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Full text of "Bulletin de l'Académie impériale des sciences de St.-Pétersbourg"

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BULLETIN 


DE 


LACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE 


ST.-PETERSBOURG. 


., Nouvelle Série III (XXXV). 


(Avec 10 planches.) 


Sr.-PÉTERSBOURG, 1894. 


Commissionaires de l’Académie Impériale des Sciences: 


à ST.-PÉTERSBOURG: à RIGA: à LEIPZIG: 
MM. Eggers & Cie M. N. Kymmel. Voss’ Sortiment 
et J. Glasounof. — (G. Haessel) 


Prix du volume: 8 Roub. arg. pour la Russie, 71/, marks allemands pour l'étranger. 


u L$0c 3983.38 


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Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des sciences. 
Août 1894. N. Doubrovine, Secrétaire perpétuel. 


Imprimerie de l’Académie Impériale des sciences. 
(Vass.-Ostr., 9° ligne, X 12). 

















TABLES DES MATIÈRES, 


A. TABLE SYSTÉMATIQUE. 


(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 





I. SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES. 


MATHÉMATIQUE ET ASTRONOMIE. 


Brédikhine, Th. Sur la dispersion des points radiants de météores (avec une planche). 
189—216. 

Belopolsky, A. Sur le spectre de la nouvelle étoile dans le Cocher (1892), observé à Poulkovo 
(avec une planche). 899 —420. 

Brédikhine, Th. Sur les Perséides observées en Russie en 1892. 457—478. 

Sur les orbites des Biélides. 585 — 605. 

Brioschi, F. Sur l’&quation différentielle Lamé-Hermite. 449 — 455. 

Kostinsky, S. Sur les variations de la latitude de Poulkovo, observées au grand instrument 
des passages, établi dans le premier vertical (avec une planche). 559— 588. 

Lindemann, E. Die Lichteurve des neuen Sterns von 1892 (I Aurigae) (avec une planche). 
507—530. 

Nyren, N. Variations de la latitude de Poulkovo, observées au grand cercle vertical dans les 
années 1882—91 (avec deux planches). 545—557. 





PHYSIQUE ET PHYSIQUE DU GLOBE. 


Wild, H. Sur la représentation de la marche diurne de la température de l’air par la formule 
de Bessel. 483—505. 


CHIMIE. 


Békétoff, N. Détermination thermochimique de l'action du Césium métallique et de son oxyde 
anhydre sur l’eau. 541—544. 

Khroustchoff, K. de. Sur deux nouvelles synthèses de minéraux (avec une planche). 348—348. 

Poehl, A. Explication chimique de quelques effets physiologiques de la spermine. Communica- 
tion préliminaire. 149—152. 


GÉOLOGIE, MINÉRALOGIE ET PALÉONTOLOGIE. 


Androussow, N. Sur l’état du bassin de la mer Noire pendant l’époque pliocène. 437—448. 

Karpinsky, A. Sur les sédiments siluriens et cambriens dans le gouvernement de Minsk. 1—7. 

Khroustchoff, K. de. Sur un nouveau groupe de roches du Taimyr, recueillies par M. de 
Middendorff. 421—431. 


BOTANIQUE ET ZOOLOGIE. 


Büchner, E. Sur une nouvelle espèce du genre Sminthus, provenant de la Chine. 107—111. 

Sur les marmottes à longue queue de l’Asie centrale. 217—282. 

Sur une nouvelle espèce de chat sauvage (Felis pallida), provenant de la Chine. 433—435. 

Herzenstein, 8. Notes sur quelques poissons nouveaux ou peu connus du Musée Zoologique 
de l’Académie Impériale des sciences. III. 49—65. 

Iwanowsky, D. Sur la maladie du tabac dite la «Mosaïque». 67—70, 

Koeppen, Fr. Th. Notices sur les nombres dans l’Abacus de Boëthius. 31—48,. 

Kouznetzoff, N. Gentianées asiatiques nouvelles. Continuation (avec une planche). 349—352. 

Nawachine, S. Sur l’embryogénie du bouleau. (Notice préliminaire). 479—482. 

Über die Krankheit der Torfmoose (avec une planche). 531—540. 

Pleske, Th. Le butin ornithologique de l’éxpédition des frères G. et M. Grum-Grzimailo 

dans l’Asie centrale (1889—1890). 118—141. 
Revision du genre Regulus, Cuv., et description d’une nouvelle espèce de ce genre. 
143—147. 

Schalféeff, P. Notes sur quelques crustacés nouveaux ou peu connus du Musée Zoologique de 
l'Académie Impériale des sciences. 331—442. 

Semenow, A. Revisio Hymenopterorum Musei Zoologici Academiae Caesareae Scientiarum 
Petropolitanae III. Familia Evanidae. 9—30. 

——— Chrysididarum species novae. 71—96. 

De Coleopterorum familia nova. 607-614. 

















I. SCIENCES HISTORICO-PHILOLOGIQUES. 


LETTRES ORIENTALES. 


Lemm, O. de. Actes apocryphes des apôtres en langue copte II (avec deux planches). 
233—8326. | 

Radloff, G. Une nouvelle méthode d’estampage de pierres gravées. 153—166. 

Sur une inscription ouigourienne nouvellement trouvée. 327—829. 

Badloff, W. (tr. p. Haller). Rapport préliminaire sur les résultats de l’éxpédition scientifique 
envoyée par l’Académie Impériale des sciences pour des recherches archéologiques 
dans le bassin de la rivière Orkhon. 353—398. 

Salemann, C. et Oldenburg, S. Liste des ouvrages de Mr. Böhtlingk. 97—106. 

Salemann, C. Le Musée Asiatique en 1890. Avec des notices supplémentaires. 167—188. 














B. TABLE ALPHABÉTIQUE. 





(Les chiffres indiquent les pages du volume.) 





Androussow, N. Sur l’état du bassin de la mer Noire pendant l’époque pliocène. 437—448. 
Békétoff, N. Détermination thermochimique de l’action du Césium métallique et de son oxyde 
anhydre sur l’eau. 541—544. 
Bélopolsky, A. Sur le spectre de la nouvelle étoile dans le Cocher (1892), observé À Poulkovo 
(avec une planche). 399—420. 
Brédikhine, Th. Sur la dispersion des points radiants de météores (avec une planche). 
189—216. 
Sur les Perséides observées en Russie en 1892. 457—478. 
Sur les orbites des Biélides. 585—605. 
Brioschi, F. Sur l’équation différentielle Lamé Hermite. 449—455. 
Büchner, E. Sur une nouvelle espèce du genre Sminthus, provenant de la Chine. 107—111. 
Sur une nouvelle espèce de chat sauvage (Felis pallida), provenant de la Chine. 
433—435. 
Sur les marmottes à longue queue de l’Asie centrale. 217—232. 
Herzenstein, 8. Notes sur quelques poissons nouveaux ou peu connus du Musée Zoologique 
de Académie Impériale des sciences. III. 49—66. 
Iwanowsky, D. Sur la maladie du tabac dite la «Mosaïque». 67—70. 
Karpinsky, A. Sur les sédiments siluriens et cambriens dans le gouvernement de Minsk. 1—7. 
Khroustchoff, K. de. Sur deux nouvelles synthèses de minéraux (avec une planche). 348-—548. 
Sur un nouveau groupe de roches du Taimyr, recueillies par M. de Middendorff. 421—431. 
Koeppen, Fr. Th. Notices sur les nombres dans l’Abacus de Boëthius. 81—48. 
Kouznetzoff, N. Gentianées asiatiques nouvelles. Continuation (avec une planche). 349—352. 
Kostinsky, 8. Sur les variations de la latitude de Poulkovo, observées au grand instrument 
des passages, établi dans le premier vertical (avec une planche). 559—588. 
Lemm, O. de. Actes apocryphes des apôtres en langue copte II (avec deux planches). 283—326. 
Lindemann, E. Die Lichtcurve des neuen Sterns von 1892 (I Aurigae) (avec une planche). 
507—530. 
Nawachine, S. Sur l’embryogenie du bouleau. (Notice préliminaire). 479—482. 
Über die Krankheit der Torfmoose (avec une planche). 531—640. 
Nyren, N. Variations de la latitude de Poulkovo, observées au grand cercle vertical dans les 
années 1882—1891 (avec deux planches). 545—557. 
Pleske, Th. Le butin ornithologique de l'expédition des frères G. et M. Grum-Grzimaïlo 
dans l’Asie centrale (1889—90). 113—141. 
Revision du genre Regulus, Cu v., et description d'une nouvelle espèce de ce genre. 
143—147. 
Poehl, A. Explication chimique de quelques effets physiologiques de la spermine. Communica- 
tion préliminaire. 149—152. 
Radloff, G. Une nouvelle méthode d’estampage de pierres gravées. 155—166. 
Sur une inscription ouigourienne nouvellement trouvée. 327—329. 





























Radloff, W. (tr. p. Haller). Rapport préliminaire sur les résultats de l’éxpédition scientifique 

envoyée par l’Académie Impériale des sciences pour des recherches archéologiques 
. dans le bassin de la rivière Orkhon. 358—398. 

Salemann, C. Le Musée Asiatique en 1890. Avec des notices supplémentaires. 167—188. 

Salemann, C. et Oldenburg, 8. Liste des ouvrages de Mr. Böhtlingk. 97—106. 

Schalf6eff, P. Notes sur quelques crustacés nouveaux ou peu connus du Musée Zoologique 
de l’Académie Impériale des sciences. 331 — 842. 

Semenow, A. Revisio Hymenopterorum Musei Zoologici Academiae Caesareae scientiarum 
Petropolitanae III. Familia Evanidae. 9—80. 

—— Chrysididarum species novae. 71—96. 

De Coleopterorum familia nova. 607—614. 

Wild, H. Sur la représentation de la marche diurne de la température de l’air par la formule 
de Bessel. 483—506. 














Nouvelle Série I (XXXV), Ne 1. | rire 
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BULLETIN 


DE 


LACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES 


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ST.-PETERSBOURG. 


Nouvelle Série IH (XXXV). 


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Karpinsky, A. Sur les sédiments siluriens et cambriens dans le | 
gouvernement de Minsk . . . . 2. . . . . . . . . . . . 1 7 
Semenow, A. Revisio Hymenopterorum Musei Zoologici Academiae 
Caesareae Scientiarum Petropolitanae. III. Familie Evanidae. . 9— 30 


Koeppen, Fr. Th. Notices sur les nombres dans l’Abacus de Boëthius 81— 48 
Hersenstein, S. Notes sur quelques poissons nouveaux ou peu connus 
du Musée Zoologique de l’Académie Impériale des Sciences. III. ‘49— 65 


Iwanowsky, D. Sur la maladie du tabac, dite ala Mosaïque» . . .  67— 70 
Semenow, A. Chrysididarum species novae . . . . . . . . . . . 71— 96 
Liste des ouvrages de M' Böhtlingk. . . . . . . . . . . . .. _97—106 
Büchner, E. Sur une nouvelle espèce du genre Sminthus provenant 

de la Chine. . . 22. el ne. 107—111 
Pleske, Th. Le butin ornithologique de l’expédition des frères G. et 

M. Grum-Grzimailo dans l’Asie centrale (1889—90) * . . . . 113—141 
—— Revision du genre Regulus, Cuv., et description d'une nouvelle 

espèce de ce genre... . . 2: 2 2 m ren Tonnen 143—147 
Poehl, A. Explication chimique de quelques effets physiologiques 

de la Spermine. Communication préliminaire . . . 149—152 
Radloff, G. Une nouvelle méthode d’estampage de pierres 

gravées. . . , . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153—166 

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, Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des Sciences. 
Septembre 1892. | À. Strauch, secrétaire perpétuel. 





Imprimerie de l’Académie Impériale des Sciences. 
Vass.-Ostr., 9° ligne, X 12. 








BULLETIN 


DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST-PETERSBOURG. 





Über das Vorkommen untersilurischer und cambrischer Ablagerungen im 
Gouvernement Minsk. Von A. Karpinsky. (Lu le 9 octobre 1891). 


Das Gouvernement Minsk\gehôrt zu den in geologischer Beziehung am 
wenigsten bekannten. Auf den geologischen Übersichtskarten Russlands 
(Murchison, Helmersen) ist hier Untertertiär angegeben, doch beruht 
diese Angabe nicht auf unmittelbaren Beobachtungen, sondern auf mehr 
oder minder begründeten Annahmen. 

Die ersten positiven Nachrichten über die geologischen, oder vielmehr 
petrographischen Verhältnisse des Gouvernements Minsk finden wir in der 
den Geologen kaum bekannten Schrift des Grafen Tyszkiewicz: «Be- 
schreibung des Borisow’schen Kreises»'). Es wird in derselben unter An- 
derem über das Vorkommen von Kreide bei Bobrujsk, über Kalkstein- 
schichten im Igumen’schen Kreise bei dem Dorfe Rawanitschi u. s. w. 
berichtet. 

Die geologischen Angaben, welche sich in der statistisch-geographi- 
schen Beschreibung des Gouvernements Minsk von Selenski?) finden, 
sind zum grössten Theil der Schrift Tyszkiewicz’s entnommen. Spilewski 
in seiner «Reise durch das Polesje und durch Weissrussland»®) erwähnt 
gleichfalls flüchtig des Kalksteins in Rawanitschi. 

Der südliche Theil des Gouvernements Minsk, bereits zu dem sogenann- 
ten «Polesje» gehörig, ist bekanntlich von der Expedition des Generals 
Zilinski untersucht worden. Ein Theil der hiebei ermittelten geologischen 
Thatsachen ist vom Bergingenieur Choroszewski veröffentlicht worden‘). 
Endlich hat der Fürst Giedroyc die Eisenbahnlinie Wilna-Rowno unter- 
sucht, welche innerhalb des Gouvernements Minsk ein ausschliesslich von 
posttertiären Ablagerungen bedecktes Gebiet durchzjeht®). Nachrichten 


1) East. Hrab. Tyszkiewicz: Opisanie powiatu Borisowskiego. Wilno, 1847 (Kr. rys. geogn., 
str. 166—170). 

2) 3exexcriñ: Marepiaızı zıa Teorpaoim u cratucrurn Pocciu. Muuckaa Ty6,, 1864, 
I, crp. 99. 

8) Coppemennure 1855, LI, crp. 49. 

4) Tops. 2Kyps. 1877, II, 73; 1881, II, 360; Pamietn. Fizyograf. 1881, I,. 116. 

5) Es ist bisher nur ein vorläufiger Bericht hierüber erschienen: Hase. l'eox. Kom. (Bull. du 
Com. Géol. d. Russie) 1885, IV, 845; 1886, V, 312. Pam. Fizyogr. 1887, VII, 1. 

Mélanges géolog. ot paléontolog. T. I, p. 189. 1 


2 A. KARPINSKY, ÜBER DAS VORKOMMEN UNTERSILURISCHER [n. s. m 


über das Vorkommen paläogener Sande bei Mosyr finden sich bei Nikitin®). 
In der soeben erst erschienenen Abhandlung: «Geologische Übersicht des 
Königreichs Polen, Galiziens und der anliegenden Landschaften» von Siemi- 
radzki und Dunikowski’) erwähnt ersterer des Vorkommens von Oli- 
gocän im Igumen’schen und Borisow’schen Kreise, ohne jedoch anzugeben, 
ob er die Orte selbst besucht oder diese Kenntniss Privatmittheilungen 
verdankt. . 

Fügen wir diesen Einzelbeobachtungen noch die allgemeinen Betrach- 
tungen über den geologischen Bau des Gouvernements Minsk und der 
nächstanliegenden Gebiete hinzu, wie wir sie bei Eichwald®), Murchi- 
son*) u. a. !°) finden, so ist damit unsere ganze Kenntniss von der Geologie 
des Gouvernements Minsk erschöpft. 

Unter den angeführten Mittheilungen erschien ganz besonders bemer- 
kenswerth die Angabe des Grafen Tyszkiewicz über das Vorkommen 
von Kalksteinschichten bei Rawanitschi, da dieser Kalkstein augenschein- 
lich zu keinem der im Minsker Gouvernement beobachteten oder vermuthe- 
ten Systeme zugerechnet werden konnte. Am wahrscheinlichsten erschien 
es noch in demselben einen devonischen Kalkstein zu vermuthen, da solcher 
bei der Stadt Orscha, 180 Kim. in gerader Linie davon entfernt, schon 
längst bekannt ist. Thatsächlich haben sich die dortigen Ablagerungen 
merkwürdiger Weise als untersilurische und zum Theil cambrische von bal- 
tischem Typus erwiesen. Dank der liebenswürdigen Zuvorkommenheit des 
Besitzers von Rawanitschi, Herrn G. Slotwinski, war ich in der Lage 
dieses bemerkenswerthe und in seiner Art einzig dastehende Vorkommen 
zu untersuchen. | 

In der nächsten Umgebung von Rawanitschi finden sich wie auf dem 
grössten Theil des Gouvernements Minsk Glacialablagerungen, daneben in 
grosser Verbreitung alluviale und äolische Bildungen in Form von Dünen- 
sand, dessen Anhäufungen jedoch kaum noch ihre ursprüngliche äussere 
Form beibehalten haben. Drei Kim. südlich vom Gutsgebäude liegt eine 
flache Anhöhe, auf deren mittlerem Theil fast unmittelbar unter der Damm- 
erde sich in Stücke zerfallener Kalkstein findet. Derselbe ist zum grossen 


6) Has. l'eox. Kow. (Bull. du Com. Géol.), 1887, VI, 30. 

7) Dr. J. Siemiradzki i prof. Dr. Dunikowski: Sckic gielogiczny krol. Polskiego, 
Galizyi i kr. przylegl. Pam. Fizyogr. XI. Odb., str. 94. 

8) Eätsaxpıp: Teoraosia, mpeumyıuecTBenHno BB orHomenim KB Poccin. 1846. Eich- 
wald: Naturhistorische Skizze von Litthauen, Volhynien und Podolien, Wilna 1836. 

9) Geology of Russia. 

10) Jakowicki (Spostrzez. gieogn. w kraju, rosc sie od brzeg. m. Baltfskiego do Çzarnego, 
Dzienn. Wilenski 1830; Obserw. gieogn. w gub. zachodn. i poludn. paüstwa rossyjskiego. Wilno, 
1831), Balinski (Starozytna Polska III), etc. 

Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 140. 








(axxV)] UND CAMBRISCHER ABLAGERUNGEN IM GOUVERNEMENT MINSK. 3 


Theil verschwunden, da er'schon von Alters her zum Kalkbrennen be- 
nutzt wird. Aus der örtlichen Bezeichnung dieses Kalksteins als Platten- 
stein («Plita») geht hervor, dass derselbe in regelrechten Schichten an- 
steht, was ich selbst nicht habe unmittelbar beobachten können. Petrogra- 
phisch stimmt er vollkommen mit dem baltischen Glaukonitkalkstein über- 
ein. Wie in diesem letzteren, so finden sich auch in ihm die Glaukonit- 
körner bald einzeln verstreut, bald zu sphäroidalen oder unregelmässig 
geformten Imprägnationen oder in Schmitzen angehäuft. Er enthält auch 
Thon, der aber nicht gleichmässig vertheilt ist. Die thonreicheren Varie- 
täten zeigen dichtes Gefüge, die daran ärmeren sind z. Th. krystallinisch. 
Der Kalkstein erscheint fleckig oder streifig gefärbt von braunem, nament- 
lich aber rothem Eisenoxyd secundärer Bildung. Infolge ungleichförmiger 
Vertheilung des Glaukonits und mehr oder minder vorgeschrittener Ver- 
witterung erscheint der Kalkstein bald vorwaltend grau, bald grünlich, 
bald röthlich gefärbt, meist jedoch buntfarbig. Er enthält nur wenige und 
meist mangelhaft erhaltene organische Überreste, deren Altersbestimmung 
jedoch zweifellos ist. Es fanden sich einige Pygidien von Megalaspis 
(wahrsch. planilimbata Ang.; das beste Exemplar verdanke ich Hrn. Slot- 
winski), ein Theil des Kopfschildes mit der Glabella (Megalaspis?), ein Kopf- 
schild von Ampyz nasutus Dalm. und Orthis (extensa Pand.?). Es fanden 
sich auch einige problematische Bildungen, wie sie bald für Abdrücke von 
Algen, bald für Spuren von Würmern u. dgl. angesprochen werden. Un- 
mittelbar unter dem Kalkstein, oder, wo dieser fehlt, unter dem Quartär 
findet sich sandiger Glaukonitthon. Derselbe ist oftmals ganz grün gefärbt 
von reichlich vorhandenem Glaukonit, erscheint aber auch stellenweise roth- 
farbig. Er ist meist sehr plastisch, enthält aber auch örtlich viel Sand und 
Einlagerungen von Glaukonitsandstein, der zuweilen mit Säure benetzt auf- 
braust. In den oberen Horizonten desselben treten lockere Sinterbildungen 
als weisse Flecken und annährend lothrechte Streifen auf. Sie bestehen aus 
Kalkspath und verdanken ihre Entstehung offenbar der Infiltration kohlen- 
säurehaltiger Tagewasser, welche Kalk aus dem überlagernden Glaukonit- 
kalkstein aufgenommen haben. 

Die Thatsache, dass an Stelle des in der baltischen Region sonst vor- 
herrschenden Sandes, Thon auftritt wie hier, ist übrigens nicht neu, denn 
das Nämliche ist z. B. bei Baltischport und am Flüsschen Lava (30 Kil. öst- 
lich von Schlüsselburg) zu beobachten. Auch findet man local recht bedeu- 
tende Schwankungen im gegenseitigen Verhältniss von Sand und Thon. Die 
Mächtigkeit dieser Schicht beträgt c. 1,4 m. Beim Nachgraben am Boden 
einer in diesem Thon ausgeworfenen engen Grube fand sich bräunlicher dunkel- 


grauer schiefriger Thon mit Einlagerungen von weissem Sande und Sandstein. 
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 141. 1* 





4 A. KARPINSKY, ÜBER DAS VORKOMMEN UNTERSILURISCHER [s. s. 1 


Diese Schicht entspricht dem baltischen sogen. Brandschiefer, mit dem sie 
ja auch petrographisch übereinstimmt. Die Einlagerungen weissen Sandes, 
welche sich ja auch im schiefrigen Thon 
des baltischen Silurs finden, deuten an, 
dass unter demselben Sand oder Sand- 
stein zu erwarten ist (leider war es 
unmöglich bis an diesen zu gelangen), 
entsprechend dem Ungulitensandstein. 
Ein künstliches Aufdecken der unter 
dem Glaukonitthon liegenden Schichten 
erscheint aus mehreren Gründen höchst 
wünschenswerth, und erbot sich der 
zufällig in Rawanitschi anwesende 
bekannte Ingenieur J. Paklewski- 
Koziel diese Arbeit auszuführen. Es 
war unmöglich die Stellung der Schich- 
ten genau festzustellen, doch scheint 
mir, dass sie vollkommen horizontal 
lagern und dass das in früherer Zeit 
an dem inzwischen abgebauten Kalk- 
stein beobachtete Einfallen auf Aus- 
waschungen des unterlagernden grünen 
Thons zurückzuführen ist. 

Der Glaukonitkalkstein und der 
Schiefer (schiefrige Thon) werden von 
den russischen Geologen zu zwei ver- 
schiedenen Systemen, dem Silur und 
dem Cambrium gezogen; sie gehören 
aber nebst dem dazwischen lagernden 
Glaukonit-Thon (oder -Sand) einem un- 
unterbrochenen Ablagerungsvorgang 
an. Die wirkliche Lage aller dieser 
Schichten wird Herr Paklewski- 
Koziel bei der von ihm in Aussicht 
genommenen Nachgrabung zu beob- 
achten im Stande sein; so viel in der engen Grube wahrzunehmen war, schie- 
nen der schiefrige Thon und die Sandeinlagerungen in demselben vollkom- 
men wagerecht Zu liegen. 

Bekanntlich sind die untersilurischen Schichten ausserhalb des balti- 


schen Gebietes noch von Bock im Twer’schen Gouvernement bei Wischny- 
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 142. 


e glaukonitischer sandiger Thon und Glauconitsand, 
f bräunlicher dunkelgrauer schiefriger Thon (cambrisch). 


d untersilurischer Glaukonitkalkstein, 


Auf dem beigefügten idealen Durchschnitt bedeuten: 


b Sand mit discordanter Parallelstructur, 


a Dammerde, 
c Geschiebethon, 








(xxxv)] UND CAMBRISCHER ABLAGERUNGEN IM GOUVERNEMENT NINSK. 5 


Wolotschek'*) und von mir an zwei Stellen am Flusse Lovat im Holm’- 
schen Kreise des Gouvernements Pskow'?) aufgefunden worden, wovon 






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u \ | * Unfeisilur. 


besonders das Vorkommen bei dem Dorfe Kunitzy insofern bemerkens- 
werth ist, als sich dort alle Schichten vom Glaukonitkalkstein an abwärts 
bis einschliesslich des untercambrischen plastischen Thons finden. Wenn be- 
züglich dieser Vorkommnisse gesagt werden konnte, dass sie ein neues 
Licht über den geologischen Bau in grösserer Tiefe eines bedeutenden 
Theiles des Europäischen Russlands verbreitet haben, so ist dies bezüglich 
des Vorkommens bei Rawanitschi in noch höherem Maasse der Fall. Alles 
ist hier bemerkenswerth: die bedeutende Entfernung [c. 700 Klm.] von dem 
Hauptverbreitungsgebiet des baltischen Untersilur, die Erhaltung des pe- 
trographischen Charakters, die paläontologische Identität, das Vorkommen 
am Südrande des grossen devonischen Gebiets und endlich der Umstand, 
dass eine so unbedeutende Scholle leicht zerstörbarer Bildungen unter dem 
Schutz des gegenwärtig freilich auf unbedeutende Reste reducirten Kalk- 
steins fortbestehen konnte, obgleich sie mehrfach den zerstörenden Fluthen 
des sicher zur Devonzeit bis hierher sich erstreckenden Meeres, später des 


11) U. Box». Marepiaxsı zın reosoriu Poccin, r. II, crp. 186. 
12) Zur Geol. des Gouv. Pskow. Bull. de l’Acad. Imp. des Sc. de St.-Pétersb., 1887, XXXI; 
Mél. phys. et chim., XII; l'opa. }Kypn. 1887, II, 261. 
Mélanges géolog. ot paldontolog. T. I, p. 143. 


6 A. KARPINSKY, ÜBBE DAS VORKOMMEN UNTERSILURISCHER [n. s. u 


Kreide- und des alttertiären Meeres und zuletzt den Einwirkungen eines 
Gletschers ausgesetzt gewesen ist. | 

Seitdem zuerst Michalski'#), dann Siemiradski') im Kielc-San- 
domir-Gebirge paläontologisch mit dem baltischen übereinstimmendes Unter- 
silur aufgefunden haben, war die Möglichkeit, dasselbe auf dem dazwischen- 
liegenden Gebiet anzutreffen, nicht ausgeschlossen “), obgleich es wahr- 
scheinlicher erschien, diese Schichten als abgewaschen oder als in grosser 
Tiefe unter der Kreide und dem Tertiär, vielleicht auch unter dem De- 
von anstehend sich zu denken. 

Die polnischen Untersilurschichten haben bei gleichem paläontologi- 
schen Charakter eine andere petrographische Beschaffenheit als die balti- 
schen; es sind quarzitische Sandsteine, ähnlich denen bei Owrutsch, wie 
ich schon einmal bemerkt habe "). 

Eine petrographische Abweichung ist nicht nur an den dem Glaukonitkalk- 
stein entsprechenden Schichten, sondern, wie es scheint, auch an solchen 
älteren Datums zu bemerken. Mir scheint es nicht unmöglich, dass die un- 
teren Horizonte des russischen Cambriums nach Süden hin sandsteinartig 
werden und dass wir in den Sandsteinen von Owrutsch eben nichts Anderes 
vor uns haben, als untercambrische Sandsteine. So weit man nach Hand- 
stücken und Litteraturhinweisen urtheilen kann, liegt kein Grund vor sie 
wegen ihrer petrographischen Beschaffenheit und ihrer Lagerungsverhält- 
nisse als archäische anzusprechen. Die mit ihnen wechsellagernden bunten 
Schiefer sind keine typischen krystallinischen Schiefer und gleichen sehr 
den umgewandelten schiefrigen Thonen des Carbon am Ostabhang des 
Ural. Die den Owrutscher Sandsteinen eingelagerten Conglomerate enthal- 
ten Gangquarzgerölle (die Quarzgänge haben sich nachträglich im Granit 
und Gneiss gebildet), und solche von rothem Jaspis, dessen Bildung mit 
der Umwandlung des Porphyrs im Zusammenhang steht, welcher selbst 
höchst wahrscheinlich jünger ist, als die Granite von Owrutsch. 

Das Untercambrium erscheint in der baltischen Gegend als sogenann- 
ter plastischer Thon mit zahlreichen Sandeinlagerungen; in Finland, wie 


13) Has. T'’eoz. Kouur. 1888, II, 184. 

14) Hss. l'eox. Kou. 1886, V, 473. Jahrb. d. k. k. geol. R.-Anst. 1886, 672; 1868, 87. 
Pamietn. Fiz. 1887, VII, 21; 1888, VIII, 8; Verh. d. k. k. geol. R.-Anst. 1887, 250. Siehe auch: 
Kapuusckiä, Uanker. l'eox. Kom. 1886, V, 509. Gürich, Matem. u. naturw. Mitth. a. d. 
Sitzungsb. d. K. Preuss. Ak. 1887, IX, 487. 

15) Siehe meine «Uebersicht’der phys.-geogr. Verhältn. des Europ. Russlands während der 
verfl. geol. Periode. Beitr. z. Kenntn. d. Russ. Reiches. IV, 1887. Auf der Karte M 2 ist der 
entsprechende Theil des Gouv. Minsk als Untersilur bezeichnet. 

16) Uebers. d. phys.-geogr. Verh. d. E. Russlands, Beitr. zur Kenntn. des Russ. Reiches, 
IV, p. 166. 

Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 144. 





(xxxv)] UND CAMBRISOHER ABLAGERUNGEN IM GOUVERNEMENT MINSK. 7 


auch in Schweden scheinen diesem Sandsteine, auf der Insel Hochland Con- 
glomerate'”) zu entsprechen. Schon in Reval zeigte sich im Bohrloch eine 
etwas abweichende petrographische Beschaffenheit dieser Ablagerung; endlich, 
kann schon innerhalb der Stadt St. Petersburg in den zahlreichen nieder- 
gebrachten Bohrlöchern eine gewisse Veränderlichkeit in der Zahl und 
Mächtigkeit der eingelagerten Sandschichten beobachtet werden. Das Vor- 
walten von Sand und Sandsteinen am Rande des cambrischen Beckens er- 
scheint naturgemäss. In dieser Hinsicht bieten die in Rawanitschi zu er- 
wartenden Aufschlüsse grosses Interesse. 


17) Ramsay, Geol. För. Forhandl. 1890, XII, 477. 


Mélanges gévlog. et paléontolog. T. I, p. 145. 


Revisio Hymenopterorum Musei Zöologici Academiae Caesareae Scientiarum 
Petropolitanae. Hl. Familia Evaniidae. Auctore Andrea a Semenow. 
(Lu le 20 Novembre 1891). 


. Species Evaniidarum hic enumeratae secundum monographiam recentem 
cl. Augusti Schlettereri, quae inscribitur: «Die Hymenopteren-Gruppe 
der Evaniiden» (Annalen des k. k. Naturhistorisch. Hofmuseums in Wien. 
Bd. IV, 1889, pp. 107 — 180; 289 — 340; 373 — 546) determinatae 
sunt. Praeterea opusculo Dom. B. Jaroschewskii, quod inscribitur: 
allepesenp Evaniidae, HaAneHHbIXb BR XAapbKOBCKOf Ty6epHin», i. e. «Üata- 
logus Evaniidarum in provincia Charkowensi observatarum» (Tpyası O6m. 
Menprr. Ipap. npa Umn. Xappe. Yunsepc. T. XXIV, 1890, crp. 385 — 
397) nec non litteris omnibus post opus egregium supra nominatum cl. 
Schlettereri editis, in quibus descriptiones Ævantidarum inveniuntur !), 
usus sum. | 

Species nonnullae rariores, vel plane novae sive ineditae, vel in fauna 
rossica adhuc ignotae, vel collectionibus Musei nostri deficientes a DD. 
Alexandro Jakowlew Jaroslawense, D-re Ferdinando Morawitz et prae- 
sertim Johanne Schewyrew Petropolitanis liberalissime mecum communi- 
catae sunt; quam ob rem omnibus his viris gratias ago maximas. 

Species faunae rossicae asterisco (*) notatae sunt, liéferae obliquae loca 
omnia in finibus Imperii Rossici sita significant. 


Gen. I. Evania F. 


(Schletterer. L. c., p. 118). 


1. Evania appendigaster L. 
(Schletterer. L. c., p. 136). 

Algeria (S. Solsky. 1864; legit Lallemant). — Zanzibar et Somali 
(Dr. 0. Staudinger). — Archipelagus Indicus (Dr. G. Kraatz). — Cuba 
(Sievers). . 

9 specimina (3 d, 7 2). 


1) Utpote: Magretti. Imenotteri di Siria etc., in: Annali del Mus. Civ. di Stor. Natur. di 
Genova. 2 Ser. IX (XIX), 1889 — 90, pp. 522 — 648. — Taschenberg. Zu den Hymenopt.- 
Gatt. Evania u. Gasteruption, in: Berlin. Ent. Zeitschr. 1891, pp. 11 — 16. 

Mélanges biologiques. T, XIII, p. 197, 


"% LA 


10 ‚ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. S. 111 


2.* Evania dimidiala F. 
(Schletterer. L. c., p. 138). 


Territorium maris Caspis: Baku (A. Goebel. VI. et VII. 1863). — 
Maris Caspii insula Ashur-ade (Chodorowsky). — Provincia Transcaspica: 
Aschabad (A. Semenow. 14. VI. 1888). — Prov. Transcaspica: mgnies 
Kopet-dagh prope Tschuli (A. Semenow. 29.— 30. IV. 1886). 

8 specimina (3 d, 5 9). 


3. Evania cribraia, sp. n. 


d. Nigro-picea, parum nitida, antennis (praesertim basin versus) pedi- 
busque 4 anterioribus sat pallide rufis. Antennis in medio oculorum longi- 
tudinis insertis, scapo flagelli articulo 2° paulo breviore, hoc flagelli arti- 
culo 1° quadruplo, flagelli articulo 3° distincte sed parum longiore. Capite 
toto (cum temporibus genisque) fortiter crebreque punctato-cribrato, punc- 
tis in facie minus regularibus, vage confluentibus, facie praeterea subti- 
lissime punctulata vel punctulato-rugulosa, fere plana, utrinque ad apicem 
levissime longitudinaliter impressa; fronte planiuscula, vix impressa; genis 
flagelli articulo 3° distincte brevioribus; margine occipitali postico leviter 
angusteque subelevato; ocellis posterioribus ab oculis minus quam flagelli 
articuli 3° longitudine, invicem fere duplo plus distantibus; oculis majus- 
culis, elongatis, ellipticis. Pronoto lateraliter utrinque angulo distincto sed 
parum prominulo instructo. Mesonoto medio leviter convexiusculo, grosse 
sed haud profunde nec regulariter punctato-cribrato, praeterea subtilissime 
disperse obsoleteque punctulato, secundum lineas parapsidales propter 
sculpturam fortem partium confinium parum conspicuas sed bene determi- 
natas sat fortiter impresso, lobis lateralibus (praesertim ad angulos posticos 
leviter subreflexos) valde nitidis, fere laevibus; margine postico utrinque 
extrorsum (i. e. ad mesonoti angulos posticos obtusiusculos) vix (fere indis- 
tincte) obliquato. Scutello grosse irregulariter cribrato, medio longitudinaliter 
profunde impresso et sic quasi bipartito, utriusque partis apice retrorsum 
fere conice prominulo. Metasterni processu posteriore forcillato, ramis for- 
titer divergentibus. Segmento mediano grosse et regulariter rugoso-reticu- 
lato, sparsim breviterque (parum conspicue) pubescenti, superne glabro, 
utrinque a metapleuris sulco sat angusto et bene determinato (fere ut in 
E. dimidiata F.) separato. Sterno toto fortiter. cribrato-punctato. Abdominis 
petiolo irregulariter grosse nec crebre punctato-rugato; ejus basi ab abdo- 
minis parte posteriore compresso-subelliptica multo (fere sesqui) plus quam 


a scutello distante. Coxis posterioribus fortiter, grosse et sat crebre (prae- 
Mélanges biologiques. T. XII, p. 198. 








(XXXV)| ACADEMIAE CABSAREAR SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAR. 11 


sertim subtus) punctatis, evidenter sed parum dense breviterque pubescen- 
tibus. Tibiis tarsisque quattuor posterioribus haud spinosis; tibiarum posti- 
carum calcari apicali majore trientem metatarsi distincte sed parum super- 
ante; tarsorum posteriorum metatarso articulis quattuor ceteris simul 
sumptis multo breviore, longitudinem articulorum duorum sequentium (2! et 
3") simul sumptorum haud superante. Alis hyalinis, anterioribus praeter 
cellulas 3 basales cellulis quoque: radiali, cubitali, discoidali et submediali 
externa omnino determinatis; cellula radiali sat magna. 

2. Antennis tenuibus et elongatis, flagello in medio vix incrassato et 
indistincte fusiformi; scapo articulis tribus primis flagelli simul sumptis 
fere aequilongo. Oculis quam in mare distincte minoribus, genis flagelli 
articulo 3° etiam paulo longioribus. Abdominis parte posteriore subsecuri- 
formi. Ceterum mari similis. 

Long. 8— 9 mm. 

2 specimina (1 d, 1 2) sine ulla indicatione incolatus, a cl. Lederer 
anno 1867 accepta; verisimiliter e subregione mediterranea (sensu zoogeo- 
graphico) regionis palaearcticae. 


Species insignis et egregia, a congeneribus omnibus capite corporisque 
maxima parte fortiter cribratis, praesertim autem scutello longitudinaliter 
bipartito mox distinguenda. Secundum monographiam cl. Schlettereri et 
hujus operis tabulas dichotomicas (l. c., pp. 125 — 136) inter Zvanias: 
punctalam Brull. et dimidiatam F. in systemate collocanda; praeter specia- 
litates jam supra indicatas ab illa — antennis distincte longioribus, segmento 
mediano multo minus pubescenti, abdominis petiolo longiore irregulariter 
grosseque punctato, metatarsis posterioribus articulis 4 ceteris eorundem 
tarsorum multo brevioribus etc.; ab hac—colore corporis, segmento mediano 
multo minus pubescenti, abdominis petiolo haud laevi sed fortiter irregula- 
riterque sculpto, coxis posticis multo grossius crebriusque punctatis aliisque 
notis divergens. Ab E. appendigaster L., cui subaffinis quoque, praeter 
structuram singularem scutelli.et sculpturam capitis, antennis longioribus, 
sculptura thoracis coxarumque posticarum multo fortiore, abdominis petiolo 
fortiter punctato nec ullo modo laevi, colore pedum antennarumque etc. 
omnino discedens. 


4.* Evania punclala Brull. 
(Schletterer. L. c., p. 140). 
Tauriae littus meridionale(Widhalm. 1864). — Graecia (Tieffenbach. 


1866). — Malaca (Tieffenbach. 1866). — Andalusia (Dr. O. Staudinger) 
8 specimina (6 d, 2 2). 


Melanges biologiques. T. XIII, p. 199. 


12 ANDREAS SENENOW, REVISIO HYMENOPTERORUN MUSBI ZOOLOGIC [N. 8. Il 


5.* Evania minuta Oliv.?) 
(Schletterer. L. c., p. 143). 


Fennia: Teriÿoki (Dr. F. Morawitz. 10. VII. 1891). — Helvetia: 
Geneva (Chevrier). 
3 specimina (3 3). 


Gen. II. Gasteryption Latr. 
(Schletterer. L. c., p. 378). 


1.* Gasteryption affectator L.°) 
(Schletterer. L. c., p. 884). 

Fennia: Ekenäs (A. Morawitz). — Fennia: Terijoki (Dr. F. Mora- 
witz). — Petropolis (A. Morawitz. 26. V., 2, 10. VI. 1861; 7. VII. 
1862). — Petropolis (Acad. Dr. A. Strauch. 1869). — Petropolis (Dr. F. 
Morawitz). — Luga provinciae Petropolitanae (S. Solsky. 1871). — 
Districlus Lugensis prov. Petropolitanae (S. Solsky. 1871). — Distr. Boro- 
wicsensis prov. Nowgorodensis (A. Jakowlew. 16. VI. 1891). — Distr. 
Jaroslawensis provinciae ejusdem nominis (A. Jakowlew. 13. VII. 1891; 
in floribus Pastinacae). — Distr. Dankowensis prov. Rjazanensis (A. Seme- 
now. 27. V.,11, 19, 28. VI. 1890). — Distr. Ranenburgensis ejusdem 
provinciae (A. Semenow. 1. VI. 1890). — Pensa (A. Czekanowsky. 
1864). — Prov. Pensensis (A. Czekanowsky. 1864). — Prov. Charko- 
wensis (J. Schewyrew. 9. VII. 1884). — Sarepta provinciae Saratowensis 
(A. Becker). — Caucasus orient.: Derbent (A. Becker. 1868). — Trans- 
caucasia: Delizhan (Dr. A. Brandt. 7. VI. 1879). — Sibiria cenir.: prov. 
Irkutensis: Padun ad fl. Angaram (A. Czekanowsky. 1867). — Sibiria 
orient.: Amur (Acad. Dr. L. a Schrenck). — Germania: Wiesbaden (S. 
Solsky. 1864). — Bavaria: Würzburg (A. Morawitz). — Europa merid. 
(Erber). — Hispania: Avila (Dr. G. Seidlitz. 1865). 

Multa specimina (4 et ©). 


2.* Gasteryptien rubricans Guer.*) 
(Schletterer. L. c., p. 400). 


Taursa (J. Schewyrew. VII. 1880). — Turkestan: Taschkent (W. Balas- 
soglo). — Montenegro (Erber). — Andalusia (Dr. O. Staudinger). 
5 specimina (5 ©). 


2) Quod attinet ad distributionem geographicam hujus speciei in finibus Imperii Rossici, cf. 
quidem: B. Jaroschewsky. L. c., p. 387. 
8) Cf. quidem: Jaroschewsky. L. c., p. 887. 
4) Cf. quidem: Jaroschewsky. L. c., p. 388. 
Mélanges biologiques, T. XIII, p. 300. 





N 


(XXXV)] ACADEMIAE CAESARRAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA RVANIIDAE. 13 


3.* Gasteryption rugulosum Ab. 
(Schletterer.L. c., p. 401). 

Districtus Dankowensis provinciae Rjazanensis (A. Semenow. 18. VI. 
1890). — Prov. Transcaspica: montes Kopet-dagh prope Tschuli (A. Seme- 
now. 29.— 30. IV. 1888). —Hispania: Escurial (Dr. G. Seidlitz. 1865). 

4 specimina (4 d). 


4.* Gasteryption tibiale Schlett. 
(Schletterer. L. c., p. 402). 

Provincia Tambowensis (A. Czekanowsky. 1864). — Litius meridio- 
nale Tauriae (Widhalm. 1864). — Caucasus occid.: Utsch-dere (E. Koenig. 
16. VIII. 1888). —Caucasus orient.: Derbent (A. Becker. 1874). — Sibiria 
centr.: Krasnojarsk (Dr. F. Morawitz; legit Streblov). — Insula Corcyra 
(Erber. 1867). 

7 specimina (5 d, 2 2). 


5.* Gasteryption pyrenalcum Guér.‘) 
(Schletterer. L. c., p. 406). 

Tauriae littus meridionale (Widhalm. 1864). — Sarepta provinciae 
Saratowensis (A. Becker. 1865). — Transcaucasia: Lagodechi (A. Jakow- 
lew; legit Mlokossewicz. VII. 1891). — Prov. Transcaspica: montes 
Kopet-dagh prope Tschuli (A. Semenow. 29. — 30. IV. 1888). 

5 specimina (2 d, 3 9). 


6.* Gasteryption intermedium, sp. n. 


®. Nigrum, abdominis segmentis anterioribus plus minusve rufis vel 
rufo-annulatis, mandibulis rufo-testaceis summo apice picescentibus, tegulis 
rufescentibus; tibiis posterioribus basi anguste albido-signatis, metatarsis 
posticis nigris unicoloribus. Antennis gracilibus, flagelli articulo 1° non 
transverso, 2° hoc sesqui longiore, 3° secundo fere 1!/, longiore, primo una 
cum secundo distincte breviore. Capite oblongo, regulariter ovali, opaco, 
anterius subtiliter sericeo-pubescenti; parte occipitali subelongata, margi- 
nem posticum versus modice gradatimque angustato-rotundata, hoc sat late 
reflexo sed non pellucido, medio foveola parvula unica notato; distantia 
inter marginem occipitalem et ocellos posteriores distincte longiore quam 
spatium inter ocellos posteriores; hoc flagelli articulo 2° perparum longiore, 
distantia ocellorum posteriorum ab oculis flagelli articulum 1°" paulo su- 
perante; genis distinctis, flagelli articulo 1° paulo brevioribus. Collo modice 
brevi, parum breviore quam distantia inter radicem alarum et marginem 


5) Cf. quidem: Jaroschewsky. I. c.,p. 389. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 201. 


14 ANDREAS SEHENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. S. III 


anticum mesonoti. Pronoti utroque angulo humerali fere mutico, i. e. den- 
ticulo subtilissimo, vix conspicuo nec ullo modo prominulo instructo. Meso- 
noto opaco, subtiliter confertimque (post suturam crenulatam tenuem sed 
bene indicatam vix fortius) coriaceo, impunctato; parte anteriore ad mar- 
ginem anticum lineolis divergentibus tenuissimis sed distinctis instructa. 
Scutello sat elongato eodem fere modo sculpto. Segmento mediano sat crebre 
subreticulatim rugoso. Lateribus sterni, segmenti mediani coxarumque 
posticarum subtilissime nec copiose sericeo-pubescentibus. Terebra abdomine 
paulo breviore, sed longitudinem pedicelli multo superante; vaginis nigris 
unicoloribus. Coxis posterioribus coriaceis. Metatarsis posterioribus ejusdem 
tarsi articulis ceteris simul sumptis subaequalibus. Alis hyalinis levissime 
aequabiliterque infumatis, nervis stigmateque fuscis. 

Long. 11Y/, — 121, mm. 

Districtus Lugensis provinciae Petropolitanae (S. Solsky. 1871). — 
Distr. Gdowensis ejusdem provinciae (J. Schewyrew; legit Sobolewsky). 

2 specimina (2 9). 


Species inter @. foveolatum Schlett. (l. c., p. 410) et Freyi Tourn. 
(Schletterer. L. c., p. 408) quasi intermedia; differt ab illo terebra abdo- 
mine distincte breviore, sed longiore quam hujus petiolus, vaginis apice 
albo non signatis, mesonoto subtiliter sculpto, flagelli articulo 2° primo 
tantum sesqui longiore, capite aliter formato; a G. Freyi Tourn. — capite 
aliter quoque formato, occipite ad basin marginis reflexi postici in medio 
distincte unifoveolato, flagelli articulo 3° secundo evidenter longiore, genis 
distinctis, collo longiore etc.; G. erythrostomo Dhlb. (Schletterer. L. c., 
p. 409) per omnia signa in descriptionibus satis incompletis virorum claris- 
simorum Dahlbomi (Exercit. Hymenopt. etc. VI, 1831, p. 78) nec non 
Thomsoni (Opusc. Entom. IX, 1883, p. 847) indicata correspondens, nisi 
quod terebrae vaginis gaudet unicoloribus. 


7.* Gasteryption fallaciosum, sp. n. 


Q. Praecedenti (G. intermedio m.) proxime affine, a quo his notis dis- 
tinguendum: occipite ad marginem reflexum posticum haud foveolato, an- 
tennis flagelli articulo 2° paulo longiore, 3° proportionaliter vix breviore, 
secundum tantum 1'/, superante, pronoti angulis humeralibus denticulis 
levissime prominulis armatis, mesonoto paulo fortius coriaceo; ceterum G. 
intermedio m. omnino simile. 

Long. 15 mm. 

Provincia Minskensis (J. Schewyrew). 

1 specimen (1 2). 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. MR. 





(XXXV)] ACADEMIAR CAESAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA RVANIIDAE. 15 


8.* Gasteryption dublosum, sp. n. 


©. @. intermedio m. proximum et ab hoc solum occipite ad marginem 
reflexum posticum haud foveolato, terebra abdomine vix breviore alisque 
non fumosis distinguendum; a G. fallacioso m., cui maxime quoque affine, 
flagelli articulo 2° paulo breviore, 3° hoc 1!/ longiore, terebra abdomine 
vix breviore alisque non fumosis discedens. — Forsan varietas G. fallaciosi m. 

Long. 10 —11Y/, mm. 

Provincia Petropolitana: Lissino (J. Schewyrew. 23. VI. 1885). 

2 specimina (2 2). 


9.* Gasteryption obsolefum, sp. n. 


9. @. intermedio m. proximum; ab hoc tantum occipite ad marginem 
posticum paulo minus reflexum haud foveolato mesonotoque fortius, grossius 
nec transversim coriaceo, lineolis subelevatis partis anticae subnullis distin- 
guendum; a @. dubioso m., cui maxime quoque affine, praeter sculpturam 
fortiorem mesonoti etiam alis levissime fumosis vix discrepans; a G. falla- 
cioso m. flagelli articulo 2° paulo breviore, 3° hoc 1'/ longiore sculpturaque 
mesonoti fortiore nec ullo modo transversa vix divergens. — Fortasse varie- 
tas quoque @. fallaciosi m. 

Long. 14 mm. 

Provincia Pensensis (A. Czekanowsky. 17.—18. VI. 1864). 

1 specimen (1 ©). 


10.* Gasteryption insidiosum, sp. n. 


©. Nigrum, abdominis segmentis anterioribus rufo-annulatis, mandibulis 
dilute rufo-testaceis, tegulis rufescentibus; tibiis posterioribus basi anguste 
albido-signatis, tarsorum posteriorum articulo 1° (metatarso) apice, 2° basi 
pallidis. Antennis gracilibus, flagelli articulo 1° non transverso, 2° hoc 
sesqui longiore, 3° secundo 1'/, longiore, primo secundoque simul sumptis 
distincte breviore. Capite oblongo-ovali, modice simpliciterque opaco, facie 
temporumque parte inferiore subtiliter sericeo-pubescentibus; parte occipi- 
tali subelongata, marginem posticum versus modice gradatimque angustato- 
rotundata, hoc distincte reflexo, non pellucido, medio haud foveolato; di- 
stantia inter marginem occipitalem et ocellos posteriores distincte longiore 
quam spatium inter ocellos posteriores; hoc flagelli articulo 1° perparum 
longiore; distantia ocellorum posteriorum ab oculis flagelli articulum 1°" 
distincte superante; genis flagelli articulo 1° vix brevioribus. Collo brevi, 
evidenter breviore quam distantia inter radicem alarum et marginem anti- 


cum mesonoti. Pronoti utroque angulo humerali denticulo minimo vix con- 
Mélanges biologiques. T. XII, p. 208. 


16 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. S. Ill 


spicuo armato. Mesonoto opaco, parte anteriore distincte et sat remote 
punctata, lineolis divergentibus fere nullis; parte postica punctato-rugulosa, 
ad latera simpliciter coriacea. Scutello subtransversim ruguloso. Segmento 
mediano sat fortiter subreticulatim rugoso. Lateribus sterni, segmenti medi- 
ani coxarumque posticarum subtilissime nec copiose sericeo-pubescentibus. 
Terebra longitudine abdominis, vaginis nigris, summo apice albicantibus. 
Coxis posterioribus coriaceis. Metatarsis posterioribus ejusdem tarsi arti- 
culis reliquis simul sumptis subaequalibus. Alis hyalinis leviter aequabili- 
terque fumosis; nervis stigmateque fuscis. 

Long. 12 mm. 

Deserta Kalmukorum (A. Becker. 1868). 

1 specimen (1 9). 


À G. foveolato Schlett. (1. c., p. 410), cui proximum, differt praeser- 
tim occipite aliter formato ad marginem reflexum posticum,haud foveolato 
nec non flagelli articulo 2° primo minus quam duplo longiore; occipite non 
foveolato, mesonoti parte antica distincte punctata, terebra abdomine haud 
breviore, vaginis apice leviter albatis a @. infermedio m. divergens; a @. 

Frey Tourn. (Schletterer. L. c., p. 408) praesertim flagelli articulo 
3° secundo distincte longiore, genis distinctissimis terebraque longiore dis- 
tinguendum; a ceteris speciebus affinibus (i. e. a G. fallacioso m., dubioso 
m. et obsoleto m:) praesertim terebra longitudine abdominis, vaginis apice 
leviter albatis sculpturaque mesonoti diversa, a G. fallacioso m. praeterea 
flagelli articulo 3° secundo 1'/, longiore dignoscendum ‘). 


6) Cum hae omnes species, Gasteryptiis Freyi Tourn. et foveolato Schlett. affines, invi- 
cem persimiles sint ideoque difficillimae ad determinandum, hunc earum conspectum dichoto- 
micum (qui tantum ad feminas dignoscendas aptus est) haud supervacuum esse existimo. 

1 (6). Terebra vaginis apice distincte albatis. 


2 (3). Mesonoto subtilissime coriaceo. (Ex Dahlbom). 
@. erythrostomum Dhlb. 


3 (2). Mesonoto sat fortiter punctato vel punctato-rugoso. Terebra abdominis longitu- 
dine. 

4 (5). Occipite ad marginem reflexum posticum in medio foveolato. Mesonoto subgrosse 
vel grosse et irregulariter punctato-rugoso. Flagelli articulo 2° primo duplo 
longiore, (Ex Schletterer). 

G. foveolatum Schlett. 

5 (4). Occipite ad marginem reflexum posticum haud foveolato. Mesonoto antice sat 
tenuiter subremote punctato. Flagelli articulo 2° primo sesqui longiore. Terebra 
longitudine abdominis, vaginis summo apice vix albatis. 

G. insidiosum m. 

6 (1). Terebra vaginis nigris unicoloribus vel summo apice vix dilutioribus. 

7 (8). Occipite ad marginem reflexum posticum in medio foveola distincta notato. 
Mesonoto subtiliter subtransversim coriaceo, impunctato. Flagelli articulo 3° 


secundo 1!/, longiore. 
@. intermedium m. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 204. 





(XXXV)] ACADEMIAE CARSAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 17 


-11.* Gasteryption foveiceps, sp. n. 


©. Nigrum, abdominis segmentis anterioribus plus minusve rufo-annula- 
tis,mandibulis apice vix rufescentibus, tibiis posterioribus basi externe rufo-, 
interne albido-signatis, metatarsis posticis nigris unicoloribus. Antennis 
modice elongatis, sat gracilibus, flagelli articulo 1° nullo modo transverso, 
2° hoc sesqui longiore, 3° secundo paulo longiore, secundo et primo conjunc- 
tis evidenter breviore. Capite suboblongo nec nimis angusto, opaco, facie 
sat dense sericeo-pubescenti; parte occipitali mediocriter elongata marginem 
posticum versus modice rotundato - angustata, occipite fovea subrotunda 
magna et a margine postico remota notato, hoc distincte sed parum subre- 
flexo, non pellucido; distantia inter marginem occipitalem et ocellos posteri- 
ores evidenter longiore quam spatium inter ocellos posteriores; hoc flagelli 
articulo 2° fere sesqui longiore, distantia ocellorum posteriorum ab oculis 
eodem articulo flagelli haud breviore; genis flagelli articulo 1° haud brevio- 
ribus. Collo brevi et crassiusculo, multo breviore quam distantia inter radi- 
cem alarum et marginem anticum mesonoti. Pronoti denticulis humeralibus 
latis et obtusis, vix prominulis. Mesonoto tenuiter confertimque punctato- 
ruguloso; lineolis divergentibus in parte anteriore subnullis. Scutello minus 
determinate sed eodem fere modo sculpto. Segmento mediano haud nimis 
fortiter reticulato-rugoso. Lateribus sterni, segmenti mediani coxarumque 
posteriorum haud dense subtiliterque sericeo-pubescentibus. Terebra cor- 
pore toto distincte breviore, abdomini porrecto thoraceque simul sumptis 
aequante; vaginis nigris unicoloribus. Coxis posterioribus tenuiter crebreque 
subtransversim rugulosis. Metatarsis posterioribus ejusdem tarsi articulis 


8 (7). Occipite ad marginem posticum reflexum haud foveolato. 
9 (14). Flagelli articulo 3° secundo distincte longiore. 
10 (13). Flagelli articulo 3° secundo 11/, longiore. 
11 (12). Mesonoto subtiliter et confertim coriaceo, parte antica lineolis divergentibus 
etsi tenuibus, attamen distinctis. Alis pure hyalinis. Terebra abdomine vix 


breviore. 
G. dubiosum m. 


12 (11). Mesonoto subgrosse coriaceo, parte antica lineolis divergentibus subnullis. Alis 


levissime subfumatis. 
G. obsoletum m. 


13 (10). Flagelli articulo 3° secundo vix 1!/, longiore. Mesonoto tenuiter coriaceo, parte 


antica lineolis 2 divergentibus distinctis. Alis levissime subfumatis. 
@. fallaciosum m. 


14 (9). Flagelli articulo 3° secundo aequali. Collo brevissimo. (Ex Schletterer). 

G. Freyi Tourn. 

Hae omnes species (quibus etiam @. diversipes Ab. et obliteratum Ab. forsitan adjungenda 

sunt) sectionem separatam, quae terebra feminarum abdomini subaequali vel breviore, sed quam 

petiolus evidenter longiore, capite opaco, margine apicali reflexo, pronoti denticulis apicalibus 

plus minusve inconspicuis mandibulisque semper plus minusre rufis satis determinata est, in- 
stituunt. 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 205. 9 


18 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUN MUSEI ZOOLO8ICI [N. 8. II 


ceteris conjunctis subaequali. Alis hyalinis levissime inaequaliterque fumo- 
sis; nervis stigmateque fuscis. 

Long. 11 mm. 

Provincia Charkowensis (J. Schewyrew. 20. VI.). 

1 specimen (1 2). 


Haec species propter occiput fovea majuscula a margine postico omnino 
remota instructum nec non propter marginem occipitalem posticum nec per- 
fecte reflexum nec simplicem ab omnibus congeneribus palaearcticis facile 
distinguenda est. 


12.* Gasteryption pedemontanum Tourn.’) 
(Schletterer. L. c., p. 418). 


Fennia: Ekenäs (A. Morawitz. 19. VII. 1859). — Provincia Sarato- 
wensis: Sarepta (A. Becker. 1865). — Transcaucasia: Abastuman (A. Ja- 
kowlew; legit N. a Seidlitz). — Sibiria centralis: Krasnojarsk (Dr. F. 
Morawitz; legit Streblov). — Helvetia: Canton de Vaud: Lutry (Wold- 
stedt. 1876). — Persia: Astrabad (Lederer; legit Haberhauer). 

7 specimina (3 d, 4 ©). : 


13.* Gasteryption terrestre Tourn. 
(Schletterer. L. c., p. 414). 


Districtus Jaroslawensis provinciae ejusdem nominis (A. Jakowlew. 
23. et 30. VIL). — Bavaria: Würzburg (A. Morawitz). 
5 specimina (1 d, 4 ©). 


14.* Gasteryption Tournieri Schlett. ®) 
(Schletterer. L. c., p. 415). 


Districtus Jaroslawensis provinciae ejusdem nominis (A. Jakowlew. 
16. VII; in floribus Pastinacae). — Distr. Dankowensis prov. Rjazanensis 
(A. Jakowlew).— Distr. Lochwitzensis prov. Poltawensis (J. Schewyrew. 
13. VI. 1882). — Tauriae littus meridionale (Widhalm. 1864). — Tauria 
(A. Jakowlew). — Montenegro (Erber). — Insula Naxos (S. Solsky. 
1864; legit Tieffenbach). 

7 specimina (1 d, 6 ©). 


Gasteryption Tournieri Schlett. et terrestre Tourn. tantum varietates 
unius speciei esse videntur. 


7) Cf. Jaroschewsky.L. c., p. 390. 
8) Cf. Jaroschewsky. L. c., p. 391. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 206. 











(XXXV)] ACADEMIAE CARSAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 19 


15.* Gasteryption Schowyrewi, sp. n. 


d. Nigrum, tegulis rufo-piceis, abdominis segmentis anterioribus rufo- 
annulatis, tibiis posterioribus basi anguste albido-signatis, metatarsis posti- 
cis nigris unicoloribus. Antennis gracilibus, flagelli articulo 1° brevi longi- 
tudine vix longiore, 2° hoc distincte (circiter 1!) longiore, 3° secundo plus 
quam duplo longiore. Capite haud magno nec elongato, omnino opaco (mi- 
croscopice transversim striolato), facie subtiliter nec nimis copiose albo- 
sericeo-, vertice occipiteque subtilissime griseo-pubescentibus; parte occipi- 
tali sat brevi marginem posticum versus subangustato-rotundata, hoc late 
reflexo et toto hyalino, occipite ad basin marginis postici foveola minuta 
punctiformi indistincte notato; distantia inter marginem occipitalem et ocel- 
los posteriores distincte sed parum longiore quam spatium inter ocellos 
posteriores; hoc flagelli articulo 3° aequali, distantia ocellorum posteriorum 
ab oculis flagelli articulo 1° aequante; genis flagelli articulo 1° vix breviori- 
bus. Collo brevi et crassiusculo, multo breviore quam distantia inter radicem 
alarum et marginem anticum mesonoti. Pronoti denticulis humeralibus non 
prominulis et fere inconspicuis. Mesonoto confertim subtiliter et valde regu- 
lariter transversim ruguloso vel potius striolato, fere omnino impunctato, 
lineolis divergentibus partis anterioris distinctis sed param determinatis. 
Scutello eodem modo sculpto. Segmento mediano sat confuse nec nimis for- 
titer reticulato-rugoso. Lateribus sterni et segmenti mediani sat dense sub- 
tiliter sericeo-pubescentibus. Coxis posterioribus superne opacis, ad latera 
subtiliter sed distincte transversim strigulosis. Metatarsis posticis ejusdem 
tarsi articulis ceteris simul sumptis vix brevioribus. Alis distincte aequabi- 
literque subfumosis; nervis stigmateque fuscis. 

Long. 11 mm. 

Districtus Lochwitzensis provinciae Poltawensis (J. Schewyrew. 3. VI. 
1882). 

1 specimen (1 8). 


G. terrestri Tourn. d simile et affine, a quo antennis paulo longioribus, 
flagelli articulis 1° et 2° non tam brevibus, praesertim autem capite minus 
gracili, parte occipitali distincte latiore et breviore, marginem posticum 
versus multo minus angustata fortiterque rotundata, ad basin marginis 
postici omnino hyalini distincte non foveolato, mesonoto paulo subtilius et 
magis regulariter sculpto, impunctato alisque multo magis fumosis diver- 
gens. — Secundum tabulam synopticam specierum palaearcticarum cl. 
Schlettereri (1. c., pp. 393—395) accedit @. Thomsoni Schlett., a quo 


taten inter alia flagelli articulo 2° breviore, margine occipitali toto hyalino, 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 907. 2% 


20 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLO8ICI [N. 8. 111 


sculptura mesonoti, scutelli coxarumque posticarum valde diversa nec non 
statura minore et graciliore facile distinguendum est. — A G. Schlettereri?) 
Magretti (Ann. Mus. Civ. Genova. XXIX, 1890, p. 529) syriaco, cui sub- 
simile esse videtur, differt imprimis capitis margine occipitali distincte 
reflexo et hyalino, flagelli articulo 2° primo evidenter longiore sculpturaque 
regulari mesonoti. 

Hanc speciem in honorem entomologi praestantis rossici Dom. J. Sche- 
wyrew Petropolitani nominavi. 


16.* Gasteryption Thomsoni Schlett.'°) 
(Schletterer. L. c., p. 417). 


Fennia: Ekenäs (A. Morawitz). — Petropolis (A. Morawitz. 16. 
VI. 1862; 28. VI. 1864). — Distrietus Borowiczensis provinciae Nowgo- 
rodensis (A. Jakowlew. 16. VI. 1891). — Distr. Jaroslawensis prov. ejus- 
dem nominis (A. Jakowlew. 13. VII; 30. VII; 30. VI. 1890; 21.—23. 
VI. et 19. VII. 1891; in floribus Pastinacae et Anethi). 

16 specimina (4 d, 12 ©). 


In individuis nonnullis utriusque sexus tibiae et tarsi postici nigri uni- 
colores sunt; quam varietatem nomine var. monochropus designandam pro- 
pono. 


17.* Gasteryption nigrescens Schlett. 
(Schletterer. L. c., p. 420). 


Monasterium Kurjazhskij provinciae Charkowensis (J. Schewyrew. 7. 
"VII. 1884; in floribus Zuphorbiae). — Prov. Charkowensis (J. Schewyrew. 
3. VI. 1883). 

2 specimina (2 ©). 


Haec species egregia propter formam singularem capitis ab omnibus 
speciebus affinibus facillime dignoscenda est. 


18.* Gasteryption coniceps, sp. n. 


9. Nigrum, abdominis segmentis anterioribus leviter rufescentibus, 
tegulis rufo-piceis, pedibus omnibus fusco-testaceis, unicoloribus. Antennis 
sat gracilibus, scapo brevi, flagelli articulo 1° crassiusculo, non cylindrico 
et fere subtransverso, 2° hoc angustiore et circiter 1%, longiore, 3° secundo 


9) Specie quadam omnino a @. Schlettereri Magretti diversa a cl. prof. Taschenberg 
sub eodem nomine descripta (Berlin. Ent. Zeitschr. 1891, p. 15: Gasteruption Schlettereri T a- 
schenb.), hanc nomine Gasteryptii Taschenbergi designandam propono. 
10) Cf. Jaroschewsky. L. c., p. 392. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 208. 








(XXxXV)] ACADEMIAB CAESAREAE SCIENT. PETROPOLIT. II. FAMILIA EVANIIDAE. 21 


vix longiore. Capite subnitido, laevigato (microscopice punctulato), tempo- 
ribus et praesertim facie sat dense sericeo-pubescentibus; parte occipitali 
obconica, marginem posticum versus fortiter et fere recte angustata, hoc nec 
reflexo nec foveolato, sed distincte carinulatim acutiusculo; distantia inter 
marginem occipitalem et ocellos posteriores multo longiore quam spatium 
inter ocellos posteriores; hoc flagelli articulo 3° subaequali, distantia ocello- 
rum posteriorum ab oculis flagelli articulo 2° haud breviore; genis brevis- 
simis, flagelli articulo 1° brevioribus. Collo valde brevi, evidenter breviore 
quam distantia inter radicem alarum et marginem anticum mesonoti. Pronoti 
utroque angulo humerali denticulo lato et validiusculo, prominulo extrorsumque 
leviter directo armato. Mesonoto antice fortiter irregulariterque punctato, 
inter puncta distinctissime rugato, lineolis laevigatis divergentibus nullis; post 
suturam crenulatam parum conspicuam fortissime irregulariter punctato et 
fere subreticulatim rugato, lateribus in medio anguste sublaevigatis. Scutello 
paulo levius et minus determinate punctato-rugoso. Segmento mediano haud 
grosse subreticulatim punctato-rugato. Lateribus sterni et segmenti mediani 
parum sericeo-pubescentibus. Terebra corpore breviore, sed longitudinem 
abdominis distincte etsi parum superante, vaginis usque ad apicem nigris 
unicoloribus. Coxis posterioribus superne sat distincte transversim rugulosis. 
Metatarsis posticis ejusdem tarsi articulis reliquis simul sumptis subae- 
qualibus. Alis levissime fumosis; nervis stigmateque fuscis. 

Long. 10'/, mm. 

Turkestan meridionale: Alai: fl. Kysyl-su (B. Grombczewsky. 20. 
VI. 1889). 

1 specimen (1 9). 


G. nigrescenti Schlett. affine et tantum cum hoc comparandum, sed 
statura minore et graciliore, capite minore, minus valido, haud opaco, parte 
occipitali minus elongata nec ullo fere modo rotundata, antennarum articu- 
lis 2 basalibus crassioribus et paulo brevioribus (praesertim scapo) mesono- 
toque crebrius et fortius sculpto facile distinguendum. 


19.* Gasteryption vagepunctatum A. Costa. 
(Schletterer. L. c., p. 422). 


Provincia Charkowensis (J. Schewyrew. 26. VI. 1881). 
1 specimen (1 ©). 


Specimen nostrum cum descriptione figurisque cl. Schlettereri (1. c., 

p. 422; tab. XIX, fig. 70a, 70b) non omnino congruit, nam capitis parte 

occipitali magis elongata, marginem posticum breviter reflexum versus 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 209. 


22 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. S. III 


rotundato-angustata, flagelli articulo 2° primo 1?/, longiore, articulo antem 
3° longitudinem secundi distinctissime (cireiter 1',) superante gaudet. 


20.* Gasteryption dimidiatum, sp. n. 


9. Nigrum, abdomine toto tegulisque rufo-aurantiacis, tibiis posticis 
basi albido-signatis, tibiarum autem anteriorum toto latere superiore tar- 
sorumque anticorum maxima parte albicantibus; metatarsis posticis nigris 
unicoloribus. Antennis modice longis, flagelli articulo 1° haud transverso, 
2° hoc plus quam duplo longiore, 3° secundo paulo longiore, sed quam pri- 
mus et secundus simul sumpti distincte breviore. Capite laevigato (indistincte 
microscopice punctulato), subnitido, anterius et ad latera sat copiose subti- 
literque argenteo-pubescenti; parte occipitali subelongata, marginem posti- 
cum versus sat fortiter rotundato-angustata, hoc nec reflexo nec foveolato, 
sed tenuissime acutiusculo; distantia inter marginem occipitalem et ocellos 
posteriores multo longiore quam spatium inter ocellos posteriores; hoc fla- 
gelli articulo 2° fere aequante, distantia ocellorum posteriorum ab oculis 
flagelli articulum 1°" distincte superante; genis flagelli articulo primo 
paulo brevioribus. Collo brevi, evidenter breviore quam distantia inter 
radicem alarum et marginem anticum mesonoti. Pronoti utroque angulo 
humerali denticulo subtili distincte prominulo leviterque extrorsum di- 
recto armato. Mesonoto subnitido sat remote (post suturam crenulatam 
fortius) punctato, inter puncta subtilissime vix distincte ruguloso, punctis 
omnibus sat magnis et distinctissimis; parte anteriore ad marginem 
anticum lineis divergentibus nullis. Scutello indeterminate punctulato- 
ruguloso. Segmento mediano sat fortiter crebreque reticulato - rugoso. 
Sterni et segmenti mediani lateribus coxisque posterioribus sat copiose sub- 
tiliter argenteo - pubescentibus. Terebra longitudinem corporis distincte 
superante; vaginis nigris, summo apice albicantibus. Coxis posterioribus 
subtiliter coriaceis, superne vix distincte transversim strigulosis. Metatarsis 
posterioribus ejusdem tarsi articulis ceteris simul sumptis haud brevi- 
oribus. Alis pure hyalinis; venis stigmateque fuscis. 

Long. 12 mm. 

Fl. Amu-darja prope Petro- Alexandrovsk (Mielberg. VI. 1875). 

1 specimen (1 ©). 


Species egregia, colore corporis jam primo intuitu facillime dignoscenda ; 
secundum tabulas dichotomicas cl. Schlettereri (1. c., pp. 386—393; 
395—397) affinis G. sabuloso Schlett., a quo, praeter colorem diversum 
nonnullarum corporis partium, capite laevi et nitido, parte occipitali minus 


elongata, marginem posticum versus magis rotundato-angustata, mesonoto 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 210. 











(XXXV)] ACADEMIAR CAESAREAE SOIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 23 


nitidiore multo evidentius et magis regulariter punctato, segmento mediano 
minus grosse nec distincte reticulato, capitis et sterni lateribus magis 
sericeis, terebrae vaginis tantum summo apice albicantibus etc. longe disce- 
dens. 


21. Gasteryption dilutum, sp. n. 


d. Piceum, occipite et mesonoti parte antica lateribusque plus minusve 
rufescentibus, tegulis, abdomine toto, pedibus (metatarsis posticis exceptis) 
mandibulisque (apice nigricanti excepto) testaceis; antennis piceis, scapo 
subtus testaceo; tibiis posterioribus et anterioribus albicantibus; metatarsis 
posticis fuscis albido non signatis; capite toto, collo, segmento mediano nec 
non coxis posterioribus dense subtiliterque argenteo-pubescentibus. Antennis 
sat longis, flagelli articulo 1° latitudine haud longiore, 2° brevi, praecedenti 
sesqui longiore, 3° secundo fere duplo longiore. Capite nitidulo, microscopi- 
ce dense punctulato, parte occipitali parum elongata, marginem posticum 
versus aequabiliter angustato-rotundata, hoc nec reflexo nec foveolato, an- 
gustissime acutiusculo; distantia inter marginem occipitalem et ocellos 
posteriores distincte longiore quam spatium inter ocellos posteriores; hoc 
flagelli articulo 2° sesqui longiore, distantia ocellorum posteriorum ab oculis 
flagelli articulo 2° subaequali; genis flagelli articulo 1° brevioribus. Collo 
brevi et crassiusculo, evidenter breviore quam distantia inter radicem ala- 
rum et marginem anticum mesonoti. Pronoti angulis humeralibus haud pro- 
minulis. Mesonoto subnitido antice confuse punctato, praeterea microscopice 
punctulato, post suturam crenulatam parum conspicuam sat crebre punctato- 
ruguloso, ad latera remote indeterminate punctato; parte anteriore ad mar- 
ginem anticum lineolis divergentibus nullis. Scutello confuse punctato-rugu- 
loso. Segmento mediano evidenter reticulato-rugoso. Coxis posterioribus 
subtiliter coriaceo-punctulatis. Metatarsis posterioribus ejusdem tarsi arti- 
culis reliquis simul sumptis paulo brevioribus. Alis hyalinis; costa nervisque 
ceteris basi pallidis, stigmate dilute fusco. 

Long. 12%, mm. 

Turkestan chinense: oasis Sandzhu (B. Grombczewsky. 2. VII. 1890). 

1 specimen (1 d). 


Species propter colorem corporis inter congeneres palaearcticas jam pri- 
mo aspectu facile distinguenda; secundum tabulas dichotomicas el. Schlet- 
tereri (l. c., pp. 381—386; 393—395) @. laevicipiti Schlett. subaffinis, 
a quo, praeter colorem nonnullarum partium corporis, hujus maxima parte 
copiose sericeo-pubescenti, antennis longioribus, flagelli articulo 3° in d 


secundo fere duplo longiore, capite haud polito quamquam nitidulo, sculptu- 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 211. 


24 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. 8. III 


ra mesonoti coxarumque posteriorum subtiliore etc. longe discedere vide- 
tur; a @. dimidiato m. (vide supra), cui primo aspectu haud dissimilis, an- 
tennis fortioribus, capitis parte occipitali latiore et minus elongata, pronoti 
denticulis humeralibus subnullis, pronoto rufescenti multo minus distincte 
nec regulariter punctato, metatarsis posterioribus paulo brevioribus, colore 
pedum diverso, pubescentia sericea capitis, thoracis et segmenti mediani 
magis densa et copiosa aliisque signis valde divergens. 


22.* Gasteryption sabulosum Schlett. 
(Schletterer. L. c., p. 423). 


Sibiria orientalis: Minussinsk (Dr. F. Morawitz; legit Martjanow). 
— Sibiria orient.: montes Bureja (Dr. G. Radde). — Sibiria orient.: Amur 
(Acad. Dr. L. a Schrenck). 

3 specimina (3 2). 

Quae specimina sibirica invicem sat diversa non sine ullo dubio ad Gas- 
teryption sabulosum Schlett., Tirolis incolam, refero, quamquam ea cum 
descriptione citata figurisque cl. Schlettereri (l. c., tab. XIX, fig. 7la, 
715) satis congruunt, nisi quod specimen amurense et minussinskense coxis 
posterioribus distincte transversim rugulosis, mesonoti parte posteriore (pone 
suturam crenulatam) minus fortiter sculpta nec non magnitudine paulo 
majore (17 mm.) gaudent; individuum autem burejense (18 mm. longum) 
mesonotum habet e contrario fortiter crebreque punctatum. 

Quam ob rem hanc speciem aream geographicam valde latam occupare 
atque, quoad sculpturam mesonoti, nonnihil variabilem esse censeo. 


23.* Gasteryption sibiricum, sp. n. 


©. Nigrum, abdominis segmentis anterioribus late rufo-cingulatis, tegu- 
lis, pedibus 4 anterioribus nec non antennarum flagello inde ab articulo 3° 
rufescenti-fuscis, tibiis metatarsisque posterioribus late albido-signatis. 
Antennis sat gracilibus, flagelli articulo 1° suboblongo nec ullo modo trans- 
verso, 2° hoc sesqui longiore, 3° praecedentibus duobus simul sumptis haud. 
breviore. Capite oblongo, omnino simpliciterque subopaco, antice et in inferi- 
ore parte temporum sat copiose subtiliterque argenteo-pubescenti, fronte linea 
laevigata distinctissima supra antennas instructa, parte occipitali subelonga- 
ta marginem posticum versus modice rotundato-angustata, hoc simplici, tenu- 
iter carinatim subelevato, sine foveolis; distantia inter marginem occipitalem 
et ocellos posteriores distincte longiore quam spatium inter ocellos posterio- 
res; hoc flagelli articulum 2"” fere superante, distantia ocellorum posteriorum 


ab oculis flagelli articulo 1° vix breviore; genis flagelli articulo 1° distincte 
Melanges biologiques. T. XIII, p. 212. 





(XXXY)] ACADEMIAE CAESAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 25 


brevioribus. Collo evidenter breviore quam distantia inter radicem alarum 
et marginem anticum mesonoti. Pronoti utroque angulo humerali denticulo 
subtili et acutiusculo, distincte extrorsum prominulo munito. Mesonoto 
valde opaco, subtilissime fere microscopice subtransversim ruguloso subti- 
literque disperse punctato, post suturam crenulatam ad latera simpliciter 
opaco; parte antica lineolis divergentibus distinctissimis instructa. Scutello 
opaco, impunctato. Segmento mediano sat regulariter fortiterque reticulato- 
rugoso. Lateribus sterni, segmenti mediani coxarumque posticarum subti- 
lissime nec nimis copiose sericeo-pubescentibus. Terebra longitudinem cor- 
poris distincte superante; vaginis apice late albatis. Coxis posterioribus dis- 
tincte subtransversim rugulosis. Metatarsis posterioribus ejusdem tarsi arti- 
culis ceteris simul sumptis subaequalibus. Alis pure hyalinis; nervis stigma- 
teque dilute fuscis. 

Long. 15 mm. 

Sibiria centralis: Krasnojarsk (Dr. F. Morawitz; legit Streblov). 

1 specimen (1 ©). 


G. sabuloso Schlett. (l. c., p. 423) proximum, a quo solum flagelli 
articulo 1° paulo longiore, 2° hoc tantum sesqui (nec duplo) longiore, 3° 
praecedentibus duobus simul sumptis haud vel vix breviore, capitis parte 
oceipitali paulo minus elongata, mesonoto aliter sculpto, lineolis divergen- 
tibus distinctissimis in parte anteriore notato nec non alis pure hyalinis 
distinguendum. 


24.* Gasteryption Kriechbaumeri Schlett. 
(Schletterer. L. c., p. 426). 

Sibiria orientalis: littus bor.-orient. lacus Baical (Dr. G. Radde). 

1 specimen (1 d), 

Quod specimen, tantum 13 mm. attingens, differt a descriptione figu- 
risque cl. Schlettereri (l. c., p. 426; tab. XIX, fig. 74a, 745) flagelli 
articulo 1° et praesertim 2° paulo brevioribus, denticulis humeralibus pro- 
noti subtilibus, acutiusculis, parum prominulis, metatarsis posticis nigris 
unicoloribus abdominisque segmentis anterioribus tantum anguste rufo-annu- 
latis; ceteris autem notis omnino cum descriptione auctoris citati congruit. 


25.* Gasteryption granulithorax Tourn. ") 
(Schletterer. L. c., p. 427). 
Andalusia (Dr. O. Staudinger). 
1 specimen (1 ©). 


11) Haec species occurrit sec. Schletterer (1. c., p. 428) etiam in Transcaucasia, ergo 
ad faunam rossicam pertinet. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 218. 


26 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. S. I 


26. Gasteryption forticorne, sp. n. 


d. Nigrum, tegulis rufo-piceis, tibiis posterioribus basi anguste albido- 
signatis, tibiis tarsisque anterioribus plus minusve rufescentibus, metatarsis 
posticis abdomineque toto nigris unicoloribus. Antennis sat fortibus, cras- 
siusculis, scapo brevi, flagelli articulo 1° brevissimo, transverso, 2° brevi 
quoque, sed praecedentem circiter 1°, superante, 3° duobus praecedentibus 
simul sumptis evidenter longiore. Capite mediocri, sat brevi, opaco, vertice 
pone ocellos tenuissime (fere microscopice) transversim striolato, facie dis- 
tincte albido-sericeo-pubescenti; parte occipitali sat brevi marginem posti- 
cum versus fortiter buccato-rotundata leviterque subangustata, hoc simplici, 
haud acuto; distantia inter marginem occipitalem et ocellos posteriores dis- 
tincte sed parum longiore quam spatium inter ocellos posteriores; hoc fla- 
gelli articulo 2° paulo longiore, distantia ocellorum posteriorum ab oculis 
flagelli articulo 2° subaequali; genis subelongatis, flagelli articulo 1° dis- 
tincte longioribus. Collo brevi et crasso, multo breviore quam distantia 
inter radicem alarum et marginem anticum mesonoti. Pronoti denticulis hu- 
meralibus non prominulis. Mesonoto antice grosse irregulariterque rugoso, 
lineolis divergentibus fere inconspicuis, post suturam crenulatam minus 
indicatam eodem modo sed paulo vadosius rugoso, ad latera etiam fere 
coriaceo. Scutello indeterminate rugoso-punctulato, nitido. Segmento media- 
no fortiter irregulariterque subreticulato-rugoso. Collo, pronoto, lateribus 
sterni, segmento mediano fere toto coxisque posterioribus externe longius et 
sat dense subargenteo-pubescentibus. Coxis posticis fortiter rugulosis. Me- 
tatarsis posterioribus ejusdem tarsi articulis ceteris simul sumptis vix bre- 
vioribus. Alis distincte subfumatis; nervis stigmateque fuscis. 

Long. 12 mm. 

Andalusia (Dr. O. Staudinger). 

1 specimen (1 8). 


Secundum tabulam synopticam specierum palaearcticarum cl. Schlet- 
tereri (l. c., pp. 393—395) proxime accedit tantum G. granulithoraci 
Tourn., a quo tamen antennis fortioribus et praesertim crassioribus, capitis 
parte occipitali aliter formata, margine postico haud acuto, genis distinctis- 
simis et nonnihil elongatis, coxis posterioribus irregulariter rugosis, alis 
leviter fumosis etc. facile distinguendum est. 


27. Gasteryption caffrarium Schlett. 
(Schletterer. L. c., p. 430). 
Africa meridionalis (Klug). 
1 specimen (1 ©). 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 214. 








(XXXY)] ACADEMIAE CARSAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 27 


In individuo nostro, quod cum descriptione cl. Schlettereri satis con- 
gruit, tibiae et metatarsi posteriores badii unicolores sunt. Hoc specimen a 
cl. Klug olim sub nomine verisimiliter museali «Foeni irroratoris Kl.» 
acceptum erat. e 


28.* Gasteryptiou sarlor Schlett. 
(Schletterer. L. c., p. 476). 


Nova Granada (Dr. O. Staudinger. 1872; legit a Nolcken). 
1 specimen (1 ©). 


Gen. III. Aulacus Jur. 
(Schletterer. L. c., p. 489). 


1.* Aulacus striatus Jur.'®) 


(Schletterer. L. c., p. 501). 


Districtus Dankowensis provinciae Rjazanensis (A. Semenow. 6. VI. 
1890)'?). — 3 specimina sine indicatione incolatus, verisimiliter e Germania 
(Brischke). 

4 specimina (4 d). 


2.* Aulacus sibiricola, sp. n. 


d. Gracilior, nigro-piceus, abdominis segmentis duobus basalibus rufo- 
cingulatis, antennarum scapo, epistomate, partibus oris pedibusque (coxis 
exceptis) flavo-testaceis, femoribus tibiisque posterioribus plus minusve 
infuscatis. Antennis modice tenuibus, scapo valde incrassato quam articulus 
sequens distincte longiore et multo crassiore; flagelli articulo 2° primo 
duplo longiore, 3° secundo et primo simul sumptis distincte longiore. Capite 
hemisphaerico, nitido, fronte et vertice convexis, illa tenuiter crebreque 
ruguloso-punctata, hoc pone stemmata disperse simpliciterque punctulato, 
facie, genis frontisque maxima parte (praesertim secundum orbitas oculorum) 
sat dense pubescentibus; genis antennarum scapo vix longioribus; margine 
occipitali postico angustissime leviterque subelevato; oculis mediocribus 
nonnihil subovalibus; ocellis posterioribus ab oculis sesqui plus quam longi- 
tudo articuli 1' flagelli distantibus. Pronoto absque denticulis et processubus 
lateralibus. Mesonoti parte media convexa, haud impressa ideoque parum 


12) Cf. Jaroschewsky. L. c., p. 398. 

18) Hoc specimen (Z), quod a reliquis magnitudine majore discedit, ad villam rusticam 
patris mei Gremjatschka dictam in trunco exsiccato Betulae albae, quem Xiphydriae cameli L. 
individua nonnulla pluries frequentabant, die 6° Junii a. 1890 cepi. 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 215. 


28 ANDREAS SEMENOW, BEVISIO HYMENOPTERURUM MUSEI ZOOLOGICI [N. 8. Il 


cordiformi, minus determinate quam in speciebus affinibus, attamen distincte 
grosseque transverso-striata, lobis lateralibus confuse punctato - rugosis. 
Scutello indeterminate irregulariterque transverso-rugoso. Segmento medi- 
ano fortiter acuteque subreticulato-rugato; spatio inter metanoti marginem 
posteriorem et insertionem petioli abdominalis longiore quam in speciebus 
affinibus. Abdomine fortiter compresso (forsan fortuitu?), petiolo elongato et 
basin versus valde attenuato, longitudine spatium inter-alarem multo super- 
ante, sed quam abdominis ipsius longitudo breviore, toto (usque ad basin) 
laevigato. Pedibus longis et gracilibus. Coxis posterioribus elongatis tenuiter 
sed sat fortiter transversim rugulosis vel potius ruguloso-coriaceis, externe 
longitudinaliter distincte carinulatis. Femoribus tibiisque longis et valde tenu- 
ibus. Tarsorum posticorum metatarso articulis reliquis simul sumptis multo 
longiore. Unguiculorum margine interno denticulis duobus parvulis armato. 
Alis hyalinis, leviter (praesertim basin versus) flavescentibus, maculis obscu- 
ris nullis, nervis dilute rufescentibus, stigmate pallide lutescenti, translucido; 
alis anticis cellulis cubitalibus duabus, discoidali prima et cubitali secunda 
venula interposita (etsi brevi, attamen bene distincta) separatis, cellula 
radiali valde elongata, nervo radiali inde ab apice cellulae cubitalis primae 
usque ad finem recto; alis posticis cellulis duabus venula brevissima inter- 
posita separatis distincte indicatis. 

Long. 11 mm. 

Sibiria centralis: ad fl. Tunguskam Inferiorem (A. Czekanowsky. 12. 
vi. 1873). 

1 specimen (1 d). 


Species propter nonnulla signa, imprimis autem propter innervationem 
alarum posticarum evidenter indicatam, egregia; ab A. sériato Jur. differt: 
statura multo graciliore, antennis crassioribus et paulo (proportionaliter) 
brevioribus, scapo magis incrassato, flagelli articulo 3° longiore, longitudi- 
nem articulorum duorum antecedentium simul sumptorum distincte super- 
ante; sculptura capitis diversa, fronte et praesertim vertice multo conve- 
xioribus, margine occipitali postico acutiore, oculis paulo majoribus, genis 
brevioribus; spatio inter metanotum et insertionem petioli abdominalis 
evidenter longiore; abdominis compressi petiolo valde elongato et basi atte- 
nuato; pedibus multo longioribus et gracilioribus, tarsorum posteriorum 
metatarsis proportionaliter multo longioribus; alarum anticarum venis stig- 
mateque multo dilutioribus, cellula radiali longiore, alis posticis venis dis- 
tincte indicatis, etsi non terminatis. A ceteris congeneribus palaearcticis (i. e. 
ab Aulacis: Esenbecki Dhlb., gloriatore F. et Patrati Serv.) facilius adeo 


distinguenda. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 216. 








(ZXXY)] ACADEMIAE CABSAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 29 


3.* Aulacus Patrati Serv. 
(Schletterer. L. c., p. 505). 


Babai provinciae Charkowensis (J. Schewyrew. 18. et 23. VI. 1883). 
— Monasterium Kurjazhskij ejusdem provinciae (J. Schewyrew. 4. VII. 
1884). 

6 specimina (4 d, 2 9). 


4.* Aulacus Morawitzi, sp. n. 


©. Major, robustior, piceo-niger, antennarum scapo inferne, abdomine 
pedibusque (coxis exceptis) fusco-rufescentibus, breviter et sat sparsim 
griseo-pubescens. Antennis tenuiter setiformibus, apicem versus sensim 
fortiterque attenuatis, scapo incrassato, quam articulus sequens evidenter 
sed parum longiore et multo crassiore; flagelli articulo 2° primo fere triplo 
longiore, 3° secundo et primo conjunctis vix longiore. Capite sat valido, 
desuper viso subquadrangulo, nitido, omnino laevi et impunctato (solum 
inconspicue microscopice punctulato), sparsim et tenuiter pubescenti, vertice 
et fronte parum convexis, illo utrinque pone ocellos posteriores leviter 
foveolatim impresso, hac impressionibus longitudinalibus vel foveis nullis; 
genis antennarum scapo distincte longioribus; margine occipitali postico 
omnino simplici, nec elevato nec reflexo; oculis sat magnis oblongo-ovalibus; 
ocellis posterioribus invicem et ab oculis circiter dimidio articuli 2' flagelli 
distantibus. Pronoto antice utrinque dente validiusculo, triangulari apiceque 
sat acuto munito, processubus lateralibus nullis. Mesonoti parte media regu- 
lariter cordiformi, crasse et subremote transversim rugata, fortiter pro- 
fundeque longitudinaliter sulcata, parte postica medio tenuiter carinulata, 
utrinque ad carinulam breviter transversim striata. Scutello minus deter- 
minate transversim rugato. Segmento mediano grosse acuteque subreticulatim 
rugato; spatio inter metanoti marginem posteriorem et insertionem petioli 
abdominalis haud nimis longo. Abdomine fortissime clavato, leviter com- 
presso; petiolo sublongo (fere ut in A. Patrati Serv.), toto usque ad basin 
laevi. Terebra corpore toto evidenter breviore, sed longitudinem abdominis 
distincte superante, valvulis usque ad apicem nigris, unicoloribus. Coxis 
posterioribus apice interne haud productis, superne politis et valde nitidis, 
punctis tantum perpaucis indeterminatis vage adspersis. Tarsorum posti- 
corum metatarso articulis reliquis simul sumptis subaequali. Unguiculorum 
margine interno distincte acuteque 3-denticulato. Alis hyalinis non fumosis, 


14) Cf. Jaroschewsky. L. c., p. 396. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 217. 





30 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM ETC. [s. s. ıu 


anticis macula parvula parumque determinata apicem cellulae cubitalis 
primae haud superante sub stigmate notatis, cellulis cubitalibus duabus, 
discoidali prima et cubitali secunda contiguis, cellula radiali valde elongata, 
nervo radiali inde ab apice cellulae cubitalis primae usque ad finem fere 
recto; nervis stigmateque fuscis, hoc in medio dilutiore. 

Long. 12'/, mm. 

Provincia Transcaspica sine indicatione loci magis determinata; verisi- 
militer e montibus Kopet-dagh prope oppidum Aschabad (Dr. F. Morawitz; 
legit K. Eylandt). 

1 specimen (1 2). 


Haec species, quae propter caput impunctatum coxasque posteriores 
politas nec non alarum anticarum maculam obscuram sub stigmate parvam 
parumque determinatam facile dignoscenda est, Aulaco Patrati Serv. sat 
affinis est, a quo tamen longe discedit, praeter signa jam supra indicata, 
praesertim terebra feminarum distincte breviore, capitis margine occipitali 
nullo modo reflexo, alarum anticarum cellula radiali magis elongata etc.; a 
ceteris congeneribus palaearcticis facilius adeo distinguenda est, utpote: ab 
A. striato Jur. — statura majore et robustiore, coxis posterioribus politis 
absque processubus dentiformibus in ©, abdominis petiolo longiore, terebra 
breviore, mesonoti parte media longitudinaliter profunde sulcata, alis anticis 
sub stigmate maculatis, cellulis discoidali prima et cubitali 2* contiguis etc.; 
ab A. Esenbecki Dhlb. — terebra corpore evidenter breviore, tibiis posticis 
politis, alis anticis haud flavis sub stigmate distincte (etsi indeterminate) 
maculatis, cellulis discoidali 1* et cubitali 2* contiguis etc.; ab À. gloriatore F. 
— coxis posticis politis, capite impunctato, mesonoti parte media longitu- 
dinaliter profunde sulcata, vena interposita inter cellulas discoidalem 1* et 
cubitalem 2*" omnino nulla etc.; ab A. sibiricola m. (vide supra) — statura 
majore et multo validiore, petiolo abdominali breviore, capite impunctato, 
coxis posticis politis, antennis tenuioribus et brevioribus, metatarsis posticis 
brevioribus, alarum anticarum sub stigmate maculatarum cellulis discoidali 
1° et cubitali 2* contiguis, alis posticis nervis omnino destitutis etc. 

Hanc egregiam speciem meritissimo hymenopterologo rossico D-ri Fer- 
dinando Morawitz dedicavi. 


Mélanges biologiques. T. XIII. p. 218. 














(xxxV)] 31 


Notiz über die Zahlwörter im Abacus des Boethius. Von Fr. Th. Köppen. 
(Lu le 28 Novembre 1891.) 
Nos sequimur probabilia, nec ultra id, 
quod verisimile occurrerit, progredi pos- 
sumus. Cicero, Tusc., II, 2. 

Zwischen dem ersten und zweiten Buche der dem Boethius zugeschrie- 
benen «Geometria» findet sich bekanntlich ein Kapitel eingeschoben, betitelt: 
«De ratione abaciv. Hier heisst es u. A.:!) «Pythagorici vero, ne in multi- 
plicationibus et participationibus et in podismis aliquando fallerentur, ut in 
omnibus erant ingeniosissimi et subtilissimi, descripserunt sibi quandam for- 
mulam, quam ob honorem sui praeceptoris mensam Pythagoream nomina- 
bant, quia hoc, quod depinxerant, magistro praemonstrante cognoverant; a 
posterioribus appellabatur abacus;» etc. Darauf folgt eine besondere, diesem 
Kapitel beigegebene Tafel, auf welcher die betreffenden Kolumnen des Aba- 
cus gezeichnet sind, und jede dieser Kolumnen ist mit Zeichen versehen, 
aus welchen sich, wie allgemein angenommen wird, unsere jetzigen sogen. 
arabischen Ziffern herausentwickelt haben. Diese Zeichen stehen, von rechts 
nach links, in ihrer gewöhnlichen Folge von 1 bis 9 und schliessen mit der 
0. Im fortlaufenden Texte dieses Kapitels sind diese Zeichen genau so abge- 
bildet, wie auf dem beiliegenden Abacus. Cantor?) bemerkt dazu: «Damit 
ist also widerspruchslos bewiesen, dass die Zeichen gleichen Alters und 
gleichen Ursprunges wie der sie umgebende Text sind, und nicht erst nach- 
träglich auf die vorher von derartigen Zeichen freigewesene Tafel einge- 
schmuggelt werden konnten». Die Richtigkeit dieses Schlusses zugegeben, 
bleibt indessen eine Hauptfrage noch zu lösen: ob Boethius thatsächlich 
der Verfasser der «Geometria» und des vom Abacus handelnden Kapitels 
ist, und, wenn nicht, in welche Zeit die Abfassung namentlich des letzteren 
Kapitels ungefähr zu verlegen ist. 


1) À. M. T.S. Boetii. De institutione arithmetica libri duo; de institutione musica libri 
quinque. Accedit geometria quae fertur Boetii. Ed. G. Friedlein. (Lipsiae, 1867), p. 896. — 
Dieser Ausgabe ist eine Tafel (zur 8. 396) beigegeben, auf welcher der Abacus mehrmals, nach 
verschiedenen Handschriften, dargestellt ist. 

2) Moritz Cantor. Vorlesungen über Geschichte der Mathematik; Bd. I(Leipzig, 1880), 
p. 495. 

Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 181. 


32 FR. TH. KÜPPEN, [s. 8. HI 


Es ist nicht meine Absicht, auf die Controverse über diesen Gegenstand 
genauer einzugehen. Nur so viel möge bemerkt sein, dass schon seit länge- 
rer Zeit die Echtheit der «Geometria» oder einzelner Theile derselben 
bestritten wird, und zwar auf Grundlage sowohl ihres Inhalts, als ihrer Form. 
Was letztere betrifft, so liegt ein gewichtiges Zeugniss von Boeckh?) vor, 
der in Bezug auf das schlechte Latein, in welchem das uns interessirende 
Kapitelrüber den Abacus abgefasst ist, Folgendes bemerkt: «Haec etsi a 
Boethio profecta esse vix nobis persuademus, quum universa de abaco dispu- 
tatio male cohaereat cum Boethii de Geometria libro primo et stilo satis 
horrido Scripta sit: tamen dubitari nequit, ex antiquo et Graeco fonte deri- 
vatam hanc illius Appendicis partem esse, quae in abaci rationibus enucle- 
andis versatur, sive ex Boethii aliquo libro sive ex alio auctore Latino 
Graecarum litterarum perito sua petiit compilator». Dass jenes Kapitel 
über den Abacus ein späteres Einschiebsel ist, wird auch aus anderen 
Gründen gefolgert; so namentlich aus dem Fehlen desselben in einigen 
Handschriften, worauf J. O. Halliwell*) hingewiesen. F Woepcke) sei- 
nerseits bemerkt, dass die fragliche Geometrie des Boethius sich sehr 
wohl in zwei Theile scheiden lasse, von denen der erste. wirklich von 
Boethius verfasst sein kann, der zweite aber wahrscheinlich das Werk 
eines Fortsetzers ist. Endlich gibt es gewichtige Stimmen, welche die ganze 
Geometrie des Boethius für apokryph erklären. So kommt z.B. Weissen- 
born®), in Folge einer eingehenden Untersuchung über die Echtheit 
derselben, zum Schlusse, «dass wir in dieser Schrift nicht ein Werk des 


8) Index lectionum quae in TIniversitate litteraria Friderica Guilelma per semestre aestivum 
a. MDCCCXLI instituentur. (Berlin, in 40). 

4) Vgl. dessen Schrift: Rara Mathematica; or a collection of treatises on the mathematics 
and subjects connected with them, from ancient inedited Manuscripts. % ed. (London, 1841), 
p. 107—108: «It is very probable that the well-known passage on the Abacus, in the first book 
of the Geometry of Boetius, is an interpolation. For in a MS. once belonging to Mr. Ames 
no such passage appears; and in another, now in the library of Trinity College, it is also 
wanting: again, no such contractions occur in any copy of the Treatise on Arithmetic by the 
same author». 

5) « Mémoire sur la propagation des chiffres indiens», in: Journal asiatique, 6° série, t. 1, 
1863, p. 48. Hier wird sogar genau die Zeile (auf S. 1516 der Basler Ausgabe des Boethius, 
vom J. 1570) angegeben, wo der erste Theil aufhört und der zweite beginnt. 

6)H. Weissenborn. «Die Boetius-Frage», in d. Zeitschrift für Mathematik und Physik. 
Jahrg. 24, 1879, Supplement, p. 185—240. Die betr. Stelle auf p. 230.— Unter den eifrigsten 
Vorkämpfern gegen die Echtheit der Geometrie des Boethius ist G. Friedlein zu nennen. 
Vergl. dessen Schriften: 1) Gerbert, die Geometrie des Boethius und die indischen Ziffern. 
Erlangen, 1861. 2) Die Zahlzeichen und das elementare Rechnen der Griechen und Römer und 
des christlichen Abendlandes vom 7. bis 13. Jahrhundert. Erlangen, 1869. 3) Zur Geschichte 
unserer Zahlzeichen und unseres Ziffernsystemes (Zeitschr. f. Math. u. Physik, 1864, p. 73— 95). 
— Was speciell den Abschnitt über den Abacus betrifft, so wird die Echtheit desselben auch 
von H. Hankel mit Entschiedenheit bestritten; vgl. dessen: Zur Geschichte der Mathematik 
im Alterthum und Mittelalter. (Leipzig, 1874), p. 332. 

Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 182. 








(XxxV)] NOTIZ ÜBER DIE ZABLWÖRTER IM ABACUS DES BOETHIUS. 33 


Boetius, sondern dasjenige eines, wie der Inhalt zeigt, unwissenden, wie die 
Form beweist, in der Darstellung ungeschickten Fälschers vor uns haben». 
Ist dies thatsächlich der Fall, wie aus dem Reichthume von starken Un- 
richtigkeiten in diesem Werke zu folgen scheint, so wäre es erwünscht, 
dass die ungefähre Zeit festgestellt werde, wann die untergeschobene Geo- 
metrie des Boethius, und speciell das uns interessirende Kapitel über den 
Abacus verfasst ist. Eine solche genauere Präcisirung jener Zeit ist schon 
deswegen sehr erwünscht, weil aus den im genannten Kapitel vorkommen- 
den Zahlzeichen, wie schon bemerkt, unsere allgemein gebräuchlichen 
Ziffern sich herleiten lassen, und man daraus gefolgert hat, dass das Mittel- 
alter jene Zahlzeichen von Griechenland und Rom, und nicht von den 
Indern, durch Vermittelung der Araber, überkommen habe’). 

Woepcke (l. c., p. 46) bemerkt in Betreff der Herstammung unserer 
Ziffern u. A. Folgendes: «Il est donc hors de doute, et prouvé par une suite 
non interrompue de documents authentiques, que nos chiffres actuels descen- 
dent de ceux que nous rencontrons pour la première fois dans des manu- 
scrits latins du XI" sieele®). Il n’est pas tout à fait aussi sûr que ces der- 
. niers chiffres nous retracent la vraie forme des caractères employés, d’après 
le passage de Bo&ce, par certains d’entre les Néopythagoriciens dans leurs 
calculs. Cependant il est une circonstance qui rend cette supposition très 
probable. Ce sont les noms qui accompagnent les chiffres dans quelques uns 
des manuscrits de la Géométrie de Boèce». — Und damit komme ich auf den 
eigentlichen Gegenstand der vorliegenden Notiz, — auf die räthselhaften 
Wörter, welche in der obenerwähnten, dem Kapitel über den Abacus beige- 
gebenen Tafel, sich oberhalb der betreffenden Zahlzeichen befinden und 
jedenfalls die Benennung dieser letzteren repräsentiren. 

Zum ersten Mal finden sich diese merkwürdigen, vielfach gedeuteten 
Wörter in einer Schrift des Bischofs Radulph von Laon über den Abacus 
von Boethius, aus dem Beginne des XII. Jahrhunderts. In dieser Schrift 
spricht er u. A. über die Erfindung und Einrichtung des Abacus und be- 
dient sich dabei der zu seiner Zeit gebräuchlichen Zahlzeichen, welche in 
der folgenden Ausschrift durch unsere gewöhnlichen Ziffern ersetzt sind. 
Es heisst bei ihm, wie folgt”): «Bei der Zeichnung dieser Tafel, wie wir zu 
sagen angefangen haben, wird die Menge der Zwischenräume in drei mal 
neun eingetheilt, d. i. nach der Gestalt eines Würfels, welcher die Länge 


7) Vgl. Woepcke, L c., p. 56. 

8) Die älteste Handschrift der fraglichen aGeometria» des Boethius datirt, nach Cantor 
(1. c., p. 489), aus dem XI. Jahrhundert. 

9) Ich gebe hier die von Cantor (1. c., p. 763—764) mitgetheilte Übersetzung wieder. Der 
lateinische Text findet sich z. B. in der angeführten Abhandlung von Woepcke (l. c., in der 
Anmerkung auf S. 48—49). 

Mélanges gréco-romains, T. VI, p. 188. 8 





34 FR. TH. KÖDPEN, [x. s. u 


drei auch nach der Breite und Höhe in gleichen Abmessungen vermehrt. 
Und da die Assyrer für die Erfinder dieses Instrumentes gehalten werden, 
welche der chaldäischen Sprache und Buchstaben sich bedienten, und beim 
Schreiben rechts anfingen und nach links fortfuhren, so beginnt gemäss des 
den Erfindern in fortgesetzter Verbreitung schuldigen Ansehens die Zeich- 
nung dieser Tafel zur Rechten und setzt ihre Länge nach links fort. Die 
Zwischenräume selbst sind aber so unterschieden, dass, während jeder ein- 
zelne seinen oberen Abschluss hat, auch je drei von dem Anfange bis zum 
Ende der Tafel durch obere Abschlüsse endigen, so dass, indem je drei Zwi- 
schenräume immer durch einen Halbkreis geschlossen sind, auf der ganzen 
Länge der Tafel IX obere Abschlüsse gefunden werden. Der erste Abschluss 
dreier Zwischenräume ist mit dem Zeichen der Einheit überschrieben, 
welche mit chaldäischem Namen igin heisst; 1 stellt die Gestalt eines latei- 
nischen Buchstaben dar. Man erkennt, dass dieses deshalb geschieht, damit 
jene drei Zwischenräume, welche das Zeichen der Einheit vorbemerkt ha- 
ben, bezeugen, dass sie dadurch den ersten Rang erlangt haben. Der zweite 
Abschluss von drei Zwischenräumen trägt dieses Zeichen der zwei 2, wel- 
ches bei den vorgenannten Erfindern andras heisst, damit durch diese 
Wendung erklärt werde, jene drei Zwischenräume, über welchen es geschrie- 
ben ist, nehmen den zweiten Rang für sich in Anspruch. Der dritte Ab- 
schluss von drei Zwischenräumen lehrt, dass er den dritten Rang einnehme, 
dadurch, dass er mit folgender Gestalt der drei 3 bezeichnet ist, welche 
bei den Chaldäern ormis genannt wird. Ähnlich bezeugt auch der Abschluss 
der vierten Ordnung, dass er den vierten Rang behaupte, indem über ihn 
dieses Zeichen 4 der vier geschrieben ist, das bei den Erfindern als arbas 
gilt. Nicht weniger kündigt die fünfte Ordnung an, sie halte den fünften 
Rang ein, weil sie diese Gestalt 5 der fünf trägt, welche quimas heisst. 
Ebenso gehabt sich die sechste Ordnung als sechste, weil sie als Aufschrift 
das Zeichen 6 oder sechs hat, welches caltis heisst. Auch die siebente ist 
durch folgende Gestalt 7 der sieben bezeichnet, welche zenis heisst. Die 
achte hat folgende Form 8 der acht, welche man temeniam nennt; und die 
neunte ist mit dieser Figur 9 der neun bezeichnet, welche bei den Erfindern 
celentis genannt wird. Bei der letzten Ordnung wird auch die sivos genannte 
Figur © angeschrieben, welche, wiewohl sie keine Zahl bedeutet, doch zu 
gewissen anderen Zwecken dienlich ist, wie im Folgenden erklärt werden 
wird». 

Anstatt dieser langathmigen Prosa, finden sich in anderen Handschrif- 
ten kürzere Verse, in denen dieselben sonderbaren Zahlwörter besungen 
werden. So theilt Halliwell (l. c., pp. 108 u. 109) zwei solcher Verse 
mit, die sich in Handschriften des XIV. Jahrh. finden: 


Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 184. 


(xxxV)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABACUS DES BORTHIUS. 35 


Primus igin; andras; ormis; quarto subit arbas; 

Quinque quinas; termas; zenis; temenias; celentis. 
Und: 

Unus adest igin; andras duo; tres reor armin; 

Quatuor est arbas; et per quinque fore quinas; 

Sex calcis; septem zenis; octo zenienias; 

Novem celentis; per deno sume priorem. 


Bei diesen fremdklingenden und z. Th. bis heute unerklärten Wörtern 
ist es kein Wunder, dass manche Handschriften Varianten, nicht selten auch 
nachweisbare Fehler enthalten, die sich beim Abschreiben eingeschlichen 
haben (so z. B. im vorstehenden Verse zenientas statt semenias). Besonders 
abweichend ist folgender zweizeilige Vers, der sich in einem MS. des XIII. 
Jahrh. findet: !°) 


Primus Igni, Andras, Ornus; post haec subit Albas. 
Hinc Quinas, Caltis, Zenif, Zemenia, Zalentis. 


Am bekanntesten sind die lateinischen Verse, die zuerst von M. Chasies!!) 
mitgetheilt und später mehrfach wiederholt wurden (z. B. von Cantor, 1. 
c., p. 765). Sie finden sich in dem Codex von Chartres. In der Wiedergabe 
von Chasles fehlt der 9* Vers, der das Wort celentis betrifft; anderswo '?) 
finde ich ihn ersetzt, und lasse hier die Verse folgen: 


Ordine primigeno (sibi?) *) nomen possidet Igin. 
Andras ecce locum praevindicat ipse secundum. 
Ormis post numerus non compositus sibi primus. 
Denique bis binos succedens indicat Arbas. 
Significat quinos ficto de nomine Quimas. 

Sexta tenet Culcis perfecto munere gaudens. 
Zenis enim dignè septeno fulget honore. 

Octo beatificos Temenias exprimit unus. 

Terque notae primum Zalentis nomine rithmum. 
Hinc sequitur Sivos, est qui rota namque vocatur. 





10) Mitgetheilt in: Oeuvres de Gerbert, Pape sous le nom de Sylvestre IJ, ... par 
A. Olleris. (Clermont F? et Paris, 1867. 4°); p. 578-582. 

11) Aperçu historique sur l’origine et le développement des méthodes en géométrie. 
(Bruxelles, 1837. 40); p. 473—474. — In der deutschen Übersetzung von Sohncke (Halle, 
1889. 89), auf p. 540—541. 

12) In den so eben citirten Oeuvres de Gerbert. Hier ist die Quelle nicht angegeben, 
welcher dieser Vers entnommen ist. 

13) An dieser Stelle ist in der betr. Handschrift ein Wort ausgelassen; Chasles hat es 
durch sibs ersetzt. 


Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 185. g* 


36 FR. TH. KÖPPEN, [x. s. m 


Zur leichteren Übersicht stelle ich jene Zahlwörter, mit den häufigsten 
Varianten, nochmals hier zusammen: 


. Igin. 

. Andras. 

. Ormis. 

. Arbas. 

. Quimas (Quinas). 

. Calcis (Caltis, Calctis, Chalcus). ! 
. Zenis. 

. Temenias (Zemenias). 

. Celentis (Zalentis). 

0. Sipos !). 


Aus welchen Sprachen stammen nun diese räthselhaften Zahlwörter? 
Wir haben gesehen, dass Radulph von Laon sie als chaldäisch bezeich- 
nete, — was jedoch grossentheils nicht zutrifft. Huet *) nahm für einige 
derselben hebräischen Ursprung an, und zwar für arbas, quimas, zenis 
(fortasse zevis) und temenias. Fr. Lenormant””) fügte zu den letztgenannten 
vier Zahlwörtern noch die 1 hinzu und leitete sie alle vom Assyrischen 
ab: igin sei assyr. istin, arbas — arba’, quimas — yamda, zenis stehe für 
gebis und sei $ibi, endlich temenias — sumunu. Cantor bemerkt dazu: «Es 
gehört immerhin eine gewisse Phantasie dazu, um diese Verwandtschaften 
als offenkundig anzuerkennen». Renan hält arbas, quimas, «zebis» und 
temenias für arabische Wörter'®). Bei Cantor (1. c., p. 767) heisst es weiter: 
«Arbas, quimas, temenias!”) sind allerdings als semitisch wohl von allen 
Untersuchern anerkannt worden, aber ohne dass Einigkeit darüber stattfände, 
ob das Arabische, das Hebräische oder das Aramäische die Grundformen 
geliefert habe, worauf es natürlich nicht wenig ankommt, wenn das Alter 
und die Überlieferungsweise der Wörter geprüft werden sollen. Mit der 


© OO 1 Où À © ND 


14) Ganz abweichend, in einer Handschrift, Termas. 

15) Dieses Wort will ich nicht weiter einer Betrachtung unterziehen; die Abstammung 
desselben ist unsicher. 

16) Demonstr. evangel., ed. 5* (Lipsiae, 1703), p. 296. 

17) «La légende de Sémiramis. Premier mémoire de mythologie comparative » (M&m. Acad. 
Royale d. sciences, d. lettres et des beaux arts de Belgique; T. XL, 1878); p. 62. — Durch 
einen Druckfehler steht hier Zekis statt Zenis. | 

18) Damit ist auch Nesselmann (Die Algebra der Griechen; 1842; p. 102) einverstanden. 
In Betreff von zebis für zenis bemerkt er: «Vielleicht ist auch nur das Arabische von einem 
Halbkundigen falsch gelesen, indem » und b in dieser Sprache so leicht verwechselt werden». 

19) Cantor schreibt fast durchweg termenias, zweifellos irrthümlich; und zwar basirt 
dieser Irrthum offenbar auf einem Druckfehler in Sohncke’s Übersetzung des Apergu histo- 
rique von Chasles, in welcher termenias steht; während im französischen Original wir teme- 
ntas finden. 

Mélanges gréoo-romains. T. VI, p. 186. 








(Xxxv)| NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABAOUS DES BOETHIUS. 37 


semitischen Urspsungserklärung der anderen Wörter geht es nicht so 
leicht. Man hat sie freilich insgesammt arabisch deuten wollen ®), aber 
fraget nur nicht wie, möchte man ausrufen. Caltis, 6 und zenis, 7 sollen 
als cadis und zebis aus der entsprechenden arabischen Cardinal-, igin, 1 
aus der arabischen Ordinalzahl stammen; ormis, 3 und celentis, 9 sollen 
ihren Werth vertauscht haben, alsdann aber wieder arabische Klänge 
geben, und andra, 2 soll diesem Ursprunge gleichfalls nicht widersprechen, 
vorausgesetzt, dass man das arabische Wort schlecht gelesen habe. Andere, 
weniger leicht mit Verstümmelungen und Werthvertauschungen zufrieden, 
haben zwar igin aus dem Hebräischen, dem Persischen, der Berbersprache, 
andras aus dem Hebräischen, dem Arabischen, senis aus dem Hebräischen 
abgeleitet, aber, wie wir durch die Nebeneinanderstellung der beigezogenen 
Sprachen andeuteten, wieder in fast unlösbarem Widerspruche zu einander, 
einig nur in dem Verzichte auf jegliche Erklärung für ormis, calcis, celen- 
is. Semitisch also, den Schluss können wir allenfalls ziehen, sind die 
fremden Zahlwörter nicht ausnahmslos». — Zur Erläuterung des eben Ge- 
sagten füge ich noch hinzu, dass igin und andras von Ad. Régnier mit 
sanskr. éka und éntara, von M. M. Büdinger”') aber mit pers. yagän 
(resp. jagänah ‘der einzige’) und arab. annadir (d. h. al-nädir ‘der entgegen- 
gesetzte Punkt’) verglichen werden. Woepcke und Reinaud stellen igin 
mit berber. zgkem, 1ien, iggen, 1 zusammen, womit es in der That nahe 
übereinstimmt *). 

Um diejenigen von den obengenannten Zahlwörtern zu erklären, welche 
sich einer Ableitung aus dem Hebräischen nicht fügen wollen, schlug 
Vincent #) einen ganz anderen Weg ein. Von der Voraussetzung ausgehend, 
dass jene Zahlwörter bereits bei den Neupythagoräern existirten, und dass 
Boethius dieselben von ihnen übernommen habe, leitet er die Benennungen 
für 1, 2, 3, 6 und 9 aus dem Griechischen ab, und zwar, wie Cantor be- 


20) Und zwar haben das z.B. Jomard, Pihan und Sédillot gethan. Vgl. Olleris, in: 
Oeuvres de Gerbert; l. c. Auch Büdinger vermuthete, alle diese Wörter seien arabisch. 
Desgl. auch Friedlein; vgl. dessen Schrift: Die Zahlzeichen und das elementare Rechnen der 
Griechen und Römer; pp. 54—55, 67. 

21) Über Gerbert’s wissenschaftliche und politische Stellung. (Marburg, 1851); p. 38. 

22) Woepcke (], c., p. 53—54, in der Anm.) bemerkt dazu: all est difficile de rencontrer 
une conformité plus complète; ... et faut-il considérer comme absolument impossible que 
Pécole de philosophes qui emprunta dans une nomenclature mystique et symbolique une partie 
des termes à la théologie des nombres (vgl. darüber weiter unten), une autre partie à un dia- 
lecte sémitique, ait tiré un de ces noms d’un diome qui avait peut-être de représentants à 
Alexandrie ?» 

23) «Note sur l’origine de nos chiffres et sur l’Abacus des Pythagoriciens», im Journal des 
mathématiques pures et appliquées, par J. Liouville; t. IV, 1839, p. 261—280. — Vgl. auch 
die Abhandlung desselben Autors: «Des notations scientifiques à l’école d'Alexandrie», in: Revue 
archéologique, année II, 1845, p. 601—609. 

Mélanges greco-romains. T. VL p. 187. 


38 ' FR. TH. KÖPPEN, [x. s. ım 


merkt, aaus Wörtern, welche Begriffen entsprachen, die in der That in der 
Zahlensymbolik der späten Pythagoräer mit den betreffenden Zahlen im 
Zusammenhang stehen». Danach soll igin, 1 aus ÿ yuvn, andras, 2 aus dem 
Stamme &vöp entstanden sein, ormis, 3 aber aus éoun ‘essor, impulsion’, weil 
die 1 das Weibliche, die 2 das Männliche, die 3 «l’action du principe mäle 
sur le principe femelle» bedeute *). Calcis 6, das in einigen Handschriften *) 
Chalcus lautet, welche Lesart Vincent für die richtige hält, soll vom gr. 
yaAxods abstammen; yæAxoüc aber und ouyyi« seien Synonyma, und, nach 
einer Bemerkung des Cassiodorius in einem Briefe an Boethius, hätten 
die Alten für 6 auch Unze gesagt. Endlich was celentis, 9 betrifft, so meint 
Vincent: «Or, qui se refuserait à en reconnaître l’origine dans la dénomi- 
nation pythagoricienne a9mAuvros, viril (ou plutôt admAuvens, virilité), 
que les anciens appliquaient au quaternaire, et qui se trouve transportée 
par les néopythagoriciens, au nombre neuf envers lequel il exprime égale- 
ment le témoignage d’une profonde vénération». Vincent fügt hinzu, dass 
man bei celentis eher eine Ableitung von SnAuvros ‘weibisch’ erwarten 
sollte; doch passe der Sinn von &SnAuvros besser zum Begriffe der 9, und 
das « privativum konnte leicht wegfallen, als das Wort, um aus dem Grie- 
chischen in’s Lateinische zu dringen, «düt passer par l’hebreu». 

Dieser Erklärungsversuch Vincent’s, dem man gewiss nicht einen grossen 
Aufwand von Scharfsinn und Gelehrsamkeit absprechen kann, erfreute sich 
mehrfacher Zustimmung, so z. B. von Martin®®), Woepcke, Olleris etc., 
und selbst Cantor möchte ihn nicht «unbedingt verwerfen». Ich muss 
gestehen, dass ich diesen Versuch Vincent’s für ausserordentlich abenteu- 
erlich und für durchaus verfehlt halte, ebenso wie auch denjenigen seines 
Landsmannes Bienaymé, von dem Woepcke (l. c., p. 51) Folgendes 
bemerkt: «M. Bienaymé pense que Cultis (qu’il considère comme la vraie 
lecon), Zenis et Celentis, dérivent respectivement de xaAörns (forme un peu 
rare, employée par des écrivains philosophes et synonyme de x&AAoc), Znvis 
(féminin patronymique, formé de Zeus, génitif Znvés, à la manière de 
Tavraris, Tvayls, etc.), et ZeAnvn. Ces étymologies me paraissent avoir le 
mérite de rattacher chacun des trois noms Caltis, Zenis et Celentis, à l’idée 
que les Pythagoriciens combinaient de préférence avec le nombre corre- 
spondant». Zur Erläuterung fügt Woepcke hinzu, dass, nach Theon von 


24) Vgl. dazu auch: M. Cantor. Mathematische Beiträge zum Kulturleben der Völker. 
(1863); p. 239—240. 
25) Z. B. in der von Vincent herangezogenen Handschrift von Arundel (im British 
Museum). 
26) Vgl. dessen: «Recherches nouvelles concernant les origines de notre système de numé- 
ration écrite», in: Revue archéologique, XIII® année, 1856—1857, pp. 509—548, 588—609. 
Mélanges greco-romains. T. VI, p. 188. 

















(XxxY)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABACUS DES BOETHIUS. 39 


Smyrna, die 6 dem Begriffe des Vollkommenen und Schönen entspreche; 
die 7 wird von ihm Athene genannt, d. h. eine Tochter des Zeus; und die 
Ableitung des celentis von oeAnvn beruhe darauf, dass 9 die Zahl der Jung- 
frau ist, die Mondgöttin aber sich vor Allen der Jungfräulichkeit erfreut ?°). 
Ich füge dieser Reihe der Versuche, jene räthselhaften Zahlwörter zu 
erklären, noch folgende Schlussbemerkung Vincent’s (l. c., p. 269) hinzu: 
aNous voyons, eu résumant tout ce qui précède, que la nomenclature de 
Boèce se compose de deux sortes de mots: les uns, d’origine hébraïque, se 
traduisant littéralement par les noms des nombres qu’ils représentent, et 
assez exactement caractérisés malgré leur passage dans la langue latine, 
pour qu’on les y ait reconnus sans une grande difficulté; les autres, d’origine 
grecque, n’exprimant plus les nombres eux-mêmes, mais représentant des 
idées symboliques, et d'ailleurs tellement corrompus et défigurés qu'ils en sont 
devenus à peu près méconnaissables. Je crois pouvoir conclure avec vrai- 
semblance, de la considération des premiers, que les auteurs de la nomen- 
clature de Boèce parlaient la langue hébraïque, et de celle des seconds, 
qu’ils professaient une doctrine occulte. C’est donc très probablement de 
quelque secte philosophique juive, kabbale, gnose, ou autre, que nous tenons 
nos chiffres». —Woepcke nimmt die Phantasiegebilde Vincent’s ganz 
ernst und erklärt sich auch mit dessen weitgehenden Schlussfolgerungen 
einverstanden. Er schliesst seine Auseinandersetzungen über diesen Gegen- 
stand mit folgenden Worten: «Notons encore que, en dernière analyse, ce 
résultat est indépendant de l’authenticité de la Géométrie de Boece. Car 
quand même toute la partie de cet ouvrage qui suit la traduction des théo- 
remes d’Euclide ne serait que l’oeuvre d’un continuateur, et appartien- 
drait à l’époque de Gerbert, ou à une époque peu antérieure, ce texte n’en 
prouverait pas moins, d’une manière explicite, que le moyen âge rattachait 
à l’antiquité grecque et romaine ses premières traditions en fait d’arithmé- 
tique pratique, et non aux Arabes, dont les écrits ne se répandent et ne 
font école, en Occident, qu’à une époque postérieure». — Und Lenormant 
bemerkt darüber u. A. Folgendes: «Nicomaque attribue au nombre deux 
la virilité &vdoei«, et dans la vieille nomenclature conservée par Boece la 
dyade s’appelle le mâle*). Et cette dernière nomenclature est d’autant plus 
intéressante pour nous que la traditron doit en remonter par une chaîne 
non interrompue à une origine babylonienne, puisque cinq des noms de 
nombre, sur neuf, y sont manifestement sémitiques et même assyriens» *). 


27) Vgl. bei Cantor, 1. c., p. 768. 

28) Hier wird also Vincent’s Deutung ohne Weiteres als feststehend betrachtet. 
29) Vgl. oben die Aufzählung dieser fünf assyrisch sein sollenden Zahlwörter. 
Mélanges greco-romains. T. VI, p. 189. 





40 FR. TH. KÖPPEN, [N. 8. ıu1 


Ich habe die eben mitgetheilten Auszüge aus Vincent, Woepcke und 
Lenormant absichtlich in der Ursprache wiedergegeben, um jeglichen 
Schein zu vermeiden, als träte ich mit vorgefasster Meinung an ihre Deduc- 
tionen heran. Sehen wir denn zu, wie es mit der Begründung dieser An- 
sichten steht. Und fragen wir zuerst, ob jene sonderbaren Zahlwörter 
wirklich jenes hohe Alter beanspruchen können, welches ihnen von den ge- 
nannten Forschern beigemessen wird? 

Wir haben gesehen, dass es sehr fraglich ist, ob die «Geometria» wirk- 
lich von Boethius verfasst ist, und dass namentlich das Kapitel über den 
Abacus, um welches es sich hier handelt, wahrscheinlich später eingeschaltet 
ist, da es in einigen Handschriften fehlt. Aber, abgesehen davon, wie steht es 
speciell mit dem Alter jener Namen, die Boethius von den Neupythago- 
räern, und diese wieder wo möglich aus Babylon erhalten haben sollen? — 
Olleris®) schliesst seine Notiz über diesen Gegenstand, wie folgt: «Je rap- 
porte, en historien fidele, les opinions diverses sur cette grave question; 
il me sera permis de dire, au même titre, que j’ai trouvé les chiffres dans 
le texte des écrits de Bo&ce®!) et de Bernelinus, dont les manuscrits 
remontent au XI° siècle et au XII’, et que jamais je n’ai rencontré les 
noms qui leur sont donnés. Ils se trouvent dans les tableaux où il est facile 
de voir qu’ils ont élé ajoutés plus tard. Si Boèce, si Gerbert et ses nom- 
breux disciples avaient connu ces noms, en auraient-ils fait un mystère? 
N’est-il pas singulier, si les Pythagoriciens les ont inventés, qu'ils ne 
commencent à paraître qu’à l’époque où l'influence des Arabes se fait sentir 
dans l’Europe chrétienne? 

Cantor (1. c., p. 766) theilt diese nüchterne, wissenschaftliche Auf- 
fassung Olleris’, indem er über diesen Gegenstand Folgendes bemerkt: 
«Hat nun Radulph Recht, wenn er die Wörter aus dem Chaldäischen her- 
stammen lässt, und sind sie in der That ebenso alt, ebenso lange in Ge- 
brauch als der Abacus, oder wenigstens als die Apices?®) Würde die letzte 
Frage noch weiter eingeschränkt auf die Zeit der Neubelebung und allge- 
meinen Verbreitung des Abacus- oder Kolumnenrechnens, so wäre sie ent- 
schieden mit Nein zu beantworten. Gerbert, Bernelinus, Hermann der 
Lahme benutzen jene Wörter nie, und sie sind doch als die hervorra- 
gendsten Lehrer zu betrachten. Auch aus keinem anderen Schriftsteller des 
XI. S. wird das Vorkommen jener Wörter uns berichtet, und erst im XII. 


80) In den «Notes» zu den Oeuvres de Gerbert. 
31) Aber doch nur in dem fraglichen Kapitel über den Abacus! 


82) Ich bemerke hierbei, dass Cantor die Echtheit der «Geometria» des Boethius, incl. 
des Kapitels über den Abacus, aufrecht zu erhalten sucht. 
Mélanges greco-romains. T. VI, p. 190. 








(xxxv)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABACUS DES BOETHIUS. 41 


S. scheinen sie aufzutreten. Damit aber, verbunden mit dem Umstande, dass 
der Text des Boethius die Wörter ebensowenig enthält, gewinnt die 
Wahrscheinlichkeit das Übergewicht, dass sie auf dem dort vorhandenen 
Abacus erst nachträglich beigeschrieben worden seien, beigeschrieben im 
XII. S., nachdem die Handschriften selbst schon ein Jahrhundert etwa ge- 
fertigt waren». 

Stammen aber jene fraglichen Zahlwörter thatsächlich aus so sehr viel 
jüngerer Zeit, d. h. erst aus dem XII., oder höchstens dem XI. Jahrhun- 
dert, so fällt die ganze Fabel von ihrem mystisch-poetischen, mytholo- 
gischen, kabbalistischen, gnostischen oder einem ähnlichen Ursprunge in 
sich selbst zusammen. Und damit zugleich auch die schwerwiegende Schluss- 
folgerung über die Quelle unserer sogen. arabischen Ziffern. 

Und noch eins. Ich vermisse bei Vincent und seinen Nachbetern auch 
jegliche Spur von Begründung, warum die einen jener Zahlwörter einfach 
dem Hebräischen, oder einer sonstigen semitischen Sprache entnommen 
sein, die anderen aber aus dem Griechischen stammen und nur eine symbo- 
lische Bedeutung haben sollen. Und warum gerade jene (d.h. 4, 5, 7 und 
8) hebräisch, diese aber (1, 2, 3, 6 und 9) griechisch? Bei der 9 könnte 
man vielleicht ihre Heiligkeit in Anschlag bringen; die 7 galt aber gleich- 
falls als heilig, steht jedoch mit der 9 nicht in derselben Kategorie. 

Jedenfalls dürfte eine Hypothese, die sämmtliche obengenannten Zahl- 
wörter als dieser oder jener Sprache direkt entlehnt betrachtet, mehr An- 
spruch auf Wissenschaftlichkeit machen, als die durch nichts bewiesene 
Annahme von symbolischen Namen, die zudem, wie wir gesehen, sich als 
durchaus anachronistisch erweist. Woepcke rechnet es Vincent als be- 
sonderes Verdienst an, dass er die «nature mixte» jener Zahlwörter erkannt 
habe. In der That scheinen die meisten Forscher, bei ihren Erklärungsver- 
suchen, den Grundfehler begangen zu haben, dass sie sämmtliche neun 
Zahlwörter aus einer, oder höchstens aus zwei Sprachen ableiten wollten. 
Bei der Annahme, dass dieselben aus einer relativ recht späten Zeit (d. h. 
frühestens aus dem XI. Jahrhundert) stammen, ist die Möglichkeit nicht 
ausgeschlossen, dass jene fraglichen Zahlwörter aus mehreren, ganz ver- 
schiedenen Sprachen hergenommen seien. Ja, ich halte es für denkbar, dass 
der unbekannte Autor jener Zusammenstellung von Zahlwörtern sich viel- 
leicht einen Scherz erlaubt hat, die betreffenden Namen ganz willkürlich, 
aus möglichst heterogenen Sprachen, auszuwählen, ohne zu ahnen, dass er 
damit den künftigen Erklärern viel Kopfzerbrechens verursachen würde. 
Die Bosheit will ich ihm nicht zumuthen, dass er es gerade deswegen 
gethan hat, um den Wirrwarr in den Erklärungen heraufzubeschwören, der 
thatsächlich eingetreten ist. 


Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 191. 


42 FR. TH. KÖPPEN, [n. 8. ıu 


Cantor schliesst seine Bemerkungen über diesen Gegenstand mit fol- 
genden Worten: «So steht eine nicht unbedingt zu verwerfende Auswahl 
von Erklärungen der fremdklingenden Zahlwörter Radulph’s zu Gebote. 
Weiter aber als bis zur Ablehnung der unbedingten Verwerfung möchten 
wir unsere Zustimmung doch nicht erstrecken und betrachten das Räthsel 
als immer noch nicht mit Gewissheit aufgelöst, gern bereit eine zuverläs- 
sigere Deutung jener Wörter freudig zu begrüssen, welche auch die Frage 
nach der Zeit der Entstehung endgiltig beantworten würde». Diese auf- 
munternden Worte des gewiegten Kenners der Geschichte der Mathematik 
geben mir den Muth, auch meinerseits zur Lösung dieses schier unentwirr- 
baren Räthsels ein Scherflein beizutragen, und zwar unter Festhaltung des 
von mir aufgestellten Gesichtspunktes, dass jene Zahlwörter aus ganz ver- 
schiedenen Sprachen erklärt werden müssen, so wie unter unbedingter Ver- 
werfung der Vincent’schen und ähnlicher symbolischen Deutungen. An 
poetischem Hauche werden meine Erklärungsversuche denen Vincent’s 
freilich ausserordentlich nachstehen; was aber die Wahrscheinlichkeit be- 
trifft, so dürften sie den letzteren doch vorgezogen werden. Fern von der 
Anmassung, das Räthsel mit einem Schlage lösen zu wollen, hege ich den- 
noch die zuversichtliche Hoffnung, dass beim Weiterwandern auf dem von 
mir eingeschlagenen Wege wir schliesslich zum Ziele gelangen müssen. — 
Im Folgenden nehme ich die einzelnen Zahlwörter, in ihrer gewöhnlichen 
Reihenfolge, nach einander durch. 

1, Igin. In der Deutung dieses Wortes stimme ich Woepcke und 
Reinaud bei, dass es aus dem Berberischen entlehnt sein kann: berb. 
ighem, iggen, im TomaSeq tien. (Vgl. oben). Da die oben mitgetheilte Er- 
klärung Woepcke’s über die Möglichkeit, dass ein berberisches Wort nach 
Alexandrien gedrungen und auf diese Weise dem Boethius bekannt ge- 
worden ist, selbstverständlich, nach dem von mir Dargelegten, in Wegfall 
kommen muss, so dürfte man sich daran stossen, wie der Autor jener Zahl- 
wörter im XI. oder XII. Jahrhundert, zu einem berberischen Worte ge- 
kommen sei. Solchen Zweiflern gegenüber bringe ich eine andere Ab- 
stammung in Vorschlag, — nämlich aus dem magyarischen egy oder igy = 
1, in bestimmten Fällen auch i9g oder i9®®). Wir werden sehen, dass zwei 
andere der Radulph’schen Zahlwörter mit der grössten Wahrscheinlich- 
keit aus dem Magyarischen abzuleiten sind. 

2, Andras. Dies Wort dürfte nichts Anderes sein, als das deutsche der 
andere, in der Bedeutung ‘der zweite’: mhd. ander, ahd. andar. Wem eine 


33) Z. B. igg ember ‘ein Mann’, ig fa ‘ein Baum’. Vgl. J. Budenz. Magyar-ugor üsszeba- 
sonlitö szötär. (Budapest, 1873—1881); p. 769. 


Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 192. 











(axxv)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABACUS DES ROETHIUS. 43 


solche naheliegende Erklärung zu hausbacken dünkt, mag zum litth. änfras ' 
‘der andere’ seine Zuflucht nehmen; doch dürfen wir uns, in Betreff des 
letzteren Wortes, nicht durch die gleichlautende Endung mit dem fraglichen 
andras bestechen lassen, da die as und is inden Radulph’schen Zahl- 
wörtern, meiner Ansicht nach, nichts weiter als willkürliche Endungen sind. 
Sanskr. äntara, womit Régnier es verglich, ist bekanntlich damit verwandt; 
und bei der verbreiteten Annahme eines hohen Alters jener Zahlwörter 
musste er natürlich zum Sanskrit, und nicht zum viel näher liegenden Ger- 
manischen greifen. 

3, Ormis. Ich halte es für sehr wahrscheinlich, dass dieses Wort aus 
dem Magyarischen stammt, wo die ‘drei’ Aarom lautet. Dass der Stamm 
harm ist, beweist der Accusativ hdrmat, so wie die davon abgeleiteten 
Wörter: harmad ‘der dritte‘, harmincz ‘dreissig’, etc. Möglicher Weise hat 
das Wort früher horm oder horom gelautet, nach Analogie der Benennung 
der 3 in den verwandten Sprachen: vogul. körom, ostj. kölem, lapp. kolm, 
kolma; etc. #) Übrigens kommt, wie wir gesehen, in einer der Handschriften 
armis (statt ormis) vor. Der Stamm davon ist or”, und is nur die übliche 
Endung, wie in calcis, zenis, celentis. Jedenfalls dürfte meine Deutung einen 
bedeutenden Vorzug vor der einzigen haben, die überhaupt in Vorschlag 
gebracht ist, nämlich vor der Vincent’schen Ableitung von épun*), da sie 
. direkt an eine Bezeichnung der Dreizahl anknüpft. 

4, Arbas, ist offenbar semitisch, wie Dies bereits Huet annahm; und 
zwar ist es wahrscheinlich von hebr. arba’ (die weibl. Form), resp. arab. 
(fem.) arbaü abzuleiten. 

5, Quimas, oder ebenso häufig Quinas. Statt der Ableitung aus dem 
Semitischen, wie solche von verschiedenen Forschern proponirt ist, z. B. 
aus assyr. yam3a oder hebr. (fem.) hames, vermuthe ich eine Abstammung 
aus dem lat. * quimus oder quinus, uwint fünf‘. In einem jeden Wörterbuche 
finden wir das Wort quimatus ‘das Alter von 5 Jahren’, welches dem frag- 
lichen Worte näher steht, als es mit den semitischen Wörtern der Fall ist. 
Es scheint hier dieselbe Scheu vor der nächstliegenden Erklärung gewaltet 
zu haben, wie bei andras. 

6, Calcis (Caltis, Calctis, Chalcus) vermag ich nicht zu erklären. In 
sämmtlichen Sprachen, aus denen eine Ableitung vermuthet werden könnte, 
lautet die ‘sechs’ ganz anders. Nur im Tschetschenischen finden wir einen 
leisen Anklang an calc-is; die 6 heisst in dieser Sprache jaly *), doch ist 


84) Vgl. Budenz, IL. c., p. 88—89. 

35) Dieses letztere Wort hat übrigens denselben Spiritus asper im Anlaut, wie harom, — 
also auch in dieser Hinsicht keinen Vorzug vor dem letzteren. 

86) Vgl. Fr. Müller. Grundriss der Sprachwissenschaft; Bd. III, Abth. 2, 1887; p. 182. 

Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 198, 








44 FR. TH. KÖPPEN, [n. s. m 


wohl nicht daran zu denken, dass das fragliche Wort von daher entnommen 
ist. Sollte caltis die richtige Lesart sein, so könnte man vielleicht an türk. 
alty ‘sechs’ als Quelle dafür denken, mit einem unorganischen c (k) im An- 
laute; doch halte ich Solches für recht unwahrscheinlich. Hr. N. Anderson 
sprach mir gegenüber die Vermuthung aus, dass caltis möglicherweise statt 
cattis verschrieben ist und dann gleichfalls aus dem Magyarischen stammen 
könnte: magy. hat ‘sechs’, hatod (aus älterem* käted oder kätid), vogul. katit 
‘der sechste’. 

7, Zenis. Dafür fehlt mir gleichfalls die Erklärung. Man hat zwar dies 
für eine falsche Schreibung gehalten und Zevis oder Zebis anstatt dessen 
angesetzt, letzteres Wort aber aus dem Semitischen hergeleitet: hebr. (fem.) 
seba’ oder arab. (fem.) seb’un. Allein eine solche Interpretirung erscheint 
mir ganz willkürlich, und bei derartigen Umänderungen dürfte es nicht 
schwer fallen, alle die fraglichen Zahlwörter nach Gutdünken zu erklären. 
Wir könnten ja dann auch eine Verwechselung der 7 mit der 6 annehmen °°), 
so dass zenis nicht 7, sondern 6 bedeuten sollte, und dann wäre natürlich 
nichts leichter, als dies Wort mit lat. sen? zusammen zu bringen. Selbst- 
verständlich enthalten wir uns einer solchen Willkür. Die Annahme einer 
Kürzung aus lat. septent dürfte kaum zulässig sein, obschon ähnliche Kür- 
zungen mit dem gleichen Worte vorliegen: vgl. russ. sem’ ‘sieben’. War 
nicht etwa das letztere Wort für zen-is das Original? *) 

8, Temenias (seltener Zemenias) stammt, wie Dies schon längst erkannt 
worden ist, zweifellos aus dem Semitischen, und zwar wahrscheinlich 
aus dem arab. (fem.) Samant oder aus dem aram. (masc.) temänya, (fem.) | 
temän®'. 

9, Celentis. Dieses räthselhafte Wort, das abenteuerlicher Weise von 
a9nAuvros oder von oeAnvn abgeleitet wurde, stammt höchst wahrscheinlich 
von der magyarischen Bezeichnung für 9, ktilencz, ab. Wenn jenes Wort 
kelentis ausgesprochen wurde, so sind die beiden Bezeichnungen fast iden- 
tisch; und man muss sich nur wundern, dass diese naheliegende Ableitung 
nicht bereits früher proponirt worden ist, um so mehr, als dies Wort auch 
von J. Grimm, °®) und zwar kilenie geschrieben, angeführt wird; nur die 
Befangenheit in dem Wahne, dass die Radulph’schen Zahlwörter uralt seien, 
kann Solches erklären. — Nach Analogie der Bildung der Bezeichnung für 


87) Wie solches faktisch in Bezug auf 8 und 9 von Sédillot, desgl. in Betreff der 8 und 6 von 
Büdinger angenommen worden ist. 

38) Da man andras, wie wir gesehen, von al-nädır ‘der entgegengesetzte Punkt’ ableiten 
wollte, so wundert es mich, dass man zur Erklärung von zenis nicht den Zenith zu Hülfe ge- 
nommen hat! 

39) Geschichte der deutschen Sprache; Bd. I, p. 255 (resp. ed. 2, p. 178). 

Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 194. 





(zzxv)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABACUS DES BORTHIUS. 45 


Neun in den meisten ugrofinnischen Sprachen, als 1 von 10 *) (resp. 10—1), 
kann man a priori erwarten, dass auch kilencz ähnlich gebildet ist; und in 
der That haben Riedl, Hunfalvy u. A. angenommen, dass das auslautende 
cz ein verstümmeltes tés, 10, vorstelle. In solchem Falle könnte man sich 
verleiten lassen, in der Endung von celen-tis jenes tés fast vollständig wiederzu- 
erkennen “); indessen ist das is in celent-is, wie bemerkt, höchst wahrschein- 
lich nur eine Endung. Auch lässt Budenz*), der zwar gleichfalls die be- 
sagte Bildung von kilencz aufrecht hält, dieses Wort aus At/e-mcz und weiter 
aus kile-misz entstanden sein, wobei er die präsumtive Endung miss mit 
der im Zyrjanischen vorkommenden mys (in ök-mys, 9; kôkja-mys, 8) zu- 
sammenstellt; mys aber hat offenbar die Bedeutung von 10 gehabt, wie 
auch die Bildung von 30 bis 60 im udorischen Dialecte beweist: ko-myz, 
nel'amys, vitö-mys, kvajtö-mys.*) Ebenso wie kile-ncz denkt sich Budenz 
auch harmi-ncz, 30, entstanden. 

Überblicken wir nochmals die gewonnenen Resultate. Von den neun 
Radulph’schen Zahlwörtern bleiben gegenwärtig nur zwei, nämlich calcis 
(6) und zents (7), gar nicht, oder nur mangelhaft erklärt. Die übrigen 
sieben Wörter finden ihre Erklärung aus etwa fünf Sprachen. Und zwar 
sind zwei davon semitisch, nämlich: arbas, 4, hebräisch (oder arabisch) und 
temenias, 8, arabisch. Zwei oder drei stammen aus dem Magyarischen: 
igin, 1 (vielleicht) *), ormis, 3, und celentis, 9. Ein Wort, andras, 2, ist 
germanisch; und wieder eins, quimas, 5, — lateinisch. In der Auswahl der 
Sprachen, aus welchen dieses oder jenes Zahlwort entnommen wurde, scheint 
der unbekannte Autor der Zusammenstellung dieser Wörter ganz willkürlich 
verfahren zu sein; denn dass die Namen für die correspondirenden Ziffern 3 
und 9, beide dem Magyarischen, sowie für 4 und 8 dem Semitischen ent- 
lehnt sind, dürfte dem Zufall zuzuschreiben sein. 

Dass aber überhaupt einige Wörter dem Magyarischen entnommen werden 
konnten, darf nicht Wunder nehmen, wenn wir an der sehr wahrscheinlichen, 
oben motivirten Annahme festhalten, dass der Ursprung der Radulph’schen 
Zahlwörter in’s XI., oder gar in’s XII. Jahrhundert zu verlegen ist. Als 


40) So finn. yh-deksän (von yksi, 1, und dem verloren gegangenen deksan, 10, welches im 
zyrjan. das und im magy. ts sich erhalten hat, — wohl urverwandt mit der idg. Urform dakan); 
ferner zyrjan. ök-mys; etc. 

41) In den dem Magyarischen nächstverwandten Sprachen, d. h. im Vogul. und Ostjak., 
heisst gegenwärtig die 9 ganz anders; interessant ist es aber, dass im Beginne des vorigen 
Jahrhunderts die 9 bei den Ostjaken killien lautete, wie Strahlenberg bezeugt, in seinem 
Werke: Das Nord- und Ostliche Theil von Europa und Asia. (Stockholm, 1730), in der Zahlen- 
tabelle. 

42) L. c., pp. 128, 420—421. 

43) Vgl. Budenz, l. c., p. 221. Auch türkisch alö-my3 60, jät-mi3 70, von alty 6, jäts 7. 

44) Vielleicht aber aus dem Berberischen. 

Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 195. 


46 FR. TH. KÖPPEN, [n. s. ım 


die Magyaren, um das Jahr 894, von Südosten her, in ihre jetzige Heimat 
einrückten, später aber, im Laufe des X. Jahrhunderts, ihre berüchtigten 
Raubzüge nach Mähren, Baiern u. s. w. ausführten, waren sie in aller 
Leute Munde; als aber noch später ihr König Geisa, im J. 973, sich taufen 
liess, und unter seinem Nachfolger, Stephan dem Heiligen (997—1038), 
das Christenthum sich in Ungarn verbreitete, kamen Missionäre und deutsche 
Kaufleute in’s Land; und diese letzteren, so wie Gesandte aus verschiedenen 
europäischen Ländern, haben ohne Zweifel magyarische Wörter nach West- 
europa gelangen lassen. Das Fremdartige an diesen Klängen, die mit den 
üblichen europäischen Sprachen nichts gemein hatten, muss sicherlich 
grosses Interesse erweckt haben; und so finde ich es denn ganz natürlich, 
dass magyarische Brocken, und namentlich die Zahlwörter, auf welche ge- 
wöhnlich besonders geachtet wird, auch zum Autor der Radulph’schen Zahl- 
wörter drangen, und von ihm für seine gemischte Zusammenstellung gern 
benutzt wurden. 

Das Vorhandensein solcher Bezeichnungen unter jenen Zahlwörtern, 
die, meiner Überzeugung nach, unzweifelhaft magyarischen Ursprungs sind, 
wie ormis und celentis, gibt uns das gewünschte Mittel an die Hand, die 
Zeit der Entstehung jener Zusammenstellung genauer zu bestimmen. Da- 
nach fällt sie höchst wahrscheinlich, wie auch Cantor richtig vermuthete, 
in das XI. Jahrhundert. Andererseits fällt dieser Umstand schwerwiegend 
gegen die übliche Annahme in’s Gewicht, dass jene Zahlwörter von 
Boethius stammen, oder gar bereits von den Neupythagoräern gebraucht 
wurden. Boethius hat bekanntlich fast vier Jahrhunderte vor der Über- 
siedelung der Magyaren nach dem mittleren Europa gelebt, und wird 
schwerlich Kenntniss von der Existenz und der Sprache dieses Volkes ge- 
habt haben, das zu seiner Zeit (um 500 n. Chr.) noch an den Südabhängen 
des Uralgebirges hauste*). Wollte man aber dagegen einwenden, dass die 
Hunnen, denen verschiedene finnische Volksstämme sich angeschlossen hatten, 
jene magyarischen Wörter nach Europa gebracht haben könnten, und dass 
Boethius auf solche Weise die Möglichkeit gehabt habe, dieselben kennen 
zu lernen, — so schwebt doch eine solche Voraussetzung vollständig in der 
Luft und lässt sich durch nichts begründen. 

Sollte meine Vermuthung sich bestätigen, dass ormis, celentis, und 
vielleicht auch igin, magyarischen Ursprungs sind, so würden diese Wörter, 


45) P. Hunfalvy verlegt die alte Heimat der Magyaren «an die nordöstlichen Grenzen 
des Orenburger Gouvernements». Ungefähr in denselben Gegenden, und zwar in den Gouver- 
nements Wjatka und Perm, oder im südlichen Theile des Gouv. Tobolsk sucht auch K. Grot 
diese Heimat. Vgl. K. A. l'porz. Mopasia a Maxsaper c& mozozune IX no X BKa. (Cn6., 
1881); crp. 176. 

Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 196. 








(xxxv)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWOÜBTER IM ABACUS DES BORTHIUS. 47 


abgesehen von einigen Personennamen, das älteste Denkmal magyarischer 
Sprache sein, und auch in dieser Hinsicht wäre das Resultat meiner Con- 
jectur von nicht geringem Interesse. 

Zum Schlusse knüpfe ich an die Bemerkung Woepcke’s an, die oben 
(S. 33) von mir mitgetheilt wurde. Dieser Gelehrte hält es mit Recht für 
ganz zweifellos, dass unsere gegenwärtigen (sogen. arabischen) Ziffern sich 
von denen der Handschriften des XI. Jahrhunderts herleiten lassen. Nicht 
ganz ebenso sicher sei es, dass diese letzteren Ziffern die wahre Form der- 
jenigen Zahlzeichen wiedergeben, welche, laut dem eingangs mitgetheilten 
Passus von Boethius, von einigen Neupythagoräern bei ihren Rechnungen 
angewandt wurden. Æin Umstand mache aber diese Annahme sehr wahr- 
scheinlich, — nämlich jene Namen, welche, in einigen Handschriften der 
Geometrie des Boethius, den besagten Zahlzeichen beigeschrieben sind. Es 
sind dies die neun Zahlwörter, mit denen wir in der vorliegenden Abhand- 
lung zu thun hatten. 

Der Sinn dieser Bemerkung Woepcke’s ist klar: indem er die Vin- 
cent’schen symbolischen Erklärungen einiger dieser sonderbaren Zahlwörter 
gutheisst, folgert er aus dem präsumtiven Vorhandensein bei Boethius 
solcher Wörter, welche neupythagoräische zahlensymbolische Begriffe reprä- 
sentiren, dass auch jene Zahlzeichen, zugleich mit den sie bezeichnenden 
Wörtern, von den Neupythagoräern auf Boethius, resp. auf die ältesten 
Handschriften desselben aus dem XI. Jahrhundert, und weiterhin auf uns 
herübergekommen sind. Vergegenwärtigen wir uns die Bedeutung einer 
solchen Folgerung. Sie enthält implicite den Schluss, dass jene Zahlzeichen, 
d. h. die direkten Ahnen unserer jetzigen Ziffern, bereits von den Griechen 
und Römern gebraucht wurden, und dass wir dieselben von diesen letzteren, 
und nicht von den Arabern, überkommen haben. Woepcke (1. c., p. 55) 
scheut sich auch nicht, wie wir gesehen, diesen Schluss direkt auszusprechen. 

Ich habe gezeigt, dass dem Erklärungsversuche Vincent’s, auf den 
Woepcke und andere Gelehrte so viel Gewicht legen, jeglicher thatsäch- 
liche Boden fehlt. Sein ganzes phantastisches Gebäude schwebt einfach in 
der Luft. Da es nicht gelang, mehrere der räthselhaften Zahlwörter aus 
dem Hebräischen zu erklären, griff Vincent, vom hohen Alter derselben 
überzeugt, zu einer symbolischen Deutung dieser Wörter, die an die neu- 
pythagoräischen Lehren anknüpfte. Das konnte vernünftiger Weise nur 
als Nothbehelf angesehen werden, den man fallen lassen muss, sobald die 
besagten Zahlwörter sich einfacher und besser erklären lassen. Ist es mir 
gelungen, eine richtigere Deutung einiger der betreffenden Wörter zu geben, 
so fällt damit auch die Nothwendigkeit fort, zu den symbolischen Erklä- 
rungen Vincent’s seine Zuflucht zu nehmen. Ganz unstatthaft erscheint 

Mélanges greco-romains, T. VI, p. 197. 





48 FR. TH. KÖPPEN, NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER ETC. [N. 8. nr 


aber dann die Folgerung über die Herkunft unserer Ziffern, die Woepcke 
und Andere aus jenen Phantasien Vincent’s gezogen. Die letzteren können 
unter keinen Umständen als Stütze für die auch sonst sehr unwahrschein- 
liche Annahme gelten, dass die Griechen und Römer bereits unsere Ziffern 
gekannt und gebraucht hätten. 


Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 198. 





(xxxv)] 49 


Ichthyologische Bemerkungen aus dem Zoologischen Museum der Kaiser- 
lichen Akademie der Wissenschaften, von S. Herzenstein. (Lu le 
12 fevrier 1892). 


II’). 
ARGYROCOTTUS gen. nov. (Coftidarum). 


Pinna dorsalis spinosa radiosa brevior. Ventrales longissimae, apicibub 
ultra pinnae analis initium valde productae. Membranae branchiostegae 
unitae plicam latam ad isthmum haud adnatam formantes. Fissura post bran- 
chiam ultimam nulla. Dentes vomerini evoluti, palatini nulli. Cutis scutis 
osseis vel squamis omnino carens. 

Diese neue Gattung erinnert durch ihre sehr langen Ventralen®) an 
Melletes Bean, von der sie aber durch das Fehlen der Spalte hinter der 
letzten Kieme und der Gaumenzähne, sowie durch vollkommene Abwesen- 
heit der Schuppen abweicht. 


Argyrocottus Zanderi n. sp.°) 
9679. Post Korsakow (Ins. Sachalin). Dr. Zander 1890 (1). 


D. 8/15. A. 13. P. 14°). V. 3. Cd. 18. 


A. altitudine corporis 4°/,, longitudine capitis 3// in longitudine corpo- 
ris. Oculis diametro 3°, in longitudine capitis, diametro °/,, dis- 
tantibus. Cristis duabus vix evolutis in vertice. Praeopercu- 
lum spinis 3 parvis armatum. Ventralibus radium penultimum 


1) 8. Bulletin de l’Acad. Impér. d. Sciences de St.-Pétersbourg, Nouvelle Série II (XXXIV), 
p. 23 und 49. Die Nummern etc. haben hier dieselbe Bedeutung wie in den früheren Bemer- 
kungen. 

' 2) Auf die Bedeutung dieses Kennzeichens werde ich weiter unten, in den Bemerkungen 
zur Beschreibung der Art, zurückkommen. 

8) Diese Art habe ich Herrn Dr. Zander zu Ehren benannt, der sie entdeckt und mit 
anderen Sammlungen der Schule der Reformirten Gemeinden zu St. Petersburg geschenkt hat. 
Dank dem freundlichen Entgegenkommen des Herrn Oberlehrers R. Haage hat das Zoolo- 
gische Museum die Möglichkeit gehabt, aus den Sammlungen des Herrn Dr. Zander die in 
wissenschaftlicher Hinsicht werthvollen Objecte tauschweise zu acquiriren. 

4) Den untersten, ganz radimentären Strahl nicht mitgerechnet. 

Mélanges biologiques. T. XIIT. p. 219, 4 





50 S. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCHR BRMERKUNGEN AUS DEM [n. s. int 


pinnae analis attingentibus. Corpore fusco, in lateribus et in 
ventro argenteo-maculato; pinnis dorsalibus obscuris, prima in 
medio maculis tribus hyalinis ornata, anali in radiis obscure 
maculata et infra obscure marginata; pinnis pectoralibus et ven- 
tralibus maculis et vittis obscurioribus ornatis. 

Die grösste Körperhöhe, welche ca. 4'/, mal die kleinste übertrifft, ist 
4°/, mal in der Körperlänge enthalten. 

Die Kopflänge, welche 2'/, mal die Kopfbreite und 1% mal die Kopf- 
höhe übertrifft, macht °/,, der Körperlänge aus. Der Augendiameter, welcher 
3°/, mal in der Kopflänge und 1°/, mal in der Länge des postorbitalen Kopf- 
abschnittes enthalten ist, übertrifft 1°, mal die Breite des etwas concaven 
Interorbitalraumes. Das hintere Ende des Oberkiefers fällt unter das Augen- 
centrum; der Unterkiefer wird vom Oberkiefer etwas überragt. Die Bewaff- 
nung des Kopfes besteht aus zwei gut entwickelten spitzen Nasendornen, 
die sich vor und zwischen den Augen befinden, und aus drei Stacheln am 
Praeoperculum. Von den letzteren ist der obere etwa 1, Augendiameter lang 
und nach oben gerichtet; der mittlere, kürzere und mehr einem dreieckigen 
Zahne ähnliche, entspringt nahe am vorhergehenden und sieht nach hinten ; 
endlich ist der ganz schwache und durch einen merklichen Zwischenraum 
von dem mittleren getrennte untere Stachel nach unten gerichtet. Die sehr 
schwache Leiste am Operculum endet hinten in eine unbedeutende Spitze, 
die aus der Haut gar nicht hervorragt. Der Stachel am vorderen unteren 
Winkel des Suboperculum erscheint höchstens als ein kaum merkliches 
Rudiment. Der kaum vertiefte Scheitel wird von zwei schwachen Leisten 
seitlich begrenzt, die vom oberen hinteren Orbitalrande etwas convergirend 
nach hinten ziehen. An der Oberseite des Kopfes, namentlich an dem Inter- 
orbitalraum und am Scheitel, sieht man mehrere Poren mit etwas aufge- 
wulsteten Rändern. Die bürstenförmigen Zähne bilden am Zwischen- und 
Unterkiefer je eine breite, nach hinten sich etwas verjüngende Binde. 

Die Seitenlinie wird von ca. 35 Röhrchen gebildet, von denen jedes 
einen kurzen Ast nach oben und unten sendet. An den Seiten finden sich 
spärliche zarte kaum merkliche Stacheln. 

Die Länge des längsten Strahles der ersten Dorsale macht eine Hälfte 
der Kopflänge aus; ein geringer Zwischenraum trennt die erste Dorsale von 
der ungefähr gleich hohen zweiten. Die Pectoralen, deren Spitze bis zur 
Verticale des 9° Strahles der zweiten Dorsale reicht, besteht nur aus un- 
getheilten Strahlen; zwischen den sieben unteren dieser Strahlen erscheint 
die Flossenhaut mehr oder weniger deutlich ausgeschnitten. Ausserdem 
weisen die unteren Pectoralstrahlen an ihrer inneren Seite mehr oder weniger 


deutliche Tuberkeln auf, Die ausserordentlich langen Ventralen reichen 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 220. 








(xxxv)] Z00L06. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 51 


mit ihren Spitzen beinahe bis zum vorletzten Strahle der Anale. Von ihren 
Strahlen sind die beiden obersten ungefähr von gleicher Länge, während 
der innere etwa um Y, kürzer erscheint. Die die beiden äusseren Strahlen 
verbindende Membran ist merklich weniger als bis zur Mitte, diejenige 
zwischen dem 2" und 3" Strahle beinahe bis zum Grunde ausgeschnitten, so dass 
der dritte Strahl beinahe frei erscheint. Die Innenseite der Ventralstrahlen 
zeigt mehr oder weniger entwickelte spitze Höckerchen. Die Länge der 
hinten etwas abgestuzten Caudale macht !/ der Körperlänge aus. Der Ab- 
stand der Caudalbasis vom hinteren Ende sowohl der Anale als auch der 
Dorsale ist etwa %, der Körperlänge gleich. 

Die Entfernung des Afters von der Schnauzenspitze gleicht *, der Kör- 
perlänge. Die Genitalpapille fehlt. 

Die Färbung erscheint ebenso hübsch, wie eigenthümlich. Die Grundfarbe 
des Körpers und Kopfes ist bräunlich, dabei an der Oberseite ziemlich 
dunkel, auf dieser Grundfarbe finden sich silberige mehr oder wenig deutlich 
dunkel umrandete Flecken und zwar: ein streifenförmiger, welcher vom 
vorderen unteren Orbitalrande zum Unterkiefergelenke verläuft; ein eben- 
solcher, der vom hinteren - unteren Orbitalrande zum Winkel des Praeoper- 
culum zieht; zwei übereinander stehende dicht vor der Pectoralbasis; eine 
Reihe von 6 grösseren unregelmässigen Flecken längs der Mitte der Flanken; 
ein Haufen kleinerer unter der letztgenannten Reihe, an der von der zurück- 
gelegten Brustflosse bedeckten Strecke; zwei kleinere unregelmässige und 
hinter diesen ein V-förmiger, mit der Spitze nach hinten gerichteter Fleck 
auf der Bauchseite, zwischen dem Brust- und Bauchflossengrunde. Die 
erste Dorsale ist, abgesehen von einigen an ihrem oberen Rande befindlichen 
milchweissen dunkelpunktirten Flecken, schwärzlich, zwischen den basalen 
Hälften des 4° bis 6” Strahles dagegen vollkommen glashell. Ein ebenfalls 
glasheller kleiner ovaler Fleck befindet sich vor und nahe dem Grunde des 
4° Strahles; ein anderer ähnlicher—hinter dem 6° Strahl und dicht an dessen 
Grunde; neben diesen kleinen hellen Flecken wird die dunkle Flossenfärbung 
etwas intensiver. Die zweite Dorsale erscheint gleichmässig dunkel und weist 
höchstens Spuren einer Zeichnung auf. Die Anale ist durchsichtig farblos, 
mit einem dunkleren unteren Rande und 2 — 3 dunklen Flecken auf jedem 
Strahle. Die Caudale ist einformig dunkel, nur der oberste und unterste 
Strahl zeigt schwärzliche mit helleren Zwischenräumen abwechselnde Flecken. 
An den Pectoralen sieht man schiefe dunkle Streifen, an den Ventral- 
strahlen — dunkle Ringe, ebenso wie dunkle Längsstreifen an der die beiden 
oberen Strahlen verbindenden Haut, und zwar je einen an der inneren Seite 
jedes dieser Strahlen. 

Die Totallänge erreicht 92 mm. 


Melanges biologiques, T. XIII, p. 231. 4* 





52 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCHE BEMERKUNGEN AUS DEM  [N. 8. Ill 


Die ausserordentliche Länge der Ventralen des untersuchten Exem- 
plares kann sich, nach den bekannten Verhältnissen bei den Cottiden, z. Th. 
als mit dem vielleicht männlichen Geschlechte desselben zusammenhängend 
erweisen’). Wenigstens bemerken Jordan und Gilbert in Betreff der 
typischen Art der Gattung Melletes, welche auch durch sehr lange Ven- 
tralen charakterisirt wird: «aventrals... extending to the seventh anal ray 
(3%). Aber auch vorausgesetzt, dass Weibchen von Argyrocotius kürzere 
Ventralen hätten, werden doch diese Flossen wahrscheinlich viel länger als 
die entsprechenden Flossen der Weibchen bei der Gattung Coftus’) er- 
scheinen, mit der unsere neue Gattung in den übrigen Organisationsver- 
hältnissen übereinstimmt. 

Sollte sich doch das meiner Meinung nach weniger Wahrscheinliche 
bestätigen, sollte also das Weibchen von der im Vorliegenden beschriebenen 
Form in der Bildung der Ventralen von den Weibchen der Coîtus-Arten 
nicht abweichen, so wäre ich trotzdem geneigt, die Gattung Argyrocottus 
aufrecht zu erhalten. Denn die in Rede stehende Form bietet auch eine 
auffallende eigenthümliche Zeichnung, die meines Wissens den Cotius-Arten 
ganz fremd ist. Dieselbe erinnert vielmehr an die Zeichnung mancher japa- 
nischer Centridermichthys-Arten, die neulich von Steindachner und Dö- 
derlein beschrieben worden sind. So wird z. B. in Betreff des Cenérid. 
argenteus Död. unter Anderem bemerkt: «unter der Seitenlinie zeigen sich 
mehrere grosse silberglänzende Flecken... Erste Rückenflosse in der Mitte 
glashell und hinten bräunlich»®). 


6) Für das männliche Geschlecht unseres Exemplares sprechen auch die Höcker seiner 
Pectoral- und Ventralstrahlen. 

6) Jordan and Gilbert, Synopsis of the Fishes of North America, p. 716 (1882). 

7) Im Sinne von Jordan und Gilbert, o. c., p. 700. 

8) Steindachner und Döderlein, Denkschr. mthm.-ntrw. Cl. d. Akad. Wien. LIII, 
p. 258 (1887); vgl. auch id. XLIX, pp. 210—211 (1884). — Die genannten Autoren fassen solche 
Färbungscharaktere z. Th. als Jugendkennzeichen auf, indem sie schreiben (id. LIII, p. 259 
[1887]): «Die Jugendformen ... besitzen wohl sämmtlich unterhalb der Seitenlinie ein mehr 
oder weniger in Flecken aufgelöstes helleres Band, das bei vielen einen Silberglanz zeigt ». 
Diese Bemerkung kann übrigens nicht für alle Centridermichthys-Arten gelten; wenigstens 
sollen die Jungen von C. uneinatus Reinh. das für die meisten Cottiden «normale» Jugend- 
kleid, d. h. dunkle Querbinden am Körper, zeigen (Collet, Norske Nordhavs-Expedition 
1876—1878, Zoologi, Fiske, p. 32 [1880]; cf. auch p. 24). 


Mélanges biologiques. T. XITI, p. 229. 








(xxxV)] Z00LO@. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 53 


Maorurus coelorhynchus Risso. 
(Specimen anomalum). 
9680. Madeira. Dux a Leuchtenberg. 


1D. 10. 2D.+ Cd.+-A.=34-+-10-+42°). P. 20.V.7.Lin. lat. ca. 70 an 


Die Körperhöhe ist 5 mal in der Länge des hinten abgestutzten Körpers 
enthalten. 

Die Länge des Kopfes, welche 2°, mal seine Breite und 1°/, mal 
seine Höhe übertrifft, ist 3\/, mal geringer als die Körperlänge. Der hori- 
zontale Augendiameter, welcher merklich grösser als der verticale erscheint, 
macht ’/, der Kopflänge aus und übertrifft die Breite des Interorbitalraumes 
1%, mal; die Länge des postorbitalen Kopfabschuittes ist 2%, mal in der 
Kopflänge enthalten. Die Schnauze läuft ziemlich spitz aus und die Mund- 
spalte liegt vollständig auf der unteren Kopfseite, so dass ihr Vorderende 
ungefähr unter dem Vorderrande des Auges, die Mundwinkel etwas hinter 
der Mitte desselben liegen. Am Kopfe sieht man mehrere Leisten, und zwar 
jederseits eine, die vom Schnauzenende beginnt und dann nahe dem Orbi- 
talrande verläuft, um am nach hinten und unten gerichteten Praeopercular-. 
winkel zu enden; eine zweite, die gleichsam eine Fortsetzung des oberen 
Orbitalrandes bis zum oberen Ende der Kiemenspalte bildet; eine dritte, 
welche etwas nach innen von der Mitte des oberen Augenrandes beginnt 
und nach hinten und oben, zum Hinterhaupt hin, verläuft. Die aufgezählten 
paarigen Leisten sind die auffallendsten und die erste von ihnen bildet 
gleichsam eine scharfe Grenze zwischen der oberen und unteren Kopfseite. 
Dann existirt noch auf der Oberseite der Schnauze eine minder stark aus- 
geprägte mediane Erhebung, die bis zum vordersten Theil des Interorbital- 
raumes sich erstreckt und beiderseits durch je eine sehr schwache Leiste 
begrenzt wird; die beiden letztgenannten Leisten setzen sich etwas conver- 
girend ziemlich weit nach hinten fort. Das Praeoperculum ist ziemlich weit 
nach hinten und unten vorgezogen, so dass der Abstand vom Winkel des- 
selben bis zum nächsten Punkt des Orbitalrandes ungefähr doppelt so gross 
ist als der Abstand vom oberen Ende des Vordeckels bis zu einem entspre- 
chenden Punkte des Orbitalrandes. Die Länge des Kinnbartels macht unge- 
fähr Y/, Augendiameter aus. Die bürstenförmigen Zähne bilden im Ober-, 
sowie im Unterkiefer eine ziemlich schmale Binde, die die Mundwinkel nicht 
erreicht. 


9) Da diese Flossen (d. h. die 2. Dorsale, die Caudale und die Anale) bei den Macrurus- 
Arten ununterbrochen in einander übergehen, so ist es selbstverständlich schwierig, die Zahl 
der Strahlen für jede derselben besonders anzugeben, und deshalb führt man in den Beschrei- 
bungen oft nur die Gesammtzahl an. Im vorliegenden Falle fasse ich als Caudale die Gruppe 
der dichter stehenden Strahlen, die das abgestutzte Hinterende des Körpers einnehmen. 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 228, 


54 S. HERZENSTEIN, IORTHYOLOGISCHE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. S. Ill 


Die Beschuppung bedeckt beinahe den ganzen Körper und Kopf. Am 
Körper sind die Schuppen mit dicht stehenden wohl entwickelten Dörnchen 
besetzt, welche an den unregelmässigen Kopfschuppen, namentlich an der 
Unterseite des Kopfes, viel schwächer erscheinen; doch zeigen die Schup- 
penbildangen an den oben aufgezählten Leisten einen stärkeren Dorn- 
besatz. Kahl sind: ein kleiner dreieckiger Raum dicht vor dem Vorderrande 
der Mundspalte, 2 Linien beiderseits am Kopfe, welche vom Ende der 2° 
und 3° der oben aufgezählten Leisten zum Anfange der Seitenlinie verlaufen; 
ein lanzettförmiger Raum zwischen den Ventralen. 

Der erste und zugleich höchste Strahl der ersten Dorsale zeigt keine 
Zähnchen an seinem Vorderrande und ist kaum hinter dem Brustflossen- 
grunde eingelenkt; seine Höhe macht ®/, der Kopflänge aus. Die vordersten 
Strahlen der zweiten Dorsale, welche von der ersten etwa durch einen 
Raum getrennt ist, welcher der doppelten Basallänge dieser letzteren gleich- 
kommt, sind ganz kurz; nach hinten werden sie länger, und zwar macht die 
Länge des hintersten etwa ”/, Augendiameter aus. Die Länge der Ventralen, 
deren äusserster Strahl in einen kurzen Faden ausgezogen ist, ist 7°, mal 
‘in der Körperlänge enthalten. Der Anfang der Anale steht etwas hinter 
dem letzten Strahle der ersten Dorsale. Die Analstrahlen, namentlich 
die hinteren, übertreffen an Länge die Strahlen der 2” Dorsale und können 
der Länge des postorbitalen Kopfabschnittes gleichkommen. Die Länge der 
‚ mittleren Caudalstrahlen macht ungefähr dieselbe Grösse aus. 

In Betreff der Färbung ist nur zu bemerken, dass die Anale am schmä- 
leren basalen Theile durchsichtig, am breiteren peripheren schwärzlich 
erscheint. 

Die Totallänge macht 295 mm. aus. 


Wie aus der ausführlichen Beschreibung zu ersehen ist, stimmt unser 
Exemplar in allen Verhältnissen mit M. coelorhynchus Risso überein, unter- 
scheidet sich aber durch die ausserordentlich geringe Zahl der Flossen- 
strahlen nicht nur von demselben, sondern überhaupt von allen Macrurus- 
Arten, ja sogar von allen Macruriden, welche in so grosser Zahl durch die 
Tiefsee-Expeditionen !°) bekannt geworden sind. Zuerst war ich geneigt, das 
untersuchte Exemplar als einer neuen Art angehörend anzusehen. Nun habe 
ich aber von Herrn Prof. Léon Vaillant auf meine Anfrage, ob sich nicht unter 
den von ihm in «Expéditions scientifiques du Travailleur et du Talisman 
pendant les années 1880, 1881, 1882, 1883. Poissons (Paris 1888)»!!) aus 
dem Atlantischen Ocean beschriebenen Macrurus-Arten etwa eine solche 


10) «Challenger », «Blake», «Travailleur», «Talisman », «Albatros», « Investigator». 
11) Dieses Werk fehlt leider unserer Bibliothek. 
Mélanges biologiques. T. XII, p. 224. 


(SXXV)] _ZO0106. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 55 


wenigstrahlige Form findet, die freundliche Antwort erhalten, worin der 
Pariser Ichthyologe unter Anderem schreibt: «je n’ai rien qui ressemble au 
Macrurus dont vous me parlez, mais ce que vous m’en dites me ferait peut- 
etre croire qu’il s’agit d’un individu mutil& accidentellement et dont la cau- 
dale serait en voie de réparation. C’est ce... que j'ai observé sur un Poisson 
de même forme quoique d’un groupe très different, un Notacanthus dont j'ai 
fait figurer la portion postérieure du corps à la Pl. XX VII fig. 2° du travail 
sur les Poissons des Expéditions du Travailleur et du Talisman». 

Ich habe es desshalb vorgezogen, mein Stück einstweilen nur für eine 
Monstrosität des M. coelorhynchus Risso anzusehen, obwohl ich mir schwer 
denken kann, dass diese Monstrosität durch zufällige mechanische Ver- 
stümmelungen hervorgerufen worden sei; denn das Hinterende des Fisches 
sieht gar nicht so aus, als ob es verletzt und nachher zugeheilt wäre; eher 
haben wir es hier mit einer angeborenen Missbildung zu thun. 


Salanx microdon Bleek. 
9683. Tjanzsin. Putjata 1892. 


Ich möchte hier dieses von der Chingan-Expedition des Herrn Oberst 
Putjata stammende, kleine (ca. 52 mm. lange) Exemplar nur seines Fund- 
ortes wegen erwähnen. Meines Wissens war diese Art bisher nur aus Japan 
bekannt. 


GYMNODIPTYCHUS, nov. gen. (Oyprinidarum). 


Corpus in lateribus alepidotum. Pinna dorsalis brevis, anacantha, ven- 
tralibus opposita. Analis brevis, caudalis furcata. Os inferum, mandibula 
margine obtuso, acie cornea carens. Labium inferius carnosum, latum, ad 
mentum spatio angusto solum interruptum. Cirrhus utrinque ad angulum 
oris singulus. Plica cutanea utrinque squamis majoribus instructa anum 
maximamque partem baseos pinnae caudalis includens. Dentes pharynge- 
ales cochleariformes 4/3 — 3/4. 

Die Formen, welche von mir zu dieser Gattung ©) gerechnet werden, 
wurden bisjetzt als zur Gattung Diptychus Steind. gehörig angesehen. 
Dies scheint mir aber aus mehreren Gründen unzulässig, denn der Autor 
der Gattung Dipiychus charakterisirt dieselbe u. A. folgendermaassen: 
«truncus squamis parvis plus minusve obtectum... os inferum in aciem carti- 
lagineam attenuatum, labiis modice evolutis» !?). Wie aus der Diagnose zu 


12) Als Typus sebe ich G. Dybowskii Kessl. an. 
13) Verhandlungen der Zool.-bot. Gesellschaft in Wien, Bd. XVI, p. 787 se). 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 225. 


56 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCHE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. 8. III 


ersehen, weicht unsere Gattung gerade in allen diesen Kennzeichen von 
Diptychus ab"). 


Gymnodiptychus pachycheilus n. sp, 


7281. Fl. Tetung. Przewalski 1880 (1). 

> 7282. Chuanche pr. Gomi » » (2). 
9428. Schin-tschen. Grumm-Grshimailo (1). 
9424. » » » (2). 
9425. Gumansy. » » (1). 
9440. Bagi-Gorgi et Tschurmyn. Przewalski (1). 


D. 3/8—9. A. 3/5. P. 1/18—19. V. 1/10. Lin. lat. ca. 95—100. 


G. altitudine corporis 6Y,, — 5, capitis longitudine 4%, — 4'/, in 
corporis longitudine. Oculis 6%, — 5"/, in capitis longitudine, 
diametris 2—1°/, distantibus. Cirris mediocribus lineam verticalem, 
oculi marginem posteriorem tangentem, fere attingentibus. Pinnae 
dorsalis initio in media corporis longitudine vel plus minusve ante 
eam sito. Pinnis ventralibus sub pinnae dorsalis radio penultimo vel 
paulo ante eum insertis. Spinis branchialibus in arcu primo 15 — 
18 externis, 19 — 25 internis. Dorso obscure maculato. 


Die grösste Körperhöhe, die 6!/,— 5°, mal in der Körperlänge ent- 
halten ist, übertrifft 1%/, — 1!/, mal die postdorsale!?) und 3'/, — 2°, mal die 
kleinste Körperhöhe. Die Länge des Schwanzstieles steht der Kopflänge 
mehr oder weniger merklich nach, indem sie 5°, — 4“, mal in der Körper- 
länge enthalten ist; die Höhe des Schwanzstieles wird 3°/, — 2°, mal von 
seiner Länge übertroffen. 

Am Kopfe sind Stirn und Scheitel flach, wobei das obere Kopfprofil 
sich bald allmählich zur Schnauzenspitze hin senkt, bald recht steil vor 
den Augen abfällt. Die Kopflänge, welche 2 — 17, mal die Kopfbreite und 
1’, — 1°/, mal die Kopfhöhe übertrifft, ist 4%, — 41/, mal in der Körper- 
länge enthalten. Der Augendiameter, welcher 1%, — 1!/, mal im Abstande 
vom Auge bis zum Vordeckel enthalten ist, wird 6%, — 5'/, mal von der 


14) Günther (Catalogue of Fishes, VII, p. 171 [1868]) beschreibt die Unterlippe von 
Diptychus folgendermaassen: «Lower jaw with a cutting anterior edge covered with a horny 
sheath behind which is a distinct uninterrupted labial fold, continuous with the upper lip». 
Ebenso liest man bei Day: «lips continuous and having an uninterrupted labial fold across the 
mandible» (Fishes of India, p. 534 [1878]): Fishes, in Blanford’s Fauna of British India, Vol. I, 
p. 255 [1889]). Vielleicht wird damit die Gestalt gemeint, welche durch eine seichte Furche, die 
zuweilen bei anderen spaltbäuchigen Cypriniden mit unterbrochener Unterlippe hinter dem 
Unterkieferrande sich hinzieht, bedingt wird; jedenfalls hat D. maculatus, laut ausdrücklicher 
Bemerkung Steindachner’s: «die Unterlippe in der Mitte unterbrochen» (1. ]., p. 788). 

15) d. h. die Körperhöhe unter dem hinteren Dorsalende. 

Mélanges biologiques, T. XIII, p. 226. 








(zxxvj] Z00L06. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 57 


Kopflänge übertroffen und verhält sich zur Breite des Interorbitalraumes 
wie 1:2 —1:1°/,. Die Länge des postorbitalen Abschnittes des Kopfes ist 
2— 1%, mal in der Kopflänge enthalten. Das Vorderende der Mundspalte 
liegt unter dem Niveau des unteren Augenrandes; ihre Breite verhält sich 
zur Länge wie 2:1—1°/,:1. Am Unterkieferrande sieht man eine zarte 
leicht ablösbare hornige Schicht. Die Barteln reichen ungefähr bis zur 
Verticale des hinteren Augenrandes. 

Die Entfernung vom Anfange der Dorsale bis zur Schnauzenspitze ist 
bald der Entfernung vom Anfange der Dorsale bis zur Schwanzflossenbasis 
gleich, bald mehr oder weniger merklich kürzer. Die Länge der Basis der 
Dorsale, welche sich zur Höhe der Flosse wie 1:1, —1:1, verhält, ist 
8%, — 7°/, mal geringer als die Körperlänge; die grösste Rückenflossenhöhe 
verhält sich zur kleinsten wie 2%) ,:1—1”/,:1. Die Länge der Brustflosse 
ist 6%, — 5), mal in der Körperlänge enthalten und die Länge ihres 
Aussenrandes macht %, — 5} des den äusseren Winkel der Brustflossenbasis 
vom entsprechenden Winkel der Ventralbasis trennenden Zwischenraumes 
aus. Die Länge der Ventralen, deren Basis dem vorletzten oder drittletzten 
Strahle der Dorsale gegenübersteht und deren Spitze vom After durch einen 
geringeren oder grösseren Zwischenraum getrennt ist, ist 6%, —6 mal 
kleiner als die Körperlänge. Die Länge der Basis der Anale ist 2 — 17, 
mal in der Flossenhöhe und 11%, — 10 mal'in der Körperlänge enthalten; 
an den Schwanzstiel angedrückt, deckt diese Flosse 7, —!/ seiner Länge 
und reicht bis zu den rudimentären Caudalstrahlen oder bleibt von denselben 
durch einen mehr oder weniger merklichen Zwischenraum getrennt. Die 
ausgebreitete Caudale zeigt einen ziemlich tiefen Ausschnitt, indem die 
Länge ihres längsten Strahles zu derjenigen des kürzesten sich wie 2%,:1— 
2%, :1 verhält. 

Die Schuppen an der Bauchspalte reichen bald etwas weniger als bis 
zur Mitte des den After von der Bauchflossenbasis trennenden Zwischen- 
raumes, bald merklich weiter nach vorne. Die Höhe der grössten dieser 
Schuppen verhält sich zum Augendiameter wie 1:2%, — 1:2. 

Die Zahl der Rechenzähne am ersten Kiemenbogen macht 15 — 18 in 
der äusseren und 19 — 25 in der inneren Reihe aus. 

Die Färbung erscheint am Körper unten silberig, oben bleigrau. Auf 
dem Rücken und z. Th. an den Seiten sieht man ausserdem zahlreiche, 
mehr oder weniger deutliche, dunkle Flecken, die durch Anhäufung ebenso 
gefärbter Punkte gebildet werden. Die Punktirung und Fleckenbildung kann 
sich auch bis zu einem gewissen Grade auf die Flossen, namentlich die 
Dorsale und die Caudale, erstrecken. 

Die Totallänge erreicht 285 mm. 


Mélanges biologiques. T. XII, p. 297. 


58 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCHE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. 8. nl 


Diese neue Art, welche im ôstlichen Hoch-Asien den westlichen Gymno- 
diptychus Dybowskii Kessl.!°) vertritt, ist dem letzteren sehr ähnlich und 
unterscheidet sich nur durch eine grössere Zahl von Rechenzähnen auf 
dem ersten Kiemenbogen (15 — 18 äussere, 19 — 25 innere anstatt 7 —13 
resp. 8—14). In meiner nächsten Lieferung von Przewalski’schen Fischen 
werde ich mich über diesen Fisch noch ausführlicher auslassen; hier möchte 
ich nur bemerken, dass der Unterschied in der Profilbildung des Kopfes bei 
verschiedenen Individuen recht auffallend ist. 


ACANTHOGOBIO gen. nov. (Cyprinidarum) 17). 


Corpus modice elongatum, compressum, squamis mediocribus vestitum. 
Rostrum parum ante os prominens. Rictus inferior. Os intermaxillare nor- 
male. Cirri 2 supramaxillares. Maxilla inferior plana, margine acutiusculo. 
Os suborbitale anterius clongatum, orbitam attingens. Apertura branchialis 
paulo post oculum desinens. Regio ventralis alepidota. Anus paulo ante 
initium pinnae analis perforatus. Pinna dorsalis paulo ante medium corpus 
et basin ventralium incipiens; radius 2" indivisus pinnae dorsalis spinam 
sat fortem formans. Analis brevis. Dentes biseriati (2/5 — 5/2), externi 
subconici, interni subuncinati. 

Diese neue chinesische Gattung weicht von der ihr aın nächsten ste- 
henden Gattung Gobio, die in den chinesischen Gewässern auch stark ver- 
treten ist, durch einen, wenn auch nicht sehr starken, so doch vollkommen 
deutlichen Stachel, zu dem ihr zweiter ungetheilter Dorsalstrahl umgebildet 
ist, ab. 


Acanthogobio Guentheri n. sp. '°). 


7236. Chuanche, pr. Gomi. Przewalski 1880 (6). 
7287. » » p » (1). 
7238. » » » » (1). 
8639. F1. Sinin. Potanin 1886 (5). 


D. 3/7. A. 8/6. P. 1/15. V. 2/7. Lin. lat. 4227. 


A. corporis altidudine 4, — 3°, capitis longitudine 4%, — 3°’, in cor- 
poris longitudine. Oculis diametro 5%, —4'/, in longitudine capitis, 
diametris 17, —1'/, distantibus. Cirris circa operculi marginem 


16) Diptychus Lansdelli Günth. (Ann. and Mag. of Nat. Hist. [6] III, p. 361 [1889]) und 
D. Kessleri Russki (Spengel’s Zoologische Jahrbücher [Abtheilung für Systematik] III, p. 796, 
"Taf. XXIX [1888]) sind beinahe zweifellos Synonyme von D. Dybowskti Kessl. 
17) Die Diagnose ist nach dem Muster der Bleeker’schen Diagnosen für verschiedene 
um die Gattung Gobio sich gruppirende chinesische Gattungen abgefasst, 
18) Herrn Dr. Albert Günther zu Ehren benannt. 
Mélanges biologiques. T. XII, p. 228. 


(xxxv)]  ZO00LO6. MUSEUM DER KAISEBLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 59 


posteriorem attingentibus. Altitudine spinae dorsalis °,—*, alti- 
tudinis maximae pinnae dorsalis aequante. Nonnullis seriebus ma- 
cularum obscurarum in dorso (in speciminibus junioribus). 

Die grösste Körperhöhe, die 4, — 3%, mal in der Körperlänge ent- 
halten ist, übertrifft 1%, — 1}/ mal die postdorsale und 2%, —2 mal die 
kleinste Körperhöhe. Die Länge des Schwauzstieles, der seitlich zusammen- 
gedrückt ist, steht der Kopflänge merklich nach ünd ist 5%, —4°/, mal in 
der Körperlänge enthalten; die Höhe desselben wird 1%, — 1‘, mal von 
seiner Länge übertroffen. 

Am Kopfe sind Stirn und Scheitel flach; das obere Kopfprofil senkt sich 
geradlinig zur Schnauzenspitze hin. Die Kopflänge, welche 2—1%, mal 
die Kopfbreite und 1%,—1%, mal die Kopfhöhe übertrifft, ist 4%, —37/, mal 
in der Körperlänge enthalten. Der Augendiameter, welcher 1—%, mal im 
Abstande vom Auge bis zum Vordeckel enthalten ist, wird 5%, —4'/, mal 
von der Kopflänge übertroffen und verhält sich zur Breite des Interorbital- 
raumes wie 1:17/,—1:1}/. Die Länge des postorbitalen Abschnittes des 
Kopfes ist 2, —2"/, mal in der Kopflänge enthalten. Das Vorderende der 
Mundspalte liegt unter dem Niveau des unteren Augenrandes; ihre Breite 
verhält sich zur Länge wie 1/,—1,. Die Barteln reichen bis zum hinteren 
Kiemendeckelrande, oder etwas mehr, oder im Gegentheil etwas weniger 
nach hinten. | 

Der Anfang der Dorsale steht merklich vor der Mitte der Körperlänge. 
Die Länge der Basis der Dorsale, welche sich zur Höhe der Flosse wie 
1%,:1—1?,:1 verhält, ist 6%,—-6'/, mal geringer als die Körperlänge; die 
grösste Rückenflossenhöhe verhält sich zur kleinsten wie 2), :1—2:1. Die 
Länge des Dorsalstachels macht °/,—®/, der grössten Rückenflossenhöhe aus. 
Die Länge der Brustflosse ist 4/,—3”/, mal in der Körperlänge enthalten; 
die Brustflossenspitzen reichen bis zur Bauchflossenbasis, zuweilen aber 
auch ein wenig mehr, oder weniger nach hinten. Die Länge der Ventralen, 
deren Basis ungefähr dem ersten getheilten Dorsalstrahle gegenüberliegt 
und deren Spitze ungefähr bis zum After reicht, ist 5%, —4”, mal kleiner 
als die Körperlänge. Die Länge der Basis der Anale ist 24), — 1%, mal in 
der Flossenhöhe und 10%, —9%,, mal in der Körperlänge enthalten; an den 
Schwanzstiel angedrückt, deckt diese Flosse ”/,—", seiner Länge und 
reicht bis zu den rudimentären Caudalstrahlen oder bleibt von denselben 
durch einen geringen Zwischenraum getrennt. Die ausgebreitete Caudale 
ist mässig ausgeschnitten, indem die Länge ihres längsten Strahles sich zu 
derjenigen des kürzesten wie ca. 2%, :1 verhält. 

Zwischen dem Nacken und dem Anfange der Dorsale bleibt eine mehr 


oder weniger bedeutende Fläche schuppenlos; der schuppenlose Theil der 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 229. 


60 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCRE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. 8. ll 


Bauchfläche erstreckt sich entweder nur bis zur Bauchflossenbasis oder setzt 
sich auch hinter derselben bis zum Anfange der Anale fort; hier kann sich 
übrigens die schuppenlose Strecke auf einen medianen kahlen Streifen re- 
dueiren. 

Die Entfernung des Afters von der Caudalbasis macht ungefähr !/, der 
Körperlänge aus. 

Die Färbung ist silberig, am Rücken etwas bräunlich, mit mehr oder 
weniger zahlreichen dunklen Punkten. Am Rücken und an den Seiten nahe 
demselben befinden sich, namentlich bei jüngeren Exemplaren, einige wenige 
Reihen dunkler Flecken, die gleichsam unterbrochene Längsbinden bilden. 

Die Totallänge erreicht 177 mm. 


PUNGTUNGIA nov. gen. (Cyprinidarum). 


Squamae sat magnae, linea lateralis in media cauda decurrens. Os 
minimum, sursum directum, terminale; mandibula incrassata, margine an- 
teriore transverso subacuto. Cirri duo maxillares breves. Dorsalis brevis, 
anacantha, ventralibus opposita. Apertura branchialis paulo post praeoperculi 
marginem posteriorem desinens; spinae branchiales paucae minutae. Dentes 
pharyngeales uniseriati, 5 — 4, compresso-uncinati. 

Diese neue-Gattung steht offenbar der Pseudorasbora Bleek. (= Mi- 
craspius Dyb.) nahe und unterscheidet sich von derselben, nach der vor- 
stehenden Diagnose, nur durch Anwesenheit von kurzen Barteln, vielleicht 
auch durch die Zahl der Schlundzähne und die Ausbildung der Rechenzähne. 
Ich bin nämlich in Betreff des Werthes der letzterwähnten Kennzeichen 
nicht ganz sicher, da die angeführte Zahl der Zähne bei Pungtungia (5 —4, 
anstatt 5—5 wie bei Pseudorasbora) sich als eine individuelle Abweichung 
erweisen kann; eben so ist die Anwesenheit sehr schwacher und wenig 
zahlreicher Rechenzähne vielleicht auch bei Pseudorasbora zu constatiren '?). 

Freilich treten noch manche auffallende habituelle Unterschiede, na- 
mentlich in der Kopfbildung, hervor, wenn wir die einzige bekannte Pseudo- 
rasbora-Art*) mit der ebenfalls einzigen Pungtungia vergleichen. Ich werde 


19) Günther schreibt über Pseudorasbora: «gill-rakers none » (Catalogue of Fishes, VII, 
p. 186 [1868]); ich kann die Richtigkeit dieser Angabe an unserem einzigen, dabei ziemlich 
mangelhaften Exemplare (X 9682. Futschau. Poljakow 1884) nicht prüfen. Auch bin ich 
leider genöthigt, in Betreff der in Rede stehenden Verhältnisse bei meiner Pungtungia mich auf 
die obige kurze Notiz zu beschränken, da eine eingehendere Untersuchung eine weitere Lädi- 
rung des ohnehin ziemlich beschädigten einzigen Exemplares zur Folge hätte. 

20) Falls Pseudorasbora parva Schleg. und Ps. pusila Schleg., welche von Bleeker 
(Enumération des espèces de poissons actuellement connues du Japon etc. [Verhand. Akad. 
Amsterdam XVIII], p. 23 [1879]) im Gegensatz zu Günther (0. c., p. 186) auseinander ge- 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 280. 











(xxxv)] 2001.06. MUSEUM DER KAISRRLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 61 


dieselben weiter unten, bei Gelegenheit der ausführlichen Speciesbeschreibung, 
näher auseinandersetzen. 


Pungtungia Herzi n. sp. *!). 





Links oben — Vorderansicht des Kopfes der Pungtunga, 
rechts oben — von Pseudorasbora. 


9681. Pungtung (Korea). Herz 1888. 


D. 3/7. A.2/5. P. 15. V.8. Lin. lat. ca. 40 2 


P. corpore compresso, altitudine ejas 4 in ejus longitudine. Capite de- 
presso, longitudine ejus 4 in longitudine corporis. Oculis fere in 
media capitis longitudine sitis, diametro 1'/, distantibus. Genis 
ab oculo ad lineam medianam vergentibus et in superficiem inferio- 
rem capitis sensim transeuntibus. Dorsalis initio ca. ventraliüm 
basi opposito. Pectoralibus mediam distantiam inter basin earum 
et ventralium paulo superantibus. Fascia obscura longitudinali in 
medio latere decurrente. 


Die grösste Höhe des comprimirten Körpers, welche 1!/ mal die post- 
dorsale und 2 mal die kleinste Körperhöhe übertrifft, ist ca. 4 mal in der 
Körperlänge enthalten. Die Länge des Schwanzstieles, die 4'/, mal in der 
Körperlänge enthalten ist, übertrifft 17, mal seine Höhe. 

Am Kopfe sind Stirn und Scheitel stark abgeflacht und das obere Kopf- 
profil senkt sich geradlinig zur Schnauze hin. Die Kopflänge, welche 1°, mal 
die Kopfbreite und 1°/, mal die Kopfhöhe übertrifft, ist ca. 4 mal in der 
Körperlänge enthalten. Der Augendiameter ist 3%, mal kleiner als die Kopf- 


halten werden, sowie Micraspius Mianowskii Dyb., welchen Warpachowski und ich (3a- 
MÉTKH 10 uxtiozoriu Amypa [Tpyası C. TIerep6. O6ın. Ecrecreoncn. XIX, orxbzenie 3oozorin], 
p. 32 [1887]) für ein Synonym der Pseud. parva erklärt haben, in der That verschiedene Arten 
sein sollen, so werden doch wohl alle diese drei Pseudorasbora-Arten von Pungtungta Herei in 
der weiter unten hervorgehobenen Weise habituell abweichen. 

21) Herrn Otto Herz, welcher diese Art mit einigen anderen Fischen dem Museum ge- 
schenkt hat, zu Ehren benannt. 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 281. 


62 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISOHE BEMERKUNEEN AUS DEM [N. 8. IH 


länge und verhält sich zur Breite des Interorbitalraumes wie 1:1’/,. Die Länge 
des postorbitalen Kopfabschnittes ist der Schnauzenlänge ungefähr gleich. 
Das Praeorbitale erscheint ungefähr doppelt so lang als hoch. Die Wangen 
richten sich gleich vom unteren Augenrande an nach unten und innen und 
gehen ganz unmerklich in die untere Kopfseite über, so dass kein auffallender 
Winkel zwischen den Seitenflächen und der Unterseite des Kopfes gebildet 
wird. Die Mundspalte ist sehr klein, indem ihre Breite einen halben Augen- 
diameter kaum übertrifft und eine bogenförmige Spalte an der kleinen Ab- 
stutzungsfläche des Schnauzenendes bildet; der Unterkiefer ist vorne gerad- 
linig, etwas verdickt und am Rande schwach zugeschärft. Die Lippen sind 
an den Mundwinkeln ziemlich stark verdickt, dann aber beinahe durch die 
ganze Breite des Unterkiefers unterbrochen. Die Länge der Barteln macht 
etwa einen halben Augendiameter aus, 

Der Anfang der Dorsale steht ungefähr in der Mitte zwischen der 
Schnauzenspitze und der Caudalbasis; die Länge ihrer Basis verhält sich 
zur Flossenhöhe wie 1:1%, und zur Körperlänge wie 1:9. Die Länge der 
Brustflossen ist 6°/,, mal geringer als die Körperlänge. Die Länge der Ven- 
tralen, deren Basis ungefähr dem Anfange der Dorsale gegenübersteht und 
deren Spitzen beinahe durch %, der Flossenlänge vom After getrennt sind, 
ist 7'/, mal in der Körperlänge enthalten. Die Basis der Anale, welche sich 
zur Flossenhöhe wie 1:2 verhält, ist 18 mal geringer als die Körperlänge. 
Die Caudale ist an dem vorliegenden Exemplare stark beschädigt und kann 
desshalb nicht näher charakterisirt werden. 

Der After liegt dicht vor der Anale und der Abstand von ihm bis zur 
.Caudalbasis macht *, der Körperlänge aus oder kommt ungefähr dem 
Abstande vom After bis zur Mitte des die Brustflossenspitze von der Bauch- 
flossenbasis trennenden Zwischenraumes gleich. 

Die Färbung erscheint oben und an den Seiten bräunlich, unten silberig. 
Ausserdem sieht man am Körper dunkle Punkte, die sich z. Th. auch auf 
die Flossen ausbreiten. Vom oberen Ende der Kiemenspalte bis zum 
Schwanzflossengrunde zieht sich jederseits eine dunkle undeutlich begrenzte 
Längsbinde hin. 

Die Totallänge ist wegen des beschädigten Zustandes der Caudale nicht 
anzugeben; die Körperlänge ist 63 mm. gleich. 

Die auffallende Kopfbildung der beschriebenen Form lässt sich haupt- 
sächlich auf eine starke Depression zurückführen, welche sich namentlich 
in dem Charakter des Überganges der Wangenoberfläche in die untere 
Kopfseite äussert. Im Gegensatz zu den oben für Pungtungia beschriebenen 
Verhältnissen, erscheinen die Wangen bei Pseudorasbora subvertical und 


bilden mit der Unterseite jederseits einen etwas abgerundeten stumpfen 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 232. | 





(XXXY)] 700100. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 63 


Winkel. Daher würde ein durch die Augenmitte geführter Querschnitt bei 
Pseudorasbora wie der äussere Umriss der rechten oberen Figur auf dem 
Holzschnitt, bei Zungtungia wie derjenige der linken oberen Figur daselbst 
aussehen. Dieselbe Depression spiegelt sich auch bei Pungtungia in der 
sehr schmalen Gestalt des Praeorbitale ab, welches dagegen bei Pseudoras- 
bora ungefähr ebenso hoch wie lang und von unregelmässigem Contour er- 
scheint. 


Balistes aureolus Richardson. 


1844. Balistes aureolus Richardson, in Voyage of the Sulphur (Capt. 
Belcher). Zoology, p. 126, pl. 59, fig. 1 — 2. 
1870. Balistes aureolus Günther, Catalogue of Fishes, VIII, p. 215. 


40297" N. 


9678. Oc. indicus, ca. 77051570 


Dr. Issajew et Delivron. 1891 (1). 


D. 28. A. 25. P. 13. Cd. 12. Lin. lat. ca. 45. 


Der Körper erscheint ziemlich hoch, indem die Höhe desselben unter 
dem Dorsalstachel 2’/,, über dem Ventralstachel 1%, mal in der Körper- 
länge enthalten ist. Der Schwanzstiel ist seitlich zusammengedrückt. Das 
obere Profil fällt ziemlich steil vor dem Auge zur Schnauze ab; das Kinn 
ragt nicht vor. 

Die Kopflänge ist 2%, mal in der Körperlänge enthalten, der Augen- 
diameter 3%, mal in der Kopflänge, 1°. mal in der Breite der etwas con- 
caven Stirn und 2'/, mal in der Schnauzenlänge. Vor dem Auge befindet sich 
eine unbedeutende Vertiefung, über welcher die beiden ziemlich kleinen 
Nasenlöcher liegen. Die Lippen sind schmal, ohne Schilder, die untere in 
der Mitte unterbrochen. Die Kiemenspalte bildet eine verticale, etwa 1 
Augendiameter messende Spalte über der Pectoralbasis. 

Der Dorsalstachel, der über der Kiemenspalte steht, gleicht an Länge 
ungefähr der Schnauze und trägt an seiner Vorderseite 4 Reihen mehr oder 
weniger entwickelter Dörnchen. Die tief ausgeschnittene Membran der 
ersten Dorsale reicht nicht bis zur zweiten; dagegen endet die Furche, 
welche zur Aufnahme des zurückgelegten Dorsalstachels dient, genau 
beim Anfange der 2” Dorsale, deren Höhe von vorn nach hinten wenig 
verschieden ist und ungefähr '/, Länge des Dorsalstachels gleichkommt. Von 
der Anale gilt dasselbe. Die Länge der abgestutzten Caudale ist 5 mal in 
der Körperlänge enthalten. 

Die rhombenförmigen Schilder erscheinen am Kopfe, wo dieselben 
keine nackten Zwischenräume frei lassen, und am Abdominaltheile etwas 


breiter, an den Körperseiten und an dem Schwanztheile dagegen schmäler; 
Mélanges biologiques. T. XII, p. 232, 


64 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCHE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. 9. III 


sie nehmen an Grösse von vorn nach hinten ab und lassen auch keine beson- 
dere Gruppe hinter der Kiemenspalte unterscheiden. Die Sculptur der 
Schilder besteht nur aus Höckerchen, welche am Kopfe und am Rücken 
mehr oder weniger deutliche sternförmige Figuren darstellen. Die Zahl der 
Schilder in einer Querreihe (auf der grössten Breite des Körpers) macht 
ca. 30 aus. 

Die Färbung erscheint unten weisslich mit einem metallischen Schimmer, 
oben dunkel mit verschwommenen schwärzlichen Flecken. Die Membran 
der ersten Dorsale ist beinahe ganz schwarz, die übrigen Flossen sind 
weisslich, abgesehen von vier hinter einander liegenden länglichen ganz 
schmalen schwarzen Flecken dicht am Grunde der 2” Dorsale. 

Die Totallänge gleicht 52 mm. 

Die schon im Jahre 1844 von Richardson aufgestellte und kurz be- 
schriebene Form ist meines Wissens nachher nur nach den zwei Original- 
exemplaren aus Belcher’s Reise, deren Fundort nicht angegeben ist, und 
noch einigen wenigen Exemplaren ebenfalls unbekannter Provenienz von 
Günther in seinem «Catalogue» beschrieben worden. Das mir vorliegende 
Exemplar passt sehr gut auf die Richardson’sche Abbildung und Beschrei- 
bung); ich hielt es aber nicht für überflüssig diese auch in Betreff ihres 
Vorkommens wenig bekannte Form nochmals etwas ausführlicher zu be- 
schreiben. 

Das grösste der bisjetzt bekannten Exemplare übertrifft wenig 75 mm. 
Dieser Umstand, wie auch einige andere Kennzeichen (die Bedornung des 
Dorsalstachels*), die niedrige Dorsale und Anale, die abgestutzte Caudale) 
können, z. Th. wenigstens, vom Jugendzustand dieser Individuen abhängen, 
wie es schon Hollard *) vermuthungsweise ausgesprochen hat. Weniger 
wahrscheinlich erscheint. dagegen die Vermuthung desselben Autors, dass 
B. aureolus als Jugendform zu seinem B. calolepis ) gehöre. 

Die Umstände, unter welchen unser Exemplar gefangen worden ist, 
erscheinen auch beachtenswerth. Nach der freundlichen Mittheilung Dr. 


22) Dagegen kann ich keine «indistinct raised lines along the series of scales» auf dem 
Schwanztheile sehen, welche Günther dieser Art vindicirt. — Der Goldglanz der Unterseite, 
dem dieselbe ihren Namen verdankt, ist bei unserem Stücke, wohl unter dem Einflusse des 
Spiritus, bloss als metallischer Schimmer übriggeblieben. 

23) Nach Günther nur bei «l inch»-langen Exemplaren; doch sieht man dieselbe deutlich 
auch bei unserem doppelt so grossen Stück. | 

24) Ann. d. sc. nat. Zoologie (4). I, p. 71 (1854). 

26) Hollard, ibid., p. 67; Bleeker in Pollen et Van Damm, Recherches sur la faune 
de Madagascar. 4 Partie (Poissons et Pêches) p. 3 (1874). —Die Jugendformen von B. maculatus 
Lac., welcher’ zu einer Gruppe mit B. aureolus gehört, weichen von demselben durch die ausge- 
sprochene Bedornung der Schilder und ganz andere Zeichnung ab (Vgl. Günther, Catalogue 
VIII, p. 214 [1870]; Cantor, Catalogue of the Malayan Fishes, p. 344 [1860]). 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 984. | 








(XXxV)] Z00L08. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 65 


Issajew’s wurde dasselbe «m offenen Meere, sehr weit vom Festlande, von 
einer Welle auf’s Deck des «aNachimow» geworfen, welche Thatsache mit 
unseren gewöhnlichen Vorstellungen über die Gattung Balistes als Littoral-, 
namentlich Corallenriff-Form in Widerspruch steht. Wenigstens erinnere 
ich mich nicht, abgesehen von den weiter unten angeführten Quellen, gelesen 
zu haben, dass Balistes als Mitglied der pelagischen Thierwelt auftritt”). 
So bin ich auch eher geneigt das beschriebene Exemplar als ein verirrtes 
oder verschlagenes anzusehen °); und dann würde dieser Fall es ver- 
ständlich machen, wesshalb es Balistes-Arten giebt, welche den beiden grossen 
Weltmeeren—dem Indopacifischen und Atlantischen— zugleich angehören. 


26) Balistes fehlt auch in der Aufzählung der typischen Mitglieder der pelagischen Fisch- 
fauna bei Günther (Handbuch der Ichthyologie, p. 194 [1886]); dagegen wird in der speciellen 
Beschreibung der Gattung (p. 494) bemerkt: «Schwärme von jungen werden nicht selten mitten 
auf hoher See getroffen». Aber die ganze nicht unbedeutende pelagische Ausbeute des «Chal- 
lenger», die das Resultat einer grossen Zahl von Netzzügen ist, scheint nicht mehr als 8 weiter 
unten erwähnte Exemplare enthalten zu haben. 

27) Noch mehr gilt es wahrscheinlich für « Balistes sp. Three specimens, 5 lines long, from 
driftwood, north of Papua, February 21, 1875» (Günther, Pelagic Fishes [in Scientif. Res. 
Challenger, Zoology, XXXI], p. 42 [1889]; vg]. auch ibid., p. 2).— Auch ist im Zusammenhange 
damit der folgende Passus bei Quoy und Gaimard[in Freycinet, Voyage autour du Monde de 
!’Uranie et de la Physicienne, Zoologie. I, p. 190 [1824]) zu beachten: «Dans ces belles mers où 
l'on navigue paisiblement, il nous est quelquefois arrivé de déplacer des poissons, qui, lorsque 
nous passions près de quelques îles, prenaient notre navire pour leur rocher accoutumé, et le 
suivaient dans sa route, Nous avons vu de cette manière des chétodons, des glyphisodons. 
nous accompagner pendant près d’un mois». 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 235. 5 


en 








Über die Mosaikkrankheit der Tabakspflanze. Von Dm. Iwanowsky. (Lu 
le 12 février 1892.) 


Vor zwei Jahren habe ich, in Gemeinschaft mit Hrn. W. Polowzow, 
eine sehr verbreitete Tabakskrankheit beschrieben, welche wir Pocken- 
krankheit genannt und deren Ursachen wir damals auseinandergesetzt 
haben’). Bei dieser Gelegenheit wurde von uns die Vermuthung ausge- 
sprochen, dass die von Ad. Mayer in Holland beschriebene Mosaik- 
krankheit des Tabaks?) eigentlich in zwei ganz verschiedene Krankheiten 
zerfällt, von denen die eine (nach Mayer, die zweite Phase der Mosaik- 
krankheit) — die von uns studirte Pockenkrankheit ist. Bei der Unter- 
suchung der Krankheiten des Tabaks in der Krim, im Sommer 1890, konnte 
ich mich von der vollständigen Richtigkeit der damals von uns ausge- 
sprochenen Vermuthung überzeugen, denn hier begegnete ich auch der 
Form der Erkrankung, die von Mayer als erste Phase der Mosaikkrankheit 
beschrieben wird, und konnte mich davon überzeugen, dass diese Form 
thatsächlich eine ganz selbstständige und in vielen Beziehungen sehr 
interessante Krankheit ist’). Bei den dortigen Tabaksbauern (Tataren) ist 
sie bloss unter dem Namen «Bosuch» fd. h. Krankheit) bekannt; von Einigen 
wird sie auch Marmorkrankheit genannt. Das äussere Aussehen der er- 
krankten Pflanzen, der Entwickelungsgang der. Krankheit und die Ver- 
theilung derselben auf der Plantage entspricht vollständig der von Mayer 
"gelieferten Beschreibung, so dass ich hier diese Frage nicht weiter zu be- 
sprechen brauche. Der Unterschied in der Darlegung fängt erst von der 
'Stelle an, wo Mayer die Behauptung ausspricht, dass «wenn die Krankheit 
sich regelmässig weiter entwickelt,: einzelne der helleren und dünneren 
‘Blattpartien vorzeitig absterben, nicht ganz unähnlich, nur viel ausgedehnter, 
‚wie ein solches Absterben punktweise bei vollreifen Blättern ohne Nachtheil 
für die Güte des Produkts häufig auftritt» (S. 452). Auf der beigefügten 
Tafel bildet Mayer ein dicht mit braunen Flecken bedecktes Blatt ab; diese 


1) Mém. de l’Acad. Imp. des sc. de St. Pétersb. VII Série, t. XXXVII, X 7. es = 
2) Landw. Versuchsst. Band 32, S. 451-—67. 
8) Ich will sie als Mosaikkrankheit bezeichnen, obwohl sie nur einem Entwickelungs- 
stadium der von Mayer unter diesem Namen beschriebenen Krankheit entspricht. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 987. . ._ gt 


68 DM. IWANOWSKY, [n. 8. in 


Flecken sind stellenweise zusammengeflossen und manche aus dem Blatte 
herausgefallen, in Folge dessen das Blatt mit breiten Öffnungen versehen 
erscheint. Meiner Ansicht nach ist das abgebildete Blatt von zweien ganz 
verschiedenen Krankheiten befallen: der Mosaikkrankheit (in dem von mir 
angenommenen Sinne) und der Pockenkrankheit. Beide Krankheiten, obgleich 
sie ganz verschiedenen Ursprungs sind, können natürlich auch auf einer 
und derselben Pflanze vorkommen‘). Die braunen Flecken sind aber bei 
Weitem nicht immer an die gelben Theile des von der Mosaikkrankheit be- 
fallenen Blattes, wie es Mayer’s Ansicht nach der Fall wäre, gebunden; 
nicht selten kann man sie mitten in dem dunkelgrünen gesunden Theile 
finden. Die Selbstständigkeit dieser beiden Krankheiten kann gegenwärtig 
keinem Zweifel mehr unterliegen. Folgendes erlaube ich mir hierfür anzu- 
führen: | | 

1. Weder in Kleinrussland, noch in Bessarabien bin ich der Mosaik- 
krankheit begegnet, während die Pockenkrankheit dort in hohem Grade 
entwickelt ist. 

2. In der. Krim, wo beide Krankheiten vorkommen, kann man beim 
Durchmustern der Tabakspflanzung Exemplare finden, die nur an der Mo- 
saikkrankheit, und andere, welche nur an der Pockenkrankheit leiden. 
Diese Pflanzen können am leichtesten nach den ganz jungen Blättchen 
unterschieden werden. Bei den von der Mosaikkrankheit befallenen Pflanzen 
weisen (wie das auch Mayer bemerkt hat) alle weiteren Neubildungen (neue 
Blättchen und Triebe) die dieser Krankheit eigenthümlichen Veränderungen 
auf, nämlich mosaikartige aus dunkelgrünen und gelben Partieen bestehende 
Zeichnungen. Wenn wir daher Exemplaren der braungefleckten Tabaks- 
pflanzen begegnen, bei denen jedoch die ganz jungen Blättchen keine Spuren 
der Mosaikzeichnung aufweisen, so kann man mit Bestimmtheit sagen, dass 
diese Pflanzen an der Pockenkrankheit leiden. 

3. Die Mosaikkrankheit ist ansteckend, die Pockenkrankheit besitzt hin- 
gegen diese Eigenschaft durchaus nicht. 

4. Die Ursache der Pockenkrankheit liegt in den Bedingungen der 
Wasserverdunstung durch die Blätter; die Flecken entstehen. auf ganz: ge- 
sunden Blättern bei rascher und plôtzlicher Steigerung der Verdunstung 
der Pflanze; die Ursachen der Mosaikkrankheit sind dagegen ganz andere, 
sie ist, wie oben erwähnt wurde, ansteckend. 

5. Die Pockenkrankheit fanden wir bei Datura Stramonium, Hyoscya- 
mus niger und vielen anderen Pflanzen; die Mosaikkrankheit geht dagegen, 


4) Es ist sogar möglich, dass die von der Mosaikkrankheit befallene Pflanze leichter der 
Pockenkrankheit, als die gesunde, unterliegt, weil kranke Pflanzen überhaupt neuen Erkran- 
kungen leichter anheimfallen, als gesunde. 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 288. 








(xxxv)] ÜBER DIE MOSAIKKRANKHEIT DER TABAKSPFLANZE. 69 


Mayer’s Erfahrungen nach, nicht auf andere Repräsentanten der Familie 
der Solanaceen über. 

Zu Gunsten der Ansicht, dass beide Krankheiten verschiedene Ent- 
wickelungsstadien einer und derselben Krankheit darstellen, wird von 
Mayer nur das gleiche Verbreitungsgebiet und ihre zeitliche Aufeinander- 
folge angeführt: «Freilich wollen einige Praktiker», schreibt Mayer, «in 
den beiden Formen oder besser Stadien der Krankheit zwei selbstständige 
Krankheiten erkennen, allein doch wohl nur desshalb, weil das erste Stadium 
sich häufig einer oberflächlichen Beobachtung entzieht. Das gleiche Ver- 
breitungsgebiet und die zeitliche Aufeinanderfolge der beiden Formen 
spricht durchaus dagegen» (1. c., S. 553). 

Meine Untersuchungen über die Mosaikkrankheit sind noch nicht abge- 
schlossen, da ich auf grosse Schwierigkeiten gestossen bin, welche erst be- 
seitigt werden müssen (so z. B. die Unfähigkeit des Tabaksmikroben sich auf 
den gebräuchlichen künstlichen Substraten zu entwickeln). Dennoch bin ich 
auch jetzt schon im Stande die folgenden Angaben Mayer’s zu bestätigen: 

1. dass der Saft der an der Mosaikkrankheit leidenden Pflanzen an- 
steckend ist; in das Innere gesunder Pflanzen eingeführt, ruft er nach einer 
bestimmten Zeit in den letzteren die Mosaikkrankheit hervor; 

2. dass beim Erwärmen bis zu einer dem Siedepunkt nahen Temperatur 
der Saft der kranken Tabakspflanze seine ansteckenden Eigenschaften ein- 
büsst; 

3. dass die Krankheit, in Anbetracht der Abwesenheit von Pilsen und 
anderen Parasiten, der Ansteckung durch Bacterien zususchreiben ist. 

Ich muss dagegen der Angabe des Verfassers, dass der Saft der mosaik- 
kranken Blätter, nach der Filtration durch doppeltes Filtrirpapier, seine 
ansteckenden Eigenschaften verliere, auf das Bestimmteste widersprechen. 
Meinen Erfahrungen nach ruft der filtrirte und auf gesunde Pflanzen über- 
tragene Extract der kranken Blätter ebenso sicher die Krankheitserschei- 
nungen hervor, als der nicht filtrirte. Andererseits stimmt diese Angabe des 
Verfassers nicht mit seiner Ansicht überein, dass die Mosaikkrankheit von 
Bacterien verursacht werde, denn eine doppelte Schicht Filtrirpäpier kann, 
wie bekannt, nicht die Bacterien zurückhalten. Würde diese Beobachtung 
Mayer’s richtig sein, so müsste man aus derselben eher zu dem Schlusse 
gelangen, dass die Mosaikkrankheit nicht von Bacterien, sondern durch 
Pilze, deren Sporen durch das Filtrirpapier nicht passiren können, ver- 
ursacht werde. Ich habe indessen gefunden, dass der Saft der mosaikkranken 
Blätter seine ansteckenden Eigenschaften sogar nach der Filtration durch 
Chamberland’sche Filterkersen bewahrt. Den gegenwärtig herrschenden 


Anschauungen nach ist, wie mir scheint, Letzteres am einfachsten durch die 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 289. 


70 DM. IWANOWSKY, ÜBER DIE MOSAIKKRANKH. DER TABAKSPFL. [N. 8: Ill 


Annahme eines im filtrirten Safte aufgelösten, von den in der Tabakspflanze 
vorhandenen Bacterien ausgeschiedenen Giftes zu erklären. Ausser dieser ist 
aber noch eine andere, ebenfalls zulässige Erklärung möglich, nämlich dass 
die Bacterien der Tabakspflanze durch die Poren der Chamberland’schen 
Filterkerzen hindurchdrangen, obgleich ich vor jedem Versuche den von mir 
benutzten Filter in üblicher Weise prüfte und mich von der Abwesenheit 
feiner Risse und Öffnungen überzeugte’). Einen weiteren sicheren Beweis 
von der Güte der von mir gebrauchten Filterkerze sehe ich darin, dass die 
am meisten für die Entwickelung der Bacterien günstigen Flüssigkeiten, 
nach der Filtration durch diese Kerze, mehrere Monate lang vollkommen 
unverändert blieben. . 

In jedem Falle werden, wie ich hoffe, weitere Untersuchungen diese 
Frage aufklären; die vorliegende kurze Bemerkung hatte nur den Zweck 
die Selbstständigkeit der zwei Krankheiten, der Mosaik- und der Pocken- 
krankheit, festzustellen und zu beweisen, dass sie nicht, wie es Ad. Mayer 
meint, verschiedene Entwickelungsstadien einer Krankheit darstellen. 


5) Durch die in einen Cylinder mit Wasser versenkte Filterkerze konnte mittelst einer 
Kautschukkugel die Luft nicht hindurchgepresst werden. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 240. 














(axxv)] 71 


Chrysididarum species novae. Descripsit Andreas a Semenow. (Lu le 
4 Mars 1892). 


1. Ellampus heros, sp. n. 


2. Major, robustior, subelongatus, cyaneo-viridis, modice nitidus, abdo- 
minis dorso vage violacescenti, capitis vertice et occipite, pronoti praesertim 
parte media scutelloque magis obscuriusque violaceis, clypeo, femorum 
(praecipue duorum posticorum) basibus laetius viridibus, ventre subaurato- 
viridi, immaculato; antennarum scapo, pedicello et articulo 3° cyaneo-viri- 
dibus, articulis ceteris obscure fuscis; tarsis rufescentibus, articulo 1° superne 
distincte viridi-micante; tegulis piceis cyaneo-virescentibus. Antennis sat 
fortibus, ad apicem distincte compresso-attenuatis, scapo elongato, articulis 
duobus sequentibus simul sumptis paulo longiore, articulo 3° secundo 2!/, 
longiore, 4° tertio plus quam duplo breviore, secundo subaequali. Capite 
subopaco, crebre atque sat regulariter reticulato-punctulato, sat breviter 
nec valde dense griseo-pubescenti, areola parvula laevigata utrinque ad 
stemmata posteriora notato; cavitate faciali a stemmate anteriore sat longe 
remota, valde profunda, medio longitudinaliter subsulcata, nitida, distincte 
(praesertim ad latera) transversim striolata; clypeo fere omnino laevi, nitido; 
temporibus latis, longitudinem articuli 3" antennarum etiam paulo superan- 
tibus, distinctissime depresso-marginatis; genis brevibus, antennarum pedi- 
cello paululum brevioribus. Thorace parum nitido, toto paulo longius sed 
'sat sparsim griseo-pubescenti; pronoto mesonoto evidenter breviore sat grosse 
(ad latera minutius) nec profunde reticulato-punctato, medio ad marginem 
anteriorem areola parva parumque determinata laevi praedito; mesonoto 
medio punctis grossis, rotundis invicem subremotis notato, lobis lateralibus 
minus grosse crebriusque subreticulato-punctatis; scutello punctis grossis, 
vadosis, regulariter rotundis lateque remotis ornato, interstitiis punctorum 
‘(sicut in mesonoto) subopacis (i. e. microscopice coriaceis); postscutello for- 
titer gibboso cum metathoracis angulis postico-lateralibus grosse, fortiter 
regulariterque punctato-reticulato; his sat validis sed parum prominulis, 
apicibus retrorsum directis, subacutis. Abdomine convexo modice nitido, 


distinctissime longiusque (praesertim ad latera) cano-pubescenti, segmento 
Mélanges biologiques. T. XITI, p. 241. . . 





73 ANDREAS SEMENOW, [N. 8. au 


1° toto remote et sat subtiliter punctato, punctis in medio magis distantibus 
et areolam laevem angustam et vix indicatam efficientibus, basi in medio 
profunde foveolatim impresso; segmento 2° eodem fere modo (vix crebrius) 
punctato; segmento 3° basi subtiliter, apicem et latera versus fortius, creb- 
rius et nonnihil subrugose punctato, margine apicali recto in centro angu- 
latim exciso, excisura utrinque lobulo prominulo regulariterque angulato 
terminata. Ventris segmento penultimo remote indeterminateque, ultimo 
subtilius crebriusque ruguloso-punctulatis. Pedibus sat longis cano-pubescen- 
tibus, femoribus anticis obsolete parce punctatis; metatarsis posterioribus 
ejusdem tarsi articulis 3 sequentibus simul sumptis subaequalibus; ungui- 
culis interne 3-pectinatis. Alis abdominis apicem attingentibus, basi hyalinis, 
in dimidio apicali sat fortiter infumatis, venis stigmateque fuscis.. 

Long. 6, mm. 

Chinae prov. Alaschan: montes Alaschanicae (N. Przewalski. Init. 
VII. 1871). | 

1 specimen (1 2). | 


Species ad sectionem VII” subgeneris Ellampus in sp. cl. Mocsäsii 
(Monogr. Chrysidid. 1889, p. 94) pertinens et ab omnibus speciebus hujus 
sectionis inter alia magnitudine majore, cavitate faciali distincte transversim 
striata etc. divergens. 


'2.* Hedychridium Jakowlewi, sp. n.') ° 


2. Mediocre, validiusculum, concinne igneo- seu purpureo-cupreum, 
parum nitidum, cavitate faciali saturate viridi-cyanea leviterque violaces- 
centi superne viridi-aureo anguste marginata, clypeo viridi-aurato, capitis 
parte occipitali aversa leviter viridi-aenescenti, prothoracis parte inferiore 
et metathorace plus minusve cyaneo-viridibus, mesopleuris inferne cyaneo- 
viridibus, superne laete viridibus aureoque distincte variegatis, pedibus plus 
minusve viridi-cupratis, tarsis testaceo-fuscis, ventre mandibulisque piceo- 
nigris; tegulis piceis leviter cupreo-micantibus; capite, thorace, abdominis 
lateribus pedibusque sparsim longius albido-pilosis. Antennis crassiusculis, 
scapo supra aeneo-virescenti, articulis ceteris nigris; scapo articulis sequen- 
tibus tribus simul sumptis paulo breviore, pedicello articulo tertio 1%, bre- 
viore, 4° secundo vix longiore. Capite crebre et sat fortiter (occipite paulo 
subtilius) punctato, cavitate faciali plana haud profunda, superne omnino 
‚non marginata, crebre simpliciter punctulata, punctis ad marginem frontis 
rarioribus; clypeo brevi; temporibus antennarum articulo 3° subaequalibus, 


1) Asterisco (*) species ad faunam rossicam pertinentes notatae sunt. 
Mélanges biologiques. T. XIII. p. 242. 





(XXxV)] CHRYSIDIDARUM SPRÜIES NOVAE. 73 


immarginatis; genis antennarum articulo 2° paulo brevioribus; labio distincte 
exserto. Pronoto mesonoto longitudine fere aequali, subtiliter sat crebre 
punctulato, praeterea punctis rotundis majorfbus sat numerosis notato, late- 
ribus ante basin leviter sinuato, angulis posticis retrorsum breviter porrectis 
obtusiusculis; mesonoto leviter convexo fere eodem modo sculpto, sed punctis 
majoribus paulo minus numerosis et ad marginem posteriorem invicem sat 
late remotis; mesopleuris subreticulato-punctatis; scutello parum convexo, 
sat nitido, punctis majoribus numerosis remotisque, punctulis minoribus 
perpaucis; postscutello grosse subreticulato-punctato; metathorace subtilius 
et vadose rugoso-punctato; angulis postico-lateralibus metathoracis subspi- 
niformibus, extrorsum prominulis, sed apice parum acuminatis et vix retror- 
sum inclinatis. Abdomine convexo, fere hemisphaerico, sat nitido, confertim 
sed paulo fortius quam in speciebus affınibus punctulate, ad basin segmenti 
2' etiam subruguloso, segmento 1° basi impressione foveiformi nigra notato; 
margine apicali integro, simplici, haud pellucido. Ventre nitido fere im- 
punctato. Metatarsis posterioribus ejusdem tarsi articulis ceteris simul 
sumptis aequalibus. Alis abdomine paulo brevioribus leviter (praesertim ad 
cellulam radialem) sordidis; venis stigmateque fuscis; cellula radiali valde 
elongata. 

Long. 5 

Prov. Transvaspica: montes Kopet-dagh prope Tschuli (ipse. 29— 30. 
IV. 1888). 

l specimen (12). 


Species ad divisionem V. 4 cl. Mocsärii (Monogr. Chrysidid. 1889, 
p. 145) pertinens, Æ. cuprato Dhlb. (Mocsäry. L. c., p. 153) subsimilis 
esse videtur; ab hoc inter alia postscutello haud viridi, ventre nigro imma- 
culato, sculptura scutelli, punctura frontis etc. omnino discrepans; ab H. 
coriaceo Dh1b., cui etiam haud dissimilis, corpore toto longius piloso, colore 
superficiei laetiore purpurascenti-cupreo, scutello et postscuteilo nullo modo 
viridibus nec cyaneis, sculptura capitis thoracique fortiore et valde diversa, 
abdomine breviore paulo fortius sculpto, antennis fortioribus aliisque signis 
longe discedens. 

Hanc speciem concinnam amico meo Alexandro J akowlew, Jarosla- 
wensi, dedicavi. 


3.* Hedychrum coliare, sp. n. 


2. Mediocre, subopacum, cyaneo-viride, capite thoraceque plus minusve 
violacescenti-variegatis, abdominis dorso laete cupreo-aurato, ad certum 


luminis situm levissime virescenti, femoribus viridi-cyaneis leviterque pices- 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 248. 








14 ANDREAS SBMENOVW, [N. 8. ıu 


centibus, tibiis laetius viridi-aeneis, tarsis fusco-testaceis, ventre piceo, 
nitido, mandibulis rufo-piceis, basi extiiorsum cyaneo-viridibus, tegulis piceo- 
rufis vix aenescentibus parumeue nitidis; corpore toto superne brevissime 
sparsim griseo-pubescenti. Antennis sat gracilibus,. fuscis, scapo fortiter, 
pedicello vix cyaneo-virescentibus, illo sat tenui et elongato, articulis tribus 
sequentibus simul sumptis aequali, pedicello modice brevi articulo tertio 
tantum 1", breviore, 4° pedicello subaequali. Capite modice lato, regula- 
riter confertimque reticulato-punctulato, punctis tantum pone oculos rugulis 
parum conspicuis subtransversis disjunctis; cavitate faciali nec lata nec pro- 
funda, subtiliter transversim strigulosa, superne non marginata; clypeo 
subelongato haud nitido, ad latera subobsolete punctulato-ruguloso; fronte 
et vertice brevissime nec dense griseo-pubescentibus; genis brevissimis; 
temporibas angustis, superne antennarum pedicellum vix superantibus, im- 
marginatis. Pronoto valde elongato longitudinem mesonoti fere 1'/, super- 
ante, antrorsum sat fortiter angustato, ad marginem anticum fere rectum 
medio subtiliter sed profunde transversim impresso, toto confertissime regu- 
lariter subreticulato-punctato ideoque opaco; angulis posticis retrorsum sat 
porrectis apicibusque leviter extrorsum directis. Mesonoto eodem fere modo 
(ad latera et praesertim ad basin paulo grossius) punctato; mesopleuris 
paulo grossius et valde regulariter punctato-reticulatis. Scutello subgrosse 
(praesertim ad basin), postscutello fere gibboso grossius adeo punctato- 
reticulatis; lateribus metathoracis cum hujus angulis postico-lateralibus 
recte spiniformibus et extrorsum longe prominulis sat subtiliter punctato- 
rugosis. Abdomine parum convexo, segmenti 1' basi nigro-aenescenti medio 
sat fortiter foveatim impressa; segmentis duobus primis confertim et sat 
fortiter (ad latera paulo grossius et fere subrugose) punctatis ideoque parum 
nitidis, segmento 3° (ultimo) vix remotius, grossius et minus profunde punc- 
tato, medio transversim vix depresso, margine apicali vix inflexo, lateraliter 
utrinque denticulo parum prominulo angusteque pellucido instructo. Ventris 
segmento 2° sat crebre punctato et punctulato, 3° apice non hamato. Femo- 
ribus omnibus subtilissime coriaceo-punctulatis; metatarsis posterioribus 
fortibus, basi levissime curvatis, articulis reliquis ejusdem tarsi paulo lon- 
gioribus. Alis inaequaliter sordidis, venis stigmateque dilute fuscis. 

Long. 6 mm. 

Sarepta provinciae Saratowensis (A. Becker). 

1 specimen (1 ©). 


Hedychro Gerstaeckeri Chevr. subsimile et affine, sed prothorace multo 
longiore, densius et magis regulariter reticulato-punctato, margine anteriore 


fere recto, fronte brevissime griseo-pubescenti, clypeo subelongato, abdomine 
Mélanges biologiques. T. XII, p. 244. 


(xxxv)] CHRYSIDIDARUM SPECIRS NOVAE. 75 


fortius crebriusque punctato ideoque minus nitido etc. facillime dignoscen- 
dum; ab H. longicolli Ab., praeter prothoracem longiorem aliterque sculp- 
tum, praesertim fronte brevissime pubescenti distinguendum est; a maribus 
H. nobilis Scop. iisdem notis jam primo intuitu discedens. 


4.* Chrysis (Genochrysis) tekensis, sp. n. 


3. Submediocris, subelongata, parum nitida, sat laete subaurato-viridis, 
pronoti parte declivi antica nec non inpressione longitudinali media, mesonoti 
lobo medio et postscutello plus minusve cyanescentibus, vertice intra stem- 
mata macula nigrescenti notato, abdominis segmento basali subcupreo-viridi, 
2° et 3° haud laete subigneo-cupratis distincteque virescentibus (praesertim 
2° ad basin et 3" margine apicali), clypeo et cavitate faciali viridi-aureis, 
tegulis tibiisque cupreo-refulgentibus, ventre aurato-viridi, nitido, segmenti 
2! dimidio basali nigro, segmento 1° (basali) nigro postice viridi-cyaneo- 
limbato. Antennis sat fortibus nigro-fuscis, articulis tribus basalibus sat 
laete cupreis; scapo articulis duobus sequentibus simul sumptis vix longiore, 
pedicello articulo 3° sesqui breviore, hoc sequentibus duobus simul sumptis 
paulo breviore, articulo 4° secundo vix breviore, 4°—7° haud tumidis. Ca- 
pite sat dense longiusque sordide griseo-piloso, sat fortiter regulariterque 
reticulato-punctato, vertice utrinque ad stemmata posteriora leviter foveo- 
latim impresso angusteque laevigato, cavitate facialisubprofunda et fere plana 
crebre punctato-coriacea, haud dense cum genis cano appresso-pilosa, medio 
longitudinaliter distincte sulcata, superne non marginata sed distincte 
recteque limitata; clypeo brevissimo, valde lato et obtuso; genis brevibus, 
antennarum articulo 2° vix aequantibus; temporibus sat latis, antennarum 
articulo 3° subaequalibus, margine superne sensim evanescente obductis, 
sub hoc denticulo parvo sed acutiusculo armatis. Thorace toto profunde et 
sat grosse punctato sparsimque sordide griseo-piloso; punctis omnibus ro- 
tundis, invicem separatis, in mesonoto et scutello magis remotis punctulisque 
minutis vage intermixtis; postscutello convexo crebrius reticulato-punctato; 
pronoto mesonoto multo breviore, subquadrangulo, apice haud truncato sed 
simpliciter fortiterque declivi, disco longitudinaliter anguste leviterque im- 
presso, angulis posticis nonnihil retrorsum productis, margine postico dis- 
tincte arcuato; mesonoti lobis lateralibus suturis profundis et omnino deter- 
minatis a lobo medio separatis; metathoracis angulis postico-lateralibus 
brevibus, fere triangularibus, planis et potius extrorsum quam retrorsum 
prominulis. Abdomine parum convexo, angusto, elongato-ovali, retrorsum 
subangustato, segmento 1° basi parum impresso et obscurato fere uti thorax 


sculpto, 2° et 3° crebrius punctatis, punctis vage invicem rugis conjunctis 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 245. 


76 ANDREAS SEMENOW, [n. s. 11 


interstitiisque subtiliter punctulatis; segmento 2° vestigio carinulae longi- 
tudinalis vix distinctae notato; segmento 3° (ultimo) supra seriem ante- 
apicalem haud incrassato, hac non immersa, longe ante basin segmenti 
terminata, e foveolis magnis invicemque separatis circiter 12 (6-+-6) com- 
posita; margine apicali arcuato, lenissime undulato. Ventre sat crebre sed 
vadose punctulato. Femoribus anticis disperse subtiliter punctulatis; meta- 
tarsis posterioribus articulis tribus sequentibus ejusdem tarsi vix longioribus. 
Alis levissime sordidis, venis fuscis, cellula radiali apice completa. 

Long. 7°, mm. 

Prov. Transcaspica: montes Kopet-dagh prope Tschuli (ipse. 293— 30. 
IV. 1888). 

1 specimen (1 d). 


À Chr. (Holochr.) pelopaeicida Buyss. (Mocsäry. Monogr. Chrysidid. 
1889, p. 219) syriaca, cui proxima esse videtur, differt (secundum descrip- 
tionem cl. Mocsärii): antennarum articulo 3° quarto quintoque simul 
sumptis paulo breviore, 4 —-7° in mare haud tumidis, genis brevibus articulo 
3° antennarum multo brevioribus, abdomine haud valde convexo, segmento 
ultimo ante seriem ante-apicalem haud calloso, hac non immersa, e foveolis 
magnis nec confluentibus circiter 12 composita, tarsis dilutioribus ete. — 
Simillima etiam Chr. (Gonochr.) aschabadensi Radoszk. (Revue d’Entom. 
X, 1891, p. 183), a qua hoc modo distinguenda (secundum specimen typicum 
speciei Radoszkowskii!): 

&. Flagelli articulis 2 basalibus plus minusve viridibus, 2° sequentibus 
duobus simul sumptis haud breviore; abdomine fortius sculpto, segmentis 
2° et 3° laete igneo-auratis, ad latera concinne purpurascentibus, grosse 
punctatis, interstitiis punctorum vix punctulatis, segmento 3° supra seriem 
ante-apicalem e foveolis permagnis compositam leniter ampliato, margine 
apicali longiore; ventre igneo-aurato; cellula radiali apice late aperta. 

Chr. aschabadensis Rad. 


&. Flagelli articulis 2 basalibus laete cupreis, 2° sequentibus duobus 
simul sumptis paulo breviore; abdomine subtilius sculpto, segmentis 2° et 
3° vix ignitis, minutius copiosiusque punctatis, interstitiis punctorum (prae- 
sertim in segmento 3°) confertim punctulatis; segmento 3° supra seriem 
ante-apicalem e foveolis paulo minoribus compositam haud ampliato, mar- 
gine apicali breviore; ventre aurato-viridi; cellula radiali apice completa. 

Chr. tekensis m. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 246. 








(xxxv)] CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAE. 77 


5.* Chrysis (Dichrysis) bispina, sp. n. 


2. Mediocris, latiuscula, nitida, splendide viridi-aurata, locis certis vix 
cyaneo-refulgens, abdomine nitore distincto cupreo, ad apicem etiam subigneo, 
margine apicali concolori, ventre viridi-aureo cupreo variegato, segmento 
2° basi late nigro; tarsis dilute fuscis; pilis longis (praesertim ad latera) 
canis sparsim vestita. Antennis obscure fuscescentibus, articulis duobus 
basalibus viridi-auratis; scapo tribus sequentibus simul sumptis distincte 
breviore, pedicello articulo 3° plus quam duplo breviore, 4° secundo vix 
longiore. Capite haud magno, fronte sat crebre punctata, interstitiis puncto- 
rum rugiformibus, vertice intra et praesertim pone stemmata subremote 
punctato, interstitiis punctorum laevibus, cavitate faciali modice profunda 
medio laevigata, in dimidio superiore tenuiter longitudinaliter sulcata, 
superne distincte sed tenuiter carinulato-marginata, fronte praeterea cari- 
nula transversa sursum biramulosa et cum carinula inferiore (sive cum 
margine superiore cavitatis facialis) utrinque carinulis arcuato-obliquis 
conjuncta instructa ; clypeo leviter elongato, sparsim irregulariter punctato 
medioque longitudinaliter carinatim elevato; genis articulo 4° antennarum 
vix brevioribus; temporibus angustis, antennarum articulo 3° multo brevio- 
ribus, in parte inferiore tenuissime (vix conspicue) marginatis; ocülis late 
ovalibus. Thorace latiusculo, nonnihil subovali; pronoto modice brevi meso- 
noto evidenter breviore, lateribus recte et valde antrorsum angustato ideoque 
regulariter trapeziformi, haud crebre profunde fortiterque punctato, inter- 
stitiis punctorum leviter rugiformibus (praecipue ad latera), angulis anticis 
obtusis non prominulis, basalibus retrorsum productis, margine basali leniter 
arcuato, apicali (seu anteriore) haud truncato sed simpliciter fortiterque 
declivi; mesonoto scutelloque valde remote (praesertim medio) profundeque 
punctatis, interstitiis punctorum latis, omnino laevibus et nitidis; illius lobo 
medio lato, utrinque sutura valde profunda terminato; postscutello trans- 
versim convexo grosse subreticulato-punctato; mesopleuris subremote (fere 
ut pronotum) punctatis; metathoracis angulis postico-lateralibus acute sub- 
spiniformibus distincte retrorsum incurvis. Abdomine latiusculo, modice 
convexo, apicem versus distincte sensimque subangustato, haud crebre et 
nonnihil oblique punctato, punctis haud profundis, interstitiis punctorum 
laevibus, in medio segmenti basalis subtilissime punctulatis, segmentis 2° et 
3° medio carinula longitudinali ad certum luminis situm bene distincte in- 
structis, segmento 3° supra seriem ante-apicalem haud incrassato, hac parum 
indicata, e foveolis circiter 12 (6-+-6) parvulis, fere punctiformibus ideoque 
parum conspicuis, in medio haud separatis composita; margine apicali sat 
lato utrinque dente elongato acute spiniformi armato, medio levissime (vix 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 947. 





78 ANDREAS SENENOW, | [x. s. m 


distincte) 3-sinuoso. Ventre subtilissime coriaceo-punctulato. Femoribus 
anticis sat fortiter haud crebre punctatis; tarsorum posteriorum articulo 
basali elongato, ceteris simul sumptis haud breviore. Alis hyalinis, ad apicem 
(praesertim in cellula radiali) vix sordidis; venis fuscis, cellula radiali apice 
vix aperta. 

Long. 8 mm. 

Prov. Transcaspica: deserta inter Tschardshuj et Merw (Dr. A. Regel. 
V. 1884). 

1 specimen (1 ©). 


Differt a Chr. (Dichr.) bihamaia Spin. (Dahlbom. Hymen. Eur. II, 
1854, p. 182; tab. IX, fig. 103. — Mocsäry. Monogr. Chrysidid. 1889, 
p. 316) aegyptiaca, cui affinis esse videtur, pronoto antrorsum fortiter an- 
gustato, angulis posticis productis, truncatura marginis anterioris tota 
punctata, cellula radiali fere completa, abdominis segmento 1° basi vix im- 
presso, sulco nullo, segmento ultimo serie ante-apicali distincta etsi parum 
determinata, margine apicali latiore, spinis duabus longioribus et acutioribus, 
spatio inter has leviter arcuato et levissime 3-sinuato, ‘abdomine toto gros- 
sius punctato. — A Chr. (Dichr.) prasina Klg. (Symb. phys. 1845. Decas 
V; tab. XLV, fig. 10. — Mocsäry. Monogr. Chrysidid. 1889, p. 318) 
nubiaca, cui secundum imaginem eximiam a cl. Klug. datam proxime affinis 
esse videtur, discedit cavitate faciali haud dense pilosa, ventre viridi-aureo 
cupreoque variegato (non cyaneo), abdominis segmento ultimo haud viridi- 
cyaneo, sat laete aureo-viridi, spinis duabus marginis apicalis multo longi- 
oribus et acutioribus. — A Chr. (Dichr.) diacantha Mocs. (Monogr. Chry- 
sidid. 1889, p. 319) caucasica imprimis thorace capiteque haud cyaneis, 
cavitate faciali superne tenuiter marginata, antennarum articulis tantum 
2 primis (scapo et pedicello) aurato-viridibus, flagelli articulo 2° elongato 
primo plus quam duplo longiore, thorace profunde nec crebre punctato, 
interstitiis punctorum laevibus, abdomine haud crebre, sed fortiter punctato, 
segmento ultimo supra seriem ante-apicalem haud convexo, margine ‘apicali 
aliter dentato etc. jam facile distinguenda. 


6.* Chrysis (Tetrachrysis) gracilicornis, sp. n. 


d. Mediocris, parum elongata nec valde nitida, subaurato-viridis, variis 
locis levissime cyaneo-refulgens, abdominis segmentis 2° et 3° distincte 
rosaceo-cuprescentibus, basi anguste aeneo-nigro-limbatis, ventris leviter 
cuprescentis segmento 2° basi nigro, geniculis tarsisque pallido-testaceis; 
disperse nec valde distincte griseo-pilosula. Antennis gracillimis, valde tenu- 


ibus et elongatis, scapo viridi-aarato, flagelli articulis 2 primis levissime 
Mélanges biologiques. T. XII, p. 348. 








(xxxV)] CHRYSIDIDARUM SPEOIES NOVAE. 79 


viridi-aenescentibus, ceteris fuscis; scapo articulis duobus sequentibus sub- 
aequali, articulo 3° secundo duplo longiore, 4° secundo subaequali vel vix 
longiore. Capite lato crebre et fere subreticulatim punctato, cavitate faciali 
lata, haud profunda, pilis longis appressis albido-sericeis densissime tecta, 
superne acute carinatim marginata: carina marginali sursum acute biangu- 
lata, deorsum obtuse uniangulata; clypeo sat brevi et lato, parce punctato, 
medio longitudinaliter valde elevato; genis sublongis, longitudine articulo 
4° antennarum subaequalibus; temporibus sat angustis eodem articulo haud 
longioribus, tenuiter marginatis; oculis late ovatis. Pronoto sat brevi, late- 
ribus fere recto, vix sinuato et ante apicem paulo dilatato, apice haud 
truncato, sed sensim declivi, medio vix impresso, subcrebre furtiterque 
punctato, interstitiis punetorum leviter rugiformibus ad latera subtiliter 
punctulatis; angulis anterioribus obtusis, posticis retrorsum sat productis; 
mesonoto longitudinem pronoti multo superante, sat remote (praesertim 
medio) punctato sparsimque vix punctulato, ideo magis nitido, lobo medio 
haud angusto suturis optime determinatis regulariterque punctato-crenatis 
a lobis lateralibus separato; mesopleuris paulo crebrius (fere ut pronotum) 
punctatis; scutello remote et paulo crassius punctato, interstitiis .punc- 
torum laevibus; postscutello reticulato-punctato; angulis postico-late- 
ralibus metathoracis acutis, elongatis sensimque retrorsum inclinatis. 
Abdomine haud longo, modice convexo, toto fere aequabiliter haud crasse 
sed crebre (ad latera remotius) punctato, punctis in medio segmenti 2' 
magis numerosis ideoque crebrioribus, interstitiis punctorum in segmento 
1° obsolete vix punctulatis, hoc basi late profundeque impresso, seg- 
mentis 2° et 3° carinula longitudinali distincta praeditis; segmento 3° 
supra seriem ante-apicalëm haud convexo, hac parum immersa, usque ad 
basin- segmenti continuata, e foveolis sat magnis neo confluentibus circiter 
20 (10-+-10, quarum ultimae ad basin segmenti, i. e. ad initium seriei, fere 
punctiformes sunt) composita, margine apicali in medio sat lato, levissime 
subarcuato, utrinque denticulo acutiusculo et fere spiniformi terminato, dein 
usque ad denticulum minus prominulum nec tam acutum lateralem fere 
recto, hoc ab illo aeque ac a basi segmenti distante. Ventre sat crebre 
subcoriaceo-punctulato. Femoribas anticis haud fortiter remote punctatis; 
tarsorum posteriorum articulo basali reliquis simul sumptis parum breviore. 
Alis fere pure hyalinis, venis dilute fuscis, ad radicem alae pallidis; cellula 
radiali incomplcta apice late aperta. 

Long. 6°/, mm. | 

Prov. Transcaspica: Tedzhen (ipse. 11. VI. 1888). 

1 specimen (1 d). 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 349. 





80 ‚ANDREAS SEMENOW, [s. 8:1 


Chr. (Tetrachr.) dubitatae Mocs. (prasinae Dhlb. nec Kig ) (Mocsäry. 
Monogr. Chrysidid. 1889, p. 498) aegyptiacae affinis esse videtur, sed 
colore corporis, praesertim autem abdominis margine apicali haud cyaneo, 
antennis valde gracilibus, segmenti abdominalis ultimi serie ante-apicali 
optime expressa etc. facile distinguenda .est. 


7. Chrysis (Tetrachrysis) Schalfeewi, sp. n. 


d. Submediocris, laete aurato-viridis, fronte, pronoti disco, mesonoti 
lobis lateralibus, scutello, foveis metathoracis maculisque duabus parum 
determinatis ad latera segmenti abdominalis 2' distincte auratis, capitis parte 
posteriore aversa, mesonoti lobo medio, postscutello, tegulis femoribusque 
levissime cyanescentibus, segmenti abdominalis 3" margine apicali toto dis- 
tincte cyaneo, segmentis 2° et 3° basi sat late nigro-limbatis, ventre viridi- 
cyaneo, segmento 2° basi nigro-maculato; tarsis pallide flavido-testaceis; 
disperse et sat breviter griseo-pilosula. Antennis sat fortibus fusco-testaceis, 
scapo viridi-aurato; hoc flagelli articulis 3 primis simul sumptis paulo bre- 
viore, articulo 3° secundo circiter 1'/, longiore, 4° tertio perparum breviore. 
Capite sat lato, fronte confertim subreticulato-punctata, vertice simpliciter 
et minus crebre punctato, utrinque ad stemmata postica sat late laevigato, 
cavitate faciali haud valde lata nec profunda, crebre punctulato-coriacea, 
pilis albidis appressis dense vestita, longitudinaliter tenue sulcata, superne 
distincte marginata, carinula marginali haud nimis determinata, non angu- 
lata, ntrinque ramulum sat longum et oblique subarcuatum stemma anticum 
versus emittente; clypeo modice brevi, sat crebre punctato, apice subtrun- 
cato; genis articulo 2° antennarum subaequalibus; temporibus antennarum 
articulo 4° vix brevioribus, distincte sed tenuiter marginatis; oculis late 
ovalibus, fere subrotundis. Pronoto modice brevi fortiter et subcrasse punc- 
tato, interstitiis punctorum angustis ad latera distincte rugiformibus, medio 
vix impresso, apice haud truncato sed simpliciter declivi, declivitate tota 
punctata, lateribus antrorsum sensim et parum angustato, angulis posticis 
retrorsum minus: productis, margine basali in medio fere recto; mesonoto 
‘sübconvexo sesqui longiore quam pronotum, eodem fere modo sed distincte 
remotius punctato, interstitiis punctorum latioribus nitidis, ad latera disperse 
punctulatis, lobo medio modice angusto utrinque sutura optime determinata 
limitato; mesopleuris crebrius et minus regulariter punctatis; scutello eodem 
modo sed etiam laxius (praesertim in medio) punctato, interstitiis punctorum 
punctulis aliquot minutis notatis; postscutello transversim convexo sat crasse 
subreticulato-punctato; metathoracis angulis postico-lateralibus mediocribus 


modiceque acutis, distincte retrorsum incurvis. Abdomine mediocriter con- 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 250. 


(xxıv)] | CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAR. 81 


vexo, subparallelo, eodem fere modo ac thorax sed paulo subtilius et dis- 
tincte crebrius punctato ideoque parum nitido, interstitiis punctorum sub- 
tilissime disperseque (vix distincte) punctulatis, segmento 2° carinula longi- 
tudinali fere omnino obliterata, 8° convexiusculo omnino ecarinato, supra 
seriem ante-apicalem haud incrassato, hac fere non immersa e foveolis ma- 
jusculis tantum circiter 8 (4-+-4) composita; margine apicali sat brevi den- 
tibus 4 brevibus late triangularibus armato, emarginaturis omnibus sub- 
aequalibus leniter arcuatis, margine laterali fere recto. Ventre subtilissime 
subcoriaceo-punctulato. Femoribus anticis sat subtiliter punctatis; tarsorum 
posteriorum articulo basali sequentibus tribus simul sumptis subaequali. 
_ Alis pure hyalinis, venis dilute fuscescentibus; cellula radiali apice distincte 
aperta. 

Long. 6'/, mm. 

Tarkestan chinense: oasis Sandzhu (B. Grombezewski. 2. VII. 1890). 

1 specimen (1 d). 


Chr. (Tetrachr.) palliditarsi Spin. (Mocsäry. Monogr. Chrysidid. 1889, 
p. 363) aegyptiacae proxime affinis, a qua his signis, secundum descrip- 
tionem cl. Dahlbomi, discedere videtur: capite thoraceque sat regulariter 
punctatis, cavitate faciali densissime albo-pilosa superne aliter marginata, 
pedicello antennarum haud viridi, segmenti ultimi abdominalis toto margine 
apicali cyanescenti, hujus emarginatura centrali lateralibus etiam vix latiore, 
serie ante-apicali non immersa e foveolis rotundatis majusculis tantum cir- 
citer 8 composita. 

Hanc speciem Conservatori Musei Zoologici Academiae Caesareae 
Scientiarum Petropolitanae P. Schalfeew dedicavi. 


8.* Chrysis (Tetrachrysis) chrysophora, sp. n. 


d. Submediocris, laete aurato-viridis, mesonoti lobo medio basi et apice 
tegulisque plus minusve cyanescentibus, segmento abdominali 2° utrinque 
macula magna sed parum determinata cupreo-aurea ornato, segmentis 2° et 
3° basi sat late nigro-limbatis, segmenti 3° margine apicali violacescenti- 
cyaneo, ventre viridi-aurato, segmento 2° basi anguste nigro-maculato, apice 
leviter coerulescenti, tarsis dilute testaceis; longius sordide griseo- et cano- 
pilosula. Antennis sat fortibus, scapo aurato-viridi, pedicello distincte vires- 
centi, articulis 3° et 4° fuscescentibus nitore metallico indistincto, ceteris 
subtus dilute rufo-testaceis, supra nigro-maculatis; scapo articulis 4 sequen- 
tibus simul sumptis distincte sed parum breviore, articulo 3° praecedente 
vix longiore, 4° tertio distincte sed paulo breviore, 5° quarto circiter 1°, 
longiore. Capite lato, fronte confertim, subtilius et subreticulatim, vertice 

Mélanges biologiques. T. XII, p. 251. 6 


82 ANDREAS SEMENOW, [n. 8. m 


paulo crassius, laxius et simpliciter punctatis, cavitate faciali haud lata, sat 
profunda, crebre punctulato-coriacea, pilis albidis appressis dense vestita, 
longitudinaliter subsulcata, superne carinula leviter remota, acuta, sursum 
biangulata sed non ramulosa, deorsum haud angulata terminata; clypeo 
subbrevi sat crebre subtiliterque punctato; genis sat brevibus antennarum 
articulum 4% haud superantibus; temporibus antennarum articulo 5° sub- 
aequalibus, distinctissime acuteque marginatis; oculis late ovalibus. Pronoto 
modice brevi fortiter et sat crasse (ad latera fere reticulatim) punctato, 
interstitiis punctorum angustis in medio vage vix punctulatis, medio distincte 
lateque subimpresso, apice haud truncato sed fortiter declivi, declivitate 
tota punctata, lateribus antrorsum sensim et parum angustato, angulis posti- 
cis retrorsum modice productis, margine basali medio recto; mesonoto 
subconvexo pronoto plus quam sesqui longiore, eodem modo sed vix remotius 
punctato, lobo medio sat angusto, utrinque sutura omnino determinata limi- 
tato, postice crasse punctato; mesopleuris grossius et vadosius subreticulato- 
punctatis; scutello remote punctato punctulisque aliquot minutis notato; 
postscutello remote grosseque punctato, nullo modo reticulato, interstitiis 
punctorum subtiliter punctulatis; metathoracis angulis postico-lateralibus 
sat latis, apicibus acutiusculis retrorsum directis. Abdomine sat convexo, 
subparallelo, segmento 1° eodem modo ac pronotum sed paulo crassius 
punctato, segmento 2° evidenter remotius punctato, interstitiis punctorum 
vage vix punctulatis, vestigio carinulae longitudinalis plus minusve distincto 
praedito, angulis postico-lateralibus subprominulis subtilissime acuminatis; 
segmento 3° leviter suboblique punctato, interstitiis punctorum distincte 
rugiformibus, in limbo nigro basali simpliciter remoteque punctato, supra 
seriem ante-apicalem vix calloso, hac leviter immersa e foveolis sat magnis 
irregularibusque circiter 12 (6-+6) composita; margine apicali sat brevi 
nec valde lato, 4-dentato, dentibus omnibus sat angustis, acutis et elongatis, 
2 intermedis vix longioribus distincte deorsum subarcuatis, emarginaturis 
fortiter arcuatis, centrali lateralibus angustiore. Ventre subtilissime nec 
nimis dense coriaceo-punctulato. Femoribus anticis subtiliter obsoleteque 
punctulatis; tarsorum posteriorum articulo basali sequentibus tribus simul 
sumptis subaequali. Alis hyalinis vix (in cellula radiali distincte) sordidis, 
venis fuscis ad basin vix dilutioribus, cellula radiali subcompleta vel apice 
angustissime aperta. 

Long. 6/,—6', mm. 

Prov. Transcaspica: montes Kopet-dagh prope Tschuli (ipse. 29—30. 
IV. 1888). — Persia borealis (Dr. F. Morawitz; legit O. Herz). 

2 specimina (2 3). 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 252. 


(xxxv)] CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAE. 83 


Species, quae cum descriptione Chr. (Tetrachr.) annulatae Buyss. 
(Mocsäry. Monogr. Chrysidid. 1889, p. 422) syriacae omnino fere con- 
gruit, nisi quod dentibus apicalibus aliter formatis et dispositis, emargina- 
tura centrali lateralibus multo angustiore et paulo profundiore, punctura 
thoracis haud reticulosa, sed simplici alisque magis hyalinis gaudet; a 
Chr. (Tetrachr.) psittacina Buyss. (Mocsäry. L. c., p. 421) persica, cui 
abdominis margine apicali similiter dentato et emarginato affinis esse vide- 
tur, magnitudine minore, colore antennarum, segmentis abdominalibus: 2° 
carinula longitudinali sat distincta praedito, 8° supra seriem ante-apicalem 
haud vel vix calloso, margine apicali cyanescenti aliisque aliquot notis dis- 
tinguenda est. — A Chr. (Tetrachr.) Schalfeewi m. (vide supra), cui primo 
aspectu haud dissimilis est, discedit imprimis colore antennarum tarsorumque, 
capite latiore, cavitate faciali superne aliter marginata, punctura postscu- 
telli, abdominis margine apicali aliter formato et dentato, alis haud pure 
hyalinis, cellula radiali apice minus aperta etc. 


9.* Chrysis (Tetrachrysis) Büchneri, sp. n. 


8. Mediocris, fortiuscula, concinne laeteque viridi-aurata, spatio intra- 
ocellari nec non mesonoti lobo medio basi obscure violacescentibus, hoc ad 
apicem nonnihil cyanescenti, pronoto, mesonoti lobis. lateralibus, mesopleuris 
scutelloque magis laetiusque auratis, abdominis segmentis 1° et praesertim 
2° ad marginem posticum et ad latera concinne cupreo- vel purpurascenti- 
auratis, 2° et 3° basi anguste nigro-limbatis, hoc supra seriem ante-apicalem 
distincte cupreo-aurato, margine apicali subaurato-viridi ad basin cyanes- 
centi, ad seriem ante-apicalem distincte violaceo; ventris segmentis 1° et 
2° laete viridi-coeruleis basi sat late nigro-maculatis, 3° basi viridi-subau- 
rato, ad apicem sensim coerulescenti, apice late nigro et nigro-cyaneo 
limbato; tegulis pedibusque cyaneo-viridibus, tarsis dilute fuscis, mandi- 
bulis medio rufescentibus; valde disperse breviterque griseo-pilosula. 
Antennis sat gracilibus, scapo subaurato-viridi, pedicello distincte viridi- 
micante, articulis reliquis obscure fuscis; scapo articulis tribus sequenti- 
bus simul sumptis evidenter breviore, sed duobus sequentibus simul 
sumptis distincte longiore, articulo 3° praecedente sesqui longiore, 4° tertio 
1!/, longiore, 5° quarto parum breviore tertioque subaequali. Capite lato, 
latitudinem apicis pronoti distincte superante, fronte sat regulariter reticu- 
lato-punctata, vertice subremote irregulariter punctato parceque punctulato, 
cavitate faciali lata et sat profunda, crebre subtransversim punctulato- 
rugulosa, haud dense breviterque cano-pubescenti, longitudinaliter canali- 


culata, superne acutissime marginata: carinula marginali deorsum levissime 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 258. 6* 


84 ANDREAS SENENOW, [n. 8. ım 


uniarcuata, sursum fortius biarcuata, utrinque in ramulum secundum oculi 
orbitam internam deorsum currentem continuata; clypeo sat brevi, punc- 
tato, apice in medio profunde sinuato; genis brevissimis; temporibus anten- 
narum articulo 3° paulo longioribus, acute marginatis, sub hoc margine 
denticulo validiusculo armatis; oculis oblongo-ovalibus. Pronoto brevi, apice 
recte truncato, truncatura punctata, lateribus antrorsum perparum angus- 
tato, haud crebre crasse punctato subtiliterque sparsim punctulato, medio 
levissime angusteque impresso, basi late arcuata, angulis posterioribus 
retrorsum subporrectis; mesonoto longitudinem pronoti duplo superante 
eodem modo at paulo vadosius punctato, lobo medio suturis profundis et 
omnino expressis limitato; mesopleuris grosse et sat irregulariter punctatis 
copiosiusque punctulatis; scutello convexo crasse et subremote punctato 
punctulisque perpaucis admixtis notato; postscutello fortiter convexo meta- 
thoraceque toto cum angulis postico-lateralibus crebrius et fere reticulatim 
punctatis, interstitiis punctorum angustis vage punctulatis; metathoracis 
angulis postico-lateralibus latis, validis, externe suboblique truncatis. Ab- 
domine sat elongato, subparallelo, convexo, segmentis 1° et 2° sat remote, 
regulariter fortiterque cribrato-punctatis, interstitiis punctorum sat latis 
minustissime disperse punctulatis, segmento 2° vestigio carinulae longitudi- 
nalis vix ullo, utroque angulo postico-laterali acutiusculo leviterque promi- 
nulo; segmento 3° eodem fere modo sed crebrius et leviter suboblique 
ideoque subrugose punctato, supra seriem ante-apicalem leviter sed distincte 
calloso, hac sat profunde immersa, e foveolis circiter 16 (8-+-8) inaequa- 
libus (intermediis majoribus invicem plus minusve confluentibus) profun- 
disque composita, in medio per carinulam brevem in partes duas divisa, 
margine apicali lato, impunctato, 4-dentato, dentibus omnibus aequalibus, 
sat angustis, elongatis apiceque fortiter acuminatis, emarginaturis profundis 
omnibus subaequalibus, lateralibus paulo subobliquis; margine laterali usque 
ad basin segmenti fere recto. Ventre microscopice crebre punctulato. Fe- 
moribus anticis sat fortiter irregulariterque punctatis; tarsorum posteriorum 
articulo basali sequentibus tribus simul sumptis paulo longiore. Alis in- 
aequaliter sordidis, venis piceis; cellula radiali anguste lanceolata fere om- 
nino completa, secundum marginem costalem fortiter infuscata. 
Long. 8!/, mm. 
Tun ad fl. Amu-darja (Dohrandt. 11. VI. 1875). 
1 specimen (1 d). 


Ad divisionem XXI. 6. cl. Mocsärii (Monogr. Chrysidid. 1889, p. 471) 
refgrenda ; a Chr. (Tetrachr.) aurulenta Mocs. (1. c., p. 472) mesopotamica, 


cui sat affinis esse videtur, differt cavitate faciali haud dense breviterque 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 944. 











(axxv)] CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAE. 85 


cano-pubescenti, superne distinctissime marginata, genis brevissimis, anten- 
narum articulo 3° quarto distincte breviore, pronoto brevi, abdominis seg- 
mentis 2° et 3° haud rugose punctatis etc.; a Ohr. (Tetrachr.) chrysoprasina 
Först. (Mocsäry. L. c., p. 473) discedit imprimis antennarum articulo 
3° quarto distincte breviore secundoque tantum sesqui longiore, hoc dis- 
tincte virescenti, cavitate faciali superne evidentissime marginata, pronoto 
brevi, abdominis segmento 2° carinula longitudinali vix ulla, alarum anti- 
carum cellula radiali subcompleta etc.; a Chr. (Tetrachr.) zanthocera K1g. 
(Mocsäry. L. c., p. 474), quae species ad eandem divisionem a cl. Moc- 
säry relata est, praeter antennarum colorem diversum, praesertim cavitate 
faciali superne acute marginata, clypeo brevi apice sinuato, genis brevissi- 
mis, abdominis segmento ultimo supra seriem ante-apicalem distincte calloso, 
dentibus apicalibus longioribus aliisque notis facile distinguenda est. 

Hanc elegantem speciem Conservatori Musei Zoologici Academiae Cae- 
sareae Scientiarum Petropolitanae Eug. Büchner dedicavi. 


10. Chrysis (Tetrachrysis) Strauchi, sp. n. 


2. Mediocris, concinna, multicolor: capite rosaceo-aeneo, nitore dilute 
viridi, cavitate faciali laete aureo-viridi, hujus lines longitudinali media 
clypeoque magis aureis, pronoto, mesonoti lobis lateralibus cum mesopleuris 
scutelloque laete rosaceo-cupratis, ad certum Iuminis situm virescentibus, 
postscutello et mesonoti lobo medio viridi-cupratis vix rosaceis, hujus suturis 
- omnibus nec non truncatura antica pronoti in fundo violacescenti-cyaneis, 
metathoracis angulis postico-lateralibus laete auratis basi saturate cyaneo- 
viridibus, abdomine concinne purpurascenti-cuprato (ad latera saturatius), 
ad certum luminis situm virescenti, segmenti 1' truncatura tota basali plus 
minusve viridi utrinque macula parum determinata violacescenti-cyanea 
ornato, segmento secundo maculis duabus magnis basalibus (trientem seg- 
menti basalem etiam superantibus) saturate violacescenti-cyaneis concinneque 
viridi-aureo-limbatis decorato, segmento 3° (ultimo) limbo sat lato basali mar- 
gineque toto apicali saturate violacescenti-cyaneis, illo angustissime viridi- 
aureo-marginato; ventre viridi-aurato, segmento 3° anguste, 2° late basi 
nigris, hujus carinula longitudinali basi subigneo-micante; tegulis pedibusque 
subaurato-viridibus, tarsis fusco-testaceis; longius haud dense cano-pilusula. 
Antennis sat longis, scapo aurato-viridi, flagelli articulis 2 basalibus superne 
obsolete virescentibus (2° potius cyanescenti), articulis ceteris dilute fuseis; 
scapo articulis sequentibus tribus conjunctis paulo breviore, sed duobus 
sequentibus unitis evidenter longiore, articulo 3° secundo fere duplo longiore, 4° 
secundo paulo longiore, 5° quarto distincte breviore. Capite haud lato, fronte 

Mélanges biologiques. T. XII, p. 255. 


86 ANDREAS SEMENOW, [N. 8. ni 


sat crebre sed non reticulatim punctata, interstitiis punctorum irregulariter 
ruguliformibus, vertice paulo remotius irregulariter punctato; cavitate faciali 
lata, haud profunda, fere plana, confertim punctulato-coriacea, medio longitu- 
dinaliter tenue sulculata, sat dense albido appresso-pilosa, superne arcuatim 
marginata, carinula marginali haud perfecte determinata; clypeo sat brevi, 
irregulariter vageque punctato, apice medio subtruncato; genis antennarum 
articulo 2° haud brevioribus; temporibus antennarum articulo 4° vix longi- 
oribus distincte acuteque carinatim marginatis; oculis oblongo-ovatis. Pro- 
noto elongato, leviter trapeziformi, lateribus antrorsum sat fortiter recteque 
angustato, subremote, irregulariter ac profunde punctato et vage vix punc- 
tulato, medio fere non impresso, antice subtruncato, truncatura tota punc- 
tata, angulis anticis obtusis, posticis retrorsum subporrectis, margine basali 
leniter arcuato; mesonoto longitudinem pronoti parum superante, eodem fere 
modo at paulo grossius et multo remotius (praesertim in lobo medio) punc- 
tato, utroque lobo laterali plica longitudinali conspicua medio instructo; 
mesopleuris eodem modo ac pronotum punctatis; scutello vix convexo medio 
valde remote punctato punctulisque perpaucis notato; postscutello gibboso 
modice grosse subreticulatim punctato; metathoracis angulis postico-late- 
ralibus mediocribus, apice sat acutis, retrorsum parum eurvatis. Abdomine 
sat longo nec nimis angusto, modice convexo, toto haud grosse nec. valde 
crebre simpliciter punctato, punctis fere omnibus rotundis, haud profundis, 
segmentis 2° et 34 basi carinula longitudinali parum determinata sed .ad 
certum luminis situm sat distincta instructis, segmenti 2' angulis postico- 
lateralibus obtusiusculis nec ullo modo prominulis, segmento 3° supra seriem 
ante-apicalem fere non incrassato, hac sat elongata, vix immersa, e foveolis 
punctiformibus ideoque cum punctis confusis et indistinctis composita, mar- 
gine apicali sat lato, 4-dentato, dentibus elongatis spiniformibus, emargina- 
turis profundis, lateralibus oblique, centrali simpliciter arcuatis, hac illis 
duplo angustiore, margine laterali ad basin dentis lateralis distincte sinuoso. 
Ventre subtilissime coriaceo-punctato. Femoribus anticis disperse punctatis, 
nitidis; tarsorum posticorum articulo basali sequentibus tribus simul sumptis 
distincte longiore. Alis hyalinis, vix sordidis, venis dilute fuscis, vena post- 
costali picea; cellula radiali apice anguste aperta. 

Long. 8'/, mm. 

Turkestan chinense: oasis Sandzhu (B. Grombezewski. 2. VII. 
1890). 

1 specimen (1 ©). 


Hanc elegantissimam speciem, ad divisionem XII” cl. Mocsärii (Mo- 
nogr. Chrysidid. 1889, p. 423) referendam et ab omnibus speciebus hujus 


Mélanges biologiques. T. XII, p. 256. 








axxv)] OHRYSIDIDARUM SPRCIES NOVAR. 87 


sectionis facillime distinguendam, D-ri Al. Strauch, Directori Musei Zoo- 
logici Academise Caesareae Scientiarum Petropolitanae dedicavi. 


11. Chrysis (Tetrachrysis) Pleskei, sp. n. 


Q. Mediocris, gracilis, elongats, parum nitida, multicolor: capite rosaceo- 
aenescenti, cavitate faciali laete viridi, ad latera cyanea, superne subaureo- 
marginata, clypeo temporumque parte inferiore aurato-viridibus, pronoto, 
mesonoti lobis lateralibus scutelloque plus minusve rosaceo- vel subigneo- 
cupratis, pronoti sulco medio longitudinali aurato-viridi, truncatura antica 
saturate violacescenti-cyanea, mesonoti lobo medio subaurato-viridi, ad 
suturas laterales violacescenti-cyaneo, postscutello minus cuprato, mesopleuris 
subigneo-auratis, suturis lateribusque laete viridibus, metathorace viridi, 
cyaneo- et cupreo-variegato, tegulis viridibus, basi cyaneis, abdomine con- 
cinne (ad latera laetius) aenescenti-roseo, vage vix virescenti, segmenti 3" 
margine apicali nec non segmenti 1' parte impressa basali viridi-cyaneis, 
illo in medio macula parva plus minusve aurea ornato, ventre saturate 
cyaneo leviter viridi-variegato, segmento 2° basi nigro-maculato, pedibus 
subaurato-viridibus cyaneo-variegatis, tarsis rufescenti-fuscis; haud dense 
breviterque griseo-pubescens. Antennis modice longis, fuscis, scapo viridi, 
flagelli articulo basali vix virescenti; scapo articulis sequentibus tribus simul 
sumptis paulo breviore, articulo 3° secundo circiter 1%, longiore, 4° secundo 
evidenter sed parum longiore, 5° quarto distincte breviore. Capite haud lato, 
fronte sat crebre et fere reticulatim, vertice remote punctatis, cavitate 
faciali sat lata, modice profunda, confertim punctulato-coriacea, medio 
longitudinaliter tenue sulcata, pilis appressis niveis subdense vestita, superne 
obsolete marginata, carinula marginali arcuata vix indicata, sursum obso- 
letissime biramosa; clypeo brevi, irregulariter punctato, apice Bubtruncato, 
medio longitudinaliter carinulato; genis brevissimis, antennarum articulo 
2° etiam brevioribus; temporibus antennarum articulo 4° subaequalibus, 
distincte marginatis, carinula marginali superne sensim obliterata, postice 
denticulo obtusiusculo parumque prominulo armatis; oculis oblongo-ovatis. 
Pronoto modice brevi, lateribus antrorsum subangustato, subremote et sat 
fortiter punctato vageque vix punctulato, medio distincte et anguste longi- 
tudinaliter canaliculato, antice truncato, truncatura tota punctata, angulis 
posticis retrorsum sat longe productis, margine basali levissime arcuato; 
mesonoto longitudinem pronoti evidenter sed modice superante, eodem modo 
at vix laxius punctato, utroque lobo laterali plica seu” carinula longitudinali 
distincta praedito; mesopleuris eodem fere modo ac pronotum punctatis, sed 
interstitiis punctorum distincte rugiformibus; scutello fere plano crassius et 

Mélanges biologiques. T. XIU, p. 257. 





88 ANDREAS SEMENOVW, [N. & 1 


remotius punctato et punctulato; postscutello convexo haud nimis confertim 
ideoque vix reticulatim punctato; metathoracis angulis postico-lateralibus 
haud validis, acutiusculis, potius extrorsum directis. Abdomine longo et 
angusto, toto haud grosse et subcrebre simpliciter punctato, punctis fere 
omnibus rotundis invicemque omnino separatis, segmento 2° carinula longi- 
tudinali subnulla, ad certum luminis situm vix distincta notato, angulis 
postico-lateralibus obtusis nec prominulis, segmento 3° supra seriem ante- 
apicalem levissime subincrassato, hac satis elongata, parum immersa, medio 
haud interrupta, e foveolis sat magnis et omnino determinatis circiter 12 
(6-6) composita, margine apicali sat lato, 4-dentato, dentibus externis 
longioribus et fere spiniformibus, internis evidenter brevioribus, attamen - 
bene determinatis, emarginatura centrali haud profunda, vix arcuata, latera- 
libus hac non latioribus, suboblique modiceque profunde arcuatis, margine 
laterali usque ad basin segmenti recto. Ventre subtiliter confertimque punc- 
tulato. Femoribus anticis laxe simpliciterque punctatis, nitidis, tarsorum 
posticorum articulo basali sequentibus tribus simul sumptis distincte lon- 
giore. Alis hyalinis, levissime sordidis (praesertim in cellula radiali), venis 
fuscescentibus; cellula radiali elongata, anguste lanceolata, apice vix aperta. 

Long. 7 mm. 

Turkestan chinense: oasis Sandzhu (B. Grombczewski. 2. VII. 1890). 

2 specimina (2 2). 


Quoad sculpturam, structuram antennarum, cavitatis facialis etc., prae- 
cedenti (Chr. Strauchi m.) affinis, a qua tamen imprimis statura subtiliore 
et multo graciliore, colore abdominis, pronoto breviore medio longitudinali- 
ter distincte canaliculato, structura seriei ante-apicalis dentiumque apicali- 
centralium aliisque aliquot signis longe diversa. 
| Hanc wenustulam speciem in honorem Th. Pleske, Academiae Cae- 

sareae Scientiarum Petropolitanae socii nominavi. 


12. Chrysis (Tetrachrysis) leptopoecila, sp. n. 


d. Submediocris, gracilis, sat dense longiusque cano-pilosula, opaca, 
supra rubescenti-cuprata, subtus viridi- et cyaneo-variegata, cavitate faciali, 
clypeo, genis nec non metathorace ad basin dentium postico-lateralium viri- 
dibus cyaneoque leviter variegatis, parte inferiore temporum, lobo medio 
mesonoti, tegulis, segmenti abdominalis 2' toto dimidio basali, segmento 
abdominali 3° toto saturate cyaneis, plus minusve violacescentibus, hujus 
carinula parum determinata longitudinali leviter virescenti; abdominis seg- 
mento primo parte impressa basali obscure viridi; ventre cyaneo-viridi vio- 
laceoque variegato, segmento 2° basi late nigro, pedibus viridibus plus 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 258. 





axıv)] CHRYSIDIDARUM SPEOIBS NOVAR. 89 


minusve violacescenti-cyaneo variegatis, femoribus anticis interne viridi- 
subauratis, tarsis fusco-testaceis. Antennis mediocriter elongatis, apicem ver- 
sus attenuatis, fuscis, scapo laete viridi, articulis 2 sequentibus tertioque 
maxima ex parte superne aurato-viridibus; scapo articulis 2 sequentibus 
simul sumptis distincte breviore, articulo 3° secundo fere triplo longiore, 4° 
praecedenti duplo breviore, 5° quarto distincte sed paulo breviore. Capite 
haud lato, fronte et vertice confertim regulariterque (praesertim fronte) reti- 
culato-punctatis, cavitate faciali profunda, sat crebre punctulato-coriacea, 
longitudinaliter subsulcata (quo sulculo superne foveola punctiformi termi- 
nato), superne carinula sabtili flexuosa, utrinque abbreviata nec ullo modo 
ramifera limitata; clypeo haud nimis brevi, sat crebre punctato, apice in 
medio subangulatim sinuato; genis longis, flagelli articulo 3° etiam paulo 
longioribus; temporibus eodem articulo flagelli distincte longioribus, inferne 
carinatim marginatis, postice denticulo acutiusculo et prominulo armatis; 
oculis sat parvis, oblongo-ovatis. Thorace toto confertim punctato-reticulato; 
pronoto sat brevi, nullo modo trapeziformi, lateribus omnino rectis, apice 
recte truncato, truncatura tota punctata, medio (praesertim ad apicem) dis- 
tincte longitudinaliter subimpresso, basi arcuata, angulis posticis retrorsum 
modice porrectis; mesonoto longitudinem pronoti sesqui superante, lobo medio 
sat angusto; scutello parum, postscutello modice convexis; angulis postico- 
lateralibus metathoracis subobtusis, brevibus, leviter retrorsum curvatis. 
Abdomine sat angusto, convexo, segmentis omnibus (anticis dispersius et 
fortius, posticis subtilius et densius) ruguloso-punctatis, segmentis 2° et 3° 
medio carinula longitudinali sat indicata praeditis, illius angulis postico- 
lateralibus omnino obtusis, hoc elongato, medio late leviterque transversim 
depresso, supra seriem ante-apicalem leviter incrassato, hac e foveolis mag- 
nis et profundis circiter 8 (4 + 4) nonnunquam invicem confluentibus 
composita, margine apicali 4-dentato, dentibus internis obtusis, obsoletis, 
arcuato-lobiformibus, externis magis determinatis, sed brevibas nec acutis, 
emarginatura centrali lateralibus angustiore; margine laterali usque ad basin 
recto. Ventre crebre coriaceo-punctulato. Femoribus anticis sat fortiter 
crebreque rugoso-punctatis; tarsorum posticorum metatarso articulis ceteris 
simul sumptis parum breviore. Alis hyalinis, aequabiliter subinfuscatis, venis 
dilute fuscis; cellula radiali secundum marginem costalem anguste infuscata. 

Long. 7 mm. 

Montenegro (Erber). 

1 specimen (1 d). 


Haec venusta species Chr. (Tetrachr.) jucundae Mocs. (Monogr. Chry- 
sidid. 1889, p. 430) proxime affnis esse videtur et fere omnino cum de- 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 259. 


90 ANDREAS SEMENOVW, ” [r.s. m 


scriptione auctoris citati congruit, nisi quod habet cavitatem facialem superne 
aliter marginatam, hujus carinulam marginalem haud ramulosam, metatho- 
racis angulos postico-laterales haud acutos apiceque subigneo-cupreos nec 
non abdomen aliter decoratum. — Forsitan d ad Chr. (Tetrachr.) jucundam 
Mocs. 


13.* Chrysis (Tetrachrysis) Bianchii, sp. n. 


2. Mediocris, oblonga, sat dense longiusque (praesertim in capite tho- 
raceque) fulvescenti-griseo-pilosa, capite et thorace viridibus, capitis clypeo, 
cavitate faciali, fronte maxima ex parte, pronoto, scutello et metathorace 
saepius levissime subauratis, ceteris partibus capitis thoracisque (praesertim 
autem occipite et mesonoto) plus minusve cyanescentibus vel violacescenti- 
cyaneis, tegulis cyanescenti-viridibus; abdominis segmento 1° viridi- vel 
virescenti-aurato, segmento 2° plus minusve purpurascenti-aurato, ad 
certum luminis situm levissime aenescenti, ad latera distincte virescenti, 
segmento 3° minus nitido sed paulo saturatius (praesertim ad basin) purpu- 
rascenti; ventre laete subaurato- vel aurato-viridi, segmento 2° basi sat an- 
guste nigro-maculato, 3° tenuiter nigro-circumducto; pedibus viridibus vage 
subauratis, tarsis nigris. Antennis sat longis, haud nimis crassis, apice atte- 
nuatis et subacuminatis, scapo articulisque duobus sequentibus viridibus, cete- 
ris nigris; scapo articulis 2 sequentibus simul sumptis haud longiore, arti- 
culo 3° praecedenti saltem duplo longiore, 4° secundo evidenter sed parum 
longiore, 5° quarto vix breviore. Capite lato, latitudinem pronoti evidenter 
superante, fronte confertim ideoque subreticulatim, vertice occipiteque remo- 
tius punctatis, cavitate faciali lata et sat profunda, fortiter crebreque rugu- 
loso-punctulata, medio longitudinaliter subsulcata, superne marginata: cari- 
nula marginali omnino determinata, acuta, a cavitate faciali distincte remota 
sursumque distincte biangulata; clypeo modice brevi, sat copiose punctato, 
medio elevato, apice leniter sinuato, genis antennarum articulo 4’ subaequa- 
libus; temporibus eodem articulo distincte latioribus, minus acute margina- 
tis, carinula marginali sursum mox evanescente; oculis sat late ovatis. Pro- 
noto brevissimo (fere ut in Chr. ignita L.) mesonoto plus quam duplo bre- 
viore, antrorsum vix subangustato, lateribus fere recto, antice subtruncato, 
truncatura tota punctata, medio longitudinaliter leviter subsulcatim impresso, 
sat crasse regulariterque subreticulatim punctato et vix punctulato, angulis 
posterioribus retrorsum sat porrectis, basi in medio distincte subsinuata; 
mesonoto eodem fere modo sed paulo remotius punctato et distinctius punc- 
tulato, mesopleuris praeterea levissime subrugatis; scutello vix, postscutello 


leviter convexis, illo crasse et sat crebre punctato, hoc grosse regulariterque 
Mélanges biologiques. T, XI, p. 260. 





(xxxv)] CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAE. 91 


reticulato; metathoracis angulis postico-lateralibus sat latis et brevibus, 
retrorsum directis leviterque incurvis. Abdomine modice elongato, convexo, 
segmento 1° basi fere non impresso, haud carinato, sat fortiter nec nimis 
crebre punctato, interstitiis punctorum vix punctulatis; segmento 2° paulo 
crebrius et distincte minutius (praesertim apicem versus) punctato subti- 
lissimeque vix distincte punctulato, carinula media tenui et parum determi- 
nata instructo, angulis postico-lateralibus haud acuminatis; segmento 3° 
crebre, sat subtiliter et nonnihil confuse punctato et punctulato, longitudi- 
naliter ecarinato, transversim haud (vel vix) depresso, supra seriem ante- 
apicalem non incrassato, levissime tantum subcalloso, hac leviter immersa, 
fere usque ad basin segmenti continuata, medio distincte interrupta, e foveo- 
lis circiter 16 (8 + 8) profundis et saepius per paria plus minusve confluen- 
tibus composita; margine apicali sat brevi et lato, 4-dendato, dentibus sat 
brevibus nec nimis acutis, fere in lineam transversam dispositis, emar- 
ginaturis arcuatis parum profundis, centrali lateralibus vix latiore, margine 
laterali (a latere viso) inde a dente externo usque ad basin omnino recto. 
Ventre nitido, subtiliter nec nimis crebre coriaceo-punctulato. Femoribus 
anticis sat crebre subtiliter punctatis; tarsorum posticorum articulo basali 
ceteris simul sumptis perparum breviore. Alis hyalinis perparum fuscescen- 
tibus, venis fuscis; cellula radiali modice angusta, apice anguste subaperta. 

Long. 8 mm. 

Prov. Transcaspica: montes Kopet-dagh prope Tschuli (ipse. 29—30. 
IV. 1888). 

2 specimina (2 ©). 


Affinis Chr. (Tetrachr.) ignitae L., a qua imprimis statura paulo bre- 
viore et minus gracili, sculptura thoracis abdominisque paulo subtiliore, 
colore pronoti, tegularum et abdominis valde diverso, praesertim autem ab- 
domine paulo breviore et latiore, segmentis omnibus paulo magis convexis, 
1° et 2° carinula longitudinali omnino destitutis, segmento 3° aliter con- 
structo, utpote medio transversim non impresso, supra seriem ante-apicalem 
haud incrassato, hujus foveolis magis confluentibus, margine apicali bre- 
viore et paulo latiore, dentibus apicalibus multo brevioribus et paulo obtu- 
sioribus, alarum anticarum cellula radiali apice haud perfecte occlusa dis- 
cedens. — Chr. (Tetrachr.) mutabili Buyss. (Mocsäry. Monogr. Chrysidid. 
1889, p. 496) syriacae subaffinis quoque videtur, a qua ita distinguenda: 
magnitudine majore, antennarum articulis 3 basalibus laete viridibus, arti- 
culo flagelli 2° tertio multo longiore, abdominis dentibus apicalibus subaequa- 
libus etc. — A Chr. (Tetrachr.) ambigua Radoszk. (Revue d’Entom. X, 1891, 
p. 188) transcaspica (sec. specim. typ. Radoszkowskii) statura majore, 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 961. 


92 ANDREAS SEMENOW, [n. s. ıı 


multo latiore et minus gracili, capite multo latiore, pronoto breviore et 
multo magis transverso, basi magis arcuato, metathoracis angulis postico- 
lateralibus multo latioribus et obtusioribus, abdomine subtilius et multo 
crebrius sculpto, segmento 3° medio transversim haud impresso nec supra 
seriem ante-apicalem incrassato, margine apicali breviore et latiore, angulis 
apicalibus brevioribus et obtusioribus, fere in lineam transversam dispositis, 
colore nonnullarum partium corporis, alis longioribus etc. omnino diversa. 

Hanc speciem Conservatori Musei Zoologici Academiae Caesareae 
Scientiarum Petropolitanae V. Bianchi dedicavi. 


14. Chrysis (Tetrachrysis) Grumorum, sp. n. 


d. Mediocris, gracillima, elongata, vertice thoraceque longe sparsimque 
fuscescenti-griseo, lateribus cavitatis facialis, temporibus genisque nec non 
abdomine ad latera eodem modo albido-pilosulis; capite thoraceque cyanes- 
centi-viridibus plus minusve subaureo-irroratis, vertice, pronoto medio et 
lateribus, suturis omnibus tegulisque plus minusve obscure cyanescentibus, 
cavitate faciali viridi-subaurata, abdomine nitido subigneo-aurato, ad latera 
vix virescenti, segmentis 2° et praesertim 3° basi plus minusve purpuras- 
centibus vel purpureis, ventre nitido viridi-aurato, segmento 2° basi sat an- 
guste nigro-maculato, pedibus viridibus cyaneo-variegatis, tarsis piceis. An- 
tennis sat longis et gracilibus, nigris (scapo cyaneo-viridi flagellique articulis 
2 basalibus leviter cyanescentibus exceptis); scapo articulis 2 sequentibus 
simul sumptis fere aequilongo, articulo 3° praecedenti saltem duplo longiore, 
4° secundo saltem sesqui longiore, 5° quarto subaequali; articulis subtus 
incrassatis nullis. Capite sat lato, latitudinem thoracis leviter superante, 
confertim, subtiliter regulariterque reticulato-punctato, cavitate faciali valde 
lata, leviter sensimque concava, medio disperse, ad latera confertim ideoque 
fere reticulatim punctata, secundum lineam mediam haud indicatam levis- 
sime transversim rugulosa, superne carinula acute alteque elevata, leviter 
undulato-arcuata, utrinque abbreviata simplicique terminata; clypeo haud 
producto, sat lato, disperse punctato, medio convexiusculo, apice subsinuato; 
genis antennarum articulum 2°” vix superantibus; temporibus antennarum 
articulo 4” paulo brevioribus, obsolete marginatis denticuloque minutissimo 
postice armatis; oculis sat breviter ovalibus. Pronoto brevi et fere ut in Chr. 
ignita L. formato mesonoto duplo breviore, angulis anticis (humeralibus) 
obtusiusculis, medio non sulcato, crebre et sat vadose punctato, inter puncta 
confertim subtiliter ruguloso ideoque subopaco; ceteris partibus thoracis 
eodem fere modo sculptis, sed scutello et postscutello paulo grossius etsi 


adhuc vadosius punctatis; hoc fere gibboso-convexo; metathoracis angulis 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 262. 





(xxxv)| CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAE. 93 


postico-lateralibus haud productis, brevibus, triangulum rectangularem effi- 
cientibus, apice obtusiusculis. Abdomine gracillimo, valde angusto et elon- 
gato, parum convexo, segmento 1° eodem fere modo ac postscutellum sculpto, 
i. e. grosse vadoseque subreticulato-punctato et inter puncta crebre ruguloso- 
punctulato ideoque param nitido; segmento vero 2° valde nitido, remote sub- 
tiliter (praesertim ad apicem) punctato, interstitiis punctorum latis laevi- 
busque, tantum ad marginem lateralem subtilissime copiose punctulatis; 
carinula longitudinali media tenuissima, sed bene indicata; angulis postico- 
lateralibus haud prominulis; segmento 3° crebrius subaciculatim ruguloso- 
punctato, ecarinato, sat longo, medio nullo modo transversim impresso nec 
supra seriem ante-apicalem incrassato, hac non immersa, e foveolis circiter 
14 (7 + 7) sat magnis et subrotundis saepius per paria invicem approxi- 
matis formata; margine apicali sat brevi, 4-dentato, dentibus acutis fere 
in lineam transversam dispositis, externis paulo majoribus et longioribus, 
emarginaturis simpliciter nec profunde arcuatis separatis, emarginatura 
centrali lateralibus distincte latiore; margine laterali ad dentem externo- 
apicalem vix sinuosa, deinde usque ad basin segmenti recto. Ventre haud 
nimis crebre simpliciterque punctulato, nitido. Pedibus longissimis et valde 
gracilibus. Femoribus anticis sat copiose punctatis; tarsorum posteriorum 
articulo primo sequentibus tribus simul sumptis vix longiore. Alis hyalinis 
leviter aequabiliterque sordidis; cellula radiali angustissima, valde elongata, 
apice subcompleta. 

Long. 7°, mm. 

Chinae regio Amdo dicta: promontoria septentrionalia montium Sini- 
nensium (G. & M. Grum-Grzhimailo. 14—15. V. 1890). 

1 specimen (1 2). 


Ad divisionem XXIU. 2 C. b. cl. Moscärii (Monogr. Chrysidid. 1889, 
p. 481) referenda et ab omnibus speciebus, illam sectionem formantibus, 
statura gracillima, pedibus longis et tenuibus imprimis dignoscenda; affinis 
Chr. (Tetrachr.) ignitae L., a qua inter alia statura graciliore (praecipue 
corpore toto multo angustiore et magis elongato), capite thoraceque multo 
crebrius, subtilius aliterque sculptis, abdominis segmentis 2 ultimis (prae- 
sertim autem 2°) nitidis, subtiliter punctatis, segmento vero 3° (ultimo) aliter 
formato aliterque dentato, pedibus multo longioribus et tenuioribus, alarum 
anticarum cellula radiali angustiore multoque magis elongata jam facile 
distinguenda. 

In honorem investigatorum praestantissimorum Gr. & M. Grum- 
Grzhimailo nominata. 


Mélanges biologiques. T. XII, p. 268. 


94 ANDREAS SEMENOW, [N. 8. Im 


15. Chrysis (Hexachrysis) Herzensteini, sp. n. 


4. Mediocris, modice nitida, subaurato-viridis, in locis profunde im- 
pressis levissime cyanescens, vertice, pronoto, lobis lateralibus mesonoti et 
scutello plus minusve rosaceo-cuprescentibus, abdomine rosaceo-cuprato, 
segmento 1° ad basin, ceteris ad latera et in fundo punctorum majorum dis- 
tincte (praesertim ad certum luminis situm) virescentibus, segmentis 2° et 
3° basi sat late nigro-limbatis; ventre viridi-aurato, segmento 2° basi ma- 
culis magnis cyaneo-nigris notato, 3° fere toto cuprescenti; flagello anten- 
narum fusco-testaceo, tarsis omnibus dilute flavido-testaceis; corpore toto 
sparsim et sat breviter griseo-pubescenti. Antennarum scapo subaurato- 
viridi modice elongato, articulis duobus sequentibus simul sumptis vix lon- 
giore, 4° secundum paulo superante. Capite haud lato, crebre et sat sub- 
tiliter rugoso-punctato, fronte sat angusta, cavitate faciali sat profunda, 
leviter concaviuscula, crebre coriaceo-punctulata, pilis appressis albido-seri- 
ceis cum genis mediocriter dense vestita, superne non marginata, sulculo 
longitudinali in parte tantum superiore indicato; clypeo leviter elongato, 
disperse sed sat copiose punctato, nitido; genis articulo 2° antennarum fere 
zeqnilongis; temporibus satis evolutis, antennarum articulo 3° superne pa- 
rum bresvioribus, distincte carinatim marginatis; oculis minoribus. Thorace 
sat elongato, grosse fere foveolatim et rotunde punctato, interstitiis puncto- 
rum plus minusve rugiformibus, subelevatis, vage distincte punctulatis; 
postscutello gibboso grossissime reticulato-punctato, basi (ad marginem posti- 
cum scutelli sat convexi) foveola sat profunda et in fundo nitidula notato; 
mesopleuris minus determinate rugoso-punctatis; pronoto elongato, attamen 
mesonoto multo breviore, medio longitudinaliter profunde excavato, antice 
subtruncato, truncatura nec polita nec nitida, sed crebre punctulata, angu- 
lis posterioribus retrorsum sat productis; mesonoti lobo medio angusto et 
elongato, utrinque sutura distinctissima terminato; metathoracis angulis 
postico-lateralibus acute subspiniformibus, distincte extrorsum directis; 
tegulis evidenter rugoso-punctatis. Abdomine convexo nec valde angusto, 
segmento 1° (praesertim basi) grossissime punctato, interstitiis punctorum 
latis subtilissime punctulatis, basi utrinque area laevigata notata; segmento 
‘2° eodem fere modo, at evidenter subtilius punctato, interstitiis punctorum 
multo minus copiose punctulatis; limbo basali nigro simpliciter haud dense 
punctato; vestigio carinulae longitudinalis haud elevatae distincto, sat lato, 
subtilissime punctulato; segmento 3° haud convexo minus regulariter et 
nonnihil oblique punctato et punctulato, in limbo nigro basali simpliciter 
remoteque punctato, supra seriem ante-apicalem nullo modo incrassato, hac 


sat longa, nullo modo immersa, e foveolis circiter 14 (7 + 7) plus minusve 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 264. , 








(zxxV)] CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAR. 95 


confluentibus (praesertim mediis), sed in medio distincte separatis composita; 
margine apicali sat angusto, sed longo, indeterminate 6-dentato, utpote: 
dente obtuso et obsoleto utrinque sub initio seriei ante-apicalis, dein dente 
magis determinato laterali ab illo emarginatura haud profunda separato, 
praeterea summo apice marginis apicalis lobulum vix prominulum lateque 
. rotundatum formante; margine laterali inde a dente laterali superiore usque 
ad basin segmenti integro rectoque. Ventre subtilissime punctulato. Femo- 
ribus anticis sat fortiter punctatis et punctulatis; tarsorum posteriorum 
articulo basali ceteris simul sumptis paulo breviore. Alis leviter sordidis, 
venis fuscis, cellula radiali subcompleta. 

Long. 8'/, mm. 

Persia borealis (Dr. F. Morawitz; legit O. Herz). 

1 specimen (d). 


Ad sectionem I. 1. cl. Mocsärii (Monogr. Chrysidid. 1889, p. 533) 
pertinens; subaffinis Chr. (Hexachr.) pulchellae Spin. (Mocsäry. L. c., 
p. 533), a qua statura multo majore et robustiore, cavitate faciali medio 
nullo modo transversim striolata, pronoto multo longiore medio profunde 
longitudinaliter excavato crebriusque sculpto, metathoracis angulis postico- 
lateralibus multo subtilioribus, tenuiter acuteque spiniformibus, extrorsum 
directis, abdominis segmento 2° crassius punctato, segmenti 3 serie ante- 
apicali haud immersa, margine apicali multo breviore, dentibus 2 interme- 
diis (apicalibus) non discretis, conjunctim lobulum simpliciter arcuatum for- 
mantibus, capitis nec fronte nec cavitate faciali cyaneis, vertice, pro- et 
mesopleuris, postscutello, metathorace tegulisque vix cyanescentibus, abdo- 
mine minus viridi, tarsis pallidis, cellula radiali apice minus aperta etc. 
longe divergens; a Chr. (Hexachr.) calimorpha Mocs. (1. c., p. 535) iisdem 
notis distinguenda; a Chr. (Hexachr.) plusia Mocs. (1. c., p. 535) imprimis 
cavitate faciali nec cyanea nec polita, genis longioribus, abdominis segmenti 
3'' margine apicali aliter dentato etc. discedens. A Chr. (Hexachr.) sabulosa 
Radoszk. (Mocsäry. L. c., p. 536) praeter alia magnitudine majore, meso- 
pleuris lateribusque pronoti nullo modo striatis, abdominis segmento 3° 
apice aliter dentato, colore nonnullarum corporis partium etc. facillime 
distinguenda; a Chr. (Hexachr.) Demavendae Radoszk. (Mocsäry. L. c., 
p. 538) imprimis segmenti abdominalis 3"! margine apicali aliter dentato, 
cavitate faciali superne immarginata, colore nonnullarum partium corporis 
etc. omnino diversa. 

Hanc egregiam speciem in honorem Conservatoris Musei Zoologici 
Academiae Caesareae Scientiarum Petropolitanae S. Herzenstein no- 
minavi. 

—— cl 
Melanges biologiques. T. XII, p. 265. 





Böhtlingk’s Druckschriften'). (Lu le 18 février 1892). 
1839—40. 1) Pänini’s acht Bücher grammatischer Regeln. Herausgegeben 


1840. 


1842. 


1843. 


1843. 


1843. 


YOn...... I. 1839. (2 Tit. EE). IL. 1840. (Tit. LXV. 


CXXV. 556). Bonn, H. B. König. 8°. 
Anz. von Chr. Lassen: Zts. f. d. Kunde d. Morgenlandes IV, 288. 


2) Über die Verwandlung des dentalen 7 in das cerebrale u. — 
Zts. f. d. Kunde d. Mgld. IV, 354— 366. 

3) aßremmeeet Kälidäsa’s Ring-Çakuntala. Herausgegeben, 
uebersetzt und mit Anmerkungen versehen von ....... 
Bonn, H. B. Koenig. 1842. 8° maj. (XIV. 294. 118). 

4) Vorarbeiten zu einer ausführlichen Sanskrit-Grammatik, ein 
Ergebniss des Studiums der indischen Grammatiker. 

I. Veränderungen, denen die aus- und anlautenden Vocale 
unterworfen sind. (Lu le 10 février 1843).—Bulletin hist.- 
phil. I, 97—104. 

II. Veränderungen, denen die aus- und anlautenden Conso- 
nanten unterworfen sind. (Lu le 10 mars 1843). — ibid. 
113—139 (und Tabelle). 

III. Ueber Consonanten -Verdoppelungen. (Lu le 4 août 1843). 


— ibid. 235— 238. 
Separat-Abdruck von I und II, s. tit. (49 & Tab.). 


5) Ein erster Versuch ueber den Accent im Sanskrit. (Gelesen 
den 28. April 1843). — Mémoires de l’Académie Impériale 
des sciences de St. Pétersbourg. VI’ série. Sciences poli- 
tiques, histoire, philologie. t. VII, 1—114. 

6) Die Declination im Sanskrit. (Gelesen den 20. October 1843). 


— ibid. VIT, 115—212. 
Separat-Abdruck. St. P. 1844. 4°. (Tit. 98). 


1) Am 5/17-ten März dieses Jahres wurden es fünfzig Jahre, daß Herr Dr. Otto 
v. Böhtlingk der K. Akademie als Mitglied angehört. Wir haben es darum für eine ange- 
nehme Pflicht gehalten obiges Verzeichnis zusammenzustellen, für dessen Vollständigkeit die 
Durchsicht durch den Verfaßer selbst genügende Bürgschaft leistet. 


C. Salemann. 
8. Oldenburg. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 247. 7 


98 


1843. 


1844. 


1545. 


1545. 


1845. 


1845. 


1846. 


1846. 


C. SALEMANN & S. OLDENBURG, [n. 8. Hi 


7) Die Unädi-Affixe. Herausgegeben und mit Anmerkungen und 
verschiedenen Indices versehen von ........ (Gelesen 


den 1. December 1843). — ibid. VII, 213—369. 


Anz. dieser drei Mémoires von Theodor Benfey: Allg. Literatur-Ztg. 
(Halle), 1845 n° 118—118 Sp. 897 —944. 


8) Ueber eine Pali-Handschrift im Asiatischen Museum der 
Kaiserl. Akademie der Wissenschaften. (Lu le 16 février 
1844). — Bulletin hist.-phil. I, 842— 347. 


9) Einige Nachträge zu meiner Ausgabe der Ring-Cakuntalä. 
(Lu le 2 août 1844). — ibid. IT, 118—122. 


10) Sur la publication d’une édition critique de l’Urvasia, 
drame sanscrit de Calidasa, par Mr. Bollensen. Rapport 
fait à la Classe par ....... (Lu le 17 janvier 1845). — 
ibid. IT, 349—350. 

Deutsch geschrieben. 

11) Ueber einige Sanskrit-Werke in der Bibliothek des Asia- 
tischen Departements. (Lu le 14 mars 1845). — ibid. IT, 
339— 349. 


12) Bemerkungen zur zweiten Ausgabe von Franz Bopp’s Kri- 
tischer Grammatik der Sanskrita-Sprache in kürzerer 
Fassung. Berlin 1845. (Lu le 3 octobre 1845). — ibid. 
II, 113— 137. | 


13) Ueber eine Tibetische Uebersetzung des Amara - Kosha im 
Asiatischen Museum der Kaiserlichen Akademie der Wis- 
senschaften. (Lu le 31 octobre 1845). — ibid. III, 209 — 
220. 


14) Sanskrit-Chrestomathie. Zunächst zum Gebrauch bei Vor- 
lesungen herausgegeben von ... St. Petersburg, gedruckt 
bei der K. Akademie der Wissenschaften. 8°. (X. 451. 1). 

Anz. von A. Kuhn: Allg. Lit.-Ztg. (Halle), 1846 n° 184—137 8. 
1065—1096. 

15) Verzeichniss’der auf Indien bezüglichen Handschriften und 
Holzdrucke im Asiatischen Museum der Kaiserlichen Aka- 
demie der Wissenschaften. Von ........ (Aus Dorn’s: 
«Asiatisches Museum der Kaiserl. Akademie der Wissen- 
schaften zu St. Petersburg» abgedruckt). s. a. 8°. (19). 

Im genannten Werke Dorn’s, St. P. 1846, 8. 720-736. 

16) Verzeichniss der Tibetischen Handschriften und Holzdrucke 

im Asiatischen Museum der Kaiserlichen Akademie der 


Melanges asistiques. T. X, p. 248. 





(xxxv) | 


1847. 


1847. 


1847. 


1848. 


1848. 


1848. 


1848. 


1849. 


1849. 


BÖHTLINGK’S DRUCKSCHRIFTEN. 99 


Wissenschaften von Z. J. Schmidt und ....... (Présenté 


le 18 décembre 1846). — Bull. hist.-philol. IV, 81—125. 
Separat-Abdruck. s. a. 8°. (71). 
Nachträge . . . . von A. Schiefner: Bull. hist.-philol. V, 145—151. 


17) Vopadeva’s Mugdhabodha herausgegeben und erklärt von 


en St. P., Akad. 8°. (XIII. 466.) : 
Anz. von À. W{eber]: Zts. d. Dts. Morgld. Ges. III, 377. 


18) Kurze Beschreibung einer auf den Besitzungen des Grafen 
Strogonov ausgegrabenen silbernen Schale mit einer In- 
schrift in unbekannten Characteren. (Mit einer Steindruck- 
tafel). (Nachschrift vom Herrn Akademiker Dorn.) (Lu 
le 9 avril 1847). — Bull. hist.-phil. IV, 161—165. 

19) Hemakandra’s Abhidhänakintämani, ein systematisch ange- 
ordnetes synonymisches Lexicon. Herausgegeben, über- 
setzt und mit Anmerkungen begleitet von ........ und 


Charles Rieu. St. P., Akad. 8°. (XII. 444.). 
Anz. von A. Wfeber]: ZADMG. III, 377. 


20) Ueber zwei mittelasiatische Alphabete; von Dordschi Bansa- 


row. Mit einer Nachschrift von .......... (Hiebei eine 
lithographirte Tafel.) (Lu le 3 mars 1848.) — Bull. hist.- 
phil. V, 54—57. 


21) Rapport sur un mémoire intitulé «Eine Tibetische Lebens- 
beschreibung Gäkjamuni’s, des Begründers des Buddha- 
thums, im Auszuge mitgetheilt von Anton Schiefner.» (Lu 
le 31 mars 1848.) — ibid. V, 93—96. 


Deutsch geschrieben. 
22) Nachtrag zu der in X 9 dieses Bulletins gegebenen Erklä- 
rung einer Mongolischen Inschrift auf einer Silberplatte. 
(Lu le 16 juin 1848.) — ibid. V, 177—180. 
23) Kritische Bemerkungen zur zweiten Ausgabe von Kasem- 
bek’s türkisch-tatarischer Grammatik, zum Original und 
zur deutschen Uebersetzung von Dr. J. Th. Zenker. (Lu 


le 15 septembre 1848.) — ibid. V, 289 — 301. 321—368. 
Separat-Abdruck. St. P. 1848. 8°. (80). 


24) Zur türkisch-tatarischen Grammatik. (Erster Beitrag.) (Lu 
le 20 avril 1849.) — ibid. VI, 307—318. 334—342 — 
Mélanges asiatiques I, 114— 141. 

25) Entgegnung auf einen Artikel von Herrn Schott in Erman’s 
Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland, Bd. 
VIII S. 27—35. (Lu le 30 nov. 1849). — ibid. VII, 
161—171 = Mél. asiat. I, 193—206. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 249. 7* 


100 C. SALEMANN & 8. OLDENBURG, [sm 


1850. 26) Bericht über eine Büchersendung aus Calcutta. (Lu le 28 
jun 1850).— ibid. VIII, 103-110 = Mél. asiat. I, 
269— 278. 


1850. 27) Beiträge zur Kritik des poetischen Theils im Pankatantra. 
(Lu le 13 septembre 1850). —ibid. VOI, 113—126. 
129—141 = Mél. asiat. I, 279—311. 


1850. 28) Beiträge zur Kritik des poetischen Theils im Hitopadeca. 
(Lu le 11 octobre 1850). — ibid. VIII, 141—144. 151— 
156 = Mél. asiat. I, 312—321. 
Zu beiden letzteren Artikeln vgl. ZdDMG. X, 822. 


1850. 29) Ueber die Erweichung der Consonanten am Ende eines 
Wortes im Sanskrit. (Lu le 13 décembre 1850.) — ibid. 
VIII, 173—174 = Mél. asiat. I, 322—323. 


1851. 30) Beiträge zur russischen Grammatik. (Lu le 1 août 1851). 
I. Welche Laute kennt die heutige russische Sprache? 
I. Vom Einfluss der mouillirten Consonanten auf einen 
vorangehenden Vocal. 
III. Ueber 5, kb und pi. 
IV. Das altrussische Pronomen x, a, o kann nicht, wie 
Herr Pawskij annimmt, = sanskr. sa, sd — griech. &, 
7, to= lat. hi-c, hae-c, ho-c sein. 
V. Was stellt der Auslaut der russischen Nominative dar? 
— ibid. IX, 37—64. 81—112 = Mél. russes I, 26— 
104. 
1851. 31) T'pammartuueckin u3crbroBanin © PYCCKOMb AsbIKb. (wraxo 
1 aurycra 1851). — Yuenpin Banacke M. Arazemin Haykp 
no I-omy a III-emy Ortatıenimmr. I, 1 (1852), 58—124. 
1851. 32) Ueber die Sprache der Jakuten. Grammatik, Text und Wör- 
terbuch. Besonderer Abdruck des dritten Bandes von Dr. 
A. Th. Middendorff’s Reisen in den äussersten Norden und 
Osten Sibiriens. St. P., Akad. 4°. (Tit. LVIOI. 300. 1. 
97. 1. 184). 
Anzeigen: Liter. Centralblatt 1850/51, 851. 
ZADMG. V, 261. 
von Zenker: ibid. VI, 678. 
von Pott: ibid. VIII, 196. 
1851. 33) O asp AkyroB». OnBiTe H3CHÉAOBAHIA OTAEIBHATO ASHIKA, 
BE CBA3H Ch COBPEMEHHLIMb COCTOAHIEMb BCEOOIMIATO A3BIKO- 
3HaHif. — Vuexbia Sanacku HT. 1. I, 4 (1853), 377—446. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 250. 








(xxxY)] BORTLINGK S DRUCKSOHRIFTEN. 5 101 


1852. 34) [Orarme 0 Karé:] Catalogue des manuscrits et xylographes 
orientaux de la Bibliothèque Impériale publique de St.- 
Pétersbourg.—C.-Terep6yproria Béxomocta, 4 mapra 1852 
N 52, veiberon%, crp. 209 — 210. | 

1852. 35) Ueber die Sprache der Zigeuner in Russland. Nach den 
Grigorjew’schen Aufzeichnungen mitgetheilt von ...... 
(Lu le 19 mars 1852). — Bull. hist.-phil. X, 1—26 = 
Mél. asiat. II, 1—35. 


— Nachtrag zum Artikel: «Ueber die Sprache der Zi- 
geuner in Russland». (Lu le 8 octobre 1852). — ibid. X, 
261—267 — Mél. asiat. II, 123—132. 

Vgl. ZdDMG. VII, 890. X, 328. 

1852—75. 36) Sanskrit-Wörterbuch herausgegeben von der Kaiserlichen 
Akademie der Wissenschaften, bearbeitet von........ 
und Rudolph Roth. St. P., Akad. imp. 4°. 

Erster Theil. Die Vokale. 1855. (XII. 1142. II.) 

Zweiter Theil. 8 —&. 1858. (II. 1100. II.) 

Dritter Theil. *—%. 1861. (II. 1016.) 

Vierter Theil. 4 — a. 1865. (I. 1214. II.) 

Fünfter Theil. 8 —# nebst Nachträgen und Verbesserungen 
von 4—4. 1868. (II. 1678.) 

Sechster Theil. 4 —4. 1871. (1506) 

Siebenter Theil. 9 — X nebst den Verbesserungen und Nach- 
trägen zum ganzen Werke. 1875. (II. 1822). 


Anzeigen: Lit. Centralblatt 1853, 526. 1855, 48. 

Journal des savants 1856, 448. 

Journal asiatique. 6° ser. II, 119. IV, 91. VI, 84. XII, 39. 

von Th. Benfey: Gött. Gel. Anzeigen 1860, 725— 748. 

von A. Weber]: ZADMG. VIII, 392, vgl. 609. . 

von Fr. Spiegel: Jenaer Lit.-Ztg. II (1875). 418 n° 386. 

Zur Geschichte des Sanskrit-Wörterbuchs. (Gesprochen in der Ver- 
sammlung der Orientalisten zu Innsbruck, am 29. Sept. 1874, von 
R. Roth). (Lu le 8/15 février 1876). — Bulletin de l’Académie XXI, 
410—426 = Mél. asiat. VII, 591—614. 


1859. 37) Zur jakutischen Grammatik. (Lu le 22 avril 1859). — Bull. 
hist.-phil. XVI, 269—275. 289—290 = Mél. asiat. III, 
643—652. 

1859. 38) Ein Paar Worte über das Alter der Schrift in Indien. (Lu 
le 2 décembre 1859). — Bulletin de l’Académie I, 347— 
353 = Mél. asiat. III, 715—724. 

1860. 39) Vorschläge zu einer gleichmässigen Umschreibung russischer 


Eigennamen in den Schriften der Akademie. [Den 9. No- 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 251. 


102 : C. SALEMANN & 8. OLDENBURG, [N. 8. m 


vember 1860.]— ibid. II, 158—175 = Mél. russes IV, 
162—186. 
. Zusammen mit F. Wiedemann. 

1860. 40) Bemerkungen zu Benfey’s Uebersetzung des Pankatantra. 

Erster Artikel. (Lu le 21 décembre 1860). —ibid. II, 

216—234. 251 —264 — Mél. asiat. IV, 204— 249. 

Zweiter Artikel. (Lu le 18 janvier 1861). —ibid. II, 

264— 285 — Mél asiat. IV, 249— 279. 

1861. 41) Pa36op? cosmmenia r. buxenmteäna: «Die lettische Sprache 
nach ihren Lauten und Formen erklärend und vergleichend 
dargestellt», COCTABAeHHbIH akazemukamu bemaunons, Bude- 
manoms H Illufneponms. — XXX-oe npucyxyenie /ewx- 
AOBCKHXE HATPAULB, CTP. 63— 70. | 

1863—65. 42) Indische Sprüche. Sanskrit und deutsch herausgegeben von 
Less St. P., Akad. 8°. 

Erster Theil. 4—. 1863. (X. 334.) 
Zweiter Theil. 4-2. 1864. (VI. 371.) 


Dritter Theil. Erster Nachtrag. 1865. (VII. 410.) 
Anz. von A. W/eber]: Lit. Centralbl. 1866, 908. 


1866. 43) Zu band XIV, 256. Aus einem briefe des staatsrath h. dr. 
Böhtlingk an den herausgeber. — Zts. f. vgld. Sprach- 
forschung XV, 148. 
Über Priscian’s Beschreibung der Ausprache der Laute Ÿ und €. 
1868. 44) Indische Sprüche. Uebersetzt von ........ In einer Blü- - 
tenlese herausgegeben von seiner Schwester. Leipzig, 
F. A. Brockhaus. 8° min. (VI. 112.) 
1870-73. 45) Indische Sprüche. Zweite vermehrte und verbesserte Auflage 
St. P., Akad. 8°. 
Erster Theil. 4—4. 1870. (XVI. 436.) 
Zweiter Theil. 4 —4. 1872. (VI. 511.) 


Dritter Theil. 1—% nebst Nachträgen. 1873. (VII. 650). 
Anz. von A. Wfeber]: Lit. Centralbl. 1872, 828. 
Vgl. Aufrecht: ZADMG. XXVII, 14. Uhle: ibid. XXXIII, 612. 


1873. 46) Einige Bemerkungen zu den von Th. Aufrecht am Anfange 
dieses Bandes veröffentlichten und übersetzten Sprüchen 
aus Cärügadhara’s Paddhati. — Zts. d. D. Mgld. Ges. 
XXVII, 626—638. 

1874. 47) Anzeige von: Joh. Klatt, De trecentis Cänakyae poetae 
Indici sententiis. Berol. 1873.— Jenaer Lit.-Ztg. I, 219 
n° 216. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 252. 





1861. 





1876. 


BOHTLINGK'S DRUCKSCHRIFTEN. 103 


48) Anzeige von: Hitopadesa .... aus dem Sanscrit übersetzt 
von L. Fritze. Bresl. 1874. — ibid. I, 298 n° 281. 


49) Anzeige von: Meghadüta ........... herausgegeben von 
_ À. F. Stenzler. Bresl. 1874. — ibid. I, 427 n° 405. 


50) Anzeige von: Z. Adam, De l’harmonie des voyelles dans les 
langues ouralo-altaiques. Paris 1874. — ibid. I, 767 n° 720. 


51) Noch ein Wort über das Salz. [Jena den 3. Aug.] — ibid. 
II, 740 (zu n° 642). 

52) Zur Kritik und Erklärung verschiedener indischer Werke. 
(Lu le 2 septembre 1875). — Bull. XXI, 93—132. 200— 
242. 370—409 = Mél. asiat. VII, 447—504. 527— 
589. 615—672. 


53) Zur Orthographie im Jakutischen. (Lu le 17 février 1876) 
— ibid. XXI, 512—517 = Mél. asiat. VII, 761—767. 


54) Zur Charakteristik Max Müller’s. (Jena, den 18. Februar 


1876). — Jenaer Lit.-Ztg. III. Anzeiger n° 6 p. 13—14. 
Müller’s Antwort: Zur Charakteristik Sr. Excellenz des Kaiserlich 
Russischen Wirklichen Staatsraths Dr. Otto von Boehtlingk, etc. 

etc. — ibid. n° 9 p. 25—27. Darauf erfolgte die 


55) Entgegnung. (Jena, den 8ten März 1876). — ibid. 27—28. 

56) Ein Paar Worte gegen die altslavischen Wurzeln mit sil- 
benbildenden r und Z. (Lu le 25 mai 1876).— Bull. XXII, 
312—315 = Mél. asiat. VIII, 35—39. 


57) Zweiter Nachtrag zu meinen Indischen Sprüchen. (Lu le 21 
décembre 1876) — ibid. XXIII, 401—432 — Mél. asiat. 
VIII, 203— 249. 

E. Kuhn: ZDMG. Jahresbericht 1876-77, 98. 

58) Kätjäjana oder Patangali im Mahäbhäshja. — ZdDMG. 
XXIX, 183—190. 

59) Das Verhalten der drei kanonischen Grammatiker in Indien 
zu den im Wurzelverzeichniss mit 4 und & anlautenden 
Wurzeln. — ibid. XXIX, 483 —490. 


60) Sanskrit - Chrestomathie herausgegeben von ........... 
Zweite, gänzlich umgearbeitete Auflage. St. P., Akad. 8°. 
(U. 372.) | 
E. Kuhn: ZADMG. Jahresbericht 1876-77, 91. 99. 102. 
61) Mrkkhakatika, d. i. das irdene Wägelchen, ein dem König 
Chdraka zugeschriebenes Schauspiel. Uebersetzt von..... 


St. P., Akad. 8°. (IV. 213.). 
E. Kuhn: ibid. 1878, 164. 


Melanges asiatiques. T. X, p. 958. 


104 0. SALEHANN & 8. OLDENBURG, [x. 8. ur 


1879—89. 62) Sanskrit-Wörterbuch in kürzerer Fassung bearbeitet von 
sos St. P., Akad. imp. 4°. 
Erster Theil. Die Vocale. 1879. (VI. 279.) 
Zweiter Theil. #— u. 1881. (U. 301.) 
Dritter Theil. 4 — 4. 1882. (I. 265.) 
Vierter Theil. 4—. 1883. (I. IV. 302.) 
Fünfter Theil. 1 — 1. 1884. (I. II. 264.) 
Sechster Theil. 4 —4. 1886. (II. 306.) 
Siebenter Theil. A, X, General-Index zu den Nachträgen und 


letzte Nachträge. 1889. (I. II. 390.) 
Anzeigen: E. Kuhn: ZADMG. Jahresbericht 1879, 89. 
J. Klatt: ibid. 1880, 16. 
Academy 1889 I, 258. 
C. Ouvôendyma: Banucku Bocrouxaro Orxbaexia H. P. Apxeozxorz- 
yeckaro OémecrTBa. IV, 160. 


1882. 63) Bemerkungen zu den von Th. Aufrecht in dieser Zeitschrift 
. Bd. 36, S. 361 fgg. mitgetheilten Strophen. — ZIDMG. 
XXXVI, 659—660. 


1883. 64) Bemerkungen zu Ginakirti’s Kampakakathänaka, herausge- 
geben und übersetzt von A. Weber. (Lu le 27 sept. 1883.) 
— Bull. XXIX, 273—281 — Mél. asiat. IX, 75—86. 


1884. 65) [Im Bulletin de l’Académie XXX, 132 — Mélanges gréco- 
romains V, 252 theilt Akademiker A. Nauck (Kritische 
Bemerkungen IX. Lu le 11 décembre 1884) Böhtlingk’s 
Deutung einer lateinischen Inschrift mit und billigt dieselbe; 
sie war bis dahin nicht ganz verständlich. ] 


1885. 66) Die Verbalwurzeln FF und F1. — ZdDMG. XXXIX, 328. 


1885. 67) Bemerkungen zu Führer’s Ausgabe und zu Bühler’s Ueber- 
setzung des Väsishthadharmacästra. — ibid. 481—488. 
Vgl. @. Bühler. Einige Noten zu Böhtlingk’s Bemerkungen: ibid. 
704—708, und X 72. 
1885. 68) Bemerkungen zu Bühler’s Ausgabe und Uebersetzung des 
Apastambijadharmasütra. — ibid., 517— 527. 
— Nachtrag.... ibid. 709. 


1885. 69) Ein Versuch zur Beilegung eines literarischen Streites. — 


ibid. 528—531. 
Zu Bhandarkar’s und Peterson’s Streit über das Zeitalter des 
Patañgali. Vgl. An attempt to lay a literary controversy: Journal 
of the Bombay Branch of the R. Asiatic Soc. XVII, I, 61—71. 


1885. 70) Zur indischen Lexicographie. — ibid. 532—538; vgl. 709. 
Über Whitney, The Roots, Verb-Forms and primary Derivatives of 


the Sanskrit-Language. Lpz. 1886. 
Melanges asiatiques. T. X, p. 254. 








(xxxv)] 
1885. 


1886. 


1886. 
1886—87. 


1887. 


1887. 
1887. 


1887. 


1887. 
1887. 


1888. 
1889. 
1889. 
1889. 


1889. 


1889. 


1889. 


BOHTLINOK'S DRUOKSCHRIFTEN. 105 


71) Einige Bemerkungen zu Baudhäjana’s Dharmasästra. (Zum 
ersten Mal herausgegeben von E. Hultzsch). — ibid. 539 — 
542; vgl. 709. 

72) Bemerkungen zu Bühler’s Artikel im 39. Bande dieser Zeit- 
schrift S. 704 fgg. — ibid. XL, 144—147. 


73) Nachträgliches zu Vasishtha. — ibid. 526. 


74) Pänini’s Grammatik. Herausgegeben, übersetzt, erläutert 
und mit verschiedenen Indices versehen von .......... 
Leipzig, H. Haessel. 1887. 8°. (XVIII. 480. 359.) 


Anz. von Wilndisch]: Lit. Centralbl. 1886, 768. 
von A. Kaegi: Deutsche Lit.-Ztg. 1887, 268. 


75) Noch ein Wort zur Maurja-Frage im Mahäbhäshja. — 
ZdDMG. XLI, 175—178. 


76) Anzeige von: J. S. Speyer, Sanskrit Syntax. — ibid. 178-191. 


77) Haben #4 und 4 bisweilen die Bedeutung von af? — ibid. 
516—520. 


78) Ueber die Grammatik Kätantra. — ibid. 657—666. 
79) Miscellen. — ibid. 667 —671. 
80) Bemerkenswerthes aus Rämäjana, ed. Bomb. Adhj. I—-IV. 
— Berichte ü. d. Verhandlungen d. kgl. Sächsischen Ges. 
d. Wiss. Phil.-hist. Classe. XXXIX, 213—232. 
Nachtrag zu der S. 227 fgg. besprochenen Inschrift. — ibid. 
443 — 444. 


81) Ueber den impersonalen Gebrauch der Participia necess. im 
Sanskrit. — ZdDMG. XLHo, 366—369. 

82) Zur Kritik des Rämäjana. — ibid. XLIT, 53— 66. 

83) Wer ist der Verfasser des Hitopadeca? — ibid. 596—597. 


84) Ueber die sogenannten Unregelmässigkeiten in der Sprache 
des Grhjasôtra des Hiranjakegin. — ibid. 598— 603. 


85) Der Ziegenbock und das Messer. — ibid. 604—606; (vgl. 
XLIV, 493). 
Vgl. R. Pischd. Der Bock und das Messer: ibid. XLIV, 497—500. 
86) Ueber eine eigenthümliche Genus-Attraction im Sanskrit. — 


ibid. 607— 608. 


Vgl. R. Otto Franke. Kürzungen von Composita im Indischen und 
im Avesta: ibid. XLIV, 481—489. 


87) Khändogjopanishad. Kritisch herausgegeben und übersetzt 
VON ....... Leipzig, H. Haessel. 8°. (X. 108. 93). 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 255. 


106 


1889. 


1890. 
1890. 
1890. 
1890. 
1890. 
1890. 
1891. 
1891. 


1891. 
1891. 


1891. 


C. SALEMANN & 8. OLDENBURG, BÖHTLINGK’S DRUCKSCHRIFTEN. [N. 8. IH 


88) Brhadäranjakopanishad in der Mädhjamdina - Recension. 
Herausgegeben und übersetzt von ............ St. P., 


Akad. 8°. (IV. 72. 100). 
Uebersetzung allein. ibid. eod. 8°. (IV. 100). 
Zu beiden letztern Nummern vgl. W. D. Whitney. Böhtlingk’s 
Upanishads: American Journal of philology n° 44 (vol. XI, 4. 
1890), 407—439, und den Auszug daraus: On Böhtlingk’s Upani- 
shads; by W. D. Withney: Proceedings of the American Oriental 
Soc. 1890, 1-Iviü. 


. 89) Dandin’s Poetik (Kävjädarga) sanskrit und deutsch heraus- 


gegeben von ..... Leipzig, H. Haessel. 8°. (VII. 138). 


90) Einige Conjecturen zum Äsuri-Kalpa. — ZADMG. XLIV, 
489— 491. 


91) Vermischtes. — ibid. 492-—496. 


92) Versuch, eine jüngst angefochtene Lehre Pänini’s in Schutz 
zu nehmen. — Ber. d. kgl. Sächs. Ges. d. Wiss. Phil.-hist. 
Cl. XLII, 79-—82. 


93) Drei kritisch gesichtete und übersetzte Upanishad mit er- 
klärenden Anmerkungen. — ibid. 127—197. 


94) Ueber eine bisher arg missverstandene Stelle in der Kau- 
shitaki-Brähmana-Upanishad. — ibid. 198— 204. 


95) Zu den von mir bearbeiteten Upanishaden. — ibid. XLIU, 
70—90. 


96) Über die Verwechselung von pra-sth& und prati-sthâ in den 
Upanishaden. — ibid. 91—95. 


97) F. Max Müller als Mythendichter. St. P. 8°. maj. (14). 


98) Bedeutet WT® jemals «sechs»? — Ber. d. kgl. Sächs. Ges. 
d. Wiss. Phil.-hist. Cl. XLIII, 254—259. 


99) Was bedeutet Ara? — ibid. 260— 264. 


Melanges asiatiques. T. X, p. 256. 


(XXXY)] 107 


Über eine neue Sminthus-Art aus China. Von Eug. Büchner. (Lu le 
18 mars 1892). 


Die eigenthümliche Gattung Sminthus Keys. et Blas. aus der Familie 
der Muridae ist bis jetzt in einer einzigen Art, Sminthus subtilis (Pall.), 
bekannt, mit welcher sich alle späterhin beschriebenen Vertreter dieses 
Genus (vagus Pall., betulinus Pall., lineatus Licht., nordmanni Keys. et 
Blas. und loriger Nathus.) bekanntlich als identisch erwiesen haben. Die 
Veranlassung zu dieser Synonymie haben die mangelhaften ursprünglichen 
Beschreibungen dieser überall nur selten auftretenden Art gegeben, ebenso 
wie ihre überaus weite Verbreitung, welche sich über das östliche Europa 
und den grössten Theil des asiatischen Russland ausdehnt. 

Augenblicklich habe ich einen neuen, den zweiten Vertreter dieser 
Gattung aufgefunden und muss diese ganz unerwartete Entdeckung unser 
Interesse sowohl in systematischer, als auch in geographischer Hinsicht in 
hohem Grade erregen. Das in Alcohol conservirte Original (N 2797) zu dieser 
neuen Art fand sich in der Säugethier-Sammlung vor, welche von den Gebrü- 
dern Gr. und Mich. Grum-Grzimailo während ihrer letzten central-asia- 
tischen Expedition zusammengebracht wurde und die unlängst in den Besitz 
des Zoologischen Museums der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften 
übergegangen ist. Diese neue Art, deren Beschreibung ich im Nachfolgen- 
den liefere, belege ich mit dem Namen 


Sminthus concolor sp. n. 


Die ganze Oberseite ist von bräunlicher Färbung, die auf dem Rücken 
dunkler, zu den Seiten hin heller, stellenweise braunröthlich, erscheint; 
der ganze Rücken erscheint demnach einfarbig und ist von einer Zeichnung 
auf demselben keine Spur vorhanden; der Haargrund ist überall ein dunkel- 
grauer. Der Kopf ist mit der Oberseite gleichfarbig, mit Ausnahme der 
Seitentheile der Schnauze und der breiten Lippenränder, die von weiss- 
licher Färbung erscheinen. Die Schnauze ist bis auf die Nasenlöcher, die 
durch eine breite, flache Nasenfurche von einander getrennt sind, dicht 


behaart. Von den zahlreichen schwärzlichen Schnurrborsten erreichen die 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 367. 


108 EUG. BÜCHNER, [n. s. m 


längsten die Ohrenspitze nicht. Die Oberlippe ist nicht gespalten und von 
abwärts gerichteten, silberweissen steifen Härchen ziemlich dicht besetzt. 

Von den fünf Gaumenfalten sind die erste und zweite ungetheilt, wobei 
die zweite in der Mitte winkelig nach hinten gebogen erscheint; die übrigen 
Gaumenfalten sind in der Mitte getheilt und die zur Mitte gewandten Enden 
der einzelnen Gaumenfalten-Hälften sind nach hinten gerichtet. 

Das lange Ohr, welches aus dem Pelze weit hervortritt, ragt nach vorn 
angedrückt bis über den Vorderrand des Auges herrüber. Die Ohrmuschel 
ist sehr eigenartig geformt, da die Basis ihres Aussenrandes von einem ab- 
gerundeten, nach vorn gerichteten, fleischigen Läppchen gebildet erscheint, 
welches von der Muschel selbst durch eine Einbuchtung getrennt ist; übrigens 
hat auch Sm. subtilis ganz ähnlich gebaute Ohren, und kann daher die 
Form der Ohrmuschel als eine charakteristische Eigenschaft der Gattung 
angesprochen werden. Das Ohr ist inwendig im Basaltheile nackt, in der End- 
hälfte mit kurzen, feinen Härchen spärlich besetzt; aussen ist das Ohr 
längs dem Vorderrande und an der Basis des Aussenrandes von längeren, 
hellbräunlichen Haaren ziemlich dicht bestanden. 

Die Färbung der Oberseite ist gegen die dunkle Färbung der Unter- 
seite nicht abgesetzt, sondern es geht die eine Färbung allmählich in die 
andere über; die Unterseite erscheint demnach von hellbräunlicher Färbung 
mit überall durchschimmerndem grauschwarzem Haargrunde. Auf der 
Unterseite stehen acht Zitzen, von denen zwei Paar Brust- und zwei Paar 
Bauch- Zitzen sind. | 

Die Vorder- und Hinterfüsse sind von kurzen weisslichen Härchen 
bestanden; auf den Zehen ist die Behaarung eine nur sehr dünne, mit durch- 
schimmernder Haut. Der Vorderfuss hat vier Zehen, die ziemlich lange weiss- 
liche, zu der Spitze hin dunkelgefärbte Krallen tragen, und eine kurzeDaumen- 
warze mit breitem Nagel; die nackte Sohle des Vorderfusses trägt fünf 
Schwielen. Der Hinterfuss hat fünf Zehen, die mit Krallen versehen sind, 
welche denjenigen des Vorderfusses in Form und Färbung ganz ähnlich 
sind; die nackte Sohle des Hinterfusses ist von sechs Wülsten besetzt, von 
denen der hinterste langgestreckt ist. 

Der dünne, schlanke Schwanz, der anderthalb mal so lang ist als der 
Körper, ist einfarbig und von kurzen hellgrauen Härchen nicht dicht be- 
standen, durch welche die schuppige Schwanzhaut überall zum Vorschein 
tritt. 

Die Maasse des Original-Exemplares sind folgende: 

Länge von der Nasenspitze bis zur Schwanzwurzel 
(mit dem Bande gemessen). .............. 71 mm., 


Länge des Schwanzes. ................... 105 » 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 268. 











(xxx) ÜBER EINE NEUE SMINTHUS-ART AUS CHINA. 109 


Länge von der Nasenspitze bis zur Mitte des Auges 10 mm. 


Länge von der Nasenspitze bis zur Ohrwurzel.... 17,6» 
Länge des Ohres, von der Basis des Aussenrandes bis 

zu seiner Spitze ..................... 13 » 
Länge des Hinterfusses. .................. 18 » 


Die äusseren Merkmale, welche Sminthus concolor charakterisiren und 
gleichzeitig die Unterschiede zwischen unserer neuen Art und Sminthus 
subtilis liefern, lassen sich folgendermaassen zusammenfassen. Sminthus con- 
color unterscheidet sich von Sminthus subtilis: 1) durch die Einfarbigkeit 
seiner Oberseite und das Fehlen irgend welcher Zeichnung auf dem Rücken, 
während Sm. subtilis durch einen intensiven schwarzen Rückenstreif charak- 
terisirt ist, 2) durch die auffallend bedeutendere Länge der Ohren, da das 
Ohr des Sm. subtilis nach vorn angedrückt höchstens nur bis an den Hinter- 
rand des Auges reicht und 3) durch einen bedeutend längeren Schwanz und 
die Einfarbigkeit desselben, da der zweifarbige Schwanz des Sm. subtilis 
höchstens eine Länge erreicht, die die Körperlänge nur um ein Weniges 
übertrifft. Die weiteren Unterschiede des Sm. concolor, die seine Färbung 
und Farbengegensätze liefern und aus der Beschreibung zu ersehen sind, 
glaube ich hier nicht weiter hervorheben zu brauchen, da sie nur wenig 
charakteristisch sind. 

Schädel. Der Schädel des Sminthus concolor ist demjenigen des Sm. 
subtilis vollständig ähnlich, nur erscheint bei unserer neuen Art die ganze 
vordere Parthie desselben stärker verschmälert und schlanker ausgezogen 
als bei Sm. subtilis. 

Was den Zahnbau der neuen Art anbetrifft, so stehen im Oberkiefer im 
Ganzen vier Backenzähne: ein Praemolar und drei Molaren. Der erste 
Backenzahn, d. h. der Praemolar, erscheint im Querschnitt rundlich und ist 
in seinem vorderen Theile in einen hohen konischen Höcker ausgezogen, 
von dem sich jederseits nach hinten zu, auf dem Niveau der Kaufläche, zu 
je einem schwachen Schmelzvorsprunge abtrennt. Der zweite und dritte 
Backenzahn (oder die beiden ersten Molaren) erscheinen von fast gleicher 
Grösse und sind ziemlich regelmässig vierseitig; ihre Kauflächen sind in der 
Mitte muldenförmig eingesenkt und ihr Aussen- und Innenrand ist in der Mitte 
mit einer Einbuchtung versehen; in den vier Ecken dieser. Molaren bildet 
der Kronenrand hohe spitze Höcker; an dem Vorderrande des zweiten 
Backenzahnes (M,) ist der Kronenrand zwischen den Eckhöckern näher nach 
innen ausserdem noch in eine erhöhte Spitze ausgezogen, die aber nie- 
driger und schwächer ist, als die Eckhöcker. Der letzte Backenzahn, welcher 
nur unbedeutend grösser ist als der Praemolar, ist von rundlicher Gestalt 
mit wenig erhöhtem Kronenrande. Der erste (P) und letzte (M) Backenzahn 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 269. 


110 EUG. BÜCHNER, [x. 8. ni 


stehen mit den übrigen nicht in einer Reihe, sondern es ist der Praemolar 
ganz nach aussen, der letzte Molar mehr nach iunen gestellt. 

Im Unterkiefer stehen drei Backenzähne, von denen der erste und zweite 
vollständig nach dem Typus des zweiten und dritten Backenzahnes des 
Oberkiefers gebaut sind, nur erscheinen bei ihnen die Einbuchtungen in 
der Mitte des Aussen- und Innenrandes viel stärker entwickelt und die Kau- 
flächen in der Mitte weniger vertieft, als bei den entsprechenden Zähnen 
des Oberkiefers; der erste untere Backenzahn ist an seinen vier Ecken und 
am Vorderrande in erhöhte Spitzen ausgezogen und erscheint demnach, 
ähnlich wie der zweite obere Backenzahn (M,), fünfhöckerig. Der dritte 
Molar endlich, der grösser erscheint als der letzte obere Molar, ist von 
rundlicher, nach hinten verschmälerter Gestalt mit gebrochenem Kontour 
der Kaufläche, da sein Innenrand mit einer schwachen Einbuchtung und sein 
Aussenrand zuerst mit einer wenig merklichen Einschnürung, zum Ende 
hin mit einer sehr starken Einbuchtung versehen ist. 

Die Backenzähne des Sm. concolor sind denjenigen des Sm. subtilis sehr 
ähnlich gebaut, unterscheiden sich aber von ihnen in folgenden Stücken. 
‚Bei Sm. concolor findet sich, wie wir gesehen haben, am Vorderrande des 
zweiten oberen Backenzahnes (M,) zwischen den vorderen Eckhöckern noch 
ein spitzer Höcker, der bei Sn. subtilis nur kaum angedeutet erscheint; es 
ist folglich dieser Molar bei Sm. concolor fünfhöckerig, bei Sm. subtulis da- 
gegen vierhöckerig. Ferner ist der spitze Höcker am Vorderrande des ersten 
unteren Molaren, zwischen den vorderen Eckhöckern desselben, bei Sm. con- 
color viel grösser und stärker entwickelt, als bei Sm. subtilis; doch erscheint 
dieser Zahn auch bei Sm. subtilis deutlich fünfhöckerig und ist es auffallend, 
dass Brandt!) und Blasius?), denen wir eingehende Beschreibungen des 
charakteristischen Schädelbaues dieser Art verdanken, dieses übersehen und 
den ersten unteren Molaren bei Sm. subtilis als nur vierhöckerig ‘ange- 
sprochen haben, umsomehr als schon aus den von Nordmann?) gelieferten 
Abbildungen der Zahnreihen deutlich zu ersehen ist, dass dieser Zahn bei 
Sm. subiilis mit fünf Höckern versehen erscheint. Als ein weiterer Unter- 
schied im Zahnbaue der beiden in Rede stehenden Arten wäre noch die 
Einbuchtung an der Aussenseite des letzten unteren Molaren zu erwähnen, 
welche bei Sm. concolor eine viel stärkere ist als bei Sm. subislis. 

Nach dem Abkauungsgrade der Zähne zu urtheilen, gehört das Original- 
Exemplar dieser Art einem nicht alten Thiere an, da die Höcker der ein- 


1) Brandt, Beiträge zur näheren Kenntniss der Säugeth. Russlands, p. 175 (1855). 
2) Blasius, Naturgesch. der Säugeth. Deutschlands, p. 302 (1857). 
8) Nordmann, Faune Pontique, Atlas, tab. IV, fig. 2 b 1592) 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 270. 





(zxxV)] ÜBER EINE NEUE SMINTHUS-ART AUS CHINA. 111 


zelnen Molaren nur wenig abgenutzt sind. An dem Schädel selbst nehme ich 
noch folgende Ausmessungen: 


Basilarlänge. .......................... 15,5 mm. 
Geringste Breite der Stirnbeine. .............. 4 
Länge der Nasalia....................... 7,8 » 


Länge der oberen Zahnreihe, an den Zahnkronen ... 3,1 » 
Vom Hinterrande der oberen Incisiv-Alveole bis zur 


Praemolar-Alveole ..................... 5,2 » 
Vom Hinterrande der unteren Incisiv-Alveole bis zur 
Spitze des Condylus .................... 10,7 » 


Das Original-Exemplar des Sminthus concolor wurde von den Gebrüdern 
Grum-Grzimailo am 28. Juni 1890 in der Ortschaft Gui-dui-scha, am 
Nordabhange der Alpen von Ssinin (Si-ning), Provinz Ganssu, erbeutet. 


— 8.009 2—— 


Melanges biologiques. T. XIII, p. 271. 











Die ornithologische Ausbeute der Expedition der Gebrüder G. und M. Grum- 
Grzimailo nach Contral-Asien (1889-90). Bearbeitet von Th. Pleske. 
(Lu le 18 mars 1892). 


VORBEMERK. 


Die letzte Expedition der Gebrüder G. und M. Grum-Grzimailo nach 
Central-Asien hat in allerhand wissenschaftlichen Organen so häufig Er- 
wähnung gefunden, dass eine detaillirte Auseinandersetzung ihrer Zwecke 
und ihres Verlaufes an diesem Orte sich wohl kaum als nothwendig 
erweisen dürfte. Es genügt, meiner Ansicht nach, wenn ich sehr kurz 
berichte, dass die genannte Expedition fast zwei Jahre gedauert hat und 
während derselben namentlich der östliche Tjan-schan, das Gebirgsland 
Bei-schan, das Njan-schan-Gebirge, so wie das Gebirgsland Amdo und 
Kuku-nor genauer erforscht wurden. Neben der geographischen Aufnahme 
des bereisten Landes, war es besonders die Entomologie, welcher die Ge- 
brüder Grum-Grzimailo ihre besondere Aufmerksamkeit schenkten, und 
mögen die in dieser Hinsicht erzielten Resultate, namentlich in Hinsicht der 
Tagfalter (Rhopalocera), wohl ganz einzig dastehen. Nebenbei wurde aber 
auch eifrig an der Anlegung einer Sammlung central-asiatischer Wirbel- 
thiere, die für das Zoologische Museum der Kaiserlichen Akademie der 
Wissenschaften bestimmt war, gearbeitet. Diese Sammlung ist äusserst 
reichhaltig ausgefallen, da sie 153 Säugethierfelle, 58 Schädel und 72 kleine 
Säuger in Weingeist, 1048 Vogelbälge, 120 Reptilien und 90 Fische und dar- 
unter eine Reihe Seltenheiten ersten Ranges, wie z. B. vier Felle, 3 Schädel 
und ein fast vollständiges Skelett des Æquus Przewalskii, enthält. Dazu haben 
die Gebrüder Grum-Grzimailo nur an wenigen Stellen die von Prze- 
walski bereisten Gegenden berührt, so dass die Materialien der genannten 
Reisenden sich gegenseitig vortrefflich completiren. Um die ornithologische 
Ausbeute der Expedition richtig beurtheilen zu können, müssen wir bemer- 
ken, dass dieselbe an Wintervögeln verhältnissmässig reichhaltiger ist, wahr- 
scheinlich weil in dieser Jahreszeit der Ornithologie grössere Aufmerksamkeit 
geschenkt werden konnte. Die Anzahl der gesammelten Arten ist nicht 
gerade gross zu nennen, doch dürfte dieser Umstand seinen Grund darin ha- 


ben, dass ich Herrn G. Grum-Grzimailo bei seiner Abreise gebeten hatte, 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 278. 8 


114 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. S. I 


möglichst wenig Grallatores und Natatores zu sammeln, um das sehr 
beengte Museum der Akademie nicht mit solchem Material zu versehen, 
das wir bereits in Menge aus Central-Asien besitzen. Die interessantesten 
Stücke der ornithologischen Sammlung der Gebrüder Grum-Grzimailo 
sind: ein Accipiter virgatus, ein Paar Falco babylonicus, ein Erythropus 
amurensis und eine Loxia curvirostra himalayana, die aus den, von der 
letzten Expedition berührten, Gegenden noch nicht bekannt waren; ferner 
Nester mit Eiern von Chloris sinica, Carpodacus pulcherrimus, Parus 
superciliosus und Herbivocula affinis, Eier von Perdix sifanica und Phasia- 
nus Strauchü, so wie Exemplare des Crossoptilon auritum im Jugend- 
kleide und Dunenjunge von Ibidorhyncha Struthersti. In zoogeographischer 
Hinsicht hat die Erforschung des Nordabhanges des Njan-schan das interes- 
sante Ergebniss geliefert, dass die Nordgrenze vieler central-chinesischer 
Arten, die bis jetzt nicht nördlicher als in dem Gebirgslande Amdo (centraler 
Theil von Ganssu) nachgewiesen worden waren, an den Nordabhang des Njan- 
schan versetzt werden muss. Endlich hat das reichhaltige Material an Fasanen 
aus den Umgebungen von Ssu-tschoü die Möglichkeit verschafft, die, noch 
von Przewalski als Phasianus satscheuensis bezeichnete, Form genauer zu 
begründen. Die Beschreibung und Abbildung einiger interessanter Stücke 
aus der Sammlung der Gebrüder Grum-Grzimailo gedenke ich bei Ge- 
legenheit der Behandlung der betreffenden Arten in den «Wissenschaftlichen 
Resultaten der Reisen Przewalski’s» zu liefern, so wie auch an genanntem 
Orte zu versuchen, auf Grund aller Sammlungen aus Central-Asien ein Ge- 
sammtbild über die Verbreitung der Vögel in Central-Asien zu entwerfen. 

Um nicht bei jedem Exemplare das Datum seiner Erbeutung angeben 
zu müssen, habe ich es vorgezogen, der systematischen Aufzählung der Arten 
eine genaue Marschroute der Expedition vorauszuschicken, in welcher bei 
jedem Orte die Zeit angegeben ist, während welcher ornithologisch gesam- 
melt wurde. 


Marschroute der Expedition der Gebrüder Grum-Grzimailo. 


(Die Höhe über dem Meeresspiegel ist in Metern angegeben.) 


26. V. 89. Ausmarsch aus Dsharkend. 


Nordabhang des Tjan-schan, } 10: VI. 89. Atschal-Pass; - 
13. VI. 89. Bogus-Usslun 


10. VI. — 1. VIII. 89. riches Kuldsha und Urumtschi (9862), 14. VI. 89. Umkan- 
. (Boro-chero-Kette) gol; 23—26. VI. 89. Dshir- 
galty; 26. VI. 89. Fl. Kijtyn; 27—28. VI. 89. Dajan- 
dsjun-gol (1707); 3—4. VII. Ludshan (2148); 18. VII. 89. 
Lutzogu. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 974. 














(xxxV)] DER GEBRÜDER G. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 115 


1—12. VIII. 89. Bogdo-ola-Gebirge (Bogdo-ola-See — 1986, Schneegrenze — 8882). 
Culturzone zwischen 14—15. VIII. 89. Dahan-tschinsa; 
12—23. VIII. 89. I: k d Gutsch ps VIII. 89. Ssantei; 
ukan und \rutschen. J ]7_21. VIII. 89. Dshimyssar. 


23. VIII. — 7. IX. 89. Centrale Dshungarei. 28. VIII. 89. Gutschen; 24. VIII. — 6. IX. 
89. Gaschun (634); 7. IX. 89. Nelssin. 
7-11. IX. 89. Gutschen (826). 
18.1X.89. Duntschin; 15.IX.89. Muli-che 
12. IX. — 1. X. 89. Nordabhang des öst-[  16—17.IX. 89. Bajan-cho (1592); 19.IX. 
: . 89. Atschik-ssu; 23. IX. 89. Katta-ulan- 
lichen TJ an-schan. ussu, Ssassyk-bastu; 29. IX.89. Kitschi- 
ulan-ussu. 
4. X. 89. Tasch-bulak; 5. X. 89. Tschik- 
| tym (540); 14. X. 89. Jan-bulak (58); 
19. X. 89. Gumidy; 22. X. — 19. XI. 89. 
Luktschin-kyr (— 50). 
18. XI. — 8. XII. 89. Zwischen Turfan und Chami. 19—21. XI. 89. Pitschan (316); 
1—2. XII. 89. Lodun (1206); 5—6. XII. 89. Dshigda 
(1027), 7. XII. 89. Astyna (764). 


8. XII. 89 — 10. 11.90. Chami, Kreis Chami, namentlich Karlyk-tagh. 13. XII.89. — 
28. I. 90. Chami (842); 26—29. I. 90. Taschar (898); 
80—31. I. 90. Ortam (1120); 8—10. II. 90. Chotun-tam 
(1722). 


10.—28. II. 90. Zwischen Chotun-tam und Ang-ssi. 12. II. 90. Mor-gol (1170— 
1258); 15. II. 90. Kufi (1030); 17—18. II. 90. Schin- 
schin-scha (1837); 19— 21. II. 90. Ta-tschuan (1806); 
23. II. 90. Ang-ssi (1009). . 


24. IL. — 27. III. 90. Zwischen Ang-ssiund Ssu-tschoü. 28. II. 90. Ang-ssi (1009); 
1—2. III. 90. Schao-wan (1266); 3. III. 90. Schanto-po 
(1372); 4—8. III. 90. Bulundshi (1616); 12. III. 90. 
Jui-myn (1550); 14. III. 90. Chui-chui-po (1880); 20. III. 90. 
Ssa-tschansa; 26—27. III. 90. Ssu-tschoû (1520). 


28. II. — 25. 1V.90. Zwischen Ssu-tschoü und Ju-nan-tschen. 31.1II. 90. Gao-tai 
(1349); 5. IV. 90. Ssa-che (1668); 8. IV. 90. Pin-fun-tscha 
(1680); 10—16. IV. 90. Matisse [Njan-schan] (26567); 
18. IV. 90. Dschan-mansei (2332); 19—20. IV. 90. Chun- 
fy-tschin [Culturzone östlich von Gan-tschoü] (2408); 
21—24.1V.90. Pjan-do-go(Nordabhang des Njan-schan). 


25. IV. — 8. V.90. Thal des Tetung-Flusses. 25—28. IV. 90. Ju-nan-tschen [Sud- 
abhang des Njan-schan] (3321). 


1. X. — 18. XI.89. Kreis Turfan. 


8.—10. V. 90. Südliches Tetung-Gebirge. 83—6. V. 90. Chadaban-Pass; 4. V. 
90. Ssan-dshu-tschun; 5—9. V. 90. Gumanssy (2863). 

10—20. V. 90. Gebirge nördlich von der Ebene von Ssi-ning. 10—18. V. 
90. Schin-tschen; 12. V. 90. Njan-bo-sjan; 13—14. V. 90. 
Tscha-dshi. 


20. V. — 1. VII. 90. Alpen um Ssi-ning. 26. V.— 18. VI. 90. Myn-dan-scha (3053); 
15. VI. 90. Gum-bum; 20—80. VI. 90. Ljandsha-sjana- 
Pass (3761); 23—28. VI. 90. Gui-dui-scha; 26. VI. 90. 
Dshaja-tschen; 30. VI. 90. Tschan-chusa (3123). 


1—2. VIT. 90. Chuan-che bei Gui-dui (2434). 
2—10. VII. 90. Mudshik-che, Vorberge der Dshachar-Gruppe. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 275. g* 


116 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. 8. IH 


10—19. VII. 90. 


19.— 26. VII. 90. 
8. VIII. 90. 


8.—21. VIIL 90. 


21.—26. VIII. 90. 


26. VIII. — 5. IX. 90. 
5.—12. IX. 90. 
12.—26. IX. 90. 


26. IX. — 7. X. 90. 


17. X. 90. 
28. X. 90. 
29. X. 90. 


Südabhang der Alpen um Ssi-ning. 12—15. VII. 90. Tschan- 
chusa; 16. VII. 90. Schala-choto; 18. VII. 90. Dao-tan-cho. 


Kuku-nor (3416). 

Gebirge an den Quellen des Tetung-Flusses (Nôrdliches 
Tetung-Gebirge) (4246). 

Centraler Theil des Njan-schan (4246—4328): 9—12. VIII. 90. 


Babo-cho; 12. VIII — 20. VIII. 90. Chy-cho; 21. VIII. 90. 
Massu-che. 


Nordabhang des Njan-schan auf dem Meridian von 
Ssu-tschoü (4323—3651). 

Ssu-tschoü. 

Culturzone längs dem Njan-schan. 


Gebirgsland Bei-schan. 21. IX. 90. Otun-tasy-tschan (1862); 
22. IX. 90. Jasy-tschan (1496); 26. IX. 90. Chotun-tam. 


Oase Chami und Südabhang des östlichen Tjan-schan. 
27. IX. 90. Ortam, Bagdasch; 29. IX. 90. Chami. 

Dshimyssar. 

Ulan-ussu. 

Jandschi-che. 


Ordo ACCIPITRES, 


Genus Circus. 


Subordo Falcones. 
Fam. FALCONIDAE. 
Subfam. Aceipitrinae. 


1. Circus cyameus (Linn.). 

Zwei Exemplare (d u. 2) ausChami und eins (d) aus Luktschin-kyr. 
2. Circus cineraceus (Mont). 

Ein Exemplar aus Dshan-tschinsa in der Dshungarei. 


Genus Astur. 


3. Astur palumbarius (Linn.). 

Vier alte Weibchen aus Schao-wan und Ang-ssi. 
Genus Accipiter. 
4. Accipiter nisus (Linn.). 
| Eine Reihe von Exemplaren aus Luktschin-kyr und Chami. 

5. Accipiter virgatus (Temm.). 

Ein junges Männchen aus Ssy-dun, im Gebirgslande Bei-schan. 
Die Art ist von den russischen Reisenden in Central-Asien früher 


nicht nachgewiesen worden. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 276. 





ıxxv)]_ DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 117 


6. 


10. 


11. 


12. 


13. 


Subfam. Buteoninae, 
Genus Buteo. 
Buteo ferox (Gm.). 
Drei ausgewachsene Vögel aus Gutschen (11—13. IX. 89), 
Luktschin-kyr und Duntschin. 


. Buteo leucocephalus, Hodgs. 


Ein Weibchen aus Gutschen von 9. September 1889. 


Subfam. Agulliuae. 
Genus Gypaëltus. 


. Gypaëtus barbatus (Linn.). 


Ein altes Weibchen aus Katta-ulan-ussu, im östlichen Tjan-schan. 
Genus Nisaëtus. 


. Nisaötus minutus (Brehm.). 


Zwei junge, der dunkelbraunen Form angehörende, Exemplare 
aus Gangu, im Bogdo-ola-Gebirge, wurden einem Neste entnommen, 
welches in unzugänglichen Felsen angelegt war. 


Genus Falco. 
Falco babylonicus, Gurn. 

Ein wunderschönes Männchen aus Luktschin-kyr, in der Oase 
Turfan, und ein ebenso schönes Weibchen aus Chami. 

Falco subbuteo, Linn. 

Zahlreiche Exemplare aus Dshan-tschinsa und aus den Umge- 
bungen der Stadt Dshimyssar, in der Dshungarei, so wie vom Bogdo- 
ola-Gebirge, im östlichen Tjan-schan. 

Falco regulus, Pall. 

Eine Reihe von Exemplaren aus Luktschin-kyr, so wie d und 2 
aus Bulundshi und Gao-tai, auf der grossen Strasse zwischen Ang-ssi 
und Ju-nan-tschen. 


Genus Gerchneis. 
Cerchneis tinnunculus (Linn.). 

Sehr zahlreiche Exemplare aus der Dshungarei (Dshallassan, 
Dshimyssar, Dshan-tschinsa, Ssantei), von den Gebirgen Bogdo-ola und 
Boro-choro (Tjan-schan), aus den Bezirken Turfan (Pitschan, Luk- 
tschin-kyr,) und Chami, von der grossen Strasse nach Angssi (Chui- 
chui-po, Bulundshi), aus dem Njan-schan (Chy-cho), vom Chuan- 
che und aus Gumanssy (Amdo). Wie es mir scheint gehören alle 
diese Exemplare der Hauptform und nicht deren östlicher Varietät 
(C. japonica) an. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 277. 





118 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISOHE AUSBEUTB DER EXPEDITION [N. 8. IH 


Genus Erythropus. 


14. Erythropus amurensis (Radde). 
Ein junges Männchen aus Mor-gol, im Gebirgslande Bei-schan. 


Subordo Striges. 


Fam. BUBONIDAE. 
Genus Scops. 
15. Scops giu (Scop.). 
Ein junger Vogel aus Lutzogu, im Tjan-schan. 
Genus Bubo. 
16. Bubo turcomanus (Eversm.). 
Die beiden Exemplare aus den Gärten von Chami gehören der 
blassen Wüstenform an. 
17. Bubo ignavus, Forst. 
Zwei Exemplare vom Kuku-nor und aus Ju-nan-tschen. 
Genus Asio, 
18. Asio otus (Linn.). 
Ein Reihe vollkommen typischer Stücke aus Chami, Luktschin- 
kyr und Dshimyssar. 


Fam. STRIGINAE. 
Genus Carine, 
19. Carine bactriana (Hutt.). 
Zahlreiche Exemplare aus Luktschin-kyr, Chami, Dshigda und 
Taschar, so wie einzelne Stücke aus Chun-fy-tschin (Kreis Gan- 
tschoü) und aus den Alpen um Ssaning (Tschan-chu, Ljandsha- 
sjana-Pass.) 


Ordo PASSERIFORMES. 
Subordo Passeres. 


Fam. CORVIDAE. 
Genus Corvus, 
20. Corvus corax, Linn. 
Aus dem Ta-tschuan-Gebirge, im Gebirgslande Bei-schan. 
Genus Colaeus. 
21. Colaeus monedula collaris (Drumm.). 
Zwei Exemplare der östlichen Form der gemeinen Dohle sind 


aus Luktschin-kyr eingesandt worden. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 278. 





(XxxY)]: DER 6EBRÜDER G. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 119 


22. 


23. 


24. 


25. 


26. 


27. 


28. 


29. 


30. 


Colaeus dauricus (Pall.), 
Mehrere Exemplare aus Luktschin-kyr und Chami. 
Colaeus neglectus (Schleg.). 
Männchen und Weibchen dieser etwas zweifelhaften Form aus 
Luktschin-kyr. 


‘Genus Corone. : 


Corone corone (Linn.). 
Ein Männchen und 3 Weibchen aus Luktschin-kyr. 


Genus Nucifraga. 
Nucifraga caryocatactes (Linn.). 
Vier Exemplare aus dem Tjan-schan, und zwar vom Bogdo-ola 
und aus Ludshan. 


Genus Podoces. 
Podoces Hendersoni, Hume. 

Zahlreiche Exemplare aus dem östlichen Tjan-schan (Tasch-bulak) 
aus dem Kreise Chami (Lodun, Dshigda) und aus dem Gebirgslande 
Bei-schan (Schin-schin-scha, Kufi.). 

Podoces humilis, Hume. 

Einige alte Vögel aus Pin-fun-tscha (Kreis Gan-tschoü), Matisse 
(Nordabhang des Njan-schan) und aus Pjan-do-go (Njan-schan), so 
wie ein junger Vogel vom Kuku-nor. 

Genus Cyanopica. 
Cyanopica cyanea (Pall.). 
Alte Vögel aus Ssan-dshu-tschun und aus Gumanssy (Amdo). 


Fam. STURNIDAE. 
Genus Sturnus. 
Sturnus vulgaris Menebieri, Sharpe. 
Ein Pärchen vom Bajan-cho, im Tjan-schan, und ein Weibchen 
aus Gaschun in der Dshungarei. 


Genus Poliopsar. 
Poliopsar cineraceus (Temm.). 


Zwei alte Männchen aus Gumanssy (Amdo) und vom Flusse 
Mudshik (Gebirge südlich vom Chuan-che). 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 279. 





120 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION  [N. 8. IM 


Fam. FRINGILLIDAE. 


Subfam. Coccothraustinae, 
Genus Chloris. 
31. Chloris sinica (Linn.). 

Vier Exemplare und ein Nest mit 4 Eiern. Die Vögel stammen 
vom Chuan-che, vom Mudshik-che, aus Gumanssy und aus Myn-dan- 
scha. Das Nest wurde an letztgenanntem Orte am 10. Juni 1890 
gefunden. 


Subfam. Fringillinae, 


Genus Fringilla. 
32. Fringilla montifringilla, Linn. 
Ein Weibchen vom Bogdo-ola-Gebirge und ein Exemplar aus 
Chami. 


Genus Carduelis. 
33. Carduelis carduelis major (Tacz.). 
Ein Männchen aus Kijtyn. 
34. Carduelis caniceps, Vig. 
Ein Männchen und zwei junge Vögel vom Bogdo-ola-Gebirge, im 
östlichen Tjan-schan. 


Genus Chrysomitris. 
35. Chrysomitris spinus (Linn.). 
Ein Weibchen aus Chotun-tam, im Karlyk-tagh. 


Genus Acanthis. 
36. Acanthis cannabina fringillirostris (Bp.). 
Zwei Männchen vom 15. September 1889 aus Duntschin, im 
Tjan-schan. Die Kennzeichen der Acanthis cannabina fringillirostris 
(Bp.) treten zwar an unseren Exemplaren nicht hervor und dennoch 
möchte ich sie zu der genannten Form rechnen, da der Flügel bei 
beiden Stücken zu 81°" misst. 
37. Acanthis brevirostris (Bp.). 
Sehr zahlreiche Exemplare aus Pjan-do-go (Njan-schan), vom 
Flusse Tetung, aus Myn-dan-scha (Alpen um Ssi-ning). Einzelne Stücke 
aus Ortam, im Kreise Chami, und aus Gum-bum, in den Alpen um 
Ssi-ning. Aus letztgenanntem Orte wurde auch ein Nest mit einem 
Ei eingesandt; da es am 15. Juni 1890 gefunden worden ist, so 


hatten es wohl die Jungen bereits verlassen. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 280. 





(xxxv)} DER GEBRÜDER G. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 121 


38. 


39. 


40. 


41. 


42. 


43. 


_ 44, 


45. 


46. 


47. 


Genus Montifrigilla. 
Montifringilla alpicola (Pall.). 

Eine bedeutende Anzahl von Exemplaren aus dem Gebirgslande 
Bei-schan (Schin-schin-scha und Ssa-tschinsa), zwischen dem 17. und 
20. Februar gesammelt. | 

Montifringilla sordida (Stol.). 

Eine grosse Suite von Exemplaren, die bei Chotun-tam, im 

Karlyk-tagh, gesammelt worden sind. 
Montifringilla nemoricola (Hodgs.). 
Aus dem südlichen Tetung-Gebirge (Cha-daban-Pass) und aus 
den Alpen um Ssi-ning (Gui-dui-scha). 
Montifringilla haematopygia, Gould. 
Zwei Männchen aus Ju-nan-tschen, am Tetung-Flusse. 
Montifringilla Mandellii, Hume. 
Mehrere Exemplare vom Pjan-do-go-Passe, im Njan-schan. 
Montifringilla ruficollis, Blanf. 

Exemplare vom Tetung (Ju-na-tschen und Boschu-chosa) und aus 

den Alpen um Ssining (Schala-choto). 


Genus Bucanetes. 
Bucanetes mongolicus (Swinh.) 
Die Art wurde im östlichen Tjan-schan (Kitschik-ulan-ussu), im 
Njan-schan (Babo-cho) und in den Alpen um Ssi-ning (Tschan-chu) 
erbeutet. 


Genus Peironia. 
Petronia petronia (Linn.). 
Eine Reihe von Exemplaren aus dem östlichen Tjan-schan, und 
zwar aus Duntschin und vom Muli-che. 


Genus Passer. 
Passer montanus (Linn.). 
Ein, zum Theil weisses, Exemplar ohne genauere Angabe des 
Fundortes. 


Passer Stoliczkae, Hume. 

Meiner Ansicht nach ist Passer Stolicskae von Passer ammoden- 
dri verschieden und jedenfalls als besondere Varietät anzusehen. Die 
genauere Erörterung dieser Frage verschiebe ich bis zur Bearbei- 
tung der Arten in den «Wissenschaftlichen Resultaten der Reisen 
Przewalski’s» und will jetzt nur bemerken, dass Passer Stoliczkae 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 281. 





122 \ TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEBEION [N. 8.11 


einen fahleren, Passer ammodendri einen graueren Grundton der 
Färbung besitzt; ausserdem hat Passer ammodendri auf dem Bürzel 
deutliche Schaftstriche, welche dem Passer Stoliczkae fehlen. Die 
Exemplare aus der Ausbeute der Gebrüder Grum-Grzimailo stam- 
men aus Chami, Ssa-tschinsa, im östlichen Tjan-schan, so wie aus Ssy- 
dun und Schaldran, in Bei-schan. 


Genus Serinus. 


48. Serinus pusillus (Pall.). 
Ein sehr schönes Männchen aus Chotun-tam, im Karlyk-tagh: 


Genus Garpodacus. 
49. Carpodacus erythrinus (Pall.). 

Ein Männchen aus Gui-dui-scha und eine ganze Reihe von 
Exemplaren aus Myn-dan-scha, in den Alpen der Umgebungen von 
Ssi-ning. Die Männchen kennzeichnen sich durch äusserst intensiven 
Ton der karminrothen Färbung. 


50. Carpodacus rubicilloides, Przew. 

Ein Männchen aus Cha-daban (im südlichen Tetung-Gebirge) und 
eine grosse Suite von Exemplaren aus dem Njan-schan, und zwar aus 
Massu-che, Babo-cho und Matisse. Das Weibchen vom 21. August 
1890 aus Massu-che, nach der Bestimmung der Herrn Grum-Grzi- 
mailo ein junger Vogel, unterscheidet sich vom Frühlingskleide. der 
übrigen Exemplare durch das Vorhandensein eines schwachen fahlen 
Anfluges auf dem ganzen Körper, so wie durch sehr schwache An- 
deutung der dunklen Schaftflecken, die bei den alten Weibchen im 
Frühlingskleide äusserst stark ausgeprägt sind. 


51. Carpodacus rhodochlamys (Brdt.). 
Eine grosse Suite von Exemplaren aus dem Tjan-schan, und zwar 
aus Kitschi-ulan-ussu, Bajan-cho, Dshigda, Ortam und Taschar, so 
wie aus Chotun-tam im Karlyk-tagh. 


52. Carpodacus dubius, Przew. 
Mehrere Männchen und Weibchen vom Chy-cho und aus Matisse, 
im Njan-schan. 


53. Carpodacus pulcherrimus (Hodgs.). 
Gemein bei Pjan-do-go und Matisse, im Njan-schan, bei Gumanssy 
im südlichen Tetung-Gebirge, und bei Myn-dan-scha, in den Alpen 
um Ssi-ning. Zu einem Weibchen aus Tschan-chu gehört ein Nest mit 


zwei Eiern. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 262. 











(ZXXY)] DER GEBRÜDER G. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 123 


54. Carpodacus Stoliczkae, Hume. 
Ein Männchen und ein Weibchen dieser seltenen Art, am 1. Juli 
1890 am Chuan-che erbeutet. Die Vögel nisteten daselbst. 


Genus Pyrrhospiza. 
55. Pyrrhospisa longirostris, Przew. 
| Auf dem Ljandsha-sjana-Passe, in den Alpen um Ssining, ange- 
troffen und in drei Exemplaren erbeutet. 


Genus Uragus. 
56. Uragus sibiricus (Pall.). 
Drei Männchen im Winterkleide aus Jandshi-che, Taschar (Kreis 
Chami) und Dschan-tschinsa (Kreis Gutschen.) 


Genus Loxia. 
57. Lozia curvirostra himalayana (Hodgs.). 

Ein äusserst typisches, schön ausgefärbtes, altes Männchen der 
dem Himalaya eigenen, kleinwüchsigen Form des Kreuzschnabels 
wurde am 10. August 1890 im Njan-schan, bei Babo-cho, gesammelt. 
Die Art wurde von unseren Reisenden in Central-Asien bisher nicht 
eingesandt. 


Subfam. Emberizinae, 
Genus Pyrrhulorhyncha. 
58. Pyrrhulorhyncha pyrrhuloides (Pall.). 
Zwei Weibchen aus Jasy-tschan, im Gebirgslande Bei-schan. 


Genus Emberiza. 
59. Emberiza schoeniclus, Linn. 
Eine Reihe von Exemplaren aus Taschar und Chami, im Bezirke 
Chami, und aus Bulundshi, auf dem Wege nach Ang-ssi. 
60. Emberiza Buchanant, Blyth. 
Mehrere Exemplare aus dem Tjan-Schan (Dshirgalty, Kijtyn, 
Dsjan-dsjun-gol). 
61. Emberisa cia, Linn. 
Drei Exemplare aus dem Tjan-schan (Boro-choro-Gebirge) und 
aus dem Bezirke Chami [Taschar und Ortam (27. Sept. 1890)]. 
62. Emberiza cioides, Brandt. 
Männchen und Weibchen aus Taschar und Ortam. (Bezirk Chami). 
63. Emberizsa Godlewskii, Tacz. | 
Die Expedition der Gebrüder Grum-Grzimailo hat die vorlie- 
gende Art aus dem Kreise Chami (Ortam, Chotun-tam [26. Sept. 1890] 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 7288, 


124 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISOHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. 8. HI 


und Taschar), aus dem Njan-schan (Babo-cho) und aus dem, südlich 
vom Chuan-che gelegenen, Gebirge (vom Mudshik-che) eingesandt. 
In der letztgenannten Gegend brütete der Vogel und wurden zwei 
Nester mit je 3 Eiern gesammelt. 

64. Ermberiza leucocephala, Gmel. 

Der weissköpfige Ammer wurde im östlichen Tjan-schan (am 
Bajan-cho, unweit des Muli-che und am Dsjan-dsjun-gol) und im 
Njan-schan (Matisse und Njan-bo-sjan) in Menge angetroffen und 
gesammelt. 

65. Emberiza spodocephala, Pall. 

Ein altes Männchen aus den Umgebungen der Stadt Schin-tchen, 

südlich von Ssining. 


Genus Urocynchramus. 
66. Urocynchramus Pylsowi, Przew. 

Dieser äusserst seltene, von N.M. Przewalski entdeckte Vogel, 
wurde von den Gebrüdern Grum-Grzimailo im Njan-schan (Pjan- 
do-go und Matisse) und in den Alpen um Ssi-ning (Tschan-chu), so 
wie am Tetung-Flusse angetroffen. 


Fam. ALAUDIDAE. 


Genus Otocorys. 
67. Otocorys Elwesi, Blanf. 

Die Alpenlerche wurde aus dem östlichen Tjan-Schan (Kitschi- 
ulan-ussu), aus dem Karlyk-tagh (Chotun-tam), aus Chami, aus 
dem Gebirgslande Bei-schan (Schin-schin-scha und Otun-tasy-tschan), 
so wie vom Kuku-nor eingesandt. 


Genus Melanocorypha. 
68. Melanocorypha maztına, Gould. 
Ein Junges im Nestkleide aus Dao-tan-cho, in der Provinz 
Kuku-nor. 


Genus Alauda, 
69. Alauda arvensis cantarella, Bp. 
Ein Weibchen vom Dsjan-dsjun-gol, im Tjan-schan. 
70. Alauda arvensis liopus, Hodgs. 
Ein junges Männchen vom Kuku-nor und ein alter Vogel nebst 


Nest aus Myn-dan-scha, in den Alpen um Ssi-ning. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 284. 





(xxxV)] DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUN-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 125 


71. 


72. 


73. 


74. 


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76. 


77. 


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80. 


Genus Alaudula. 


Alaudula pispoletia Seebohmi, Sharpe. 
Aus der Sandwüste Ischtiun, in der Dshungarei, und aus Tschik- 
tym im Kreise Turfan. 


Fam. MOTACILLIDAE. 


Genus Motacilla.. 
Motacilla alba baicalensis, Swinh. 
Wurde auf dem Zuge (26—27. März 1890), bei Ssu-tschoü in Menge 
angetroffen. 
Motacilla personata, Gould. 
Ein Männchen vom Bogdo-ola-Gebirge, im Tjan-schan. 
Motacilla lugens, Kittl. 

Brutvogel in Matisse (Njan-schan), am Tetung-Flusse und am 

Mudshik-che, südlich vom Chuan-che. 
Motacilla borealis, Sund. 

Die vorliegende Art wurde im Kreise Gutschen angetroffen, und 
zwar bei Gutschen selbst, bei der Stadt Dschimyssar und bei Dshan- 
tschinsa. 

Motacilla citreola, Pall. 

Brütete am Tetung-Flusse, in der Provinz Amdo. (Boschu-chosa, 

Ju-nan-tschen). | 
Motacilla citreoloides, Hodgs. 

Brutvogel im südlichen Tetung-Gebirge (Gumanssy, Ssan-dshu- 

tschun) und in den Alpen um Ssi-ning (Myn-dan-scha). 
Motacilla melanope, Pall. 

Ein Männchen vom Bogdo-ola-Gebirge, im Tjan-schan, und ein 

anderes aus Gumanssy, im südlichen Tetung-Gebirge. 


Genus Anthus. 
Anthus striolatus, Blyth. 
Ein Männchen vom Mudshik-che, im Gebirge südlich vom 
Chuan-che. 
Anthus spipoletta (Linn.). 
Die Exemplare aus dem Tjan-schan gehören nicht der asiatischen 
Form (A. spipoletta Blackistomi), sondern der europäischen Hauptform 
an. Ein altes Männchen stammt vom Umkan-gol, im Tjan-schan, 
die übrigen aus den Umgebungen von Chami. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 285. 


126 TH. PLESKB, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. 8. II 


81. Anthus rosaceus, Hodgs. 

Zahlreiche Exemplare aus dem südlichen Tetung-Gebirge (Cha- 
daban), aus dem Njan-schan (Pjan-do-go) und aus den Alpen um 
Ssi-ning (Myn-dan-scha). Aus Myn-dan-scha befinden sich in der 
Sammlung Nest, Eier und Junge. 


Fam. CERTHIIDAE. 
Genus Certhia. | 
82. Certhia familiaris, Linn. 
Die Exemplare des Baumläufers aus der Ausbeute der Gebrüder 
Grum-Grzimailo gehören der Hauptform und nicht der Certhia 
discolor, Hodgs. an. Sie stammen aus Chotun-tam (26. Sept. 1890), 

im Kreise Chami, und aus Babo-cho, im Njan-schan. 


Genus Tichodroma. 
83. Tichodroma muraria, Linn. 
Der Alpenmauerläufer wurde in Luktschin-kyr, im Kreise Tur- 
fan, in Chun-fy-tschin, im Kreise Gan-tschoü, und in Matisse, im 
Njan-schan-Gebirge gesammelt. Aus Myn-dan-scha, in den Alpen um 
Ssi-ning, stammt ein Nest mit 3 Eiern. 


Fam. PARIDAE. 


84. Parus superciliosus, Przew. 

Eine Reihe von Exemplaren aus Matisse, im Njan-schan, und aus 
Myn-dan-scha, in den Alpen um Ssi-ning. Aus letztgenanntem Orte 
wurde auch ein Nest mit 5 Eiern eingesandt. 

85. Parus cyanus tianschanicus, Menzb. 

Alle Lasurmeisen stammen aus dem Tjan-schan-System und 
gehören zu der von Prof. Menzbier creirten Form. Sie wurden in 
den Kreisen Turfan (Pitschan und Tschiktym) und Chami [Chami, 
Taschar, Chotun-tam (26. Sept. 1890)] gesammelt. 


Genus Poeeile. 


86. Poecile affinis, Przew. 
Zwei alte Vögel aus Matisse und Babo-cho, im Njan-schan. 


Genus Calamophilus. 
87. Calamophilus biarmicus sibiricus (Bp.) 
Alle Exemplare der Bartmeise aus der Ausbeute der Gebrüder 


Grum-Grzimailo gehören der östlichen, bedeutend helleren, Varie- 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 286. 





(XXXY)] DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 127 


tät an. Sie wurden in den Umgebungen von Chami und in Gaschun 
erbeutet. 


Genus Leptopoecile. 
88. Leptopoecile Sophiae, Sew. 

Bis auf ein einziges Exemplar aus Bulundshi, auf dem Wege 
zwischen Ang-ssi und Ssu-tschoü, stammen alle Leptopoecile Sophiae 
dieser Sammlung aus Gebirgsgegenden, sind demnach dunkel gefärbt 
und gehören zur Hauptform. Die Mehrzahl wurde im Karlyk-tagh, : 
und zwar bei Taschar, Chotun-tam und Ortam, die übrigen bei 
Matisse, im Njan-schan, erbeutet. 


Genus Lophobasileus. 
89. Lophobasileus elegans, Przew. 

Nach den Beobachtungen der Herrn Grum-Grzimailo kommt 
die vorliegende Form im Njan-schan-Gebirge vor, wo sie bei Matisse 
in einem Exemplare erbeutet worden ist. Drei Männchen wurden 
ausserdem aus Ssan-dshu-tschun, im südlichen Tetung-Gebirge, 
eingesandt. 


Fam. REGULIDAE. 


Genus Regulus. 
90. Regulus cristatus japonicus (Bp.). 
Ein Pärchen aus Matisse, im Njan-schan, gehört unstreitig der 
japanischen, graunackigen, Form des Goldhähnchens an. 


Fam. LANIIDAE. 


Genus Lanius. 
91. Lanius sphenocercus, Cab. 
Ein Weibchen aus Luktschin-kyr. 
92. Lanius mollis, Eversm. 
Ein Weibchen aus Chami. 
93. Lanius borealis sibiricus, Bogd. 
Ein Exemplar aus Schao-wan, auf dem Wege zwischen Ang-ssi 
und Ssu-tschoü. 
94. Lanius leucopterus, Sew. 
Ein Männchen aus Dshimyssar, im Kreise Gutschen, und ein 
Weibchen aus Tschiktym, im Kreise Turfan. 


Melanges biologiques. T. XIII, p. 287. 


128 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. S. M 


95. Lanius Homeyeri, Cab. 

Alle vier Exemplare der Sammlung stammen aus dem Kreise 

Turfan (Tschiktym, Luktschin-kyr und Turfan). 
96. Lantus excubitor, Linn. 

Zwei Exemplare aus der Dshungarei. Ein Männchen wurde in 
der Sandwüste Nelssin, ein Weibchen auf der Rückreise bei Gumidy, 
im Kreise Urumtschi, erbeutet. 

97. Lanius tephronotus, Vig. 

Mehrere ausgefärbte Exemplare aus Myn-dan-scha in den Alpen 
um Ssi-ning, aus Njan-bo-sjan, im Njan-schan, und ein Weibchen aus 
den Umgebungen der Stadt Schin-tschen. Aus Myn-dan-scha stammt 
ein wunderschönes Nest mit 6 Eiern dieses Vogels. 

98. Lanius phoenicuroides Romanowi, Bogd. 

Drei Exemplare aus dem Gebirgssystem des Tjan-schan, und 
zwar ein Männchen aus Bogus-usslun, ein Weibchen aus Dshirgalty 
und ein Weibchen aus Gaschun, in der Dshungarei. 


Fam. AMPELIDAE. 
Genus Ampelis. ° 
99. Ampelis garrulus, Linn. 

Sehr zahlreiche Exemplare des Seidenschwanzes aus dem Kreise 
Gutschen (Ülan-ussu), aus dem Karlyk-tagh (Ortam und Chotun- 
tam), aus Chami, aus Schao-wan (auf dem Wege nach Ang-ssi) und 
aus Ta-tschuan, im Gebirgslande Bei-schan. 


Fam. SYLVIIDAE. 





Genus Dumeticola. 
100. Dumeticola thoracica, Blyth. 
Ein Männchen aus Myn-dan-scha, in den Alpen um Ssi-ning. 


Genus Sylvia. 
101. Sylvia minuscula, Hume. 
Zahlreiche Exemplare vom Flusse Dshirgalty, im Tjan-schan, 
aus Ssy-dun, im Gebirgslande Bei-schan, und vom Chuan-che. 
102. Sylvia nana, H. et Ehrb. 
Ein junger Vogel ohne genauere Angabe des Fundortes. 


Genus Herbivocula. 
103. Herbivocula affinis (Tick.). 
Vier alte Vögel aus Myn-dan-scha, in den Alpen um Ssi-ning, und 


aus dem südlichen Tetung-Gebirge (Gumanssy, Cha-daban und vom 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 288. 





nn 


(ZXXV)] DER GBBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 129 


Tetung-Flusse). Aus Myn-dan-scha haben die Gebrüder Grum- 
Grzimailo zwei sehr schöne Nester mit Eiern eingesandt. 


Genus Phyllostopus. 
104. Phylloscopus tristis, Blyth. 
Ein Männchen vom Mor-gol, im Kreise Chami. 
105. Phylloscopus superciliosus Mandellis (Brooks). 
Vier Exemplare aus dem südlichen Tetung-Gebirge (Gumanssy 
und Ssan-dshu-tschun). 
106. Phylloscopus Humei, Brooks. 
Zwei Männchen vom Flusse Muli-che, im östlichen Tjan-schan, 
und vom Mor-gol, im Kreise Chami. 


Fam. TURDIDAE. 
Subfam. Saxicolinae, 


Genus Pratincola. 
107. Pratincola maura Przewalskii, Plsk. 

Alle Exemplare aus der Ausbeute der Gebrüder Grum-Grzima- 
ilo stammen aus Gegenden, die südlich von der central-asiatischen 
Wüste gelegen sind, gehören ‚der grosswüchsigen Form an und 
bestätigen vollkommen meine früher ausgesprochene Ansicht (in d. 
Wissensch. Result. d. Reis. Przewalski’s) über die centralasia- 
tischen schwarzköpfigen Wiesenschmätzer. Die Exemplare wurden in 
Pjan-do-go und Matisse (Njan-schan), im nördlichen Tetung-Gebirge, 
in den Alpen um Ssi-ning (Tschan-chu), so wie in den Gebirgen 
westlich von Schin-tschen gesammelt. Nester und Eier dieses Vogels 
sind auch eingesandt worden. 


Genus Saxicola. 
108. Saxicola isabellina, Cretzschm. 
Scheint in Central-Asien eine sehr weite Verbreitung zu haben. 
In der Ausbeute der Gebrüder Grum-Grzimailo befinden sich 
Exemplare sowohl aus der Dshungarei (Gaschun), aus dem östlichen 
Tjan-schan (Duntschin) und aus dem Kreise Gutschen (Muli-che), 
als auch aus dem Kreise Gan-tschoü (Pin-fun-tscha) und von Flusse 
Tetung. 
109. Saxicola deserti, Temm. 
Zahlreich in der Sammlung vertreten, und zwar aus der Dshun- 


garei (Sandwüsten Nelssin und Gaschun), aus dem östlichen Tjan- 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 289. 9 


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TH. PLESKE, DIS ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION  [N. 8. II 


schan (Atschik-su, Duntschin), aus dem Kreise Turfan (Tschiktym) 
und von der grossen Strasse nach Ang-ssi (Bulundshi). 
Sazxicola montana, Gould. 

Zu je einem Männchen aus Bulundshi, auf dem Wege nach Ang- 

ssi, und vom Chuan-che. 
Genus Grandala. 
Grandala coelicolor (Hodgs.). 

Ein Männchen aus Dshan-mansei, im Kreise Gan-tschot, und 
ein Weibchen mit zwei Nestjungen, die durch einen Büchsenschuss 
aus dem, an einem steilen Abhange im Ljandsha-sjana-Passe (Alpen 
um Ssi-ning) angebrachten, Neste geworfen worden sind. 


Subfam. Rutieillinae. 
Genus Chaemorrhornis. 


: Chaemorrhornis leucocephala (Vig.). 


Mehrere Exemplare aus Matisse, im Njan-schan, und aus Cha- 

daban, im südlichen Tetung-Gebirge. 
Genus Ruticilla. 
Ruticilla frontalis (Vig.). 

Zahlreiche Exemplare aus Tschan-cho und Myn-dan-scha, in 

den Alpen um Ssining, so wie aus Matisse, im Njan-schan. 
Ruticilla atrata (Gmel.). 

Sehr zahlreiche alte und junge Vögel vom Ljandsha-sjana-Passe 

(Alpen um Ssi-ning), aus Matisse (Njan-schan) und vom Chuan-che. 
Ruticilla rufiventris (Vieill.). 

Ein Weibchen aus Luktschin-kyr, im Kreise Turfan. Das Weib- 
chen lässt sich natürlich nicht mit Sicherheit bestimmen, gehört aber 
wahrscheinlich der nördlichen Form des asiatischen Rothschwänzchens 
an, da ich nie die typische Auticilla atrata aus so nördlichen Gegen- 
den erhalten habe. 

Ruticilla Hodgsoni, Moore. 
Zwei alte Männchen aus Ju-nan-tschen, im Njan-schan. 
Ruticilla erythrogastra Sewersowi, Lor. und Menzb. 

Sehr Zahlreiche Exemplare aus Chami, Chotun-tam, Bulundshi 

(Strasse nach Ang-ssi) und vom Massu-che (Njan-schan). 
Ruticilla erythronota, Eversm. 

Vier Männchen aus Luktschin-kyr und Tschiktym, im Kreise 

Turfan. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 290. 





wuxv)] DER GEBRÜDER 4. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CRNTRAL-ABIEN. 131 


119. Ruticilla alaschanica, Przew. 
Mehrere Männchen und Weibchen aus Matisse, im Njan-schan. 
120. Ruticilla coeruleocephala, Gould. 
Ein altes Männchen aus Bogus-usslun, im Tjan-schan. 
121. Ruticilla shisticeps (Hodgs.). 
Zahlreiche alte Vögel aus Matisse (Njan-schan), Gumanssy und 
Schin-tschen (im südlichen Tetung-Gebirge). 


Genus Calliope. 
122. Calliope kamtschatkensis (Gmel.). 
Muss in den Umgebungen .von Myn-dan-scha, in den Alpen um 
Ssi-ning, nicht selten sein; ausser einigen Vögeln wurde auch. ein 
Nest mit 5 Eiern eingesandt. 
123. Calliope pectoralis (Gould). 
Zwei Exemplare vom Umkan-gol, im Tjan-schan. 
124. Calliope Tschebaiewi, Przew. 
Vier alte Vögel aus Pjan-do-go (Njan-schan), so wie aus Ssan- 
dshu-tschun und Cha-daban (im südlichen Tetung-Gebirge). 


Subfam. Turdinae. 
Genus Merula. | 
125. Merula maxima, Seeb. 
Zahlreiche Exemplare aus Pitschan und Luktschin-kyr, im Kreise 
Turfan, so wie vom a Bogilo-ola und aus Jan-bulak, im östlichen Tjan- 
schan. 


126. Merula Kessleri, Przew. 
Die vorliegende Art wurde aus Matisse (Njan-schan), Gumanssy 
(Tetung-Gebirge) und Gui-dui-seha (Alpen um Ssi-ning) eingesandt. 
127. Merula atrigularis, Temm. En 
Von der schwarzkehligen Drossel liegt eine grosse Anzahl von 
Exemplaren vor, unter welchen, auffallender Weise, keine Bastarde 
vorhanden- sind. Sie stammen vom Nordabhange des östlichen Tjan- 
schan (vom Bajan-cho), aus dem Kreise Turfan (Pitschan), aus dem 
Kreise Chami (Chami, Mor-gol), von der Strasse nach Ang -spi 
(Jui-myn) und aus dem Kreise Gan-tschot (Chan-fy-tsehin). 
128. Merula ruficollis, Pall. 
Ist in der Sammlung der Gebrüder Grum- Grzimailo zahlreich 
vertreten. Es liegen Exemplare aus Astyna und Chami (Kreis Chami) 
aus Ssy-dun (südlicher Theil des Gebirgslandes Bei-schan), aus Chun- 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 291. nn RL 


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135. 


136. 


-TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER BXPEDITION [x. 8. II 


fy-tschin (Kreis Gan-tschoü), aus Matisse (Njan-sohan) und aus Cha- 
daban (südliches Tetung-Gebirge) vor. 


Genus Turdus. 
Turdus viscivorus Hodgsoni, Jerd. 
Zwei Exemplare der grosswüchsigen Misteldrossel stammen aus 
dem Tjan-schan (Dsjan-dsjun-gol und Bogdo-ola). 
Turdus pilaris, Linn. 
Drei alte Vögel aus Mor-gol, Kreis Chami, und Schao-wan, auf 
der grossen Strasse nach Ang-ssi. 


Genus Monticola. 
Monticola sazatilis (Linn.). 
Drei Exemplare vom Chuan-che. 


Fam. CINCLIDAE. 
Genus Cinclus. 
Cinclus kashmiriensis (Gould). 
Ein Männchen aus Pjan-do-go, im Njan-schan. 
Cinclus leucogaster, Bp. 
Mehrere Exemplare aus Chotun-tam, im Karlyk-tagh. (3—7. Febr. 


- 1890). 


Fam. TROGLODYTIDAE. 
Genus Anorthura. 
Anorthura pallida (Hume). 
Zahlreiche alte Vögel aus dem Kreise Chami (Chami und Dshigda) 
und aus dem Karlyk-tagh (Chotun-tam). 


Fam. ACCENTORIDAE. 
Genus Accentor. 
Accentor erythropygius, Swinh. 
Zwei Männchen und zwei Weibchen vom Ljandsha-sjana-Paase, 
in den Alpen um Ssi-ning. 
Accentor altaicus, Brdt. 
Zwei Exemplare vom Bogdo-ola, im Tjan-schan. Der eine Vogel 
ist in der Mauser begriffen (am 5. August). 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 292. 














(xxxv)| DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASJEN. 133 


Genus Tharraleus. 
137. Tharrhaleus fulvescens (Sew.). 

Ein Männchen vom Umkan-gol, im Tjan-schan; die übrigen, 
sehr zahlreichen, Exemplare aus dem Karlyk-tagh (Ortam und 
Chotun-tam), so wie aus Pjan-do-go und Matisse, im Njan-schan. 

138. Tharrhaleus atrigularis, Brdt. 

Alle vier Exemplare aus dem Karlyk-tagh (Ortam, Chotuntam, 
Bagdasch). 

139. Tharrhaleus rubeculoides Hodgs. . 

Mehrere alte Vögel aus Pjan-do-go und Matisse, im Njan-schan, 
und aus Ju-nan-tschen (im Tetung-Gebirge). 

140. Tharrhaleus strophiatus, Hodgs. 
Ein Weibchen aus Matisse, im Njan-schan. 


Fam. TIMELIIDAE. 


Genus Trochalopterum. 
141. Trochalopterum Elliotti, Verr. 
Mehrere alte Vögel aus Matisse und Njan-bo-sjan, im Njan- 
schan, so wie aus Gumanssy, im südlichen Tetung-Gebirge. 


Genus Pterorhinus. 


142. Pterorhinus Davidi, Verr. 
Zahlreiche Exemplare aus Matisse (Njan-schan), Gumanssy (süd- 
liches Tetung-Gebirge) und Gui-dui-scha (Alpen um Ssi-ning). 


Fam. HIRUNDINIDAE. 


Genus Cotile. 
143. Cottle riparia (Linn.). 
Eine ganze Reihe von Exemplaren vom Kuku-nor. 
144. Cotile rupestris (Scop.). 
Ein altes Weibchen aus Chun-fy-tschin, im Tetung-Gebirge. 
Genus Hirundo. 
145. Hirundo daurica, Linn. 
Ein Männchen aus Dshaja-tschen, in den Alpen um Ssi-ning. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 298. 


134 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N, 8. IH 


Ordo SCANSORES, 
Fam. PICIDAE. 


Subfam. Picinae, 
Genus Dendrocopus. 
146. Dendrocopus Cabanisi, Malh. 
Drei alte Männchen aus Dshan-mansei (Kreis Gan-tschoü), aus 
Gui-dui (Chuan-che) und aus Ssa-che (südliches Tetung-Gebirge). 


Genus Picoides. 
147. Picoides tridactylus (Linn.). 
Ein Pärchen vom Bogdo-ola, im Tjan-schan. 


Subfam. Jynginae, 
Genus Jynx. 


148. Jynz. torquilla, Linn. 
Mehrere alte Vögel vom Mudshik-che (südlich vom Chuan-che), 
aus Matisse (Njan-schan) und aus Tscha-dshi (südliches Tetung-Ge- 
birge). 


Ordo COCCYGES. 


Fam. CUCULIDAE. 
Genus Guculus. 


149. Cuculus canorus, Linn. 
Beide Exemplare aus der Ausbeute der Gebrüder Grum-Grzi- 
mailo gehören der Hauptform an; sie stammen aus den Alpen um 
Ssi-ning (Tchan-chusa, Ljandsha-sjana). 


Ordo CORACIAE. 


Fam. CYPSELIDAE. 
Genus Cypselus. 
150. Cypselus pacificus (Lath.). 
| Ein Weibchen aus Schala-choto, in den Alpen um Ssi-ning. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 294. 





(XxxY)] DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NAOH CENTRAL-ASIEN. 135 


151. 


152. 


153. 


154. 


155. 


156. 


Ordo COLUMBAR. 


Fam. COLUMBIDAE. 
Genus Columba. 
Columba rupestris, Bp. 

Exemplare aus dem Tjan-schan (Bogus-usslun) und aus den 
Alpen um Ssi-ning (Gui-dui-scha); aus letztgenannter Gegend wurde 
auch ein Ei eingesandt. 

Columba fusca, Pall. 
Ein Exemplar aus Otun-tasy-tschan, im Gebirgslande Bei-schan. 
Columba leuconota, Vig. 

Drei alte Vögel vom Ljandsha -sjana - Passe, in den Alpen um 

Ssi-ning. 


Ordo PTEROCLETES,. 


Fam. PTEROCLIDAE. 
Genus Syrrhaptes. 
Syrrhaptes paradoxus (Pall.). 
Zahlreiche Exemplare aus der Dshungarei (Gaschun) und ein 
einzelnes Stück aus Luba-tschen-sjan, im Gebirgslande Bei-schan. 


Genus Pterocles. 
Pierocles arenarius (P all.) 
Alte Vögel aus Gumidy, im Kreise Urumtschi, und aus Luktschin- 
kyr, im Kreise Turfan. 


Ordo GALLINAE. 

Fam. PHASIANIDAE. 
Genus Phasianus. 
Phasianus mongolicus semitorquatus, Sew. 

An einer Reihe von Exemplaren dieser Form habe ich mich 
überzeugen können, dass der verstorbene D’. N. Ssewerzow voll- 
kommen recht gehabt hat, indem er dieselbe von dem Phasianus 
mongolicus aus dem Syr-Darja Thale trennte. Ich würde den Raum 
dieser Abhandlung überschreiten, wenn ich eine genauere Charakte- 
ristik beider Varietäten des Phasianus mongolicus geben würde und 
beschränke mich auf den Hinweis, dass die Kennzeichen der vorlie- 
genden Form, ein auf der Kehle unterbrochenes Halsband und vor- 
herrschend grüner Schimmer des Gefieders, von D’. Ssewerzow (Ibis, 
1875, p. 493) richtig hervorgehoben sind. Die Sammlung der Ge- 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 295. 


TH. PLESKE, DIE ORNITBOLOGISOHE AUSBEUTE DER EXPBDITION [N. 8. IN 


brüder Grum-Grzimailo enthält Exemplare aus dem Kreise Gut- 
schen (Dshan-tschinsa), so wie aus dem Kreise Urumtschi (Dshi- 
myssar). | 


157. Phasianus Strauchi, Przew. 


Von Phasianus Strauchi wurden alte Vögel, Dunenjunge und 
zahlreiche Eier eingesandt. Sie stammen vom Mudshik-che, südlich 
vom Chuan-che, aus den Alpen um Ssi-ning (Gui-dui-scha, Tschan-cho), 
vom Tetung-Flusse und aus dem südlichen Tetung-Gebirge (Ssan- 
dshu-tschun, Gumanssy). 


158. Phasianus satscheuensis, Przew. 


Diese, noch vom verstorbenen Przewalski entdeckte und be- 
nannte, Art wurde von den Gebrüdern Grum-Grzimailo in bedeu- 
tender Anzahl in Bulundshi, Tschi-do-go, Ssy-dun, Ang-ssi, Schanto-po 
und Schao-wan, kurz nördlich vom Njan-schan-Gebirge angetroffen. 
In der Sammlung unserer Reisenden befinden sich sehr zahlreiche 
Exemplare verschiedenen Alters. Ein Vergleich alter ausgefärbter 
Männchen mit frisch vermauserten Exemplaren des Phastanus tor- 
qualus aus dem Amur-Lande überzeugt uns davon, dass die Vögel 
jedenfalls specifisch verschieden sind. Eine parallele Aufzählung der 
hauptsächlichsten Kennzeichen der Männchen beider Formen wird 





uns von der Richtigkeit dieser Ansicht leicht überzeugen. 


Phasianus torquatus (Gmel.) 
d ad. | 
Weisser Superciliarstreifen stark 
ausgeprägt. 
Weisser Halsring sehr breit und 
den ganzen Hals in gleicher Breite 
umschliessend. 


Alle breiten Säume der Scapular- 
federn nussbraun (Ridgway,IV,12). 


Die Secundärschwingen besitzen 
breite einfarbige Säume und die mar- 
brirte Zeichnung beschränkt sich auf 
die Mitte derselben. 


Melanges biologiques. T. XIII, p. 206. 


Phasianus satscheuensis, Przew. 
d ad. 
Weisser Superciliarstreifen fehlend 
oder nur Spuren desselben vorhanden. 
Weisser Halsring schmal und auf 
der unteren Seite des Halses ganz 
fehlend. 


Von den breiten Siumen der Sca- 
pularfedern sind die zum Flügelbuge 
liegenden glänzend fahl (Ridgway, 
V, 13), die am Rücken gelegenen 
weinröthlich zimmtfarben(Ridgway, 
IV, 15). 

Die Marbrirung der Secundär- 
schwingen reicht bis an die Ränder 
der Federn. 





axxv)] 


Die Mitte des Bürzels ist grünlich 
angeflogen und die Seiten desselben 
von reiner grauer Färbung. 


Die den Steiss bedeckenden Federn 
der Bauchseiten sind ockergelb. 


Die metallisch glänzenden rost- 
farbenen Federn der Brust sind nicht 
schwarz gesäumt. 


DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 


137 


Der Grundton des ganzen Bürzels 
ist grau. 


Die den Steiss bedeckenden Federn 
der Bauchseiteu sind dunkel rostroth, 
mit Purpurglanz. 

Die metallisch glänzenden rostfar- 
benen Federn der Brust sind sammet- 
schwarz gesäumt. 


159. 


160. 


161. 


162. 


So weit ich ohne das nöthige Vergleichsmaterial urtheilen kann, 
gehört unser Vogel weder zu Ph. formosanus, Swinh., noch auch zu 
der Varietät aus Chen-si, die David und Oustalet Ois., de Chine, 
p. 410 beschrieben haben. 


Genus Crossoptilon. 
Crossoptilon auritum Pall. 
Alle Exemplare des Crossoptilon auritum stammen vom Babo-cho, 
im nördlichen Njan-schan. In der Zahl derselben befinden sich einige 
höchst interessante Stücke im Jugendkleide, welches von den früheren 
Reisenden in Central-Asien nicht eingesandt worden ist. In Matisse 
wurden nur Federn gefunden, der Vogel selbst aber nicht beobachtet. 


Genus Ithaginis. 
Ithaginis sinensis, David. 
Diese Form wurde auch im nördlichen Njan-schan, und zwar 
bei Babo-cho und Chy-cho, nachgewiesen. 


Fam. TETRAONIDAE. 


Subfam. Perdieinae. 
Genus Perdix. 
Perdix barbata, Verr. et des Murs. 

Sehr zahlreich aus dem Tjan-Schan (Dsjan-dsjun-gol), aus den 
Kreisen Gutschen (Dschimyssar, Umgebungen der Stadt Ssantei) und 
Chami (Chotun-tam) und aus der Dshungarei (Ssary-ssarkö-bulak.). 

Perdix sifanica, Przew. 

Von dieser, von Przewalski entdeckten und von der Perdix 
Hodgsoniae, Hume getrennten, Art haben die Gebrüder Grum-Grzi- 
mailo zahlreiche Exemplare in den verschiedensten Altersstufen, so 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 297. 


138 TH. PLESKE, DIR ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. 8. IN 


wie mehrere Gelege mitgebracht. Sie wurden im nördlichen Njan-schan 
(Matisse, Chy-cho, Babo-cho, Pjan-do-go) und in den Alpen um 
Ssi-ning (Myn-dan-scha, Tschan-cho) gesammelt. 
Genus Tetraogallus. 
163. Tetraogallus himalayensis (Gray). 
Vollkommen typische alte Vögel vom Bogdo-ola und aus Chami. 


Subfam. Tetraoninae, 
Genus Tetrastes. 
164. Tetrastes Sewerzowi, Przew. 
Zwei junge, noch nicht ganz ausgewachsene Vögel vom Babo-cho, 
im nördlichen Njan-schan. 


Ordo ANSERES. 
Fam. ANATIDAE. 


Subfam. Anserinae. 
Genus Anser. 

165. Anser cinereus, Meyer. 

Ein Exemplar aus Gaschun in der Dshungarei. Brutvogel da- 

selbst. 

166. Anser segetum Middendorffü, Sew. 

Ein alter Vogel aus Ssu-tschoü. 
167. Anser indicus (Lath.). 

Ein Exemplar vom Tetung-Flusse. 


Subfam. Anatinae. 
Genus Anas. 
168. Anas boscas, Linn. 
Ein altes Männchen aus Ulan-ussu, im Tjan-schan. 
169. Anas sonorhyncha, Swinh. 
Ein altes Männchen aus Fui, auf der Strasse nach Ang-ssi. 


Genus Querquedula. 
170. Querquedula circia (Linn.). 
Ein Stück aus dem Bogdo-ola-Gebirge. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 298. 





(xXxV)]  DRR GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 139 


Genus Dafila. 
171. Dafila acuta (Linn.). 
Zwei Exemplare aus Ulan-ussu, im östlichen Tjan-schan, und aus ‘ 
Bulundshi, auf dem Wege nach Ang-ssi. 


Genus Fuligula. 
172. Fuligula cristata (Leach.). 
Ein Exemplar aus Ssu-tschoü. 


Genus Nyroca. 


173. Nyroca ferruginea (Gmel.). 
Ein altes Männchen aus Bulundshi, auf dem Wege nach Ang-ssi. 


Subfam. Merginae,. 
Genus Mergus. 
174. Mergus serrator, Linn. 
Ein Stück vom Chargyn-gol. 


Ordo GAVIAE. 
Fam. LARIDAE. 
Subfam. Sterainae. 
Genus Sterna. 


175. Sterna hirundo tibetana, Saund. 
Zwei alte Vögel vom Tetung-Flusse. 


Ordo LIMICOLAE. 
Fam. CHARADRIIDAE. 


176. Charadrius fulvus, Gm. 
Drei alte Vögel aus den Sandwüsten Gaschun und Nelssin, in 
der Dshungarei. 


Genus Aegialitis. 
177. Aegialitis mongolicus (Pall.). 
Zwei alte Vögel aus Boschu-chosa. 
Genus Vanellus. 
178. Vanellus cristatus (Meyer). 


Zwei Exemplare aus Dshimyssar, im Kreise Gutschen. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 299. 


140 


179. 


180. 


181. 


182. 


183. 


184. 


185. 


186. 


187. 


TH. PLESKB, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N . 8. Il 


Fam. SCOLOPACIDAE. : 
Genus Totanus. | 
Totanus ochropus (Linn.). 

Ein Exemplar vom Tetung-Flusse. _ 


Genus Tringoides. 
Tringoides hypoleucus (Linn.). 
Ein Exemplar vom Bogdo-ola, im Tjan-schan. 
Genus Tringa. 
Tringa alpina, Linn. 
Ein Exemplar aus Gaschun, in der Dshungarei, und ein zweites 
ohne genaue Angabe des Fundortes. 
Tringa Temminckii (Leisl.). 
Zwei Vögel, der eine aus Gaschun, der andere aus Boschu-chosa, 
umweit des Tetung-Flusses. 


Genus Gallinago. 

Gallinago scolopacinus, Bp. 
Ein Stück aus Chami. 

Gallinago solitaria (Hodgs.). 
Zahlreiche Exemplare aus Chami. 


Genns Limosa. N 
Limosa melanura, Leisl. 
Ein typischer, grosswüchsiger Vogel aus Chui-chui-po, auf dem 
Wege nach Ang-ssi. 


Genus Ibidorhyncha. 
Ibidorhyncha Struthersi, Vigors. 

In der Ausbeute der Gebrüder Grum-Grzimailo befinden 
sich 7 Exemplare, von denen 4 das, meines Wissens, noch unbekannte 
Dunenkleid tragen. Die Vögel stammen aus Schin-tschen (Gebirge 
südlich von Ssi-ning), aus Myn-dan-scha (Alpen um Ssi-ning) und aus 
Gumanssy (südliches Tetung-Gebirge). Die Jungen lebten auf einer 
Insel inmitten eines kleinen Flüsschens und verbargen sich im Gestein. 


Ordo FULICARIAE. 
Fam. RALLIDAE. 
Genus Fulica. 
Fulica atra, Linn. 
Zwei alte Vögel aus Ssu-tschoü. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 800. 











(zxzv)] DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 141 


Genus Rallus, 
188. Rallus aquaticus, Linn. 
Ein Stück aus Dschimyssar, im Kreise Gutschen, und mehrere 
aus Chami. 


Ordo PYGOPODES, 
Fam. PODICIPITIDAE. 
Genus Podiceps. 

189. Podiceps minor phillipensis (Bonn). 

Drei Exemplare mit verhältnissmässig grossem weissen Spiegel 

wurden aus Chami eingesandt. 

190. Podiceps nigricollis (Brehm). 

Ein Stück vom Tetung-Flusse. 
191. Podiceps cristatus, Linn. 

Ein alter Vogel vom Kuku-nor. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 801. 


Übersicht der Gattung Regulus, Cuv., nebst Beschreibung einer neuen Art 
derselben. Von Th. Pleske. (Lu le 22 avril 1892). 


Die letzte allgemeinere Bearbeitung hat das Genus Regulus in dem, von 
H. Gadow edirten, VIII Bande des Cat. of Birds Brit. Mus. erfahren. Da die, 
an genanntem Orte acceptirte, Eintheilung der Goldhähnchen durchaus nicht 
mehr genügt und ich ausserdem mich von dem Vorkommen in Central- 
Asien einer noch unbeschriebenen Form überzeugt habe, so halte ich es 
für angemessen, bei Gelegenheit der Beschreibung der neuen Art, die 
ganze Gattung einer Revision zu unterwerfen und einen Schlüssel -zur 
Bestimmung aller Goldhähnchen zu veröffentlichen, der z. Th. auf eigene 
Materialien basirt und z. Th., in Bezug auf die amerikanischen Arten, 
Ridgway’s Manual of North American Birds entnommen ist. 


BESTIMMUNGSTABELLE DES GENUS REGULUS). 


A. Die Nasenlöcher werden durch je eine einzelge Feder verdeckt. (Sub- 
genus Regulus), 


a. Die den Scheitel einrahmenden schwarzen Streifen werden vorn durch 
ein schwarzes Stirnband verbunden. 


a An den Halsseiten befinden sich wachsgelbe oder safrangelbe Felder; 
Zügel schwarz. 


a Nacken dunkel grau; hinter den Augen ist keine Fortsetzung 
des schwarzen Zügels vorhanden. Culmen: 13 mm. 
Regulus maderensis, Vernon Harcourt. 
Gadow, C. B. B. M., VIII, p. 84 (1888). 
Madeira. 


1) Die jungen Vögel, bei denen der Scheitelfleck noch fehlt, lassen sich nach dieser Tabelle 
nicht bestimmen. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 308. 


144 TH. PLESKE, ÜBERSICHT DER GATTUNG REGULUS, CUY., [s. s. ıu 


bn Nacken olivengrün, von derselben Färbung wie der Rücken; der 
Zügel setzt sich auch hinter dem Auge fort. Culmen: 11 mm. 
Regulus ignicapillus (Brehm). 
Gadow, C. B. B. M., VIII, p. 83 (1883). 
West-Europa, Kleinasien. 


6, An den Halsseiten befinden sich keine wachsgelben oder safran- 
gelben Felder; Zügel nicht schwarz. 
Gun Culmen: 11—12 m. 


Regulus Teneriffae, Seeb. 
Seebohm, H. B. B., I, p. 459 (1888). 


Canarische Inseln. 
bn Culmen: 9—10 m. | 
mn der vordere Theil der Stirn weisslich 
dv Färbung grauer und düsterer. 


Regulus satrapa, Licht. 
Ridgway, M.N. A. B., p. 567 (1887). 


N.- und O.-Amerika bis zum 
Felsengebirge. 


b,, Färbung lebhafter; die Oberseite mehr olivenfarbig, die 
Unterseite mit deutlichem, bräunlich-fahlem Anstriche, 
das Gelb und Orangeroth des Scheitels intensiver, 

Regulus satrapa olivaceus, Baird. 
Ridgway, M. N. A. B., p. 568 (1887). 
Die Gestade des Stillen Oceans zwi- 


schen Californien und Sitcha. 


Cıy Färbung noch lebhafter und dunkler, als bei der vorher- 
gehenden Form. Oberseite dunkel olivengrün. 


Regulus satrapa astecus, Lawr. 
Ridgway, M.N. A. B., p. 591 (1887). 


Mexico. 


du. Der vordere Theil der Stirn schwarz. 
Regulus Cuvieri, Aud. 
Ridgway, M.N. A. B., p. 568 (1887). 
Pennsylvanien. 


d. Die den Scheitel einrahmenden schwarzen Streifen sind auf der Stirn 
nicht verbunden. 
G Culmen: 13 m. 


Regulus cristatus azoricus, Seeb. 
Seebohm, H. B. B. I, p. 454 (1883). 


Azoren. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 304. 


(xxxvV)] NEBST BESCHREIBUNG EINER NRUEN ART DERSELBEN. 145 


d, Culmen: 10—11 m. 
&, Nacken und Hinterhals grau, vom olivengrünen Rücken ab- 
stechend. 
Regulus cristatus japonicus (Bp.). 
Seebohm, H. B. B., I, p. 454 (1888). 
Japan, Ussuriland, Ost-China. 


d,; Nacken und Hinterhals von derselben Färbung, wie der Rücken. 
Am Farben düsterer; Rücken weniger intensiv olivengrün, 
Scheitelfleck weniger lebhaft gefärbt. 
Regulus cristatus, Koch. 
Gadow, C. B. B. M., VIIL p. 80 (1888). 
Europa, W.-Asien. 


bn Farben greller; Rücken olivengrün, Scheitelfleck sehr lebhaft 
gefärbt. 
Regulus cristatus himalayensis (Jerd.). 
Gadow, C. B. B. M. VIII, p. 81 (1888). 
Himalaya-Gebirge; W.-China. 


c. Der Scheitelfleck ist von keinem schwarzen Fleck eingefasst; höch- 
stens sind die Seiten des Scheitels etwas dunkler als der Grundton 
der Oberseite. 


Regulus bristie, Plsk. 
Orenburg, Transcaspien, Turkestan. 


B. Die Nasenlöcher werden von einem Büschel kleiner borsten-ähnlicher 
Federn bedeckt (Phyllobasileus). 
a. Oberseite gräulich olivenfarben, der Kopf nicht duukler als der 
Rücken; beim alten Männchen ist der Scheitelfleck scharlachroth. 
Regulus calendula (Linn.). 
Ridgway, M. N. A. B,, p. 568 (1887). 
N.-Amerika, bis Guatemala. 


b. Oberseite olivenfarben, mit russfarbenem Anfluge; der Kopf merklich 
dunkler als der Rücken; der rothe Farbenton des Scheitelflecks des 
alten Männchens zieht in’s Carminrothe oder Purpurfarbene. 

Regulus obscurus, Ridgw. 
Ridgway, M. N. A. B., p. 5668 (1887). 
Gaudalupe-Ins., Unter- 
Californien. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 306. 10 


146 TH. PLESKE, ÜBERSICHT DER GATTUNG REGULUS, CUV., [N. s. mi 


REGULUS TRISTIS nov. sp. 


N 11068. & 14. X. 85. Aksu, Turk. or. Przewalski. * ex. 
M 11064. 4 14. X. 856. —  — — — * ex. 
Xe 11066. 9 14. X. 86. —. — — _ * ex. 
M 11997. © 11. XI. 78. Tschinas, Turk. occ. Russow. ex. 
M 11998. & 11. XL 78. — — — ex. 
Ne 12100.(2)15. X. 82. Orenburg. Sarudny. ex. 
X 12101. & X. 90. Jarkend-Darja, Turk. or. Pewzow, * ex. 
% 12102. 4 7. XII.90. Merw. Mus. Branicki. * ex. 
Xe 19108. O 12.1. 9. — _— _ _— * ex. 


1888. Regulus cristaius var. himalagensis, Jerd. Pleske, Rev. d. turk. Ornis, p. 29. 
1888. Regulus cristatus, Koch. 3apyınnmü, Opaur. dayaa ÖpenÖyprckaro xpañ, 
cTp. 52. 
1890. Regulus cristatus, Koch. Pleske, Wissensch. Result. d. Reis. Przewalski'’s. 
IL, p: 100. 
Diagn.: Regulo crisiato similis, sed coloribus notaei sordidioribus, magis 
griseis, crista occipitali maris unicolore laete crocea, nec aurantia, 
lateribus verticis striis nigris in utroque sexu haud ornatis. 


Beschreibung: Altes Männchen: Die ganze Oberseite, mit Ausnahme des 
Scheitelflecks düster grünlich olivenfarben, auf den Kopfseiten und auf dem 
Hinterhalse -mehr in’s Graue ziehend und auf dem Rücken und namentlich 
auf dem Bürzel und auf den Säumen der Steuerfedern grünlicher erschei- 
nend. Die schwarze Abzeichnung, welche beim gewöhnlichen Goldhähnchen 
zu beiden Seiten des Scheitelflecks auftritt, fehlt bei der vorliegenden Art 
entweder gänzlich oder wird dadurch ersetzt, dass der graue Grundton der 
Färbung der Oberseite zu beiden Seiten des Scheitelflecks etwas dunkler, 
d, h. schwärzlich, erseheint. Was den Scheitelfleck selbst anbetrifft, so 
kennzeichnet er sich dadurch, dass er nicht, wie beim gemeinen Goldhähn- 
chen, aus grellen orangerothen, von gelben umrahmten, Federn besteht, 
sondern vollkommen einfarbig erscheint, und zwar von einer lichteren 
Färbung als bei Regulus cristatus. Seine Färbung schwankt zwischen chrom- 
gelb und sehr hell safrangelb. In allen übrigen Stücken unterscheidet sich 
die vorliegende Form kaum vom gewöhnlichen europäischen Goldhähnchen. 

Altes Weibchen: unterscheidet sich vom Männchen nur durch die sehr 
helle, citronengelbe Färbung seines Scheitelflecks, der sehr schwach ausge- 
prägt ist und ebenfalls der schwarzen Einrahmung entbehrt. 


Maasse der Exemplare. 


NX 11063 11064 11998 12101 12102 11065 11997 12103 12100 
Geschlecht d dd dd dd & 9 8 RR (9 
Culmen :ı1ı1 105 11 11 105 105 11,6 11 11 


Flügel 55 56 55 52 54 52, 54 52 53 
Schwanz 44 43,5 44 44 44 425 43 42 44. 
Tarsus 18 17 17 17 17 17 17 17 17 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 306. 





(XXxV)] NEBST BESCHREIBUNG EINER NEUEN ART DERSELBEN. 147 


Verbreitung. Über die Verbreitung der vorliegenden Art lässt sich 
nur wenig berichten. Zur Zeit wissen wir, dass der Vogel im Transcaspi- 
Gebiete (Merw), in West-Turkestan (Tschinas) und in Ost-Turkestan (Akssu 
und Jarkend-Darja) vorkommt. Ausserdem besitzen wir auch ein Exemplar 
aus Orenburg. 

Was die Synonymie der Art anbetrifft, so glaube ich mich darauf be- 
schränken zu müssen, die verzeichneten Citate aufzuführen, die sich unbe- 
dingt auf unseren Vogel beziehen. Trotz eifriger Nachsuche ist es mir nicht 
gelungen, irgend welche Hinweise auf das Vorkommen der neuen Form 
in Central-Asien zu finden oder Beschreibungen auf dieselbe deuten zu 
können. Möglich ist es jedoch, dass die graueren Weibchen aus Ssamarkand, 
deren Seebohm (Ibis, 1882, p. 423) erwähnt, zu der vorliegenden Form 
gehören. 


— 


Melanges biologiques. T. XIII, p. 307. 10* 





Eine chemische Erklärung zur physiologischen Wirkung des Spermins. Vor- 
Häufige Mittheilung von Prof. Dr. Alexander Poehl (St. Petersburg). 
(Lu le 22 avril 1892.) 


Wie ich schon erwähnt!), ist für Spermin die Reaction durch das 
Auftreten des Spermageruches beim Vermischen einer Sperminlösung 
mit einigen Tropfen Goldchloridlösung und metallischem Magnesiumpulver 
sehr bezeichnend. Bei dieser Reaction habe ich auf die gleichfalls sehr 
characteristische reichliche Bildung von Magnesiumhydroxyd, welche die 
Masse in einen weissen Schaum verwandelt, hingewiesen. Eine sehr kleine 
Menge Spermin kann ausserordentlich grosse Mengen metallischen Magne- 
siums in Gegenwart von Goldchlorid in Magnesiumhydroxyd verwandeln. 

Ich überzeugte mich, dass diese Reaction auch in Gegenwart von an- 
deren Chloriden zu Stande kommt, z. B. PtCl*, HgCP, CuCl?, CdCl?, ZnCP, 
BaCl2, SrCl, NH“CI, NH%2.OH.HCl u. s. w. 

Die Einwirkung von metallischem Magnesium auf Metallsalzlösungen 
haben Prof. N. Beketoff, Roussin, Comaille, Hartley, Kern, Winkler, 
Seubert und Schmidt untersucht. 

Die Chloride der Alkali und Erdalkalimetalle verhalten sich in neutraler 
wässriger Lösung dem metallischen Magnesium gegenüber indifferent, sonst 
geht meistens die Einwirkung der Chloride auf metallisches Magnesium 
unter Wasserstoffentwickelung vor sich und die Chloride geben ihr Chlor 
an Magnesium ab. Die Bildung geringer Mengen des Hydroxydes des Magne- 
siums haben Seubert und Schmidt zuweilen bei der Einwirkung der Chloride 
auf Magnesium beobachtet; bei den Chloriden der Edelmetalle jedoch und der- 
jenigen von Blei und Thallium betonen die beiden Forscher ausdrücklich, 
dass das Hydroxyd des Magnesiums nicht gebildet wird. 

Ich habe mich davon überzeugt, dass die Bildung des Magnesium- 
hydroxydes in Gegenwart von Spermin sowohl durch die Chloride der Edel-, 


1) IIporoxossı C.-IIerep6. Meaux. O6m, 1890, I, crp. 51. — St. Petersb. Medicin. 
Wochenschr. 1890. M 31. — IIporox. C.-Tlerep6. Mex. O6ım., 26 œesp. 1891. — Berlin. klin. 
Wochenschr. 1891, M 89—41. — Pycex. Xsuua. O6ur,, 1892, 5-ro mapra. 

Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 381. 


150 PROF. DR. ALEXANDER POEHL, EINE CHEMISCHE ERKLÄRUNG N. S. Ill 


als auch anderer Metalle séefs bedingt wird und zwar geht diese Reaction 
mit gleichzeitigem mehr oder weniger intensivem Auftreten des specifischen 
Spermageruches vor sich. Vergleichende Untersuchungen nach den Gruppen 
und Reihen der Elemente von Prof. Mendelejeff zeigen in Hinsicht der 
Wasserstoffentwickelung und der Bildung des Magnesiumhydroxydes eine 
gewisse Gesetzmässigkeit. 

Die durch die Gegenwart von Spermin in auffallender Weise bedingte 
Bildung des Magnesiumhydroxydes bei obenerwähnter Reaction brachte 
mich auf die Idee im Spermin einen Körper zu suchen, der einen Einfluss 
auf die Oxydationsvorgänge ausüben kann. Die von Prof. Fürst Tarchanoff 
gemachten Versuche an Thieren, besonders die Beobachtung der günstigen 
Einwirkung des Spermins bei Chloroformintoxicationen und die Bestätigung 
dieser Ergebnisse an Menschen, beobachtet von Dr. N. Weljaminoff, sowie 
eine Reihe anderer klinischen Beobachtungen gaben mir Veranlassung im 
Spermin ein Mittel zu vermuthen, welches einen Einfluss auf die Oxydations- 
vorgänge unseres Körpers ausübt. Diese Vermuthung wurde bestärkt durch 
den Umstand, dass es mir gelungen war das Spermin in relativ grösserer 
Menge in solchen Organen anzutreffen, die mit der Blutbildung und Function 
in einigen Zusammenhang gebracht werden. Es erweist sich, dass das 
Spermin nicht, wie die Ansicht sich verbreitet hat, nur dem männlichen 
Organismus eigen ist, sondern auch einen normalen Bestandtheil des weibli- 
chen Organismus bildet. Ich fand diesen Körper in grösserer Menge, nicht 
nur in den männlichen Reproductionsorganen, sondern auch in der Bauch- 
speicheldrüse, in der Schilddrüse, in der Milz und in den Eierstöcken. 
Das Spermin circulirt offenbar mit dem Blute. Ich stellte mir daher die 
Aufgabe die Einwirkung des Spermins auf Blut zu untersuchen. 

Bekanntlich wirken oxydirende Reagentien auf Guajakharz, welches 
vor Licht und Luftwirkung geschützt ist, in der Weise, dass sie dasselbe 
erst grün und dann blau färben. Van Deen hat daraufhin die Guajakprobe 
zum Nachweis von Blut für forensische Zwecke in Vorschlag gebracht. 

‘An Stelle des Terpentinöles bei dieser Probe nahm ich Wasserstoff- 
superoxyd, was die Ausführung der Reaction wesentlich vereinfacht. 

'Es ergab sich, dass eine Reihe chemischer Verbindungen die Fähig- 
keit besitzt bei Einwirkung auf das Blut die Oxydationsfähigkeit desselben, 
d. h. das Vermögen der Sauerstoffübertragung des Blutes zu vermindern. So 
z. B. bewirken Chloroform, Kohlenoxyd, Stickoxydul, freie Säuren, Gallen- 
bestandtheile, einige pathologische Harne etc. diese meines Wissens bis jetzt 
nicht berücksichtigte Erscheinung. Ein Blut, welches der Einwirkung eines 
dieser Körper unterlegen hat, erhält durch den Zusatz von geringen Mengen 
von Spermin seine frühereOxydationsfähigkeit wieder. Diese Wirkung trägt den 


Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 982. 





(xxxv)] ZUR PHYSIOLOGISCHEN WIRKUNG DES. SPERMINS.. 151 


Character einer katalytischen, da einerseits die Wirkung von der Quantität des 
Spermins nicht in Abhängigkeit steht und andererseits das Spermin im Blute 
keine spectroscopisch und chemisch nachweisbaren Veränderungen hervor- 
ruft. Dieselbe katalytische Wirkung des Spermins haben wir offenbar auch 
bei der obenerwähnten Magnesiumhydroxydbildung. Das Spermin bleibt hier- 
bei unverändert. Wenn z.B. eine Kupferchloridlösung (CuC]?) in Gegenwart 
von Spermin auf metallisches Magnesium einwirkt, so kann nach der Been- 
digung der Reaction aus der (in Folge von Magnesiumhydroxydbildung) schau- 
migen weissen Masse das Spermin unverändert mit Wasser ausgezogen wer- 
den und giebt von Neuem die Geruchsreaction und veranlasst von Neuem 
die Bildung des Magnesiumhydroxydes. Somit wirkt das Spermin nur durch 
Contact. Ähnliche Rolle spielen: die Untersalpetersäure bei der Schwefel- 
säurefabrikation, die Schwefelsäure bei der Aetherbildung, die Essigsäure 
bei der französischen Methode der Bleiweissfabrikation, das Aldehyd bei der 
Bildung von Oxamid aus Cyan etc. etc. 

Die Eigenschaft des Spermins durch katalytische Wirkung dje durch 
verschiedene Momente herabgesetzte Oxydationsfähigkeit des Blutes wieder 
herzustellen, gestattet eine ausreichende Erklärung für die an Menschen 
und Thieren gemachten Beobachtungen über die Wirkung des Spermins. 


Obwohl in der Pharmacologie die Chloroformwirkung durch einen 
directen Einfluss auf die Nervencentra erklärt wird, so sprechen eine Reihe 
von Erscheinungen direct zu Gunsten einer herabgesetzten Oxydationsfähig- 
keit des Blutes durch Chloroform. Die Temperatur des Chloroformirten sinkt 
nämlich selbst beim Fieber wesentlich und im Harn treten Oxalsäure und 
häufig auch Glycose in grösserer Menge auf — Producte herabgesetzter 
Oxydation im Organismus. 


Das Verhältniss des Gesammtstickstoffs im Harn zum Stickstoff des 
Harnstoffs bietet einen der besten Ausdrücke für die Energie der Oxydation 
im Organismus. Es wurde z. B. in einem Falle von Oxalurie bei gleichzei- 
tigen Emphysem dieses Verhältniss = 100: 87 gefunden und nach einigen 
subcutanen Injectionen von Sperminum-Poehl (2%) stieg dasselbe auf 
100 : 96. 

Die Wirkung des Spermins auf gewisse Fälle von Diabetes finden ihre 
Erklärung im herabgesetzten Spermingehalt der Bauchspeicheldrüse, welche 
nach Beobachtungen von Prof. Minkowsky und Prof. Lépine mit der 
Zuckerkrankheit in engem Zusammenhang steht, andererseits bekanntlich 
Zucker das Product der unvollkommenen Oxydation darstellt. 

Die Wirkung des Spermins als Tonicum und Nervinum findet seine 


Begründung in dem Umstande, dass durch Sperminwirkung das Blut die 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 288. 


Ÿ 


152 PROF. DR. ALEXANDER POBHL, EINB CHEMISCHER ERKLÄRUNG ETC. [N.8. 111 


normale Fähigkeit erhält den Sauerstoff auf die für das Leben des Orga- 
nismus so wichtigen Nervengewebe zu übertragen und damit erklärt sich 
auch die von allen Beobachtern constatirte Thatsache der Aufbesserung des 
Allgemeinbefindens (bien-être général) bei Spermingebrauch. 


Mélanges pbys. et chim. T. XIII, p. 284. 





(axxv)] | 153 


Eine neue Methode zur Herstellung von Abklatschen von Steininschriften. 
Von Radloft. (Lu le 18 février 1892.) 


Im Herbste 1890 erhielt ich durch die Güte meines geehrten Collegen, 
des Baron V. von Rosen, die soeben gedruckten Abzüge von Koch’s Ab- 
handlung über zwei von Jadrinzew aus der nördlichen Mongolei mitge- 
brachte Steine mit Inschriften. Der chinesische Theil dieser Inschriften war 
in den von Koch angefertigten Abklatschen deutlich zu lesen; auf dem 
einen der Steine befanden sich aber zur rechten Seite ganz unleserliche 
Spuren von zwei Zeilen einer Schrift, die Koch selbst mit Recht als uigu- 
rische Schriftzeichen erkannte.. Die Entdeckung von uigurischen Schrift- 
zeichen aus dem Ende des VIII. Jahrhunderts war für mich bei meinen 
derzeitigen Forschungen so wichtig, dass ich es mir angelegen sein lassen 
musste, eine deutliche Wiedergabe dieser Inschrift zu erhalten. In der 
Kaiserlichen Archäologischen Commission, wo die Steine sich befinden, 
wurde mir durch Baron v. Tiesenhausen jede mögliche Unterstützung zur 
Erreichung meines Zweckes gewährt, und so konnte ich mich frisch an die 
Arbeit machen. Für’s Erste zeigte es sich, dass die Lesung direct vom Steine 
unmöglich war. Die uigurischen Schriftzeichen waren nicht so tief einge- 
graben wie die chinesischen und der Stein war an der Stelle, wo diese 
Zeichen sich befanden, so stark verwittert, dass die Schriftzüge von den 
Rissen und Vertiefungen des Steines sich nicht unterscheiden liessen, be- 
sonders bei der buntfleckigen Färbung der Oberfläche des grobkörnigen 
Granits; letzterer Umstand machte es auch nicht möglich, auf photogra- 
phischem Wege ein deutlicheres Bild zu erhalten. Ich versuchte nun durch 
Einreiben mit pulverisirter Kreide die Vertiefungen der Oberfläche deut- 
licher hervorzuheben; auch dies führte zu keinem Resultate. Ich beschloss 
daher, die Herstellung von Papierabklatschen vorzunehmen. Dazu verwen- 
dete ich fünf oder sechs verschiedene Papiersorten: dünnes japanesisches 
und chinesisches Papier, drei Sorten ungeleimten Papiers und endlich ge- 
leimtes Schreibpapier. Das Papier wurde nass auf den Stein gelegt und dann 
mit Hülfe von Watte vorsichtig auf die Steine festgeklopft. So lange das 
Papier feucht an dem Steine haftete, war bei den Abdrücken von chinesi- 


schem Papiere die Schrift deutlicher zu erkennen, da das Papier alle Ver- 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 257. 


154 W. RADLOFF, EINE NEUE METHODE ZUR [n. 8. ıu 


tiefungen der Steinoberfläche scharf wiedergab, aber die bunte Färbung des 
Steines aufhob. Sobald aber das Papier trocknete, löste es sich vom Steine 
los und die Züge verloren an Schärfe. Ich versuchte nun eine dünne Lösung 
von Tusche und Sepiafarbe vermittelst Watte auf das auf die Steine be- 
festigte Papier zu tupfen, so dass nur die erhöhten Theile der Oberfläche 
die Farbe annahmen. Dies Verfahren gelang am besten bei einem stärkeren 
ungeleimten Papiere. So stellte ich nach vielen vergeblichen Versuchen 
einen Abklatsch her, der in meiner Einleitung zum Kudatku Bilik ver- 
öffentlicht ist, welcher die Schriftzüge ziemlich deutlich wiedergiebt. Die 
Herstellung dieses etwa 14 Zoll langen und 5 Zoll breiten Abklatsches er- 
forderte eine Arbeit von wenigstens 3 Stunden. Dabei musste ich bei der 
Verfolgung der Schriftzüge mit dem Wattetupfer genau diesen Zügen fol- 
gen, war also nicht sicher, ob ich nicht mit meiner subjectiven Überzeugung 
den vorhandenen Schriftzügen Gewalt anthat. 

Da die Wichtigkeit der Entdeckung dieser uigurischen Inschrift aus 
dem VIII. Jahrhundert die Kaiserliche Akademie der Wissenschaften ver- 
anlasste, das Project einer Expedition nach der Mongolei in’s Auge zu 
fassen, so hielt ich es für meine Pflicht, Versuche über eine leichtere und 
sicherere Herstellung von Abklatschen anzustellen. Ich wandte mich daher an 
den Faktor unserer Typographie, Herrn Martens mit der Bitte, mir bei 
diesen Versuchen behilflich zu sein. Dieser Herr wies mich an den Druck- 
meister Herrn Fuchs, den die Sache nicht wenig interessirte und der die 
Meinung aussprach, es würde am besten gelingen, wenn man mit kleinen 
Druckwalzen Buchdruckerschwärze auf die Abklatsche übertrage. 

Es wurden nun fünf Steine mit Inschriften aus dem Asiatischen Museum 
in die Druckerei gebracht und Herr Fuchs unternahm seine Versuche 
mit allerlei Papiersorten. Hier zeigte es sich, dass das Papier für das Auf- 
tragen der Druckerschwärze ungeeignet war. War das Papier feucht, so 
liess die Farbe sich nicht auftragen, trocknete das Papier, s0 hob die dar- 
über geführte Walze das Papier aus den Vertiefungen, so dass die Linien 
jede Schärfe verloren. War die Farbe zu dickflüssig, so löste sich eine dünne 
Schicht von der Oberfläche des Papiers los, bedeckte die Walze und erlaubte 
nicht der Farbe auf dem Abdrucke zu haften; war die Farbe dünnflüssig, so 
floss sie in die Vertiefungen und verwischte die Schrift. | 

In Folge dessen beschlossen wir, statt des Papiers einen festeren Stoff 
anzuwenden. Die besten Resultate gab zuletzt ein weisser Kattun, der, 
mit Gummi arabicum getränkt, auf den Stein festgeklopft wurde, auf den 
sich dann, nachdem er trocken geworden war, die Farbe ohne jede Be- 
schwerde in kurzer Zeit auftragen liess. Auf diese Weise stellte Herr Fuchs 
untadelhafte Abdrücke von Inschriften und Steinritzungen her, die die fein- 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 258. 








(xxxV)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSOHRIFTEN. 155 


sten Schriftzüge auf dem schwarzen Grunde deutlich und scharf hervortreten 
liessen. 

Da mir in der Folge von der Akademie der Auftrag wurde, selbst in die 
Mongolei zu gehen, so übte ich mich fleissig in der Herstellung von Ab- 
drücken auf Kattun und Herr Martens hatte die Güte, mir die nöthigen 
Geräthschaften für die Reise zusammenzustellen. Die neue Methode hat sich 
nun während der Arbeit der Expedition im Sommer 1891 vollständig be- 
währt und haben wir während der ausgedehnten Arbeiten manche Verbesse- 
rungen vorgenommen. Ich halte es daher für meine Pflicht, die von uns ge- 
wonnenen Resultate hier zusammen zu stellen, damit auch andere Gelehrte 
aus ihnen Vortheil ziehen können. 


L Die zur Herstellung der Abklatsche von Steininschriften 
nöthigen Geräthe und Materialien. 


a) Die Walse zum Auftragen der Buchdruckerschwärse. 


Die Walze (Fig. 1) besteht aus einer in den Druckereien allgemein ange- 
wendeten Gelatinemasse!), als derenAchse ein eiserner Stab dient. Der Stab ist 
an beiden Enden etwa 3 Ctm. glatt und rund, in der Mitte aber ist der Stab 





Fig. 1. Fig. 2. 


viereckig und hat mehrere Vertiefungen und Einschnitte, damit die Walzen- 
masse fester an der Achse hafte. Dieser Stab wird in eine auf drei Füssen ste- 
hende Cylinderform (Fig. 2) gesteckt, die in dem unteren Boden eine Öffnung 
hat, in die das glatte Ende des Stabes passt. Ist der Stab festgestellt, so giesst 


1) Eine Mischung von Gelatine, Glycerin, Zucker und Hausenblasen. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 259. 


156 W. RADLOFF, EINB NEUE METHODE ZUR [n. 8. ın 


man die Walzenmasse, aus Glycerin und Gelatine bestehend, die man in einem 
in kochendes Wasser gestelltem Gefässe flüssig gemacht hat, in die Form 
und lässt die Masse erkalten. Ist die Form vorher mit Fett bestrichen wor- 
den, so lässt sich die Walze leicht aus der Form herausziehen. Wenn die Walze 
dann ganz erkaltet ist, wird sie in einen eisernen Bügel mit einem Handgriffe 
eingestellt und an der einen Seite mit einer Schraubenmutter festgeschraubt. 
Solche Druckwalzen kann man in jeder grösseren Druckerei herstellen 
lassen. Befindet sich der eine solche Walze Gebrauchende in der Nähe von 
einer Stadt, in der eine Druckerei ist, so ist es besser, die Walzen nicht selbst 
zu giessen, sondern in Zinkfutteralen mehrere fertige Walzen mit sich zu 
führen, die man dann nach Bedarf in den Bügel einstellt. Reist man aber in 
fernere öde Gegenden, so muss man stets Walzenmasse und Giessapparat 
mit sich führen, damit man im Stande ist, zu jeder Zeit frische Walzen 
herzustellen. Es sei noch bemerkt, dass die Walzen nicht über 25 Centi- 
meter lang sein dürfen, da sonst eine gleichmässige Auftragung der 
Farbe schwierig ist. Der Durchmesser der Walze darf nicht zu klein sein 
(wenigstens 6 Ctm.), da sonst die Walze zu oft mit frischer Farbe bedeckt 
werden muss. 

Bei der Anwendung der Walze hat man darauf zu achten, dass man die- 
selbe stets vor der directen Einwirkung der Sonnenstrahlen hütet, was be- 
sonders deswegen Schwierigkeiten hat, weil die geeignetste Zeit zum Ver- 
fertigen der Abdrücke gerade die Mittagszeit ist, und da dies am Besten 
bei vollem Sonnenscheine geschieht. 


b) Tupfer. 

Es sind dies aus Walzenmasse gegossene gewölbte Flächen an hölzernen 
Handgriffen, durch die die Farbe durch Aufdrücken an bestimmte Stellen 
aufgetragen werden kann. Man braucht davon wenigstens zwei in der Form 
von Presse-papier (Fig. 3* und 3°), den einen von 6 Ctm., den anderen von 
2—3 Ctm. Breite und einen von kreisrunder Form mit einem runden Stiele 





NT” 


Fig. 3®. Fig. 3°. 
in der Mitte (Fig. 4* und 4°). Diese Tupfer sind leicht herzustellen. Man 


hat Formen aus Zink, in die die Walzenmasse gegossen wird, und steckt 
dann den Holzgriff in die flüssige Masse bis zu Y/, Ctm. von der Oberfläche 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 260. 





(xxxV)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSCHRIPTEN. 157 





Fig. 4°. 


und hält den Griff so lange in der Masse, bis derselbe erkaltet ist. Man ver- 
gesse nicht, alle Formen mit Öl oder Fett zu bestreichen, sonst ist das 
Herausnehmen der Gelatinemasse schwierig. Die Tupfer lassen sich am 
besten in den Zinkformen aufbewahren, in denen sie gegossen worden. 


c) Die Palette. 


Es ist dies ein dünnes viereckiges oder ovales Brett (Fig. 5), das auf 
der einen Seite mit einem glatten Zinkbleche überzogen ist, und in dessen 
| Mitte auf der anderen 
Seite ein Handgriff 
aus Holz befestigt ist. 
Der Griff wird mit der 
linken Hand gefasst 
und so gelegt, dass 
die Zinkplatte nach 
oben gerichtet ist. 
Auf diese Zinkplatte 
wird ein wenig Druckerschwärze aufgetragen und mit der Walze gleich- 
mässig auseinandergewalzt. 





Fig. 6. 


d) Bürsten. 


Es sind dies viereckige oder ovale Bürsten (Fig. 6 und 7) mit sehr 
harten, etwa 1 Ctm. langen Borsten und einem starken Handgriffe an der 


m æ- de de it qu sd C1 Ha im a: 
»: EL 


ut 





Mélanges asiatiques. T. X, p. 261. 


158 W. RADLOFF, EINE NEUE METHODE ZUR [N. s. ıu 


einen Seite. Man braucht Bürsten von wenigstens drei verschiedenen 
Grössen, von 4, 6, 10 Ctm. Länge. Diese Bürsten dienen zum Festschlagen 
des Kattuns und ihre Anwendung wird später beschrieben werden. 


e) Pinsd. 


Man bedarf mehrerer Pinsel verschiedener Grösse mit festen Stielen zum 
Auftragen der Klebemasse auf die Leinwand und auf den Stein. Dabei ist 
zu merken, dass grössere Pinsel zum gleichmässigen Bestreichen grösserer 
Flächen sich besser eignen als kleinere. 


f) Schwämme. 


Es sind die gewöhnlichen Schwämme verschiedener Grössen zum Ab- 
waschen des Steines und zum Anfeuchten des gummirten Kattuns. 


g) Meissel und Grabstichel. 


Es sind dies verschiedene Meissel und Grabstichel von hartem Stahl 
oder Eisen, die zum Reinigen des Steines dienen, d. h. um Flechten oder 
Kalkkrusten zu entfernen, die sich auf der Oberfläche der Steine festgesetzt 
haben. Ebenso wird mit ihnen Erde oder Schmutz entfernt, der sich in Ver- 
tiefungen der Inschrift festgesetzt hat. Zum Reinigen feiner Striche sind am 
besten sehr spitze Grabstichel anzuwenden, zum Reinigen grösserer Buch- 
staben hingegen schmale Meissel von /,—1 Ctm. Breite. 


h) Der Kattun. 


Zum Anfertigen der Abklatsche eignet sich am Besten ein leichtes Kattun- 
gewebe. Ist der Kattun zu stark, so ziehen sich die Fäden zu schwer und er 
kann nicht tief genug in die Vertiefungen der Steinoberfläche eindringen, 
es ist aber nöthig, dass der Kattun nicht nur in die Vertiefungen dringt, 
sondern auch sich an dem Boden der Vertiefungen fest an den Stein anlegt. 
Ist der Kattun allzu leicht, so zieht er sich gleich im Anfang zu stark, 
es entstehen grosse Öffnungen und der Kattun giebt später nicht mehr 
nach. So hatten wir, nachdem der in Russland gekaufte Kattunvorrath zu 
Ende war, in der Mongolei nur noch die Möglichkeit, einen sehr leichten 
Kattun der Fabrik Konowalow zu erwerben; derselbe hatte zwar den 
Vortheil, dass er so mit Stärkemehl getränkt war, dass er ohne andere 
Klebemittel fest an den Stein sich anlegte, es also keines anderen Klebe- 
mittels bedurfte. Es war aber sehr schwierig, mit demselben brauchbare 
Abdrücke herzustellen; er durfte durchaus nicht ausgespannt werden und es 
war besser, wenn die zufällig sich bildenden Falten festgeschlagen wurden. 
Trotzdem gelang es nur die Hälfte der Abklatsche brauchbar herzustellen. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 262. 


(zzxv)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSCHRIFTEN. 159 


i) Klebemittel. 

Von Klebemitteln scheint das Beste Gummi arabicum zu sein, es bedarf 
einer längeren Zeit, damit der mit Gummi arabicum getränkte Kattun sich 
fest an den Stein anlegt, und das Festschlagen kostet viel Arbeit, dafür aber 
arbeiten sich die Vertiefungen sehr scharf aus und nirgends sammeln sich 
dickere Schichten des Klebemittels, die den Kattun verhindern, in die 
Vertiefungen einzudringen. Ich habe den Gummi arabicum pulverisirt in 
Blechbüchsen mit mir geführt und hatte ausserdem eine Flasche von etwa 
2 Liter concentrirter Gummi arabicum-Lösung mit mir. Vor dem Gebrauche 
wurde die Gummi arabicum-Lösung zur Hälfte mit Wasser verdünnt. Hatte 
ich keine Lösung vorräthig, so wurde in einer Zinnschüssel das Gummi ara- 
bicum-Pulver in kaltem Wasser gelöst, es muss aber darauf geachtet wer- 
den, dass nirgends Stücke in der Lösung zurückbleiben. 

Sehr brauchbar als Klebemittel ist auch Kleister aus gewöhnlichem 
Kartoffelmehl. Das Kochen dieses Kleisters ist aber schwieriger. Der Kleister 
muss dünnflüssig und sehr rein und frisch sein. Gummi arabicum ist schon 
deshalb dem Kleister vorzuziehen, weil es sich hält, während der Kleister 
jedes Mal frisch gekocht werden muss. 

Nachdem unser Kartoffelmehl ausgegangen war, brachte ich auch Kleister 
aus Weizenmehl zur Anwendung. Derselbe gab gute Resultate; es ist aber 
schwierig, diesen Kleister dünnflüssig und rein von Stücken zu erhalten, es ist 
daher der Kleister aus Kartoffelmehl immer noch diesem Kleister vorzuziehen. 
Herr Klemenz hat, als er kein anderes Klebemittel erhalten konnte, eine 
Lösung von Zucker als Klebemittel angewendet, es hat auch ganz gute Re- 
sultate gegeben, kann aber nur als äusserster Nothersatz der vorher ange- 
führten Substanzen angesehen werden. 


k) Talk. 


Ist für die Verstärkung des Gewebes sehr wichtig; ich habe leider nur 
eine Büchse Talkpulver mit mir geführt, es aber sehr bedauert, als es bald 
zu Ende ging. Man bedarf einer durchlöcherten Streubüchse, vermittelst 
weicher man das Talkpulver auf den feuchten Kattun gleichmässig ausstreut. 


l) Druckerschwärze. 


Es ist darauf zu achten, dass man eine sehr feine, nicht allzu feste 
Druckerschwärze anwendet. Ich habe französische Schwärze gebraucht. Bei 
warmem Wetter kann sie so verbraucht werden, wie sie ist, bei kaltem 
Wetter muss man die Druckerschwärze etwas erwärmen. Wird die Schwärze 
zu hart, so wird ein wenig Terpentinöl hinzugefügt. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 263. 


160 W. RADLOFFF, EINE NEUE METHODE ZUR [x. 8. ur 


m) Terpentinöl. 

Terpentinöl muss man in gehöriger Quantität mit sich nehmen, da das- 
selbe zum Reinigen der Instrumente und Hände nöthig ist. Ich selbst hatte 
nur eine grosse Flasche mit und diese war viel zu wenig. Man muss also 
darauf achten, stets Terpentinöl in Vorrath zu haben. Am Besten führt man 
es in irdenen Kruken mit sich, da Blechgefässe auf der Reise leicht Löcher 
bekommen und man Gefahr läuft, dass das Terpentinöl ausfliesst. Sehr wich- 
tig ist das Reinigen der Instrumente. Nach jedem Gebrauche muss von den 
Walzen und den Tupfern ebenso wie von der Palette alle Druckerschwärze 
mit Terpentinöl entfernt werden, da sich sonst Staub, Sand und Haare auf 
die Druckerschwärze setzen und die Walzen eine rauhe Oberfläche erhalten?). 


IL Das Verfahren der Herstellung der Abklatsche. 


Zuerst muss der Stein für die Herstellung des Abklatsches hergestellt 
werden. Dies ist vor Allem zu beachten. Mit einem spitzen Instrumente ent- 
ferne man alle Flechten und Krusten, die die Steinoberfläche bedecken und 
in Vertiefungen sich festgesetzt haben, dann wasche man den Stein mit 
Wasser und Seife vermittelst eines allein zu diesem Gebrauche zu verwen- 
denden Schwammes. Lassen sich auf diese Weise nicht alle Unreinlichkeiten 
entfernen, so wende man statt der Seife verdünnte Essigsäure an, die man 
auf den Stein giesst, man vergesse aber nicht, darnach den Stein nochmals 
mit reinem Wasser abzuspülen. 

Ist der Stein so gereinigt, was oft eine Arbeit von mehreren Stunden 
beansprucht, so hat man den Kattun herzurichten. 

Man kann entweder schon stark gummirte Kattunstücke mit sich führen 
und diese auf einem Brette oder einem Tische mit einem Schwamme mit 
reinem Wasser so durchfeuchten, dass der ganze Gummi sich wieder auf- 


2) Alle für die Herstellung der Abklatsche nöthigen Instrumente können in der Typographie 
der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften angefertigt werden. Man wende sich an den 
Faktor der Typographie Herrn Martens, der folgende Gegenstände zu den beigesetzten Preisen 
zu besorgen bereit ist. 


1) Eine messingne Form zum Gies- 7) Eine kleine Bürste... . . . ".1R.80C. 

sen der Walzen . . . . .. 8 R. 75 C, 8) Ein grosser Pinsel.. . . . . 75 » 

2) Ein Gestell mit Griff und Walze 4 » 25 » 9) Eine Kastrolle . . . . . . . 19 —n 
8) Eine Walze als Reserve. . . . x» 75 » 10) Eine Büchse typographischer 

4) Fünf verschiedene Grössen von Farbe (3 Pfund)... . . .. 2 » 40» 
Tupfern . . . . . . . . .. 2 » 80» 11) Fertige Walzenmasse zum Um- 

5) Eine Palette mit Zink beschlagen, kochen...» . . . . . . . 8» 50» 
zum Auftragen der Farbe.. . 1» 50 » 12) Zwei Packkasten, mit Schloss 

6) Eine grosse Bürste... . . . . . 4» 40» und Schlüssel . . . . . . . 6» 402 

88 R. — C 


Die Zustellung der Instrumente erfolgt auf Kosten des Bestellers. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 264. 











(xxxv)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSCHRIFTEN. 161 


löst, oder man kann den Kattun kurz vor dem Gebrauche gummiren, indem 
man die eine Seite mit dem Pinsel stark bestreicht. Hierbei ist darauf zu 
achten, dass der Gummi gleichmässig vertheilt wird und nirgends Stellen 
ohne Gummi zurückbleiben. Ist der Kattun gummirt, so feuchtet man die 
Oberfläche des Steines noch einmal mit einem Schwamme an und über- 
streicht sie mit einem grossen Pinsel mit einer dünnen Gummilösung. Hier- 
auf legt man den gummirten Kattun sauber auf den Stein mit der gum- 
mirten Seite nach unten und zieht denselben nach allen Seiten gerade, so 
dass er den Stein bedeckt. Haben sich Falten oder zu grosse Luftblasen 
gebildet, so hebt man die betreffende Seite auf und zieht dann den Kattun 
von Neuem gerade. Darauf drückt man mit einem kaum feuchten Schwamme 
den Kattun fest gegen den Stein. Hierauf nimmt man eine doppelte Lage 
von Löschpapier und schlägt durch dieses mit der Bürste stark auf den 
Kattun. Dies geschieht deshalb, damit die überflüssige Menge Gummi 
durch das Gewebe dringt und an dem Papiere haften bleibt. Schlägt man 
mit der Bürste direct auf den nassen Kattun, so setzt sich der Gummi in 
den Borsten der Bürste fest und macht dieselbe zu fernerem Gebrauche 
untauglich. Hat man dieses so lange fortgesetzt, bis am Papier kein Gummi 
mehr sich festsetzt, so wartet man eine kleine Weile und bestreut den 
Kattun gleichmässig mit Talk, den man dann noch mit der flachen Hand 
auseinander reibt. Dieses Aufstreuen des Talks ist besonders wichtig, da es 
dem Kattun Festigkeit verleiht und die scharfe Wiedergabe der feinsten 
Schriftzüge ermöglicht. 

Jetzt muss der Kattun vermittelst der Bürste festgeschlagen werden. 
Dies ist der anstrengendste Theil der Arbeit. Es ist dabei besonders darauf 
zu achten, dass die Borsten der Bürste stets senkrecht gegen den Stein ge- 
schlagen werden, da sich sonst der Kattun verschiebt. Ist der Kattun 
auf eine grössere Fläche festzuschlagen, so müssen zwei Dis vier Menschen 
gleichmässig an verschiedenen Stellen arbeiten. Gleich bei den ersten Schlägen 
dringt der Kattun in die Vertiefungen des Steines und man sieht deutlich 
die Buchstaben der Inschrift, bei dem nächsten Schlage daneben glättet sich 
aber der Kattun an der früher gut ausgearbeiteten Stelle. Dies geschieht 
so lange, bis der Kattun zu trocknen beginnt, erst dann setzt sich derselbe 
in die Vertiefungen fest. Es ist daher ein eitles Bemühen, durch wiederholtes 
Klopfen an einer Stelle deutlichere Eindrücke zu erhalten, man muss keine 
Stelle bevorzugen und so lange gleichmässig den festzuschlagenden Theil 
bearbeiten, bis der Process des Antrocknens beginnt. Es ist nicht möglich, 
die Zeit zu bestimmen, in der der Kattun trocknet. Wird die Arbeit bei 
heissem, trocknem Wetter in der Sonne ausgeführt, so dauert das Trocknen 


etwa 10—20 Minuten, ist es aber feuchtes Wetter, so dauert es oft Stunden 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 265. 11 





162 W. RADLOFF, EINE NEUE METHODE ZUR [N. S. u 


lang. Bei zu grosser Feuchtigkeit trocknet der Kattun gar nicht. Die 
beste Zeit ist von Morgens 10 Uhr bis Abends 5 Uhr. Früh Morgens und 
gegen Abend hatte man doppelte Arbeit. Zeigt es sich nach dem Trocknen, 
dass eine oder die andere Stelle nicht fest am Steine sitzt, so bestreicht 
man die Stelle und vielleicht 3 Ctm. im Umkreise mit einem gut aus- 
gedrückten feuchten Schwamme so lange, bis der Gummi sich wieder gelöst 
“hat und bearbeitet nach vorher angegebener Art von Neuem die nasse Stelle 
mit der Bürste. War nicht genug Gummi vorhanden, so bestreicht man die 
wieder feucht gemachte Stelle mit Gummi und schlägt sie zuerst durch 
Papier mit der Bürste, streut Talk aus und macht sich dann an das Fest- 
klopfen mit der Bürste. Die Arbeit des Anklopfens muss mit der grössten 
Sorgfalt ausgeführt werden, da von dem gleichmässigen Antrocknen des 
Kattuns meist allein die Güte des Abklatsches abhängt. Einige Arbeiter 
erreichten bald bei dieser Arbeit eine grosse Virtuosität, und ich habe die 
schwierigen Stellen stets den besten Arbeitern übergeben. Es muss aber 
von Seiten des Leiters eine genaue Aufsicht über diese Arbeit ausgeübt 
werden. Ist die zu belegende Fläche zu gross und man hat nicht so grosse 
Kattunstreifen, dass sie die ganze Fläche bedecken können, so kann man 
dieselbe mit mehreren Stücken bedecken und lege dann stets das nach- 
folgende Stück etwa 2 Ctm. über den Rand des ersteren. Der doppelte 
Kattun legt sich ebenso fest an als der einfache, nur trocknet die doppelt 
belegte Stelle langsamer. Bei solchen Zusammensetzungen ist es sehr nütz- 
lich, in den aufgelegten Rand des zweiten Stückes dreieckige Ausschnitte 
mit der Scheere zu schneiden, da dann, beim etwaigen späteren Ausein- 
anderreissen der Stücke, dieselben sich auf das Genaueste zusammenfügen 
lassen. 

Die auf dem Steine aufgetrocknete Kattunschicht muss ganz den Ein- 
druck des Steines selbst machen, und zwar sieht der so bedeckte Stein einem 
Gypsabgusse des Steines ähnlich. 

Jetzt kommt der zweite Theil der Arbeit, der viel leichter ist, als der 
erste, das ist das Auftragen der Farbe. 

Zu dieser Arbeit ist unbedingt ein Gehülfe nöthig. Man nimmt die 
Palette in die linke Hand, die Metallfläche nach oben gerichtet, und lässt 
sich von dem Gehülfen die Farbe auf die Mitte der Palette legen, und zwar 
mit Hülfe eines Metallspatels. Das aufgelegte Stück muss möglichst klein 
sein. Dann ergreift man mit der rechten Hand den Griff der Walze und 
fährt mit derselben so lange auf der Fläche der Palette nach verschiedenen 
Richtungen hin, bis die Farbe auf der Palette eine ganz gleichmässige 
schwarze Fläche bildet und sich auch auf der ganzen Oberfläche der Walze 
vertheilt hat. Ist nicht genug Farbe da, um die ganze Oberfläche der Walze 


Melanges asiatiques. T. X, p. 266. 





(xxxv)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSCHRIFTEN. 163 


zu bedecken, so muss noch Farbe hinzugefügt werden. Die Schicht Farbe 
auf der Walze muss aber so dünn sein, dass ein Abfliessen der Farbe in die 
Vertiefungen des Steines nicht möglich ist. Nun setzt man die Walze leicht 
auf den oberen Rand des Kattuns und lässt dieselbe über die Fläche rollen, 
ohne irgend einen Druck auszuüben. Man sehe darauf, dass alles Hervor- 
ragende auf der ganzen Fläche gleichmässig mit Farbe bedeckt wird. 
Sind Unebenheiten auf der Fläche des Steines, d. h. Vertiefungen und Un- 
regelmässigkeiten der Fläche selbst, oder ist die Fläche durch zu rohe Be- 
arbeitung des Steines hergestellt, so muss man ausser der Walze, die den 
Unebenheiten der Fläche nicht überall folgen kann, die Tupfer anwenden. 
Man bedecke dieselben durch Hin- und Herwiegen auf der Palette mit einer 
sehr dünnen Schicht Farbe, setze sie dann senkrecht gegen die nach Über- 
führen der Walze unberührten, zu tief liegenden Stellen der Oberfläche des 
Steines und lasse durch Drehung der Hand die ganze oder einen Theil der 
Oberfläche des Tupfers die Oberfläche des Kattuns leicht berühren. Bei 
dieser Manipulation, ebenso wie bei der Führung der Walze, beachte man 
besonders, nie mit den scharfen Ecken der Gelatinemasse gegen den Kattun 
zu drücken, da diese Kanten tief in die Ritzen eindringen und dadurch 
schwarze Striche entstehen, die die weissen Linien der Schrift durchkreuzen. 
Am Besten ist es, die Walze und den Tupfer stets so einzusetzen, dass der 
Rand auf freien Stellen zwischen den Buchstaben zu liegen kommt. 

Nicht alle Steine sind bei Übertragung der Farbe gleich zu behandeln, 
genaue Regeln über die verschiedenartige Behandlung zu geben, ist nicht 
möglich, darin muss man nach eigenen Erfahrungen selbst urtheilen. Als 
allgemeine Regel kann Folgendes gelten. Hat der Stein eine schöne, glatte 
Fläche mit tiefen Eingrabungen, so kann die Farbe von Anfang an in 
einer dickeren Schicht aufgetragen und der Abklatsch kann tiefschwarz 
gefärbt werden, da dadurch die Schriftzüge besonders scharf sich herstellen 
lassen. Ist die Oberfläche verwittert oder nur roh behauen und sind die 
Schriftzüge nicht tief eingegraben, so ist es vorzuziehen, nur sehr allmählich 
die Farbe aufzutragen, und bei sehr schadhaften Steinen darf dem Abklatsche 
nur eine grauschwarze Farbe gegeben werden. Der Grund davon liegt darin, 
dass durch das zu häufige Überführen der Walze über den Kattun dieser 
sich an manchen Stellen vom Steine loszulösen beginnt, wobei sich auch die 
vorher weissen Stellen mit Farbe zu überziehen beginnen und die Deutlich- 
keit der Schriftzüge abnimmt. Hier sind natürlich nur die äussersten Grenzen 
der Färbung berücksichtigt, jeder Stein verlangt eine eigene Behandlung, 
so dass Abdrücke von sehr verschiedener Tiefe der Färbung hergestellt 
werden müssen. 


Melanges asiatiques. T. X, p. 267. 





, 164 W. RADLOFF, EINE NBUE METHODE ZUR [x. s. url 


Da jeder Abklatsch, auch der beste, Fehler darbietet, ist es überhaupt 
als Regel aufzustellen, mehr als einen Abdruck von jeder Inschrift zu nehmen 
und zwar von verschiedener Intensivität der Färbung. Hat man mehrere 
solcher Abklatsche, so ist es leicht, den einen derselben, d. h. den helleren 
durch Retouche so zu verbessern, dass seine Mängel ganz ausgeglichen 
oder wenigstens um ein Bedeutendes vermindert werden. Bei sehr schlechten 
Steinen ist es sogar gerathen, 3— 4 Abklatsche anzufertigen. Ich schlage 
dann vor, den schlechtesten Abklatsch zu retouchiren und den retouchirten 
Abklatsch neben dem besten unretouchirten auf photographischen Wege 
wiederzugeben, da dann der Forscher im Stande ist, die subjectiven Ände- 
rungen des künstlich verbesserten Abklatsches durch den auf mechanischem 
Wege hergestellten Abklatsch zu revidiren und etwaige Fehler, die unver- 
meidlich sind, nach eigener Anschauung auszumerzen. Nachdem nun der 
Kattun mit Farbe bedeckt ist, ist es am besten, den Kattun eine Stunde 
lang auf dem Steine trocknen zu lassen; ist dies nicht möglich (z. B. bei 
plötzlich eintretendem Regenwetter), so lasse man ihn sogleich abnehmen. 
Aufjeden Fall muss der abgenommene Abklatsch ausgebreitet noch 12— 24 
Stunden liegen bleiben und vor Feuchtigkeit geschützt werden. Darnach 
kann man den Abklatsch aufrollen, aber nicht zusammenfalten. Dann thut 
selbst Feuchtigkeit dem Abklatsche nur geringen Schaden. Nach einigen 
Wochen, wenn die Druckerschwärze vollständig getroknet ist, wird den Ab- 
klatschen durch Zusammenlegen kein Schaden zugefügt, noch übt Feuch- 
tigkeit auf dieselben irgend welchen schädlichen Einfluss aus. In einem von 
mir mit der Post von St. Petersburg nach Kjachta geschickten Kasten 
zerbrach eine Flasche Essigsäure und durchfeuchtete einen in St. Peters- 
burg angefertigten Abklatsch des von Jadrinzew nach St. Petersburg 
gebrachten Steines, dann lag derselbe etwa einen Monat lang in nassem 
Zustande und trotzdem hatte der Abklatsch nicht den geringsten Schaden 
genommen. 

Bevor ich meine Auseinandersetzung über die von mir angewendete 
Methode der Kattun-Abklatsche schliesse, will ich darauf aufmerksam 
machen, dass einige Übung in der Herstellung solcher Abklatsche nöthig ist, 
ehe man sie praktisch verwenden kann. Wer auf Reisen diese Methode an- 
zuwenden gedenkt, wo die Verhältnisse oft ungeahnte Schwierigkeiten bieten, 
möge sich daheim, wo er die Verhältnisse zu beherrschen im Stande ist, 
in der Herstellung üben. Das Gummiren des Kattuns, das Auflegen auf 
den Stein, das gleichmässige Festschlagen, das Auftragen der Farbe, ja 
das Abnehmen des Kattuns vom Steine fordern Übung in gewissen Hand- 
griffen, die die Beschreibung nicht wiedergeben kann, und die man durch 


die Praxis sich aneignen muss, dabei mache man erst Abdrücke von kleinen 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 268. 





(xxxV)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSCHRIFTEN. 165 


Steinen, die man auf den Tisch vor sich hinlegen und denen man die mög- 
lichst bequeme Stellung geben kann, dann übe man sich an grösseren 
Steinen, die nicht in der Lage verändert werden können, und zwar an senk- 
recht stehenden und liegenden Steinen. Stehen keine kleinen Inschriften 
zur ersten Übung zu Gebote, so nehme man für die erste Übung glatte 
Holztafeln, in die man künstliche Inschriften verschiedener Stärke ein- 
schneidet. 


Es wäre meiner Ansicht nach wünschenswerth, wenn die Bibliotheken 
und Museen sich Sammlungen von Originalabklatschen wichtiger Inschriften 
gründeten; die nach meinen Angaben hergestellten Abklatsche sind sehr 
haltbar und lassen sich leicht aufbewahren. Solche Sammlungen würden ein 
wichtiges Hülfsmittel für paläographische Studien sein. 


Dies ist so einleuchtend, dass es unnöthig ist, die Wichtigkeit solcher Ab- 
klatsch-Sammlungen noch genauer zu begründen. In jedem ägyptischen 
Museum könnten solche Sammlungen angelegt werden und jeder Gelehrte 
hätte die Möglichkeit, die verschiedenartigsten Denkmäler, die sich zum 
Theil noch in Ägypten und überall zerstreut in Europa befiuden, zu benutzen, 
es könnten Abbildungen von Steininschriften durch Vergleich mit den Ab- 
klatschen revidirt werden, da dieselben ein ebenso sicheres Criterium 
bieten als die Originalsteine. Dasselbe gilt für Keilinschriften, griechische 
Inschriften, Runeninschriften u. a. m., die ja alle zum grössten Theil in den 
Stein geschnitten sind. 


Ob sich das von mir empfohlene Verfahren auch für Abklatsche von 
Basreliefs und erhabenen Inschriften anwenden lässt, oder welche Verän- 
derungen mit dem Verfahren vorgenommen werden müssen, um gute Ab- 
klatsche derselben zu erhalten, vermag ich nicht anzugeben, da ich bis jetzt 
nur Abdrücke von eingegrabenen Inschriften angefertigt habe. Bei sehr hohen 
Basreliefs mit abgerundeten Buchstaben und Verzierungen scheint es mir 
unmöglich, solche Kattunabklatsche herzustellen, während wenig hervor- 
tretende Buchstaben mit glatter Oberfläche nicht viel Schwierigkeiten bieten 
dürften. Vielleicht bedarf man dazu längerer Walzen oder eines nachgiebi- 
geren Stoffes als Kattun. Ein Misserfolg in dieser Hinsicht würde leicht zu 
verschmerzen sein, da Reliefs sich viel leichter photographiren lassen als 
eingegrabene Inschriften. 


Zuletzt will ich noch bemerken, dass die von mir aus der Mongolei mit- 
gebrachten Abdrücke sich vortrefflich photographiren und im kleinsten Maass- 
stabe sich so scharfe Bilder herstellen lassen, dass man mit Anwendung einer 
scharfen Lupe die Schrift ebenso deutlich lesen kann wie auf dem Original- 


abdrucke. Ich bin im Augenblicke mit der Herstellung eines Atlas der von 
Melanges asiatiques. T. X, p. 269. 11* 


166 W. RADLOFF, EINE NEUE METHODE ETC. 


mir mitgebrachten Inschriften beschäftigt und hoffe, spätestens im Laufe des 
Sommers denselben zu beendigen. Bei Durchsicht dieser durch Photographie 
hergestellten Abbildungen wird man sich von der Richtigkeit dieser meiner - 


Angabe überzeugen können. 


——— — 





es 


Paru le 28 septembre 1892, 








Nouvelle Série 111 (XXXV), Ne 2. 





BULLETIN 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


ST.-PETERSBOURG. 


Nouvelle Serie III (XXXV). 


(Feuilles 12—°/,23.) 


Pr pr nee ie 


CONTENU. 
* Page. 
Salemann, C. Le Musée Asiatique en 1890. Avec des notices 
supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167—188 
Bredikhine, Th. Sur la dispersion des points radiants de météores 
(avec une planche) .. . . . >: Kr ne. 189—216 


Büchner, E. Sur les Marmottes à longue queue de l’Asie centrale 217—232 
Lemm, O. de. Actes apocryphes des apötres en langue copte II (avec 


“deux planches).. . . . . or . . . . . . . . . . . .. 233 — 326 
Radloff, G. Sur une inscription ouigourienne nouvellement trouvée .  827—829 
Schalföeff, P. Notes sur quelques Crustacés nouveaux ou peu connus 
du Musée zoologique de l’Académie Impériale des sciences. . 331—342 
Khroustchoff, K. de. Sur deux nouvelles synthèses de minéraux 
(avec ane Planche)... . . . . . . . on . . . . . . . . . . 348—348 
Kouznetzoff, N. Gentianées asiatiques nouvelles. Continuation (avec 
une“planche) . . . . .. Come. 449—862 
| ER 


| Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des Sciences. 
Octobre 1892. 


A. Strauch, secrétaire perpétuel. 


Imprimerie de l’Académie Impériale des Sciences. 
Vass.-Ostr., 9° ligne, À 12. 









a. 


BULLEIIN 


DE LACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG, 








Das Asiatische Museum im Jare 1890. Nebst Nachträgen. Von C. Salemann. 
(Lu le 1/13 mai 1891). 


Als mir im januar 1890 das directorat des Asiatischen Museums 
übertragen wurde, war ich mir der pflicht wol bewust, die seit Dorns hin 
scheiden unterbrochene berichterstattung über die entwickelung dieser 
wißenschäftlichen anstalt wider auf zu nemen. Durch ire regelmäßig wider- 
holten mitteilungen haben Fraehn und Dorn!) das algemeine interesse an’ 
irer schöpfung stäts rege zu erhalten gewust, und zugleich war es von un- 
zweifelhaftem nutzen für die orientalisten des in- und außlandes, von den 
neuen erwerbungen des Museums an manuscripten, inschriften, münzen 
u. dgl. in nicht al zu langen zwischenräumen kunde zu erhalten. Schon 
einmal früher habe auch ich gelegentlich einen bericht vor gestelt?); von 
jezt ab aber sol über jedes jar nach allen seiten berichtet werden. 

Im jare 1890 ward das Museum so reich bedacht, daß die sichtung al 
der neuen erwerbungen erst im frühjare 1891 beendet werden konte. Außer- 
dem war von älterer zeit her eine größere anzal von muhammedanischen 
handschriften teils noch gar nicht inventarisiert, teils nur in den catalog 
nicht ein getragen, wärend es doch wünschenswert erschin auch dise schätze 
nicht weiter im verborgenen zu laßen. Die aufarbeitung diser reste — von 
welchen der nachtrag eine übersicht gibt — war zugleich eine vorarbeit 
für den außfürlicheren catalog der muhammedanischen handschriften des 
Museums, dessen anfang über ein kurzes in den druk kommen sol. 

- Die benutzung des Museums durch in- und außländische gelerte nimt 
iren erfreulichen fortgang. So sind nach außwärts verlihen gewesen: Dorns 
handschriftliche materialien zur Tät-sprache®) — an hrn. prof Vs. Miller 
in Moskau‘), und die arabische handschrift n° 112 „| „dl ze ulys 
yeJ— an hrn. prof. C. Schiaparelli in Rom‘). Zwanzig werke zur 
archaeologie, geschichte und geographie Aegyptens und des Orients geruhte 
S. K. H. der Großfürst Thronfolger auf seiner großen reise mit zu füren®). 


1) Vgl. Tableau général des matières contenues dans les publications de l’Académie .. 
In? 5441 ff. — Fraehns ältere berichte sind außerdem im «Asiatischen Museum» von Dorn 
volständig wider ab gedrukt. 

2) Mélanges Asiatiques IX, 321. 

8) Vgl. ib. IV, 449. 

4) Protokoll der Hist.-phil. Cl. 1890 $ 41. 

6) ibid. $ 110. 

6) ibid. $ 109. 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 271. 12 


168 C. SALEMANN, [N. 8.1 


‚Die I. abteilung des Museums bilden die drukschriften. WaB dise 
betrift, so erhielt es regelmäßig die durch umtausch mit gelerten gesel- 
schaften, so wie nach der censurordnung im zu kommenden schriften, die 
lezteren meist in arabischer, persischer, tatarischer, armenischer, grusi- 
nischer und hebräischer (teils auch jüdisch-deutscher) sprache. Einen wert- 
vollen zuwachs für die abteilung der Hebraica bildet die schenkung des 
hrn. erbl. erenbürgers L. Friedland, welche auß 300 bänden besteht, 
worunter manche seltne und alte drucke?). Ferner brachten dar: hr. prof. 
J. Darmesteter sein werk: Chansons populaires des Afghans. Paris 
1888—90°), und hr. priv.-doc. S. v. Oldenburg: den II. band des Bha- 
gavata Puräna ed. E. Burnouf. Par. 1844. fol.?). An gekauft wurden, außer 
einer reihe neuer erscheinungen, mit der weiter unten zu erwänenden 
Kuhn’schen samlung über 300 brochuren und separat-abdrücke. 

Eine neue systematisierung des gegenwärtigen bestandes diser abteilung, 
welche durch verschmelzung der alten fonds, außscheidung der doubletten 
und umstellung ein ganz neues außsehen bekommen hat, ist ein unabweisbares 
bedürfnis. Es wurde daher die herstellung eines systematischen kartenca- 
taloges in angrif genommen und dank der eifrigen tätigkeit des gelerten 
conservators dr. v. Lemm in an gemeßener weise gefördert. 

Der reichste zuwachs aber ward der II. abteilung, den handschriften, 
zu teil durch die erwerbung zweier samlungen muhammedanischer hand- 
schriften. Die eine hatte der weiland curatorsgehilfe des Wilnaer lerbezirks 
A. Kuhn, früher beamter für besondere aufträge beim generalgouverneur von 
Turkestan, im orient an gelegt!°) und durch die handschriften auß der bibliothek 
des bekanten orientalisten und historikers V. Grigorjev vervolständigt. 
Außer 134 manuscripten traten die erben Kuhns dem Museum noch die oben 
erwänten brochuren ab, welche alle auß Grigorjevs nachlaße stammen "). 

Die andre samlung von 33 handschriften überließ dem Museum hr. 
akademiker W. Radloff; teils waren sie im auß Kasan zu gesant worden, 
teils hatte er selbst sie früher gesammelt '?). 

Endlich fanden sich bei der catalogisierung des handschriftlichen nach- 
laßes von Sjögren 16 bände Orientalia; sie wurden auf meinen antrag auB 
der II., außländischen, abteilung der bibliothek ins Museum über gefürt''?). 





7) ib. 8 68, vgl. 3Janacku H. A. H. LXIII, 220. 
8) ib. $ 64, vgl. 3au. 1. c. 
9) ib. $ 144, vgl. San. LXIV, 122. 

10) Vgl. Mél. As. VII, 394; Howorth, History of the Mongols II, 2 p. 961. — Anfang 
februars 1892 gieng durch die hiesigen tagesblätter die falsche nachricht, Kuhn’s samlung 
sei für die Universitätsbibliothek an gekauft worden. Alles, waB nicht ins Museum kam, ist aber 
. von den erben an die hiesige antiquarische firma «Posrednik» veräußert worden. 

11) Protok. $ 25. 89, vgl. 3an. LXIII, 166. S. Beilage I. 
12) ib. $ 67, vgl. 3au. 1. c. 220. S. Beilage II. 

13) ib. $ 113, vgl. 8an. LXIV, 117. S. Beilage III. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 273. 








(zxxV)] DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890. 169 


Der III-ten abteilung (europäische handschriften, abklatsche u. dgl.) 
übersante durch vermittelung des hrn. priv.-doc. F. Braun der chakham 
der Karaiten von Taurien und Odessa, hr. Samuel b. Mose Pampulov 
siben papierabklatsche von hebräischen grabinschriften!*). Aus dem a. a. o. 
ab gedrukten begleitschreiben übersetze ich folgendes: 


«Die bei ligenden siben abklatsche wurden genommen von grabsteinen 
«eines karaitischen kirchhofes, am abhange des berges Mankup, 20 werst 
«südlich von. Bagtasarai. Diser kirchhof ligt in der schlucht Tabana-därä, 
«durch welche .ein steiler weg vom dorfe Koja-sala auf den Mankup fürt 
«Eine große anzal solcher grabsteine ligt verstreut zu beiden seiten des 
«weges, welcher zwischen dem innern und äußeren die schlucht durchschnei- 
adenden gemäuer einer festung hin durch fürt, ferner in der tiefe der schlucht 
«selbst, und an den abhängen des Camnuk- und Cufut-burun, die mit nidrigem 
«gehölze dicht bewachsen sind. Die ältesten steine, darunter fast alle co- 
«pierten, finden sich rechts, beim aufstige von Koja-sala, am steilen ab- 
«hange des Camnuk-burun, gleich hinter der äußern festungsmauer. Es 
«sind recht große steinplatten, c. 3 meter lang, c. 1 m. breit und 0,5 m. 
adik. Die inschrift steht immer auf der vorderseite, welche als längliches 
«vierek oder in dachform erscheint. — Auf dem selben kirchhofe finden sich 
«noch denkmäler von dem bekanten ein- und zweigehörnten typus, doch 
«scheinen sie allen anzeichen nach bedeutend jüngern datums zu sein als 
«die ungehörnten. 

«Das auf suchen und reinigen der inschriftensteine besorgten im auf- 
«trage des chakhams Pampulov der karaitische rabbiner von Simpheropol 
al. Sultanski und der lerer an der Karaitenschule zu Theodosia J. Ko- 
«kinei, im juli 1890, und zwar zum zwecke, daten über das alter der karai- 
«tischen niderlaßungen auf der Taurischen halbinsel zu sammeln. 


«Dise herren glauben auf den steinen — deren unversertheit und 
aauthenticität hrn. Braun’s untersuchungen bestätigt haben — folgende 
«namen und daten lesen zu können: 

«1. Tötaka tochter des Naha....., 635 (A. D. 875). 
«2. Chanka tochter des Saberai, 637 (A. D. 877). 
«3. Abraham son des Joëijahu, 637 (A. D. 877). 
«4. Aharon, 663 (A. D. 903). | 

«5. Esther tochter des MosSeh, 673 (A. D. 913). 
«6. Chanka tochter des Joseph, 714 (A. D. 954). 
«7. Sarah tochter des Isaak, 743 (A. D. 983).» 


14) ib. $ 132, vgl. 3aı. I. c. 119. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 278. 12* 


170 C. SALEMANN, [N. 8. I 


Auf meine bitte hat hr. S. Winer nach nochmaliger durchsicht der 
abdrücke mir folgende verbeßerungen mit geteilt: 1) ? saaıa — 2) man 
20 na — 3) vrwN und 636 — 6) rn. 

Münzen sind im berichtsjare dem Museum nicht zu gekommen. 


Ich kere zu den muhammedanischen handschriften zurük. Eine genauere 
beschreibung der selben, die schon fast drukfertig ist, wird der oben in auB- 
sicht gestelte catalog bringen. Hier sei nur kurz an gedeutet, daß der größere 
teil der beiden ersten samlungen auß Mittelasien, speciel auB Chiva, stamt, 
und daß für die geschichte und literatur der Oxusländer jezt in unserem 
Museum wol das reichste material auf bewart wird, welches je zusammen 
gebracht worden, besonders wenn man die im nachtrage (Beilage IV) auf zu 
fürende Lerch’sche samlung dazu nimt. Bei der bestimmung der arabischen 
handschriften hat auch diß mal mein vererter freund und college hr. baron 
Rosen seinen rat mir freundlichst zu teil werden laBen. 

Es folgen die listen, deren ein geklammerte nummern sich auf den von 
Fraehn an gelegten handschriftencatalog '°) beziehen. 


Beilage I. 
Kuhn’s Handschriftensamlung. 


D ee 6. (2,178). P. li ur H— 
1. (17b).A. srl lu il pi a 
Ahlwardt, Poet. n°99. — ı0f.| 7. (186b). PT. a) nel se ou er 
2.(728).A. „ll el ulg> De cop. tit”. Rieu T. 154. 


u pm cop. I«or. Ahlwardt b) small „less Chu 
I. c. n° 489. — 220 ff. — 130 ff. 
3. (b,174). P. ad Laëll GLK| 8. (1878). P. be del paie Ethé 501, 
cop. Iro«, incpl. Rieu 369. — n 5.—11 ff. 
78 ff. 9. (189a). PTA. Ein sammelband, 
4. (1758). P. BR & Lol: mit der welcher unter anderm enthält: 
ältern vorrede. — 721 ff. a) P. „be bl le Cop. vo. 
5. (1778). P. „li us — 481 ff —h)P. ju ll Jais 


15) Den conspect des systems teilt Dorn mit: Das Asiatische Museum p. 110—111. 
Melanges asiatiques. T. X, p. 274. 





(xxxv)] 


Rieu 834,xxv.—1) P. Rieu 

834,xxv. — k) P. us 

GLEAI] cop. 441. — 1) AP. ia; 

QrleÙ 0,5 Was cop. 440 — 

224 ff. 

10. (1914). P. \sylye véite buch I— 
I, incpl. — 352 ff. 

11. (1983). P. (au Clg Cop. 1081 

| — 154 fl. 

12. (198b). P. das selbe. — 85 ff. 

13. (213d). P. bib ls — 171 ff. 

14. (213e). P. das selbe. — 202 fi. 

15. (213f). P. das selbe mit der vor- 
rede des Gulandäm, cop. Iron. 
— 207 ft. 

16. (214a). PT. | csoul) bil pp cop. 
IP — 652 ff. 

17. (273aa). P. SU ;5 dé — 142 ff. 

18. (282a). T. ab) mil] 5 Ss cop. 
qde — 222 fl. 

19. (291e). T. ol lys cop. 1rV4 
— 432 ff. 

20. (291f). T. das selbe. — 170 ff. 

21. (a,321). T. Eine kaside und ein 
metnevi von ‚eo, V. j. Ir9P 
zum preise des Chudäjär Chän. 
— 284 ff. 

22. (3213). T. „LI > el) ls 
und andere gedichte des selben. 
— 73 ff. 

23. (321bb). T. hä, „ler is. 
Obs ol; 05 — 32 ff. 

24. (3211). T. | ie SL 
al, LL— 183 ff. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 275. 


DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890. 


171 


11) Theologi. 
25. (324d). A. hall mit persischem 
schlußgebet und regeln über 


Jb— 636 fi. 
26. (324e). A. das selbe, nebst gebe- 
ten. — 264 ff. 


27. (362b). A. „pl eh IN ei 
Ga pl cop. H1A1 — 6Of. 

28. (365a). AT. Ein sammelband von 
bs und gebeten. — 145 ff. 

29. (3668). A. ll ie — 163 ff. 

30. (371b). P. Ein metnevi und zwei 
tractate über yanlı a. — 
d) be alsn. 

31. (371c). PAT. Gebete, theologische 
und juristische tractate; auch 
poetisches. — 117 ff. 

32. (378b). TPA. s,5L 4m LS gebete 
mit legendarischen einleitun- 
gen.— 50 ff. 


IIl) Grammaticı. 

33. (420aa). AP. Eine samlung gram- 
matischer tractate. — 161 ff. 

34. (420b). AP. des gleichen.—1 26 ff. 

35. (420c). AP. des gleichen.—211 ff. 

36. (a,429). A. cut) (I all Je 
1,341 n° 377. — 388 ft. 

37. (429 a). A. {so ei) alt, wol 
VIOL. jh. — 296 ff. : 

38. (437bb). ATP. lil} LL, ver- 
faBt 1PA° — 98 ff. 

39. (473b).P. À y Syst sold) üé 
L.s Mél. as. IX, 520 n° 38. — 
552 ff, 





172 


40. (504ag).T. ln äc.t cop. 1149 
— 73 ff. 

41. (504c). T. able 5 ein brief- 
steller. — 62 ff. 


IV) Historici. 

42. (546b). A. LE -,Y ulell ls, 

incpl. — 394 ff. 

43. (ab,566). P. & A eb 5) ps> Je 

0 pl Ji, — 240 ff. 

44. (566bb). P. Pb & LG 51 Il ol 
cop. 9vv; bißher unbekant. — 
165 ff. 

(d,568). P. ‚zihl. &L à verfaßt 
APP; ein biBher nicht bekanter 


45. 


außzug auß der ab il iin 
— 90 ff. 
(c,568). P. &L ab ie cop. Iprei 
— 119 fi. 
(b,568).P. 4525 zoll st &eb il 
cop. c. 1voP — 547 ff. 
(ab,568a).P. sus, #  L—354 ff. 
(568abis). PLN I) à, 
ss Le cop. Ir — 245 ff. 
50. (568aaa). P. a) „lb ylalee 
ls Rieu 1043*;jj. 
b) b) Le sl) àé,, 5] re ps 
La J a Rieu 121. — 259 ff 
. (568ba). P. a) el; gb el 
Mél. A: As. VII, 100€ — 
(b,569). P. lell äs,, ;I J5l ul 
cop. 1°9V — 351 fl. 
53. (56 9bis). P. PR] Kos], jl rs Je 
— 373 fl. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 276. 


46. 


47. 


48. 
49. 





52. 


C. SALEMANN, 


[x. 8. In 


54. (572aacc). P. LS] 5! J5l 55 
| — 323 fr. 

55. (572abd). P. „wJ] Cs buch I,12, 
cop. 904. — 247 ff. 

56. (572baa). P. js „dis Liste 

KRieu 267.— 301 ff 

57. (5720). P. Gb lobe Ab 

Sos Ye u) Je Vos D 

Je 32 verfaßt ırarc—842 ff. 

58. (573a). P. y. ul bib COP. 





ıryp — 151 ff. 

59. (574aaa). P. Alb 5 I Jsl Le 
ud) — 272 ff. 

60. (e,574ag). P. jlu: ae ei, 
ob — 107 f. 

61. (d,574ag). P. Copie des vorigen. 
—"81 fl. 

62. (bc,574ag). P. a) oure SLT 
b) et 
c) ls I 9 Cup PR 


plus UL: Guy U? 

d) him asl,À JA yo. 

(sde cop. IPrer — 237 ff. 
63. (db, 57408) a) A. és! si 5 


wu [et 
P. b) 051; = 


0) SE“? ét 

d) chronogramme 

e) ge pie SE 244 ff 
64. (cb,574ag). P. a) aus cop. 1PV4 

b) 02)» LS cop. 1rv4 — 

138 ff. 


65. (bb,574ag). P. a) ss ZU 
b) he à 265 er 
C) 5 cop. ıraı — 175 ff. 








(xxxV)] 


66. umsria P. ® ua) re Jelés 


va 
b) „lb — CL lee 
al of ce 
c) Ab Jai — 350 ff. 
(aa,574ag). a) P. as cop. IP4o 
__—P.c,d) grammatische trac- 
tate. — e, f) talismane. — 
117 ff. 
. (574288). P. le SS cop. 
ırio— 146 ff. 
. (574agb). P. das selbe, cop. Iror 
— 167 ft. 
. (574agd!). P. a5 Ju Lat 
5], cop. 11AA. — 327 ff. 
. (574 agd'*). P. das selbe, cop. I1AA 
— 255 ff. 
. (574 agd?). P. das selbe, cop. ırrr” 
— 248 fl. 
. (574agd°). P. das selbe, cop. ırov 
— 237 ff. 
. (574 agd*). P. das selbe, inepl. — 
1708. _ 
‚ (574agf). P. L nt >) Je 
lab oe Lpl ein außzug auß 
dem al; y) se, inepl. — 


67. 





224 ff. 

76. (574aggb). P. ni ét — 
337 ff. 

77. (574aggc). P. a) Al Lite 
Je Jls üb „Se HS lt 
üb cop. IP09; cf. Kahl 


n° 79 nebst b) einer fortsetzung 


C) EUR > Oly> 
T. d) Lo ll; 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 277. 


DAS ASIATISCHE MUSEUR IM JARE 1890. 


173 


78. (af578). P. Qu, LÉ cop. ı"v — 
183 ff. 

79. (ae578). P. das selbe, cop. 11°V — 
268 ff. 

80. (ad578). P. das selbe, cop. 1Pv- 
— 201 ff. 

81.(578b). P P. où ét COP. AV 
— 270 f. 

82. (578c). P. das selbe, incpl.—230 ff. 


83. (578h). P. al Jeu) All 52) 
ol el vel ds ar) 
ls verfaßt 90V oder dor, cop. 
444. Es ist eine bearbeitung des 
a SE ‚U, aber nicht Ethé 
n° 97. — Eu ff. 


.|84. (580c). P. a) a) Se al G 





so ball 
b) La) dj) AJ LG cop. 
tepv — 193 ff. 

85. (a,581).P. SLA) „oe les) cop. 
1? — 282 fl. 

86. (c,581b). P. sl, a JU) ir 
es oder (ile rs & LD 
cop. 14, Kahl n° 46.—206 ff. 

87. (bb,581b). P. a) das selbe, cop. 
Iprere nebst b) der auch im co- 
dex Lerch n° 45 (b,581b) ent- 
haltenen fortsetzung. 

88. (a,581b). P. jl &é cop. ırao 

— 312 ff. 
89. (581b). P. ét deu all., über 
- chronogramme; incpl. — 92 ff. 
90. (589b). T. ans LIN ar 


uolgdl oi al, M. As. VII, 
511.— 212 ft. 


91. (590ca). T. „lud lb ul 
pl 51. 


174 


92. (59009). T. „J JUN 4,5 
ver) ll Al es 
ne D (F irren), fort gesezt 
und beendet von ls Le, ne 
AL oil, eine außfür- 
liche geschichte von Chiva biß 
zum tode des LL pes dé 
(reg. irPPI—IP<.); erwänt bei 
Howorth II, 2 p. 961. — 
613 #16) 

93. (5900b). T. a) das selbe, cop. ırvr 

nebst den weitern fortsetzun- 
gen des SN ] und zwar: 
b) A, ol, geschichte des 
ul us + dul (Irre Iron). 
) & ll a; geschichte des 
ob B „as (Iroa-ıP4P). 


d) JUL SlalNT pole ge- 
schichte des Gb zul y 
(IPYP—IPVI). 


e) Js Big geschichte des 
ob Dé Jus (IPVP—IPAP). — 
605 ff. 

94. (5900e). T. I, SL, cop. rdc 
— 256 ff. 

95. (59000). T. La) J JLsl sel: 
geschichte des es, IS Jus 
ob (irm—). — 229 ff. 

96. (59000). T. ze us u ai 
DL il 3] SL 
LS | PN 2 FAN] eine 
geschichte der inake und chane 
von Chiva biß zur thronbe- 
steigung des ls 2 m À. ]. 





C. SALBMANN, 


[s. s. m 


irvr, compiliert auß den wer- 
ken des 5; und eng J; ver- 
faßt 1PVA, cop. 1Pv4 — 512 ff. . 

97. (5900f). T. a) LL J5 ul FILE 
von IPre4 biB ıpıcv 
b) eine kurze familienge- 
schichte der inake, one ende. 
— 78 ff. 

98. (59008). T. im JS de, 
als geschichte des 2 Ju 
ul verfaßt ıra-, incpl. — 
113 ff. 

99. (59000). T. ae sy>b et 


DES Jul cop. 1r44 — 393 Ef. 
V) Geographi. 


100. (599b). A. el ll aus 
9) alt. — 254 ft. 

101. (603bbe). P. lil is; zimlich 
alt. — 241 ff. 

102. (603bebis), P. „Sl C9 Cop. 
11 — 175 ff. 

103. (603 bdd). P. la) ol aff af 
ll 28 defect, Rieu 496. 
— 103 ff. 

104. (603be). P. lub) lee (a. 
n 66) incpl. — 178 ff. 

105. (609 bb). T. Reisenotizen mit blei- 
stift. — 90 ff. 

106. (609g). PT. Auesuukr Bezennpıä 
BO Bpema HckaszepkyIsckoß 
3KCHEIRIIN HA CAMAPKAHACKOME 
TALKHKCKONBb Hapbıu. CE 25 
Anptısa no 27 Imua 1870 r., 


16) Über ein andres exemplar dises wertvollen werkes s. Sanuckz LXIII, 168 und Protokoll 


der hist.-phil. CI. 1890 $S 14. 24. 


Melauges asiatiques. T. X, p 273 





 (zxxv)] 


mit copien von inschriften, 
auch volkssagen und liedern. 
— 396 fi. 


107. (609h). Reinschrift des vorigen. 
— 323 ff. 


VI) Mathematici dc. 


108. (61688). A. cl) | aie) pi 
02); — 165 ff, 

109. (646a). T. Drei abhandlungen 
über Je,, zur lezten vgl. Fiü- 
gel II, 585. — 82 ff. 


110. (646b). T. Vier eben solche ab- 
handlungen, die erste bei Rieu 
133 n° v.— 93 ff. 


VIT) Philosophi. 
111.(738dd). Ein sammelband, welcher 
unter anderm enthält a) AP. 
JS ais ei —P. d) Sel 


Rey] Je „ll „bl ver- 
faßt 1-41, incpl. — à) Elus 
fill) lol Rieu 362°. 
— À) je Ul,an — 1) as; 
sel, 555 en) Jai 
Ole; 5l Late fole Es Gles 
GS peus a LCL Lt LL pre) 
geschichte Buchara’s von IIvp 
biß ıpvv nebst 0) biographi- 
schen notizen über den ver- 
faßer.—p) T. ula,Llus ai 
in versen. — 275 ff. 

112. (738e). P. all 5) sl 


pen JDE COP. IPP°A, incpl. — 
54 fl. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 279. 


DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890. 


175 


113. (743a). Nach einer biographi- 
schen notiz 5) AT. nel Jyel 
GK pad ul „IE; 3 Rien 


237°. 
OT. Je ak Dali JS — 
66 ff. 


VIII) Libri miscelli. 
115. (837 aa). P. el ill „le 


JA pe on — 525 fl. 

114. (837d). P. Ein sammelband, 
welcher unter anderm enthält 
le y Lifaübersezt für den 
Sämäniden Ja) la i. j. 
Fur» (das arabische original 
bei Uri I, 142 n° DX,ı), ferner 
verse über LL ile wetter- 
und kalenderregeln, u. s. w. 

__—67 ff. 

116. (851).P. zu, ns 5) SL UL, 
Jus] — 120 ff. 

117. (853). T. LLC, OS aSl, 
sb, — 56 ff. 

118. (855). T. ll. Ju UL, 
Jus) — 31 ff. 

119. (857). P. Sc UL, — 
40 ff. 

120. (860). P. um ss UL, 

S— 86 fi. 

121. (861) P. Li 51 6 Kol UL, 
Ja] ne — 82 ff. 

122. (862). P. Jüle. „65 UL, 


Jul —61# _ 
123. (867). P. LL IL, — 
.70f. 


124. (874). PAT. cs Some UL, 
ET 32 ff. 





. 0. BALEMANN, 


[N. 8. ım 


125. (876). PT. 3,515 JUL, — | 130. (881). T. as, S Sb Le, 


176 
24 ff. 

126. (877). P. Lu „I 5. Al, 
iu — 51 fl. 

127. (878). P. Cyan pye pline icli; 

128. (879). T. üs bb 55 — 
56 ff. 


129. (880). T. do. — 86 foll. 


eb ;) Kai — 48 ff. 


131. (882). T. 6 las Le, 5 


für ıraa — 73 ft. 


132. (883). T. 6 lus els > 


für ırav und ıraa — 136 f. 


133. (884). T. fo aus „> > 


lo, — 79 ff. 


134. —T. Ein packet amtlicher pa- 


piere, im futteral. 


Beilage Il. 
Die Radloff’sche Sammlung. 


1. (174 abd). P. Lüd,s 05 cop.| 9. (297%). T. a) Jise (plis) 8551 — 


iPoq — 247 ff. 

2.(175b). P. ali ganz defect und 
verbunden. — 232 ff. 

3. (178b). P. Le Ur H— 
87 fi. 

4, (219a). P. Ale ul, LS Ÿ cop. 
qA9 — 22 fl. 

5. (268a). P. a) ail Je als UL, 
steil one ende, anders als 
Rieu 35.—b) yo) lp 
pe Ze — c) &ebulelie 
sole usés — €) U LS — 
f) lu] cop. 10V — 9) Cauy 
le éd — Verschidenes 
von (ele u. 5. w.— 184 ff. 

6. (8,2868). T. al Su, u) — 
177. 

7.(291aa). T. lé las — 155 fl. 

8. (2958). T. I use Ulys cop. ıro«. 
—92f. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 280. 


b) Las] al Il, nr is; 
defect.— c) [L# Li &5] alle 
drei in versen; cop. IFYY — 
164 ff. 

10. (297bb). T. SK, „Le 235 
Jo defect. — 91 ff. 

11. (2970). T. sole [ya Je ii] 
—72f. 

12. (301b). T. a) Jg pt I 


b) JL, JF sg ine. auct. — 
179 ft. 


13. (318a).T. JU x. Lei cop. 1r°4 
— 144 ff. 

14. (321b*). à) T. „leJ Sl 

„Lauf 

b) TP. LL ul „lail cop. ırr«. 
— 68 ff. Eu 

15. (321ba). T. à) el ro (gie 
blé — notizen, verse, ge- 
bete. — 103 ff. 








(XxxV)] 


16. (321ca).T. 5 ele (sy 
9e) cop. 149. — 90 ff. 

17. (321ga). T. su £a in prosa. — 
86 ff. 

18. (321ibb). T. a) LU juifs £a; 
andere geschichten und ge- 
bete; alt. — 142 ff. 

19. (321ie). T. LK cop. 1r4r — 
388 ff. 

20. (321id). T. b) ol Je HU 
als — C, d) 2, 
ol defect, cop. 1816. — 
134 ff. 

21. (321ie). T. [sé oli as] de- 
fect, cop. 1FV4 — 138 ff. 

22. (321if). a,b) T. es auß dem 
Persischen. — c) P. SL. 
APT cé) defect. — d) A 
JS dis —e)T. „ss sl 
als — f) P. vlsclel. — 
265 fi. 

23. (340b). T. „al se N >Le 
Guy op) COP. 14 — 149 ff. 
fol. 

24. (350e). T. le] 55 ein theolo- 
gisches werk von unbekantem 
verfaßer, cop. ıryo — 175 ff. 


25. (350h). A. a) ll ol JUS 
Ja — Ye cpl ol 
— 1) JU 5a) za LUS 


dan FI-9T. walls 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 281. 


DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890. 


177 


cop 1144. —f) full 
— 152 ff. fol. 

26. (361b). T. s59ù, (yes moderne 
abschrift eines guten alten, 
aber defecten exemplares. — 
279 ff. fol. 

27. (382b). T. Acht tractate legenda- 
rischen und theologischen in- 
haltes, darunter c) &_l AL 
as) un an up ya 
N u — 118 FR. 


sc SL 28. (bbb,574ag). a) P. Es. LS 


Cop. ırrg — T. c) à il. 
SI — à) & SE & L 


SH pu a nl — €) il) Ulss 
— 75 ff. 


29. (574 agn?). P. Le Le] des) 


dy} gut aber defect, cop. AAA 
— 273. . 

30. (574 ai). P. JE sl) #| Ab cop. 

 1r0°— 362 ff. 

31. (643bb). PA. Vierzehn tractate 
über mathematik und erbtei- 
lung, darunter k) Eth&n’ 1528 
— m) Loth n° 758 und n) Loth 
n° 748; cop. ırıı — 188 ff. 

32. (643bc). AP. Elf dergleichen trac- 
tate, darunter a) KL] ai 
Bodl. II, 290—i) ud] as 
Rieu, A. n°134511; cop. {PF 
und ır®v — 195 ff. 8°. 


83. (7238). A. is Je glas 


Jul all cop. 1m — 
67 ff. 


178 0. SALEMANN, [N. 8. nr 


Beilage HIT. 
Die Sjögren’schen Handschriften. 


(321 gi). T. jai) ice — 61 ff. 

(392 b). T. Js’) übersezt zu Schuschi 1835. — 179 ff. 
3. (4008). A. bl — 18 fi. 

4. (590kb). T. „Lu, ,5 — 24 ff. 


5. (590 ma). T. els JB, ul al ol cop. 11° — 72 ff. 

6. (8902). T. um, à) ‚I, auß dem rußischen übersezt von |s,IsL 
Gyail (Anıpei Apno82?), 1822. — 106 fl. 

Ts... T. a) Jarlyke der Giräi-Chane, copien mit rußischer 
übersetzung, und ein original; 9 ff. — b) 5 andere documente im 
original. — c) sprichwörter mit rußischer übersetzung; 2 ff. — 
d) Tarapcxia n'écux (in rußischer übersetzung); 2 ff. fol. 

8. (31 X 21 cm. 126 fol. 2 col. 35 lin.) Iygysborsyds fogbols 65355032 ls 
dof 360820 dadamsensg. os defsoosse. 2650080352 bros s6pyembol 
36 séboÿoljezmbols yols Lsiséogiwmols: Des erzbischofs von 
Grusien Antonius Grusinische grammatik'”), copiert zu Tiflis d. 
27. juni 1788. Profanschrift; fol. 4 v.: «Auapbıo Maxaïñropnay 
V. Hlörpeny | Aranenia Haykp Ikcrpa-Opausap- | Homy IIpo- 
»eccopy, ıpa orptart | ero 88 C.-IIerep6ypr» Br SHAKE | namaTe 
H exania YCI'ÉXOBE | BL NPEAUPHHATOME ero Ham%-|peHin | AAPHTE 
cho KHATy | Tasınckoüä Iyx. Cemmaapix | no Puıocovin u Pusurt | 
yaareıb, Borocıoin Kau- | auxars [laarons Ioceıian®. | Ina 
16-ro zun | 1837 roxa | T’. Troc». 


9. (22,5 X 18 cm. 224 pag. 20 lin.) One titel. Grusinische grammatik des 
' prinzen Joannes (dygob dj omsby), begonnen zu St. Petersburg 
d. 6. sept. 1829, beendet am 19. sept. Profanschrift. 

10. (20,5 x 16,5 cm. 1-+-188-+-1 fol. 2 col. 32 lin.) «[de$ıkone: | ...... 
KOrpEKOAATHHCKAT | [K]noaasy myapoanansomy | Yayınyca Bpasym- 
aennu». Offenbar ist das der titel der vorlage dises rußisch-grusi- 
nischen wörterbuches, welches von A biß Ilamerosaru gehend 
den I. band gebildet haben muß. Auß dem beginne des XVII. jh. 

11. (21,5X 17 cm. 1--301-+-1 pag. 2 col. 23 lin.) One titel, ein rußisch- 
grusinisches glossar (von aruens biß eearp#), am untern rande 


D te 


17) vel. Sjögren, Osset. Gramm. p. 18. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 282. 








(xxxv)| 


DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890. 179 


der ersten siben blätter die dedication: Fsmeparopcroë Akazemin | 
HayKb EKCTPpa0opauuapuony Tpoæec-| copy, Axapbw Muxaïñaosxy | 
T. Hlörpeay, — B% aapp| oT» l'pysxuckaro zBopannna | ILaaroua 
Iocesiaua | 1838 roza, Mais 12-ro ana. Tuoıscr. 


12. (17,5 x 20,5 cm. 8 fol. 19 lin.) 3%sgbgesabs gs djlmgamdolb zu0s5L42 


dns LsdsSogeel Job 0309965 bol d036: «Der Streit zwi- 
schen frühling und herbst», ein gedicht des königs Teimuraz, 
one ende. Alt, profanschrift. 


13. (18,5 x 14,5 cm. 111 fol. var. lin.) Cıxosapp Pyccko -TJepkecckiä Bau 


AxxrCkiä CB KPATKOM lPAMMATHKOIO CETO NOCHEAHATO ASBIKa. Co- 
CTABICHHEIÉ KolieCKEMB Acceccopom? Jioxse. (Cnacaxk, BE 
1846 roxy sp l'exsapb wbcank). Sjügréns eigenhändiger außzug 
auB dem seiner zeit vil besprochenen werke von L’Huilier, über 
welches man sehe Tableaux général n° 4768. 


14. (33,5 x 22,5 cm. 97 fol. 30+ lin.) Cearoe ersepo-evaxrexie cp l'py- 


3HHCKATO Ha ÜCEeTHHCKIÄä A3BIKE nepeBelennoe ÜCETHHCKHMB ‚IBO- 
PAHEHOMb VIBaHOMb AATy3BA3eBbIM%. Über Ioannes Jalguzize, 
den ersten autor in ossetischer sprache s. Sjögren, Osset. Gramm. 
XI; Osset. Studien, 636. 647, und Muısep%, Ocerauckie 3TIoAbI 
Il, 1. 31. 41. Mit des lezteren ab sprechendem urteile über den 
sprachlichen wert von Jalguzize’s schriften kan ich mich nicht 
ganz einverstanden erklären; für grammatik und lexikon bieten 
dise ältesten denkmäler des südossetischen dialektes vil wert- 
volles. Darum laße ich als probe davon, daß der verdiente man 
seine muttersprache auch freier zu behandeln verstand, ‚wenn er 
nicht an den zu übersetzenden text gebunden war, seine vorrede 
zu diser evangelienübersetzung (fol. 96) hier in transcription 
folgen; der accent bezeichnet die mouillierung des consonanten, 
der strich darüber die verdoppelung oder verschärfung (bei J. 
taëdid). Die übersetzung dises einige schwirigkeiten bietenden 
textes konte ich, dank der freundlichen beihilfe des hrn. mag. 
N. Marr, nach dem grusinischen texte (fol. 96 v.) controllieren, 
doch blib hir und da noch etwaß zweifelhaft. 


Pa3&j nvpıaa. 


Dælo) ræHæræ) VCHÆHYHVA XBV4AOH HiHYT CVYBA®T Ccaxapedajv ipoH 


&B3alBri. 


Myrar 24% 1R®B®5%j IPOHY, KaHær CYBæIOHYMæ &PEOla MH, 


5 TBrpyvcaoaYv Mæuir Eperie AYrar. æMÆMÆ® Dala M&H BiHYD AXBYD 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 288. 


180 | C. SALEMANN, [N. Ss. I 


TCHCHM® LET 3aPARjæ, AuYr GECHAK] EMI HÆJ CYMAX MEMIPOH MYTarzu 
EABOHVA ICAEM&j 0830H Aga3 QOM SEUAIH. ATÆ Æ31ÆD MÆ MAHTAPA 
doMCæ) apxiji0H AXBYD EÆHVHVI. ÆMÆ VCAYD XBYryaB Kur y OR HieH 
XÆp3 BÆHIOH, MÆMÆAÆD EXOPEEXY ÆDÆPAIBHAÆ) ÆPHACIIL. EPXEUIEME 
10 5013 MÆH AjOHT æMæ, ræ3æMsæ 6AjTOM YCAY MEHRIOMYI SÆPA) JÆCAVTE, 
5æ) ææpar Gawæpæcion rBvpuiar æB3arBvis HiHViv BAB&pDÆH. eHÆæPOH&) 
ræsæmæ OaHÆCvH. æMéænv OasvVIOH 4j &MÆ. MYTAT EÆMÆH H&j KIHVT, BY) 
qafvE y pacı ÆMOAPVEæ). H® 30HY ATaraB XBV4ABY. &ÆMÆ HÆAÆD exi. 
XBV4AOH AÆCHY TÆHÆT HIHYT, iBMæ æ0æDv1 XæC ÆBÆDY, A058 EM Hi 
15 ICMEAKPIAEP DeCKBVCA, YMÆ) eMYTAT æMæ CMSÆXOHDÆH (&BA ZU 
VCÔæ30H aqa3 æÆBVHYI APXAjA e00HÆ). AbTLBE &3 DEIOH CYMAX MeMi- 
POHFY, MYTÆIAÆRH ÆOÆEY ÆXCÆH QafVH al VCAYPD Mi®. HÆBVH BVi 
CVMAXÆH biHYT.ABVA MAT l'ÆHÆT M&S3æPAVA Mæ3æpava (sic bis) xapion mæsir 
Épektej" aMoHyiHalv, @Æi&MVH HÆ BVAI MÆHRH Alan. AMÆHÆMÆ a1V 
20 qBvViaræx 6aqæBar y Oæp30HX Cæparæ) aqas OASÆHVH, ÆMÆ HA IBTEP 
VCAYP XBVJAB y X\JAB ÆDBAV EUR 3ÆXY. EM& BV) APMV YCAY ærÆC1E EU 
MÆDIÆ LED. BY) y LÔLREE XÆP3 APAIÆT. HIV MAXIÆD HÆ BAUV u APÆCA, 
AMCHEME IBTEP 51 ÉIHVÉY UVDAAB «3ÆDARTÆ MÆIIÉVEY VCAY XBYuaBr 
APMY», YIV XBVJAB PAS]ÆXIA MAXMÆJIÆD 3ÆPAÆ]Y, exXiIÆ) XÆP3 BÆHAOH 
25 EBRPCA VCAVD malax Imneparop Arescanıp Ilasıer ævppY, 5æuv)v xopsæxv 
æpæpliBHæ) VCPYXC YCAÆM ÉYpvCiojHaav paicvHæ), aMæ) æ3]1ÆD HVECTVR 
PRIEEH, EM CABÆHAVILE AÆMEÆH MÆ MÆHrAPA JOMVCÆ) VCHÆABAPOH IPOH 
æBsaræ) HIHYT VCHÆHVHVI. CM A@TÆ VCHOIOH ipOH æB3arBvi ayv KiHvTv, 
HÆæuY XBVjHY rBVPUIAr ÆB3ATBVA Caxape0a. OMA 4iHAT Ball GBYAOH, AM&H- 
30 EM BÆIÆPBOH XBYYABY, 3Æ]V, EM CYHAXTAY Bal QBVAY HYH 8) AMOHY. 
ABVI PEIO] PREONAOH ÆDEÆ Aa3V 60H MR æXCÆBÆ), Kaeırjv PajAYIOH 
ayk. [1820] asv. noem6örpr. ie. [15] Gouv. xæp3 anouninaaej rBYPUYCAOHV 
Deoæitakt MITPONOAÏTY ersapxaıy. æmæjæ waren ayKkr. [1823] asv, 
maicv, ke. [25] 6onv, revpuvcaoav casrvx cæp lonajv ersapxaıv. apy® 
35 Mæ QOMVC JC BYAi. MÆxiBVI H® 6A4ABEPCAOH, JÆMÆ&H CYMAX MEMIPOHFA 
Ma DÆBa5 QAÉVH AMV YCAYD qQBYAIAræ). HYP SYEVH CME JÆXCAÆ HÆBVH 
æÔÆæEY XEP3 APASÆT XBVJABÆH, UÆMBÆH CYMAX BÆ&XBVIÆT. ÆMÆ& B& 
3CHET HBVA. PÆCAÆMÆ VYCDYXCIÆP BAB 3XPI2j&, æMæ Oaææpasar 62- 
30HVH ÜRABYPIÆPY: 


Uebersetzung. 


1.  Vorrede von dem, der sich bemüht hat das göttliche buch, das heilige 
Evangelium, in die ossetische sprache zu übertragen. 
Von stam und herkunft einen Osseten, fürte mich als kleines kind 


5 der könig von Georgien Heraclius II. mit und gab mich die schrift zu 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 284. 





(axxv)] DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890. 181 


10 


15 


20 


30 


erlernen von ganzem herzen: in der absicht, daß ich euch meinem mit- 
Osseten-stamme zu seiner zeit in etwaß zu nützen tüchtig werde. So began 
ich denn zu lernen mit meinem geringen vermögen; und der große Gott, 
welcher allen gnädig ist, sah auch auf mich herab mit dem leuchten seiner 
güte: er ließ mich so weit gelangen, daß ein wenig auf getan wurden 
meines unmächtigen herzens augen, wodurch ich vermochte die schrift- 
setzung in der grusinischen sprache irerseits (?) ein wenig zu ersehen. 
Und das begrif ich, ein volk, welches keine schrift hat, das ermangelt der 
rechten einsicht: weder erkennet es Gott, wies recht ist, noch sich selber. 
Die götliche, weise machende schrift legt allen und jedem die pflicht auf, 
daß, wer in irgend einem dinge geschikt ist, damit seinem stamme 
und seinen landsleuten nütze und tauglich und behilflich zu sein beginne 
an seinem tage (so lange er noch lebt?). Also sah ich euch meine mit- 
Osseten, unter allen völkern dises großen dinges ermangelnd: nicht 
hattet ir für euch eine schrift. Darob bekümmert in meinem herzen, 
bewarte ich in meinem herzen die lere des königes Heraklius; aber nicht 
hatte ich die gelegenheit(?), weil zu disem werke nötig ist von der hohen 
obrigkeit eine unterstützung. Und da der allerhabene Gott der herr der 
himmel und der erde ist, und in seiner hand sind die lebendigen und die 
toten; — er ist für alle ders wol beschicket, welcher auch uns nicht unbe- 
schicket läßet. Darum eben, nach dem worte der schrift: «die herzen 
der könige sind in Gottes hand» wante diser Gott auch uns zu das herz 
des von im nach wolgefallen erwälten großen herschers, des kaisers 
Alexanders, sones Pauli, durch das leuchten der güte dessen wir er- 
leuchtet wurden mittels der anname des christentumes. Daher ward auch 
ich vol zuversicht und wolte, daß ich mit meinem geringen vermögen in 
ossetischer sprache eine schrift zu schaffen strebe. Und so übertrug ich in 
die ossetische sprache dises buch, welches in grusinischer sprache Sacha- 
reba (Evangelium) heißet, das ist das frohkundige, denn des himlischen 
Gottes, der engel und der heiligen kunde leret es uns. Darüber mühte ich 
mich drei jare tag und nacht, womit ich began am 15-ten november 1820 
unter guter anweisung, im exarchate des metropoliten Theophylakt von 
Grusien, und vollendet hab ichs am 25-ten mai 1823, im exarchate 


35 des erzbischofs Iona von Grusien. Dermaßen, so weit mein vermögen 


reichte, schonte ich meiner nicht, damit ir meine mit-Osseten nicht 
ermangelnd bleibet dises großen werkes. Nun bete und flehe ich zu Gotte, 
der alles wol beschicket, daß ir selber, und eure kinder hinfüro [immer] 
mer im herzen erleuchtet werdet, und die beste warheit (wörtl. das warere) 


zu erkennen im stande seiet. 
Melauges asiatiques, T. X, p. 285. 


182 


C. BSALENASS, 


[x. s. u 


Außer den auf gefürten handschriften übernam das Museum auß 
Sjögrens samlung noch zwei convolute mit in Tiflis gedrukten manifesten, 
ukasen u. dgl. auß dem anfange des jarhunderts; nämlich 

15. rußisch, armenisch und grusinisch, 18 ff. fol.; 

16. tatarisch und rußisch, 13 ft. fol. 


In den folgenden drei beilagen gebe ich als nachtrag ein verzeichnis 
der schon längere zeit dem Museum an gehörenden, bißher aber noch nicht 


catalogisierten handschriften. 


Beilage IV. 
Die Lerch’sche Samlung (1859). 


Im jare 1858 begleitete P. Lerch die rußische gesantschaft nach Chiva 
und Buchara (s. A. À. Tapas», Ilauıta II. M. Jlepxa: Sanncka U. P. 
Apxeos. O6m. Hosaa cepia I, p. cıv ff.) und erwarb für die Akademie die 
hier verzeichneten handschriften, deren originalliste die überschrift trägt: 
«Liste des manuscrits achetés pour le Musée asiatique, à Khiva et Boukhara, 
en 1858, par P. Lerch». (Vgl. Procès-verbaux du 1 avril 1859 $ 95). 


1. (5660). P. & ‚U eines unbekanten 
verfaßers, cop. 1-rA; Ethé 43 
n 97. — 278 fol. 
2. (5000f). T. a) + {5 dl ét 
UE y 
b) SKA] ,5l,; eine überse- 


tzung der ai! el des 


—— 


el, von al, à So 

> yalzill — 429 fol. 

3. (574aghiit). P. P.a) sl abi in) 
BR] sl. Dozy n° 1488. 
b) ua lib 
c) «pile Le ét âne D 
sys url vgl. ZDMG. XXXI, 
512; cop. 1-44 
d) Il ws ERDE | Lo)» 
Rieu 1034 b, iij. — 440 ff. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 286. 





4. (494a). P. a) las, der Timuri- 
den auB dem ende des IX. jh. 
der flucht 


b) Sel, és à auß briefen 
u 


gesammelt von pl > bé 


oil — 234 ff. 
5. (a,590b). Enthält außer versen und 
gebeten (PA) noch c)T. ét AS 


pri F5 Je —76 fl. 
6. (0,566). P. a) &,b 5 el rs 
au! Sl. 
D) Lab cyan aus sleill all, 


Rieu 856,b. Cop. Irro? — 
207 f. 


7. (497b). a) P. gell N ll gu 
po bi bi 





(xxx)] 
b) AP. Lil) 


liches compendiam von acht 
wiBenschaften in der art des 


Soil ulye, incplt.—119 ff 
8. (574agdd). T. de LOI) és 
Ab y lb ill Gus 
eus (Sèreel > eine über- 
setzung des „il, de#- 5 (Rosen 
P. n° 17), Cop. ırvı—204 ff. 


9. (5840). T. a) SES ut 5! vom 


SU 2 
b) ale a5 COP. 11e 
— 176 pp. 
10. (603 bd). a) P. »L all af; Rieu 
426. 
D) T. I mt 
c) P. geschichten von Alexan- 
der. — 152 ff. 
11, (732aa}). P, Ja Sol LS 
— 293 ff. 


12.(871d). P..zI JUN ol, 
Saga öglo Selm theolo- 
gisch; cop. Irre — 208 fl. 

13. (731b). P po Gb I Sl 
Qlss saw), incpl. — 206 ff. 

14. (676aa). P. un Li Lil defect. 
— 332 ff. 


15. (676 d). P. Ein sammelband, zum 
grösten teile medicinischen in- 
halts; darunter b) ge Hs 
ug COp. IV; Rieu 475 b. 
c) ein fragment der &}, La] 
un D GE y er 
Rieu 655, u. a. — 279 fi. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 987. 


DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890. 


183 


ein künst- | 16. (676e), P. JUL glew Zul Le] 


üb ale ile u; vgl. 
Howorth II, 760. — 370 ft. 


17. (480a). P. Hs) defect, bißher 
unbekant. — 264 ff, 

18. (8,689). P. srl Qt Cu au 
Rieu 453.— 95 ff. 

19. (487b). P. Ci Cl Lo 
usée M.As.IX,575 N.—85 ff. 

20. (a,581). P. Le LIN 5,555 
defect. — 330 ft. 

21. (276c). P. a) iu I] à 
b) ère u ut la ins 
c) Wald „I plis. 

a) Léstal UL in; 

e) sul Pe] 5 
f) Les EL &es 

9) Aare € pés del 95 — 
300 ff. 

22. (3018). T. Ja SLK— 133 fi. 

23. (291h). T. a) pl bi „Lu 
b) al) al ns cop. Irır 
— 180 ff. 

24. (8420). P. a) yo) ui „ui 
„eb ob ol line 
Rieu 800 b, I. — f) ul, 
Dep Dos Ds vgl. Bland 
JRAS. XVI, 125, und ver- 
schidene astrologische trac- 
tate. — 140 fi. 

25. (543 a). A. lem) SL] be- 
schriben von bar. Rosen, 
Notices sommaires n° 196. 

13 





184 
26. (aa, 581). P. Jet: à Gall JY; 
get El ol GA bell 


JUNI LS ol Le sel incpl. 
HCh. II, 541 n° 6852. — 
109 ff. 


27.(280 ae). P. Lol, » une pe ss 
bl pl — 552 ff. 

28. (4,566). P. nl ul] ur 
AAA autograph v. j. V#; 
Rieu 83.— 253 ff. 

29. (266 bb). P. a) Jus lime SB 
cop. 1r49; Rieu 745. 
0) (solar pylyil ps cop. 
IP493— 158 ff. 

30. (574aa””). P. és 3) rs dax 

[31 ist jezt nicht mer auf zu finden; 
in der originalliste steht: 
«iu 2,0 Hist. du Sindh. 8, 
en persan» und daneben aregu 
P. Lerch».] 

32. (413a). A. id AU) Je 
Re] öl Loth n° 972. 
— 322 ff. 

33. (572 aacd). P. «LS ;l ps> Je 
— 566 ff. 

34. (603 bbb). P. lil) às:5—319 ff. 

35. (297 a). T. a) [iyuuss jus 435] 


Ji cop. ırvp — 5) fort- 


Melanges asiatiques. T. X, p. 288. 





C. SALEMANN, 


[N. 8. 111 


setzung des vorigen, Cop. IPVP 
—C)@ je où u— 316 ff. 
36-37. (321 ib). T. a) 2 plel SLT 
Al nl, die 
b) Mol jy Las — 171 ff. 
38. (590 *). T. li a 8 al 
Rieu 276.— 149 ff. 
39. (ab, 574 ag). P. =“, al cop. 
ır®o — 179 pp. 
40. (574 agd). P. a) Go jé Je il 
+ 
b) je pie &,5— 684 ff. 
41. (ccb, 574 ag). P. le LS — 
44 ff. | 
42. (abb, 574ag). P. 3 Juil „Lf 
Ur IE Vois er dm Zul 
ul ss; cf. HCh, II, 133 
n° 2230. — 46 ff. 
43. (574 age). P. a) ls „La À) 
b) ab dy) we oder &els,i 
LL cf. Mél. As. II, 457. 
c) anlisli élus — 547 ff. 
43%, (574 age"). P. 5: 5) 0,5 U 
sl: U autograph.—101 ff. 
44. (574ah). P. ze I dl & Lu — 
250 ff. 
45.(b,581b). P. a) ;l va Zub 
oder (JU) äs; Kahl n° 46. 
LE) Io] sale Le 
ff. 270 








(xxxv)] DAS ASIATISCHEB MUSBUM IM JARE 1890. 185 


Beilage Y. 
Die Smirnov’sche Samlung (1880). 


. Eine wertvolle samlung: von risälät verschidener gewerke, teils persisch 
oder türkisch, teils zweisprachig; die meisten heftchen enthalten auch noch 
algemein gebräuchliche gebete, wie z. b. ‚sles ‘ „ul ul cles 
LS (les © uluall pl ‚sles' ne ib, u.a. Über dise literaturart s. 
vorläufig bar. Rosen in den 3anacku Bocr. Ora. M. P. Apxeoı. O6m. I, 326, 
und ebenda II, iij. | 

1. (852). T. a) ÉllsusL OL, (der weber) — b) & ol Like — 
144 f. 8° min. 
2. (854). a) T. ossi ÖL, verschiden von der vorigen. — b) PT. 
Sub, ÜL., (der färber); cop. ırav — 185 f. 8°. 
3. (856). T. SS, pe UL, auch , 6, ÜL., (der gerber),—davon 63 blat 
mit verschidenen gebeten. —-98 f. 8° min. 
4. (858). T. ulis>o5ye UL, auch = 5,1) ÜL., (der schuster). — 40 f. 8°. 
5. (859). Pt. I &JL., (der töpfer); von f. 56 v. an gebete.—136 f. 8° min. 
6. (863). P. Alle &L., (der kupferschmide) f. 50 — 64, alles übrige 
gebete. — 96 f. 8° min. 
7. (864). T. Sl, OR ar, SsLL. en äl., (der schmide und ver- 
fertiger von nägeln und hufeisen); von fol. 35 ab gebete.—64 f.8°. 
8. (865). T. ÿJ;la),) ÜL,, (der wagner), von f. 17 v. ab gebete; auf 
fol. 46 finden sich proben einer geheimschrift. — 52 f. 8°. 
9. (866). T. jlas> ÜL., (der ackerbauer) in zwei redactionen fol. 1 v. und 
27 v., die rußische übersetzung erwänt bar. Rosen I. c. — 37 
f. 8° min. Ä 
10. (868). und 11. (869). T. ÿdeulos Al., (der mezger) in zwei exem 
plaren. — 16 f. 8° min. und 8 f. 8°. 
12. (870). T. Se] Jdugrius L., (der pastetenbäcker) — 6 f. fol. 
13. (871). P. SIL ÜL,, (der halväbereiter). — 12 f. 4° min. 
14. (872). T. #51,» ÜL., (der ölpresser). — 4 f. fol. 
15. (873). Pt. \s Suple Ül., (der seifensieder); cop. 1r31— 24 f. 8° min. 
16. (875). T. SJ EL. (der hôker). — 1 f. fol. 
Nicht hieher gehört die lezte nummer 
17. (273b). TP. lai ds eine anthologie auß meist türkischen dichtern 
auf verschidenfarbigem papier. Auf dem vorlezten blatte finden 
sich (P) historische notizen über Chokand von Irov biB ırag — 
133 f. 8°. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 389. . 18* 


186 C. SALEMANN, [x. 8. u 


Beilage VI. 
Handschriften verschidener Herkunft. 


1. (181b—-Quaritch 1880). P. JEE SEK voran gehn das JS La) ds 
und die briefe (Ethé 479), leztere unvolständig; one ende. — 
373 ff. | 
2. (181 c— Quaritch 1880) P. ‚gul SL am ende defect. — 836 pp. 
8. (213) P. BL Cle cop. er — 181 ff. 
4, (266 ba). P. Jos paie ‚le cop. ııvı biB ve; vgl. Sprenger 119. — 
192 f. 
. (266 d). PT. me ulg> (c. tırı—Pı) one anfang. — 52 ff. 
6. (271a). P. enthält unter anderem a) 4 _peb ls — d) Au ulg> 
— 133 fi. 
7. (2738 —R. Fraehn n° 5). PT. ,lail &cexe — 126 ff. 
. (8, 275 — Quaritch 1880). P. ZLKS äous® — 2 vol. 812 ff. 
9. (289 abb — Melgunov 1860). P. Le Cube 0. a. u. e. — 1 rolle. 
10. (319 0). T. a) LE ‚los lol. axe Las vf. vve; 0. a. 
b) (sole mi slail 
À. c) all 3 dl, — 46 ff. 
11. (321ab—-Mullä Husain 1866). T. a) s,tab Ed! De NE | ai. in 
versen, 0. à. 
8) Lau dj (site — 43 ff. 
12. (321ibe—C. M. Fraehn?). T. 5 5lail dei — 8 ff. 
13. (321ibf—C. M. Fraehn?). T. ;5 lus) 435 nebst den anhängen der 
edition von Chalfin (Kazan 1822); davor Jö,l ue ulul> 
Cl — 30 fl. 
14. (361 a — Muhammad ‘Ali Mahmüd Ugly 1886) T. [539% yaos und 
| anderes; ser alt. —172 fl. 
15. (3708) A. \s Ask oil Di Ju) fell 4 one ende; vgl. Loth 
n 357.— 161 ff. 
16. (371e). P. „LS ‚Le vgl. Kahl n° 60,1. — 64 ff. 
17. (3722 —.R. Fraehn n’ 11) A. a) a La) a cop.I-4v; vgl. Loth 696 I. 
b) af pl y] ine, cop. 1-11 — 24 ff. 
18. (372b). a) T. sul Jan all el cop. 1-49; vgl. Flügel III, 
465. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 290. 


Qt 


00 


(XxXxV)] DAS ASIATISORE MUSEUX IM JARE 1890. 187 


e) A. Ja HI LU, und f) A. noch ein tractat des selben. 
g) PT. nei „Lie deli a? aelösle, cop. 14a — 276 fl. 
19. (383 a — Tolstoi 1864). A. aeblos — 67 ff. 
20. (382 c). TA. 2 ls les und © pei a eles mit irem >L.]; talis- 
mane. — 40 fl. 
21. (427a—R. Fraehn n° 12). A. „ei u ‚al „le à des el El el 
ea Be] cop 1-0: vgl. Pertsch I, 293. — 56 ff. 
92. (4582 —R. Fraehn n° 3). A. JÜl y cl äslaïl Je von einem 
christen verfaßt. — 227 pp. 
23. (470b). a) wall nl ll & “LS 0. e., vgl. Pertsch IV, 520. 
c) sl ol JL BU] üab cop. ırer; vgl. Rieu II, 478. 
— c. 121 fr. 


24. (a, 473 a — Veljaminov-Zernov 1858). Zwei kurze pehlevi-glossare in 
arabischer schrift. — 16 ff. 


25. (483a—R. Fraehn n° 21). PTA. 55) ul Ja) dus LE disdf àe 5 
vel. M. As. IX, 553 n° 111. — 172 pp. 

26. (504 ae — Tolstoi 1864). T. Li — 55 ff. 

27. (526b—R. Fraehn n° 13). A. a) &yxill null ed sl, a! 
vgl. Ahlwardt III, 553. 
b) (sil) Sal 5 rt} gr vel. L c. —116 pp. 

28. (566b). P. ab, cop. 1rv#, anvolsländig; vgl. M. As. V, 457. — 
198 ff. 

29. (a, 569% — Quaritch 1880). P. laell is, , ;) 72 le — 448 ff. 

30. (569 a%— Mullä Husain 1866). P. A1 „a SL us „> „Lu auf 
dem IV. buche des Lol} äs,, — 26 ff. 


31. (574agn®" — Quaritch 1880). P. enthält unter anderm a) LS y) uaas 
inc. auct. 


b) see) IM D? um eis J is; Rieu 40. 


e) Les. II „ich _ 
9) cpu Jet Jell ec Us Sy Jiléi Pertsch, B. 64,5; 
cop. le11 und I°1P — 327 pp. 

32. (581 ab?" — 1860). P. Die fünf lezten stücke auß cod. Graf n° 8, 
copiert von Mullä& Husain; vgl. M. As. VI, 117.— 50 ff. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 291. 


188 C. SALEMANN, DAB ASIATISCHE MUSEUM I. J. 1890. [n. s. m 


33. (590 igh — Köhlers Antg.). T. (98 nu ll Ce 19 ff. 
34. (603 bba'® — Quaritch 1866). P. El) às;5 cop. ur — 181 ff. 
35. (638a—R. Fraehn n° 16). A. U] call vgl. Ahlwardt III, 566. 


— 28 ff. 
36. (643 f— Tolstoi 1864). P. je) te ne u af vd. 


37. (a, 661 — Ilminski 1882). A. Sal all Ad Cl] za,» Pertsch 
III, 464.— 160 ff. 

38. (714a—R.Fraehn n° 17). A. öl ul Cal Qi 3 AL, er 
vgl. bar. Rosen, Coll. I, 129. — 25 ff. 

39. (787a — R. Frachn n° 18). A. a) 2ymul El) JT 3 dl, e* 
EN] vgl. Aumer n° 664, nebst 5) il ,,5 dazu 
von "U oil sLo—c) (jln sl D sl dl vgl. Loth 
n° 407. — 91 ff. 

40. (787 b— Crémemxoss 1879). A. 5LA 3 LL, — 156 ff. 

41. (787 c— Cetmunkopp 1879). A. ge AT il» mit den glossen des 
le I,» davor; one ende. — 105 ff. 

42. (835 b— Köhlers Antq.). A. Historische und astronomische fragmente. 
—26Äf 

43. (847a—R. Fraehn n° 22). T. bo Lil ZCLS— 58 ff. 

44. (4, 849 — Mull& Husain 1866). P. él, „LE 1, 5,2, UL, — 62 ff. 

45. (Kirg. 6). Epische gedichte, darunter , „Lu y) — 28 ff. 

46. (Hebr. 5 — 1884). T. Eine samlung von erzälungen und liedern im 
dialekt der Krim-Karaiten, zusammen gestellt von AKoBE 

‘ Epy; hebräische cursivschrift. — 668 pp. [Dise texte sind 
ab gedrukt im VII-ten bande von Radloff’s Proben der 
Volksliteratur; vgl. Orient. Bibliographie II(1888)n’ 3190]. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 292. 


(xxxV)] 189 


Sur la dispersion des points radiants de météores. Par Th. Bredikhine. 
(Lu le 22 avril 1892). 


(Avec une planche) 


L’&tendue de l’aire de radiation et la durée du phénomène dans quel- 
ques essaims de météores ont présenté une difficulté très grave à toutes les 
explications proposées jusqu’à present. Pour les Perséides, par exemple, où 
l’essaim est assez riche, l’aire de radiation embrasse plusieurs degrés et 
Papparition dure au moins trois semaines ?). — 

Chaque essai ayant pour but la résolution de ce problème intéressant 
et difficile, —s’il est basé sur des considérations adoptables, — doit être 
approuvé, car c’est de cette manière seulement qu'on a l'espoir de parvenir 
enfin, d’une part ou d’autre, à la solution de la question. — 


SL. 

Nous.tâcherons d’expliquer les phénomènes mentionnés ci-dessus en 
développant nos idées sur l’origine des étoiles filantes jusqu’à leurs consé- 
quences qui découlent des propriétés des différentes orbites assignées aux 
météores lors de leur séparation du corps de la comète. — 

Plusieurs faisceaux de ces orbites doivent passer tout près des orbites 
des grosses planètes, et par conséquent en subir, de temps en temps, des 
perturbations très fortes. 

Il s’agit donc d’examiner si ces perturbations sont en état de produire 
la dispersion des points radiants. | 

L’orbite de la comète génératrice elle même a une telle position et de 
telles dimensions que ses perturbations produites par les grosses planètes 
peuvent être regardées comme insensibles. 

Les éléments de la comète de 1862 III (en adoptant la notation de 
Gauss) sont: 


1) Bredikhine, Bulletin de l’Acad. Imp. d. sc. de St.-P&t. T. VII, pp. 186—143. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 349. | | 





190 TH. BREDIKHINE, [N. 8. Im 


r = 290°36.4 


N = 137 50.9 
w = 152 45.5 
4— 113 34.4 

lg a = 1.38977 
lge = 9.98261 


lg g — 9.98350. 


La distance du périhélie au noeud descendant est 27°14,5. À ce noeud 
lgr= 0.00774, et l’angle de la tangente avec le rayon vecteur est 
76°39;2; pour le noeud ascendant Igr = 1.112292, r = 12.949; à l’aphélie 
r = 48.106. 

Pour le rayon vecteur de la Terre au noeud descendant 1g % = 0.00575, 
c’est à dire il n’est pas égal à celui de la comète; mais nous savons!) que 
les orbites météoriques en coupant l’orbite de la comète forment en quel- 
que sorte une brosse par laquelle la Terre peut passer étant même quel- 
que peu éloignée de l’orbite cométaire (planche, fig. 1). 

Pour les grosses planètes on a: 


Jupiter a= 5.20 u == 4,99 
Saturne 9.54 2.01 
Uranus 19.18 0.71 
Neptune 30.06 0.36 


où K est le mouvement moyen diurne exprimé en minutes d’arc. A l’aide de 
ces données nous avons fait la construction graphique (fig. 2), où l’on voit 
Pellipse de la comète et les positions des grosses planètes qui sont indiquées 
par leurs initiales. La plus petite distance de Jupiter à la comète est à peu 
pres 2, celle de Saturne est presque 1, et celle d’Uranus — 2.5; — il ne 
faut pas oublier que l’inclinaison de l’orbite cométaire est très grande et le 
mouvement — rétrograde. — 

Voyons maintenant les positions et les dimensions des orbites produites 
par quelque éruption au noeud descendant, par laquelle les météores ont 
été lancés dans des directions ayant des différents angles J avec le rayon 
vecteur. La vitesse initiale d’éruption soit 9 — 0.2: c’est la valeur que nous 
avons trouvé pour la queue du I type de la comète de 1862 III; un chan- 
gement de j n’altère nullement nos raisonnements quant à leur essence. 
Pour plus de simplicité nous pouvons admettre une seule valeur de 7 et 
supposer que l’éruption n’a eu lieu que dans le plan de l’orbite. 


1) Bredikhine, Sur les propriétés importantes des courants météoriques. — Bulletin de 
la Soc. des Nat. de Moscou. 1889, X 4, pp. 18—15. 
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 250. 





(XxXV)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 191 


En s’approchant plus de la verité, c’est à dire en admettant un cône 
entier d'émission, : on n’aura qu’à généraliser dans ce sens les raisonnements. 

Les calculs faits à l’aide de nos formules!) nous donnent la table sui- 
vante des éléments des orbites des météores(J est positif — derrière lé rayon 
vecteur et négatif — avant ce rayon): 


j= 0.2 
J lg« T lg? 
1. +- 45°0 0.32505 2.113 3.073 
2. 30.0 0.41846 2.621 4.243 9.79137 
3. 25.0 0.46219 2.899 4.935 9.81564 
4, 22.0 0.49250 3.108 5.480 9.83057 
(5) 20.0 . 0.51470 3.271 5.916 9.84069 
6. 15.0 0.57815 3.786 7.366 9.86576 
7. 10.0 0.65633 4,532 9.660 9.389078 
8. 5.6 0.74259 5.528 13.000 9,91251 
(9) 5.0 0.75610 5.703 13.619 9.91547 
10. — 0.75744 — _ — 
11. 0.0 0.88981 7.759 21.613 9.93948 
12. — 4,0 1.04150 11.003 36.500 9.95819 
(13) 4.5 1.06355 11.576 39.380 9,96037 
14. — 1.07374 _ — — 
15. 5.0 1.09002 12.803 43.155 9.96281 
16. 6.0 1.14442 13.954 52.075 9.96736 
17. 8.0 1.28020 19.064 83.234 9.97637 
(18) 8.2 1.29635 19.786 88.010 9.97725 
19, —— 1.31667 — _ — 
20. — 9.0 1.36825 23.350 112.800 9,98080 
lgq gr 180°-— © Y R 
1. — _ —_ 4°55,8 
2, 9.99991 0.569589 17°85/7 6 38.2 
3. 0.00115 0.65057 15 51.6 7 4.8 
4. 0.00175 0.68723 14 57.5 7 18.7 
(5) 0.00198 0.71280 14 36.2 7 27.2 10,00 
6. 0.00284 0.78655 13 13.3 7 45.4 | 
7. 0.00341 : 0.87293 12 14.9 7 59.5 
8. 0.00376 0.96417 11 348 .8 85 
(9) 0.00379 0.97816 11 30.0 8 9.5 
10. _ 0.97955 — _ 4.33 


1) Bredikhine, Sur l’origine des étoiles filantes. Bull. de la Soc. des Nat. de Moscou. 


1889, Ÿ 1. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 251. 


192 TH. BREDIKHINE, [N. s. 11 
lg q gr 180° — o Y N 

11. 0.00404 1.11163 10 57.8 8 15.5 
12. 0.00419 1.25404 10 37.5 8 17.3 
(13). 0.00419 1.27369 10 37.0 8 17.4 
14. — 1.28285 — — 1.45 
15. 0.00420 1.29748 10 33.7 8 17.4 
16. 0.00422 1.34520 10 29.3 8 17.4 
17. 0.00424 1.45689 10 26.8 8 16.7 

_ (18) 0.00425 1.47004 10 25.0 8 16.7 
19. — 1.48572 — — 0.63 
20. 0.00425 1.52553 10 23.0 8 16.2 


- T désigne le temps de révolution en années; r —-le rayon vecteur du 
météore au noeud ascendant: 180—w—l’angle entre le périhélie du 
météore et son noeud descendant, où il rencontre la Terre; l’angle y est 
égal à ß’—B, où B est l’angle de la tangente à l'orbite avec le rayon vec- 
teur de la comète pour ce même noeud descendant, et 8! — l’angle de la 
tangente à l’orbite du météore avec le même rayon vecteur. — 

Les XX 5, 9, 13 et 18 nous montrent que les orbites des météores 
correspondantes aux valeurs données de J, passent très près des orbites des 
grosses planètes. | 

Pour les MX 10, 14 et 19 nous avons interpolé les valeurs de J qui 
donnent les valeurs de r tout-à-fait égales aux rayons vecteurs de Saturne, 
Uranus et Neptune. Pour Jupiter on peut laisser J= -+ 20°, car la valeur 
lgr = 0.71280 correspond à l’une des positions possibles de Jupiter, ce 
qui suffit à nos calculs qui ne sont pas liés à quelque moment déterminé. 

L’orbite du météore X 5 est portée sur la planche (fig. 2), où on la voit 
sous la forme d’une petite ellipse. — 

Ici nous devons mettre en évidence et souligner, pour ainsi dire, la 
profonde différence qui existe entre les Perséides, d’un côté, et les Andro- 
médides et Léonides de l’autre côté. Une construction graphique très simple 
des orbites des comètes génératrices et des orbites dérivées pour les deux 
derniers cas nous montre immédiatement que leurs météores, quoiqu’ils 
puissent subir des perturbations plus ou moins considérables des grosses 
planètes, mais ils ne sont pas dans les conditions à la suite desquelles les 
Perséides peuvent rencontrer les grosses planètes: voilà pourquoi la disper- 
sion des points radiants des uns et des autres présente une différence 
énorme. 

Les éléments des orbites de météores sont calculés pour l’éruption 
au noeud descendant, c’est à dire à l’anomalie de la comète v = -+ 27°14)5. 


Mais les éruptions se font ordinairement sur un arc assez considérable de 
Mélanges mathem, ot astron. T. VII, p. 252. 








(xxxV)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE METEORES. 193 


l'orbite, avant et après le noeud descendant, et pour la même valeur de 
== 0.2 on peut trouver, pour chaque point de cet arc, les valeurs de J 
avec lesquelles les orbites de météores iront couper les orbites des grosses 
planètes. — 

Comme un exemple persuasif, comme un extrême, si l’on veut, prenons 
un point sur l'orbite de la comète très éloigné du noeud descendant, — le 
point ayant l’anomalie v = + 90°. 


3 = 0.2 
J Iga T Ige 
0° 0.55217 6.73 8.83627 
— 5 0.59116 7.81 9.84824 


lg q lg r | 1809— © Y 
0.04921 0.68480 27°14,5 9°24;4 
0.06486 0.74955 23 18.0 9 59.7. 


L’orbite de Jupiter sera coupée, évidemment, par les météores pour 
lesquels J = — 255. 


Se. 


Ainsi il est clair que sur l'orbite de Jupiter (et des autres grosses 
planètes) et sur la ligne du noeud ascendant des météores, il peut s’accu- 
muler un faisceau d’orbites de météores ayant une structure sui generis?), 
où chaque orbite a son inclinaison ? à elle et son angle B, et ce faisceau 
peut subir des fortes perturbations de la planète. 

Nous nous contenterons dans nos calculs seulement des orbites qui sont 
produites par une seule éruption au point du noeud descendant de la 
comète. 

L'action très forte de Jupiter (et d’autres planètes) ne se produit que 
dans l’intérieur d’une sphère décrite autour de la planète avec un rayon 
dont la longueur varie de planète à planète. Cette sphère est désignée sous 
le nom de sphère d'activité. Pour Jupiter le rayon de la sphère d’activite 
o est égal à 0.3; il est évident qu’une augmentation de ce rayon ne nuit 
pas aux résultats. Nous nous sommes arrêtés fortuitement à la meer] 
0 —= 0.305, dont la valeur angulaire, vue du Soleil, est égale à 3°23/3. 

Les perturbations des éléments dépendent du chemin du météore dans 
la sphère d'activité, et par conséquent de la position de son point d’entrée 
et de sa distance plus courte du centre de Jupiter. Nous voulons distinguer 


1) Bredikhine, Sur les propriétés importantes des courants météoriques. Bulletin de la 
Soc. des Nat. de Moscou. 1889, X 4. ù 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 258. 


194 TB. BREDIKHINE, [N. Ss. u 


quatre cas caractéristiques: le météore passe à sa distance plus courte — 
1) dans le plan de l’écliptique plus loin que Jupiter‘ (par rapport au Soleil); 
2) dans ce plan mais plus près que Jupiter; 3) au-dessus de Jupiter (au 
nord), ayant le même rayon vecteur au noeud: 4) au-dessous de Jupiter. 
Quand l’inclinaison £ est très grande, les mots au-dessus et au-dessous 
doivent être remplacés par les mots en avant et en arrière, ou vers l’Est et 
vers l'Ouest. 

Commençons par le météore qui passe par le centre de Jupiter: il n’a 
proprement aucune signification pour nous, car il doit tomber sur la planète, 
mais la direction de son chemin nous servira à mieux coordonner les autres 
cas du passage par la sphère d’activité. 

Soit a le complément (à 90°) de l’angle que la tangente à l’orbite fait 
avec la ligne menée de Jupiter au Soleil. Il sera positif quand la direction 
du mouvement du météore fait un angle aigu avec la ligne Jupiter-Soleil, 
et négatif quand cette direction fait un angle aigu avec le prolongement 
de la ligne Soleil-Jupiter. Il est aisé de voir que dans notre cas en général 
a est toujours positif. Dans nos calculs approximatifs, on peut prendre pour 
o le complément de l’angle 8 qui se rapporte au noeud ascendant du météore, 
c'est à dire o — 90°—$8. mut 5 de ar; tar We rs èt 

Soit o (fig. 3) le centre de Jupiter, zo la direction de son mouvement 
indiquée par la flèche; le point b sur la sphère correspond à la direction de 
la vitesse linéaire v, du météore, a — à sa vitesse linéaire relative Y,; l’arc 
bg— a. Puis on a: be=(v,, x), bh=(v, y), bk —=(v,, 2); l'angle acd 
=7; 4aC—=(V,, x), ah=(V,, y), k=(V,, 9; soient: de — «a, tc—=t, 
a d = à, l'angle kae— 01. 

L’angle de l’inclinaison du plan du météore dans les formules qui vont 
suivre est pris aigu. Avec toutes ces désignations on obtient facilement à 
l’aide des triangles que l’on a sur la sphère: 


CS (2,, %) —=Ccst- cs 0 
1. CS (2, ÿ) —=Sn © 
cs (2,, 4) —=sni-cs 9 


2. V'=v/+v +2 v, v, csi-cs a 
3. sn (V,, 2) =v,' 80 (0, 2): Mo 
4. CS & = sn 0 : sn (t,, %) 


cs (V5, +) = cs (V,, %) 
5. cs (V,, y) = sn (V,, x)-cs x 
cs (V,, 2) = sn (V,, z)-en z 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 254. 





(xxxv)] * SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 195 


tga—tg (V,, DD: wxr 
6. tgı=tg (V,,x)-sn x 
sn ê—sn (V,,æx)-snx 


7. sp o!— sn « : sn (V,, x) 
8. sn (&e) — sn co : sn (v,, æ) 
ke= 90° — x 


Pour l’unité de temps dans l’expression de la vitesse linéaire on a pris 
58.133... jours. Au lieu de l’inclinaison du météore ?, on peut prendre 
simplement son inclinaison à l’orbite de Jupiter, c'est à dire 67,5. 

Avec les éléments du météore X 5, où J — + 20°, on a à son noeud 
ascendant l’anomalie vraie v — 194°36/2, lgr = 0.71280, B— 62°3,8 et 
o— + 27°56,2. Pour la vitesse relative dans un jour on a lg V,— 8.01408, 
et l’on obtient plus loin: 


lgv, = 9.64360 æ=— 60° 8,7 

lgv, = 9.45627 a—=14 1 

lg V, = 9.77850 ı = 23 30 
(V,, x) = 26°37, = 22 52 
(V,Y9=177 7 5! =— 32 42 
(F,23=67 8 (k, e) = 29 51. 


Le point de la sphère, diamétralement opposé au point b, correspond à 
l'entrée du météore dans la sphère d’activit& de Jupiter; et les coordon- 
nées sphériques « et 3 de cette entrée se trouvent dans l’angle antinormal 
(par rapport à la fig.3); l’angle à sera compté positif au-dessous de l’éclip- 
tique; @ — positif dans la direction de —x vers—y; on les revoit sur la 
fig. 4, où À est le point d'entrée; À d' — à, c'd'— a; kAe = 0. 

Si la direction de la vitesse relative ne passe pas par le centre de 
Jupiter, mais à quelque distance de lui A', au-dessous de l’écliptique, alors 
on à Al — 9. sn @, où Ÿ sera sur la sphère la distance angulaire du point 
À au point q (fig. 4), $ — Ag. L’angle $ est positif au-dessous de A, et 
négatif au-dessus de ce point. 

Soit pg==v; le triangle kpq À, où l'angle en A est 180° — o,! nous 
donne: 

9. snv—=sn8. cs + 088. sn. cso!. Br 


Quand le météore passe à la même distance A!, mais au-dessous du 
centre de la planète, l’angle Ÿ est négatif, et 


10. sn v=— sn à.cs@— cs à -sn pcs ot. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 255. 


\ 


\ 


196 TH. BREDIKHINE, | [n. 8. Il 


En posant d'p = «!, on obtient 
11. . sna!'=—sn sn ol:cw. 


a. est positif à gauche du point d' sur notre figure. 

Lors de l’entrée du météore dans la sphère d’activité de Jupiter, la 
distance angulaire de la planète (vue du Soleil) du noeud soit J,, et l’on 
obtient facilement avec une approximation suffisante 


12. sn J,—=—Ssn p-cs v-cs (@-+at) + sn p-sn v-ctgi 


où p est exprimé en sa valeur angulaire, et 4 est aigu. 

L’angle J, est négatif avant le passage de Jupiter au noeud du météore. 
Le météore à son entrée dans la sphère d’activité a la distance angulaire 
(vue du Soleil) M,, et on aura: 


13. sn M, = — snp -snv: sni. 


En supposant la plus petite distance A! entre le météore et Jupiter 
égale à 0,15, par ex., on aura $ — 29°27/5; si cette distance A’ = 0.08, 


|6 = 15°12/3. 


Il s’agit maintenant de construire les formules pour les cas où le mé- 
téore, ayant pour cela le rayon vecteur satisfaisant, passe par l’axe yy au- 
delà ou en deca de Jupiter par rapport au Soleil. 

La figure 4 présente notre système de coordonnées avec le point connu 
A. Par ce point et par l’axe yy est mené le cercle 0A o, dans le plan duquel 
se trouvent les vitesses relatives des météores passant par l'axe yy. — 
Prenons deux de ces météores, — l’un passe entre le Soleil et Jupiter, 
ayant sa plus petite distance A! = 0.15, et l’autre au-delà de Jupiter, à la 
même distance A! = 0.15. 

Pour le premier, l’arc 4h (fig. 5), égal à , se trouve à droite de À; 
pour l’autre — à gauche. Le cercle o d'o’ est l’écliptique. Dans les triangles 
d'Ao et fho, rectangles aux points d’ et f, soient d'f — P; fo = n, l'angle 
foh — 0, ho = m, fh = v; d'A est 8, cd’esta, et soit Ag — €. De 
ces triangles on a directement: 


14. tg 0 = tgô:cse. 

15. sn(Ÿ + m) = snè:sn0. 
* 16. SN Y = 80% : Sn Ü. 

17. tgn = tgm:cs0. 

18. P— 90 +a—n. 


19. SDE = (88-500. 
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 256. 





(xxxv)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 197 


Ayant la distance plus courte de Jupiter A!, le météore sur l’axe y 
sera éloigné de Jupiter de Al:cse, donc pour wir = r — A!:c8 €, où r’ 
est le rayon vecteur de Jupiter; mais on peut toujours poser css = 1. 

Pour les positions de Jupiter et du météore, au moment d'entrée dans 
la sphère d'activité, on aura avec une approximation suffisante: 


20. sn), = — snp-csv-cs(P — a) + snp -snv-ctgi, 
21. sn M, = — snp snv:sni. 


Pour le météore passant au-delà de Jupiter on a le triangle d’Ao, 
ùdfh=v, fo =n; ho = m, Ak=d,df = P, et on obtient 
les formules semblables aux précédentes; seulement ici P'=— 90° — æ—", 
et au lieu de P — « il faut mettre P° + «a. Sur l’axe yy pour ce météore 
ona:r=r + Al:cse. | 

Evidemment les formules restent intactes pour les deux cas quand au 
lieu de Ÿ précédent sera introduit un autre, par ex., $ — 15°1233. 

Ainsi ou aura les valeurs J, et M, pour le moment d’entrée; puis on 
calcule le rayon vecteur correspondant à M,, et alors, à l’aide des éléments 
de l’orbite du météore on pourra déterminer les valeurs M et r pour chaque 
moment du passage par la sphère d’activité; les positions correspondantes 
de Jupiter J se trouvent facilement à l’aide du mouvement moyen diurne de 
la planète. Il est clair que dans nos calculs, dont les résultates ont plutôt 
une signification qualitative, — on peut faire toutes les simplifications con- 
tenues dans les limites admissibles d’inexactitude. 


$ 3. 

Le météore passant par le centre de la sphère d’activit& aurait employé 
59.05 jours pour parcourir avec la vitesse donnée V, le diamètre de cette 
sphère égal à 0.61. 

Ayant en vue de nous servir du calcul des perturbations dites spé- 
ciales, partageons ce temps en six intervalles, dont chacun sera À — 9.84 
jours; pour la corde, correspondante à l’angle $ = 29°27,5, on a 51.42 
jours et chaque À = 8.57; pour la corde correspondante à 9 — 15°1253, 
on aura 56.90 jours et À — 9.50 jours. 

Partageons ces deux cordes en six parties chacune, et calculons pour 
les points de division ainsi que pour les bouts des cordes les valeurs de 


1 : 4°, où A sont les distances entre. le météore et Jupiter. 
Pour la corde aux intervalles À — 8.57 on obtient: 


FES 1.54710 1.90328 2.27709 2.47176 2.27709 1.90328 1.54710 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 257. 


198 TH. BBEDIKHINE, [s. s. 11 


et pour la corde aux intervalles À = 9.50.on aura: 


lg a 1.54710 2.02163 2.69280 3.29070 2.69280 2.02163 1.54710. 


A l'aide des valeurs J,, M, il faudra calculer les valeurs de Jet M 
séparées par les intervalles À. Pour trouver les positions de Japiter on a 
ul = 4,99, et son rayon vecteur a la valeur constante, dont Igr! = 0.71280. 


Pour faciliter les calculs, on peut construire une petite table contenant 
l’anomalie vraie v et le rayon vecteur r de dix à dix jours, en comptant le 
temps à partir du périhélie. Pour le météore dont le rayon vecteur au noeud 
ascendant est égal à celui de Jupiter, le mouvement diurne est 599.74, et 
l’anomalie au noeud ascendant v == 194°37’, cette table sera: 


t jours v lgr 

1353 191°47' 0.72317 
1363 192 15 0.72154 
1373 192 43 0.71990 
1383 193 11 0.71826 
1393 193 39 0.71644 
1403 194 8 0.71462 
1413 194 37 0.71280 
1423 . 195 6 0.71073 
1433 195 36 0.70866 
1443 196 5 0.170659 
1453 196 35° 0.701341 
1463 197 5 0.70208 
1473 197 35 0.69982 


Nous aurons besoin des anomalies dans des limites qui ne dépassent 
pas 3° autour du noeud, et on pourra les trouver par une simple inter- 
polation. | 


Pour le météore dont le rayon vecteur au noeud est de 0.15 plus court 
que celui de Jupiter, on a Iga — 0.50358, Ige = 9.83562, Igu (en mi- 
uutes) 1.01649 et l’anomalie au noeud v — 194°47’; avec ces données on 
obtient: 


t jours © lgr 

1317.4 192°47 0.70739 
1327.4 193 17 0.70554 
1337.4 193 47 0.70369 
1347.4 194 17 0.701841 
1357.4 194 47 0.69999 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 958. 


| 





(xxxv)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 199 
t jours. D gr 
1367.4 195 18 0.69782 
1377.4 195 60 0.69565 
1387.4 .196 21 0.69348 
1397.4 196 52 0.69132 


Moyennant ces deux tables, il est facile de trouver par interpolation les 
valeurs nécessaires pour le météore passant à 0,08 en deça de Jupiter, 
ainsi que pour le météore de 0.08 et 0.15 plus loin que Jupiter. Pour tous 
ces météores on a: 


lg a lg lg e 
0.50358 1.01649 9.83562 
0.50877 1.00870 9.83799 
0.51470  0.99981 9.84069 
0.52063 0.99092 9.84339 
0.52582 0.98313 9.84576 


Après les calculs préliminaires, on peut effectuer les calculs des pertur- 
bations spéciales dans la sphère d’activité pour nos huit cas. Nous nous ser- 
virons pour cela des formules connues qui sont commodes dans le cas des 
fortes perturbations. Il serait inutile de présenter ici la déduction de ces 
formules tant plus qu'elles sont verifiées par les applications que mon col- 
lègue honorable M. Backlund en a fait plusieurs fois. 

D'abord, on a les désignations suivantes, où les lettres portant l'index 
se rapportent à la masse perturbatrice m‘. 


X et 8’ sont les longitudes des noeuds ascendants; 

i et d — les inclinaisons; | 

zw — la longitude du périhélie du météore, 

v — son anomalie vraie; | 

k — le nombre constant de Gauss, dont Igk = 8.2355814; s’il est 
exprimé en secondes d’arc — Igk = 3.550065; 

p — le paramètre de l’orbite du météore; 

e — sn — V’excentricit£. 

E — l’anomalie excentrique; 

I — l’inclinaison mutuelle des deux orbites. Dans les formules qui 
suivent cet angle, comme l’angle 2, sera obtus, vu le mou- 
vement rétrograde des Perséides; 

d — la distance angulaire entre l’intersection commune des orbites 


et le noeud ascendant de la masse perturbatrice; 
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 259. j 14 


200 TH. BREDIKHINE, | [N. 8. n1 


f — la distance entre le même point d’intersection et le noeud 
ascendant du météore. 

l — la longitude de la masse troublante sur son orbite, 

r — son rayon vecteur. 


Les formules de Delambre-Gauss nous donnent: 
sn Zen ($ + g) = n—(Q—&)sn+ (i + À) 
sn les (Ÿ + ff) = 07 (8 — R')-n7 (E— À) 
es = I.sn= (ÿ — 9) = sn + (R — nes. ( + i) 
es I-cs— ( — ) — cs (RN — N). (i — i) 


!’— 2’— db sera la longitude de la masse troublante m’ sur son orbite, 
comptée du point de l’intersection commune des orbites; désignons la pour 
notre cas par J, et posons: 


tgL'—=tgJ «I 
snB = snJ'sn1 


La longitude du périhélie du météore comptée du point de l’intersection 
des orbites sera II = rx — nn — #, et la longitude du météore sur son 
orbite, comptée du même point, sera M = v +- II. 

Soit maintenant 


0+I—Ll=M-L = A, 
et posons: 
|‘ =r:.sB:-4 


3 =r.sB-snl 
| ce = #r.sn P 
En désignant par Q la fonction perturbatrice, on a: 


ls (+) — Km [KE — r:A®] 


4 e(2)=—r EmKn 
# (9) = em Kr, 
où 
re 


Melanges mathem. et astron. T. VII, p. 260. 

















(xxxvV)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 201 


Posons enfin: 

6. N= 

7. K£— 5 =X, 

8. R=N-X, S——N.K:n, Z=-—N-K.L, 
9. L=—p-av-R+(p+r)mv-S. 


Moyennant ces désignations, les équations différentielles des perturba- 
tions des éléments de l’orbite du météore seront exprimées ainsi: 


10. D, (38) = r-sn (9 + 0) Z:sni 

ll. D, (81 = r:cs8 (0 + o) Z 

12. D, (ör) = L:snp + 2sn°1i-D, (6) 

13. D, (8) = a-csp [snv-R + (esv + cs E) S] 
14. D, (èp) = — 3ay- sn!’ snp-sn9-R+—.S8) 
13. D,(8M)=—Letgp—2rResp + GE. 


Dans nos calculs on peut admettre que l’orbite de Jupiter coïncide avec 
l’écliptique; le noeud du météore correspond à l'intersection commune des 
orbites; l’angle I sera l’inclinaison du météore, qui est 113°32’; ayant en 
vue l’inclinaison de Jupiter, on peut le prendre I== 11275. Pourtant c’est 
indifferent. 

M et J seront simplement les longitudes du météore et de Jupiter, 
comptées sur les orbites correspondantes, à partir du noeud ascendant du 
météore. 

Nous pouvons nous contenter des minutes d’arc dans les valeurs angu- 
laires, et employer pour cela le nombre de Gauss exprimé en minutes, dont 


lgk = 1.77186. Dans la formule 14. on voit aussi sn 1’. 


Comme la masse de Jupiter m! = oc le nombre constant 1g (km!)— 


— 9.68314; pour en obtenir la valeur de N dans chaque cas particulier, 
il ne reste que.le multiplier par À: Vp. 
Après avoir trouvé les valeurs numériques de D, (88) etc., on doit 
appliquer la quadrature mécanique pour en obtenir les valeurs 8Q, 85 etc. 
Il serait mieux, peut-être, de prendre les intervalles À deux fois plus 
petits; mais pour nous cela n’a aucune importance. Il faut noter encore 
qu’au dehors de la sphère d’activit on obtient des valeurs sensibles des 


différentielles des éléments; on doit les prendre en considération dans les 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 261. 14* 





202 TH. BREDIKHINE, [n. Ss. m 


quantités assez petites de 822; c’est pour cela qu’en présentant ces dernières 
en nombres ronds des minutes il a fallu diminuer de quelques dixièmes de 
minute les quantités positives de 8 {?. 

Pour notre but les quantités da, 8e et 3q sont plus intéressantes que 
les quantités 8u et 8; or les premières dérivent des dernières moyennant 
les formules très simples: 

l'expression a%, = k: & nous donne 





16. = — 0. 0. 
Puis e=sn 9, d’où 
17. de=cs p-sn1’-89, où ? 
est exprimé en minutes d’arc. 
Enfin 
18. ög—=(1—e) da—a-de 


II serait superflu de copier ici les détails des calculs, au fond très 
simples, et nous présentons leurs résultats numériques dans les tables sui- 
vantes. 

Désignons le passage supérieur du météore par la lettre N, le passage 
inférieur par S; le passage par la ligne Soleil-Jupiter, au-delà de la planète 
par L, et le passage en deca de Jupiter par P. Pour le cas où la plus petite 
distance entre le météore et Jupiter est A! = 0.15, on a: 





P 


N S L 
88 + 4 "8" —  Ÿ — 9 
di + 30 — 299 — 054 + 150 
ör + 258 — 9291 — 039 + '177 
39 + 128 — 135’. + 98 — 63 
3p+ 05281  —04216  —00487  —+0:1755 
ôa—0.1152 +- 0.0920 + 0.0113 — 0.0359 
8e + 0.0269 — 0.0283 + 0.0203 — 0.0134 
ög — 0.1232 + 0.1209 — 0.0648 + 0.0313 
Pour A! = 0,08 on obtient: 
88 + 3 + 2 — 4 — À 
Si + 6°8 — 5°9 — 0% + 22 
Ôr + 6,2 — 456 — 155 + 376 
80 + 295’ — 279" + 224 — 57 
8 -+- 1.1053 — 0.8756 — 0.1050 + 0.3767 
da — 0.2412 + 0.1910 + 0.0237 — 0.0794 
de + 0.0619 — 0.0585 + 0.0467 — 0.0120 
8g—0.2764 —+ 0.2501 — 0,1477 + 0.0141 


Mélanges matbém. ot astron. T. VII, p. 262. 


(xxxv)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 203 


Pour rendre les variations des éléments plus claires à la simple vue, on 
peut composer, à l’aide d’une approximation grossière, encore une table 
pour la valeur A!== 0.04, la distance du satellite le plus éloigné de la 
planète étant 0.017: ‘ 


N s L P 
DS + 2 + 7 — 6 — 6 
8i + 14° — 12° — 1° + 4° 
Ôrx + 12° — 9° — 3° + 7 
5q— 0.600 —+- 0.500 — 0.300 + 0.007 


Avant d’aller plus loin, faisons remarquer qu’entre toutes les variations 
des éléments les valeurs de 8 £ se distinguent par leur petitesse, et c’est 
très naturel dans le cas où l’inelinaison est très grande et la valeur de 


ge — assez considérable. 
ais, si même après plusieurs passages les valeurs de 8 52 étaient ré- 
putées comme trop faibles, pour nous il restera important le caractère de 
ces variations, c'est à dire leurs signes. 

Avec la diminution ultérieure de l’inclinaison : les valeurs mêmes de 
Sg pourront devenir beaucoup plus grandes. 


$ 4. 


Les tables données ci-dessus montrent les variations des éléments de 
l’orbite d’un météore qui a passé d’une manière connue par la sphère 
d’activité de Jupiter; elles laissent voir que les perturbations produisent les 
mouvements directs et rétrogrades du noeud, quoique assez faibles, puis les 
variations de l’inclinaison dans les directions opposées, et enfin les variations - 
plus ou moins grandes dans les positions des périhélies et dans les 
valeurs de q. 

Ainsi, les météores provenant d’un seul cône et devant, — dans l’absence 
des perturbations, — revenir à différents temps au même cône, — iront avec 
le temps couper le plan de l’écliptique à différentes distances du Soleil et de 
l'orbite de la Terre, au dehors et au dedans de cette dernière, ayant des 
noeuds quelque peu différents. 

Il serait étrange d’en déduire immédiatement que dans toutes ces 
variations de q, r et x aux noeuds descendants, aucun des météores, après 
les perturbations, ne viendra jamais rencontrer la Terre, comme si Jupiter 
chassait les météores et les jetait soigneusement loin de l’orbite de la Terre, 


vers le Soleil ou dans la direction opposée. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 268. 


204 TH. BREDIKHINE, [. 8. im 


N est impossible de déterminer toutes les conditions des passages des 
météores par la sphère d’activité, non seulement pour une série de pareils 
passages, mais même pour le second passage: pour cela il faudrait avoir 
des tables du mouvement du météore avec toutes les perturbations, même 
peu sensibles. 

Ainsi, dans ce cas, comme dans tous les phénomènes, où les détails ne 
peuvent pas être calculés d'avance, la plupart des conditions doivent nous 
apparaître comme des événements plus ou moins accidentels, et il ne nous 
reste qu’à faire des conclusions les plus générales sur les propriétés des 
variations des éléments, en les appliquant aux faits déduits de l’observation. 

Certainement, pour nous les plus intéressants sont les météores, dont 
les orbites troublées présentent la possibilité de rencontre avec la Terre, 
c'est à dire ceux qui peuvent passer, à leur noeud descendant, à une distance 
du Soleil À égale à la distance entre le Soleil et la Terre. 

Pour chaque météore, ou pour un mince faisceau de météores, cet R, à 
chaque passage par la sphère d'activité de Jupiter, a sa perturbation 8 R, 
qu'on peut se figurer comme une fonction 3g etör, où dg est. déjà une 
fonction de 3a et de. Ainsi, il est évident que la condition indispensable 
pour les météores capables de tomber sur la Terre après une série de pas- 
sages par la sphère d'activité, doit s’exprimer ainsi: 


Z3R=0 (R) 


Ayant en vue cette condition, on peut faire quelques rapprochements 
généraux de la théorie avec les observations qui, d’après l’essence même de 
la chose, resteront incomplètes et grossières encore longtemps. — 

Pour rendre nos reflexions plus claires, imaginons que la sphère d’acti- 
vité est coupée par un plan passant par les centres de Jupiter et du Soleil 
et perpendiculaire à l’écliptique (fig. 6). 

Le petit cercle intérieur est décrit avec le rayon égal à la distance 
entre la planète et son quatrième satellite (distance 0.017). Les cercles 
suivants ont les rayons successifs: 0.04, 0.08, 0.15. La ligne menée vers 
le Soleil est yy; elle est perpendiculaire à la ligne zz. 

La droite AB inclinée à la ligne se sous un angle de 30°, égal à l’arc 
connu ke, présente la ligne sur laquelle les météores, ayant les rayons 
vecteurs de Jupiter, passent par le plan y. 

Le petit cercle intérieur peut être laissé sans considération, car dans sa 
sphère les météores subissent des perturbations trop fortes, et plusieurs 
d’entre eux tombent sur la planète. 

Les valeurs de 86 peu différents de celles qui sont données dans nos 


tables se trouvent non seulement tout près de deux lignes AB et CD, 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 264. 





f 


(xxx) ] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 205 


mais dans certains angles NON, SOS, aOa, x, oX. La ligne pointillée, 
un peu courbée, sur laquelle 82 = 0 est mOm. Les droites parallèles à 
AB présentent les plans dans lesquels les météores à différents r coupent 
le cercle AD B C à leur passage par la sphère d'activité. 

1. Les météores pour lesquels, à différents A!, les expressions à $2 ont 
les plus grandes (parmi les autres) valeurs positives, prépondérantes sur les 
valeurs négatives près de l’axe yy, se meuvent dans une certaine bande au 
milieu de l’espace NNSS. Pour ces météores le noeud a un mouvement 
lent vers l'Est. . 

A leurs passages symétriques au-dessous et au-dessus de l’axe yy, la 
satisfaction de la condition (R) a une probabilité considérable, — à en juger 
d’après les signes contraires des valeurs 8g et 3x, qui sont peu différentes 
dans des positions symétriques. Pour ces météores la valeur positive de dt 
est prépondérante, et par conséquent leur inclinaison (angle aigu) diminue. 


2. Dans la bande suivante à droite, parallèle à la première, un météore 
passant loin de l’axe yy, au-dessus et au-dessous de lui, a un accroissement 
positif insignifiant de la longitude du noeud, tandis que dans ses passages 
plus près de l’axe il reçoit un accroissement négatif plus considérable; le 
dernier peut devenir prépondérant, et le noeud de ce météore (ou de ces 
météores) se meut déjà lentement vers l'Ouest. L’inclinaison diminue. 


Les rayons vecteurs r des météores, au noeud ascendant, de passage à 
passage ne peuvent varier qu’insensiblement, surtout pour la bande de 
milieu, et après plusieurs passages par la sphère d’activité doivent revenir 
à leurs valeurs initiales, autrement le noeud n’aura aucun mouvement sen- 
sible vers l’Est. Peut-être que cet ordre des choses ne s'établit pas dans le 
premier temps après l’éruption, mais après une certaine variation des orbites. 

Un rôle important doit jouer ici la variation de l'angle © produite par 
les variations de x et de a. Il ne faut pas oublier aussi qu’à une même 
distance du Soleil, nous avons une quantité d’orbites sur la ligne du noeud: 
d'abord un éventail d’orbites ouvert de 8° à cause de la différence des #; 
puis un système d’orbites provenant des points d’éruption situés devant et 
derrière le noeud descendant, où non seulement :, mais aussi les angles o 
sont différents. 


3. Encore plus loin à droite on peut imaginer une bande pour laquelle, 
dans le résultat des passages des météores au-dessus et au-dessous de l’axe 
yy le noeud ne varie point, c’est à dire ces météores restent auprès de la 
position de l’époque de maximum. Leur inclinaison diminue. Ici la satis- 
faction de la condition (R) apparaît déjà plus accidentelle, car la ligne 


ög — oest déviée quelque peu en haut de l’axe yy, et par conséquent les 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 265. 





206 | TH. BREDIKHINE, . mem 


passages au-dessus et au-dessous de yy doivent être plus fréquents. Le 
nombre de météores tombés dans ces circonstances accidentelles doit dé- 
croître rapidement, et ces météores se présenteront comme sporadiques. 
L’inclinaison diminue toujours. 

Entre les bandes 2. et 3. on devine quelque part la bande avec la pré- 
pondérance des 8 S négatifs, c’est à dire avec le mouvement du noeud vers 
l'Ouest. 

4. Enfin, encore plus loin à droite, l’accidentalité de conservation de la 
condition (À) devient encore plus rare: le noeud varie peu, mais l’inclinaison 
diminue considérablement. Ce sont ces météores qui parcourent de temps à 
autre la marge australe de l’aire de radiation et l’augmentent sensiblement 
dans cette direction. 

5. Le côté gauche (fig. 6) de la sphére d’activité en général est peu 
favorable à la satisfaction de la condition (R), car ici la ligne öq = 0 dévie 
considérablement en bas de l’axe yy. 

Moins d’accidentälit& présente, sous ce rapport, seulement une bande se 
trouvant immédiatement à gauche de A B, dont on peut dire qu’en elle est 
sensible la prépondérance de 8 $2 négatif, c’est à dire le mouvement du 
noeud vers l'Ouest. Dans la somme des passages prédomine $i négatif, c’est 
à dire l’accroissement de l’angle aigu d’inclinaison. 

En voisinage de cette bande on peut noter une bande aussi avec l’ac- 
croissement de l’inclinaison mais avec 52 invariable. | 

Ces météores restent auprès de l’époque et augmentent son aire de 
radiation vers le Nord. Plus loin à gauche, pour la conservation de la con- 
dition (R) sont exigées des accidentalités de moins en moins probables. 

Dans tous les cas énumérés ci-dessus la valeur x varie diversement et 
dans les directions opposées. Cela produit la variation de l’angle o, et par 
conséquent le déplacement des radiants sur l’aire de radiation vers l'Est et 
et vers l'Ouest. 

Les valeurs de à sont assez petites et demandent un temps énorme 
pour s’accroitre en plusieurs degrés; mais il faut noter encore une fois 
qu'avec le temps ? diminue, et cette diminution sert à augmenter considé- 
rablement 3 N, comme on le voit d’après la formule 10., $ 3; où d’un 
côté sn? diminue dans le dénominateur de la formule, et de l’autre côté 
sn(v + «) augmente plus considérablement dans le numérateur, parceque 
la diminution de < rend possible la rencontre du météore avec la sphère 
d'activité à une distance plus grande du noeud, — si l’angle © ne s’y op- 
pose pas. 

Si l’on a en vue un temps très grand, alors on doit prendre en considé- 


ration le changement du rayon vecteur de Jupiter sur la ligne du noeud. 
Melanges mathém. et astron. T. VII, p. 266. 





(xxıv)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 207 


A cause du déplacement du périhélie d’une minute d’arc par an, la variation 
de r' durant une révolution de Jupiter est égale à 0.0005. 

Même les variations périodiques du rayon vecteur de Jupiter ne seront 
pas tout à fait insignifiantes dans les raisonnements et les calculs plus 
approfondis. | 

Il est clair que dans toutes les accidentalités mentionnées plus haut, leur 
probabilité doit décroître rapidement avec l’éloignement de la position de 
l’époque de maximum. Les météores paraîtront ici plutôt sporadiques que 
systématiques. 

La condition (R) n’impligne point la condition Zèuw = 0, et par con- 
séquent la première étant satisfaite, les temps de révolution des météores 
après les perturbations peuvent devenir plus différents. Cette circonstance 
mène à la possibilité de l’apparation annuelle des météores qui, avant les 
: perturbations, ont eu le même temps de révolution. 

La périodicité annuelle des météores aux orbites troublées est soutenue 
aussi par les perturbations des autres grosses planètes. Les observations 
soigneuses pour plusieurs années donneront peut-être une réponse à la 
question, — s’étend-il le phénomène jusqu'aux mêmes limites chaque année 
ou non. | 

Enfin, la périodicité annuelle indique à son tour la répétition réitérée 
des éruptions aux approches de la comète au Soleil. La comète des Per- 
séides, à son apparition en 1862 avait la queue anomale, d’où on peut con- 
clure que des pareilles éruptions ont eu lieu à chacune des apparitions pré- 
cédentes. Voilà pourquoi l’essaim de Perséides est assez abondant pour chaque 
année et assez dense pour quelques jours autour de l’époque (10.5 août). 

Les météores pour lesquels & varie peu, ont pourtant des accroissements 
positifs ou négatifs d’inclinaison, c’est à dire l’aire de radiation à l’époque 
ou auprès d’elle s’accroit en latitude (et déclinaison), en haut et en bas. 
Nous avons parlé plus haut de la cause de son accroissement en longitude 
(et ascension droite). Dans notre article), nous avons montré que l’aire de 
radiation s’étend de + 36° à + 73° en déclinaison et de 25° à 65° en 
ascension droite ayant pour les coordonnées de son centre 

a —= 45°, à = + 55°, 
et nous avons encore rejeté quelques météores solitaires passés au-delà de 
ces limites de l’aire. 

L’aire centrale de radiation, ayant près de 10° de diamètre, est formée 
par les météores, — et ils sont en majorité, — qui, par la position de 


1) Bredikhine, Sur les Perséides observés en Russie en 1890. Bull, de l’Acad. Imp. d. sc. 
de St.-Pét. T. VII, p. 136. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 267. 


208 TH. BREDIKHINE, [x.S. I 


leurs orbites par rapport à Jupiter (et autres grosses planètes), ne peuvent 
subir que des perturbations relativement insignifiantes. Le centre de cette 
aire coïncide, comme nous l’avons vu, avec le point radiant de la comète 
qui donne 2 égal à celui de l'orbite de la comète. 


$ 5. 


A mesure qu’on s'éloigne de l’époque de maximum, vers l’Est et vers 
l'Ouest, c’est à dire avant et après l’époque, l’inclinaison des orbites de 
météores doit diminuer de plus en plus. Dans notre article cité ci-dessus, 
nous avons montré moyennant un nombre considérable d'observations !) que 
pour le 5 août l’inclinaison est 59°3; pour le 14.5 août elle est 59°8, 
tandis que pour l’époque i = 65°8. Ainsi, l’inclinaison a diminué de 6°. 
Pour l’an 1891, j’ai à ma disposition quelques observations soigneuses 
faites le 30 jouillet, le 1 et le 18 août. 

Le 30 juillet les observations sont faites à Poulkovo par Mrs. Soko- 
loff (s), Kostinsky (k) et Lebedeff (1). Le temps moyen de Poulkovo 
sera désigné par t. 


Appar. Dispar. 

X t a | ö a ö 
1 (8) 11759" 4120 + 55°6 37°6 + 6575 
2 (1) » 45.9 53.6 44.0 57.6 
3 (k) 12 7 8.6 18.8 7.1 11.2 
4 (8) 12 51 6.4 58.8 0.5 59.2 
5 (1) » 7.7 60.0 0.1 60.2 
6 (s) 13 21 6.7 29.6 26.0 32.7 
7 (1) » 17.8 32.3 44.0 38.7 
8 (1) 13 40 18.7 38.9 15.5 36.0 
9 (k) » 21.8 43.0 17.0 37.0 

10 (s) » 235.0 -+505 21.6 + 46.8 


Les moyennes pour les météores identiques, observés par les différents 
observateurs, sont: 


1 11’59” 43°5 + 54°6 40°8 + 61% 
2 12 7 8.6 18.8 7.1 11.2 
3 12 51 7.1 59.4 0.3 59.7 
4 13 21 12.3 31.0 35.0 35.7 
5 


13 40 21.8 + 44.1 18.0 + 39.9. 


1) Ibidem, p. 145. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 208. 





(xxxV)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE METEORES. 209 


Le premier météore reste solitaire; les autres donnent les radiants 
suivants: 
1. — (2,4) a = 11°0 8 — + 31?0 
2. — (3,5) 36.0 54.0. 


Le 1 août les météores ont été observés par M. Razinkoff, à Novo- 
ghéorghievsk (gouvernement de Kherson): 


Appar. Dispar. 

X t & 8 a è 

1 10°15” 35973 + 56°6 13°1 + 5873 
2 11 30 31.6 44.7 37.4 41.5 
3 11 50 26.7 33.7 18.3 33.2 
4 11 55 45.9 56.4. 50.7 51.8 
5 12 50 29.7 62.8 43.2 58.4 
6 12 35 35.4 46.8 33.6 52.9 
7 12 52 21.0 62.9 21.8 66.4 
8 12 53 31.3 + 63.6 28.8 + 69.4 


Le météore X 1 est isolé; les radiants fournis par les autres sont: 


1 — (2, 7) a — 20° | 8 = + 500 
2 — (4, 5,8) 31 63.0 
3 — (3, 6) 37 34.5. 


En portant les radiants du 30 juillet et du 1 août sur une seule carte, 
nous aurons l’aire de radiation pour le 31 juillet, et les coordonnées de son 
centre, pour les 11*0 t. moyen de Greenwich, corrigées pour la précession, 


sont : 
a = 2777, 8 — -+46°6. 


Pour ce temps la longitude du Soleil À = 128°22’, et les calculs faits 
à l’aide des formules connues, nous donnent: 


I — 43°44 0 =81°42' 
b = 32 38 ge — 3259 
l = 50 18 ge —55 39 
bd — 54 47 8 —83 9, 
d’où 
| i = 55°5. 


L’anomalie parabolique pour l’angle s sera v — + 13°9, et c’est la 
distance entre le périhélie et le noeud descendant. 

Pour nous il est très important de voir que l’inclinaison est de 10° 
moindre de celle pour l’époque de maximum. Son decroissement pour un 
jour est égal à 1°. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 269. 


210 TH. BREDIKHINE, | [N. 8. m 


Prenons maintenant les observations faites à Poulkovo, le 18 août, par 
M. Lebedeff. 


; Appar. Dispar. 

N t a è a è 

1 1023" 55°9 + 40°6 55°7 + 39°0 
2 10 35 20.7 48.0 22.7 41.7 
3 10 36 16.3 : 46.8 16.8 44.0 
4 11 1 34.5 39.4 30.5 41.4 
5 12 5 63.8 53.8 76.5 57.3 
6 12 9 852.0. 63.5 341.6 61.5 
7 12 12 30.5 + 50.9 38.5 + 50.6 


Pour les 9*3 t. m. de Gr. on a les radiants: 
1—(2, 3, 7) a = 17°4 8 = + 50°0 
2— (4,5) 37.5 38.0 
3— (1,6) 57.0 56.6. 
Les coordonnées du centre de l’aire de radiation, corrigées pour la 


précession: 
a— 38°0, 8 — +- 4873. 


Pour ce temps À — 145°35’, et puis on a: 


il = 527 0 = 96°0 
b 31.6 e 31.6 
v 481 © 53.0 
b 53.2 s 94.5, 
d’où à — 53°4. 
L’anomalie parabolique correspondante à l'angle s est v — — 920. 


L’inclinaison est de 12° moindre que celle de l’époque. 

On ne peut pas laisser sans attention cette diminution d’inclinaison 
indiquée par nos raisonnements théoriques. 

Outre les observations données ci-dessus, j’ai encore un petit nombre 
d'observations pour quelques jours entre la fin de juillet et le 5 août, et 
puis entre le 15 et le 18 août; mais avec des pareilles observations on doit 
attendre jusqu’à ce que toutes les nuits entre le commencement et la fin du 
phénomène seront remplies suffisamment, et les aires de radiation plus 
richement couvertes des radiants fournis par plusieurs années. 

Enfin, je dois ajouter qu’on m’a communiqué quelques observations très 
soigneuses faites par M. Modestoff à Riazan, le 29 et le 31 août. Le temps 


ne lui permit pas de profiter des toutes les nuits de la seconde moitié du 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 270. 





(tx )] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE METEORES. 211 


mois d'août, et par cela ses observations sont séparées du 18 août par un 
long intervalle. Par cette raison, je ne me sens pas en droit de regarder ces 
météores comme Perséides; mais la position de leurs radiants sur le ciel et 
plus encore la diminution considérable d’inclinaison seraient suffisantes pour 
les lier avec les Perséides. 

En tout cas, et vu’ la possibilité que l'intervalle entre le 18 et le 29 
août sera avec le temps rempli de radiants, je donne ici ces observations 
. avec les résultats qu’elles m'ont fournis. 


1891, 29 août. 
Appar. Dispar. 
Y t a ö & Re) 
1 11 7% 4724 +280  46°7  —<+26°8 
2 11 16 26.0 59.6 38.4 65.3 
3 11 42 53.7 55.2 57.7 53.1 
4 1213 27.1 . 12.8 27.6 5.0 
5 12 20 33.7 13.8 35.5 7.4 
6 12 31 55.0 10.1 55.0 6.6 
7 12 37 33.9 32.7 28.7 27.3 
8 12 51 54.3 23.6 51.8 28.7 
9 12 54 67.9 19.5 66.1 9.2 
10 13 0 66.8 58.7 83.7 59.9 


11 13 18 44.6 +- 40.3 40.4 + 37.3 
Le X 2 est isolé. Les points radiants pour les 10*4 t. m. de Gr. sont: 


1—(4,5) a—95  5=+39° 
2— (3, 10) 52 56 
3 — (6, 8) 55 22 
4 — (1, 7, 9, 11) 77 54. 
1891, 31 août. Ä 
Appar. Dispar. 
NX t a 8 a 8 
1 10*50" 39°4 + 41°0 43°3 + 45°2 
2 10 56 32.0 32.7 26.7 36.2 
"3 11 21 72.0 45.7 73.4 41.5 
4 11 29 60.6 50.0 67.6 53.9 
5 11 44 55.1 .. 48.0 56.5 40.3 
6 11 50 37.0 + 59.2 25.0 + 51.7 
Les points radiants pour les 94 t. m. de Gr.: 
1—(1, 2) a — 3370 8 = + 3250 
2 — (4, 5) 54.5 45.5 
83 — (3, 6) 60.0 61.5. 


Mélanges wathém. et astron. T. VII, p. 271. 





212 TH. BREDIKHINE, [n. 8. ıu 


En portant ces 7 radiants sur une seule carte, on obtient pour le 30 août, 
9*9 t. m. de Greenwich, une aire commune de radiation, et les coordonnées 
de son centre, corrigées pour la précession, seront: 


a«=51°5, 8 — + 4477. 
Pour ce temps À = 157°19, et puis on obtient: 


I — 60°45’ 6 — 103°18’ 

b 25 4 6 25 49 

l' 54 41 €’ 43 45 

b 4218 s 99 9, 
d’où 


i = 43?°0, v — — 36°6. 


D est important au plus haut degré que l’inclinaison est encore plus 
petite. 

Pour le calcul de e moyennant e, nous avons pris toujours la valeur 
parabolique D — 0.7071; mais cela n’a aucune influence sensible sur les 
résultats. 

I est intéressant de calculer pour quelque aire de radiation, soit, par 
ex., pour le 29 août, les éléments de ses points radiants caractéristiques, 
c’est à dire les valeurs + et v au noeud descendant. 

Pour ce temps À = 156°11.. 

1) Point radiant le plus austral; « = 55°7,8 — + 2271 


= 5855 se = 80 
b 2.3 . Cu 13.7 
l 53.1 s 103.1 
b 3.9 4 - 4.0 
Y 163.2 v — 26.2 
2) Point radiant le plus boréal; « = 5277, 8 — + 5671 
il = 65°4 s — 35°8 
b 35.8 € 60.2 
l 64.2 s 91.0 
b 60.2 t 60.2 
0 91.1 y — 2.0. 


3) Point radiant le plus oriental; « = 777, 8 — —+- 54°1 


= 81°6 e — 3493 
b 31.0 e 57.8 
l 98.9 8 70.0 
b 50.7 i 55.4 
0 66.1 v + 40.0 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 272. 








(xxxv)| SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 213 


4) Point radiant le plus occidental; & = 25°7, 8 — + 39°1 


I = 3877 e — 37°4 
b 26.4 e 62.8 
l 13.0 s 127.3 
b 40.6 4 55.0 
0 133.0 v — 74.6. 


L’inclinaison du point le plus haut de l’aire de radiation est inférieur à 
l’inclinaison de l’époque; quant au plan du point le plus bas, — il est tout 
près de l’écliptique. 

D'un autre côté, les positions des périhélies (v) nous indiquent que la 
dispersion dans le plan des orbites, c’est à dire vers l’Est et vers l'Ouest, 
dépend de la variation de x et de l’angle o, qui sont liés étroitement. 

La variation de # laisse voir que les plans des orbites de météores, avant 
et après l’époque, ne sont point parallèles au plan de l'orbite de la comète, 
„. ne convergent non plus vers quelque lieu déterminé sur elle. Cela se 
trouve en contradiction évidente avec l’admission d’un anneau de météores, 
où les orbites, ayant leur foyer commun au centre du Soleil, devraient con- 
verger vers un périhélie à peu près commun. 

Il est presque inutile de rappeler ici que les aires de radiation éloignées 
de l’époque, ayant une étendue considérable, sont pauvres en radiants et 
cela rend peu exacte la détermination de leurs centres. On ne peut réparer 
ce défaut qu’en combinant les observations pour plusieurs années. Voilà 
pourquoi les observations loin de l’époque sont très importantes, et les 
amateurs rendront un service considérable à la science en observant vers 
ce temps et en traçant soigneusement les météores sur la carte. Ainsi il 
sera possible de soumettre à la critique les points radiants présentés comme 
les résultats des observations. Les radiants non accompagnés des pareilles 
cartes, ou des coordonnées, seront toujours plus ou moins douteux et pour- 
ront conduire aux conclusions arbitraires. 


$ 6. 

Qu’il nous soit permis maintenant de récapituler les raisonnements pré- 
cédents sous la forme abrégée des résultats. 

1. Lors de l’origine des météores, leurs orbites divergent déjà en faisceau 
conique embrassant quelques degrés. Dans l’abscence des fortes perturbations, 
l’aire de radiation ne dépasse ces quelques degrés, et le phénomène ne dure 
qu'un temps modique, — quelques heures, deux ou trois jours... 

Dans l’essaim des Perséides et ses pareils, une partie de météores peut 
passer par les sphères d'activité des grosses planètes et y subir des pertur- 


bations très fortes et très variées. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 273. 





214 TH. BREDIKHINE, [x. s. u 
! 


2. Les météores dont la longitude du noeud varie très peu, doivent rester 
auprès de l’époque de maximum (pour les Perséides le 9, 10 et 11 août); 
mais ayant les inclinaisons et les longitudes du périhélie très variées, ils 
agrandissent l’aire de radiation de quelques degrés dans toutes les direc- 
tions, en formant sur elle des radiants qui ont satisfait la condition (AR) après 
toutes les péripéties de leurs passages par la sphère d'activité. 

. La partie centrale et plus dense de l’aire à l’époque est formée par les 
météores dont les orbites se trouvent dans les intervalles entre les grosses 
planètes et loin d’elles. 

3. Les météores qui après un temps suffisant ont reçu la variation con- 
sidérable du noeud dans deux directions, Est et Ouest, ont leurs inclinaisons 
de plus en plus petites, à mesure de l’éloignement de l’époque. 

La différence des inclinaisons et de x au moment de l’origine sera sen- 
siblement augmentée par les perturbations, et ainsi on n’aura nullement 
des points mais des aires de radiation pauvres en radiants; leurs centres, 
comme nous venons de le voir, ont des inclinaisons diminuant avec l’&loigne- 
ment de l’époque. | 

Il y en a quelques détails dans le phénomène qui ne découlent pas 
librement de la théorie. Ainsi, la variation considérable du noeud est 
accompagnée et causée par la diminution de l’inclinaison, et pourtant aux 
noeuds éloignés de l’époque nous voyons simultanément des radiants aux 
inclinaisons petites et d’autres aux inclinaisons grandes; les seconds parais- 
sent incompatibles avec les premiers. Mais dans ce cas on peut, à ce qu’il 
semble, indiquer une issue vers l'explication. En effet, les météores, dont 
les orbites ayant leurs noeuds déjà assez éloignés de l’époque vers l’Ouest 
et peu inclinées, peuvent accidentellement passer plus souvent par la bande 
où q ne varie pas, et par conséquent ils peuvent, grâce aux certaines valeurs 
de Sr, satisfaire la condition (AR). Ceux qui sont plus près du Soleil auront 
une nouvelle diminution de #, ceux qui en sont plus loin, auront une augmen- 
tation de ®. 

Ceux des météores de la bande médiane AB qui ont une petite incli- 
naison et les noeuds éloignés vers l’Est, peuvent acquérir l'angle o assez 
petit, — à cause de la diminution de a, — conserver leur g, et remplir la 
condition (ZR) ayant passé même un nombre superflu de fois au-dessus ou 
au-dessous de l’axe yy; daus le premier cas l’inclinaison diminue d’avantage, 
dans le second — elle augmente comparativement à l’inclinaison de l’époque. 

En faisant nos réflexions, nous avons eu en vue les premiers passages 
par la sphère d'activité. Pour les passages ultérieurs, — dans l’absence des 
perturbations sensibles d’autres planètes, — les météores doivent retourner 


à la position où ils avaient rencontré Jupiter; ainsi nous irons trouver ceux 
Mélanges matbhém. et astron. T. VII, p. 274. 





(xxx) SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 215 


d’entre eux qui ont satisfait la condition (A) dans des positions par essence 
peu différentes des positions initiales, seulement dans une quantité beaucoup 
plus petite. Par conséquent, on peut les assujettir aux mêmes raisonnements 
dans des traits généraux. 

La question concernant le temps durant lequel les minutes de 882 ont 
pu s’accumuler en degrés, — est tout à fait superflue. Elle correspond, par 
exemple, à la question — dans quel espace de temps s’est produit tel ou tel 
système de montagnes, ou telle ou telle formation géologique, etc. Les 
actions ont été petites, mais le temps a rendu grands les résultats. On peut 
et l’on doit dire seulement qu’en tout cas l’essaim des Perséides est très 
ancien, et qu'il se renforçait à chaque approche de la comète génératrice 
vers le Soleil. L'existence de la queue anomale en 1862 en est la preuve. 
Dans le passé très éloigné, probablement les éruptions avaient été plus 
abondantes. On doit attribuer à cette circonstance la densité considérable de 
radiants au milieu de l’aire de radiation à l’époque de maximum. ‘Chaque 
éruption nouvelle produisait des radiants qui, à cause des perturbations, 
s’eloignaient de l’époque à l’Est et à l’Ouest à l’instar des ondes, en s’ap- 
pauvrissant en nombre et en disparaissant totalement vers une certaine 
position du noeud. 

Nous savons déjà!) que les météores produits par l’éruption ont des orbites 
qui se réunissent au noeud opposé en éventail, ayant près de 8 degrés 
d'ouverture, c’est à dire que ces orbites ont des inclinaisons à l’écliptique 
assez différentes. Cette circonstance produit à son tour des variétés dans les 
détails des passages par la sphère d’activit& pour les météores qui ont une 
origine simultanée. Leurs perturbations seront aussi différentes et les 
radiants plus dispersés. 

Puis, les météores proviennent non d’un seul point de l’orbite cométaire 
mais d’une longue série de points de cette orbite, et chaque point donne, 
pour une valeur de J correspondante, des météores dont l’éventail coupe 
l’écliptique sur l'orbite de Jupiter autour de la ligne des noeuds. Pour tous 
ces éventails les directions des tangentes aux orbites seront différentes, ce 
qui contribue aussi à la dispersion des radiants. Enfin les perturbations 
planétaires, indépendamment de la complication indiquée tout à l'heure, 
changent la valeur de x et par conséquent, lors de la rencontre avec la 
Terre, les directions des météores seront aussi différentes; et ces radiants 
dispersés dans le sens Est-Ouest. 

En parlant des perturbations, nous nommions presque toujours une 
seule planète — Jupiter, car ses actions sont les plus fortes; mais les autres 

1) Bredikhine, Sur l’origine des étoiles filantes. Bulletin de la Soc. des Nat. de Moscou. 


1889, X 1. 
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 275. 15 


216 TH. BREDIKHINE, SUR LA DISPERSION ETC. [n. 8. m 


grosses planètes ont aussi quelque influence sur le tableau de la disposition 
des radiants sur l’aire de radiation & l’&poque, comme aux autres jours. Je 
reviendrai encore à ce sujet pour l’examiner plus en détail et pour déduire 
les valeurs numériques des actions de Saturne, Uranus et Neptune. 

Après la question sur l’origine des Perséides et de leurs propriétés, se 
présente d’elle même la question — comment est devenue membre du sy- 
stème solaire leur comète génératrice, cette comète qui par les dimensions 
de son orbite et par sa grande inclinaison est tellement isolée des perturba- 
tions planétaires considérables. Ce serait un travail ingrat de produire sa 
trajectoire de quelque orbite parabolique moyennant les perturbations de 
quelque grosse planète. Il est plus simple d'admettre qu’elle s’est détachée 
de sa génératrice parabolique, à une distance modique du Soleil, à la suite 
d’une éruption. En supposant, par exemple, que l’éruption a eu lieu au 
noeud descendant, c’est à dire à la distance du Soleil presque égale à l’unité, 
on obtient les dimensions de l’ellipse de notre comète à l'aide des valeurs 
j = 0.06 et J = 0. Ces valeurs se trouvent moyennant nos formules (sur 
l'origine des étoiles filantes) après quelques approximations très faciles. 

Il est intéressant que la valeur de 7 est de même ordre que les valeurs 
trouvées par nous maintes fois dans nos recherches sur les formes cométaires. 
La valeur j donnée ci-dessus est plus petite que celle adoptée pour les mé- 
téores et déduite des phénomènes présentés par la comète de 1862, et c’est 
très naturel car la séparation d’une masse plus grande par le même choc 
doit être accompagnée d’une vitesse initiale plus petite. 

Pour l’éruption à une plus grande distance r du Soleil 5 doit être encore 
plus petit. | 

La comète génératrice put s'éloigner dans l'infini de l’espace — ou sur 
la parabole initiale, ou même sur une hyperbole, car la réaction d’éruption 
lui a pu communiquer un choc dans la direction J = 180°. 

Les formules de M. Callandreau, exposées dans son mémoire «Étude 
sur la théorie des comètes périodiques», Chap. III, étant plus développées 
pour l’application à notre théorie, pourraient servir, à ce qu’il paraît, à un 
examen plus approfondi et plus varié du phénomène de la dispersion des 
points radiants, causée par les perturbations. Pour le moment je me con- 
tente de l’exposé de mes idées dans leurs traits essentiels. 

Jusqu'à présent il était impossible d'expliquer, à l’aide de la théorie 
admise, la dispersion des radiants sur plusieurs degrés et dans l’étendue de 
‘plusieurs jours. Si mes raisonnements sont les seuls vrais, -— ils seront 
probablement développées aussi par d’autres personnes et appliquées à 
d’autres essaims, pareils à celui des Perséides. 


—20 600 — 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 276. 








Th.Bredikhine. 





(xxxV)] 217 


Zur Kenntniss der rothen Murmelthiere Central-Asiens. Von Eug. Büchner, 
(Lu le 22 avril 1892). 


Zu den charakteristischsten Repräsentanten der in Central-Asien weit 
verbreiteten Gattung Arctomys gehören zweifelsohne die sogenannten rothen 
Murmelthiere, die in den Sammlungen nur selten vertreten, daher auch 
noch ungenügend erforscht sind und deren geographische Verbreitung nur 
lückenhaft bekannt ist. Da nun das Zoologische Museum der Kaiserlichen 
Akademie der Wissenschaften in den letzten Jahren in den Besitz eines 
reichhaltigen Materiales an solchen Murmelthieren gelangt ist und ver- 
schiedene unserer Reisenden aus neuester Zeit neue Mittheilungen über ihre 
Verbreitung gesammelt haben, so veranlassen mich diese Umstände folgende 
Notizen zur näheren Kenntniss dieser schönen Nager zu liefern, die einiges 
Interesse beanspruchen dürften. 

Mit dem Namen der «rothen Murmelthiere» belege ich grosswüchsige 
und langgeschwänzte Murmelthiere, welche sich von ihren Gattungsgenos- 
sen durch lebhafte röthliche Grundfärbung unterscheiden, die sich bei ihnen 
ziemlich gleichmässig im Tone über den ganzen Körper lagert. Es sind 
dieses diejenigen Vertreter der Gattung Arctomys, die unter dem Namen 
Arctomys caudatus Jacq. und Arctomys aureus Blanf. bekannt und augen- 
blicklich als zwei verschiedene, gut charakterisirte Arten anerkannt werden. 

Das Zoologische Museum der Kaiserlichen Akademie der Wissen- 
schaften besitzt an rothen Murmelthieren folgendes Material: 

1598. © VII. 1878. Iskander-kul, V. Russow. 

1599. À VII. 1878. Iskander-kul, V. Russow. 

1816. 2 3. VIII. 1878. Iskander-kul, M. v. Middendorff. 

2229. 5 VII. 1878. Iskander-kul, V. Russow. 

2280. © 26. VII. 1878. Iskander-kul, V. Russow. 

2231. 2? IV. 1888. Darwas, Dr. A. Regel. 

2232. ? VI. 1883. Kuh-i-Trusch, Kulab, Dr. A. Regel. 

2799. & 28. VI. 1885. Tuptschek, Buchara, Gr. Grum-Grzimailo. 
2800. À VIU. 1887. Jagatschart, Alai, Gr. Grum-Grzimailo. 
2801. © 25. VII. 1878. Alai, Dr. N. Ssewerzow. 

2804. $ 12. VIII. 1878. Alai, Dr. N. Ssewerzow. 

2805. © 31. VIII. 1878. Alai, Dr. N. Ssewerzow. 

2806. & juv. VI. 1887. Kara-ssu, Sarykol, Pamir, Gr. Grum-Grzimailo. 
2807. À juv. 18. IX. 1889. Ak-ssu, Pamir, B. Grombtschewski. 


2808. & juv. 28. VII. 1879. Alai, Dr. N. Ssewerzow. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 809. 15% 


N 


218 EUG. BÜCHNER, [x. S. ll 


2809. juv. 15. IX. 1889. Ak-ssu, Pamir, B. Grombtschewski. 
2810. © juv. 14. VII. 1878. Alai, Dr. N. Ssewerzow. 

2811. 4 juv. V. 1887. Gultscha, Alai, Gr. Grum-Grzimailo. 
2812. juv. VI. 1887. Katyn-art, Alai, Gr. Grum-Grzimailo. 
2818. @ juv. V. 1887. Jagatschart, Alai, Gr. Grum-Grzimailo. 
2814. & juv. V. 1887. Jagatschart, Alai, Gr. Grum-Grzimailo. 


Bei der vergleichenden Beschreibung, welcher ich jetzt das vorstehend 
verzeichnete Material zu unterwerfen beabsichtige, gehe ich von einer Be- 
sprechung der am Iskander-kul erbeuteten Exemplare aus. 

Ex. n. 1599, 1816 und 1598: Ober- und Unterlippenrand und 
Nasengegend sind schwärzlich; Nasenrücken, Stirn, Kopfplatte (bis zu den 
Ohren) und die sich von der Nasenspitze um das Auge und bis an das Ohr 
hinziehende Gegend erscheinen sehr dunkel gefärbt, da hier die in grosser 
Anzahl eingestreuten schwarzen Stichelhaare und die braunschwarz gefärb- 
ten Enden der Grannenhaare die gelbe Basalfärbung dieser letzteren nur 
wenig, auf der Kopfplatte fast gar nicht zum Vorschein treten lassen. Theil- 
weise die Seitentheile der Schnauze, unterer Wangentheil, Kinn, Kehle und 
Halsseiten sind von der Färbung der Unterseite. Die einfarbigen, schwar- 
zen Vibrissen erreichen eine Länge von höchstens 55 mm. und es finden sich 
ausserdem vielfach Wangen- und Superciliar-Borsten vor. Das Ohr, welches 
von einem abgerundeten, nur wenig vortretendem Hautrande von ca. 6 mm. 
Höhe gebildet wird, ist aussen dicht von rostgelblichen und innen in der 
Aussenhälfte von länglichen rostbräunlichen Haaren bestanden. — Auf der 
ganzen Oberseite sind die langen 'Grannenhaare in ihrem basalen Theile 
rostgelblich, zu ihrer Spitze hin rostroth, seltener dunkelrostbraun gefärbt; 
diesen Grannenhaaren sind in überaus grosser Menge die kürzeren hellrost- 
gelblichen Wollhaare beigemischt. Es erscheint demnach die ganze Ober- 
seite auf einer rostgelblichen Grundfärbung dicht und regelmässig dunkel- 
roströthlich melirt. Die Höhe des dichten Pelzes beträgt auf dem Hinter- 
rücken ca. 50 mm. Auf den Flanken verliert sich allmählich die dunkle, 
roströthliche Stichelung vollständig. Die ganze Unterseite ist einfarbig leb- 
haft rostgelb gefärbt und es erscheint die Färbung hier von einem Tone, 
welcher sich von demjenigen der Grundfärbung der Oberseite nur wenig 
unterscheidet. Die Vorder- und Hinterextremitäten sind gleichfalls von 
dieser allgemeinen Färbung, die hier aber intensiver getönt erscheint. — 
Der lange und buschige Schwanz ist seiner ganzen Länge nach von schmutzig 
rostbräunlicher Färbung, durch welche die schwarzbräunlich gefärbten 
Basaltheile der einzelnen Haare nur wenig durchschimmern; das Schwanz- 
ende trägt viele einfarbige braunschwarze Haare, doch bilden dieselben 
keine prononcirte dunkle Schwanzspitze. 

Ex. n. 2229 unterscheidet sich von den soeben beschriebenen nur 


dadurch, dass die Melirung auf der Oberseite weniger dicht auftritt, aber 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 310. 





(xxxV)] ZUR KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTRIERE CENTRAL-ASIENS. 219 


dunkler, rostbräunlichschwarz oder schwärzlich ist. Der Schwanz endigt 
mit einer kurzen, doch deutlich abgesetzten schwärzlichen Spitze. 

Ex. n. 2230 ist in der Färbung der Oberseite dem Ex. n. 2229 
ähnlich, weist aber die Schwanzfärbung der Ex. n. 1599 und 1816 auf. 

Ex. n. 2799, 2800, 2801 und 2805 unterscheiden sich von den 
bisher beschriebenen Bälgen überhaupt dadurch, dass der Ton der allge- 
meinen röthlichen Färbung bei ihnen ein intensiverer und zugleich viel leb- 
hafterer ist. Die Lippenränder und Nasenspitze sind schwärzlich; die übri- 
gen Stellen am Kopfe, die bei den Exemplaren vom Iskander-kul dunkel 
gefärbt erscheinen, sind bei den in Rede stehenden Bälgen unbedeutend 
schwärzlich oder dunkelbraunschwarz gestichelt und erscheinen Stirn- und 
Kopfplatte hell gefärbt; bei Ex. n. 2801 und 2805 erscheint übrigens die 
Kopfplatte unbedeutend dunkler. Die ganze Oberseite ist auf roströthlichem 
Grunde schwarz oder dunkelbraunschwarz melirt; die ganze Unterseite und 
die Extremitäten sind von einfarbiger roströthlicher Färbung, welche beim 
Ex. n. 2799 noch einen dunkleren Ton aufweist, als bei den Ex. n. 2800 
und 2801. Der Schwanz ist von langen rostbräunlichen Haaren besetzt, 
die zum grössten Theile schwarz bespitzt sind. Das Schwanzende, welches 
ungefähr das letzte Viertel der ganzen Schwanzlänge ausmacht, ist von 
schwärzlicher Färbung, welche zuerst in geringem Maasse durch die dunklen 
Endspitzen der Behaarung und zu der Endspitze hin ausschliesslich durch 
einfarbige schwärzliche oder dunkelbraunschwarze Haare bedingt wird. 

Das vollständige defecte Ex. n. 2231 ist den Exemplaren n. 2799, 2800 
und 2801 im Tone der allgemeinen röthlichen Färbung vollständig ähnlich. 
Der Nasenrücken und die Kopfplatte erscheinen aber sehr dunkel, beinahe 
einfarbig schwärzlich. Der Schwanz ist mit einer nur kurzen schwärzlichen 
Endspitze versehen; in seinem Basaltheile tritt, wenn auch nicht bedeutend, 
der dunkelbraunschwärzliche Haargrund vor. 

Ex. n. 2804 ist den Bälgen n. 2229 und 2230 vollständig ähnlich 
gefärbt, nur ist bei ihm die schwärzliche Stichelung der Oberseite eine fei- 
nere und erscheinen die Stirn und Kopfplatte hellgelblich, überaus fein ge- 
stichelt. In der Schwanzfärbung unterscheidet sich dieser Balg vom Ex. 
n. 2229 nur dadurch, dass die dunkle Schwanzspitze eine grössere Ausdeh- 
nung hat und dass auch sonst die Haare auf dem Schwanze vielfach mit 
dunklen, schwärzlichen oder schwarzbräunlichen Endspitzen versehen sind. 

Die Ex. n. 2806 und 2807, welche jungen Thieren angehören, 
sind auf der Oberseite von heller rostgelblicher Grundfärbung mit nicht 
besonders dichter schwärzlicher Stichelung; sie weisen demnach vollständig 
die Färbung des erwachsenen Ex. n. 2804 auf. Die Lippenränder und 


Nasengegend sind, wie gewöhnlich, schwarz gefärbt; die dunkle Stichelung 
Mélanges biologiques. T, XIII, p. 811. 


220 EUG. BÜCHNER, [n. 8. m 


auf dem Kopfe ist nur eine feine und theilweise spärliche, und tritt hier 
daher die helle gelbliche Grundfärbung überall zum Vorschein. Der Schwanz 
ist mit einer grossen schwärzlichen Spitze versehen, doch ist auch oberhalb 
dieser Endspitze der Schwanzfärbung sehr viel Schwarz oder Schwarz- 
braun beigemengt, welches theils von der dunklen Bespitzung, theils von der 
zum Vorschein tretenden dunklen Basalfärbung der Haare bedingt wird. 

Die Bälge n. 2808 und 2809, welche noch jüngeren und kleinwüchsi- 
gen Exemplaren angehören, tragen ein ganz frisch ausgehaartes Kleid, das 
beispielsweise demjenigen der erwachsenen Exemplare n. 2801 und 2805 
vollständig ähnlich ist. | 

Die Ex. n. 2810—2814 gehören vollständig jungen Thieren an und 
tragen noch zum grössten Theile das Wollhaar des Jugendkleides; bei ein- 
zelnen dieser Bälge zeigen sich übrigens in grösserer oder geringerer Menge 
auf der Oberseite, zum Theil auch auf der Unterseite, schon Grannenhaare 
des definitiven Haarkleides. Diese Bälge erscheinen auf der Oberseite rost- 
gelblich oder rostfarben, mehr oder weniger dicht mit Schwarz oder Grau 
untermischt, da ausser den Stichelhaaren und den schwarzen Endspitzen 
der frischen Grannenhaare hier meist auch die dunkle Färbung des Woll- 
haares zum Vorschein tritt. Die Unterseite ist nur dünn behaart und er- 
scheint mehr oder weniger intensiv rostfarben, mit durchschimmernder 
dunkelgrauer Färbung des Wollhaares. Was die Schwanzfärbung dieser 
Bälge anbetrifft, so ist bei den Exemplaren n. 2810 und 2811 der Schwanz 
mit einer scharf abgesetzten schwarzen Endspitze versehen und erscheint 
sonst auf seiner. Oberseite von rostgelblicher Färbung mit nur wenig merk- 
licher dunkler Melirung; bei den übrigen Bälgen ist der Schwanz beinahe 
seiner ganzen Länge nach von schwärzlicher Färbung, wobei die Endspitze 
ziemlich intensiv schwarz ausgesprochen ist, während auf der übrigen Aus- 
dehnung des Schwanzes die rostgelblichen Spitzen der einzelnen Haare die 
schwärzliche Basalfärbung derselben mehr oder weniger maskiren. 

Die Ausmessung der soeben beschriebenen Bälge lieferte folgende Werthe: 





1500 | 1016 | 2920 | 2990 | os | aroo | zo00 | 2001 | sanı | 2604 | 2006 | 2007 | 206 | zoo 


Von der Nasenspitze 

bis zur Schwanz- 

wurzel......... 628 1620 | 668 1504 | 451 1675 |150 | 590 |618 16356 | 546 | 515 | 430 1415 
Länge desSchwanzes ' 

mit d. Endhaaren | 268 |274 | 2881218 | 198 1270 1236 |255 |256 |240 | 245 | 220 | 185 [215 
Letzte Haare des 


Schwanzes...... 64| 55 | 67| 61 | 59] 46 | 46 | 60| 46 | 45 | 53| 51| 86| 40 
Länge des Hinter- 

fasses.......... — | 91 | 95| 87 | 71| 97 | 85 | 85| 82 | 87 | 85| 88] 74| 75 
Länge der Kralle am 

Mittelfinger .... | 19| 16,5) 16| 18,5) 14 | 16,5, 18,5] 18| 12,5) 18 | 18] 12] 111] 12 
Länge der Kralle an 

der Mittelzebe.. | 18| 13,5} 14| 12 | 12} 17 | 15 | 12| 14 | 10,5, — | 12| 10| 11, 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 812, 





(xxxv)] ZUR KENNTNISS DER HOTHEN MURMELTHIBEE CENTRAL-ASIENS. 221 


Nach dieser Besprechung des mir vorliegenden Materiales gehe ich zu 
einem näheren Vergleiche meiner Bälge mit Arctomys caudatus Jacq. über, 
um die Zugehörigkeit derselben zu der genannten Art klarzulegen. 

Zunächst unterwerfe ich die Grösse und Schwanzlänge einer verglei- 
chenden Untersuchung. Für erwachsene A. caudatus wird von Blanford 
eine Körperlänge (d. h. eine Länge von der Nasenspitze bis zur Schwanz- 
wurzel) von ungefähr 635 mm. (— 25 inch.)” und 609,5 mm. (— 2 feet)”, 
von Anderson?) eine solche von 558,5 mm. (= 22 inch.) angeführt; die 
Länge des Hinterfusses des A. caudatus misst nach Blanford 86,4 mm. 
(= 3,4 inch.). Die Schwanzlänge (inclusive die Endhaare desselben) soll bei 
A. caudatus die Hälfte seiner Körperlänge oder auch mehr ausmachen und 
beträgt nach Blanford 305 mm. (= 12 inch.) bis 330 mm. (= 13 inch.). 
Vergleichen wir diese Angaben mit den von mir oben mitgetheilten Aus- 
messungen, so erweist es sich, dass einzelne meiner Bälge die für den typi- 
schen A. caudatus nachgewiesene Körperlänge nicht nur erreichen, sondern 
sogar noch übertreffen; auch die Länge des Hinterfusses weist darauf hin, 
dass meine Exemplare in ihrer Stärke den Bälgen aus Kashmir nicht 
nachstehen. Aus meiner Maasstabelle ist aber andererseits zu ersehen, dass 
der Schwanz bei keinem der mir vorliegenden Exemplare eine Länge er- 
reicht, die der halben Körperlänge gleich käme; doch ist der Unterschied 
in der Schwanzlänge und der entsprechenden halben Körperlänge immer ein 
ganz unbedeutender und beträgt nur ungefähr 15 bis höchstens 50 mm. 
Wenn wir den Umstand in Betracht ziehen, dass meine Ausmessungen an 
Bälgen genommen sind, bei denen die Rumpfhaut ausgezogen oder der 
Schwanz eingetrocknet sein kann, und dass Balg-Maasse überhaupt nur von 
relativem Werthe erscheinen, so kann es keinem weiteren Zweifel unter- 
liegen, dass meine Exemplare nicht allein in der Grösse, sondern auch im 
Verhältniss ihrer Schwanzlänge zur Körperlänge mit A. caudatus vollstän- 
dig übereinstimmen. 

Was die Färbung und Zeichnung meiner Exemplare anbetrifft, so ist 
hervorzuheben, dass dieselben im Tone der allgemeinen röthlichen Färbung 
von den Beschreibungen und Abbildungen des A. caudatus nicht weiter 
verschieden sind, doch weist die Färbung des Rückens und des Kopfes theil- 
weise unbedeutende Unterschiede auf, die auch daher einer erklärenden Be- 
merkung bedürfen. 

Die dunkle Färbung des Rückens tritt bei meinen Exemplaren, wie 
wir gesehen haben, nur als dunkle Melirung der Grundfärbung auf und 


1) Blauford: Journ. As. Soc. Beng., XLIV, pt. 2, p. 122 (1875). 
2) Blauford, Fauna of Brit. India, Mamm., p. 390 (1891). 

8) Anderson: Proc. Zool. Soc. London, p. 561 (1871). 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 818. 


222 EUG. BÜCHNER, [x. s. m 


wird von den schwärzlichen (bei den Bälgen n. 1599, 1816 und 1598 
dunkelrostbraunen) Endspitzen der Grannenhaare bedingt. Keines meiner 
Exemplare hat demnach eine einfarbige schwärzliche Rückenfärbung, wie sie 
zuweilen für A. caudatus angegeben wird und wie sie auch die schöne Abbil- 
dung dieser Art auf Tafel XIII der Scientific Results of Second Yarkand Mission 
zeigt. Doch kann dieser Unterschied in der Rückenfärbung nicht gegen eine 
Identificirung meiner Bälge mit A. caudatus sprechen, da dieser Charakter 
bei A. caudatus variirt und die Haare auf dem Rücken bei ihm viel häu- 
figer nur schwarze Endspitzen tragen, statt ihrer ganzen Länge nach schwarz 
gefärbt zu sein. Dieser Umstand wird von Blanford*) in folgender Bemer- 
kung speciell hervorgehoben: «In some specimens (males?) the back is very 
much blacker than in others, the hairs being dusky or black throughout, 
whilst other specimens have only the tips of the hairs black». Dass die 
Rückenfärbung (ebenso wenig wie auch der Ton der allgemeinen röthlichen 
Färbung) nicht auf Geschlechtsunterschiede zurückzuführen ist, beweist das 
mir vorliegende Material. 

Ich habe ferner noch auf ein Merkmal näher einzugehen, welches spe- 
ciell von Scully°) als sehr charakteristisch für A. caudatus hervorgehoben 
worden ist; es soll dieses nämlich die gelbliche Färbung der Stirn und Kopf- 
platte, im Gegensatze zu der schwärzlichen Nackenfärbung sein. Gleichzei- 
tig möchte ich bemerken, dass auch auf den vorhandenen (von J. Geoffroy 
St. Hilaire® und Blanford gelieferten) Abbildungen des A. caudatus die 
Stirn und Kopfplatte von einer solchen gelblichen Färbung sind und dass 
die von Anderson’) unter dem fälschlichen Species-Namen A. kemachalanus 
beschriebenen Exemplare dieser Art gleichfalls eine derartige helle Kopf- 
färbung aufzuweisen scheinen. Unterwerfen wir nun die mir vorliegenden 
Bälge auf dieses Merkmal hin einer Prüfung, so erweist es sich, dass meine 
Exemplare im Gegentheil im grossen Ganzen eine Tendenz zu einer allge- 
meinen dunklen Kopffärbung zeigen und die meisten von ihnen auf der 
Stirn und Kopfplatte mehr oder weniger dunkel gefärbt sind; doch liegen 
mir andererseits auch Bälge vor (wie, z. B., die oben beschriebenen Exem- 
plare 2799, 2800 und 2804, theilweise auch die jüngeren Exemplare 
2806 und 2807), bei denen die erwähnten Stellen des Kopfes von heller 
gelblichef Färbung erscheinen. Diese Exemplare weisen demnach eine 
Kopffärbung auf, wie sie von Scully speciell für A. caudatus hervorge- 


4) Blanford, Sc. Res. Sec. Yark. Miss, Mamm., p. 38 (1879). 

5) Scully: Ann. Mag. Nat. Hist., (5), VIII, p. 98 (1881). 

6) Geoffroy St. Hilaire in: Jacquemont, Voyage dans l’Inde, Mamm. et Ois., tab. V 
(1842—43). 

7) Anderson: Proc. Zool. Soc. Lond., p. 561 (1871). 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 814. 








(xxxv)] ZUR KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTHIERE CENTRAL-ASIENS. 223 


hoben worden ist. Da aber das von mir untersuchte Material den Beweis 
liefert, dass die Färbung der Stirn und Kopfplatte erheblich variirt, so 
kann ich die Kopffärbung nicht als ein specifisches Merkmal des A. caudatus 
gelten lassen. Übrigens hat auch Blanford seiner Zeit in der Kopffärbung 
des A. caudatus kein charakteristisches Merkmal dieser Art constatiren 
können und berücksichtigt er dieselbe nicht weiter auch in seiner neuesten 
(in der Fauna of British India erschienenen) Beschreibung dieser Art. 

Diese Untersuchung führt mich folglich zum Resultate, dass meine 
oben verzeichneten Bälge unzweifelhaft zu A. caudatus gehören. Dieses 
Resultat erweitert sehr wesentlich unsere Kenntniss der Verbreitung dieser 
Art und liefert gleichzeitig den Beweis, dass dieses Murmelthier der Fauna 
des Russischen Reiches angehört. Bekanntlich war Ssewerzow®) der erste 
Forscher, der das Vorkommen des A. caudatus für Russisch-Turkestan 
nachgewiesen hatte, doch sind seine diesbezüglichen Angaben in der wissen- 
schaftlichen Litteratur angezweifelt worden und werden auch bis jetzt in 
Betreff der Art-Bestimmung nicht anerkannt. Wenn auch die vorliegende 
Untersuchung das Vorkommen des A. caudatus bis nach Russisch-Turkestan 
ausser Zweifel stellt und gleichzeitig die Mittheilungen von Ssewerzow 
bestätigt, so möchte ich nichtsdestoweniger noch kurz der Deutungen Er- 
wähnung thun, welche die Ssewerzow’schen Angaben über dieses Mur- 
melthier erfahren haben. 7 

In seiner Fauna Turkestans macht Ssewerzow in Betreff des À. cau- 
datus, ausser verschiedenen Fundorts-Angaben, auf die ich noch weiter unten 
zurückzukommen habe, nur eine ganz kurze Notiz systematischen Inhalts, 
in welcher er mittheilt, dass ein erbeutetes Exemplar, welches ihm verloren 
gegangen war, von gelblicher Färbung mit wenig dichter schwarzer Stiche- 
lung war und dass dessen Kopf dunkler, schwärzlicher gefärbt erschien; 
ausserdem lieferte Ssewerzow hier die Maasse eines jungen Thieres, und 
zwar 14 Zoll 2 Lin. für die Körperlänge und 8 Zoll 5 Lin. für die Schwanz- 
länge. 

Diese Angaben von Ssewerzow wurden zuerst von Blanford?) in 
Betreff der Art-Bestimmung in Zweifel gestellt. Blanford’s Ansicht zufolge 
sind die von Ssewerzow angegebenen Maasse für A. caudatus viel zu klein 
und passen, ebenso wie auch die Bemerkungen über die Färbung, viel eher 
auf A. aureus; gleichzeitig sprach Blanford die Vermuthung aus, dass das 
Vorkommen des A. caudatus in Russisch-Turkestan höchst unwahrschein- 


8) C&sepnop%, Bepr. un l'opus. Pacup. Typrecr. xus., crp. 61, 81 (1873); Ann. Mag. Nat. 
Hist., (4), XVIIL p. 50 (1876). 

9) Blanford: Journ. As. Soc. Beng., XLIV, pt. 2, p. 115 (1875); Sc. Res. Sec. Yark. Miss., 
Mamm., p. 35 (1879). 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 815. 


224 | EUG. BÜCHNER, [X. S. 11 


lich, die Verbreitung des A. aureus dagegen so weit naeh Norden mehr als 
möglich sei. Alle diese Betrachtungen veranlassten Blanford, dieses unter 
dem Namen A. caudatus in die Fauna Turkestans eingeführte Murmelthier 
als A. aureus zu deuten und stellte er daher den Ssewerzow’schen A. cau- 
daius (übrigens mit einem Fragezeichen) in die Synonymie seines A. aureus, 
eine Deutung, der später auch W. L. Sclater!°) folgte. 

Diese Ausführungen von Blanford bedürfen, glaube ich, keiner wei- 
teren Widerlegung, mit Ausnahme übrigens seiner Bemerkung über die 
Grösse des in Rede stehenden Murmelthieres. Die von Ssewerzow mitge- 
theilten Maasse sind nämlich, wie dieses ja von ihm selbst speciell hervor- 
gehoben wurde, an einem jungen Exemplare genommen, ein Umstand, den 
Blanford augenscheinlich übersehen hat; dieser Umstand liefert uns aber 
die nöthige Erklärung für den vermeintlichen Grössen-Unterschied zwischen 
A. caudatus einerseits und der von Ssewerzow constatirten Murmelthier- 
Art andererseits. 

‚Später hat auch Scully!) die Ansicht ausgesprochen, dass das junge 
Murmelthier aus Turkestan, welches Ssewerzow für A. caudatus ange- 
sprochen hat, entschieden nicht zu dieser Art gehört. Zur Begründung 
dieser Ansicht theilte Scully mit, dass die von Ssewerzow angeführten 
Maasse im Verhältnisse der Schwanzlänge zur Körperlänge nicht mit A. cau- 
datus übereinstimmen, da ein junges Thier dieser Art bei einer Schwanz- 
länge von 8” 5” eine Körperlänge von ungefähr 17 Zoll aufweisen müsse 
und nicht 14” 2” lang sein kann, wie das Ssewerzow’sche Exemplar. 
Ferner spricht, nach Scully, auch die dunkle Kopffärbung des Ssewer- 
zow’schen Exemplars gegen die Bestimmung desselben als À. caudatus, 
da der Kopf dieser Art im Gegentheil hellgefärbt erscheint. 

Auf diesen letzteren Einwand Scully’s brauche ich nach meinen schon 
oben gemachten Bemerkungen über die Kopffärbung des A. caudatus nicht 
weiter einzugehen. Was dagegen den ersten Einwand dieses Forschers an- 
betrifft, so muss ich die Berechtigung desselben zugeben. Das Verhältniss 
der Schwanzlänge zur Körperlänge ist nämlich bei dem jungen Exemplare 
von Ssewerzow ein solches, wie ich es bei den zahlreichen Bälgen, die ich 
untersucht habe, niemals constatiren konnte, und wie sich dasselbe auch ohne 
Zweifel bei A. caudatus überhaupt nicht vorfindet. Nichtsdestoweniger hat 
Ssewerzow dennoch mit dem Namen A. caudatus eben diese und nicht 
irgend eine andere Murmelthier-Art belegt, ein Umstand, der sich aus fol- 
gender Betrachtung ergiebt. Sowohl Ssewerzow, als auch alle späteren 


10) W. L. Sclater: Cat. of Mamm. Ind. Mus,, II, p. 43 (1891). 
11) Scully: Ann. Mag. Nat, Hist., (5), VIII, p. 99 (1881). 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 816. 











(xxx v)| ZUR KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTBIERE CENTRAL-ASIENS. 225 


zahlreichen Reisenden und Sammler haben für Russisch-Turkestan das Vor- 
kommen von nur zwei Murmelthier-Arten constatirt: dass die eine dieser 
beiden Arten Arctomys dickrous Anderson ist, habe ich'*) schon früher 
nachgewiesen, während ich in vorliegender Untersuchung die Beweise ge- 
bracht habe, dass das andere Murmelthier — 4. caudatus ist; A. dichrous 
war nun von Ssewerzow unter dem fälschlichen Species-Namen A. baiba- 
cinus Brandt in die turkestanische Fauna aufgenommen, die zweite von 
ihm in Russisch-Turkestan aufgefundene Art kann folglich nur A. caudatus 
sein, wie dieselbe von ihm auch korrekt benannt worden ist. Übrigens be- 
sitzen wir auch einen direkten Beweis, dass eben diese Art seiner Zeit 
Ssewerzow vorgelegen hat: im Moskauer Universitäts- Museum befinden 
sich nämlich (wie wir noch später darauf zurückkommen werden), zwei 
Exemplare des A. caudaitus aus der Ausbeute von Fedtschenko, deren 
Fundort Ssewerzow schon in seiner Fauna Turkestans namhaft gemacht 
hat. Dass die Art A. caudatus Ssewerzow überhaupt gut bekannt war, 
bezeugen ferner die auf seinen späteren Reisen (auf dem Pamir und Alai) 
gesammelten und von ihm bestimmten Bälge. Um nun auf die von Ssewer- 
zow angeführten Maasse des A. caudatus zurückzukommen, so unterliegt 
es, nach dem Gesagten, keinem weiteren Zweifel, dass diese Maassangaben 
einfach fehlerhafte sind und dass dieselben entschieden nicht demjenigen 
Exemplare entsprechen, von welchem sie genommen sind. 

Wie ich soeben mitgetheilt habe, glaubte Blanford das in Russisch- 
Turkestan vorkommende rothe Murmelthier, welches den vorstehenden 
Untersuchungen zufolge unzweifelhaft zu A. caudatus gehört, (namentlich 
auch aus geographischen Gründen) als seinen A. aureus deuten zu müssen. 
Ich habe daher jetzt noch auf die Frage näher einzugehen, wie sich dieser 
A. aureus zu A. caudatus verhält. Leider sind mir die Typen des A. aureus 
aus eigener Anschauung nicht bekannt und kann ich mir nur aus den von 
Blanford'?) gelieferten Beschreibungen dieses Murmelthieres ein Urtheil 
über dasselbe bilden. 

A. aureus soll sich, nach den Untersuchungen von Blanford, in fol- 
genden Merkmalen von A. caudatus unterscheiden: 1) durch viel geringere 
Grösse und durch einen verhältnissmässig kürzeren Schwanz; 2) durch ge- 
ringeres Auftreten von Schwarz in der Schwanzfärbung und 3) durch eine 
weniger rostfarben gefärbte Unterseite und durch eine ledergelbe Färbung 
der Beine, die bei A. caudatus rostfarbig gefärbt erscheinen. 


12) Büchner, Wissensch. Res. Reis. Przewalski, Zool. Th., I, p. 40 (1888). | 

18) Blanford: Journ. As. Soc. Beng., XLIV, pt. 2, p. 106, p. 128 (1875); Sc. Res. Sec. Yark. 
Miss., Mamm., p. 38, tab. XI, XIa (1879). 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 817. 


226 EUG. BÜCHNER, ° [N. S. ım 


Ich halte es nun für nöthig diese Unterschiede einer Kritik zu unter- 
werfen und gleichzeitig an dem mir vorliegenden Materiale des A. caudatus 
zu prüfen, in wie weit diese Merkmale für die Unterscheidung der beiden 
in Rede stehenden Arten charakteristisch sind und die specifische Trennung 
derselben berechtigen. 

Was zunächst die Grösse und Schwanzlänge des A. aureus anbetrifft, 
so giebt Blanford für denselben eine Körperlänge von höchstens 475 mm: 

(= 18,75 inch.), bei einer Schwanzlänge von höchstens 208,3 mm. (== 6,5 inch. 
| Schwanzlänge ohne Endhaare + 1,75 inch. Endhaare des Schwanzes) an. 
Aus einem Vergleiche dieser Maass-Angaben mit den Ausmessungen meiner 
Bälge des A. caudatus und mit meinen späteren Bemerkungen über die 
Körper- und Schwanzlänge dieser letzteren Art ist einerseits zu ersehen, 
dass A. aureus eine Körperlänge aufweist, welche in der That kleiner zu 
sein scheint, als diejenige des À. caudatus und den nicht ausgewachsenen 
Exemplaren dieses letzteren gleichkommt; andererseits zeigt uns aber dieser 
Vergleich, dass bei A. aureus das Verhältniss der Schwanzlänge zur Kör- 
perlänge ein dem A. caudatus vollständig ähnliches ist. 

Der Unterschied in der Schwanzfärbung der beiden in Rede stehenden 
Arten soll sich nach Blanford darin äussern, dass auf dem Schwanze 
des A. caudaius das Schwarz in viel grösserer Menge auftritt und gewöhn- 
lich den grösseren Theil der ganzen Schwanzlänge einnimmt, während der 
Schwanz des A. aureus heller gefärbt erscheint und die schwarze Färbung 
sich bei ihm nur auf dem Schwanzende lagert und hier eine bald kleinere, 
bald wieder grössere (aber nicht über 2", inch. breite) dunkle Endspitze 
bildet. Aus der Besprechung meines Materiales von A. caudatus ist jedoch 
zu ersehen, dass die Schwanzfärbung sehr variirt und der Antheil, den die 
schwarze Färbung an derselben nimmt, ein sehr verschiedenartiger ist; es 
kann daher die Schwanzfärbung nicht ein specifisches Merkmal zur Unter- 
scheidung eventueller Arten liefern. 

Was endlich den von Blanford hervorgehobenen Unterschied in der 
Färbung der Unterseite und der Extremitäten dieser beiden Formen anbe- 
trifft, so kann derselbe gleichfalls von keiner specifischen Bedeutung sein, 
da dieser Unterschied sich nur im Ton und in der Intensivität der allge- 
meinen röthlichen Färbung äussert und ich an meinen Bälgen ein Variiren 
in dieser Hinsicht constatiren kann; übrigens theilt auch Blanford '!*) neuer- 
dings mit, dass die rostfarbene Färbung der Unterseite und der Extremi- 
täten des A. caudatus bei einzelnen Exemplaren desselben dunkler, bei 
anderen wieder heller auftritt. 


14) Blanford, Fauna of Brit. India, Mamm., p. 390 (1891). 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 318. 











xx v)| ZUR KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTHIERE CENTRAL-ASIENS. 227 


Da auf diese Weise die Merkmale des A. aureus, die diese Art von 
A. caudatus unterscheiden sollen, ihrem Zwecke nicht entsprechen und dem- 
nach von keinem specifischen Werthe erscheinen, so kann meiner Ansicht 
nach auch dem oben erwähnten Grössenunterschiede zwischen den in Be- 
tracht kommenden Formen keine weitere Bedeutung beigelegt werden. 
Denn dieser einzige Unterschied in der Grösse (resp. in der Körperlänge) 
kann an und für sich eine specifische Trennung noch nicht rechtfertigen, 
umsomehr, da die Original- Exemplare des A. aureus möglicherweise nicht 
ausgewachsenen Individuen angehört haben oder ihre Präparation eine nur 
ungenaue Messung ermöglicht hat. Übrigens ist ja dieser Unterschied in 
der Körperlänge, wenn wir alle diesbezüglichen von mir oben zusammenge- 
stellten Daten in Betracht ziehen, auch nicht ein so wesentlicher und kann 
zum Theil auch auf ein Variiren des A. caudatus in seiner Grösse zurück- 
geführt werden; so theilt Blanford neuerdings in seiner soeben citirten 
Fauna of British India direkt mit, dass die Bälge des A. caudatus aus dem 
Astor-Distrikt kleiner erscheinen, als die Maassangaben, die er für diese 
Art liefert und welche ich oben wiedergegeben habe. 

Resümire ich nun alles Gesagte, so gelange ich schliesslich zu dem 
Resultate, das A. aureus von A. caudatus specifisch nicht zu trennen 
ist und dass somit Central-Asien nur eine einzige rothe Murmel- 
thier-Art besitzt. | 

Auch im Schädelbaue kann ich keine Unterschiede wahrnehmen, die 
gegen diese Identificirung des A. aureus mit A. caudatus sprechen könnten. 
Schon Blanford*°) lenkte bei der eingehenden Beschreibung seines A. au- 
reus die Aufmerksamkeit auf den Umstand, dass der Schädel dieser Art 
unter allen anderen von ilım untersuchten asiatischen Murmelthieren die 
meiste Ähnlichkeit mit demjenigen des A. caudatus habe, doch wesentlich 
kleiner sei, als dieser. Die von Blanford für die beiden Formen ange- 
führten Schädelmessungen weisen übrigens nur unbedeutende Grössenunter- 
schiede auf und werden dieselben, meiner Ansicht nach, nur durch ein ver- 
schiedenes Alter der betreffenden Exemplare bedingt. Gleichzeitig kann 
ich auch die übrigen, von Blanford angegebenen Unterschiede im Schädel- 
baue dieser von ihm artlich getrennten Formen nicht als specifische Merk- 
male gelten lassen. Diese Unterschiede, die zudem bei Untersuchung und 
Vergleich eines geringen Materiales constatirt sind, erscheinen nur unbe- 
deutend und sind theils auf Alters-Verschiedenheiten, theils auf Abände- 
rungen zurückzuführen, denen die Schädelcharaktere der Arctomyiden 
häufig innerhalb einer Art unterworfen sind. Ich möchte hier noch die Be- 


15) Blanford, Sc. Res. Sec. Yarkand Miss, Mamm., p. 35 (1879). 
Mélanges biologiques. T. XII, p. 819. 


228 | EUG. BÜCHNER, [n. 8. 1 


merkung einschalten, dass überhaupt die dem Schädelbaue entnommenen 
specifischen Merkmale der Arctomys- Arten verhältnissmässig nur wenig 
charakteristisch sind und dass bei der specifischen Trennung der recenten 
Murmelthiere jetzt, bevor eine auf umfangreichem Materiale aller Arten 
basirte craniologische Untersuchung vorliegt, in erster Linie die äusseren 
Charaktere den Ausschlag geben müssen. 

Von den von Blanford namhaft gemachten Unterschieden, glaube ich 
noch auf die Form der Nasenbeine näher eingehen zu müssen, welche 
in ihrem basalen Theile bei A. caudatus breiter sein sollen, als bei A. au- 
reus, ein Unterschied, der auch beim Vergleiche der von Blanford gelie- 
ferten Abbildungen dieser Schädel recht auffallend erscheint. Bei Unter- 
suchung der mir vorliegenden Schädel auf dieses Merkmal hin, erweist es 
sich, dass bei dem Schädel n. 1986, der einem alten Individuum aus Dar- 
was angehört, die Nasalia in ihrer Breite und Form vollständig ähnlich 
denjenigen des A. caudatus sind, wie dieselben von Blanford abgebildet 
werden, nur dass sie möglicherweise am oberen Ende etwas schärfer quer 
abgestutzt erscheinen; vollständig ähnlich geformte Nasenbeine besitzt fer- 
ner ein noch jugendlicher Schädel (ad n. 1588) vom Iskander-kul. Bei den 
übrigen von mir untersuchten Schädeln, theilweise von demselben Fundorte, 
ist die Breite der Nasenbeine im basalen Theile eine geringere und erschei- 
nen daher diese Schädel in der Form ihrer Nasenbeine dem Schädel ähnlich, 
der bei Blanford unter A. aureus abgebildet ist. Da die Form der Nasalia 
eine so schwankende ist, so kann sie gleichfalls nicht als specifisches Merk- 
mal verwerthet werden. 

Ich möchte noch folgende Bemerkungen über den Schädel des A. cau- 
datus im Allgemeinen machen, Derselbe ist kleiner als derjenige mehrerer 
anderer central-asiatischer Murmelthiere, wie z. B. A. robustus, A. dichrous 
etc.; dieser Umstand fällt namentlich in’s Auge beim Vergleiche der Maass- 
angaben für die Länge des Schädels und für die Breite des Hinterhauptes 
und der Jochbogen. Es ist dieses um so auffallender, als A. caudatus in der 
Grösse den genannten Murmelthieren nicht nur gleichkommt, sondern häufig 
dieselben nicht unbedeutend übertrifft. Das Foramen magnum hat bei dieser 
Art eine mehr rundliche Gestalt, ein Umstand, der aus den folgenden Zahlen 
für das Verhältniss der Höhe des Hinterhauptloches zur Breite desselben 
leicht zu ersehen ist: 10,2: 12,6; 9,8:12; 9,7:11,8; 9,8:12,4. Die Stirn- 
bildung ist eine dem A. bobac vollständig ähnliche. Die Wurzelbildung des 
ersten unteren Backenzahnes scheint eine wechselnde zu sein, wenigstens 
weist dieser Zahn im Schädel eines jüngeren Exemplares drei vollständig 
getrennte Wurzeln auf, während ich bei einem älteren Schädel diesen Backen- 
zahn zweiwurzelig gebildet vorfinde. Der Schmelzvorsprung an der Vor- 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 820. | 














(xxxv)] ZUK KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTBIERE CENTRAL-ASIENS. 229 


derseite dieses ersten unteren Backenzahnes ist nur äusserst schwach ent- 
wickelt. 


Im Nachfolgenden gebe ich noch die wichtigsten Ausmessungen einiger 
Schädel des A. caudatus: | 


1172 | 828 | 1584 | 4899 | 1986 
ad n. | ad n. | ad np. ! ad n. | ad n. 
1599 | 1816 | 2229 | 1598 | 2281 


Basilarlänge. . . 2. 2:2 Co . ren 86 82 838 | 70,1| 82,7 
Scheitellänge. .. ............  .. 97,4 | 93,8 | 97,5 | 79 — 
Grôsste Breite an den Jochbogen . . . . . . . . . .. 60,4 | 58,8 | 5965| — 61,2 
Grösste Breite des Hinterhauptbeines . . . . . . . .. 41,7 | 42 41,6 | 88,5] 41,7 
Geringste Breite hinter den Supraorbitalfortsätzen . . . | 17 15 16 19 14,8 
Geringste Breite der Stirnbeine. . . . . . . . . . . . 22,7! 2388| 21,7| 20,5 | 26 
Länge der Nasalia . . .: . . . Er. 88 88,5; | 408 | 285] — 
Grösste Breite der Nasenbeine, vom . . . . . . . . . 17,5 | 17 18 15 18,7 
Länge der oberen Zahnreihe, an den Zahnkronen.. . 21,5| 22,2 | 21,1| 22 22,5 
Vom Hinterrande der Incisiv-Alveole bis zur Praemolar- 

Alveole.. . 2: : oo ..... ..... 26 23 25 20,7 | 24,8 
Von der Ausbuchtung der Gaumenbeine bis zum Hinter- 

rand der Incisiv-Alveole . . . . . . . . . . .. 47 45 47,2 | 4182| 47 
Von der Ausbuchtung der Gaumenbeine bis zum Hinter- 

rand der Incisivlöcher . . . . . . . .. . . + «+ | 826 | 31 83,5 | 28,7| 82,7 
Länge des Unterkiefers . . . . . . . . . . . . . .. 65,2 | 61 64 56 62,5 
Länge der unteren Zahnreihe, an den Zahnkronen . . | 20 21,2 | 20,7 | 20,2 | 20,8 
Vom Hinterrande der Incisiv-Alveole bis zur Alveole des 

vordersten Backenzahnes. . . . . . . 2 . . . 0. 17 15 17 14 15,8 


Ich gehe jetzt zu einer näheren Besprechung der geographischen Ver- 
breitung des A. caudatus über, wobei ich aber nur das Vorkommen dieser 
Art nördlich von Kashmir (resp. von dem Astor-District und dem südlich- 
sten Theile von Gilgit, den nördlichsten Punkten des Verbreitungsgebietes 
dieses Murmelthieres, nach den Untersuchungen der indischen Zoologen) 
in den Bereich meiner Untersuchung zu ziehen beabsichtige, da ich die in 
der Litteratur!°) zerstreuten Fundorts-Angaben im System des Himalaya 
als bekannt voraussetzen muss. 

Das Vorkommen des A. caudatus nördlich von Kashmir ist bis jetzt auf 
dem Pamir und im Alai-Gebirge, in den Gebirgsgegenden, welche die östlichen 
(im westlichen Winkel von Ost-Turkestan) und die westlichen (im östlichen 
Buchara) Ausläufer derselben bilden, und ferner im Sarafschan-Districte des 
russischen Ferghana-Gebietes constatirt worden. Dieses Verbreitungsgebiet 
umfasst demnach beinahe das ganze Pamir-Gebirgssystem (im Sinne Ssewer- 
zow’s) und ist A. caudatus ausserhalb desselben, wie wir weiter unten noch 


16) Ausser verschiedenen Angaben über die Verbreitung des A. caudatus, die sich in den 
von mir in vorliegender Abhandlung citirten Arbeiten vorfinden, haben noch Adams (Proc. 
Zool. Soc. Lond., 1858, p. 521), Scully (Proc. Zool. Soc. Lond., 1880, p. 204) und Lydekker 
(Journ. As. Soc. Beng., XLIX, pt. 2, p. 7) verschiedene Daten über das Vorkommen dieses 
Murmelthieres geliefert. 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 821. 


230 EUG. BÜCHNER, [N. 8. ıu 


sehen werden, nur einmal und zwar auf dem Talas-tau (westlicher Tjan- 
schan) in Russisch-Turkestan nachgewiesen worden. 

Auf dem Pamir ist A. caudatus, nach den Untersuchungen von Sse- 
werzow!), überall zu finden, aber sporadisch auf grasreichen Stellen, bis 
zu einer Höhe von 14,000’. Ebenso theilt auch Iwanow ) mit, dass dieses 
Murmelthier auf dem ganzen Pamir, angefangen von ungefähr 13,000’ und 
bis 15,000’, in Menge vorkommt und in grossen Colonien lebt; im Herbste 
zeigten sich diese Murmelthiere ausserhalb ihrer Baue immer seltener und 
waren schon AnfangSeptember gar nicht mehr zu sehen. Ferner hat Gr.Grum- 
Grzimailo während seiner wiederholten Bereisung des Pamir A. caudatus 
hier überall nachgewiesen; aus seiner Ausbeute befindet sich im Zoologi- 
schen Museum der Kaiserlichen Akademie auch ein jüngeres Männchen, 
welches im süd-östlichen Pamir, am Kara-ssu, auf einer Höhe von 13,000 
erbeutet wurde. Wir besitzen ferner von der letzten Expedition des Herrn 
B. Grombtschewski zwei Exemplare, die gleichfalls im östlichen Pamir, 
am Ak-ssu, gesammelt wurden. An dieser Stelle muss ich auch noch der 
Fundorte der Originale des A. aureus Erwähnung thun; dieselben sind auf 
dem Kaskasu-Pass (auf dem Wege von Yarkand nach dem Pamir) auf einer 
Höhe von 13,000 erbeutet und befinden sich im Indian-Museum ?*) in Cal- 
cutta, welches ausserdem noch einen Balg des rothen Murmelthieres von 
Kleinen Pamir besitzt. 

Fedtschenko®°) war der erste, der A. caudatus für das Alai-Gebiet 
nachgewiesen hatte, und zwar fand er dieses Murmelthier nicht selten auf 
den nördlichen Ausläufern des Alai-Gebirges, in der Alpenzone zwischen 
Schachi-mardan und dem Kara-kasuk-Pass. Den Untersuchungen von Sse- 
werzow ?!) zufolge ist A. caudatus eine höchst charakteristische Erscheinung 
des ganzen Alai-Gebietes, welches von diesem Murmelthiere überall und iu 
überaus grosser Menge bewohnt wird; mehrere Exemplare aus der Sse- 
werzow schen Ausbeute aus dem Alai befinden sich auch in unserem Zoo- 
logischen Museum. Gr. Grum-Grzimailo hatte gleichfalls Gelegenheit 
das überaus häufige Vorkommen dieses Murmelthieres in dem von ihm 
wiederholentlich durchkreuztem Alai-Gebiete zu bestätigen; dieser Rei- 
. sende *) hebt ausdrücklich hervor, dass hier kein Stückchen Alpenwiese vor- 

17) CbBepnos®: 8au. Typrecr. Orx. Hun. Oôm. A106. Ecr., Antpon. u 9rmorp. I, Bein. 1, 
p. 62 (1879). 

18) Hsanop®: IIpupoxa u Oxora, 1885, I, crp. 21—22. 


19) W. L. Sclater, Cat. Mamm. Ind. Mus., p. 43 (1891). 


20) Pezuenko, Ilyremecrsie 82 Typkecranz, sun. 7, BB Korauckonp Xaucrst, 
cTp. 118 (1875). 


21) Cisepnosz: 3au. Typkecr. Orx. Hun. O6im. 106. Ecr., Axrpou. u 9raorp., I, Bio. 1, 
cTp. 62, 66 (1879). 

22) l'pyuz-l'pxumañzxo: Has. Hun. Pycex. l'eorpas. Oôu., XXII, crp. 92—93 (1886). 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 322. 











(xxxv)| ZUR KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTHIERE CENTRAL-ASIENS. 231 


handen ist, wo man nicht wenigstens ein Murmelthier zu Gesicht bekommt, und 
dass man sich den Alai ohne diesen Nager überhaupt nicht vorstellen kann. 
Unter 8000’ hat Grum-Grzimailo A. caudatus nirgends angetroffen und 
bildet die Linie des ewigen Schnees die Verticalgrenze seiner Verbreitung. 
In dem Berichte über seine im Jahre 1884 in das Alai-Gebiet unternom- 
mene Reise führt Grum-Grzimailo®) folgende Fundorte dieses Murmel- 
thieres speciell an: er traf A. caudatus zum ersten Male in den an die 
Schneeregion grenzenden Partien bei Artscha-Basch in der Nähe vom Kara- 
kasuk an, beobachtete ihn auf einer Höhe von 11,500’ bei Tschagdar 
(ca. 10 Werst vom Kara-kasuk-Pass, längs dem Kock-ssu, entfernt), fand 
ihn in überaus grosser Menge längs dem Laufe des Teckelik, von Schuar 
bis zur Einmündung des Balakty, und wies endlich das Vorkommen dieses 
Nagers in den zwischen dem Kara-ssu und dem Aram liegenden Gegenden 
nach. Aus der Ausbeute der von Gr. Grum-Grzimailo im Jahre 1887 in 
dem Alai-Gebiete ausgeführten Reise befinden sich in unserem Zoologischen 
Museum mehrere Bälge dieses Murmelthieres, die auf dem nördlichen Ab- 
hange des Alai-Gebirgszuges bei Jagatschart (11,000) und bei Gultscha 
(5500), und auf dem Süd-Abhange des Alai auf dem Pass Katyn-art 
(11,200') erbentet wurden. 


Über das Vorkommen des A. caudatus in den westlichen Ausläufern 
des Pamir und Alai besitzen wir nur folgende Daten. Im Zoologischen Mu- 
seum der Kaiserlichen Akademie befinden sich von der von Dr. A. Regel 
im Jahr 1883 nach Ost-Buchara ausgeführten Reise zwei Bälge dieser Art, 
von denen der eine in der Provinz Darwas, der andere in den Bergen Kuh-i- 
Trusch der Provinz Kulab gesammelt wurden. Gr. Grum-Grzimailo *) 
traf auf seiner Reise (1885) im östlichen Buchara A. caudatus nur auf dem 
Süd-Abhange des Gebirgszuges Peter’s des Grossen an, und zwar fand er 
ihn hier auf einer Höhe von c. 14,000” am Fusse des Kara-schura und in den 
Umgegenden von Tuptschek, von wo er auch ein Exemplar für unser Mu- 
seum heimbrachte. An diese Fundorte reihen sich diejenigen aus den süd- 
lichen Theilen unseres Ferghana-Gebietes an. Fedtschenko hat, nach 
Mittheilungen von Ssewerzow®), in den Jahren 1870 und 1871 A. cau- 
datus am oberen Sarafschan, am Jagnau und am Iskander-kul gefunden; 
aus der Ausbeute dieser Reise befinden sich im Zoologischen Museum der 


23) Grumm-Grshimailo: Mém. sur les Lépidoptères, r&d. par N. M. Romanoff, II 
p. 220, 227, 228, 242 (1885). 

24) Grumm-Grshimailo: Mém. sur les Lépidoptères, réd. par N. M. Romanoff, III 
p. 388 (1886). 

25) Cbsepuos%, Bepr. u l'opns. Pacıp. Typrecr. ÆKas., crp. 61 (1873). 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 398. 16 





232 BUG. BÜCHNER, ZUR KENNTNISS ETC. [n. 8. ım 


Moskauer Universität”) ein gestopftes Exemplar ohne nähere Fundorts- 
Angabe und ein Balg aus den Bergen (7000'—10,000") am Jagnau. Am 
Iskander-kul fand dieses Murmelthier im Jahre 1878 auch der verstorbene 
Conservator V. Russow und sammelte hier mehrere Bälge für unser Zoo- 
logisches Museum. 

Der nördlichste, bis jetzt bekannte, Fundort des A. caudatus ist die 
Karabura-Schlucht, südlich von Aulje-ata, in dem Gebirgszuge (Talass-tau), 
der die Wasserscheide zwischen den Flüssen Talass und Tschirtschik bildet; 
hier hat Ssewerzow ”) seiner Zeit dieses Murmelthier nachgewiesen. 

Es fehlt noch gegenwärtig am nöthigen Materiale um die Nordgrenze 
der Verbreitung des A. caudatus detaillirt anzugeben. Im Norden grenzt 
an das Verbreitungsgebiet des A. caudatus dasjenige des A. dichrous, doch 
kommt im Gebiete der einen Murmelthierart neben dieser die andere nicht 
vor, und schliessen sie sich gegenseitig geographisch aus; die Grenzbar- 
rieren ihrer Verbreitung bilden hohe Gebirgszüge und kommt auf dem Süd- 
Abhange derselben A. caudatus vor, während den Nordabhang das Tjan- 
schan-Murmelthier bewohnt). 


26) Taxomnpose u Kopuarnu%, Cancru x Onncanie Koss. Maerouur. 83 300x0r. Mya2. 
Yun. Mockosck. Yaus., N 1 (Tp. Hua. O6m,. A106. Ecr., Amrponoz. a Iruorp., LVI, zum. 4), 
crp. 24 (1889). 

27) Césepuos?, Bepr. an Topua. Pacup. Typrecr. }Kus., crp. 81 (1878). 

28) In Betreff der nördlichen Begrenzung der Verbreitung des A. caudatus durch das 
Auftreten des A. dichrous hat Hr. Gr. Grum-Grzimailo mir nachträglich noch folgende 
Bemerkungen freundlichst zugehen lassen: «Die Verbreitungsgebiete des A. onudalus und 
A. dichrous in den Gebirgsgegenden, die die Wasserscheide zwischen dem Syr-Darja und 
Tarim bilden, sind derart auffallend abgegrenzt, dass dieses höchst interessante Verhalten auf 
der Reise geradezu in die Augen fällt. Die ungefähre Grenze zwischen diesen beiden Murmel- 
thier-Arten verläuft in einer Gegend, die in der Tertiär-Zeit die Meerenge zwischen dem Bassin 
des Tarim und dem Aralo-Caspischen Becken bildete. Ich selbst hatte Gelegenheit diese beiden 
Murmelthiere in den Bergen Ak-baital, nördlich vom Techatyr-kul zu beobachten; auf den 
nördlichen Abhängen dieses Gebirges lebt A. dichrous, auf den südlichen — A. caudatus. Herr 
A. Wilkins hatte gleichfalls Gelegenheit die gleiche Erscheinung in viel grösserem Maasstabe 
zu beobachten, doch kann ich augenblicklich die von diesem Forscher nachgewiesene Grenz- 
linie in der Verbreitung dieser beiden Arten nicht genau angeben». 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 324. 





(zxxV)] 233 


Koptische apokryphe Apostelacten. Il. Von Dr. 0. v. Lemm. (Mit 2 Tafeln). 
[Lu le 29 avril (11 mai) 1892]. 


Durch einen glücklichen Zufall bin ich zu meiner grossen Freude in der 
Lage, den vor ‚einiger Zeit von mir herausgegebenen koptischen apokryphen 
Apostelacten !) weitere Acten folgen lassen zu können. Mein lieber College 
Golénischeff hat auf seiner im Winter 1890/91 unternommenen Reise 
nach Aegypten unter anderen Schätzen auch eine Anzahl koptischer Papyrus- 
und Pergamentfragmente in Luxor erworben. Unter ersteren wandte ich zu- 
nächst meine Aufmerksamkeit mehreren Fragmenten zu, die, 19 an der Zahl, 
ursprünglich einen Band gebildet hatten, jetzt aber nur noch ganz lose und 
in grösster Unordnung in einem ganz zerfressenen und vermoderten Leder- 
deckel lagen. Ohne Zweifel enthielt der Band ursprünglich viel mehr Blätter 
als die 19 erhalten gebliebenen; davon sind die 11 ersten von einer, Blatt 12 
und folgende offenbar von einer anderen Hand geschrieben. 

Ganz abgesehen davon, dass die Handschrift im Laufe der Jahre sehr 
gelitten hat, ist sie von Hause aus etwas stiefmütterlich behandelt worden. 
Die Schreiber derselben hatten es nicht für nöthig gefunden, sich nach 
ordentlichem Schreibmaterial umzusehn — vielleicht waren sie auch nicht 
in der Lage solches herbeizuschaffen — kurzum, sie begnügten sich mehr- 
fach damit, ein ziemlich zerfetztes Papyrusblatt auf beiden Seiten mit kleinen 
Papyrusfetzen zu flicken und auf diese Weise wenigstens einigermassen 
brauchbare Blätter herzustellen. Bei zweien von den erhaltenen Blät- 
tern (Blatt 12 und 13) verfuhr der betreffende Schreiber sogar folgender- 
massen: auf die eine Seite klebte er unbeschriebene Flicke auf, während 
ihm für die andere Seite beschriebene gut genug schienen; auf solche Weise 
konnten diese Blätter nur auf der einen Seite benutzt werden, so dass auf 
die erste Seite des 12. Blattes unmittelbar die erste Seite des 13. Blattes 2) 


1) C£. Mél. asiat. X., pagg. 99 ff. = Bull. XXXIII., pagg. 509 ff. 
2) Auf der Rückseite von Blatt 13, ist auf einem am linken Rande aufgeklebten Streifen 
zu lesen: 


1 EOPRr.......... DE AYTARP ..... 
2€ HTR OT[a1aRo] 5 MITE MIA . . . . . .. 
noc-a%eza [na poc] TMHTE M ........ 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 298. 16* 


234 DR. 0. VON LEMM, [n. s. m 


folgt und gleich darauf die erste Seite des 14. Blattes?). Somit enthält die 
Handschrift in ihrem jetzigen Zustande 19 Blätter, aber nur 36 Seiten. Grösse: 
17%, em. X 13’, cm. Ausserdem gehören dazu noch eine kleine Anzahl 
winziger Fragmente, von denen es aber schwer halten wird zu bestimmen, 
wohin sie gehören, da auf denselben nur je einige halbe Wörter oder ein- 
zelne Buchstaben erhalten sind. Möglich, dass sie die spärlichen Überreste 
von anderen fehlenden Blättern der Handschrift repräsentieren. 


Waren die Schreiber unserer Handschrift auch nicht besonders wähle- 
risch in Bezug auf das Schreibmaterial, sahen sie weniger auf die äussere 
Ausstattung, so verwandten sie um so mehr Sorgfalt auf eine genaue und 
zuverlässige Wiedergabe des Textes und verdienen in vollem Masse den 
Dank der Nachwelt, indem sie uns ein höchst werthvolles und ehrwürdiges 
Denkmal, im wahren Sinne des Wortes einen edlen Kern in rauher Schale, 
überlieferten. 

Die Handschrift enthält das Martyrium des Petrus und das Martyrium 
des Paulus. 

Das Martyrium des Petrus ist bereits von Guidi nach den Borgianischen 
Handschriften XX CXX VII, CXXIX und CXXX *) herausgegeben und über- 
setzt worden, desgleichen das Martyrium des Paulus nach dem Cod. CXXX 
derselben Sammlung?). 

Betrachten wir zunächst das Martyrium des Petrus. Von demselben sind 
aus den bereits veröffentlichten Texten zwei verschiedene Redactionen be- 
kannt, eine ausführlichere (Codd. CXXVIII und CXXX) und eine kürzere 


Auf der Rückseite von Blatt 12: 
auf einem grösseren 


SCHERE ..,..... Stücke: auf je 2 kleineren: 
Ou + eerc{razel  ........... HOTTE € T 

10 DE E0T........ ...... MMOU HHEN ... 07 
magım[saroc] nıcTere epog ad nal 
HPPO € ........ [ekoTA on rercapz og Aoc 
OT .......... .. CM TETÈ TAXE eAa a TU 
EN -.......... .... 6e TENOT QHC Me e 

15 MA .......... ... tousse Ca 
Ze-Neme....... 


Vermuthlich aus einem Martyrium. 
3) Einzelne Flicke mögen erst in späterer Zeit aufgeklebt und dann von Neuem beschrieben 
worden sein. 
4) Nach Guidi’s Vorgange bezeichne ich beim Citieren die drei Codices mit A, B, C. 


5) Frammenti Copti. Roma. 1888. pagg. (23) — (34) und Giornale della Soc. Asiat. Italiana 
II. (1888.) pagg. 29 — 56. 


Mélanges asiatiques. T, X, p. 994. 








(xxxv)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. I. 235 


(Cod. CXXIX)®. Der Text unseres Papyrus bietet die ausführlichere Re- 
daction, und zwar entspricht derselbe dem Texte bei Guidi von den Worten 
RED HEePWME MMATOI ergeAsuce eneXxcc (Guidi, 1. 1. pagg. (25) 1. 6/7) 
bis gwcne erpe nepont nr arw nypor (L. 1. pag. (33) 1. 21/22). 

Nach dem, was im Borg. Codex diesem Abschnitte vorhergeht und nach 
dem entsprechenden griechischen Texte zu schliessen, fehlen am Anfange 
ungefähr 14 Blätter, während nach dem zu schliessen, was diesem Abschnitte 
folgt, vom Ende des Martyriums höchstens ein Blatt fehlen kann. Das Mar- 
tyrium des Petrus hat darnach in unserem Papyrus mit ziemlicher Sicher- 
heit 26 Blatt oder 52 Seiten eingenommen, da 11 Blatt des Papyrus zu 
diesem Martyrium gehören. 

Vom Martyrium des Paulus ist nur eine Redaction bekannt, die des 
Cod. Borg. CXXX. Blatt 12 und 13 unserer Handschrift entsprechen dem 
folgenden Abschnitte des borg. Textes, von TMapTrpıa Mnpartıoc nasAoc 
(Guidi, 1.1. pag. (35)) bis aAAa aqgmooc (1. 1. pag. 36, 1. 5). Alles Übrige 
des Cod. Borg. ist in unserer Handschrift nicht erhalten, ebenso fehlt der 
dem griechischen Texte entsprechende Abschnitt von oùy 6 nAoürog bis «AN 
ar’ oupavoü, Lüvrı Seg. Dieser ganze fehlende Abschnitt mag in unserem 
Papyrus aus 7 Blatt bestanden haben. Darauf folgen aber noch 5 Blatt 
(Bl. 14— 18), welche bis auf einzelne Lücken dem griechischen Texte von 
ëc dia raüra Epyeraı xplıns bis zum Schlusse entsprechen. 

Dann folgt noch ein Blatt (19), von dem schwer zu entscheiden sein 
wird, ob es zum Texte gehört oder nicht, da dasselbe auf der einen Seite 
fast ganz unleserlich ist, auf der anderen Seite aber solche Phrasen enthält, 
die in keinerlei Beziehung zum Martyrium stehen. Dem Erhaltenen nach zu 
urtheilen, scheint es eine Nachschrift mit einem Schlussgebete des Schrei- 
bers zu sein. | 

Das Martyrium des Paulus hat also annähernd aus 15 Blatt (incl. 
Blatt 19) bestanden und beide Martyrien zusammen aus 41 Blatt oder 
80 Seiten. 

Somit wären es eigentlich nur die 5 Blätter des Martyriums des Paulus, 
welche bisher gänzlich unbekannte koptische Texte bieten. 

Betrachten wir aber die Texte unseres Papyrus etwas näher und stellen 
wir einen Vergleich mit den Borgianischen an, so werden wir bald die Über- 
zeugung gewinnen müssen, dass unsere Papyrusfragmente einen weit grö- 
sseren Werth beanspruchen und viel älteren Datums sind als die borgiani- 
schen Pergamentfragmente. Der Text des Martyriums des Petrus nach der 


6) Bei dieser Gelegenheit bitte ich in meiner vorhergehenden Arbeit (Bull. XXXIII, pag. 
510 — Mél. As. X, pag. 100) einen lapsus calami zu verbessern. Z. 12 v. u. muss es statt 
«Paulus» selbstverständlich « Petrus» heissen. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 295. 


236 DR. 0. VON LEMM, [n. 8. ıı 


ausführlicheren Redaction und der Text des Martyriums des Paulus stehen 
dem griechischen Texte des Codex Patmensis”) (IX. Jahrh.) am nächsten. 
Wie Lipsius®) bemerkt, muss aber dem koptischen Texte eine viel ältere 
Vorlage zu Grunde liegen, als der im Cod. Patm. überlieferte Text, und ersteren 
hält er für besonders werthvoll, insofern als auf Grund desselben vielfach 
Emendationen des griechischen Textes vorgenommen werden können. Konnte 
aber schon aus dem Borgianischen Texte geschlossen werden, dass derselbe 
auf eine griechische Vorlage zurückgehe, die vor das IX. Jahrhundert zu 
setzen sei, so muss unserem Papyrus eine wenigstens um mehrere Jahr- 
hunderte ältere, Vorlage zu Grunde liegen, da, wie nur ein flüchtiger Ver- 
gleich sowohl der beiden koptischen Texte unter einander, als auch des uns 
vorliegenden mit dem griechischen des Cod. Patmensis zeigt, unser Papyrus 
unbedingt ältere ursprünglichere Lesungen bietet, während der Borgianische 
Text oft ganz sinnentstellende Lesungen aufzuweisen hat. Ich greife hier 
einige Beispiele heraus. In der bekannten an das Kreuz gerichteten Rede 
des Petrus und in dem daran sich knüpfenden Gebete heisst es unter Anderem: 
aich danke Dir mit der Stimme, die verstanden wird nicht durch vernehm- 
bare Worte und mit leiblichen Ohren, sondern mit Stillschweigen im Herzen»; 
dann heisst es weiter von derselben Stimme ph mvi pèv obon, Tıvi 6: oùx 
oben, wofür A und B bieten rerwoon mn 07a eTe MecWj@ne MIT REOTA- 
d. h. «welche ist mit (bei) einem, welche nicht ist bei einem andern», was 
doch keinen Sinn giebt, da doch von der inneren geistigen Stimme die Rede 
ist, die weder bei dem einen, noch bei dem anderen ist, d. h. überhaupt bei 
keinem Menschen denn die menschliche Stimme ist eben eine mit leiblichem 
Munde hervorgebrachte und mit leiblichen Ohren vernehmbare Stimme, wäh- 
rend die innere mit Stillschweigen im Herzen vernehmbare Stimme die von 
Gott eingegebene göttliche Stimme ist, die in dem natürlichen Menschen nicht 
vorhanden sein kann, wenn nicht von Gott eingegeben. Unser Papyrus bietet 
dafür die schöne Lesung, die sich mit dem griechischen Texte deckt: rerwoon 
MEN AH NOTA: eMmectyone ae nreowa «welche bei dem einen nicht ist 
und welche bei einem anderen nicht istv. Man sieht, dass der Schreiber von 
A und 5 zunächst die Partikel utv in das kopt. mn amit, bei» umgewandelt 
oder als solches aufgefasst und dann dasselbe auch in den zweiten Theil des 
Satzes gesetzt hat. 


Ferner heisst es in derselben Rede nach dem griechischen Texte von 
der menschlichen yeveoıs: vexpa yap nv auın pin xivyawv Éxouoæ, wofür A hat: 
TAI ETE MECOTEINE OTPELMOOPT TAp Te- TAT ETE MHTAC MMAT MIIRIM 


7) Herausg. von Lipsius in Jahrbücher f. protest. Theologie. XII. Jahrg. (1886) pagg. 86 fl. 


8) Die apokryph. Apostelgeschichten u. Apostellegenden. Ergäuzungsheft pag. 95. 
Melanges asiatiques. T. X, p. 296. 








(zxxv)] KOPTISORE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 237 


d. h. «welche nicht vorübergieng (verschwand, vergieng), denn sie war eine 
todte und es war keine Bewegung (Anzeichen von Leben, Lebensfähigkeit) in 
ihr». Das Schwierige dieser Lesung liegt in dem Worte oseıne; dasselbe 
bedeutet, soviel mir bekannt ist, stets nur «transire, pertransire, vergehn; 
vorübergehn, dahingehn, verschwinden» und wird besonders von der Zeit 
gebraucht, aber auch vom Vergehn oder Dahingehn von Geschlechtern, wie 
Act. XIV, 16. Guidi übersetzt oseıne mit «amoversi», doch ist mir nicht 
bekannt, dass oweıne auch diese Bedeutung habe. Unser Papyrus bietet 
statt oreime die Lesung mosn ehoN, was «bestehn, Bestand haben» be- 
deutet, wornach dann das Ganze heissen würde «welche keinen Bestand 
hatte, denn sie war eine todte und es war in ihr keine Bewegung». 

Abgesehen von mancher anderen Stelle, die bessere Lesungen bietet, als 
die Borgianischen Fragmente und die auf ein verhältnissmässig frühes Datum 
der Handschrift hinweisen, enthält dieselbe im Martyrium des Paulus eine 
Notiz, die schon allein genügen würde, um auf ein besonders hohes Alter 
des Papyrus zu schliessen. Es ist das nämlich nichts Geringeres als die 
specielle Angabe des Todestages des Paulus, welcher auf den 2. Tybi des 
koptischen Kalenders gesetzt ist. Dies Datum lässt uns mit ziemlicher Sicher- 
heit unseren Papyrus in die erste Hälfte des V-ten Jahrhunderts, vielleicht 
sogar in die zweite Hälfte des IV-ten Jahrhunderts, setzen. Ausführlicher 
handle ich darüber in den Erläuterungen zum Martyrium des Paulus. 

Zu unserem Texte gebe ich die Varianten der Borgianischen Hand- 
schriften, ausserdem die entsprechenden Abschnitte des griechischen Textes 
des Cod. Patmensis nach der Edition von Lipsius, mit den nothwendigen 
Emendationen nach der neuesten Edition der Martyrien nach verschiedenen 
Handschriften?). Varianten aus dem Cod. Athous (aus dem Kloster Vatopaedi) 
führe ich nur in dem Falle an, wenn dieselben unserem Texte näher kommen, 
als die Lesungen des Cod. Patmensis. Ferner drucke ich die dem griechischen 
am nächsten stehenden lateinischen Texte ab: zum Martyrium des Petrus 
die entsprechenden Abschnitte der Actus Petri cum Simone (Vercellensis), 
zu den Acten des Paulus das Fragment der Passio Pauli (Monacensis) mit 
den nöthigen Abweichungen des sog. Linustextes, den ich auch in den Fällen 
eintreten lasse, wo die beiden anderen Texte Lücken aufweisen; und schliess- 
lich noch zu beiden Martyrien die englische Übersetzung der äthiopischen 
«Gadla Hawâryât» !%), wo dieselbe nicht gar zu sehr von unserem Texte ab- 
weicht. 


9) Acta apostolorum apocrypha. Edd. Lipsius et. Bonnet. I. 1891. 
10) Malan, The conflicts of the holy Apostles.. . . . Translated from an Ethiopic Ms. 
London, 1871. pagg. 1 — 15. 
Melanges asistiques. T. X, p. 297. 





238 DR. 0. VON LEMM, KOPT. APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. [N. 8. u 


Hinter dem letzten Fragment des Petrusmartyriums lasse ich noch den 
Schluss desselben, so wie nach Fragment 13 die fehlenden Abschnitte des 
Paulusmartyriums nach dem Borgianischen Texte folgen, so dass das Mar- 
tyrıum des Paulus, so weit es koptisch erhalten ist, hier jetzt vollständig 
auftritt. Den unserem Texte im Borgianischen Codex vorhergehenden Ab- 
schnitt des Martyriums des Petrus zu geben hielt ich für überflüssig, da 
derselbe ein so gut wie für sich abgeschlossenes Ganze bildet und unser 
Text direct mit der Rede des Petrus anhebt. Zum Schluss drucke ich noch 
den äthiopischen Text des Synaxariums zum 5. Haml& nach der Pariser 
Handschrift!) nebst Übersetzung ab. 


11) Vergl. Zotenberg, Catalogue des mss. éthiopiens de la Bibl. Nationale. pag. 190 
(6 128. fol. 146.) 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 998. 


nn ne none — 





DAS MARTYRIUM DES PETRUS. 





240 DR. 0. VON LENM, 


[n. 8. m 


Das Martyrium des Petrus. 


Fragment 1. 
Avers. 


[Je w npwme [ergeAns] 1 
[Je enexc - aplr nueere n] 
MMaACIH Mi ne[wnnpe] 
HTATETHNAT EPOO[T e] 

BOA 917007 : al[pı nuee] 5 
[vle nrmnrwanoç[raq] 

[AMnJjexc : osnp ne ra 

[50] nraygaar ere 

[ravT]n - grnomme [e] 

[poly eguns et unora 10 
[njora ra[r]a neyobnrve - 
[a]rew on re[njor np 

[s'lunTr ear[piInnace er[&unT] 
[egpasarone[s cap] nren|[ep] 
TIA MIEUEIOT - à TO 15 
nai ganc eTpequy[uwne|] 


Codex Patmensis IX. saeculi. 
Jahrb. für protest. Theologie. 12. Jahrg. 1886, 
pag. 92 ft. 


&vôpes, oi ini Xprotèv EAniloveez, 
péuvnade, &v eldere à uoD onueiwv 
xal TEPATUV, [LÉLVNOŸE TS CUUT&- 
Jelaç Tod Yeod D Us nocas igaeız 
énoinoev. "Vropeivare auTöv Epyope- 
vov xal dmodtdövra Exdartip Kata Tas 
rpabeıs auroD. 


Kai vüv noös ev Aypinnav um 
nıxpaiveoge. Ötdxovos yap Eartıy This 
TATPIXNS AUTOU Evepyeiac, HG TAv- 
TWG TOÛUTO YIVETAL 


VARIAE LECTIONES. 


1—2. À nepome MMATOr eToeÀ- 


suce; © npoMe HTATEPMA - 
TOINIC- à TO HEPUME HTA T- 
naogTe etc. 
2—3. AC ninemaecın 
4. C HTATeTenHaT 
6. Nach apı nueeve steht noch 
on; AC nneuntwyanagrhag 
7. MneXc] C Mnnorre 
A nach unexcc, C nach un- 
novwTe steht noch æe 
7-9. OTHP .... THTTN] À erke 
HETHOT2 AI AGP PAS HTAÀ- 
60 HOATTHTTH 
7-8. C neTaÀ 66 HTAyAAT nonT- 
THTTH 
9. A Nach grnomme steht noch 
6e 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 300. 


10. À Auf eqnus folgt a vo qua 
etc. C Auf epog folgt nrer- 
POOTE OHTY: AHHT cap 
ETOWRE MOT HOT EtC. 

12.18.3070 on re[nlor Mnp[5l]w- 
ut est[pılnnac eT[nnT]] 
A Trenovr 6e MNPHOTSE - 07- 
2€ MHPOWNT EATPINNAC; 
C Aro MNIPIUNT EATPIN- 
HàC HPPO THAT. 

14. AC eqasarwıeı 
Auf cap folgt in A erenep- 
ia MNEYÇEIWT 1asahooe, 
in C dagegen nur eneqerwoT 
NCATANAC. 


(Xxxv)] 


Fr. 1. Av. 


O ihr Männer’°), die 
ihr hofft auf Christum?°). 
Gedenket der Zeichen 
und Wunder, die ihr ge- 
sehen habt durch mich. 
Gedenket der Barmher- 
zigkeit Christi*). Wie 
viele sind der Heilun- 
gen, die Erausführte um 
euretwillen #%). Wartet 
auf Ihn!) Er kommt”) 
zu geben einem jeden 
nach seinen Werken. 
Und zürnet jetzt nicht 
dem Agrippa meinet- 
wegen'®), denn er dient 
dem Werke seines Va- 
ters!®). Und dies ist noth- 
wendig, 


12) A «Kriegsleute». 

13) CaMänner, die ihr Krie- 
ger Christi geworden seid und 
ihr Männer, die ihr glaubet 
etc.» 

14) Christi] C «Gottes». 

15) A «Um eures Hceiles wil- 
len führte Er viele Heilungen 
aus unter euch». C Auf «um 
euretwillen» folgt noch «unter 
euch». 

16) Darauf folgt in C «und 
fürchtet Ihn, denn Er kommt 
um zu vergelten einem Jeden 
etc.» 

17) Darauf folgt in A. «und 
Er wird geben» etc. 

18) A «Jetzt nun seid nicht 
erbittert, noch zürnet dem 
Agrippa; C «Und zürnet nicht 
dem Agrippa, dem Könige, 
meinetwegen ». 

19) A hat noch den Zusatz 
«des Teufels»; C «denn er 
dient seinem Vater dem Sa- 
tan». 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 801. 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. Il. 


AA. AA. apocrypha pag. 11. 


[Linus.] O uiri et fideles dei, 
qui Christo militatis! o omnes, 
qui in Christo speratis! si ca- 
ritas uestra in me uera est et 
uiscera integra in me pieta- 
tis ostenditis, nolite reuocare 
euntem ad dominum, nolite 
impedire properantem ad 
Christum. state ergo quieti, 
gaudentes et laeti, ut hostiam 
meam cum hilaritate domino 
offeram. hilarem enim diligit 
deus. Et his dictis uix est 
sedata seditio et praefecti 
disceptatio. poterant enim et 
inhianter optabant multi po- 
puli praefectum euertere; sed 
timebant apostolum contri- 
stare, qui magistri sui seque- 
batur exemplum dicentis: 
«Possum mihi nunc, si uolo, 
plus quam duodecim legiones 
angelorum exhibere». 

X. Peruenit denique una cum 
apostolo et apparitoribus po- 
pulus infinitus ad locum qui 
uocatur Naumachiae iuxta 
obeliscum Neronis in mon- 
tem. illic enim crux posita 
est. et respiciens flentem po- 
pulum et iterum seditionem 
excitare uolentem, ait voce. 
clara: Nolite, obsecro uos 
fratres, oblationem meam im- 
pedire,| (L. l. pag. 91) 
(Verc.) et nunc nolite furere iu 
Agrippa praefecto. minister 
est paternac aenergiae et tra- 
ditionis illius. hoc autem fa- 
ctum est 


Vor diesem ist noch erhalten: 
[ma]nete itaque adueniente 
eum et retribuente unicuique 
secundum facta sua. 


241 


Malao, I. 1. pag. 5. 


0 ye people, who have 
given up yourselves to 
the Great King, and who 
have laid hold of His 
truth, — (pag. 9) Re- 
member the signs and 
the wonders ye saw, 
which God wrought 
through my hands. Re- 
member wherein I had 
pity on you through the 
sufferings of our Lord. 
Remember the miracles 
he did, which ye saw 
done in His name. Ye 
shall be made whole, 
for He will come and He 
will render unto every 
one according to his 
works. But do not strive 
with Agrippa; for he is 
a servant of the devil 
his father. And he will 
accomplish on me all 
his purpose; 


242 DR. 0. VON LEMM, [N. s. u 


Fragment 1. 
Revers. 


[mu Joli] nanrTuc eßoA ale] 1 
à NAOEIC 05@ EGTA[ MO] 
MMOI ERETHATA OO! - 


aAAa erke 07 6 nanfe] 

[Alue e[rlpat naoroı [e] 5 
necfoc - nrepeq 

negosos ae aqaplepa] 

Tg garm necfoc [nur] 
CTHPION eTO[HN + ©] 

TEXApIC naryaz[e] 10 
epoc - Taı HTATTA[T] 

00€ ex m npan Mn[ec] 

Foc - © [te] prcıc M 

npome [e]re un u 

COM ETPECHOPA € 15 
[n]noste 2e: Muo[r] 


TOD XUPIOU Mavepwaavrös ot To 
ouußatvov. 


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otaup@; V.?%) "Hpkaro Aéyev nadıv 


Li ” P [4 ’ 7 
(2 övoue artaupoü, pLusTnpioy Aamo- 


XPUPOY + W Yapıs AVÉXPPATTOG ET 
ovönamı araupoü elpnpévn . m Plaıg 
avdpwrou Ywprodiivar Jeoü ph Öuva- 
KEN. & Gppnre qulia xal Gypiore, 
dia yeılkuv bunapiv Éxpaiveodat pn 
Öuvan.evn. 


VARIAE LECTIONES. 


Av. 16. 16. — Rev. 1-38. a0 naı 
HANeC..... _ eneTnaTagor] 
À Aroı ENS MAUUNE HAN- 
TOC - RATA 6€ HTA N2ÆO6IC 
200€ - EJWPRTAMOI EHET- 
nawone, C Anor Tap - 
neisp@ß Har QONC ne ET- 
pegwone MMOI : Gruan 
CAP à HAÆO6IC OTO eqgTa- 
MO MMOI +: RE HETTHW 
ELSE MMOR ILE TIAI - 
4—6. À AAAa appcı To na- 
Me He era MIAOTOI 
EHOTH enecrTarpoc; CAT 
eThe 07 To namelne et 
MHAOTOI ENECTATPOC - 
6-8. HTepegt negowoineagag 
[epalıg paru necfoc] 
A nrepeyt ae Anegoros 
CHOTN eNECTATPoC + Aya- 
geparqg; C Ayapeparıy noi 
HeTpoc : 
A agapxesı Hæo00c HTei- 
ge-æe U npan MnecTar- 
poc oder C agapxeı n20- 
OC RE 6 NPA MIIECTAT- 


8 


poc vor nmuverTapion fehlt 
ganz in unserem Codex; ohne 
Zweifel aus Versehen ausge- 


fallen. 
8. 9. A RMeECTAPION 
9. AC eonn 
11. 12. À Tai nTasTaroc; C Tai 
eftaTaTroo 


12. 18. ex m npan un[ec]Toc :] 
À ex M par MIECTATPOC; 
C ex m necrarpoc. 

13—Fr. 1. Av. 5. 6. w [relpr 
cie... . .ovMine nov] fehlt 
in C; dafür steht ag} mney- 
OTOI NIT HETPOC ENECTà T- 
poc aqou ehol em 
MMoC-2e U nuTrerapion 
ESHN MAIN HWOPN. HTAY- 
oTWng ehoA Tenor HITM 
TICOMA MHACOTHP : TENOT 
Ce mapıennwya NT MIa- 
OTOI EPOR RE à TINAT I5W@- 
ne TEHOT. 

14-16 A MH GOOM MMOC EeNW@pX. 
ennovTTe; 


20) Vor p£ato Aeyeıv seht in Vatop. rpoeAdövros dE xa! napacravros oTaupüi. 


Mélanges asiatiques, T, X, p. 8092. 








(xxxV)] 


Fr. 1. Rev. 


dass dieses durchaus mit 
mir geschehe, denn der 
Herr hat mir schon ver- 
kündigt was über mich 
bestimmt ist"), 

Aber warum zögere ich 
mich dem Kreuze zu nä- 
hern’» Als er sich genä- 
hert hatte, stellte er sich 
bei dem Kreuze hin?) 
[und begann also zu re- 
den: «O Name des Kreu- 
zes, |*) verborgenes My- 
sterium, o unaussprech- 
liche Gnade, welche ver- 
kündiget wird im Namen 
desKreuzes!*)O mensch- 
liche Natur, welche von 
Gott unzertrennlich ist ! 
Ich erfasse Dich 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 


in me dominus meusante 
mihi ostendit. 


XXX VIT. Sed quia du- 
bito et non accedo ad 
crucem”)? omne crucis 
mysterium obscurum, 
gratia incorporabilis in 
nomen (pag. 93) crucis 
dicta!o natura hominum, 
qui non discedunt ab ea 
et qui non recedunt ab 
ea. o amor inrecessibilis, 
qui per labia immunda 
nominari non potest! 


243 


why should I in any wise 
delay to ascend the 
Cross? So when he drew 
near to get upon the 
Cross, he stood, and first 
looking at it said: In 
the name of the Cross, 
the hidden mystery, the 
grace ineffable, that can- 
not be mentioned with 
the tongue of men creat- 
ed, but which is found 
in that nature which 
was made man, and that 
cannot be made higher 
than it is, God! Remem- 
ber the Height of which 
the sons of men may not 
speak with polluted lips 


21) A. «Und dies wird durchaus geschehn, wie es der Herr gesagt hat, als Er mir zuerst 
verkündigte, was geschehn würde». C. «Denn es ist nothwendig, dass dies mir geschehe; denn 


der Herr hat mir schon... 


. «Was vorgeschrieben ist, dass es mit dir geschehe, ist dieses». 


22) A. «Als er sich dem Kreuze genähert hatte, stellte er sich hin; C. hat nur «stellte 


Petrus sich hin». 


23) Das Eingeklammerte ist nach AC ergänzt. AC «begann er zu reden in dieser Weise 


«O Name des Kreuzes» etc. 


24) C. «welche ich verkündigen werde über dem Kreuze ». — Das darauf folgende: «0 
menschliche Natur» etc. bis Fr. 2 Av. 5—6 «Mysterium des Kreuzes» fehlt in C, dafür steht 


aber: «Es näherte sich Petrus dem Kreuze und rief und sprach: 


«OÖ Mysterium, verborgen 


von Anbeginn, welches jetzt offenbar wird durch den Leib meines Erlösers. Jetzt nun, möge ich 
würdig sein, mich dir zu nähern, denn die Zeit ist jetzt herangekommen» 

26) Der Linustext (1. 1. pag. 13.) hat hier noch ähnlich wie der Cod. Vatapedi u. der Kopt: 
Text: «Accedes nautem et astans cruci dixit: O nomen crucis» etc. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 308. 





244 DR. 0. VON LEMM, 


Fragment 2. 
Avers. 


[rlenor nsone emo 1 
[o]n gi noaeor MIier 

Ma eTpaho‘’ ehoA’ 
[e]rpaoronor ehoX’ 

[2e] nt owume n 6 
[0]# nuvrerapron m 

[nJeefoc - nas eenn 

[>11] mwopn on T[a] 

prier -] Anprpe [nee] 

Foc yore nar[n] 10 
RATA ne[lrjgosong 

ebOA no[u]ry mmare : 

HTOTH NHOTO HAT € 

[rle own son Muooë 

[e]ascun epor - coTu 15 
[rlenor eıyoon on [Ta] 


[N. 8. ıu 


Bialopal oe vüv mpèc ra Ten The 
ÉvIade Alcewg Undpywv, dag el Ôn- 
Âwow Ge + oÙx Npeuiow Tb réÂat E- 
nuxes TH) Quyh ou xai xpurTémeEvov 
ToÙ oTaupoÿ To pLuornptov + Eraupdg, 
ph Toûto UUIV ÉotTw TO PalvOmeEvcy, 
oi ëni Xprotév EAnilovtec. Étepov yap 
TI ÉGTIV Napa TO PAVOMEVOV TCUTO 
xara (6) Toù Apıaroü nados - Kai 
vüv uädtore, örı Suvaade oi duvanevot 
axoücaı Ev ioydın Üpa xal teleuraig 
tod Bicu Undayovrös ou, dxobourte. 


VARIAE LECTIONES. 


1. A nöonc Tenos, worauf noch 
folgt & necraspoc 
2. A noaeer 


3. 4. À era REA eboA TAOTOHOR 
eboÀ AHTR 
6. 7. AU nuecrapion mnecTar- 
poc neronn; C U necrar- 
poc erosaaß nat erp[nn] 
8. C nu nwy[o]pn 
À gen 
9. Auf Taÿvwxn folgt in A nai 
etfnaare muog - aro 
ntrtarapor ar ermmoog : 
in C noch utorn ae nen- 
TAFIUCTETE EeHECTATPOC M- 
Rex ce : 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 304. 


9. 10. À C necrarpoc 
11. A CO nerovono : 
18.14 À nTOTN Here 

TOOM etc. 

13-16. C 3AA& COTM epor neTe 
OH GOM MMOOT ECUTM : 
àITEI EIWOON EC. 

16. À gen: 


OTHTAT 





(xxxV)] 


Fr. 2. Av. 


jetzt mit Gewalt*), wo 
ich mich in der letzten 
Zeit an diesem Orte be- 
finde, damit ich mich auf- 
löse?”), auf dass ich dich 
erscheinen lasse, wie du 
beschaffen bist, Myste- 
rium des Kreuzes*), wel- 
ches verborgen ist in 
meiner Seele von Anbe- 
ginn?®). Lasset das Kreuz 
euch nicht sein nur das, 
als was es erscheint. Ihr 
besonders”), die ihr mir 
Gehör schenken könnt, 
höret jetzt, während ich 
in meiner letzten Stunde 
mich befinde‘!). 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. U. 


adpraehendo te nunc ad 
consummationem huius 
loci. non abscondo quod 
olim optabam crucis 
mysterium frui. fratres, 
qui in Christo speratis, 
ne putetis hoc esse cru- 
cem quod palam uide- 
tur. aliud est autem 
praeter hoc obscurum 
et magnum mysterium. 
nunc maximum mihi in 
nouissimo die meo au- 
dite. 


26) A. Hier folgt noch «o Kreuz!» 

27) A. «welcher sich auflösen wird, damit» etc. 

28) C. «O heiliges Kreuz, welches verborgen» etc. 

29) Hierauf folgt noch vor aLasset etc.» in A. «und welches ich mit Schmerzen in die Welt 
setzen werde. Und nicht werde ich schweigen um es nicht zu sagen»; in C. «Ihr aber, die ihr 


glanbet an das Kreuz Christi». 
30) «besonders» fehlt in A. 


245 


for it becomes this hour 
of my life that I make 
Thee known. Who art 
thou? I will make men- 
tion of Thee, and I will 
not keep silence because 
of the Cross; for it is a 
glorious mystery, the 
greatness of which I will 
tell all those who hear 
my speech. O ye men, 
hope ye in Christ; for 
there is no one beside 
Him revealed unto us. 
Then shall you be able 


. to increase in the truth 


which is of Him. 


31) Für «Ihr besonders etc.» steht in C «sondern hôret mich, die ihr hören könnt, während 
ich mich in der letzten Stunde befinde». 


Mélanges asiatiques. T. X, p. ‘05. 


246 


DR. 0. VON LEUM, 


Fragment 2. 
Revers. 
9AH HOTHOT - mape n[e] a 


THYTIH Wone esr[o] 

ce EAICOHCIC MIM - H[pX] 
THVTH ehoA’ MnerTo[T] 

org eboX ere naï ne[Te] 6 
nqwoon an - owae [nt] 

OFTME an ne - Mape [ne] 
[TM]baAR eroihon [one] 
[n]&AAe - Tom tneruma] 

AME HTETICAPZ : WU 10 
wT’ ekoA’ [n]morı n 
tenpazl[sc] unewna - 

ATU EIME EHEeHTAaT 

WONE MIEXC : HTe 

THCOPH nmrctap|s] 15 
[o]|n rapg anerno® 


1. 


[N. 8. in 


ravrös aisdıymplou Ywploate Tas 
taur@v Luyas, navrèc guvoévou, pen 
övros aAndoüs' rrmpwoate LGV Tag 
bes Tabtas, mnpuoate uv Tas 
&xoë TaUTUs, (Ywpivute> Tas rpakeıs 
tas Ev Davepıp ' xal YVWSET dE TA Trepi 
Äpıotoü yeyovora al vo 5Aov mis 
swrrpias Univ puarnptov' xal Taüra 
uutv eiphodw Toïs Axolouaıv WG h 
eipnneva”). 


VARIAE LECTIONES. 


1. Tagan] C san; A Auf n- 


osnor folgt nreosa rap 
AN ILE - IAPA NATETOTONG 
ehoA HAI ETETHO HR PE - 
NTOTMH HENTATEI COAH H- 
OFNOT MNACOR EROÀ OM 
nerkioc - 


2. À neTnYr>n 


1—Fragm. 3. Av. 14. mape n[e]- 


TMYPFSICH..... coTM] fehlt 
an dieser Stelle in C. Vergl. 
jedoch weiter unten. 


3. A nreTrnnpXtnstn 
. À Auf eboX folgt noch «- 


nppo, erorong ehoA 


. TE NAT HAWOON à : OPA € 


OVME àn ne -] À APITHT- 
TH næaie ehoA on owf 


14. 


82) xat Taûra..... &ç mé etpnueva: fehlt in Vatop. 
Mélanges asiatiques, T. X, p. 306. 


.A nneTrenmaa®e 


HIM ernanapace WC ent- 
sic 
cewywosan An ne. 


. Mape [term]baf eTorbon 


[wwone m] &ANe-] A. Uran 
HT IMCIOPO Nnerenbal 
eToFong eboA - _ 

HTe 


capz ° 


. À HTETHWOOT cankoA 
. À MNPAGIC HIM HTE NC 


MX : 


. àTvw fehlt in A. 
. À nTerneıme enenTa Tie- 


CC WONOT : 


. A HTeTncoven nMecTHpi- 


on 
A rupg fehlt. 


(xxxv)] 


Fr. 2. Rev. 


#) Mögen eure Seelen 
über. jedes Gefühl. er- 
haben sein, machet euch 
los von dem was er- 
scheint (sichtbar ist) ®®, 
denn es ist nicht vor- 
handen, noch ist es eine 
Wahrheit®).Mögen eure 
äusseren (leiblichen) Au- 
gen blind sein®), ver- 
schliesset die Ohren eu- 
res Fleisches, trennet 
euch von den Handlun- 


gen”) des Leïbes und ®) - 


wisset was mit Christus 
geschehen ist”) und er- 
kennet das ganze“) My- 
sterium eures Heils. 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN U. 


nolite haec quae oculis 
uidetis humanis. excae- 
care oculos et aures 
uestras ab istis passio- 
nibus qui palam uidetis. 
sed in notitiam uestri 
sit permanere totum 
mysterium uitae aeter- 
nae. 


-  . .. 


247 


And behold, in this 
hour, the end of my 
life, hear ye my words, 
and restrain yourselves 
from all evil works, 
(pag.10) and turn away 
your eyes and cover your 
ears from all vanity, O 
ye brethren and children 
who know the mystery 
of His salvation. 


_ — nn . CE TT 


83) In A. folgt noch auf «letzte Stunde» etc. «denn es giebt kein anderes (Kreuz) als das, 
welches erscheint, wodurch ihr stark seid, ihr, die ihr gekommen seid zur letzten Stunde, 
bevor ich aus diesem Leben scheide». «Mögen eure Seelen» bis Fragm. 3 Av. 14, «werde ich 
den Hörenden fittheilen» fehlt an dieser Stelle in C. Vergi. jedoch weiter unten. 

#4} Hierauf folgt noch in A. «dem sichtbaren Königer. .. 

85) wdenn es ist. nicht. .:, Wahrheit».] A. « Machet euch fremd jeglichen Dinge, welches 
vergeht, als ob es nicht existiert hätte». 

. 86) A «Schliesset. die Blicke eurer leiblichen Augen». 


87) A «allen Handlungen». 


38) A «and» fehlt. 


-: 89) A twisset,'was Christus erlitten (?) hat». 


49) A ganze» fehlt. . 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 807. 


Ca 


17 


248 DB. 0. VON LEMM, 


Fragment 3. 
Avers. 


[2e ]ai - © nerpe Taf Te r[er] ı 
[n]o® erpent nenco 

M& MAMI MMOR I 

HETHAMIT - 21 Se NI 

[Tun] anere norn ne: 5 
[Tjagıor se Mori ni 

[To]rı nase + erpe 
[rerincfos mmol? nea] 

[2x] vreige -ar[o n] 
[rlernruasc - nrele] 10 
MOT ar [e]Tèe au [nt] 

po - eswänctor M 

MOI - fnarame ner 

COTM : HTEPOTAW| Try] 

ne OM NECMOT [ni] 15 
TAYAZIOT MMOOT 


[X. s. 


"Opa $& vor Ilétoe napadsüvar 46 ù- 


pa mots Auußavovov AroAaßere 
oùv, ols eomv idıov AE obv uns 


tabs Önplous, suTWs HE STRUDWFRTE, 


ëni Tv xegaAnv xai ph GAÂÀwWS" xai 
Ou Ti, Tols œuoUcuatv ëo tt). 


VI. ‘Os d nas dès, ov 
Nelwoev Tpörev, 


VARIAE LECTIONES, 


1. 2. — © nerpe.....T[ern]or] 
A. Teovoeiuy oe ne nas & 
HeTpe - 

8. 4. À. HTOOTOT HMETHARIT - 

4. 5. À. HHTN TENOT. 

6. 6e] A. ae 
7. Aw enanuıoc 
7. 8. À eTpererncraspor 
9. A nreige fehlt. 
9. 10. À nTermaac 
12. A Vor esyancraspor steht 
noch yoran 


12. A EFHANCTATPOT _ 

14-Fragm. 3. Rev. 2. nrepor- 
UT ...... . HOATY +] A 
HTEPOTAUTY AE MIECMOT 
HTAGAZIOT erkuntg-O-Ag- 
AZIOT 2€ HHEMATOI ETPEF- 
CTATPOT MMOY HCA 20 
NTEPOTAIUTY ae ON RaTa 
HECMOT NHTAYAITE. MMOY 
MMÈT : 


41) Nach ep folgt in Vatop. noch otavpwdsis = erwgancrarpor Muoï 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 808. 























(Xxxv)] 


Fr. 3. Av. 


O Petrus, es ist jetzt die 


Stunde “), dass du dei- 


nen-eigenen Leib über- 
lieferst denen; die dich 
greifensollen“*),Sonehmt 
euch) nun was euch ge- 
hört! Ich bitte euch nun, 
ihr Henker, dass ihr 
mich mit dem Kopfe 
nach unten kreuziget, 
indieser Weise*)und dass 
ihr es nicht in anderer 
Gestalt machet und aus 
welchem Grunde, werde 
ich den Hörenden mit- 
theilen, wenn man mich 
kreuzigen wird. Als er 
in der Gestalt, um die 
er sie gebeten hatte, ge- 
kreuzigt wurde *), 





KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN 


sed iam hora est tra- 
dere corpus meum. Et 
conuersus ad eos, qui 
eum suspensuri erant, 
dixit ad eos: Capite de- 
orsum me crucifigite; et 
propter quam causam 
sic peto figi, audientibus 
dicam. 


(pag. 95) XXXVII. Ut 
autem suspenderanteum, 
ut ipse petierat, 


42) A «Die Zeit ist nun diese, o Petrus»! 

43) A «den Händen derer dich greifen wollen». 
44) A auf euch» folgt noch «jetzt». 

45) A ain dieser Weise» fehlt. 


46) A asie» fehlt; 


. I. . 249 


Then turning his face 
towards the officers he 
said to them: Do as I 
have commanded you. I 
pray that ye crucify me 
downwards, and raise up 
my feet. Then they raised 
him up on the Cross, 
and did to him as he 
wished. 


C «Er bat die Soldaten ihn mit dem Kopfe nach unten zu kreusigen, als sie ihn nun in 


der Gestalt etc.» 


Mélanges asistiques. T. X, p. 809. 


17* 


ne SJ Ti z 


DR. 0. TON LEMM,, [N. 8. ıı 


250 
Fragment 3. 
Revers. 
erpesctos MMoy non] 1 


TY- AYAPX EI mmrooc : [æe] 
& npome naï ere nu] 
OT NE NCHTM - scan] 


19070 enefrrame [004] BE 


HHTN TeHOT - erawle] 

ca 01 -cosn nm[Te] 
[ra]pron nreprl[cıc] 

[ra]pe - arw Talpx nrra] 
[rlaboÂn untapg 2e [ri] 10 
[TJacıyone au noe 

NWWOPN CAP HPoMe 

LAT eNTAISITENOC € 

BOA MMOY OM nee 


ne - nrepeyoe nca . 16 


[2 w]q - agoremo eboA 


10. 


npgaro nadıv Aéyev Avöpes, ol 
ét lötov TO axobeıv, Evarisaade & 
vOv p@hoTa UUTV avayyelü Kroxpe- 


| LALEVOS. Tıvwoxere This ardonc qu- 


cEwG Tö-WLETNpLOV Xu Tv TÜV Tév- 
rwv day ns yeyovev.*) “O-yap 


| roGToc ‚Evdawrog Ex Vic xolxös, 6 


Öebtepog EE olpavaü. © Yan mpütos 
&vdpwreos, ob Yévos &v elder Eyw &yon, 
xata xepañny éveydelc Eöcıkev 


VARIAE LECTION ES. : 


. Auf n>æooc folgt in A noch 


tree, in C— na: 


. AC nepome 
, HAI eTE nfw]or ne HCHTM] 


C nrast mar MICOTM 


. CAufæiscun folgt noch epoı 
. À enetnaxoos; CO enet- 


HARD)  MMOOT 


. gawye nca 241] fehlt in C. 
. COR RMTCTHPION] À co- 


Ten HMECTHPION; CHTeTri- 
eIME ENMFCTHPION 


. A Auf tape folgt noch n- 


TMHTPUOME * 


. C Auf nrrarTañoAn folgt 


noch nTaquone - 


. À 2NTACWUNE 
. naty npe] fehlt in C. 
. Auf nraqwone folgt in C: 


Hape nernnorex1070ern: 
MED SOUST eneToTong e- 


BoA MuaTe - Hape nétéa A 


47) 'O yap mpwros Avdpwnos . . . . . . 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 810. 


ergikuk- wume-RRKe Hire 
NHEMAARE MIETHOHT TOM: 
WAT ehOA MMWTI MIT- 
| MÉETE TAPG MNRAQ < MN 
HENPAZIe HTCApZ - eine 
erienTaTig@ne THPOT M- 

+ REXC + HTETHCOTEN IIMT- 
CTHPION THPY AMIENOT- 
2.81 - Hnepxooc me noT- 
Me ANTeE - OTAe HYUJOON 
At - AMOR Cap Tnara- 
MOTH ETSOM MIIEXC : MI 
negceTaspoc eTrovaak 
Darauf folgt: 

12—14. C Gran nwopr tp@"me 
nTaixiene eROÀ OM ney- 
TENOC : 

18. nas] fehlt in A; A nraïes- 
tvenoc ehoA 

15. 16. C agpe nca zog, worauf 
noch folgt MILEGEME en- 
TAIO » 


oupavou: fehlt im Vatop. 








(XXXY)] 


Fr. 3. Rev. 


begann er zu reden “), 
also: «O ihr Männer, die 
ihr das Gehör habt *”), 
schenket Gehör”) ganz 
besonders dem, was ich 
euch jetzt sagen werde, 
während ich mit dem 
Kopfe nach unten hän- 
ge’!). Erkennet das My- 
sterium der ganzen Na- 
tur5®) und den Anfang 
derErschaffung desAlls, 
in welcher Weise die- 
selbe geschah ®). Denn 
der erste Mensch, nach 
dessen Vorbilde ich ent- 
standen bin“), als er mit 
dem Kopfe nach unten 
fiel ®), offenbarte er 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. 


coepit dicere: Quibus est 
uoluntas audiendi, audi- 
te <quae nunc) maxime 
uobis adnuntio suspen- 
sus, intellegitis omnes 
mysterium principatus 
quod factum est. prior 
enim homo cuius ego 
effigiem sumpsi capite 
deorsum missus, et to- 
tum genus suum in ter- 
ram proiciens....... 


D. 251 


L. 1. pag. 5. 
come hither, ye that 
will hearken, and hear 
what I say to you: My 
being crucified, know 
ye, is but the mystery 
of the whole nature of 
man, that shows the per- 
fecting of the beginning, 
and the working out of 
the foundation first laid. 
For the first man, the 
old Adam that was 
born in me, appeared as 
chief; 


48) Auf «zu reden» folgt noch in A «in dieser Weise», in C «zu ihnen». 

49) C denen das Gehör verliehen». 

50) C auf «schenket» folgt noch «mir». 

51) «während» etc. fehlt in © 

52) A «Natur der Menschheit». 

63) C «den Anfang der Schöpfang welche geschahs. Darauf folgt in C «Môge euer Verstand 
leuchten, schaut nicht nur auf das was erscheint. Mögen unsere (sic!) Ausseren Augen blind sein 
und die Ohren eures Herzens, trennet euch von allen irdischen Gedanken und den Werken des 
Fleisches, wisset alles was mit Christus geschah und erkennet das ganze Mysterium eures Heils. 
Saget nicht, dass es keine Wahrheit sei, oder dass es nicht existiere. Denn ich werde euch die 
Kraft Christi und seines heiligen Kreuzes mittheilen». Hierauf folgt «Denn der erste Mensch etc». 

54) «C «von dessen Geschlechte ich das Ebenbild (die Gestalt) angenommen habe». 

85) C «fiel mit dem Kopfe nach unten; er kannte nicht die Ehre,». 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 811. 





252 DR. 0. VON LEME, [x. 8. ın 
Fragment 4. 
Avers. 
[25] nwyopn nrunrpe 1. yévearv Thv cûx obaav té). verpa 


[q2]no : ralï] ere necno® 
[e]&oX : orpequoorT 
[elap Te Tas emnTac M 


[ma]s MIRIM - HTepor 5. 


[ce]r nerumnar 6e e 
[njeenr -eaqnezx reg 
[apxn] Mu Muou[ene] : 
[enr ex [M rag - alyTpe] 


na[s THJpor erıutar | 10. 


epoor on [TJenriese 

ROUGE RATA IE 

CMOT EYAUe nca 

2 O4 - AT AUTPE HET 

SIOTHAM HOHTC WU 15 
ne tcapkosp ar [aq] 


yo nv abTn un’) (pag. 94.) xivnaiv 


.“. y T Q .e N 
ÉYCUTR. KATUTUDEIS OUV ERETVOS © al 
nv Apynv wmv ÉauTed eis yıv Slles, 


co näv Tcüro THS Ölaxoounaews auv- 


/ L AN , , N . r 
. EOTNEATO, ElOOS ATIRDENTdEIS Ev N 


a delà dorawena Edsıkev zei 


VARIAE LECTIONES. 


Fr.3. Rev. 16.— Fr. 4. Av. 1—5. 
AygoTantg ehol.....MN- 
RsM ] fehlt in C, dafür aber 
aYMEETE CAP ENCROOT xe 


HAHOTOT -ATO HETHANOT-. 


OF ME CEe900T- 

2. 4. mecmos[n] eBoX ...... 
ennttac] A necoreine 07- 
PeMOOFT CAP Te-TAS ere 
MHTAC 

6. 6. C nreporcwr. 

6. se] fehlt in A; — A Teru- 
MAT; C. MneTMMaT 

7. C agnorzx ebo nreq- 
XH; À eaqnHæ 


7. 8: [enechr ex ]u nınap-]fehlt 


in C. 
9—Rev. 8. afqrpe] nalı Ta] 
poT.......bis epenara- 


son ne] Dafür in C. nur: A 
Tegprcese CAP nwwne M- 
CAROL - EAUTPE HETUOON 
THPOT wife - 
11. À TERTHCIC. 

16. 16. À nonrte fehlt hinter pı- 
osnan, steht aber dafür 
nach nca9korp. 


66) Die Lesung des Vatop. nv oux ousav made stimmt trefflich zu unserem Papyrus. 


57) un steht nur im Vatop. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 312. 








(zııv)). 


Fr. 4. Av. 


zuerst die Geburt, wel- 
che nicht Bestand hatte, 
denn sie war eine todte 
und es war in ihr keine 
Bewegung *). Als jener 
nun nach unten gebrächt 
war, 
eigene Herrschaft auf. 
die Erde *) geworfen 
hatte®), liess er alles das, 


indem: er seine 


KOPTISCHE APOKRYPHÉ APOSTELACTEN. II. 


0...) ipsam ergo 
effigiem suspensam tam- 
quam et homo susum 
adtendens Christus par- 
tem, quem honorificauit 


. et communicauit, 


253 


it was the old birth, re- 
moved by this death; 
Adam fell by losing his 
glory. (pag. 6) But the 
second showed Himself, 
in another and a new 
form, in the invocation 
of the Cross, wherein 
lies all.that is right and 
whose nature is wonder- 


war wir in der Schö- 
pfungsehen,sich umkeh- 
ren, entsprechend der 
Gestalt, wie er mit dem 
Kopfe nach unten hieng. 
Und er liess war rechts 
war, links erscheinen, 
und 


ful, 


58) Fr. 3. Rev. 16 — Fr. 4. Av. 1 — 5. eoflenbarte er .... bis «Bewegung» fehlt in C, dafür 
aber «denn er hielt das Böse für gut und das Gute für bösen; — awelche keinen Bestand 
"hatte».]. — A awelche nicht vorübergieng, (verschwand)». 

59) «auf die Erde» fehlt in C. 

60) Von «liess er alles» .... bis Rev. 8. «vorzüglich» fehlt in C, dafür aber «Denn seine 
Natur war mit dem Kopfe nach unten gekehrt und er verwechselte alles was existiert (alle 
‘Dinge). 

61) In der Handschrift selbst ist hier keine Lücke, wohl aberin Texte. Lipsius(A A.A A. 
apocrypha. I, 95) ergänzt hier: «ostendit olim perditam generationem. mortua enim erat gene- 
ratio eius et nec uitalem habebat motum. sed tractam deorsum priucipium illud tofam huius 
uisibilis mundi creationem restituit». Der Linustext (1, 1. pag. 17.) bietet dafür: eostendit olim 
. perditam generationem. mortua enim erat generatio eius et nec uitalem habebat motum. sed 
tractum misericordia sua principidm tenit in mundum per corporalem substantiam ad eum quem 
iusta sententia im terram proiecerat, et suspensum in cruce per speciem huius honorandae 
uocationis uidelicet crucis restituit». | 


Melauges asiatiques. T. X, p. 818. 


254 DR. 0. VON LEMX, 


Fragment 4. 
Revers. 


Tpe HETHIOÉOTP UC 1 
ne HCAOTHAM ea 

wy& MMaen THPOT 1 

Tepwcie guweTe € 

Tpeqmeere enee[o] 5 
07 : wc enanos[oT] 

au Mee0or name] 

[plwe epenaraeof[n ne] 

[ai] erepe næofesc æ4w] 
MMOC ETÄHHTOT 10 
on OTMT[c]THpion - 

2e EeWWNE ETETHTM 

eipe HHETHIOTHÈAM 

DI9BOTP - ATW HeETOI 

OhoTp HIownan a Tu 16 
[nelroimecnxT g1iTne. 


[x. 8, ın 


- 


ta üpıotepd bekıd, nal névta évnAÀx- 
Eev fc yioews aurav ompele, ws 
xal& Ta un xx voñou xal yat 
ra Évtws und. mEpi &v à xUpIOS Ev 
puctnplp Aéye. ’Edv un roonte 
ra dela Gé Ta dpiorepa xœi Ta apı- 
otepa ws Ta debut zei Ta Eva ws à 
Kar 


--VARIAE LECTIONES. 


1. [äqfrpe] fehlt in A. 
1. 2. A aswyone 
2 A giornam 
2-3. À eauuwèT 
5—8. enee{olor ...... epena- 
vaeo{n ne]]Aenernanor- 
OT HWC ET900F ATW MET- 
9007 name: QWC epitäta- 
son ne - 

9—11. À nas epe.... .OTMECTH- 
pion C nas nra næoerc 
2005 ON OTMVCTHPION 
ED MMOC 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 814. 


18 AB auf gsownan folgt noch gwc 
12. ewwne] fehlt in C 
12. 18. C ererntameıne 
18. Bei nergsosnan setztBein. 
14. gs96ovp] B ergipkorp, C 
EHETHOIOÉOTP 
- 15. giornau] AB Hwe evor- 
ovnam Cenergiornanm. 
16. À HETOITIE QC eTginechT 
C neroirTne enecuxr. 





xxxv)] 


Fr. 4. Rev, 


er liess was links war 
rechts erscheinen, indem 
er alle Zeichen der Na- 
tur verwechselte, so dass 
er das Böse für gut hielt 
und das wirklich Böse 
für vorzüglich ®), wor- 
über der Herr in einem 
Mysterium sagt: «Wenn 
Ihr nicht das Rechte zum 
Linken macht und das 
Linke zum Rechten ®) 
und das Untere zum 
Oberen ‘) 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 


dextram in sinistram de- 
mutans sic, ut <bona> 
tamquam mala uideren- 
tur et mala tamquam 
bona.®) et dominus ipse 
dixit: «Si non feceritis 
dextram tamquam sini- 
stram et sinistram ut 
dextram, 


um - 


255 


in that it has made good 
what was eviland mean; 
as the Lord said, in a 
mystery: Turn ye not 
right into left, nor the 
high into low, 


62) A. adas Gute für böse hielt und das wirklich Böse für gut». 

63) C. «Wenn ihr nicht das Rechte nach links und das Linke nach rechts traget» etc. 

64) AC. «und das Obere zum Unteren». 

65) Der Linustext kommt hier unserem Papyrus näher (1. 1. p. 17): «sicut bona intellegens 
quae non putabantur boua et reuera benigna quae maligna aestimabantur». In beiden liegt eine 
Steigerung des Begriffes vor, wäbrend im borg. u. griech. Texte ein Gegensatz ausgedrückt wird. 


Alelanges asiatiques. T. X, p. 815. 


256 


Fragment 5. 
Avers. 


[also [nerjospn pına9or 
[n]re[tn]akor’ an eporn 
ETMHTEPO MIHOT 

Te - neınonma 6€ 
[rlesmime - enTaior 
[o]npg urn ehoA 

[also necxnma ere 
[ranjar epor erawye 
[nox]ry nrrno[c ne] 
[a“n]wopn nponme : nar 
[njra teenea’ run 
[Tpoule orwno ehoA m 
[pnt]y - nrorn 6e 
[na]mepare - nar er 
[ew]rm epor reno[r] 
[arw] nercwo[Tm Mn] 


ai 


10 


15 


DR. U. VONLEMM, [N. Ss. ıu 


xai TA ORITU WS TA ÉMTOOTEV, où 
un émiyv@Te mv Baorheiav. Tœbrnv 


‘ 7 4 w , pr ‘ ‘ 
obv Tv Evvorav eis Luästoodkas, xai 


+0 aylun Ev & EHÄTE ATOXDEUMEVOV 
pe, . Exeivou Ömrunwais ÉoTiv Toù 
RPWTWG ElS YÉVEUIV YWPTIOavToS &v- 
Ipwrsu‘ "Tuel; ouv, ayanmıal pic, 
xl ol vÜv axchovres xai ol pEAÂOVTES 
ŒKOUELV, | 


+ enr mm 


VARIAE LECTIONES. 


1. AB neroion HWC eTpInè- 


907; U nergsen enagoT- 


2. ABC nnernâon eporn 


8. ABC eruntppo 


8. 4. MnuovTe] AB nunnve:- 


4 ABC neınoanna; in B folgt 


auf 6e noch Tenor 


5. 6. A HTaïovonoq; B nTaıor- 


ON 


4—10. neÏHoHMa ..... DIS NTT- 
no[c ne Mnjwopn npwome] 
Dafür steht in © Gie onnrTe 
6e OT @ MAlynpe - AITA- 
MOTH IE TAI TE SE HTAI 
CONC HATETPEFCTATPOTM- 
MOSHCA 2005 MNATTTIOC MN- 

_ wopn ıpwme; womit C ab- 


bricht. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 816. 





7. AB nescXnua 

8. epor] B epoyg 

10. [Mn]jywopn] fehlt in B. 

11. Tvenea] A nvenoc; B ree- 
nea 

13. 6e]B 2e 

16. HeTcH[TM] À nernacoTM; 
B neTnacoTM on. 


(axxv)] 


Fr. 5. Av. 


und das Vordere zum 
Hinteren,: werdet - ihr 


nicht in das Reich Got- 


tes®) kommen”)». Dieser 
Gedanke, welchen ich 
euch offenbart habe und 
die Gestalt, in welcher 
ihr mich hängen seht, 
ist dasUrbild deserstent®) 
Menschen, in welchem 
das Menschengeschlecht 
erscheint.Ihraber,meine 
Lieben, die ihr mich 
jetzt hört und die ihr 
nachher hören werdet, 


66) AB «Himmelreich». 


KOPTISCHE APOKRYPBE APOSTELACTEN. II. 


et .quae sunt <susum) 
tamquam deorsum et 


quae retro su<cnt)> tam- 


quam ab ante, non in- 
trabitis in regna caelo- 
rum». haec autem proui- 
dentia domini (pag. 97) 
ad uos adtuli et signum 
quem in me conspicitis 
illius corpus est primi 
hominis generatio. uos 
autem, dilectissimi fra- 
tres,quinunc auditispri- 
mum, qui incipietis au- 
dire, 


257 


the first into the last, 


lest afterwards ye knew 
not the kingdom of God. 
This thought, which I 
now have, I first had in 
this form in which ye 
see me; and my bemg 
crucified is but the ex- 
ample of that former 
one who was first born 
in me, that is, Adam. 
But ye also, who now 
hear me, 


67) Von «Dieser Gedanke»..... bis «des ersten Menschen» fehlt in C; dafür steht aber 
eSehet nun, o meine Kinder, ich habe euch gezeigt, dass dies die Art ist, anf welche mich zu 
kreuzigen ich jene gebeten habe, mit dem Kopfe nach-unten, nach dem Urbilde des ersten 
Menschen». 

68) B «ersten» fehlt. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 317. 


DR. 0. VON LEMX, [n. 8. m 


258 
Fragment 5. 
Revers. 
ca nat nnelre]wıyge 1 


éPOTN Te » eatern 

Ao ekoA on Teriwup[n] 

WÄAHH * ETPETETH 

RTETHVTNH eTe[Tn] 5 
ApXH nal cap ne[rnpe) 

Nes MATH NTOTH 

nerocAnize e[ne] 

choc uneXe - necFoc] 

HAS TO MAITT[noc M] 10 
nAovoc ercos[ron] | 
nova MATAAY n[Aotoc] 
CTMOTO AnTtap[g nai] 

erepe nenna [wo M] 

MOC eTÉHHTY [ee sep] 15 
[menera rap Mnecfoc] 


deikavres nv rportny TAN VE) éta- 
veadpan.etv”?) rpcoñxev ériBaivovrac’!) 
xp wol Xpioroÿ araup@, barız kariv 
reraukvos Aoyos, eis xal mövos, Tepl 
où rd mveüne Akye Ti yap éomiv 
Xpiorös @AX 5 Aöyos, 


/ 


VARIAE LECTIONES. 


. À nternAo 
. À Twyopne mmAanx; B Te- 


THWopne mnAaHH 


. Auf nAann folgt noch in A 


— Tas HTacwy{w]ne iyopn 


. AB nertustn 
. Aernapxn; Berernwopn 


HAPXCH 


. AB nergeänsce _ 
e[nelefoc MneX c:]A ene- 


Re MN negcraspoc; B e- 
NeCTATPOC MILEX C 


6) Vatop. Antares she rowTrne rAavne 
» Auf eravadpansıiv folgt noch épethste 


Th 


» émBaivev 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 318. 


9. AB necrarpoc. 
10. Vor nars steht in A noch r 
10. A nntsnoc; B nrrnoc. e 
12. A nesova; 
AB maoraag; 
n[Aococ] fehlt in A. 
15. 16. ergänzt nach AB; A epue- 
a, B. cepuenia: 


(zxxv)] 


Fr. 5. Rev. 


euch geziemt es, nach- 
dem ihr euren ersten Irr- 
thum °®) verlassen habt, 
dass ihr umkehrt zu 
eurer Herrschaft?®). Dies 
kommt euch zu, euch 
die ihr hoffet auf das 
Kreuz Christi ’*). Das 
Kreuz ist das Symbol 
desrechten Wortes, dies 
allein erfüllt das All, von 
welchem der Geist sagt: 
«Die Bedeutung des 
Kreuzes 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 


et ostendi uobis primum 
errorem, ut obseruare 
possitis. subiciunt me 
itaque domini mei Iesu 
Christi cruci, quod est 
extensum uerbum unum 
etsolum, de quo spiritus 
sanctus dicit: «Quid enim 
est | 


= =. +. 


72) A «welcher von Anbeginn wars. 


73) B «ersten Herrschaft». 


74) À aduf Christus und sein Kreuz». 


e + 00.0 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 319. 


259 


throw off your rsterror; 
strive to. rise unto the 
Cross of Jesus Christ; 
He it is, of whom it is 
written, that He alone 
is the Word, concerning 
whom the Holy Ghost 
said: «And who is this 
Jesus. Christ 


260 . DR. 0. VONLEME,  . [N. 8... 


Fragment 6. 
Avers. 
[nje nAöd[coe] neopoo[r] 1 nxos; {Va Àéryes N) zoÿto To EUAov, 
[a]nnofs]re - xenac ig’ ésrabpoma. yes dE To mAd- 
[nJAococ men egewywo yıöv korıy, dvdpmrou pÜats. 6 88 Àc- 
[Je egriron enyye yos à ouvéywv (pag. 95) ini rù 
[erJcorTun - avo em 5 pd EVA Td SE TAMYIOV xaTa ui- 
[æsin ne enecnT nas > | QU, | 


[erJeuwe erpercFor 

[Mmoïn oiwoy - neppoo[r] 

[ze nje nue eron [run] 

[re] erewrte enmeîfca 10 | | 
MI ai: eTe Tepr | , 
CIC Te HTMHTPOME : 

IUQT De QUUWY TON 

TMHTE TOUT en[we] 

eTHà eneicä MM 15 

nai egosn enwe [er] 


VARIAE LECTIONES. 


5. ao] fehlt in A. 18. bis Fragm. 6. Rev. 3.:nıqr 
AB ernns De... anpone] fehlt in 
6. [2e1]n Tne] A erne 
7. 8. À erTpercTarpor MMOY; 18. A nııhr 
B erpercrarpor nmon 18—Rev. 1. erpn TMATE TOUT 
10. erxwTe] À erokr; Berogr. ....enge [ercjorro[n]] 
10. 11. entesca MN mas] A enwe A eranapre em nie 
erna enesca - un Has; B— ETCOFTWM MN NIE TON 
emwe, sonst wie A TMHTE : 


12. B nrunrpome Te: 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 820. 





(xxxV)} 


Fr. 6. Av. 


ist das .Wort (Logos), 
die Stimme Gottes, da- 
mit das Wort ähnlich 
werde dem aufrecht ste- 
henden Holze, welches 
von oben nach unten 
gehf, und an welchem 
wir’®)gekreuzigt werden 
sollen. Die Stimme aber 
ist das Holz, welches in 
der Mitte ist und auf 
beiden Seiten durch- 
bohrt ist, welches die 
Natur der Menschheit 
ist’®). Der Nagel aber, 
welcher in der Mitte ist 
und welcher das Holz 
auf beiden Seiten befe- 
stigt mit dem aufrecht 
stehenden Holze ”?), 


76) À. «er . . . 


feblt in B. 


. solle. -- 
76) B. Von «Der Nagel aber. ... . 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 


."8)...uerbum nisi hoc 
lignum, in quo cruci- 
fixus sum?clauum autem 
de plagio hominis figura 
est; clauus autem qui 
continet [et] in directo 
ligno ligno plagio in 
medio, : 


261 


but the Word and: the 
Speech. He is God, He 
is that true Word, the 
Tree upon which I am 
crucified, and the Speech 
which at first created 
man, and who compassed 
him about; Heisthe true 
Adam, the Tree.of the 
Cross in the midst of the 
changes and the chances 
of life; 


. bis Fragm. 6. Rev. «8 die Busse des Menschen» 


77) A. aWelcher das aufrecht stehende Holz mit dem Mittelholz zusammenhältz. 
78) Der Codex hat hier keine Lücke, doch ist hier etwas ausgefallen, was Li psius (1. 1. 
p. 97) folgendermassen ergänzt: Christus nisi uerbum et uox dei? quid enim est N 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 821. 


262 DR. 0, VON LENM, 


Fragment 6. 
Revers. 


[clorro{n - ne] nenro 1 


Mn Tmera[ınjosa M 
npomMe - tal ge OM nT[pr] 
6oAnor nar ehe’ arm 


HTOFONGOT epoı & [nAo] 5 


voc Mnono - w re [el] 

Twaze eporg renor. [7] 

WNYMOT HTOO[TR on] 

nf[elicenoros an [nas e] 

TOUT HeIYT - 012 e o[M] 10 

nresAac an Nas ELA pe 

TME + MI TION es ehoA 

ROHTY: OTAE OM ne 

WARE Ar nal Te Wa 

[wjone on ostexnn 15 
ehoA 917 Teprcıc- 


[N. 8. ti 


N ÉTioTpopN xœi 
SpwTou 

VII. Taûra por oùv acü yvwplouvros 
xal aroxahtbaævros, Adye Lwfic, EuAov 
vüv Um éuoÿ elonpévov, euyapıorio 
For oÙx Ev yeiAEGtV TOUTOLS TS Tpac- 
nAwmpévor, oböL yAwoon, & 16 
GANdeux xai Weudos polpyeraı, oÙdt 
Aöyp Tobrw rap und reyvng peus 
LATS TPOEPYOLLÉVE, | 


N LETAVOLX ToÙ àv- 


oo nu mn © AR Duo om ne 


VARIAE LECTIONES. 


2. 8. MnpwoMe] À 0071 ennor- 
Te : 

. AB nTperAnoT 

. Br NTOTONH 

. AB mMnona9g . 

. In A folgt auf reno® noch 
2e HUE ETCOPTUON 

. AB +wenguor 

B rcnoror 


NO OO 00 m 


«1 
© m 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 322. 


9. 10. À erokr nıkr 
11. B xwape . 


14. 15. Teyag[w]one] À -egacue 


ebo\; B ewyageljager 

15. 16. ON oFTexnn eboA gırm 
Tebverc -] AB eo on 
OFTEX HH MPTCIC., worauf 
in A noch folgt arw nov- 
A1non (1. HFAsRon). 





(xxxv)] 


Fr. 6. Rev. 


ist die. Umkehr und die 
Busse des Meusehen”). 
Dies hast du mir aufge- 
klärt und offenbart, odu 
Wort desLebens, oHolz, 
von:dem ich jetzt rede®). 
Ich danke dir nicht mit 
diesen Lippen, welche 
mitNägelnbefestigtsind, 
noch mit dieser Zunge, 
von welcher Wahrheit 
und Lüge ausgehen, 
noch mit dieser Rede, 
welche durch natürliche 
Kunst entsteht. 





KOPTISCHE .APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 


conuersio et pa<eyniten- 
tia hominis est. 


XXXIX. Haec autem,. 


_domine, tu mihi in no- 
titiam  pertulisti; reue- 
lasti quod est uerbum 
uitae, nunc a me lignum 


- dietum. gratias tibi ago, 


non labiis istis clauis 
fixum, neque lingua, per 
quam uerum et mendum 
exit, neque uerbo hoc 
qui partes uarias homi- 


263 


the cleansing of mans. 


Then Peter, while on the 
Cross, prayed and said: 
I thank Thee, O Thou 
Holy Word, Lord of all, 
Christ, neither with de- 
Rled lips nor with a 
tongue that speaks both 
lies and, truth, nor yet 
with. foolish words; 


nem, qui per humorem ‘” ' 


<e)ius producitur: 


79) «des Menschen»] A «Gott gegenüber».  : 
80) A. «also rede: 0 aufrecht stehendes Holz ich danke dos 6 etc. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 823. 


264 


Fragment 7. 
Avers. 


aaa [te]sxapıerfes] .. 


nan n{pplo HıTn Tecun 


eTMMATF TAI eTe WAT 


HOT MMOC OITH OTRA 
[ploq TETE METCUTM 
[elpoc 95Tm nerorono 
[elBoA : rTere mecef.e 
[&oA] ost -noprano 
[Mnjeoma ere way 

| TARI- TETe Meckor 
EHOTM egerrmaame 
HTE TCAPZ - TETE MET _ 
COTM Epoc HITH Te 
Prcic ere wacBw [A] 
ehoA - TeTe Mecsu 

OM HROCMOC : a7[w] 


1. À tes xapicror 


‘DR. 0. VON LEMX, 


10 


15 


VARIAE LECTIONES, 


2. B hat nach nppo noch un- 


THPY - QT] A on 


3. 4. ere yarnoı] AB n ya TOI 


7. 8. eo] fehlt in A. 
8. g5Tn] À HM 
AB nopnänen 
11. eçovn] fehlt in B. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 324 


[n. 8. 


* 
.ı à 


GA REIN Th) HN Eux aa TG Ban: 
Aed ou, Th cryhs vocuutvn, Ti 
un ev pavep daouomévn, TA N à 
pyavav suparos rpoloboy en Bi 
Ev cdpxiva Ta TOpEUOUEVN, TH u 
ouai oSaprh tn Th. AN ÉV 
.x0oup aden Kai . 


| egennaaxe rire Tcapz :] 


AB Mnaanze nTcapz : 
12. rere] À raı ere; B ere 
13. À giTen 
. ete wachn[A] ekoX-] 
A ewacrano, B erewac- 
TARO. 
. A HeEIROCMOC 








(XXxY)] 


Fr. 7. Av. 


sondern ich danke Dir, 
Kôünig‘), mit jener Stim- 
me, welche verstanden 


wird durch Stillschwei- 


gen, welche nicht gehört 
wird durch das was 
sichtbar ist, welche nicht 
hervorgeht aus den Glie- 
dern des Leibes, der zu 
Grunde geht, welche 
nicht eindringt in die 
Ohren des Fleisches, 
welche nicht gehört wird 
durch die Natur, welche 
sich auflöst®), welche 
nicht bleibt in der 
Welt ®) 


81) B «König des Alls». 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. I. 


‚sed illa uoce tibi gratias 
ago, quae per silentium - 


intellegitur, quae (non) 


per organum corporale 


exigitur, sed illa uoce, 
quae non in carne ad 
aures subintrat, sed illa 
quae estincorrupta,quae 
in hoc mundo non est,. 


82) A B «welche zu Grunde geht». 


83) A «in dieser Welt». 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 895. 


265 


but with that voice do 
we give thanks unto 
Thee, O, King, Holy 
Word, which, although 
silent, is yet heard, that 
comes out of the body, 
but yet is not best heard 
in the ear, and whose 
nature is not understood. 


18* 


266 


DR. 0. VON LEMM, 


Fragment 7. 
Revers. 
[rere njerfna]ac où 1 


Ra O - Tere [uJercoaïfe] 

EX UUWME + TETIOOIN 

MEN à HOTA - emec | 
YOpe ne HREOTA : 5 
ara ter-xapicrelr] 

Mar TIEXC IC OM NRA’ 


pay : ere Taf Te [ren]: 
CMH - ere nenna [ne] 
eTHOHT : NAT eTME 10 


MMOR :+ ATW ETWARE 
HMMAR - ATU CHAT 


ePOR + ATW EYCMME 
MAR +: ATO HTOY MAT 
aa Nena TeTe 15 


_ si _ 
[w]arnoeı MMOR H 


10. 11. 


VARIAE LECTIONES. 
. TETE. .... ou nnap] fehlt 


in A. 


. MEN AH NOTA + EMECUOD- 


ne ae Hreora-] AB un 
OFA ETE MECIUIE MI RE- 
OTà. 


. À fesxapıcror 
. Henna ne eTHOHT]A nenna 


eThonT ne; B nenna ne 
ETERQHTT + 
naî erme MMOR] B avuw 
ETME MMOR : 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 826. 


[N. 5. m 


iv YA app, mb Ev Bißdois ypa- 
pouÉvN, jan mvi pv oben, tivi DE oùx 


“oben . 


ala rauen, Inooù Kart, 


ebyapıoTi oct - oty} uv, 7) TO Ev 


duo muebua at Qiloüv xxi wol Ac- 


Aoüv xal at öp@v évruyyavet - Zu xl 


* HROVE TVLULLETL VONTOS" 


11—18. A TU ETWARE . . . . egtar 


12. 
18. 
14. 
14. 


15. 16. 


epor] fehlt in B. 

À ernar 

A ercume 

an] À epor 

Auf epon folgt in A—A Tru 
eTHOI MMOY ehoA HITTO- 
OT. 

nere [w]arnoeı] A ewar- 
HOT. 











(xxzv)} 


Fr. 7. Rev. 


welche man nicht zu- 
rück lässt auf Erden*), 
welche nicht in Büchern 
geschrieben steht, wel- 
che bei dem Einen nicht 
ist und welche auch 
bei einem Andern nicht 
ist®); aber ich danke 
Dir, Christus Jesus, 
durch Stillschweigen, 
„welches Deine Stimme 
ist, welche der Geist 
ist, der in mir ist; die- 
ser liebt Dich und redet 
mit Dir und siehet Dich 
und erscheint vor Dir*®). 
Und Er allein ist der 
Geist, in welchem man 
Dich begreift”). 


KOPTISCHE APOKBYPHB APOSTELACTEN II. 


t 


necinterra uadit, neque 
in libris scribitur, sed 
hac uoce, domine Jesu 
(pag. 99) Christe, gra- 
tulor tibi, silentio uocis 
tuae, quod est in me, 
Christum te diligens, 
tibiloquenset te uidens, 
tibi referens, qui solutus 
spiritus. omnia tibi co- 
gnita sant. 


84) awelche. . . . . . auf Erden») fehlt in A. 


85) AB «mit dem einen fst und mit dem anderen nicht ist». 


86) «and redet. . . . . und .redet mit dir».] fehit in B. 
87) Hierauf folgt in «A: Und man begreift ihn (den Geist) durch Ihn Ohren), und er allein 
ist der Geist, in welchem man Ihn begreift». 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 327. 


267 


But, O Lord Jesu Christ, 
wegivethanks unto Thee 
with this voice which 
Thou hearest in silence, 
with which the Spirit 
inspired Thee for our 
sakes, and which Thou 
knowest, O Lord. 











268 "DB. 0. VON LEMM, - [n. 8. ui 


Fragment 8. 
Avers. 
QATY - HTOR ne nl[a] 1 ou mc ratnp, %) au por abehcée, où 
EIwWT - [n]ToR ne Ta - @éÂos, al Soükos, où oixovönos. au 
MAAT + HTOR ne Ia nd näv nal To Av Ev œoi. Aal To cv 
CON - HTOR Ne TAU où, xal oùx Eotıv &Ao à Éœuv el 
keep - HTOR He na 5 5 LAN (VOS où. 


DROEIC ANHOR MER 
9MHAA - HTOR ne 
[m]aosıkononoec - 

[nro]a ne ntupg 

AT epe NTHPY 10 
ŒOON OPaÎ NHHTR - 

HTOR Ne TETWO 

ON ATO MH REOTA 

WOON eIMHTEI 

[je &ANar naraar 15 
HTOTH Ge MMeE 





VARIAE LECTIONES. 


1. AB HOATR . | A Mit reosa HÉAA AR MA- 
4, 5. AB wänp . OTAAR : 
6. Auf anon folgt in AB noch B “MH Rreora WON ese- 
ne | MHTEI RAADR MAOTAAR; 
11. Mit [no JnTr-setzt C wieder C ATo NHTEeHCcOoTH ant H- 
ein, worauf noch folgt arw reosa tcahAAan- 
eROÀ QITOOTR - 16. C ae ABC namepare + 


12. AC ne fehlt. 
18—16. M REeOTA WOON EIMHTEI 


[S]e Man maTraan] 


88) Nach rarnp ist nach Vatop. où por unmp zu ergänzen. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 828. 











(Xxxv)] 


Fr. 8. Av. 


Du -bist mein Vater,. Du 
bist meine Mutter, Du 
bist ‚mein ‚Bruder, Du 
bist mein Freund, Du 
bist mein Herr, ich — 
Dein Knecht; Du bist 
mein Hausherr, Du bist 
das All und das All ist 
in Dir®), Du bist das 
Seiende und nichts ist 
ausser Dir allein ®). 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. I. 


tu mihi pater, tu mihi 


.mater, tu mihi frater, tu 


mihi amicus, tu seruus, 
tu procurans; et omnia 
in te, et quidquid tu, et 
non est alius nisi tu. 


89) In C folgt noch «und durch Dich». 
.. -90) C «und wir kennen nichts ausser Dir». 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 329. 


269 


Thou, even Thou, art 
our Father as well as 
our Mother, our Prince 
and our Brother. Thou 
art our Leader; the Gi- 
ver, who bestows on us 
allthings;Thou art bless- 
ed and perfect; Thou 
art Almighty, besides 
Thou there is no God, 
o Jesu Christ, O Holy 
(pag. 7) Word, O Tree 
of Life! 


m em em um oe 


270 on DR. 0. VONLENN, [N. &. m 


Fragment 8. 
Revers. 





pPaTe nenHy eare | 1 
THNOT e[palry M 

HAI: ATW EATETH 

eIMe ME ETETHD» 

Woo Opaï HOATJ Be 


MATAAL : TETH& 
sio .. 
MATE EHEIATA BON 


Hài eHTaY2O00[ C] 

eTaaT HAT [eg] 

ePHT HNETE M». 10 
ne Bai nav epoor : 

A TU NETe MIE MA 

AXE COTMOT - OTTE 

mnorañe eoppai e 

ÆM HQHT HPOME - 15 
eHTWEH STE MMOR 


’Eni toütov oÿv xai Uuets, &ôeApoi, 
xarapuyövres xal Ev dur LV To 
Urapyeiv Unäs LaÏGvTE, Exeiviv Teb- 
Éeode, &v Akyeı Uutv. & oùte dpdeA- 
près eldev?t), cute ini xapdiav vIpw- 
nou oux aveßn. Aitoüpsv oùv 


VARIAE LECTIONES, 


1. À av nacıns Bnachns:; 
in C fehlt nena - 
1-15. EATETHNOT . . . . . . HOHT 
Hpome:| 
C Sw gpar HOATY HTETH- 
apeo erregenTwän - Me- 
RC erernnamı  EROÀ 
PITOOTY HA TA SON HTA- 
CPHT MMOOT  HHETHA- 
espe MNELOTOU * 
1. 2. À erernnnt; B earerH- 
HOT. 
8. 4. A aTeTNeIMe 
4. 5. AB Trernwoon 
6. 7. AB. TernamagTe 
7. A nneqgarvaeon. 





8. 9. entragmoo[e]] À HTAUPPAT 
MM00T: B nraqæooc 

9. 10. [eqJepnT. mere mne] A 
etw MMOC NTEINE - me 
nermne; B. eqepaT nier- 
Mne 

12. AT neTe Mne] A une; 
B ar nerune 

13. ovTe] A fehlt; Bosae 

15. À nrepome. 

15. Auf pwme folgt in A noch 
HAI HTAGCKTWTOTF HNeTMe 
MMOY - | 

16. Nach nmor folgt in A noch 
IC NATTWAM; in B næoerc: 


91) Zwischen eıdev und oùre steht im Vatop. noch oüre oùc Hxousev. 


” Mélanges asiatiques. T. X, p. 830. 








(xxxv)] 


Fr. 8. Rev. 


Ihraber, geliebte Brü- 
der°2), die ihr eure Zu- 
flucht zu Ihm genommen 
habt und die ihr wisset, 
dass ihr in Ihm allein 
bleibet, ihr werdet er- 
greifen diese Güter, die 
Er gesagt hat euch zu 
geben und versprochen, 
was kein Auge gese- 
hen*) und) kein Ohr 
gehört, noch®®) was über 
das menschliche Herz*) 
gekommen’). 


KOPTISCHE APOKRYPBE APOSTELACTEN. II. 


in hune autem et uos 


refugientes et in eum 
omnia sperantes, hoc 
constet in uos ut quae 
didicistis possint perma- 
nere in uobis, ut possi- 
tis ad ea peruenire quae 
promisit se datuxrum), 
quae neque oculus uidit, 
nequ<e auris> audiuit, 
neque in cor hominis 
pecca<torisy ascendit, 
praecantes eum 


27] 


All of you, take ye re- 
fuge in Him and abide 
in the knowledge of Him 
alone. Ye will then find 
what He said of old, 
«things which eye hath 
not seen, nor ear heard, 
nor have entered into 
the heart of man», which 
Thou hast kept for us 
until now, O Lord, 


92) A «Geliebte und Brüder»; B-ameine geliebten Brüder» C «Geliebte». “ :. 
93) «und versprochen was kein Auge» etc.] A aindem Er sprach: «Was kein Auge» etc. 


94) aund» fehlt in A. 


95) «noch» (or Te) fehlt in A. 


96) A «das Herz der Mensch 


Ihn lieben». 


. 97) «die ihr eure Zuflueht 


die seinen Willen thun». 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 381. 


‘ 


en», worauf noch folgt «dieses hat Er vorbereitet denen, die 


. . .. , - menschliche Herz’ gekommen».} C «Bleibet in Ihm 
und haltet seine Befehle, damit ihr von Ihm empfanget die Güter, welche Er versprochen denen 


272 ‘DR. 0. VON LEN, [x. 8. mi 


Fragment 9. 
Avers. 





erke HENTAREPHT l 


MMOOT ETAAT HAN TH 

WROMOT HTOOTR 

ATUW TMIAPARAAeE 

MMOR : EHOOMOAQ , 5 
vues MNERPAN - A TU 

nfeoos® nan - guc 

ETI AHON HEenpwMe 
[nac]senne ze ñTon 

MATAAR NE NINOTTE 10 
avw MU 6e BAAAR 

He007 HAR 2%IN Te 

HOT WA MAISON THPOT 
HNAIUN + HAMAM : 

NTepe ILMHHUWE ae 15 
ETAHEPATI reg 





moi &v Ylv Untoyou dcüvar, Œuiav- 


re Inooù. aivoëuév ae, ebyaptorounév 

> ‚ 8 |A , L. 
got xal avdonckoycüunede, Gokalovre; 
ae Erı dadevels Avdowraot, ot: au dec 


, N 9 Bl ve N N 
- pövos xai cby Erepsc, Wr) 6osa, xai 


vüv xai eis navras Tobc aidvas T@v 
alavmv - nv” 


VII. ‘DO; 88 76 naoseords nANdos 


VARIAE LECTIONES. 


Fragm. 8. Rev. 16. — 9. Av. 14. 
enTobg. ....oamnn.] 
C. Anon n'inao an esna- 


paBaÂer MMOY TÈRETHTTI. 


THPTH - erteoos ara er- 
CMOTF ETELLUNTNOG’ ME N- 
TOY NE IINOTTE MME MAT- 
AL HTAYJTANIO HENHRA 
HIM NIE00T HAd + MI TIa- 
MAHTE JA eneg neneo : 
SAME - 

1. 2. HEHTAREPHT MMOOT ETa- 
as nan] B nenTarnxoov 


sic 


Han. 

‘2. Auf nan folgt in A noch 
THCMOT €POR Vor THIUN- 
9.MOT- 

4. AB rnnnapanafeı 

58. enpgomoñorer . ..... QWE 
eTi] 
À AT THTOÈQ MMOR-à T0) 
THEZOMONOTEI HAR.; 
B engomoñer (sic) Mnenpart 
ETCMAMAAT EHTEOOT mar 
WE eTI 

8. AB onpwme. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 332. 


9. 10. ME HTOR MATAAR NE INOT- 
Te] 
A NTOR ne nnoTTe MAT- 
AaR; | 
B'XHNTOR HOTTE MATARR. 

11-14. TO MM 08 BANAR ....... 
gamnn-] A mit neremort 
HATASOC MN HeERNHA ET- 
oTaah - IEOOT Mar - ya 
eneg reneg - gaman :; B 
ar MN oe BAAAR NE00F 
HAR IM eTenor etc. 

15. — Frag. 9. Av. 3. nrepe nun- 
nye ne....bis 07100 n1- 
cMH] A Unnnwe ae 
THPOT HTEpoTt MNOAMEN 
HMMOY ON OTHOŸ HCMH; 
C A rw nrepe no MUH- 
HUE - MN MECHAT MIICTOC 
ETROTE ENEYCTATPOC 2ÆU) 
MHOGMEHN EtC. 

16. B. eraqagepary 

16.— Fr. 9. Av. 1. MneqrwrTe] 

fehlt in B. 








(xxxv)] KOPTISCHE APOKBYPHÉ APOSTELACTEN. II. 273 
Fr. 9. Av. 
#)Wir bittenDichnun®) .de quicbus> promisit se according to what Thou 


um das was du verspro- 
chen hast uns zu ge- 
ben! wir danken Dir 
und flehen zu Dir, wir 
bekennen Deinen Namen 
und preisen Dich?”), wir 
als schwache Menschen, 
denn Du allein bist der 
Gott und es ist keiner 
ausser Dir. Preis sei Dir 
von jetzt an in alle Ewig- 
keiten der Ewigkeiten. 
Amen!”). 

Alsdie Menge welche 
ringsum stand 


98) «Wir bitten Dich. . 


101) «wir bekennen. . . 


datı<rum). oramus te 
d<omine> Jesu etinuoca- 
mus gloriantes et te do- 
mine praecantes confite- 
mur tibi, honorificantes 
te adhuc homines infir- 
mi, quoniam tu es domi- 
aus solus et non est alius. 
tibi honor, claritas et po- 
testas et nunc et in sae- 
cula saeculorum. amen. 


XL. Circumstantes au- 
tem 


didst say Thou wouldest 
give. We pray untoTlıee, 
we glorify Thee, and we 
bless Thee, O Eternal 
One! We give thanks 
unto Thee, O Thou with- 
outspot or blemish! We, 
lowly beings, confess 
Thee in heart, O Thou 
Man, for Thou alone art 
pure in the immortal 
Father. Through Thee 
and unto Thee be glory 
for ever ad ever, Amen, 


. . . Amens.] C «Ich werde nicht aufhören Ihn zu bitten 
euretwegen; ich lobe und preise Seine Grösse, denn Er allein ist der wahre Gott, der alle 
Dinge geschaffen hat. Ihm sei Preis und Macht von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen». 

-88) Hieräuf folgt noch in A «makelloser Jesus»; in B «Herr». 

100) B «was Du uns gesagt hast». In A folgt bier noch «wir loben Dich». 


preisen Dich».] A «wir beten zu Dir und wir bekennen 


Dich»; B «wir bekennen Deinen herrlichen Namen wir preisen Dich». 


102) «und. . . . . . .. 


Geiste. Preis sei Dir bis in Ewigkeit der Ewigkeiten. Amen». 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 333. 


Amen».] A «mit Deinem guten Vater und Deinem heiligen 





274 DR. 0. VON LEMM, 


Fragment 9. 
Revers. 


ROTE 20 MIOAMHNH 1 
MN HETPOC ON 07 

HOT nenn AT M 

NeNH& ETOOTY 

MIX OIC - MAPR[EN] 5 
[A]oc me englass Aaar] 
NHOTEHCAHNE - Ras 

ep’ ETR ezecTi 

Hay : Hrepey[nav] 

Xe à HMRRAPIOC 10 
nerpoc + une 

nnà aqnTy ene 

CHT 91 necfoc on 

Ne4Oi2% AUX ORMEY 

HePUTe 91 HP AT 15 
© nTepeqcire MH 


[X. 8. ui 


peyahw yo igwve, Aue alt ré 
aunv, té nveüpe 6 [létpos TE xupio 
maptöwxev. 6 ÔE MapxeAAos, und 
yvapınv rıvös Aaßwv, à un &&ev NV, 
iv tt ö maxdptos Tlerpos arérveu- 
dev, lölaıs yepalv xadeAiwv aurdv Tcü 
otaupob EAouoev Ev yadazıı nal cv 


xal zöbas 


VARIAE LECTIONES. 


8. 5. AT Mnenna ...... MIL- 
22. 0e1c-] 
A HTeTNOT à TLMARAPIOC 
À Mitegnna enessm ‚Mn 
20010 - 
Ca nerpoc nanocroAoc 
T Mneqnna 9ù overpann 
HTE IBOTTE epe HEJCMOT 
eTOTAaaË JUNE HMMAN 
THPen - ya eneQ - HAMAN- 
8. 4. B Mneqnna » 
5. Auf Mnæoersc folgt in B 
noch ncortor nenerp. 


5—7. MapPR[AA oc ae ‘enqlees 
Aaar] novegcapne-] 
A m. ae Meyer Aaar 
HeRrefsce HTH AaaT-0Tae 
oveocaone - Hier bricht A 
ab; GC mapneAAuc ae M- 


Mélanges asiatiques. T. \, p. 334. 





neqæs AaaT nelercic - 
OTAE AT NoTepcapne 
nTe AaaT. 
7-9. RAMEP ETR egectı nad] 

B renep eosn etc. C fehlt. 

9. nrepeq[uas]] B nrepeqy- 
eime ae 

11. nerpoc] BC fehlt. 

12. Nach mia folgt in C noch 
aqt Anegoror. 

12. B ayııreg; C aygerrq 

18. BC necravpoc. 

14. Auf negsime. folgt in C noch 
MMS MMOY- 

14. BC agzæonuey 

15. C napn 91 epwre, worauf 
noch folgt erw netnowge - 

16. C agcsne. 


(xxxv)} 


Fr. 9. Rev. 


mit Petrus zusammen 
das Amen mit lauter 


Stimme gesprochen bat- 


te, gab er den Geist?) 
in die Hand des Herrn!°#), 
Marcellus aber hatte 
keinen Befehl und ob- 
gleich es ihm nicht ge- 
stattet war, nahm er, 
als er sah, dass der se- 
lige Petrus den Geist 
aufgegeben hatte, ihn 
mit seinen Händen vom 
Kreuze herunter, und 
wusch ihn mit Milch und 
Wein. 


108) B «seinen Geist». 
104) egab er. ..... 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. LI. 


maxima uoce dixerunt 
amen. Marcellus itaque 
consilium cuiusquam pe- 
tens, quod non licebat 
nisi petisset, ut uidit 


quoniam beatus Petrus 


deposuait spiritum, ma- 
nibus suis deponens cor- 
pus illius declauit) (pag. 
101) lacte et uino, 


275 


Then did Peter at once 


give up his spirit unto 
God; and his friend Mar- 
cellus, who was taking 
counsel, and who-did not 
perceive that the blessed 
Peter had given up the 
Ghost, because he was 
notat hand [at the time], 
took him down, and. 
wound up his body in 
milk and wine; 


in die Hand des Herrn».] A «gab der selige seinen Geist in die 


Hände des Herrn»; C. «gab Petrus der Apostel seinen Geist auf im Frieden Gottes, sein hei- 
liger Segen sei mit uns allen, bis in Ewigkeit. Ameii». 


.- In B folgt nach «des Herrn» noch «am 5-ten Epiphi».  : 


Mélanges asiatiques. T. A, p. 365. 


276 


Fragment 10. 
Avers. 


Tasor HM[na mama] 
crifxe-] 95 reTaïor 
HUM MYAA 91 aA 
AO + gr PrAAdN 
AUTeOC Negcw 

M& HOHTOT + à TU 
Agjmep’ OTHOS N 
Taeihe eh: HAT 
[rinjon enawe cor 
NT auynex reg 
COMA Epoc - AGRA 
aq M neqMgAAT 
MAI MMOY : Ie 
TPoc ae Agyagepa 
TJ EÆM mapreA 
Aoc HTeswn 


DR. 0. VON LEMM, [x. Ss. u 


1 Xias uväs (pag. 96) revemxovee, 

Esuupmcev!®) abroï md Aclılavov, xal 

 Yenloas péxtpav Ardlunv muaros 

moAAoD Artıxod wErToS, iv ro idle 

5 abroü uvmpeip xartdero auto. 'O 
.6& Iltrpos MapxkAw émioräc 1%) 


10 


15 


VARIAE LECTIONES. 


1-4. una Mual]eri]xe:].... 


7. 


8. 


os PrA%on] B nuna n- 
war 91 aAAwı 91 PrAAON; 
C neuna MMACTIXE - MN 
REMOTUTE HAITPA HIS : 
9 AAAOH-9I PrAwce 91 
maAahaopoN- 


. AUTe9C HEJCOMA NOH- 


T07-] C ayraar encoma 
ETTAIHT MIATIOC HETPOC - 
B. Tasıke nehio HATTIRON; 
C raıske nekerıw HATARTON. 


10. 11. AE negewma epoc] 


C ao y CRM HCOMA 
MILMARAPIOC NETPOC-HPAL 


nTTaibe: 
11. C Vor agraayg steht noch 


à TU) 


12. C negengaar 
18—16. NeTpoc ae. 


. .ATETUR) 
C TIerpoc ae 'ayorwnag 


enapreA we HN OTHOPW- 
Ma AYAPEPATY Hay - 


9. 10. C corenry- 


15. B exn 


105) Vatop. extra xat apupyng x2t aAons za puAAOU Eidlas revrnxovta, ETLUpyISEv etc. 
106) Vatop. Auf irıor&s folgt noch vuxtèc. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 886. 


(XXxV)] 


Fr. 10. Av. 


Und alser fänfzig Minen 
Mastix mitanderen fünf- 
zig Minen Myrrhen und 
Alo& und [indischen] 
Blattes!”)zerrieben hat- 
te, salbte er seinen Leib 
damit *%) und füllte 
eine grosse Kiste mit 
attischem Honig von 
grossem Werthe und 
legte seinen Leichnam 
hinein! und stellte den- 
selben in sein eigenes 
Grab hinein. Petrus aber 
erschien dem Marcellus 
bei Nacht11), 





KOPTISCHE APOKRYPHB APOSTELACTEN. 1. 


et murra paene pondo 
quinquaginta!'!) [et] im- 
plens sarchofagum et 
perfundens melle Attico, 
insuomonumentoposuit. 
Petrus a<utem> nocte 
aduenit ad Marcellum 


271 


with myrrh and other 


spices with which he 
embalmed it; laid it in 
a long coffin of stone, 
then poured honey into 
it over the body, and 
buried it in bis own se- 
pulchre. But Peter ap- 
peared unto Marcellus 
by night, 


107) B «60 Minen Myrrhen und Aloë und indischen Blattes»; C. «50 Minen Mastix und weiter 
20 Pfand Myrrhen und Aloë und indisches Blatt und Malabathron». 

.108) C «Und legte sie auf den geehrten Leib des heiligen Petrus». 

‘109) C «Und goss ihn auf den Leib des seligen Petrus in den Kasten». 

110) C «Petrus aber erschien dem Marcellus in einem Gesichte und stand über ihm». 

111) Der Linustext hat.hier die, übertriebene Angabe: (1. ]. @ 20) eterensgne masticae et 
aloës minas mille quingentas et myrrae ac folii, atque stacten cum caeteris variis aromatibus 
alias minas mille quingentas, condiuit eum diligentissime». 


Mélanges asiatiques, T. X, p. 887. 


278 ! CDR. 0. VON LEMK, | [N. S. ni 


æ 


Fragment 10. 

Revers. 
[nexaq] may - 2e Map 1: ékeyev Mapxeide, frouoas où xupé- 
KeAAe - m[nen]ewTu | ou Aéyovros” "Adere toÙs veipobs Da- 
ENDET ERW M | | rreoden Und TOV LOEtuy VExp@v; Ted 
Moc æe AT 9a. . SE MagpxeAdou elonxöros- Nai, 5llk- 
HETMOOTT HCe. |, TB. mas au elmev Tlinoy exelva où 
TOMC nnespeg' - 0... mapioyou, à eig Tv. vexpöv aurod 
MOOPT + MAPREÀ anwAe Ta où Yap av Umapywv ws 
AOC ae nrepegy vExaös 
æooc xe eoe [ne] 
%e NeTpoc Hay 10 


æe HHRÈ eNTAR 
MOROT eXM Newn[a] 
ETMOOTT ARCOP 

MOT + HTOR CAP € 


TI CROHO QOuC peqy 15 
sic 
MOTT 
| VARIAE, LECTIONES. - Ä ey 
1. 2. C MARGE en Eu nrpegerugE =] womit c 
2—6. MÎnen] coTu. :.-.,..nce .  . ‚schliesst. 
wc} C'en2e 00 MMOC me. : 9. B age 
07. Hn MnienñcwTA etc...  : : 11 B itenra 
AAUWTEN OR NETMOOT E- 192. B nacoma 
TOMC. 14—15. B eres nong 
7. C mapreAAoc 15. B pequoovT 


8. 9. nrepeqxooc we] C 9m 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 888. 








(xxxv)] 


Fr. 10. Rev. 


sprach zu ihm: «Mar- 
cellus, hast du den Herrn 
nicht also reden bören: 


Lasset die Todten ihre 


Todten begraben ?»!2) 
Als Marcellus ihm ge- 
sagt hatte!!°): Ja frei- 
lich! sprach Petrus zu 
ihm: «Die Dinge, die du 
auf den todten Leib ge- 
legt hast, hast du ver- 
derbet. Denn, während 
du noch lebst, hast du 
wie ein Todter 


KOPTISCHE APOKRYPHR APOSTELACTEN. IL. 


et dixit: Marcelle, quo- 
modo audisti uerbum: 
<«Sine inuiycem mortuos 
sepellire?» Mar<cello» 
recognitante, iterum di- 
cit in <somnio) ad eum 
Petrus: Illa quae contu 
clistiy in mortuo perdi- 
disti. 


112) Vor «hast du etc.» steht in C noch: edu sagst: wäs?n 
118) ©. «Als er geantwortet hatte». 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 889. 


279 


and said to him: Hast 
thou not heard what 
God said? «Let the dead 
bury their dead». And 
when Marcellus had 
said — Yes, Peter then 
said to him: That which 
thou hast even nowspent 
on the dead hast thou 
lost; for that thou, while 
living, Te, 


19 


280 


Fragment 11. 
Avers. 


[e]agınpoosrw nor 
[plJegmo[orT] - napned 
Aoc ne KrTepeyro 

OT 9& none ag 
20 MIHOPOMA ene 
[eliar - nad enrar 
[TJax poor pıru ne 
[T]poce egosn er[nıe] 
[rie] MneXc - eaq 
[T]Jaxpog gooy nuuar 
WanTe HAaTAOC €! 
COOTN EOPOME * He 

po ae HTepeyel 

Me engae me à NETpoe 
on ehoA Qu nhroc 
AJSMMAPIRE erie 


1. Benq Mnpooru 

4. ga nommé] fehlt in 
5. B Mngopaua 
.T. 


6. 7. B nrarvraæpoor 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 340. 


DR. 0. VON LENM, . [n. 8..ım 


10 


15 


vExp09 éneueAnônc-: à dt MapxeAAos 
Stunviodels ro [létpou dv éppav- 


adv rot àdeApole Émyoaro xal nv 


ana vols Uno Tltrpou armpıydelatv MN 
eis Tv Xpıoröv rlote, arnpıLöpevos xal 
alrds En LA Aov neypı Tic Emönniag 
Habou is els Pounv- 


IX. ‘O Ôt Népuv yvols borepov 
mov Ilétpov anmAAaypevov zo fiou, 
épéubaro 


VARIAE LECTIONES, 


B. 


9. B Auf Xe folgt noch sc 
14. engae] fehlt in B. 
16. B ayoenapine 


am]. 


Fr. 11. Av. 


Sorge getragen um einen 
Todten». Als Marcellus 
vom .Schlaf!!4) sich er- 
hoben hatte, theilte er 
das Gesicht den Brüdern 


mit, welche durchPetrus 


im Glauben Christi #) 
befestigt waren, und er 
selbst blieb stark mit 
ihnen, bis Paulus nach 
Rom kam. Als Nero zu- 
letzt") erfuhr, dass 
Petrus den Lebenslauf 
vollendet hatte, tadel- 
te er 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 


Marcellus <ita)que ex- 
pergefactus rettulit fra- 
tribus quomodo sibi ap- 


paruisset apostolus Chri- 
gti Petrus. 


XLI. Imperator uero 
postquam scibit Petrum 
mortuum, arguit 


114) avom Schlaf» fehlt in B. 


115) B «Christi Jesu», 


116) «zuletzt» fehlt in B. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 341. 


281 


hast been occupied with 
death. And when Mar- 
cellus awoke he told the 
brethren of(pag. 8) this 


. appearance of Peter, 


in order to strengthen 
their faith in Him who 
was born of the Holy 
Virgin Mary,. to save 


mankind in His Father’s 


good pleasure; and this 
faith was greatly in- 
creased by the coming, of 
Paul to Rome. After- 
wards, when Nero heard 
that Peter was dead, and 
the world blamed 


19° 


282 


Fragment 11. 
Revers. 


npasherroc acp|m] 
nac ze m[nejgmıs r[eg] 
CHOMH EMHATU 
MOOTTY + HedoT 

up cap ne enoA[a] 
ze MMOY 9 ovn{o] 
Aacic ecpooro € 
MATE - AT ETesf MU] 
per Muog on 0o[T100] 
HTIMOPIR + RAI CAP 
Soie TH epoy - 
nrepe nerpoc Tek[o] 
HAT Adtperca 

guor eo Maog. 
Erbe nar à neport 
SUNT - AT Aup 07 


DR. 0. VON LEMX, [N. 8. m 


1  tôvémapyov Ayplnmavi!?), Guru perd 
vrouns abrod &vnpédn-ÉBobAero ya 
œrèv nepiocotépa xoÂaoe xl wElLov 
tapopnousJer.llf) Kal yap Trvas Tüv 

6 rpôs yelpa!!?) 6 Ilétpos padnresas 
arooivar QUTOUS ÉTOINGEV. WG Opyl- 
Awc Dtaxelodar xl LPOVP 


10 


18 


VARIAE LECTIONES. 


1. B npebenrToc 11. B ngome 
8. 4. eMRATYMOONTY] B nıgopn 14. mmog] fehlt in B. 
MHATEYMOOTTY 15. Erke nar a] B gwene 
7. ecpposo emare] B ecog eTpe nepon 


117) Vatop. zw npapaxtıp Aypızag. 
118) Vatop. Tepıssoripg modes aurdv xolden. xat jsllovis titwpig TiLwpnomcdar œUTév. 
119) Vatop. Nach yeipa steht noch auroü, 


Mélanges asistiques. T. X, p. 342. 


xxv)] 


Fr. 11. Rev. 


den Praefecten Agrippa, 
weil er ihn nicht um sei- 
nen Rath gefragt hatte, 
bevor er ihn tödtete, 
denn er wollte ihn mit 
ganz ausserordentlichen 
Martern quälen und mit 
grosser Strafe bestrafen. 
Denn als Petrus einige 
von seinen Angehörigen 
unterwiesen hatte, ver- 
anlasste er sie sich von 
ihm (Nero)abzuwenden; 
deshalb?) ward Nero 
zornig, und 


KOPTISOHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 


Agrippam praefectum 
quod sine consilio suo 
fecisset. uolebat enim 
Petrum. uariis cruciati- 
bus perdere. etenim Ne- 
roadmanumhabebat qui 
crediderant in. Christo, 
qui retesserant a latere 
Neronis; et ualde furi- 
ebatur Nero. 


120) B. «deshalb »] «so dass Nero etc.» 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 848. 


283 


the judge, Agrippa, for 
that it was through his 
counsel that he was put 
to death, he wished to 
judge him, and suffered 
greatly on that account; 
because very many 
people who had followed 
Peter’s teaching of the 


‚ faith, estranged them- 


selves from Nero during 
manydays;sothathecon- 
tinued wrathfully dis- 
pleased with Agrippa, 





284 .. . DB. 0. VON LBMEX, 


Cod. Borg. CXXIX. 
(Guidi, 1. 1. p. (38). 
NOS’ HOTOCIU MNEJARE MH 
ATPINNAC nequyine se ne nea 


HECHAT THPOT HTA T2 ICÈ GE RON | 


DITM TIETPOC MEeRAc EJEMOOT- 
TOT. A TU AUHAT COTA HTET- 
UM CYJMACTITOT MMOY Ego 
MMOC RE HEPON MH IUSOM 
MMOR TEHOT CTPERMOTOST H- 
HOMOAÀ MIIEXC EHAIWREI N- 


COOP CAHOR 6e Cabo MMOOT 


aTu HTEINE HTEPEJUTOPTP not 
HepPo Aycapaıy eo uMua- 
ONTRC MNEXC HM HETOEIU eT- 
MMAT HAI HTà HETPOC Men 
neqhioc ehcA HOHTY ON ove- 
PRIH Te NNOTTe QAMHN- 





121) Vatop. hat nach xripas nach ar’. aurüv. 


122) Vatop. paxapıog fehlt. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 844 


(5. 8. mu 


xavp rp Ayoirra un ÀaxAñour. 


Elite yap navras Tods brè Elérpou 


padnteudkvrus ddeApobs &mokéca. 


_ Kai 6p& vuxtös mıva pactilovie 


auröv xal Akyovıa' Népwv, où Büva- 
cat vüv tous Toü Xptatoï Doudous 
Guoxev I émoXAdEV antyou obv Tas 
xıloas-) Kal obus à NEpwy repipo- 
Boc ve yovius ÉbEoTn Tüv La nrüv éxei- 
vo ro xp, a9’ öv wald pLaxdproc'#) 
Ilttpog voù Btou ennAdayn. 


(zum) 


sprach lange Zeit nicht 
mit Agrippa und er 
suchte alle Brüder, wel- 
che durch Paulus unter- 
wiesen worden waren, 
damit er sie tödte. Und 
er sah Jemanden des 
Nachts, der ihn schlug 
und zu ihm sprach: 
«Nero, du kannst jetzt 


die Knechte Christi nicht: 


tödten, indem du sie ver- 
folgst. Lass ab von 
ihnen!» Und als Nero 
erschrak, liesser ab von 
den Jüngern Christi zu 
jener Zeit, als Petrus 


sein Leben vollendet . 


hatte im Frieden Gottes. 
Amen. : | 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 845. 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 


quaerebat ergo (p. 103) 
omnes male perdere. et 
dum hoc cogitat, uidet 
angelumdeiflagellantem 
se et dicentem sibi: Nero, 
audi: non potes serbos 
Christi persequi. absti- 
ne ergo manus tuas' a 
seruis meis, minus ne 
senties si me contem- 
pseris. Sic autem Nero 
<tiymore accepto absti- 
nuitmanussuasa discen- 
tibus dei et Christi quo 
ter(miyno Petrus arces- 
situs est. Pax om<niybus 
fratribus et qui legunt 
et qui audiunt. actus 
Petri apostoli explicu- 
erunt cum pace [et Si- 
monis]. amen, 


285 


so far even as not to 
speaktohim. Nero,there- 
fore, searched out all 


the brethren who had 


been taught by Peter, 
in order to put them to 
death. Then there ap- 
peared in the night a 


-man who smote him, 


and said to him: Nero, 
thou canst not accom- 
plish thy purpose. God 
forbids thee to killthem; 
refrain from them. And 
fearing this, he refrain- 
ed from women for 
some days, when Peter, 
the Apostle of the Lord 
Jesus, died on the 
18-th of the. Calends of 
May, from now and for 
ever. 








286 + DR. 0. VON LEMM, [n. 8. Im 


ERLÄUTERUNGEN: 


Fragm. 1. Av. |. 10. 11. — eqnuv et mnova [n]osa nalrja neq- 
cêuve - Vergl. dazu Matth. 16, 27. nıynpe cap MAPOME HHT OM 
He00T MnegeswT MN MELAUTENOC HYTWOUBE  MNOTA HOTR RATA 
neggknme - 

Fragm. 1. Rev. 1. 8 ff.— Zur mystischen an das Kreuz gerichteten 
Rede des Petrus vergl. Lipsius II, 1. p. 258 ff., wo alles Nöthige zur 
Erklärung gesagt ist. 

Fragm. 3. Rev. |. 6.7.— dlaw|[e] mea uf - indem ich mit dem 
Kopfe nach unten hänge». Vergl. zu dieser Kreuzigungsart Fulda, Das 
Kreuz und die Kreuzigung'*) pag. 163. Es muss hier ausdrücklich bemerkt 
werden, dass Awye— pendöre, suspendere und pendöre — nur in unserem 
Martyrium und wo dasselbe sonst auf Christus bezogen oder in übertragenem 
biblischen Sinne gebraucht wird!**), speciell als «ans Kreuz hängen, kreuzigen, 
am Kreuze hängen, ans Kreuz angeheftet sein, gekreuzigt werden» zu 
fassen ist!®); sonst ist in keinem einzigen Falle, wo in den koptischen Martyrien 
ae gebraucht wird, von einer Kreuzigung im engeren Sinne d. h. von 
einem Annageln ans Kreuz oder an ein ähnliches Marterholz die Rede. Häufig 
wurden die Märtyrer in den verschiedensten Stellungen an ein Marterholz 
gebunden oder angehängt, ohne mit Nägeln daran befestigt zu werden !*). 
In den koptischen Martyrien wird gewöhnlich ein Marterholz genannt, 
nämlich gepmntapıon (sah.) und epuarapion, epmerapıon (boheir.). 
Obgleich dies Wort im Koptischen häufig genug zu belegen ist, scheint es 
in der griech. patristischen Litteratur nur aus einer Stelle bei Athanasius'?) 


123) Breslau, 1878. 

124) Wie z. B. Gal. 5, 24. 6, 14.—Vergl. noch Amélineau, Notice sur le Papyrus gnostique 
Bruce, texte et traduction. Paris, 1891. (Notices et extraits des manuscrits de la Bibl. Nat. 
T. XXIX, 1° partie). p. 88 84: nalarq anenTagamyT IROCMOC ATO MNEIRA IROCMOC EAUITY 
etc. «Selig ist derjenige, welcher die Welt kreuzigt und nicht zulässt, das die Welt ihn kreuzige». 

125) In den kopt, Martyrien des Philippus und des Andreas, die beide leider nicht er- 
halten sind, muss derselbe Ausdruck gestanden haben; denn nach der arab. und äthiop. Quelle 
(Wüstenfeld, Synaxar zum 18, Hatur. p. 128, und zum 4. Kihak p. 154, und Malan, I. 1. 
p. 75 und 116), wie auch in den griech. Acta Philippi in Hellade und den Acta Andrene (bei 
Tischendorff, Act. app. apocrypha. 90. 122. Apoc. apacr. 148) wurden diese Apostel ebenfalls 
gekreuzigt, Philippus sogar wie Petrus mit dem Kopfe nach unten. Lipsius (1. 1. II, 2.— 49. 20.) 
hat den Nachweis geliefert, dass hier die Petrusacten benutzt worden sind. 

126) Vergl. dazu Fulda, I. 1. p. 161. 

127) Sophokles, Lexicon 8. v. épunraprov. Es hängt offenbar mit épua « Stütze» zusammen 
und entspricht dann genau dem lat. afurcas. vergl. Rich, Illustr. Wörterbuch d. röm. Alter- 
thümer s. v. & 3. Doch wird &punrapıov sicher nicht unmittelbar von &pux abzuleiten, sondern 
auf ein vorauszusetzendes lat. hermetarium zurückzuführen sein. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 846. 








(xxxV)] KOPT. APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 287 


bekannt zu sein. In Sammanûdi’s Scala '*) wird mepumera pion unter Mar- 
terwerkzeugen aufgeführt und durch -» 5! erklärt, was Kircher 
mit «manica ferrea» wiedergiebt. Diese Bedeutung ist dann auch in die 
Lexica von Tattam und Parthey übergegangen, doch fügt ersterer noch 
die Erklärung «locus exitialis ubi captivi incarcerantur», letzterer «carcer» 
hinzu. Ich will hier nicht entscheiden ob epunTapion diese Bedeutungen 
habe, ich kann nur das Eine sagen, dass mir wenigstens kein Beispiel be- 
kannt ist, wo die eine oder die andere dieser Bedeutungen passen würde. Im 
äthiopischen Synaxar entspricht einem kopt. gepuarapion stets #30 H: 
oder h’4NH:'®), was sicher auf das arab. -„;L«s zurückzuführen ist. Das 
gepunarTapion muss ein Marterholz ähnlich der römischen furca !”) gewesen 
sein oder noch wahrscheinlicher aus zwei einer furca ähnlichen gabelförmi- 
gen Hölzern bestanden haben, die man in die Erde befestigte und über die 
dann noch ein Querholz gelegt wurde; an dieses letztere besonders wurde 
der Delinquent gebunden, um auf die mannigfachste Weise gemartert zu 
werden #1), Auch die Stellung mit dem Kopfe nach unten findet sich erwähnt, 
so z. B. im Martyrium des h. Victor, wo jedoch auch nur von einem An- 
hängen und durchaus nicht von einem Anheften ans Holz die Rede ist: 
[na Josg ae agne[Aelre eaury [enjpepmnrapf[tpi ca 220: = 
«Der Dux befahl ihn ans Hermetarium mit dem Kopfe nach unten auf- 
zuhängen». In den lateinischen Martyriologien entspricht dem gepmnrapson 
gewöhnlich aequuleus, eculeus», daneben auch einfach «lignum»; an den 
equuleus hängen hiess «in equuleo suspendere» und ähnlich. Doch auch hier 
ist wiederum nie von einem Anheften ans Marterholz die Rede #3). 

Ebenso wie mit dem kopt. awye verhält es sich mit dem äthiop. A: 
eaufhängen, wägen». So heisst es im Synaxar zum 5. Haml& (==kopt. 
Epiphi) von Petrus: ®AHH: Ph®AQD: OnAN: OAïrifdU: NE: 
EHPAD: PAP At: «und er (Nero) befahl ihn zu kreuzigen und er (Petrus) 
betete und bat, dass man ihn mit dem Kopfe nach unten kreuzigen möchte. 
Im Synaxar zum 27. Miyäziy& (= kopt. Pharmuthi) wird vom h. Victor 
gesagt Dir bAD: PAPA «und sie hängten ihn mit dem Kopfe nach 
unten auf». | | 


128) Bei Kircher, Lingua Aegyptiaca restituta p. 185. 

129) Dillmann, Lexicon 802 und sonst häufig-im Synaxar. 

180) Fulda 1. 1. p. 254 f.—P. Pius Strasser, Das Kreuz als Strafwerkzeng der Alten mit 
-besonderer Rücksichtnahme auf das Kreuz Christi. Linz, 1884. p. 57. (XVIIL Programm d. k. k. 
Ober-Gymnasiums der Benedictiner zu Seitenstetten). 

181) Budge, The Martyrdom and Miracles of S. George of Cappadocia. The Coptic Text. 
p. 207. Anm. 8.— Zingerle, Echte Acten h. Märtyrer des Morgenlandes. Aus dem Syr. 
übersetzt. Innsbruck. 1836. I. p. 46. — II p. 44. 70. 79. 

132) Le Blant, Les Actes des Martyrs. (Mém. de Finstit. de France. Acad. des Insc. et B.- 
L. T. XXX, 2 part.) p. 218 — 222. 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 847. 





288 DR. 0. VON LEMM, | [N. 8. ıı 


Auf das Hermetarium gedenke ich bei einer anderen Gelegenheit zurück- 
zukommen. 

Zum Ausdruck nca 01, wor etc. sei noch Folgendes bemerkt. 
nca 20, wörtlich «nach, hinter, gemäss dem Haupte» bedeutet «mit dem 
Kopfe nach unten, kopfüber, häuptlings», wie denn auch im Äthiopischen 
“ demselben P+AP*A,T: deorsum oder einem nca uw noch genauer ein 
PARAT FAidr.'S) entspricht. Die entsprechenden griech. Ausdrücke 
sind xaT& xepaAñnv, xara xepañs, Eni vv xepaAnv, ini xepadfis u. a., der lat. 
feorsum oder capite deorsum. Am Deutlichsten geht die Bedeutung 
des rca zu aus folgender Stelle hervor (Fragm. 3. Rev. 1. 12 — 16), 
wo es mit Bezug auf die Geburt des Menschen, welcher zuerst mit dem 
Kopfe aus dem Mutterleibe herauskommt, heisst: nywgopn cap npoue... 
nrepeuoe mea ug «denn der erste Mensch ..... als er mit dem Kopfe 
nach unten d. h. auf den Kopf fiel». Im Syrischen entspricht einem nca 
2.04 genau c1s3 5A (vergl. die Beispiele bei Payne Smith, Thesaurus I, 
626/27). Darnach wird auch folgende Stelle in Hoffmaun’s Übersetzung '*) 
des syrischen Martyriums des Giwargis zu verbessern sein. «Giwargis 
steht auf dem Richtplatz und sucht den königlichen Commissar zu über- 
reden» erlaube, «dass ich nach meinem Haupte (95 5A.>) gekreuzigt 
werde, d. h. wie Christus nackt». Zunächst frägt es sich, ob hier über- 
haupt von einer Kreuzigung im eigentlichen Sinne, d. h. von einem Anna- 
geln ans Kreuz oder ein anderes Marterholz die Rede ist, was aus dem 
Zusammenhange wenigstens nicht zu erschliessen ist; es heisst dort vielmehr, 
dass er ans Kreuz gebunden und dass auf ihn mit Pfeilen geschossen wurde. 
Ob hier auch nicht einfach irgend eine Folter oder sonst eine Art Marterholz 
gemeint ist, wie an den oben angeführten Stellen bei Zingerle. — Was den 
Ausdrurk „85 340 wörtlich anach meinem Haupte» betrifft, so deckt sich 
derselbe genau mit dem kopt. ea wid. h. «häuptlings, kopfüber» und wird 
ebenso wie letzteres und das ihm entsprechende äthiop. P*AP*A,T: aufzu- 
fassen sein. Der Zusatz ad. h. wie Christus nackt» ist mir unverständlich. Sollte 
diese Stelle nicht corrumpiert sein? Vermuthlich werden den h. Giwargis bei 
seinen Bitten dieselben Motive geleitet haben wie den Petrus, der sich für 
unwürdig erklärte aufrecht wie Christus gekreuzigt zu werden und daher 
die Henker bat, ihn mit dem Kopfe nach unten zu kreuzigen. Vergl. äthiop. 
Synaxar: AN: AIHAP: APırt: Chi: PAPA: PPP: OZ: BRADZ: 
NP: APA: PAPA TT: emein Herr Jesus Christus ist aufrecht gekreu- 
zigt worden, mir aber geziemt es mit dem Kopfe nach unten gekreuzigt 


133) Dillmann, Lex. 413: 
134) Hoffmann, Auszüge aus syrischen Akten persischer Märtyrer übers. 1880. > 111. 
(Abhandl. f. d. Kunde des Morgenl. VII. X 8.) 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 848. 











(xxxV)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTBLACTEN. II. 289 


zu werden» und Martyrium Petri et Pauli: ‘O Ôt Ilerpos EAuv ti Tôv arau- 
pöv elmev' "Erudn xüpıos Huav ’Insoüs Xpiords Ex Toü olpavod xaraßds Emi wis 
is 6090 To ataupp UboIn, ut dE Evra and The vis els oupavöv alkraı xaTaELOT, 
6 oTaupéc pou nv xepaÂnv xara YYic Opelkeı nayrivar, (Va rpôc obpavèv xarevIüve: 
nous rédac pou. où yap Elu Kos ws 6 xÜpiéS pou araupwäriven!?). 

_ Fragm. 4. Rev. I. 4— 8. — „were erpequeere enee[o]jor - gwec 
enanor(or] a rw neeoor naule 9 Juc epenaraelon ne] «so dass er das 
Böse für Gutes hielt und das wahrhaft Böse für Vorzüglichesv. Unser Text 
kommt hier dem griech. und dem Linustexte viel näher, als der borgianische. 
Der griech. Text lautet: os xaA& r& pn xaA& voñoar xal ayadd Ta övrws 
xax@. Der Linustext hat hier: «sicut bona intellegens quae non putabantur 
bona et reuera benigna quae maligna aestimabantur». Der borg. Text bietet 
dafür: H9were erpeymeere erteTtänoT0T Que ET900F ATW METIOOT 
HAME - QUE epitamason ne - «so dass er das Gute für Böses hielt und das 
wahrhaft Böse für Vorzügliches», was dem Vercellensis näher kommt. 

Fragm. 5. Rev. 1. 2—4.— eaternAo eßoA on Teruwp[n]jnAann 
aindem ihr aufhöret mit eurem alten Irrthum». Sonst wird in ähnlichen Ver- 
bindungen no ncoayg nreqnAanx gebraucht. Vergl. die von mir ange- 
führten Beispiele #), 

Fragm. 7. Av. I. 1—5.—aNa [te]sxapıcr[e)] nar nfpplo 
SIT TeCMR ETMMAT TAI ETe IJATNOI MMOC QITH osna [ploy- 
«sondern ich danke Dir, König, mit jener Stimme, die verstanden wird 
durch Stillschweigen». Vergl. dazu Papyrus Bruce!”), wo die verschie- 
denen Namen des «Vaters» aufgeführt werden. Da heisst es weiter pan im 
ETIM"RAPOL EHTATIONE THPOT HM nesor «alle Namen, die im Still- 
schweigen sind, befinden sich im Vater». Es ist hier also in ähnlicher Weise 
vom Namen die Rede, wie in unserem Papyrus von der Stimme. Und ferner 
(.1.p. 117): nuvernpion MnRapOY mar eryane 9a SOÉ Him «das 
Mysterium des Schweigens, welches für (?) alle Dinge spricht». 

Fragm. 8. Av. I. 1—3.—nron ne n[alewr - [n]Tor ne Tamaar - 
«Du bist mein Vater, Du bist meine Mutter». Vergl. dazu Papyrus 
Bruce'*) A7@ Tore à nIÄAOTHC NAHMIOTPTOC AU HIOM HOTTE 
AT NMROEIC A TU HCOTHP ATO HXPC AT HPPO ATO HATAO0C à TU 
KEIWT ATO mMmaaT- «Und da ist der Logos—der Demiurg geworden zur 
göttlichen Kraft, zum Herrn, zum Heiland, zum Christ, zum Könige, zum 
Guten, zum Vater, zur Mutter». 


186) A A. A A. apocrypha I. ed. Lipsius. p. 170. 
136) Bull. XXXIII, p. 556 — Mél. asiat. X. p. 146. 
187) L. 1. pag. 94. 

138) L. 1. pag. 121. 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 849. 


290 | DR. 0. VON LEMX, [n. s. m 


Fragm. 8. Rev. 10—15.—nnere une ha\ naar epooT : ATW ere 
MIE MAAME COTMOT : OTTE MNOTAÄE EHpAı EM TIHHT NPWME - 
Vergl. dazu I. Cor. 2, 9. 

Fragm. 8. Rev. 16. — Fragm. 9. Av. 2.— enTukog Se Muon erke 
HENTAREPAT MMOOT eTaar man awir bitten Dich nun um das, was Du 
nns zu geben versprochen hast». Vergl. Papyrus Bruce!*) as: nav 
MNEPHT ENTATEPAT MMOY HAT HITM NET) MMOC RE NETHARACKOT 
QI MAAT HI CON HI CON HI CHIME HI WHPE 91 HTNApzIıc AT Nds 
MNELCTATFPOC HIOTAHY HOW MARS NHEPHT EHTATCPHT MMOOT HA: 
«Sie empfiengen das Versprochene, was ihnen versprochen war durch den, 
welcher spricht: Wer verlässt Vater, Mutter, Bruder, Schwester, Weib, 
Kind, Reichthum und sein Kreuz trägt und Mir nachfolgt, wird empfangen 
die Versprechungen, welche Ich ihm versprochen habe». Diese Stelle, die 
zum Theil auf Matth. 19, 29. Marc. 10, 29 beruht, ist weiter zu ver- 
gleichen mit Papyrus Bruce“): axıc epon næoec HTAPHCOTM HAR 
ANON MENTATOTAON MCOR OM HENOHT THPY ANRT ANRAMAAT 
ann[w] nnnaam Mit nenermge annan[TH]ere anne HTMHTHOS HPPO 
anoragn newn «Sprich mit uns, Herr, damit wir hören! Wir sind Dir 
von ganzem Herzen nachgefolgt, wir haben verlassen Vater, Mutter, 

. 4) und Felder, wir haben verlassen Reichthum, wir haben die könig- 
liche Grösse verlassen und sind Dir nachgefolgt». 

Fragm. 9. Rev. I. — Fragm. 10. Av. |. 1. f.— avw Krepegeme 
HTAIOT nau[ma maler[xe +] 95 ReTAIOT una nya 91 RAÏ - pr 
prAAon aund als er fünfzig Minen Mastix und ferner fünfzig Minen 
Myrrhen und Alo& und indischen Blattes zerstossen hatte», 

Diese Angabe weicht von allen anderen ab, sowohl von denen der 
‚anderen koptischen wie von denen der griechischen und lateinischen Texte. 

Zunächst ist es auffallend, dass in keinem der koptischen Texte etwas 
auf Chies Bezügliches steht; sollte das Xi«s — wenn auch mit einer gewissen 
Berechtigung'“) — nicht erst später in den griech. Text an Stelle von 

189) L. 1. 188. | - 

140) L. 1. pag. 84. 

141) Das räthselhafte bisher nicht belegte raan, wofür der Paralleltext “um «Garten» 
bietet, übersetzt Amélineau mit «jardins (?); sollte für nıınaan nicht einfach nnra ntm 
“oder nna num zu lesen sein, auf Grund van Matth. 19, 27. anra.nsa nım neon auoTagn 
neon «wir haben alle Dinge verlassen und sind Dir nachgefolgt». Wenn auch der Paralleltext 
wm neben eıwge d. i. «Gärten und Felder» nennt, so kann im anderen Texte immerhin sehr 
gut nra nım und eıwge d. h. «alle Dinge und Felder, Hab und Gut» gestanden haben. 

142) Plinius Nat. Hist. (ed. Detlefsen). XII, 72.«laudatissima. . . . . Chia candida» (sc. 
mastiche) u. XXIV, 121. — Hehn, Kulturpflanzen und Hausthiere 4. Aufl. 1883. pag. 348. — Bei- 
läufig sei hier bemerkt, dass Mastix bis jetzt im Hieroglyphischen, wie es scheint, nicht nach- 
zuweisen ist; das im Kyphirecepte vorkommende und von Ebers mit Mastix übersetzte Wort 
tesep oder nach anderer Lesung t’s ist nach den Untersuchungen V. Loret’s (La flore 


pharaonique, ® 52) Laurus cinnamonum Andr. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 850. 





xxxv)] . . .. KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTRLACTEN. II. . 291 


paotiyne getreten sein? Jedenfalls ist es nicht ausser Acht zu lassen, 
dass die lateinischen Texte auch nichts von Chios melden. 

Was nundie Zahlenangahen betrifft, so bietet der Patmensis nur eine Zahl 
uväs tevrnzovra, der Codex von Vatopaedi dagegen zwei: pväs énta xal 
.... Ga rnevenxovea; der Vercellensis (Actus Petri cum Simone) hat nur 
eine Zahlenangabe: murra paene pando quinquaginta, der Linustext dage- 
gen zwei mit den ungeheuerlichsten Zahlen: minas mille quingentas et. 
alias minas mille quingentas. Dass diese letzteren übertriebenen Angaben 
sicher nicht die ursprünglichsten sind, liegt auf der Hand, doch glaube ich, 
dass neben denen unseres Papyrus gerade in ihnen der Schlüssel für die 
richtige Herstellung der Zahlen liegt. Das «mille» hat sich einfach durch 
das fast unmittelbar darauf folgende «melles 1“) in den Text eingeschlichen; 
ebensowenig wird «quingentas» richtig sein, sondern nach dem Vercellensis, 
unserem Papyrus und den griechischen Texten in «quinquaginta» zu emen- 
dieren sein. Wichtig und entscheidend ist der Umstand, dass hier zwei 
ganz gleiche Zehlenangaben stehn — analog der Angabe unseres Papyrus; 
und wenn man von dem übertriebenen «mille» absieht und «quingentas» auf 
Grund der anderen Texte zu aquinquaginta»v emendiert, so würde sich der 
Linustext hier folgendermassen gestalten: «terensque masticae et aloës minas 
quinquaginta et myrrae ac folii, atque stacten cum caeteris uariis aroma- 
tibus alias minas quinquagintar, was genau zu unserem Texte stimmen 
würde. Auf Grund des Gesagten erlaube ich mir auch für den griech. 
Text folgende Emendation vorzuschlagen: xal xébas nartiyns uväc nevm- 
xovta xal aulpvng xal along xal DuAAcu KAdas Tevimxovre. 

Fragm. 10. Av. I. 4. — Ton, guMov. Guidi'#) bemerkt 
wohl mit Recht in seiner Übersetzung, dass psAAon, œûuAlov hier als 
oUAAov ivöıxöv zu verstehen sei. Wir haben es hier ohne Zweifel mit dem 
sonst naraße9pov genannten Gewürz zu thun. Nach Lassen !®) geht kaAz- 
Basoov auf das indische Tamälapatra zurück, und ist nicht Betel, wie 
früher angenommen wurde, sondern das Blatt von Laurus cassia; dasselbe 
kommt nach Plinius Hist. Nat. XII, 59. auch in Syrien und Aegypten vor, 
das beste liefert jedoch Indien'#). Die Araber nennen es Cadegi Indi 
aindisches Blatt»!). In C wird nun aber neben prsAAon noch maAa- 


148) «eterensque masticae et aloës minas mille quingentas et myrrae ac folii, atque 
stacten cum caeteris uariis aromatibus alias minas mille quingentas, condiuit eum diligen- 
tissime. melle quoque Attico nouum repleuit sarcophagum» etc. 

144) Giornale etc. II pag. 85. 

145) Indische Alterthumskunde, 2-te Aufl. I. pag. 332. Anm. 8. 

146) L. 1. pag. 388. 

147) Sigismund, Die Aromata in ihrer Bedeutung für Religion, Sitten, Gebräuche etc. des 
Alterthums bis zu den ersten Jahrhunderten unserer Zeitrechnung. Leipzig 1884. pag. 83. 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 851. _ 





292 DR. 0. VON-LEMM, KOPTISOHE -APOKRYPHE APOSTELACTEN. I. [M. 8. ın 


kaopon genannt. Ich glaube, dass letzteres nur.als Glosse zu prAAon 
steht, da prAAon schwerlich Narde bedeuten kann, da dieselbe haupt- 
sächlich aus der Wurzel und nicht aus dem Blatte von Nardostachys 
jatamansi gewonnen wird) und vapdos neben PuAAov genannt wird. 
Plutarch'“) erwähnt 7& Jupıapara xat zıvaumpa xal vapdous xal Puma), 

- Fragm. 10, Av. 6 — 10. ao aqmeg 05106 Hracıhe nekiw HAT- 
[rinlon etawe cosnTrg aynex neqemma epoc «und er füllte eine grosse 
Kiste mit attischem Honig von grossem Werthe und legte seinen, (des 
Petrus) Leib hinein». 

Der hier erwähnte Brauch, die Leiche mit Honig zu tränken, istnicht ohne 
Interesse; derselbe findet sich mehrfach bei den Alten erwähnt. z. B. Corn. 
Nepos: Agesilaus 8: «Eum (sc. Agesilaum) amici, quo Spartam facilius 
perferre possent, quod mel non habebant, cera circumfuderunt atque ita 
domum rettulerunt», wozu zu vergleichen ist Plinius, Nat. Hist. XXII, 108. 
amellis ipsius natura talis est, ut putrescere corpora non sinat, jucundo 
sapore atque non aspero, aliaquam salis natura». Besonders geschätzt war 
der attische Honig: Plin. XXI, 57: «Mellis Attici in toto orbe summa laus 
existimatur». 


148) L. 1. pag. 82. 
149) L..L pag. 70. 
150) Moralia II. 1211. Ich gebe. das Citat nach der Dübner’schen Ausgabe (Paris, 1841.). 
Daselbst wird guAX«x durch malobathra wiedergegeben. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 852. 














DAS MARTYRIUM DES PAULUS. 


294 ' DR. 0. VON LEMM, [N. 8. u 


Das Martyrium des Paulus. 
Codex Patmensis IX. saeculi. 
Fragment 12. Jahrbb. für protest. Theologie. 12 Jahrg. 
1886, pag. 97 ff. 

[Tmaprjspıa M 1 Maprüpiov Toü &ylou amoatöAou 
HA TAOC NANOCTO Hablou &v ‘Poun Th Tpo S xæhav- 
Aoc: G@v...... 
nrepe AoTRaC 2 € "Hoav 82 nepuévovres Tôv Ileülov 
es eo on Tea ar] 5 tv Th Poun Aouxäs and Taddıov 
A:ATw TITOC eR[ Où | xal Tiros ano AxÂuartiac. où div 
QI AAAMATIa » ner 6 Ilaüdos éyapn Gore Eu ‘Poune 
woon ne On SpoM[KH] épptov puowouddar, Ev @ JLETX TÜV 
esswwuTt onTy [M] &dEAp@v 151) 
nasAoc - naïf 2e [nt] 10 


Tepe nAasAoc HàaT 

epoor agpawe [emare] 

gocre erpeq[ase] 

607 NINOTMA HA 

MER HOPOMH 15 
nai enequoon [n] 

HAT ne Mn necnHr| 


VARIAE LECTIONES. 
1-8. MNHATIOC NATÄOC HANO- 4. 5. AOFRac ae nTepeyer etc. 
cToÂoc MNeXC eayæone 5. Ta a ta 
ebOA On OPOMEH 91 Hepot 14. MOTMA 
nppo HcosŸor Nenerp on 15. nBoA 
OTEIPHNH NMTE TINOTTE H&- 17. In B fehlt ne. 


MHN : 


151) In Vatop. folgt hier noch nv. xat 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 354. 


(zxxV)] 


Fragment 12. 


Das Martyrium Pauli des Apo- 
stels 152). 


Als Lukas aus Galilaea'%) gekom- 
men war und Titus aus Dalmatien, 
waren sie in Rom und erwarteten 
Paulus. Als Paulus jene nun sah, 
freute er sich sehr, so dass er sich 


ausserhalb Roms eine Wohnung- 


miethete, in welcher er sich mit den 
Brüdern aufhielt 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 295 


À À. AA. apocrypha pag. 105 ff. 


[Passionis Pauli fragmentum]. 


In tempore illo cum uenisset 
Romam Lucas a Galilaea et Titus 
a Dalmatia, expectauerunt Paulum 
in urbe. quos cum adueniens Paulus 
uidisset, laetatus est ualde et con- 
duxit sibi extra urbem horreum ubi 
cum his 


152) «Das Martyrium Pauli des Apostels Christi, welches er erlitt zu Rom unter Nero dem 
Könige am 6. ten Epiphi im Frieden Gottes. Amen». 


153) aGalatien». 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 855. 


20 


296 | DR. 0. VON LEMM, [N. s. u 


Fragment 13. 
[egfe]&o [un]waze I Eölönoxe Tv Adyov Tic GAndelac 
[ayjteoe[sT] ae EM Atafontos OÈ ÉyÉveto xal moÂdax! 
[re] avw agorwg e Quyal mposetidevro To xuply, à 
[ploos not 939 MYTKH NYOV xaTk Tv “Pounv Yevéodar xai 
[glwere erpe neqeoir 6 roocelvar au moÂd nATdcS Ex TH 
es ehoA on SPOME. Kaïcapos oixias miotelovtag, xai 
aTw nceŸ newoso|s] elvar yapdv meyaAnv. [lérpoxAoc ÔE 
epoq not gas erpe[r] mu olvoyöog mol Kaicapos dk ropeu- 
IUCTeve - HWCTE Jelg eig vo Bpprov xal ur, duvéuevos dix 
erpe ornoS npatule] 10 tév 5yAov eiceAdelv pös tôv Ilaükov, 


wone : OTPOME 
[a Je eneqpan ne na 

[T]porAoc - enpey 

[ojrwTo ne Mnppo 

HAT AGÈUOR ya NT 15 
[Ace] unnaw nporge 

[arvuw] Mnqo' moon e 

[Gar] egosn erke n 

[mare] aAAa aqouf[ooc] 


VARIAE LECTIONES. 


1-3. ergänzt nach B. 15. nas aqèwR] B eagbur 
3. Barorwo 16—19. ergänzt nach B. 
4. 989] B. gerunnmge 
5. B negcoeıt 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 856. 








xxxV)] 


Fragment 13. 


und im Worte unterwies. Und er 
wurde sehr bekannt und es folgten 
ihnen viele !%) Seelen, so dass 
sein Ruhm in Rom sich verbreitete 
und rielezuihm kamen und glaubten, 
so dass es eine grosse Freude war. 
Ein Mann, Namens Patroclus, der 
Mundschenk des Königs, gieng zu 
Paulus in der Abendzeit und da er 
wegen der Menge nicht hineingehn 
konnte, setzte er sich 


154) B «eine Mengen. 


Melanges asiatiques. T. X, p. 857. 


"KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 297 


uerbum tractaret, et coepit per haec 
colligere multitudinem magnam - et 
adiciebantur ad eum animae multae, 
ita ut per totam urbem strepitus 
fieret et concursus multitudinis de 
domo Caesaris et credebant in do- 
mino et fiebat gaudium magnum. qui- 
dam autem pincerna Caesaris, nomi- 
ne Patroclus, abiit uespera ad hor- 
reum(p. 107)et prae turba non potuit 
introire ad Paulum, sed cum sederet 


20* 


298 DR. 0. VON LEMM, 


Cod. Borg. X CXXIX. 
(bei Guidi, pagg. (36) f.). 


ex OFWOTLIT Eeroce EecWTM 
engaxe Auge enNechHT Hwere 
eTPegMOF à TU HCEMINOTU N- 
Hepot ON OTOENH- 


A HATAOC ne EIME OM nenna 
HEXAY Me HPUWUME HECHHT à 
HNONHPOC 9e EMA MerRac EJe- 
nıpaze MMON Bor eROÂ as 
TETHAIE ETOPIIPE eAıge ene- 
CHT EITHIU EMOTF MAI Altı HA 
ENCIMA A TU ATHTY HA 


Ilunaye ae nTepornaT epoy 
ATFWTOPTP àTUW eme nasAoc 
2e MAPECOTUMO BON HOT TETI- 
NICTIC à MAITH THPTH PIME EOPAI 
ENNOTTE MEeRAc epe Nas WHO 


AT AHON NTHTMMOT «- AT 


SCHWHE NTEPOTALAHIOM TAPOT 
à HROTI WN9 ATO ATTOTNOCH 
ATFMOOTT emegma MI Hose 
errekoA ne OM HI MNIPPO. 


Ippo ae nrepeqewuTu erken- 
MOT MIATPORNOC AYMRA9 Men 
NOHT ayoreocagne me erpe 
REOTA AYHEPATy  HPELOTWTO 
EHELMA - ATTAMOZ RE ETUI 
MMOC HAd 26 HPPO HATPORAOC 
NH A TU ic QRATE JADEPATY 
HMEN TETPANeTA ATO NIPPO 
AgreAeTe erpegkur tag COOP 


[x. S. il 


ent Supiôcs xadsodels UlmAñS, Mxou- 
ev alroü ddaxovtos Toy Àoyov ToD 
Jeoÿ - Toù dt novnsoë daßsrcu 
CnAoüvros Thy ayanyv Tv ddeAHUY, 
Eneoev à [létpoxAoc and vis Suplèos 
xal Antdavev, Bote avayyelkaı Ta- 
Xtws TD Nepwvr' 

‘0 5: Tladdos aumdwv ro nveluert 
Eheye. "Avöpes abeApol, Eoyev 6 movr- 
bös Tonov, OTwg UE TELPAOY)" ÜTa- 
yere Ein al ebpnaete nada TErTw- 
xöra; erdovia exnvkev. Apavıes 
évéyxate Dde mpés pe - Ol dE ane)- 
JOVTES NVEYXaV 


[öövres dE oi(p.98)6yAo Étapay Inoav. 
Atya abroïe & Ilxühoc” Nüv, &ber- 
got, h miam Uuüv pavyre - deUre 
RAVTES, XAQUOWLEV TO TÔV XUPLOV 
ALOv ’Insouv Xpiorév, va Inn obTos 
xal Mets @vevöyAnroı pelvwmev Zre- 
vakavıwv Ôt mavruv, &véAaey vd 
TVEULA 6 nale xal XAÏITAVTES œUTOV 
ri xThvos anénembav Covta meta 
xal &AAwv Toy dvrwv Ex This Kaioa- 
bog oixias. 

I. ‘O dt Nipwv axnxowg Tôv Javarov 
roù Ilarpöxkou EAurnôn apööpe, xai 
Ws elofiiYdev and Toù Baraveiou Exe- 
Asucev &AAov orfivar ini Toÿ olvou - 
Aeyôvtuv ÔE gun Taüre, Fxougev, 
br Ilarpoxios IN xal Éctmxev Emi 
This rpantins' xal euraßerro 6 Kaicap 
eioerderv 155), 


155) Acyôvrwv Less eiserdelv.] Cod. Vatop. arnyyehav dt aûrS où matôeç aurou Acyov- 
vec * Kaïoap, Ilurpoxdoc CH xat Eornxev ant rc Tpanein. xat 6 Kaïoap axoûouc örı Ilarpoxäos 


IN eulaßeito xaı oux EBobÂeTo erseideiv. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 858. 


(zxxvV)] 


auf ein hohes Fenster um das Wort 
zu hören. Er fiel herunter, so dass 
er starb und man meldete es dem 
Nero eiligst. 


Paulus aber wusste (es) durch den 
Geist und sprach: «Ihr Männer und 
Brüder, der Böse hat unseren Ort 
gefunden, damit er uns versuche. 
Gehet hinaus und ihr werdet einen 
Jüngling finden, der herunterge- 
stürzt ist und dem es bestimmt ist 
zu sterben. Bringet ihn mir hierher. 
Und sie brachten ihn ihm, 


Als die Menge ihn sah, gerieth 
sie in Staunen und Paulus sprach: 
aMöge euer Glaube offenbar werden! 
Kommet alle und weinet zu Gott, 
damit dieser lebe und wir nicht 
sterben». Und es geschah, als sie alle 
seufzten, dass der Jüngling lebte 
und man richtete ihn auf und 
schickte ihn in seine Wohnung mit 
einigen, die aus dem Hause des 
Königs waren. 

Als der König von dem Tode des 
Patroclus hörte, ward er betrübt 
und befahl, dass ein anderer als 
Mundschenk an dessen Stelle trete. 
Man meldete ihm und sprach: «0 
König! Patroclus lebt. Und siehe, 
er befindet-sich an der Tafelv. Und 
der König befahl ihm einzutreten. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 859. 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 299 


in fenestra altiore audiretque uer- 
bum, cecidit deorsum et mortuus 
est. continuo nuntiatum est Neroni. 


Paulus autem cum cognouisset 
per spiritum sanctum sibi nuntian- 
tem quidnam contigisset, dixit ad 
plebem circumstantium: Virifratres, 
habuit malus locum quemadmodum 
nos temptaret: ite igitur foris et 
inuenietis puerum ex alto cecidisse 
et animam agentem; huc illum ad- 
ferte ad me. at illi audito abierunt 
et confestim adduxerunt eum. 

cum autem uidissent turbae, mi- 
rabantur de Paulo, quod nemo illi 
nuntiasset. et cum relatum esset 
quod fuerit gestum, dixit Paulus 
ad illos: Nunc fides uestra apparebit; 
uenite ergo, accedamus ad dominum 
Iesum Christum et deprecemur 
illum, ut uiuat iste puer. et cum 
orassent omnes, surrexit puer sanus 
et dimisit eum Paulus cum ceteris 
qui erant ex domo Caesaris. 

II. Caesar autem cum audisset de 
morte Patrocli, contristatus ualde 
et egrediens a balneo iussit alium 
stare ad calices. dixerunt autem 
pueri ad Caesarem: Noli contristari, 
Caesar: uiuit enim Patroclus et nunc 
adest. Caesar autem (p. 109) cum 
audisset uiuere Patroclum quem pau- 
lo ante mortuum audierat, expauit et 
nolebat eum permittere introire sibi. 
et cum suasum illi fuisset ab amicis 
plurimis, iussit illum introire. 


300 DR. 0. VON LEMM, 


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Baader Exelvp; à 62 elnev‘ Nail, xüpre 
Kaïoup' xal Yan Nyeuptv me TEÏVN- 
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Kai 6 Bapoafäc ’loüotos & nAarü- 
roue xal OÙoiwv 6 KarmadcE xai 
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Népwvos elnov Kai vuete Exeivip 
orpareuönede To PaoıAerrav d ROSA 
‘DO dt ouvéxAuoev abroùs denv@s Ba- 
savicas ol; Alav Eolkeı xal EXÉAEUTEV 
Intelodau Tous tou neyalou BaorAËws 
otpandras xal mpolönxev ddraype 
TOLOUTOV, TAVTRE TOUS EUPITXS [LÉVOUS 
Xptotiavobs nal arparıwras ’Inocül5s) 
avatpelo at" 


III. Kal &v zorc mo TE &yeraı xai ö 
[laüAoc Sedentvos' & navres nposely.ov 
of cuvèebepévor GOTE voñoat Töv 
Kaicapa, OTı ExElvos ET TV STOATO- 
réduwv éotiv-xal elnev roëc œbrovist). 

Avdpwre toû peyæAou BaotAëws, Éol 
ÔE Öedels, Ti oc Eöokev (p. 99) Aadper 
eioeADetv eis nv Popalwv nyEuoviav, 


156) Kat ox etoñA dev so... Kaïoap.] Cod. Vatop. era 82 76 tseldsiv aurdv eidev tèv 


IlutpoxAov xat 8€ auroü YEVOHEVOS ElTEv" 


157) Auf Basıdetag folgt im Cod. Vatop. noch tac Ur” oupavov. 


158) Cod. Vatop. Xptotoë. 


159) xat eınev rpèç auröv ergänzt aus Cod. Vatop. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 860. 





(xxxV)] 


Er sprach zu ihm: «Patroclus, 
lebst du»? Und er sprach: «Ja, ich 
lebev. Und der König sprach zu 
ihm: aWer hatdichlebenlassen?«Und 
er sprach, erfüllt von dem Gedanken 
des Glaubens: «Christus Jesus ist’s, 
der König der Ewigkeiten». 

Und der König sprach zu ihm: «lst 
es jenem bestimmt zu herrschen in 
Ewigkeit und aufzulösen die Reiche?» 
Patroclus sprach: «Jawohl, Er ist’s, 
welcher auflösen wird alle Reiche 
unter dem Himmel und Er wird 
allein sein und keine Herrschaft 
wird von Ihm weichen oder sich auf- 
lösen». Der König schlug ihn ins 
Angesicht und sprach: «Auch du, 
Patroclus, bist du nicht Krieger 
jenes Königs’» Er sprach: «Ja, 
denn der Herr hat mich auferwecket, 
da ich starb». 

Barsabas, genannt Justus und 
Orion der Plattfuss und Phetus der 
Galater, welche den Leib des Nero 
bewachten, sprachen: «Wir sind 
Krieger jenes ewigen Königs». Der 
König nahm sie gefangen und fol- 
terte sie, obgleich er sie sehr liebte. 
Er befahl die Krieger des grossen 
Königs Christi zu suchen und er- 
liess einen Befehl, jedermann zu 
tödten, der ein Krieger Christi sei. 


Und also brachten sie den Pau- 
lus gebunden mit .vielen (anderen) 


und es schauten auf ihn alle die . 


mit ihm gebunden waren, so dass 
der König erkannte, dass er über 
alle Krieger Christi sei und sprach 
zu ihm: «OÖ Mann des grossen Kö- 
nigs, den man mir überantwortet 


Melanges asiatiques. T. X, p. 361. 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 301 


quem cum uidisset obstupuit et : 
dixit ad eum: Quid est Patrocle, 
uiuis? Et ille respondit: Viuo, Cae- 
sar. Nero dicit: Quis te fecit uiuere? 
cui Patroclus laetus in fide dicit: 
Dominus Iesus Christus, rex omnium 
saeculorum, ipse me fecit uiuere. 

Et Nero conturbatus de nomine 
uirtutis dieit: Quid ergo incipit iste, 
quem dicitis regnare in saeculis et 
resoluere omnia regna? Et Patro- 
clus dixit: Quaecunque sunt sub 
caelo ipse tenet; solus est rex in 
saecula et non est aliquid regni 
alicuius partis sub caelo. Nero autem 
iratus percussit eum palma in faciem 
dicens: Et tu ergo militas huic regi, 
quem dicis? Et Patroclus dixit: Ita, 
domine Caesar; nam ipse me exci- 
tauit a mortuis. 


Tune Barnabas Iustus et quidam 
Paulus et Arion Cappadox et Festus 
Galata, qui erant ministri Caesaris, 
dixerunt Neroni: (p. 111) Et nosilli 
militamus, Caesari, inuicto regi. Ille 
autem cum audisset omnes uno sensu 
et uno sermone dixisse inuictum 
regem lesum, reclusit omnes in car- 
cerem, ut nimium illos torqueret 
quos nimium amabat; et iussit quaeri 
milites magni regis illius et posuit 
edictum, ut omnes qui inuenirentur 
Christi milites interficerentur. 

IH. Qui cum inuenti fuissent pluri- 
mi, perducti sunt ad Caesarem; inter 
quos et Paulus ductus est uinctus. 
cum uero uidisset Nero Paulum 
uinctum, intellexit quod ipse esset 
dux super milites Christi. dixit au- 
tem illi: Homo regis magni seruus, 


‚mihi autem uinctus, quid tibi uisum 


302 DR. 0. VON LEMM, 


HAR ETPEREI ETMNTEPO HHEQ PU 
MBIOC HUOERPWOME MMATOI M- 
nenppo eBoA on TAMITEpo- 


HasAoc Me nexayg MNETMTO 
ehoA THPOT LE HPPO 05 MONON 
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TOIROTMETH THPC HAS CAP TIeN- 
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OTU epuf[aror e]parg mn. 


[N. 8. 11 


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AIX ; 


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Hier bricht der Cod. Borg. CXXIX ab, 


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Boñou Apxel, Kaïoup, ol yap &vdpwror Nwerepoi eiotv alpeıs nv “Pupaiwv 
Ölvanıy. Tore inaloato ini tobrors merodels <xai ixkieuoe) undtva &nteodat 
Xpiotiavoü, LÉyois dv Öayvol Tà nepi abrüv. 


IV. Tore Daölos abrp rpoonveyIn meta mo draraypa’ xal Emépevev Akywv 
roûtov Toaæynhoxonnfvar. 5 de [laÿAoc elnev, Kaloap, où mpèc öAtyov xatpèv 
ya Co tp up Paca xûv pue rpæynAoxomnonc, Toto momew' Eyepdels 
mpavnoomai co, Or oùx antdavov, &A AG Lo ro xuplp mou Xproré ’Inocü, ds 
Épyetar Thv olxounevnv xplvar. 5 68 Aöyyos xal à Keoros AEyouarv zo lab 
Ilödev Eyere Tôv Baoıdka toürov, bte aus miorebere pin JÉÂovres meta dar 
Ems Savérou; ‘O SE Ilaüdos xoivwoduevos abrals zöv Adyov elnev' ’Avôpes oi 
bvres Ev ih Ayvwalg xal ti TAdvn Tarn, petafaAnode xai owdiire ao ToÙ 
HUPÈS TOU ÉPYOLEVOS ëp OÀANY nv olxoupevnv. où var ws Upels Umovoelte 
BuotÂet and y epyoptvp arpareuöuede, (p. 100) aAX” an’ oupavoü, Covtt Ich, 


160) ce ergänzt nach Cod. Vatop. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 862. 








(zxxV)] 


hat, was fällt dir ein, dass du in 
das Römerreich kommst und Kriegs- 
leute für deinen König wirbst aus 
meinem Reicheo? 

Paulus sprach in Gegenwart Al- 
ler: «OÖ König, nicht allein aus 
deiner Herrschaft werben wir Krie- 
ger, sondern aus der ganzen Welt, 
denn dies ist uns befohlen, keinen 
Menschen abzuweisen, der Lust hat 
Krieger zu sein unseres Herrn Jesu 
Christi». 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELAOTEN II. 303 


est introire latenter in regno Ro- 
mano et subtrahere milites de po- 
testate mea? 


Paulus dixit ad eum ante con- 
spectum omnium: Caesar, non solum 
de tuo angulo colligimus, sed etiam 
de uniuerso orbe terrarum. hoc enim 
praeceptum est, neminem excludi a 
rege meo uolentem militare regi meo. 
quod si et tibi utile uisum fuerit 
credere in illum, non te paenitebit. 


ceterum noli putare, quia diuitiae huius saeculi aut splendor aut gloria sal- 
uabunt te; sed si (p. 113) subiectus fueris illi et deprecatus fueris eum, saluus 
eris in aeternum. incipit enim una die saeculum istud uastare et noua saecula, 
quae nunc ab hoc mundo habet occulta, suis declarata donare. hoc cum au- 
disset Nero, iussit omnes milites Christi exuri, qui fuerant uincti cum Paulo, 
ipsum autem pleeti iudicauit secundum leges Romanas. Paulus uero non 
fuit tacens de uerbo domini quo se communieabat Longino praefecto et 
Egestio, certantibus ut multi Christiani interficerentur, ita ut Romani ueni- 
rent et clamarent dicentes: Sufficit, Caesar, nostri sunt homines. aufers, 
Caesar, uirtutem Romanam et nullus erit qui ad bellum egrediatur. Tunc 
jussu regis cessauit edictum, ita ut nemo auderet contingere Christianos 
donec maxima pars populi ad Christum conuerterentur. 


Hier schliesst das Fragment der Passio Pauli. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 968. 





304 DR. 0. VON LEMM, 


Fragment 14. 
Avers. 


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ATO HAÏATE MIPOME 
ETMMAT ETHANICTETE 
epog - ANHAWNO CAP ya 
eneo : quaeï cap nap[o] 
RO HTOIROTMENA [91 07] 
Tbêo - nreporcenc[o] 10 
ng ae 51 nal - near 

HaY ze THCONC MM[OR| 

fonser epont - ao MH 
TPEHWONE EAHO.... 

ge nreinıne nee e[r] 15 
O MMOC HTOR-AF[w Aaron] 
guun Tnar[aar e] 

BON. nexe nasAoc] 


où 





Revers. 





[2e iinanw]Tr an ann 
[n]roorg Mnlexe m 
NECMOT HOTFTPANE 
tnc-3AAa& anor [ne] 
OTEHHOMOC MMATOÏ 
MNANOTTE ETON 
eneicoovn 6e ne [e] 
[Tjnanos Mnappo- 
neinap Has & Aouce- 
mn RecTe - entesı an[or] 10 
tons unnovre- 

ATO Toy netue 

[Mlmou-erbe naï eïe 

[£lor wa nrovre: 

[æelnac ereef on nu 15 
[may] oM meocor M 


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[s. 8. m 


ds dd raüra 1) Eoyeraı xplens’ 


xai waxapıos Exelvos 6 Avdpwros, ds 
miomeder abt@ xai Inaerar eis Tôv 
œiva, Otav EAN xataxaiwv eis xa- 
Japdv wnv oixouuévnv. Ol iv cüv 
Oendévrec auröv elmov' IlapaxaAo0- 
pév ae, Bondnoov Av, xai amoAuo- 
uev ce. ‘O Ôt anoxpıdeig elnev' 


Obx ein Spanerng too Xptotoÿ a AN 
Evvop.og arparıwrng IEesl Lüvrog - ei 


“Mouv ôT Amodvnexw, émoinoa &v 


abro, Aöyye xai Kiore: nel dt (@ 
to Seb xal inauröv ayar®, Undyw 
rpôs Tv xüprov, Iva Eid mer’ œUToÙ 
ev Th déEn Toÿ 


161) à Taëra] Cot. Vatop. Ha rüç Avopias Tas yevondvas 0Td TOU ouuTavtos xöckou, für 
ur. ...xocmou emediert Lipsius &v t@ xöcuw Toutw 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 864. 








(xxxV)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 305 


Fragment 14. 


„awegen der Sünden 
dieser Welt wird Er als 
Richter vom Himmel 
kommen und selig ist 
der Mensch, der an Ihn 
glaubt, denn er wird 
ewig leben; denn Er 
wird kommen zu ver- 
brennen die Welt zu 
einer Läuterung. Als 
diese ihn baten, spra- 
chen sie zu ihm: «Wir 
bitten dich, hilf uns! 
Und lass uns so werden 
wie du bist. Und wir 
werden dich frei lassen». 
Und Paulus sprach: 


alch werde nicht fliehn 
vor Christus wie ein 
Fahnenflächtiger, son- 
dern ich bin ein recht- 
mässiger Krieger desle- 
bendigen Gottes. Wenn 
ich wüsste, dass ich für 
meinen König sterben 
werde, würde ich dieses 
thun, o Longus und 
Cestus, da ich aber Gotte 
lebe und Er es ist, 
den ich liebe, so 
werde ich zu Gott 
gehn, damit ich wie- 
der komme mit Ihm in 
der Herrlichkeit [Seines 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 965. 


L. 1. pag. 87 fi. 


[Linus.] Tunc Pau- 
lus ait: O uiri fratres, 
quorum deus cor suo spi- 
ritu tetigit, state uirili- 
ter in fide. nam ministri 
aeternae salutis aderunt 
a quibus baptizabimini, 
et bene perseuerantes 
in caritate domini nostri 
Iesu Christi salui eritis 
in aeternum. Longinus 
quoque et Megistus et 
Acestus secretius allo- 
quentes apostolum di- 
xerunt: Rogamus te, do- 
mine, fac nos adscribi 


Malan, 1.1. pag. 12. 


For because of the sins 
of the world, He will 
come to judge the world; 
and unto all those who 
trust in Him will He give 
eternal life. And when 
the ministers of the Em- 
peror heard this, they 
worshipped Paul, say- 
ing: So do for us, that 
we also be of those who 
shall follow that King. 
We let thee free to go 
whither thou wilt. But 
Paul said to them: 


in militia regis aeterni, ut possimus uenturum 
ignem euadere et regni perpetui participes fieri: 
et dimittemus te, uel quocunque potius decre- 
ueris pergere, erimus tibi itineris comites et usque 
ad mortem parentes. Quibus Paulus dixit: 


Fratres mei, non sum 
profugus sed miles legi- 
timus regis mei. si enim 
scirem quia morerer et 
non potius ad uitam et 
gloriam per hancmortem 
peruenirem, non solum 
facerem quae rogatis, 
sed ego hoc a uo- 
bis deposcerem. nunc 
autem non in uacuum 
cucurri per multas pas- 
siones, nec sine causa 
patior. nam restat mihi 
corona iustitiae, quam 
reddet mihi cui credidi 
et de quo certus existo 
quoniam ad illum uado 
et cum ipso ueniam in 
claritate sua et 


I am not afraid of 
your blows, as if I fled 
from God; yea, rather 
am I servant of my God, 
Jesus Christ, the living 
King. And when I make 
known unto you that 
He died, He who lives 
for ever, I shall have 
done enough to make 
you say to me that I 
shall live with my God 


who abides for ever. But 


for my part, I will do 
His will. I shall be ga- 
thered unto Him, and I 
shall dwell with Him, 
when He comes in the 


glory 


D 
mn nn ln nn nn mm me 








306 DR. 0. VON LEHM, 


Fragment 15. 


Avers. 
[neqerwT - a0 near] 1 


nàaq.2æe Hay ge ene[ong] 
ANON erwyangı nr[era] 

Ne : TIRE HTage... 

Hal: à mepunt [Ti] 5 
nes nàapeenioc [mit] 

Depnc erpesnar [2e] 

aTyec HMARO M[naT| 
Aoc-arw arge ep[oy] 

TI egong - ayam[ap] 10 
Te ae epoor nex[ad] 

Hay - me nııcre[ve] 

ennoTTe ero[np] 

nas CTHATOTN| OCT] 

a TU ON sum ernisc] 15 
Terre epoy - nT[avw] 

ne HEMAT HAT nad [me] 


Revers. 
[anon] po en[&w]r ya 1 


[nelpon - [gor]an ae 
[elawanmor av nu 

TWOTH- TOTE TH 

HAIICTETE CILER 5 
NOTTe - Aotuoc ae 

[MIN necroc esnapa 

[naJAeı Muouy erke ner 

[o]v rar neæay nar 

[n]61 nasAoc are ere 10 
[TInwaner ou ossenn 

[e]nesma - ere nam 

[pJar ne - Ternna . 
9e pome CHAT er 

[w]JArA ere Tiroc ne 15 
[mit] Aosrac : ao nas 

[na]T narn nrec 

[ppacr]e ergm næoie 


162) [lapSéveov] Cod. Vatop. Ilap9eviov rıva 


168) xat nuäc] Cod. Vatop. xaı spe 


[N. 8. 10 


raTpôs auroü - Aëyouaiv avr [le 
oÙv oo TpaynAoxommdtvros ‘pute 
Cnewuev; 


V. "Eu dt abr@v rodto Aalouvrwv, 
nip.reı Ô Nepwv Tlap3évrov 197) xœi De- 
pntav idelv ei Mon TETpaynAOXÉTNTE 
6 Ilaödos' xal eüpov aurov Em Cov- 
ra. à 68 npooxaleoduevos auroug el- 
rev’ Ilhorevoate To Lövm ID, To 
xal NUS") xxi164) moug Tmiarslovras 
au Ex vexpüv éyeioovrt-Où ÔE elmov' 


“Trayoneviäprı rpèc Nipwva' örav dt 
arodavnz xal Avasıfis, TÔTE TIOTEU- 
copev TO Se aou-Tod dt Aöyyou 
xal roü Kéotou deontvwv mepl aw- 
mpias Akyeı abrolc-Tayéws EASGVTES 
epdpou WdE ini rèv Tapov ou, ebph- 
ee ÔUo &vöpes mpoceuyomévous, 
Tirov xal Aouxäv* éxelvor duty dw- 
gouotv Thv Ev xupiw aoppaylda. 


164) Auf xot folgt im Cod. Vatop. noch xavrac 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 366. 














(XXXY) | 


Fragment 15. 


Vatersr. Sie sprachen 
zu ihm:] «Wie werden 
wir [leben,]wenn du ent- 
hauptet bist»? Während 
er noch dieses [sprach], 
schickte Nero den Par- 
thenius und den Pherès 
um zu sehn, ob Paulus 
enthauptet worden war. 
Und sie fanden ihn noch 
lebend und er fasste sie 
und sprach zu ihnen: 
«(Glaubet an den leben- 
digen Gott, welcher mich 
und jeden, der an Ihn 
glaubt, auferwecken 
wird». Sie sprachen zu 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 


patris ac sanctorum an- 
gelorum iudicare orbem 
terrarum. propterea 
mortem istam contem- 
pno et uestram peti- 
tionem (pag. 38) ut 
abscedam non obaudiam 
neque faciam. Illi uero 
flentes dixerunt ei: Quid 
ergo acturi sumus? quo- 
modo te punito uiuemus 
et ad illum in quo nos 
credere persuades per- 
uenire ultra ualebimus? 
XIII. Et cum haec inter 
se loquerentur et popu- 
lusmultusuoces in altum 
ederet, misit Nero Par- 
thenium quendam et Fe- 


ritam milites, ut uiderent, si iam Paulus esset 
occisus. qui aduenientes reppererunt eum dhuco —————— ———— — 
uiuentem et turbas diutissime alloquentem. quos Paulus ad se euocans dixit: 
Viri, credite in deum uiuum, qui et me et omnes, qui in eum credunt, a 
mortuis suscitabit. At illi respondentes dixerunt: 


«Wir gehen jetzt gra- 
de zu Nero. Wenn du 
stirbst und auferstehst, 
dann werden wir an dei- 
nen Gott glauben». Lon- 
gus und Cestus baten 
wegen ihres Heils. Und 
es sprach zu ihnen Pau- 
lus: aWenn ihr in Eile 
an jenen Ort kommet, 
welcher mein Grab ist, 
werdet ihr zwei betende 
Männer antreffen, näm- 
lich Titus und Lucas. 
Und diese werden euch 
das Siegel im Herrn ge- 
ben». 


Ad Caesarem prius 
ibimus renuntiantes, et 
cum perfectum fueritpro 
quo missisumus, et cum 
mortuus fueris et resur- 
rexeris, tunc credemus 
tuo regi. tu autem ex- 
plica moras quibus ius- 
sionem differs, et uade 
ad destinatum locum ubi 


. sententiam merito dicta- 


tam suscipias. Paulus 
quoque dixit eis: Com- 
moratione mea in carne 
plus uos indigetis, si cre- 
dere uultis, quam ego 
qui ad uitam per mortem 
uado. sed iam pergamus 
exultantes in nomine do- 
mini nostri Iesu Chri- 


-sti 19), 


307 


of His Father. And the 
ministers said to Paul: 
How then, canst thou 
do so, after they have 
cut off thy head? Canst 
thou, then, again return 
to life? But while they 
said these things, the 
Emperor sent four men 
to ascertain whether the 
ministers had cut off 
Paul’s head, or not. And 
when they saw Paul 
alive, he said to them: 
Believe in God who sa- 
ves from death, all those 
who believe in Him; 
seek ye everlasting life. 
(pag. 13) And they an- 
swered him, saying : 


For the present thou 
shalt die; when we see 
thee rise from the dead, 
then willwe believe.Then 
they also returned to the 
Emperor, but Augustus 
and Lucas were inquir- 
ing of Paul and said to 
him: Teach us the way 
of salvation. And he said 
to them: To-morrow 
morning at dawn, come 
ye to the grave when 
they let my body down 
into it, ye will find two 
men standing and pray- 
ing. They are Titus and 
Lucas, who will teach 
you how you may be 
saved; and they will 
bring you to God, the 
true God. 


165) Hier folgt die Episode mit der Plautilla, die ich fortlasse, da dieselbe in keinerlei 
Beziehung zu unserem Texte steht. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 867. 


308 DR. 0. VON LEMM, [N. 8. m 


Fragment 16. 
Avers. . 
[Tore nasAoc ayape] 1 Tore otadels 5 IlaüAcs xarevavrıı 
PATIH........... Tpès avatoÂks rpoceugaro ni mo 
MANU Ayp ovfHoS] xal XAT4 TPOTEUYNV xorvoAoynadue- 
HAT EN HN vos éBpaioti Tols TaTpaaıv, RpoËTEvEV 
Ar rèv Toœprhov unxer: AxÂnoac. ‘O Ôt 
wazxe MI ‚nenes[ore] 5 anerivakev abroù mv xepaAñny !), 


pr Tacne MnToe[é] Yéha énümioev els Tolg KıT@vas ToÙ 
parce aTw nre[peq] orpariarcou -O ÔE otoatiutns Sav- 
AS em - alyeoos] pécas zöökasev zöv Seëv 

mi Angu[a]ag e[ql 

OTEU HWAXE M . ... 10 

nreporq{1] ae nreq] 

ane HCOTCHAT 

nrobe avep[ore] 

ef ekoX nont[g aq] 

2.09 HUTHN [MMA] 16 

TO) + A TU [nmaroı] 

eaqgt[ecos MnnorTe] 


166) ‘O d...... nv xepañnv] Vatop. wç Sè ametivalev auroü 6 anexoufarwp Thv xepaAnv 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 868. 


(XxxV)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 309 
XV. Interea Longinus Megistus et Acestus dum instarent obnixius pro 
salute sua, inquirentes modum qualiter ad ueram uitam possent pertingere, 
audierunt a beato apostolo: Fratres et filii mei, mox ut ego fuero decollatus 
et uos ac caeteri ministri interfectionis meae a loco in quo dominus uocare 
dignabitur recesseritis, uiri fideles rapient et sepelient corpus (pag. 40) 
meum. uos autem notate locum sepulchri mei, et cras ualde diluculo illuc 
uenite, ibique inuenietis duos uiros orantes, Titum et Lucam: quibus dicetis 
qua de causa uos misi; et illi uobis dabunt signum salutis in domino. nolite 
igitur dubitare exequi quod uobis imperatum est, quoniam statim ut cre- 
dentes sacro fonte fueritis intineti et diuinorum mysteriorum uiuificatione 
sacrati, ab omnibus peccatorum contagiis et ab hoc etiam quod reueremini 
in me perpetrato scelere incunctanter purgati eritis et super niuem dealbati, 
in serie Christi militum adscripti et caelestis regni efficiemini cohaeredes. 


Fragm. 16. Av. 
Darauf stand Paulus 


nach Osten [gewandt] 
und verbrachte lange 
Zeit mit Beten; er redete 
mit den Vätern in he- 
bräischer Sprache. Und 
als er aufgehört hatte 
zu beten, streckte er 
seinen Hals aus um mit 
ihnen zu reden. Und 
als man ihn am zwei- 
ten Tybi enthaup- 
tete, gieng aus ihm 
Milch hervor und be- 
netzte das Kleid des 
Soldaten. Der Soldat 
pries Gott 


XVI. Et his dictis 
peruenit ad passionis 
locum: ubi ad orientem 
uersus tensis in caelum 
manibus diutissime ora- 
uit cum lacrimis he- 
braice et gratias egit 


deo. cumque patrio ser- . 


mone consummasset ora- 
tionem, ualedicens fra- 
tribus benedixit eos, et 
ligans sibi de Plautillae 
maforte oculos, in ter- 
ram utrumque genu fixit 
et collum tetendit. spi- 
culator uero bracchium 
in altum eleuanscumuir- 
tute percussit et caput 


Then Paul looked to- 
wards the East amid all 
those who were gather- 
ed together to behold 
his martyrdom; and he 
spread his hands, and 
prayed a long time in 
Hebrew. And when he 
had done praying, he 


- again conversed with 


the people who were in 
the true Word in our 
Lord, and many believed 
inhimthrough the sweet- 
nessof his words,through 
the light of his counten- 
ance, and the grace that 
rested on him. But those 


eius abscidit. quod postquam a corpore praecisum 
fuit, nomen domini Jesu Christi hebraice clara 
uoce personuit; statimque de corpore eius unda 
lactis in uestimento militis exiliuit et postea san- 
guis effluxit !%) 


two messengers also re- 
turned to the Emperor 
Nero, and told him eve- 
rything about Paul and 
how they had found him 
————————— talking with Cestus, and 
Lucas, and instructing them in the faith. Then was Nero very wroth, and he 
sent a valiant man whom he always kept by him, to cutS. Paul’s neck at once. 
And when he was gone, and sword in hand, drew near, Paul bowed his holy 
neck and his head in silence. The executioner said nothing, but abode a long 
time with his neck bent, and his sword by his side, drawn out of the sheath. 
But his hands trembled as if they could not alight on Paul. At last he took 
courage, and smote and cut off Paul’s head, and it fell upon the ground. 
(pag. 14) And there came forth from his body, blood and milk, so that the 
executioner gathered together his garments. 


167) Hier folgt wiederum ein von der Plautilla handelnder Abschnitt, welchen ich gleich- 
falls wie oben fortlasse. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 349. 


310 


. ee + BB + © + ss + € + © + oe 


[A loc - aTrBwR on e 
[pJosn arrame np 
[plo enentasrıyore 
[njermuar ae good 
[o]n ers egqpummpe 
.:WEL.... er 


[olaur(e] .... 


[ajqer annas nn 


[ne]ste [elpe gap npilo 


[ejobor - ageparor 
[oa]TM nppo an omo 


[AA lubap - arw sır[e] 
[ntr]pıon neæauy [e] 


nasAoc 


DR. 0. VON LENM, 


10 


15 


[uw] sa[sleap annar [nmaroı] 


[mnnostlje anor . .... 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 870. 


[N. 8. u 


rèv dovra [labs Sokav torarenv xal 
aneAdvres arnyyehav a Kaloapı 
„TA YEYOVOTA - 

VI. Kaxeivou (pag. 101) Saumaov- 
tros nal Öaropoüvros Goav Evvarmnv 
tarurwv roAA@v ner toù Kaæicapoc 
puocépuv xal ol xevruplwvos NAdEV 
6 IlaüAoç Eurposdev Travrwv xal 
elnev’ Kaïoap, töou IlaÿAoç, 6 Toü 
Jeod arparıwrns, oux artdavov, &\À& 
La. 








xxxv)] 


Fragment 16. 


[welcher] dem Paulus 
[solche Gnade verlie- 
hen]. Sie giengen wieder 
hinein und meldeten 
dem Könige was gesche- 
hen war. Während jener 
noch in Verwunderung 
da stand und........ 
siehe, da trat Paulus um 
die neunte Stunde ein, 
und viele Philosophen 
und Bediente standen 
vor dem Könige. Und 
der Centurion sprach: 
«OD Caesar, siehst du, ich 
der Krieger Gottes... 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 871. 


KOPTISCHE APUKRYPHR APOSTRLACTEN. II. 


(pag. 42) qui nimio 
pauore eorrepti gressu 
concito perrexerunt ad 
Caesarem, quae uide- 
rant et audierant nun- 
tiantes. XVII. At ille 
cum audisset miratus 
est horrifice, et ingenti 
stupore attonitus coepit 
de his quae nuntiata 
sunt ei cum philosophis 
et amicis atque ministris 
reipublicae, seu et cum 
bis quos habere poterat 
ex senatu conicere, at- 
que confabulationis ser- 
monem cum timore et 
confusione sensus ha- 
bere. dumque haec in- 
uicem mirarentur et se- 
cum quaererent, uenit 
Paulus circa horam no- 
nam ianuis clausis ste- 
titque ante Caesarem et 
ait: Caesar, ecce ego 
Paulus, regis aeterni 


. et inuicti miles. uelnunc 


crede, quia non sum 
mortuus, sed uiuo deo 
meo. 


And all those who 
were there gathered 
around, marvelled at 
the sight, and praised 
God who had given so 
great a grace unto his 
disciple Paul. Then the 
executioner returned 
and told Nero all that 
had happened; so that 
Nero. also marvelled, 
and the princes who 
were with him trembled 
greatiy. And at about 
tbe ninth hour of day, 
Paul appeared unto the 
Emperor, and said to 
him: I am the disciple 
of Jesus Christ that 
came to thy city; and I 
have exalted many of 
the people thereof. Be- 
hold I am alive, and not 
dead, indeed. And upon 
thee shall come many 
sore afflictions, because 
thou hast shed the blood 
of the righteous; after a 
few days I shall call 
upon thee judgements 
many and great, that 
shall not be done away. 
Andas he hadsaid this, 
he disappeared for be- 
fore him; then Nero 


21 


312 DR. 0. VON LEMM, [N. 8. ul 


|. NTOÏR ae...... 
[pıinergo]or enamwor 
nn MHHCA 989 
[19007] ze annooT 
[eboA morc]nog nanas 
[oc-] nrepex . ..... 
[agJorepcagn(e erperro] 
[e&oJA nnreru[np - nas] 
[nar]porAoc ne [un] 
...nca kapz[laßkac 
.O.8&..P9.... 


see TOWC NAT... 

. aseı [el8oÀ... 
[enegra]poc asye en[e] 
[enar nplome esrwAn[A] 
[epe nu]anapioc na[r] 


Revers. 


[Aoc pn Terunre : ar] 
pee gwc .... [To] 

we - Ti[ roc Mi AoT| 
RAC ERT ose. 

gi orgore [npu] 

Me ATPAR[TOT 

Ha ae nTre[porr«w] 
Rtjewor ne ....... 
HERAT NAT ...... 
HCOTM DM see 


Too. eT ..... 
vs. norrols] 
[unie nMMHTR ... 


10 


10 


15 


ol dè moÂÂG Éorar xand, dv” dv 
Sıxaluv ala éEéyens, où pet no)- 
Ads hpépas rabrag- 'O 6818) zapay- 
Jelg EnkAeuoev Audfivar Tobc destrious, 
xal zöv Ilatpoxdov xœl Toug mepi Töv 
Bapoaßäv' Kal ws étékaro [laÿhoc, 
öpdpou ropeudevres 5 Aoyyos xal à 
xevrupiwv Kéotos méta péBou tooonp- 
xovro To rap [labhou - émarévres 
68 eldov Ölo &vèpas Tpoceuyouévous, 


xal pédov IlaÿAov, dote œbrobs Ex- 
nAayTiven, Tèv dE Tirov xal Aouxäv 
péfy oucysdévras avpunivp eis 
QuyNv Tpanfivar- Tüv 68 diwxévrwv 
Aeydvruv Où doxouev Upäs Eis 
Yavarov &AN eis Cwnv, va hutv dore, 
ws IlxuAcs éveteihato, à ed” Uudv 
ro JMXPOU MÉTOG TPOTEUYOLEVOS" ol 
6: Taüra dxobouvtes Éyapnouv, xal 
Eöwxev arols iv Ev xupiw oppaylöc- 


168) ‘O 82 tapaxIeic] Cod. Vatop. ‘O 82 Nipwv AxoUcas I rapaydeig 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 372. 


(xxxYV)] 


Fragment 17. 


ss. nach vielen 
Tagen, denn du hast 
gerechtes Blut vergos- 
sen». 

Alser...... , be- 
fahl er die Gefangenen 
frei zu lassen, nämlich 
Patroclus und die mit 
Barsabbas waren..... 


2 + 8 8 8 Tr 0 0 ee + + ee 


. . [wie] ihnen befohlen 
War ..... sie giengen 
zu seinem Grabe hinaus 
und fanden zwei betende 
Männer und den glück- 
seligen 


Paulus [in ihrer Mitte]. 
Und sie thaten, wie es 
ihnen vorgeschrieben 
war. Titus und Lucas 
rue in menschlicher 
Furcht beugten sich... 
Als sie diese verlassen 
hatten ........... 


.. + ee + ee e + ee e ee oe 
. 9 8 8 8 9 ee © + + + ss ee 
|] e U} e °°. 
. 2 8 ee 9 ee ee 0 € + + oe 


uso. pou. 
sos. eine Gemein- 
schaft mit euch» 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 878. 


KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN, II. 


tibi autem, miser, non 
post multum tempus 
mala ineffabilia immi- 
nent et supplicium ma- 
ximum, atque aeternus 
restat interitus pro eo 
quod inter caetera fla- 
gitia pessima multum 
sanguinem iustorum ef- 
fudisti iniuste. Et haec 
dicens repente disparuit, 
Nero siquidem his audi- 
tis ultra quam dici pos- 
sit timore (pag. 43) per- 
culsus et uelut amens 
effectus, ignorabat quid 
agere potuisset. suaden- 


313 


commanded that all pri- 
soners in the prison who 
believed in our Lord 
Jesus Christ should 
be set free, as well as 
Batracus, servant of 
the Emperor and four 
others whosenames were 
Barsarius, Lucas, Quæs- 
tus, and Cestus. The 
favourites of the Em- 
peror also went early to 
Paul’ssepulchre. And as 
they drew near to it, 
they saw two men stand- 
ing by it in great glory. 


tibus uero amicis iussit Patroclum ac Barnabam 
et eos qui uincti erant cum illis soluere atque 
quo vellent abire. XIX. Longinus denique, Me- 
gistus et Acestus, sicut eis constituerat Paulus, 
primo mane uenientes ad sepulchrum eius, uide- 


runt duos uiros orantes 


et in medio eorum stan- 
tem Paulum. qui perti- 
mescentes in uisu admi- 
rabili horruerunt et re- 
ueriti sunt accedere 
propius. Titus autem et 
Lucas in se ab extasi 
orationis reuersi, uiden- 
tes praefectos atque 
centurionem qui mini- 
stri fuerunt necis Pauli 
ad se properantes, hu- 
mano timore subrepti 
in fugam uersi sunt; et 
Paulus euanuit ex oculis 
eorum. illi uero post eos 
clamauerunt dicentes: 
Non, ut suspicamini, 
beati dei homines, ideo 


They trembled and 
were seized with great 
fear, at the sight of the 
glory of Titus and Lu- 
cas; they were afraid 
and fled from them. And 
the two servants of the 
Emperor remembered 
what they had before 
heard of Paul, and again 
sought those two men 
in glory, and said unto 
them: We seek you only 
that ye may give us life 
everlasting, like Paul 
who was standing in the 
midst of you at this 
very hour. 


uenimus, ut uos persequamur ad mortem, sed ut 
nos credentes per aquam baptismatis ad uitam 
transferatis aeternam, sicut nobis uerus doctor 
Paulus promisit, quem ante modicum in medio 
uestri stantem et orantem conspeximus. 


21* 


314 , 


on n[par - M]nen 
2Æo[esc ıc-] nai ne 
oo[r naly aro [neg] 
[esoT] mn nenna 
[erorajaß 21m e 

[neo wa enjeo yannn 


DR. 0. VON LEMX, 


Fragment 18. 


Namen unseres 
Herrn Jesu, dem 
Ehre zukommt, 
mit Seinem Va- 
ter und dem Hei- 
ligen Geiste. 
Von Ewigkeit zu 
Ewigkeit. Amen. 


doEalovres Töv Jedv xal ra- 
tépa Toù xuplou nuüv ’Insoë 
Xpioroë, pr) dobx eis toùs 


(pag. 44) Haec nam- 


que audientes ab eis 


Titus et Lucas stete- 
runt cum multa laeti- 
tia et gaudio spiritu- 
ali, imponentes eis 
mox manus et dantes 
signaculum sanctifica- 
tionis perpetuae, sic- 
que jeiunio usque ad 
uesperam percurrente 
baptizati sunt in no- 


[n. $. II 


(pag. 15) And when 
Titus and Lucas heard 
these words fromthem, 
they rejoiced greatly, 
and spake unto them 
words of doctrine and 
taught them. Then 
they believed in the 
Lord Jesus Christ, and 
received in themselves 
the teaching of life 
eternal. Amen. 


mine domini nostri 
Jesu Christi, cui cum 
patre in unitate spiri- 
tus sancti est honor et 
gloria, uirtus et impe- 
rium in omnia saecula 
saeculorum. amen. 


aldvas TOY alwvov- au. 


Ganz unten auf der Seite ist noch in kleiner Schrift zu lesen iimmaı anor. Das Übrige unleserlich. Der 
Revers ist total unleserlich. 


Fragment 19. 

Avers. Revers. 
ose MNEIWT sos. QI .......des Vaters 
eos HTOR Ie .oW-T ........Du allein 
[nerorala marasıy- SICMOT bist heilig. ich preise 
en 0... AOC Das Übrige ….........Herr 
en. ı]c neXxc ene ist vollständig .... Jesus Christus 
esse HOTTE unleserlich. ....... Gott 
Les. OT OaMHN .+.... Amen 
. + AICMOT EBOR M .... Ich preise Dich 
MATE MM €... täglich, ich 
cMoT enenpa[n wa] preise Deinen Namen 
eneo AT Wa eneo] von Ewigkeit zu Ewig- 
neneo- [T]ro[o] keit. Ä 
MMOR n[amoelsc 2e Ich bitte 


RAC EREOAPES epo 
[e]&0A ou negoor 
. . 0 narmoße 
. CMAMAAT I 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 874. 





Dich, mein Herr, dass 
Du uns bewahren mö- 
gest an dem Tage.... 
sündlos 





(xxxV)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 315 


ERLÄUTERUNGEN: 


Zunächst ist hier die Überschrift zu betrachten: [Tmapr]spıa M- 
nasAoc nanocroAoc «das Martyrium Pauli, des Apostels». Sehr beach- 
tenswerth ist diese einfache und kurze Überschrift ohne jede weitere Angabe 
des Ortes, der Regierungszeit und des Datums des Martyriums. Diese 
anspruchslose Einfachheit spricht schon allein für ein verhältnissmässig hohes 
Alter der Handschrift. Der borgianische Text giebt uns in der Überschrift 
als Datum des Martyriums den 5. Epiphi an, welcher Tag dem 29. Juni 
entspricht, also dem in allen Kirchen landläufigen Hauptfeste der beiden 
Apostelfürsten. Ob in unserem Papyrus in der Überschrift des Martyriums 
des Petrus ein Datum angegeben war, können wir nicht mehr mit Sicher- 
heit bestimmen, vermuthlich wohl ebensowenig, wie beim Martyrium des 
Paulus, doch scheint ein solches an einer anderen Stelle gestanden zu haben. 
Es hat sich nämlich auf einem winzigen Fragmente, das seinen Schriftzügen 
nach zum Martyrium des Petrus gehört, Folgendes erhalten: 


Avers Revers 
or... TS D... 
C NH ...... 
sr. cor W...... 
se. nesb e ...... 
nn Mir... 
........ D... 


Der Avers lässt folgende Ergänzungen zu. Das Tr ist sicher ein Rest von 
[map]rs[poc] oder [map]rr[pıa], das e — ein Rest von [nerpo]e und 
das folgende co und nescp kann nur zu [nJceos[for ne]nerp ergänzt 
werden, d. h., am 5-ten Epiphi. Selbst aus diesen spärlichen Überresten 
können wir mit Bestimmtheit sagen, dass zur Zeit der Abfassung unserer 
Handschrift das Martyrium des Petrus auf den 5-ten Epiphi (= 29. 
Juni) gesetzt war. Nun finden wir aber, wie bereits bemerkt, in der 
Überschrift des Martyriums des Paulus gar keine Angabe des Datums, 
dafür aber wird im Texte selbst, da, wo die Rede von seiner Hinrichtung 
ist, ausdrücklich gesagt (Fragm. 16. Av. 1. 11 — 13): nrepordl:] 
me n[reglane ncoscnar Hrwe d. h. «als er aber am zweiten Tybi 
enthauptet wurde». Der 2-te Tybi entspricht dem 28. December "). 


169) Malan, Original Documents of the Coptic Church. II, pag. 17.— Ludolf, Comment. 
ad suam Hist. Aethiopicam, p. 408. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 875. 





316 DR. 0. VON LEMM, [n. 8. ım 


Wir haben also in unserem Papyrus sowohl für Petrus wie für Paulus - 
je ein besonderes Datum des Martyriums. Diese Angabe steht so gut wie 
vereinzelt da. Von einem gemeinsamen Martyrium der beiden Apostel weiss 
unsere Handschrift nichts. 

Was zunächst das Datum des Petrusmartyriums (29. Juni) betrifft, so 
verzeichnen die ältesten Kalendarien unter demselben Folgendes: 

Der römische Chronograph vom Jahre 354 erwähnt an diesem Tage ein 
Peter- und Paulsfest, das jedoch auf Grund der dabei genannten Consuln 
als Translationsfeier zu fassen ist!®); daneben erwähnt dieselbe Quelle-ein 
Fest der Stuhlfeier Petri zum 22. Februar; an demselben Tag findet sich 
im Laterculus des Polemius Silvius (vom J. 448) Folgendes: «Depositio 
sancti Petri et Pauli», womit der Translationstag des Römers «auf dem Wege 
ist zum Todestag zu werden». Die Consularfasten vom Jahre 493 machen 
dann aus dem Translationstage ausdrücklich einen Todestag: aNerone II et 
Pisone, his coss. passi sunt Petrus et Paulus Romae». Das Carthaginense 
scheint die Doppelfeier zum 29. Juni gelesen zu haben!”). 

Erbes meint, dass der Chronograph vom J. 354 die Angabe von dem 
Tode der beiden Apostel so gut vorgefunden haben könne, als jene von der 
Beisetzung, und daher sei es möglich, «dass jene späte Beisetzung grade 
darum am 29. Juni vorgenommen wurde, weil dieser für den Todestag 
längst galt»!”). 

Der 29. Juni ist dann bekanntlich der Hauptgedächtnisstag, resp. 
Todestag der beiden Apostel in der griech., armen., syr., kopt., und abessin. 
Kirche geworden. 

Das von unserem Papyrus gebotene Datum, der 2. Tybi (= 28. Dec.), 
welcher ausdrücklich als Todestag des Paulus bezeichnet wird, findet sich 
erwähnt in dem von Wright nach einer nitrischen Handschrift edierten !"®) 
und von Egli übersetzten !’*) syrischen Martyrologium vom Jahre 412. 
Daselbst heisst es unterm 28. December: «In der Stadt Rom, Paulus der 
Apostel, und Simon Kephas, das Haupt der Apostel unseres Herrn», wozu 
Egli!) sehr treffend bemerkt: «dass Paulus noch vorangeht, ist beachtens- 
werth». An diesem und dem vorhergehenden Tage findet sich noch in den 


170) Egli, Altchristliche Studien. Martyrien und Martyrologien ältester Zeit. Zürich, 
1887. pag. 56. «(Depositio) Petri in Catacumhas, et Pauli Ostense, Tusco et Basso cons». (d. h. 
258 n. Chr.). 

171) Vergl. zu diesen Angaben Egli. 1. p. 56. 

172) «Das Alter der Gräber und Kirchen des Petrus und Paulus in Rom». Zeitschrift 
f. Kirchengeschichte, VII. (1884.) p. 8. 

173) Journal of Sacred Literature. Oct. 1865; Jan. 1866. (citiert bei Egli, 1. 1. pag. 3). 

174) L. 1. pagg. 5 — 29. 

175) L. 1. pag. 6. 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 876. 








(xxxv)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 317 


Kalendarien mehrerer anderen orientalischen Kirchen, der armenischen !’°) 
und georgischen das Gedächtniss des Petrus und Paulus, jedoch ohne weitere 
specielle Angabe; daneben aber auch der 29. Juni. Ferner findet sich unter 
dem 28. December das Gedächtniss des Petrus und Paulus bei Sophronius 
von Jerusalem !”) (} 639), so wie speciell dasjenige des Paulus 
bei Chrysostomus !) (+ 407) und Gregor von Nyssa ®) (+ ca. 394). 
Erbes!®) vermuthet, dass das Gedächtniss des Paulus auf dies Datum unter 
dogmatischem Einflusse übertragen worden sei. 

Wie man sieht, ist bereits in alter Zeit keine Einigkeit über die Todes- 
tage der beiden Apostel vorhanden. Es ist ja auch bekannt, dass im 4-ten 
Jahrhundert sogar Öffentliche Streitigkeiten über den Todestag der beiden 
Apostel statt fanden, wovon im Decretum Gelasii die Rede ist. 

Thiel und Friedrich #1) haben festgestellt, dass die 3 ersten des aus 
5 Nummern bestehenden Decrets nicht von Gelasius I (492 — 496) ?®), 
sondern aus älterer Zeit und zwar von Damasus (366 — 384)!*) stammen. 
Die 3. Nummer «de sedibus patriarchalibus» handelt auch von dem Todes- 
tage der beiden Apostelfürsten, wobei «die in der alten und späteren Kirche 
vielfach vertheidigte Meinung, dass Petrus und Paulus nicht im gleichen 
Jahre (uno tempore) zu Rom gemartert worden seien, für häretisch er- 
klärt wird !%)o. 

Wie haben wir uns nun zu diesen Angaben zu verhalten? 

Wenn wir alle diese versehiedenen Zeugnisse im Allgemeinen betrachten, 
so sehen wir, dass in der Tradition zwei Tage als Todestage der beiden Apos- 
tel genannt werden, der 29. Juni und der 28. December. Was das letztere 
Datum betrifft, so glaube ich dass wir auf Grund der Angabe unseres Pa- 
pyrus, gestützt auf das syrische Martyrologium, so wie die Zeugnisse des 
Chrysostomus’®) und Sophronius dasselbe speciell als Todestag des Paulus 
bezeichnen können; der Umstand, dass Paulus im syrischen Martyrologium, 


176) Nilles, Kalendarium manuale utriusque ecclesiae orientalis et occidentalis. Oeni- 
ponti, 1881. — T. II., pag. 629. 

177) Lipsius, Apokr. Apostelgesch. II, 1. pag. 406. Migne, Patrol. Graeca 87, IIL 3856. 
rh à” nuipe Tov Tevsditov. 

178) Egli, L. 1. pag. 29 — 831. — Lipsius L 1. Ergänzung. pag. 46. 

179) Lipsius 1. 1. II, 1. pag. 406. — Erbes, L 1. pag. 10. 

180) L. 1. pag. 10. 

181) Thie], De Decretali Gelasii Papae de recipiendis et non recipiendis libris. Braunsberg, 
1866. — Friedrich, Drei unedirte Concilien aus der Merowingerzeit. Mit einem Anhang über 
das Decretum Gelasii. Bamberg, 1867. — Beide Werke citiert bei Hefele, Conciliengeschichte. 
2-te Aufl. II. (1876). pag. 619. 

182) Herzog u. Plitt, Realencyclopädie f. prot. Theologie u. Kirche. 2-te Aufl. V. pag. 29. 

183) L. 1. III. pag. 465. 

184) Hefele, 1. 1. pag. 621. 

185) Egli, 1. L. pag. 29/30. 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 877. 





A + 


2e 


318 u DR. 0. VON LEMM, [n. 8. ın 


welches sicher dem ältesten griechisch nicht erhaltenen Kalendarium am 
nächsten steht !%), an erster Stelle genannt wird, ist nicht zu unterschätzen. 
Den 29. Juni können wir wohl dann mit ebensolcher Sicherheit aus- 
drücklich als ‚Todestag des Petrus bezeichnen; dass derselbe durch den 
mächtigen Einfluss der römischen Kirche und die Rolle, die Petrus in der- 
selben spielt, die Oberhand gewann und die anderen Gedenktage in den 
Hintergrund treten liess, ist nicht zu verwundern. Selbstverständlich musste, 
als die Ansicht, dass die beiden Apostel durchaus am selben Tage das 
Martyrium erlitten hätten, in der Tradition feste Wurzel gefasst hatte, 
Paulus’ Todestag mit dem des Petrus zusammenfallen, wobei natürlich der 
Todestag des letzteren den Ausschlag gab. Dabei blieb aber auch der 
Todestag des Paulus wenigstens als Gedächtnisstag desselben bestehn, zu 
dem man nun in umgekehrter Weise auch das Gedächtniss des Petrus 
hinzufügte, da die beiden nun einmal ein unzertrennliches Paar geworden 
waren. Überhaupt lässt sich die Tendenz wahrnehmen, das Gedächtniss der 
beiden Apostel immer zusammen zu feiern, selbst an den speciellen Ge- 
dächtnisstagen des einzelnen !?), 

Schliesslich musste der Gedächtnisstag des Paulus gegenüber der 
immer mehr und mehr um sich greifenden Bedeutung des Petrus in der 
Tradition so gut wie jegliche Spur einbüssen 18). 

Fragm. 12,1. 4—7.—Norrac ..... eo px TraAara : ar 
TiToC eh[oA] on aaAnarıa - «Lukas ..... aus Galilaea und Titus aus 
Dalmatien». Diese Stelle geht, wenn auch in sehr confuser Weise zurück 
auf 2 Tim. 4, 10 flg. Konoxns eis Tadariav, Tiros eis Aahuatiav, Aouxas 
karl môvos er’ Euod!®®). Daher ist die Lesung von B ruaAata dem ruaAsdaıa 
unseres Papyrus vorzuziehn, wie denn auch der Linustext «Galatia» für 
«Galilaea» hat. 

Fragm. 13, l. 11 f.—Die ganze Geschichte mit dem Mundschenken 
Patroclus beruht auf der Geschichte von dem «Jünglinge Eutychos zu 
Troas, der während einer längeren Rede des Paulus einschläft, vom dritten 
Stock herabstürzt und todt bleibt, von dem Apostel aber wieder erweckt 
wird (Act. 20, 9 fig). 1%). 

Fragm. 16. Av. 1—4.— [Tote nasAoc agaselpar[g......] manıya 
aqp ov{n05] una eq nA ..... «Darauf stand Paulus nach Osten gewandt 
und verbrachte lange Zeit mit Betenv. — Vergl. dazu Zoëga 224: ackTe 


186) Egli, 1. 1. pag. 3/4. 

187) Vergl. Lipsius, Die Quellen der römischen Petrussage. pag. 106. 
188) Vergl. auch Lipsius, Apokryph. Apostelgesch. II, 1. pagg. 422/423. 
189) Lipsius, Quellen pag. 132. 

190) Lipsius, 1. 1. pag. 132. 

Mélanges asiatiques, T. X, p. 878. 





(xxxv)] KOPTISCHE APOKRYPHR APOSTBLACTEN. II. 319 


HeCOO EILCA HTANATOAH AcyAHA <cæw MMoc etc. «Sie wandte ihr 
Gesicht nach Osten und betete, indem sie sprach» etc. 

Mart.3. Epimachi'"): av aqanepary aqyAHA enca HTANaATOAR 
aEr stand und betete nach Osten gewandt». 

Mart. SS. Pirôu et Athom !®): avogrepaTor ast MNOT9O canca 
ttanaroAn arpopu NNOTRIR ehoA ATTuhg erw MMoc «Sie 
standen und wandten ihr Gesicht nach Osten, breiteten ihre Hände aus und 
beteten, indem sie sprachen» etc. 

In allen hier angeführten Fällen sehen wir die ‚Ohristen beim Gebete sich 
nach Osten wenden. Obgleich die ältesten Christen sich beim Gebete über- 
haupt nach keiner bestimmten Himmelsrichtung ‚wandten, sondern wie die 
Juden nach Jerusalem !%) so musste doch für einen grossen Theil derselben 
Jerusalem ostwärts zu liegen kommen. So erklärt es sich auch, wenn es in 
den oben angeführten Beispielen heisst, dass die Christen sich nach Osten 
wenden, da sie sich in Gegenden befinden, die westwärts von Jerusalem 
liegen. Interessant ist es aber, dass in den Martyrien mehrere Male— im 
Gegensatze zum Osten — der Westen als die Richtung genannt wird, wohin 
man beim Gebet sein Gesicht wandte. Dasselbe findet sich in einer Vor- 
schrift des Diocletianus. Diocletianus verlangt von den Christen, dass sie 
beim Gebete ihr Gesicht nach Westen wenden sollen. 

So heisst es im Martyrium des Didymus*}: nceraAeAstarnoc nwor 
EPPHI 0709 HER Ÿ M MNOTOO EREMENT COTON MMwOT «Diocketianus 
befahl), dass sie (die Christen) ihnen (den Göttern) Weihrauch darbringen, 
ihr Gesicht nach Westen wenden und sie anbeten sollen» und in demselben 
Martyrium heisst es!®): uaporrwt Mnorgo eneuenT nceTaAcAshanoec 
enwyws «Mögen sie ihr Angesicht nach Westen wenden und Weihrauch auf 
den Altar darbringen». 

Es liegt hier wahrscheinlich hellenische Anschauung zu Grunde, da die 
Hellenen sich beim Gebete vorzüglich nach Westen zu wenden pflegten, die 
Römer aber nach Osten 1%), Bemerkt muss hier übrigens noch werden, 


191) Turiner Papyri ed. Rossi I, 5. pag. 44. 

192) Hyvernat, Actes des Martyrs I, pag. 169. 

193) Nissen, Das Templum. Antiqüar. Untersuchungen. Berlin, 1869. Kap. VI. Die 
Orientirung des Templum. (pagg. 162 — 192). pag. 177: «die christliche Gemeinde wendet das 
Antlitz nach Osten dem Grab des Erlösers zu, wenn gleich aus anderen Gründen die strenge 
Consequenz der Muhammedaner in der Orientirung unserer Kirchen nicht hat zur Durchführung 
gelangen können». — Riehm, Handwörterbuch des bibl. Altertums p. 473 8. v. «Gebet». — 
Vergl. Das Buch Daniel. Erklärt von Ferd. Hitzig. (Kurzgefasstes exeget. Handbuch zum 
A. Testament. 10). pag. 94. zu Cap. VI, 11. 

194) Hyvernat, 1. 1. pag. 285. 

195) L. 1. pag. 286. 

196) Nissen, 1. 1. pag. 169. 174 ft. 

Mélanges asiatiques, T. X, p. 870. 


320 DR. 0. VON LEMX, [N. 6. I 


dass eine römische Sitte erwähnt wird; «dass man, nachdem ein Theil des 
Gebetes gen Osten gesprochen, sich rechtsum drehend das Antlitz nach Westen 
wandte, sei es im Allgemeinen der Weltgegend oder auch dem Tempel zu, 
vor welchem man gerade betete 7)». 


Vergl. noch folgende Stelle aus dem Taufritual der äthiop. Kirche’): 
pag. 14. (160). pag. 29. (175). 
OASH : PTAEPR : RE": INA : Darauf soll sich ihr Antlitz 
PWAB:OTNAG:ANF : AAN: gegen Osten wenden, und du”) 
EMP2:OL3WA:ARUM:HPR'3: ziehest die Kleider der Täuf- 
DPERZ, : PRTIA:VZNG OPNA: linge aus, und erhebst ihre 
ANIEN:AEMZ:HD:ANA: PNA: rechte Hand, und sie sollen 
AAU:OAAPT: NE: IZT:ENK: nach Westen schauen; und man 
JP'YEUPE" : AA : PTRNPDE" : spricht (das) «ich wiedersage dir, 
EEE Satan» — wer erwachsen ist, 
een soll es selbst sprechen, und 
denses esse sue wenn es kleine Kinder sind, 
RE sollen es ihre Sponsoren spre- 
RE chen,................... 
EE NPH: ........auffolgende Weise: 
ANIEN:AHBNZ:ON.A:INZN: «Ich wiedersage dir, Satan und 
etc. all deinem Werk» u. s. w. 
OAS'H : 'FÆ PAR : PRE" : P'IIA : Darauf wendest du ihr An- 
RN: ObAUX : ARPUE" : AUA: gesicht gegen Osten und hebst 
OTNA: Añ3 : NN: N'ACRŸNR: ihre Hände in die Hôbe und 
A@A"N.P : ON: AN: PR 44%: sprichst (ihnen vor): «Ich glaube 
etc. an dich, Christus, meinen Gott, und 
an all dein uns erlösendes Gesez» 
u. 9. W. 


Fragm. 14. Rev. 1. 2.—[xe nfnano]r an anr [n]roorg M[nJexc 
«Ich werde Christus nicht fliehen». Vergl. Martyrium S. Victoris: n- 
HECWONRT MMOT ETpe HEROMOAÀ HOT HTOOTE MIMOT MIEIAÏUN: + 
«Nicht geschehe es mir, dass dein Knecht den Tod dieser Zeit fliehe». — 
Martyrium S. Eusebii °°): [nnec]worı muor wa eneo eepıX@ mous 
Mnaot inc nxC aNie möge es mir geschehn, dass ich meinen Herrn 
Jesum Christum verlasse». 

Fragm. 16. Av. 8. 9. — a[qcoov]Tn unym[a]ag9 «Er streckte seinen 
Hals aus. Vergl. Zo&ga 271. AFcoosTen mneruang ehoA ercnêe 
«Sie streckten ihren Hals dem Schwerte entgegen.» — Mart. des Apater u. 


197) L. 1. pag. 170. 

198) Das Taufbuch der Aethiop. Kirche. — Aethiopisch und Deutsch von Ernst 
Trumpp. — München, 1878. (Abhandl. d. k. bayer. Akad. d. Wiss. I. Cl. XIV. Bd. III. Abth). 

199) Angeredet wird hier der Priester. 

200) Hyvernat, I. 1. pag. 28. H. ergänzt zu Anfang fine ar. 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 880. 





- 


(xxxv)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN, II. 321 


der Irai 9): accosTon Te nrecnagors eo næe onceorab Hpai «Es 
streckte ihren Hals aus die heilige Irai». Ib. agqcosTon nequowrT eko 
«er streckte seinen Hals aus». 

Frag. 16. Av. 5—7...... ware Mn nenerore] 911 Tacne MnT- 
oe8]paioc «er redete mit den Vätern in hebräischer Sprache» Vergl. dazu 
den unveröffentlichten Cod. Leydens. I. 385., %%) wo es am Schlusse des 
Antwortschreibens Christi an Abgar heisst: aqqi nreqeun egpar MunrT- 
gehparoc AqWwAHA nfge eqxu muoc we anpakı anpaher etc. «Und 
er erhob seine Stimme auf hebräisch und betete in dieser Weise, indem er 
sprach: Akrabi, Akrabi»*®), worauf noch eine ganze Reihe unverständlicher 
gnostischer Wörter folgt. 

Fragm. 16, Av. 13. 14. avep[wre] eı eboA nonT[q ay]aeg Kyran 
[Mnmalros «und Milch gieng von ihm heraus und benetzte das Gewand 
des Kriegers». Vergl. zunächst die dem Ambrosius von Mailand zuge- 
schriebene Homilie; daselbst heisst es: «de Pauli vero cervice, cum eam 
persecutor gladio percussisset, dicitur fluxisse lactis magis unda quam san- 
guinis»”%). Ferner: Martyrium ApaSerapamon*®): à orpron nIIROFPpcoNn 
[or nreqçade aq: ekoA ne orMwoT nen orepot «Urion der Hen- 
ker enthauptete ihn und es giengen hervor Wasser und Milch». Mart. 
Isaaci Tiphrensis ®%): agi eho Sen negcana He OTCHOg NEM 
ovepot- «Und es giengen von seinem Leibe heraus Blut und Milch». 


201) Hyvernat, I. 1. pag. 118. Und ähnlich 188. 

202) Der Cod. I. 385 des Leydener Museums wird in Kurzem von Boeser, welcher bei 
Pleyte koptisch getrieben hat, in extenso herausgegeben werden. Dieser alte Papyruscodex 
enthält neben anderen interessanten Dingen auch den Briefwechsel Abgars mit Christus. Das 
oben angeführte Citat aus diesem Codex gebe ich nach einer von mir im Jahre 1883 nach dem 
Originale gemachten Abschrift. 

208) Zu Akrabi sei bemerkt, dass wir hier vermuthlich wie in vielen gnostischen Aus- 
drücken semitisches Gut vor uns haben und dass es = ar «Scorpion» ist, Vielleicht steckt 
dasselbe auch in nporßer des grossen Pariser Zauberpapyrus, 8. Zeitschr. f. Ägypt. Sprache 
und Alterthumsk. XXI. (1888) pag. 98. 

204) Lipsius, Quellen pag. 135. 

206) Hyvernat 1. 1. pag. 330. 

206) Transactions of the Soc. of Bibl. Archaeology. IX., p. 108. 

207) Lipsius, Quellen der röm. Petrussage pag. 135. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 3S1. 


322 DR. 0. VON LEMM, [x. S. HI 


Petrus und Paulus’). 


(Synaxar. Pars II. — Zotenberg, Cat. des mas. éth. 128. [Eth. 112, 2.] fol. 147 recto. col. 1 
1. 26 seqq.). 


5. Hamlé. 

NP: AN: ODAR-: OPA : PEN : Ô AFAQ: AP LE Ah: 
ONHE: CAT: Eh] POP": ABRPCP'T : UN,P% : At : hPCP'T: 
À PCR : OAO' AN: DA PCR DEE APE: LER 00%: AW2Z,:®) 
QUI. 032P°:9) HAE AZ : CAT: HMS : Ah. ONE 429) 
AR CPH : AU : HA PR-AUr ON: 42P4): AR PC: ULP : Ad: 
shPCPT:03N2:A3H: PTAAN: APR IZE:) ANNIE: AARFTEU N. 
ONE: VER: VERFT: OIAT : OLPZ, : AAIH,AZ : ONAFTH : 
UP : ATH A4 : Ci : hPCPT ANS : RPCPT IPN: TTAR NAT: 
201,2 APR EEE ES) ON: APEUVT HERAN) NP: DAR: AA PR : 
ON : APSPE" : NP: D'Ah : AC PR : AO: Ô ACIN PT : DTAPI : 
NPRAUPE : ARE 7) AZH : PNA : O'AR : AChth : DAR: 
AH NC: PO. ARY: ATP : ARTH,AZ . OZAP: N 
nt: ACTEPE : DPMD : Ak! Pant: EN : APT. 
DA REZ EWUA:AI: PrAN:DE M: ALDAMR: PA: Ohr: TAT: 
ENQTH : GAR OnNN : Ohr: NH: AAIHAZ : APrri: 
Chi : HbAbA :: OAME : ANHEZ : AhHN : HA,PTZAP*: 
DANAL": Dit: J PAST: AIHAS : AChth.:. ON: AMHANAC : 
Dat: ARBUr : TA At: DE 9 t : UN PT : HA, PTZAP* :: OAA  : 
PF 'ÆA it : DAIDE" : EN : PUY PELZ : DEIC : AAC PR : DFCFP: 





1) Herr Professor Praetorius in Breslau hat die Güte gehabt sowohl vom aethiop. Texte 
eine Correctur zu lesen und dabei einige Textverbesserungen vorzuschlagen, so wie auch die 
Übersetzung einer Durchsicht zu unterziehn, wofür ich ihm bestens danke. Die von demselben 
herrührenden Textemendationen sind in den Anmerkungen mit P. bezeichnet. 


2) Cod. DWZ, : 

8) Cod. DFZP*. 

4) Cod. "4 ZP". 

5) Cod. PPR"EZE : 

6) P. Cod. EfL{Y. 

7) Cod. AN": m: 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 882. 





(xxx )] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 323 


D'32A:H0O'E : Dh. ON: 01e) Ohr: UI2:CR:! Z'NN : AAO Ku: 
RPCP : Dirbt : ON : ANN : DAEULZ :°) AE : NARU: : "NH : 
ANA : U2Z : CR... OASR : FR : 4C3 : OAHH : PhbAQ : 
OfAA : Ant NU :10) NP! PRPAQ : PAP AT : AZH N) PNA: 
Ah? : AIHAP : APrrû : NC : PAPA : PPP : OA: PRAO! : 
NP: Ada : PARAT. ON : APAD : FIGE" : ARYBRI" : 
322: MPOT : APR OZ : Ohr: YPASL'T : CTOT : OACLEZ'H : 
MO : 1€Ù : Ohr: ALU : AATHANKC :: AIHANKC : PAC : 
NRAR : ALL, : ATT"bDh : ABAP : GA : AI: 

AE : AN : ARPCR : FARE : 

HA,PPNAN : Fh4 : 122: F4: ONE M). 

BH: TLOR : PAU 1) APAR AT : AChrtn : DAR. 

AP : AAN : OLH : EPA : DAR... 

DAS : AUS : ADETN : N0R 19) 


8) P. "NE : fehlt im Texte. 
9) Cod. ÆrhZ : 

10) Cod. DAT NDS : Vergl. die Var. Dillm. Lex. 418. Alt D". 11%: eto. 

11) Auf PAPA, tr : folgt noch ein AT" : Im Texte fehlt AH : 

12) Cod. NUR... 

18) Cod. F ZOO : AU: 

14) Vergl. Joh. 21,18. 4003 : AR: ANAN: AP: OLH : Art: AAN: 
Tr: AN! DFAOC : EN : APFN : DAR: AUD : ZWAR: 
ARPN : DAUR: : Ph'F TN : etc. 

In Dillm. Lex. 446 steht folgendes auf Paulus bezügliche Citat aus dem Synaxar 
ANNE ONE: ONE : P'3ZAT : Nb : ALT: NAUr : TRAUN: Pıhrr: 


9347 : Ndh7 : APiürh : «Je mehr in ihm die Liebe zum Gesetze Mosis wuchs, um s0 


mehr wuchs in ibm die Liebe zum Gesetz Jesu». Das betreffende Exemplar des Synaxars muss 
also offenbar etwas ausführlicher über Paulus berichten, als das uns vorliegende. 


4 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 888. 


324 DR. 0. VON LEMN, [x. 8. u 


Petrus und Paulus. 


Im Namen des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes, des 
Einen Gottes. 


Der 5. Hamlé. 


Und an diesem Tage erlitten den Märtyrertod die beiden grossen 
Apostel, die Apostelfürsten Petrus und Paulus. Petrus aber war aus Beth- 
saida und war Fischer. Und unser Herr erwählte ihn am zweiten Tage, 
nachdem Er getauft worden war. Und Er hatte den Andreas seinen Bruder 
vor ihm erwählt. Und als Er den Petrus erwählt hatte, machte Er ihn zum 
Apostelfürsten und er diente beständig unserem Heiland bis zur Zeit Seiner 
Leiden. Und es waren in ihm Glaube, Eifer und die Liebe unseres Herrn 
und deshalb ernannte ihn unser Herr zum Oberhaupt der Apostel; denn als 
die Apostel uneins waren über das Werk unseres Heilandes, da waren einige 
von ihnen, welche sagten, dass Er Elias sei, und einige von ihnen (welche 
sagten), dass Er Jeremias oder einer von den Propheten sei, er aber bekannte 
vor ihnen allen, also: «Er ist Christus der Sohn des lebendigen Gottes!» 
Dann betete er zu unserem Herrn und Er setzte ihn zum Felsen der Kirche und 
übergab ihm die Schlüssel zum Himmelreiche. Und nachdem er das Gnaden- 
geschenk des Heiligen Geistes des Parakleten empfangen hatte, gieng er 
unter die Wölfe, wir meinen diese Welt. Und er predigte unter ihnen im 
Namen unseres Herrn Jesu Christi des Gekreuzigten. Und er bekehrte un- 
zählige Mengen und brachte sie zum Glauben an unseren Herrn Christus. 
Und es that Gott durch seine Hände Zeichen und unzählige grosse Wunder. 
Und er schrieb drei Briefe und sandte sie den Gläubigen und redete mit 
Markus und erklärte das Evangelium, mit welchem er vertraut war. 
Und als er in der Stadt Rom war, da traf er den Apostel Paulus in ihr und 
als er predigte und lehrte, glaubten durch ihn viele von den Einwohnern 
der Stadt Rom. Und der König Nero machte ihn zum Gefangenen und be- 
fahl ihn zu kreuzigen. Und er betete und bat, dass man ihn mit dem Kopfe 
nach unten kreuzigen möchte, indem er sprach: «Mein Herr Jesus Christus 
ist aufrecht gekreuzigt worden, mir aber geziemt es, mit dem Kopfe nach 
unten gekreuzigt zu werden. Und als man ihn kreuzigte, sprach er zu den 
Gläubigen Worte des Lebens und brachte sie zur Erkenntniss im rechten 
Glauben. Und darnach gab er seinen Geist in die Hände Gottes. — Durch 
sein Gebet möge sich Gott erbarmen des Ihn Liebenden Athanasius'°) in die 
Ewigkeit der Ewigkeiten. Amen. | 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 884. 





(XXXV)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. IL. 325 


Preis sei dir, Petrus, du Jünger, 

den nicht verzweifeln liess die Rede des Zweifels und des Un- 
glaubens, 

indem du dich freiwillig aufmachtest zum Dienste Christi des 
Sohnes. 

Da du ein Jüngling warst, gürtetest du dich mit eigener Hand, 

da du ein Greis geworden warst, gürtete dich ein anderer. 


NACHSCHRIFT. 


Die vorliegende Arbeit war bereits im Satze beendet, als mir die ® 4981 
(7 Sept. 1892) der Londoner «Mail» zugieng. Die Nummer enthält einen 
ziemlich ausführlichen Bericht über den jüngsten Londoner Orientalisten - 
Congress, der mir zu einigen Bemerkungen Veranlassung giebt. 

Unter anderem Interessanten findet sich in dem Berichte ein Referat 
über die von Prof. Hechler, Caplan an der englischen Botschaft zu Wien, 
gemachte Mittheilung betreffend einen vor kurzem nach Wien gelangten 
sehr alten Papyruscodex der Septuaginta. Der Codex besteht aus 16 Blät- 
tern oder 32 Seiten und enthält den grössten Theil des Propheten Sacharja 
und Einiges aus Maleachi. Eines der Blätter ist von Hechler dem 
Congresse vorgelegt worden, von dessen beiden Seiten die «Mail» Facsi- 
miles bringt. Aus paläographischen Gründen nimmt Hechler an, dass der 
Codex mit Sicherheit in die Zeit vor 300 p. Chr. zu setzen sei. 

Den in der vorliegenden Arbeit edierten Papyrus glaubte ich aus ver- 
schiedenen Gründen in die erste Hälfte des 5-ten oder in die zweite Hälfte 
des 4-ten Jahrhunderts setzen zu müssen. Wie ich jetzt aus den Facsimiles 
des Wiener Septuagintacodex sehe, zeigen die Schriftzüge desselben eine 
auffallende Ähnlichkeit mit denen unseres Papyrus und — soweit ich mich 
erinnern kann — auch denen des alten Leydener Papyrus I. 385. Bestätigt 
sich Hechler’s Annahme, dass der Septuagintacodex in die Zeit vor 300 p. 
Chr. zu setzen sei, so können wir dasselbe mit eben soviel Sicherheit auch 
von unserem und dem Leydener Papyrus behaupten. Ausser in paläogra- 
phischer Hinsicht weisen diese drei Codices auch in der äusseren Ausstat- 
tung grosse Ähnlichkeit unter einander auf: 1) alle drei Codices sind nicht 
in mehreren Columnen geschrieben, sondern die Zeilen nehmen die ganze 
Breite des Blattes ein und 2) waren alle Blätter in Buchform zusammen- 


15) Athanasius ist der Name des ersten Besitzers der Handschrift, für den sie auch 
geschrieben war. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 885. 








326 DR. 0. VON LBMM, KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. [n. 8. 17 


geheftet und, wie dies noch am Petersburger und Leydener Codex zu sehen 
ist, in einen Lederdeckel gebunden. 

Was schliesslich die von Hechler als besondere Eigenthümlichkeit 
bezeichneten Siglen betrifft, wie AAA für AAYIA, KC für KYPIOC, IAHM 
für IEPOYCAAHM, so sind dieselben im Koptischen etwas ganz Gewöhn- 
liches; neben den genannten kommt noch besonders häufig MNA für 
TINEYMA vor. É 











Den 5./17. September 1892. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 886. 











Bulletin de l'Acad. Imp. d. se. N, 9. MICH), 0, v. Lemm, Kopt. apokryphe Apostelacten I, 


Fragment 4. Revers. 





Pororunis A. H. Brss6oprs, Mtmanckas, 19. 














(zxxV)] 327 


® 


Über eine neu aufgefundene uigurische Inschrift. Von W. Radloff. (Lu le 
15 avril 1892). 


Im Januarheft des Journal asiatique (Tome XIX, 1 p. 153) findet sich eine 
anote de M. Pognon, consul de France & Bagdad» über eine von ihm aufge- 
fundene Inschrift in uigurischer Schrift.. Dieselbe befindet sich in einem 
alten Jakobiten-Kloster und ist in Relief horizontal auf fünf Steinstücken 
eingehauen, die sich auf dem Grabe eines Heiligen befinden. Eine eben da- 
selbst befindliche arabische Inschrift, die nach der Übersetzung des Herrn 
Pognon lautet: «Dies ist das Werk, an dem mit Eifer der sündhafte Sclave, 
der Obere Massud, der Sohn des Jakob, des Sohnes desMubarek, des Sohnes 
des Nazek (?) gearbeitet hat. Möge Gott sich Jedes, der für ihn gebetet hat, 
erbarmen». Eine dort befindliche syrische Inschrift besagt fast dasselbe: 
«Diese Sculpturen sind aufgestellt ... durch die Sorge unseres Meisters 
Massud, des Sohnes Jakobs, des Sohnes Mubareks, des Sohnes Dazeg. . ... 
Dieses hat sich zugetragen im Januar des Jahres 1610 nach griechischer 
Zeitrechnung (1299 unserer Zeitrechnung). Lob sei Gott. Amen». Herr 
Pognon meint deshalb, dass die uigurische Inschrift gewiss einen ähnlichen 
Text biete. 

Der von Herrn Pognon überlieferte Text ist folgender: 


£ 


g_ 
zZ Vierter Stein 


Dritter Stein g_ 


Erster Stein 


£ 
3 


Dritter Stein 


J Fünfter Stein 


Baar pie 


Jia D al 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 887. 29 


328 W, RADLOFF. [N. 8. ıu 


Der erste Blick auf diesen Text bezeugt unzweifelhaft, dass wir hier 
einen alttürkischen Text vor uns haben, der durchaus nicht den arabischen 
und syrischen Inschriften entspricht. So wie er uns vorliegt, sind nur die 
Worte „SS (kb11BID), aa (kyTBI), Ay (A1HbInbl), Fe EMA 
(äl kaupa), M D > «4 (kanynıappa) als vollkommen korrekt zu be- 
zeichnen und beweisen uns, dass wir es hier mit einem Herabwünschen des 
Glückes und Segens des Propheten Chydyr auf den Volksfürsten (Äl-chan) 
zu thun haben. Alle übrigen Wörter bieten kleine Unkorrektheiten, die wohl 
grösstentheils durch den Abschreiber, der, wie er selbst gesteht, das Abge- 
schriebene nicht verstand, entstanden sind. Das vor DAS stehende S 
ist nur der Endbuchstabe eines Wortes, das selbstverständlich aus dem 
Zusammenhange nicht ergänzt werden kann. Auf ksrasip folgt ein Wort, das 
wie es in der Inschrift steht, Iliau gelesen werden muss, es ist aber 
offenbar der letzte Buchstabe falsch abgeschrieben und muss statt (H) 
ein + (c) stehen, also Koınpıp Iliac, eine bei den Türken noch jetzt allge- 
mein auftretende Namenzusammenstellung. 

Da am Ende der ersten Zeile kyrsı und axpermet mit dem Pronominal- 
Affixe stehen, so ist Kerbip Iliac ein Genitiv und zwischen ihnen und dem 
regierenden Worte steht wahrscheinlich das Genitiv-Affix. Es ist also statt 94) 
hier —242 oder —2432 zu setzen. Das anlautende S wird oft ähnlich dem 
u geschrieben und das auslautende ‚$ ähnlich dem auslautenden —t. Die 
Lesung ix bietet also graphisch gar keine Schwierigkeit. 

In der zweiten Reihe befinden sich offenbar die Dative, auf die der 
«Segen des Chydyr» herabgewünscht wird, und zwar sind zwei derselben, 


IS EM (äl kanpa) und ac D > “4 (kaxyaiap5a) «auf den 
Volksfürsten» und «auf die Frauen» ganz verständlich. Würde zwischen 
beiden Wörtern 49 stehen, so hiesse es nach türkischem Sprachgebrauche 
aund alle Frauen». Der Plural Gapıap kann aber unmöglich als Attribut zu 
karyxaap stehen, es muss daher als ein selbstständiges Wort im Dativ, bei dem 
die Endung 5a dem türkischen Sprachgebrauche gemäss weggelassen ist, 
angesehen werden. Ich möchte vorschlagen, statt J49 (6ap) hier —249 (6äx) 
zu lesen. Dann wäre Zeile 2 «auf den Volks-Chan, die Edlen und die Frauen» 
zu übersetzen. | 

Dem Sinne der Inschrift nach müssen in der dritten Zeile Formen des 
Verbi finiti folgen, und deuten die beiden Endungen pe darauf hin, 
dass hier zwei Imperative der dritten Person stehen. Die Verbalstämme 
Kou «sich herablassen» und ypyH «zusammentreffen» entsprechen ganz dem 


Sinne der Inschrift — die Endungen sind aber offenbar zwei Versehen des 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 888. j 








(XxxY)] ÜBER EINE NEU AUFGEFUNDENE UIGURISCHE INSCHRIFT. 329 


Abschreibers der Inschrift. Das erste Wort muss nach der uns vorliegenden 
Kopie kona-ya gelesen werden, eine im Türkischen unmögliche Form. Ge- 


wiss ist hier ein } (a) statt des auslautenden + (c) geschrieben. Die Form 
Ja aa, (konc-ya) ist vollkommen korrekt und kommt in dieser Silben- 


trennung oft im Kudatku Bilik vor. Das zweite Verbum kann nur yp(y)a-ma 
ya gelesen werden. Hier ist, da gewiss kein Platz auf dem dritten Steine 


war, das selbstständig stehende }} auf den vierten Stein geschrieben, das 
der Abschreiber fälschlich als aufgefasst hat. Das Wort ist also «za 


» (PY)e-c-ya) zu lesen.!) Somit lautet also meiner Ansicht nach die 

nschrift: | 
a Axa a NEL Mi ie. ‚> af, ie. 2019 

«Das Glück und der Segen des Chydyr Iljas möge sich auf den Volks- 
fürsten (Äl-chan, fälschlich meist Ilchan geschrieben), auf die Edlen und die 
Frauen herab lassen». 

Aus dem in der syrischen Inschrift aufgeführten Datum ersehen wir, 
dass dieselbe zur Zeit der Hulagiden-Dynastie verfasst ist, und zwar während 
der Regierung des Ghasan Muhammed, von dem wir eine in Bagdad ge- 
schlagene Münze mit mongolischer und arabischer Inschrift aus dem Jahre 
1300 besitzen (vergl. Frähn, Recensio, p. 638). Dies erklärt auch die Be-- 
zeichnung M = (äl-kau), da schon Hulagu selbst diesen Titel führt; 
vergl. die von Frähn aufgeführte Münze „ball OU) Ses Lol „ll 
(Recensio, p. 635). Interessant ist, dass unter den Türken noch im Jahre 
1299 so weit im Süden die uigurische Schrift im Gebrauche war, wie dies 
unsere Inschrift auf das Deutlichste beweist. 


1) Soeben erhalte ich durch die Güte meines Collegen Salemann eine Pause des im 
Journal Asiatique XIX, 2 (Mars—Avril 1892) abgedruckten Facsimile der Inschrift, welches 
vorliegende Bemerkungen unnütz macht, da es alle meine Änderungen des früher veröffent- 


lichten Textes bestätigt. Nur das letzte Wort ist zu ändern. Statt N “YO steht im 


Texte ganz deutlich —ı& yo zu opsamcyx (er möge den Platz einnehmen). Ich füge 
daher das Wort in dieser Form in die folgende Transscription ein. Ausserdem steht vor der 
Inschrift nicht der Buchstabe Ÿ (i), sondern eine Tamgha, die der Dschudseniden-Tamgha (ein 


Bogen mit einem aufgelegten Pfeile) (vergl. Frähn, Recensio p. 742 und «die Münzen der 
Chane vom Ulus Dschudschi’s» Tab. XIII, fig. 7, 10, 19, 23, 25) sehr ähnlich sieht. 


Sillamäggi, den 2./14. Juli 1892. W. Radloff. 


Melanges asiatiques. T. X, p. 389, 29% 


331 


Carcinologische Bemerkungen aus dem Zoologischen Museum der Kaiser- 
lichen Akademie der Wissenschaften. Von P. Schalfeew. [Mit 
1 Tafel]. (Lu le 22 Avril 1892). 


Das Genus Hapalogaster Brät. und Verwandte. 


Im vorigen Jahre beschäftigte ich mich mit der Revision und Bestim- 
mung der vorzugsweise im letzten Decennium dem Museum zugegangenen 
Decapoden, und stiess dabei auf einige, von Hrn. Grebnitzki gesandte, 
kurz- und weichbäuchige Anomuren, welche ein besonderes Interesse darbo- 
ten. Beim Vergleiche mit den Exemplaren der Museums-Sammlung, über- 
zeugte ich mich, dass von den 6 in der Literatur existirenden Arten dieser für 
den nördlichen Theil des Stillen Oceans charakteristischen Krebse unser 
Museum nur 2 bestimmte und etiquettirte Species, nämlich Hapalogaster 
dentatus (de Haan) und Dermaturus Mandtii Brät. besitzt; den H. Mer- 
tensit Brdt. konnte ich nicht finden. Die genauere Revision des ganzen im 
Museum befindlichen Materiales führte mich: 1) zur Vereinigung der 
Brandt’schen Gattungen Hapalogaster und Dermaturus unter dem Namen 
Hapalogaster (Brandt), 2) zur Beschreibung zweier neuen Arten der soeben 
genannten Gattung und 3) zur Aufstellung eines neuen Genus Placetron für 
eine neue Art. 

Ein ganz genügender Grund zur Vereinigung von Hapalogaster mit 
Dermaturus liegt, meines Erachtens, in der Combination einzelner generi- 
scher Merkmale bei einer und derselben Art. So zeigen H. cavicauda Stimp- 
son und 7. Brandti n. sp.: 


ein deutlich distal verbreitetes vorletztes Glied der äusseren Kiefer- 
füsse (Hapalogaster Brdt.) bei 

völligem Mangel (Brandti) oder äusserst schwacher Entwicklung 
(cavicauda) der lateralen Zähne des Cephalothorax und Mangel 
einer medianen intercalaren Lamelle zwischen den seitlichen Platten 
der Basis des Abdomen (Dermaturus Brdt). 


Die Diagnose der combinirten Gattung ist folgende: 
Mélanges biologiques. T. XITI, p. 825. 


332 P. SCHALFEEW, CARCINOLOGISCHE BEMERK. AUS DEM ZO0LOG. [N. 8. LI 


L Hapalogaster (Bräüt.). 


Abdomen pro majore parte molle, cutaneum, basi in tergo paribus duo- 
bus laminarum lateralium, interdum lamellula intercalari mediana sejunctis, 
instructum; chelipedes valde inaequales, articulo brachiali crasso, brevi, fere 
isodiametrico; chelipes dexter sinistro multo major nec non pede gressorio 
primo longior; digiti apicibus in chela sinistra corneis, in dextra calcareis. 


Specieram generis Hapalogastri tabula synoptica :). 


A. Abdomen basi tantummodo paribus duobus lami- 
narum lateralium instructum; thoracis margi- 
nes laterales (branchiales) spinis dentibusque 
(non nisi 2 minutis) destituti. 
B. Articulus maxillipedum externorum penul- 
timus apice distinctissime dilatatus, sub- 
trigonus. | 
C.  Pedum gressoriorum articuli in margine 
antico dentibus 4—-5 serrati; chelipe- 
des non tuberculati, aeque ac carapax 
dense getosi . . . . . . . . . . . cavicauda Stimpson?). 
CC. Pedum gressoriorum non nisi merus in 
margine antico dente unico parum dis- 
tincto; carapax pedesque parce setosi. 
D. Carapax tuberculis planiusculis, 
subsquamiformibus, margine an- 
tico setiferis, confertim obsessus; 
pedes gressorii supra tuberculati, 
sed non rugosi; chelipedis dextri 
chela facie exteriore tuberculis 
majoribus rubiformibus ornata. . 4. Brandti, n. sp. °). 
DD. Carapax scabrositatibus squami- 
formibus setiferis sparsim obsessus; 
pedes supra rugosi ac tuberculati. inermis Stimpson‘). 


1) Ich wage nicht, Dermaturus hispidus Stimpson (Ann. of the Lyceum of nat. hist. of 
New-York, vol. VII, p. 242) in diese Tabelle einzuführen, da dieser Krebs, wie es schon der 
Verfasser selbst vermuthet hat, sich generisch von den Brandt’schen Hapalogaster und Derma- 
turus unterscheiden soll. 

2) Hapalogaster cavicauda Stimpson, Prodromus etc. in Proc. of the Acad. Nat, Sc. of 
Philadelphia, vol. 10, p. 232 (1358; nomen nudum); Stimpson, Notes on N.-Amer. Crustacea 
in Annals of the Lyceum of Nat. hist. of New-York, vol. VII, p. 81, tab. I, f. 7 (1859); Boas 
Studies over Decapod. Slaegtskabsforhold in d. Kong. Dansk. Vidensk. Selsk. Skrifter, 6 Raekke, 
I Bind, p. 122, tab. VI, f. 200a und b. 

3) Vgl. unten pag. 240. 

4) Ann. of the Lyceum of nat. hist. of New-York, vol. VII, p. 248 (1861). 


Mélanges biologiques. T. XII, p. 826. 








(xxxV)] MUSEUM DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN. 333 


BB. Articulus maxillipedum externorum penul- 
timus oblongus, basiperparum angustior; 
thorax et pedes lineis transversis undulatis 
ciliatis sulcati. . . . . . . . . . 5. Mandtii (Brdt.). 
AA. Abdomen basi laminis 5, i. e. 2 paribus late- 
ralium, praeterea inter ipsas laminas, modo 
dictas, lamellula angusta mediana intercalari 
instructum; thoracis margines laterales spi- 
nis seu dentibus 4—8 armati. 
E.  Dentes thoracis laterales 7—8; chela dextra 
(major) facie superiore tuberculis fragifor- 
mibus, margine externo dentiformibus ar- 
mata . 2 2 en 3. dentatus (de Haan). 
EE. Thoracis margines laterales dentibus sae- 
pissime 4 —5, rarissime vero (anomale) 
usque ad 8, armati; chela dextra facie 
externa tuberculis conicis, haud fragi- 
formibus, armata. 
F. Chela dextra (major) tuberculorum se- 
riebus longitudinalibus 4. . . . . 1. Mertensüi Brdt. 
FF. Chela dextra (major) tuberculorum 
seriebus 3. . . . 2 . . . . . . 2. Grebnitskis, n. sp. 


1. Hapalogaster Mertensii Brdt. 


Hapalogaster Mertensii, Brandt, Vorläufige Mitth. ü. e. neue Unter- 
abth. (Hapalogastrica) des Tribus Lithodina in Bull. phys.-math. de l’Ac. 
Imp. d. Sc. de St. Pétersbourg, tome VIII, X 17, p. 269 (1849); Melanges 
biologiques, tome I, p. 58. 


2122. Kadjak. W. Middendorff. 1856. (4). 


2123. Sitcha. » ? (6). 
2124. » D’ Behse. ? (1). 
2125. Novo-Archangelsk. » ? (6). 
2131. Kadjak. Petelin. 1856. (4). 


H. thoracis marginibus lateralibus (branchialibus) dentibus 4—5 armatis, 
spina inter rostrum et spinam anguli antero-lateralis posita hac con- 
spicue breviore tenuioreque; chelae dextrae (majoris) facie externa 
tuberculorum conicorum seriebus longitudinalibus 4 instructa. 


Eine neue Diagnose dieser Art zu geben, habe ich aus dem Grunde 


für nothwendig gehalten, weil die Brandt’sche kurze Beschreibung 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 837. 


334 P. SCHALFEEW, CARCINOLOGISCHE BEMERK. AUS DEM ZOOLO8. [N. S. II 


auch auf A. Grebnitzkit passt, welche Art ich neu aufstelle. Nicht ohne 
Mühe ist es mir gelungen, die Identität der mir vorliegenden Exemplare 
mit H. Mertensii zu constatiren, da das Originalexemplar leider entweder 
verloreg gegangen, oder seiner Zeit nicht mit einer authentischen Etiquette 
versehen worden ist. Eine wesentliche Hülfe in dieser Beziehung leistete mir 
das Auffinden (unter den in unserem Museums-Archive aufbewahrten Ma- 
nuscripten J. F. Brandt’s) einer detaillirten Brouillon-Beschreibung dieser 
Art, welche ich hier beizufügen nicht für überflüssig halte. Sie lautet: 
«Thorax subtetragono-cordatus, paulo latior quam longus, lateribus 
subconvexis, margine laterali dimidio anteriore spinulis 4 seriatis conicis, 
apice setularum ex parte subcapitatarum fasciculum gerentibus, basi emi- 
nentiis seu granulis minimis pedicellatis vel subsessilibus calcareis dense 
obtectis alutaceis. Partis frontalis 5-dentatae dentes 3 medii triangulares, 
medio !/, lineam longo, externi basi oblongo-subtetragoni. Dentium latera- 
lium interni subdepressi, medius basi sulculo longitudinali instructus. Tho- 
racis superior facies tota granulis minimis pedicellatis alutacea et setularum 
1—1'% longarum fuscarum, apice angustarum vel clavatarum fasciculis 
sparsis vel seriatis vel subseriatis munita. Thoracis latera non alutacea, sed 
pilis rigidis villosa. Posterior thoracis margo pilis rigidis brevibus, seu 
setulis ciliatus. Sternum, abdominis posterior pars, pedum anterior et infe- 
rior facies subglabra, vel setulis, vel setularum fasciculis sparsis vestita. Pe- 
dum superior et posterior facies alutacea et setarum majorum 3" longarum 
vel minorum (1'/,” longarum) fasciculis vestita. Fasciculi setarum majorum 
spinis conicis vel cylindraceis, basi et medio alutaceis insidentes. In pedum 
anteriorum metacarpo, carpo 'et brachio spinae setiferae maximae, nomina- 
tim thoracalibus lateralibus (sic), 1—1!/” longae. Spinae setiferae in 
pedum paris anterioris metacarpi facie externa maximae quadriseriatae?), 
in carpo ejus triseriatae, in brachii superiore margine biseriatae. Brachii 
et carpi interior facies spinulis et cristulis minimis nonnullis piliferis 
aspera. Metacarpi dextri interioris faciei, supra sub spinis setis fasciculatis 
obsessae, posterius dimidium medio excavatum, anterius convexum. In reli- 
quis pedibus femorum, tarsorum et metatarsorum anterior seu exterior margo 
unica spinarum, basi et medio alutacearum, satis magnarum, setas fascicu- 
latas apice gerentium serie, posterior margo vero pilis rigidis fasciculatis 
plus minusve seriatis obsessus. Metacarpi et tarsi praeterea sicuti digiti s. 
ungues, exceptis digitorum apicibus setulis fasciculatis etiam facie supe- 
riore instructi, quare villosissimi. Articuli basales pedum setulis villosi. 


5) Diesen Satz habe ich cursiv drucken lassen, weil er das hauptsächlichste Unterschei- 
dungsmerkmal enthält. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 828. 











(xxxv)] MUSEUM DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN. 335 


Abdomen supra subalutaceum setulisque sparsis vel subfasciculatis obsessum ; 
pars ejus mollis seu posterior setulis sparsis brevissimis obsessa. Partes 
laterales primi cinguli abdominalis margine posteriore subtuberculatae. 
Color generalis, ut videtur, fuscus chelis apice rufescentibus, pedum anterior 
et inferior facies forsan fiavicantes». 


u 


«Thoracis summa latitudo 9”, longitudo 8%,"». 


aPatria ignota». 


Nach einigen Umständen zu urtheilen, ist die Beschreibung nach einem 
trockenen Exemplare gemacht; so sind, z. B., die eingetrockneten kurzen, 
kolbenförmigen Börstchen als «granula minima pedicellata» beschrieben 
u. dgl. 

Die Länge des Cephalothorax des grössten Exemplares®) — 22 mm., 
seine Breite auch 22; die Ausmessungen der wohlentwickelten Scheeren-. 
füsse eines kleineren, 20 mm. langen, Exemplares, ergeben: Länge des Bra- 
chialgliedes des rechten Fusses — 10,5, seine Breite — 10, Länge des 
Carpalgliedes — 13,5, Länge der Scheere — 36; Länge des Brachialgliedes 
des linken Fusses — 9,5, seine Breite — 6,5, Länge des Carpalgliedes — 
10, der Scheere — 21,5. 


2. Hapalogaster Grebnitzkii, n. sp. 


2126. Ins. Behringi. Grebnitzki. 1886. (6). 
2127. Kadjak. W. Middendorff. 1856. (8). 
2128. » Petelin? 1858. (6 +). 
2132. »  Petelin. 1856 (8). 

H. thoracis marginibus lateralibus (branchialibus) dentibus saepissime 
4—5, rarissime vero (anomale) usque ad 8, armatis; spina anguli antero- 
lateralis spinam inter ipsam et rostrum positam longitudine modice 
superante; chelae dextrae (majoris) facie externa tuberculorum coni- 
corum seriebus modo 3 instructa. 


Möglicherweise wird sich diese Art bei reicherem Materiale als Varie- 
tät der vorigen, ihr jedenfalls sehr ähnlichen, erweisen; da aber von den 
48 mir vorliegenden, verschiedenen Geschlechtern und Altersstufen angehö- 
renden, Exemplaren dieses Typus?) sich 20 (13 & und 7 ©) von den 28 
(20 3 + 8 ©) übrigen durch deutlich stärkeren, zwischen dem Rostrum 
und der Vorderrandsecke stehenden, stachelartigen Zahn und durch nur 3 


6) À 2124 der Sammlung; mit abnorm schwach entwickelter rechter Scheere. 
7) AA, EE der Synoptischen Tabelle. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 829. 


336 P. SCHALFEEW, CARCINOLOGISCHE BEMERK. AUS DEM Z00L06. [N. 8. II 


Reihen von Höckern auf der rechten Scheere unterscheiden und keine 
Übergänge vorkommen, so zögere ich nicht, diese 20 Exemplare hier als 
selbständige Art anzuführen. 

Wie bei dem A. Mertensis, so ist auch bei dieser Art die Oberfläche 
des Cephalothorax und der Extremitäten mit dicht stehenden, kleinen Grup- 
pen kurzer, am Ende kolbenartig verdickter, Börstchen besetzt, welche hie 
und da, besonders auf den Höckern, sich verlängern und einzeln stehende 
Büschel bilden. Die Farbe der Spiritus-Exemplare ist röthlich-gelb; die 
Finger der grossen Scheere ziemlich lebhaft roth, mit Ausnahme der weissen 
Spitzen und Randzähne. 

Zum Schlusse möchte ich die Anwesenheit — sowohl bei 7. Mertensii, 
als bei H.Grebnitzkit — einer ovalen, mit dicker, aber nicht verkalkter 
Haut überzogenen Lücke auf der Unterseite der grossen Scheere, an der 
Basis des Fingers, hervorheben; über die Bedeutung dieser, augenscheinlich 
nur mit dem Alter zum Vorschein kommenden und an Grösse zunehmenden 
Bildung wage ich jetzt Nichts zu sagen. 

An dem grössten Exemplare nehme ich folgende Maasse: Länge 
des Cephalothorax — 18 mm.; seine Breite — 18,5; Länge des Vor- 
derrandes — 10; Länge des Brachialgliedes des rechten Scheeren- 
fusses — 8, seine Breite — 8, Länge des Carpalgliedes — 9,5, Länge der 
Scheere — 26. 


3. Hapalogaster dentatus (de Haan). 


Lomis dentata, de Haan in Siebold’s Fauna Japonica, Crustacea, p. 219, 
tab. XLVIII, f. 2 und tab. Q. (1833). 

Hapalogaster dentatus, Stimpson, Prodromus descriptionis etc. in Proceed. 
of the Acad. of nat. Sc. Philadelphia, vol. 10, p. 232 (1858). 


884. Coloniae rosso-americanae. (1). | 


Ein weibliches, von Hrn. A. Brandt bestimmtes Exemplar. Wenn die 
Angabe des Fundortes richtig ist, so würde derselbe für einen bedeutend 
weiteren Verbreitungsbezirk dieser Art zeugen, als bisher angenommen wurde. 

Länge des Cephalothorax — 19,9 mm., Breite 21,8; Länge der rech- 
ten Scheere — 26, der linken Scheere — 18. 


4. Hapalogaster Brandti, n. sp. 
1225. Nowo-Archangelsk. D' Behse. 1855. (6 +). 
1226. Sitcha. W. Middendorff. 1856. (1). 
H. thorace in marginibus lateralibus (branchialibus) edentato, supra tuber- 


culis glabellis antice setiferis, planiusculis, subsquamiformibus obsesso ; 
Mélanges biologiques. T. XIU, p. 880. 





(XxxV)] MUSEUM DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN. 337 


chelae dextrae (majoris) facie externa tuberculis rubiformibus ornata. 

Der Umriss des Cephalothorax ist annähernd birn- oder herzförmig, 
mit abgestutztem Vorder- und bogig eingebuchtetem Hinterrande. Zwischen 
dem dreieckigen, etwas nach unten gebogenen Rostrum und der wenig ver- 
längerten, ziemlich stumpfen Vorderrandsecke steht ein nur winziges, höcker- 
artiges Zähnchen. Die Oberfläche, mit seichten Cervical- und Cardiacobran- 
chialfurchen, ist mit sehr abgeflachten Höckerchen sculptirt, die nur auf 
ihrem Vorderrande mit kurzen, steifen Börstchen besetzt sind, was ihnen 
ein fast schuppenartiges Aussehen giebt; einige, sich durch ihre Länge und 
dunklere Farbe auszeichnende Börstchen bilden oft einzelne Büschelchen 
auf der Mitte des Vorderrandes eines Höckerchens. Auf den Füssen sind die 
Höckerchen im Wesentlichen gleich, unterscheiden sich aber durch grössere 
Höhe und verlieren daher ihren schuppenartigen Charakter. Von den Ein- 
zelheiten des Baues der äusseren Antennen halte ich für nöthig nur die ver- 
breitete, auf dem äusseren Rande mit wenigen Höckerchen (bei dem grössten - 
Exemplare mit 4 solchen, also mit 3 Einbuchtungen) versehene Schuppe zu 
erwähnen. 

Der rechte Scheerenfuss ist bedeutend stärker entwickelt. Das Brachial- 
glied ist kurz und auf seiner oberen Seite vor dem Distalende quergefurcht; 
der Vorderrand bildet bei dem Distalende einen Kamm aus 3—4 (auf dem 
linken Fusse — nur aus 2) Zähnen. Das Carpalglied ist etwas länger, besitzt 
eine ebensolche distale Querfurche und hat auch die Tendenz zahnartige 
Vorsprünge zu bilden. Die Sculptur der Aussenfläche ist auf beiden Schee- 
ren ganz verschieden: während die linke fast ebensolche (nur mehr erhabene) 
Höckerchen, wie die übrige Körperoberfläche, trägt, ist die Aussenseite der 
rechten mit grossen, abgerundeten, brombeerartigen (bei dem alten Exemplare 
etwas abgeriebenen) Tuberkeln verziert. Die 3 folgenden. Gangbeine sind 
einander gleich gestaltet; der Vorderrand der Schenkelglieder ist vor dem 
Distalende leicht eingebuchtet und vor dieser Einbuchtung mit einem ganz 
schwach angedeuteten Zähnchen versehen; die Klauenglieder unten, vor der 
Klaue, mit 5—6 schwarzen Dörnchen besetzt ?). Das Abdomen, beim 
Männchen symmetrisch, beim Weibchen unsymmetrisch und an seinem linken 
Rande mit 4 Chitinlamellen versehen, deren jede ein eiertragendes Füsschen 
hat, ist auf der Oberfläche mit äusserst kurzen, gruppenweise stehenden 
Börstchen bedeckt. 

Von den von Dr. Behse gesammelten 19 Exemplaren sind 8 Weibchen; 
unter diesen letzteren sind die Abdominalfüsschen von 5 Exemplaren reich- 
lich mit Eiern behängt. 


8) Wie bei den übrigen Hapalogastren. Bei Placetron (s. u.) sind diese Dornen sehr kräftig 
entwickelt. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 881. 


338 P. SCHALFREW, CARCINOLOGISCHE BRMERK. AUS DEM Z00L0G. [N. 8. Il 


Die Gläser mit diesen Krebsen waren schon von Hrn. A. Brandt mit 
der Etiquette «Dermaturus n. sp.» versehen. 

Die Abbildung des grössten Exemplares in natürlicher Grösse macht 
die Anführung der Maasse unnöthig. 

Die kurze Beschreibung des Z. inermis*) von Stimpson brachte mich 
in Zweifel, ob nicht vielleicht mein Z. Brandt: mit dieser Art identisch 
wäre. Möglicherweise wird sich dieses späterhin auch bestätigen. Doch ver- 
anlassen mich augenblicklich folgende Eigenthümlichkeiten die Artberechti- 
gung meines H. Brandti aufrecht zu erhalten: die sehr charakteristische 
Sculptur des rechten Scheerenfusses, welche der. amerikanische Zoologe gar 
nicht erwähnt; der ziemlich dicht — nicht «sparselyp — mit flachen, an 
Schuppen erinnernden Höckerchen besetzte Cephalothorax; endlich die aller- 
dings subcylindrischen, keineswegs aber «rugose» zu nennenden Beine. Alles 
dieses erlaubt mir, wie gesagt, nicht eine Identificirung meines Krebses mit A. 
inermis vorzunehmen, wenigstens so lange ich den letzteren weder «in na- 
tura», noch in einer Abbildung oder ausführlicheren Beschreibung kenne. 


5. Hapalogaster Mandtii (Brät.). 
Dermaturus Mandtü, Brandt, Vorläufige Mitth. ü.e. neue Unterabth. (Ha- 
palogastrica) des Tribus Lithodina in Bull. phys.-math. de l’Ac. Imp. 
d. Sc. de St. Pétersbourg, tome VIII, X 17, p. 268(1849); Mélanges 
biolog., tome I, p. 58. 
1216. Ins. St! Pauli. Wosnessenski. 1848. (1). Spec. orig. 
1217. Kadjak. W. Middendorff. 1855. (1). 
1221. » Petelin. 1866. (6 +). 
1222. » W. Middendorff. ? (6-+-). 
1228. Colon. rosso-americ. D’ Behse. 1866. (6). 


1224. » » 1666. (3). 
2133. Ins. Behringi. Grebnitzki. 1885. (4). 


Da die Brandt’sche Beschreibung dieser Art eine neue Diagnose und 
sogar eine ausführliche Beschreibung unnöthig macht, so beschränke ich 
mich nur auf einige Bemerkungen. 

Der Cephalothorax bietet, was den Umriss, die Form und die relative 
Grösse der Vorderrandsfortsätze betrifft, etwa dieselben Verhältnisse wie 
bei dem vorigen dar; nur ist er etwas mehr flach und nach vorn weniger 
verengt. Seine Oberfläche, wie auch die der Extremitäten, ist von runzel- 
förmigen, welligen, nach aussen (resp. nach vorne) sehr kurz und anliegend 
beborsteten Querlinien durchschnitten; auf der äusseren Fläche der Schee- 


9) Wahrscheinlich eines jungen Exemplares («length of carapax 0,4 inch.»). 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 382. 








(xxxv)| MUSEUM DER KAISERLICHEN AKADENIE DER WISSENSCHAFTEN. 339 


renfüsse (auf der rechten Scheere am deutlichsten) sind die erhöhten Zwischen- 
räume zwischen diesen Runzeln am Rande fast perlschnurartig sculptirt. 
An der Grenze der oberen und inneren Fläche der Scheere erheben sich 
3—4 einzelne, in eine Reihe geordnete, Höcker (manchmal auch 6—8, und 
dann in zwei Reihen). Die betreffende Art ist die am meisten nackte unter 
den Hapalogastren; ausser den oben genannten Börstchen, stehen noch ein- 
zelne Büschel längerer Börstchen auf der Innenfläche der Scheeren, längs 
der Aussenseite und der schneidenden Fläche der Finger, längs dem unteren 
Rande der Propoditen u. s. w. Auch das Abdomen ist verhältnissmässig 
nackter, als bei den anderen; seine basalen Platten erscheinen durch einen 
ziemlich breiten Zwischenraum von einander getrennt; in dem von ihnen 
gebildeten einspringenden Winkel sind einige kurz beborstete Wärzchen 
zerstreut. 

Die Abbildung zeigt das Brandt’sche Originalexemplar in natürlicher 
Grösse, und ich halte daher eine eingehende Maassangabe für überflüssig. 
Ich möchte noch hinzufügen, dass dieses Exemplar vielleicht sehr alt und 
daher etwas abgerieben ist; die Sculptur-Details sind auf den kleineren, 
von Hrn. Grebnitzki gesammelten Exemplaren!°) viel deutlicher ausge- 
prägt. Die Farbe dieser letzteren ist mehr oder weniger blass gelblich-roth, 
ein wenig in’s Bräunliche spielend; auf einem Exemplare ist ausserdem eine 
aus dunkleren und blasseren Flecken bestehende Marmorirung wahrzu- 
nehmen. 


IL Placetron, n. gen. !!). 


Generi Hapalogastro affinis, a quo differt praecipue: laminis basis ab- 
dominis paris posterioris sutura mediana bene junctis; chelipedibus gracilio- 
ribus, longitudine subaequalibus, digitis per totam longitudinem ad instar 
cochlearis perfectissime excavatis; apicibus digitorum in utraque chela den- 
ticulo corneo subhamato armatis; articulo chelipedum brachiali subcylindrico, 
plus quam duplo longiore, quam latiore; pedibus gressoriis longis, chelipedes 
longitudine superantibus; sterno inter chelipedum insertiones tuberculo 
instructo. 


Placetron Wosnessenskii, n. sp. 


2129. Kadjak. Holmberg. 1854. (1). 
2130. ? ? ? (5). 


Der Umriss des Cephalothorax dieser eigenthümlichen Art hat die 
Form eines ungleichseitigen Sechseckes, dessen 3 längste Seiten (die Ante- 


10) Länge des grössten — 17,5 mm., Breite — 16,5. 
11) mAa& — die Platte, nrpov — der Bauch. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 888. 


340 P. SCHALFEEW, CARCINOLOGISCHE BEMERK. AUS DEM Z00LOG.  [N. 5. I 


rolateral-Ränder und der Hinterrand) fast gleich lang sind, der Vorderrand 
bildet etwa *, des anterolateralen und jeder von den posterolateralen — !, 
des Hinterrandes; bei ganz jungen (bis 7 mm. messenden) Exemplaren ver- 
laufen die Lateral-Ränder fast parallel. Der Vorderrand bildet ein dreiecki- 
ges, nach unten gebogenes, der Länge nach gefurchtes Rostrum; die Ecken 
sind auch zahnartig vorgezogen; zwischen diesen und dem Rostrum, näher 
dem letzteren und von demselben durch einen ziemlich tiefen Ausschnitt 
getrennt, steht noch ein spitzer, je nach der Altersstufe mehr oder weni- 
ger entwickelter Zahn'!?). Die ganze Oberfläche des Cephalothorax, sowie der 
Beine und der Abdominalplatten ist grob und ungleichmässig mit Schuppen 
sculptirt, deren Vorderrand dicht mit steifen Borsten besetzt ist; auf ein- 
zelnen Gegenden des Cephalothorax kann man eine gewisse Regelmässigkeit 
in ihrer Vertheilung bemerken; im hinteren Theile desselben bieten sie das Aus- 
sehen langer, erhabener Linien; auf den Extremitäten, dagegen, sind sie 
am kürzesten und regelmässigsten. Die Cervical- und Cardiacobranchial- 
Furchen sind bei grossen Exemplaren durch diese grobe Sculptur und 
Borsten etwas maskirt. 

Die Augen sitzen unter dem Rostrum dicht nebeneinander. Die äusse- 
ren Antennen haben eine relativ kleine Schuppe; bei dem 23 mm. langen 
Exemplare übertrifft die Geissel die Körperlänge, bei alten ist sie, wie es 
scheint, relativ kürzer. Die äusseren Kieferfüsse sehen etwa wie bei Hapa- 
logaster Mandtii aus. 

Die Scheerenfüsse sind fast gleich lang; der rechte ist merklich, jedoch 
nicht auffallend dicker und dieser Unterschied tritt desto deutlicher hervor, 
je älter das Exemplar ist. Das Brachialglied ist fast cylindrisch und auf der 
oberen und inneren Seite mit einigen einzeln stehenden Zähnen bewehrt; 
ihm annähernd gleich ist auch das etwas kürzere Carpalglied gestaltet. Die 
Finger, an der linken Scheere etwa um die Hälfte länger, als die Palma, an 
der rechten aber fast ebenso lang wie dieselbe, sind innen ihrer ganzen 
Länge nach löffelartig ausgehöhlt; auf der äusseren Seite, etwas von den 
schneidenden Rändern gerückt, sind sie mit einer Reihe einzeln stehender 
Büschelchen langer, aufrechter Borsten besetzt; der obere schneidende Rand 
trägt in der proximalen Hälfte eine Reihe von Zähnen, welche auf der rech- 
ten Scheere viel breiter und stumpfer erscheinen; an beiden Scheeren sind 
die Fingerspitzen mit einem hornigen, etwas gekrümmten dunkel-pech- 
braunen Dörnchen bewaffnet. 

Die 3 folgenden Extremitäten sind einander gleich, und seitlich com- 
primirt; die Schenkelglieder sind verbreitert und tragen am bogigen Vorder- 

12) Er fehlt bei den 6,5 mm. langen Exemplaren; beim Exemplare, dessen Maasse unten 


angeführt sind, misst er 8,5 mm. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 884. 

















(xxxV)] MUSEUM DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN. 341 


rande 5—8 von einander entfernte Zähne; die Propoditen sind distal am 
unteren Rande mit 3 starken, beweglich articulirten, schwarzbraunen Dornen 
bewehrt, von denen 2 dicht am Ende stehen, während der dritte etwas weiter 
nach hinten gerückt ist; 10—11 ebensolcher Dornen auf dem Unterrande 
der Klauenglieder verleihen den letzteren geradezu ein kammartiges Aussehen. 


Das flache Abdomen ist in seiner basalen Hälfte ganz von 2 Platten- 
paaren bedeckt; die Platten des vorderen Paares erscheinen sehr schmal 
und bogenförmig, die des hinteren, längs der Mittellinie des Abdomen fast 
nathartig vereinigt, sind dagegen sehr breit; ihr Aussenrand verläuft bogig, 
während der Innenrand mit dem Hinterrande unter einem rechten Winkel 
zusammentrifft; das Centrum jeder der hinteren Platten ist grübchenartig 
vertieft; die auf den Rändern der Schüppchen und erhabenen Linien sitzen- 
den Börstchen, sind in der vorderen Hälfte der Platten ebenso gerichtet, 
wie auf der Oberseite des Körpers, in der hinteren aber stehen sie nach der 
entgegengesetzten Richtung. Was die Distalhälfte des Abdomen betrifft, so 
ist sie, soweit sich nach den ziemlich beschädigten Exemplaren urthei- 
len lässt, bei den Männchen symmetrisch und, mit Ausnahme eines kleinen 
Aftertheiles, ganz lederartig, bei den Weibchen unsymmetrisch und am 
linken Rande noch mit 4 gut begrenzten verkalkten Platten mit eiertragen- 
den Füsschen versehen; der Raum zwischen den Rand- und Basalplatten ist 
mit grobhöckeriger Haut ausgefüllt. 


Die Maasse des grössten, wahrscheinlich sehr alten, aus dem Magen 
eines Stockfisches herausgenommenen Exemplares (N: 2129) in Millimetern: 


Länge des Cephalothorax. . . . . . .. 61,5 
Breite » D... . .. 73,8 
Länge des Vorderrandes . . . . . . .. 32 
» » Anterolateralrandes. . . . . 50 
» » Posterolateralrandes. . . . . 18 
» » Hinterrandes ........ 52,5 
» » rechten Scheerenfusses . . . 131,8 
» seines Brachialgliedes . . . . . 31 
Breite » Deren 11,8 
Länge »  Carpalgliedes ...... 23 
» seiner Scheere ......... 57,5 
» seines bewegl. Fingers . . . .. 31 
» des linken Scheerenfusses. . . 128 
»  seines Brachialgliedes. . . . . . 32 
Breite » EEE 10 
Länge » Carpalgliedes. ...... 23,8 


Mélanges biologiques. T. XII, p. 385. 


342 P. SOHALFEEW, CARCINOLOGISCHE BEMERKUNGEN ETC. [n. 8. nt 


Länge seiner Scheere . . . . . v2... 52,6 
»  seines bewegl. Fingers ..... 33,7 
» des Fusses des 2. Paares . . . . 152,8 
ee » » 3 » ..... 170 
» » ». » 4. » .,.... 160 
» seines Schenkelgliedes . . . . . 50,9 

Breite » . » en... 20 

Länge »  Carpalgliedes ...... 25, 
» »  Propodites. . . . . . . . 37,7 
» »  Klauengliedes. . . . . . 22. 


Erklärung der Abbildungen. 


1. Hapalogaster Brandti, n. sp., 4. Nat. Grösse. Ex. X 1226. 

2. Hapalogaster Mandtii (Brdt.), &. Nat. Grösse. Ex. X 1216. 

8. Hapalogaster Grebnitskii, n. sp. a) Abriss des Kopfbrustschildes; b) rechte Scheere, von der 
Aussenseite gesehen. 

4. Hapalogaster Mertensis Brüt. Rechte Scheere, von der Aussenseite gesehen. Die Behaarung 
ist weggelassen. 

5. Halbschematische Darstellung der Form und der relativen Lage der Abdominalplatten bei: 
a) H. Mertensii, b) H. Brandti und c) H. Mandtii; etwas vergrössert. 

6. Placetron Wosnessenskii, n. gen.,n.sp. a), © (Ex. X 2129); die natürlicheGrösse vide Maass- 
tabelle; b) erstes (?) Abdominalfüsschen desselben Exemplares in nat. Grösse. c) Tergal- 
ansicht des Abdomen eines 16 mm. langen, weiblichen Exemplares; etwa 1!/, Mal 
vergrössert. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 886. 








Bull delAcadldschällii Schalleew Das Genus Hapologaster Brdt u verw. 





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(xxxv)] | 343 


Über zwei neue Mineralsynthesen. Von K. von Chrustschoff. (Lu le 
22 Avril 1892). 
(Mit einer Tafel). 

Schon vor etwa 6 Jahren projectirte ich einen Apparat, welcher die Erhit- 
zung von wässerigen Lösungen bis zur Rothgluth gestatten sollte, ohne dass 
Wasser entweichen konnte. Dabei handelt es sich hauptsächlich um die Her- 
stellung eines genügend hermetischen Verschlusses, eines Verschlusses, der 
einem solchen enormen Drucke (wie der zur Rothgluth erhitzten Wasser- 
dampfs) zu widerstehen geeignet wäre. Bekanntlich benutzten Friedel und 
Sarasin!) bei ihren Synthesen ein Stahlrohr, in welches eine eng anliegende 
Platinröhre eingefügt ist; der Verschluss wird an beiden Enden durch 
Platinplatten bewerkstelligt, auf welchen eine Kupferplatte ruht; diese 
werden nun durch eine dicke eiserne Platte auf die ebenfalls plattenförmigen 
Enden der Röhre vermittelst vier Schrauben aufgepresst. 

Da derartig vollkommene und gegen grossen Druck widerstandsfähige 
Verschlüsse jedenfalls schwer zu erzielen sind, so habe ich mich bemüht 
einen nur einerseits verschliessbaren Apparat zusammenzustellen. 

Als Recipient für die Lösungen dient ein massiver, cylindrischer Platin- 
tiegel (Taf. I. Fig. 3e) mit plattenformig umgebogenen Rändern, der mit 
einem genau angeschliffenen ebenfalls flachen Platindeckel bedeckt wird; 
der centrale Theil desselben ist bedeutend verdickt und greift etwa ein Ctm. 
tief in die Tiegelöffnung hinein (Taf. I. Fig. 3f). Dieses Platingefäss ist in 
einen Gussstahlblock (Taf. I. Fig. 2d) eng eingelassen; der umgebogene 
Rand liegt dem Stahle in einer Vertiefung überall fest an. Der Block ist mit 
einem abstehenden Randring versehen, von welchem ?/, ausgeschnitten sind. 

Darüber stülpt sich eine massive ebenfalls gussstählerne Kappe (Taf. I. 
-Fig. 2c), an deren innerem Rande eine abstehende ebenfalls zu %, ausge- 
schnittene Randkante angebracht ist; dreht man nun den unteren Theil, so 
greifen die abstehenden Segmente übereinander und es wird dadurch ein 


1) Friedel et Sarasin, Reproduction artificielle du quarts cristallisé; Bull. Soc. minér. 
Fr. 1879 t. II, p. 118 sq. und früher schon mit vergoldetem Stahlrohr cf. v. Chrustschoff, 
On silicic acid and silicification of woods, American Chemist 1872, vol. III, X 8. 
Mélanges geolog. et paléontolog. T. I, p. 147. 29 


344 K. VON CHRUSTSCHOFF, [N. 8. III 


sog. Bajonettverschluss erzielt. Durch den Mittelpunkt dieser Kappe geht 
eine Druckschraube, deren Führung jedoch nicht in der massiven Kappe 
selbst, sondern in einer lose eingefügten, mit einem Randvorsprung und 
Zapfen versehenen Mutter angebracht ist, so dass bei etwaigen Beschä- 
digungen nur diese letztere nebst der Schraube erneuert zu werden braucht. 
Diese Druckschraube, deren Durchmesser beinahe das Doppelte von dem- 
jenigen des Platingefässes beträgt, wirkt zunächst auf eine dicke Stahl- 
scheibe (Taf. I. Fig. 3h), eine in die im unteren Theil angebrachte Einsen- 
kung passende dicke Kupferplatte (Taf.I. Fig. 3h), den Platindeckel (Taf. I. 
Fig. 3g), den Goldreif und endlich auf die plattenfürmig umgebogenen 
Ränder des Tiegels. 


Der hermetische Verschluss wird also durch die drei Stücke a, b, c und 
die Ränder des Tiegels selbst bewerkstelligt, deren Disposition aus der 
Abbildung ohne Weiteres verständlich ist. Die Druckschraube kann ver- 
mittelst einer Eisenstange angezogen werden. Der ganze Apparat ist mit 
einer dicken Kupferschicht bedeckt, um die zu schnelle Oxydation des Eisens 
zu verhüten. 

Derselbe steht für sich allein auf einem starken Dreifuss und ist von 
einem etwa 10 Ctm. dicken innen und aussen mit Asbestcarton ausgeklei- 
deten Chamottecylinder, der ebenfalls selbständig auf einem Dreifuss ruht, 
umgeben (Taf. I. Fig. 1.). 


Bis jetzt sind nur 2 Experimente angestellt worden. 


Erstes Experiment. 


Diesmal fehlte beim Verschluss der Goldreif; das Platingefäss wurde 

mit folgenden Substanzen beschickt: 

a) Gelatinöse Kieselsäure; aus krystallisirtem kieselsaurem Natron und 
Salzsäure bereitet und bis zum Verschwinden der Chlorreaktion aus- 
gesüsst. 

b) Gelatinöse‘ Thonerde; aus essigsaurer Thonerde. 

c) Gelatinôses Zirkonerdehydrat; durch Fällen von wässerigem Zirko- 
niumchlorid mit Ammoniak bereitet. j 


Erhitzt wurde sehr allmählich: zuerst diente ein einfacher und dann nach 
einander ein 3—5—8—10—12facher Bunsenbrenner; diese Temperatur- 
steigerung war auf 6 Tage vertheilt und nur während der letzten 12 
Stunden wurde ein 12facher Bunsenbrenner angewandt, so dass während 
dieser Zeit der untere Theil des Apparates deutlich rothglühend blieb. 


Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 148. 








(xxxv)] ÜBER ZWEI NEUE MINSRALSYNTHRSEN. 345 


Nach dem Erkalten, welches volle 6 Stunden in Anspruch nahm (da der 
äussere Chamottecylinder sehr heiss geworden war) wurde der Verschluss 
geöffnet und es zeigte sich, dass sämmtliches Wasser (wahrscheinlich beim 
Erkalten) entwichen war. Bevor jedoch das Wasser zu entweichen ver- 
mochte, musste ein ganz enormer Druck geherrscht haben, denn der ver- 
dickte Theil des Platindeckels (3f) war nach oben tief in die Kupferplatte (3g) 
hineingepresst worden. Der Rückstand im Platingefäss stellte sich als ein 
weisses, zum Theil deutlich krystallinisches Pulver dar, worin man aufleuch- 
tende Flitter schon mit blossem Auge wahrnehmen konnte. 


Durch vorsichtiges Abschlämmen liess sich ein Theil desselben von den 
leichteren amorphen Partikeln trennen, so dass schliesslich eine kleine Menge 
eines schneeweissen, aus lauter stark glänzenden Krystallschuppen beste- 
henden Pulvers zurückblieb. 


Unter dem Mikroskop besteht es aus scharf hexagonalen dünnen Tä- 
felchen, woran nicht selten Pyramiden und Prismenflächen auftreten. Die 
Doppelbrechung ist gering, daher nur graue Polarisationstöne. Sie erreichen 
eine Grösse von 0,035 mm., sind aber durchschnittlich nur 0,012 mm. 
gross. Sie löschen parallel zu einem Flächenpaare des Hexagones aus 
und können daher nicht hexagonal sein, wenn nicht etwa eine optische 
Anomalie vorliegen mag. Mitunter bemerkt man eine zu einer Seite paral- 
lele Riefung. 


Das Spec.-Gewicht wurde durch Schwebenlassen in einer Kaliumqueck- 
silberjodidlösung zu 2,87 bestimmt. Beim Erhitzen im Röhrchen werden die 
Kryställchen undurchsichtig trübe und geben deutliche Spuren von Wasser 
ab; von conc. Schwefelsäure werden sie schwer, doch vollständig unter 
Abscheidung von Kieselsäure zersetzt. 


Die chemische Analyse konnte leider mit nur sehr wenig Material aus- 
geführt werden und doch sind folgende Resultate recht befriedigend: 


Analyse I. 
Sauerstoff. 
Kieselsäure . . . . .. 53,65 = 28,610 
Thonerde . ...... 23,76 = 11,072 | 
Zirkonerde . . .... 14,54 — se | 50,483 
Wasser (Verlust). . . 7,86 = 6,987 


Summe.... 99,81. 


Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 149. 


346 K. VON CHRUSTSCHOFF, [N. 8. ıu 





Berechnung der Analyse 1. 
Atomverhältniss. 

Si..... 25,040 = 0,9000 

Al..... 12,688 = 0,4616 

Zr..... 10,726 = 0,1191 

H..... 0,873 = 0,8730 

ÖO..... 50,483 — 1,5030 
Si + Zr — las 2.4634 

2,4634 :1,50300 = — — 1,639. 

Al+ H = 1,4443] ' 1,5030 


Ein analog zusammengesetztes Mineral kommt in der Natur nicht vor, 
man könnte dasselbe allenfalls als einen zirkonerdehaltigen Pyrophyllit 
bezeichnen. 


Zweites Experiment. 


Die Dichtung des Verschlusses wurde vermittelst des Goldreifes bewerk- 
stelligt und das Platingefäss mit gelatinöser Kieselsäure und gelatinösem 
Zirkoniumhydroxyd beschickt. Der geschlossene Apparat wurde darauf wäh- 
rend 2 Stunden der Hitze eines 12fachen Bunsenbrenners direct ausgesetzt. 
Nach Verlauf der ersten Stunde war der untere Theil schon deutlich roth- 
glühend; zum völligen Erkalten waren etwa 5 Stunden erforderlich. Der 
Verschluss wurde nun geöffnet und es zeigte sich, dass fast gar kein oder nur 
sehr wenig Wasser entwichen war. 


Der Platintiegel enthielt eine klare Flüssigkeit und einen starken weis- 
sen Niederschlag. Nach Behandlung desselben mit conc. Fluss- und Salz- 
säure hinterblieb ein unlöslicher sehr deutlich krystallinischer Rückstand, 
der sich unter dem Mikroskop als aus lauter scharfen Krystallen bestehend 
erwies. Dieselben besitzen einen starken demantartigen Glanz, ein ausser- 
ordentlich starkes Lichtbrechungsvermögen und sind fast gänzlich farblos. 


Daran konnten folgende Formen und Ausbildungsweisen unterschieden 
werden: 


(111), (221), (311), (101), (110), (100). 

1) Bei Weitem die Mehrzahl ist pyramidal nach (111) ausgebildet; 
octaedrischer vesuvianischer Typus. 

2) Einige wenige Individuen gehören dem langprismatischen Typus nach 
(111), (110) an. Granitischer Typus. 


3) Verzerrte kurzprismatische, entweder nach der Hauptaxe oder einer 
Nebenaxe gestreckte Individuen nach (111), (110). 


Mélanges geolog. et paléontolog. T. I, p. 150. 


(xxxv)] ÜBER ZWEI NEUR MINERALSYNTHESEN. 347 


4) Individuen nach (111), (110), (100); porphyrischer Typus; dieselben 
sind zum Verwechseln ähnlich einigen Krystallen aus gewissen Granitpor- 
phyren (wie z. B. Altenbach, Sachsen). 

(101), (221) und die ditetragonale Pyramide sind sehr sehlten. 

Die pyramidal ausgebildeten Krystalle sind durchschnittlich nur 0,01mm. 
gross; die prismatischen sind im Maximum: 


0,09 mm. breit 

0,18 mm. lang 

0,06 mm. dick 
und im Durchschnitt: 

0,06 mm. breit 

0,10 mm. lang 

0,05 mm. dick. 


Die mit diesem ideal reinen und reichlichen Material angestellte chemi- 
sche Untersuchung ergab folgende Werthe: 


Analyse II. 
Volum-Gewicht bei 12° C = 4,4537 
Gefunden: Berechnet: 
Kieselsäure. . . 32,84 1 Mol. Kieselsäure = 60 — 32,97 
Zirkonerde . . . 67,17 1 Mol. Zirkonerde = 122 = 67,03 
Summa . . . 100,01 182 100. 


Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 151. 


348 K. VON CHRUSTSOHOFF, ÜBER ZWEI NEUE MINERALSYNTERSEN. [N. 8. II 


Erklärung der Tafel 


Figur 1. Completter functionirender mit Chamottecylinder umgebener Apparat. 

» 2. Gussstahlapparat mit Platineinsatz im Durchschnitt: ab Druckschraube mit lose ein- 
gefügter Mutter: cc Kappe um dd drehbar, wodurch der Bajonettverschluss er- 
zielt wird; A nach oben convexe Gussstahlplatte, in welche die Kupferplatte 
g eingelassen ist; f Platindeckel; c Platintiegel mit plattenformig umgebogenen 
Rändern. 

» 8. c (entsprechend Fig. 2) Platintiegel; Goldreif; f Platindeckel; g Kupferscheibe; 

h Gussstahlplatte; auf diese 4 Stücke und die plattenfürmig umgebogenen 
Ränder des Tiegels wirkt die Schraube b. 

4. Verzerrt nach (111), (110). 

6. nach t(101). 

. nach o(111), a(110), M(100), v(221). 

. nach o(111), t(101), M(100), a(110), x(811). 

. nach (111), (110), (100). 

. nach (111), (110), (811). 

10. nach o(111), a(110). 

11. nach o(111), v(221). 

12. nach o(111), a(110), M(100). 

13. nach o(111), a(110). 


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Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 158. 








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(xxxv)] 349 


Neue asiatische Gentianen. Von N. Kusnezow. [Fortsetzung')]. (Lu le 


29 Mai 1892). 
(Mit einer Tafel). 

8. Gentiana Grombosewakii n. sp. (Pneumonanthe, Subsect. 2. Gri- 
sebach in DC. Prodromus IX, p. 110) [Fig. 56—58] Rhizomatis collo......, 
caule adscendente v. erecto, foliis imis fasciculatis lanceolato-oblongis in 
petiolum longum attenuatis 5-nervis margine sublaevibus, caule brevioribus; 
floribus sessilibus in capitulum terminale globosum pluriflorum solitarium 
dense congestis; calycis dimidiato-spathacei abbreviati inaequaliter 5-lobi 
lobis subulatis tubo calycis #ulto brevioribus v. subnullis, corollae tubuloso- 
infundibuliformis siphonanthae calycem triplo (rarius subduplo) superantis 
flavae lobis ovato-oblongis obtusis, plicis lanceolatis v. lanceolato-subulatis 
integris v. apice bifidis lobos corollae aequantibus; capsula in séipiiem longum 
attenuata. 2%. v.s. 

G. Olgae Reg]. et Schmalh., @. Regeli Kusnez.?) et G. siphonanthae 
Maxim. *) affinis. 

Turkestan orientalis 4 Aug. 1889. (Grombczewski). Kokan. Inter Jor- 
dan et Karakasuk 9 Juli 1871. O. Fedezenko; (Herb. Turcestan. Horti 
Petropolitani; teste E. Regel sub nom. @. Olgae Rgl. et Schmalh.). 


9. Gentiana hexaphylia Maxim. (Pneumonanthe, Subsect. 3 Grise- 
bach in DC. Prodromus IX, p. 111). Fig. [31— 34] Perennis, caulibus de- 
cumbentibus, aliis sterilibus, aliis floriferis; foliis rosulatis nullis, caulinis 
linearibus v. lineari-spathulatis anguste albo-marginatis, constanter 6-ver- 
ticillatis basi in vaginam unam coalitis, inferioribus brevioribus, superioribus 
majoribus obtusts mucronatis; floribus solitartis sessilibus; calycis integri 
6-fidi corollae Y, — Y, partem aequantis lobis lineart-spathulatis obtusis 
mucronatis tubo truncato sublongioribus margine scabriusculis; corollae 
6-lobae infundibuliformis basi in tubum angustum constrictae apice dilatatae 


1) Mél. Biol. XIII, pp. 175—178. 

2) Iyremecrsie 8» Typrectaup A. II. bexsexro (Hass. Hun. O6m. 106. Ecrecrs., 
AHTponox. u 9rmorp. T. XXXIV, 8. 2. C.-Ilerep6ypre 1882. crp. 55). 

3) Mél. Biol. XIII. p. 177. 

4) 1. c. p. 176. Corrigendum: G. siphonantha Maxim. Capsula sessilis (Fig. 59). 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 887. 


350 N. KUSNEZOW, [n. s. ın 


apertae coerulescentis eleganter viridi-vittaiae lobis parvis ovatis rofundatis 
apice mucronalis, plicis brevibus truncatis v. subtriangularibus margine 
crenulatis; antheris liberis, capsula longissime stipitata, stigmatibus oblongis 
sessilibus revolutis, testa.....%&. v. 8. 

G. ternifoliae Franch.°) affnis. 


China borealis; prov. Szetschuan septentrionalis. 10 Aug. 1885 (Po- : 
tanin). 


10. Gentiana tetraphylla n. sp. (Pneumonanthe, Subsect. 3 Grise- 
bach in DC. Prodromus IX, p. 111). Fig. [35—37] Perennis, caulibus 
pluribus decumbentibus, aliis sterilibus, aliis floriferis; foliis rosulatis nullis, 
caulinis linearibus anguste albo-marginatis margine scabriusculis constanter 
4-verticillatis basi in vaginam unam coalitis inferioribus brevioribus superi- 
oribus majoribus obtusis mucronatis v. superioribus acutiusculis; floribus so- 
litariis sessilibus; calycis integri 6—7-fidi corollae dimidium aequantis lobis 
linearibus acutis tubo sublongioribus v. brevioribus margine scabriusculis; 
corollae longe campanulato-infundibuliformis coeruleae lobis ovato-deltoideis 
acuminatis plicas triangulares acuminatas minulo-crenulatas duplo supe- 
rantibus; antheris connatis, capsula longissime stipitata, stigmatibus ob- 
longis sessilibus, testa......%. v. 8. 


Forma intermedia, cum @. ternifolia Franch. atque @. hexaphylla 
Maxim. collocanda. 


China borealis; prov. Szetschuan septentrionalis 10 Aug. 1885 (Po- 
tanin). | 


11. Gentiana chinensis n. sp. (Pneumonanthe, Subsect. 3. Grise- 
bach in DC. Prodromus IX, p. 111). [Fig. 33—42] Caulibus pluribus 
decumbentibus ramosis, ramis apice quadrangularibus angulis scabris; foliis 
petiolatis ellipticis margine subcartilagineis tenerrime scabris apice acutius- 
culis v. obtusiusculis; cyma capituliformi pauciflora; calycis integrs breviter 
5-fidi corolla triplo brevioris ore truncati lobis subaequalibus parvis linea- 
ribus v. triangularibus acuminatis tubo mulio brevioribus basi in angulum 
obtusum exhibentibus; corollae clavatae lobis brevibus ovatis apice acumi- 
natis plicas unilaterales triangulares acutissimas multo superantibus; antheris 
liberis; stigmatibus oblongis demum revolutis; capsula longe stipitata ellip- 
tica utrinque attenuata intra corollam inclusa v. subexserta; seminibus glo- 
bosis; testa lamelloso-rugosa. %. v. 8. 


5) Franchet. Description de quelques espèces de Gentiana du Yun-Nan. (Bull. d. 1. Soc. 
botan. de Frange, Tome XXXI. p. 377). 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 888. 











(xxxV)] NEUX ASIATISCHE GENTIANEN. 351 


G. Sikkimensis Clarke 6) [Fig. 43—45] proxima. 
China borealis; prov. Szetchuan. (Dr. A. Henry. À 8867. Gentiana 
D. Sp. ?). 


12. Gentiana spathulaefolia n. sp. (Chondrophylla, annua). [Fig. 
53—55] Multicaulis basi laxe ramosa, cauliculis apice tenuissime scabris; 
foliis basilaribus rosulatis ovatis mucronatis quam caulina spathulata acu- 
minala aristata cartilaginea margine glabra majoribus; cauliculis ramisque 
1-floris; calycis anguste infundibuliformis dentibus erectis v. rarius subre- 
curvatis lineari-lanceolatis dorso carinatis aristatis mucronatisve tubo calycis 
duplo brevioribus sinus corollae non attingentibus; corollae roseae tubo in- 
fundibuliformi lobos ovato-subacutos triplo superante, plicis inlegris acutis 
lobos aequantibus; capsula obovata apice alata inclusa v. e corolla exserta. 
O v.s. 

Forma intermedia, cum @. humili Stev. atque G. pedicellata Wall. 
collocanda. G. apertae Maxim.”), G. Maximovicei Kusnez.®) et G. leucome- 
laenae Maxim. °) affinis. 

China borealis; prov. Kansw occidentalis, in monte Jalissan, 17 Juni 
1885; in valle fl. Tao-he, 12 Juni 1885; ad monast. Dshoni ad fl. Tao-he, 
13 Mai 1885 (Potanin); prov. Szetschuan septentrionalis, ad fl. Nereku, 
26 Juli 1885; adfl. Atu-Lunwa, 9 Aug. 1885; adfl. Honton, 9 Aug. 1885; 
Guma-kika, 6 Aug. 1885 (Potanin). 

Maximovicz bestimmte vorläufig alle diese von Potanin gesammelte 
Exemplare als @. aperta Maxim., welche von ihm schon im Jahre 1881 in den 
Mél. Biol. del’Ac. Imp. d. Sc. de St. Pétersb. XI, p. 264 nach den von Prze- 
walski in Kansu, am Flusse Rako-gol gesammelten Exemplaren, beschrie- 
ben worden ist. Eine Vergleichung aber der Exemplare von Potanin [Fig. 
53—75] mit denen von Przewalski [Fig. 46—52] zeigte deutlich, dass 
es zwei verschiedene Arten sind, die der Form der Blätter und der Gestalt 
der Kronenfalte nach sich leicht von einander unterscheiden lassen. 

B. ciliata v. n. Cauliculis filiformibus scabris foliis spathulatis, supe- 
rioribus lineari-lanceolatis, omnibus margine nervoque medio ciliato-scabris; 
floribus minoribus, calycis dentibus margine atque dorso carinato ciliato- 
scabris; corolla atro-vittata. v. s. | 

China borealis; prov. Kansu occidentalis. In cacumine montis Tschagola 
supra sylvas. 11 Juli 1885 (Potanin). 


6) Hook. Fl. Br. Ind. IV, p. 114. 

7) Mél. Biol. XI, p. 264. 

8) Mél. Biol. XIII. p. 176. 

9) L c. p. 175. 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 339. 23* 


352 N. KUSNEZOW, NEUE ASIATISCHE GENTIANEN. 


13. Gentiana Haynaldi Kanitz. (Plant. in exped. specul. comitis 
Bela Széchenyi a Ludovico de Löczy in Asia Centr. collect. enumer. 1891, 
p. 39, Tab. IV). 

Diese als neu von Kanitz beschriebene Gentiana ist mit der @. linoides 
Franch. zu vereinigen. @. linoides Franch. ist erst im Jahre 1890 im 
Journ. of the Linn. Society. NX 174, p. 129 nach den von Delavay in 
Yunnan gesammelten Exemplaren beschrieben; die Doubletten aber waren 
schon vor einigen Jahren unter den verschiedenen grösseren Herbarien 
vertheilt. Die Untersuchung der Exemplare Delavay’s, welche im Herba- 
rium des K. Bot. Gartens zu St. Petersburg sich befinden, zeigte mir, dass, 
so weit man nach der kurzen Beschreibung von Kanitz und seinen schönen 
Abbildungen urtheilen kann, seine G. Haynaldi, welche von Lud. Löczy 
in Szetschuan gesammelt wurde, von @. linoides Franch. nicht zu unter- 
scheiden und deshalb der Priorität wegen G. linoides Franch. zu nennen ist. 


14. Gentiana Jankae Kanitz. (Plant. in exped. specul. comitis Bela 
Széchenyi a Ludovico de Löczy in Asia Central. collect. enumer. 1891, p. 
41, Tab. IV). 

Diese von L. Löczy in Yunnan gefundene schöne Gentiana unter- 
scheidet sich nicht von @. rhodantha Franch., welche im Jahre 1890 im 
Journ. of the Linn. Society N 174, p. 133 nach den ebenfalls in Yunnan 
von Delavay gesammelten Exemplaren beschrieben ist und muss mit dieser 
letzteren vereinigt werden. Im Herbarium des K. Bot. Gartens zu St. Peters- 
burg giebt es Exemplare von G. rhodantha Franch., welche Delavay in 
Yunnan und Henry in Ichang gesammelt haben. 


15. Gentiana Maximoviczii Kanitz [non Kusnez. in Mél. Biol. 
XIIT, p. 175] (Plant. in exped. specul. comitis Bela Széchenyi a Ludovico 
de Löczy in Asia Central. collect. enumer. 1891, p. 39. Tab. II). 

Diese von Kanitz nach den Exemplaren von L. Löczy aus Kansu als 
nova species beschriebene Gentiana ist leider auch nicht neu. Die Diagnose 
und die schönen Abbildungen zeigen deutlich, dass @. Maximoviczit Kanitz 
nichts anderes ist, als G. aperta Maxim., welche noch im Jahre 1881 in den 
Mel. Biol. XI, p. 264, nach den Exemplaren von Przewalski aus Kansu, 
von Maximowicz beschrieben ist; demnach muss G. Maximoviezis Kanitz 
mit der G. aperta Maxim. vereinigt werden. 


Paru le 26 octobre 1892. 





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47. . 48. \ 17% 
59 57. 


31-34 5. hexaphylia Maxim. 31. corolla.32.calyx 33 stamer 34 semen 35-37 G tetraphylian. sp.35.c0- 
ro..a 90 caiyx dlpistillum. 38-42 Gisinersis nsp 38.corolla 39 plica. A0.calyx Alcapsula42. semen. 
43-45 Gsikkimensis Clarke 33. ccrola 4% calyx. #capsula 46-52 Gaperta Maxim 46 1los. 47ceral- 
a B.calyx 49.50. capsıla Si.pistiium 92.semen 33-55 Ç spathu.aefo.ia n sp. 33.corolia SA calyx 55 


pistillum. 56-58. G Grombezewsui n ap. $6 coroi!a.57caiyx 58 capsula.59 Gsiphonanta Maxim. 59 


cabSUid. 
4 JT K as Haetanan CIE 


CT 


Nouvelle Série Il} (XXXV), Ne 3. 





BULLETIN 


DE 


L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


DE 


ST.-PÉTERSBOURG. 





Nouvelle Série III (XXXV). 


(Feuilles 24—%/,33.) 


CONTENU. | 
Page. 

Radloff, W. Rapport préliminaire sur les résultats de l’expédition 

scientifique envoyée par l’Académie Impériale des sciences pour 

des recherches archéologiques dans le bassin de la rivière : 

Orkhon. Traduit du russe par O. Haller. . . . . . . . .. 353—398 
Belopolsky, A. Sur le spectre de la nouvelle &toile dans le Cocher 

(1892), observé à Poulkovo (avec une planche). . . - . . . _399—420 
Khroustchoff, K. de. Sur un nouveau groupe de roches du Taimyr, | 

recueillies par M. de Middendorff. . . . . . . . . . . .. 4921 —431 
Büchner, E. Sur une nouvelle espèce de chat sauvage (Felis pallida) | 

provenant de la Chine... . . . 2 . . . . . . . . . . . . . 433—495 
Andrussow, N. Sur l’état du bassin de la mer Noire pendant 

l’époque pliocène . . . : 2: 2 von . . . . . . . . .. 437 —448 

Q ioschi, F. Sur l’équation différentielle Lamé-Hermite. . . . .. 449— 455 
dikhine, Th. Sur les Perséides observés en Russie en 1892 . . 457—478 


Nawachine, 8. Sur l’embryogenie du bouleau (Notice préliminaire).  479—482 
Wild, H. Sur la représentation de la marche diurne de la tempéra- 
| ture de l’air par la formule de Bessel . . . . . . . . . .. 483 —505 


— 8,00 — 


r Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des Sciences. 


Mars 1898. D À. Strauch, secrétaire perpétuel. 
Imprimerie de l’Académie Impériale des Sciences. DC 
Vass.-Ostr., 9° ligne, X 12. 


Na 











BULLEIIN 


DE L'ACADÉNIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG, 


Dr. W. Radioff’s Vorläufiger Bericht über die Resultate der mit Aller- 
höchster Genehmigung von der Kaiserl. Akademie der Wissen- 
schaften ausgerüsteten Expedition zur archäologischen Erforschung 
des Orchon-Beckens. Aus dem Russischen übersetzt von 0. Haller. 
(Lu le 29 avril 1892). 


Anfangs Juni hatte sich die Orchon-Expedition in ihrem vollen Bestande 
an der russisch-chinesischen Grenze, in Kjachta versammelt. Doch kamen 
wir auf Grund gemeinschaftlicher Berathung zu der Überzeugung, dass es 
vortheilhafter sei, die Expedition erst in Urga (4 @xQ 7) endgiltig auszu- 
rüsten und brachen also am 16. Juni in 4 Equipagen mit der mongolischen 
Post dahin auf. Am 20. Juni dort angelangt, schritt ich unverzüglich zum 
Ankaufe der für die Expedition nothwendigen Vorräthe und zur mieth- 
weisen Beschaffung von Pferden und Kamelen. Da bis zu jenem Zeitpunkte 
über unsere Reise noch keinerlei Benachrichtigung aus Peking eingetroffen 
war, so wurden uns seitens der chinesischen Behörden einige Schwierig- 
keiten bereitet, welche sich indessen dank dem energischen Einschreiten 
des stellvertretenden Consuls bald beseitigen liessen. Ich erwähne dessen 
nur, weil dieser Umstand uns zwang bis zum 27. Juni in Urga zu bleiben. 
Unsere Karawane bestand aus 22 Reitpferden, 4 Fuhren mit Mundvorräthen 
und 12 Kamelen. Ich, der Topographen-Capitän I. I. Stschegolew, 
D. A. Klemenz, S.M. Dudin und mein Sohn verfolgten mit der Kara- 
wane die Urtön-Strasse!) (od ) von Uliassutai zum Ügei-Nor 
(REC A), während N.M. Jadrinzew und der uns von Seiten des Bota- 
nischen Gartens zucommandirte Naturhistoriker N. P. Lewin südwestlich 
längs des Flusses Tola (ko) direct auf das Kloster Erdeni-Dsu losgingen. 

Unser Weg in der Richtung auf die 1889 von Herrn N. Jadrinzew 
besuchten Ruinen fiel mit dem früher von Herrn Pewzow beschriebenen 
zusammen. 

Bei der fünften Station, Kara-Nidun (mA 7 rd) verliessen wir die 
Ürtön-Strasse und zogen durch Salzmoräste m Norden bis zum Flusse Tola, 
wo sich die unter der Benennung Tsagan-Baischin (md Orten) bekannten 
Ruinen befinden. Dieselben liegen eine halbe Werst vom Flusse entfernt 
auf einer Erhöhung am linken Ufer. Das Flussthal bildet hier eine weite, 





1) Ürtôn = chinesische Poststation. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 391. 24 


354 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. S. Ill 


besonders auf dem rechten Ufer mit schönem Graswuchs bedeckte Ebene, 
welche ohne Frage vorzüglich geeignet erscheint, nicht nur zahlreichen 
Herden zur Weide zu dienen, sondern auch den mongolischen Fürsten eine 
bequeme Wohnstätte geboten zu haben. 

Die Ruinen zeigen einen ganz originellen Charakter. Auf einer künst- 
lichen Erhöhung, die mit Mauerwerk aus unbehauenen Steinen verkleidet 
ist, stehen die ansehnlichen Mauerreste einer ganzen Reihe verschiedener 
Bauten, von einer recht wohlerhaltenen Ziegelmauer umgeben. Auf der 
einen Seite findet sich eine breite Treppe aus Granitstufen und die Über- 
bleibsel eines Thores. Alle Gebäude weisen in ihrer Anordnung darauf hin, 
dass dies eher der Wohnsitz eines reichen Mongolen gewesen ist, als ein 
Kloster. Bei genauerer Betrachtung ergab es sich, dass hier ein altes Bau- 
werk gestanden hat, das in der Folge wesentlichen Umgestaltungen unter- 
worfen worden ist. Etwa 100 Schritt südlich von der Ruine erhob sich eine 
hohe Granitplatte auf gleichfalls granitenem Postamente, die auf beiden Sei- 
ten Inschriften trug, in mongolischer und tibetischer Schrift. Bis zum 8. Juli 
hielten wir uns hier auf. D. A. Klemenz fasste eine genaue Beschreibung 
der Ruine ab, Capitän Stschegolew nahm Pläne von der Ruine selbst und 
eine Karte der Umgegend auf, während gleichzeitig mein Sohn und Herr 
Dudin sich mit der photographischen Aufnahme der Trümmer beschäftigten, 
und der letztere ausserdem Zeichnungen von denjenigen Theilen des Ge- 
bäudes entwarf, die sich nicht photographiren liessen, und von den Details 
“ und Ornamenten der Ruine. Ich selbst nahm Abklatsche von den Inschriften 
der obenerwähnten Granitplatte, was in Anbetracht ihrer bedeutenden 
Dimensionen keine geringe Mühe kostete. Bei der Entzifferung an Ort und 
Stelle ergab es sich, dass hier Tschoktu-Taidshi (m6 GC) im Laufe von 
17 Jahren, vom Jahre «der eisernen Kuh» bis zum Jahre «der feurigen 
Schlange» ein Kloster erbaut hat. 

Augenscheinlich bezieht sich die erwähnte Inschrift auf den letzten 
Umbau von Tsagan-Baischin, und wahrscheinlich hat Tschoktu-Taidshi das 
Kloster aus den an dieser Stelle vorhandenen Trümmern des alten, im Mon-gu- 
ju-mu-dsy erwähnten Palastes der Chane an der Tola aufgeführt. Diese 
Annahme wird auch durch die Volksüberlieferung bestätigt, welche nichts 
von einem Kloster weiss, sondern im Gegentheil den Ort einem Mongolen- 
chan als Wohnsitz zuschreibt. 

“Von Tsagan-Baischin kehrten wir zur Ürtön-Strasse zurück und erreich- 
ten sie unweit des Ürtôns Tschin-Tologoi (m Same). Diese Station hat 


ihren Namen von einem riesigen «Ob6» (TR) 3) erhalten, der sich 4—5 
2) Unter der Bezeichnung «Obö» versteht man Steinhaufen, wie sie von den Anhängern 


des Schamanenthums und des Lamaismus errichtet zu werden pflegen. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 899. | 


(XXXV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 355 


Faden hoch auf dem Gipfel eines einzelnstehenden Hügels im Thale des 
Flusses Baraktschin (Rural) erhebt und aus von verschiedenen Gegenden 
hierher zusammengetragenen grossen Steinen besteht. Nach den Erzäh- 
lungen der Mongolen ist dieser «Ob6» auf Geheiss Tschingis-Chans (zh 
cr) errichtet worden, welcher jedem Krieger seines zahlreichen Heeres, 
der diesen Ort berühren würde, befohlen haben soll, hier einen Ste nieder- 
zulegen. 

Unweit des folgenden Ürtôns befinden sich an einem Chadä-Ssyn 
(org ) genannten Orte am rechten Ufer des Flusses Charucha (croi Y 
unrichtig auf Pewzow’s Karte Chadassyn genannt), die Ruinen eines ge- 
waltigen Klosters, die bei den Mongolen unter der Bezeichnung «Charu- 
chajin-Chara-Balgassun» (gm sl Q éiml) bekannt sind. Das. 
Kloster steht inmitten eines weiten mit Ackerfeldern bedeckten Thales; 
es ist mit einem ungeheuren Walle aus gestampftem Lehm umgeben und 
ganz aus unbehauenen Steinen ungemein sorgfältig aufgeführt. Die Gebäude 
desselben bestehen in mehreren Tempeln und Wohnhäusern für die Lamas. 
Ausser den Mauern und der an einigen wenigen Stellen erhaltenen Stucca- 
tur fand sich nichts, weder Ornamente noch Inschriften, was einen Hinweis 
auf die Zeit der Erbauung hätte bieten können. Die Ausdehnung der 
Umfassungsmauern und die Lage der Gebäude deuten darauf hin, dass die 
Mauern einem älteren Bauwerke angehörten, und dass sie nur in der Folge 
als passender Ort zum Aufbau eines Klosters gedient haben. Der Zustand 
des Walles und der Mauern lässt indess darauf schliessen, dass, seit sie 
verlassen wurden, viel mehr als ein Jahrhundert verflossen ist. Ausserhalb 
‚des Walles befinden sich an der Nordseite zwei Ssuburgane, die sehr kunst- 
voll gleichfalls aus unbehauenen Steinen errichtet sind. Wir begnügten uns 
mit der Aufnahme eines genauen Planes der Ruinen und mit der Anfer- 
tigung von Zeichnungen. | 

Zwischen dem Flusse Charucha und der Station Tachylte (HSE) 
stiessen wir in den Bergen mehrfach auf umfangreiche Grabstätten, die aus 
runden Haufen von unbehauenen Steinen bestanden. Jenseit der genannten 
Station fanden wir auf einem Bergrücken östlich vom Ügei-Nor eine stehende 
vierseitige Steinsäule mit gürtelartigem Ornament. 

Am 12. Juli am Ügei-Nor angelangt, schlugen wir unser Lager am 
Nordufer des Sees zwischen diesem und dem Kloster des Oronbo-Gegen 
(rorcgrn Wil) auf. Hier waren wir genöthigt, uns mehrere Tage aufzuhalten, 
da Capitän Stschegolew die Basis für die kartographische Aufnahme des 
Orchon-Thales vermessen musste. 

Nach Süden von unserem Lager war in der Ferne jenseit des Sees eine 
künstliche Erhöhung, «Daschin-Dshil-Obö» genannt, sichtbar. Da das Was- 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 898. 24* 


856 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. II 


ser des Orchon in Folge von Regengüssen so hoch war, dass die Mongolen 
sich weigerten, uns überzusetzen, so entschlossen wir uns, mit D. A. Kle- 
menz und S. M. Dudin den See zu umgehen. Bis zum Ostrande des Sees 
hielten wir uns an seinem Ufer, und von dortaus führte uns der Wegweiser 
über die Berge, welche wir verliessen, um südlich vom kleinen See Tsagan- 
Nor (el ned), der bei Hochwasser mit dem Ügei-Nor zusammenfliesst, 
über den Fluss Kokschin-Orchon die Richtung zum «Daschin-Dshil-Ob6» 
einzuschlagen. Der Ob6 ist auf der Nordseite eines gegen 5 Faden hohen 
und an jeder Seite 50 Faden langen vierseitigen Walles errichtet. 


An der Nordseite war im Innern eine aus Lehmschichten gebildete Er- 
höhung sichtbar, auf der sich Bruchstücke von Dachziegeln fanden, worats 
‚sich schliessen lässt, dass hier ein Gebäude gestanden hat. Unweit des Fund- 
ortes der Ziegelscherben fanden sich auf der Erhöhung und am Fusse des 
Walles an der Nordseite 7 Steinplatten mit kreisförmigen darauf ausge- 
hauenen Vertiefungen zur Aufstellung hölzerner Säulen.?). 


An der Südseite zeigte sich ein Thor, und an dieses schloss sich ein zwei- 
ter niedrigerer, viereckiger Wall an, der gleichsam eine Fortsetzung des 
ersten bildet. Die ganze Anlage hat augenscheinlich einst als Befestigung 
eines Heerlagers gedient. Steine mit Inschriften liessen sich trotz sorgsamer 
Absuchung des Terrains nicht entdecken. Nach Aufnahme eines Planes und 
einiger Zeichnungen übernachteten wir an diesem Orte und kehrten am 
folgenden Morgen in unser Lager zurück; da während der Nacht das Was- 
ser stark gefallen war, konnten wir den Wasserlauf, der den Ügei-Nor mit 
dem Orchon verbindet, auf Kamelen überschreiten. 


Am 15. Juli verliessen wir den See Ügei-Nor und erreichten, nachdem‘ 
wir über den Orchon gegangen waren, den kleinen, ringsum von hohen Hü- 
geln umgebenen See «Toiten-Tsagan-Nor». Am folgenden Tage brachen wir 
in gerader Richtung nach der Örtlichkeit Chara-Balgassun (ame 7 Amir) 
auf. Auf einem hohen Hügel südwärts vom Toiten-Nor trafen wir die 
Ruinen eines Gebäudes, welche von den Mongolen, «Toiten-Tologoi» oder 
«Toiten-Tologojin-Ebderssyn» (die Ruinen auf dem Toiten-Tologoi) genannt 
werden. Gegenwärtig bilden sie einen hohen, mit Scherben von höchst kunst- 
voll glasirten Ziegeln und Dachpfannen übersäeten Kurgan, in dessen Umge- 
bung wir ebensolche Säulenpostamente fanden, wie auch beim Daschin- 
Dshil-Ob6, und eine Menge behauener Granitplatten und Säulen, worauf 
sich indess trotz aufmerksamster Nachforschung nirgends Inschriften ent- 
decken liessen. 


3) Solche Säulenpostamente findet man auch heutzutage in mongolischen Klöstern. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 894. 








(xxxV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. ABSGER. EXP. ETC. 357 


Bei der Ruinenstätte Chara-Balgassun, die nicht mehr als 35 Werst vom 
Ügei-Nor entfernt ist, angelangt, schlugen wir unser Lager inmitten eines 
ungeheuren vierseitigen Walles auf und verweilten hier bis zum 28. Juli. — 
Die Ruinen von Chara-Balgassun sind zweierlei Art: 1) westlich, weiter 
vom Flusse Orchon entfernt, die Reste einer alten Stadt der Uiguren (und 
Tuküe?) und 2) östlich näher bei genanntem Strom die Trümmer eines alten 
Palastes der Mongolenchane. Zwischen beiden befinden sich die Überbleibsel 
eines gewaltigen, auf barbarische Weise zertrümmerten Granitdenkmals. 
Dasselbe war, wie die Entzifferung der chinesischen Inschrift ergab, in der 
zweiten Hälfte des VIII. Jabrhunderts vom Kaiser von China «(zu Ehren) der 
Bürgerweisheit und Tugend und der ausserordentlichen Kriegsthaten des 
Chans von 9 Uigurengeschlechtern Ai-deng-li-lo-gu-mo-mi-schi-che-joi-lu» 
errichtet worden und bestand aus einer Granitplatte von 180 cm. Breite, 
200 cm. Höhe und 90 cm. Dicke, welcher ein granitner Löwe als Fussgestell 
gedient hatte. Dieser Tafel war oben eine halbrunde, aus 6 Drachen gebildete 
Verzierung aufgesetzt gewesen, zwischen denen jederseits ein fünfeckiges 
Schild für die Überschrift angebracht war. Hierüber war noch eine steinerne 
Kugel mit ringförmig hervortretendem Gürtel befestigt gewesen. Die eine 
Seite der Tafel zeigte eine Inschrift in chinesischer und uigurischer Schrift, 
die andere eine ebensolche in sogenannten runenartigen Schriftzeichen, wie 
sie zuerst im Bezirke von Minussinsk und am Oberlaufe des Jenissei auf- 
gefunden worden sind. 


Die Tafel mit ihren Inschriften ist, wie bereits gesagt, in Trümmer zer- 
schlagen, von denen auf drei grösseren Bruchstücken sich fast die ganze 
chinesische und etwa die Hälfte der uigurischen Inschrift erhalten hat; auf 
den übrigen kleineren Fragmenten, von denen wir 4 aus der Erde ausgru- 
ben, sind Theile der unteren Hälfte der uigurischen Inschrift eingemeisselt. 
Das Schild mit der Überschrift dieser Seite ist fast ganz verwittert, von der 
Runeninschrift ist nur das Hauptschild und 4 kleine Stücke erhalten. Auch 
auf der Rückseite der grösseren Bruchstücke ist die Inschrift in Runen- 
zeichen bis auf 3—4 Charaktere ganz verwischt. Die ganze Zeit unseres 
Aufenthaltes in Chara-Balgassun über war ich ausschliesslich mit der Anfer- 
tigung von Abklatschen beschäftigt, die grosse Mühe kostete, da die Ober- 
fläche des Steins stark verwittert und ausserdem stellenweise mit einer 
Kalkschicht bedeckt war, deren Entfernung viel Arbeit erforderte. 


Die beiden Fragmente mit chinesischer Inschrift und die Steine, welche 
Herr Jadrinzew nach St. Petersburg gebracht hat, gehören augenschein- 
lich nicht diesem Denkmale an, sondern bilden die Reste eines anderen, das 


sich wahrscheinlich einst auch hier befunden hat. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 895. 








358 __DR.W.RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH, [N. 8. Ill 


Die Trämmer der Uigurenstadt nehmen ein umfangreiches Feld von 6—8 
Werst Länge ein, und hier sieht man Reihen von mehr oder weniger ansehn- 
lichen Hügeln und dazwischen liegende Strassen, Canäle oder Gräben und 
Wälle, auf denen allerorten Bruchstücke von Ziegeln und Dachpfannen 
sowie behauene Granitplatten, die Basen von kleineren Monumenten u. 8. w. 
verstreut liegen; doch auch die sorgfältigsten Nachforschungen liessen nir- 
gends Tafeln mit Inschriften entdecken. Die an einzelnen Stellen ausgeführ- 
ten Ausgrabungen wurden nur angestellt, um in den Boden versunkene 
Platten zu heben; tiefergehende N achgrabungen hätten bei unseren Mitteln 
keinen Zweck gehabt. 


Etwa 150 Schritt östlich von dem Denkmale liegt die Ruine des Mongo- 
lenpalastes, umgeben von einem riesigen Walle (Mauer) aus Lehmschichten, 
die durch hölzerne Pfähle befestigt sind. In dem Walle befanden sich zwei 
Thore, von denen sich das eine auf den Fluss Orchon öffnete, das andere auf 
den Dshirmantai, der gegen 3 Werst nördlich von der Ruine vorüberströmt. 
Innerhalb des Walles hat sich das aus gestampftem Lehm hergestellte Funda- 
ment eines ungeheuren Thurmes erhalten, welches die Umwallung etwa um 
das Doppelte an Höhe übertrifft. Die Reste des Fundaments haben gegen- 
wärtig die Gestalt eines mit Steppengras bewachsenen, abgestumpften 
Kegels, auf welchem sich säulenartig der mittlere Theil des Thurmes 
erhebt, dessen obere Platform ungefähr 4 Faden im Durchmesser hält. Der 
mittlere Theil des Thurmes ist dermassen zerwaschen, dass er das Ansehen 
hat, als wäre er aus Basaltsäulen zusammengefügt, die von Querrissen und 
höhlenartigen Vertiefungen durchbrochen werden. Hierbei kann man überall 
deutlich Schichten von Ziegeln und Lehmsteinen unterscheiden, die einst 
durch eine Reihe von hölzernen Balken befestigt waren, welche, wie man an 
den noch vorhandenen Lagern erkennen kann, eine Länge von einigen Fa- 
den besassen und in horizontaler Ebene in verschiedenen Richtungen lagen. 
Ausser dem Thurme sind innerhalb der Umwallung noch die Reste einer 
ganzen Reihe von Gebäuden sichtbar, ausserhalb derselben an der der Stadt 
zugewandten Seite ein Graben und nicht weit jenseit desselben eine Anzahl 
kleiner Thürme (vielleicht die Überbleibsel von Ssuburganen). 


Der allgemeine Eindruck, den diese Ruinen hervorbringen, gestattet die 
Annahme, dass sie einer beträchtlich späteren Zeit angehören, als die 
Trümmer der Stadt selbst. 


Meiner Ansicht nach ist dieses Bauwerk der Rest einer gewaltigen Pa- 
gode mit fünfstöckigem Aufbau, welche von Mönkö-Chan im Jahre 1256 
vielleicht auf den Trümmern des Palastes der Uiguren-Chane aufgeführt 


worden ist. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 898. 








(xıxYV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 359 


Eine genaue Beschreibung der Ruinen ist von Herrn Klemenz, der bis 
zum 28. Juli bei der Expedition verblieb, abgefasst worden, während mein 
Sohn und Herr Dudin gemeinschaftlich photographische Aufnahmen und 
Zeichnungen davon anfertigten. — Capitän Stschegolew war indessen mit 
der topographischen Vermessung eines Theiles des Orchonthales und sodann 
mit der Aufnahme eines Planes von Chara-Balgassun beschäftigt. Als wir 
am 28. Juli diesen Ort verliessen, blieb er noch einige Tage zur Beendigung 
seiner Arbeit dort. 

Am 17. Juli trafen die Herren Jadrinzew und Lewin aus Erdeni-Dsu 
ein. Diese hatten durch vollständig unerforschtes Gebiet den Lauf des Flusses 
Tola abwärts in der Richtung auf den Berg Ulan-Chat verfolgt und den 
Dshirgalangtu (semQ ) bis zu seinen Quellen untersucht, die auf einem 
Bergrücken, der die Wüste Gobi von der nördlichen Mongolei scheidet, 
entspringen. Darauf hatten sie das Thal des Karaleng (merke ) und des 
Scharaleng (Ax-rkr), der Quellflüsse der Charucha, durchzogen und waren 
von dort über das Gebirge auf Erdeni-Dsu (ml sé) herausgekommen. — 
Unterwegs hatten sie mehrfach Gräber und Monumente derselben Art 
getroffen, wie die Tuküe-Grabmäler, die wir in der Folge bei Koscho- 
Tsaidam (Oct ] my) erblickten. (S. Beilage III u. IV). 

Nach Abschluss der Arbeiten in Chara-Balgassun beschlossen wir in 
gemeinsamer Berathung aller Mitglieder der Expedition, uns in 3 Gruppen 
zu trennen. D. A. Klemenz mit einem Diener, einem Führer und 5 Pfer- 
den schlug die Richtung nach Westen ein durch das Gebiet des oberen 
Dshirmantai und des Chanyn bis in das Gebiet der Urianchai und erreichte 
die Grenzen des Bezirks von Minussinsk. (Die Beschreibung dieser Tour 
siehe in der Beilage I). N. M. Jadrinzew mit einem mongolischen Führer 
und einem Dolmetscher wandte sich südwärts zum Changai (mm) mit 
dem Zwecke der vorläufigen Erforschung der südlichen Gebirge bis zur 
Wüste Gobi. (Über die Resultate dieser Reise siehe die Beilage III). 

Ich selbst mit den Herren Dudin, Lewin und meinem Sohne brach zur 
Erforschung von Koscho-Tsaidam (Lechet y ) und des Klosters Erdeni- 
Dsu (Tl «é) auf. Capitän Stschegolew hingegen mit 3 Kosaken und 
einem Mongolen sollte gleichzeitig die übrigen Theile des mittleren Orchon- 
thales untersuchen. 

Nachdem wir den Orchon überschritten hatten, durchschnitten wir quer 
die Gegend zwischen dem Orchon und dem Kokschin-Orchon und gelangten 
in das Thal des Sees Tsaidamin-Nor (moy M) zur Untersuchung der 
daselbst vorhandenen Tuküe-Denkmäler. Unser Lager blieb hier bis zum 
7. August. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 897. 





360 DR. W. RADLOFE’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. |N. 8. Il 


Die sogenannten Denkmäler von Koscho-Tsaidam bestehen aus vier 
Grabmälern, die am rechten Ufer des Kokschin-Orchon liegen. Mehr nach 
Norden befinden sich zwei derselben, die aus aufrecht gestellten mit Orna- 
menten bedeckten Fliesen bestehen; bei dem einen ist noch eine Steinplatte 
mit einem Zeichen an der Vorderseite aufgestellt. Diese beiden Denk- 
mäler weisen keine Inschriften auf. Interessanter sind dagegen die beiden 
südlich gelegenen Grabmäler, von denen das nördlichere dem bekannten 
Küi-Tegin (ff 4 #1) angehört. Darauf ist das Monument eines Kaisers 
von China in der Zeit der Dynastie Tang, (FF) im 30. Jahre der Re- 
gierung des Kai-Juan, (FH FU) am 7. Tage des zwölften Mondes er- 
richtet (im Jahre 732 unserer Zeitrechnung). Auf dem anderen Grabmale, 
welches von dem ersten 400 Schritt entfernt nach SSO liegt, befindet sich 
eine Tafel, die um ein Jabr später, wie jene, gesetzt ist. Die Anordnung 
dieser beiden Tuküe-Gräber ist folgende: gegen Westen ist ein regelrecht 
behauener quadratischer Granit-Opferaltar von mehr als einem Meter Dicke 
und über 2 Meter Länge mit einer tiefen runden Höhlung in der Mitte auf- 
gestellt, darauf folgt in der Richtung nach Osten eine Erhöhung mit mar- 
mornen Menschen- und Löwenfiguren chinesischer Arbeit; hier hat allem 
Anschein nach ein kleiner Tempel gestanden, der, wie die chinesische Ge- 
schichte berichtet, von einem Kaiser von China erbaut worden ist. Die Mar- 
morfiguren sind alle ohne Kopf und augenscheinlich absichtlich zertrüm- 
mert; sie sind schematisch ohne Aufwand künstlerischen Verständnisses ge- 
arbeitet, aber in der Beziehung wichtig, dass sie uns ein deutliches Bild von 
der Kleidung der Tuküe geben. Nach Süden von dem Tempel liegen mar- 
morne Schildkröten, die als Basen für Denkmäler gedient haben, und daneben 
umgestürzte grosse Marmortafeln mit Inschriften; weiter nach Osten zwei 
Hirsche von demselben Material. Dieser ganze Theil des Grabes ist augen- 
scheinlich von Chinesen hergestellt worden. Noch weiter von hier nach 
Osten beginnen erst die eigentlichen Tuküe-Denkmäler. Bei dem einen 
Grabe finden sich zwei Steinfiguren, bei dem anderen ein theilweise verwit- 
terter Stein mit runenartiger Inschrift auf der einen Seite. Von hier zieht 
sich eine Reihe in der Erde stehender und liegender Steine von mehr als 
zwei Werst Länge nach Osten und schliesst mit einem aufrechtstehenden 
Steine ab. Der Grabstein des Küi-Tegin ist vollkommen wohlerhalten. Er 
ist oben mit Drachen verziert und zeigt auf der einen Seite eine chinesische 
Inschrift, über welcher auf dem Stirnschilde geschrieben steht: «Denkmal 
des verstorbenen Küi-Tegin». Auf der anderen Seite ist eine runenartige 
Inschrift von 40 verticalen Zeilen und auf dem Stirnschilde in grossem 
Maassstabe ein Zeichen eingegraben, vermuthlich das Geschlechtszeichen 
(Tamga) der Tuküe-Chane. Das nämliche Zeichen findet sich auch auf der 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 398. 











(xxxv)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 361 


Brust einer der Steinfiguren und an dem vorderen Stein .des zweiten nörd- 
lichen Grabmals. Auch die Schmalseiten der Tafel sind von oben bis unten 
mit dichten Zeilen runenartiger Schriftzeichen bedeckt. 

Die Platte des anderen Grabmales ist in 3 Stücke zerschlagen; auf der 
einen Seite zeigt sie eine chinesische Inschrift, die aber so stark beschädigt 
ist, dass sich nur ein unbedeutender Theil entziffern lässt. Das Stirnschild 
dieser Seite ist mit einer Überschrift in Runenzeicheu dicht beschrieben. 
Auf dem Stirnschilde der Rückseite findet sich dasselbe Zeichen, wie auch 
auf dem ersten Grabsteine; die übrige Fläche ist ebenso wie die Schmal- 
seiten mit Inschriften in runenartiger Schrift bedeckt, die sich ebenso 
schön conservirt haben, wie die auf dem ersten Monumente. Die beim zwei- 
ten Grabmale angestellten Nachgrabungen erwiesen, dass der Tempel auf 
einem aus schichtweise gestampftem Lehm bestehenden Fundamente errichtet 
war, und dass die gesammte Örtlichkeit nach dem VII Jahrhundert von 
einer Schicht Triebsand bis zu einer Arschin Mächtigkeit verschüttet wor- 
den ist. Ferner waren auch den Hirschen beim zweiten (südlichen) Grab- 
male, die wir erst aus dem Sande ausgraben mussten, die Köpfe abgeschla- 
gen; folglich ist die Zertrümmerung der Statuen schon in alter Zeit geschehen. 
Weiteren Ausgrabungen stellten sich die uns beobachtenden chinesischen 
und mongolischen Beamten in den Weg, so dass wir nicht in der Lage waren, 
in die Grabkammer einzudringen und ihre innere Anordnung zu erforschen. 

Aus der Untersuchung dieser Grabstätten ergiebt sich deutlich: 1) die 
äussere Anlage von Tuküe-Gräbern; 2) dass die Sitte, beiden Gräbern Stein- 
figuren aufzustellen, bei den Tuküe (den alten Türken) verbreitet war, wo- 
durch auch das Vorkommen von solchen bis nach Süd-Russland erklärt 
wird; 3) dass die runenartigen Schriftzeichen bei den Tuküe vor dem VIII. 
Jahrhundert üblich waren, woraus auch der Grund für die Ausbreitung 
dieser Schrift bis in das Gebiet des Jenissei und des Tarbagatai sich be- 
gründen liesse. 

Aus Koscho-Tsaidam ging Herr Lewin in meinem Auftrage nordost- 
wärts und entdeckte unweit des Chabur-Nor (MER ef) eine Tafel 
mit der Darstellung dreier menschlichen Figuren und mit einer Runen- 
inschrift, wovon Abklatsche durch Herrn Jadrinzew nach St. Peters- 
burg gebracht worden sind. Ausserdem begaben sich die Herren Dudin 
und Lewin an den Ügei-Nor zur Aufsuchung von Runeninschriften, von 
deren Existenz ein Gerücht zu uns gedrungen war; doch weigerten sich die 
Mongolen auf Geheiss ihrer Obrigkeit strict, die fraglichen Steine zu zeigen, 
und jene fanden nur einen Stein von der Art, wie wir sie am Ügei-Nor gese- 
hen hatten, sowie ein Grabmal aus Steinfliesen mit einer kleinen Granitstatue, 


ähnlich denen von Koscho-Tsaidam und ebenfalls ohne Kopf. Ein solches 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 899. 


362 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. III 


unfreundliches Verhalten der chinesischen Behörden unseren Forschungen 
gegenüber erklärt sich dadurch, dass sich ein Gerücht verbreitet hatte, als 
ob wir unter dem Vorwande wissenschaftlicher Untersuchungen in der 
Erde verborgene Edelmetallschätze heben wollten. 

Am 7. August brachen wir nach dem Kloster Erdeni-Dsu (gr (x) 
auf, welches etwa 40 Werst südöstlich von Koscho-Tsaidam und etwa 
30 Werst südlich von Chara-Balgassun, unweit des rechten Ufers des Orchon 
liegt, und schlugen, dort angelangt, unser Lager nahe beim Nordthore des 
Klosters auf. Dasselbe ist von einer Mauer umgeben, die ein Quadrat von 
250 Faden Seitenlänge bildet. Auf jeder Seite befinden sich 22 Ssuburgane 
und in der Mitte je ein mit Ziegeln ausgemauertes Thor. Die neue Mauer ist 
nicht breit und aus dem Material der alten erbaut, die gleich den Wällen 
von Chara-Balgassun aus gestampften Lehmschichten in einer Breite von 
über 3 Faden hergestellt war und jetzt einen grasbewachsenen Wall bildet, 
auf welchem sich die neue Mauer erhebt. Schon hieraus erhellt deutlich, 
dass das Kloster an der Stelle eines älteren Gebäudes errichtet worden ist, 
wie die Mönche aussagen, einer Festung. Nördlich vom Kloster erblickt 
man die Ruinen einer alten, an drei Seiten von einem unbedeutenden Walle 
umschlossenen Stadt. Die Länge der Nordseite des Walles beträgt etwa eine 
Werst, die der Westseite 600 Faden. Vor dem östlichen Stadtthore lag 
eine kleine Vorstadt und weiter in der Umgegend findet man Spuren von 
Einzelhöfen. Im Innern der Stadt sind niedrige Wälle und Erhebungen 
bemerkbar, die Reste ehemaliger Häuser, zwischen denen deutlich zwei 
sich kreuzende Hauptstrassen hervortreten. An der Südost-Ecke der Stadt 
liegt eine enorme Granit-Schildkröte mit einer viereckigen Oeffnung auf dem 
Rücken zur Aufstellung einer grossen Grabsteinplatte, ähnlich dem Denkmale 
des Küi-Tegin, doch ist von der Tafel und den Inschriften keine Spur übrig 
geblieben. Die Schildkröte ist von einem Walle und fünf ansehnlichen 
Kurganen (Hügeln) umgeben, von denen der mittlere einen gewaltigen Um- 
fang besitzt. Allem Anscheine nach sind hier hervorragende Persönlichkeiten 
(von der Familie des Chans) bestattet worden. Westlich von der Stadt sind 
aus dem Bette des Orchon zwei Canäle abgeleitet, von denen der eine am 
Fusse des südlichen Gebirges noch heutigen Tages das südlich von Erdeni- 
Dsu belegene Gelände mit Wasser versorgt. Der nördliche Canal ist jetzt 
zum grössten Theile verschüttet, er verband den Orchon mit dem Kokschin- 
Orchon, und bei seinem Ausflusse aus dem ersteren sind die Reste einer 
umfangreichen Vorrichtung zur Ableitung des Orchonwassers erhalten. Dieser 
letztere Canal hat zur Bewässerung der nördlich von der Stadt befindlichen 
Äcker gedient. Capitain Stschegolew nahm sowohl von der Stadt, als auch 


vom Kloster einen genauen Plan auf. 
Melanges asiatiques. T. X, p. 400. 





(XXXY)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 363 


Im Kloster fanden wir 16 Steine mit Inschriften, die theils vor den 
Tempeln aufgestellt waren und buddistische Inschriften trugen, theils in die 
Gebäude und Thore des Klosters eingemauert waren. Augenscheinlich haben 
die Mönche diese Steine aus der nächsten Umgegend herbeigebracht und zu 
ihren Zwecken verwandt. Zwei dieser Steine, von denen der eine sehr alt war 
und aus der Zeit der ersten Mongolenchane stammte, waren mit mongolischen 
Schriftzeichen bedeckt. Zwei weitere, der eine mit mongolischer, der andere 
mit tibetischer Inschrift, standen vor einem der Tempel und bezogen sich 
auf die Erbauung des Klosters. Ein Stein wies eine persische Inschrift auf, 
die übrigen alle dagegen mehr oder weniger umfangreiche chinesische, in 
denen sich häufig die chinesischen Zeichen: «Cho-Lin» (FU Fk) und 
«Ta-Cho-Lin» (AK #1 ÂK) wiederholen (die chinesische Benennung der 
Stadt Karakorum). Auf der oben erwähnten persischen Inschrift liest man 
gleichfalls deutlich die Worte «Sehähri Chanbalyk» (die persische Bezeich- 
nung für die Mongolenstadt Karakorum). Alle diese Steine, die aus der 
nahegelegenen Stadt ins Kloster gebracht worden sind, beweisen, dass hier 
Karakorum gelegen hat, die Residenz der ersten Nachfolger Tschingis-Chans, 
was auch mit den Angaben der Chinesen, wonach Karakorum sich 100 Li 
südlich vom Ügei-Nor befunden hat, vollkommen übereinstimmt. 

Nachdem wir unsere Arbeiten (Pläne, Abklatsche, Zeichnungen und 
photographische Aufnahmen) zum 15. August beendigt hatten, konnten wir 
angesichts des herannahenden- Herbstes nicht weiter nach Süden bis zum 
Changai-Gebirge vorrücken und beschlossen deshalb, hier unsere gemeinsame 
Arbeit abzuschliessen und unsere Karawane in drei Gruppen zu theilen. 
Der eine Theil, aus zwei Kosaken bestehend, blieb in Erdeni-Dsu, um die 
Ankunft des Herrn Jadrinzew abzuwarten, der auf dem Wege zwischen 
der Charucha und dem Orchon direct nach Kiachta zurückkehren sollte 
(s. Beilage III). Capitain Stschegolew, S. M. Dudin und N. P. Lewin 
gingen mit den Kamelen längs des Orchon bis zum Flusse Gorigin-Gol, 
wo auf Klaproth’s Karte eine Ruinenstätte angegeben ist, und sollten sich 
von dort über den Dshirmantai, Tsetsyrlyk-Gol (kr te) und Chanyn 
längs der Sselenga nach Kiachta begeben (s. die Beilagen II und IV). 

Ich selbst fuhr mit meinem Sohne in zwei Wagen mit 8 Pferden süd- 
östlich bis sur Poststation Ssair-Ussu (Are che) und von dort auf der 
Poststrasse über Kalgan nach Peking. — Mein Weg führte mich über den- 
selben Gebirgspass am Oberlaufe des Dshirgalangtu (ern), über 
welchen ‚die Herren Jadrinzew und Lewin aus Urga nach Erdeni-Dsu 
gelangt waren, und sowohl Herrn Jadrinzew’s Reisetagebuch, als auch das 
meinige beweisen, dass die Karte der Mongolei südwestlich von der Stadt 


Urga keineswegs genau ist und wesentlicher Correcturen bedarf. Auf meiner 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 401. 





364 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [X. 8. II 


Reise bis zum Übergange über den Dshirgalangtu traf ich keinerlei Spuren 
von alten Grabstätten. Vom Dshirgalangtu wandte ich mich nach dem 
östlichen Theile der Wüste Gobi, welche hier aus weiten Ebenen, durch- 
schnitten von mehr oder weniger flachen Hügelreihen und Bergrücken, 
besteht, die sich von SW nach NO hinziehen. In dem wir den Tuchum-Nor 
(A -mm@) rechter Hand liessen, erreichten wir, einer Reihe von Brunnen 
folgend, die Karawanenstrasse, welche von der Stadt Urga gerade südlich 
zum Ürton Loss (3%) führt, und kreuzten sie beim Brunnen Udzun. Zur 
Uliassutai’schen Ürton - Strasse gelangten wir ein wenig östlich von der 
Station Schabuktai (ArGmoe) und von da direct nach Ssair-ussu. 

Auf diesem ganzen Wege trafen wir auf gar keine Alterthämer und 
hörten nur von Ruinen, die sich in der Nähe des Berges Iche-Gadscharyn- 
Tscholo (irrthümlich auf der Karte als Iche-Gadshar-Ula bezeichnet) befinden 
sollten; da jedoch unsere Kamele direct bis Ssair-Ussu gemiethet waren, 
hatte ich nicht die Möglichkeit, sie aufzusuchen. — Von Ssair-ussu benutzte 
ich die mongolische Post, um nach Kalgan zu gelangen. — 

Von hier reiste ich direct nach Peking und hielt mich nur in der 
Schlucht von Nan-Kau auf, um einen Abklatsch von der uigurischen 
Inschrift zu nehmen, die sich an dem im Jahre 1326 von Kubilai-Chan 
erbauten Thore Hjü-Jung-Kuan befindet. In Peking copirte unser corre- 
spondirendes Mitglied Herr P. S. Popow mit Hilfe eines chinesischen 
Gelehrten einen beträchtlichen Theil der chinesischen Inschriften nach den 
Abklatschen und übergab mir eine vorläufige Übersetzung der Inschrift von 
Chara-Balgassun. Auf der Rückreise aus Peking schrieben zwei gelehrte 
Chinesen in Schanghai den Text der übrigen chinesischen Inschriften unter 
Aufsicht der bekannten Sinologen Dr. skins und v. Möllendorff ab, und 
die letzteren versprachen mir, ihre Ansicht über diese Inschriften zukommen 
zu lassen. 

Aus der hier dargestellten Thätigkeit der Expedition kann die Conferenz 
der Akademie entnehmen, dass dieselbe das Programm der ihr von der 
Akademie gestellten Aufgabe voll und ganz zur Ausführung gebracht hat: 
1) ist nicht nur eine Karte des mittleren Orchonthales mit Angabe aller sich 
daselbst vorfindenden Ruinenstätten und Denkmäler entworfen, sondern es 
sind auch folgende Marschrouten neu aufgenommen worden: a) von Urga 
direct auf Erdeni-Dsu; b) von Erdeni-Dsu den Gorigin-Gol aufwärts, und 
von hier über den Dshirmantu längs des Chanyn und der Sselenga bis Kjachta; 
c) von Erdeni-Dsu nach Süden über den Changai und den Tujin-Gal bis zum 
Ongin und zurück über Erdeni-Dsu auf das Kloster Ssu-Gyn bis zum Orchon: 
d) von Chara-Balgassun über den Dshirmantai und den Chanui nach Westen 


durch das Gebiet der Urianchai bis zum Jenissei und e) von Erdeni-Dsu über 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 402. 








(XXXY)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 365 


den Dshirgalangtu nach Ssair-Ussu. 2) sind genaue topographische Karten 
und Situationspläne folgender Ruinenstätten aufgenommen worden: a) Tsagan- 
Baischin an der Tola; b) des Klosters Charuchajin-Chara-Balgassun an der 
. Charucha; c) der Ruinen von Daschin-Dshil südlich vom Ügei-Nor; d) des 
Ortes Chara-Balgassun am Orchon mit genauen Plänen von den Trüm- 
mern der Stadt und des Palastes; e) der Grabmäler von Koscho-Tsaidam; 
f) des Klosters Erdeni-Dsu und des umliegenden Ruinenfeldes; und g) der 
Ruinen am Chanyn. 3) sind Materialien zur genauen Beschreibung aller 
genannten Trümmerstätten gesammelt worden. 4) sind Abklatsche von allen 
Inschriften genommen worden, welche die Glieder der Expedition auf ihren 
Reisen angetroffen haben und 5) sind photographische Aufnahmen und 
Zeichnungen von allen Denkmälern und Ruinen gemacht worden, welche 
die Expedition besucht hat. 

Ausser der Ausführung der uns von der Conferenz der Akademie 
gestellten Aufgabe sind von allen Mitgliedern der Expedition Tagebücher 
geführt worden, die höchst schätzbares Material zur Geographie und Ethno- 
graphie der auf der Forschungsreise durchzogenen Gebiete enthalten; ferner 
haben die Herren Klemenz und Lewin eine Sammlung von Gesteinarten 
und die erforderlichen Notizen zum Entwurfe einer geologischen Karte 
dieser Gegend zusammengestellt, und schliesslich hat Herr Lewin für den 
Botanischen Garten ein Herbarium gesammelt, zu welchem noch Herr 
Jadrinzew Beiträge vom Südabhange des Changai hinzufügte. Bei der 
Aufnahme der Marschrouten wurden von den Herren Capitain Stschegolew, 
Jadrinzew, D. A. Klemenz und S. M. Dudin meteorologische Beobach- 
tungen gemacht und Höhenbestimmungen nach dem Aneroid verzeichnet. 
Endlich hat noch Herr Jadrinzew Pläne und photographische Ansichten 
von allen Ruinen, Denkmälern und Klöstern aufgenommen, die er im 
südlichen Changai-Gebirge getroffen hat. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 408. 


366 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. S. III 


BEILAGE I. 


Brief des Herrn D. A. Klemenz an den Akademiker 
Dr. W. Radloff. 


Minussinsk, den 7. October 1891. 


Nachdem ich die mir zu Theil gewordene Aufgabe ausgeführt, halte 
ich es für meine Pflicht, Sie noch vor Einreichung meines Rechenschafts- 
berichtes fürs erste in kurzer Form mit den Ergebnissen meiner Arbeiten 
bekannt zu machen. u 

Unserem Projecte zufolge, sollte ich von Chara-Balgassun am Orchon ins 
Gebiet der Urianchai am oberen Jenissei vordringen und Daten zur Ent- 
scheidung der Frage sammeln, ob zwischen den Denkmälern des Orchon- 
thales und den längst bekannten Überresten alter Cultur am oberen und 
mittleren Jenissei ein ununterbrochener Zusammenhang bestehe. Wie Sie 
sich wohl erinnern, waren wir beim gemeinsamen Studium der uns zu 
Gebote stehenden Excerpte aus verschiedenen chinesischen und abendlän- 
dischen Autoren über die Alterthümer Central-Asiens zu dem Schlusse 
gekommen, die «Stadt der Kostbarkeiten» müsse sich an einem Orte nördlich 
von Chara-Balgassun im Becken des Flusses Sselenga befunden haben. 
Hierzu kamen noch die Berichte eines unserer Arbeiter von Ruinen am 
Flusse Telgir- Muren. Ich sollte nun die Denkmäler, die ich unterwegs 
antreffen würde, anmerken und beschreiben, sich etwa vorfindende Inschriften 
copiren und gleichzeitig Notizen zur Topographie der Gegend sammeln. 

Nachdem wir uns von Ihnen in Chara-Balgassun verabschiedet hatten, 
brach unsere Karawane, bestehend aus mir, einem Arbeiter, der zugleich 
als Dolmetscher diente, dem Kiachtaer Kleinbürger Innocentius Nakwassin 
mit einem mongolischen Führer und 5 Pferden, am 28. Juli auf und folgte 
aufwärts dem Lauf des Flüsschens Dshirmantajin-Gol, eines linken Neben- 
flusses des Orchon. 

Die Ufer und das ganze Thal des Dshirmantajin-Gol sind mit Kerek- 
ssuren*) übersäet. Hier sei noch bemerkt, dass Herr Jadrinzew ohne zu- 

4) Der Kürze des Ausdrucks halber werde ich mich in diesem Briefe bei der Beschreibung 
der Gräber an die von Ihnen in Ihrem Werke « Aus Sibirien» adoptirte Terminologie halten. 
Mit Kerekssuren — einem Wort, das sich seit der Zeit der Reisen der Herren Potanin und 
Jadrinzew in der archaeologischen Literatur eingebürgert — bezeichne ich das, was Sie 
Kirgisengräber nennen, oder Grabmäler ähnlich denen, die Sie zu den Denkmälern des neuen 
Eisenzeitalters am Abakan zählen. Kurgane mit Steinfliesen nenne ich Steingräber, solche mit 
einer Aufschüttung von Erde — Erdkurgane. Meiner eigenen Classification bediene ich mich 


hier nicht, da sie in der Literatur keinerlei Aufmerksamkeit erregt hat und sich ihrer jetzt 
nach Verlauf von fünf Jahren kaum noch Jemand erinnert! 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 404. 





(ZXXY)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 367 


reichenden Grund die Behauptung aufstellt, das Material zur Herstellung 
der Grabsteinplatten sei vom Oberlaufe des Tsagan-Ssumejin-Gol (nach 
seiner Bezeichnung des Dshermantai) geholt worden; dazu lag gar kein 
Grund vor. Beim Zusammenfluss des Tsagan-Ssumejin-Gol und des 
Dshirmantajin - Gol liegt die Oertlichkeit Tsagan- Chosche; sie besteht, 
ähnlich der von Chara-Balgassan, durchweg aus Granit; die Structur des- 
selben ist eine schichtweise, so dass sich sehr bequem Platten herausbrechen 
lassen. Nach Spuren von Steinbrüchen habe ich nicht weiter geforscht, da 
der Granit allerorten zu Tage liegt und es nicht erforderlich war solche an- 
zulegen, sondern die Bauleute den Stein an verschiedenen Stellen losge- 
brochen haben, wo sie gerade an der Oberfläche eine taugliche Tafel fanden. - 
Die Ruine von Kuku-Ssume, derentwegen ich gerade den Umweg über den 
Dshermantajin-Gol unternommen hatte, besteht aus den Überresten eines 
Fundamentes, das aus rohen Platten von metamorphischem Schiefer und 
Sandstein mit Stücken vulkanischer Gesteinarten zusammengesetzt ist, 
ähnlich wie die Ruine von Tsagan-Balgassun an der Tola. Auf dem Funda- 
mente liegen Ziegelträmmer. Südlich vom Hauptgebäude befindet sich ein 
Kerekssur geringen Umfangs, gegen Nordwesten kleine Vertiefungen mit 
Ziegelresten; bei der einen haben sich Überbleibsel von Holzsäulen recht 
gut erhalten. Schon dieser eine Umstand lässt erkennen, dass das Bauwerk 
nicht zu den ältesten gehört. Es war wahrscheinlich ein kleines Kloster, 
welches verlassen wurde, weil es seine reichen Gönner verlor und in der 
Nachbarschaft andere Tempel entstanden. Derartige Zufälle bilden in der 
Mongolei keine Seltenheit. 

Vom Dshirmantai setzten wir unsere Reise nach Nord-Nordwest fort 
und folgten dem Laufe des kleinen Flüsschens Tsochötojin-Gol, welches 
sich in der Steppe verläuft. Eine Reihe von Steppenhügelrücken trennt das- 
selbe vom Thale des Dshirmantai. Die Ebene durchschneidend, erreichten 
wir den Eluss Ortu-Tamir etwa 25 Werst unterhalb der Einmündung des 
Flüsschens Tsitserlik, eines rechten Zuflusses. Unterwegs stiessen wir 
ungefähr fünf Werst vom Ortu-Tamir auf einen grossen Salzsee, Builan-Nor, 
der bisher unbekannt und auf den Karten nicht verzeichnet war. Da der 
Fluss aus seinen Ufern getreten war, verloren wir drei Tage am Ortu-Tamir. 
Denn den Übergang nach der im Urianchai-Gebiete gebräuchlichen Weise 
schwimmend zu bewerkstelligen, wobei das Gepäck auf einem kleinen Floss 
an den Schwanz des Pferdes befestigt wird, gelang uns nicht, weil es an dem 
zur Herstellung Flosses erforderlichen Holze fehlte. Jenseit des Ortu- 
Tamir gingen wir mit Berührung des Steppenbrunnens Ubuch-Chudshir 
zum Übergange Dasche-Dunduk und stiegen längs des Flüsschens Ara- 


Chudshir zum Choitu-Tamir hinab. In dieser Gegend beginnen sich ausser 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 405. 


368 DR. W. RADLOFF’S VORL. BEB. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLBBH. [N. 8. Il 


Kerekssuren auch schon Steingräber mit aufrechtstehenden Steinplatten zu 
finden. Am Ara-Chudshir erblickte ich ein frisch aufgewühltes Grab, ein 
Beweis, dass die Plünderung der Gräber noch heutzutage in der Mongolei 
im Schwunge ist. 

Unweit des Choitu-Tamir kreuzten wir etwa 10 Werst westlich vom 
Zusammenfluss des Ortu- und Choitu-Tamir die Marschroute Pewzow’s 
und wandten uns, bei dem kleinen Tempel Chudshirtejin-Ssume vorüberkom- 
mend, nach Norden. Hier sind überall Kerekssuren in Menge anzutreffen. 
Nachdem wir den Bergpass Chartsat-Daba überschritten hatten, kreuzten 
wir das Flüsschen Ar, das letzte dem Orchonbecken angehörige auf unserem 
+ Wege; das nächste Flüsschen, Tsorüjin-Gol, zählt schon zum System der 
Sselenga und ergiesst sich in den Chunejin-Gol oder in der Umgangssprache 
Chuni-Gol. Am unteren Laufe der Tsorüja trafen wir Kerekssuren und die 
Überreste eines umfangreichen Erdwalles. Den Chuni-Gol kreuzten wir nur 
und gelangten, einem linken Nebenflusse desselben, dem Talajin-Bulyk, 
folgend, über den gleichnamigen Übergang zum See Ichi-Chanyn-Nor, der 
in der Nähe des Flüsschens Chanyn-Gol oder Chanui liegt. 

Etwa vier Werst vom See und eine halbe Werst vom Flusse Chanui 
fanden wir ein ausgedehntes Trümmerfeld, in welchem man gar wohl die 
«Stadt der Kostbarkeiten» hätte erblicken können. Von allen. Ruinen, die 
mir in der Mongolei zu Gesichte gekommen sind, bringt diese am allerau- 
genscheinlichsten den Eindruck hervor, dass hier einst eine bedeutende 
Stadt gestanden haben muss. 

Der am meisten in die Augen fallende Gegenstand unter diesen Trüm- 
mern ist ein hoher. Erdwall in Form eines Vierecks mit vier Thoren aus 
Fliesen in tibetischer Architektur. Innerhalb dieses Vierecks erheben sich 
die Überreste eines grossen Gebäudes und mehrerer von geringerem Umfange. 
Alle Bauten waren aus Ziegeln hergestellt, an einzelnen Stellen sind vorzüg- 
lich gearbeitete Säulenbasen aus Granit erhalten, ähnlich denen, die wir mit 
Ihnen am Ügei-Nor und in der Nähe des Tsagan-Nor gesehen haben: eine 
quadratische Platte, auf welcher ein flacher Kreis ausgehauen ist. Es giebt 
auch Postamente von Eckpfeilern, welche dicht an der Mauer gestanden 
haben: auf diesen ist an Stelle des vollen Kreises ein Halbkreis eingemeis- 
selt. Ausserhalb der Erdumwallung ist auf etwa zwei Werst Entfernung 
nach Norden und 100 Faden nach Westen das ganze Terrain mit den Resten 
von Gebäuden innerhalb vierseitiger Wälle besetzt. Auf den oben abgeplat- 
teten Hügeln in Gestalt länglicher Rechtecke finden sich Säulenbasen und 
behauene Steinpfosten. Vom Chanyn-Gol war bis zur Städt ein Wasserlei- 
tungscanal gezogen, der aber keinen natürlichen Wasserlauf bildet, wie der 


am Dshermantai bei Chara-Balgassun, da seine beiden Böschungen eine 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 406. j 





(XXXV)]  _GENBHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 369 


gleiche Neigung besitzen, und zwar eine ziemlich steile, was bei natürlichen 
Canälen und Wasseradern niemals vorkommt. 

Ungefähr fünf Werst von der Ruine liegen unweit der Nordspitze des 
Iche-Chanyn-Nor zwei Steingräber, Orone, wie die Mongolen sie nannten. 
Die Umfriedigung der Grabstätte besteht aus dicht aneinandergesetzten 
Platten von metamorphischem Schiefer, und innerhalb derselben befinden 
sich sehr roh gearbeitete Steinfiguren ohne Köpfe. Auf der Aussenseite der 
Fliesen ist ein Ornament in Form von aneinandergereihten länglichen Sechs- 
ecken eingemeisselt, welches, wie ich aus Herrn Jadrinzew’s Zeichnung 
schliesse, ähnlich auch in Koscho-Tsaidam gefunden wurde°). Auf einer der 
Steinplatten war auch eine kurze Runeninschrift erhalten, von der ich mich 
selbstverständlich beeilte, einen Abklatsch zu nehmen. Jenseit des Flusses 
Chanyn-Gol fand ich am Flusse Dsun-Modo noch zwei ähnliche Kurgane, 
jedoch ohne Inschrift. Weiter habe ich derartige Grabmäler, die im Bezirke 
von Minussinsk gut bekannt sind und häufig vorkommen, in der Mongolei 
und dem Gebiete von Urianchai nicht mehr angetroffen. 

Das Thal des Chanyn-Gol ist von allen Orten, die ich in der Mongolei 
gesehen habe, am schönsten gelegen und am geeignetsten zur Besiedelung; 
dank seinem Reichthum an herrlichen Weideplätzen und Wiesen kann es 
dreist mit dem in Prosa und in Versen vielgerühmten Orchonthale in die 
Schranken treten. 

Vom Chanui gelangten wir, nach dem wir seine Nebenflüsse Narin- 
Chudshir, Ichi-Chudshir und Dsu-Ssana überschritten hatten, an das 
Flüsschen Atschin (Otschan auf den Karten und bei G. N. Potanin). Das- 
gelbe ist mit zahlreichen Kerekssuren besetzt und gegenüber dem Kloster 
desBandi-Gegen, welches 20 Werst oberhalb seiner Einmündung liegt, ist 
geradezu ein Friedhof. Hier sind auch die Überreste alter Bewässerungs- 
canäle sichtbar, doch sind sie neueren Datums, als die Kerekssuren, da an 
einer Stelle ein Graben ein altes Grab durchschneidet. Spuren von Acker- 
feldern zeigen sich vielerorten; doch auch an der Sselenga beschäftigen sich 
die Mongolen stellenweise mit Ackerbau. Reste alter Bauwerke gelang es 
uns nirgends zu entdecken, auch war nichts von solchen zu hören. Im 
Kloster statteten wir dem Bandi-Gegen einen Besuch ab. Er ist ein noch 
sehr junger, gesunder, wohlgenährter und hübscher Mongole. Wir trafen 
ihn an der Arbeit beim Bau eines neuen Tempels, den er selbst leitete; er 
interessirte sich sehr für meinen Bart, fragte uns über unsere Reise aus, 
entschuldigte sich, dass er uns nicht bei sich empfangen könne, da ihn seine 


6) Es ist interessant, dass ich einem ähnlichen Ornament auch an einem der Tempel im 
Kloster des Bandi-Gegen am Flüsschen Atschin begegnet bin, nur war dort die Verzierung 
nicht eingemeisselt, sondern in Farbe ausgeführt. 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 407. 25 


370 DR. W. BADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DERMITALLERE. [N. S. IH 


Arbeit davon abhalte, und forderte uns auf, auch ohne-seine Gegenwart bei 
ihm den Thee einzunehmen, Die Liebenswürdigkeit des Herrn «Gottes» ging 
so weit, dass er uns, als wir bei ihm sassen und assen, kleine Seidenläppchen 
mit dem Bedeuten zusandte, wir sollten sie als Amulete gegen Reise- 
unfälle, die ung zustossen könnten, um den Hals tragen. Dieser Gegen ist 
von der chinesischen Regierung nicht anerkannt, er besitzt weder eine 
Tamga noch eine Urkunde vom Bogdy-Chan. 


Vom Atschin-Gol gingen wir an die Sselenga und verfolgten ihren 
Lauf bis zu dem Punkte, wo die drei Flüsse Eter, Bukssui und Telgir- 
Muren sich zum grössten Flusse der Mongolei vereinigen. Der Bukssui ist 
auf den Karten sehr weit vom Zusammenflusse des Eter und des Telgir- 
Muren angegeben. In Wahrheit sind indess alle diese drei als Quellflüsse 
der Sselenga anzusehen. | 


Die Ruinen am Telgir-Muren, von denen Fedor Ossokin geredet hatte, 
liegen nach den Berichten drei Tagereisen zur Seite von unserer Marsch- 
route flussaufwärts. Mit Rücksicht darauf, dass der Herbst schon im Anzuge 
war und wir auf die Weise um 150 Werst vom geraden Wege hätten ab- 
weichen müssen, glaubte ich, auf die Besichtigung dieser Ruinen um so eher 
verzichten zu dürfen, als sie, wie uns gesagt wurde, aus einem einfachen 
Erdwalle bestehen. Ausserdem liegen sie drei Tagereisen vom See Teri-Nor, 
wo sich bekanntlich ebenfalls Ruinen vorfinden. Die Alterthümer am 
Telgir-Muren in Augenschein zu nehmen, bleibt also passender dem vorbe- 
halten, der sich der Aufgabe unterzieht, die Ufer des Kosso-Gol und des 
Teri-Nor zu erforschen und die Angaben des Herrn Dubrow «über chine- 
sische Burgen» an der Linie der mongolischen Grenzpiquets zu verificiren. 
Vor mir lag ja bis zu den ersten russischen Factoreien im Gebiete von 
Urianchai noch eine Reise von über 700 Werst und auch an Ort und Stelle 
stand mir viel Arbeit und eine Menge Hin- und Herzüge bevor. Wollte ich 
an den Telgir-Muren gehen, so musste ich an den Kosso-Gol und nach Tugena 
herauskommen, und dieser Weg wäre zwar kürzer gewesen als der nach 
Minussinsk, doch hätte er dem von uns gemeinsam festgestellten Plane meiner 
Reise nicht entsprochen. 


Vom Telgir-Muren setzten wir unseren Marsch den Bukssui aufwärts 
und weiter zum grossen See Ssangin-Dalai fort. Hier kreuzten wir die 
Marschroute Herrn Potanin’s. Die Ufer des Ssangin-Dalai sind mit Kerek- 
ssuren und Steingräbern übersäet und die ganze Gegend ist augenscheinlich 
einst dicht bevölkert gewesen; aber in Folge des Mangels an Süsswasser trifft 
man heutzutage kaum mehr einen Bewohner an. Westlich vom Ssangin-Dalai 


liegt ein zweiter Salzsee, der Tunemul-Nor. Von diesem gingen wir an den 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 408. 








(XxxxV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 371 


Fluss Tess, am Piquet von Tssur vorüber geradeaus über das Gebirge zum 
Piquet von Dsinsilyk, den wir am 31. August erreichten, und von hier an 
den Jenissei. 

Im Gebiete von Urianchai zogen sich meine Arbeiten in Folge des 
Eintritts schlechter Witterung sehr in die Länge. Dazu gesellte sich noch 
der Umstand, dass die Steine mit Runeninschriften so verstreut im Lande 
liegen, dass ich über 1000 Werst auf Reisen von Ort zu Ort zurückzulegen 
hatte. Hier habe ich 14 Steine copirt, darunter vier ganz neu von mir 
entdeckte. Einige von den Steinen, deren Copien die finländischen Ge- 
lehrten gemacht haben, war ich nicht im Stande aufzufinden, was mir 
natürlich gelungen wäre, wenn ich mehr Zeit zur Verfügung gehabt 
hätte; doch musste ich mich beeilen, denn auf dem Gebirge war bereits 
tiefer Schnee gefallen, und in nicht gar langer Zeit musste jegliche Commu- 
nication mit der Gegend von Minussinsk unmöglich werden. Am 1. October 
setzte ich meine Reise auf, einem Floss den Jenissei hinab fort, passirte 
wohlbehalten die Stromschnellen und befinde mich gegenwärtig in Minussinsk. 
Doch von den Inschriften der Runensteine Abklatsche zu nehmen, ist in 
diesem Jahre nicht mehr möglich, denn an den durchfrorenen Steinen ver- 
bietet sich jede Arbeit von selbst: sie trocknen nicht mehr. Die im Museum 
von Minussinsk befindlichen Steine aber sind im Freien auf dem Hofe ohne 
jedes Obdach untergebracht, der Transport dieser Monolithe in einen heiz- 
baren Raum würde grosse Kosten verursachen, und ausserdem ruft mich 
meine Pflicht nach Irkutsk. Statt am 15. September zum Termin der Er- 
öffnung der Sitzungen der Ostsibirischen Abtheilung der Geographischen 
Gesellschaft, kann ich nicht vor dem 20. October dort sein, und auch das 
nur, wenn ich unterwegs auf keinerlei Aufenthalt stosse. 

Zur Abnahme der Inschriften von Minussinsk, sowohl der im Museum 
vorhandenen, als auch der in der Umgegend zerstreuten, würde ich meiner- 
seits vorschlagen, örtliche Kräfte zu verwenden und kann zu diesem Behufe 
einen hier ansässigen jungen Mann, der grosse Liebhaberei für die 
Archäologie besitzt, Nikolai Petrowitsch Jewstifejew, empfehlen: mit der 
von uns geübten Methode, Abklatsche zu nehmen ist er in genügendem 
Masse vertraut. 

Bis auf die letzte Zeit ist man der Ansicht gewesen, es sei vergeblich, 
im Gebiete von Urianchai nach den Resten irgend welcher Gebäude oder 
Denkmäler zu suchen. Indess können wir jetzt das Gegentheil behaupten: 
1) am Oberlaufe des Flüsschens Dshedan, eines rechten Zuflusses des 
Kemtschik, habe ich einen Erdwall von 450 Schritt Breite und 670 Schritt 
Länge entdeckt und die Überbleibsel einer aus gestampftem Lehm herge- 


stellten Mauer, ähnlich der von Chara-Balgassun. Das Innere des Vierecks 
Melanges asiatiques. T. X, p. 409. 95% 


372 DB. W. BADLOFF'S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. S. II 


ist mit Gestrüpp von Faulbaum und Karagan bewachsen; doch lässt es sich 
erkennen, dass die ganze Fläche mit Gruben bedeckt ist, vielleicht den 
Spuren von Gebäuden. Genauere Nachforschungen wurden durch inzwischen 
gefallenen tiefen Schnee vereitelt. 2) Unweit der Mündung des Flüsschens 
Akssuk, eines linken Nebenflusses des Kemtschik, giebt es ebenfalls einen 
vierseitigen Erdwall. 3) Auf meinen früheren Reisen im Urianchaigebiet 
habe ich am Oberlaufe des Akssuk die Reste eines niedrigen Erdwalles 
angetroffen, welcher vom linken Ufer des Flüsschens bis zum Abhange des 
Bergrückens reichte. 4) Zu derselben Zeit fand ich am Flüsschen Manshurek, 
einem linken Zuflusse des Akssuk, ein sonderbares kleines, aus gestampftem 
Lehm aufgeführtes Gebäude. Es hat die Form eines rechteckigen Parallel- 
epipedon ohne Dach und ist an jeder Seite anderthalb Faden lang (das Mass 
gebe ich nach dem Gedächtniss an, da ich meine alten Notizbücher nicht 
bei mir habe). Die Russen nennen diese Ruine «Stoilo». Vermuthlich diente 
sie zur Aufstellung eines Götzen oder einer Gebetsmühle. — Die Notizen 
über diese Ruinen, sowie auch die übrigen Ergebnisse meiner zweimaligen 
Wanderungen im Gebiete von Urianchai habe ich noch nirgends veröffent- 
licht. 5) Oberhalb des Flüsschens Tsagan-Arych, eines linken Nebenflusses 
des Ulukem, fliesst in demselben Thale ein kleiner Bach, der sich, da sein ge- 
sammter Wasservorrath zur Berieselung der Äcker von Ssoloty verwandt 
wird, in der Steppe verläuft: dort fand ich einen Erdwall von etwa 300 
Schritt Länge und 200 Schritt Breite und innerhalb desselben einen zweiten 
kleineren von 150 zu 90 Schritt. Die Höhe des äusseren Walles beträgt 
acht Fuss, er ist von einem flachen Graben umschlossen und an der Ostseite 
mit einer Durchfahrt versehen. 6) In der Steppe von Ujuk liegen drei: 
Werst von einander entfernt unweit des kleinen Sees Buga-Nor zwei räthsel- 
hafte Bauwerke. Stellen wir uns eine Fläche von 200 Schritt Breite und 
450 Schritt Länge vor, auf welcher in einer Höhe von anderthalb Arschin 
Steine aufgehäuft und aufgeschichtet sind. An den Rändern ist diese Auf- 
schüttung mit einem arschinhohen Walle aus dem gleichen Material um- 
geben, an dessen Ecken sich kleine Steinpyramiden erheben. Die Eingebo- 
renen von Urianchai nennen diese Denkmäler Tam-Obo, obgleich sie mit den 
gewöhnlichen Obo’s nichts gemein haben. Bei dieser Gelegenheit bemerke 
ich noch, dass ich in derselben Gegend auch Erdkurgane ohne die mindeste 
Beimischung von Steinen gefunden habe. Die Höhe der Aufschüttung ging 
bis zwei Faden, ihr Umfang bis 60 Faden. Solcher Kurgane fand ich 
dort nahe bei einander 17, während sie anderswo im Urianchai-Gebiete gar 
nicht vorkommen und auch im Bezirke von Minussinsk und Atschin als 
Seltenheit betrachtet werden können. Einen solchen Kurgan in der Gegend 


von Atschin habe ich aufgegraben: er erwies sich als ein Massengrab, wo 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 410. 








(xıxv)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC: 373 


den Todten an Stelle wirklichen Hausgeräths symbolische Miniaturdar- 
stellungen der Gegenstände des täglichen Lebens beigegeben waren. . 

Ausser meinen archäologischen Beobachtungen, über welche ich für 
eine vorläufige Mittheilung, die keinen detaillirten Bericht vorstellen soll, 
genug gesagt zu haben glaube, resümire ich hier meine übrigen Arbeiten in 
kurzen Worten. 

Die Aufnahme meiner Marschroute wurde während der ganzen Reise 
bis nach Minussinsk durchgeführt. Da sie sich einerseits an die Vermessun- 
gen Capitain Stschegolew’s anschliesst, andererseitsan die des Topographen 
Orlow, welcher Herrn Potanin begleitete, und ausserdem eine Marschroute 
Pewzow’s und zwei Marschrouten Rafailow’s (Ssangin-Dalai und Dsin- 
lilyk) schneidet, so meine ich, dass sie wohl der Durchsicht werth ist und 
einige Bedeutung für die Kartographie hat. Die Beobachtungen am Ther- 
mobarometer wurden täglich bis Gandin-Chure am Flusse Tess fortgesetzt, 
wo mein Vorrath an Spiritus zur Neige ging. — An Gesteinsarten habe 
ich 250 Muster gesammelt und an Pflanzen 240 Arten. Die geologische 
Collection spricht selbst für ihre Unvollständigkeit. Um eine mehr oder 
weniger vollständige Vorstellung von der Gegend zu gewinnen, hätte ich _ 
mich bei jedem Bergübergang tagelang aufhalten und Seitenexcursionen 
machen müssen; dann aber hätte ich meine Hauptaufgabe ausser Augen ge- 
lassen und ausserdem hätten weder meine Geldmittel zu solchen Beobach- 
tungen, noch meine Transportmittel zur Fortschaffung der Sammlung aus- 
gereicht. In der Mongolei bewegte ich mich die ganze Zeit über in Gegenden 
mit vorwiegend krystallinischem und metamorphischem Gestein, Sediment- 
bildungen traf ich bis in das Gebiet von Urianchai nirgends an. In meiner 
kleinen botanischen Sammlung wird der Kenner wohl schwerlich etwas ihm 
Neues finden. Ich habe mich dabei nicht um Seltenheiten bemüht, sondern 
nur die allerverbreitetsten Arten eingesammelt. Sie kann daher nur aufs 
Neue den Beweis liefern, dass ungeachtet der dreifachen Kette des Ssajan 
und der hohen Bergkämme des Altai die Pflanzenwelt der Steppen in der 
nördlichen Mongolei der Steppenflora am Altai und im Bezirke von Minu- 
ssinsk ungemein nahe steht. 

Mir sind die Ergebnisse unserer gesammten Expedition nicht bekannt, 
und selbst wenn sie mir vorlägen, würde ich es nicht wagen, ein Urtheil 
darüber zu fällen; bezüglich meiner eigenen Arbeiten aber erlaube ich mir 
folgende Bemerkungen; zu machen. Durch diese flüchtige Excursion wird 
der Beweis dafür erbracht, dass zwischen den Denkmälern am Orchon und 
denen von Minussinsk ein ununterbrochener Zusammenhang besteht, und 
der Reichthum an archäologischem Material im Becken der Sselenga giebt 
der Hoffnung Nahrung, dass es der Wissenschaft gelingen werde, die Lebens- 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 411. 


374 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. 11 


weise jenes merkwürdigen Volksstammes zu reconstruiren, welcher uns auf 
der ganzen Strecke von der Grenze der Mandshurei bis zu den südlichen 
Vorbergen des Altai zweifellose Spuren seiner Existenz hinterlassen hat. 
Hoffen wir, dass die Lösung dieser erhabenen Aufgabe der russischen 
Wissenschaft vorbehalten bleibe. Zu der Ausbreitung allgemein menschlicher 
Civilisation unter den Völkerschaften Centralasiens berufen, werden wir 
vielleicht einst die Geschichte der ihnen eignen Cultur schreiben und der- 
selben ihren Platz in der allgemeinen Culturgeschichte des Menschenge- 
schlechts anweisen. 

Zum Schluss halte ich es für meine Pflicht, den russischen Kaufleuten 
Andreas Ssafjanow, Leontius Bjakow und Scharyp Ssadykow meine 
aufrichtige Erkenntlichkeit für die mir von ihnen erwiesene Beihilfe auszu- 
drücken; insbesondere aber fühle ich mich dem Grenzchef von Ussa, 
Nikolai Fedorowitsch Talysin, tief verpflichtet. Seine Zuvorkommenheit und 
Fürsorge dafür, dass die Expedition ungehindert ihre Zwecke verfolgen 
konnte, war geradezu rührend. Als er meinen Brief erhalten hatte, in 
welchem ich ihn um Nachricht darüber bat, welche Verbindungswege 
zwischen dem Bezirk von Urianchai und der Gegend von Minussinsk in 
gegenwärtiger Zeit in Frage kommen könnten, da machte er sich selbst mir 
entgegen auf den Weg. «Sie haben eine lange und beschwerliche Reise 
hinter sich», sagte er mir, «dabei tritt leicht Mangel an mancherlei Gegen- 
ständen ein, welche unterwegs verbraucht oder verloren gegangen sind, da 
bin ich denn gekommen, um Ihnen zu helfen, so gut ich kann». Als gebildeter 
Mensch interessirte er sich lebhaft für meine Arbeit, und wenn er selbst 
durch Dienstgeschäfte verhindert war, mich auf meinen Ausflügen zu be- 
gleiten, so gab er mir seinen Dolmetscher und einen Kosaken mit. 


Demetrius Klemenz. 


BEILAGE II. 


Vorläufiger Bericht über die Reise S. M. Dudin’s aus Erdeni-Dsu 
nach Kiachta. 


Am 15. August Abends brach unsere Karawane, bestehend aus den 
Herren I. I. Stschegolew, N. P. Lewin, mir, drei Kosaken, einem ge- 
mietheten russischen Arbeiter, zwei Mongolen und einem mongolischen 
‘Führer aus Erdeni-Dsu auf und schlug die Richtung den Orchon aufwärts 
‘ein. Wir sollten an den Fluss Karkujin-Gol gehen, um dort die auf der 
-Karte von Klaproth angegebenen Ruinen in Augenschein zu nehmen. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 419. 








(XXXV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISEBL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 375 


Allein ungeachtet der Kürze des Weges erreichten wir unser Ziel doch erst 
am 21. August, da wir anfänglich durch Regenwetter und dann beim Berge 
Golyn-Berche durch eine Überschwemmung des Orchon aufgehalten wur- 
den, welchen wir an dieser Stelle überschreiten mussten. Unterwegs trafen 
wir viele alte Gräber (Kerekssuren), in besonders grosser Zahl auf der 
letzten Tagereise zwischen den Flüssen Naryn-Gol und Gorigin-Gol; daselbst 
erblickten wir auch den ersten Stein mit Darstellungen von Hirschen. Die 
Kerekssuren, die wir fanden, zeigten denselben Typus, wie diejenigen, welche 
wir an der Charucha und am Orchon gesehen hatten, d. h. sie bestanden 
aus Anhäufungen 'von Steinen, umgeben von einer kreisförmigen oder vier- 
eckigen Steinsetzung; die Grösse wechselt von wenigen Schritten Durch- 
messer oder Seitenlänge bis zu 80, 100 Schritt zu Pferde und darüber. 
Einzelne Gräber finden sich fast garnicht, meist sind sie gruppenweise ohne 
bestimmte Ordnung um einige grössere Kerekssuren vertheilt. — Am 
21. August Morgens langten wir am Flusse Gorigin-Gol (auf der Karte 
irrthümlich als Karkujin-Gol bezeichnet) an, konnten jedoch keinerlei Ruinen 
daselbst entdecken, und die mongolischen Bewohner sagten auf unsere dahin 
zielenden Anfragen aus, ihnen sei in der ganzen Gegend ausser der. Trümmer- 
stätte am Flusse Dshirmantai bei Dsassygin-Chürä keine andere bekannt. — 
Am Gorigin-Gol trafen wir keine Kerekssuren, sondern nur eine Steinfigur 
ohne Kopf und einen halbverschütteten Stein (eine Menschengestalt) mit 
unverständlichen stark verwischten Darstellungen. 

Nachdem wir an diesem Tage den Dshirmantai überschritten hatten, 
gelangten wir zu. den Ruinen beim Kloster Dsassygin-Chürä. Dieselben 
weisen einen viereckigen Wall (ähnlich dem von Chara-Balgassun) auf, der 
etwa fünf Faden Höhe und über 200 Schritt Seitenlänge besitzt und ringsum 
von einem zweiten, weniger hohen Walle umschlossen ist. Im Innern sind 
noch mehrere kleine Wälle und Gruben sichtbar. Nach den erhaltenen 
Resten zu urtheilen ist der innere Wall ganz aus Lehmschichten mit Geröll 
untermischt aufgeführt und mit Balken befestigt gewesen, deren Lager 
noch sichtbar sind. — Nach Besichtigung der Ruinen und Aufnahme 
eines Planes davon, nahmen ich und Herr N. P. Lewin das Kloster in 
Augenschein und begaben uns, da wir dort keine Steine mit Inschriften 
fanden, dann zu den heissen Quellen Cholon-Orschan am Dshirmantai, zwei 
Werst unterhalb des Klosters. Hier fanden wir zwei Granitblöcke, von denen 
der eine als Trog, der andere wahrscheinlich als Einfassung einer der Quellen 
gedient hat. Vom Dshirmantai verfolgte unsere Karawane den Bach Cholt- 
Gol, der sich in jenen ergiesst, aufwärts und gelangte über den Pass Tsy- 
tsyrlyk-Daban in das Thal des Flusses Tsytsyrlyk-Gol, wo uns die Mongolen 


von einem Steine mit Inschrift berichteten, der sich unweit des Urtu-Tamir 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 413. j 


376 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. Il 


befinden sollte. Am 23. August machte ich mich also mit N. P. Lewin in 
Begleitung eines Führers auf den Weg zu jenem Steine, wir fanden jedoch 
statt einer Inschrift nur die Darstellung von Hirschen darauf. Gräber waren 
in der Nähe nicht zu erblicken.—-Noch an demselben Tage überschritten wir 
den Urtu-Tamir, an dessen Hochufer fünf Werst von seinem jetzigen Laufe 
entfernt zwei Tempel liegen — Dsun-Gegen-Chürä und Chat-Chürä. Bei 
ihrer Besichtigung fand ich nirgends Steine mit Inschriften; doch sah ich 
im zweiten von ihnen eine Menge alter Steine, welche von den Chinesen 
auf’s Neue behauen wurden, so dass es nicht unmöglich ist, dass sie vor der 
Bearbeitung beschrieben gewesen sind. Am 24. August gingen wir über den 
Choitu-Tamir, am 25. über den Chassui und trafen erst am 26. am Chanyn- 
Gol ein. Unweit des Chassui stiessen wir wieder auf Kerekssuren von ge- 
waltiger Grösse und von demselben Typus wie jene am Naryn-Gol.— Nachdem 
wir am 26. August die kleinen Seen Iche-Chanyn-Nor umgangen und einen 
Hügelrücken überschritten hatten, gelangten wir in das Thal des Chanyn- 
Gol gerades Weges zu den Ruinen, welche zwei Werst vom Flusse entfernt 
liegen und aus einem niedrigen vierseitigen Walle von gestampftem Lehm 
bestehen. Jede der vier Seiten ist in der Mitte von einem mit Schieferplatten 
ausgelegten Thore durchbrochen, während sich inmitten der umschlossenen 
Fläche das aus gestampftem Lehm aufgeführte und mit Ziegeln bekleidete 
Fundament eines Gebäudes befindet; ein wenig nördlich und südlich davon 
liegen zwei weitere gut erhaltene Fundamente geringeren Umfanges. An 
dem südlichen haben sich noch die Ziegel des Fussbodens erhalten, sowie 
ein aus demselben Material hergestellter Übergang zu dem mittleren 
Fundamente. Auf dem nördlichen waren grob gearbeitete granitene Säulen- 
basen zu finden, die jenen vollkommen glichen, die ich bereits im Kloster 
Chat-Chürä und anderswo gesehen hatte. Zwei gleiche Fundamente befin- 
den sich an der Westseite des Walles. Gegen Norden und Osten von der 
Ruine erblickt man Reihen von niederen Wällen und einige Erhöhungen 
mit den Resten von theils behauenen, theils ganz unbearbeiteten Säulen- 
postamenten. Sowohl auf dem vom Walle umschlossenen Platze, als auch 
ausserbalb desselben fand ich glasirte und unglasirte Fragmente von Dach- 
pfannen und plastischen Thonornamenten derselben Art wie in Tsagan- 
Baischin oder, noch besser, wie in den modernen Klöstern, Erdeni-Dsu, 
Chat-Chürä u. a., Ecksteine von Gebäuden und unbearbeitete Granitblöcke. 

Ein wenig östlich von der Nordspitze der Seen Iche-Chanyn-Nor 
erblickten wir mit Herrn N. P. Lewin zwei grosse Gräber, die aus ge- 
waltigen, bis 7 Fuss langen und mit Abbildungen von Hirschen bedeckten 
Granit- und Gneissplatten' zusammengesetzt waren. Beide Gräber waren 


augenscheinlich schon von Jemandem aufgegraben worden, was sich unter 
” Mélanges asiatiques. T. X, p. 414. 





(xxxV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 377 


Anderem aus Gruben an der Oberfläche und aus dem Umstand ergiebt, dass 
die Steine aus ihrer ursprünglichen Lage gebracht sind. 

Am 29. August nahm Herr N. P. Lewin einen Kosaken mit und ritt 
‚voraus, während wir unseren Marsch in unverändertem Tempo fortsetzten. 
Wir hielten uns am rechten Ufer des Chanyn-Gol, bis wir 15—17 Werst 
vor dem kleinen See Schargyn-Nor aufs Imke Ufer übergingen. Auf diesem 
Wege stiessen wir abermals auf zwei Steine mit Hirschdarstellungen. Der 
eine von ihnen, den wiram 29. August trafen, stand einzeln auf einer über 
dem Niveau des Flusses sich erhebenden Fläche und ist nur dadurch von 
Interesse, dass er einen Übergangstypus von den Steinen, welche die 
Expedition am Ügei-Nor und Chobur-Nor gefunden hat, zu jenen vom 
Tsytsyrlyk:Gol und Naryn-Gol bildet; der andere, welchen wir am 30. August 
erblickten, erhob sich bei einem Grabe, das aus ornamentirten Platten zu- 
sammengesetzt war, von welchen nur zwei im rechten Winkel zu einander. 
stehend erhalten sind, und glich vollkommen dem Steine am Naryn-Gol. 
Unweit davon bemerkte ich auf grossen Lavablöcken, die an dieser Stelle, 
wie überhaupt am Chanyn, sehr verbreitet sind, roh eingegrabene kleine 
Abbildungen von Hirschen u. a. 

Am 31. August überschritten wir den hohen Pass Dutlur-Daban und 
näherten uns der Sselenga. Am folgenden Tage folgten wir dem Laufe der- 
selben einige Werst abwärts und setzten dann beim grossen Kloster Cho- 
schu-Chürä°), das aus unbekannten Gründen auf der Karte nicht angegeben 
ist und bei dessen Besichtigung ich keine Inschriften entdecken konnte, 
über den Fluss. Fünfzehn Werst von diesem Kloster stiessen wir auf eine 
kleine aus einem viereckigen Walle bestehende Ruine, innerhalb deren das 
Kloster Bai-Baligyn-Ssüme erbaut ist; auf der West- und Nordseite, sowie 
an einem Theile der Ostseite derselben sind Mauern aus gestampftem Lehm 
erhalten, die vom sichtbaren Fundamente, nicht vom Boden an gerechnet, 
ungefähr drei Faden hoch sind und jenen von Chara-Balgassun gleichen; 
die Südmauer und ein Theil der östlichen dagegen sind zerstört. Innerhalb 
der Umwallung und auf derselben fand ich keinerlei Fragmente, weder 
Steine, noch Ziegeln oder Dachpfannen. —Ein wenig südlich und näher zur 
Sselenga befindet sich eine andere Ruine, die kleiner ist und die Gestalt 
einer nach Osten nicht geschlossenen Umwallung besitzt, mit einem runden 
Hügel an der offenen Seite und einer gleichfalls runden Grube im Centrum. 
Auch hier konnte ich keine Bruchstücke entdecken. 

Am 2. September kamen wir an den Fluss Egin-Gol, überschritten ihn 
am 3. und gelangten, das Gebirge umgehend, in die Gegend Balis-Chyn. 


6) Choschu-Chürä ist nicht der Name, sondern heisst das « Bezirks-Kloster ». 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 415. 


378 DR. W. BADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. IH 


Am 5. September wandten wir uns zur Sselenga zurück und folgten stets 
ihrem Laufe an den Tempeln Barun-Dsassak, Nomon-Chan, dem kleinen 
See Tsagan-Nor und dem Tempel Dsun-Dsassak vorüber, bis unsere Kara- 
wane am 11. September in der Stadt Troitskossawsk eintraf. — Auch auf 


diesem Wege begegneten wir von Zeit zu Zeit Kerekssuren, doch in bei 


Weitem geringerer Anzahl und von kleineren Dimensionen als früher. 

Die ganze Reise von Erdeni-Dsu bis nach Troitskossawsk haben wir 
vollkommen wohlbehalten zurückgelegt und wurden nur durch das Frost- 
wetter belästigt, das am Flusse Chanyn-Gol eintrat, fast ohne Unterbrechung 
bis zu unserer Ankunft an der Sselenga anhielt und sich des Morgens bis 
auf — 10° bis 11° C. steigerte. 


Samuel Dudin. 
St. Petersburg, 24. November 1891. 


BEILAGE II. 


Vorläufiger Bericht über die Untersuchungen des Mitgliedes der 
Expedition N. M. Jadrinzew an der Tola, am Orchon und auf dem 
südlichen Changai. 

Nachdem ich meine Sommerreise 1891 beendigt habe und am 15. 
September in Kiachta angekommen bin, halte ich mich für verpflichtet, vor- 
läufig einen kurzen Bericht über die von mir durchmessenen Strecken und 
über meine archaeologischen Untersuchungen im Gebiete der Tola und des 
Orchon sowie im südlichen Changai einzusenden. 

Dem mir ertheilten Auftrage und der bei Ausrüstung der Expedition 
getroffenen Abmachung gemäss, hatte ich es übernommen, Nachforschungen 
in bisher noch ganz unbekannten Gegenden anzustellen und wählte deshalb, 
während das Gros der Expedition die nördliche Strasse Urga-Uliassutai ein- 
schlug, die südlichere Richtung längs der Tola und dann über das Gebirge 
südwestwärts auf Erdepi-Dsu. 

Am 27. Juli brach ich mit zwei mongolischen Führern und zwei Last- 
kamelen von Urga auf und folgte in südwestlicher Richtung dem rechten 
Ufer der Tola. Mein Begleiter auf dieser Reise war Herr N. P. Lewin, 
Lehrer der Naturwissenschaften an einer Lehranstalt in Kiachta. Während 
ich die Marschroute aufnahm und die sich vorfindenden Denkmäler auf- 
zeichnete, stellte Herr Lewin meteorologische Beobachtungen und Höhen- 
bestimmungen vermittelst des Aneroids an und machte naturhistorische 
ÆExcursionen. Je weiter wir an den mit Gesträuch bestandenen Ufern des 
Flusses vordrangen, desto mehr dehnte sich das Thal aus und schien seinem 


ganzen Charakter nach, mit seinen üppigen Wiesen und Weideplätzen Noma- 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 416. 








(xxxV)] GENEBMIAUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 379 


denvölkern alle denkbaren Vortheile darzubieten. Daher ist es wohl anzu- 
nehmen, dass es von Alters her bewohnt gewesen ist. Schon gleich von 
unserem Aufbruche aus Urga an begann ich nach den Spuren historischer 
Alterthümer und Gräber zu forschen und suchte deshalb, während meine 
Gefährten sich am Flussufer hielten, die Terrassen, Abhänge und Schluchten 
des Gebirges ab, wo gewöhnlich Steingräber oder Kerekssuren zu finden sind. 
Am zweiten Tage unserer Reise stiessen wir auch bereits aufsolche in bedeu- 
tender Anzahl, sie standen gruppenweise zu Dutzenden beisammen und bil- 
deten ganze Nekropolen. Wir konnten diese Grabmäler längs des ganzen 
Laufes der Tola bis zu ihrer Wendung nach Norden in der Nähe des Klosters 
Navan-Tseren verfolgen. Ausserdem glückte es uns noch, folgende interes- 
sante Denkmäler zu entdecken. Am 17. Juli stiessen wir am Fusse des Berges 
Artsit am rechten Ufer der Tola auf in der Art eines Grabmals zusammen- 
gesetzte Steinplatten von 1,14 m. Höhe und 2,8 m. Breite. Unweit derselben 
befanden sich zwei Granitstatuen in sitzender Stellung ohne Köpfe und mit 
einem abgeschlagenen Arme, der daneben am Boden lag, und, wie sich an der 
Schulterhöhlung erkennen liess, mit einem Eisenstabe befestigt gewesen war; 
auch ein Dachziegel fand sich hier. Am 2. Juli trafen wir am Ongyt am 
flachen Bergabhange ein Denkmal und in der Richtung von Osten auf das- 
selbe zu eine Reihe Steine, welche einige Schritte von einander entfernt eine 
Allee von 300 Schritt Länge bildeten. Das Grabmal selbst bestand aus vier 
ornamentirten Steinfliesen von 75 cm. Höhe und 227 cm. Breite, lag auf 
einer Erhöhung und war von einem Walle von elliptischer Gestalt umgeben. 
Einige Schritte davon zeigten sich Steinfiguren, von denen eine mit dem 
Gesichte dem Grabmale zugewandt 2,27 m. hoch war; die übrigen. standen 
oder lagen dahinter. Im Ganzen zählten wir 17 Statuen. — In der Nähe 
des Berges Chojinty fanden wir wieder ein Grabmal mit rhombischem Orna- 
ment. Endlich, nachdem wir am 5. Juli auf das linke Ufer der Tola über- 
gesetzt waren, erblickten wir auf dem Wege zum Gebirge Ulan-Chat 
abermals ein Grabmal aus Granitplatten, in deren Nachbarschaft sich diesmal 
sitzende Steinfiguren zeigten und ausserdem eine grosse steinerne Schildkröte 
aus der Erde hervorragte, wie sie ähnlich in Erdeni-Dsu zu finden sind. 
Nachdem wir die Schildkröte ausgegraben und einen Plan des Ganzen aufge- 
nommen hatten, setzten wir unsere Reise fort. Ausser diesen Denkmälern . 
begegneten wir beständig in der Nähe der Gräber grossen aufrechtstehenden 
Steinen in Gestalt vierseitiger Prismen von einem Meter und mehr Höhe, zu 
deren Füssen stets vier Fliesen lagen. Ihre Bestimmung ist schwer festzustellen, 
aber danach zu urtheilen, dass sie einzeln stehend in der Nähe von Berg- 
übergängen anzutreffen sind, können sie wohl als Wegweiser oder Grenzsteine 
gedient haben. Von der Tola wandten wir uns südwestlich zu den Felsen 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 417. 


380 DR. W. RADLOFF’S VORL. BEB. ÜBER DIE RESULT. DER MITALLERH. [N. S. II 


des Ulan-Chat, wo nach Aussage der Mongolen Schriftzeichen zu sehen 
sein sollten, näherten uns denselben am 6. Juli 30 Werst von der Tola und 
fanden daselbst einen in Stein gefassten Brunnen, eine Menge Kerekssuren 
und in den Felsen eingegrabene Zeichen. Das waren freilich keine Buch- 
staben, sondern eher Geschlechtsmarken (Tamga) und nur ein Wort in 
mongolischen oder uigurischen Schriftzeichen liess sich erkennen. Ausser- 
dem war auch noch die Abbildung eines Thieres sichtbar. Alles wurde 
natürlich sorgfältig copirt. — Am 7. Juli überstiegen wir den Kamm des 
hohen Bergrückens Ongon-Chajirchan und trafen dabei Kerekssuren und 
aufrechtstehende säulenartige Steine bis zu zwei Meter Höhe, besonders 
aber fiel eine umgeworfene Säule von 4,2ım. Höhe in die Augen, die an 
einen Obelisk erinnerte, mit zwei Granitpfosten von 2 m. Höhe. Am 
9. Juli betraten wir das Thal der Seen Iche-Tukum-Nor, die auf der 
Karte viel weiter südlich angegeben sind als in Wirklichkeit, einen aus- 
gedehnten Thalkessel, dessen Westseite von Zuflüssen des Sees zerrissen ist. 

Hier in der Ebene um die Seen herum trafen wir keine Gräber, aber 
solche zeigten sich sogleich wieder, als wir uns den Vorbergen des Batu-Chan 
näherten. Zu beiden Seiten dieses Bergrückens fliessen die Flüsschen Dshir- 
galynd der erste und der zweite; im Thale des ‘einen von ihnen stiessen 
wir auf eine typische Steinfigur und gingen dann an die Quellenflüsschen 
der Charucha, den Scharling und Charling. In der Schlucht Chusche-Nuru 
sahen wir einen grossen aufrechtstehenden Stein, der jedoch weder eine 
Inschrift, noch sonst ein Zeichen trug. Am 14. Juli erreichten wir endlich 
unweit Erdeni-Dsu den Kokschin-Orchon und schlugen unser Lager in der 
Nähe der Ruinen Dorbeldshin und Chansyn-Choto, der Reste einer alten 
chinesischen Festung, auf, die wir schon früher erblickt hatten. 

Die Reise längs der Tola und sodann über das Gebirge zum Oberlaufe 
des Orchon hatte uns den Beweis für die ununterbrochene Verbreitung alter 
Grabmäler von Osten nach Westen und für die einstmalige Existenz eines zu- 
sammenhängenden Volksstammes in diesen Gegenden geliefert. Nun blieb noch 
die Frage übrig, wie weit diese Denkmäler sich vom Oberlaufe des Orchon 
über den Changai nach Süden erstreckten und welchen Charakter sie trügen. 
Deshalb trug ich mich nach Beendigung meiner Excursion an der Tola mit 
dem Gedanken, den Changai und die südlichen Abhänge desselben mit den 
Flüssen Ongin, Tatsa-Gol und Tujin-Gol zu übersteigen. Mein Plan fand 
auch die Billigung des Leiters unserer Expedition, mit derich am 17. Juli 
bei den Ruinen von Chara-Balgassun wieder zusammentraf und an deren 
gemeinsamen Arbeiten ich mich bis zum 29, Juli betheiligte. Als nun der 
Chef der Expedition hier seine Arbeiten beendigt hatte und sich nach 


Koscho-Tsaidam wandte, brach ich mit meinen früheren zwei Führern und 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 418. 





(XXXV)] _GENBBNIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 381 


zwei Kamelen nach dem Oberlaufe des Kokschin-Orchon auf. Der Plan 
meiner Excursion war mir vorgezeichnet und durch die übrigen Marsch- 
routen bedingt. Während der Topographen - Capitain Stschegolew die 
Aufgabe hatte, den Oberlauf des Orchon zu erforschen, sollte ich den 
Kokschin-Orchon aufwärts gehen, sodann am Südabhange des Changai den 
Fluss Ongin bei der Residenz des Ssajin-Nojen, des Gouverneurs der 
Wüste Gobi, erreichen und das Gebiet des Tatsa-Gol und des Tujin-Gol bis 
zur Ruine Boro-Choto am Rande der Wüste untersuchen, was ich denn 
auch dem entsprechend ausgeführt habe. Ich halte es indess nicht für über- 
flüssig, hinzuzufügen, dass die von mir gewählte Marschroute eine ganz neue 
und der Oberlauf des Kokschin-Orchon noch gänzlich unbekannt war. 

Das Gebirge Schangcho im Süden von Erdeni-Dsu zur Seite lassend, 
erreichte ich am 2. August das ansehnliche Lama-Kloster Baron-Chürä 
und begann darauf den Übergang über den Changai, der hier keine be- 
sonders hohen Pässe darbietet. Das Terrain war wellig und unbewaldet, 
stellenweise zeigten sich Salzseen und Sümpfe, während die Wohnsitze der 
Mongolen in den Thälern lagen. Beim Anstieg trafen wir auf den Terrassen 
Gräber und Steinreihen und beim Berge Ats einen majestätischen Kerekssur, . 
deren Existenz und mit den nördlicher belegenen gleiche Gestalt deutlich 
den Weg über den Changai anzeigten, welchen die alten Völkerschaften 
benutzt haben. Durch malerische Schluchten im Dulangebirge, über Höhen 
und Thäler vorschreitend erreichten wir am 3. August das Kloster Ilden- 
Beli-Chürä und gelangten am 4. August über den Pass Burdin-Daban an 
den Fluss Ongin. Unterwegs träfen wir ziemlich häufig in den Flussthälern 
Kerekssuren und trugen sie in die Marschroute ein; unweit des Felsens 
Bajin-Ulan, der am Ufer des Ongin emporragt, waren sie von besonderer 
Grösse. Beim Übergang über diesen Fluss erblickten wir die Reste eines 
grossen Bauwerks, eine quadratische Umwallung von 140 Faden Seiten- 
länge und einer Arschin Höhe, innerhalb deren sich Erhebungen und 
Bruchstücke von Granitplatten vorfanden, welche vielleicht die Reste eines 
Denkmals sind; doch waren sie dermaassen verwittert und zertrümmert, 
dass es unmöglich war, sich eine Vorstellung von der Gestalt des Denkmals 
zu bilden. Eine halbe Werst vom Ufer stand ein abgerundeter Pfosten mit 
einem symbolischen Zeichen, einem Kreise mit Querlinien, während andere 
Zeichen verwischt waren. Fünf Werst jenseit desOngin, der hier eine Breite 
von 10 Faden besitzt, machten wir bei heissen Schwefelquellen Halt, die 
von den Mongolen als Heilbäder benutzt werden. Darauf erblickten wir 
beim Passiren einer Schlucht einen merkwürdigen Granitbruch und dabei 
aus dem gleichen Steine errichtete Kerekssuren: die Natur scheint hier 
selbst die Anweisung zur Herstellung steinerner Denkmäler ertheilt zu 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 419. 





382 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER HIT ALLERH. [N. 8. IN 


haben. Den ganzen 5. August verbrachten wir auf dem Wege nach dem 
Kloster des Ssajin-Nojen, welcher durch eine enge Felsschlucht führte und 
in Folge dessen unseren Pferden und Kamelen viel Beschwerde verursachte. 
Erst spät am Abend erreichten wir unser Ziel und schlugen unsere Zelte 
unweit des Klosters auf. Bis hieher waren uns keinerlei Schwierigkeiten 
in den Weg gelegt worden, doch rieth man mir, mich hier an die mongolischen 
Behörden zu wenden, um meine weitere Reise sicher zu stellen, da die vor 
mir liegende Gegend noch nie von russischen Reisenden betreten worden sei 
und sich im Allgemeinen keines besonders guten Rufes erfreue. Deshalb 
meldete ieh mich mit meinen Legitimationspapieren im Jamun, der örtlichen 
Polizeiverwaltung, wurde auch ganz höflich empfangen und erhielt folgenden 
Tages drei Polizisten zur Begleitung. Der Ssajin-Nojen zeigte kein Ver- 
langen, mich zu sehen, doch tauschten wir Geschenke mit einander aus. Auf 
meine Bitte erhielt ich die Erlaubniss, das Kloster in Augenschein zu nehmen, 
allein das Innere der Tempel durfte ich nicht betreten. Ich begnügte mich 
also damit, die Strassen zu durchschreiten und einige photographische Mo- 
mentaufnahmen zu machen; alterthümliche Gebäude und Steine konnte ich 
nicht entdecken. 

Während der ganzen Zeit meines Aufenthaltes an diesem Orte bemühte 
ich mich, durch meine Leute Nachrichten über etwa vorhandene alte Inschrif- 
ten einzuholen, doch trotz der grossen Findigkeit meiner Mongolen in dieser 
Hinsicht blieb alles vergebens. Da die örtlichen Autoritäten von wissen- 
schaftlichen Forschungen keine Idee hatten und bei unserer Reise in ein von 
Russen bisher noch nie betretenes Gebiet irgendwelche politische Zwecke 
argwöhnten, hegten sie so grosses Misstrauen gegen uns, dass bei aller 
äusseren Liebenswürdigkeit insgeheim der Befehl gegeben worden war, uns 
keine derartigen Auskünfte in Betreff der Örtlichkeit zu geben. 

Weil wir also auf Beihilfe von dieser Seite nicht zu rechnen hatten, be- 
schlossen wir, nachdem wir die Umgegend des Klosters besichtigt hatten, 
auf eigene Hand südwärts vorzudringen und unsere Forschungen fortzusetzen. 
Nicht ohne Mühe erwirkte ich mir die Erlaubniss, an Stelle unserer durch 
die letzten beschwerlichen Märsche sehr von Kräften gekommenen Pferde 
und Kamele Postpferde benutzen zu dürfen und am 8. August verliessen wir 
das Onginthal in stidwestlicher Richtung über die Berge. Unterwegs erwies 
es sich, dass die Führer uns absichtlich über den Berg Chortschelot dirigirt 
und das Vorhandensein eines anderen Weges verschwiegen hatten, in dessen 
Nähe sich alte Denkmäler und Inschriften befanden. Als ich bievon erfuhr, 
beschloss ich List mit List zu bekämpfen, meinen Weg an den Zuflüssen 
des Tatsa-Gol bis zum Tujin-Gol fortzusetzen, dort die in Aussicht gestellten 


Ruinen zu besichtigen und erst auf dem Rückwege, nachdem ich die Mon- 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 490. 








(xxxV)] ABNEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 383 


golen auf diese Weise beruhigt und dann entlassen baben würde, eine 
Schwenkung zur Erforschung jener Gegenden zu machen, die man 80 sorg- 
fältig vor uns verbergen wollte. 

Meine Recognoscirungen am Ongin hatten mich vom Vorhandensein von 
Denkmälern und Kerekssuren überzeugt. Unweit des Klosters des Ssajin- 
Nojen und seiner Residenz hatte ich solche auf einem ausgedehnten Lava- 
felde erblickt. Auch auf dem Übergange an den Tatsa-Gol traf ich sie ab. 
und zu in den Thälern, sowie auch glatte «Tscholo’s», aufrecht stehende 
Steine, wie jene auf der anderen Seite des Passes am Narin-Gol, die uns 
gleichsam als Leuchtthürme dienten. Ohne dem Tatsa-Gol zu folgen, er- 
reichten wir am 12. August den auf der Karte nicht angegebenen Narin-Gol, 
einen Zufluss des Schara-Goldshin. Bei ihrem Zusammenflusse traf ich schon 
eine Menge Kerekssuren und am linken Ufer des Schara-Goldshin ein Grab- 
mal aus vier Steinfliesen und davor eine 250 Schritt lange Allee von auf- 
rechtstehenden Steinen. Hier erhielt ich die Nachricht, es gebe an diesem 
Flusse noch weitere Ruinen, und brach zu ihrer Entdeckung auf, trotz des 
heftigen Widerstandes der uns von den mongolischenBehörden als Führer bei- 
gegebenenPolizisten, die unserem Marsche eine andere Richtung geben wollten. 
Am 13. August langten wir nach einer beschwerlichen Tagereise von 40 Werst 
an der Mündung des Schara-Goldshin in den Tujin-Gol an. Kerekssuren hatten 
wir unterwegs mehrfach angetroffen und ausserdem in einem der Querthäler 
einen Obelisken aus Granit von 3,5 m. Höhe, umgeben von drei Steinfliesen. 
Gleich unterhalb des Zusammenflusses fanden wir neue Ruinen anı Fusse des 
Bergabhanges, eine Art Schloss, dessen Besichtigung ich mir für den Rück- 
weg vorbebielt, um jetzt möglichst schnell uuser Reiseziel Boro-Choto zu 
erreichen. Hier flachen sich die Berge immer mehr ab, und es erheben sich 
nur noch einzelne Kuppen, die Ausläufer des Changai-Gebirges, die Felsen 
sind verwittert und. bedecken mit ihrem Schutte die Ebene, wo sengende. 
Gluth den Boden ausgedörrt und jede Spur von Pflanzenwuchs ertödtet hat:. 
es ist der Vorhof der Wüste Gobi, welche sich jenseits der letzten Erhebun- 
gen in ihrer ganzen Grösse vor uns ausbreitet, während die Gebirgsketten 
des Grossen Altai mit einzelnen Schneegipfeln den Horizont abschliessen. 

An der Grenze der Wüste stehen die Mauerreste einer anscheinend nicht 
unbedeutenden Festung. Sie sind 2/, Faden hoch und besitzen eine Länge 
von 350 Schritt, herum läuft auf einer Entfernung von 55 Schritt'ein Wall 
von einer halben Arschin Höhe und mit einem Graben von einem Faden 
Breite. An den Ecken haben sich Überbleibsel von viereckigen Thürmen 
erhalten und auf der hinteren Mauer eine Art Brustwehr; als Eingang diente 
ein 15 Schritt breites Thor. Innerhalb der Festung befanden sich, wie die 


Spuren, Erhöhungen und stellenweise Mauerreste erkennen lassen, verschie- 
Mélanges asiatiques, T. X, p. 421. 


384 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MITALLBEH. [N. 8. II 


dene Gebäude; von denen eines der mittleren 35 Schritt Breite und 36 
Schritt Länge mass, und ausserhalb auf 200 Schritt Entfernung ebenfalls 
Fundamente von Bauwerken, alles aus gestampftem Lehm und Luftziegeln 
hergestellt. In der Ruine fanden wir keine Steine ausser einem runden 
mühlsteinähnlichen und einem wie ein Becken oder Mörser ausgehöhlten 
Granitblocke. Von Boro-Choto wurde selbstredend ein genauer Plan mit 
allen Details aufgenommen, allein was das für eine Festung gewesen sein 
und wem sie einst gehört haben mag, darüber wage ich nicht, mich in Ver- 
muthungen einzulassen. — Weit interessanter war die Ruine am Schara-Gol- 
dshin, zu welcher ich am anderen Tage zurückkehrte. Dicht an der Mündung 
dieses Flusses in den Tujin-Gol ragt der Felsen Nomogon empor, und an 
seinem Südabhange erheben sich malerisch die unter dem Namen Eberche- 
Chit (das verfallene Kloster) bekannten Trümmer, zwei getrennt stehende 
Bauwerke, von denen das eine innerhalb einer Mauer von 135 Schritt vier 
einzelne Gebäude umschliesst, darunter ein ziemlich grosses mit Fenster- 
öffnungen und den Spuren hölzerner Sparren in den Wänden. Die Höhe der 
Umfassungsmauer beträgt zwei Faden, die der Hauswände bis fünf Faden. 
Etwa 50 Schritt nördlich steht auf einer höheren Terrasse des Berges die 
zweite Ruine, 43 Schritt lang, 35 Schritt breit und drei Faden hoch, mit 
einer grossen fenster- oder thürartigen Öffnung nach der Südseite, zu der 
jedoch keine Treppe führt. Dieses Gebäude bringt vollkommen den Eindruck 
eines Tempels hervor; es ist auf einem anderthalb Faden hohen Fundament 
aus unbehauenen Steinen in Luftziegeln aufgeführt und in Bezug auf Bauart 
und Architektur ausserordentlich interessant. 

Nachdem wir die Gegend der letzten Ausläufer des Changai durch- 
forscht hatten, erfuhren wir von unseren das Terrain absuchenden Leuten, 
dass sich auf den äussersten Kuppen des Tepschek-Korum 15 Werst süd- 
östlich von Boro-Choto Steinfiguren mit Schalen in den Händen und Kerek- 
ssuren mit Fliesen befänden, doch hätte uns die Untersuchung derselben zu 
tief in die Wüste Gobi hinein bis zum Grossen Altai geführt. Ferner er- 
hielten wir die Nachricht, die Seen, in welche sich der Tatsa-Gol, der Tujin- 
Gol und andere vom Changai nach Süden strömenden Flüsse ergiessen, seien 
Salzseen, der Ongin selbst verlaufe sich, nachdem er eine Strecke von 
gegen 400 Werst zurückgelegt habe, im Sande und der See Ulan-Nor 
liege seitab davon gegen Westen. 

Wir mussten die Erforschung der Alterthümer des Grossen Altai und der 
Wüste Gobi anderen Kräften überlassen und kehrten an den Ongin zurück, 
um die Steine mit räthselhaften Inschriften aufzusuchen, die sich auf der 
letzten Strecke des Weges zu dem Sitze des Ssajin-Nojen vorfinden 
sollten. Wir wandten also um und gingen wieder auf jenes Kloster los, doch 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 428. 








(xxxv)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 385 


diesmal auf einem anderen Wege. Als wir uns dem Narin-Gol näherten, 
fanden wir einen Stein mit Hirschabbildungen. Solche charakteristische 
Steine erblickten wir in der Folge noch mehrfach an Orten nördlich vom 
Ügei-Nor; auch an der Sselenga und jenseit des Baikal sind sie anzutreffen’). 

Nicht ohne Schwierigkeiten und Aufwand von List gelang es uns aufzu- 
finden, was man uns so sorgfältig zu verbergen strebte, indem die mongo- 
lischen Polizeiorgane uns beständig überwachten und vom Wege abzulenken 
suchten. Endlich erblickten wir in der Nähe des Berges Manet einen in der 
Ebene aufragenden Stein. Ich näherte mich ihm und erkannte, dass es in 
der That der gesuchte war. Das Denkmal bestand aus einer oben abge- 
rundeten vierseitigen Säule oder Tafel mit runenartiger Inschrift vorn und 
auf einer Schmalseite, welche in ein tafelförmiges mit Erde verschüttetes 
Piedestal eingelassen war. Davor standen an der Ostseite granitene Löwen 
mit abgeschlagenen Köpfen und nach Westen in zehn Schritt Entfernung vier 
aus demselben Materiale hergestellte Menschengestalten in sitzender Stellung 
mit untergeschlagenen Beinen. Eine der Figuren hielt einen ovalen Gegen- 
stand in den Händen, während zwei weitere die Arme auf der Brust zusammen- 
gelegt hatten und die letzte eine Hand auf die Hüfte stützte. Das Grabmal 
hatte etwa 50 Schritt Länge, und davor zog sich eine Allee aufrechtstehender 
Steine auf über 500 Schritt Entfernung hin. Auf einem derselben zeigte sich 
eine Zeichnung, ähnlich jener von Koscho-Tsaidam, und dasselbe Zeichen, wie 
auf dem Denkmal des Küi-Tegin, und auch in der allgemeinen Anlage liess 
sich viel Übereinstimmung mit jenen Grabmälern erkennen. Nachdem wir einen 
Abklatsch von der Runeninschrift genommen und eine photographische Auf- 
nahme und den Plan des Denkmals angefertigt hatten, beendigten wir unsere 
Thätigkeit am Ongin und mussten eilig den Rückweg antreten, denn ich 
rechnete darauf, das Gros unserer Expedition noch am Orchon anzutreffen. 
Ich überschritt den Changai auf einem anderen Wege, erreichte den Orchon 
und langte am 25. August in Erdeni-Dsu an. 

In der Nähe dieses Ortes fand ich den Kosaken mit den zurückgelassenen 
Sachen und zehn Kamelen, so wie die für mich bestimmten Briefe vor, aus 
denen ich erfuhr, dass die übrigen Glieder unserer Expedition Erdeni-Dsu 
schon am 15. August verlassen hatten. Herr Akademiker Radloff schlug 
mir darin vor, die Karawane nach Kiachta zurückzuführen, stellte mir aber 
zugleich die Aufgabe, die Alterthümer und Monumente nordöstlich von 
Koscho-Tsaidam im Rayon von Ass-Chete und beim Kloster Sso-Gun zu 
untersuchen, was ich auch ausführte. .Unweit Erdeni-Dsu copirte ich 


7) Über die Steine mit Hirschbildern und ihre Verbreitung in der östlichen und westlichen 
Mongolei hat einmal Herr G. N. Potanin einen Vortrag in der Ostsibirischen Abtheilung der 
Kais. Geogr. Ges. gehalten. | 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 498. 26 


386 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER, ÜBER DIE RESULT. DER MITALLERH. [N. S. II 


zunächst vermittelst Abklatsches das schon früher von mir entdeckte chine- 
sische Denkmal und trat am 27. August den mir vorgezeichneten Weg nach 
dem Rayon von Ass-Chete in nördlicher Richtung längs des Kokschin- 
Orchon an. Am 29. August gelangten wir in die Gegend von Chobyr, 30 
Werst nördlich von Koscho-Tsaidam, und erfuhren hier Näheres über Ass- 
Chete, welches wir am 30. erreichten, nachdem wir unterwegs in einer 
Schlucht Schriftzeichen oder Darstellungen von Thieren copirt hatten. In 
Ass-Chete selbst stiessen wir auf ein Monument, das folgendes Ansehen 
hatte. Neben vier zu einem Grabmale zusammengesetzten Steinplatten mit 
charakteristischem Ornament befand sich eine aufrecht stehende Tafel aus 
dunkelfarbiger Lava von 0,93 m. Höhe und 1,3 m. Breite, auf deren einer 
Seite in Basrelief drei Menschengestalten mit Kopfbedeckungen wie die 
kirgisischen oder altaischen Pelzmützen dargestellt waren, alle mit einer 
Schale in der Rechten. Ausserdem sah man an der Seite der einen eine 
Jagdtasche von halbrunder Form, oberhalb einer anderen einen Vogel und 
darunter ein Runenzeichen, wie wir es auch an den Grabmälern von Koscho- 
Tsaidam (am Monumente des Küe-Tegin), sowie auf dem Runensteine am 
Ongin erblickt hatten. Oben und an einer der Schmalseiten der Tafel 
fanden sich Spuren von Runenschrift, die auf dem stets von uns ange- 
wandten Wege copirt wurden. Das ganze Denkmal, welches besonders 
dadurch Interesse besitzt, dass es uns Gestalten, Typen und Costüme des 
Volkes überliefert, das sich einst dieser räthselhaften Schrift bedient hat, 
wurde photographirt und ausserdem die Figuren mit dem Anthropometer 
gemessen. 

Von hier brach ich zur Aufsuchung eines mir bezeichneten Steines in 
die Gegend des Klosters des Sso-Gun auf, welches auf der Karte die Be- 
nennung Barun-Chürä trägt, langte daselbst am 2. September an, konnte 
aber ungeachtet der sorgsamsten Nachforschungen, die ich ohne Unter- 
brechung bis zum 4. September anstellte, nichts entdecken, als auf einem 
Kerekssur von Lava einen Stein mit Hirschbildern, Diese haben freilich ein 
so seltsames Ansehen, dass sogar ein so erfahrener Reisender wie Herr 
Potanin sie nicht auf den ersten Blick hat erkennen können und daher 
vielleicht von den Mongolen für eine Inschrift angesehen werden konnten. 
Kerekssuren giebt es in dieser Gegend in grosser Zahl. Auf meinem weiteren 
Wege, der zwischen dem Orchon und der Sselenga hinlaufend mit der 
Marschroute des Herrn Potanin und des Topographen Scassi zusammen- 
fiel, fand ich am Bache Sser, der sich in den Orchon ergiesst, noch zwei 
Steine mit Hirschbildern. Am 14. September traf ich in Kiachta ein, wo ich 
die Leute nach der mir zurückgelassenen Rechnung ablohnte und das Gepäck 


der Expedition deponirte. Während ich mir hier ein wenig Ruhe gönnte 
Melanges asiatiques. T. X, p. 424. 








(XXXV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 387 


und zugleich mit dem Studium der im örtlichen Museum aufbewahrten 
transbaikalischen Alterthümer beschäftigt war, erhielt ich die Nachricht, 
am Flusse Dshida befänden sich viele Kurgane und Kerekssuren, sowie auch 
ein Stein mit einer Inschrift. Von dem Wunsche beseelt, zu erfahren, was 
das für Schriftzeichen wären, und sie mit den von unserer Expedition ent- 
deckten zu vergleichen, entschloss ich mich, die Fahrt dorthin auf über 100 
Werst Entfernung von Kiachta zu unternehmen, und zwar unter Mitwirkung 
und in Begleitung des Bezirkschefs Babajew, welcher schon dort gewesen 
und wusste, wo der erwähnte Stein zu finden war. 

Unweit des Kosakendorfes Bozinsk entdeckten wir ihn auch richtig und 
darauf deutlich in den Fels eingegraben eine tibetische Inschrift gewöhnlicher 
Art, deren Inhalt ein Gebet war. Ich nahm eine Zeichnung davon auf und 
photographirte den Felsen. Nach Beendigung dieser Excursion kehrte ich 
nach Irkutsk zurück. 

Nachdem ich diesen Bericht geschlossen, werde ich unverzüglich an die 
Eintragung meiner Marschroute auf die Karte gehen und dieselbe dem 
Topographen-Capitain Stschegolew zusenden, während ich das übrige 
Material, Zeichnungen und Abklatsche, Ihnen persönlich in St. Petersburg 


übergeben werde. | 
Nicolaus Jadrinsew. 


BEILAGE IV. 


. A 
Vorläufiger Bericht des Mitgliedes der Orchon-Expedition 
N. P. Lewin. 


Der von mir besuchte Rayon der nördlichen Mongolei lässt sich bequem 
in sechs Theile zerlegen: 

a) Das Thal der Tola von Urga bis zu seiner Wendung nach Nord- 
westen bei Daban-Tseren-Gun-Chürä ; 

b) der Steppenstrich über Ulan-Chada-Pitschikte und Ssudshi bis zum 
Thal ‘der Seen; | 

c) das Thal der Seen und die beiden Flüsse Dshirgalintu; 

d) der Orchon von Chara-Balgassun bis zum Nebenflusse Gorchoi; 

__e) das System der Flüsse Tamir und 

f) die Sselenga in ihrem mittleren Laufe. 

Dieser Eintheilung werde ich auch bei meiner kurzen Reisebeschreibung 
folgen. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 425. 26* 


388 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. 11] 


Der Fluss Tola durchströmt von Bogdo-Chürä (Urga) bis zum oben 
genannten Knie in einem Bogen von Südost nach Norden und Nordwesten eine 
Strecke von 125 Werst und bildet ein weites Thal, das bei Hochwasser 
wersteweit überfluthet wird. Anfangs Juli ist die Tola aber nur ein be- 
scheidener Steppenfluss von 50 m. Breite und circa 1 m. Tiefe, der in 
unregelmässigen Windungen und Krümmungen durch sumpfiges, mit gutem 
Graswuchs bedecktes Terrain dahinfliesst. In Folge dieses Umstandes besitzt 
das Thal eine dichte Bevölkerung und reichen Viehstand. Unmittelbar am 
Wasser kann man stellenweise Spuren von Baumwuchs treffen (Pappeln, 
Weiden etc.). Die höhergelegenen Theile des Thales dagegen sind unfrucht- 
bare, mit Pfriemengras und Deryssun bewachsene Steppe, weshalb auch 
die relativ reiche Fauna sich mehr in der Nähe des Flusses aufhält. Zahl- 
lose Scharen wilder Gänse und Enten, Trauerenten (Casarca rutila), graue 
Kraniche, schwarze Reiher, mehrere Arten Schnepfen ‚brüten dort voll- 
kommen ungestört ihre Nachkommenschaft aus. 

In den höheren Gegenden des Thales ist die Thierwelt nur schwach ver- 
treten: Lerchen, die ständigen Bewohner der mongolischen Steppe (Melan- 
corypha mongolica), zwei bis drei Arten von Nagethieren, ab und zu Wölfe 
— das ist die ganze Bevölkerung des Steppengrases an höheren Thieren?°). 

Zu beiden Seiten des Tolathales ziehen sich zwei parallele niedrige 
unbewaldete*) Höhenketten hin, die sich kaum bis auf 100 m. über das 
Niveau des Thales erheben und sich in orographischer Hinsicht wenig von 
einander unterscheiden. Ihre Umrisse sind dabei sehr energisch; breite 
Querthäler, steinige Schluchten, mit Schutt bedeckte Abhänge geben der 
Landschaft einen sehr trüben Anstrich. 

Die atmosphärische Feuchtigkeit kann hier nach Willkür hausen und 
ist eifrig bei der Zerstörung des verhältnissmässig festen Felsmaterials thätig. 

Auch in petrographischer Beziehung bieten diese Bergzüge kein hervor- 
ragendes Interesse, denn sie bestehen ausschliesslich aus Granitarten, meta- 
morphischem Quarzit und Schiefer. Bemerkenswerth: ist etwa nur, dass auf 
dem rechten Hügelzuge die Schieferschicht weggeschwemmt und der am 
linken Ufer darunterliegende Quarzit blossgelegt und der Wirkung der atmo- 
sphärischen Einflüsse preisgegeben ist. Besonders charakteristisch tritt diese 
Erscheinung in der Gegend von Bogdo-Chürä hervor. Der Bogäo-Ufh am 
linken Ufer der Tola ist mit einer mächtigen Thonschieferschicht bedeckt 
und zu Tage tretende Quarzite kann man nur in den Querthälern verfolgen, 
während auf dem rechten Ufer Quarzite und sehr interessante Granite bloss- 


8) Meine Insektensammlung habe ich Herrn A. W. Radloff übergeben. 
9) Nadelwald findet sich nur am Bogdo-ula. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 426. 





(XXXV)|.  GENBHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 389 


gelegt sind (beim russischen Consulat) und Schiefer sich nur sporadisch, 
hauptsächlich im Alluvium des Thales, vorfindet. 

Beide Höhenzüge sind, wie schon gesagt, vollständig nackt, dafür aber 
fast über und über mit rothen und grünen Flechten bedeckt, deren Färbung 
dermassen intensiv ist, dass man aus der Ferne leicht glauben kann, der Berg 
sei dicht mit Gras bewachsen, und erst beim Herankommen den Irrthum 
erkennt. Übrigens haben sich in den Schluchten auf verwittertem Gerölle 
und Triebsand auch einige Sträucher angesiedelt: Spiraea amygdalina nana, 
Caragana etc. An einer Stelle des linken Tolaufers kann man eine merk- 
würdige Erscheinung beobachten. Einer von den konischen Hügeln der 
Kette ist mit Triebsand bedeckt und erweist sich bei genauerer Betrachtung 
als eine typische Düne im Anfangsstadium der Entwickelung. Das Material 
dazu stammt von dem sandigen Plateau her, in welches das linke Ufer der 
Tola bei Daban-Tseren-Gun-Chürä allmählich übergeht, und wird von den 
hier meist herrschenden Nordwestwinden herbeigetragen, wobei es die 
umliegenden ganz nackten Felsen bedeckt. Der Flugsand führt aber auch 
Samen der obengenannten Gewächse mit sich, die auf dem Felsen keine 
Möglichkeit haben, Wurzel zu fassen, auf dem Sande dagegen, besonders in 
den Thalkesseln, ihnen zusagenden Boden finden und vorzüglich fortkommen, 
und man findet hier dank der Dünenbildung Pflanzen in üppiger Entwickelung, 
die es in der Umgegend nicht giebt. Im gegebenen Falle hat also die Düne 
nicht als zerstörendes, sondern als befruchtendes Element gewirkt und ge- 
währt den umwohnenden Mongolen die Möglichkeit, an Stelle des in der 
ganzen Gegend gebräuchlichen getrockneten Mistes (Argal) bisweilen Holz 
als Brennmaterial zu verwenden. Man kann es nur bedauern, dass die 
Caragana *) bei ihrer weiteren Ausbreitung die Bewegung des Sandes ganz 
aufhält und mithin die Dünenbildung keine grössere Ausdehnung gewinnen 
kann. Diese Erscheinung ist ihrer Seltenheit wegen wohl werth, in ihren 
Details genauer untersucht zu werden. 

Die ganze Zeit über folgten wir dem rechten Ufer der Tola und setzten 
erst beim Kloster Daban-Sseren-Gun auf das linke hinüber, von wo wir uns 
direct nach Westen wandten, indem wir den linken Höhenzug quer durch- 
schnitten. Jenseit desselben liegt eine wellenfürmige wasserlose Steppe, eine 
im höchsten Grade trostlose, unfruchtbare Gegend, in welcher Steppengras 
(Deryssun), Convolvulus, zwei Arten Allium und Caragana die einzigen 
Vertreter der Pflanzenwelt bilden und der Boden aus rothem, stellenweise 


10) In meinem detaillirten Bericht werde ich mich bemühen, die Rolle der Caragana beim 
Aufhalten des Triebsandes aufzuklären. Für jetzt kann ich nur noch einmal wiederholen, dass 
der Erbsenstrauch das beste Material zu diesem Zwecke ist. 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 427. 


390 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERE. [N. 8. II 


recht grobkörnigen Sande besteht. In Folge des Wassermangels ist die Ge- 
gend auch fast ganz unbewohnt. (In Ulan-Chada ist ein Brunnen, auf 25 Werst 
von der Tola, dann 20 Werst weiter in Ssudshi eine Quelle u. s. w.). 

Die ganze Strecke von der Tola über Ulan-Chada und Ssudshi bis zum 
Seenthal bildet ein hügeliges Hochplateau, das ungefähr 4000 Fuss über 
dem Meeresspiegel liegt. Die einzelnen aus stark verwittertem Granit be- 
stehenden Hügel erscheinen als die petrographischen Reste des grossen 
Kentei-Gebirgssystems, das hier durch die intensive Wirkung der atmo- 
sphärischen Einflüsse ganz ausgeglättet, so zu sagen vom Antlitze der Erde 
weggewischt ist. Nach Verlauf von einigen Jahrhunderten wird davon 
wahrscheinlich kein einziger Hügel mehr vorhanden und an seine Stelle ein 
ebenes Sandplateau getreten sein. Auch schon heutzutage kann man auf weite 
Flächen mit einer winzigen Erhöhung in der Mitte stossen, die man aus der 
Entfernung leicht für eine Jurte ansieht; kommt man aber näher heran, so 
erkennt man darin die traurigen Überreste eines Granitmassivs, die ihrer 
gänzlichen Vernichtung in kürzester Frist entgegensehen. 

Von Vertretern der Thierwelt begegnete uns hier zum ersten Male in 
erdrückender Anzahl das allertypischeste Thier der Mongolei, der Tarba- 
gan!!). Obgleich es in einem kurzen Berichte nicht angebracht ist, bei einem 
einzelnen Punkte lange stehen zu bleiben, so ist der Tarbagan doch so 
charakteristisch, dass ich mich nicht enthalten kann, diesem Nager einige 
Worte zu widmen. 

Das Thierchen ist in der ganzen Mongolei so weit verbreitet, dass es 
wohl keine Stelle in dem von uns besuchten Theile des Landes giebt, wo es 
nicht anzutreffen wäre. Von ihm nähren sich Menschen, Hunde, Raubthiere 
und Vögel, es hat mit seinen unterirdischen Gängen den ganzen Erdboden 
aufgewühlt, und wenn dessen ungeachtet nicht allerorten Gras wächst, so ist 
die Schuld daran nicht ihm zuzuschreiben, mit einem Worte — der Tarba- 
gan ist das nützlichste Thier der Mongolei. 

Indem ich mir eine genauere Beschreibung dieses Thierchens vorbehalte, 
will ich hier nur kurz schildern, in welcher merkwürdigen Weise dasselbe, wie 
ich zum ersten Male am Ulan-Chada sah, als Speise zubereitet wird. 

Ein Mongole hatte auf der Jagd einen Tarbagan erlegt. Wie es sich von 
selbst versteht, führt er niemals Kochgeschirr mit sich, denn ein Messer 
und Feuerzeug sind seine einzigen unzertrennlichen Begleiter, und dennoch 
brachte er es fertig, sich eine Mahlzeit von zwei Gängen zu bereiten. Er 
durchbohrte beide Kiefer des Thieres, zog eine Schnur durch die Öffnung, 
hängte es an einen vorspringenden Stein und begann nun, das Fell mit 
dem Fleisch abzuziehen («wie einen Strumpfo nach dem Ausdrucke der 


| 1) Arctomys Bobac. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 498. 








(xxxV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. BXP. ETC. 391 


Sibirier). Mit gespannter Aufinerksamkeit folgte ich dieser Operation und 
bemerkte, dass der Mongole vorzüglich mit der Anatomie des Thieres ver- 
traut war, denn er traf unfehlbar alle Gelenke und beendigte seine schwie- 
rige Aufgabe schnell und recht zierlich. Auf diesem Wege entstand ein 
Sack mit Fleisch, aber ohne Knochen und Eingeweide, die grossmüthig den 
sich hungrig versammelnden Geiern preisgegeben wurden. Unterdessen waren 
an hellbrennendem Feuer kleine Steine glühend gemacht worden, die nun, 
nachdem die Operation beendigt war, in den Sack gethan wurden, dessen 
Halsöffnung man vermittelst eines Stäbchens vernähte. Als inzwischen das 
Feuer ausgebrannt war, legte der Mongole seinen Braten noch auf einige 
Minuten in die heisse Asche und der Tarbagan au naturel war fertig. 

Nun machte der Jäger einen Einschitt, trank zunächst die in der Bauch- 
höhle angesammelte Brühe aus und verzehrte sodann das Fleisch, das er 
mit seinem Messer herausholte. Seine Geschicklichkeit und Sauberkeit 
sowohl bei der Zubereitung als auch beim Essen riefen von meiner Seite 
eine Reihe von Complimenten hervor; der Mongole liess sie jedoch ganz un- 
beachtet, warf sich auf’s Pferd und begab sich auf die Jagd nach einem zwei- 
ten Tarbagan. 

Der Ulan-Chada-Pitschikte ist ein Granitmassiv, das sich im rechten 
Winkel vom Höhenzuge an der Tola auf etwa 20 Werst hinzieht und in der 
Steppe mit einem grandiosen Absturz endet, dessen Gerölle auf weite 
Strecken bis unmittelbar an die Quelle Ssudshi die Steppe bedeckt. Hier 
beginnt ein anderer Bergrücken, gleichfalls von Granit, aber parallel mit 
dem Höhenzuge an der Tola, der Ongon, und in gleicher Richtung mit ihr 
ein weiterer ohne eigene Benennung, der im Norden mit einem recht ho” 
Ausläufer, dem Patchan, abschliesst. 

Zwischen diesen beiden Bergrücken dehnt sich ein weites pal aus, 
das nach Angabe der Mongolen in der Gobi seinen Anfang aim, sich bis 
zum Kloster des Doltsyn-Gegen am Fusse des Patchan hinzieht“ eine ganze 
Reihe von Seen umfasst, von denen der grösste, der Iche-N’’ etwa 20 Werst 
Länge und 5 Werst Breite besitzt. Das Wasser in dem” en ist von bitter- 
salzigem Geschmacke, die ‘Ufer sind sumpfig und mit k” ‚tallisirtem Kochsalze 
bedeckt, welches die Mongolen zu ihrer Speise en m höher gele- 
genen kleineren Seen haben jedoch augensche” eh SuBSeS di asser, da die 
Mongolen mit ihren Heerden an den Ufern“, t ich der a en In den 
dem Patchan zunächst gelegenen See gende Ar-Dehirzalintn n Fon 
dünenartigen Blösse dieses Berges e DR ter Richtun ein anden . m au 
der anderen Seite bildet in entgeger D desindt 5 hes er ETUSS, 
'Übyr-Dshirgalintu genannt, den a sind typische Steppenflüsschen 


von 30 — 40 Werst Länge. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 429, 


392 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. III 


Aus dem Gesagten geht hervor, dass das Seenthal für die Geographie 
von grossem Interesse ist. Daher wäre es wünschenswerth, dass sein Anfang 
d. h. die Mündung in die Gobi untersucht würde. Für den Geologen concen- 
trirt sich das Interesse indessen beim Patchan. Hier treten Massen von Thon- 
schiefer zu Tage, welcher in allen Lagen Petrefacten, vorzugsweise Ab- 
drücke von Knochenfischen enthält, und von organischen Substanzen durch- 
tränkt ist, da er sehr gut brennt, so dass die Mongolen ihn als Feuerungs- 
material verwenden. 

Die productive Gesteinsart befindet sich am Südabhange des Patchan 
und ruht auf einer Schicht von gelbem Thon, höher hinauf unmittelbar auf 
Granit und Quarzit, und nach dem palaeontologischen Material zu schliessen, 
ist dieser Berg einst von einem grossen Süsswassersee umspült gewesen, 
der mit den noch gegenwärtig vorhandenen Seen des Iche-Nor-Systems 
in Verbindung gestanden hat. 

Das ist das vorläufige Resultat meiner Untersuchung. Bei sorgfältigerer 
Erforschung des Seenthales und des Patchan aber wird sich die Möglichkeit 
ergeben, ein genaueres Bild von der augenscheinlich nicht gar entfernten 
Vergangenheit dieses interessanten Thales zu entwerfen. 

Zum Schluss meiner Beschreibung desselben muss ich noch zweier 
Nagethiere erwähnen, die ich nur hier angetroffen habe. 

Die eine Art gehört zur Gattung Arvicola und lebt gesellig. Die kleinen 
Nager bauen sich ziemlich dicht unter der Erdoberfläche ihre Vorraths- 
kammern in Form von elliptischen Höhlen, in welchen sie die spärlichen 
Erzeugnisse der Steppenflora aufspeichern. Man ahnt gar nicht, dass der 
Boden unterminirt ist, doch braucht das Pferd nur mit einem Fuss die Decke 
einer solchen Höhle zu betreten, um mit seinem Reiter zu versinken. Des- 
halb wagen es auch die Mongolen, die doch als die besten Reiter der ganzen 
Welt gelten, in der Steppe am Dshirgalintu nicht, Trab zu reiten. Selbst- 
redend verzehrt die zahllose Masse von Nagethieren, die hier leben, jeden 
Graswuchs bis auf die letzte Spur, und ungeachtet der vielen Raubvögel, 
die, durch die reichlich vorhandene Beute angelockt, sich gleichfalls in 
grosser Menge hier aufhalten, ist die Anzahl- von Arvicolae nach den 
Worten der Mongolen keineswegs in der Abnahme begriffen. 

Die andere, etwas grössere Art hat viel Ähnlichkeit mit der amerikani- 
schen Otenomys (?). Die Mongolen nennen sie Tengri-Chulagan und wissen 
zu berichten, sie seien blind und können das Tageslicht nicht ertragen: sie 
brauchten sich nur an der Oberfläche zu zeigen, um wie vom Donner ge- 
rührt hinzufallen. Sie leben in getrennten Familien und graben sich ziemlich 
tiefe Gänge, indem sie die Erde in Häufchen aufwerfen. Dadurch entstehen 
sehr niedliche Hügelreihen, die sich je nach der Länge des Ganges auf 50 


Mélanges asiatiques, T. X, p. 480. 




















(XXXY)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS AUSGER. EXP, ETC. 393 


Faden und weiter hinziehen. Dabei sind dieselben sehr tief und vielfach 
gewunden. Eines der Thiere zu erbeuten, wollte mir trotz aller Anstren- 
gungen nicht gelingen : ich habe etwa 20 Trancheen fruchtlos aufgegraben. 
Die Mongolen behaupten, wer dieses interessante Thierchen erblicken wolle, 
müsse besonders vom Glücke begünstigt sein, und ich kann ihnen nicht 
Unrecht geben. 

Der Ubyr-Dshirgalintu, der sich mit dem System des Charu-Chai ver- 
einigt, bietet schon viel weniger Interesse dar. Erwähnenswerth wären etwa 
nur ausgedehnte Dünenbildungen, die sich auf 100 Werst nach Norden 
hinziehen und uns bei der Untersuchung des Charuchai sehr hinderlich 
waren, denn wir mussten, um an den Orchon hinabzusteigen, einen viel 
südlicheren Weg einschlagen, als wir uns vorgezeichnet hatten. Diesen Weg 
über den Oberlauf des Charuchai, des Charling, des Scharling u. a. kann 
man mit Recht einen Abstieg in’s Orchonthal nennen, denn angefangen vom 
Übyr-Dshirgalintu senkt sich das Terrain beständig bis unmittelbar an 
den Orchon. 

Das System des Patchan fällt in drei flachen Terrassen ab, von denen _ 
die westlichste, die an den Kokschin-Orchon grenzt, um 1000 Fuss niedriger 
ist, als die östliche Terrasse des Patchan. In orographischer Hinsicht ist 
die Gegend am Ubyr-Dshirgalintu dieselbe hügelige Steppe, nur besser 
bewässert und deshalb dichter bevölkert. 
= Das Orchonthal haben wir in einer Länge von 150 Werst von Ügei- 
Nor bis zum oberen Nebenflusse Gorchoi untersucht, doch kann ich vom 
Ügei-Nor nichts berichten: von diesem wird Herr D. A. Klemenz eine 
Beschreibung liefern, da er ihn genauer erforscht hat, während ich mich 
nur wenige Stunden dort aufgehalten habe und meine Beobachtungen am 
Orchon erst bei der Ruine Chara-Balgassun beginnen. Hier strömt der Fluss 
zwischen niedrigen sumpfigen Ufern breit und ziemlich tief dahin. Das 
Flussthal hat zwischen den Terrassen der Hochufer etwa zehn Werst Breite 
und bildet ein weites Wiesengelände, welches von mehreren Bächen, weiter 
oberhalb aber, bei Erdeni-Dsu von einem System von Aryk’s bewässert 
wird, den Überresten einstiger Berieselungsanlagen der Mongolenchane. 
Dieses Wiesenland ist mit üppigem Graswuchse bedeckt und bietet auf viele 
Werst im Umkreise vorzügliche Weide dar. Mannigfaltiges Sumpfwild, 
Trappen, Dserene (Antilope gutiurosa) und die oben beschriebenen Nager 
von der Gattung Lagomys beleben in nicht geringem Masse die Gegend. 

Den Untergrund bildet sandiger Lehm, der bei Chara-Balgassun mit 
einer schwachen Schicht schwarzer Erde bedeckt ist. In der ganzen Aus- 
dehnung des Thales bis Erdeni-Dsu sind die Spuren früheren Ackerbaues 


und ganzer Systeme von Bewässerungsanlagen sichtbar. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 481. 


394 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. III 


Die Gegend ist sehr malerisch und augenscheinlich, besonders bei guter 
Bewässerung, fruchtbar; man kann daher der Umsicht der Mongolenchane 
bei der Auswahl des Platzes für ihre Residenz die Bewunderung nicht ver- 
sagen, denn kein anderer Ort besitzt soviel nutzbares Land und andere 
Vorzüge! Das umfangreiche Wiesenterrain von 30 Werst Länge und zehn 
Werst Breite war bei intensiver Bearbeitung reichlich im Stande, eine hun- 
derttausendköpfige Residenzbevölkerung zu ernähren, der überaus fischreiche 
Fluss und die umliegenden Berge mit ihren Wäldern, die noch jetzt am 
Dshirmantai erhalten sind, konnten die Tafel der Chane mit erlesenen 
Schüsseln besetzen. Was aber die Hauptsache ist: dieser fruchtbare Land- 
strich besass, gegen Süden und Westen von unzugänglichen Lavaströmen 
begrenzt, ungewöhnliche Vorzüge in strategischer Hinsicht. Aus diesen 
Umständen erklärt es sich vermuthlich, dass diese Gegend am Orchon 
(Chara- Balgassun und Erdeni-Dsu) im Verlaufe von beinahe 1000 Jahren 
eine so hervorragende Rolle in der Geschichte der nördlichen Mongolei 
gespielt hat. 

Das Hochufer des Orchon ist aus Graniten und metamorphischen Schie- 
fern zusammengesetzt. 30 Werst oberhalb von Erdeni-Dsu und unterhalb 
beim Ügei-Nor herrscht vulkanisches Gestein: Trachyte, Basalte und Laven 
vor, die sich in breitem Streifen vom Chara-Gol bis zur Strasse von Urga 
im Osten hinziehen und, das Thal der Sselenga durchschneidend, sich im 
Westen verlieren. Dieselben Lavamassen dehnten sich, oberhalb von Erdeni- 
Dsu den Orchon überschreitend, weit nach Süden aus. Hier ist die vulka- 
nische Thätigkeit besonders lebhaft gewesen. In jeder möglichen Gestalt 
und Höhe bedecken ohne Ordnung aufgethürmte Felshügel die Umgegend 
in weitem Umkreise und verleihen der Landschaft einen ungemein wilden 
Charakter. Die Höhenzüge zu beiden Seiten des Orchon sind gleichfalls mit 
vulkanischem Gestein bedeckt und zeigen die allerphantastischsten Umrisse. 
Einzelne Berge haben die typische Form der Vulcane beibehalten und 
darunter ist der Eliste-Nuru besonders charakteristisch. Das ist eine hohe 
kegelförmige Kuppe, die von der Ostseite von einem halbringförmigen Walle 
umschlossen ist, ein Anblick, der lebhaft an die gegenwärtige Gestalt des 
Vesuv erinnert. Auch dem Orchon haben sich hier die vulkanischen Fels- 
massen in den Weg gestellt und ihn gezwungen, sich zu theilen. Ein wunder- 
voller Anblick bietet sich hier dem Beschauer an einem frühen August- 
morgen! Der Eliste-Nuru ist mit Schnee bedeckt und die ersten Sonnenstrahlen 
beleuchten, sich in Millionen verschiedenfarbiger Funken brechend, den ihn 
umfassenden hohen Wall. Mitten im Orchon erhebt sich ein Felskegel, der 
kleine Changai, der ihn zwingt, sich in zwei Arme zu spalten. In der Luft 


herrscht Todtenstille. Nur aus der Ferne von oben her trägt der Wind das 
Mélanges asiatiques. T. A, p. 489. 


(XXXV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 395 


Brausen eines Wasserfalls herüber. Es sind die Stromschnellen des Orchon, 
deren Tosen an unser Ohr schlägt. Ein Lavastrom hat etwa zehn Werst 
vom Changai dem Flusse den Weg verlegt, zwar hat das Wasser ihn durch- 
brochen, doch einige Felsblöcke wollen sich seiner gewaltigen Kraft nicht 
fügen. Ihre kahlen Gipfel ragen trotzig aus der Fluth und scheinen der 
vergeblichen Anstrengungen des Stromes, der sie umstürzen will, zu spotten. 
Der Orchon aber brüllt und rast, seine düsteren Ufer hoch hinauf in weissen 
Gischt hüllend, und weit, weithin ist sein Toben vernehmbar°)! 

‘Über die Stromschnelle gingen wir nicht hinaus, sondern wandten uns 
längs des Gorchoi in das Thal des Dshermantai und von dort unter einem 
rechten Winkel nach Westen an den Tsetserlik und zum Tamir. 

Gegen Ende August durchschritten wir, (Capitain Stschegolew, S. M. 
Dudin und ich) unserem ursprünglichen Plane gemäss, das Thal des Dsher- 
mantai und gelangten, stets in westlicher Richtung vorgehend, in das Thal 
des Tsetserlik, der sich in den Tamir ergiesst. Neu waren für uns hier die 
Sümpfe, denn man kann ohne Übertreibung behaupten, dass wir nirgend 
in der Mongolei eine solche Fülle von meist recht ansehnlichen Flüsschen 
und Bächen erblickt haben, so dass man diesen Theil unserer Marschroute 
füglich als ein Tausendstromland bezeichnen kann. Auch sind die Flüsse 
durchaus nicht bloss zeitweilig gefüllt: nach der Aussage der Mongolen giebt 
es hier immer Wasser, weshalb sie sich hier auch nicht niederlassen. Es 
ist ihnen, wie sie sagen, zu feucht, es giebt zu viel Mücken und der Boden 
ist sumpfig. Der reichste Landstrich bleibt also unbewohnt! Die umliegenden, 
mit üppigem Laubwalde bestandenen Berge dienen verschiedenen wilden 
Thieren zum Aufenthalte: Wildschweine, Elenthiere, Edelhirsche, Bären 
giebt es in grosser Anzahl. Auf den ersten Blick erinnert die Gegend sehr 
an die Gestade des Baikal-Sees. Hier haben sich einst, den Angaben mongo- 
lischer Geschichtschreiber zufolge, die mächtigen Chane Sommerwohnungen 
und Jagdschlösser errichtet. Die Ruinen eines solchen besuchten wir am 
Dshermantai unweit warmer Heilquellen’®), die schon an sich recht interes- 
sant sind, und ich bedaure um so mehr, mich auf wenige Worte darüber 
beschränken zu müssen. 

Die Quellen entströmen den Spalten eines Dioritfelsens, der inmitten eines 
weiten Moorgrundes liegt. Um dorthin zu gelangen, ist man genöthigt, aus 
dem benachbarten Kloster einen Führer mitzunehmen, denn es führt nur ein 
einziger gefahrloser Fusssteig dahin; weicht man von diesem ab, so läuft 
man Gefahr, von dem bodenlosen Abgrund, den ein trügerischer grüner 


12) An der Stromschnelle war ich ganz allein, weshalb sie auch auf Herrn Stschegolew’s 
Karte nicht angegeben ist. 
18) Ansicht und Dimensionen derselben sind in Herrn Dudin’s Album zu finden. 
Mélanges asiatiques. T. X, p. 488. 


396 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER NITALLERH. [N. 8. II 


Rasenteppich bedeckt, verschlungen zu werden. Das Wasser der Quellen 
ist sehr heiss, 70° C., geruchlos und von angenehmem Geschmacke. Bei 
jedem Felsspalt, deren es etwa zehn giebt, ist eine Hütte mit hölzernen 
Behältern errichtet, welche das Wasser auffangen und von den Kranken 
als Badewannen benutzt werden. Die Mongolen rühmen die Quellen sehr, und 
der mit der Aufsicht betraute Lama behauptete, Syphilitiker und mit ver- 
altetem Rheumatismus Behaftete würden hier im Laufe eines Sommers voll- 
ständig geheilt. Für den Naturforscher sind hier rothe Algen bemerkens- 
werth, die in dem von den Quellen gespeisten Bache wachsen und sein 
Bett mit einem hübschen Teppich auskleiden. Leider hatte ich gar keine 
Reagentien bei mir, um sie zu conserviren. 

Zum Schlusse bleiben mir noch einige Worte über die ehemalige 
Bevölkerung dieser Gegend zu sagen. Von dem Orte an, wo am Oberlaufe 
des Orchon die Eruptivgesteine beginnen, bis zur Sselenga, wird der Reisende 
durch die Fülle von Kerekssuren und Einzelgräbern, die jetzt ausgestorbenen 
Völkern angehört haben, in Erstaunen gesetzt. Besonders häufig sind sie 
an zwei Punkten, am Orchon beim Gorchoi und am Chunyn. Wenn das 
Factum, dass die Kerekssuren alte Gräber sind, nicht durch angestellte 
Nachgrabungen authentisch constatirt wäre, so würde der Reisende wohl 
schwerlich glauben, dass es am Gorchoi und am Chunyn so viele Gräber 
gäbe. Man stelle sich ein weites Thal von ungefähr fünf Werst Länge und 
drei bis vier Werst Breite über und über mit Kerekssuren bedeckt vor. 
Wieviel Mühe muss die Errichtung dieser grandiosen Denkmäler gekostet 
haben und wie gross mag die Zahl der hier Begrabenen sein? In meinen 
Tagebüchern habe ich beide Begräbnissstätten als Nekropolen bezeichnet. 
Die Einzelgräber, die vermuthlich Fürsten angehört haben, zeigen eine 
vierseitige Umfriedigung aus behauenen Steinfliesen und am Kopfende einen 
Monolith mit der Abbildung von Edelhirschen, einer auf allen Denkmälern 
dieser Gegend gebräuchlichen Darstellung"). 

Dem Chunyn folgten wir fast bis an seine Mündung und erreichten den 
Chanyn-Gol in der Nähe von Chanyn-Balgassun. Die ganze Gegend und 
insbesondere die Ruinen sind von Herrn D. A. Klemenz, der auch ihre 
Beschreibung übernommen hat, eingehend durchforscht worden. Wir aber 
kamen erst im Spätherbst dahin, es war schon Schnee gefallen, die Flüsse 
begannen sich mit Eis zu bedecken, und wir mussten also eiligst die Heim- 
reise antreten. Dies konnte auf zwei Wegen geschehen, von denen der eine 
dem linken Ufer der Sselenga folgte, während der andere auf dem Höhenzuge 
des rechten Ufers über Wan-Gun-Churja bis Barun-Dsassak führte; hier 


14) Unsere transbaikalischen Grabmäler haben dieselbe Zeichnung. 
Melanges asiatiques. T. X, p. 434. 











(XXXV)]  GENEBMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 397 


ist eine Fähre über die Sselenga, an deren linkem Ufer der Weg weiter bis 
zum Kloster Dsun-Dsassak führt, und dann überschreitet man die Sselenga 
nochmals in nächster Nähe der russischen Grenze. Obgleich der letzt- 
genannte Weg um etwa 200 Werst weiter ist, gab ichihm doch den Vorzug. 

Bis nach Wan-Chürä geht der Weg über Pässe und Sumpfpfade und die 
Gegend ist unfruchtbar und trostlos in höchstem Grade. Kahle Felsen, 
geröllbedeckte Schluchten, in wersteweitem Umkreise keine Spur von einer 
menschlichen Wohnung — das Alles vereinigt sich, um die Seele der Reisenden 
mit Melancholie zu erfüllen. Es giebt nichts, was den Blick fesselte, denn auch 
in lithologischer Hinsicht herrscht dieselbe Einförmigkeit: metamorphosirte 
Quarzite und immer wieder Quarzite ohne Ende. Aber sobald man an den 
Chara-Chudshir'®) und darauf an die Sselenga gelangt, wechselt das Bild 
wie mit einem Schlage. Das üppige Thal dieses Flusses ist über und über 
mit Ackerfeldern bedeckt und erfreut sich einer dichten Bevölkerung von 
Chinesen und Mongolen. Von den ersteren zählt man allein in zwei Dörfern 
gegen 3000 Köpfe. Der Untergrund besteht aus sandigem Lehm mit einer 
Beimischung von Löss und ist von einem ganzen Netz künstlicher Be- 
wässerungskanäle durchzogen, welche bei der ausserordentlichen Frucht- 
barkeit des Bpdens geradezu fabelhafte Ernten möglich machen. Unwill- 
kürlich beschleicht eine Regung von Neid das Herz beim Anblick der 
dortigen landbautreibenden Bevölkerung. Die Bearbeitung der Felder ist 
eine äusserst oberflächliche, die Behandlung des Getreides noch mehr, und 
doch gilt das 20—30 Ste Korn als eine mittlere Ernte. Wenn es möglich 
wäre, hier einige Tausende von unseren armen Bauerfamilien anzusiedeln, 
wie bald würden sie ganz Ost-Sibirien mit Getreide überschwemmen! 

“ Den Mittellauf der Sselenga kann man wegen seines fruchtbaren Bodens 
und seines Reichthums an Wald und Wasser wohl mit Recht als ein kleines 
Paradies, als einen der kostbarsten Edelsteine in der Krone des Kaisers von 
China bezeichnen. 

Fassen wir nun alles über die von der Orchon-Expedition durchmessenen 
Strecken Gesagte zusammen, so erhalten wir folgendes Bild: 


Kiachta. 


m @, 


Sselenga. 
selenga Fre Urga 


15) Auf der letzten Karte von Rafaïlow ist ein grober Fehler zu constatiren: der Chara- 
Chudshir ist als kleines Flüsschen und als Nebenfluss des Bukin-Gol angegeben. In Wirklich- 
keit aber ist er ein selbständiger Nebenfluss der Sselenga von über 50 Werst Länge. 

Mélanges asiatiques. T. X, p. 495. 


898 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER, ETC. [n. s. ri 


Der von uns besuchte Theil der Mongolei bildet ein Dreieck von über 
Tausend Quadratwerst Flächeninhalt, an dessen Grenzen die Expedition 
hingezogen ist. 

Aus den unterwegs angestellten Beobachtungen ergiebt sich, dass kaum 
ein Fünftel des zurückgelegten Weges aus unfruchtbarer Steppe besteht, 
während den ganzen Rest eine reich bewässerte Gegend mit schönem, vor- 
züglich zum Ackerbau geeigneten Boden bildet, die bei rationeller Be- 
wirthschaftung wohl dazu fähig erscheint, einst zu einem reichen Landstrich, 
zur Kornkammer des unfruchtbaren Centralasiens zu werden. Der Orchon, 
einst ein blühender Fleck der nördlichen Mongolei, ist entwaldet und in 
Folge des historischen Geschicks der Mongolen entvölkert. Aber die Thäler 
des Orchon und der Sselenga, die einst mächtigen asiatischen Völkerschaften 
als Kampfplatz gedient haben, besitzen alles, was erforderlich ist, um ihre 
hervorragende Stelle in der Mongolei wiederzuerlangen. Ein so weites 
Areal des besten Bodens kann unmöglich lange unproductiv liegen bleiben. 
Einer muss den Anstoss geben, um es wieder zu seinem früheren Leben zu 
erwecken: thun es die Mongolen selbst nicht, so mögen die Chinesen dafür 
sorgen; unterlassen auch diese es, so ist es die Sache der Russen! 

Was nun das von der Orchonexpedition erbeutete naturwissenschaftliche 
Material betrifft, so muss man sagen, dass die zusammengebrachten Collec- 
tionen nur genügen, um ein allgemeines Urtheil über die besuchten Gegenden 
zu gewinnen, denn die enorme Strecke von gegen 1660 Werst, welche die 
Expedition im Laufe von 2'/, Monaten zurückgelegt hat, machte natürlich 
eine Detailforschung unmöglich. Dazu wären besondere Excursionen und 
ein längerer Aufenthalt an jedem einzelnen Orte erforderlich gewesen. Der 
Reichthum der Gegend aber, ihre glänzende Zukunft und nahe Nachbarschaft 
mit Russland lassen eine eingehende Erforschung dringend nothwendig er- 
scheinen und eine solche muss eine der nächstliegenden Aufgaben der 
russischen Gelehrtenwelt bilden. 


Troitskossawsk, d. 8. November 1891. N. Lewin. 


Mélanges asiatiques. T. X, p. 436. 





(zxxV)] 399 


Spectrum der ,,Nova Aurigae‘ 1892, beobachtet in Pulkowo. Von A. Belo- 
polsky. (Lu le 13 mai 1892). 


(Mit einer Tafel). 


Obgleich die Nachricht von der Entdeckung der «Nova» schon am 
2. Februar in Pulkowo eingetroffen war, so konnten die Spectraluntersu- 
chungen doch erst am 6. Februar beginnen. Hieran hatte einerseits die Wit- 
terung schuld — besonders grosse Kälte und dunstige Luft — andererseits 
aber der Umstand, dass der neue Spectrograph, erst im December 1891 hier 
angelangt, noch an keinen der grossen Refractoren angebracht war. Es war 
überhaupt nicht beabsichtigt gewesen, die Arbeiten mit diesem Instrument 
bereits im Winter zu beginnen. Auch beim Erscheinen der «Nova» war es 
sehr bedenklich die zusammengekitteten Prismen des Spectrographen dem 
starken Frost (bis — 23° C.) auszusetzen. | 

Gegen den 10. Februar wurde es wärmer und ich entschloss mich den 
Spectrographen am 15-Zöller anzubringen; für den 30-Zöller war noch kein 
Adapter fertig. | 

Die Beobachtungen wurden im optischen Theil des Spectrums mit dem 
Auge gemacht; die Gegend zwischen H, und H, — photographirt auf Platten 
hoher Empfindlichkeit entweder von Lumière, oder von Schleussner. 

Der Spectograph (von Mech. Töpfer in Potsdam nach Angabe von 
Prof. H. C. Vogel construirt) ist ganz identisch mit dem Potsdamer. Mit 
zwei Rutherford’schen Prismen giebt er starke Dispersion, eine schwache 
dagegen bei Benutzung nur eines Prismas. Letzteres wurde bei den Beob- 
achtungen der «Nova» angewandt. 

Die Länge des Spectrums vom rothen bis zum violetten Ende beträgt 
etwa 60 mm. und von H, bis H, 27 mm. 

Für die Beobachtungen des optischen Theils fehlte mir das zum Instru- 
ment gehörende Mikrometer, welches vom Mechaniker bis jetzt noch nicht 
abgeliefert werden konnte. Ich benutzte ein provisorisch von mir selbst 
construirtes, ziemlich grobes Mikrometer, welches die Lage der Linien nur 
bis auf 10 — 15 Ängström’sche Einheiten zu bestimmen erlaubte. Als 


Vergleichspectrum verwandte ich das Spectrum des Wasserstoffs, des Mg, 
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 277. 





400 | A. BELOPOLSKY, [n.s.ım 


Na und für die Spectrogramme auch Fe. Den electrischen Strom erhielt 
ich von 2 — 4 Bunsen’schen Elementen und einer Rumkorff’schen Rolle 
von mittleren Dimensionen. 

Ausserdem beobachtete ich das Spectrum mit einem Ocularspectroscop 
von Vogel, welches am hiesigen grossen Heliometer (7Y, Z. Öffn.) ange- 
bracht wurde, ohne Cylinderlinse. 


6. Februar. Im Ocularspectroscop konnte ich nur die helle Linie F und 
einige Linien im grünen Theil des Spectrums sehen. 

15. Februar. Mehrere helle Linien gesehen, aber in Ermangelung eines 
Messaparates konnte ich keine Messungen anstellen. 

16. Februar. — 21° C. Dunstige Luft. Zwei leider erfolglose Auf- 
nahmen bei 1- und 2-stündiger Exposition gemacht. 

17. Februar. Die directe Vergleichung der Spectra des Sterns und des 
Wasserstoffs ergiebt heute, dass 4 helle Linien des Sternspectrums mit 
den 4 allerhellsten Linien des Wasserstoffs coïncidiren, nämlich mit 
H,, H4 und zwei Linien, deren W. Längen nach Hasselberg 4932 und 
501'#7 betragen. Alle übrigen Linien sind sehr schwach und liegen in der 
‚Nähe von der b-Gruppe, 531%, 557 und D; an diesem Tage wurde kein 
Versuch gemacht das Sternspectrum zu photographiren. 

19. Februar. Ich sehe deutlich 13 helle Linien, deren Lage ich mit 
der oben erwähnten Messvorrichtung zu bestimmen suche. Kein Spec- 
trogramm. | 

20. Februar. Es sind 11 helle Linien, grösstentheils dieselben, wie am 
19. Februar zu sehen. Ich benutze als Vergleichspectrum das Spectrum 
von Mg. Die Linien scheinen nur zum Theil mit denen des Sterns identisch 
zu sein (b). 

21. Februar. 9 Linien zu sehen. Die Vergleichung des Stern- und 
Na-Spectrums deutet darauf hin, dass eine helle Linie im Sternspectrum 
nicht ganz mit D coïncidirt. 

Der Character der Linie scheint auch dem der Na-Linie nicht ähnlich 
zu sein. Die b-Gruppe coïncidirt wahrscheinlich auch nicht mit den Mg- 
Linien, die Linien des Sternspectrums liegen näher zum violetten Ende. 

22. Februar. Eine Platte wurde bei engem Spalt 3 Stunden lang ex- 
ponirt, hat aber nur das künstliche Wasserstoffspectrum 2° Ordnung ge- 
geben. T= — 8° Cels. 


Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 278. 





(XXXV)]  SPECTRUM DER „NOVA AURIGAR“ 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 401 


23. Februar. Eine Platte wurde 4 Stunden lang expoñirt bei einer 
Spaltbreite von 0”"07. Das Spectram wurde erhalten, war aber von dem : 
künstlichen Wasserstoffspectrum 2° Ordnung maskirt. Die Platte war mit 
Erythrosin gefärbt. 7’ = — 5° Cels. | 

24. Februar. Bei 5-stündiger Expositionsdauer wurde ein Spectrogramm 
erhalten. Spectrum sehr schmal, fast fadenförmig. Gewöhnliche Platte. 
Spalt 0%*07. 7== — 5° Cels. 

26. Februar. 5Y,-stündige Exposition ergab ein an Details reiches 
Spectrogramm. Spalt 007. T= — 5° Cels. 

27. Februar. Bei gleicher Expositionsdauer ebenfalls ein Spectrogramm 
erhalten. Spalt 0""07. T— — 5° Cels. 

1. März. Spectrum photegraphirt und mit dem Auge beobachtet. Spalt 
0205. T——16° Cels. Im optischen Theil scheinen die Linien sich 
schärfer vom continuirlichen Spectrum abzuheben. Dunkle Linien sind auch 
zu sehen. Die hellen Linien haben das Aussehen von breiten Bändern, viel- 
leicht granulirt. Gegen das V.-Ende nach F nimmt die Intensität rasch ab. 

2. März. Schönes Spectrogramm bei 5-stündiger Exposition mit einer 
Spaltbreite von 0%®07. T == — 13° Cels. Im optischen Theil sehe ich heute 
deutlich, dass die helle F-Linie nicht mit der künstlichen coïncidirt, sie ist 
gegen das rothe Ende verschoben. Die Linien bei 493PF und 502#* 
scheinen an Helligkeit abgenommen zu haben. 

3. März. Spectrogramm bei 5-stündiger Exposition. Spalt 0""07. T= 
— 13° Cels. Im optischen Theil des Spectrams scheint eine allgemeine 
Abnahme der Intensität stattgefunden zu haben. Der Character bleibt 
derselbe. 

9. März. Spectrograph vom 15-Zöller abgenommen. 

11. März. Beobachtungen am Heliometer mit Hilfe des Ocularspectro- 
scops. Der Stern ist etwa 7. Gr. Das Spectrum hat am rothen Ende an Glanz 
stark zugenommen. Die C-Linie ist äusserst hell und vom ganzen Spectrum 
durch ein intensives dunkles Band getrennt. Am anderen Rande dieses 
Bandes vermuthe ich eine 2. rothe Linie. Alle anderen Linien sind weit 
schwächer als früher geworden, aber ich sehe noch D, b, 502, 493 
und F. Im V.-Theil ist nichts su sehen. Die rothe Linie ist überraschend 
hell. Der Stern selbst hat eine rothe Färbung. 

12. März. Der Spectrograph ist wieder an den 15-Zöller angebracht. 
Dieselben Linien wie früher; die C-Linie wie gewöhnlich. Eine Aufnahme 
des Spectrums bei 5 Stunden Expositionsdauer und breitem Spalt ergiebt 
nur einen geringen Theil des Sternspectrums. 

15. März. Beobachtungen am Heliometer. Im Spectrum der «Nova» 
scheint F am hellsten zu sein. Die Linien b und D sind noch recht gut zu 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 279. 27 


402 A. BELOPOLSKY, [N. s. m 


sehen. Die C-Linie sehr schwach, wie überhaupt das rothe Ende des Spec- 
.trums. Der Stern selbst hat eine rothe Färbung jedoch weit geringer, als 
am 11. März. 

16. März. Am 15-Zöller. Die hellste ist die F-Linie, dann b. Die Lage 
von 5 Linien wurde gemessen. 

18. März. Am Heliometer. Das Spectrum ist sehr schwach, obgleich die 
hellen Linien noch recht deutlich zu sehen sind, besonders die F-Linie. 
Dunst. 

22. und 25. März. Der Stern ist so schwach, dass selbst mit dem 
Ocularspectroscop im Spectrum nichts Deutliches zu sehen ist. Damit 
schliessen die Beobachtungen. 


Die Messungen der Lage der hellen Linien im optischen Theil des 
Spectrums haben im Mittel aus 6 Beobachtungstagen die folgenden W. L. 
gegeben: 


Nova. Wasserstoff. Anzahl der Messungen. 
464 464 1 
481 483 | 1 
486 (F) 486 6 
493 _ 494 6 
501 502 6 
516 519 6 
525 525 oder 527 2 
530 530 4 
b57 556 ? 4 
588 (D?) 589 3 
606 603 oder 607 1 
631 630 1 
656 (C) 656 4 


Die W. Längen des Wasserstoffs gehören den lichtstärksten Linien an, 
die man in Hasselberg’s!) Verzeichniss findet. 
Die geringe Genauigkeit vorstehender Messungen erlaubt keinen sicheren 
Schluss auf die Identität der Linien des Stern- und Wasserstoffspectrums 
zweiter Ordnung. 


1) B. Hasselberg, Das zweite Spectrum des Wasserstoffs. Mémoires de l’Académie 
Imp. des sc. de St. Pétersbourg T. XXX, X 7 et T. XXXI, X 14. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 380. 





(xxxv)] SPECTRUM DER „NOVA AURIGAR“ 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 403 


Bei der nur provisorischen Justirung des Spectrographen am 15-Zöller* 
konnte die Geischler’sche Röhre nur in einer Distanz von 20 cm. vom Spalt 
angebracht werden. Deswegen konnte der Stern nicht zu gleicher Zeit mit 
dem künstlichen Wasserstoffspectrum photographirt werden, da letzteres 
bei der äusserst langen Exposition eine Menge Linien gegeben und das 
verhältnissmässig schwache Spectrum des Sterns maskirt hätte. Dies war 
auch wirklich der Fall am 23. Februar. Ein genügend starkes Spectrum des 
Wasserstoffs erhielt man schon nach 10 — 15 Minuten Exposition. Dabei 
hat man aber den Nachtheil, dass der Stern im dunkeln Spalt gehalten 
werden muss. 

Um dies zu erreichen brachte ich auf dem Spalt ein Diaphragma an, 
welches denselben durch eine enge Scheibe in zwei gleiche Stücke theilte. 
Der Stern wurde auf dem Rande dieser Scheibe gehalten. 

Die detailirte Beschreibung der erhaltenen Spectrogramme soll weiter 
unten bei Mittheilung der Wellenlängen gegeben werden. 

Die Ausmessung der Spectrogramme geschah mit einem dazu eingerich- 
teten, dem Potsdamer ganz ähnlichen Mikroscop. Wegen der Schwäche der 
Details war es wünschenswerth die Vergrösserung des Mikroscops kleiner zu 
machen, da die schwächste (etwa 12 Mal) noch zu stark für diese Messungen 
war. Eine Combination der vorhandenen Linsen hat zu einer 5-maligen Ver- 
grösserung geführt, was für unsere Zwecke ganz genügend erschien. 

Bei Untersuchung der feinsten Details hat eine Cylinderlinse, unmit- 
telbar auf das Spectrogramm gelegt, gute Dienste geleistet. An die Messun- 
gen muss dann wegen Refraction der Strahlen der Linse eine kleine Reduction 
angebracht werden. Diese Vorrichtung benutzte ich übrigens nur ein Mal. 
Die Messungen wurden nur bei bedecktem Himmel gemacht. Bei klarem 
Wetter geht vieles von den Details verloren. Die Schraube der Messvor- 
richtung wurde untersucht, jedoch brauchten die sehr kleinen Fehler bei 
der angewandten Dispersion nicht berücksichtigt zu werden. 

Die Messungen wurden grösstentheils zwei Mal, an verschiedenen 
Tagen, und zwar an den Originalspectrogrammen und an diapositiven Copien 
derselben angestellt. Für die Reduction der Angaben der Schraube auf 
Wellenlängen benutzte ich zwei Spectrogramme der Venus, welche am 
22. Februar und 1. März unmittelbar vor der Exposition des Sterns ge- 
nommen wurden. 

Als Fundamentallinien wurden die folgenden gewählt: 


Bir KR 
486.16 432.62 
466.80 430.82 
454.99 427.17 


Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 281. 27* 


404 


A. BELOPOLSKY, [x s. m 
(aus au 
448.24 422.70 
445.50 420.21 
441.53 414.40 
440.50 410.20 
438.40 409.25 
435.22 407.19 
434.07 404.61 


Ich hielt mich theils an das Potsdamer System, theils an die Wellen- 
längen des Rowland’schen Atlas. 

Die Coefficienten der Formeln zur Verwandlung der gemessenen 
Distanzen in W. Längen wurden nach dreimaliger unabhängiger Messung 
dieser Linien nach der Methode der kleinsten Quadrate berechnet. Ich 
erhielt so die folgenden Formeln: 


22. Februar. T — — 7° Cels, . 
À — 43407 + [9.7864] r +[9.3428] r° + [8.9393] r° 
À — 434.07 — [9.7911] r + [9.2977] r° 


1. März. T — — 15° Cels. . 
À = 43407 + [9.7864] r + [9.3428] r° + [8.9393] r° 
À = 434.07 — [9.7861] r + [9.2301] r* 


Die Zahlen in Klammern sind log.; r ist die Distanz zwischen H, und 
Linie in Umdrehungen der Schraube ausgedrückt. Diese Formeln stellen 
die Wellenlängen der benutzten Hauptlinien mit dem mittleren Fehler 
+ 003 dar, eine Genauigkeit, die bei der angewandten Dispersion genü- 
gend erscheint. 

Was den Einfluss der Temperatur auf die Coefficienten der Formeln 
anbetrifft, so besteht ein solcher im Intervall 4, — H, offenbar nicht. Nur 
von H,— H, ist ein kleiner Einfluss zu bemerken, den ich auch nach der 
Formel 


AA = (— 0009 r + 0#F0286 r°) (15° — 7) 


berücksichtigt habe; T bezeichnet Temperatur unter 0°. 

Es ist zu bemerken, dass der grösste Theil der Linien der «Nova» im 
Intervall H,— H, liegt. Die Realität der Temperaturformel ist übrigens 
bei den Messungen der künstlichen Z, Linie auf den Spectrogrammen be- 
stätigt worden. 

In der folgenden Tafel sind mit Benutzung obiger Formeln die Wellen- 


längen aller sicher gesehenen oder auch nur vermutheten Linien angegeben. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 288. , 





(zıxv)] 


SPECTRUM DER „NOVA AURIGAE“ 1892, BBOBACHTET IN PULKOWO. 


405 


Ob alle Linien reell, oder einige von ibnen kleinen Fehlern der Platten 
zuzuschreiben sind, kann durch Vergleichung aller meiner Spectrogramme 
nur theilweise entschieden werden. Darum gebe ich sie alle ohne bei der 
Streichung der zweifelhaften die Verantwortung auf mich zu nehmen. Ich 
bemerke hier, dass ich bei der Beschreibung meiner Spectrogramme häufig 
den Ausdruck «Band» benutzt habe. Dieser Termin wird in der Spectral- 
literatur für bestimmte Details der Spectra gebraucht. Ich meine damit nur 
breite Spectrallinien zum Unterschied von feineren. 


Tafel der Wellenlängen im Spectrum der „Nova Aurigae“. 


1892. Febr. 4. Erläuterungen. 


487.01 \ Ränder der hellen F-Linie, 
484.58 | kaum sichtbar. 
462.93 . . 
461.94 Ränder einer dunkeln Linie. 
461.94 . . 
460.72 Ränder einer hellen Linie. 
460.72) RändereinesdunkelnBandes 
459.62 mit einer hellen Linie in 
459.31 der Mitte. 
458.95 Helle; zweifelhaft. 
dec 08 Ränder einer dunkeln Linie. 
re Ränder eines hellen Bandes 

j mit zwei Intensitätsma- 
454.75 ima in der Mitt 
454.20 xima in der Mitte. 
452.35 Ränder eines hellen Bandes 
452.02 . 

mit zwei Intensitätsma- 

451.23 ima in der Mitte 
450.56 xima in der Mitte. 
447.19) Drei helle feine Linien, de- 
445.83 | ren Realität jedoch zwei- 
444.12 felhaft ist. 
443.731 Ränder eines dunkeln 
442.80 Bandes 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 288. 


1892. Febr. 24. 


442.31 
441.57 


440.50 
436.11 
435.61 


435.16 


434.91 
434,31 


433.65 
433.32 


BR 
442.68 | 


432.52 
432.09 


423.70 
423.26 
422.90 
422.60 
422.66 
421.75 
410.86 
410.43 


409.63 


Erläuterungen. 


Drei helle Linien, sehr 


zweifelhaft. 


Dunkle feine Linie. 
Helle feine Linie. 
Helle feine L., zweifelhaft. 


Rand der hellen H, -Linie. 


Intensitätsmaxima in der 
hellen H, -Linie. 


Rand der hellen H, Linie. 


Helle Linie in der dunkeln 
H,-Linie. 


Helle Linie, entschieden ein 
Fehler der Platte. 


Rand der dunkeln A. Linie. 


Ränder eines hellen Bandes 
mit zwei Intensitätsma- 
xima in der Mitte. 


Ränder eines dunkeln 
Bandes. 


Ränder der hellen H,-Linie. 


Sehr unbestimmt und 
schwach. 


406 


A. BELOPOLSKY, 


[N. 8. mt 


Die Messungen wurden nur an einem Tage und zwar an dem sehr 


schmalen Spectrogramm des Sterns ausgeführt. 


Jede Einstellung wurde 


mindestens 4 Mal wiederholt. Künstliches Spectrum fehlt. Vergr. 5 M. 


1892. Febr.26. Erläuterungen. 


487.78* | Ränder der hellen F-Linie, 
485.35 kaum sichtbar. 


485.35* | Ränder der dunkeln F-Li- 
483.45* nie. 


486.16* Künstliche F-Linie. 


*$ 
471.97 | Helles Band mit hellen 


* 
270 00% | Linien. Sehr zweifelhaft. 


467.35* 
466.83* 
466.30* 
465.90 Dunkle Linie. 
465.54* 

465.09* 
463.68* 
462.75* 
461.63* 


| Drei helle Linien, zweifel- 
haft. 


Ränder eines hellen Bandes. 


Ränder eines hellen Bandes 
mit einer hellen Linie in 
der Mitte. 


458.05 Gruppe. 
457.26 
456.33 
455.56 
454.73 
454.08 


452.65 
451.84 
451.23 
450.69 


Drei helle Linien, ziemlich 
schwach. 


Zweifelhafte Linie. 


Gruppe heller Linien, die 
zwei ersten sind vielleicht 
Ränder einer einzigen 


458.98 
458.50* | Breites Band, vielleicht eine 
| Linie. 


450.39 

450.11 |! Dunkles Band mit zwei 
449.80 hellen Linien. 

449.46 

449.46 . 

148 18 | } Hell Linien. 


Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 284. 


1892. Febr. 26 Erläuterungen. 


447.30 er eine doppelte 


446.64* helle Linie. 

444.78 . 

444.15 Doppelte helle Linie. 

443.28* Helle Linie, zweifelhaft. 
Dazwischen ein dunkles Band. 

442.65 

441.95* | Helles Band mit zwei hellen 

441.56* Linien in der Mitte. 

441.42 

439.68 

439.34 

436.01 Rand der hellen H,-Linie. 

459.82 Erstes Hauptintensitäts- 

435.77 __. 

435 59xf max. der hellen H, -Linie. 

435.02 Zweites Hauptint.-max. 


434.47 ae eines breiteren In- 


433.59 tensitätsmaximum. 
Helle Linie in der dunkeln 
438.21 | H,-Linie. 


432.04 Randder dunkeln H,-Linie. 


Zwischen dem verwaschenen Rand 
W. Länge 43356 und der hellen 
Linie 433'F21 scheint eine scharfe 
dunkle Linie zu sein; es sind vielleicht 
noch zwei, die eine mit W. Länge 
432#46. 


Helle Linien. 





(XXXY)] 
1892. Febr. 26. 


427 7 5 | Helles breites Band. Zwei- 
425.28 felhaft. 


425.28 .. 
423.88 Dunkle Linie. 


423.70 Ve doppelte Linie im 


Erläuterungen. 


423.02 hellen Band. 


SPECTRUM DER „NOVA AURIGAE" 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 


407 
1892. Febr. 26, Erläuterungen, 


pi 
422.83 


491.44 Dunkle Linie. 


410.90* | Ränder der hellen H,, sehr 
409.98* schwach. 


410.20 Künstliche Z,-Linie. 


Die Platte wurde an zwei Tagen gemessen. Die künstlichen Linien sind 
etwas zu stark und deshalb verwaschen. Kreuze bezeichnen, dass die Linien 
nur ein Mal gesehen, oder gemessen wurden, Vergr. 5 Mal. 


1892. Febr. 27. Erläuterungen. 


486.14 Künstliche F-Linie. 


459.69 Ränder eines hellen Bandes, 
© der 2* scharf. Vielleicht 
458.06 _. 
3 Linien. 
Dazwischen ein dunkles Band. 
457.48* 
Dazwischen eine dunkle Linie 


456.35 re Band mit drei In- 


455.95* . . 
455.49 tensitätsmaxima. 


454.78 
Dazwischen eine dunkle Linie. 
Helle Linien in der dunklen 
zwischen den hellen Bän- 
dern. : 

Helles Band mit 4 Inten- 
sitätsmaxima; die 2 ersten 
sind kaum getrennt, das 
letzte am schärfsten. 

Helle L. im dunklen Band. 


Ränder eines hellen Bandes; 
der zweite scharf. 
Dazwischen ein dunkles Band. 
445.83* 
445.35* 
444.86 
444.34* 


442.26 are Band mit zwei In- 


453.93 
453.33* 


452.83 
452.16 | 
451.35 
450.59 
449.99* 
449.14* 
446.58 


Helles Band mit Intensi- 
tätsmaxima und Linien. 


441.53 tensitätsmaxima. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 285. 


1892. Febr. 27. 


439.42* 
438.74* | Helle Linie, zweifelhaft. 
437.84* 


Erläuterungen. 


Rand und hellster Theil der 


426.97* 
426.24* 
424.37 
423.71* 
422.91 

12251°| Zweifelhaft. 

421.83 Helle, ziemlich sicher. 
410.20 Künstliche H,. 


Helle L. im hellen Bande. 


435.63 { hellen A. -Linie. 

435.28* Intensitätsmaxima. 

435.00 LA 

434.41 | Ränder eines doppelten In- 

434.21 tensitätsmaximum. 

133.83 

433.75 | Rand der hellen H, -Linie. 

433.17 2 Helle Linie in der "dunklen 
H,-Linie. 

432.09 Rand der dunklen H, -Linie. 

431.97? | Intensitätsmaxima im hel- 

431.30 len Bande. 

431.22* 

430.56 | Zweifelhaft. 

a N Helles Band. 

427.37* | 


| Helles Band mit Linien. 


408 


A. BELOPOLSKY, 


[x. 8. zu 


Die Messungen wurden 2 Mal gemacht, auf einer Copie und auf der 
Originalplatte. Kreuze bezeichnen diejenigen Details, welche nur ein Mal 
gesehen oder gemessen sind, Vergr. 5 Mal. 


1892. März 1. Erläuterungen. 
461.64 | Zwei helle Linien; äusserst 
461.12 schwach. 
460.33* Helle Linie zweifelhaft. 
de x x | Ränder eines hellen Bandes. 
456.28* 
455.36 
454 64 Helle Liniengruppe. 
453.86 

Dazwischen ein dunkles Band. 
452.14 
451.19 | Helle Liniengruppe. 
450.51 
449.65* .. 
448 91 Helle Linie, zweifelhaft. 
446.61* 

* 
Ut Helle Linien. 


1892. März 1. 


439.53] 
439.19* f Helle Gruppe. 
438.62* 


435.72* 


435.02* 
434.49*? 
433.80* 
433.64* 
433.05* 
432.34* 
431.97* 


431.76* 
431.13* 
430.54* 
427.33* 
426.92* 


* 
194 078 Helles Band. 


410.20* Künstliche A, 


Erläuterungen. 


Rand der hellen B, und 
deutliches Intensitätsmax. 


Intensitätsmaxima in der 
hellen H,,. 


Rand der hellen H.. 

Helle L. in der dunklen H.. 
Helle L. in der dunklen H, 
Rand der dunklen H,. 





Helle Linie. 


Spectrum schwach und die Messungen schwierig. Es sind nur einige 
Linien zwei Mal unabhängig gemessen worden; alle mit einem Kreuz be- 
zeichneten sind nur ein Mal gemessen. Vergr. 5 Mal. 


1892. März 2. 
ph 
486.18 
461.49 
460.88 
458.98 


Erläuterungen. 
Künstliche F-Linie. 

Schwer sichtbar. 

Verwaschen 


458.08 Deutlich | Helle Linien. 
456.79 Zweifelhaft. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 286. 


1892. März 2. Erläuterungen. 


BB 
456.21 
455.52 
454.64 
454.15 Dunkle Linie, deutlich. 


454.01 Helle Linie. 


Gruppe heller Linien. 


(XxxV)] 
1892. März 2. Erläuterungen. 
452.00 
451.25 { Gruppe heller Linien. 
450.54 
Dazwischen eine dunkle Linie. 
449.77 } Helle Linie, etwas zweifel- 
449.44 haft. 
447.96 
447.98 
446.62) Feine. 
445.78 | Helle Linie etwas zweifel- 
445.49 haft. 
444.84 | Ränder eines hellen ver- 
444.36 waschenen Bandes; viel- 
leicht zwei Linien. 
442.31} Verwasch. 
441.49 Bänder eines ‚Zellen Bandes mit Linie oder 
441.15) Scharf. 
439.81 Helle Linie zweifelhaft. 
439.16 
438.66 ( Drei sehr feine helle Linien. 
438.19 
437.71 
437.18 ' Helles Band. 
436.07 Rand der hellen A, -Linie, 
435.49 Intensitätsmaxima in der 
454.96 hellen Æ -Linie 
434.46 Y j 
434.36 ) Ränder eines breiteren In- 
433.93 tensitätsmaximum; viel- 
433.69 leicht drei helle Linien. 


SPECTRUM DER „NOVA AURIGAE“ 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 


409 


1892. Marz 2 Erläuterungen. 

433 16 Zwei helle Linien in der 
432.55 dunklen H,-Linie. 
432.09 Rand der dunklen H. -Linie. 
131301 Helle Linien. 

430.85 Dunkle Linie. 

430 54 Helle Linie. 

430.28 Dunkle Linie. 

429.99 Helle Linie. 

429.14 Helle Linie, zweifelhaft. 
426.65 Helle Linie. 

425.91 Helle Linie. 

425 80 Helle verwaschene Linien, 
Bu 
423.05 j 

422.62 Helle Linie. 

418.39 


417.64 
416.92 


411.41 
409.74 


409.24 
408.61 


408.24 
407.53 


| Helles Band, vielleicht drei 
Linien. 


Ränder der hellen H,-Linie; 
äusserst schwach. 


Helle Linie in der dunklen 
H,-Linie. 
Rand der dunklen 4, und 


zwei Ränder eines hellen 
Bandes. Schwach. 


Die Messungen sind direct auf dem Spectrogramm und auf positiven 
Copien desselben, im Ganzen drei Mal, ausgeführt. Vergr. 5 Mal. 

Nach diesem wohl besten Spectrogramm ist die unten beigelegte Zeich- 
nung des Spectrum gemacht worden. Letztere enthält nur Linien, die mit 
blossem Auge, oder mit Hilfe einer schwachen Lupe sichtbar sind. Die 
Zeichnung wurde nach eigenen, mittelst eines feinen Glasgitters ausge- 
führten Messungen von Herrn M. Morin angefertigt. Nach Photogra- 
phiren dieser Zeichnung im Maassstabe der Originalplatte konnte diese 
Copie direct mit dem Spectrogramm verglichen werden. Die Ähnlichkeit 


liess nichts zu wünschen übrig. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 387. 


440.23* 
439.54* 
438.23* 
437.68 

437.12* | Helle Linien, zweifelhaft. 
436.51* 

436.07 


Helle Linien. 


Eine helle L., zweifelhaft. 


410 

1892. März 8. Erläuterungen. 

459 { 01* | Ränder eines hellen Bandes, 
458.01* vielleicht zwei L. Schwach. 
456.12 

455.50 | Helle Linie. 

454.66 

452.07* 

451.84* | Gruppe heller Linien zwi- 
451.25 schen weichen dunkle zu 
450.52* vermuthen sind. 

449.56 

448.75 

447.88 | Helle Linien. 

447.06 

rer Ränder eines hellen Bandes. 


Rand der hellen H, -Linie. 


A. BELOPOLSKY, 


[N. 8. u 
1892. März 3. 
Bu 
435.68* 
434.87 


Erläuterungen. 


Intensitätsmaxima in der 
hellen H- Linie. 

434.37 À Ränder eines breiten Inten- 

433.78* sitätsmaximum. 

433.61 } Rand der hellen H,-Linie. 


433.14 Helle Linien in der dunklen 


432.69 H,-Linie. 

432.12 | Rand der dunklen HA, -Linie. 
13 Neon Helles Band mit Intensitäts- 
43 03 g* | maxima. 

429.70 À Ränder eines dunklen 
428.27* Bandes. 

Dom tx Verwaschenes helles Band 
49 6. 47 mit hellen Linien. 
423.80 | Helles Band, vielleicht helle 
422.99 Linien. 

422.50 


410.69*\ Ränder eines hellen Strei- 
409.73* fens; kaum sichtbar. 


Die Messungen sind auf dem Spectrogamm und einer positiven Copie 
desselben ausgeführt. Die nur ein Mal gesehenen oder gemessenen Linien 
sind mit einem Kreuz bezeichnet. Wegen zu kurzer Exposition sind die 
künstlichen Linien nicht herausgekommen. Vergr. 5 Mal. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 288. 


(xxxV)] 


SPECTRUM DER „NOVA AURIGAF“ 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 


411 


Zusammenstellung der Wellenlängen für die auf den 6 Spetro- 
grammen erhaltenen Linien. 


24. 


Februar 


26. 


(485.80) 486.57 


462.43 
461.33 
460.01 
459.62 
458.95 


456.59 
456.08 
455.41 


454.75 
454.20 


452.02 


451.45 : 


451.23 


447.19 


484.40 
471.57 
470.69 
467.00 
467.35 
466.83 
466.30 
465.90 
465.31 
462.75 
462.65 


458.98 


458.05 


456.33 


455.56 
454.73 


454.08 


452.24 


451.23 
450.69 
450.11 
449.92 
449.80 
449.46 


448.48 


447.30 


27. 


45969 


45806 
45748 


45635 
45595 
45549 
45478 


45393 
45333 
45283 
45216 


45135 
45059 
44999 
44987 


46138 
46033 
45933 


45808 


45628 


45536 
45464 


45386 


45214 


45119 
45051 


44965 


44891 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 289. 


März 
2. 


46119 


45898 
45808 


45679 
45621 


45552 
45464 
45415 
45401 


45200 
45125 
45054 
45016 


44977 
44944 


44796 
44728 


45901 
45801 
45612 


45550 
45466 


45207 
45184 


45125 
45052 


44956 
44875 


44788 
44706 


aNova» 
Mittel 


pi 
486.57 
484.40 
471.57 
470.69 
467.00 
467.35 
466.83 
466.30 
465.90 
465.31 
462.75 
462.54 
461.30 
460.17 
459.55 
458.98 
458.06 
457.48 
456.69 
456.23 
455.95 
455.47 
454.70 
454.18 
453.97 
453.33 
452.83 
452.10 
451.84 
451.45 
451.23 
450.57 
450.05 
449.98 
449.74 
449.49 
448.83 
448.48 
447.92 
447.21 


H 
jun 


461.87 


458.06 


412 


436.11 
435.61 


435.16 
434.91 


433.98 


433.65 
433.32 
(432.52) 
432.09. 


Februar 


26. 
446.64 


444.78 
444.15 
443.28 
442.65 
441.95 
441.56 
441.42 


439.68 
439.34 


436.01 
435.82 
435.77 
435.52 


435.02 


434.03 


433.59 
433.22 


432.04 
431.94 


431.51 


430.60 


27. 


44658 
44583 
44535 
44486 


44434 


44226 
44153 


43942 
43874 


43784 


43563 


43528 
43500 


43421 
43408 
43383 
43375 
43317 


43209 
43197 


43130 
43122 


43056 


A. BELOPOLSKY, 


1. 
44661 


44199 


44149 


43953 
43919 
43862 


43572 


43502 
43449 


43406 
43380 
43364 
43305 
43234 
43197 
43197 
43176 


43113 


43054 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 290. 


März 
2. 


44662 
44578 
44549 
44484 


44436 


44231 
44149 
44115 


43981 


43916 
43866 
43819 
43771 
43718 


43607 
43549 


43549 
43496 
43446 


43403 
43393 
43369 
43317 
43255 
43209 
43188 


43130 


43085 
43054 


44231 
44105 
44023 


43954 


43823 
43768 
43712 
43651 
43607 
43568 


43487 
43437 


43399 
43378 
43361 
43313 
43269 
43212 


43160 


43062 
43038 


aNova» 
Mittel 
PB 
446.61 
445.81 
445.42 
444.83 
444.14 
444.35 
443.28 
442.67 
441.97 
442.30 
441.53 
441.21 


440.50 


440.23 
439.75 
439.46 
439.17 
438.67 
438.21 
437.74 
437.15 
436.51 
436.07 
435.66 
435.77 
435.50 
435.21 
434.96 


434.44 
434.21 
434.03 
433.84 
433.66 
433.17 
432.53 
432.07 
431.94 
431.68 
431.37 
431.18 
430.85 
430.53 
430.38 


[x. 8. u 


5 À 


441.35 


434.71 


434.07 





(xxxv)] 


24. 


423.18 
423.26 
422.90 


422.21 


410.65 
409.63 


SPECTRUM DER „NOVA AURIGAR“ 1892, BROBACHTET IN PULKOWO. 


Februar 


430.13 


426.52 


424.58 


423.70 


422.14 


410.44 


27. 


42959 


42737 
42697 


42624 


42437 


42371 
42344 


42295 
42251 


42183 


42733 
42692 


42446 
42407 


März 
2. 


43028 
42999 


42914 


42665 


42591 
42550 


42389 
42357 


42305 


42262 


41766 
41764 
41058 


40924 
40861 
40789 


42899 
42783 
42751 


42647 


42380 
42340 


42299 
42250 


41021 


aNova» 
Mittel 


by 
430.28 
430.13 
429.99 
429.59 
429.14 
428.99 
427.83 
427.42 
426.95 
426.59 
426.36 


425.91 


425.50 
424.58 
424.41 
424.07 
423.77 
423.57 
423.34 
423.26 
422.97 
422.54 
422.18 
421.83 
417.66 
417.64 
410.47 
409.63 
409.24 
408.61 
407.89 


W. L. derjenigen L., welche die Zeichnung enthält. 


Nova 


BR 
458.98 
458.06 


436.23 
455.47 
454.70 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 391. 


Nova 


BR 
453.97 


452.10 
451.23 
450.57 
449.74 


413 


424.27 
423.59 


423.33 
423.29 
422.20 


417.71 
417.65 
410.20 





414 A. BELOPOLSKY, [x. s. ın 
Nova Nova 
BB KB 
446.61 432.86 

432.53 
444.83 
444.35 431.37 
430.53 
442.30 429.99 
441.53 
439.75 426.59 
425.91 
439.17 
438.67 423.77 
438.21 423.57 
422.95 
435.66 422.54 
435.01 
434.03 409.74 
433.18 


In der Columne H sind die W. L. der hellsten L. des 2 Spectrum 
des Wasserstoffs nach Hasselberg. Wir besitzen noch keine Spectrogramme 
anderer Himmelskörper und können deswegen keine detailirte Untersuchung 
der L. hier unternehmen. Der mittlere Fehler jeder Bestimmung kommt 
aus der Zusammenstellung zu = 0?F04 bis = 0"F08 heraus. 


Wenn man die Pulkowaer Spectrogramme aufmerksam untersucht, 
so findet man, dass die Linien zweierlei Art sind. Die Hauptlinien des 
Wasserstoffs H,, H,, H, und im optischen Theil auch 4, sind sehr breit 
und hell, dabei hat jede von ihnen an der stärker brechbaren Seite eine 
starke dunkle Linie. Ohne Zweifel sind die dunklen Linien gegen ihre 
Normallage stark verschoben. 

Alle anderen Linien sind lichtschwach und fein, und kommen Gruppen 
vor, zu zwei, zu drei und zu 4 Linien. Ob jede Gruppe wegen Verschie- 
bung aus einer Linie entstanden ist, kann man schwer entscheiden, da sie 
unbekannten Elementen anzugehören scheinen. Wenigstens sind es ent- 
schieden keine Eisenlinien. Es kommen auch zu wenig Linien des 2 
Wasserstoffspectrum, die mit denen des Sterns zu identificiren möglich 
wäre. 

Die Hauptwasserstofflinien zeigen einige feine Details, welche erwähnt 


zu werden verdienen. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 292. 





(xxxv)] SPECTRUM DER „NOVA AURIGAE* 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 415 


Die dunkle H_ Linie schloss bis zum 1. März eine feine helle Linie ein; 
am 1. und besonders deutlich am 2. März sieht man in derselben zwei fejne 
helle Linien. Es scheint, dass sich die Lage und auch das Aussehen der ersten 
feinen Linie während der Zeit vom 24. Februar bis zum 3. März geändert 
hat. Sie war am 24. Februar breiter und dem einem Rand von der 7, L. 
näher, hat sich darauf etwas von demselben entfernt und ist schmäler gewor- 
den. Am 3. März ist sie am hellsten und wieder breit. In der folgenden Tafel 
ist die relative Lage dieser, so wie der zweiten hellen Linie gegen die 
Ränder der dunklen 7, gegeben; b, und b, bedeuten den 1. und 2. Rand 
im Sinne von H, zu Hy; r, und r, die erste und zweite helle Linie. 


24, Febr. 26. Febr. 27. Febr. 1. März. 2. März, 8. März. 
up ph pu KR ph 27 
b—n 03 037 059 059 051 0.52 
,—r, _ _ — 1.30 112 1.11 
n—b 123 119 1.09 1.08 1.07 1.00 
b, — b, 1.56 1.56 1.68 1.67 1.58 1.52 


Am 2. März kann man auch in Z, diese Linien sehen und messen; 


ph 
b,—r, 0.50 
b, —7, 1.13 
r, — b, 1.00 
b, —b, 1.50. 


Der mittlere Fehler dieser Zahlen ist etwa = 003. Hieraus geht her- 
vor, dass die erste helle Linie vom 26. zum 27. Februar ihre Lage geän- 
dert hat. 

Auch die helle H,-Linie hat sich in diesem Zeitraum geändert. Diese Linie 
hat ein anderes Aussehen als die dunkle. Der eine Rand ist nämlich ver- 
waschen und ihre Intensität nimmt bis zur dunklen Linie, wo sie scharf 
begrenzt ist, zu. Ausserdem besteht sie aus secundären Intensitätsmaxima, 
deren Zahl sich von Tag zu Tag zu ändern schien. Am 24. Februar ist das 
Hauptmaximum dieser Linie dem ersten Rand (im Sinne 7, — H,) näher 
und man kann im Zweifel sein ob hier nicht überhaupt der Rand selbst 
liegt. An den nächsten Tagen, vom 1. März an, liegt das Intensitätsmaximum 
dicht am Rande der dunklen Æ -Linie. 

Im übrigen Theil des Spectrum liessen sich die Änderungen nicht so 
leicht verfolgen, wie für die Hauptlinien. Es scheint dass die zwei Gruppen 
von 3 Linien bei 455 und 451* am 2. März ganz besonders deutlich ge- 
worden sind, und dass am 26. und 27. Februar mehr dunkle Linien im 
Spectrum zu vermuthen sind. Der Zartheit dieser Details wegen lässt sich 


jedoch mit Sicherheit kaum etwas darüber sagen. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 298. 


416 A. BELOPOLSKY, [x. 8. mt 


Eher kann man behaupten, dass das allgemeine Aussehen des Spectrum 
keinen Änderungen unterworfen war. 

Was die Verschiebung der Linien anbetrifft, so scheint es, dass man mit 
Sicherheit nur von der Verschiebung der dunklen Æ,-Linie sprechen kann, 
da sie allein scharfe Ränder und symmetrische Figur besitzt. 

Die helle H,-Linie sieht ganz anders aus. Am 24. und besonders am 
26. und 27. Februar zeigt sie beim ersten Anblick auch scharfe Ränder. 
Jedoch ist der vorausgehende Rand verwaschener als der nachfolgende. 
Dieses Bild stellte sich aber nicht als richtig heraus, da ich offenbar den 
Rand eines hellen Intensitätsmaximum (oder sogar vielleicht einer isolirten 
hellen Linie in der H,) für den vorausgehenden Rand angesehen hatte. 
Als jedoch am 1., 2. und 3. März die Intensität dieses Maximum abge- 
nommen hatte, sah man deutlich, dass der Rand der hellen H,-Linie weit 
hinaus gerückt und ganz verwaschen war. Dass dem wirklich so war, zeigen 
die Wellenlängen der einzelnen beobachteten feinen Details. 


Vorausgehender Rand der hellen H_-Linie. 

24 Februar; unscharf, scheint bei W. L. 435.61 abzubrechen 
26 » nimmt allmählich ab bis zur W. L. 43601 
27 » am ersten Intensitätsmaximum 

1 März; keine deutliche Grenze 

2 » nimmt allmählich ab bis zur W. L. 43607 

3 » » » » 2 .».» » 436 07. 
Grenze zwischen der hellen und dunklen H,-Linie: 


24 Februar 433.65 
26 » 433.59 
27 » 433.75 
1 März 433.64 
2 » 433.69 
3 » 433.61. 


Lage der drei Hauptintensitätsmaxima: 








Erstes M. Zweites M. Drittes M. 

24 Februar 435.61 434.91 (433.98) 
26 » 435.82 435.02 434.03 
27 » 435.63 435.00 434.08 
1 März 435.72 435.02 434.06 
2 » 435.49 434.96 434.03 
3 » 435.68? 434.87 433.99 

Mittel 435.66 434.96 434.038. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 204. 


(xxxYV)] SPEOTRUM DER „NOVA AURIGAE“ 1892, BROBACHTET IN PULKOWO. 417 


Dabei ist die Vertheilung der Helligkeit in dieser Linie verschieden an 
verschiedenen Tagen. An den ersten drei Beobachtungstagen kann man die 
Intensitätscurve dieser Linie auf folgende Weise darstellen (abgesehen von 
den Intensitätsmaxima): 


Ab 00 0 1. 
136.0 435.0 4840 488.0 432.0 


An den drei letzten Beobachtungstagen so: 





dd 1, 
436.0 435.0 4840 438.0 452.0 


Also ist sie offenbar unsymmetrisch, was jedenfalls der benachbarten dunklen 
Linie zuzuschreiben ist. Letztere verdeckt wahrscheinlich den zweiten Rand 
der hellen Linie und darum können wir nicht entscheiden, ob die helle Linie 
verschoben ist und ebenso wenig die Grösse dieser Verschiebung bestimmen. 
Dann bietet diese helle Linie in der Hinsicht Interesse, dass sie ausser 
den Hauptintensitätsmaxima eine Anzahl feinerer enthielt, besonders am 
27. Februar. Wenn man annimmt, dass alle diese Intensitätsmaxima helle 
Wasserstofflinien, also dass sie stark verschoben sind, so kann man die 
Geschwindigkeit im Visionsradius jener Theile der «Nova», welche diese 
Linien geben, bestimmen. Aus den oben gegebenen W. L. der Hauptinten- 
sitätsmaxima folgt die Verschiebung für das 1. M. AA — + 159; für 
das2.M. A! = +-0“89; für das 3. M. AA= —0##032. Die entsprechenden 
relativen Geschwindigkeiten gegen die Sonne ergeben sich daraus zu: 


v—=-+-145 G. M. +- 79 G. M. — 7 G. M. 
Dabei sind die Grenzwerthe der Geschwindigkeiten respective: 
129...168G.M, 71...90G. M, —3—11 G. M. 


Ob die allmäliche Abnahme der W. L. des ersten Maxim. vom 26. Feb. 
bis zum 2. März reell ist, kann ich nicht entscheiden, da es am 3. März 


kaum mehr zu sehen ist, und die Einstellungen äusserst schwierig sind. 
| Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 20. 98 











418 A. BELOPOLSKY, [x. s. m 


Ganz anders steht die Sache mit der dunklen Z -Linie. Diese hatte, wie 
gesagt, verhältnissmäsig scharfe Ränder und eine symmetrische Figur. Das 
Mittel der Einstellungen auf die Ränder giebt folgende W. L. für die Mitte 
der Linie an den verschiedenen Tagen: 


Februar 24 432.87 
» 26 .81 

» 27 .92 
März 1 .81 
» 2 ‚89 

» 3 .87 


Mittel 432.86. 


Die Verschiebung beträgt also AA = — 1#21, folglich ist die Geschwindig- 
keit der Materie im Visionsradius 


v—— 113 G. M. 


Am 2. März konnte man auch die Lage der dunklen H,-Linie einigermaassen 
bestimmen. Die W. L. ergab sich zu 408'*99, also betrug die Verschiebung: 
A—=— 121 

und die Geschwindigkeit: 
0 = — 119 Geog. Meilen. 


Wenn man den Bestimmungen von H, gegenüber denen von H, das Gewicht 
5 giebt, so erhält man im Mittel 


v— — 114 Geogr. Meilen gegen die Erde 
und 
v=—118 » »  gegen die Sonne. 


Prof. Vogel giebt (A. N. X 3079) in diesem Falle eine Geschwindig- 
keit von— 90 G. Meilen. Er scheint für die Mitte der dunklen Linie die 
darin befindliche erste helle Linie genommen, und deren Lage bestimmt zu 
haben. Aus der Zusammenstellung aller meiner Messungen ergiebt sich die 
W.L. dieser Linie zu 433"*17 im Mittel aus 6 Beobachtungstagen. Mit 
der hieraus folgenden Verschiebung — 0'?90 erhält man als Geschwindig- 
keit gegen die Sonne: 

v=—8806.M. 
Schliesst man aber die Beobachtung vom 24. Februar wegen starker 
Abweichung der W. L. aus, so erhält man für diese Geschwindigkeit eben- 
falls — 90 G. M. 
Unsere Spectrogramme widersprechen aber entschieden dieser Ansicht. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 296. 





(zxxv)] SPECTRUM DER „NOVA AURIGAR“ 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 419 


Die Erklärung des merkwürdigen Spectrum der «Nova Aurigae» stösst 
auf grosse Schwierigkeiten, besonders deshalb, weil die dunklen Wasser- 
stofflinien eine starke Verschiebung nach dem V. Ende des Spectrum hin 
zeigen und man daraus schliessen muss, dass der absorbirende Theil der 
Wasserstoffatmosphäre eine sehr grosse Geschwindigkeit gegen uns hat. 
Diese Geschwindigkeit blieb während der ganzen Beobachtungszeit nahezu 
dieselbe. 

Die helle Wasserstofflinie kann uns keinen Aufschluss über das Vor- 
handensein einer Verschiebung geben. Wie also derjenige Theil des Sterns 
sich bewegte, von dem das Emissionsspectrum herrührt, bleibt demnach 
unbekannt. Allenfalls könnte man aus der Form der Intensitätscurve der 
hellen H -Linie vielleicht den Schluss ziehen, dass anfangs die glühenden 
Gase sich von der Sonne entfernten, und dass gegen Schluss unserer Beobach- 
tungen die Geschwindigkeit abgenommen, ja vielleicht ihr Zeichen geändert 
hat. Möglicherweise ist der Umstand, dass die erste feine helle Linie in der 
dunklen Z_ -Linie gegen Schluss heller und breiter geworden sowie eine 
zweite helle Linie dort entstanden ist, durch eine Verschiebung des Inten- 
sitätsmaximum der hellen H -Linie nach der anderen Seite ihrer Normal- 
lage zu erklären. 

Unter solchen Umständen dürfte es also schwierig sein, das Aufleuchten 
der Nova einer Eruption zuzuschreiben. Solche Phänomene haben nur eine 
Verschiebung von hellen Linien, gegen die dunklen, nicht aber der Absorp- 
tionslinien gegen die hellen zum violetten Ende des Spectrum zur Folge und 
die Beobachtungen von Eruptionen auf der Sonne, soweit mir bekannt, zeigen 
in der That keine Erscheinungen, wie sie das Spectrum der Nova gegeben hat. 

Zur Erklärung des ganzen Vorganges bleibt also nur die Annahme 
übrig, dass wir es mit zwei oder mehreren Körpern angehörenden, über 
einander gelagerten Spectra zu thun haben. Der eine Körper mit einer 
starken Wasserstoffatmosphäre und verhältnissmässig niedriger Temperatur 
bewegt sich mit einer enormen Geschwindigkeit auf uns zu, während der 
zweite mit hellen Wasserstofflinien im Spectrum eine hohe Temperatur 
besitzt und vielleicht während der Beobachtungszeit sich mit veränderlicher 
Geschwindigkeit, erst von uns, dann auf uns zu bewegte. 

Letzterer könnte aus mehreren kleineren Körpern bestehen, deren 
Bewegungsrichtung verschiedene Winkel mit dem Visionsradius einschlossen. 
Die Constanz und enorme Grösse der Geschwindigkeit des ersteren Körpers 
lässt darauf schliessen, dass dies der Hauptkörper des Systems ist und 
dass die Geschwindigkeit seiner eigenen Trägheit nicht aber der Anziehung 
eines anderen Körpers zuzuschreiben ist. Der zweite Körper (oder das zweite 


System von Körpern) ist dann derjenige, welcher in der Atmosphäre des 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 297. 08* 





420 A. BELOPOLSKY, SPECTRUM DER „NOVA AURIGAB“ 1892 ETC. [N. 8. M 


ersteren aufgeflammt ist. Er muss im Vergleich mit dem ersten Körper eine 
kleinere Masse besitzen und deswegen konnte die durch seine Bewegung in 
der Atmosphäre des ersteren erzeugte Wärmemenge genügen, ihn in glühen- 
den Dampf zu verwandeln. Die Erscheinung muss der Explosion von Boliden 
in der Atmosphäre unserer Erde (oder eines Cometen im Perihel), deren 
kleine Masse aufleuchtet, sich in glühende Gase verwandelt ohne unsere 
Atmosphäre zum Leuchten zu bringen, analog gewesen sein. 

Diese kleine Masse hat wahrscheinlich eine hyperbolische Bahn um den- 
selben beschrieben. Nachdem sie die Gashülle desselben verlassen, musste 
ihr Glanz sehr rasch erlöschen wie wir das in der That gesehen haben. 
Secundäres Aufleuchten ist ja auch bei Boliden und Cometen häufig be- 
obachtet worden so wie fortwährendes Schwanken der Helligkeit während 
der letzten Zeit der Sichtbarkeit. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 208. 








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(zxxv)] .. .. 421 


Über eine Gruppe eigenthümlicher Gesteine vom Taimyr-Lande aus der 
Middendorff’schen Sammlung. Von Dr. K. von Chrustschoff. (Lu 
le 29 mai 1891). 


In der aus dem Taimyr-Lande von Middendorff mitgebrachten 
Sammlung befindet sich eine Reihe von Gesteinen, die als Trachyte und 
Dolerite') bezeichnet werden, deren genaue Fundorte jedoch leider nicht 
mehr zu ermitteln sind. Bei späterer Gelegenheit soll die ganze Gruppe 
eingehend untersucht werden, für jetzt aber begnüge ich mich nur folgende 
in allen Beziehungen aussergewöhnlichen Vorkommnisse zu beschreiben. 


Gestein N L:) Im Handstücke erscheint dasselbe hellfarbig, rauh, 
sandsteinartig-bröckelig, von mittelkörnigem Gefüge und granitischem Ha- 
bitus. Schon mit blossem Auge, deutlicher unter der Loupe, erkennt man, 
dass hier ein wesentlich aus glasig-frischen Feldspathkörnern und impellu- 
ciden d. h. trüberen Partikeln bestehendes Gemenge vorliege. 


Mikroskopische Zusammensetzung. 


che. Nosean (8,). 
Wesentliche Era (a). 


Sanidin (a,). 
Primäre Gemengtheile. Pingioklar (0 
| Amphibol (A,). 

| Biotit (M). 

Accessorische. ? Melanit (F.,). 
Magnetit (F}). 

Titanit (F,). 

Zirkon (F,). 
Glasresiduum. 

Die Paragenesis dieser Gemengtheile ist in gewisser Beziehung eine 
eigenthümliche; Feldspath ist gegen Nosean grösstentheils idiomorph, 
während das umgekehrte Verhältniss sehr selten stattfindet; das gleiche 
gilt für Biotit und Amphibol; nach dem Amphibol folgt eine Titanit- und 

1) cf. Middendorff, Sibirische Reise, Bd. IV, Th. I, 2. Lief., p. 824. 


2) Gerölle vom Taimyr-Flusse; auf der Etikette stand von Herrn von Middendorff’s 
eigener Hand: X 11. 


_ Mélanges géolog. et paldontolog. T. I, p. 158. 





422 DR. K. VON CHRUSTSCHUFF, ÜBER EINE GRUPPE EIGENTHÜHL. [N. 8. II 


sodann die zweite Erzausscheidung. Die Structur ist eine granitische, 
hypidiomorphkörnige, mit Annäherung an die ophitische, wobei der ophitische 
Charakter namentlich durch Nosean bedingt wird. Schematisch lässt sich die 
Paragenesis folgendermaassen veranschaulichen: 


Zirkon . ... 
Magnetit « . . 


Melanit . . .. 
Feldspath . . . 





Amphibol ... 
Titanit . . .. 


Magnetit 8 ..|. - |. . |. . | - 
Glas... ... DRE 


Mit Formeln ist das Gestein zu schreiben: 
b>l.—[r,;p (a, )]MB,A,F,, + Glas. 


Feldspathe. Anorthoklas; völlig frisch und glasig; gedrungene prisma- 
tische Durchschnitte, die selten geradlinige Elemente aufweisen; beide Spalt- 
barkeiten P (001) und M (010) mitunter sehr vollkommen. In polarisirtem 
Lichte kommt eine ausserordentlich feine Zwillingstriefung nach dem Albit- 
gesetze zum Ausdruck. Auslöschung in orientirten Schliffen: 


auf P (001) —+- 3°1 
auf M (010) + 7°4 


Differenz «— y = 0.0068; Dispersion p > v. 


VThalliumlicht Calderon’sche Platte 


Interpositionen: stellenweise grosse Glasporen, in Bändern ange- 
ordnete winzige Hohlräume, endlich Erzpartikel. 

Die feldspathigen Elemente wurden vermittelst Kaliumquecksilberjodid- 
lösung isolirt; die chemische Untersuchung der zwischen 2.572 — 2.602 
ausgefallenen Antheile ergab folgende Werthe: 

Sauerstoff. Atomquotienten. 


Kieselsäure . 64.59 — 34.448 + Si 30.142 = 1.0765 .......... 
Thonerde ... 19.84 9.245 + Al 10.595 == 0.0385 


Eisenoxyd .. 2.24 = 0.02-+-Te 1.568 = 0.0280 7-00 | 1.516 
Kalk ...... 1.26 = 0.80 Ca 0.900 = 0.0225 0.4351 
Magnesia... 0.88 — 0.252 + Mg 0.378 = 0.0157 0 we | 
Kali ...... 3.68 — 0.600--K 2.930 = 0.0754{ 
Natron..... 7.88 — 2.018-+-Na 5.862 = 0.2550 

Summa 99,97 O 45.589 = 2.8490 


Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 154 











(XXXV)]  GRSTEINE VOM TAIMYR-LANDE AUS DER MIDDENDORFF SCHEN SAMNL. 423 


 Sauerstofverhältnise : Sauerstoff der Monoxyde........ 8.070 
» » Sesquioxyde...... 12.168 
» » Kieselsäure....... 30.142 


_ 8.070 -+ 12.168 
30.142 


Daraus lässt sich der Orthoklas-Albit-Anorthit-Gehalt des vorliegenden 
Anorthoklases folgendermaassen berechnen: 


— 0.671 (Sauerstoffquotient). 


Berechnung des Orthoklases: 


16.9% 8, 0,450, UT 3m, YA, = 13.51. 
Bleibt übrig: | | 

Kieselsäure. 64.69 — 13.51 = 51.08 

Thonerde .. 19.8. — 3.84 = 16.00 


Eisenoxyd............... . 2.24 
Kalk.................... 1.26 
Magnesia .......,......... 0.68 
Natron ......... ose 7.88. 
Berechnung des Albits: 
11.8, Na, 0, yo, LE SES 45.70, %, AL O, rn — 13.0. 


Bleibt übrig: 


Kieselsäure. 51.8 — 45.70 = 5.88 
Thonerde .. 16.0— 13.06 = 2.94 


Eisenoxyd.............. 2.24 
Kalk........,..,........ 1.26 +- 0.91— 2.17 
Magnesia .............. 0.63 = 0.91 Ca0. 
Berechnung des Anorthits: 
20.1 %, CaO, % 50, ETS es, a0, SER © 3.08. 


Bleibt übrig: 
Kieselsäure . .. 5.88 — 4.64 = 0.74 
Thonerde .... 2.94 — 3.98 = — 1.04°) 
Eisenoxyd....,.............. 2.24. 


8) Da weniger Al,O, (Fe,0, in Al,O, umzurechnen wäre hier unrichtig, da Magnetit nicht 
fehlt) vorhanden sind als 2.17 0/, CaO verlangen, wäre es vielleicht richtiger Mg0 unberücksich- 
tigt zu lassen und nur die 1.26 0, CaO in Rechnung zu bringen. Dann hätten wir: 1.26 CaO, 2.69 
Si0, , 2.81 Al,O,; daraus folgt Or: Ab:An=21:66:6 oder genau Or,.,Ab,, An, ; dies in Procenten: 





Orthoklas . . . . . 22.5 
Albit , . . . . . . 71.0 
Anorthit. . ..... + “65 

100.0. 


Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 155. 





424 DR. K. VON CHRUSTSCHOFF, ÜBER EINE GRUPPE EIGENTHÜHL. |[N. 8. II 


Berechnung der integrirenden Feldspathmolekeln nach dem Kieselsäure- 
Gehalte: 
Orthoklas = Si O, 64.7... .13.51 
Albit = — 68.6...45.70 
Anorthit = — 43.0... 4.64. 
Demnach das Verhältniss 
Orthoklas : Albit : Anorthit = 21:66:11 
oder in Procenten: 


Orthoklas. 21.5 
Albit.... 67.8 
Anorthit.. 11.2 


100.0. 


Dies aber entspricht fast genau dem Molekularverhältniss 
Or:Ab:An=2:6:1=0Or, Ab, An.. 
Sehr selten wurde neben Anorthoklas unzweifelhafter Sanidin und Plagioklas 
beobachtet. | 
Nosean; meist abgerundet-lappige Partien zwischen Feldspathen und 
daher allotriomorphe, seltener in den Feldspath einschneidende mit geradli- 
nigen Elementen versehene Durchschnitte, Seine Masse ist durchaus frisch, 





a ..'. . oo... ... 0.0 + 
Erklärung d er Zinkographie: aaa Nosean, bbb Feldspath. 


farblos oder nur mit einem Stich in’s Gelbliche. Im polarisirten Lichte kei- 
nerlei optische Anomalien bemerkbar. Durch massenhafte Anhäufung von 


Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 156. 











(XXXV)]  GESTEINS VON TAINTR-LANDR AUS DER NIDDENDORFF’SCHEN SAMNL. 495 


leeren, hyalinen Poren und impelluciden Körnchen erscheinen die Noseane 
grau und getrübt. Diese Einschlüsse ordnen sich entweder zonar ( || (110), 
(100), (111)), so dass sechs- und achteckige Figuren entstehen oder reihen 
sich zu 4erlei Liniensystemen, wovon zwei senkrecht aufeinander stehen 
und zwei wie die Diagonalen eines Vierecks verlaufen; zuweilen ist nur das 
erstere System vorhanden. 

Interpositionen: Grosse Glaseier mit einem und mehreren Bläschen; 
opake Körner; kleine hohle und hyaline Poren; strichartige, keulenförmige, 
farblose, geradeauslöschende Gebilde; sehr selten Flüssigkeitseinschlüsse. 
mit tänzelnden Libellen. 

Das zur chem. Analyse erforderliche Material wurde zuerst unter der 
Loupe ausgesucht und darauf mit Kaliumquecksilberjodidlösung von anhaf- 
tenden Beimengungen möglichst befreit. Als Mittel aus zwei sehr gut über- 
einstimmenden Analysen erhielt ich folgende Procentzahlen: 


Volum-Gewicht bei 14° C. 2.266 


Kieselsäure . 37.88 
Thonerde ... 26.69 
Eisenoxyd .. 0.88 


Natron..... 22.40 
Kali....... 1.68 | 
Kalk ...,.. 0.54 
Wasser 0.87 
Chlor ..... 1.66 


Schwefelsäure 8.68 
Summe 99.98. 


Amphibel; vereinzelte unregelmässige, zumeist abgerundete Partien; 
Pleochroismus sehr lebhaft: 
c fast schwarz-braun 
b dunkelbraun 
a braungelb. 


Auslöschung bis 14°; Absorbtion: e>b > a; Differenz « — y = 0.062. 
Interpositionen: hyaline und leere Poren; Erzkörner. 


Bietit; Grosse, allotriomorphe Partien; ganz frisch; sehr lebhaft pleo- 
chroitisch: 
e dunkelrothbraun 
b braunrothgelb 
a braungelb. 


Absorbtion wie gewöhnlich: e > b > a; Differenz « — y = 0.055; 
Dispersion p < vu: 2 E circa 20°. 
Mélanges geolog. et paléontolog. T. I, p. 187. 


426 DR. K. VON CHRUSTSOHOFF, ÜBER EINE GRUPPE RIGENTHÜNL. [N. 8. II 


Melanit; selten; ziemlich scharfe Hexagone, Krystalloide und abgerundete 
Körner; röthlichbraun, zonar struirt; keinerlei optische Anomalien zu be- 
merken. | 


Titanit; selten; merkwürdiger Weise gehört der Titanit hier zu den zuletzt 
ausgeschiedenen Gemengtheilen und ist jünger als Nosean und Amphibol; 
daher allotriomorph. 


Magnotit; zur «-Generation gehören die in allen anderen Gemengtheilen 
eingeschlossenen Krystalle und Körner, zur B-Generation Erz-Partien, welche 
die jüngsten Gemengtheile umgeben, « löst sich leicht, ß dagegen schwer in 
Säuren. | 


Zirkon; aussergewöhnlich grosse, farblose Krystalle; prismatisch-pyre- 
midal; gewöhnliche Combination: (111). (110). (100). (311); das Grund- 
prisma herrscht stets vor, (100) sehr schmal und meist fehlend; die dite- 
tragonale verdrängt die gewöhnliche Pyramide oft entweder bis auf ein 
Minimum oder ganz und dann sind (110) und (311) im Gleichgewicht. 
Auch in diesem Falle ist ein zwiebelschaaliger Aufbau charakteristisch ‘), 
der jedoch in keiner Weise mit der gewöhnlichen, vielverbreiteten 
zonaren Streifung verwechselt werden darf. Um einen getrübten Kern nach 
(111) (110) oder Glaseinschluss legen sich zuerst unregelmässige krumm- 
blättrige Schaalen, die dann nach der Peripherie zu auf’s Genaueste der 
äusseren Krystallgestalt folgen; in manchen Fällen fehlt als Ausgangspunkt 
ein centraler Kern oder Einschluss und die Zonen sind durchweg krumm- 
schaalig. 

Interpositionen: häufige, oft grosse, meist ovale und zum Theil kör- 
nig entglaste, hyaline Poren mit und ohne Dampfbläschen; Hohlräume 
in Form von Schläuchen und Röhren, die wie Wurmbohrungen im Holze 
aussehen und den Krystall von einem Ende zum anderen durchbohren; 
Erzpartikel; Flüssigkeitseinschlüsse, selten nach (111) (110), mit sehr klei- 
nen weder beweglichen noch in der Hitze (bei 100°) expansiblen Libellen; 
zwischen den einzelnen Schaalen steckt hie und da etwas farbloses Glas. 

Dimensionen: Grösster beobachteter Krystall: 1.63 mm. lang, 0.72 
mm. breit, 0.19 mm. dick; durchschnittlich: 


0.30 mm. lang 
0.15 mm. breit 
0.06 mm. dick. 


Rein trachytischer Typus. 


4) a. a. O. Trachyt, Drachenfels. 
Mélanges geolog. et paléontolog. T. I, p. 158. 








(xxxv)] GESTEINE VOM TAIMYR-LANDE AUS DER MIDDENDORFF'SCHEN SAMNL. 427, 


Glasresiduum, braungekörnelt, völlig isotrop; steckt in Fugen und 
Ecken zwischen den Gemengtheilen; im Allgemeinen spärlich. 

Dies eigenthümliche, wahrscheinlich paläozoische (mit weniger Wahr- 
scheinlichkeit mesozoische) Gestein lässt sich in keine bis jetzt bekannte 
Gruppe unterbringen und ich möchte dasselbe daher nach dem Vorgange von 
Rosenbusch als Taimyrit bezeichnet wissen. 


Gestein N2 IL’) Dies zweite Handstück sieht äusserlich dem ersteren 
ähnlich; es ist mittelkörnig, etwas bröckelig, granitisch struirt, enthält da- 
gegen viel mehr dunkle Gemengtheile und erscheint daher dunkelgrau. 

Mit blossem Auge sind Feldspath, Hornblende und Biotit zu erkennen, 
wobei diesen beiden letzteren hier eine wesentlichere Rolle zukommt. 


Mikroskopische Zusammensetzung. 


Anorthoklas (a,). 


W tliche. Sanidin (a.). 
RU À Biotit (M). 
Amphibol (A). 


Primäre Gemengtheile. Plagioklas (t). 
| Sodalith (s,). 
Apatit (F,). 


| à ccessorische Titanit (F3). 
Zirkon (F,). 


Melanit (F,). 
Magnetit (F.). 
Glasresiduum. 


Die paragenetischen Verhältnisse lassen sich sehr leicht erkennen: zu- 
erst gelangen die fast stets primordialen mikrolithischen Elemente, Zirkon, 
Apatit, Titanit, Erz, dann die idiomorphen grösseren Gemengtheile Melanit, 
Biotit, Amphibol zur Ausscheidung und der Magmarest erstarrt zu Feldspath, 
Sodalith und sehr wenig Glas. Somit schwimmen alle älteren Gemengtheile 
in einer körnigen Feldspathgrundmasse; in den Räumen zwischen den Feld- 
spathen steckt Sodalith und hie und da etwas Glas. Die Structur ist eine 
panidiomorphkörnige nach Rosenbusch, und nach Michel Lévy eine gra- 
nitisch körnige (T6) mit Annäherung an die mikrogranitische (TI«). Diese 
Verhältnisse versinnlicht folgende graphische Darstellung: 


5) Gerölle vom Taimyr-Flusse; von Herrn von Middendorffs Hand: X 4 nebst Datum 
und Jahreszahl. 


Melauges géolog. et paléontolog. T. I, p. 189. 





.428 DR. K. VON OHRUSTSCHOFF, ÜBER EINE GRUPPE RIGENTHÜNL. [N. 8. II 


Primär. 


Zirkon. . .. . 
Apatit.....|. 
Magnetit . . . | . = 
Titanit.. . . . |. —» 
Melanit. . . .. 
Amphibol .. . |. . [mm 
Sanidin. ...|. . |. 


Anorthoklas . 
Plagieklas.. . 
Sodalith.. .. 





Mit Michel Lévy’s Formeln®) lässt sich dies (oigendermaassen ausdrücken: 


b < IL. — ) (F,MA,)] (ta 


Fisi; 


s) + Gias. 


1991 


Anerthoklas; Körner, gedrungene prismatische Krystalloide und verwor- 
ren strahlige Aggregate sehr frisch, sogar glasig; sehr feine Zwillingsla- 
mellirungen nach dem Albitgesetze; in orientirten Schliffen beträgt die 
Auslöschung: 

auf P (001) + 1°17 

auf M (010) + 5° 
Spaltbarkeiten P (001) und M (010) oft sehr scharf ausgeprägt; Differenz 
«— y== 0.0065; Dispersion p > vu; 2 E circa 82°. 


a Thalliumlicht, Calderon’sche Platte 


Sanidin; Körner oder gedrungene prismatische Krystalloide; etwa !/, des 
feldspathigen Gemengtheils gehört dem monosymmetrischen Sanidin an; mit- 
unter beide Spaltbarkeiten P (001) und M (010) vorhanden und es tritt noch 
sehr häufig jene für die Sanidine neovulcanische Lipariter so charakteristische 
krummschaalige Absonderung beiläufig nach (100) hinzu: optisches Ver- 
halten durchaus normal; Differenz « — y == 0.007 — 0.008. Dispersion 
p<u. 


Plagieklas; selten; Anorthoklas und Sanidin schneiden in einen Feld- 
spath ein, der aus wenigen breiten Lamellen nach dem Albitgesetze nebst 
solchen nach dem Periklingesetze zu bestehen pflegt; derselbe ist daher 
entschieden jünger als Sanidin und Anorthoklas. Die Auslöschung im Schliffe 
gemessen zeigte im Maximum 24°; Differenz « — y = 0.008. 


6) Vgl. meine Zusätze, Neues Jahrbuch 1891, Bd. II, p. 224. 
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 160. 














(GXXV)]  GESTRINE VOM TAIMYR-LANDE AUS DER MIDDENDORFF'SCHEN SAMXL. 429 


Sämmtliche Feldspathe führen dieselben Interpositionen: zierliche Tita- 
nitkrystalle oder Körner; kurze Apatitsäulchen; winzige leere, hyaline und 
sehr selten fluidale Poren mit spontan beweglichen Libellen. 


Sodalith; meist allotriomorph, indem er unregelmässige Räume zwischen 
den jüngeren Gemengtheilen ausfüllt, und hie und da dem Glase gegenüber 
idiomorph; im Glase schwimmend kommen zuweilen auch scharfe hexagonale 
Krystalldurchschnitte vor; er besitzt ein äusserst geringes Lichtbrechungs- 
vermögen und daher fast gar kein Relief. Durchaus isotrop; gelatinirt mit 
Salzsäure sehr leicht und giebt eine deutliche Chlorreaction. Von Interpo- 
sition, bis auf winzige Poren fast frei. 


Amphibol; durchaus frisch; Partien und scharfe Krystalldurchschnitte, 
welche man auf (010) (100) (110) (001) (111) (011) zurückführen kann; 
Spaltbarkeit nach (110) scharf und deutlich, ausserdem hie und da eine Art 
Querabsonderung; Interferenzfarben niedrig: eigenfarbige mit gelblichen und 
rothbraunen Tönen; Pleochroismus intensiv: 


c dunkelsaftgrün 
b bläulichgrün 
a bräunlichgelb. 
Absorbtion e=b5 > a. 
Auslöschung: 
ce: 14°6. 

Optischer Charakter negativ; Differenz a — y = 0.024; Dispersion 
p < u; Brechungsindex 1.645; 2 V,, 84°. 

Zuweilen mit Biotit regelmässig verwachsen: die Basisfläche des Biotits 
fällt mit der Spaltfläche der Hornblende zusammen. Interpositionen sehr 
spärlich; Titanitkrystalle; Erzkörner; seltener kurze Apatitsäulchen und 
Zirkone. 


Biotit; durchaus frisch; grosse lappig-blättrige Complexe oder fenster- 
artig durchbrochen - blättrige Krystalloide von dem Aussehen wie sie in 
typischen Minetten und gewissen krystallinischen Schiefern verbreitet sind. 
Die im Schliffe nach der Basisfläche getroffenen Individuen zeigen einen 
dunkler gefärbten, nach innen abschattirten Saum. Pleochroismus sehr 
intensiv: 

c dunkelbraun fast schwarz, stellenweise heller moirirt oder 
gesprenkelt. 
b dieselbe Farbe etwas heller und in’s Grünliche spielend. 
a bräunlichgelb. 
Absorbtion demnach e>b > a. 


Mélanges géolog. st paléontolog. 7". 1, p. 161. 


430 DR. X. VON CHRUSTSCHOFF, ÜBER EINE GRUPPE BIGENTHÜML. [N S. IM 


Interferenzfarben unmerklich — Eigenfarbe; Differenz « — y = 0.043; 
Dispersion p < u; 2 V,,26°. 

Interpositionen: Eingewachsene Feldspathkörner; Titanite; Erz- 
körner; Zirkon. 

Melanit; selten; Körner und abgerundete Krystalloide; Andeutungen 
von Zonarstructur; völlig isotrop und einschlussfrei. 


Titanit; reichlich; kleine wie geflossen aussehende Krystallchen: 0.03mm. 
— 0.07mm. lang und 0.007mm. — 0.01mm. breit, grössere idiomorphe 
Individuen von 0.08mm. — 0.1mm. sowie unregelmässige Partien. Die Kry- 
stalle besitzen die gewöhnliche spitzrhombische von (123) (001) (101) her- 
rührende Form; Zwillinge häufig (nach (001)). Pleochroismus schwach, aber 


wohl merklich: 
ce röthlichgelb 


b gelblich 
a fast farblos. 


Differenz & — y = 0.122. 
Apatit; sehr selten, abgerundete kurze Säulchen. 
Magnetit; Körner und scharfe Krystalldurchschnitte. 


Glasresiduum; sehr spärlich; in Form von dünnen Lagen zwischen 
Sodalith und anderen Gemengtheilen; frisch, hellgelblich gekörnelt; völlig 
isotrop. 

Zirkon; ausserordentlich selten; im Schliffe konnten nur einmal im 
Biotit und Hornblende eingeschlossene Krystallchen wahrgenommen werden. 
50 Gramm Gesteinspulver wurde solange mit HF], HCl, Schwefel- und Sal- 
petersäure behandelt bis sich nichts weiter auflöste und doch resultirten nur 
5 ganze Krystallchen. Sämmtliche Krystalle sind ähnlich ausgebildet: tafel- 
förmig d. h. flach- oder breitprismatisch; (111)(110) herrschen vor, während 
(100) (311) ganz untergeordnet sind und häufiger noch ganz fehlen. Die 
der b-Axe parallelen Prismenflächen sind verbreitet und die der a-Axe 
parallelen Prismenflächen äusserst schmal; Pyramide sehr unbedeutend; 
Grösster beobachtete Krystall: 


1.2 mm. lang 

1.0 mm. breit 

0.2 mm. dick; 
durchschnittlich: | 


0.13 mm. lang 
0.10 mm. breit 
0.02 mm. dick. 


Mélanges géolog. et palsontolog. T. I, p. 162. 














(XXXV)]  GESTEINE VOM TAINYR-LANDE AUS DER MIDDENDORFF’SCHEN SAMHL. 431 


Zonar ausgebildete Individuen häufig; die Anwachsstreifen legen sich 
um einen centralen dunklen Kern oder Glaseinschluss bald so dicht, dass 
das ganze Krystallchen getrübt erscheint, bald sind nur 2 — 3 haar- 
scharfe Zonenstreifen vorhanden, zwischen welchen hie und da etwas Glas 
eingeklemmt zu sein scheint’). 

Interpositionen: zahlreiche, zum Theil grosse, sehr dunkel umrandete 
Hohlräume von allen Gestalten, so dass von der Zirkonsubstanz zuweilen 
nur recht wenig übrig bleibt; röhrenartige schmalumrandete Gebilde wahr- 
scheinlich glasiger Natur; typische Glasposen mit einem und mehreren 
Bläschen. 

Granitischer Typus. 


7) Cf. v. Chrustschoff, Beiträge zur Kenntniss der Zirkone in Gesteinen, Tschermak’s 
Mineralog. u. Petrogr. Mitth. Bd. VII, 1886, p. 486, Taf. VIII, fig. 18. 


Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 168. 


(axXv)] 433 


Über eine neue Katzen-Art (Felis pallida n. sp.) aus China. Von Eug. Büchner. 
(Lu le 26 août 1892.) 


Das Material aus der Gattung Felis, welches in den letzten Jaliren von 
unseren grösseren Expeditionen und einzelnen Reisenden in verschiedenen 
Theilen Asiens zusammengebracht wurde und in den Besitz des Zoologi- 
schen Museums der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften überge- 
gangen ist, kann leider nicht als ein besonders reichhaltiges bezeichnet wer- 
den; nichtsdestoweniger habe ich bei näherer Sichtung dieses Materials ge- 
funden, dass zwei Bälge (n. 1917 und 1933) aus der Gruppe der Chaus- 
Katzen, welche aus der Ausbeute der vierten Expedition von N. M. Prze- 
walski stammen, die Typen einer neuen Art repräsentiren. Im Nachfol- 
genden gebe ich eine Beschreibung dieser neuen Art; die ich mit dem 
Namen Felis pallida belege, und behalte mir vor auf dieselbe bei Gelegen- 
heit der Behandlung der Katzen in den aWissenschaftlichert Resultaten der 
Reisen Przewalski’s» näher zurückzukommen. 

Diese neue Art steht Felis chaus Güld., welche bekanntlich in der Fär- 
bung nicht unbedeutenden Abänderungen unterworfen ist, recht nahe, unter- 
scheidet sich aber von derselben durch folgende constante Merkmale. Die 
Aussenseite des Ohres ist bei Felis pallida von der Färbung der Oberseite, 
erscheint folglich auf bräunlichgelbem Grunde dicht schwärzlich melirt; bei 
F. chaus dagegen ist die Aussenseite des Ohres immer rostroth oder rost- 
gelb mit schwarzer oder schwärzlicher Endspitze!); dem entsprechend ist 
auch der kurze Ohrpinsel bei F. chaus schwarz, während derselbe bei F. 
pallida bräunlichgelb, mit Schwarz untermischt, erscheint. Ferner wird 
diese neue Art durch ihre allgemeine sehr blasse, gelblichgraue Färbung 
charakterisirt, in welcher die rostfarbenen Töne, die bei F. chaus namentlich 
am Kopfe, auf der Unterseite und den Extremitäten meist sehr intensiv aus- 
gesprochen sind, gar keinen Antheil nehmen; die Körpertheile, die bei F. 
chaus rostroth oder rostgelb gefärbt erscheinen, weisen demnach bei F'. pal- 
lida eine weissliche oder graue Färbung auf. Der Schwanz der neuen Art 


1) Bei einzelnen Exemplaren (Felis Jacquemonti) der Felis chaus ist diese schwarze Fär- 
bung auf der Aussenseite des Ohres, welche sonst einen 6—18 mm. breiten Endsaum bildet, 
nur auf den äussersten Ohrenrand reducirt. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 841. 29 





434 BUG. BÜCHNER, . [N.-8. 111 


ist auffallend länger und buschiger als derjenige der F. chaus; bei dieser 
letzteren Art erreicht der Schwanz eine Länge von höchstens 280 mm., 
während die Schwanzlänge unserer Originalexemplare 345 mm. beträgt. 

Die nähere Beschreibung dieser neuen Art ist folgende: 

Die ganze Oberseite erscheint auf einer gelblichgrauen Grundfärbung 
sehr dicht und unregelmässig schwärzlich oder sehr dunkel bräunlich ge- 
stichelt; diese dunkle Melirung, welche keine besondere Zeichnung bedingt, 
ist Jängs dem Rücken intensiver und dichter als an den Seiten. Jedes Grannen- 
haar der Oberseite ist in seinem Basaltheile zuerst gelblich und dann schwärz- 
lich gefärbt, darauf folgt der meist grosse, zuweilen die Hälfte der ganzen 
Haarlänge einnehmende, grauweisslich gefärbte Theil, an welchen sich die 
bald kürzere, bald wieder längere, schwarze Endspitze anlehnt. Zwischen 
diesen Grannenhaaren ist in grosser Menge das kürzere, sehr dünne Woll- 
haar dicht eingestreut; dasselbe ist in seinem Basaltheile hellschieferfarben 
und in seinem Endtheile bräunlichgelb gefärbt. Längs dem Rücken, wo 
die Grundfärbung dunkler erscheint, sind die Wollhaare in ihrem End- 
theile verwaschen dunkelbräunlich gefärbt und weisen die Grannenhaare 
ihren grauweisslich gefärbten Theil nur in einer verhältnissmässig geringen 
Ausdehnung auf. Auf den Grannenhaaren der Leibesseiten dagegen nimmt 
dieser grauweisslich gefärbte Theil an Ausdehnung sehr bedeutend zu und 
ist die dunkle Färbung nur auf die äusserste schwarze Endspitze beschränkt; 
es erscheint demnach die Grundfärbung längs den Körperseiten sehr 
hell, wobei die dunkle Stichelung theils von den Eudspitzen, theils von 
der dunklen Basalfärbung der Grannenhaare bedingt wird. Die Aussenseite 
der Extremitäten ist von der Färbung der Leibesseiten; bei dem kleineren, 
überhaupt etwas heller gefärbten Exemplare stehen auf dem Hinterschenkel 
vier undeutliche dunklere Querbinden; auf der Innenseite des Vorderarmes 
befindet sich eine breite schwärzliche Querbinde. Die Färbung der Sohlen 
ist eine schwärzliche. | 
Die Oberseite des Kopfes ist unbedeutend dunkler gefärbt als der Rücken, 
und erscheint auf bräunlichgelbem Grunde dicht schwärzlich gestichelt. Von 
derselben Färbung ist auch die Aussenseite der Ohren bis zu ihrer Spitze; 
die Innenfläche derselben ist nur längs dem Innenrande von langen weiss- 
lichen Haaren ziemlich dicht bestanden, sonst aber nur spärlich mit kür- 
zeren, weisslichen Härchen besetzt. Hinter den Ohren steht jederseits ein 
einfarbiges blasses rostbräunliches Feld. Die Gegend um die Nase ist bräun- 
lich gefärbt; über die Wangen ziehen sich zwei, nicht besonders scharf aus- 
gesprochene, rostbräunliche Längsstreifen hin; der untere beginnt nahe am 
Oberlippenrande unter dem Auge und erstreckt sich, in ziemlich gerader 
Linie verlaufend, noch c. 45 mm. hinter die Mundwinkel; der obere 

Mélanges biologiques. T. XIIT, p. 342. 








©, 


(Xxxv)| ÜBER EINE NEUE KATZEN-ART (FELIS PALLIDA N. SP.) AUS CHINA. 435 


Wangenstreif nimmt seinen Anfang dicht am unteren Augenrande, verläuft 
in einem Bogen über die Wange, beugt sich dann abwärts und erstreckt 
sich eben so weit wie der untere Streifen, mit welchem er hinten zusammen 
kommt. Die Färbung zwischen den Wangenstreifen erscheint hellgrau; unter 
dem unteren Wangenstreifen ist dieselbe weiss. Die Mundwinkel, Unterlippen- 
rand und Kinn sind weiss; die Kehle erscheint verwaschen gelbbräunlich; 
sonst ist die ganze Unterseite von langen weissen Grannenhaaren bestanden, 
durch welche die gelbbräunliche Färbung des Wollhaares durchschimmert. 
Die Schwanzspitze ist schwarz; vor derselben stehen drei (bei n. 1933) oder 
vier (bei n. 1917) breite, schwarze Ringe, die durch weissliche Streifen von 
einander getrennt sind. Der Basaltheil des Schwanzes ist auf seiner Ober- 
seite von der Rückenfärbung, doch gruppirt sich hier bei n. 1917 die dunkle 
Stichelung in noch weitere drei verwaschene Binden. 

Die Ausmessung der beiden Original-Exemplare lieferte folgende Werthe: 


Von der Nasenspitze bis zur Schwanzwurzel.. 775 — 685 mm. 


Länge des Schwanzes mit den Endhaaren.... 345 — 348 » 
Letzte Haare des Schwanzes.............. 24 — 23 » 
Ohrenlänge, von der Basis des Aussenrandes bis 

zur Spitze ........................ 67 — 58 » 
Länge des Ohrpinsels................... 19 — 225» 


Von der Nasenspitze bis zur Mitte des Auges. 43 — 40 » 
Von der Nasenspitze bis zur Basis des Aussen- 
randes des Ohres.................... 106 — 99 » 

Die Original-Exemplare dieser Art wurden von N. M. Przewalski im 
März 1884 in der Süd-Tetung-Kette, Provinz Ganssu, erworben. Diese 
Katze, welche mongolisch mori-tschelessun heisst, soll hier nicht häufig 
vorkommen. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 843. 2 29* 











487 


Sur l'état du bassin de la mer Noire pendant l'époque pliocène. Par 
N. Andrussow. (Présenté le 26 août 1892). 


Déjà chez les anciens nous rencontrons l’opinion que le Bosphore 
Thracique, qui réunit la mer Noire avec la Méditerranée par l’intermédiaire 
de la mer de Marmara, n’existe que depuis peu de temps. Ainsi par exemple 
Eratosthènes nous raconte l’hypothèse de Straton, qui croyait que la mer 
Noire formât jadis une mer intérieure et n’avait pas d’écoulement dans la 
Méditerranée par le canal du Bosphore de Thrace. Ce passage selon Straton, 
s’ouvrit par force plus tard et les eaux de la mer Noire se précipitèrent 
d’abord dans la Propontide et puis dans la mer Egée. La même origine est 
attribuée aux détroits par les divers autres écrivains de temps anciens. 

Les savants de la fin du XVIII-i&me et du commencement du XIX-ième 
siècle reproduisent la même hypothèse, comme par exemple Tournefort, 
Pallas, Buffon et Dureau de la Malle”. 

Le célèbre Pallas, s’appuyant sur les observations de Tournefort, 
suppose que «les montagnes du Bosphore de Thrace ne formaient ancienne- 
ment qu'une seule masse et une digue qui séparait la mer Noire de la Méditer- 
ranée, de manière que la première, grossie par de gros fleuves, tels que le 
Danube, le Dniester, le Dnieper, le Don et le Kouban, formait au milieu 
des terres un lac immense, mais en même temps resserré et beaucoup plus 
élevé que la Méditerranée et l'Océan». Plus tard cette digue serait rompue 
asost par l’action insensible, mais continue des eaux, soit par un tremble- 
ment de terre» et la mer Noire se précipiterait «avec impétuosité dans la 
Méditerranée». 

Ce phénomène causa en même temps, d’après Pallas, «ces inondations, 
qui selon les plus anciens monuments de l’histoire, engloutirent une partie 
de la Grêce et des îles de l’Archipel» et l’abaissement du niveau de la 
Caspienne. Les preuves de cet abaissement résulteraient de nombreuses 


1) Tournefort, Relation d’un voyage au Levant, Tome LI, p. 118. MDCCXVIL — Pallas, 
Reise durch verschiedene Provinzen des Russischen Reiches. Dritter Theil, 1788, p. 897. 
L’edition française. — Buffon, Epoques de la nature. — Dureau de la Malle, Géographie 
physique de la Mer Noire, de Pinterieur de l’Afrique et de la Méditerranée. Paris 1807. 

Mélanges géolog. et paléontolog. T. 1, p. 165. 





438 N. ANDRUSSOW. [N. s. u 


traces de sa vaste extension dans les temps anciens, que Pallas a observées 
«sur toutes les steppes de l’Iaik, du pays des Kalmouks et du Volga» c’est- 
à-dire au nord de la Caspienne. Ces traces prouveraient que tout ce pays 
«a été autrefois couvert par la mer Caspienne». L’&tude de la basse vallée 
de Manytch montre à Pallas, que la mer Caspienne, couvrant anciennement 
son sol, était donc, dans les contrées basses, en pleine communication 
avec celles de la Crimée et les autres «landes» qui bordent la mer Noire. 
Cette dernière avant son débordement dans la Méditerranée par le canal 
de Constantinople «aéfait de plusieurs toises plus haute qu’elle ne l’est 
aujourd’hui.... Il s’ensuivrait donc de cette ancienne sur&minence, que 
les steppes de la Crimée, du Kouman, du Volga, de l’Iaïk et le plateau de 
la grande Tartarie jusqu'au lac Aral inclusivement, ne formaient qu’une mer 
qui, au moyen d’un petit canal peu profond, dont le Manytch nous offre 
encore des traces, arrosait deux énormes golfes, l’un de la mer Caspienne 
et l’autre de la mer Noirev. Apres la formation du Bosphore, la mer 
Noire s’abaissa jusqu’à son niveau actuel et cette «baisse de ses eaux con- 
vertit la plus grande partie de ces bords bas et unis en steppes salines» en 
formant en même temps la séparation définitive de la Caspienne (le canal de 
Manytch étant très peu profond). D’autre part l’abaissement postérieur 
des eaux de la Caspienne provenait de l’évaporation très forte qu’on observe 
dans ces endroits. | 

Dans nos citations de Pallas, nous voyons les germes de toutes les 
théories concernant l’histoire géologique des mers Noire et Caspienne. On 
peut affirmer, que dans ses traits principaux l’hypothèse de Pallas s’est 
conservée jusqu’à nos jours. Il serait trop long et en dehors des limites de 
cette petite notice d'analyser toutes les variations et tous les changements, 
qu’a subit cette hypothèse. Je me borne à citer ici le travail de R. Credner 
«Die Relictenseen» ?), où toutes les recherches modernes sur la formation de 
la mer Caspienne sont parfaitement résumées. 

Déjà Pallas a indiqué dans la faune Caspienne les espèces marines. 
«C’est à cette époque, dit-il, en parlant de l’époque, quand les mers Noire 
et Caspienne sont entrées en communication, que les chiens de mer, les 
esturgeons et autres poissons de la mer Noire, le poisson d’argent (Atherina 
hepsetus), le tuyau de plume (Syngnathus pelagicus) et les pectinites ont pu 
passer dans la mer Caspienne». Les recherches postérieures sur les faunes 
des deux mers y ont ajouté d’autres formes, dont la présence ne pourrait 
être expliquée qu'en admettant une communication entre les deux mers 
durant une époque peu éloignée de Ja nôtre. 


2). Zweiter Theil. Petermann’s Geographische Mittheilungen. Ergänzungsheft Xe 89. 
Mélanges goolog. et palsontolog. T. I, p. 166. 











(zxxv)] SUR L’ÉTAT DU BASSIN DE LA MER NOIRE PENDANT L'ÉPOQUE PLIOCÈNE. 439 


D'autre côté les recherches géologiques ont prouvé, que le bassin de la 
mer Noire avait été en réalité séparé de la Méditerranée pendant toute 
l'époque pliocène par une barrière de terre ferme, qui occupait la place de* 
la mer Egée et de l’Archipel. Peu à peu, par morceaux -cette barrière fat 
détruite, les eaux de la Méditerranée pénétrèrent au nord, jusqu’à la for- 
mation des détroits, établissant la communication entre ces deux mers. 


Mais en même temps que les recherches géologiques constataient la sépara- 
tion du bassin de la mer Noire de la Méditerranée jusqu’à une époque relative- 
ment récente, on constatait plusieurs faits en désaccord avec l'hypothèse de 
Pallas. Premièrement on ne trouvait pas autour de la mer Noire de dépôts 
récents constatant la communication très rapprochée entre la mer Caspienne 
et le Pont Euxin. On sait depuis Pallas, qu’autour de la mer Caspienne 
jusqu’à une hauteur assez considérable et dans une position presque exclu- 
sivement horizontale on observe les dépôts sablonneux, argilleux et coquilliers, 
qui contiennent les mêmes espèces de mollusques, que la mer Caspienne. 
Ces dépôts sont connus sous le nom de dépôts aralocaspiens. Leur apparition 
nous indique, comme ce fut encore démontré par Pallas, que la mer 
Caspienne avait à une époque assez rapprochée une extension plus considé- 
‚rable et que son niveau était plus élevé qu’il ne l’est aujourd’hui. L’étude 
de la.distribution des dépôts aralocaspiens a montré qu’à l’époque de sa plus 
grande extension la mer Caspienne était réunie avec le lac Aral et formait 
avec lui une immense mer intérieure. Du côté de la mer Noire s'élève la 
puissante chaîne du Caucase, les hauts plateaux de Stavropol et d’Ergheni. 
Seulement entre ces derniers se trouve la basse vallée de Manytch. C’est 
le seul endroit, par lequel la mer Caspienne pouvait communiquer avec la 
mer Noire. Nous voyons en réalité que presque tous les savants après 
Pallas cherchaient ici l’ancien détroit entre les deux mers. Mais si on Ten- 
contre encore dans la vallée de Manytch quelques restes des dépôts aralo- 
caspiens, nous les chercherons vainement autour de la mer d’Azow et de la 
mer Noire, quoique ce soit correspondant d’une manière absolue à la ceinture 
des dépôts aralocaspiens de la mer Caspienne. Il est vrai que de ci de là se 
trouvent quelques dépôts qui contiennent des espèces caspiennes, mais ils sont 
très restreints et n’atteignent jamais une hauteur égale à celle des dépôts 
aralocaspiens. Quant à la composition systématique de leurs faunes elle 
n’est pas uniforme et les dépôts semblent appartenir à des époques différentes 
quoique très rapprochées. Ainsi nous ne savons pas.encore aujourd’hui, si 
ces deux mers quoique étant alors en communication, présentaient un carac- 
tere d’uniformité en fait de leurs niveaux, leurs faunes et de leurs condi- 
tions physiques. " 


Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 167. | 





440 Ä N. ANDRUSSOW. [n. 8. m 


D'autre part l’époque de la formation des profondeurs de la mer Noire, 
qui existent au sud de la Crimée, est encore le sujet à discussion. On pourrait 
avec la même raison admettre ou non l’existençe de cette profonde cuvette 
antérieurement à la communication avec la Méditerranée. Dans le premier 
cas les mêmes mouvements de l'écorce terrestre qui ont produit la péné- 
tration de la Méditerranée vers les Dardanelles causèrent le grand effon- 
drement, rempli aujourd’hui par les eaux de la mer Noire. Si la mer Cas- 
pienne avait communiqué avec la mer Noire, ce serait seulement sa partie 
de nord, peu profonde, entre l’embouchure du Danube et la Crimée et la 
mer d’Azow. Dans le second cas toute la mer Noire actuelle devait être un 
grand lac sans écoulement. 

Dans mes travaux scientifiques j'ai toujours défendu cette dernière 
hypothèse. Selon moi la partie, occupée maintenant par les profondeurs de 
la mer Noire a toujours été recouverte par les eaux à partir de l’époque 
du miocène supérieur ?). 

Comme preuves de cette opinion j'ai regardé la présence des couches 
sarmatiques en dehors de la région principale de leur développement, aux 
bords de la mer de Marmara et au sud du Caucase; la présence des dépôts 
pontiques dans le bassin d’Andrinople‘) et enfin la découverte que j'ai faite 
des couches très remarquables au cap de Tchaouda°) (au bord de la mer 
Noire, presqu'île de Kertsch, Crimée). A propos de cette découverte je 
m’ai exprimé comme suit‘): | 

«La présence des couches sarmatiques aux bords de la mer de Mar- 
mara et dans la vallée du Rion (au sud du Caucase) nous a permis de con- 
clure, qu'à la place de la partie profonde de la mer Noire il existait aussi 
durant l’époque sarmatique une partie immergée (un grand golfe). Les 
couches pontiques étant absentes sur les bords de la partie profonde de la mer 


3) Je ne veux pas dire que le bassin profond de la mer Noire présentait sa forme actuelle 
déjà à l'époque sarmatique, mais j’afürme seulement qu’ici depuis cette dernière époque ne cessait 
d’exister un bassin d’eau, dont les rivières et les profondeurs se changaient pendant les temps 
par suite des divers mouvements de l’écorce terrestre. 

4) Les dépôts pontiques de ce bassin sont encore très mal explorés au point de vue palé- 
ontologique, mais ils doivent avoir une très grande ressemblance avec ceux de la Russie méri- 
dionale. Du moins j'ai vu dans la collection Tchichatcheff, que j’ai pa étudier au Muséum 
d'histoire naturelle, grâce à la bienveillante permission de Mr. P. Fischer, un échantillon 
d’un calcaire jaunâtre caverneux, provenant d’une localité entre Kilia et Yerlukoï (Thrace), 
qu'on ne peut presque distinguer d’une variété (nommée egerstva») du calcaire pontique 
d’Odessa ni par son aspect, ni par ses fossiles. Ces derniers sont conservés en forme d’em- 
pruntes et appartiennent aux espèces suivantes: Cardium pseudocatillus Barb., semisulcatum 
Rouss. var. littoralis Barb., Odessae Barb.?, Dreissena rostriformis Desh. var. simplez Barb. 

5) Die Schichten von Cap Tschauda. Annalen des k. k. naturhistorischen Hofmuseums. 
Bd. V,,1890. 

6) 1. c., p. 72. 

7) C'est-à-dire au sud de la ligne Balkan-Crimée-Caucase. 

Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 168. 





(XXXV)] SUR L’ÉTAT DU BASSIN DE LA MER NOIRE PENDANT L'ÉPOQUE PLIOCÈNE. 441 


Noire’), pouvons-nous conclure de cette absence, que la partie de la mer 
sarmatique, qui occupait cet endroit, s’est transformée en terre ferme? 
D’après mon opinion il serait naturel de supposer que cette partie de la mer 
sarmatique fut remplacée (à l’époque pontique) par un grand lac saumätre, 
semblable à ceux de la Valachie et de la Nouvelle Russie. Ces dernières 
transformèrent lentement pendant l’époque plioçcène leurs eaux saumäfres 
en eaux douces, remplacées plus tard peu à peu par les sédiments. A l'épo- 
que du pliocène moyen il existait en Valachie des lacs assez étendus encore, 
peuplés par une riche faune, qui correspond à celle des couches levantines 
de Hongrie, de Slavonie et de l’Archipel; mais de l’époque du pliocène 
supérieur nous connaissons d'ici seulement les sédiments torrentiels et flu- 
viatiles. Or dans la Russie méridionale tout le pliocène plus récent est 
formé par les dépôts fluviatiles dont l’âge tertiaire peut être reconnu 
par la présence des vestiges des grands mammifères pliocènes. Les con- 
ditions physiques ayant été changées, la riche faune de l'étage pontique 
a disparu presque entièrement de ces localités. Seulement la Dreissena 
rostriformis et une riche série d’espèces du genre Pstlodon s’adapterent à 
l’eau douce. Mais la présence de quelques dépôts locaux tels que ceux de 
Babèle dans la Bessarabie méridionale et ceux constatés à Kouïalnik, 
près d’Odessa, prouve qu’au sud de ces régions, il existait un bassin, dont 
les eaux étaient saumâtres et dont la faune présentait un caractère 
caspique. La faune de ces couches rappelle complètement celle de modernes 
alimanes» de la Nouvelle Russie, c’est-à-dire, qu'elle est composée du 
mélange des espèces fluviatiles (Cyclas, Pisidium, Unio, Vivipara, Pla- 
norbis, Limnaea etc.) avec des Dreissenes et des Cardides. Or la présence des 
«limanes» et des faunes, qui leur sont propres, démontre l’existence d’un 
bassin plus grand, contenant une eau du moins saumâtre. Ainsi comme les 
couches de Babtèle et de Kouïalnik n'apparaissent qu'aux bords de la mer 
Noire, il nous est facile de concevoir que ce bassin se trouvait sur l’empla- 
cement de cette mer. 

La découverte des couches de Tchaouda a vérifié cette hypothèse; ces 
couches nous apparaissent comme un témoignage de cette phase de l’histoire 
pliocène du Pont alors qu’il présentait un grand lac saumätre, peut-être 
très profond, qui était entouré par la terre ferme, alimenté au nord par 
plusieurs fleuves et qui était peuplé par une faune du type caspique. Ce 
lac continua d'exister très probablement depuis l’époque pontique jusqu’au 
commencement de l’époque quaternaire, c’est-à-dire jusqu’au moment où la 
communication avec la Méditerranée fut ouverte». 

Cette hypothèse a été plus complètement vérifiée encore par les 


recherches thalassographiques de la mer Noire. En 1890, grâce aux soins 
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 169. 


442 'N. ANDEUSSOW. z [n. 8. u 


de la Société Impériale Géographique Russe, le ministère de la marine a 
ordonné une expédition chârgée d’explorer ses profondeurs. Une chaloupe 
canonnière «Tchernomoretz» fut mise à la disposition de ces recherches pour 
un mois, et comme chef de l’expédition on nomma le colonel I. B. Spindler. 
Les autres membres de l’expédition étaient M. le baron F. Wrangell, 
comme physicien, et moi, comme naturaliste. 

Les résultats des dernières campagnes thalassographiques, la présence 
d’une faune abyssale dans les profondeurs de la Méditerranée, que Forbes 
croyait être tout à fait azoiques®), enfin la présence de la vie dans les eaux 
profondes de la mer Caspienne*), tout cela me donnait l'espérance de trouver 
dans la mer Noire une faune abyssale très remarquable et originelle’. 
Mais les faits ont démontré le contraire. Lorsqu'on draguait dans les petites 
profondeurs, jusqu’à 200 mètres, on retirait toujours des êtres vivants, 
mais au-dessous de 200 mètres, la boue, qu’apportait la drague ne conte- 
nait à notre grand étonnement que des coquilles vides et blanchies d’éspèces 
saumâtres, comme Dreissena rostriformis Desh., Dreissena polymorpha Pall. 
var., Cardium (Monodacna) edentulum Pall. var. pontica Eichw., Micro- 
melania caspia Eichw. et quelques autres. Il était impossible d’admettre, que 
ces formes vécussent dans ces fonds car la densité des eaux de la mer Noire 
accroît en raison de la profondeur et, au-dessous de 200 mètres dépasse 
1.01617, tandisque Dreissena polymorpha et Cardium (Monodacna) edentu- 
Zum vivent aux embouchures du Dniester et du Dnieper dont les eaux ont 
une densité inférieure à 1.00800. En même temps un phénomène extra- 
ordinaire, observé dans les eaux profondes de la mer Noire exclut presque 
toute possibilité de vie dans les grands fonds de cette mer — c’est la pré- 
sence de l'hydrogène sulfureux, qui se manifeste par une odeur assez 
sensible. 

Il est évident que dans cette atmosphère d'hydrogène sulfureux il ne 
peut exister d'organismes, sauf peut-être des microbes. Il faudrait donc 
admettre que ces coquilles sont transportées des embouchures à la mer par 
les courants et les ondes ou bien qu’elles ont vécu au fond de la mer Noire 
à une époque dont les conditions physiques et biologiques étaient différentes 
des actuelles. 

Mais les coquilles, que nous rencontrons dans la vase des profondeurs 
de la mer Noire, appartiennent à des espèces qui ne vivent plus dans 


8) E. H. Giglioli, La scoperta di una fauna abissale nel Mediterraneo. Roma 1883. — 
Marion, Considérations sur la faune profonde de la Méditerranée. Annales du Muséum 
d'histoire naturelle de Marseille. 1883, 

9) O. Grimm, La mer Caspienne et sa faune. Travaux de l'expédition aralo-caspienne. 
Livr. II, 1876 et 1877 (russe). 

10) N. Andrussow, Sur la nécessité des recherches bathymétriques dans la mer Noire. 
Bull. de la Soc. Imp. Géogr. Russe. XX VI. 


Mélanges géolog. et paleontolog. T. I, p. 170. ‘ 





(XXXY)] SUR L'ÉTAT DU BASSIN DB LA MER NOTRE PENDANT L'ÉPOQUE PLIOCÈNE. 443 


les embouchures de ces fleuves, ou elles présentent des variétés, différentes de 
celles qu’on y trouve à présent. Ainsi par exemiple la Dreissena rostriformis 
n'existe que dans le «limane» du- Boug, où: je l’ai trouvée en 1890. Mais 
les exemplaires du Boug présentent une variété bien déterminée: ils sont 
grands, épais, très globuleux et ressemblent beaucoup aux exemplaires fossiles 
des couches ferrugineuses de Kamych-bouroun (Crimée). Au ‘contraire les 
coquilles de Dr. rostriformis qui proviennent des profondeurs de la mer 
Noire sont plus petites, plus plates, plus régulières et sont à peu près iden- 
tiques aux formes caspiennes. La Micromelania caspia qu'on rencontre 
toujours avec la précédente, est une espèce éteinte dans la région de la mer 
Noire; on la trouve à l’état subfossil, dans les dépôts quaternaires de Tchok- 
 rak (presqu'île de Kertch, Crimée), et à l’état vivant dans la Caspienne. 

Cardium (Monodacna) edentulum Pall. et Dreissena polymorpha Pal]. 
qui sont plus rares, présentent ordinairement des variétés plus petites, plus 
régulières et plus minces. En outre, en admettant le transport des coquilles 
saumâtres des rivages vers la profondeur par la force des ondes, il serait 
incompréhensible qu’on ne trouvât pas en même temps dans les mêmes 
profondeurs (au-dessous de 200 m.) des coquilles marines côtières et les 
coquilles saumätres dont on a parlé plus haut. Les ondes en enlevant et en 
roulant les coquilles saumâtres de quelque embouchure de fleuve entrai- 
neraient donc aussi jusqu’aux mêmes profondeurs les coquilles marines, qu'elles 
trouveraient sur leur passage. Le parfait état de conservation des Dreissenes 
et Micromelanies est aussi en désaccord avec cette hypothèse. Poussées par 
la force des ondes à des distances de plusieurs et plusieurs kilomètres, ces 
formes délicates et fragiles ne se conserveraient pas en entier et arri- 
veraient aux calmes profondeurs à l’état de fragments plus ou moins arrondis. 

Ainsi il ne nous reste qu’à admettre, que ces coquilles saumätres sont 
d’anciens habitants de la mer Noire, qui par un changement des conditions 
physiques périrent et furent ensevelis dans les profondeurs. 

L’evönement qui a produit ce changement des conditions physiques du 
bassin de la mer Noire a dû se produire à une époque, très rapprochée de 
la nôtre. Autrement l’accumulation des sédiments recouvrant les restes de 
ces coquilles offrirait une couche très forte et la drague ne pourrait s’en- 
foncer si profondément dans la vase et pénétrer jusqu’à elles. En réalité 
nous ne les trouvons régulièrement qu’au-dessus du socle continental?!), où 
la vitesse d’accumulation est moins grande, tandisqu’& la surface du socle 


11) J’appelle socle continental la partie du fond de la Mer Noire qui borde les côtes et 
g’étend jusqu’à une profondeur de 150 à 200 m. La pente de ce socle, qui correspond au plateau 
continental des océans et au abeine» du lac Léman et des autres lacs suisses, est généralement 
très douce. Sa partie inférieure présente une région où la sédimentation est plus intensive et 
produit l'élargissement de ce socle. 

Mélanges géolog. ot paléontolog. T. I, p. 171. 


444 N. ANDBUSSOW. | [x. 4. ıy 


contigegtal on n’en trouve même là où les courants sousmarins travail- 
lent plus à l'érosion du fand, qu'à la formation des sédiments. Ainsi 
par exemple en face du Bosphore on trouve à une profondeur de 100 — 
120 mètres et plus de petits galets mélés au sable et à la vase, tandisque 
dans le reste du Pont le sable fin ne descend que rarement à une quaran- 
taine de mètres. Cette circonstance s'explique par ce fait, qu'au fond du 
canal du Bosphore se meut un fort courant, se dirigeant de la mer de Mar- 
mara vers la mer Noire ?). Ce courant qui se présente dans le Bosphore même 
avec une vitesse moyenne de 0,53 m. à 0,98 m. par seconde et qui entre 
dans la mer Noire à une profondeur assez considérable #) agit avec une 
grande force sur le fond, le creuse et ne permet qu’une accumulation lente 
des sédiments. En réalité on y trouve en même temps dans les profondeurs 
indiquées plus haut des coquilles marines vivantes et des coquilles mortes 
d’especes saumätres (Dreissena polymorpha, rostriformis, Micromelania 
caspia, Neritina sp., les fragments des grands Cardides d’un habitus caspien). 

Quant aux conditions physiques de cette époque, il est évident, que les 
eaux du bassin du Pont ont dû avoir une salure inférieure à l'actuelle. 
Comme nous l’avons dit précédemment la Dreissena polymorpha et le Cardium 
(Monodacna) edentulum Pall. habitent les eaux très peu salées (d’une den- 
sité inférieure à 1.0080), Dreissena rostriformis et Micromelania caspia 
habitent les profondeurs de la Caspienne, dont les eaux présentent une 
densité plus forte, mais toujours inférieure à celle des eaux superficielles du 
Pont actuel'*). Ce fait nous montre, qu’à l’époque où dans le bassin du 
Pont habitaient les mollusques, dont nous parlons, ce bassin était rempli 
par des eaux peu salées et présentait les conditions semblables à celles de 
la mer Caspienne actuelle. 

Ainsi à cette époque le Pont Euxin était un bassin intérieur d’eau sau- 
mätre. Cet état pouvait résulter de l’une de ces causes: ou le bassin du Pont 
était à cette époque séparé de la Méditerranée par un isthme et apparaissait 
comme un lac clos de tous côtés, ou les conditions climatiques y étaient 
différentes de celles d'aujourd'hui. L’amiral Makaroff!°) nous a montré 


12) A la surface du Bosphore, au contraire, nous voyons un courant dans le sens inverse. 
Ces courants ont été sérieusement étudiés par le capitaine de vaisseau (aujourd'hui amiral) 
Makaroff. (Sur l’échange des eaux de la mer Noire et de la Méditerranée. Appendice au vol. 
LI des Mémoires russes de l’Acad. Imp. des Sc. de St.-Pétersbourg. 1885). 

18) La profondeur du Bosphore à son extrémité nord est égale à 36 fath. — 66.8 m., la - 
limite inférieure du courant inférieur se trouve à 28 fath. — 60.6 m. au-dessous de la surface. 

14) D’après les recherches de C. Schmidt la densité des eaux profondes de la Caspienne 
ne diffère beaucoup de celle des eaux superficielles. Dans trois observations à la prof. de 
576 à 640 brasses, on a trouvé 1.01076, 1.01066 et 1.011256; tandisqu’à la surface les divers 
observateurs constataient la densité de 1.00941 jusqu’à 1.011265. 

15) L. c. 

Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 172. 





(kxtv)] SUR L’ÉTAT DU BASSIN DE LA WER NOIRE PENDANT L'ÉPOQUE PLIOCÈNE. 445 


qué si le nivéati dé la Mer Noire montait 0.83 mètres du-déséis dt niveau 
äctuel?®) le courant inférieur cesserait de Se produire et d’entret, dahs Ia 
mer Noire. Ce fait se produirait, si le clitnat du bassin hydrographiqué de 
la mer Noire devenait plus huinide qu’aujourd’hui. En ce cas la quantité de 
précipités atmosphériques s’augmenterait, les fleuves apporteraient plus 
d’eau douce, l’évaporation diminuerait. Tous des phénomènes, ceteris paribus 
causeraieñt une élévation du niveau du Pont Euxin, qui en atteignant une 
certaine hauteur!) produirait de son côté là cessation du courant inférieur, 
l’eau du Pont Euxin deviendrait peu à peu moins salée, les organismes 
actuels disparaitraient à l’exception de quelques formes plus résistantes. 
Cette considération nous montre que le Pont Euxin pouvait présenter un 
grand bassin saumâtre non clos de tous côtés, en autres termes non 
séparé de la Méditerranée. De ce point de vue la pénétration des eaux 
salées de cette dernière mer et l’extinction de la faune saumâtre du Pont 
coïnciderait avec la transformation du climat humide de l’époque glaciaire 
en climat plus sec de l’époque actuelle. ° 

Mais tout ce que nous connaissons, sur la structure géologique du pays 
au sud et au sud-ouest de la mer Noire ne confirme pas que la communi- 
cation du bassin du Pont Euxin avec la Méditerranée, interrompue à partir 
de l’époque miocène, se soit rouverte avant le commencement de l’époque 
quaternaire. Les diverses recherches dans les pays avoisinants la mer de 
Marmara et la mer Egée, si bien résumées par feu Melchior N eumayr'®) 
ont prouvé, que cette région était occupée au commencement de l’époque 
pliocène par la terre férme. Les grands lacs, peuplés par la faune intéres- 
sante des Vivipares et des Mélanopsides, y étaient nombreux. Cette terre 
ferme, par suite des mouvements orogénétiques très considérables s’effon- 
drait par morcéaux et se remplaçait par Îles bassins actuels de l’Archipel 
et de la mer Egée. Or l’avancement de la Méditerranée au nord vers le 
bassin actuel de la mer Egée ne fut pas simultané, mais successif, c’est-&- 
dire que la partie nord de ce dernier bassin ne fût inondée qu’au commen- 
cement de l’époque quaternaire. Ainsi si les phénomènes du changement de 
climat y pouvaient exercer leur influence, ils ne présentaient pas la cause 


16) L’élévation de 0.83 m. donnée par Makaroff, suffirait seulement, en admettant que le 
niveau de la mer de Marmara resterait invariable. Mais il est peu probable que le changement 
de climat de la région pontique ne füt pas suivi d’an changement correspondant dans tout le 
bassin hydrographique de la mer de Marmara et de la Méditerranée. Mais il pourrait arriver 
dans ce cas, que l’humidité du climat de la Méditerranée n’augmentät en proposition de celle 
du Pont Euxin. Seulement chaque changement dans cette direction serait suivi d’une élévation 
de niveau. 

17) Le niveau de la mer de Marmara restant le même. 

18) Neumayr, Zur Geschichte des Ostlichen Mittelmeerbeckens. Berlin 1882. Erd- 
geschichte. Bd. II. 

Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 178. 


‚446 ee ‚N ANDRUSSOW.  .  ,  . [ksm 


La 


générale des différentes conditions physiques du bassin du Pont, dont les 
témoins sont les coquilles saumâtres déjà mentionnées. C'était l’isolement 
absolu, qui y jouait un rôle principal. Peut-être, la communication entre le 
Pont Euxin et la Méditerranée s'étant établie, les conditions climatiques 
étaient-elles semblables à celles que nous avons représentées plus haut, 
c’est-à-dire que l’humidité plus grande du climat avait produit une plus 
grande différence de niveaux entre la mer Noire et la Méditerranée, qu’elle 
ne l’est aujourd’hui. Mais cette circonstance put seulement retarder l’accrois- 
sement de salure de la mer Noire. 

Par conséquent nous arrivons aux conclusions suivantes: 

1) La partie du bassin de la mer Noire, actuellement profonde, n'était 
jamais totalement émergée depuis l’époque sarmatique. 

2) Sur sa place existaient sans interruption de grands lacs saumätres 
avec la faune de type caspien. 

3) Le bassin de la mer Noire était séparé de la Méditerranée par le 
continent occupant la place de l’Archipel et de la mer Egée. 

4) Ce continent fut peu à peu morcelé et inondé par la Méditerranée, 
jusqu’à ce que la communication entre cette dernière et le Pont Euxin se 
fut établie à une époque très récente. 

5) Au moment de la communication le bassin de la mer Noire existait 
déjà dans sa forme actuelle. 

Quant à la définition plus précise de l’époque de l'entrée en communi- 
cation, Süss!°) croyait que la mer Noire s'était réunie très tard avec la Mé- 
diterranée, en tous cas plus récemment que l’époque glaciaire. «Peut-être», 
dit-il, «l’homme fut témoin de ces événements». Les principales raisons de 
Cette affirmation sont les suivantes: l’absence totale des dépôts pliocènes sur 
les bords de la mer de Marmara et du Pont Euxin, l’absence observée dans 
les dépôts quaternaires des espèces arctiques si caractéristiques pour la 
partie inférieure des dépôts quaternaires de la Méditerranée et la décou- 
verte d’un couteau en silex dans les dépôts quaternaires des Dardanelles. 

Nous devons avouer que les faits nous sont encore insuffisants pour 
préciser exactement l’époque de la réunion des deux mers. Sans doute cela a 
eu lieu après la fin de l’époque pliocène et il est possible encore, qu’au commen- 
cement de l’époque diluviale le bassin du Pont fût fermé, mais il est très 
difficile de dire, si l'événement, cause de la réunion mentionnée, est arrivé 
avant ou après la fin de l’époque glaciaire. 

Nous sommes maintenant arrivés à la fin de nos considérations sur 
l’état du bassin du Pont Euxin avant sa communication avec la Méditerranée. 





19) Antlitz der Erde. I, p. 437. 
Mélanges géolog. ot paléontolog. T. I, p. 174. 











/ e. 


(axxv)] SUR L’ÉTAT DU BASSIN DE LA MER NOIRE PENDANT L'ÉPOQUE PLIOCÈNE. ‚447 


Si nous avons élucidé l’histoire de ce bassin ainsi que celle du bassin. de la 
mer Egée, il nous reste encore une question très difficile à examiner: c’est 
celle de l’origine des deux détroits (Dardanelles et Bosphore). 

Cette question joue un rôle très important dans toutes les théories con- 
cernant l’histoire géologique de la mer Noire. Tournefort*) supposait que 
la Mer Noire, présentant autrefois un grand lac fermé, a rongé elle-même le 
canal profond du Bosphore. Dureau de la Malle pense que ce dernier fut 
ouvert par les secousses d’une éruption volcanique, dont on voit les vestiges 
à l'entrée nord du Bosphore (roches Cyanées). Pallas?!) n’adopte en toute 
assurance aucune de ces théories contraires. Tchihatcheff”) attribue la 
formation du Bosphore à l’éruption de dolerites de basaltes et d’autres 
roches. Les géologues modernes en remplaçant les catastrophes volcaniques 
par les mouvements orogénétiques, expliquent la formation de deux détroits 
par les fractures, par les effondrements de l'écorce terrestre semblables aux 
mouvements qui, sur une plus grande échelle, ont produit les bassins de 
la mer Egée et du Pont Euxin. Le professeur Neymayr”) dans sa de- 
scription géologique des Dardanelles, rattache leur formation à la dislocation 
.des couches tertiaires et précisément à des fractures. De ce point de vue 
les Dardanelles sembleraient être un effondrement bikataklastique («Graben»). 
Mais l’auteur même n’&met cette hypothèse qu’avec une grande réserve. 
« Du reste», dit-il, «il faut faire attention, que l’absence du pliocène est seu- 
lement une indication négative et que, peut-être, s’y trouvait le lit d’un 
fleuve, qui n’a pas laissé aucune trace de dépôts». Cette dernière hypothèse 
me semble plus probable que celle des fractures.” Les dislocations (petites 
failles), qu’on observe aux bords des Dardanelles, sont encore mal étudiées 
et un regard sur les planches de l’ouvrage mentionné de Neumayr et 
Calvert laisse à soupçonner si ces failles ne seraient pas de simples glisse- 
ments de terrain, qui se seraient produits avant la formation de couches 
quaternaires marines. Même la forme du détroit des Dardanelles, comme 
aussi celle du Bosphore *) rappelle beaucoup le lit d’une rivière, ce qui 
ne s’accorde pas avec une origine orogénétique. Pour cette raison, il est 
possible de supposer que les canaux des Dardanelles et du Bosphore pré- 
sentent d'anciennes vallées de rivières, dont l’origine se rapporte au com- 
mencement de l’époque pliocène. La faiblesse de nos connaissances sur les 


20) I. c. 
21) Reise etc. L. c. 
22) Bosphore et Constantinople, p. 563. 
23) Denkschriften der Wiener Akad. der Wissenschaften. Bd. XL. 
24) Les bords de ce dernier ne présentent aucun phénomène qui constaterait son origine 
orogénétique. 
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 175. 


448 N. ANDEUBSOW. SUR L'ÉTAT DU BASSIN RTC. [K. 8: in 


dépôts n&ogenes de ld Turquie ne hous pérmet pas de recvtistituer l’histoire 
de la mer de Mariiard dans tous ses détails. Pendant l’époque särmatique 
la mer de Marmara ävec la partie nord de la mer Egée présentait un golfe 
de la mer sarmatique *); la communication avec cette mer n'était que très 
limitée, de sorte qu’au commencement de l’époque mentionnée elle ne présen- 
tait qu’un bassin d’eau douce, envahi plus tard par la mer ?*). Après l’époque 
sarmatique la mer se retira et ne revint plus jusqu'au moment de la 
réunion de la Méditerranée et de la mer Noire. Il est vraisemblable qu’à la 
place de la mer de Marmara existait un lac?) qui communiguait peut- 
être avec le bassin du Pont Euxin. Le canal du Bosphore aurait alors 
servi de canal d'écoulement, par lequel les eaux de la Propontide se déchar- 
geaient dans le Pont ou inversement. Le canal des Dardanelles offrait pro- 
bablement un fleuve, se déversant au sud dans la Propontide. Lorsque la 
terre ferme de l’Archipel s’effondra et que les eaux de la Méditerranée 
atteignirent la Propontide elles trouvèrent les canaux préparés, les rempli- 
rent et transformèrent en détroits marins. Ce sont sans doute de simples 
hypothèses, qui malgré qu’elles soient très séduisantes, laissent beaucoup à 
désirer au point de vue d’une rigoureuse vérité. Or elles méritent donc 
l'attention des g&ologues, en posant une question intéressante et non résolue 
encore. 


26) Les couches sarmatiques se rencontrent aux bords septentrionaux de la mer de Mar- 
mara, comme une bande étroite partant près de Constantinople, s'étendant vers l’ouest et en 
formant la presqu’ile de Gallipoli et la côte opposée des Dardanelles. Enfin ces couches affleu- 
rent dans les environs de l’ancienne Troade, jusqu’au cap Babà. Un petit lambeau de couches 
sarmatiques a été tronvé sur la presqu’ile de Kassandre, ce que prouve l'extension de la mer 
sarmatique dans la région de la mer Egée. 

26) Quant au point où cette partie égéenne de la mer sarmatique communiquait avec le 
bassin principal il est très difficile de le tronver. Peut-être que cette communication avait lieu 
entre Kilia et Derkos (NW de Constantinople). 

27) Il serait extrêmement intéressant d'explorer les grands fonds de la mer de Marmara 
(qui atteint une profondeur de 630 à 780 brasses). Il est possible, qu’on y trouverait des 
coquilles subfossiles (saumâtres ou d’eau douce) qui indiqueront l’état dans loquel cette mer se 
trouvait avant la commanication du Pont avec la Méditerranée. 


Mélanges geolog. et paldontolog. T. I, p. 176. 





(xıxvj] ‘ | 449 


frames ct 
Sur l'équation différentielle Lamé-Hermite. Par F. Brioschi. (Présenté le 
26 août 1892.) 
1°. En posant: 
p—=4D—gr—-g; a=n(n+l); Pen (2n—1) 
l'équation différentielle de Lamé est la suivante: 


29y'+py—2(azrBy—0........... (1) 
Si %,, %, sont deux intégrales fondamentales de cette équation, leur 
produit 
hi Ya = Fa) 
satisfait à l'équation différentielle: 
A(F)=29F"+3p F"+9"F'—8 (axz+68) F—4aF—0 
et de l’équation (1) on déduit: 
, 0 
hh—hYh= 7e 
étant C’ une constante. Par conséquent: 
C=(F—4Fy y) ? 
mais On à: 
20F"+pF—4(ax+$8) F=4oy y 
donc: 
C=(F3—0 FF)g— FF p+4(ax+8) F...... (2) 
L’&quation différentielle A (F) = 0 est satisfaite en posant: 
F(ag=r+az"1+...+a, 


et les coefficients a,, a, . ...a, sont des fonctions de p, 9,, 9, des degrés 
1,2...nen p. La quantité p reste indéterminée, c’est le cas considéré 
par M Hermite. 

En indiquant par z,, %, ...%, les racines de l’équation F (x) — 0, la 
relation (2) donne: 


= +} (x) Vour {—1,2....n) 


Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 209. 80 


450 | F. BRIOSCHI. | [N. 8. u 


en conséquence C = 0 si: 
F=mf? 
étant: 


m=@—e)"(a—e)"(a—e)? , ft eye ie... + 
1 
6 & 6 ayant les valeurs 0,1; k=—-(n —6, —c,—c,) et e,, &, & les 


racines de l’équation @ (x) — 0. Dans ce cas, celui considéré par Lamé, p 
est déterminé par l'équation C — 0, ou par un de ses facteurs. 


2°. Le but de cette Note est de démontrer qu’on peut lier les deux cas 
en posant: 
F=mff+ik. ss sssssessse (3) 


dans laquelle é est une fonction de p, e,, &, & et: 
Weiß +8, +... +8, 
étant 8—n—K#%— 1. 
Soit : 
s—=fVm 
l’expression (3) de F’ donne: 
A M=(62+-) h(a) Vm +2 ch (a) Vm +1 Q)=0 
ayant posé: 
2p2"+ pa —2(ax+$)s—h(x) Vn. 
De mème de la valeur (2) de C? on déduit: 
CO —F(x) [22h Vm +1(29X"+pX —4 (ax +8) À)] + 
to [aX 28 — 492° +17”) 
et en observant que lorsque #= 0,on a Ü= 0 et réciproquement, l’on aura: 
Lee. hu 


étant p un coefficient numérique; et l’&quation supérieure A (F) = 0 conduit 
à la suivante: 


AQ=—-2pR(3mf+2mf)............. (4) 


De ces deux dernières relations on déduit les valeurs, de: u, t, et 
des coefficients +,, y, . .. ; By, 6, ... des fonctions f (x) , À (x). 


3° En posant: 


— — 4 3 2 — 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 3,0. 


(xxxv) | SUR L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE LAMÉ-HERMITE. | 451 


on trouve pour À (x) l’expression: 

h(c)—29/f"+[4(a+3)r +8 bz+8 c— (2a+1)9]f — 
—2[2k (2a —2k+-]l)a+-n(2n — 1)p— (20a —1)bjf 

dans laquelle le coefficient de x * *! est nul; les coefficients de =*, 1... 

donneront les valeurs de y,, Ya .. . y. et le terme constant la valeur de ut. 


Les valeurs de y,, y, . . . sont données par la relation: 
Ar(2n—2r+1l)y,+2[n(2n—1) p—(2n—4r-+-3)b]y,_, + 
+ K—r+2) [(2n —2k—r +3), —8c] y,_s+ 1-05) 
+ 2 (k—7 +2) k—r-+ 3) 9 Yr_s I 
dans laqueller = 1, 2,..k,, et le terme constant conduit à la valeur de t: 


2[n(2n— 1) p—(2a— 1) db] „+ [22a +1), —80c] y_ı+ (6) 
+ 493 V3 = — Hé 
L'expression A (À) est du degré s en x, et le coefficient de x” est égal à: 
—4(28+1l)(n—s)(n+s+l)=—(3n+a)n+a—l)(in— a+ 2) 
or le coefficient de x’ dans le second membre de l'équation (4) est égal à: 
— 2u(3k+2a)  ——p(3n+ a) 
l’on aura en conséquence: 


u—=(n+a—1l)(n—a+2). 


Enfin les coefficients de æ° 1,4 ?...z, æ° dans la même équation (4) 
donneront les valeurs des coefficients ß,, ß,.. .ß; et l’on aura pour r — 1, 
2,...8 la relation: 


2(25—2r7+ 1) n—s-+r) n+s—r+l)b + 
+ An(2n—1) (s—r+1) ph, + 
+ (s—r+ 2) (s—r+1)(25—2r+3)9 8, + à ..(7) 
+ (s—r +3) (s—r+2) (6 —r+1)9,B,_, > 
=(n+a—l)(n—a+2) M, 


étant M, le coefficient de =" dans l’expression 3 mf! + 2 m'f. 


Pour déterminer la valeur de M, il faut distinguer quatre cas; deux 


pour # pair, et deux pour #.impair. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 801. 80* 





452 " F. BRIOSOHI. [n. 8. m 


Pour n pair les deux cas a—0, a=2 et en conséquence m— 1, 
Mm—L+ex + — _ g, étant e une des racines e,, e,, €; et l’on trouve: 
pour a —= 0 

M=3k—r)y, , k=— ) s———1 
pour 4 =— 2, 


M,=(3k—2r-+4)y,+(3k+3r+-5)ey_,+ 


+3(k—r+2) 9) Yr—3 J 
S 


Pour n impair les deux casa = 1, @= 3 et par conséquent m = 7 — e, 
1 


m=—--œp(x)etl'ona: pour a— 1 
M,=(3k—3r+2)y,—3(k—r+-]1)ey,\o =" =" 
pour a = à 
M,— 3 k—r +2) t— 7 [3 k—3r+8) 9%. 2 — 

— (Er +3) Ye > k=" =". 


J’observe enfin que les coefficients y,, Ya---Yx(5) sont des degrés 1, 2,..k 
en p, et de même pour les coefficients ß,, ß,... .(7). La quantité £ sera donc 
(7) du degré k--1lenpet £ À (x) du degré s+k+ 1 = n en 0. 


4°. Supposons » impair; sia—3,onab—0, c = et: 


Fo)= + p@)f @)-+te)A@) 
et les coefficients y,, ÿ,...: Bir Ba. - -; {, sont fonctions de p,, 92, 93. Si 
a=1,ona b—ec—e(e—e,,e,,e,) et: 
F(a)=(œ— 6) f* (x) (pie) À (9 
et les coefficients Y,, Ya- - -; B,, Ba. - -; é sont fonctions de e, 9, 9,, gs- 
Or de ces deux représentations de la même fonction F(x) on déduit: 
F(e)=t(e) À (e) , F(e)=t (pe) À (Ge) 
et en conséquence: 
A(e)=vt (ae) , A(e) = vé (e) 


étant v un coefficient numérique, et: 


F(e) = vt (p)t(e,e). 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 802. 





(xxxv)] SUR L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE LANE-HERNITE, 453 


Supposons en second lieunpair,, =, = 1,, =0 ma =2,b=—e, 
C=— Ce? + rn on aura: 
Fa)=(&— e) (— 6) f(x) +t (ep, 6) À (te) 
et analogiquement: 
F(x)= (x — e,) (x —e) Pa) tee) À (x €). 
On déduit: 
F(e)=t(p,e)A(e,e) , Fle)=t(a&) À (e,, &) 
ou évidemment: 
F'(e,) = € (p, €) À (p, &) 
sauf un coefficient numérique. 


5°. On a vu que la constante C s’annulle lorsque { — 0, et que soit dans 
le cas de n impair, comme dans celui de n pair, on a quatre valeurs de t. 
En effet pour n# impair et «a — 3, on a, comme ci-dessus: 


F()= (af +6(R)X 
étant & (p) du degré & + 1 = "ten. 
Supposons a== 1 on aura: 
Fa) = (x — e)f°(æ) +t(p, e) À (a) 


pour e=e,, €, €,. Dans ce cas £(p, e) est une fonction de p du degré 
"+1 En suit que le produit: 


2 
t () é (1 e1) € (es En) td, &) 


est du degré 2n+- 1 en p, par conséquent égal à C?, sauf un coefficient 
numérique. De même pour (n) pair). 


6°. Soit n — 5. Pour a— 3 ona k— 1, 8—3 et: 





k + 1 — 


F(e) = I ed) Er Herr PB). 
Des formules (5) (6) (7) on déduit: 





n=— (= 08.8.9) 


ö 82.4.5 
B=—de = ec ee I NE older ul Zinn 
11, 4 g2 ..(5) 
+ 56.7. Ja 0 759% 


1) Halphen — Traité des fonctions elliptiques. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 808. 


454 | F. BRIOSCHI. [n. 8. m 
Poura=1,0onak=2,83= 2; 
Fo)=@— 0) (+ y 5 + +10) @+Bı 2 + 8) 


et l’on trouve: 








1 82. 6? 5 8 5 
zoo) pepe eee ne — TE, 
33, 5? 82, 5? 5 8 
nd=—-ss + er Pt I ne zu 
8 
= — Irre), tt pe pe te ...(9) 


Or les valeurs (8) des coefficients 13, 6,, 8 donnent: 
es + f, erde (p, €) 
et les valeurs (9): 
2. 42 
+ Beth t{(e) 
et en conséquence dans chaque cas: 


2 
F(e) = tt). 
On aura en fin: 


CB — (6) € (en) £ (pie) À (ee) 
Soit ñ = 6; pour a—œ00onak—3,s—92 et: 
F(a)= (+ y + pe + y) + é (0) (2? + B,x + 6.) 
et l’on trouve: 


1 1) 2 
n=—3 6 = sp — 9), = — 370 + 


18 1 
F5 8.4 0 — 7 





8. 113 7.11 Eu 
Me —- 32540 +57 7 he +52 
2 1 
B=— À » B= ig, 


Poura=2o0nak=2,8=3 et: 
F)=@— e)@—e) + ya y He) HB 8) 
et des formules supérieures on déduit: 
1 11 
=7(6p+e) „= + 79 


112 11 8 1 
(Geo) —-7—-7 6 + TP + 9 + 


5 8.5 
Fos. JD — 3 4,7 ds 
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 304. 





(xxxv)] SUR L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE LAMÉ-HERMITE. 455 


en conséquence: 








_ 8 __ 24211 4 8.7.18 
Bi = — 5.8 (62 p — 7e;) ) Ba — BP "48 Pa + 
8.7 à 23 
+7340731715% 
4112 y. 2.411 à 3:81 5 599 
Ps — 57 ss Pas Ph Fous IP 


2 6. 18 
8.8 Jai 342,7 98° 
Par ces valeurs on a: 
3 

+ he) + he +B, = —-t(9, 6) 

+++ > Ft, 63) 
ainsi : 

F(e;) en (die) À (oe) » F(e)=<-t Ce, es) É (pr) » Fe) = 


43 
= (01e) é (Pı 63) 
et 





C=— Le Le)  (e1 61) & (e1 €) & (eo: Es). 


St-Pétersbourg 13/25 août. 


Mélanges mathem, ot astron. T. VII, p. 805. 














457 


Sur les Perséides observés en Russie en 1892. Par Th. Brédikhine. (Lu 
le 18 novembre 1892). 


Dans mon Mémoire sur la dispersion des points radiants de 
météores publié dans ce Bulletin, j’ai indiqué l'importance théorique 
d'observer les Perséides non seulement à leur époque, le 10.5 août, — 
mais dans toute la durée du phénomène. Des observations peu nombreuses 
m'ont montré la diminution de l’inclinaison des orbites des météores à mesure 
de l’éloignement de l’époque, ce qui est exigé par la théorie. 

Pour déduire rigoureusement cette diminution, il faut ramasser un 
nombre très considérable d'observations et en remplir tous les jours du 
mois d’aoüt, ces observations pouvant embrasser toute une série d'années. 

Je suis très reconnaissant aux personnes qui ont bien voulu cette 
année-ci me venir en aide dans mes recherches. | 

Mes propres observations sont faites à Pogoste, arrondissement de 
Kineschma; à Poulkovo — ont observé MM. Socoloff, Bélopolsky, Lin- 
demann, Ivanoff, Lebedeff et Morine; à Moscou — MM. Pokrovsky, 
Modestoff et Blaschko. 

Vers la fin de juillet c’est le crépuscule, surtout à Poulkovo, qui 
emp£chait les observations. Du 6 au 15 août le ciel était éclairé par la 
Jane, dont les phases se succédèrent dans l’ordre suivant: nouvelle lune — 
juillet 24, premier quartier — juillet 31, pleine lune — août 8, dernier 
quartier — août 15, nouvelle lune — août 22, premier quartier — août 
380......... Quelques nuits furent perdues à cause du mauvais temps. 

Par suite de ces obstacles, dans les nuits autour de l’époque, du 6 au 
15 août, on n’a pu porter sur les cartes que 59 météores, nommément: le 
6 août — 22 météores; le 8 — 6 m., le 9 — 26 m, le 13 — 1 m.et le 
15 — 4 météores. 

Dans le voisinage de l’époque, quand la lune est absente, on peut tracer 
ordinairement un nombre plus ou moins considérable de météores, et par cette 
raison les observations du 9 août de cette année-ci peuvent être laissées de côté; 
la même remarque a lieu par rapport à toutes les observations entre le 6 et 
le 15 août. Pourtant, je les publie dans ce Mémoire, car on pourra les com- 


biner avec des observations faites aux mêmes dates dans des années à venir. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 807. 


458 TH. BREDIKHINE, [n. s. u 


Du 23 au 30 juillet, à Poulkovo et à Moscou, on a tracé 33 météores 
qu’on peut réunir sur une seule carte de la projection centrale; les obser- 
vations de Pogoste, du 27 au 31 juillet, présentant 20 météores, vont 
former la seconde carte; toutes ces observations ont été empêchées en partie 
par le crépuscule et en partie par le mauvais temps. Les observations du 1 
au 4 août, à Poulkovo et à Moscou, donnent 33 météores qui sont portés 
sur la troisième carte. Du 18 au 23 août on a enregistré à Poulkovo 73 
météores, dont 3 se répètent chez les différents observateurs; ainsi il n’en 
restent que 70 météores différents qui forment la quatrième carte. La 
cinquième carte rassemble mes observations à Pogoste, du 18 au 30 août, 
présentant 26 météores. La sixième carte réunit les observations de Poul- 
kovo du 24 au 26 août, — 92 météores, dont 87 sont divers. Enfin la 
septième carte présente les observations à Poulkovo et à Moscou, du 27 
août au 1 septembre, — 73 météores, dont 70 sont différents. 

Le tracement de tous les météores sur les réseaux de la projection 
centrale est exécuté par moi-même. 

Ainsi, pour la recherche des points radiants nous avons 7 cartes, portant 
339 météores. Dans la seconde moitié du mois d'août, pour 13 nuits, on a 253 
météores, — un nombre déjà assez considérable; pour la fin de juillet et le 
commencement d'août, dans 12 nuits, on n’a que 86 météores, presque le 
tiers du nombre précédent. 

Il serait presque inutile d'ajouter que pour une étude approfondie et 
circonstanciée du phénomène, il serait important de ramasser encore autant 
que possible des observations pour toute la durée du phénomène; alors on 
pourrait entre autres fixer aussi le commencement et la fin de l’essaim. 
Dans le proche avenir on doit remplir d’observations surtout le temps près 
du commencement du phénomène qui en est moins abondant cette année-ci. 

Vu l'intensité et la durée du crépuscule à Poulkovo et même à Moscou, 
il serait plus favorable de faire ces observations un peu plus au sud, par 
exemple à Kiev ou à Kbarkov. 

Dans l’année prochaine les phases de la lune seront disposées de la 
manière suivante: premier quartier — le 20 juin; pleine lune — juillet 
28, dernier quartier — 5 août, nouvelle lune — 11 août, premier quar- 
tier — 19 août, pleine lune — 27 août, dernier quartier — 3 septembre, 
nouvelle lune — 10 septembre. 

Les observations près du commencement de septembre seront possibles 
et elles sont désirables dans le but de déterminer la fin de l’essaim; la fin 
de juillet ne sera pas favorable aux observations, mais le temps entre le 5 
et le 19 d’aoüt sera en général très propice, et il faudrait en profiter pour 


remplir les lacunes de l’année courante. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 808. 





(xxxvV)] SUR LES PERSEIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 459 


En passant maintenant & l’expos& des observations, faisons remarquer 
d’abord, que les observateurs se sont servis des cartes de M. Ceraski (An- 
nales de l’observatoire de Moscou) rapportées à l’époque de 1855,0. Les 
corrections des coordonnées du centre de l’aire de radiation pour l’époque 
du phénomène sont: Ax = + 0°7 et Ad — -+ 011. 

Presque tous les météores tracés par les observateurs sont notés comme 
rapides; il n’y a que quelques cas, où on lit — amoins rapide», et ces cas 
ne se trouvent que parmi les météores brillants; probablement, ces mété- 
ores ont pénétré plus profondément dans l’atmosphère. 

Il n’y a rien d’impossible que quelques météores passant par l’aire de 
radiation des Perséides puissent appartenir exceptionnellement à d’autres 
essaims, mais en tout cas l’erreur qui en pourrait provenir dans la déter- 
mination du centre de notre aire de radiation ne peut surpasser l’effet des 
erreurs ordinaires qui accompagnent le tracement des météores sur la carte. 

Dans notre liste des observations chaque carte de la projection gnomo- 
nique a sa numération à elle; les météores qui se répètent chez les 
divers observateurs ne sont numérotés qu’une seule fois, et j’ai porté sur 
la carte de la projection gnomonique les moyennes arithmétiques des coor- 
données prises dans les cartes des différents observateurs. 

Pour se faire une idée du nombre de météores qu’un seul observateur 
pouvait tracer durant wne heure, il faut choisir seulement les observations 
qui duraient au moins une heure, car autrement les résultats pourraient 
être très erronés, vu que les apparitions ne se suivent pas avec uniformité. 
En examinant les observations remplissant cette condition, nous trouvons 
d’abord les nombres horaires pour chaque observateur séparément, et puis 
leurs moyennes arithmétiques nous donneront les nombres horaires pour un 
observateur en général. Ces nombres sont: 


Pour les cartes I et II....3.8 met. 


» la carte UI ....47 » 
» » » IV ....44 » 
» les cartes V et VI....5.7 » 
 » Ja carte VI ....49 » 


Ainsi, en nombres ronds, un observateur pouvait tracer dans une heure 
4 météores près du commencement du phénomène et 5 météores vers la fin 
du mois d’août. Ces nombres dépendent de l’éclairage du ciel par la lune 
et par le crépuscule. 

Le temps qui accompagne les observations est le temps moyen local de 
la station, à l'exception de Pogoste, où j’ai donné le temps moyen de Moscou. 


M. Lebedeff a fait quelques observations près de Moscou en notant le 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 809. 


mn on Te On no - 


460 TH. BREDIKHINE, [N. s. nr 


temps de Poulkovo. — Les noms des observateurs et des stations sont écrits 
en abrégé. 


Carte I. _ Apparition Disparition 
Num. Temps a ö a ë. 
. O O Ô 
1. Poulk.-Soc. Juillet 23 11°14” 16.0 34.5 49.0 26.5 


2. 11 54 3.5 29.1 359.5 19.6 

3. Poulk.-Leb. Juillet 26 10 49 42.3 58.0 57.5 58.3 

4 11 33 31.2 25.0 32.0 22.0 

5 11 56 82.0 77.3 80.0 69.6 

6. 13 23 2.5 33.8 359.8 30.7 

7. Mosc.-Pokr. Juillet 28 13 47 11.1 17.7 20.0 21.0 

8 13 50 348.3 39.5 356.8 31.0 

9. | 13 51 46.1 41.0 51.8 36.1 
10. Poulk.-Leb. Juillet 29 12 56 35.4 49,5 43.5 48.4 
11 13 19 3.5 57.5 5.1 52.3 
12 13 24 29.0 45.5 39.8 42.5 
13 13 27 13.2 41.2 10.6 39.0 
14. 13 39 5.7 41.7 20.8 52.0 
15. Poulk.-Leb. Juillet 30 11 59 17.3 58.0 27.1 61.1 
16 12 42 359.7 35.8 5.0 33.6 
17. 12 46 2.0 61.4 3.0 59.0 
18. Mosc.-Blasch. Juillet 30 10 13 17.4 24.6 24.5 18.0 
19 10 50 355.0 57.0 353.8 51.0 
20 11 10 10.0 40.5 11.7 37.2 
21 11 29 14.0 24.0 18.4 26.0 
22 11 32 53.5 57.5 52.8 53.0 
23 11 38 327.5 56.8 334.5 64.6 
24 11 42 347.0 53.0 3.5 56.9 
25 12 6 27.6 44.5 45.5 51.3 
26 12 59 14.6 32.2 13.0 26.0 
27 13 4 3.5 33.8 5.5 37.5 
28 13 28 44.3 40.6 55.4 43.6 
29 13 31 70.0 32.5 78.0 29.0 
30 13 40 14.7 32.0 18.3 35.6 
31. 1345 15.7 3.5 24.5 9,5 
32. 13 46 54.9 23.2 58.0 20.1 
33. 14 0 5.4 33.0 358.2 31.2 


Ayant porté ces 33 météores sur la carte on voit que 8 d’entre eux, 
nommément les numéros 5, 14, 21, 22, 23, 24, 27, 31 proviennent des 
régions très éloignées du ciel et ne forment aucun radiant, — nous les nom- 
merons météores isolés. Les autres météores donnent les points radiants 
suivants : 


Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 810. 





axxv)] 


SUR LES PERSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 


1 — (8, 16) 


2 — (17, 29) 
3 — (11, 19) 


4 — (3, 10, 12, 15, 20) 


5 — (7, 18, 30) 
6 — (1, 25, 33) 


7 — (2,9) 
8 — (4, 6, 13, 26) 
9 — (28, 32) 


& 


ö 


Ô O 
347.0 + 40.0 


353.0 69.5 
358.0 70.0 
4.5 48.0 
11.0 26.5 
13.0 34.5 
20.0 54.0 
21.0 48.0 
45.0 -+-41.5 


Poids 


D À DO © Où D D D 


461 


“Les poids sont exprimés naturellement par les nombres de météores. 
Le météore 7 est introduit dans le radiant 5, et le météore 15 dans le 
radiant 4 vu la proximité de leurs directions avec celles des météores 
formant ces radiants. 
Le milieu de l’aire de radiation, — pris en considération les poids des 


radiants, — a pour coordonnées 
«= 10°6, 


Ô — —+- 46°6. 


La moyenne arithmétique des temps, — ayant en vue les nombres des 
météores dans chaque nuit, — exprimée en temps moyen de Greenwich, 


et la longitude du Soleil À pour ce moment seront respectivement: 


Nam. 


1. Pog.-Bred. 


1 5. Pog.-Bred. 


20. 


| Pog.-Bred. 


Juillet 29.00, À = 126°46’. 


Carte II. 


Temps 
Juillet 27 


Juillet 30 


Juillet 31 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 811. 


1126" 


Apparition 
a. ö 
O O 
43.5 62.5 
50.0 43.3 
56.2 41.0 
44.0 46.5 
35.3 45.0 
17.8 42.0 
53.2 49.0 
34.0 53.5 
21.5 33.0 
30.3 27.8 
27.5 50.4 
40.0 36.5 
31.0 49.5 
31.8 42.0 
36.5 45.0 
44.0 35.8 
50.0 38.5 
49.5 34.8 
43.5 44.0 
50.5 29.0 


Disparition 
a ö 
O O 
58.0 58.7 
53.5 39.0 
61.0 38.0 
53.0 49.8 
33.4 52.0 
6.6 36.0 
60.5 51.8 
48.2 54.2 
32.2 40.6 
28.2 20.5 
20.0 42.0 
48.0 38.0 
29.5 43.0 
31.0 36.5 
53.0 43.6 
55.0 37.5 
55.3 32.6 
64.0 31.5 
54.0 45.2 
58.5 34.0 


462 TH. BREDIKHINE, [n. 8. ıu 


Les météores 1, 9, 20 sont isolés; les autres donnent les points radiants 
suivants: 


a ö Poids 
1 — (8, 11, 13) 32.0 +530 15 
2 — (14, 15) 32.5 445 1.0 
3 — (4, 5, 10, 19) 35.5 420 2.0 
4 — (6, 17) 39.0 48.5 1.0 
5 — (12, 16, 18) 40.0 36.0 1.5 
6 — (2, 3,7) 48.0 +450 15 


Le milieu de l’aire sera 
x — 3779, Ô — + 4495 
pour le temps 
Juillet 29.73; À = 127°28'. 


L’intervalle entre les temps des cartes I et II est égal à 0.7 seulement, 
et l’on peut prendre la moyenne arithmétique des coordonnées et des temps 
pour ces deux cartes. La carte I contient un peu plus de météores que la 
carte II, mais dans cette moyenne je leur attribue des poids égaux, car dans 
le premier cas il y en a quelques observateurs moins expérimentés. Nos 
moyennes seront: 

a — 2493, Ô — + 45°6 
Juillet 29.37, À = 127°7. 


En corrigeant « et ö par rapport à la précession (nous ferons toujours 
cette correction) on obtient la longitude et la latitude 


l — 41?3, = + 32°6. 


Pour les calculs ultérieurs nous adoptons la vitesse parabolique des mé- 
téores pour laquelle D — 0.7071, et ces calculs nous donnent 


0 —= 83°5 l — 46°4 
€ 32.9 b' 54.9 
€ 55.4 Ss 84.7. 


Et enfin, l’inclinaison © du plan contenant le faisceau d’orbites des mé- 
téores du centre de radiation, et l’anomalie v de ces météores à leur noeud 
descendant seront: 

i= 5592, v= + 10°6. 

Le mouvement orbital des météores est rétrograde, et par conséquent 

l’inclinaison est un angle obtus, mais nous prendrons toujours 3 égal à 180 


moins cet angle. 
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 312. 





(xxxV)] 


Carte III. 


Num. 


1 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 318. 


jt 
S © @ HS © 1» w R 


. Mosc.-Pokr. 


| Mosc.-Blasch. 


| Mosc.-Pokr. 


. Möse.-Blasch. 


 Poulk.-Mor. 


Temps 


Août 1 


Août 2 


Août 3 


Aoüt 3 


Août 4 


12'129" 


12 25 
10 37 
1113 


SUR LES PERSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 463 


Apparition Disparition 


& ö 
O O 

20.7 45.0 
13.2 56.5 
359.0 61.2 
55.5 70.3 
353.6 50.0 
60.8 67.7 
90.5 60.3 
45.0 38.4 
52.8 53.5 
19.8 32.7 
31.1 56.6 
56.5 64.6 
8.5 62.4 
9,2 5.6 
24.2 19.7 
30.0 18.2 
35.0 34.5 
18.0 10.8 
16.5 29.0 
53.5 70.7 
15.5 20.5 
40.0 15.6 
81.6 53.6 
11.8 40.3 
72.5 51.1 
9.2 38.9 
46.4 38.0 
46.0 67.0 
79.9 54.7 
52.6 58.7 
50.8 34.9 
2.5 28.9 
15.9 47.0 


Sur cette carte les me&t£ores! 2, 5, 13, 14, 22 sont 
28 forment les radiants: 


1 — (17, 33) 
2 — (10, 19) 
3 — (9,11, 15, 27, 30) 
4 — (3, 16, 21, 23) 


5 — (28, 31, 32) 


6 — (8, 18, 26) 


& è 
O © 

8.0 + 41.0 
15.0 30.0 
32.5 60.0 
34.0 30.0 
40.0 58.0 
40.0 + 39.0 


& ô 
17.1 39.5 
44.3 70.9 
14.5 64.8 
67.3 66.7 
356.2 56.7 
69.3 62.7 
102.0 59.2 
57.6 35.8 
58.0 511 
28.3 37.7 
30.1 521 
69.4 61.3 
19.5 63.0 
16.4 4.0 
23.1 10.5 
28.4 112 
36.6 33.8 
14.6 6.4 
249 95.1 
70.5 66.4 
8.3 16.3 
37.0 13.6 
91.0 54.6 
8.3 37.3 
73.0 44.6 
353.7 35.6 
46.6 35.1 
52.8 73.6 
85.6 53.0 
59.4 572 
52.0 31.0 
0.0 25.6 
24.3 515 


isolés; les autres 


Poids 


m © à OÙ md pet 


464 TH. BREDIKHINE, [n. 8. u 


a Ô Poids 
oO oO 
7 — (7, 24) 43.0 —<+ 52.0 2 
8 — (4, 6, 20) 53.0 71.0 1 
9 — (1, 12) 55.0 65.0 2 
10 — (25, 29) 70.0 —<+ 73.0 1 


Les radiants 1 et 2 et plus encore 8 et 10 sont très faibles, car leurs 
météores forment des angles aigus; c’est par cette raison que je leur assigne 
le poids 1. | 

Le centre de radiation aura pour coordonnées 


x + 3873, 0 = + 50°4 
pour le temps de Greenwich 


Août 3.28, À — 131°48". 


En prenant partout les poids égaux aux nombre des météores, on obtient 
a — 38.6, à — 51°6 qui ne diffèrent pas sensiblement des valeurs précédentes. 
On a plus loin: 


et puis 
0 = 7295 l = 68% 
€ 35.2 b — 55.0 
E 59.2 s 75.0. 
D’oü 


i— 580, v — + 30°0. 


Les observations suivantes ne sont pas portées sur le réseau de la pro- 
jection gnomonique, mais je les expose ici, car elles peuvent être combinées 
avec des observations des années à venir. 


Temps Apparition Disparition 
& 8 a à 
h . [e] Oo 9 O 
Poulk.-Ivan. : Août 6 1140” 13.5 50.1 15.0 47.0 


11 45 54.8 21.7 56.6 17.8 
11 46 33.6 36.2 36.2 32.7 
11 52 353.0 49.0 348.2 55.0 
11 59 55.3 31.4 54.7 25.5 
12 0 25.0 48.4 35.5 49.0 
12 2 15.0 29.5 9.6 25.2 
12 9 29.8 62.3 37.0 53.5 
12 10 0.2 26.0 7.5 16.5 
12 12 9.1 44.0 19.0 46.0 


Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 814. 








(xxxv)] SUR LES PERSEIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 465 


Temps Apparition Disparition 
a ö a ö 
O O Oo Le) 
Poulk.-[van. Août 6 1218" 24 59.3 9.0 56.2 


12 25 18.2 34.4 25.0 28.0 
12 29 43.4 26.2 41.8 19.4 
1243 42.0 40.9 42.4 35.0 


Mosc.-Leb. Août 6 1047 33.7 28.3 33.2 22.5 
temps moyen de Poulkovo. 11 19 41.8 52.0 42.8 49.8 


Poulk.-Mor. Août 8 1220 58.0 23.9 85.0 46.6 


Poulk.-Ivan. Août 9 10 24 11.5 46.4 8.4 40.3 


Poulk.-Belop. Août 9 10 56 62.7 44,5 64.5 39.0 


Poulk.-Mor. Août 9 1155 420 377 41.0 32.7 


| 1351 64.7 419 67.7 38.4 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 815. . . 81 


466 TH. BREDIKHINE, 

Temps Apparition 

a Ô 
Poulk.-Ivan. Août 13 1025” 280  56:5 
Poulk.-Soc. Août 15 1018 32.6 45.4 
1032 355.5 39.9 
10 44 . 28.6 66.6 
11 48 44.0 36.5 
Carte IV. Apparition 

Num. Temps. @ ö 
1. Poulk.-Ivan. Août 18 1044" 22 28°6 
2. 11 1 16.3 54.8 
3. 11 10 46.6 38.2 
4. 11 25 19.6 45.4 
5. 11 35 22.9 _24.9 
6. 11 35 37.7 31.9 
7. Poulk.-Sok. Août 19 11 44 357.5 54.8 
8. 12 5 43.3 38.1 
9. 12 24 53.6 53.5 
10. 12 44 61.3 34.6 
11. Poulk.-Mor. Août 19 1012 21.7 51.3 
12. 10 30 34.7 49.4 
13. 1055. 73.7 59.4 
14. 11 16 35.0 50.0 
15. 11 28 49.9 53.7 
— 11 45 357.1 56.3 
16. 11 54 58.7 40.4 
17. 12 2 56.0 39.0 
— 12 5 48.9 39.4 
18. 12 14 55.4 60.6 
19. 12 17 60.0 40.8 
20. 12 39 80.1 37.7 
— 12 44 61.3 35.6 
21. Mosc.-Leb. Août 20 9 20 62.0 69.0 
22. temps moyen de Poulk. 9 30 22.7 19.4 
28. 9 51 12.0 48.8 
24. 10 12 82.5 51.5 
25. 10 14 96.6 60.7 
26. 10 21 51.2 61.2 
27. 10 21 48.5 56.0 
28. 10 32 7.4 61.0 
29. 10 43 39.0 59.7 
30. 10 52 30.0 23.8 


Mélanges mathem. et astron, T. VII, p. 816. 


[x. 8. m 


Disparition 
(2 Ô 
23.5 51.6 
27.4 39.6 
352.2 27.8 
42.0 70.8 
41.5 27.0 
Disparition 
& ö 
0:5 20.8 
28.3 61.4 
40.6 33.4 
25.7 42.7 
25.9 21.0 
40.1 27.9 
5.3 51.8 
50.7 41.6 
58.0 52.1 
65.9 28.8 
16.4 48.0 
34.8 43.0 
77.4 55.7 
38.0 46.5 
55.6 62.1 
5.7 50.9 
62.9 39.1 
51.7 37.6 
56.7 40.8 
63.8 64.1 
68.7 42.9 
82.4 31.2 
65.1 30.0 
70.5 63.0 
19.2 15.1 
21.0 48.2 
85.8 47.3 
103.3 60.6 
57.7 64.4 
53.0 54.5 
15.0 55.7 
55.0 , 64.0 
39.5 27.3 


œxxv)] 
Carte IV. 


Temps. 


Août 20 


Nam. 
31. Mosc.-Leb. 
32. 


36. Poulk.-Soc. Août 21 


46. Mosc.- Mod. Août 22 


52. Poulk.-Mor. Août 23 


63. Poulk.-Ivan. Août 23 


11? 4 


11 11 
11 49 
11 52 
12 3 
10 20 
10 25 
10 40 
10 42 
11 19 
11 43 


12 39 
12 46 


‘ SUR LES PERSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 


467 


Apparition Disparition 


& 
45.0 
62.5 
88.4 


à 
44.4 
31.6 
40.0 
51.2 
45.5 
24.7 
64.5 


Les météores isolés sont: 7, 38, 52, 66, 70, les autres 65 nous four- 


nissent les radiants: 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 817. 


81* 


TE — OS NT 08 ln sn -. 


468 TH. BREDIKHINE, 


& 


1 — (6, 28, 33, 65) 5°0 
2 — (1, 2, 4, 23, 56) - 8.5 
3 — (21,63) 11.0 
4 — (5, 48, 51, 69) 15.0 
5 — (19, 30, 39) 22.0 
6 — (9, 10, 11, 12, 14, 29, 34, 35, 42, 43, 
45, 46, 49, 64, 67) 32.0 
7 — (16, 25, 31, 36, 59, 60) 42.0 
8 — (8, 15, 47, 54) 44.0 
9 — (18, 26, 27, 32, 40, 62) 48.0 
10 — (3, 22, 55, 61) 55.0 
11 — (13, 20, 24, 41, 50, 53, 57, 68) 62.0 
12 — (44, 58) 69.5 
13 — (17, 37) 73.0 
D'où on a pour le centre 
a — 37.0, = + 50°7 
pour 
Août 21.08, À — 148°54’ 
puis 
1 — 53°0, b = + 3329 
et 
8 = 987 l — 454 
€ 34.3 b 56.8 
€’ 57.8 8 97.3 
D’oü | . 
4 = 57.6, 0 —= — 14.7. 
Carte V. Apparition 
Num. Temps « ö 
1. Pog.-Bred. Août 18 10° 0" 41.0 49.0 
2. 10 8 58.5 37.0 
3. 10 15 55.0 43.3 
4, 11 2 35.7 28.8 
5. 1120 40.8 25.7 
6. : 1140 47.0 52.0 
7. Pog.-Bred. Août 21 11 4 46.0 41.0 
8. 11 6 42.0 55.2 
9. 11 30 43.0 40.0 
10. Pog.-Bred. Août 23 10 6 51.5 34.0 
11. | 10 12 44.5 51.0 
12. 10 15 48.0 56.3 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 818. 


ô. Poids 
+ 63°5 4 
49.0 5 
78°0 2 
34.5 4 
21.5 3 
54.5 15 
45.0 6 
38.0 4 
58.0 6 
41.5 4 
65.5 8 
35.5 2 
—+ 44.0 2 
Disparition 
& 5 
34,5 43.0 
62.3 30.5 
61.6 37.7 
31.5 21.8 
37.7 20.5 
53.3 50.0 
47.0 38.0 
49.0 54.3 
47.0 42.0 
53.5 29.0 
42.0 42.5 
57.0 52.0 





469 


Apparition Disparition 


107.0 
53.0 
58.0 
59.5 


Poids 


3 


> © Où m 0 0 


(xxxVj] SUR LES PERSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 
Carte V. 
Nam. | Temps œ ö 
13. Pog.-Bred. Août 23 11/10" 82.0 47.0 
14. 1126 444 57.0 
15. 11 35 53.5 33.0 
16. Pog.-Bred. Août 24 1132 44.0 59.0 
17. 11 35 46.0 60.0 
18 11 36 25.0 51.5 
19. 12 7 50.0 36.0 
20. 1222 76.0 53.0 
21. Pog.-Bred. Août 27 10 10 44.0 53.5 
22, 10 30 25.5 13.5 
23. 10 50 94.0 52.0 
24. Pog.-Bred. Août 30 10 0 42.0 55.0 
25. 10 30 54.0 43.0 
26. 11 0 53.0 45.0 
Les météores isolés: 13, 17, 18; les radiants formés par les autres 
23 météores: 
1 — (5, 9, 23) 40.0 + 37.0 
2 — (8, 21, 24) 42.0 55.0 
3 — (12, 14, 16) 42.5 59.0 
4 — (7, 10, 20, 26) 45.0 45.0 
7 5—1(1,6,11) 46.0 52.5 
6 — (15, 19, 22) 47.0 34.5 
7 -— (2, 3, 4, 25) 51.0 + 46.7 
Au centre de la radiation 
«x — 44.8, Ô — + 471 


pour le temps 


Août 24.18 et À = 151°55" 


puis 


l— 57.1, 
et 
0 = 98.6 
€ 29.1 
e 492 
d’oü 
i — 48.9, 


Mélanges mathém. et astron, T. VII, p. 819. 


= + 98°7 
l — 52.0 
b 485 
8 96.5 
v= — 13.0. 


470 


Carte VI. 
Num. Temps 


1. Poulk.-Soc. 


pad 
SODNS OR ww 


15. Poulk.-Ivan. Août 25 


— Poulk.-Lind. Août 25 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 820. 


Août 24 11*11" 


11 18 


TH. BREDIKHINE, 


Apparition 
a. Ô 
40.0 50.4 
16.4 46.3 
50.5 39.1 
31.0 40.6 
36.1 33.2 
25.7 37.9 
11.9 32.0 
53.5 28.9 
66.1 41.6 
45.8 39.4 
47.5 23.3 
57.9 53.2 
25.2 40.4 
59 31.4 
74.6 50.0 
354.7 40.0 
73.8 54.5 
20.0 60.8 
53.0 71.8 
341.3 47.0 
25.3 60.2 
96.0 69.2 
48.7 60.7 
14.7 44.7 
51.0 42.8 
81.1 47.0 
40.0 54.5 
74.0 60.4 
48.0 48.3 
77.0 38.0 
74.7 55.0 
26.5 39.5 
61.5 54.0 
72.5 37.0 
81.3 36.9 
75.7 54.1 

3.2 34.5 
50.8 50.3 
359.0 35.2 
24.0 61.5 
33.0 73.0 
354.0 50.0 
30.5 55.4 
59.1 


[N. 8. mx 
Disparition 
a ô 
36.5 50.4 
21.2 50.7 
40.2 36.2 
40.1 40.9 
33.3 26.8 
29.0 35.6 
13.4 26.3 
55.0 58.5 
69.0 37.5 
43.0 26.2 
50.2 17.5 
59.3 47.9 
18.9 37.6 
15.5 29.3 
87.9 48.5 
351.2 31.2 
78.3 47.7 
354.2 51.8 
42.6 77.4 
356.0 73.0 
18.6 53.8 
119.5 62.5 
68.4 60.5 
17.5 37.7 
50.0 36.8 
91.3 49.1 
37.4 49.9 
89.0 59.2 
43.2 40.5 
72.8 19.0 
26.5 39.5 
35.3 35.6 
73.1 59.2 
79.5 37.7 
85.6 36.2 
89.7 47.3 
2.7 22.8 
58.3 51.5 
356.5 26.5 
354.0 50.0 
39.5 76.9 
336.0 52.2 
36.0 50.2 
64.0 63.3 

















(xxxv)] SUR LES PEBSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 471 


Carte VI. Apparition Disparition 
Num. Temps a à a ö 
42. Poulk.-Lind. Août 25 11/26" 652 437 782 510 
43. 1133 43.8 477 37.0 41.4 
44. 1141 474 449 382 395 
45. 1145 75 493 740 54.0 
46. 11 50 331.0 587 330.3 63.0 
47. 12 1 486 41.5 553 43.8 
48. 12 13 341.0 598 351.0 614 
49. 1215 349.0 54.3 141 449 
50. 1217 521 520 66.0 59.0 
51. 12 300) 53.0 72.3 49.0 777 
52. Poulk.-Lind. Août 26 1012 111.0 586 129.0 56.5 
53 1034 390 65.0 53.0 66.0 
54 1111 162 513 250 41.8 
55 1118 329 630 33.5 56.3 
56 1124 26.7 433 291 34.6 
57 12 1 320 560 320 51.0 
58 1211 3550 475 40 55.7 
59 1220 485 699 71.0 719 
60 1221 570 396 635 40.5 
61 1231 351.0 46.7 355.0 572 
62 12 37 5.0 27.0 5.2 14.7 
63 12 46 46.0 616 410 69.7 
64 1257 890 63.7 1080 66.4 
65. 1315 162 36.8 175 33.7 
66. Poulk.-Leb. Août 26 10 39 63.0 47.5 66.6 42.3 
67 1045 17.9 335 170 31.6 
68 1046 279 26.6 335 311 
69 11 3 40.0 310 412 28.0 
— 1113 196 486 231 47.0 
70 1120 311 578 310 535 
71 1125 290 34.0 298 28.7 
72 1136 25.0 50.0 241 46.8 
73 1143 56.0 454 602 45.0 
74 1144 40.2 36.6 42.3 34.0 
75 1146 76.0 446 810 43.4 
76 155 479 4.5 510 45.7 
77 1210 328 250 32.9 20.2 
78 1212 507 586 520 60.2 
79 1216 41.5 287 433 26.8 
80 1217 725 267 835 32.2 
81 1220 740 65.1 840 66.0 
_— 1221 559 376 60.1 885 
82. 1238 785 505 86.9 53.2 
83. 1243 406 45.7 50.0 47.9 


Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 821. 





472 TH. BREDIKHINE, .[R. 8. m 
Carte VI. Apparition Disparition 
Num. Temps & Ô a 8 
84. Poulk.-Leb. Août 26 12/58" 24.2 510 95.6 48.3 
85 13 17 15.0 49.2 5.8 43.8 
86 13 37 67.0 27.3 70.5 22.5 
87 13 41 40.6 28.0 43.7 29.4 


Les météores isolés: 14, 17, 20, 30, 31, 46, 48, 61; les autres 79 se 


réunissent en radiants: 


1 — (16, 58) 
2 — (7, 37, 62) 
3 — (24, 53, 54) 
4 — (2, 40, 65) 
5 — (28, 36, 56, 84, 71) 
6 — (41, 59) 
7 — (18, 22, 39) 
8 — (4, 6, 32, 49, 73, 83) 
9 — (21, 55, 57, 70, 72, 77) 
10 — (52, 87) 
11 — (11, 13, 38, 69, 74) 
12 — (47, 68, 79) 
13 — (27, 66) 
14 — (50, 76) 
15 — (23, 51, 67, 78, 81) 
16 — (10, 25, 29, 63, 75) 
17 — (8, 34) 
18 — (1, 9, 15, 33, 44, 64) 
19 — (3, 26, 35, 42, 60, 82, 86) 
20 — (5, 12, 43, 85) 
21 — (19, 45, 80) 


D’oü le centre de la radiation 


x — 37.4, 
pour le temps 


Août 25,42, 
puis 
1 — 52.1, 
et 
0 —= 107.2 
€ 33.1 
€ 55.7 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 822. 


a Ô Poids 
355.0 +480 2 
4.0 54.0 3 
8.0 56.5 3 
13.0 43.0 3 
25.0 52.0 5 
25.0 59.0 2 
25.0 62.0 3 
25.0 39.5 6 
32.0 63.5 6 
32.0 25.0 2 
34.0 44.5 5 
36.0 34.0 3 
45.0 62.0 2 
45.0 47.0 2 
47.0 58.0 5 
50.0 50.0 5 
53.0 30.0 2 
57.0 49.5 6 
57.0- 38.0 7 
57.5 57.0 4 
72.0 -+ 26.5 3 
5 — + 48.1 
“= 153°%6 
b= + 31.4 
l' = 39.4 
b 521 
s 104.2 


(xxxV)] SUR LES PRRSÉIDES OBSERVÉS EN -RUSSIE EN 1892. 473 


et enfin 
i — 54.5, v —= — 929.0. 


Les résultats des cartes V et VI, séparées d’un jour, peuvent être réunis 
ensemble. Eu égard aux poids (23) et (79), on obtient 
Août 25.17, i — 53.3, v —= — 25.8. 


Carte VII. Apparition Disparition 
Num. Temps 3 ö a à 
1. Poulk.-Soc. Août 27 10/21" 17.1 49.1 20.0 43.3 


2. 10 34 21.7 15.0 23.9 10.3 

3. 10 49 22.2 33.6 23.9 32.0 

4. 10 52 12.2 37.2 4.1 34.9 

5. 10 58 23.5 45.5 30.0 43.3 

6. 11 2° 22.6 40.6 26.4 39.9 

7. 11 13 39.0 49.3 48.6 54.0 

8. 11 16 29.5 21.6 32.2 17.0 

9. 11 21 75.3 57.2 79.9 47.9 
10. 11 22 55.6 28.6 63.5 27.7 
11 11 31 41.7 36.3 35.6 29.9 
12 11 34 80.0 36.5 28.3 26.5 
13 11 55 49.0 57.7 39.2 56.8 
14 11 58 27.6 33.0 31.1 23.5 
15. 12 4 65.3 41.4 65.7 34.7 
— Poulk.-Ivan. Août 27 10 21 20.0 51.1 20.1 43.9 
16 10 49 18.9 38.8 9.7 33.3 
— 11 20 74.6 58.0 78.6 49.7 
17 11 29 40.1 33.0 36.6 26.4 
— 11 33 29.1 34.1 29.6 26.9 
18 11 39 12.3 20.8 5.6 13.3 
19. 11 39 103.8 59.7 110.5 51.1 
20. 12 14 59.0 20.3 58.6 13.5 
21. Poulk.-Ivan. Août 29 11 7 44,9 26.9 50.0 21.0 
22 11 22 55.0 22.1 47.4 18.0 
23 11 31 20.1 52.0 26.0 42.6 
24 1138 314 290 282 23.4 
25 11 45 53.0 43.8 37.0 40.4 
26 1250 459 376 570 415 
27. 12 53 80.4 47.4 75.7 55.5 
28. 13 21 43.0 26.5 52.0 27.1 
29. Poulk.-Mor. Août 30 14 16 75.6 58.8 79.9 56.0 
30 14 21 62.1 ° 52.6 65.9 49.2 
31. 14 29 43.1 28.7 42.6 25.7 
32 14 46 77.0 44.9 82.8 43.9 


33. Poulk.-Ivan. Août 30 92 67 12.3 13.8 59 
34. 9 3 3535 448 14 375 


Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 838. 


474 TH. BREDIKHINE, 


Carte VII. 
Num. Temps 


35. Poulk.-Ivan. Août 30 
36. 


49. Mosc.-Blasch. Août 30 


54. Poulk.-Leb. Sept. 1 


9 4" 
9 34 


14 33 


[n. Ss. ıu 


Apparition Disparition 


œ ö a 


53.5 49.0 63.0 
91.9 66.2 99.0 


Les météores: 4, 9, 33, 35, 48, 68 sont isolés; les autres 64 forment 


les radiants suivants: 


1 — (14, 21, 43, 47, 49, 57,66) 130 +475 


2 — (1, 23, 42, 45, 62) 
3 — (5, 7, 12, 56, 67) 


4 — (3, 6, 26, 28, 59, 64, 65) 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 324. 


a ö Poids 
7 
17.0 56.0 5 
20.0 29.0 5 
22.5 24.0 7 


(xxxv)] 


5 — (36, 50) 
6 — (29, 63) 


7 — (2, 8, 40, 41, 52, 55, 
8 — (20, 25, 32, 38, 53, 70) 

9 — (16, 18, 31, 37, 39, 58, 69) 
10 — (17, 24, 30, 44, 46, 51, 54) 


11 — (11, 13) 
12 — (10, 15, 19, 34) 
13 — (22, 27) 


SUR LES PERSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 


œ ö 
32.5 49.5 
33.0 70.0 
60, 61) 33.0 39.0 
47.5 39.0 
51.0 50.5 
55.0 53.0 
69.0 45.0 
84.0 71.0 
87.0 + 33.0 


Pour le temps moyen de Greenwich 


Août 29.95 
les coordonnées du centre de l’aire 
a = 3971, 
elles donnent , 
1 — 5221, 
d’où | 
0 = 116°6 
€ 31.6 
€ 53.4 
et enfin e 
i= 5098, 


et À = 157°29' 


de radiation sont 


— + 4499 
b = —+- 28°0, 
! = 36°4 
b’ 45.9 
s 111.0 
= — 4970. 


Poids 


D à D I I OO © D D 


475 


Il est intéressant de confronter maintenant toutes les valeurs de l’in- 
clinaison que nous avons trouvées. L’inclinaison à l’époque du phénomène, 
déduite de plusieurs observations et de plusieurs années peut être regardée 
comme fixée avec une précision satisfaisante, à quelques dixièmes de degré 
pres; les valeurs de l’inclinaison pour le 5.00 et le 14.50 août sont données 
dans mon Mémoire «Sur les Perséides observés en Russie en 1890». 

Ces valeurs comme celles obtenues dans le Mémoire présent, doivent 
être accompagnées de leurs poids respectifs (nombres de météores) pour 
qu’on puisse avoir en vue leur degré de précision quand on voudra les com- 
biner avec les résultats tirés des observations futures: 


Temps 
Juillet 29.36 
Août 3.28 

» 5.00 
» 10.50 
» 14.50 
» 21.08 
» 25.17 
» 29.95 


Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 825. 


ré î Poids 
307.5 55.2 42 
311.8 58.0 28 
313.0 59.3 42 
317.8 658 — 
322.1 59.8 10 
328.9 576 65 
332.5 534 102 
337.5 50.3 64 


u ur —- 


476 TH. BREDIKHINE, rem 


La correction de + provenant de l’excentricité de l’orbite de la Terre 
n’a pas d'importance pour nous: elle est insensible le 1 août, et vers le 
1 septembre elle attemt la valeur de -+ 0°3. 

Après avoir lu mon Mémoire «Sur la dispersion des points radiants», 
M. Callandreau eut la complaisance de m'écrire une lettre concernant 
ce sujet dans laquelle il dit entre autres: «La mention que vous avez bien 
voulu faire de mon travail m’a engagé à chercher tout de suite si cette 
diminution de l’inclinaison n’était pas une conséquence des formules con- 
cernant les perturbations. par les planètes; j’ai trouvé qu’il en devait être 
ainsi pour les orbites rétrogrades du moment où les perturbations étaient 
notables», 

«Ainsi donc quand le courant météorique ne subit pas l’effet des per- 
turbations planétaires le point radiant ou plutôt les points radiants succes- 
sifs se concentrent; l'effet des perturbations peut expliquer de la manière 
la plus naturelle la divergence des points radiants au dehors de l’époque». 

Ainsi, à cause des perturbations de la part de Jupiter (et des autres 
grosses planètes) le centre de l’aire de radiation varie son noeud et son in- 
clinaison sur l’écliptique, et ces éléments avec le temps diffèrent considé- 
rablement des éléments de la comète génératrice. 

A une époque donnée, les variations 552 et 5% paraissent avoir les 
valeurs du même ordre, tandis que l’examen des perturbations des orbites 
météoriques nous a montré une faible variation de $è vis-à-vis d’une forte 
variation de 4. Or, dans cet examen nous n’avons eu en vue que les orbites 
passant très près du centre de Jupiter. A une distance plus grande 8% 
augmente un peu et en même temps Ô (sa valeur numérique) diminue rapi- 
dement, et ainsi ces deux variations peuvent devenir du même ordre. 

Au bord austral de l’aire de radiation, où l’inclinaison est faible, le 
déplacement du noeud sera très considérable; au bord nord se trouvent les 
météores pour lesquels les variations de + et de $2 sont à peu près du même 
ordre et a. d. s. 

Toutes les considérations embrassant les détails et les circonstances par- 
ticulières du phénomène pourraient être déduites des formules générales qui 
présenteraient les variations des éléments en dépendance des circonstances 
dans lesquelles un météore donné passe à travers la sphère d'activité d'une 
grosse planète. 

Les tables des coordonnées des radiants exposées plus haut peuvent 
mener à quelques réflexions grossièrement approximatives concernant les 
dimensions de l’aire de radiation. Prenons pour cela les points radiants ex- 
trêmes en ascension droite et en déclinaison; leurs différences Aa et AÔ nous 


donneront l’étendue de l’aire dans ces deux directions. Ainsi on obtient: 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 33. - 


(xxxv)] SUR LES PERSEIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 477 


œ Ax 

Cartes: I, II de 347° à 48° 61° 
II 8 70 62 Moyenne 61° 

IV 5 73 68 


V, VI 355 72 77 
VII 13 87 74 Moyenne 73° 


ö AB 

Cartes: I, II de 27° à 70° 43° 
DI 30 73 43 Moyenne 43° 

IV 22 78 56 

V, VI 25 64 39 
VII 24 71 47 Moyenne 47° 


Pour le centre de l’aire on peut admettre en nombre moyen à = 50°, 
et par conséquent à la différence Ax = 62° correspond une étendue en 
arc de grand cercle égale à 41°, et à Aa = 73° l'étendue de 47°. On voit 
ainsi que l’aire de radiation a une forme circulaire, dont le diamètre en 
nombre rond est égal à 45°. Le clair de lune et le crépuscule ont dû dimi- 
nuer un peu l'étendue de l’aire. | 

En admettant que le vrai diâmètre est augmenté par les erreurs d’obser- 
vation, il est en tout cas difficile de supposer qu’il soit au-dessous de 40°. 

Vu une pareille étendue de l’aire de radiation qui n’est pas uniformé- 
ment couverte de radiants, la question connue concernant le déplacement 
du radiant change et diminue dans sa valeur. 

D'abord, ce n’est plus un point, mais une grande aire; puis, comme les 
plans des différentes orbites météoriques sont différemment inclinés dans 
la durée du phénomène, et la Terre de jour en jour change de position 
parmi ces orbites, il n’y a aucune raison de supposer que la condensation 
de la radiation soit immobile sur le ciel durant tout un mois. 

La confrontation des coordonnées du centre de l'aire indique en effet 
quelque déplacement de ce centre. Comme le mouvement de la Terre 
s'effectue dans le plan de l’écliptique et comme l’inclinaison des orbites a 
un rapport direct à ce même plan, — il sera naturel de présenter les co- 
ordonnées sur l’écliptique vis-à-vis des coordonnées sur l’&quateur: 


a ö l b 
Juillet 29.4 25° -+-46° 41° -+- 33° 
Août 3.3 39 51 54 33 
» 5.0 45 53 59 34 

» 10.5 47 57 63 38 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 827. 





478 TH. BREDIKHINE, SUR LES PERSEIDES ETC. [N. 8. m 


a Ô l b 
Août 14.5 45° 54° 60° 35° 
» 21.1 38 51 53 34 
» 25.2 42 48 55 30 
» 30.0 40 +45 52 +928 


Les unes et les autres de ces coordonnées indiquent que vers l’époque 
du phénomène le centre apparent de la radiation se déplace vers le nord- 
est; après l’époque il prend le mouvement opposé. 


——L0400——— 





Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 828. 





(xxxv)| 479 


Zur Embryobildung der Birke. (Vorläufige Mittheilung). Von S. Nawaschin. 
| j (Lu le 18 novembre 1892). | 


In jüngster Zeit sind durch Treub’s Entdeckungen die charakteristi- 
schen Vorgänge bekannt geworden, welche sich in der Samenknospe der 
Casuarineen vor der Befruchtung abspielen. Diese Vorgänge haben sich von 
den bei allen nahe stehenden Pflanzen beobachteten als durchaus verschieden 
erwiesen, und zwar in solchem Grade, dass Treub die Casuarineen von den 
übrigen Angiospermen zu trennen und zu einer einzigen Familie der Classis 
«Chalazogamae» zu erheben versucht hat). 

Obschon alle darüber vorhandenen Angaben, auf welche Treub in 
seiner Abhandlung hinweist, darin übereinstimmen, dass die Befruchtung 
bei allen den Casuarineen verwandten Pflanzen in derselben Weise wie bei 
den übrigen Angiospermen erfolgt, so liessen dennoch vergleichende Unter- 
suchungen des Befruchtungsprocesses bei einigen Familien interessante Re- 
sultate erwarten; erstens, weil eine gewisse Verwandtschaft zwischen den 
Casuarineen einerseits und einigen Apetalen anderseits doch unverkennbar 
ist, und zweitens, weil ein Mangel an eingehenderen Untersuchungen gerade 
über die fraglichen Familien sich nicht verkennen lässt. So finden wir in 
Schacht’s Beiträgen manche Angaben über Betulineen, betreffend die Aus- 
bildung des Fruchtknotens, die Bestäubung, «unthätiges Verweilen» der 
Pollenschläuche im Staubwegcanale und die spät eintretende Befruchtung. 
Hofmeister berichtet in kurzen Worten über den Bau des Embryosackes 
und die Befruchtung bei der Birke wie folgt: «lm Innern des Eikernes von 
Betula alba, Carpinus Betulus erlangt erst gegen Ende Mai der Embryo- 
sack seine ihm vor der Befruchtung zukommende Grösse: erst jetzt werden 
die Keimbläschen ausgebildet. Unter ihnen liegt an der Wand des Eimbryo- 
sackes dessen verhältnissmässig kleiner Kern; Gegenfüssler der Keimbläs- 
chen sind vorhanden. Die den Scheitel des Embryosacks deckenden 
Zellschichten durehborend, bewirkt der Pollenschlauch bei der 
‘ Birke Mitte, bei der Hainbuche Ende Juni die Befruchtung. 


1) M. Treub. «Sur les Casuarinées et leur place dans le système naturel». Extrait des 
Annales du Jardin Botanique de Buitenzorg. Vol. X. p. 145— 281. ” 
Mélanges biologiques. T. X, p. 841. 


480 8. NAWASCHIN, [x. 8. m 


Nachdem Hofmeister also nichts Auffallendes bei der Birke gefunden 
hat, war ich nicht wenig erstaunt die Ausbildung der Samenknospe und 
besonders die Art des Eindringens des Pollenschlauchs in dieselbe bei der 






III In 
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Birke in den wesentlichsten Zügen mit den bei den Casuarineen von Treub 
beschriebenen Vorgängen, übereinstimmend zu finden. Hier will ich mich 
darauf beschränken nur über die zwei eben angegebenen Momente der 
Embryobildung zu berichten, da letztere mir als Leitfäden zur Ermit- 
telung der Analogie zwischen der Birke und den Casuarineen gedient 
haben. | 

Anfang Juni finden wir die Samenknospe der Birke in ziemlich ent- 
wickeltem Zustande; sie besteht aus dem fast vollkommen ausgebildeten 
Integumente und dem Kerne, der seine definitive Grösse schon fast erreicht 
hat. In dem Kerne ist aber eine axile Zellreihe, welche gewöhnlich bei den 
übrigen Angiospermen deutlich hervortritt, nicht wahrzunehmen; das 
Kerngewebe erscheint vielmehr in einen mächtigen centralen, aus zahl- 
reichen, länglichtrapezoidischen Zellen zusammengesetzten und einen 
peripherischen, zwei bis drei Zellschichten dicken Theile differenzirt. Die 


Grenze zwischen den beiden erwähnten Theilen des Kerngewebes ist durch 
Mélanges biologiques. T. X, p. 842. | 


(xxxv)] ZUR RMBRYOBILDUNG DER BIRKE. (VORLÄUFIGE MITTHEILUNG.) 481 


eine Linie, die an den mit Eau de Javelle durchsichtig gemachten Präpa- 
raten noch immer deutlich wahrgenommen werden kann, scharf markirt. 
Ausserdem zeichnet sich der peripherische Theil des Kernes von dem cen- 
tralen noch dadurch aus, dass die Zellen desselben zwar unregelmässig ge- 
staltet, doch isodiametrich (nicht länglich) erscheinen. Der centrale Theil 
des Kernes ist nach unten in einen kurzen Fuss verschmälert, welcher bis 
an die Chalaza reicht; dem entsprechend nimmt der peripherische Theil an 
der Basis des Kernes an Dicke zu und wird hier aus drei bis vier Zell- 
schichten gebildet. 

Nun wird der entsprechende Entwickelungszustand der Samenknospe bei 
den Casuarineen von Treub dadurch charakterisirt, dass ein mächtiges, 
scharf differencirtes «sporenbildendes Gewebe» («le grand massif de tissu 
‚sporogene, bien délimité et composé de centaines de cellules») das Innere 
der Samenknospe einnimmt ?). 

Von den Unterschieden in der weiteren Entwickelung des sporenbildenden 
Gewebes der Birke von derjenigen bei der Casuarina will ich hier absehen, 
da sie erst nach Vollendung der von mir schon begonnenen vergleichenden 
Untersuchungen über die Embryobildung der übrigen Betulineen und der 
ihnen nahverwandten Pflanzen aufgeklärt werden können. 

Den Casuarineen ganz analog erscheint das Verhalten des Pollen- 
schlauches der Birke, welcher nie in die Fruchtknotenhöhle eintritt 
und demnach auch nicht in die Mikropyle eindringt. Er wächst in das 
Gewebe des oberen Theiles des Samenträgers bis zum Nabelstrange hinein, 
dringt durch den letzteren zur Chalaza vor und steigt dann wieder nach oben, 
um schliesslich durch das Kerngewebe bis an den Scheitel des Embryo- 
sacks zu gelangen. Auf einem gut gelungenen Medianlängsschnitte des 
Fruchtknoteng liess sich der Verlauf des Pollenschlauches von der Narbe 
aus bis zum Embryosacke ununterbrochen verfolgen. Eine nach diesem 
Präparate entworfene Skizze stellt die beigebrachte Abbildung dar, welche 
das ebenerwähnte Verhalten des Pollenschlauches zur Genüge erläutert. 
Beim Vergleiche derselben mit der ihr entsprechenden Abbildung von 
Treub (Tab. XXIJ) ist zu ersehen, dass beide sogar in manchen Details 
mit einander übereinstimmen. So fällt es in beiden Abbildungen auf, dass 
der Pollenschlauch jedesmal, wo er eine neue Richtung annimmt und einen 
Winkel macht, je ein kurzes Zweiglein treibt. Über das Vorkommen solcher 
Zweige bei den Pollenschläuchen der Casuarina sagt Treub: «le tube polli- 
nique produit, dans la région chalazienne, quelques courtes branches avant 
de pénétrer dans le nucelle» (1. c. p. 179), indem er dabei auf die Tab. XXII 


2) M. Treub, 1. c. p. 210. 
Mélanges biologiques. T. X, p. 848. 82 


482 8. NAWASCHIN, ZUR EMBRYOBILDUNG DER BIRKE. [n. 8. m 


und XXIII seines Werkes hinweist. Ausserdem sind in meiner Abbildung 
zwei deutliche Verengerungen des in dem Kerngewebe hinaufsteigenden 
Theiles des Pollenschlauches zu bemerken. Ein Gleiches giebt Treub für 
Casuarina an: «Ce rétrécissement du tube pollinique au milieu du nucelle 
s’est présenté tôt ou tard dans tous les ovules que j’ai examinés «(fig. 3 a, 
3b. PI. XXIV). 

Die Übereinstimmung in dem weiteren Verhalten des Pollenschlauches 
der Birke mit demjenigen der Casuarina, ist aber keine vollkommene; der 
Ort, an welchem die Pollenschlauchspitze bei der Birke den Embryosack 
trifft, scheint constant zu sein, und zwar der Ansatzstelle des Eiapparates 
am Scheitel des Embryosacks zu correspondiren. Bei den Casuarineen da- 
gegen erscheint der Ort, wo der Pollenschlauch dem Embryosacke sich 
anlegt, für die Ausführung der Befruchtung, ganz gleichgültig, wie aus dem 
folgenden Citate Treub’s zu ersehen ist: «jamais le sommet du tube pollinique 
des Casuarina, dans aucun stade d’&volution du sac embryonaire ne se trouve 
appliqué contre la surface du sac au dessus de l'endroit où est inséré l’ap- 
pareil sexuel» (1. c. p. 199). 

Über die Befruchtung der Birke bin ich, wegen der Kleinheit des zu 
untersuchenden Objectes, noch nicht in’s Klare gekommen; besonders aber 
wird die Untersuchung durch die stets vorhandenen zahlreichen Ausstül- 
pungen der Pollenschlauchspitze, welche die Auffindung des Pollenzellker- 
nes und sogar des Sexualapparates fast unmöglich machen, erschwert. 

Die Hauptresultate lassen sich folgendermaassen zusammenfassen. 

1) Die Embryobildung der Birke hat zwei Momente mit derjenigen der 
Casuarina gemein: das Vorhandensein eines rudimenteren sporogenen Ge- 
webes im Innern des Kernes und das Eindringen der ons 
in den Kern durch die Chalaza. 

2) Die übrigen Vorgänge bei der Embryobildung der Birke: die Ent- 
stehung einer einzigen «Macrospore» im sporogenen Gewebe, aus welcher 
der Embryosack sich entwickelt, und das Hinaufsteigen der Pollenschlauch- 
spitze bis zum Scheitel des Embryosackes sind von denen der Casuarina 
verschieden. 

3) Es kann demnach an eine Trennung der Casuarineen von den übrigen 
Angiospermen nicht gedacht werden; vielmehr führt eine deutliche Ver- 
bindung von den Casuarineen, durch Vermittelung der Birke, zu den niederen 
Angiospermen (Apetalen) hin. 


. Er 


Mélanges biologiques. T. X, p. 344. 





(XxxY)] 483 


Über die Darstellung des täglichen Ganges der Lufttemperatur durch die 
Bessel’sche Interpolationsformel. Von H. Wild. (Lu le 2 décembre 
1892.) 


In den «Nova acta der Ksl. Leop.-Carol. Deutschen Academie der - 
Naturforscher Bd. LVIII, ® 3» hat kürzlich Herr Professor Dr. Paul 
Schreiber, Director des Kgl.-Sächs. meteorol. Instituts zu Chemnitz eine 
aUntersuchung über das Wesen der sogen. Bessel’schen Formel 
sowie deren Anwendung aufdie tägliche periodische Veränderung 
der Lufttemperatur» veröffentlicht, in der er unter Anderem zu fol- 
genden Schlüssen (er nennt sie Thesen) (S. 73) gelangt: 1) Die Bessel’sche 
Formel ist geeignet, schon durch wenige Glieder die Gesetze der täglichen 
Periode der Lufttemperatur zur Darstellung zu bringen. 2) Die Coefficienten 
der Reihe lassen sich aus wenigen passend vertheilten Beobachtungen ableiten 
und es können mittels der so erhaltenen Formel die Zwischentemperaturen 
gut abgeleitet werden. 3) Eine genügende Anzahl von Gliedern giebt die 
Lage der Extreme hinlänglich übereinstimmend mit den Werthen, welche 
aus den Beobachtungen direct nach anderen Methoden erhalten werden». Als 
Bemerkung wird dann vom Autor noch hinzugefügt: «ln Anbetracht der 
grossen Unsicherheit im Auftreten der Extreme können die Abweichungen, 
welche sich bei der Verwendung nur weniger Glieder der Reihe ergeben, als 
Grund zur Verwerfung des Rechnungsverfahrens nicht anerkannt werden». 

Diese Schlüsse stehen, insofern, als sie als allgemein gültige hingestellt 
sind, theilweise in Gegensatz zu denjenigen, zu welchen ich in meinem Werk 
«Die Temperatur-Verhältnisse des Russischen Reiches» im ersten 
Theil, der von der täglichen Periode der Temperatur handelt, Text S. 5 und 6 
gelangt bin und die auch Herr Schreiber in seiner Einleitung theilweise 
wörtlich citirt. Wenn zwei Forscher, obschon sie beide auf Thatsachen sich 
zu stützen scheinen, zu so entgegengesetzten Resultaten in derselben Frage 
kommen, so bedarf es unzweifelhaft im Interesse der Wissenschaft einer 
Untersuchung darüber, was wohl die Ursache dieser Differenz sei und ob 
vielleicht weder das eine noch das andere Resultat allgemeine Gültigkeit 
habe. Es kommt ja auch vor, dass Gelehrte mit vorgefassten Meinungen an 
eine Untersuchung herangehen und alsdann unbewusst Erfahrungsdaten in 


Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 285. 52* 





- wer = 


484 H. WILD, ÜBER DIR DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. 6. I 


einer Weise interpretiren, welche jenen Meinungen günstig ist, aber nicht 
den Principien objectiver Forschung entspricht. 

Das scheint nun bei Herrn Schreiber nicht der Fall gewesen zu sein, 
wie man aus der Einleitung zu seiner Abhandlung ersehen kann, die ich 
deshalb, soweit sie uns hier interessirt, wörtlich citire. «Schwere Zweifel 
gegen die Anwendbarkeit des Verfahrens (nämlich die unbekannten Gesetze 
der mannigfachen periodischen Witterungsvorgänge annäherungsweise durch 
die Bessel’sche Formel darzustellen), zunächst wenigstens auf die Gesetze 
der täglichen Periode der Lufttemperatur wurden, wie es scheint, zuerst von 
Wild in dem so überaus wichtigen Werke: «Die Temperaturverhältnisse des 
russischen Reiches» ausgesprochen. Hier heisst es auf S. 6 des im Jahre 1881 
erschienenen ersten Bandes!): ««...., dass die Anwendung der Bessel’schen 
Formel zur Darstellung des täglichen Ganges der Temperatur bis dahin die 
Erkenntniss der letzteren weit mehr gehemmt als gefördert hat, und dass 
die Meteorologen, wenn sie ebensoviel Stunden darauf verwendet hätten, 
die Beobachtungen in grossem Maassstabe graphisch darzustellen, als 
sie Tage für die Berechnung derselben nach der Bessel’schen Formel 
brauchten, nicht bloss eine richtigere Vorstellung von der täglichen Variation 
der Temperatur gewonnen, sondern zugleich auf diesem Wege eine grosse 
Menge von störenden Rechnungs-, Schreib- und Druckfehlern im 
Beobachtungsmaterial ohne Weiteres erkannt und ausgemerzt hätten»». 
Dieser Ansicht scheinen sich in der neueren Zeit mehrere Meteorologen 
zuzuneigen, es spricht wenigstens hiefür der Umstand, dass in einigen Lehr- 
büchern der Meteorologie und an anderen Orten die Wild’schen Darlegungen 
als wissenschaftlich anerkannte Thatsachen vorgetragen werden. Im Gegen- 
satz hiezu stellen sich aber andere Forscher. Vorzüglich ist die ausser- 
ordentlich eingehende Arbeit von Prof. Dr. Weihrauch in Dorpat «Neue 
Untersuchungen über die Bessel’sche Formel und deren Verwendung in der 
Meteorologie» (1888) zu nennen, in der für eine viel weiter gehende Ver- 
wendung der Methode eingetreten wird. Diese Verschiedenheit der Ansichten 
gab mir Veranlassung zu der folgenden Untersuchung, welche zu meiner 
eigenen Information nöthig war bei der Entscheidung der Frage, ob die 
Entwicklung der Coefficienten der Bessel’schen Formel für die Vorgänge in 
der täglichen Periode an unserer Beobachtungsstelle als nöthig, wünschens- 
werth oder überflüssig zu erachten sei». 

Herr Schreiber trat also ohne vorgefasste Meinung an diese Frage 
heran; er wollte vielmehr durch eine eigene Untersuchung entscheiden, ob 


1) Das ganze Werk ist 1881 erschienen; der erste Theil aber, der vom täglichen Gang 
der Temperatur handelt, ist bereits im Jahre 1877 herausgegeben worden. 
Mélanges phys. ot chim. T. XIII, p. 956. 





(XXxv)]  LUFTTEMPERATUR DURCH DIE BBSSEL’SCHR INTERPOLATIONSFORMEL. 485 


meine Darlegungen oder die von Professor Weihrauch richtig seien. Ich 
weiss nicht, wer sich noch ausser Professor Weihrauch im Gegensatz zu 
mir über die Verwendung der Bessel’schen Formel ausgesprochen haben 
soll und kann daher hier nur sagen, dass dies Professor Weihrauch in der 
erwähnten Arbeit jedenfalls nicht gethan hat. Wenn zwei Forscher ver- 
schiedene Seiten irgend einer Frage untersuchen, so stehen sie doch deshalb 
nicht in einem Gegensatz. Die Arbeiten von Professor Weihrauch und von 
mir haben nun in der That nur das Gemeinsame, dass sie von Anwendungen 
der Bessel’schen Formel in der Meteorologie handeln, im Übrigen aber 
verfolgen sie ganz verschiedene Ziele, sind deshalb auch gar nicht zu - 
vergleichen und können also auch nicht im Gegensatze zu einander stehen. 


Die citirte Abhandlung von Prof. Weihrauch repräsentirt eine mathe- 
matische Untersuchung über die Bessel’sche Formel überhaupt, über die 
Art und Weise der Berechnung ihrer Constanten, über die zweckmässigste 
Art ihrer Verwendung zur Berechnung der Reductionen für Termin-Mittel 
auf wahre Tagesmittel, zur Benutzung gewisser überzähliger Beobachtungen 
behufs schärferer Bestimmung der Tagescurve und dergl. Eine von Herrn 
Schreiber erst weiterhin citirte Fortsetzung dieser Untersuchungen Weih- 
rauch’s vom Jahr 1890 trägt ganz denselben Charakter, indem sie die 
Methoden zur Ersetzung nicht-aequidistanter Systeme durch aequidistante, 
vereinfachte Bestimmungen einzelner Amplituden bei aequidistanten Systemen, 
Ergänzung fehlender Beobachtungen bei übrigens aequidistanten Systemen 
u. s. w. nach der Bessel’schen Formel theoretisch behandelt und auch auf 
Beispiele anwendet. Eine Untersuchung aber darüber, ob die Bessel’sche 
Formel allgemein den täglichen Gang der Temperatur befriedigend dar- 
stelle, kommt da nicht vor. 


Mir aber, und ich hebe dies hier ausdrücklich hervor, ist nie einge- 
fallen, gegen eine Verwendung der Bessel’schen Formel in der Meteorologie 
überhaupt Einsprache zu erheben, habe ich doch selbst davon mehrfach 
ausgiebigen Gebrauch gemacht. In dem 2. Theil meines erwähnten Werkes 
habe ich für 52 Orte in Russland (S. 242) den jährlichen Gang der 
Temperatur durch die Bessel’sche Formel dargestellt und durch 
Vergleich der dabei erhaltenen Constanten mit denjenigen von 51 aus- 
ländischen Orten (S. 246), deren jährlicher Temperaturgang ebenfalls nach 
dieser Formel berechnet worden ist, gesucht, diese Constanten auch physi- 
kalisch zu deuten; und ebenso habe ich in meiner Abhandlung «Über die 
Bodentemperaturen in St. Petersburg und Nukuss?)» S. 26 dieselbe Formel 


2) Repert. für Meteorologie Bd. VI, ® 4. März 1878. 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 287. 


486 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. S. II 


mit Vortheil für die Darstellung des täglichen Ganges der Bodentempera- 
turen benutzt?). 

| Als es sich dagegen bei meiner Untersuchung über die Lufttemperatur 
in Russland zunächst darum handelte, den täglichen Gang derselben festzu- 
stellen, habe ich mir ebenso wie Herr Schreiber, und auch aus ganz analogen 
Gründen, wie er, die Frage vorgelegt, ob es nützlich oder überflüssig sei, 
die vorhandenen Beobachtungen in Russland über den täglichen Gang der 
Temperatur zu dem Ende in der üblichen Weise durch die Bessel’sche 
Formel darzustellen. Der Weg, den ich zur Beantwortung dieser Frage ein- 
schlug, war allerdings ein wesentlich anderer als der von Herrn Schreiber 
in seiner Abhandlung betretene. Statt mich auf neue theoretische Betrach- 
tungen über die beste Bestimmungsweise der Constanten der Bessel’schen 
Formel einzulassen, habe ich einfach die von Bessel und Anderen vielfach 
benutzten und erprobten Methoden dazu benutzt und statt aus der Anwendung 
der Formel auf die Daten von einem Monat einjähriger bezüglicher 
Beobachtungen an einem Orte den Entscheid zu fällen, glaubte ich zu dem 
Ende möglichst viele Beobachtungen aus den verschiedensten Gegenden her- 
beiziehen zu müssen. So habe ich denn die durchweg stündlichen und viel- 
jährigen (2—26 Jahre) Beobachtungen von 13 Orten in Russland und 31 
Orten im übrigen Europa untersucht, für alle ohne Ausnahme den täglichen 
Gang meist aller Monate und des Jahres graphisch nach den Beobachtungen 
dargestellt und denselben für viele davon (9 in Russland und 14 im übrigen 
Europa), von welchen bereits Berechnungen der Constanten der Bessel’schen 
Formel vorlagen oder von uns ausgeführt worden waren, mit dem nach 
dieser Formel berechneten Gang verglichen. Auch dabei habe ich freilich 
noch eine weitere Vorsicht walten lassen, indem ich von diesem Vergleich 
alle die Beobachtungen ausschloss, deren graphische Darstellung bereits 
durch die dabei auftretenden grösseren Unregelmässigkeiten ergeben hatte, 
dass eben diese Beobachtungen sei es wegen zu kurzer Beobachtungsperiode, 
sei es wegen fehlerhafter Aufstellung der Thermometer überhaupt zur Dar- 
stellung des wahren täglichen Gangs der Lufttemperatur durchaus unge- 
nügend seien. In der That könnte der Vergleich solcher Beobachtungen mit 
den daraus nach der Bessel’schen Formel berechneten Werthen Nichts zur 
Entscheidung der vorliegenden Frage beitragen. Als Interpolationsformel 
kann nämlich die letztere nur kleine Unregelmässigkeiten in den Beobach- 


8) Hiernach hielt ich es auch seiner Zeit für überflüssig, auf einen Artikel des Herrn 
M. Thiesen in der oesterr. Zeitschrift für Meteorologie B. XIII, S. 222. 1878 zu antworten, in 
welchem er in Veranlassung meiner Bemerkungen über die Anwendbarkeit der Bessel’schen 
Formel auf den täglichen Gang der Lufttemperatur eine Lanze für die Verwendung derselben 
in der Meteorologie glaubte einlegen zu müssen. Er vertheidigte da eine Sache, die gar nicht 
in Frage gestellt worden war. 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 288. 








(XxxV)] LUFTTEMPERATUR DURCH DIE BESSBL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 487 


tungsdaten ausgleichen, während grössere Störungen als solche auch in die 
Formel eintreten und diesen dann einen gesetzmässigen, in Wirklichkeit gar 
nicht vorhandenen Charakter verleihen. So führte die Bessel’sche Formel 
häufig zu Absurditäten, wie z. B. secundäre Maxima um Mitternacht, welche 
nicht ihr, sondern ihrer unrichtigen Anwendung beizumessen sind. Nach 
Ausschluss solcher zweifelhafter Beobachtungen blieben von den 23 Orten 
pur 13 übrig, wo der Vergleich der Resultate der Berechnung der Be- 
obachtungen nach der Bessel’schen Formel mit den directen Beobachtungs- 
‘ daten gestattet erschien. Indem ich in Betreff aller Details auf die einge- 
henden Erörterungen auf S. 22 bis 83 meines erwähnten Werkes verweise, 
kann ich hier resumirend nur sagen, dass von den 13 Orten nur einer, 
nämlich Vardö, eine befriedigende Übereinstimmung der directen graphisch 
dargestellten Beobachtungsdaten mit den aus der Bessel’schen Formel mit 
3 Zeitgliedern rückwärts wieder abgeleiteten Werthen ergab. Bei allen 
übrigen Beobachtungspunkten treten nicht bloss zu gewissen Stunden er- 
hebliche Abweichungen der berechneten Temperaturen von den direct 
beobachteten auf, sondern es wird auch die ganze Form des täglichen Gangs 
durch die Bessel’sche Formel bei der üblichen Anwendung von bloss 3—4 
Gliedern entstellt, indem sowohl die berechneten Maxima als insbesonders 
die Minima durchweg und zwar bis «zu vollen Stunden später be- 
ziehungsweise früher eintreten als die wahren, durch die unmittelbare 
Beobachtung gegebenen. Specielle Untersuchungen für 2 Orte haben er- 
geben, dass erst eine Berechnung der Glieder der Formel bis zum 10. oder 
11. die Differenzen zwischen Beobachtung und Berechnung verschwinden 
macht und richtige Eintrittszeiten für die Maxima und Minima liefert. 
Aus dem Resultate dieser Confrontation glaubte ich den 
unzweifelhaften Schluss ziehen zu müssen, dass die Bessel’sche 
Interpolationsformel nicht geeignet sei, bei der üblichen An- 
wendung von bloss 3—4 Gliedern den täglichen Gang der Tempe- 
ratur durchweg befriedigend darzustellen und dass ich also nicht 
bloss selbst deren Verwendung bei den russischen Beobach- 
tungen zu unterlassen, sondern auch Anderen mit vollem Recht 
ihre Benutzung für diesen speciellen Zweck abzurathen habe. 
Übrigens begnügte ich mich nicht mit der blossen Constatiruug dieser 
Thatsache, sondern habe auch gelegentlich (S. 95) auf die innere Be- 
gründung derselben hingewiesen. Es bedarf in der That keiner besonderen 
theoretisch-mathematischen Entwicklungen, um den Grund dieser Erscheinung 
einzusehen. Das erste Glied der Bessel’schen Formel stellt eine einfache 
Sinus-Curve mit zwei symmetrischen Ästen und um 12 Stunden auseinander- 


liegenden Extremen dar; da aber mit Ausnahme etwa der Polarzone beim 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 289. 








488 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. 8. IH 


täglichen Gang der Lufttemperatur die Extreme nie um 12 Stunden aus- 
einanderliegen, so müssen noch weitere Glieder mit Vielfachen des Stunden- 
winkels hinzugenommen werden, um die Verschiebung der Extreme und 
die unsymmetrische Gestalt der Curve zu erzielen. Bei rein maritimer oder 
nordisch maritimer Lage des Ortes, wo die Tagescurve der Temperatur 
in allen Jahreszeiten sehr flach verläuft und die Asymmetrie gering ist, 
werden hiezu offenbar wenige weitere Glieder der Formel genügen ; dass es 
aber für continental gelegene Orte, wo die Tages-Amplitude viel grösser 
ist und insbesondere im Sommer beim Minimum eine fast plötzliche 
Umbiegung der Curve um 90° erfolgt, der Berechnung von sehr viel 
mehr Gliedern der Formel, zu befriedigenden Darstellung dieser com- 
plicirten Form bedürfen werde, liegt auf der Hand. Wenn also im ersteren 
Fall immerhin 3—4 Glieder der Formel nöthig sind, um die Tagescurve 
den Beobachtungen gemäss dadurch ausgedrückt zu erhalten, so ist es leicht 
verständlich, dass im letzteren Fall 10—11 Glieder kaum ausreichend sind. 

Nicht sowohl die Anwendung der Bessel’schen Formel überhaupt zur 
Darstellung des täglichen Ganges der Temperatur als vielmehr die übliche 
Benutzung einer meistentheils ungenügenden Zahl von Gliedern derselben 
zu dem Ende -— was allerdings, wenn sie über vier betragen soll, die Be- 
rechnung für die Praxis zu mühsam macht — ist also nach meiner Unter- 
suchung zu verurtheilen nnd es könnte in Anbetracht dessen das aus meinem 
Werk in der Einleitung der Schreiber’schen Abhandlung citirte, oben 
ebenfalls angeführte Urtheil über dieselbe zu schroff erscheinen. Es würde 
dem Leser jedoch bereits in einem etwas milderen Licht erscheinen, wenn Herr 
Schreiber noch die zwei vorangehenden Zeilen mit citirt hätte, die lauten: 
«Fasst man dies Alles zusammen, so darf man mit Recht behaupten 
(und wir werden dies in der Folge noch en détail genau nach- 
weisen), dass die Anwendung der Bessel’schen Formel etc.». Noch ge- 
rechtfertigter und mit dem Obigen ganz im Einklang wird man mein Urtheil 
finden, wenn man die zwei vorhergehenden Seiten des Werkes liest, welche 
eben die allgemeine Begründung desselben enthalten. Ich weise da, im Ver- 
lauf der Untersuchung erst Bewiesenes theilweise anticipirend, auf die Miss- 
bräuche hin, welche man eben von der Bessel’schen Formel bei der Dar- 
stellung des täglichen Ganges der Temperatur vielfach gemacht hat. So 
sage ich z.B. aWenn man also, von der irrigen Vorstellung ausgehend, 
dass eine gewisse Zahl von Gliedern der Lambert-Bessel’schen 
Interpolationsformel zugleich das Gesetz der täglichen Tempe- 
ratur-Variation darstelle, mehrfach versucht hat, nicht bloss die Werthe 
einzelner Zwischenstunden oder die Maximal- und Minimalwerthe daraus 


zu berechnen, sondern eine ganze Reihe aufeinander folgender Stundenwerthe, 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 240. ” 











(xxxv)] LUFTTEMPERATUR DUBCH DIE BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 489 


ja alle Nachtstunden damit zu interpoliren, so muss man sich über den Miss- 
erfolg solcher Berechnungen wohl nicht wundern. Man hat so z. B. secundäre 
Maxima in den ersten Vormittagsstunden, Minima die nahezu auf Mitternacht 
fallen und dergl. abnorme Dinge mehr erhaltens. Und gegen Ende heisst 
es da: «Als eine an und für sich vorzügliche Interpolationsformel zur Dar- 
stellung periodischer Erscheinungen muss sich die Lambert-Bessel’sche 
Formel auch complicirten täglichen Temperaturgängen stets befriedigend 
anschliessen, wenn nur eine hinlängliche Zahl von Gliedern der- 
selben berechnet wird. Fast ohne Ausnahme ist man aber bei den bis- 
herigen bezüglichen Berechnungen bei 3 Zeitgliedern stehen geblieben 
resp. nur bis zum dreifachen Stundenwinkel der Sonne gegangen — so 
z. B. bei allen Orten, für welche Dove in seiner ersten Abhandlung die 
Constanten der Bessel’schen Formel mittheilt, — was, wie wir in der Folge 
an concreten Beispielen vielfach zeigen werden, durchaus ungenügend ist». 
Und nun folgt ein kurzes Résumé der hieraus entstehenden Fehler, wie wir 
sie oben bereits ausführlicher mitgetheilt haben. 

In Betreff des Versuchs, alle Nachtstunden nach der Bessel’schen 
Formel zu interpoliren, will ich hier aus meinem Werke nur ein ab- 
schreckendes Beispiel citiren. S. 98 heisst es daselbst: «Für Apenrade, 
wo 2-ständlich von 7* a. bis 11” p. von 1822—1836 durch Neuber be- 
obachtet wurde, hat Behrens die von Buys-Ballot berechneten 15-jährigen 
Mittelwerthe durch die Lambert-Bessel’sche Formel (bis zum 3-fachen 
Standenwinkel) dargestellt und die fehlenden Nachtstunden nach der Methode 
der kleinsten Quadrate ebenfalls mittelst dieser Formel interpolirt. Diese 
Berechnungen für Apenrade bieten nun eine vorzügliche Illustration zu den 
Bemerkungen dar, die ich auf S. 5 bereits im Allgemeinen über die Anwendung 
der Bessel’schen Formel zur Interpolation von Nachtstunden gemacht 
habe. Behrens selbst fühlt sich veranlasst, seiner Berechnung folgende Be- 
merkung beizufügen: ««Dass die Rechnung in diesem Falle die Beobachtung 
durchaus nicht zu ersetzen vermag, zeigt schon eine einfache Zusammen- 
stellung der täglichen Minima. Während sie durchweg nahezu mit Sonnen- 
aufgang zusammenfallen, erhält man aus der mitgetheilten Tabelle folgende 
Stunden der Minima: 


Jan. Febr. März April Mai Juni Juli Aug. Sept. Oct. Nov. Dec. 
7a. 5*a. 3*%a. 3°a. 10"p. 12*p. 12’p. l'a. 3*a. 3*a. l'a. 7" a. 


Ausserdem wird im Dec. und Jan. die Temperatur für 3° a. grösser 
als für 1° und 5* a., so dass dadurch in diesen Monaten die Temperatur- 
curve zwei Scheitel bekäme, was für unsere Breite ziemlich umwahrscheinlich 


iste». Hieraus folgt doch wohl ohne Weiteres, dass die angewandte Inter- 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 241. 





490 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. 8. II 


polationsmethode für die Nachtstunden nicht anwendbar ist und es ist mir 
daher unbegreiflich, wie trotzdem Behrens dieselbe Methode sogar zur 
weiteren Berechnung des täglichen Gangs für 5-tägige Mittel und die dar- 
nach erhaltenen unrichtigen Werthe zur Ableitung der Correctionen für die 
Stundenmittel aus Terminsbeobachtungen benutzen konnte. Ich bin jetzt 
geneigt, dies Verfahren als das Resultat eines gewissen Beharrungsver- 
mögens zu betrachten, da es trotz aller Nachweise der Fehlerhaftigkeit 
stellenweise noch bis jetzt eingeschlagen wird. 

Um endlich auch für meine Schlüsse in Betreff der Darstellung des 
täglichen Temperaturganges nach stündlichen directen Beobachtungen durch 
die Bessel’sche Formel einige concrete Zahlenbelege zu geben, theile ich 
hier aus meinem Werke die Abweichungen der durch die Bessel’sche 
Formel mit den üblichen 3 Zeitgliedern erhaltenen Stundenwerthe 
von den beobachteten, sowie der nach ihr berechneten Eintrittszeiten der 
Extreme und der Amplituden von den graphisch ermittelten Werthen der 
letzteren mit und zwar für den Monat April in Katharinenburg (18- 
jährige Mittel) S. 39 und folg. und für den Monat Mai in Tifliss*) (10- 
jährige Mittel) S. 60 und folg. Diese Monate wurden gewählt, weil sich die 
bezüglichen Curven durch eine besondere Regelmässigkeit auszeichnen, also 
ein Einwand gegen die Benutzung der Formel von daher ausgeschlossen war. 

Wenn man bei Berechnung der Formel bis zum 3. Gliede (mit dem 
3-fachen Stundenwinkel) geht, so ergeben sich als Differenzen der beobach- 
teten Grössen resp. durch graphische Darstellung derselben erhaltenen 
Werthe und der nach der Bessel’schen Formel rückwärts berechneten, 
folgende Zahlen: 

Beobachtung — Berechnung 
Katharinenburg Tifliss 


April Mai 

O O 
’a.m —0,3 — 0,11 
2 — 0,03 0,04 
3 0,08 0,17 
4 0,13 0,12 
5 — 0,06 — 0,27 
6 — 0,13 — 0,04 
7 0,06 0,10 
8 0,04 0,06 
9 — 0,01 | 0,01 


4) In unserer Berechnung der Constanten der Bessel’schen Formel für diese Orte hat 
Professor Weihrauch in der zweiten seiner oben citirten Abhandlungen S. 15 einen Fehler in 
der einen Constanten des 12. Gliedes nachgewiesen, der aber selbstverständlich nur auf die 
mit Hinzuziehung dieses Gliedes rückwärts berechneten Grössen Einfluss hat, also hier gar 
nicht in Betracht kommt. 

Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 249. 








(xxxv)] LUFTTEMPERATUR DÜRCH DIE BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 491 


Beobachtumg — Berechnung 


April Mai 
O 
10 — 0,03 — 0,02 
11 0,03 — 0,0f 
Mittag 0,02 — 0,05 
1 p.m 0,00 0,06 
— 0,03 0,03 
3 — 0,04 — 0,04 
4 0,01 0,00 
5 0,09 0,00 
6 0,03 0,12 
7 — 0,08 — 0,13 
8 — 0,07 — 0,08 
9 0,00 0,08 
10 0,09 0,14 
11 0,09 0,00 
12 — 0,05 — 0,11 
Mittlere Fehler + 0,07 = 0,10 
. emp. — —— V, 
Minimum oi ge 49" 
Le) ö 
Temp. — 0,02 — 0,01 
Maximum Zeit — 8" _ 9" 
Tages-Amplitude — 0,01 — 0,13 


Die Differenz zwischen Beobachtung und Berechnung beträgt also 
durchschnittlich + 0?1 und erreicht bei Tifliss sogar den extremen Werth 
von 0°27. Die Verfrühung des Minimums durch die Formel steigt auf 30 
bis 42 Minuten und die Verspätung des Maximums auf 8 bis 12 Minuten; 
bei Tifliss vergrössert also die Rechnung die vormittägliche Distanz von 
Minimum und Maximum, die in Wirklichkeit: 9* 32” beträgt, um 54" oder 
um 0,1 ihres Werthes d. h. bringt sie, wie die Natur der Formel es er- 
warten lässt, dem durch das erste Glied allein bedingten Betrag von 12 
Stunden näher. Die am citirten Orte weiterhin mitgetheilten Werthe zeigen 
auch wie Glied um Glied, das man zum ersten hinzufügt, diese Distanz all- 
mählich bis nahe zum richtigen Betrag vermindert, so dass eben kein 
wesentlicher Fehler den graphisch abgeleiteten Werthen beigemessen werden 
darf. Übrigens ist eben da gezeigt, dass die Unsicherheit der Ermittelung 
der Eintrittszeiten der Extreme auf diesem Wege # 3 Minuten durch- 
schnittlich nicht übersteigt. Ebenso geht aus den dort mitgetheilten Werthen 


hervor, dass die Übereinstimmung zwischen Beobachtung und Berechnung 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 248. 





492 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TAGBICHEN GANGES DER [N. 8. H 


durch die Hinzufügung noch eines weiteren Gliedes der Formel nicht er- 
heblich grösser wird. 

So lange, als nicht nachgewiesen worden ist, dass die von 
mir mitgetheilten Facta unrichtig sind, bleibt also offenbar mein 
Urtheil als zu recht bestehen, dass die Bessel’sche Formel in der 
üblichen Beschränkung auf drei Zeitglieder zur Darstellung des 
täglichen Gangs der Lufttemperatur im Allgemeinen durchaus unge- 
nügend ist. 

Was hat nun Herr Schreiber in seiner Abhandlung gethan, um die 
von mir mitgetheilten zahlreichen Facta, die sich auf alle Monate des Jahres, 
auf meistentheils vieljährige Mittelwerthe und auf zahlreiche Orte der 
verschiedensten Lage in Europa und Asien erstrecken, zu entkräften. Auf 
S. 44 seiner Abhandlung, wo derselbe zu «Ermittelungen an der Hand 
von Thatsachen» übergeht, erfahren wir, dass er zu seinen thatsächlichen 
Untersuchungen die Temperatur-Registrirungen im Juni 1887 zu Chem- 
nitz und während der 8 Junimonate in den Jahren 1871—78 an der 
Sternwarte zu Leipzig benutzt, von diesen aber sogar nur die ersteren, 
nach der Bessel’schen Form berechnet hat. 

Angenommen also diese thatsächliche Untersuchung hätte Herrn 
Schreiber ergeben, dass diese Beobachtungen vollkommen befriedigend 
durch 3 Zeitglieder der Bessel’schen Formel dargestellt werden, so folgt 
doch offenbar daraus nur, dass dies für den Juni-Monat 1887 in 
Chemnitz gelte. Unmöglich wäre das nicht, da ich, wie oben erwähnt, 
seiner Zeit für Vardö ein ähnliches Verhalten in allen Jahres-Monaten 
constatirt habe; jedenfalls aber werden dadurch nicht die entgegen- 
gesetzten Resultate, die ich für eine Reihe anderer Orte gefunden 
habe, widerlegt und es muss daher als durchaus unstatthaft und 
unrichtig bezeichnet werden, wenn Herr Schreiber aus seiner ganz 
einseitigen thatsächlichen Untersuchung den erwähnten Schluss über die 
allgemeine Verwendbarkeit der Bessel’schen Formel zum besagten 
Zwecke zieht. 

Da aber Chemnitz weder maritim noch sehr nordisch gelegen ist, so 
erscheint nach meinen thatsächlichen Untersuchungen selbst für dieses der 
Schluss des Herrn Schreiber auffallend und veranlasste mich, seine Er- 
mittelungen nach den Thatsachen etwas näher zu betrachten. Da finde ich 
denn, dass Herr Schreiber aus der Vergleichung der S. 56 neben- 
einandergestellten Stundenmittel des Juni-Monats 1887 in Chem- 
nitz nach directer Beobachtung mit den entsprechenden nach der 
Bessel’schen Formel bei Benutzung von 3 Gliedern auf S. 55 


selbst die Folgerung zieht, dass zwischen beiden Maximal-Diffe- 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 244. 





(XXXV)] LUFTTEMPERATUR DURCH DIE BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 493 


renzen von + 0°4 C. übrig bleiben. Die mittlere Differenz beträgt + 
0715 und der mittlere Fehler eines berechneten Werthes ist somit # 0920, 
wenn man sich an die wirklich in Chemnitz für jenen Monat geltende mitt- 
lere tägliche Amplitude der Temperatur von ungefähr 10° hält. Wir haben 
diesen mittleren Fehler hier aufgeführt, weil Herr Schreiber auf der- 
selben Seite sagt: «Zur Beurtheilung der Frage, wie viel Glieder (der 
Bessel’chen Formel) nöthig sind; darf man sich aber nicht an die absoluten 
Werthe der Abweichungen halten, sondern muss die mittleren Fehler in Be- 
tracht ziehen, weil die beobachtete Curve das Gesetz der täglichen peri- 
odischen Bewegung nicht rein zur Darstellung bringt, sondern selbst 
mehr oder weniger verzerrt erscheint». Auf derselben Seite steht freilich 
oben gesperrt: «Die Erscheinungen der täglichen periodischen Be- 
wegung der Temperatur werden also bereits im Mittel eines 
Monats nicht mehr sehr durch die jährliche Periode und die 
Störungen entstellt». Wenn wir einen Blick auf die Tagescurve für 
Chemnitz werfen, wie sie in Tafel III der Abhandlung nach den Beobach- 
tungen verzeichnet ist, so müssen wir allerdings dem ersteren Ausspruch recht 
geben. Das geht auch noch aus Folgendem hervor. Um nämlich eine Vor- 
stellung von der Genauigkeit zu erhalten, welche die Monatsmittel der ein- 
zelnen Stundenwerthe der Temperatur besitzen, hat Herr Schreiber, da 
die Abweichungen der unmittelbaren zu der betreffenden Stunde an den 
einzelnen Tagen beobachteten Temperaturen vom Monatsmittel dieser 
Stunde wegen der Verschiedenheit der Tagesamplituden und der Tagesmittel 
zu grosse Werthe ergeben hätten, zuerst die Differenzen der einzelnen 
Standenwerthe und des betreffenden Tagesmittels gebildet, sodann durch 
Drehung der Curve um die Mittagsstunde den jährliehen Gang eliminirt und 
endlich die so erhaltenen Grössen, die er Amplituden nennt, noch vom 
Einflusse der verschiedenen Tages-Amplituden, welche er Schwingungs- 
weiten heisst, dadurch befreit, dass er sie durch Division mit der Amplitude 
(Schwingungsweite) des betreffenden Tages je auf dieselbe d. h. auf die 
Amplitude von 1° reducirte und dann aus diesen reducirten Werthen der 
Abweichungen den mittleren Fehler des Monatsmittels der betreffenden 
Stunde berechnete. Dieser mittlere Fehler variirt für die verschiedenen 
Tagesstunden dieses Monats zwischen den Grenzen: + 09014 und + 05040 
und beträgt im Durchschnitt aller Stunden: + 0°024 (siehe S. 50), Alles 
bezogen auf eine Tages-Amplitude von 1°. Der mittlere Fehler des Monats- 
mittels einer Tagesstunde beträgt somit im Durchschnitt bei der wirklichen 
Tages-Amplitude von ungefähr 10°: == 0724 C. Hieraus wird doch 
jeder Unbefangene den Schluss ziehen, dass so unsichere Be- 


obachtungsdaten offenbar nicht genügend sind, um überhaupt 
Mélanges phys. ot chim. T. XIII, p. 245. 


494 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER  [N. 8. II 


den täglichen Gang der Temperatur eines Ortes daraus abzu- 
leiten und ebenso wird er aus dem oben mitgetheilten Fehler von 
+ 07320, womit die Bessel’sche Formel mit bloss 3 Gliedern die 
Beobachtungen darstellt, schliessen, dass in dieser Beschränkung 
die Bessel’sche Formel nicht ausreichend ist. Statt dessen gelangt 
Herr Schreiber S. 55 unten zu folgendem Schluss: «Die Rechnung hat er- 
geben, dass die aus Monats-Stundenmitteln eines Monats hergeleiteten ange- 
näherten reducirten Amplituden mit mittleren Fehlern von durchschnittlich 
= 05024 C. behaftet sind. Vergleicht man hiermit die mittleren Fehler, 
mit denen die Reihe diese Amplituden zur Darstellung bringt und die am 
Fusse der Tabelle 7 sich befinden, so kommt man zu der Überzeugung, dass 
drei Glieder der Reihe vollständig ausreichend sind. Es werden 
durch einen solchen Ausdruck Zahlenwerthe mit einem mittleren Fehler von 
+ 05020 C. zur Darstellung gebracht, welche selbst nur auf eine Genauigkeit 
von + 07024 Anspruch machen können». Man könnte hiernach denken, 
dass Herr Schreiber, indem er sich an die auf eine Tagesamplitude von 
1° reducirten Fehler statt an die wirklichen 10-Male grösseren hält, sich 
selbst und wohl auch Andere wie z. B. den Referenten über seine Abhandlung 
in der Deutschen meteorologischen Zeitschrift (November-Heft 1892, Lite- 
raturbericht S. 84) getäuscht habe. 

Dies ist indessen, wie das Folgende zeigt, nicht der Fall. Immer an der 
Hand der Beobachtungen von Chemnitz für den Juni 1887 untersucht 
nämlich gleich darauf (S. 57 und folg.) Herr Schreiber, inwiefern die 
tägliche Periode sich durch die Bessel’sche Formel auch schon auf Grund- 
lage von weniger als stündlichen Beobachtungen darstellen lasse. Nach der 
Tabelle S. 61 findet er, dass die Bessel’sche Formel mit drei Gliedern 
(wir halten uns immer an diese Zahl) bei der Berechnung ihrer Constanten 
aus stündlichen Beobachtungen die letzteren mit einem mittleren Fehler von 


. = 0517, bei der aus zweistündlichen Beobachtungen mit demselben Fehler 


von + 0717, sodann bei derjenigen aus dreistündlichen aequidistanten 
Daten mit dem Fehler = 0°19 und endlich bei der Berechnung aus vier- 
stündlichen aequidistanten Beobachtungen mit einem solchen von =+ 0730 
wiedergebe. Daran knüpft nun Herr Schreiber die Bemerkung: a«Sehr 
gut stellen die Curven, welche unter Verwendung der Glieder der Bessel’- 
schen Formel bis zum dreifachen Winkel erhalten wurden, die ganze Er- 
scheinung dar. Besonders beachtenswerth ist, dass die Zahl der Beobach- 
tungen nur einen sehr geringfügigen Einfluss hat». Dass also die tägliche 
Periode der Lufttemperatur, welche man allgemein bis auf 0501 anzugeben 
pflegt, durch die Bessel’sche Formel mit drei Gliedern, je nachdem mehr 


oder minder Beobachtuugsstunden zur Berechnung benutzt werden, bloss 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 246, . 


nam OH = ee ee 


(XxxY)] LUFTTEMPERATUR DURCH DIE BRSSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 495 


mit einer Genauigkeit von + 052 bis = 073 wiedergegeben wird, gar nicht 
davon zu sprechen, dass einzelne berechnete Stundenwerthe und zwar be- 
sonders am frühen Vormittag mit Fehlern von 0935 bis 0°58 behaftet er- 
scheinen, findet Herr Schreiber sehr gut! 

Da übrigens, wie wir schon oben bemerkt haben, so unsichere ein- 
jährige Daten nicht genügend erscheinen, um die Frage über das Verhältniss 
der den Beobachtungsdaten noch anhaftenden Unsicherheit zu den aus der 
Darstellung nach der Bessel’schen Formel resultirenden Fehlern zu ent- 
scheiden, habe ich für den Monat Mai die oben erwähnten 10-jährigen Be- 
obachtungen von Tifliss (1862—1871) in entsprechender Weise berechnet, 
wie dies Herr Schreiber für Chemnitz gethan hat, d. h. die Abweichungen 
der Stundenmittel der einzelnen Jahre von dem vieljährigen gebildet, nach- 
dem ich vorher die Daten der einzelnen Jahre auf.gleiche Amplitude und 
das vieljährige Tagesmittel reducirt hatte, und dann aus jenen Abweichungen 
den mittleren Fehler des vieljährigen Mittels für jede Stunde berechnet. Dar- 
nach beträgt der mittlere Fehler der 10-jährigen Stundenmittel in Tifliss mit 
geringen Schwankungen (+ 0701) im Durchschnitt bloss == 0705, während, 
wie wir oben gesehen haben, der mittlere Fehler der Darstellung dieser Daten 
durch die Bessel’sche Formel mit 3 Zeitgliedern # 0710 beträgt. Nach 
der Tabelle S. 60 meines mehrfach citirten Werkes sind 6 Zeitglieder in der 
Formel nöthig, damit diese die Beobachtungen bis zum obigen Fehler von 

+ 0505 genau darstellt, und es wären sogar 8 Zeitglieder nothwendig, wenn 
sie die Beobachtungen bis zu ihrem wahrscheinlichen Fehler von + 0503 
sicher wiedergeben wollte. 

Auf S. 62 seiner Abhandlung sodann beginnt Herr Schreiber eine 
aspeciellere Untersuchung über die Zeiten des Eintritts der Ex- 
treme und des Tagesmittels. Aus den Beobachtungen leitet zunächst 
Herr Schreiber durch verschiedene Manipulationen folgende dreierlei Nor- 
malwerthe der Eintrittszeiten der Extreme?) ab: 


Normalwerth Aus den unmittelbaren Normalwerth 


Eintrittszeit des LE Art Monatsmitteln Il. Art 
Minimums 3329 a. 3°99 a. 401 
Maximums 2,32 p. 2,18 p. 2,14. 


Da die Normalwerthe II. Art sehr nahe mit den aus den directen 
Monatsmitteln der Beobachtungen abgeleiteten Werthen übereinstimmen, so 
halte ich mich hier an diese Grössen, Nach der Tabelle 12 auf S. 63 der 


5) Da die Bessel’sche Formel die Zeiten des Durchganges der Curve durch das Tages- 
mittel aus naheliegenden Gründen befriedigend angiebt, wenn man nur nicht beim ersten 
Glied stehen bleibt, und dies auch nirgends in Frage gestellt worden ist, so lasse ich diese 
Zeitpunkte hier ausser Acht. 

Mélanges phys. et chim. T. XII, p. 247. 





496 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER, [N. 8. II 


Abhandlung wird durch Berechnung nach der Bessel’schen Formel mit 3 
Gliedern die Eintrittszeit des Minimums um 0°45 zu früh und des Maxi- 
mums um 0%95 zu spät angegeben, also ganz in dem Sinne wie wir es 
für Katharinenburg und Tifliss — und überhaupt alle continentalen Orte 
— oben gefunden haben d. h. eine Vergrösserung der Distanz von Min. 
und Max. am Vormittag um über eine Stunde gegenüber der Beobachtung. 
Herr Schreiber freilich zieht daraus folgenden Schluss: «Wie man sieht, 
stellt die Bessel’sche Formel mit nur wenig Gliedern die Zeiten des Durch- 
gangs der Curve durch das Mittel und des Maximums gut dar; die starken 
Abweichungen des letzteren bei der aus der Formel bis zum dreifachen 
Winkel sich ergebenden Amplitudenreihe (im gewöhnlichen Sprachgebrauch 
Temperatur-Reihe) werden wohl hier zufällige sein, da ja die ein- 
fachere, aus nur drei Gliedern bestehende Formel das Maximum der Zeit nach 
gut zur Darstellung bringt. Bemerkenswerth ist, dass die Gleichung 
bis zum dreifachen Winkel die Zeit des Minimums angiebt, 
welche der correcten Bestimmung am nächsten liegt». 

Wenn also die Formel bis zum dreifachen Winkel die Zeit des Mini- 
mums correct angiebt, so ist dies nach Herrn Schreiber bemerkenswerth 
und die Formel gut, wenn sieaber die des Maximums um nahezu eine Stunde 
zu spät angiebt, so ist dieser Fehler wohl ein zufälliger und er recurrirt 
dann auf die Formel mit zwei Zeitgliedern als besser stimmend. Übrigens 
gilt die kleine Abweichung beim Minimum, auf welche Herr Schreiber 
aufmerksam macht, nämlich eine Verspätung desselben um 0%25, nur be- 
züglich der zweifelhaften Normalwerthe I. Art, während, wie wir oben er- 
wähnt haben, die Formel mit 3 Zeitgliedern eine Verfrühung des Minimums 
um 0%45 gegenüber den directen Beobachtungen und Normalwerthen Il 
Art ergiebt. 

Nach der Tabelle 13 S. 64 der Abhandlung des Herrn Schreiber 
ergeben sich für die Eintrittszeiten der Extreme, je nachdem die Bessel’- 
sche Formel mit drei Zeitgliedern aus 24, 12, 8 oder 6 aequidistanten 
Beobachtungen im Tage abgeleitet wird, im Allgemeinen noch ungünstigere 
Resultate, nämlich wieder gegenüber den Normalwerthen II. Art: 

Zahl der benutzten Verfrühung des Verspätung des 


Beobachtungen Minimums Maximums 
24 0414 1441 
12 0,48 0,78 
8 0,39 0,83 
6 0,97 0,27 


Wir wollen hier nicht untersuchen, warum die ersteren Werthe nicht 


mit den oben angegebenen stimmen; es genügt nach den eigenen Zahlen des 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 248. 








(XXXY)]  LUFTTSMPERATUR DURCH DIE BESSBL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 497 


Herrn Schreiber zu constatiren, dass auch in dieser Tabelle die Berechnung 
nach der Bessel’schen Formel mit 3 Zeitgliedern gleich viel ob ihre Con- 
stanten aus 6 oder 24 Beobachtungen im Tage abgeleitet sind, stets um 
über eine Stunde das vormittägliche Intervall zwischen Minimum und 
Maximum gegenüber der Beobachtung vergrössert. 


Wenn wir also nach dem Vorigen sehen, dass nach den eigenen that- 
sächlichen Untersuchungen des Herrn Schreiber, allerdings bloss nach 
Beobachtungen für den Juni 1887 in Chemnitz, die Bessel’sche Formel 
mit 3 Zeitgliedern die einzelnen Stundenwerthe bloss mit einem mittleren 
Fehler von # 052 bis + 0°3 und grössten Fehlern von 0°4 bis 0°6 dar- 
stellt und die Eintrittszeiten der Minima und Maxima jeweilen bis zu einer 
Stunde, die ersteren verfrüht, die letzteren verspätet, angiebt, so kann man 
nur erstaunen über die von Herrn Schreiber im letzten Kapitel seiner Ab- 
handlung hierauf basirten Schlussfolgerungen, welche ihn dann zu den 
Eingangs mitgetheilten Thesen geführt haben. 


Da heisst es z. B. «die drei ersten Glieder der Formel stellen die Be- 
obachtungen genauer dar, als letztere selbst die Gesetze der täglichen 
Periode zum Ausdruck bringen. Sogar in dem Falle, dass man die Curve 
einfach als Sinuslinie auffasst (erstes Glied), ist der mittlere Fehler nicht 
viel grösser als die Genauigkeit der Beobachtungswerthe selbst». Dass der 
mittlere Fehler im letzteren Fall + 0°35 ist und für einzelne Stunden bis 
0°9 ansteigt, das Minimum um 1'/ Stunden verfrüht und das Maximum um 
1 Stunde verspätet wird, genirt Herrn Schreiber selbstverständlich nicht. 
Heisst es doch weiterhin: «Man erkennt hier, dass die Vereinigung einer 
genügenden Anzahl von Gliedern die Extreme auf geringe Bruchtheile so 
ergiebt, als sie sich aus den Beobachtungen mittels des erwähnten Verfahrens 
ableiten lassen. Schon bei drei Gliedern ist die Übereinstimmung nach 
meiner Meinung genügend. Man muss nur die grossen Differenzen in 
Rücksicht ziehen, welche die Normalgrössen I. und II. Art zeigen. Aller- 
dings erreichen die Differenzen zwischen Beobachtung und Rechnung beim 
Maximum Werthe bis zu einer Stunde und sogar noch darüber. Man 
müsste also Wild, der die Bessel’schen Reihe deshalb verwirft, 
weil sie die Lage der Extreme nicht genau zur Darstellung bringt, 
vollständig Recht geben, wenn man anerkennen müsste, dass eben 
diese Forderung voll berechtigt ist. Das muss aber bestritten 
werden. Man möge sich die Curven der Taf. 3 ansehen. Zur Zeit des 
Maximums ändert sich die Temperatur so wenig, dass es schwer ist, zu 
sagen, auf welche Zeit das Maximum eigentlich fällt. Es dauert eben einige 


Stunden an (sic!), ist bald etwas früher, bald etwas später und ein einziger 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 249. 98 


498 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLIOHEN GANGES DER  [N. S. II 


Temperatursturz während eines Gewitters kann auf Jahre hinaus die mitt- 
lere Lage des Maximus wesentlich beeinflussen etc.». 

Wenn man dies liest, so könnte man fast zum Glauben gelangen, dass 
Herr Schreiber nur ein Extrem des täglichen Temperaturganges aner- 
kennt nämlich das Maximum oder dass ich in meinem Werke nur vom 
Fehler der Maximumsangabe gesprochen habe. Letzteres ist nun jedenfalls 
nicht der Fall, vielmehr habe ich die Fehler in der Angabe der Eintrittszeit 
des Minimums, als im Allgemeinen grösser, noch mehr hervorgehoben. 
Also beide Extreme und nicht bloss das Maximum, werden ihrer Eintritts- 
zeit nach um ähnliche grosse Beträge durch die Bessel’sche Formel mit 3 
Zeitgliedern falsch angegeben. Allerdings liessen sich über die Eintrittszeit 
des Minimums, das Herr Schreiber in der citirten Stelle mit Stillschweigen 
übergeht, nicht ähnliche Einwendungen in Betreff des Einflusses von 
Störungen machen, wie beim Maximum. Aber nicht weil die Tages-Curven 
im Allgemeinen sich um die Zeit des Maximums schwach ändern, entsteht 
im Fall des Herrn Schreiber eine Unsicherheit über dessen Eintritt, 
sondern weil seine Curve des Juni 1887 von Chemnitz in Taf. 3, 2 Maxima 
besitzt, nämlich eines etwas vor 2 Uhr und ein zweites kleineres um 4! 
Uhr und daher als aus zu kurzer Periode (1 Jahr) abgeleitet noch zu sehr 
durch Störungen entstellt ist und sich somit garnicht zur Feststellung des 
täglichen Ganges der Temperatur eignet. Man sollte nach Herrn Schreiber’s 
Äusserungen an dieser Stelle glauben, dass er überhaupt die Feststellung 
der Eintrittszeit des Maximums auch in Mittelwerthen genauer als auf 
+ 1 Stunde gar nicht für möglich hält. S. 51 dagegen drückt er sich in 
Betreff derselben Beobachtungen in Chemnitz bezüglich der Eintrittszeiten 
der Extreme folgendermaassen aus: «Die Unterschiede während der einzelnen 
Tage waren sehr beträchtlich. Aus den Abweichungen von den Mittel- 
werthen ergiebt sich für Minimum und Maximum ziemlich übereinstimmend 
der mittlere Fehler einer Bestimmung zu + 1,5 Stunden, während die 
Mittel aus den Aufzeichnungen eines Monats die Genauigkeit von + 0,28 
Stunden, also etwa = 15 Minuten haben. 10 jährige Registrirungen werden 
diesen mittleren Fehler auf etwa # 5 Minuten herabdrücken». In vollem 
Widerspruch damit ist aber, was Herr Schreiber nach dem obigen Citat 
auf S. 71 weiter sagt: «Je mehr Jahre zur Ableitung der Gesetze der 
täglichen Periode verwendet werden, um so flacher wird die Curve zur 
Zeit der Extreme. Hiefür findet man Belege genug in dem eingangs er- 
wähnten Werke Wild’s über die Temperaturverhältnisse des russischen 
Reichsv. Und nun citirt Herr Schreiber die oben schon erwähnten Daten 
für Katharinenburg (18 Jahre) und Tifliss (10 Jahre) und meint «dass da 


Unsicherheiten der Temperaturdaten um das Maximum herum von wenigen 
Mélanges phys. et chim, T. XIII, p. 250. 


(xxxv)| LUFTTEMPBRATUR DURCH DIE BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 499 


Hundertstel Graden weit gehende Aenderungen in der Lage des Maximums 
zur Folge hätten und dass er nicht glaube, 18 Jahre geben die Stunden- 
werthe der Temperatur auf Hundertstel absolut sicher». Herr Schreiber 
drückt sich hier offenbar unrichtig aus. Durch Hinzunahme von mehr Jahren 
für die Feststellung des täglichen Gangs werden die Curven zur Zeit der 
Extreme nicht immer flacher — schliesslich würde man sonst im Mittel 
sehr vieler Jahre überhaupt keine Extreme mehr erhalten, sondern eine ge- 
rade Linie als Tagescurve, — es werden vielmehr die Curven gerade um 
diese Zeit nur immer regelmässiger gestaltet, so dass man eben die Ein- 
trittszeiten der Extreme entsprechend immer schärfer, statt, wie Herr 
Schreiber meint, weniger sicher, bestimmen kann. Es ist ferner durchaus 
nicht nöthig, dass die Temperaturen nach Herrn Schreiber auf Hundertstel 
Grade absolut sicher seien, damit die Lage des Maximums nicht um grosse 
Zeitbeträge variire; die Eintrittszeit des Maximums wird genau dieselbe 
bleiben, wenn die absoluten Temperaturen der Tagescurve auch um ganze 
Grade anders werden, aber dabei ihre Relation dieselbe bleibt, und das 
scheint doch annähernd der Fall zu sein, sonst würde man eben aus kürzeren 
oder längeren Beobachtungsreihen nicht so übereinstimmende Werthe er- 
halten. Um mich übrigens auch hier nicht auf blosse Behauptungen zu be- 
schränken, habe ich wieder für die 10 einzelnen Jahre der Periode 1862 — 
1871 die Tagescurven des Mai in Tifliss graphisch dargestellt und daraus 
die Eintrittszeiten der Extreme abgeleitet. Es ergab sich daraus, dass die 
aus den 10-jährigen Mitteln deducirten und S. XXI der Tabellen zu meinem 
Werk mitgetheilten Eintrittszeiten der Extreme des Mai mit folgenden 
mittleren Fehlern behaftet sind. Eintrittszeit des 


Minimum: 5° O0"a.m. + 2” 
Maximum: 2 32 p.m. + 10 


Am gleichen Ort sind auf S. XX der Tabellen die Eintrittszeiten der 
Extreme im Mittel der 10 früheren Jahre 1852—1861 in Tifliss mitgetheilt, 
deren Vergleich mit denen der obigen späteren Periode ebenfalls ein Kriterium 
für die Sicherheit dieser Grössen giebt, wobei freilich zu berücksichtigen ist, 
dass die absoluten Werthe wegen der verschiedenen Lage des Observatoriums 
in diesen Perioden nothwendig andere sind. In der Periode 1852— 1861 
lag nämlich das Observatorium 51 Meter höher und es traten daher durch- 
schnittlich beide Extreme früher ein. Im Mittel der 12 Monate des Jahres 
ergiebt sich als Differenz der Eintrittszeiten oben und unten für das: 


Minimum: — 755 + 276 


| Maximum: — 6,5 + 3,1 
Mélanges phys. ot chim. T. XIII, p. 251. 


500 H, WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER  [N. $. II. 


wo 2,6 und 3,1 Minuten die mittleren Fehler vorstehender Differenzen dar- 
stellen. Alle diese Fehler sind also erheblich kleiner als die oben mitge- 
theilten Fehler von 12—42 Minuten in den durch die Bessel’sche Formel 
mit 3 Gliedern erhaltenen Eintrittszeiten der Extreme. nu 

Das gewichtigste Argument aber gegen Herrn Schreiber’s Be- 
hauptung, dass die Bessel’sche Formel mit drei Zeitgliedern die Eintritts- 
zeiten der Extreme gar nicht genau zur Darstellung zu bringen habe, weil 
die Lage dieser Extreme überhaupt eine unsichere sei und aus den Be- 
obachtungen nicht genau erkannt werden könne, ist offenbar das Factum, 
dass wie bei den Beobachtungen in Chemnitz, so auch in fast allen von mir 
untersuchten Fällen, die aus der Bessel’schen Formel abgeleiteten Minima 
erheblich früher und die ebenso berechneten Maxima durchweg er- 
heblich später als die aus den directen Beobachtungen sieh ergebenden 
Extreme eintreten. Nun ist es aber in der Erfahrüngswissenschaft eine be- 
kannte Regel, dass man bei überwiegend einseitigen Abweichungen der nach 
einer Formel oder einem Gesetze berechneten Werthe von den Erfahrungs- 
daten auf einen Fehler der ersteren oder ein nicht berücksichtigtes Moment 
im letzteren zu schliessen hat. Da aber die Bessel’sche Formel mit 
bloss 3 Zeitgliedern die Lage der Extreme weit über die von 
Herrn Schreiber selbst für 10-jährige Mittel angegebene Fehler- 
grenze von + 5 Minuten hinaus allgemein je nach derselben Seite 
hin unrichtig angiebt, so genügt sie eben auch in dieser Be- 
ziehung nicht zur Darstellung des täglichen Ganges der Luft- 
temperatur. 

Dieses zu constatiren und präcise auszusprechen, erschien mir aber 
um so wichtiger als, wie Herr Schreiber S. 70 selbst sagt, die Entwicklung 
der Coefficienten der Bessel’schen Formel wohl in den meisten Fällen in 
der Absicht vorgenommen worden ist, mit deren Hülfe die Lage der 
Maxima und Minima zu bestimmen. Man erkennt daraus zugleich, dass 
doch die meisten Meteorologen, obschon dies Herr Schreiber für über- 
flüssig hält, auf eine genaue Fixirung der Eintrittszeiten der Extreme Werth 
legen und zwar wohl deshalb, weil sie darin ein auch theoretisch nicht un- 
wichtiges meteorologisches Factum erkennen. Maritime oder continentale 
Lage des Beobachtungsortes, die Höhe desselben über Meer, die Bewölkung, 
die Jahreszeit etc. bedingen, wie man dies unter Anderen aus den in 
meinem Werk S. 90 und folg. aufgestellten Regeln ersehen kann, sehr 
charakteristische Modificationen in der Lage der Extreme, welche für eine 
Theorie des täglichen Gangs der Lufttemperatur jedenfalls von besonderer 
Bedeutung sind und somit eine möglichst sichere Ermittelung ihrer Lage 


erwünscht sein lassen. 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 252. 








(xxxv)] LUFTTENPERATUR DUROE DIE BESSEL’SOHE INTERPOLATIONSFORMEL. 501 


Aber auch die andere Behauptung des Herrn Schreiber, dass die 
Bessel’sche Formel mit drei Zeitgliedern die einzelnen Temperaturen ab- 
solut mit einer mindestens ebenso grossen, wo nicht grösseren Sicherheit 
wiedergebe als die Beobachtungsdaten selbst besitzen, ist nicht allgemein 
gültig. Selbst wenn wir den nicht einwurfsfreien Weg‘), den Herr Schreiber 
betreten hat, um die Sicherheit der 30-tägigen Mittel der einzelnen Tages- 
stunden in Chemnitz nach den Beobachtungen festzustellen, gutheissen, so 
bezieht sich also der mittlere Fehler dieser Daten von = 0924 nur auf 
den Zeitraum eines Monats und Herr Schreiber sagt selbst (S. 51), dass 
dieser Fehler für das Mittel von 10 Juni-Monaten in Chemnitz sich auf 
+ 0508 reduciren würde, was ja auch dem factischen mittleren Fehler 
des Mittels von 8 Juni-Monaten in Leipzig nämlich + 0,11 entspricht. 
Nun ist es aber nach meinen oben für Tifliss berechneten bezüglichen 
Werthen durchaus unwahrscheinlich, dass in eben diesem Maasse auch die 
Sicherheit der Darstellung der einzelnen Temperaturdaten durch die 
Bessel’sche Formel mit der Zahl der. verwendeten Monate wachse. Es 
ist deshalb sehr zu bedauern, dass Herr Schreiber nicht die 8-jährigen 
Mittel für Leipzig ebenfalls nach der Bessel’schen Formel berechnet hat. 
Jedenfalls hat meines Wissens, ausser Herrn Schreiber noch Niemand 
den Versuch gemacht, eine solche allgemeine Frage durch Berechnung 
eines einzigen Monats von einem Ort zur Entscheidung bringen zu 
wollen. Und wenn es sich auch zunächst nur darum gehandelt hätte, für 
Chemnitz selbst die Frage zu lösen, ob der tägliche Gang der Temperatur 
daselbst durch die Bessel’sche Formel mit Vortheil d. h. ohne Anwendung 
von sehr vielen Gliedern derselben darzustellen sei, so wäre es doch wohl 
geboten gewesen, diese Untersuchung möglichst auf Grundlage des nor- 
malen täglichen Temperaturgangs, wie er eben ausser der geographi- 
schen Lage und Meereshöhe den normalen Wind-, Niederschlags-, Feuchtig- 
keit- und Bewölkungsverhältnissen etc. von Chemnitz entspricht, anzustellen 
und, da wir die Gesetze der täglichen Variation der Temperatur d.h. ihrer Ab- 
hängigkeit von allen sie bedingenden Factoren noch nicht kennen, so hätte 
dies eben nur dadurch geschehen können, dass man für den täglichen Tem- 
peraturgang Mittelwerthe einer möglichst grossen Zahl von Jahren ge- 
nommen hätte, wie wir dies ja auch zur Ermittlung der normalen Nieder- 
schläge, der normalen Bewölkung, der normalen Mitteltemperatur u. s. w. 
thun. Leiten wir aber den täglichen Gang der Lufttemperatur eines Ortes 


6) Man könnte einwenden, dass die wechselnde Bewölkung nicht bloss auf die Tempe- 
ratur-Amplitude der betreffenden Tage, sondern auch auf die Lage der Extreme Einfluss hat 
und somit auch diese auf nicht einheitlichen Bewölkungsgrad vorher zu reduciren wären, was 
offenbar eine weitere Verminderung des mittleren Fehlers zur Folge gehabt hatte. 

Mélanges phys, et chim. T. XIII, p. 258. 


502 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. S. II 


wie dies Herr Schreiber gethan hat, nur aus einem oder wenigen Jahren 
von Beobachtungen ab, so haben sich eben jene darauf influirenden Factoren 
noch nicht in normaler Weise geltend machen können und wir werden da- 
her einen vom normalen abweichenden d. h. noch mehr oder weniger ge- 
störten Gang erhalten. Nur die Kenntniss der Gesetze des täglichen Tem- 
peraturgangs könnte uns in den Stand setzen, aus einem solchen noch 
gestörten Gang den normalen zu berechnen, in dem wir dann die Abwei- 
chungen der fraglichen Factoren in den betreffenden Jahren von ihrem nor- 
malen Verhalten in Rechnung brächten. Davon sind wir nun offenbar noch 
weit entfernt und Niemand wird ernstlich behaupten wollen, dass die 
Bessel’sche Interpolationsformel uns diesen Dienst leisten könne. Wie ich 
in meinem Werk gezeigt habe und wie dies auch Herr Schreiber gele- 
gentlich betont, ist diese Formel bei Benutzung einer grösseren Zahl von 
Gliedern (bis zu 10 und 11) im Stande, die beobachteten Temperaturen 
selbst von continental gelegenen Orten mit beim Minimum scharf umliegenden 
Curven bis auf 0%01 genau und ebenso auch die Eintrittszeiten der Extreme 
ganz befriedigend darzustellen, obschon 10- und selbst 18-jährige Mittel- 
werthe, wie sie da zur Anwendung kamen, offenbar noch nicht den eigentlich 
normalen täglichen Gang repräsentiren. Gewiss ist es nicht die Meinung 
des Herrn Schreiber und wohl auch nicht des Referenten in der meteoro- 
logischen Zeitschrift, dass eine geringere Zahl von Gliedern der Formel in 
diesen Fällen den wahren normalen Gang gebe resp. die höheren Glieder 
nur zur Darstellung der noch nicht ausgeglichenen Störungen benöthigt 
seien; sie meinen offenbar bloss, dass innerhalb der Fehlergrenzen der Be- 
obachtungsdaten selbst auch weniger Glieder dieser Formel zur Darstellung 
derselben genügen dürften. Das ist nun leider nicht allgemein der Fall, 
indem, wie wir gezeigt haben, nicht bloss die einzelnen Temperaturen durch 
weniger Glieder viel ungenauer wiedergegeben werden, sondern insbesondere 
eine gesetzmässig zunehmende (und nicht zufällige wechselnde) Abweichung 
der Eintrittszeiten der Extreme mit abnehmender Gliederzahl erfolgt, welche 
z. B. beim Minimum im Mai für Tifliss, wenn man bis zum 2. Gliede zurück- 
geht, über eine Stunde beträgt. Ähnliche bedeutende Verschiebungen der 
nach der Formel berechneten Eintrittszeiten der Extreme gegenüber den 
wahren durch die Beobachtung gegebenen Werthen treten nach Herrn 
Schreiber’s eigener Untersuchung auch ein, wenn man statt aus 24 stünd- 
lichen, bloss aus 12 stündlichen oder gar 8- und 6-stündlichen Beobachtungs- 
daten die Constanten der Bessel’schen Formel berechnet. 

Wenn also für einige Orte allerdings bereits 3—4 Glieder der Bessel’- 
schen Formel, für andere dagegen erst 10—11 Glieder zur allseitigen Dar- 


stellung des täglichen Ganges der Lufttemperatur genügen, so kann man 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 254. 











(xxxV)] LUFTTEMPSRATUR DURCH DIR BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 503 


offenbar nicht, wie dies Herr Schreiber in seiner 1. These thut, sagen: 
«Die Bessel’sche Formel ist geeignet, schon durch wenige Glieder die Ge- 
setze der täglichen Periode der Lufttemperatur zur Darstellung zu bringen». 
Allerdings setzen wir dabei voraus, dass auch Herr Schreiber unter «Ge- 
setzen der täglichen Periode der Lufttemperatur» nicht bloss eine schön 
geschwungene, Sinusartige Linie, sondern die charakteristischen Merkmale 
der wirklichen Tagestemperaturcurven verstehe, durch welche sich diese für 
verschiedene Orte, verschiedene Jahreszeiten, verschiedene Witterungszu- 
stände unterscheiden; so ist z. B. eines dieser Merkmale (welches ich gerade 
durch Nichtbenutzung der Bessel’schen Formel wohl zuerst erfahrungsge- 
mäss nachgewiesen habe) das, dass das Minimum der Temperatur auf 
dem Continent sehr nahe mit Sonnenaufgang zusammenfällt. 
Dieses Merkmal oder Gesetz wird aber vollständig, wie wir dies z. B. aus 
den bezüglichen Angaben von Kämtz erkennen, durch die Berechnung nach 
der Bessel’schen Formel mit 3—4 Gliedern verdeckt. Das interessante und 
höchste charakteristische Verhalten des Eintritts der Extreme im täglichen 
Temperaturgang an heiteren und trüben Tagen würde ebenso durch die 
Bessel’sche Formel mit wenigen Gliedern verwischt werden. 

Aus ganz denselben Gründen lässt sich die zweite These des Herrn 
Schreiber nicht allgemein aufrecht erhalten. Schon nach seiner eigenen 
Untersuchung hat die Verminderung der zur Berechnung der Coefficienten 
der Bessel’schen Formel mit 3 Zeitgliedern verwendeten Beobachtungs- 
daten von 24 auf 12 Verschiebungen des Minimums um 0*34 und des 
Maximums um 063 zur Folge und die berechneten Zwischenstunden zeigen 
Fehler bis zu 0735; bei der Benutzung von bloss 6 aequidistanten Beobach- 
tungen steigt der Fehler der berechneten Zwischenstunden sogar bis zu 
0558. | 

Die dritte These endlich des Herrn Schreiber enthält nicht Neues, 
da Niemand bestritten hat, dass eine genügende Zahl von Gliedern der 
Bessel’schen Formel die Lage der Extreme übereinstimmend mit den 
Beobachtungen ergebe. Nur der Zusatz zu dieser These, nämlich die speci- 
elle Ansicht des Herrn Schreiber, dass die Fehler der berechneten Lage 
der Extreme bei Verwendung nur weniger Glieder der Reihe wegen der 
Unsicherheit im Auftreten der Extreme selbst kein Grund zur Verwerfung 
dieses Rechnungsverfahrens sei, kann offenbar nach dem Vorigen nicht an- 
erkannt werden. 

Wenn wir uns schliesslich fragen, weshalb wohl Herr Schreiber, 
obschon seine eigene thatsächliche Untersuchung an den Beobachtungen von 
Chemnitz vollkommen die von mir seiner Zeit aus viel sichereren und zahl- 
reicheren Thatsachen gezogenen Schlüsse bestätigt, doch darauf beharrt, dass 


Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 255. 











504 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER  [N. 8. Ill 


schon 3 Glieder der Bessel’schen Formel allgemein die Beobachtungen be- 
friedigend wiedergeben, so dürfte man die Antwort darauf unschwer aus 
folgender Stelle S. 65 und 66 seiner Schlussbetrachtungen entnehmen 
können. Es heisst da: «Reicht man mit drei Gliedern aus, um eine Curve 
darzustellen, welche der aus 24 oder mehr beobachteten Werthen erhaltenen 
sich soweit anschmiegt, dass sie den Verlauf der Erscheinung innerhalb der 
Genauigkeitsgrenzen in den Hauptzügen zur Darstellung bringt, so kann 
man nicht mehr verlangen. Die 24 oder noch mehr Beobachtungen werden 
dann durch 3 lineare und 3 Winkelgrössen ersetzt. Die Gesetze der 
Erscheinung lassen sich alsdann kurz präcisiren und namentlich 
hat man Ausdrücke, mit denen man bei irgend welchen theore- 
tischen Untersuchungen hantiren kann. Dieselben lassen sich in 
Formeln mit einflechten». 

Mit diesem Gedanken des Herrn Schreiber sympathisirt nun ganz be- 
sonders der Referent in der Deutschen meteorologischen Zeitschrift und 
billigt deshalb auch dessen allgemeine Schlussfolgerungen. Mir scheint, dass 
beide Herren sich hier nicht an die Principien exacter Naturforschung ge- 
halten haben. 

Dass die Bessel’sche Formel mit wenigen Gliedern, die sie allein zur 
weiteren theoretischen Verwerthung tauglich erscheinen lassen, in Er- 
mangelung eines anderen besseren Ausdrucks annäherungsweise den täg- 
lichen Gang der Lufttemperatur darstellt, ist ja sehr schön und ebenso wird 
auch in sehr vielen Fällen gegen ihre Benutzung zu gedachtem Zwecke 
nichts einzuwenden sein, wenn man sich dabei nur stets vergegenwärtigt, wo 
und in wiefern sie von den Thatsachen abweicht. Alsdann wird man Fehl- 
schlüsse in der weiteren Verwerthung leicht vermeiden können. Wenn man 
aber der weiteren rechnerischen Benutzung halber diese Formel mit wenig 
Gliedern den Thatsachen entgegen als allgemein d. h. in jeder Beziehung 
und in allen Fällen die Gesetze des täglichen Ganges der Temperatur genau 
genug darstellend bezeichnet, so riskirt man dadurch nicht bloss sich selbst, 
sondern auch Andere zu täuschen und irre zu führen. Nur zu leicht werden 
in Folge solcher vager und theilweise unrichtiger Thesen die beschränkenden 
und präcisirenden Bedingungen vergessen, unter denen sie allein Gültigkeit 
haben, und damit ganz unrichtige Anwendungen derselben provocirt. Und 
in der That, welche weitere mathematische Verwendung haben 
denn bis dahin alle die zahlreichen Darstellungen über die täg- 
liche Temperaturperiode durch die Bessel’sche Formel gefunden 
als zur Berechnung falscher Eintrittszeiten der Extreme oder 
zur unrichtigen Interpolation fehlender Beobachtungen von 


einem Theil der Tagesperiode. 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 256. 





(XXXV)]  LUFTTENPERATUR DURCH DIE BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 505 


Dass man auch in der Meteorologie allmälich an die Stelle vager Rai- 
sonnements die sichere mathematische Behandlung treten lasse, ist gewiss 
äusserst wünschenswerth und es liegen ja auch aus neuerer Zeit bereits viele 
glückliche Anfänge dazu vor. Selbstverständlich muss man hiebei wegen 
der Complicirtheit der meteorologischen Erscheinungen häufig vereinfachende 
Hypothesen für die Berechnung einführen und sich so mit Annäherungen 
an die Wirklichkeit begnügen. Dieses vollberechtigte Bestreben kann aber 
jedenfalls nicht als Rechtfertigung oder genügender Grund dafür angesehen 
‚werden, um eine einfache Interpolationsformel, welche sich einer gewissen 
Erscheinung mit grösserer oder geringerer Annäherung anpasst, ohne 
Weiteres als das Gesetz dieser Erscheinung darstellend zu bezeichnen. 

Nicht die Anwendung überhaupt der Bessel’schen Formel zur Dar- 
stellung des täglichen Gangs der Lufttemperatur habe ich in meinem Werke 
bekämpft, sondern die unrichtige Verwendung derselben mit eventuell zu 
wenig Gliedern oder die Interpolation von Nachtstunden in der irrigen Vor- 
aussetzung, dass sie das Gesetz der täglichen Temperaturperiode darstelle. 
Es würde mir leid thun, wenn die neuen Thesen des Herrn Schreiber den 
Nutzen, den unzweifelhaft meine Kritik bis dahin in der Meteorologie ge- 
bracht hat, für die Zukunft wieder in Frage stellen würden. Nur, um dies 
zu verhindern, habe ich mich hier so eingehend mit einer Berichtigung der- 
selben befasst. 


| Paru le 17 mars 1898. . 


33* 


\ 





ee 











Nouvelle Série Ill (XXXV), Ne 4 et dernier. 


æ + 





Août 1894, 


BULLETIN 


+ 


DE 


DE 


_ ST-PETERSBOURG 


Nouvelle Serie IH (XXXV) 


(Feuilles 34—3/,40.) 


: CONTENU. 


Lindemann, E. Die Lichtcurve des neuen Sterns von 1892 (r Aurigae) 
” (Avec une planche).. . . . . . . 2 . . . . . . . . . . . 


Nawaschin, 8. Über die Krankheit der Torfmoose. (Avec une planche) 


Békétoff, N. Détermination thermochimique de l’action du Césium 
métallique et de son oxyde anhydre sur l’eau . . + . . . .. 
Nyrén, N. Variations de la latitude de Poulkovo observées au grand 
cercle vertical dans les années 1882—91. (Avec deux planches) 
Kostinsky, 8. Sur les variations de la latitude de Poulkovo, observées 
au grand instrument des passages, établi dans le premier ver- 
tical. TAvec ane planche)... . . . . . . . .. sus 
Brédikhine, Th. Sur les orbites des Biélides. . . . . . . . . . . 
Semenow, Andreas. De Coleopterorum familia nova. . . . . . . 





L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES 


Page. 


607 —530 
531 —540 


541—544 


545-557 


Ci-joint le titre et les tables des matières du tome N. 8. III (XXX V) du Bulletin. 


Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des Scienees. 


Imprimérie de l’Académie Impériale des Sciences. 
Vass.-Ostr., 9° ligne, Ÿ 12. 


N. Doubrovine, secrétaire perpétuel. 











nd RD Am ÉD RQ an De _ M Dane = Où on 








BULLEIIN 


DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG, 





Die Liehteurve des neuen Sterns von 1892 (T Aurigae). Von E. Linde- 
mann, (Lu le 2 décembre 1892). | 


(Mit einer Tafel.) 


Zu den interessantesten astronomischen Entdeckungen dieses Jahres 
gehört gewiss die des neuen Sterns im Fuhrmann durch Rev. Th. D. An- 
derson, Dr. der classischen Philologie in Edinburg. Herr Anderson sah 
denselben schon am 24. Januar, etwas heller als y Aurigae, erkannte ihn 
jedoch erst am 31. Januar als neuen Stern und theilte die Entdeckung 
Herrn Dr. R. Copeland mit, welcher sie sofort durch die Centraistelle für 
astronomische Telegramme der astronomischen Welt bekannt machte, und 
schon am 1. Februar begann aller Orten eine vielseitige eifrige Beobachtung 
des Sterns. 

Zur Zeit der Entdeckung war die Harvard College Sternwarte bereits 
im Besitze von 18 in der Zeit vom 3. November 1885 bis zum 2. November 
1891 erhaltenen photographischen Aufnahmen der betreffenden Himmelsge- 
gend, welche Sterne bis zur 11., und theils soger bis zur 13. Grösse ent- 
hielten; die Nova fand sich auf denselben nicht vor, gleichwie auch auf einer 
anderen Reihe von 14 Platten zwischen October 21 und Dezember 1 1891. 
Die in zwölf Nächten zwischen Dez. 10 1891 und Jan. 20 1892 erhaltenen 
Platten zeigten dagegen auch den neuen Stern, dessen Grössen Prof. Picke- 
ring in & 3079 der Astr. Nachr. zur Mittheilung bringt. Fünf weitere 
Platten, zwischen Dez. 16 1891 und Jan. 31 1892, sollen die Nova eben- 
falls als Stern 5. Grösse zeigen, genauere Ausmessungen oder Abschätzun- 
gen derselben sind jedoch nicht mitgetheilt. 

Helligkeitsbestimmungen auf photometrischem und photographischem 
Wege, sowie Stufenschätzungen des neuen Sterns liegen zur Zeit, soweit 
Mittheilungen vorhanden sind, von 38 Beobachtern und Sternwarten vor, 
und zwischen Febr. 1 und April 3 fällt kein Tag ohne Beobachtung des- 
selben auf diesem oder jenem Wege aus. Gegenwärtige Arbeit wurde in der 
Absicht unternommen die Lichtcurve der Nova aus der Gesammtheit dieser 
Helligkeitsbestimmungen abzuleiten, und trotz bedeutender Discordanz zwi- 
schen den verschiedenen Beobachtern, war dieser Zweck, dank der grossen 


Anzahl der Einzelbestimmungen, mit genügender Sicherheit ausführbar. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 829. 84 


508 Ä B. LINDEMANN, | |  kem 


Folgende Helligkeitsbestimmungen liegen für die genannte Aufgabe vor. 

Schätzungen von Dr. Anderson, Jan. 31, 4”9; von Prof. Küstner, 
Febr. 2, 5*5; von Prof. Dunér, Febr. 2, 5°5, Febr. 3, 5"0; (Astr. 
Nachr. 3076). Schätzungen ohne Zahlenangabe des Stufenunterschiedes 
gegen die Vergleichsterne sind nicht benutzt. 

Schätzungen von Herrn Archenhold und Dr. Ristenpart; photogra- 
phische Messungen von Archenhold und Herrn M. Wolf; (Astr. Nachr. 
3077). 

Photographische Aufnahmen der Harvard College Sternwarte und von 
M. Wolf; Schätzungen der Herren Plassmann, Reichwein und Rohr- 
bach; (Astr. Nachr. 3079). 

Photometrische Messungen mit dem Zöllner’schen Photometer von Dr. 
G. Müller. Schätzungen von Dr. Koerber und Dr. Ristenpart. (Astr. 
Nachr. 3083). 

Stufenschätzungen der Herren Holetschek, Hartmann und Linde- 
mann (Astr. Nachr. 3094). 

Schätzungen von Herrn Schwarzschild (Astr. Nachr. 3096). 

Photometrische Messungen mit abgeändertem Zöllner’schen Photometer 
von Prof. Ceraski (Astr. Nachr. 3111). 

Stufenschätzungen des Herrn Sawyer (Astr. Journ. 257) und der 
Herren Sawyer und Yendell (Astr. Journ. 258). 

Photometrische Messungen (wedge-Photometer) von Herrn Parkhurst; 
Stufenschätzungen der Herren Hagen, Algu& und Hedrick (Astr. J. 262). 

Photometrische. und photographische Bestimmungen der Universitäts- 
Sternwarte zu Oxford; photographische Messungen in Greenwich; Schätzun- 
gen von Herra Knott. (Month. Not. 1892, March). 

Schätzungen des Radtliffe Observatory und von Herrn Knott. (Month. 
Not. 1892, April). 

Stufenschätzungen von Dr. J. G. Lohse (Month. Not. 1892, May). 

Schätzungen von Dr. R. Copeland (Trans. of the R. Soc. of Edinburgh. 
XXXVII, M 4). 

Photographische Bestimmungen vou Prof. Pickering (März 4 — 
April 13); Schätzungen der Herren Espin, Peek, Markwick, Were- 
schtschagin, Flammarion, Quénisset, Sadler und Blakeley. (L’Astro- 
nomie, 1892, 8 6). 

Neuere Schätzungen von Herrn Yendell. (Astr. Journ. 272). 

Dieses gesammte Material wurde in drei Gruppen getheilt. Die erste 
bilden die photometrischen Messungen, zu denen auch diejenigen Stufen- 
schätzungen hinzugezogen wurden, deren Beziehung auf dieselben Vergleich- 
sterne, welche den photometrischen Bestimmungen zu Grunde lagen, mir 


Melangos mathém. et astron. T. VII, p. 830. 


(xxxv)] DIE LICHTCURVE DES NEUEN 3TERNB VON 1892 (T AURIGAR). 509 . 


zugänglich war. Die zweite Gruppe besteht aus solchen Schätzungen, bei 
deren Publication keine genügenden Angaben für die Reduction auf ein 
einheitliches System von Vergleichsternen mitgetheilt sind und die deshalb 
nur in ihrer rohen Form, mit.den ihnen aus genanntem Grunde anhaftenden 
Fehlern, in der Hoffnung, dass sich diese durch die grössere Anzahl der 
Bestimmungen aufheben dürften, benutzt werden konnten. Auch sind in 
diese Gruppe alle weniger bekannten, also wohl auch weniger erfahrenen 
Beobachter aufgenommen. Zur dritten Gruppe endlich gehören die photogra- 
phischen Aufnahmen, die, mit Ausnahme der Harvard College Messungen, 
ein überhaupt spärliches und ungemein wenig mit einander stimmendes 
Material liefern. Für jede dieser drei Gruppen wurde die Lichteurve ge- 
trennt von den anderen beiden ermittelt. 


Gruppe I. 


Die photometrischen Messungen und denselben vergleichbaren 
Stufenschätzungen. 


Der erste Schritt zur Ermittelung der Lichtcurve ist natürlich eine 
möglichst strenge Reduction der von den einzelnen Beobachtern benutzten 
Vergleichsterne auf ein einheitliches Grössensystem, mit Hülfe eines und 
desselben Helligkeitscoeffizienten. Als zweiter träte dann die Anforderung 
die einzelnen Beobachtungen diesem Normalsysteme von Vergleichsternen 
anzupassen an den Bearbeiter heran. Diejenigen Beobachtungen der Nova 
(von G. Müller, Ceraski, Sawyer, Parkhurst, Oxford, Knott, J. G. 
Lohse und mir), welche möglichst streng die Erfüllung dieser beiden Be- 


dingungen ermöglichen, sind demnach zu dieser Gruppe photometrischer 


Bestimmungen zusammengezogen, welcher eine hervorragende Bedeutung 
für unseren Zweck zukommt. Vollkommen streng konnten die genannten 
beiden Bedingungen für die Beobachtungen von Ceraski, Parkhurst, 
Lohse, Sawyer, Müller und meine eigenen erfüllt werden. 

Die Hauptvergleichsterne fast sämmtlicher Beobachter dieser Gruppe, 
auf welche die übrigen, nur von einzelnen Beobachtern benutzten, bezogen 
werden können, sind: 


% Aurifae 26 Aurigae Lal. 10148 


Müller...... 4”92 — — 
Sawyer...... 4.9 : 58 579 
Parkhurst.... 5.00 — — 
Oxford...... 5.08 5.63 5.84 
Knott....... 5.08 5.63 5.84 
Lindemann... 5.00 5.70 5.85 
Ceraski...... 5.07 5.72 — 











Mittel.. 5.00 5.70 5.86 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 881. 94* 





x 


. 510 - EB. LINDEMANX, [N. 8. m 


Genau auf diesem Mittelsysteme beruhen bloss die Beobachtungen von 
Parkhurst und mir (sowie die in die dritte Gruppe aufgenommenen pho- 
tographischen Bestimmungen von Pickering). 

Um dieses Mittelsystem strengstens einzuhalten, wären eigentlich die 
Messungen Müller’s um 008 zu vergrössern. Ich habe mich jedoch dieser 
Correction enthalten, weil sie bedeutend kleiner als die möglichen Fehler 
solcher. Messungen selbst ist, und doch nur eine bloss immaginäre Correc- 
tion wäre. Ausserdem wäre ein solches Zurechtfeilen einer der vollgül- 
tigsten Messungsreihen immer eine bedenkliche und missliche Sache. 

Sawyer’s Beobachtungen von Febr. 16 und Febr. 18 konnten auf die 
mittleren Werthe der Vergleichsterne bezogen werden. Für seine späteren 
Schätzungen sind die einzelnen Stufenunterschiede gegen die Vergleichsterne 
nicht mitgetheilt, und die Schätzungen selbst sind vom Beobachter als are- 
latively uncertain» bezeichnet; deshalb sind diese Schätzungen zur zweiten 
Gruppe hinzugezogen. | N 

Den Oxforder (University Observatory) Messungen sind, wenigstens für 
die Zeit Febr. 3 — März 7, die benutzten Vergleichsterne für jeden Tag 
beigefügt. Eine Reduction wäre demnach, unter einigen willkürlichen An- 
nahmen, möglich gewesen. Da jedoch in vielen Fällen die Correetionen der 
Vergleichsterne —0”08, 0707 und —+-0"02 sich aufgehoben hätten, 
konnte füglich diese Reduction, namentlich angesichts der bei Weitem grös- 
seren Abweichungen dieser Messungen von den anderen (März 12 1”1, 
März 14 1”0), mit gutem Rechte unterlassen werden; auch lehrt die nähere 
Einsicht der Oxforder Beobachtungen, dass diese Abweichungen sich keines- 
wegs durch die Differenzen der Vergleichsterne erklären lassen. ° 

Ceraski hat seine Messungen mit dem Helligkeitscoeffizienten 0.443 
reduzirt. Um sie den übrigen streng vergleichbar zu machen, habe ich sie mit 
0.400 umgerechnet und auf obiges Mittelsystem der Vergleichsterne bezogen. 

Die Lohse’schen Stufenschätzungen sind die einzigen, die einerseits 
mit aller wünschenswerthen Ausführlichkeit mitgetheilt, andererseits durch- 
weg auf photometrisch bestimmte Vergleichsterne bezogen sind. Sie konnten 
deshalb vollkommen streng auf die mittleren Werthe der Vergleichsterne 
zurückgeführt werden. , 

Knott’s Beobachtungen sind theils Stufenschätzungen gegen die oben 
angeführten Sterne der Uranometria Oxoniensis, theils, für die Periode des 
Schwächerwerdens der Nova, directe Bestimmungen durch Verkleinerung 
der Objectivöffnung. Nach letzterer Methode sind auch die in.der letzten 
Zeit benutzten schwachen Vergleichsterne mit den helleren der Uranometria 
Oxoniensis verbunden, welche Verbindung als eine ziemlich gelungene be- 


zeichnet werden darf, da sie namentlich für die letzten Tage der Beobach- 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 882. 











(xıxv)] DIE LICHTCURVE DES NEUEN STEBNS VON 1892 (T AURIGAE). 311 


tungsperiode recht gut mit den photometrischen Messungen Ceraski’s und 
den photographischen Bestimmungen Pickering’s stimmt. Deshalb glaubte 
ich diese Beobachtungsreihe, zumal als eine der ergiebigsten, mit gutem 
Rechte zu meiner ersten Gruppe zählen zu dürfen, trotzdem dass die Resultate 
nur in Mittelwerthen angegeben sind und deshalb nicht genau auf das mitt- 
lere System der Vergleichsterne bezogen werdet konnten. In Bezug auf die 
kleinen Abweichungen der Vergleichsterne gilt hier übrigens vollkommen 
das oben über die Oxforder Messungen Gesagte. 

Wie ersichtlich, sind demnach die beiden eingangs dieses Capitels er- 
wähnten Bedingungen für sämmtliche in diese Gruppe aufgenommenen Be- 
obachtungen möglichst streng erfüllt. Was die erste Bedingung anbetrifft, 
so bleiben, von y Aurigae ausgehend, bloss die minimen Differenzen von 
—0"08 für Müller und <+0"08 für Oxford und Knott, sowie von 
—0"07 für die Oxforder und Knott’schen Vergleichungen mit 26 Auri- 
gae übrig. Dieselben verschwinden jedoch, wie gesagt, vollständig in den 
viel grösseren Differenzen zwischen den verschiedenen Beobachtungen, 
welche letzteren demnach entweder als zufällige, oder als den verschiedenen 
Beobachtungsmethoden eigenthümliche Beobachtungsfehler anzusehen sind. 

Mit Berücksichtigung der oben besprochenen Ausgleichungen stellen 
sich die zu dieser Gruppe zusammengefassten Beobachtungen folgender- 
maassen dar. Dieselben sind durehweg nur bis auf Zehntelgrössen angesetzt, 
denn welche Bedeutung hätten die Hundertstel, wo.Differenzen von ganzen 
Grössen nicht zu tilgen sind. 


3 : | 

5 8: 8 + 48 à x 

= = 4 S 3 & 3 3 

mm SO À Ë À à Ë À À à 
Febr. 1 m = 5.7 5.7 
3 4.8 5.1 4.8 4.9 
4 5.0 5.0 
5 m n 5.1 5.1 4.6 4.9 
6 4.8 5.1 4.3 4.7 
7 5.0 5.1 5.0 
8 4929 „ (42) 
9 4.8 4.7 5.3 4.9 
10 5.2 5.0 5.3 5.2 
11 5.4 5.2 5.1 5.2 
12 5.1 5.1 
13 n 4.9 5.3 5.3 5.2 
15 5.6 m n 5.5 | 5.5 5.5 
16 5.8 5.9 5.6 5.4 5.7 
17 5.6 5.5 5.5 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 888. 








512 E. LINDEMANN, 
= % 

1892 5 E S 3 2 
=: EEE #5 3 
= = D Er =) 

Febr. 18 m 54 54 5.6 
20 6.7, 
21 5.4 
22 5.8 5.8 5.5 
23 5.8 
24 58 5.9 
25 
26 5.8 
27 5.7 6.0 
28 5.6 
29 
März 1 5.8 
2 5.4 5.7 
3 5.6 5.6 5.7 
4 5.7 
5 
6 5.8 
7 6.0 5.9 
8 6.0 
9 6.8 6.6 
12 6.9 
13 8.0 7.6 7.1 
14 7.8 7.2 
15 8.2 
16 8.7 8.6 
17 91 
18 8.8 
19 10.0 9.1 
20 10.1 
21 10.6 
22 9.3 
24 11.8 
25 12.4 
28 13.2 
29 13.3 
30 
31 
April 1 
2 
3 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 884. 


5.8 


6.1 


7.0. 


7.7 


Lohse 


6.0 


Ceraski 


5.9 


5.5 


5.6 


12.9 


Mittel 


man mama 





(axxv)] DIE LICHTCURVE DES NEUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAR). 514 


Aus oben abgeleiteten Mitteln wurde die photometrische Lichtcurve 
graphisch ermittelt. Die Mittelwerthe wurden in geeignetes carrirtes Pa- 
pier eingetragen, und dabei die wirklichen d. h. aus mehreren Beobachtun- 
gen erhaltenen Mittel durch Kreuzchen, die einzelnen Beobachtungen durch 
Punkte bezeichnet, indem den ersteren ein vorwiegender Einfluss auf den 
Gang der durchzulegenden Curve beigemessen war. Ganz weggelassen ist 
dabei bloss der eingeklammerte Lohse’sche Werth für Febr. 8, dem auch 
der Beobachter selbst ein Fragezeichen hinzugefügt hat. Bei der Zeichnung 
der Curve wurde darauf geachtet, dass sich die positiven und negativen 
Abweichungen (im Sinne der Ordinaten) der Einzelwerthe von derselben für 
jeden Theil der Curve gegenseitig aufhoben. Im Allgemeinen betragen diese 
Abweichungen nicht mehr als ein paar Zehntel einer Grösse; bloss eine ein- 
zige Beobachtung (März 22, Oxford) weicht um eine unzulässige Grösse 
(um 1”7 zu hell) von der Curve ab. Diese Beobachtung ausgeschlossen, 
stellt die Curve alle anderen recht gut dar, wie folgende Zusammen- 
stellung zeigt. 


189° peobachtangen _Lichtenrre Differenz 
Febr. 1 5.7 5.7 0.0 
5.5 
3 4.9 5.2 — 0.3 
4 5.0 5.0 0.0 
5 4.9 4.8 +01 
6 4.7 4.7 0.0 
7 5.0 4.8 + 0.2 
8 (4.2) 4.9 
9 4.9 5.1 — 0.2 
10 5.2 5.2 0.0 
11 5.2 5.2 0.0 
12 5.1 5.1 0.0 
13 5.2 5.2 0.0 
14 5.3 
15 5.5 5.5 0.0 
16 5.7 5.7 0.0 
17 5.5 5.6 — 0.1 
18 5.5 5.4 + 0.1 
19 5.4 
20 5.7 5.5 + 0.2 
21 5.4 5.7 — 0.3 
22 5.8 5.8 0.0 
23 5.8 5.9 — 0.1 
24 5.9 5.9 0.0 
25 5.6 5.8 — 0.2 
26 5.8 5.75 0.0 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 335. 


&14 E. LINDEMANN, 
1892 Mittel aus den  Photometrische 
Beobachtungen Lichteurve 
Febr. 27 5.7 5.7 
28 5.5 5.6 
29 5.7 5.55 
März 1 5.8 5.5 
2 5.5 5.5 
3 5.6 5.6 
4 5.6 5.65 
5 5.8 5.7 
6 5.8 5.85 
7 6.0 6.0 
8 6.0 6.2 
9 6.7 6.6 
10 6.8 
11 7.1 
12 7.3 7.3 
13 7.6 7.5 
14 7.7 7.7 
15 8.3 7.9 
16 8.7 8.3 
17 9.1 8.8 
18 8.8 9.2 
19 9.4 9.7 
20 10.1 10.1 
21 10.6 10.6 
22 (9.3) 11.0 
23 11.4 
24 11.8 11.8 
25 12.0 12.0 
26 12.2 
27 12.5 
28 12.7 12.7 
29 13.3 13.0 
30 12.9 13.1 
31 13.3 13.3 
April 1 13.4 13.4 
2 13.5 13.5 
3 13.5 13.6 
Gruppe 2. 


Die unreducirbaren Schätzungen. 


[x. 8. m 


Zu dieser Gruppe sind einerseits die vereinzelten Beobachtungen (An- 
. derson, Küstner, Dunér), andererseits solche, die aus verschiedenen 
Gründen nicht auf ein einheitliches System von Vergleichsternen zurück- 


Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 836. 





(xxxV)] DIE LICHTCURVE DES NEUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAB). 515 


zuführen sind, zusammengenommen. Die meisten Beobachter dieser Gruppe 
haben bloss die Mittelwerthe ihrer Vergleichungen publicirt. Andere 
(Ristenpart, Holetschek, Hartmann) geben zwar die Originalbeobach- 
tungen vollständig, haben aber meist schwache Vergleichsterne der Bonner 
Durchmusterung benutzt, deren strenge Reduction auf ein photometrisches 
System vor der Hand unmöglich ist. Bei wieder Anderen fehlt die Angabe 
der Vergleichsterne gänzlich, oder sie sind zum Theil ohne die dafür an- 
genommenen Grössenangaben benannt. Eine vierte Categorie von Beob- 
achtungen endlich, — die der Zeitschrift «L’Astronomie» entnommenen —, 
stellt der Bearbeitung bloss die kahlen Grössen der Nova, ohne jegliche 
weitere Auskunft zu Gebot. Alle diese Schätzungen konnten deshalb bloss 
in der Form, wie sie publicirt sind, der Ableitung einer Lichtcurve zu 
Grunde gelegt werden. 

In Erwägung der Sachlage könnte a priori angenommen werden, dass 
für den Februar und Anfang März, wo zum Theil dieselben helleren Ver- 
“ gleichsterne benutzt sind, die auch für die Beobachtungen der ersten Gruppe 
dienten, diese Stufenschätzungen sich nahezu der photometrischen Licht- 
curve anschliessen würden, dass aber dagegen für die späteren Schätzungen, 
unter Anwendung schwacher, von den einzelnen Beobachtern sehr ver- 
schieden gewählter Vergleichsterne, sehr divergirende Grössen der Nova 
resultiren dürften. Diese Voraussetzung wird durch die Beobachtungen im 
Allgemeinen mehr oder weniger bestätigt; es zeigt sich jedoch, dass die- 
selben keine mit der Zeit fortschreitende oder abnehmende Abweichung von 
der photometrischen Lichtcurve haben, sondern bald nach der einen, bald 
nach der anderen Seite von derselben abweichen, aber mehrmals mit der- 
selben zusammenfallen, wie z. B. namentlich zu den Grenzzeiten der Sicht- 
barkeit. Dieser Umstand dürfte andeuten, dass ein diesen Schätzungen 
möglichenfalls anpassbares einheitliches System von Vergleichsternen keine 
fortschreitende Abweichung vom photometrischen Vergleichsterncomplex 
zeigen würde, und dass also die Divergenzen in den Grössenannahmen für 
die Vergleichsterne bei den verschiedenen Beobachtern sich gegenseitig 
immer wieder aufheben und demzufolge in eine Categorie mit den Schätzungs- 
fehlern zusammenfallen. Diese Erwägung dürfte dann aber auch annehmen 
lassen, dass alle diese verschiedenen Fehler, sowohl die der Schätzungen, wie 
die der Grössenannahmen für die Vergleichsterne, bei einer genügend grossen 
Anzahl von Schätzungen sich im Allgemeinen aufheben dürften. Im Falle 
der Bestätigung solcher Annahme, und, meines Erachtens nach, bloss in 
diesem Falle — dürften dann auch diese Schätzungen bei der Ableitung der 
definitiven Lichteurve der Nova mitsprechen. Die nachfolgende Zusammen- 
stellung der Schätzungen, nebst Ableitung der Mittel aus denselben, bestätigt 


Melanges mathem. et astron. T. VII, p. 887. 


516 | B. LINDEMANN, [n. 8. mr 


das Zustandekommen dieser Ausgleichung, namentlich für die erste Hälfte 
der Curve, sogar in unerwartetem Maasse und gewinnt damit eine grössere 
Bedeutung als beim ersten Anblick anzunehmen war. 

Die eingeklammerten Schätzungen sind, als offenbar irrthümliche, beim 

Mittelbilden nicht benutzt. | 
(Siehe Tafel Seite 517.) 

Die graphische, auf dieselbe Art wie für Gruppe 1 ausgeführte Dar- 
stellung der obigen Mittelwerthe bot der Wahl des Bearbeiters einen 
doppelten Gang der durch diese Mittel zu führenden Lichtcurve. Sollte 
letztere so gelegt werden, dass jedes einzelne Mittel möglichst streng be- 
rücksichtigt würde, so zeigte die Lichtcurve einen fortwährend fluctuiren- 
den, wellenfürmigen Zug. Da sich ein solcher jedoch keineswegs in der 
photometrischen Lichtcurve abspiegelte, (die vier in derselben hervortre- 
tenden Maxima von Februar 6, Februar 12—13, Februar 18—19 und 
März 1 ausgenommen, für welche die Schätzungscurve Februar 6—7, Fe- 
bruar 12, Februar 19 und März 1, also eine ausgezeichnete Überein- ' 
stimmung, ergab), so hielt ich es für angezeigt diesen Fluctuationen keine 
reelle Unterlage zuzugestehen um mich beim Zeichnen der Schätzungscurve 
einigermaassen durch den Gang der photometrischen beeinflussen zu lassen. 
Die Darstellung der Schätzungsmittel wurde dadurch um ein Geringes ver- 
schlechtert, blieb aber doch immer noch eine recht genügende. Zu solchem 
Vorgehen bewog mich ausserdem auch der durch dasselbe gleichfalls ge- 
wonnene viel bessere Anschluss an die im folgenden Abschnitte zu be- 
sprechenden photographischen Bestimmungen Pickering’s, welche den 
Theil der Lichtcurve zwischen März 7 und März 29 beinahe als gerade 
Linie darstellen. Ä 

Wie sich die Leser der astronomischen Zeitschriften erinnern werden, 
wurde allerdings von einzelnen Beobachtern, zu denen auch ich selbst ge- 
hörte, eine scheinbare Fluctuation des Lichtes der Nova in sehr kurzen, 
z. B. halbtägigen Zeitintervallen angedeutet. Eine solche hätte sich — in 
Anbetracht dessen, dass alle Beobachtungen fast ausschliesslich in den Abend- 
stunden, also ungefähr zu der gleichen Ortszeit, und demnach zu verschie- 
dener absoluter Zeit gemacht sind —, wenn sie reell wäre, beim Gegenein- 
anderhalten von an demselben Tage an in Länge weit auseinandergelegenen 
Orten erhaltenen Bestimmungen äussern müssen, Dies ist jedoch keineswegs 
der Fall. Die an den nämlichen Tagen in Amerika, Potsdam und Moskau 
erhaltenen photometrischen Messungen stimmen bis auf die allergeringsten 
Unterschiede untereinander überein; desgleichen stimmen oft die Stufen- 
schätzungen desselben Tages in Amerika, England und Deutschland besser 


zusammen, als die gleichzeitig in demselben Lande erhaltenen. Auch zeigen 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 888. 


Reichwein 
Rohrbach 


Plassmann 


gt en 


© 
on 
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© 


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2 5 , o 
8 FI re = 8 a 3 Rz Q 
1115; 5 FE de 
H # 3 ”» d «x 
mn 
m 4.4 
6.9 
4.6 
6.5 m mm 
6.0 5.4 6.8 
m 6.6 5.4 
6.0 6.8 6.4 
6.5 
5.7 5.1 
5.2 5.2 
mn 
6.1 6.2 6.0 5.9 
6.1 6.1 6.1 5.7 
- 6.2 5.8 6.3 
6.1 6.3 5.9 5.8 
5.8 
6.1 6.1 6.0 
6.1 
6.1 6.2 6.1 5.8 
5.7 6.1 5.9 
. 6.2 6.2 6.4 6.1 
5.9 
6.0 
5.9 m 5.9 5.9 
6.0 6.2 6.1 
- 6.1 6.2 5.9 6.1 5.9 
6.5 6.4 6.2 6.8 6.2 
6.4 6.6 6.8 
6.5 
7.0 6.8 6.9 6.6 
7171 
7.7 7.2 
7.9 
8.1 7.9 
8.1 7.9 
8.8 8.7 
8.9 8.4 8.8 8.8 
9.1 8.5 8.6 
8.7 8.8 
9.4 9.2 9.5 9.2 8.9 
91 9.3 
95 9.7 95 10.0 9.8 
10.0 9.6 9.6 
10.2 
10.5 (<10) 
10.8 9.8 10.5 
11.0 
11.2 9.9 


" mn 
1) Anderson. 2) Küstner 5.5. Dunér 5.6. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 889. 


m 
8) Dunér 5.0. 


3 Copeland 


er 
pa 


4.7 


EUR CORP Où Et EN x 
Oman Css 


se 
© © 


5.8 


5.6 


6.3 


= 
© 


pe 
re” 
He a 
an3 


(8.6) 


(8.5) 


6.9 5.6 


6.2 
(8.1) 7.0 


9.0 


(10,8) 
(10.7) 


6.0 





7.5 


Où à © 


a © D 929 EE to D Den 


GA Où Gt Ex Ex Ex Ex En en eu 


IPB BOND Guam | 
DO mbhoOD mRuOuIG 


7.4 


518 E. LINDEMANN, [n. 8. ıu 


die Beobachtungen, welche von demselben Beobachter zu verschiedenen 
Stunden desselben Tages angestellt sind, keine so grossen Unterschiede, dass 
sie nicht vollständig durch Schätzungsfehler zu erklären wären. Die schein- 
bare Lichtfluctuation der Nova darf demnach wohl einfach auf eine bei 
solchen Beobachtungen oft unvermeidliche Fluctuation der subjectiven Auf- 
fassung zurückzuführen sein. 

Die mit Berücksichtigung des Besprochenen gezeichnete Lichtcurve aus 
den Schätzungen stellt die Mittel der Schätzungen für die einzelnen Tage 
folgendermaassen dar. | 


Januar 31. 4.9 m . 
Februar 1. 5.6 5.55 + 0.1 
2 5.5 5.3 + 0.2 
3 4.8 5.1 — 0.3 
4 5.4 4.8 + 0.6 
5 4.5 4.6 — 0.1 
6 4.5 4.4 + 0.1 
7 3.8 4.5 — 0.7 
8 4.8 4.8 0.0 
9 5.3 5.3 0.0 
10 5.3 5.3 0.0 
11 5.1 5.1 0.0 
12 5.2 5.1 + 0.1 
13 5.4 5.2 + 0.2 
14 5.2 5.5 — 0.3 
15. 5.8 5.75 + 0.1 
16. 5.9 5.9 0.0 
17. 5.6 5.75 — 0.1 
18. 5.5 5.5 0.0 
19. 5.3 5.4 — 0.1 
20. 5.8 5.5 + 0.3 
21 5.6 5.65 0.0 
22 5.8 5.8 0.0 
23 5.8 5.95 — 0.1 
24 6.0 6.0 0.0 
25. 5.6 5.95 — 0.3 
26. 5.7 5.8 — 0.1 
27. 6.0 5.6 + 0.4 
28. 5.5 5.55 0.0 
29, 5.6 5,5 + 0.1 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 34. 














(xxxv)] 


März 


1892 


April 


DIE LICHTCURVE DES NEURN STERNS VON 1892 (T AURIGAR). 


Som OR © D 


Mittel aus den 
Schätzungen 


NND 
© # à 00 Go 2 © © 00 


8.0 


14.0 
12.9 


Lichteurve aus den 
Schätzungen 


Diff. 


519 


Nachdem meine Bearbeitung vollständig abgeschlossen und die Arbeit 
schon druckfertig war, erschien in ® 3129 der Astr. Nachr. nachträglich 
die Reihe von Dr. Wilhelm Luther in Hamburg an 29 Tagen angestellter 
Schätzungen. Diese Beobachtungsreihe hätte eine ungemein erwünschte 
Bereicherung des vorliegenden Materials bilden können, wenn in derselben 
nicht fast durchweg so unmöglich grosse Stufenunterschiede gegen die Ver- 
gleichsterne (bis zu 1*5 und sogar 2*0) geschätzt wären und die Ver- 
gleichungen mit verschiedenen Sternen an denselben Tagen bis fast um 
ganze Grössen untereinander differirten. Es darf deshalb nicht Wunder 


nehmen, dass diese Schätzungen zum grossen Theil sehr stark von meinen 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 841. 


520 E. LINDEMANN, [x. s. m 


Curven abweichen, wenngleich sie auch an manchen Tagen zufällig mit den- 
selben übereinstimmen. Ich habe es deshalb nicht für angezeigt gehalten 
meine Bearbeitung mit Aufnahme dieser Schätzungen nochmals zu wieder- 
holen. 


Gruppe 3. 
Die photographischen Aufnahmen. 


Wie eingangs erwähnt, besass die Harvard College Sternwarte um die 
Zeit der Entdeckung der Nova schon eine Reihe photographischer Auf- 
nahmen der betreffenden Stelle. Aus denselben wurden die Helligkeiten der 
Nova durch Stufenschätzungen gegen y Aurigae — 5”00 folgendermaassen 
erhalten: ' 


1891 n 1892 n 

Dec. 10. 5.37 Jan. 5. 4.58 

11. 5.33 8. 4.72 

13. 5.22 9. 4.67 

17. 4.67 16. 4.96 

18. 4.46 20. 5.23 

28. 4.55 

30. 4.60 


Prof. Pickering sagt über die Helligkeiten der Nova während dieses 
Zeitraumes Folgendes (Astr. Nachr. 3079, p. 112): «From this it appears 
that the star was fainter than the eleventh magnitude on November 2, 1891, 
than the sixth magnitude on December 1, and that it was increasing ra- 
pidly on December 10. A graphical construction indicates that it had pro- 
bably attained the seventh magnitude within a day or two of December 2, 
and the sixth magnitude December 7. The brightness increased rapidly 
until December 18, attaining its maximum about December 20 when its 
magnitude was 4”4. It then began to decrease slowly with slight fluctuations 
until January 20 when it was somewhat below the fifth magnitude. All of 
those changes took place before its discovery so that it escaped observation 
for nearly two months. During half of this time it was probably brighter 
than the fifth magnitude». 

Meine graphische Darstellung dieser Beobachtungen (s. die beigege- 
bene Tafel), alle vollkommen darstellend und nur bei zweien, Jan. 9 und 
Jan. 16, um O0”1 abweichend, ergiebt für das Maximum dieser Periode 
Dezember 22—23 und zeigt keine Spur der erwähnten Fluctuationen ausser 


einer gelinden Ansteigung der Curve um Januar 5. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 342. 


(aıv)) DIE LICHTCURVE DES NEUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAE). 521 


. Eine zweite Beobachtungsreihe der Harvard . College Sternwarte, für 
März 4 — April 13, ist mir leider nur aus den Angaben Flammarion’s 
bekannt. Sie bietet offenbar Werthe aus schon graphisch ausgeglichenen 
Beobachtungen. 

Ausser diesen Beobachtungen liegen bloss 10 Aufnahmen der Green- 
wicher Sternwarte, 8 Aufnahmen des University Observatory zu Oxford, 3 
von Archenhold und 3 von M. Wolf, zusammen 24 Aufnahmen an nur 
21 Tagen im Laufe von drei Monaten, vor. Bloss an drei Tagen, Febr. 13, 
Febr. 18 und März 7 sind, wie folgende Zusammenstellung zeigt, gleich- 
zeitig an zwei Orten Aufnahmen gelungen, welche aber einen sehr uner- 
freulichen Einblick in die Übereinstimmung der verschiedenen Beobach- 
tungen gewähren. Auch die Pulkowaer gelegentlichen, mit den hiesigen 
vorläufigen Mitteln erhaltenen photographischen Aufnahmen bieten eine zu 
unsichere Grundlage für die Ableitung der Helligkeiten der Nova, wobei 
sich noch der Umstand hervorhebt, dass gleichzeitig angestellte photogra- 
phische und directe Helligkeitsbestimmungen gerade das umgekehrte Hellig- 
keitsverhältniss der Nova zu den Vergleichsternen zeigen und zwar meist 
die Photographie die Nova merklich heller zeigt, was ein erhebliches Vor- 
wiegen ultravioletter Strahlen im Lichte der Nova andeutet. 

Die zu dieser Gruppe gehörenden Grössenbestimmungen sind: 

(Siehe Tafel Seite 522) 

Die diese Beobachtungen darstellende Lichtcurve muss in zwei fast 
gleiche Hälften getheilt werden, welche, ich möchte sagen, eine fast un- 
glaublich verschiedene innere Übereinstimmung zeigen und denen demnach 
‘ein sehr verschiedenes Gewicht zuzumessen ist. 

Die erste, der grösseren Helligkeit der Nova entsprechende Hälfte, 
zwischen Februar 1 und März 8, basirt auf einerseits viel zu spärlichem, 
andererseits viel zu wenig übereinstimmendem Material und zeigt dem ent- 
sprechend bedeutende Abweichungen von den Lichtcurven der beiden ersten 
Gruppen, wenngleich die vier Maxima dieser Periode sich auch in ihr, nur 
an anderen Tagen: Februar 4, Februar 13, Februar 18 und März 5—6, 
wiederfinden. Die constant grössere Helligkeit der photographischen Be- 
stimmungen im Vergleich zu den photometrischen, die sich bei meiner vor- 
läufigen Bearbeitung (Astr. Nachr. 3094) unter ausschliesslicher Benutzung 
der Greenwicher Aufnahmen ergab, wird durch die nun hinzugenommenen 
anderen Bestimmungen im Allgemeinen aufgehoben, und was davon noch 
für einzelne Theile der Curve nachbleibt, dürfte ebenso gut verschiedenen 
Beobachtungsfehlern oder Behandlungsmethoden zuzuschreiben sein. Eine 
Lichteurve aus diesem Beobachtungsmaterial lässt sich, aus den besproche- 


nen Gründen, gar nicht herstellen. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 848. 


522 E. LINDBMANN, [X. S. Hi 


un) 
3 u 3 eo 
1892 BE 8 A à = 
5 À  $ £ + E 
d = 5 SS À = 
Febr. 1 4.5 4.5 
2 3.7 3.7 
3 3.5 3.5 
Febr. 8 5.2 5.2 
9 5.3 5.3 
Febr. 11 5.1 5.1 
12 3.8 3.8 
13 4.5 5.3 4.9 
14 5.0 5.0 
16 5.4 5.4 
Febr. 18 nm 38 5.7 4,7 
20 6.1 6.1 
22 4.8 4,8 ° 
23 6.1 6.1 
24 6.2 6.2 
März 4 6.0 6.0 
7 5.0 5.8 5.4 
9 6.0 6.0 
10 7.0 7.0 
12 7.1 7.1 
13 8.0 8.0 
März 16 | 9.0 9.0 
18 8.9 8.9 
19 9.3 9.3 
20 10.0 10.0 
22 11.0 11.0 
25 12.0 12.0 
29 13.0 13.0 
April 6 14.0 | 14.0 
13 14.3 14.3 
26 15.0 15.0 


Ganz anders verhalten sich die Harvard College-Aufnahmen. Obwohl 
dieselben nur für zehn Tage des Zeitraums März 4— April 13 zu Gebote 
stehen, lässt sich die Lichtcurve, alle Beobachtungswerthe vollkommen streng 
darstellend, so regelmässig durch dieselben legen und verläuft so gut an- 


schliessend an die photometrische Curve, dass diesen Bestimmungen mit 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 844. 


(XXxY)] DIE LIOHTCURVE DES NEUËN SYERNS VON 1892 (T AURIGAE). 523 


vollstem Rechte eine hervorragende Bedeutung für den Zweck der vorlie- 
genden Arbeit zugemessen werden muss. Die Ordinaten dieses Theils der 
photographischen Lichtcurve stellen sich für die einzelnen Tage der be- 
treffenden Periode folgendermaassen dar: 


1899 Photo raphische 
März 8 6.0 
9 6.5 
10 7.0 
11 7.4 
12 7.8 
13 8.1 
14 8.5 
15 8.8 
16 9.0 
17 9.3 
18 9.6 
19 9.8 
20 10.0 
21 10.5 
22 11.0 
23 11.4 
24 11.7 
25 12.0 
26 12.2 
27 12.6 
28 12.8 
29 13.0 
30 13.2 
31. 13.3 
April 1. 13.5 
2. 13.6 
3. 13.75 
4. 13.85 
5. 13.95 
6. 14.0 
7. 14.1 
8. 14.15 
> 9, 14.2 
10. 14.25 
11. 14.3 
12. 14.35 
13. 14.4 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 845. 56 


524 | B. LINDEMANN, [N. 8. u 


Ableitung der definitiven Lichtourve. 


Wenn schon in den vorhergegangenen Abschnitten, bei der Zeichnung 
der drei Lichtcurven für die verschiedenen Beobachtungsgruppen nicht ganz 
ohne Willkür verfahren werden konnte, so öffnet sich letzterer bei der Ab- 
leitung der definitiven Lichtcurve ein noch weiteres Feld. Die drei ein- 
zelnen Curven verlaufen zwar ziemlich untereinander übereinstimmend, 
besitzen aber einen recht verschiedenen Werth in Bezug auf die Darstellung 
der ihnen zu Grunde liegenden Beobachtungen, der noch ausserdem für die 
verschiedenen Theile einer und derselben Curve variürt. So ist die Dar- 
stellung der Beobachtungen der ersten Gruppe durch die photometrische 
Curve für die Periode Februar 1 — März 15 eine sehr vollkommene, wird 
aber für die spätere Zeit verhältnissmässig etwas weniger genau. Die 
Schätzungscurve, im Allgemeinen den betreffenden Beobachtungen weniger 
genügend, stellt dieselben namentlich gegen Anfang und Ende der Beob- 
achtungsperiode erheblich weniger gut dar. Die photographische Curve ist 
für die erste Hälfte der Periode ganz unzulänglich, schliesst sich dagegen 
für die zweite Hälfte den besten photometrischen Beobachtungen sehr gut 
an. Eine stückweise Bearbeitung einzelner Theile der Lichtcurve für sich, 
mit Aufopferung der Einheitlichkeit in den verschiedenen Theilen und voll- 
kommenem Verlust der Übergänge von einem Stücke zum anderen, erschien 
mir für die Behandlung einer Naturerscheinung als ein grundfalscher Weg. 
Unter einiger Willkür jedoch in der Wahl der Gewichte war die Schwierig- 
keit, meines Erachtens nach, auch ohne die genannten Opfer und mit Zu- 
standekommen einer glücklichen Ausgleichung zu überwinden. Ich wählte 
für die photometrische Curve durchweg das Gewicht 2, für die ganze 
Schätzungscurve das Gewicht 1, für den zweiten Theil der photographischen 
Curve das Gewicht 2, und liess den ersten Theil der photographischen 
Curve ganz unberücksichtigt. Dass ich mir dieses Vorgehen als ein Zu- 
standekommen glücklicher Ausgleichung zu bezeichnen erlaube, dürfte durch 
folgende Motivirung gerechtfertigt sein. Für den ersten Theil der Sichtbar- 
keitsperiode kommt den photometrischen Bestimmungen jedenfalls ein höhe- 
res Gewicht zu, als den Schätzungen, angesichts jedoch der grösseren An- 
zahl der Schätzungen, sowie der guten Übereinstimmung beider Curven, ein 
nicht um gar zu viel höheres; angenommen wurde deshalb das Verhältniss 
2:1. Für den zweiten Theil der Lichtcurve ist die Zahl der Schätzungen, 
welche für die Bildung der Schätzungsmittel vorlagen, eine bedeutend ge- 
ringere als für den ersten Theil; dasselbe gilt auch von den photometrischen 


Werthen. Hinzu kommen hier nun die werthvollen Pickering’schen photo- 
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 346. 








(xxxv)] DIE LICHTCURVE DES NEUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAE). 525 


graphischen Grössen, welche unumwunden den hier geringeres Gewicht be- 
sitzenden photometrischen Werthen gleichgestellt; also mit demselben Ge- 
wicht 2 eingeführt werden können. Das relative Gewicht der in diesem 
Theil weniger übereinstimmenden Schätzungswerthe wird hier also von 1 : 2 
auf 1 : 4 herabgedrückt; und das relative Gewicht der hier auch weniger 
genauen photometrischen Werthe, wird ebenfalls, aber nicht in Bezug auf 
die Schätzungen, sondern durch das Hinzukommen der photographischen 
Werthe geringer und varirt de facto je nachdem, ob die photographische 
Curve sich mehr der photometrischen oder der Schätzungscurve anschliesst. 
Da bei einheitlicher Bearbeitung der ganzen Lichtcurve ein strengerer 
Weg, etwa durch Ableitung der Gewichte aus den Abweichungen der Be- 
obachtungsmittel von den entsprechenden Curven, ausgeschlossen werden 
musste, zumal er auch, die Fehler aus dem ‘einen Theile der Curve in den 
anderen hinüberführend, letzteren nur verschlechtern würde, scheint mir das 
obige Verfahren, wenn auch einigermaassen willkürlich, doch das einzige 
mögliche zu sein. 

So wurden denn mit Annahme der Gewichte: 2 für die photometrischen, 
2 für die photographischen und 1 für die Schätzungsmittel, die mittleren 
Werthe meiner definitiven Lichtcurve gebildet, welche nachfolgend, nebst 
Zusammenstellung mit diesen Specialourven, für jeden Tag der Beobachtungs- 
periode der Nova gegeben sind. 


Photometr. Lichteurve  Photogr. Definitive 
1892 j aus den | 
Lichtcurve Schätzungen Lichtcurve Lichtcurve 


Febr. 1 5.7 5.55 5.65 
2. 5.5 5.3 5.43 
3. 5.2 5.1 5.17 
4 5.0 4.8 4.93 
5 4.8 4.6 4.73 
6 4.7 4.4 4.60 
7. 4.8 4.5 4.70 
8. 4.9 4.8 4.81 
9 5.1 5.3 5.17 

10 5.2 5.3 5.23 
11 5.2 5.1 5.17 
12. 5.1 51 - 5.10 
13. 5.2 5.2 5.20 
14. 5.3 5.5 5.37 
15. 5.5 5.75 5.58 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 947. , 35* 


526 E. LINDEMANN, | [n. 8. ın 


Photometr. Lichtcurve  Photogr.  Defiaitire 


2 
189 Lichteurve Schätzungen Lichteurve  Lichtcurve 


Febr. 16. 5.7 5.9 5.77 
"17. 5.6 5.75 5.65 
18. 5.4 5.5 5.43 
19. 5.4 5.4 5.40 
20. 5.5 5.5 5.50 
21 5.7 5.65 5.68 
22. 5.8 5.8 5.80 
23. 5.9 5.95 5.92 
24. 5.9 6.0 5.93 
25. 5.8 5.95 5.85 
26. 5.75 5.8 5.77 
27. 5.7 5.6 5.67 
28. 5.6 5.55 5.58 
29. 5.55 5.5 5.53 
März 1. 5.5 5.45 5.48 
2. 5.5 5.5 5.50 
3. 5.6 5.6 5.60 
4. 5.65 5.8 5.70 
5. 5.7 6.0 5.80 
6. 5.85 6.1 5.88 
7. 6.0 6.4 _ 6.13 
8. 6.2 6.6 6.0 6.20 
9. 6.6 6.9 6.5 6.62 
10. 6.8 7.2 7.0 6.96 
11. 7.1 7.4 7.4 1.28 
12. 7.3 7.7 7.8 1.58 
13. 7.5 8.0 8.1 7.84 
14. 7.7 8.15 8.5 8.11 
15. 7.9 8.4 8.8 8.36 
16. 8.3 8.6 9.0 8.64 
17. 8.8 8.75 9.3 8.99 
18. 9.2 8.9 9.6 9.30 
19. 9.7 9.1 9.8 9.62 
20. 10.1 9.3 10.0 9.90 
21 10.6 9.5 10.5 10.34 
22 11.0 9.7 : 11.0 10.74 
23 11.4 9.8 . 11.4 11.08 
24 11.8 10.2 11.7 11.44 
25 12.0 10.5 12.0 11.70 
26 12.2 11.0 12.2 11.96 


Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 348. 











(xxxv)| 


DIE LICHTCURVE DES NEUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAE). 


1892 Photometr. Lächtenrve Photogr. Definitive 
Lichteurve Schätzungen Lichtcurve Lichtcurve 

März 27. 12.5 11.8 12.6 12.40 
28. 12.7 12.5 12.8 12.70 

29. 13.0 12.8 13.0 12.96 

. 80. 13.1 13.0 13.2 13.12 

31. 13.3 13.2 13.3 13.28 
April 1. 13.4 13.3 13.5 193.42 
2. 13.5 _ 13.6 13.55 

3. 13.6 — 13.75 13.67. 

4. — _ 13.85 13,85 

5. — — 13.95 13.95 

6. _ _ 14.0 44.00 

7. — — 14.1 14.10 

8. — — 14.15 1415 

9. — — 14.2 14.20 

10. _ _ 14.25 14,25 

11. — _ 14.3 14.30 

12. — — 14.35 14.35 

_ — 14.4 14.40 


527 


Diesen fetter gedruckten Mittelwerthen entspricht die gegenwärtiger 
Abhandlung beigegebene Zeichnung der Lichtcurve von T Aurigae, welche 
durch Eintragen der jedem einzelnen Tage entsprechenden Werthe und Ver- 
bindung der so erhaltenen Punkte durch ..eine fortlaufende Curve hergestellt 
ist. Für die Zeichnung desjenigen Theils der Lichtcurve, wo T Aurigae hell 
am Himmel stand ohne bemerkt zu werden, sind die p. 520 wiedergegebeneh 
Grössen der Harvard College-Photographien benutzt. 

Von der Zeit der ersten Cambridger Beobachtung, Dezember 10 5*4, 
ansteigend, erreichte, wie man sieht, T Aurigae Dezember 22—23 die 
grösste Helligkeit .4”3, welche langsam, fast geradlinig berabsinkend, — 
nur mit einer Unterbrechung in Form leichter Anschwellung der Curve 
gegen Januar 5, — erst am 20. Januar wieder gleich 5°2 wird. Von hier 
an bis Januar 31 sind keine genaueren Grössenangaben vorhanden und eine 
Conjectur über den Verlauf der Helligkeitsänderung um diese Zeit ist durch 
den ins Ange fallenden Unterschied zwischen der nachfolgenden Erscheinung 
und der vorhergegangenen ausgeschlossen, desgleichen wie auch ein ge- 
nauer Grössenanschluss dieser beiden Perioden andinander wegen der p. 521 
erwähnten Helligkeitsdißferenzen zwischen den photographischen und photo- 
metrischen Bestimmungen des Sterns in Frage gestellt wird. Von der Grösse 
5°6 am 1. Februar wächst die Helligkeit nan wieder rasch bis Februar 6 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 849. 


528 | E. LINDEMANN, [s. 8. m 


auf 4°6 an, fällt langsamer bis Februar 10 auf 5*2 herab, steigt Februar 
12 wieder bis 5°1, sinkt wieder langsamer bis zu einem kurzen Minimum 
von 5”8 Febr. 16 herunter, erreicht schon Februar 19 ein drittes, oder mit 
Zuzählung des Dezembermaximums ein viertes Maximum von 5”4, sinkt in 
abgerundeter Biegung der Curve gegen Februar 23—24 zu einem dritten 
Minimum von 59, erhebt sich in ebenso abgerundetem Gange zum fünften 
und letzten Maximum von 5”5 am 1. März und sinkt darauf anfangs in 
derselben Absteigung wie nach den ersten vier Maximis bis 6°2, März 7, 
worauf sie, nach eintägigem Stillstande, von März 8 an rasch und gerad- 
linig, nur durch eine Spur von Hellerwerden um März 25—26 herum unter- 
brochen, bis März 30 auf 13”1 herabfällt, von da an aber wieder viel lang- 
samer schwächer wird. 

Characteristisch ist für alle fünf Maxima die rasche Helligkeitszunahme 
vorher und die langsame Abnahme darauf, wobei.sich auch die Neigungen 
der Lichtcure vor wie nach den vier Maximis im Februar und März 1 so 
parallel bleiben, dass sich mit ziemlicher Sicherheit auf ein in allen vier 
Fällen vollständig gleichartig begründetes Hellerwerden des Lichts dieses 
Sterns schliessen lässt. Bemerkenswerth ist auch die fortschreitende Ab- 
nahme der Helligkeit sowohl in den fünf Maximis (473, 476, 5”1, 5”4, 
und 5”5), wie in den drei ermittelbaren Minimis (5?2, 5”8, und 5”9). 

Zur Beurtheilung dessen, in wie weit diese definitive Lichtcurve durch 
etwaige Hinzufügung neuer Beobachtungen oder durch Ausschluss einiger 
der benutzten modificirt werden könnte, scheint mir eine Zusammenstellung 
derselben mit meiner im April d. J. abgeleiteten vorläufigen -Lichtcurve 
(Astr. Nachr. 3094) sehr lehrreich zu sein. Die Maxima und Minima der 
beiden Curven verhalten sich folgendermaassen gegeneinander: 


Vorläufige Lichtcurve. Definitive Lichtcurve. 
Maximum Febr. 3 4”7 Maximum Febr. 6 4”6 
_— Minimum Febr. 10 5.2 
_ Maximum Febr. 12 5.1 
Minimum Febr. 16 5.8 Minimum Febr. 16 5.8 
Maximum Febr. 18 5.4 Maximum Febr. 19 5A 
Minimum Febr. 23 5.8 Minimum Febr. 23—24 5.9 
Maximum März 2 5.4 Maximum März 1 5.5 


Das Minimum von Februar 10 und das Maximum von Februar 12 
(welches, so klein im Vergleich zu den Beobachtungsfehlern, vielleicht rich- 
tiger als ein Stillstand im Schwächerwerden zu bezeichnen wäre, wobei denn 


auch das Minimum von Febr. 10 verschwände) fehlen in der vorläufigen Curve, 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 3850. 











(xxxv)] DIE LIOHTOURVE DRS NBUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAN). 529 


weil mir bei Herstellung derselben für die Tage Februar 8— 10 blosseine ein- 
zige Beobachtung von Yendel}, welche ich wegen ihrer grossen Abweichung 
von den übrigen nicht einmal benutzen zu dürfen glaubte, zu Gebote stand, 
während jetzt für dieselben drei Tage 21 Beobachtungen und Messungen 
vorliegen. Die übrigen Epochen stimmen in beiden Curven fast vollständig 
überein und auch das rasche Anwachsen vor den Maximis und das langsame 
Absteigen nach denselben zeigen sich deutlich auch in der vorläufigen Curve, 
sowie auch die allmähliche Senkung der ganzen Curve gegen die Abscisse 
nach dem ersten Maximo. Nach dem letzten Maximo senken sich beide 
Curven erst langsamer, die vorläufige bis März 7 (5”95), die definitive bis 
ebenfalls März 7 (6”1), und verlaufen von März 7 an völlig übereinstimmend 
als gerade Linie bis März 19, wo die vorläufige mit 975 schliesst und die 
definitive den Werth 9”6 bietet. Schon an und für sich wäre diese Über- 
einstimmung eine ganz gute zu nennen; berücksichtigt man aber noch, dass 
mir zu jener Zeit die vollgültigen Beobachtungen von Ceraski, Picke- 
ring, Parkhurst und Lohse, und die reichen Beobachtungsreihen des 
Radcliffe Observatory und von Copeland, Ristenpart, Holetschek, 
Hartmann, Hagen und verschiedene andere, kleinere unbekannt waren, 
so darf wohl mit gutem Rechte vorauszusetzen sein, dass etwaige noch zu- 
rückgehaltene Beobachtungen meine definitive Lichtcurve nicht merklich 
zu ändern im Stande sein dürften. 

Flammarion giebt in seinem Journal «L’Astronomie», 1892 X 6, eine 
Ableitung der Lichtcurve von T Aurigae aus den Bestimmungen von 21 
Beobachtern. Unter denselben fehlen viele gerade von den zuverlässigsten 
Reihen. Für die einzelnen Tage sind Mittel gebildet, von denen der Bear- 
beiter sagt: «nous en avons déduit, en tenant compte des valeurs relatives 
des observations et de l’allure de la variation, la moyenne la plus probable». 
Die diesen Mitteln entsprechenden Punkte im graphischen Netze sind durch 
gerade Linien verbunden, so dass die Lichtcurve als eine aus geradlinigen 
Stücken zusammengesetzte Zickzacklinie erscheint. Jegliche Ausgleichung 
fehlt, so dass z. B. vor dem Minimo von Februar 9 (5”5) ein Maximum 
Februar 8 (gleich 4*7) seine Spitze erhebt, welches auf einer einzigen Be- 
obachtung Espin’s beruht. In den Zeitraum meiner vier Maximis fallen bei 
Flammarion auf diese Weise ganze neun Erhöhungen, von denen vier 
ziemlich nahe meinen Maximis entsprechen: Februar 1—3 4"7, Februar 12 
5*0, Februar 19 5°5 und März 2 5”5, sowie auch drei der dazwischen 
liegenden Minima: Februar 9 5°5, Februar 15 5”6 und Februar 24 5”8 
so ziemlich mit den meinigen übereinstimmen. 


Melanges mathem, ot astron. T. VII, p. 351. 


530 B. LINDEMANN, DIE LICETCURYE DRS NEUEN STERNS ETC. [x. 8. m 


Bekamntlich ist T Aurigae am 21. August d. J. von Herrn Corder, 
gleich 9"2, wiedergesehen worden. Prof. Küstner schätzte den Stern am 
31. August gleich 9°7; und eine Greenwicher Photographie vom 30. Au- 
gust giebt die Grösse «about 12” an. Genauere Grössenbestimmungen für 
diese Wiedererscheinung sind bis Dato nicht bekannt. Durch das 5'/,zöllige 
Fernrohr, mit welchem ich meine photometrischen Messungen anstelle, habe. 
ich den Stern trotz mehrmaligen Suchens in der Zeit seit September 7 
kein einziges Mal mit Sicherheit sehen können; er ist also im dieser Zeit 
bedeutend schwächer als 10. Grösse gewesen. 


Mélanges mathem, et astron. T. VIT, p. 359. 








Bull. dd 





die, wie bekannt, alle ohne Ausnahme, nur Sporen von einerlei Art erzeugen, 
und zweitens, weil die Erzeugung der kleineren Sporen in den Sphagnum- 


kapseln überhaupt keine häufige, vielmehr eine anomale Erscheinung ist. 
Melanges biologiques. T. x, p. 849. 


Mélanges mathem, ot astron. T. VII, p. 359. 








(xxxV)] 531 


Über die Brandkrankheit der Torfmoose. Von. S. Nawaschin. (Lu le 
4 novembre 1892). 


(Mit 1 Tafel). 


Seit dem Erscheinen der berühmten Monographie Schimper’s über 
die Torfmoose ist es bekannt, dass in dem Sporensacke der Sphagnumkapsel 
ausser den normalen tetraëdrischen zuweilen auch viel kleinere poly&drische 
Sporen sich entwickeln. Nach Schimper’s Angabe sind diese polyödrischen 
Sporen ein Product der weiteren Theilungen der normalen Sporenmatter- 
zellen; anstatt nämlich die gewöhnlichen Sporen-Tetraden durch Vierthei- 
lung zu erzeugen, theilt sich, nach ihm, jede Sporenmutterzelle in sechszehn 
kleinere Polyöder, die Sechszehnflächner sein sollen. Das Schicksal dieser 
« polyödrischen» Sporen ist unbekannt geblieben (bleibt auch unbekannt bis 
heut’ zu Tage), da, in allen von Schimper angestellten Aussaatversuchen, 
diese Sporen als unkeimfähig sich erwiesen haben. Schimper hat ausser- 
dem nachgewiesen, dass diese kleineren Sporen zuweilen neben den tetraë- 
drisehen in derselben Kapsel erzeugt werden; während solche Kapseln bei- 
nahe von derselben Dimension sind, wie normale, sur tetraëdrische Sporen 
enthaltende, erscheinen die mit den kleineren, «poly&ödrischen» Sporen allein 
erfüllten Kapseln viel kleiner, wie verkümmert. Solche kleinere Sphagnum- 
kapseln wurden von einigen Botanikern Mikrosporangien genannt, und die 
kleineren, «poly&drischen» Sporen zugleich als den Mikrosporen der höheren 
Kryptogamen homologe Gebilde angesehen. Die Fähigkeit sich vermittelst 
zweierlei Arten von Sporen zu vermehren, ist von Schimper sogar als ein 
Merkmal der Ordnung Sphagnaceae hervorgehoben worden, was er in fol- 
genden Worten kurz zusammenfasst: «sporae dimorphae, majores depresso- 
tetraëdrae, minores polyödrae». (Monogr., p. 9). 

Später jedoeh wurde diese Ansicht Schimper’s, als auch überhaupt 
die Existenz dieser Gebilde seitens mehrerer Botaniker vielfach geleugnet, 
denn, erstens, giebt es ja keinen analogen Fall bei den, übrigen Moosen, 
die, wie bekannt, alle ohne Ausnahme, nur Sporen von einerlei Art erzeugen, 
und zweitens, weil die Erzeugung der kleineren Sporen in den Sphagnum- 


kapseln überhaupt keine häufige, vielmehr eine anomale Erscheinung ist. 
Mélanges biologiques. T. XIE, p. 849, 


532 8. NAWASCHIN, [N. 8. m 


Es wurden diese Sporen seit Schimper, so viel ich weiss, in der letzten 
Zeit, nur dreimal und zwar von Warnstorf, Russow und mir gefunden. 

Hinsichtlich der Natur der fraglichen Sporen spricht Goebel in seinen 
«Muscineen» dje Vermuthung aus, dass «diese räthselhaften Bildungen» viel- 
mehr ein durch die Thätigkeit eines unbekannten Pilzes hervorgebrachtes 
Deformationsproduct der normalen Sporen seien!). Der deutsche Hepatico- 
log Stephani, der ähnliche kleinere Sporen, welche unzweifelhaft einem 
Pilze gehörten, in der Kapsel von Anikoceros einmal beobachtete, deutet 
ebenfalls die von ihm übrigens nicht untersuchten Mikrosporen von Sphag- 
num als Sporen eines Schmarotzers. Warnstorf, hingegen, erklärt diese 
Gebilde für echte Mikrosporen, welche männliche Sphagnumpflanzen er- 
zeugen, weilsie, seinen Beobachtungen nach, nur bei zweihäusigenSphagnum- 
arten vorkommen sollen?). Diese Angabe Warnstorf’s bin ich genöthigt 
schon deshalb als unrichtig zu erklären, weil ich die «Mikrosporen» bei 
einem einhäusigen Sphagnum, nämlich bei SpA. squarrosum gefunden habe. 

Um die Frage über die wahre Natur der Schimper’sched «Polyöder» 
bestimmt zu beantworten, musste deren Entwickelung aufgeklärt werden. 
Eine der gestellten Forderung entsprechende Untersuchung habe ich achon 
im Jahre 1890 ausgeführt, indem ich die Entwickelung der poly&drischen 
Sporen, die ich als unzweifelhafte Pilzsporen sofort erkannte, von ihrer An- 
lage an bis zur Reife verfolgte?). Meine Untersuchungen geben. zwar auf 
die Frage, über die Art und Weise wie die fraglichen Sporen auskeimen und 
die Wirthpflanze inficiren, keine Antwort, Immerhin glaube ich dieselbe 
schon veröffentlichen zu müssen, weil sie in Bezug auf die Natur der in 
Frage stehenden Bildungen die bestehenden Ansichten — die einen als un- 
richtig zu beseitigen, die anderen mit thatsächlichen Gründen, weiche bisher 
fehlten, zu beweisen vollkommen hinreichen. . 

Im Juni 1890, während einer Excursion im Gouvernement Wladimir, 
habe ich unweit von Orechowo-Sujewo Sphagnum squurrèsum gefunden, 
welches in grossen, ausgedelmten und reichlich fruchteiden Rasen den quel- 
ligen Boden des Waldes bedeekte. Es fiel mir gleich auf, dass während die 
meisten Kapseln noch unreif, gelblich-grün und in den Pbrichagtien einge- 
senkt blieben, sich mehrere vorfauden, die zwar bedeutend kleiner, loch stark 
gebräunt und durch Streckung des Pseudopadiums schon ziemlich hoch über 
die Perichaetien emporgehoben (Fig 1) waren und dem Ansehen nach also 
frühzeitig reif erschienen. 


1) A. Schenk, Handbuch der Botanik, Bd. II, p. 394. 
2) C. Warnstorf. «Die Acutifoliumgrappe der europ. Torfmoose». Separat aus d. Ab- 
handlungen d. Bot. Vereins d. Prov. Brandenburg. XXX. p. 91. 
8) 8. Nawaschin. «Was sind eigentlich die sogenannten Mikrosporen der Torfmoose ?» 
(Vorläufige Mittheilung). Bot. Centralbl. Bd. XLITI, p. 289. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 850. 














(xxxv)] ÜBER DIE BRANDKRANKHRIT DER TORFMOOSS. 533 


Als ich den Inhalt der kleineren Kapseln mikroskopisch untersuchte, 
habe ich zu meiner grössten Freude gefunden, dass derselbe aus denjenigen 
seltenen und räthselbaften Schimper’schen Polyödern bestand, welche man 
auf Tab. XI der Monographie von ihrem Entdecker naturgetreu abgebildet 
findet. In dem mitgebrachten Materiale waren viele Kapseln auch in jugend- 
lichen Zuständen vorhanden, wodurch mir die Möglichkeit geboten wurde, die 
Entwickelung der fraglichenSporen von ihrer Anlage bis zur vollständigen Aus- 
bildang kennen zu lernen. Meine Untersuchungen zeigten mir ganz bestimmt, 
dass diese Polyöder, die sogenannten «Mikrosporen» von dem Mycel eines in 
denSphagnumkapseln schmarotzendenPilzes, erzeugt werden. AlleKeimungs- 
und Aussaatversuche mit dem zu der Zeit mir zu Gebote gestandenen Ma- 
teriale ergaben nur ein negatives Resultat; ich war deshalb genöthigt, fer- 
nere Untersuchungen darüber abzubrechen; leider ist es mir nicht ge- 
lungen in den zwei letzten Jahren den interessanten Sphagnum-Pilz wieder 
zu finden. 

Das vegetative Mycel des Schmarotzers lässt sich in ganz jugendlichen 
Kapseln, obwohl nicht ohne Schwierigkeit, entdecken. Zur Untersuchung 
solcher Kapseln habe ich ausschliesslich Alcoholmaterial benutzt, welches 
zur Anfertigung feiner Schnitte selbstverständlich viel geeigneter war, als 
die frischen, saftigen, ziemlich weichen jungen Kapseln. Die Art und Weise 
der Verbreitung des Mycels im Nährgewebe untersuchte ich auf feinen me- 
dianen Längsschnitten der Kapsel (Fig. 2). Es gelang mir an solchen Prä- 
paraten das vegetative Mycel des Pilzes von der Basis des zwiebelartigen 
Sporogonfusses (Fig. 2 sf) bis in das Parenchym der Kapselwand und der 
Columella zu verfolgen (Fig. 2 par., col.). | 

Das Mycel ist überhaupt sehr zart and nur sparsam verzweigt; es ver- 
‚läuft immer intercellular und treibt keine Haustorien in’s Innere der Zellen 
des Nährgewebes. Die Hauptmasse des Pilzes entwickelt sich im zwiebel- 
-artigen Sporogonfusse, besonders aber in den unteren Zellschichten des letz- 
teren, wo, wie bekannt, eine lockere Verbindung zwischen dem Sporogon- 
fusse einerseits und dem sogenannten Pseudopodium andererseits statt findet; 
die unterste Schicht der Basis des Sporogonfusses wächst nämlich mit ihren 
grossen, papillenartig vorgewölbten Zellen in das Gewebe des becherförmig 
ausgehöhlten oberen Endes des Pseudopodiums hinein (Fig. 2 ps). Diese 
und die nächsten oberen Zellschichten des Fusses bilden ein sehr lockeres, 
von weiten Intercellularen durchsetztes Gewebe, dessen Zellen von zahl- 
reichen Maschen der Hyphen umsponnen werden (Fig. 6). Diese Hyphen 
sind fast überall gleich dick (ca. 2—3 g.), fadenförmig und ziemlich dick- 
wandig; ihr Plasmainhalt erscheint stark glänzend, fast homogen und enthält 
kleine Vacuolen; trotz aller Mühe konnte ich in diesen Hyphen keine Quer- 


Mélanges biologiques. T. XILI, p. 851. 


534 8. NAWASCHIN, [K. 8. mr 


scheidewände entdecken. In der Fläche der Basis des Sporogonfusses nistend, 
bilden diese Hyphen das eigentliche vegetative Mycel, das Lager des Pilzes, 
da gerade dieser Theil desselben in den jüngeren Kapseln am reichlichsten 
entwickelt ist, so dass die übrigen Theile des Mycels nur als secundäre Ver- 
zweigungen dieses Haupttheiles erscheinen. Ob dieser Theil des Sporogons 
auch derjenige ist, wo der Pilz zuerst erscheint, oder mit anderen Worten, 
die Nährpflanze inficirt wird, will ich eimstweilen dabingestellt sein lassen, 
da ich keine Gelegenheit hatte, die jüngeren Zustände der erkrankten Pflanze 
kennen zu lernen. 

Das ebenerwähnte Mycel sendet zahlreiche Hyphen nach oben, in die 
Kapsel, und nach unten, in das Pseudopodium. Die hinaufsteigenden Hyphen 
wuchern zwischen den Zellen der Kapselwand und Columella und neh- 
men allmählich die Beschaffenheit der sporenbildenden Hypäen an, während 
die herabsteigenden — die Zellmembranen des Pseudopodiumgewebes durch- 
bohren und innerhalb der Zellen wachsen; ihrem intracellularen Verlaufe ent- 
sprechend, gewinnen die letzteren Hyphen eine unregelmässige Gestalt viel- 
fach gekrümmter, knotiger Fäden, die jedesmal, wo sie eine Zellmembran 
durchbohren, stark angeschwollen erscheinen; sie sind zartwandig, mit fein- 
körnigem Protoplasma erfüllt und mit grossen Vacuolen versehen. Aller 
Wahrscheinlichkeit nach entziehen diese intracellularen Myceläste dem Spo- 
rogone Nährstoffe, welche in dem Gewebe des Pseudopediums reichlich auf- 
gespeichert werden. Daher kann man diesen Myceltheil als ein den Hausto- 
rien gewisser Pilze analoges Gebilde ansehen. In der That ähneln ihre Zweige, 
mit denen sie unweit von der Basis des Sporogonfusses enden, wenigstens 
ihrer Gestalt nach, den gewöhnlichen Haustorien, wie aus Fig. 5 zu ersehen 
ist. Was nun die hinaufsteigenden Hyphen betrifft, so nehmen dieselben, 
wie schon oben gesagt, je weiter sie in’s Innere der Kapsel hineinwachsen, 
die Beschaffenheit.der sporenbildenden Fäden an. Sie drängen sich zwischen 
den Zellen des oberen Theiles des Sporogonfusses durch und gelangen in die 
mehrschichtige Kapselwand und die Columella, wo sie sich weiter verbreiten 
und verzweigen. Sie erscheinen hier als dickwandige, stark glänzende 
Röhrehen, welche im Innern einen ziemlich dünnen, feinkörnigen Proto- 
plasmastrang führen; ihre Wände sind mit den Zellmembranen des Nähr- 
gewebes fest verschmolzen (Fig. 7). Auch in diesen Theilen des Mycels 
konnte ich keine Querscheidewände in den Hyphen’ entdecken, so dass das 
ganze Mycel als ein einzelliger, verzweigter Schlauch erscheint. Es ist wohl 
möglich, dass Querscheidewände obwohl nur sehr selten, vorkommen; “min- 
destens sind mir solche nicht begegnet. 

Niemals habe ich die Sporenbildung in dem das sogenannte sterile Ge- 


webe der Kapsel durchwuchernden Mycel beobachtet; zu der Zeit aber, wo 
Melanges biologiques. T. XIII, p. 352. 








(xxxv)] ÜBER DIE BRANDKRANKHEIT DER TORFMOOSE. 535 


die Mutterzellen der Sphagnumsporen sich zur ersten Theilung anschicken, 
treibt das in der Kapselwand nistende Mycel zahlreiche Hyphen in den 
Sporensack hinein, wodurch die weitere normale Entwickelung des letzteren 
meist vollkommen verhindert wird. Dieser Entwickelungszustand des Pilzes 
ist in den reifenden Kapseln, die schon etwas gelblich werden, leicht zu be- 
obachten. Der Sporensack der Kapsel besteht zu dieser Zeit aus zwei 
Schichten von Sporenmutterzellen, die reichlich mit Chlorophylikörnern ver- 
sehen sind und auf Längsschnitten einer frischen Kapsel als eine, schmale, 
hufeisenförmige, grüne Zone hervortreten (Fig. 2 sp.). Die äussere und die 
innere Wandung des Sporensackes werden von den benachbarten klein- 
zelligen Schichten der Kapselwand und der Columella gebildet (Fig. 3 i unde), 
die im Gegentheil fast farblos erscheinen. Die Pilzhyphen treten in den 
Sporensack meist durch die äussere Wand desselben ein, indem sie immer 
zwischen zwei Zellen dieser einschichtigen Lamelle eindringen und anfangs 
nur längs derselben kriechen (Fig. 7); bald aber senden die ersten in den 
Sporensack gelangten Hyphen zahlreiche Äste quer durch den Sporensack- 
raum und wachsen zum sporenbildenden Mycel heran. Sphagnumsporen- 
mutterzellen werden von den Pilzhyphen umsponnen und mehr oder weniger 
zerdräckt; sie weichen merklich auseinander, wodurch breite Intercellular- 
räume entstehen, die später von einem dichten Gewirre sporenbildender 
Hyphen völlig erfüllt erscheinen (Fig. 7). | 
Ich habe niemals die Hyphen in die Sporenmutterzelle eindringen ge- 
sehen; so dass in den letzteren nur die Reste ihres eigenen Plasmas ent- 
halten sind (Fig. 7 und 9 c*). Daher erscheint mir Schimper’s Angabe 
kaum begreiflich, dass die polyëdrischen Sporen ein Product der Theilung 
des Inhaltes der normalen Sporenmutterzellen seien; solche Theilung konnte 
Schimper auf keinen Fail beobachten, da die «poly&drischen» Sporen (Bilz- 
sporen) immer nur zwischen den verkümmerten Sporenmutterzellen sich 
bilden. Vielleicht beruht seine Angabe auf der Thatsache, dass die «poly- 
ädrischen» Sporen nicht selten. in derselben Kapsel mit den normalen, tetra- 
édrischen sich entwickeln, was auch ich ‘öfters beobachtet habe. In solchen 
Fällen aber konnte ich mich stets leicht überzeugen, dass es sich hier nur 
um eine partielle Zerstörung des Sporensackimhaltes in Folge der lücken- 
haften Mycelvertheilung handelte. Es kommt nämlich. nicht selten vor, 
dass bald:kleinere, bald grössere Strecken des Sporensackes in einer er- 
krankten Kapsel vom Pilze verschont bleiben, so dass einige Partien der 
Sporeniutterzellen zur vollen Entwickelung gelangen und die gewöhnlichen 
tetraödrischen Sporen erzeugen. Wenn eine solche vom Pilze theilweise er- 
griffene Kapsel zur Reife kommt, so enthält sie natürlich die Sphagnum- 


und Pilzsporen in einer pulverigen Masse gemischt; wenn aber die pilzfreien 
Melangos biologiques. T. XIII, p. 353. 





536 8. NAWASCHIN, [x. 8. m 


Theile des Sporensackes zu klein sind, so vermögen die hier liegenden Spo- 
renmutterzellen weder sich zu entwickeln, noch lebendig zu bleiben, da sie, 
wenn auch nicht direct vom Pilze befallen, doch in Folge der auf die ganze 
Kapsel ausgeübten schädlichen Wirkung des Parasiten stets zu Grunde 
gehen. In solchem Falle erscheint ein Sporensack zum Theil mit Pilzsporen 
erfüllt, zum Theil aus sterilem Gewebe bestehend; an letzteren Stellen fallen 
die Sporensackwände in der Regel mehr oder weniger zusammen (Fig. 2 
bei x). Das Bild junger Entwickelungszustände des vom Pilze befallenen 
theilweise mit tetraëdrischen, theilweise mit «polyödrischen» Sporen erfüllten 
Sporensackes konnte wohl zur Annahme führen, dass die letzten Bildungen 
von den ersten direct abstammen. 

An dem im Sporensacke nistenden und herangewachsenen Mycel fängt bald 
die Bildung der Pilzsporen an; sie beginnt im oberen Theile des Sporen- 
sackes und schreitet allmählich weiter nach unten. Man kann daher alle 
. Entwickelungszustände der jungen Sporen auf einem und demselben Längs- 
schnitte der Kapsel kennen lernen; bequemer ist es aber die Sporenbildung 
an den aus dem Sporensackinhalte isolirten Pilzfäden zu studiren. 

Im Allgemeinen ist die Sporenbildung des untersuchten Pilzes der bei 
den Brandpilzen, nämlich bei Tilletia bekannten, gleich. Die Anlage der 
Sporen erfolgt an den Spitzen der Hyphenzweige und niemals intercalar. 
Zwar habe ich öfters beobachtet, dass an beliebigen Stellen der sporen- 
bildenden Hyphen mehrere Anschwellungen entstehen, wodurch die ganze 
Hyphe knotig wird, doch kommen diese Anschwellungen bloss dadurch zu 
Stande, dass die ursprünglich gleichmässig dicke Membran stellenweise 
stark aufquillt (Fig. 8 f); im Gegentheil schwellen die Hyphenenden, an 
denen die Sporenanlage erfolgt, stets unter bedeutender Ansammlung des 
Plasmainhaltes an, während die Membran sich nicht verdickt und sogar 
durch Ausdehnung dünner wird (Fig. 8 c, d, e, f). 

Zur Zeit der Sporenbildung beginnen die Hyphen des Mycels zu 
quellen, am frühesten die primären Mycelzweige, später die secundären, 
welche an ihren Enden die oben erwähnten blasenföürmigen Sporenanlagen 
führen; je mehr die Membran der Hyphen aufquillt, desto enger wird das 
Lumen derselben, um schliesslich vollständig zu verschwinden, so dass die 
sporenbildenden Hyphen mit der Zeit als solide, homogene, stark glänzende 
Stränge erscheinen. Es wandert dabei das ganze Plasma der Hyphen unter 
dem stets zunehmenden Drucke der aufgequollenen Membran nacht den 
Hyphenenden zu, tritt in die blasenförmigen Endanschwellungen der Hyphen 
ein und dehnt dieselben mehr und mehr aus. 

Diese Anschwellungen sind anfangs meist verschiedenartig und ziemlich 
unregelmässig gestaltet (Fig. 8 c, d, e); nachdem sie ihre definitive Grösse 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 354. 








axxv)] ÜBER DIE BRANDKRANKBEIT DER TORFMOOSE. 537 


erreicht haben, scheidet ihr Plasmainhalt eine eigene Membran aus, welche 
die Sporenanlage von der Mutterhyphe abgrenzt; jetzt rundet sich die junge 
Spore vollkommen ab, indem ihr feinkörniger Plasmainhalt eine grosse, oder 
mehrere kleine Vacuolen erhält (Fig. 8 k, 1). Nachdem die zarte primäre 
Membran der jungen Spore noch etwas an Dicke zugenommen hat, bekommt 
sie eine äussere Sculptur, dass heisst, es fängt das Exosporium sich auszu- 
bilden an. Zugleich verschwinden die ebenerwähnten Vacuolen, anstatt 
welcher ein stark lichtbrechender, centraler Öltropfen im Plasmainhalte 
jeder Spore erscheint (Fig. 8 m). 

In diesem Entwickelungszustande bleiben die jungen Sporen noch auf 
den Enden der Hyphenzweigen sitzen (Fig. 9 a) bis sämmtliche Mycelfäden 
vollständig vergallerten. Auf den Längsschnitten der frischen Kapsel, welche 
solehe junge Sporen enthält, ist der Sporensack dicht mit einer zähen Masse 
erfüllt; diese Masse besteht hauptsächlich aus einer gallertartigen Substanz, 
in welcher die jungen, noch farblosen Pilzsporen und die Reste der Zellen 
des Sporensackgewebes (die Membranen der Sphagnumsporenmutterzellen 
und Chlorophylikörner) eingelagert sind; hie und da sind auch die Reste der 
sporenbildenden Hyphen zu unterscheiden; späterhin verschwinden letztere 
vollständig und bleiben nur stellenweise als winzige den reifen Sporen an- 
haftende Anhängsel erhalten (Fig. 8 1, Fig. 9 g). Die. an den vergallerteten 
Hyphen enstehende Masse macht sich übrigens noch später dadurch kennt- 
lich, dass sie in den Zwischenräumen der reifen Sporen erstarrt und sehr 
verschieden gestaltete, farblose, durchsichtige Körper bildet, welche die 
Abdrücke der Sporen auf ihrer Oberfläche führen (Fig. 9 h). Man kann 
zuweilen einen solchen Körper mit den ihm fest anhaftenden Sporen finden 
(Fig. 9 h unten). 

Die in der gallertartigen Substanz eingelagerten jungen Sporen erschei- 
nen bald einzeln, bald in kurzen Reihen, niemals aber regelmässig gruppen- 
weise geordnet, wie es die Annahme Schimper’s verlangt, — es seien diese 
Sporen je sedhszehn von normalen Sporenmutterzellen erzeugt. Die reihen- 
weise geordneten Sporen bilden 3—4-gliedrige Ketten (Fig. 9 d, e) und 
machen den Eindruck, als ob sie von einer und derselben Hyphe succedan 
abgeschnürt würden ; es war aber in solchem Falle immer schwer zu ent- 
scheiden, ob sie nicht zufällig an einander hafteten, was in einem mit zahl- 
reichen Sporen dicht erfüllten Raume überhaupt sehr leicht geschehen kann. 
Wie schon oben angegeben, habe ich die Sporen nur vereinzelt an den Enden 
der Hyphen sich entwickeln gesehen; es finden jedoch auch abweichende 
Fälle der Sporenbildung statt. Sa sah ich nicht selten die jungen Sporen 
tief eingeschnürt oder mit blasenfürmigen Ausstülpungen versehen. Die 


letzteren enthalten in der Regel nur. eine wässerige Flüssigkeit und sehr 
Melangen biologiques. T. XIII, p. 855. 








538 8. NAWASCHIN, [n. 8. ın 


winzige, in lebhafter moleculärer Bewegung sich befindende Körnchen; daher 
erscheinen letztere Sporen als der normalen Entwickelung unfähige Bildun- 
gen (Fig. 9 f). Was aber die erwähnten Einschnürungen betrifft, so kann 
ich nur eine Vermuthung aussprechen, dass die Hyphen vielleicht längere 
Zeit in ihrer sporenbildenden Thätigkeit verbleiben und mehrere Sporen 
abschnüren; es gelang mir indessen nicht dieses direct zu beobachten, da 
ich nur in der Sporenbildung weit vorgeschrittene und nur noch an den 
Zweigen die letzten, einzelnen Sporen abschnürenden Mycelien zu studiren 
Gelegenheit hatte. In der That erschienen alle von mir untersuchten Kap- 
seln zum Theil schon mit jungen Sporen erfüllt und waren jugendliche Zu- 
stände der sporenbildenden Fäden nur in dem unteren Theile des Sporen- 
sackes zu finden. | 

Die Auflagerung des Exosporiums geschieht von aussen her, auf Kosten 
der zwischen den Sporen sich befindenden Gallertmasse. Die durch Auflage- 
rung entstehenden Verdickungen nehmen die Form ziemlich regelmässiger, 
vieleckiger Täfelchen an, welche mit schmalen, rosa durchschimmernden 
Zwischenräumen von einander getrennt bleiben. Diese Zwischenräume bil- 
den ein sehr zierliches Netz, dessen Maschen meist 5—6-seitig sind (Fig. 
9 g); auf dem optischen Querschnitte der reifen Spore erscheinen sie als 
kleine Vertiefungen des Exosporiums (Fig. 8m). Während das Endosporium 
völlig farblos bleibt, wird das Exosporium bei reifen Sporen ocker- bis 
bräunlichgelb gefärbt. Die fertigen Sporen sind sehr klein: ihr Durchmesser 
beträgt nämlich nur 11—12 u. Die reife, ausgetrocknete und zum Deckel- 
abwerfen fertige Sphagnumkapsel enthält eine pulverartige, bräunliche 
Masse der Pilzsporen, die auf dieselbe Weise wie normale Sphagnumsporen 
ausgeschleudert werden. 

Bei allen von mir angestellten Aussaatversuchen haben die Sporen des 
untersuchten Pilzes sich als unkeimfähig erwiesen. Mehrere Wochen blieben 
sie in verschiedenen Medien und auf verschiedenen Substraten (reines Was- 
ser, feuchte Luft, verdünnte Gelatine oder Agar-Agar, Blätter und End- 
knospen von Sphagnum) gänzlich unverändert. Ob sie noch unreif und zur 
normalen Entwickelung unfähig waren, oder ob sie ihre Keimfähigkeit beim 
Transporte und Aufbewahren in der Botanisirbüchse verloren haben, oder 
endlich — ob ich mit Dauersporen zu thun hatte, deren Auskeimung erst 
im folgenden Frühjahre eintreten sollte, konnte ich bisher nicht entscheiden, 
weil mir seitdem kein für Aussaatversuche geeignetes Material zur Ver- 
fügung stand. Ich glaube übrigens, diese Sporen als Dauersporen deuten zu 
müssen, und zwar aus dem Grunde, weil die Infection der Sphagnumpflanze 
aller Wahrscheinlichkeit nach im Frühjahr während der Befrüchtung der 


Archegonien resp. der Anlage der Kapsel zu Stande kommt. 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 856. . | 








(XXXV)] ÜBER DIE BRANDKRANKHEIT DER TORFMOOBE. 539 


Zum Schlusse will ich nun Alles, was die Natur des untersuchten Pilzes 
betrifft, kurz zusammenfassen, um eine Charakteristik des neuen Organismus 
zu gewinnen und damit seine Angehörigkeit zu einer bestimmten Gruppe der 
Pilze festzustellen. 

Das vegetative Mycel des Pilzes stellt feine, farblose, sparsam ver- 
zweigte, wahrscheinlich unseptirte Fäden dar, welche zwischen den Zellen 
des sterilen Gewebes des Sphagnum-Sporogons wachsen und mehrere, als 
Haustorien fungirende Zweiglein in’s Innere der Zellen des oberen Endes 
des Pseudopodiums treiben. In dem Sporensacke der Sphagnumkapsel, wo 
der Pilz zur Sporenbildung gelangt, vermehrt sich das Mycel so reichlich, 
dass ein dichtes Gewirr der Pilzfäden an die Stelle der Sphagnumsporen- 
mutterzellen auftritt; die Sporenmutterzellen werden von den Pilzfäden bald 
zerstört, bald zerdrückt. Die sporenbildenden Mycelfäden schwellen an den 
Spitzen ihrer Endzweige, unter gleichzeitigem gallertartigem. Aufquellen 
ihrer Membran, an. Der Inhalt jeder dieser Anschwellungen umgiebt sich mit 
einer neuen Membran und wird zur jungen, anfangs farblosen Spore. In 
diesem Zustande, der noch in das jugendliche Entwiekelungsstadium des 
Sphagnumsporogons fällt, hat die von dem Sporensacke eingeschlossene farb- 
lose Pilzmasse eine weiche, zähe, gallertartige Beschaffenheit. Diese Masse 
färbt sich allmählich ocker- bis bräunlich-gelb, indem der primären Membran 
der Sporen ein gelb-braunes Exosporium aufgelagert wird. Gleichzeitig löst 
sich die gallertartige Membran der sporenbildenden Fäden durch Verschlei- , 
mung auf, so dass die Sporen sich isoliren, und der ganze Sporensackinhalt, 
nach dem Vertrocknen der Sphagnumkapsel zur trockenen, ‘bräunlichen, 
fein staubartigen Brandpilzmasse wird. 

Hinsichtlich der Ausbildung innerhalb der Nährpflanze stimmt also der 
untersuchte Pilz fast in allen Charakterzügen mit den typischen Ustilagineen 
überein, mit dem Unterschiede nur, dass der Sphagnumbrandpilz, meinen 
Untersuchungen nach, wahrscheinlich ein unseptirtes Mycel besitzt. Um nun 
die Frage über die Angehörigkeit des neuen Pilzes zu einer der bekannten 
Gattungen zu beantworten, sind weitere Untersuchungen über die Sporen- 
auskeimung nothwendig, weil die Beschaffenheit des Promycels, resp. die 
Art der Sporidienbildung als eins der wichtigsten Merkmale, nach welchen 
die Ustilagineengattungen zu unterscheiden sind, anzusehen ist. Aller Wahr- 
scheinlichkeit nach gehört der neue Brandpilz der Gattung Tilletia an, da 
er sowohl hinsichtlich der Sporenbildung, als der Beschaffenheit der fertigen 
Sporen mit den typischen Arten dieser Gattung vollkommen übereinstimmt. 
Daher habe ich dem von mir untersuchten Sphagnumbrandpilze einen provi- 
sorischen Namen — Tilletia Sphagni — gegeben. 


Mélanges biologiques. T. XIII, p. 857. 36 





540 8. NAWASCHIN, ÜBER DIE BRANDKRANKHEIT DER TORFMOOSE.  [N. 8. Li 


Erklärung der Abbildungen. 


(Die fig. 1 a und b sind bei 12-facher; fig. 2 bei 54-, fig. 3 bei 800-, fig. 4, 5, 7 und 9 bei 600-, 
fig. 6 bei 620-, fig. 8 bei 1000-facher Vergrösserung abgebildet). 

Fig. 1a — eine erkrankte —, b — eine gesunde Sphagnumkapsel, wie sie im Juni im 
Walde getroffen wurden. 

Fig. 2. Medianer Längsschnitt durch eine erkrankte, unreife Kapsel; der Sporensack ist 
mit den noch farblosen Pilzsporen erfüllt, die in eine zähe Substanz eingelagert sind. Sp. be- 
deutet Sporensack, par. — Kapselwand, col. — Columella, sf. — Sporogonfuss, ps. — Pseudo- 
podium, 

Fig. 8. Ein kleiner Theil desselben Längsschnittes. e — die äussere, i — die innere Wan- 
dung des Sporensackes. 

Fig. 4 und 6. Zellen des Gewebes des oberen Endes des Pseudopodiums, die von Pilz- 
hyphen durchsetzt sind, 

Fig. 6. Ein Theil des vegetativen Mycel, dessen Fäden in Intercellularen des Gewebes des 
Sporogonfusses wachsen. 

Fig. 7. Längsschnitt des Sporensackes (sp) und der angrenzenden Theile der Kapselwand 
(par) und der Columella (col). Zwischen den Sporenmutterzellen liegen die sporenbildenden 
Pilzfäden mit deutlichen Sporenanlagen; in dem Parenchym der Kapselwand wachsen einige in 

„den Sporensack durchdringende Hyphen. Im oberen Theile der Abbildung — eine fast reife 
Spore. 

Fig. 8 und 9. Verschiedene Entwickelungszustände der sporenbildenden Hyphen und der 
Sporen. 9 b und c — zwei Gruppen der sporenbildenden Hyphen mit den Sporenanlagen. 9 g 
unten — eine reife Spore im optischen Querschnitte gesehen. 9 h verschieden gestaltete Körper 
von der erstarrten gallertartigen Substanz. 


Melanges biologiques. T. XIII, p. 858. 








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(xxxV)] 541 


Détermination thermochimique de l’action du Césium métallique et de son 
oxyde anhydre sur l’eau. Par N. Békétoff. (Lu le 12 mai 1892). 


Dans mon dernier travail sur le Césium, présenté à l’Académie Impé- 
riale des sciences le 8 Mai 1890, j'ai pu indiquer les propriétés physico- 
chimiques de l’hydrate et des données incomplètes sur l’action du métal sur 
l’eau. Il me restait pour compléter l'étude du Césium et par suite de toute 
la serie des métaux alcalins à déterminer plus exactement l'action du métal 
sur l’eau et surtout les propriétés thermochimiques de l’oxyde anhydre. Je 
viens de compléter maintenant ces données importantes. 

De tous les métaux alcalins le C&sium est le plus difficile à manier 
grâce à ses propriétés physiques et chimiques. Presque liquide à la tempé- 
rature ordinaire et le devenant à la moindre élévation de température il se 
déverse brusquement, quand on plonge le tube, qui le contient dans l’eau et 
alors au lieu d’une réaction régulière il produit une sorte d’explosion, qui 
déverse l’eau du calorimètre et fait manquer l’expérience. D’un autre côté, 
si pour éviter une réaction trop vive, on enferme le métal dans des tubes 
très minces le contacte du métal avec l’eau est obstrué par la formation de 
l'hydrate, qui ne peut pas se dissoudre librement et alors la réaction s'arrête 
tout à fait ou dure trop longtemps. Dans tous les deux cas l’expérience est 
manquée. Ce n’est qu’avec le temps, que j’ai pu vaincre ces difficultés, en 
introduisant le métal dans des tubes recourbés et d’un diamètre déterminé — 
3 m. m. intérieur. Avec des tubes pareils l’expérience pour la plupart 
réussit— c’est à dire, que la réaction marche regulièrement et assez vite. — 
Les expériences calorimétriques ont été exécutées dans un calorimètre en 
argent et avec une quantité d’eau de 650 gr.; la quantité de métal employé 
pour chaque expérience était de 2,2—2,5; l'élévation de la température de 
l’eau du calorimètre a varié de 192 jusqu’à 154. La détermination se faisait 
par un thermomètre de Bodin, dont les degrés étaient divisés en 50 parties; 
Je suppose, que l'erreur maximum d'observation ne pouvait pas surpasser 


5 L de division soit 350 de degré. Le nombre de calories obtenues variait de 
51800 à 51420 ou en en moyenne-—51563 pour la réaction Cs-+-H,0 +-aq = 


= #0 + aq + H; en ajoutant à cette quantité la chaleur, employée à la 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 259. - 86* 





542 N. BEKETOFF, DÉTERMINATION THERMOCHIMIQUE DE L’ACTION N. 8. Ill 


décomposition d’une demi-molécule d’eau 34500 on obtient le nombre 
86063 cal. pour la formation d’une molécule de l’hydrate de Césium par 
un atome de métal et pour la molécule c’est à dire pour la réaction 
Cs, + O + H,0 + aq — 240 + aq = 172126. Cette quantité de chaleur 
est la plus grande de tous les métaux alcalins, c’est donc le plus électropo- 
sitif de tous les métaux, comme l’a observé encore l’illustre Bunsen. — 
Cette détermination ne donne pas cependant toutes les données nécessaires 
pour se rendre compte de l’énergie du métal par rapport à l’oxygène — 
c’est à dire la chaleur de formation de l’oxyde anhydre par les éléments 
Cs, -+ O = Cs,0.— Cette donnée ne peut pas être déterminée directement, 
comme d’ailleurs pour les autres métaux; c’est toujours de la chaleur d’hy- 
dration de l’oxyde anhydre, qu’on peut calculer la chaleur d’oxydation du 
métal. — C’est ce que j'ai entrepris de réaliser — on sait combien de diffi- 
cultés on rencontre à obtenir les oxydes alcalins anhydres et cette difficulté 
augmente du Lithium au Césium, parce que la tendance à former des oxydes 
supérieurs augmente avec le poids atomique, ainsi que la facilité avec 
laquelle ces oxydes s’hydratent à l’air. Pour tourner toutes ces difficultés et 
surtout pour prévenir autant que possible l’hydratation, j'ai du construire 
un appareil spécial pour l’oxydation du Césium. Cet appareil se composait 
d’un vase en cuivre de la forme d’un creuset à fond concave, dans lequel se 
 plaçait un creuset en argent juste de la même forme et grandeur, que 
l'intérieur du creuset de cuivre d’une capacité de 18 c. m. c. Le creuset 
d'argent pouvait être fermé par une plaque du même métal, sur laquelle 
on plaçait une forte plaque de cuivre. Ce couvercle pouvait être serré contre 
la plaque d’argent par une vis. De cette manière on obtenait une fermeture 
hermétique et tout l’appareil pouvait être fortement chauffé au rouge sans 
donner accès aux produits de la combustion de la lampe. L’oxydation du 
métal se faisait dans le creuset en argent lui-même; de cette manière on 
évitait la nécessité de transvaser l’oxyde dans un autre vase. Pour produire 
l’oxydation elle-même on place le creuset en argent dans un exsiccateur en 
verre spécialement adapté à cette opération; le vase supérieur a deux ouver- 
tures; l’une est traversée par une baguette en argent, soutenue par une 
petite cape en feuille de cautchouc; elle sert pour agiter le métal liquide, 
contenu dans le creuset; une autre ouverture dans le vase supérieur laisse 
passer un tube, amenant l’oxygène soigneusement desséché et purifié, qui 
est nécessaire pour l'oxydation. L’oxygène était contenu dans un petit gazo- 
mètre, dont on le déplaçait par de l’acide sulfurique concentré; le gazomètre 
portait des divisions en centimètres cubes — de cette manière on pouvait 
juger de la quantité d'oxygène absorbé par le métal — cette quantité ne 


devait pas surpasser la quantité strictement nécessaire pour produire l’oxyde 
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 260. 


(xxx) | DU CÉSIUM MÉTALLIQUE ET DE SON OXYDE ANHYDRE SUR L'EAU. 543 


normal C8,0. Dans un air entièrement sec et à la température ordinaire le 
métal ne parait pas s’oxyder—ou du moins avec une extrême lenteur, c’est à 
peine s’il se forme des traces d’un sousoxyde noirätre. Pour faciliter l’oxy- 
dation l’exciccateur avec le creuset, contenant le Césium, fut placé sur du 
sable, qui a été lentement chauffé à une température modérée de 60°— 90°; 
l'oxydation continuait alors plus vite et quand on a jugé, que l’absorbtion 
de l'oxygène devait être suffisante on cessa de chauffer et on intercepta 
l’accès de l'oxygène. Après refroidissement le creuset en argent fut vite 
couvert de sa plaque d’argent et placé dans le creuset en cuivre, qu’on 
ferma à vis. — On chauffa alors l’appareil pendant une demi-heure à une 
température, qui ne dépassait pas 300° et ensuite on le chauffa plus for- 
tement j’usqu’au rouge en dévissant un peu le couvercle pour laisser passer 
la vapeur du métal, s’il se trouvait en excès; mais cependant rien ne s’est 
échappé du creuset, ce qui donnait à présumer, que le métal avait été 
suroxydé. 

Pour s’en convaincre et enfin pour savoir au juste quelle sorte d’oxyde 
on avait obtenue, le creuset en argent fut découvert et on préleva une por- 
tion de l’oxyde pour l'analyse. — L’oxyde obtenu d’une couleur foncée se 
dissolvait dans l’eau sans dégagement de gaz et laissait un résidu insoluble, 
composé d’un mélange d’argent métallique et d'oxyde d’argent, facilement 
soluble dans l’acide sulfurique dilué; il été clair, que l’oxyde de Césium en 
se suroxydant attaquait l’argent du creuset et formait une combinaison 
analogue à celle, que j'avais déjà remarquée pendant l’oxydation du Potassium 
c'est à dire un argentite probablement de la formule kg 0; dans lequel 
l'argent tenait la place de l’hydrogène. L’oxyde obtenu ne pouvait donc pas 
servir à une détermination calorimétrique. Alors pour détruire cette combi- 
naison j’ajoutais à deux reprises une certaine quantité de Césium métallique 
et je chauffais progressivement jusqu’au rouge le creuset d’argent placé 
dans son enceinte de cuivre. Après cela l’oxyde de Césium obtenu, en se 
dissolvant dans l’eau ne laissait que de l’argent métallique, avec des traces 
d’oxyde d'argent. — C'est cet oxyde, qui m'a servi à déterminer sa chaleur 
d’hydratation complète. — Environ 6 gr. de cet oxyde furent placés rapi- 
dement dans un petit crible en argent et plongés dans l’eau du calorimètre. 
L'expérience se passa très bien et se termina dans deux ou trois minutes. 
La température de l’eau (695 gr.) monta de 2712; le liquide alcalin du 
calorimètre fut filtré pour en séparer tout l’argent métallique avec les traces 
d'oxyde d’argent. La titration du liquide donna le nombre de 6,105 de 
Cs, O. — Le dépôt d’argent sur le filtre fut lavé à plusieurs reprises par de 
l'acide sulfurique dilué et on détermina la quantité d'oxyde d’argent, qui 
se trouvait dans l’oxyde de Césium employé. On a obtenu 0,173 Ag CI, 


Mélanges phys. et chim. T. XII, p. 261. 





544 N. BEKETOFF, DÉTERMINATION TBERMOCHINIQUE ETC. [x. s. 1 


correspondant à 0,147 d’oxyde d’argent Ag,O. En calculant d’après cela le 
rapport moléculaire des deux oxydes on arrive au nombre d’une molécule 
d'oxyde d’argent pour 34 molécules d’oxyde de Césium C8 0 — par consé- 
quent la composition de mon oxyde peut s'exprimer ainsi — 34 Cs,0 + Ag,0 
ou probablement 33 Cs,0 + 2 4e 0 — c'est à dire, que des 34 molécules 
de Cs, O une seule pouvait être combinée à l’oxyde d’argent. Cette quantité 
d’argentate ne pouvait avoir qu’une influence insignifiante sur la quantité 
de la chaleur dégagée par l’hydratation et la dissolution de l’oxyde anhydre. 

La quantité de calories obtenues était de 1548 et pour la molécule 
Cs,0 (282) 71600; en supposant, que l’oxyde d’argent en se combinant à 
l’oxyde de Césium dégage même la moitié de la chaleur dégagée par la 
première molécule d’eau, on doit ajouter à la chaleur obtenue celle, qui a 
été employée à la décomposition de la combinaison — le calcul donne pour 
cette quantité le nombre de 550 calories, en ajoutant on obtient pour la 
réaction CO + H,0 +- aq — 2 ie) + aq = 72150. — La chaleur d’hy- 
dratation complete de l’oxyde de Césium anhydre permet de calculer la 
chaleur d’oxydation du métal lui-même, il n’y a qu’à retrancher le nombre 
72150 de la quantité de chaleur par moi déterminée de la réaction 
Ca+0+H,0 + aq = 280 + aq — 172126 elle est presque de 100.000 
calories — 99976. Ce nombre est inférieur à la chaleur d’oxydation du 
Lithium et du Natrium, mais il est plus fort que celui du Potassium et du 
Rubidium. Le Césium fait donc exeption à la marche ordinaire des chaleurs 
d’oxydation des métaux alcalins, pour lesquels cette chaleur baisse avec 
l'élévation du poids atomique — cela tient probablement à son volume 
atomique très élevé, qui est le plus grand de tous les métaux connus. Si 
l'énergie de combinaison des métaux alcalins pour l’oxygène baisse avec le 
poids atomique elle augmente d’un autre côté avec l'élévation du volume 
atomique. — Quant au autres données thermochimiques de la formation de 
l’hydrate de Césium elles ne présentent aucune exception à la règle générale 
par moi observée, que la chaleur d’hydratation augmente avec le poids 
atomique de 26,000 pour l’oxyde de Lithium, 55 g. c. pour le Na; 67 pour 
K, et 70 pour Rb elle atteint pour le Césium 72 g. calories. 

Toutes les données calorimétriques pour l’oxydation et l’hydratation 
des métaux alcalins obtenues, je me propose dans un prochain mémoire de 
présenter à l’Académie Impériale des sciences le résumé et la théorie des 
phénomènes d'énergie chimique de ces métaux. 


— HB un 


Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 263. 


(xxxv)] | 545 


Variations de la latitude de Poulkovo observées au grand cercle vertical 
dans les années 1882—91. Par M. Nyrén. (Lu le 20 janvier 1893). 


(Avec deux planches). 


Depuis plus de vingt ans, la discussion des observations faites au cercle 
vertical d’Ertel, m’a fait douter si l’invariabilit& de la latitude fût déjà 
suffisamment constatée par l’observation. A partir de ce temps j’ai introduit 
des recherches sur cette question dans le programme des observations à 
faire au dit instrument. Je regrette que mes travaux dans cette direction 
présentent plus de lacunes qu’il ne soit à désirer. D’autres travaux plus 
urgents m'ont forcé de les interrompre de temps à autre. 

Cependant, une discussion préalable des observations de l’étoile polaire, 
publiée dans le Bulletin de l’Académie en 1885, m’a donné pour notre 
latitude des valeurs tellement anomales qu’on ne pouvait plus s'abstenir 
de croire que cet élément fondamental de l'astronomie pratique, adopté 
jusqu’alors comme invariable, subisse en réalité des variations bien mesu- 
rables; en outre, que ces variations s’effectuent dans des intervalles assez 
brefs, ce qui était en contradiction avec les resultats de mes recherches 
antérieures qui portaient à croire qu’elles étaient de nature séculaire. 

Ce fut dans ces considérations, qu’à l’occasion d’un voyage en été 1886 
j'ai proposé à quelques astronomes Scandinaves d’organiser dans plusieurs 
observatoires des séries d’observations simultanées sur la latitude, afin de 
pouvoir reconnaître si le dit phénomène est de nature locale, ou si une région 
plus étendue de la surface du globe participe aux fluctuations trouvées à 
Poulkovo. Faute d’instruments qualifiés à l’examen d’un problème si délicat, 
la coopération que nous nous étions proposée s’est bornée à deux séries 
d'observations, l’une exécutée par M. Engström à l'observatoire de Lund, 
l’autre par M. Geelmuyden à l'observatoire de Christiania. Cependant, 
aussi ces séries, malgré le soin employé autant dans l'exécution que dans la 
discussion, ne pouvaient répandre plus de lumière sur l'étendue du plt&no- 
mène en question. 

Plus tard M. Küstner par la discussion approfondie d’une série d’ob- 
servations très soignées, exécutées à l’observatoire de Berlin («Neue Me- 


thode zur Bestimmung der Aberrations-Constante etc.» Berlin, 1888) a fourni 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 858. \ 





546 M. NYREN, VARIATIONS DE LA LATITUDE DR POULKOVO [X. 8. u 


une contribution très importante pour la dite question, en montrant que des 
différences Observation — Calcul bien notables, dont il n’hésite pas d’attri- 
buer l’origine à des variations de la latitude, se manifestent aussi dans 
cette série. 

C'est après ces recherches plus ou moins fragmentaires qu’on a orga- 
nisé, sur les instances de M. Helmert, une coopération systématique sur 
une base plus étendue. Il ne paraît pas nécessaire de rappeler ici les résul- 
tats trouvés dans ces observations simultanées à Berlin, Potsdam, Prague et 
Strassbourg, résultats qui mettaient hors de doute que les variations obser- 
vées ne sont pas bornées à une localité restreinte; ni même les conclusions 
tirées des séries observées simultanément en Europe et à Honoloulou, où la 
latitude a augmenté dans le même temps où elle a diminué en Europe, ce qui 
démontre que la cause de la variation de la latitude doit être cherchée dans 
un déplacement successif de l’axe de rotation de la Terre. Par ces séries, 
ainsi que par des observations instituées depuis juin 1890 à l’aide de l’in- 
strument des passages établi dans le premier vertical de Poulkovo, il se 
montre que l’amplitude de l’oscillation est restée à peu près la même — un 
peu plus que 0”5 — dans les années qu’embrassent les observations. Quant 
à la durée d’une révolution du Pôle instantané autour du Pôle moyen, ces 
séries, vu que leur commencement ne date que de l’année 1889, ne peuvent 
donner que des résultats assez incertains. Dans ces circonstances il sera 
peut-être d’intérêt d'apprendre les conclusions auxquelles m’a conduit la 
discussion des observations faites par moi au cercle vertical pendant les 
années 1882—91. 

Ayant pour but principal la détermination exacte des déclinaisons des 
étoiles de notre Catalogue fondamental, les observations ne peuvent que 
par une voie indirecte être utilisées en général pour des recherches sur la 
variation de la latitude. Ce n’a été que l'étoile polaire et une couple d’autres 
étoiles qui ont été observées directement pour cette dernière question. Vu 
que l’&clat de la grande majorité de nos étoiles fondamentales ne permet 
qu’on les observe que par nuit, il s'ensuit que les observations de la même étoile 
tombent à peu près sur les mêmes mois des différentes années. De telle 
sorte tous les phénomènes de période annuelle, affectant les distances zéni- 
thales des étoiles, ne se manifesteront que très imparfaitement dans une telle 
série. Rapporter un groupe d'étoiles sur les groupes adjacents, méthode dont 
on & fait usage, avec succès brillant, dans les coopérations mentionnées, 
n’aurait pas été possible dans le cas actuel; il s’y opposait d'un côté le 
grand nombre des étoiles observées, de l’autre le nombre relativement 
restreint des observations de chaque étoile. Il ne restait qu’à examiner 


sous ce point de vue les observations de chaque étoile séparément. Mais si 
Mélanges mathém. et astron, T. VII, p. 854. 











(zxxV)] OBSERVERS AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1882—91. 547 


les lieux d’une étoile observée en plusieurs années consécutives, sont assu- 
jettis à quelque autre variation périodique que l’annuelle, il n’est pas à 
douter qu’une telle loi, aussi par cette voie, se prononcera distinctement dans 
l’ensemble des observations. | 


La série d’observations examinées ici commence au mois de janvier 1882; 
elle à été continuée avec quelques interruptions de sorte que le Catalogue pro- 
prement dit fut achevé en 1887. Après cette époque toutes les observations 
se rapportent, à peu d’exceptions près, directement à l’étude sur la variation 
de la latitude. Le nombre total des observations employées ici est d'environ 
6300, des étoiles observées d'environ 500, si les passages supérieurs et in- 
férieurs sont séparément traités. Dans le dési : de faire coïncider les époques 
moyennes des observations des différentes étoiles avec l’époque moyenne du 
Catalogue, 1885.0, j’ai eu soin que les observations d’une année se distri- 
buassent aussi uniformément que possible sur toutes les étoiles à déterminer. 
Par cette précaution, de toutes les étoiles du Catalogue 


14%, ont été observées en 3 années différentes, 


40» » » » » 4 » » 
33» » » » »5 » » 
13» » » » » 6 » » ou plus. 


Cette répartition des observations des mêmes étoiles sur des intervalles 
de temps assez longs nous fournit ici l’avantage de pouvoir constater s’il se 
montre dans les résidus annuels des traces d’écarts systématiques. Une oscil- 
lation périodique qui avance ou retarde tout au moins d’un mois par an nous 
ferait ainsi voir, dans le gros des étoiles observées, presque toutes les phases 
d’une demi-période marquées dans les écarts de chacune d'elles. Par cette 
raison la détermination de la période même, dans la supposition qu’elle soit 
constante, ne devrait impliquer plus de difficultés. 


Quant à l’amplitude maxima du phénomène en question, comme nous le 
verrons ici, elle ne peut à la rigueur être déduite par cette voie. En effet 
la période étant parfaitement inconnue de sorte que nous en ignorons non 
seulement la durée, mais aussi le commencement et la fin, il ne nous reste 
d’abord qu’à adopter comme exempte d’erreurs de la dite origine la moyenne 
de toutes les observations d’une étoile. En mettant 


öde... + ns 
= 


m 


on suppose ainsi que la quantité &m correspond à une valeur moyenne de la 


latitude, ou en d’autres termes, que les à, , à, ... dr se distribuent tout uniformé- 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 855. 


548 M. NYREN, VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO [N. 8. I 


ment sur les deux phases opposées de l’oscillation. Sans doute, pour la plu- 
part des étoiles les observations satisferont de très près à cette condition. 
Mais en d’autres cas il faut aussi admettre qu'elles n’embrassent qu’incom- 
plètement les deux phases, que p. e. aux observations faites aux environs de 
l'amplitude maxima il ne correspond point d'observations près de l’ampli- 
tude minima. Alors on aura nécessairement, par la voie suivie ici de déter- 
miner les amplitudes, des valeurs moins exactes: les amplitudes extrêmes 
seront sans exception un peu aplaties. Quant au temps où les distances zé- 
nithales du Pôle atteignent leur valeur moyenne, il est clair qu’une étoile 
dont les observations ne se distribuent pas symmétriquement sur les phases 
opposées, nous donnera aussi une valeur erronée pour cette époque. Mais 
cette erreur ira tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre, de sorte que les 
écarts individuels seront parfaitement éliminés de la moyenne d’un grand 
nombre d'étoiles. On voit donc que les valeurs numériques trouvées ici 
pour l’ouverture du cône engendré par l’axe de rotation du globe ne doivent 
être regardées que comme des limites inférieures. Mais la durée d’une ré- 
volution du Pôle, soit qu’on la déduise des époques des valeurs extrêmes, 
soit qu’on utilise pour ce but les temps marqués par les valeurs möyennes 
de l’ensemble des déclinaisons comparées, doit être exempte d’erreurs pro- 
venant de la source mentionnée. 

En combinant pour les recherches ici analysées les observations de dif- 
férentes distances zénithales, il était nécessaire d’avoir égard à l'exactitude 
différente. Pour cette raison les observations ont été divisées en 5 classes 
que voici: 
Dist. zén. Poids. 


1 classe ... observations (incomplètes) de 0°— 4° 1.16 
2 » » 4 —50 3.47 
3 » » 50 —65 2.31 
4» » 65 —76 1.— 
5 » » de & Urs. min. — 6.38. 


Les observations de plus de 76° de distance zénithale ont été exclues de 
cette recherche. L’unit& de poids correspond à l’err. pr. + 0.41 d’une 
observation. 

Avant de comparer entre elles les observations d’une étoile, elles furent 
toutes réduites au même excès de la température dans la salle d'observation 
sur celle de l’air extérieur selon les résultats donnés dans les A.N. X 3138. 
Cela fait chaque année fut divisée en 20 parties égales et les différences 
0.— C. pour les observations instituées dans chaque intervalle furent com- 


binées à une valeur moyenne, eu égard aux poids donnés ci-dessus. De cette 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 856. 








axxv)] OBSERVÉES AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1882—91. 549 


manière j’ai obtenu pour la latitude instantanée du cercle vertical, rap- 
portée à une latitude moyenne encore indéterminée, les valeurs suivantes 
avec les poids correspondants ainsi qu'avec le nombre des observations 
employées. L, = latitude instantanée, Z,, = latitude moyenne. 


Époque Lg — Im Poids Observations 
1882.025 — 017 44.0 13 
075 — 0.10 217.8 72 
125 — 0.10 172.2 63 
175 + 0.03 84.8 30 
225 —+ 0.10 190.1 66 
275 + 0.06 204.0 69 
325 + 0.07 303.6 107 
375 + 0.18 149.4 46 
425 + 0.08 169.9 61 
475 —+- 0.09 81.0 32 
525 + 0.11 150.8 50 
575 + 0.17 70.1 24 
625 + 0.09 209.0 70 
675 — 0.02 170.6 63 
725 + 0.04 576.3 227 
775 + 0.06 275.8 112 
825 — 0.08 64.7 26 
875 — 0.15 74.1 26 
925 — 0.18 70.5 24 
975 — 0.27 142.0 57 
1883.025 — 0.06 158.0 64 
075 — 0.16 82.4 31 
125 — 0.04 282.4 109 
175 — 0.01 152.0 63 
225 — 0.04 188.4 73 
275 + 0.10 147.7 57 
325 — 0.02 63.5 16 
375 +- 0.12 177.0 64 
425 -+- 0.09 372.2 135 
475 +- 0.12 299.4 113 
525 + 0.11 52.6 20 
625 + 0.11 252.7 91 
675 + 0.17 189.6 69 
725 + 0.12 176.3 61 
775 + 0.05 292.7 93 
825 —+- 0.04 184.1 70 
875 + 0.15 75.8 29 
925 + 0.17 17.0 8 
975 — 0.09 49.4 20 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 357. 


550 


M. NYRÉN, VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO 


Époque 


1884. 


1885. 


1886. 


025 
075 
125 


475 
525 


Li — Im 
— 0.20 
+ 0.01 
— 0.01 
— 0.13 
— 0.13 
— 0.19 
— 0.18 


— 0.22 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 858. 


Poids 


b6.7 
87.2 


Observations 


[N. 8 mi 


(xxxv)] 


OBSERVÉES AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1982—91. 


Époque 


1886.625 


1887.025 


1888.025 


Le — Im 
— 0.15 
— 0.11 
— 0.12 
+ 0.01 
— 0.06 
+ 0.24 
— 0.02 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 859. 


Poids 


Observations 


651 


552 


M. NYRÉN, VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO 


Époque 


1889.12” 


«5 
325 
375 


1890.175 


1891.175 


875 
925 


1 Im 
— 0.14 
— 0.23 
— 0.25 


— 0.19 - 


— 0.17 
—+- 0.09 
+ 0.07 
+ 0.07 
—+- 0.08 
— 0.25 
— 0.02 
— 0.31 
— 0.08 


— (0.11 
— 0.19 
— 0.24 
— 0.24 
— 0.11 
+- 0.02 
+ 0.03 
+ 0.35 
+ 0.41 
+ 0.42 


Poids 


3.0 
56.2 


133.3 
12.7 


Observations 


[n. s. m 


Pour mieux relever la signification des nombres donnés ici, ils ont été 


marqués sur la planche I ci-jointe où le temps est représenté par l’abscisse, 
les oscillations de la latitude par les ordonnées. L’err. pr. est ajoutée pour 
chaque point. On y reconnaît au premier coup d’oeil que la distribution 
des points n’est par fortuite; la périodicité se prononce spécialement dans les 


premières années où les observations sont plus nombreuses. 
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 860. 





(xxxv)] OBSRRVÉES AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1882—91. 553 


Cela reconnu, j’ai essayé de représenter par une courbe continue les va- 
leurs moyennes des points isolés, eu égard à la sûreté de chaque point. En 
examinant cette courbe de plus près, on y reconnaît des périodes assez ré- 
gulières qui dans la durée ne peuvent différer de beaucoup les unes des 
autres. Les époques des maxima se trouvent: 


Maxima. Intervalles. 
1882.46 416 jours. 

83.60 

449 » 
84.83 

416 » 
85.97 

431 » 
87.15 

494 » 
88.31 

475 » 
89.61 

497 » 
91.94 


Moyenne 432.8 jours. 


Les intervalles des minima s'accordent moins bien; en attendant il 
paraît cependant possible d'expliquer les écarts par des causes occasionnelles. 
Pour plusieurs minima le nombre des observations est assez restreint, de 
sorte que le tracé de la courbe y est encore assujetti à quelque incertitude. 
En moyenne l’intervalle des minima est — 434 jours. Ces périodes coïu- 
cident assez bien avec celle de 427 jours trouvée par M. Chandler. 

Quant à l’amplitude des phases, il a déjà été expliqué plus haut, pour- 
quoi on ne devait s'attendre à en trouver ici que des limites inférieures. 
Vers la fin de la série où les observations pour le Catalogue étaient en gé- 
n6ral terminées, les déviations trouvées dépendent presque exclusivement 
des observations de « Urs. min., « Arietis, « Virginis, n Urs. maj. sp. et 
& Bootis. Vu le grand nombre et la distribution étendue des observations 
de ces étoiles, il n’est pas à douter que l'effet de la variation de la latitude 
soit parfaitement éliminé de leurs positions moyennes. Par conséquent, des 
observations de ces années doivent aussi résulter des amplitudes plus consi- 
dérables. En effet cette attente n’a pas été frustrée, les oscillations atteignant, 
dès 1887, des limites de beaucoup plus larges que jusqu’alors. Mais il se- 
rait prématuré encore de vouloir tirer de ces déviations des valeurs numé- 
riques exactes. En représentant tous les points marqués sur la planche par 
une sinusojde, eu égard aux poids relatifs des différents points, j’ai trouvé 
pour le rayon du cercle décrit par le Pôle instantané la valeur 0.145. — 
Par la comparaison de notre courbe avec les résultats déduits des observa- 
tions faites dans des observatoires situés sous d’autres longitudes terrestres, 


il se montre que la direction du mouvement du Pôle est d'Ouest à Est. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 861. 





554 M. NYRÉY  ‘ATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO [N. 8. HI 


Après avoir e avec sûreté que le Pôle de l’axe de rotation de la 
Terre s’est ef ent déplacé dans le courant de la série examinée ici, il 
s'élève de s la question si l’on doit, par l’application aux observations 
isolées ” .ections empruntées à la courbe résultante, rapporter toutes les 
obsr .s d’une même étoile à une position commune de l’axe terrestre? 
4 „ment les positions moyennes à donner dans le Catalogue ne seront 

ees par ces corrections que de peu de centièmes de seconde. D'ailleurs, 
mme il a déjà été dit, ces corrections seront en général un peu plus petites, 
que ne l’exigéraient les vraies oscillations du Pôle. Néanmoins il me paraît 
plus rationnel d'appliquer ces corrections, quelques petites qu’elles soient, vu 
que par ce moyen les positions définitives auront incontestablement gagné 
en exactitude. En regardant la distribution des observations de chaque étoile 
sur plusieurs années, on peut adopter comme sûr que dans aucun cas l'erreur 
d’une position définitive, provenant d’une valeur trop faible de l’amplitude, 
ne surpassera trois ou quatre centièmes de seconde. Par cette procédure on 
aura le Catalogue si exact que le permettent les observations d’où il a été 
dérivé. 


En combinaison avec les recherches données ci-dessus il me paraît op- 
portun de mentionner ici une autre série d'observations non publiées encore. 

En été 1875 je commençais, dans le but de gagner une nouvelle déter- 
mination de la constante de l’aberration, une série d'observations au grand 
instrument des passages dans le premier vertical. Les variations périodiques 
de la latitude n’étant pas encore connues, il ne me paraissait pas nécessaire 
de comprendre dans ce programme d’autres objets que les 4 étoiles & Cas- 
siopeiae, u Ursae maj., ı Draconis et o Draconis, dont l’éclat permettait de 
les observer aussi par plein jour. En terminant la série au commencement 
de 1879 j'avais rassemblé environ 250 observations. Cependant, dans la dis- 
cussion immédiatement entreprise de ces observations il se montrait dans les 
résultats de telles anomalies pour les différentes étoiles qu’il fallait conclure 
qu'une faute essentielle dans l’instrument même ou dans son installation 
avait influencé les observations de cette période. En réalité une explieation, 
en apparence très satisfaisante, de ces anomalies se présentait dans un dé- 
faut très grave de l'installation. Avec le temps le parquet dans la salle 
d'observation s'était abaissé un peu de sorte qu'il était maintenant, du côté 
boréal, en contact avec le pilier sur lequel repose l’instrament. Par une 
série d'expériences il fut constaté que la lecture du niveau de l’axe horizontal 
de l'instrument changeait de ‘0:07 si l'observateur se placa de l’un ou de 
l’autre côté du pilier. Dans l'impossibilité d'examiner a posteriori si ce dé- 


faut avait existé durant toute la période ou s’il avait affecté les observations 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 862. 





(xxxv)] OBSRRVÉES AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1882—91. 555 


au même degré dans toutes les saisons, il ne me resta qu’à rejeter toute 
la série comme inutile pour le but proposé. . 

Maintenant où la variation de la latitude n’est plus à révoquer en doute, 
les grands écarts de nature régulière constatés alors peuvent bien être ex- 
pliqués d’une autre maniefe; et si les recherches sur l’aberration ne gagne- 
raient que peu ou plutôt rien en exactitude par cette série, elle nous four- 
nira peut-être des données bien importantes pour les recherches sur la lati- 
tude dans lesquelles à peu près tous les éléments sont encore à déterminer. 

Par les deux séries d'observations exécutées par moi à l’instrament des 
passages dans le premier vertical dans les années 1875 —78 et 1879—82, 
on trouve pour les déclinaisons des quatre étoiles en moyenne: 

1875.0 
& Casiopeiae 59° 35’ 4:76 
uv Ursae maj. 59 37 31.09 
ı Draconis 59 24 16.17 
o Draconis 59 14 9.36 

En admettant ces déclinaisons comme correctes les lieux apphrents ont 
été calculés à l’aide des «Tabulae Pulcovenses». Cela fait, j’ai réuni pour 
les jours voisins les différences Observation — Calcul dans les groupes qu’on 
trouve dans le tableau suivant: 


Époque moyenne DL In Obs. 

1875.54 + 0.20 6 
55 + 0.23 6 

56 —+ 0.16 6 

60 + 0.30 3 

76 + 0.10 4 

82 + 0.26 5 

92 — 0.32 7 
76.03 — 0.33 d 
08 — 0.48 4 

12 — 0.47 5 

20 — 0.07 3 

29 + 0.04 5 

33 + 0.13 5 

38 — 0.09 5 

43 — 0.26 ‘D 

45 0.00 4 

49 + 0.20 4 

58 + 0.26 5 

61 + 0.28 5 

64 + 0.24 5 

67 + 0.39 5 

72 + 0.32 . 4 

93 + 0.17 5 

96 + 0.18 4 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 868, 97 


556 M. NYRÉN, VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO [x. 8. ıu 


Epoque moyenne Li— Im Obs. 
1877.12 — 0.67 5 
18 | — 0.36 5 

27 — 0.58 5 

37 — 0.20 5 

42 — 0.36 ” 6 

53 + 0.16 Ö 

56 + 0.27 4. 

57 + 0.48 4 

76 + 0.09 4 

84 + 0.04 4 

94 + 0.04 2 

78.08 — 0.14 5 

14 — 0.14 6 

18 — 0.72 5 

24 — 0.26 5 

\ 31 — 0.39 5 
35 — 0.44 5 

. 37 — 0.31 7 
47 — 0.42 5 

50 — 0.04 5 

57 0.10 5 

59 — 0.09 D 

62 — 0.02 5 

67 —- 0.04 5 

70 ° -+ 0.09 5 

77 + 0.18 6 

89 + 0.43 2 

99 + 0.76 3 


L’err. pr. de ces écarts, si l’on ne considère que les erreurs accidentelles, 
devrait être en moyenne de + 0.05. Cependant, le petit nombre de change- 
ments de signe dans la liste nous démontre à l'évidence que les erreurs 
accidentelles des observations n’y jouent qu’un rôle de peu d'influence. Ce 
fait se prononce avec plus de clareté encore si l’on regarde la planche II où 
les différences sont représentées graphiquement. Les grands sauts qui se 
trouvent quelquefois entre les ordonnées voisines pourraient bien être ex- 
pliqués par le contact mentionné. 


L’essai de représenter par une courbe continue tous les points me donna 
des ondes assez régulières. Il se présente dans cette courbe trois minima 
distincts: 1876.08, 1877.22 et 1878.33. Pour augmenter la sûreté de 
la durée d’une oscillation supposée constante, ces époques ont été combinées 
avec les époques du milieu des quatre premiers maxima de la série discutée 


plus haut. On a ainsi: 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 864. 





(zxxv)] OBSERVÉES AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1882—91. 557 


1883.03 —1876.08 = 6.95 années 
84.21— .77.22=6.99 » 
85.40— 78.33—7.07 » 


Moyenne = 7.003 années. 


La série d’observations faites au cercle vertical ayant donné pour la 
période d’une oscillation 433 jours, il paraît certain que l'intervalle moyen 
de 7 ans correspond à 6 oscillations, c.-à-d. la période — 1.167 ans 
— 426 jours. | 

C’est avec cette période que j’ai calculé, par la méthode des moindres 
carrés, la sinusoïde ponctuée sur la planche II, en donnant le même poids 
à tous les points, excepté les deux derniers. L’amplitude se trouva ainsi 
= 0.33. On obtient pour l’amplitude la valeur de 0:34 si l’on attribue aux 
derniers points le même poids qu’aux autres. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 865. 97* 








JA 


IX 


—— 





M. NYREN. Variations de le latitude de Poulkova. 


1883 1886 


48S INT BET ZEIT LORS, PAS OT 125 “285 AIS 425 SAS 685 ZBS ES SET 085 








1890 15.91 
145 SLT ORTS DIT 935 .088 ./85 225 BE 495 IIS AIS VOS ILS .925 
. I 


1 i i s l TV 
À sd À 


PES 





950 


2) ASTITORONNSCHE NAGRTICRION JE vues. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 867. 








559 


Sur les variations de la latitude de Poulkovo, observées au grand instrument 
des passages, établi dans le premier vertical. Par S. Kostinsky. 
(Lu le 17 février 1893). 


(Avec une planche). 


A partir du mois d'Avril 1890, notre Observatoire a pris part aux 
recherches sur la question, très intéressante pour l’Astronomie et la Géodésie, _ 
concernant les variations des latitudes terrestres. On a employé dans ce but 
notre grand instrument des passages de Repsold, établi dans le premier 
vertical; toutes les observations sont faites par la méthode de W. Struvé 
exclusivement sur les étoiles zénithales; par préférence on a observé les 
quatre étoiles principales: 8 Cassiopeiae, u Ursae majoris, ı et o Draconis; 
presque deux tiers de toutes les observations se rapportent à ces étoiles. Du 
mois d'Avril 1890 jusqu’au mois de Juin 1891 (1-re série) les observations 
sont faites et calculées par M. B. Wanach, astronome surnuméraire de 
notre Observatoire!), et du mois de Juillet 1891 (2-me série) elles sont 
exécutées par moi; la méthode du calcul est presque la même chez les deux 
observateurs, mais dans l’article présent je parlerai exclusivement du calcul 
de mes propres observations et je ne citerai que les résultats définitifs de la 
première série, comme ils sont publiés par M. Wanach). 


si. 


Dans le calcul des observations on fixait l’attention particulière sur l’évi- 
tation des erreurs systématiques de période annuelle; ces erreurs sont les 
plus dangereuses à la recherche du phénomène, dont la période diffère peu 
d’une année, et elles peuvent provenir principalement de deux causes: 

1) du changement d'état de l'instrument avec la température et 

2) de l’inexactitude des constantes, introduites dans le calcul (aberration, 
parallaxes etc.). | | 

Dans la méthode employée d'observation, où l'horloge et le niveau 
jouent le rôle de mesureurs, les variations de la température peuvent 
changer systématiquement la marthe diurne de l’horloge et la valeur d’une 


1) À présent astronome à Strassbourg. 
2) Astronomische Nachrichten Xe 8092. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 867. . 


560 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATIDUDE DE POULKOVO, [N. 8. lil 


division du niveau; quant au changement de la position et de la construction 
de l’instrument il faut avoir en vue principalement les changements de son 
azimut entre les passages de l’&toile dans l’Est et dans l’Ouest, puisque 
les changements de l’inclinaison et de la collimation s’excluent; il faut 
admettre seulement que ces dernieres sont constants durant fort peu 
de temps — le temps nécessaire pour l’observation; cette admission est bien 
fondée pour notre instrument, comme ce fut indiqué encore par W. Struve?). 
Plus tard, pour donner la possibilité de contrôler l’azimut de l’instrument 
aussi souvent que nous voulons, on a établi deux mires, qui ont reçu récem- 
ment l’éclairage électrique; on fait la lecture de ces mires au commencement 
et à la fin de chaque observation, et le changement déduit de l’azimut entre l'Est 
et l’Ouest s’introduit dans le calcul; ainsi on exclue cette source d'erreurs. 

On introduit aussi dans le calcul la correction de l’effet de la marche 
diurne de l’horloge, employée pour les observations (Dent 586); on y par- 
vient à l’aide de comparaisons avec l'horloge normale de l'Observatoire, 
faites si souvent que possible; la marche de l’horloge normale (Kessels) est 
excellente et toujours connue avec une exactitude suffisante‘. Il faut 
remarquer que dans notre climat, où l'amplitude des variations annuelle de 
la température atteint 50° Cels. et davantage, il est très difficile d’espérer 
que l'horloge, qui se trouve toujours à la salle des observations, pourrait 
marcher régulièrement pendant un temps plus long; il est donc nécessaire 
de corriger de temps en temps la marche de l’horloge pour l’avoir toujours 
assez petite; il faut dire la même chose par rapport à l’inclinaison de l’axe 
horizontale de l’instrument. 

La valeur angulaire d’une division du niveau (Reichel) a été déterminée 
plusieurs fois par les deux observateurs à l’aide de l’examinateur des niveaux 
de notre Observatoire; ces recherches ont été faites aux températures assez 
diverses (de + 20° jusqu’au — 10° Cels.), ce qui a donné la possibilité de 
.déduire l'influence de la température sur la valeur à déterminer; en exami- 
nant toutes les déterminations de la valeur d’une division du niveau, faites 
dès le 14 Avril 1890 jusqu’au 27 Août 1892, j'ai trouvé les résultats sui- 
vants: de 28 déterminations, faites par M. Wanach: 


— 146.34 — 0.38 t + 0.018 € 


8) W. Struve. — Notice sur l’instrument des passages de Repsold, &tabli & l’Observatoire 
de Poulkova dans le premier vertical (Bulletin scientifique publié par l’Académie Impér. des 
Sciences de St.-Pétersbourg, T. X, Ne\: 14, 15, 16-1842). Voir aussi «Observations de Poulkova». 


Vol. III. 
4) Les comparaisons se font toutes les deux ou trois heures dans le courant des observa- 


tions mêmes. La marche de l'horloge normale est acceptée pour l'intervalle Juin 1891—Février- 


1892 d’après la détermination au grand instrument des passages d’Ertel (M. Sokoloff) et du 
mois de Mars 1892—d’apr&s la détermination au cercle méridien de Repsold (M. Romberg). 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 868. 


Lo 


(XXXV)| OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ETABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 561 


et de 14 déterminations, exécutées par moi: 
= 142.04 — 0.38 ? + 0.023 F? 


où s est la somme des déplacements de la bulle (en divisions du niveau) 
pour un tour de la vis micrométrique de l’examinateur; on obtiendra la 





valeur angulaire d’une division par la formule: | Br 
nm 12075 
P=——. 


. L'accord presque complet des coéfficients de la température affirme sa 
réalité; la difference de 413 dans les termes constants (ce qui correspond à 
dp = 0.026) peut être aussi reélle; c’est pourquoi j’ai accepté pour les 
réductions de la deuxième série (du 13 Juillet 1891 jusqu’au 30 Août 
1892) la valeur d’une division du niveau d’après mes propres détermina- 
tions, c’est-à-dire: 


p = 0.848 + 0.0023 £— 000013 t? 


où Z est la température en degrés de Réaumur; mais comme en général 
Pinclinaison est petite, la petite inexactitude dans le terme constant ne peut 
changer sensiblement les résultats 5). 

Il faut remarquer encore que dans les calculs on tenait compte aussi 
d’une petite correction systématique, qui dépend du changement de l’ascen- 
sion droite de l'étoile entre les deux verticaux. 

Pour apprécier l'influence de l’inexactitude de la constante de l’aberra- 
tion sur les résultats je faisais tout le calcul parallèlement avec deux hypo- 
thèses: une fois avec la constante de l’aberration = 20.445 et l’autre 
fois avec 20.492°); on verra plus loin que ce changement de la constante 
de 0.047 influe très peu sur les résultats définitifs; cela s'explique par 
ce que les observations du même jour ou des jours voisins se rapportent 
souvent aux étoiles très éloignées en ascension droite; c’est aussi très impor- 
tant pour la diminution de l’influence des parallaxes et des erreurs instru- 
mentales de période diurne; c’est pourquoi on avait bien taché d’arranger 
les observations de manière qu’elles tombaient sur des heures du jour fort 
diverses, autant que le permettaient la force optique de l'instrument et 
l'éclat des étoiles observées; de quatre étoiles principales, dans les circon- 
stances favorables on peut observer à Cassiop. (2”8) presque toute l’année, 
— ı Draconis (3”0) près de 10 mois, — u Ursae majoris (3°6) 8 — 9 mois 
et o Draconis (4”6) près de 6 mois. 





5) Dans la deuxième série de 320 cas seulement pour 45 l’inclinaison atteignait 1”. 

6) La première constante est celle de Struvé et la seconde — celle de M. Nyrén; il est 
très probable que la valeur vraie se trouve entre ces deux nombres. Voir les travaux de M. 
Nyrén, nouvelles recherches de M. Léwy etc. 

Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 369. 


562 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8. IH 


Quant aux autres constantes de la réduction, nous remarquons que 
l’inexactitude de la constante de la précession influe proportionellement au 
temps et par conséquent n’est pas trop dangereuse à la recherche d’un phé- 
nomène à période courte; aussi l'erreur dans la précession est compensée 
partiellement par l'erreur dans le mouvement propre des étoiles, qui est 
déduite de la comparaison de plusieurs catalogues”); on peut enfin accepter 
pour une année que l'influence de l’erreur dans la constante de la nutation 
est aussi presque proportionelle au temps (le terme principal); d’ailleurs 
eette constante est connue avec une grande exactitude; des parallaxes de 
quelques étoiles observées je parlerai plus bas. 


8.2. 


Comme résultats de toutes les réductions nous obtenons pour les étoiles 
diverses une série de distances zénithales 9 — 6,, réduites à 1892.0; ici 9 
est la latitude apparente®) à l’époque de l’observation et à,— la décli- 
naison moyenne; nous tirons cette déclinaison moyenne pour les étoiles di- 
verses de ces mêmes observations de la manière suivante: en combinant deux 
par deux les observations des quatre étoiles principales, faites le même jour, 
nous obtenons les différences de leurs déclinaisons moyennes indépen- 
demment de la variation de la latitude; ainsi j’ai obtenu en moyenne: 


Réduction Nombre 


Les différences des déclin. à l’eberration de différences 
207492 séparées. 
$—u—= + 7 38298 + 0'036 + 0"005 19 
6—ı=-+19 45.295 + 0.037 + 0.012 21 
Ô—o— +25 2.467 + 0.025 + 0.036 . 13 
t—v——1]2 6.888 + 0.036 — 0.017 16 
o—u=—17 24.123 + 0.048 — 0.048 12 
o—t—— 5 17.113 + 0.029 — 0.003 23 


De là nous avons les plus probables valeurs des trois premières difié- 


rences: 
6 —u=-+- 7’ 38.337 + 0.025 — 0.002 
6 —ı =-+19 45.282 + 0.025 + 0.020 
6—0—=-+25 2.441 + 0.025 + 0.035 


7) Pour la reduction de la deuxiéme série j’ai employé les mouvements propres des étoiles, 
déduites par M. Wanach de la comparaison de 48 catalogues divers; voir Astron. Nachr. 
Ns 3092. 

8) Contrairement à la latitude moyenne @.. 

Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 370. 


— 


——s 








(xxxvV)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 563 


Soit m la moyenne arithmétique des déclinaisons pour les quatre étoiles 
données, nous aurons: 
Declinaison. 
ö6=m-+13' 6.515 + 0.013 
v=m-+ 528.178 -+ 0.015 
ı=m— 638.767 —0.007 (1892-0) 
o=m—1155.926 — 0.022 


Il est évident que les parallaxes des étoiles et l’inexactitude des con- 
stantes influent d’autant moins sur les déclinaisons ainsi obtenues, que les 
observations sont distribuées plus régulièrement dans le courant de l’an- 
née; en tout cas les erreurs probables indiquées permettent d'admettre que 
les valeurs relatives reçues de déclinaisons sont exactes jusqu’à quelques 
centièmes de seconde. 

Excepté les quatre étoiles principales, les résultats de la 2-me série 
sont aussi fondés sur les observations des autres 11 étoiles, auxquelles se 
rapportent 111 observations du nombre entier de 310; les déclinaisons 
relatives pour six de ces étoiles (94 observ.) sont obtenues par un procédé 
tout-à-fait analogue, en combinant leurs observations avec celles des étoiles 
principales; par exemple-pour une étoile B. D. 59°. 2137 —% on a ob- 
tenu: 


Les différences des declin. Diff, séparées 
Ô—x— +15 1 88140039 —+0046 7 
v—cz—=-+ 723.532#0.047 —+-0.048 8 
t—2=— 443,319+#+0.031 —0.016 13 
o—2—=—10 0.542#0.022  —0.008 24 


En remplaçant ici les déclinaisons des étoiles principales par leur va- 


leurs, nous trouvons: 
Déclinaison 


.2—=m— 15'366 — 0033 
z=m-—155.354 — 0.033 
7=m—155.448 + 0.009 (1892-0) 
z=m—155.384 — 0.014 


L’accord des déterminations isolées est assez suffisant; en leurs donnant 
les poids proportionnels au nombre des combinaisons avec chaque étoile 
principale, nous aurons en moyenne: 

La déclin. de B. D. 59°. 2137 —m— 1755”. 393 — 0014 (1892.0). 

Ainsi on a obtenu pour les déclinaisons des étoiles observées les résul- 


tats suivants: 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 371. 





564 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. S. I 















Ascension Réduction | Nombre 
Etoiles. droite 1892.0 Déclinaison 1892.0 à l’aberr. des | Kost.-Wan. 
" 207492 ober. 
8 Cassiop. ...| 0* 374 | m— 54’ 4239 | — 0001 | 17 | + 0:00 
6 Cassiop. ...| 118.8 | m—+13 6.515 | +.0.013 | 55 | — 0.01 
2 H. Camel. .| 3 20.3 | m-+ 6 29.131 | — 0.001 | 13 | + 0.03 
2 Lyncis ....| 6 10.1 | m—24 22.18 — 4 W 
15 Lyncis ...| 6 47.9 | m—53 30.61 — 4 W 
24 Lyncis ...| 7 33.9 | m—29 34.51 — 1 W 
u Ursae maj. .| 9 43.3 | m—+ 5 28.178 | + 0.015 | 37 | + 0.04 
74 Ursae maj.| 12 24.9 | m—27 18.92 — 5 W 
75 Ursae maj.| 12 25.0 | m— 5 24.48 — 3 W 
t Draconis ...| 15 22.5 | m— 6 38.767 | — 0.007 | 60 | — 0.02 
$ Draconis...| 15 59.9 | m—36 5.440 | —— 0.010 | 6 | — 0.12 
o Draconis...| 18 49.6 | m— 11 55.926 | — 0.022 | 47 | — 0.01 
B. D. 59°2137| 19 51.6 | m— 1 55.393 | — 0.014 | 29 | + 0.03 
2 H. Cephei..| 19 53.9 | m—53 51.638 | — 0.020 | 18'| — 0.04 
1 Cassiop. ...| 23 2.0 | m—37 8.789 | — 0.012 | 11 | + 0.05 


Dans la dernière colonne on trouve les différences entre mes détermina- 
tions et celles de M. Wanach (1-re série); cette comparaison était faite avec 
la constante de l’aberration = 20:492. On ne peut apercevoir dans ces 
différences quelque marche systématique, et elles se trouvent tout-à-fait 
dans les limites des erreurs probables des déterminations, à l’exception de 
9 Draconis; mais le nombre des observations de cette dernière étoile est 
trop petit et elles sont faites presque à la même époque de l’année, de plus: 
cette étoile a un grand mouvement propre en déclinaison (-+- 0.35), qui 
peut être un peu inexact; tout cela peut expliquer probablement la valeur 
un peu plus grande de la différence indiquée. Partant de cet accord entre 
les deux observateurs, j’ai accepté pour cinq étoiles, pour lesquelles je n’ai 
que trop peu d'observations, les déclinaisons déduites par M. Wanach’) et 
fondées sur un nombre d’observations plus grand; ces étoiles sont marquées 
par la lettre W. 

En comparant les différences isolées Ô —u, Ô—1 etc. avec leurs valeurs 
moyennes, on peut calculer l’erreur probable d’une seule observation pour 
chacune des quatre étoiles principales tout-à-fait indépendamment des va- 
riations de la latitude; en effet, soit R, l'erreur probable d’une seule diffe- 
rence Ô—v, R, — l’erreur probable d’une seule différence à — 1 et ainsi de 
suite, nous aurons les équations conditionnelles suivantes: 


9) Avec m—59° 27’ 18”99 (1892.0) d'après les déclinaisons données par lui. 
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 872. 





(XXXV)] OBS. AU GB. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 565 


9 2 __ 2. a 2 … 2 
+ r’=R’; tr + r?=R 
2 2 __. 2, 9 2 _—. 2 
8 3 __ 2, 2 2: __ 2 
Ty +ri=Rk;); r+r/=R, 


or et r, sont les erreurs probables cherchées; par cette voie j'ai 
obtenu: l'erreur probable d’une seule observation 


OÙ Ty r 


pour à Cassiop. = —+#+0:096 + 0.019 
» u Ursae maj. = + 0.122 # 0.016 
» ı Dracon. —<+0.113 # 0.017 
» o Dracon. == 0.079 # 0.024 


Moyenne = =#+ 0.104 # 0.009 


Il n’y a dans ces nombres aucune dépendance de la distance zénithale 
des étoiles, de sorte qu’on peut accepter en général pour notre instrument 
l'erreur probable d’une seule observation près de 0°1; il faut remarquer 
que ce résultat est probablement encore un peu trop grand, parce que les 
nombres cités contiennent encore une influence des parallaxes et des erreurs 
de diverses constantes. 


83, 


En ajoutant les déclinaisons obtenues aux 9 — 6, séparées, nous avons 
la série suivante des o—m"#, distribuées en ordre chronologique: 











Epoque. o— m 1892.0 à en 492 Etoile. Images. 
1891 91 | ee |: Te 18’ 
Juillet 13.3 59:16 + 0:03 L Drac. 

16.3 59.03 + 4 

16.5 59.73 + 0 0 Drac. 4 
17.3 59.19 + 4 L 3 
17.5 | 59.20 — 1 o 5 
18.3 59.05 + 4 L 4—3 
19.3 59.14 + 4 e 4—3 
194 | 5868 58.68 + 0 o 3—2 
20.3 59.00 + 4 L 4 
20.4 59.22 + 1 2 
20.5 59.17 — 1 B. D. 59°2137 2 
20.7 59.32 — 9 à Cass. 5 
21.3 59.07 + 4 L 4 
21.4 59.02 + 2 0 2 

RS 


Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 978. 





566 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8.IH - 











Reduction 


Epoque. g— m 1892.0 à Paberr. 207492 Etoile. Images. 
1891 + 0° 18’ 
Juillet 22.3 58.96 + 0.05 L 5 
— 1 B. D. 5 
+ 4 L 5. 
0 0 3—4 
— 1 B. D. 3 
0 0 | 4—5 
— 2 ö 3 
Août 0 © 4—3 
— 1 2 H. Ceph. 4 
+ 5 t 5 
0 2 H. 3 
— 9 B. D. 3 
+ 1 © 2 
— 1 2 H. 2—3 
0 B. D. 3 
— |] ö 3 
+ 5 L 5 
+ 2 © 4—5 
0 2H. 4 
0 B. D. 4 
+ 2 © 3—4 : 
+ 1 B.D. 4 
+ 5 l 4 
+ 2 © 4 
+ 1 © 4 
+ 5 t 3 
+ 2 0 4—3 
+ |] 2H. 3 
+ 1 B.D. 3 
0 1 Cass 3 
— |] B Cass. 3 
— 2 Ô 4 
+ 2 o 3 
+ 1 B.D. 3: 
+ 1 © 3 
+ 2 2 H. 4 
+ 1 BD. 3—4 
Sept. + 2 B. D. 3 
+ 2 0 3 
+ 2 B. D. 3 





Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 874. 





(xxxV)] 


0B8. AU AR. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 


29.5 


Octobre 2.1 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 878. 


+ 


E 


em 1892.0 me Je-numo one] Mit — [im 


a || ee SP 
59.57 


Chttete 
ND G9 09 BR © ND CG NO mi mi © © NORD O9 me AD 5 © mi mi KO ND C0 ON mé RO RO KO GO © mW KO © NO N 


se 


tt +44 


tt +44 


+++ 


Réduction 
à l’aberr. 207492 


0.00 





Images. 


3—4 
3—4 


567 


568 







Epoque. 


1881 


Octobre 3.9 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 876. 





PRET 
is 
I: 


—m 1892.0 


+ 0 18’ 
59°44 


Réduction 
À l’aberr. 207492 


Ittttt+ + | 


++++l++t 


Hr lt tt au 


= 
DE 
© 


et be O9 ND NO © © © D OO D D ND D D © DE DD DD) À OO D D ns me u O9 ee NO NO O9 NO à ut 


8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DB LA LATITUDE DE POULKOVO, 


Etoile. 


Orr con DT 7° vw: 





Images. 





[N. 8. M 





(zxxV)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ETABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 569 













- Epoque. g—m 1892.0 à Papers 20740 | Etoile. Images 
1891 TS or) ES 
Novemb. 2.2 59/16 + 0.03 0 3 
2.4 59.34 + 53 Ô 3 
2.5 59.32 0 2 H. Camel. | 3—2 
4.2 59.37 + 3 0 3 
4.4 59.26 + 4 Ô 4 
4.8 59.07 — 1 U 2 
8.4 59.28 + 4 ö 3—4 
8.5 85 | 59.44 + 1 2 H. Camel. 3 
7 12.0 | 59.52 59.52 0 L 3—4 
12.3 59.32 + 3 1C. 3—4 
12.4 59.10 + 3 8 3 
12.4 59.12 + 3 ô . 3 
13.0 59.44 0 t 2—3 
13.4 59.41 + 3 é 8 
13.4 59.33 + 3 8 
13.5 59.37 + 1 2 H. Camel. 3 
140 | 59.26 59.26 0 l 3—2 
14.3 59.47 + 4 1 C. 4 
14.4 59.42 + 4 B 3 
14.4 59,38 + 3 Ô 8 
15.0 59.40 0 . 2 
19.0 59.67 + 0 L 4—3 
19.1 59.36 + |] 0 5 
19.3 7 19.3 | 59.54 + 4 1 C. 4 
19.3 59.48 + 4 B 4—3 
23.0 59,57 0 L 3—4 
23.1 59.17 + 1 o 3 
26.4 59.20 + 4 Ô 3 
27.0 59.56 — 2 L 3 
Décemb. 7.9 59.12 — 9 L 3 
8.1 59.32 + 1 Oo : 3 
21.3 213 | 59.232 + 5 Ô — . 
21.4 59.93? | + 3 2 H. Camel. 3 
21.9 59.54 — 3 1 3 
22.0 59.28 — |] © 3 
22.3 59.14 + 4 Ô 3 
22.9 59.37 — 3 l 2 
1592 
Janvier 1.3 58.99 + 5 3 
2.3 58 23 | 58.99 + 4 Ô 3 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 377. 








570 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. S. IH 





Röduction 





Epoque. ®—m 1892.0 | à l’aberr. 2074902 Etoile. Images. 
1892 + 09 18° 
Janvier 7.3 59°38 + 0.05 Ô 4— 3 
7.3 59.34 + 92 2 H. Camel 3 
17.3 59.15 + 2 2 H. Camel. | 3—2 
20.2 59.13 + 5 Ô 3 
21.2 59.37 + 4 6 3—4 
21.2 59.55 + 5 Ô 2 
21.3 58.96 + 4 2 H. Camel 3 
23.2 59.03 + 4 B 3 
23.2 58.81 + 4 Ô 3 
23.3 59.04 + 3 2 H. Camel 3 
24.2 58.91 + 4 Ô 4—3 
25.2 58.79 + 4 6, 3 
31.2 59.20 + 4 Ô 3 
Février 6.2 59.29 + - 4 ÿ 3 
6.3 59.28 + 3 2 H. Camel 3 
17.2 58.94 + 3 ÿ 3 
18.1 58.94 + 3 6 4—3 
20.1 58.99 + À 6 4 
20.2 59.01 +. 3 2 H. Camel 3 
20.3 59.02 + 2 2 Lyncis 3—4 
20.4 59.02 + 53 15 Lyneis 3 
22.1 59.11 + 3 Ô 4 
22.2 59.01 + 3 2 H. Camel. | 3—4 
22.3 59.36 + 3 2 Lyncis 3 
22.4 59.00 + 3 15 Lyncis 3 
22.5 59.16 0 U 3—2 
23.1 59.22 +. 3 ö 3 
23.4 58.99? + |] 24 Lyncis 3 
23.5 58.84 + 1 U 3—2 
24.1 59.08 0 6 3 
24.1 59.05 + 2 7 3 
24.5 58.70 + | U 2—1 
26.5 58.83 + 1 U 2 
26.8 59.18 — 5 o 2—3 
27.1 59.33 + 1 6 3 
27.1 59.16 + À Ô 3 
27.2 59.10 À + 3 2 H. Camel. 3 





{ 
Mélanges mathém. et astron. T, VII, p. 878. : 


(xxxV)] 





OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ETABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 


Avril 2.4 


Melanges mathem. et astron. T. VII, p. 879. 


Ir rrr Hr Hr HH 


Reduction 
à ’aberr. 20.492 


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U 
ö 


U 


Ô 


2 H. Camel. 
2 Lyncis . 
15 Lyncis 


74 Ürs. ma). 
| 75 Urs. màj. 


2 Lyncis 
15 Lyncis 


74 Urs. ma]. 
75 Urs. m 


a). 


74 Urs. maj. 
75 Urs. maj. 


Images. 


571 








572 8. KOSTINSKY, SUR LES VARJATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8. II 


Réduction 











Epoque. | 9—m 1892.0 à l’aberr, 207498 Etoile. Images. 
1892 + 0° 18’ 

Mai 9.5 58.98 — 0.02 t 3 
9,9 58.95 — .] ö 2 
10.3 59.04 + 3 U 3 
10.9 58.88 — 2 ô : 3 
11.5 58.72 0 L 2 
12.3 59.06 + 4 U 4 
12.4 59.02 + 4 74 Urs. maj. 3 

19.2 58.98 + 4 U 3—4 
+ 4 U 4 

+ 4 74 Urs. maj. | 4—3 

— 2 Ô 2—3 
0 t 4 
+ 5 U 4 
0 t 3 

— 92 Ô 2 
1 t 4 

0 L 3—4 

Juin 59.07 + 5 U 3—2 
4.4 59.14 + 2 L 2 
5.4 58.79 + 1 L 3 
7.4 58.48 + 1 L 3 
7.5 58.76 + 1 $ Drac 3 
7.8 58.82 — 29 Ô 3 
9.4 59.03 + 3 L 3 
9.4 59.13 + |]1 $ Drac 3 
10.4 58.63 + 2 L 3 
10.4 58.69 + |] $ Drac 3 
11.4 58.76 + 1 t 2 
13.4 58.85 + 1 ( 3 
13.4 58.69 + 1 $ Drac 3 
21.2 58.76 + 4 u 3 
23.4 58.89 + 4 t 4 
23.4 58.87 + 2 9 Drac 3 
23.5 58.69 — 3 0 4 

23.6 58.91 — 4 B.D. 4—3 
27.5 58.92 — 2 © 3 
29.4 58.82 + 3 L 3 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 890. 








wızv)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 
Epoque. er lee | mou [img 9—m 1892.0 Creme femme) on] Mile Jim an 490 Etoile. Images. 
1892 RE CS CE TS RS PS 
Juillet 58.94 — 0.02 0 3 
58.83 + 3 L 3 
58.78 — 2 (o) 2 
58.57 — 3 B. D. 3 
26.4 26.4 | 59.04 0 0 _ 
29.3 58.81 + 4 L — 
31.3 58.82 + 5 L — 
Août 18.4 | 58.88 | + 2 o 3 
18.4 58.99 + 1 2 H. Ceph 3 
20.2 59.22 + 5 L 4 
20.4 59.33 + 1 o 4—3 
23.2 59.12 + 4 L 3 
23.2 59.43 + 5 8 Drac 3—4 
24.4 59.11 + |] © 4—3 
24.4 59.02 + |] 2 H. 3 
24.4 59.18 0 B.D. 3 
2952 | 59.37 | + 6 A 3 
25.4 59.32 + 2 © 3 
25.4 59.22 + 1 2 H. 3 
25.4 59.18 + 2 B. D. . 3 
25.5 59.25 0 1 Cass 3 
30.3 59.10 + 2 © 3 
30.4 59.13 + 1 B. D. 3 
30.5 59.17 0 1 C. 3 
30.6 58.83 0 B Cass. 3 
30.6 59.14 — 2 ö 3 
Remarques. 


1. Les observations, marquées par un signe? sont douteuses. 
2. Trois observations le 26, 29 et 31 Juillet 1892 sont faites par 


M. Ditschenko. 


573 


3. L’öchelle des images est: 1 — très mauvaises, 2 = mauvaises, 3 — 


médiocres, 4 — bonnes, 5 — excellentes. 


Pour la représentation graphique j’ai partagé toutes les 310 observa- 
tions en groupes indiquées (7 — 10 obs.) et j’ai pris la moyenne pour 
chaque groupe avec des poids égaux; voici les résultats: 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 891. 


. 38% 


574 


Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 882. 


8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DB LA LATITUDE DE POULKOVO, 


Époque. 


Juillet 


Août 


1891 


Septembre 


Octobre 


Novembre 


26.8 


Décembre 94.7 


Janvier 
Février 


Juillet 
Août 


1892 


o— m 1892.0 


+ 09 18’ 
5907 


Rédaction 


à l’aberr. 207492 


LEE EEE EEE EEE EE SEE 4 


ee 


SEA 
© 


D Pi ND ND D NN en D De DD m mi NO ri NO mi NO © si em ©9 





HD me bi NO ei ND © D. © D © 0 © Wa 


Nombre 
des observ. 


D CD =J QD OÙ =3 =A = OÙ CD D «1 <© O0 O0 CD CD «© D I I I 


pd 


u" 
© © © IN © © D © © SO NIS © D AD 


. 


[x. 8. mr 





(xxxV)] 0B8. AU GR. INSTR. DES PASS., ETABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 575 


Ces valeurs sont portées sur la planche (planche, TI); les erreurs pro- 
bables de points isolés varient entre 0.03 — 0.04. 

La courbe moyenne est tracée ainsi que la somme des carrés des dévia- 
tions de points isolés soit autant petite que possible; de cette courbe nous 
trouvons: 


Maximum de la latitude 1891 Octobre 141); ®— m = + 0° 18’ 59:42 
Minimum » » » 1892 Juin 15 o@—m—+0 18 58.81 


De la première série on a trouvé: 


Maximum de la latitude 1890 Septembre 14; 9 — m = + 0° 1859.40 
Minimum » » » 1891 Avril 15, o—m— +0 18 58.80") 


En comparant les résultats des deux séries, nous obtenons en moyenne: 
l'amplitude = 0:60 et la période — 412 jours (de la comparaison des 
époques des maxima la période = 395 j.,— des minima — 430 j.). 

Il est évident que la courbe trouvée des variations de la latitude dévie 
assez considérablement de la simple sinusoide '2); d’une part ces déviations 
s'expliquent par les erreurs des observations, mais d’autre part il est 
_possible qu’une partie de ces déviations soit réelle, parceque nous n’avons 
encere aucun fondement scientifique pour l’admission, que la marche des 
variations de la latitude satisfasse à une sinusoide simple; on peut supposer 
plutôt que le caractère du phénomène est plus compliqué (Voir M. Chan- 
dler «On the variation of latitude», VII. Astronomical Journal X 277); 
enfin, certaines causes locales, par exemple les changements de la direction 
de la ligne verticale, peuvent aussi avoir un influence troublante sur la 
courbe considérée; les déviations analogues sont remarquées aussi dans les 
autres séries des observations. Certaines déviations plus grandes de la courbe 
moyenne peuvent être expliquées en partie, il me semble, par les parallaxes 
des étoiles observées; j'ai déterminé de mes observations approximativement 
les parallaxes des quatre étoiles principales; dans ce but j'ai exclu les varia- 
tions de la latitude à l’aide de la courbe moyenne trouvée, et j’ai adopté la 
constante de l’aberration — 20.492; voici les résultats: | 


10) Cela diffère 10 jours de la détermination provisoire; voir mon article Astron. Nachr. 
X 8112. 

11) Avec m = 59° 27’ 18799 (1892.0). Astr. Nachr. A 3092. 

12) On peut représenter approximativement les résultats de la 2-me série par la sinusoide 
suivante: | 

9 — Po = +0. 30. cos. [52° + 07787 (t — T)] 
où T = le 5 Janvier 1892 et t — T est exprimé en jours moyens. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 388. 








576 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8. II 


Etoil Parall La correction L'erreur prob.| Les époques de la 
toire. RERUAXE: de déelie. empl. d'ane observ. parallaxe en déclinaison 
ag. in. 








à Cassiop.-| + 0.029 + 0025! — 0009 +0/016/+0:116 Sept. 27 Mars 24 
v Urs. maj. + 0.007 +0.037!—0.060+0.022/+0.130| Mars 1 Sept. 3 
. Dracon. |+ 0.039 #0.019| — 0.007 +0.014 +0.110 Mai 16 Nov. 18 
o Dracon. | — 0.014 +0.027| + 0.020 +0.018 +0.104 Juillet 2 Janv. 1 


On voit que les parallaxes de ces étoiles sont très petites et seulement 
à la parallaxe de ı Draconis on peut attribuer avec une grande probabilité 
la valeur près de 0.04; la parallaxe négative de o Draconis s'explique tout- 
à-fait par son erreur probable; nous obtenons des équations pour les paral- 
laxes encore une preuve de l’exactitude des déclinaisons adoptées plus haut; 
pour l'erreur probable d'une observation isolée nous avons en moyenne 
+ 0'116, ce qui s’accord avec la détermination précédente. La comparaison 
des. époques. des maxima et des minima des parallaxes en déclinaison avec 
les époques des plus grandes déviations de la courbe moyenne (planche, I) 
indique, à ce qu'il paraît, que les parallaxes de ces étoiles sont plus consi- 
dérables que le calcul ne le montre, et qu’elles sont masquées seulement 
par les erreurs des observations ); en tout cas cette question demande une 
récherche plus exacte, fondée sur un nombre plus grand d’observations. 

Jusqu'à présent je n’ai pas mentionné de la valeur absolue moyenne 
de la latitude = 9,, la regardant comme une question secondaire pour notre 
but prineipal; nous avons en moyenne pour les deux séries 9, — M + 0° 


18° 59711 (1892.0) et il faut comaltre m = rum pour déterminer 9,; 


voici le tableau des déclinaisons de ces quatre étoiles, tirées de quelques 
nouveaux catalogues (pour 1875.0): 
m 


ı Dracon. | o Dracon. 


Urs. maj. 
59° 37’ | 59° 24 | 590 14’ | 59° 27’ 
32.59 | 16.00 , 9.47 i 45.84* 
31.59 | 16.60 | 9.66 | 45.88* 


Catalogues. | à Cass. 














59° 36’ 
Obs. de Poulkovo, vol. XII, 1865 | 5.32 
Auwers. Fundam. Catal....... | 5.66 








Lor. Respighi. 1875......... | 4.96 | 30.88 | 16.71: 9.42 | 45.49 

H. Romberg. 1875.......... | 5.05 , 31.13 | 16.07 | 9.47 | 45.43 

Harvard Coll. 1875......... | 5.76 | 31.35 | 16.07 | 10.01 : 45.80 

Ann. de l’Obs. de Bruxelles, T.VI, | 
1865........,......... 8.77 | 


30.68 tr 8.16 | 44.70 
31.45 | 17.03 | 10.20 , 46.18 
Lewis Boss. Fund. cat. 1875.. | 4.92 | 31.17 | 16.68| 9.28 | 4551 
Cercle vertical de Culmi. super. 4.98 ! 3 

3 


Poulkovo'*). 1885 . inte | 4.74 | 


Greenwich Nine-Year Cat. 1872 6.06 
| 


1.27 | 16.44 | 9.52 ' 45.55* 
1.13 | 16.08 | 9.07 45.26 





18) Le maximum de la parallaxe en déclinaison exige un abaissement de la courbe et le 
minimum — une élévation. 
14) M. Nyrén m’a communiqué aimablement ces dernières valeurs, qui dérivent de ses ob- 
servations pour le catalogue fondamental de l’époque 1885.0 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 884. 























(xxxV)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 577 


Ce tableau est calculé avec les mêmes mouvements propres que toute la 
série des observations; pour la réduction m à une époque quelconque nous 
avons: 

La variation annuelle de m = — 1.559 — 000067 € (1875 +1); la 
réduction de 1875.0 à 1892.0 = — 26.60; du tableau nous avons en 
moyenne m —= 59° 27’ 45.56 pour 1875.0 ou m = 59° 27’ 18.96 pour 
1892.0; par conséquent @,=m -+e0° 18’ 59:11 = 59° 46’ 18.07; il est 
évident que cette valeur de 9, est plus grande que la vérité, ce qui ne peut 
étonner, vu, que certains catalogues domment systématiquement de trop 
graudes déclinaisons pour toutes les quatre étoiles; il fut remarqué, il y a 
déjà longtemps, que notre grand cercle vertical donne de trop grandes décli- 
naisons pour les étoiles zénithales dans la culmination supérieure (voir le 
tableau); cette circonstance a eu aussi une influence sur le catalogue fonda- 
mental de Auwers'°). A l’exception des catalogues notés nous aurons en 
moyenne m = 59° 27’ 45.48 (1875,0) et p,— 59°.46 17.99 1); il ne faut 
pas oublier que les erreurs instrumentales constantes, qui sont étrangères 
à notre but principal, doivent aussi influer sur la détermination de +. 


$4+ 


Pour comparer les résultats des observations à Poulkovo avec ceux des 
autres stations, je donne un tableau comparatif de courbes moyennes des 
variations de la latitude trouvées à Berlin, Prague, Poulkovo et Honolulu 
(Waikiki), en me servant des données, publiés dans les «Astronomische 
Nachrichten» MM 3055,. 3092, 3131 etc. (voir planche, II). La-compa- 
raison des trois premières courbes avec la dernière ne laisse aucun doute sur 
la réalité du mouvement du pôle instantané de la rotation de la Terre sur 
sa surface; d’après la théorie le pôle doit se mouvoir dans la direction de la 
rotation diurne (de l’Ouest vers l’Est), c’est-à-dire: les phases homogènes du 
phénomène doivent avoir lieu plus tard aux points, placés à l’Est, compa- 
rativement à ceux de l'Ouest; en supposant le mouvement du pôle uniforme, 
la différence des époques de la même phase pour les deux stations, dont les 


longitudes diffèrent de À”, doit être égale à er où P est la période; 


avec P= 412 jours nous trouvons que les époques des maxima et des mi- 
nima doivent s’attarder à Poulkovo, en comparaison avec Berlin, de 18.8 
jours: mais de l’observation nous avons: | 


15) Voir M. H. Romberg «Catalog von 5684 Sternen für 1875.0. Einleitung. 
16) Cela donne pour le centre de l'Observatoire 9, = 59° 46’ 18.66. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 885. 





578 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIOSS DE LA LATITUDE DR POULKOVO, [N. 8. II 


Phases. Berlin. | Poelkoro. | Poalk. — Berl. 


Maximum 1890 | Septembre 2 | Septembre 14 | + 12 jours 
Minimum 1891 | Mars 16 | Avril 15 | +30 » 
Maximum 1891 | Octobre 1 | Octobre 14 | +13 » 


En moyenne Poulk. — Berl. = + 18.3 jours, ce qui coincide très bien 
avec la théorie. Il faut tenir compte Cependant que la determination des 
époqués des maxima et des minima reste encore assez arbitraire; par exemple: 
la fixation du maximum à Honolulu au 15 Avril 1892 est encore bien dou- 
teuse, parce que la courbe se termine près de cette même époque (Astr. 
Nachr. 3131, planche). 

L’ayant en vue, il me parait plus admissible, pour la détermination de 
la durée de la période, de comparer les époques, quand la latitude atteint 
sa valeur moyenne, en croissant ou en décroissant; la petite erreur dans la 
valeur adoptée de +, ne peut avoir influence nuisible sur une telle détermi- 
nation, si on compare les époques homogènes; de cette manière, en adoptant 
les valeurs suivantes de 9,'): 


pour Berlin ©, — 52°30'17'31 


» Prague 50 515.87 
» Poulkovo 59 46 18.10 
» Honolulu 21 16 24.93 


nous obtenons à l’aide de courbes moyennes données les époques de la 
valeur moyenne des latitudes: 





1889 Avril 10 + | Mars 3 — —_ 


1889 Nov. 16 — | Nov. 4 — — 
1890 Juin 4+| Mai 16 Mai 15 — 
1890 Déc. 10 — | Déc. 9 Déc. 19 _— 
1891 Jun 11 + | Juill. 8 Juill. 12 |— Juin 25 
1892 Janv. 24 — | Févr. 19 Févr. 15 | Janv. 13 
— + — + Aoüt 21 — 


Les signes + et — indiquent la croissance ou la décroissance de la la- 
titude; en comparant les époques avec le même signe, nous aurons les résul- 
tats suivants: | 


17) Ces valeurs sont les moyennes de tous les maxima et minima des latitudes. 
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 886. 








(xxxV)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 579 





Anpli- 





Période. : prorennes| tude. Moyennes. 
420 jours 0"51 
372 n 
Berlin ... 389 398 | 0.51 0.54 
410 0.59 
439 0.52 
+ 418 
Prague... __400 423 | 0.44 0.50 . 
437 0.55 
423 
Poulkovo .| * 406 414 | 0-60 | 0.60 
— 413 0.61 
Honolulu .|i P= 202 (404) | 0.54 | 0.54 


Moyenne générale: 
Période —411.5 # 4.0 jours 
Amplitude = 0.541 + 0.012. 


De la comparaison des époques des maxima et des minima on obtient 
une période moindre de 15 jours. 

A l’étude de toute question nouvelle il est très dangereux de baser les 
recherches sur les idées préconçues concernant le caractère du phénomène; 
c’est pourquoi il est très important d’avoir une méthode pour étudier le 
mouvement du pôle, en excluant les hypothèses autant que possible. Ayant 
à disposition des séries d’observations simultanées aux points de la surface 
terrestre très éloignés en longitude, on peut déterminer le mouvement du 
pôle ainsi: nous ne faisons qu’une seule admission, que les valeurs moyennes 
des latitudes pour toutes les stations données fixent sur la surface terrestre 
le même point M—la position moyenne du pôle terrestre (planche, III); 
prenons le premier méridien !®) pour l’axe des X, l’axe des Y tournant vers 
l'Est; soient enfin: la longitude occidentale d’un point == À, la distanee du 
pôle instantané P de M==r et l’angle de la ligne MP avec l'axe X = w 

(positif vers l'Est); alors pour une époque quelconque nous aurons: 


cos (90° — p) = cos (90°— p,) : cos r + sin (90°— 9,) - sin r - cos (À + 0) 
d’où, avec l’approximation toujours suffisante: 


p — P="r + CO8 (À +- ©); 


18) Le méridien moyen, passant par M. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 387. 


580 . 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8. In 


en remarquant d’ailleurs que —9,=4Ap, r. csw=zetr. sin w — y, 
nous aurons une série d'équations: 


x: COS}, — Y- sin À, — Jo, = 0 
T-C08 À, — y- sind, — Ap, = 0 


æ- COS), — y- sind, — dp, = 0 


où n est égal au nombre des stations; pour quelque autre époque on obtien- 
dra une série d'équations analogue, en ne changeant que les quantités As, 
A2....... Ay; en résolvant ces équations par la méthode des moindres 
carrés, nous aurons la série des plus probables valeurs des x et des y pour 
les époques diverses; à l’aide de ces coordinates on peut construire la courbe 
du mouvement du pôle; les coefficients des équations initiales étant constants 
pour toutes les époques, nous aurons les coefficients des équations finales: 


[aa] = ZcosÀ; [bb] =Xsin’!; [ab] =— 2 sin à - cos À 
et les termes absolus: 
[an] = —Z£Ap:cosÀ; [bn] —ZXAo:sin À. 


Des équations finales nous avons: 
[bn] . [ab] — [an]. [bb] . 


D on]. [bo] Ta ° 


Y = [aa] .[bb] — [ad]?  ? 


le poids des = 


[aa]. [bb] — [ab]? , 
[db] 
le poids des y = Leer 


Si les stations sont distribuses le plus avantageusement, la fonction 

8 == [aa].[bb] — [ab]’=2 sin° À Z008?% — (Zsin‘-cosA)? doit avoir la plus 

grande valeur; en différentiant S par rapport à variable quelconque X, nous 
obtiendrons: 


= — sin 2X, & c0s2X — cos 2X + Z sin 2À 
et, de la condition = = 0: 


Z sin 21 
tg 24, — S cos21 ! 


comme cette égalité doit avoir lieu pour m quelconque, nous aurons: 


tg 2À,, = tg 2A, 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 888. 


(xxv)] OBS. AU GB. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 581 
ou | 

21 = 9À + k:180°. 
d’où ” ? 

An ,= k-90°; 

cette condition sera satisfaite, si les stations seront’ distribuées à distances 
égales .en longitude; dans le;cas de deux stations il faut que la différence 
des longitudes soit 90°,:ce qui est évident. 

J’ai appliqué ces considérations aux séries des observations ci-dessus 
meutionnéés, en ajoutant encore une série d'observations à Rockville (Amé- 
rique da Nord), récemment publiée; cette série embrasse le temps du mois 
de Juin 1891 jusqu’au mois de Juillet 18921°). Ayant accepté le méridien 
de Poalkovo comme le premier et prenant les valeurs Ap à l’aide de courbes 
moyennes pour chaque vingtaine de jours, j’ai obtenu le tableau suivant ®): 





” Stations. 


y 
16° 66 | 107° 29 | 1880 11° | (en centièmes de 


/ 
À — 0° 0 15° 54 seconde) 





Poulkovo | Prague. 





"Berlin - Rockville “Honolulu x 
Epoque. 


189] Mai 30 |Ag=—0"20 0113! 0"03| +036 


| +0:14|— 18.6 — 32.6 








‘Juin 19) — 11- 07|+ 05+ 25+ 03|- 8.4 —24.2 
Juil. 9 — O1+ 01+ 14/+ 15 — 07|+ 2.3 —17.3 
‘ Juill. 29 +. 09+ 12/+ 22!+ 05|- 14|+12.8 —10.4 
ne + 18 + 25 + 27- 01|- 21 +22.0 — 71 
Sept. 7: + 95+ 33 + 31|— 07 — 251+28.7 — 3.1 
Sept. 27! + 30:+ 37+ 33|— 12 — 27|+32.7 + 0.9 
Oct. 17° + 30+ 37 + 33l— 17 — 26|+33.3 + 5.7 
Nov. 6 + 27+ 33l+ 31|— 20!- 23|+309 + 9.5 
_ Nov. je + 921+ 28|+ 26|—- 22 — 18|+26.2 +12.7 
Déc. 16 | + 16:+ 921 + 19 — 23|— 11 +20.1 +15.9 
1892 Janv. 5" + 10+ 14|+ 09|- 23/— 02|+12.3 +18.6 
. Janv.25| + 06+ 08— 03— 20!+:07|+ 4.4 + 18.9 
Févr.14! + O1+ O1 — 15— 15+ 14|— 8.8 +17.4 
Mars 5, — 03 — 05— 21— 05+ 20|-10.8 + 9.9 
Mars25 — 08 — 11|- 24 + 05 + 24 —-16.9 + 1.8 
Avrill4! - 13— 16— 3|+ 91+ 271-931 —128 
Mai 4 - 18— 17/— 97|+ 24|+ 27|-25.6 —15.5 
Mai 24 - + 27|-26.7 — 13.3 


24. — 18 — 26 + 21 


En salçulant, nous trouvons. Z sinŸ À = + 1.092, Z cos* À = + 3.912, 
ZsinÀ. 00a == -+ 0.395; le poids des x = 3.78 et — des y == 1.06; 





- 19) United states Coast and Geodetic Survey. Bulletin À 95 «Observations at Rockville, 
MD. for the variations of latitude in co-operation with the international Geodetic Association». 
-1892. 
20) Pour Rockville les Ap sont prises de la courbe moyenne, tracée par moi-même sur la 
planche donnée dans le mémoire cité. 
Mélanges mathém. et astron. T. va, p. 889. 


582 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8. II 


ensuite nous obtenons les valeurs des x et y, données dans la dernière 
colonne; à l’aide de ces valeurs j’ai tracé la courbe du mouvement du pôle 
entre le 30 Mai 1891 et le 24 Mai 1892 (planche, II; échelle: 1 mm. = 
0.01). La forme de cette courbe s'approche, il me semble, plus d’une ellipse 
que d’an cercle, le grand axe d’ellipse ayant une longitude près de 25°—30° 
vers l'Est de Poulkovo; mais il est évident que serait trop prématuré de 
déduire quelques conclusions positives, en les basant sur des observations 
de si pen de stations, d’ailleurs placées si desavantageusement; en effet: les 
quatre stations sont placées très près de l’axe X, ce qu'explique que le 
poids des æ est presque quatre fois plus grand que les poids des y. Pour 
voir l’exactitude des points isolés de la courbe obtenue je donne ici les 
résidus et la somme de leurs carrés pour chaque époque (en centièmes de 
seconde): 





© —= A obs. — Ap calc. 

Époques. Poulkovo. | Prague. | Berlin. | Poulkovo. | Prague, | Berlin. | Rockrille. | Honolalu. | DO Rockville. | Honolulu. 20 
1891 Mai 30| — 1 — À + 5 — 1 0 43 
Juin 19 — 3 — 5 + 6 — 1 — 9 75 
Juil, 9! — 3 : — 6 + 8 — 9 — 3 122 
Juill. 29 | — 4 — 3 + 7 — 1 0 75 
Août 18  — 4 + 2 + 4 — ] + 9 41 
Sept. 71 —4| +4 | + 2 | — 1 + 4 53 
Sept. 27 | — 3 + 6 + 2 — 1 +5 75 
Oct. 17) — 3 + 6 + 3 — 1 + 6 ‚9 
Nov. 6| — 4 + 5 + 4 — 2 + 7 110 
Nov. 26 — 5 + 7 + 5 — 9 + 6 | 139 
Déc. 16 — 4 + 7 + 5 — 2 | +7 | 143 
1892 Janv. 5 | — 2 + 7 + 4 — ] + 7 |! 119 
Janv.25 | + 2 + 9 — 1 — ] + 8 151 
Févr. 14! + 5 +10 — 6 + 3 + 8 234 
Mars 5 | + 8 + 8 — 8 + 2 + 8 260 
Mars 25 | + 9 + 6 — 7 + 9 + 7 219 
Avril 14 | +10 + 2 — 7 + 9 + 6 193 
Mi 4 +8 + 4 — 8 | +1 + 4 161 
Mai 24| + 3 + 4 — 4 0 + 4 50 


Ces résidus ont un caractère systématique pour chaque station; la plu- 
part de ces résidus s’expliquent probablement par les déviations considé- 
rables de la courbe à Rockville de la marche vraie des variations de la lati- 
tude; en effet, cette série d'observations influe le plus fort sur les résultats 
obtenus par suite de la position exclusive de cette station par rapport aux 
autres. 


Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 890. 





— 


(xxxv)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ETABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 583 


A l’aide de Zv* données nous trouvons en moyenne: 
l'erreur probable d’une seule A9 = + 0.043 
» » » » æ = + 0.022 
» » » » y — + 0.042 


Avec les données obtenues on peut tracer les plus probables courbes des 
variations de la latitude pour les stations isolées; en déterminant à l’aide de 
ces courbes les époques des maxima et des minima en 1891, nous obtenons: 


Réduction au mér. 


Observ. |Obs.— ce. de Poulkovo. 


Poulkovo Maximum 1891 Octobre 15|Oct. 14 | — 1 j. 0 j. 
Prague » » Octobre 5|0ct. 1 | — 4 + 17 
Berlin » » Octobre 1|0ct. 3 | + 2 + 19 


Rockville Minimum 1892 Janvier 1|Dec. 22?) —10 |-+122(-206) 
Honolulu » 1891 Octobre 7 |Oct. 1 | — 6 7|+214(—206) 


En réduisant toutes ces époques au méridien de Poulkovo avec une 
période = 412 j., nous aurons: 


Maximum 1891: 
Poulkovo Octobre 15 
Prague » 22 
Berlin » 20 


Rockville » 9 
Honolulu » 15 


Moyenne Octobre 16 


Ainsi la plus probable époque du maximum en 1891 à Poulkovo est 
l’Octobre 16 & 2 jours; cela s’accord bien avec l'observation. 

Sans doute la courbe trouvée du mouvement du pôle n’est. qu’une pre- 
mière approximation et je ne considère ces résultats que comme un exemple 
et un premier essai en cette direction. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 891. 

















sky. Sur les variatims de la latitude de Ponlkovo. 


Bull. de P Acad. 





ISESEE Rn TIyI I TTTT| 





RARES 
HE LARSEE EE EEE 


e — 


EAN 
BRREPARRI)IERNE 


_ 

x 

BI 
ESERZENBERIUBNSBEE 
F 


BP DV LEE 


EH RERO EEE 


Nat 1 1 | 1: 





HR 
PR SRE 
DIT TITZ 


DENE er 


CNITITITII IT II 
NELSSEREEEEE 
CLICINTIIIIIIEI I 
8 = 8 € à 
3 3 3 








He 
0°18'59"40 | _| 


RE = et Re A EEE me 


Re 








585 


Sur les orbites des Biélides. Par Th. Brédikhine. (Lu le 17 mars 1893). 


Dans les années 1872 et 1885, les météores produits par la comète 
Biela furent observés en abondance le 27 novembre; ce jour-là leur nombre 
montait jusqu’à 35000 dans six heures. 

En 1892, le plus grand développement du phénomène a eu lieu le 
23 novembre, et le nombre de météores ge présentait par quelques centaines 
par heure. Il y a des personnes qui évaluent ce nombre jusqu’à plusieurs 
milles (Nature, X 1214). Les jours voisins on n’a pu compter que quelques 
apparitions, tout au plux dix, par heure. 

Nous parlerons bientôt de la cause de ce déplacement du phénomène, 
mais d’abord nous voulons exposer les observations et les résultats auxquels 
elles conduisent. 


$ 1. 


En Europe, le mauvais temps mit obstacle à l’observation de l’essaim 
du 23 novembre; en Amérique on a pu l’observer en plusieurs lieux. Les 
meilleures observations pour déterminer les coordonnées des points radiants 
sont faites à Brighton, près de Boston par M. E. Sawyer et publiées 
dans l’Astronomical Journal, X 283, p. 146. Les voici: 


Appar. Dispar. 
N T. M. Bost. œ ö & 8 Grand. 
1. 750" 26° +20° 255 +16° 3 
2. 7 57 22.5 40.5 19 40.5 4 
3. 8 4 21.5 29 21 19 1 
4. 8 6 31 42.5 32.5 43 2 
5. 8 8 31.5 42 33 42.5 4 
6. 8 12 26 33 26 31.5 3 
7. 8 15 26 31 26 29.5 3 
8. 8 20 10 41.8 357 42 1 
9. 8 22 35 40.5 40 41 2 
10. 8 27 25 49 26.5 53 8 
11. 8 40 46 48.5 55 50.5 3 
12. 8 58 318 +35 32.5 +32 2 


Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 398. 


586 TH. BRÉDIKBINE, [n. s. u 


Appar. Dispar. 

R T. M. Boat. œ Ô a ö Grand. 
13. Sig" 23° +47 24° +49° 3 
14. 95 26 28 26.5 21 2 
15. 9 7 27 32.5 27.3 31 
16. 9 13 27 41 27.5 41 3 
17. 9 18 15 37 11 34.5 >1 
18. 9 23 37.5 80 41 27 2 
19. 9 25 12 40.5 4 40.5 2 
20. 9 27 : 30 22.5 81.5 18 2 
21. 9 47 55 47.5 67 48 2 
22 10 47 163 65 176 56 > 1 
23 10 55 49 24 59 16 1 
24 11 7 55 24 60 19 


25. 1113 79 + 6.5 85 + 2 >ı 


Les coordonnées géographiques de Boston sont: pP = +-42° 23’ et 
1 = 4" 44” à l’ouest de Greenwich. Les positions des météores portées sur 
le réseau de la projection gnomomique me donnent, pour la moyenne arith- 
métique des temps d'observation 9° 5”, les points de radiation suivants: 


& ô Poids 
1 — (13,17, 23).......... Vos 195 +395 3 
2 — (10, 25)................... 21.0 345 2 
3 — (18, 20)................... 22.5 405 2 
4 — (3, 4, 5, 8, 9, 11, 14, 19, 21)..25.0 395 9 
. 5 —(2,6,7, 15; 16)............. 26.0 41.0 5 
6 —(1,12).................... 29.0 420 2 
7 — (22, 24)............. pese 36.5 +380 2 


Pour le milieu de l’aire de radiation on obtient: 
a — 25.26, Ô —= + 39°56. 


L’angle horaire de ce milieu étant 354° 14’, on a pour lui la distance 
zénithale z= 5° 2’, et l’angle parallactique p = —-54° 6. 

La longitude du Soleil est 242° 18’, pour le rayon vecteur de la Terre 
on a lg R=9.99426, et par conséquent la longitude de l’apex L—152° 54). 

Avec la valeur approchée de l’élongation e = 111° 34° et la valeur pa- 
rabolique de D on obtient € —155° 33’ et puis, pour le calcul plus rigou- 
roux, avec la vitesse elliptique de la comète, dont Igv — 8.3564, on déduit: 
_IgD=—9.8732 et Igu — 8.0048; d'où, à l’aide des formules connues, on 
obtient 1g#—9.9249. Avec cette valeur et la distance zénithale on 
trouve dans la table de M. Schiaparelli ) = 27. 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 894. 











(zuır)] SUR LES ORBITES DES ‚BIELIDES. | 587 


Pour la latitude de Boston, le logarithme du coefficient de l’aberration 
diurne, exprimée en minutes d’arc, est 1.7566. Ainsi les corrections con- 
cernant l’attraction de zénith seront: 


Aa +28 et d—=—16, 7 
et celles de l’aberration diurne . 
Âa—— 74 et A8= + 3. 


De cette manière les coordonnées corrigées du milieu de l'aire de radia- 

_tion seront: | 
a=24° 30 8 — + 39° 21’ 

d'où 
1—837° 517 db <+-927° 1 

Puis on a: ; | 

0—=150°38  l'—354°11 V=— — 41° 42’ 

e 112 8 b 11 33 v ‘—47 1 

e 155 54 s 11051 4 12 22 


V désigne l’anomalie des météores et v — celle de la comète; on voit que 
le périhélie des météores est de 5°3 en arrière de celui de la comète. L’in- 
clinaison est tout à fait égale à celle de la comète. 

Le 25 novembre, M. Morine à Poulkovo a tracé sur la carte 8 mété- 
ores. Les positions de ces météores (pour l’époque de 1855.0) sont: 


Appar. Dispar. 

T. m. Poulk. a ô 3 ô 
8* 5" 258 +19 252 + 90 
8 55 . 5.2 26.4 1.6 24.0 


1 
2 

3 

4, . . 
5.936 8.7  A18 . 2.4 38.8 
> | | 
7 

8 


En portant ces coordonnées sur le réseau de la prjetion gnomonique, 
j'obtiens trois radiants: 


nn d ö Poids 
] — (3, 6)...... 21°0 —+-44°0 2 
2 — (2, 4, 5,8).. 927.5 46.5 4 
3 — (1,7)...... 35.5 <+41.0 2 


Melanges mathém. et astron. T. VII, p. 395. 39 


588 \ . TE. BREDIKHINE, [N. 8. nt 


Le milieu de l’aire de radiation pour 9* 23"t. m. Poulk., eu égard aux 
poids, est 
a— 279, 8 — + 44.5. 


Pour le moment donné ci-dessus on trouve l’angle horaire { = 358° 1’, 
2= 15° 18°, p = — 3° 38. Avec la valeur approchée e = 108° 8 et 
D = 0.7313, on trouve €’ — 152° 10”; puis lgv = 8.3655, Igu — 8.0568, 
lgw = 8.1180 et lg — 9.9389, d'où ÿ = 64“ et 1g(0’.929 . cs p : 1) 
= 1.5520. | 

Les corrections pour l’attraction de zénith sont 


Ax—+ 6 AS — — 64 
et pour l’aberration 
Aa = — 50 A8—+ 1! 
En appliquant ces corrections, on obtient: 
a = 27° 46° 8 —= + 43° 39 
et 
1—42°22" b=+2956. 


Avec la longitude du Soleil À = 244° 3’ et 1g R= 9.99411, on trouve 
‚ ls longitude de l’apex L = 154° 37 et puis: 


— 148° 7’ b= 13°57’ V=—-45°35 
e 109 9 s 112 48 vu —4 5 
ge 152 51 i 15 10 V-ı=— 0 5 


Le 24 novembre, à Poulkovo, M. Sokolof, — étant après minuit libre 
de ses observations ordinaires, — a vu plusieurs Andromédides; dans lin- 
tervalle de 30 minutes (13"—13*5) il en a compté six, sans les avoir portés 
sur la carte. 

A Rome, on a vu des Biélides les 17, 20, 21 nov.; le 17 en abondance 
(Comptes rendus, 1893, X 13). 

Le 26 novembre le ciel ne se découvrit que pour 50 minutes, 7" 30” 
— 8° 20” — et M. Morine a tracé un seul météore. 

Ce jour, à Archangelsk, à 3* 37” après midi, on a vu un beau bolide, 
ayant la forme d’une comète; toute la ville, jusque dans l’intérieur des 
maisons, en était vivement éclairée durant 30 secondes. Le diamètre appa- 
rent du globe éblouissant égalait le tiers de la Lune; sa queue embrassait 
25° et elle était d’un bleu du ciel; on prétend d’avoir entendu un faible 


craquement. 
Mélanges mathém. et astron. T, VII, p. 396. 








(xxxv)] SUR LES ORBITES DES BIBLIDES. 589 


Les deux observations communiquées à notre Société Astronomique 
assignent au bolide les positions suivantes en azimut et en hauteur: 


Appar. Dispar. 

a h a h 
1. 67 75° 67.5 15 
IT 22.5 70 67.5 15 


Dont la moyenne arithmétique est: 
II 45 72.5 67.5 15 
Les coordonn&es g&ographiques d’Archangelsk sont: 
= +645, I=41%0 . 
l'Est de Greenwich. 


Avec ces données on obtient: 


I u m 
T. 25.0 - 1078 18.2 
8. + 56.0 + 45.4 + 50.5 >} Apparition 
a 279.8 294.5 285.8 
Pour la disparition: 
T 63.5 
6 + 4.3 
a 241.8 


En portant sur le réseau central ces trois trajectoires apparentes et en 
les prolongeant dans les directions opposées, nous trouvons qu’elles coupent 
le cercle de déclinaison ayant l’ascension droite 25° dans les points suivants: 


I u II 
œ 8 (1 ô a, ô 


25° +51l° 25° +31° 25° +41. 


On s’apercoit que la ligne III passe tout près du centre de radiation des 
Biélides, et les lignes I et IL sont disposées symétriquement au Nord et au 
Sud de ce centre. Il est très probable que ce bolide appartient aux Biélides. 

Les Biélides du 27 novembre ont été observés à Odessa (latitude +-46° 
28:6, longitude 2° 3" 2° à l'Est de Greenwich) par MM. Kononowitch (k), 
Orbinski (0) et Zvetinovitch (2). Leur carte a pour l’époque 1855.0. 


Mélanges mathém, et astron. T. VI], p. 397. 99* 





590 TH. BRÉDIKHINE, [n. s. m 


Apparition Disparition 
X Obs. T. m. d’Od.. œ à œ à Grand. 
1. — k — 9 g"  39°0 10°5 35° 8° 4 
9. — 0 — 954 115 32 13 61 3 
3. — 0 — 956 165 74 190 60 2 
4. — k — 10 14 28 2 25 —2 4 
5, — 0 — 10 29 97 56 140 63 4 
6. — 0 — 1031 109 38 130 80 2 
7. — k — 10 34 7.5 12 4.5 4 3 
8. — 0 — 1040 112 15 119 30 4 
9. — k — 1045 17 — 9,5 12 —ıl 4 
10. — 0 — 11 1 52 51 50 71 4 
11. — k — 11 2 38 — 2.0 35 —4 4 
12. — 0 — 11 3 73 59 44 63 3 
13. — 0 — 1111 73 47 46 55 3 
14. — k — 1112 59 48 39 49 8 
15. — k — 11 23 47 2.6 44 — 9 3 
16. — 0 — 11 34 115 63 160 58 5 
17. — k — 11:44 25 24 29 21 4 
18. — k — 11 46 32 20 25 16 3 
19. — o — 11 50 63 61 62 76 5. 
20. — 0 — 1151 21 41 3 35 3 
21.— k — 11 51 29 49 3 35 3 
29, — 0 — 1155 : 177 37 193 66 5 
23. — k — 12 5 19 10 12 — 4 1 
24. — z — 19 7 14.5 40.5 0 20 1 
25. — 9 — 1211 23 24 357 22 3 
26. — k — 1211 0 32 347 20 1 
27. — 0 — 1213 5. 6 348 0 2 
28. — k — 1216 345 14 352 2 4 
29. — 0—1219° 115 92 175 68 3 
30. — o — 12 33 43 43 35 50 4 
81. — 0 — 12 36 28 27 15 31 5 
32. — z — 12 38 30 38 15 35 2 
33. — 0 — 12 39 35 37 19 31 3 
34. — z — 1242 50 50 29 42 2 
35. — 0 — 1246 3 58 35 73 3 
86. — 0 — 1247 135 63 173 57 2 
37. — k — 1257 .27 29 26 25 4 


Les météores XX 2, 6, 8 et 22 sont isolés; les autres 33 donnent les 
points radiants suivants, pour les temps respectifs #: 


ö Poids 


NX t a 

1 — (28, 35).......... 12*31" 5440 +165 2 
2 — (17, 25, 37)....... 12 17 25.6 24.0 8 
3 — (7, 24)........... 11 20 34.0 55.0 2 
4 — (18, 31).......... 12 11 38.0 -+ 23.0 2 


Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 898. 








(xxıv)] . SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 591 


N t a d Poids 
5 — (3, 20, 21, 23, 30).. 11936” 430 #435 5 
6 — (9, 32, 33)........ 12 0 46.0 39.0 3 
7 — (10, 26, 34)....... 11 58 52.0 510 3 
8 — (1, 5, 15, 27)...... 10 49 58.0 19.0 4 
9 — (14, 29) .......... 11 46 63.0 475 2 
10 — (11, 19).......... 11 26 63.0 15.0 2 
11 — (4, 13, 36)....,... 11 24  : 74.0 46.5 3 
12 — (19, 16).......... 11 19 78.5 -+-54.5 92 


La moyenne arithmétique des temps est 1 143" t.m.Od., ou 9* 40” t. m. 
Green. Pour cetemps on a A= 246°10 etlgR=9.99394, d’où L=156°42. 

Les points de radiation sont très dispersés et par cela il est intéressant 
de faire le calcul pour chaque point séparément. Avec la valeur approchée 
e—101° 17", la valeur parabolique D=0.707,1gv=8.3861,1g Ÿ—8.2296, 
on trouve gu = 8.1512 et Igw— 8.1928, d’où Ig(+) — 9,9584 et 
Ig(0.929.c8p:#) = 1.6132. 

Ainsi on aura: | 
? £ lg sn p | lg cs p 


| Ÿ 

1 91° 15 78° 58 9,8460 9.8529 260 

2 46 15 43 7 9,8620 9.8362 114 

3 23 30 17 8 99715 9.5389, 48 

4 32 15 34 58 9.8070 9.8852 91 

. 5 18 30 ! 13 24 9.9745 9.5181 37 

6 21 30 17 24 9,9264 9.7292 50 

‚7 15 0 10 51 9,9763 9.5078, 30 

8 — 815 28 19. 9,3187, 9.9902 19 

9 —- 1 0 1 10 9.7711 9.9392, ô 

10 — 4 0° 3139 8.9616, 9.9982 88 

11 —15 30 10 38 9.9989, 8.9819 29 

12 —21 15 1538 9.9667, 9.5764, 48 

Attraction Aberration Somme 

Aa 48 Az A Ax 88 

1 — 190" — 185 + 7 — 19 — 189" —197’ 
2 — 91 — 78 — 31 —12  —122 — 90 
3 — 78 + 17 — 66 —13 —144 + 4 
4 — 63 — 70 — 38 — 9 —101 — 79 
5 — 48 — 12 — 54 : —9 —102 — 2] 
6 — 54 — 27 — 49 — 9 —103 — 56 
70 —4 + 10 -653 -8  —108 + 2 
8 + 17 — 77 — 43 + 2 — 26 — 75 
9 — 3 + 3 — 61 — 1 — 64 + 2 
10 + 8 — 88 —42 + 1 — 34 — 87 
11 + 42 — 3 — 57 + 8 — 15 + 5 
12 + 69 + 16 — 66 +12 + 3 + 28 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 399. 


592 


adoptant Ig D — 9.8495, on obtient: 


© © I oO OR © D — 


10 
11 
12 


& 


341°27° 


24 4 
32 12 
36 55 
41 54 
44 53 
50 48 
58 10 
62 33 
63 2 
74 21 


* Ô 


+ 13°22° 


22 39 
55 13 
21 50 
43 18 
38 33 
51 11 
17 54 
47 41 
13 42 
46 44 


79 9 +55 7 


, 


€ 
173°10 
160 30 
145 35 
154 44 
146 5 
145 46 
138 50 
145 44 
132 9 
135 0 
123 19 
119 50 


b’ 


+ 5°57 


3 


348°15" 


TH. BREDIKHINE, 


b 
+ 19°34’ 
+ 11 45 
+ 39 14 
+ 6 51 
+ 25 50 
+ 20 37 
+ 31 26 
— 2]5 
+ 26 9 
— 719 
+ 23 55 
+ 31 56 


8 
93°25' 
108 52 
115 33 
115 2 
119 57 
121 39 
124 8 
124 14 
131 43 
134 32 
139 34 
136 42 


0 
119°23 
165 34 
139 45 
172 27 
153 30 
158 54 
148 29 


[n. 8. m 


La correction due à la précession est Ax = +36 et A3 — +9; en 


€ 
157°24° 
125 13 
101 47 
114 48 
102 25 
102 1 
93 57 
101 58 
87 13 
90 0 
79 18 
76 25 


; 


+ 5°58’ 
+ 5 3 
+ 23 53 
+ 3 33 
+ 16 42 
+ 13 46 
+ 24 34 
— 134 
+26 0 
— 715 
+32 7 
— 43 30 


La valeur moyenne de i, eu égard aux poids, est 15.0; la valeur mo- 


yenne V = — 64°, et, comme pour la comète v = —44°, on trouve F —v 
— —20°. Ce déplacement des périhélies doit attirer notre attention, et 
nous en parlerons plus tard. Si nous prenons simplement la moyenne arith- 
métique des radiants non corrigés auparavant, alors, en la corrigeant con- 
venablement, nous aurons 


I=54°8, b= 17° 39 
et puis 
08 —=161°57 8—  122°28 
e 101 51 = — 64. 9 
€ 145 38 i= 12°0 


Les radiants étant trop dispersés, la seconde méthode de correction ne 
peut pas être réputée suffisante. 


Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 400. 





(xxzV)] SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 593 


Pour que le phénomène soit plus conau dans ses détails, il ne sera pas 
superflu de citer ici quelques notes et remarques concernant ce sujet. 

D'après quelques observateurs on pourrait prétendre que l’apparition 
des météores ait cessé après le 23 novembre; mais nous avons plus haut 
présenté et calculé les observations des 25 et 27 novembre. Il est ainsi 
certain que la Terre les rencontrait dans une quantité plus au moins grande 
du 17 au 27 novembre. 

Ainsi, M. Gruss, à Prague, dans son article sur les météores de no- 
vembre (19—27), écrit entre autres (Astr. Nachr., & 3152): «Nov. 24, 
Abends, 8° — sehr wenige». 

Dans l’article cité de M. Sawyer nous trouvons la remarque: «The 
shower appeared shortlived, as only one or two were observed on the fol- 
lowing nights, Nov. 24, 25 and 26». Il est digne d’attention qu'avant 
l’époque de maximum, le 19 sovembre, entre 8"—9" du soir M. Gruss a 
vu — «einige helle Sternschnuppen». 

En général l’époque de maximum est suivie et précédée des apparitions 
plus au moins faibles. Malheureusement, du 20 au 22 novembre le mauvais 
temps mit obstacle aux observations. . 

Il est aussi important d'entendre que le courant du 27 novembre était 
assez riche quelques heures après les observations d’Odessa. 

Ainsi M. Newton dit dans son article sur les météores de novembre 
(American Journal of Science, M 265), qu'entre 8” et 11", près de New 
Orleans quelques voyageurs de sa connaissance ont vu une grande quantité 
de ces météores, qui tombaient en groupes deux et plusieurs à la fois. 
L’espoir de pouvoir compter ces météores parut impossible à ces voyageurs. 
Nouvelle-Orléans se trouve à 8° à l'Ouest d’Odessa, et par conséquent l’es- 
saim aurait pu être observé ici (à Odessa) seulement entre les 4—7 heures 
du matin. | 

L'’épaisseur de l’essaim du 23 novembre s’exprime par le nombre horaire 
de ses météores. Or, le Prof. Newton à New-Haven, après 10 heures du 
soir pouvait compter lui seul 10 météores par minute, ce qui donne le 
nombre horaire égal à 600. Le prof. Eastman à Washington compta 

327 met. dans 53 minutes. Cette fréquence paraît avoir duré jusqu’à 11°4. 
| M. Kirkwood (Publications of the Pacific, M 26, 1892; p. 253) dit 
qu’en Californie le courant a commencé dans le crépuscule du 23 novembre, 
et que durant 40 minutes au commencement du soir il a pu compter 150 
météores. Le nombre total de météores a dû monter, d'après lui, jusqu’à 
1000 entre les 8" et 11°. 
= M. Perrine, à Alameda (Californie), entre les 7" 32" et 8* 50" a 
compté 1013 météores (Astr. Journ., M 283). 


Mélanges mathém. et astron. T. VIJ, p. 401. 





594 TH. BREDIKHINE, [n. 8. u 


M. Sawyer affirme que les météores avaient un mouvement lent, qu’ils 
étaient généralement assez lumineux et qu’ils tombaient ordinairement par 
groupes. Cette dernière circonstance est confirmée par plusieurs autres 
observateurs, par ex. par M. Rees (ibid.) qui s'exprime ainsi: «A curious 
feature of the fall, as it appeared to me, was the explosion in groups. No 
meteors would be seen for a few minutes, then one could count five or more 
falling almost at the same time, in the same portion of the sky». 

M. Hagen dit que les météores (ibid.) présentaient toutes les grandeurs, 
depuis la première jusqu’à la plus faible, quelquesuns égalaient la grandeur 
de Jupiter. 5 

L’aire de radiation d'après les uns était assez restreinte, par ex. d’après 
M. Hagen dans un petit nombre de météores seulement on pouvait remar- 
quer la direction s’écartant du point général de radiation. Beaucoup de 
flèches faibles et courtes paraissaient couper dans toutes les directions les 
alentours du point radiant, en dedans d’un cercle de 10 degrés environ. 

Presque le même fait est constaté par M. Perrine. 

A M. Eastman les météores ont paru être dispersés de manière à 
rendre difficile la détermination du point radiant. 

Outre la position du point radiant déduite plus haut des observations 
de M. Sawyer, on a encore quelques données, exposées sommairement: 
ainsi, M. Boraston (Nature, ® 1214) donne pour le radiant «== 28°, 
8 == -+36°; d'après M. Eastman on a & == 23°8, 5 == + 51°; à l’aide de 
quelques dessins M. Newton trouve «— 25°, 6=-+35°; d’après M. Hussey 
(Amer. Journ. X 276) «= 24°8, 5 = +42°; d'après M. Sawyer a=25°, 
8 — +-41° et d’après M. Rees, à New-York, « = 21%6, 3 = +439. 

A l'exception du radiant de M. Eastman, les autres ont des coordon- 
nées très concordantes entre elles pour ce genre d’observation, et on en doit 
conclure que l'étendue de l’aire de radiation était en effet assez modique, 
en tout cas moins considérable qu’elle ne l’était le 27 novembre, d’après les 
observations à Odessa, où la radiation se présentait très dispersee, non- 
obstant l’affaiblissement énorme du phénomène à partir du 23 novembre. 


Dans mon Mémoire sur les Andromédides (Bulletin, T. VII) les correc- 
tions dues à l’attraction de zénith et à l’aberration diurne, par mégarde ne 
sont pas appliquées. avec justesse. Je saisis l’occasion de faire la correction 
convenable, quoique le résultat de cette correction soit tout à fait insensible. 


En corrigeant les 8 radiants principaux, on a « = 26.67, à — 43.81, d'où 


l—41°37 b= 30° 257. 


Mélanges mathém, et astron. T. VII, p. 402. 


» 


(xxxv)] SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 595 


Comme L = 156° 31’, on trouve: 


0= 147° 5 b'— 13°39 == — 42.8 
e 11117 l 8358 33 v — 42.8 
e 154 14 8 11124 i= 147 


Dans le Mémoire cité on a trouvé = 14°4. 

Les radiants corrigés étant portés sur la carte produisent un petit chan- 
gement dans le dessin de la disposition relative des radiants. 

A propos de cette correction il est à noter que les formules pour le calcul 
de l’aberration diurne du mouvement et de l’attraction de zénith ont des 
signes erronés presque dans tous les ouvrages concernant ce sujet; elles sont 
corrigées dans le «Vierteljahrschrift» mais là aussi la valeur donnée de la 
constante de l’aberration du mouvement est dite exprimée en degrés. Ainsi 
il ne sera pas superflu de donner ici un exposé succinct de ces formules. Les 
significations des lettres y sont ou très connues, ou se devinent de prime 
abord. Ajoutons ici la formule pour le ealcul de la longitude de l’apex et de 
l'angle horaire t. | , 

| 0=T+ a 
CS2Z = Sn: SNÔ + CSP : CSÔ : CST 
CSP:SNZ = 8: CSÈ — CSP: SNÈ : CST 
SNP-SNZ = SNT-CSP 
= — 1}; lg V— 8.2296 — 10; Igk— 8.23558 — 10 


Pour la parabole | 
v — k1 2, 


= (à—2) 


pour l’ellipse: 


V:v=D, sn (@— e) = D-sne, 


où € est une valeur approchée. 


___v.sne _ V.sne , 


me  sn(e — «)? 





w? = uw? + 2gR; 
lg (29R) = 5.62591 — 10 (pour @ = 45°), 
d’où on obtient Ig (2) 


Avec cette dernière valeur et z on entre dans la table de M. Schiapa- 


relli pour y trouver Ÿ. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 408. 





596 | TH. BREDIKHINE, [n. 8. m 


Puis, pour l’aberration: 


Aa = — 299 car : sec 3 : csp 
A — — À .snr-sn8- cs? 
et pour l'attraction de zénith: 
Ag = — Y-snp:secô 
48 = — d-csp. 


288 est exprimé en minutes d’arc et pas en degrés. 


w 
w = 100° 21.3 + 1.028 (€ — 1850) 





- 1 — 1 1— 


où À est la longitude du Soleil et Z celle de l’apex. 


$ 2. 


Il s’agit maintenant de voir à cause de quoi l’essaim principal s’est dé- 
placé du 27 novembre au 23 novembre, en ayant changé ainsi son noeud 
de 4° à peu près (246° 8 —242° 18°. | 

En examinant le mouvement de la comète de Biela, ou plutôt des cor- 
puscules qui la remplacent et qui ont le même temps de révolution, — nous 
voyons qu'elles ont dû subir des fortes perturbations de la part de Jupiter 
dans l'intervalle de 1889.5 à 1891.5. 

Pour le calcul de ces perturbations nous pouvons appliquer les formules 
employées dans notre Mémoire «Sur la dispersion des points radiants de 
met&ores». Pour faciliter l’évaluation des coefficients différentiels, on peut 
diviser l'orbite en parties de deux à deux degrés de l’anomalie vraie. Dans 
ce cas l’intervalle À ne sera plus constant, et pour remédier à cet inconvé- 
nient il faut introduire dans le calcul pour chacun des points de l'orbite la 
moyenne arithméthique des deux valeurs de À: précédente et suivante par 
rapport à ce point. 

Dans la table ci-dessous À est déjà cette moyenne arithmétique. Les 
éléments de l’orbite sont: 


T— 6.672 r=110 24 
Iga 0.54951 A 246 8.0 
e 0.75359 à 12 22.0 


Pour le mouvement moyen annuel on a Igu = 5.28835; Igkm :V p 
== 1,22072, où k est exprimé en minutes d’arc et multiplié par le nombre 


des jours dans l’année. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 404. 





(zıxv)] 


Pour compter les longitudes de la comète et de Jupiter à partir du noeud 
commun de leurs orbites, on trouve les valeurs numériques des angles 


connus. 


La longitude M de la comète comptée de ce noeud commun se trouvera 
en ajoutant à son anomalie vraie la quantité —139° 11’; pour obtenir la 
longitude correspondante J de Jupiter, il faut ajouter —249° 9’ à sa longi- 
tude héliocentrique. 

Les coordonnées polaires de Jupiter sont prises dans le Nautical Almanac. 
Le temps é est compté du périhélie passé 1886.07. 


Ÿ 
, 181° 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 406. 


SUR LES ORBITES DES BISLIDES. 


J 


t 
1889.49 


89.67 
89.84 
90.01 
90.17 
90.33 
90.48 
90.62 
90.76 
90.89 
91.02 
91.13 
91.24 
91.34 
91.44 
91.52 


24°40° 


A 


+ 17°45° 


lgr 
0.79324 
0.79084 
0.78841 
0.78294 
0.77740 
0.76972 
0.76078 
0.75039 
0.73897 
0.72656 
0.71309 
0.69898 
0.68401 
0.66854 
0.65249 
0.63598 


A 


2.088 


29 55 


14 35 


1.873 
1.658 
1.508 


I= 13°29; d—149° 48" et $=3°6. 


À 
0.180 


* 0.175 


0.170 
0.165 
0.160 
0.155 
0.149 
0.142 
0.135 
0.128 
0.121. 
0.114 
0.107 
0.100 
0.090 
0.080 


d, (872) 
— 8:21 


598 TH. BREDIKBINE, [W. 6. 111 


L’extrapolation graphique nous donne encore une qüantité supplémen- 
taire à la dernière colonne —5.6, et par la sommation dans cette colonne on 


obtient finalement 
5 — — 3.99. 


Les formules mentionnées et les données de la table ci-dessus nous 
donnent: Ä | 
= — 050. 

Les variations du mouvement moyen diurne et de la longitude du péri- 

hélie seront: 
ôu——274, 8x — — 0,5. 

Il est clair ainsi que le déplacement de l’essaim est produit par les 
perturbations de la part de Jupiter. 

‘ Les observations en Amérique, à Poulkovo et à Odessa font voir que le 
phénomène dura au moins quatre jours; la Terre parcourt dans cet inter- 
valle 1400000 lieues géogr., ce qui équivaut à 7 diamètres du Soleil. Selon 
toute probabilité 6n devrait ajouter à cette durée encore quelques jours, au 
commencement et à la fin, supposons quatre, ce qui donne pour la durée 
totale huit jours. 

On s'exprime en général vaguement que la durée considérable du phé- 
nomene provient de ce que la Terre traverse un nuage de corpuscules pro- 
venants de la désagrégation de la comète. Or, un nuage de cette dimension, 
— vu la petitesse de la masse cométaire, — ne peut pas se mouvoir autour 
du Soleil comme un système permanent. 

Les corpuscules, à mesure de leur désagrégation doivent se disposer 
dans l’orbite de la com&te et ne peuvent former qu’un anneau très mince, 
dont la plus grande épaisseur serait celle du diamètre de la comète avant sa 
désagrégation. 

Supposons, pour réduire autant que possible les dimensions du nuage, 
— qu'il est un cylindre, dont l’axe coïncide avec une partie de l’orbite. Cet 
axe fait avec la direction du mouvement de la Terre l’angle de 22°4 
(= 108.8, à — 12/4). Le passage de la Terre dans l’intérieur du cylindre 
se fait en 8 jours. Donc l’épaisseur du cylindre, — ou le diamètre de sa 
section perpendiculaire à l’axe, — doit être égale à 1070000 I. geogr. — 
Il faut ajouter encore que l’orbite cométaire passe à la distance de 120000 
1. g. de la Terre, et par cette raison on obtient pour l’épaisseur du cylindre 
1100000 ]. g., ou 5,88 diamètres du Soleil. 

En supposant même que la Terre ne reste que 4 jours dans l’intérieur 
du cylindre, — et c’est déjà la limite inférieure, — on aura pour son épais- 


seur 3.1 diamètres solaires; en admettant encore que la Terre rencontre 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 406. 








xxx) | SUR LES ORBJYES DES BIBLIDES. 599 


Paxe du cylindre, — ce qui n'est pas vrai, — on obtient. toujours son épais- 
séur ‘égale à 2.9 diamètres du Soleil. 

On voit ainsi que l’idée vague de nuage doit être éclaircie et sapplée: Ce 
nuage n’est pas un système permanent, mais un phénomène de la présence 
simultanée dans na espace et un temps donné -—— des corpuscules décrivant 
des orbites assez différentes: c’est nn système instantané pour ainai dire. 

En revenant dans le cas présent à nos conceptions théoriques exposées 
majntes fois, nous pouvons les développer de la manière suivante. 

La comète de Biela, avant son apparition en 1846, — et surtout avant 
1852, — était ancore capablé de développer cette Energie qui est la cause 
de la formation des queues; elle pouvait alors lancer dans l’espace, dans 
toutes les directions, des corpuscules en leur communiquant des vitesses ini- 
tiales plus au moms considérables. | 

‘On sait bien quelles orbites doivent décrire ces corpuscules autour du 
Soleil et lesquels d’entre eux peuvent rencontrer la Terre; lors de leur ren- 
contre avec la Terre on les voit comme étoiles filantes, Leur quantité est 
modique et la comète perd en eux une partie insignifiante de sa matière. 

Plus tard, en 1846 et en 1852, la comète s’est décomposée en plusieurs 
parties, douées déjà d’une vitesse initiale plus faible, mais emportant cha- 
cune une portion très considérable du corps entier de l’astre. On a vu alors 
deux de ces parties; les instraments de nos jours auraient pu peut-être, en 
découvrir plusieurs. 

Elles décrivent des orbites très peu différentes de l'orbite génératrice, 
— surtout non loin de l'époque de séparation, — et doivent subir les mêmes 
perturbations de la part des planètes. 

La comète de 1889 F qui s’est divisée en 5 parties, dont nous avons 
calculé (Astr. Nachr.) les orbites, peut servir d'exemple d’une pareille division 
des comètes. | | 

Or, une partie entière, — ou même un groupe, une trainée de parties 
voisines, — lors de sa rencontre avec la Terre doit se manifester par un 
essaim plus ou moins abondant d'étoiles filantes. 

Cherchons premièrement les orbites des parties de la comète de Biela 
qui ont occasionné les apparitions splendides dans les années 1872, 1885 
et 1892; puis nous ferons des conjectures plausibles concernant les orbites 
des météores qui-suivent les jours des maxima et qui les précèdent. 


$ à. 


Il est plus que probable que la division et la désagrégation complète de 


la comète ont commencé en 1846. La cause mécanique de cette division 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 407. 





600 TH. BREDIKHINE, [x. & mi 


peut être sommairement exprimée par la vitesse initiale j imprimée aux par- 
ticules dans le moment de séparation c’est à dire dans le point commun de 
l'orbite génératrice et de l’orbite dérivée. 

Il est plus commode pour le calcul de supposer que la vitesse initiale 
coïncide avec le rayon vecteur (dirigée vers le Soleil), ou avec son prolonge- 
ment. Le premier cas soit marqué par le signe (-+-) et le second par (—). 
Si la séparation a lieu en voisinage de l’aphélie — les signes deviennent 
contraires. On peut supposer aussi, que la vitesse initiale ne coïncide pas 
avec le rayon vecteur, — alors sa valeur sera une autre. Si l'orbite dérivée 
s’est formée lors de l’apparition en 1846, -— les temps des passages au péri- 
hélie de 1846 seront presque les mêmes pour ces deux orbites, c'est à dire 
T = 1846.112. 

Soit R le rayon vecteur de la Terre dans la ligne du noeud descendant; 
ce rayon est plus petit que le rayon correspondant de la comète — de la 
quantité 0.006, et par conséquent l'orbite dérivée, dans son noeud descen- 
dant, doit avoir le même rayon À pour que la rencontre des météores avec 
la Terre soit possible. 

Soient: r le rayon vecteur commun des deux orbites dans le point de. 
séparation, V — l’anomalie vraie de ce rayon dans l'orbite dérivée et  — 
dans l’orbite génératice, 8 — l’angle de la tangente à l’orbite génératrice 
avec ce rayon et ß — l’angle correspondant pour l'orbite dérivée. 

En réduisant les éléments de l'orbite de 1859 à l’équinoxe de 1893.0, 
nous aurons pour ces éléments et pour les éléments des orbites dérivées I, II 
et III, appartenant aux essaims de 1872, 1885 et 1892 les valeurs suivantes, 
i étant le môme (12°4): 


Comète I II II 

T.t.m. Gr. 1859.390 1872.986 1885.983 1892.976 
r 109° 50/4 108° 55/0 108° 45/3 108° 59/2 
lg a 0.54950 0.55149 0.54833 0.55050 
lg e 9.87711 9.87788 9.87668 9.87750 
lg q 9.94123 9.94087 9.94138 9.94103 
T 6.672 6.718 6.645 6.695 
lg R — 9.99395 9.99397 9.994296 
lg r — 9.94216 9,94156 9.94146 
v — + 5°48.0 — 3°34/0 .+ 3° 30 
V — + 6 43.4 — 9 289 + 3 54.2 
8 — 87 30.5 91 32.0 88 41.4 
B, — 87 6.5 91 4.2 88 19.3 
j — — 0.0099 — 0.0116  —- 0.0095 

m — 292 342 279 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 408. 





(XXxV)] SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 601 


La lettre m désigne la valeur de la vitesse initiale par seconde, exprimée 
en mètres. 

Passons maintenant aux corpuscules doués des vitesses initiales plus con- 
sidérables qui peuvent, selon les valeurs et les directions de ces dernières, 
décrire des orbites avec les temps de révolution plus grands et plus petits que 
celui de la comète. | 

Les météores qui arrivent ensemble vers un périhélie donné ont pu subir, 
à cause de la différence de leurs orbites, des perturbations différentes dans 
les longitudes des noeuds, entre autres. 

Par suite de cette différence dans les longitudes des noeuds, la Terre va 
les rencontrer dans des jours différents, avant et après l’époque de l’essaim 
principal. 

Pour avoir un aperçu général des années dans lesquelles la comète Biela 
et ses orbites dérivées ont pu subir les perturbations de la part de Jupiter, 
je donne les moments des passages au périhélie de la comète et les moments 
quand la longitude héliocentrique de Jupiter atteignait 290°, c’est à dire 
quand la planète se trouvait dans la région où se dirige la ligne des apsides 
de la comète menée vers l’aphélie. 


Comète (périh.) Japiter (| = 290°) 


1772.13 1771.35 
78.91 
85.68 1783.21 
92.46 
99.25 1795.08 
1806.00 1806.95 
12.74 
19.48 1818.82 
26.21 
32.90 .1830.69 
39.50 
46.11 1842.56 
52.75 1554.42 
59.39 
66.06 1866.29 
72.73 
79.40 1878.15 
86.07 
92.74 1890.02 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 409. 


602 


TB. BRÉDIKBINE, 


[N. 8. 1H 


Les fortes perturbations de la comète ont eu lieu: 


en 1794, après le périh. 


1831, avant» 


1841—42, après le périh. 
1890, avant le p£rih. 


Le changement successif des éléments Q 


1772 
1806 
1826 
1833 
1846 
1852 
1859 
1866 
1892 


8 à 

— 6.3 — 35 
— 2.2 — 0.4 
— 2.5 — 0.6 
—40 —0.5 
et s est: 

9 , 

258°7 - 17.1 

252.4 13.6 

251.2 18.6 

249.0 13.2 

246.5 12.6 

246.3 12.6 

246.1 12.4 

246.0 12.4 

242.0 11.9 


Calculons maintenant les perturbations des orbites des corpuscules ayant 
les temps de révolution 7, qui se sont détachés de la comète dans une de ces 
approches antérieures au périhélie, — conformément à ces 7, — et arrivent 
ensemble avec elle vers le périhélie de 1892. 

Les colonnes intitulées — Limites, donnent les intervalles des temps et 
des anomalies vraies dans lesquels les perturbations ont été calculées. La 
quantité km’: V p est exprimée en minutes d’arc ét multipliée par le nombre 
des jours dans une année: 


T 
5.558 
13.344 
26.688 
40.032 
40.032 
40.032 


Limites 
154° — 226° 
201 — 231 
202 — 238 
210 — 240 

» » 


» » 


Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 410. 


CI lga Limites 
12°4 0.49662 1888.488 — 1892.036 
» 0.75020 90.110 — 92.012 
» 0.395088 89.200 — 92.127 
» 1.06828 90.290 — 92.150 
15.4 » » » 
9.4 » » » 

e Ig km’: Vo 86 &i 
0.72169 1.22471 — 7.00 — 1:40 
0.84477 1.209738 — 2.68 — 0.12 
0.90221 1.20307 — 2.55 — 0.05 
0.92538 1.20041 — 2.47 — 0.03 

» p — 3.90 — 0.03 

» » — 1.70 — 0.02 








(xxxv)] SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 603 


Les deux dernières lignes donnent les perturbations pour les orbites à 
T = 40, décrites par les particules lancées non dans le plan de l'orbite co- 
métaire, mais dans le plan perpendiculaire à cette orbite sous des certains 
angles propres à donner aux orbites respectives les inclinaisons 15.4 et 9°4. 

Supposons maintenant que dans le courant météorique il y a des cor- 
puscules avec le temps de révolution T'= 40.032, issus de la comète en 
1812; ils ont eu leur nouveau périhélie en 1852 (1852.86). 

Vers ce temps ni la comète, ni ces corpuscules n’ont pas subi des per- 
turbations de la part de Jupiter. En 1831 et 1841 ils se trouvaient très 
loin de la planète. Ainsi, jusqu’à l’an 1891 ils ont conservé leurs I et à, 
— sauf quelques perturbations en 1806, — 251.2, 13.6. Les perturbations 
en 1891 ont changé ces valeurs en 248°7 et 13°6; avec ce Q = 246°7 ils 
auraient pu devenir visibles le 29 novembre 1892. 

Les corpuscules ayant T=— 33.39 et séparés de la comète en 1826, ont 
leur nouveau périhélie 1859.60; vers ce temps ils sont libres des fortes per- 
turbations et conservent par conséquent leur == 251.2 jusqu’à 1891, quand 
ils le changent en 248°, en acquérant ainsi la possibilité d’être visibles le 
29 novembre 1892. 

En 1847 M. Heiss a observé plusieurs météores les 8 et 10 décembre, 
avec le point radiant & = 22°, 3—+-55°, qui donne 2 —258°7, = 17:1. 
- Or, les corpuscules avec T== 37.94, issus de la comète en 1772, ont eu 
leur nouveau périhélie en 1810, sans subir vers ce temps des fortes pertur- 
bations. Ainsi, ils ont conservé leur £2 et # de 1772 jusqu’à 1848. Pour la 
moitié du temps de révolution précédent, c’est à dire pour T = 18.97, les 
corpuscules détachés de la comète en 1772 ont leurs périhélies en 1791.10, 
1810.07, 1829.04, 1848.01, 1866.98, 1885.95; ils ont subi des pertur- 
bations en 2 de 2°, de manière qu’en 1847, 1866 et 1885 is auraient pu 
être visibles le 8 décembre. 

Les corpuscules issus en 1772 avec T' = 25.29 arrivent aussi sans fortes 
perturbations au péribélie de 1847. 

Les météores issus en 1826, avec les temps de révolution 33.39, 22.26, 
11.13 sont libres des graves perturbations et ont pu devenir visibles le 29 
novembre 1892. 

Si la séparation a eu lieu en 1846, les corpuscules avec T' = 23.44 ont 
leur nouveau périhélie 1869.55, ils sont libres des graves perturbations, et 
en 1892 leur 8 sera par conséquent 244°, — possibilité d’être visibles le 
25—25 novembre. 


1) Les temps de périhélie des orbites dérivées sont supposés égaux aux temps de périhélie 
de l'orbite génératrice à l’époque de séparation; cette séparation, pour les météores visibles, a 
lieu avant le périhélie. 
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 411. 40 








604 TH. BREDIKHINE, [x. 8. ur 


Séparation en 1812; T = 26.67 ou 13.33. Perturbations en 1841 près 
de 1°7 et en 1891, 2°7. Possibilité d’être visibles le 27 novembre 1892. 

Séparation en 1826; T'= 22.26 ou 11.13; météores libres des graves 
perturbations de la part de Jupiter jusqu’à 1891, et par conséquent ils ont 
en 1892 leur $2 —248, — possibilité d’être visibles le 29 novembre. 

Séparation en 1846; T== 23.44, ou 15.63, ou 11.72; libres des per- 
turbations jusqu’à 1891; en 1892.9 les météores ont N==243.3, — possi- 
‘ bilité de devenir visibles le 24 novembre. 

Il est clair, qu’on peut trouver encore plusieurs combinaisons 8 qui impli- 
quent la visibilite & telle ou telle date. 

Ainsi on voit qu’un arc considerable de l’orbite de la Terre en 1892 (et 
pareillement en d’autres années) sera traversé par des météores appartenant 
à différentes orbites, mais qui ne forment pas ce nuage impossible dont nous 

avons parlé plus haut. 

Les météores aux temps de révolution moindres que celui de la comète 
subissent des perturbations plus fortes (voir plus haut T'— 5.558) et peuvent 
devancer l'apparition de l’essaim principal. 

Enfin, — sans l’effet des perturbations, — les météores qui ont des orbites 
plus allongées et inclinées par rapport à l’orbite génératrice, peuvent devancer 
les météores des mêmes orbites non inclinées. Leurs perturbations, comme 
on le voit dans notre table ci-dessus, seront différentes, et c’est aussi la cause 
de la dispersion des météores sur la route de la Terre. 

La quantité de météores pour un temps et un lieu donné, naturellement 
ne peut pas être évaluée théoriquement; l’abondance en tout cas paraît être 
inversement proportionelle à la valeur de la vitesse initiale 57. 

La longitude du noeud ascendant de l'orbite cométaire (de 1859) est 
246.1. Les différentes orbites, après leur périhélie ont les rayons vecteurs 
égaux à ceux de Jupiter à des distances angulaires, à partir du noeud, très 
différentes. En nommant / la longitude sur l’orbite pour laquelle r et r’ sont 
égaux, et E — la longitude de cet r à partir du noeud ascendant, on aura: 


T 1. E 
5.558 276.0 30°0 
6.672 268.6 22.5 

13.344 254.3. 8.2 
26.688 248.5 2.4 
40.032 246.6 0.5 


On voit que si toutes les orbites dans un temps donné subissent les per- 


turbations de la part de Jupiter en voisinage du noeud ascendant, — comme, 
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 412. 





(xxxV)] SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 605 


par ex., en 1795, — le caractère de ces perturbations sera très différent 
pour chaque orbite: pour T = 5.6, 6.7 les fortes perturbations se feront 
voir principalement dans 2 et 4, tandis que pour les autres temps T, c’est 
la longitude du périhélie qui sera fortement attaquée. 

Nous savons encore que la position du périhélie de l'orbite dérivée dif- 
fere plus ou moins de celle de l’orbite génératrice dans le cas de j un peu 
considérable. Ce changement peut causer dans certains cas ou l’augmenta- 
tion, ou la diminution des perturbations dans r. 

Ainsi il serait très intéressant d’avoir en vue les positions des périhélies 
dans les orbites des météores. Les météores observés le 27 à Odessa pré- 
sentent un grand changement des périhélies par rapport à celui de la cométe. 

Enfin il est à noter que la valeur de 3 le 27 est plus grande que celle 
de 23 novembre. C’est aussi un indice de la différence des 7 dans les orbites 
des corpuscules du 23 et 27 qui produit l’inégalité dans les perturbations 
de l’inclinaison. 

Naturellement, les observations ne sont pas encore assez nombreuses 
pour pouvoir traiter en détail ce sujet délicat; mais on voit où on doit désor- 
mais diriger l’attention pour obtenir des critériums des diverses théories, 

Sous ce point de vue, — je le répète maintes fois, — les observations 
des météores d’un courant quelconque sont importantes non seulement à 
l’époque de l’intensité du phénomène, mais au dehors de l’époque, dans toute 
la durée du courant. 


Mélanges mathem, ot astron. T. VII, p. 413. 


607 


De Coleopterorum familla nova. Scripsit Andreas a Semenow. (Lu le 
14 avril 1893). 


Anno 1888 pater meus Petrus a Semenow, qui tunc iter per provinciam 
Transcaspicam Turkestaniam versus mecum faciebat, die 24 Aprilis mensis 
in statione viae ferreae militaris trauscaspicae Bala-ischem dieta neque procul 
a littore orientali maris Caspii sita cujusdam singularis Coleopteri nonnulla 
individua ad lumen laternarum media nocte volitantia detexit collegitque. 

Cum anno insequenti 1889 provinciam Transcaspicam denuo investiga- 
rem, aliam ejusdem generis speciem, praecedenti proxime affinem, prope 
stationem viae supra nominatae Utsch-adshi dictam, jam multo magis ad 
orientem in desertis quae Kara-kum dicunt sita, die 17 Maji mensis etiam 
ad lumen laternarum copiose collegi. 

Etsi ambarum harum specierum specimina solum masculina ante oculos 
habeo, nihilo secius, cum eae in nulla familiarum hucusque in ordine Coleo- 
pterorum institutarum satis apte collocari possint, ad illas species in systema 
rite recipiendas familiam novam iustituendam esse censeo et ejus descrip- 
tionem hic prodo in lucem. 


Petriidae, 
familia nova Coleopterorum Heteromerorum. 


Corpus gracile, elongatum (4). Habitus debilis quarundam Cerambyci- 
darum vel etiam genus Rhipidius Thunb., ad familiam Ahipiphoridarum 
spectans, in mentem vocans. 

Antennae statim ante oculos subaperte insertae, 1 1-articulatae, longae 
(3), filiformes, similiter atque in Alleculidis formatae. 

Caput thoraci insertum, antice haud productum, pone oculos levissime 
angustatum vel vix constrictum, sed nullo modo pedunculatum, vertice fere 
plano, simplici, facie subverticaliter declivi. Oculi valde evoluti, laterales, 
transversi, subreniformes, valde convexi, antice fere non emarginati (J). 

Mandibulae fortes, integrae, ut in Alleculidis compluribus formatae, 
tomio curvato, elongato, apice acuto, haud bifido. 

Labrum sat breve, late transversum, parum prominulum. 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 859. 





608 ANDREAS SEMENOW, [s. s. u 


Palpi maxillares fortiusculi, subelongati, fere ut in Alleculidis for- 
mati, articulo ultimo non dilatato (4). Palpi labiales multo minores et 
tenuiores, articulo ultimo simplici quoque. 

Mentum minusculum, basi angustatum, pedunculo brevi partis sub- 
mentalis, basi ipsius menti haud angustiori et ab hoc obsolete discreto in- 
nixum. Maxillarum lobi basales permagni, magnitudine fere menti. 

Prothorax elytris angustior, subeylindricus, pronoti margine laterali 
_obsoleto saltem in dimidio basali indicato; apertura ad caput recipiendum lata. 

Scutellum patens, sat elongatum,. linguiforme. 

Elytra nonnihil abbreviata, abdominis apicem non attingentia, plus 
minusve fortiter dehiscentia, apice haud acuminata; epipleuris distinetis, in- 
flexis, sed a dorso margine nullo separatis. Ä 

Alae inferiores (3) valde evolutae, exsertae, haud retractiles, longi- 
tudinem abdominis multo superantes, venis firmis; nervalatione eadem fere 
atque in Alleculidis. | 


Coxae anticae hand transversae, subconicae, prominentes, omnino fere 
contiguae, basi tantum processu angustiusculo vix discretae. Coxae inter- 
mediae subprominulae, subconicae, valde approximatae, mesosterni pro- 
cessu angustissimo separatae. Coxae posticae nullo modo distantes, valde 
transversales, subparallelae, extus cum episternis metathoracis contiguae. 

Trochanteres in omnibus pedum paribus distincti. 

Prosternum sat breviusculum. Episterna prothoracis sat magna, an- 
tice a pronoto haut separata. Epimera prothoracis submembranacea, intror- 
sum sensim valde attenuata, acetabula antica vix occludentia. 


Mesosternum modice breve, apertura antica late subovali. Episterna 
mesothoracis magna, cum iisdem metathoracis et cum metasterno ipso con- 
tigua. Epimera mesothoracis minuscula acetabula intermedia haud attin- 
gentia. 

Metasternum maxime evolutum, valde elongatum, mesosterno saltem 
triplo longius, super abdomen alte elatum, convexum, medio longitudinaliter 
plus minusve sulcatum, postice in medio promotum neque ullo modo emar- 
ginatum. Episterna metathoracis magna, valde elongata, subparallela, basi 
cum epimeris episternisque mesothoracis contigua. Scutum metathoracis 
elytris obtectum ideoque in quiete desuper non visibile. 

Abdomen (4) liberum, mobile, parti superiori metathoracis innixum, 
hoc multo angustius ut vix nisi longius, teres, anguste subcylindricum, in 
speciminibus siccis dorso saepius anguste excavatum, e quinque segmentis 
ventralibus evolutis compositum, quorum segmento penultimo antepenultimo 


breviore. Organa copulatoria maris semper exserta; penis liberus, valde 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 860. 





Cxxxv)| DE COLEOPTERORUM FAMILIA NOVA. 609 


elongatus, parameris symmetricis, magnis, ab hoc distantibus, introrsum ar- 
cuatis eirroque longo praeditis?). 

Pedes cursorii, longi, graciles (4). 

Femora haud incrassata, elongata, debilia. 

Tibiae omnes tenues, longae, vix compressae, spinis duabus acutis api- 
calibus (quarum externa, , prassertim in tibiis posticis, paulo brevior est) 
praeditae. | 

Tarsi valde tenues, elongati, subtas nec squamosi nec ciliati, hetero- 
meri, scilicet 4 anteriores 5-articulati, posteriores 4-articulati; articulis 
omnibus apice simpliciter trancatis, articulo basali tarsorum posticorum 
parum elongato. Unguiculi tarsorum tenues, simplices (4). 


Haec familia magnam praebet affinitatem cum Alleculidis acceditque im- 
primis generibus Steneryx Rttr.?) et Alleculopsis m.°) hujus familiae, tamen 


1) Quod attinet ad terminologiam partium genitalium cf. Verhoef: Deutsch. Ent, Zeitschr. 
1893, pp. 113—170. 

2) Clarissimus Edm. Reitter nimis maturate et inconsulte deelaravit (Wien. Ent. Zeitg. 
1891, p. 252. — Ibidem, p. 256) genus Balassogloa Sem. (Horae Soc. Ent. Ross. XXV, 1891, 
p. 372) idem esse ac genus Steneryx Rttr. (Wien. Ent. Zeitg. 1890, p. 2566). Re enim vera haec 
duo genera, inter se plane longeque diversa, iis qui sequuntur characteribus facillime sunt dis- 
tinguenda. . 

Unguiculi 4-ris dentieuleti Palpi maxillares articulo ultimo non dilatato. Prothorax au- 
gustus, subconicus. Prosternum processu intercoxali angustissimo, coxas anticas valde promi- 
nentes vix discernente. Coxae intermediae subcontiguae; processu metasterni nullo, mesosterni 
angustissimo, vix ullo. Abdominis segmentum basale processu intercoxali distineto nullo. Tarsi 
articulo ultimo simplici, nec bilobo nec lamellato. Habitus peculiaris, nonnihil genus Cteniopus 
Sol. referens. 

gen. Steneryx Rttr. 

Unguiculi G-ris interne omnino integri Palpi maxillares articulo ultimo late triangulari 
seu securiformi. Prothorax latiusculus, nullo modo conicus. Prosternum processu intercoxali 
haud nimis angusto, coxas anticas modice prominulas et fere globulosas evidentissime superante. 
Coxae intermediae late distantes, processubus latis meso- et metasterni discretae. Abdominis 
segmentum basale processu intercoxali distinctissimo. Tarsi articulo penultimo anguste bilobo, 
subtus lamellato. Habitus longe diversus, potius subgenus Sphenaria M&n. (Tenebrionidarum) 
in mentem vocans. (NB. Qui omnes characteres in descriptione mea Balassogloae sphenarioidis 
[Horae Soc. Ent. Ross. XXV, 1891, pp. 372978] 8 satis diserte expositi sunt). 


gen. Balassogioa Sem. 


3) Alleculopsis, g.n. 
Alleoulsdarum. 


Antennae mox ante oculos insertae, elongatae, in & dimidium corporis distincte sed parum 
superantes, fere filiformes, externe leviter serratae, articulo 1-0 sat brevi, 2-0 hoc multo bre- - 
viore, 8-0 his simul sumptis subaequali vel vix longiore, sequentibus subaequalibus, tertio dis- 
tincte longioribus, ultimo penultimo breviore, apice acuminato.— Palpi labiales parvali, articalo 
ultimo crassiusculo, sed non transverso nee triangulari, apice truncato; maxillares articulo pen- 
ultimo brevi, ultimo obliquo, elongato-cultriformi, non transverso. — Mandibulae leviter 
prominulae, apice acutae, ante apicem distincte fissae, — Labrum prominulum, transversum, 
apice leniter subrotundatum. — Clypeus planiusculus, a fronte subnulla omnino sepa- 
ratus. — Caput pone oculos breviter constrictum et profunde transversim sulcatum. — Ocnli 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 861. 


610 . ANDREAS SEMENOVW, [N. Ss. Im 


habitu peculiari et nonnullis characteribus, qui non exigui momenti esse 
videntur, ab illis discrepat. Alleculidae enim habent abdomen majus, nun- 
quam liberum, multo latius, nunquam teres nec perfecte cylindricum, meta- 
sterno haud angustius atque huic plus minusve arte applicatum; elytra nun- 
quam abbreviata, alas retractiles semper omnino obtegentia; prothoracem 
elytris parum angustiorem, nunquam cylindricum; epimera prothoracis lati- 
ora, acetabula antica semper perfecte occludentia; coxas intermedias pla- 
niores, haud conicas; unguiculorum tarsalium maris marginem interiorem 
saepissime (excepto solum genere PBalassogloa Sem.) pectinatum aut denti- 
culatum; denique organa copulatoria maris nonnihil aliter (etsi similiter) 
constructa. | 

Restat, ut de affinitatibus familiae nostrae novae cum aliquot aliis He- 
teromerorum familiis, a quibus ea jam multo longius distat, pauca dicam. 

Quoad habitum generalem familia Peirtidarum solummodo cum complu- 
ribus Meloidis, Rhipiphoridis et Oedemiridis similitudinem exteriorem prae- 
bere videtur; tamen argute differt: a Meloidis imprimis capite haud nutante, 
nullo modo pedunculato neque in collum distinctum constricto, unguiculis 
tarsorum omnino simplicibus, nec fissis nec dentatis, coxis anticis aliter for- 


grosse granulati, in 4 permagni, valde convexi, majorem partem capitis occupantes, supra in 
fronte omnino contigui et connati, occiput versus divergentes, subtus subcontigui, ad 
insertionem antennarum anguste sinuati; in © paulo minores, in fronte non contigui, sed valde 
approximati. — Prothorax elytris angustior, trapezoidalis, antrorsum angustatus, angulis ante- 
rioribus obliteratis, margine laterali in dimidio anteriore evanescente. — Scutellum triangu- 
lare. — Elytra elongata, sat angusta, epipleuris integris. — Prosternum processu intercoxali 
tenuissimo.— Abdomen e 5 segmentis ventralibus evolutis sextoque segmento parvulo accessorio 
compositum, segmenti basalis processulo intercoxali angustiusculo, acuminato.—Pedes graciles. 
Coxae intermediae processulo mesosterni modice angasto evidentissime discretae. Tarsi longi et 
sat angusti, articulo penultimo leviter bilobo, subtus bilamellato; unguiculis subtilissime ser- 
ratis. — Corpus alatum, statura elongata, gracilis. 

Genus Mycetocharinae Seidl. proxime affine, sed oculorum extrema evolutione mandibu- 
lisque ante apicem fissis ab illa distinguendum. 

Hujus generis species est typica: 


Alleoulopsis deserticola, sp. D. 


Elongata, parum convexa, pallide testacea, interdum posterius leviter subinfuscata, non- 
nihil nitidula, tota minute punctulata subtilissimeque dense pubescens, capite (palpis antennisque 
exceptis) brunneo vel piceo, oculis atris. Prothorace trapeziformi, haud transverso, apicem 
versus fortiter angustato, ante angulos basales vix sinuato, apice capite unacum oculis distincte 
angustiore; angulis anterioribus subrotundatis, fere nullis, posterioribus bene determinatis; ex- 
trorsum nonnihil prominentibus, summo tantum apice vix obtusiusculis; basi truncata, medio 
vix rotundata, tenuissime marginata, margine perparum undulato; disco vix convexo. Elytris 
thoracis basi distincte sed parum latioribus, elongatis, subparallelis, apice angustato-subrotun- 
datis, tenuiter punctato-striatis, interstitiis non convexis, — Ob staturam elongatam species 
nonnullas subgeneris Sphenaria M6n. nonnihil referens; etiam Mycetocharinae orientali Faust 
haud dissimilis. 

à: Statura minore et graciliore, oculis magnis, valde convexis, in fronte contiguis et con- 
nexis. 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 862. 


(xxxV)] DE COLEOPTERORUM FAMILIA NOVA. 611 


matis, retrorsum non directis, acetabulis anticis fere non apertis, etc.*); a 
Rhipiphoridis — praesertim capite neque inclinato neque pedunculato, vertice 
simplici, antennis maris simpliciter filiformibus longisque, acetabulis anticis 
fere occlusis, unguiculis tarsorum integris, configuratione et structura pro- 
thoracis, unguiculis tarsorum integris, etc.; ab Oedemeridis — praecipue 
antennis haud in fronte insertis, acetabulis anticis omnino fere occlusis, tar- 
sorum articulis omnibus simplicibus, etc. A ceteris Heteromerorum familiis 
Petriidae magis adeo discedunt. 

Quae cum ita sint, familia Peérisdarum immediate post Alleculidas in 
systemate collocanda est. 

Multum abest, ut descriptionem hujus familiae supra allatam completam 
esse existimem; sexus enim femininus ambarum specierum ad familiam 
Petriidarum spectantium, earum status primarii atque vivendi modus mihi 
ignoti manserunt. | 

Ad hanc familiam pertinet solummodo genus quod sequitur. 


Petria, g. n. 


Corpus gracile, sat elongatum (4). 

Antennae (3) sub lateribus frontis mox ante oculos subaperte insertae, 
filiformes, saltem dimidium corporis superantes, interdum etiam toto corpore 
longiores, 11-articulatae, articulis 3°—7° apice extus plus minusve suban- 
gulatis, articulo 1° brevi extus ad apicem incrassato, 2° brevissimo, trans- 
verso vel subtransverso, 3° brevi quoque, tamen praecedente saltem sesqui 
longiore, 4° tertio plus duplo vel fere triplo superante, sequentibus sensim 
longioribus, ultimo simplici apice subacuminato. — Palpi maxillares articulo 


©. Statura multo majore, latiore, oculis minoribus, in fronte approximatis, sed non conti- 
guis, antennis brevioribus, elytris saepissime apicem versus plus minusve infuscatis. 

Long. 51/,—9 mm. | 

Prov. Transcaspica: in desertis sabulosis Kara-kum dictis, praesertim ad Repetek, noctu 
frequenter copioseque ad lumen advolans 6 pse. V. 1888; V et VL. 1889). — Specimina numerosa 
SP) in coll. P. a Semenow. 

Animadversio. Ad genus Aleculopsis m. referenda est sine ullo dubio etiam Allecula? 
macrophthalma Gebl. (Bull. Soc. Nat. Mosc. 1859. II, p. 841), secundum singulum specimen À 
a D-re Al. Schrenk ad lac. Ala-kul (Kirgisorum deserta orientalia) olim detectum eximie ab 
illustrissimo auctore 1. c. descripta. Hanc quidem speciem eandem esse ac mea Alleculopsis 
deserticola diu existimabam, tamen nunc speciem meam transcaspicam ab illa Cebleri distin- 
guendam arbitror; ait enim Gebler speciem suam prothoracem postice rotundatum, supra 
valde convexum angulisque posticis obtusis habere, quod in Alleculopss deserticola m. non 
observatur. 

4) Quam ob rem ab opinione Edm. Reitteri, qui genus Petria m. ad familiam Meloidarum 
referendum et ibi pone genus Ctenopus Fisch. collocandum in litteris judicavit, omnino dis- 
sentio. Clarissimus ille vir de genere Petria m. sequentia quidem mihi scripserat: «Der kleine 
Heteromere (Petria Sem.) passt in keine Familie besonders, doch scheint es mir, dass man ihn 
(allenfalls am Schlusse der Meloiden, hinter Ctenopus ganz gut placiren kann», 

Mélanges biologiques. T. XIII, p. 868. 40* 


612 ANDREAS SEMENOW, | [n. 8. m 


ultimo penultimo saltem sesqui longiore, non dilatato, apice leviter attenuato 
et subtruncato. — Mandibulae elongatae, integrae, apice acutissimae. — 
Labrum transversum, longitudine saltem duplo latius, apice fere recte 
truncatum. — Caput mediocre, pone oculos parum vel vix angustatum, 
fronte sat angusta, clypeo breviusculo, transverso, a fronte impressione 
subarcuata suturaque tenui separato, apice levissime sinuato. — Oculi (d) 
magni, laterales, subreniformes, valde convexi, supra et subtus distantes, ad 
insertiorem antennarum vix emarginati, grosse granulati. — Prothorax ely- 
tris multo angustior, subcylindricus, basi vix latior quam apice, lateribus 
fere rectis, basi et apice recte truncatus, angulis anticis non rotundatis 
quamvis obtusiusculis, margine laterali basi tantum obsolete indicato, antice 
omnino evanescente; disco parum convexo. — Scutellum distincte angustius 
quam frons inter oculos, subelongatum, linguiforme. — Elytra (d) leviter 
abbreviata, abdominis apicem non attingentia, dorso non convexa, ad scutelli 
apicem in quiete contigua, dein fortiter dehiscentia, attamen apicem versus 
parum angustata, apice subobtusa, angulo suturali distincto, externo rotun- 
dato, humeris distinctis sed obtusiusculis, margine laterali distincto, epi- 
pleuris inflexis, sed a dorso non discretis, margine laterali bene expresso. — 
Alae inferiores (6) magnae, latae, semper exsertae, etiam in quiete coleop- 
teris nunquam penitus obtectae, abdominis apicem multo superantes, leviter 
iridescentes, nervis omnibus firmis. — Prosternum antice recte truncatum, ab 
episternis sutura nulla separatum, processulo intercoxali angustissimo, coxas 
anticas subconicas prominentesque basi tantum vix separante. — Acetabula 
antica indeterminate occlusa. — Mesosternum processulo intercoxali angu- 
stiusculo, coxas intermedias subconicas quoque, sed minus prominulas apicibus- 
que retrorsum directas vix discernente. — Metasternum magnum, elongatum, 
valde convexum, medio longitudinaliter (praesertim postice) plus minusve 
profunde sulcatum, super abdomen valde elatum atque postice unacum coxis 
posterioribus oblique transversalibus subcontiguisque retrorsum longe pro- 
motum; episterna metathoracis magna valdeque elongata, ad basin fortiter 
impressa vel excavata. — Abdomen () liberum, sat parvum, teres, anguste 
subcylindricum, metasterno multo angustius, apicem versus leniter attenua- 
tum, e quinque segmentis ventralibus evolutis compositum, segmento ante- 
penultimo perparum longiore quam segmentum penultimum. — Organa co- 
pulatoria maris semper exserta; penis angustiusculus, valde elongatus, leniter 
deorsum incurvus, apicem versus attenuatus, apice acuminatus; ostium duc- 
tus ejaculatorii in dorso penis paulo ante ejus apicem situm; paramera 
lateralia, symmetrica, a pene distantia, eodem multo breviora, introrsum 
curvata, fere semiluniformia cirroque longo instructa. — Pedes longi, gra- 


ciles. — Femora omnia elongata, haud incrassata, subparallela, leviter com- 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 364. 








(Xxxv)] DE COLEOPTERORUM FAMILIA NOVA. 613 


pressa; postica abdominis apicem saltem attingentia. — Tibiae omnes tenues, 
levissime subcompressae, simplices, 4 anteriores longitudini femorum fere 
aequales, posticae distincte longiores quam femora ejusdem paris; spinis 
apicalibus tenuibus acutisque, externa distincte longiore quam interna. — 
Tarsi angusti, simplices, elongati, subtus nec lamellati nec spinosi, simpli- 
citer tenue pubescentes, articulis omnibus apice subtruncatis; tarsi postici 
articulo basali elongato, sequentibus duobus unitis haud vel parum breviore, 
ultimo penultimo multo longiore. — Unguiculi tarsorum integri, tenues. 


Quod ad vitae rationem specierum hujus singularis generis attinet, pauca 
tantum quae sequuntur dicere possum. 

Mares ambarum Petriae specierum, quae solummodo loca deserta sabu- 
losa vel argillacea habitare videntur, interdiu latitant, noctu autem ad 
lumen copiose advolare solent; volatu sunt rapido, cursu veloces, ita ut dum 
moventur Ziymenoptera quaedam potius in mentem vocent. Quamquam spe- 
ciminum masculinorum haud exiguam collegimus copiam, tamen nulla femina 
inter ea nobis obvia fuit. Proinde praesumo hujus generis feminas organi- 
sationem aberrantem nec non vivendi modum ab illo marum omnino diver- 
sum habere. Differentia enim sexuum manifesta et acuta, quae cum in ha- 
bitu exteriore, tum in vivendi modo Continetur, frequenter in insectis deser- 
ticolis observatur: numerosa hujus rei exempla praebent quidem faunae 
desertorum Asiae centralis et Africae septentrionalis. 

Ex analogia cum nonnullis Meloidis (velut cum speciebus generum 
Hapalus, Sitaris, cet.) et quibusdam Rhipiphoridis (ut Rhipiphorus, ut Rhi- 
picerus, alii) etiam suspicor specierum generis Pefriae larvas, fortasse 
feminas quoque, parasitas esse aliquorum Hymenopterorum vel Orthoptero- 
rum. Quae cum ita sint, facile quoque fieri potest, ut Petrüdae sic dietam 
hypermetamorphosin complurium Meloidarum itidem praebeant. 


Hoc insigne genus, continens duas quae sequuntur species, patri meo 
Petro a Semenow grato venerabundoque animo dedicavi. 


1. Petria tachyptera, sp. n. 

ö. Tota pallide testaceo-flavescens, mandibularum tantum apicibus brun- 
nescentibus, levissime nitida, subglabra. Antennis dimidium elytrorum paulo 
superantibus, tenuibus, fere non compressis, articulis: 2° haud vel vix trans- 
verso, 3°—7° apice extus parum subobtuseque angulatis, ultimo (11°) longi- 
tudinem antecedentis evidenter superante, apice distincte subacuminato. 
Capite pone oculos vix angustato, irregulariter subobsolete (in occipite den- 
sius) punctato, fronte sat angusta, indeterminate subrugata, inter antennas 
transversim callosa; clypeo obsolete subcoriaceo à fronte impressione leniter 


arcuata suturaque tenui vix Conspicua separato; -oculis magnis, prominulis, 
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 365. 


614 ANDREAS SEMENOW, DE COLEOPTERORUM FAMILIA NOVA. [N. s. 11 


antice ad antennas inserendas angustissime vix emarginatis. Prothorace ca- 
pite unacum oculis paulo angustiore, longitudine vix latiore, lateribus fere 
parallelis medio vix subrotundatis, basi et apice recte truncatis, angulis om- 
nibus subobtusis, nullo modo prominulis; disco medio parum convexo, 
aequali, subobsolete confuseque punctato nec non subtilissime vix pubescenti; 
linea media impressa subnulla; margine laterali basi tantum vix indicato, 
anterius obliterato. Scutello ad apicem triplo angustiore quam frons inter 
oculos. Elytris capite prothoraceque simul sumptis saltem sesqui longiori- 
bus, ad humeros subrotundatos leviterque prominulos latitudinem prothoracis 
multo superantibus, lateribus rectis, inde ab apice scutelli sensim fortiter 
dehiscentibus, attamen apicem versus fere non angustatis, apice singulatim 
angulato-rotundatis, leviter pellucidis, ad latera sparsim vix pubescentibus, 
subobsolete punctato-striatis, interstitiis leviter convexis indeterminate rugu- 
losis. Alis hyalinis apice vix infumatis. Sterno et abdomine leviter nitidis, 
sublaevibus, parce vix pubescentibus. — © ignota. 

Long. 3, —4 mm. 

Prov. Transcaspica: Bala-ischem (P. a Semenow! 24. IV. 1888, 
noctu). — 6 individua d (coll. P. a Semenow). 

Quoad habitum, colorem nec non structuram nonnullarum partium cor- 
poris (velut capitis absque antennis, elytrorum pedumque) haec species haud 
exiguam praebet similitudinem cum Polyarthro Komarowi Dohrn, deser- 
torum transcaspicorum quam maxime peculiari incola. 


2. Petria antennata, sp. n. 


8. Praecedenti (P. tachypterae m.) simillima, sed paulo brevior, adhuc 
pallidior, antennis multo longioribus apicem elytrorum non solum at- 
tingentibus sed etiam paulo superan tibus, multo crassioribus et fortio- 
ribus, manifeste compressis, articulo 2° fortiter transverso, 3° apice obliquato, 
articulis 3°— 7° apice extus distincte angulatis, ultimo penultimo vix lon- 
giore; capite pone oculos sat fortiter coarctato; oculis majoribus et magis 
prominentibus, ad antennas inserendas vix emarginatis; prothorace basi sub- 
dilatato, angulis posticis nonnihil divaricatis, subacutiusculis, margine late- 
rali ad hos magis expresso; elytrisevidenter brevioribus, apicem versus leviter 
angustatis, subhyalinis, crebrius rugulosis,magis aequabiliusque pubescentibus, 
humeris obtusioribus. Ceterum cum P. éachyptera m. congruens. — © ignota. 

Long. 3'/,—4'/, mm. 

Prov. Transcaspica: Utsch-adshi (ipse. 17 et 18. V. 1889). — Specimina 
numerosa d (Mus. Zool. Acad. Caes. Scient. Petrop., coll. P. a Semenow). 


Para le 5 septembre 1894. 














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