  Sturdza.  —  En  i853  il  publia 
ses  excursions.  Il  légua  ses  plantes  au  Musée  de  Jassy  en  i835  ;  elles  furent 
détruites  plus  tard  par  le  feu.  • 


-i-JU  ItULLETIN    l»E    GÉOCRAPHH     II'IaMQIJE 


que  d'après  les  exsiccata  de  Szabo,  Burri,  Grecesco,  etc.  Le 
nombre  des  Orchidées  énuméré  par  Brandza  dépasse  celui 
d'Edel  et  Guébhardt,  et  se  trouve  augmenté  de:  Ophrys  musci- 
feraL.;  O.  fusca  Jacq.,  O.  cor  digéra  Fries,  Coeloglossum 
viride  Hartm.,  Chamaeorchis  alpina  R.  Br. .  Nigritella  angus- 
tifolia  Rie  h.,  Listera  cordata  R.  lir.;  Epipogium  Gmelini  Rich. 
—  A  cette  liste,  il  faut  joindre  les  variétés  publiées  dans  dif- 
férentes brochures  et  dans  la  :  FI.  Dobrogei  1898,  comme  : 
Orchis  Sitnia,  Loroglossum  hircinum  Rich.,  Limodorum  aborti- 
vum  Su-. 

En  1898,  paraît  le  Conspectul  FI.  Rom.  par  Grecesco,  et  la 
liste  des  orchidées  connues  par  les  botanistes  antérieurs  s'agran- 
dit avec  les  espèces  et  variétés  suivantes  :  Ophrys  cormita  Stev.  ; 
Orchis  papilionacea,  O.  pallens,  O.  speciosa  Host.,  O.  elegans 
Heuffel.,  O.  sambueina  L.  var.  purpurea  Koch.,  O.  maculata  L. 
var.  saccigera  Brogn.;  Herminium  alpinum  Lindl.;  Epipactis 
microphylta  Siv.  :  Caeloglossitm  viride  Hartm.  var.  braetcatum 
Rich. 

En  1915  paraît  :  l'Etude  monographique  des  Orchidées  de 
Roumanie  par  Zach-Pantu,  étude  de  valeur,  qui  décrit  et  énu- 
mère  toutes  les  orchidées  connues  et  trouvées  dans  l'herbier  de 
l'Institut  de  Botanique  de  Bucarest.  Il  faut  joindre  à  la  liste 
connue,  les  plantes  suivantes  indiquées  par  Zach-Pantu  :  Ophrys 
fusca  Link.  (trouvé  dans  la  flore  roumaine  par  M.  le  PrM.  Vla- 
descu,  directeur  de  l'Institut  de  Botanique  de  Bucarest),  Orchis 
Morio  L.,  var.  albiflora  Pantu,  O.  cari  fora  var.  fragrans 
Boiss.,  O.  tridentata  Ail.  var.  commutata  Rchb.,  O.  sambueina  L  , 
var.  bracteata  M.  Schulze,  O.  sambueina  L.,  var.  purpurea 
Koch.  O.  maculata  L.  a  genuina  Rchb.  et  la  forme  candidissima 
Krocher;  Nigritella  rubra  Wettst;  Gymnadfinia  eonopsea  R. 
Br.  var.;  leucantha  Schur.  et  var.  densiflora  Fries;  Listera 
ovata  R.  Br.  (la  forme  trifoliata  Aschers;  Neottia  Sidus-avis 
Rich.  var.  glandulosa  Beck.,  Goodyera  repens  R.  Br.;  Micros- 
tylis  monophyllos  Lindl. 

D'autres  connaissances  plus  étendues  sur  les  Orchidées  de 
Roumanie  nous  font  défaut.  Je  joindrai,  dans  les  pages  qui  sui- 
vent, à  la  liste  ci-dessus  les  orchidées  qui  se  trouvent  dans  mon 
herbier,  les  indiquant  dans  des  stations  tout  à  tait  nouvelles 
pour  la  flore  roumaine. 

Jassy,  ier  janvier  1917.  1    suivre 


Le  Secrétaire  perpétuel,  Gérant  du  «  Bulletin  »  :  H.   LÉVEILLÉ. 
Le  Mans.  —  Imprimerie  Monnoyer.  —  1917- 


Octobre-Décembre  19 17. 


BULLETIN 


DE 


GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 

ORGANE    MENSUEL 

de  l'Académie  Internationale  de  Botanique 

Jouissant  de  la  Personnalité  Civile  depuis  le  n  Octobre  1901 

(ANNEE      19  17) 
TOME    XXVI  | 


MM.  Coste   et  Reynier.  —   Affinités    entre    les    Chenopodium    album    Linné 
C.  amaranticolor. 

M .    Alfred  Reynier.  —  Sur   l'identité   spécifique    conjecturale    des   Sisymbriu 

polyceratum  L.,    S.   runcinatum  et  S.  hirsutum  Lag. 
Mgr   H.    Léveillé  et  C.  Blin.  —  Les  Carex   de   France. 


LE  MANS  (sarthe) 

AU      SIEGE     DE     LA      SOCIÉTÉ 
78,      RUE      DE      FLORE,      78 

19  17 


26e  Année  (4e  Série).)    N°3 334-335-336 ■  Oct-Décembre.    1917 

BULLETIN 

DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE 
Organe  mensuel  de  l'Académie  internationale  de  Botanique 


Les  prix  d'impression  ont  presque  triplé.  Cependant  nous 
n'augmenterons  pas  d'un  centime  la  cotisation.  A  la  grâce  de 
Dieu.  Nous  vous  demandons  en  retour  de  tenir  bon  et  de  nous 
rester  fidèles  tous,  comme  il  y  a  un  an. 

Nos  collections  ont  peu  augmenté.  A  ce  propos  un 
arrangement  est  intervenu  entre  l'Académie  et  son  fondateur 
Mgr  Léveillé  qui  a  mis  dans  celle-ci  presque  toute  sa  fortune. 

L'Académie  conserve  l'herbier  de  France  avec  toutes  les 
flores  et  les  travaux  de  Géographie  botanique. 

L'herbier  de  Chine,  devient  la  propriété  de  Mgr  Léveillé, 
ainsi  quje  tous  les  ouvrages  traitant  de  la  flore  d'Extrême- 
Orient,  Inde,  Chine,  Corée. 


Afliiiilén  entre  les  Chenopodium  Album  Linné 
et  C.  |Amaranticoloi*. 

Par   MM.  GOSTE    et   REYN1ER. 


Notre  Note  parue  dans  le  Bulletin  de  Géographie  Botanique, 
numéro  d'Avril-Juin  1916,  sous  le  titre  :  «  Le  Chenopodium 
amaranticolor  [C.  et  R.)  Murr,  Ascherson  et  Graebner  est-il 
identique  en  tous  points  au  Chenopodium  purpurascens  Jac- 
quin?  »  ayant  été  jugée  fort  intéressante  par  divers  botanistes, 
qu'il  nous  soit  permis  de  joindre  quelques  explications  pouvant 
faire  la  lumière  sur  certains  détails  du  problème  biologique  à 
reprendre  après  la  Guerre  mondiale  actuelle. 

Octob  5  -Décembre.  14 


222  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 

I.  —  Quand,  pour  la  première  fois,  nous  parlâmes  en  public 
de  notre  manière  de  voir  touchant  la  plante  trouvée  à  Mar- 
seille, sur  des  de'combres,  par  Honoré  Roux,  il  nous  parut  que 
cette  Ansérine  se  rapprochait  beaucoup  du  Chenopodium 
album  L.,  opinion  qu'avait  partagée  M.  Gagnepain,  attache  au 
Muséum  national  d'Histoire  Naturelle  :  «  — Dans  les  collec- 
«  tions  que  j'ai  compulsées,  nous  écrivit-il,  quelques  formes  du 
«  Chenopodium  album,  originaires  de  l'Auvergne,  de  l'Alsace, 
«  des  bords  de  la  Méditerranée,  se  rapprochent  de  la  plante  que 
«  vous  me  soumettez,  par  la  forme  des  feuilles  et  de  l'inflores- 

«  cence »  Nous  soupçonnions  fort  la  plante  de  Roux  d'être 

la  variété,  du  Népaul,  appelée,  en  herbier,  bicolor  par  Bojer 
(celui-ci  ne  l'ayant  pas  décrite)  et  connue  par  la  brève  diagnose, 
plus  ou  moins  exacte,  qu'en  a  donnée,  d'après  un  exsiccatum, 
Moquin-Tandon,  Prodrome  de  De  Candolle  :  «  foliis  rhombeo- 
ovatis,  sinuato-dentatis,  supra  purpurascenlibus,  subtus  pulve- 
rulentis,  albidis,  racemis  sublaxis.  » 

En  face  de  l'utile  création  d'un  nom  provisoire,  nous  hési- 
tâmes consciencieusement,  puisque  le  Bulletin  de  la  Société 
Rochelaise,  année  1904-1905,  enregistra,  sous  notre  signature, 
la  plante  critique  marseillaise  comme  «  sous-espèce  du  Cheno- 
podium album  L.  ».  Par  la  Société  pour  l'Etude  de  la  Flore 
Franco-Helvétique,  nous  distribuâmes,  l'étiquette  portant  : 
«  Chenopodium  album  L.  subspecies  amaranticolor  C.  et  R.  », 
une  vingtaine  d'exsiccata  (n°  1  538),  année  1904. 

Poursuivant  l'étude  instructive  d'individus  (que  nous  présu- 
mions devoir  à  la  longue  varier)  chaque  année  soumis  dans  nos 
jardins  à  une  culture  méthodique,  nous  acquîmes  ensuite  la 
conviction  que  F  Ansérine  de  Marseille  est  apparemment  iden- 
tique à  celle  décrite  par  Lamarck,  en  1783,  d'après  des  sujets 
pris  au  Jardin  du  Roi.  Dès  lors,  la  salsolacée  de  Roux,  de 
laquelle  il  s'agissait  d'établir  la  place  en  Systématique  (sa  patrie 
exacte  demeurant  inconnue]  devint  conventionnellement  Che- 
nopodium amaranticolor  Coste  et  Reynier  (Bulletin  de  la 
Société  Botanique  de  France,  n°  d'Avril  1907),  nom  rectifié 
récemment  par  celui  de  Chenopodium  amaranticolor  (C.  et  R.) 


BULLETIN   DK   GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  253 

Murr,  Ascherson  et  Graebner,  forme  typique  (=  Chenopodium 
purpurascens  Lamarck  non  Jacquin).  Il  fut  ajouté  expressément: 
«  Chenopodium  amaranticolor  affine  Chenopodio  albo  L » 

E>e  ce  qui  précède  il  appert  que  nous  n'avons  jamais  reculé 
devant  l'aveu  que  le  Chenopodium  amaranticolor  est  très  proche 
voisin  du  Chenopodium  album  L.  Si  donc  quelqu'un  s'avise  de 
considérer  notre  Ansérine  comme  une  dépendance  du  Cheno- 
podium album  {sensu  lato),  il  aura  le  devoir  de  convenir  qu'avant 
lui  nous  avons  suffisamment  témoigné  notre  persuasion  de  la 
commune  descendance,  d'un  stirpe  primitif,  des  deux  plantes 
affines. 

II.  —  Depuis  1907,  nous  n'avons  eu  de  cesse  de  nous  infor- 
mer si  le  Chenopodium  amaranticolor  n'existerait  pas,  dans  les 
lieux  vagues  à  l'est  de  la  frontière  française,  à  l'état  adventice 
(non  à  l'état  de  plante  subspontanée  provenant  de  graines  dues 
à  l'envoi,  pour  culture  potagère,  qu'a  fait  notre  ami  M.  Bois, 
Assistant  au  Muséum  de  Paris).  Les  réponses  furent  négatives; 
toutefois  l'une  d'elles  est  à  reproduire  : 

«  Zurich,  8  décembre  1912.  —  ...Un  de  mes  correspondants, 
«  M.  Hager,  a  trouvé  à  Médels  (Grisons),  dans  un  champ  de 
«  pommes  de  terre,  un  Chenopodium  ressemblant  singulière- 
«  ment  à  votre  Chenopodium  amaranticolor.  Seulement  les 
«  feuilles  ne  sont  pas  tout  à  fait  typiques  et  établissent  un  pas- 
«  sage  vers  le  Chenopodium  album  L. 

«  Vu  mes  observations  sur  le  genre  Amarantus  (cf.  Amaran- 
«  tus  hybridus  L.  dans  ma  Flore  Adventice  de  Montpellier)  et 
«  le  fait  que  VAtriplex  hortensis  L.  est  tantôt  vert,  tantôt  rouge, 
«  je  me  demande  s'il  est  permis  d'attribuer  une  grande  impor- 
«  tance  aux  teintes  des  Chenopodium  purpurascens  et  Chenopo- 
«  dium  amaranticolor.  Si  je  connaissais  des  formes  vertes,  mais 
«  d'ailleurs  identiques,  je  n'hésiterais  pas  à  regarder  les  formes 
«  rouges  comme  des  variétés  des  formes  vertes.  La  plante  de 
«  Médels  est  donc  peut-être  plutôt  une  forme  rouge  du  Cheno- 
«  podium  album  Ç=  var.  bicolor  Moquin?)... 

«  Dr  A.  Thellung.  » 


■l'l\  BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQl  E 

III.  —  Relativement  au  premier  aline'a  de  la  lettre  ci-dessus, 
il  nous  est  donné  de  fournir  l'explication  plausible  de  ce  que  ne 
peut  manquer  d'être  l'Ansérine  trouvée  à  Médels  par  M.  Hager. 
Sans  avoir  vu  cette  plante,  nous  avons,  pour  croire  à  son  iden- 
tité avec  celle  dont  il  va  être  question,  des  motifs  d'ordre  phy- 
togéographique  assez  sûrs  : 

A  partir  de  1904,  l'un  de  nous,  s'étant  mis  à  rechercher  le 
Chcnopodium  album  var.  pedunculare  (Bertoloni  pro  specie) 
Moquin-Tandon,  ne  tarda  pas  à  s'apercevoir  de  l'existence  à 
Marseille,  Aix,  Les  Pennes,  Aubagne,  Toulon,  etc.,  de  pieds 
de  l'Ansérine  blanche  pourvus,  sur  le  limbe  des  feuilles  jeunes 
ou  peu  âgées,  d'une  poussière  rougeâtre  mimant  de  façon  éton- 
nante l'efrlorescence  couleur  amarante  du  Chcnopodium  ama- 
ranticolor.  Ladite  poussière  disparaît  après  quelque  temps  :  un 
mois  au  plus  à  partir  de  l'apparition  des  feuilles  radicales; 
aussitôt  que  la  plante,  à  l'approche  de  l'été,  accélère  le  dévelop- 
pement de  son  inflorescence,  il  se  produit  un  passage  graduel 
de  la  teinte  rougeâtre  à  celle  blanche-farineuse  (connue  de  tous 
les  botanistes)  qui  n'attire  plus  le  regard.  (N.  B.  —  Ne  pas  con- 
fondre ce  phénomène  de  poussiéreuse  coloration  temporaire  du 
limbe  des  feuilles  avec  celui  consistant  en  stries  rouges  le  long 
de  la  tige  et  des  rameaux  ainsi  qu'aux  pétioles  et  grosses  ner- 
vures des  feuilles,  érubescence  qui  se  montre,  sur  le  tard  plutôt 
que  dans  la  jeunesse,  chez  plusieurs  salsolacées,  notamment  le 
Chenopodium  rubrum  L.j.  Les  sujets  d'Ansérine  blanche  dont 
nous  voulons  parler,  à  limbe  foliaire  teinté  plus  ou  moins  vive- 
ment par  la  poussière  rougeâtre,  ne  sont  pas  du  tout  rares  :  on 
en  rencontre  avec  fréquence  des  colonies  dans  les  terrains 
fumés  ou  sur  les  décombres.  Nous  sommes,  en  conséquence, 
portés  à  croire  qu'il  s'en  trouve,  à  chaque  printemps,  beaucoup 
dans  l'aire  entière  de  l'espèce.  Celle-ci  étant  cosmopolite,  rien 
de  surprenant  que  M.  Hager  ait  observé  en  Suisse  des  indivi- 
dus d'Ansérine  blanche  colorés  en  rougeâtre  comme  ceux  de 
Provence.  On  en  remarquera  immanquablement  dans  une  foule 
de  pays, 'pourvu  que  l'attention  s'y  applique.  Le  vocable  qui 


BULLETIN    DE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  .  225 

convient  est  :  Chenopodium  album  L.  variété  viridescens  Saint- 
Amans  forme  erubescens  Coste  et  Reynier. 

IV.  —  A.ucune  relation  directe  n'existe  entre  :  i°  la  précé- 
dente forme  erubescens  de  l'Ansérine  blanche,  laquelle  forme 
ne  se  montre  qu'accidentellement  près  des  endroits  où  notre 
Chenopodium  amaranticolor  végète  à  l'état  adventice-naturalisé 
ou  bien  à  l'état  cultivé;  et  2°  quelques  rarissimes  pieds  de  ce 
dernier  chez  lesquels  nous  avons  constaté  l'absence  du  pigment 
amarante.  Dans  ces  sujets  anormaux,  à  part  la  complète  dispari- 
tion de  très  bonne  heure  (presque  dès  leur  naissance)  de  la  jolie 
couleur  d'où  dérive  le  nom  spécifique,  nous  n'avons  point  cons- 
taté, malgré  un  examen  sérieux,  de  changements  dans  la  mor- 
phologie des  organes  végétants  et  reproductifs  :  aucun  carac- 
tère mixte.  Au  surplus,  lors  du  semis  des  graines  récoltées  en 
un  sachet  distinct,  nul  individu  dépourvu  du  pigment  amarante 
n'a  fait  suite  immédiate  dans  nos  jardins  d'essais  :  toutes  les 
graines  produisirent  des  sujets  vivement  teintés.  Nous  n'avions 
pas  eu  affaire  à  un  hybride,  mais  à  une  simple  altération  natu- 
relle de  couleur,  phénomène  ordinaire  chez  les  salsolacées  et 
autres  familles. 

En  fait  d'hybridation,  c'est  le  Chenopodium  amaranticolor, 
sous  son  état  le  plus  normal,  qui  pourrait  (par  hypothèse  gra- 
tuite) être  prétendu  provenir  d'un  croisement,  antérieur  à 
l'époque  historique,  entre  le  Chenopodium  album  et  un  congé- 
nère inconnu  dont  personne  ne  saurait  affirmer  le  rôle  pater- 
nel ou  maternel.  L'hybride  serait,  de  nos  jours,  fixé,  se  com- 
portant comme  une  espèce  autonome.  Voilà  de  quoi  satisfaire 
les  botanistes  en  quête  de  vues  hypothétiques. 

Telles  sont  les  explications  que  nous  avons  cru  utile  de  don- 
ner à  nos  bénévoles  lecteurs  portant  intérêt  à  l'ultérieure  solu- 
tion du  problème  biologique  du  Chenopodium  amaranticolor. 

Abbé  Hippolyte  Coste  et  Alfred  Reynier. 


Sur    rï«l<*ntïté     spécifique    eonje<*tui*îilo    «les 
Biftymbrium  polyceratlum  ■  „.. 

S.    runcinatuiii    et    S.    liïrAutum    ■  ,««. 

Par  M.  Alfred  REYNIER. 

Une  double  manifestation  du  polymorphisme  du  Sisym- 
brium  polyceratium  L.  m'a  apparu  chez  une  variété  conven- 
tionnelle que  je  nomme  transiens.  Mon  herbier  en  possède  plu- 
sieurs échantillons  sous  deux  formes  :  a)  forme  unisiliquum, 
b)  forme  pilosum.  Mêlées  au  type  de  l'espèce,  lesdites  formes  se 
montrent,  chaque  année  (récoltes  de  i  g  i  3- 1 9 1  7),  sur  le  versant 
occidental  de  la  colline  du  vieux  château  de  La  Garde,  près  de 
Toulon-sur-Mer,  dans  les  ruelles  des  environs  de  l'église  et  de 
l'hôtel  de  ville. 

La  première  forme,  unisiliquum,  a  tous  ses  organes  glabres. 
Les  siliques  sont  très  généralement  solitaires  aux  aisselles  des 
feuilles;  je  dis  néanmoins  forme  (non  variété),  car,  sur  le  même 
pied,  on  observe  quelquefois,  le  long  de  la  tige,  deux  siliques 
côte  à  côte,  dualité'  qui,  chez  d'autres  individus,  s'augmente 
d'une  troisième  silique,  et  l'on  retombe,  alors,  sur  l'état  normal 
du  Sisymbrium  polyceratium,  espèce  ainsi  nommée  par  Linné, 
parce  qu'à  son  époque  le  nombre  de  trois  siliques  était  cru 
constant. 

Si  les  herborisateurs  veulent  bien  prêter  attention  à  la  forme 
unisiliquum, ilsla.  trouveront  sansdoute  dans  maintes  localités;  je 
l'ai  reconnue,  identique  à  celle  de  La  Garde,  dans  des  exsiccata 
provenant  de  Figeac  (Lot)  re'coltés  par  Jordan  De  Puyfol,  et  de 
Bédarieux  (Hérault)  re'coltés  par  M.  l'abbé  Coste. 

Ma  seconde  forme  pilosum,  pourvue  de  i,ou  de  2,  ou  de 
3  siliques,  à  l'aisselle  de  chaque  feuille,  ne  les  montre  pas 
poilues  quand  la  plante  est  jeune  ;  mais,  à  la  maturité  des  sili- 
ques, le  pilosisme  apparaît.  Mutel,  Flore  Française,  t.  1 ,  p.  425, 
a  mentionné  pour  la  première  fois  ce  phénomène  :  «  A  Bastia 
(Corse),  M.  Salis  a  trouvé  le  Sisymbrium  polyceratium  L.  avec 
des  siliques  munies  de  quelques  poils  flexueux.  »  M.  Gandoger, 
Novus  Conspectus  Flora?  Europœ,  signale  de  son  côté,  dans  le 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE  BOTAN1QUB  227 

sud-ouest  européen,  sous  le  nom  de  Sisymbrium  trichocarpum, 
la  forme  de  Bastia,  en  lui  donnant  pour  habitats  :  Portugal  et 
France  méridionale.  D'après  l'examen  attentif  que  j'ai  fait  du 
Sisymbre  de  La  Garde,  outre  les  poils  indiqués  sur  les  siliques 
des  plantes  de  Mutel  et  de  M.  Gandoger,  il  y  a  quelques  autres 
poils  semblables  le  long  de  la  tige  et  sur  le  limbe  des  feuilles. 
Au  surplus,  tige,  feuilles  et  siliques  portent,  visibles  à  la  loupe, 
des  aspérités  (poils  avortés)  qui  corroborent  la  déduction  sur 
laquelle  j'établis  le  nom  transiens  de  ma  variété  convention- 
nelle varoise. 

MM.  Rouy  et  Foucaud,  Flore  de  France,  ont  mentionné, 
d'autre  part,  chez  le  Sisymbrium  runcinatum  Lag.,  une  variété 
qu'ils  appellent  intermedium  :  «  tige  et  feuilles  hérissées,  pédi- 
celles  et  siliques  glabres  »  ;  elle  a  été  trouvée  dans  les  Pyrénées- 
Orientales,  à  Notre-Dame-de-Pèna. 

Je  suis,  en  outre,  possesseur  de  deux  exemplaires  d'un 
Sisymbrium  runcinatum  Lag.  provenant  du  lavoir  à  laines  du 
pont  des  Trois-Sautées,  à  Aix-en-Provence  (récolte  de 
M.  Bruyas),  desquels  l'un  est  tout  à  fait  glabre  («  var.  gla- 
brum  »  Cosson),  l'autre  montre  les  tiges  et  siliques  hérissées 
avec  les  feuilles  glabres;  au  moyen  de  ce  dernier  exemplaire 
nous  sommes  donc  en  présence  d'une  forme  de  passage  diffé- 
rente de  celle  (ci-dessus)  de  MM.  Rouy  et  Foucaud. 

Par  ces  exemples  de  variations  morphologiques,  on  voit  que 
Sisymbrium  polyceratium,  Sisymbrium  runcinatum  et  Sisym- 
brium hirsutum  (je  vais  dans  un  instant  parler  de  ce  dernier) 
convergent  réciproquement.  C'est  pourquoi,  à  mon  sens,  le 
Sisymbrium  runcinatum  est  tout  d'abord  interprétable  comme 
une  pure  et  simple  dépendance  de  l'espèce  de  Linné.  MM.  Rouy 
et  Foucaud,  op.  cit.y  avouaient  que  le  Sisymbrium  runcinatum 
«  a  le  port  »  du  Sisymbrium  polyceratium;  j'ajoute  qu'en  plus 
du  port,  les  feuilles  inférieures  sont,  chez  les  deux  plantes, 
semblablement  plus  ou  moins  roncinées  ;  seules  le^  feuilles 
caulinaires  montrent  une  dentelure  un  peu  différente,  mais  ce 
n'est  qu'un  caractère  secondaire,  d'ordre  végétatif;  Tunique 
principale  distinction  morphologique,  si  je  ne  me  trompe,  con- 


ÏÏX  BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

siste  dans  l'isolement  ou  le  groupement  des  siliques  :  celles-ci 
toujours  solitaires  chez  le  Sisymbrium  runcinatum,  agrégées 
(2,3)  chez  la  plante  de  Linné.  Ce  caractère  distinctif  ne  saurait, 
à  lui  seul,  on  en  conviendra,  entraîner  une  autonomie  spéci- 
fique ;  je  proposerais  d'admettre  le  «  Sisymbrium  runcinatum 
var.  glabrum  »  de  Cosspn  comme  variété  runcinatum  du 
Sisymbrium  polyceratium,  en  réservant  la  valeur  de  sous- 
espèce  à  la  troisième  plante  plus  importante  :  Sisymbrium  hir- 
sutum  Lag.  («  Sisymbrium  runcinatum  var.  hirsutum  »  Cosson). 
Voici  sur  quelles  présomptions  j'appuie  ma  manière  de  com- 
prendre la  chose  : 

Vers  182  i  Lagasca  mit  la  main,  en  Espagne,  sur  un  Sisym- 
brium polyceratium  L.,  à  très  peu  près  semblable  à  celui  unisi- 
liquum  de  La  Garde.  Vis-à-vis  de  l'espèce  typique  bi-trisili- 
queuse)  de  Linné,  le  botaniste  espagnol  se  crut  en  droit  d'éta- 
blir une  nouvelle  «  espèce  »,  puisque,  en  môme  temps  que  les 
siliques  solitaires,  la  dentelure  des  feuilles  semblait  dénoter  un 
écart  assez  appréciable  de  morphologie  externe.  Il  y  a  un  siècle 
la  création  d'une  nova  species  était  plus  acceptable  qu'aujour- 
d'hui, où  l'heure  est  venue  de  réduire  le  plus  possible. 

Ensuite  Lagasca  découvrit  un  autre  Sisymbrium  polycera- 
tium plus  remarquable:  i°  par  ses  siliques  solitaires;  20  par  de 
nombreux  poils,  serrés,  recouvrant  celles-ci  ainsi  que  les 
tiges  et  les  feuilles  ;  3°  par  le  stigmate  en  tête  fort  saillante, 
rétus  c'est-à-dire  un  peu  déprimé  au  sommet  (tandis  que  le 
stigmate  du  runcinatum,  du  moins  sur  tous  mes  exsiccata  d'her- 
bier, est  en  tête  quasi  avortée,  obtus  comme  celui  du  Sisym- 
brium polyceratium);  40  par  les  graines  oblongues  (chez  la 
plante  de  Linné  et  chez  mes  exemplaires  de  runcinatum,  elles 
sont  ovoïdes).  Ce  singulier  Sisymbre  espagnol  reçut  le  nom 
spécifique:  Sisymbrium  hirsutum.  Ne  serait-ce  pas  faire  injure 
au  bon  sens  de  Lagasca,  que  de  croire  qu'il  a  accordé,  à  la 
légère,  à  cette  crucifère  la  valeur  de  seconde  «  espèce  »  unique- 
ment parce  que  le  pilosisme  formait,  pour  l'œil,  une  différence 
par  rapport  au  Sisymbrium  runcinatum  très  glabre?  J'aime  à 
croire  la  décision  du  Aoriste  espagnol  avoir  été  motivée  plus 


BULLETIN   DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  229 

rationnellement  par  les  deux  autres  particularités  :  conforma- 
tion du  stigmate  et  forme  des  graines  (lesdits  stigmate  et 
graines  ayant  une  certaine  importance  comme  d'ordre  repro- 
ductif). 

En  i85o,  revisant  les  deux  a  espèces  »  de  Lagasca,  Cosson, 
Not.  PI.  crit.,  se  borna  à  les  distinguer  par  l'absence  ou  la  pré- 
sence du  pilosisme.  Le  Aoriste  français  n'aurait-il  pas  rappro- 
ché trop  étroitement  les  Sisymbrium  runcinatum  et  Sisymbrium 
hirsutum  ?  Si  j'en  juge  par  les  exemplaires  de  Sisymbrium  hir- 
sutum  Lag.  distribués  de  Calatayud  (Aragon),  legit  Vicioso, 
20  juin  191 2,  les  deux  Sisymbres  espagnols  paraissent  très  dis- 
tinct quant  à  la  conformation  du  stigmate  et  à  la  forme  de  la 
graine.  L'affinitéentre  les  Sisymbrium  runcinatum  Lag.  e\  Sisym- 
brium polyceratium  L.  s'impose  visuellement  d'une  manière  bien 
plus  prononcée  que  le  rattachement  du  Sisymbrium  hirsutum 
Lag.  au  Sisymbrium  runcinatum  du  même  auteur. 

Bref,  voici  comment  je  classerais  volontiers  les  Sisymbres  en 
question  :  SISYMBRIUM  POLYCERATIUM  L.,  sensu  lato. 
i°  Forme  typique,  glabre  (assez  répandue  en  France).  — 
20  Variété  conventionnelle  transiens  Reyn.  :  a)  forme  unisili- 
quum  Reyn.,  glabre  ;  b)  forme  pilosum  Reyn.  (variété  mêlée  au 
type).  —  3°  Variété  runcinatum  (Lag.  pro  sp.)  Reyn.  (variété 
indigène  en  Espagne,  adventice  en  France).  —  40  Variété  inter- 
medium:  a)  forme  du  Roussillon,  de  Rouy  et  Foucaud  ;  b) 
torme  d'Aix-en-Provence,  de  Bruyas.  — 5°  Sous-espèce  hirsu- 
tum (Lag.  pro  sp.)  Reyn.  (indigène  en  Espagne,  autrefois  adven- 
tice à  Port-Juvénal,  puis  naturalisée  au  Jardin  des  plantes  de 
Montpellier). 

Il  appartient  —  je  les  y  convie  —  aux  botanistes  mieux  docu- 
mentés que  moi,  d'élucider  pareil  problème  de  Systématique  ; 
sa  solution  sera  autrement  intéressante  que  si  l'on  créait 
d'emblée  une  variété  pseudo-runcinatum  pour  le  Sisymbre  de 
La  Garde:  cela  n'apprendrait  rien! 


Les    Carex  de   France. 

Par    H.    Li.vKiLLi:    et     C.     Blin  . 
(Suite) 

55.  —  C.    ericetorum  Poil.    Hist.    PI.     Palat.    II     (1777) 
p.  58o;  Reichb.,  pi.   262,  fig.  636;   Sturm,  pi.  1344;   Husnot, 
p.  37  ;  Coste,  p.   509  ;   Rouy,  p.   445  ;  Kûkenthal,  p.  440  ;   C. 
ciliata  Willd.;  Sckhùhr.,  pi.   7,  tig.  42;   Reichb.,  pi.   262,  fig. 
637  ;  C.membranacea  Sturm,  pi.  1344  bis. 

Epis  2-4  rapprochés,  sessiles,  le  terminal  mâle  ;  bractées 
écailleuses,  amplexicaules,  l'inférieure  ordinairement  vaginante. 

Ecaille  obovale,  obtuse,  d'un  brun  rougeàtre,  largement 
blanche  hyaline  et  ciliée  au  bord. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  obtusément  trigone,  long  de 
2  mm.,  d'un  vert  olive,  pubescent,  pourpre  au  sommet,  sans 
nervures,  apiculé  par  un  bec  très  court  émarginé. 

Akène  étroitement  inclus,  obovoide,  jaune  foncé. 

Style  exsert,  un  peu  dilaté  à  la  base. 

Stigmates  3. 

f.  pallens  Kneucker. 

Ecailles  jaunâtres. 

f.  nigra  Hùlsen. 

Ecaille  noirâtre. 

var.  approximata  Ail. 

Epis  subglobuleux,  écailles  subaiguës,  largement  hyalines  au 
bord,  peu  ou  pas  ciliées.  Croît  dans  les  montagnes  :  Alpes  et 
Pyrénées. 

Hab.  —  Pelouses  sèches,  bruyères  des  terrains  siliceux.  Nord 
et  environs  de  Paris,  Marne,  Alsace-Lorraine  et  Puy-de-Dôme. 
—  Avril-mai. 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  231 

56.  —  G.  pilulifera  L.  Spec.  PI.,  éd.  i  ( 1 753),  976 
Sckhuhr,  pi.  7,  fig.  3g;  Reichb.,  pi.  260,  fîg.  632;  Stùrm,  pi. 
1  340  ;  Boott,  II,  pi.  283  ;  Husnot,  p.  37  ;  Coste,  p.  5o8  ;  Rouy, 
p.  447;  Kiikenthal,  p.  450  ;  C.  Bastardiana  DC. 

Chaume  incurvé,  finalement  arqué-incliné;  épis  4-5,  ordi- 
nairement agglomérés,  sessiles,  le  terminal  mâle,  les  femelles 
ovoïdes;  bractées  non  vaginantes,  la  supérieure  squamiforme. 

Ecaille  ovale,  aiguë,  d'un  rouge  foncé,  blanche  hyaline  au 
bord,  mucronée,  à  carène  verte. 

Utricule  égalant  l'écaillé,  finalement  divariqué,  suborbicu- 
laire,  obtusément  trigone,  long  de  2  mm.  i/2-3  mm.,  d'un  vert 
pâle,  pubescent,  sans  nervures,  stipité,  contracté  brusquement 
en  un  bec  court  d'un  noir  pourpre  émarginé,  a  sommet 
hyalin. 

Akène  étroitement  inclus,  suborbiculaire  ou  trigone,  jau- 
nâtre, apiculé  au  sommet. 

Base  du  style  dilatée. 

Stigmates  3. 

f.  major  Wirtg.  —  Bractées  dépassant  longuement  l'inflores- 
cence, écailles  mucronées  plus  longues  que  les  utricules. 

f.  longebracteata  Lange,  épis  inférieurs  parfois  nombreux  à 
longues  bractées  foliacées. 

î.fallax  Vatke. 

Bractée  inférieure  vaginante  divariquée. 

f.  réfracta  Waisbecker. 

Chaume  réfracté  au-dessus  de  l'épi  inférieur. 

f.  pedunculata  Waisbecker. 

Pédoncule  de  l'épi  femelle  inférieur  long  parfois  de  i  cm. 

f.  pallida  Peterm. 

Ecailles  vertes,  légèrement  brunes  au  bord. 

ï.fuscidula  Waisbecker. 

Ecailles  et  utricules  brunâtres. 

Hab.  —  Landes  et  clairières.  Dans  presque  toute  la  France, 
sauf  en  Provence  méridionale.  —  Avril-mai. 

57.  —  G.  nitida  Host.  Gram.   Austr.  I  (1801),  p.  53,  pi.  71 
Reichb.,  pi.  264,  fig.   641;  Sturm,  pi.  1 353  ;  Husnot,  p.  34; 


232  BULLETIN    DE   CÉOGItAPHIE    HOTAMQTJK 


Coste,  p.  3i2  ;  Rouy,  p.  458;  Kûkenthal,  p.  467  ;  C  verna 
Schkuhr  (180 1  ),  pi.  L.  fig.  46,  éd.,  1804,  pi.  Pppp.,  fig.  1  56  et 
Ffff.  fig.  189;  C.  liparicarpos  Gava  (1804);  C.  conglobata  Kit 
(i8o5),  Kunze,  pi.  3,  fig.  1  ;  Reichb.  p.  264,  fig.  640  ;  C.  lucida 
Clairv.;  C.  brevirostrata  Poir.  (181  3)  ;  oboesa  G.  et  G.  (  1 885), 
Boott,  IV,  pi.  533-4. 

Rhizome  stolonitère,  épis  3-4  le  terminal  mâle,  bractées  briè- 
vement vaginantes. 

Ecaille  ovale,  rousse,  largement  hyaline  au  bord,  à  carène 
verte,  parfois  rousse. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  finalement  étalé,  trigone,  long  de 
4  mm.,  jaune  châtain,  luisant,  glabre,  muni  de  côtes,  parfois 
scabre  en  haut  sur  les  bords,  terminé  en  bec  court,  tronqué 
obliquement  puis  bidenté  à  sommet  hyalin. 

Akène  étroitement  inclus,  stipité,  trigone,  jaune  olive. 

Base  du  style  dilatée. 

Stigmates  3. 

Hab.  —  Lieux  secs  et  sablonneux.  Disséminé  dans  tout 
l'Ouest,  le  Sud-est,  le  Midi  où  il  est  rare,  le  Tarn,  les  Cévennes, 
l'Indre-et-Loire  et  Seine-et-Marne.  —  Mai-juin. 

58. — C.  ambigua  Link  in  Schrad.  Journ.  Bot.  II  (1799), 
p.  3o8;  Schkuhr,  pi.  Bbb.  fig.  1  17;  Husnot,  p.  3g  ;  Kiikenthal, 
p.  459;  C.  œdipostyla  Duv.  Jouv.  (1870);  Coste,  p.  5oi  ;  Rouy, 
p.  43i. 

Chaume  de  io-25  cm.;  épis  2-8  androgyns,  la  partie  mâle  3-5 
flores,  la  partie  femelle  à  2-4  fleurs,  espacés,  les  inférieures  lon- 
guement pédoncules. 

Rachis  très  flexueux,  un  peu  ailé  et  excavé,  bractées  vagi- 
nantes, la  supérieure  squamiforme  amplexicaule-cuspidée. 

Ecaille  ovale,  enveloppante  à  la  base,  brune  au  bord,  large- 
ment verte  au  dos,  à  plusieurs  stries,  aristée  en  faux. 

Utricule  dépassant  un  peu  l'écaillé,  subdressé,  coriace,  tri- 
gone, long  de  3  1/2-4  mm.,  d'un  vert  pâle,  glabre,  parfois  velu, 
luisant,  à  plusieurs  côtes,  aigu  au  sommet  à  bec  presque  nul. 

Akène  étroitement  inclus,  trigone,  fauve  ou  brun,  blanchâtre 
sur  les  faces,  papilleux,  portant  à  sa  base  un  rudiment  aplani. 


■*% 


bulletinJ'de  géographie   botanique  233 

Base  du  style  pyramidale. 

Stigmates  3. 

f.  pilosa  Lévl. 

Utricules  velus. 

Lieux  secs  et  montueux  calcaires. 

Tout  le  littoral  méditerranéen  :  disséminé.  —  Mars-mai. 

Le  nom  de  C.  ambigua  de  beaucoup  antérieur  à  celui  de 
œdipostyla  doit  prévaloir.  Il  est  d'ailleurs  impossible  de 
séparer  même  variétalement  le  C.  ambigua  du  C.  œdipostyla. 
Les  écailles  dépassent  toujours  le  corps  de  Tutricule  par  leur 
arête  qui  varie  beaucoup  en  longueur. 

59.  —  C.  depressa  Link.  in  Schrad.  Journ.  II  (1  799),  p.  309  ; 
Schkuhr,  pi.  Ccc,  rig.  120;  Rouy,  Illustr.  pi.  Europae  rar. 
fasc.  i,pl.  24,  fig.  1  ;  Husnot,  p.  36;  Coste,  p.  5oi  ;  Rouy, 
p.  441  ;  Kukenthal,  p.  462. 

Epis  3-4,  le  terminal  mâle,  les  femelles  souvent  androgyns 
pédoncules,  à  pédoncules  capillaires. 

Ecaille  oblongue  enveloppante  à  la  base,  tronquée  ou  cus- 
pidée  au  sommet,  fauve  ou  verdàtre,  à  carène  verte,  terminée  en 
longue  arête  scabre. 

Utricule  un  peu  plus  court  que  l'écaillé,  subdressé,  trigone, 
long  de  2  mm.  d'un  vert  pâle,  pubescent,  vaguement  nervé, 
terminé  peu  à  peu  en  un  bec  court  légèrement  émarginé  à  som- 
met hyalin. 

Akène  étroitement  inclus,  obovoïde,  stipité  brun  ou  de 
couleur  paille,  couronné  par  un  anneau  dilaté  en  forme  de 
disque. 

Style  à  base  dilatée. 

Stigmates  3. 

t.  Neyrauti  Rouy. 

Epis  femelles  10-16  flores,  écailles  scarieuses  rougeâtres  aux 
bords. 

Hab.  —  Pyrénées  :  Cauterets.  —  Avril-mai. 

60.  —  G.  basilaris  Jord.  Obs.  PI.  crit.,  III  (1846),  p.  246, 
pi.  :2,  hg.  B;  Boott,  IV,  pi.  418,  Rouy,  p.  441. 

Epis  3-5,  le  terminal  mâle  presque  en  massue,  les  ferrielles 


"234  BCLLETI.N    IIK   GKOGRAPBIE   BOTAMQUE 

longs  d'environ  2  cm.,  tous  ±  pédoncules  à  pédoncules  basi- 
laires  filiformes,  finalement  penchés. 

Ecaille  fauve,  en  losange. 

Utricule  trigone  grisâtre  ou  jaunâtre,  à  côtes  nombreuses  très 
saillantes,  pubescent,  long  de  3-3  1/2  mm.,  terminé  en  un  bec 
dilaté  tronqué  obliquement  un  peu  bidenté. 

Akène  trigone,  gris  ou  olive,  à  sommet  brunâtre,  non  dilaté 
en  disque. 

Diffère  du  C.  depressa  par  ses  pédoncules  basilaires  qui  rap- 
pellent ceux  du  C.  Halleriana,  par  ses  utricules  plus  de  deux 
fois  plus  gros,  très  fortement  nervés,  à  nervures  formant  sou- 
vent de  véritables  côtes. 

Les  caractères  que  nous  avons  précisés  et  que  nous  avons 
évité  de  noyer  dans  une  longue  diagnose,  et  le  port  de  la  plante 
que  nous  avons  vue  sur  place  abondante,  dans  le  Var,  ne  nous 
permettent  pas  de  suivre  M.  Kukknthal  et  plusieurs  auteurs 
français,  'mais  nous  obligent  à  nous  ranger  â  l'avis  de  M.  Rouy 
dans  sa  Flore  de  France. 

Bois  humides. 

Alpes-Maritimes,  Var,  Corse.  —  Mars-mai. 

61.  —  C.  verna  Chaix  in   Vil).   Hist.  pi.  Dauph.  II  (  1  7 n 7 
p.    204;    C.    caryophyllea    Latourr.    (1785)    nom.   subnudum; 
Rouy,  p.  443;  Kukenthal,  p.  463  ;  C.praecox  Jacq.  non  Schreb.  ; 
Schkuhr.    pi.    F.   fig.    27;    Reichb.   pi.   261,    fig.   634;   Sturm, 
pi.  i345;  Husnot,  p.  35;  Coste,  p.  509. 

Rhizome  stolonifère;  chaume  de  8-1 5  cm.;  épis  3-4,  rappro- 
chés sessiles,  sauf  parfois  l'inférieur  :  le  terminal  mâle  un  peu 
en  massue;  bractées  écailleuses,  l'inférieure  un  peu  vaginante. 

Ecailles  ovales,  aiguës,  cuivrées  ou  châtaines,  luisantes, 
mucronées,  à  carène  verte. 

Utricule  presque  égal  â  l'écaillé,  subdressé,  trigone,  long  de 
2  1/2  mm.,  d'un  vert  paille,  puis  ferrugineux,  pubescent,  à  deux 
nervures  latérales,  par  ailleurs  à  peine  nervé,  contracté  en  un 
bec  très  court  ferrugineux,  à  peine  cmarginé. 

Akène  plus  petit,  ovoïde,  stipité,  muni  d'un  anneau  brun  au 
sommet. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE  235 


Base  du  style  dilatée. 

Stigmates  3. 

f.  pygmaea  Fleischer. 

Chaume  de  4-5  cm.;  feuilles  récurvées. 

f.  umbrosaeformis  Fleischer. 

Chaume  haut  de  3o-5o  cm.  ;  feuilles  longues,  dressées  :  épis 
écartés. 

f.  luxurians  Ktikenthal. 

Feuilles  beaucoup  plus  longues  que  le  chaume;  deux  épis 
femelles  écartés. 

f.  réfracta  Roth. 

Chaume  réfléchi  à  angle  droit  au-dessus  de  l'épi  femelle  infé- 
rieur. 

f.  glomerata  Waixbecker. 

Tous  les  épis  agglomérés. 

f.  globulifera. 

Epis  femelles  globuleux. 

f.  laxiflora  Waisbecker. 

Epis  lâches. 

f.  rhi^ostachya  Cariot. 

Epi    femelle    inférieur   naissant  de    la   souche   longuement 
pédoncule. 

f.  longebracteata  Beck. 

Bractée  inférieure  dépassant  le  chaume. 

f.  longevaginata  Ktikenthal. 

Bractées  longuement  vaginantes. 

f.  pallescens  Kneucker. 

Ecailles  jaunâtres. 

t.  argyrata  Waisbecker. 

Ecailles  obtuses,  blanches  hyalines  aux  bords. 

f.  chlorantha  Waisbecker. 

Ecailles  très  largement  vertes  au  dos. 

f.  cuspidata  Royer. 

Ecailles  longuement  cuspidées. 

Lieux  herbeux  secs. 

Toute  la  France.  —  Mars-juin. 


231»  BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

Le  nom  de  C.  praecox  Jacq.  doit  rentrer  dans  la  synonymie, 
puisqu'un  Carex  du  groupe  Vignea  porte  déjà  ce  nom;  d'autre 
part,  le  vocable  C.  caryophyllea  est  un  nom  non  accompagne 
d'une  diagnose.  Dès  lors,  le  nom  de  C.  verna  doit  s'appliquer  à 
ce  Carex.  Il  précise  bien  l'époque  de  sa  fleuraison  et  rappelle  la 
précocité  de  cette  plante  avec  laquelle  le  C.  ericetorum  peut  être 
facilement  confondu,  quand  les  utricules  de  ce  dernier  ne 
portent  pas  ses  écailles  à  cils  caractéristiques,  car  le  port  des 
deux  plantes  est  le  même,  et  la  fleuraison  ne  diffère  que  d'un 
mois  chez  le  C.  ericetorum. 

62.  —  C.  umbrosa  Host.  Gram.  Austr.  I  (1801),  p.  52,  pi.  69; 
Schkuhr  (1806),  pi.  Ffff.  fig.  190;  Reichb.  pi.  263,  fig.  639  ; 
Sturm,  pi.  1346;  Kukenthal,  p.  466;  C.  longifolia  Host.  1.  c, 
IV  (1809),  pi.  85  non  Thuill.  (1799);  C.  polyrrhi\a  Wallr. 
(1822);  Husnot,  p.  35;  Coste,  p.  509;  Rouy,  p.  444;  C.  infîata 
Huds.  nec  R.  Br. 

Souche  cespiteuse. 

Chaumes  nombreux,  munis  à  leur  base  d'un  chevelu,  prove- 
nant d'anciennes  gaines. 

Epis  3-4  rapprochés,  le  terminal  mâle,  en  massue;  les 
femelles  denses,  le  supérieur  sessile,  les  autres  pédoncules; 
bractées  écailleuses,  l'inférieure  vaginante  à  lame  scabre  aux 
bords. 

Ecaille  ovale  tronquée  ou  émarginée-cuspidée  à  son  sommet, 
ferrugineuse  ou  châtaine,  luisante,  à  carène  verte. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  obliquement  étalé,  trigone  long 
de  2  i/2-3  mm.,  d'un  vert  pâle,  hérissé,  très  vaguement  nervé, 
conîracté  brusquement  en  bec  court  ferrugineux  émarginé. 

Akène  blanc  jaunâtre,  étroitement  inclus,  muni  d'un  anneau 
noir  à  son  sommet. 

Base  du  style  dilatée. 

Stigmates  3. 

f.  diandrostachya  Waisbecker. 

Deux  épis  mâles. 

t.  gracilis  Kohts. 

Epis  femelles 4-5  grêles.  Bractées  longuement  vaginantes. 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  237 

f.  longepedunculata  Torges. 

Epis  longuement  pédoncules  ou  même  penchés. 

t.  gynobasis  Murr. 

Epi  inférieur  sur  un  long  pédoncule  radical. 

Bois  humide. 

Var.  Huetiana  Boiss.  (1842);  C.  mixta  Miégeville  (1 865). 
Chaume  haut  de  12-2.0  cm.  Epis  tout  petits.  Ecailles  plus  larges 
et  plus  obtuses. 

Prairies  des  Pyrénées. 

Comme  on  le  voit,  cette  forme  ne  présente  aucun  caractère 
spécifique. 

Manque  dans  tout  le  Nord  et  la  Bretagne.  Rare  dans  les 
départements  où  il  existe.  —  Mars-mai. 

63.  —  C.  alpestris  Ail.  FI.  pedem.  II  (1785),  p.  270; 
G.  Halleriana  Asso  Synop.  Stirp.  Arag.  (1779),  p.  1  3 3,  pi.  9, 
fig.  2;  Boott,  IV,  pi.  415-6;  Husnot,  p.  39;  Coste,  ■  p.  5oi  ; 
Rouy,  p.  439;  Kûkenthal,  p.  487;  C.  alpestris  Ail.  (1785); 
C.  gynobasis  Vill.  (1787);  Schkuhr,  pi.  G.  fig.  35;  Reichb., 
pi.  259,  fig.  63o;  Sturm,  pi.  1349. 

Epis  3-6,  le  terminal  mâle;  les  femelles  2-5,  souvent  andro- 
gyns,  rapprochés  subsessiles;  les  inférieurs  i-3  presque  radi- 
caux, à  très  longs  pédoncules  inégaux  et  capillaires  décom- 
bants;  bractées  écailleuses  amplexicaules,  l'inférieure  sétacée. 

Ecaille  ovale,  cuivrée  ou  châtaine,  blanche  hyaline  au  bord, 
verte  et  trinervée  au  dos. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  obliquement  étalé,  trigone,  long 
de  4-5  mm.  d'un  vert  brunâire,  peu  et  brièvement  pubescent,  à 
côtes  nombreuses,  à  pédicelle  ailé,  contracté  en  bec  court,  sou- 
vent incurvé,  à  sommet  hyalin. 

Akène  étroitement  inclus,  trigone  jaune  olive,  stipité. 

Base  du  style  dilatée. 

Stigmates  3. 

f.  corsica  M  al  ville  (Mabilleana  Rouy). 

Chaume  de  4-8  cm.  ;  épis  tout  petits  2-3  flores.  Forme  sta- 
tionnelle. 

f.  occultata  Genn. 

Octobre-Décembre.  i5 


238  BULLETIN    M   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 


Epis  femelles  3,  2-4  flores,  sur  des  pédoncules  radicaux-fili- 
formes. 

f.  lerinensis  Christ. 

Ecailles  longues  et  acuminées. 

f.  pedunculata  Kûkenthal. 

Epi  femelle  inférieur  nettement  pédoncule,  10-12  flore,  tous 
rapprochés  de  l'épi  mâle. 

f.  tenuifolia  Poir. 

Feuilles  filiformes. 

Bois,  prés,  pelouses,  surtout  calcaires. 

Disséminé  dans  une  grande  partie  de  la  France,  sauf  dans  le 
Nord.  —  Mars-avril. 

Il  est  évident  que  le  nom  à' alpestris  est  plutôt  bizarre  pour 
une  espèce  qui  affectionne  autant  la  plaine  que  la  montagne  et 
qui  n'a  rien  d'alpin,  mais  le  vocable  Halleriana  établirait  une 
confusion  avec  le  C.  Halleri  Gunn.  FI.  Norv.  1  j66- 1772),  seul 
nom  valable  du  C.  alpina  Sw.  (8798).  Bien  que  le  C.  Halleri 
Gunn.  ne  soit  pas  en  France,  pour  éviter  toute  contusion  entre 
Halleriana  et  Halleri,  alpestris  et  alpina,  le  C.  Hallcriana 
[gynobasis)  doit  s'appeler  alpestris,  et  le  C.  alpina  Sw.  doil 
devenir  C.  Halleri,  en  vertu  de  la  loi  de  priorité  sans  laquelle  il  y 
aurait  de  nation  à  nation,  une  véritable  confusion  en  nomencla- 
ture. Dans  le  cas  présent,  il  y  a  un  bien  curieux  échange  Je  noms. 

64.  —  C.  humilis  Leyss.  FI.  Hal.  (1761),  p.  \~b;  Reichb. 
pi.  239,  fig.  5g5  ;  Sturm,  pi.  1347-8;  Husnot,  p.  39;  Goste, 
p.  5io;  Rouy,  p.  440;  Kllkenthal,  p.  493 ;  C.  scariosa  Lamk. 
(1789). 

Chaume  central  long  de  5—  1  5  cm.  porteur,  presque  jusqu'à  sa 
base,  de  nombreux  épis  et  dépassé  longuement  par  les  feuilles  à 
gaines  basilaires  d'un  bai-pourpre. 

Epis  3-6,  distants,  le  terminal  mâle,  les  femelles  2-4  flores; 

Hachis  flexueux  ;  bractées  roussâtres  et  hyalines  à  leur  soin- 
met,  en  forme  de  spathe. 

.    Ecaille  largement  ovale,  mucronée  ou  cuspidée,  très  largement 
blanche  hyaline  au  bord,  roussâtre, enveloppante,  à  carène  verte. 

Utricule  plus  court  que  l'écaillé,  subdressé,  ovoïde,  long  de 


BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  239 

3  mm.,  gris-roux  luisant,  pubescent,  sans  nervures,  stipité,  api- 
culé  par  un  bec  très  court,  oblique,  plus  clair,  entier. 

Akène  marron  au  sommet,  étroitement  inclus,  trigone. 

Base  du  style  dilatée,  oblique. 

Stigmates  3.  On  trouve  parfois  une  rachilla. 

Coteaux  calcaires. 

Disséminé  dans  toute  la  France  sauf  dans  le  Nord,  la  Bre- 
tagne et  le  littoral  du  sud-ouest.  —  Mars-mai. 

65.  — C.  digitata  L.  Spec.  PI.  éd.  i  (1753)  975  ;  Schkûhr, 
pi.  H,  fig.  38;  Reichb,  pi.  240,  fig.  599;  Sturm,  pi.  i35o;  Hus- 
not,  p.  41  ;  Coste,  p.  5 10;  Rouy,  p.  45o;  Kiikenthal,  p.  496. 

Chaumes  nombreux,  latéraux,  hauts  de  1 5-25  cm. 

Feuilles  serrulées  sur  leurs  bords  vers  leur  base. 

Epis  3-4,  subfastigiés,  le  terminal  mâle,  les  femelles  2-3, 
pédoncules,  dressés,  les  supérieurs  dépassant  l'épi  mâle. 

Rachis  fiexueux  ;  bractées  en  forme  de  spathe,  brunâtres, 
vertes  au  dos,  blanches-hyalines  aux  bords. 

Ecaille  enveloppante,  obovale,  émarginée-mucronée  à  son 
sommet,  denticulée,  rousse  à  carène  verte. 

Utricule  égalant  environ  l'écaillé,  subdressé,  piriforme,  tri- 
gone, long  de  3  1/2-4  mm.,  vert-olive,  pubescent,  muni  sur 
chaque  face  d'une  nervure  saillante,  stipité,  apiculé  par  un  bec 
court  ferrugineux  entier,  un  peu  excurvé. 

Akène  brun,  étroitement  inclus,  trigone,  à  faces  concaves, 
muni  d'un  anneau  peu  marqué  à  son  sommet. 

Base  du  style  dilatée. 

Stigmates  3. 

f.  robustior  Kiikenthal. 

Chaume  de  20-40  cm.  ;  épis  longs  de  2-3  cm.,  10-12  flores, 
l'inférieur  écarté,  à  gaîne  souvent  pourvue  d'un  limbe. 

f.  brevifolia  Ascherson. 

Feuilles  beaucoup  plus  courtes  que  le  chaume. 

f.  intennedia  Crépin. 

Utricules  dépassant  les  écailles. 

f.  compactior  Kiikenthal. 

Epis  femelles  agglomérés  au  sommet. 


240  BULLETIN   DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 

f.  speirostachys  Neuman. 

Epi  femelle  inférieur  issu  du  milieu  du  chaume, 
f.  pallens  Fristedt. 
Ecailles  d'un  vert  pâle, 
f.  glabrescens  Kiikenthal. 
Utricules  peu  ou  pas  velus. 
Bois  des  montagnes. 

Dans  l'Est  de  la  France  et  selon  une  bande  allant  de  la 
Somme  aux  Pyrénées. —  Avril-mai. 

66.  —  C.  ornithopoda  Willd.  Spec.  PI.  IV  (i8o5),  p.  255; 
Schkûhr  sub  nom.  C.  pedatae,  pi.  H.,  f.  3j;  Reichb.  pi.  240, 
fig.  598;  Sturm,  pi.  1  3 5  1  ;  Husnot,  p.  41  ;  Coste,  p.  5  10;  Rouy, 
p.  451  ;  Kùkenthal,  p.  497. 

Souche  cespiteuse. 

Chaumes  nombreux,  latéraux,  hauts  de  5- 10  cm.  finalement 
décombants;  feuilles  serrulées  à  leur  base. 

Epis  3-4  fastigiés,  le  terminal  mâle  peu  visible;  les  femelles 
2-3  pédoncules,  dépassant  l'épi  mâle,  l'inférieur  parfois  écarté. 

Rachis  flexueux;  bractées  en  forme  de  spathe,  un  peu  ferru- 
gineuses, blanches-hyalines  à  leur  sommet,  l'inférieure  souvent 
sétacée-cuspidée. 

Ecaille  obovale  tronquée  arrondie  à  son  sommet,  parfois  un 
peu  mucronée,  fauve  ou  ferrugineuse,  blanche  hyaline  au  bord, 
à  carène  verte. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  subdressé,  trigone,  long  de  2  1/2- 
3  mm.,  vert  pâle,  puis  ferrugineux  ou  châtain  pubescent,  muni 
sur  chaque  face  d'une  nervure  saillante,  longuement  stipité, 
apiculé  par  un  bec  ferrugineux  entier,  un  peu  excurvc. 

Akène  marron  ou  noirâtre,  étroitement  inclus,  trigone,  a  faces 
concaves,  longuement  stipité,  muni  d'un  anneau  peu  marqué  à 
son  sommet. 

Base  du  style  dilatée. 

Stigmates  3. 

f.  major  Bornmùller. 

Chaume  de  1 5-25  cm.  ;  épis  6-8  flores. 

Montagnes  et  coteaux  calcaires. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE  241 


Tout  l'Est;  Cévennes;  Corbières;  Pyrénées.  — Avril-mai. 

Race  ornithopodioides  Haussm.  in  Flora,  36  ( 1 853),  p.  225. 
C.  pusilla  Arvet-Touvet;  C.  subnivalis  Arvet-Touvet.  Chaumes 
courbés  en  arc;  écailles  moins  arrondies  à  leur  sommet;  utri- 
cule  peu  ou  pas  velu,  luisant,  akène  jaune  à  faces  concaves. 
Hautes-Alpes;  Savoie;  Alpes-Maritimes;  Aude.  —  Juillet-août. 

Nous  avons  hésité  à  distinguer  cette  forme  spécifiquement 
ainsi  que  l'ont  fait  Sturm,  Coste  et  Rouy,  mais  en  dehors  de  la 
couleur  de  l'akène,  nous  ne  trouvons  aucun  caractère  distinctif. 
L'utricule  n'est  pas  toujours  glabre  et  il  présente  comme  chez 
le  type,  une  nervure  saillante  sur  chaque  face. 

Notons  deux  particularités  remarquées  au  cours  d'analyse, 
chez  le  C.  ornithopoda.  L'akène  collé  s'est  aussitôt  dilaté  au 
point  de  dépasser  en  volume  celui  de  l'utricule;  en  outre,  il 
nous  a  présenté  à  son  sommet  une  touffe  épaisse  de  poils  blan- 
châtres qui  paraissent  provenir  de  l'effilochement  de  l'akène  à 
son  extrême  sommet  comme  semblerait  le  faire  croire  un  autre 
akène  en  voie  de  désagrégation. 

6y.  —  C.  alba  Scop.  FI.  Carn.,  éd.  2,  II  (1772),  p.  216; 
Schkuhr,  pi.  O,  fîg.  55;  Reichb,  pi.  239,  fig.  596;  Sturm, 
pi.  1  352 ;  Husnot,  p.  40;  Coste,  p.  5i2;  Rouy,  p.  453;  Kûken- 
thal,  p.  5oo. 

Rhizome  stolonifère;  feuilles  filiformes. 

Epis  2-4,  subfastigiés,  pédoncules,  le  terminal  mâle;  les 
femelles  2-6  flores,  dépassant  souvent  l'épi  mâle,  l'inférieur  un 
peu  écarté;  bractées  vaginantes,  sans  limbe,  brunes  à  sommet 
hyalin  obtus. 

Ecaille  ovale,  blanchâtre,  acuminée,  enveloppante  à  sa  base, 
à  carène  verdâtre. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  obliquement  étalé,  coriace, 
ovoïde,  d'un  blanc  laiteux,  parfois  couleur  café  au  lait  ou  cho- 
colat, luisant,  glabre,  sillonné,  terminé  en  bec  tronqué  oblique- 
ment, hyalin  à  son  sommet. 

Akène  étroitement  inclus,  trigone,  olive  foncé,  dénuement 
granuleux,  vert  aux  angles. 

Base  du  style  dilatée  en  anneau  bulbeux. 


-M  HLLLF.TIN    DE    GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

Stigmates  3. 

Bois  et  pâturages  calcaires. 

Est:  de  l'Alsace- Lorraine  au  Var;  Cévennes  et  Corbière».  — 

Avril-juillet. 

68.  —  C.  limosa  L.  Spec.  PI.  éd.  1  (17:01,  977;  Schkuhr, 
pi.  X  et  Aaa,  fig.  78;  Reichb.,  pi.  2?8,  rig.  592  ;  Sturm,  pi.  1  338; 
Boou,  II,  pi.  216;  Husnot,  p.  27;  Coste,  p.  5 1 3  ;  Rouy, 
p.  464;  Kùkenthal,  p.  D04;  C.  glaucocarpa  Saint-Lager. 

Rhizome  stolonifère. 

Epis  2-3,  longuement  pédoncules  à  pédoncules  capillaires 
dilatés  sous  l'épi:  l'épi  terminal  mâle;  les  femelles  souvent 
androgyns,  ovales,  un  peu  comprimés,  pendants;  bractées  un 
peu  vaginantes. 

Ecaille  ovale  euspidée-mucronée,  cuivrée,  enveloppante,  i-3 
nervée,  verte  au  dos. 

Utricule  plus  court  mais  plus  large  que  l'écaillé,  comprimé- 
trigone,  long  de  3-4  mm.  bleuâtre,  densément  ponctulé,  glabre, 
plurinervé,  stipité,  lisse,  épaissi  aux  bords,  contracté  en  bec 
très  court,  émarginé. 

Akène  trigone  verdâtre,  remplissant  les  2/3  de  l'utricule. 

Style  exsert;  stigmates  3. 

Landes  tourbeuses. 

Est,  Centre,  Nord-ouest,  mais  partout  rare.  —  Mai-juin. 

69.  G.  panicea  L.  Sepec.  PL,  éd.  1  (1753),  977;  Schkûhr, 
pi.  Ll,  fig.  100;  Reichb.  pi.  245,  fig.  607;  Sturm,  pi.  1 355; 
Boott,  IV,' pi.  472;  Husnot,  p.  33  ;  Coste,  p.  5  1  5  ;  Rouy,  p.  453  ; 
Kùkenthal,  p.  5  10. 

Rhizome  stolonifère. 

Epis  2-4,  le  terminal  mâle  ;  les  femelles  dressées,  lâches  à  leur 
base;  bractées  longuement  vaginantes. 

Ecaille  ovale,  d'un  brun  noir,  légèrement  blanche-hyaline  au 
bord,  i-3  nervée,  verte  au  dos. 

Utricule  plus  long  que  l'écaillé,  obliquement  étalé,  excurvé, 
coriace,  trigone  long  de  3  1/2-4  ™m.,  d'un  blanc-jaunâtre  ou 
d'un  jaune  verdâtre,  densément  ponctulé,  glabre  peu  ou  pas 
strié;  apiculé  par  un  bec  court  tronqué  d'un  pourpre  noir. 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  243 


Akène  lâchement  inclus,  brun,  trigone. 

Stigmates  3. 

f.  humilis  Meinsh. 

Chaume  nain  incurve', 

f.  robusta  Warnstorf. 

Chaume  de  40-90  cm. 

f.  gracilis  Lange. 

Chaume  grêle;  bractées  courtes. 

f.  latifolia  Waisbecker. 

Feuilles  larges  de  4-6  mm. 

f.  réfracta  Peterm. 

Chaume  re'fracté  au-dessus  de  l'épi  supérieur  femelle. 

f.  longepedunculata  Aschers.  et  Graebn. 

Pédoncule  long  d'environ  5  cm. 

f.  binata  Lackowitz. 

Epis  femelles  2. 

f.  ferruginea  N  eu  m  an. 

Utricules  d'un  rouge  brunâtre  au  sommet. 

f.  ramosa  Lambert. 

Epis  rameux. 

f.  eburnea  Lévl. 

Utricules  d'un  blanc  d'ivoire. 

f.  nigra  O.  Kuntze. 

Utricules  noirâtres. 

f.  tumidula  Laestad. 

Bractées  très  courtes;  utricules  gonflés  d'un  brun  noir. 

f.  microcarpa  Sonder. 

Utricules  longs  de  2  mm.  au  plus. 

f.  conferta  Nilsson. 

Un  seul  épi  femelle  à  utricules  denses. 

f.  pauciflora  Hornem. 

Epis  femelles  2-5  flores. 

f.  hercynica  Lang. 

Bec  de  l'utricule  presque  aussi  long  que  celui-ci. 

Lieux  humides. 

Toute  la  France.  —  Mai-juin. 


-i-ii  B1LLETIN    HE    GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE 

70.  —  C.  sparsiflora    Wahlg.    FI.    Lapp.   (1812),    p.    236  ; 
Kiikenthal,  p.   5  1  1  ;  C.  vaginata  Tausch.,  1S2  1  ;  Kunze,  pi.  i5; 
Reichb,  pi.  246,  fig.  009;  Sturm,  pi.  1  356  ;   Boot,  IV,  pi.  4 
Husnot.  p.  34;  Coste,  p.  5  1  5  ;  Rouy,  p.  464. 

Epis  3-4  distants  le  terminal  mâle  presque  en  massue,  souvent 
réfracte  :  les  femelles  pédoncules  dressés  ;  bractées  longue- 
ment tubuleuses-vaginantes. 

Ecaille  suborbiculaire,  obtuse,  châtaine,  luisante,  largement 
verte  au  dos,  parfois  mucronulée. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  finalement  obliquement  étalé, 
trigone  long  de  4  mm.,  vert-paille,  glabre,  vaguement  nervé  et 
à  deux  nervures  latérales  saillantes,  contracté  en  bec  court, 
excurvé,  tronqué  obliquement,  puis  bidenté  à  sommet  pourpre. 

Akène  gris  noir,  revêtu  d'une  pellicule  blanche  (1). 

Base  du  style  un  peu  dilatée. 

Stigmates  3. 

Pelouses  rocailleuses  des  montagnes,  Savoie;  Puy-de-Dôme; 
Pyrénées-Orientales.  —  Mai-juin. 

Nous  estimons  que  ce  carex  avec  ses  utricules  vertes,  ses  écail- 
les obtuses  et  ses  gaines  tubuleuses  constitue  une  espèce  distincte. 

71.  — C.  olbiensis  Jord.,  Observ.  PI.  crit.  Fr.  III  (1846), 
p.  241 ,  p).  1 2,  fig.  A  ;  Boott,  IV,  pi.  467  ;  Husnot,  p.  45  ;  Rouy, 
p.  455  ;  Coste,  p.  5  1  5  ;  Kiikenthal,  p.  527. 

Souche  cespiteuse. 

Epis  3-4le]terminal  mâle  ;  les  femelles  sessiles  sauf  l'inférieur, 
pédoncule  parfois  très  longuement  ;  dressés  ;  bractées  vaginantes. 

Ecaille  obovale,  blanchâtre  ou  lauve,  verte  ou  brune  au  dos, 
3-nervée,  aristée,  parfois  scarieuse  au  bord  vers  le  sommet. 

Utricule  dépassant  peu  l'écaillé,  subdressé,  trigone  long  de 
4-5  mm.,  roux  doré,  très  nervé,  stipité,  contracté  en  bec  court, 
un  peu  excurvé,  tronqué  obliquement  puis  émarginé. 

Akène  marron,  étroitement  inclus,  trigone,  légèrement  papil- 
i'eux. 

Stigmates  3. 

—  rois  autres  Carex  nous  ont  présenté  la  même  particularité. 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE  245 

Bois  secs  du  midi,  Aveyron  ;  Alpes-Maritimes;  Var  ;  Hérault  ; 
Aude,  Pyre'ne'es-Orientales,  Corse.  —  Mai-juin. 

72.  —  G.  mucronata  Ail.  FI.  Ped.,  II  (1785),  p.  268  ; 
Schkiihr,  pl.  K.  fig.  44  ;  Reichb.,  pi.  201 ,  fig.  5?7  ;  Sturm,  pi. 
1324;  Husnot,  p.  45  ;  Coste,  p.  5o3  ;  Kukenthal,  p.  532. 

Feuilles  enroulées-fïliformes,  souvent  circinées  à  leur 
sommet. 

Epis  2-3  rapprochés,  le  terminal  mâle;  les  femelles  sont 
petits,  ovoïdes;  bractée  supérieure  écailleuse  ;  l'inférieure  un 
peu  vaginante. 

Ecaille  ovale,  aiguë,  bai  ou  brun  foncé,  scarieuse  au  bord,  à 
carène  verte. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  subdressé,  plan  convexe  long  de 
4  mm.,  verdâtre  puis  brunâtre,  luisant,  hispide  au  s  ommet,  strié 
ou  à  une  seule  nervure  sur  chaque  face  stipité,  bordé,  à  bords 
hispides,  atténué  en  bec  long,  tronqué  obliquement  puis  un  peu 
bidenté,  parfois  rougeàtre. 

Akène  non  luisant  et  papilleux,  remplissant  l'utricule,  plan 
convexe. 

Base  du  style  un  peu  dilatée. 

Stigmates  2. 

On  trouve  parfois  une  rachilla. 

Pelouses  rocailleuses  des  hautes  montagnes,  Alpes  de  la 
Savoie,  du  Dauphiné  et  de  la  Provence.  —  Juillet-août. 

73.  —  C.  brachystachys  Schrank  et  Mohl,  Naturh,  Briefe, 
II  (1785),  p.  285;  Schkiihr,  Pl.  P.  fig.  58;  Kukenthal, 
p.  541  ;  C.  tenuis  Host  (1809);  Reichb.,  pl.  241,  fig.  601; 
Husnot,  p.  42;  Coste,  p.  5 1 3  ;  Rouy,  p.  467;  C.  linearis 
Clairv.  (181 1). 

Souche  cespiteuse  ;  feuilles  enroulées-filiformes. 

Epis  3-4,  écartés,  le  terminal  mâle;  les  femelles  très  grêles, 
longuement  pédoncules,  puis  penchés,  à  pédoncules  capillaires; 
bractées  vaginantes. 

Ecaille  ovale,  tronquée-émarginée  au  sommet,  parfois  aiguë, 
ciliée,  noirâtre,  un  peu  blanche-hyaline  au  bord,  mucronée,  à 
carène  verte. 


_".••  BUI.LETI.N    DE   GÉOGRAPHIE    BOTANIQUE 

Uiricule  deux  fois  plus  long  que  l'écaillé,  subdressé,  tri  go  ne, 
long  de  3  1/2-4  mm-i  vert,  glabre,  plurinervé,  atténué  en  bec 
long,  un  peu  bidenté  à  son  sommet  hyalin. 

Akène  brun  sur  les  faces,  jaunâtre  sur  les  angles,  trigone, 
beaucoup  plus  petit;  longuement  stipité. 

Stigmates  3. 

Rochers  humides  des  montagnes  calcaires,  Vosges,  Jura, 
Alpes,  Cévennes,  Pyrénées.  —  Juin-juillet. 

Le  vocable  brachystachys  par  droit  d'antériorité,  appartient  à 
cette  espèce  et  la  caractérise  fort  bien  par  rapport  aux  espèces 
affines. 

74.  —  C.  atrofusca  Schkhur.  Riedgr.  I,  p.  106  (1801),  pi. 
Y,  fïg.  82;  Kiikenthal,  p.  553;  C.  ustulata  Wahlg  (i8o3  ; 
Reichb.,  pi.  25o,  fig.  61  5  ;  Sturm,  pi.  1  364;  Boott,  I,  pi.  193, 
fig.  3  ;  Husnot,  p.  28  ;  Coste,  p.  5  1 2  ;  Rouy,  p.  465. 

Epis  3-5  rapprochés,  l'intérieur  parfois  distant  penché  à 
pédoncule  capillaire  ;  le  terminal  mâle  court  parfois  gyné- 
candre;les  femelles  ovales-obtus;  bractées  supérieures  écail- 
leuses,  l'inférieure  vaginante. 

Ecaille  ovale,  acuminée  noire  sanguine,  à  carène  fauve. 

Utricule  à  peine  plus  long  mais  plus  large  que  l'écaillé, 
papyracé,  comprimé-trigone,  long  de  5  mm.  entièrement 
pourpre  noir  ou  parfois  verdâtre  à  sa  base,  quelquefois  vert  aux 
bords,  finement  granuleux,  glabre,  sans  nervures,  contracté  en 
bec  court  émarginé,  à  sommet  hyalin  . 

Akène  blanc  jaunâtre,  beaucoup  plus  petit,  trigone  longue- 
ment stipité. 

Stigmates  3. 

Pâturages  humides  des  hautes  montagnes  siliceuses,  Hautes- 
Alpes,  Savoie,  Ariège.  —  Juillet-août. 

Peu  nous  importe  que  le  binôme  Carex  atrofusca  ait  été 
négligé  pendant  un  siècle.  Nous  tenons  à  faire  œuvre  sérieuse. 
Qu'est-ce  qu'un  siècle  dans  l'histoire  de  la  Botanique?  A  quoi 
bon  les  Congres  internationaux  s'ils  établissent  des  lois  desti- 
nées à  ne  pas  être  suivies? 


BULLETIN   DE  GÉOGRAPHIE   BOTANIQCB  247 

75.  —  C.  frigida  Ail.  FI.  Ped.  II  (1785),  p.  270;  Schukhr, 
pi.  L.  Hg.  47  a  et  b  sub  nom.  C.  spadiceae  ;  Reichb.,  pi.  249, 
fig.  614  sub  nom.' C.  fidiginosae;  Sturm,  pi.  1 366 ;  Husnot, 
p.  43  ;  Goste,  p.  514;  Rouy,  p.  466;  Kukenthal,  p.  5  56. 

Rhizome  stolonifère. 

Epis  4-5  le  terminal  mâle;  épis  femelles  pédoncules,  les 
supérieures  dressées,  les  inférieurs  penchés  à  pédoncules  capil- 
laires ;  bractées  vaginantes. 

Ecailles  lancéolées,  acuminées  ou  mucronées,  noires,  à 
carène  scabre. 

Utricule  bien  plus  long  que  l'écaillé,  subdressé,  trigone 
long  de  6  mm.,  vert  paille,  ou  'entièrement  vineux,  noir  à  son 
sommet,  glabre,  vaguement  strié,  légèrement  scabre  aux 
bords  dans  sa  moitié  supérieure,  atténué  en  bec  bidenté. 

Akène  deux  fois  plus  petit  que  l'utricule  de  couleur  crème, 
trigone  stipité. 

Stigmates  3. 

f.  pyrenaica  Christ. 

Epis  rapprochés,  subglobuleux. 

f.  flavescens  Christ. 

Ecailles  et  utricules  jaunâtres. 

f.  Comari  Lévl. 

Epi  terminal  mâle  au  sommet  et  à  la  base;  les  femelles  très 
longuement  pédoncules,  à  pédoncules  capillaires. 

f.  brevirostris  Kukenthal. 

Utricules  brusquement  contractés  en  bec  court  et  lisse. 

Lieux  humides  des  montagnes,  Alpes,  Pyrénées,  Vosges, 
Cévennes,  Corse.  —  Juillet-août. 

jô.  —  C.  fuliginosa  Schkuhr.  Riedgr.  I  (1801),  p.  91,  pi.  Ce, 
fig.  47  c  ;  Reichb.  pi.  25o,  fig.  616,  sub  nom.  C.  frigidae;  Sturm, 
pi.    1  365  ;  Husnot,    p.  43;  Rouy,  p.  467;  Kukenthal,  p.   556. 

Souche  cespiteuse. 

Epis  3-5,  longuement  pédoncules,  penchés  à  pédoncules 
capillaires,  le  terminal  gynécandre  en  massue  ;  les  femelles 
plus  ou  moins  écartés  ;  bractées  supérieures  écailleuses  ;  les 
inférieures  vaginantes. 


2ïR  BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  ROTAMQUE 

Ecaille  ovale,  acuminée.  noire  ou  châtaine,  parfois  blanche- 
hyaline  au  bord,  à  carène  scabre,  jaunâtre  ou  concolore. 

Utricule  dépassant  peu  l'écaillé,  subdressé,  lancéolé-com- 
primé, trigone.  long  de  5-6  mm.,  de  couleur  paille,  macule  de 
nuir  à  son  sommet,  glabre,  sans  nervures,  longuement  stipité, 
subailé  et  scabre  aux  bords  dans  ses  2  3  supérieurs,  atténué  en 
bec  long,  noir,  tronqué  obliquement,  puis  bidenté,  à  sommet 
hyalin. 

Akène  blanchâtre,  plus  petit,  trigone. 

Base  du  style  un  peu  dilatée. 

Stigmates  3,  parfois  2. 

Pâturages  rocailleux  des  hautes  montagnes,  Savoie:  à  recher- 
cher au  col  de  Tlseran,  où  un  pied  isolé  ne  peut  constituer  une 
preuve  suffisante  de  sa  présence.  —  Juillet-août. 

jj.  —  G.  rigida  Sehrank  Bayer.  FI.  I  (1789),  p.  290  non 
Good  ;  C.  firma  Host  (1801);  Schkuhr,  pi.  O  et  Y,  fig.  54; 
Reichb.  pi.  247,  f.  610;  Sturm,  pi.  1 367  ;  Husnot,  p.  409  ; 
Coste,  p.  5  14  ;  Rouy,  p.  469  ;  Kùkenthal,  p.  56/. 

Chaume  de  5-20  cm.  ;  gaines  basilaires  entières. 

Epis  3-4  le  terminal  mâle  ;  les  femelles  oblongs,  denses,  plus 
ou  moins  pédoncules,  dressés;  bractées  vaginantes;  la  supé- 
rieure écailleuse,  amplexicaule. 

Ecaille  ovale,  aiguë,  noirâtre  ou  châtaine,  blanche  hyaline 
au  bord,  à  carène  verte. 

Utricule  dépassant  beaucoup  l'écaillé,  subdressé,  trigone, 
long  de  4  mm.  vert  paille,  glabre,  finement  strié,  hérissé  sur  les 
bords  depuis  son  milieu,  terminé  en  bec  coloré,  tronqué  obli- 
quement, puis  bidenté. 

Akène  brun,  beaucoup  plus  petit,  ellipsoïde,  stipité. 

Base  du  style  presque  dilatée. 

Stigmates  3. 

/.  longepedunculata  Haussknecht. 

Epis  tous  écartés,  longuement  pédoncules  :  chaume  de  3o  cm. 

Rochers  des  Alpes  siliceuses,  Haute-Savoie  ;  Isère  ;  Hautes- 
Alpes;  Basses-Alpes;  Vaucluse;  Pyrénées  ?  —  Juillet-août. 

Sans   aucun  doute,    le   vocable  rigida  ayant  la  priorité,    le 


BULLETIN    DE   GÉOGRAPHIE   BOTANIQUE.  249 

C.  rigida  Good,  qui  d'ailleurs  n'est  pas  français,  devra  s'appe- 
ler C.  saxatilis  Schkuhr  non  alioru  m  auct. 

Le  C.  rigida  Schrank  est  spécifiquement  distinct,  ne  fut-ce 
que  par  ses  gaines  basilaires  intactes,  du  C.  sempervirens  à  col- 
let fibrilleux  chevelu. 

78.  —  G.  sempervirens  Vill.  Plant.  Dauph.  II  (1787), 
p.  214  ;  Rcichb.  pi.  247,  fig.  611;  Husnot,  p.  44;  Coste,  p.  514  ; 
Rouy,  p.  468;  Kûkenthal,  p.  567;  C.  /rigida  Vill.  non  Ail.  ; 
C.  variegata  Lamk.  ;  C.  nana  Lamk.  ;  C.  alpestris  Gaud.  ;  C. 
ferruginea  Sckhûhr,  pi.  M,  fig.  48,  non  Scop. 

Chaume  muni  à  sa  base  d'un  chevelu  provenant  d'anciennes 
gaines. 

Epis  2-4,  le  terminal  mâle;  les  femelles  ordinairement  espa- 
cés; bractées  vaginantes. 

Ecaille  d'un  brun-terrugineux,  blanche  hyaline  au  bord. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  subdressé,  trigone,  long  de 
4-5  mm.,  vert  doré,  maculé  de  brun  ferrugineux,  densément 
hérissé  supérieurement  ;  cilié  aux  bords  dans  la  partie  supé- 
rieure, finement  nervé,  un  peu  stipité,  terminé  en  bec  noirâtre, 
tronqué  obliquement,  puis  bidenté,  à  sommet  hyalin. 

Akène  ovoïde,  stipité,  marron,  double  en  longueur  de  sa 
largeur. 

Base  du  style  dilatée. 

Stigmates  3. 

f.  Villarsiana  Bonnet  et  Richter. 

Ecailles  lancéolées. 

f.  Schkuhriana  Bonnet  et  Richter. 

Utricules  dépassant  6  mm. 

f.  pumila  Schur. 

Chaume  nain;  feuilles  extrêmement  courtes  recourbées;  épis 
femelles  2  rapprochés. 

f.  rigida  Schur. 

Chaume  à  feuilles  rigides  ;  utricules  glabrescents. 

f.  laxiflora  Schur. 

Epis  très  grêles,  lâches,  très  longuement  pédoncules  pen- 
dants. 


250  BULLETIN    DE    GEOGRAPHIE    BOTANIQUE. 


f.  stenophylla  Schur. 

Chaume  court,  feuilles  presque  capillaires,  égales  au  chaume. 

f.  albicans  Lackowitz. 

Epi-mâle  argenté  ;  les  femelles  jaunâtres. 

f.  semipallescens  Kneucker. 

Ecailles  fauves. 

f .  fastigiata  Lackowitz. 

Epis  parvenant  au  même  niveau. 

Var.  urigerana  Marcailhou  d'Ayméric. 

Chaume  robuste;  gaines  à  base  pourpre  ;  épis  2-5.  Pyrénées. 
Hautes-Alpes. 

Pâturages  et  rocailles  des  hautes  montagnes  calcaires,  Jura, 
Alpes,  Pyrénées,  Vaucluse,  Drôme.  —  Juillet-août. 

79.  —  C.  ferruginea  Scop.  FI.  carn.  éd.  2.  II  (1772),  p.  22?; 
Reichenbach,  pi.  248,  fig.  61 3;  Sturm,  pi.  1 368  ;  Husnot, 
p.  43;  Coste,  p.  314;  Rouy,  p.  463  ;  Kùkenthal,  p.  5 72  ;  C. 
Scopoliana  Willd.  Schkuhr,  pi.  Nnnn,  fig.  199;  C.  Mielichho- 
feri  Schkuhr,  pi.  Mmmm,  fig.  198;  Sturm,  pi.  1  369  ;  C.  brevi- 
folia  Host;  C.  Scopolii  Gaud.  ;  C.  cristata  Gaud.  ;  C.  mela- 
norhyncha  Lévl.  et  Vant. 

Rhizome  longuement  stolonifère. 

Epis  3-4  espacés,  le  terminal  mâle;  les  femelles  lâches  à  leur 
base,  pendants,  à  pédoncules  capillaires  ;  bractées  vaginantes. 

Ecaille  ovale,  parfois  tronquée,  parfois  mueronées,  d'un  brun 
noir,  à  carène  verte. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  trigone  long  de  3  1/2-4  mm-> 
vert,  puis  d'un  brun-noir,  plurinervé,  stipité,  glabre  sur  les 
faces,  cilié  au  bord  dans  la  moitié  supérieure,  contracté  brus- 
quement en  bec  bidenté  d'un  brun  noir. 

Akène  lâchement  inclus,  brun-noir,  trigone,  stipité. 

Stigmates  3. 

f.  angustifolia  Beck. 

Feuilles  larges  de  1  mm. 

f.  lati/'olia  Beck. 

Feuilles  larges  de  3-4  mm. 

f.  capillarioiJes  Murr. 


BULLETIN  DE  GÉOGRAPHIE  BOTANIQUE.  251 


Feuilles  presque  enroulées,  épis  lâches,  pauciflores,  à  pédon- 
cules capillaires. 

f.  transiens  Kûkenthal. 

Epis  denses  et  multiflores. 

f.  leiocarpa  Beck. 

Utricules  devenant  très  glabres. 

f.  spaaicea  Hort. 

Utricules  nettement  velus,  très  ciliés  aux  bords. 

Var.  caudata  Kûkenthal. 

Epi  mâle  allongé  en  queue  long  de  4-6  cm.  :  utricules  longs 
de  6  mm.  Prairies  et  pelouses  des  hautes  montagnes:  Alpes, 
Pyrénées-Orientales,  Vaucluse,  Drôme,  Jura.  —  Juin-juillet. 

80.  —  G.  fimbriata  Schkuhr  Riedgr.  II  (1806),  p.  61, 
pi.  Uuu,  fig.  1 65,  Reichenbach,  pi.  248,  fig.  612  ;  Husnot, 
p.  45  ;  Coste,  p.  5  1 1  ;  Rôuy,  p.  463  ;  Kûkenthal,  p.  5j3  ;  C. 
fuliginosa  Hort.  non  Schkuhr;  C.  hispidula  Gaud.  (181  1.) 

Epis  2-4,  le  terminal  mâle,  rarement  2  épis  mâles,  les  femelles 
jamais  pendants,  souvent  espacés  ;  bractées  vaginantes. 

Ecaille  ovale  aiguë,  d'un  noir  pourpre,  blanche  hyaline  au 
bord,  à  carène  de  couleur  paille. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  subdressé,  comprimé,  trigone, 
long  de  4  mm.,  d'un  vert  paille,  teinté  de  brun  noir,  hérissé 
sur  les  faces  et  cilié,  au  bord  depuis  la  base,  vaguement  nervé, 
peu  stipité,  presque  ailé  au  bord,  contracté  en  un  bec  médiocre 
noirâtre,  coupé  obliquement,  finalement  trèsbidenté?  à  som- 
met parfois  hyalin. 

Akène  blanchâtre,  elliptique,  stipité. 

Stigmates  3. 

Eboulis  siliceux  et  pelouses  de  la  région  alpine  des  Alpes, 
Hautes-Alpes,  Savoie.  — Juillet-août. 

81.  —  G.  réfracta  Schkuhr  apud  Willd.  Sp.  pi.  IV(i8o5), 
p.  297  et  Riedgr.  II  (1806),  p.  62,  pi.  Iii,  fig.  1 36  ;  Husnot, 
p.  42  ;  Coste,  p.  5  1 3  ;  Rouy,  p.  468  ;  Kûkenthal,  p.  574  ;  C. 
tenax  Reuter  (1854.) 

Souche  cespiteuse;    épis   3*4  écartés,  le  terminal   mâle;  les 


252  BULLETIN    f)E    GEOGRAPHIE    BOTANIQUE 

femelles  souvent  androgyns,  laxirlores,  longuement  pédoncules, 
à  pédoncules  capillaires  ;  bractées  vaginantes.' 

Ecaille  ovale,  brunâtre,  parfois  blanche  hyaline  au  bord, 
mucronée,  à  carène  verte. 

Utricule  dépassant  l'écaillé,  subdressé,  trigone,  long  de 
4  mm.,  vert,  parfois  teinté  de  brun  noir  ou  de  roux,  cilié  scabre 
au  sommet,  plurinervé,  sti  pi  té.  contracte  en  un  bec  médiocre 
noirâtre,  obliquement  coupé,  puis  émarginé,  à  sommet  scarieux. 

Akène  obovoïde,  largement  bordé  ailé,  stipité,  vert  olive. 

Base  du  style  un  peu  dilatée. 

Stigmates  3. 

f.  subferruginea  Kûk. 

Epis  dressés,  écailles  noirâtres. 

Prairies,  surtout  bois  des  montagnes.  Drôme,  Alpes-Mari- 
times, Basses-Alpes,  Hautes-Alpes,  Savoie.  — Juillet-août. 

82. —  G.  strigosa  Huds.  FI.  angl.  éd.  2  (1778)^.411; 
Schkuhr,  pi.  N.  fig.  53;  Reichenbach,  pi.  242,  fig.  602;  Hus- 
not,  p.  46;  Coste,  p.  5  1 6  ;  Rouy,  p.  456;  Kukenthal,  p.  584; 
C.  lepiostachys  Ehrh.;  Sturm,  pi.  1  36 1 . 

Feuilles  larges  de  610  mm.,  épis  4-6,  distants,  le  terminal 
mâle,  parfois  gynécandre,  les  femelles  laxitiores,  filiformes, 
pédoncules,  pédoncules  capillaires;  bractées  longuement  vagi- 
nantes. 

Ecaille  lancéolée,  blanchâtre,  parfois  maculée  de  pourpre, 
mucronée,  à  carène  verte  3-nervée. 

Utricule  dépassant  longuement  l'écaillé,  subdressé,  trigone 
long  de  3   mm.  1/2-4  mm.,  vert    ou   brun,  glabre,  plurinervé, 
terminé  en  bec  très  court,  tronqué  au  sommet. 

Akène  brun,  trigone,  stipité,  à  face  concave,  remplissant  les 
2/3  de  l'utricule. 

Base  du  style  presque  égale. 

Stigmates  3. 

Bois  humides. 

Inconnu  au-dessous  d'une  ligne  allant  de  Niort  à  Gap.  — 
Mai-juin. 

{A  suivre). 


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