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BULLETIN
DE
LACADEMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE
ST.-PETERSBOURG.
., Nouvelle Série III (XXXV).
(Avec 10 planches.)
Sr.-PÉTERSBOURG, 1894.
Commissionaires de l’Académie Impériale des Sciences:
à ST.-PÉTERSBOURG: à RIGA: à LEIPZIG:
MM. Eggers & Cie M. N. Kymmel. Voss’ Sortiment
et J. Glasounof. — (G. Haessel)
Prix du volume: 8 Roub. arg. pour la Russie, 71/, marks allemands pour l'étranger.
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Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des sciences.
Août 1894. N. Doubrovine, Secrétaire perpétuel.
Imprimerie de l’Académie Impériale des sciences.
(Vass.-Ostr., 9° ligne, X 12).
TABLES DES MATIÈRES,
A. TABLE SYSTÉMATIQUE.
(Les chiffres indiquent les pages du volume.)
I. SCIENCES MATHÉMATIQUES, PHYSIQUES ET BIOLOGIQUES.
MATHÉMATIQUE ET ASTRONOMIE.
Brédikhine, Th. Sur la dispersion des points radiants de météores (avec une planche).
189—216.
Belopolsky, A. Sur le spectre de la nouvelle étoile dans le Cocher (1892), observé à Poulkovo
(avec une planche). 899 —420.
Brédikhine, Th. Sur les Perséides observées en Russie en 1892. 457—478.
Sur les orbites des Biélides. 585 — 605.
Brioschi, F. Sur l’&quation différentielle Lamé-Hermite. 449 — 455.
Kostinsky, S. Sur les variations de la latitude de Poulkovo, observées au grand instrument
des passages, établi dans le premier vertical (avec une planche). 559— 588.
Lindemann, E. Die Lichteurve des neuen Sterns von 1892 (I Aurigae) (avec une planche).
507—530.
Nyren, N. Variations de la latitude de Poulkovo, observées au grand cercle vertical dans les
années 1882—91 (avec deux planches). 545—557.
PHYSIQUE ET PHYSIQUE DU GLOBE.
Wild, H. Sur la représentation de la marche diurne de la température de l’air par la formule
de Bessel. 483—505.
CHIMIE.
Békétoff, N. Détermination thermochimique de l'action du Césium métallique et de son oxyde
anhydre sur l’eau. 541—544.
Khroustchoff, K. de. Sur deux nouvelles synthèses de minéraux (avec une planche). 348—348.
Poehl, A. Explication chimique de quelques effets physiologiques de la spermine. Communica-
tion préliminaire. 149—152.
GÉOLOGIE, MINÉRALOGIE ET PALÉONTOLOGIE.
Androussow, N. Sur l’état du bassin de la mer Noire pendant l’époque pliocène. 437—448.
Karpinsky, A. Sur les sédiments siluriens et cambriens dans le gouvernement de Minsk. 1—7.
Khroustchoff, K. de. Sur un nouveau groupe de roches du Taimyr, recueillies par M. de
Middendorff. 421—431.
BOTANIQUE ET ZOOLOGIE.
Büchner, E. Sur une nouvelle espèce du genre Sminthus, provenant de la Chine. 107—111.
Sur les marmottes à longue queue de l’Asie centrale. 217—282.
Sur une nouvelle espèce de chat sauvage (Felis pallida), provenant de la Chine. 433—435.
Herzenstein, 8. Notes sur quelques poissons nouveaux ou peu connus du Musée Zoologique
de l’Académie Impériale des sciences. III. 49—65.
Iwanowsky, D. Sur la maladie du tabac dite la «Mosaïque». 67—70,
Koeppen, Fr. Th. Notices sur les nombres dans l’Abacus de Boëthius. 31—48,.
Kouznetzoff, N. Gentianées asiatiques nouvelles. Continuation (avec une planche). 349—352.
Nawachine, S. Sur l’embryogénie du bouleau. (Notice préliminaire). 479—482.
Über die Krankheit der Torfmoose (avec une planche). 531—540.
Pleske, Th. Le butin ornithologique de l’éxpédition des frères G. et M. Grum-Grzimailo
dans l’Asie centrale (1889—1890). 118—141.
Revision du genre Regulus, Cuv., et description d’une nouvelle espèce de ce genre.
143—147.
Schalféeff, P. Notes sur quelques crustacés nouveaux ou peu connus du Musée Zoologique de
l'Académie Impériale des sciences. 331—442.
Semenow, A. Revisio Hymenopterorum Musei Zoologici Academiae Caesareae Scientiarum
Petropolitanae III. Familia Evanidae. 9—30.
——— Chrysididarum species novae. 71—96.
De Coleopterorum familia nova. 607-614.
I. SCIENCES HISTORICO-PHILOLOGIQUES.
LETTRES ORIENTALES.
Lemm, O. de. Actes apocryphes des apôtres en langue copte II (avec deux planches).
233—8326. |
Radloff, G. Une nouvelle méthode d’estampage de pierres gravées. 153—166.
Sur une inscription ouigourienne nouvellement trouvée. 327—829.
Badloff, W. (tr. p. Haller). Rapport préliminaire sur les résultats de l’éxpédition scientifique
envoyée par l’Académie Impériale des sciences pour des recherches archéologiques
dans le bassin de la rivière Orkhon. 353—398.
Salemann, C. et Oldenburg, S. Liste des ouvrages de Mr. Böhtlingk. 97—106.
Salemann, C. Le Musée Asiatique en 1890. Avec des notices supplémentaires. 167—188.
B. TABLE ALPHABÉTIQUE.
(Les chiffres indiquent les pages du volume.)
Androussow, N. Sur l’état du bassin de la mer Noire pendant l’époque pliocène. 437—448.
Békétoff, N. Détermination thermochimique de l’action du Césium métallique et de son oxyde
anhydre sur l’eau. 541—544.
Bélopolsky, A. Sur le spectre de la nouvelle étoile dans le Cocher (1892), observé À Poulkovo
(avec une planche). 399—420.
Brédikhine, Th. Sur la dispersion des points radiants de météores (avec une planche).
189—216.
Sur les Perséides observées en Russie en 1892. 457—478.
Sur les orbites des Biélides. 585—605.
Brioschi, F. Sur l’équation différentielle Lamé Hermite. 449—455.
Büchner, E. Sur une nouvelle espèce du genre Sminthus, provenant de la Chine. 107—111.
Sur une nouvelle espèce de chat sauvage (Felis pallida), provenant de la Chine.
433—435.
Sur les marmottes à longue queue de l’Asie centrale. 217—232.
Herzenstein, 8. Notes sur quelques poissons nouveaux ou peu connus du Musée Zoologique
de Académie Impériale des sciences. III. 49—66.
Iwanowsky, D. Sur la maladie du tabac dite la «Mosaïque». 67—70.
Karpinsky, A. Sur les sédiments siluriens et cambriens dans le gouvernement de Minsk. 1—7.
Khroustchoff, K. de. Sur deux nouvelles synthèses de minéraux (avec une planche). 348-—548.
Sur un nouveau groupe de roches du Taimyr, recueillies par M. de Middendorff. 421—431.
Koeppen, Fr. Th. Notices sur les nombres dans l’Abacus de Boëthius. 81—48.
Kouznetzoff, N. Gentianées asiatiques nouvelles. Continuation (avec une planche). 349—352.
Kostinsky, 8. Sur les variations de la latitude de Poulkovo, observées au grand instrument
des passages, établi dans le premier vertical (avec une planche). 559—588.
Lemm, O. de. Actes apocryphes des apôtres en langue copte II (avec deux planches). 283—326.
Lindemann, E. Die Lichtcurve des neuen Sterns von 1892 (I Aurigae) (avec une planche).
507—530.
Nawachine, S. Sur l’embryogenie du bouleau. (Notice préliminaire). 479—482.
Über die Krankheit der Torfmoose (avec une planche). 531—640.
Nyren, N. Variations de la latitude de Poulkovo, observées au grand cercle vertical dans les
années 1882—1891 (avec deux planches). 545—557.
Pleske, Th. Le butin ornithologique de l'expédition des frères G. et M. Grum-Grzimaïlo
dans l’Asie centrale (1889—90). 113—141.
Revision du genre Regulus, Cu v., et description d'une nouvelle espèce de ce genre.
143—147.
Poehl, A. Explication chimique de quelques effets physiologiques de la spermine. Communica-
tion préliminaire. 149—152.
Radloff, G. Une nouvelle méthode d’estampage de pierres gravées. 155—166.
Sur une inscription ouigourienne nouvellement trouvée. 327—329.
Radloff, W. (tr. p. Haller). Rapport préliminaire sur les résultats de l’éxpédition scientifique
envoyée par l’Académie Impériale des sciences pour des recherches archéologiques
. dans le bassin de la rivière Orkhon. 358—398.
Salemann, C. Le Musée Asiatique en 1890. Avec des notices supplémentaires. 167—188.
Salemann, C. et Oldenburg, 8. Liste des ouvrages de Mr. Böhtlingk. 97—106.
Schalf6eff, P. Notes sur quelques crustacés nouveaux ou peu connus du Musée Zoologique
de l’Académie Impériale des sciences. 331 — 842.
Semenow, A. Revisio Hymenopterorum Musei Zoologici Academiae Caesareae scientiarum
Petropolitanae III. Familia Evanidae. 9—80.
—— Chrysididarum species novae. 71—96.
De Coleopterorum familia nova. 607—614.
Wild, H. Sur la représentation de la marche diurne de la température de l’air par la formule
de Bessel. 483—506.
Nouvelle Série I (XXXV), Ne 1. | rire
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BULLETIN
DE
LACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES
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ST.-PETERSBOURG.
Nouvelle Série IH (XXXV).
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Karpinsky, A. Sur les sédiments siluriens et cambriens dans le |
gouvernement de Minsk . . . . 2. . . . . . . . . . . . 1 7
Semenow, A. Revisio Hymenopterorum Musei Zoologici Academiae
Caesareae Scientiarum Petropolitanae. III. Familie Evanidae. . 9— 30
Koeppen, Fr. Th. Notices sur les nombres dans l’Abacus de Boëthius 81— 48
Hersenstein, S. Notes sur quelques poissons nouveaux ou peu connus
du Musée Zoologique de l’Académie Impériale des Sciences. III. ‘49— 65
Iwanowsky, D. Sur la maladie du tabac, dite ala Mosaïque» . . . 67— 70
Semenow, A. Chrysididarum species novae . . . . . . . . . . . 71— 96
Liste des ouvrages de M' Böhtlingk. . . . . . . . . . . . .. _97—106
Büchner, E. Sur une nouvelle espèce du genre Sminthus provenant
de la Chine. . . 22. el ne. 107—111
Pleske, Th. Le butin ornithologique de l’expédition des frères G. et
M. Grum-Grzimailo dans l’Asie centrale (1889—90) * . . . . 113—141
—— Revision du genre Regulus, Cuv., et description d'une nouvelle
espèce de ce genre... . . 2: 2 2 m ren Tonnen 143—147
Poehl, A. Explication chimique de quelques effets physiologiques
de la Spermine. Communication préliminaire . . . 149—152
Radloff, G. Une nouvelle méthode d’estampage de pierres
gravées. . . , . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . 153—166
0 O 0 —
, Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des Sciences.
Septembre 1892. | À. Strauch, secrétaire perpétuel.
Imprimerie de l’Académie Impériale des Sciences.
Vass.-Ostr., 9° ligne, X 12.
BULLETIN
DE L’ACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST-PETERSBOURG.
Über das Vorkommen untersilurischer und cambrischer Ablagerungen im
Gouvernement Minsk. Von A. Karpinsky. (Lu le 9 octobre 1891).
Das Gouvernement Minsk\gehôrt zu den in geologischer Beziehung am
wenigsten bekannten. Auf den geologischen Übersichtskarten Russlands
(Murchison, Helmersen) ist hier Untertertiär angegeben, doch beruht
diese Angabe nicht auf unmittelbaren Beobachtungen, sondern auf mehr
oder minder begründeten Annahmen.
Die ersten positiven Nachrichten über die geologischen, oder vielmehr
petrographischen Verhältnisse des Gouvernements Minsk finden wir in der
den Geologen kaum bekannten Schrift des Grafen Tyszkiewicz: «Be-
schreibung des Borisow’schen Kreises»'). Es wird in derselben unter An-
derem über das Vorkommen von Kreide bei Bobrujsk, über Kalkstein-
schichten im Igumen’schen Kreise bei dem Dorfe Rawanitschi u. s. w.
berichtet.
Die geologischen Angaben, welche sich in der statistisch-geographi-
schen Beschreibung des Gouvernements Minsk von Selenski?) finden,
sind zum grössten Theil der Schrift Tyszkiewicz’s entnommen. Spilewski
in seiner «Reise durch das Polesje und durch Weissrussland»®) erwähnt
gleichfalls flüchtig des Kalksteins in Rawanitschi.
Der südliche Theil des Gouvernements Minsk, bereits zu dem sogenann-
ten «Polesje» gehörig, ist bekanntlich von der Expedition des Generals
Zilinski untersucht worden. Ein Theil der hiebei ermittelten geologischen
Thatsachen ist vom Bergingenieur Choroszewski veröffentlicht worden‘).
Endlich hat der Fürst Giedroyc die Eisenbahnlinie Wilna-Rowno unter-
sucht, welche innerhalb des Gouvernements Minsk ein ausschliesslich von
posttertiären Ablagerungen bedecktes Gebiet durchzjeht®). Nachrichten
1) East. Hrab. Tyszkiewicz: Opisanie powiatu Borisowskiego. Wilno, 1847 (Kr. rys. geogn.,
str. 166—170).
2) 3exexcriñ: Marepiaızı zıa Teorpaoim u cratucrurn Pocciu. Muuckaa Ty6,, 1864,
I, crp. 99.
8) Coppemennure 1855, LI, crp. 49.
4) Tops. 2Kyps. 1877, II, 73; 1881, II, 360; Pamietn. Fizyograf. 1881, I,. 116.
5) Es ist bisher nur ein vorläufiger Bericht hierüber erschienen: Hase. l'eox. Kom. (Bull. du
Com. Géol. d. Russie) 1885, IV, 845; 1886, V, 312. Pam. Fizyogr. 1887, VII, 1.
Mélanges géolog. ot paléontolog. T. I, p. 189. 1
2 A. KARPINSKY, ÜBER DAS VORKOMMEN UNTERSILURISCHER [n. s. m
über das Vorkommen paläogener Sande bei Mosyr finden sich bei Nikitin®).
In der soeben erst erschienenen Abhandlung: «Geologische Übersicht des
Königreichs Polen, Galiziens und der anliegenden Landschaften» von Siemi-
radzki und Dunikowski’) erwähnt ersterer des Vorkommens von Oli-
gocän im Igumen’schen und Borisow’schen Kreise, ohne jedoch anzugeben,
ob er die Orte selbst besucht oder diese Kenntniss Privatmittheilungen
verdankt. .
Fügen wir diesen Einzelbeobachtungen noch die allgemeinen Betrach-
tungen über den geologischen Bau des Gouvernements Minsk und der
nächstanliegenden Gebiete hinzu, wie wir sie bei Eichwald®), Murchi-
son*) u. a. !°) finden, so ist damit unsere ganze Kenntniss von der Geologie
des Gouvernements Minsk erschöpft.
Unter den angeführten Mittheilungen erschien ganz besonders bemer-
kenswerth die Angabe des Grafen Tyszkiewicz über das Vorkommen
von Kalksteinschichten bei Rawanitschi, da dieser Kalkstein augenschein-
lich zu keinem der im Minsker Gouvernement beobachteten oder vermuthe-
ten Systeme zugerechnet werden konnte. Am wahrscheinlichsten erschien
es noch in demselben einen devonischen Kalkstein zu vermuthen, da solcher
bei der Stadt Orscha, 180 Kim. in gerader Linie davon entfernt, schon
längst bekannt ist. Thatsächlich haben sich die dortigen Ablagerungen
merkwürdiger Weise als untersilurische und zum Theil cambrische von bal-
tischem Typus erwiesen. Dank der liebenswürdigen Zuvorkommenheit des
Besitzers von Rawanitschi, Herrn G. Slotwinski, war ich in der Lage
dieses bemerkenswerthe und in seiner Art einzig dastehende Vorkommen
zu untersuchen. |
In der nächsten Umgebung von Rawanitschi finden sich wie auf dem
grössten Theil des Gouvernements Minsk Glacialablagerungen, daneben in
grosser Verbreitung alluviale und äolische Bildungen in Form von Dünen-
sand, dessen Anhäufungen jedoch kaum noch ihre ursprüngliche äussere
Form beibehalten haben. Drei Kim. südlich vom Gutsgebäude liegt eine
flache Anhöhe, auf deren mittlerem Theil fast unmittelbar unter der Damm-
erde sich in Stücke zerfallener Kalkstein findet. Derselbe ist zum grossen
6) Has. l'eox. Kow. (Bull. du Com. Géol.), 1887, VI, 30.
7) Dr. J. Siemiradzki i prof. Dr. Dunikowski: Sckic gielogiczny krol. Polskiego,
Galizyi i kr. przylegl. Pam. Fizyogr. XI. Odb., str. 94.
8) Eätsaxpıp: Teoraosia, mpeumyıuecTBenHno BB orHomenim KB Poccin. 1846. Eich-
wald: Naturhistorische Skizze von Litthauen, Volhynien und Podolien, Wilna 1836.
9) Geology of Russia.
10) Jakowicki (Spostrzez. gieogn. w kraju, rosc sie od brzeg. m. Baltfskiego do Çzarnego,
Dzienn. Wilenski 1830; Obserw. gieogn. w gub. zachodn. i poludn. paüstwa rossyjskiego. Wilno,
1831), Balinski (Starozytna Polska III), etc.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 140.
(axxV)] UND CAMBRISCHER ABLAGERUNGEN IM GOUVERNEMENT MINSK. 3
Theil verschwunden, da er'schon von Alters her zum Kalkbrennen be-
nutzt wird. Aus der örtlichen Bezeichnung dieses Kalksteins als Platten-
stein («Plita») geht hervor, dass derselbe in regelrechten Schichten an-
steht, was ich selbst nicht habe unmittelbar beobachten können. Petrogra-
phisch stimmt er vollkommen mit dem baltischen Glaukonitkalkstein über-
ein. Wie in diesem letzteren, so finden sich auch in ihm die Glaukonit-
körner bald einzeln verstreut, bald zu sphäroidalen oder unregelmässig
geformten Imprägnationen oder in Schmitzen angehäuft. Er enthält auch
Thon, der aber nicht gleichmässig vertheilt ist. Die thonreicheren Varie-
täten zeigen dichtes Gefüge, die daran ärmeren sind z. Th. krystallinisch.
Der Kalkstein erscheint fleckig oder streifig gefärbt von braunem, nament-
lich aber rothem Eisenoxyd secundärer Bildung. Infolge ungleichförmiger
Vertheilung des Glaukonits und mehr oder minder vorgeschrittener Ver-
witterung erscheint der Kalkstein bald vorwaltend grau, bald grünlich,
bald röthlich gefärbt, meist jedoch buntfarbig. Er enthält nur wenige und
meist mangelhaft erhaltene organische Überreste, deren Altersbestimmung
jedoch zweifellos ist. Es fanden sich einige Pygidien von Megalaspis
(wahrsch. planilimbata Ang.; das beste Exemplar verdanke ich Hrn. Slot-
winski), ein Theil des Kopfschildes mit der Glabella (Megalaspis?), ein Kopf-
schild von Ampyz nasutus Dalm. und Orthis (extensa Pand.?). Es fanden
sich auch einige problematische Bildungen, wie sie bald für Abdrücke von
Algen, bald für Spuren von Würmern u. dgl. angesprochen werden. Un-
mittelbar unter dem Kalkstein, oder, wo dieser fehlt, unter dem Quartär
findet sich sandiger Glaukonitthon. Derselbe ist oftmals ganz grün gefärbt
von reichlich vorhandenem Glaukonit, erscheint aber auch stellenweise roth-
farbig. Er ist meist sehr plastisch, enthält aber auch örtlich viel Sand und
Einlagerungen von Glaukonitsandstein, der zuweilen mit Säure benetzt auf-
braust. In den oberen Horizonten desselben treten lockere Sinterbildungen
als weisse Flecken und annährend lothrechte Streifen auf. Sie bestehen aus
Kalkspath und verdanken ihre Entstehung offenbar der Infiltration kohlen-
säurehaltiger Tagewasser, welche Kalk aus dem überlagernden Glaukonit-
kalkstein aufgenommen haben.
Die Thatsache, dass an Stelle des in der baltischen Region sonst vor-
herrschenden Sandes, Thon auftritt wie hier, ist übrigens nicht neu, denn
das Nämliche ist z. B. bei Baltischport und am Flüsschen Lava (30 Kil. öst-
lich von Schlüsselburg) zu beobachten. Auch findet man local recht bedeu-
tende Schwankungen im gegenseitigen Verhältniss von Sand und Thon. Die
Mächtigkeit dieser Schicht beträgt c. 1,4 m. Beim Nachgraben am Boden
einer in diesem Thon ausgeworfenen engen Grube fand sich bräunlicher dunkel-
grauer schiefriger Thon mit Einlagerungen von weissem Sande und Sandstein.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 141. 1*
4 A. KARPINSKY, ÜBER DAS VORKOMMEN UNTERSILURISCHER [s. s. 1
Diese Schicht entspricht dem baltischen sogen. Brandschiefer, mit dem sie
ja auch petrographisch übereinstimmt. Die Einlagerungen weissen Sandes,
welche sich ja auch im schiefrigen Thon
des baltischen Silurs finden, deuten an,
dass unter demselben Sand oder Sand-
stein zu erwarten ist (leider war es
unmöglich bis an diesen zu gelangen),
entsprechend dem Ungulitensandstein.
Ein künstliches Aufdecken der unter
dem Glaukonitthon liegenden Schichten
erscheint aus mehreren Gründen höchst
wünschenswerth, und erbot sich der
zufällig in Rawanitschi anwesende
bekannte Ingenieur J. Paklewski-
Koziel diese Arbeit auszuführen. Es
war unmöglich die Stellung der Schich-
ten genau festzustellen, doch scheint
mir, dass sie vollkommen horizontal
lagern und dass das in früherer Zeit
an dem inzwischen abgebauten Kalk-
stein beobachtete Einfallen auf Aus-
waschungen des unterlagernden grünen
Thons zurückzuführen ist.
Der Glaukonitkalkstein und der
Schiefer (schiefrige Thon) werden von
den russischen Geologen zu zwei ver-
schiedenen Systemen, dem Silur und
dem Cambrium gezogen; sie gehören
aber nebst dem dazwischen lagernden
Glaukonit-Thon (oder -Sand) einem un-
unterbrochenen Ablagerungsvorgang
an. Die wirkliche Lage aller dieser
Schichten wird Herr Paklewski-
Koziel bei der von ihm in Aussicht
genommenen Nachgrabung zu beob-
achten im Stande sein; so viel in der engen Grube wahrzunehmen war, schie-
nen der schiefrige Thon und die Sandeinlagerungen in demselben vollkom-
men wagerecht Zu liegen.
Bekanntlich sind die untersilurischen Schichten ausserhalb des balti-
schen Gebietes noch von Bock im Twer’schen Gouvernement bei Wischny-
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 142.
e glaukonitischer sandiger Thon und Glauconitsand,
f bräunlicher dunkelgrauer schiefriger Thon (cambrisch).
d untersilurischer Glaukonitkalkstein,
Auf dem beigefügten idealen Durchschnitt bedeuten:
b Sand mit discordanter Parallelstructur,
a Dammerde,
c Geschiebethon,
(xxxv)] UND CAMBRISCHER ABLAGERUNGEN IM GOUVERNEMENT NINSK. 5
Wolotschek'*) und von mir an zwei Stellen am Flusse Lovat im Holm’-
schen Kreise des Gouvernements Pskow'?) aufgefunden worden, wovon
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u \ | * Unfeisilur.
besonders das Vorkommen bei dem Dorfe Kunitzy insofern bemerkens-
werth ist, als sich dort alle Schichten vom Glaukonitkalkstein an abwärts
bis einschliesslich des untercambrischen plastischen Thons finden. Wenn be-
züglich dieser Vorkommnisse gesagt werden konnte, dass sie ein neues
Licht über den geologischen Bau in grösserer Tiefe eines bedeutenden
Theiles des Europäischen Russlands verbreitet haben, so ist dies bezüglich
des Vorkommens bei Rawanitschi in noch höherem Maasse der Fall. Alles
ist hier bemerkenswerth: die bedeutende Entfernung [c. 700 Klm.] von dem
Hauptverbreitungsgebiet des baltischen Untersilur, die Erhaltung des pe-
trographischen Charakters, die paläontologische Identität, das Vorkommen
am Südrande des grossen devonischen Gebiets und endlich der Umstand,
dass eine so unbedeutende Scholle leicht zerstörbarer Bildungen unter dem
Schutz des gegenwärtig freilich auf unbedeutende Reste reducirten Kalk-
steins fortbestehen konnte, obgleich sie mehrfach den zerstörenden Fluthen
des sicher zur Devonzeit bis hierher sich erstreckenden Meeres, später des
11) U. Box». Marepiaxsı zın reosoriu Poccin, r. II, crp. 186.
12) Zur Geol. des Gouv. Pskow. Bull. de l’Acad. Imp. des Sc. de St.-Pétersb., 1887, XXXI;
Mél. phys. et chim., XII; l'opa. }Kypn. 1887, II, 261.
Mélanges géolog. ot paldontolog. T. I, p. 143.
6 A. KARPINSKY, ÜBBE DAS VORKOMMEN UNTERSILURISCHER [n. s. u
Kreide- und des alttertiären Meeres und zuletzt den Einwirkungen eines
Gletschers ausgesetzt gewesen ist. |
Seitdem zuerst Michalski'#), dann Siemiradski') im Kielc-San-
domir-Gebirge paläontologisch mit dem baltischen übereinstimmendes Unter-
silur aufgefunden haben, war die Möglichkeit, dasselbe auf dem dazwischen-
liegenden Gebiet anzutreffen, nicht ausgeschlossen “), obgleich es wahr-
scheinlicher erschien, diese Schichten als abgewaschen oder als in grosser
Tiefe unter der Kreide und dem Tertiär, vielleicht auch unter dem De-
von anstehend sich zu denken.
Die polnischen Untersilurschichten haben bei gleichem paläontologi-
schen Charakter eine andere petrographische Beschaffenheit als die balti-
schen; es sind quarzitische Sandsteine, ähnlich denen bei Owrutsch, wie
ich schon einmal bemerkt habe ").
Eine petrographische Abweichung ist nicht nur an den dem Glaukonitkalk-
stein entsprechenden Schichten, sondern, wie es scheint, auch an solchen
älteren Datums zu bemerken. Mir scheint es nicht unmöglich, dass die un-
teren Horizonte des russischen Cambriums nach Süden hin sandsteinartig
werden und dass wir in den Sandsteinen von Owrutsch eben nichts Anderes
vor uns haben, als untercambrische Sandsteine. So weit man nach Hand-
stücken und Litteraturhinweisen urtheilen kann, liegt kein Grund vor sie
wegen ihrer petrographischen Beschaffenheit und ihrer Lagerungsverhält-
nisse als archäische anzusprechen. Die mit ihnen wechsellagernden bunten
Schiefer sind keine typischen krystallinischen Schiefer und gleichen sehr
den umgewandelten schiefrigen Thonen des Carbon am Ostabhang des
Ural. Die den Owrutscher Sandsteinen eingelagerten Conglomerate enthal-
ten Gangquarzgerölle (die Quarzgänge haben sich nachträglich im Granit
und Gneiss gebildet), und solche von rothem Jaspis, dessen Bildung mit
der Umwandlung des Porphyrs im Zusammenhang steht, welcher selbst
höchst wahrscheinlich jünger ist, als die Granite von Owrutsch.
Das Untercambrium erscheint in der baltischen Gegend als sogenann-
ter plastischer Thon mit zahlreichen Sandeinlagerungen; in Finland, wie
13) Has. T'’eoz. Kouur. 1888, II, 184.
14) Hss. l'eox. Kou. 1886, V, 473. Jahrb. d. k. k. geol. R.-Anst. 1886, 672; 1868, 87.
Pamietn. Fiz. 1887, VII, 21; 1888, VIII, 8; Verh. d. k. k. geol. R.-Anst. 1887, 250. Siehe auch:
Kapuusckiä, Uanker. l'eox. Kom. 1886, V, 509. Gürich, Matem. u. naturw. Mitth. a. d.
Sitzungsb. d. K. Preuss. Ak. 1887, IX, 487.
15) Siehe meine «Uebersicht’der phys.-geogr. Verhältn. des Europ. Russlands während der
verfl. geol. Periode. Beitr. z. Kenntn. d. Russ. Reiches. IV, 1887. Auf der Karte M 2 ist der
entsprechende Theil des Gouv. Minsk als Untersilur bezeichnet.
16) Uebers. d. phys.-geogr. Verh. d. E. Russlands, Beitr. zur Kenntn. des Russ. Reiches,
IV, p. 166.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 144.
(xxxv)] UND CAMBRISOHER ABLAGERUNGEN IM GOUVERNEMENT MINSK. 7
auch in Schweden scheinen diesem Sandsteine, auf der Insel Hochland Con-
glomerate'”) zu entsprechen. Schon in Reval zeigte sich im Bohrloch eine
etwas abweichende petrographische Beschaffenheit dieser Ablagerung; endlich,
kann schon innerhalb der Stadt St. Petersburg in den zahlreichen nieder-
gebrachten Bohrlöchern eine gewisse Veränderlichkeit in der Zahl und
Mächtigkeit der eingelagerten Sandschichten beobachtet werden. Das Vor-
walten von Sand und Sandsteinen am Rande des cambrischen Beckens er-
scheint naturgemäss. In dieser Hinsicht bieten die in Rawanitschi zu er-
wartenden Aufschlüsse grosses Interesse.
17) Ramsay, Geol. För. Forhandl. 1890, XII, 477.
Mélanges gévlog. et paléontolog. T. I, p. 145.
Revisio Hymenopterorum Musei Zöologici Academiae Caesareae Scientiarum
Petropolitanae. Hl. Familia Evaniidae. Auctore Andrea a Semenow.
(Lu le 20 Novembre 1891).
. Species Evaniidarum hic enumeratae secundum monographiam recentem
cl. Augusti Schlettereri, quae inscribitur: «Die Hymenopteren-Gruppe
der Evaniiden» (Annalen des k. k. Naturhistorisch. Hofmuseums in Wien.
Bd. IV, 1889, pp. 107 — 180; 289 — 340; 373 — 546) determinatae
sunt. Praeterea opusculo Dom. B. Jaroschewskii, quod inscribitur:
allepesenp Evaniidae, HaAneHHbIXb BR XAapbKOBCKOf Ty6epHin», i. e. «Üata-
logus Evaniidarum in provincia Charkowensi observatarum» (Tpyası O6m.
Menprr. Ipap. npa Umn. Xappe. Yunsepc. T. XXIV, 1890, crp. 385 —
397) nec non litteris omnibus post opus egregium supra nominatum cl.
Schlettereri editis, in quibus descriptiones Ævantidarum inveniuntur !),
usus sum. |
Species nonnullae rariores, vel plane novae sive ineditae, vel in fauna
rossica adhuc ignotae, vel collectionibus Musei nostri deficientes a DD.
Alexandro Jakowlew Jaroslawense, D-re Ferdinando Morawitz et prae-
sertim Johanne Schewyrew Petropolitanis liberalissime mecum communi-
catae sunt; quam ob rem omnibus his viris gratias ago maximas.
Species faunae rossicae asterisco (*) notatae sunt, liéferae obliquae loca
omnia in finibus Imperii Rossici sita significant.
Gen. I. Evania F.
(Schletterer. L. c., p. 118).
1. Evania appendigaster L.
(Schletterer. L. c., p. 136).
Algeria (S. Solsky. 1864; legit Lallemant). — Zanzibar et Somali
(Dr. 0. Staudinger). — Archipelagus Indicus (Dr. G. Kraatz). — Cuba
(Sievers). .
9 specimina (3 d, 7 2).
1) Utpote: Magretti. Imenotteri di Siria etc., in: Annali del Mus. Civ. di Stor. Natur. di
Genova. 2 Ser. IX (XIX), 1889 — 90, pp. 522 — 648. — Taschenberg. Zu den Hymenopt.-
Gatt. Evania u. Gasteruption, in: Berlin. Ent. Zeitschr. 1891, pp. 11 — 16.
Mélanges biologiques. T, XIII, p. 197,
"% LA
10 ‚ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. S. 111
2.* Evania dimidiala F.
(Schletterer. L. c., p. 138).
Territorium maris Caspis: Baku (A. Goebel. VI. et VII. 1863). —
Maris Caspii insula Ashur-ade (Chodorowsky). — Provincia Transcaspica:
Aschabad (A. Semenow. 14. VI. 1888). — Prov. Transcaspica: mgnies
Kopet-dagh prope Tschuli (A. Semenow. 29.— 30. IV. 1886).
8 specimina (3 d, 5 9).
3. Evania cribraia, sp. n.
d. Nigro-picea, parum nitida, antennis (praesertim basin versus) pedi-
busque 4 anterioribus sat pallide rufis. Antennis in medio oculorum longi-
tudinis insertis, scapo flagelli articulo 2° paulo breviore, hoc flagelli arti-
culo 1° quadruplo, flagelli articulo 3° distincte sed parum longiore. Capite
toto (cum temporibus genisque) fortiter crebreque punctato-cribrato, punc-
tis in facie minus regularibus, vage confluentibus, facie praeterea subti-
lissime punctulata vel punctulato-rugulosa, fere plana, utrinque ad apicem
levissime longitudinaliter impressa; fronte planiuscula, vix impressa; genis
flagelli articulo 3° distincte brevioribus; margine occipitali postico leviter
angusteque subelevato; ocellis posterioribus ab oculis minus quam flagelli
articuli 3° longitudine, invicem fere duplo plus distantibus; oculis majus-
culis, elongatis, ellipticis. Pronoto lateraliter utrinque angulo distincto sed
parum prominulo instructo. Mesonoto medio leviter convexiusculo, grosse
sed haud profunde nec regulariter punctato-cribrato, praeterea subtilissime
disperse obsoleteque punctulato, secundum lineas parapsidales propter
sculpturam fortem partium confinium parum conspicuas sed bene determi-
natas sat fortiter impresso, lobis lateralibus (praesertim ad angulos posticos
leviter subreflexos) valde nitidis, fere laevibus; margine postico utrinque
extrorsum (i. e. ad mesonoti angulos posticos obtusiusculos) vix (fere indis-
tincte) obliquato. Scutello grosse irregulariter cribrato, medio longitudinaliter
profunde impresso et sic quasi bipartito, utriusque partis apice retrorsum
fere conice prominulo. Metasterni processu posteriore forcillato, ramis for-
titer divergentibus. Segmento mediano grosse et regulariter rugoso-reticu-
lato, sparsim breviterque (parum conspicue) pubescenti, superne glabro,
utrinque a metapleuris sulco sat angusto et bene determinato (fere ut in
E. dimidiata F.) separato. Sterno toto fortiter. cribrato-punctato. Abdominis
petiolo irregulariter grosse nec crebre punctato-rugato; ejus basi ab abdo-
minis parte posteriore compresso-subelliptica multo (fere sesqui) plus quam
a scutello distante. Coxis posterioribus fortiter, grosse et sat crebre (prae-
Mélanges biologiques. T. XII, p. 198.
(XXXV)| ACADEMIAE CABSAREAR SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAR. 11
sertim subtus) punctatis, evidenter sed parum dense breviterque pubescen-
tibus. Tibiis tarsisque quattuor posterioribus haud spinosis; tibiarum posti-
carum calcari apicali majore trientem metatarsi distincte sed parum super-
ante; tarsorum posteriorum metatarso articulis quattuor ceteris simul
sumptis multo breviore, longitudinem articulorum duorum sequentium (2! et
3") simul sumptorum haud superante. Alis hyalinis, anterioribus praeter
cellulas 3 basales cellulis quoque: radiali, cubitali, discoidali et submediali
externa omnino determinatis; cellula radiali sat magna.
2. Antennis tenuibus et elongatis, flagello in medio vix incrassato et
indistincte fusiformi; scapo articulis tribus primis flagelli simul sumptis
fere aequilongo. Oculis quam in mare distincte minoribus, genis flagelli
articulo 3° etiam paulo longioribus. Abdominis parte posteriore subsecuri-
formi. Ceterum mari similis.
Long. 8— 9 mm.
2 specimina (1 d, 1 2) sine ulla indicatione incolatus, a cl. Lederer
anno 1867 accepta; verisimiliter e subregione mediterranea (sensu zoogeo-
graphico) regionis palaearcticae.
Species insignis et egregia, a congeneribus omnibus capite corporisque
maxima parte fortiter cribratis, praesertim autem scutello longitudinaliter
bipartito mox distinguenda. Secundum monographiam cl. Schlettereri et
hujus operis tabulas dichotomicas (l. c., pp. 125 — 136) inter Zvanias:
punctalam Brull. et dimidiatam F. in systemate collocanda; praeter specia-
litates jam supra indicatas ab illa — antennis distincte longioribus, segmento
mediano multo minus pubescenti, abdominis petiolo longiore irregulariter
grosseque punctato, metatarsis posterioribus articulis 4 ceteris eorundem
tarsorum multo brevioribus etc.; ab hac—colore corporis, segmento mediano
multo minus pubescenti, abdominis petiolo haud laevi sed fortiter irregula-
riterque sculpto, coxis posticis multo grossius crebriusque punctatis aliisque
notis divergens. Ab E. appendigaster L., cui subaffinis quoque, praeter
structuram singularem scutelli.et sculpturam capitis, antennis longioribus,
sculptura thoracis coxarumque posticarum multo fortiore, abdominis petiolo
fortiter punctato nec ullo modo laevi, colore pedum antennarumque etc.
omnino discedens.
4.* Evania punclala Brull.
(Schletterer. L. c., p. 140).
Tauriae littus meridionale(Widhalm. 1864). — Graecia (Tieffenbach.
1866). — Malaca (Tieffenbach. 1866). — Andalusia (Dr. O. Staudinger)
8 specimina (6 d, 2 2).
Melanges biologiques. T. XIII, p. 199.
12 ANDREAS SENENOW, REVISIO HYMENOPTERORUN MUSBI ZOOLOGIC [N. 8. Il
5.* Evania minuta Oliv.?)
(Schletterer. L. c., p. 143).
Fennia: Teriÿoki (Dr. F. Morawitz. 10. VII. 1891). — Helvetia:
Geneva (Chevrier).
3 specimina (3 3).
Gen. II. Gasteryption Latr.
(Schletterer. L. c., p. 378).
1.* Gasteryption affectator L.°)
(Schletterer. L. c., p. 884).
Fennia: Ekenäs (A. Morawitz). — Fennia: Terijoki (Dr. F. Mora-
witz). — Petropolis (A. Morawitz. 26. V., 2, 10. VI. 1861; 7. VII.
1862). — Petropolis (Acad. Dr. A. Strauch. 1869). — Petropolis (Dr. F.
Morawitz). — Luga provinciae Petropolitanae (S. Solsky. 1871). —
Districlus Lugensis prov. Petropolitanae (S. Solsky. 1871). — Distr. Boro-
wicsensis prov. Nowgorodensis (A. Jakowlew. 16. VI. 1891). — Distr.
Jaroslawensis provinciae ejusdem nominis (A. Jakowlew. 13. VII. 1891;
in floribus Pastinacae). — Distr. Dankowensis prov. Rjazanensis (A. Seme-
now. 27. V.,11, 19, 28. VI. 1890). — Distr. Ranenburgensis ejusdem
provinciae (A. Semenow. 1. VI. 1890). — Pensa (A. Czekanowsky.
1864). — Prov. Pensensis (A. Czekanowsky. 1864). — Prov. Charko-
wensis (J. Schewyrew. 9. VII. 1884). — Sarepta provinciae Saratowensis
(A. Becker). — Caucasus orient.: Derbent (A. Becker. 1868). — Trans-
caucasia: Delizhan (Dr. A. Brandt. 7. VI. 1879). — Sibiria cenir.: prov.
Irkutensis: Padun ad fl. Angaram (A. Czekanowsky. 1867). — Sibiria
orient.: Amur (Acad. Dr. L. a Schrenck). — Germania: Wiesbaden (S.
Solsky. 1864). — Bavaria: Würzburg (A. Morawitz). — Europa merid.
(Erber). — Hispania: Avila (Dr. G. Seidlitz. 1865).
Multa specimina (4 et ©).
2.* Gasteryptien rubricans Guer.*)
(Schletterer. L. c., p. 400).
Taursa (J. Schewyrew. VII. 1880). — Turkestan: Taschkent (W. Balas-
soglo). — Montenegro (Erber). — Andalusia (Dr. O. Staudinger).
5 specimina (5 ©).
2) Quod attinet ad distributionem geographicam hujus speciei in finibus Imperii Rossici, cf.
quidem: B. Jaroschewsky. L. c., p. 387.
8) Cf. quidem: Jaroschewsky. L. c., p. 887.
4) Cf. quidem: Jaroschewsky. L. c., p. 388.
Mélanges biologiques, T. XIII, p. 300.
N
(XXXV)] ACADEMIAE CAESARRAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA RVANIIDAE. 13
3.* Gasteryption rugulosum Ab.
(Schletterer.L. c., p. 401).
Districtus Dankowensis provinciae Rjazanensis (A. Semenow. 18. VI.
1890). — Prov. Transcaspica: montes Kopet-dagh prope Tschuli (A. Seme-
now. 29.— 30. IV. 1888). —Hispania: Escurial (Dr. G. Seidlitz. 1865).
4 specimina (4 d).
4.* Gasteryption tibiale Schlett.
(Schletterer. L. c., p. 402).
Provincia Tambowensis (A. Czekanowsky. 1864). — Litius meridio-
nale Tauriae (Widhalm. 1864). — Caucasus occid.: Utsch-dere (E. Koenig.
16. VIII. 1888). —Caucasus orient.: Derbent (A. Becker. 1874). — Sibiria
centr.: Krasnojarsk (Dr. F. Morawitz; legit Streblov). — Insula Corcyra
(Erber. 1867).
7 specimina (5 d, 2 2).
5.* Gasteryption pyrenalcum Guér.‘)
(Schletterer. L. c., p. 406).
Tauriae littus meridionale (Widhalm. 1864). — Sarepta provinciae
Saratowensis (A. Becker. 1865). — Transcaucasia: Lagodechi (A. Jakow-
lew; legit Mlokossewicz. VII. 1891). — Prov. Transcaspica: montes
Kopet-dagh prope Tschuli (A. Semenow. 29. — 30. IV. 1888).
5 specimina (2 d, 3 9).
6.* Gasteryption intermedium, sp. n.
®. Nigrum, abdominis segmentis anterioribus plus minusve rufis vel
rufo-annulatis, mandibulis rufo-testaceis summo apice picescentibus, tegulis
rufescentibus; tibiis posterioribus basi anguste albido-signatis, metatarsis
posticis nigris unicoloribus. Antennis gracilibus, flagelli articulo 1° non
transverso, 2° hoc sesqui longiore, 3° secundo fere 1!/, longiore, primo una
cum secundo distincte breviore. Capite oblongo, regulariter ovali, opaco,
anterius subtiliter sericeo-pubescenti; parte occipitali subelongata, margi-
nem posticum versus modice gradatimque angustato-rotundata, hoc sat late
reflexo sed non pellucido, medio foveola parvula unica notato; distantia
inter marginem occipitalem et ocellos posteriores distincte longiore quam
spatium inter ocellos posteriores; hoc flagelli articulo 2° perparum longiore,
distantia ocellorum posteriorum ab oculis flagelli articulum 1°" paulo su-
perante; genis distinctis, flagelli articulo 1° paulo brevioribus. Collo modice
brevi, parum breviore quam distantia inter radicem alarum et marginem
5) Cf. quidem: Jaroschewsky. I. c.,p. 389.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 201.
14 ANDREAS SEHENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. S. III
anticum mesonoti. Pronoti utroque angulo humerali fere mutico, i. e. den-
ticulo subtilissimo, vix conspicuo nec ullo modo prominulo instructo. Meso-
noto opaco, subtiliter confertimque (post suturam crenulatam tenuem sed
bene indicatam vix fortius) coriaceo, impunctato; parte anteriore ad mar-
ginem anticum lineolis divergentibus tenuissimis sed distinctis instructa.
Scutello sat elongato eodem fere modo sculpto. Segmento mediano sat crebre
subreticulatim rugoso. Lateribus sterni, segmenti mediani coxarumque
posticarum subtilissime nec copiose sericeo-pubescentibus. Terebra abdomine
paulo breviore, sed longitudinem pedicelli multo superante; vaginis nigris
unicoloribus. Coxis posterioribus coriaceis. Metatarsis posterioribus ejusdem
tarsi articulis ceteris simul sumptis subaequalibus. Alis hyalinis levissime
aequabiliterque infumatis, nervis stigmateque fuscis.
Long. 11Y/, — 121, mm.
Districtus Lugensis provinciae Petropolitanae (S. Solsky. 1871). —
Distr. Gdowensis ejusdem provinciae (J. Schewyrew; legit Sobolewsky).
2 specimina (2 9).
Species inter @. foveolatum Schlett. (l. c., p. 410) et Freyi Tourn.
(Schletterer. L. c., p. 408) quasi intermedia; differt ab illo terebra abdo-
mine distincte breviore, sed longiore quam hujus petiolus, vaginis apice
albo non signatis, mesonoto subtiliter sculpto, flagelli articulo 2° primo
tantum sesqui longiore, capite aliter formato; a G. Freyi Tourn. — capite
aliter quoque formato, occipite ad basin marginis reflexi postici in medio
distincte unifoveolato, flagelli articulo 3° secundo evidenter longiore, genis
distinctis, collo longiore etc.; G. erythrostomo Dhlb. (Schletterer. L. c.,
p. 409) per omnia signa in descriptionibus satis incompletis virorum claris-
simorum Dahlbomi (Exercit. Hymenopt. etc. VI, 1831, p. 78) nec non
Thomsoni (Opusc. Entom. IX, 1883, p. 847) indicata correspondens, nisi
quod terebrae vaginis gaudet unicoloribus.
7.* Gasteryption fallaciosum, sp. n.
Q. Praecedenti (G. intermedio m.) proxime affine, a quo his notis dis-
tinguendum: occipite ad marginem reflexum posticum haud foveolato, an-
tennis flagelli articulo 2° paulo longiore, 3° proportionaliter vix breviore,
secundum tantum 1'/, superante, pronoti angulis humeralibus denticulis
levissime prominulis armatis, mesonoto paulo fortius coriaceo; ceterum G.
intermedio m. omnino simile.
Long. 15 mm.
Provincia Minskensis (J. Schewyrew).
1 specimen (1 2).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. MR.
(XXXV)] ACADEMIAR CAESAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA RVANIIDAE. 15
8.* Gasteryption dublosum, sp. n.
©. @. intermedio m. proximum et ab hoc solum occipite ad marginem
reflexum posticum haud foveolato, terebra abdomine vix breviore alisque
non fumosis distinguendum; a G. fallacioso m., cui maxime quoque affine,
flagelli articulo 2° paulo breviore, 3° hoc 1!/ longiore, terebra abdomine
vix breviore alisque non fumosis discedens. — Forsan varietas G. fallaciosi m.
Long. 10 —11Y/, mm.
Provincia Petropolitana: Lissino (J. Schewyrew. 23. VI. 1885).
2 specimina (2 2).
9.* Gasteryption obsolefum, sp. n.
9. @. intermedio m. proximum; ab hoc tantum occipite ad marginem
posticum paulo minus reflexum haud foveolato mesonotoque fortius, grossius
nec transversim coriaceo, lineolis subelevatis partis anticae subnullis distin-
guendum; a @. dubioso m., cui maxime quoque affine, praeter sculpturam
fortiorem mesonoti etiam alis levissime fumosis vix discrepans; a G. falla-
cioso m. flagelli articulo 2° paulo breviore, 3° hoc 1'/ longiore sculpturaque
mesonoti fortiore nec ullo modo transversa vix divergens. — Fortasse varie-
tas quoque @. fallaciosi m.
Long. 14 mm.
Provincia Pensensis (A. Czekanowsky. 17.—18. VI. 1864).
1 specimen (1 ©).
10.* Gasteryption insidiosum, sp. n.
©. Nigrum, abdominis segmentis anterioribus rufo-annulatis, mandibulis
dilute rufo-testaceis, tegulis rufescentibus; tibiis posterioribus basi anguste
albido-signatis, tarsorum posteriorum articulo 1° (metatarso) apice, 2° basi
pallidis. Antennis gracilibus, flagelli articulo 1° non transverso, 2° hoc
sesqui longiore, 3° secundo 1'/, longiore, primo secundoque simul sumptis
distincte breviore. Capite oblongo-ovali, modice simpliciterque opaco, facie
temporumque parte inferiore subtiliter sericeo-pubescentibus; parte occipi-
tali subelongata, marginem posticum versus modice gradatimque angustato-
rotundata, hoc distincte reflexo, non pellucido, medio haud foveolato; di-
stantia inter marginem occipitalem et ocellos posteriores distincte longiore
quam spatium inter ocellos posteriores; hoc flagelli articulo 1° perparum
longiore; distantia ocellorum posteriorum ab oculis flagelli articulum 1°"
distincte superante; genis flagelli articulo 1° vix brevioribus. Collo brevi,
evidenter breviore quam distantia inter radicem alarum et marginem anti-
cum mesonoti. Pronoti utroque angulo humerali denticulo minimo vix con-
Mélanges biologiques. T. XII, p. 208.
16 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. S. Ill
spicuo armato. Mesonoto opaco, parte anteriore distincte et sat remote
punctata, lineolis divergentibus fere nullis; parte postica punctato-rugulosa,
ad latera simpliciter coriacea. Scutello subtransversim ruguloso. Segmento
mediano sat fortiter subreticulatim rugoso. Lateribus sterni, segmenti medi-
ani coxarumque posticarum subtilissime nec copiose sericeo-pubescentibus.
Terebra longitudine abdominis, vaginis nigris, summo apice albicantibus.
Coxis posterioribus coriaceis. Metatarsis posterioribus ejusdem tarsi arti-
culis reliquis simul sumptis subaequalibus. Alis hyalinis leviter aequabili-
terque fumosis; nervis stigmateque fuscis.
Long. 12 mm.
Deserta Kalmukorum (A. Becker. 1868).
1 specimen (1 9).
À G. foveolato Schlett. (1. c., p. 410), cui proximum, differt praeser-
tim occipite aliter formato ad marginem reflexum posticum,haud foveolato
nec non flagelli articulo 2° primo minus quam duplo longiore; occipite non
foveolato, mesonoti parte antica distincte punctata, terebra abdomine haud
breviore, vaginis apice leviter albatis a @. infermedio m. divergens; a @.
Frey Tourn. (Schletterer. L. c., p. 408) praesertim flagelli articulo
3° secundo distincte longiore, genis distinctissimis terebraque longiore dis-
tinguendum; a ceteris speciebus affinibus (i. e. a G. fallacioso m., dubioso
m. et obsoleto m:) praesertim terebra longitudine abdominis, vaginis apice
leviter albatis sculpturaque mesonoti diversa, a G. fallacioso m. praeterea
flagelli articulo 3° secundo 1'/, longiore dignoscendum ‘).
6) Cum hae omnes species, Gasteryptiis Freyi Tourn. et foveolato Schlett. affines, invi-
cem persimiles sint ideoque difficillimae ad determinandum, hunc earum conspectum dichoto-
micum (qui tantum ad feminas dignoscendas aptus est) haud supervacuum esse existimo.
1 (6). Terebra vaginis apice distincte albatis.
2 (3). Mesonoto subtilissime coriaceo. (Ex Dahlbom).
@. erythrostomum Dhlb.
3 (2). Mesonoto sat fortiter punctato vel punctato-rugoso. Terebra abdominis longitu-
dine.
4 (5). Occipite ad marginem reflexum posticum in medio foveolato. Mesonoto subgrosse
vel grosse et irregulariter punctato-rugoso. Flagelli articulo 2° primo duplo
longiore, (Ex Schletterer).
G. foveolatum Schlett.
5 (4). Occipite ad marginem reflexum posticum haud foveolato. Mesonoto antice sat
tenuiter subremote punctato. Flagelli articulo 2° primo sesqui longiore. Terebra
longitudine abdominis, vaginis summo apice vix albatis.
G. insidiosum m.
6 (1). Terebra vaginis nigris unicoloribus vel summo apice vix dilutioribus.
7 (8). Occipite ad marginem reflexum posticum in medio foveola distincta notato.
Mesonoto subtiliter subtransversim coriaceo, impunctato. Flagelli articulo 3°
secundo 1!/, longiore.
@. intermedium m.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 204.
(XXXV)] ACADEMIAE CARSAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 17
-11.* Gasteryption foveiceps, sp. n.
©. Nigrum, abdominis segmentis anterioribus plus minusve rufo-annula-
tis,mandibulis apice vix rufescentibus, tibiis posterioribus basi externe rufo-,
interne albido-signatis, metatarsis posticis nigris unicoloribus. Antennis
modice elongatis, sat gracilibus, flagelli articulo 1° nullo modo transverso,
2° hoc sesqui longiore, 3° secundo paulo longiore, secundo et primo conjunc-
tis evidenter breviore. Capite suboblongo nec nimis angusto, opaco, facie
sat dense sericeo-pubescenti; parte occipitali mediocriter elongata marginem
posticum versus modice rotundato - angustata, occipite fovea subrotunda
magna et a margine postico remota notato, hoc distincte sed parum subre-
flexo, non pellucido; distantia inter marginem occipitalem et ocellos posteri-
ores evidenter longiore quam spatium inter ocellos posteriores; hoc flagelli
articulo 2° fere sesqui longiore, distantia ocellorum posteriorum ab oculis
eodem articulo flagelli haud breviore; genis flagelli articulo 1° haud brevio-
ribus. Collo brevi et crassiusculo, multo breviore quam distantia inter radi-
cem alarum et marginem anticum mesonoti. Pronoti denticulis humeralibus
latis et obtusis, vix prominulis. Mesonoto tenuiter confertimque punctato-
ruguloso; lineolis divergentibus in parte anteriore subnullis. Scutello minus
determinate sed eodem fere modo sculpto. Segmento mediano haud nimis
fortiter reticulato-rugoso. Lateribus sterni, segmenti mediani coxarumque
posteriorum haud dense subtiliterque sericeo-pubescentibus. Terebra cor-
pore toto distincte breviore, abdomini porrecto thoraceque simul sumptis
aequante; vaginis nigris unicoloribus. Coxis posterioribus tenuiter crebreque
subtransversim rugulosis. Metatarsis posterioribus ejusdem tarsi articulis
8 (7). Occipite ad marginem posticum reflexum haud foveolato.
9 (14). Flagelli articulo 3° secundo distincte longiore.
10 (13). Flagelli articulo 3° secundo 11/, longiore.
11 (12). Mesonoto subtiliter et confertim coriaceo, parte antica lineolis divergentibus
etsi tenuibus, attamen distinctis. Alis pure hyalinis. Terebra abdomine vix
breviore.
G. dubiosum m.
12 (11). Mesonoto subgrosse coriaceo, parte antica lineolis divergentibus subnullis. Alis
levissime subfumatis.
G. obsoletum m.
13 (10). Flagelli articulo 3° secundo vix 1!/, longiore. Mesonoto tenuiter coriaceo, parte
antica lineolis 2 divergentibus distinctis. Alis levissime subfumatis.
@. fallaciosum m.
14 (9). Flagelli articulo 3° secundo aequali. Collo brevissimo. (Ex Schletterer).
G. Freyi Tourn.
Hae omnes species (quibus etiam @. diversipes Ab. et obliteratum Ab. forsitan adjungenda
sunt) sectionem separatam, quae terebra feminarum abdomini subaequali vel breviore, sed quam
petiolus evidenter longiore, capite opaco, margine apicali reflexo, pronoti denticulis apicalibus
plus minusve inconspicuis mandibulisque semper plus minusre rufis satis determinata est, in-
stituunt.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 205. 9
18 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUN MUSEI ZOOLO8ICI [N. 8. II
ceteris conjunctis subaequali. Alis hyalinis levissime inaequaliterque fumo-
sis; nervis stigmateque fuscis.
Long. 11 mm.
Provincia Charkowensis (J. Schewyrew. 20. VI.).
1 specimen (1 2).
Haec species propter occiput fovea majuscula a margine postico omnino
remota instructum nec non propter marginem occipitalem posticum nec per-
fecte reflexum nec simplicem ab omnibus congeneribus palaearcticis facile
distinguenda est.
12.* Gasteryption pedemontanum Tourn.’)
(Schletterer. L. c., p. 418).
Fennia: Ekenäs (A. Morawitz. 19. VII. 1859). — Provincia Sarato-
wensis: Sarepta (A. Becker. 1865). — Transcaucasia: Abastuman (A. Ja-
kowlew; legit N. a Seidlitz). — Sibiria centralis: Krasnojarsk (Dr. F.
Morawitz; legit Streblov). — Helvetia: Canton de Vaud: Lutry (Wold-
stedt. 1876). — Persia: Astrabad (Lederer; legit Haberhauer).
7 specimina (3 d, 4 ©). :
13.* Gasteryption terrestre Tourn.
(Schletterer. L. c., p. 414).
Districtus Jaroslawensis provinciae ejusdem nominis (A. Jakowlew.
23. et 30. VIL). — Bavaria: Würzburg (A. Morawitz).
5 specimina (1 d, 4 ©).
14.* Gasteryption Tournieri Schlett. ®)
(Schletterer. L. c., p. 415).
Districtus Jaroslawensis provinciae ejusdem nominis (A. Jakowlew.
16. VII; in floribus Pastinacae). — Distr. Dankowensis prov. Rjazanensis
(A. Jakowlew).— Distr. Lochwitzensis prov. Poltawensis (J. Schewyrew.
13. VI. 1882). — Tauriae littus meridionale (Widhalm. 1864). — Tauria
(A. Jakowlew). — Montenegro (Erber). — Insula Naxos (S. Solsky.
1864; legit Tieffenbach).
7 specimina (1 d, 6 ©).
Gasteryption Tournieri Schlett. et terrestre Tourn. tantum varietates
unius speciei esse videntur.
7) Cf. Jaroschewsky.L. c., p. 390.
8) Cf. Jaroschewsky. L. c., p. 391.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 206.
(XXXV)] ACADEMIAE CARSAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 19
15.* Gasteryption Schowyrewi, sp. n.
d. Nigrum, tegulis rufo-piceis, abdominis segmentis anterioribus rufo-
annulatis, tibiis posterioribus basi anguste albido-signatis, metatarsis posti-
cis nigris unicoloribus. Antennis gracilibus, flagelli articulo 1° brevi longi-
tudine vix longiore, 2° hoc distincte (circiter 1!) longiore, 3° secundo plus
quam duplo longiore. Capite haud magno nec elongato, omnino opaco (mi-
croscopice transversim striolato), facie subtiliter nec nimis copiose albo-
sericeo-, vertice occipiteque subtilissime griseo-pubescentibus; parte occipi-
tali sat brevi marginem posticum versus subangustato-rotundata, hoc late
reflexo et toto hyalino, occipite ad basin marginis postici foveola minuta
punctiformi indistincte notato; distantia inter marginem occipitalem et ocel-
los posteriores distincte sed parum longiore quam spatium inter ocellos
posteriores; hoc flagelli articulo 3° aequali, distantia ocellorum posteriorum
ab oculis flagelli articulo 1° aequante; genis flagelli articulo 1° vix breviori-
bus. Collo brevi et crassiusculo, multo breviore quam distantia inter radicem
alarum et marginem anticum mesonoti. Pronoti denticulis humeralibus non
prominulis et fere inconspicuis. Mesonoto confertim subtiliter et valde regu-
lariter transversim ruguloso vel potius striolato, fere omnino impunctato,
lineolis divergentibus partis anterioris distinctis sed param determinatis.
Scutello eodem modo sculpto. Segmento mediano sat confuse nec nimis for-
titer reticulato-rugoso. Lateribus sterni et segmenti mediani sat dense sub-
tiliter sericeo-pubescentibus. Coxis posterioribus superne opacis, ad latera
subtiliter sed distincte transversim strigulosis. Metatarsis posticis ejusdem
tarsi articulis ceteris simul sumptis vix brevioribus. Alis distincte aequabi-
literque subfumosis; nervis stigmateque fuscis.
Long. 11 mm.
Districtus Lochwitzensis provinciae Poltawensis (J. Schewyrew. 3. VI.
1882).
1 specimen (1 8).
G. terrestri Tourn. d simile et affine, a quo antennis paulo longioribus,
flagelli articulis 1° et 2° non tam brevibus, praesertim autem capite minus
gracili, parte occipitali distincte latiore et breviore, marginem posticum
versus multo minus angustata fortiterque rotundata, ad basin marginis
postici omnino hyalini distincte non foveolato, mesonoto paulo subtilius et
magis regulariter sculpto, impunctato alisque multo magis fumosis diver-
gens. — Secundum tabulam synopticam specierum palaearcticarum cl.
Schlettereri (1. c., pp. 393—395) accedit @. Thomsoni Schlett., a quo
taten inter alia flagelli articulo 2° breviore, margine occipitali toto hyalino,
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 907. 2%
20 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLO8ICI [N. 8. 111
sculptura mesonoti, scutelli coxarumque posticarum valde diversa nec non
statura minore et graciliore facile distinguendum est. — A G. Schlettereri?)
Magretti (Ann. Mus. Civ. Genova. XXIX, 1890, p. 529) syriaco, cui sub-
simile esse videtur, differt imprimis capitis margine occipitali distincte
reflexo et hyalino, flagelli articulo 2° primo evidenter longiore sculpturaque
regulari mesonoti.
Hanc speciem in honorem entomologi praestantis rossici Dom. J. Sche-
wyrew Petropolitani nominavi.
16.* Gasteryption Thomsoni Schlett.'°)
(Schletterer. L. c., p. 417).
Fennia: Ekenäs (A. Morawitz). — Petropolis (A. Morawitz. 16.
VI. 1862; 28. VI. 1864). — Distrietus Borowiczensis provinciae Nowgo-
rodensis (A. Jakowlew. 16. VI. 1891). — Distr. Jaroslawensis prov. ejus-
dem nominis (A. Jakowlew. 13. VII; 30. VII; 30. VI. 1890; 21.—23.
VI. et 19. VII. 1891; in floribus Pastinacae et Anethi).
16 specimina (4 d, 12 ©).
In individuis nonnullis utriusque sexus tibiae et tarsi postici nigri uni-
colores sunt; quam varietatem nomine var. monochropus designandam pro-
pono.
17.* Gasteryption nigrescens Schlett.
(Schletterer. L. c., p. 420).
Monasterium Kurjazhskij provinciae Charkowensis (J. Schewyrew. 7.
"VII. 1884; in floribus Zuphorbiae). — Prov. Charkowensis (J. Schewyrew.
3. VI. 1883).
2 specimina (2 ©).
Haec species egregia propter formam singularem capitis ab omnibus
speciebus affinibus facillime dignoscenda est.
18.* Gasteryption coniceps, sp. n.
9. Nigrum, abdominis segmentis anterioribus leviter rufescentibus,
tegulis rufo-piceis, pedibus omnibus fusco-testaceis, unicoloribus. Antennis
sat gracilibus, scapo brevi, flagelli articulo 1° crassiusculo, non cylindrico
et fere subtransverso, 2° hoc angustiore et circiter 1%, longiore, 3° secundo
9) Specie quadam omnino a @. Schlettereri Magretti diversa a cl. prof. Taschenberg
sub eodem nomine descripta (Berlin. Ent. Zeitschr. 1891, p. 15: Gasteruption Schlettereri T a-
schenb.), hanc nomine Gasteryptii Taschenbergi designandam propono.
10) Cf. Jaroschewsky. L. c., p. 392.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 208.
(XXxXV)] ACADEMIAB CAESAREAE SCIENT. PETROPOLIT. II. FAMILIA EVANIIDAE. 21
vix longiore. Capite subnitido, laevigato (microscopice punctulato), tempo-
ribus et praesertim facie sat dense sericeo-pubescentibus; parte occipitali
obconica, marginem posticum versus fortiter et fere recte angustata, hoc nec
reflexo nec foveolato, sed distincte carinulatim acutiusculo; distantia inter
marginem occipitalem et ocellos posteriores multo longiore quam spatium
inter ocellos posteriores; hoc flagelli articulo 3° subaequali, distantia ocello-
rum posteriorum ab oculis flagelli articulo 2° haud breviore; genis brevis-
simis, flagelli articulo 1° brevioribus. Collo valde brevi, evidenter breviore
quam distantia inter radicem alarum et marginem anticum mesonoti. Pronoti
utroque angulo humerali denticulo lato et validiusculo, prominulo extrorsumque
leviter directo armato. Mesonoto antice fortiter irregulariterque punctato,
inter puncta distinctissime rugato, lineolis laevigatis divergentibus nullis; post
suturam crenulatam parum conspicuam fortissime irregulariter punctato et
fere subreticulatim rugato, lateribus in medio anguste sublaevigatis. Scutello
paulo levius et minus determinate punctato-rugoso. Segmento mediano haud
grosse subreticulatim punctato-rugato. Lateribus sterni et segmenti mediani
parum sericeo-pubescentibus. Terebra corpore breviore, sed longitudinem
abdominis distincte etsi parum superante, vaginis usque ad apicem nigris
unicoloribus. Coxis posterioribus superne sat distincte transversim rugulosis.
Metatarsis posticis ejusdem tarsi articulis reliquis simul sumptis subae-
qualibus. Alis levissime fumosis; nervis stigmateque fuscis.
Long. 10'/, mm.
Turkestan meridionale: Alai: fl. Kysyl-su (B. Grombczewsky. 20.
VI. 1889).
1 specimen (1 9).
G. nigrescenti Schlett. affine et tantum cum hoc comparandum, sed
statura minore et graciliore, capite minore, minus valido, haud opaco, parte
occipitali minus elongata nec ullo fere modo rotundata, antennarum articu-
lis 2 basalibus crassioribus et paulo brevioribus (praesertim scapo) mesono-
toque crebrius et fortius sculpto facile distinguendum.
19.* Gasteryption vagepunctatum A. Costa.
(Schletterer. L. c., p. 422).
Provincia Charkowensis (J. Schewyrew. 26. VI. 1881).
1 specimen (1 ©).
Specimen nostrum cum descriptione figurisque cl. Schlettereri (1. c.,
p. 422; tab. XIX, fig. 70a, 70b) non omnino congruit, nam capitis parte
occipitali magis elongata, marginem posticum breviter reflexum versus
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 209.
22 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. S. III
rotundato-angustata, flagelli articulo 2° primo 1?/, longiore, articulo antem
3° longitudinem secundi distinctissime (cireiter 1',) superante gaudet.
20.* Gasteryption dimidiatum, sp. n.
9. Nigrum, abdomine toto tegulisque rufo-aurantiacis, tibiis posticis
basi albido-signatis, tibiarum autem anteriorum toto latere superiore tar-
sorumque anticorum maxima parte albicantibus; metatarsis posticis nigris
unicoloribus. Antennis modice longis, flagelli articulo 1° haud transverso,
2° hoc plus quam duplo longiore, 3° secundo paulo longiore, sed quam pri-
mus et secundus simul sumpti distincte breviore. Capite laevigato (indistincte
microscopice punctulato), subnitido, anterius et ad latera sat copiose subti-
literque argenteo-pubescenti; parte occipitali subelongata, marginem posti-
cum versus sat fortiter rotundato-angustata, hoc nec reflexo nec foveolato,
sed tenuissime acutiusculo; distantia inter marginem occipitalem et ocellos
posteriores multo longiore quam spatium inter ocellos posteriores; hoc fla-
gelli articulo 2° fere aequante, distantia ocellorum posteriorum ab oculis
flagelli articulum 1°" distincte superante; genis flagelli articulo primo
paulo brevioribus. Collo brevi, evidenter breviore quam distantia inter
radicem alarum et marginem anticum mesonoti. Pronoti utroque angulo
humerali denticulo subtili distincte prominulo leviterque extrorsum di-
recto armato. Mesonoto subnitido sat remote (post suturam crenulatam
fortius) punctato, inter puncta subtilissime vix distincte ruguloso, punctis
omnibus sat magnis et distinctissimis; parte anteriore ad marginem
anticum lineis divergentibus nullis. Scutello indeterminate punctulato-
ruguloso. Segmento mediano sat fortiter crebreque reticulato - rugoso.
Sterni et segmenti mediani lateribus coxisque posterioribus sat copiose sub-
tiliter argenteo - pubescentibus. Terebra longitudinem corporis distincte
superante; vaginis nigris, summo apice albicantibus. Coxis posterioribus
subtiliter coriaceis, superne vix distincte transversim strigulosis. Metatarsis
posterioribus ejusdem tarsi articulis ceteris simul sumptis haud brevi-
oribus. Alis pure hyalinis; venis stigmateque fuscis.
Long. 12 mm.
Fl. Amu-darja prope Petro- Alexandrovsk (Mielberg. VI. 1875).
1 specimen (1 ©).
Species egregia, colore corporis jam primo intuitu facillime dignoscenda ;
secundum tabulas dichotomicas cl. Schlettereri (1. c., pp. 386—393;
395—397) affinis G. sabuloso Schlett., a quo, praeter colorem diversum
nonnullarum corporis partium, capite laevi et nitido, parte occipitali minus
elongata, marginem posticum versus magis rotundato-angustata, mesonoto
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 210.
(XXXV)] ACADEMIAR CAESAREAE SOIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 23
nitidiore multo evidentius et magis regulariter punctato, segmento mediano
minus grosse nec distincte reticulato, capitis et sterni lateribus magis
sericeis, terebrae vaginis tantum summo apice albicantibus etc. longe disce-
dens.
21. Gasteryption dilutum, sp. n.
d. Piceum, occipite et mesonoti parte antica lateribusque plus minusve
rufescentibus, tegulis, abdomine toto, pedibus (metatarsis posticis exceptis)
mandibulisque (apice nigricanti excepto) testaceis; antennis piceis, scapo
subtus testaceo; tibiis posterioribus et anterioribus albicantibus; metatarsis
posticis fuscis albido non signatis; capite toto, collo, segmento mediano nec
non coxis posterioribus dense subtiliterque argenteo-pubescentibus. Antennis
sat longis, flagelli articulo 1° latitudine haud longiore, 2° brevi, praecedenti
sesqui longiore, 3° secundo fere duplo longiore. Capite nitidulo, microscopi-
ce dense punctulato, parte occipitali parum elongata, marginem posticum
versus aequabiliter angustato-rotundata, hoc nec reflexo nec foveolato, an-
gustissime acutiusculo; distantia inter marginem occipitalem et ocellos
posteriores distincte longiore quam spatium inter ocellos posteriores; hoc
flagelli articulo 2° sesqui longiore, distantia ocellorum posteriorum ab oculis
flagelli articulo 2° subaequali; genis flagelli articulo 1° brevioribus. Collo
brevi et crassiusculo, evidenter breviore quam distantia inter radicem ala-
rum et marginem anticum mesonoti. Pronoti angulis humeralibus haud pro-
minulis. Mesonoto subnitido antice confuse punctato, praeterea microscopice
punctulato, post suturam crenulatam parum conspicuam sat crebre punctato-
ruguloso, ad latera remote indeterminate punctato; parte anteriore ad mar-
ginem anticum lineolis divergentibus nullis. Scutello confuse punctato-rugu-
loso. Segmento mediano evidenter reticulato-rugoso. Coxis posterioribus
subtiliter coriaceo-punctulatis. Metatarsis posterioribus ejusdem tarsi arti-
culis reliquis simul sumptis paulo brevioribus. Alis hyalinis; costa nervisque
ceteris basi pallidis, stigmate dilute fusco.
Long. 12%, mm.
Turkestan chinense: oasis Sandzhu (B. Grombczewsky. 2. VII. 1890).
1 specimen (1 d).
Species propter colorem corporis inter congeneres palaearcticas jam pri-
mo aspectu facile distinguenda; secundum tabulas dichotomicas el. Schlet-
tereri (l. c., pp. 381—386; 393—395) @. laevicipiti Schlett. subaffinis,
a quo, praeter colorem nonnullarum partium corporis, hujus maxima parte
copiose sericeo-pubescenti, antennis longioribus, flagelli articulo 3° in d
secundo fere duplo longiore, capite haud polito quamquam nitidulo, sculptu-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 211.
24 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. 8. III
ra mesonoti coxarumque posteriorum subtiliore etc. longe discedere vide-
tur; a @. dimidiato m. (vide supra), cui primo aspectu haud dissimilis, an-
tennis fortioribus, capitis parte occipitali latiore et minus elongata, pronoti
denticulis humeralibus subnullis, pronoto rufescenti multo minus distincte
nec regulariter punctato, metatarsis posterioribus paulo brevioribus, colore
pedum diverso, pubescentia sericea capitis, thoracis et segmenti mediani
magis densa et copiosa aliisque signis valde divergens.
22.* Gasteryption sabulosum Schlett.
(Schletterer. L. c., p. 423).
Sibiria orientalis: Minussinsk (Dr. F. Morawitz; legit Martjanow).
— Sibiria orient.: montes Bureja (Dr. G. Radde). — Sibiria orient.: Amur
(Acad. Dr. L. a Schrenck).
3 specimina (3 2).
Quae specimina sibirica invicem sat diversa non sine ullo dubio ad Gas-
teryption sabulosum Schlett., Tirolis incolam, refero, quamquam ea cum
descriptione citata figurisque cl. Schlettereri (l. c., tab. XIX, fig. 7la,
715) satis congruunt, nisi quod specimen amurense et minussinskense coxis
posterioribus distincte transversim rugulosis, mesonoti parte posteriore (pone
suturam crenulatam) minus fortiter sculpta nec non magnitudine paulo
majore (17 mm.) gaudent; individuum autem burejense (18 mm. longum)
mesonotum habet e contrario fortiter crebreque punctatum.
Quam ob rem hanc speciem aream geographicam valde latam occupare
atque, quoad sculpturam mesonoti, nonnihil variabilem esse censeo.
23.* Gasteryption sibiricum, sp. n.
©. Nigrum, abdominis segmentis anterioribus late rufo-cingulatis, tegu-
lis, pedibus 4 anterioribus nec non antennarum flagello inde ab articulo 3°
rufescenti-fuscis, tibiis metatarsisque posterioribus late albido-signatis.
Antennis sat gracilibus, flagelli articulo 1° suboblongo nec ullo modo trans-
verso, 2° hoc sesqui longiore, 3° praecedentibus duobus simul sumptis haud.
breviore. Capite oblongo, omnino simpliciterque subopaco, antice et in inferi-
ore parte temporum sat copiose subtiliterque argenteo-pubescenti, fronte linea
laevigata distinctissima supra antennas instructa, parte occipitali subelonga-
ta marginem posticum versus modice rotundato-angustata, hoc simplici, tenu-
iter carinatim subelevato, sine foveolis; distantia inter marginem occipitalem
et ocellos posteriores distincte longiore quam spatium inter ocellos posterio-
res; hoc flagelli articulum 2"” fere superante, distantia ocellorum posteriorum
ab oculis flagelli articulo 1° vix breviore; genis flagelli articulo 1° distincte
Melanges biologiques. T. XIII, p. 212.
(XXXY)] ACADEMIAE CAESAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 25
brevioribus. Collo evidenter breviore quam distantia inter radicem alarum
et marginem anticum mesonoti. Pronoti utroque angulo humerali denticulo
subtili et acutiusculo, distincte extrorsum prominulo munito. Mesonoto
valde opaco, subtilissime fere microscopice subtransversim ruguloso subti-
literque disperse punctato, post suturam crenulatam ad latera simpliciter
opaco; parte antica lineolis divergentibus distinctissimis instructa. Scutello
opaco, impunctato. Segmento mediano sat regulariter fortiterque reticulato-
rugoso. Lateribus sterni, segmenti mediani coxarumque posticarum subti-
lissime nec nimis copiose sericeo-pubescentibus. Terebra longitudinem cor-
poris distincte superante; vaginis apice late albatis. Coxis posterioribus dis-
tincte subtransversim rugulosis. Metatarsis posterioribus ejusdem tarsi arti-
culis ceteris simul sumptis subaequalibus. Alis pure hyalinis; nervis stigma-
teque dilute fuscis.
Long. 15 mm.
Sibiria centralis: Krasnojarsk (Dr. F. Morawitz; legit Streblov).
1 specimen (1 ©).
G. sabuloso Schlett. (l. c., p. 423) proximum, a quo solum flagelli
articulo 1° paulo longiore, 2° hoc tantum sesqui (nec duplo) longiore, 3°
praecedentibus duobus simul sumptis haud vel vix breviore, capitis parte
oceipitali paulo minus elongata, mesonoto aliter sculpto, lineolis divergen-
tibus distinctissimis in parte anteriore notato nec non alis pure hyalinis
distinguendum.
24.* Gasteryption Kriechbaumeri Schlett.
(Schletterer. L. c., p. 426).
Sibiria orientalis: littus bor.-orient. lacus Baical (Dr. G. Radde).
1 specimen (1 d),
Quod specimen, tantum 13 mm. attingens, differt a descriptione figu-
risque cl. Schlettereri (l. c., p. 426; tab. XIX, fig. 74a, 745) flagelli
articulo 1° et praesertim 2° paulo brevioribus, denticulis humeralibus pro-
noti subtilibus, acutiusculis, parum prominulis, metatarsis posticis nigris
unicoloribus abdominisque segmentis anterioribus tantum anguste rufo-annu-
latis; ceteris autem notis omnino cum descriptione auctoris citati congruit.
25.* Gasteryption granulithorax Tourn. ")
(Schletterer. L. c., p. 427).
Andalusia (Dr. O. Staudinger).
1 specimen (1 ©).
11) Haec species occurrit sec. Schletterer (1. c., p. 428) etiam in Transcaucasia, ergo
ad faunam rossicam pertinet.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 218.
26 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM MUSEI ZOOLOGICI [N. S. I
26. Gasteryption forticorne, sp. n.
d. Nigrum, tegulis rufo-piceis, tibiis posterioribus basi anguste albido-
signatis, tibiis tarsisque anterioribus plus minusve rufescentibus, metatarsis
posticis abdomineque toto nigris unicoloribus. Antennis sat fortibus, cras-
siusculis, scapo brevi, flagelli articulo 1° brevissimo, transverso, 2° brevi
quoque, sed praecedentem circiter 1°, superante, 3° duobus praecedentibus
simul sumptis evidenter longiore. Capite mediocri, sat brevi, opaco, vertice
pone ocellos tenuissime (fere microscopice) transversim striolato, facie dis-
tincte albido-sericeo-pubescenti; parte occipitali sat brevi marginem posti-
cum versus fortiter buccato-rotundata leviterque subangustata, hoc simplici,
haud acuto; distantia inter marginem occipitalem et ocellos posteriores dis-
tincte sed parum longiore quam spatium inter ocellos posteriores; hoc fla-
gelli articulo 2° paulo longiore, distantia ocellorum posteriorum ab oculis
flagelli articulo 2° subaequali; genis subelongatis, flagelli articulo 1° dis-
tincte longioribus. Collo brevi et crasso, multo breviore quam distantia
inter radicem alarum et marginem anticum mesonoti. Pronoti denticulis hu-
meralibus non prominulis. Mesonoto antice grosse irregulariterque rugoso,
lineolis divergentibus fere inconspicuis, post suturam crenulatam minus
indicatam eodem modo sed paulo vadosius rugoso, ad latera etiam fere
coriaceo. Scutello indeterminate rugoso-punctulato, nitido. Segmento media-
no fortiter irregulariterque subreticulato-rugoso. Collo, pronoto, lateribus
sterni, segmento mediano fere toto coxisque posterioribus externe longius et
sat dense subargenteo-pubescentibus. Coxis posticis fortiter rugulosis. Me-
tatarsis posterioribus ejusdem tarsi articulis ceteris simul sumptis vix bre-
vioribus. Alis distincte subfumatis; nervis stigmateque fuscis.
Long. 12 mm.
Andalusia (Dr. O. Staudinger).
1 specimen (1 8).
Secundum tabulam synopticam specierum palaearcticarum cl. Schlet-
tereri (l. c., pp. 393—395) proxime accedit tantum G. granulithoraci
Tourn., a quo tamen antennis fortioribus et praesertim crassioribus, capitis
parte occipitali aliter formata, margine postico haud acuto, genis distinctis-
simis et nonnihil elongatis, coxis posterioribus irregulariter rugosis, alis
leviter fumosis etc. facile distinguendum est.
27. Gasteryption caffrarium Schlett.
(Schletterer. L. c., p. 430).
Africa meridionalis (Klug).
1 specimen (1 ©).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 214.
(XXXY)] ACADEMIAE CARSAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 27
In individuo nostro, quod cum descriptione cl. Schlettereri satis con-
gruit, tibiae et metatarsi posteriores badii unicolores sunt. Hoc specimen a
cl. Klug olim sub nomine verisimiliter museali «Foeni irroratoris Kl.»
acceptum erat. e
28.* Gasteryptiou sarlor Schlett.
(Schletterer. L. c., p. 476).
Nova Granada (Dr. O. Staudinger. 1872; legit a Nolcken).
1 specimen (1 ©).
Gen. III. Aulacus Jur.
(Schletterer. L. c., p. 489).
1.* Aulacus striatus Jur.'®)
(Schletterer. L. c., p. 501).
Districtus Dankowensis provinciae Rjazanensis (A. Semenow. 6. VI.
1890)'?). — 3 specimina sine indicatione incolatus, verisimiliter e Germania
(Brischke).
4 specimina (4 d).
2.* Aulacus sibiricola, sp. n.
d. Gracilior, nigro-piceus, abdominis segmentis duobus basalibus rufo-
cingulatis, antennarum scapo, epistomate, partibus oris pedibusque (coxis
exceptis) flavo-testaceis, femoribus tibiisque posterioribus plus minusve
infuscatis. Antennis modice tenuibus, scapo valde incrassato quam articulus
sequens distincte longiore et multo crassiore; flagelli articulo 2° primo
duplo longiore, 3° secundo et primo simul sumptis distincte longiore. Capite
hemisphaerico, nitido, fronte et vertice convexis, illa tenuiter crebreque
ruguloso-punctata, hoc pone stemmata disperse simpliciterque punctulato,
facie, genis frontisque maxima parte (praesertim secundum orbitas oculorum)
sat dense pubescentibus; genis antennarum scapo vix longioribus; margine
occipitali postico angustissime leviterque subelevato; oculis mediocribus
nonnihil subovalibus; ocellis posterioribus ab oculis sesqui plus quam longi-
tudo articuli 1' flagelli distantibus. Pronoto absque denticulis et processubus
lateralibus. Mesonoti parte media convexa, haud impressa ideoque parum
12) Cf. Jaroschewsky. L. c., p. 398.
18) Hoc specimen (Z), quod a reliquis magnitudine majore discedit, ad villam rusticam
patris mei Gremjatschka dictam in trunco exsiccato Betulae albae, quem Xiphydriae cameli L.
individua nonnulla pluries frequentabant, die 6° Junii a. 1890 cepi.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 215.
28 ANDREAS SEMENOW, BEVISIO HYMENOPTERURUM MUSEI ZOOLOGICI [N. 8. Il
cordiformi, minus determinate quam in speciebus affinibus, attamen distincte
grosseque transverso-striata, lobis lateralibus confuse punctato - rugosis.
Scutello indeterminate irregulariterque transverso-rugoso. Segmento medi-
ano fortiter acuteque subreticulato-rugato; spatio inter metanoti marginem
posteriorem et insertionem petioli abdominalis longiore quam in speciebus
affinibus. Abdomine fortiter compresso (forsan fortuitu?), petiolo elongato et
basin versus valde attenuato, longitudine spatium inter-alarem multo super-
ante, sed quam abdominis ipsius longitudo breviore, toto (usque ad basin)
laevigato. Pedibus longis et gracilibus. Coxis posterioribus elongatis tenuiter
sed sat fortiter transversim rugulosis vel potius ruguloso-coriaceis, externe
longitudinaliter distincte carinulatis. Femoribus tibiisque longis et valde tenu-
ibus. Tarsorum posticorum metatarso articulis reliquis simul sumptis multo
longiore. Unguiculorum margine interno denticulis duobus parvulis armato.
Alis hyalinis, leviter (praesertim basin versus) flavescentibus, maculis obscu-
ris nullis, nervis dilute rufescentibus, stigmate pallide lutescenti, translucido;
alis anticis cellulis cubitalibus duabus, discoidali prima et cubitali secunda
venula interposita (etsi brevi, attamen bene distincta) separatis, cellula
radiali valde elongata, nervo radiali inde ab apice cellulae cubitalis primae
usque ad finem recto; alis posticis cellulis duabus venula brevissima inter-
posita separatis distincte indicatis.
Long. 11 mm.
Sibiria centralis: ad fl. Tunguskam Inferiorem (A. Czekanowsky. 12.
vi. 1873).
1 specimen (1 d).
Species propter nonnulla signa, imprimis autem propter innervationem
alarum posticarum evidenter indicatam, egregia; ab A. sériato Jur. differt:
statura multo graciliore, antennis crassioribus et paulo (proportionaliter)
brevioribus, scapo magis incrassato, flagelli articulo 3° longiore, longitudi-
nem articulorum duorum antecedentium simul sumptorum distincte super-
ante; sculptura capitis diversa, fronte et praesertim vertice multo conve-
xioribus, margine occipitali postico acutiore, oculis paulo majoribus, genis
brevioribus; spatio inter metanotum et insertionem petioli abdominalis
evidenter longiore; abdominis compressi petiolo valde elongato et basi atte-
nuato; pedibus multo longioribus et gracilioribus, tarsorum posteriorum
metatarsis proportionaliter multo longioribus; alarum anticarum venis stig-
mateque multo dilutioribus, cellula radiali longiore, alis posticis venis dis-
tincte indicatis, etsi non terminatis. A ceteris congeneribus palaearcticis (i. e.
ab Aulacis: Esenbecki Dhlb., gloriatore F. et Patrati Serv.) facilius adeo
distinguenda.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 216.
(ZXXY)] ACADEMIAE CABSAREAE SCIENT. PETROPOLIT. III. FAMILIA EVANIIDAE. 29
3.* Aulacus Patrati Serv.
(Schletterer. L. c., p. 505).
Babai provinciae Charkowensis (J. Schewyrew. 18. et 23. VI. 1883).
— Monasterium Kurjazhskij ejusdem provinciae (J. Schewyrew. 4. VII.
1884).
6 specimina (4 d, 2 9).
4.* Aulacus Morawitzi, sp. n.
©. Major, robustior, piceo-niger, antennarum scapo inferne, abdomine
pedibusque (coxis exceptis) fusco-rufescentibus, breviter et sat sparsim
griseo-pubescens. Antennis tenuiter setiformibus, apicem versus sensim
fortiterque attenuatis, scapo incrassato, quam articulus sequens evidenter
sed parum longiore et multo crassiore; flagelli articulo 2° primo fere triplo
longiore, 3° secundo et primo conjunctis vix longiore. Capite sat valido,
desuper viso subquadrangulo, nitido, omnino laevi et impunctato (solum
inconspicue microscopice punctulato), sparsim et tenuiter pubescenti, vertice
et fronte parum convexis, illo utrinque pone ocellos posteriores leviter
foveolatim impresso, hac impressionibus longitudinalibus vel foveis nullis;
genis antennarum scapo distincte longioribus; margine occipitali postico
omnino simplici, nec elevato nec reflexo; oculis sat magnis oblongo-ovalibus;
ocellis posterioribus invicem et ab oculis circiter dimidio articuli 2' flagelli
distantibus. Pronoto antice utrinque dente validiusculo, triangulari apiceque
sat acuto munito, processubus lateralibus nullis. Mesonoti parte media regu-
lariter cordiformi, crasse et subremote transversim rugata, fortiter pro-
fundeque longitudinaliter sulcata, parte postica medio tenuiter carinulata,
utrinque ad carinulam breviter transversim striata. Scutello minus deter-
minate transversim rugato. Segmento mediano grosse acuteque subreticulatim
rugato; spatio inter metanoti marginem posteriorem et insertionem petioli
abdominalis haud nimis longo. Abdomine fortissime clavato, leviter com-
presso; petiolo sublongo (fere ut in A. Patrati Serv.), toto usque ad basin
laevi. Terebra corpore toto evidenter breviore, sed longitudinem abdominis
distincte superante, valvulis usque ad apicem nigris, unicoloribus. Coxis
posterioribus apice interne haud productis, superne politis et valde nitidis,
punctis tantum perpaucis indeterminatis vage adspersis. Tarsorum posti-
corum metatarso articulis reliquis simul sumptis subaequali. Unguiculorum
margine interno distincte acuteque 3-denticulato. Alis hyalinis non fumosis,
14) Cf. Jaroschewsky. L. c., p. 396.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 217.
30 ANDREAS SEMENOW, REVISIO HYMENOPTERORUM ETC. [s. s. ıu
anticis macula parvula parumque determinata apicem cellulae cubitalis
primae haud superante sub stigmate notatis, cellulis cubitalibus duabus,
discoidali prima et cubitali secunda contiguis, cellula radiali valde elongata,
nervo radiali inde ab apice cellulae cubitalis primae usque ad finem fere
recto; nervis stigmateque fuscis, hoc in medio dilutiore.
Long. 12'/, mm.
Provincia Transcaspica sine indicatione loci magis determinata; verisi-
militer e montibus Kopet-dagh prope oppidum Aschabad (Dr. F. Morawitz;
legit K. Eylandt).
1 specimen (1 2).
Haec species, quae propter caput impunctatum coxasque posteriores
politas nec non alarum anticarum maculam obscuram sub stigmate parvam
parumque determinatam facile dignoscenda est, Aulaco Patrati Serv. sat
affinis est, a quo tamen longe discedit, praeter signa jam supra indicata,
praesertim terebra feminarum distincte breviore, capitis margine occipitali
nullo modo reflexo, alarum anticarum cellula radiali magis elongata etc.; a
ceteris congeneribus palaearcticis facilius adeo distinguenda est, utpote: ab
A. striato Jur. — statura majore et robustiore, coxis posterioribus politis
absque processubus dentiformibus in ©, abdominis petiolo longiore, terebra
breviore, mesonoti parte media longitudinaliter profunde sulcata, alis anticis
sub stigmate maculatis, cellulis discoidali prima et cubitali 2* contiguis etc.;
ab A. Esenbecki Dhlb. — terebra corpore evidenter breviore, tibiis posticis
politis, alis anticis haud flavis sub stigmate distincte (etsi indeterminate)
maculatis, cellulis discoidali 1* et cubitali 2* contiguis etc.; ab À. gloriatore F.
— coxis posticis politis, capite impunctato, mesonoti parte media longitu-
dinaliter profunde sulcata, vena interposita inter cellulas discoidalem 1* et
cubitalem 2*" omnino nulla etc.; ab A. sibiricola m. (vide supra) — statura
majore et multo validiore, petiolo abdominali breviore, capite impunctato,
coxis posticis politis, antennis tenuioribus et brevioribus, metatarsis posticis
brevioribus, alarum anticarum sub stigmate maculatarum cellulis discoidali
1° et cubitali 2* contiguis, alis posticis nervis omnino destitutis etc.
Hanc egregiam speciem meritissimo hymenopterologo rossico D-ri Fer-
dinando Morawitz dedicavi.
Mélanges biologiques. T. XIII. p. 218.
(xxxV)] 31
Notiz über die Zahlwörter im Abacus des Boethius. Von Fr. Th. Köppen.
(Lu le 28 Novembre 1891.)
Nos sequimur probabilia, nec ultra id,
quod verisimile occurrerit, progredi pos-
sumus. Cicero, Tusc., II, 2.
Zwischen dem ersten und zweiten Buche der dem Boethius zugeschrie-
benen «Geometria» findet sich bekanntlich ein Kapitel eingeschoben, betitelt:
«De ratione abaciv. Hier heisst es u. A.:!) «Pythagorici vero, ne in multi-
plicationibus et participationibus et in podismis aliquando fallerentur, ut in
omnibus erant ingeniosissimi et subtilissimi, descripserunt sibi quandam for-
mulam, quam ob honorem sui praeceptoris mensam Pythagoream nomina-
bant, quia hoc, quod depinxerant, magistro praemonstrante cognoverant; a
posterioribus appellabatur abacus;» etc. Darauf folgt eine besondere, diesem
Kapitel beigegebene Tafel, auf welcher die betreffenden Kolumnen des Aba-
cus gezeichnet sind, und jede dieser Kolumnen ist mit Zeichen versehen,
aus welchen sich, wie allgemein angenommen wird, unsere jetzigen sogen.
arabischen Ziffern herausentwickelt haben. Diese Zeichen stehen, von rechts
nach links, in ihrer gewöhnlichen Folge von 1 bis 9 und schliessen mit der
0. Im fortlaufenden Texte dieses Kapitels sind diese Zeichen genau so abge-
bildet, wie auf dem beiliegenden Abacus. Cantor?) bemerkt dazu: «Damit
ist also widerspruchslos bewiesen, dass die Zeichen gleichen Alters und
gleichen Ursprunges wie der sie umgebende Text sind, und nicht erst nach-
träglich auf die vorher von derartigen Zeichen freigewesene Tafel einge-
schmuggelt werden konnten». Die Richtigkeit dieses Schlusses zugegeben,
bleibt indessen eine Hauptfrage noch zu lösen: ob Boethius thatsächlich
der Verfasser der «Geometria» und des vom Abacus handelnden Kapitels
ist, und, wenn nicht, in welche Zeit die Abfassung namentlich des letzteren
Kapitels ungefähr zu verlegen ist.
1) À. M. T.S. Boetii. De institutione arithmetica libri duo; de institutione musica libri
quinque. Accedit geometria quae fertur Boetii. Ed. G. Friedlein. (Lipsiae, 1867), p. 896. —
Dieser Ausgabe ist eine Tafel (zur 8. 396) beigegeben, auf welcher der Abacus mehrmals, nach
verschiedenen Handschriften, dargestellt ist.
2) Moritz Cantor. Vorlesungen über Geschichte der Mathematik; Bd. I(Leipzig, 1880),
p. 495.
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 181.
32 FR. TH. KÜPPEN, [s. 8. HI
Es ist nicht meine Absicht, auf die Controverse über diesen Gegenstand
genauer einzugehen. Nur so viel möge bemerkt sein, dass schon seit länge-
rer Zeit die Echtheit der «Geometria» oder einzelner Theile derselben
bestritten wird, und zwar auf Grundlage sowohl ihres Inhalts, als ihrer Form.
Was letztere betrifft, so liegt ein gewichtiges Zeugniss von Boeckh?) vor,
der in Bezug auf das schlechte Latein, in welchem das uns interessirende
Kapitelrüber den Abacus abgefasst ist, Folgendes bemerkt: «Haec etsi a
Boethio profecta esse vix nobis persuademus, quum universa de abaco dispu-
tatio male cohaereat cum Boethii de Geometria libro primo et stilo satis
horrido Scripta sit: tamen dubitari nequit, ex antiquo et Graeco fonte deri-
vatam hanc illius Appendicis partem esse, quae in abaci rationibus enucle-
andis versatur, sive ex Boethii aliquo libro sive ex alio auctore Latino
Graecarum litterarum perito sua petiit compilator». Dass jenes Kapitel
über den Abacus ein späteres Einschiebsel ist, wird auch aus anderen
Gründen gefolgert; so namentlich aus dem Fehlen desselben in einigen
Handschriften, worauf J. O. Halliwell*) hingewiesen. F Woepcke) sei-
nerseits bemerkt, dass die fragliche Geometrie des Boethius sich sehr
wohl in zwei Theile scheiden lasse, von denen der erste. wirklich von
Boethius verfasst sein kann, der zweite aber wahrscheinlich das Werk
eines Fortsetzers ist. Endlich gibt es gewichtige Stimmen, welche die ganze
Geometrie des Boethius für apokryph erklären. So kommt z.B. Weissen-
born®), in Folge einer eingehenden Untersuchung über die Echtheit
derselben, zum Schlusse, «dass wir in dieser Schrift nicht ein Werk des
8) Index lectionum quae in TIniversitate litteraria Friderica Guilelma per semestre aestivum
a. MDCCCXLI instituentur. (Berlin, in 40).
4) Vgl. dessen Schrift: Rara Mathematica; or a collection of treatises on the mathematics
and subjects connected with them, from ancient inedited Manuscripts. % ed. (London, 1841),
p. 107—108: «It is very probable that the well-known passage on the Abacus, in the first book
of the Geometry of Boetius, is an interpolation. For in a MS. once belonging to Mr. Ames
no such passage appears; and in another, now in the library of Trinity College, it is also
wanting: again, no such contractions occur in any copy of the Treatise on Arithmetic by the
same author».
5) « Mémoire sur la propagation des chiffres indiens», in: Journal asiatique, 6° série, t. 1,
1863, p. 48. Hier wird sogar genau die Zeile (auf S. 1516 der Basler Ausgabe des Boethius,
vom J. 1570) angegeben, wo der erste Theil aufhört und der zweite beginnt.
6)H. Weissenborn. «Die Boetius-Frage», in d. Zeitschrift für Mathematik und Physik.
Jahrg. 24, 1879, Supplement, p. 185—240. Die betr. Stelle auf p. 230.— Unter den eifrigsten
Vorkämpfern gegen die Echtheit der Geometrie des Boethius ist G. Friedlein zu nennen.
Vergl. dessen Schriften: 1) Gerbert, die Geometrie des Boethius und die indischen Ziffern.
Erlangen, 1861. 2) Die Zahlzeichen und das elementare Rechnen der Griechen und Römer und
des christlichen Abendlandes vom 7. bis 13. Jahrhundert. Erlangen, 1869. 3) Zur Geschichte
unserer Zahlzeichen und unseres Ziffernsystemes (Zeitschr. f. Math. u. Physik, 1864, p. 73— 95).
— Was speciell den Abschnitt über den Abacus betrifft, so wird die Echtheit desselben auch
von H. Hankel mit Entschiedenheit bestritten; vgl. dessen: Zur Geschichte der Mathematik
im Alterthum und Mittelalter. (Leipzig, 1874), p. 332.
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 182.
(XxxV)] NOTIZ ÜBER DIE ZABLWÖRTER IM ABACUS DES BOETHIUS. 33
Boetius, sondern dasjenige eines, wie der Inhalt zeigt, unwissenden, wie die
Form beweist, in der Darstellung ungeschickten Fälschers vor uns haben».
Ist dies thatsächlich der Fall, wie aus dem Reichthume von starken Un-
richtigkeiten in diesem Werke zu folgen scheint, so wäre es erwünscht,
dass die ungefähre Zeit festgestellt werde, wann die untergeschobene Geo-
metrie des Boethius, und speciell das uns interessirende Kapitel über den
Abacus verfasst ist. Eine solche genauere Präcisirung jener Zeit ist schon
deswegen sehr erwünscht, weil aus den im genannten Kapitel vorkommen-
den Zahlzeichen, wie schon bemerkt, unsere allgemein gebräuchlichen
Ziffern sich herleiten lassen, und man daraus gefolgert hat, dass das Mittel-
alter jene Zahlzeichen von Griechenland und Rom, und nicht von den
Indern, durch Vermittelung der Araber, überkommen habe’).
Woepcke (l. c., p. 46) bemerkt in Betreff der Herstammung unserer
Ziffern u. A. Folgendes: «Il est donc hors de doute, et prouvé par une suite
non interrompue de documents authentiques, que nos chiffres actuels descen-
dent de ceux que nous rencontrons pour la première fois dans des manu-
scrits latins du XI" sieele®). Il n’est pas tout à fait aussi sûr que ces der-
. niers chiffres nous retracent la vraie forme des caractères employés, d’après
le passage de Bo&ce, par certains d’entre les Néopythagoriciens dans leurs
calculs. Cependant il est une circonstance qui rend cette supposition très
probable. Ce sont les noms qui accompagnent les chiffres dans quelques uns
des manuscrits de la Géométrie de Boèce». — Und damit komme ich auf den
eigentlichen Gegenstand der vorliegenden Notiz, — auf die räthselhaften
Wörter, welche in der obenerwähnten, dem Kapitel über den Abacus beige-
gebenen Tafel, sich oberhalb der betreffenden Zahlzeichen befinden und
jedenfalls die Benennung dieser letzteren repräsentiren.
Zum ersten Mal finden sich diese merkwürdigen, vielfach gedeuteten
Wörter in einer Schrift des Bischofs Radulph von Laon über den Abacus
von Boethius, aus dem Beginne des XII. Jahrhunderts. In dieser Schrift
spricht er u. A. über die Erfindung und Einrichtung des Abacus und be-
dient sich dabei der zu seiner Zeit gebräuchlichen Zahlzeichen, welche in
der folgenden Ausschrift durch unsere gewöhnlichen Ziffern ersetzt sind.
Es heisst bei ihm, wie folgt”): «Bei der Zeichnung dieser Tafel, wie wir zu
sagen angefangen haben, wird die Menge der Zwischenräume in drei mal
neun eingetheilt, d. i. nach der Gestalt eines Würfels, welcher die Länge
7) Vgl. Woepcke, L c., p. 56.
8) Die älteste Handschrift der fraglichen aGeometria» des Boethius datirt, nach Cantor
(1. c., p. 489), aus dem XI. Jahrhundert.
9) Ich gebe hier die von Cantor (1. c., p. 763—764) mitgetheilte Übersetzung wieder. Der
lateinische Text findet sich z. B. in der angeführten Abhandlung von Woepcke (l. c., in der
Anmerkung auf S. 48—49).
Mélanges gréco-romains, T. VI, p. 188. 8
34 FR. TH. KÖDPEN, [x. s. u
drei auch nach der Breite und Höhe in gleichen Abmessungen vermehrt.
Und da die Assyrer für die Erfinder dieses Instrumentes gehalten werden,
welche der chaldäischen Sprache und Buchstaben sich bedienten, und beim
Schreiben rechts anfingen und nach links fortfuhren, so beginnt gemäss des
den Erfindern in fortgesetzter Verbreitung schuldigen Ansehens die Zeich-
nung dieser Tafel zur Rechten und setzt ihre Länge nach links fort. Die
Zwischenräume selbst sind aber so unterschieden, dass, während jeder ein-
zelne seinen oberen Abschluss hat, auch je drei von dem Anfange bis zum
Ende der Tafel durch obere Abschlüsse endigen, so dass, indem je drei Zwi-
schenräume immer durch einen Halbkreis geschlossen sind, auf der ganzen
Länge der Tafel IX obere Abschlüsse gefunden werden. Der erste Abschluss
dreier Zwischenräume ist mit dem Zeichen der Einheit überschrieben,
welche mit chaldäischem Namen igin heisst; 1 stellt die Gestalt eines latei-
nischen Buchstaben dar. Man erkennt, dass dieses deshalb geschieht, damit
jene drei Zwischenräume, welche das Zeichen der Einheit vorbemerkt ha-
ben, bezeugen, dass sie dadurch den ersten Rang erlangt haben. Der zweite
Abschluss von drei Zwischenräumen trägt dieses Zeichen der zwei 2, wel-
ches bei den vorgenannten Erfindern andras heisst, damit durch diese
Wendung erklärt werde, jene drei Zwischenräume, über welchen es geschrie-
ben ist, nehmen den zweiten Rang für sich in Anspruch. Der dritte Ab-
schluss von drei Zwischenräumen lehrt, dass er den dritten Rang einnehme,
dadurch, dass er mit folgender Gestalt der drei 3 bezeichnet ist, welche
bei den Chaldäern ormis genannt wird. Ähnlich bezeugt auch der Abschluss
der vierten Ordnung, dass er den vierten Rang behaupte, indem über ihn
dieses Zeichen 4 der vier geschrieben ist, das bei den Erfindern als arbas
gilt. Nicht weniger kündigt die fünfte Ordnung an, sie halte den fünften
Rang ein, weil sie diese Gestalt 5 der fünf trägt, welche quimas heisst.
Ebenso gehabt sich die sechste Ordnung als sechste, weil sie als Aufschrift
das Zeichen 6 oder sechs hat, welches caltis heisst. Auch die siebente ist
durch folgende Gestalt 7 der sieben bezeichnet, welche zenis heisst. Die
achte hat folgende Form 8 der acht, welche man temeniam nennt; und die
neunte ist mit dieser Figur 9 der neun bezeichnet, welche bei den Erfindern
celentis genannt wird. Bei der letzten Ordnung wird auch die sivos genannte
Figur © angeschrieben, welche, wiewohl sie keine Zahl bedeutet, doch zu
gewissen anderen Zwecken dienlich ist, wie im Folgenden erklärt werden
wird».
Anstatt dieser langathmigen Prosa, finden sich in anderen Handschrif-
ten kürzere Verse, in denen dieselben sonderbaren Zahlwörter besungen
werden. So theilt Halliwell (l. c., pp. 108 u. 109) zwei solcher Verse
mit, die sich in Handschriften des XIV. Jahrh. finden:
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 184.
(xxxV)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABACUS DES BORTHIUS. 35
Primus igin; andras; ormis; quarto subit arbas;
Quinque quinas; termas; zenis; temenias; celentis.
Und:
Unus adest igin; andras duo; tres reor armin;
Quatuor est arbas; et per quinque fore quinas;
Sex calcis; septem zenis; octo zenienias;
Novem celentis; per deno sume priorem.
Bei diesen fremdklingenden und z. Th. bis heute unerklärten Wörtern
ist es kein Wunder, dass manche Handschriften Varianten, nicht selten auch
nachweisbare Fehler enthalten, die sich beim Abschreiben eingeschlichen
haben (so z. B. im vorstehenden Verse zenientas statt semenias). Besonders
abweichend ist folgender zweizeilige Vers, der sich in einem MS. des XIII.
Jahrh. findet: !°)
Primus Igni, Andras, Ornus; post haec subit Albas.
Hinc Quinas, Caltis, Zenif, Zemenia, Zalentis.
Am bekanntesten sind die lateinischen Verse, die zuerst von M. Chasies!!)
mitgetheilt und später mehrfach wiederholt wurden (z. B. von Cantor, 1.
c., p. 765). Sie finden sich in dem Codex von Chartres. In der Wiedergabe
von Chasles fehlt der 9* Vers, der das Wort celentis betrifft; anderswo '?)
finde ich ihn ersetzt, und lasse hier die Verse folgen:
Ordine primigeno (sibi?) *) nomen possidet Igin.
Andras ecce locum praevindicat ipse secundum.
Ormis post numerus non compositus sibi primus.
Denique bis binos succedens indicat Arbas.
Significat quinos ficto de nomine Quimas.
Sexta tenet Culcis perfecto munere gaudens.
Zenis enim dignè septeno fulget honore.
Octo beatificos Temenias exprimit unus.
Terque notae primum Zalentis nomine rithmum.
Hinc sequitur Sivos, est qui rota namque vocatur.
10) Mitgetheilt in: Oeuvres de Gerbert, Pape sous le nom de Sylvestre IJ, ... par
A. Olleris. (Clermont F? et Paris, 1867. 4°); p. 578-582.
11) Aperçu historique sur l’origine et le développement des méthodes en géométrie.
(Bruxelles, 1837. 40); p. 473—474. — In der deutschen Übersetzung von Sohncke (Halle,
1889. 89), auf p. 540—541.
12) In den so eben citirten Oeuvres de Gerbert. Hier ist die Quelle nicht angegeben,
welcher dieser Vers entnommen ist.
13) An dieser Stelle ist in der betr. Handschrift ein Wort ausgelassen; Chasles hat es
durch sibs ersetzt.
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 185. g*
36 FR. TH. KÖPPEN, [x. s. m
Zur leichteren Übersicht stelle ich jene Zahlwörter, mit den häufigsten
Varianten, nochmals hier zusammen:
. Igin.
. Andras.
. Ormis.
. Arbas.
. Quimas (Quinas).
. Calcis (Caltis, Calctis, Chalcus). !
. Zenis.
. Temenias (Zemenias).
. Celentis (Zalentis).
0. Sipos !).
Aus welchen Sprachen stammen nun diese räthselhaften Zahlwörter?
Wir haben gesehen, dass Radulph von Laon sie als chaldäisch bezeich-
nete, — was jedoch grossentheils nicht zutrifft. Huet *) nahm für einige
derselben hebräischen Ursprung an, und zwar für arbas, quimas, zenis
(fortasse zevis) und temenias. Fr. Lenormant””) fügte zu den letztgenannten
vier Zahlwörtern noch die 1 hinzu und leitete sie alle vom Assyrischen
ab: igin sei assyr. istin, arbas — arba’, quimas — yamda, zenis stehe für
gebis und sei $ibi, endlich temenias — sumunu. Cantor bemerkt dazu: «Es
gehört immerhin eine gewisse Phantasie dazu, um diese Verwandtschaften
als offenkundig anzuerkennen». Renan hält arbas, quimas, «zebis» und
temenias für arabische Wörter'®). Bei Cantor (1. c., p. 767) heisst es weiter:
«Arbas, quimas, temenias!”) sind allerdings als semitisch wohl von allen
Untersuchern anerkannt worden, aber ohne dass Einigkeit darüber stattfände,
ob das Arabische, das Hebräische oder das Aramäische die Grundformen
geliefert habe, worauf es natürlich nicht wenig ankommt, wenn das Alter
und die Überlieferungsweise der Wörter geprüft werden sollen. Mit der
© OO 1 Où À © ND
14) Ganz abweichend, in einer Handschrift, Termas.
15) Dieses Wort will ich nicht weiter einer Betrachtung unterziehen; die Abstammung
desselben ist unsicher.
16) Demonstr. evangel., ed. 5* (Lipsiae, 1703), p. 296.
17) «La légende de Sémiramis. Premier mémoire de mythologie comparative » (M&m. Acad.
Royale d. sciences, d. lettres et des beaux arts de Belgique; T. XL, 1878); p. 62. — Durch
einen Druckfehler steht hier Zekis statt Zenis. |
18) Damit ist auch Nesselmann (Die Algebra der Griechen; 1842; p. 102) einverstanden.
In Betreff von zebis für zenis bemerkt er: «Vielleicht ist auch nur das Arabische von einem
Halbkundigen falsch gelesen, indem » und b in dieser Sprache so leicht verwechselt werden».
19) Cantor schreibt fast durchweg termenias, zweifellos irrthümlich; und zwar basirt
dieser Irrthum offenbar auf einem Druckfehler in Sohncke’s Übersetzung des Apergu histo-
rique von Chasles, in welcher termenias steht; während im französischen Original wir teme-
ntas finden.
Mélanges gréoo-romains. T. VI, p. 186.
(Xxxv)| NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABAOUS DES BOETHIUS. 37
semitischen Urspsungserklärung der anderen Wörter geht es nicht so
leicht. Man hat sie freilich insgesammt arabisch deuten wollen ®), aber
fraget nur nicht wie, möchte man ausrufen. Caltis, 6 und zenis, 7 sollen
als cadis und zebis aus der entsprechenden arabischen Cardinal-, igin, 1
aus der arabischen Ordinalzahl stammen; ormis, 3 und celentis, 9 sollen
ihren Werth vertauscht haben, alsdann aber wieder arabische Klänge
geben, und andra, 2 soll diesem Ursprunge gleichfalls nicht widersprechen,
vorausgesetzt, dass man das arabische Wort schlecht gelesen habe. Andere,
weniger leicht mit Verstümmelungen und Werthvertauschungen zufrieden,
haben zwar igin aus dem Hebräischen, dem Persischen, der Berbersprache,
andras aus dem Hebräischen, dem Arabischen, senis aus dem Hebräischen
abgeleitet, aber, wie wir durch die Nebeneinanderstellung der beigezogenen
Sprachen andeuteten, wieder in fast unlösbarem Widerspruche zu einander,
einig nur in dem Verzichte auf jegliche Erklärung für ormis, calcis, celen-
is. Semitisch also, den Schluss können wir allenfalls ziehen, sind die
fremden Zahlwörter nicht ausnahmslos». — Zur Erläuterung des eben Ge-
sagten füge ich noch hinzu, dass igin und andras von Ad. Régnier mit
sanskr. éka und éntara, von M. M. Büdinger”') aber mit pers. yagän
(resp. jagänah ‘der einzige’) und arab. annadir (d. h. al-nädir ‘der entgegen-
gesetzte Punkt’) verglichen werden. Woepcke und Reinaud stellen igin
mit berber. zgkem, 1ien, iggen, 1 zusammen, womit es in der That nahe
übereinstimmt *).
Um diejenigen von den obengenannten Zahlwörtern zu erklären, welche
sich einer Ableitung aus dem Hebräischen nicht fügen wollen, schlug
Vincent #) einen ganz anderen Weg ein. Von der Voraussetzung ausgehend,
dass jene Zahlwörter bereits bei den Neupythagoräern existirten, und dass
Boethius dieselben von ihnen übernommen habe, leitet er die Benennungen
für 1, 2, 3, 6 und 9 aus dem Griechischen ab, und zwar, wie Cantor be-
20) Und zwar haben das z.B. Jomard, Pihan und Sédillot gethan. Vgl. Olleris, in:
Oeuvres de Gerbert; l. c. Auch Büdinger vermuthete, alle diese Wörter seien arabisch.
Desgl. auch Friedlein; vgl. dessen Schrift: Die Zahlzeichen und das elementare Rechnen der
Griechen und Römer; pp. 54—55, 67.
21) Über Gerbert’s wissenschaftliche und politische Stellung. (Marburg, 1851); p. 38.
22) Woepcke (], c., p. 53—54, in der Anm.) bemerkt dazu: all est difficile de rencontrer
une conformité plus complète; ... et faut-il considérer comme absolument impossible que
Pécole de philosophes qui emprunta dans une nomenclature mystique et symbolique une partie
des termes à la théologie des nombres (vgl. darüber weiter unten), une autre partie à un dia-
lecte sémitique, ait tiré un de ces noms d’un diome qui avait peut-être de représentants à
Alexandrie ?»
23) «Note sur l’origine de nos chiffres et sur l’Abacus des Pythagoriciens», im Journal des
mathématiques pures et appliquées, par J. Liouville; t. IV, 1839, p. 261—280. — Vgl. auch
die Abhandlung desselben Autors: «Des notations scientifiques à l’école d'Alexandrie», in: Revue
archéologique, année II, 1845, p. 601—609.
Mélanges greco-romains. T. VL p. 187.
38 ' FR. TH. KÖPPEN, [x. s. ım
merkt, aaus Wörtern, welche Begriffen entsprachen, die in der That in der
Zahlensymbolik der späten Pythagoräer mit den betreffenden Zahlen im
Zusammenhang stehen». Danach soll igin, 1 aus ÿ yuvn, andras, 2 aus dem
Stamme &vöp entstanden sein, ormis, 3 aber aus éoun ‘essor, impulsion’, weil
die 1 das Weibliche, die 2 das Männliche, die 3 «l’action du principe mäle
sur le principe femelle» bedeute *). Calcis 6, das in einigen Handschriften *)
Chalcus lautet, welche Lesart Vincent für die richtige hält, soll vom gr.
yaAxods abstammen; yæAxoüc aber und ouyyi« seien Synonyma, und, nach
einer Bemerkung des Cassiodorius in einem Briefe an Boethius, hätten
die Alten für 6 auch Unze gesagt. Endlich was celentis, 9 betrifft, so meint
Vincent: «Or, qui se refuserait à en reconnaître l’origine dans la dénomi-
nation pythagoricienne a9mAuvros, viril (ou plutôt admAuvens, virilité),
que les anciens appliquaient au quaternaire, et qui se trouve transportée
par les néopythagoriciens, au nombre neuf envers lequel il exprime égale-
ment le témoignage d’une profonde vénération». Vincent fügt hinzu, dass
man bei celentis eher eine Ableitung von SnAuvros ‘weibisch’ erwarten
sollte; doch passe der Sinn von &SnAuvros besser zum Begriffe der 9, und
das « privativum konnte leicht wegfallen, als das Wort, um aus dem Grie-
chischen in’s Lateinische zu dringen, «düt passer par l’hebreu».
Dieser Erklärungsversuch Vincent’s, dem man gewiss nicht einen grossen
Aufwand von Scharfsinn und Gelehrsamkeit absprechen kann, erfreute sich
mehrfacher Zustimmung, so z. B. von Martin®®), Woepcke, Olleris etc.,
und selbst Cantor möchte ihn nicht «unbedingt verwerfen». Ich muss
gestehen, dass ich diesen Versuch Vincent’s für ausserordentlich abenteu-
erlich und für durchaus verfehlt halte, ebenso wie auch denjenigen seines
Landsmannes Bienaymé, von dem Woepcke (l. c., p. 51) Folgendes
bemerkt: «M. Bienaymé pense que Cultis (qu’il considère comme la vraie
lecon), Zenis et Celentis, dérivent respectivement de xaAörns (forme un peu
rare, employée par des écrivains philosophes et synonyme de x&AAoc), Znvis
(féminin patronymique, formé de Zeus, génitif Znvés, à la manière de
Tavraris, Tvayls, etc.), et ZeAnvn. Ces étymologies me paraissent avoir le
mérite de rattacher chacun des trois noms Caltis, Zenis et Celentis, à l’idée
que les Pythagoriciens combinaient de préférence avec le nombre corre-
spondant». Zur Erläuterung fügt Woepcke hinzu, dass, nach Theon von
24) Vgl. dazu auch: M. Cantor. Mathematische Beiträge zum Kulturleben der Völker.
(1863); p. 239—240.
25) Z. B. in der von Vincent herangezogenen Handschrift von Arundel (im British
Museum).
26) Vgl. dessen: «Recherches nouvelles concernant les origines de notre système de numé-
ration écrite», in: Revue archéologique, XIII® année, 1856—1857, pp. 509—548, 588—609.
Mélanges greco-romains. T. VI, p. 188.
(XxxY)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABACUS DES BOETHIUS. 39
Smyrna, die 6 dem Begriffe des Vollkommenen und Schönen entspreche;
die 7 wird von ihm Athene genannt, d. h. eine Tochter des Zeus; und die
Ableitung des celentis von oeAnvn beruhe darauf, dass 9 die Zahl der Jung-
frau ist, die Mondgöttin aber sich vor Allen der Jungfräulichkeit erfreut ?°).
Ich füge dieser Reihe der Versuche, jene räthselhaften Zahlwörter zu
erklären, noch folgende Schlussbemerkung Vincent’s (l. c., p. 269) hinzu:
aNous voyons, eu résumant tout ce qui précède, que la nomenclature de
Boèce se compose de deux sortes de mots: les uns, d’origine hébraïque, se
traduisant littéralement par les noms des nombres qu’ils représentent, et
assez exactement caractérisés malgré leur passage dans la langue latine,
pour qu’on les y ait reconnus sans une grande difficulté; les autres, d’origine
grecque, n’exprimant plus les nombres eux-mêmes, mais représentant des
idées symboliques, et d'ailleurs tellement corrompus et défigurés qu'ils en sont
devenus à peu près méconnaissables. Je crois pouvoir conclure avec vrai-
semblance, de la considération des premiers, que les auteurs de la nomen-
clature de Boèce parlaient la langue hébraïque, et de celle des seconds,
qu’ils professaient une doctrine occulte. C’est donc très probablement de
quelque secte philosophique juive, kabbale, gnose, ou autre, que nous tenons
nos chiffres». —Woepcke nimmt die Phantasiegebilde Vincent’s ganz
ernst und erklärt sich auch mit dessen weitgehenden Schlussfolgerungen
einverstanden. Er schliesst seine Auseinandersetzungen über diesen Gegen-
stand mit folgenden Worten: «Notons encore que, en dernière analyse, ce
résultat est indépendant de l’authenticité de la Géométrie de Boece. Car
quand même toute la partie de cet ouvrage qui suit la traduction des théo-
remes d’Euclide ne serait que l’oeuvre d’un continuateur, et appartien-
drait à l’époque de Gerbert, ou à une époque peu antérieure, ce texte n’en
prouverait pas moins, d’une manière explicite, que le moyen âge rattachait
à l’antiquité grecque et romaine ses premières traditions en fait d’arithmé-
tique pratique, et non aux Arabes, dont les écrits ne se répandent et ne
font école, en Occident, qu’à une époque postérieure». — Und Lenormant
bemerkt darüber u. A. Folgendes: «Nicomaque attribue au nombre deux
la virilité &vdoei«, et dans la vieille nomenclature conservée par Boece la
dyade s’appelle le mâle*). Et cette dernière nomenclature est d’autant plus
intéressante pour nous que la traditron doit en remonter par une chaîne
non interrompue à une origine babylonienne, puisque cinq des noms de
nombre, sur neuf, y sont manifestement sémitiques et même assyriens» *).
27) Vgl. bei Cantor, 1. c., p. 768.
28) Hier wird also Vincent’s Deutung ohne Weiteres als feststehend betrachtet.
29) Vgl. oben die Aufzählung dieser fünf assyrisch sein sollenden Zahlwörter.
Mélanges greco-romains. T. VI, p. 189.
40 FR. TH. KÖPPEN, [N. 8. ıu1
Ich habe die eben mitgetheilten Auszüge aus Vincent, Woepcke und
Lenormant absichtlich in der Ursprache wiedergegeben, um jeglichen
Schein zu vermeiden, als träte ich mit vorgefasster Meinung an ihre Deduc-
tionen heran. Sehen wir denn zu, wie es mit der Begründung dieser An-
sichten steht. Und fragen wir zuerst, ob jene sonderbaren Zahlwörter
wirklich jenes hohe Alter beanspruchen können, welches ihnen von den ge-
nannten Forschern beigemessen wird?
Wir haben gesehen, dass es sehr fraglich ist, ob die «Geometria» wirk-
lich von Boethius verfasst ist, und dass namentlich das Kapitel über den
Abacus, um welches es sich hier handelt, wahrscheinlich später eingeschaltet
ist, da es in einigen Handschriften fehlt. Aber, abgesehen davon, wie steht es
speciell mit dem Alter jener Namen, die Boethius von den Neupythago-
räern, und diese wieder wo möglich aus Babylon erhalten haben sollen? —
Olleris®) schliesst seine Notiz über diesen Gegenstand, wie folgt: «Je rap-
porte, en historien fidele, les opinions diverses sur cette grave question;
il me sera permis de dire, au même titre, que j’ai trouvé les chiffres dans
le texte des écrits de Bo&ce®!) et de Bernelinus, dont les manuscrits
remontent au XI° siècle et au XII’, et que jamais je n’ai rencontré les
noms qui leur sont donnés. Ils se trouvent dans les tableaux où il est facile
de voir qu’ils ont élé ajoutés plus tard. Si Boèce, si Gerbert et ses nom-
breux disciples avaient connu ces noms, en auraient-ils fait un mystère?
N’est-il pas singulier, si les Pythagoriciens les ont inventés, qu'ils ne
commencent à paraître qu’à l’époque où l'influence des Arabes se fait sentir
dans l’Europe chrétienne?
Cantor (1. c., p. 766) theilt diese nüchterne, wissenschaftliche Auf-
fassung Olleris’, indem er über diesen Gegenstand Folgendes bemerkt:
«Hat nun Radulph Recht, wenn er die Wörter aus dem Chaldäischen her-
stammen lässt, und sind sie in der That ebenso alt, ebenso lange in Ge-
brauch als der Abacus, oder wenigstens als die Apices?®) Würde die letzte
Frage noch weiter eingeschränkt auf die Zeit der Neubelebung und allge-
meinen Verbreitung des Abacus- oder Kolumnenrechnens, so wäre sie ent-
schieden mit Nein zu beantworten. Gerbert, Bernelinus, Hermann der
Lahme benutzen jene Wörter nie, und sie sind doch als die hervorra-
gendsten Lehrer zu betrachten. Auch aus keinem anderen Schriftsteller des
XI. S. wird das Vorkommen jener Wörter uns berichtet, und erst im XII.
80) In den «Notes» zu den Oeuvres de Gerbert.
31) Aber doch nur in dem fraglichen Kapitel über den Abacus!
82) Ich bemerke hierbei, dass Cantor die Echtheit der «Geometria» des Boethius, incl.
des Kapitels über den Abacus, aufrecht zu erhalten sucht.
Mélanges greco-romains. T. VI, p. 190.
(xxxv)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABACUS DES BOETHIUS. 41
S. scheinen sie aufzutreten. Damit aber, verbunden mit dem Umstande, dass
der Text des Boethius die Wörter ebensowenig enthält, gewinnt die
Wahrscheinlichkeit das Übergewicht, dass sie auf dem dort vorhandenen
Abacus erst nachträglich beigeschrieben worden seien, beigeschrieben im
XII. S., nachdem die Handschriften selbst schon ein Jahrhundert etwa ge-
fertigt waren».
Stammen aber jene fraglichen Zahlwörter thatsächlich aus so sehr viel
jüngerer Zeit, d. h. erst aus dem XII., oder höchstens dem XI. Jahrhun-
dert, so fällt die ganze Fabel von ihrem mystisch-poetischen, mytholo-
gischen, kabbalistischen, gnostischen oder einem ähnlichen Ursprunge in
sich selbst zusammen. Und damit zugleich auch die schwerwiegende Schluss-
folgerung über die Quelle unserer sogen. arabischen Ziffern.
Und noch eins. Ich vermisse bei Vincent und seinen Nachbetern auch
jegliche Spur von Begründung, warum die einen jener Zahlwörter einfach
dem Hebräischen, oder einer sonstigen semitischen Sprache entnommen
sein, die anderen aber aus dem Griechischen stammen und nur eine symbo-
lische Bedeutung haben sollen. Und warum gerade jene (d.h. 4, 5, 7 und
8) hebräisch, diese aber (1, 2, 3, 6 und 9) griechisch? Bei der 9 könnte
man vielleicht ihre Heiligkeit in Anschlag bringen; die 7 galt aber gleich-
falls als heilig, steht jedoch mit der 9 nicht in derselben Kategorie.
Jedenfalls dürfte eine Hypothese, die sämmtliche obengenannten Zahl-
wörter als dieser oder jener Sprache direkt entlehnt betrachtet, mehr An-
spruch auf Wissenschaftlichkeit machen, als die durch nichts bewiesene
Annahme von symbolischen Namen, die zudem, wie wir gesehen, sich als
durchaus anachronistisch erweist. Woepcke rechnet es Vincent als be-
sonderes Verdienst an, dass er die «nature mixte» jener Zahlwörter erkannt
habe. In der That scheinen die meisten Forscher, bei ihren Erklärungsver-
suchen, den Grundfehler begangen zu haben, dass sie sämmtliche neun
Zahlwörter aus einer, oder höchstens aus zwei Sprachen ableiten wollten.
Bei der Annahme, dass dieselben aus einer relativ recht späten Zeit (d. h.
frühestens aus dem XI. Jahrhundert) stammen, ist die Möglichkeit nicht
ausgeschlossen, dass jene fraglichen Zahlwörter aus mehreren, ganz ver-
schiedenen Sprachen hergenommen seien. Ja, ich halte es für denkbar, dass
der unbekannte Autor jener Zusammenstellung von Zahlwörtern sich viel-
leicht einen Scherz erlaubt hat, die betreffenden Namen ganz willkürlich,
aus möglichst heterogenen Sprachen, auszuwählen, ohne zu ahnen, dass er
damit den künftigen Erklärern viel Kopfzerbrechens verursachen würde.
Die Bosheit will ich ihm nicht zumuthen, dass er es gerade deswegen
gethan hat, um den Wirrwarr in den Erklärungen heraufzubeschwören, der
thatsächlich eingetreten ist.
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 191.
42 FR. TH. KÖPPEN, [n. 8. ıu
Cantor schliesst seine Bemerkungen über diesen Gegenstand mit fol-
genden Worten: «So steht eine nicht unbedingt zu verwerfende Auswahl
von Erklärungen der fremdklingenden Zahlwörter Radulph’s zu Gebote.
Weiter aber als bis zur Ablehnung der unbedingten Verwerfung möchten
wir unsere Zustimmung doch nicht erstrecken und betrachten das Räthsel
als immer noch nicht mit Gewissheit aufgelöst, gern bereit eine zuverläs-
sigere Deutung jener Wörter freudig zu begrüssen, welche auch die Frage
nach der Zeit der Entstehung endgiltig beantworten würde». Diese auf-
munternden Worte des gewiegten Kenners der Geschichte der Mathematik
geben mir den Muth, auch meinerseits zur Lösung dieses schier unentwirr-
baren Räthsels ein Scherflein beizutragen, und zwar unter Festhaltung des
von mir aufgestellten Gesichtspunktes, dass jene Zahlwörter aus ganz ver-
schiedenen Sprachen erklärt werden müssen, so wie unter unbedingter Ver-
werfung der Vincent’schen und ähnlicher symbolischen Deutungen. An
poetischem Hauche werden meine Erklärungsversuche denen Vincent’s
freilich ausserordentlich nachstehen; was aber die Wahrscheinlichkeit be-
trifft, so dürften sie den letzteren doch vorgezogen werden. Fern von der
Anmassung, das Räthsel mit einem Schlage lösen zu wollen, hege ich den-
noch die zuversichtliche Hoffnung, dass beim Weiterwandern auf dem von
mir eingeschlagenen Wege wir schliesslich zum Ziele gelangen müssen. —
Im Folgenden nehme ich die einzelnen Zahlwörter, in ihrer gewöhnlichen
Reihenfolge, nach einander durch.
1, Igin. In der Deutung dieses Wortes stimme ich Woepcke und
Reinaud bei, dass es aus dem Berberischen entlehnt sein kann: berb.
ighem, iggen, im TomaSeq tien. (Vgl. oben). Da die oben mitgetheilte Er-
klärung Woepcke’s über die Möglichkeit, dass ein berberisches Wort nach
Alexandrien gedrungen und auf diese Weise dem Boethius bekannt ge-
worden ist, selbstverständlich, nach dem von mir Dargelegten, in Wegfall
kommen muss, so dürfte man sich daran stossen, wie der Autor jener Zahl-
wörter im XI. oder XII. Jahrhundert, zu einem berberischen Worte ge-
kommen sei. Solchen Zweiflern gegenüber bringe ich eine andere Ab-
stammung in Vorschlag, — nämlich aus dem magyarischen egy oder igy =
1, in bestimmten Fällen auch i9g oder i9®®). Wir werden sehen, dass zwei
andere der Radulph’schen Zahlwörter mit der grössten Wahrscheinlich-
keit aus dem Magyarischen abzuleiten sind.
2, Andras. Dies Wort dürfte nichts Anderes sein, als das deutsche der
andere, in der Bedeutung ‘der zweite’: mhd. ander, ahd. andar. Wem eine
33) Z. B. igg ember ‘ein Mann’, ig fa ‘ein Baum’. Vgl. J. Budenz. Magyar-ugor üsszeba-
sonlitö szötär. (Budapest, 1873—1881); p. 769.
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 192.
(axxv)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABACUS DES ROETHIUS. 43
solche naheliegende Erklärung zu hausbacken dünkt, mag zum litth. änfras '
‘der andere’ seine Zuflucht nehmen; doch dürfen wir uns, in Betreff des
letzteren Wortes, nicht durch die gleichlautende Endung mit dem fraglichen
andras bestechen lassen, da die as und is inden Radulph’schen Zahl-
wörtern, meiner Ansicht nach, nichts weiter als willkürliche Endungen sind.
Sanskr. äntara, womit Régnier es verglich, ist bekanntlich damit verwandt;
und bei der verbreiteten Annahme eines hohen Alters jener Zahlwörter
musste er natürlich zum Sanskrit, und nicht zum viel näher liegenden Ger-
manischen greifen.
3, Ormis. Ich halte es für sehr wahrscheinlich, dass dieses Wort aus
dem Magyarischen stammt, wo die ‘drei’ Aarom lautet. Dass der Stamm
harm ist, beweist der Accusativ hdrmat, so wie die davon abgeleiteten
Wörter: harmad ‘der dritte‘, harmincz ‘dreissig’, etc. Möglicher Weise hat
das Wort früher horm oder horom gelautet, nach Analogie der Benennung
der 3 in den verwandten Sprachen: vogul. körom, ostj. kölem, lapp. kolm,
kolma; etc. #) Übrigens kommt, wie wir gesehen, in einer der Handschriften
armis (statt ormis) vor. Der Stamm davon ist or”, und is nur die übliche
Endung, wie in calcis, zenis, celentis. Jedenfalls dürfte meine Deutung einen
bedeutenden Vorzug vor der einzigen haben, die überhaupt in Vorschlag
gebracht ist, nämlich vor der Vincent’schen Ableitung von épun*), da sie
. direkt an eine Bezeichnung der Dreizahl anknüpft.
4, Arbas, ist offenbar semitisch, wie Dies bereits Huet annahm; und
zwar ist es wahrscheinlich von hebr. arba’ (die weibl. Form), resp. arab.
(fem.) arbaü abzuleiten.
5, Quimas, oder ebenso häufig Quinas. Statt der Ableitung aus dem
Semitischen, wie solche von verschiedenen Forschern proponirt ist, z. B.
aus assyr. yam3a oder hebr. (fem.) hames, vermuthe ich eine Abstammung
aus dem lat. * quimus oder quinus, uwint fünf‘. In einem jeden Wörterbuche
finden wir das Wort quimatus ‘das Alter von 5 Jahren’, welches dem frag-
lichen Worte näher steht, als es mit den semitischen Wörtern der Fall ist.
Es scheint hier dieselbe Scheu vor der nächstliegenden Erklärung gewaltet
zu haben, wie bei andras.
6, Calcis (Caltis, Calctis, Chalcus) vermag ich nicht zu erklären. In
sämmtlichen Sprachen, aus denen eine Ableitung vermuthet werden könnte,
lautet die ‘sechs’ ganz anders. Nur im Tschetschenischen finden wir einen
leisen Anklang an calc-is; die 6 heisst in dieser Sprache jaly *), doch ist
84) Vgl. Budenz, IL. c., p. 88—89.
35) Dieses letztere Wort hat übrigens denselben Spiritus asper im Anlaut, wie harom, —
also auch in dieser Hinsicht keinen Vorzug vor dem letzteren.
86) Vgl. Fr. Müller. Grundriss der Sprachwissenschaft; Bd. III, Abth. 2, 1887; p. 182.
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 198,
44 FR. TH. KÖPPEN, [n. s. m
wohl nicht daran zu denken, dass das fragliche Wort von daher entnommen
ist. Sollte caltis die richtige Lesart sein, so könnte man vielleicht an türk.
alty ‘sechs’ als Quelle dafür denken, mit einem unorganischen c (k) im An-
laute; doch halte ich Solches für recht unwahrscheinlich. Hr. N. Anderson
sprach mir gegenüber die Vermuthung aus, dass caltis möglicherweise statt
cattis verschrieben ist und dann gleichfalls aus dem Magyarischen stammen
könnte: magy. hat ‘sechs’, hatod (aus älterem* käted oder kätid), vogul. katit
‘der sechste’.
7, Zenis. Dafür fehlt mir gleichfalls die Erklärung. Man hat zwar dies
für eine falsche Schreibung gehalten und Zevis oder Zebis anstatt dessen
angesetzt, letzteres Wort aber aus dem Semitischen hergeleitet: hebr. (fem.)
seba’ oder arab. (fem.) seb’un. Allein eine solche Interpretirung erscheint
mir ganz willkürlich, und bei derartigen Umänderungen dürfte es nicht
schwer fallen, alle die fraglichen Zahlwörter nach Gutdünken zu erklären.
Wir könnten ja dann auch eine Verwechselung der 7 mit der 6 annehmen °°),
so dass zenis nicht 7, sondern 6 bedeuten sollte, und dann wäre natürlich
nichts leichter, als dies Wort mit lat. sen? zusammen zu bringen. Selbst-
verständlich enthalten wir uns einer solchen Willkür. Die Annahme einer
Kürzung aus lat. septent dürfte kaum zulässig sein, obschon ähnliche Kür-
zungen mit dem gleichen Worte vorliegen: vgl. russ. sem’ ‘sieben’. War
nicht etwa das letztere Wort für zen-is das Original? *)
8, Temenias (seltener Zemenias) stammt, wie Dies schon längst erkannt
worden ist, zweifellos aus dem Semitischen, und zwar wahrscheinlich
aus dem arab. (fem.) Samant oder aus dem aram. (masc.) temänya, (fem.) |
temän®'.
9, Celentis. Dieses räthselhafte Wort, das abenteuerlicher Weise von
a9nAuvros oder von oeAnvn abgeleitet wurde, stammt höchst wahrscheinlich
von der magyarischen Bezeichnung für 9, ktilencz, ab. Wenn jenes Wort
kelentis ausgesprochen wurde, so sind die beiden Bezeichnungen fast iden-
tisch; und man muss sich nur wundern, dass diese naheliegende Ableitung
nicht bereits früher proponirt worden ist, um so mehr, als dies Wort auch
von J. Grimm, °®) und zwar kilenie geschrieben, angeführt wird; nur die
Befangenheit in dem Wahne, dass die Radulph’schen Zahlwörter uralt seien,
kann Solches erklären. — Nach Analogie der Bildung der Bezeichnung für
87) Wie solches faktisch in Bezug auf 8 und 9 von Sédillot, desgl. in Betreff der 8 und 6 von
Büdinger angenommen worden ist.
38) Da man andras, wie wir gesehen, von al-nädır ‘der entgegengesetzte Punkt’ ableiten
wollte, so wundert es mich, dass man zur Erklärung von zenis nicht den Zenith zu Hülfe ge-
nommen hat!
39) Geschichte der deutschen Sprache; Bd. I, p. 255 (resp. ed. 2, p. 178).
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 194.
(zzxv)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER IM ABACUS DES BORTHIUS. 45
Neun in den meisten ugrofinnischen Sprachen, als 1 von 10 *) (resp. 10—1),
kann man a priori erwarten, dass auch kilencz ähnlich gebildet ist; und in
der That haben Riedl, Hunfalvy u. A. angenommen, dass das auslautende
cz ein verstümmeltes tés, 10, vorstelle. In solchem Falle könnte man sich
verleiten lassen, in der Endung von celen-tis jenes tés fast vollständig wiederzu-
erkennen “); indessen ist das is in celent-is, wie bemerkt, höchst wahrschein-
lich nur eine Endung. Auch lässt Budenz*), der zwar gleichfalls die be-
sagte Bildung von kilencz aufrecht hält, dieses Wort aus At/e-mcz und weiter
aus kile-misz entstanden sein, wobei er die präsumtive Endung miss mit
der im Zyrjanischen vorkommenden mys (in ök-mys, 9; kôkja-mys, 8) zu-
sammenstellt; mys aber hat offenbar die Bedeutung von 10 gehabt, wie
auch die Bildung von 30 bis 60 im udorischen Dialecte beweist: ko-myz,
nel'amys, vitö-mys, kvajtö-mys.*) Ebenso wie kile-ncz denkt sich Budenz
auch harmi-ncz, 30, entstanden.
Überblicken wir nochmals die gewonnenen Resultate. Von den neun
Radulph’schen Zahlwörtern bleiben gegenwärtig nur zwei, nämlich calcis
(6) und zents (7), gar nicht, oder nur mangelhaft erklärt. Die übrigen
sieben Wörter finden ihre Erklärung aus etwa fünf Sprachen. Und zwar
sind zwei davon semitisch, nämlich: arbas, 4, hebräisch (oder arabisch) und
temenias, 8, arabisch. Zwei oder drei stammen aus dem Magyarischen:
igin, 1 (vielleicht) *), ormis, 3, und celentis, 9. Ein Wort, andras, 2, ist
germanisch; und wieder eins, quimas, 5, — lateinisch. In der Auswahl der
Sprachen, aus welchen dieses oder jenes Zahlwort entnommen wurde, scheint
der unbekannte Autor der Zusammenstellung dieser Wörter ganz willkürlich
verfahren zu sein; denn dass die Namen für die correspondirenden Ziffern 3
und 9, beide dem Magyarischen, sowie für 4 und 8 dem Semitischen ent-
lehnt sind, dürfte dem Zufall zuzuschreiben sein.
Dass aber überhaupt einige Wörter dem Magyarischen entnommen werden
konnten, darf nicht Wunder nehmen, wenn wir an der sehr wahrscheinlichen,
oben motivirten Annahme festhalten, dass der Ursprung der Radulph’schen
Zahlwörter in’s XI., oder gar in’s XII. Jahrhundert zu verlegen ist. Als
40) So finn. yh-deksän (von yksi, 1, und dem verloren gegangenen deksan, 10, welches im
zyrjan. das und im magy. ts sich erhalten hat, — wohl urverwandt mit der idg. Urform dakan);
ferner zyrjan. ök-mys; etc.
41) In den dem Magyarischen nächstverwandten Sprachen, d. h. im Vogul. und Ostjak.,
heisst gegenwärtig die 9 ganz anders; interessant ist es aber, dass im Beginne des vorigen
Jahrhunderts die 9 bei den Ostjaken killien lautete, wie Strahlenberg bezeugt, in seinem
Werke: Das Nord- und Ostliche Theil von Europa und Asia. (Stockholm, 1730), in der Zahlen-
tabelle.
42) L. c., pp. 128, 420—421.
43) Vgl. Budenz, l. c., p. 221. Auch türkisch alö-my3 60, jät-mi3 70, von alty 6, jäts 7.
44) Vielleicht aber aus dem Berberischen.
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 195.
46 FR. TH. KÖPPEN, [n. s. ım
die Magyaren, um das Jahr 894, von Südosten her, in ihre jetzige Heimat
einrückten, später aber, im Laufe des X. Jahrhunderts, ihre berüchtigten
Raubzüge nach Mähren, Baiern u. s. w. ausführten, waren sie in aller
Leute Munde; als aber noch später ihr König Geisa, im J. 973, sich taufen
liess, und unter seinem Nachfolger, Stephan dem Heiligen (997—1038),
das Christenthum sich in Ungarn verbreitete, kamen Missionäre und deutsche
Kaufleute in’s Land; und diese letzteren, so wie Gesandte aus verschiedenen
europäischen Ländern, haben ohne Zweifel magyarische Wörter nach West-
europa gelangen lassen. Das Fremdartige an diesen Klängen, die mit den
üblichen europäischen Sprachen nichts gemein hatten, muss sicherlich
grosses Interesse erweckt haben; und so finde ich es denn ganz natürlich,
dass magyarische Brocken, und namentlich die Zahlwörter, auf welche ge-
wöhnlich besonders geachtet wird, auch zum Autor der Radulph’schen Zahl-
wörter drangen, und von ihm für seine gemischte Zusammenstellung gern
benutzt wurden.
Das Vorhandensein solcher Bezeichnungen unter jenen Zahlwörtern,
die, meiner Überzeugung nach, unzweifelhaft magyarischen Ursprungs sind,
wie ormis und celentis, gibt uns das gewünschte Mittel an die Hand, die
Zeit der Entstehung jener Zusammenstellung genauer zu bestimmen. Da-
nach fällt sie höchst wahrscheinlich, wie auch Cantor richtig vermuthete,
in das XI. Jahrhundert. Andererseits fällt dieser Umstand schwerwiegend
gegen die übliche Annahme in’s Gewicht, dass jene Zahlwörter von
Boethius stammen, oder gar bereits von den Neupythagoräern gebraucht
wurden. Boethius hat bekanntlich fast vier Jahrhunderte vor der Über-
siedelung der Magyaren nach dem mittleren Europa gelebt, und wird
schwerlich Kenntniss von der Existenz und der Sprache dieses Volkes ge-
habt haben, das zu seiner Zeit (um 500 n. Chr.) noch an den Südabhängen
des Uralgebirges hauste*). Wollte man aber dagegen einwenden, dass die
Hunnen, denen verschiedene finnische Volksstämme sich angeschlossen hatten,
jene magyarischen Wörter nach Europa gebracht haben könnten, und dass
Boethius auf solche Weise die Möglichkeit gehabt habe, dieselben kennen
zu lernen, — so schwebt doch eine solche Voraussetzung vollständig in der
Luft und lässt sich durch nichts begründen.
Sollte meine Vermuthung sich bestätigen, dass ormis, celentis, und
vielleicht auch igin, magyarischen Ursprungs sind, so würden diese Wörter,
45) P. Hunfalvy verlegt die alte Heimat der Magyaren «an die nordöstlichen Grenzen
des Orenburger Gouvernements». Ungefähr in denselben Gegenden, und zwar in den Gouver-
nements Wjatka und Perm, oder im südlichen Theile des Gouv. Tobolsk sucht auch K. Grot
diese Heimat. Vgl. K. A. l'porz. Mopasia a Maxsaper c& mozozune IX no X BKa. (Cn6.,
1881); crp. 176.
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 196.
(xxxv)] NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWOÜBTER IM ABACUS DES BORTHIUS. 47
abgesehen von einigen Personennamen, das älteste Denkmal magyarischer
Sprache sein, und auch in dieser Hinsicht wäre das Resultat meiner Con-
jectur von nicht geringem Interesse.
Zum Schlusse knüpfe ich an die Bemerkung Woepcke’s an, die oben
(S. 33) von mir mitgetheilt wurde. Dieser Gelehrte hält es mit Recht für
ganz zweifellos, dass unsere gegenwärtigen (sogen. arabischen) Ziffern sich
von denen der Handschriften des XI. Jahrhunderts herleiten lassen. Nicht
ganz ebenso sicher sei es, dass diese letzteren Ziffern die wahre Form der-
jenigen Zahlzeichen wiedergeben, welche, laut dem eingangs mitgetheilten
Passus von Boethius, von einigen Neupythagoräern bei ihren Rechnungen
angewandt wurden. Æin Umstand mache aber diese Annahme sehr wahr-
scheinlich, — nämlich jene Namen, welche, in einigen Handschriften der
Geometrie des Boethius, den besagten Zahlzeichen beigeschrieben sind. Es
sind dies die neun Zahlwörter, mit denen wir in der vorliegenden Abhand-
lung zu thun hatten.
Der Sinn dieser Bemerkung Woepcke’s ist klar: indem er die Vin-
cent’schen symbolischen Erklärungen einiger dieser sonderbaren Zahlwörter
gutheisst, folgert er aus dem präsumtiven Vorhandensein bei Boethius
solcher Wörter, welche neupythagoräische zahlensymbolische Begriffe reprä-
sentiren, dass auch jene Zahlzeichen, zugleich mit den sie bezeichnenden
Wörtern, von den Neupythagoräern auf Boethius, resp. auf die ältesten
Handschriften desselben aus dem XI. Jahrhundert, und weiterhin auf uns
herübergekommen sind. Vergegenwärtigen wir uns die Bedeutung einer
solchen Folgerung. Sie enthält implicite den Schluss, dass jene Zahlzeichen,
d. h. die direkten Ahnen unserer jetzigen Ziffern, bereits von den Griechen
und Römern gebraucht wurden, und dass wir dieselben von diesen letzteren,
und nicht von den Arabern, überkommen haben. Woepcke (1. c., p. 55)
scheut sich auch nicht, wie wir gesehen, diesen Schluss direkt auszusprechen.
Ich habe gezeigt, dass dem Erklärungsversuche Vincent’s, auf den
Woepcke und andere Gelehrte so viel Gewicht legen, jeglicher thatsäch-
liche Boden fehlt. Sein ganzes phantastisches Gebäude schwebt einfach in
der Luft. Da es nicht gelang, mehrere der räthselhaften Zahlwörter aus
dem Hebräischen zu erklären, griff Vincent, vom hohen Alter derselben
überzeugt, zu einer symbolischen Deutung dieser Wörter, die an die neu-
pythagoräischen Lehren anknüpfte. Das konnte vernünftiger Weise nur
als Nothbehelf angesehen werden, den man fallen lassen muss, sobald die
besagten Zahlwörter sich einfacher und besser erklären lassen. Ist es mir
gelungen, eine richtigere Deutung einiger der betreffenden Wörter zu geben,
so fällt damit auch die Nothwendigkeit fort, zu den symbolischen Erklä-
rungen Vincent’s seine Zuflucht zu nehmen. Ganz unstatthaft erscheint
Mélanges greco-romains, T. VI, p. 197.
48 FR. TH. KÖPPEN, NOTIZ ÜBER DIE ZAHLWÖRTER ETC. [N. 8. nr
aber dann die Folgerung über die Herkunft unserer Ziffern, die Woepcke
und Andere aus jenen Phantasien Vincent’s gezogen. Die letzteren können
unter keinen Umständen als Stütze für die auch sonst sehr unwahrschein-
liche Annahme gelten, dass die Griechen und Römer bereits unsere Ziffern
gekannt und gebraucht hätten.
Mélanges gréco-romains. T. VI, p. 198.
(xxxv)] 49
Ichthyologische Bemerkungen aus dem Zoologischen Museum der Kaiser-
lichen Akademie der Wissenschaften, von S. Herzenstein. (Lu le
12 fevrier 1892).
II’).
ARGYROCOTTUS gen. nov. (Coftidarum).
Pinna dorsalis spinosa radiosa brevior. Ventrales longissimae, apicibub
ultra pinnae analis initium valde productae. Membranae branchiostegae
unitae plicam latam ad isthmum haud adnatam formantes. Fissura post bran-
chiam ultimam nulla. Dentes vomerini evoluti, palatini nulli. Cutis scutis
osseis vel squamis omnino carens.
Diese neue Gattung erinnert durch ihre sehr langen Ventralen®) an
Melletes Bean, von der sie aber durch das Fehlen der Spalte hinter der
letzten Kieme und der Gaumenzähne, sowie durch vollkommene Abwesen-
heit der Schuppen abweicht.
Argyrocottus Zanderi n. sp.°)
9679. Post Korsakow (Ins. Sachalin). Dr. Zander 1890 (1).
D. 8/15. A. 13. P. 14°). V. 3. Cd. 18.
A. altitudine corporis 4°/,, longitudine capitis 3// in longitudine corpo-
ris. Oculis diametro 3°, in longitudine capitis, diametro °/,, dis-
tantibus. Cristis duabus vix evolutis in vertice. Praeopercu-
lum spinis 3 parvis armatum. Ventralibus radium penultimum
1) 8. Bulletin de l’Acad. Impér. d. Sciences de St.-Pétersbourg, Nouvelle Série II (XXXIV),
p. 23 und 49. Die Nummern etc. haben hier dieselbe Bedeutung wie in den früheren Bemer-
kungen.
' 2) Auf die Bedeutung dieses Kennzeichens werde ich weiter unten, in den Bemerkungen
zur Beschreibung der Art, zurückkommen.
8) Diese Art habe ich Herrn Dr. Zander zu Ehren benannt, der sie entdeckt und mit
anderen Sammlungen der Schule der Reformirten Gemeinden zu St. Petersburg geschenkt hat.
Dank dem freundlichen Entgegenkommen des Herrn Oberlehrers R. Haage hat das Zoolo-
gische Museum die Möglichkeit gehabt, aus den Sammlungen des Herrn Dr. Zander die in
wissenschaftlicher Hinsicht werthvollen Objecte tauschweise zu acquiriren.
4) Den untersten, ganz radimentären Strahl nicht mitgerechnet.
Mélanges biologiques. T. XIIT. p. 219, 4
50 S. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCHR BRMERKUNGEN AUS DEM [n. s. int
pinnae analis attingentibus. Corpore fusco, in lateribus et in
ventro argenteo-maculato; pinnis dorsalibus obscuris, prima in
medio maculis tribus hyalinis ornata, anali in radiis obscure
maculata et infra obscure marginata; pinnis pectoralibus et ven-
tralibus maculis et vittis obscurioribus ornatis.
Die grösste Körperhöhe, welche ca. 4'/, mal die kleinste übertrifft, ist
4°/, mal in der Körperlänge enthalten.
Die Kopflänge, welche 2'/, mal die Kopfbreite und 1% mal die Kopf-
höhe übertrifft, macht °/,, der Körperlänge aus. Der Augendiameter, welcher
3°/, mal in der Kopflänge und 1°/, mal in der Länge des postorbitalen Kopf-
abschnittes enthalten ist, übertrifft 1°, mal die Breite des etwas concaven
Interorbitalraumes. Das hintere Ende des Oberkiefers fällt unter das Augen-
centrum; der Unterkiefer wird vom Oberkiefer etwas überragt. Die Bewaff-
nung des Kopfes besteht aus zwei gut entwickelten spitzen Nasendornen,
die sich vor und zwischen den Augen befinden, und aus drei Stacheln am
Praeoperculum. Von den letzteren ist der obere etwa 1, Augendiameter lang
und nach oben gerichtet; der mittlere, kürzere und mehr einem dreieckigen
Zahne ähnliche, entspringt nahe am vorhergehenden und sieht nach hinten ;
endlich ist der ganz schwache und durch einen merklichen Zwischenraum
von dem mittleren getrennte untere Stachel nach unten gerichtet. Die sehr
schwache Leiste am Operculum endet hinten in eine unbedeutende Spitze,
die aus der Haut gar nicht hervorragt. Der Stachel am vorderen unteren
Winkel des Suboperculum erscheint höchstens als ein kaum merkliches
Rudiment. Der kaum vertiefte Scheitel wird von zwei schwachen Leisten
seitlich begrenzt, die vom oberen hinteren Orbitalrande etwas convergirend
nach hinten ziehen. An der Oberseite des Kopfes, namentlich an dem Inter-
orbitalraum und am Scheitel, sieht man mehrere Poren mit etwas aufge-
wulsteten Rändern. Die bürstenförmigen Zähne bilden am Zwischen- und
Unterkiefer je eine breite, nach hinten sich etwas verjüngende Binde.
Die Seitenlinie wird von ca. 35 Röhrchen gebildet, von denen jedes
einen kurzen Ast nach oben und unten sendet. An den Seiten finden sich
spärliche zarte kaum merkliche Stacheln.
Die Länge des längsten Strahles der ersten Dorsale macht eine Hälfte
der Kopflänge aus; ein geringer Zwischenraum trennt die erste Dorsale von
der ungefähr gleich hohen zweiten. Die Pectoralen, deren Spitze bis zur
Verticale des 9° Strahles der zweiten Dorsale reicht, besteht nur aus un-
getheilten Strahlen; zwischen den sieben unteren dieser Strahlen erscheint
die Flossenhaut mehr oder weniger deutlich ausgeschnitten. Ausserdem
weisen die unteren Pectoralstrahlen an ihrer inneren Seite mehr oder weniger
deutliche Tuberkeln auf, Die ausserordentlich langen Ventralen reichen
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 220.
(xxxv)] Z00L06. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 51
mit ihren Spitzen beinahe bis zum vorletzten Strahle der Anale. Von ihren
Strahlen sind die beiden obersten ungefähr von gleicher Länge, während
der innere etwa um Y, kürzer erscheint. Die die beiden äusseren Strahlen
verbindende Membran ist merklich weniger als bis zur Mitte, diejenige
zwischen dem 2" und 3" Strahle beinahe bis zum Grunde ausgeschnitten, so dass
der dritte Strahl beinahe frei erscheint. Die Innenseite der Ventralstrahlen
zeigt mehr oder weniger entwickelte spitze Höckerchen. Die Länge der
hinten etwas abgestuzten Caudale macht !/ der Körperlänge aus. Der Ab-
stand der Caudalbasis vom hinteren Ende sowohl der Anale als auch der
Dorsale ist etwa %, der Körperlänge gleich.
Die Entfernung des Afters von der Schnauzenspitze gleicht *, der Kör-
perlänge. Die Genitalpapille fehlt.
Die Färbung erscheint ebenso hübsch, wie eigenthümlich. Die Grundfarbe
des Körpers und Kopfes ist bräunlich, dabei an der Oberseite ziemlich
dunkel, auf dieser Grundfarbe finden sich silberige mehr oder wenig deutlich
dunkel umrandete Flecken und zwar: ein streifenförmiger, welcher vom
vorderen unteren Orbitalrande zum Unterkiefergelenke verläuft; ein eben-
solcher, der vom hinteren - unteren Orbitalrande zum Winkel des Praeoper-
culum zieht; zwei übereinander stehende dicht vor der Pectoralbasis; eine
Reihe von 6 grösseren unregelmässigen Flecken längs der Mitte der Flanken;
ein Haufen kleinerer unter der letztgenannten Reihe, an der von der zurück-
gelegten Brustflosse bedeckten Strecke; zwei kleinere unregelmässige und
hinter diesen ein V-förmiger, mit der Spitze nach hinten gerichteter Fleck
auf der Bauchseite, zwischen dem Brust- und Bauchflossengrunde. Die
erste Dorsale ist, abgesehen von einigen an ihrem oberen Rande befindlichen
milchweissen dunkelpunktirten Flecken, schwärzlich, zwischen den basalen
Hälften des 4° bis 6” Strahles dagegen vollkommen glashell. Ein ebenfalls
glasheller kleiner ovaler Fleck befindet sich vor und nahe dem Grunde des
4° Strahles; ein anderer ähnlicher—hinter dem 6° Strahl und dicht an dessen
Grunde; neben diesen kleinen hellen Flecken wird die dunkle Flossenfärbung
etwas intensiver. Die zweite Dorsale erscheint gleichmässig dunkel und weist
höchstens Spuren einer Zeichnung auf. Die Anale ist durchsichtig farblos,
mit einem dunkleren unteren Rande und 2 — 3 dunklen Flecken auf jedem
Strahle. Die Caudale ist einformig dunkel, nur der oberste und unterste
Strahl zeigt schwärzliche mit helleren Zwischenräumen abwechselnde Flecken.
An den Pectoralen sieht man schiefe dunkle Streifen, an den Ventral-
strahlen — dunkle Ringe, ebenso wie dunkle Längsstreifen an der die beiden
oberen Strahlen verbindenden Haut, und zwar je einen an der inneren Seite
jedes dieser Strahlen.
Die Totallänge erreicht 92 mm.
Melanges biologiques, T. XIII, p. 231. 4*
52 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCHE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. 8. Ill
Die ausserordentliche Länge der Ventralen des untersuchten Exem-
plares kann sich, nach den bekannten Verhältnissen bei den Cottiden, z. Th.
als mit dem vielleicht männlichen Geschlechte desselben zusammenhängend
erweisen’). Wenigstens bemerken Jordan und Gilbert in Betreff der
typischen Art der Gattung Melletes, welche auch durch sehr lange Ven-
tralen charakterisirt wird: «aventrals... extending to the seventh anal ray
(3%). Aber auch vorausgesetzt, dass Weibchen von Argyrocotius kürzere
Ventralen hätten, werden doch diese Flossen wahrscheinlich viel länger als
die entsprechenden Flossen der Weibchen bei der Gattung Coftus’) er-
scheinen, mit der unsere neue Gattung in den übrigen Organisationsver-
hältnissen übereinstimmt.
Sollte sich doch das meiner Meinung nach weniger Wahrscheinliche
bestätigen, sollte also das Weibchen von der im Vorliegenden beschriebenen
Form in der Bildung der Ventralen von den Weibchen der Coîtus-Arten
nicht abweichen, so wäre ich trotzdem geneigt, die Gattung Argyrocottus
aufrecht zu erhalten. Denn die in Rede stehende Form bietet auch eine
auffallende eigenthümliche Zeichnung, die meines Wissens den Cotius-Arten
ganz fremd ist. Dieselbe erinnert vielmehr an die Zeichnung mancher japa-
nischer Centridermichthys-Arten, die neulich von Steindachner und Dö-
derlein beschrieben worden sind. So wird z. B. in Betreff des Cenérid.
argenteus Död. unter Anderem bemerkt: «unter der Seitenlinie zeigen sich
mehrere grosse silberglänzende Flecken... Erste Rückenflosse in der Mitte
glashell und hinten bräunlich»®).
6) Für das männliche Geschlecht unseres Exemplares sprechen auch die Höcker seiner
Pectoral- und Ventralstrahlen.
6) Jordan and Gilbert, Synopsis of the Fishes of North America, p. 716 (1882).
7) Im Sinne von Jordan und Gilbert, o. c., p. 700.
8) Steindachner und Döderlein, Denkschr. mthm.-ntrw. Cl. d. Akad. Wien. LIII,
p. 258 (1887); vgl. auch id. XLIX, pp. 210—211 (1884). — Die genannten Autoren fassen solche
Färbungscharaktere z. Th. als Jugendkennzeichen auf, indem sie schreiben (id. LIII, p. 259
[1887]): «Die Jugendformen ... besitzen wohl sämmtlich unterhalb der Seitenlinie ein mehr
oder weniger in Flecken aufgelöstes helleres Band, das bei vielen einen Silberglanz zeigt ».
Diese Bemerkung kann übrigens nicht für alle Centridermichthys-Arten gelten; wenigstens
sollen die Jungen von C. uneinatus Reinh. das für die meisten Cottiden «normale» Jugend-
kleid, d. h. dunkle Querbinden am Körper, zeigen (Collet, Norske Nordhavs-Expedition
1876—1878, Zoologi, Fiske, p. 32 [1880]; cf. auch p. 24).
Mélanges biologiques. T. XITI, p. 229.
(xxxV)] Z00LO@. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 53
Maorurus coelorhynchus Risso.
(Specimen anomalum).
9680. Madeira. Dux a Leuchtenberg.
1D. 10. 2D.+ Cd.+-A.=34-+-10-+42°). P. 20.V.7.Lin. lat. ca. 70 an
Die Körperhöhe ist 5 mal in der Länge des hinten abgestutzten Körpers
enthalten.
Die Länge des Kopfes, welche 2°, mal seine Breite und 1°/, mal
seine Höhe übertrifft, ist 3\/, mal geringer als die Körperlänge. Der hori-
zontale Augendiameter, welcher merklich grösser als der verticale erscheint,
macht ’/, der Kopflänge aus und übertrifft die Breite des Interorbitalraumes
1%, mal; die Länge des postorbitalen Kopfabschuittes ist 2%, mal in der
Kopflänge enthalten. Die Schnauze läuft ziemlich spitz aus und die Mund-
spalte liegt vollständig auf der unteren Kopfseite, so dass ihr Vorderende
ungefähr unter dem Vorderrande des Auges, die Mundwinkel etwas hinter
der Mitte desselben liegen. Am Kopfe sieht man mehrere Leisten, und zwar
jederseits eine, die vom Schnauzenende beginnt und dann nahe dem Orbi-
talrande verläuft, um am nach hinten und unten gerichteten Praeopercular-.
winkel zu enden; eine zweite, die gleichsam eine Fortsetzung des oberen
Orbitalrandes bis zum oberen Ende der Kiemenspalte bildet; eine dritte,
welche etwas nach innen von der Mitte des oberen Augenrandes beginnt
und nach hinten und oben, zum Hinterhaupt hin, verläuft. Die aufgezählten
paarigen Leisten sind die auffallendsten und die erste von ihnen bildet
gleichsam eine scharfe Grenze zwischen der oberen und unteren Kopfseite.
Dann existirt noch auf der Oberseite der Schnauze eine minder stark aus-
geprägte mediane Erhebung, die bis zum vordersten Theil des Interorbital-
raumes sich erstreckt und beiderseits durch je eine sehr schwache Leiste
begrenzt wird; die beiden letztgenannten Leisten setzen sich etwas conver-
girend ziemlich weit nach hinten fort. Das Praeoperculum ist ziemlich weit
nach hinten und unten vorgezogen, so dass der Abstand vom Winkel des-
selben bis zum nächsten Punkt des Orbitalrandes ungefähr doppelt so gross
ist als der Abstand vom oberen Ende des Vordeckels bis zu einem entspre-
chenden Punkte des Orbitalrandes. Die Länge des Kinnbartels macht unge-
fähr Y/, Augendiameter aus. Die bürstenförmigen Zähne bilden im Ober-,
sowie im Unterkiefer eine ziemlich schmale Binde, die die Mundwinkel nicht
erreicht.
9) Da diese Flossen (d. h. die 2. Dorsale, die Caudale und die Anale) bei den Macrurus-
Arten ununterbrochen in einander übergehen, so ist es selbstverständlich schwierig, die Zahl
der Strahlen für jede derselben besonders anzugeben, und deshalb führt man in den Beschrei-
bungen oft nur die Gesammtzahl an. Im vorliegenden Falle fasse ich als Caudale die Gruppe
der dichter stehenden Strahlen, die das abgestutzte Hinterende des Körpers einnehmen.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 228,
54 S. HERZENSTEIN, IORTHYOLOGISCHE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. S. Ill
Die Beschuppung bedeckt beinahe den ganzen Körper und Kopf. Am
Körper sind die Schuppen mit dicht stehenden wohl entwickelten Dörnchen
besetzt, welche an den unregelmässigen Kopfschuppen, namentlich an der
Unterseite des Kopfes, viel schwächer erscheinen; doch zeigen die Schup-
penbildangen an den oben aufgezählten Leisten einen stärkeren Dorn-
besatz. Kahl sind: ein kleiner dreieckiger Raum dicht vor dem Vorderrande
der Mundspalte, 2 Linien beiderseits am Kopfe, welche vom Ende der 2°
und 3° der oben aufgezählten Leisten zum Anfange der Seitenlinie verlaufen;
ein lanzettförmiger Raum zwischen den Ventralen.
Der erste und zugleich höchste Strahl der ersten Dorsale zeigt keine
Zähnchen an seinem Vorderrande und ist kaum hinter dem Brustflossen-
grunde eingelenkt; seine Höhe macht ®/, der Kopflänge aus. Die vordersten
Strahlen der zweiten Dorsale, welche von der ersten etwa durch einen
Raum getrennt ist, welcher der doppelten Basallänge dieser letzteren gleich-
kommt, sind ganz kurz; nach hinten werden sie länger, und zwar macht die
Länge des hintersten etwa ”/, Augendiameter aus. Die Länge der Ventralen,
deren äusserster Strahl in einen kurzen Faden ausgezogen ist, ist 7°, mal
‘in der Körperlänge enthalten. Der Anfang der Anale steht etwas hinter
dem letzten Strahle der ersten Dorsale. Die Analstrahlen, namentlich
die hinteren, übertreffen an Länge die Strahlen der 2” Dorsale und können
der Länge des postorbitalen Kopfabschnittes gleichkommen. Die Länge der
‚ mittleren Caudalstrahlen macht ungefähr dieselbe Grösse aus.
In Betreff der Färbung ist nur zu bemerken, dass die Anale am schmä-
leren basalen Theile durchsichtig, am breiteren peripheren schwärzlich
erscheint.
Die Totallänge macht 295 mm. aus.
Wie aus der ausführlichen Beschreibung zu ersehen ist, stimmt unser
Exemplar in allen Verhältnissen mit M. coelorhynchus Risso überein, unter-
scheidet sich aber durch die ausserordentlich geringe Zahl der Flossen-
strahlen nicht nur von demselben, sondern überhaupt von allen Macrurus-
Arten, ja sogar von allen Macruriden, welche in so grosser Zahl durch die
Tiefsee-Expeditionen !°) bekannt geworden sind. Zuerst war ich geneigt, das
untersuchte Exemplar als einer neuen Art angehörend anzusehen. Nun habe
ich aber von Herrn Prof. Léon Vaillant auf meine Anfrage, ob sich nicht unter
den von ihm in «Expéditions scientifiques du Travailleur et du Talisman
pendant les années 1880, 1881, 1882, 1883. Poissons (Paris 1888)»!!) aus
dem Atlantischen Ocean beschriebenen Macrurus-Arten etwa eine solche
10) «Challenger », «Blake», «Travailleur», «Talisman », «Albatros», « Investigator».
11) Dieses Werk fehlt leider unserer Bibliothek.
Mélanges biologiques. T. XII, p. 224.
(SXXV)] _ZO0106. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 55
wenigstrahlige Form findet, die freundliche Antwort erhalten, worin der
Pariser Ichthyologe unter Anderem schreibt: «je n’ai rien qui ressemble au
Macrurus dont vous me parlez, mais ce que vous m’en dites me ferait peut-
etre croire qu’il s’agit d’un individu mutil& accidentellement et dont la cau-
dale serait en voie de réparation. C’est ce... que j'ai observé sur un Poisson
de même forme quoique d’un groupe très different, un Notacanthus dont j'ai
fait figurer la portion postérieure du corps à la Pl. XX VII fig. 2° du travail
sur les Poissons des Expéditions du Travailleur et du Talisman».
Ich habe es desshalb vorgezogen, mein Stück einstweilen nur für eine
Monstrosität des M. coelorhynchus Risso anzusehen, obwohl ich mir schwer
denken kann, dass diese Monstrosität durch zufällige mechanische Ver-
stümmelungen hervorgerufen worden sei; denn das Hinterende des Fisches
sieht gar nicht so aus, als ob es verletzt und nachher zugeheilt wäre; eher
haben wir es hier mit einer angeborenen Missbildung zu thun.
Salanx microdon Bleek.
9683. Tjanzsin. Putjata 1892.
Ich möchte hier dieses von der Chingan-Expedition des Herrn Oberst
Putjata stammende, kleine (ca. 52 mm. lange) Exemplar nur seines Fund-
ortes wegen erwähnen. Meines Wissens war diese Art bisher nur aus Japan
bekannt.
GYMNODIPTYCHUS, nov. gen. (Oyprinidarum).
Corpus in lateribus alepidotum. Pinna dorsalis brevis, anacantha, ven-
tralibus opposita. Analis brevis, caudalis furcata. Os inferum, mandibula
margine obtuso, acie cornea carens. Labium inferius carnosum, latum, ad
mentum spatio angusto solum interruptum. Cirrhus utrinque ad angulum
oris singulus. Plica cutanea utrinque squamis majoribus instructa anum
maximamque partem baseos pinnae caudalis includens. Dentes pharynge-
ales cochleariformes 4/3 — 3/4.
Die Formen, welche von mir zu dieser Gattung ©) gerechnet werden,
wurden bisjetzt als zur Gattung Diptychus Steind. gehörig angesehen.
Dies scheint mir aber aus mehreren Gründen unzulässig, denn der Autor
der Gattung Dipiychus charakterisirt dieselbe u. A. folgendermaassen:
«truncus squamis parvis plus minusve obtectum... os inferum in aciem carti-
lagineam attenuatum, labiis modice evolutis» !?). Wie aus der Diagnose zu
12) Als Typus sebe ich G. Dybowskii Kessl. an.
13) Verhandlungen der Zool.-bot. Gesellschaft in Wien, Bd. XVI, p. 787 se).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 225.
56 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCHE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. 8. III
ersehen, weicht unsere Gattung gerade in allen diesen Kennzeichen von
Diptychus ab").
Gymnodiptychus pachycheilus n. sp,
7281. Fl. Tetung. Przewalski 1880 (1).
> 7282. Chuanche pr. Gomi » » (2).
9428. Schin-tschen. Grumm-Grshimailo (1).
9424. » » » (2).
9425. Gumansy. » » (1).
9440. Bagi-Gorgi et Tschurmyn. Przewalski (1).
D. 3/8—9. A. 3/5. P. 1/18—19. V. 1/10. Lin. lat. ca. 95—100.
G. altitudine corporis 6Y,, — 5, capitis longitudine 4%, — 4'/, in
corporis longitudine. Oculis 6%, — 5"/, in capitis longitudine,
diametris 2—1°/, distantibus. Cirris mediocribus lineam verticalem,
oculi marginem posteriorem tangentem, fere attingentibus. Pinnae
dorsalis initio in media corporis longitudine vel plus minusve ante
eam sito. Pinnis ventralibus sub pinnae dorsalis radio penultimo vel
paulo ante eum insertis. Spinis branchialibus in arcu primo 15 —
18 externis, 19 — 25 internis. Dorso obscure maculato.
Die grösste Körperhöhe, die 6!/,— 5°, mal in der Körperlänge ent-
halten ist, übertrifft 1%/, — 1!/, mal die postdorsale!?) und 3'/, — 2°, mal die
kleinste Körperhöhe. Die Länge des Schwanzstieles steht der Kopflänge
mehr oder weniger merklich nach, indem sie 5°, — 4“, mal in der Körper-
länge enthalten ist; die Höhe des Schwanzstieles wird 3°/, — 2°, mal von
seiner Länge übertroffen.
Am Kopfe sind Stirn und Scheitel flach, wobei das obere Kopfprofil
sich bald allmählich zur Schnauzenspitze hin senkt, bald recht steil vor
den Augen abfällt. Die Kopflänge, welche 2 — 17, mal die Kopfbreite und
1’, — 1°/, mal die Kopfhöhe übertrifft, ist 4%, — 41/, mal in der Körper-
länge enthalten. Der Augendiameter, welcher 1%, — 1!/, mal im Abstande
vom Auge bis zum Vordeckel enthalten ist, wird 6%, — 5'/, mal von der
14) Günther (Catalogue of Fishes, VII, p. 171 [1868]) beschreibt die Unterlippe von
Diptychus folgendermaassen: «Lower jaw with a cutting anterior edge covered with a horny
sheath behind which is a distinct uninterrupted labial fold, continuous with the upper lip».
Ebenso liest man bei Day: «lips continuous and having an uninterrupted labial fold across the
mandible» (Fishes of India, p. 534 [1878]): Fishes, in Blanford’s Fauna of British India, Vol. I,
p. 255 [1889]). Vielleicht wird damit die Gestalt gemeint, welche durch eine seichte Furche, die
zuweilen bei anderen spaltbäuchigen Cypriniden mit unterbrochener Unterlippe hinter dem
Unterkieferrande sich hinzieht, bedingt wird; jedenfalls hat D. maculatus, laut ausdrücklicher
Bemerkung Steindachner’s: «die Unterlippe in der Mitte unterbrochen» (1. ]., p. 788).
15) d. h. die Körperhöhe unter dem hinteren Dorsalende.
Mélanges biologiques, T. XIII, p. 226.
(zxxvj] Z00L06. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 57
Kopflänge übertroffen und verhält sich zur Breite des Interorbitalraumes
wie 1:2 —1:1°/,. Die Länge des postorbitalen Abschnittes des Kopfes ist
2— 1%, mal in der Kopflänge enthalten. Das Vorderende der Mundspalte
liegt unter dem Niveau des unteren Augenrandes; ihre Breite verhält sich
zur Länge wie 2:1—1°/,:1. Am Unterkieferrande sieht man eine zarte
leicht ablösbare hornige Schicht. Die Barteln reichen ungefähr bis zur
Verticale des hinteren Augenrandes.
Die Entfernung vom Anfange der Dorsale bis zur Schnauzenspitze ist
bald der Entfernung vom Anfange der Dorsale bis zur Schwanzflossenbasis
gleich, bald mehr oder weniger merklich kürzer. Die Länge der Basis der
Dorsale, welche sich zur Höhe der Flosse wie 1:1, —1:1, verhält, ist
8%, — 7°/, mal geringer als die Körperlänge; die grösste Rückenflossenhöhe
verhält sich zur kleinsten wie 2%) ,:1—1”/,:1. Die Länge der Brustflosse
ist 6%, — 5), mal in der Körperlänge enthalten und die Länge ihres
Aussenrandes macht %, — 5} des den äusseren Winkel der Brustflossenbasis
vom entsprechenden Winkel der Ventralbasis trennenden Zwischenraumes
aus. Die Länge der Ventralen, deren Basis dem vorletzten oder drittletzten
Strahle der Dorsale gegenübersteht und deren Spitze vom After durch einen
geringeren oder grösseren Zwischenraum getrennt ist, ist 6%, —6 mal
kleiner als die Körperlänge. Die Länge der Basis der Anale ist 2 — 17,
mal in der Flossenhöhe und 11%, — 10 mal'in der Körperlänge enthalten;
an den Schwanzstiel angedrückt, deckt diese Flosse 7, —!/ seiner Länge
und reicht bis zu den rudimentären Caudalstrahlen oder bleibt von denselben
durch einen mehr oder weniger merklichen Zwischenraum getrennt. Die
ausgebreitete Caudale zeigt einen ziemlich tiefen Ausschnitt, indem die
Länge ihres längsten Strahles zu derjenigen des kürzesten sich wie 2%,:1—
2%, :1 verhält.
Die Schuppen an der Bauchspalte reichen bald etwas weniger als bis
zur Mitte des den After von der Bauchflossenbasis trennenden Zwischen-
raumes, bald merklich weiter nach vorne. Die Höhe der grössten dieser
Schuppen verhält sich zum Augendiameter wie 1:2%, — 1:2.
Die Zahl der Rechenzähne am ersten Kiemenbogen macht 15 — 18 in
der äusseren und 19 — 25 in der inneren Reihe aus.
Die Färbung erscheint am Körper unten silberig, oben bleigrau. Auf
dem Rücken und z. Th. an den Seiten sieht man ausserdem zahlreiche,
mehr oder weniger deutliche, dunkle Flecken, die durch Anhäufung ebenso
gefärbter Punkte gebildet werden. Die Punktirung und Fleckenbildung kann
sich auch bis zu einem gewissen Grade auf die Flossen, namentlich die
Dorsale und die Caudale, erstrecken.
Die Totallänge erreicht 285 mm.
Mélanges biologiques. T. XII, p. 297.
58 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCHE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. 8. nl
Diese neue Art, welche im ôstlichen Hoch-Asien den westlichen Gymno-
diptychus Dybowskii Kessl.!°) vertritt, ist dem letzteren sehr ähnlich und
unterscheidet sich nur durch eine grössere Zahl von Rechenzähnen auf
dem ersten Kiemenbogen (15 — 18 äussere, 19 — 25 innere anstatt 7 —13
resp. 8—14). In meiner nächsten Lieferung von Przewalski’schen Fischen
werde ich mich über diesen Fisch noch ausführlicher auslassen; hier möchte
ich nur bemerken, dass der Unterschied in der Profilbildung des Kopfes bei
verschiedenen Individuen recht auffallend ist.
ACANTHOGOBIO gen. nov. (Cyprinidarum) 17).
Corpus modice elongatum, compressum, squamis mediocribus vestitum.
Rostrum parum ante os prominens. Rictus inferior. Os intermaxillare nor-
male. Cirri 2 supramaxillares. Maxilla inferior plana, margine acutiusculo.
Os suborbitale anterius clongatum, orbitam attingens. Apertura branchialis
paulo post oculum desinens. Regio ventralis alepidota. Anus paulo ante
initium pinnae analis perforatus. Pinna dorsalis paulo ante medium corpus
et basin ventralium incipiens; radius 2" indivisus pinnae dorsalis spinam
sat fortem formans. Analis brevis. Dentes biseriati (2/5 — 5/2), externi
subconici, interni subuncinati.
Diese neue chinesische Gattung weicht von der ihr aın nächsten ste-
henden Gattung Gobio, die in den chinesischen Gewässern auch stark ver-
treten ist, durch einen, wenn auch nicht sehr starken, so doch vollkommen
deutlichen Stachel, zu dem ihr zweiter ungetheilter Dorsalstrahl umgebildet
ist, ab.
Acanthogobio Guentheri n. sp. '°).
7236. Chuanche, pr. Gomi. Przewalski 1880 (6).
7287. » » p » (1).
7238. » » » » (1).
8639. F1. Sinin. Potanin 1886 (5).
D. 3/7. A. 8/6. P. 1/15. V. 2/7. Lin. lat. 4227.
A. corporis altidudine 4, — 3°, capitis longitudine 4%, — 3°’, in cor-
poris longitudine. Oculis diametro 5%, —4'/, in longitudine capitis,
diametris 17, —1'/, distantibus. Cirris circa operculi marginem
16) Diptychus Lansdelli Günth. (Ann. and Mag. of Nat. Hist. [6] III, p. 361 [1889]) und
D. Kessleri Russki (Spengel’s Zoologische Jahrbücher [Abtheilung für Systematik] III, p. 796,
"Taf. XXIX [1888]) sind beinahe zweifellos Synonyme von D. Dybowskti Kessl.
17) Die Diagnose ist nach dem Muster der Bleeker’schen Diagnosen für verschiedene
um die Gattung Gobio sich gruppirende chinesische Gattungen abgefasst,
18) Herrn Dr. Albert Günther zu Ehren benannt.
Mélanges biologiques. T. XII, p. 228.
(xxxv)] ZO00LO6. MUSEUM DER KAISEBLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 59
posteriorem attingentibus. Altitudine spinae dorsalis °,—*, alti-
tudinis maximae pinnae dorsalis aequante. Nonnullis seriebus ma-
cularum obscurarum in dorso (in speciminibus junioribus).
Die grösste Körperhöhe, die 4, — 3%, mal in der Körperlänge ent-
halten ist, übertrifft 1%, — 1}/ mal die postdorsale und 2%, —2 mal die
kleinste Körperhöhe. Die Länge des Schwauzstieles, der seitlich zusammen-
gedrückt ist, steht der Kopflänge merklich nach ünd ist 5%, —4°/, mal in
der Körperlänge enthalten; die Höhe desselben wird 1%, — 1‘, mal von
seiner Länge übertroffen.
Am Kopfe sind Stirn und Scheitel flach; das obere Kopfprofil senkt sich
geradlinig zur Schnauzenspitze hin. Die Kopflänge, welche 2—1%, mal
die Kopfbreite und 1%,—1%, mal die Kopfhöhe übertrifft, ist 4%, —37/, mal
in der Körperlänge enthalten. Der Augendiameter, welcher 1—%, mal im
Abstande vom Auge bis zum Vordeckel enthalten ist, wird 5%, —4'/, mal
von der Kopflänge übertroffen und verhält sich zur Breite des Interorbital-
raumes wie 1:17/,—1:1}/. Die Länge des postorbitalen Abschnittes des
Kopfes ist 2, —2"/, mal in der Kopflänge enthalten. Das Vorderende der
Mundspalte liegt unter dem Niveau des unteren Augenrandes; ihre Breite
verhält sich zur Länge wie 1/,—1,. Die Barteln reichen bis zum hinteren
Kiemendeckelrande, oder etwas mehr, oder im Gegentheil etwas weniger
nach hinten. |
Der Anfang der Dorsale steht merklich vor der Mitte der Körperlänge.
Die Länge der Basis der Dorsale, welche sich zur Höhe der Flosse wie
1%,:1—1?,:1 verhält, ist 6%,—-6'/, mal geringer als die Körperlänge; die
grösste Rückenflossenhöhe verhält sich zur kleinsten wie 2), :1—2:1. Die
Länge des Dorsalstachels macht °/,—®/, der grössten Rückenflossenhöhe aus.
Die Länge der Brustflosse ist 4/,—3”/, mal in der Körperlänge enthalten;
die Brustflossenspitzen reichen bis zur Bauchflossenbasis, zuweilen aber
auch ein wenig mehr, oder weniger nach hinten. Die Länge der Ventralen,
deren Basis ungefähr dem ersten getheilten Dorsalstrahle gegenüberliegt
und deren Spitze ungefähr bis zum After reicht, ist 5%, —4”, mal kleiner
als die Körperlänge. Die Länge der Basis der Anale ist 24), — 1%, mal in
der Flossenhöhe und 10%, —9%,, mal in der Körperlänge enthalten; an den
Schwanzstiel angedrückt, deckt diese Flosse ”/,—", seiner Länge und
reicht bis zu den rudimentären Caudalstrahlen oder bleibt von denselben
durch einen geringen Zwischenraum getrennt. Die ausgebreitete Caudale
ist mässig ausgeschnitten, indem die Länge ihres längsten Strahles sich zu
derjenigen des kürzesten wie ca. 2%, :1 verhält.
Zwischen dem Nacken und dem Anfange der Dorsale bleibt eine mehr
oder weniger bedeutende Fläche schuppenlos; der schuppenlose Theil der
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 229.
60 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCRE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. 8. ll
Bauchfläche erstreckt sich entweder nur bis zur Bauchflossenbasis oder setzt
sich auch hinter derselben bis zum Anfange der Anale fort; hier kann sich
übrigens die schuppenlose Strecke auf einen medianen kahlen Streifen re-
dueiren.
Die Entfernung des Afters von der Caudalbasis macht ungefähr !/, der
Körperlänge aus.
Die Färbung ist silberig, am Rücken etwas bräunlich, mit mehr oder
weniger zahlreichen dunklen Punkten. Am Rücken und an den Seiten nahe
demselben befinden sich, namentlich bei jüngeren Exemplaren, einige wenige
Reihen dunkler Flecken, die gleichsam unterbrochene Längsbinden bilden.
Die Totallänge erreicht 177 mm.
PUNGTUNGIA nov. gen. (Cyprinidarum).
Squamae sat magnae, linea lateralis in media cauda decurrens. Os
minimum, sursum directum, terminale; mandibula incrassata, margine an-
teriore transverso subacuto. Cirri duo maxillares breves. Dorsalis brevis,
anacantha, ventralibus opposita. Apertura branchialis paulo post praeoperculi
marginem posteriorem desinens; spinae branchiales paucae minutae. Dentes
pharyngeales uniseriati, 5 — 4, compresso-uncinati.
Diese neue-Gattung steht offenbar der Pseudorasbora Bleek. (= Mi-
craspius Dyb.) nahe und unterscheidet sich von derselben, nach der vor-
stehenden Diagnose, nur durch Anwesenheit von kurzen Barteln, vielleicht
auch durch die Zahl der Schlundzähne und die Ausbildung der Rechenzähne.
Ich bin nämlich in Betreff des Werthes der letzterwähnten Kennzeichen
nicht ganz sicher, da die angeführte Zahl der Zähne bei Pungtungia (5 —4,
anstatt 5—5 wie bei Pseudorasbora) sich als eine individuelle Abweichung
erweisen kann; eben so ist die Anwesenheit sehr schwacher und wenig
zahlreicher Rechenzähne vielleicht auch bei Pseudorasbora zu constatiren '?).
Freilich treten noch manche auffallende habituelle Unterschiede, na-
mentlich in der Kopfbildung, hervor, wenn wir die einzige bekannte Pseudo-
rasbora-Art*) mit der ebenfalls einzigen Pungtungia vergleichen. Ich werde
19) Günther schreibt über Pseudorasbora: «gill-rakers none » (Catalogue of Fishes, VII,
p. 186 [1868]); ich kann die Richtigkeit dieser Angabe an unserem einzigen, dabei ziemlich
mangelhaften Exemplare (X 9682. Futschau. Poljakow 1884) nicht prüfen. Auch bin ich
leider genöthigt, in Betreff der in Rede stehenden Verhältnisse bei meiner Pungtungia mich auf
die obige kurze Notiz zu beschränken, da eine eingehendere Untersuchung eine weitere Lädi-
rung des ohnehin ziemlich beschädigten einzigen Exemplares zur Folge hätte.
20) Falls Pseudorasbora parva Schleg. und Ps. pusila Schleg., welche von Bleeker
(Enumération des espèces de poissons actuellement connues du Japon etc. [Verhand. Akad.
Amsterdam XVIII], p. 23 [1879]) im Gegensatz zu Günther (0. c., p. 186) auseinander ge-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 280.
(xxxv)] 2001.06. MUSEUM DER KAISRRLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 61
dieselben weiter unten, bei Gelegenheit der ausführlichen Speciesbeschreibung,
näher auseinandersetzen.
Pungtungia Herzi n. sp. *!).
Links oben — Vorderansicht des Kopfes der Pungtunga,
rechts oben — von Pseudorasbora.
9681. Pungtung (Korea). Herz 1888.
D. 3/7. A.2/5. P. 15. V.8. Lin. lat. ca. 40 2
P. corpore compresso, altitudine ejas 4 in ejus longitudine. Capite de-
presso, longitudine ejus 4 in longitudine corporis. Oculis fere in
media capitis longitudine sitis, diametro 1'/, distantibus. Genis
ab oculo ad lineam medianam vergentibus et in superficiem inferio-
rem capitis sensim transeuntibus. Dorsalis initio ca. ventraliüm
basi opposito. Pectoralibus mediam distantiam inter basin earum
et ventralium paulo superantibus. Fascia obscura longitudinali in
medio latere decurrente.
Die grösste Höhe des comprimirten Körpers, welche 1!/ mal die post-
dorsale und 2 mal die kleinste Körperhöhe übertrifft, ist ca. 4 mal in der
Körperlänge enthalten. Die Länge des Schwanzstieles, die 4'/, mal in der
Körperlänge enthalten ist, übertrifft 17, mal seine Höhe.
Am Kopfe sind Stirn und Scheitel stark abgeflacht und das obere Kopf-
profil senkt sich geradlinig zur Schnauze hin. Die Kopflänge, welche 1°, mal
die Kopfbreite und 1°/, mal die Kopfhöhe übertrifft, ist ca. 4 mal in der
Körperlänge enthalten. Der Augendiameter ist 3%, mal kleiner als die Kopf-
halten werden, sowie Micraspius Mianowskii Dyb., welchen Warpachowski und ich (3a-
MÉTKH 10 uxtiozoriu Amypa [Tpyası C. TIerep6. O6ın. Ecrecreoncn. XIX, orxbzenie 3oozorin],
p. 32 [1887]) für ein Synonym der Pseud. parva erklärt haben, in der That verschiedene Arten
sein sollen, so werden doch wohl alle diese drei Pseudorasbora-Arten von Pungtungta Herei in
der weiter unten hervorgehobenen Weise habituell abweichen.
21) Herrn Otto Herz, welcher diese Art mit einigen anderen Fischen dem Museum ge-
schenkt hat, zu Ehren benannt.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 281.
62 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISOHE BEMERKUNEEN AUS DEM [N. 8. IH
länge und verhält sich zur Breite des Interorbitalraumes wie 1:1’/,. Die Länge
des postorbitalen Kopfabschnittes ist der Schnauzenlänge ungefähr gleich.
Das Praeorbitale erscheint ungefähr doppelt so lang als hoch. Die Wangen
richten sich gleich vom unteren Augenrande an nach unten und innen und
gehen ganz unmerklich in die untere Kopfseite über, so dass kein auffallender
Winkel zwischen den Seitenflächen und der Unterseite des Kopfes gebildet
wird. Die Mundspalte ist sehr klein, indem ihre Breite einen halben Augen-
diameter kaum übertrifft und eine bogenförmige Spalte an der kleinen Ab-
stutzungsfläche des Schnauzenendes bildet; der Unterkiefer ist vorne gerad-
linig, etwas verdickt und am Rande schwach zugeschärft. Die Lippen sind
an den Mundwinkeln ziemlich stark verdickt, dann aber beinahe durch die
ganze Breite des Unterkiefers unterbrochen. Die Länge der Barteln macht
etwa einen halben Augendiameter aus,
Der Anfang der Dorsale steht ungefähr in der Mitte zwischen der
Schnauzenspitze und der Caudalbasis; die Länge ihrer Basis verhält sich
zur Flossenhöhe wie 1:1%, und zur Körperlänge wie 1:9. Die Länge der
Brustflossen ist 6°/,, mal geringer als die Körperlänge. Die Länge der Ven-
tralen, deren Basis ungefähr dem Anfange der Dorsale gegenübersteht und
deren Spitzen beinahe durch %, der Flossenlänge vom After getrennt sind,
ist 7'/, mal in der Körperlänge enthalten. Die Basis der Anale, welche sich
zur Flossenhöhe wie 1:2 verhält, ist 18 mal geringer als die Körperlänge.
Die Caudale ist an dem vorliegenden Exemplare stark beschädigt und kann
desshalb nicht näher charakterisirt werden.
Der After liegt dicht vor der Anale und der Abstand von ihm bis zur
.Caudalbasis macht *, der Körperlänge aus oder kommt ungefähr dem
Abstande vom After bis zur Mitte des die Brustflossenspitze von der Bauch-
flossenbasis trennenden Zwischenraumes gleich.
Die Färbung erscheint oben und an den Seiten bräunlich, unten silberig.
Ausserdem sieht man am Körper dunkle Punkte, die sich z. Th. auch auf
die Flossen ausbreiten. Vom oberen Ende der Kiemenspalte bis zum
Schwanzflossengrunde zieht sich jederseits eine dunkle undeutlich begrenzte
Längsbinde hin.
Die Totallänge ist wegen des beschädigten Zustandes der Caudale nicht
anzugeben; die Körperlänge ist 63 mm. gleich.
Die auffallende Kopfbildung der beschriebenen Form lässt sich haupt-
sächlich auf eine starke Depression zurückführen, welche sich namentlich
in dem Charakter des Überganges der Wangenoberfläche in die untere
Kopfseite äussert. Im Gegensatz zu den oben für Pungtungia beschriebenen
Verhältnissen, erscheinen die Wangen bei Pseudorasbora subvertical und
bilden mit der Unterseite jederseits einen etwas abgerundeten stumpfen
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 232. |
(XXXY)] 700100. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 63
Winkel. Daher würde ein durch die Augenmitte geführter Querschnitt bei
Pseudorasbora wie der äussere Umriss der rechten oberen Figur auf dem
Holzschnitt, bei Zungtungia wie derjenige der linken oberen Figur daselbst
aussehen. Dieselbe Depression spiegelt sich auch bei Pungtungia in der
sehr schmalen Gestalt des Praeorbitale ab, welches dagegen bei Pseudoras-
bora ungefähr ebenso hoch wie lang und von unregelmässigem Contour er-
scheint.
Balistes aureolus Richardson.
1844. Balistes aureolus Richardson, in Voyage of the Sulphur (Capt.
Belcher). Zoology, p. 126, pl. 59, fig. 1 — 2.
1870. Balistes aureolus Günther, Catalogue of Fishes, VIII, p. 215.
40297" N.
9678. Oc. indicus, ca. 77051570
Dr. Issajew et Delivron. 1891 (1).
D. 28. A. 25. P. 13. Cd. 12. Lin. lat. ca. 45.
Der Körper erscheint ziemlich hoch, indem die Höhe desselben unter
dem Dorsalstachel 2’/,, über dem Ventralstachel 1%, mal in der Körper-
länge enthalten ist. Der Schwanzstiel ist seitlich zusammengedrückt. Das
obere Profil fällt ziemlich steil vor dem Auge zur Schnauze ab; das Kinn
ragt nicht vor.
Die Kopflänge ist 2%, mal in der Körperlänge enthalten, der Augen-
diameter 3%, mal in der Kopflänge, 1°. mal in der Breite der etwas con-
caven Stirn und 2'/, mal in der Schnauzenlänge. Vor dem Auge befindet sich
eine unbedeutende Vertiefung, über welcher die beiden ziemlich kleinen
Nasenlöcher liegen. Die Lippen sind schmal, ohne Schilder, die untere in
der Mitte unterbrochen. Die Kiemenspalte bildet eine verticale, etwa 1
Augendiameter messende Spalte über der Pectoralbasis.
Der Dorsalstachel, der über der Kiemenspalte steht, gleicht an Länge
ungefähr der Schnauze und trägt an seiner Vorderseite 4 Reihen mehr oder
weniger entwickelter Dörnchen. Die tief ausgeschnittene Membran der
ersten Dorsale reicht nicht bis zur zweiten; dagegen endet die Furche,
welche zur Aufnahme des zurückgelegten Dorsalstachels dient, genau
beim Anfange der 2” Dorsale, deren Höhe von vorn nach hinten wenig
verschieden ist und ungefähr '/, Länge des Dorsalstachels gleichkommt. Von
der Anale gilt dasselbe. Die Länge der abgestutzten Caudale ist 5 mal in
der Körperlänge enthalten.
Die rhombenförmigen Schilder erscheinen am Kopfe, wo dieselben
keine nackten Zwischenräume frei lassen, und am Abdominaltheile etwas
breiter, an den Körperseiten und an dem Schwanztheile dagegen schmäler;
Mélanges biologiques. T. XII, p. 232,
64 8. HERZENSTEIN, ICHTHYOLOGISCHE BEMERKUNGEN AUS DEM [N. 9. III
sie nehmen an Grösse von vorn nach hinten ab und lassen auch keine beson-
dere Gruppe hinter der Kiemenspalte unterscheiden. Die Sculptur der
Schilder besteht nur aus Höckerchen, welche am Kopfe und am Rücken
mehr oder weniger deutliche sternförmige Figuren darstellen. Die Zahl der
Schilder in einer Querreihe (auf der grössten Breite des Körpers) macht
ca. 30 aus.
Die Färbung erscheint unten weisslich mit einem metallischen Schimmer,
oben dunkel mit verschwommenen schwärzlichen Flecken. Die Membran
der ersten Dorsale ist beinahe ganz schwarz, die übrigen Flossen sind
weisslich, abgesehen von vier hinter einander liegenden länglichen ganz
schmalen schwarzen Flecken dicht am Grunde der 2” Dorsale.
Die Totallänge gleicht 52 mm.
Die schon im Jahre 1844 von Richardson aufgestellte und kurz be-
schriebene Form ist meines Wissens nachher nur nach den zwei Original-
exemplaren aus Belcher’s Reise, deren Fundort nicht angegeben ist, und
noch einigen wenigen Exemplaren ebenfalls unbekannter Provenienz von
Günther in seinem «Catalogue» beschrieben worden. Das mir vorliegende
Exemplar passt sehr gut auf die Richardson’sche Abbildung und Beschrei-
bung); ich hielt es aber nicht für überflüssig diese auch in Betreff ihres
Vorkommens wenig bekannte Form nochmals etwas ausführlicher zu be-
schreiben.
Das grösste der bisjetzt bekannten Exemplare übertrifft wenig 75 mm.
Dieser Umstand, wie auch einige andere Kennzeichen (die Bedornung des
Dorsalstachels*), die niedrige Dorsale und Anale, die abgestutzte Caudale)
können, z. Th. wenigstens, vom Jugendzustand dieser Individuen abhängen,
wie es schon Hollard *) vermuthungsweise ausgesprochen hat. Weniger
wahrscheinlich erscheint. dagegen die Vermuthung desselben Autors, dass
B. aureolus als Jugendform zu seinem B. calolepis ) gehöre.
Die Umstände, unter welchen unser Exemplar gefangen worden ist,
erscheinen auch beachtenswerth. Nach der freundlichen Mittheilung Dr.
22) Dagegen kann ich keine «indistinct raised lines along the series of scales» auf dem
Schwanztheile sehen, welche Günther dieser Art vindicirt. — Der Goldglanz der Unterseite,
dem dieselbe ihren Namen verdankt, ist bei unserem Stücke, wohl unter dem Einflusse des
Spiritus, bloss als metallischer Schimmer übriggeblieben.
23) Nach Günther nur bei «l inch»-langen Exemplaren; doch sieht man dieselbe deutlich
auch bei unserem doppelt so grossen Stück. |
24) Ann. d. sc. nat. Zoologie (4). I, p. 71 (1854).
26) Hollard, ibid., p. 67; Bleeker in Pollen et Van Damm, Recherches sur la faune
de Madagascar. 4 Partie (Poissons et Pêches) p. 3 (1874). —Die Jugendformen von B. maculatus
Lac., welcher’ zu einer Gruppe mit B. aureolus gehört, weichen von demselben durch die ausge-
sprochene Bedornung der Schilder und ganz andere Zeichnung ab (Vgl. Günther, Catalogue
VIII, p. 214 [1870]; Cantor, Catalogue of the Malayan Fishes, p. 344 [1860]).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 984. |
(XXxV)] Z00L08. MUSEUM DER KAISERLICHEN AKAD. DER WISSENSCHAFTEN. 65
Issajew’s wurde dasselbe «m offenen Meere, sehr weit vom Festlande, von
einer Welle auf’s Deck des «aNachimow» geworfen, welche Thatsache mit
unseren gewöhnlichen Vorstellungen über die Gattung Balistes als Littoral-,
namentlich Corallenriff-Form in Widerspruch steht. Wenigstens erinnere
ich mich nicht, abgesehen von den weiter unten angeführten Quellen, gelesen
zu haben, dass Balistes als Mitglied der pelagischen Thierwelt auftritt”).
So bin ich auch eher geneigt das beschriebene Exemplar als ein verirrtes
oder verschlagenes anzusehen °); und dann würde dieser Fall es ver-
ständlich machen, wesshalb es Balistes-Arten giebt, welche den beiden grossen
Weltmeeren—dem Indopacifischen und Atlantischen— zugleich angehören.
26) Balistes fehlt auch in der Aufzählung der typischen Mitglieder der pelagischen Fisch-
fauna bei Günther (Handbuch der Ichthyologie, p. 194 [1886]); dagegen wird in der speciellen
Beschreibung der Gattung (p. 494) bemerkt: «Schwärme von jungen werden nicht selten mitten
auf hoher See getroffen». Aber die ganze nicht unbedeutende pelagische Ausbeute des «Chal-
lenger», die das Resultat einer grossen Zahl von Netzzügen ist, scheint nicht mehr als 8 weiter
unten erwähnte Exemplare enthalten zu haben.
27) Noch mehr gilt es wahrscheinlich für « Balistes sp. Three specimens, 5 lines long, from
driftwood, north of Papua, February 21, 1875» (Günther, Pelagic Fishes [in Scientif. Res.
Challenger, Zoology, XXXI], p. 42 [1889]; vg]. auch ibid., p. 2).— Auch ist im Zusammenhange
damit der folgende Passus bei Quoy und Gaimard[in Freycinet, Voyage autour du Monde de
!’Uranie et de la Physicienne, Zoologie. I, p. 190 [1824]) zu beachten: «Dans ces belles mers où
l'on navigue paisiblement, il nous est quelquefois arrivé de déplacer des poissons, qui, lorsque
nous passions près de quelques îles, prenaient notre navire pour leur rocher accoutumé, et le
suivaient dans sa route, Nous avons vu de cette manière des chétodons, des glyphisodons.
nous accompagner pendant près d’un mois».
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 235. 5
en
Über die Mosaikkrankheit der Tabakspflanze. Von Dm. Iwanowsky. (Lu
le 12 février 1892.)
Vor zwei Jahren habe ich, in Gemeinschaft mit Hrn. W. Polowzow,
eine sehr verbreitete Tabakskrankheit beschrieben, welche wir Pocken-
krankheit genannt und deren Ursachen wir damals auseinandergesetzt
haben’). Bei dieser Gelegenheit wurde von uns die Vermuthung ausge-
sprochen, dass die von Ad. Mayer in Holland beschriebene Mosaik-
krankheit des Tabaks?) eigentlich in zwei ganz verschiedene Krankheiten
zerfällt, von denen die eine (nach Mayer, die zweite Phase der Mosaik-
krankheit) — die von uns studirte Pockenkrankheit ist. Bei der Unter-
suchung der Krankheiten des Tabaks in der Krim, im Sommer 1890, konnte
ich mich von der vollständigen Richtigkeit der damals von uns ausge-
sprochenen Vermuthung überzeugen, denn hier begegnete ich auch der
Form der Erkrankung, die von Mayer als erste Phase der Mosaikkrankheit
beschrieben wird, und konnte mich davon überzeugen, dass diese Form
thatsächlich eine ganz selbstständige und in vielen Beziehungen sehr
interessante Krankheit ist’). Bei den dortigen Tabaksbauern (Tataren) ist
sie bloss unter dem Namen «Bosuch» fd. h. Krankheit) bekannt; von Einigen
wird sie auch Marmorkrankheit genannt. Das äussere Aussehen der er-
krankten Pflanzen, der Entwickelungsgang der. Krankheit und die Ver-
theilung derselben auf der Plantage entspricht vollständig der von Mayer
"gelieferten Beschreibung, so dass ich hier diese Frage nicht weiter zu be-
sprechen brauche. Der Unterschied in der Darlegung fängt erst von der
'Stelle an, wo Mayer die Behauptung ausspricht, dass «wenn die Krankheit
sich regelmässig weiter entwickelt,: einzelne der helleren und dünneren
‘Blattpartien vorzeitig absterben, nicht ganz unähnlich, nur viel ausgedehnter,
‚wie ein solches Absterben punktweise bei vollreifen Blättern ohne Nachtheil
für die Güte des Produkts häufig auftritt» (S. 452). Auf der beigefügten
Tafel bildet Mayer ein dicht mit braunen Flecken bedecktes Blatt ab; diese
1) Mém. de l’Acad. Imp. des sc. de St. Pétersb. VII Série, t. XXXVII, X 7. es =
2) Landw. Versuchsst. Band 32, S. 451-—67.
8) Ich will sie als Mosaikkrankheit bezeichnen, obwohl sie nur einem Entwickelungs-
stadium der von Mayer unter diesem Namen beschriebenen Krankheit entspricht.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 987. . ._ gt
68 DM. IWANOWSKY, [n. 8. in
Flecken sind stellenweise zusammengeflossen und manche aus dem Blatte
herausgefallen, in Folge dessen das Blatt mit breiten Öffnungen versehen
erscheint. Meiner Ansicht nach ist das abgebildete Blatt von zweien ganz
verschiedenen Krankheiten befallen: der Mosaikkrankheit (in dem von mir
angenommenen Sinne) und der Pockenkrankheit. Beide Krankheiten, obgleich
sie ganz verschiedenen Ursprungs sind, können natürlich auch auf einer
und derselben Pflanze vorkommen‘). Die braunen Flecken sind aber bei
Weitem nicht immer an die gelben Theile des von der Mosaikkrankheit be-
fallenen Blattes, wie es Mayer’s Ansicht nach der Fall wäre, gebunden;
nicht selten kann man sie mitten in dem dunkelgrünen gesunden Theile
finden. Die Selbstständigkeit dieser beiden Krankheiten kann gegenwärtig
keinem Zweifel mehr unterliegen. Folgendes erlaube ich mir hierfür anzu-
führen: | |
1. Weder in Kleinrussland, noch in Bessarabien bin ich der Mosaik-
krankheit begegnet, während die Pockenkrankheit dort in hohem Grade
entwickelt ist.
2. In der. Krim, wo beide Krankheiten vorkommen, kann man beim
Durchmustern der Tabakspflanzung Exemplare finden, die nur an der Mo-
saikkrankheit, und andere, welche nur an der Pockenkrankheit leiden.
Diese Pflanzen können am leichtesten nach den ganz jungen Blättchen
unterschieden werden. Bei den von der Mosaikkrankheit befallenen Pflanzen
weisen (wie das auch Mayer bemerkt hat) alle weiteren Neubildungen (neue
Blättchen und Triebe) die dieser Krankheit eigenthümlichen Veränderungen
auf, nämlich mosaikartige aus dunkelgrünen und gelben Partieen bestehende
Zeichnungen. Wenn wir daher Exemplaren der braungefleckten Tabaks-
pflanzen begegnen, bei denen jedoch die ganz jungen Blättchen keine Spuren
der Mosaikzeichnung aufweisen, so kann man mit Bestimmtheit sagen, dass
diese Pflanzen an der Pockenkrankheit leiden.
3. Die Mosaikkrankheit ist ansteckend, die Pockenkrankheit besitzt hin-
gegen diese Eigenschaft durchaus nicht.
4. Die Ursache der Pockenkrankheit liegt in den Bedingungen der
Wasserverdunstung durch die Blätter; die Flecken entstehen. auf ganz: ge-
sunden Blättern bei rascher und plôtzlicher Steigerung der Verdunstung
der Pflanze; die Ursachen der Mosaikkrankheit sind dagegen ganz andere,
sie ist, wie oben erwähnt wurde, ansteckend.
5. Die Pockenkrankheit fanden wir bei Datura Stramonium, Hyoscya-
mus niger und vielen anderen Pflanzen; die Mosaikkrankheit geht dagegen,
4) Es ist sogar möglich, dass die von der Mosaikkrankheit befallene Pflanze leichter der
Pockenkrankheit, als die gesunde, unterliegt, weil kranke Pflanzen überhaupt neuen Erkran-
kungen leichter anheimfallen, als gesunde.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 288.
(xxxv)] ÜBER DIE MOSAIKKRANKHEIT DER TABAKSPFLANZE. 69
Mayer’s Erfahrungen nach, nicht auf andere Repräsentanten der Familie
der Solanaceen über.
Zu Gunsten der Ansicht, dass beide Krankheiten verschiedene Ent-
wickelungsstadien einer und derselben Krankheit darstellen, wird von
Mayer nur das gleiche Verbreitungsgebiet und ihre zeitliche Aufeinander-
folge angeführt: «Freilich wollen einige Praktiker», schreibt Mayer, «in
den beiden Formen oder besser Stadien der Krankheit zwei selbstständige
Krankheiten erkennen, allein doch wohl nur desshalb, weil das erste Stadium
sich häufig einer oberflächlichen Beobachtung entzieht. Das gleiche Ver-
breitungsgebiet und die zeitliche Aufeinanderfolge der beiden Formen
spricht durchaus dagegen» (1. c., S. 553).
Meine Untersuchungen über die Mosaikkrankheit sind noch nicht abge-
schlossen, da ich auf grosse Schwierigkeiten gestossen bin, welche erst be-
seitigt werden müssen (so z. B. die Unfähigkeit des Tabaksmikroben sich auf
den gebräuchlichen künstlichen Substraten zu entwickeln). Dennoch bin ich
auch jetzt schon im Stande die folgenden Angaben Mayer’s zu bestätigen:
1. dass der Saft der an der Mosaikkrankheit leidenden Pflanzen an-
steckend ist; in das Innere gesunder Pflanzen eingeführt, ruft er nach einer
bestimmten Zeit in den letzteren die Mosaikkrankheit hervor;
2. dass beim Erwärmen bis zu einer dem Siedepunkt nahen Temperatur
der Saft der kranken Tabakspflanze seine ansteckenden Eigenschaften ein-
büsst;
3. dass die Krankheit, in Anbetracht der Abwesenheit von Pilsen und
anderen Parasiten, der Ansteckung durch Bacterien zususchreiben ist.
Ich muss dagegen der Angabe des Verfassers, dass der Saft der mosaik-
kranken Blätter, nach der Filtration durch doppeltes Filtrirpapier, seine
ansteckenden Eigenschaften verliere, auf das Bestimmteste widersprechen.
Meinen Erfahrungen nach ruft der filtrirte und auf gesunde Pflanzen über-
tragene Extract der kranken Blätter ebenso sicher die Krankheitserschei-
nungen hervor, als der nicht filtrirte. Andererseits stimmt diese Angabe des
Verfassers nicht mit seiner Ansicht überein, dass die Mosaikkrankheit von
Bacterien verursacht werde, denn eine doppelte Schicht Filtrirpäpier kann,
wie bekannt, nicht die Bacterien zurückhalten. Würde diese Beobachtung
Mayer’s richtig sein, so müsste man aus derselben eher zu dem Schlusse
gelangen, dass die Mosaikkrankheit nicht von Bacterien, sondern durch
Pilze, deren Sporen durch das Filtrirpapier nicht passiren können, ver-
ursacht werde. Ich habe indessen gefunden, dass der Saft der mosaikkranken
Blätter seine ansteckenden Eigenschaften sogar nach der Filtration durch
Chamberland’sche Filterkersen bewahrt. Den gegenwärtig herrschenden
Anschauungen nach ist, wie mir scheint, Letzteres am einfachsten durch die
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 289.
70 DM. IWANOWSKY, ÜBER DIE MOSAIKKRANKH. DER TABAKSPFL. [N. 8: Ill
Annahme eines im filtrirten Safte aufgelösten, von den in der Tabakspflanze
vorhandenen Bacterien ausgeschiedenen Giftes zu erklären. Ausser dieser ist
aber noch eine andere, ebenfalls zulässige Erklärung möglich, nämlich dass
die Bacterien der Tabakspflanze durch die Poren der Chamberland’schen
Filterkerzen hindurchdrangen, obgleich ich vor jedem Versuche den von mir
benutzten Filter in üblicher Weise prüfte und mich von der Abwesenheit
feiner Risse und Öffnungen überzeugte’). Einen weiteren sicheren Beweis
von der Güte der von mir gebrauchten Filterkerze sehe ich darin, dass die
am meisten für die Entwickelung der Bacterien günstigen Flüssigkeiten,
nach der Filtration durch diese Kerze, mehrere Monate lang vollkommen
unverändert blieben. .
In jedem Falle werden, wie ich hoffe, weitere Untersuchungen diese
Frage aufklären; die vorliegende kurze Bemerkung hatte nur den Zweck
die Selbstständigkeit der zwei Krankheiten, der Mosaik- und der Pocken-
krankheit, festzustellen und zu beweisen, dass sie nicht, wie es Ad. Mayer
meint, verschiedene Entwickelungsstadien einer Krankheit darstellen.
5) Durch die in einen Cylinder mit Wasser versenkte Filterkerze konnte mittelst einer
Kautschukkugel die Luft nicht hindurchgepresst werden.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 240.
(axxv)] 71
Chrysididarum species novae. Descripsit Andreas a Semenow. (Lu le
4 Mars 1892).
1. Ellampus heros, sp. n.
2. Major, robustior, subelongatus, cyaneo-viridis, modice nitidus, abdo-
minis dorso vage violacescenti, capitis vertice et occipite, pronoti praesertim
parte media scutelloque magis obscuriusque violaceis, clypeo, femorum
(praecipue duorum posticorum) basibus laetius viridibus, ventre subaurato-
viridi, immaculato; antennarum scapo, pedicello et articulo 3° cyaneo-viri-
dibus, articulis ceteris obscure fuscis; tarsis rufescentibus, articulo 1° superne
distincte viridi-micante; tegulis piceis cyaneo-virescentibus. Antennis sat
fortibus, ad apicem distincte compresso-attenuatis, scapo elongato, articulis
duobus sequentibus simul sumptis paulo longiore, articulo 3° secundo 2!/,
longiore, 4° tertio plus quam duplo breviore, secundo subaequali. Capite
subopaco, crebre atque sat regulariter reticulato-punctulato, sat breviter
nec valde dense griseo-pubescenti, areola parvula laevigata utrinque ad
stemmata posteriora notato; cavitate faciali a stemmate anteriore sat longe
remota, valde profunda, medio longitudinaliter subsulcata, nitida, distincte
(praesertim ad latera) transversim striolata; clypeo fere omnino laevi, nitido;
temporibus latis, longitudinem articuli 3" antennarum etiam paulo superan-
tibus, distinctissime depresso-marginatis; genis brevibus, antennarum pedi-
cello paululum brevioribus. Thorace parum nitido, toto paulo longius sed
'sat sparsim griseo-pubescenti; pronoto mesonoto evidenter breviore sat grosse
(ad latera minutius) nec profunde reticulato-punctato, medio ad marginem
anteriorem areola parva parumque determinata laevi praedito; mesonoto
medio punctis grossis, rotundis invicem subremotis notato, lobis lateralibus
minus grosse crebriusque subreticulato-punctatis; scutello punctis grossis,
vadosis, regulariter rotundis lateque remotis ornato, interstitiis punctorum
‘(sicut in mesonoto) subopacis (i. e. microscopice coriaceis); postscutello for-
titer gibboso cum metathoracis angulis postico-lateralibus grosse, fortiter
regulariterque punctato-reticulato; his sat validis sed parum prominulis,
apicibus retrorsum directis, subacutis. Abdomine convexo modice nitido,
distinctissime longiusque (praesertim ad latera) cano-pubescenti, segmento
Mélanges biologiques. T. XITI, p. 241. . .
73 ANDREAS SEMENOW, [N. 8. au
1° toto remote et sat subtiliter punctato, punctis in medio magis distantibus
et areolam laevem angustam et vix indicatam efficientibus, basi in medio
profunde foveolatim impresso; segmento 2° eodem fere modo (vix crebrius)
punctato; segmento 3° basi subtiliter, apicem et latera versus fortius, creb-
rius et nonnihil subrugose punctato, margine apicali recto in centro angu-
latim exciso, excisura utrinque lobulo prominulo regulariterque angulato
terminata. Ventris segmento penultimo remote indeterminateque, ultimo
subtilius crebriusque ruguloso-punctulatis. Pedibus sat longis cano-pubescen-
tibus, femoribus anticis obsolete parce punctatis; metatarsis posterioribus
ejusdem tarsi articulis 3 sequentibus simul sumptis subaequalibus; ungui-
culis interne 3-pectinatis. Alis abdominis apicem attingentibus, basi hyalinis,
in dimidio apicali sat fortiter infumatis, venis stigmateque fuscis..
Long. 6, mm.
Chinae prov. Alaschan: montes Alaschanicae (N. Przewalski. Init.
VII. 1871). |
1 specimen (1 2). |
Species ad sectionem VII” subgeneris Ellampus in sp. cl. Mocsäsii
(Monogr. Chrysidid. 1889, p. 94) pertinens et ab omnibus speciebus hujus
sectionis inter alia magnitudine majore, cavitate faciali distincte transversim
striata etc. divergens.
'2.* Hedychridium Jakowlewi, sp. n.') °
2. Mediocre, validiusculum, concinne igneo- seu purpureo-cupreum,
parum nitidum, cavitate faciali saturate viridi-cyanea leviterque violaces-
centi superne viridi-aureo anguste marginata, clypeo viridi-aurato, capitis
parte occipitali aversa leviter viridi-aenescenti, prothoracis parte inferiore
et metathorace plus minusve cyaneo-viridibus, mesopleuris inferne cyaneo-
viridibus, superne laete viridibus aureoque distincte variegatis, pedibus plus
minusve viridi-cupratis, tarsis testaceo-fuscis, ventre mandibulisque piceo-
nigris; tegulis piceis leviter cupreo-micantibus; capite, thorace, abdominis
lateribus pedibusque sparsim longius albido-pilosis. Antennis crassiusculis,
scapo supra aeneo-virescenti, articulis ceteris nigris; scapo articulis sequen-
tibus tribus simul sumptis paulo breviore, pedicello articulo tertio 1%, bre-
viore, 4° secundo vix longiore. Capite crebre et sat fortiter (occipite paulo
subtilius) punctato, cavitate faciali plana haud profunda, superne omnino
‚non marginata, crebre simpliciter punctulata, punctis ad marginem frontis
rarioribus; clypeo brevi; temporibus antennarum articulo 3° subaequalibus,
1) Asterisco (*) species ad faunam rossicam pertinentes notatae sunt.
Mélanges biologiques. T. XIII. p. 242.
(XXxV)] CHRYSIDIDARUM SPRÜIES NOVAE. 73
immarginatis; genis antennarum articulo 2° paulo brevioribus; labio distincte
exserto. Pronoto mesonoto longitudine fere aequali, subtiliter sat crebre
punctulato, praeterea punctis rotundis majorfbus sat numerosis notato, late-
ribus ante basin leviter sinuato, angulis posticis retrorsum breviter porrectis
obtusiusculis; mesonoto leviter convexo fere eodem modo sculpto, sed punctis
majoribus paulo minus numerosis et ad marginem posteriorem invicem sat
late remotis; mesopleuris subreticulato-punctatis; scutello parum convexo,
sat nitido, punctis majoribus numerosis remotisque, punctulis minoribus
perpaucis; postscutello grosse subreticulato-punctato; metathorace subtilius
et vadose rugoso-punctato; angulis postico-lateralibus metathoracis subspi-
niformibus, extrorsum prominulis, sed apice parum acuminatis et vix retror-
sum inclinatis. Abdomine convexo, fere hemisphaerico, sat nitido, confertim
sed paulo fortius quam in speciebus affınibus punctulate, ad basin segmenti
2' etiam subruguloso, segmento 1° basi impressione foveiformi nigra notato;
margine apicali integro, simplici, haud pellucido. Ventre nitido fere im-
punctato. Metatarsis posterioribus ejusdem tarsi articulis ceteris simul
sumptis aequalibus. Alis abdomine paulo brevioribus leviter (praesertim ad
cellulam radialem) sordidis; venis stigmateque fuscis; cellula radiali valde
elongata.
Long. 5
Prov. Transvaspica: montes Kopet-dagh prope Tschuli (ipse. 29— 30.
IV. 1888).
l specimen (12).
Species ad divisionem V. 4 cl. Mocsärii (Monogr. Chrysidid. 1889,
p. 145) pertinens, Æ. cuprato Dhlb. (Mocsäry. L. c., p. 153) subsimilis
esse videtur; ab hoc inter alia postscutello haud viridi, ventre nigro imma-
culato, sculptura scutelli, punctura frontis etc. omnino discrepans; ab H.
coriaceo Dh1b., cui etiam haud dissimilis, corpore toto longius piloso, colore
superficiei laetiore purpurascenti-cupreo, scutello et postscuteilo nullo modo
viridibus nec cyaneis, sculptura capitis thoracique fortiore et valde diversa,
abdomine breviore paulo fortius sculpto, antennis fortioribus aliisque signis
longe discedens.
Hanc speciem concinnam amico meo Alexandro J akowlew, Jarosla-
wensi, dedicavi.
3.* Hedychrum coliare, sp. n.
2. Mediocre, subopacum, cyaneo-viride, capite thoraceque plus minusve
violacescenti-variegatis, abdominis dorso laete cupreo-aurato, ad certum
luminis situm levissime virescenti, femoribus viridi-cyaneis leviterque pices-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 248.
14 ANDREAS SBMENOVW, [N. 8. ıu
centibus, tibiis laetius viridi-aeneis, tarsis fusco-testaceis, ventre piceo,
nitido, mandibulis rufo-piceis, basi extiiorsum cyaneo-viridibus, tegulis piceo-
rufis vix aenescentibus parumeue nitidis; corpore toto superne brevissime
sparsim griseo-pubescenti. Antennis sat gracilibus,. fuscis, scapo fortiter,
pedicello vix cyaneo-virescentibus, illo sat tenui et elongato, articulis tribus
sequentibus simul sumptis aequali, pedicello modice brevi articulo tertio
tantum 1", breviore, 4° pedicello subaequali. Capite modice lato, regula-
riter confertimque reticulato-punctulato, punctis tantum pone oculos rugulis
parum conspicuis subtransversis disjunctis; cavitate faciali nec lata nec pro-
funda, subtiliter transversim strigulosa, superne non marginata; clypeo
subelongato haud nitido, ad latera subobsolete punctulato-ruguloso; fronte
et vertice brevissime nec dense griseo-pubescentibus; genis brevissimis;
temporibas angustis, superne antennarum pedicellum vix superantibus, im-
marginatis. Pronoto valde elongato longitudinem mesonoti fere 1'/, super-
ante, antrorsum sat fortiter angustato, ad marginem anticum fere rectum
medio subtiliter sed profunde transversim impresso, toto confertissime regu-
lariter subreticulato-punctato ideoque opaco; angulis posticis retrorsum sat
porrectis apicibusque leviter extrorsum directis. Mesonoto eodem fere modo
(ad latera et praesertim ad basin paulo grossius) punctato; mesopleuris
paulo grossius et valde regulariter punctato-reticulatis. Scutello subgrosse
(praesertim ad basin), postscutello fere gibboso grossius adeo punctato-
reticulatis; lateribus metathoracis cum hujus angulis postico-lateralibus
recte spiniformibus et extrorsum longe prominulis sat subtiliter punctato-
rugosis. Abdomine parum convexo, segmenti 1' basi nigro-aenescenti medio
sat fortiter foveatim impressa; segmentis duobus primis confertim et sat
fortiter (ad latera paulo grossius et fere subrugose) punctatis ideoque parum
nitidis, segmento 3° (ultimo) vix remotius, grossius et minus profunde punc-
tato, medio transversim vix depresso, margine apicali vix inflexo, lateraliter
utrinque denticulo parum prominulo angusteque pellucido instructo. Ventris
segmento 2° sat crebre punctato et punctulato, 3° apice non hamato. Femo-
ribus omnibus subtilissime coriaceo-punctulatis; metatarsis posterioribus
fortibus, basi levissime curvatis, articulis reliquis ejusdem tarsi paulo lon-
gioribus. Alis inaequaliter sordidis, venis stigmateque dilute fuscis.
Long. 6 mm.
Sarepta provinciae Saratowensis (A. Becker).
1 specimen (1 ©).
Hedychro Gerstaeckeri Chevr. subsimile et affine, sed prothorace multo
longiore, densius et magis regulariter reticulato-punctato, margine anteriore
fere recto, fronte brevissime griseo-pubescenti, clypeo subelongato, abdomine
Mélanges biologiques. T. XII, p. 244.
(xxxv)] CHRYSIDIDARUM SPECIRS NOVAE. 75
fortius crebriusque punctato ideoque minus nitido etc. facillime dignoscen-
dum; ab H. longicolli Ab., praeter prothoracem longiorem aliterque sculp-
tum, praesertim fronte brevissime pubescenti distinguendum est; a maribus
H. nobilis Scop. iisdem notis jam primo intuitu discedens.
4.* Chrysis (Genochrysis) tekensis, sp. n.
3. Submediocris, subelongata, parum nitida, sat laete subaurato-viridis,
pronoti parte declivi antica nec non inpressione longitudinali media, mesonoti
lobo medio et postscutello plus minusve cyanescentibus, vertice intra stem-
mata macula nigrescenti notato, abdominis segmento basali subcupreo-viridi,
2° et 3° haud laete subigneo-cupratis distincteque virescentibus (praesertim
2° ad basin et 3" margine apicali), clypeo et cavitate faciali viridi-aureis,
tegulis tibiisque cupreo-refulgentibus, ventre aurato-viridi, nitido, segmenti
2! dimidio basali nigro, segmento 1° (basali) nigro postice viridi-cyaneo-
limbato. Antennis sat fortibus nigro-fuscis, articulis tribus basalibus sat
laete cupreis; scapo articulis duobus sequentibus simul sumptis vix longiore,
pedicello articulo 3° sesqui breviore, hoc sequentibus duobus simul sumptis
paulo breviore, articulo 4° secundo vix breviore, 4°—7° haud tumidis. Ca-
pite sat dense longiusque sordide griseo-piloso, sat fortiter regulariterque
reticulato-punctato, vertice utrinque ad stemmata posteriora leviter foveo-
latim impresso angusteque laevigato, cavitate facialisubprofunda et fere plana
crebre punctato-coriacea, haud dense cum genis cano appresso-pilosa, medio
longitudinaliter distincte sulcata, superne non marginata sed distincte
recteque limitata; clypeo brevissimo, valde lato et obtuso; genis brevibus,
antennarum articulo 2° vix aequantibus; temporibus sat latis, antennarum
articulo 3° subaequalibus, margine superne sensim evanescente obductis,
sub hoc denticulo parvo sed acutiusculo armatis. Thorace toto profunde et
sat grosse punctato sparsimque sordide griseo-piloso; punctis omnibus ro-
tundis, invicem separatis, in mesonoto et scutello magis remotis punctulisque
minutis vage intermixtis; postscutello convexo crebrius reticulato-punctato;
pronoto mesonoto multo breviore, subquadrangulo, apice haud truncato sed
simpliciter fortiterque declivi, disco longitudinaliter anguste leviterque im-
presso, angulis posticis nonnihil retrorsum productis, margine postico dis-
tincte arcuato; mesonoti lobis lateralibus suturis profundis et omnino deter-
minatis a lobo medio separatis; metathoracis angulis postico-lateralibus
brevibus, fere triangularibus, planis et potius extrorsum quam retrorsum
prominulis. Abdomine parum convexo, angusto, elongato-ovali, retrorsum
subangustato, segmento 1° basi parum impresso et obscurato fere uti thorax
sculpto, 2° et 3° crebrius punctatis, punctis vage invicem rugis conjunctis
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 245.
76 ANDREAS SEMENOW, [n. s. 11
interstitiisque subtiliter punctulatis; segmento 2° vestigio carinulae longi-
tudinalis vix distinctae notato; segmento 3° (ultimo) supra seriem ante-
apicalem haud incrassato, hac non immersa, longe ante basin segmenti
terminata, e foveolis magnis invicemque separatis circiter 12 (6-+-6) com-
posita; margine apicali arcuato, lenissime undulato. Ventre sat crebre sed
vadose punctulato. Femoribus anticis disperse subtiliter punctulatis; meta-
tarsis posterioribus articulis tribus sequentibus ejusdem tarsi vix longioribus.
Alis levissime sordidis, venis fuscis, cellula radiali apice completa.
Long. 7°, mm.
Prov. Transcaspica: montes Kopet-dagh prope Tschuli (ipse. 293— 30.
IV. 1888).
1 specimen (1 d).
À Chr. (Holochr.) pelopaeicida Buyss. (Mocsäry. Monogr. Chrysidid.
1889, p. 219) syriaca, cui proxima esse videtur, differt (secundum descrip-
tionem cl. Mocsärii): antennarum articulo 3° quarto quintoque simul
sumptis paulo breviore, 4 —-7° in mare haud tumidis, genis brevibus articulo
3° antennarum multo brevioribus, abdomine haud valde convexo, segmento
ultimo ante seriem ante-apicalem haud calloso, hac non immersa, e foveolis
magnis nec confluentibus circiter 12 composita, tarsis dilutioribus ete. —
Simillima etiam Chr. (Gonochr.) aschabadensi Radoszk. (Revue d’Entom.
X, 1891, p. 183), a qua hoc modo distinguenda (secundum specimen typicum
speciei Radoszkowskii!):
&. Flagelli articulis 2 basalibus plus minusve viridibus, 2° sequentibus
duobus simul sumptis haud breviore; abdomine fortius sculpto, segmentis
2° et 3° laete igneo-auratis, ad latera concinne purpurascentibus, grosse
punctatis, interstitiis punctorum vix punctulatis, segmento 3° supra seriem
ante-apicalem e foveolis permagnis compositam leniter ampliato, margine
apicali longiore; ventre igneo-aurato; cellula radiali apice late aperta.
Chr. aschabadensis Rad.
&. Flagelli articulis 2 basalibus laete cupreis, 2° sequentibus duobus
simul sumptis paulo breviore; abdomine subtilius sculpto, segmentis 2° et
3° vix ignitis, minutius copiosiusque punctatis, interstitiis punctorum (prae-
sertim in segmento 3°) confertim punctulatis; segmento 3° supra seriem
ante-apicalem e foveolis paulo minoribus compositam haud ampliato, mar-
gine apicali breviore; ventre aurato-viridi; cellula radiali apice completa.
Chr. tekensis m.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 246.
(xxxv)] CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAE. 77
5.* Chrysis (Dichrysis) bispina, sp. n.
2. Mediocris, latiuscula, nitida, splendide viridi-aurata, locis certis vix
cyaneo-refulgens, abdomine nitore distincto cupreo, ad apicem etiam subigneo,
margine apicali concolori, ventre viridi-aureo cupreo variegato, segmento
2° basi late nigro; tarsis dilute fuscis; pilis longis (praesertim ad latera)
canis sparsim vestita. Antennis obscure fuscescentibus, articulis duobus
basalibus viridi-auratis; scapo tribus sequentibus simul sumptis distincte
breviore, pedicello articulo 3° plus quam duplo breviore, 4° secundo vix
longiore. Capite haud magno, fronte sat crebre punctata, interstitiis puncto-
rum rugiformibus, vertice intra et praesertim pone stemmata subremote
punctato, interstitiis punctorum laevibus, cavitate faciali modice profunda
medio laevigata, in dimidio superiore tenuiter longitudinaliter sulcata,
superne distincte sed tenuiter carinulato-marginata, fronte praeterea cari-
nula transversa sursum biramulosa et cum carinula inferiore (sive cum
margine superiore cavitatis facialis) utrinque carinulis arcuato-obliquis
conjuncta instructa ; clypeo leviter elongato, sparsim irregulariter punctato
medioque longitudinaliter carinatim elevato; genis articulo 4° antennarum
vix brevioribus; temporibus angustis, antennarum articulo 3° multo brevio-
ribus, in parte inferiore tenuissime (vix conspicue) marginatis; ocülis late
ovalibus. Thorace latiusculo, nonnihil subovali; pronoto modice brevi meso-
noto evidenter breviore, lateribus recte et valde antrorsum angustato ideoque
regulariter trapeziformi, haud crebre profunde fortiterque punctato, inter-
stitiis punctorum leviter rugiformibus (praecipue ad latera), angulis anticis
obtusis non prominulis, basalibus retrorsum productis, margine basali leniter
arcuato, apicali (seu anteriore) haud truncato sed simpliciter fortiterque
declivi; mesonoto scutelloque valde remote (praesertim medio) profundeque
punctatis, interstitiis punctorum latis, omnino laevibus et nitidis; illius lobo
medio lato, utrinque sutura valde profunda terminato; postscutello trans-
versim convexo grosse subreticulato-punctato; mesopleuris subremote (fere
ut pronotum) punctatis; metathoracis angulis postico-lateralibus acute sub-
spiniformibus distincte retrorsum incurvis. Abdomine latiusculo, modice
convexo, apicem versus distincte sensimque subangustato, haud crebre et
nonnihil oblique punctato, punctis haud profundis, interstitiis punctorum
laevibus, in medio segmenti basalis subtilissime punctulatis, segmentis 2° et
3° medio carinula longitudinali ad certum luminis situm bene distincte in-
structis, segmento 3° supra seriem ante-apicalem haud incrassato, hac parum
indicata, e foveolis circiter 12 (6-+-6) parvulis, fere punctiformibus ideoque
parum conspicuis, in medio haud separatis composita; margine apicali sat
lato utrinque dente elongato acute spiniformi armato, medio levissime (vix
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 947.
78 ANDREAS SENENOW, | [x. s. m
distincte) 3-sinuoso. Ventre subtilissime coriaceo-punctulato. Femoribus
anticis sat fortiter haud crebre punctatis; tarsorum posteriorum articulo
basali elongato, ceteris simul sumptis haud breviore. Alis hyalinis, ad apicem
(praesertim in cellula radiali) vix sordidis; venis fuscis, cellula radiali apice
vix aperta.
Long. 8 mm.
Prov. Transcaspica: deserta inter Tschardshuj et Merw (Dr. A. Regel.
V. 1884).
1 specimen (1 ©).
Differt a Chr. (Dichr.) bihamaia Spin. (Dahlbom. Hymen. Eur. II,
1854, p. 182; tab. IX, fig. 103. — Mocsäry. Monogr. Chrysidid. 1889,
p. 316) aegyptiaca, cui affinis esse videtur, pronoto antrorsum fortiter an-
gustato, angulis posticis productis, truncatura marginis anterioris tota
punctata, cellula radiali fere completa, abdominis segmento 1° basi vix im-
presso, sulco nullo, segmento ultimo serie ante-apicali distincta etsi parum
determinata, margine apicali latiore, spinis duabus longioribus et acutioribus,
spatio inter has leviter arcuato et levissime 3-sinuato, ‘abdomine toto gros-
sius punctato. — A Chr. (Dichr.) prasina Klg. (Symb. phys. 1845. Decas
V; tab. XLV, fig. 10. — Mocsäry. Monogr. Chrysidid. 1889, p. 318)
nubiaca, cui secundum imaginem eximiam a cl. Klug. datam proxime affinis
esse videtur, discedit cavitate faciali haud dense pilosa, ventre viridi-aureo
cupreoque variegato (non cyaneo), abdominis segmento ultimo haud viridi-
cyaneo, sat laete aureo-viridi, spinis duabus marginis apicalis multo longi-
oribus et acutioribus. — A Chr. (Dichr.) diacantha Mocs. (Monogr. Chry-
sidid. 1889, p. 319) caucasica imprimis thorace capiteque haud cyaneis,
cavitate faciali superne tenuiter marginata, antennarum articulis tantum
2 primis (scapo et pedicello) aurato-viridibus, flagelli articulo 2° elongato
primo plus quam duplo longiore, thorace profunde nec crebre punctato,
interstitiis punctorum laevibus, abdomine haud crebre, sed fortiter punctato,
segmento ultimo supra seriem ante-apicalem haud convexo, margine ‘apicali
aliter dentato etc. jam facile distinguenda.
6.* Chrysis (Tetrachrysis) gracilicornis, sp. n.
d. Mediocris, parum elongata nec valde nitida, subaurato-viridis, variis
locis levissime cyaneo-refulgens, abdominis segmentis 2° et 3° distincte
rosaceo-cuprescentibus, basi anguste aeneo-nigro-limbatis, ventris leviter
cuprescentis segmento 2° basi nigro, geniculis tarsisque pallido-testaceis;
disperse nec valde distincte griseo-pilosula. Antennis gracillimis, valde tenu-
ibus et elongatis, scapo viridi-aarato, flagelli articulis 2 primis levissime
Mélanges biologiques. T. XII, p. 348.
(xxxV)] CHRYSIDIDARUM SPEOIES NOVAE. 79
viridi-aenescentibus, ceteris fuscis; scapo articulis duobus sequentibus sub-
aequali, articulo 3° secundo duplo longiore, 4° secundo subaequali vel vix
longiore. Capite lato crebre et fere subreticulatim punctato, cavitate faciali
lata, haud profunda, pilis longis appressis albido-sericeis densissime tecta,
superne acute carinatim marginata: carina marginali sursum acute biangu-
lata, deorsum obtuse uniangulata; clypeo sat brevi et lato, parce punctato,
medio longitudinaliter valde elevato; genis sublongis, longitudine articulo
4° antennarum subaequalibus; temporibus sat angustis eodem articulo haud
longioribus, tenuiter marginatis; oculis late ovatis. Pronoto sat brevi, late-
ribus fere recto, vix sinuato et ante apicem paulo dilatato, apice haud
truncato, sed sensim declivi, medio vix impresso, subcrebre furtiterque
punctato, interstitiis punetorum leviter rugiformibus ad latera subtiliter
punctulatis; angulis anterioribus obtusis, posticis retrorsum sat productis;
mesonoto longitudinem pronoti multo superante, sat remote (praesertim
medio) punctato sparsimque vix punctulato, ideo magis nitido, lobo medio
haud angusto suturis optime determinatis regulariterque punctato-crenatis
a lobis lateralibus separato; mesopleuris paulo crebrius (fere ut pronotum)
punctatis; scutello remote et paulo crassius punctato, interstitiis .punc-
torum laevibus; postscutello reticulato-punctato; angulis postico-late-
ralibus metathoracis acutis, elongatis sensimque retrorsum inclinatis.
Abdomine haud longo, modice convexo, toto fere aequabiliter haud crasse
sed crebre (ad latera remotius) punctato, punctis in medio segmenti 2'
magis numerosis ideoque crebrioribus, interstitiis punctorum in segmento
1° obsolete vix punctulatis, hoc basi late profundeque impresso, seg-
mentis 2° et 3° carinula longitudinali distincta praeditis; segmento 3°
supra seriem ante-apicalëm haud convexo, hac parum immersa, usque ad
basin- segmenti continuata, e foveolis sat magnis neo confluentibus circiter
20 (10-+-10, quarum ultimae ad basin segmenti, i. e. ad initium seriei, fere
punctiformes sunt) composita, margine apicali in medio sat lato, levissime
subarcuato, utrinque denticulo acutiusculo et fere spiniformi terminato, dein
usque ad denticulum minus prominulum nec tam acutum lateralem fere
recto, hoc ab illo aeque ac a basi segmenti distante. Ventre sat crebre
subcoriaceo-punctulato. Femoribas anticis haud fortiter remote punctatis;
tarsorum posteriorum articulo basali reliquis simul sumptis parum breviore.
Alis fere pure hyalinis, venis dilute fuscis, ad radicem alae pallidis; cellula
radiali incomplcta apice late aperta.
Long. 6°/, mm. |
Prov. Transcaspica: Tedzhen (ipse. 11. VI. 1888).
1 specimen (1 d).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 349.
80 ‚ANDREAS SEMENOW, [s. 8:1
Chr. (Tetrachr.) dubitatae Mocs. (prasinae Dhlb. nec Kig ) (Mocsäry.
Monogr. Chrysidid. 1889, p. 498) aegyptiacae affinis esse videtur, sed
colore corporis, praesertim autem abdominis margine apicali haud cyaneo,
antennis valde gracilibus, segmenti abdominalis ultimi serie ante-apicali
optime expressa etc. facile distinguenda .est.
7. Chrysis (Tetrachrysis) Schalfeewi, sp. n.
d. Submediocris, laete aurato-viridis, fronte, pronoti disco, mesonoti
lobis lateralibus, scutello, foveis metathoracis maculisque duabus parum
determinatis ad latera segmenti abdominalis 2' distincte auratis, capitis parte
posteriore aversa, mesonoti lobo medio, postscutello, tegulis femoribusque
levissime cyanescentibus, segmenti abdominalis 3" margine apicali toto dis-
tincte cyaneo, segmentis 2° et 3° basi sat late nigro-limbatis, ventre viridi-
cyaneo, segmento 2° basi nigro-maculato; tarsis pallide flavido-testaceis;
disperse et sat breviter griseo-pilosula. Antennis sat fortibus fusco-testaceis,
scapo viridi-aurato; hoc flagelli articulis 3 primis simul sumptis paulo bre-
viore, articulo 3° secundo circiter 1'/, longiore, 4° tertio perparum breviore.
Capite sat lato, fronte confertim subreticulato-punctata, vertice simpliciter
et minus crebre punctato, utrinque ad stemmata postica sat late laevigato,
cavitate faciali haud valde lata nec profunda, crebre punctulato-coriacea,
pilis albidis appressis dense vestita, longitudinaliter tenue sulcata, superne
distincte marginata, carinula marginali haud nimis determinata, non angu-
lata, ntrinque ramulum sat longum et oblique subarcuatum stemma anticum
versus emittente; clypeo modice brevi, sat crebre punctato, apice subtrun-
cato; genis articulo 2° antennarum subaequalibus; temporibus antennarum
articulo 4° vix brevioribus, distincte sed tenuiter marginatis; oculis late
ovalibus, fere subrotundis. Pronoto modice brevi fortiter et subcrasse punc-
tato, interstitiis punctorum angustis ad latera distincte rugiformibus, medio
vix impresso, apice haud truncato sed simpliciter declivi, declivitate tota
punctata, lateribus antrorsum sensim et parum angustato, angulis posticis
retrorsum minus: productis, margine basali in medio fere recto; mesonoto
‘sübconvexo sesqui longiore quam pronotum, eodem fere modo sed distincte
remotius punctato, interstitiis punctorum latioribus nitidis, ad latera disperse
punctulatis, lobo medio modice angusto utrinque sutura optime determinata
limitato; mesopleuris crebrius et minus regulariter punctatis; scutello eodem
modo sed etiam laxius (praesertim in medio) punctato, interstitiis punctorum
punctulis aliquot minutis notatis; postscutello transversim convexo sat crasse
subreticulato-punctato; metathoracis angulis postico-lateralibus mediocribus
modiceque acutis, distincte retrorsum incurvis. Abdomine mediocriter con-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 250.
(xxıv)] | CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAR. 81
vexo, subparallelo, eodem fere modo ac thorax sed paulo subtilius et dis-
tincte crebrius punctato ideoque parum nitido, interstitiis punctorum sub-
tilissime disperseque (vix distincte) punctulatis, segmento 2° carinula longi-
tudinali fere omnino obliterata, 8° convexiusculo omnino ecarinato, supra
seriem ante-apicalem haud incrassato, hac fere non immersa e foveolis ma-
jusculis tantum circiter 8 (4-+-4) composita; margine apicali sat brevi den-
tibus 4 brevibus late triangularibus armato, emarginaturis omnibus sub-
aequalibus leniter arcuatis, margine laterali fere recto. Ventre subtilissime
subcoriaceo-punctulato. Femoribus anticis sat subtiliter punctatis; tarsorum
posteriorum articulo basali sequentibus tribus simul sumptis subaequali.
_ Alis pure hyalinis, venis dilute fuscescentibus; cellula radiali apice distincte
aperta.
Long. 6'/, mm.
Tarkestan chinense: oasis Sandzhu (B. Grombezewski. 2. VII. 1890).
1 specimen (1 d).
Chr. (Tetrachr.) palliditarsi Spin. (Mocsäry. Monogr. Chrysidid. 1889,
p. 363) aegyptiacae proxime affinis, a qua his signis, secundum descrip-
tionem cl. Dahlbomi, discedere videtur: capite thoraceque sat regulariter
punctatis, cavitate faciali densissime albo-pilosa superne aliter marginata,
pedicello antennarum haud viridi, segmenti ultimi abdominalis toto margine
apicali cyanescenti, hujus emarginatura centrali lateralibus etiam vix latiore,
serie ante-apicali non immersa e foveolis rotundatis majusculis tantum cir-
citer 8 composita.
Hanc speciem Conservatori Musei Zoologici Academiae Caesareae
Scientiarum Petropolitanae P. Schalfeew dedicavi.
8.* Chrysis (Tetrachrysis) chrysophora, sp. n.
d. Submediocris, laete aurato-viridis, mesonoti lobo medio basi et apice
tegulisque plus minusve cyanescentibus, segmento abdominali 2° utrinque
macula magna sed parum determinata cupreo-aurea ornato, segmentis 2° et
3° basi sat late nigro-limbatis, segmenti 3° margine apicali violacescenti-
cyaneo, ventre viridi-aurato, segmento 2° basi anguste nigro-maculato, apice
leviter coerulescenti, tarsis dilute testaceis; longius sordide griseo- et cano-
pilosula. Antennis sat fortibus, scapo aurato-viridi, pedicello distincte vires-
centi, articulis 3° et 4° fuscescentibus nitore metallico indistincto, ceteris
subtus dilute rufo-testaceis, supra nigro-maculatis; scapo articulis 4 sequen-
tibus simul sumptis distincte sed parum breviore, articulo 3° praecedente
vix longiore, 4° tertio distincte sed paulo breviore, 5° quarto circiter 1°,
longiore. Capite lato, fronte confertim, subtilius et subreticulatim, vertice
Mélanges biologiques. T. XII, p. 251. 6
82 ANDREAS SEMENOW, [n. 8. m
paulo crassius, laxius et simpliciter punctatis, cavitate faciali haud lata, sat
profunda, crebre punctulato-coriacea, pilis albidis appressis dense vestita,
longitudinaliter subsulcata, superne carinula leviter remota, acuta, sursum
biangulata sed non ramulosa, deorsum haud angulata terminata; clypeo
subbrevi sat crebre subtiliterque punctato; genis sat brevibus antennarum
articulum 4% haud superantibus; temporibus antennarum articulo 5° sub-
aequalibus, distinctissime acuteque marginatis; oculis late ovalibus. Pronoto
modice brevi fortiter et sat crasse (ad latera fere reticulatim) punctato,
interstitiis punctorum angustis in medio vage vix punctulatis, medio distincte
lateque subimpresso, apice haud truncato sed fortiter declivi, declivitate
tota punctata, lateribus antrorsum sensim et parum angustato, angulis posti-
cis retrorsum modice productis, margine basali medio recto; mesonoto
subconvexo pronoto plus quam sesqui longiore, eodem modo sed vix remotius
punctato, lobo medio sat angusto, utrinque sutura omnino determinata limi-
tato, postice crasse punctato; mesopleuris grossius et vadosius subreticulato-
punctatis; scutello remote punctato punctulisque aliquot minutis notato;
postscutello remote grosseque punctato, nullo modo reticulato, interstitiis
punctorum subtiliter punctulatis; metathoracis angulis postico-lateralibus
sat latis, apicibus acutiusculis retrorsum directis. Abdomine sat convexo,
subparallelo, segmento 1° eodem modo ac pronotum sed paulo crassius
punctato, segmento 2° evidenter remotius punctato, interstitiis punctorum
vage vix punctulatis, vestigio carinulae longitudinalis plus minusve distincto
praedito, angulis postico-lateralibus subprominulis subtilissime acuminatis;
segmento 3° leviter suboblique punctato, interstitiis punctorum distincte
rugiformibus, in limbo nigro basali simpliciter remoteque punctato, supra
seriem ante-apicalem vix calloso, hac leviter immersa e foveolis sat magnis
irregularibusque circiter 12 (6-+6) composita; margine apicali sat brevi
nec valde lato, 4-dentato, dentibus omnibus sat angustis, acutis et elongatis,
2 intermedis vix longioribus distincte deorsum subarcuatis, emarginaturis
fortiter arcuatis, centrali lateralibus angustiore. Ventre subtilissime nec
nimis dense coriaceo-punctulato. Femoribus anticis subtiliter obsoleteque
punctulatis; tarsorum posteriorum articulo basali sequentibus tribus simul
sumptis subaequali. Alis hyalinis vix (in cellula radiali distincte) sordidis,
venis fuscis ad basin vix dilutioribus, cellula radiali subcompleta vel apice
angustissime aperta.
Long. 6/,—6', mm.
Prov. Transcaspica: montes Kopet-dagh prope Tschuli (ipse. 29—30.
IV. 1888). — Persia borealis (Dr. F. Morawitz; legit O. Herz).
2 specimina (2 3).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 252.
(xxxv)] CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAE. 83
Species, quae cum descriptione Chr. (Tetrachr.) annulatae Buyss.
(Mocsäry. Monogr. Chrysidid. 1889, p. 422) syriacae omnino fere con-
gruit, nisi quod dentibus apicalibus aliter formatis et dispositis, emargina-
tura centrali lateralibus multo angustiore et paulo profundiore, punctura
thoracis haud reticulosa, sed simplici alisque magis hyalinis gaudet; a
Chr. (Tetrachr.) psittacina Buyss. (Mocsäry. L. c., p. 421) persica, cui
abdominis margine apicali similiter dentato et emarginato affinis esse vide-
tur, magnitudine minore, colore antennarum, segmentis abdominalibus: 2°
carinula longitudinali sat distincta praedito, 8° supra seriem ante-apicalem
haud vel vix calloso, margine apicali cyanescenti aliisque aliquot notis dis-
tinguenda est. — A Chr. (Tetrachr.) Schalfeewi m. (vide supra), cui primo
aspectu haud dissimilis est, discedit imprimis colore antennarum tarsorumque,
capite latiore, cavitate faciali superne aliter marginata, punctura postscu-
telli, abdominis margine apicali aliter formato et dentato, alis haud pure
hyalinis, cellula radiali apice minus aperta etc.
9.* Chrysis (Tetrachrysis) Büchneri, sp. n.
8. Mediocris, fortiuscula, concinne laeteque viridi-aurata, spatio intra-
ocellari nec non mesonoti lobo medio basi obscure violacescentibus, hoc ad
apicem nonnihil cyanescenti, pronoto, mesonoti lobis. lateralibus, mesopleuris
scutelloque magis laetiusque auratis, abdominis segmentis 1° et praesertim
2° ad marginem posticum et ad latera concinne cupreo- vel purpurascenti-
auratis, 2° et 3° basi anguste nigro-limbatis, hoc supra seriem ante-apicalem
distincte cupreo-aurato, margine apicali subaurato-viridi ad basin cyanes-
centi, ad seriem ante-apicalem distincte violaceo; ventris segmentis 1° et
2° laete viridi-coeruleis basi sat late nigro-maculatis, 3° basi viridi-subau-
rato, ad apicem sensim coerulescenti, apice late nigro et nigro-cyaneo
limbato; tegulis pedibusque cyaneo-viridibus, tarsis dilute fuscis, mandi-
bulis medio rufescentibus; valde disperse breviterque griseo-pilosula.
Antennis sat gracilibus, scapo subaurato-viridi, pedicello distincte viridi-
micante, articulis reliquis obscure fuscis; scapo articulis tribus sequenti-
bus simul sumptis evidenter breviore, sed duobus sequentibus simul
sumptis distincte longiore, articulo 3° praecedente sesqui longiore, 4° tertio
1!/, longiore, 5° quarto parum breviore tertioque subaequali. Capite lato,
latitudinem apicis pronoti distincte superante, fronte sat regulariter reticu-
lato-punctata, vertice subremote irregulariter punctato parceque punctulato,
cavitate faciali lata et sat profunda, crebre subtransversim punctulato-
rugulosa, haud dense breviterque cano-pubescenti, longitudinaliter canali-
culata, superne acutissime marginata: carinula marginali deorsum levissime
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 258. 6*
84 ANDREAS SENENOW, [n. 8. ım
uniarcuata, sursum fortius biarcuata, utrinque in ramulum secundum oculi
orbitam internam deorsum currentem continuata; clypeo sat brevi, punc-
tato, apice in medio profunde sinuato; genis brevissimis; temporibus anten-
narum articulo 3° paulo longioribus, acute marginatis, sub hoc margine
denticulo validiusculo armatis; oculis oblongo-ovalibus. Pronoto brevi, apice
recte truncato, truncatura punctata, lateribus antrorsum perparum angus-
tato, haud crebre crasse punctato subtiliterque sparsim punctulato, medio
levissime angusteque impresso, basi late arcuata, angulis posterioribus
retrorsum subporrectis; mesonoto longitudinem pronoti duplo superante
eodem modo at paulo vadosius punctato, lobo medio suturis profundis et
omnino expressis limitato; mesopleuris grosse et sat irregulariter punctatis
copiosiusque punctulatis; scutello convexo crasse et subremote punctato
punctulisque perpaucis admixtis notato; postscutello fortiter convexo meta-
thoraceque toto cum angulis postico-lateralibus crebrius et fere reticulatim
punctatis, interstitiis punctorum angustis vage punctulatis; metathoracis
angulis postico-lateralibus latis, validis, externe suboblique truncatis. Ab-
domine sat elongato, subparallelo, convexo, segmentis 1° et 2° sat remote,
regulariter fortiterque cribrato-punctatis, interstitiis punctorum sat latis
minustissime disperse punctulatis, segmento 2° vestigio carinulae longitudi-
nalis vix ullo, utroque angulo postico-laterali acutiusculo leviterque promi-
nulo; segmento 3° eodem fere modo sed crebrius et leviter suboblique
ideoque subrugose punctato, supra seriem ante-apicalem leviter sed distincte
calloso, hac sat profunde immersa, e foveolis circiter 16 (8-+-8) inaequa-
libus (intermediis majoribus invicem plus minusve confluentibus) profun-
disque composita, in medio per carinulam brevem in partes duas divisa,
margine apicali lato, impunctato, 4-dentato, dentibus omnibus aequalibus,
sat angustis, elongatis apiceque fortiter acuminatis, emarginaturis profundis
omnibus subaequalibus, lateralibus paulo subobliquis; margine laterali usque
ad basin segmenti fere recto. Ventre microscopice crebre punctulato. Fe-
moribus anticis sat fortiter irregulariterque punctatis; tarsorum posteriorum
articulo basali sequentibus tribus simul sumptis paulo longiore. Alis in-
aequaliter sordidis, venis piceis; cellula radiali anguste lanceolata fere om-
nino completa, secundum marginem costalem fortiter infuscata.
Long. 8!/, mm.
Tun ad fl. Amu-darja (Dohrandt. 11. VI. 1875).
1 specimen (1 d).
Ad divisionem XXI. 6. cl. Mocsärii (Monogr. Chrysidid. 1889, p. 471)
refgrenda ; a Chr. (Tetrachr.) aurulenta Mocs. (1. c., p. 472) mesopotamica,
cui sat affinis esse videtur, differt cavitate faciali haud dense breviterque
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 944.
(axxv)] CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAE. 85
cano-pubescenti, superne distinctissime marginata, genis brevissimis, anten-
narum articulo 3° quarto distincte breviore, pronoto brevi, abdominis seg-
mentis 2° et 3° haud rugose punctatis etc.; a Ohr. (Tetrachr.) chrysoprasina
Först. (Mocsäry. L. c., p. 473) discedit imprimis antennarum articulo
3° quarto distincte breviore secundoque tantum sesqui longiore, hoc dis-
tincte virescenti, cavitate faciali superne evidentissime marginata, pronoto
brevi, abdominis segmento 2° carinula longitudinali vix ulla, alarum anti-
carum cellula radiali subcompleta etc.; a Chr. (Tetrachr.) zanthocera K1g.
(Mocsäry. L. c., p. 474), quae species ad eandem divisionem a cl. Moc-
säry relata est, praeter antennarum colorem diversum, praesertim cavitate
faciali superne acute marginata, clypeo brevi apice sinuato, genis brevissi-
mis, abdominis segmento ultimo supra seriem ante-apicalem distincte calloso,
dentibus apicalibus longioribus aliisque notis facile distinguenda est.
Hanc elegantem speciem Conservatori Musei Zoologici Academiae Cae-
sareae Scientiarum Petropolitanae Eug. Büchner dedicavi.
10. Chrysis (Tetrachrysis) Strauchi, sp. n.
2. Mediocris, concinna, multicolor: capite rosaceo-aeneo, nitore dilute
viridi, cavitate faciali laete aureo-viridi, hujus lines longitudinali media
clypeoque magis aureis, pronoto, mesonoti lobis lateralibus cum mesopleuris
scutelloque laete rosaceo-cupratis, ad certum Iuminis situm virescentibus,
postscutello et mesonoti lobo medio viridi-cupratis vix rosaceis, hujus suturis
- omnibus nec non truncatura antica pronoti in fundo violacescenti-cyaneis,
metathoracis angulis postico-lateralibus laete auratis basi saturate cyaneo-
viridibus, abdomine concinne purpurascenti-cuprato (ad latera saturatius),
ad certum luminis situm virescenti, segmenti 1' truncatura tota basali plus
minusve viridi utrinque macula parum determinata violacescenti-cyanea
ornato, segmento secundo maculis duabus magnis basalibus (trientem seg-
menti basalem etiam superantibus) saturate violacescenti-cyaneis concinneque
viridi-aureo-limbatis decorato, segmento 3° (ultimo) limbo sat lato basali mar-
gineque toto apicali saturate violacescenti-cyaneis, illo angustissime viridi-
aureo-marginato; ventre viridi-aurato, segmento 3° anguste, 2° late basi
nigris, hujus carinula longitudinali basi subigneo-micante; tegulis pedibusque
subaurato-viridibus, tarsis fusco-testaceis; longius haud dense cano-pilusula.
Antennis sat longis, scapo aurato-viridi, flagelli articulis 2 basalibus superne
obsolete virescentibus (2° potius cyanescenti), articulis ceteris dilute fuseis;
scapo articulis sequentibus tribus conjunctis paulo breviore, sed duobus
sequentibus unitis evidenter longiore, articulo 3° secundo fere duplo longiore, 4°
secundo paulo longiore, 5° quarto distincte breviore. Capite haud lato, fronte
Mélanges biologiques. T. XII, p. 255.
86 ANDREAS SEMENOW, [N. 8. ni
sat crebre sed non reticulatim punctata, interstitiis punctorum irregulariter
ruguliformibus, vertice paulo remotius irregulariter punctato; cavitate faciali
lata, haud profunda, fere plana, confertim punctulato-coriacea, medio longitu-
dinaliter tenue sulculata, sat dense albido appresso-pilosa, superne arcuatim
marginata, carinula marginali haud perfecte determinata; clypeo sat brevi,
irregulariter vageque punctato, apice medio subtruncato; genis antennarum
articulo 2° haud brevioribus; temporibus antennarum articulo 4° vix longi-
oribus distincte acuteque carinatim marginatis; oculis oblongo-ovatis. Pro-
noto elongato, leviter trapeziformi, lateribus antrorsum sat fortiter recteque
angustato, subremote, irregulariter ac profunde punctato et vage vix punc-
tulato, medio fere non impresso, antice subtruncato, truncatura tota punc-
tata, angulis anticis obtusis, posticis retrorsum subporrectis, margine basali
leniter arcuato; mesonoto longitudinem pronoti parum superante, eodem fere
modo at paulo grossius et multo remotius (praesertim in lobo medio) punc-
tato, utroque lobo laterali plica longitudinali conspicua medio instructo;
mesopleuris eodem modo ac pronotum punctatis; scutello vix convexo medio
valde remote punctato punctulisque perpaucis notato; postscutello gibboso
modice grosse subreticulatim punctato; metathoracis angulis postico-late-
ralibus mediocribus, apice sat acutis, retrorsum parum eurvatis. Abdomine
sat longo nec nimis angusto, modice convexo, toto haud grosse nec. valde
crebre simpliciter punctato, punctis fere omnibus rotundis, haud profundis,
segmentis 2° et 34 basi carinula longitudinali parum determinata sed .ad
certum luminis situm sat distincta instructis, segmenti 2' angulis postico-
lateralibus obtusiusculis nec ullo modo prominulis, segmento 3° supra seriem
ante-apicalem fere non incrassato, hac sat elongata, vix immersa, e foveolis
punctiformibus ideoque cum punctis confusis et indistinctis composita, mar-
gine apicali sat lato, 4-dentato, dentibus elongatis spiniformibus, emargina-
turis profundis, lateralibus oblique, centrali simpliciter arcuatis, hac illis
duplo angustiore, margine laterali ad basin dentis lateralis distincte sinuoso.
Ventre subtilissime coriaceo-punctato. Femoribus anticis disperse punctatis,
nitidis; tarsorum posticorum articulo basali sequentibus tribus simul sumptis
distincte longiore. Alis hyalinis, vix sordidis, venis dilute fuscis, vena post-
costali picea; cellula radiali apice anguste aperta.
Long. 8'/, mm.
Turkestan chinense: oasis Sandzhu (B. Grombezewski. 2. VII.
1890).
1 specimen (1 ©).
Hanc elegantissimam speciem, ad divisionem XII” cl. Mocsärii (Mo-
nogr. Chrysidid. 1889, p. 423) referendam et ab omnibus speciebus hujus
Mélanges biologiques. T. XII, p. 256.
axxv)] OHRYSIDIDARUM SPRCIES NOVAR. 87
sectionis facillime distinguendam, D-ri Al. Strauch, Directori Musei Zoo-
logici Academise Caesareae Scientiarum Petropolitanae dedicavi.
11. Chrysis (Tetrachrysis) Pleskei, sp. n.
Q. Mediocris, gracilis, elongats, parum nitida, multicolor: capite rosaceo-
aenescenti, cavitate faciali laete viridi, ad latera cyanea, superne subaureo-
marginata, clypeo temporumque parte inferiore aurato-viridibus, pronoto,
mesonoti lobis lateralibus scutelloque plus minusve rosaceo- vel subigneo-
cupratis, pronoti sulco medio longitudinali aurato-viridi, truncatura antica
saturate violacescenti-cyanea, mesonoti lobo medio subaurato-viridi, ad
suturas laterales violacescenti-cyaneo, postscutello minus cuprato, mesopleuris
subigneo-auratis, suturis lateribusque laete viridibus, metathorace viridi,
cyaneo- et cupreo-variegato, tegulis viridibus, basi cyaneis, abdomine con-
cinne (ad latera laetius) aenescenti-roseo, vage vix virescenti, segmenti 3"
margine apicali nec non segmenti 1' parte impressa basali viridi-cyaneis,
illo in medio macula parva plus minusve aurea ornato, ventre saturate
cyaneo leviter viridi-variegato, segmento 2° basi nigro-maculato, pedibus
subaurato-viridibus cyaneo-variegatis, tarsis rufescenti-fuscis; haud dense
breviterque griseo-pubescens. Antennis modice longis, fuscis, scapo viridi,
flagelli articulo basali vix virescenti; scapo articulis sequentibus tribus simul
sumptis paulo breviore, articulo 3° secundo circiter 1%, longiore, 4° secundo
evidenter sed parum longiore, 5° quarto distincte breviore. Capite haud lato,
fronte sat crebre et fere reticulatim, vertice remote punctatis, cavitate
faciali sat lata, modice profunda, confertim punctulato-coriacea, medio
longitudinaliter tenue sulcata, pilis appressis niveis subdense vestita, superne
obsolete marginata, carinula marginali arcuata vix indicata, sursum obso-
letissime biramosa; clypeo brevi, irregulariter punctato, apice Bubtruncato,
medio longitudinaliter carinulato; genis brevissimis, antennarum articulo
2° etiam brevioribus; temporibus antennarum articulo 4° subaequalibus,
distincte marginatis, carinula marginali superne sensim obliterata, postice
denticulo obtusiusculo parumque prominulo armatis; oculis oblongo-ovatis.
Pronoto modice brevi, lateribus antrorsum subangustato, subremote et sat
fortiter punctato vageque vix punctulato, medio distincte et anguste longi-
tudinaliter canaliculato, antice truncato, truncatura tota punctata, angulis
posticis retrorsum sat longe productis, margine basali levissime arcuato;
mesonoto longitudinem pronoti evidenter sed modice superante, eodem modo
at vix laxius punctato, utroque lobo laterali plica seu” carinula longitudinali
distincta praedito; mesopleuris eodem fere modo ac pronotum punctatis, sed
interstitiis punctorum distincte rugiformibus; scutello fere plano crassius et
Mélanges biologiques. T. XIU, p. 257.
88 ANDREAS SEMENOVW, [N. & 1
remotius punctato et punctulato; postscutello convexo haud nimis confertim
ideoque vix reticulatim punctato; metathoracis angulis postico-lateralibus
haud validis, acutiusculis, potius extrorsum directis. Abdomine longo et
angusto, toto haud grosse et subcrebre simpliciter punctato, punctis fere
omnibus rotundis invicemque omnino separatis, segmento 2° carinula longi-
tudinali subnulla, ad certum luminis situm vix distincta notato, angulis
postico-lateralibus obtusis nec prominulis, segmento 3° supra seriem ante-
apicalem levissime subincrassato, hac satis elongata, parum immersa, medio
haud interrupta, e foveolis sat magnis et omnino determinatis circiter 12
(6-6) composita, margine apicali sat lato, 4-dentato, dentibus externis
longioribus et fere spiniformibus, internis evidenter brevioribus, attamen -
bene determinatis, emarginatura centrali haud profunda, vix arcuata, latera-
libus hac non latioribus, suboblique modiceque profunde arcuatis, margine
laterali usque ad basin segmenti recto. Ventre subtiliter confertimque punc-
tulato. Femoribus anticis laxe simpliciterque punctatis, nitidis, tarsorum
posticorum articulo basali sequentibus tribus simul sumptis distincte lon-
giore. Alis hyalinis, levissime sordidis (praesertim in cellula radiali), venis
fuscescentibus; cellula radiali elongata, anguste lanceolata, apice vix aperta.
Long. 7 mm.
Turkestan chinense: oasis Sandzhu (B. Grombczewski. 2. VII. 1890).
2 specimina (2 2).
Quoad sculpturam, structuram antennarum, cavitatis facialis etc., prae-
cedenti (Chr. Strauchi m.) affinis, a qua tamen imprimis statura subtiliore
et multo graciliore, colore abdominis, pronoto breviore medio longitudinali-
ter distincte canaliculato, structura seriei ante-apicalis dentiumque apicali-
centralium aliisque aliquot signis longe diversa.
| Hanc wenustulam speciem in honorem Th. Pleske, Academiae Cae-
sareae Scientiarum Petropolitanae socii nominavi.
12. Chrysis (Tetrachrysis) leptopoecila, sp. n.
d. Submediocris, gracilis, sat dense longiusque cano-pilosula, opaca,
supra rubescenti-cuprata, subtus viridi- et cyaneo-variegata, cavitate faciali,
clypeo, genis nec non metathorace ad basin dentium postico-lateralium viri-
dibus cyaneoque leviter variegatis, parte inferiore temporum, lobo medio
mesonoti, tegulis, segmenti abdominalis 2' toto dimidio basali, segmento
abdominali 3° toto saturate cyaneis, plus minusve violacescentibus, hujus
carinula parum determinata longitudinali leviter virescenti; abdominis seg-
mento primo parte impressa basali obscure viridi; ventre cyaneo-viridi vio-
laceoque variegato, segmento 2° basi late nigro, pedibus viridibus plus
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 258.
axıv)] CHRYSIDIDARUM SPEOIBS NOVAR. 89
minusve violacescenti-cyaneo variegatis, femoribus anticis interne viridi-
subauratis, tarsis fusco-testaceis. Antennis mediocriter elongatis, apicem ver-
sus attenuatis, fuscis, scapo laete viridi, articulis 2 sequentibus tertioque
maxima ex parte superne aurato-viridibus; scapo articulis 2 sequentibus
simul sumptis distincte breviore, articulo 3° secundo fere triplo longiore, 4°
praecedenti duplo breviore, 5° quarto distincte sed paulo breviore. Capite
haud lato, fronte et vertice confertim regulariterque (praesertim fronte) reti-
culato-punctatis, cavitate faciali profunda, sat crebre punctulato-coriacea,
longitudinaliter subsulcata (quo sulculo superne foveola punctiformi termi-
nato), superne carinula sabtili flexuosa, utrinque abbreviata nec ullo modo
ramifera limitata; clypeo haud nimis brevi, sat crebre punctato, apice in
medio subangulatim sinuato; genis longis, flagelli articulo 3° etiam paulo
longioribus; temporibus eodem articulo flagelli distincte longioribus, inferne
carinatim marginatis, postice denticulo acutiusculo et prominulo armatis;
oculis sat parvis, oblongo-ovatis. Thorace toto confertim punctato-reticulato;
pronoto sat brevi, nullo modo trapeziformi, lateribus omnino rectis, apice
recte truncato, truncatura tota punctata, medio (praesertim ad apicem) dis-
tincte longitudinaliter subimpresso, basi arcuata, angulis posticis retrorsum
modice porrectis; mesonoto longitudinem pronoti sesqui superante, lobo medio
sat angusto; scutello parum, postscutello modice convexis; angulis postico-
lateralibus metathoracis subobtusis, brevibus, leviter retrorsum curvatis.
Abdomine sat angusto, convexo, segmentis omnibus (anticis dispersius et
fortius, posticis subtilius et densius) ruguloso-punctatis, segmentis 2° et 3°
medio carinula longitudinali sat indicata praeditis, illius angulis postico-
lateralibus omnino obtusis, hoc elongato, medio late leviterque transversim
depresso, supra seriem ante-apicalem leviter incrassato, hac e foveolis mag-
nis et profundis circiter 8 (4 + 4) nonnunquam invicem confluentibus
composita, margine apicali 4-dentato, dentibus internis obtusis, obsoletis,
arcuato-lobiformibus, externis magis determinatis, sed brevibas nec acutis,
emarginatura centrali lateralibus angustiore; margine laterali usque ad basin
recto. Ventre crebre coriaceo-punctulato. Femoribus anticis sat fortiter
crebreque rugoso-punctatis; tarsorum posticorum metatarso articulis ceteris
simul sumptis parum breviore. Alis hyalinis, aequabiliter subinfuscatis, venis
dilute fuscis; cellula radiali secundum marginem costalem anguste infuscata.
Long. 7 mm.
Montenegro (Erber).
1 specimen (1 d).
Haec venusta species Chr. (Tetrachr.) jucundae Mocs. (Monogr. Chry-
sidid. 1889, p. 430) proxime affnis esse videtur et fere omnino cum de-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 259.
90 ANDREAS SEMENOVW, ” [r.s. m
scriptione auctoris citati congruit, nisi quod habet cavitatem facialem superne
aliter marginatam, hujus carinulam marginalem haud ramulosam, metatho-
racis angulos postico-laterales haud acutos apiceque subigneo-cupreos nec
non abdomen aliter decoratum. — Forsitan d ad Chr. (Tetrachr.) jucundam
Mocs.
13.* Chrysis (Tetrachrysis) Bianchii, sp. n.
2. Mediocris, oblonga, sat dense longiusque (praesertim in capite tho-
raceque) fulvescenti-griseo-pilosa, capite et thorace viridibus, capitis clypeo,
cavitate faciali, fronte maxima ex parte, pronoto, scutello et metathorace
saepius levissime subauratis, ceteris partibus capitis thoracisque (praesertim
autem occipite et mesonoto) plus minusve cyanescentibus vel violacescenti-
cyaneis, tegulis cyanescenti-viridibus; abdominis segmento 1° viridi- vel
virescenti-aurato, segmento 2° plus minusve purpurascenti-aurato, ad
certum luminis situm levissime aenescenti, ad latera distincte virescenti,
segmento 3° minus nitido sed paulo saturatius (praesertim ad basin) purpu-
rascenti; ventre laete subaurato- vel aurato-viridi, segmento 2° basi sat an-
guste nigro-maculato, 3° tenuiter nigro-circumducto; pedibus viridibus vage
subauratis, tarsis nigris. Antennis sat longis, haud nimis crassis, apice atte-
nuatis et subacuminatis, scapo articulisque duobus sequentibus viridibus, cete-
ris nigris; scapo articulis 2 sequentibus simul sumptis haud longiore, arti-
culo 3° praecedenti saltem duplo longiore, 4° secundo evidenter sed parum
longiore, 5° quarto vix breviore. Capite lato, latitudinem pronoti evidenter
superante, fronte confertim ideoque subreticulatim, vertice occipiteque remo-
tius punctatis, cavitate faciali lata et sat profunda, fortiter crebreque rugu-
loso-punctulata, medio longitudinaliter subsulcata, superne marginata: cari-
nula marginali omnino determinata, acuta, a cavitate faciali distincte remota
sursumque distincte biangulata; clypeo modice brevi, sat copiose punctato,
medio elevato, apice leniter sinuato, genis antennarum articulo 4’ subaequa-
libus; temporibus eodem articulo distincte latioribus, minus acute margina-
tis, carinula marginali sursum mox evanescente; oculis sat late ovatis. Pro-
noto brevissimo (fere ut in Chr. ignita L.) mesonoto plus quam duplo bre-
viore, antrorsum vix subangustato, lateribus fere recto, antice subtruncato,
truncatura tota punctata, medio longitudinaliter leviter subsulcatim impresso,
sat crasse regulariterque subreticulatim punctato et vix punctulato, angulis
posterioribus retrorsum sat porrectis, basi in medio distincte subsinuata;
mesonoto eodem fere modo sed paulo remotius punctato et distinctius punc-
tulato, mesopleuris praeterea levissime subrugatis; scutello vix, postscutello
leviter convexis, illo crasse et sat crebre punctato, hoc grosse regulariterque
Mélanges biologiques. T, XI, p. 260.
(xxxv)] CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAE. 91
reticulato; metathoracis angulis postico-lateralibus sat latis et brevibus,
retrorsum directis leviterque incurvis. Abdomine modice elongato, convexo,
segmento 1° basi fere non impresso, haud carinato, sat fortiter nec nimis
crebre punctato, interstitiis punctorum vix punctulatis; segmento 2° paulo
crebrius et distincte minutius (praesertim apicem versus) punctato subti-
lissimeque vix distincte punctulato, carinula media tenui et parum determi-
nata instructo, angulis postico-lateralibus haud acuminatis; segmento 3°
crebre, sat subtiliter et nonnihil confuse punctato et punctulato, longitudi-
naliter ecarinato, transversim haud (vel vix) depresso, supra seriem ante-
apicalem non incrassato, levissime tantum subcalloso, hac leviter immersa,
fere usque ad basin segmenti continuata, medio distincte interrupta, e foveo-
lis circiter 16 (8 + 8) profundis et saepius per paria plus minusve confluen-
tibus composita; margine apicali sat brevi et lato, 4-dendato, dentibus sat
brevibus nec nimis acutis, fere in lineam transversam dispositis, emar-
ginaturis arcuatis parum profundis, centrali lateralibus vix latiore, margine
laterali (a latere viso) inde a dente externo usque ad basin omnino recto.
Ventre nitido, subtiliter nec nimis crebre coriaceo-punctulato. Femoribus
anticis sat crebre subtiliter punctatis; tarsorum posticorum articulo basali
ceteris simul sumptis perparum breviore. Alis hyalinis perparum fuscescen-
tibus, venis fuscis; cellula radiali modice angusta, apice anguste subaperta.
Long. 8 mm.
Prov. Transcaspica: montes Kopet-dagh prope Tschuli (ipse. 29—30.
IV. 1888).
2 specimina (2 ©).
Affinis Chr. (Tetrachr.) ignitae L., a qua imprimis statura paulo bre-
viore et minus gracili, sculptura thoracis abdominisque paulo subtiliore,
colore pronoti, tegularum et abdominis valde diverso, praesertim autem ab-
domine paulo breviore et latiore, segmentis omnibus paulo magis convexis,
1° et 2° carinula longitudinali omnino destitutis, segmento 3° aliter con-
structo, utpote medio transversim non impresso, supra seriem ante-apicalem
haud incrassato, hujus foveolis magis confluentibus, margine apicali bre-
viore et paulo latiore, dentibus apicalibus multo brevioribus et paulo obtu-
sioribus, alarum anticarum cellula radiali apice haud perfecte occlusa dis-
cedens. — Chr. (Tetrachr.) mutabili Buyss. (Mocsäry. Monogr. Chrysidid.
1889, p. 496) syriacae subaffinis quoque videtur, a qua ita distinguenda:
magnitudine majore, antennarum articulis 3 basalibus laete viridibus, arti-
culo flagelli 2° tertio multo longiore, abdominis dentibus apicalibus subaequa-
libus etc. — A Chr. (Tetrachr.) ambigua Radoszk. (Revue d’Entom. X, 1891,
p. 188) transcaspica (sec. specim. typ. Radoszkowskii) statura majore,
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 961.
92 ANDREAS SEMENOW, [n. s. ıı
multo latiore et minus gracili, capite multo latiore, pronoto breviore et
multo magis transverso, basi magis arcuato, metathoracis angulis postico-
lateralibus multo latioribus et obtusioribus, abdomine subtilius et multo
crebrius sculpto, segmento 3° medio transversim haud impresso nec supra
seriem ante-apicalem incrassato, margine apicali breviore et latiore, angulis
apicalibus brevioribus et obtusioribus, fere in lineam transversam dispositis,
colore nonnullarum partium corporis, alis longioribus etc. omnino diversa.
Hanc speciem Conservatori Musei Zoologici Academiae Caesareae
Scientiarum Petropolitanae V. Bianchi dedicavi.
14. Chrysis (Tetrachrysis) Grumorum, sp. n.
d. Mediocris, gracillima, elongata, vertice thoraceque longe sparsimque
fuscescenti-griseo, lateribus cavitatis facialis, temporibus genisque nec non
abdomine ad latera eodem modo albido-pilosulis; capite thoraceque cyanes-
centi-viridibus plus minusve subaureo-irroratis, vertice, pronoto medio et
lateribus, suturis omnibus tegulisque plus minusve obscure cyanescentibus,
cavitate faciali viridi-subaurata, abdomine nitido subigneo-aurato, ad latera
vix virescenti, segmentis 2° et praesertim 3° basi plus minusve purpuras-
centibus vel purpureis, ventre nitido viridi-aurato, segmento 2° basi sat an-
guste nigro-maculato, pedibus viridibus cyaneo-variegatis, tarsis piceis. An-
tennis sat longis et gracilibus, nigris (scapo cyaneo-viridi flagellique articulis
2 basalibus leviter cyanescentibus exceptis); scapo articulis 2 sequentibus
simul sumptis fere aequilongo, articulo 3° praecedenti saltem duplo longiore,
4° secundo saltem sesqui longiore, 5° quarto subaequali; articulis subtus
incrassatis nullis. Capite sat lato, latitudinem thoracis leviter superante,
confertim, subtiliter regulariterque reticulato-punctato, cavitate faciali valde
lata, leviter sensimque concava, medio disperse, ad latera confertim ideoque
fere reticulatim punctata, secundum lineam mediam haud indicatam levis-
sime transversim rugulosa, superne carinula acute alteque elevata, leviter
undulato-arcuata, utrinque abbreviata simplicique terminata; clypeo haud
producto, sat lato, disperse punctato, medio convexiusculo, apice subsinuato;
genis antennarum articulum 2°” vix superantibus; temporibus antennarum
articulo 4” paulo brevioribus, obsolete marginatis denticuloque minutissimo
postice armatis; oculis sat breviter ovalibus. Pronoto brevi et fere ut in Chr.
ignita L. formato mesonoto duplo breviore, angulis anticis (humeralibus)
obtusiusculis, medio non sulcato, crebre et sat vadose punctato, inter puncta
confertim subtiliter ruguloso ideoque subopaco; ceteris partibus thoracis
eodem fere modo sculptis, sed scutello et postscutello paulo grossius etsi
adhuc vadosius punctatis; hoc fere gibboso-convexo; metathoracis angulis
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 262.
(xxxv)| CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAE. 93
postico-lateralibus haud productis, brevibus, triangulum rectangularem effi-
cientibus, apice obtusiusculis. Abdomine gracillimo, valde angusto et elon-
gato, parum convexo, segmento 1° eodem fere modo ac postscutellum sculpto,
i. e. grosse vadoseque subreticulato-punctato et inter puncta crebre ruguloso-
punctulato ideoque param nitido; segmento vero 2° valde nitido, remote sub-
tiliter (praesertim ad apicem) punctato, interstitiis punctorum latis laevi-
busque, tantum ad marginem lateralem subtilissime copiose punctulatis;
carinula longitudinali media tenuissima, sed bene indicata; angulis postico-
lateralibus haud prominulis; segmento 3° crebrius subaciculatim ruguloso-
punctato, ecarinato, sat longo, medio nullo modo transversim impresso nec
supra seriem ante-apicalem incrassato, hac non immersa, e foveolis circiter
14 (7 + 7) sat magnis et subrotundis saepius per paria invicem approxi-
matis formata; margine apicali sat brevi, 4-dentato, dentibus acutis fere
in lineam transversam dispositis, externis paulo majoribus et longioribus,
emarginaturis simpliciter nec profunde arcuatis separatis, emarginatura
centrali lateralibus distincte latiore; margine laterali ad dentem externo-
apicalem vix sinuosa, deinde usque ad basin segmenti recto. Ventre haud
nimis crebre simpliciterque punctulato, nitido. Pedibus longissimis et valde
gracilibus. Femoribus anticis sat copiose punctatis; tarsorum posteriorum
articulo primo sequentibus tribus simul sumptis vix longiore. Alis hyalinis
leviter aequabiliterque sordidis; cellula radiali angustissima, valde elongata,
apice subcompleta.
Long. 7°, mm.
Chinae regio Amdo dicta: promontoria septentrionalia montium Sini-
nensium (G. & M. Grum-Grzhimailo. 14—15. V. 1890).
1 specimen (1 2).
Ad divisionem XXIU. 2 C. b. cl. Moscärii (Monogr. Chrysidid. 1889,
p. 481) referenda et ab omnibus speciebus, illam sectionem formantibus,
statura gracillima, pedibus longis et tenuibus imprimis dignoscenda; affinis
Chr. (Tetrachr.) ignitae L., a qua inter alia statura graciliore (praecipue
corpore toto multo angustiore et magis elongato), capite thoraceque multo
crebrius, subtilius aliterque sculptis, abdominis segmentis 2 ultimis (prae-
sertim autem 2°) nitidis, subtiliter punctatis, segmento vero 3° (ultimo) aliter
formato aliterque dentato, pedibus multo longioribus et tenuioribus, alarum
anticarum cellula radiali angustiore multoque magis elongata jam facile
distinguenda.
In honorem investigatorum praestantissimorum Gr. & M. Grum-
Grzhimailo nominata.
Mélanges biologiques. T. XII, p. 268.
94 ANDREAS SEMENOW, [N. 8. Im
15. Chrysis (Hexachrysis) Herzensteini, sp. n.
4. Mediocris, modice nitida, subaurato-viridis, in locis profunde im-
pressis levissime cyanescens, vertice, pronoto, lobis lateralibus mesonoti et
scutello plus minusve rosaceo-cuprescentibus, abdomine rosaceo-cuprato,
segmento 1° ad basin, ceteris ad latera et in fundo punctorum majorum dis-
tincte (praesertim ad certum luminis situm) virescentibus, segmentis 2° et
3° basi sat late nigro-limbatis; ventre viridi-aurato, segmento 2° basi ma-
culis magnis cyaneo-nigris notato, 3° fere toto cuprescenti; flagello anten-
narum fusco-testaceo, tarsis omnibus dilute flavido-testaceis; corpore toto
sparsim et sat breviter griseo-pubescenti. Antennarum scapo subaurato-
viridi modice elongato, articulis duobus sequentibus simul sumptis vix lon-
giore, 4° secundum paulo superante. Capite haud lato, crebre et sat sub-
tiliter rugoso-punctato, fronte sat angusta, cavitate faciali sat profunda,
leviter concaviuscula, crebre coriaceo-punctulata, pilis appressis albido-seri-
ceis cum genis mediocriter dense vestita, superne non marginata, sulculo
longitudinali in parte tantum superiore indicato; clypeo leviter elongato,
disperse sed sat copiose punctato, nitido; genis articulo 2° antennarum fere
zeqnilongis; temporibus satis evolutis, antennarum articulo 3° superne pa-
rum bresvioribus, distincte carinatim marginatis; oculis minoribus. Thorace
sat elongato, grosse fere foveolatim et rotunde punctato, interstitiis puncto-
rum plus minusve rugiformibus, subelevatis, vage distincte punctulatis;
postscutello gibboso grossissime reticulato-punctato, basi (ad marginem posti-
cum scutelli sat convexi) foveola sat profunda et in fundo nitidula notato;
mesopleuris minus determinate rugoso-punctatis; pronoto elongato, attamen
mesonoto multo breviore, medio longitudinaliter profunde excavato, antice
subtruncato, truncatura nec polita nec nitida, sed crebre punctulata, angu-
lis posterioribus retrorsum sat productis; mesonoti lobo medio angusto et
elongato, utrinque sutura distinctissima terminato; metathoracis angulis
postico-lateralibus acute subspiniformibus, distincte extrorsum directis;
tegulis evidenter rugoso-punctatis. Abdomine convexo nec valde angusto,
segmento 1° (praesertim basi) grossissime punctato, interstitiis punctorum
latis subtilissime punctulatis, basi utrinque area laevigata notata; segmento
‘2° eodem fere modo, at evidenter subtilius punctato, interstitiis punctorum
multo minus copiose punctulatis; limbo basali nigro simpliciter haud dense
punctato; vestigio carinulae longitudinalis haud elevatae distincto, sat lato,
subtilissime punctulato; segmento 3° haud convexo minus regulariter et
nonnihil oblique punctato et punctulato, in limbo nigro basali simpliciter
remoteque punctato, supra seriem ante-apicalem nullo modo incrassato, hac
sat longa, nullo modo immersa, e foveolis circiter 14 (7 + 7) plus minusve
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 264. ,
(zxxV)] CHRYSIDIDARUM SPECIES NOVAR. 95
confluentibus (praesertim mediis), sed in medio distincte separatis composita;
margine apicali sat angusto, sed longo, indeterminate 6-dentato, utpote:
dente obtuso et obsoleto utrinque sub initio seriei ante-apicalis, dein dente
magis determinato laterali ab illo emarginatura haud profunda separato,
praeterea summo apice marginis apicalis lobulum vix prominulum lateque
. rotundatum formante; margine laterali inde a dente laterali superiore usque
ad basin segmenti integro rectoque. Ventre subtilissime punctulato. Femo-
ribus anticis sat fortiter punctatis et punctulatis; tarsorum posteriorum
articulo basali ceteris simul sumptis paulo breviore. Alis leviter sordidis,
venis fuscis, cellula radiali subcompleta.
Long. 8'/, mm.
Persia borealis (Dr. F. Morawitz; legit O. Herz).
1 specimen (d).
Ad sectionem I. 1. cl. Mocsärii (Monogr. Chrysidid. 1889, p. 533)
pertinens; subaffinis Chr. (Hexachr.) pulchellae Spin. (Mocsäry. L. c.,
p. 533), a qua statura multo majore et robustiore, cavitate faciali medio
nullo modo transversim striolata, pronoto multo longiore medio profunde
longitudinaliter excavato crebriusque sculpto, metathoracis angulis postico-
lateralibus multo subtilioribus, tenuiter acuteque spiniformibus, extrorsum
directis, abdominis segmento 2° crassius punctato, segmenti 3 serie ante-
apicali haud immersa, margine apicali multo breviore, dentibus 2 interme-
diis (apicalibus) non discretis, conjunctim lobulum simpliciter arcuatum for-
mantibus, capitis nec fronte nec cavitate faciali cyaneis, vertice, pro- et
mesopleuris, postscutello, metathorace tegulisque vix cyanescentibus, abdo-
mine minus viridi, tarsis pallidis, cellula radiali apice minus aperta etc.
longe divergens; a Chr. (Hexachr.) calimorpha Mocs. (1. c., p. 535) iisdem
notis distinguenda; a Chr. (Hexachr.) plusia Mocs. (1. c., p. 535) imprimis
cavitate faciali nec cyanea nec polita, genis longioribus, abdominis segmenti
3'' margine apicali aliter dentato etc. discedens. A Chr. (Hexachr.) sabulosa
Radoszk. (Mocsäry. L. c., p. 536) praeter alia magnitudine majore, meso-
pleuris lateribusque pronoti nullo modo striatis, abdominis segmento 3°
apice aliter dentato, colore nonnullarum corporis partium etc. facillime
distinguenda; a Chr. (Hexachr.) Demavendae Radoszk. (Mocsäry. L. c.,
p. 538) imprimis segmenti abdominalis 3"! margine apicali aliter dentato,
cavitate faciali superne immarginata, colore nonnullarum partium corporis
etc. omnino diversa.
Hanc egregiam speciem in honorem Conservatoris Musei Zoologici
Academiae Caesareae Scientiarum Petropolitanae S. Herzenstein no-
minavi.
—— cl
Melanges biologiques. T. XII, p. 265.
Böhtlingk’s Druckschriften'). (Lu le 18 février 1892).
1839—40. 1) Pänini’s acht Bücher grammatischer Regeln. Herausgegeben
1840.
1842.
1843.
1843.
1843.
YOn...... I. 1839. (2 Tit. EE). IL. 1840. (Tit. LXV.
CXXV. 556). Bonn, H. B. König. 8°.
Anz. von Chr. Lassen: Zts. f. d. Kunde d. Morgenlandes IV, 288.
2) Über die Verwandlung des dentalen 7 in das cerebrale u. —
Zts. f. d. Kunde d. Mgld. IV, 354— 366.
3) aßremmeeet Kälidäsa’s Ring-Çakuntala. Herausgegeben,
uebersetzt und mit Anmerkungen versehen von .......
Bonn, H. B. Koenig. 1842. 8° maj. (XIV. 294. 118).
4) Vorarbeiten zu einer ausführlichen Sanskrit-Grammatik, ein
Ergebniss des Studiums der indischen Grammatiker.
I. Veränderungen, denen die aus- und anlautenden Vocale
unterworfen sind. (Lu le 10 février 1843).—Bulletin hist.-
phil. I, 97—104.
II. Veränderungen, denen die aus- und anlautenden Conso-
nanten unterworfen sind. (Lu le 10 mars 1843). — ibid.
113—139 (und Tabelle).
III. Ueber Consonanten -Verdoppelungen. (Lu le 4 août 1843).
— ibid. 235— 238.
Separat-Abdruck von I und II, s. tit. (49 & Tab.).
5) Ein erster Versuch ueber den Accent im Sanskrit. (Gelesen
den 28. April 1843). — Mémoires de l’Académie Impériale
des sciences de St. Pétersbourg. VI’ série. Sciences poli-
tiques, histoire, philologie. t. VII, 1—114.
6) Die Declination im Sanskrit. (Gelesen den 20. October 1843).
— ibid. VIT, 115—212.
Separat-Abdruck. St. P. 1844. 4°. (Tit. 98).
1) Am 5/17-ten März dieses Jahres wurden es fünfzig Jahre, daß Herr Dr. Otto
v. Böhtlingk der K. Akademie als Mitglied angehört. Wir haben es darum für eine ange-
nehme Pflicht gehalten obiges Verzeichnis zusammenzustellen, für dessen Vollständigkeit die
Durchsicht durch den Verfaßer selbst genügende Bürgschaft leistet.
C. Salemann.
8. Oldenburg.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 247. 7
98
1843.
1844.
1545.
1545.
1845.
1845.
1846.
1846.
C. SALEMANN & S. OLDENBURG, [n. 8. Hi
7) Die Unädi-Affixe. Herausgegeben und mit Anmerkungen und
verschiedenen Indices versehen von ........ (Gelesen
den 1. December 1843). — ibid. VII, 213—369.
Anz. dieser drei Mémoires von Theodor Benfey: Allg. Literatur-Ztg.
(Halle), 1845 n° 118—118 Sp. 897 —944.
8) Ueber eine Pali-Handschrift im Asiatischen Museum der
Kaiserl. Akademie der Wissenschaften. (Lu le 16 février
1844). — Bulletin hist.-phil. I, 842— 347.
9) Einige Nachträge zu meiner Ausgabe der Ring-Cakuntalä.
(Lu le 2 août 1844). — ibid. IT, 118—122.
10) Sur la publication d’une édition critique de l’Urvasia,
drame sanscrit de Calidasa, par Mr. Bollensen. Rapport
fait à la Classe par ....... (Lu le 17 janvier 1845). —
ibid. IT, 349—350.
Deutsch geschrieben.
11) Ueber einige Sanskrit-Werke in der Bibliothek des Asia-
tischen Departements. (Lu le 14 mars 1845). — ibid. IT,
339— 349.
12) Bemerkungen zur zweiten Ausgabe von Franz Bopp’s Kri-
tischer Grammatik der Sanskrita-Sprache in kürzerer
Fassung. Berlin 1845. (Lu le 3 octobre 1845). — ibid.
II, 113— 137. |
13) Ueber eine Tibetische Uebersetzung des Amara - Kosha im
Asiatischen Museum der Kaiserlichen Akademie der Wis-
senschaften. (Lu le 31 octobre 1845). — ibid. III, 209 —
220.
14) Sanskrit-Chrestomathie. Zunächst zum Gebrauch bei Vor-
lesungen herausgegeben von ... St. Petersburg, gedruckt
bei der K. Akademie der Wissenschaften. 8°. (X. 451. 1).
Anz. von A. Kuhn: Allg. Lit.-Ztg. (Halle), 1846 n° 184—137 8.
1065—1096.
15) Verzeichniss’der auf Indien bezüglichen Handschriften und
Holzdrucke im Asiatischen Museum der Kaiserlichen Aka-
demie der Wissenschaften. Von ........ (Aus Dorn’s:
«Asiatisches Museum der Kaiserl. Akademie der Wissen-
schaften zu St. Petersburg» abgedruckt). s. a. 8°. (19).
Im genannten Werke Dorn’s, St. P. 1846, 8. 720-736.
16) Verzeichniss der Tibetischen Handschriften und Holzdrucke
im Asiatischen Museum der Kaiserlichen Akademie der
Melanges asistiques. T. X, p. 248.
(xxxv) |
1847.
1847.
1847.
1848.
1848.
1848.
1848.
1849.
1849.
BÖHTLINGK’S DRUCKSCHRIFTEN. 99
Wissenschaften von Z. J. Schmidt und ....... (Présenté
le 18 décembre 1846). — Bull. hist.-philol. IV, 81—125.
Separat-Abdruck. s. a. 8°. (71).
Nachträge . . . . von A. Schiefner: Bull. hist.-philol. V, 145—151.
17) Vopadeva’s Mugdhabodha herausgegeben und erklärt von
en St. P., Akad. 8°. (XIII. 466.) :
Anz. von À. W{eber]: Zts. d. Dts. Morgld. Ges. III, 377.
18) Kurze Beschreibung einer auf den Besitzungen des Grafen
Strogonov ausgegrabenen silbernen Schale mit einer In-
schrift in unbekannten Characteren. (Mit einer Steindruck-
tafel). (Nachschrift vom Herrn Akademiker Dorn.) (Lu
le 9 avril 1847). — Bull. hist.-phil. IV, 161—165.
19) Hemakandra’s Abhidhänakintämani, ein systematisch ange-
ordnetes synonymisches Lexicon. Herausgegeben, über-
setzt und mit Anmerkungen begleitet von ........ und
Charles Rieu. St. P., Akad. 8°. (XII. 444.).
Anz. von A. Wfeber]: ZADMG. III, 377.
20) Ueber zwei mittelasiatische Alphabete; von Dordschi Bansa-
row. Mit einer Nachschrift von .......... (Hiebei eine
lithographirte Tafel.) (Lu le 3 mars 1848.) — Bull. hist.-
phil. V, 54—57.
21) Rapport sur un mémoire intitulé «Eine Tibetische Lebens-
beschreibung Gäkjamuni’s, des Begründers des Buddha-
thums, im Auszuge mitgetheilt von Anton Schiefner.» (Lu
le 31 mars 1848.) — ibid. V, 93—96.
Deutsch geschrieben.
22) Nachtrag zu der in X 9 dieses Bulletins gegebenen Erklä-
rung einer Mongolischen Inschrift auf einer Silberplatte.
(Lu le 16 juin 1848.) — ibid. V, 177—180.
23) Kritische Bemerkungen zur zweiten Ausgabe von Kasem-
bek’s türkisch-tatarischer Grammatik, zum Original und
zur deutschen Uebersetzung von Dr. J. Th. Zenker. (Lu
le 15 septembre 1848.) — ibid. V, 289 — 301. 321—368.
Separat-Abdruck. St. P. 1848. 8°. (80).
24) Zur türkisch-tatarischen Grammatik. (Erster Beitrag.) (Lu
le 20 avril 1849.) — ibid. VI, 307—318. 334—342 —
Mélanges asiatiques I, 114— 141.
25) Entgegnung auf einen Artikel von Herrn Schott in Erman’s
Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland, Bd.
VIII S. 27—35. (Lu le 30 nov. 1849). — ibid. VII,
161—171 = Mél. asiat. I, 193—206.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 249. 7*
100 C. SALEMANN & 8. OLDENBURG, [sm
1850. 26) Bericht über eine Büchersendung aus Calcutta. (Lu le 28
jun 1850).— ibid. VIII, 103-110 = Mél. asiat. I,
269— 278.
1850. 27) Beiträge zur Kritik des poetischen Theils im Pankatantra.
(Lu le 13 septembre 1850). —ibid. VOI, 113—126.
129—141 = Mél. asiat. I, 279—311.
1850. 28) Beiträge zur Kritik des poetischen Theils im Hitopadeca.
(Lu le 11 octobre 1850). — ibid. VIII, 141—144. 151—
156 = Mél. asiat. I, 312—321.
Zu beiden letzteren Artikeln vgl. ZdDMG. X, 822.
1850. 29) Ueber die Erweichung der Consonanten am Ende eines
Wortes im Sanskrit. (Lu le 13 décembre 1850.) — ibid.
VIII, 173—174 = Mél. asiat. I, 322—323.
1851. 30) Beiträge zur russischen Grammatik. (Lu le 1 août 1851).
I. Welche Laute kennt die heutige russische Sprache?
I. Vom Einfluss der mouillirten Consonanten auf einen
vorangehenden Vocal.
III. Ueber 5, kb und pi.
IV. Das altrussische Pronomen x, a, o kann nicht, wie
Herr Pawskij annimmt, = sanskr. sa, sd — griech. &,
7, to= lat. hi-c, hae-c, ho-c sein.
V. Was stellt der Auslaut der russischen Nominative dar?
— ibid. IX, 37—64. 81—112 = Mél. russes I, 26—
104.
1851. 31) T'pammartuueckin u3crbroBanin © PYCCKOMb AsbIKb. (wraxo
1 aurycra 1851). — Yuenpin Banacke M. Arazemin Haykp
no I-omy a III-emy Ortatıenimmr. I, 1 (1852), 58—124.
1851. 32) Ueber die Sprache der Jakuten. Grammatik, Text und Wör-
terbuch. Besonderer Abdruck des dritten Bandes von Dr.
A. Th. Middendorff’s Reisen in den äussersten Norden und
Osten Sibiriens. St. P., Akad. 4°. (Tit. LVIOI. 300. 1.
97. 1. 184).
Anzeigen: Liter. Centralblatt 1850/51, 851.
ZADMG. V, 261.
von Zenker: ibid. VI, 678.
von Pott: ibid. VIII, 196.
1851. 33) O asp AkyroB». OnBiTe H3CHÉAOBAHIA OTAEIBHATO ASHIKA,
BE CBA3H Ch COBPEMEHHLIMb COCTOAHIEMb BCEOOIMIATO A3BIKO-
3HaHif. — Vuexbia Sanacku HT. 1. I, 4 (1853), 377—446.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 250.
(xxxY)] BORTLINGK S DRUCKSOHRIFTEN. 5 101
1852. 34) [Orarme 0 Karé:] Catalogue des manuscrits et xylographes
orientaux de la Bibliothèque Impériale publique de St.-
Pétersbourg.—C.-Terep6yproria Béxomocta, 4 mapra 1852
N 52, veiberon%, crp. 209 — 210. |
1852. 35) Ueber die Sprache der Zigeuner in Russland. Nach den
Grigorjew’schen Aufzeichnungen mitgetheilt von ......
(Lu le 19 mars 1852). — Bull. hist.-phil. X, 1—26 =
Mél. asiat. II, 1—35.
— Nachtrag zum Artikel: «Ueber die Sprache der Zi-
geuner in Russland». (Lu le 8 octobre 1852). — ibid. X,
261—267 — Mél. asiat. II, 123—132.
Vgl. ZdDMG. VII, 890. X, 328.
1852—75. 36) Sanskrit-Wörterbuch herausgegeben von der Kaiserlichen
Akademie der Wissenschaften, bearbeitet von........
und Rudolph Roth. St. P., Akad. imp. 4°.
Erster Theil. Die Vokale. 1855. (XII. 1142. II.)
Zweiter Theil. 8 —&. 1858. (II. 1100. II.)
Dritter Theil. *—%. 1861. (II. 1016.)
Vierter Theil. 4 — a. 1865. (I. 1214. II.)
Fünfter Theil. 8 —# nebst Nachträgen und Verbesserungen
von 4—4. 1868. (II. 1678.)
Sechster Theil. 4 —4. 1871. (1506)
Siebenter Theil. 9 — X nebst den Verbesserungen und Nach-
trägen zum ganzen Werke. 1875. (II. 1822).
Anzeigen: Lit. Centralblatt 1853, 526. 1855, 48.
Journal des savants 1856, 448.
Journal asiatique. 6° ser. II, 119. IV, 91. VI, 84. XII, 39.
von Th. Benfey: Gött. Gel. Anzeigen 1860, 725— 748.
von A. Weber]: ZADMG. VIII, 392, vgl. 609. .
von Fr. Spiegel: Jenaer Lit.-Ztg. II (1875). 418 n° 386.
Zur Geschichte des Sanskrit-Wörterbuchs. (Gesprochen in der Ver-
sammlung der Orientalisten zu Innsbruck, am 29. Sept. 1874, von
R. Roth). (Lu le 8/15 février 1876). — Bulletin de l’Académie XXI,
410—426 = Mél. asiat. VII, 591—614.
1859. 37) Zur jakutischen Grammatik. (Lu le 22 avril 1859). — Bull.
hist.-phil. XVI, 269—275. 289—290 = Mél. asiat. III,
643—652.
1859. 38) Ein Paar Worte über das Alter der Schrift in Indien. (Lu
le 2 décembre 1859). — Bulletin de l’Académie I, 347—
353 = Mél. asiat. III, 715—724.
1860. 39) Vorschläge zu einer gleichmässigen Umschreibung russischer
Eigennamen in den Schriften der Akademie. [Den 9. No-
Mélanges asiatiques. T. X, p. 251.
102 : C. SALEMANN & 8. OLDENBURG, [N. 8. m
vember 1860.]— ibid. II, 158—175 = Mél. russes IV,
162—186.
. Zusammen mit F. Wiedemann.
1860. 40) Bemerkungen zu Benfey’s Uebersetzung des Pankatantra.
Erster Artikel. (Lu le 21 décembre 1860). —ibid. II,
216—234. 251 —264 — Mél. asiat. IV, 204— 249.
Zweiter Artikel. (Lu le 18 janvier 1861). —ibid. II,
264— 285 — Mél asiat. IV, 249— 279.
1861. 41) Pa36op? cosmmenia r. buxenmteäna: «Die lettische Sprache
nach ihren Lauten und Formen erklärend und vergleichend
dargestellt», COCTABAeHHbIH akazemukamu bemaunons, Bude-
manoms H Illufneponms. — XXX-oe npucyxyenie /ewx-
AOBCKHXE HATPAULB, CTP. 63— 70. |
1863—65. 42) Indische Sprüche. Sanskrit und deutsch herausgegeben von
Less St. P., Akad. 8°.
Erster Theil. 4—. 1863. (X. 334.)
Zweiter Theil. 4-2. 1864. (VI. 371.)
Dritter Theil. Erster Nachtrag. 1865. (VII. 410.)
Anz. von A. W/eber]: Lit. Centralbl. 1866, 908.
1866. 43) Zu band XIV, 256. Aus einem briefe des staatsrath h. dr.
Böhtlingk an den herausgeber. — Zts. f. vgld. Sprach-
forschung XV, 148.
Über Priscian’s Beschreibung der Ausprache der Laute Ÿ und €.
1868. 44) Indische Sprüche. Uebersetzt von ........ In einer Blü- -
tenlese herausgegeben von seiner Schwester. Leipzig,
F. A. Brockhaus. 8° min. (VI. 112.)
1870-73. 45) Indische Sprüche. Zweite vermehrte und verbesserte Auflage
St. P., Akad. 8°.
Erster Theil. 4—4. 1870. (XVI. 436.)
Zweiter Theil. 4 —4. 1872. (VI. 511.)
Dritter Theil. 1—% nebst Nachträgen. 1873. (VII. 650).
Anz. von A. Wfeber]: Lit. Centralbl. 1872, 828.
Vgl. Aufrecht: ZADMG. XXVII, 14. Uhle: ibid. XXXIII, 612.
1873. 46) Einige Bemerkungen zu den von Th. Aufrecht am Anfange
dieses Bandes veröffentlichten und übersetzten Sprüchen
aus Cärügadhara’s Paddhati. — Zts. d. D. Mgld. Ges.
XXVII, 626—638.
1874. 47) Anzeige von: Joh. Klatt, De trecentis Cänakyae poetae
Indici sententiis. Berol. 1873.— Jenaer Lit.-Ztg. I, 219
n° 216.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 252.
1861.
1876.
BOHTLINGK'S DRUCKSCHRIFTEN. 103
48) Anzeige von: Hitopadesa .... aus dem Sanscrit übersetzt
von L. Fritze. Bresl. 1874. — ibid. I, 298 n° 281.
49) Anzeige von: Meghadüta ........... herausgegeben von
_ À. F. Stenzler. Bresl. 1874. — ibid. I, 427 n° 405.
50) Anzeige von: Z. Adam, De l’harmonie des voyelles dans les
langues ouralo-altaiques. Paris 1874. — ibid. I, 767 n° 720.
51) Noch ein Wort über das Salz. [Jena den 3. Aug.] — ibid.
II, 740 (zu n° 642).
52) Zur Kritik und Erklärung verschiedener indischer Werke.
(Lu le 2 septembre 1875). — Bull. XXI, 93—132. 200—
242. 370—409 = Mél. asiat. VII, 447—504. 527—
589. 615—672.
53) Zur Orthographie im Jakutischen. (Lu le 17 février 1876)
— ibid. XXI, 512—517 = Mél. asiat. VII, 761—767.
54) Zur Charakteristik Max Müller’s. (Jena, den 18. Februar
1876). — Jenaer Lit.-Ztg. III. Anzeiger n° 6 p. 13—14.
Müller’s Antwort: Zur Charakteristik Sr. Excellenz des Kaiserlich
Russischen Wirklichen Staatsraths Dr. Otto von Boehtlingk, etc.
etc. — ibid. n° 9 p. 25—27. Darauf erfolgte die
55) Entgegnung. (Jena, den 8ten März 1876). — ibid. 27—28.
56) Ein Paar Worte gegen die altslavischen Wurzeln mit sil-
benbildenden r und Z. (Lu le 25 mai 1876).— Bull. XXII,
312—315 = Mél. asiat. VIII, 35—39.
57) Zweiter Nachtrag zu meinen Indischen Sprüchen. (Lu le 21
décembre 1876) — ibid. XXIII, 401—432 — Mél. asiat.
VIII, 203— 249.
E. Kuhn: ZDMG. Jahresbericht 1876-77, 98.
58) Kätjäjana oder Patangali im Mahäbhäshja. — ZdDMG.
XXIX, 183—190.
59) Das Verhalten der drei kanonischen Grammatiker in Indien
zu den im Wurzelverzeichniss mit 4 und & anlautenden
Wurzeln. — ibid. XXIX, 483 —490.
60) Sanskrit - Chrestomathie herausgegeben von ...........
Zweite, gänzlich umgearbeitete Auflage. St. P., Akad. 8°.
(U. 372.) |
E. Kuhn: ZADMG. Jahresbericht 1876-77, 91. 99. 102.
61) Mrkkhakatika, d. i. das irdene Wägelchen, ein dem König
Chdraka zugeschriebenes Schauspiel. Uebersetzt von.....
St. P., Akad. 8°. (IV. 213.).
E. Kuhn: ibid. 1878, 164.
Melanges asiatiques. T. X, p. 958.
104 0. SALEHANN & 8. OLDENBURG, [x. 8. ur
1879—89. 62) Sanskrit-Wörterbuch in kürzerer Fassung bearbeitet von
sos St. P., Akad. imp. 4°.
Erster Theil. Die Vocale. 1879. (VI. 279.)
Zweiter Theil. #— u. 1881. (U. 301.)
Dritter Theil. 4 — 4. 1882. (I. 265.)
Vierter Theil. 4—. 1883. (I. IV. 302.)
Fünfter Theil. 1 — 1. 1884. (I. II. 264.)
Sechster Theil. 4 —4. 1886. (II. 306.)
Siebenter Theil. A, X, General-Index zu den Nachträgen und
letzte Nachträge. 1889. (I. II. 390.)
Anzeigen: E. Kuhn: ZADMG. Jahresbericht 1879, 89.
J. Klatt: ibid. 1880, 16.
Academy 1889 I, 258.
C. Ouvôendyma: Banucku Bocrouxaro Orxbaexia H. P. Apxeozxorz-
yeckaro OémecrTBa. IV, 160.
1882. 63) Bemerkungen zu den von Th. Aufrecht in dieser Zeitschrift
. Bd. 36, S. 361 fgg. mitgetheilten Strophen. — ZIDMG.
XXXVI, 659—660.
1883. 64) Bemerkungen zu Ginakirti’s Kampakakathänaka, herausge-
geben und übersetzt von A. Weber. (Lu le 27 sept. 1883.)
— Bull. XXIX, 273—281 — Mél. asiat. IX, 75—86.
1884. 65) [Im Bulletin de l’Académie XXX, 132 — Mélanges gréco-
romains V, 252 theilt Akademiker A. Nauck (Kritische
Bemerkungen IX. Lu le 11 décembre 1884) Böhtlingk’s
Deutung einer lateinischen Inschrift mit und billigt dieselbe;
sie war bis dahin nicht ganz verständlich. ]
1885. 66) Die Verbalwurzeln FF und F1. — ZdDMG. XXXIX, 328.
1885. 67) Bemerkungen zu Führer’s Ausgabe und zu Bühler’s Ueber-
setzung des Väsishthadharmacästra. — ibid. 481—488.
Vgl. @. Bühler. Einige Noten zu Böhtlingk’s Bemerkungen: ibid.
704—708, und X 72.
1885. 68) Bemerkungen zu Bühler’s Ausgabe und Uebersetzung des
Apastambijadharmasütra. — ibid., 517— 527.
— Nachtrag.... ibid. 709.
1885. 69) Ein Versuch zur Beilegung eines literarischen Streites. —
ibid. 528—531.
Zu Bhandarkar’s und Peterson’s Streit über das Zeitalter des
Patañgali. Vgl. An attempt to lay a literary controversy: Journal
of the Bombay Branch of the R. Asiatic Soc. XVII, I, 61—71.
1885. 70) Zur indischen Lexicographie. — ibid. 532—538; vgl. 709.
Über Whitney, The Roots, Verb-Forms and primary Derivatives of
the Sanskrit-Language. Lpz. 1886.
Melanges asiatiques. T. X, p. 254.
(xxxv)]
1885.
1886.
1886.
1886—87.
1887.
1887.
1887.
1887.
1887.
1887.
1888.
1889.
1889.
1889.
1889.
1889.
1889.
BOHTLINOK'S DRUOKSCHRIFTEN. 105
71) Einige Bemerkungen zu Baudhäjana’s Dharmasästra. (Zum
ersten Mal herausgegeben von E. Hultzsch). — ibid. 539 —
542; vgl. 709.
72) Bemerkungen zu Bühler’s Artikel im 39. Bande dieser Zeit-
schrift S. 704 fgg. — ibid. XL, 144—147.
73) Nachträgliches zu Vasishtha. — ibid. 526.
74) Pänini’s Grammatik. Herausgegeben, übersetzt, erläutert
und mit verschiedenen Indices versehen von ..........
Leipzig, H. Haessel. 1887. 8°. (XVIII. 480. 359.)
Anz. von Wilndisch]: Lit. Centralbl. 1886, 768.
von A. Kaegi: Deutsche Lit.-Ztg. 1887, 268.
75) Noch ein Wort zur Maurja-Frage im Mahäbhäshja. —
ZdDMG. XLI, 175—178.
76) Anzeige von: J. S. Speyer, Sanskrit Syntax. — ibid. 178-191.
77) Haben #4 und 4 bisweilen die Bedeutung von af? — ibid.
516—520.
78) Ueber die Grammatik Kätantra. — ibid. 657—666.
79) Miscellen. — ibid. 667 —671.
80) Bemerkenswerthes aus Rämäjana, ed. Bomb. Adhj. I—-IV.
— Berichte ü. d. Verhandlungen d. kgl. Sächsischen Ges.
d. Wiss. Phil.-hist. Classe. XXXIX, 213—232.
Nachtrag zu der S. 227 fgg. besprochenen Inschrift. — ibid.
443 — 444.
81) Ueber den impersonalen Gebrauch der Participia necess. im
Sanskrit. — ZdDMG. XLHo, 366—369.
82) Zur Kritik des Rämäjana. — ibid. XLIT, 53— 66.
83) Wer ist der Verfasser des Hitopadeca? — ibid. 596—597.
84) Ueber die sogenannten Unregelmässigkeiten in der Sprache
des Grhjasôtra des Hiranjakegin. — ibid. 598— 603.
85) Der Ziegenbock und das Messer. — ibid. 604—606; (vgl.
XLIV, 493).
Vgl. R. Pischd. Der Bock und das Messer: ibid. XLIV, 497—500.
86) Ueber eine eigenthümliche Genus-Attraction im Sanskrit. —
ibid. 607— 608.
Vgl. R. Otto Franke. Kürzungen von Composita im Indischen und
im Avesta: ibid. XLIV, 481—489.
87) Khändogjopanishad. Kritisch herausgegeben und übersetzt
VON ....... Leipzig, H. Haessel. 8°. (X. 108. 93).
Mélanges asiatiques. T. X, p. 255.
106
1889.
1890.
1890.
1890.
1890.
1890.
1890.
1891.
1891.
1891.
1891.
1891.
C. SALEMANN & 8. OLDENBURG, BÖHTLINGK’S DRUCKSCHRIFTEN. [N. 8. IH
88) Brhadäranjakopanishad in der Mädhjamdina - Recension.
Herausgegeben und übersetzt von ............ St. P.,
Akad. 8°. (IV. 72. 100).
Uebersetzung allein. ibid. eod. 8°. (IV. 100).
Zu beiden letztern Nummern vgl. W. D. Whitney. Böhtlingk’s
Upanishads: American Journal of philology n° 44 (vol. XI, 4.
1890), 407—439, und den Auszug daraus: On Böhtlingk’s Upani-
shads; by W. D. Withney: Proceedings of the American Oriental
Soc. 1890, 1-Iviü.
. 89) Dandin’s Poetik (Kävjädarga) sanskrit und deutsch heraus-
gegeben von ..... Leipzig, H. Haessel. 8°. (VII. 138).
90) Einige Conjecturen zum Äsuri-Kalpa. — ZADMG. XLIV,
489— 491.
91) Vermischtes. — ibid. 492-—496.
92) Versuch, eine jüngst angefochtene Lehre Pänini’s in Schutz
zu nehmen. — Ber. d. kgl. Sächs. Ges. d. Wiss. Phil.-hist.
Cl. XLII, 79-—82.
93) Drei kritisch gesichtete und übersetzte Upanishad mit er-
klärenden Anmerkungen. — ibid. 127—197.
94) Ueber eine bisher arg missverstandene Stelle in der Kau-
shitaki-Brähmana-Upanishad. — ibid. 198— 204.
95) Zu den von mir bearbeiteten Upanishaden. — ibid. XLIU,
70—90.
96) Über die Verwechselung von pra-sth& und prati-sthâ in den
Upanishaden. — ibid. 91—95.
97) F. Max Müller als Mythendichter. St. P. 8°. maj. (14).
98) Bedeutet WT® jemals «sechs»? — Ber. d. kgl. Sächs. Ges.
d. Wiss. Phil.-hist. Cl. XLIII, 254—259.
99) Was bedeutet Ara? — ibid. 260— 264.
Melanges asiatiques. T. X, p. 256.
(XXXY)] 107
Über eine neue Sminthus-Art aus China. Von Eug. Büchner. (Lu le
18 mars 1892).
Die eigenthümliche Gattung Sminthus Keys. et Blas. aus der Familie
der Muridae ist bis jetzt in einer einzigen Art, Sminthus subtilis (Pall.),
bekannt, mit welcher sich alle späterhin beschriebenen Vertreter dieses
Genus (vagus Pall., betulinus Pall., lineatus Licht., nordmanni Keys. et
Blas. und loriger Nathus.) bekanntlich als identisch erwiesen haben. Die
Veranlassung zu dieser Synonymie haben die mangelhaften ursprünglichen
Beschreibungen dieser überall nur selten auftretenden Art gegeben, ebenso
wie ihre überaus weite Verbreitung, welche sich über das östliche Europa
und den grössten Theil des asiatischen Russland ausdehnt.
Augenblicklich habe ich einen neuen, den zweiten Vertreter dieser
Gattung aufgefunden und muss diese ganz unerwartete Entdeckung unser
Interesse sowohl in systematischer, als auch in geographischer Hinsicht in
hohem Grade erregen. Das in Alcohol conservirte Original (N 2797) zu dieser
neuen Art fand sich in der Säugethier-Sammlung vor, welche von den Gebrü-
dern Gr. und Mich. Grum-Grzimailo während ihrer letzten central-asia-
tischen Expedition zusammengebracht wurde und die unlängst in den Besitz
des Zoologischen Museums der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften
übergegangen ist. Diese neue Art, deren Beschreibung ich im Nachfolgen-
den liefere, belege ich mit dem Namen
Sminthus concolor sp. n.
Die ganze Oberseite ist von bräunlicher Färbung, die auf dem Rücken
dunkler, zu den Seiten hin heller, stellenweise braunröthlich, erscheint;
der ganze Rücken erscheint demnach einfarbig und ist von einer Zeichnung
auf demselben keine Spur vorhanden; der Haargrund ist überall ein dunkel-
grauer. Der Kopf ist mit der Oberseite gleichfarbig, mit Ausnahme der
Seitentheile der Schnauze und der breiten Lippenränder, die von weiss-
licher Färbung erscheinen. Die Schnauze ist bis auf die Nasenlöcher, die
durch eine breite, flache Nasenfurche von einander getrennt sind, dicht
behaart. Von den zahlreichen schwärzlichen Schnurrborsten erreichen die
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 367.
108 EUG. BÜCHNER, [n. s. m
längsten die Ohrenspitze nicht. Die Oberlippe ist nicht gespalten und von
abwärts gerichteten, silberweissen steifen Härchen ziemlich dicht besetzt.
Von den fünf Gaumenfalten sind die erste und zweite ungetheilt, wobei
die zweite in der Mitte winkelig nach hinten gebogen erscheint; die übrigen
Gaumenfalten sind in der Mitte getheilt und die zur Mitte gewandten Enden
der einzelnen Gaumenfalten-Hälften sind nach hinten gerichtet.
Das lange Ohr, welches aus dem Pelze weit hervortritt, ragt nach vorn
angedrückt bis über den Vorderrand des Auges herrüber. Die Ohrmuschel
ist sehr eigenartig geformt, da die Basis ihres Aussenrandes von einem ab-
gerundeten, nach vorn gerichteten, fleischigen Läppchen gebildet erscheint,
welches von der Muschel selbst durch eine Einbuchtung getrennt ist; übrigens
hat auch Sm. subtilis ganz ähnlich gebaute Ohren, und kann daher die
Form der Ohrmuschel als eine charakteristische Eigenschaft der Gattung
angesprochen werden. Das Ohr ist inwendig im Basaltheile nackt, in der End-
hälfte mit kurzen, feinen Härchen spärlich besetzt; aussen ist das Ohr
längs dem Vorderrande und an der Basis des Aussenrandes von längeren,
hellbräunlichen Haaren ziemlich dicht bestanden.
Die Färbung der Oberseite ist gegen die dunkle Färbung der Unter-
seite nicht abgesetzt, sondern es geht die eine Färbung allmählich in die
andere über; die Unterseite erscheint demnach von hellbräunlicher Färbung
mit überall durchschimmerndem grauschwarzem Haargrunde. Auf der
Unterseite stehen acht Zitzen, von denen zwei Paar Brust- und zwei Paar
Bauch- Zitzen sind. |
Die Vorder- und Hinterfüsse sind von kurzen weisslichen Härchen
bestanden; auf den Zehen ist die Behaarung eine nur sehr dünne, mit durch-
schimmernder Haut. Der Vorderfuss hat vier Zehen, die ziemlich lange weiss-
liche, zu der Spitze hin dunkelgefärbte Krallen tragen, und eine kurzeDaumen-
warze mit breitem Nagel; die nackte Sohle des Vorderfusses trägt fünf
Schwielen. Der Hinterfuss hat fünf Zehen, die mit Krallen versehen sind,
welche denjenigen des Vorderfusses in Form und Färbung ganz ähnlich
sind; die nackte Sohle des Hinterfusses ist von sechs Wülsten besetzt, von
denen der hinterste langgestreckt ist.
Der dünne, schlanke Schwanz, der anderthalb mal so lang ist als der
Körper, ist einfarbig und von kurzen hellgrauen Härchen nicht dicht be-
standen, durch welche die schuppige Schwanzhaut überall zum Vorschein
tritt.
Die Maasse des Original-Exemplares sind folgende:
Länge von der Nasenspitze bis zur Schwanzwurzel
(mit dem Bande gemessen). .............. 71 mm.,
Länge des Schwanzes. ................... 105 »
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 268.
(xxx) ÜBER EINE NEUE SMINTHUS-ART AUS CHINA. 109
Länge von der Nasenspitze bis zur Mitte des Auges 10 mm.
Länge von der Nasenspitze bis zur Ohrwurzel.... 17,6»
Länge des Ohres, von der Basis des Aussenrandes bis
zu seiner Spitze ..................... 13 »
Länge des Hinterfusses. .................. 18 »
Die äusseren Merkmale, welche Sminthus concolor charakterisiren und
gleichzeitig die Unterschiede zwischen unserer neuen Art und Sminthus
subtilis liefern, lassen sich folgendermaassen zusammenfassen. Sminthus con-
color unterscheidet sich von Sminthus subtilis: 1) durch die Einfarbigkeit
seiner Oberseite und das Fehlen irgend welcher Zeichnung auf dem Rücken,
während Sm. subtilis durch einen intensiven schwarzen Rückenstreif charak-
terisirt ist, 2) durch die auffallend bedeutendere Länge der Ohren, da das
Ohr des Sm. subtilis nach vorn angedrückt höchstens nur bis an den Hinter-
rand des Auges reicht und 3) durch einen bedeutend längeren Schwanz und
die Einfarbigkeit desselben, da der zweifarbige Schwanz des Sm. subtilis
höchstens eine Länge erreicht, die die Körperlänge nur um ein Weniges
übertrifft. Die weiteren Unterschiede des Sm. concolor, die seine Färbung
und Farbengegensätze liefern und aus der Beschreibung zu ersehen sind,
glaube ich hier nicht weiter hervorheben zu brauchen, da sie nur wenig
charakteristisch sind.
Schädel. Der Schädel des Sminthus concolor ist demjenigen des Sm.
subtilis vollständig ähnlich, nur erscheint bei unserer neuen Art die ganze
vordere Parthie desselben stärker verschmälert und schlanker ausgezogen
als bei Sm. subtilis.
Was den Zahnbau der neuen Art anbetrifft, so stehen im Oberkiefer im
Ganzen vier Backenzähne: ein Praemolar und drei Molaren. Der erste
Backenzahn, d. h. der Praemolar, erscheint im Querschnitt rundlich und ist
in seinem vorderen Theile in einen hohen konischen Höcker ausgezogen,
von dem sich jederseits nach hinten zu, auf dem Niveau der Kaufläche, zu
je einem schwachen Schmelzvorsprunge abtrennt. Der zweite und dritte
Backenzahn (oder die beiden ersten Molaren) erscheinen von fast gleicher
Grösse und sind ziemlich regelmässig vierseitig; ihre Kauflächen sind in der
Mitte muldenförmig eingesenkt und ihr Aussen- und Innenrand ist in der Mitte
mit einer Einbuchtung versehen; in den vier Ecken dieser. Molaren bildet
der Kronenrand hohe spitze Höcker; an dem Vorderrande des zweiten
Backenzahnes (M,) ist der Kronenrand zwischen den Eckhöckern näher nach
innen ausserdem noch in eine erhöhte Spitze ausgezogen, die aber nie-
driger und schwächer ist, als die Eckhöcker. Der letzte Backenzahn, welcher
nur unbedeutend grösser ist als der Praemolar, ist von rundlicher Gestalt
mit wenig erhöhtem Kronenrande. Der erste (P) und letzte (M) Backenzahn
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 269.
110 EUG. BÜCHNER, [x. 8. ni
stehen mit den übrigen nicht in einer Reihe, sondern es ist der Praemolar
ganz nach aussen, der letzte Molar mehr nach iunen gestellt.
Im Unterkiefer stehen drei Backenzähne, von denen der erste und zweite
vollständig nach dem Typus des zweiten und dritten Backenzahnes des
Oberkiefers gebaut sind, nur erscheinen bei ihnen die Einbuchtungen in
der Mitte des Aussen- und Innenrandes viel stärker entwickelt und die Kau-
flächen in der Mitte weniger vertieft, als bei den entsprechenden Zähnen
des Oberkiefers; der erste untere Backenzahn ist an seinen vier Ecken und
am Vorderrande in erhöhte Spitzen ausgezogen und erscheint demnach,
ähnlich wie der zweite obere Backenzahn (M,), fünfhöckerig. Der dritte
Molar endlich, der grösser erscheint als der letzte obere Molar, ist von
rundlicher, nach hinten verschmälerter Gestalt mit gebrochenem Kontour
der Kaufläche, da sein Innenrand mit einer schwachen Einbuchtung und sein
Aussenrand zuerst mit einer wenig merklichen Einschnürung, zum Ende
hin mit einer sehr starken Einbuchtung versehen ist.
Die Backenzähne des Sm. concolor sind denjenigen des Sm. subtilis sehr
ähnlich gebaut, unterscheiden sich aber von ihnen in folgenden Stücken.
‚Bei Sm. concolor findet sich, wie wir gesehen haben, am Vorderrande des
zweiten oberen Backenzahnes (M,) zwischen den vorderen Eckhöckern noch
ein spitzer Höcker, der bei Sn. subtilis nur kaum angedeutet erscheint; es
ist folglich dieser Molar bei Sm. concolor fünfhöckerig, bei Sm. subtulis da-
gegen vierhöckerig. Ferner ist der spitze Höcker am Vorderrande des ersten
unteren Molaren, zwischen den vorderen Eckhöckern desselben, bei Sm. con-
color viel grösser und stärker entwickelt, als bei Sm. subtilis; doch erscheint
dieser Zahn auch bei Sm. subtilis deutlich fünfhöckerig und ist es auffallend,
dass Brandt!) und Blasius?), denen wir eingehende Beschreibungen des
charakteristischen Schädelbaues dieser Art verdanken, dieses übersehen und
den ersten unteren Molaren bei Sm. subtilis als nur vierhöckerig ‘ange-
sprochen haben, umsomehr als schon aus den von Nordmann?) gelieferten
Abbildungen der Zahnreihen deutlich zu ersehen ist, dass dieser Zahn bei
Sm. subiilis mit fünf Höckern versehen erscheint. Als ein weiterer Unter-
schied im Zahnbaue der beiden in Rede stehenden Arten wäre noch die
Einbuchtung an der Aussenseite des letzten unteren Molaren zu erwähnen,
welche bei Sm. concolor eine viel stärkere ist als bei Sm. subislis.
Nach dem Abkauungsgrade der Zähne zu urtheilen, gehört das Original-
Exemplar dieser Art einem nicht alten Thiere an, da die Höcker der ein-
1) Brandt, Beiträge zur näheren Kenntniss der Säugeth. Russlands, p. 175 (1855).
2) Blasius, Naturgesch. der Säugeth. Deutschlands, p. 302 (1857).
8) Nordmann, Faune Pontique, Atlas, tab. IV, fig. 2 b 1592)
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 270.
(zxxV)] ÜBER EINE NEUE SMINTHUS-ART AUS CHINA. 111
zelnen Molaren nur wenig abgenutzt sind. An dem Schädel selbst nehme ich
noch folgende Ausmessungen:
Basilarlänge. .......................... 15,5 mm.
Geringste Breite der Stirnbeine. .............. 4
Länge der Nasalia....................... 7,8 »
Länge der oberen Zahnreihe, an den Zahnkronen ... 3,1 »
Vom Hinterrande der oberen Incisiv-Alveole bis zur
Praemolar-Alveole ..................... 5,2 »
Vom Hinterrande der unteren Incisiv-Alveole bis zur
Spitze des Condylus .................... 10,7 »
Das Original-Exemplar des Sminthus concolor wurde von den Gebrüdern
Grum-Grzimailo am 28. Juni 1890 in der Ortschaft Gui-dui-scha, am
Nordabhange der Alpen von Ssinin (Si-ning), Provinz Ganssu, erbeutet.
— 8.009 2——
Melanges biologiques. T. XIII, p. 271.
Die ornithologische Ausbeute der Expedition der Gebrüder G. und M. Grum-
Grzimailo nach Contral-Asien (1889-90). Bearbeitet von Th. Pleske.
(Lu le 18 mars 1892).
VORBEMERK.
Die letzte Expedition der Gebrüder G. und M. Grum-Grzimailo nach
Central-Asien hat in allerhand wissenschaftlichen Organen so häufig Er-
wähnung gefunden, dass eine detaillirte Auseinandersetzung ihrer Zwecke
und ihres Verlaufes an diesem Orte sich wohl kaum als nothwendig
erweisen dürfte. Es genügt, meiner Ansicht nach, wenn ich sehr kurz
berichte, dass die genannte Expedition fast zwei Jahre gedauert hat und
während derselben namentlich der östliche Tjan-schan, das Gebirgsland
Bei-schan, das Njan-schan-Gebirge, so wie das Gebirgsland Amdo und
Kuku-nor genauer erforscht wurden. Neben der geographischen Aufnahme
des bereisten Landes, war es besonders die Entomologie, welcher die Ge-
brüder Grum-Grzimailo ihre besondere Aufmerksamkeit schenkten, und
mögen die in dieser Hinsicht erzielten Resultate, namentlich in Hinsicht der
Tagfalter (Rhopalocera), wohl ganz einzig dastehen. Nebenbei wurde aber
auch eifrig an der Anlegung einer Sammlung central-asiatischer Wirbel-
thiere, die für das Zoologische Museum der Kaiserlichen Akademie der
Wissenschaften bestimmt war, gearbeitet. Diese Sammlung ist äusserst
reichhaltig ausgefallen, da sie 153 Säugethierfelle, 58 Schädel und 72 kleine
Säuger in Weingeist, 1048 Vogelbälge, 120 Reptilien und 90 Fische und dar-
unter eine Reihe Seltenheiten ersten Ranges, wie z. B. vier Felle, 3 Schädel
und ein fast vollständiges Skelett des Æquus Przewalskii, enthält. Dazu haben
die Gebrüder Grum-Grzimailo nur an wenigen Stellen die von Prze-
walski bereisten Gegenden berührt, so dass die Materialien der genannten
Reisenden sich gegenseitig vortrefflich completiren. Um die ornithologische
Ausbeute der Expedition richtig beurtheilen zu können, müssen wir bemer-
ken, dass dieselbe an Wintervögeln verhältnissmässig reichhaltiger ist, wahr-
scheinlich weil in dieser Jahreszeit der Ornithologie grössere Aufmerksamkeit
geschenkt werden konnte. Die Anzahl der gesammelten Arten ist nicht
gerade gross zu nennen, doch dürfte dieser Umstand seinen Grund darin ha-
ben, dass ich Herrn G. Grum-Grzimailo bei seiner Abreise gebeten hatte,
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 278. 8
114 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. S. I
möglichst wenig Grallatores und Natatores zu sammeln, um das sehr
beengte Museum der Akademie nicht mit solchem Material zu versehen,
das wir bereits in Menge aus Central-Asien besitzen. Die interessantesten
Stücke der ornithologischen Sammlung der Gebrüder Grum-Grzimailo
sind: ein Accipiter virgatus, ein Paar Falco babylonicus, ein Erythropus
amurensis und eine Loxia curvirostra himalayana, die aus den, von der
letzten Expedition berührten, Gegenden noch nicht bekannt waren; ferner
Nester mit Eiern von Chloris sinica, Carpodacus pulcherrimus, Parus
superciliosus und Herbivocula affinis, Eier von Perdix sifanica und Phasia-
nus Strauchü, so wie Exemplare des Crossoptilon auritum im Jugend-
kleide und Dunenjunge von Ibidorhyncha Struthersti. In zoogeographischer
Hinsicht hat die Erforschung des Nordabhanges des Njan-schan das interes-
sante Ergebniss geliefert, dass die Nordgrenze vieler central-chinesischer
Arten, die bis jetzt nicht nördlicher als in dem Gebirgslande Amdo (centraler
Theil von Ganssu) nachgewiesen worden waren, an den Nordabhang des Njan-
schan versetzt werden muss. Endlich hat das reichhaltige Material an Fasanen
aus den Umgebungen von Ssu-tschoü die Möglichkeit verschafft, die, noch
von Przewalski als Phasianus satscheuensis bezeichnete, Form genauer zu
begründen. Die Beschreibung und Abbildung einiger interessanter Stücke
aus der Sammlung der Gebrüder Grum-Grzimailo gedenke ich bei Ge-
legenheit der Behandlung der betreffenden Arten in den «Wissenschaftlichen
Resultaten der Reisen Przewalski’s» zu liefern, so wie auch an genanntem
Orte zu versuchen, auf Grund aller Sammlungen aus Central-Asien ein Ge-
sammtbild über die Verbreitung der Vögel in Central-Asien zu entwerfen.
Um nicht bei jedem Exemplare das Datum seiner Erbeutung angeben
zu müssen, habe ich es vorgezogen, der systematischen Aufzählung der Arten
eine genaue Marschroute der Expedition vorauszuschicken, in welcher bei
jedem Orte die Zeit angegeben ist, während welcher ornithologisch gesam-
melt wurde.
Marschroute der Expedition der Gebrüder Grum-Grzimailo.
(Die Höhe über dem Meeresspiegel ist in Metern angegeben.)
26. V. 89. Ausmarsch aus Dsharkend.
Nordabhang des Tjan-schan, } 10: VI. 89. Atschal-Pass; -
13. VI. 89. Bogus-Usslun
10. VI. — 1. VIII. 89. riches Kuldsha und Urumtschi (9862), 14. VI. 89. Umkan-
. (Boro-chero-Kette) gol; 23—26. VI. 89. Dshir-
galty; 26. VI. 89. Fl. Kijtyn; 27—28. VI. 89. Dajan-
dsjun-gol (1707); 3—4. VII. Ludshan (2148); 18. VII. 89.
Lutzogu.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 974.
(xxxV)] DER GEBRÜDER G. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 115
1—12. VIII. 89. Bogdo-ola-Gebirge (Bogdo-ola-See — 1986, Schneegrenze — 8882).
Culturzone zwischen 14—15. VIII. 89. Dahan-tschinsa;
12—23. VIII. 89. I: k d Gutsch ps VIII. 89. Ssantei;
ukan und \rutschen. J ]7_21. VIII. 89. Dshimyssar.
23. VIII. — 7. IX. 89. Centrale Dshungarei. 28. VIII. 89. Gutschen; 24. VIII. — 6. IX.
89. Gaschun (634); 7. IX. 89. Nelssin.
7-11. IX. 89. Gutschen (826).
18.1X.89. Duntschin; 15.IX.89. Muli-che
12. IX. — 1. X. 89. Nordabhang des öst-[ 16—17.IX. 89. Bajan-cho (1592); 19.IX.
: . 89. Atschik-ssu; 23. IX. 89. Katta-ulan-
lichen TJ an-schan. ussu, Ssassyk-bastu; 29. IX.89. Kitschi-
ulan-ussu.
4. X. 89. Tasch-bulak; 5. X. 89. Tschik-
| tym (540); 14. X. 89. Jan-bulak (58);
19. X. 89. Gumidy; 22. X. — 19. XI. 89.
Luktschin-kyr (— 50).
18. XI. — 8. XII. 89. Zwischen Turfan und Chami. 19—21. XI. 89. Pitschan (316);
1—2. XII. 89. Lodun (1206); 5—6. XII. 89. Dshigda
(1027), 7. XII. 89. Astyna (764).
8. XII. 89 — 10. 11.90. Chami, Kreis Chami, namentlich Karlyk-tagh. 13. XII.89. —
28. I. 90. Chami (842); 26—29. I. 90. Taschar (898);
80—31. I. 90. Ortam (1120); 8—10. II. 90. Chotun-tam
(1722).
10.—28. II. 90. Zwischen Chotun-tam und Ang-ssi. 12. II. 90. Mor-gol (1170—
1258); 15. II. 90. Kufi (1030); 17—18. II. 90. Schin-
schin-scha (1837); 19— 21. II. 90. Ta-tschuan (1806);
23. II. 90. Ang-ssi (1009). .
24. IL. — 27. III. 90. Zwischen Ang-ssiund Ssu-tschoü. 28. II. 90. Ang-ssi (1009);
1—2. III. 90. Schao-wan (1266); 3. III. 90. Schanto-po
(1372); 4—8. III. 90. Bulundshi (1616); 12. III. 90.
Jui-myn (1550); 14. III. 90. Chui-chui-po (1880); 20. III. 90.
Ssa-tschansa; 26—27. III. 90. Ssu-tschoû (1520).
28. II. — 25. 1V.90. Zwischen Ssu-tschoü und Ju-nan-tschen. 31.1II. 90. Gao-tai
(1349); 5. IV. 90. Ssa-che (1668); 8. IV. 90. Pin-fun-tscha
(1680); 10—16. IV. 90. Matisse [Njan-schan] (26567);
18. IV. 90. Dschan-mansei (2332); 19—20. IV. 90. Chun-
fy-tschin [Culturzone östlich von Gan-tschoü] (2408);
21—24.1V.90. Pjan-do-go(Nordabhang des Njan-schan).
25. IV. — 8. V.90. Thal des Tetung-Flusses. 25—28. IV. 90. Ju-nan-tschen [Sud-
abhang des Njan-schan] (3321).
1. X. — 18. XI.89. Kreis Turfan.
8.—10. V. 90. Südliches Tetung-Gebirge. 83—6. V. 90. Chadaban-Pass; 4. V.
90. Ssan-dshu-tschun; 5—9. V. 90. Gumanssy (2863).
10—20. V. 90. Gebirge nördlich von der Ebene von Ssi-ning. 10—18. V.
90. Schin-tschen; 12. V. 90. Njan-bo-sjan; 13—14. V. 90.
Tscha-dshi.
20. V. — 1. VII. 90. Alpen um Ssi-ning. 26. V.— 18. VI. 90. Myn-dan-scha (3053);
15. VI. 90. Gum-bum; 20—80. VI. 90. Ljandsha-sjana-
Pass (3761); 23—28. VI. 90. Gui-dui-scha; 26. VI. 90.
Dshaja-tschen; 30. VI. 90. Tschan-chusa (3123).
1—2. VIT. 90. Chuan-che bei Gui-dui (2434).
2—10. VII. 90. Mudshik-che, Vorberge der Dshachar-Gruppe.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 275. g*
116 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. 8. IH
10—19. VII. 90.
19.— 26. VII. 90.
8. VIII. 90.
8.—21. VIIL 90.
21.—26. VIII. 90.
26. VIII. — 5. IX. 90.
5.—12. IX. 90.
12.—26. IX. 90.
26. IX. — 7. X. 90.
17. X. 90.
28. X. 90.
29. X. 90.
Südabhang der Alpen um Ssi-ning. 12—15. VII. 90. Tschan-
chusa; 16. VII. 90. Schala-choto; 18. VII. 90. Dao-tan-cho.
Kuku-nor (3416).
Gebirge an den Quellen des Tetung-Flusses (Nôrdliches
Tetung-Gebirge) (4246).
Centraler Theil des Njan-schan (4246—4328): 9—12. VIII. 90.
Babo-cho; 12. VIII — 20. VIII. 90. Chy-cho; 21. VIII. 90.
Massu-che.
Nordabhang des Njan-schan auf dem Meridian von
Ssu-tschoü (4323—3651).
Ssu-tschoü.
Culturzone längs dem Njan-schan.
Gebirgsland Bei-schan. 21. IX. 90. Otun-tasy-tschan (1862);
22. IX. 90. Jasy-tschan (1496); 26. IX. 90. Chotun-tam.
Oase Chami und Südabhang des östlichen Tjan-schan.
27. IX. 90. Ortam, Bagdasch; 29. IX. 90. Chami.
Dshimyssar.
Ulan-ussu.
Jandschi-che.
Ordo ACCIPITRES,
Genus Circus.
Subordo Falcones.
Fam. FALCONIDAE.
Subfam. Aceipitrinae.
1. Circus cyameus (Linn.).
Zwei Exemplare (d u. 2) ausChami und eins (d) aus Luktschin-kyr.
2. Circus cineraceus (Mont).
Ein Exemplar aus Dshan-tschinsa in der Dshungarei.
Genus Astur.
3. Astur palumbarius (Linn.).
Vier alte Weibchen aus Schao-wan und Ang-ssi.
Genus Accipiter.
4. Accipiter nisus (Linn.).
| Eine Reihe von Exemplaren aus Luktschin-kyr und Chami.
5. Accipiter virgatus (Temm.).
Ein junges Männchen aus Ssy-dun, im Gebirgslande Bei-schan.
Die Art ist von den russischen Reisenden in Central-Asien früher
nicht nachgewiesen worden.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 276.
ıxxv)]_ DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 117
6.
10.
11.
12.
13.
Subfam. Buteoninae,
Genus Buteo.
Buteo ferox (Gm.).
Drei ausgewachsene Vögel aus Gutschen (11—13. IX. 89),
Luktschin-kyr und Duntschin.
. Buteo leucocephalus, Hodgs.
Ein Weibchen aus Gutschen von 9. September 1889.
Subfam. Agulliuae.
Genus Gypaëltus.
. Gypaëtus barbatus (Linn.).
Ein altes Weibchen aus Katta-ulan-ussu, im östlichen Tjan-schan.
Genus Nisaëtus.
. Nisaötus minutus (Brehm.).
Zwei junge, der dunkelbraunen Form angehörende, Exemplare
aus Gangu, im Bogdo-ola-Gebirge, wurden einem Neste entnommen,
welches in unzugänglichen Felsen angelegt war.
Genus Falco.
Falco babylonicus, Gurn.
Ein wunderschönes Männchen aus Luktschin-kyr, in der Oase
Turfan, und ein ebenso schönes Weibchen aus Chami.
Falco subbuteo, Linn.
Zahlreiche Exemplare aus Dshan-tschinsa und aus den Umge-
bungen der Stadt Dshimyssar, in der Dshungarei, so wie vom Bogdo-
ola-Gebirge, im östlichen Tjan-schan.
Falco regulus, Pall.
Eine Reihe von Exemplaren aus Luktschin-kyr, so wie d und 2
aus Bulundshi und Gao-tai, auf der grossen Strasse zwischen Ang-ssi
und Ju-nan-tschen.
Genus Gerchneis.
Cerchneis tinnunculus (Linn.).
Sehr zahlreiche Exemplare aus der Dshungarei (Dshallassan,
Dshimyssar, Dshan-tschinsa, Ssantei), von den Gebirgen Bogdo-ola und
Boro-choro (Tjan-schan), aus den Bezirken Turfan (Pitschan, Luk-
tschin-kyr,) und Chami, von der grossen Strasse nach Angssi (Chui-
chui-po, Bulundshi), aus dem Njan-schan (Chy-cho), vom Chuan-
che und aus Gumanssy (Amdo). Wie es mir scheint gehören alle
diese Exemplare der Hauptform und nicht deren östlicher Varietät
(C. japonica) an.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 277.
118 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISOHE AUSBEUTB DER EXPEDITION [N. 8. IH
Genus Erythropus.
14. Erythropus amurensis (Radde).
Ein junges Männchen aus Mor-gol, im Gebirgslande Bei-schan.
Subordo Striges.
Fam. BUBONIDAE.
Genus Scops.
15. Scops giu (Scop.).
Ein junger Vogel aus Lutzogu, im Tjan-schan.
Genus Bubo.
16. Bubo turcomanus (Eversm.).
Die beiden Exemplare aus den Gärten von Chami gehören der
blassen Wüstenform an.
17. Bubo ignavus, Forst.
Zwei Exemplare vom Kuku-nor und aus Ju-nan-tschen.
Genus Asio,
18. Asio otus (Linn.).
Ein Reihe vollkommen typischer Stücke aus Chami, Luktschin-
kyr und Dshimyssar.
Fam. STRIGINAE.
Genus Carine,
19. Carine bactriana (Hutt.).
Zahlreiche Exemplare aus Luktschin-kyr, Chami, Dshigda und
Taschar, so wie einzelne Stücke aus Chun-fy-tschin (Kreis Gan-
tschoü) und aus den Alpen um Ssaning (Tschan-chu, Ljandsha-
sjana-Pass.)
Ordo PASSERIFORMES.
Subordo Passeres.
Fam. CORVIDAE.
Genus Corvus,
20. Corvus corax, Linn.
Aus dem Ta-tschuan-Gebirge, im Gebirgslande Bei-schan.
Genus Colaeus.
21. Colaeus monedula collaris (Drumm.).
Zwei Exemplare der östlichen Form der gemeinen Dohle sind
aus Luktschin-kyr eingesandt worden.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 278.
(XxxY)]: DER 6EBRÜDER G. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 119
22.
23.
24.
25.
26.
27.
28.
29.
30.
Colaeus dauricus (Pall.),
Mehrere Exemplare aus Luktschin-kyr und Chami.
Colaeus neglectus (Schleg.).
Männchen und Weibchen dieser etwas zweifelhaften Form aus
Luktschin-kyr.
‘Genus Corone. :
Corone corone (Linn.).
Ein Männchen und 3 Weibchen aus Luktschin-kyr.
Genus Nucifraga.
Nucifraga caryocatactes (Linn.).
Vier Exemplare aus dem Tjan-schan, und zwar vom Bogdo-ola
und aus Ludshan.
Genus Podoces.
Podoces Hendersoni, Hume.
Zahlreiche Exemplare aus dem östlichen Tjan-schan (Tasch-bulak)
aus dem Kreise Chami (Lodun, Dshigda) und aus dem Gebirgslande
Bei-schan (Schin-schin-scha, Kufi.).
Podoces humilis, Hume.
Einige alte Vögel aus Pin-fun-tscha (Kreis Gan-tschoü), Matisse
(Nordabhang des Njan-schan) und aus Pjan-do-go (Njan-schan), so
wie ein junger Vogel vom Kuku-nor.
Genus Cyanopica.
Cyanopica cyanea (Pall.).
Alte Vögel aus Ssan-dshu-tschun und aus Gumanssy (Amdo).
Fam. STURNIDAE.
Genus Sturnus.
Sturnus vulgaris Menebieri, Sharpe.
Ein Pärchen vom Bajan-cho, im Tjan-schan, und ein Weibchen
aus Gaschun in der Dshungarei.
Genus Poliopsar.
Poliopsar cineraceus (Temm.).
Zwei alte Männchen aus Gumanssy (Amdo) und vom Flusse
Mudshik (Gebirge südlich vom Chuan-che).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 279.
120 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. 8. IM
Fam. FRINGILLIDAE.
Subfam. Coccothraustinae,
Genus Chloris.
31. Chloris sinica (Linn.).
Vier Exemplare und ein Nest mit 4 Eiern. Die Vögel stammen
vom Chuan-che, vom Mudshik-che, aus Gumanssy und aus Myn-dan-
scha. Das Nest wurde an letztgenanntem Orte am 10. Juni 1890
gefunden.
Subfam. Fringillinae,
Genus Fringilla.
32. Fringilla montifringilla, Linn.
Ein Weibchen vom Bogdo-ola-Gebirge und ein Exemplar aus
Chami.
Genus Carduelis.
33. Carduelis carduelis major (Tacz.).
Ein Männchen aus Kijtyn.
34. Carduelis caniceps, Vig.
Ein Männchen und zwei junge Vögel vom Bogdo-ola-Gebirge, im
östlichen Tjan-schan.
Genus Chrysomitris.
35. Chrysomitris spinus (Linn.).
Ein Weibchen aus Chotun-tam, im Karlyk-tagh.
Genus Acanthis.
36. Acanthis cannabina fringillirostris (Bp.).
Zwei Männchen vom 15. September 1889 aus Duntschin, im
Tjan-schan. Die Kennzeichen der Acanthis cannabina fringillirostris
(Bp.) treten zwar an unseren Exemplaren nicht hervor und dennoch
möchte ich sie zu der genannten Form rechnen, da der Flügel bei
beiden Stücken zu 81°" misst.
37. Acanthis brevirostris (Bp.).
Sehr zahlreiche Exemplare aus Pjan-do-go (Njan-schan), vom
Flusse Tetung, aus Myn-dan-scha (Alpen um Ssi-ning). Einzelne Stücke
aus Ortam, im Kreise Chami, und aus Gum-bum, in den Alpen um
Ssi-ning. Aus letztgenanntem Orte wurde auch ein Nest mit einem
Ei eingesandt; da es am 15. Juni 1890 gefunden worden ist, so
hatten es wohl die Jungen bereits verlassen.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 280.
(xxxv)} DER GEBRÜDER G. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 121
38.
39.
40.
41.
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45.
46.
47.
Genus Montifrigilla.
Montifringilla alpicola (Pall.).
Eine bedeutende Anzahl von Exemplaren aus dem Gebirgslande
Bei-schan (Schin-schin-scha und Ssa-tschinsa), zwischen dem 17. und
20. Februar gesammelt. |
Montifringilla sordida (Stol.).
Eine grosse Suite von Exemplaren, die bei Chotun-tam, im
Karlyk-tagh, gesammelt worden sind.
Montifringilla nemoricola (Hodgs.).
Aus dem südlichen Tetung-Gebirge (Cha-daban-Pass) und aus
den Alpen um Ssi-ning (Gui-dui-scha).
Montifringilla haematopygia, Gould.
Zwei Männchen aus Ju-nan-tschen, am Tetung-Flusse.
Montifringilla Mandellii, Hume.
Mehrere Exemplare vom Pjan-do-go-Passe, im Njan-schan.
Montifringilla ruficollis, Blanf.
Exemplare vom Tetung (Ju-na-tschen und Boschu-chosa) und aus
den Alpen um Ssining (Schala-choto).
Genus Bucanetes.
Bucanetes mongolicus (Swinh.)
Die Art wurde im östlichen Tjan-schan (Kitschik-ulan-ussu), im
Njan-schan (Babo-cho) und in den Alpen um Ssi-ning (Tschan-chu)
erbeutet.
Genus Peironia.
Petronia petronia (Linn.).
Eine Reihe von Exemplaren aus dem östlichen Tjan-schan, und
zwar aus Duntschin und vom Muli-che.
Genus Passer.
Passer montanus (Linn.).
Ein, zum Theil weisses, Exemplar ohne genauere Angabe des
Fundortes.
Passer Stoliczkae, Hume.
Meiner Ansicht nach ist Passer Stolicskae von Passer ammoden-
dri verschieden und jedenfalls als besondere Varietät anzusehen. Die
genauere Erörterung dieser Frage verschiebe ich bis zur Bearbei-
tung der Arten in den «Wissenschaftlichen Resultaten der Reisen
Przewalski’s» und will jetzt nur bemerken, dass Passer Stoliczkae
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 281.
122 \ TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEBEION [N. 8.11
einen fahleren, Passer ammodendri einen graueren Grundton der
Färbung besitzt; ausserdem hat Passer ammodendri auf dem Bürzel
deutliche Schaftstriche, welche dem Passer Stoliczkae fehlen. Die
Exemplare aus der Ausbeute der Gebrüder Grum-Grzimailo stam-
men aus Chami, Ssa-tschinsa, im östlichen Tjan-schan, so wie aus Ssy-
dun und Schaldran, in Bei-schan.
Genus Serinus.
48. Serinus pusillus (Pall.).
Ein sehr schönes Männchen aus Chotun-tam, im Karlyk-tagh:
Genus Garpodacus.
49. Carpodacus erythrinus (Pall.).
Ein Männchen aus Gui-dui-scha und eine ganze Reihe von
Exemplaren aus Myn-dan-scha, in den Alpen der Umgebungen von
Ssi-ning. Die Männchen kennzeichnen sich durch äusserst intensiven
Ton der karminrothen Färbung.
50. Carpodacus rubicilloides, Przew.
Ein Männchen aus Cha-daban (im südlichen Tetung-Gebirge) und
eine grosse Suite von Exemplaren aus dem Njan-schan, und zwar aus
Massu-che, Babo-cho und Matisse. Das Weibchen vom 21. August
1890 aus Massu-che, nach der Bestimmung der Herrn Grum-Grzi-
mailo ein junger Vogel, unterscheidet sich vom Frühlingskleide. der
übrigen Exemplare durch das Vorhandensein eines schwachen fahlen
Anfluges auf dem ganzen Körper, so wie durch sehr schwache An-
deutung der dunklen Schaftflecken, die bei den alten Weibchen im
Frühlingskleide äusserst stark ausgeprägt sind.
51. Carpodacus rhodochlamys (Brdt.).
Eine grosse Suite von Exemplaren aus dem Tjan-schan, und zwar
aus Kitschi-ulan-ussu, Bajan-cho, Dshigda, Ortam und Taschar, so
wie aus Chotun-tam im Karlyk-tagh.
52. Carpodacus dubius, Przew.
Mehrere Männchen und Weibchen vom Chy-cho und aus Matisse,
im Njan-schan.
53. Carpodacus pulcherrimus (Hodgs.).
Gemein bei Pjan-do-go und Matisse, im Njan-schan, bei Gumanssy
im südlichen Tetung-Gebirge, und bei Myn-dan-scha, in den Alpen
um Ssi-ning. Zu einem Weibchen aus Tschan-chu gehört ein Nest mit
zwei Eiern.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 262.
(ZXXY)] DER GEBRÜDER G. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 123
54. Carpodacus Stoliczkae, Hume.
Ein Männchen und ein Weibchen dieser seltenen Art, am 1. Juli
1890 am Chuan-che erbeutet. Die Vögel nisteten daselbst.
Genus Pyrrhospiza.
55. Pyrrhospisa longirostris, Przew.
| Auf dem Ljandsha-sjana-Passe, in den Alpen um Ssining, ange-
troffen und in drei Exemplaren erbeutet.
Genus Uragus.
56. Uragus sibiricus (Pall.).
Drei Männchen im Winterkleide aus Jandshi-che, Taschar (Kreis
Chami) und Dschan-tschinsa (Kreis Gutschen.)
Genus Loxia.
57. Lozia curvirostra himalayana (Hodgs.).
Ein äusserst typisches, schön ausgefärbtes, altes Männchen der
dem Himalaya eigenen, kleinwüchsigen Form des Kreuzschnabels
wurde am 10. August 1890 im Njan-schan, bei Babo-cho, gesammelt.
Die Art wurde von unseren Reisenden in Central-Asien bisher nicht
eingesandt.
Subfam. Emberizinae,
Genus Pyrrhulorhyncha.
58. Pyrrhulorhyncha pyrrhuloides (Pall.).
Zwei Weibchen aus Jasy-tschan, im Gebirgslande Bei-schan.
Genus Emberiza.
59. Emberiza schoeniclus, Linn.
Eine Reihe von Exemplaren aus Taschar und Chami, im Bezirke
Chami, und aus Bulundshi, auf dem Wege nach Ang-ssi.
60. Emberiza Buchanant, Blyth.
Mehrere Exemplare aus dem Tjan-Schan (Dshirgalty, Kijtyn,
Dsjan-dsjun-gol).
61. Emberisa cia, Linn.
Drei Exemplare aus dem Tjan-schan (Boro-choro-Gebirge) und
aus dem Bezirke Chami [Taschar und Ortam (27. Sept. 1890)].
62. Emberiza cioides, Brandt.
Männchen und Weibchen aus Taschar und Ortam. (Bezirk Chami).
63. Emberizsa Godlewskii, Tacz. |
Die Expedition der Gebrüder Grum-Grzimailo hat die vorlie-
gende Art aus dem Kreise Chami (Ortam, Chotun-tam [26. Sept. 1890]
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 7288,
124 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISOHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. 8. HI
und Taschar), aus dem Njan-schan (Babo-cho) und aus dem, südlich
vom Chuan-che gelegenen, Gebirge (vom Mudshik-che) eingesandt.
In der letztgenannten Gegend brütete der Vogel und wurden zwei
Nester mit je 3 Eiern gesammelt.
64. Ermberiza leucocephala, Gmel.
Der weissköpfige Ammer wurde im östlichen Tjan-schan (am
Bajan-cho, unweit des Muli-che und am Dsjan-dsjun-gol) und im
Njan-schan (Matisse und Njan-bo-sjan) in Menge angetroffen und
gesammelt.
65. Emberiza spodocephala, Pall.
Ein altes Männchen aus den Umgebungen der Stadt Schin-tchen,
südlich von Ssining.
Genus Urocynchramus.
66. Urocynchramus Pylsowi, Przew.
Dieser äusserst seltene, von N.M. Przewalski entdeckte Vogel,
wurde von den Gebrüdern Grum-Grzimailo im Njan-schan (Pjan-
do-go und Matisse) und in den Alpen um Ssi-ning (Tschan-chu), so
wie am Tetung-Flusse angetroffen.
Fam. ALAUDIDAE.
Genus Otocorys.
67. Otocorys Elwesi, Blanf.
Die Alpenlerche wurde aus dem östlichen Tjan-Schan (Kitschi-
ulan-ussu), aus dem Karlyk-tagh (Chotun-tam), aus Chami, aus
dem Gebirgslande Bei-schan (Schin-schin-scha und Otun-tasy-tschan),
so wie vom Kuku-nor eingesandt.
Genus Melanocorypha.
68. Melanocorypha maztına, Gould.
Ein Junges im Nestkleide aus Dao-tan-cho, in der Provinz
Kuku-nor.
Genus Alauda,
69. Alauda arvensis cantarella, Bp.
Ein Weibchen vom Dsjan-dsjun-gol, im Tjan-schan.
70. Alauda arvensis liopus, Hodgs.
Ein junges Männchen vom Kuku-nor und ein alter Vogel nebst
Nest aus Myn-dan-scha, in den Alpen um Ssi-ning.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 284.
(xxxV)] DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUN-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 125
71.
72.
73.
74.
75.
76.
77.
78.
79.
80.
Genus Alaudula.
Alaudula pispoletia Seebohmi, Sharpe.
Aus der Sandwüste Ischtiun, in der Dshungarei, und aus Tschik-
tym im Kreise Turfan.
Fam. MOTACILLIDAE.
Genus Motacilla..
Motacilla alba baicalensis, Swinh.
Wurde auf dem Zuge (26—27. März 1890), bei Ssu-tschoü in Menge
angetroffen.
Motacilla personata, Gould.
Ein Männchen vom Bogdo-ola-Gebirge, im Tjan-schan.
Motacilla lugens, Kittl.
Brutvogel in Matisse (Njan-schan), am Tetung-Flusse und am
Mudshik-che, südlich vom Chuan-che.
Motacilla borealis, Sund.
Die vorliegende Art wurde im Kreise Gutschen angetroffen, und
zwar bei Gutschen selbst, bei der Stadt Dschimyssar und bei Dshan-
tschinsa.
Motacilla citreola, Pall.
Brütete am Tetung-Flusse, in der Provinz Amdo. (Boschu-chosa,
Ju-nan-tschen). |
Motacilla citreoloides, Hodgs.
Brutvogel im südlichen Tetung-Gebirge (Gumanssy, Ssan-dshu-
tschun) und in den Alpen um Ssi-ning (Myn-dan-scha).
Motacilla melanope, Pall.
Ein Männchen vom Bogdo-ola-Gebirge, im Tjan-schan, und ein
anderes aus Gumanssy, im südlichen Tetung-Gebirge.
Genus Anthus.
Anthus striolatus, Blyth.
Ein Männchen vom Mudshik-che, im Gebirge südlich vom
Chuan-che.
Anthus spipoletta (Linn.).
Die Exemplare aus dem Tjan-schan gehören nicht der asiatischen
Form (A. spipoletta Blackistomi), sondern der europäischen Hauptform
an. Ein altes Männchen stammt vom Umkan-gol, im Tjan-schan,
die übrigen aus den Umgebungen von Chami.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 285.
126 TH. PLESKB, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. 8. II
81. Anthus rosaceus, Hodgs.
Zahlreiche Exemplare aus dem südlichen Tetung-Gebirge (Cha-
daban), aus dem Njan-schan (Pjan-do-go) und aus den Alpen um
Ssi-ning (Myn-dan-scha). Aus Myn-dan-scha befinden sich in der
Sammlung Nest, Eier und Junge.
Fam. CERTHIIDAE.
Genus Certhia. |
82. Certhia familiaris, Linn.
Die Exemplare des Baumläufers aus der Ausbeute der Gebrüder
Grum-Grzimailo gehören der Hauptform und nicht der Certhia
discolor, Hodgs. an. Sie stammen aus Chotun-tam (26. Sept. 1890),
im Kreise Chami, und aus Babo-cho, im Njan-schan.
Genus Tichodroma.
83. Tichodroma muraria, Linn.
Der Alpenmauerläufer wurde in Luktschin-kyr, im Kreise Tur-
fan, in Chun-fy-tschin, im Kreise Gan-tschoü, und in Matisse, im
Njan-schan-Gebirge gesammelt. Aus Myn-dan-scha, in den Alpen um
Ssi-ning, stammt ein Nest mit 3 Eiern.
Fam. PARIDAE.
84. Parus superciliosus, Przew.
Eine Reihe von Exemplaren aus Matisse, im Njan-schan, und aus
Myn-dan-scha, in den Alpen um Ssi-ning. Aus letztgenanntem Orte
wurde auch ein Nest mit 5 Eiern eingesandt.
85. Parus cyanus tianschanicus, Menzb.
Alle Lasurmeisen stammen aus dem Tjan-schan-System und
gehören zu der von Prof. Menzbier creirten Form. Sie wurden in
den Kreisen Turfan (Pitschan und Tschiktym) und Chami [Chami,
Taschar, Chotun-tam (26. Sept. 1890)] gesammelt.
Genus Poeeile.
86. Poecile affinis, Przew.
Zwei alte Vögel aus Matisse und Babo-cho, im Njan-schan.
Genus Calamophilus.
87. Calamophilus biarmicus sibiricus (Bp.)
Alle Exemplare der Bartmeise aus der Ausbeute der Gebrüder
Grum-Grzimailo gehören der östlichen, bedeutend helleren, Varie-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 286.
(XXXY)] DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 127
tät an. Sie wurden in den Umgebungen von Chami und in Gaschun
erbeutet.
Genus Leptopoecile.
88. Leptopoecile Sophiae, Sew.
Bis auf ein einziges Exemplar aus Bulundshi, auf dem Wege
zwischen Ang-ssi und Ssu-tschoü, stammen alle Leptopoecile Sophiae
dieser Sammlung aus Gebirgsgegenden, sind demnach dunkel gefärbt
und gehören zur Hauptform. Die Mehrzahl wurde im Karlyk-tagh, :
und zwar bei Taschar, Chotun-tam und Ortam, die übrigen bei
Matisse, im Njan-schan, erbeutet.
Genus Lophobasileus.
89. Lophobasileus elegans, Przew.
Nach den Beobachtungen der Herrn Grum-Grzimailo kommt
die vorliegende Form im Njan-schan-Gebirge vor, wo sie bei Matisse
in einem Exemplare erbeutet worden ist. Drei Männchen wurden
ausserdem aus Ssan-dshu-tschun, im südlichen Tetung-Gebirge,
eingesandt.
Fam. REGULIDAE.
Genus Regulus.
90. Regulus cristatus japonicus (Bp.).
Ein Pärchen aus Matisse, im Njan-schan, gehört unstreitig der
japanischen, graunackigen, Form des Goldhähnchens an.
Fam. LANIIDAE.
Genus Lanius.
91. Lanius sphenocercus, Cab.
Ein Weibchen aus Luktschin-kyr.
92. Lanius mollis, Eversm.
Ein Weibchen aus Chami.
93. Lanius borealis sibiricus, Bogd.
Ein Exemplar aus Schao-wan, auf dem Wege zwischen Ang-ssi
und Ssu-tschoü.
94. Lanius leucopterus, Sew.
Ein Männchen aus Dshimyssar, im Kreise Gutschen, und ein
Weibchen aus Tschiktym, im Kreise Turfan.
Melanges biologiques. T. XIII, p. 287.
128 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. S. M
95. Lanius Homeyeri, Cab.
Alle vier Exemplare der Sammlung stammen aus dem Kreise
Turfan (Tschiktym, Luktschin-kyr und Turfan).
96. Lantus excubitor, Linn.
Zwei Exemplare aus der Dshungarei. Ein Männchen wurde in
der Sandwüste Nelssin, ein Weibchen auf der Rückreise bei Gumidy,
im Kreise Urumtschi, erbeutet.
97. Lanius tephronotus, Vig.
Mehrere ausgefärbte Exemplare aus Myn-dan-scha in den Alpen
um Ssi-ning, aus Njan-bo-sjan, im Njan-schan, und ein Weibchen aus
den Umgebungen der Stadt Schin-tschen. Aus Myn-dan-scha stammt
ein wunderschönes Nest mit 6 Eiern dieses Vogels.
98. Lanius phoenicuroides Romanowi, Bogd.
Drei Exemplare aus dem Gebirgssystem des Tjan-schan, und
zwar ein Männchen aus Bogus-usslun, ein Weibchen aus Dshirgalty
und ein Weibchen aus Gaschun, in der Dshungarei.
Fam. AMPELIDAE.
Genus Ampelis. °
99. Ampelis garrulus, Linn.
Sehr zahlreiche Exemplare des Seidenschwanzes aus dem Kreise
Gutschen (Ülan-ussu), aus dem Karlyk-tagh (Ortam und Chotun-
tam), aus Chami, aus Schao-wan (auf dem Wege nach Ang-ssi) und
aus Ta-tschuan, im Gebirgslande Bei-schan.
Fam. SYLVIIDAE.
Genus Dumeticola.
100. Dumeticola thoracica, Blyth.
Ein Männchen aus Myn-dan-scha, in den Alpen um Ssi-ning.
Genus Sylvia.
101. Sylvia minuscula, Hume.
Zahlreiche Exemplare vom Flusse Dshirgalty, im Tjan-schan,
aus Ssy-dun, im Gebirgslande Bei-schan, und vom Chuan-che.
102. Sylvia nana, H. et Ehrb.
Ein junger Vogel ohne genauere Angabe des Fundortes.
Genus Herbivocula.
103. Herbivocula affinis (Tick.).
Vier alte Vögel aus Myn-dan-scha, in den Alpen um Ssi-ning, und
aus dem südlichen Tetung-Gebirge (Gumanssy, Cha-daban und vom
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 288.
nn
(ZXXV)] DER GBBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 129
Tetung-Flusse). Aus Myn-dan-scha haben die Gebrüder Grum-
Grzimailo zwei sehr schöne Nester mit Eiern eingesandt.
Genus Phyllostopus.
104. Phylloscopus tristis, Blyth.
Ein Männchen vom Mor-gol, im Kreise Chami.
105. Phylloscopus superciliosus Mandellis (Brooks).
Vier Exemplare aus dem südlichen Tetung-Gebirge (Gumanssy
und Ssan-dshu-tschun).
106. Phylloscopus Humei, Brooks.
Zwei Männchen vom Flusse Muli-che, im östlichen Tjan-schan,
und vom Mor-gol, im Kreise Chami.
Fam. TURDIDAE.
Subfam. Saxicolinae,
Genus Pratincola.
107. Pratincola maura Przewalskii, Plsk.
Alle Exemplare aus der Ausbeute der Gebrüder Grum-Grzima-
ilo stammen aus Gegenden, die südlich von der central-asiatischen
Wüste gelegen sind, gehören ‚der grosswüchsigen Form an und
bestätigen vollkommen meine früher ausgesprochene Ansicht (in d.
Wissensch. Result. d. Reis. Przewalski’s) über die centralasia-
tischen schwarzköpfigen Wiesenschmätzer. Die Exemplare wurden in
Pjan-do-go und Matisse (Njan-schan), im nördlichen Tetung-Gebirge,
in den Alpen um Ssi-ning (Tschan-chu), so wie in den Gebirgen
westlich von Schin-tschen gesammelt. Nester und Eier dieses Vogels
sind auch eingesandt worden.
Genus Saxicola.
108. Saxicola isabellina, Cretzschm.
Scheint in Central-Asien eine sehr weite Verbreitung zu haben.
In der Ausbeute der Gebrüder Grum-Grzimailo befinden sich
Exemplare sowohl aus der Dshungarei (Gaschun), aus dem östlichen
Tjan-schan (Duntschin) und aus dem Kreise Gutschen (Muli-che),
als auch aus dem Kreise Gan-tschoü (Pin-fun-tscha) und von Flusse
Tetung.
109. Saxicola deserti, Temm.
Zahlreich in der Sammlung vertreten, und zwar aus der Dshun-
garei (Sandwüsten Nelssin und Gaschun), aus dem östlichen Tjan-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 289. 9
130
110.
111.
112.
113.
114.
115.
116.
117.
118.
TH. PLESKE, DIS ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. 8. II
schan (Atschik-su, Duntschin), aus dem Kreise Turfan (Tschiktym)
und von der grossen Strasse nach Ang-ssi (Bulundshi).
Sazxicola montana, Gould.
Zu je einem Männchen aus Bulundshi, auf dem Wege nach Ang-
ssi, und vom Chuan-che.
Genus Grandala.
Grandala coelicolor (Hodgs.).
Ein Männchen aus Dshan-mansei, im Kreise Gan-tschot, und
ein Weibchen mit zwei Nestjungen, die durch einen Büchsenschuss
aus dem, an einem steilen Abhange im Ljandsha-sjana-Passe (Alpen
um Ssi-ning) angebrachten, Neste geworfen worden sind.
Subfam. Rutieillinae.
Genus Chaemorrhornis.
: Chaemorrhornis leucocephala (Vig.).
Mehrere Exemplare aus Matisse, im Njan-schan, und aus Cha-
daban, im südlichen Tetung-Gebirge.
Genus Ruticilla.
Ruticilla frontalis (Vig.).
Zahlreiche Exemplare aus Tschan-cho und Myn-dan-scha, in
den Alpen um Ssining, so wie aus Matisse, im Njan-schan.
Ruticilla atrata (Gmel.).
Sehr zahlreiche alte und junge Vögel vom Ljandsha-sjana-Passe
(Alpen um Ssi-ning), aus Matisse (Njan-schan) und vom Chuan-che.
Ruticilla rufiventris (Vieill.).
Ein Weibchen aus Luktschin-kyr, im Kreise Turfan. Das Weib-
chen lässt sich natürlich nicht mit Sicherheit bestimmen, gehört aber
wahrscheinlich der nördlichen Form des asiatischen Rothschwänzchens
an, da ich nie die typische Auticilla atrata aus so nördlichen Gegen-
den erhalten habe.
Ruticilla Hodgsoni, Moore.
Zwei alte Männchen aus Ju-nan-tschen, im Njan-schan.
Ruticilla erythrogastra Sewersowi, Lor. und Menzb.
Sehr Zahlreiche Exemplare aus Chami, Chotun-tam, Bulundshi
(Strasse nach Ang-ssi) und vom Massu-che (Njan-schan).
Ruticilla erythronota, Eversm.
Vier Männchen aus Luktschin-kyr und Tschiktym, im Kreise
Turfan.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 290.
wuxv)] DER GEBRÜDER 4. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CRNTRAL-ABIEN. 131
119. Ruticilla alaschanica, Przew.
Mehrere Männchen und Weibchen aus Matisse, im Njan-schan.
120. Ruticilla coeruleocephala, Gould.
Ein altes Männchen aus Bogus-usslun, im Tjan-schan.
121. Ruticilla shisticeps (Hodgs.).
Zahlreiche alte Vögel aus Matisse (Njan-schan), Gumanssy und
Schin-tschen (im südlichen Tetung-Gebirge).
Genus Calliope.
122. Calliope kamtschatkensis (Gmel.).
Muss in den Umgebungen .von Myn-dan-scha, in den Alpen um
Ssi-ning, nicht selten sein; ausser einigen Vögeln wurde auch. ein
Nest mit 5 Eiern eingesandt.
123. Calliope pectoralis (Gould).
Zwei Exemplare vom Umkan-gol, im Tjan-schan.
124. Calliope Tschebaiewi, Przew.
Vier alte Vögel aus Pjan-do-go (Njan-schan), so wie aus Ssan-
dshu-tschun und Cha-daban (im südlichen Tetung-Gebirge).
Subfam. Turdinae.
Genus Merula. |
125. Merula maxima, Seeb.
Zahlreiche Exemplare aus Pitschan und Luktschin-kyr, im Kreise
Turfan, so wie vom a Bogilo-ola und aus Jan-bulak, im östlichen Tjan-
schan.
126. Merula Kessleri, Przew.
Die vorliegende Art wurde aus Matisse (Njan-schan), Gumanssy
(Tetung-Gebirge) und Gui-dui-seha (Alpen um Ssi-ning) eingesandt.
127. Merula atrigularis, Temm. En
Von der schwarzkehligen Drossel liegt eine grosse Anzahl von
Exemplaren vor, unter welchen, auffallender Weise, keine Bastarde
vorhanden- sind. Sie stammen vom Nordabhange des östlichen Tjan-
schan (vom Bajan-cho), aus dem Kreise Turfan (Pitschan), aus dem
Kreise Chami (Chami, Mor-gol), von der Strasse nach Ang -spi
(Jui-myn) und aus dem Kreise Gan-tschot (Chan-fy-tsehin).
128. Merula ruficollis, Pall.
Ist in der Sammlung der Gebrüder Grum- Grzimailo zahlreich
vertreten. Es liegen Exemplare aus Astyna und Chami (Kreis Chami)
aus Ssy-dun (südlicher Theil des Gebirgslandes Bei-schan), aus Chun-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 291. nn RL
132
129.
130.
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184.
135.
136.
-TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER BXPEDITION [x. 8. II
fy-tschin (Kreis Gan-tschoü), aus Matisse (Njan-sohan) und aus Cha-
daban (südliches Tetung-Gebirge) vor.
Genus Turdus.
Turdus viscivorus Hodgsoni, Jerd.
Zwei Exemplare der grosswüchsigen Misteldrossel stammen aus
dem Tjan-schan (Dsjan-dsjun-gol und Bogdo-ola).
Turdus pilaris, Linn.
Drei alte Vögel aus Mor-gol, Kreis Chami, und Schao-wan, auf
der grossen Strasse nach Ang-ssi.
Genus Monticola.
Monticola sazatilis (Linn.).
Drei Exemplare vom Chuan-che.
Fam. CINCLIDAE.
Genus Cinclus.
Cinclus kashmiriensis (Gould).
Ein Männchen aus Pjan-do-go, im Njan-schan.
Cinclus leucogaster, Bp.
Mehrere Exemplare aus Chotun-tam, im Karlyk-tagh. (3—7. Febr.
- 1890).
Fam. TROGLODYTIDAE.
Genus Anorthura.
Anorthura pallida (Hume).
Zahlreiche alte Vögel aus dem Kreise Chami (Chami und Dshigda)
und aus dem Karlyk-tagh (Chotun-tam).
Fam. ACCENTORIDAE.
Genus Accentor.
Accentor erythropygius, Swinh.
Zwei Männchen und zwei Weibchen vom Ljandsha-sjana-Paase,
in den Alpen um Ssi-ning.
Accentor altaicus, Brdt.
Zwei Exemplare vom Bogdo-ola, im Tjan-schan. Der eine Vogel
ist in der Mauser begriffen (am 5. August).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 292.
(xxxv)| DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASJEN. 133
Genus Tharraleus.
137. Tharrhaleus fulvescens (Sew.).
Ein Männchen vom Umkan-gol, im Tjan-schan; die übrigen,
sehr zahlreichen, Exemplare aus dem Karlyk-tagh (Ortam und
Chotun-tam), so wie aus Pjan-do-go und Matisse, im Njan-schan.
138. Tharrhaleus atrigularis, Brdt.
Alle vier Exemplare aus dem Karlyk-tagh (Ortam, Chotuntam,
Bagdasch).
139. Tharrhaleus rubeculoides Hodgs. .
Mehrere alte Vögel aus Pjan-do-go und Matisse, im Njan-schan,
und aus Ju-nan-tschen (im Tetung-Gebirge).
140. Tharrhaleus strophiatus, Hodgs.
Ein Weibchen aus Matisse, im Njan-schan.
Fam. TIMELIIDAE.
Genus Trochalopterum.
141. Trochalopterum Elliotti, Verr.
Mehrere alte Vögel aus Matisse und Njan-bo-sjan, im Njan-
schan, so wie aus Gumanssy, im südlichen Tetung-Gebirge.
Genus Pterorhinus.
142. Pterorhinus Davidi, Verr.
Zahlreiche Exemplare aus Matisse (Njan-schan), Gumanssy (süd-
liches Tetung-Gebirge) und Gui-dui-scha (Alpen um Ssi-ning).
Fam. HIRUNDINIDAE.
Genus Cotile.
143. Cottle riparia (Linn.).
Eine ganze Reihe von Exemplaren vom Kuku-nor.
144. Cotile rupestris (Scop.).
Ein altes Weibchen aus Chun-fy-tschin, im Tetung-Gebirge.
Genus Hirundo.
145. Hirundo daurica, Linn.
Ein Männchen aus Dshaja-tschen, in den Alpen um Ssi-ning.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 298.
134 TH. PLESKE, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N, 8. IH
Ordo SCANSORES,
Fam. PICIDAE.
Subfam. Picinae,
Genus Dendrocopus.
146. Dendrocopus Cabanisi, Malh.
Drei alte Männchen aus Dshan-mansei (Kreis Gan-tschoü), aus
Gui-dui (Chuan-che) und aus Ssa-che (südliches Tetung-Gebirge).
Genus Picoides.
147. Picoides tridactylus (Linn.).
Ein Pärchen vom Bogdo-ola, im Tjan-schan.
Subfam. Jynginae,
Genus Jynx.
148. Jynz. torquilla, Linn.
Mehrere alte Vögel vom Mudshik-che (südlich vom Chuan-che),
aus Matisse (Njan-schan) und aus Tscha-dshi (südliches Tetung-Ge-
birge).
Ordo COCCYGES.
Fam. CUCULIDAE.
Genus Guculus.
149. Cuculus canorus, Linn.
Beide Exemplare aus der Ausbeute der Gebrüder Grum-Grzi-
mailo gehören der Hauptform an; sie stammen aus den Alpen um
Ssi-ning (Tchan-chusa, Ljandsha-sjana).
Ordo CORACIAE.
Fam. CYPSELIDAE.
Genus Cypselus.
150. Cypselus pacificus (Lath.).
| Ein Weibchen aus Schala-choto, in den Alpen um Ssi-ning.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 294.
(XxxY)] DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NAOH CENTRAL-ASIEN. 135
151.
152.
153.
154.
155.
156.
Ordo COLUMBAR.
Fam. COLUMBIDAE.
Genus Columba.
Columba rupestris, Bp.
Exemplare aus dem Tjan-schan (Bogus-usslun) und aus den
Alpen um Ssi-ning (Gui-dui-scha); aus letztgenannter Gegend wurde
auch ein Ei eingesandt.
Columba fusca, Pall.
Ein Exemplar aus Otun-tasy-tschan, im Gebirgslande Bei-schan.
Columba leuconota, Vig.
Drei alte Vögel vom Ljandsha -sjana - Passe, in den Alpen um
Ssi-ning.
Ordo PTEROCLETES,.
Fam. PTEROCLIDAE.
Genus Syrrhaptes.
Syrrhaptes paradoxus (Pall.).
Zahlreiche Exemplare aus der Dshungarei (Gaschun) und ein
einzelnes Stück aus Luba-tschen-sjan, im Gebirgslande Bei-schan.
Genus Pterocles.
Pierocles arenarius (P all.)
Alte Vögel aus Gumidy, im Kreise Urumtschi, und aus Luktschin-
kyr, im Kreise Turfan.
Ordo GALLINAE.
Fam. PHASIANIDAE.
Genus Phasianus.
Phasianus mongolicus semitorquatus, Sew.
An einer Reihe von Exemplaren dieser Form habe ich mich
überzeugen können, dass der verstorbene D’. N. Ssewerzow voll-
kommen recht gehabt hat, indem er dieselbe von dem Phasianus
mongolicus aus dem Syr-Darja Thale trennte. Ich würde den Raum
dieser Abhandlung überschreiten, wenn ich eine genauere Charakte-
ristik beider Varietäten des Phasianus mongolicus geben würde und
beschränke mich auf den Hinweis, dass die Kennzeichen der vorlie-
genden Form, ein auf der Kehle unterbrochenes Halsband und vor-
herrschend grüner Schimmer des Gefieders, von D’. Ssewerzow (Ibis,
1875, p. 493) richtig hervorgehoben sind. Die Sammlung der Ge-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 295.
TH. PLESKE, DIE ORNITBOLOGISOHE AUSBEUTE DER EXPBDITION [N. 8. IN
brüder Grum-Grzimailo enthält Exemplare aus dem Kreise Gut-
schen (Dshan-tschinsa), so wie aus dem Kreise Urumtschi (Dshi-
myssar). |
157. Phasianus Strauchi, Przew.
Von Phasianus Strauchi wurden alte Vögel, Dunenjunge und
zahlreiche Eier eingesandt. Sie stammen vom Mudshik-che, südlich
vom Chuan-che, aus den Alpen um Ssi-ning (Gui-dui-scha, Tschan-cho),
vom Tetung-Flusse und aus dem südlichen Tetung-Gebirge (Ssan-
dshu-tschun, Gumanssy).
158. Phasianus satscheuensis, Przew.
Diese, noch vom verstorbenen Przewalski entdeckte und be-
nannte, Art wurde von den Gebrüdern Grum-Grzimailo in bedeu-
tender Anzahl in Bulundshi, Tschi-do-go, Ssy-dun, Ang-ssi, Schanto-po
und Schao-wan, kurz nördlich vom Njan-schan-Gebirge angetroffen.
In der Sammlung unserer Reisenden befinden sich sehr zahlreiche
Exemplare verschiedenen Alters. Ein Vergleich alter ausgefärbter
Männchen mit frisch vermauserten Exemplaren des Phastanus tor-
qualus aus dem Amur-Lande überzeugt uns davon, dass die Vögel
jedenfalls specifisch verschieden sind. Eine parallele Aufzählung der
hauptsächlichsten Kennzeichen der Männchen beider Formen wird
uns von der Richtigkeit dieser Ansicht leicht überzeugen.
Phasianus torquatus (Gmel.)
d ad. |
Weisser Superciliarstreifen stark
ausgeprägt.
Weisser Halsring sehr breit und
den ganzen Hals in gleicher Breite
umschliessend.
Alle breiten Säume der Scapular-
federn nussbraun (Ridgway,IV,12).
Die Secundärschwingen besitzen
breite einfarbige Säume und die mar-
brirte Zeichnung beschränkt sich auf
die Mitte derselben.
Melanges biologiques. T. XIII, p. 206.
Phasianus satscheuensis, Przew.
d ad.
Weisser Superciliarstreifen fehlend
oder nur Spuren desselben vorhanden.
Weisser Halsring schmal und auf
der unteren Seite des Halses ganz
fehlend.
Von den breiten Siumen der Sca-
pularfedern sind die zum Flügelbuge
liegenden glänzend fahl (Ridgway,
V, 13), die am Rücken gelegenen
weinröthlich zimmtfarben(Ridgway,
IV, 15).
Die Marbrirung der Secundär-
schwingen reicht bis an die Ränder
der Federn.
axxv)]
Die Mitte des Bürzels ist grünlich
angeflogen und die Seiten desselben
von reiner grauer Färbung.
Die den Steiss bedeckenden Federn
der Bauchseiten sind ockergelb.
Die metallisch glänzenden rost-
farbenen Federn der Brust sind nicht
schwarz gesäumt.
DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN.
137
Der Grundton des ganzen Bürzels
ist grau.
Die den Steiss bedeckenden Federn
der Bauchseiteu sind dunkel rostroth,
mit Purpurglanz.
Die metallisch glänzenden rostfar-
benen Federn der Brust sind sammet-
schwarz gesäumt.
159.
160.
161.
162.
So weit ich ohne das nöthige Vergleichsmaterial urtheilen kann,
gehört unser Vogel weder zu Ph. formosanus, Swinh., noch auch zu
der Varietät aus Chen-si, die David und Oustalet Ois., de Chine,
p. 410 beschrieben haben.
Genus Crossoptilon.
Crossoptilon auritum Pall.
Alle Exemplare des Crossoptilon auritum stammen vom Babo-cho,
im nördlichen Njan-schan. In der Zahl derselben befinden sich einige
höchst interessante Stücke im Jugendkleide, welches von den früheren
Reisenden in Central-Asien nicht eingesandt worden ist. In Matisse
wurden nur Federn gefunden, der Vogel selbst aber nicht beobachtet.
Genus Ithaginis.
Ithaginis sinensis, David.
Diese Form wurde auch im nördlichen Njan-schan, und zwar
bei Babo-cho und Chy-cho, nachgewiesen.
Fam. TETRAONIDAE.
Subfam. Perdieinae.
Genus Perdix.
Perdix barbata, Verr. et des Murs.
Sehr zahlreich aus dem Tjan-Schan (Dsjan-dsjun-gol), aus den
Kreisen Gutschen (Dschimyssar, Umgebungen der Stadt Ssantei) und
Chami (Chotun-tam) und aus der Dshungarei (Ssary-ssarkö-bulak.).
Perdix sifanica, Przew.
Von dieser, von Przewalski entdeckten und von der Perdix
Hodgsoniae, Hume getrennten, Art haben die Gebrüder Grum-Grzi-
mailo zahlreiche Exemplare in den verschiedensten Altersstufen, so
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 297.
138 TH. PLESKE, DIR ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N. 8. IN
wie mehrere Gelege mitgebracht. Sie wurden im nördlichen Njan-schan
(Matisse, Chy-cho, Babo-cho, Pjan-do-go) und in den Alpen um
Ssi-ning (Myn-dan-scha, Tschan-cho) gesammelt.
Genus Tetraogallus.
163. Tetraogallus himalayensis (Gray).
Vollkommen typische alte Vögel vom Bogdo-ola und aus Chami.
Subfam. Tetraoninae,
Genus Tetrastes.
164. Tetrastes Sewerzowi, Przew.
Zwei junge, noch nicht ganz ausgewachsene Vögel vom Babo-cho,
im nördlichen Njan-schan.
Ordo ANSERES.
Fam. ANATIDAE.
Subfam. Anserinae.
Genus Anser.
165. Anser cinereus, Meyer.
Ein Exemplar aus Gaschun in der Dshungarei. Brutvogel da-
selbst.
166. Anser segetum Middendorffü, Sew.
Ein alter Vogel aus Ssu-tschoü.
167. Anser indicus (Lath.).
Ein Exemplar vom Tetung-Flusse.
Subfam. Anatinae.
Genus Anas.
168. Anas boscas, Linn.
Ein altes Männchen aus Ulan-ussu, im Tjan-schan.
169. Anas sonorhyncha, Swinh.
Ein altes Männchen aus Fui, auf der Strasse nach Ang-ssi.
Genus Querquedula.
170. Querquedula circia (Linn.).
Ein Stück aus dem Bogdo-ola-Gebirge.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 298.
(xXxV)] DRR GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 139
Genus Dafila.
171. Dafila acuta (Linn.).
Zwei Exemplare aus Ulan-ussu, im östlichen Tjan-schan, und aus ‘
Bulundshi, auf dem Wege nach Ang-ssi.
Genus Fuligula.
172. Fuligula cristata (Leach.).
Ein Exemplar aus Ssu-tschoü.
Genus Nyroca.
173. Nyroca ferruginea (Gmel.).
Ein altes Männchen aus Bulundshi, auf dem Wege nach Ang-ssi.
Subfam. Merginae,.
Genus Mergus.
174. Mergus serrator, Linn.
Ein Stück vom Chargyn-gol.
Ordo GAVIAE.
Fam. LARIDAE.
Subfam. Sterainae.
Genus Sterna.
175. Sterna hirundo tibetana, Saund.
Zwei alte Vögel vom Tetung-Flusse.
Ordo LIMICOLAE.
Fam. CHARADRIIDAE.
176. Charadrius fulvus, Gm.
Drei alte Vögel aus den Sandwüsten Gaschun und Nelssin, in
der Dshungarei.
Genus Aegialitis.
177. Aegialitis mongolicus (Pall.).
Zwei alte Vögel aus Boschu-chosa.
Genus Vanellus.
178. Vanellus cristatus (Meyer).
Zwei Exemplare aus Dshimyssar, im Kreise Gutschen.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 299.
140
179.
180.
181.
182.
183.
184.
185.
186.
187.
TH. PLESKB, DIE ORNITHOLOGISCHE AUSBEUTE DER EXPEDITION [N . 8. Il
Fam. SCOLOPACIDAE. :
Genus Totanus. |
Totanus ochropus (Linn.).
Ein Exemplar vom Tetung-Flusse. _
Genus Tringoides.
Tringoides hypoleucus (Linn.).
Ein Exemplar vom Bogdo-ola, im Tjan-schan.
Genus Tringa.
Tringa alpina, Linn.
Ein Exemplar aus Gaschun, in der Dshungarei, und ein zweites
ohne genaue Angabe des Fundortes.
Tringa Temminckii (Leisl.).
Zwei Vögel, der eine aus Gaschun, der andere aus Boschu-chosa,
umweit des Tetung-Flusses.
Genus Gallinago.
Gallinago scolopacinus, Bp.
Ein Stück aus Chami.
Gallinago solitaria (Hodgs.).
Zahlreiche Exemplare aus Chami.
Genns Limosa. N
Limosa melanura, Leisl.
Ein typischer, grosswüchsiger Vogel aus Chui-chui-po, auf dem
Wege nach Ang-ssi.
Genus Ibidorhyncha.
Ibidorhyncha Struthersi, Vigors.
In der Ausbeute der Gebrüder Grum-Grzimailo befinden
sich 7 Exemplare, von denen 4 das, meines Wissens, noch unbekannte
Dunenkleid tragen. Die Vögel stammen aus Schin-tschen (Gebirge
südlich von Ssi-ning), aus Myn-dan-scha (Alpen um Ssi-ning) und aus
Gumanssy (südliches Tetung-Gebirge). Die Jungen lebten auf einer
Insel inmitten eines kleinen Flüsschens und verbargen sich im Gestein.
Ordo FULICARIAE.
Fam. RALLIDAE.
Genus Fulica.
Fulica atra, Linn.
Zwei alte Vögel aus Ssu-tschoü.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 800.
(zxzv)] DER GEBRÜDER 6. UND M. GRUM-GRZIMAILO NACH CENTRAL-ASIEN. 141
Genus Rallus,
188. Rallus aquaticus, Linn.
Ein Stück aus Dschimyssar, im Kreise Gutschen, und mehrere
aus Chami.
Ordo PYGOPODES,
Fam. PODICIPITIDAE.
Genus Podiceps.
189. Podiceps minor phillipensis (Bonn).
Drei Exemplare mit verhältnissmässig grossem weissen Spiegel
wurden aus Chami eingesandt.
190. Podiceps nigricollis (Brehm).
Ein Stück vom Tetung-Flusse.
191. Podiceps cristatus, Linn.
Ein alter Vogel vom Kuku-nor.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 801.
Übersicht der Gattung Regulus, Cuv., nebst Beschreibung einer neuen Art
derselben. Von Th. Pleske. (Lu le 22 avril 1892).
Die letzte allgemeinere Bearbeitung hat das Genus Regulus in dem, von
H. Gadow edirten, VIII Bande des Cat. of Birds Brit. Mus. erfahren. Da die,
an genanntem Orte acceptirte, Eintheilung der Goldhähnchen durchaus nicht
mehr genügt und ich ausserdem mich von dem Vorkommen in Central-
Asien einer noch unbeschriebenen Form überzeugt habe, so halte ich es
für angemessen, bei Gelegenheit der Beschreibung der neuen Art, die
ganze Gattung einer Revision zu unterwerfen und einen Schlüssel -zur
Bestimmung aller Goldhähnchen zu veröffentlichen, der z. Th. auf eigene
Materialien basirt und z. Th., in Bezug auf die amerikanischen Arten,
Ridgway’s Manual of North American Birds entnommen ist.
BESTIMMUNGSTABELLE DES GENUS REGULUS).
A. Die Nasenlöcher werden durch je eine einzelge Feder verdeckt. (Sub-
genus Regulus),
a. Die den Scheitel einrahmenden schwarzen Streifen werden vorn durch
ein schwarzes Stirnband verbunden.
a An den Halsseiten befinden sich wachsgelbe oder safrangelbe Felder;
Zügel schwarz.
a Nacken dunkel grau; hinter den Augen ist keine Fortsetzung
des schwarzen Zügels vorhanden. Culmen: 13 mm.
Regulus maderensis, Vernon Harcourt.
Gadow, C. B. B. M., VIII, p. 84 (1888).
Madeira.
1) Die jungen Vögel, bei denen der Scheitelfleck noch fehlt, lassen sich nach dieser Tabelle
nicht bestimmen.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 308.
144 TH. PLESKE, ÜBERSICHT DER GATTUNG REGULUS, CUY., [s. s. ıu
bn Nacken olivengrün, von derselben Färbung wie der Rücken; der
Zügel setzt sich auch hinter dem Auge fort. Culmen: 11 mm.
Regulus ignicapillus (Brehm).
Gadow, C. B. B. M., VIII, p. 83 (1883).
West-Europa, Kleinasien.
6, An den Halsseiten befinden sich keine wachsgelben oder safran-
gelben Felder; Zügel nicht schwarz.
Gun Culmen: 11—12 m.
Regulus Teneriffae, Seeb.
Seebohm, H. B. B., I, p. 459 (1888).
Canarische Inseln.
bn Culmen: 9—10 m. |
mn der vordere Theil der Stirn weisslich
dv Färbung grauer und düsterer.
Regulus satrapa, Licht.
Ridgway, M.N. A. B., p. 567 (1887).
N.- und O.-Amerika bis zum
Felsengebirge.
b,, Färbung lebhafter; die Oberseite mehr olivenfarbig, die
Unterseite mit deutlichem, bräunlich-fahlem Anstriche,
das Gelb und Orangeroth des Scheitels intensiver,
Regulus satrapa olivaceus, Baird.
Ridgway, M. N. A. B., p. 568 (1887).
Die Gestade des Stillen Oceans zwi-
schen Californien und Sitcha.
Cıy Färbung noch lebhafter und dunkler, als bei der vorher-
gehenden Form. Oberseite dunkel olivengrün.
Regulus satrapa astecus, Lawr.
Ridgway, M.N. A. B., p. 591 (1887).
Mexico.
du. Der vordere Theil der Stirn schwarz.
Regulus Cuvieri, Aud.
Ridgway, M.N. A. B., p. 568 (1887).
Pennsylvanien.
d. Die den Scheitel einrahmenden schwarzen Streifen sind auf der Stirn
nicht verbunden.
G Culmen: 13 m.
Regulus cristatus azoricus, Seeb.
Seebohm, H. B. B. I, p. 454 (1883).
Azoren.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 304.
(xxxvV)] NEBST BESCHREIBUNG EINER NRUEN ART DERSELBEN. 145
d, Culmen: 10—11 m.
&, Nacken und Hinterhals grau, vom olivengrünen Rücken ab-
stechend.
Regulus cristatus japonicus (Bp.).
Seebohm, H. B. B., I, p. 454 (1888).
Japan, Ussuriland, Ost-China.
d,; Nacken und Hinterhals von derselben Färbung, wie der Rücken.
Am Farben düsterer; Rücken weniger intensiv olivengrün,
Scheitelfleck weniger lebhaft gefärbt.
Regulus cristatus, Koch.
Gadow, C. B. B. M., VIIL p. 80 (1888).
Europa, W.-Asien.
bn Farben greller; Rücken olivengrün, Scheitelfleck sehr lebhaft
gefärbt.
Regulus cristatus himalayensis (Jerd.).
Gadow, C. B. B. M. VIII, p. 81 (1888).
Himalaya-Gebirge; W.-China.
c. Der Scheitelfleck ist von keinem schwarzen Fleck eingefasst; höch-
stens sind die Seiten des Scheitels etwas dunkler als der Grundton
der Oberseite.
Regulus bristie, Plsk.
Orenburg, Transcaspien, Turkestan.
B. Die Nasenlöcher werden von einem Büschel kleiner borsten-ähnlicher
Federn bedeckt (Phyllobasileus).
a. Oberseite gräulich olivenfarben, der Kopf nicht duukler als der
Rücken; beim alten Männchen ist der Scheitelfleck scharlachroth.
Regulus calendula (Linn.).
Ridgway, M. N. A. B,, p. 568 (1887).
N.-Amerika, bis Guatemala.
b. Oberseite olivenfarben, mit russfarbenem Anfluge; der Kopf merklich
dunkler als der Rücken; der rothe Farbenton des Scheitelflecks des
alten Männchens zieht in’s Carminrothe oder Purpurfarbene.
Regulus obscurus, Ridgw.
Ridgway, M. N. A. B., p. 5668 (1887).
Gaudalupe-Ins., Unter-
Californien.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 306. 10
146 TH. PLESKE, ÜBERSICHT DER GATTUNG REGULUS, CUV., [N. s. mi
REGULUS TRISTIS nov. sp.
N 11068. & 14. X. 85. Aksu, Turk. or. Przewalski. * ex.
M 11064. 4 14. X. 856. — — — — * ex.
Xe 11066. 9 14. X. 86. —. — — _ * ex.
M 11997. © 11. XI. 78. Tschinas, Turk. occ. Russow. ex.
M 11998. & 11. XL 78. — — — ex.
Ne 12100.(2)15. X. 82. Orenburg. Sarudny. ex.
X 12101. & X. 90. Jarkend-Darja, Turk. or. Pewzow, * ex.
% 12102. 4 7. XII.90. Merw. Mus. Branicki. * ex.
Xe 19108. O 12.1. 9. — _— _ _— * ex.
1888. Regulus cristaius var. himalagensis, Jerd. Pleske, Rev. d. turk. Ornis, p. 29.
1888. Regulus cristatus, Koch. 3apyınnmü, Opaur. dayaa ÖpenÖyprckaro xpañ,
cTp. 52.
1890. Regulus cristatus, Koch. Pleske, Wissensch. Result. d. Reis. Przewalski'’s.
IL, p: 100.
Diagn.: Regulo crisiato similis, sed coloribus notaei sordidioribus, magis
griseis, crista occipitali maris unicolore laete crocea, nec aurantia,
lateribus verticis striis nigris in utroque sexu haud ornatis.
Beschreibung: Altes Männchen: Die ganze Oberseite, mit Ausnahme des
Scheitelflecks düster grünlich olivenfarben, auf den Kopfseiten und auf dem
Hinterhalse -mehr in’s Graue ziehend und auf dem Rücken und namentlich
auf dem Bürzel und auf den Säumen der Steuerfedern grünlicher erschei-
nend. Die schwarze Abzeichnung, welche beim gewöhnlichen Goldhähnchen
zu beiden Seiten des Scheitelflecks auftritt, fehlt bei der vorliegenden Art
entweder gänzlich oder wird dadurch ersetzt, dass der graue Grundton der
Färbung der Oberseite zu beiden Seiten des Scheitelflecks etwas dunkler,
d, h. schwärzlich, erseheint. Was den Scheitelfleck selbst anbetrifft, so
kennzeichnet er sich dadurch, dass er nicht, wie beim gemeinen Goldhähn-
chen, aus grellen orangerothen, von gelben umrahmten, Federn besteht,
sondern vollkommen einfarbig erscheint, und zwar von einer lichteren
Färbung als bei Regulus cristatus. Seine Färbung schwankt zwischen chrom-
gelb und sehr hell safrangelb. In allen übrigen Stücken unterscheidet sich
die vorliegende Form kaum vom gewöhnlichen europäischen Goldhähnchen.
Altes Weibchen: unterscheidet sich vom Männchen nur durch die sehr
helle, citronengelbe Färbung seines Scheitelflecks, der sehr schwach ausge-
prägt ist und ebenfalls der schwarzen Einrahmung entbehrt.
Maasse der Exemplare.
NX 11063 11064 11998 12101 12102 11065 11997 12103 12100
Geschlecht d dd dd dd & 9 8 RR (9
Culmen :ı1ı1 105 11 11 105 105 11,6 11 11
Flügel 55 56 55 52 54 52, 54 52 53
Schwanz 44 43,5 44 44 44 425 43 42 44.
Tarsus 18 17 17 17 17 17 17 17 17
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 306.
(XXxV)] NEBST BESCHREIBUNG EINER NEUEN ART DERSELBEN. 147
Verbreitung. Über die Verbreitung der vorliegenden Art lässt sich
nur wenig berichten. Zur Zeit wissen wir, dass der Vogel im Transcaspi-
Gebiete (Merw), in West-Turkestan (Tschinas) und in Ost-Turkestan (Akssu
und Jarkend-Darja) vorkommt. Ausserdem besitzen wir auch ein Exemplar
aus Orenburg.
Was die Synonymie der Art anbetrifft, so glaube ich mich darauf be-
schränken zu müssen, die verzeichneten Citate aufzuführen, die sich unbe-
dingt auf unseren Vogel beziehen. Trotz eifriger Nachsuche ist es mir nicht
gelungen, irgend welche Hinweise auf das Vorkommen der neuen Form
in Central-Asien zu finden oder Beschreibungen auf dieselbe deuten zu
können. Möglich ist es jedoch, dass die graueren Weibchen aus Ssamarkand,
deren Seebohm (Ibis, 1882, p. 423) erwähnt, zu der vorliegenden Form
gehören.
—
Melanges biologiques. T. XIII, p. 307. 10*
Eine chemische Erklärung zur physiologischen Wirkung des Spermins. Vor-
Häufige Mittheilung von Prof. Dr. Alexander Poehl (St. Petersburg).
(Lu le 22 avril 1892.)
Wie ich schon erwähnt!), ist für Spermin die Reaction durch das
Auftreten des Spermageruches beim Vermischen einer Sperminlösung
mit einigen Tropfen Goldchloridlösung und metallischem Magnesiumpulver
sehr bezeichnend. Bei dieser Reaction habe ich auf die gleichfalls sehr
characteristische reichliche Bildung von Magnesiumhydroxyd, welche die
Masse in einen weissen Schaum verwandelt, hingewiesen. Eine sehr kleine
Menge Spermin kann ausserordentlich grosse Mengen metallischen Magne-
siums in Gegenwart von Goldchlorid in Magnesiumhydroxyd verwandeln.
Ich überzeugte mich, dass diese Reaction auch in Gegenwart von an-
deren Chloriden zu Stande kommt, z. B. PtCl*, HgCP, CuCl?, CdCl?, ZnCP,
BaCl2, SrCl, NH“CI, NH%2.OH.HCl u. s. w.
Die Einwirkung von metallischem Magnesium auf Metallsalzlösungen
haben Prof. N. Beketoff, Roussin, Comaille, Hartley, Kern, Winkler,
Seubert und Schmidt untersucht.
Die Chloride der Alkali und Erdalkalimetalle verhalten sich in neutraler
wässriger Lösung dem metallischen Magnesium gegenüber indifferent, sonst
geht meistens die Einwirkung der Chloride auf metallisches Magnesium
unter Wasserstoffentwickelung vor sich und die Chloride geben ihr Chlor
an Magnesium ab. Die Bildung geringer Mengen des Hydroxydes des Magne-
siums haben Seubert und Schmidt zuweilen bei der Einwirkung der Chloride
auf Magnesium beobachtet; bei den Chloriden der Edelmetalle jedoch und der-
jenigen von Blei und Thallium betonen die beiden Forscher ausdrücklich,
dass das Hydroxyd des Magnesiums nicht gebildet wird.
Ich habe mich davon überzeugt, dass die Bildung des Magnesium-
hydroxydes in Gegenwart von Spermin sowohl durch die Chloride der Edel-,
1) IIporoxossı C.-IIerep6. Meaux. O6m, 1890, I, crp. 51. — St. Petersb. Medicin.
Wochenschr. 1890. M 31. — IIporox. C.-Tlerep6. Mex. O6ım., 26 œesp. 1891. — Berlin. klin.
Wochenschr. 1891, M 89—41. — Pycex. Xsuua. O6ur,, 1892, 5-ro mapra.
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 381.
150 PROF. DR. ALEXANDER POEHL, EINE CHEMISCHE ERKLÄRUNG N. S. Ill
als auch anderer Metalle séefs bedingt wird und zwar geht diese Reaction
mit gleichzeitigem mehr oder weniger intensivem Auftreten des specifischen
Spermageruches vor sich. Vergleichende Untersuchungen nach den Gruppen
und Reihen der Elemente von Prof. Mendelejeff zeigen in Hinsicht der
Wasserstoffentwickelung und der Bildung des Magnesiumhydroxydes eine
gewisse Gesetzmässigkeit.
Die durch die Gegenwart von Spermin in auffallender Weise bedingte
Bildung des Magnesiumhydroxydes bei obenerwähnter Reaction brachte
mich auf die Idee im Spermin einen Körper zu suchen, der einen Einfluss
auf die Oxydationsvorgänge ausüben kann. Die von Prof. Fürst Tarchanoff
gemachten Versuche an Thieren, besonders die Beobachtung der günstigen
Einwirkung des Spermins bei Chloroformintoxicationen und die Bestätigung
dieser Ergebnisse an Menschen, beobachtet von Dr. N. Weljaminoff, sowie
eine Reihe anderer klinischen Beobachtungen gaben mir Veranlassung im
Spermin ein Mittel zu vermuthen, welches einen Einfluss auf die Oxydations-
vorgänge unseres Körpers ausübt. Diese Vermuthung wurde bestärkt durch
den Umstand, dass es mir gelungen war das Spermin in relativ grösserer
Menge in solchen Organen anzutreffen, die mit der Blutbildung und Function
in einigen Zusammenhang gebracht werden. Es erweist sich, dass das
Spermin nicht, wie die Ansicht sich verbreitet hat, nur dem männlichen
Organismus eigen ist, sondern auch einen normalen Bestandtheil des weibli-
chen Organismus bildet. Ich fand diesen Körper in grösserer Menge, nicht
nur in den männlichen Reproductionsorganen, sondern auch in der Bauch-
speicheldrüse, in der Schilddrüse, in der Milz und in den Eierstöcken.
Das Spermin circulirt offenbar mit dem Blute. Ich stellte mir daher die
Aufgabe die Einwirkung des Spermins auf Blut zu untersuchen.
Bekanntlich wirken oxydirende Reagentien auf Guajakharz, welches
vor Licht und Luftwirkung geschützt ist, in der Weise, dass sie dasselbe
erst grün und dann blau färben. Van Deen hat daraufhin die Guajakprobe
zum Nachweis von Blut für forensische Zwecke in Vorschlag gebracht.
‘An Stelle des Terpentinöles bei dieser Probe nahm ich Wasserstoff-
superoxyd, was die Ausführung der Reaction wesentlich vereinfacht.
'Es ergab sich, dass eine Reihe chemischer Verbindungen die Fähig-
keit besitzt bei Einwirkung auf das Blut die Oxydationsfähigkeit desselben,
d. h. das Vermögen der Sauerstoffübertragung des Blutes zu vermindern. So
z. B. bewirken Chloroform, Kohlenoxyd, Stickoxydul, freie Säuren, Gallen-
bestandtheile, einige pathologische Harne etc. diese meines Wissens bis jetzt
nicht berücksichtigte Erscheinung. Ein Blut, welches der Einwirkung eines
dieser Körper unterlegen hat, erhält durch den Zusatz von geringen Mengen
von Spermin seine frühereOxydationsfähigkeit wieder. Diese Wirkung trägt den
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 982.
(xxxv)] ZUR PHYSIOLOGISCHEN WIRKUNG DES. SPERMINS.. 151
Character einer katalytischen, da einerseits die Wirkung von der Quantität des
Spermins nicht in Abhängigkeit steht und andererseits das Spermin im Blute
keine spectroscopisch und chemisch nachweisbaren Veränderungen hervor-
ruft. Dieselbe katalytische Wirkung des Spermins haben wir offenbar auch
bei der obenerwähnten Magnesiumhydroxydbildung. Das Spermin bleibt hier-
bei unverändert. Wenn z.B. eine Kupferchloridlösung (CuC]?) in Gegenwart
von Spermin auf metallisches Magnesium einwirkt, so kann nach der Been-
digung der Reaction aus der (in Folge von Magnesiumhydroxydbildung) schau-
migen weissen Masse das Spermin unverändert mit Wasser ausgezogen wer-
den und giebt von Neuem die Geruchsreaction und veranlasst von Neuem
die Bildung des Magnesiumhydroxydes. Somit wirkt das Spermin nur durch
Contact. Ähnliche Rolle spielen: die Untersalpetersäure bei der Schwefel-
säurefabrikation, die Schwefelsäure bei der Aetherbildung, die Essigsäure
bei der französischen Methode der Bleiweissfabrikation, das Aldehyd bei der
Bildung von Oxamid aus Cyan etc. etc.
Die Eigenschaft des Spermins durch katalytische Wirkung dje durch
verschiedene Momente herabgesetzte Oxydationsfähigkeit des Blutes wieder
herzustellen, gestattet eine ausreichende Erklärung für die an Menschen
und Thieren gemachten Beobachtungen über die Wirkung des Spermins.
Obwohl in der Pharmacologie die Chloroformwirkung durch einen
directen Einfluss auf die Nervencentra erklärt wird, so sprechen eine Reihe
von Erscheinungen direct zu Gunsten einer herabgesetzten Oxydationsfähig-
keit des Blutes durch Chloroform. Die Temperatur des Chloroformirten sinkt
nämlich selbst beim Fieber wesentlich und im Harn treten Oxalsäure und
häufig auch Glycose in grösserer Menge auf — Producte herabgesetzter
Oxydation im Organismus.
Das Verhältniss des Gesammtstickstoffs im Harn zum Stickstoff des
Harnstoffs bietet einen der besten Ausdrücke für die Energie der Oxydation
im Organismus. Es wurde z. B. in einem Falle von Oxalurie bei gleichzei-
tigen Emphysem dieses Verhältniss = 100: 87 gefunden und nach einigen
subcutanen Injectionen von Sperminum-Poehl (2%) stieg dasselbe auf
100 : 96.
Die Wirkung des Spermins auf gewisse Fälle von Diabetes finden ihre
Erklärung im herabgesetzten Spermingehalt der Bauchspeicheldrüse, welche
nach Beobachtungen von Prof. Minkowsky und Prof. Lépine mit der
Zuckerkrankheit in engem Zusammenhang steht, andererseits bekanntlich
Zucker das Product der unvollkommenen Oxydation darstellt.
Die Wirkung des Spermins als Tonicum und Nervinum findet seine
Begründung in dem Umstande, dass durch Sperminwirkung das Blut die
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 288.
Ÿ
152 PROF. DR. ALEXANDER POBHL, EINB CHEMISCHER ERKLÄRUNG ETC. [N.8. 111
normale Fähigkeit erhält den Sauerstoff auf die für das Leben des Orga-
nismus so wichtigen Nervengewebe zu übertragen und damit erklärt sich
auch die von allen Beobachtern constatirte Thatsache der Aufbesserung des
Allgemeinbefindens (bien-être général) bei Spermingebrauch.
Mélanges pbys. et chim. T. XIII, p. 284.
(axxv)] | 153
Eine neue Methode zur Herstellung von Abklatschen von Steininschriften.
Von Radloft. (Lu le 18 février 1892.)
Im Herbste 1890 erhielt ich durch die Güte meines geehrten Collegen,
des Baron V. von Rosen, die soeben gedruckten Abzüge von Koch’s Ab-
handlung über zwei von Jadrinzew aus der nördlichen Mongolei mitge-
brachte Steine mit Inschriften. Der chinesische Theil dieser Inschriften war
in den von Koch angefertigten Abklatschen deutlich zu lesen; auf dem
einen der Steine befanden sich aber zur rechten Seite ganz unleserliche
Spuren von zwei Zeilen einer Schrift, die Koch selbst mit Recht als uigu-
rische Schriftzeichen erkannte.. Die Entdeckung von uigurischen Schrift-
zeichen aus dem Ende des VIII. Jahrhunderts war für mich bei meinen
derzeitigen Forschungen so wichtig, dass ich es mir angelegen sein lassen
musste, eine deutliche Wiedergabe dieser Inschrift zu erhalten. In der
Kaiserlichen Archäologischen Commission, wo die Steine sich befinden,
wurde mir durch Baron v. Tiesenhausen jede mögliche Unterstützung zur
Erreichung meines Zweckes gewährt, und so konnte ich mich frisch an die
Arbeit machen. Für’s Erste zeigte es sich, dass die Lesung direct vom Steine
unmöglich war. Die uigurischen Schriftzeichen waren nicht so tief einge-
graben wie die chinesischen und der Stein war an der Stelle, wo diese
Zeichen sich befanden, so stark verwittert, dass die Schriftzüge von den
Rissen und Vertiefungen des Steines sich nicht unterscheiden liessen, be-
sonders bei der buntfleckigen Färbung der Oberfläche des grobkörnigen
Granits; letzterer Umstand machte es auch nicht möglich, auf photogra-
phischem Wege ein deutlicheres Bild zu erhalten. Ich versuchte nun durch
Einreiben mit pulverisirter Kreide die Vertiefungen der Oberfläche deut-
licher hervorzuheben; auch dies führte zu keinem Resultate. Ich beschloss
daher, die Herstellung von Papierabklatschen vorzunehmen. Dazu verwen-
dete ich fünf oder sechs verschiedene Papiersorten: dünnes japanesisches
und chinesisches Papier, drei Sorten ungeleimten Papiers und endlich ge-
leimtes Schreibpapier. Das Papier wurde nass auf den Stein gelegt und dann
mit Hülfe von Watte vorsichtig auf die Steine festgeklopft. So lange das
Papier feucht an dem Steine haftete, war bei den Abdrücken von chinesi-
schem Papiere die Schrift deutlicher zu erkennen, da das Papier alle Ver-
Mélanges asiatiques. T. X, p. 257.
154 W. RADLOFF, EINE NEUE METHODE ZUR [n. 8. ıu
tiefungen der Steinoberfläche scharf wiedergab, aber die bunte Färbung des
Steines aufhob. Sobald aber das Papier trocknete, löste es sich vom Steine
los und die Züge verloren an Schärfe. Ich versuchte nun eine dünne Lösung
von Tusche und Sepiafarbe vermittelst Watte auf das auf die Steine be-
festigte Papier zu tupfen, so dass nur die erhöhten Theile der Oberfläche
die Farbe annahmen. Dies Verfahren gelang am besten bei einem stärkeren
ungeleimten Papiere. So stellte ich nach vielen vergeblichen Versuchen
einen Abklatsch her, der in meiner Einleitung zum Kudatku Bilik ver-
öffentlicht ist, welcher die Schriftzüge ziemlich deutlich wiedergiebt. Die
Herstellung dieses etwa 14 Zoll langen und 5 Zoll breiten Abklatsches er-
forderte eine Arbeit von wenigstens 3 Stunden. Dabei musste ich bei der
Verfolgung der Schriftzüge mit dem Wattetupfer genau diesen Zügen fol-
gen, war also nicht sicher, ob ich nicht mit meiner subjectiven Überzeugung
den vorhandenen Schriftzügen Gewalt anthat.
Da die Wichtigkeit der Entdeckung dieser uigurischen Inschrift aus
dem VIII. Jahrhundert die Kaiserliche Akademie der Wissenschaften ver-
anlasste, das Project einer Expedition nach der Mongolei in’s Auge zu
fassen, so hielt ich es für meine Pflicht, Versuche über eine leichtere und
sicherere Herstellung von Abklatschen anzustellen. Ich wandte mich daher an
den Faktor unserer Typographie, Herrn Martens mit der Bitte, mir bei
diesen Versuchen behilflich zu sein. Dieser Herr wies mich an den Druck-
meister Herrn Fuchs, den die Sache nicht wenig interessirte und der die
Meinung aussprach, es würde am besten gelingen, wenn man mit kleinen
Druckwalzen Buchdruckerschwärze auf die Abklatsche übertrage.
Es wurden nun fünf Steine mit Inschriften aus dem Asiatischen Museum
in die Druckerei gebracht und Herr Fuchs unternahm seine Versuche
mit allerlei Papiersorten. Hier zeigte es sich, dass das Papier für das Auf-
tragen der Druckerschwärze ungeeignet war. War das Papier feucht, so
liess die Farbe sich nicht auftragen, trocknete das Papier, s0 hob die dar-
über geführte Walze das Papier aus den Vertiefungen, so dass die Linien
jede Schärfe verloren. War die Farbe zu dickflüssig, so löste sich eine dünne
Schicht von der Oberfläche des Papiers los, bedeckte die Walze und erlaubte
nicht der Farbe auf dem Abdrucke zu haften; war die Farbe dünnflüssig, so
floss sie in die Vertiefungen und verwischte die Schrift. |
In Folge dessen beschlossen wir, statt des Papiers einen festeren Stoff
anzuwenden. Die besten Resultate gab zuletzt ein weisser Kattun, der,
mit Gummi arabicum getränkt, auf den Stein festgeklopft wurde, auf den
sich dann, nachdem er trocken geworden war, die Farbe ohne jede Be-
schwerde in kurzer Zeit auftragen liess. Auf diese Weise stellte Herr Fuchs
untadelhafte Abdrücke von Inschriften und Steinritzungen her, die die fein-
Mélanges asiatiques. T. X, p. 258.
(xxxV)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSOHRIFTEN. 155
sten Schriftzüge auf dem schwarzen Grunde deutlich und scharf hervortreten
liessen.
Da mir in der Folge von der Akademie der Auftrag wurde, selbst in die
Mongolei zu gehen, so übte ich mich fleissig in der Herstellung von Ab-
drücken auf Kattun und Herr Martens hatte die Güte, mir die nöthigen
Geräthschaften für die Reise zusammenzustellen. Die neue Methode hat sich
nun während der Arbeit der Expedition im Sommer 1891 vollständig be-
währt und haben wir während der ausgedehnten Arbeiten manche Verbesse-
rungen vorgenommen. Ich halte es daher für meine Pflicht, die von uns ge-
wonnenen Resultate hier zusammen zu stellen, damit auch andere Gelehrte
aus ihnen Vortheil ziehen können.
L Die zur Herstellung der Abklatsche von Steininschriften
nöthigen Geräthe und Materialien.
a) Die Walse zum Auftragen der Buchdruckerschwärse.
Die Walze (Fig. 1) besteht aus einer in den Druckereien allgemein ange-
wendeten Gelatinemasse!), als derenAchse ein eiserner Stab dient. Der Stab ist
an beiden Enden etwa 3 Ctm. glatt und rund, in der Mitte aber ist der Stab
Fig. 1. Fig. 2.
viereckig und hat mehrere Vertiefungen und Einschnitte, damit die Walzen-
masse fester an der Achse hafte. Dieser Stab wird in eine auf drei Füssen ste-
hende Cylinderform (Fig. 2) gesteckt, die in dem unteren Boden eine Öffnung
hat, in die das glatte Ende des Stabes passt. Ist der Stab festgestellt, so giesst
1) Eine Mischung von Gelatine, Glycerin, Zucker und Hausenblasen.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 259.
156 W. RADLOFF, EINB NEUE METHODE ZUR [n. 8. ın
man die Walzenmasse, aus Glycerin und Gelatine bestehend, die man in einem
in kochendes Wasser gestelltem Gefässe flüssig gemacht hat, in die Form
und lässt die Masse erkalten. Ist die Form vorher mit Fett bestrichen wor-
den, so lässt sich die Walze leicht aus der Form herausziehen. Wenn die Walze
dann ganz erkaltet ist, wird sie in einen eisernen Bügel mit einem Handgriffe
eingestellt und an der einen Seite mit einer Schraubenmutter festgeschraubt.
Solche Druckwalzen kann man in jeder grösseren Druckerei herstellen
lassen. Befindet sich der eine solche Walze Gebrauchende in der Nähe von
einer Stadt, in der eine Druckerei ist, so ist es besser, die Walzen nicht selbst
zu giessen, sondern in Zinkfutteralen mehrere fertige Walzen mit sich zu
führen, die man dann nach Bedarf in den Bügel einstellt. Reist man aber in
fernere öde Gegenden, so muss man stets Walzenmasse und Giessapparat
mit sich führen, damit man im Stande ist, zu jeder Zeit frische Walzen
herzustellen. Es sei noch bemerkt, dass die Walzen nicht über 25 Centi-
meter lang sein dürfen, da sonst eine gleichmässige Auftragung der
Farbe schwierig ist. Der Durchmesser der Walze darf nicht zu klein sein
(wenigstens 6 Ctm.), da sonst die Walze zu oft mit frischer Farbe bedeckt
werden muss.
Bei der Anwendung der Walze hat man darauf zu achten, dass man die-
selbe stets vor der directen Einwirkung der Sonnenstrahlen hütet, was be-
sonders deswegen Schwierigkeiten hat, weil die geeignetste Zeit zum Ver-
fertigen der Abdrücke gerade die Mittagszeit ist, und da dies am Besten
bei vollem Sonnenscheine geschieht.
b) Tupfer.
Es sind dies aus Walzenmasse gegossene gewölbte Flächen an hölzernen
Handgriffen, durch die die Farbe durch Aufdrücken an bestimmte Stellen
aufgetragen werden kann. Man braucht davon wenigstens zwei in der Form
von Presse-papier (Fig. 3* und 3°), den einen von 6 Ctm., den anderen von
2—3 Ctm. Breite und einen von kreisrunder Form mit einem runden Stiele
NT”
Fig. 3®. Fig. 3°.
in der Mitte (Fig. 4* und 4°). Diese Tupfer sind leicht herzustellen. Man
hat Formen aus Zink, in die die Walzenmasse gegossen wird, und steckt
dann den Holzgriff in die flüssige Masse bis zu Y/, Ctm. von der Oberfläche
Mélanges asiatiques. T. X, p. 260.
(xxxV)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSCHRIPTEN. 157
Fig. 4°.
und hält den Griff so lange in der Masse, bis derselbe erkaltet ist. Man ver-
gesse nicht, alle Formen mit Öl oder Fett zu bestreichen, sonst ist das
Herausnehmen der Gelatinemasse schwierig. Die Tupfer lassen sich am
besten in den Zinkformen aufbewahren, in denen sie gegossen worden.
c) Die Palette.
Es ist dies ein dünnes viereckiges oder ovales Brett (Fig. 5), das auf
der einen Seite mit einem glatten Zinkbleche überzogen ist, und in dessen
| Mitte auf der anderen
Seite ein Handgriff
aus Holz befestigt ist.
Der Griff wird mit der
linken Hand gefasst
und so gelegt, dass
die Zinkplatte nach
oben gerichtet ist.
Auf diese Zinkplatte
wird ein wenig Druckerschwärze aufgetragen und mit der Walze gleich-
mässig auseinandergewalzt.
Fig. 6.
d) Bürsten.
Es sind dies viereckige oder ovale Bürsten (Fig. 6 und 7) mit sehr
harten, etwa 1 Ctm. langen Borsten und einem starken Handgriffe an der
m æ- de de it qu sd C1 Ha im a:
»: EL
ut
Mélanges asiatiques. T. X, p. 261.
158 W. RADLOFF, EINE NEUE METHODE ZUR [N. s. ıu
einen Seite. Man braucht Bürsten von wenigstens drei verschiedenen
Grössen, von 4, 6, 10 Ctm. Länge. Diese Bürsten dienen zum Festschlagen
des Kattuns und ihre Anwendung wird später beschrieben werden.
e) Pinsd.
Man bedarf mehrerer Pinsel verschiedener Grösse mit festen Stielen zum
Auftragen der Klebemasse auf die Leinwand und auf den Stein. Dabei ist
zu merken, dass grössere Pinsel zum gleichmässigen Bestreichen grösserer
Flächen sich besser eignen als kleinere.
f) Schwämme.
Es sind die gewöhnlichen Schwämme verschiedener Grössen zum Ab-
waschen des Steines und zum Anfeuchten des gummirten Kattuns.
g) Meissel und Grabstichel.
Es sind dies verschiedene Meissel und Grabstichel von hartem Stahl
oder Eisen, die zum Reinigen des Steines dienen, d. h. um Flechten oder
Kalkkrusten zu entfernen, die sich auf der Oberfläche der Steine festgesetzt
haben. Ebenso wird mit ihnen Erde oder Schmutz entfernt, der sich in Ver-
tiefungen der Inschrift festgesetzt hat. Zum Reinigen feiner Striche sind am
besten sehr spitze Grabstichel anzuwenden, zum Reinigen grösserer Buch-
staben hingegen schmale Meissel von /,—1 Ctm. Breite.
h) Der Kattun.
Zum Anfertigen der Abklatsche eignet sich am Besten ein leichtes Kattun-
gewebe. Ist der Kattun zu stark, so ziehen sich die Fäden zu schwer und er
kann nicht tief genug in die Vertiefungen der Steinoberfläche eindringen,
es ist aber nöthig, dass der Kattun nicht nur in die Vertiefungen dringt,
sondern auch sich an dem Boden der Vertiefungen fest an den Stein anlegt.
Ist der Kattun allzu leicht, so zieht er sich gleich im Anfang zu stark,
es entstehen grosse Öffnungen und der Kattun giebt später nicht mehr
nach. So hatten wir, nachdem der in Russland gekaufte Kattunvorrath zu
Ende war, in der Mongolei nur noch die Möglichkeit, einen sehr leichten
Kattun der Fabrik Konowalow zu erwerben; derselbe hatte zwar den
Vortheil, dass er so mit Stärkemehl getränkt war, dass er ohne andere
Klebemittel fest an den Stein sich anlegte, es also keines anderen Klebe-
mittels bedurfte. Es war aber sehr schwierig, mit demselben brauchbare
Abdrücke herzustellen; er durfte durchaus nicht ausgespannt werden und es
war besser, wenn die zufällig sich bildenden Falten festgeschlagen wurden.
Trotzdem gelang es nur die Hälfte der Abklatsche brauchbar herzustellen.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 262.
(zzxv)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSCHRIFTEN. 159
i) Klebemittel.
Von Klebemitteln scheint das Beste Gummi arabicum zu sein, es bedarf
einer längeren Zeit, damit der mit Gummi arabicum getränkte Kattun sich
fest an den Stein anlegt, und das Festschlagen kostet viel Arbeit, dafür aber
arbeiten sich die Vertiefungen sehr scharf aus und nirgends sammeln sich
dickere Schichten des Klebemittels, die den Kattun verhindern, in die
Vertiefungen einzudringen. Ich habe den Gummi arabicum pulverisirt in
Blechbüchsen mit mir geführt und hatte ausserdem eine Flasche von etwa
2 Liter concentrirter Gummi arabicum-Lösung mit mir. Vor dem Gebrauche
wurde die Gummi arabicum-Lösung zur Hälfte mit Wasser verdünnt. Hatte
ich keine Lösung vorräthig, so wurde in einer Zinnschüssel das Gummi ara-
bicum-Pulver in kaltem Wasser gelöst, es muss aber darauf geachtet wer-
den, dass nirgends Stücke in der Lösung zurückbleiben.
Sehr brauchbar als Klebemittel ist auch Kleister aus gewöhnlichem
Kartoffelmehl. Das Kochen dieses Kleisters ist aber schwieriger. Der Kleister
muss dünnflüssig und sehr rein und frisch sein. Gummi arabicum ist schon
deshalb dem Kleister vorzuziehen, weil es sich hält, während der Kleister
jedes Mal frisch gekocht werden muss.
Nachdem unser Kartoffelmehl ausgegangen war, brachte ich auch Kleister
aus Weizenmehl zur Anwendung. Derselbe gab gute Resultate; es ist aber
schwierig, diesen Kleister dünnflüssig und rein von Stücken zu erhalten, es ist
daher der Kleister aus Kartoffelmehl immer noch diesem Kleister vorzuziehen.
Herr Klemenz hat, als er kein anderes Klebemittel erhalten konnte, eine
Lösung von Zucker als Klebemittel angewendet, es hat auch ganz gute Re-
sultate gegeben, kann aber nur als äusserster Nothersatz der vorher ange-
führten Substanzen angesehen werden.
k) Talk.
Ist für die Verstärkung des Gewebes sehr wichtig; ich habe leider nur
eine Büchse Talkpulver mit mir geführt, es aber sehr bedauert, als es bald
zu Ende ging. Man bedarf einer durchlöcherten Streubüchse, vermittelst
weicher man das Talkpulver auf den feuchten Kattun gleichmässig ausstreut.
l) Druckerschwärze.
Es ist darauf zu achten, dass man eine sehr feine, nicht allzu feste
Druckerschwärze anwendet. Ich habe französische Schwärze gebraucht. Bei
warmem Wetter kann sie so verbraucht werden, wie sie ist, bei kaltem
Wetter muss man die Druckerschwärze etwas erwärmen. Wird die Schwärze
zu hart, so wird ein wenig Terpentinöl hinzugefügt.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 263.
160 W. RADLOFFF, EINE NEUE METHODE ZUR [x. 8. ur
m) Terpentinöl.
Terpentinöl muss man in gehöriger Quantität mit sich nehmen, da das-
selbe zum Reinigen der Instrumente und Hände nöthig ist. Ich selbst hatte
nur eine grosse Flasche mit und diese war viel zu wenig. Man muss also
darauf achten, stets Terpentinöl in Vorrath zu haben. Am Besten führt man
es in irdenen Kruken mit sich, da Blechgefässe auf der Reise leicht Löcher
bekommen und man Gefahr läuft, dass das Terpentinöl ausfliesst. Sehr wich-
tig ist das Reinigen der Instrumente. Nach jedem Gebrauche muss von den
Walzen und den Tupfern ebenso wie von der Palette alle Druckerschwärze
mit Terpentinöl entfernt werden, da sich sonst Staub, Sand und Haare auf
die Druckerschwärze setzen und die Walzen eine rauhe Oberfläche erhalten?).
IL Das Verfahren der Herstellung der Abklatsche.
Zuerst muss der Stein für die Herstellung des Abklatsches hergestellt
werden. Dies ist vor Allem zu beachten. Mit einem spitzen Instrumente ent-
ferne man alle Flechten und Krusten, die die Steinoberfläche bedecken und
in Vertiefungen sich festgesetzt haben, dann wasche man den Stein mit
Wasser und Seife vermittelst eines allein zu diesem Gebrauche zu verwen-
denden Schwammes. Lassen sich auf diese Weise nicht alle Unreinlichkeiten
entfernen, so wende man statt der Seife verdünnte Essigsäure an, die man
auf den Stein giesst, man vergesse aber nicht, darnach den Stein nochmals
mit reinem Wasser abzuspülen.
Ist der Stein so gereinigt, was oft eine Arbeit von mehreren Stunden
beansprucht, so hat man den Kattun herzurichten.
Man kann entweder schon stark gummirte Kattunstücke mit sich führen
und diese auf einem Brette oder einem Tische mit einem Schwamme mit
reinem Wasser so durchfeuchten, dass der ganze Gummi sich wieder auf-
2) Alle für die Herstellung der Abklatsche nöthigen Instrumente können in der Typographie
der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften angefertigt werden. Man wende sich an den
Faktor der Typographie Herrn Martens, der folgende Gegenstände zu den beigesetzten Preisen
zu besorgen bereit ist.
1) Eine messingne Form zum Gies- 7) Eine kleine Bürste... . . . ".1R.80C.
sen der Walzen . . . . .. 8 R. 75 C, 8) Ein grosser Pinsel.. . . . . 75 »
2) Ein Gestell mit Griff und Walze 4 » 25 » 9) Eine Kastrolle . . . . . . . 19 —n
8) Eine Walze als Reserve. . . . x» 75 » 10) Eine Büchse typographischer
4) Fünf verschiedene Grössen von Farbe (3 Pfund)... . . .. 2 » 40»
Tupfern . . . . . . . . .. 2 » 80» 11) Fertige Walzenmasse zum Um-
5) Eine Palette mit Zink beschlagen, kochen...» . . . . . . . 8» 50»
zum Auftragen der Farbe.. . 1» 50 » 12) Zwei Packkasten, mit Schloss
6) Eine grosse Bürste... . . . . . 4» 40» und Schlüssel . . . . . . . 6» 402
88 R. — C
Die Zustellung der Instrumente erfolgt auf Kosten des Bestellers.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 264.
(xxxv)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSCHRIFTEN. 161
löst, oder man kann den Kattun kurz vor dem Gebrauche gummiren, indem
man die eine Seite mit dem Pinsel stark bestreicht. Hierbei ist darauf zu
achten, dass der Gummi gleichmässig vertheilt wird und nirgends Stellen
ohne Gummi zurückbleiben. Ist der Kattun gummirt, so feuchtet man die
Oberfläche des Steines noch einmal mit einem Schwamme an und über-
streicht sie mit einem grossen Pinsel mit einer dünnen Gummilösung. Hier-
auf legt man den gummirten Kattun sauber auf den Stein mit der gum-
mirten Seite nach unten und zieht denselben nach allen Seiten gerade, so
dass er den Stein bedeckt. Haben sich Falten oder zu grosse Luftblasen
gebildet, so hebt man die betreffende Seite auf und zieht dann den Kattun
von Neuem gerade. Darauf drückt man mit einem kaum feuchten Schwamme
den Kattun fest gegen den Stein. Hierauf nimmt man eine doppelte Lage
von Löschpapier und schlägt durch dieses mit der Bürste stark auf den
Kattun. Dies geschieht deshalb, damit die überflüssige Menge Gummi
durch das Gewebe dringt und an dem Papiere haften bleibt. Schlägt man
mit der Bürste direct auf den nassen Kattun, so setzt sich der Gummi in
den Borsten der Bürste fest und macht dieselbe zu fernerem Gebrauche
untauglich. Hat man dieses so lange fortgesetzt, bis am Papier kein Gummi
mehr sich festsetzt, so wartet man eine kleine Weile und bestreut den
Kattun gleichmässig mit Talk, den man dann noch mit der flachen Hand
auseinander reibt. Dieses Aufstreuen des Talks ist besonders wichtig, da es
dem Kattun Festigkeit verleiht und die scharfe Wiedergabe der feinsten
Schriftzüge ermöglicht.
Jetzt muss der Kattun vermittelst der Bürste festgeschlagen werden.
Dies ist der anstrengendste Theil der Arbeit. Es ist dabei besonders darauf
zu achten, dass die Borsten der Bürste stets senkrecht gegen den Stein ge-
schlagen werden, da sich sonst der Kattun verschiebt. Ist der Kattun
auf eine grössere Fläche festzuschlagen, so müssen zwei Dis vier Menschen
gleichmässig an verschiedenen Stellen arbeiten. Gleich bei den ersten Schlägen
dringt der Kattun in die Vertiefungen des Steines und man sieht deutlich
die Buchstaben der Inschrift, bei dem nächsten Schlage daneben glättet sich
aber der Kattun an der früher gut ausgearbeiteten Stelle. Dies geschieht
so lange, bis der Kattun zu trocknen beginnt, erst dann setzt sich derselbe
in die Vertiefungen fest. Es ist daher ein eitles Bemühen, durch wiederholtes
Klopfen an einer Stelle deutlichere Eindrücke zu erhalten, man muss keine
Stelle bevorzugen und so lange gleichmässig den festzuschlagenden Theil
bearbeiten, bis der Process des Antrocknens beginnt. Es ist nicht möglich,
die Zeit zu bestimmen, in der der Kattun trocknet. Wird die Arbeit bei
heissem, trocknem Wetter in der Sonne ausgeführt, so dauert das Trocknen
etwa 10—20 Minuten, ist es aber feuchtes Wetter, so dauert es oft Stunden
Mélanges asiatiques. T. X, p. 265. 11
162 W. RADLOFF, EINE NEUE METHODE ZUR [N. S. u
lang. Bei zu grosser Feuchtigkeit trocknet der Kattun gar nicht. Die
beste Zeit ist von Morgens 10 Uhr bis Abends 5 Uhr. Früh Morgens und
gegen Abend hatte man doppelte Arbeit. Zeigt es sich nach dem Trocknen,
dass eine oder die andere Stelle nicht fest am Steine sitzt, so bestreicht
man die Stelle und vielleicht 3 Ctm. im Umkreise mit einem gut aus-
gedrückten feuchten Schwamme so lange, bis der Gummi sich wieder gelöst
“hat und bearbeitet nach vorher angegebener Art von Neuem die nasse Stelle
mit der Bürste. War nicht genug Gummi vorhanden, so bestreicht man die
wieder feucht gemachte Stelle mit Gummi und schlägt sie zuerst durch
Papier mit der Bürste, streut Talk aus und macht sich dann an das Fest-
klopfen mit der Bürste. Die Arbeit des Anklopfens muss mit der grössten
Sorgfalt ausgeführt werden, da von dem gleichmässigen Antrocknen des
Kattuns meist allein die Güte des Abklatsches abhängt. Einige Arbeiter
erreichten bald bei dieser Arbeit eine grosse Virtuosität, und ich habe die
schwierigen Stellen stets den besten Arbeitern übergeben. Es muss aber
von Seiten des Leiters eine genaue Aufsicht über diese Arbeit ausgeübt
werden. Ist die zu belegende Fläche zu gross und man hat nicht so grosse
Kattunstreifen, dass sie die ganze Fläche bedecken können, so kann man
dieselbe mit mehreren Stücken bedecken und lege dann stets das nach-
folgende Stück etwa 2 Ctm. über den Rand des ersteren. Der doppelte
Kattun legt sich ebenso fest an als der einfache, nur trocknet die doppelt
belegte Stelle langsamer. Bei solchen Zusammensetzungen ist es sehr nütz-
lich, in den aufgelegten Rand des zweiten Stückes dreieckige Ausschnitte
mit der Scheere zu schneiden, da dann, beim etwaigen späteren Ausein-
anderreissen der Stücke, dieselben sich auf das Genaueste zusammenfügen
lassen.
Die auf dem Steine aufgetrocknete Kattunschicht muss ganz den Ein-
druck des Steines selbst machen, und zwar sieht der so bedeckte Stein einem
Gypsabgusse des Steines ähnlich.
Jetzt kommt der zweite Theil der Arbeit, der viel leichter ist, als der
erste, das ist das Auftragen der Farbe.
Zu dieser Arbeit ist unbedingt ein Gehülfe nöthig. Man nimmt die
Palette in die linke Hand, die Metallfläche nach oben gerichtet, und lässt
sich von dem Gehülfen die Farbe auf die Mitte der Palette legen, und zwar
mit Hülfe eines Metallspatels. Das aufgelegte Stück muss möglichst klein
sein. Dann ergreift man mit der rechten Hand den Griff der Walze und
fährt mit derselben so lange auf der Fläche der Palette nach verschiedenen
Richtungen hin, bis die Farbe auf der Palette eine ganz gleichmässige
schwarze Fläche bildet und sich auch auf der ganzen Oberfläche der Walze
vertheilt hat. Ist nicht genug Farbe da, um die ganze Oberfläche der Walze
Melanges asiatiques. T. X, p. 266.
(xxxv)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSCHRIFTEN. 163
zu bedecken, so muss noch Farbe hinzugefügt werden. Die Schicht Farbe
auf der Walze muss aber so dünn sein, dass ein Abfliessen der Farbe in die
Vertiefungen des Steines nicht möglich ist. Nun setzt man die Walze leicht
auf den oberen Rand des Kattuns und lässt dieselbe über die Fläche rollen,
ohne irgend einen Druck auszuüben. Man sehe darauf, dass alles Hervor-
ragende auf der ganzen Fläche gleichmässig mit Farbe bedeckt wird.
Sind Unebenheiten auf der Fläche des Steines, d. h. Vertiefungen und Un-
regelmässigkeiten der Fläche selbst, oder ist die Fläche durch zu rohe Be-
arbeitung des Steines hergestellt, so muss man ausser der Walze, die den
Unebenheiten der Fläche nicht überall folgen kann, die Tupfer anwenden.
Man bedecke dieselben durch Hin- und Herwiegen auf der Palette mit einer
sehr dünnen Schicht Farbe, setze sie dann senkrecht gegen die nach Über-
führen der Walze unberührten, zu tief liegenden Stellen der Oberfläche des
Steines und lasse durch Drehung der Hand die ganze oder einen Theil der
Oberfläche des Tupfers die Oberfläche des Kattuns leicht berühren. Bei
dieser Manipulation, ebenso wie bei der Führung der Walze, beachte man
besonders, nie mit den scharfen Ecken der Gelatinemasse gegen den Kattun
zu drücken, da diese Kanten tief in die Ritzen eindringen und dadurch
schwarze Striche entstehen, die die weissen Linien der Schrift durchkreuzen.
Am Besten ist es, die Walze und den Tupfer stets so einzusetzen, dass der
Rand auf freien Stellen zwischen den Buchstaben zu liegen kommt.
Nicht alle Steine sind bei Übertragung der Farbe gleich zu behandeln,
genaue Regeln über die verschiedenartige Behandlung zu geben, ist nicht
möglich, darin muss man nach eigenen Erfahrungen selbst urtheilen. Als
allgemeine Regel kann Folgendes gelten. Hat der Stein eine schöne, glatte
Fläche mit tiefen Eingrabungen, so kann die Farbe von Anfang an in
einer dickeren Schicht aufgetragen und der Abklatsch kann tiefschwarz
gefärbt werden, da dadurch die Schriftzüge besonders scharf sich herstellen
lassen. Ist die Oberfläche verwittert oder nur roh behauen und sind die
Schriftzüge nicht tief eingegraben, so ist es vorzuziehen, nur sehr allmählich
die Farbe aufzutragen, und bei sehr schadhaften Steinen darf dem Abklatsche
nur eine grauschwarze Farbe gegeben werden. Der Grund davon liegt darin,
dass durch das zu häufige Überführen der Walze über den Kattun dieser
sich an manchen Stellen vom Steine loszulösen beginnt, wobei sich auch die
vorher weissen Stellen mit Farbe zu überziehen beginnen und die Deutlich-
keit der Schriftzüge abnimmt. Hier sind natürlich nur die äussersten Grenzen
der Färbung berücksichtigt, jeder Stein verlangt eine eigene Behandlung,
so dass Abdrücke von sehr verschiedener Tiefe der Färbung hergestellt
werden müssen.
Melanges asiatiques. T. X, p. 267.
, 164 W. RADLOFF, EINE NBUE METHODE ZUR [x. s. url
Da jeder Abklatsch, auch der beste, Fehler darbietet, ist es überhaupt
als Regel aufzustellen, mehr als einen Abdruck von jeder Inschrift zu nehmen
und zwar von verschiedener Intensivität der Färbung. Hat man mehrere
solcher Abklatsche, so ist es leicht, den einen derselben, d. h. den helleren
durch Retouche so zu verbessern, dass seine Mängel ganz ausgeglichen
oder wenigstens um ein Bedeutendes vermindert werden. Bei sehr schlechten
Steinen ist es sogar gerathen, 3— 4 Abklatsche anzufertigen. Ich schlage
dann vor, den schlechtesten Abklatsch zu retouchiren und den retouchirten
Abklatsch neben dem besten unretouchirten auf photographischen Wege
wiederzugeben, da dann der Forscher im Stande ist, die subjectiven Ände-
rungen des künstlich verbesserten Abklatsches durch den auf mechanischem
Wege hergestellten Abklatsch zu revidiren und etwaige Fehler, die unver-
meidlich sind, nach eigener Anschauung auszumerzen. Nachdem nun der
Kattun mit Farbe bedeckt ist, ist es am besten, den Kattun eine Stunde
lang auf dem Steine trocknen zu lassen; ist dies nicht möglich (z. B. bei
plötzlich eintretendem Regenwetter), so lasse man ihn sogleich abnehmen.
Aufjeden Fall muss der abgenommene Abklatsch ausgebreitet noch 12— 24
Stunden liegen bleiben und vor Feuchtigkeit geschützt werden. Darnach
kann man den Abklatsch aufrollen, aber nicht zusammenfalten. Dann thut
selbst Feuchtigkeit dem Abklatsche nur geringen Schaden. Nach einigen
Wochen, wenn die Druckerschwärze vollständig getroknet ist, wird den Ab-
klatschen durch Zusammenlegen kein Schaden zugefügt, noch übt Feuch-
tigkeit auf dieselben irgend welchen schädlichen Einfluss aus. In einem von
mir mit der Post von St. Petersburg nach Kjachta geschickten Kasten
zerbrach eine Flasche Essigsäure und durchfeuchtete einen in St. Peters-
burg angefertigten Abklatsch des von Jadrinzew nach St. Petersburg
gebrachten Steines, dann lag derselbe etwa einen Monat lang in nassem
Zustande und trotzdem hatte der Abklatsch nicht den geringsten Schaden
genommen.
Bevor ich meine Auseinandersetzung über die von mir angewendete
Methode der Kattun-Abklatsche schliesse, will ich darauf aufmerksam
machen, dass einige Übung in der Herstellung solcher Abklatsche nöthig ist,
ehe man sie praktisch verwenden kann. Wer auf Reisen diese Methode an-
zuwenden gedenkt, wo die Verhältnisse oft ungeahnte Schwierigkeiten bieten,
möge sich daheim, wo er die Verhältnisse zu beherrschen im Stande ist,
in der Herstellung üben. Das Gummiren des Kattuns, das Auflegen auf
den Stein, das gleichmässige Festschlagen, das Auftragen der Farbe, ja
das Abnehmen des Kattuns vom Steine fordern Übung in gewissen Hand-
griffen, die die Beschreibung nicht wiedergeben kann, und die man durch
die Praxis sich aneignen muss, dabei mache man erst Abdrücke von kleinen
Mélanges asiatiques. T. X, p. 268.
(xxxV)] HERSTELLUNG VON ABKLATSCHEN VON STEININSCHRIFTEN. 165
Steinen, die man auf den Tisch vor sich hinlegen und denen man die mög-
lichst bequeme Stellung geben kann, dann übe man sich an grösseren
Steinen, die nicht in der Lage verändert werden können, und zwar an senk-
recht stehenden und liegenden Steinen. Stehen keine kleinen Inschriften
zur ersten Übung zu Gebote, so nehme man für die erste Übung glatte
Holztafeln, in die man künstliche Inschriften verschiedener Stärke ein-
schneidet.
Es wäre meiner Ansicht nach wünschenswerth, wenn die Bibliotheken
und Museen sich Sammlungen von Originalabklatschen wichtiger Inschriften
gründeten; die nach meinen Angaben hergestellten Abklatsche sind sehr
haltbar und lassen sich leicht aufbewahren. Solche Sammlungen würden ein
wichtiges Hülfsmittel für paläographische Studien sein.
Dies ist so einleuchtend, dass es unnöthig ist, die Wichtigkeit solcher Ab-
klatsch-Sammlungen noch genauer zu begründen. In jedem ägyptischen
Museum könnten solche Sammlungen angelegt werden und jeder Gelehrte
hätte die Möglichkeit, die verschiedenartigsten Denkmäler, die sich zum
Theil noch in Ägypten und überall zerstreut in Europa befiuden, zu benutzen,
es könnten Abbildungen von Steininschriften durch Vergleich mit den Ab-
klatschen revidirt werden, da dieselben ein ebenso sicheres Criterium
bieten als die Originalsteine. Dasselbe gilt für Keilinschriften, griechische
Inschriften, Runeninschriften u. a. m., die ja alle zum grössten Theil in den
Stein geschnitten sind.
Ob sich das von mir empfohlene Verfahren auch für Abklatsche von
Basreliefs und erhabenen Inschriften anwenden lässt, oder welche Verän-
derungen mit dem Verfahren vorgenommen werden müssen, um gute Ab-
klatsche derselben zu erhalten, vermag ich nicht anzugeben, da ich bis jetzt
nur Abdrücke von eingegrabenen Inschriften angefertigt habe. Bei sehr hohen
Basreliefs mit abgerundeten Buchstaben und Verzierungen scheint es mir
unmöglich, solche Kattunabklatsche herzustellen, während wenig hervor-
tretende Buchstaben mit glatter Oberfläche nicht viel Schwierigkeiten bieten
dürften. Vielleicht bedarf man dazu längerer Walzen oder eines nachgiebi-
geren Stoffes als Kattun. Ein Misserfolg in dieser Hinsicht würde leicht zu
verschmerzen sein, da Reliefs sich viel leichter photographiren lassen als
eingegrabene Inschriften.
Zuletzt will ich noch bemerken, dass die von mir aus der Mongolei mit-
gebrachten Abdrücke sich vortrefflich photographiren und im kleinsten Maass-
stabe sich so scharfe Bilder herstellen lassen, dass man mit Anwendung einer
scharfen Lupe die Schrift ebenso deutlich lesen kann wie auf dem Original-
abdrucke. Ich bin im Augenblicke mit der Herstellung eines Atlas der von
Melanges asiatiques. T. X, p. 269. 11*
166 W. RADLOFF, EINE NEUE METHODE ETC.
mir mitgebrachten Inschriften beschäftigt und hoffe, spätestens im Laufe des
Sommers denselben zu beendigen. Bei Durchsicht dieser durch Photographie
hergestellten Abbildungen wird man sich von der Richtigkeit dieser meiner -
Angabe überzeugen können.
——— —
es
Paru le 28 septembre 1892,
Nouvelle Série 111 (XXXV), Ne 2.
BULLETIN
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
ST.-PETERSBOURG.
Nouvelle Serie III (XXXV).
(Feuilles 12—°/,23.)
Pr pr nee ie
CONTENU.
* Page.
Salemann, C. Le Musée Asiatique en 1890. Avec des notices
supplémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167—188
Bredikhine, Th. Sur la dispersion des points radiants de météores
(avec une planche) .. . . . >: Kr ne. 189—216
Büchner, E. Sur les Marmottes à longue queue de l’Asie centrale 217—232
Lemm, O. de. Actes apocryphes des apötres en langue copte II (avec
“deux planches).. . . . . or . . . . . . . . . . . .. 233 — 326
Radloff, G. Sur une inscription ouigourienne nouvellement trouvée . 827—829
Schalföeff, P. Notes sur quelques Crustacés nouveaux ou peu connus
du Musée zoologique de l’Académie Impériale des sciences. . 331—342
Khroustchoff, K. de. Sur deux nouvelles synthèses de minéraux
(avec ane Planche)... . . . . . . . on . . . . . . . . . . 348—348
Kouznetzoff, N. Gentianées asiatiques nouvelles. Continuation (avec
une“planche) . . . . .. Come. 449—862
| ER
| Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des Sciences.
Octobre 1892.
A. Strauch, secrétaire perpétuel.
Imprimerie de l’Académie Impériale des Sciences.
Vass.-Ostr., 9° ligne, À 12.
a.
BULLEIIN
DE LACADEMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG,
Das Asiatische Museum im Jare 1890. Nebst Nachträgen. Von C. Salemann.
(Lu le 1/13 mai 1891).
Als mir im januar 1890 das directorat des Asiatischen Museums
übertragen wurde, war ich mir der pflicht wol bewust, die seit Dorns hin
scheiden unterbrochene berichterstattung über die entwickelung dieser
wißenschäftlichen anstalt wider auf zu nemen. Durch ire regelmäßig wider-
holten mitteilungen haben Fraehn und Dorn!) das algemeine interesse an’
irer schöpfung stäts rege zu erhalten gewust, und zugleich war es von un-
zweifelhaftem nutzen für die orientalisten des in- und außlandes, von den
neuen erwerbungen des Museums an manuscripten, inschriften, münzen
u. dgl. in nicht al zu langen zwischenräumen kunde zu erhalten. Schon
einmal früher habe auch ich gelegentlich einen bericht vor gestelt?); von
jezt ab aber sol über jedes jar nach allen seiten berichtet werden.
Im jare 1890 ward das Museum so reich bedacht, daß die sichtung al
der neuen erwerbungen erst im frühjare 1891 beendet werden konte. Außer-
dem war von älterer zeit her eine größere anzal von muhammedanischen
handschriften teils noch gar nicht inventarisiert, teils nur in den catalog
nicht ein getragen, wärend es doch wünschenswert erschin auch dise schätze
nicht weiter im verborgenen zu laßen. Die aufarbeitung diser reste — von
welchen der nachtrag eine übersicht gibt — war zugleich eine vorarbeit
für den außfürlicheren catalog der muhammedanischen handschriften des
Museums, dessen anfang über ein kurzes in den druk kommen sol.
- Die benutzung des Museums durch in- und außländische gelerte nimt
iren erfreulichen fortgang. So sind nach außwärts verlihen gewesen: Dorns
handschriftliche materialien zur Tät-sprache®) — an hrn. prof Vs. Miller
in Moskau‘), und die arabische handschrift n° 112 „| „dl ze ulys
yeJ— an hrn. prof. C. Schiaparelli in Rom‘). Zwanzig werke zur
archaeologie, geschichte und geographie Aegyptens und des Orients geruhte
S. K. H. der Großfürst Thronfolger auf seiner großen reise mit zu füren®).
1) Vgl. Tableau général des matières contenues dans les publications de l’Académie ..
In? 5441 ff. — Fraehns ältere berichte sind außerdem im «Asiatischen Museum» von Dorn
volständig wider ab gedrukt.
2) Mélanges Asiatiques IX, 321.
8) Vgl. ib. IV, 449.
4) Protokoll der Hist.-phil. Cl. 1890 $ 41.
6) ibid. $ 110.
6) ibid. $ 109.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 271. 12
168 C. SALEMANN, [N. 8.1
‚Die I. abteilung des Museums bilden die drukschriften. WaB dise
betrift, so erhielt es regelmäßig die durch umtausch mit gelerten gesel-
schaften, so wie nach der censurordnung im zu kommenden schriften, die
lezteren meist in arabischer, persischer, tatarischer, armenischer, grusi-
nischer und hebräischer (teils auch jüdisch-deutscher) sprache. Einen wert-
vollen zuwachs für die abteilung der Hebraica bildet die schenkung des
hrn. erbl. erenbürgers L. Friedland, welche auß 300 bänden besteht,
worunter manche seltne und alte drucke?). Ferner brachten dar: hr. prof.
J. Darmesteter sein werk: Chansons populaires des Afghans. Paris
1888—90°), und hr. priv.-doc. S. v. Oldenburg: den II. band des Bha-
gavata Puräna ed. E. Burnouf. Par. 1844. fol.?). An gekauft wurden, außer
einer reihe neuer erscheinungen, mit der weiter unten zu erwänenden
Kuhn’schen samlung über 300 brochuren und separat-abdrücke.
Eine neue systematisierung des gegenwärtigen bestandes diser abteilung,
welche durch verschmelzung der alten fonds, außscheidung der doubletten
und umstellung ein ganz neues außsehen bekommen hat, ist ein unabweisbares
bedürfnis. Es wurde daher die herstellung eines systematischen kartenca-
taloges in angrif genommen und dank der eifrigen tätigkeit des gelerten
conservators dr. v. Lemm in an gemeßener weise gefördert.
Der reichste zuwachs aber ward der II. abteilung, den handschriften,
zu teil durch die erwerbung zweier samlungen muhammedanischer hand-
schriften. Die eine hatte der weiland curatorsgehilfe des Wilnaer lerbezirks
A. Kuhn, früher beamter für besondere aufträge beim generalgouverneur von
Turkestan, im orient an gelegt!°) und durch die handschriften auß der bibliothek
des bekanten orientalisten und historikers V. Grigorjev vervolständigt.
Außer 134 manuscripten traten die erben Kuhns dem Museum noch die oben
erwänten brochuren ab, welche alle auß Grigorjevs nachlaße stammen ").
Die andre samlung von 33 handschriften überließ dem Museum hr.
akademiker W. Radloff; teils waren sie im auß Kasan zu gesant worden,
teils hatte er selbst sie früher gesammelt '?).
Endlich fanden sich bei der catalogisierung des handschriftlichen nach-
laßes von Sjögren 16 bände Orientalia; sie wurden auf meinen antrag auB
der II., außländischen, abteilung der bibliothek ins Museum über gefürt''?).
7) ib. 8 68, vgl. 3Janacku H. A. H. LXIII, 220.
8) ib. $ 64, vgl. 3au. 1. c.
9) ib. $ 144, vgl. San. LXIV, 122.
10) Vgl. Mél. As. VII, 394; Howorth, History of the Mongols II, 2 p. 961. — Anfang
februars 1892 gieng durch die hiesigen tagesblätter die falsche nachricht, Kuhn’s samlung
sei für die Universitätsbibliothek an gekauft worden. Alles, waB nicht ins Museum kam, ist aber
. von den erben an die hiesige antiquarische firma «Posrednik» veräußert worden.
11) Protok. $ 25. 89, vgl. 3an. LXIII, 166. S. Beilage I.
12) ib. $ 67, vgl. 3au. 1. c. 220. S. Beilage II.
13) ib. $ 113, vgl. 8an. LXIV, 117. S. Beilage III.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 273.
(zxxV)] DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890. 169
Der III-ten abteilung (europäische handschriften, abklatsche u. dgl.)
übersante durch vermittelung des hrn. priv.-doc. F. Braun der chakham
der Karaiten von Taurien und Odessa, hr. Samuel b. Mose Pampulov
siben papierabklatsche von hebräischen grabinschriften!*). Aus dem a. a. o.
ab gedrukten begleitschreiben übersetze ich folgendes:
«Die bei ligenden siben abklatsche wurden genommen von grabsteinen
«eines karaitischen kirchhofes, am abhange des berges Mankup, 20 werst
«südlich von. Bagtasarai. Diser kirchhof ligt in der schlucht Tabana-därä,
«durch welche .ein steiler weg vom dorfe Koja-sala auf den Mankup fürt
«Eine große anzal solcher grabsteine ligt verstreut zu beiden seiten des
«weges, welcher zwischen dem innern und äußeren die schlucht durchschnei-
adenden gemäuer einer festung hin durch fürt, ferner in der tiefe der schlucht
«selbst, und an den abhängen des Camnuk- und Cufut-burun, die mit nidrigem
«gehölze dicht bewachsen sind. Die ältesten steine, darunter fast alle co-
«pierten, finden sich rechts, beim aufstige von Koja-sala, am steilen ab-
«hange des Camnuk-burun, gleich hinter der äußern festungsmauer. Es
«sind recht große steinplatten, c. 3 meter lang, c. 1 m. breit und 0,5 m.
adik. Die inschrift steht immer auf der vorderseite, welche als längliches
«vierek oder in dachform erscheint. — Auf dem selben kirchhofe finden sich
«noch denkmäler von dem bekanten ein- und zweigehörnten typus, doch
«scheinen sie allen anzeichen nach bedeutend jüngern datums zu sein als
«die ungehörnten.
«Das auf suchen und reinigen der inschriftensteine besorgten im auf-
«trage des chakhams Pampulov der karaitische rabbiner von Simpheropol
al. Sultanski und der lerer an der Karaitenschule zu Theodosia J. Ko-
«kinei, im juli 1890, und zwar zum zwecke, daten über das alter der karai-
«tischen niderlaßungen auf der Taurischen halbinsel zu sammeln.
«Dise herren glauben auf den steinen — deren unversertheit und
aauthenticität hrn. Braun’s untersuchungen bestätigt haben — folgende
«namen und daten lesen zu können:
«1. Tötaka tochter des Naha....., 635 (A. D. 875).
«2. Chanka tochter des Saberai, 637 (A. D. 877).
«3. Abraham son des Joëijahu, 637 (A. D. 877).
«4. Aharon, 663 (A. D. 903). |
«5. Esther tochter des MosSeh, 673 (A. D. 913).
«6. Chanka tochter des Joseph, 714 (A. D. 954).
«7. Sarah tochter des Isaak, 743 (A. D. 983).»
14) ib. $ 132, vgl. 3aı. I. c. 119.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 278. 12*
170 C. SALEMANN, [N. 8. I
Auf meine bitte hat hr. S. Winer nach nochmaliger durchsicht der
abdrücke mir folgende verbeßerungen mit geteilt: 1) ? saaıa — 2) man
20 na — 3) vrwN und 636 — 6) rn.
Münzen sind im berichtsjare dem Museum nicht zu gekommen.
Ich kere zu den muhammedanischen handschriften zurük. Eine genauere
beschreibung der selben, die schon fast drukfertig ist, wird der oben in auB-
sicht gestelte catalog bringen. Hier sei nur kurz an gedeutet, daß der größere
teil der beiden ersten samlungen auß Mittelasien, speciel auB Chiva, stamt,
und daß für die geschichte und literatur der Oxusländer jezt in unserem
Museum wol das reichste material auf bewart wird, welches je zusammen
gebracht worden, besonders wenn man die im nachtrage (Beilage IV) auf zu
fürende Lerch’sche samlung dazu nimt. Bei der bestimmung der arabischen
handschriften hat auch diß mal mein vererter freund und college hr. baron
Rosen seinen rat mir freundlichst zu teil werden laBen.
Es folgen die listen, deren ein geklammerte nummern sich auf den von
Fraehn an gelegten handschriftencatalog '°) beziehen.
Beilage I.
Kuhn’s Handschriftensamlung.
D ee 6. (2,178). P. li ur H—
1. (17b).A. srl lu il pi a
Ahlwardt, Poet. n°99. — ı0f.| 7. (186b). PT. a) nel se ou er
2.(728).A. „ll el ulg> De cop. tit”. Rieu T. 154.
u pm cop. I«or. Ahlwardt b) small „less Chu
I. c. n° 489. — 220 ff. — 130 ff.
3. (b,174). P. ad Laëll GLK| 8. (1878). P. be del paie Ethé 501,
cop. Iro«, incpl. Rieu 369. — n 5.—11 ff.
78 ff. 9. (189a). PTA. Ein sammelband,
4. (1758). P. BR & Lol: mit der welcher unter anderm enthält:
ältern vorrede. — 721 ff. a) P. „be bl le Cop. vo.
5. (1778). P. „li us — 481 ff —h)P. ju ll Jais
15) Den conspect des systems teilt Dorn mit: Das Asiatische Museum p. 110—111.
Melanges asiatiques. T. X, p. 274.
(xxxv)]
Rieu 834,xxv.—1) P. Rieu
834,xxv. — k) P. us
GLEAI] cop. 441. — 1) AP. ia;
QrleÙ 0,5 Was cop. 440 —
224 ff.
10. (1914). P. \sylye véite buch I—
I, incpl. — 352 ff.
11. (1983). P. (au Clg Cop. 1081
| — 154 fl.
12. (198b). P. das selbe. — 85 ff.
13. (213d). P. bib ls — 171 ff.
14. (213e). P. das selbe. — 202 fi.
15. (213f). P. das selbe mit der vor-
rede des Gulandäm, cop. Iron.
— 207 ft.
16. (214a). PT. | csoul) bil pp cop.
IP — 652 ff.
17. (273aa). P. SU ;5 dé — 142 ff.
18. (282a). T. ab) mil] 5 Ss cop.
qde — 222 fl.
19. (291e). T. ol lys cop. 1rV4
— 432 ff.
20. (291f). T. das selbe. — 170 ff.
21. (a,321). T. Eine kaside und ein
metnevi von ‚eo, V. j. Ir9P
zum preise des Chudäjär Chän.
— 284 ff.
22. (3213). T. „LI > el) ls
und andere gedichte des selben.
— 73 ff.
23. (321bb). T. hä, „ler is.
Obs ol; 05 — 32 ff.
24. (3211). T. | ie SL
al, LL— 183 ff.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 275.
DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890.
171
11) Theologi.
25. (324d). A. hall mit persischem
schlußgebet und regeln über
Jb— 636 fi.
26. (324e). A. das selbe, nebst gebe-
ten. — 264 ff.
27. (362b). A. „pl eh IN ei
Ga pl cop. H1A1 — 6Of.
28. (365a). AT. Ein sammelband von
bs und gebeten. — 145 ff.
29. (3668). A. ll ie — 163 ff.
30. (371b). P. Ein metnevi und zwei
tractate über yanlı a. —
d) be alsn.
31. (371c). PAT. Gebete, theologische
und juristische tractate; auch
poetisches. — 117 ff.
32. (378b). TPA. s,5L 4m LS gebete
mit legendarischen einleitun-
gen.— 50 ff.
IIl) Grammaticı.
33. (420aa). AP. Eine samlung gram-
matischer tractate. — 161 ff.
34. (420b). AP. des gleichen.—1 26 ff.
35. (420c). AP. des gleichen.—211 ff.
36. (a,429). A. cut) (I all Je
1,341 n° 377. — 388 ft.
37. (429 a). A. {so ei) alt, wol
VIOL. jh. — 296 ff. :
38. (437bb). ATP. lil} LL, ver-
faBt 1PA° — 98 ff.
39. (473b).P. À y Syst sold) üé
L.s Mél. as. IX, 520 n° 38. —
552 ff,
172
40. (504ag).T. ln äc.t cop. 1149
— 73 ff.
41. (504c). T. able 5 ein brief-
steller. — 62 ff.
IV) Historici.
42. (546b). A. LE -,Y ulell ls,
incpl. — 394 ff.
43. (ab,566). P. & A eb 5) ps> Je
0 pl Ji, — 240 ff.
44. (566bb). P. Pb & LG 51 Il ol
cop. 9vv; bißher unbekant. —
165 ff.
(d,568). P. ‚zihl. &L à verfaßt
APP; ein biBher nicht bekanter
45.
außzug auß der ab il iin
— 90 ff.
(c,568). P. &L ab ie cop. Iprei
— 119 fi.
(b,568).P. 4525 zoll st &eb il
cop. c. 1voP — 547 ff.
(ab,568a).P. sus, # L—354 ff.
(568abis). PLN I) à,
ss Le cop. Ir — 245 ff.
50. (568aaa). P. a) „lb ylalee
ls Rieu 1043*;jj.
b) b) Le sl) àé,, 5] re ps
La J a Rieu 121. — 259 ff
. (568ba). P. a) el; gb el
Mél. A: As. VII, 100€ —
(b,569). P. lell äs,, ;I J5l ul
cop. 1°9V — 351 fl.
53. (56 9bis). P. PR] Kos], jl rs Je
— 373 fl.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 276.
46.
47.
48.
49.
52.
C. SALEMANN,
[x. 8. In
54. (572aacc). P. LS] 5! J5l 55
| — 323 fr.
55. (572abd). P. „wJ] Cs buch I,12,
cop. 904. — 247 ff.
56. (572baa). P. js „dis Liste
KRieu 267.— 301 ff
57. (5720). P. Gb lobe Ab
Sos Ye u) Je Vos D
Je 32 verfaßt ırarc—842 ff.
58. (573a). P. y. ul bib COP.
ıryp — 151 ff.
59. (574aaa). P. Alb 5 I Jsl Le
ud) — 272 ff.
60. (e,574ag). P. jlu: ae ei,
ob — 107 f.
61. (d,574ag). P. Copie des vorigen.
—"81 fl.
62. (bc,574ag). P. a) oure SLT
b) et
c) ls I 9 Cup PR
plus UL: Guy U?
d) him asl,À JA yo.
(sde cop. IPrer — 237 ff.
63. (db, 57408) a) A. és! si 5
wu [et
P. b) 051; =
0) SE“? ét
d) chronogramme
e) ge pie SE 244 ff
64. (cb,574ag). P. a) aus cop. 1PV4
b) 02)» LS cop. 1rv4 —
138 ff.
65. (bb,574ag). P. a) ss ZU
b) he à 265 er
C) 5 cop. ıraı — 175 ff.
(xxxV)]
66. umsria P. ® ua) re Jelés
va
b) „lb — CL lee
al of ce
c) Ab Jai — 350 ff.
(aa,574ag). a) P. as cop. IP4o
__—P.c,d) grammatische trac-
tate. — e, f) talismane. —
117 ff.
. (574288). P. le SS cop.
ırio— 146 ff.
. (574agb). P. das selbe, cop. Iror
— 167 ft.
. (574agd!). P. a5 Ju Lat
5], cop. 11AA. — 327 ff.
. (574 agd'*). P. das selbe, cop. I1AA
— 255 ff.
. (574 agd?). P. das selbe, cop. ırrr”
— 248 fl.
. (574agd°). P. das selbe, cop. ırov
— 237 ff.
. (574 agd*). P. das selbe, inepl. —
1708. _
‚ (574agf). P. L nt >) Je
lab oe Lpl ein außzug auß
dem al; y) se, inepl. —
67.
224 ff.
76. (574aggb). P. ni ét —
337 ff.
77. (574aggc). P. a) Al Lite
Je Jls üb „Se HS lt
üb cop. IP09; cf. Kahl
n° 79 nebst b) einer fortsetzung
C) EUR > Oly>
T. d) Lo ll;
Mélanges asiatiques. T. X, p. 277.
DAS ASIATISCHE MUSEUR IM JARE 1890.
173
78. (af578). P. Qu, LÉ cop. ı"v —
183 ff.
79. (ae578). P. das selbe, cop. 11°V —
268 ff.
80. (ad578). P. das selbe, cop. 1Pv-
— 201 ff.
81.(578b). P P. où ét COP. AV
— 270 f.
82. (578c). P. das selbe, incpl.—230 ff.
83. (578h). P. al Jeu) All 52)
ol el vel ds ar)
ls verfaßt 90V oder dor, cop.
444. Es ist eine bearbeitung des
a SE ‚U, aber nicht Ethé
n° 97. — Eu ff.
.|84. (580c). P. a) a) Se al G
so ball
b) La) dj) AJ LG cop.
tepv — 193 ff.
85. (a,581).P. SLA) „oe les) cop.
1? — 282 fl.
86. (c,581b). P. sl, a JU) ir
es oder (ile rs & LD
cop. 14, Kahl n° 46.—206 ff.
87. (bb,581b). P. a) das selbe, cop.
Iprere nebst b) der auch im co-
dex Lerch n° 45 (b,581b) ent-
haltenen fortsetzung.
88. (a,581b). P. jl &é cop. ırao
— 312 ff.
89. (581b). P. ét deu all., über
- chronogramme; incpl. — 92 ff.
90. (589b). T. ans LIN ar
uolgdl oi al, M. As. VII,
511.— 212 ft.
91. (590ca). T. „lud lb ul
pl 51.
174
92. (59009). T. „J JUN 4,5
ver) ll Al es
ne D (F irren), fort gesezt
und beendet von ls Le, ne
AL oil, eine außfür-
liche geschichte von Chiva biß
zum tode des LL pes dé
(reg. irPPI—IP<.); erwänt bei
Howorth II, 2 p. 961. —
613 #16)
93. (5900b). T. a) das selbe, cop. ırvr
nebst den weitern fortsetzun-
gen des SN ] und zwar:
b) A, ol, geschichte des
ul us + dul (Irre Iron).
) & ll a; geschichte des
ob B „as (Iroa-ıP4P).
d) JUL SlalNT pole ge-
schichte des Gb zul y
(IPYP—IPVI).
e) Js Big geschichte des
ob Dé Jus (IPVP—IPAP). —
605 ff.
94. (5900e). T. I, SL, cop. rdc
— 256 ff.
95. (59000). T. La) J JLsl sel:
geschichte des es, IS Jus
ob (irm—). — 229 ff.
96. (59000). T. ze us u ai
DL il 3] SL
LS | PN 2 FAN] eine
geschichte der inake und chane
von Chiva biß zur thronbe-
steigung des ls 2 m À. ].
C. SALBMANN,
[s. s. m
irvr, compiliert auß den wer-
ken des 5; und eng J; ver-
faßt 1PVA, cop. 1Pv4 — 512 ff. .
97. (5900f). T. a) LL J5 ul FILE
von IPre4 biB ıpıcv
b) eine kurze familienge-
schichte der inake, one ende.
— 78 ff.
98. (59008). T. im JS de,
als geschichte des 2 Ju
ul verfaßt ıra-, incpl. —
113 ff.
99. (59000). T. ae sy>b et
DES Jul cop. 1r44 — 393 Ef.
V) Geographi.
100. (599b). A. el ll aus
9) alt. — 254 ft.
101. (603bbe). P. lil is; zimlich
alt. — 241 ff.
102. (603bebis), P. „Sl C9 Cop.
11 — 175 ff.
103. (603 bdd). P. la) ol aff af
ll 28 defect, Rieu 496.
— 103 ff.
104. (603be). P. lub) lee (a.
n 66) incpl. — 178 ff.
105. (609 bb). T. Reisenotizen mit blei-
stift. — 90 ff.
106. (609g). PT. Auesuukr Bezennpıä
BO Bpema HckaszepkyIsckoß
3KCHEIRIIN HA CAMAPKAHACKOME
TALKHKCKONBb Hapbıu. CE 25
Anptısa no 27 Imua 1870 r.,
16) Über ein andres exemplar dises wertvollen werkes s. Sanuckz LXIII, 168 und Protokoll
der hist.-phil. CI. 1890 $S 14. 24.
Melauges asiatiques. T. X, p 273
(zxxv)]
mit copien von inschriften,
auch volkssagen und liedern.
— 396 fi.
107. (609h). Reinschrift des vorigen.
— 323 ff.
VI) Mathematici dc.
108. (61688). A. cl) | aie) pi
02); — 165 ff,
109. (646a). T. Drei abhandlungen
über Je,, zur lezten vgl. Fiü-
gel II, 585. — 82 ff.
110. (646b). T. Vier eben solche ab-
handlungen, die erste bei Rieu
133 n° v.— 93 ff.
VIT) Philosophi.
111.(738dd). Ein sammelband, welcher
unter anderm enthält a) AP.
JS ais ei —P. d) Sel
Rey] Je „ll „bl ver-
faßt 1-41, incpl. — à) Elus
fill) lol Rieu 362°.
— À) je Ul,an — 1) as;
sel, 555 en) Jai
Ole; 5l Late fole Es Gles
GS peus a LCL Lt LL pre)
geschichte Buchara’s von IIvp
biß ıpvv nebst 0) biographi-
schen notizen über den ver-
faßer.—p) T. ula,Llus ai
in versen. — 275 ff.
112. (738e). P. all 5) sl
pen JDE COP. IPP°A, incpl. —
54 fl.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 279.
DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890.
175
113. (743a). Nach einer biographi-
schen notiz 5) AT. nel Jyel
GK pad ul „IE; 3 Rien
237°.
OT. Je ak Dali JS —
66 ff.
VIII) Libri miscelli.
115. (837 aa). P. el ill „le
JA pe on — 525 fl.
114. (837d). P. Ein sammelband,
welcher unter anderm enthält
le y Lifaübersezt für den
Sämäniden Ja) la i. j.
Fur» (das arabische original
bei Uri I, 142 n° DX,ı), ferner
verse über LL ile wetter-
und kalenderregeln, u. s. w.
__—67 ff.
116. (851).P. zu, ns 5) SL UL,
Jus] — 120 ff.
117. (853). T. LLC, OS aSl,
sb, — 56 ff.
118. (855). T. ll. Ju UL,
Jus) — 31 ff.
119. (857). P. Sc UL, —
40 ff.
120. (860). P. um ss UL,
S— 86 fi.
121. (861) P. Li 51 6 Kol UL,
Ja] ne — 82 ff.
122. (862). P. Jüle. „65 UL,
Jul —61# _
123. (867). P. LL IL, —
.70f.
124. (874). PAT. cs Some UL,
ET 32 ff.
. 0. BALEMANN,
[N. 8. ım
125. (876). PT. 3,515 JUL, — | 130. (881). T. as, S Sb Le,
176
24 ff.
126. (877). P. Lu „I 5. Al,
iu — 51 fl.
127. (878). P. Cyan pye pline icli;
128. (879). T. üs bb 55 —
56 ff.
129. (880). T. do. — 86 foll.
eb ;) Kai — 48 ff.
131. (882). T. 6 las Le, 5
für ıraa — 73 ft.
132. (883). T. 6 lus els >
für ırav und ıraa — 136 f.
133. (884). T. fo aus „> >
lo, — 79 ff.
134. —T. Ein packet amtlicher pa-
piere, im futteral.
Beilage Il.
Die Radloff’sche Sammlung.
1. (174 abd). P. Lüd,s 05 cop.| 9. (297%). T. a) Jise (plis) 8551 —
iPoq — 247 ff.
2.(175b). P. ali ganz defect und
verbunden. — 232 ff.
3. (178b). P. Le Ur H—
87 fi.
4, (219a). P. Ale ul, LS Ÿ cop.
qA9 — 22 fl.
5. (268a). P. a) ail Je als UL,
steil one ende, anders als
Rieu 35.—b) yo) lp
pe Ze — c) &ebulelie
sole usés — €) U LS —
f) lu] cop. 10V — 9) Cauy
le éd — Verschidenes
von (ele u. 5. w.— 184 ff.
6. (8,2868). T. al Su, u) —
177.
7.(291aa). T. lé las — 155 fl.
8. (2958). T. I use Ulys cop. ıro«.
—92f.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 280.
b) Las] al Il, nr is;
defect.— c) [L# Li &5] alle
drei in versen; cop. IFYY —
164 ff.
10. (297bb). T. SK, „Le 235
Jo defect. — 91 ff.
11. (2970). T. sole [ya Je ii]
—72f.
12. (301b). T. a) Jg pt I
b) JL, JF sg ine. auct. —
179 ft.
13. (318a).T. JU x. Lei cop. 1r°4
— 144 ff.
14. (321b*). à) T. „leJ Sl
„Lauf
b) TP. LL ul „lail cop. ırr«.
— 68 ff. Eu
15. (321ba). T. à) el ro (gie
blé — notizen, verse, ge-
bete. — 103 ff.
(XxxV)]
16. (321ca).T. 5 ele (sy
9e) cop. 149. — 90 ff.
17. (321ga). T. su £a in prosa. —
86 ff.
18. (321ibb). T. a) LU juifs £a;
andere geschichten und ge-
bete; alt. — 142 ff.
19. (321ie). T. LK cop. 1r4r —
388 ff.
20. (321id). T. b) ol Je HU
als — C, d) 2,
ol defect, cop. 1816. —
134 ff.
21. (321ie). T. [sé oli as] de-
fect, cop. 1FV4 — 138 ff.
22. (321if). a,b) T. es auß dem
Persischen. — c) P. SL.
APT cé) defect. — d) A
JS dis —e)T. „ss sl
als — f) P. vlsclel. —
265 fi.
23. (340b). T. „al se N >Le
Guy op) COP. 14 — 149 ff.
fol.
24. (350e). T. le] 55 ein theolo-
gisches werk von unbekantem
verfaßer, cop. ıryo — 175 ff.
25. (350h). A. a) ll ol JUS
Ja — Ye cpl ol
— 1) JU 5a) za LUS
dan FI-9T. walls
Mélanges asiatiques. T. X, p. 281.
DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890.
177
cop 1144. —f) full
— 152 ff. fol.
26. (361b). T. s59ù, (yes moderne
abschrift eines guten alten,
aber defecten exemplares. —
279 ff. fol.
27. (382b). T. Acht tractate legenda-
rischen und theologischen in-
haltes, darunter c) &_l AL
as) un an up ya
N u — 118 FR.
sc SL 28. (bbb,574ag). a) P. Es. LS
Cop. ırrg — T. c) à il.
SI — à) & SE & L
SH pu a nl — €) il) Ulss
— 75 ff.
29. (574 agn?). P. Le Le] des)
dy} gut aber defect, cop. AAA
— 273. .
30. (574 ai). P. JE sl) #| Ab cop.
1r0°— 362 ff.
31. (643bb). PA. Vierzehn tractate
über mathematik und erbtei-
lung, darunter k) Eth&n’ 1528
— m) Loth n° 758 und n) Loth
n° 748; cop. ırıı — 188 ff.
32. (643bc). AP. Elf dergleichen trac-
tate, darunter a) KL] ai
Bodl. II, 290—i) ud] as
Rieu, A. n°134511; cop. {PF
und ır®v — 195 ff. 8°.
83. (7238). A. is Je glas
Jul all cop. 1m —
67 ff.
178 0. SALEMANN, [N. 8. nr
Beilage HIT.
Die Sjögren’schen Handschriften.
(321 gi). T. jai) ice — 61 ff.
(392 b). T. Js’) übersezt zu Schuschi 1835. — 179 ff.
3. (4008). A. bl — 18 fi.
4. (590kb). T. „Lu, ,5 — 24 ff.
5. (590 ma). T. els JB, ul al ol cop. 11° — 72 ff.
6. (8902). T. um, à) ‚I, auß dem rußischen übersezt von |s,IsL
Gyail (Anıpei Apno82?), 1822. — 106 fl.
Ts... T. a) Jarlyke der Giräi-Chane, copien mit rußischer
übersetzung, und ein original; 9 ff. — b) 5 andere documente im
original. — c) sprichwörter mit rußischer übersetzung; 2 ff. —
d) Tarapcxia n'écux (in rußischer übersetzung); 2 ff. fol.
8. (31 X 21 cm. 126 fol. 2 col. 35 lin.) Iygysborsyds fogbols 65355032 ls
dof 360820 dadamsensg. os defsoosse. 2650080352 bros s6pyembol
36 séboÿoljezmbols yols Lsiséogiwmols: Des erzbischofs von
Grusien Antonius Grusinische grammatik'”), copiert zu Tiflis d.
27. juni 1788. Profanschrift; fol. 4 v.: «Auapbıo Maxaïñropnay
V. Hlörpeny | Aranenia Haykp Ikcrpa-Opausap- | Homy IIpo-
»eccopy, ıpa orptart | ero 88 C.-IIerep6ypr» Br SHAKE | namaTe
H exania YCI'ÉXOBE | BL NPEAUPHHATOME ero Ham%-|peHin | AAPHTE
cho KHATy | Tasınckoüä Iyx. Cemmaapix | no Puıocovin u Pusurt |
yaareıb, Borocıoin Kau- | auxars [laarons Ioceıian®. | Ina
16-ro zun | 1837 roxa | T’. Troc».
9. (22,5 X 18 cm. 224 pag. 20 lin.) One titel. Grusinische grammatik des
' prinzen Joannes (dygob dj omsby), begonnen zu St. Petersburg
d. 6. sept. 1829, beendet am 19. sept. Profanschrift.
10. (20,5 x 16,5 cm. 1-+-188-+-1 fol. 2 col. 32 lin.) «[de$ıkone: | ......
KOrpEKOAATHHCKAT | [K]noaasy myapoanansomy | Yayınyca Bpasym-
aennu». Offenbar ist das der titel der vorlage dises rußisch-grusi-
nischen wörterbuches, welches von A biß Ilamerosaru gehend
den I. band gebildet haben muß. Auß dem beginne des XVII. jh.
11. (21,5X 17 cm. 1--301-+-1 pag. 2 col. 23 lin.) One titel, ein rußisch-
grusinisches glossar (von aruens biß eearp#), am untern rande
D te
17) vel. Sjögren, Osset. Gramm. p. 18.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 282.
(xxxv)|
DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890. 179
der ersten siben blätter die dedication: Fsmeparopcroë Akazemin |
HayKb EKCTPpa0opauuapuony Tpoæec-| copy, Axapbw Muxaïñaosxy |
T. Hlörpeay, — B% aapp| oT» l'pysxuckaro zBopannna | ILaaroua
Iocesiaua | 1838 roza, Mais 12-ro ana. Tuoıscr.
12. (17,5 x 20,5 cm. 8 fol. 19 lin.) 3%sgbgesabs gs djlmgamdolb zu0s5L42
dns LsdsSogeel Job 0309965 bol d036: «Der Streit zwi-
schen frühling und herbst», ein gedicht des königs Teimuraz,
one ende. Alt, profanschrift.
13. (18,5 x 14,5 cm. 111 fol. var. lin.) Cıxosapp Pyccko -TJepkecckiä Bau
AxxrCkiä CB KPATKOM lPAMMATHKOIO CETO NOCHEAHATO ASBIKa. Co-
CTABICHHEIÉ KolieCKEMB Acceccopom? Jioxse. (Cnacaxk, BE
1846 roxy sp l'exsapb wbcank). Sjügréns eigenhändiger außzug
auB dem seiner zeit vil besprochenen werke von L’Huilier, über
welches man sehe Tableaux général n° 4768.
14. (33,5 x 22,5 cm. 97 fol. 30+ lin.) Cearoe ersepo-evaxrexie cp l'py-
3HHCKATO Ha ÜCEeTHHCKIÄä A3BIKE nepeBelennoe ÜCETHHCKHMB ‚IBO-
PAHEHOMb VIBaHOMb AATy3BA3eBbIM%. Über Ioannes Jalguzize,
den ersten autor in ossetischer sprache s. Sjögren, Osset. Gramm.
XI; Osset. Studien, 636. 647, und Muısep%, Ocerauckie 3TIoAbI
Il, 1. 31. 41. Mit des lezteren ab sprechendem urteile über den
sprachlichen wert von Jalguzize’s schriften kan ich mich nicht
ganz einverstanden erklären; für grammatik und lexikon bieten
dise ältesten denkmäler des südossetischen dialektes vil wert-
volles. Darum laße ich als probe davon, daß der verdiente man
seine muttersprache auch freier zu behandeln verstand, ‚wenn er
nicht an den zu übersetzenden text gebunden war, seine vorrede
zu diser evangelienübersetzung (fol. 96) hier in transcription
folgen; der accent bezeichnet die mouillierung des consonanten,
der strich darüber die verdoppelung oder verschärfung (bei J.
taëdid). Die übersetzung dises einige schwirigkeiten bietenden
textes konte ich, dank der freundlichen beihilfe des hrn. mag.
N. Marr, nach dem grusinischen texte (fol. 96 v.) controllieren,
doch blib hir und da noch etwaß zweifelhaft.
Pa3&j nvpıaa.
Dælo) ræHæræ) VCHÆHYHVA XBV4AOH HiHYT CVYBA®T Ccaxapedajv ipoH
&B3alBri.
Myrar 24% 1R®B®5%j IPOHY, KaHær CYBæIOHYMæ &PEOla MH,
5 TBrpyvcaoaYv Mæuir Eperie AYrar. æMÆMÆ® Dala M&H BiHYD AXBYD
Mélanges asiatiques. T. X, p. 288.
180 | C. SALEMANN, [N. Ss. I
TCHCHM® LET 3aPARjæ, AuYr GECHAK] EMI HÆJ CYMAX MEMIPOH MYTarzu
EABOHVA ICAEM&j 0830H Aga3 QOM SEUAIH. ATÆ Æ31ÆD MÆ MAHTAPA
doMCæ) apxiji0H AXBYD EÆHVHVI. ÆMÆ VCAYD XBYryaB Kur y OR HieH
XÆp3 BÆHIOH, MÆMÆAÆD EXOPEEXY ÆDÆPAIBHAÆ) ÆPHACIIL. EPXEUIEME
10 5013 MÆH AjOHT æMæ, ræ3æMsæ 6AjTOM YCAY MEHRIOMYI SÆPA) JÆCAVTE,
5æ) ææpar Gawæpæcion rBvpuiar æB3arBvis HiHViv BAB&pDÆH. eHÆæPOH&)
ræsæmæ OaHÆCvH. æMéænv OasvVIOH 4j &MÆ. MYTAT EÆMÆH H&j KIHVT, BY)
qafvE y pacı ÆMOAPVEæ). H® 30HY ATaraB XBV4ABY. &ÆMÆ HÆAÆD exi.
XBV4AOH AÆCHY TÆHÆT HIHYT, iBMæ æ0æDv1 XæC ÆBÆDY, A058 EM Hi
15 ICMEAKPIAEP DeCKBVCA, YMÆ) eMYTAT æMæ CMSÆXOHDÆH (&BA ZU
VCÔæ30H aqa3 æÆBVHYI APXAjA e00HÆ). AbTLBE &3 DEIOH CYMAX MeMi-
POHFY, MYTÆIAÆRH ÆOÆEY ÆXCÆH QafVH al VCAYPD Mi®. HÆBVH BVi
CVMAXÆH biHYT.ABVA MAT l'ÆHÆT M&S3æPAVA Mæ3æpava (sic bis) xapion mæsir
Épektej" aMoHyiHalv, @Æi&MVH HÆ BVAI MÆHRH Alan. AMÆHÆMÆ a1V
20 qBvViaræx 6aqæBar y Oæp30HX Cæparæ) aqas OASÆHVH, ÆMÆ HA IBTEP
VCAYP XBVJAB y X\JAB ÆDBAV EUR 3ÆXY. EM& BV) APMV YCAY ærÆC1E EU
MÆDIÆ LED. BY) y LÔLREE XÆP3 APAIÆT. HIV MAXIÆD HÆ BAUV u APÆCA,
AMCHEME IBTEP 51 ÉIHVÉY UVDAAB «3ÆDARTÆ MÆIIÉVEY VCAY XBYuaBr
APMY», YIV XBVJAB PAS]ÆXIA MAXMÆJIÆD 3ÆPAÆ]Y, exXiIÆ) XÆP3 BÆHAOH
25 EBRPCA VCAVD malax Imneparop Arescanıp Ilasıer ævppY, 5æuv)v xopsæxv
æpæpliBHæ) VCPYXC YCAÆM ÉYpvCiojHaav paicvHæ), aMæ) æ3]1ÆD HVECTVR
PRIEEH, EM CABÆHAVILE AÆMEÆH MÆ MÆHrAPA JOMVCÆ) VCHÆABAPOH IPOH
æBsaræ) HIHYT VCHÆHVHVI. CM A@TÆ VCHOIOH ipOH æB3arBvi ayv KiHvTv,
HÆæuY XBVjHY rBVPUIAr ÆB3ATBVA Caxape0a. OMA 4iHAT Ball GBYAOH, AM&H-
30 EM BÆIÆPBOH XBYYABY, 3Æ]V, EM CYHAXTAY Bal QBVAY HYH 8) AMOHY.
ABVI PEIO] PREONAOH ÆDEÆ Aa3V 60H MR æXCÆBÆ), Kaeırjv PajAYIOH
ayk. [1820] asv. noem6örpr. ie. [15] Gouv. xæp3 anouninaaej rBYPUYCAOHV
Deoæitakt MITPONOAÏTY ersapxaıy. æmæjæ waren ayKkr. [1823] asv,
maicv, ke. [25] 6onv, revpuvcaoav casrvx cæp lonajv ersapxaıv. apy®
35 Mæ QOMVC JC BYAi. MÆxiBVI H® 6A4ABEPCAOH, JÆMÆ&H CYMAX MEMIPOHFA
Ma DÆBa5 QAÉVH AMV YCAYD qQBYAIAræ). HYP SYEVH CME JÆXCAÆ HÆBVH
æÔÆæEY XEP3 APASÆT XBVJABÆH, UÆMBÆH CYMAX BÆ&XBVIÆT. ÆMÆ& B&
3CHET HBVA. PÆCAÆMÆ VYCDYXCIÆP BAB 3XPI2j&, æMæ Oaææpasar 62-
30HVH ÜRABYPIÆPY:
Uebersetzung.
1. Vorrede von dem, der sich bemüht hat das göttliche buch, das heilige
Evangelium, in die ossetische sprache zu übertragen.
Von stam und herkunft einen Osseten, fürte mich als kleines kind
5 der könig von Georgien Heraclius II. mit und gab mich die schrift zu
Mélanges asiatiques. T. X, p. 284.
(axxv)] DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890. 181
10
15
20
30
erlernen von ganzem herzen: in der absicht, daß ich euch meinem mit-
Osseten-stamme zu seiner zeit in etwaß zu nützen tüchtig werde. So began
ich denn zu lernen mit meinem geringen vermögen; und der große Gott,
welcher allen gnädig ist, sah auch auf mich herab mit dem leuchten seiner
güte: er ließ mich so weit gelangen, daß ein wenig auf getan wurden
meines unmächtigen herzens augen, wodurch ich vermochte die schrift-
setzung in der grusinischen sprache irerseits (?) ein wenig zu ersehen.
Und das begrif ich, ein volk, welches keine schrift hat, das ermangelt der
rechten einsicht: weder erkennet es Gott, wies recht ist, noch sich selber.
Die götliche, weise machende schrift legt allen und jedem die pflicht auf,
daß, wer in irgend einem dinge geschikt ist, damit seinem stamme
und seinen landsleuten nütze und tauglich und behilflich zu sein beginne
an seinem tage (so lange er noch lebt?). Also sah ich euch meine mit-
Osseten, unter allen völkern dises großen dinges ermangelnd: nicht
hattet ir für euch eine schrift. Darob bekümmert in meinem herzen,
bewarte ich in meinem herzen die lere des königes Heraklius; aber nicht
hatte ich die gelegenheit(?), weil zu disem werke nötig ist von der hohen
obrigkeit eine unterstützung. Und da der allerhabene Gott der herr der
himmel und der erde ist, und in seiner hand sind die lebendigen und die
toten; — er ist für alle ders wol beschicket, welcher auch uns nicht unbe-
schicket läßet. Darum eben, nach dem worte der schrift: «die herzen
der könige sind in Gottes hand» wante diser Gott auch uns zu das herz
des von im nach wolgefallen erwälten großen herschers, des kaisers
Alexanders, sones Pauli, durch das leuchten der güte dessen wir er-
leuchtet wurden mittels der anname des christentumes. Daher ward auch
ich vol zuversicht und wolte, daß ich mit meinem geringen vermögen in
ossetischer sprache eine schrift zu schaffen strebe. Und so übertrug ich in
die ossetische sprache dises buch, welches in grusinischer sprache Sacha-
reba (Evangelium) heißet, das ist das frohkundige, denn des himlischen
Gottes, der engel und der heiligen kunde leret es uns. Darüber mühte ich
mich drei jare tag und nacht, womit ich began am 15-ten november 1820
unter guter anweisung, im exarchate des metropoliten Theophylakt von
Grusien, und vollendet hab ichs am 25-ten mai 1823, im exarchate
35 des erzbischofs Iona von Grusien. Dermaßen, so weit mein vermögen
reichte, schonte ich meiner nicht, damit ir meine mit-Osseten nicht
ermangelnd bleibet dises großen werkes. Nun bete und flehe ich zu Gotte,
der alles wol beschicket, daß ir selber, und eure kinder hinfüro [immer]
mer im herzen erleuchtet werdet, und die beste warheit (wörtl. das warere)
zu erkennen im stande seiet.
Melauges asiatiques, T. X, p. 285.
182
C. BSALENASS,
[x. s. u
Außer den auf gefürten handschriften übernam das Museum auß
Sjögrens samlung noch zwei convolute mit in Tiflis gedrukten manifesten,
ukasen u. dgl. auß dem anfange des jarhunderts; nämlich
15. rußisch, armenisch und grusinisch, 18 ff. fol.;
16. tatarisch und rußisch, 13 ft. fol.
In den folgenden drei beilagen gebe ich als nachtrag ein verzeichnis
der schon längere zeit dem Museum an gehörenden, bißher aber noch nicht
catalogisierten handschriften.
Beilage IV.
Die Lerch’sche Samlung (1859).
Im jare 1858 begleitete P. Lerch die rußische gesantschaft nach Chiva
und Buchara (s. A. À. Tapas», Ilauıta II. M. Jlepxa: Sanncka U. P.
Apxeos. O6m. Hosaa cepia I, p. cıv ff.) und erwarb für die Akademie die
hier verzeichneten handschriften, deren originalliste die überschrift trägt:
«Liste des manuscrits achetés pour le Musée asiatique, à Khiva et Boukhara,
en 1858, par P. Lerch». (Vgl. Procès-verbaux du 1 avril 1859 $ 95).
1. (5660). P. & ‚U eines unbekanten
verfaßers, cop. 1-rA; Ethé 43
n 97. — 278 fol.
2. (5000f). T. a) + {5 dl ét
UE y
b) SKA] ,5l,; eine überse-
tzung der ai! el des
——
el, von al, à So
> yalzill — 429 fol.
3. (574aghiit). P. P.a) sl abi in)
BR] sl. Dozy n° 1488.
b) ua lib
c) «pile Le ét âne D
sys url vgl. ZDMG. XXXI,
512; cop. 1-44
d) Il ws ERDE | Lo)»
Rieu 1034 b, iij. — 440 ff.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 286.
4. (494a). P. a) las, der Timuri-
den auB dem ende des IX. jh.
der flucht
b) Sel, és à auß briefen
u
gesammelt von pl > bé
oil — 234 ff.
5. (a,590b). Enthält außer versen und
gebeten (PA) noch c)T. ét AS
pri F5 Je —76 fl.
6. (0,566). P. a) &,b 5 el rs
au! Sl.
D) Lab cyan aus sleill all,
Rieu 856,b. Cop. Irro? —
207 f.
7. (497b). a) P. gell N ll gu
po bi bi
(xxx)]
b) AP. Lil)
liches compendiam von acht
wiBenschaften in der art des
Soil ulye, incplt.—119 ff
8. (574agdd). T. de LOI) és
Ab y lb ill Gus
eus (Sèreel > eine über-
setzung des „il, de#- 5 (Rosen
P. n° 17), Cop. ırvı—204 ff.
9. (5840). T. a) SES ut 5! vom
SU 2
b) ale a5 COP. 11e
— 176 pp.
10. (603 bd). a) P. »L all af; Rieu
426.
D) T. I mt
c) P. geschichten von Alexan-
der. — 152 ff.
11, (732aa}). P, Ja Sol LS
— 293 ff.
12.(871d). P..zI JUN ol,
Saga öglo Selm theolo-
gisch; cop. Irre — 208 fl.
13. (731b). P po Gb I Sl
Qlss saw), incpl. — 206 ff.
14. (676aa). P. un Li Lil defect.
— 332 ff.
15. (676 d). P. Ein sammelband, zum
grösten teile medicinischen in-
halts; darunter b) ge Hs
ug COp. IV; Rieu 475 b.
c) ein fragment der &}, La]
un D GE y er
Rieu 655, u. a. — 279 fi.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 987.
DAS ASIATISCHE MUSEUM IM JARE 1890.
183
ein künst- | 16. (676e), P. JUL glew Zul Le]
üb ale ile u; vgl.
Howorth II, 760. — 370 ft.
17. (480a). P. Hs) defect, bißher
unbekant. — 264 ff,
18. (8,689). P. srl Qt Cu au
Rieu 453.— 95 ff.
19. (487b). P. Ci Cl Lo
usée M.As.IX,575 N.—85 ff.
20. (a,581). P. Le LIN 5,555
defect. — 330 ft.
21. (276c). P. a) iu I] à
b) ère u ut la ins
c) Wald „I plis.
a) Léstal UL in;
e) sul Pe] 5
f) Les EL &es
9) Aare € pés del 95 —
300 ff.
22. (3018). T. Ja SLK— 133 fi.
23. (291h). T. a) pl bi „Lu
b) al) al ns cop. Irır
— 180 ff.
24. (8420). P. a) yo) ui „ui
„eb ob ol line
Rieu 800 b, I. — f) ul,
Dep Dos Ds vgl. Bland
JRAS. XVI, 125, und ver-
schidene astrologische trac-
tate. — 140 fi.
25. (543 a). A. lem) SL] be-
schriben von bar. Rosen,
Notices sommaires n° 196.
13
184
26. (aa, 581). P. Jet: à Gall JY;
get El ol GA bell
JUNI LS ol Le sel incpl.
HCh. II, 541 n° 6852. —
109 ff.
27.(280 ae). P. Lol, » une pe ss
bl pl — 552 ff.
28. (4,566). P. nl ul] ur
AAA autograph v. j. V#;
Rieu 83.— 253 ff.
29. (266 bb). P. a) Jus lime SB
cop. 1r49; Rieu 745.
0) (solar pylyil ps cop.
IP493— 158 ff.
30. (574aa””). P. és 3) rs dax
[31 ist jezt nicht mer auf zu finden;
in der originalliste steht:
«iu 2,0 Hist. du Sindh. 8,
en persan» und daneben aregu
P. Lerch».]
32. (413a). A. id AU) Je
Re] öl Loth n° 972.
— 322 ff.
33. (572 aacd). P. «LS ;l ps> Je
— 566 ff.
34. (603 bbb). P. lil) às:5—319 ff.
35. (297 a). T. a) [iyuuss jus 435]
Ji cop. ırvp — 5) fort-
Melanges asiatiques. T. X, p. 288.
C. SALEMANN,
[N. 8. 111
setzung des vorigen, Cop. IPVP
—C)@ je où u— 316 ff.
36-37. (321 ib). T. a) 2 plel SLT
Al nl, die
b) Mol jy Las — 171 ff.
38. (590 *). T. li a 8 al
Rieu 276.— 149 ff.
39. (ab, 574 ag). P. =“, al cop.
ır®o — 179 pp.
40. (574 agd). P. a) Go jé Je il
+
b) je pie &,5— 684 ff.
41. (ccb, 574 ag). P. le LS —
44 ff. |
42. (abb, 574ag). P. 3 Juil „Lf
Ur IE Vois er dm Zul
ul ss; cf. HCh, II, 133
n° 2230. — 46 ff.
43. (574 age). P. a) ls „La À)
b) ab dy) we oder &els,i
LL cf. Mél. As. II, 457.
c) anlisli élus — 547 ff.
43%, (574 age"). P. 5: 5) 0,5 U
sl: U autograph.—101 ff.
44. (574ah). P. ze I dl & Lu —
250 ff.
45.(b,581b). P. a) ;l va Zub
oder (JU) äs; Kahl n° 46.
LE) Io] sale Le
ff. 270
(xxxv)] DAS ASIATISCHEB MUSBUM IM JARE 1890. 185
Beilage Y.
Die Smirnov’sche Samlung (1880).
. Eine wertvolle samlung: von risälät verschidener gewerke, teils persisch
oder türkisch, teils zweisprachig; die meisten heftchen enthalten auch noch
algemein gebräuchliche gebete, wie z. b. ‚sles ‘ „ul ul cles
LS (les © uluall pl ‚sles' ne ib, u.a. Über dise literaturart s.
vorläufig bar. Rosen in den 3anacku Bocr. Ora. M. P. Apxeoı. O6m. I, 326,
und ebenda II, iij. |
1. (852). T. a) ÉllsusL OL, (der weber) — b) & ol Like —
144 f. 8° min.
2. (854). a) T. ossi ÖL, verschiden von der vorigen. — b) PT.
Sub, ÜL., (der färber); cop. ırav — 185 f. 8°.
3. (856). T. SS, pe UL, auch , 6, ÜL., (der gerber),—davon 63 blat
mit verschidenen gebeten. —-98 f. 8° min.
4. (858). T. ulis>o5ye UL, auch = 5,1) ÜL., (der schuster). — 40 f. 8°.
5. (859). Pt. I &JL., (der töpfer); von f. 56 v. an gebete.—136 f. 8° min.
6. (863). P. Alle &L., (der kupferschmide) f. 50 — 64, alles übrige
gebete. — 96 f. 8° min.
7. (864). T. Sl, OR ar, SsLL. en äl., (der schmide und ver-
fertiger von nägeln und hufeisen); von fol. 35 ab gebete.—64 f.8°.
8. (865). T. ÿJ;la),) ÜL,, (der wagner), von f. 17 v. ab gebete; auf
fol. 46 finden sich proben einer geheimschrift. — 52 f. 8°.
9. (866). T. jlas> ÜL., (der ackerbauer) in zwei redactionen fol. 1 v. und
27 v., die rußische übersetzung erwänt bar. Rosen I. c. — 37
f. 8° min. Ä
10. (868). und 11. (869). T. ÿdeulos Al., (der mezger) in zwei exem
plaren. — 16 f. 8° min. und 8 f. 8°.
12. (870). T. Se] Jdugrius L., (der pastetenbäcker) — 6 f. fol.
13. (871). P. SIL ÜL,, (der halväbereiter). — 12 f. 4° min.
14. (872). T. #51,» ÜL., (der ölpresser). — 4 f. fol.
15. (873). Pt. \s Suple Ül., (der seifensieder); cop. 1r31— 24 f. 8° min.
16. (875). T. SJ EL. (der hôker). — 1 f. fol.
Nicht hieher gehört die lezte nummer
17. (273b). TP. lai ds eine anthologie auß meist türkischen dichtern
auf verschidenfarbigem papier. Auf dem vorlezten blatte finden
sich (P) historische notizen über Chokand von Irov biB ırag —
133 f. 8°.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 389. . 18*
186 C. SALEMANN, [x. 8. u
Beilage VI.
Handschriften verschidener Herkunft.
1. (181b—-Quaritch 1880). P. JEE SEK voran gehn das JS La) ds
und die briefe (Ethé 479), leztere unvolständig; one ende. —
373 ff. |
2. (181 c— Quaritch 1880) P. ‚gul SL am ende defect. — 836 pp.
8. (213) P. BL Cle cop. er — 181 ff.
4, (266 ba). P. Jos paie ‚le cop. ııvı biB ve; vgl. Sprenger 119. —
192 f.
. (266 d). PT. me ulg> (c. tırı—Pı) one anfang. — 52 ff.
6. (271a). P. enthält unter anderem a) 4 _peb ls — d) Au ulg>
— 133 fi.
7. (2738 —R. Fraehn n° 5). PT. ,lail &cexe — 126 ff.
. (8, 275 — Quaritch 1880). P. ZLKS äous® — 2 vol. 812 ff.
9. (289 abb — Melgunov 1860). P. Le Cube 0. a. u. e. — 1 rolle.
10. (319 0). T. a) LE ‚los lol. axe Las vf. vve; 0. a.
b) (sole mi slail
À. c) all 3 dl, — 46 ff.
11. (321ab—-Mullä Husain 1866). T. a) s,tab Ed! De NE | ai. in
versen, 0. à.
8) Lau dj (site — 43 ff.
12. (321ibe—C. M. Fraehn?). T. 5 5lail dei — 8 ff.
13. (321ibf—C. M. Fraehn?). T. ;5 lus) 435 nebst den anhängen der
edition von Chalfin (Kazan 1822); davor Jö,l ue ulul>
Cl — 30 fl.
14. (361 a — Muhammad ‘Ali Mahmüd Ugly 1886) T. [539% yaos und
| anderes; ser alt. —172 fl.
15. (3708) A. \s Ask oil Di Ju) fell 4 one ende; vgl. Loth
n 357.— 161 ff.
16. (371e). P. „LS ‚Le vgl. Kahl n° 60,1. — 64 ff.
17. (3722 —.R. Fraehn n’ 11) A. a) a La) a cop.I-4v; vgl. Loth 696 I.
b) af pl y] ine, cop. 1-11 — 24 ff.
18. (372b). a) T. sul Jan all el cop. 1-49; vgl. Flügel III,
465.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 290.
Qt
00
(XxXxV)] DAS ASIATISORE MUSEUX IM JARE 1890. 187
e) A. Ja HI LU, und f) A. noch ein tractat des selben.
g) PT. nei „Lie deli a? aelösle, cop. 14a — 276 fl.
19. (383 a — Tolstoi 1864). A. aeblos — 67 ff.
20. (382 c). TA. 2 ls les und © pei a eles mit irem >L.]; talis-
mane. — 40 fl.
21. (427a—R. Fraehn n° 12). A. „ei u ‚al „le à des el El el
ea Be] cop 1-0: vgl. Pertsch I, 293. — 56 ff.
92. (4582 —R. Fraehn n° 3). A. JÜl y cl äslaïl Je von einem
christen verfaßt. — 227 pp.
23. (470b). a) wall nl ll & “LS 0. e., vgl. Pertsch IV, 520.
c) sl ol JL BU] üab cop. ırer; vgl. Rieu II, 478.
— c. 121 fr.
24. (a, 473 a — Veljaminov-Zernov 1858). Zwei kurze pehlevi-glossare in
arabischer schrift. — 16 ff.
25. (483a—R. Fraehn n° 21). PTA. 55) ul Ja) dus LE disdf àe 5
vel. M. As. IX, 553 n° 111. — 172 pp.
26. (504 ae — Tolstoi 1864). T. Li — 55 ff.
27. (526b—R. Fraehn n° 13). A. a) &yxill null ed sl, a!
vgl. Ahlwardt III, 553.
b) (sil) Sal 5 rt} gr vel. L c. —116 pp.
28. (566b). P. ab, cop. 1rv#, anvolsländig; vgl. M. As. V, 457. —
198 ff.
29. (a, 569% — Quaritch 1880). P. laell is, , ;) 72 le — 448 ff.
30. (569 a%— Mullä Husain 1866). P. A1 „a SL us „> „Lu auf
dem IV. buche des Lol} äs,, — 26 ff.
31. (574agn®" — Quaritch 1880). P. enthält unter anderm a) LS y) uaas
inc. auct.
b) see) IM D? um eis J is; Rieu 40.
e) Les. II „ich _
9) cpu Jet Jell ec Us Sy Jiléi Pertsch, B. 64,5;
cop. le11 und I°1P — 327 pp.
32. (581 ab?" — 1860). P. Die fünf lezten stücke auß cod. Graf n° 8,
copiert von Mullä& Husain; vgl. M. As. VI, 117.— 50 ff.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 291.
188 C. SALEMANN, DAB ASIATISCHE MUSEUM I. J. 1890. [n. s. m
33. (590 igh — Köhlers Antg.). T. (98 nu ll Ce 19 ff.
34. (603 bba'® — Quaritch 1866). P. El) às;5 cop. ur — 181 ff.
35. (638a—R. Fraehn n° 16). A. U] call vgl. Ahlwardt III, 566.
— 28 ff.
36. (643 f— Tolstoi 1864). P. je) te ne u af vd.
37. (a, 661 — Ilminski 1882). A. Sal all Ad Cl] za,» Pertsch
III, 464.— 160 ff.
38. (714a—R.Fraehn n° 17). A. öl ul Cal Qi 3 AL, er
vgl. bar. Rosen, Coll. I, 129. — 25 ff.
39. (787a — R. Frachn n° 18). A. a) 2ymul El) JT 3 dl, e*
EN] vgl. Aumer n° 664, nebst 5) il ,,5 dazu
von "U oil sLo—c) (jln sl D sl dl vgl. Loth
n° 407. — 91 ff.
40. (787 b— Crémemxoss 1879). A. 5LA 3 LL, — 156 ff.
41. (787 c— Cetmunkopp 1879). A. ge AT il» mit den glossen des
le I,» davor; one ende. — 105 ff.
42. (835 b— Köhlers Antq.). A. Historische und astronomische fragmente.
—26Äf
43. (847a—R. Fraehn n° 22). T. bo Lil ZCLS— 58 ff.
44. (4, 849 — Mull& Husain 1866). P. él, „LE 1, 5,2, UL, — 62 ff.
45. (Kirg. 6). Epische gedichte, darunter , „Lu y) — 28 ff.
46. (Hebr. 5 — 1884). T. Eine samlung von erzälungen und liedern im
dialekt der Krim-Karaiten, zusammen gestellt von AKoBE
‘ Epy; hebräische cursivschrift. — 668 pp. [Dise texte sind
ab gedrukt im VII-ten bande von Radloff’s Proben der
Volksliteratur; vgl. Orient. Bibliographie II(1888)n’ 3190].
Mélanges asiatiques. T. X, p. 292.
(xxxV)] 189
Sur la dispersion des points radiants de météores. Par Th. Bredikhine.
(Lu le 22 avril 1892).
(Avec une planche)
L’&tendue de l’aire de radiation et la durée du phénomène dans quel-
ques essaims de météores ont présenté une difficulté très grave à toutes les
explications proposées jusqu’à present. Pour les Perséides, par exemple, où
l’essaim est assez riche, l’aire de radiation embrasse plusieurs degrés et
Papparition dure au moins trois semaines ?). —
Chaque essai ayant pour but la résolution de ce problème intéressant
et difficile, —s’il est basé sur des considérations adoptables, — doit être
approuvé, car c’est de cette manière seulement qu'on a l'espoir de parvenir
enfin, d’une part ou d’autre, à la solution de la question. —
SL.
Nous.tâcherons d’expliquer les phénomènes mentionnés ci-dessus en
développant nos idées sur l’origine des étoiles filantes jusqu’à leurs consé-
quences qui découlent des propriétés des différentes orbites assignées aux
météores lors de leur séparation du corps de la comète. —
Plusieurs faisceaux de ces orbites doivent passer tout près des orbites
des grosses planètes, et par conséquent en subir, de temps en temps, des
perturbations très fortes.
Il s’agit donc d’examiner si ces perturbations sont en état de produire
la dispersion des points radiants. |
L’orbite de la comète génératrice elle même a une telle position et de
telles dimensions que ses perturbations produites par les grosses planètes
peuvent être regardées comme insensibles.
Les éléments de la comète de 1862 III (en adoptant la notation de
Gauss) sont:
1) Bredikhine, Bulletin de l’Acad. Imp. d. sc. de St.-P&t. T. VII, pp. 186—143.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 349. | |
190 TH. BREDIKHINE, [N. 8. Im
r = 290°36.4
N = 137 50.9
w = 152 45.5
4— 113 34.4
lg a = 1.38977
lge = 9.98261
lg g — 9.98350.
La distance du périhélie au noeud descendant est 27°14,5. À ce noeud
lgr= 0.00774, et l’angle de la tangente avec le rayon vecteur est
76°39;2; pour le noeud ascendant Igr = 1.112292, r = 12.949; à l’aphélie
r = 48.106.
Pour le rayon vecteur de la Terre au noeud descendant 1g % = 0.00575,
c’est à dire il n’est pas égal à celui de la comète; mais nous savons!) que
les orbites météoriques en coupant l’orbite de la comète forment en quel-
que sorte une brosse par laquelle la Terre peut passer étant même quel-
que peu éloignée de l’orbite cométaire (planche, fig. 1).
Pour les grosses planètes on a:
Jupiter a= 5.20 u == 4,99
Saturne 9.54 2.01
Uranus 19.18 0.71
Neptune 30.06 0.36
où K est le mouvement moyen diurne exprimé en minutes d’arc. A l’aide de
ces données nous avons fait la construction graphique (fig. 2), où l’on voit
Pellipse de la comète et les positions des grosses planètes qui sont indiquées
par leurs initiales. La plus petite distance de Jupiter à la comète est à peu
pres 2, celle de Saturne est presque 1, et celle d’Uranus — 2.5; — il ne
faut pas oublier que l’inclinaison de l’orbite cométaire est très grande et le
mouvement — rétrograde. —
Voyons maintenant les positions et les dimensions des orbites produites
par quelque éruption au noeud descendant, par laquelle les météores ont
été lancés dans des directions ayant des différents angles J avec le rayon
vecteur. La vitesse initiale d’éruption soit 9 — 0.2: c’est la valeur que nous
avons trouvé pour la queue du I type de la comète de 1862 III; un chan-
gement de j n’altère nullement nos raisonnements quant à leur essence.
Pour plus de simplicité nous pouvons admettre une seule valeur de 7 et
supposer que l’éruption n’a eu lieu que dans le plan de l’orbite.
1) Bredikhine, Sur les propriétés importantes des courants météoriques. — Bulletin de
la Soc. des Nat. de Moscou. 1889, X 4, pp. 18—15.
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 250.
(XxXV)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 191
En s’approchant plus de la verité, c’est à dire en admettant un cône
entier d'émission, : on n’aura qu’à généraliser dans ce sens les raisonnements.
Les calculs faits à l’aide de nos formules!) nous donnent la table sui-
vante des éléments des orbites des météores(J est positif — derrière lé rayon
vecteur et négatif — avant ce rayon):
j= 0.2
J lg« T lg?
1. +- 45°0 0.32505 2.113 3.073
2. 30.0 0.41846 2.621 4.243 9.79137
3. 25.0 0.46219 2.899 4.935 9.81564
4, 22.0 0.49250 3.108 5.480 9.83057
(5) 20.0 . 0.51470 3.271 5.916 9.84069
6. 15.0 0.57815 3.786 7.366 9.86576
7. 10.0 0.65633 4,532 9.660 9.389078
8. 5.6 0.74259 5.528 13.000 9,91251
(9) 5.0 0.75610 5.703 13.619 9.91547
10. — 0.75744 — _ —
11. 0.0 0.88981 7.759 21.613 9.93948
12. — 4,0 1.04150 11.003 36.500 9.95819
(13) 4.5 1.06355 11.576 39.380 9,96037
14. — 1.07374 _ — —
15. 5.0 1.09002 12.803 43.155 9.96281
16. 6.0 1.14442 13.954 52.075 9.96736
17. 8.0 1.28020 19.064 83.234 9.97637
(18) 8.2 1.29635 19.786 88.010 9.97725
19, —— 1.31667 — _ —
20. — 9.0 1.36825 23.350 112.800 9,98080
lgq gr 180°-— © Y R
1. — _ —_ 4°55,8
2, 9.99991 0.569589 17°85/7 6 38.2
3. 0.00115 0.65057 15 51.6 7 4.8
4. 0.00175 0.68723 14 57.5 7 18.7
(5) 0.00198 0.71280 14 36.2 7 27.2 10,00
6. 0.00284 0.78655 13 13.3 7 45.4 |
7. 0.00341 : 0.87293 12 14.9 7 59.5
8. 0.00376 0.96417 11 348 .8 85
(9) 0.00379 0.97816 11 30.0 8 9.5
10. _ 0.97955 — _ 4.33
1) Bredikhine, Sur l’origine des étoiles filantes. Bull. de la Soc. des Nat. de Moscou.
1889, Ÿ 1.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 251.
192 TH. BREDIKHINE, [N. s. 11
lg q gr 180° — o Y N
11. 0.00404 1.11163 10 57.8 8 15.5
12. 0.00419 1.25404 10 37.5 8 17.3
(13). 0.00419 1.27369 10 37.0 8 17.4
14. — 1.28285 — — 1.45
15. 0.00420 1.29748 10 33.7 8 17.4
16. 0.00422 1.34520 10 29.3 8 17.4
17. 0.00424 1.45689 10 26.8 8 16.7
_ (18) 0.00425 1.47004 10 25.0 8 16.7
19. — 1.48572 — — 0.63
20. 0.00425 1.52553 10 23.0 8 16.2
- T désigne le temps de révolution en années; r —-le rayon vecteur du
météore au noeud ascendant: 180—w—l’angle entre le périhélie du
météore et son noeud descendant, où il rencontre la Terre; l’angle y est
égal à ß’—B, où B est l’angle de la tangente à l'orbite avec le rayon vec-
teur de la comète pour ce même noeud descendant, et 8! — l’angle de la
tangente à l’orbite du météore avec le même rayon vecteur. —
Les XX 5, 9, 13 et 18 nous montrent que les orbites des météores
correspondantes aux valeurs données de J, passent très près des orbites des
grosses planètes. |
Pour les MX 10, 14 et 19 nous avons interpolé les valeurs de J qui
donnent les valeurs de r tout-à-fait égales aux rayons vecteurs de Saturne,
Uranus et Neptune. Pour Jupiter on peut laisser J= -+ 20°, car la valeur
lgr = 0.71280 correspond à l’une des positions possibles de Jupiter, ce
qui suffit à nos calculs qui ne sont pas liés à quelque moment déterminé.
L’orbite du météore X 5 est portée sur la planche (fig. 2), où on la voit
sous la forme d’une petite ellipse. —
Ici nous devons mettre en évidence et souligner, pour ainsi dire, la
profonde différence qui existe entre les Perséides, d’un côté, et les Andro-
médides et Léonides de l’autre côté. Une construction graphique très simple
des orbites des comètes génératrices et des orbites dérivées pour les deux
derniers cas nous montre immédiatement que leurs météores, quoiqu’ils
puissent subir des perturbations plus ou moins considérables des grosses
planètes, mais ils ne sont pas dans les conditions à la suite desquelles les
Perséides peuvent rencontrer les grosses planètes: voilà pourquoi la disper-
sion des points radiants des uns et des autres présente une différence
énorme.
Les éléments des orbites de météores sont calculés pour l’éruption
au noeud descendant, c’est à dire à l’anomalie de la comète v = -+ 27°14)5.
Mais les éruptions se font ordinairement sur un arc assez considérable de
Mélanges mathem, ot astron. T. VII, p. 252.
(xxxV)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE METEORES. 193
l'orbite, avant et après le noeud descendant, et pour la même valeur de
== 0.2 on peut trouver, pour chaque point de cet arc, les valeurs de J
avec lesquelles les orbites de météores iront couper les orbites des grosses
planètes. —
Comme un exemple persuasif, comme un extrême, si l’on veut, prenons
un point sur l'orbite de la comète très éloigné du noeud descendant, — le
point ayant l’anomalie v = + 90°.
3 = 0.2
J Iga T Ige
0° 0.55217 6.73 8.83627
— 5 0.59116 7.81 9.84824
lg q lg r | 1809— © Y
0.04921 0.68480 27°14,5 9°24;4
0.06486 0.74955 23 18.0 9 59.7.
L’orbite de Jupiter sera coupée, évidemment, par les météores pour
lesquels J = — 255.
Se.
Ainsi il est clair que sur l'orbite de Jupiter (et des autres grosses
planètes) et sur la ligne du noeud ascendant des météores, il peut s’accu-
muler un faisceau d’orbites de météores ayant une structure sui generis?),
où chaque orbite a son inclinaison ? à elle et son angle B, et ce faisceau
peut subir des fortes perturbations de la planète.
Nous nous contenterons dans nos calculs seulement des orbites qui sont
produites par une seule éruption au point du noeud descendant de la
comète.
L'action très forte de Jupiter (et d’autres planètes) ne se produit que
dans l’intérieur d’une sphère décrite autour de la planète avec un rayon
dont la longueur varie de planète à planète. Cette sphère est désignée sous
le nom de sphère d'activité. Pour Jupiter le rayon de la sphère d’activite
o est égal à 0.3; il est évident qu’une augmentation de ce rayon ne nuit
pas aux résultats. Nous nous sommes arrêtés fortuitement à la meer]
0 —= 0.305, dont la valeur angulaire, vue du Soleil, est égale à 3°23/3.
Les perturbations des éléments dépendent du chemin du météore dans
la sphère d'activité, et par conséquent de la position de son point d’entrée
et de sa distance plus courte du centre de Jupiter. Nous voulons distinguer
1) Bredikhine, Sur les propriétés importantes des courants météoriques. Bulletin de la
Soc. des Nat. de Moscou. 1889, X 4. ù
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 258.
194 TB. BREDIKHINE, [N. Ss. u
quatre cas caractéristiques: le météore passe à sa distance plus courte —
1) dans le plan de l’écliptique plus loin que Jupiter‘ (par rapport au Soleil);
2) dans ce plan mais plus près que Jupiter; 3) au-dessus de Jupiter (au
nord), ayant le même rayon vecteur au noeud: 4) au-dessous de Jupiter.
Quand l’inclinaison £ est très grande, les mots au-dessus et au-dessous
doivent être remplacés par les mots en avant et en arrière, ou vers l’Est et
vers l'Ouest.
Commençons par le météore qui passe par le centre de Jupiter: il n’a
proprement aucune signification pour nous, car il doit tomber sur la planète,
mais la direction de son chemin nous servira à mieux coordonner les autres
cas du passage par la sphère d’activité.
Soit a le complément (à 90°) de l’angle que la tangente à l’orbite fait
avec la ligne menée de Jupiter au Soleil. Il sera positif quand la direction
du mouvement du météore fait un angle aigu avec la ligne Jupiter-Soleil,
et négatif quand cette direction fait un angle aigu avec le prolongement
de la ligne Soleil-Jupiter. Il est aisé de voir que dans notre cas en général
a est toujours positif. Dans nos calculs approximatifs, on peut prendre pour
o le complément de l’angle 8 qui se rapporte au noeud ascendant du météore,
c'est à dire o — 90°—$8. mut 5 de ar; tar We rs èt
Soit o (fig. 3) le centre de Jupiter, zo la direction de son mouvement
indiquée par la flèche; le point b sur la sphère correspond à la direction de
la vitesse linéaire v, du météore, a — à sa vitesse linéaire relative Y,; l’arc
bg— a. Puis on a: be=(v,, x), bh=(v, y), bk —=(v,, 2); l'angle acd
=7; 4aC—=(V,, x), ah=(V,, y), k=(V,, 9; soient: de — «a, tc—=t,
a d = à, l'angle kae— 01.
L’angle de l’inclinaison du plan du météore dans les formules qui vont
suivre est pris aigu. Avec toutes ces désignations on obtient facilement à
l’aide des triangles que l’on a sur la sphère:
CS (2,, %) —=Ccst- cs 0
1. CS (2, ÿ) —=Sn ©
cs (2,, 4) —=sni-cs 9
2. V'=v/+v +2 v, v, csi-cs a
3. sn (V,, 2) =v,' 80 (0, 2): Mo
4. CS & = sn 0 : sn (t,, %)
cs (V5, +) = cs (V,, %)
5. cs (V,, y) = sn (V,, x)-cs x
cs (V,, 2) = sn (V,, z)-en z
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 254.
(xxxv)] * SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 195
tga—tg (V,, DD: wxr
6. tgı=tg (V,,x)-sn x
sn ê—sn (V,,æx)-snx
7. sp o!— sn « : sn (V,, x)
8. sn (&e) — sn co : sn (v,, æ)
ke= 90° — x
Pour l’unité de temps dans l’expression de la vitesse linéaire on a pris
58.133... jours. Au lieu de l’inclinaison du météore ?, on peut prendre
simplement son inclinaison à l’orbite de Jupiter, c'est à dire 67,5.
Avec les éléments du météore X 5, où J — + 20°, on a à son noeud
ascendant l’anomalie vraie v — 194°36/2, lgr = 0.71280, B— 62°3,8 et
o— + 27°56,2. Pour la vitesse relative dans un jour on a lg V,— 8.01408,
et l’on obtient plus loin:
lgv, = 9.64360 æ=— 60° 8,7
lgv, = 9.45627 a—=14 1
lg V, = 9.77850 ı = 23 30
(V,, x) = 26°37, = 22 52
(V,Y9=177 7 5! =— 32 42
(F,23=67 8 (k, e) = 29 51.
Le point de la sphère, diamétralement opposé au point b, correspond à
l'entrée du météore dans la sphère d’activit& de Jupiter; et les coordon-
nées sphériques « et 3 de cette entrée se trouvent dans l’angle antinormal
(par rapport à la fig.3); l’angle à sera compté positif au-dessous de l’éclip-
tique; @ — positif dans la direction de —x vers—y; on les revoit sur la
fig. 4, où À est le point d'entrée; À d' — à, c'd'— a; kAe = 0.
Si la direction de la vitesse relative ne passe pas par le centre de
Jupiter, mais à quelque distance de lui A', au-dessous de l’écliptique, alors
on à Al — 9. sn @, où Ÿ sera sur la sphère la distance angulaire du point
À au point q (fig. 4), $ — Ag. L’angle $ est positif au-dessous de A, et
négatif au-dessus de ce point.
Soit pg==v; le triangle kpq À, où l'angle en A est 180° — o,! nous
donne:
9. snv—=sn8. cs + 088. sn. cso!. Br
Quand le météore passe à la même distance A!, mais au-dessous du
centre de la planète, l’angle Ÿ est négatif, et
10. sn v=— sn à.cs@— cs à -sn pcs ot.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 255.
\
\
196 TH. BREDIKHINE, | [n. 8. Il
En posant d'p = «!, on obtient
11. . sna!'=—sn sn ol:cw.
a. est positif à gauche du point d' sur notre figure.
Lors de l’entrée du météore dans la sphère d’activité de Jupiter, la
distance angulaire de la planète (vue du Soleil) du noeud soit J,, et l’on
obtient facilement avec une approximation suffisante
12. sn J,—=—Ssn p-cs v-cs (@-+at) + sn p-sn v-ctgi
où p est exprimé en sa valeur angulaire, et 4 est aigu.
L’angle J, est négatif avant le passage de Jupiter au noeud du météore.
Le météore à son entrée dans la sphère d’activité a la distance angulaire
(vue du Soleil) M,, et on aura:
13. sn M, = — snp -snv: sni.
En supposant la plus petite distance A! entre le météore et Jupiter
égale à 0,15, par ex., on aura $ — 29°27/5; si cette distance A’ = 0.08,
|6 = 15°12/3.
Il s’agit maintenant de construire les formules pour les cas où le mé-
téore, ayant pour cela le rayon vecteur satisfaisant, passe par l’axe yy au-
delà ou en deca de Jupiter par rapport au Soleil.
La figure 4 présente notre système de coordonnées avec le point connu
A. Par ce point et par l’axe yy est mené le cercle 0A o, dans le plan duquel
se trouvent les vitesses relatives des météores passant par l'axe yy. —
Prenons deux de ces météores, — l’un passe entre le Soleil et Jupiter,
ayant sa plus petite distance A! = 0.15, et l’autre au-delà de Jupiter, à la
même distance A! = 0.15.
Pour le premier, l’arc 4h (fig. 5), égal à , se trouve à droite de À;
pour l’autre — à gauche. Le cercle o d'o’ est l’écliptique. Dans les triangles
d'Ao et fho, rectangles aux points d’ et f, soient d'f — P; fo = n, l'angle
foh — 0, ho = m, fh = v; d'A est 8, cd’esta, et soit Ag — €. De
ces triangles on a directement:
14. tg 0 = tgô:cse.
15. sn(Ÿ + m) = snè:sn0.
* 16. SN Y = 80% : Sn Ü.
17. tgn = tgm:cs0.
18. P— 90 +a—n.
19. SDE = (88-500.
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 256.
(xxxv)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 197
Ayant la distance plus courte de Jupiter A!, le météore sur l’axe y
sera éloigné de Jupiter de Al:cse, donc pour wir = r — A!:c8 €, où r’
est le rayon vecteur de Jupiter; mais on peut toujours poser css = 1.
Pour les positions de Jupiter et du météore, au moment d'entrée dans
la sphère d'activité, on aura avec une approximation suffisante:
20. sn), = — snp-csv-cs(P — a) + snp -snv-ctgi,
21. sn M, = — snp snv:sni.
Pour le météore passant au-delà de Jupiter on a le triangle d’Ao,
ùdfh=v, fo =n; ho = m, Ak=d,df = P, et on obtient
les formules semblables aux précédentes; seulement ici P'=— 90° — æ—",
et au lieu de P — « il faut mettre P° + «a. Sur l’axe yy pour ce météore
ona:r=r + Al:cse. |
Evidemment les formules restent intactes pour les deux cas quand au
lieu de Ÿ précédent sera introduit un autre, par ex., $ — 15°1233.
Ainsi ou aura les valeurs J, et M, pour le moment d’entrée; puis on
calcule le rayon vecteur correspondant à M,, et alors, à l’aide des éléments
de l’orbite du météore on pourra déterminer les valeurs M et r pour chaque
moment du passage par la sphère d’activité; les positions correspondantes
de Jupiter J se trouvent facilement à l’aide du mouvement moyen diurne de
la planète. Il est clair que dans nos calculs, dont les résultates ont plutôt
une signification qualitative, — on peut faire toutes les simplifications con-
tenues dans les limites admissibles d’inexactitude.
$ 3.
Le météore passant par le centre de la sphère d’activit& aurait employé
59.05 jours pour parcourir avec la vitesse donnée V, le diamètre de cette
sphère égal à 0.61.
Ayant en vue de nous servir du calcul des perturbations dites spé-
ciales, partageons ce temps en six intervalles, dont chacun sera À — 9.84
jours; pour la corde, correspondante à l’angle $ = 29°27,5, on a 51.42
jours et chaque À = 8.57; pour la corde correspondante à 9 — 15°1253,
on aura 56.90 jours et À — 9.50 jours.
Partageons ces deux cordes en six parties chacune, et calculons pour
les points de division ainsi que pour les bouts des cordes les valeurs de
1 : 4°, où A sont les distances entre. le météore et Jupiter.
Pour la corde aux intervalles À — 8.57 on obtient:
FES 1.54710 1.90328 2.27709 2.47176 2.27709 1.90328 1.54710
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 257.
198 TH. BBEDIKHINE, [s. s. 11
et pour la corde aux intervalles À = 9.50.on aura:
lg a 1.54710 2.02163 2.69280 3.29070 2.69280 2.02163 1.54710.
A l'aide des valeurs J,, M, il faudra calculer les valeurs de Jet M
séparées par les intervalles À. Pour trouver les positions de Japiter on a
ul = 4,99, et son rayon vecteur a la valeur constante, dont Igr! = 0.71280.
Pour faciliter les calculs, on peut construire une petite table contenant
l’anomalie vraie v et le rayon vecteur r de dix à dix jours, en comptant le
temps à partir du périhélie. Pour le météore dont le rayon vecteur au noeud
ascendant est égal à celui de Jupiter, le mouvement diurne est 599.74, et
l’anomalie au noeud ascendant v == 194°37’, cette table sera:
t jours v lgr
1353 191°47' 0.72317
1363 192 15 0.72154
1373 192 43 0.71990
1383 193 11 0.71826
1393 193 39 0.71644
1403 194 8 0.71462
1413 194 37 0.71280
1423 . 195 6 0.71073
1433 195 36 0.70866
1443 196 5 0.170659
1453 196 35° 0.701341
1463 197 5 0.70208
1473 197 35 0.69982
Nous aurons besoin des anomalies dans des limites qui ne dépassent
pas 3° autour du noeud, et on pourra les trouver par une simple inter-
polation. |
Pour le météore dont le rayon vecteur au noeud est de 0.15 plus court
que celui de Jupiter, on a Iga — 0.50358, Ige = 9.83562, Igu (en mi-
uutes) 1.01649 et l’anomalie au noeud v — 194°47’; avec ces données on
obtient:
t jours © lgr
1317.4 192°47 0.70739
1327.4 193 17 0.70554
1337.4 193 47 0.70369
1347.4 194 17 0.701841
1357.4 194 47 0.69999
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 958.
|
(xxxv)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 199
t jours. D gr
1367.4 195 18 0.69782
1377.4 195 60 0.69565
1387.4 .196 21 0.69348
1397.4 196 52 0.69132
Moyennant ces deux tables, il est facile de trouver par interpolation les
valeurs nécessaires pour le météore passant à 0,08 en deça de Jupiter,
ainsi que pour le météore de 0.08 et 0.15 plus loin que Jupiter. Pour tous
ces météores on a:
lg a lg lg e
0.50358 1.01649 9.83562
0.50877 1.00870 9.83799
0.51470 0.99981 9.84069
0.52063 0.99092 9.84339
0.52582 0.98313 9.84576
Après les calculs préliminaires, on peut effectuer les calculs des pertur-
bations spéciales dans la sphère d’activité pour nos huit cas. Nous nous ser-
virons pour cela des formules connues qui sont commodes dans le cas des
fortes perturbations. Il serait inutile de présenter ici la déduction de ces
formules tant plus qu'elles sont verifiées par les applications que mon col-
lègue honorable M. Backlund en a fait plusieurs fois.
D'abord, on a les désignations suivantes, où les lettres portant l'index
se rapportent à la masse perturbatrice m‘.
X et 8’ sont les longitudes des noeuds ascendants;
i et d — les inclinaisons; |
zw — la longitude du périhélie du météore,
v — son anomalie vraie; |
k — le nombre constant de Gauss, dont Igk = 8.2355814; s’il est
exprimé en secondes d’arc — Igk = 3.550065;
p — le paramètre de l’orbite du météore;
e — sn — V’excentricit£.
E — l’anomalie excentrique;
I — l’inclinaison mutuelle des deux orbites. Dans les formules qui
suivent cet angle, comme l’angle 2, sera obtus, vu le mou-
vement rétrograde des Perséides;
d — la distance angulaire entre l’intersection commune des orbites
et le noeud ascendant de la masse perturbatrice;
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 259. j 14
200 TH. BREDIKHINE, | [N. 8. n1
f — la distance entre le même point d’intersection et le noeud
ascendant du météore.
l — la longitude de la masse troublante sur son orbite,
r — son rayon vecteur.
Les formules de Delambre-Gauss nous donnent:
sn Zen ($ + g) = n—(Q—&)sn+ (i + À)
sn les (Ÿ + ff) = 07 (8 — R')-n7 (E— À)
es = I.sn= (ÿ — 9) = sn + (R — nes. ( + i)
es I-cs— ( — ) — cs (RN — N). (i — i)
!’— 2’— db sera la longitude de la masse troublante m’ sur son orbite,
comptée du point de l’intersection commune des orbites; désignons la pour
notre cas par J, et posons:
tgL'—=tgJ «I
snB = snJ'sn1
La longitude du périhélie du météore comptée du point de l’intersection
des orbites sera II = rx — nn — #, et la longitude du météore sur son
orbite, comptée du même point, sera M = v +- II.
Soit maintenant
0+I—Ll=M-L = A,
et posons:
|‘ =r:.sB:-4
3 =r.sB-snl
| ce = #r.sn P
En désignant par Q la fonction perturbatrice, on a:
ls (+) — Km [KE — r:A®]
4 e(2)=—r EmKn
# (9) = em Kr,
où
re
Melanges mathem. et astron. T. VII, p. 260.
(xxxvV)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 201
Posons enfin:
6. N=
7. K£— 5 =X,
8. R=N-X, S——N.K:n, Z=-—N-K.L,
9. L=—p-av-R+(p+r)mv-S.
Moyennant ces désignations, les équations différentielles des perturba-
tions des éléments de l’orbite du météore seront exprimées ainsi:
10. D, (38) = r-sn (9 + 0) Z:sni
ll. D, (81 = r:cs8 (0 + o) Z
12. D, (ör) = L:snp + 2sn°1i-D, (6)
13. D, (8) = a-csp [snv-R + (esv + cs E) S]
14. D, (èp) = — 3ay- sn!’ snp-sn9-R+—.S8)
13. D,(8M)=—Letgp—2rResp + GE.
Dans nos calculs on peut admettre que l’orbite de Jupiter coïncide avec
l’écliptique; le noeud du météore correspond à l'intersection commune des
orbites; l’angle I sera l’inclinaison du météore, qui est 113°32’; ayant en
vue l’inclinaison de Jupiter, on peut le prendre I== 11275. Pourtant c’est
indifferent.
M et J seront simplement les longitudes du météore et de Jupiter,
comptées sur les orbites correspondantes, à partir du noeud ascendant du
météore.
Nous pouvons nous contenter des minutes d’arc dans les valeurs angu-
laires, et employer pour cela le nombre de Gauss exprimé en minutes, dont
lgk = 1.77186. Dans la formule 14. on voit aussi sn 1’.
Comme la masse de Jupiter m! = oc le nombre constant 1g (km!)—
— 9.68314; pour en obtenir la valeur de N dans chaque cas particulier,
il ne reste que.le multiplier par À: Vp.
Après avoir trouvé les valeurs numériques de D, (88) etc., on doit
appliquer la quadrature mécanique pour en obtenir les valeurs 8Q, 85 etc.
Il serait mieux, peut-être, de prendre les intervalles À deux fois plus
petits; mais pour nous cela n’a aucune importance. Il faut noter encore
qu’au dehors de la sphère d’activit on obtient des valeurs sensibles des
différentielles des éléments; on doit les prendre en considération dans les
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 261. 14*
202 TH. BREDIKHINE, [n. Ss. m
quantités assez petites de 822; c’est pour cela qu’en présentant ces dernières
en nombres ronds des minutes il a fallu diminuer de quelques dixièmes de
minute les quantités positives de 8 {?.
Pour notre but les quantités da, 8e et 3q sont plus intéressantes que
les quantités 8u et 8; or les premières dérivent des dernières moyennant
les formules très simples:
l'expression a%, = k: & nous donne
16. = — 0. 0.
Puis e=sn 9, d’où
17. de=cs p-sn1’-89, où ?
est exprimé en minutes d’arc.
Enfin
18. ög—=(1—e) da—a-de
II serait superflu de copier ici les détails des calculs, au fond très
simples, et nous présentons leurs résultats numériques dans les tables sui-
vantes.
Désignons le passage supérieur du météore par la lettre N, le passage
inférieur par S; le passage par la ligne Soleil-Jupiter, au-delà de la planète
par L, et le passage en deca de Jupiter par P. Pour le cas où la plus petite
distance entre le météore et Jupiter est A! = 0.15, on a:
P
N S L
88 + 4 "8" — Ÿ — 9
di + 30 — 299 — 054 + 150
ör + 258 — 9291 — 039 + '177
39 + 128 — 135’. + 98 — 63
3p+ 05281 —04216 —00487 —+0:1755
ôa—0.1152 +- 0.0920 + 0.0113 — 0.0359
8e + 0.0269 — 0.0283 + 0.0203 — 0.0134
ög — 0.1232 + 0.1209 — 0.0648 + 0.0313
Pour A! = 0,08 on obtient:
88 + 3 + 2 — 4 — À
Si + 6°8 — 5°9 — 0% + 22
Ôr + 6,2 — 456 — 155 + 376
80 + 295’ — 279" + 224 — 57
8 -+- 1.1053 — 0.8756 — 0.1050 + 0.3767
da — 0.2412 + 0.1910 + 0.0237 — 0.0794
de + 0.0619 — 0.0585 + 0.0467 — 0.0120
8g—0.2764 —+ 0.2501 — 0,1477 + 0.0141
Mélanges matbém. ot astron. T. VII, p. 262.
(xxxv)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 203
Pour rendre les variations des éléments plus claires à la simple vue, on
peut composer, à l’aide d’une approximation grossière, encore une table
pour la valeur A!== 0.04, la distance du satellite le plus éloigné de la
planète étant 0.017: ‘
N s L P
DS + 2 + 7 — 6 — 6
8i + 14° — 12° — 1° + 4°
Ôrx + 12° — 9° — 3° + 7
5q— 0.600 —+- 0.500 — 0.300 + 0.007
Avant d’aller plus loin, faisons remarquer qu’entre toutes les variations
des éléments les valeurs de 8 £ se distinguent par leur petitesse, et c’est
très naturel dans le cas où l’inelinaison est très grande et la valeur de
ge — assez considérable.
ais, si même après plusieurs passages les valeurs de 8 52 étaient ré-
putées comme trop faibles, pour nous il restera important le caractère de
ces variations, c'est à dire leurs signes.
Avec la diminution ultérieure de l’inclinaison : les valeurs mêmes de
Sg pourront devenir beaucoup plus grandes.
$ 4.
Les tables données ci-dessus montrent les variations des éléments de
l’orbite d’un météore qui a passé d’une manière connue par la sphère
d’activité de Jupiter; elles laissent voir que les perturbations produisent les
mouvements directs et rétrogrades du noeud, quoique assez faibles, puis les
variations de l’inclinaison dans les directions opposées, et enfin les variations -
plus ou moins grandes dans les positions des périhélies et dans les
valeurs de q.
Ainsi, les météores provenant d’un seul cône et devant, — dans l’absence
des perturbations, — revenir à différents temps au même cône, — iront avec
le temps couper le plan de l’écliptique à différentes distances du Soleil et de
l'orbite de la Terre, au dehors et au dedans de cette dernière, ayant des
noeuds quelque peu différents.
Il serait étrange d’en déduire immédiatement que dans toutes ces
variations de q, r et x aux noeuds descendants, aucun des météores, après
les perturbations, ne viendra jamais rencontrer la Terre, comme si Jupiter
chassait les météores et les jetait soigneusement loin de l’orbite de la Terre,
vers le Soleil ou dans la direction opposée.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 268.
204 TH. BREDIKHINE, [. 8. im
N est impossible de déterminer toutes les conditions des passages des
météores par la sphère d’activité, non seulement pour une série de pareils
passages, mais même pour le second passage: pour cela il faudrait avoir
des tables du mouvement du météore avec toutes les perturbations, même
peu sensibles.
Ainsi, dans ce cas, comme dans tous les phénomènes, où les détails ne
peuvent pas être calculés d'avance, la plupart des conditions doivent nous
apparaître comme des événements plus ou moins accidentels, et il ne nous
reste qu’à faire des conclusions les plus générales sur les propriétés des
variations des éléments, en les appliquant aux faits déduits de l’observation.
Certainement, pour nous les plus intéressants sont les météores, dont
les orbites troublées présentent la possibilité de rencontre avec la Terre,
c'est à dire ceux qui peuvent passer, à leur noeud descendant, à une distance
du Soleil À égale à la distance entre le Soleil et la Terre.
Pour chaque météore, ou pour un mince faisceau de météores, cet R, à
chaque passage par la sphère d'activité de Jupiter, a sa perturbation 8 R,
qu'on peut se figurer comme une fonction 3g etör, où dg est. déjà une
fonction de 3a et de. Ainsi, il est évident que la condition indispensable
pour les météores capables de tomber sur la Terre après une série de pas-
sages par la sphère d'activité, doit s’exprimer ainsi:
Z3R=0 (R)
Ayant en vue cette condition, on peut faire quelques rapprochements
généraux de la théorie avec les observations qui, d’après l’essence même de
la chose, resteront incomplètes et grossières encore longtemps. —
Pour rendre nos reflexions plus claires, imaginons que la sphère d’acti-
vité est coupée par un plan passant par les centres de Jupiter et du Soleil
et perpendiculaire à l’écliptique (fig. 6).
Le petit cercle intérieur est décrit avec le rayon égal à la distance
entre la planète et son quatrième satellite (distance 0.017). Les cercles
suivants ont les rayons successifs: 0.04, 0.08, 0.15. La ligne menée vers
le Soleil est yy; elle est perpendiculaire à la ligne zz.
La droite AB inclinée à la ligne se sous un angle de 30°, égal à l’arc
connu ke, présente la ligne sur laquelle les météores, ayant les rayons
vecteurs de Jupiter, passent par le plan y.
Le petit cercle intérieur peut être laissé sans considération, car dans sa
sphère les météores subissent des perturbations trop fortes, et plusieurs
d’entre eux tombent sur la planète.
Les valeurs de 86 peu différents de celles qui sont données dans nos
tables se trouvent non seulement tout près de deux lignes AB et CD,
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 264.
f
(xxx) ] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 205
mais dans certains angles NON, SOS, aOa, x, oX. La ligne pointillée,
un peu courbée, sur laquelle 82 = 0 est mOm. Les droites parallèles à
AB présentent les plans dans lesquels les météores à différents r coupent
le cercle AD B C à leur passage par la sphère d'activité.
1. Les météores pour lesquels, à différents A!, les expressions à $2 ont
les plus grandes (parmi les autres) valeurs positives, prépondérantes sur les
valeurs négatives près de l’axe yy, se meuvent dans une certaine bande au
milieu de l’espace NNSS. Pour ces météores le noeud a un mouvement
lent vers l'Est. .
A leurs passages symétriques au-dessous et au-dessus de l’axe yy, la
satisfaction de la condition (R) a une probabilité considérable, — à en juger
d’après les signes contraires des valeurs 8g et 3x, qui sont peu différentes
dans des positions symétriques. Pour ces météores la valeur positive de dt
est prépondérante, et par conséquent leur inclinaison (angle aigu) diminue.
2. Dans la bande suivante à droite, parallèle à la première, un météore
passant loin de l’axe yy, au-dessus et au-dessous de lui, a un accroissement
positif insignifiant de la longitude du noeud, tandis que dans ses passages
plus près de l’axe il reçoit un accroissement négatif plus considérable; le
dernier peut devenir prépondérant, et le noeud de ce météore (ou de ces
météores) se meut déjà lentement vers l'Ouest. L’inclinaison diminue.
Les rayons vecteurs r des météores, au noeud ascendant, de passage à
passage ne peuvent varier qu’insensiblement, surtout pour la bande de
milieu, et après plusieurs passages par la sphère d’activité doivent revenir
à leurs valeurs initiales, autrement le noeud n’aura aucun mouvement sen-
sible vers l’Est. Peut-être que cet ordre des choses ne s'établit pas dans le
premier temps après l’éruption, mais après une certaine variation des orbites.
Un rôle important doit jouer ici la variation de l'angle © produite par
les variations de x et de a. Il ne faut pas oublier aussi qu’à une même
distance du Soleil, nous avons une quantité d’orbites sur la ligne du noeud:
d'abord un éventail d’orbites ouvert de 8° à cause de la différence des #;
puis un système d’orbites provenant des points d’éruption situés devant et
derrière le noeud descendant, où non seulement :, mais aussi les angles o
sont différents.
3. Encore plus loin à droite on peut imaginer une bande pour laquelle,
dans le résultat des passages des météores au-dessus et au-dessous de l’axe
yy le noeud ne varie point, c’est à dire ces météores restent auprès de la
position de l’époque de maximum. Leur inclinaison diminue. Ici la satis-
faction de la condition (R) apparaît déjà plus accidentelle, car la ligne
ög — oest déviée quelque peu en haut de l’axe yy, et par conséquent les
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 265.
206 | TH. BREDIKHINE, . mem
passages au-dessus et au-dessous de yy doivent être plus fréquents. Le
nombre de météores tombés dans ces circonstances accidentelles doit dé-
croître rapidement, et ces météores se présenteront comme sporadiques.
L’inclinaison diminue toujours.
Entre les bandes 2. et 3. on devine quelque part la bande avec la pré-
pondérance des 8 S négatifs, c’est à dire avec le mouvement du noeud vers
l'Ouest.
4. Enfin, encore plus loin à droite, l’accidentalité de conservation de la
condition (À) devient encore plus rare: le noeud varie peu, mais l’inclinaison
diminue considérablement. Ce sont ces météores qui parcourent de temps à
autre la marge australe de l’aire de radiation et l’augmentent sensiblement
dans cette direction.
5. Le côté gauche (fig. 6) de la sphére d’activité en général est peu
favorable à la satisfaction de la condition (R), car ici la ligne öq = 0 dévie
considérablement en bas de l’axe yy.
Moins d’accidentälit& présente, sous ce rapport, seulement une bande se
trouvant immédiatement à gauche de A B, dont on peut dire qu’en elle est
sensible la prépondérance de 8 $2 négatif, c’est à dire le mouvement du
noeud vers l'Ouest. Dans la somme des passages prédomine $i négatif, c’est
à dire l’accroissement de l’angle aigu d’inclinaison.
En voisinage de cette bande on peut noter une bande aussi avec l’ac-
croissement de l’inclinaison mais avec 52 invariable. |
Ces météores restent auprès de l’époque et augmentent son aire de
radiation vers le Nord. Plus loin à gauche, pour la conservation de la con-
dition (R) sont exigées des accidentalités de moins en moins probables.
Dans tous les cas énumérés ci-dessus la valeur x varie diversement et
dans les directions opposées. Cela produit la variation de l’angle o, et par
conséquent le déplacement des radiants sur l’aire de radiation vers l'Est et
et vers l'Ouest.
Les valeurs de à sont assez petites et demandent un temps énorme
pour s’accroitre en plusieurs degrés; mais il faut noter encore une fois
qu'avec le temps ? diminue, et cette diminution sert à augmenter considé-
rablement 3 N, comme on le voit d’après la formule 10., $ 3; où d’un
côté sn? diminue dans le dénominateur de la formule, et de l’autre côté
sn(v + «) augmente plus considérablement dans le numérateur, parceque
la diminution de < rend possible la rencontre du météore avec la sphère
d'activité à une distance plus grande du noeud, — si l’angle © ne s’y op-
pose pas.
Si l’on a en vue un temps très grand, alors on doit prendre en considé-
ration le changement du rayon vecteur de Jupiter sur la ligne du noeud.
Melanges mathém. et astron. T. VII, p. 266.
(xxıv)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 207
A cause du déplacement du périhélie d’une minute d’arc par an, la variation
de r' durant une révolution de Jupiter est égale à 0.0005.
Même les variations périodiques du rayon vecteur de Jupiter ne seront
pas tout à fait insignifiantes dans les raisonnements et les calculs plus
approfondis. |
Il est clair que dans toutes les accidentalités mentionnées plus haut, leur
probabilité doit décroître rapidement avec l’éloignement de la position de
l’époque de maximum. Les météores paraîtront ici plutôt sporadiques que
systématiques.
La condition (R) n’impligne point la condition Zèuw = 0, et par con-
séquent la première étant satisfaite, les temps de révolution des météores
après les perturbations peuvent devenir plus différents. Cette circonstance
mène à la possibilité de l’apparation annuelle des météores qui, avant les
: perturbations, ont eu le même temps de révolution.
La périodicité annuelle des météores aux orbites troublées est soutenue
aussi par les perturbations des autres grosses planètes. Les observations
soigneuses pour plusieurs années donneront peut-être une réponse à la
question, — s’étend-il le phénomène jusqu'aux mêmes limites chaque année
ou non. |
Enfin, la périodicité annuelle indique à son tour la répétition réitérée
des éruptions aux approches de la comète au Soleil. La comète des Per-
séides, à son apparition en 1862 avait la queue anomale, d’où on peut con-
clure que des pareilles éruptions ont eu lieu à chacune des apparitions pré-
cédentes. Voilà pourquoi l’essaim de Perséides est assez abondant pour chaque
année et assez dense pour quelques jours autour de l’époque (10.5 août).
Les météores pour lesquels & varie peu, ont pourtant des accroissements
positifs ou négatifs d’inclinaison, c’est à dire l’aire de radiation à l’époque
ou auprès d’elle s’accroit en latitude (et déclinaison), en haut et en bas.
Nous avons parlé plus haut de la cause de son accroissement en longitude
(et ascension droite). Dans notre article), nous avons montré que l’aire de
radiation s’étend de + 36° à + 73° en déclinaison et de 25° à 65° en
ascension droite ayant pour les coordonnées de son centre
a —= 45°, à = + 55°,
et nous avons encore rejeté quelques météores solitaires passés au-delà de
ces limites de l’aire.
L’aire centrale de radiation, ayant près de 10° de diamètre, est formée
par les météores, — et ils sont en majorité, — qui, par la position de
1) Bredikhine, Sur les Perséides observés en Russie en 1890. Bull, de l’Acad. Imp. d. sc.
de St.-Pét. T. VII, p. 136.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 267.
208 TH. BREDIKHINE, [x.S. I
leurs orbites par rapport à Jupiter (et autres grosses planètes), ne peuvent
subir que des perturbations relativement insignifiantes. Le centre de cette
aire coïncide, comme nous l’avons vu, avec le point radiant de la comète
qui donne 2 égal à celui de l'orbite de la comète.
$ 5.
A mesure qu’on s'éloigne de l’époque de maximum, vers l’Est et vers
l'Ouest, c’est à dire avant et après l’époque, l’inclinaison des orbites de
météores doit diminuer de plus en plus. Dans notre article cité ci-dessus,
nous avons montré moyennant un nombre considérable d'observations !) que
pour le 5 août l’inclinaison est 59°3; pour le 14.5 août elle est 59°8,
tandis que pour l’époque i = 65°8. Ainsi, l’inclinaison a diminué de 6°.
Pour l’an 1891, j’ai à ma disposition quelques observations soigneuses
faites le 30 jouillet, le 1 et le 18 août.
Le 30 juillet les observations sont faites à Poulkovo par Mrs. Soko-
loff (s), Kostinsky (k) et Lebedeff (1). Le temps moyen de Poulkovo
sera désigné par t.
Appar. Dispar.
X t a | ö a ö
1 (8) 11759" 4120 + 55°6 37°6 + 6575
2 (1) » 45.9 53.6 44.0 57.6
3 (k) 12 7 8.6 18.8 7.1 11.2
4 (8) 12 51 6.4 58.8 0.5 59.2
5 (1) » 7.7 60.0 0.1 60.2
6 (s) 13 21 6.7 29.6 26.0 32.7
7 (1) » 17.8 32.3 44.0 38.7
8 (1) 13 40 18.7 38.9 15.5 36.0
9 (k) » 21.8 43.0 17.0 37.0
10 (s) » 235.0 -+505 21.6 + 46.8
Les moyennes pour les météores identiques, observés par les différents
observateurs, sont:
1 11’59” 43°5 + 54°6 40°8 + 61%
2 12 7 8.6 18.8 7.1 11.2
3 12 51 7.1 59.4 0.3 59.7
4 13 21 12.3 31.0 35.0 35.7
5
13 40 21.8 + 44.1 18.0 + 39.9.
1) Ibidem, p. 145.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 208.
(xxxV)] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE METEORES. 209
Le premier météore reste solitaire; les autres donnent les radiants
suivants:
1. — (2,4) a = 11°0 8 — + 31?0
2. — (3,5) 36.0 54.0.
Le 1 août les météores ont été observés par M. Razinkoff, à Novo-
ghéorghievsk (gouvernement de Kherson):
Appar. Dispar.
X t & 8 a è
1 10°15” 35973 + 56°6 13°1 + 5873
2 11 30 31.6 44.7 37.4 41.5
3 11 50 26.7 33.7 18.3 33.2
4 11 55 45.9 56.4. 50.7 51.8
5 12 50 29.7 62.8 43.2 58.4
6 12 35 35.4 46.8 33.6 52.9
7 12 52 21.0 62.9 21.8 66.4
8 12 53 31.3 + 63.6 28.8 + 69.4
Le météore X 1 est isolé; les radiants fournis par les autres sont:
1 — (2, 7) a — 20° | 8 = + 500
2 — (4, 5,8) 31 63.0
3 — (3, 6) 37 34.5.
En portant les radiants du 30 juillet et du 1 août sur une seule carte,
nous aurons l’aire de radiation pour le 31 juillet, et les coordonnées de son
centre, pour les 11*0 t. moyen de Greenwich, corrigées pour la précession,
sont :
a = 2777, 8 — -+46°6.
Pour ce temps la longitude du Soleil À = 128°22’, et les calculs faits
à l’aide des formules connues, nous donnent:
I — 43°44 0 =81°42'
b = 32 38 ge — 3259
l = 50 18 ge —55 39
bd — 54 47 8 —83 9,
d’où
| i = 55°5.
L’anomalie parabolique pour l’angle s sera v — + 13°9, et c’est la
distance entre le périhélie et le noeud descendant.
Pour nous il est très important de voir que l’inclinaison est de 10°
moindre de celle pour l’époque de maximum. Son decroissement pour un
jour est égal à 1°.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 269.
210 TH. BREDIKHINE, | [N. 8. m
Prenons maintenant les observations faites à Poulkovo, le 18 août, par
M. Lebedeff.
; Appar. Dispar.
N t a è a è
1 1023" 55°9 + 40°6 55°7 + 39°0
2 10 35 20.7 48.0 22.7 41.7
3 10 36 16.3 : 46.8 16.8 44.0
4 11 1 34.5 39.4 30.5 41.4
5 12 5 63.8 53.8 76.5 57.3
6 12 9 852.0. 63.5 341.6 61.5
7 12 12 30.5 + 50.9 38.5 + 50.6
Pour les 9*3 t. m. de Gr. on a les radiants:
1—(2, 3, 7) a = 17°4 8 = + 50°0
2— (4,5) 37.5 38.0
3— (1,6) 57.0 56.6.
Les coordonnées du centre de l’aire de radiation, corrigées pour la
précession:
a— 38°0, 8 — +- 4873.
Pour ce temps À — 145°35’, et puis on a:
il = 527 0 = 96°0
b 31.6 e 31.6
v 481 © 53.0
b 53.2 s 94.5,
d’où à — 53°4.
L’anomalie parabolique correspondante à l'angle s est v — — 920.
L’inclinaison est de 12° moindre que celle de l’époque.
On ne peut pas laisser sans attention cette diminution d’inclinaison
indiquée par nos raisonnements théoriques.
Outre les observations données ci-dessus, j’ai encore un petit nombre
d'observations pour quelques jours entre la fin de juillet et le 5 août, et
puis entre le 15 et le 18 août; mais avec des pareilles observations on doit
attendre jusqu’à ce que toutes les nuits entre le commencement et la fin du
phénomène seront remplies suffisamment, et les aires de radiation plus
richement couvertes des radiants fournis par plusieurs années.
Enfin, je dois ajouter qu’on m’a communiqué quelques observations très
soigneuses faites par M. Modestoff à Riazan, le 29 et le 31 août. Le temps
ne lui permit pas de profiter des toutes les nuits de la seconde moitié du
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 270.
(tx )] SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE METEORES. 211
mois d'août, et par cela ses observations sont séparées du 18 août par un
long intervalle. Par cette raison, je ne me sens pas en droit de regarder ces
météores comme Perséides; mais la position de leurs radiants sur le ciel et
plus encore la diminution considérable d’inclinaison seraient suffisantes pour
les lier avec les Perséides.
En tout cas, et vu’ la possibilité que l'intervalle entre le 18 et le 29
août sera avec le temps rempli de radiants, je donne ici ces observations
. avec les résultats qu’elles m'ont fournis.
1891, 29 août.
Appar. Dispar.
Y t a ö & Re)
1 11 7% 4724 +280 46°7 —<+26°8
2 11 16 26.0 59.6 38.4 65.3
3 11 42 53.7 55.2 57.7 53.1
4 1213 27.1 . 12.8 27.6 5.0
5 12 20 33.7 13.8 35.5 7.4
6 12 31 55.0 10.1 55.0 6.6
7 12 37 33.9 32.7 28.7 27.3
8 12 51 54.3 23.6 51.8 28.7
9 12 54 67.9 19.5 66.1 9.2
10 13 0 66.8 58.7 83.7 59.9
11 13 18 44.6 +- 40.3 40.4 + 37.3
Le X 2 est isolé. Les points radiants pour les 10*4 t. m. de Gr. sont:
1—(4,5) a—95 5=+39°
2— (3, 10) 52 56
3 — (6, 8) 55 22
4 — (1, 7, 9, 11) 77 54.
1891, 31 août. Ä
Appar. Dispar.
NX t a 8 a 8
1 10*50" 39°4 + 41°0 43°3 + 45°2
2 10 56 32.0 32.7 26.7 36.2
"3 11 21 72.0 45.7 73.4 41.5
4 11 29 60.6 50.0 67.6 53.9
5 11 44 55.1 .. 48.0 56.5 40.3
6 11 50 37.0 + 59.2 25.0 + 51.7
Les points radiants pour les 94 t. m. de Gr.:
1—(1, 2) a — 3370 8 = + 3250
2 — (4, 5) 54.5 45.5
83 — (3, 6) 60.0 61.5.
Mélanges wathém. et astron. T. VII, p. 271.
212 TH. BREDIKHINE, [n. 8. ıu
En portant ces 7 radiants sur une seule carte, on obtient pour le 30 août,
9*9 t. m. de Greenwich, une aire commune de radiation, et les coordonnées
de son centre, corrigées pour la précession, seront:
a«=51°5, 8 — + 4477.
Pour ce temps À = 157°19, et puis on obtient:
I — 60°45’ 6 — 103°18’
b 25 4 6 25 49
l' 54 41 €’ 43 45
b 4218 s 99 9,
d’où
i = 43?°0, v — — 36°6.
D est important au plus haut degré que l’inclinaison est encore plus
petite.
Pour le calcul de e moyennant e, nous avons pris toujours la valeur
parabolique D — 0.7071; mais cela n’a aucune influence sensible sur les
résultats.
I est intéressant de calculer pour quelque aire de radiation, soit, par
ex., pour le 29 août, les éléments de ses points radiants caractéristiques,
c’est à dire les valeurs + et v au noeud descendant.
Pour ce temps À = 156°11..
1) Point radiant le plus austral; « = 55°7,8 — + 2271
= 5855 se = 80
b 2.3 . Cu 13.7
l 53.1 s 103.1
b 3.9 4 - 4.0
Y 163.2 v — 26.2
2) Point radiant le plus boréal; « = 5277, 8 — + 5671
il = 65°4 s — 35°8
b 35.8 € 60.2
l 64.2 s 91.0
b 60.2 t 60.2
0 91.1 y — 2.0.
3) Point radiant le plus oriental; « = 777, 8 — —+- 54°1
= 81°6 e — 3493
b 31.0 e 57.8
l 98.9 8 70.0
b 50.7 i 55.4
0 66.1 v + 40.0
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 272.
(xxxv)| SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 213
4) Point radiant le plus occidental; & = 25°7, 8 — + 39°1
I = 3877 e — 37°4
b 26.4 e 62.8
l 13.0 s 127.3
b 40.6 4 55.0
0 133.0 v — 74.6.
L’inclinaison du point le plus haut de l’aire de radiation est inférieur à
l’inclinaison de l’époque; quant au plan du point le plus bas, — il est tout
près de l’écliptique.
D'un autre côté, les positions des périhélies (v) nous indiquent que la
dispersion dans le plan des orbites, c’est à dire vers l’Est et vers l'Ouest,
dépend de la variation de x et de l’angle o, qui sont liés étroitement.
La variation de # laisse voir que les plans des orbites de météores, avant
et après l’époque, ne sont point parallèles au plan de l'orbite de la comète,
„. ne convergent non plus vers quelque lieu déterminé sur elle. Cela se
trouve en contradiction évidente avec l’admission d’un anneau de météores,
où les orbites, ayant leur foyer commun au centre du Soleil, devraient con-
verger vers un périhélie à peu près commun.
Il est presque inutile de rappeler ici que les aires de radiation éloignées
de l’époque, ayant une étendue considérable, sont pauvres en radiants et
cela rend peu exacte la détermination de leurs centres. On ne peut réparer
ce défaut qu’en combinant les observations pour plusieurs années. Voilà
pourquoi les observations loin de l’époque sont très importantes, et les
amateurs rendront un service considérable à la science en observant vers
ce temps et en traçant soigneusement les météores sur la carte. Ainsi il
sera possible de soumettre à la critique les points radiants présentés comme
les résultats des observations. Les radiants non accompagnés des pareilles
cartes, ou des coordonnées, seront toujours plus ou moins douteux et pour-
ront conduire aux conclusions arbitraires.
$ 6.
Qu’il nous soit permis maintenant de récapituler les raisonnements pré-
cédents sous la forme abrégée des résultats.
1. Lors de l’origine des météores, leurs orbites divergent déjà en faisceau
conique embrassant quelques degrés. Dans l’abscence des fortes perturbations,
l’aire de radiation ne dépasse ces quelques degrés, et le phénomène ne dure
qu'un temps modique, — quelques heures, deux ou trois jours...
Dans l’essaim des Perséides et ses pareils, une partie de météores peut
passer par les sphères d'activité des grosses planètes et y subir des pertur-
bations très fortes et très variées.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 273.
214 TH. BREDIKHINE, [x. s. u
!
2. Les météores dont la longitude du noeud varie très peu, doivent rester
auprès de l’époque de maximum (pour les Perséides le 9, 10 et 11 août);
mais ayant les inclinaisons et les longitudes du périhélie très variées, ils
agrandissent l’aire de radiation de quelques degrés dans toutes les direc-
tions, en formant sur elle des radiants qui ont satisfait la condition (AR) après
toutes les péripéties de leurs passages par la sphère d'activité.
. La partie centrale et plus dense de l’aire à l’époque est formée par les
météores dont les orbites se trouvent dans les intervalles entre les grosses
planètes et loin d’elles.
3. Les météores qui après un temps suffisant ont reçu la variation con-
sidérable du noeud dans deux directions, Est et Ouest, ont leurs inclinaisons
de plus en plus petites, à mesure de l’éloignement de l’époque.
La différence des inclinaisons et de x au moment de l’origine sera sen-
siblement augmentée par les perturbations, et ainsi on n’aura nullement
des points mais des aires de radiation pauvres en radiants; leurs centres,
comme nous venons de le voir, ont des inclinaisons diminuant avec l’&loigne-
ment de l’époque. |
Il y en a quelques détails dans le phénomène qui ne découlent pas
librement de la théorie. Ainsi, la variation considérable du noeud est
accompagnée et causée par la diminution de l’inclinaison, et pourtant aux
noeuds éloignés de l’époque nous voyons simultanément des radiants aux
inclinaisons petites et d’autres aux inclinaisons grandes; les seconds parais-
sent incompatibles avec les premiers. Mais dans ce cas on peut, à ce qu’il
semble, indiquer une issue vers l'explication. En effet, les météores, dont
les orbites ayant leurs noeuds déjà assez éloignés de l’époque vers l’Ouest
et peu inclinées, peuvent accidentellement passer plus souvent par la bande
où q ne varie pas, et par conséquent ils peuvent, grâce aux certaines valeurs
de Sr, satisfaire la condition (AR). Ceux qui sont plus près du Soleil auront
une nouvelle diminution de #, ceux qui en sont plus loin, auront une augmen-
tation de ®.
Ceux des météores de la bande médiane AB qui ont une petite incli-
naison et les noeuds éloignés vers l’Est, peuvent acquérir l'angle o assez
petit, — à cause de la diminution de a, — conserver leur g, et remplir la
condition (ZR) ayant passé même un nombre superflu de fois au-dessus ou
au-dessous de l’axe yy; daus le premier cas l’inclinaison diminue d’avantage,
dans le second — elle augmente comparativement à l’inclinaison de l’époque.
En faisant nos réflexions, nous avons eu en vue les premiers passages
par la sphère d'activité. Pour les passages ultérieurs, — dans l’absence des
perturbations sensibles d’autres planètes, — les météores doivent retourner
à la position où ils avaient rencontré Jupiter; ainsi nous irons trouver ceux
Mélanges matbhém. et astron. T. VII, p. 274.
(xxx) SUR LA DISPERSION DES POINTS RADIANTS DE MÉTÉORES. 215
d’entre eux qui ont satisfait la condition (A) dans des positions par essence
peu différentes des positions initiales, seulement dans une quantité beaucoup
plus petite. Par conséquent, on peut les assujettir aux mêmes raisonnements
dans des traits généraux.
La question concernant le temps durant lequel les minutes de 882 ont
pu s’accumuler en degrés, — est tout à fait superflue. Elle correspond, par
exemple, à la question — dans quel espace de temps s’est produit tel ou tel
système de montagnes, ou telle ou telle formation géologique, etc. Les
actions ont été petites, mais le temps a rendu grands les résultats. On peut
et l’on doit dire seulement qu’en tout cas l’essaim des Perséides est très
ancien, et qu'il se renforçait à chaque approche de la comète génératrice
vers le Soleil. L'existence de la queue anomale en 1862 en est la preuve.
Dans le passé très éloigné, probablement les éruptions avaient été plus
abondantes. On doit attribuer à cette circonstance la densité considérable de
radiants au milieu de l’aire de radiation à l’époque de maximum. ‘Chaque
éruption nouvelle produisait des radiants qui, à cause des perturbations,
s’eloignaient de l’époque à l’Est et à l’Ouest à l’instar des ondes, en s’ap-
pauvrissant en nombre et en disparaissant totalement vers une certaine
position du noeud.
Nous savons déjà!) que les météores produits par l’éruption ont des orbites
qui se réunissent au noeud opposé en éventail, ayant près de 8 degrés
d'ouverture, c’est à dire que ces orbites ont des inclinaisons à l’écliptique
assez différentes. Cette circonstance produit à son tour des variétés dans les
détails des passages par la sphère d’activit& pour les météores qui ont une
origine simultanée. Leurs perturbations seront aussi différentes et les
radiants plus dispersés.
Puis, les météores proviennent non d’un seul point de l’orbite cométaire
mais d’une longue série de points de cette orbite, et chaque point donne,
pour une valeur de J correspondante, des météores dont l’éventail coupe
l’écliptique sur l'orbite de Jupiter autour de la ligne des noeuds. Pour tous
ces éventails les directions des tangentes aux orbites seront différentes, ce
qui contribue aussi à la dispersion des radiants. Enfin les perturbations
planétaires, indépendamment de la complication indiquée tout à l'heure,
changent la valeur de x et par conséquent, lors de la rencontre avec la
Terre, les directions des météores seront aussi différentes; et ces radiants
dispersés dans le sens Est-Ouest.
En parlant des perturbations, nous nommions presque toujours une
seule planète — Jupiter, car ses actions sont les plus fortes; mais les autres
1) Bredikhine, Sur l’origine des étoiles filantes. Bulletin de la Soc. des Nat. de Moscou.
1889, X 1.
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 275. 15
216 TH. BREDIKHINE, SUR LA DISPERSION ETC. [n. 8. m
grosses planètes ont aussi quelque influence sur le tableau de la disposition
des radiants sur l’aire de radiation & l’&poque, comme aux autres jours. Je
reviendrai encore à ce sujet pour l’examiner plus en détail et pour déduire
les valeurs numériques des actions de Saturne, Uranus et Neptune.
Après la question sur l’origine des Perséides et de leurs propriétés, se
présente d’elle même la question — comment est devenue membre du sy-
stème solaire leur comète génératrice, cette comète qui par les dimensions
de son orbite et par sa grande inclinaison est tellement isolée des perturba-
tions planétaires considérables. Ce serait un travail ingrat de produire sa
trajectoire de quelque orbite parabolique moyennant les perturbations de
quelque grosse planète. Il est plus simple d'admettre qu’elle s’est détachée
de sa génératrice parabolique, à une distance modique du Soleil, à la suite
d’une éruption. En supposant, par exemple, que l’éruption a eu lieu au
noeud descendant, c’est à dire à la distance du Soleil presque égale à l’unité,
on obtient les dimensions de l’ellipse de notre comète à l'aide des valeurs
j = 0.06 et J = 0. Ces valeurs se trouvent moyennant nos formules (sur
l'origine des étoiles filantes) après quelques approximations très faciles.
Il est intéressant que la valeur de 7 est de même ordre que les valeurs
trouvées par nous maintes fois dans nos recherches sur les formes cométaires.
La valeur j donnée ci-dessus est plus petite que celle adoptée pour les mé-
téores et déduite des phénomènes présentés par la comète de 1862, et c’est
très naturel car la séparation d’une masse plus grande par le même choc
doit être accompagnée d’une vitesse initiale plus petite.
Pour l’éruption à une plus grande distance r du Soleil 5 doit être encore
plus petit. |
La comète génératrice put s'éloigner dans l'infini de l’espace — ou sur
la parabole initiale, ou même sur une hyperbole, car la réaction d’éruption
lui a pu communiquer un choc dans la direction J = 180°.
Les formules de M. Callandreau, exposées dans son mémoire «Étude
sur la théorie des comètes périodiques», Chap. III, étant plus développées
pour l’application à notre théorie, pourraient servir, à ce qu’il paraît, à un
examen plus approfondi et plus varié du phénomène de la dispersion des
points radiants, causée par les perturbations. Pour le moment je me con-
tente de l’exposé de mes idées dans leurs traits essentiels.
Jusqu'à présent il était impossible d'expliquer, à l’aide de la théorie
admise, la dispersion des radiants sur plusieurs degrés et dans l’étendue de
‘plusieurs jours. Si mes raisonnements sont les seuls vrais, -— ils seront
probablement développées aussi par d’autres personnes et appliquées à
d’autres essaims, pareils à celui des Perséides.
—20 600 —
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 276.
Th.Bredikhine.
(xxxV)] 217
Zur Kenntniss der rothen Murmelthiere Central-Asiens. Von Eug. Büchner,
(Lu le 22 avril 1892).
Zu den charakteristischsten Repräsentanten der in Central-Asien weit
verbreiteten Gattung Arctomys gehören zweifelsohne die sogenannten rothen
Murmelthiere, die in den Sammlungen nur selten vertreten, daher auch
noch ungenügend erforscht sind und deren geographische Verbreitung nur
lückenhaft bekannt ist. Da nun das Zoologische Museum der Kaiserlichen
Akademie der Wissenschaften in den letzten Jahren in den Besitz eines
reichhaltigen Materiales an solchen Murmelthieren gelangt ist und ver-
schiedene unserer Reisenden aus neuester Zeit neue Mittheilungen über ihre
Verbreitung gesammelt haben, so veranlassen mich diese Umstände folgende
Notizen zur näheren Kenntniss dieser schönen Nager zu liefern, die einiges
Interesse beanspruchen dürften.
Mit dem Namen der «rothen Murmelthiere» belege ich grosswüchsige
und langgeschwänzte Murmelthiere, welche sich von ihren Gattungsgenos-
sen durch lebhafte röthliche Grundfärbung unterscheiden, die sich bei ihnen
ziemlich gleichmässig im Tone über den ganzen Körper lagert. Es sind
dieses diejenigen Vertreter der Gattung Arctomys, die unter dem Namen
Arctomys caudatus Jacq. und Arctomys aureus Blanf. bekannt und augen-
blicklich als zwei verschiedene, gut charakterisirte Arten anerkannt werden.
Das Zoologische Museum der Kaiserlichen Akademie der Wissen-
schaften besitzt an rothen Murmelthieren folgendes Material:
1598. © VII. 1878. Iskander-kul, V. Russow.
1599. À VII. 1878. Iskander-kul, V. Russow.
1816. 2 3. VIII. 1878. Iskander-kul, M. v. Middendorff.
2229. 5 VII. 1878. Iskander-kul, V. Russow.
2280. © 26. VII. 1878. Iskander-kul, V. Russow.
2231. 2? IV. 1888. Darwas, Dr. A. Regel.
2232. ? VI. 1883. Kuh-i-Trusch, Kulab, Dr. A. Regel.
2799. & 28. VI. 1885. Tuptschek, Buchara, Gr. Grum-Grzimailo.
2800. À VIU. 1887. Jagatschart, Alai, Gr. Grum-Grzimailo.
2801. © 25. VII. 1878. Alai, Dr. N. Ssewerzow.
2804. $ 12. VIII. 1878. Alai, Dr. N. Ssewerzow.
2805. © 31. VIII. 1878. Alai, Dr. N. Ssewerzow.
2806. & juv. VI. 1887. Kara-ssu, Sarykol, Pamir, Gr. Grum-Grzimailo.
2807. À juv. 18. IX. 1889. Ak-ssu, Pamir, B. Grombtschewski.
2808. & juv. 28. VII. 1879. Alai, Dr. N. Ssewerzow.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 809. 15%
N
218 EUG. BÜCHNER, [x. S. ll
2809. juv. 15. IX. 1889. Ak-ssu, Pamir, B. Grombtschewski.
2810. © juv. 14. VII. 1878. Alai, Dr. N. Ssewerzow.
2811. 4 juv. V. 1887. Gultscha, Alai, Gr. Grum-Grzimailo.
2812. juv. VI. 1887. Katyn-art, Alai, Gr. Grum-Grzimailo.
2818. @ juv. V. 1887. Jagatschart, Alai, Gr. Grum-Grzimailo.
2814. & juv. V. 1887. Jagatschart, Alai, Gr. Grum-Grzimailo.
Bei der vergleichenden Beschreibung, welcher ich jetzt das vorstehend
verzeichnete Material zu unterwerfen beabsichtige, gehe ich von einer Be-
sprechung der am Iskander-kul erbeuteten Exemplare aus.
Ex. n. 1599, 1816 und 1598: Ober- und Unterlippenrand und
Nasengegend sind schwärzlich; Nasenrücken, Stirn, Kopfplatte (bis zu den
Ohren) und die sich von der Nasenspitze um das Auge und bis an das Ohr
hinziehende Gegend erscheinen sehr dunkel gefärbt, da hier die in grosser
Anzahl eingestreuten schwarzen Stichelhaare und die braunschwarz gefärb-
ten Enden der Grannenhaare die gelbe Basalfärbung dieser letzteren nur
wenig, auf der Kopfplatte fast gar nicht zum Vorschein treten lassen. Theil-
weise die Seitentheile der Schnauze, unterer Wangentheil, Kinn, Kehle und
Halsseiten sind von der Färbung der Unterseite. Die einfarbigen, schwar-
zen Vibrissen erreichen eine Länge von höchstens 55 mm. und es finden sich
ausserdem vielfach Wangen- und Superciliar-Borsten vor. Das Ohr, welches
von einem abgerundeten, nur wenig vortretendem Hautrande von ca. 6 mm.
Höhe gebildet wird, ist aussen dicht von rostgelblichen und innen in der
Aussenhälfte von länglichen rostbräunlichen Haaren bestanden. — Auf der
ganzen Oberseite sind die langen 'Grannenhaare in ihrem basalen Theile
rostgelblich, zu ihrer Spitze hin rostroth, seltener dunkelrostbraun gefärbt;
diesen Grannenhaaren sind in überaus grosser Menge die kürzeren hellrost-
gelblichen Wollhaare beigemischt. Es erscheint demnach die ganze Ober-
seite auf einer rostgelblichen Grundfärbung dicht und regelmässig dunkel-
roströthlich melirt. Die Höhe des dichten Pelzes beträgt auf dem Hinter-
rücken ca. 50 mm. Auf den Flanken verliert sich allmählich die dunkle,
roströthliche Stichelung vollständig. Die ganze Unterseite ist einfarbig leb-
haft rostgelb gefärbt und es erscheint die Färbung hier von einem Tone,
welcher sich von demjenigen der Grundfärbung der Oberseite nur wenig
unterscheidet. Die Vorder- und Hinterextremitäten sind gleichfalls von
dieser allgemeinen Färbung, die hier aber intensiver getönt erscheint. —
Der lange und buschige Schwanz ist seiner ganzen Länge nach von schmutzig
rostbräunlicher Färbung, durch welche die schwarzbräunlich gefärbten
Basaltheile der einzelnen Haare nur wenig durchschimmern; das Schwanz-
ende trägt viele einfarbige braunschwarze Haare, doch bilden dieselben
keine prononcirte dunkle Schwanzspitze.
Ex. n. 2229 unterscheidet sich von den soeben beschriebenen nur
dadurch, dass die Melirung auf der Oberseite weniger dicht auftritt, aber
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 310.
(xxxV)] ZUR KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTRIERE CENTRAL-ASIENS. 219
dunkler, rostbräunlichschwarz oder schwärzlich ist. Der Schwanz endigt
mit einer kurzen, doch deutlich abgesetzten schwärzlichen Spitze.
Ex. n. 2230 ist in der Färbung der Oberseite dem Ex. n. 2229
ähnlich, weist aber die Schwanzfärbung der Ex. n. 1599 und 1816 auf.
Ex. n. 2799, 2800, 2801 und 2805 unterscheiden sich von den
bisher beschriebenen Bälgen überhaupt dadurch, dass der Ton der allge-
meinen röthlichen Färbung bei ihnen ein intensiverer und zugleich viel leb-
hafterer ist. Die Lippenränder und Nasenspitze sind schwärzlich; die übri-
gen Stellen am Kopfe, die bei den Exemplaren vom Iskander-kul dunkel
gefärbt erscheinen, sind bei den in Rede stehenden Bälgen unbedeutend
schwärzlich oder dunkelbraunschwarz gestichelt und erscheinen Stirn- und
Kopfplatte hell gefärbt; bei Ex. n. 2801 und 2805 erscheint übrigens die
Kopfplatte unbedeutend dunkler. Die ganze Oberseite ist auf roströthlichem
Grunde schwarz oder dunkelbraunschwarz melirt; die ganze Unterseite und
die Extremitäten sind von einfarbiger roströthlicher Färbung, welche beim
Ex. n. 2799 noch einen dunkleren Ton aufweist, als bei den Ex. n. 2800
und 2801. Der Schwanz ist von langen rostbräunlichen Haaren besetzt,
die zum grössten Theile schwarz bespitzt sind. Das Schwanzende, welches
ungefähr das letzte Viertel der ganzen Schwanzlänge ausmacht, ist von
schwärzlicher Färbung, welche zuerst in geringem Maasse durch die dunklen
Endspitzen der Behaarung und zu der Endspitze hin ausschliesslich durch
einfarbige schwärzliche oder dunkelbraunschwarze Haare bedingt wird.
Das vollständige defecte Ex. n. 2231 ist den Exemplaren n. 2799, 2800
und 2801 im Tone der allgemeinen röthlichen Färbung vollständig ähnlich.
Der Nasenrücken und die Kopfplatte erscheinen aber sehr dunkel, beinahe
einfarbig schwärzlich. Der Schwanz ist mit einer nur kurzen schwärzlichen
Endspitze versehen; in seinem Basaltheile tritt, wenn auch nicht bedeutend,
der dunkelbraunschwärzliche Haargrund vor.
Ex. n. 2804 ist den Bälgen n. 2229 und 2230 vollständig ähnlich
gefärbt, nur ist bei ihm die schwärzliche Stichelung der Oberseite eine fei-
nere und erscheinen die Stirn und Kopfplatte hellgelblich, überaus fein ge-
stichelt. In der Schwanzfärbung unterscheidet sich dieser Balg vom Ex.
n. 2229 nur dadurch, dass die dunkle Schwanzspitze eine grössere Ausdeh-
nung hat und dass auch sonst die Haare auf dem Schwanze vielfach mit
dunklen, schwärzlichen oder schwarzbräunlichen Endspitzen versehen sind.
Die Ex. n. 2806 und 2807, welche jungen Thieren angehören,
sind auf der Oberseite von heller rostgelblicher Grundfärbung mit nicht
besonders dichter schwärzlicher Stichelung; sie weisen demnach vollständig
die Färbung des erwachsenen Ex. n. 2804 auf. Die Lippenränder und
Nasengegend sind, wie gewöhnlich, schwarz gefärbt; die dunkle Stichelung
Mélanges biologiques. T, XIII, p. 811.
220 EUG. BÜCHNER, [n. 8. m
auf dem Kopfe ist nur eine feine und theilweise spärliche, und tritt hier
daher die helle gelbliche Grundfärbung überall zum Vorschein. Der Schwanz
ist mit einer grossen schwärzlichen Spitze versehen, doch ist auch oberhalb
dieser Endspitze der Schwanzfärbung sehr viel Schwarz oder Schwarz-
braun beigemengt, welches theils von der dunklen Bespitzung, theils von der
zum Vorschein tretenden dunklen Basalfärbung der Haare bedingt wird.
Die Bälge n. 2808 und 2809, welche noch jüngeren und kleinwüchsi-
gen Exemplaren angehören, tragen ein ganz frisch ausgehaartes Kleid, das
beispielsweise demjenigen der erwachsenen Exemplare n. 2801 und 2805
vollständig ähnlich ist. |
Die Ex. n. 2810—2814 gehören vollständig jungen Thieren an und
tragen noch zum grössten Theile das Wollhaar des Jugendkleides; bei ein-
zelnen dieser Bälge zeigen sich übrigens in grösserer oder geringerer Menge
auf der Oberseite, zum Theil auch auf der Unterseite, schon Grannenhaare
des definitiven Haarkleides. Diese Bälge erscheinen auf der Oberseite rost-
gelblich oder rostfarben, mehr oder weniger dicht mit Schwarz oder Grau
untermischt, da ausser den Stichelhaaren und den schwarzen Endspitzen
der frischen Grannenhaare hier meist auch die dunkle Färbung des Woll-
haares zum Vorschein tritt. Die Unterseite ist nur dünn behaart und er-
scheint mehr oder weniger intensiv rostfarben, mit durchschimmernder
dunkelgrauer Färbung des Wollhaares. Was die Schwanzfärbung dieser
Bälge anbetrifft, so ist bei den Exemplaren n. 2810 und 2811 der Schwanz
mit einer scharf abgesetzten schwarzen Endspitze versehen und erscheint
sonst auf seiner. Oberseite von rostgelblicher Färbung mit nur wenig merk-
licher dunkler Melirung; bei den übrigen Bälgen ist der Schwanz beinahe
seiner ganzen Länge nach von schwärzlicher Färbung, wobei die Endspitze
ziemlich intensiv schwarz ausgesprochen ist, während auf der übrigen Aus-
dehnung des Schwanzes die rostgelblichen Spitzen der einzelnen Haare die
schwärzliche Basalfärbung derselben mehr oder weniger maskiren.
Die Ausmessung der soeben beschriebenen Bälge lieferte folgende Werthe:
1500 | 1016 | 2920 | 2990 | os | aroo | zo00 | 2001 | sanı | 2604 | 2006 | 2007 | 206 | zoo
Von der Nasenspitze
bis zur Schwanz-
wurzel......... 628 1620 | 668 1504 | 451 1675 |150 | 590 |618 16356 | 546 | 515 | 430 1415
Länge desSchwanzes '
mit d. Endhaaren | 268 |274 | 2881218 | 198 1270 1236 |255 |256 |240 | 245 | 220 | 185 [215
Letzte Haare des
Schwanzes...... 64| 55 | 67| 61 | 59] 46 | 46 | 60| 46 | 45 | 53| 51| 86| 40
Länge des Hinter-
fasses.......... — | 91 | 95| 87 | 71| 97 | 85 | 85| 82 | 87 | 85| 88] 74| 75
Länge der Kralle am
Mittelfinger .... | 19| 16,5) 16| 18,5) 14 | 16,5, 18,5] 18| 12,5) 18 | 18] 12] 111] 12
Länge der Kralle an
der Mittelzebe.. | 18| 13,5} 14| 12 | 12} 17 | 15 | 12| 14 | 10,5, — | 12| 10| 11,
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 812,
(xxxv)] ZUR KENNTNISS DER HOTHEN MURMELTHIBEE CENTRAL-ASIENS. 221
Nach dieser Besprechung des mir vorliegenden Materiales gehe ich zu
einem näheren Vergleiche meiner Bälge mit Arctomys caudatus Jacq. über,
um die Zugehörigkeit derselben zu der genannten Art klarzulegen.
Zunächst unterwerfe ich die Grösse und Schwanzlänge einer verglei-
chenden Untersuchung. Für erwachsene A. caudatus wird von Blanford
eine Körperlänge (d. h. eine Länge von der Nasenspitze bis zur Schwanz-
wurzel) von ungefähr 635 mm. (— 25 inch.)” und 609,5 mm. (— 2 feet)”,
von Anderson?) eine solche von 558,5 mm. (= 22 inch.) angeführt; die
Länge des Hinterfusses des A. caudatus misst nach Blanford 86,4 mm.
(= 3,4 inch.). Die Schwanzlänge (inclusive die Endhaare desselben) soll bei
A. caudatus die Hälfte seiner Körperlänge oder auch mehr ausmachen und
beträgt nach Blanford 305 mm. (= 12 inch.) bis 330 mm. (= 13 inch.).
Vergleichen wir diese Angaben mit den von mir oben mitgetheilten Aus-
messungen, so erweist es sich, dass einzelne meiner Bälge die für den typi-
schen A. caudatus nachgewiesene Körperlänge nicht nur erreichen, sondern
sogar noch übertreffen; auch die Länge des Hinterfusses weist darauf hin,
dass meine Exemplare in ihrer Stärke den Bälgen aus Kashmir nicht
nachstehen. Aus meiner Maasstabelle ist aber andererseits zu ersehen, dass
der Schwanz bei keinem der mir vorliegenden Exemplare eine Länge er-
reicht, die der halben Körperlänge gleich käme; doch ist der Unterschied
in der Schwanzlänge und der entsprechenden halben Körperlänge immer ein
ganz unbedeutender und beträgt nur ungefähr 15 bis höchstens 50 mm.
Wenn wir den Umstand in Betracht ziehen, dass meine Ausmessungen an
Bälgen genommen sind, bei denen die Rumpfhaut ausgezogen oder der
Schwanz eingetrocknet sein kann, und dass Balg-Maasse überhaupt nur von
relativem Werthe erscheinen, so kann es keinem weiteren Zweifel unter-
liegen, dass meine Exemplare nicht allein in der Grösse, sondern auch im
Verhältniss ihrer Schwanzlänge zur Körperlänge mit A. caudatus vollstän-
dig übereinstimmen.
Was die Färbung und Zeichnung meiner Exemplare anbetrifft, so ist
hervorzuheben, dass dieselben im Tone der allgemeinen röthlichen Färbung
von den Beschreibungen und Abbildungen des A. caudatus nicht weiter
verschieden sind, doch weist die Färbung des Rückens und des Kopfes theil-
weise unbedeutende Unterschiede auf, die auch daher einer erklärenden Be-
merkung bedürfen.
Die dunkle Färbung des Rückens tritt bei meinen Exemplaren, wie
wir gesehen haben, nur als dunkle Melirung der Grundfärbung auf und
1) Blauford: Journ. As. Soc. Beng., XLIV, pt. 2, p. 122 (1875).
2) Blauford, Fauna of Brit. India, Mamm., p. 390 (1891).
8) Anderson: Proc. Zool. Soc. London, p. 561 (1871).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 818.
222 EUG. BÜCHNER, [x. s. m
wird von den schwärzlichen (bei den Bälgen n. 1599, 1816 und 1598
dunkelrostbraunen) Endspitzen der Grannenhaare bedingt. Keines meiner
Exemplare hat demnach eine einfarbige schwärzliche Rückenfärbung, wie sie
zuweilen für A. caudatus angegeben wird und wie sie auch die schöne Abbil-
dung dieser Art auf Tafel XIII der Scientific Results of Second Yarkand Mission
zeigt. Doch kann dieser Unterschied in der Rückenfärbung nicht gegen eine
Identificirung meiner Bälge mit A. caudatus sprechen, da dieser Charakter
bei A. caudatus variirt und die Haare auf dem Rücken bei ihm viel häu-
figer nur schwarze Endspitzen tragen, statt ihrer ganzen Länge nach schwarz
gefärbt zu sein. Dieser Umstand wird von Blanford*) in folgender Bemer-
kung speciell hervorgehoben: «In some specimens (males?) the back is very
much blacker than in others, the hairs being dusky or black throughout,
whilst other specimens have only the tips of the hairs black». Dass die
Rückenfärbung (ebenso wenig wie auch der Ton der allgemeinen röthlichen
Färbung) nicht auf Geschlechtsunterschiede zurückzuführen ist, beweist das
mir vorliegende Material.
Ich habe ferner noch auf ein Merkmal näher einzugehen, welches spe-
ciell von Scully°) als sehr charakteristisch für A. caudatus hervorgehoben
worden ist; es soll dieses nämlich die gelbliche Färbung der Stirn und Kopf-
platte, im Gegensatze zu der schwärzlichen Nackenfärbung sein. Gleichzei-
tig möchte ich bemerken, dass auch auf den vorhandenen (von J. Geoffroy
St. Hilaire® und Blanford gelieferten) Abbildungen des A. caudatus die
Stirn und Kopfplatte von einer solchen gelblichen Färbung sind und dass
die von Anderson’) unter dem fälschlichen Species-Namen A. kemachalanus
beschriebenen Exemplare dieser Art gleichfalls eine derartige helle Kopf-
färbung aufzuweisen scheinen. Unterwerfen wir nun die mir vorliegenden
Bälge auf dieses Merkmal hin einer Prüfung, so erweist es sich, dass meine
Exemplare im Gegentheil im grossen Ganzen eine Tendenz zu einer allge-
meinen dunklen Kopffärbung zeigen und die meisten von ihnen auf der
Stirn und Kopfplatte mehr oder weniger dunkel gefärbt sind; doch liegen
mir andererseits auch Bälge vor (wie, z. B., die oben beschriebenen Exem-
plare 2799, 2800 und 2804, theilweise auch die jüngeren Exemplare
2806 und 2807), bei denen die erwähnten Stellen des Kopfes von heller
gelblichef Färbung erscheinen. Diese Exemplare weisen demnach eine
Kopffärbung auf, wie sie von Scully speciell für A. caudatus hervorge-
4) Blanford, Sc. Res. Sec. Yark. Miss, Mamm., p. 38 (1879).
5) Scully: Ann. Mag. Nat. Hist., (5), VIII, p. 98 (1881).
6) Geoffroy St. Hilaire in: Jacquemont, Voyage dans l’Inde, Mamm. et Ois., tab. V
(1842—43).
7) Anderson: Proc. Zool. Soc. Lond., p. 561 (1871).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 814.
(xxxv)] ZUR KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTHIERE CENTRAL-ASIENS. 223
hoben worden ist. Da aber das von mir untersuchte Material den Beweis
liefert, dass die Färbung der Stirn und Kopfplatte erheblich variirt, so
kann ich die Kopffärbung nicht als ein specifisches Merkmal des A. caudatus
gelten lassen. Übrigens hat auch Blanford seiner Zeit in der Kopffärbung
des A. caudatus kein charakteristisches Merkmal dieser Art constatiren
können und berücksichtigt er dieselbe nicht weiter auch in seiner neuesten
(in der Fauna of British India erschienenen) Beschreibung dieser Art.
Diese Untersuchung führt mich folglich zum Resultate, dass meine
oben verzeichneten Bälge unzweifelhaft zu A. caudatus gehören. Dieses
Resultat erweitert sehr wesentlich unsere Kenntniss der Verbreitung dieser
Art und liefert gleichzeitig den Beweis, dass dieses Murmelthier der Fauna
des Russischen Reiches angehört. Bekanntlich war Ssewerzow®) der erste
Forscher, der das Vorkommen des A. caudatus für Russisch-Turkestan
nachgewiesen hatte, doch sind seine diesbezüglichen Angaben in der wissen-
schaftlichen Litteratur angezweifelt worden und werden auch bis jetzt in
Betreff der Art-Bestimmung nicht anerkannt. Wenn auch die vorliegende
Untersuchung das Vorkommen des A. caudatus bis nach Russisch-Turkestan
ausser Zweifel stellt und gleichzeitig die Mittheilungen von Ssewerzow
bestätigt, so möchte ich nichtsdestoweniger noch kurz der Deutungen Er-
wähnung thun, welche die Ssewerzow’schen Angaben über dieses Mur-
melthier erfahren haben. 7
In seiner Fauna Turkestans macht Ssewerzow in Betreff des À. cau-
datus, ausser verschiedenen Fundorts-Angaben, auf die ich noch weiter unten
zurückzukommen habe, nur eine ganz kurze Notiz systematischen Inhalts,
in welcher er mittheilt, dass ein erbeutetes Exemplar, welches ihm verloren
gegangen war, von gelblicher Färbung mit wenig dichter schwarzer Stiche-
lung war und dass dessen Kopf dunkler, schwärzlicher gefärbt erschien;
ausserdem lieferte Ssewerzow hier die Maasse eines jungen Thieres, und
zwar 14 Zoll 2 Lin. für die Körperlänge und 8 Zoll 5 Lin. für die Schwanz-
länge.
Diese Angaben von Ssewerzow wurden zuerst von Blanford?) in
Betreff der Art-Bestimmung in Zweifel gestellt. Blanford’s Ansicht zufolge
sind die von Ssewerzow angegebenen Maasse für A. caudatus viel zu klein
und passen, ebenso wie auch die Bemerkungen über die Färbung, viel eher
auf A. aureus; gleichzeitig sprach Blanford die Vermuthung aus, dass das
Vorkommen des A. caudatus in Russisch-Turkestan höchst unwahrschein-
8) C&sepnop%, Bepr. un l'opus. Pacup. Typrecr. xus., crp. 61, 81 (1873); Ann. Mag. Nat.
Hist., (4), XVIIL p. 50 (1876).
9) Blanford: Journ. As. Soc. Beng., XLIV, pt. 2, p. 115 (1875); Sc. Res. Sec. Yark. Miss.,
Mamm., p. 35 (1879).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 815.
224 | EUG. BÜCHNER, [X. S. 11
lich, die Verbreitung des A. aureus dagegen so weit naeh Norden mehr als
möglich sei. Alle diese Betrachtungen veranlassten Blanford, dieses unter
dem Namen A. caudatus in die Fauna Turkestans eingeführte Murmelthier
als A. aureus zu deuten und stellte er daher den Ssewerzow’schen A. cau-
daius (übrigens mit einem Fragezeichen) in die Synonymie seines A. aureus,
eine Deutung, der später auch W. L. Sclater!°) folgte.
Diese Ausführungen von Blanford bedürfen, glaube ich, keiner wei-
teren Widerlegung, mit Ausnahme übrigens seiner Bemerkung über die
Grösse des in Rede stehenden Murmelthieres. Die von Ssewerzow mitge-
theilten Maasse sind nämlich, wie dieses ja von ihm selbst speciell hervor-
gehoben wurde, an einem jungen Exemplare genommen, ein Umstand, den
Blanford augenscheinlich übersehen hat; dieser Umstand liefert uns aber
die nöthige Erklärung für den vermeintlichen Grössen-Unterschied zwischen
A. caudatus einerseits und der von Ssewerzow constatirten Murmelthier-
Art andererseits.
‚Später hat auch Scully!) die Ansicht ausgesprochen, dass das junge
Murmelthier aus Turkestan, welches Ssewerzow für A. caudatus ange-
sprochen hat, entschieden nicht zu dieser Art gehört. Zur Begründung
dieser Ansicht theilte Scully mit, dass die von Ssewerzow angeführten
Maasse im Verhältnisse der Schwanzlänge zur Körperlänge nicht mit A. cau-
datus übereinstimmen, da ein junges Thier dieser Art bei einer Schwanz-
länge von 8” 5” eine Körperlänge von ungefähr 17 Zoll aufweisen müsse
und nicht 14” 2” lang sein kann, wie das Ssewerzow’sche Exemplar.
Ferner spricht, nach Scully, auch die dunkle Kopffärbung des Ssewer-
zow’schen Exemplars gegen die Bestimmung desselben als À. caudatus,
da der Kopf dieser Art im Gegentheil hellgefärbt erscheint.
Auf diesen letzteren Einwand Scully’s brauche ich nach meinen schon
oben gemachten Bemerkungen über die Kopffärbung des A. caudatus nicht
weiter einzugehen. Was dagegen den ersten Einwand dieses Forschers an-
betrifft, so muss ich die Berechtigung desselben zugeben. Das Verhältniss
der Schwanzlänge zur Körperlänge ist nämlich bei dem jungen Exemplare
von Ssewerzow ein solches, wie ich es bei den zahlreichen Bälgen, die ich
untersucht habe, niemals constatiren konnte, und wie sich dasselbe auch ohne
Zweifel bei A. caudatus überhaupt nicht vorfindet. Nichtsdestoweniger hat
Ssewerzow dennoch mit dem Namen A. caudatus eben diese und nicht
irgend eine andere Murmelthier-Art belegt, ein Umstand, der sich aus fol-
gender Betrachtung ergiebt. Sowohl Ssewerzow, als auch alle späteren
10) W. L. Sclater: Cat. of Mamm. Ind. Mus,, II, p. 43 (1891).
11) Scully: Ann. Mag. Nat, Hist., (5), VIII, p. 99 (1881).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 816.
(xxx v)| ZUR KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTBIERE CENTRAL-ASIENS. 225
zahlreichen Reisenden und Sammler haben für Russisch-Turkestan das Vor-
kommen von nur zwei Murmelthier-Arten constatirt: dass die eine dieser
beiden Arten Arctomys dickrous Anderson ist, habe ich'*) schon früher
nachgewiesen, während ich in vorliegender Untersuchung die Beweise ge-
bracht habe, dass das andere Murmelthier — 4. caudatus ist; A. dichrous
war nun von Ssewerzow unter dem fälschlichen Species-Namen A. baiba-
cinus Brandt in die turkestanische Fauna aufgenommen, die zweite von
ihm in Russisch-Turkestan aufgefundene Art kann folglich nur A. caudatus
sein, wie dieselbe von ihm auch korrekt benannt worden ist. Übrigens be-
sitzen wir auch einen direkten Beweis, dass eben diese Art seiner Zeit
Ssewerzow vorgelegen hat: im Moskauer Universitäts- Museum befinden
sich nämlich (wie wir noch später darauf zurückkommen werden), zwei
Exemplare des A. caudaitus aus der Ausbeute von Fedtschenko, deren
Fundort Ssewerzow schon in seiner Fauna Turkestans namhaft gemacht
hat. Dass die Art A. caudatus Ssewerzow überhaupt gut bekannt war,
bezeugen ferner die auf seinen späteren Reisen (auf dem Pamir und Alai)
gesammelten und von ihm bestimmten Bälge. Um nun auf die von Ssewer-
zow angeführten Maasse des A. caudatus zurückzukommen, so unterliegt
es, nach dem Gesagten, keinem weiteren Zweifel, dass diese Maassangaben
einfach fehlerhafte sind und dass dieselben entschieden nicht demjenigen
Exemplare entsprechen, von welchem sie genommen sind.
Wie ich soeben mitgetheilt habe, glaubte Blanford das in Russisch-
Turkestan vorkommende rothe Murmelthier, welches den vorstehenden
Untersuchungen zufolge unzweifelhaft zu A. caudatus gehört, (namentlich
auch aus geographischen Gründen) als seinen A. aureus deuten zu müssen.
Ich habe daher jetzt noch auf die Frage näher einzugehen, wie sich dieser
A. aureus zu A. caudatus verhält. Leider sind mir die Typen des A. aureus
aus eigener Anschauung nicht bekannt und kann ich mir nur aus den von
Blanford'?) gelieferten Beschreibungen dieses Murmelthieres ein Urtheil
über dasselbe bilden.
A. aureus soll sich, nach den Untersuchungen von Blanford, in fol-
genden Merkmalen von A. caudatus unterscheiden: 1) durch viel geringere
Grösse und durch einen verhältnissmässig kürzeren Schwanz; 2) durch ge-
ringeres Auftreten von Schwarz in der Schwanzfärbung und 3) durch eine
weniger rostfarben gefärbte Unterseite und durch eine ledergelbe Färbung
der Beine, die bei A. caudatus rostfarbig gefärbt erscheinen.
12) Büchner, Wissensch. Res. Reis. Przewalski, Zool. Th., I, p. 40 (1888). |
18) Blanford: Journ. As. Soc. Beng., XLIV, pt. 2, p. 106, p. 128 (1875); Sc. Res. Sec. Yark.
Miss., Mamm., p. 38, tab. XI, XIa (1879).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 817.
226 EUG. BÜCHNER, ° [N. S. ım
Ich halte es nun für nöthig diese Unterschiede einer Kritik zu unter-
werfen und gleichzeitig an dem mir vorliegenden Materiale des A. caudatus
zu prüfen, in wie weit diese Merkmale für die Unterscheidung der beiden
in Rede stehenden Arten charakteristisch sind und die specifische Trennung
derselben berechtigen.
Was zunächst die Grösse und Schwanzlänge des A. aureus anbetrifft,
so giebt Blanford für denselben eine Körperlänge von höchstens 475 mm:
(= 18,75 inch.), bei einer Schwanzlänge von höchstens 208,3 mm. (== 6,5 inch.
| Schwanzlänge ohne Endhaare + 1,75 inch. Endhaare des Schwanzes) an.
Aus einem Vergleiche dieser Maass-Angaben mit den Ausmessungen meiner
Bälge des A. caudatus und mit meinen späteren Bemerkungen über die
Körper- und Schwanzlänge dieser letzteren Art ist einerseits zu ersehen,
dass A. aureus eine Körperlänge aufweist, welche in der That kleiner zu
sein scheint, als diejenige des À. caudatus und den nicht ausgewachsenen
Exemplaren dieses letzteren gleichkommt; andererseits zeigt uns aber dieser
Vergleich, dass bei A. aureus das Verhältniss der Schwanzlänge zur Kör-
perlänge ein dem A. caudatus vollständig ähnliches ist.
Der Unterschied in der Schwanzfärbung der beiden in Rede stehenden
Arten soll sich nach Blanford darin äussern, dass auf dem Schwanze
des A. caudaius das Schwarz in viel grösserer Menge auftritt und gewöhn-
lich den grösseren Theil der ganzen Schwanzlänge einnimmt, während der
Schwanz des A. aureus heller gefärbt erscheint und die schwarze Färbung
sich bei ihm nur auf dem Schwanzende lagert und hier eine bald kleinere,
bald wieder grössere (aber nicht über 2", inch. breite) dunkle Endspitze
bildet. Aus der Besprechung meines Materiales von A. caudatus ist jedoch
zu ersehen, dass die Schwanzfärbung sehr variirt und der Antheil, den die
schwarze Färbung an derselben nimmt, ein sehr verschiedenartiger ist; es
kann daher die Schwanzfärbung nicht ein specifisches Merkmal zur Unter-
scheidung eventueller Arten liefern.
Was endlich den von Blanford hervorgehobenen Unterschied in der
Färbung der Unterseite und der Extremitäten dieser beiden Formen anbe-
trifft, so kann derselbe gleichfalls von keiner specifischen Bedeutung sein,
da dieser Unterschied sich nur im Ton und in der Intensivität der allge-
meinen röthlichen Färbung äussert und ich an meinen Bälgen ein Variiren
in dieser Hinsicht constatiren kann; übrigens theilt auch Blanford '!*) neuer-
dings mit, dass die rostfarbene Färbung der Unterseite und der Extremi-
täten des A. caudatus bei einzelnen Exemplaren desselben dunkler, bei
anderen wieder heller auftritt.
14) Blanford, Fauna of Brit. India, Mamm., p. 390 (1891).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 318.
xx v)| ZUR KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTHIERE CENTRAL-ASIENS. 227
Da auf diese Weise die Merkmale des A. aureus, die diese Art von
A. caudatus unterscheiden sollen, ihrem Zwecke nicht entsprechen und dem-
nach von keinem specifischen Werthe erscheinen, so kann meiner Ansicht
nach auch dem oben erwähnten Grössenunterschiede zwischen den in Be-
tracht kommenden Formen keine weitere Bedeutung beigelegt werden.
Denn dieser einzige Unterschied in der Grösse (resp. in der Körperlänge)
kann an und für sich eine specifische Trennung noch nicht rechtfertigen,
umsomehr, da die Original- Exemplare des A. aureus möglicherweise nicht
ausgewachsenen Individuen angehört haben oder ihre Präparation eine nur
ungenaue Messung ermöglicht hat. Übrigens ist ja dieser Unterschied in
der Körperlänge, wenn wir alle diesbezüglichen von mir oben zusammenge-
stellten Daten in Betracht ziehen, auch nicht ein so wesentlicher und kann
zum Theil auch auf ein Variiren des A. caudatus in seiner Grösse zurück-
geführt werden; so theilt Blanford neuerdings in seiner soeben citirten
Fauna of British India direkt mit, dass die Bälge des A. caudatus aus dem
Astor-Distrikt kleiner erscheinen, als die Maassangaben, die er für diese
Art liefert und welche ich oben wiedergegeben habe.
Resümire ich nun alles Gesagte, so gelange ich schliesslich zu dem
Resultate, das A. aureus von A. caudatus specifisch nicht zu trennen
ist und dass somit Central-Asien nur eine einzige rothe Murmel-
thier-Art besitzt. |
Auch im Schädelbaue kann ich keine Unterschiede wahrnehmen, die
gegen diese Identificirung des A. aureus mit A. caudatus sprechen könnten.
Schon Blanford*°) lenkte bei der eingehenden Beschreibung seines A. au-
reus die Aufmerksamkeit auf den Umstand, dass der Schädel dieser Art
unter allen anderen von ilım untersuchten asiatischen Murmelthieren die
meiste Ähnlichkeit mit demjenigen des A. caudatus habe, doch wesentlich
kleiner sei, als dieser. Die von Blanford für die beiden Formen ange-
führten Schädelmessungen weisen übrigens nur unbedeutende Grössenunter-
schiede auf und werden dieselben, meiner Ansicht nach, nur durch ein ver-
schiedenes Alter der betreffenden Exemplare bedingt. Gleichzeitig kann
ich auch die übrigen, von Blanford angegebenen Unterschiede im Schädel-
baue dieser von ihm artlich getrennten Formen nicht als specifische Merk-
male gelten lassen. Diese Unterschiede, die zudem bei Untersuchung und
Vergleich eines geringen Materiales constatirt sind, erscheinen nur unbe-
deutend und sind theils auf Alters-Verschiedenheiten, theils auf Abände-
rungen zurückzuführen, denen die Schädelcharaktere der Arctomyiden
häufig innerhalb einer Art unterworfen sind. Ich möchte hier noch die Be-
15) Blanford, Sc. Res. Sec. Yarkand Miss, Mamm., p. 35 (1879).
Mélanges biologiques. T. XII, p. 819.
228 | EUG. BÜCHNER, [n. 8. 1
merkung einschalten, dass überhaupt die dem Schädelbaue entnommenen
specifischen Merkmale der Arctomys- Arten verhältnissmässig nur wenig
charakteristisch sind und dass bei der specifischen Trennung der recenten
Murmelthiere jetzt, bevor eine auf umfangreichem Materiale aller Arten
basirte craniologische Untersuchung vorliegt, in erster Linie die äusseren
Charaktere den Ausschlag geben müssen.
Von den von Blanford namhaft gemachten Unterschieden, glaube ich
noch auf die Form der Nasenbeine näher eingehen zu müssen, welche
in ihrem basalen Theile bei A. caudatus breiter sein sollen, als bei A. au-
reus, ein Unterschied, der auch beim Vergleiche der von Blanford gelie-
ferten Abbildungen dieser Schädel recht auffallend erscheint. Bei Unter-
suchung der mir vorliegenden Schädel auf dieses Merkmal hin, erweist es
sich, dass bei dem Schädel n. 1986, der einem alten Individuum aus Dar-
was angehört, die Nasalia in ihrer Breite und Form vollständig ähnlich
denjenigen des A. caudatus sind, wie dieselben von Blanford abgebildet
werden, nur dass sie möglicherweise am oberen Ende etwas schärfer quer
abgestutzt erscheinen; vollständig ähnlich geformte Nasenbeine besitzt fer-
ner ein noch jugendlicher Schädel (ad n. 1588) vom Iskander-kul. Bei den
übrigen von mir untersuchten Schädeln, theilweise von demselben Fundorte,
ist die Breite der Nasenbeine im basalen Theile eine geringere und erschei-
nen daher diese Schädel in der Form ihrer Nasenbeine dem Schädel ähnlich,
der bei Blanford unter A. aureus abgebildet ist. Da die Form der Nasalia
eine so schwankende ist, so kann sie gleichfalls nicht als specifisches Merk-
mal verwerthet werden.
Ich möchte noch folgende Bemerkungen über den Schädel des A. cau-
datus im Allgemeinen machen, Derselbe ist kleiner als derjenige mehrerer
anderer central-asiatischer Murmelthiere, wie z. B. A. robustus, A. dichrous
etc.; dieser Umstand fällt namentlich in’s Auge beim Vergleiche der Maass-
angaben für die Länge des Schädels und für die Breite des Hinterhauptes
und der Jochbogen. Es ist dieses um so auffallender, als A. caudatus in der
Grösse den genannten Murmelthieren nicht nur gleichkommt, sondern häufig
dieselben nicht unbedeutend übertrifft. Das Foramen magnum hat bei dieser
Art eine mehr rundliche Gestalt, ein Umstand, der aus den folgenden Zahlen
für das Verhältniss der Höhe des Hinterhauptloches zur Breite desselben
leicht zu ersehen ist: 10,2: 12,6; 9,8:12; 9,7:11,8; 9,8:12,4. Die Stirn-
bildung ist eine dem A. bobac vollständig ähnliche. Die Wurzelbildung des
ersten unteren Backenzahnes scheint eine wechselnde zu sein, wenigstens
weist dieser Zahn im Schädel eines jüngeren Exemplares drei vollständig
getrennte Wurzeln auf, während ich bei einem älteren Schädel diesen Backen-
zahn zweiwurzelig gebildet vorfinde. Der Schmelzvorsprung an der Vor-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 820. |
(xxxv)] ZUK KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTBIERE CENTRAL-ASIENS. 229
derseite dieses ersten unteren Backenzahnes ist nur äusserst schwach ent-
wickelt.
Im Nachfolgenden gebe ich noch die wichtigsten Ausmessungen einiger
Schädel des A. caudatus: |
1172 | 828 | 1584 | 4899 | 1986
ad n. | ad n. | ad np. ! ad n. | ad n.
1599 | 1816 | 2229 | 1598 | 2281
Basilarlänge. . . 2. 2:2 Co . ren 86 82 838 | 70,1| 82,7
Scheitellänge. .. ............ .. 97,4 | 93,8 | 97,5 | 79 —
Grôsste Breite an den Jochbogen . . . . . . . . . .. 60,4 | 58,8 | 5965| — 61,2
Grösste Breite des Hinterhauptbeines . . . . . . . .. 41,7 | 42 41,6 | 88,5] 41,7
Geringste Breite hinter den Supraorbitalfortsätzen . . . | 17 15 16 19 14,8
Geringste Breite der Stirnbeine. . . . . . . . . . . . 22,7! 2388| 21,7| 20,5 | 26
Länge der Nasalia . . .: . . . Er. 88 88,5; | 408 | 285] —
Grösste Breite der Nasenbeine, vom . . . . . . . . . 17,5 | 17 18 15 18,7
Länge der oberen Zahnreihe, an den Zahnkronen.. . 21,5| 22,2 | 21,1| 22 22,5
Vom Hinterrande der Incisiv-Alveole bis zur Praemolar-
Alveole.. . 2: : oo ..... ..... 26 23 25 20,7 | 24,8
Von der Ausbuchtung der Gaumenbeine bis zum Hinter-
rand der Incisiv-Alveole . . . . . . . . . . .. 47 45 47,2 | 4182| 47
Von der Ausbuchtung der Gaumenbeine bis zum Hinter-
rand der Incisivlöcher . . . . . . . .. . . + «+ | 826 | 31 83,5 | 28,7| 82,7
Länge des Unterkiefers . . . . . . . . . . . . . .. 65,2 | 61 64 56 62,5
Länge der unteren Zahnreihe, an den Zahnkronen . . | 20 21,2 | 20,7 | 20,2 | 20,8
Vom Hinterrande der Incisiv-Alveole bis zur Alveole des
vordersten Backenzahnes. . . . . . . 2 . . . 0. 17 15 17 14 15,8
Ich gehe jetzt zu einer näheren Besprechung der geographischen Ver-
breitung des A. caudatus über, wobei ich aber nur das Vorkommen dieser
Art nördlich von Kashmir (resp. von dem Astor-District und dem südlich-
sten Theile von Gilgit, den nördlichsten Punkten des Verbreitungsgebietes
dieses Murmelthieres, nach den Untersuchungen der indischen Zoologen)
in den Bereich meiner Untersuchung zu ziehen beabsichtige, da ich die in
der Litteratur!°) zerstreuten Fundorts-Angaben im System des Himalaya
als bekannt voraussetzen muss.
Das Vorkommen des A. caudatus nördlich von Kashmir ist bis jetzt auf
dem Pamir und im Alai-Gebirge, in den Gebirgsgegenden, welche die östlichen
(im westlichen Winkel von Ost-Turkestan) und die westlichen (im östlichen
Buchara) Ausläufer derselben bilden, und ferner im Sarafschan-Districte des
russischen Ferghana-Gebietes constatirt worden. Dieses Verbreitungsgebiet
umfasst demnach beinahe das ganze Pamir-Gebirgssystem (im Sinne Ssewer-
zow’s) und ist A. caudatus ausserhalb desselben, wie wir weiter unten noch
16) Ausser verschiedenen Angaben über die Verbreitung des A. caudatus, die sich in den
von mir in vorliegender Abhandlung citirten Arbeiten vorfinden, haben noch Adams (Proc.
Zool. Soc. Lond., 1858, p. 521), Scully (Proc. Zool. Soc. Lond., 1880, p. 204) und Lydekker
(Journ. As. Soc. Beng., XLIX, pt. 2, p. 7) verschiedene Daten über das Vorkommen dieses
Murmelthieres geliefert.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 821.
230 EUG. BÜCHNER, [N. 8. ıu
sehen werden, nur einmal und zwar auf dem Talas-tau (westlicher Tjan-
schan) in Russisch-Turkestan nachgewiesen worden.
Auf dem Pamir ist A. caudatus, nach den Untersuchungen von Sse-
werzow!), überall zu finden, aber sporadisch auf grasreichen Stellen, bis
zu einer Höhe von 14,000’. Ebenso theilt auch Iwanow ) mit, dass dieses
Murmelthier auf dem ganzen Pamir, angefangen von ungefähr 13,000’ und
bis 15,000’, in Menge vorkommt und in grossen Colonien lebt; im Herbste
zeigten sich diese Murmelthiere ausserhalb ihrer Baue immer seltener und
waren schon AnfangSeptember gar nicht mehr zu sehen. Ferner hat Gr.Grum-
Grzimailo während seiner wiederholten Bereisung des Pamir A. caudatus
hier überall nachgewiesen; aus seiner Ausbeute befindet sich im Zoologi-
schen Museum der Kaiserlichen Akademie auch ein jüngeres Männchen,
welches im süd-östlichen Pamir, am Kara-ssu, auf einer Höhe von 13,000
erbeutet wurde. Wir besitzen ferner von der letzten Expedition des Herrn
B. Grombtschewski zwei Exemplare, die gleichfalls im östlichen Pamir,
am Ak-ssu, gesammelt wurden. An dieser Stelle muss ich auch noch der
Fundorte der Originale des A. aureus Erwähnung thun; dieselben sind auf
dem Kaskasu-Pass (auf dem Wege von Yarkand nach dem Pamir) auf einer
Höhe von 13,000 erbeutet und befinden sich im Indian-Museum ?*) in Cal-
cutta, welches ausserdem noch einen Balg des rothen Murmelthieres von
Kleinen Pamir besitzt.
Fedtschenko®°) war der erste, der A. caudatus für das Alai-Gebiet
nachgewiesen hatte, und zwar fand er dieses Murmelthier nicht selten auf
den nördlichen Ausläufern des Alai-Gebirges, in der Alpenzone zwischen
Schachi-mardan und dem Kara-kasuk-Pass. Den Untersuchungen von Sse-
werzow ?!) zufolge ist A. caudatus eine höchst charakteristische Erscheinung
des ganzen Alai-Gebietes, welches von diesem Murmelthiere überall und iu
überaus grosser Menge bewohnt wird; mehrere Exemplare aus der Sse-
werzow schen Ausbeute aus dem Alai befinden sich auch in unserem Zoo-
logischen Museum. Gr. Grum-Grzimailo hatte gleichfalls Gelegenheit
das überaus häufige Vorkommen dieses Murmelthieres in dem von ihm
wiederholentlich durchkreuztem Alai-Gebiete zu bestätigen; dieser Rei-
. sende *) hebt ausdrücklich hervor, dass hier kein Stückchen Alpenwiese vor-
17) CbBepnos®: 8au. Typrecr. Orx. Hun. Oôm. A106. Ecr., Antpon. u 9rmorp. I, Bein. 1,
p. 62 (1879).
18) Hsanop®: IIpupoxa u Oxora, 1885, I, crp. 21—22.
19) W. L. Sclater, Cat. Mamm. Ind. Mus., p. 43 (1891).
20) Pezuenko, Ilyremecrsie 82 Typkecranz, sun. 7, BB Korauckonp Xaucrst,
cTp. 118 (1875).
21) Cisepnosz: 3au. Typkecr. Orx. Hun. O6im. 106. Ecr., Axrpou. u 9raorp., I, Bio. 1,
cTp. 62, 66 (1879).
22) l'pyuz-l'pxumañzxo: Has. Hun. Pycex. l'eorpas. Oôu., XXII, crp. 92—93 (1886).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 322.
(xxxv)| ZUR KENNTNISS DER ROTHEN MURMELTHIERE CENTRAL-ASIENS. 231
handen ist, wo man nicht wenigstens ein Murmelthier zu Gesicht bekommt, und
dass man sich den Alai ohne diesen Nager überhaupt nicht vorstellen kann.
Unter 8000’ hat Grum-Grzimailo A. caudatus nirgends angetroffen und
bildet die Linie des ewigen Schnees die Verticalgrenze seiner Verbreitung.
In dem Berichte über seine im Jahre 1884 in das Alai-Gebiet unternom-
mene Reise führt Grum-Grzimailo®) folgende Fundorte dieses Murmel-
thieres speciell an: er traf A. caudatus zum ersten Male in den an die
Schneeregion grenzenden Partien bei Artscha-Basch in der Nähe vom Kara-
kasuk an, beobachtete ihn auf einer Höhe von 11,500’ bei Tschagdar
(ca. 10 Werst vom Kara-kasuk-Pass, längs dem Kock-ssu, entfernt), fand
ihn in überaus grosser Menge längs dem Laufe des Teckelik, von Schuar
bis zur Einmündung des Balakty, und wies endlich das Vorkommen dieses
Nagers in den zwischen dem Kara-ssu und dem Aram liegenden Gegenden
nach. Aus der Ausbeute der von Gr. Grum-Grzimailo im Jahre 1887 in
dem Alai-Gebiete ausgeführten Reise befinden sich in unserem Zoologischen
Museum mehrere Bälge dieses Murmelthieres, die auf dem nördlichen Ab-
hange des Alai-Gebirgszuges bei Jagatschart (11,000) und bei Gultscha
(5500), und auf dem Süd-Abhange des Alai auf dem Pass Katyn-art
(11,200') erbentet wurden.
Über das Vorkommen des A. caudatus in den westlichen Ausläufern
des Pamir und Alai besitzen wir nur folgende Daten. Im Zoologischen Mu-
seum der Kaiserlichen Akademie befinden sich von der von Dr. A. Regel
im Jahr 1883 nach Ost-Buchara ausgeführten Reise zwei Bälge dieser Art,
von denen der eine in der Provinz Darwas, der andere in den Bergen Kuh-i-
Trusch der Provinz Kulab gesammelt wurden. Gr. Grum-Grzimailo *)
traf auf seiner Reise (1885) im östlichen Buchara A. caudatus nur auf dem
Süd-Abhange des Gebirgszuges Peter’s des Grossen an, und zwar fand er
ihn hier auf einer Höhe von c. 14,000” am Fusse des Kara-schura und in den
Umgegenden von Tuptschek, von wo er auch ein Exemplar für unser Mu-
seum heimbrachte. An diese Fundorte reihen sich diejenigen aus den süd-
lichen Theilen unseres Ferghana-Gebietes an. Fedtschenko hat, nach
Mittheilungen von Ssewerzow®), in den Jahren 1870 und 1871 A. cau-
datus am oberen Sarafschan, am Jagnau und am Iskander-kul gefunden;
aus der Ausbeute dieser Reise befinden sich im Zoologischen Museum der
23) Grumm-Grshimailo: Mém. sur les Lépidoptères, r&d. par N. M. Romanoff, II
p. 220, 227, 228, 242 (1885).
24) Grumm-Grshimailo: Mém. sur les Lépidoptères, réd. par N. M. Romanoff, III
p. 388 (1886).
25) Cbsepuos%, Bepr. u l'opns. Pacıp. Typrecr. ÆKas., crp. 61 (1873).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 398. 16
232 BUG. BÜCHNER, ZUR KENNTNISS ETC. [n. 8. ım
Moskauer Universität”) ein gestopftes Exemplar ohne nähere Fundorts-
Angabe und ein Balg aus den Bergen (7000'—10,000") am Jagnau. Am
Iskander-kul fand dieses Murmelthier im Jahre 1878 auch der verstorbene
Conservator V. Russow und sammelte hier mehrere Bälge für unser Zoo-
logisches Museum.
Der nördlichste, bis jetzt bekannte, Fundort des A. caudatus ist die
Karabura-Schlucht, südlich von Aulje-ata, in dem Gebirgszuge (Talass-tau),
der die Wasserscheide zwischen den Flüssen Talass und Tschirtschik bildet;
hier hat Ssewerzow ”) seiner Zeit dieses Murmelthier nachgewiesen.
Es fehlt noch gegenwärtig am nöthigen Materiale um die Nordgrenze
der Verbreitung des A. caudatus detaillirt anzugeben. Im Norden grenzt
an das Verbreitungsgebiet des A. caudatus dasjenige des A. dichrous, doch
kommt im Gebiete der einen Murmelthierart neben dieser die andere nicht
vor, und schliessen sie sich gegenseitig geographisch aus; die Grenzbar-
rieren ihrer Verbreitung bilden hohe Gebirgszüge und kommt auf dem Süd-
Abhange derselben A. caudatus vor, während den Nordabhang das Tjan-
schan-Murmelthier bewohnt).
26) Taxomnpose u Kopuarnu%, Cancru x Onncanie Koss. Maerouur. 83 300x0r. Mya2.
Yun. Mockosck. Yaus., N 1 (Tp. Hua. O6m,. A106. Ecr., Amrponoz. a Iruorp., LVI, zum. 4),
crp. 24 (1889).
27) Césepuos?, Bepr. an Topua. Pacup. Typrecr. }Kus., crp. 81 (1878).
28) In Betreff der nördlichen Begrenzung der Verbreitung des A. caudatus durch das
Auftreten des A. dichrous hat Hr. Gr. Grum-Grzimailo mir nachträglich noch folgende
Bemerkungen freundlichst zugehen lassen: «Die Verbreitungsgebiete des A. onudalus und
A. dichrous in den Gebirgsgegenden, die die Wasserscheide zwischen dem Syr-Darja und
Tarim bilden, sind derart auffallend abgegrenzt, dass dieses höchst interessante Verhalten auf
der Reise geradezu in die Augen fällt. Die ungefähre Grenze zwischen diesen beiden Murmel-
thier-Arten verläuft in einer Gegend, die in der Tertiär-Zeit die Meerenge zwischen dem Bassin
des Tarim und dem Aralo-Caspischen Becken bildete. Ich selbst hatte Gelegenheit diese beiden
Murmelthiere in den Bergen Ak-baital, nördlich vom Techatyr-kul zu beobachten; auf den
nördlichen Abhängen dieses Gebirges lebt A. dichrous, auf den südlichen — A. caudatus. Herr
A. Wilkins hatte gleichfalls Gelegenheit die gleiche Erscheinung in viel grösserem Maasstabe
zu beobachten, doch kann ich augenblicklich die von diesem Forscher nachgewiesene Grenz-
linie in der Verbreitung dieser beiden Arten nicht genau angeben».
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 324.
(zxxV)] 233
Koptische apokryphe Apostelacten. Il. Von Dr. 0. v. Lemm. (Mit 2 Tafeln).
[Lu le 29 avril (11 mai) 1892].
Durch einen glücklichen Zufall bin ich zu meiner grossen Freude in der
Lage, den vor ‚einiger Zeit von mir herausgegebenen koptischen apokryphen
Apostelacten !) weitere Acten folgen lassen zu können. Mein lieber College
Golénischeff hat auf seiner im Winter 1890/91 unternommenen Reise
nach Aegypten unter anderen Schätzen auch eine Anzahl koptischer Papyrus-
und Pergamentfragmente in Luxor erworben. Unter ersteren wandte ich zu-
nächst meine Aufmerksamkeit mehreren Fragmenten zu, die, 19 an der Zahl,
ursprünglich einen Band gebildet hatten, jetzt aber nur noch ganz lose und
in grösster Unordnung in einem ganz zerfressenen und vermoderten Leder-
deckel lagen. Ohne Zweifel enthielt der Band ursprünglich viel mehr Blätter
als die 19 erhalten gebliebenen; davon sind die 11 ersten von einer, Blatt 12
und folgende offenbar von einer anderen Hand geschrieben.
Ganz abgesehen davon, dass die Handschrift im Laufe der Jahre sehr
gelitten hat, ist sie von Hause aus etwas stiefmütterlich behandelt worden.
Die Schreiber derselben hatten es nicht für nöthig gefunden, sich nach
ordentlichem Schreibmaterial umzusehn — vielleicht waren sie auch nicht
in der Lage solches herbeizuschaffen — kurzum, sie begnügten sich mehr-
fach damit, ein ziemlich zerfetztes Papyrusblatt auf beiden Seiten mit kleinen
Papyrusfetzen zu flicken und auf diese Weise wenigstens einigermassen
brauchbare Blätter herzustellen. Bei zweien von den erhaltenen Blät-
tern (Blatt 12 und 13) verfuhr der betreffende Schreiber sogar folgender-
massen: auf die eine Seite klebte er unbeschriebene Flicke auf, während
ihm für die andere Seite beschriebene gut genug schienen; auf solche Weise
konnten diese Blätter nur auf der einen Seite benutzt werden, so dass auf
die erste Seite des 12. Blattes unmittelbar die erste Seite des 13. Blattes 2)
1) C£. Mél. asiat. X., pagg. 99 ff. = Bull. XXXIII., pagg. 509 ff.
2) Auf der Rückseite von Blatt 13, ist auf einem am linken Rande aufgeklebten Streifen
zu lesen:
1 EOPRr.......... DE AYTARP .....
2€ HTR OT[a1aRo] 5 MITE MIA . . . . . ..
noc-a%eza [na poc] TMHTE M ........
Mélanges asiatiques. T. X, p. 298. 16*
234 DR. 0. VON LEMM, [n. s. m
folgt und gleich darauf die erste Seite des 14. Blattes?). Somit enthält die
Handschrift in ihrem jetzigen Zustande 19 Blätter, aber nur 36 Seiten. Grösse:
17%, em. X 13’, cm. Ausserdem gehören dazu noch eine kleine Anzahl
winziger Fragmente, von denen es aber schwer halten wird zu bestimmen,
wohin sie gehören, da auf denselben nur je einige halbe Wörter oder ein-
zelne Buchstaben erhalten sind. Möglich, dass sie die spärlichen Überreste
von anderen fehlenden Blättern der Handschrift repräsentieren.
Waren die Schreiber unserer Handschrift auch nicht besonders wähle-
risch in Bezug auf das Schreibmaterial, sahen sie weniger auf die äussere
Ausstattung, so verwandten sie um so mehr Sorgfalt auf eine genaue und
zuverlässige Wiedergabe des Textes und verdienen in vollem Masse den
Dank der Nachwelt, indem sie uns ein höchst werthvolles und ehrwürdiges
Denkmal, im wahren Sinne des Wortes einen edlen Kern in rauher Schale,
überlieferten.
Die Handschrift enthält das Martyrium des Petrus und das Martyrium
des Paulus.
Das Martyrium des Petrus ist bereits von Guidi nach den Borgianischen
Handschriften XX CXX VII, CXXIX und CXXX *) herausgegeben und über-
setzt worden, desgleichen das Martyrium des Paulus nach dem Cod. CXXX
derselben Sammlung?).
Betrachten wir zunächst das Martyrium des Petrus. Von demselben sind
aus den bereits veröffentlichten Texten zwei verschiedene Redactionen be-
kannt, eine ausführlichere (Codd. CXXVIII und CXXX) und eine kürzere
Auf der Rückseite von Blatt 12:
auf einem grösseren
SCHERE ..,..... Stücke: auf je 2 kleineren:
Ou + eerc{razel ........... HOTTE € T
10 DE E0T........ ...... MMOU HHEN ... 07
magım[saroc] nıcTere epog ad nal
HPPO € ........ [ekoTA on rercapz og Aoc
OT .......... .. CM TETÈ TAXE eAa a TU
EN -.......... .... 6e TENOT QHC Me e
15 MA .......... ... tousse Ca
Ze-Neme.......
Vermuthlich aus einem Martyrium.
3) Einzelne Flicke mögen erst in späterer Zeit aufgeklebt und dann von Neuem beschrieben
worden sein.
4) Nach Guidi’s Vorgange bezeichne ich beim Citieren die drei Codices mit A, B, C.
5) Frammenti Copti. Roma. 1888. pagg. (23) — (34) und Giornale della Soc. Asiat. Italiana
II. (1888.) pagg. 29 — 56.
Mélanges asiatiques. T, X, p. 994.
(xxxv)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. I. 235
(Cod. CXXIX)®. Der Text unseres Papyrus bietet die ausführlichere Re-
daction, und zwar entspricht derselbe dem Texte bei Guidi von den Worten
RED HEePWME MMATOI ergeAsuce eneXxcc (Guidi, 1. 1. pagg. (25) 1. 6/7)
bis gwcne erpe nepont nr arw nypor (L. 1. pag. (33) 1. 21/22).
Nach dem, was im Borg. Codex diesem Abschnitte vorhergeht und nach
dem entsprechenden griechischen Texte zu schliessen, fehlen am Anfange
ungefähr 14 Blätter, während nach dem zu schliessen, was diesem Abschnitte
folgt, vom Ende des Martyriums höchstens ein Blatt fehlen kann. Das Mar-
tyrium des Petrus hat darnach in unserem Papyrus mit ziemlicher Sicher-
heit 26 Blatt oder 52 Seiten eingenommen, da 11 Blatt des Papyrus zu
diesem Martyrium gehören.
Vom Martyrium des Paulus ist nur eine Redaction bekannt, die des
Cod. Borg. CXXX. Blatt 12 und 13 unserer Handschrift entsprechen dem
folgenden Abschnitte des borg. Textes, von TMapTrpıa Mnpartıoc nasAoc
(Guidi, 1.1. pag. (35)) bis aAAa aqgmooc (1. 1. pag. 36, 1. 5). Alles Übrige
des Cod. Borg. ist in unserer Handschrift nicht erhalten, ebenso fehlt der
dem griechischen Texte entsprechende Abschnitt von oùy 6 nAoürog bis «AN
ar’ oupavoü, Lüvrı Seg. Dieser ganze fehlende Abschnitt mag in unserem
Papyrus aus 7 Blatt bestanden haben. Darauf folgen aber noch 5 Blatt
(Bl. 14— 18), welche bis auf einzelne Lücken dem griechischen Texte von
ëc dia raüra Epyeraı xplıns bis zum Schlusse entsprechen.
Dann folgt noch ein Blatt (19), von dem schwer zu entscheiden sein
wird, ob es zum Texte gehört oder nicht, da dasselbe auf der einen Seite
fast ganz unleserlich ist, auf der anderen Seite aber solche Phrasen enthält,
die in keinerlei Beziehung zum Martyrium stehen. Dem Erhaltenen nach zu
urtheilen, scheint es eine Nachschrift mit einem Schlussgebete des Schrei-
bers zu sein. |
Das Martyrium des Paulus hat also annähernd aus 15 Blatt (incl.
Blatt 19) bestanden und beide Martyrien zusammen aus 41 Blatt oder
80 Seiten.
Somit wären es eigentlich nur die 5 Blätter des Martyriums des Paulus,
welche bisher gänzlich unbekannte koptische Texte bieten.
Betrachten wir aber die Texte unseres Papyrus etwas näher und stellen
wir einen Vergleich mit den Borgianischen an, so werden wir bald die Über-
zeugung gewinnen müssen, dass unsere Papyrusfragmente einen weit grö-
sseren Werth beanspruchen und viel älteren Datums sind als die borgiani-
schen Pergamentfragmente. Der Text des Martyriums des Petrus nach der
6) Bei dieser Gelegenheit bitte ich in meiner vorhergehenden Arbeit (Bull. XXXIII, pag.
510 — Mél. As. X, pag. 100) einen lapsus calami zu verbessern. Z. 12 v. u. muss es statt
«Paulus» selbstverständlich « Petrus» heissen.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 295.
236 DR. 0. VON LEMM, [n. 8. ıı
ausführlicheren Redaction und der Text des Martyriums des Paulus stehen
dem griechischen Texte des Codex Patmensis”) (IX. Jahrh.) am nächsten.
Wie Lipsius®) bemerkt, muss aber dem koptischen Texte eine viel ältere
Vorlage zu Grunde liegen, als der im Cod. Patm. überlieferte Text, und ersteren
hält er für besonders werthvoll, insofern als auf Grund desselben vielfach
Emendationen des griechischen Textes vorgenommen werden können. Konnte
aber schon aus dem Borgianischen Texte geschlossen werden, dass derselbe
auf eine griechische Vorlage zurückgehe, die vor das IX. Jahrhundert zu
setzen sei, so muss unserem Papyrus eine wenigstens um mehrere Jahr-
hunderte ältere, Vorlage zu Grunde liegen, da, wie nur ein flüchtiger Ver-
gleich sowohl der beiden koptischen Texte unter einander, als auch des uns
vorliegenden mit dem griechischen des Cod. Patmensis zeigt, unser Papyrus
unbedingt ältere ursprünglichere Lesungen bietet, während der Borgianische
Text oft ganz sinnentstellende Lesungen aufzuweisen hat. Ich greife hier
einige Beispiele heraus. In der bekannten an das Kreuz gerichteten Rede
des Petrus und in dem daran sich knüpfenden Gebete heisst es unter Anderem:
aich danke Dir mit der Stimme, die verstanden wird nicht durch vernehm-
bare Worte und mit leiblichen Ohren, sondern mit Stillschweigen im Herzen»;
dann heisst es weiter von derselben Stimme ph mvi pèv obon, Tıvi 6: oùx
oben, wofür A und B bieten rerwoon mn 07a eTe MecWj@ne MIT REOTA-
d. h. «welche ist mit (bei) einem, welche nicht ist bei einem andern», was
doch keinen Sinn giebt, da doch von der inneren geistigen Stimme die Rede
ist, die weder bei dem einen, noch bei dem anderen ist, d. h. überhaupt bei
keinem Menschen denn die menschliche Stimme ist eben eine mit leiblichem
Munde hervorgebrachte und mit leiblichen Ohren vernehmbare Stimme, wäh-
rend die innere mit Stillschweigen im Herzen vernehmbare Stimme die von
Gott eingegebene göttliche Stimme ist, die in dem natürlichen Menschen nicht
vorhanden sein kann, wenn nicht von Gott eingegeben. Unser Papyrus bietet
dafür die schöne Lesung, die sich mit dem griechischen Texte deckt: rerwoon
MEN AH NOTA: eMmectyone ae nreowa «welche bei dem einen nicht ist
und welche bei einem anderen nicht istv. Man sieht, dass der Schreiber von
A und 5 zunächst die Partikel utv in das kopt. mn amit, bei» umgewandelt
oder als solches aufgefasst und dann dasselbe auch in den zweiten Theil des
Satzes gesetzt hat.
Ferner heisst es in derselben Rede nach dem griechischen Texte von
der menschlichen yeveoıs: vexpa yap nv auın pin xivyawv Éxouoæ, wofür A hat:
TAI ETE MECOTEINE OTPELMOOPT TAp Te- TAT ETE MHTAC MMAT MIIRIM
7) Herausg. von Lipsius in Jahrbücher f. protest. Theologie. XII. Jahrg. (1886) pagg. 86 fl.
8) Die apokryph. Apostelgeschichten u. Apostellegenden. Ergäuzungsheft pag. 95.
Melanges asiatiques. T. X, p. 296.
(zxxv)] KOPTISORE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 237
d. h. «welche nicht vorübergieng (verschwand, vergieng), denn sie war eine
todte und es war keine Bewegung (Anzeichen von Leben, Lebensfähigkeit) in
ihr». Das Schwierige dieser Lesung liegt in dem Worte oseıne; dasselbe
bedeutet, soviel mir bekannt ist, stets nur «transire, pertransire, vergehn;
vorübergehn, dahingehn, verschwinden» und wird besonders von der Zeit
gebraucht, aber auch vom Vergehn oder Dahingehn von Geschlechtern, wie
Act. XIV, 16. Guidi übersetzt oseıne mit «amoversi», doch ist mir nicht
bekannt, dass oweıne auch diese Bedeutung habe. Unser Papyrus bietet
statt oreime die Lesung mosn ehoN, was «bestehn, Bestand haben» be-
deutet, wornach dann das Ganze heissen würde «welche keinen Bestand
hatte, denn sie war eine todte und es war in ihr keine Bewegung».
Abgesehen von mancher anderen Stelle, die bessere Lesungen bietet, als
die Borgianischen Fragmente und die auf ein verhältnissmässig frühes Datum
der Handschrift hinweisen, enthält dieselbe im Martyrium des Paulus eine
Notiz, die schon allein genügen würde, um auf ein besonders hohes Alter
des Papyrus zu schliessen. Es ist das nämlich nichts Geringeres als die
specielle Angabe des Todestages des Paulus, welcher auf den 2. Tybi des
koptischen Kalenders gesetzt ist. Dies Datum lässt uns mit ziemlicher Sicher-
heit unseren Papyrus in die erste Hälfte des V-ten Jahrhunderts, vielleicht
sogar in die zweite Hälfte des IV-ten Jahrhunderts, setzen. Ausführlicher
handle ich darüber in den Erläuterungen zum Martyrium des Paulus.
Zu unserem Texte gebe ich die Varianten der Borgianischen Hand-
schriften, ausserdem die entsprechenden Abschnitte des griechischen Textes
des Cod. Patmensis nach der Edition von Lipsius, mit den nothwendigen
Emendationen nach der neuesten Edition der Martyrien nach verschiedenen
Handschriften?). Varianten aus dem Cod. Athous (aus dem Kloster Vatopaedi)
führe ich nur in dem Falle an, wenn dieselben unserem Texte näher kommen,
als die Lesungen des Cod. Patmensis. Ferner drucke ich die dem griechischen
am nächsten stehenden lateinischen Texte ab: zum Martyrium des Petrus
die entsprechenden Abschnitte der Actus Petri cum Simone (Vercellensis),
zu den Acten des Paulus das Fragment der Passio Pauli (Monacensis) mit
den nöthigen Abweichungen des sog. Linustextes, den ich auch in den Fällen
eintreten lasse, wo die beiden anderen Texte Lücken aufweisen; und schliess-
lich noch zu beiden Martyrien die englische Übersetzung der äthiopischen
«Gadla Hawâryât» !%), wo dieselbe nicht gar zu sehr von unserem Texte ab-
weicht.
9) Acta apostolorum apocrypha. Edd. Lipsius et. Bonnet. I. 1891.
10) Malan, The conflicts of the holy Apostles.. . . . Translated from an Ethiopic Ms.
London, 1871. pagg. 1 — 15.
Melanges asistiques. T. X, p. 297.
238 DR. 0. VON LEMM, KOPT. APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. [N. 8. u
Hinter dem letzten Fragment des Petrusmartyriums lasse ich noch den
Schluss desselben, so wie nach Fragment 13 die fehlenden Abschnitte des
Paulusmartyriums nach dem Borgianischen Texte folgen, so dass das Mar-
tyrıum des Paulus, so weit es koptisch erhalten ist, hier jetzt vollständig
auftritt. Den unserem Texte im Borgianischen Codex vorhergehenden Ab-
schnitt des Martyriums des Petrus zu geben hielt ich für überflüssig, da
derselbe ein so gut wie für sich abgeschlossenes Ganze bildet und unser
Text direct mit der Rede des Petrus anhebt. Zum Schluss drucke ich noch
den äthiopischen Text des Synaxariums zum 5. Haml& nach der Pariser
Handschrift!) nebst Übersetzung ab.
11) Vergl. Zotenberg, Catalogue des mss. éthiopiens de la Bibl. Nationale. pag. 190
(6 128. fol. 146.)
Mélanges asiatiques. T. X, p. 998.
nn ne none —
DAS MARTYRIUM DES PETRUS.
240 DR. 0. VON LENM,
[n. 8. m
Das Martyrium des Petrus.
Fragment 1.
Avers.
[Je w npwme [ergeAns] 1
[Je enexc - aplr nueere n]
MMaACIH Mi ne[wnnpe]
HTATETHNAT EPOO[T e]
BOA 917007 : al[pı nuee] 5
[vle nrmnrwanoç[raq]
[AMnJjexc : osnp ne ra
[50] nraygaar ere
[ravT]n - grnomme [e]
[poly eguns et unora 10
[njora ra[r]a neyobnrve -
[a]rew on re[njor np
[s'lunTr ear[piInnace er[&unT]
[egpasarone[s cap] nren|[ep]
TIA MIEUEIOT - à TO 15
nai ganc eTpequy[uwne|]
Codex Patmensis IX. saeculi.
Jahrb. für protest. Theologie. 12. Jahrg. 1886,
pag. 92 ft.
&vôpes, oi ini Xprotèv EAniloveez,
péuvnade, &v eldere à uoD onueiwv
xal TEPATUV, [LÉLVNOŸE TS CUUT&-
Jelaç Tod Yeod D Us nocas igaeız
énoinoev. "Vropeivare auTöv Epyope-
vov xal dmodtdövra Exdartip Kata Tas
rpabeıs auroD.
Kai vüv noös ev Aypinnav um
nıxpaiveoge. Ötdxovos yap Eartıy This
TATPIXNS AUTOU Evepyeiac, HG TAv-
TWG TOÛUTO YIVETAL
VARIAE LECTIONES.
1—2. À nepome MMATOr eToeÀ-
suce; © npoMe HTATEPMA -
TOINIC- à TO HEPUME HTA T-
naogTe etc.
2—3. AC ninemaecın
4. C HTATeTenHaT
6. Nach apı nueeve steht noch
on; AC nneuntwyanagrhag
7. MneXc] C Mnnorre
A nach unexcc, C nach un-
novwTe steht noch æe
7-9. OTHP .... THTTN] À erke
HETHOT2 AI AGP PAS HTAÀ-
60 HOATTHTTH
7-8. C neTaÀ 66 HTAyAAT nonT-
THTTH
9. A Nach grnomme steht noch
6e
Mélanges asiatiques. T. X, p. 300.
10. À Auf eqnus folgt a vo qua
etc. C Auf epog folgt nrer-
POOTE OHTY: AHHT cap
ETOWRE MOT HOT EtC.
12.18.3070 on re[nlor Mnp[5l]w-
ut est[pılnnac eT[nnT]]
A Trenovr 6e MNPHOTSE - 07-
2€ MHPOWNT EATPINNAC;
C Aro MNIPIUNT EATPIN-
HàC HPPO THAT.
14. AC eqasarwıeı
Auf cap folgt in A erenep-
ia MNEYÇEIWT 1asahooe,
in C dagegen nur eneqerwoT
NCATANAC.
(Xxxv)]
Fr. 1. Av.
O ihr Männer’°), die
ihr hofft auf Christum?°).
Gedenket der Zeichen
und Wunder, die ihr ge-
sehen habt durch mich.
Gedenket der Barmher-
zigkeit Christi*). Wie
viele sind der Heilun-
gen, die Erausführte um
euretwillen #%). Wartet
auf Ihn!) Er kommt”)
zu geben einem jeden
nach seinen Werken.
Und zürnet jetzt nicht
dem Agrippa meinet-
wegen'®), denn er dient
dem Werke seines Va-
ters!®). Und dies ist noth-
wendig,
12) A «Kriegsleute».
13) CaMänner, die ihr Krie-
ger Christi geworden seid und
ihr Männer, die ihr glaubet
etc.»
14) Christi] C «Gottes».
15) A «Um eures Hceiles wil-
len führte Er viele Heilungen
aus unter euch». C Auf «um
euretwillen» folgt noch «unter
euch».
16) Darauf folgt in C «und
fürchtet Ihn, denn Er kommt
um zu vergelten einem Jeden
etc.»
17) Darauf folgt in A. «und
Er wird geben» etc.
18) A «Jetzt nun seid nicht
erbittert, noch zürnet dem
Agrippa; C «Und zürnet nicht
dem Agrippa, dem Könige,
meinetwegen ».
19) A hat noch den Zusatz
«des Teufels»; C «denn er
dient seinem Vater dem Sa-
tan».
Mélanges asiatiques. T. X, p. 801.
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. Il.
AA. AA. apocrypha pag. 11.
[Linus.] O uiri et fideles dei,
qui Christo militatis! o omnes,
qui in Christo speratis! si ca-
ritas uestra in me uera est et
uiscera integra in me pieta-
tis ostenditis, nolite reuocare
euntem ad dominum, nolite
impedire properantem ad
Christum. state ergo quieti,
gaudentes et laeti, ut hostiam
meam cum hilaritate domino
offeram. hilarem enim diligit
deus. Et his dictis uix est
sedata seditio et praefecti
disceptatio. poterant enim et
inhianter optabant multi po-
puli praefectum euertere; sed
timebant apostolum contri-
stare, qui magistri sui seque-
batur exemplum dicentis:
«Possum mihi nunc, si uolo,
plus quam duodecim legiones
angelorum exhibere».
X. Peruenit denique una cum
apostolo et apparitoribus po-
pulus infinitus ad locum qui
uocatur Naumachiae iuxta
obeliscum Neronis in mon-
tem. illic enim crux posita
est. et respiciens flentem po-
pulum et iterum seditionem
excitare uolentem, ait voce.
clara: Nolite, obsecro uos
fratres, oblationem meam im-
pedire,| (L. l. pag. 91)
(Verc.) et nunc nolite furere iu
Agrippa praefecto. minister
est paternac aenergiae et tra-
ditionis illius. hoc autem fa-
ctum est
Vor diesem ist noch erhalten:
[ma]nete itaque adueniente
eum et retribuente unicuique
secundum facta sua.
241
Malao, I. 1. pag. 5.
0 ye people, who have
given up yourselves to
the Great King, and who
have laid hold of His
truth, — (pag. 9) Re-
member the signs and
the wonders ye saw,
which God wrought
through my hands. Re-
member wherein I had
pity on you through the
sufferings of our Lord.
Remember the miracles
he did, which ye saw
done in His name. Ye
shall be made whole,
for He will come and He
will render unto every
one according to his
works. But do not strive
with Agrippa; for he is
a servant of the devil
his father. And he will
accomplish on me all
his purpose;
242 DR. 0. VON LEMM, [N. s. u
Fragment 1.
Revers.
[mu Joli] nanrTuc eßoA ale] 1
à NAOEIC 05@ EGTA[ MO]
MMOI ERETHATA OO! -
aAAa erke 07 6 nanfe]
[Alue e[rlpat naoroı [e] 5
necfoc - nrepeq
negosos ae aqaplepa]
Tg garm necfoc [nur]
CTHPION eTO[HN + ©]
TEXApIC naryaz[e] 10
epoc - Taı HTATTA[T]
00€ ex m npan Mn[ec]
Foc - © [te] prcıc M
npome [e]re un u
COM ETPECHOPA € 15
[n]noste 2e: Muo[r]
TOD XUPIOU Mavepwaavrös ot To
ouußatvov.
AIR mi LÉAAW xai OÙ rodaem To
otaup@; V.?%) "Hpkaro Aéyev nadıv
Li ” P [4 ’ 7
(2 övoue artaupoü, pLusTnpioy Aamo-
XPUPOY + W Yapıs AVÉXPPATTOG ET
ovönamı araupoü elpnpévn . m Plaıg
avdpwrou Ywprodiivar Jeoü ph Öuva-
KEN. & Gppnre qulia xal Gypiore,
dia yeılkuv bunapiv Éxpaiveodat pn
Öuvan.evn.
VARIAE LECTIONES.
Av. 16. 16. — Rev. 1-38. a0 naı
HANeC..... _ eneTnaTagor]
À Aroı ENS MAUUNE HAN-
TOC - RATA 6€ HTA N2ÆO6IC
200€ - EJWPRTAMOI EHET-
nawone, C Anor Tap -
neisp@ß Har QONC ne ET-
pegwone MMOI : Gruan
CAP à HAÆO6IC OTO eqgTa-
MO MMOI +: RE HETTHW
ELSE MMOR ILE TIAI -
4—6. À AAAa appcı To na-
Me He era MIAOTOI
EHOTH enecrTarpoc; CAT
eThe 07 To namelne et
MHAOTOI ENECTATPOC -
6-8. HTepegt negowoineagag
[epalıg paru necfoc]
A nrepeyt ae Anegoros
CHOTN eNECTATPoC + Aya-
geparqg; C Ayapeparıy noi
HeTpoc :
A agapxesı Hæo00c HTei-
ge-æe U npan MnecTar-
poc oder C agapxeı n20-
OC RE 6 NPA MIIECTAT-
8
poc vor nmuverTapion fehlt
ganz in unserem Codex; ohne
Zweifel aus Versehen ausge-
fallen.
8. 9. A RMeECTAPION
9. AC eonn
11. 12. À Tai nTasTaroc; C Tai
eftaTaTroo
12. 18. ex m npan un[ec]Toc :]
À ex M par MIECTATPOC;
C ex m necrarpoc.
13—Fr. 1. Av. 5. 6. w [relpr
cie... . .ovMine nov] fehlt
in C; dafür steht ag} mney-
OTOI NIT HETPOC ENECTà T-
poc aqou ehol em
MMoC-2e U nuTrerapion
ESHN MAIN HWOPN. HTAY-
oTWng ehoA Tenor HITM
TICOMA MHACOTHP : TENOT
Ce mapıennwya NT MIa-
OTOI EPOR RE à TINAT I5W@-
ne TEHOT.
14-16 A MH GOOM MMOC EeNW@pX.
ennovTTe;
20) Vor p£ato Aeyeıv seht in Vatop. rpoeAdövros dE xa! napacravros oTaupüi.
Mélanges asiatiques, T, X, p. 8092.
(xxxV)]
Fr. 1. Rev.
dass dieses durchaus mit
mir geschehe, denn der
Herr hat mir schon ver-
kündigt was über mich
bestimmt ist"),
Aber warum zögere ich
mich dem Kreuze zu nä-
hern’» Als er sich genä-
hert hatte, stellte er sich
bei dem Kreuze hin?)
[und begann also zu re-
den: «O Name des Kreu-
zes, |*) verborgenes My-
sterium, o unaussprech-
liche Gnade, welche ver-
kündiget wird im Namen
desKreuzes!*)O mensch-
liche Natur, welche von
Gott unzertrennlich ist !
Ich erfasse Dich
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II.
in me dominus meusante
mihi ostendit.
XXX VIT. Sed quia du-
bito et non accedo ad
crucem”)? omne crucis
mysterium obscurum,
gratia incorporabilis in
nomen (pag. 93) crucis
dicta!o natura hominum,
qui non discedunt ab ea
et qui non recedunt ab
ea. o amor inrecessibilis,
qui per labia immunda
nominari non potest!
243
why should I in any wise
delay to ascend the
Cross? So when he drew
near to get upon the
Cross, he stood, and first
looking at it said: In
the name of the Cross,
the hidden mystery, the
grace ineffable, that can-
not be mentioned with
the tongue of men creat-
ed, but which is found
in that nature which
was made man, and that
cannot be made higher
than it is, God! Remem-
ber the Height of which
the sons of men may not
speak with polluted lips
21) A. «Und dies wird durchaus geschehn, wie es der Herr gesagt hat, als Er mir zuerst
verkündigte, was geschehn würde». C. «Denn es ist nothwendig, dass dies mir geschehe; denn
der Herr hat mir schon...
. «Was vorgeschrieben ist, dass es mit dir geschehe, ist dieses».
22) A. «Als er sich dem Kreuze genähert hatte, stellte er sich hin; C. hat nur «stellte
Petrus sich hin».
23) Das Eingeklammerte ist nach AC ergänzt. AC «begann er zu reden in dieser Weise
«O Name des Kreuzes» etc.
24) C. «welche ich verkündigen werde über dem Kreuze ». — Das darauf folgende: «0
menschliche Natur» etc. bis Fr. 2 Av. 5—6 «Mysterium des Kreuzes» fehlt in C, dafür steht
aber: «Es näherte sich Petrus dem Kreuze und rief und sprach:
«OÖ Mysterium, verborgen
von Anbeginn, welches jetzt offenbar wird durch den Leib meines Erlösers. Jetzt nun, möge ich
würdig sein, mich dir zu nähern, denn die Zeit ist jetzt herangekommen»
26) Der Linustext (1. 1. pag. 13.) hat hier noch ähnlich wie der Cod. Vatapedi u. der Kopt:
Text: «Accedes nautem et astans cruci dixit: O nomen crucis» etc.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 308.
244 DR. 0. VON LEMM,
Fragment 2.
Avers.
[rlenor nsone emo 1
[o]n gi noaeor MIier
Ma eTpaho‘’ ehoA’
[e]rpaoronor ehoX’
[2e] nt owume n 6
[0]# nuvrerapron m
[nJeefoc - nas eenn
[>11] mwopn on T[a]
prier -] Anprpe [nee]
Foc yore nar[n] 10
RATA ne[lrjgosong
ebOA no[u]ry mmare :
HTOTH NHOTO HAT €
[rle own son Muooë
[e]ascun epor - coTu 15
[rlenor eıyoon on [Ta]
[N. 8. ıu
Bialopal oe vüv mpèc ra Ten The
ÉvIade Alcewg Undpywv, dag el Ôn-
Âwow Ge + oÙx Npeuiow Tb réÂat E-
nuxes TH) Quyh ou xai xpurTémeEvov
ToÙ oTaupoÿ To pLuornptov + Eraupdg,
ph Toûto UUIV ÉotTw TO PalvOmeEvcy,
oi ëni Xprotév EAnilovtec. Étepov yap
TI ÉGTIV Napa TO PAVOMEVOV TCUTO
xara (6) Toù Apıaroü nados - Kai
vüv uädtore, örı Suvaade oi duvanevot
axoücaı Ev ioydın Üpa xal teleuraig
tod Bicu Undayovrös ou, dxobourte.
VARIAE LECTIONES.
1. A nöonc Tenos, worauf noch
folgt & necraspoc
2. A noaeer
3. 4. À era REA eboA TAOTOHOR
eboÀ AHTR
6. 7. AU nuecrapion mnecTar-
poc neronn; C U necrar-
poc erosaaß nat erp[nn]
8. C nu nwy[o]pn
À gen
9. Auf Taÿvwxn folgt in A nai
etfnaare muog - aro
ntrtarapor ar ermmoog :
in C noch utorn ae nen-
TAFIUCTETE EeHECTATPOC M-
Rex ce :
Mélanges asiatiques. T. X, p. 304.
9. 10. À C necrarpoc
11. A CO nerovono :
18.14 À nTOTN Here
TOOM etc.
13-16. C 3AA& COTM epor neTe
OH GOM MMOOT ECUTM :
àITEI EIWOON EC.
16. À gen:
OTHTAT
(xxxV)]
Fr. 2. Av.
jetzt mit Gewalt*), wo
ich mich in der letzten
Zeit an diesem Orte be-
finde, damit ich mich auf-
löse?”), auf dass ich dich
erscheinen lasse, wie du
beschaffen bist, Myste-
rium des Kreuzes*), wel-
ches verborgen ist in
meiner Seele von Anbe-
ginn?®). Lasset das Kreuz
euch nicht sein nur das,
als was es erscheint. Ihr
besonders”), die ihr mir
Gehör schenken könnt,
höret jetzt, während ich
in meiner letzten Stunde
mich befinde‘!).
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. U.
adpraehendo te nunc ad
consummationem huius
loci. non abscondo quod
olim optabam crucis
mysterium frui. fratres,
qui in Christo speratis,
ne putetis hoc esse cru-
cem quod palam uide-
tur. aliud est autem
praeter hoc obscurum
et magnum mysterium.
nunc maximum mihi in
nouissimo die meo au-
dite.
26) A. Hier folgt noch «o Kreuz!»
27) A. «welcher sich auflösen wird, damit» etc.
28) C. «O heiliges Kreuz, welches verborgen» etc.
29) Hierauf folgt noch vor aLasset etc.» in A. «und welches ich mit Schmerzen in die Welt
setzen werde. Und nicht werde ich schweigen um es nicht zu sagen»; in C. «Ihr aber, die ihr
glanbet an das Kreuz Christi».
30) «besonders» fehlt in A.
245
for it becomes this hour
of my life that I make
Thee known. Who art
thou? I will make men-
tion of Thee, and I will
not keep silence because
of the Cross; for it is a
glorious mystery, the
greatness of which I will
tell all those who hear
my speech. O ye men,
hope ye in Christ; for
there is no one beside
Him revealed unto us.
Then shall you be able
. to increase in the truth
which is of Him.
31) Für «Ihr besonders etc.» steht in C «sondern hôret mich, die ihr hören könnt, während
ich mich in der letzten Stunde befinde».
Mélanges asiatiques. T. X, p. ‘05.
246
DR. 0. VON LEUM,
Fragment 2.
Revers.
9AH HOTHOT - mape n[e] a
THYTIH Wone esr[o]
ce EAICOHCIC MIM - H[pX]
THVTH ehoA’ MnerTo[T]
org eboX ere naï ne[Te] 6
nqwoon an - owae [nt]
OFTME an ne - Mape [ne]
[TM]baAR eroihon [one]
[n]&AAe - Tom tneruma]
AME HTETICAPZ : WU 10
wT’ ekoA’ [n]morı n
tenpazl[sc] unewna -
ATU EIME EHEeHTAaT
WONE MIEXC : HTe
THCOPH nmrctap|s] 15
[o]|n rapg anerno®
1.
[N. 8. in
ravrös aisdıymplou Ywploate Tas
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&xoë TaUTUs, (Ywpivute> Tas rpakeıs
tas Ev Davepıp ' xal YVWSET dE TA Trepi
Äpıotoü yeyovora al vo 5Aov mis
swrrpias Univ puarnptov' xal Taüra
uutv eiphodw Toïs Axolouaıv WG h
eipnneva”).
VARIAE LECTIONES.
1. Tagan] C san; A Auf n-
osnor folgt nreosa rap
AN ILE - IAPA NATETOTONG
ehoA HAI ETETHO HR PE -
NTOTMH HENTATEI COAH H-
OFNOT MNACOR EROÀ OM
nerkioc -
2. À neTnYr>n
1—Fragm. 3. Av. 14. mape n[e]-
TMYPFSICH..... coTM] fehlt
an dieser Stelle in C. Vergl.
jedoch weiter unten.
3. A nreTrnnpXtnstn
. À Auf eboX folgt noch «-
nppo, erorong ehoA
. TE NAT HAWOON à : OPA €
OVME àn ne -] À APITHT-
TH næaie ehoA on owf
14.
82) xat Taûra..... &ç mé etpnueva: fehlt in Vatop.
Mélanges asiatiques, T. X, p. 306.
.A nneTrenmaa®e
HIM ernanapace WC ent-
sic
cewywosan An ne.
. Mape [term]baf eTorbon
[wwone m] &ANe-] A. Uran
HT IMCIOPO Nnerenbal
eToFong eboA - _
HTe
capz °
. À HTETHWOOT cankoA
. À MNPAGIC HIM HTE NC
MX :
. àTvw fehlt in A.
. À nTerneıme enenTa Tie-
CC WONOT :
. A HTeTncoven nMecTHpi-
on
A rupg fehlt.
(xxxv)]
Fr. 2. Rev.
#) Mögen eure Seelen
über. jedes Gefühl. er-
haben sein, machet euch
los von dem was er-
scheint (sichtbar ist) ®®,
denn es ist nicht vor-
handen, noch ist es eine
Wahrheit®).Mögen eure
äusseren (leiblichen) Au-
gen blind sein®), ver-
schliesset die Ohren eu-
res Fleisches, trennet
euch von den Handlun-
gen”) des Leïbes und ®) -
wisset was mit Christus
geschehen ist”) und er-
kennet das ganze“) My-
sterium eures Heils.
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN U.
nolite haec quae oculis
uidetis humanis. excae-
care oculos et aures
uestras ab istis passio-
nibus qui palam uidetis.
sed in notitiam uestri
sit permanere totum
mysterium uitae aeter-
nae.
- . ..
247
And behold, in this
hour, the end of my
life, hear ye my words,
and restrain yourselves
from all evil works,
(pag.10) and turn away
your eyes and cover your
ears from all vanity, O
ye brethren and children
who know the mystery
of His salvation.
_ — nn . CE TT
83) In A. folgt noch auf «letzte Stunde» etc. «denn es giebt kein anderes (Kreuz) als das,
welches erscheint, wodurch ihr stark seid, ihr, die ihr gekommen seid zur letzten Stunde,
bevor ich aus diesem Leben scheide». «Mögen eure Seelen» bis Fragm. 3 Av. 14, «werde ich
den Hörenden fittheilen» fehlt an dieser Stelle in C. Vergi. jedoch weiter unten.
#4} Hierauf folgt noch in A. «dem sichtbaren Königer. ..
85) wdenn es ist. nicht. .:, Wahrheit».] A. « Machet euch fremd jeglichen Dinge, welches
vergeht, als ob es nicht existiert hätte».
. 86) A «Schliesset. die Blicke eurer leiblichen Augen».
87) A «allen Handlungen».
38) A «and» fehlt.
-: 89) A twisset,'was Christus erlitten (?) hat».
49) A ganze» fehlt. .
Mélanges asiatiques. T. X, p. 807.
Ca
17
248 DB. 0. VON LEMM,
Fragment 3.
Avers.
[2e ]ai - © nerpe Taf Te r[er] ı
[n]o® erpent nenco
M& MAMI MMOR I
HETHAMIT - 21 Se NI
[Tun] anere norn ne: 5
[Tjagıor se Mori ni
[To]rı nase + erpe
[rerincfos mmol? nea]
[2x] vreige -ar[o n]
[rlernruasc - nrele] 10
MOT ar [e]Tèe au [nt]
po - eswänctor M
MOI - fnarame ner
COTM : HTEPOTAW| Try]
ne OM NECMOT [ni] 15
TAYAZIOT MMOOT
[X. s.
"Opa $& vor Ilétoe napadsüvar 46 ù-
pa mots Auußavovov AroAaßere
oùv, ols eomv idıov AE obv uns
tabs Önplous, suTWs HE STRUDWFRTE,
ëni Tv xegaAnv xai ph GAÂÀwWS" xai
Ou Ti, Tols œuoUcuatv ëo tt).
VI. ‘Os d nas dès, ov
Nelwoev Tpörev,
VARIAE LECTIONES,
1. 2. — © nerpe.....T[ern]or]
A. Teovoeiuy oe ne nas &
HeTpe -
8. 4. À. HTOOTOT HMETHARIT -
4. 5. À. HHTN TENOT.
6. 6e] A. ae
7. Aw enanuıoc
7. 8. À eTpererncraspor
9. A nreige fehlt.
9. 10. À nTermaac
12. A Vor esyancraspor steht
noch yoran
12. A EFHANCTATPOT _
14-Fragm. 3. Rev. 2. nrepor-
UT ...... . HOATY +] A
HTEPOTAUTY AE MIECMOT
HTAGAZIOT erkuntg-O-Ag-
AZIOT 2€ HHEMATOI ETPEF-
CTATPOT MMOY HCA 20
NTEPOTAIUTY ae ON RaTa
HECMOT NHTAYAITE. MMOY
MMÈT :
41) Nach ep folgt in Vatop. noch otavpwdsis = erwgancrarpor Muoï
Mélanges asiatiques. T. X, p. 808.
(Xxxv)]
Fr. 3. Av.
O Petrus, es ist jetzt die
Stunde “), dass du dei-
nen-eigenen Leib über-
lieferst denen; die dich
greifensollen“*),Sonehmt
euch) nun was euch ge-
hört! Ich bitte euch nun,
ihr Henker, dass ihr
mich mit dem Kopfe
nach unten kreuziget,
indieser Weise*)und dass
ihr es nicht in anderer
Gestalt machet und aus
welchem Grunde, werde
ich den Hörenden mit-
theilen, wenn man mich
kreuzigen wird. Als er
in der Gestalt, um die
er sie gebeten hatte, ge-
kreuzigt wurde *),
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN
sed iam hora est tra-
dere corpus meum. Et
conuersus ad eos, qui
eum suspensuri erant,
dixit ad eos: Capite de-
orsum me crucifigite; et
propter quam causam
sic peto figi, audientibus
dicam.
(pag. 95) XXXVII. Ut
autem suspenderanteum,
ut ipse petierat,
42) A «Die Zeit ist nun diese, o Petrus»!
43) A «den Händen derer dich greifen wollen».
44) A auf euch» folgt noch «jetzt».
45) A ain dieser Weise» fehlt.
46) A asie» fehlt;
. I. . 249
Then turning his face
towards the officers he
said to them: Do as I
have commanded you. I
pray that ye crucify me
downwards, and raise up
my feet. Then they raised
him up on the Cross,
and did to him as he
wished.
C «Er bat die Soldaten ihn mit dem Kopfe nach unten zu kreusigen, als sie ihn nun in
der Gestalt etc.»
Mélanges asistiques. T. X, p. 809.
17*
ne SJ Ti z
DR. 0. TON LEMM,, [N. 8. ıı
250
Fragment 3.
Revers.
erpesctos MMoy non] 1
TY- AYAPX EI mmrooc : [æe]
& npome naï ere nu]
OT NE NCHTM - scan]
19070 enefrrame [004] BE
HHTN TeHOT - erawle]
ca 01 -cosn nm[Te]
[ra]pron nreprl[cıc]
[ra]pe - arw Talpx nrra]
[rlaboÂn untapg 2e [ri] 10
[TJacıyone au noe
NWWOPN CAP HPoMe
LAT eNTAISITENOC €
BOA MMOY OM nee
ne - nrepeyoe nca . 16
[2 w]q - agoremo eboA
10.
npgaro nadıv Aéyev Avöpes, ol
ét lötov TO axobeıv, Evarisaade &
vOv p@hoTa UUTV avayyelü Kroxpe-
| LALEVOS. Tıvwoxere This ardonc qu-
cEwG Tö-WLETNpLOV Xu Tv TÜV Tév-
rwv day ns yeyovev.*) “O-yap
| roGToc ‚Evdawrog Ex Vic xolxös, 6
Öebtepog EE olpavaü. © Yan mpütos
&vdpwreos, ob Yévos &v elder Eyw &yon,
xata xepañny éveydelc Eöcıkev
VARIAE LECTION ES. :
. Auf n>æooc folgt in A noch
tree, in C— na:
. AC nepome
, HAI eTE nfw]or ne HCHTM]
C nrast mar MICOTM
. CAufæiscun folgt noch epoı
. À enetnaxoos; CO enet-
HARD) MMOOT
. gawye nca 241] fehlt in C.
. COR RMTCTHPION] À co-
Ten HMECTHPION; CHTeTri-
eIME ENMFCTHPION
. A Auf tape folgt noch n-
TMHTPUOME *
. C Auf nrrarTañoAn folgt
noch nTaquone -
. À 2NTACWUNE
. naty npe] fehlt in C.
. Auf nraqwone folgt in C:
Hape nernnorex1070ern:
MED SOUST eneToTong e-
BoA MuaTe - Hape nétéa A
47) 'O yap mpwros Avdpwnos . . . . . .
Mélanges asiatiques. T. X, p. 810.
ergikuk- wume-RRKe Hire
NHEMAARE MIETHOHT TOM:
WAT ehOA MMWTI MIT-
| MÉETE TAPG MNRAQ < MN
HENPAZIe HTCApZ - eine
erienTaTig@ne THPOT M-
+ REXC + HTETHCOTEN IIMT-
CTHPION THPY AMIENOT-
2.81 - Hnepxooc me noT-
Me ANTeE - OTAe HYUJOON
At - AMOR Cap Tnara-
MOTH ETSOM MIIEXC : MI
negceTaspoc eTrovaak
Darauf folgt:
12—14. C Gran nwopr tp@"me
nTaixiene eROÀ OM ney-
TENOC :
18. nas] fehlt in A; A nraïes-
tvenoc ehoA
15. 16. C agpe nca zog, worauf
noch folgt MILEGEME en-
TAIO »
oupavou: fehlt im Vatop.
(XXXY)]
Fr. 3. Rev.
begann er zu reden “),
also: «O ihr Männer, die
ihr das Gehör habt *”),
schenket Gehör”) ganz
besonders dem, was ich
euch jetzt sagen werde,
während ich mit dem
Kopfe nach unten hän-
ge’!). Erkennet das My-
sterium der ganzen Na-
tur5®) und den Anfang
derErschaffung desAlls,
in welcher Weise die-
selbe geschah ®). Denn
der erste Mensch, nach
dessen Vorbilde ich ent-
standen bin“), als er mit
dem Kopfe nach unten
fiel ®), offenbarte er
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN.
coepit dicere: Quibus est
uoluntas audiendi, audi-
te <quae nunc) maxime
uobis adnuntio suspen-
sus, intellegitis omnes
mysterium principatus
quod factum est. prior
enim homo cuius ego
effigiem sumpsi capite
deorsum missus, et to-
tum genus suum in ter-
ram proiciens.......
D. 251
L. 1. pag. 5.
come hither, ye that
will hearken, and hear
what I say to you: My
being crucified, know
ye, is but the mystery
of the whole nature of
man, that shows the per-
fecting of the beginning,
and the working out of
the foundation first laid.
For the first man, the
old Adam that was
born in me, appeared as
chief;
48) Auf «zu reden» folgt noch in A «in dieser Weise», in C «zu ihnen».
49) C denen das Gehör verliehen».
50) C auf «schenket» folgt noch «mir».
51) «während» etc. fehlt in ©
52) A «Natur der Menschheit».
63) C «den Anfang der Schöpfang welche geschahs. Darauf folgt in C «Môge euer Verstand
leuchten, schaut nicht nur auf das was erscheint. Mögen unsere (sic!) Ausseren Augen blind sein
und die Ohren eures Herzens, trennet euch von allen irdischen Gedanken und den Werken des
Fleisches, wisset alles was mit Christus geschah und erkennet das ganze Mysterium eures Heils.
Saget nicht, dass es keine Wahrheit sei, oder dass es nicht existiere. Denn ich werde euch die
Kraft Christi und seines heiligen Kreuzes mittheilen». Hierauf folgt «Denn der erste Mensch etc».
54) «C «von dessen Geschlechte ich das Ebenbild (die Gestalt) angenommen habe».
85) C «fiel mit dem Kopfe nach unten; er kannte nicht die Ehre,».
Mélanges asiatiques. T. X, p. 811.
252 DR. 0. VON LEME, [x. 8. ın
Fragment 4.
Avers.
[25] nwyopn nrunrpe 1. yévearv Thv cûx obaav té). verpa
[q2]no : ralï] ere necno®
[e]&oX : orpequoorT
[elap Te Tas emnTac M
[ma]s MIRIM - HTepor 5.
[ce]r nerumnar 6e e
[njeenr -eaqnezx reg
[apxn] Mu Muou[ene] :
[enr ex [M rag - alyTpe]
na[s THJpor erıutar | 10.
epoor on [TJenriese
ROUGE RATA IE
CMOT EYAUe nca
2 O4 - AT AUTPE HET
SIOTHAM HOHTC WU 15
ne tcapkosp ar [aq]
yo nv abTn un’) (pag. 94.) xivnaiv
.“. y T Q .e N
ÉYCUTR. KATUTUDEIS OUV ERETVOS © al
nv Apynv wmv ÉauTed eis yıv Slles,
co näv Tcüro THS Ölaxoounaews auv-
/ L AN , , N . r
. EOTNEATO, ElOOS ATIRDENTdEIS Ev N
a delà dorawena Edsıkev zei
VARIAE LECTIONES.
Fr.3. Rev. 16.— Fr. 4. Av. 1—5.
AygoTantg ehol.....MN-
RsM ] fehlt in C, dafür aber
aYMEETE CAP ENCROOT xe
HAHOTOT -ATO HETHANOT-.
OF ME CEe900T-
2. 4. mecmos[n] eBoX ......
ennttac] A necoreine 07-
PeMOOFT CAP Te-TAS ere
MHTAC
6. 6. C nreporcwr.
6. se] fehlt in A; — A Teru-
MAT; C. MneTMMaT
7. C agnorzx ebo nreq-
XH; À eaqnHæ
7. 8: [enechr ex ]u nınap-]fehlt
in C.
9—Rev. 8. afqrpe] nalı Ta]
poT.......bis epenara-
son ne] Dafür in C. nur: A
Tegprcese CAP nwwne M-
CAROL - EAUTPE HETUOON
THPOT wife -
11. À TERTHCIC.
16. 16. À nonrte fehlt hinter pı-
osnan, steht aber dafür
nach nca9korp.
66) Die Lesung des Vatop. nv oux ousav made stimmt trefflich zu unserem Papyrus.
57) un steht nur im Vatop.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 312.
(zııv)).
Fr. 4. Av.
zuerst die Geburt, wel-
che nicht Bestand hatte,
denn sie war eine todte
und es war in ihr keine
Bewegung *). Als jener
nun nach unten gebrächt
war,
eigene Herrschaft auf.
die Erde *) geworfen
hatte®), liess er alles das,
indem: er seine
KOPTISCHE APOKRYPHÉ APOSTELACTEN. II.
0...) ipsam ergo
effigiem suspensam tam-
quam et homo susum
adtendens Christus par-
tem, quem honorificauit
. et communicauit,
253
it was the old birth, re-
moved by this death;
Adam fell by losing his
glory. (pag. 6) But the
second showed Himself,
in another and a new
form, in the invocation
of the Cross, wherein
lies all.that is right and
whose nature is wonder-
war wir in der Schö-
pfungsehen,sich umkeh-
ren, entsprechend der
Gestalt, wie er mit dem
Kopfe nach unten hieng.
Und er liess war rechts
war, links erscheinen,
und
ful,
58) Fr. 3. Rev. 16 — Fr. 4. Av. 1 — 5. eoflenbarte er .... bis «Bewegung» fehlt in C, dafür
aber «denn er hielt das Böse für gut und das Gute für bösen; — awelche keinen Bestand
"hatte».]. — A awelche nicht vorübergieng, (verschwand)».
59) «auf die Erde» fehlt in C.
60) Von «liess er alles» .... bis Rev. 8. «vorzüglich» fehlt in C, dafür aber «Denn seine
Natur war mit dem Kopfe nach unten gekehrt und er verwechselte alles was existiert (alle
‘Dinge).
61) In der Handschrift selbst ist hier keine Lücke, wohl aberin Texte. Lipsius(A A.A A.
apocrypha. I, 95) ergänzt hier: «ostendit olim perditam generationem. mortua enim erat gene-
ratio eius et nec uitalem habebat motum. sed tractam deorsum priucipium illud tofam huius
uisibilis mundi creationem restituit». Der Linustext (1, 1. pag. 17.) bietet dafür: eostendit olim
. perditam generationem. mortua enim erat generatio eius et nec uitalem habebat motum. sed
tractum misericordia sua principidm tenit in mundum per corporalem substantiam ad eum quem
iusta sententia im terram proiecerat, et suspensum in cruce per speciem huius honorandae
uocationis uidelicet crucis restituit». |
Melauges asiatiques. T. X, p. 818.
254 DR. 0. VON LEMX,
Fragment 4.
Revers.
Tpe HETHIOÉOTP UC 1
ne HCAOTHAM ea
wy& MMaen THPOT 1
Tepwcie guweTe €
Tpeqmeere enee[o] 5
07 : wc enanos[oT]
au Mee0or name]
[plwe epenaraeof[n ne]
[ai] erepe næofesc æ4w]
MMOC ETÄHHTOT 10
on OTMT[c]THpion -
2e EeWWNE ETETHTM
eipe HHETHIOTHÈAM
DI9BOTP - ATW HeETOI
OhoTp HIownan a Tu 16
[nelroimecnxT g1iTne.
[x. 8, ın
-
ta üpıotepd bekıd, nal névta évnAÀx-
Eev fc yioews aurav ompele, ws
xal& Ta un xx voñou xal yat
ra Évtws und. mEpi &v à xUpIOS Ev
puctnplp Aéye. ’Edv un roonte
ra dela Gé Ta dpiorepa xœi Ta apı-
otepa ws Ta debut zei Ta Eva ws à
Kar
--VARIAE LECTIONES.
1. [äqfrpe] fehlt in A.
1. 2. A aswyone
2 A giornam
2-3. À eauuwèT
5—8. enee{olor ...... epena-
vaeo{n ne]]Aenernanor-
OT HWC ET900F ATW MET-
9007 name: QWC epitäta-
son ne -
9—11. À nas epe.... .OTMECTH-
pion C nas nra næoerc
2005 ON OTMVCTHPION
ED MMOC
Mélanges asiatiques. T. X, p. 814.
18 AB auf gsownan folgt noch gwc
12. ewwne] fehlt in C
12. 18. C ererntameıne
18. Bei nergsosnan setztBein.
14. gs96ovp] B ergipkorp, C
EHETHOIOÉOTP
- 15. giornau] AB Hwe evor-
ovnam Cenergiornanm.
16. À HETOITIE QC eTginechT
C neroirTne enecuxr.
xxxv)]
Fr. 4. Rev,
er liess was links war
rechts erscheinen, indem
er alle Zeichen der Na-
tur verwechselte, so dass
er das Böse für gut hielt
und das wirklich Böse
für vorzüglich ®), wor-
über der Herr in einem
Mysterium sagt: «Wenn
Ihr nicht das Rechte zum
Linken macht und das
Linke zum Rechten ®)
und das Untere zum
Oberen ‘)
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II.
dextram in sinistram de-
mutans sic, ut <bona>
tamquam mala uideren-
tur et mala tamquam
bona.®) et dominus ipse
dixit: «Si non feceritis
dextram tamquam sini-
stram et sinistram ut
dextram,
um -
255
in that it has made good
what was eviland mean;
as the Lord said, in a
mystery: Turn ye not
right into left, nor the
high into low,
62) A. adas Gute für böse hielt und das wirklich Böse für gut».
63) C. «Wenn ihr nicht das Rechte nach links und das Linke nach rechts traget» etc.
64) AC. «und das Obere zum Unteren».
65) Der Linustext kommt hier unserem Papyrus näher (1. 1. p. 17): «sicut bona intellegens
quae non putabantur boua et reuera benigna quae maligna aestimabantur». In beiden liegt eine
Steigerung des Begriffes vor, wäbrend im borg. u. griech. Texte ein Gegensatz ausgedrückt wird.
Alelanges asiatiques. T. X, p. 815.
256
Fragment 5.
Avers.
[also [nerjospn pına9or
[n]re[tn]akor’ an eporn
ETMHTEPO MIHOT
Te - neınonma 6€
[rlesmime - enTaior
[o]npg urn ehoA
[also necxnma ere
[ranjar epor erawye
[nox]ry nrrno[c ne]
[a“n]wopn nponme : nar
[njra teenea’ run
[Tpoule orwno ehoA m
[pnt]y - nrorn 6e
[na]mepare - nar er
[ew]rm epor reno[r]
[arw] nercwo[Tm Mn]
ai
10
15
DR. U. VONLEMM, [N. Ss. ıu
xai TA ORITU WS TA ÉMTOOTEV, où
un émiyv@Te mv Baorheiav. Tœbrnv
‘ 7 4 w , pr ‘ ‘
obv Tv Evvorav eis Luästoodkas, xai
+0 aylun Ev & EHÄTE ATOXDEUMEVOV
pe, . Exeivou Ömrunwais ÉoTiv Toù
RPWTWG ElS YÉVEUIV YWPTIOavToS &v-
Ipwrsu‘ "Tuel; ouv, ayanmıal pic,
xl ol vÜv axchovres xai ol pEAÂOVTES
ŒKOUELV, |
+ enr mm
VARIAE LECTIONES.
1. AB neroion HWC eTpInè-
907; U nergsen enagoT-
2. ABC nnernâon eporn
8. ABC eruntppo
8. 4. MnuovTe] AB nunnve:-
4 ABC neınoanna; in B folgt
auf 6e noch Tenor
5. 6. A HTaïovonoq; B nTaıor-
ON
4—10. neÏHoHMa ..... DIS NTT-
no[c ne Mnjwopn npwome]
Dafür steht in © Gie onnrTe
6e OT @ MAlynpe - AITA-
MOTH IE TAI TE SE HTAI
CONC HATETPEFCTATPOTM-
MOSHCA 2005 MNATTTIOC MN-
_ wopn ıpwme; womit C ab-
bricht.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 816.
7. AB nescXnua
8. epor] B epoyg
10. [Mn]jywopn] fehlt in B.
11. Tvenea] A nvenoc; B ree-
nea
13. 6e]B 2e
16. HeTcH[TM] À nernacoTM;
B neTnacoTM on.
(axxv)]
Fr. 5. Av.
und das Vordere zum
Hinteren,: werdet - ihr
nicht in das Reich Got-
tes®) kommen”)». Dieser
Gedanke, welchen ich
euch offenbart habe und
die Gestalt, in welcher
ihr mich hängen seht,
ist dasUrbild deserstent®)
Menschen, in welchem
das Menschengeschlecht
erscheint.Ihraber,meine
Lieben, die ihr mich
jetzt hört und die ihr
nachher hören werdet,
66) AB «Himmelreich».
KOPTISCHE APOKRYPBE APOSTELACTEN. II.
et .quae sunt <susum)
tamquam deorsum et
quae retro su<cnt)> tam-
quam ab ante, non in-
trabitis in regna caelo-
rum». haec autem proui-
dentia domini (pag. 97)
ad uos adtuli et signum
quem in me conspicitis
illius corpus est primi
hominis generatio. uos
autem, dilectissimi fra-
tres,quinunc auditispri-
mum, qui incipietis au-
dire,
257
the first into the last,
lest afterwards ye knew
not the kingdom of God.
This thought, which I
now have, I first had in
this form in which ye
see me; and my bemg
crucified is but the ex-
ample of that former
one who was first born
in me, that is, Adam.
But ye also, who now
hear me,
67) Von «Dieser Gedanke»..... bis «des ersten Menschen» fehlt in C; dafür steht aber
eSehet nun, o meine Kinder, ich habe euch gezeigt, dass dies die Art ist, anf welche mich zu
kreuzigen ich jene gebeten habe, mit dem Kopfe nach-unten, nach dem Urbilde des ersten
Menschen».
68) B «ersten» fehlt.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 317.
DR. 0. VON LEMX, [n. 8. m
258
Fragment 5.
Revers.
ca nat nnelre]wıyge 1
éPOTN Te » eatern
Ao ekoA on Teriwup[n]
WÄAHH * ETPETETH
RTETHVTNH eTe[Tn] 5
ApXH nal cap ne[rnpe)
Nes MATH NTOTH
nerocAnize e[ne]
choc uneXe - necFoc]
HAS TO MAITT[noc M] 10
nAovoc ercos[ron] |
nova MATAAY n[Aotoc]
CTMOTO AnTtap[g nai]
erepe nenna [wo M]
MOC eTÉHHTY [ee sep] 15
[menera rap Mnecfoc]
deikavres nv rportny TAN VE) éta-
veadpan.etv”?) rpcoñxev ériBaivovrac’!)
xp wol Xpioroÿ araup@, barız kariv
reraukvos Aoyos, eis xal mövos, Tepl
où rd mveüne Akye Ti yap éomiv
Xpiorös @AX 5 Aöyos,
/
VARIAE LECTIONES.
. À nternAo
. À Twyopne mmAanx; B Te-
THWopne mnAaHH
. Auf nAann folgt noch in A
— Tas HTacwy{w]ne iyopn
. AB nertustn
. Aernapxn; Berernwopn
HAPXCH
. AB nergeänsce _
e[nelefoc MneX c:]A ene-
Re MN negcraspoc; B e-
NeCTATPOC MILEX C
6) Vatop. Antares she rowTrne rAavne
» Auf eravadpansıiv folgt noch épethste
Th
» émBaivev
Mélanges asiatiques. T. X, p. 318.
9. AB necrarpoc.
10. Vor nars steht in A noch r
10. A nntsnoc; B nrrnoc. e
12. A nesova;
AB maoraag;
n[Aococ] fehlt in A.
15. 16. ergänzt nach AB; A epue-
a, B. cepuenia:
(zxxv)]
Fr. 5. Rev.
euch geziemt es, nach-
dem ihr euren ersten Irr-
thum °®) verlassen habt,
dass ihr umkehrt zu
eurer Herrschaft?®). Dies
kommt euch zu, euch
die ihr hoffet auf das
Kreuz Christi ’*). Das
Kreuz ist das Symbol
desrechten Wortes, dies
allein erfüllt das All, von
welchem der Geist sagt:
«Die Bedeutung des
Kreuzes
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II.
et ostendi uobis primum
errorem, ut obseruare
possitis. subiciunt me
itaque domini mei Iesu
Christi cruci, quod est
extensum uerbum unum
etsolum, de quo spiritus
sanctus dicit: «Quid enim
est |
= =. +.
72) A «welcher von Anbeginn wars.
73) B «ersten Herrschaft».
74) À aduf Christus und sein Kreuz».
e + 00.0
Mélanges asiatiques. T. X, p. 319.
259
throw off your rsterror;
strive to. rise unto the
Cross of Jesus Christ;
He it is, of whom it is
written, that He alone
is the Word, concerning
whom the Holy Ghost
said: «And who is this
Jesus. Christ
260 . DR. 0. VONLEME, . [N. 8...
Fragment 6.
Avers.
[nje nAöd[coe] neopoo[r] 1 nxos; {Va Àéryes N) zoÿto To EUAov,
[a]nnofs]re - xenac ig’ ésrabpoma. yes dE To mAd-
[nJAococ men egewywo yıöv korıy, dvdpmrou pÜats. 6 88 Àc-
[Je egriron enyye yos à ouvéywv (pag. 95) ini rù
[erJcorTun - avo em 5 pd EVA Td SE TAMYIOV xaTa ui-
[æsin ne enecnT nas > | QU, |
[erJeuwe erpercFor
[Mmoïn oiwoy - neppoo[r]
[ze nje nue eron [run]
[re] erewrte enmeîfca 10 | |
MI ai: eTe Tepr | ,
CIC Te HTMHTPOME :
IUQT De QUUWY TON
TMHTE TOUT en[we]
eTHà eneicä MM 15
nai egosn enwe [er]
VARIAE LECTIONES.
5. ao] fehlt in A. 18. bis Fragm. 6. Rev. 3.:nıqr
AB ernns De... anpone] fehlt in
6. [2e1]n Tne] A erne
7. 8. À erTpercTarpor MMOY; 18. A nııhr
B erpercrarpor nmon 18—Rev. 1. erpn TMATE TOUT
10. erxwTe] À erokr; Berogr. ....enge [ercjorro[n]]
10. 11. entesca MN mas] A enwe A eranapre em nie
erna enesca - un Has; B— ETCOFTWM MN NIE TON
emwe, sonst wie A TMHTE :
12. B nrunrpome Te:
Mélanges asiatiques. T. X, p. 820.
(xxxV)}
Fr. 6. Av.
ist das .Wort (Logos),
die Stimme Gottes, da-
mit das Wort ähnlich
werde dem aufrecht ste-
henden Holze, welches
von oben nach unten
gehf, und an welchem
wir’®)gekreuzigt werden
sollen. Die Stimme aber
ist das Holz, welches in
der Mitte ist und auf
beiden Seiten durch-
bohrt ist, welches die
Natur der Menschheit
ist’®). Der Nagel aber,
welcher in der Mitte ist
und welcher das Holz
auf beiden Seiten befe-
stigt mit dem aufrecht
stehenden Holze ”?),
76) À. «er . . .
feblt in B.
. solle. --
76) B. Von «Der Nagel aber. ... .
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II.
."8)...uerbum nisi hoc
lignum, in quo cruci-
fixus sum?clauum autem
de plagio hominis figura
est; clauus autem qui
continet [et] in directo
ligno ligno plagio in
medio, :
261
but the Word and: the
Speech. He is God, He
is that true Word, the
Tree upon which I am
crucified, and the Speech
which at first created
man, and who compassed
him about; Heisthe true
Adam, the Tree.of the
Cross in the midst of the
changes and the chances
of life;
. bis Fragm. 6. Rev. «8 die Busse des Menschen»
77) A. aWelcher das aufrecht stehende Holz mit dem Mittelholz zusammenhältz.
78) Der Codex hat hier keine Lücke, doch ist hier etwas ausgefallen, was Li psius (1. 1.
p. 97) folgendermassen ergänzt: Christus nisi uerbum et uox dei? quid enim est N
Mélanges asiatiques. T. X, p. 821.
262 DR. 0, VON LENM,
Fragment 6.
Revers.
[clorro{n - ne] nenro 1
Mn Tmera[ınjosa M
npomMe - tal ge OM nT[pr]
6oAnor nar ehe’ arm
HTOFONGOT epoı & [nAo] 5
voc Mnono - w re [el]
Twaze eporg renor. [7]
WNYMOT HTOO[TR on]
nf[elicenoros an [nas e]
TOUT HeIYT - 012 e o[M] 10
nresAac an Nas ELA pe
TME + MI TION es ehoA
ROHTY: OTAE OM ne
WARE Ar nal Te Wa
[wjone on ostexnn 15
ehoA 917 Teprcıc-
[N. 8. ti
N ÉTioTpopN xœi
SpwTou
VII. Taûra por oùv acü yvwplouvros
xal aroxahtbaævros, Adye Lwfic, EuAov
vüv Um éuoÿ elonpévov, euyapıorio
For oÙx Ev yeiAEGtV TOUTOLS TS Tpac-
nAwmpévor, oböL yAwoon, & 16
GANdeux xai Weudos polpyeraı, oÙdt
Aöyp Tobrw rap und reyvng peus
LATS TPOEPYOLLÉVE, |
N LETAVOLX ToÙ àv-
oo nu mn © AR Duo om ne
VARIAE LECTIONES.
2. 8. MnpwoMe] À 0071 ennor-
Te :
. AB nTperAnoT
. Br NTOTONH
. AB mMnona9g .
. In A folgt auf reno® noch
2e HUE ETCOPTUON
. AB +wenguor
B rcnoror
NO OO 00 m
«1
© m
Mélanges asiatiques. T. X, p. 322.
9. 10. À erokr nıkr
11. B xwape .
14. 15. Teyag[w]one] À -egacue
ebo\; B ewyageljager
15. 16. ON oFTexnn eboA gırm
Tebverc -] AB eo on
OFTEX HH MPTCIC., worauf
in A noch folgt arw nov-
A1non (1. HFAsRon).
(xxxv)]
Fr. 6. Rev.
ist die. Umkehr und die
Busse des Meusehen”).
Dies hast du mir aufge-
klärt und offenbart, odu
Wort desLebens, oHolz,
von:dem ich jetzt rede®).
Ich danke dir nicht mit
diesen Lippen, welche
mitNägelnbefestigtsind,
noch mit dieser Zunge,
von welcher Wahrheit
und Lüge ausgehen,
noch mit dieser Rede,
welche durch natürliche
Kunst entsteht.
KOPTISCHE .APOKRYPHE APOSTELACTEN. II.
conuersio et pa<eyniten-
tia hominis est.
XXXIX. Haec autem,.
_domine, tu mihi in no-
titiam pertulisti; reue-
lasti quod est uerbum
uitae, nunc a me lignum
- dietum. gratias tibi ago,
non labiis istis clauis
fixum, neque lingua, per
quam uerum et mendum
exit, neque uerbo hoc
qui partes uarias homi-
263
the cleansing of mans.
Then Peter, while on the
Cross, prayed and said:
I thank Thee, O Thou
Holy Word, Lord of all,
Christ, neither with de-
Rled lips nor with a
tongue that speaks both
lies and, truth, nor yet
with. foolish words;
nem, qui per humorem ‘” '
<e)ius producitur:
79) «des Menschen»] A «Gott gegenüber». :
80) A. «also rede: 0 aufrecht stehendes Holz ich danke dos 6 etc.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 823.
264
Fragment 7.
Avers.
aaa [te]sxapıerfes] ..
nan n{pplo HıTn Tecun
eTMMATF TAI eTe WAT
HOT MMOC OITH OTRA
[ploq TETE METCUTM
[elpoc 95Tm nerorono
[elBoA : rTere mecef.e
[&oA] ost -noprano
[Mnjeoma ere way
| TARI- TETe Meckor
EHOTM egerrmaame
HTE TCAPZ - TETE MET _
COTM Epoc HITH Te
Prcic ere wacBw [A]
ehoA - TeTe Mecsu
OM HROCMOC : a7[w]
1. À tes xapicror
‘DR. 0. VON LEMX,
10
15
VARIAE LECTIONES,
2. B hat nach nppo noch un-
THPY - QT] A on
3. 4. ere yarnoı] AB n ya TOI
7. 8. eo] fehlt in A.
8. g5Tn] À HM
AB nopnänen
11. eçovn] fehlt in B.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 324
[n. 8.
*
.ı à
GA REIN Th) HN Eux aa TG Ban:
Aed ou, Th cryhs vocuutvn, Ti
un ev pavep daouomévn, TA N à
pyavav suparos rpoloboy en Bi
Ev cdpxiva Ta TOpEUOUEVN, TH u
ouai oSaprh tn Th. AN ÉV
.x0oup aden Kai .
| egennaaxe rire Tcapz :]
AB Mnaanze nTcapz :
12. rere] À raı ere; B ere
13. À giTen
. ete wachn[A] ekoX-]
A ewacrano, B erewac-
TARO.
. A HeEIROCMOC
(XXxY)]
Fr. 7. Av.
sondern ich danke Dir,
Kôünig‘), mit jener Stim-
me, welche verstanden
wird durch Stillschwei-
gen, welche nicht gehört
wird durch das was
sichtbar ist, welche nicht
hervorgeht aus den Glie-
dern des Leibes, der zu
Grunde geht, welche
nicht eindringt in die
Ohren des Fleisches,
welche nicht gehört wird
durch die Natur, welche
sich auflöst®), welche
nicht bleibt in der
Welt ®)
81) B «König des Alls».
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. I.
‚sed illa uoce tibi gratias
ago, quae per silentium -
intellegitur, quae (non)
per organum corporale
exigitur, sed illa uoce,
quae non in carne ad
aures subintrat, sed illa
quae estincorrupta,quae
in hoc mundo non est,.
82) A B «welche zu Grunde geht».
83) A «in dieser Welt».
Mélanges asiatiques. T. X, p. 895.
265
but with that voice do
we give thanks unto
Thee, O, King, Holy
Word, which, although
silent, is yet heard, that
comes out of the body,
but yet is not best heard
in the ear, and whose
nature is not understood.
18*
266
DR. 0. VON LEMM,
Fragment 7.
Revers.
[rere njerfna]ac où 1
Ra O - Tere [uJercoaïfe]
EX UUWME + TETIOOIN
MEN à HOTA - emec |
YOpe ne HREOTA : 5
ara ter-xapicrelr]
Mar TIEXC IC OM NRA’
pay : ere Taf Te [ren]:
CMH - ere nenna [ne]
eTHOHT : NAT eTME 10
MMOR :+ ATW ETWARE
HMMAR - ATU CHAT
ePOR + ATW EYCMME
MAR +: ATO HTOY MAT
aa Nena TeTe 15
_ si _
[w]arnoeı MMOR H
10. 11.
VARIAE LECTIONES.
. TETE. .... ou nnap] fehlt
in A.
. MEN AH NOTA + EMECUOD-
ne ae Hreora-] AB un
OFA ETE MECIUIE MI RE-
OTà.
. À fesxapıcror
. Henna ne eTHOHT]A nenna
eThonT ne; B nenna ne
ETERQHTT +
naî erme MMOR] B avuw
ETME MMOR :
Mélanges asiatiques. T. X, p. 826.
[N. 5. m
iv YA app, mb Ev Bißdois ypa-
pouÉvN, jan mvi pv oben, tivi DE oùx
“oben .
ala rauen, Inooù Kart,
ebyapıoTi oct - oty} uv, 7) TO Ev
duo muebua at Qiloüv xxi wol Ac-
Aoüv xal at öp@v évruyyavet - Zu xl
* HROVE TVLULLETL VONTOS"
11—18. A TU ETWARE . . . . egtar
12.
18.
14.
14.
15. 16.
epor] fehlt in B.
À ernar
A ercume
an] À epor
Auf epon folgt in A—A Tru
eTHOI MMOY ehoA HITTO-
OT.
nere [w]arnoeı] A ewar-
HOT.
(xxzv)}
Fr. 7. Rev.
welche man nicht zu-
rück lässt auf Erden*),
welche nicht in Büchern
geschrieben steht, wel-
che bei dem Einen nicht
ist und welche auch
bei einem Andern nicht
ist®); aber ich danke
Dir, Christus Jesus,
durch Stillschweigen,
„welches Deine Stimme
ist, welche der Geist
ist, der in mir ist; die-
ser liebt Dich und redet
mit Dir und siehet Dich
und erscheint vor Dir*®).
Und Er allein ist der
Geist, in welchem man
Dich begreift”).
KOPTISCHE APOKBYPHB APOSTELACTEN II.
t
necinterra uadit, neque
in libris scribitur, sed
hac uoce, domine Jesu
(pag. 99) Christe, gra-
tulor tibi, silentio uocis
tuae, quod est in me,
Christum te diligens,
tibiloquenset te uidens,
tibi referens, qui solutus
spiritus. omnia tibi co-
gnita sant.
84) awelche. . . . . . auf Erden») fehlt in A.
85) AB «mit dem einen fst und mit dem anderen nicht ist».
86) «and redet. . . . . und .redet mit dir».] fehit in B.
87) Hierauf folgt in «A: Und man begreift ihn (den Geist) durch Ihn Ohren), und er allein
ist der Geist, in welchem man Ihn begreift».
Mélanges asiatiques. T. X, p. 327.
267
But, O Lord Jesu Christ,
wegivethanks unto Thee
with this voice which
Thou hearest in silence,
with which the Spirit
inspired Thee for our
sakes, and which Thou
knowest, O Lord.
268 "DB. 0. VON LEMM, - [n. 8. ui
Fragment 8.
Avers.
QATY - HTOR ne nl[a] 1 ou mc ratnp, %) au por abehcée, où
EIwWT - [n]ToR ne Ta - @éÂos, al Soükos, où oixovönos. au
MAAT + HTOR ne Ia nd näv nal To Av Ev œoi. Aal To cv
CON - HTOR Ne TAU où, xal oùx Eotıv &Ao à Éœuv el
keep - HTOR He na 5 5 LAN (VOS où.
DROEIC ANHOR MER
9MHAA - HTOR ne
[m]aosıkononoec -
[nro]a ne ntupg
AT epe NTHPY 10
ŒOON OPaÎ NHHTR -
HTOR Ne TETWO
ON ATO MH REOTA
WOON eIMHTEI
[je &ANar naraar 15
HTOTH Ge MMeE
VARIAE LECTIONES.
1. AB HOATR . | A Mit reosa HÉAA AR MA-
4, 5. AB wänp . OTAAR :
6. Auf anon folgt in AB noch B “MH Rreora WON ese-
ne | MHTEI RAADR MAOTAAR;
11. Mit [no JnTr-setzt C wieder C ATo NHTEeHCcOoTH ant H-
ein, worauf noch folgt arw reosa tcahAAan-
eROÀ QITOOTR - 16. C ae ABC namepare +
12. AC ne fehlt.
18—16. M REeOTA WOON EIMHTEI
[S]e Man maTraan]
88) Nach rarnp ist nach Vatop. où por unmp zu ergänzen.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 828.
(Xxxv)]
Fr. 8. Av.
Du -bist mein Vater,. Du
bist meine Mutter, Du
bist ‚mein ‚Bruder, Du
bist mein Freund, Du
bist mein Herr, ich —
Dein Knecht; Du bist
mein Hausherr, Du bist
das All und das All ist
in Dir®), Du bist das
Seiende und nichts ist
ausser Dir allein ®).
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. I.
tu mihi pater, tu mihi
.mater, tu mihi frater, tu
mihi amicus, tu seruus,
tu procurans; et omnia
in te, et quidquid tu, et
non est alius nisi tu.
89) In C folgt noch «und durch Dich».
.. -90) C «und wir kennen nichts ausser Dir».
Mélanges asiatiques. T. X, p. 329.
269
Thou, even Thou, art
our Father as well as
our Mother, our Prince
and our Brother. Thou
art our Leader; the Gi-
ver, who bestows on us
allthings;Thou art bless-
ed and perfect; Thou
art Almighty, besides
Thou there is no God,
o Jesu Christ, O Holy
(pag. 7) Word, O Tree
of Life!
m em em um oe
270 on DR. 0. VONLENN, [N. &. m
Fragment 8.
Revers.
pPaTe nenHy eare | 1
THNOT e[palry M
HAI: ATW EATETH
eIMe ME ETETHD»
Woo Opaï HOATJ Be
MATAAL : TETH&
sio ..
MATE EHEIATA BON
Hài eHTaY2O00[ C]
eTaaT HAT [eg]
ePHT HNETE M». 10
ne Bai nav epoor :
A TU NETe MIE MA
AXE COTMOT - OTTE
mnorañe eoppai e
ÆM HQHT HPOME - 15
eHTWEH STE MMOR
’Eni toütov oÿv xai Uuets, &ôeApoi,
xarapuyövres xal Ev dur LV To
Urapyeiv Unäs LaÏGvTE, Exeiviv Teb-
Éeode, &v Akyeı Uutv. & oùte dpdeA-
près eldev?t), cute ini xapdiav vIpw-
nou oux aveßn. Aitoüpsv oùv
VARIAE LECTIONES,
1. À av nacıns Bnachns:;
in C fehlt nena -
1-15. EATETHNOT . . . . . . HOHT
Hpome:|
C Sw gpar HOATY HTETH-
apeo erregenTwän - Me-
RC erernnamı EROÀ
PITOOTY HA TA SON HTA-
CPHT MMOOT HHETHA-
espe MNELOTOU *
1. 2. À erernnnt; B earerH-
HOT.
8. 4. A aTeTNeIMe
4. 5. AB Trernwoon
6. 7. AB. TernamagTe
7. A nneqgarvaeon.
8. 9. entragmoo[e]] À HTAUPPAT
MM00T: B nraqæooc
9. 10. [eqJepnT. mere mne] A
etw MMOC NTEINE - me
nermne; B. eqepaT nier-
Mne
12. AT neTe Mne] A une;
B ar nerune
13. ovTe] A fehlt; Bosae
15. À nrepome.
15. Auf pwme folgt in A noch
HAI HTAGCKTWTOTF HNeTMe
MMOY - |
16. Nach nmor folgt in A noch
IC NATTWAM; in B næoerc:
91) Zwischen eıdev und oùre steht im Vatop. noch oüre oùc Hxousev.
” Mélanges asiatiques. T. X, p. 830.
(xxxv)]
Fr. 8. Rev.
Ihraber, geliebte Brü-
der°2), die ihr eure Zu-
flucht zu Ihm genommen
habt und die ihr wisset,
dass ihr in Ihm allein
bleibet, ihr werdet er-
greifen diese Güter, die
Er gesagt hat euch zu
geben und versprochen,
was kein Auge gese-
hen*) und) kein Ohr
gehört, noch®®) was über
das menschliche Herz*)
gekommen’).
KOPTISCHE APOKRYPBE APOSTELACTEN. II.
in hune autem et uos
refugientes et in eum
omnia sperantes, hoc
constet in uos ut quae
didicistis possint perma-
nere in uobis, ut possi-
tis ad ea peruenire quae
promisit se datuxrum),
quae neque oculus uidit,
nequ<e auris> audiuit,
neque in cor hominis
pecca<torisy ascendit,
praecantes eum
27]
All of you, take ye re-
fuge in Him and abide
in the knowledge of Him
alone. Ye will then find
what He said of old,
«things which eye hath
not seen, nor ear heard,
nor have entered into
the heart of man», which
Thou hast kept for us
until now, O Lord,
92) A «Geliebte und Brüder»; B-ameine geliebten Brüder» C «Geliebte». “ :.
93) «und versprochen was kein Auge» etc.] A aindem Er sprach: «Was kein Auge» etc.
94) aund» fehlt in A.
95) «noch» (or Te) fehlt in A.
96) A «das Herz der Mensch
Ihn lieben».
. 97) «die ihr eure Zuflueht
die seinen Willen thun».
Mélanges asiatiques. T. X, p. 381.
‘
en», worauf noch folgt «dieses hat Er vorbereitet denen, die
. . .. , - menschliche Herz’ gekommen».} C «Bleibet in Ihm
und haltet seine Befehle, damit ihr von Ihm empfanget die Güter, welche Er versprochen denen
272 ‘DR. 0. VON LEN, [x. 8. mi
Fragment 9.
Avers.
erke HENTAREPHT l
MMOOT ETAAT HAN TH
WROMOT HTOOTR
ATUW TMIAPARAAeE
MMOR : EHOOMOAQ , 5
vues MNERPAN - A TU
nfeoos® nan - guc
ETI AHON HEenpwMe
[nac]senne ze ñTon
MATAAR NE NINOTTE 10
avw MU 6e BAAAR
He007 HAR 2%IN Te
HOT WA MAISON THPOT
HNAIUN + HAMAM :
NTepe ILMHHUWE ae 15
ETAHEPATI reg
moi &v Ylv Untoyou dcüvar, Œuiav-
re Inooù. aivoëuév ae, ebyaptorounév
> ‚ 8 |A , L.
got xal avdonckoycüunede, Gokalovre;
ae Erı dadevels Avdowraot, ot: au dec
, N 9 Bl ve N N
- pövos xai cby Erepsc, Wr) 6osa, xai
vüv xai eis navras Tobc aidvas T@v
alavmv - nv”
VII. ‘DO; 88 76 naoseords nANdos
VARIAE LECTIONES.
Fragm. 8. Rev. 16. — 9. Av. 14.
enTobg. ....oamnn.]
C. Anon n'inao an esna-
paBaÂer MMOY TÈRETHTTI.
THPTH - erteoos ara er-
CMOTF ETELLUNTNOG’ ME N-
TOY NE IINOTTE MME MAT-
AL HTAYJTANIO HENHRA
HIM NIE00T HAd + MI TIa-
MAHTE JA eneg neneo :
SAME -
1. 2. HEHTAREPHT MMOOT ETa-
as nan] B nenTarnxoov
sic
Han.
‘2. Auf nan folgt in A noch
THCMOT €POR Vor THIUN-
9.MOT-
4. AB rnnnapanafeı
58. enpgomoñorer . ..... QWE
eTi]
À AT THTOÈQ MMOR-à T0)
THEZOMONOTEI HAR.;
B engomoñer (sic) Mnenpart
ETCMAMAAT EHTEOOT mar
WE eTI
8. AB onpwme.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 332.
9. 10. ME HTOR MATAAR NE INOT-
Te]
A NTOR ne nnoTTe MAT-
AaR; |
B'XHNTOR HOTTE MATARR.
11-14. TO MM 08 BANAR .......
gamnn-] A mit neremort
HATASOC MN HeERNHA ET-
oTaah - IEOOT Mar - ya
eneg reneg - gaman :; B
ar MN oe BAAAR NE00F
HAR IM eTenor etc.
15. — Frag. 9. Av. 3. nrepe nun-
nye ne....bis 07100 n1-
cMH] A Unnnwe ae
THPOT HTEpoTt MNOAMEN
HMMOY ON OTHOŸ HCMH;
C A rw nrepe no MUH-
HUE - MN MECHAT MIICTOC
ETROTE ENEYCTATPOC 2ÆU)
MHOGMEHN EtC.
16. B. eraqagepary
16.— Fr. 9. Av. 1. MneqrwrTe]
fehlt in B.
(xxxv)] KOPTISCHE APOKBYPHÉ APOSTELACTEN. II. 273
Fr. 9. Av.
#)Wir bittenDichnun®) .de quicbus> promisit se according to what Thou
um das was du verspro-
chen hast uns zu ge-
ben! wir danken Dir
und flehen zu Dir, wir
bekennen Deinen Namen
und preisen Dich?”), wir
als schwache Menschen,
denn Du allein bist der
Gott und es ist keiner
ausser Dir. Preis sei Dir
von jetzt an in alle Ewig-
keiten der Ewigkeiten.
Amen!”).
Alsdie Menge welche
ringsum stand
98) «Wir bitten Dich. .
101) «wir bekennen. . .
datı<rum). oramus te
d<omine> Jesu etinuoca-
mus gloriantes et te do-
mine praecantes confite-
mur tibi, honorificantes
te adhuc homines infir-
mi, quoniam tu es domi-
aus solus et non est alius.
tibi honor, claritas et po-
testas et nunc et in sae-
cula saeculorum. amen.
XL. Circumstantes au-
tem
didst say Thou wouldest
give. We pray untoTlıee,
we glorify Thee, and we
bless Thee, O Eternal
One! We give thanks
unto Thee, O Thou with-
outspot or blemish! We,
lowly beings, confess
Thee in heart, O Thou
Man, for Thou alone art
pure in the immortal
Father. Through Thee
and unto Thee be glory
for ever ad ever, Amen,
. . . Amens.] C «Ich werde nicht aufhören Ihn zu bitten
euretwegen; ich lobe und preise Seine Grösse, denn Er allein ist der wahre Gott, der alle
Dinge geschaffen hat. Ihm sei Preis und Macht von Ewigkeit zu Ewigkeit. Amen».
-88) Hieräuf folgt noch in A «makelloser Jesus»; in B «Herr».
100) B «was Du uns gesagt hast». In A folgt bier noch «wir loben Dich».
preisen Dich».] A «wir beten zu Dir und wir bekennen
Dich»; B «wir bekennen Deinen herrlichen Namen wir preisen Dich».
102) «und. . . . . . ..
Geiste. Preis sei Dir bis in Ewigkeit der Ewigkeiten. Amen».
Mélanges asiatiques. T. X, p. 333.
Amen».] A «mit Deinem guten Vater und Deinem heiligen
274 DR. 0. VON LEMM,
Fragment 9.
Revers.
ROTE 20 MIOAMHNH 1
MN HETPOC ON 07
HOT nenn AT M
NeNH& ETOOTY
MIX OIC - MAPR[EN] 5
[A]oc me englass Aaar]
NHOTEHCAHNE - Ras
ep’ ETR ezecTi
Hay : Hrepey[nav]
Xe à HMRRAPIOC 10
nerpoc + une
nnà aqnTy ene
CHT 91 necfoc on
Ne4Oi2% AUX ORMEY
HePUTe 91 HP AT 15
© nTepeqcire MH
[X. 8. ui
peyahw yo igwve, Aue alt ré
aunv, té nveüpe 6 [létpos TE xupio
maptöwxev. 6 ÔE MapxeAAos, und
yvapınv rıvös Aaßwv, à un &&ev NV,
iv tt ö maxdptos Tlerpos arérveu-
dev, lölaıs yepalv xadeAiwv aurdv Tcü
otaupob EAouoev Ev yadazıı nal cv
xal zöbas
VARIAE LECTIONES.
8. 5. AT Mnenna ...... MIL-
22. 0e1c-]
A HTeTNOT à TLMARAPIOC
À Mitegnna enessm ‚Mn
20010 -
Ca nerpoc nanocroAoc
T Mneqnna 9ù overpann
HTE IBOTTE epe HEJCMOT
eTOTAaaË JUNE HMMAN
THPen - ya eneQ - HAMAN-
8. 4. B Mneqnna »
5. Auf Mnæoersc folgt in B
noch ncortor nenerp.
5—7. MapPR[AA oc ae ‘enqlees
Aaar] novegcapne-]
A m. ae Meyer Aaar
HeRrefsce HTH AaaT-0Tae
oveocaone - Hier bricht A
ab; GC mapneAAuc ae M-
Mélanges asiatiques. T. \, p. 334.
neqæs AaaT nelercic -
OTAE AT NoTepcapne
nTe AaaT.
7-9. RAMEP ETR egectı nad]
B renep eosn etc. C fehlt.
9. nrepeq[uas]] B nrepeqy-
eime ae
11. nerpoc] BC fehlt.
12. Nach mia folgt in C noch
aqt Anegoror.
12. B ayııreg; C aygerrq
18. BC necravpoc.
14. Auf negsime. folgt in C noch
MMS MMOY-
14. BC agzæonuey
15. C napn 91 epwre, worauf
noch folgt erw netnowge -
16. C agcsne.
(xxxv)}
Fr. 9. Rev.
mit Petrus zusammen
das Amen mit lauter
Stimme gesprochen bat-
te, gab er den Geist?)
in die Hand des Herrn!°#),
Marcellus aber hatte
keinen Befehl und ob-
gleich es ihm nicht ge-
stattet war, nahm er,
als er sah, dass der se-
lige Petrus den Geist
aufgegeben hatte, ihn
mit seinen Händen vom
Kreuze herunter, und
wusch ihn mit Milch und
Wein.
108) B «seinen Geist».
104) egab er. .....
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. LI.
maxima uoce dixerunt
amen. Marcellus itaque
consilium cuiusquam pe-
tens, quod non licebat
nisi petisset, ut uidit
quoniam beatus Petrus
deposuait spiritum, ma-
nibus suis deponens cor-
pus illius declauit) (pag.
101) lacte et uino,
275
Then did Peter at once
give up his spirit unto
God; and his friend Mar-
cellus, who was taking
counsel, and who-did not
perceive that the blessed
Peter had given up the
Ghost, because he was
notat hand [at the time],
took him down, and.
wound up his body in
milk and wine;
in die Hand des Herrn».] A «gab der selige seinen Geist in die
Hände des Herrn»; C. «gab Petrus der Apostel seinen Geist auf im Frieden Gottes, sein hei-
liger Segen sei mit uns allen, bis in Ewigkeit. Ameii».
.- In B folgt nach «des Herrn» noch «am 5-ten Epiphi». :
Mélanges asiatiques. T. A, p. 365.
276
Fragment 10.
Avers.
Tasor HM[na mama]
crifxe-] 95 reTaïor
HUM MYAA 91 aA
AO + gr PrAAdN
AUTeOC Negcw
M& HOHTOT + à TU
Agjmep’ OTHOS N
Taeihe eh: HAT
[rinjon enawe cor
NT auynex reg
COMA Epoc - AGRA
aq M neqMgAAT
MAI MMOY : Ie
TPoc ae Agyagepa
TJ EÆM mapreA
Aoc HTeswn
DR. 0. VON LEMM, [x. Ss. u
1 Xias uväs (pag. 96) revemxovee,
Esuupmcev!®) abroï md Aclılavov, xal
Yenloas péxtpav Ardlunv muaros
moAAoD Artıxod wErToS, iv ro idle
5 abroü uvmpeip xartdero auto. 'O
.6& Iltrpos MapxkAw émioräc 1%)
10
15
VARIAE LECTIONES.
1-4. una Mual]eri]xe:]....
7.
8.
os PrA%on] B nuna n-
war 91 aAAwı 91 PrAAON;
C neuna MMACTIXE - MN
REMOTUTE HAITPA HIS :
9 AAAOH-9I PrAwce 91
maAahaopoN-
. AUTe9C HEJCOMA NOH-
T07-] C ayraar encoma
ETTAIHT MIATIOC HETPOC -
B. Tasıke nehio HATTIRON;
C raıske nekerıw HATARTON.
10. 11. AE negewma epoc]
C ao y CRM HCOMA
MILMARAPIOC NETPOC-HPAL
nTTaibe:
11. C Vor agraayg steht noch
à TU)
12. C negengaar
18—16. NeTpoc ae.
. .ATETUR)
C TIerpoc ae 'ayorwnag
enapreA we HN OTHOPW-
Ma AYAPEPATY Hay -
9. 10. C corenry-
15. B exn
105) Vatop. extra xat apupyng x2t aAons za puAAOU Eidlas revrnxovta, ETLUpyISEv etc.
106) Vatop. Auf irıor&s folgt noch vuxtèc.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 886.
(XXxV)]
Fr. 10. Av.
Und alser fänfzig Minen
Mastix mitanderen fünf-
zig Minen Myrrhen und
Alo& und [indischen]
Blattes!”)zerrieben hat-
te, salbte er seinen Leib
damit *%) und füllte
eine grosse Kiste mit
attischem Honig von
grossem Werthe und
legte seinen Leichnam
hinein! und stellte den-
selben in sein eigenes
Grab hinein. Petrus aber
erschien dem Marcellus
bei Nacht11),
KOPTISCHE APOKRYPHB APOSTELACTEN. 1.
et murra paene pondo
quinquaginta!'!) [et] im-
plens sarchofagum et
perfundens melle Attico,
insuomonumentoposuit.
Petrus a<utem> nocte
aduenit ad Marcellum
271
with myrrh and other
spices with which he
embalmed it; laid it in
a long coffin of stone,
then poured honey into
it over the body, and
buried it in bis own se-
pulchre. But Peter ap-
peared unto Marcellus
by night,
107) B «60 Minen Myrrhen und Aloë und indischen Blattes»; C. «50 Minen Mastix und weiter
20 Pfand Myrrhen und Aloë und indisches Blatt und Malabathron».
.108) C «Und legte sie auf den geehrten Leib des heiligen Petrus».
‘109) C «Und goss ihn auf den Leib des seligen Petrus in den Kasten».
110) C «Petrus aber erschien dem Marcellus in einem Gesichte und stand über ihm».
111) Der Linustext hat.hier die, übertriebene Angabe: (1. ]. @ 20) eterensgne masticae et
aloës minas mille quingentas et myrrae ac folii, atque stacten cum caeteris variis aromatibus
alias minas mille quingentas, condiuit eum diligentissime».
Mélanges asiatiques, T. X, p. 887.
278 ! CDR. 0. VON LEMK, | [N. S. ni
æ
Fragment 10.
Revers.
[nexaq] may - 2e Map 1: ékeyev Mapxeide, frouoas où xupé-
KeAAe - m[nen]ewTu | ou Aéyovros” "Adere toÙs veipobs Da-
ENDET ERW M | | rreoden Und TOV LOEtuy VExp@v; Ted
Moc æe AT 9a. . SE MagpxeAdou elonxöros- Nai, 5llk-
HETMOOTT HCe. |, TB. mas au elmev Tlinoy exelva où
TOMC nnespeg' - 0... mapioyou, à eig Tv. vexpöv aurod
MOOPT + MAPREÀ anwAe Ta où Yap av Umapywv ws
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MOROT eXM Newn[a]
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MOT + HTOR CAP €
TI CROHO QOuC peqy 15
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MOTT
| VARIAE, LECTIONES. - Ä ey
1. 2. C MARGE en Eu nrpegerugE =] womit c
2—6. MÎnen] coTu. :.-.,..nce . . ‚schliesst.
wc} C'en2e 00 MMOC me. : 9. B age
07. Hn MnienñcwTA etc... : : 11 B itenra
AAUWTEN OR NETMOOT E- 192. B nacoma
TOMC. 14—15. B eres nong
7. C mapreAAoc 15. B pequoovT
8. 9. nrepeqxooc we] C 9m
Mélanges asiatiques. T. X, p. 888.
(xxxv)]
Fr. 10. Rev.
sprach zu ihm: «Mar-
cellus, hast du den Herrn
nicht also reden bören:
Lasset die Todten ihre
Todten begraben ?»!2)
Als Marcellus ihm ge-
sagt hatte!!°): Ja frei-
lich! sprach Petrus zu
ihm: «Die Dinge, die du
auf den todten Leib ge-
legt hast, hast du ver-
derbet. Denn, während
du noch lebst, hast du
wie ein Todter
KOPTISCHE APOKRYPHR APOSTELACTEN. IL.
et dixit: Marcelle, quo-
modo audisti uerbum:
<«Sine inuiycem mortuos
sepellire?» Mar<cello»
recognitante, iterum di-
cit in <somnio) ad eum
Petrus: Illa quae contu
clistiy in mortuo perdi-
disti.
112) Vor «hast du etc.» steht in C noch: edu sagst: wäs?n
118) ©. «Als er geantwortet hatte».
Mélanges asiatiques. T. X, p. 889.
279
and said to him: Hast
thou not heard what
God said? «Let the dead
bury their dead». And
when Marcellus had
said — Yes, Peter then
said to him: That which
thou hast even nowspent
on the dead hast thou
lost; for that thou, while
living, Te,
19
280
Fragment 11.
Avers.
[e]agınpoosrw nor
[plJegmo[orT] - napned
Aoc ne KrTepeyro
OT 9& none ag
20 MIHOPOMA ene
[eliar - nad enrar
[TJax poor pıru ne
[T]poce egosn er[nıe]
[rie] MneXc - eaq
[T]Jaxpog gooy nuuar
WanTe HAaTAOC €!
COOTN EOPOME * He
po ae HTepeyel
Me engae me à NETpoe
on ehoA Qu nhroc
AJSMMAPIRE erie
1. Benq Mnpooru
4. ga nommé] fehlt in
5. B Mngopaua
.T.
6. 7. B nrarvraæpoor
Mélanges asiatiques. T. X, p. 340.
DR. 0. VON LENM, . [n. 8..ım
10
15
vExp09 éneueAnônc-: à dt MapxeAAos
Stunviodels ro [létpou dv éppav-
adv rot àdeApole Émyoaro xal nv
ana vols Uno Tltrpou armpıydelatv MN
eis Tv Xpıoröv rlote, arnpıLöpevos xal
alrds En LA Aov neypı Tic Emönniag
Habou is els Pounv-
IX. ‘O Ôt Népuv yvols borepov
mov Ilétpov anmAAaypevov zo fiou,
épéubaro
VARIAE LECTIONES,
B.
9. B Auf Xe folgt noch sc
14. engae] fehlt in B.
16. B ayoenapine
am].
Fr. 11. Av.
Sorge getragen um einen
Todten». Als Marcellus
vom .Schlaf!!4) sich er-
hoben hatte, theilte er
das Gesicht den Brüdern
mit, welche durchPetrus
im Glauben Christi #)
befestigt waren, und er
selbst blieb stark mit
ihnen, bis Paulus nach
Rom kam. Als Nero zu-
letzt") erfuhr, dass
Petrus den Lebenslauf
vollendet hatte, tadel-
te er
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II.
Marcellus <ita)que ex-
pergefactus rettulit fra-
tribus quomodo sibi ap-
paruisset apostolus Chri-
gti Petrus.
XLI. Imperator uero
postquam scibit Petrum
mortuum, arguit
114) avom Schlaf» fehlt in B.
115) B «Christi Jesu»,
116) «zuletzt» fehlt in B.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 341.
281
hast been occupied with
death. And when Mar-
cellus awoke he told the
brethren of(pag. 8) this
. appearance of Peter,
in order to strengthen
their faith in Him who
was born of the Holy
Virgin Mary,. to save
mankind in His Father’s
good pleasure; and this
faith was greatly in-
creased by the coming, of
Paul to Rome. After-
wards, when Nero heard
that Peter was dead, and
the world blamed
19°
282
Fragment 11.
Revers.
npasherroc acp|m]
nac ze m[nejgmıs r[eg]
CHOMH EMHATU
MOOTTY + HedoT
up cap ne enoA[a]
ze MMOY 9 ovn{o]
Aacic ecpooro €
MATE - AT ETesf MU]
per Muog on 0o[T100]
HTIMOPIR + RAI CAP
Soie TH epoy -
nrepe nerpoc Tek[o]
HAT Adtperca
guor eo Maog.
Erbe nar à neport
SUNT - AT Aup 07
DR. 0. VON LEMX, [N. 8. m
1 tôvémapyov Ayplnmavi!?), Guru perd
vrouns abrod &vnpédn-ÉBobAero ya
œrèv nepiocotépa xoÂaoe xl wElLov
tapopnousJer.llf) Kal yap Trvas Tüv
6 rpôs yelpa!!?) 6 Ilétpos padnresas
arooivar QUTOUS ÉTOINGEV. WG Opyl-
Awc Dtaxelodar xl LPOVP
10
18
VARIAE LECTIONES.
1. B npebenrToc 11. B ngome
8. 4. eMRATYMOONTY] B nıgopn 14. mmog] fehlt in B.
MHATEYMOOTTY 15. Erke nar a] B gwene
7. ecpposo emare] B ecog eTpe nepon
117) Vatop. zw npapaxtıp Aypızag.
118) Vatop. Tepıssoripg modes aurdv xolden. xat jsllovis titwpig TiLwpnomcdar œUTév.
119) Vatop. Nach yeipa steht noch auroü,
Mélanges asistiques. T. X, p. 342.
xxv)]
Fr. 11. Rev.
den Praefecten Agrippa,
weil er ihn nicht um sei-
nen Rath gefragt hatte,
bevor er ihn tödtete,
denn er wollte ihn mit
ganz ausserordentlichen
Martern quälen und mit
grosser Strafe bestrafen.
Denn als Petrus einige
von seinen Angehörigen
unterwiesen hatte, ver-
anlasste er sie sich von
ihm (Nero)abzuwenden;
deshalb?) ward Nero
zornig, und
KOPTISOHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II.
Agrippam praefectum
quod sine consilio suo
fecisset. uolebat enim
Petrum. uariis cruciati-
bus perdere. etenim Ne-
roadmanumhabebat qui
crediderant in. Christo,
qui retesserant a latere
Neronis; et ualde furi-
ebatur Nero.
120) B. «deshalb »] «so dass Nero etc.»
Mélanges asiatiques. T. X, p. 848.
283
the judge, Agrippa, for
that it was through his
counsel that he was put
to death, he wished to
judge him, and suffered
greatly on that account;
because very many
people who had followed
Peter’s teaching of the
‚ faith, estranged them-
selves from Nero during
manydays;sothathecon-
tinued wrathfully dis-
pleased with Agrippa,
284 .. . DB. 0. VON LBMEX,
Cod. Borg. CXXIX.
(Guidi, 1. 1. p. (38).
NOS’ HOTOCIU MNEJARE MH
ATPINNAC nequyine se ne nea
HECHAT THPOT HTA T2 ICÈ GE RON |
DITM TIETPOC MEeRAc EJEMOOT-
TOT. A TU AUHAT COTA HTET-
UM CYJMACTITOT MMOY Ego
MMOC RE HEPON MH IUSOM
MMOR TEHOT CTPERMOTOST H-
HOMOAÀ MIIEXC EHAIWREI N-
COOP CAHOR 6e Cabo MMOOT
aTu HTEINE HTEPEJUTOPTP not
HepPo Aycapaıy eo uMua-
ONTRC MNEXC HM HETOEIU eT-
MMAT HAI HTà HETPOC Men
neqhioc ehcA HOHTY ON ove-
PRIH Te NNOTTe QAMHN-
121) Vatop. hat nach xripas nach ar’. aurüv.
122) Vatop. paxapıog fehlt.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 844
(5. 8. mu
xavp rp Ayoirra un ÀaxAñour.
Elite yap navras Tods brè Elérpou
padnteudkvrus ddeApobs &mokéca.
_ Kai 6p& vuxtös mıva pactilovie
auröv xal Akyovıa' Népwv, où Büva-
cat vüv tous Toü Xptatoï Doudous
Guoxev I émoXAdEV antyou obv Tas
xıloas-) Kal obus à NEpwy repipo-
Boc ve yovius ÉbEoTn Tüv La nrüv éxei-
vo ro xp, a9’ öv wald pLaxdproc'#)
Ilttpog voù Btou ennAdayn.
(zum)
sprach lange Zeit nicht
mit Agrippa und er
suchte alle Brüder, wel-
che durch Paulus unter-
wiesen worden waren,
damit er sie tödte. Und
er sah Jemanden des
Nachts, der ihn schlug
und zu ihm sprach:
«Nero, du kannst jetzt
die Knechte Christi nicht:
tödten, indem du sie ver-
folgst. Lass ab von
ihnen!» Und als Nero
erschrak, liesser ab von
den Jüngern Christi zu
jener Zeit, als Petrus
sein Leben vollendet .
hatte im Frieden Gottes.
Amen. : |
Mélanges asiatiques. T. X, p. 845.
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II.
quaerebat ergo (p. 103)
omnes male perdere. et
dum hoc cogitat, uidet
angelumdeiflagellantem
se et dicentem sibi: Nero,
audi: non potes serbos
Christi persequi. absti-
ne ergo manus tuas' a
seruis meis, minus ne
senties si me contem-
pseris. Sic autem Nero
<tiymore accepto absti-
nuitmanussuasa discen-
tibus dei et Christi quo
ter(miyno Petrus arces-
situs est. Pax om<niybus
fratribus et qui legunt
et qui audiunt. actus
Petri apostoli explicu-
erunt cum pace [et Si-
monis]. amen,
285
so far even as not to
speaktohim. Nero,there-
fore, searched out all
the brethren who had
been taught by Peter,
in order to put them to
death. Then there ap-
peared in the night a
-man who smote him,
and said to him: Nero,
thou canst not accom-
plish thy purpose. God
forbids thee to killthem;
refrain from them. And
fearing this, he refrain-
ed from women for
some days, when Peter,
the Apostle of the Lord
Jesus, died on the
18-th of the. Calends of
May, from now and for
ever.
286 + DR. 0. VON LEMM, [n. 8. Im
ERLÄUTERUNGEN:
Fragm. 1. Av. |. 10. 11. — eqnuv et mnova [n]osa nalrja neq-
cêuve - Vergl. dazu Matth. 16, 27. nıynpe cap MAPOME HHT OM
He00T MnegeswT MN MELAUTENOC HYTWOUBE MNOTA HOTR RATA
neggknme -
Fragm. 1. Rev. 1. 8 ff.— Zur mystischen an das Kreuz gerichteten
Rede des Petrus vergl. Lipsius II, 1. p. 258 ff., wo alles Nöthige zur
Erklärung gesagt ist.
Fragm. 3. Rev. |. 6.7.— dlaw|[e] mea uf - indem ich mit dem
Kopfe nach unten hänge». Vergl. zu dieser Kreuzigungsart Fulda, Das
Kreuz und die Kreuzigung'*) pag. 163. Es muss hier ausdrücklich bemerkt
werden, dass Awye— pendöre, suspendere und pendöre — nur in unserem
Martyrium und wo dasselbe sonst auf Christus bezogen oder in übertragenem
biblischen Sinne gebraucht wird!**), speciell als «ans Kreuz hängen, kreuzigen,
am Kreuze hängen, ans Kreuz angeheftet sein, gekreuzigt werden» zu
fassen ist!®); sonst ist in keinem einzigen Falle, wo in den koptischen Martyrien
ae gebraucht wird, von einer Kreuzigung im engeren Sinne d. h. von
einem Annageln ans Kreuz oder an ein ähnliches Marterholz die Rede. Häufig
wurden die Märtyrer in den verschiedensten Stellungen an ein Marterholz
gebunden oder angehängt, ohne mit Nägeln daran befestigt zu werden !*).
In den koptischen Martyrien wird gewöhnlich ein Marterholz genannt,
nämlich gepmntapıon (sah.) und epuarapion, epmerapıon (boheir.).
Obgleich dies Wort im Koptischen häufig genug zu belegen ist, scheint es
in der griech. patristischen Litteratur nur aus einer Stelle bei Athanasius'?)
123) Breslau, 1878.
124) Wie z. B. Gal. 5, 24. 6, 14.—Vergl. noch Amélineau, Notice sur le Papyrus gnostique
Bruce, texte et traduction. Paris, 1891. (Notices et extraits des manuscrits de la Bibl. Nat.
T. XXIX, 1° partie). p. 88 84: nalarq anenTagamyT IROCMOC ATO MNEIRA IROCMOC EAUITY
etc. «Selig ist derjenige, welcher die Welt kreuzigt und nicht zulässt, das die Welt ihn kreuzige».
125) In den kopt, Martyrien des Philippus und des Andreas, die beide leider nicht er-
halten sind, muss derselbe Ausdruck gestanden haben; denn nach der arab. und äthiop. Quelle
(Wüstenfeld, Synaxar zum 18, Hatur. p. 128, und zum 4. Kihak p. 154, und Malan, I. 1.
p. 75 und 116), wie auch in den griech. Acta Philippi in Hellade und den Acta Andrene (bei
Tischendorff, Act. app. apocrypha. 90. 122. Apoc. apacr. 148) wurden diese Apostel ebenfalls
gekreuzigt, Philippus sogar wie Petrus mit dem Kopfe nach unten. Lipsius (1. 1. II, 2.— 49. 20.)
hat den Nachweis geliefert, dass hier die Petrusacten benutzt worden sind.
126) Vergl. dazu Fulda, I. 1. p. 161.
127) Sophokles, Lexicon 8. v. épunraprov. Es hängt offenbar mit épua « Stütze» zusammen
und entspricht dann genau dem lat. afurcas. vergl. Rich, Illustr. Wörterbuch d. röm. Alter-
thümer s. v. & 3. Doch wird &punrapıov sicher nicht unmittelbar von &pux abzuleiten, sondern
auf ein vorauszusetzendes lat. hermetarium zurückzuführen sein.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 846.
(xxxV)] KOPT. APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 287
bekannt zu sein. In Sammanûdi’s Scala '*) wird mepumera pion unter Mar-
terwerkzeugen aufgeführt und durch -» 5! erklärt, was Kircher
mit «manica ferrea» wiedergiebt. Diese Bedeutung ist dann auch in die
Lexica von Tattam und Parthey übergegangen, doch fügt ersterer noch
die Erklärung «locus exitialis ubi captivi incarcerantur», letzterer «carcer»
hinzu. Ich will hier nicht entscheiden ob epunTapion diese Bedeutungen
habe, ich kann nur das Eine sagen, dass mir wenigstens kein Beispiel be-
kannt ist, wo die eine oder die andere dieser Bedeutungen passen würde. Im
äthiopischen Synaxar entspricht einem kopt. gepuarapion stets #30 H:
oder h’4NH:'®), was sicher auf das arab. -„;L«s zurückzuführen ist. Das
gepunarTapion muss ein Marterholz ähnlich der römischen furca !”) gewesen
sein oder noch wahrscheinlicher aus zwei einer furca ähnlichen gabelförmi-
gen Hölzern bestanden haben, die man in die Erde befestigte und über die
dann noch ein Querholz gelegt wurde; an dieses letztere besonders wurde
der Delinquent gebunden, um auf die mannigfachste Weise gemartert zu
werden #1), Auch die Stellung mit dem Kopfe nach unten findet sich erwähnt,
so z. B. im Martyrium des h. Victor, wo jedoch auch nur von einem An-
hängen und durchaus nicht von einem Anheften ans Holz die Rede ist:
[na Josg ae agne[Aelre eaury [enjpepmnrapf[tpi ca 220: =
«Der Dux befahl ihn ans Hermetarium mit dem Kopfe nach unten auf-
zuhängen». In den lateinischen Martyriologien entspricht dem gepmnrapson
gewöhnlich aequuleus, eculeus», daneben auch einfach «lignum»; an den
equuleus hängen hiess «in equuleo suspendere» und ähnlich. Doch auch hier
ist wiederum nie von einem Anheften ans Marterholz die Rede #3).
Ebenso wie mit dem kopt. awye verhält es sich mit dem äthiop. A:
eaufhängen, wägen». So heisst es im Synaxar zum 5. Haml& (==kopt.
Epiphi) von Petrus: ®AHH: Ph®AQD: OnAN: OAïrifdU: NE:
EHPAD: PAP At: «und er (Nero) befahl ihn zu kreuzigen und er (Petrus)
betete und bat, dass man ihn mit dem Kopfe nach unten kreuzigen möchte.
Im Synaxar zum 27. Miyäziy& (= kopt. Pharmuthi) wird vom h. Victor
gesagt Dir bAD: PAPA «und sie hängten ihn mit dem Kopfe nach
unten auf». | |
128) Bei Kircher, Lingua Aegyptiaca restituta p. 185.
129) Dillmann, Lexicon 802 und sonst häufig-im Synaxar.
180) Fulda 1. 1. p. 254 f.—P. Pius Strasser, Das Kreuz als Strafwerkzeng der Alten mit
-besonderer Rücksichtnahme auf das Kreuz Christi. Linz, 1884. p. 57. (XVIIL Programm d. k. k.
Ober-Gymnasiums der Benedictiner zu Seitenstetten).
181) Budge, The Martyrdom and Miracles of S. George of Cappadocia. The Coptic Text.
p. 207. Anm. 8.— Zingerle, Echte Acten h. Märtyrer des Morgenlandes. Aus dem Syr.
übersetzt. Innsbruck. 1836. I. p. 46. — II p. 44. 70. 79.
132) Le Blant, Les Actes des Martyrs. (Mém. de Finstit. de France. Acad. des Insc. et B.-
L. T. XXX, 2 part.) p. 218 — 222.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 847.
288 DR. 0. VON LEMM, | [N. 8. ıı
Auf das Hermetarium gedenke ich bei einer anderen Gelegenheit zurück-
zukommen.
Zum Ausdruck nca 01, wor etc. sei noch Folgendes bemerkt.
nca 20, wörtlich «nach, hinter, gemäss dem Haupte» bedeutet «mit dem
Kopfe nach unten, kopfüber, häuptlings», wie denn auch im Äthiopischen
“ demselben P+AP*A,T: deorsum oder einem nca uw noch genauer ein
PARAT FAidr.'S) entspricht. Die entsprechenden griech. Ausdrücke
sind xaT& xepaAñnv, xara xepañs, Eni vv xepaAnv, ini xepadfis u. a., der lat.
feorsum oder capite deorsum. Am Deutlichsten geht die Bedeutung
des rca zu aus folgender Stelle hervor (Fragm. 3. Rev. 1. 12 — 16),
wo es mit Bezug auf die Geburt des Menschen, welcher zuerst mit dem
Kopfe aus dem Mutterleibe herauskommt, heisst: nywgopn cap npoue...
nrepeuoe mea ug «denn der erste Mensch ..... als er mit dem Kopfe
nach unten d. h. auf den Kopf fiel». Im Syrischen entspricht einem nca
2.04 genau c1s3 5A (vergl. die Beispiele bei Payne Smith, Thesaurus I,
626/27). Darnach wird auch folgende Stelle in Hoffmaun’s Übersetzung '*)
des syrischen Martyriums des Giwargis zu verbessern sein. «Giwargis
steht auf dem Richtplatz und sucht den königlichen Commissar zu über-
reden» erlaube, «dass ich nach meinem Haupte (95 5A.>) gekreuzigt
werde, d. h. wie Christus nackt». Zunächst frägt es sich, ob hier über-
haupt von einer Kreuzigung im eigentlichen Sinne, d. h. von einem Anna-
geln ans Kreuz oder ein anderes Marterholz die Rede ist, was aus dem
Zusammenhange wenigstens nicht zu erschliessen ist; es heisst dort vielmehr,
dass er ans Kreuz gebunden und dass auf ihn mit Pfeilen geschossen wurde.
Ob hier auch nicht einfach irgend eine Folter oder sonst eine Art Marterholz
gemeint ist, wie an den oben angeführten Stellen bei Zingerle. — Was den
Ausdrurk „85 340 wörtlich anach meinem Haupte» betrifft, so deckt sich
derselbe genau mit dem kopt. ea wid. h. «häuptlings, kopfüber» und wird
ebenso wie letzteres und das ihm entsprechende äthiop. P*AP*A,T: aufzu-
fassen sein. Der Zusatz ad. h. wie Christus nackt» ist mir unverständlich. Sollte
diese Stelle nicht corrumpiert sein? Vermuthlich werden den h. Giwargis bei
seinen Bitten dieselben Motive geleitet haben wie den Petrus, der sich für
unwürdig erklärte aufrecht wie Christus gekreuzigt zu werden und daher
die Henker bat, ihn mit dem Kopfe nach unten zu kreuzigen. Vergl. äthiop.
Synaxar: AN: AIHAP: APırt: Chi: PAPA: PPP: OZ: BRADZ:
NP: APA: PAPA TT: emein Herr Jesus Christus ist aufrecht gekreu-
zigt worden, mir aber geziemt es mit dem Kopfe nach unten gekreuzigt
133) Dillmann, Lex. 413:
134) Hoffmann, Auszüge aus syrischen Akten persischer Märtyrer übers. 1880. > 111.
(Abhandl. f. d. Kunde des Morgenl. VII. X 8.)
Mélanges asiatiques. T. X, p. 848.
(xxxV)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTBLACTEN. II. 289
zu werden» und Martyrium Petri et Pauli: ‘O Ôt Ilerpos EAuv ti Tôv arau-
pöv elmev' "Erudn xüpıos Huav ’Insoüs Xpiords Ex Toü olpavod xaraßds Emi wis
is 6090 To ataupp UboIn, ut dE Evra and The vis els oupavöv alkraı xaTaELOT,
6 oTaupéc pou nv xepaÂnv xara YYic Opelkeı nayrivar, (Va rpôc obpavèv xarevIüve:
nous rédac pou. où yap Elu Kos ws 6 xÜpiéS pou araupwäriven!?).
_ Fragm. 4. Rev. I. 4— 8. — „were erpequeere enee[o]jor - gwec
enanor(or] a rw neeoor naule 9 Juc epenaraelon ne] «so dass er das
Böse für Gutes hielt und das wahrhaft Böse für Vorzüglichesv. Unser Text
kommt hier dem griech. und dem Linustexte viel näher, als der borgianische.
Der griech. Text lautet: os xaA& r& pn xaA& voñoar xal ayadd Ta övrws
xax@. Der Linustext hat hier: «sicut bona intellegens quae non putabantur
bona et reuera benigna quae maligna aestimabantur». Der borg. Text bietet
dafür: H9were erpeymeere erteTtänoT0T Que ET900F ATW METIOOT
HAME - QUE epitamason ne - «so dass er das Gute für Böses hielt und das
wahrhaft Böse für Vorzügliches», was dem Vercellensis näher kommt.
Fragm. 5. Rev. 1. 2—4.— eaternAo eßoA on Teruwp[n]jnAann
aindem ihr aufhöret mit eurem alten Irrthum». Sonst wird in ähnlichen Ver-
bindungen no ncoayg nreqnAanx gebraucht. Vergl. die von mir ange-
führten Beispiele #),
Fragm. 7. Av. I. 1—5.—aNa [te]sxapıcr[e)] nar nfpplo
SIT TeCMR ETMMAT TAI ETe IJATNOI MMOC QITH osna [ploy-
«sondern ich danke Dir, König, mit jener Stimme, die verstanden wird
durch Stillschweigen». Vergl. dazu Papyrus Bruce!”), wo die verschie-
denen Namen des «Vaters» aufgeführt werden. Da heisst es weiter pan im
ETIM"RAPOL EHTATIONE THPOT HM nesor «alle Namen, die im Still-
schweigen sind, befinden sich im Vater». Es ist hier also in ähnlicher Weise
vom Namen die Rede, wie in unserem Papyrus von der Stimme. Und ferner
(.1.p. 117): nuvernpion MnRapOY mar eryane 9a SOÉ Him «das
Mysterium des Schweigens, welches für (?) alle Dinge spricht».
Fragm. 8. Av. I. 1—3.—nron ne n[alewr - [n]Tor ne Tamaar -
«Du bist mein Vater, Du bist meine Mutter». Vergl. dazu Papyrus
Bruce'*) A7@ Tore à nIÄAOTHC NAHMIOTPTOC AU HIOM HOTTE
AT NMROEIC A TU HCOTHP ATO HXPC AT HPPO ATO HATAO0C à TU
KEIWT ATO mMmaaT- «Und da ist der Logos—der Demiurg geworden zur
göttlichen Kraft, zum Herrn, zum Heiland, zum Christ, zum Könige, zum
Guten, zum Vater, zur Mutter».
186) A A. A A. apocrypha I. ed. Lipsius. p. 170.
136) Bull. XXXIII, p. 556 — Mél. asiat. X. p. 146.
187) L. 1. pag. 94.
138) L. 1. pag. 121.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 849.
290 | DR. 0. VON LEMX, [n. s. m
Fragm. 8. Rev. 10—15.—nnere une ha\ naar epooT : ATW ere
MIE MAAME COTMOT : OTTE MNOTAÄE EHpAı EM TIHHT NPWME -
Vergl. dazu I. Cor. 2, 9.
Fragm. 8. Rev. 16. — Fragm. 9. Av. 2.— enTukog Se Muon erke
HENTAREPAT MMOOT eTaar man awir bitten Dich nun um das, was Du
nns zu geben versprochen hast». Vergl. Papyrus Bruce!*) as: nav
MNEPHT ENTATEPAT MMOY HAT HITM NET) MMOC RE NETHARACKOT
QI MAAT HI CON HI CON HI CHIME HI WHPE 91 HTNApzIıc AT Nds
MNELCTATFPOC HIOTAHY HOW MARS NHEPHT EHTATCPHT MMOOT HA:
«Sie empfiengen das Versprochene, was ihnen versprochen war durch den,
welcher spricht: Wer verlässt Vater, Mutter, Bruder, Schwester, Weib,
Kind, Reichthum und sein Kreuz trägt und Mir nachfolgt, wird empfangen
die Versprechungen, welche Ich ihm versprochen habe». Diese Stelle, die
zum Theil auf Matth. 19, 29. Marc. 10, 29 beruht, ist weiter zu ver-
gleichen mit Papyrus Bruce“): axıc epon næoec HTAPHCOTM HAR
ANON MENTATOTAON MCOR OM HENOHT THPY ANRT ANRAMAAT
ann[w] nnnaam Mit nenermge annan[TH]ere anne HTMHTHOS HPPO
anoragn newn «Sprich mit uns, Herr, damit wir hören! Wir sind Dir
von ganzem Herzen nachgefolgt, wir haben verlassen Vater, Mutter,
. 4) und Felder, wir haben verlassen Reichthum, wir haben die könig-
liche Grösse verlassen und sind Dir nachgefolgt».
Fragm. 9. Rev. I. — Fragm. 10. Av. |. 1. f.— avw Krepegeme
HTAIOT nau[ma maler[xe +] 95 ReTAIOT una nya 91 RAÏ - pr
prAAon aund als er fünfzig Minen Mastix und ferner fünfzig Minen
Myrrhen und Alo& und indischen Blattes zerstossen hatte»,
Diese Angabe weicht von allen anderen ab, sowohl von denen der
‚anderen koptischen wie von denen der griechischen und lateinischen Texte.
Zunächst ist es auffallend, dass in keinem der koptischen Texte etwas
auf Chies Bezügliches steht; sollte das Xi«s — wenn auch mit einer gewissen
Berechtigung'“) — nicht erst später in den griech. Text an Stelle von
189) L. 1. 188. | -
140) L. 1. pag. 84.
141) Das räthselhafte bisher nicht belegte raan, wofür der Paralleltext “um «Garten»
bietet, übersetzt Amélineau mit «jardins (?); sollte für nıınaan nicht einfach nnra ntm
“oder nna num zu lesen sein, auf Grund van Matth. 19, 27. anra.nsa nım neon auoTagn
neon «wir haben alle Dinge verlassen und sind Dir nachgefolgt». Wenn auch der Paralleltext
wm neben eıwge d. i. «Gärten und Felder» nennt, so kann im anderen Texte immerhin sehr
gut nra nım und eıwge d. h. «alle Dinge und Felder, Hab und Gut» gestanden haben.
142) Plinius Nat. Hist. (ed. Detlefsen). XII, 72.«laudatissima. . . . . Chia candida» (sc.
mastiche) u. XXIV, 121. — Hehn, Kulturpflanzen und Hausthiere 4. Aufl. 1883. pag. 348. — Bei-
läufig sei hier bemerkt, dass Mastix bis jetzt im Hieroglyphischen, wie es scheint, nicht nach-
zuweisen ist; das im Kyphirecepte vorkommende und von Ebers mit Mastix übersetzte Wort
tesep oder nach anderer Lesung t’s ist nach den Untersuchungen V. Loret’s (La flore
pharaonique, ® 52) Laurus cinnamonum Andr.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 850.
xxxv)] . . .. KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTRLACTEN. II. . 291
paotiyne getreten sein? Jedenfalls ist es nicht ausser Acht zu lassen,
dass die lateinischen Texte auch nichts von Chios melden.
Was nundie Zahlenangahen betrifft, so bietet der Patmensis nur eine Zahl
uväs tevrnzovra, der Codex von Vatopaedi dagegen zwei: pväs énta xal
.... Ga rnevenxovea; der Vercellensis (Actus Petri cum Simone) hat nur
eine Zahlenangabe: murra paene pando quinquaginta, der Linustext dage-
gen zwei mit den ungeheuerlichsten Zahlen: minas mille quingentas et.
alias minas mille quingentas. Dass diese letzteren übertriebenen Angaben
sicher nicht die ursprünglichsten sind, liegt auf der Hand, doch glaube ich,
dass neben denen unseres Papyrus gerade in ihnen der Schlüssel für die
richtige Herstellung der Zahlen liegt. Das «mille» hat sich einfach durch
das fast unmittelbar darauf folgende «melles 1“) in den Text eingeschlichen;
ebensowenig wird «quingentas» richtig sein, sondern nach dem Vercellensis,
unserem Papyrus und den griechischen Texten in «quinquaginta» zu emen-
dieren sein. Wichtig und entscheidend ist der Umstand, dass hier zwei
ganz gleiche Zehlenangaben stehn — analog der Angabe unseres Papyrus;
und wenn man von dem übertriebenen «mille» absieht und «quingentas» auf
Grund der anderen Texte zu aquinquaginta»v emendiert, so würde sich der
Linustext hier folgendermassen gestalten: «terensque masticae et aloës minas
quinquaginta et myrrae ac folii, atque stacten cum caeteris uariis aroma-
tibus alias minas quinquagintar, was genau zu unserem Texte stimmen
würde. Auf Grund des Gesagten erlaube ich mir auch für den griech.
Text folgende Emendation vorzuschlagen: xal xébas nartiyns uväc nevm-
xovta xal aulpvng xal along xal DuAAcu KAdas Tevimxovre.
Fragm. 10. Av. I. 4. — Ton, guMov. Guidi'#) bemerkt
wohl mit Recht in seiner Übersetzung, dass psAAon, œûuAlov hier als
oUAAov ivöıxöv zu verstehen sei. Wir haben es hier ohne Zweifel mit dem
sonst naraße9pov genannten Gewürz zu thun. Nach Lassen !®) geht kaAz-
Basoov auf das indische Tamälapatra zurück, und ist nicht Betel, wie
früher angenommen wurde, sondern das Blatt von Laurus cassia; dasselbe
kommt nach Plinius Hist. Nat. XII, 59. auch in Syrien und Aegypten vor,
das beste liefert jedoch Indien'#). Die Araber nennen es Cadegi Indi
aindisches Blatt»!). In C wird nun aber neben prsAAon noch maAa-
148) «eterensque masticae et aloës minas mille quingentas et myrrae ac folii, atque
stacten cum caeteris uariis aromatibus alias minas mille quingentas, condiuit eum diligen-
tissime. melle quoque Attico nouum repleuit sarcophagum» etc.
144) Giornale etc. II pag. 85.
145) Indische Alterthumskunde, 2-te Aufl. I. pag. 332. Anm. 8.
146) L. 1. pag. 388.
147) Sigismund, Die Aromata in ihrer Bedeutung für Religion, Sitten, Gebräuche etc. des
Alterthums bis zu den ersten Jahrhunderten unserer Zeitrechnung. Leipzig 1884. pag. 83.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 851. _
292 DR. 0. VON-LEMM, KOPTISOHE -APOKRYPHE APOSTELACTEN. I. [M. 8. ın
kaopon genannt. Ich glaube, dass letzteres nur.als Glosse zu prAAon
steht, da prAAon schwerlich Narde bedeuten kann, da dieselbe haupt-
sächlich aus der Wurzel und nicht aus dem Blatte von Nardostachys
jatamansi gewonnen wird) und vapdos neben PuAAov genannt wird.
Plutarch'“) erwähnt 7& Jupıapara xat zıvaumpa xal vapdous xal Puma),
- Fragm. 10, Av. 6 — 10. ao aqmeg 05106 Hracıhe nekiw HAT-
[rinlon etawe cosnTrg aynex neqemma epoc «und er füllte eine grosse
Kiste mit attischem Honig von grossem Werthe und legte seinen, (des
Petrus) Leib hinein».
Der hier erwähnte Brauch, die Leiche mit Honig zu tränken, istnicht ohne
Interesse; derselbe findet sich mehrfach bei den Alten erwähnt. z. B. Corn.
Nepos: Agesilaus 8: «Eum (sc. Agesilaum) amici, quo Spartam facilius
perferre possent, quod mel non habebant, cera circumfuderunt atque ita
domum rettulerunt», wozu zu vergleichen ist Plinius, Nat. Hist. XXII, 108.
amellis ipsius natura talis est, ut putrescere corpora non sinat, jucundo
sapore atque non aspero, aliaquam salis natura». Besonders geschätzt war
der attische Honig: Plin. XXI, 57: «Mellis Attici in toto orbe summa laus
existimatur».
148) L. 1. pag. 82.
149) L..L pag. 70.
150) Moralia II. 1211. Ich gebe. das Citat nach der Dübner’schen Ausgabe (Paris, 1841.).
Daselbst wird guAX«x durch malobathra wiedergegeben.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 852.
DAS MARTYRIUM DES PAULUS.
294 ' DR. 0. VON LEMM, [N. 8. u
Das Martyrium des Paulus.
Codex Patmensis IX. saeculi.
Fragment 12. Jahrbb. für protest. Theologie. 12 Jahrg.
1886, pag. 97 ff.
[Tmaprjspıa M 1 Maprüpiov Toü &ylou amoatöAou
HA TAOC NANOCTO Hablou &v ‘Poun Th Tpo S xæhav-
Aoc: G@v......
nrepe AoTRaC 2 € "Hoav 82 nepuévovres Tôv Ileülov
es eo on Tea ar] 5 tv Th Poun Aouxäs and Taddıov
A:ATw TITOC eR[ Où | xal Tiros ano AxÂuartiac. où div
QI AAAMATIa » ner 6 Ilaüdos éyapn Gore Eu ‘Poune
woon ne On SpoM[KH] épptov puowouddar, Ev @ JLETX TÜV
esswwuTt onTy [M] &dEAp@v 151)
nasAoc - naïf 2e [nt] 10
Tepe nAasAoc HàaT
epoor agpawe [emare]
gocre erpeq[ase]
607 NINOTMA HA
MER HOPOMH 15
nai enequoon [n]
HAT ne Mn necnHr|
VARIAE LECTIONES.
1-8. MNHATIOC NATÄOC HANO- 4. 5. AOFRac ae nTepeyer etc.
cToÂoc MNeXC eayæone 5. Ta a ta
ebOA On OPOMEH 91 Hepot 14. MOTMA
nppo HcosŸor Nenerp on 15. nBoA
OTEIPHNH NMTE TINOTTE H&- 17. In B fehlt ne.
MHN :
151) In Vatop. folgt hier noch nv. xat
Mélanges asiatiques. T. X, p. 354.
(zxxV)]
Fragment 12.
Das Martyrium Pauli des Apo-
stels 152).
Als Lukas aus Galilaea'%) gekom-
men war und Titus aus Dalmatien,
waren sie in Rom und erwarteten
Paulus. Als Paulus jene nun sah,
freute er sich sehr, so dass er sich
ausserhalb Roms eine Wohnung-
miethete, in welcher er sich mit den
Brüdern aufhielt
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 295
À À. AA. apocrypha pag. 105 ff.
[Passionis Pauli fragmentum].
In tempore illo cum uenisset
Romam Lucas a Galilaea et Titus
a Dalmatia, expectauerunt Paulum
in urbe. quos cum adueniens Paulus
uidisset, laetatus est ualde et con-
duxit sibi extra urbem horreum ubi
cum his
152) «Das Martyrium Pauli des Apostels Christi, welches er erlitt zu Rom unter Nero dem
Könige am 6. ten Epiphi im Frieden Gottes. Amen».
153) aGalatien».
Mélanges asiatiques. T. X, p. 855.
20
296 | DR. 0. VON LEMM, [N. s. u
Fragment 13.
[egfe]&o [un]waze I Eölönoxe Tv Adyov Tic GAndelac
[ayjteoe[sT] ae EM Atafontos OÈ ÉyÉveto xal moÂdax!
[re] avw agorwg e Quyal mposetidevro To xuply, à
[ploos not 939 MYTKH NYOV xaTk Tv “Pounv Yevéodar xai
[glwere erpe neqeoir 6 roocelvar au moÂd nATdcS Ex TH
es ehoA on SPOME. Kaïcapos oixias miotelovtag, xai
aTw nceŸ newoso|s] elvar yapdv meyaAnv. [lérpoxAoc ÔE
epoq not gas erpe[r] mu olvoyöog mol Kaicapos dk ropeu-
IUCTeve - HWCTE Jelg eig vo Bpprov xal ur, duvéuevos dix
erpe ornoS npatule] 10 tév 5yAov eiceAdelv pös tôv Ilaükov,
wone : OTPOME
[a Je eneqpan ne na
[T]porAoc - enpey
[ojrwTo ne Mnppo
HAT AGÈUOR ya NT 15
[Ace] unnaw nporge
[arvuw] Mnqo' moon e
[Gar] egosn erke n
[mare] aAAa aqouf[ooc]
VARIAE LECTIONES.
1-3. ergänzt nach B. 15. nas aqèwR] B eagbur
3. Barorwo 16—19. ergänzt nach B.
4. 989] B. gerunnmge
5. B negcoeıt
Mélanges asiatiques. T. X, p. 856.
xxxV)]
Fragment 13.
und im Worte unterwies. Und er
wurde sehr bekannt und es folgten
ihnen viele !%) Seelen, so dass
sein Ruhm in Rom sich verbreitete
und rielezuihm kamen und glaubten,
so dass es eine grosse Freude war.
Ein Mann, Namens Patroclus, der
Mundschenk des Königs, gieng zu
Paulus in der Abendzeit und da er
wegen der Menge nicht hineingehn
konnte, setzte er sich
154) B «eine Mengen.
Melanges asiatiques. T. X, p. 857.
"KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 297
uerbum tractaret, et coepit per haec
colligere multitudinem magnam - et
adiciebantur ad eum animae multae,
ita ut per totam urbem strepitus
fieret et concursus multitudinis de
domo Caesaris et credebant in do-
mino et fiebat gaudium magnum. qui-
dam autem pincerna Caesaris, nomi-
ne Patroclus, abiit uespera ad hor-
reum(p. 107)et prae turba non potuit
introire ad Paulum, sed cum sederet
20*
298 DR. 0. VON LEMM,
Cod. Borg. X CXXIX.
(bei Guidi, pagg. (36) f.).
ex OFWOTLIT Eeroce EecWTM
engaxe Auge enNechHT Hwere
eTPegMOF à TU HCEMINOTU N-
Hepot ON OTOENH-
A HATAOC ne EIME OM nenna
HEXAY Me HPUWUME HECHHT à
HNONHPOC 9e EMA MerRac EJe-
nıpaze MMON Bor eROÂ as
TETHAIE ETOPIIPE eAıge ene-
CHT EITHIU EMOTF MAI Altı HA
ENCIMA A TU ATHTY HA
Ilunaye ae nTepornaT epoy
ATFWTOPTP àTUW eme nasAoc
2e MAPECOTUMO BON HOT TETI-
NICTIC à MAITH THPTH PIME EOPAI
ENNOTTE MEeRAc epe Nas WHO
AT AHON NTHTMMOT «- AT
SCHWHE NTEPOTALAHIOM TAPOT
à HROTI WN9 ATO ATTOTNOCH
ATFMOOTT emegma MI Hose
errekoA ne OM HI MNIPPO.
Ippo ae nrepeqewuTu erken-
MOT MIATPORNOC AYMRA9 Men
NOHT ayoreocagne me erpe
REOTA AYHEPATy HPELOTWTO
EHELMA - ATTAMOZ RE ETUI
MMOC HAd 26 HPPO HATPORAOC
NH A TU ic QRATE JADEPATY
HMEN TETPANeTA ATO NIPPO
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[x. S. il
ent Supiôcs xadsodels UlmAñS, Mxou-
ev alroü ddaxovtos Toy Àoyov ToD
Jeoÿ - Toù dt novnsoë daßsrcu
CnAoüvros Thy ayanyv Tv ddeAHUY,
Eneoev à [létpoxAoc and vis Suplèos
xal Antdavev, Bote avayyelkaı Ta-
Xtws TD Nepwvr'
‘0 5: Tladdos aumdwv ro nveluert
Eheye. "Avöpes abeApol, Eoyev 6 movr-
bös Tonov, OTwg UE TELPAOY)" ÜTa-
yere Ein al ebpnaete nada TErTw-
xöra; erdovia exnvkev. Apavıes
évéyxate Dde mpés pe - Ol dE ane)-
JOVTES NVEYXaV
[öövres dE oi(p.98)6yAo Étapay Inoav.
Atya abroïe & Ilxühoc” Nüv, &ber-
got, h miam Uuüv pavyre - deUre
RAVTES, XAQUOWLEV TO TÔV XUPLOV
ALOv ’Insouv Xpiorév, va Inn obTos
xal Mets @vevöyAnroı pelvwmev Zre-
vakavıwv Ôt mavruv, &véAaey vd
TVEULA 6 nale xal XAÏITAVTES œUTOV
ri xThvos anénembav Covta meta
xal &AAwv Toy dvrwv Ex This Kaioa-
bog oixias.
I. ‘O dt Nipwv axnxowg Tôv Javarov
roù Ilarpöxkou EAurnôn apööpe, xai
Ws elofiiYdev and Toù Baraveiou Exe-
Asucev &AAov orfivar ini Toÿ olvou -
Aeyôvtuv ÔE gun Taüre, Fxougev,
br Ilarpoxios IN xal Éctmxev Emi
This rpantins' xal euraßerro 6 Kaicap
eioerderv 155),
155) Acyôvrwv Less eiserdelv.] Cod. Vatop. arnyyehav dt aûrS où matôeç aurou Acyov-
vec * Kaïoap, Ilurpoxdoc CH xat Eornxev ant rc Tpanein. xat 6 Kaïoap axoûouc örı Ilarpoxäos
IN eulaßeito xaı oux EBobÂeTo erseideiv.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 858.
(zxxvV)]
auf ein hohes Fenster um das Wort
zu hören. Er fiel herunter, so dass
er starb und man meldete es dem
Nero eiligst.
Paulus aber wusste (es) durch den
Geist und sprach: «Ihr Männer und
Brüder, der Böse hat unseren Ort
gefunden, damit er uns versuche.
Gehet hinaus und ihr werdet einen
Jüngling finden, der herunterge-
stürzt ist und dem es bestimmt ist
zu sterben. Bringet ihn mir hierher.
Und sie brachten ihn ihm,
Als die Menge ihn sah, gerieth
sie in Staunen und Paulus sprach:
aMöge euer Glaube offenbar werden!
Kommet alle und weinet zu Gott,
damit dieser lebe und wir nicht
sterben». Und es geschah, als sie alle
seufzten, dass der Jüngling lebte
und man richtete ihn auf und
schickte ihn in seine Wohnung mit
einigen, die aus dem Hause des
Königs waren.
Als der König von dem Tode des
Patroclus hörte, ward er betrübt
und befahl, dass ein anderer als
Mundschenk an dessen Stelle trete.
Man meldete ihm und sprach: «0
König! Patroclus lebt. Und siehe,
er befindet-sich an der Tafelv. Und
der König befahl ihm einzutreten.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 859.
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 299
in fenestra altiore audiretque uer-
bum, cecidit deorsum et mortuus
est. continuo nuntiatum est Neroni.
Paulus autem cum cognouisset
per spiritum sanctum sibi nuntian-
tem quidnam contigisset, dixit ad
plebem circumstantium: Virifratres,
habuit malus locum quemadmodum
nos temptaret: ite igitur foris et
inuenietis puerum ex alto cecidisse
et animam agentem; huc illum ad-
ferte ad me. at illi audito abierunt
et confestim adduxerunt eum.
cum autem uidissent turbae, mi-
rabantur de Paulo, quod nemo illi
nuntiasset. et cum relatum esset
quod fuerit gestum, dixit Paulus
ad illos: Nunc fides uestra apparebit;
uenite ergo, accedamus ad dominum
Iesum Christum et deprecemur
illum, ut uiuat iste puer. et cum
orassent omnes, surrexit puer sanus
et dimisit eum Paulus cum ceteris
qui erant ex domo Caesaris.
II. Caesar autem cum audisset de
morte Patrocli, contristatus ualde
et egrediens a balneo iussit alium
stare ad calices. dixerunt autem
pueri ad Caesarem: Noli contristari,
Caesar: uiuit enim Patroclus et nunc
adest. Caesar autem (p. 109) cum
audisset uiuere Patroclum quem pau-
lo ante mortuum audierat, expauit et
nolebat eum permittere introire sibi.
et cum suasum illi fuisset ab amicis
plurimis, iussit illum introire.
300 DR. 0. VON LEMM,
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157) Auf Basıdetag folgt im Cod. Vatop. noch tac Ur” oupavov.
158) Cod. Vatop. Xptotoë.
159) xat eınev rpèç auröv ergänzt aus Cod. Vatop.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 860.
(xxxV)]
Er sprach zu ihm: «Patroclus,
lebst du»? Und er sprach: «Ja, ich
lebev. Und der König sprach zu
ihm: aWer hatdichlebenlassen?«Und
er sprach, erfüllt von dem Gedanken
des Glaubens: «Christus Jesus ist’s,
der König der Ewigkeiten».
Und der König sprach zu ihm: «lst
es jenem bestimmt zu herrschen in
Ewigkeit und aufzulösen die Reiche?»
Patroclus sprach: «Jawohl, Er ist’s,
welcher auflösen wird alle Reiche
unter dem Himmel und Er wird
allein sein und keine Herrschaft
wird von Ihm weichen oder sich auf-
lösen». Der König schlug ihn ins
Angesicht und sprach: «Auch du,
Patroclus, bist du nicht Krieger
jenes Königs’» Er sprach: «Ja,
denn der Herr hat mich auferwecket,
da ich starb».
Barsabas, genannt Justus und
Orion der Plattfuss und Phetus der
Galater, welche den Leib des Nero
bewachten, sprachen: «Wir sind
Krieger jenes ewigen Königs». Der
König nahm sie gefangen und fol-
terte sie, obgleich er sie sehr liebte.
Er befahl die Krieger des grossen
Königs Christi zu suchen und er-
liess einen Befehl, jedermann zu
tödten, der ein Krieger Christi sei.
Und also brachten sie den Pau-
lus gebunden mit .vielen (anderen)
und es schauten auf ihn alle die .
mit ihm gebunden waren, so dass
der König erkannte, dass er über
alle Krieger Christi sei und sprach
zu ihm: «OÖ Mann des grossen Kö-
nigs, den man mir überantwortet
Melanges asiatiques. T. X, p. 361.
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 301
quem cum uidisset obstupuit et :
dixit ad eum: Quid est Patrocle,
uiuis? Et ille respondit: Viuo, Cae-
sar. Nero dicit: Quis te fecit uiuere?
cui Patroclus laetus in fide dicit:
Dominus Iesus Christus, rex omnium
saeculorum, ipse me fecit uiuere.
Et Nero conturbatus de nomine
uirtutis dieit: Quid ergo incipit iste,
quem dicitis regnare in saeculis et
resoluere omnia regna? Et Patro-
clus dixit: Quaecunque sunt sub
caelo ipse tenet; solus est rex in
saecula et non est aliquid regni
alicuius partis sub caelo. Nero autem
iratus percussit eum palma in faciem
dicens: Et tu ergo militas huic regi,
quem dicis? Et Patroclus dixit: Ita,
domine Caesar; nam ipse me exci-
tauit a mortuis.
Tune Barnabas Iustus et quidam
Paulus et Arion Cappadox et Festus
Galata, qui erant ministri Caesaris,
dixerunt Neroni: (p. 111) Et nosilli
militamus, Caesari, inuicto regi. Ille
autem cum audisset omnes uno sensu
et uno sermone dixisse inuictum
regem lesum, reclusit omnes in car-
cerem, ut nimium illos torqueret
quos nimium amabat; et iussit quaeri
milites magni regis illius et posuit
edictum, ut omnes qui inuenirentur
Christi milites interficerentur.
IH. Qui cum inuenti fuissent pluri-
mi, perducti sunt ad Caesarem; inter
quos et Paulus ductus est uinctus.
cum uero uidisset Nero Paulum
uinctum, intellexit quod ipse esset
dux super milites Christi. dixit au-
tem illi: Homo regis magni seruus,
‚mihi autem uinctus, quid tibi uisum
302 DR. 0. VON LEMM,
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Ölvanıy. Tore inaloato ini tobrors merodels <xai ixkieuoe) undtva &nteodat
Xpiotiavoü, LÉyois dv Öayvol Tà nepi abrüv.
IV. Tore Daölos abrp rpoonveyIn meta mo draraypa’ xal Emépevev Akywv
roûtov Toaæynhoxonnfvar. 5 de [laÿAoc elnev, Kaloap, où mpèc öAtyov xatpèv
ya Co tp up Paca xûv pue rpæynAoxomnonc, Toto momew' Eyepdels
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Épyetar Thv olxounevnv xplvar. 5 68 Aöyyos xal à Keoros AEyouarv zo lab
Ilödev Eyere Tôv Baoıdka toürov, bte aus miorebere pin JÉÂovres meta dar
Ems Savérou; ‘O SE Ilaüdos xoivwoduevos abrals zöv Adyov elnev' ’Avôpes oi
bvres Ev ih Ayvwalg xal ti TAdvn Tarn, petafaAnode xai owdiire ao ToÙ
HUPÈS TOU ÉPYOLEVOS ëp OÀANY nv olxoupevnv. où var ws Upels Umovoelte
BuotÂet and y epyoptvp arpareuöuede, (p. 100) aAX” an’ oupavoü, Covtt Ich,
160) ce ergänzt nach Cod. Vatop.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 862.
(zxxV)]
hat, was fällt dir ein, dass du in
das Römerreich kommst und Kriegs-
leute für deinen König wirbst aus
meinem Reicheo?
Paulus sprach in Gegenwart Al-
ler: «OÖ König, nicht allein aus
deiner Herrschaft werben wir Krie-
ger, sondern aus der ganzen Welt,
denn dies ist uns befohlen, keinen
Menschen abzuweisen, der Lust hat
Krieger zu sein unseres Herrn Jesu
Christi».
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELAOTEN II. 303
est introire latenter in regno Ro-
mano et subtrahere milites de po-
testate mea?
Paulus dixit ad eum ante con-
spectum omnium: Caesar, non solum
de tuo angulo colligimus, sed etiam
de uniuerso orbe terrarum. hoc enim
praeceptum est, neminem excludi a
rege meo uolentem militare regi meo.
quod si et tibi utile uisum fuerit
credere in illum, non te paenitebit.
ceterum noli putare, quia diuitiae huius saeculi aut splendor aut gloria sal-
uabunt te; sed si (p. 113) subiectus fueris illi et deprecatus fueris eum, saluus
eris in aeternum. incipit enim una die saeculum istud uastare et noua saecula,
quae nunc ab hoc mundo habet occulta, suis declarata donare. hoc cum au-
disset Nero, iussit omnes milites Christi exuri, qui fuerant uincti cum Paulo,
ipsum autem pleeti iudicauit secundum leges Romanas. Paulus uero non
fuit tacens de uerbo domini quo se communieabat Longino praefecto et
Egestio, certantibus ut multi Christiani interficerentur, ita ut Romani ueni-
rent et clamarent dicentes: Sufficit, Caesar, nostri sunt homines. aufers,
Caesar, uirtutem Romanam et nullus erit qui ad bellum egrediatur. Tunc
jussu regis cessauit edictum, ita ut nemo auderet contingere Christianos
donec maxima pars populi ad Christum conuerterentur.
Hier schliesst das Fragment der Passio Pauli.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 968.
304 DR. 0. VON LEMM,
Fragment 14.
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Mélanges asiatiques. T. X, p. 864.
(xxxV)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 305
Fragment 14.
„awegen der Sünden
dieser Welt wird Er als
Richter vom Himmel
kommen und selig ist
der Mensch, der an Ihn
glaubt, denn er wird
ewig leben; denn Er
wird kommen zu ver-
brennen die Welt zu
einer Läuterung. Als
diese ihn baten, spra-
chen sie zu ihm: «Wir
bitten dich, hilf uns!
Und lass uns so werden
wie du bist. Und wir
werden dich frei lassen».
Und Paulus sprach:
alch werde nicht fliehn
vor Christus wie ein
Fahnenflächtiger, son-
dern ich bin ein recht-
mässiger Krieger desle-
bendigen Gottes. Wenn
ich wüsste, dass ich für
meinen König sterben
werde, würde ich dieses
thun, o Longus und
Cestus, da ich aber Gotte
lebe und Er es ist,
den ich liebe, so
werde ich zu Gott
gehn, damit ich wie-
der komme mit Ihm in
der Herrlichkeit [Seines
Mélanges asiatiques. T. X, p. 965.
L. 1. pag. 87 fi.
[Linus.] Tunc Pau-
lus ait: O uiri fratres,
quorum deus cor suo spi-
ritu tetigit, state uirili-
ter in fide. nam ministri
aeternae salutis aderunt
a quibus baptizabimini,
et bene perseuerantes
in caritate domini nostri
Iesu Christi salui eritis
in aeternum. Longinus
quoque et Megistus et
Acestus secretius allo-
quentes apostolum di-
xerunt: Rogamus te, do-
mine, fac nos adscribi
Malan, 1.1. pag. 12.
For because of the sins
of the world, He will
come to judge the world;
and unto all those who
trust in Him will He give
eternal life. And when
the ministers of the Em-
peror heard this, they
worshipped Paul, say-
ing: So do for us, that
we also be of those who
shall follow that King.
We let thee free to go
whither thou wilt. But
Paul said to them:
in militia regis aeterni, ut possimus uenturum
ignem euadere et regni perpetui participes fieri:
et dimittemus te, uel quocunque potius decre-
ueris pergere, erimus tibi itineris comites et usque
ad mortem parentes. Quibus Paulus dixit:
Fratres mei, non sum
profugus sed miles legi-
timus regis mei. si enim
scirem quia morerer et
non potius ad uitam et
gloriam per hancmortem
peruenirem, non solum
facerem quae rogatis,
sed ego hoc a uo-
bis deposcerem. nunc
autem non in uacuum
cucurri per multas pas-
siones, nec sine causa
patior. nam restat mihi
corona iustitiae, quam
reddet mihi cui credidi
et de quo certus existo
quoniam ad illum uado
et cum ipso ueniam in
claritate sua et
I am not afraid of
your blows, as if I fled
from God; yea, rather
am I servant of my God,
Jesus Christ, the living
King. And when I make
known unto you that
He died, He who lives
for ever, I shall have
done enough to make
you say to me that I
shall live with my God
who abides for ever. But
for my part, I will do
His will. I shall be ga-
thered unto Him, and I
shall dwell with Him,
when He comes in the
glory
D
mn nn ln nn nn mm me
306 DR. 0. VON LEHM,
Fragment 15.
Avers.
[neqerwT - a0 near] 1
nàaq.2æe Hay ge ene[ong]
ANON erwyangı nr[era]
Ne : TIRE HTage...
Hal: à mepunt [Ti] 5
nes nàapeenioc [mit]
Depnc erpesnar [2e]
aTyec HMARO M[naT|
Aoc-arw arge ep[oy]
TI egong - ayam[ap] 10
Te ae epoor nex[ad]
Hay - me nııcre[ve]
ennoTTe ero[np]
nas CTHATOTN| OCT]
a TU ON sum ernisc] 15
Terre epoy - nT[avw]
ne HEMAT HAT nad [me]
Revers.
[anon] po en[&w]r ya 1
[nelpon - [gor]an ae
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TWOTH- TOTE TH
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[o]v rar neæay nar
[n]61 nasAoc are ere 10
[TInwaner ou ossenn
[e]nesma - ere nam
[pJar ne - Ternna .
9e pome CHAT er
[w]JArA ere Tiroc ne 15
[mit] Aosrac : ao nas
[na]T narn nrec
[ppacr]e ergm næoie
162) [lapSéveov] Cod. Vatop. Ilap9eviov rıva
168) xat nuäc] Cod. Vatop. xaı spe
[N. 8. 10
raTpôs auroü - Aëyouaiv avr [le
oÙv oo TpaynAoxommdtvros ‘pute
Cnewuev;
V. "Eu dt abr@v rodto Aalouvrwv,
nip.reı Ô Nepwv Tlap3évrov 197) xœi De-
pntav idelv ei Mon TETpaynAOXÉTNTE
6 Ilaödos' xal eüpov aurov Em Cov-
ra. à 68 npooxaleoduevos auroug el-
rev’ Ilhorevoate To Lövm ID, To
xal NUS") xxi164) moug Tmiarslovras
au Ex vexpüv éyeioovrt-Où ÔE elmov'
“Trayoneviäprı rpèc Nipwva' örav dt
arodavnz xal Avasıfis, TÔTE TIOTEU-
copev TO Se aou-Tod dt Aöyyou
xal roü Kéotou deontvwv mepl aw-
mpias Akyeı abrolc-Tayéws EASGVTES
epdpou WdE ini rèv Tapov ou, ebph-
ee ÔUo &vöpes mpoceuyomévous,
Tirov xal Aouxäv* éxelvor duty dw-
gouotv Thv Ev xupiw aoppaylda.
164) Auf xot folgt im Cod. Vatop. noch xavrac
Mélanges asiatiques. T. X, p. 366.
(XXXY) |
Fragment 15.
Vatersr. Sie sprachen
zu ihm:] «Wie werden
wir [leben,]wenn du ent-
hauptet bist»? Während
er noch dieses [sprach],
schickte Nero den Par-
thenius und den Pherès
um zu sehn, ob Paulus
enthauptet worden war.
Und sie fanden ihn noch
lebend und er fasste sie
und sprach zu ihnen:
«(Glaubet an den leben-
digen Gott, welcher mich
und jeden, der an Ihn
glaubt, auferwecken
wird». Sie sprachen zu
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II.
patris ac sanctorum an-
gelorum iudicare orbem
terrarum. propterea
mortem istam contem-
pno et uestram peti-
tionem (pag. 38) ut
abscedam non obaudiam
neque faciam. Illi uero
flentes dixerunt ei: Quid
ergo acturi sumus? quo-
modo te punito uiuemus
et ad illum in quo nos
credere persuades per-
uenire ultra ualebimus?
XIII. Et cum haec inter
se loquerentur et popu-
lusmultusuoces in altum
ederet, misit Nero Par-
thenium quendam et Fe-
ritam milites, ut uiderent, si iam Paulus esset
occisus. qui aduenientes reppererunt eum dhuco —————— ———— —
uiuentem et turbas diutissime alloquentem. quos Paulus ad se euocans dixit:
Viri, credite in deum uiuum, qui et me et omnes, qui in eum credunt, a
mortuis suscitabit. At illi respondentes dixerunt:
«Wir gehen jetzt gra-
de zu Nero. Wenn du
stirbst und auferstehst,
dann werden wir an dei-
nen Gott glauben». Lon-
gus und Cestus baten
wegen ihres Heils. Und
es sprach zu ihnen Pau-
lus: aWenn ihr in Eile
an jenen Ort kommet,
welcher mein Grab ist,
werdet ihr zwei betende
Männer antreffen, näm-
lich Titus und Lucas.
Und diese werden euch
das Siegel im Herrn ge-
ben».
Ad Caesarem prius
ibimus renuntiantes, et
cum perfectum fueritpro
quo missisumus, et cum
mortuus fueris et resur-
rexeris, tunc credemus
tuo regi. tu autem ex-
plica moras quibus ius-
sionem differs, et uade
ad destinatum locum ubi
. sententiam merito dicta-
tam suscipias. Paulus
quoque dixit eis: Com-
moratione mea in carne
plus uos indigetis, si cre-
dere uultis, quam ego
qui ad uitam per mortem
uado. sed iam pergamus
exultantes in nomine do-
mini nostri Iesu Chri-
-sti 19),
307
of His Father. And the
ministers said to Paul:
How then, canst thou
do so, after they have
cut off thy head? Canst
thou, then, again return
to life? But while they
said these things, the
Emperor sent four men
to ascertain whether the
ministers had cut off
Paul’s head, or not. And
when they saw Paul
alive, he said to them:
Believe in God who sa-
ves from death, all those
who believe in Him;
seek ye everlasting life.
(pag. 13) And they an-
swered him, saying :
For the present thou
shalt die; when we see
thee rise from the dead,
then willwe believe.Then
they also returned to the
Emperor, but Augustus
and Lucas were inquir-
ing of Paul and said to
him: Teach us the way
of salvation. And he said
to them: To-morrow
morning at dawn, come
ye to the grave when
they let my body down
into it, ye will find two
men standing and pray-
ing. They are Titus and
Lucas, who will teach
you how you may be
saved; and they will
bring you to God, the
true God.
165) Hier folgt die Episode mit der Plautilla, die ich fortlasse, da dieselbe in keinerlei
Beziehung zu unserem Texte steht.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 867.
308 DR. 0. VON LEMM, [N. 8. m
Fragment 16.
Avers. .
[Tore nasAoc ayape] 1 Tore otadels 5 IlaüAcs xarevavrıı
PATIH........... Tpès avatoÂks rpoceugaro ni mo
MANU Ayp ovfHoS] xal XAT4 TPOTEUYNV xorvoAoynadue-
HAT EN HN vos éBpaioti Tols TaTpaaıv, RpoËTEvEV
Ar rèv Toœprhov unxer: AxÂnoac. ‘O Ôt
wazxe MI ‚nenes[ore] 5 anerivakev abroù mv xepaAñny !),
pr Tacne MnToe[é] Yéha énümioev els Tolg KıT@vas ToÙ
parce aTw nre[peq] orpariarcou -O ÔE otoatiutns Sav-
AS em - alyeoos] pécas zöökasev zöv Seëv
mi Angu[a]ag e[ql
OTEU HWAXE M . ... 10
nreporq{1] ae nreq]
ane HCOTCHAT
nrobe avep[ore]
ef ekoX nont[g aq]
2.09 HUTHN [MMA] 16
TO) + A TU [nmaroı]
eaqgt[ecos MnnorTe]
166) ‘O d...... nv xepañnv] Vatop. wç Sè ametivalev auroü 6 anexoufarwp Thv xepaAnv
Mélanges asiatiques. T. X, p. 868.
(XxxV)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 309
XV. Interea Longinus Megistus et Acestus dum instarent obnixius pro
salute sua, inquirentes modum qualiter ad ueram uitam possent pertingere,
audierunt a beato apostolo: Fratres et filii mei, mox ut ego fuero decollatus
et uos ac caeteri ministri interfectionis meae a loco in quo dominus uocare
dignabitur recesseritis, uiri fideles rapient et sepelient corpus (pag. 40)
meum. uos autem notate locum sepulchri mei, et cras ualde diluculo illuc
uenite, ibique inuenietis duos uiros orantes, Titum et Lucam: quibus dicetis
qua de causa uos misi; et illi uobis dabunt signum salutis in domino. nolite
igitur dubitare exequi quod uobis imperatum est, quoniam statim ut cre-
dentes sacro fonte fueritis intineti et diuinorum mysteriorum uiuificatione
sacrati, ab omnibus peccatorum contagiis et ab hoc etiam quod reueremini
in me perpetrato scelere incunctanter purgati eritis et super niuem dealbati,
in serie Christi militum adscripti et caelestis regni efficiemini cohaeredes.
Fragm. 16. Av.
Darauf stand Paulus
nach Osten [gewandt]
und verbrachte lange
Zeit mit Beten; er redete
mit den Vätern in he-
bräischer Sprache. Und
als er aufgehört hatte
zu beten, streckte er
seinen Hals aus um mit
ihnen zu reden. Und
als man ihn am zwei-
ten Tybi enthaup-
tete, gieng aus ihm
Milch hervor und be-
netzte das Kleid des
Soldaten. Der Soldat
pries Gott
XVI. Et his dictis
peruenit ad passionis
locum: ubi ad orientem
uersus tensis in caelum
manibus diutissime ora-
uit cum lacrimis he-
braice et gratias egit
deo. cumque patrio ser- .
mone consummasset ora-
tionem, ualedicens fra-
tribus benedixit eos, et
ligans sibi de Plautillae
maforte oculos, in ter-
ram utrumque genu fixit
et collum tetendit. spi-
culator uero bracchium
in altum eleuanscumuir-
tute percussit et caput
Then Paul looked to-
wards the East amid all
those who were gather-
ed together to behold
his martyrdom; and he
spread his hands, and
prayed a long time in
Hebrew. And when he
had done praying, he
- again conversed with
the people who were in
the true Word in our
Lord, and many believed
inhimthrough the sweet-
nessof his words,through
the light of his counten-
ance, and the grace that
rested on him. But those
eius abscidit. quod postquam a corpore praecisum
fuit, nomen domini Jesu Christi hebraice clara
uoce personuit; statimque de corpore eius unda
lactis in uestimento militis exiliuit et postea san-
guis effluxit !%)
two messengers also re-
turned to the Emperor
Nero, and told him eve-
rything about Paul and
how they had found him
————————— talking with Cestus, and
Lucas, and instructing them in the faith. Then was Nero very wroth, and he
sent a valiant man whom he always kept by him, to cutS. Paul’s neck at once.
And when he was gone, and sword in hand, drew near, Paul bowed his holy
neck and his head in silence. The executioner said nothing, but abode a long
time with his neck bent, and his sword by his side, drawn out of the sheath.
But his hands trembled as if they could not alight on Paul. At last he took
courage, and smote and cut off Paul’s head, and it fell upon the ground.
(pag. 14) And there came forth from his body, blood and milk, so that the
executioner gathered together his garments.
167) Hier folgt wiederum ein von der Plautilla handelnder Abschnitt, welchen ich gleich-
falls wie oben fortlasse.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 349.
310
. ee + BB + © + ss + € + © + oe
[A loc - aTrBwR on e
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nasAoc
DR. 0. VON LENM,
10
15
[uw] sa[sleap annar [nmaroı]
[mnnostlje anor . ....
Mélanges asiatiques. T. X, p. 870.
[N. 8. u
rèv dovra [labs Sokav torarenv xal
aneAdvres arnyyehav a Kaloapı
„TA YEYOVOTA -
VI. Kaxeivou (pag. 101) Saumaov-
tros nal Öaropoüvros Goav Evvarmnv
tarurwv roAA@v ner toù Kaæicapoc
puocépuv xal ol xevruplwvos NAdEV
6 IlaüAoç Eurposdev Travrwv xal
elnev’ Kaïoap, töou IlaÿAoç, 6 Toü
Jeod arparıwrns, oux artdavov, &\À&
La.
xxxv)]
Fragment 16.
[welcher] dem Paulus
[solche Gnade verlie-
hen]. Sie giengen wieder
hinein und meldeten
dem Könige was gesche-
hen war. Während jener
noch in Verwunderung
da stand und........
siehe, da trat Paulus um
die neunte Stunde ein,
und viele Philosophen
und Bediente standen
vor dem Könige. Und
der Centurion sprach:
«OD Caesar, siehst du, ich
der Krieger Gottes...
Mélanges asiatiques. T. X, p. 871.
KOPTISCHE APUKRYPHR APOSTRLACTEN. II.
(pag. 42) qui nimio
pauore eorrepti gressu
concito perrexerunt ad
Caesarem, quae uide-
rant et audierant nun-
tiantes. XVII. At ille
cum audisset miratus
est horrifice, et ingenti
stupore attonitus coepit
de his quae nuntiata
sunt ei cum philosophis
et amicis atque ministris
reipublicae, seu et cum
bis quos habere poterat
ex senatu conicere, at-
que confabulationis ser-
monem cum timore et
confusione sensus ha-
bere. dumque haec in-
uicem mirarentur et se-
cum quaererent, uenit
Paulus circa horam no-
nam ianuis clausis ste-
titque ante Caesarem et
ait: Caesar, ecce ego
Paulus, regis aeterni
. et inuicti miles. uelnunc
crede, quia non sum
mortuus, sed uiuo deo
meo.
And all those who
were there gathered
around, marvelled at
the sight, and praised
God who had given so
great a grace unto his
disciple Paul. Then the
executioner returned
and told Nero all that
had happened; so that
Nero. also marvelled,
and the princes who
were with him trembled
greatiy. And at about
tbe ninth hour of day,
Paul appeared unto the
Emperor, and said to
him: I am the disciple
of Jesus Christ that
came to thy city; and I
have exalted many of
the people thereof. Be-
hold I am alive, and not
dead, indeed. And upon
thee shall come many
sore afflictions, because
thou hast shed the blood
of the righteous; after a
few days I shall call
upon thee judgements
many and great, that
shall not be done away.
Andas he hadsaid this,
he disappeared for be-
fore him; then Nero
21
312 DR. 0. VON LEMM, [N. 8. ul
|. NTOÏR ae......
[pıinergo]or enamwor
nn MHHCA 989
[19007] ze annooT
[eboA morc]nog nanas
[oc-] nrepex . .....
[agJorepcagn(e erperro]
[e&oJA nnreru[np - nas]
[nar]porAoc ne [un]
...nca kapz[laßkac
.O.8&..P9....
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[enegra]poc asye en[e]
[enar nplome esrwAn[A]
[epe nu]anapioc na[r]
Revers.
[Aoc pn Terunre : ar]
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10
10
15
ol dè moÂÂG Éorar xand, dv” dv
Sıxaluv ala éEéyens, où pet no)-
Ads hpépas rabrag- 'O 6818) zapay-
Jelg EnkAeuoev Audfivar Tobc destrious,
xal zöv Ilatpoxdov xœl Toug mepi Töv
Bapoaßäv' Kal ws étékaro [laÿhoc,
öpdpou ropeudevres 5 Aoyyos xal à
xevrupiwv Kéotos méta péBou tooonp-
xovro To rap [labhou - émarévres
68 eldov Ölo &vèpas Tpoceuyouévous,
xal pédov IlaÿAov, dote œbrobs Ex-
nAayTiven, Tèv dE Tirov xal Aouxäv
péfy oucysdévras avpunivp eis
QuyNv Tpanfivar- Tüv 68 diwxévrwv
Aeydvruv Où doxouev Upäs Eis
Yavarov &AN eis Cwnv, va hutv dore,
ws IlxuAcs éveteihato, à ed” Uudv
ro JMXPOU MÉTOG TPOTEUYOLEVOS" ol
6: Taüra dxobouvtes Éyapnouv, xal
Eöwxev arols iv Ev xupiw oppaylöc-
168) ‘O 82 tapaxIeic] Cod. Vatop. ‘O 82 Nipwv AxoUcas I rapaydeig
Mélanges asiatiques. T. X, p. 372.
(xxxYV)]
Fragment 17.
ss. nach vielen
Tagen, denn du hast
gerechtes Blut vergos-
sen».
Alser...... , be-
fahl er die Gefangenen
frei zu lassen, nämlich
Patroclus und die mit
Barsabbas waren.....
2 + 8 8 8 Tr 0 0 ee + + ee
. . [wie] ihnen befohlen
War ..... sie giengen
zu seinem Grabe hinaus
und fanden zwei betende
Männer und den glück-
seligen
Paulus [in ihrer Mitte].
Und sie thaten, wie es
ihnen vorgeschrieben
war. Titus und Lucas
rue in menschlicher
Furcht beugten sich...
Als sie diese verlassen
hatten ...........
.. + ee + ee e + ee e ee oe
. 9 8 8 8 9 ee © + + + ss ee
|] e U} e °°.
. 2 8 ee 9 ee ee 0 € + + oe
uso. pou.
sos. eine Gemein-
schaft mit euch»
Mélanges asiatiques. T. X, p. 878.
KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN, II.
tibi autem, miser, non
post multum tempus
mala ineffabilia immi-
nent et supplicium ma-
ximum, atque aeternus
restat interitus pro eo
quod inter caetera fla-
gitia pessima multum
sanguinem iustorum ef-
fudisti iniuste. Et haec
dicens repente disparuit,
Nero siquidem his audi-
tis ultra quam dici pos-
sit timore (pag. 43) per-
culsus et uelut amens
effectus, ignorabat quid
agere potuisset. suaden-
313
commanded that all pri-
soners in the prison who
believed in our Lord
Jesus Christ should
be set free, as well as
Batracus, servant of
the Emperor and four
others whosenames were
Barsarius, Lucas, Quæs-
tus, and Cestus. The
favourites of the Em-
peror also went early to
Paul’ssepulchre. And as
they drew near to it,
they saw two men stand-
ing by it in great glory.
tibus uero amicis iussit Patroclum ac Barnabam
et eos qui uincti erant cum illis soluere atque
quo vellent abire. XIX. Longinus denique, Me-
gistus et Acestus, sicut eis constituerat Paulus,
primo mane uenientes ad sepulchrum eius, uide-
runt duos uiros orantes
et in medio eorum stan-
tem Paulum. qui perti-
mescentes in uisu admi-
rabili horruerunt et re-
ueriti sunt accedere
propius. Titus autem et
Lucas in se ab extasi
orationis reuersi, uiden-
tes praefectos atque
centurionem qui mini-
stri fuerunt necis Pauli
ad se properantes, hu-
mano timore subrepti
in fugam uersi sunt; et
Paulus euanuit ex oculis
eorum. illi uero post eos
clamauerunt dicentes:
Non, ut suspicamini,
beati dei homines, ideo
They trembled and
were seized with great
fear, at the sight of the
glory of Titus and Lu-
cas; they were afraid
and fled from them. And
the two servants of the
Emperor remembered
what they had before
heard of Paul, and again
sought those two men
in glory, and said unto
them: We seek you only
that ye may give us life
everlasting, like Paul
who was standing in the
midst of you at this
very hour.
uenimus, ut uos persequamur ad mortem, sed ut
nos credentes per aquam baptismatis ad uitam
transferatis aeternam, sicut nobis uerus doctor
Paulus promisit, quem ante modicum in medio
uestri stantem et orantem conspeximus.
21*
314 ,
on n[par - M]nen
2Æo[esc ıc-] nai ne
oo[r naly aro [neg]
[esoT] mn nenna
[erorajaß 21m e
[neo wa enjeo yannn
DR. 0. VON LEMX,
Fragment 18.
Namen unseres
Herrn Jesu, dem
Ehre zukommt,
mit Seinem Va-
ter und dem Hei-
ligen Geiste.
Von Ewigkeit zu
Ewigkeit. Amen.
doEalovres Töv Jedv xal ra-
tépa Toù xuplou nuüv ’Insoë
Xpioroë, pr) dobx eis toùs
(pag. 44) Haec nam-
que audientes ab eis
Titus et Lucas stete-
runt cum multa laeti-
tia et gaudio spiritu-
ali, imponentes eis
mox manus et dantes
signaculum sanctifica-
tionis perpetuae, sic-
que jeiunio usque ad
uesperam percurrente
baptizati sunt in no-
[n. $. II
(pag. 15) And when
Titus and Lucas heard
these words fromthem,
they rejoiced greatly,
and spake unto them
words of doctrine and
taught them. Then
they believed in the
Lord Jesus Christ, and
received in themselves
the teaching of life
eternal. Amen.
mine domini nostri
Jesu Christi, cui cum
patre in unitate spiri-
tus sancti est honor et
gloria, uirtus et impe-
rium in omnia saecula
saeculorum. amen.
aldvas TOY alwvov- au.
Ganz unten auf der Seite ist noch in kleiner Schrift zu lesen iimmaı anor. Das Übrige unleserlich. Der
Revers ist total unleserlich.
Fragment 19.
Avers. Revers.
ose MNEIWT sos. QI .......des Vaters
eos HTOR Ie .oW-T ........Du allein
[nerorala marasıy- SICMOT bist heilig. ich preise
en 0... AOC Das Übrige ….........Herr
en. ı]c neXxc ene ist vollständig .... Jesus Christus
esse HOTTE unleserlich. ....... Gott
Les. OT OaMHN .+.... Amen
. + AICMOT EBOR M .... Ich preise Dich
MATE MM €... täglich, ich
cMoT enenpa[n wa] preise Deinen Namen
eneo AT Wa eneo] von Ewigkeit zu Ewig-
neneo- [T]ro[o] keit. Ä
MMOR n[amoelsc 2e Ich bitte
RAC EREOAPES epo
[e]&0A ou negoor
. . 0 narmoße
. CMAMAAT I
Mélanges asiatiques. T. X, p. 874.
Dich, mein Herr, dass
Du uns bewahren mö-
gest an dem Tage....
sündlos
(xxxV)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 315
ERLÄUTERUNGEN:
Zunächst ist hier die Überschrift zu betrachten: [Tmapr]spıa M-
nasAoc nanocroAoc «das Martyrium Pauli, des Apostels». Sehr beach-
tenswerth ist diese einfache und kurze Überschrift ohne jede weitere Angabe
des Ortes, der Regierungszeit und des Datums des Martyriums. Diese
anspruchslose Einfachheit spricht schon allein für ein verhältnissmässig hohes
Alter der Handschrift. Der borgianische Text giebt uns in der Überschrift
als Datum des Martyriums den 5. Epiphi an, welcher Tag dem 29. Juni
entspricht, also dem in allen Kirchen landläufigen Hauptfeste der beiden
Apostelfürsten. Ob in unserem Papyrus in der Überschrift des Martyriums
des Petrus ein Datum angegeben war, können wir nicht mehr mit Sicher-
heit bestimmen, vermuthlich wohl ebensowenig, wie beim Martyrium des
Paulus, doch scheint ein solches an einer anderen Stelle gestanden zu haben.
Es hat sich nämlich auf einem winzigen Fragmente, das seinen Schriftzügen
nach zum Martyrium des Petrus gehört, Folgendes erhalten:
Avers Revers
or... TS D...
C NH ......
sr. cor W......
se. nesb e ......
nn Mir...
........ D...
Der Avers lässt folgende Ergänzungen zu. Das Tr ist sicher ein Rest von
[map]rs[poc] oder [map]rr[pıa], das e — ein Rest von [nerpo]e und
das folgende co und nescp kann nur zu [nJceos[for ne]nerp ergänzt
werden, d. h., am 5-ten Epiphi. Selbst aus diesen spärlichen Überresten
können wir mit Bestimmtheit sagen, dass zur Zeit der Abfassung unserer
Handschrift das Martyrium des Petrus auf den 5-ten Epiphi (= 29.
Juni) gesetzt war. Nun finden wir aber, wie bereits bemerkt, in der
Überschrift des Martyriums des Paulus gar keine Angabe des Datums,
dafür aber wird im Texte selbst, da, wo die Rede von seiner Hinrichtung
ist, ausdrücklich gesagt (Fragm. 16. Av. 1. 11 — 13): nrepordl:]
me n[reglane ncoscnar Hrwe d. h. «als er aber am zweiten Tybi
enthauptet wurde». Der 2-te Tybi entspricht dem 28. December ").
169) Malan, Original Documents of the Coptic Church. II, pag. 17.— Ludolf, Comment.
ad suam Hist. Aethiopicam, p. 408.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 875.
316 DR. 0. VON LEMM, [n. 8. ım
Wir haben also in unserem Papyrus sowohl für Petrus wie für Paulus -
je ein besonderes Datum des Martyriums. Diese Angabe steht so gut wie
vereinzelt da. Von einem gemeinsamen Martyrium der beiden Apostel weiss
unsere Handschrift nichts.
Was zunächst das Datum des Petrusmartyriums (29. Juni) betrifft, so
verzeichnen die ältesten Kalendarien unter demselben Folgendes:
Der römische Chronograph vom Jahre 354 erwähnt an diesem Tage ein
Peter- und Paulsfest, das jedoch auf Grund der dabei genannten Consuln
als Translationsfeier zu fassen ist!®); daneben erwähnt dieselbe Quelle-ein
Fest der Stuhlfeier Petri zum 22. Februar; an demselben Tag findet sich
im Laterculus des Polemius Silvius (vom J. 448) Folgendes: «Depositio
sancti Petri et Pauli», womit der Translationstag des Römers «auf dem Wege
ist zum Todestag zu werden». Die Consularfasten vom Jahre 493 machen
dann aus dem Translationstage ausdrücklich einen Todestag: aNerone II et
Pisone, his coss. passi sunt Petrus et Paulus Romae». Das Carthaginense
scheint die Doppelfeier zum 29. Juni gelesen zu haben!”).
Erbes meint, dass der Chronograph vom J. 354 die Angabe von dem
Tode der beiden Apostel so gut vorgefunden haben könne, als jene von der
Beisetzung, und daher sei es möglich, «dass jene späte Beisetzung grade
darum am 29. Juni vorgenommen wurde, weil dieser für den Todestag
längst galt»!”).
Der 29. Juni ist dann bekanntlich der Hauptgedächtnisstag, resp.
Todestag der beiden Apostel in der griech., armen., syr., kopt., und abessin.
Kirche geworden.
Das von unserem Papyrus gebotene Datum, der 2. Tybi (= 28. Dec.),
welcher ausdrücklich als Todestag des Paulus bezeichnet wird, findet sich
erwähnt in dem von Wright nach einer nitrischen Handschrift edierten !"®)
und von Egli übersetzten !’*) syrischen Martyrologium vom Jahre 412.
Daselbst heisst es unterm 28. December: «In der Stadt Rom, Paulus der
Apostel, und Simon Kephas, das Haupt der Apostel unseres Herrn», wozu
Egli!) sehr treffend bemerkt: «dass Paulus noch vorangeht, ist beachtens-
werth». An diesem und dem vorhergehenden Tage findet sich noch in den
170) Egli, Altchristliche Studien. Martyrien und Martyrologien ältester Zeit. Zürich,
1887. pag. 56. «(Depositio) Petri in Catacumhas, et Pauli Ostense, Tusco et Basso cons». (d. h.
258 n. Chr.).
171) Vergl. zu diesen Angaben Egli. 1. p. 56.
172) «Das Alter der Gräber und Kirchen des Petrus und Paulus in Rom». Zeitschrift
f. Kirchengeschichte, VII. (1884.) p. 8.
173) Journal of Sacred Literature. Oct. 1865; Jan. 1866. (citiert bei Egli, 1. 1. pag. 3).
174) L. 1. pagg. 5 — 29.
175) L. 1. pag. 6.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 876.
(xxxv)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 317
Kalendarien mehrerer anderen orientalischen Kirchen, der armenischen !’°)
und georgischen das Gedächtniss des Petrus und Paulus, jedoch ohne weitere
specielle Angabe; daneben aber auch der 29. Juni. Ferner findet sich unter
dem 28. December das Gedächtniss des Petrus und Paulus bei Sophronius
von Jerusalem !”) (} 639), so wie speciell dasjenige des Paulus
bei Chrysostomus !) (+ 407) und Gregor von Nyssa ®) (+ ca. 394).
Erbes!®) vermuthet, dass das Gedächtniss des Paulus auf dies Datum unter
dogmatischem Einflusse übertragen worden sei.
Wie man sieht, ist bereits in alter Zeit keine Einigkeit über die Todes-
tage der beiden Apostel vorhanden. Es ist ja auch bekannt, dass im 4-ten
Jahrhundert sogar Öffentliche Streitigkeiten über den Todestag der beiden
Apostel statt fanden, wovon im Decretum Gelasii die Rede ist.
Thiel und Friedrich #1) haben festgestellt, dass die 3 ersten des aus
5 Nummern bestehenden Decrets nicht von Gelasius I (492 — 496) ?®),
sondern aus älterer Zeit und zwar von Damasus (366 — 384)!*) stammen.
Die 3. Nummer «de sedibus patriarchalibus» handelt auch von dem Todes-
tage der beiden Apostelfürsten, wobei «die in der alten und späteren Kirche
vielfach vertheidigte Meinung, dass Petrus und Paulus nicht im gleichen
Jahre (uno tempore) zu Rom gemartert worden seien, für häretisch er-
klärt wird !%)o.
Wie haben wir uns nun zu diesen Angaben zu verhalten?
Wenn wir alle diese versehiedenen Zeugnisse im Allgemeinen betrachten,
so sehen wir, dass in der Tradition zwei Tage als Todestage der beiden Apos-
tel genannt werden, der 29. Juni und der 28. December. Was das letztere
Datum betrifft, so glaube ich dass wir auf Grund der Angabe unseres Pa-
pyrus, gestützt auf das syrische Martyrologium, so wie die Zeugnisse des
Chrysostomus’®) und Sophronius dasselbe speciell als Todestag des Paulus
bezeichnen können; der Umstand, dass Paulus im syrischen Martyrologium,
176) Nilles, Kalendarium manuale utriusque ecclesiae orientalis et occidentalis. Oeni-
ponti, 1881. — T. II., pag. 629.
177) Lipsius, Apokr. Apostelgesch. II, 1. pag. 406. Migne, Patrol. Graeca 87, IIL 3856.
rh à” nuipe Tov Tevsditov.
178) Egli, L. 1. pag. 29 — 831. — Lipsius L 1. Ergänzung. pag. 46.
179) Lipsius 1. 1. II, 1. pag. 406. — Erbes, L 1. pag. 10.
180) L. 1. pag. 10.
181) Thie], De Decretali Gelasii Papae de recipiendis et non recipiendis libris. Braunsberg,
1866. — Friedrich, Drei unedirte Concilien aus der Merowingerzeit. Mit einem Anhang über
das Decretum Gelasii. Bamberg, 1867. — Beide Werke citiert bei Hefele, Conciliengeschichte.
2-te Aufl. II. (1876). pag. 619.
182) Herzog u. Plitt, Realencyclopädie f. prot. Theologie u. Kirche. 2-te Aufl. V. pag. 29.
183) L. 1. III. pag. 465.
184) Hefele, 1. 1. pag. 621.
185) Egli, 1. L. pag. 29/30.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 877.
A +
2e
318 u DR. 0. VON LEMM, [n. 8. ın
welches sicher dem ältesten griechisch nicht erhaltenen Kalendarium am
nächsten steht !%), an erster Stelle genannt wird, ist nicht zu unterschätzen.
Den 29. Juni können wir wohl dann mit ebensolcher Sicherheit aus-
drücklich als ‚Todestag des Petrus bezeichnen; dass derselbe durch den
mächtigen Einfluss der römischen Kirche und die Rolle, die Petrus in der-
selben spielt, die Oberhand gewann und die anderen Gedenktage in den
Hintergrund treten liess, ist nicht zu verwundern. Selbstverständlich musste,
als die Ansicht, dass die beiden Apostel durchaus am selben Tage das
Martyrium erlitten hätten, in der Tradition feste Wurzel gefasst hatte,
Paulus’ Todestag mit dem des Petrus zusammenfallen, wobei natürlich der
Todestag des letzteren den Ausschlag gab. Dabei blieb aber auch der
Todestag des Paulus wenigstens als Gedächtnisstag desselben bestehn, zu
dem man nun in umgekehrter Weise auch das Gedächtniss des Petrus
hinzufügte, da die beiden nun einmal ein unzertrennliches Paar geworden
waren. Überhaupt lässt sich die Tendenz wahrnehmen, das Gedächtniss der
beiden Apostel immer zusammen zu feiern, selbst an den speciellen Ge-
dächtnisstagen des einzelnen !?),
Schliesslich musste der Gedächtnisstag des Paulus gegenüber der
immer mehr und mehr um sich greifenden Bedeutung des Petrus in der
Tradition so gut wie jegliche Spur einbüssen 18).
Fragm. 12,1. 4—7.—Norrac ..... eo px TraAara : ar
TiToC eh[oA] on aaAnarıa - «Lukas ..... aus Galilaea und Titus aus
Dalmatien». Diese Stelle geht, wenn auch in sehr confuser Weise zurück
auf 2 Tim. 4, 10 flg. Konoxns eis Tadariav, Tiros eis Aahuatiav, Aouxas
karl môvos er’ Euod!®®). Daher ist die Lesung von B ruaAata dem ruaAsdaıa
unseres Papyrus vorzuziehn, wie denn auch der Linustext «Galatia» für
«Galilaea» hat.
Fragm. 13, l. 11 f.—Die ganze Geschichte mit dem Mundschenken
Patroclus beruht auf der Geschichte von dem «Jünglinge Eutychos zu
Troas, der während einer längeren Rede des Paulus einschläft, vom dritten
Stock herabstürzt und todt bleibt, von dem Apostel aber wieder erweckt
wird (Act. 20, 9 fig). 1%).
Fragm. 16. Av. 1—4.— [Tote nasAoc agaselpar[g......] manıya
aqp ov{n05] una eq nA ..... «Darauf stand Paulus nach Osten gewandt
und verbrachte lange Zeit mit Betenv. — Vergl. dazu Zoëga 224: ackTe
186) Egli, 1. 1. pag. 3/4.
187) Vergl. Lipsius, Die Quellen der römischen Petrussage. pag. 106.
188) Vergl. auch Lipsius, Apokryph. Apostelgesch. II, 1. pagg. 422/423.
189) Lipsius, Quellen pag. 132.
190) Lipsius, 1. 1. pag. 132.
Mélanges asiatiques, T. X, p. 878.
(xxxv)] KOPTISCHE APOKRYPHR APOSTBLACTEN. II. 319
HeCOO EILCA HTANATOAH AcyAHA <cæw MMoc etc. «Sie wandte ihr
Gesicht nach Osten und betete, indem sie sprach» etc.
Mart.3. Epimachi'"): av aqanepary aqyAHA enca HTANaATOAR
aEr stand und betete nach Osten gewandt».
Mart. SS. Pirôu et Athom !®): avogrepaTor ast MNOT9O canca
ttanaroAn arpopu NNOTRIR ehoA ATTuhg erw MMoc «Sie
standen und wandten ihr Gesicht nach Osten, breiteten ihre Hände aus und
beteten, indem sie sprachen» etc.
In allen hier angeführten Fällen sehen wir die ‚Ohristen beim Gebete sich
nach Osten wenden. Obgleich die ältesten Christen sich beim Gebete über-
haupt nach keiner bestimmten Himmelsrichtung ‚wandten, sondern wie die
Juden nach Jerusalem !%) so musste doch für einen grossen Theil derselben
Jerusalem ostwärts zu liegen kommen. So erklärt es sich auch, wenn es in
den oben angeführten Beispielen heisst, dass die Christen sich nach Osten
wenden, da sie sich in Gegenden befinden, die westwärts von Jerusalem
liegen. Interessant ist es aber, dass in den Martyrien mehrere Male— im
Gegensatze zum Osten — der Westen als die Richtung genannt wird, wohin
man beim Gebet sein Gesicht wandte. Dasselbe findet sich in einer Vor-
schrift des Diocletianus. Diocletianus verlangt von den Christen, dass sie
beim Gebete ihr Gesicht nach Westen wenden sollen.
So heisst es im Martyrium des Didymus*}: nceraAeAstarnoc nwor
EPPHI 0709 HER Ÿ M MNOTOO EREMENT COTON MMwOT «Diocketianus
befahl), dass sie (die Christen) ihnen (den Göttern) Weihrauch darbringen,
ihr Gesicht nach Westen wenden und sie anbeten sollen» und in demselben
Martyrium heisst es!®): uaporrwt Mnorgo eneuenT nceTaAcAshanoec
enwyws «Mögen sie ihr Angesicht nach Westen wenden und Weihrauch auf
den Altar darbringen».
Es liegt hier wahrscheinlich hellenische Anschauung zu Grunde, da die
Hellenen sich beim Gebete vorzüglich nach Westen zu wenden pflegten, die
Römer aber nach Osten 1%), Bemerkt muss hier übrigens noch werden,
191) Turiner Papyri ed. Rossi I, 5. pag. 44.
192) Hyvernat, Actes des Martyrs I, pag. 169.
193) Nissen, Das Templum. Antiqüar. Untersuchungen. Berlin, 1869. Kap. VI. Die
Orientirung des Templum. (pagg. 162 — 192). pag. 177: «die christliche Gemeinde wendet das
Antlitz nach Osten dem Grab des Erlösers zu, wenn gleich aus anderen Gründen die strenge
Consequenz der Muhammedaner in der Orientirung unserer Kirchen nicht hat zur Durchführung
gelangen können». — Riehm, Handwörterbuch des bibl. Altertums p. 473 8. v. «Gebet». —
Vergl. Das Buch Daniel. Erklärt von Ferd. Hitzig. (Kurzgefasstes exeget. Handbuch zum
A. Testament. 10). pag. 94. zu Cap. VI, 11.
194) Hyvernat, 1. 1. pag. 285.
195) L. 1. pag. 286.
196) Nissen, 1. 1. pag. 169. 174 ft.
Mélanges asiatiques, T. X, p. 870.
320 DR. 0. VON LEMX, [N. 6. I
dass eine römische Sitte erwähnt wird; «dass man, nachdem ein Theil des
Gebetes gen Osten gesprochen, sich rechtsum drehend das Antlitz nach Westen
wandte, sei es im Allgemeinen der Weltgegend oder auch dem Tempel zu,
vor welchem man gerade betete 7)».
Vergl. noch folgende Stelle aus dem Taufritual der äthiop. Kirche’):
pag. 14. (160). pag. 29. (175).
OASH : PTAEPR : RE": INA : Darauf soll sich ihr Antlitz
PWAB:OTNAG:ANF : AAN: gegen Osten wenden, und du”)
EMP2:OL3WA:ARUM:HPR'3: ziehest die Kleider der Täuf-
DPERZ, : PRTIA:VZNG OPNA: linge aus, und erhebst ihre
ANIEN:AEMZ:HD:ANA: PNA: rechte Hand, und sie sollen
AAU:OAAPT: NE: IZT:ENK: nach Westen schauen; und man
JP'YEUPE" : AA : PTRNPDE" : spricht (das) «ich wiedersage dir,
EEE Satan» — wer erwachsen ist,
een soll es selbst sprechen, und
denses esse sue wenn es kleine Kinder sind,
RE sollen es ihre Sponsoren spre-
RE chen,...................
EE NPH: ........auffolgende Weise:
ANIEN:AHBNZ:ON.A:INZN: «Ich wiedersage dir, Satan und
etc. all deinem Werk» u. s. w.
OAS'H : 'FÆ PAR : PRE" : P'IIA : Darauf wendest du ihr An-
RN: ObAUX : ARPUE" : AUA: gesicht gegen Osten und hebst
OTNA: Añ3 : NN: N'ACRŸNR: ihre Hände in die Hôbe und
A@A"N.P : ON: AN: PR 44%: sprichst (ihnen vor): «Ich glaube
etc. an dich, Christus, meinen Gott, und
an all dein uns erlösendes Gesez»
u. 9. W.
Fragm. 14. Rev. 1. 2.—[xe nfnano]r an anr [n]roorg M[nJexc
«Ich werde Christus nicht fliehen». Vergl. Martyrium S. Victoris: n-
HECWONRT MMOT ETpe HEROMOAÀ HOT HTOOTE MIMOT MIEIAÏUN: +
«Nicht geschehe es mir, dass dein Knecht den Tod dieser Zeit fliehe». —
Martyrium S. Eusebii °°): [nnec]worı muor wa eneo eepıX@ mous
Mnaot inc nxC aNie möge es mir geschehn, dass ich meinen Herrn
Jesum Christum verlasse».
Fragm. 16. Av. 8. 9. — a[qcoov]Tn unym[a]ag9 «Er streckte seinen
Hals aus. Vergl. Zo&ga 271. AFcoosTen mneruang ehoA ercnêe
«Sie streckten ihren Hals dem Schwerte entgegen.» — Mart. des Apater u.
197) L. 1. pag. 170.
198) Das Taufbuch der Aethiop. Kirche. — Aethiopisch und Deutsch von Ernst
Trumpp. — München, 1878. (Abhandl. d. k. bayer. Akad. d. Wiss. I. Cl. XIV. Bd. III. Abth).
199) Angeredet wird hier der Priester.
200) Hyvernat, I. 1. pag. 28. H. ergänzt zu Anfang fine ar.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 880.
-
(xxxv)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN, II. 321
der Irai 9): accosTon Te nrecnagors eo næe onceorab Hpai «Es
streckte ihren Hals aus die heilige Irai». Ib. agqcosTon nequowrT eko
«er streckte seinen Hals aus».
Frag. 16. Av. 5—7...... ware Mn nenerore] 911 Tacne MnT-
oe8]paioc «er redete mit den Vätern in hebräischer Sprache» Vergl. dazu
den unveröffentlichten Cod. Leydens. I. 385., %%) wo es am Schlusse des
Antwortschreibens Christi an Abgar heisst: aqqi nreqeun egpar MunrT-
gehparoc AqWwAHA nfge eqxu muoc we anpakı anpaher etc. «Und
er erhob seine Stimme auf hebräisch und betete in dieser Weise, indem er
sprach: Akrabi, Akrabi»*®), worauf noch eine ganze Reihe unverständlicher
gnostischer Wörter folgt.
Fragm. 16, Av. 13. 14. avep[wre] eı eboA nonT[q ay]aeg Kyran
[Mnmalros «und Milch gieng von ihm heraus und benetzte das Gewand
des Kriegers». Vergl. zunächst die dem Ambrosius von Mailand zuge-
schriebene Homilie; daselbst heisst es: «de Pauli vero cervice, cum eam
persecutor gladio percussisset, dicitur fluxisse lactis magis unda quam san-
guinis»”%). Ferner: Martyrium ApaSerapamon*®): à orpron nIIROFPpcoNn
[or nreqçade aq: ekoA ne orMwoT nen orepot «Urion der Hen-
ker enthauptete ihn und es giengen hervor Wasser und Milch». Mart.
Isaaci Tiphrensis ®%): agi eho Sen negcana He OTCHOg NEM
ovepot- «Und es giengen von seinem Leibe heraus Blut und Milch».
201) Hyvernat, I. 1. pag. 118. Und ähnlich 188.
202) Der Cod. I. 385 des Leydener Museums wird in Kurzem von Boeser, welcher bei
Pleyte koptisch getrieben hat, in extenso herausgegeben werden. Dieser alte Papyruscodex
enthält neben anderen interessanten Dingen auch den Briefwechsel Abgars mit Christus. Das
oben angeführte Citat aus diesem Codex gebe ich nach einer von mir im Jahre 1883 nach dem
Originale gemachten Abschrift.
208) Zu Akrabi sei bemerkt, dass wir hier vermuthlich wie in vielen gnostischen Aus-
drücken semitisches Gut vor uns haben und dass es = ar «Scorpion» ist, Vielleicht steckt
dasselbe auch in nporßer des grossen Pariser Zauberpapyrus, 8. Zeitschr. f. Ägypt. Sprache
und Alterthumsk. XXI. (1888) pag. 98.
204) Lipsius, Quellen pag. 135.
206) Hyvernat 1. 1. pag. 330.
206) Transactions of the Soc. of Bibl. Archaeology. IX., p. 108.
207) Lipsius, Quellen der röm. Petrussage pag. 135.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 3S1.
322 DR. 0. VON LEMM, [x. S. HI
Petrus und Paulus’).
(Synaxar. Pars II. — Zotenberg, Cat. des mas. éth. 128. [Eth. 112, 2.] fol. 147 recto. col. 1
1. 26 seqq.).
5. Hamlé.
NP: AN: ODAR-: OPA : PEN : Ô AFAQ: AP LE Ah:
ONHE: CAT: Eh] POP": ABRPCP'T : UN,P% : At : hPCP'T:
À PCR : OAO' AN: DA PCR DEE APE: LER 00%: AW2Z,:®)
QUI. 032P°:9) HAE AZ : CAT: HMS : Ah. ONE 429)
AR CPH : AU : HA PR-AUr ON: 42P4): AR PC: ULP : Ad:
shPCPT:03N2:A3H: PTAAN: APR IZE:) ANNIE: AARFTEU N.
ONE: VER: VERFT: OIAT : OLPZ, : AAIH,AZ : ONAFTH :
UP : ATH A4 : Ci : hPCPT ANS : RPCPT IPN: TTAR NAT:
201,2 APR EEE ES) ON: APEUVT HERAN) NP: DAR: AA PR :
ON : APSPE" : NP: D'Ah : AC PR : AO: Ô ACIN PT : DTAPI :
NPRAUPE : ARE 7) AZH : PNA : O'AR : AChth : DAR:
AH NC: PO. ARY: ATP : ARTH,AZ . OZAP: N
nt: ACTEPE : DPMD : Ak! Pant: EN : APT.
DA REZ EWUA:AI: PrAN:DE M: ALDAMR: PA: Ohr: TAT:
ENQTH : GAR OnNN : Ohr: NH: AAIHAZ : APrri:
Chi : HbAbA :: OAME : ANHEZ : AhHN : HA,PTZAP*:
DANAL": Dit: J PAST: AIHAS : AChth.:. ON: AMHANAC :
Dat: ARBUr : TA At: DE 9 t : UN PT : HA, PTZAP* :: OAA :
PF 'ÆA it : DAIDE" : EN : PUY PELZ : DEIC : AAC PR : DFCFP:
1) Herr Professor Praetorius in Breslau hat die Güte gehabt sowohl vom aethiop. Texte
eine Correctur zu lesen und dabei einige Textverbesserungen vorzuschlagen, so wie auch die
Übersetzung einer Durchsicht zu unterziehn, wofür ich ihm bestens danke. Die von demselben
herrührenden Textemendationen sind in den Anmerkungen mit P. bezeichnet.
2) Cod. DWZ, :
8) Cod. DFZP*.
4) Cod. "4 ZP".
5) Cod. PPR"EZE :
6) P. Cod. EfL{Y.
7) Cod. AN": m:
Mélanges asiatiques. T. X, p. 882.
(xxx )] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. 323
D'32A:H0O'E : Dh. ON: 01e) Ohr: UI2:CR:! Z'NN : AAO Ku:
RPCP : Dirbt : ON : ANN : DAEULZ :°) AE : NARU: : "NH :
ANA : U2Z : CR... OASR : FR : 4C3 : OAHH : PhbAQ :
OfAA : Ant NU :10) NP! PRPAQ : PAP AT : AZH N) PNA:
Ah? : AIHAP : APrrû : NC : PAPA : PPP : OA: PRAO! :
NP: Ada : PARAT. ON : APAD : FIGE" : ARYBRI" :
322: MPOT : APR OZ : Ohr: YPASL'T : CTOT : OACLEZ'H :
MO : 1€Ù : Ohr: ALU : AATHANKC :: AIHANKC : PAC :
NRAR : ALL, : ATT"bDh : ABAP : GA : AI:
AE : AN : ARPCR : FARE :
HA,PPNAN : Fh4 : 122: F4: ONE M).
BH: TLOR : PAU 1) APAR AT : AChrtn : DAR.
AP : AAN : OLH : EPA : DAR...
DAS : AUS : ADETN : N0R 19)
8) P. "NE : fehlt im Texte.
9) Cod. ÆrhZ :
10) Cod. DAT NDS : Vergl. die Var. Dillm. Lex. 418. Alt D". 11%: eto.
11) Auf PAPA, tr : folgt noch ein AT" : Im Texte fehlt AH :
12) Cod. NUR...
18) Cod. F ZOO : AU:
14) Vergl. Joh. 21,18. 4003 : AR: ANAN: AP: OLH : Art: AAN:
Tr: AN! DFAOC : EN : APFN : DAR: AUD : ZWAR:
ARPN : DAUR: : Ph'F TN : etc.
In Dillm. Lex. 446 steht folgendes auf Paulus bezügliche Citat aus dem Synaxar
ANNE ONE: ONE : P'3ZAT : Nb : ALT: NAUr : TRAUN: Pıhrr:
9347 : Ndh7 : APiürh : «Je mehr in ihm die Liebe zum Gesetze Mosis wuchs, um s0
mehr wuchs in ibm die Liebe zum Gesetz Jesu». Das betreffende Exemplar des Synaxars muss
also offenbar etwas ausführlicher über Paulus berichten, als das uns vorliegende.
4
Mélanges asiatiques. T. X, p. 888.
324 DR. 0. VON LEMN, [x. 8. u
Petrus und Paulus.
Im Namen des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes, des
Einen Gottes.
Der 5. Hamlé.
Und an diesem Tage erlitten den Märtyrertod die beiden grossen
Apostel, die Apostelfürsten Petrus und Paulus. Petrus aber war aus Beth-
saida und war Fischer. Und unser Herr erwählte ihn am zweiten Tage,
nachdem Er getauft worden war. Und Er hatte den Andreas seinen Bruder
vor ihm erwählt. Und als Er den Petrus erwählt hatte, machte Er ihn zum
Apostelfürsten und er diente beständig unserem Heiland bis zur Zeit Seiner
Leiden. Und es waren in ihm Glaube, Eifer und die Liebe unseres Herrn
und deshalb ernannte ihn unser Herr zum Oberhaupt der Apostel; denn als
die Apostel uneins waren über das Werk unseres Heilandes, da waren einige
von ihnen, welche sagten, dass Er Elias sei, und einige von ihnen (welche
sagten), dass Er Jeremias oder einer von den Propheten sei, er aber bekannte
vor ihnen allen, also: «Er ist Christus der Sohn des lebendigen Gottes!»
Dann betete er zu unserem Herrn und Er setzte ihn zum Felsen der Kirche und
übergab ihm die Schlüssel zum Himmelreiche. Und nachdem er das Gnaden-
geschenk des Heiligen Geistes des Parakleten empfangen hatte, gieng er
unter die Wölfe, wir meinen diese Welt. Und er predigte unter ihnen im
Namen unseres Herrn Jesu Christi des Gekreuzigten. Und er bekehrte un-
zählige Mengen und brachte sie zum Glauben an unseren Herrn Christus.
Und es that Gott durch seine Hände Zeichen und unzählige grosse Wunder.
Und er schrieb drei Briefe und sandte sie den Gläubigen und redete mit
Markus und erklärte das Evangelium, mit welchem er vertraut war.
Und als er in der Stadt Rom war, da traf er den Apostel Paulus in ihr und
als er predigte und lehrte, glaubten durch ihn viele von den Einwohnern
der Stadt Rom. Und der König Nero machte ihn zum Gefangenen und be-
fahl ihn zu kreuzigen. Und er betete und bat, dass man ihn mit dem Kopfe
nach unten kreuzigen möchte, indem er sprach: «Mein Herr Jesus Christus
ist aufrecht gekreuzigt worden, mir aber geziemt es, mit dem Kopfe nach
unten gekreuzigt zu werden. Und als man ihn kreuzigte, sprach er zu den
Gläubigen Worte des Lebens und brachte sie zur Erkenntniss im rechten
Glauben. Und darnach gab er seinen Geist in die Hände Gottes. — Durch
sein Gebet möge sich Gott erbarmen des Ihn Liebenden Athanasius'°) in die
Ewigkeit der Ewigkeiten. Amen. |
Mélanges asiatiques. T. X, p. 884.
(XXXV)] KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. IL. 325
Preis sei dir, Petrus, du Jünger,
den nicht verzweifeln liess die Rede des Zweifels und des Un-
glaubens,
indem du dich freiwillig aufmachtest zum Dienste Christi des
Sohnes.
Da du ein Jüngling warst, gürtetest du dich mit eigener Hand,
da du ein Greis geworden warst, gürtete dich ein anderer.
NACHSCHRIFT.
Die vorliegende Arbeit war bereits im Satze beendet, als mir die ® 4981
(7 Sept. 1892) der Londoner «Mail» zugieng. Die Nummer enthält einen
ziemlich ausführlichen Bericht über den jüngsten Londoner Orientalisten -
Congress, der mir zu einigen Bemerkungen Veranlassung giebt.
Unter anderem Interessanten findet sich in dem Berichte ein Referat
über die von Prof. Hechler, Caplan an der englischen Botschaft zu Wien,
gemachte Mittheilung betreffend einen vor kurzem nach Wien gelangten
sehr alten Papyruscodex der Septuaginta. Der Codex besteht aus 16 Blät-
tern oder 32 Seiten und enthält den grössten Theil des Propheten Sacharja
und Einiges aus Maleachi. Eines der Blätter ist von Hechler dem
Congresse vorgelegt worden, von dessen beiden Seiten die «Mail» Facsi-
miles bringt. Aus paläographischen Gründen nimmt Hechler an, dass der
Codex mit Sicherheit in die Zeit vor 300 p. Chr. zu setzen sei.
Den in der vorliegenden Arbeit edierten Papyrus glaubte ich aus ver-
schiedenen Gründen in die erste Hälfte des 5-ten oder in die zweite Hälfte
des 4-ten Jahrhunderts setzen zu müssen. Wie ich jetzt aus den Facsimiles
des Wiener Septuagintacodex sehe, zeigen die Schriftzüge desselben eine
auffallende Ähnlichkeit mit denen unseres Papyrus und — soweit ich mich
erinnern kann — auch denen des alten Leydener Papyrus I. 385. Bestätigt
sich Hechler’s Annahme, dass der Septuagintacodex in die Zeit vor 300 p.
Chr. zu setzen sei, so können wir dasselbe mit eben soviel Sicherheit auch
von unserem und dem Leydener Papyrus behaupten. Ausser in paläogra-
phischer Hinsicht weisen diese drei Codices auch in der äusseren Ausstat-
tung grosse Ähnlichkeit unter einander auf: 1) alle drei Codices sind nicht
in mehreren Columnen geschrieben, sondern die Zeilen nehmen die ganze
Breite des Blattes ein und 2) waren alle Blätter in Buchform zusammen-
15) Athanasius ist der Name des ersten Besitzers der Handschrift, für den sie auch
geschrieben war.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 885.
326 DR. 0. VON LBMM, KOPTISCHE APOKRYPHE APOSTELACTEN. II. [n. 8. 17
geheftet und, wie dies noch am Petersburger und Leydener Codex zu sehen
ist, in einen Lederdeckel gebunden.
Was schliesslich die von Hechler als besondere Eigenthümlichkeit
bezeichneten Siglen betrifft, wie AAA für AAYIA, KC für KYPIOC, IAHM
für IEPOYCAAHM, so sind dieselben im Koptischen etwas ganz Gewöhn-
liches; neben den genannten kommt noch besonders häufig MNA für
TINEYMA vor. É
Den 5./17. September 1892.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 886.
Bulletin de l'Acad. Imp. d. se. N, 9. MICH), 0, v. Lemm, Kopt. apokryphe Apostelacten I,
Fragment 4. Revers.
Pororunis A. H. Brss6oprs, Mtmanckas, 19.
(zxxV)] 327
®
Über eine neu aufgefundene uigurische Inschrift. Von W. Radloff. (Lu le
15 avril 1892).
Im Januarheft des Journal asiatique (Tome XIX, 1 p. 153) findet sich eine
anote de M. Pognon, consul de France & Bagdad» über eine von ihm aufge-
fundene Inschrift in uigurischer Schrift.. Dieselbe befindet sich in einem
alten Jakobiten-Kloster und ist in Relief horizontal auf fünf Steinstücken
eingehauen, die sich auf dem Grabe eines Heiligen befinden. Eine eben da-
selbst befindliche arabische Inschrift, die nach der Übersetzung des Herrn
Pognon lautet: «Dies ist das Werk, an dem mit Eifer der sündhafte Sclave,
der Obere Massud, der Sohn des Jakob, des Sohnes desMubarek, des Sohnes
des Nazek (?) gearbeitet hat. Möge Gott sich Jedes, der für ihn gebetet hat,
erbarmen». Eine dort befindliche syrische Inschrift besagt fast dasselbe:
«Diese Sculpturen sind aufgestellt ... durch die Sorge unseres Meisters
Massud, des Sohnes Jakobs, des Sohnes Mubareks, des Sohnes Dazeg. . ...
Dieses hat sich zugetragen im Januar des Jahres 1610 nach griechischer
Zeitrechnung (1299 unserer Zeitrechnung). Lob sei Gott. Amen». Herr
Pognon meint deshalb, dass die uigurische Inschrift gewiss einen ähnlichen
Text biete.
Der von Herrn Pognon überlieferte Text ist folgender:
£
g_
zZ Vierter Stein
Dritter Stein g_
Erster Stein
£
3
Dritter Stein
J Fünfter Stein
Baar pie
Jia D al
Mélanges asiatiques. T. X, p. 887. 29
328 W, RADLOFF. [N. 8. ıu
Der erste Blick auf diesen Text bezeugt unzweifelhaft, dass wir hier
einen alttürkischen Text vor uns haben, der durchaus nicht den arabischen
und syrischen Inschriften entspricht. So wie er uns vorliegt, sind nur die
Worte „SS (kb11BID), aa (kyTBI), Ay (A1HbInbl), Fe EMA
(äl kaupa), M D > «4 (kanynıappa) als vollkommen korrekt zu be-
zeichnen und beweisen uns, dass wir es hier mit einem Herabwünschen des
Glückes und Segens des Propheten Chydyr auf den Volksfürsten (Äl-chan)
zu thun haben. Alle übrigen Wörter bieten kleine Unkorrektheiten, die wohl
grösstentheils durch den Abschreiber, der, wie er selbst gesteht, das Abge-
schriebene nicht verstand, entstanden sind. Das vor DAS stehende S
ist nur der Endbuchstabe eines Wortes, das selbstverständlich aus dem
Zusammenhange nicht ergänzt werden kann. Auf ksrasip folgt ein Wort, das
wie es in der Inschrift steht, Iliau gelesen werden muss, es ist aber
offenbar der letzte Buchstabe falsch abgeschrieben und muss statt (H)
ein + (c) stehen, also Koınpıp Iliac, eine bei den Türken noch jetzt allge-
mein auftretende Namenzusammenstellung.
Da am Ende der ersten Zeile kyrsı und axpermet mit dem Pronominal-
Affixe stehen, so ist Kerbip Iliac ein Genitiv und zwischen ihnen und dem
regierenden Worte steht wahrscheinlich das Genitiv-Affix. Es ist also statt 94)
hier —242 oder —2432 zu setzen. Das anlautende S wird oft ähnlich dem
u geschrieben und das auslautende ‚$ ähnlich dem auslautenden —t. Die
Lesung ix bietet also graphisch gar keine Schwierigkeit.
In der zweiten Reihe befinden sich offenbar die Dative, auf die der
«Segen des Chydyr» herabgewünscht wird, und zwar sind zwei derselben,
IS EM (äl kanpa) und ac D > “4 (kaxyaiap5a) «auf den
Volksfürsten» und «auf die Frauen» ganz verständlich. Würde zwischen
beiden Wörtern 49 stehen, so hiesse es nach türkischem Sprachgebrauche
aund alle Frauen». Der Plural Gapıap kann aber unmöglich als Attribut zu
karyxaap stehen, es muss daher als ein selbstständiges Wort im Dativ, bei dem
die Endung 5a dem türkischen Sprachgebrauche gemäss weggelassen ist,
angesehen werden. Ich möchte vorschlagen, statt J49 (6ap) hier —249 (6äx)
zu lesen. Dann wäre Zeile 2 «auf den Volks-Chan, die Edlen und die Frauen»
zu übersetzen. |
Dem Sinne der Inschrift nach müssen in der dritten Zeile Formen des
Verbi finiti folgen, und deuten die beiden Endungen pe darauf hin,
dass hier zwei Imperative der dritten Person stehen. Die Verbalstämme
Kou «sich herablassen» und ypyH «zusammentreffen» entsprechen ganz dem
Sinne der Inschrift — die Endungen sind aber offenbar zwei Versehen des
Mélanges asiatiques. T. X, p. 888. j
(XxxY)] ÜBER EINE NEU AUFGEFUNDENE UIGURISCHE INSCHRIFT. 329
Abschreibers der Inschrift. Das erste Wort muss nach der uns vorliegenden
Kopie kona-ya gelesen werden, eine im Türkischen unmögliche Form. Ge-
wiss ist hier ein } (a) statt des auslautenden + (c) geschrieben. Die Form
Ja aa, (konc-ya) ist vollkommen korrekt und kommt in dieser Silben-
trennung oft im Kudatku Bilik vor. Das zweite Verbum kann nur yp(y)a-ma
ya gelesen werden. Hier ist, da gewiss kein Platz auf dem dritten Steine
war, das selbstständig stehende }} auf den vierten Stein geschrieben, das
der Abschreiber fälschlich als aufgefasst hat. Das Wort ist also «za
» (PY)e-c-ya) zu lesen.!) Somit lautet also meiner Ansicht nach die
nschrift: |
a Axa a NEL Mi ie. ‚> af, ie. 2019
«Das Glück und der Segen des Chydyr Iljas möge sich auf den Volks-
fürsten (Äl-chan, fälschlich meist Ilchan geschrieben), auf die Edlen und die
Frauen herab lassen».
Aus dem in der syrischen Inschrift aufgeführten Datum ersehen wir,
dass dieselbe zur Zeit der Hulagiden-Dynastie verfasst ist, und zwar während
der Regierung des Ghasan Muhammed, von dem wir eine in Bagdad ge-
schlagene Münze mit mongolischer und arabischer Inschrift aus dem Jahre
1300 besitzen (vergl. Frähn, Recensio, p. 638). Dies erklärt auch die Be--
zeichnung M = (äl-kau), da schon Hulagu selbst diesen Titel führt;
vergl. die von Frähn aufgeführte Münze „ball OU) Ses Lol „ll
(Recensio, p. 635). Interessant ist, dass unter den Türken noch im Jahre
1299 so weit im Süden die uigurische Schrift im Gebrauche war, wie dies
unsere Inschrift auf das Deutlichste beweist.
1) Soeben erhalte ich durch die Güte meines Collegen Salemann eine Pause des im
Journal Asiatique XIX, 2 (Mars—Avril 1892) abgedruckten Facsimile der Inschrift, welches
vorliegende Bemerkungen unnütz macht, da es alle meine Änderungen des früher veröffent-
lichten Textes bestätigt. Nur das letzte Wort ist zu ändern. Statt N “YO steht im
Texte ganz deutlich —ı& yo zu opsamcyx (er möge den Platz einnehmen). Ich füge
daher das Wort in dieser Form in die folgende Transscription ein. Ausserdem steht vor der
Inschrift nicht der Buchstabe Ÿ (i), sondern eine Tamgha, die der Dschudseniden-Tamgha (ein
Bogen mit einem aufgelegten Pfeile) (vergl. Frähn, Recensio p. 742 und «die Münzen der
Chane vom Ulus Dschudschi’s» Tab. XIII, fig. 7, 10, 19, 23, 25) sehr ähnlich sieht.
Sillamäggi, den 2./14. Juli 1892. W. Radloff.
Melanges asiatiques. T. X, p. 389, 29%
331
Carcinologische Bemerkungen aus dem Zoologischen Museum der Kaiser-
lichen Akademie der Wissenschaften. Von P. Schalfeew. [Mit
1 Tafel]. (Lu le 22 Avril 1892).
Das Genus Hapalogaster Brät. und Verwandte.
Im vorigen Jahre beschäftigte ich mich mit der Revision und Bestim-
mung der vorzugsweise im letzten Decennium dem Museum zugegangenen
Decapoden, und stiess dabei auf einige, von Hrn. Grebnitzki gesandte,
kurz- und weichbäuchige Anomuren, welche ein besonderes Interesse darbo-
ten. Beim Vergleiche mit den Exemplaren der Museums-Sammlung, über-
zeugte ich mich, dass von den 6 in der Literatur existirenden Arten dieser für
den nördlichen Theil des Stillen Oceans charakteristischen Krebse unser
Museum nur 2 bestimmte und etiquettirte Species, nämlich Hapalogaster
dentatus (de Haan) und Dermaturus Mandtii Brät. besitzt; den H. Mer-
tensit Brdt. konnte ich nicht finden. Die genauere Revision des ganzen im
Museum befindlichen Materiales führte mich: 1) zur Vereinigung der
Brandt’schen Gattungen Hapalogaster und Dermaturus unter dem Namen
Hapalogaster (Brandt), 2) zur Beschreibung zweier neuen Arten der soeben
genannten Gattung und 3) zur Aufstellung eines neuen Genus Placetron für
eine neue Art.
Ein ganz genügender Grund zur Vereinigung von Hapalogaster mit
Dermaturus liegt, meines Erachtens, in der Combination einzelner generi-
scher Merkmale bei einer und derselben Art. So zeigen H. cavicauda Stimp-
son und 7. Brandti n. sp.:
ein deutlich distal verbreitetes vorletztes Glied der äusseren Kiefer-
füsse (Hapalogaster Brdt.) bei
völligem Mangel (Brandti) oder äusserst schwacher Entwicklung
(cavicauda) der lateralen Zähne des Cephalothorax und Mangel
einer medianen intercalaren Lamelle zwischen den seitlichen Platten
der Basis des Abdomen (Dermaturus Brdt).
Die Diagnose der combinirten Gattung ist folgende:
Mélanges biologiques. T. XITI, p. 825.
332 P. SCHALFEEW, CARCINOLOGISCHE BEMERK. AUS DEM ZO0LOG. [N. 8. LI
L Hapalogaster (Bräüt.).
Abdomen pro majore parte molle, cutaneum, basi in tergo paribus duo-
bus laminarum lateralium, interdum lamellula intercalari mediana sejunctis,
instructum; chelipedes valde inaequales, articulo brachiali crasso, brevi, fere
isodiametrico; chelipes dexter sinistro multo major nec non pede gressorio
primo longior; digiti apicibus in chela sinistra corneis, in dextra calcareis.
Specieram generis Hapalogastri tabula synoptica :).
A. Abdomen basi tantummodo paribus duobus lami-
narum lateralium instructum; thoracis margi-
nes laterales (branchiales) spinis dentibusque
(non nisi 2 minutis) destituti.
B. Articulus maxillipedum externorum penul-
timus apice distinctissime dilatatus, sub-
trigonus. |
C. Pedum gressoriorum articuli in margine
antico dentibus 4—-5 serrati; chelipe-
des non tuberculati, aeque ac carapax
dense getosi . . . . . . . . . . . cavicauda Stimpson?).
CC. Pedum gressoriorum non nisi merus in
margine antico dente unico parum dis-
tincto; carapax pedesque parce setosi.
D. Carapax tuberculis planiusculis,
subsquamiformibus, margine an-
tico setiferis, confertim obsessus;
pedes gressorii supra tuberculati,
sed non rugosi; chelipedis dextri
chela facie exteriore tuberculis
majoribus rubiformibus ornata. . 4. Brandti, n. sp. °).
DD. Carapax scabrositatibus squami-
formibus setiferis sparsim obsessus;
pedes supra rugosi ac tuberculati. inermis Stimpson‘).
1) Ich wage nicht, Dermaturus hispidus Stimpson (Ann. of the Lyceum of nat. hist. of
New-York, vol. VII, p. 242) in diese Tabelle einzuführen, da dieser Krebs, wie es schon der
Verfasser selbst vermuthet hat, sich generisch von den Brandt’schen Hapalogaster und Derma-
turus unterscheiden soll.
2) Hapalogaster cavicauda Stimpson, Prodromus etc. in Proc. of the Acad. Nat, Sc. of
Philadelphia, vol. 10, p. 232 (1358; nomen nudum); Stimpson, Notes on N.-Amer. Crustacea
in Annals of the Lyceum of Nat. hist. of New-York, vol. VII, p. 81, tab. I, f. 7 (1859); Boas
Studies over Decapod. Slaegtskabsforhold in d. Kong. Dansk. Vidensk. Selsk. Skrifter, 6 Raekke,
I Bind, p. 122, tab. VI, f. 200a und b.
3) Vgl. unten pag. 240.
4) Ann. of the Lyceum of nat. hist. of New-York, vol. VII, p. 248 (1861).
Mélanges biologiques. T. XII, p. 826.
(xxxV)] MUSEUM DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN. 333
BB. Articulus maxillipedum externorum penul-
timus oblongus, basiperparum angustior;
thorax et pedes lineis transversis undulatis
ciliatis sulcati. . . . . . . . . . 5. Mandtii (Brdt.).
AA. Abdomen basi laminis 5, i. e. 2 paribus late-
ralium, praeterea inter ipsas laminas, modo
dictas, lamellula angusta mediana intercalari
instructum; thoracis margines laterales spi-
nis seu dentibus 4—8 armati.
E. Dentes thoracis laterales 7—8; chela dextra
(major) facie superiore tuberculis fragifor-
mibus, margine externo dentiformibus ar-
mata . 2 2 en 3. dentatus (de Haan).
EE. Thoracis margines laterales dentibus sae-
pissime 4 —5, rarissime vero (anomale)
usque ad 8, armati; chela dextra facie
externa tuberculis conicis, haud fragi-
formibus, armata.
F. Chela dextra (major) tuberculorum se-
riebus longitudinalibus 4. . . . . 1. Mertensüi Brdt.
FF. Chela dextra (major) tuberculorum
seriebus 3. . . . 2 . . . . . . 2. Grebnitskis, n. sp.
1. Hapalogaster Mertensii Brdt.
Hapalogaster Mertensii, Brandt, Vorläufige Mitth. ü. e. neue Unter-
abth. (Hapalogastrica) des Tribus Lithodina in Bull. phys.-math. de l’Ac.
Imp. d. Sc. de St. Pétersbourg, tome VIII, X 17, p. 269 (1849); Melanges
biologiques, tome I, p. 58.
2122. Kadjak. W. Middendorff. 1856. (4).
2123. Sitcha. » ? (6).
2124. » D’ Behse. ? (1).
2125. Novo-Archangelsk. » ? (6).
2131. Kadjak. Petelin. 1856. (4).
H. thoracis marginibus lateralibus (branchialibus) dentibus 4—5 armatis,
spina inter rostrum et spinam anguli antero-lateralis posita hac con-
spicue breviore tenuioreque; chelae dextrae (majoris) facie externa
tuberculorum conicorum seriebus longitudinalibus 4 instructa.
Eine neue Diagnose dieser Art zu geben, habe ich aus dem Grunde
für nothwendig gehalten, weil die Brandt’sche kurze Beschreibung
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 837.
334 P. SCHALFEEW, CARCINOLOGISCHE BEMERK. AUS DEM ZOOLO8. [N. S. II
auch auf A. Grebnitzkit passt, welche Art ich neu aufstelle. Nicht ohne
Mühe ist es mir gelungen, die Identität der mir vorliegenden Exemplare
mit H. Mertensii zu constatiren, da das Originalexemplar leider entweder
verloreg gegangen, oder seiner Zeit nicht mit einer authentischen Etiquette
versehen worden ist. Eine wesentliche Hülfe in dieser Beziehung leistete mir
das Auffinden (unter den in unserem Museums-Archive aufbewahrten Ma-
nuscripten J. F. Brandt’s) einer detaillirten Brouillon-Beschreibung dieser
Art, welche ich hier beizufügen nicht für überflüssig halte. Sie lautet:
«Thorax subtetragono-cordatus, paulo latior quam longus, lateribus
subconvexis, margine laterali dimidio anteriore spinulis 4 seriatis conicis,
apice setularum ex parte subcapitatarum fasciculum gerentibus, basi emi-
nentiis seu granulis minimis pedicellatis vel subsessilibus calcareis dense
obtectis alutaceis. Partis frontalis 5-dentatae dentes 3 medii triangulares,
medio !/, lineam longo, externi basi oblongo-subtetragoni. Dentium latera-
lium interni subdepressi, medius basi sulculo longitudinali instructus. Tho-
racis superior facies tota granulis minimis pedicellatis alutacea et setularum
1—1'% longarum fuscarum, apice angustarum vel clavatarum fasciculis
sparsis vel seriatis vel subseriatis munita. Thoracis latera non alutacea, sed
pilis rigidis villosa. Posterior thoracis margo pilis rigidis brevibus, seu
setulis ciliatus. Sternum, abdominis posterior pars, pedum anterior et infe-
rior facies subglabra, vel setulis, vel setularum fasciculis sparsis vestita. Pe-
dum superior et posterior facies alutacea et setarum majorum 3" longarum
vel minorum (1'/,” longarum) fasciculis vestita. Fasciculi setarum majorum
spinis conicis vel cylindraceis, basi et medio alutaceis insidentes. In pedum
anteriorum metacarpo, carpo 'et brachio spinae setiferae maximae, nomina-
tim thoracalibus lateralibus (sic), 1—1!/” longae. Spinae setiferae in
pedum paris anterioris metacarpi facie externa maximae quadriseriatae?),
in carpo ejus triseriatae, in brachii superiore margine biseriatae. Brachii
et carpi interior facies spinulis et cristulis minimis nonnullis piliferis
aspera. Metacarpi dextri interioris faciei, supra sub spinis setis fasciculatis
obsessae, posterius dimidium medio excavatum, anterius convexum. In reli-
quis pedibus femorum, tarsorum et metatarsorum anterior seu exterior margo
unica spinarum, basi et medio alutacearum, satis magnarum, setas fascicu-
latas apice gerentium serie, posterior margo vero pilis rigidis fasciculatis
plus minusve seriatis obsessus. Metacarpi et tarsi praeterea sicuti digiti s.
ungues, exceptis digitorum apicibus setulis fasciculatis etiam facie supe-
riore instructi, quare villosissimi. Articuli basales pedum setulis villosi.
5) Diesen Satz habe ich cursiv drucken lassen, weil er das hauptsächlichste Unterschei-
dungsmerkmal enthält.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 828.
(xxxv)] MUSEUM DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN. 335
Abdomen supra subalutaceum setulisque sparsis vel subfasciculatis obsessum ;
pars ejus mollis seu posterior setulis sparsis brevissimis obsessa. Partes
laterales primi cinguli abdominalis margine posteriore subtuberculatae.
Color generalis, ut videtur, fuscus chelis apice rufescentibus, pedum anterior
et inferior facies forsan fiavicantes».
u
«Thoracis summa latitudo 9”, longitudo 8%,"».
aPatria ignota».
Nach einigen Umständen zu urtheilen, ist die Beschreibung nach einem
trockenen Exemplare gemacht; so sind, z. B., die eingetrockneten kurzen,
kolbenförmigen Börstchen als «granula minima pedicellata» beschrieben
u. dgl.
Die Länge des Cephalothorax des grössten Exemplares®) — 22 mm.,
seine Breite auch 22; die Ausmessungen der wohlentwickelten Scheeren-.
füsse eines kleineren, 20 mm. langen, Exemplares, ergeben: Länge des Bra-
chialgliedes des rechten Fusses — 10,5, seine Breite — 10, Länge des
Carpalgliedes — 13,5, Länge der Scheere — 36; Länge des Brachialgliedes
des linken Fusses — 9,5, seine Breite — 6,5, Länge des Carpalgliedes —
10, der Scheere — 21,5.
2. Hapalogaster Grebnitzkii, n. sp.
2126. Ins. Behringi. Grebnitzki. 1886. (6).
2127. Kadjak. W. Middendorff. 1856. (8).
2128. » Petelin? 1858. (6 +).
2132. » Petelin. 1856 (8).
H. thoracis marginibus lateralibus (branchialibus) dentibus saepissime
4—5, rarissime vero (anomale) usque ad 8, armatis; spina anguli antero-
lateralis spinam inter ipsam et rostrum positam longitudine modice
superante; chelae dextrae (majoris) facie externa tuberculorum coni-
corum seriebus modo 3 instructa.
Möglicherweise wird sich diese Art bei reicherem Materiale als Varie-
tät der vorigen, ihr jedenfalls sehr ähnlichen, erweisen; da aber von den
48 mir vorliegenden, verschiedenen Geschlechtern und Altersstufen angehö-
renden, Exemplaren dieses Typus?) sich 20 (13 & und 7 ©) von den 28
(20 3 + 8 ©) übrigen durch deutlich stärkeren, zwischen dem Rostrum
und der Vorderrandsecke stehenden, stachelartigen Zahn und durch nur 3
6) À 2124 der Sammlung; mit abnorm schwach entwickelter rechter Scheere.
7) AA, EE der Synoptischen Tabelle.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 829.
336 P. SCHALFEEW, CARCINOLOGISCHE BEMERK. AUS DEM Z00L06. [N. 8. II
Reihen von Höckern auf der rechten Scheere unterscheiden und keine
Übergänge vorkommen, so zögere ich nicht, diese 20 Exemplare hier als
selbständige Art anzuführen.
Wie bei dem A. Mertensis, so ist auch bei dieser Art die Oberfläche
des Cephalothorax und der Extremitäten mit dicht stehenden, kleinen Grup-
pen kurzer, am Ende kolbenartig verdickter, Börstchen besetzt, welche hie
und da, besonders auf den Höckern, sich verlängern und einzeln stehende
Büschel bilden. Die Farbe der Spiritus-Exemplare ist röthlich-gelb; die
Finger der grossen Scheere ziemlich lebhaft roth, mit Ausnahme der weissen
Spitzen und Randzähne.
Zum Schlusse möchte ich die Anwesenheit — sowohl bei 7. Mertensii,
als bei H.Grebnitzkit — einer ovalen, mit dicker, aber nicht verkalkter
Haut überzogenen Lücke auf der Unterseite der grossen Scheere, an der
Basis des Fingers, hervorheben; über die Bedeutung dieser, augenscheinlich
nur mit dem Alter zum Vorschein kommenden und an Grösse zunehmenden
Bildung wage ich jetzt Nichts zu sagen.
An dem grössten Exemplare nehme ich folgende Maasse: Länge
des Cephalothorax — 18 mm.; seine Breite — 18,5; Länge des Vor-
derrandes — 10; Länge des Brachialgliedes des rechten Scheeren-
fusses — 8, seine Breite — 8, Länge des Carpalgliedes — 9,5, Länge der
Scheere — 26.
3. Hapalogaster dentatus (de Haan).
Lomis dentata, de Haan in Siebold’s Fauna Japonica, Crustacea, p. 219,
tab. XLVIII, f. 2 und tab. Q. (1833).
Hapalogaster dentatus, Stimpson, Prodromus descriptionis etc. in Proceed.
of the Acad. of nat. Sc. Philadelphia, vol. 10, p. 232 (1858).
884. Coloniae rosso-americanae. (1). |
Ein weibliches, von Hrn. A. Brandt bestimmtes Exemplar. Wenn die
Angabe des Fundortes richtig ist, so würde derselbe für einen bedeutend
weiteren Verbreitungsbezirk dieser Art zeugen, als bisher angenommen wurde.
Länge des Cephalothorax — 19,9 mm., Breite 21,8; Länge der rech-
ten Scheere — 26, der linken Scheere — 18.
4. Hapalogaster Brandti, n. sp.
1225. Nowo-Archangelsk. D' Behse. 1855. (6 +).
1226. Sitcha. W. Middendorff. 1856. (1).
H. thorace in marginibus lateralibus (branchialibus) edentato, supra tuber-
culis glabellis antice setiferis, planiusculis, subsquamiformibus obsesso ;
Mélanges biologiques. T. XIU, p. 880.
(XxxV)] MUSEUM DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN. 337
chelae dextrae (majoris) facie externa tuberculis rubiformibus ornata.
Der Umriss des Cephalothorax ist annähernd birn- oder herzförmig,
mit abgestutztem Vorder- und bogig eingebuchtetem Hinterrande. Zwischen
dem dreieckigen, etwas nach unten gebogenen Rostrum und der wenig ver-
längerten, ziemlich stumpfen Vorderrandsecke steht ein nur winziges, höcker-
artiges Zähnchen. Die Oberfläche, mit seichten Cervical- und Cardiacobran-
chialfurchen, ist mit sehr abgeflachten Höckerchen sculptirt, die nur auf
ihrem Vorderrande mit kurzen, steifen Börstchen besetzt sind, was ihnen
ein fast schuppenartiges Aussehen giebt; einige, sich durch ihre Länge und
dunklere Farbe auszeichnende Börstchen bilden oft einzelne Büschelchen
auf der Mitte des Vorderrandes eines Höckerchens. Auf den Füssen sind die
Höckerchen im Wesentlichen gleich, unterscheiden sich aber durch grössere
Höhe und verlieren daher ihren schuppenartigen Charakter. Von den Ein-
zelheiten des Baues der äusseren Antennen halte ich für nöthig nur die ver-
breitete, auf dem äusseren Rande mit wenigen Höckerchen (bei dem grössten -
Exemplare mit 4 solchen, also mit 3 Einbuchtungen) versehene Schuppe zu
erwähnen.
Der rechte Scheerenfuss ist bedeutend stärker entwickelt. Das Brachial-
glied ist kurz und auf seiner oberen Seite vor dem Distalende quergefurcht;
der Vorderrand bildet bei dem Distalende einen Kamm aus 3—4 (auf dem
linken Fusse — nur aus 2) Zähnen. Das Carpalglied ist etwas länger, besitzt
eine ebensolche distale Querfurche und hat auch die Tendenz zahnartige
Vorsprünge zu bilden. Die Sculptur der Aussenfläche ist auf beiden Schee-
ren ganz verschieden: während die linke fast ebensolche (nur mehr erhabene)
Höckerchen, wie die übrige Körperoberfläche, trägt, ist die Aussenseite der
rechten mit grossen, abgerundeten, brombeerartigen (bei dem alten Exemplare
etwas abgeriebenen) Tuberkeln verziert. Die 3 folgenden. Gangbeine sind
einander gleich gestaltet; der Vorderrand der Schenkelglieder ist vor dem
Distalende leicht eingebuchtet und vor dieser Einbuchtung mit einem ganz
schwach angedeuteten Zähnchen versehen; die Klauenglieder unten, vor der
Klaue, mit 5—6 schwarzen Dörnchen besetzt ?). Das Abdomen, beim
Männchen symmetrisch, beim Weibchen unsymmetrisch und an seinem linken
Rande mit 4 Chitinlamellen versehen, deren jede ein eiertragendes Füsschen
hat, ist auf der Oberfläche mit äusserst kurzen, gruppenweise stehenden
Börstchen bedeckt.
Von den von Dr. Behse gesammelten 19 Exemplaren sind 8 Weibchen;
unter diesen letzteren sind die Abdominalfüsschen von 5 Exemplaren reich-
lich mit Eiern behängt.
8) Wie bei den übrigen Hapalogastren. Bei Placetron (s. u.) sind diese Dornen sehr kräftig
entwickelt.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 881.
338 P. SCHALFREW, CARCINOLOGISCHE BRMERK. AUS DEM Z00L0G. [N. 8. Il
Die Gläser mit diesen Krebsen waren schon von Hrn. A. Brandt mit
der Etiquette «Dermaturus n. sp.» versehen.
Die Abbildung des grössten Exemplares in natürlicher Grösse macht
die Anführung der Maasse unnöthig.
Die kurze Beschreibung des Z. inermis*) von Stimpson brachte mich
in Zweifel, ob nicht vielleicht mein Z. Brandt: mit dieser Art identisch
wäre. Möglicherweise wird sich dieses späterhin auch bestätigen. Doch ver-
anlassen mich augenblicklich folgende Eigenthümlichkeiten die Artberechti-
gung meines H. Brandti aufrecht zu erhalten: die sehr charakteristische
Sculptur des rechten Scheerenfusses, welche der. amerikanische Zoologe gar
nicht erwähnt; der ziemlich dicht — nicht «sparselyp — mit flachen, an
Schuppen erinnernden Höckerchen besetzte Cephalothorax; endlich die aller-
dings subcylindrischen, keineswegs aber «rugose» zu nennenden Beine. Alles
dieses erlaubt mir, wie gesagt, nicht eine Identificirung meines Krebses mit A.
inermis vorzunehmen, wenigstens so lange ich den letzteren weder «in na-
tura», noch in einer Abbildung oder ausführlicheren Beschreibung kenne.
5. Hapalogaster Mandtii (Brät.).
Dermaturus Mandtü, Brandt, Vorläufige Mitth. ü.e. neue Unterabth. (Ha-
palogastrica) des Tribus Lithodina in Bull. phys.-math. de l’Ac. Imp.
d. Sc. de St. Pétersbourg, tome VIII, X 17, p. 268(1849); Mélanges
biolog., tome I, p. 58.
1216. Ins. St! Pauli. Wosnessenski. 1848. (1). Spec. orig.
1217. Kadjak. W. Middendorff. 1855. (1).
1221. » Petelin. 1866. (6 +).
1222. » W. Middendorff. ? (6-+-).
1228. Colon. rosso-americ. D’ Behse. 1866. (6).
1224. » » 1666. (3).
2133. Ins. Behringi. Grebnitzki. 1885. (4).
Da die Brandt’sche Beschreibung dieser Art eine neue Diagnose und
sogar eine ausführliche Beschreibung unnöthig macht, so beschränke ich
mich nur auf einige Bemerkungen.
Der Cephalothorax bietet, was den Umriss, die Form und die relative
Grösse der Vorderrandsfortsätze betrifft, etwa dieselben Verhältnisse wie
bei dem vorigen dar; nur ist er etwas mehr flach und nach vorn weniger
verengt. Seine Oberfläche, wie auch die der Extremitäten, ist von runzel-
förmigen, welligen, nach aussen (resp. nach vorne) sehr kurz und anliegend
beborsteten Querlinien durchschnitten; auf der äusseren Fläche der Schee-
9) Wahrscheinlich eines jungen Exemplares («length of carapax 0,4 inch.»).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 382.
(xxxv)| MUSEUM DER KAISERLICHEN AKADENIE DER WISSENSCHAFTEN. 339
renfüsse (auf der rechten Scheere am deutlichsten) sind die erhöhten Zwischen-
räume zwischen diesen Runzeln am Rande fast perlschnurartig sculptirt.
An der Grenze der oberen und inneren Fläche der Scheere erheben sich
3—4 einzelne, in eine Reihe geordnete, Höcker (manchmal auch 6—8, und
dann in zwei Reihen). Die betreffende Art ist die am meisten nackte unter
den Hapalogastren; ausser den oben genannten Börstchen, stehen noch ein-
zelne Büschel längerer Börstchen auf der Innenfläche der Scheeren, längs
der Aussenseite und der schneidenden Fläche der Finger, längs dem unteren
Rande der Propoditen u. s. w. Auch das Abdomen ist verhältnissmässig
nackter, als bei den anderen; seine basalen Platten erscheinen durch einen
ziemlich breiten Zwischenraum von einander getrennt; in dem von ihnen
gebildeten einspringenden Winkel sind einige kurz beborstete Wärzchen
zerstreut.
Die Abbildung zeigt das Brandt’sche Originalexemplar in natürlicher
Grösse, und ich halte daher eine eingehende Maassangabe für überflüssig.
Ich möchte noch hinzufügen, dass dieses Exemplar vielleicht sehr alt und
daher etwas abgerieben ist; die Sculptur-Details sind auf den kleineren,
von Hrn. Grebnitzki gesammelten Exemplaren!°) viel deutlicher ausge-
prägt. Die Farbe dieser letzteren ist mehr oder weniger blass gelblich-roth,
ein wenig in’s Bräunliche spielend; auf einem Exemplare ist ausserdem eine
aus dunkleren und blasseren Flecken bestehende Marmorirung wahrzu-
nehmen.
IL Placetron, n. gen. !!).
Generi Hapalogastro affinis, a quo differt praecipue: laminis basis ab-
dominis paris posterioris sutura mediana bene junctis; chelipedibus gracilio-
ribus, longitudine subaequalibus, digitis per totam longitudinem ad instar
cochlearis perfectissime excavatis; apicibus digitorum in utraque chela den-
ticulo corneo subhamato armatis; articulo chelipedum brachiali subcylindrico,
plus quam duplo longiore, quam latiore; pedibus gressoriis longis, chelipedes
longitudine superantibus; sterno inter chelipedum insertiones tuberculo
instructo.
Placetron Wosnessenskii, n. sp.
2129. Kadjak. Holmberg. 1854. (1).
2130. ? ? ? (5).
Der Umriss des Cephalothorax dieser eigenthümlichen Art hat die
Form eines ungleichseitigen Sechseckes, dessen 3 längste Seiten (die Ante-
10) Länge des grössten — 17,5 mm., Breite — 16,5.
11) mAa& — die Platte, nrpov — der Bauch.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 888.
340 P. SCHALFEEW, CARCINOLOGISCHE BEMERK. AUS DEM Z00LOG. [N. 5. I
rolateral-Ränder und der Hinterrand) fast gleich lang sind, der Vorderrand
bildet etwa *, des anterolateralen und jeder von den posterolateralen — !,
des Hinterrandes; bei ganz jungen (bis 7 mm. messenden) Exemplaren ver-
laufen die Lateral-Ränder fast parallel. Der Vorderrand bildet ein dreiecki-
ges, nach unten gebogenes, der Länge nach gefurchtes Rostrum; die Ecken
sind auch zahnartig vorgezogen; zwischen diesen und dem Rostrum, näher
dem letzteren und von demselben durch einen ziemlich tiefen Ausschnitt
getrennt, steht noch ein spitzer, je nach der Altersstufe mehr oder weni-
ger entwickelter Zahn'!?). Die ganze Oberfläche des Cephalothorax, sowie der
Beine und der Abdominalplatten ist grob und ungleichmässig mit Schuppen
sculptirt, deren Vorderrand dicht mit steifen Borsten besetzt ist; auf ein-
zelnen Gegenden des Cephalothorax kann man eine gewisse Regelmässigkeit
in ihrer Vertheilung bemerken; im hinteren Theile desselben bieten sie das Aus-
sehen langer, erhabener Linien; auf den Extremitäten, dagegen, sind sie
am kürzesten und regelmässigsten. Die Cervical- und Cardiacobranchial-
Furchen sind bei grossen Exemplaren durch diese grobe Sculptur und
Borsten etwas maskirt.
Die Augen sitzen unter dem Rostrum dicht nebeneinander. Die äusse-
ren Antennen haben eine relativ kleine Schuppe; bei dem 23 mm. langen
Exemplare übertrifft die Geissel die Körperlänge, bei alten ist sie, wie es
scheint, relativ kürzer. Die äusseren Kieferfüsse sehen etwa wie bei Hapa-
logaster Mandtii aus.
Die Scheerenfüsse sind fast gleich lang; der rechte ist merklich, jedoch
nicht auffallend dicker und dieser Unterschied tritt desto deutlicher hervor,
je älter das Exemplar ist. Das Brachialglied ist fast cylindrisch und auf der
oberen und inneren Seite mit einigen einzeln stehenden Zähnen bewehrt;
ihm annähernd gleich ist auch das etwas kürzere Carpalglied gestaltet. Die
Finger, an der linken Scheere etwa um die Hälfte länger, als die Palma, an
der rechten aber fast ebenso lang wie dieselbe, sind innen ihrer ganzen
Länge nach löffelartig ausgehöhlt; auf der äusseren Seite, etwas von den
schneidenden Rändern gerückt, sind sie mit einer Reihe einzeln stehender
Büschelchen langer, aufrechter Borsten besetzt; der obere schneidende Rand
trägt in der proximalen Hälfte eine Reihe von Zähnen, welche auf der rech-
ten Scheere viel breiter und stumpfer erscheinen; an beiden Scheeren sind
die Fingerspitzen mit einem hornigen, etwas gekrümmten dunkel-pech-
braunen Dörnchen bewaffnet.
Die 3 folgenden Extremitäten sind einander gleich, und seitlich com-
primirt; die Schenkelglieder sind verbreitert und tragen am bogigen Vorder-
12) Er fehlt bei den 6,5 mm. langen Exemplaren; beim Exemplare, dessen Maasse unten
angeführt sind, misst er 8,5 mm.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 884.
(xxxV)] MUSEUM DER KAISERLICHEN AKADEMIE DER WISSENSCHAFTEN. 341
rande 5—8 von einander entfernte Zähne; die Propoditen sind distal am
unteren Rande mit 3 starken, beweglich articulirten, schwarzbraunen Dornen
bewehrt, von denen 2 dicht am Ende stehen, während der dritte etwas weiter
nach hinten gerückt ist; 10—11 ebensolcher Dornen auf dem Unterrande
der Klauenglieder verleihen den letzteren geradezu ein kammartiges Aussehen.
Das flache Abdomen ist in seiner basalen Hälfte ganz von 2 Platten-
paaren bedeckt; die Platten des vorderen Paares erscheinen sehr schmal
und bogenförmig, die des hinteren, längs der Mittellinie des Abdomen fast
nathartig vereinigt, sind dagegen sehr breit; ihr Aussenrand verläuft bogig,
während der Innenrand mit dem Hinterrande unter einem rechten Winkel
zusammentrifft; das Centrum jeder der hinteren Platten ist grübchenartig
vertieft; die auf den Rändern der Schüppchen und erhabenen Linien sitzen-
den Börstchen, sind in der vorderen Hälfte der Platten ebenso gerichtet,
wie auf der Oberseite des Körpers, in der hinteren aber stehen sie nach der
entgegengesetzten Richtung. Was die Distalhälfte des Abdomen betrifft, so
ist sie, soweit sich nach den ziemlich beschädigten Exemplaren urthei-
len lässt, bei den Männchen symmetrisch und, mit Ausnahme eines kleinen
Aftertheiles, ganz lederartig, bei den Weibchen unsymmetrisch und am
linken Rande noch mit 4 gut begrenzten verkalkten Platten mit eiertragen-
den Füsschen versehen; der Raum zwischen den Rand- und Basalplatten ist
mit grobhöckeriger Haut ausgefüllt.
Die Maasse des grössten, wahrscheinlich sehr alten, aus dem Magen
eines Stockfisches herausgenommenen Exemplares (N: 2129) in Millimetern:
Länge des Cephalothorax. . . . . . .. 61,5
Breite » D... . .. 73,8
Länge des Vorderrandes . . . . . . .. 32
» » Anterolateralrandes. . . . . 50
» » Posterolateralrandes. . . . . 18
» » Hinterrandes ........ 52,5
» » rechten Scheerenfusses . . . 131,8
» seines Brachialgliedes . . . . . 31
Breite » Deren 11,8
Länge » Carpalgliedes ...... 23
» seiner Scheere ......... 57,5
» seines bewegl. Fingers . . . .. 31
» des linken Scheerenfusses. . . 128
» seines Brachialgliedes. . . . . . 32
Breite » EEE 10
Länge » Carpalgliedes. ...... 23,8
Mélanges biologiques. T. XII, p. 385.
342 P. SOHALFEEW, CARCINOLOGISCHE BEMERKUNGEN ETC. [n. 8. nt
Länge seiner Scheere . . . . . v2... 52,6
» seines bewegl. Fingers ..... 33,7
» des Fusses des 2. Paares . . . . 152,8
ee » » 3 » ..... 170
» » ». » 4. » .,.... 160
» seines Schenkelgliedes . . . . . 50,9
Breite » . » en... 20
Länge » Carpalgliedes ...... 25,
» » Propodites. . . . . . . . 37,7
» » Klauengliedes. . . . . . 22.
Erklärung der Abbildungen.
1. Hapalogaster Brandti, n. sp., 4. Nat. Grösse. Ex. X 1226.
2. Hapalogaster Mandtii (Brdt.), &. Nat. Grösse. Ex. X 1216.
8. Hapalogaster Grebnitskii, n. sp. a) Abriss des Kopfbrustschildes; b) rechte Scheere, von der
Aussenseite gesehen.
4. Hapalogaster Mertensis Brüt. Rechte Scheere, von der Aussenseite gesehen. Die Behaarung
ist weggelassen.
5. Halbschematische Darstellung der Form und der relativen Lage der Abdominalplatten bei:
a) H. Mertensii, b) H. Brandti und c) H. Mandtii; etwas vergrössert.
6. Placetron Wosnessenskii, n. gen.,n.sp. a), © (Ex. X 2129); die natürlicheGrösse vide Maass-
tabelle; b) erstes (?) Abdominalfüsschen desselben Exemplares in nat. Grösse. c) Tergal-
ansicht des Abdomen eines 16 mm. langen, weiblichen Exemplares; etwa 1!/, Mal
vergrössert.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 886.
Bull delAcadldschällii Schalleew Das Genus Hapologaster Brdt u verw.
” = ..
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I
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Lith R Koch SPelersburé .
(xxxv)] | 343
Über zwei neue Mineralsynthesen. Von K. von Chrustschoff. (Lu le
22 Avril 1892).
(Mit einer Tafel).
Schon vor etwa 6 Jahren projectirte ich einen Apparat, welcher die Erhit-
zung von wässerigen Lösungen bis zur Rothgluth gestatten sollte, ohne dass
Wasser entweichen konnte. Dabei handelt es sich hauptsächlich um die Her-
stellung eines genügend hermetischen Verschlusses, eines Verschlusses, der
einem solchen enormen Drucke (wie der zur Rothgluth erhitzten Wasser-
dampfs) zu widerstehen geeignet wäre. Bekanntlich benutzten Friedel und
Sarasin!) bei ihren Synthesen ein Stahlrohr, in welches eine eng anliegende
Platinröhre eingefügt ist; der Verschluss wird an beiden Enden durch
Platinplatten bewerkstelligt, auf welchen eine Kupferplatte ruht; diese
werden nun durch eine dicke eiserne Platte auf die ebenfalls plattenförmigen
Enden der Röhre vermittelst vier Schrauben aufgepresst.
Da derartig vollkommene und gegen grossen Druck widerstandsfähige
Verschlüsse jedenfalls schwer zu erzielen sind, so habe ich mich bemüht
einen nur einerseits verschliessbaren Apparat zusammenzustellen.
Als Recipient für die Lösungen dient ein massiver, cylindrischer Platin-
tiegel (Taf. I. Fig. 3e) mit plattenformig umgebogenen Rändern, der mit
einem genau angeschliffenen ebenfalls flachen Platindeckel bedeckt wird;
der centrale Theil desselben ist bedeutend verdickt und greift etwa ein Ctm.
tief in die Tiegelöffnung hinein (Taf. I. Fig. 3f). Dieses Platingefäss ist in
einen Gussstahlblock (Taf. I. Fig. 2d) eng eingelassen; der umgebogene
Rand liegt dem Stahle in einer Vertiefung überall fest an. Der Block ist mit
einem abstehenden Randring versehen, von welchem ?/, ausgeschnitten sind.
Darüber stülpt sich eine massive ebenfalls gussstählerne Kappe (Taf. I.
-Fig. 2c), an deren innerem Rande eine abstehende ebenfalls zu %, ausge-
schnittene Randkante angebracht ist; dreht man nun den unteren Theil, so
greifen die abstehenden Segmente übereinander und es wird dadurch ein
1) Friedel et Sarasin, Reproduction artificielle du quarts cristallisé; Bull. Soc. minér.
Fr. 1879 t. II, p. 118 sq. und früher schon mit vergoldetem Stahlrohr cf. v. Chrustschoff,
On silicic acid and silicification of woods, American Chemist 1872, vol. III, X 8.
Mélanges geolog. et paléontolog. T. I, p. 147. 29
344 K. VON CHRUSTSCHOFF, [N. 8. III
sog. Bajonettverschluss erzielt. Durch den Mittelpunkt dieser Kappe geht
eine Druckschraube, deren Führung jedoch nicht in der massiven Kappe
selbst, sondern in einer lose eingefügten, mit einem Randvorsprung und
Zapfen versehenen Mutter angebracht ist, so dass bei etwaigen Beschä-
digungen nur diese letztere nebst der Schraube erneuert zu werden braucht.
Diese Druckschraube, deren Durchmesser beinahe das Doppelte von dem-
jenigen des Platingefässes beträgt, wirkt zunächst auf eine dicke Stahl-
scheibe (Taf. I. Fig. 3h), eine in die im unteren Theil angebrachte Einsen-
kung passende dicke Kupferplatte (Taf.I. Fig. 3h), den Platindeckel (Taf. I.
Fig. 3g), den Goldreif und endlich auf die plattenfürmig umgebogenen
Ränder des Tiegels.
Der hermetische Verschluss wird also durch die drei Stücke a, b, c und
die Ränder des Tiegels selbst bewerkstelligt, deren Disposition aus der
Abbildung ohne Weiteres verständlich ist. Die Druckschraube kann ver-
mittelst einer Eisenstange angezogen werden. Der ganze Apparat ist mit
einer dicken Kupferschicht bedeckt, um die zu schnelle Oxydation des Eisens
zu verhüten.
Derselbe steht für sich allein auf einem starken Dreifuss und ist von
einem etwa 10 Ctm. dicken innen und aussen mit Asbestcarton ausgeklei-
deten Chamottecylinder, der ebenfalls selbständig auf einem Dreifuss ruht,
umgeben (Taf. I. Fig. 1.).
Bis jetzt sind nur 2 Experimente angestellt worden.
Erstes Experiment.
Diesmal fehlte beim Verschluss der Goldreif; das Platingefäss wurde
mit folgenden Substanzen beschickt:
a) Gelatinöse Kieselsäure; aus krystallisirtem kieselsaurem Natron und
Salzsäure bereitet und bis zum Verschwinden der Chlorreaktion aus-
gesüsst.
b) Gelatinöse‘ Thonerde; aus essigsaurer Thonerde.
c) Gelatinôses Zirkonerdehydrat; durch Fällen von wässerigem Zirko-
niumchlorid mit Ammoniak bereitet. j
Erhitzt wurde sehr allmählich: zuerst diente ein einfacher und dann nach
einander ein 3—5—8—10—12facher Bunsenbrenner; diese Temperatur-
steigerung war auf 6 Tage vertheilt und nur während der letzten 12
Stunden wurde ein 12facher Bunsenbrenner angewandt, so dass während
dieser Zeit der untere Theil des Apparates deutlich rothglühend blieb.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 148.
(xxxv)] ÜBER ZWEI NEUE MINSRALSYNTHRSEN. 345
Nach dem Erkalten, welches volle 6 Stunden in Anspruch nahm (da der
äussere Chamottecylinder sehr heiss geworden war) wurde der Verschluss
geöffnet und es zeigte sich, dass sämmtliches Wasser (wahrscheinlich beim
Erkalten) entwichen war. Bevor jedoch das Wasser zu entweichen ver-
mochte, musste ein ganz enormer Druck geherrscht haben, denn der ver-
dickte Theil des Platindeckels (3f) war nach oben tief in die Kupferplatte (3g)
hineingepresst worden. Der Rückstand im Platingefäss stellte sich als ein
weisses, zum Theil deutlich krystallinisches Pulver dar, worin man aufleuch-
tende Flitter schon mit blossem Auge wahrnehmen konnte.
Durch vorsichtiges Abschlämmen liess sich ein Theil desselben von den
leichteren amorphen Partikeln trennen, so dass schliesslich eine kleine Menge
eines schneeweissen, aus lauter stark glänzenden Krystallschuppen beste-
henden Pulvers zurückblieb.
Unter dem Mikroskop besteht es aus scharf hexagonalen dünnen Tä-
felchen, woran nicht selten Pyramiden und Prismenflächen auftreten. Die
Doppelbrechung ist gering, daher nur graue Polarisationstöne. Sie erreichen
eine Grösse von 0,035 mm., sind aber durchschnittlich nur 0,012 mm.
gross. Sie löschen parallel zu einem Flächenpaare des Hexagones aus
und können daher nicht hexagonal sein, wenn nicht etwa eine optische
Anomalie vorliegen mag. Mitunter bemerkt man eine zu einer Seite paral-
lele Riefung.
Das Spec.-Gewicht wurde durch Schwebenlassen in einer Kaliumqueck-
silberjodidlösung zu 2,87 bestimmt. Beim Erhitzen im Röhrchen werden die
Kryställchen undurchsichtig trübe und geben deutliche Spuren von Wasser
ab; von conc. Schwefelsäure werden sie schwer, doch vollständig unter
Abscheidung von Kieselsäure zersetzt.
Die chemische Analyse konnte leider mit nur sehr wenig Material aus-
geführt werden und doch sind folgende Resultate recht befriedigend:
Analyse I.
Sauerstoff.
Kieselsäure . . . . .. 53,65 = 28,610
Thonerde . ...... 23,76 = 11,072 |
Zirkonerde . . .... 14,54 — se | 50,483
Wasser (Verlust). . . 7,86 = 6,987
Summe.... 99,81.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 149.
346 K. VON CHRUSTSCHOFF, [N. 8. ıu
Berechnung der Analyse 1.
Atomverhältniss.
Si..... 25,040 = 0,9000
Al..... 12,688 = 0,4616
Zr..... 10,726 = 0,1191
H..... 0,873 = 0,8730
ÖO..... 50,483 — 1,5030
Si + Zr — las 2.4634
2,4634 :1,50300 = — — 1,639.
Al+ H = 1,4443] ' 1,5030
Ein analog zusammengesetztes Mineral kommt in der Natur nicht vor,
man könnte dasselbe allenfalls als einen zirkonerdehaltigen Pyrophyllit
bezeichnen.
Zweites Experiment.
Die Dichtung des Verschlusses wurde vermittelst des Goldreifes bewerk-
stelligt und das Platingefäss mit gelatinöser Kieselsäure und gelatinösem
Zirkoniumhydroxyd beschickt. Der geschlossene Apparat wurde darauf wäh-
rend 2 Stunden der Hitze eines 12fachen Bunsenbrenners direct ausgesetzt.
Nach Verlauf der ersten Stunde war der untere Theil schon deutlich roth-
glühend; zum völligen Erkalten waren etwa 5 Stunden erforderlich. Der
Verschluss wurde nun geöffnet und es zeigte sich, dass fast gar kein oder nur
sehr wenig Wasser entwichen war.
Der Platintiegel enthielt eine klare Flüssigkeit und einen starken weis-
sen Niederschlag. Nach Behandlung desselben mit conc. Fluss- und Salz-
säure hinterblieb ein unlöslicher sehr deutlich krystallinischer Rückstand,
der sich unter dem Mikroskop als aus lauter scharfen Krystallen bestehend
erwies. Dieselben besitzen einen starken demantartigen Glanz, ein ausser-
ordentlich starkes Lichtbrechungsvermögen und sind fast gänzlich farblos.
Daran konnten folgende Formen und Ausbildungsweisen unterschieden
werden:
(111), (221), (311), (101), (110), (100).
1) Bei Weitem die Mehrzahl ist pyramidal nach (111) ausgebildet;
octaedrischer vesuvianischer Typus.
2) Einige wenige Individuen gehören dem langprismatischen Typus nach
(111), (110) an. Granitischer Typus.
3) Verzerrte kurzprismatische, entweder nach der Hauptaxe oder einer
Nebenaxe gestreckte Individuen nach (111), (110).
Mélanges geolog. et paléontolog. T. I, p. 150.
(xxxv)] ÜBER ZWEI NEUR MINERALSYNTHESEN. 347
4) Individuen nach (111), (110), (100); porphyrischer Typus; dieselben
sind zum Verwechseln ähnlich einigen Krystallen aus gewissen Granitpor-
phyren (wie z. B. Altenbach, Sachsen).
(101), (221) und die ditetragonale Pyramide sind sehr sehlten.
Die pyramidal ausgebildeten Krystalle sind durchschnittlich nur 0,01mm.
gross; die prismatischen sind im Maximum:
0,09 mm. breit
0,18 mm. lang
0,06 mm. dick
und im Durchschnitt:
0,06 mm. breit
0,10 mm. lang
0,05 mm. dick.
Die mit diesem ideal reinen und reichlichen Material angestellte chemi-
sche Untersuchung ergab folgende Werthe:
Analyse II.
Volum-Gewicht bei 12° C = 4,4537
Gefunden: Berechnet:
Kieselsäure. . . 32,84 1 Mol. Kieselsäure = 60 — 32,97
Zirkonerde . . . 67,17 1 Mol. Zirkonerde = 122 = 67,03
Summa . . . 100,01 182 100.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 151.
348 K. VON CHRUSTSOHOFF, ÜBER ZWEI NEUE MINERALSYNTERSEN. [N. 8. II
Erklärung der Tafel
Figur 1. Completter functionirender mit Chamottecylinder umgebener Apparat.
» 2. Gussstahlapparat mit Platineinsatz im Durchschnitt: ab Druckschraube mit lose ein-
gefügter Mutter: cc Kappe um dd drehbar, wodurch der Bajonettverschluss er-
zielt wird; A nach oben convexe Gussstahlplatte, in welche die Kupferplatte
g eingelassen ist; f Platindeckel; c Platintiegel mit plattenformig umgebogenen
Rändern.
» 8. c (entsprechend Fig. 2) Platintiegel; Goldreif; f Platindeckel; g Kupferscheibe;
h Gussstahlplatte; auf diese 4 Stücke und die plattenfürmig umgebogenen
Ränder des Tiegels wirkt die Schraube b.
4. Verzerrt nach (111), (110).
6. nach t(101).
. nach o(111), a(110), M(100), v(221).
. nach o(111), t(101), M(100), a(110), x(811).
. nach (111), (110), (100).
. nach (111), (110), (811).
10. nach o(111), a(110).
11. nach o(111), v(221).
12. nach o(111), a(110), M(100).
13. nach o(111), a(110).
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Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 158.
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(xxxv)] 349
Neue asiatische Gentianen. Von N. Kusnezow. [Fortsetzung')]. (Lu le
29 Mai 1892).
(Mit einer Tafel).
8. Gentiana Grombosewakii n. sp. (Pneumonanthe, Subsect. 2. Gri-
sebach in DC. Prodromus IX, p. 110) [Fig. 56—58] Rhizomatis collo......,
caule adscendente v. erecto, foliis imis fasciculatis lanceolato-oblongis in
petiolum longum attenuatis 5-nervis margine sublaevibus, caule brevioribus;
floribus sessilibus in capitulum terminale globosum pluriflorum solitarium
dense congestis; calycis dimidiato-spathacei abbreviati inaequaliter 5-lobi
lobis subulatis tubo calycis #ulto brevioribus v. subnullis, corollae tubuloso-
infundibuliformis siphonanthae calycem triplo (rarius subduplo) superantis
flavae lobis ovato-oblongis obtusis, plicis lanceolatis v. lanceolato-subulatis
integris v. apice bifidis lobos corollae aequantibus; capsula in séipiiem longum
attenuata. 2%. v.s.
G. Olgae Reg]. et Schmalh., @. Regeli Kusnez.?) et G. siphonanthae
Maxim. *) affinis.
Turkestan orientalis 4 Aug. 1889. (Grombczewski). Kokan. Inter Jor-
dan et Karakasuk 9 Juli 1871. O. Fedezenko; (Herb. Turcestan. Horti
Petropolitani; teste E. Regel sub nom. @. Olgae Rgl. et Schmalh.).
9. Gentiana hexaphylia Maxim. (Pneumonanthe, Subsect. 3 Grise-
bach in DC. Prodromus IX, p. 111). Fig. [31— 34] Perennis, caulibus de-
cumbentibus, aliis sterilibus, aliis floriferis; foliis rosulatis nullis, caulinis
linearibus v. lineari-spathulatis anguste albo-marginatis, constanter 6-ver-
ticillatis basi in vaginam unam coalitis, inferioribus brevioribus, superioribus
majoribus obtusts mucronatis; floribus solitartis sessilibus; calycis integri
6-fidi corollae Y, — Y, partem aequantis lobis lineart-spathulatis obtusis
mucronatis tubo truncato sublongioribus margine scabriusculis; corollae
6-lobae infundibuliformis basi in tubum angustum constrictae apice dilatatae
1) Mél. Biol. XIII, pp. 175—178.
2) Iyremecrsie 8» Typrectaup A. II. bexsexro (Hass. Hun. O6m. 106. Ecrecrs.,
AHTponox. u 9rmorp. T. XXXIV, 8. 2. C.-Ilerep6ypre 1882. crp. 55).
3) Mél. Biol. XIII. p. 177.
4) 1. c. p. 176. Corrigendum: G. siphonantha Maxim. Capsula sessilis (Fig. 59).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 887.
350 N. KUSNEZOW, [n. s. ın
apertae coerulescentis eleganter viridi-vittaiae lobis parvis ovatis rofundatis
apice mucronalis, plicis brevibus truncatis v. subtriangularibus margine
crenulatis; antheris liberis, capsula longissime stipitata, stigmatibus oblongis
sessilibus revolutis, testa.....%&. v. 8.
G. ternifoliae Franch.°) affnis.
China borealis; prov. Szetschuan septentrionalis. 10 Aug. 1885 (Po- :
tanin).
10. Gentiana tetraphylla n. sp. (Pneumonanthe, Subsect. 3 Grise-
bach in DC. Prodromus IX, p. 111). Fig. [35—37] Perennis, caulibus
pluribus decumbentibus, aliis sterilibus, aliis floriferis; foliis rosulatis nullis,
caulinis linearibus anguste albo-marginatis margine scabriusculis constanter
4-verticillatis basi in vaginam unam coalitis inferioribus brevioribus superi-
oribus majoribus obtusis mucronatis v. superioribus acutiusculis; floribus so-
litariis sessilibus; calycis integri 6—7-fidi corollae dimidium aequantis lobis
linearibus acutis tubo sublongioribus v. brevioribus margine scabriusculis;
corollae longe campanulato-infundibuliformis coeruleae lobis ovato-deltoideis
acuminatis plicas triangulares acuminatas minulo-crenulatas duplo supe-
rantibus; antheris connatis, capsula longissime stipitata, stigmatibus ob-
longis sessilibus, testa......%. v. 8.
Forma intermedia, cum @. ternifolia Franch. atque @. hexaphylla
Maxim. collocanda.
China borealis; prov. Szetschuan septentrionalis 10 Aug. 1885 (Po-
tanin). |
11. Gentiana chinensis n. sp. (Pneumonanthe, Subsect. 3. Grise-
bach in DC. Prodromus IX, p. 111). [Fig. 33—42] Caulibus pluribus
decumbentibus ramosis, ramis apice quadrangularibus angulis scabris; foliis
petiolatis ellipticis margine subcartilagineis tenerrime scabris apice acutius-
culis v. obtusiusculis; cyma capituliformi pauciflora; calycis integrs breviter
5-fidi corolla triplo brevioris ore truncati lobis subaequalibus parvis linea-
ribus v. triangularibus acuminatis tubo mulio brevioribus basi in angulum
obtusum exhibentibus; corollae clavatae lobis brevibus ovatis apice acumi-
natis plicas unilaterales triangulares acutissimas multo superantibus; antheris
liberis; stigmatibus oblongis demum revolutis; capsula longe stipitata ellip-
tica utrinque attenuata intra corollam inclusa v. subexserta; seminibus glo-
bosis; testa lamelloso-rugosa. %. v. 8.
5) Franchet. Description de quelques espèces de Gentiana du Yun-Nan. (Bull. d. 1. Soc.
botan. de Frange, Tome XXXI. p. 377).
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 888.
(xxxV)] NEUX ASIATISCHE GENTIANEN. 351
G. Sikkimensis Clarke 6) [Fig. 43—45] proxima.
China borealis; prov. Szetchuan. (Dr. A. Henry. À 8867. Gentiana
D. Sp. ?).
12. Gentiana spathulaefolia n. sp. (Chondrophylla, annua). [Fig.
53—55] Multicaulis basi laxe ramosa, cauliculis apice tenuissime scabris;
foliis basilaribus rosulatis ovatis mucronatis quam caulina spathulata acu-
minala aristata cartilaginea margine glabra majoribus; cauliculis ramisque
1-floris; calycis anguste infundibuliformis dentibus erectis v. rarius subre-
curvatis lineari-lanceolatis dorso carinatis aristatis mucronatisve tubo calycis
duplo brevioribus sinus corollae non attingentibus; corollae roseae tubo in-
fundibuliformi lobos ovato-subacutos triplo superante, plicis inlegris acutis
lobos aequantibus; capsula obovata apice alata inclusa v. e corolla exserta.
O v.s.
Forma intermedia, cum @. humili Stev. atque G. pedicellata Wall.
collocanda. G. apertae Maxim.”), G. Maximovicei Kusnez.®) et G. leucome-
laenae Maxim. °) affinis.
China borealis; prov. Kansw occidentalis, in monte Jalissan, 17 Juni
1885; in valle fl. Tao-he, 12 Juni 1885; ad monast. Dshoni ad fl. Tao-he,
13 Mai 1885 (Potanin); prov. Szetschuan septentrionalis, ad fl. Nereku,
26 Juli 1885; adfl. Atu-Lunwa, 9 Aug. 1885; adfl. Honton, 9 Aug. 1885;
Guma-kika, 6 Aug. 1885 (Potanin).
Maximovicz bestimmte vorläufig alle diese von Potanin gesammelte
Exemplare als @. aperta Maxim., welche von ihm schon im Jahre 1881 in den
Mél. Biol. del’Ac. Imp. d. Sc. de St. Pétersb. XI, p. 264 nach den von Prze-
walski in Kansu, am Flusse Rako-gol gesammelten Exemplaren, beschrie-
ben worden ist. Eine Vergleichung aber der Exemplare von Potanin [Fig.
53—75] mit denen von Przewalski [Fig. 46—52] zeigte deutlich, dass
es zwei verschiedene Arten sind, die der Form der Blätter und der Gestalt
der Kronenfalte nach sich leicht von einander unterscheiden lassen.
B. ciliata v. n. Cauliculis filiformibus scabris foliis spathulatis, supe-
rioribus lineari-lanceolatis, omnibus margine nervoque medio ciliato-scabris;
floribus minoribus, calycis dentibus margine atque dorso carinato ciliato-
scabris; corolla atro-vittata. v. s. |
China borealis; prov. Kansu occidentalis. In cacumine montis Tschagola
supra sylvas. 11 Juli 1885 (Potanin).
6) Hook. Fl. Br. Ind. IV, p. 114.
7) Mél. Biol. XI, p. 264.
8) Mél. Biol. XIII. p. 176.
9) L c. p. 175.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 339. 23*
352 N. KUSNEZOW, NEUE ASIATISCHE GENTIANEN.
13. Gentiana Haynaldi Kanitz. (Plant. in exped. specul. comitis
Bela Széchenyi a Ludovico de Löczy in Asia Centr. collect. enumer. 1891,
p. 39, Tab. IV).
Diese als neu von Kanitz beschriebene Gentiana ist mit der @. linoides
Franch. zu vereinigen. @. linoides Franch. ist erst im Jahre 1890 im
Journ. of the Linn. Society. NX 174, p. 129 nach den von Delavay in
Yunnan gesammelten Exemplaren beschrieben; die Doubletten aber waren
schon vor einigen Jahren unter den verschiedenen grösseren Herbarien
vertheilt. Die Untersuchung der Exemplare Delavay’s, welche im Herba-
rium des K. Bot. Gartens zu St. Petersburg sich befinden, zeigte mir, dass,
so weit man nach der kurzen Beschreibung von Kanitz und seinen schönen
Abbildungen urtheilen kann, seine G. Haynaldi, welche von Lud. Löczy
in Szetschuan gesammelt wurde, von @. linoides Franch. nicht zu unter-
scheiden und deshalb der Priorität wegen G. linoides Franch. zu nennen ist.
14. Gentiana Jankae Kanitz. (Plant. in exped. specul. comitis Bela
Széchenyi a Ludovico de Löczy in Asia Central. collect. enumer. 1891, p.
41, Tab. IV).
Diese von L. Löczy in Yunnan gefundene schöne Gentiana unter-
scheidet sich nicht von @. rhodantha Franch., welche im Jahre 1890 im
Journ. of the Linn. Society N 174, p. 133 nach den ebenfalls in Yunnan
von Delavay gesammelten Exemplaren beschrieben ist und muss mit dieser
letzteren vereinigt werden. Im Herbarium des K. Bot. Gartens zu St. Peters-
burg giebt es Exemplare von G. rhodantha Franch., welche Delavay in
Yunnan und Henry in Ichang gesammelt haben.
15. Gentiana Maximoviczii Kanitz [non Kusnez. in Mél. Biol.
XIIT, p. 175] (Plant. in exped. specul. comitis Bela Széchenyi a Ludovico
de Löczy in Asia Central. collect. enumer. 1891, p. 39. Tab. II).
Diese von Kanitz nach den Exemplaren von L. Löczy aus Kansu als
nova species beschriebene Gentiana ist leider auch nicht neu. Die Diagnose
und die schönen Abbildungen zeigen deutlich, dass @. Maximoviczit Kanitz
nichts anderes ist, als G. aperta Maxim., welche noch im Jahre 1881 in den
Mel. Biol. XI, p. 264, nach den Exemplaren von Przewalski aus Kansu,
von Maximowicz beschrieben ist; demnach muss G. Maximoviezis Kanitz
mit der G. aperta Maxim. vereinigt werden.
Paru le 26 octobre 1892.
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31-34 5. hexaphylia Maxim. 31. corolla.32.calyx 33 stamer 34 semen 35-37 G tetraphylian. sp.35.c0-
ro..a 90 caiyx dlpistillum. 38-42 Gisinersis nsp 38.corolla 39 plica. A0.calyx Alcapsula42. semen.
43-45 Gsikkimensis Clarke 33. ccrola 4% calyx. #capsula 46-52 Gaperta Maxim 46 1los. 47ceral-
a B.calyx 49.50. capsıla Si.pistiium 92.semen 33-55 Ç spathu.aefo.ia n sp. 33.corolia SA calyx 55
pistillum. 56-58. G Grombezewsui n ap. $6 coroi!a.57caiyx 58 capsula.59 Gsiphonanta Maxim. 59
cabSUid.
4 JT K as Haetanan CIE
CT
Nouvelle Série Il} (XXXV), Ne 3.
BULLETIN
DE
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
DE
ST.-PÉTERSBOURG.
Nouvelle Série III (XXXV).
(Feuilles 24—%/,33.)
CONTENU. |
Page.
Radloff, W. Rapport préliminaire sur les résultats de l’expédition
scientifique envoyée par l’Académie Impériale des sciences pour
des recherches archéologiques dans le bassin de la rivière :
Orkhon. Traduit du russe par O. Haller. . . . . . . . .. 353—398
Belopolsky, A. Sur le spectre de la nouvelle &toile dans le Cocher
(1892), observé à Poulkovo (avec une planche). . . - . . . _399—420
Khroustchoff, K. de. Sur un nouveau groupe de roches du Taimyr, |
recueillies par M. de Middendorff. . . . . . . . . . . .. 4921 —431
Büchner, E. Sur une nouvelle espèce de chat sauvage (Felis pallida) |
provenant de la Chine... . . . 2 . . . . . . . . . . . . . 433—495
Andrussow, N. Sur l’état du bassin de la mer Noire pendant
l’époque pliocène . . . : 2: 2 von . . . . . . . . .. 437 —448
Q ioschi, F. Sur l’équation différentielle Lamé-Hermite. . . . .. 449— 455
dikhine, Th. Sur les Perséides observés en Russie en 1892 . . 457—478
Nawachine, 8. Sur l’embryogenie du bouleau (Notice préliminaire). 479—482
Wild, H. Sur la représentation de la marche diurne de la tempéra-
| ture de l’air par la formule de Bessel . . . . . . . . . .. 483 —505
— 8,00 —
r Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des Sciences.
Mars 1898. D À. Strauch, secrétaire perpétuel.
Imprimerie de l’Académie Impériale des Sciences. DC
Vass.-Ostr., 9° ligne, X 12.
Na
BULLEIIN
DE L'ACADÉNIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG,
Dr. W. Radioff’s Vorläufiger Bericht über die Resultate der mit Aller-
höchster Genehmigung von der Kaiserl. Akademie der Wissen-
schaften ausgerüsteten Expedition zur archäologischen Erforschung
des Orchon-Beckens. Aus dem Russischen übersetzt von 0. Haller.
(Lu le 29 avril 1892).
Anfangs Juni hatte sich die Orchon-Expedition in ihrem vollen Bestande
an der russisch-chinesischen Grenze, in Kjachta versammelt. Doch kamen
wir auf Grund gemeinschaftlicher Berathung zu der Überzeugung, dass es
vortheilhafter sei, die Expedition erst in Urga (4 @xQ 7) endgiltig auszu-
rüsten und brachen also am 16. Juni in 4 Equipagen mit der mongolischen
Post dahin auf. Am 20. Juni dort angelangt, schritt ich unverzüglich zum
Ankaufe der für die Expedition nothwendigen Vorräthe und zur mieth-
weisen Beschaffung von Pferden und Kamelen. Da bis zu jenem Zeitpunkte
über unsere Reise noch keinerlei Benachrichtigung aus Peking eingetroffen
war, so wurden uns seitens der chinesischen Behörden einige Schwierig-
keiten bereitet, welche sich indessen dank dem energischen Einschreiten
des stellvertretenden Consuls bald beseitigen liessen. Ich erwähne dessen
nur, weil dieser Umstand uns zwang bis zum 27. Juni in Urga zu bleiben.
Unsere Karawane bestand aus 22 Reitpferden, 4 Fuhren mit Mundvorräthen
und 12 Kamelen. Ich, der Topographen-Capitän I. I. Stschegolew,
D. A. Klemenz, S.M. Dudin und mein Sohn verfolgten mit der Kara-
wane die Urtön-Strasse!) (od ) von Uliassutai zum Ügei-Nor
(REC A), während N.M. Jadrinzew und der uns von Seiten des Bota-
nischen Gartens zucommandirte Naturhistoriker N. P. Lewin südwestlich
längs des Flusses Tola (ko) direct auf das Kloster Erdeni-Dsu losgingen.
Unser Weg in der Richtung auf die 1889 von Herrn N. Jadrinzew
besuchten Ruinen fiel mit dem früher von Herrn Pewzow beschriebenen
zusammen.
Bei der fünften Station, Kara-Nidun (mA 7 rd) verliessen wir die
Ürtön-Strasse und zogen durch Salzmoräste m Norden bis zum Flusse Tola,
wo sich die unter der Benennung Tsagan-Baischin (md Orten) bekannten
Ruinen befinden. Dieselben liegen eine halbe Werst vom Flusse entfernt
auf einer Erhöhung am linken Ufer. Das Flussthal bildet hier eine weite,
1) Ürtôn = chinesische Poststation.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 391. 24
354 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. S. Ill
besonders auf dem rechten Ufer mit schönem Graswuchs bedeckte Ebene,
welche ohne Frage vorzüglich geeignet erscheint, nicht nur zahlreichen
Herden zur Weide zu dienen, sondern auch den mongolischen Fürsten eine
bequeme Wohnstätte geboten zu haben.
Die Ruinen zeigen einen ganz originellen Charakter. Auf einer künst-
lichen Erhöhung, die mit Mauerwerk aus unbehauenen Steinen verkleidet
ist, stehen die ansehnlichen Mauerreste einer ganzen Reihe verschiedener
Bauten, von einer recht wohlerhaltenen Ziegelmauer umgeben. Auf der
einen Seite findet sich eine breite Treppe aus Granitstufen und die Über-
bleibsel eines Thores. Alle Gebäude weisen in ihrer Anordnung darauf hin,
dass dies eher der Wohnsitz eines reichen Mongolen gewesen ist, als ein
Kloster. Bei genauerer Betrachtung ergab es sich, dass hier ein altes Bau-
werk gestanden hat, das in der Folge wesentlichen Umgestaltungen unter-
worfen worden ist. Etwa 100 Schritt südlich von der Ruine erhob sich eine
hohe Granitplatte auf gleichfalls granitenem Postamente, die auf beiden Sei-
ten Inschriften trug, in mongolischer und tibetischer Schrift. Bis zum 8. Juli
hielten wir uns hier auf. D. A. Klemenz fasste eine genaue Beschreibung
der Ruine ab, Capitän Stschegolew nahm Pläne von der Ruine selbst und
eine Karte der Umgegend auf, während gleichzeitig mein Sohn und Herr
Dudin sich mit der photographischen Aufnahme der Trümmer beschäftigten,
und der letztere ausserdem Zeichnungen von denjenigen Theilen des Ge-
bäudes entwarf, die sich nicht photographiren liessen, und von den Details
“ und Ornamenten der Ruine. Ich selbst nahm Abklatsche von den Inschriften
der obenerwähnten Granitplatte, was in Anbetracht ihrer bedeutenden
Dimensionen keine geringe Mühe kostete. Bei der Entzifferung an Ort und
Stelle ergab es sich, dass hier Tschoktu-Taidshi (m6 GC) im Laufe von
17 Jahren, vom Jahre «der eisernen Kuh» bis zum Jahre «der feurigen
Schlange» ein Kloster erbaut hat.
Augenscheinlich bezieht sich die erwähnte Inschrift auf den letzten
Umbau von Tsagan-Baischin, und wahrscheinlich hat Tschoktu-Taidshi das
Kloster aus den an dieser Stelle vorhandenen Trümmern des alten, im Mon-gu-
ju-mu-dsy erwähnten Palastes der Chane an der Tola aufgeführt. Diese
Annahme wird auch durch die Volksüberlieferung bestätigt, welche nichts
von einem Kloster weiss, sondern im Gegentheil den Ort einem Mongolen-
chan als Wohnsitz zuschreibt.
“Von Tsagan-Baischin kehrten wir zur Ürtön-Strasse zurück und erreich-
ten sie unweit des Ürtôns Tschin-Tologoi (m Same). Diese Station hat
ihren Namen von einem riesigen «Ob6» (TR) 3) erhalten, der sich 4—5
2) Unter der Bezeichnung «Obö» versteht man Steinhaufen, wie sie von den Anhängern
des Schamanenthums und des Lamaismus errichtet zu werden pflegen.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 899. |
(XXXV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 355
Faden hoch auf dem Gipfel eines einzelnstehenden Hügels im Thale des
Flusses Baraktschin (Rural) erhebt und aus von verschiedenen Gegenden
hierher zusammengetragenen grossen Steinen besteht. Nach den Erzäh-
lungen der Mongolen ist dieser «Ob6» auf Geheiss Tschingis-Chans (zh
cr) errichtet worden, welcher jedem Krieger seines zahlreichen Heeres,
der diesen Ort berühren würde, befohlen haben soll, hier einen Ste nieder-
zulegen.
Unweit des folgenden Ürtôns befinden sich an einem Chadä-Ssyn
(org ) genannten Orte am rechten Ufer des Flusses Charucha (croi Y
unrichtig auf Pewzow’s Karte Chadassyn genannt), die Ruinen eines ge-
waltigen Klosters, die bei den Mongolen unter der Bezeichnung «Charu-
chajin-Chara-Balgassun» (gm sl Q éiml) bekannt sind. Das.
Kloster steht inmitten eines weiten mit Ackerfeldern bedeckten Thales;
es ist mit einem ungeheuren Walle aus gestampftem Lehm umgeben und
ganz aus unbehauenen Steinen ungemein sorgfältig aufgeführt. Die Gebäude
desselben bestehen in mehreren Tempeln und Wohnhäusern für die Lamas.
Ausser den Mauern und der an einigen wenigen Stellen erhaltenen Stucca-
tur fand sich nichts, weder Ornamente noch Inschriften, was einen Hinweis
auf die Zeit der Erbauung hätte bieten können. Die Ausdehnung der
Umfassungsmauern und die Lage der Gebäude deuten darauf hin, dass die
Mauern einem älteren Bauwerke angehörten, und dass sie nur in der Folge
als passender Ort zum Aufbau eines Klosters gedient haben. Der Zustand
des Walles und der Mauern lässt indess darauf schliessen, dass, seit sie
verlassen wurden, viel mehr als ein Jahrhundert verflossen ist. Ausserhalb
‚des Walles befinden sich an der Nordseite zwei Ssuburgane, die sehr kunst-
voll gleichfalls aus unbehauenen Steinen errichtet sind. Wir begnügten uns
mit der Aufnahme eines genauen Planes der Ruinen und mit der Anfer-
tigung von Zeichnungen. |
Zwischen dem Flusse Charucha und der Station Tachylte (HSE)
stiessen wir in den Bergen mehrfach auf umfangreiche Grabstätten, die aus
runden Haufen von unbehauenen Steinen bestanden. Jenseit der genannten
Station fanden wir auf einem Bergrücken östlich vom Ügei-Nor eine stehende
vierseitige Steinsäule mit gürtelartigem Ornament.
Am 12. Juli am Ügei-Nor angelangt, schlugen wir unser Lager am
Nordufer des Sees zwischen diesem und dem Kloster des Oronbo-Gegen
(rorcgrn Wil) auf. Hier waren wir genöthigt, uns mehrere Tage aufzuhalten,
da Capitän Stschegolew die Basis für die kartographische Aufnahme des
Orchon-Thales vermessen musste.
Nach Süden von unserem Lager war in der Ferne jenseit des Sees eine
künstliche Erhöhung, «Daschin-Dshil-Obö» genannt, sichtbar. Da das Was-
Mélanges asiatiques. T. X, p. 898. 24*
856 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. II
ser des Orchon in Folge von Regengüssen so hoch war, dass die Mongolen
sich weigerten, uns überzusetzen, so entschlossen wir uns, mit D. A. Kle-
menz und S. M. Dudin den See zu umgehen. Bis zum Ostrande des Sees
hielten wir uns an seinem Ufer, und von dortaus führte uns der Wegweiser
über die Berge, welche wir verliessen, um südlich vom kleinen See Tsagan-
Nor (el ned), der bei Hochwasser mit dem Ügei-Nor zusammenfliesst,
über den Fluss Kokschin-Orchon die Richtung zum «Daschin-Dshil-Ob6»
einzuschlagen. Der Ob6 ist auf der Nordseite eines gegen 5 Faden hohen
und an jeder Seite 50 Faden langen vierseitigen Walles errichtet.
An der Nordseite war im Innern eine aus Lehmschichten gebildete Er-
höhung sichtbar, auf der sich Bruchstücke von Dachziegeln fanden, worats
‚sich schliessen lässt, dass hier ein Gebäude gestanden hat. Unweit des Fund-
ortes der Ziegelscherben fanden sich auf der Erhöhung und am Fusse des
Walles an der Nordseite 7 Steinplatten mit kreisförmigen darauf ausge-
hauenen Vertiefungen zur Aufstellung hölzerner Säulen.?).
An der Südseite zeigte sich ein Thor, und an dieses schloss sich ein zwei-
ter niedrigerer, viereckiger Wall an, der gleichsam eine Fortsetzung des
ersten bildet. Die ganze Anlage hat augenscheinlich einst als Befestigung
eines Heerlagers gedient. Steine mit Inschriften liessen sich trotz sorgsamer
Absuchung des Terrains nicht entdecken. Nach Aufnahme eines Planes und
einiger Zeichnungen übernachteten wir an diesem Orte und kehrten am
folgenden Morgen in unser Lager zurück; da während der Nacht das Was-
ser stark gefallen war, konnten wir den Wasserlauf, der den Ügei-Nor mit
dem Orchon verbindet, auf Kamelen überschreiten.
Am 15. Juli verliessen wir den See Ügei-Nor und erreichten, nachdem‘
wir über den Orchon gegangen waren, den kleinen, ringsum von hohen Hü-
geln umgebenen See «Toiten-Tsagan-Nor». Am folgenden Tage brachen wir
in gerader Richtung nach der Örtlichkeit Chara-Balgassun (ame 7 Amir)
auf. Auf einem hohen Hügel südwärts vom Toiten-Nor trafen wir die
Ruinen eines Gebäudes, welche von den Mongolen, «Toiten-Tologoi» oder
«Toiten-Tologojin-Ebderssyn» (die Ruinen auf dem Toiten-Tologoi) genannt
werden. Gegenwärtig bilden sie einen hohen, mit Scherben von höchst kunst-
voll glasirten Ziegeln und Dachpfannen übersäeten Kurgan, in dessen Umge-
bung wir ebensolche Säulenpostamente fanden, wie auch beim Daschin-
Dshil-Ob6, und eine Menge behauener Granitplatten und Säulen, worauf
sich indess trotz aufmerksamster Nachforschung nirgends Inschriften ent-
decken liessen.
3) Solche Säulenpostamente findet man auch heutzutage in mongolischen Klöstern.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 894.
(xxxV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. ABSGER. EXP. ETC. 357
Bei der Ruinenstätte Chara-Balgassun, die nicht mehr als 35 Werst vom
Ügei-Nor entfernt ist, angelangt, schlugen wir unser Lager inmitten eines
ungeheuren vierseitigen Walles auf und verweilten hier bis zum 28. Juli. —
Die Ruinen von Chara-Balgassun sind zweierlei Art: 1) westlich, weiter
vom Flusse Orchon entfernt, die Reste einer alten Stadt der Uiguren (und
Tuküe?) und 2) östlich näher bei genanntem Strom die Trümmer eines alten
Palastes der Mongolenchane. Zwischen beiden befinden sich die Überbleibsel
eines gewaltigen, auf barbarische Weise zertrümmerten Granitdenkmals.
Dasselbe war, wie die Entzifferung der chinesischen Inschrift ergab, in der
zweiten Hälfte des VIII. Jabrhunderts vom Kaiser von China «(zu Ehren) der
Bürgerweisheit und Tugend und der ausserordentlichen Kriegsthaten des
Chans von 9 Uigurengeschlechtern Ai-deng-li-lo-gu-mo-mi-schi-che-joi-lu»
errichtet worden und bestand aus einer Granitplatte von 180 cm. Breite,
200 cm. Höhe und 90 cm. Dicke, welcher ein granitner Löwe als Fussgestell
gedient hatte. Dieser Tafel war oben eine halbrunde, aus 6 Drachen gebildete
Verzierung aufgesetzt gewesen, zwischen denen jederseits ein fünfeckiges
Schild für die Überschrift angebracht war. Hierüber war noch eine steinerne
Kugel mit ringförmig hervortretendem Gürtel befestigt gewesen. Die eine
Seite der Tafel zeigte eine Inschrift in chinesischer und uigurischer Schrift,
die andere eine ebensolche in sogenannten runenartigen Schriftzeichen, wie
sie zuerst im Bezirke von Minussinsk und am Oberlaufe des Jenissei auf-
gefunden worden sind.
Die Tafel mit ihren Inschriften ist, wie bereits gesagt, in Trümmer zer-
schlagen, von denen auf drei grösseren Bruchstücken sich fast die ganze
chinesische und etwa die Hälfte der uigurischen Inschrift erhalten hat; auf
den übrigen kleineren Fragmenten, von denen wir 4 aus der Erde ausgru-
ben, sind Theile der unteren Hälfte der uigurischen Inschrift eingemeisselt.
Das Schild mit der Überschrift dieser Seite ist fast ganz verwittert, von der
Runeninschrift ist nur das Hauptschild und 4 kleine Stücke erhalten. Auch
auf der Rückseite der grösseren Bruchstücke ist die Inschrift in Runen-
zeichen bis auf 3—4 Charaktere ganz verwischt. Die ganze Zeit unseres
Aufenthaltes in Chara-Balgassun über war ich ausschliesslich mit der Anfer-
tigung von Abklatschen beschäftigt, die grosse Mühe kostete, da die Ober-
fläche des Steins stark verwittert und ausserdem stellenweise mit einer
Kalkschicht bedeckt war, deren Entfernung viel Arbeit erforderte.
Die beiden Fragmente mit chinesischer Inschrift und die Steine, welche
Herr Jadrinzew nach St. Petersburg gebracht hat, gehören augenschein-
lich nicht diesem Denkmale an, sondern bilden die Reste eines anderen, das
sich wahrscheinlich einst auch hier befunden hat.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 895.
358 __DR.W.RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH, [N. 8. Ill
Die Trämmer der Uigurenstadt nehmen ein umfangreiches Feld von 6—8
Werst Länge ein, und hier sieht man Reihen von mehr oder weniger ansehn-
lichen Hügeln und dazwischen liegende Strassen, Canäle oder Gräben und
Wälle, auf denen allerorten Bruchstücke von Ziegeln und Dachpfannen
sowie behauene Granitplatten, die Basen von kleineren Monumenten u. 8. w.
verstreut liegen; doch auch die sorgfältigsten Nachforschungen liessen nir-
gends Tafeln mit Inschriften entdecken. Die an einzelnen Stellen ausgeführ-
ten Ausgrabungen wurden nur angestellt, um in den Boden versunkene
Platten zu heben; tiefergehende N achgrabungen hätten bei unseren Mitteln
keinen Zweck gehabt.
Etwa 150 Schritt östlich von dem Denkmale liegt die Ruine des Mongo-
lenpalastes, umgeben von einem riesigen Walle (Mauer) aus Lehmschichten,
die durch hölzerne Pfähle befestigt sind. In dem Walle befanden sich zwei
Thore, von denen sich das eine auf den Fluss Orchon öffnete, das andere auf
den Dshirmantai, der gegen 3 Werst nördlich von der Ruine vorüberströmt.
Innerhalb des Walles hat sich das aus gestampftem Lehm hergestellte Funda-
ment eines ungeheuren Thurmes erhalten, welches die Umwallung etwa um
das Doppelte an Höhe übertrifft. Die Reste des Fundaments haben gegen-
wärtig die Gestalt eines mit Steppengras bewachsenen, abgestumpften
Kegels, auf welchem sich säulenartig der mittlere Theil des Thurmes
erhebt, dessen obere Platform ungefähr 4 Faden im Durchmesser hält. Der
mittlere Theil des Thurmes ist dermassen zerwaschen, dass er das Ansehen
hat, als wäre er aus Basaltsäulen zusammengefügt, die von Querrissen und
höhlenartigen Vertiefungen durchbrochen werden. Hierbei kann man überall
deutlich Schichten von Ziegeln und Lehmsteinen unterscheiden, die einst
durch eine Reihe von hölzernen Balken befestigt waren, welche, wie man an
den noch vorhandenen Lagern erkennen kann, eine Länge von einigen Fa-
den besassen und in horizontaler Ebene in verschiedenen Richtungen lagen.
Ausser dem Thurme sind innerhalb der Umwallung noch die Reste einer
ganzen Reihe von Gebäuden sichtbar, ausserhalb derselben an der der Stadt
zugewandten Seite ein Graben und nicht weit jenseit desselben eine Anzahl
kleiner Thürme (vielleicht die Überbleibsel von Ssuburganen).
Der allgemeine Eindruck, den diese Ruinen hervorbringen, gestattet die
Annahme, dass sie einer beträchtlich späteren Zeit angehören, als die
Trümmer der Stadt selbst.
Meiner Ansicht nach ist dieses Bauwerk der Rest einer gewaltigen Pa-
gode mit fünfstöckigem Aufbau, welche von Mönkö-Chan im Jahre 1256
vielleicht auf den Trümmern des Palastes der Uiguren-Chane aufgeführt
worden ist.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 898.
(xıxYV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 359
Eine genaue Beschreibung der Ruinen ist von Herrn Klemenz, der bis
zum 28. Juli bei der Expedition verblieb, abgefasst worden, während mein
Sohn und Herr Dudin gemeinschaftlich photographische Aufnahmen und
Zeichnungen davon anfertigten. — Capitän Stschegolew war indessen mit
der topographischen Vermessung eines Theiles des Orchonthales und sodann
mit der Aufnahme eines Planes von Chara-Balgassun beschäftigt. Als wir
am 28. Juli diesen Ort verliessen, blieb er noch einige Tage zur Beendigung
seiner Arbeit dort.
Am 17. Juli trafen die Herren Jadrinzew und Lewin aus Erdeni-Dsu
ein. Diese hatten durch vollständig unerforschtes Gebiet den Lauf des Flusses
Tola abwärts in der Richtung auf den Berg Ulan-Chat verfolgt und den
Dshirgalangtu (semQ ) bis zu seinen Quellen untersucht, die auf einem
Bergrücken, der die Wüste Gobi von der nördlichen Mongolei scheidet,
entspringen. Darauf hatten sie das Thal des Karaleng (merke ) und des
Scharaleng (Ax-rkr), der Quellflüsse der Charucha, durchzogen und waren
von dort über das Gebirge auf Erdeni-Dsu (ml sé) herausgekommen. —
Unterwegs hatten sie mehrfach Gräber und Monumente derselben Art
getroffen, wie die Tuküe-Grabmäler, die wir in der Folge bei Koscho-
Tsaidam (Oct ] my) erblickten. (S. Beilage III u. IV).
Nach Abschluss der Arbeiten in Chara-Balgassun beschlossen wir in
gemeinsamer Berathung aller Mitglieder der Expedition, uns in 3 Gruppen
zu trennen. D. A. Klemenz mit einem Diener, einem Führer und 5 Pfer-
den schlug die Richtung nach Westen ein durch das Gebiet des oberen
Dshirmantai und des Chanyn bis in das Gebiet der Urianchai und erreichte
die Grenzen des Bezirks von Minussinsk. (Die Beschreibung dieser Tour
siehe in der Beilage I). N. M. Jadrinzew mit einem mongolischen Führer
und einem Dolmetscher wandte sich südwärts zum Changai (mm) mit
dem Zwecke der vorläufigen Erforschung der südlichen Gebirge bis zur
Wüste Gobi. (Über die Resultate dieser Reise siehe die Beilage III).
Ich selbst mit den Herren Dudin, Lewin und meinem Sohne brach zur
Erforschung von Koscho-Tsaidam (Lechet y ) und des Klosters Erdeni-
Dsu (Tl «é) auf. Capitän Stschegolew hingegen mit 3 Kosaken und
einem Mongolen sollte gleichzeitig die übrigen Theile des mittleren Orchon-
thales untersuchen.
Nachdem wir den Orchon überschritten hatten, durchschnitten wir quer
die Gegend zwischen dem Orchon und dem Kokschin-Orchon und gelangten
in das Thal des Sees Tsaidamin-Nor (moy M) zur Untersuchung der
daselbst vorhandenen Tuküe-Denkmäler. Unser Lager blieb hier bis zum
7. August.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 897.
360 DR. W. RADLOFE’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. |N. 8. Il
Die sogenannten Denkmäler von Koscho-Tsaidam bestehen aus vier
Grabmälern, die am rechten Ufer des Kokschin-Orchon liegen. Mehr nach
Norden befinden sich zwei derselben, die aus aufrecht gestellten mit Orna-
menten bedeckten Fliesen bestehen; bei dem einen ist noch eine Steinplatte
mit einem Zeichen an der Vorderseite aufgestellt. Diese beiden Denk-
mäler weisen keine Inschriften auf. Interessanter sind dagegen die beiden
südlich gelegenen Grabmäler, von denen das nördlichere dem bekannten
Küi-Tegin (ff 4 #1) angehört. Darauf ist das Monument eines Kaisers
von China in der Zeit der Dynastie Tang, (FF) im 30. Jahre der Re-
gierung des Kai-Juan, (FH FU) am 7. Tage des zwölften Mondes er-
richtet (im Jahre 732 unserer Zeitrechnung). Auf dem anderen Grabmale,
welches von dem ersten 400 Schritt entfernt nach SSO liegt, befindet sich
eine Tafel, die um ein Jabr später, wie jene, gesetzt ist. Die Anordnung
dieser beiden Tuküe-Gräber ist folgende: gegen Westen ist ein regelrecht
behauener quadratischer Granit-Opferaltar von mehr als einem Meter Dicke
und über 2 Meter Länge mit einer tiefen runden Höhlung in der Mitte auf-
gestellt, darauf folgt in der Richtung nach Osten eine Erhöhung mit mar-
mornen Menschen- und Löwenfiguren chinesischer Arbeit; hier hat allem
Anschein nach ein kleiner Tempel gestanden, der, wie die chinesische Ge-
schichte berichtet, von einem Kaiser von China erbaut worden ist. Die Mar-
morfiguren sind alle ohne Kopf und augenscheinlich absichtlich zertrüm-
mert; sie sind schematisch ohne Aufwand künstlerischen Verständnisses ge-
arbeitet, aber in der Beziehung wichtig, dass sie uns ein deutliches Bild von
der Kleidung der Tuküe geben. Nach Süden von dem Tempel liegen mar-
morne Schildkröten, die als Basen für Denkmäler gedient haben, und daneben
umgestürzte grosse Marmortafeln mit Inschriften; weiter nach Osten zwei
Hirsche von demselben Material. Dieser ganze Theil des Grabes ist augen-
scheinlich von Chinesen hergestellt worden. Noch weiter von hier nach
Osten beginnen erst die eigentlichen Tuküe-Denkmäler. Bei dem einen
Grabe finden sich zwei Steinfiguren, bei dem anderen ein theilweise verwit-
terter Stein mit runenartiger Inschrift auf der einen Seite. Von hier zieht
sich eine Reihe in der Erde stehender und liegender Steine von mehr als
zwei Werst Länge nach Osten und schliesst mit einem aufrechtstehenden
Steine ab. Der Grabstein des Küi-Tegin ist vollkommen wohlerhalten. Er
ist oben mit Drachen verziert und zeigt auf der einen Seite eine chinesische
Inschrift, über welcher auf dem Stirnschilde geschrieben steht: «Denkmal
des verstorbenen Küi-Tegin». Auf der anderen Seite ist eine runenartige
Inschrift von 40 verticalen Zeilen und auf dem Stirnschilde in grossem
Maassstabe ein Zeichen eingegraben, vermuthlich das Geschlechtszeichen
(Tamga) der Tuküe-Chane. Das nämliche Zeichen findet sich auch auf der
Mélanges asiatiques. T. X, p. 398.
(xxxv)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 361
Brust einer der Steinfiguren und an dem vorderen Stein .des zweiten nörd-
lichen Grabmals. Auch die Schmalseiten der Tafel sind von oben bis unten
mit dichten Zeilen runenartiger Schriftzeichen bedeckt.
Die Platte des anderen Grabmales ist in 3 Stücke zerschlagen; auf der
einen Seite zeigt sie eine chinesische Inschrift, die aber so stark beschädigt
ist, dass sich nur ein unbedeutender Theil entziffern lässt. Das Stirnschild
dieser Seite ist mit einer Überschrift in Runenzeicheu dicht beschrieben.
Auf dem Stirnschilde der Rückseite findet sich dasselbe Zeichen, wie auch
auf dem ersten Grabsteine; die übrige Fläche ist ebenso wie die Schmal-
seiten mit Inschriften in runenartiger Schrift bedeckt, die sich ebenso
schön conservirt haben, wie die auf dem ersten Monumente. Die beim zwei-
ten Grabmale angestellten Nachgrabungen erwiesen, dass der Tempel auf
einem aus schichtweise gestampftem Lehm bestehenden Fundamente errichtet
war, und dass die gesammte Örtlichkeit nach dem VII Jahrhundert von
einer Schicht Triebsand bis zu einer Arschin Mächtigkeit verschüttet wor-
den ist. Ferner waren auch den Hirschen beim zweiten (südlichen) Grab-
male, die wir erst aus dem Sande ausgraben mussten, die Köpfe abgeschla-
gen; folglich ist die Zertrümmerung der Statuen schon in alter Zeit geschehen.
Weiteren Ausgrabungen stellten sich die uns beobachtenden chinesischen
und mongolischen Beamten in den Weg, so dass wir nicht in der Lage waren,
in die Grabkammer einzudringen und ihre innere Anordnung zu erforschen.
Aus der Untersuchung dieser Grabstätten ergiebt sich deutlich: 1) die
äussere Anlage von Tuküe-Gräbern; 2) dass die Sitte, beiden Gräbern Stein-
figuren aufzustellen, bei den Tuküe (den alten Türken) verbreitet war, wo-
durch auch das Vorkommen von solchen bis nach Süd-Russland erklärt
wird; 3) dass die runenartigen Schriftzeichen bei den Tuküe vor dem VIII.
Jahrhundert üblich waren, woraus auch der Grund für die Ausbreitung
dieser Schrift bis in das Gebiet des Jenissei und des Tarbagatai sich be-
gründen liesse.
Aus Koscho-Tsaidam ging Herr Lewin in meinem Auftrage nordost-
wärts und entdeckte unweit des Chabur-Nor (MER ef) eine Tafel
mit der Darstellung dreier menschlichen Figuren und mit einer Runen-
inschrift, wovon Abklatsche durch Herrn Jadrinzew nach St. Peters-
burg gebracht worden sind. Ausserdem begaben sich die Herren Dudin
und Lewin an den Ügei-Nor zur Aufsuchung von Runeninschriften, von
deren Existenz ein Gerücht zu uns gedrungen war; doch weigerten sich die
Mongolen auf Geheiss ihrer Obrigkeit strict, die fraglichen Steine zu zeigen,
und jene fanden nur einen Stein von der Art, wie wir sie am Ügei-Nor gese-
hen hatten, sowie ein Grabmal aus Steinfliesen mit einer kleinen Granitstatue,
ähnlich denen von Koscho-Tsaidam und ebenfalls ohne Kopf. Ein solches
Mélanges asiatiques. T. X, p. 899.
362 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. III
unfreundliches Verhalten der chinesischen Behörden unseren Forschungen
gegenüber erklärt sich dadurch, dass sich ein Gerücht verbreitet hatte, als
ob wir unter dem Vorwande wissenschaftlicher Untersuchungen in der
Erde verborgene Edelmetallschätze heben wollten.
Am 7. August brachen wir nach dem Kloster Erdeni-Dsu (gr (x)
auf, welches etwa 40 Werst südöstlich von Koscho-Tsaidam und etwa
30 Werst südlich von Chara-Balgassun, unweit des rechten Ufers des Orchon
liegt, und schlugen, dort angelangt, unser Lager nahe beim Nordthore des
Klosters auf. Dasselbe ist von einer Mauer umgeben, die ein Quadrat von
250 Faden Seitenlänge bildet. Auf jeder Seite befinden sich 22 Ssuburgane
und in der Mitte je ein mit Ziegeln ausgemauertes Thor. Die neue Mauer ist
nicht breit und aus dem Material der alten erbaut, die gleich den Wällen
von Chara-Balgassun aus gestampften Lehmschichten in einer Breite von
über 3 Faden hergestellt war und jetzt einen grasbewachsenen Wall bildet,
auf welchem sich die neue Mauer erhebt. Schon hieraus erhellt deutlich,
dass das Kloster an der Stelle eines älteren Gebäudes errichtet worden ist,
wie die Mönche aussagen, einer Festung. Nördlich vom Kloster erblickt
man die Ruinen einer alten, an drei Seiten von einem unbedeutenden Walle
umschlossenen Stadt. Die Länge der Nordseite des Walles beträgt etwa eine
Werst, die der Westseite 600 Faden. Vor dem östlichen Stadtthore lag
eine kleine Vorstadt und weiter in der Umgegend findet man Spuren von
Einzelhöfen. Im Innern der Stadt sind niedrige Wälle und Erhebungen
bemerkbar, die Reste ehemaliger Häuser, zwischen denen deutlich zwei
sich kreuzende Hauptstrassen hervortreten. An der Südost-Ecke der Stadt
liegt eine enorme Granit-Schildkröte mit einer viereckigen Oeffnung auf dem
Rücken zur Aufstellung einer grossen Grabsteinplatte, ähnlich dem Denkmale
des Küi-Tegin, doch ist von der Tafel und den Inschriften keine Spur übrig
geblieben. Die Schildkröte ist von einem Walle und fünf ansehnlichen
Kurganen (Hügeln) umgeben, von denen der mittlere einen gewaltigen Um-
fang besitzt. Allem Anscheine nach sind hier hervorragende Persönlichkeiten
(von der Familie des Chans) bestattet worden. Westlich von der Stadt sind
aus dem Bette des Orchon zwei Canäle abgeleitet, von denen der eine am
Fusse des südlichen Gebirges noch heutigen Tages das südlich von Erdeni-
Dsu belegene Gelände mit Wasser versorgt. Der nördliche Canal ist jetzt
zum grössten Theile verschüttet, er verband den Orchon mit dem Kokschin-
Orchon, und bei seinem Ausflusse aus dem ersteren sind die Reste einer
umfangreichen Vorrichtung zur Ableitung des Orchonwassers erhalten. Dieser
letztere Canal hat zur Bewässerung der nördlich von der Stadt befindlichen
Äcker gedient. Capitain Stschegolew nahm sowohl von der Stadt, als auch
vom Kloster einen genauen Plan auf.
Melanges asiatiques. T. X, p. 400.
(XXXY)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 363
Im Kloster fanden wir 16 Steine mit Inschriften, die theils vor den
Tempeln aufgestellt waren und buddistische Inschriften trugen, theils in die
Gebäude und Thore des Klosters eingemauert waren. Augenscheinlich haben
die Mönche diese Steine aus der nächsten Umgegend herbeigebracht und zu
ihren Zwecken verwandt. Zwei dieser Steine, von denen der eine sehr alt war
und aus der Zeit der ersten Mongolenchane stammte, waren mit mongolischen
Schriftzeichen bedeckt. Zwei weitere, der eine mit mongolischer, der andere
mit tibetischer Inschrift, standen vor einem der Tempel und bezogen sich
auf die Erbauung des Klosters. Ein Stein wies eine persische Inschrift auf,
die übrigen alle dagegen mehr oder weniger umfangreiche chinesische, in
denen sich häufig die chinesischen Zeichen: «Cho-Lin» (FU Fk) und
«Ta-Cho-Lin» (AK #1 ÂK) wiederholen (die chinesische Benennung der
Stadt Karakorum). Auf der oben erwähnten persischen Inschrift liest man
gleichfalls deutlich die Worte «Sehähri Chanbalyk» (die persische Bezeich-
nung für die Mongolenstadt Karakorum). Alle diese Steine, die aus der
nahegelegenen Stadt ins Kloster gebracht worden sind, beweisen, dass hier
Karakorum gelegen hat, die Residenz der ersten Nachfolger Tschingis-Chans,
was auch mit den Angaben der Chinesen, wonach Karakorum sich 100 Li
südlich vom Ügei-Nor befunden hat, vollkommen übereinstimmt.
Nachdem wir unsere Arbeiten (Pläne, Abklatsche, Zeichnungen und
photographische Aufnahmen) zum 15. August beendigt hatten, konnten wir
angesichts des herannahenden- Herbstes nicht weiter nach Süden bis zum
Changai-Gebirge vorrücken und beschlossen deshalb, hier unsere gemeinsame
Arbeit abzuschliessen und unsere Karawane in drei Gruppen zu theilen.
Der eine Theil, aus zwei Kosaken bestehend, blieb in Erdeni-Dsu, um die
Ankunft des Herrn Jadrinzew abzuwarten, der auf dem Wege zwischen
der Charucha und dem Orchon direct nach Kiachta zurückkehren sollte
(s. Beilage III). Capitain Stschegolew, S. M. Dudin und N. P. Lewin
gingen mit den Kamelen längs des Orchon bis zum Flusse Gorigin-Gol,
wo auf Klaproth’s Karte eine Ruinenstätte angegeben ist, und sollten sich
von dort über den Dshirmantai, Tsetsyrlyk-Gol (kr te) und Chanyn
längs der Sselenga nach Kiachta begeben (s. die Beilagen II und IV).
Ich selbst fuhr mit meinem Sohne in zwei Wagen mit 8 Pferden süd-
östlich bis sur Poststation Ssair-Ussu (Are che) und von dort auf der
Poststrasse über Kalgan nach Peking. — Mein Weg führte mich über den-
selben Gebirgspass am Oberlaufe des Dshirgalangtu (ern), über
welchen ‚die Herren Jadrinzew und Lewin aus Urga nach Erdeni-Dsu
gelangt waren, und sowohl Herrn Jadrinzew’s Reisetagebuch, als auch das
meinige beweisen, dass die Karte der Mongolei südwestlich von der Stadt
Urga keineswegs genau ist und wesentlicher Correcturen bedarf. Auf meiner
Mélanges asiatiques. T. X, p. 401.
364 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [X. 8. II
Reise bis zum Übergange über den Dshirgalangtu traf ich keinerlei Spuren
von alten Grabstätten. Vom Dshirgalangtu wandte ich mich nach dem
östlichen Theile der Wüste Gobi, welche hier aus weiten Ebenen, durch-
schnitten von mehr oder weniger flachen Hügelreihen und Bergrücken,
besteht, die sich von SW nach NO hinziehen. In dem wir den Tuchum-Nor
(A -mm@) rechter Hand liessen, erreichten wir, einer Reihe von Brunnen
folgend, die Karawanenstrasse, welche von der Stadt Urga gerade südlich
zum Ürton Loss (3%) führt, und kreuzten sie beim Brunnen Udzun. Zur
Uliassutai’schen Ürton - Strasse gelangten wir ein wenig östlich von der
Station Schabuktai (ArGmoe) und von da direct nach Ssair-ussu.
Auf diesem ganzen Wege trafen wir auf gar keine Alterthämer und
hörten nur von Ruinen, die sich in der Nähe des Berges Iche-Gadscharyn-
Tscholo (irrthümlich auf der Karte als Iche-Gadshar-Ula bezeichnet) befinden
sollten; da jedoch unsere Kamele direct bis Ssair-Ussu gemiethet waren,
hatte ich nicht die Möglichkeit, sie aufzusuchen. — Von Ssair-ussu benutzte
ich die mongolische Post, um nach Kalgan zu gelangen. —
Von hier reiste ich direct nach Peking und hielt mich nur in der
Schlucht von Nan-Kau auf, um einen Abklatsch von der uigurischen
Inschrift zu nehmen, die sich an dem im Jahre 1326 von Kubilai-Chan
erbauten Thore Hjü-Jung-Kuan befindet. In Peking copirte unser corre-
spondirendes Mitglied Herr P. S. Popow mit Hilfe eines chinesischen
Gelehrten einen beträchtlichen Theil der chinesischen Inschriften nach den
Abklatschen und übergab mir eine vorläufige Übersetzung der Inschrift von
Chara-Balgassun. Auf der Rückreise aus Peking schrieben zwei gelehrte
Chinesen in Schanghai den Text der übrigen chinesischen Inschriften unter
Aufsicht der bekannten Sinologen Dr. skins und v. Möllendorff ab, und
die letzteren versprachen mir, ihre Ansicht über diese Inschriften zukommen
zu lassen.
Aus der hier dargestellten Thätigkeit der Expedition kann die Conferenz
der Akademie entnehmen, dass dieselbe das Programm der ihr von der
Akademie gestellten Aufgabe voll und ganz zur Ausführung gebracht hat:
1) ist nicht nur eine Karte des mittleren Orchonthales mit Angabe aller sich
daselbst vorfindenden Ruinenstätten und Denkmäler entworfen, sondern es
sind auch folgende Marschrouten neu aufgenommen worden: a) von Urga
direct auf Erdeni-Dsu; b) von Erdeni-Dsu den Gorigin-Gol aufwärts, und
von hier über den Dshirmantu längs des Chanyn und der Sselenga bis Kjachta;
c) von Erdeni-Dsu nach Süden über den Changai und den Tujin-Gal bis zum
Ongin und zurück über Erdeni-Dsu auf das Kloster Ssu-Gyn bis zum Orchon:
d) von Chara-Balgassun über den Dshirmantai und den Chanui nach Westen
durch das Gebiet der Urianchai bis zum Jenissei und e) von Erdeni-Dsu über
Mélanges asiatiques. T. X, p. 402.
(XXXY)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 365
den Dshirgalangtu nach Ssair-Ussu. 2) sind genaue topographische Karten
und Situationspläne folgender Ruinenstätten aufgenommen worden: a) Tsagan-
Baischin an der Tola; b) des Klosters Charuchajin-Chara-Balgassun an der
. Charucha; c) der Ruinen von Daschin-Dshil südlich vom Ügei-Nor; d) des
Ortes Chara-Balgassun am Orchon mit genauen Plänen von den Trüm-
mern der Stadt und des Palastes; e) der Grabmäler von Koscho-Tsaidam;
f) des Klosters Erdeni-Dsu und des umliegenden Ruinenfeldes; und g) der
Ruinen am Chanyn. 3) sind Materialien zur genauen Beschreibung aller
genannten Trümmerstätten gesammelt worden. 4) sind Abklatsche von allen
Inschriften genommen worden, welche die Glieder der Expedition auf ihren
Reisen angetroffen haben und 5) sind photographische Aufnahmen und
Zeichnungen von allen Denkmälern und Ruinen gemacht worden, welche
die Expedition besucht hat.
Ausser der Ausführung der uns von der Conferenz der Akademie
gestellten Aufgabe sind von allen Mitgliedern der Expedition Tagebücher
geführt worden, die höchst schätzbares Material zur Geographie und Ethno-
graphie der auf der Forschungsreise durchzogenen Gebiete enthalten; ferner
haben die Herren Klemenz und Lewin eine Sammlung von Gesteinarten
und die erforderlichen Notizen zum Entwurfe einer geologischen Karte
dieser Gegend zusammengestellt, und schliesslich hat Herr Lewin für den
Botanischen Garten ein Herbarium gesammelt, zu welchem noch Herr
Jadrinzew Beiträge vom Südabhange des Changai hinzufügte. Bei der
Aufnahme der Marschrouten wurden von den Herren Capitain Stschegolew,
Jadrinzew, D. A. Klemenz und S. M. Dudin meteorologische Beobach-
tungen gemacht und Höhenbestimmungen nach dem Aneroid verzeichnet.
Endlich hat noch Herr Jadrinzew Pläne und photographische Ansichten
von allen Ruinen, Denkmälern und Klöstern aufgenommen, die er im
südlichen Changai-Gebirge getroffen hat.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 408.
366 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. S. III
BEILAGE I.
Brief des Herrn D. A. Klemenz an den Akademiker
Dr. W. Radloff.
Minussinsk, den 7. October 1891.
Nachdem ich die mir zu Theil gewordene Aufgabe ausgeführt, halte
ich es für meine Pflicht, Sie noch vor Einreichung meines Rechenschafts-
berichtes fürs erste in kurzer Form mit den Ergebnissen meiner Arbeiten
bekannt zu machen. u
Unserem Projecte zufolge, sollte ich von Chara-Balgassun am Orchon ins
Gebiet der Urianchai am oberen Jenissei vordringen und Daten zur Ent-
scheidung der Frage sammeln, ob zwischen den Denkmälern des Orchon-
thales und den längst bekannten Überresten alter Cultur am oberen und
mittleren Jenissei ein ununterbrochener Zusammenhang bestehe. Wie Sie
sich wohl erinnern, waren wir beim gemeinsamen Studium der uns zu
Gebote stehenden Excerpte aus verschiedenen chinesischen und abendlän-
dischen Autoren über die Alterthümer Central-Asiens zu dem Schlusse
gekommen, die «Stadt der Kostbarkeiten» müsse sich an einem Orte nördlich
von Chara-Balgassun im Becken des Flusses Sselenga befunden haben.
Hierzu kamen noch die Berichte eines unserer Arbeiter von Ruinen am
Flusse Telgir- Muren. Ich sollte nun die Denkmäler, die ich unterwegs
antreffen würde, anmerken und beschreiben, sich etwa vorfindende Inschriften
copiren und gleichzeitig Notizen zur Topographie der Gegend sammeln.
Nachdem wir uns von Ihnen in Chara-Balgassun verabschiedet hatten,
brach unsere Karawane, bestehend aus mir, einem Arbeiter, der zugleich
als Dolmetscher diente, dem Kiachtaer Kleinbürger Innocentius Nakwassin
mit einem mongolischen Führer und 5 Pferden, am 28. Juli auf und folgte
aufwärts dem Lauf des Flüsschens Dshirmantajin-Gol, eines linken Neben-
flusses des Orchon.
Die Ufer und das ganze Thal des Dshirmantajin-Gol sind mit Kerek-
ssuren*) übersäet. Hier sei noch bemerkt, dass Herr Jadrinzew ohne zu-
4) Der Kürze des Ausdrucks halber werde ich mich in diesem Briefe bei der Beschreibung
der Gräber an die von Ihnen in Ihrem Werke « Aus Sibirien» adoptirte Terminologie halten.
Mit Kerekssuren — einem Wort, das sich seit der Zeit der Reisen der Herren Potanin und
Jadrinzew in der archaeologischen Literatur eingebürgert — bezeichne ich das, was Sie
Kirgisengräber nennen, oder Grabmäler ähnlich denen, die Sie zu den Denkmälern des neuen
Eisenzeitalters am Abakan zählen. Kurgane mit Steinfliesen nenne ich Steingräber, solche mit
einer Aufschüttung von Erde — Erdkurgane. Meiner eigenen Classification bediene ich mich
hier nicht, da sie in der Literatur keinerlei Aufmerksamkeit erregt hat und sich ihrer jetzt
nach Verlauf von fünf Jahren kaum noch Jemand erinnert!
Mélanges asiatiques. T. X, p. 404.
(ZXXY)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 367
reichenden Grund die Behauptung aufstellt, das Material zur Herstellung
der Grabsteinplatten sei vom Oberlaufe des Tsagan-Ssumejin-Gol (nach
seiner Bezeichnung des Dshermantai) geholt worden; dazu lag gar kein
Grund vor. Beim Zusammenfluss des Tsagan-Ssumejin-Gol und des
Dshirmantajin - Gol liegt die Oertlichkeit Tsagan- Chosche; sie besteht,
ähnlich der von Chara-Balgassan, durchweg aus Granit; die Structur des-
selben ist eine schichtweise, so dass sich sehr bequem Platten herausbrechen
lassen. Nach Spuren von Steinbrüchen habe ich nicht weiter geforscht, da
der Granit allerorten zu Tage liegt und es nicht erforderlich war solche an-
zulegen, sondern die Bauleute den Stein an verschiedenen Stellen losge-
brochen haben, wo sie gerade an der Oberfläche eine taugliche Tafel fanden. -
Die Ruine von Kuku-Ssume, derentwegen ich gerade den Umweg über den
Dshermantajin-Gol unternommen hatte, besteht aus den Überresten eines
Fundamentes, das aus rohen Platten von metamorphischem Schiefer und
Sandstein mit Stücken vulkanischer Gesteinarten zusammengesetzt ist,
ähnlich wie die Ruine von Tsagan-Balgassun an der Tola. Auf dem Funda-
mente liegen Ziegelträmmer. Südlich vom Hauptgebäude befindet sich ein
Kerekssur geringen Umfangs, gegen Nordwesten kleine Vertiefungen mit
Ziegelresten; bei der einen haben sich Überbleibsel von Holzsäulen recht
gut erhalten. Schon dieser eine Umstand lässt erkennen, dass das Bauwerk
nicht zu den ältesten gehört. Es war wahrscheinlich ein kleines Kloster,
welches verlassen wurde, weil es seine reichen Gönner verlor und in der
Nachbarschaft andere Tempel entstanden. Derartige Zufälle bilden in der
Mongolei keine Seltenheit.
Vom Dshirmantai setzten wir unsere Reise nach Nord-Nordwest fort
und folgten dem Laufe des kleinen Flüsschens Tsochötojin-Gol, welches
sich in der Steppe verläuft. Eine Reihe von Steppenhügelrücken trennt das-
selbe vom Thale des Dshirmantai. Die Ebene durchschneidend, erreichten
wir den Eluss Ortu-Tamir etwa 25 Werst unterhalb der Einmündung des
Flüsschens Tsitserlik, eines rechten Zuflusses. Unterwegs stiessen wir
ungefähr fünf Werst vom Ortu-Tamir auf einen grossen Salzsee, Builan-Nor,
der bisher unbekannt und auf den Karten nicht verzeichnet war. Da der
Fluss aus seinen Ufern getreten war, verloren wir drei Tage am Ortu-Tamir.
Denn den Übergang nach der im Urianchai-Gebiete gebräuchlichen Weise
schwimmend zu bewerkstelligen, wobei das Gepäck auf einem kleinen Floss
an den Schwanz des Pferdes befestigt wird, gelang uns nicht, weil es an dem
zur Herstellung Flosses erforderlichen Holze fehlte. Jenseit des Ortu-
Tamir gingen wir mit Berührung des Steppenbrunnens Ubuch-Chudshir
zum Übergange Dasche-Dunduk und stiegen längs des Flüsschens Ara-
Chudshir zum Choitu-Tamir hinab. In dieser Gegend beginnen sich ausser
Mélanges asiatiques. T. X, p. 405.
368 DR. W. RADLOFF’S VORL. BEB. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLBBH. [N. 8. Il
Kerekssuren auch schon Steingräber mit aufrechtstehenden Steinplatten zu
finden. Am Ara-Chudshir erblickte ich ein frisch aufgewühltes Grab, ein
Beweis, dass die Plünderung der Gräber noch heutzutage in der Mongolei
im Schwunge ist.
Unweit des Choitu-Tamir kreuzten wir etwa 10 Werst westlich vom
Zusammenfluss des Ortu- und Choitu-Tamir die Marschroute Pewzow’s
und wandten uns, bei dem kleinen Tempel Chudshirtejin-Ssume vorüberkom-
mend, nach Norden. Hier sind überall Kerekssuren in Menge anzutreffen.
Nachdem wir den Bergpass Chartsat-Daba überschritten hatten, kreuzten
wir das Flüsschen Ar, das letzte dem Orchonbecken angehörige auf unserem
+ Wege; das nächste Flüsschen, Tsorüjin-Gol, zählt schon zum System der
Sselenga und ergiesst sich in den Chunejin-Gol oder in der Umgangssprache
Chuni-Gol. Am unteren Laufe der Tsorüja trafen wir Kerekssuren und die
Überreste eines umfangreichen Erdwalles. Den Chuni-Gol kreuzten wir nur
und gelangten, einem linken Nebenflusse desselben, dem Talajin-Bulyk,
folgend, über den gleichnamigen Übergang zum See Ichi-Chanyn-Nor, der
in der Nähe des Flüsschens Chanyn-Gol oder Chanui liegt.
Etwa vier Werst vom See und eine halbe Werst vom Flusse Chanui
fanden wir ein ausgedehntes Trümmerfeld, in welchem man gar wohl die
«Stadt der Kostbarkeiten» hätte erblicken können. Von allen. Ruinen, die
mir in der Mongolei zu Gesichte gekommen sind, bringt diese am allerau-
genscheinlichsten den Eindruck hervor, dass hier einst eine bedeutende
Stadt gestanden haben muss.
Der am meisten in die Augen fallende Gegenstand unter diesen Trüm-
mern ist ein hoher. Erdwall in Form eines Vierecks mit vier Thoren aus
Fliesen in tibetischer Architektur. Innerhalb dieses Vierecks erheben sich
die Überreste eines grossen Gebäudes und mehrerer von geringerem Umfange.
Alle Bauten waren aus Ziegeln hergestellt, an einzelnen Stellen sind vorzüg-
lich gearbeitete Säulenbasen aus Granit erhalten, ähnlich denen, die wir mit
Ihnen am Ügei-Nor und in der Nähe des Tsagan-Nor gesehen haben: eine
quadratische Platte, auf welcher ein flacher Kreis ausgehauen ist. Es giebt
auch Postamente von Eckpfeilern, welche dicht an der Mauer gestanden
haben: auf diesen ist an Stelle des vollen Kreises ein Halbkreis eingemeis-
selt. Ausserhalb der Erdumwallung ist auf etwa zwei Werst Entfernung
nach Norden und 100 Faden nach Westen das ganze Terrain mit den Resten
von Gebäuden innerhalb vierseitiger Wälle besetzt. Auf den oben abgeplat-
teten Hügeln in Gestalt länglicher Rechtecke finden sich Säulenbasen und
behauene Steinpfosten. Vom Chanyn-Gol war bis zur Städt ein Wasserlei-
tungscanal gezogen, der aber keinen natürlichen Wasserlauf bildet, wie der
am Dshermantai bei Chara-Balgassun, da seine beiden Böschungen eine
Mélanges asiatiques. T. X, p. 406. j
(XXXV)] _GENBHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 369
gleiche Neigung besitzen, und zwar eine ziemlich steile, was bei natürlichen
Canälen und Wasseradern niemals vorkommt.
Ungefähr fünf Werst von der Ruine liegen unweit der Nordspitze des
Iche-Chanyn-Nor zwei Steingräber, Orone, wie die Mongolen sie nannten.
Die Umfriedigung der Grabstätte besteht aus dicht aneinandergesetzten
Platten von metamorphischem Schiefer, und innerhalb derselben befinden
sich sehr roh gearbeitete Steinfiguren ohne Köpfe. Auf der Aussenseite der
Fliesen ist ein Ornament in Form von aneinandergereihten länglichen Sechs-
ecken eingemeisselt, welches, wie ich aus Herrn Jadrinzew’s Zeichnung
schliesse, ähnlich auch in Koscho-Tsaidam gefunden wurde°). Auf einer der
Steinplatten war auch eine kurze Runeninschrift erhalten, von der ich mich
selbstverständlich beeilte, einen Abklatsch zu nehmen. Jenseit des Flusses
Chanyn-Gol fand ich am Flusse Dsun-Modo noch zwei ähnliche Kurgane,
jedoch ohne Inschrift. Weiter habe ich derartige Grabmäler, die im Bezirke
von Minussinsk gut bekannt sind und häufig vorkommen, in der Mongolei
und dem Gebiete von Urianchai nicht mehr angetroffen.
Das Thal des Chanyn-Gol ist von allen Orten, die ich in der Mongolei
gesehen habe, am schönsten gelegen und am geeignetsten zur Besiedelung;
dank seinem Reichthum an herrlichen Weideplätzen und Wiesen kann es
dreist mit dem in Prosa und in Versen vielgerühmten Orchonthale in die
Schranken treten.
Vom Chanui gelangten wir, nach dem wir seine Nebenflüsse Narin-
Chudshir, Ichi-Chudshir und Dsu-Ssana überschritten hatten, an das
Flüsschen Atschin (Otschan auf den Karten und bei G. N. Potanin). Das-
gelbe ist mit zahlreichen Kerekssuren besetzt und gegenüber dem Kloster
desBandi-Gegen, welches 20 Werst oberhalb seiner Einmündung liegt, ist
geradezu ein Friedhof. Hier sind auch die Überreste alter Bewässerungs-
canäle sichtbar, doch sind sie neueren Datums, als die Kerekssuren, da an
einer Stelle ein Graben ein altes Grab durchschneidet. Spuren von Acker-
feldern zeigen sich vielerorten; doch auch an der Sselenga beschäftigen sich
die Mongolen stellenweise mit Ackerbau. Reste alter Bauwerke gelang es
uns nirgends zu entdecken, auch war nichts von solchen zu hören. Im
Kloster statteten wir dem Bandi-Gegen einen Besuch ab. Er ist ein noch
sehr junger, gesunder, wohlgenährter und hübscher Mongole. Wir trafen
ihn an der Arbeit beim Bau eines neuen Tempels, den er selbst leitete; er
interessirte sich sehr für meinen Bart, fragte uns über unsere Reise aus,
entschuldigte sich, dass er uns nicht bei sich empfangen könne, da ihn seine
6) Es ist interessant, dass ich einem ähnlichen Ornament auch an einem der Tempel im
Kloster des Bandi-Gegen am Flüsschen Atschin begegnet bin, nur war dort die Verzierung
nicht eingemeisselt, sondern in Farbe ausgeführt.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 407. 25
370 DR. W. BADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DERMITALLERE. [N. S. IH
Arbeit davon abhalte, und forderte uns auf, auch ohne-seine Gegenwart bei
ihm den Thee einzunehmen, Die Liebenswürdigkeit des Herrn «Gottes» ging
so weit, dass er uns, als wir bei ihm sassen und assen, kleine Seidenläppchen
mit dem Bedeuten zusandte, wir sollten sie als Amulete gegen Reise-
unfälle, die ung zustossen könnten, um den Hals tragen. Dieser Gegen ist
von der chinesischen Regierung nicht anerkannt, er besitzt weder eine
Tamga noch eine Urkunde vom Bogdy-Chan.
Vom Atschin-Gol gingen wir an die Sselenga und verfolgten ihren
Lauf bis zu dem Punkte, wo die drei Flüsse Eter, Bukssui und Telgir-
Muren sich zum grössten Flusse der Mongolei vereinigen. Der Bukssui ist
auf den Karten sehr weit vom Zusammenflusse des Eter und des Telgir-
Muren angegeben. In Wahrheit sind indess alle diese drei als Quellflüsse
der Sselenga anzusehen. |
Die Ruinen am Telgir-Muren, von denen Fedor Ossokin geredet hatte,
liegen nach den Berichten drei Tagereisen zur Seite von unserer Marsch-
route flussaufwärts. Mit Rücksicht darauf, dass der Herbst schon im Anzuge
war und wir auf die Weise um 150 Werst vom geraden Wege hätten ab-
weichen müssen, glaubte ich, auf die Besichtigung dieser Ruinen um so eher
verzichten zu dürfen, als sie, wie uns gesagt wurde, aus einem einfachen
Erdwalle bestehen. Ausserdem liegen sie drei Tagereisen vom See Teri-Nor,
wo sich bekanntlich ebenfalls Ruinen vorfinden. Die Alterthümer am
Telgir-Muren in Augenschein zu nehmen, bleibt also passender dem vorbe-
halten, der sich der Aufgabe unterzieht, die Ufer des Kosso-Gol und des
Teri-Nor zu erforschen und die Angaben des Herrn Dubrow «über chine-
sische Burgen» an der Linie der mongolischen Grenzpiquets zu verificiren.
Vor mir lag ja bis zu den ersten russischen Factoreien im Gebiete von
Urianchai noch eine Reise von über 700 Werst und auch an Ort und Stelle
stand mir viel Arbeit und eine Menge Hin- und Herzüge bevor. Wollte ich
an den Telgir-Muren gehen, so musste ich an den Kosso-Gol und nach Tugena
herauskommen, und dieser Weg wäre zwar kürzer gewesen als der nach
Minussinsk, doch hätte er dem von uns gemeinsam festgestellten Plane meiner
Reise nicht entsprochen.
Vom Telgir-Muren setzten wir unseren Marsch den Bukssui aufwärts
und weiter zum grossen See Ssangin-Dalai fort. Hier kreuzten wir die
Marschroute Herrn Potanin’s. Die Ufer des Ssangin-Dalai sind mit Kerek-
ssuren und Steingräbern übersäet und die ganze Gegend ist augenscheinlich
einst dicht bevölkert gewesen; aber in Folge des Mangels an Süsswasser trifft
man heutzutage kaum mehr einen Bewohner an. Westlich vom Ssangin-Dalai
liegt ein zweiter Salzsee, der Tunemul-Nor. Von diesem gingen wir an den
Mélanges asiatiques. T. X, p. 408.
(XxxxV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 371
Fluss Tess, am Piquet von Tssur vorüber geradeaus über das Gebirge zum
Piquet von Dsinsilyk, den wir am 31. August erreichten, und von hier an
den Jenissei.
Im Gebiete von Urianchai zogen sich meine Arbeiten in Folge des
Eintritts schlechter Witterung sehr in die Länge. Dazu gesellte sich noch
der Umstand, dass die Steine mit Runeninschriften so verstreut im Lande
liegen, dass ich über 1000 Werst auf Reisen von Ort zu Ort zurückzulegen
hatte. Hier habe ich 14 Steine copirt, darunter vier ganz neu von mir
entdeckte. Einige von den Steinen, deren Copien die finländischen Ge-
lehrten gemacht haben, war ich nicht im Stande aufzufinden, was mir
natürlich gelungen wäre, wenn ich mehr Zeit zur Verfügung gehabt
hätte; doch musste ich mich beeilen, denn auf dem Gebirge war bereits
tiefer Schnee gefallen, und in nicht gar langer Zeit musste jegliche Commu-
nication mit der Gegend von Minussinsk unmöglich werden. Am 1. October
setzte ich meine Reise auf, einem Floss den Jenissei hinab fort, passirte
wohlbehalten die Stromschnellen und befinde mich gegenwärtig in Minussinsk.
Doch von den Inschriften der Runensteine Abklatsche zu nehmen, ist in
diesem Jahre nicht mehr möglich, denn an den durchfrorenen Steinen ver-
bietet sich jede Arbeit von selbst: sie trocknen nicht mehr. Die im Museum
von Minussinsk befindlichen Steine aber sind im Freien auf dem Hofe ohne
jedes Obdach untergebracht, der Transport dieser Monolithe in einen heiz-
baren Raum würde grosse Kosten verursachen, und ausserdem ruft mich
meine Pflicht nach Irkutsk. Statt am 15. September zum Termin der Er-
öffnung der Sitzungen der Ostsibirischen Abtheilung der Geographischen
Gesellschaft, kann ich nicht vor dem 20. October dort sein, und auch das
nur, wenn ich unterwegs auf keinerlei Aufenthalt stosse.
Zur Abnahme der Inschriften von Minussinsk, sowohl der im Museum
vorhandenen, als auch der in der Umgegend zerstreuten, würde ich meiner-
seits vorschlagen, örtliche Kräfte zu verwenden und kann zu diesem Behufe
einen hier ansässigen jungen Mann, der grosse Liebhaberei für die
Archäologie besitzt, Nikolai Petrowitsch Jewstifejew, empfehlen: mit der
von uns geübten Methode, Abklatsche zu nehmen ist er in genügendem
Masse vertraut.
Bis auf die letzte Zeit ist man der Ansicht gewesen, es sei vergeblich,
im Gebiete von Urianchai nach den Resten irgend welcher Gebäude oder
Denkmäler zu suchen. Indess können wir jetzt das Gegentheil behaupten:
1) am Oberlaufe des Flüsschens Dshedan, eines rechten Zuflusses des
Kemtschik, habe ich einen Erdwall von 450 Schritt Breite und 670 Schritt
Länge entdeckt und die Überbleibsel einer aus gestampftem Lehm herge-
stellten Mauer, ähnlich der von Chara-Balgassun. Das Innere des Vierecks
Melanges asiatiques. T. X, p. 409. 95%
372 DB. W. BADLOFF'S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. S. II
ist mit Gestrüpp von Faulbaum und Karagan bewachsen; doch lässt es sich
erkennen, dass die ganze Fläche mit Gruben bedeckt ist, vielleicht den
Spuren von Gebäuden. Genauere Nachforschungen wurden durch inzwischen
gefallenen tiefen Schnee vereitelt. 2) Unweit der Mündung des Flüsschens
Akssuk, eines linken Nebenflusses des Kemtschik, giebt es ebenfalls einen
vierseitigen Erdwall. 3) Auf meinen früheren Reisen im Urianchaigebiet
habe ich am Oberlaufe des Akssuk die Reste eines niedrigen Erdwalles
angetroffen, welcher vom linken Ufer des Flüsschens bis zum Abhange des
Bergrückens reichte. 4) Zu derselben Zeit fand ich am Flüsschen Manshurek,
einem linken Zuflusse des Akssuk, ein sonderbares kleines, aus gestampftem
Lehm aufgeführtes Gebäude. Es hat die Form eines rechteckigen Parallel-
epipedon ohne Dach und ist an jeder Seite anderthalb Faden lang (das Mass
gebe ich nach dem Gedächtniss an, da ich meine alten Notizbücher nicht
bei mir habe). Die Russen nennen diese Ruine «Stoilo». Vermuthlich diente
sie zur Aufstellung eines Götzen oder einer Gebetsmühle. — Die Notizen
über diese Ruinen, sowie auch die übrigen Ergebnisse meiner zweimaligen
Wanderungen im Gebiete von Urianchai habe ich noch nirgends veröffent-
licht. 5) Oberhalb des Flüsschens Tsagan-Arych, eines linken Nebenflusses
des Ulukem, fliesst in demselben Thale ein kleiner Bach, der sich, da sein ge-
sammter Wasservorrath zur Berieselung der Äcker von Ssoloty verwandt
wird, in der Steppe verläuft: dort fand ich einen Erdwall von etwa 300
Schritt Länge und 200 Schritt Breite und innerhalb desselben einen zweiten
kleineren von 150 zu 90 Schritt. Die Höhe des äusseren Walles beträgt
acht Fuss, er ist von einem flachen Graben umschlossen und an der Ostseite
mit einer Durchfahrt versehen. 6) In der Steppe von Ujuk liegen drei:
Werst von einander entfernt unweit des kleinen Sees Buga-Nor zwei räthsel-
hafte Bauwerke. Stellen wir uns eine Fläche von 200 Schritt Breite und
450 Schritt Länge vor, auf welcher in einer Höhe von anderthalb Arschin
Steine aufgehäuft und aufgeschichtet sind. An den Rändern ist diese Auf-
schüttung mit einem arschinhohen Walle aus dem gleichen Material um-
geben, an dessen Ecken sich kleine Steinpyramiden erheben. Die Eingebo-
renen von Urianchai nennen diese Denkmäler Tam-Obo, obgleich sie mit den
gewöhnlichen Obo’s nichts gemein haben. Bei dieser Gelegenheit bemerke
ich noch, dass ich in derselben Gegend auch Erdkurgane ohne die mindeste
Beimischung von Steinen gefunden habe. Die Höhe der Aufschüttung ging
bis zwei Faden, ihr Umfang bis 60 Faden. Solcher Kurgane fand ich
dort nahe bei einander 17, während sie anderswo im Urianchai-Gebiete gar
nicht vorkommen und auch im Bezirke von Minussinsk und Atschin als
Seltenheit betrachtet werden können. Einen solchen Kurgan in der Gegend
von Atschin habe ich aufgegraben: er erwies sich als ein Massengrab, wo
Mélanges asiatiques. T. X, p. 410.
(xıxv)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC: 373
den Todten an Stelle wirklichen Hausgeräths symbolische Miniaturdar-
stellungen der Gegenstände des täglichen Lebens beigegeben waren. .
Ausser meinen archäologischen Beobachtungen, über welche ich für
eine vorläufige Mittheilung, die keinen detaillirten Bericht vorstellen soll,
genug gesagt zu haben glaube, resümire ich hier meine übrigen Arbeiten in
kurzen Worten.
Die Aufnahme meiner Marschroute wurde während der ganzen Reise
bis nach Minussinsk durchgeführt. Da sie sich einerseits an die Vermessun-
gen Capitain Stschegolew’s anschliesst, andererseitsan die des Topographen
Orlow, welcher Herrn Potanin begleitete, und ausserdem eine Marschroute
Pewzow’s und zwei Marschrouten Rafailow’s (Ssangin-Dalai und Dsin-
lilyk) schneidet, so meine ich, dass sie wohl der Durchsicht werth ist und
einige Bedeutung für die Kartographie hat. Die Beobachtungen am Ther-
mobarometer wurden täglich bis Gandin-Chure am Flusse Tess fortgesetzt,
wo mein Vorrath an Spiritus zur Neige ging. — An Gesteinsarten habe
ich 250 Muster gesammelt und an Pflanzen 240 Arten. Die geologische
Collection spricht selbst für ihre Unvollständigkeit. Um eine mehr oder
weniger vollständige Vorstellung von der Gegend zu gewinnen, hätte ich _
mich bei jedem Bergübergang tagelang aufhalten und Seitenexcursionen
machen müssen; dann aber hätte ich meine Hauptaufgabe ausser Augen ge-
lassen und ausserdem hätten weder meine Geldmittel zu solchen Beobach-
tungen, noch meine Transportmittel zur Fortschaffung der Sammlung aus-
gereicht. In der Mongolei bewegte ich mich die ganze Zeit über in Gegenden
mit vorwiegend krystallinischem und metamorphischem Gestein, Sediment-
bildungen traf ich bis in das Gebiet von Urianchai nirgends an. In meiner
kleinen botanischen Sammlung wird der Kenner wohl schwerlich etwas ihm
Neues finden. Ich habe mich dabei nicht um Seltenheiten bemüht, sondern
nur die allerverbreitetsten Arten eingesammelt. Sie kann daher nur aufs
Neue den Beweis liefern, dass ungeachtet der dreifachen Kette des Ssajan
und der hohen Bergkämme des Altai die Pflanzenwelt der Steppen in der
nördlichen Mongolei der Steppenflora am Altai und im Bezirke von Minu-
ssinsk ungemein nahe steht.
Mir sind die Ergebnisse unserer gesammten Expedition nicht bekannt,
und selbst wenn sie mir vorlägen, würde ich es nicht wagen, ein Urtheil
darüber zu fällen; bezüglich meiner eigenen Arbeiten aber erlaube ich mir
folgende Bemerkungen; zu machen. Durch diese flüchtige Excursion wird
der Beweis dafür erbracht, dass zwischen den Denkmälern am Orchon und
denen von Minussinsk ein ununterbrochener Zusammenhang besteht, und
der Reichthum an archäologischem Material im Becken der Sselenga giebt
der Hoffnung Nahrung, dass es der Wissenschaft gelingen werde, die Lebens-
Mélanges asiatiques. T. X, p. 411.
374 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. 11
weise jenes merkwürdigen Volksstammes zu reconstruiren, welcher uns auf
der ganzen Strecke von der Grenze der Mandshurei bis zu den südlichen
Vorbergen des Altai zweifellose Spuren seiner Existenz hinterlassen hat.
Hoffen wir, dass die Lösung dieser erhabenen Aufgabe der russischen
Wissenschaft vorbehalten bleibe. Zu der Ausbreitung allgemein menschlicher
Civilisation unter den Völkerschaften Centralasiens berufen, werden wir
vielleicht einst die Geschichte der ihnen eignen Cultur schreiben und der-
selben ihren Platz in der allgemeinen Culturgeschichte des Menschenge-
schlechts anweisen.
Zum Schluss halte ich es für meine Pflicht, den russischen Kaufleuten
Andreas Ssafjanow, Leontius Bjakow und Scharyp Ssadykow meine
aufrichtige Erkenntlichkeit für die mir von ihnen erwiesene Beihilfe auszu-
drücken; insbesondere aber fühle ich mich dem Grenzchef von Ussa,
Nikolai Fedorowitsch Talysin, tief verpflichtet. Seine Zuvorkommenheit und
Fürsorge dafür, dass die Expedition ungehindert ihre Zwecke verfolgen
konnte, war geradezu rührend. Als er meinen Brief erhalten hatte, in
welchem ich ihn um Nachricht darüber bat, welche Verbindungswege
zwischen dem Bezirk von Urianchai und der Gegend von Minussinsk in
gegenwärtiger Zeit in Frage kommen könnten, da machte er sich selbst mir
entgegen auf den Weg. «Sie haben eine lange und beschwerliche Reise
hinter sich», sagte er mir, «dabei tritt leicht Mangel an mancherlei Gegen-
ständen ein, welche unterwegs verbraucht oder verloren gegangen sind, da
bin ich denn gekommen, um Ihnen zu helfen, so gut ich kann». Als gebildeter
Mensch interessirte er sich lebhaft für meine Arbeit, und wenn er selbst
durch Dienstgeschäfte verhindert war, mich auf meinen Ausflügen zu be-
gleiten, so gab er mir seinen Dolmetscher und einen Kosaken mit.
Demetrius Klemenz.
BEILAGE II.
Vorläufiger Bericht über die Reise S. M. Dudin’s aus Erdeni-Dsu
nach Kiachta.
Am 15. August Abends brach unsere Karawane, bestehend aus den
Herren I. I. Stschegolew, N. P. Lewin, mir, drei Kosaken, einem ge-
mietheten russischen Arbeiter, zwei Mongolen und einem mongolischen
‘Führer aus Erdeni-Dsu auf und schlug die Richtung den Orchon aufwärts
‘ein. Wir sollten an den Fluss Karkujin-Gol gehen, um dort die auf der
-Karte von Klaproth angegebenen Ruinen in Augenschein zu nehmen.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 419.
(XXXV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISEBL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 375
Allein ungeachtet der Kürze des Weges erreichten wir unser Ziel doch erst
am 21. August, da wir anfänglich durch Regenwetter und dann beim Berge
Golyn-Berche durch eine Überschwemmung des Orchon aufgehalten wur-
den, welchen wir an dieser Stelle überschreiten mussten. Unterwegs trafen
wir viele alte Gräber (Kerekssuren), in besonders grosser Zahl auf der
letzten Tagereise zwischen den Flüssen Naryn-Gol und Gorigin-Gol; daselbst
erblickten wir auch den ersten Stein mit Darstellungen von Hirschen. Die
Kerekssuren, die wir fanden, zeigten denselben Typus, wie diejenigen, welche
wir an der Charucha und am Orchon gesehen hatten, d. h. sie bestanden
aus Anhäufungen 'von Steinen, umgeben von einer kreisförmigen oder vier-
eckigen Steinsetzung; die Grösse wechselt von wenigen Schritten Durch-
messer oder Seitenlänge bis zu 80, 100 Schritt zu Pferde und darüber.
Einzelne Gräber finden sich fast garnicht, meist sind sie gruppenweise ohne
bestimmte Ordnung um einige grössere Kerekssuren vertheilt. — Am
21. August Morgens langten wir am Flusse Gorigin-Gol (auf der Karte
irrthümlich als Karkujin-Gol bezeichnet) an, konnten jedoch keinerlei Ruinen
daselbst entdecken, und die mongolischen Bewohner sagten auf unsere dahin
zielenden Anfragen aus, ihnen sei in der ganzen Gegend ausser der. Trümmer-
stätte am Flusse Dshirmantai bei Dsassygin-Chürä keine andere bekannt. —
Am Gorigin-Gol trafen wir keine Kerekssuren, sondern nur eine Steinfigur
ohne Kopf und einen halbverschütteten Stein (eine Menschengestalt) mit
unverständlichen stark verwischten Darstellungen.
Nachdem wir an diesem Tage den Dshirmantai überschritten hatten,
gelangten wir zu. den Ruinen beim Kloster Dsassygin-Chürä. Dieselben
weisen einen viereckigen Wall (ähnlich dem von Chara-Balgassun) auf, der
etwa fünf Faden Höhe und über 200 Schritt Seitenlänge besitzt und ringsum
von einem zweiten, weniger hohen Walle umschlossen ist. Im Innern sind
noch mehrere kleine Wälle und Gruben sichtbar. Nach den erhaltenen
Resten zu urtheilen ist der innere Wall ganz aus Lehmschichten mit Geröll
untermischt aufgeführt und mit Balken befestigt gewesen, deren Lager
noch sichtbar sind. — Nach Besichtigung der Ruinen und Aufnahme
eines Planes davon, nahmen ich und Herr N. P. Lewin das Kloster in
Augenschein und begaben uns, da wir dort keine Steine mit Inschriften
fanden, dann zu den heissen Quellen Cholon-Orschan am Dshirmantai, zwei
Werst unterhalb des Klosters. Hier fanden wir zwei Granitblöcke, von denen
der eine als Trog, der andere wahrscheinlich als Einfassung einer der Quellen
gedient hat. Vom Dshirmantai verfolgte unsere Karawane den Bach Cholt-
Gol, der sich in jenen ergiesst, aufwärts und gelangte über den Pass Tsy-
tsyrlyk-Daban in das Thal des Flusses Tsytsyrlyk-Gol, wo uns die Mongolen
von einem Steine mit Inschrift berichteten, der sich unweit des Urtu-Tamir
Mélanges asiatiques. T. X, p. 413. j
376 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. Il
befinden sollte. Am 23. August machte ich mich also mit N. P. Lewin in
Begleitung eines Führers auf den Weg zu jenem Steine, wir fanden jedoch
statt einer Inschrift nur die Darstellung von Hirschen darauf. Gräber waren
in der Nähe nicht zu erblicken.—-Noch an demselben Tage überschritten wir
den Urtu-Tamir, an dessen Hochufer fünf Werst von seinem jetzigen Laufe
entfernt zwei Tempel liegen — Dsun-Gegen-Chürä und Chat-Chürä. Bei
ihrer Besichtigung fand ich nirgends Steine mit Inschriften; doch sah ich
im zweiten von ihnen eine Menge alter Steine, welche von den Chinesen
auf’s Neue behauen wurden, so dass es nicht unmöglich ist, dass sie vor der
Bearbeitung beschrieben gewesen sind. Am 24. August gingen wir über den
Choitu-Tamir, am 25. über den Chassui und trafen erst am 26. am Chanyn-
Gol ein. Unweit des Chassui stiessen wir wieder auf Kerekssuren von ge-
waltiger Grösse und von demselben Typus wie jene am Naryn-Gol.— Nachdem
wir am 26. August die kleinen Seen Iche-Chanyn-Nor umgangen und einen
Hügelrücken überschritten hatten, gelangten wir in das Thal des Chanyn-
Gol gerades Weges zu den Ruinen, welche zwei Werst vom Flusse entfernt
liegen und aus einem niedrigen vierseitigen Walle von gestampftem Lehm
bestehen. Jede der vier Seiten ist in der Mitte von einem mit Schieferplatten
ausgelegten Thore durchbrochen, während sich inmitten der umschlossenen
Fläche das aus gestampftem Lehm aufgeführte und mit Ziegeln bekleidete
Fundament eines Gebäudes befindet; ein wenig nördlich und südlich davon
liegen zwei weitere gut erhaltene Fundamente geringeren Umfanges. An
dem südlichen haben sich noch die Ziegel des Fussbodens erhalten, sowie
ein aus demselben Material hergestellter Übergang zu dem mittleren
Fundamente. Auf dem nördlichen waren grob gearbeitete granitene Säulen-
basen zu finden, die jenen vollkommen glichen, die ich bereits im Kloster
Chat-Chürä und anderswo gesehen hatte. Zwei gleiche Fundamente befin-
den sich an der Westseite des Walles. Gegen Norden und Osten von der
Ruine erblickt man Reihen von niederen Wällen und einige Erhöhungen
mit den Resten von theils behauenen, theils ganz unbearbeiteten Säulen-
postamenten. Sowohl auf dem vom Walle umschlossenen Platze, als auch
ausserbalb desselben fand ich glasirte und unglasirte Fragmente von Dach-
pfannen und plastischen Thonornamenten derselben Art wie in Tsagan-
Baischin oder, noch besser, wie in den modernen Klöstern, Erdeni-Dsu,
Chat-Chürä u. a., Ecksteine von Gebäuden und unbearbeitete Granitblöcke.
Ein wenig östlich von der Nordspitze der Seen Iche-Chanyn-Nor
erblickten wir mit Herrn N. P. Lewin zwei grosse Gräber, die aus ge-
waltigen, bis 7 Fuss langen und mit Abbildungen von Hirschen bedeckten
Granit- und Gneissplatten' zusammengesetzt waren. Beide Gräber waren
augenscheinlich schon von Jemandem aufgegraben worden, was sich unter
” Mélanges asiatiques. T. X, p. 414.
(xxxV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 377
Anderem aus Gruben an der Oberfläche und aus dem Umstand ergiebt, dass
die Steine aus ihrer ursprünglichen Lage gebracht sind.
Am 29. August nahm Herr N. P. Lewin einen Kosaken mit und ritt
‚voraus, während wir unseren Marsch in unverändertem Tempo fortsetzten.
Wir hielten uns am rechten Ufer des Chanyn-Gol, bis wir 15—17 Werst
vor dem kleinen See Schargyn-Nor aufs Imke Ufer übergingen. Auf diesem
Wege stiessen wir abermals auf zwei Steine mit Hirschdarstellungen. Der
eine von ihnen, den wiram 29. August trafen, stand einzeln auf einer über
dem Niveau des Flusses sich erhebenden Fläche und ist nur dadurch von
Interesse, dass er einen Übergangstypus von den Steinen, welche die
Expedition am Ügei-Nor und Chobur-Nor gefunden hat, zu jenen vom
Tsytsyrlyk:Gol und Naryn-Gol bildet; der andere, welchen wir am 30. August
erblickten, erhob sich bei einem Grabe, das aus ornamentirten Platten zu-
sammengesetzt war, von welchen nur zwei im rechten Winkel zu einander.
stehend erhalten sind, und glich vollkommen dem Steine am Naryn-Gol.
Unweit davon bemerkte ich auf grossen Lavablöcken, die an dieser Stelle,
wie überhaupt am Chanyn, sehr verbreitet sind, roh eingegrabene kleine
Abbildungen von Hirschen u. a.
Am 31. August überschritten wir den hohen Pass Dutlur-Daban und
näherten uns der Sselenga. Am folgenden Tage folgten wir dem Laufe der-
selben einige Werst abwärts und setzten dann beim grossen Kloster Cho-
schu-Chürä°), das aus unbekannten Gründen auf der Karte nicht angegeben
ist und bei dessen Besichtigung ich keine Inschriften entdecken konnte,
über den Fluss. Fünfzehn Werst von diesem Kloster stiessen wir auf eine
kleine aus einem viereckigen Walle bestehende Ruine, innerhalb deren das
Kloster Bai-Baligyn-Ssüme erbaut ist; auf der West- und Nordseite, sowie
an einem Theile der Ostseite derselben sind Mauern aus gestampftem Lehm
erhalten, die vom sichtbaren Fundamente, nicht vom Boden an gerechnet,
ungefähr drei Faden hoch sind und jenen von Chara-Balgassun gleichen;
die Südmauer und ein Theil der östlichen dagegen sind zerstört. Innerhalb
der Umwallung und auf derselben fand ich keinerlei Fragmente, weder
Steine, noch Ziegeln oder Dachpfannen. —Ein wenig südlich und näher zur
Sselenga befindet sich eine andere Ruine, die kleiner ist und die Gestalt
einer nach Osten nicht geschlossenen Umwallung besitzt, mit einem runden
Hügel an der offenen Seite und einer gleichfalls runden Grube im Centrum.
Auch hier konnte ich keine Bruchstücke entdecken.
Am 2. September kamen wir an den Fluss Egin-Gol, überschritten ihn
am 3. und gelangten, das Gebirge umgehend, in die Gegend Balis-Chyn.
6) Choschu-Chürä ist nicht der Name, sondern heisst das « Bezirks-Kloster ».
Mélanges asiatiques. T. X, p. 415.
378 DR. W. BADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. IH
Am 5. September wandten wir uns zur Sselenga zurück und folgten stets
ihrem Laufe an den Tempeln Barun-Dsassak, Nomon-Chan, dem kleinen
See Tsagan-Nor und dem Tempel Dsun-Dsassak vorüber, bis unsere Kara-
wane am 11. September in der Stadt Troitskossawsk eintraf. — Auch auf
diesem Wege begegneten wir von Zeit zu Zeit Kerekssuren, doch in bei
Weitem geringerer Anzahl und von kleineren Dimensionen als früher.
Die ganze Reise von Erdeni-Dsu bis nach Troitskossawsk haben wir
vollkommen wohlbehalten zurückgelegt und wurden nur durch das Frost-
wetter belästigt, das am Flusse Chanyn-Gol eintrat, fast ohne Unterbrechung
bis zu unserer Ankunft an der Sselenga anhielt und sich des Morgens bis
auf — 10° bis 11° C. steigerte.
Samuel Dudin.
St. Petersburg, 24. November 1891.
BEILAGE II.
Vorläufiger Bericht über die Untersuchungen des Mitgliedes der
Expedition N. M. Jadrinzew an der Tola, am Orchon und auf dem
südlichen Changai.
Nachdem ich meine Sommerreise 1891 beendigt habe und am 15.
September in Kiachta angekommen bin, halte ich mich für verpflichtet, vor-
läufig einen kurzen Bericht über die von mir durchmessenen Strecken und
über meine archaeologischen Untersuchungen im Gebiete der Tola und des
Orchon sowie im südlichen Changai einzusenden.
Dem mir ertheilten Auftrage und der bei Ausrüstung der Expedition
getroffenen Abmachung gemäss, hatte ich es übernommen, Nachforschungen
in bisher noch ganz unbekannten Gegenden anzustellen und wählte deshalb,
während das Gros der Expedition die nördliche Strasse Urga-Uliassutai ein-
schlug, die südlichere Richtung längs der Tola und dann über das Gebirge
südwestwärts auf Erdepi-Dsu.
Am 27. Juli brach ich mit zwei mongolischen Führern und zwei Last-
kamelen von Urga auf und folgte in südwestlicher Richtung dem rechten
Ufer der Tola. Mein Begleiter auf dieser Reise war Herr N. P. Lewin,
Lehrer der Naturwissenschaften an einer Lehranstalt in Kiachta. Während
ich die Marschroute aufnahm und die sich vorfindenden Denkmäler auf-
zeichnete, stellte Herr Lewin meteorologische Beobachtungen und Höhen-
bestimmungen vermittelst des Aneroids an und machte naturhistorische
ÆExcursionen. Je weiter wir an den mit Gesträuch bestandenen Ufern des
Flusses vordrangen, desto mehr dehnte sich das Thal aus und schien seinem
ganzen Charakter nach, mit seinen üppigen Wiesen und Weideplätzen Noma-
Mélanges asiatiques. T. X, p. 416.
(xxxV)] GENEBMIAUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 379
denvölkern alle denkbaren Vortheile darzubieten. Daher ist es wohl anzu-
nehmen, dass es von Alters her bewohnt gewesen ist. Schon gleich von
unserem Aufbruche aus Urga an begann ich nach den Spuren historischer
Alterthümer und Gräber zu forschen und suchte deshalb, während meine
Gefährten sich am Flussufer hielten, die Terrassen, Abhänge und Schluchten
des Gebirges ab, wo gewöhnlich Steingräber oder Kerekssuren zu finden sind.
Am zweiten Tage unserer Reise stiessen wir auch bereits aufsolche in bedeu-
tender Anzahl, sie standen gruppenweise zu Dutzenden beisammen und bil-
deten ganze Nekropolen. Wir konnten diese Grabmäler längs des ganzen
Laufes der Tola bis zu ihrer Wendung nach Norden in der Nähe des Klosters
Navan-Tseren verfolgen. Ausserdem glückte es uns noch, folgende interes-
sante Denkmäler zu entdecken. Am 17. Juli stiessen wir am Fusse des Berges
Artsit am rechten Ufer der Tola auf in der Art eines Grabmals zusammen-
gesetzte Steinplatten von 1,14 m. Höhe und 2,8 m. Breite. Unweit derselben
befanden sich zwei Granitstatuen in sitzender Stellung ohne Köpfe und mit
einem abgeschlagenen Arme, der daneben am Boden lag, und, wie sich an der
Schulterhöhlung erkennen liess, mit einem Eisenstabe befestigt gewesen war;
auch ein Dachziegel fand sich hier. Am 2. Juli trafen wir am Ongyt am
flachen Bergabhange ein Denkmal und in der Richtung von Osten auf das-
selbe zu eine Reihe Steine, welche einige Schritte von einander entfernt eine
Allee von 300 Schritt Länge bildeten. Das Grabmal selbst bestand aus vier
ornamentirten Steinfliesen von 75 cm. Höhe und 227 cm. Breite, lag auf
einer Erhöhung und war von einem Walle von elliptischer Gestalt umgeben.
Einige Schritte davon zeigten sich Steinfiguren, von denen eine mit dem
Gesichte dem Grabmale zugewandt 2,27 m. hoch war; die übrigen. standen
oder lagen dahinter. Im Ganzen zählten wir 17 Statuen. — In der Nähe
des Berges Chojinty fanden wir wieder ein Grabmal mit rhombischem Orna-
ment. Endlich, nachdem wir am 5. Juli auf das linke Ufer der Tola über-
gesetzt waren, erblickten wir auf dem Wege zum Gebirge Ulan-Chat
abermals ein Grabmal aus Granitplatten, in deren Nachbarschaft sich diesmal
sitzende Steinfiguren zeigten und ausserdem eine grosse steinerne Schildkröte
aus der Erde hervorragte, wie sie ähnlich in Erdeni-Dsu zu finden sind.
Nachdem wir die Schildkröte ausgegraben und einen Plan des Ganzen aufge-
nommen hatten, setzten wir unsere Reise fort. Ausser diesen Denkmälern .
begegneten wir beständig in der Nähe der Gräber grossen aufrechtstehenden
Steinen in Gestalt vierseitiger Prismen von einem Meter und mehr Höhe, zu
deren Füssen stets vier Fliesen lagen. Ihre Bestimmung ist schwer festzustellen,
aber danach zu urtheilen, dass sie einzeln stehend in der Nähe von Berg-
übergängen anzutreffen sind, können sie wohl als Wegweiser oder Grenzsteine
gedient haben. Von der Tola wandten wir uns südwestlich zu den Felsen
Mélanges asiatiques. T. X, p. 417.
380 DR. W. RADLOFF’S VORL. BEB. ÜBER DIE RESULT. DER MITALLERH. [N. S. II
des Ulan-Chat, wo nach Aussage der Mongolen Schriftzeichen zu sehen
sein sollten, näherten uns denselben am 6. Juli 30 Werst von der Tola und
fanden daselbst einen in Stein gefassten Brunnen, eine Menge Kerekssuren
und in den Felsen eingegrabene Zeichen. Das waren freilich keine Buch-
staben, sondern eher Geschlechtsmarken (Tamga) und nur ein Wort in
mongolischen oder uigurischen Schriftzeichen liess sich erkennen. Ausser-
dem war auch noch die Abbildung eines Thieres sichtbar. Alles wurde
natürlich sorgfältig copirt. — Am 7. Juli überstiegen wir den Kamm des
hohen Bergrückens Ongon-Chajirchan und trafen dabei Kerekssuren und
aufrechtstehende säulenartige Steine bis zu zwei Meter Höhe, besonders
aber fiel eine umgeworfene Säule von 4,2ım. Höhe in die Augen, die an
einen Obelisk erinnerte, mit zwei Granitpfosten von 2 m. Höhe. Am
9. Juli betraten wir das Thal der Seen Iche-Tukum-Nor, die auf der
Karte viel weiter südlich angegeben sind als in Wirklichkeit, einen aus-
gedehnten Thalkessel, dessen Westseite von Zuflüssen des Sees zerrissen ist.
Hier in der Ebene um die Seen herum trafen wir keine Gräber, aber
solche zeigten sich sogleich wieder, als wir uns den Vorbergen des Batu-Chan
näherten. Zu beiden Seiten dieses Bergrückens fliessen die Flüsschen Dshir-
galynd der erste und der zweite; im Thale des ‘einen von ihnen stiessen
wir auf eine typische Steinfigur und gingen dann an die Quellenflüsschen
der Charucha, den Scharling und Charling. In der Schlucht Chusche-Nuru
sahen wir einen grossen aufrechtstehenden Stein, der jedoch weder eine
Inschrift, noch sonst ein Zeichen trug. Am 14. Juli erreichten wir endlich
unweit Erdeni-Dsu den Kokschin-Orchon und schlugen unser Lager in der
Nähe der Ruinen Dorbeldshin und Chansyn-Choto, der Reste einer alten
chinesischen Festung, auf, die wir schon früher erblickt hatten.
Die Reise längs der Tola und sodann über das Gebirge zum Oberlaufe
des Orchon hatte uns den Beweis für die ununterbrochene Verbreitung alter
Grabmäler von Osten nach Westen und für die einstmalige Existenz eines zu-
sammenhängenden Volksstammes in diesen Gegenden geliefert. Nun blieb noch
die Frage übrig, wie weit diese Denkmäler sich vom Oberlaufe des Orchon
über den Changai nach Süden erstreckten und welchen Charakter sie trügen.
Deshalb trug ich mich nach Beendigung meiner Excursion an der Tola mit
dem Gedanken, den Changai und die südlichen Abhänge desselben mit den
Flüssen Ongin, Tatsa-Gol und Tujin-Gol zu übersteigen. Mein Plan fand
auch die Billigung des Leiters unserer Expedition, mit derich am 17. Juli
bei den Ruinen von Chara-Balgassun wieder zusammentraf und an deren
gemeinsamen Arbeiten ich mich bis zum 29, Juli betheiligte. Als nun der
Chef der Expedition hier seine Arbeiten beendigt hatte und sich nach
Koscho-Tsaidam wandte, brach ich mit meinen früheren zwei Führern und
Mélanges asiatiques. T. X, p. 418.
(XXXV)] _GENBBNIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 381
zwei Kamelen nach dem Oberlaufe des Kokschin-Orchon auf. Der Plan
meiner Excursion war mir vorgezeichnet und durch die übrigen Marsch-
routen bedingt. Während der Topographen - Capitain Stschegolew die
Aufgabe hatte, den Oberlauf des Orchon zu erforschen, sollte ich den
Kokschin-Orchon aufwärts gehen, sodann am Südabhange des Changai den
Fluss Ongin bei der Residenz des Ssajin-Nojen, des Gouverneurs der
Wüste Gobi, erreichen und das Gebiet des Tatsa-Gol und des Tujin-Gol bis
zur Ruine Boro-Choto am Rande der Wüste untersuchen, was ich denn
auch dem entsprechend ausgeführt habe. Ich halte es indess nicht für über-
flüssig, hinzuzufügen, dass die von mir gewählte Marschroute eine ganz neue
und der Oberlauf des Kokschin-Orchon noch gänzlich unbekannt war.
Das Gebirge Schangcho im Süden von Erdeni-Dsu zur Seite lassend,
erreichte ich am 2. August das ansehnliche Lama-Kloster Baron-Chürä
und begann darauf den Übergang über den Changai, der hier keine be-
sonders hohen Pässe darbietet. Das Terrain war wellig und unbewaldet,
stellenweise zeigten sich Salzseen und Sümpfe, während die Wohnsitze der
Mongolen in den Thälern lagen. Beim Anstieg trafen wir auf den Terrassen
Gräber und Steinreihen und beim Berge Ats einen majestätischen Kerekssur, .
deren Existenz und mit den nördlicher belegenen gleiche Gestalt deutlich
den Weg über den Changai anzeigten, welchen die alten Völkerschaften
benutzt haben. Durch malerische Schluchten im Dulangebirge, über Höhen
und Thäler vorschreitend erreichten wir am 3. August das Kloster Ilden-
Beli-Chürä und gelangten am 4. August über den Pass Burdin-Daban an
den Fluss Ongin. Unterwegs träfen wir ziemlich häufig in den Flussthälern
Kerekssuren und trugen sie in die Marschroute ein; unweit des Felsens
Bajin-Ulan, der am Ufer des Ongin emporragt, waren sie von besonderer
Grösse. Beim Übergang über diesen Fluss erblickten wir die Reste eines
grossen Bauwerks, eine quadratische Umwallung von 140 Faden Seiten-
länge und einer Arschin Höhe, innerhalb deren sich Erhebungen und
Bruchstücke von Granitplatten vorfanden, welche vielleicht die Reste eines
Denkmals sind; doch waren sie dermaassen verwittert und zertrümmert,
dass es unmöglich war, sich eine Vorstellung von der Gestalt des Denkmals
zu bilden. Eine halbe Werst vom Ufer stand ein abgerundeter Pfosten mit
einem symbolischen Zeichen, einem Kreise mit Querlinien, während andere
Zeichen verwischt waren. Fünf Werst jenseit desOngin, der hier eine Breite
von 10 Faden besitzt, machten wir bei heissen Schwefelquellen Halt, die
von den Mongolen als Heilbäder benutzt werden. Darauf erblickten wir
beim Passiren einer Schlucht einen merkwürdigen Granitbruch und dabei
aus dem gleichen Steine errichtete Kerekssuren: die Natur scheint hier
selbst die Anweisung zur Herstellung steinerner Denkmäler ertheilt zu
Mélanges asiatiques. T. X, p. 419.
382 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER HIT ALLERH. [N. 8. IN
haben. Den ganzen 5. August verbrachten wir auf dem Wege nach dem
Kloster des Ssajin-Nojen, welcher durch eine enge Felsschlucht führte und
in Folge dessen unseren Pferden und Kamelen viel Beschwerde verursachte.
Erst spät am Abend erreichten wir unser Ziel und schlugen unsere Zelte
unweit des Klosters auf. Bis hieher waren uns keinerlei Schwierigkeiten
in den Weg gelegt worden, doch rieth man mir, mich hier an die mongolischen
Behörden zu wenden, um meine weitere Reise sicher zu stellen, da die vor
mir liegende Gegend noch nie von russischen Reisenden betreten worden sei
und sich im Allgemeinen keines besonders guten Rufes erfreue. Deshalb
meldete ieh mich mit meinen Legitimationspapieren im Jamun, der örtlichen
Polizeiverwaltung, wurde auch ganz höflich empfangen und erhielt folgenden
Tages drei Polizisten zur Begleitung. Der Ssajin-Nojen zeigte kein Ver-
langen, mich zu sehen, doch tauschten wir Geschenke mit einander aus. Auf
meine Bitte erhielt ich die Erlaubniss, das Kloster in Augenschein zu nehmen,
allein das Innere der Tempel durfte ich nicht betreten. Ich begnügte mich
also damit, die Strassen zu durchschreiten und einige photographische Mo-
mentaufnahmen zu machen; alterthümliche Gebäude und Steine konnte ich
nicht entdecken.
Während der ganzen Zeit meines Aufenthaltes an diesem Orte bemühte
ich mich, durch meine Leute Nachrichten über etwa vorhandene alte Inschrif-
ten einzuholen, doch trotz der grossen Findigkeit meiner Mongolen in dieser
Hinsicht blieb alles vergebens. Da die örtlichen Autoritäten von wissen-
schaftlichen Forschungen keine Idee hatten und bei unserer Reise in ein von
Russen bisher noch nie betretenes Gebiet irgendwelche politische Zwecke
argwöhnten, hegten sie so grosses Misstrauen gegen uns, dass bei aller
äusseren Liebenswürdigkeit insgeheim der Befehl gegeben worden war, uns
keine derartigen Auskünfte in Betreff der Örtlichkeit zu geben.
Weil wir also auf Beihilfe von dieser Seite nicht zu rechnen hatten, be-
schlossen wir, nachdem wir die Umgegend des Klosters besichtigt hatten,
auf eigene Hand südwärts vorzudringen und unsere Forschungen fortzusetzen.
Nicht ohne Mühe erwirkte ich mir die Erlaubniss, an Stelle unserer durch
die letzten beschwerlichen Märsche sehr von Kräften gekommenen Pferde
und Kamele Postpferde benutzen zu dürfen und am 8. August verliessen wir
das Onginthal in stidwestlicher Richtung über die Berge. Unterwegs erwies
es sich, dass die Führer uns absichtlich über den Berg Chortschelot dirigirt
und das Vorhandensein eines anderen Weges verschwiegen hatten, in dessen
Nähe sich alte Denkmäler und Inschriften befanden. Als ich bievon erfuhr,
beschloss ich List mit List zu bekämpfen, meinen Weg an den Zuflüssen
des Tatsa-Gol bis zum Tujin-Gol fortzusetzen, dort die in Aussicht gestellten
Ruinen zu besichtigen und erst auf dem Rückwege, nachdem ich die Mon-
Mélanges asiatiques. T. X, p. 490.
(xxxV)] ABNEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 383
golen auf diese Weise beruhigt und dann entlassen baben würde, eine
Schwenkung zur Erforschung jener Gegenden zu machen, die man 80 sorg-
fältig vor uns verbergen wollte.
Meine Recognoscirungen am Ongin hatten mich vom Vorhandensein von
Denkmälern und Kerekssuren überzeugt. Unweit des Klosters des Ssajin-
Nojen und seiner Residenz hatte ich solche auf einem ausgedehnten Lava-
felde erblickt. Auch auf dem Übergange an den Tatsa-Gol traf ich sie ab.
und zu in den Thälern, sowie auch glatte «Tscholo’s», aufrecht stehende
Steine, wie jene auf der anderen Seite des Passes am Narin-Gol, die uns
gleichsam als Leuchtthürme dienten. Ohne dem Tatsa-Gol zu folgen, er-
reichten wir am 12. August den auf der Karte nicht angegebenen Narin-Gol,
einen Zufluss des Schara-Goldshin. Bei ihrem Zusammenflusse traf ich schon
eine Menge Kerekssuren und am linken Ufer des Schara-Goldshin ein Grab-
mal aus vier Steinfliesen und davor eine 250 Schritt lange Allee von auf-
rechtstehenden Steinen. Hier erhielt ich die Nachricht, es gebe an diesem
Flusse noch weitere Ruinen, und brach zu ihrer Entdeckung auf, trotz des
heftigen Widerstandes der uns von den mongolischenBehörden als Führer bei-
gegebenenPolizisten, die unserem Marsche eine andere Richtung geben wollten.
Am 13. August langten wir nach einer beschwerlichen Tagereise von 40 Werst
an der Mündung des Schara-Goldshin in den Tujin-Gol an. Kerekssuren hatten
wir unterwegs mehrfach angetroffen und ausserdem in einem der Querthäler
einen Obelisken aus Granit von 3,5 m. Höhe, umgeben von drei Steinfliesen.
Gleich unterhalb des Zusammenflusses fanden wir neue Ruinen anı Fusse des
Bergabhanges, eine Art Schloss, dessen Besichtigung ich mir für den Rück-
weg vorbebielt, um jetzt möglichst schnell uuser Reiseziel Boro-Choto zu
erreichen. Hier flachen sich die Berge immer mehr ab, und es erheben sich
nur noch einzelne Kuppen, die Ausläufer des Changai-Gebirges, die Felsen
sind verwittert und. bedecken mit ihrem Schutte die Ebene, wo sengende.
Gluth den Boden ausgedörrt und jede Spur von Pflanzenwuchs ertödtet hat:.
es ist der Vorhof der Wüste Gobi, welche sich jenseits der letzten Erhebun-
gen in ihrer ganzen Grösse vor uns ausbreitet, während die Gebirgsketten
des Grossen Altai mit einzelnen Schneegipfeln den Horizont abschliessen.
An der Grenze der Wüste stehen die Mauerreste einer anscheinend nicht
unbedeutenden Festung. Sie sind 2/, Faden hoch und besitzen eine Länge
von 350 Schritt, herum läuft auf einer Entfernung von 55 Schritt'ein Wall
von einer halben Arschin Höhe und mit einem Graben von einem Faden
Breite. An den Ecken haben sich Überbleibsel von viereckigen Thürmen
erhalten und auf der hinteren Mauer eine Art Brustwehr; als Eingang diente
ein 15 Schritt breites Thor. Innerhalb der Festung befanden sich, wie die
Spuren, Erhöhungen und stellenweise Mauerreste erkennen lassen, verschie-
Mélanges asiatiques, T. X, p. 421.
384 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MITALLBEH. [N. 8. II
dene Gebäude; von denen eines der mittleren 35 Schritt Breite und 36
Schritt Länge mass, und ausserhalb auf 200 Schritt Entfernung ebenfalls
Fundamente von Bauwerken, alles aus gestampftem Lehm und Luftziegeln
hergestellt. In der Ruine fanden wir keine Steine ausser einem runden
mühlsteinähnlichen und einem wie ein Becken oder Mörser ausgehöhlten
Granitblocke. Von Boro-Choto wurde selbstredend ein genauer Plan mit
allen Details aufgenommen, allein was das für eine Festung gewesen sein
und wem sie einst gehört haben mag, darüber wage ich nicht, mich in Ver-
muthungen einzulassen. — Weit interessanter war die Ruine am Schara-Gol-
dshin, zu welcher ich am anderen Tage zurückkehrte. Dicht an der Mündung
dieses Flusses in den Tujin-Gol ragt der Felsen Nomogon empor, und an
seinem Südabhange erheben sich malerisch die unter dem Namen Eberche-
Chit (das verfallene Kloster) bekannten Trümmer, zwei getrennt stehende
Bauwerke, von denen das eine innerhalb einer Mauer von 135 Schritt vier
einzelne Gebäude umschliesst, darunter ein ziemlich grosses mit Fenster-
öffnungen und den Spuren hölzerner Sparren in den Wänden. Die Höhe der
Umfassungsmauer beträgt zwei Faden, die der Hauswände bis fünf Faden.
Etwa 50 Schritt nördlich steht auf einer höheren Terrasse des Berges die
zweite Ruine, 43 Schritt lang, 35 Schritt breit und drei Faden hoch, mit
einer grossen fenster- oder thürartigen Öffnung nach der Südseite, zu der
jedoch keine Treppe führt. Dieses Gebäude bringt vollkommen den Eindruck
eines Tempels hervor; es ist auf einem anderthalb Faden hohen Fundament
aus unbehauenen Steinen in Luftziegeln aufgeführt und in Bezug auf Bauart
und Architektur ausserordentlich interessant.
Nachdem wir die Gegend der letzten Ausläufer des Changai durch-
forscht hatten, erfuhren wir von unseren das Terrain absuchenden Leuten,
dass sich auf den äussersten Kuppen des Tepschek-Korum 15 Werst süd-
östlich von Boro-Choto Steinfiguren mit Schalen in den Händen und Kerek-
ssuren mit Fliesen befänden, doch hätte uns die Untersuchung derselben zu
tief in die Wüste Gobi hinein bis zum Grossen Altai geführt. Ferner er-
hielten wir die Nachricht, die Seen, in welche sich der Tatsa-Gol, der Tujin-
Gol und andere vom Changai nach Süden strömenden Flüsse ergiessen, seien
Salzseen, der Ongin selbst verlaufe sich, nachdem er eine Strecke von
gegen 400 Werst zurückgelegt habe, im Sande und der See Ulan-Nor
liege seitab davon gegen Westen.
Wir mussten die Erforschung der Alterthümer des Grossen Altai und der
Wüste Gobi anderen Kräften überlassen und kehrten an den Ongin zurück,
um die Steine mit räthselhaften Inschriften aufzusuchen, die sich auf der
letzten Strecke des Weges zu dem Sitze des Ssajin-Nojen vorfinden
sollten. Wir wandten also um und gingen wieder auf jenes Kloster los, doch
Mélanges asiatiques. T. X, p. 428.
(xxxv)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 385
diesmal auf einem anderen Wege. Als wir uns dem Narin-Gol näherten,
fanden wir einen Stein mit Hirschabbildungen. Solche charakteristische
Steine erblickten wir in der Folge noch mehrfach an Orten nördlich vom
Ügei-Nor; auch an der Sselenga und jenseit des Baikal sind sie anzutreffen’).
Nicht ohne Schwierigkeiten und Aufwand von List gelang es uns aufzu-
finden, was man uns so sorgfältig zu verbergen strebte, indem die mongo-
lischen Polizeiorgane uns beständig überwachten und vom Wege abzulenken
suchten. Endlich erblickten wir in der Nähe des Berges Manet einen in der
Ebene aufragenden Stein. Ich näherte mich ihm und erkannte, dass es in
der That der gesuchte war. Das Denkmal bestand aus einer oben abge-
rundeten vierseitigen Säule oder Tafel mit runenartiger Inschrift vorn und
auf einer Schmalseite, welche in ein tafelförmiges mit Erde verschüttetes
Piedestal eingelassen war. Davor standen an der Ostseite granitene Löwen
mit abgeschlagenen Köpfen und nach Westen in zehn Schritt Entfernung vier
aus demselben Materiale hergestellte Menschengestalten in sitzender Stellung
mit untergeschlagenen Beinen. Eine der Figuren hielt einen ovalen Gegen-
stand in den Händen, während zwei weitere die Arme auf der Brust zusammen-
gelegt hatten und die letzte eine Hand auf die Hüfte stützte. Das Grabmal
hatte etwa 50 Schritt Länge, und davor zog sich eine Allee aufrechtstehender
Steine auf über 500 Schritt Entfernung hin. Auf einem derselben zeigte sich
eine Zeichnung, ähnlich jener von Koscho-Tsaidam, und dasselbe Zeichen, wie
auf dem Denkmal des Küi-Tegin, und auch in der allgemeinen Anlage liess
sich viel Übereinstimmung mit jenen Grabmälern erkennen. Nachdem wir einen
Abklatsch von der Runeninschrift genommen und eine photographische Auf-
nahme und den Plan des Denkmals angefertigt hatten, beendigten wir unsere
Thätigkeit am Ongin und mussten eilig den Rückweg antreten, denn ich
rechnete darauf, das Gros unserer Expedition noch am Orchon anzutreffen.
Ich überschritt den Changai auf einem anderen Wege, erreichte den Orchon
und langte am 25. August in Erdeni-Dsu an.
In der Nähe dieses Ortes fand ich den Kosaken mit den zurückgelassenen
Sachen und zehn Kamelen, so wie die für mich bestimmten Briefe vor, aus
denen ich erfuhr, dass die übrigen Glieder unserer Expedition Erdeni-Dsu
schon am 15. August verlassen hatten. Herr Akademiker Radloff schlug
mir darin vor, die Karawane nach Kiachta zurückzuführen, stellte mir aber
zugleich die Aufgabe, die Alterthümer und Monumente nordöstlich von
Koscho-Tsaidam im Rayon von Ass-Chete und beim Kloster Sso-Gun zu
untersuchen, was ich auch ausführte. .Unweit Erdeni-Dsu copirte ich
7) Über die Steine mit Hirschbildern und ihre Verbreitung in der östlichen und westlichen
Mongolei hat einmal Herr G. N. Potanin einen Vortrag in der Ostsibirischen Abtheilung der
Kais. Geogr. Ges. gehalten. |
Mélanges asiatiques. T. X, p. 498. 26
386 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER, ÜBER DIE RESULT. DER MITALLERH. [N. S. II
zunächst vermittelst Abklatsches das schon früher von mir entdeckte chine-
sische Denkmal und trat am 27. August den mir vorgezeichneten Weg nach
dem Rayon von Ass-Chete in nördlicher Richtung längs des Kokschin-
Orchon an. Am 29. August gelangten wir in die Gegend von Chobyr, 30
Werst nördlich von Koscho-Tsaidam, und erfuhren hier Näheres über Ass-
Chete, welches wir am 30. erreichten, nachdem wir unterwegs in einer
Schlucht Schriftzeichen oder Darstellungen von Thieren copirt hatten. In
Ass-Chete selbst stiessen wir auf ein Monument, das folgendes Ansehen
hatte. Neben vier zu einem Grabmale zusammengesetzten Steinplatten mit
charakteristischem Ornament befand sich eine aufrecht stehende Tafel aus
dunkelfarbiger Lava von 0,93 m. Höhe und 1,3 m. Breite, auf deren einer
Seite in Basrelief drei Menschengestalten mit Kopfbedeckungen wie die
kirgisischen oder altaischen Pelzmützen dargestellt waren, alle mit einer
Schale in der Rechten. Ausserdem sah man an der Seite der einen eine
Jagdtasche von halbrunder Form, oberhalb einer anderen einen Vogel und
darunter ein Runenzeichen, wie wir es auch an den Grabmälern von Koscho-
Tsaidam (am Monumente des Küe-Tegin), sowie auf dem Runensteine am
Ongin erblickt hatten. Oben und an einer der Schmalseiten der Tafel
fanden sich Spuren von Runenschrift, die auf dem stets von uns ange-
wandten Wege copirt wurden. Das ganze Denkmal, welches besonders
dadurch Interesse besitzt, dass es uns Gestalten, Typen und Costüme des
Volkes überliefert, das sich einst dieser räthselhaften Schrift bedient hat,
wurde photographirt und ausserdem die Figuren mit dem Anthropometer
gemessen.
Von hier brach ich zur Aufsuchung eines mir bezeichneten Steines in
die Gegend des Klosters des Sso-Gun auf, welches auf der Karte die Be-
nennung Barun-Chürä trägt, langte daselbst am 2. September an, konnte
aber ungeachtet der sorgsamsten Nachforschungen, die ich ohne Unter-
brechung bis zum 4. September anstellte, nichts entdecken, als auf einem
Kerekssur von Lava einen Stein mit Hirschbildern, Diese haben freilich ein
so seltsames Ansehen, dass sogar ein so erfahrener Reisender wie Herr
Potanin sie nicht auf den ersten Blick hat erkennen können und daher
vielleicht von den Mongolen für eine Inschrift angesehen werden konnten.
Kerekssuren giebt es in dieser Gegend in grosser Zahl. Auf meinem weiteren
Wege, der zwischen dem Orchon und der Sselenga hinlaufend mit der
Marschroute des Herrn Potanin und des Topographen Scassi zusammen-
fiel, fand ich am Bache Sser, der sich in den Orchon ergiesst, noch zwei
Steine mit Hirschbildern. Am 14. September traf ich in Kiachta ein, wo ich
die Leute nach der mir zurückgelassenen Rechnung ablohnte und das Gepäck
der Expedition deponirte. Während ich mir hier ein wenig Ruhe gönnte
Melanges asiatiques. T. X, p. 424.
(XXXV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 387
und zugleich mit dem Studium der im örtlichen Museum aufbewahrten
transbaikalischen Alterthümer beschäftigt war, erhielt ich die Nachricht,
am Flusse Dshida befänden sich viele Kurgane und Kerekssuren, sowie auch
ein Stein mit einer Inschrift. Von dem Wunsche beseelt, zu erfahren, was
das für Schriftzeichen wären, und sie mit den von unserer Expedition ent-
deckten zu vergleichen, entschloss ich mich, die Fahrt dorthin auf über 100
Werst Entfernung von Kiachta zu unternehmen, und zwar unter Mitwirkung
und in Begleitung des Bezirkschefs Babajew, welcher schon dort gewesen
und wusste, wo der erwähnte Stein zu finden war.
Unweit des Kosakendorfes Bozinsk entdeckten wir ihn auch richtig und
darauf deutlich in den Fels eingegraben eine tibetische Inschrift gewöhnlicher
Art, deren Inhalt ein Gebet war. Ich nahm eine Zeichnung davon auf und
photographirte den Felsen. Nach Beendigung dieser Excursion kehrte ich
nach Irkutsk zurück.
Nachdem ich diesen Bericht geschlossen, werde ich unverzüglich an die
Eintragung meiner Marschroute auf die Karte gehen und dieselbe dem
Topographen-Capitain Stschegolew zusenden, während ich das übrige
Material, Zeichnungen und Abklatsche, Ihnen persönlich in St. Petersburg
übergeben werde. |
Nicolaus Jadrinsew.
BEILAGE IV.
. A
Vorläufiger Bericht des Mitgliedes der Orchon-Expedition
N. P. Lewin.
Der von mir besuchte Rayon der nördlichen Mongolei lässt sich bequem
in sechs Theile zerlegen:
a) Das Thal der Tola von Urga bis zu seiner Wendung nach Nord-
westen bei Daban-Tseren-Gun-Chürä ;
b) der Steppenstrich über Ulan-Chada-Pitschikte und Ssudshi bis zum
Thal ‘der Seen; |
c) das Thal der Seen und die beiden Flüsse Dshirgalintu;
d) der Orchon von Chara-Balgassun bis zum Nebenflusse Gorchoi;
__e) das System der Flüsse Tamir und
f) die Sselenga in ihrem mittleren Laufe.
Dieser Eintheilung werde ich auch bei meiner kurzen Reisebeschreibung
folgen.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 425. 26*
388 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. 11]
Der Fluss Tola durchströmt von Bogdo-Chürä (Urga) bis zum oben
genannten Knie in einem Bogen von Südost nach Norden und Nordwesten eine
Strecke von 125 Werst und bildet ein weites Thal, das bei Hochwasser
wersteweit überfluthet wird. Anfangs Juli ist die Tola aber nur ein be-
scheidener Steppenfluss von 50 m. Breite und circa 1 m. Tiefe, der in
unregelmässigen Windungen und Krümmungen durch sumpfiges, mit gutem
Graswuchs bedecktes Terrain dahinfliesst. In Folge dieses Umstandes besitzt
das Thal eine dichte Bevölkerung und reichen Viehstand. Unmittelbar am
Wasser kann man stellenweise Spuren von Baumwuchs treffen (Pappeln,
Weiden etc.). Die höhergelegenen Theile des Thales dagegen sind unfrucht-
bare, mit Pfriemengras und Deryssun bewachsene Steppe, weshalb auch
die relativ reiche Fauna sich mehr in der Nähe des Flusses aufhält. Zahl-
lose Scharen wilder Gänse und Enten, Trauerenten (Casarca rutila), graue
Kraniche, schwarze Reiher, mehrere Arten Schnepfen ‚brüten dort voll-
kommen ungestört ihre Nachkommenschaft aus.
In den höheren Gegenden des Thales ist die Thierwelt nur schwach ver-
treten: Lerchen, die ständigen Bewohner der mongolischen Steppe (Melan-
corypha mongolica), zwei bis drei Arten von Nagethieren, ab und zu Wölfe
— das ist die ganze Bevölkerung des Steppengrases an höheren Thieren?°).
Zu beiden Seiten des Tolathales ziehen sich zwei parallele niedrige
unbewaldete*) Höhenketten hin, die sich kaum bis auf 100 m. über das
Niveau des Thales erheben und sich in orographischer Hinsicht wenig von
einander unterscheiden. Ihre Umrisse sind dabei sehr energisch; breite
Querthäler, steinige Schluchten, mit Schutt bedeckte Abhänge geben der
Landschaft einen sehr trüben Anstrich.
Die atmosphärische Feuchtigkeit kann hier nach Willkür hausen und
ist eifrig bei der Zerstörung des verhältnissmässig festen Felsmaterials thätig.
Auch in petrographischer Beziehung bieten diese Bergzüge kein hervor-
ragendes Interesse, denn sie bestehen ausschliesslich aus Granitarten, meta-
morphischem Quarzit und Schiefer. Bemerkenswerth: ist etwa nur, dass auf
dem rechten Hügelzuge die Schieferschicht weggeschwemmt und der am
linken Ufer darunterliegende Quarzit blossgelegt und der Wirkung der atmo-
sphärischen Einflüsse preisgegeben ist. Besonders charakteristisch tritt diese
Erscheinung in der Gegend von Bogdo-Chürä hervor. Der Bogäo-Ufh am
linken Ufer der Tola ist mit einer mächtigen Thonschieferschicht bedeckt
und zu Tage tretende Quarzite kann man nur in den Querthälern verfolgen,
während auf dem rechten Ufer Quarzite und sehr interessante Granite bloss-
8) Meine Insektensammlung habe ich Herrn A. W. Radloff übergeben.
9) Nadelwald findet sich nur am Bogdo-ula.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 426.
(XXXV)|. GENBHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 389
gelegt sind (beim russischen Consulat) und Schiefer sich nur sporadisch,
hauptsächlich im Alluvium des Thales, vorfindet.
Beide Höhenzüge sind, wie schon gesagt, vollständig nackt, dafür aber
fast über und über mit rothen und grünen Flechten bedeckt, deren Färbung
dermassen intensiv ist, dass man aus der Ferne leicht glauben kann, der Berg
sei dicht mit Gras bewachsen, und erst beim Herankommen den Irrthum
erkennt. Übrigens haben sich in den Schluchten auf verwittertem Gerölle
und Triebsand auch einige Sträucher angesiedelt: Spiraea amygdalina nana,
Caragana etc. An einer Stelle des linken Tolaufers kann man eine merk-
würdige Erscheinung beobachten. Einer von den konischen Hügeln der
Kette ist mit Triebsand bedeckt und erweist sich bei genauerer Betrachtung
als eine typische Düne im Anfangsstadium der Entwickelung. Das Material
dazu stammt von dem sandigen Plateau her, in welches das linke Ufer der
Tola bei Daban-Tseren-Gun-Chürä allmählich übergeht, und wird von den
hier meist herrschenden Nordwestwinden herbeigetragen, wobei es die
umliegenden ganz nackten Felsen bedeckt. Der Flugsand führt aber auch
Samen der obengenannten Gewächse mit sich, die auf dem Felsen keine
Möglichkeit haben, Wurzel zu fassen, auf dem Sande dagegen, besonders in
den Thalkesseln, ihnen zusagenden Boden finden und vorzüglich fortkommen,
und man findet hier dank der Dünenbildung Pflanzen in üppiger Entwickelung,
die es in der Umgegend nicht giebt. Im gegebenen Falle hat also die Düne
nicht als zerstörendes, sondern als befruchtendes Element gewirkt und ge-
währt den umwohnenden Mongolen die Möglichkeit, an Stelle des in der
ganzen Gegend gebräuchlichen getrockneten Mistes (Argal) bisweilen Holz
als Brennmaterial zu verwenden. Man kann es nur bedauern, dass die
Caragana *) bei ihrer weiteren Ausbreitung die Bewegung des Sandes ganz
aufhält und mithin die Dünenbildung keine grössere Ausdehnung gewinnen
kann. Diese Erscheinung ist ihrer Seltenheit wegen wohl werth, in ihren
Details genauer untersucht zu werden.
Die ganze Zeit über folgten wir dem rechten Ufer der Tola und setzten
erst beim Kloster Daban-Sseren-Gun auf das linke hinüber, von wo wir uns
direct nach Westen wandten, indem wir den linken Höhenzug quer durch-
schnitten. Jenseit desselben liegt eine wellenfürmige wasserlose Steppe, eine
im höchsten Grade trostlose, unfruchtbare Gegend, in welcher Steppengras
(Deryssun), Convolvulus, zwei Arten Allium und Caragana die einzigen
Vertreter der Pflanzenwelt bilden und der Boden aus rothem, stellenweise
10) In meinem detaillirten Bericht werde ich mich bemühen, die Rolle der Caragana beim
Aufhalten des Triebsandes aufzuklären. Für jetzt kann ich nur noch einmal wiederholen, dass
der Erbsenstrauch das beste Material zu diesem Zwecke ist.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 427.
390 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERE. [N. 8. II
recht grobkörnigen Sande besteht. In Folge des Wassermangels ist die Ge-
gend auch fast ganz unbewohnt. (In Ulan-Chada ist ein Brunnen, auf 25 Werst
von der Tola, dann 20 Werst weiter in Ssudshi eine Quelle u. s. w.).
Die ganze Strecke von der Tola über Ulan-Chada und Ssudshi bis zum
Seenthal bildet ein hügeliges Hochplateau, das ungefähr 4000 Fuss über
dem Meeresspiegel liegt. Die einzelnen aus stark verwittertem Granit be-
stehenden Hügel erscheinen als die petrographischen Reste des grossen
Kentei-Gebirgssystems, das hier durch die intensive Wirkung der atmo-
sphärischen Einflüsse ganz ausgeglättet, so zu sagen vom Antlitze der Erde
weggewischt ist. Nach Verlauf von einigen Jahrhunderten wird davon
wahrscheinlich kein einziger Hügel mehr vorhanden und an seine Stelle ein
ebenes Sandplateau getreten sein. Auch schon heutzutage kann man auf weite
Flächen mit einer winzigen Erhöhung in der Mitte stossen, die man aus der
Entfernung leicht für eine Jurte ansieht; kommt man aber näher heran, so
erkennt man darin die traurigen Überreste eines Granitmassivs, die ihrer
gänzlichen Vernichtung in kürzester Frist entgegensehen.
Von Vertretern der Thierwelt begegnete uns hier zum ersten Male in
erdrückender Anzahl das allertypischeste Thier der Mongolei, der Tarba-
gan!!). Obgleich es in einem kurzen Berichte nicht angebracht ist, bei einem
einzelnen Punkte lange stehen zu bleiben, so ist der Tarbagan doch so
charakteristisch, dass ich mich nicht enthalten kann, diesem Nager einige
Worte zu widmen.
Das Thierchen ist in der ganzen Mongolei so weit verbreitet, dass es
wohl keine Stelle in dem von uns besuchten Theile des Landes giebt, wo es
nicht anzutreffen wäre. Von ihm nähren sich Menschen, Hunde, Raubthiere
und Vögel, es hat mit seinen unterirdischen Gängen den ganzen Erdboden
aufgewühlt, und wenn dessen ungeachtet nicht allerorten Gras wächst, so ist
die Schuld daran nicht ihm zuzuschreiben, mit einem Worte — der Tarba-
gan ist das nützlichste Thier der Mongolei.
Indem ich mir eine genauere Beschreibung dieses Thierchens vorbehalte,
will ich hier nur kurz schildern, in welcher merkwürdigen Weise dasselbe, wie
ich zum ersten Male am Ulan-Chada sah, als Speise zubereitet wird.
Ein Mongole hatte auf der Jagd einen Tarbagan erlegt. Wie es sich von
selbst versteht, führt er niemals Kochgeschirr mit sich, denn ein Messer
und Feuerzeug sind seine einzigen unzertrennlichen Begleiter, und dennoch
brachte er es fertig, sich eine Mahlzeit von zwei Gängen zu bereiten. Er
durchbohrte beide Kiefer des Thieres, zog eine Schnur durch die Öffnung,
hängte es an einen vorspringenden Stein und begann nun, das Fell mit
dem Fleisch abzuziehen («wie einen Strumpfo nach dem Ausdrucke der
| 1) Arctomys Bobac.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 498.
(xxxV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. BXP. ETC. 391
Sibirier). Mit gespannter Aufinerksamkeit folgte ich dieser Operation und
bemerkte, dass der Mongole vorzüglich mit der Anatomie des Thieres ver-
traut war, denn er traf unfehlbar alle Gelenke und beendigte seine schwie-
rige Aufgabe schnell und recht zierlich. Auf diesem Wege entstand ein
Sack mit Fleisch, aber ohne Knochen und Eingeweide, die grossmüthig den
sich hungrig versammelnden Geiern preisgegeben wurden. Unterdessen waren
an hellbrennendem Feuer kleine Steine glühend gemacht worden, die nun,
nachdem die Operation beendigt war, in den Sack gethan wurden, dessen
Halsöffnung man vermittelst eines Stäbchens vernähte. Als inzwischen das
Feuer ausgebrannt war, legte der Mongole seinen Braten noch auf einige
Minuten in die heisse Asche und der Tarbagan au naturel war fertig.
Nun machte der Jäger einen Einschitt, trank zunächst die in der Bauch-
höhle angesammelte Brühe aus und verzehrte sodann das Fleisch, das er
mit seinem Messer herausholte. Seine Geschicklichkeit und Sauberkeit
sowohl bei der Zubereitung als auch beim Essen riefen von meiner Seite
eine Reihe von Complimenten hervor; der Mongole liess sie jedoch ganz un-
beachtet, warf sich auf’s Pferd und begab sich auf die Jagd nach einem zwei-
ten Tarbagan.
Der Ulan-Chada-Pitschikte ist ein Granitmassiv, das sich im rechten
Winkel vom Höhenzuge an der Tola auf etwa 20 Werst hinzieht und in der
Steppe mit einem grandiosen Absturz endet, dessen Gerölle auf weite
Strecken bis unmittelbar an die Quelle Ssudshi die Steppe bedeckt. Hier
beginnt ein anderer Bergrücken, gleichfalls von Granit, aber parallel mit
dem Höhenzuge an der Tola, der Ongon, und in gleicher Richtung mit ihr
ein weiterer ohne eigene Benennung, der im Norden mit einem recht ho”
Ausläufer, dem Patchan, abschliesst.
Zwischen diesen beiden Bergrücken dehnt sich ein weites pal aus,
das nach Angabe der Mongolen in der Gobi seinen Anfang aim, sich bis
zum Kloster des Doltsyn-Gegen am Fusse des Patchan hinzieht“ eine ganze
Reihe von Seen umfasst, von denen der grösste, der Iche-N’’ etwa 20 Werst
Länge und 5 Werst Breite besitzt. Das Wasser in dem” en ist von bitter-
salzigem Geschmacke, die ‘Ufer sind sumpfig und mit k” ‚tallisirtem Kochsalze
bedeckt, welches die Mongolen zu ihrer Speise en m höher gele-
genen kleineren Seen haben jedoch augensche” eh SuBSeS di asser, da die
Mongolen mit ihren Heerden an den Ufern“, t ich der a en In den
dem Patchan zunächst gelegenen See gende Ar-Dehirzalintn n Fon
dünenartigen Blösse dieses Berges e DR ter Richtun ein anden . m au
der anderen Seite bildet in entgeger D desindt 5 hes er ETUSS,
'Übyr-Dshirgalintu genannt, den a sind typische Steppenflüsschen
von 30 — 40 Werst Länge.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 429,
392 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. III
Aus dem Gesagten geht hervor, dass das Seenthal für die Geographie
von grossem Interesse ist. Daher wäre es wünschenswerth, dass sein Anfang
d. h. die Mündung in die Gobi untersucht würde. Für den Geologen concen-
trirt sich das Interesse indessen beim Patchan. Hier treten Massen von Thon-
schiefer zu Tage, welcher in allen Lagen Petrefacten, vorzugsweise Ab-
drücke von Knochenfischen enthält, und von organischen Substanzen durch-
tränkt ist, da er sehr gut brennt, so dass die Mongolen ihn als Feuerungs-
material verwenden.
Die productive Gesteinsart befindet sich am Südabhange des Patchan
und ruht auf einer Schicht von gelbem Thon, höher hinauf unmittelbar auf
Granit und Quarzit, und nach dem palaeontologischen Material zu schliessen,
ist dieser Berg einst von einem grossen Süsswassersee umspült gewesen,
der mit den noch gegenwärtig vorhandenen Seen des Iche-Nor-Systems
in Verbindung gestanden hat.
Das ist das vorläufige Resultat meiner Untersuchung. Bei sorgfältigerer
Erforschung des Seenthales und des Patchan aber wird sich die Möglichkeit
ergeben, ein genaueres Bild von der augenscheinlich nicht gar entfernten
Vergangenheit dieses interessanten Thales zu entwerfen.
Zum Schluss meiner Beschreibung desselben muss ich noch zweier
Nagethiere erwähnen, die ich nur hier angetroffen habe.
Die eine Art gehört zur Gattung Arvicola und lebt gesellig. Die kleinen
Nager bauen sich ziemlich dicht unter der Erdoberfläche ihre Vorraths-
kammern in Form von elliptischen Höhlen, in welchen sie die spärlichen
Erzeugnisse der Steppenflora aufspeichern. Man ahnt gar nicht, dass der
Boden unterminirt ist, doch braucht das Pferd nur mit einem Fuss die Decke
einer solchen Höhle zu betreten, um mit seinem Reiter zu versinken. Des-
halb wagen es auch die Mongolen, die doch als die besten Reiter der ganzen
Welt gelten, in der Steppe am Dshirgalintu nicht, Trab zu reiten. Selbst-
redend verzehrt die zahllose Masse von Nagethieren, die hier leben, jeden
Graswuchs bis auf die letzte Spur, und ungeachtet der vielen Raubvögel,
die, durch die reichlich vorhandene Beute angelockt, sich gleichfalls in
grosser Menge hier aufhalten, ist die Anzahl- von Arvicolae nach den
Worten der Mongolen keineswegs in der Abnahme begriffen.
Die andere, etwas grössere Art hat viel Ähnlichkeit mit der amerikani-
schen Otenomys (?). Die Mongolen nennen sie Tengri-Chulagan und wissen
zu berichten, sie seien blind und können das Tageslicht nicht ertragen: sie
brauchten sich nur an der Oberfläche zu zeigen, um wie vom Donner ge-
rührt hinzufallen. Sie leben in getrennten Familien und graben sich ziemlich
tiefe Gänge, indem sie die Erde in Häufchen aufwerfen. Dadurch entstehen
sehr niedliche Hügelreihen, die sich je nach der Länge des Ganges auf 50
Mélanges asiatiques, T. X, p. 480.
(XXXY)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS AUSGER. EXP, ETC. 393
Faden und weiter hinziehen. Dabei sind dieselben sehr tief und vielfach
gewunden. Eines der Thiere zu erbeuten, wollte mir trotz aller Anstren-
gungen nicht gelingen : ich habe etwa 20 Trancheen fruchtlos aufgegraben.
Die Mongolen behaupten, wer dieses interessante Thierchen erblicken wolle,
müsse besonders vom Glücke begünstigt sein, und ich kann ihnen nicht
Unrecht geben.
Der Ubyr-Dshirgalintu, der sich mit dem System des Charu-Chai ver-
einigt, bietet schon viel weniger Interesse dar. Erwähnenswerth wären etwa
nur ausgedehnte Dünenbildungen, die sich auf 100 Werst nach Norden
hinziehen und uns bei der Untersuchung des Charuchai sehr hinderlich
waren, denn wir mussten, um an den Orchon hinabzusteigen, einen viel
südlicheren Weg einschlagen, als wir uns vorgezeichnet hatten. Diesen Weg
über den Oberlauf des Charuchai, des Charling, des Scharling u. a. kann
man mit Recht einen Abstieg in’s Orchonthal nennen, denn angefangen vom
Übyr-Dshirgalintu senkt sich das Terrain beständig bis unmittelbar an
den Orchon.
Das System des Patchan fällt in drei flachen Terrassen ab, von denen _
die westlichste, die an den Kokschin-Orchon grenzt, um 1000 Fuss niedriger
ist, als die östliche Terrasse des Patchan. In orographischer Hinsicht ist
die Gegend am Ubyr-Dshirgalintu dieselbe hügelige Steppe, nur besser
bewässert und deshalb dichter bevölkert.
= Das Orchonthal haben wir in einer Länge von 150 Werst von Ügei-
Nor bis zum oberen Nebenflusse Gorchoi untersucht, doch kann ich vom
Ügei-Nor nichts berichten: von diesem wird Herr D. A. Klemenz eine
Beschreibung liefern, da er ihn genauer erforscht hat, während ich mich
nur wenige Stunden dort aufgehalten habe und meine Beobachtungen am
Orchon erst bei der Ruine Chara-Balgassun beginnen. Hier strömt der Fluss
zwischen niedrigen sumpfigen Ufern breit und ziemlich tief dahin. Das
Flussthal hat zwischen den Terrassen der Hochufer etwa zehn Werst Breite
und bildet ein weites Wiesengelände, welches von mehreren Bächen, weiter
oberhalb aber, bei Erdeni-Dsu von einem System von Aryk’s bewässert
wird, den Überresten einstiger Berieselungsanlagen der Mongolenchane.
Dieses Wiesenland ist mit üppigem Graswuchse bedeckt und bietet auf viele
Werst im Umkreise vorzügliche Weide dar. Mannigfaltiges Sumpfwild,
Trappen, Dserene (Antilope gutiurosa) und die oben beschriebenen Nager
von der Gattung Lagomys beleben in nicht geringem Masse die Gegend.
Den Untergrund bildet sandiger Lehm, der bei Chara-Balgassun mit
einer schwachen Schicht schwarzer Erde bedeckt ist. In der ganzen Aus-
dehnung des Thales bis Erdeni-Dsu sind die Spuren früheren Ackerbaues
und ganzer Systeme von Bewässerungsanlagen sichtbar.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 481.
394 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER MIT ALLERH. [N. 8. III
Die Gegend ist sehr malerisch und augenscheinlich, besonders bei guter
Bewässerung, fruchtbar; man kann daher der Umsicht der Mongolenchane
bei der Auswahl des Platzes für ihre Residenz die Bewunderung nicht ver-
sagen, denn kein anderer Ort besitzt soviel nutzbares Land und andere
Vorzüge! Das umfangreiche Wiesenterrain von 30 Werst Länge und zehn
Werst Breite war bei intensiver Bearbeitung reichlich im Stande, eine hun-
derttausendköpfige Residenzbevölkerung zu ernähren, der überaus fischreiche
Fluss und die umliegenden Berge mit ihren Wäldern, die noch jetzt am
Dshirmantai erhalten sind, konnten die Tafel der Chane mit erlesenen
Schüsseln besetzen. Was aber die Hauptsache ist: dieser fruchtbare Land-
strich besass, gegen Süden und Westen von unzugänglichen Lavaströmen
begrenzt, ungewöhnliche Vorzüge in strategischer Hinsicht. Aus diesen
Umständen erklärt es sich vermuthlich, dass diese Gegend am Orchon
(Chara- Balgassun und Erdeni-Dsu) im Verlaufe von beinahe 1000 Jahren
eine so hervorragende Rolle in der Geschichte der nördlichen Mongolei
gespielt hat.
Das Hochufer des Orchon ist aus Graniten und metamorphischen Schie-
fern zusammengesetzt. 30 Werst oberhalb von Erdeni-Dsu und unterhalb
beim Ügei-Nor herrscht vulkanisches Gestein: Trachyte, Basalte und Laven
vor, die sich in breitem Streifen vom Chara-Gol bis zur Strasse von Urga
im Osten hinziehen und, das Thal der Sselenga durchschneidend, sich im
Westen verlieren. Dieselben Lavamassen dehnten sich, oberhalb von Erdeni-
Dsu den Orchon überschreitend, weit nach Süden aus. Hier ist die vulka-
nische Thätigkeit besonders lebhaft gewesen. In jeder möglichen Gestalt
und Höhe bedecken ohne Ordnung aufgethürmte Felshügel die Umgegend
in weitem Umkreise und verleihen der Landschaft einen ungemein wilden
Charakter. Die Höhenzüge zu beiden Seiten des Orchon sind gleichfalls mit
vulkanischem Gestein bedeckt und zeigen die allerphantastischsten Umrisse.
Einzelne Berge haben die typische Form der Vulcane beibehalten und
darunter ist der Eliste-Nuru besonders charakteristisch. Das ist eine hohe
kegelförmige Kuppe, die von der Ostseite von einem halbringförmigen Walle
umschlossen ist, ein Anblick, der lebhaft an die gegenwärtige Gestalt des
Vesuv erinnert. Auch dem Orchon haben sich hier die vulkanischen Fels-
massen in den Weg gestellt und ihn gezwungen, sich zu theilen. Ein wunder-
voller Anblick bietet sich hier dem Beschauer an einem frühen August-
morgen! Der Eliste-Nuru ist mit Schnee bedeckt und die ersten Sonnenstrahlen
beleuchten, sich in Millionen verschiedenfarbiger Funken brechend, den ihn
umfassenden hohen Wall. Mitten im Orchon erhebt sich ein Felskegel, der
kleine Changai, der ihn zwingt, sich in zwei Arme zu spalten. In der Luft
herrscht Todtenstille. Nur aus der Ferne von oben her trägt der Wind das
Mélanges asiatiques. T. A, p. 489.
(XXXV)] GENEHMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 395
Brausen eines Wasserfalls herüber. Es sind die Stromschnellen des Orchon,
deren Tosen an unser Ohr schlägt. Ein Lavastrom hat etwa zehn Werst
vom Changai dem Flusse den Weg verlegt, zwar hat das Wasser ihn durch-
brochen, doch einige Felsblöcke wollen sich seiner gewaltigen Kraft nicht
fügen. Ihre kahlen Gipfel ragen trotzig aus der Fluth und scheinen der
vergeblichen Anstrengungen des Stromes, der sie umstürzen will, zu spotten.
Der Orchon aber brüllt und rast, seine düsteren Ufer hoch hinauf in weissen
Gischt hüllend, und weit, weithin ist sein Toben vernehmbar°)!
‘Über die Stromschnelle gingen wir nicht hinaus, sondern wandten uns
längs des Gorchoi in das Thal des Dshermantai und von dort unter einem
rechten Winkel nach Westen an den Tsetserlik und zum Tamir.
Gegen Ende August durchschritten wir, (Capitain Stschegolew, S. M.
Dudin und ich) unserem ursprünglichen Plane gemäss, das Thal des Dsher-
mantai und gelangten, stets in westlicher Richtung vorgehend, in das Thal
des Tsetserlik, der sich in den Tamir ergiesst. Neu waren für uns hier die
Sümpfe, denn man kann ohne Übertreibung behaupten, dass wir nirgend
in der Mongolei eine solche Fülle von meist recht ansehnlichen Flüsschen
und Bächen erblickt haben, so dass man diesen Theil unserer Marschroute
füglich als ein Tausendstromland bezeichnen kann. Auch sind die Flüsse
durchaus nicht bloss zeitweilig gefüllt: nach der Aussage der Mongolen giebt
es hier immer Wasser, weshalb sie sich hier auch nicht niederlassen. Es
ist ihnen, wie sie sagen, zu feucht, es giebt zu viel Mücken und der Boden
ist sumpfig. Der reichste Landstrich bleibt also unbewohnt! Die umliegenden,
mit üppigem Laubwalde bestandenen Berge dienen verschiedenen wilden
Thieren zum Aufenthalte: Wildschweine, Elenthiere, Edelhirsche, Bären
giebt es in grosser Anzahl. Auf den ersten Blick erinnert die Gegend sehr
an die Gestade des Baikal-Sees. Hier haben sich einst, den Angaben mongo-
lischer Geschichtschreiber zufolge, die mächtigen Chane Sommerwohnungen
und Jagdschlösser errichtet. Die Ruinen eines solchen besuchten wir am
Dshermantai unweit warmer Heilquellen’®), die schon an sich recht interes-
sant sind, und ich bedaure um so mehr, mich auf wenige Worte darüber
beschränken zu müssen.
Die Quellen entströmen den Spalten eines Dioritfelsens, der inmitten eines
weiten Moorgrundes liegt. Um dorthin zu gelangen, ist man genöthigt, aus
dem benachbarten Kloster einen Führer mitzunehmen, denn es führt nur ein
einziger gefahrloser Fusssteig dahin; weicht man von diesem ab, so läuft
man Gefahr, von dem bodenlosen Abgrund, den ein trügerischer grüner
12) An der Stromschnelle war ich ganz allein, weshalb sie auch auf Herrn Stschegolew’s
Karte nicht angegeben ist.
18) Ansicht und Dimensionen derselben sind in Herrn Dudin’s Album zu finden.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 488.
396 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER. ÜBER DIE RESULT. DER NITALLERH. [N. 8. II
Rasenteppich bedeckt, verschlungen zu werden. Das Wasser der Quellen
ist sehr heiss, 70° C., geruchlos und von angenehmem Geschmacke. Bei
jedem Felsspalt, deren es etwa zehn giebt, ist eine Hütte mit hölzernen
Behältern errichtet, welche das Wasser auffangen und von den Kranken
als Badewannen benutzt werden. Die Mongolen rühmen die Quellen sehr, und
der mit der Aufsicht betraute Lama behauptete, Syphilitiker und mit ver-
altetem Rheumatismus Behaftete würden hier im Laufe eines Sommers voll-
ständig geheilt. Für den Naturforscher sind hier rothe Algen bemerkens-
werth, die in dem von den Quellen gespeisten Bache wachsen und sein
Bett mit einem hübschen Teppich auskleiden. Leider hatte ich gar keine
Reagentien bei mir, um sie zu conserviren.
Zum Schlusse bleiben mir noch einige Worte über die ehemalige
Bevölkerung dieser Gegend zu sagen. Von dem Orte an, wo am Oberlaufe
des Orchon die Eruptivgesteine beginnen, bis zur Sselenga, wird der Reisende
durch die Fülle von Kerekssuren und Einzelgräbern, die jetzt ausgestorbenen
Völkern angehört haben, in Erstaunen gesetzt. Besonders häufig sind sie
an zwei Punkten, am Orchon beim Gorchoi und am Chunyn. Wenn das
Factum, dass die Kerekssuren alte Gräber sind, nicht durch angestellte
Nachgrabungen authentisch constatirt wäre, so würde der Reisende wohl
schwerlich glauben, dass es am Gorchoi und am Chunyn so viele Gräber
gäbe. Man stelle sich ein weites Thal von ungefähr fünf Werst Länge und
drei bis vier Werst Breite über und über mit Kerekssuren bedeckt vor.
Wieviel Mühe muss die Errichtung dieser grandiosen Denkmäler gekostet
haben und wie gross mag die Zahl der hier Begrabenen sein? In meinen
Tagebüchern habe ich beide Begräbnissstätten als Nekropolen bezeichnet.
Die Einzelgräber, die vermuthlich Fürsten angehört haben, zeigen eine
vierseitige Umfriedigung aus behauenen Steinfliesen und am Kopfende einen
Monolith mit der Abbildung von Edelhirschen, einer auf allen Denkmälern
dieser Gegend gebräuchlichen Darstellung").
Dem Chunyn folgten wir fast bis an seine Mündung und erreichten den
Chanyn-Gol in der Nähe von Chanyn-Balgassun. Die ganze Gegend und
insbesondere die Ruinen sind von Herrn D. A. Klemenz, der auch ihre
Beschreibung übernommen hat, eingehend durchforscht worden. Wir aber
kamen erst im Spätherbst dahin, es war schon Schnee gefallen, die Flüsse
begannen sich mit Eis zu bedecken, und wir mussten also eiligst die Heim-
reise antreten. Dies konnte auf zwei Wegen geschehen, von denen der eine
dem linken Ufer der Sselenga folgte, während der andere auf dem Höhenzuge
des rechten Ufers über Wan-Gun-Churja bis Barun-Dsassak führte; hier
14) Unsere transbaikalischen Grabmäler haben dieselbe Zeichnung.
Melanges asiatiques. T. X, p. 434.
(XXXV)] GENEBMIGUNG VON DER KAISERL. AKAD. DER WISS. AUSGER. EXP. ETC. 397
ist eine Fähre über die Sselenga, an deren linkem Ufer der Weg weiter bis
zum Kloster Dsun-Dsassak führt, und dann überschreitet man die Sselenga
nochmals in nächster Nähe der russischen Grenze. Obgleich der letzt-
genannte Weg um etwa 200 Werst weiter ist, gab ichihm doch den Vorzug.
Bis nach Wan-Chürä geht der Weg über Pässe und Sumpfpfade und die
Gegend ist unfruchtbar und trostlos in höchstem Grade. Kahle Felsen,
geröllbedeckte Schluchten, in wersteweitem Umkreise keine Spur von einer
menschlichen Wohnung — das Alles vereinigt sich, um die Seele der Reisenden
mit Melancholie zu erfüllen. Es giebt nichts, was den Blick fesselte, denn auch
in lithologischer Hinsicht herrscht dieselbe Einförmigkeit: metamorphosirte
Quarzite und immer wieder Quarzite ohne Ende. Aber sobald man an den
Chara-Chudshir'®) und darauf an die Sselenga gelangt, wechselt das Bild
wie mit einem Schlage. Das üppige Thal dieses Flusses ist über und über
mit Ackerfeldern bedeckt und erfreut sich einer dichten Bevölkerung von
Chinesen und Mongolen. Von den ersteren zählt man allein in zwei Dörfern
gegen 3000 Köpfe. Der Untergrund besteht aus sandigem Lehm mit einer
Beimischung von Löss und ist von einem ganzen Netz künstlicher Be-
wässerungskanäle durchzogen, welche bei der ausserordentlichen Frucht-
barkeit des Bpdens geradezu fabelhafte Ernten möglich machen. Unwill-
kürlich beschleicht eine Regung von Neid das Herz beim Anblick der
dortigen landbautreibenden Bevölkerung. Die Bearbeitung der Felder ist
eine äusserst oberflächliche, die Behandlung des Getreides noch mehr, und
doch gilt das 20—30 Ste Korn als eine mittlere Ernte. Wenn es möglich
wäre, hier einige Tausende von unseren armen Bauerfamilien anzusiedeln,
wie bald würden sie ganz Ost-Sibirien mit Getreide überschwemmen!
“ Den Mittellauf der Sselenga kann man wegen seines fruchtbaren Bodens
und seines Reichthums an Wald und Wasser wohl mit Recht als ein kleines
Paradies, als einen der kostbarsten Edelsteine in der Krone des Kaisers von
China bezeichnen.
Fassen wir nun alles über die von der Orchon-Expedition durchmessenen
Strecken Gesagte zusammen, so erhalten wir folgendes Bild:
Kiachta.
m @,
Sselenga.
selenga Fre Urga
15) Auf der letzten Karte von Rafaïlow ist ein grober Fehler zu constatiren: der Chara-
Chudshir ist als kleines Flüsschen und als Nebenfluss des Bukin-Gol angegeben. In Wirklich-
keit aber ist er ein selbständiger Nebenfluss der Sselenga von über 50 Werst Länge.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 495.
898 DR. W. RADLOFF’S VORL. BER, ETC. [n. s. ri
Der von uns besuchte Theil der Mongolei bildet ein Dreieck von über
Tausend Quadratwerst Flächeninhalt, an dessen Grenzen die Expedition
hingezogen ist.
Aus den unterwegs angestellten Beobachtungen ergiebt sich, dass kaum
ein Fünftel des zurückgelegten Weges aus unfruchtbarer Steppe besteht,
während den ganzen Rest eine reich bewässerte Gegend mit schönem, vor-
züglich zum Ackerbau geeigneten Boden bildet, die bei rationeller Be-
wirthschaftung wohl dazu fähig erscheint, einst zu einem reichen Landstrich,
zur Kornkammer des unfruchtbaren Centralasiens zu werden. Der Orchon,
einst ein blühender Fleck der nördlichen Mongolei, ist entwaldet und in
Folge des historischen Geschicks der Mongolen entvölkert. Aber die Thäler
des Orchon und der Sselenga, die einst mächtigen asiatischen Völkerschaften
als Kampfplatz gedient haben, besitzen alles, was erforderlich ist, um ihre
hervorragende Stelle in der Mongolei wiederzuerlangen. Ein so weites
Areal des besten Bodens kann unmöglich lange unproductiv liegen bleiben.
Einer muss den Anstoss geben, um es wieder zu seinem früheren Leben zu
erwecken: thun es die Mongolen selbst nicht, so mögen die Chinesen dafür
sorgen; unterlassen auch diese es, so ist es die Sache der Russen!
Was nun das von der Orchonexpedition erbeutete naturwissenschaftliche
Material betrifft, so muss man sagen, dass die zusammengebrachten Collec-
tionen nur genügen, um ein allgemeines Urtheil über die besuchten Gegenden
zu gewinnen, denn die enorme Strecke von gegen 1660 Werst, welche die
Expedition im Laufe von 2'/, Monaten zurückgelegt hat, machte natürlich
eine Detailforschung unmöglich. Dazu wären besondere Excursionen und
ein längerer Aufenthalt an jedem einzelnen Orte erforderlich gewesen. Der
Reichthum der Gegend aber, ihre glänzende Zukunft und nahe Nachbarschaft
mit Russland lassen eine eingehende Erforschung dringend nothwendig er-
scheinen und eine solche muss eine der nächstliegenden Aufgaben der
russischen Gelehrtenwelt bilden.
Troitskossawsk, d. 8. November 1891. N. Lewin.
Mélanges asiatiques. T. X, p. 436.
(zxxV)] 399
Spectrum der ,,Nova Aurigae‘ 1892, beobachtet in Pulkowo. Von A. Belo-
polsky. (Lu le 13 mai 1892).
(Mit einer Tafel).
Obgleich die Nachricht von der Entdeckung der «Nova» schon am
2. Februar in Pulkowo eingetroffen war, so konnten die Spectraluntersu-
chungen doch erst am 6. Februar beginnen. Hieran hatte einerseits die Wit-
terung schuld — besonders grosse Kälte und dunstige Luft — andererseits
aber der Umstand, dass der neue Spectrograph, erst im December 1891 hier
angelangt, noch an keinen der grossen Refractoren angebracht war. Es war
überhaupt nicht beabsichtigt gewesen, die Arbeiten mit diesem Instrument
bereits im Winter zu beginnen. Auch beim Erscheinen der «Nova» war es
sehr bedenklich die zusammengekitteten Prismen des Spectrographen dem
starken Frost (bis — 23° C.) auszusetzen. |
Gegen den 10. Februar wurde es wärmer und ich entschloss mich den
Spectrographen am 15-Zöller anzubringen; für den 30-Zöller war noch kein
Adapter fertig. |
Die Beobachtungen wurden im optischen Theil des Spectrums mit dem
Auge gemacht; die Gegend zwischen H, und H, — photographirt auf Platten
hoher Empfindlichkeit entweder von Lumière, oder von Schleussner.
Der Spectograph (von Mech. Töpfer in Potsdam nach Angabe von
Prof. H. C. Vogel construirt) ist ganz identisch mit dem Potsdamer. Mit
zwei Rutherford’schen Prismen giebt er starke Dispersion, eine schwache
dagegen bei Benutzung nur eines Prismas. Letzteres wurde bei den Beob-
achtungen der «Nova» angewandt.
Die Länge des Spectrums vom rothen bis zum violetten Ende beträgt
etwa 60 mm. und von H, bis H, 27 mm.
Für die Beobachtungen des optischen Theils fehlte mir das zum Instru-
ment gehörende Mikrometer, welches vom Mechaniker bis jetzt noch nicht
abgeliefert werden konnte. Ich benutzte ein provisorisch von mir selbst
construirtes, ziemlich grobes Mikrometer, welches die Lage der Linien nur
bis auf 10 — 15 Ängström’sche Einheiten zu bestimmen erlaubte. Als
Vergleichspectrum verwandte ich das Spectrum des Wasserstoffs, des Mg,
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 277.
400 | A. BELOPOLSKY, [n.s.ım
Na und für die Spectrogramme auch Fe. Den electrischen Strom erhielt
ich von 2 — 4 Bunsen’schen Elementen und einer Rumkorff’schen Rolle
von mittleren Dimensionen.
Ausserdem beobachtete ich das Spectrum mit einem Ocularspectroscop
von Vogel, welches am hiesigen grossen Heliometer (7Y, Z. Öffn.) ange-
bracht wurde, ohne Cylinderlinse.
6. Februar. Im Ocularspectroscop konnte ich nur die helle Linie F und
einige Linien im grünen Theil des Spectrums sehen.
15. Februar. Mehrere helle Linien gesehen, aber in Ermangelung eines
Messaparates konnte ich keine Messungen anstellen.
16. Februar. — 21° C. Dunstige Luft. Zwei leider erfolglose Auf-
nahmen bei 1- und 2-stündiger Exposition gemacht.
17. Februar. Die directe Vergleichung der Spectra des Sterns und des
Wasserstoffs ergiebt heute, dass 4 helle Linien des Sternspectrums mit
den 4 allerhellsten Linien des Wasserstoffs coïncidiren, nämlich mit
H,, H4 und zwei Linien, deren W. Längen nach Hasselberg 4932 und
501'#7 betragen. Alle übrigen Linien sind sehr schwach und liegen in der
‚Nähe von der b-Gruppe, 531%, 557 und D; an diesem Tage wurde kein
Versuch gemacht das Sternspectrum zu photographiren.
19. Februar. Ich sehe deutlich 13 helle Linien, deren Lage ich mit
der oben erwähnten Messvorrichtung zu bestimmen suche. Kein Spec-
trogramm. |
20. Februar. Es sind 11 helle Linien, grösstentheils dieselben, wie am
19. Februar zu sehen. Ich benutze als Vergleichspectrum das Spectrum
von Mg. Die Linien scheinen nur zum Theil mit denen des Sterns identisch
zu sein (b).
21. Februar. 9 Linien zu sehen. Die Vergleichung des Stern- und
Na-Spectrums deutet darauf hin, dass eine helle Linie im Sternspectrum
nicht ganz mit D coïncidirt.
Der Character der Linie scheint auch dem der Na-Linie nicht ähnlich
zu sein. Die b-Gruppe coïncidirt wahrscheinlich auch nicht mit den Mg-
Linien, die Linien des Sternspectrums liegen näher zum violetten Ende.
22. Februar. Eine Platte wurde bei engem Spalt 3 Stunden lang ex-
ponirt, hat aber nur das künstliche Wasserstoffspectrum 2° Ordnung ge-
geben. T= — 8° Cels.
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 278.
(XXXV)] SPECTRUM DER „NOVA AURIGAR“ 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 401
23. Februar. Eine Platte wurde 4 Stunden lang expoñirt bei einer
Spaltbreite von 0”"07. Das Spectram wurde erhalten, war aber von dem :
künstlichen Wasserstoffspectrum 2° Ordnung maskirt. Die Platte war mit
Erythrosin gefärbt. 7’ = — 5° Cels. |
24. Februar. Bei 5-stündiger Expositionsdauer wurde ein Spectrogramm
erhalten. Spectrum sehr schmal, fast fadenförmig. Gewöhnliche Platte.
Spalt 0%*07. 7== — 5° Cels.
26. Februar. 5Y,-stündige Exposition ergab ein an Details reiches
Spectrogramm. Spalt 007. T= — 5° Cels.
27. Februar. Bei gleicher Expositionsdauer ebenfalls ein Spectrogramm
erhalten. Spalt 0""07. T— — 5° Cels.
1. März. Spectrum photegraphirt und mit dem Auge beobachtet. Spalt
0205. T——16° Cels. Im optischen Theil scheinen die Linien sich
schärfer vom continuirlichen Spectrum abzuheben. Dunkle Linien sind auch
zu sehen. Die hellen Linien haben das Aussehen von breiten Bändern, viel-
leicht granulirt. Gegen das V.-Ende nach F nimmt die Intensität rasch ab.
2. März. Schönes Spectrogramm bei 5-stündiger Exposition mit einer
Spaltbreite von 0%®07. T == — 13° Cels. Im optischen Theil sehe ich heute
deutlich, dass die helle F-Linie nicht mit der künstlichen coïncidirt, sie ist
gegen das rothe Ende verschoben. Die Linien bei 493PF und 502#*
scheinen an Helligkeit abgenommen zu haben.
3. März. Spectrogramm bei 5-stündiger Exposition. Spalt 0""07. T=
— 13° Cels. Im optischen Theil des Spectrams scheint eine allgemeine
Abnahme der Intensität stattgefunden zu haben. Der Character bleibt
derselbe.
9. März. Spectrograph vom 15-Zöller abgenommen.
11. März. Beobachtungen am Heliometer mit Hilfe des Ocularspectro-
scops. Der Stern ist etwa 7. Gr. Das Spectrum hat am rothen Ende an Glanz
stark zugenommen. Die C-Linie ist äusserst hell und vom ganzen Spectrum
durch ein intensives dunkles Band getrennt. Am anderen Rande dieses
Bandes vermuthe ich eine 2. rothe Linie. Alle anderen Linien sind weit
schwächer als früher geworden, aber ich sehe noch D, b, 502, 493
und F. Im V.-Theil ist nichts su sehen. Die rothe Linie ist überraschend
hell. Der Stern selbst hat eine rothe Färbung.
12. März. Der Spectrograph ist wieder an den 15-Zöller angebracht.
Dieselben Linien wie früher; die C-Linie wie gewöhnlich. Eine Aufnahme
des Spectrums bei 5 Stunden Expositionsdauer und breitem Spalt ergiebt
nur einen geringen Theil des Sternspectrums.
15. März. Beobachtungen am Heliometer. Im Spectrum der «Nova»
scheint F am hellsten zu sein. Die Linien b und D sind noch recht gut zu
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 279. 27
402 A. BELOPOLSKY, [N. s. m
sehen. Die C-Linie sehr schwach, wie überhaupt das rothe Ende des Spec-
.trums. Der Stern selbst hat eine rothe Färbung jedoch weit geringer, als
am 11. März.
16. März. Am 15-Zöller. Die hellste ist die F-Linie, dann b. Die Lage
von 5 Linien wurde gemessen.
18. März. Am Heliometer. Das Spectrum ist sehr schwach, obgleich die
hellen Linien noch recht deutlich zu sehen sind, besonders die F-Linie.
Dunst.
22. und 25. März. Der Stern ist so schwach, dass selbst mit dem
Ocularspectroscop im Spectrum nichts Deutliches zu sehen ist. Damit
schliessen die Beobachtungen.
Die Messungen der Lage der hellen Linien im optischen Theil des
Spectrums haben im Mittel aus 6 Beobachtungstagen die folgenden W. L.
gegeben:
Nova. Wasserstoff. Anzahl der Messungen.
464 464 1
481 483 | 1
486 (F) 486 6
493 _ 494 6
501 502 6
516 519 6
525 525 oder 527 2
530 530 4
b57 556 ? 4
588 (D?) 589 3
606 603 oder 607 1
631 630 1
656 (C) 656 4
Die W. Längen des Wasserstoffs gehören den lichtstärksten Linien an,
die man in Hasselberg’s!) Verzeichniss findet.
Die geringe Genauigkeit vorstehender Messungen erlaubt keinen sicheren
Schluss auf die Identität der Linien des Stern- und Wasserstoffspectrums
zweiter Ordnung.
1) B. Hasselberg, Das zweite Spectrum des Wasserstoffs. Mémoires de l’Académie
Imp. des sc. de St. Pétersbourg T. XXX, X 7 et T. XXXI, X 14.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 380.
(xxxv)] SPECTRUM DER „NOVA AURIGAR“ 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 403
Bei der nur provisorischen Justirung des Spectrographen am 15-Zöller*
konnte die Geischler’sche Röhre nur in einer Distanz von 20 cm. vom Spalt
angebracht werden. Deswegen konnte der Stern nicht zu gleicher Zeit mit
dem künstlichen Wasserstoffspectrum photographirt werden, da letzteres
bei der äusserst langen Exposition eine Menge Linien gegeben und das
verhältnissmässig schwache Spectrum des Sterns maskirt hätte. Dies war
auch wirklich der Fall am 23. Februar. Ein genügend starkes Spectrum des
Wasserstoffs erhielt man schon nach 10 — 15 Minuten Exposition. Dabei
hat man aber den Nachtheil, dass der Stern im dunkeln Spalt gehalten
werden muss.
Um dies zu erreichen brachte ich auf dem Spalt ein Diaphragma an,
welches denselben durch eine enge Scheibe in zwei gleiche Stücke theilte.
Der Stern wurde auf dem Rande dieser Scheibe gehalten.
Die detailirte Beschreibung der erhaltenen Spectrogramme soll weiter
unten bei Mittheilung der Wellenlängen gegeben werden.
Die Ausmessung der Spectrogramme geschah mit einem dazu eingerich-
teten, dem Potsdamer ganz ähnlichen Mikroscop. Wegen der Schwäche der
Details war es wünschenswerth die Vergrösserung des Mikroscops kleiner zu
machen, da die schwächste (etwa 12 Mal) noch zu stark für diese Messungen
war. Eine Combination der vorhandenen Linsen hat zu einer 5-maligen Ver-
grösserung geführt, was für unsere Zwecke ganz genügend erschien.
Bei Untersuchung der feinsten Details hat eine Cylinderlinse, unmit-
telbar auf das Spectrogramm gelegt, gute Dienste geleistet. An die Messun-
gen muss dann wegen Refraction der Strahlen der Linse eine kleine Reduction
angebracht werden. Diese Vorrichtung benutzte ich übrigens nur ein Mal.
Die Messungen wurden nur bei bedecktem Himmel gemacht. Bei klarem
Wetter geht vieles von den Details verloren. Die Schraube der Messvor-
richtung wurde untersucht, jedoch brauchten die sehr kleinen Fehler bei
der angewandten Dispersion nicht berücksichtigt zu werden.
Die Messungen wurden grösstentheils zwei Mal, an verschiedenen
Tagen, und zwar an den Originalspectrogrammen und an diapositiven Copien
derselben angestellt. Für die Reduction der Angaben der Schraube auf
Wellenlängen benutzte ich zwei Spectrogramme der Venus, welche am
22. Februar und 1. März unmittelbar vor der Exposition des Sterns ge-
nommen wurden.
Als Fundamentallinien wurden die folgenden gewählt:
Bir KR
486.16 432.62
466.80 430.82
454.99 427.17
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 281. 27*
404
A. BELOPOLSKY, [x s. m
(aus au
448.24 422.70
445.50 420.21
441.53 414.40
440.50 410.20
438.40 409.25
435.22 407.19
434.07 404.61
Ich hielt mich theils an das Potsdamer System, theils an die Wellen-
längen des Rowland’schen Atlas.
Die Coefficienten der Formeln zur Verwandlung der gemessenen
Distanzen in W. Längen wurden nach dreimaliger unabhängiger Messung
dieser Linien nach der Methode der kleinsten Quadrate berechnet. Ich
erhielt so die folgenden Formeln:
22. Februar. T — — 7° Cels, .
À — 43407 + [9.7864] r +[9.3428] r° + [8.9393] r°
À — 434.07 — [9.7911] r + [9.2977] r°
1. März. T — — 15° Cels. .
À = 43407 + [9.7864] r + [9.3428] r° + [8.9393] r°
À = 434.07 — [9.7861] r + [9.2301] r*
Die Zahlen in Klammern sind log.; r ist die Distanz zwischen H, und
Linie in Umdrehungen der Schraube ausgedrückt. Diese Formeln stellen
die Wellenlängen der benutzten Hauptlinien mit dem mittleren Fehler
+ 003 dar, eine Genauigkeit, die bei der angewandten Dispersion genü-
gend erscheint.
Was den Einfluss der Temperatur auf die Coefficienten der Formeln
anbetrifft, so besteht ein solcher im Intervall 4, — H, offenbar nicht. Nur
von H,— H, ist ein kleiner Einfluss zu bemerken, den ich auch nach der
Formel
AA = (— 0009 r + 0#F0286 r°) (15° — 7)
berücksichtigt habe; T bezeichnet Temperatur unter 0°.
Es ist zu bemerken, dass der grösste Theil der Linien der «Nova» im
Intervall H,— H, liegt. Die Realität der Temperaturformel ist übrigens
bei den Messungen der künstlichen Z, Linie auf den Spectrogrammen be-
stätigt worden.
In der folgenden Tafel sind mit Benutzung obiger Formeln die Wellen-
längen aller sicher gesehenen oder auch nur vermutheten Linien angegeben.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 288. ,
(zıxv)]
SPECTRUM DER „NOVA AURIGAE“ 1892, BBOBACHTET IN PULKOWO.
405
Ob alle Linien reell, oder einige von ibnen kleinen Fehlern der Platten
zuzuschreiben sind, kann durch Vergleichung aller meiner Spectrogramme
nur theilweise entschieden werden. Darum gebe ich sie alle ohne bei der
Streichung der zweifelhaften die Verantwortung auf mich zu nehmen. Ich
bemerke hier, dass ich bei der Beschreibung meiner Spectrogramme häufig
den Ausdruck «Band» benutzt habe. Dieser Termin wird in der Spectral-
literatur für bestimmte Details der Spectra gebraucht. Ich meine damit nur
breite Spectrallinien zum Unterschied von feineren.
Tafel der Wellenlängen im Spectrum der „Nova Aurigae“.
1892. Febr. 4. Erläuterungen.
487.01 \ Ränder der hellen F-Linie,
484.58 | kaum sichtbar.
462.93 . .
461.94 Ränder einer dunkeln Linie.
461.94 . .
460.72 Ränder einer hellen Linie.
460.72) RändereinesdunkelnBandes
459.62 mit einer hellen Linie in
459.31 der Mitte.
458.95 Helle; zweifelhaft.
dec 08 Ränder einer dunkeln Linie.
re Ränder eines hellen Bandes
j mit zwei Intensitätsma-
454.75 ima in der Mitt
454.20 xima in der Mitte.
452.35 Ränder eines hellen Bandes
452.02 .
mit zwei Intensitätsma-
451.23 ima in der Mitte
450.56 xima in der Mitte.
447.19) Drei helle feine Linien, de-
445.83 | ren Realität jedoch zwei-
444.12 felhaft ist.
443.731 Ränder eines dunkeln
442.80 Bandes
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 288.
1892. Febr. 24.
442.31
441.57
440.50
436.11
435.61
435.16
434.91
434,31
433.65
433.32
BR
442.68 |
432.52
432.09
423.70
423.26
422.90
422.60
422.66
421.75
410.86
410.43
409.63
Erläuterungen.
Drei helle Linien, sehr
zweifelhaft.
Dunkle feine Linie.
Helle feine Linie.
Helle feine L., zweifelhaft.
Rand der hellen H, -Linie.
Intensitätsmaxima in der
hellen H, -Linie.
Rand der hellen H, Linie.
Helle Linie in der dunkeln
H,-Linie.
Helle Linie, entschieden ein
Fehler der Platte.
Rand der dunkeln A. Linie.
Ränder eines hellen Bandes
mit zwei Intensitätsma-
xima in der Mitte.
Ränder eines dunkeln
Bandes.
Ränder der hellen H,-Linie.
Sehr unbestimmt und
schwach.
406
A. BELOPOLSKY,
[N. 8. mt
Die Messungen wurden nur an einem Tage und zwar an dem sehr
schmalen Spectrogramm des Sterns ausgeführt.
Jede Einstellung wurde
mindestens 4 Mal wiederholt. Künstliches Spectrum fehlt. Vergr. 5 M.
1892. Febr.26. Erläuterungen.
487.78* | Ränder der hellen F-Linie,
485.35 kaum sichtbar.
485.35* | Ränder der dunkeln F-Li-
483.45* nie.
486.16* Künstliche F-Linie.
*$
471.97 | Helles Band mit hellen
*
270 00% | Linien. Sehr zweifelhaft.
467.35*
466.83*
466.30*
465.90 Dunkle Linie.
465.54*
465.09*
463.68*
462.75*
461.63*
| Drei helle Linien, zweifel-
haft.
Ränder eines hellen Bandes.
Ränder eines hellen Bandes
mit einer hellen Linie in
der Mitte.
458.05 Gruppe.
457.26
456.33
455.56
454.73
454.08
452.65
451.84
451.23
450.69
Drei helle Linien, ziemlich
schwach.
Zweifelhafte Linie.
Gruppe heller Linien, die
zwei ersten sind vielleicht
Ränder einer einzigen
458.98
458.50* | Breites Band, vielleicht eine
| Linie.
450.39
450.11 |! Dunkles Band mit zwei
449.80 hellen Linien.
449.46
449.46 .
148 18 | } Hell Linien.
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 284.
1892. Febr. 26 Erläuterungen.
447.30 er eine doppelte
446.64* helle Linie.
444.78 .
444.15 Doppelte helle Linie.
443.28* Helle Linie, zweifelhaft.
Dazwischen ein dunkles Band.
442.65
441.95* | Helles Band mit zwei hellen
441.56* Linien in der Mitte.
441.42
439.68
439.34
436.01 Rand der hellen H,-Linie.
459.82 Erstes Hauptintensitäts-
435.77 __.
435 59xf max. der hellen H, -Linie.
435.02 Zweites Hauptint.-max.
434.47 ae eines breiteren In-
433.59 tensitätsmaximum.
Helle Linie in der dunkeln
438.21 | H,-Linie.
432.04 Randder dunkeln H,-Linie.
Zwischen dem verwaschenen Rand
W. Länge 43356 und der hellen
Linie 433'F21 scheint eine scharfe
dunkle Linie zu sein; es sind vielleicht
noch zwei, die eine mit W. Länge
432#46.
Helle Linien.
(XXXY)]
1892. Febr. 26.
427 7 5 | Helles breites Band. Zwei-
425.28 felhaft.
425.28 ..
423.88 Dunkle Linie.
423.70 Ve doppelte Linie im
Erläuterungen.
423.02 hellen Band.
SPECTRUM DER „NOVA AURIGAE" 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO.
407
1892. Febr. 26, Erläuterungen,
pi
422.83
491.44 Dunkle Linie.
410.90* | Ränder der hellen H,, sehr
409.98* schwach.
410.20 Künstliche Z,-Linie.
Die Platte wurde an zwei Tagen gemessen. Die künstlichen Linien sind
etwas zu stark und deshalb verwaschen. Kreuze bezeichnen, dass die Linien
nur ein Mal gesehen, oder gemessen wurden, Vergr. 5 Mal.
1892. Febr. 27. Erläuterungen.
486.14 Künstliche F-Linie.
459.69 Ränder eines hellen Bandes,
© der 2* scharf. Vielleicht
458.06 _.
3 Linien.
Dazwischen ein dunkles Band.
457.48*
Dazwischen eine dunkle Linie
456.35 re Band mit drei In-
455.95* . .
455.49 tensitätsmaxima.
454.78
Dazwischen eine dunkle Linie.
Helle Linien in der dunklen
zwischen den hellen Bän-
dern. :
Helles Band mit 4 Inten-
sitätsmaxima; die 2 ersten
sind kaum getrennt, das
letzte am schärfsten.
Helle L. im dunklen Band.
Ränder eines hellen Bandes;
der zweite scharf.
Dazwischen ein dunkles Band.
445.83*
445.35*
444.86
444.34*
442.26 are Band mit zwei In-
453.93
453.33*
452.83
452.16 |
451.35
450.59
449.99*
449.14*
446.58
Helles Band mit Intensi-
tätsmaxima und Linien.
441.53 tensitätsmaxima.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 285.
1892. Febr. 27.
439.42*
438.74* | Helle Linie, zweifelhaft.
437.84*
Erläuterungen.
Rand und hellster Theil der
426.97*
426.24*
424.37
423.71*
422.91
12251°| Zweifelhaft.
421.83 Helle, ziemlich sicher.
410.20 Künstliche H,.
Helle L. im hellen Bande.
435.63 { hellen A. -Linie.
435.28* Intensitätsmaxima.
435.00 LA
434.41 | Ränder eines doppelten In-
434.21 tensitätsmaximum.
133.83
433.75 | Rand der hellen H, -Linie.
433.17 2 Helle Linie in der "dunklen
H,-Linie.
432.09 Rand der dunklen H, -Linie.
431.97? | Intensitätsmaxima im hel-
431.30 len Bande.
431.22*
430.56 | Zweifelhaft.
a N Helles Band.
427.37* |
| Helles Band mit Linien.
408
A. BELOPOLSKY,
[x. 8. zu
Die Messungen wurden 2 Mal gemacht, auf einer Copie und auf der
Originalplatte. Kreuze bezeichnen diejenigen Details, welche nur ein Mal
gesehen oder gemessen sind, Vergr. 5 Mal.
1892. März 1. Erläuterungen.
461.64 | Zwei helle Linien; äusserst
461.12 schwach.
460.33* Helle Linie zweifelhaft.
de x x | Ränder eines hellen Bandes.
456.28*
455.36
454 64 Helle Liniengruppe.
453.86
Dazwischen ein dunkles Band.
452.14
451.19 | Helle Liniengruppe.
450.51
449.65* ..
448 91 Helle Linie, zweifelhaft.
446.61*
*
Ut Helle Linien.
1892. März 1.
439.53]
439.19* f Helle Gruppe.
438.62*
435.72*
435.02*
434.49*?
433.80*
433.64*
433.05*
432.34*
431.97*
431.76*
431.13*
430.54*
427.33*
426.92*
*
194 078 Helles Band.
410.20* Künstliche A,
Erläuterungen.
Rand der hellen B, und
deutliches Intensitätsmax.
Intensitätsmaxima in der
hellen H,,.
Rand der hellen H..
Helle L. in der dunklen H..
Helle L. in der dunklen H,
Rand der dunklen H,.
Helle Linie.
Spectrum schwach und die Messungen schwierig. Es sind nur einige
Linien zwei Mal unabhängig gemessen worden; alle mit einem Kreuz be-
zeichneten sind nur ein Mal gemessen. Vergr. 5 Mal.
1892. März 2.
ph
486.18
461.49
460.88
458.98
Erläuterungen.
Künstliche F-Linie.
Schwer sichtbar.
Verwaschen
458.08 Deutlich | Helle Linien.
456.79 Zweifelhaft.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 286.
1892. März 2. Erläuterungen.
BB
456.21
455.52
454.64
454.15 Dunkle Linie, deutlich.
454.01 Helle Linie.
Gruppe heller Linien.
(XxxV)]
1892. März 2. Erläuterungen.
452.00
451.25 { Gruppe heller Linien.
450.54
Dazwischen eine dunkle Linie.
449.77 } Helle Linie, etwas zweifel-
449.44 haft.
447.96
447.98
446.62) Feine.
445.78 | Helle Linie etwas zweifel-
445.49 haft.
444.84 | Ränder eines hellen ver-
444.36 waschenen Bandes; viel-
leicht zwei Linien.
442.31} Verwasch.
441.49 Bänder eines ‚Zellen Bandes mit Linie oder
441.15) Scharf.
439.81 Helle Linie zweifelhaft.
439.16
438.66 ( Drei sehr feine helle Linien.
438.19
437.71
437.18 ' Helles Band.
436.07 Rand der hellen A, -Linie,
435.49 Intensitätsmaxima in der
454.96 hellen Æ -Linie
434.46 Y j
434.36 ) Ränder eines breiteren In-
433.93 tensitätsmaximum; viel-
433.69 leicht drei helle Linien.
SPECTRUM DER „NOVA AURIGAE“ 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO.
409
1892. Marz 2 Erläuterungen.
433 16 Zwei helle Linien in der
432.55 dunklen H,-Linie.
432.09 Rand der dunklen H. -Linie.
131301 Helle Linien.
430.85 Dunkle Linie.
430 54 Helle Linie.
430.28 Dunkle Linie.
429.99 Helle Linie.
429.14 Helle Linie, zweifelhaft.
426.65 Helle Linie.
425.91 Helle Linie.
425 80 Helle verwaschene Linien,
Bu
423.05 j
422.62 Helle Linie.
418.39
417.64
416.92
411.41
409.74
409.24
408.61
408.24
407.53
| Helles Band, vielleicht drei
Linien.
Ränder der hellen H,-Linie;
äusserst schwach.
Helle Linie in der dunklen
H,-Linie.
Rand der dunklen 4, und
zwei Ränder eines hellen
Bandes. Schwach.
Die Messungen sind direct auf dem Spectrogramm und auf positiven
Copien desselben, im Ganzen drei Mal, ausgeführt. Vergr. 5 Mal.
Nach diesem wohl besten Spectrogramm ist die unten beigelegte Zeich-
nung des Spectrum gemacht worden. Letztere enthält nur Linien, die mit
blossem Auge, oder mit Hilfe einer schwachen Lupe sichtbar sind. Die
Zeichnung wurde nach eigenen, mittelst eines feinen Glasgitters ausge-
führten Messungen von Herrn M. Morin angefertigt. Nach Photogra-
phiren dieser Zeichnung im Maassstabe der Originalplatte konnte diese
Copie direct mit dem Spectrogramm verglichen werden. Die Ähnlichkeit
liess nichts zu wünschen übrig.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 387.
440.23*
439.54*
438.23*
437.68
437.12* | Helle Linien, zweifelhaft.
436.51*
436.07
Helle Linien.
Eine helle L., zweifelhaft.
410
1892. März 8. Erläuterungen.
459 { 01* | Ränder eines hellen Bandes,
458.01* vielleicht zwei L. Schwach.
456.12
455.50 | Helle Linie.
454.66
452.07*
451.84* | Gruppe heller Linien zwi-
451.25 schen weichen dunkle zu
450.52* vermuthen sind.
449.56
448.75
447.88 | Helle Linien.
447.06
rer Ränder eines hellen Bandes.
Rand der hellen H, -Linie.
A. BELOPOLSKY,
[N. 8. u
1892. März 3.
Bu
435.68*
434.87
Erläuterungen.
Intensitätsmaxima in der
hellen H- Linie.
434.37 À Ränder eines breiten Inten-
433.78* sitätsmaximum.
433.61 } Rand der hellen H,-Linie.
433.14 Helle Linien in der dunklen
432.69 H,-Linie.
432.12 | Rand der dunklen HA, -Linie.
13 Neon Helles Band mit Intensitäts-
43 03 g* | maxima.
429.70 À Ränder eines dunklen
428.27* Bandes.
Dom tx Verwaschenes helles Band
49 6. 47 mit hellen Linien.
423.80 | Helles Band, vielleicht helle
422.99 Linien.
422.50
410.69*\ Ränder eines hellen Strei-
409.73* fens; kaum sichtbar.
Die Messungen sind auf dem Spectrogamm und einer positiven Copie
desselben ausgeführt. Die nur ein Mal gesehenen oder gemessenen Linien
sind mit einem Kreuz bezeichnet. Wegen zu kurzer Exposition sind die
künstlichen Linien nicht herausgekommen. Vergr. 5 Mal.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 288.
(xxxV)]
SPECTRUM DER „NOVA AURIGAF“ 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO.
411
Zusammenstellung der Wellenlängen für die auf den 6 Spetro-
grammen erhaltenen Linien.
24.
Februar
26.
(485.80) 486.57
462.43
461.33
460.01
459.62
458.95
456.59
456.08
455.41
454.75
454.20
452.02
451.45 :
451.23
447.19
484.40
471.57
470.69
467.00
467.35
466.83
466.30
465.90
465.31
462.75
462.65
458.98
458.05
456.33
455.56
454.73
454.08
452.24
451.23
450.69
450.11
449.92
449.80
449.46
448.48
447.30
27.
45969
45806
45748
45635
45595
45549
45478
45393
45333
45283
45216
45135
45059
44999
44987
46138
46033
45933
45808
45628
45536
45464
45386
45214
45119
45051
44965
44891
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 289.
März
2.
46119
45898
45808
45679
45621
45552
45464
45415
45401
45200
45125
45054
45016
44977
44944
44796
44728
45901
45801
45612
45550
45466
45207
45184
45125
45052
44956
44875
44788
44706
aNova»
Mittel
pi
486.57
484.40
471.57
470.69
467.00
467.35
466.83
466.30
465.90
465.31
462.75
462.54
461.30
460.17
459.55
458.98
458.06
457.48
456.69
456.23
455.95
455.47
454.70
454.18
453.97
453.33
452.83
452.10
451.84
451.45
451.23
450.57
450.05
449.98
449.74
449.49
448.83
448.48
447.92
447.21
H
jun
461.87
458.06
412
436.11
435.61
435.16
434.91
433.98
433.65
433.32
(432.52)
432.09.
Februar
26.
446.64
444.78
444.15
443.28
442.65
441.95
441.56
441.42
439.68
439.34
436.01
435.82
435.77
435.52
435.02
434.03
433.59
433.22
432.04
431.94
431.51
430.60
27.
44658
44583
44535
44486
44434
44226
44153
43942
43874
43784
43563
43528
43500
43421
43408
43383
43375
43317
43209
43197
43130
43122
43056
A. BELOPOLSKY,
1.
44661
44199
44149
43953
43919
43862
43572
43502
43449
43406
43380
43364
43305
43234
43197
43197
43176
43113
43054
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 290.
März
2.
44662
44578
44549
44484
44436
44231
44149
44115
43981
43916
43866
43819
43771
43718
43607
43549
43549
43496
43446
43403
43393
43369
43317
43255
43209
43188
43130
43085
43054
44231
44105
44023
43954
43823
43768
43712
43651
43607
43568
43487
43437
43399
43378
43361
43313
43269
43212
43160
43062
43038
aNova»
Mittel
PB
446.61
445.81
445.42
444.83
444.14
444.35
443.28
442.67
441.97
442.30
441.53
441.21
440.50
440.23
439.75
439.46
439.17
438.67
438.21
437.74
437.15
436.51
436.07
435.66
435.77
435.50
435.21
434.96
434.44
434.21
434.03
433.84
433.66
433.17
432.53
432.07
431.94
431.68
431.37
431.18
430.85
430.53
430.38
[x. 8. u
5 À
441.35
434.71
434.07
(xxxv)]
24.
423.18
423.26
422.90
422.21
410.65
409.63
SPECTRUM DER „NOVA AURIGAR“ 1892, BROBACHTET IN PULKOWO.
Februar
430.13
426.52
424.58
423.70
422.14
410.44
27.
42959
42737
42697
42624
42437
42371
42344
42295
42251
42183
42733
42692
42446
42407
März
2.
43028
42999
42914
42665
42591
42550
42389
42357
42305
42262
41766
41764
41058
40924
40861
40789
42899
42783
42751
42647
42380
42340
42299
42250
41021
aNova»
Mittel
by
430.28
430.13
429.99
429.59
429.14
428.99
427.83
427.42
426.95
426.59
426.36
425.91
425.50
424.58
424.41
424.07
423.77
423.57
423.34
423.26
422.97
422.54
422.18
421.83
417.66
417.64
410.47
409.63
409.24
408.61
407.89
W. L. derjenigen L., welche die Zeichnung enthält.
Nova
BR
458.98
458.06
436.23
455.47
454.70
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 391.
Nova
BR
453.97
452.10
451.23
450.57
449.74
413
424.27
423.59
423.33
423.29
422.20
417.71
417.65
410.20
414 A. BELOPOLSKY, [x. s. ın
Nova Nova
BB KB
446.61 432.86
432.53
444.83
444.35 431.37
430.53
442.30 429.99
441.53
439.75 426.59
425.91
439.17
438.67 423.77
438.21 423.57
422.95
435.66 422.54
435.01
434.03 409.74
433.18
In der Columne H sind die W. L. der hellsten L. des 2 Spectrum
des Wasserstoffs nach Hasselberg. Wir besitzen noch keine Spectrogramme
anderer Himmelskörper und können deswegen keine detailirte Untersuchung
der L. hier unternehmen. Der mittlere Fehler jeder Bestimmung kommt
aus der Zusammenstellung zu = 0?F04 bis = 0"F08 heraus.
Wenn man die Pulkowaer Spectrogramme aufmerksam untersucht,
so findet man, dass die Linien zweierlei Art sind. Die Hauptlinien des
Wasserstoffs H,, H,, H, und im optischen Theil auch 4, sind sehr breit
und hell, dabei hat jede von ihnen an der stärker brechbaren Seite eine
starke dunkle Linie. Ohne Zweifel sind die dunklen Linien gegen ihre
Normallage stark verschoben.
Alle anderen Linien sind lichtschwach und fein, und kommen Gruppen
vor, zu zwei, zu drei und zu 4 Linien. Ob jede Gruppe wegen Verschie-
bung aus einer Linie entstanden ist, kann man schwer entscheiden, da sie
unbekannten Elementen anzugehören scheinen. Wenigstens sind es ent-
schieden keine Eisenlinien. Es kommen auch zu wenig Linien des 2
Wasserstoffspectrum, die mit denen des Sterns zu identificiren möglich
wäre.
Die Hauptwasserstofflinien zeigen einige feine Details, welche erwähnt
zu werden verdienen.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 292.
(xxxv)] SPECTRUM DER „NOVA AURIGAE* 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 415
Die dunkle H_ Linie schloss bis zum 1. März eine feine helle Linie ein;
am 1. und besonders deutlich am 2. März sieht man in derselben zwei fejne
helle Linien. Es scheint, dass sich die Lage und auch das Aussehen der ersten
feinen Linie während der Zeit vom 24. Februar bis zum 3. März geändert
hat. Sie war am 24. Februar breiter und dem einem Rand von der 7, L.
näher, hat sich darauf etwas von demselben entfernt und ist schmäler gewor-
den. Am 3. März ist sie am hellsten und wieder breit. In der folgenden Tafel
ist die relative Lage dieser, so wie der zweiten hellen Linie gegen die
Ränder der dunklen 7, gegeben; b, und b, bedeuten den 1. und 2. Rand
im Sinne von H, zu Hy; r, und r, die erste und zweite helle Linie.
24, Febr. 26. Febr. 27. Febr. 1. März. 2. März, 8. März.
up ph pu KR ph 27
b—n 03 037 059 059 051 0.52
,—r, _ _ — 1.30 112 1.11
n—b 123 119 1.09 1.08 1.07 1.00
b, — b, 1.56 1.56 1.68 1.67 1.58 1.52
Am 2. März kann man auch in Z, diese Linien sehen und messen;
ph
b,—r, 0.50
b, —7, 1.13
r, — b, 1.00
b, —b, 1.50.
Der mittlere Fehler dieser Zahlen ist etwa = 003. Hieraus geht her-
vor, dass die erste helle Linie vom 26. zum 27. Februar ihre Lage geän-
dert hat.
Auch die helle H,-Linie hat sich in diesem Zeitraum geändert. Diese Linie
hat ein anderes Aussehen als die dunkle. Der eine Rand ist nämlich ver-
waschen und ihre Intensität nimmt bis zur dunklen Linie, wo sie scharf
begrenzt ist, zu. Ausserdem besteht sie aus secundären Intensitätsmaxima,
deren Zahl sich von Tag zu Tag zu ändern schien. Am 24. Februar ist das
Hauptmaximum dieser Linie dem ersten Rand (im Sinne 7, — H,) näher
und man kann im Zweifel sein ob hier nicht überhaupt der Rand selbst
liegt. An den nächsten Tagen, vom 1. März an, liegt das Intensitätsmaximum
dicht am Rande der dunklen Æ -Linie.
Im übrigen Theil des Spectrum liessen sich die Änderungen nicht so
leicht verfolgen, wie für die Hauptlinien. Es scheint dass die zwei Gruppen
von 3 Linien bei 455 und 451* am 2. März ganz besonders deutlich ge-
worden sind, und dass am 26. und 27. Februar mehr dunkle Linien im
Spectrum zu vermuthen sind. Der Zartheit dieser Details wegen lässt sich
jedoch mit Sicherheit kaum etwas darüber sagen.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 298.
416 A. BELOPOLSKY, [x. 8. mt
Eher kann man behaupten, dass das allgemeine Aussehen des Spectrum
keinen Änderungen unterworfen war.
Was die Verschiebung der Linien anbetrifft, so scheint es, dass man mit
Sicherheit nur von der Verschiebung der dunklen Æ,-Linie sprechen kann,
da sie allein scharfe Ränder und symmetrische Figur besitzt.
Die helle H,-Linie sieht ganz anders aus. Am 24. und besonders am
26. und 27. Februar zeigt sie beim ersten Anblick auch scharfe Ränder.
Jedoch ist der vorausgehende Rand verwaschener als der nachfolgende.
Dieses Bild stellte sich aber nicht als richtig heraus, da ich offenbar den
Rand eines hellen Intensitätsmaximum (oder sogar vielleicht einer isolirten
hellen Linie in der H,) für den vorausgehenden Rand angesehen hatte.
Als jedoch am 1., 2. und 3. März die Intensität dieses Maximum abge-
nommen hatte, sah man deutlich, dass der Rand der hellen H,-Linie weit
hinaus gerückt und ganz verwaschen war. Dass dem wirklich so war, zeigen
die Wellenlängen der einzelnen beobachteten feinen Details.
Vorausgehender Rand der hellen H_-Linie.
24 Februar; unscharf, scheint bei W. L. 435.61 abzubrechen
26 » nimmt allmählich ab bis zur W. L. 43601
27 » am ersten Intensitätsmaximum
1 März; keine deutliche Grenze
2 » nimmt allmählich ab bis zur W. L. 43607
3 » » » » 2 .».» » 436 07.
Grenze zwischen der hellen und dunklen H,-Linie:
24 Februar 433.65
26 » 433.59
27 » 433.75
1 März 433.64
2 » 433.69
3 » 433.61.
Lage der drei Hauptintensitätsmaxima:
Erstes M. Zweites M. Drittes M.
24 Februar 435.61 434.91 (433.98)
26 » 435.82 435.02 434.03
27 » 435.63 435.00 434.08
1 März 435.72 435.02 434.06
2 » 435.49 434.96 434.03
3 » 435.68? 434.87 433.99
Mittel 435.66 434.96 434.038.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 204.
(xxxYV)] SPEOTRUM DER „NOVA AURIGAE“ 1892, BROBACHTET IN PULKOWO. 417
Dabei ist die Vertheilung der Helligkeit in dieser Linie verschieden an
verschiedenen Tagen. An den ersten drei Beobachtungstagen kann man die
Intensitätscurve dieser Linie auf folgende Weise darstellen (abgesehen von
den Intensitätsmaxima):
Ab 00 0 1.
136.0 435.0 4840 488.0 432.0
An den drei letzten Beobachtungstagen so:
dd 1,
436.0 435.0 4840 438.0 452.0
Also ist sie offenbar unsymmetrisch, was jedenfalls der benachbarten dunklen
Linie zuzuschreiben ist. Letztere verdeckt wahrscheinlich den zweiten Rand
der hellen Linie und darum können wir nicht entscheiden, ob die helle Linie
verschoben ist und ebenso wenig die Grösse dieser Verschiebung bestimmen.
Dann bietet diese helle Linie in der Hinsicht Interesse, dass sie ausser
den Hauptintensitätsmaxima eine Anzahl feinerer enthielt, besonders am
27. Februar. Wenn man annimmt, dass alle diese Intensitätsmaxima helle
Wasserstofflinien, also dass sie stark verschoben sind, so kann man die
Geschwindigkeit im Visionsradius jener Theile der «Nova», welche diese
Linien geben, bestimmen. Aus den oben gegebenen W. L. der Hauptinten-
sitätsmaxima folgt die Verschiebung für das 1. M. AA — + 159; für
das2.M. A! = +-0“89; für das 3. M. AA= —0##032. Die entsprechenden
relativen Geschwindigkeiten gegen die Sonne ergeben sich daraus zu:
v—=-+-145 G. M. +- 79 G. M. — 7 G. M.
Dabei sind die Grenzwerthe der Geschwindigkeiten respective:
129...168G.M, 71...90G. M, —3—11 G. M.
Ob die allmäliche Abnahme der W. L. des ersten Maxim. vom 26. Feb.
bis zum 2. März reell ist, kann ich nicht entscheiden, da es am 3. März
kaum mehr zu sehen ist, und die Einstellungen äusserst schwierig sind.
| Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 20. 98
418 A. BELOPOLSKY, [x. s. m
Ganz anders steht die Sache mit der dunklen Z -Linie. Diese hatte, wie
gesagt, verhältnissmäsig scharfe Ränder und eine symmetrische Figur. Das
Mittel der Einstellungen auf die Ränder giebt folgende W. L. für die Mitte
der Linie an den verschiedenen Tagen:
Februar 24 432.87
» 26 .81
» 27 .92
März 1 .81
» 2 ‚89
» 3 .87
Mittel 432.86.
Die Verschiebung beträgt also AA = — 1#21, folglich ist die Geschwindig-
keit der Materie im Visionsradius
v—— 113 G. M.
Am 2. März konnte man auch die Lage der dunklen H,-Linie einigermaassen
bestimmen. Die W. L. ergab sich zu 408'*99, also betrug die Verschiebung:
A—=— 121
und die Geschwindigkeit:
0 = — 119 Geog. Meilen.
Wenn man den Bestimmungen von H, gegenüber denen von H, das Gewicht
5 giebt, so erhält man im Mittel
v— — 114 Geogr. Meilen gegen die Erde
und
v=—118 » » gegen die Sonne.
Prof. Vogel giebt (A. N. X 3079) in diesem Falle eine Geschwindig-
keit von— 90 G. Meilen. Er scheint für die Mitte der dunklen Linie die
darin befindliche erste helle Linie genommen, und deren Lage bestimmt zu
haben. Aus der Zusammenstellung aller meiner Messungen ergiebt sich die
W.L. dieser Linie zu 433"*17 im Mittel aus 6 Beobachtungstagen. Mit
der hieraus folgenden Verschiebung — 0'?90 erhält man als Geschwindig-
keit gegen die Sonne:
v=—8806.M.
Schliesst man aber die Beobachtung vom 24. Februar wegen starker
Abweichung der W. L. aus, so erhält man für diese Geschwindigkeit eben-
falls — 90 G. M.
Unsere Spectrogramme widersprechen aber entschieden dieser Ansicht.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 296.
(zxxv)] SPECTRUM DER „NOVA AURIGAR“ 1892, BEOBACHTET IN PULKOWO. 419
Die Erklärung des merkwürdigen Spectrum der «Nova Aurigae» stösst
auf grosse Schwierigkeiten, besonders deshalb, weil die dunklen Wasser-
stofflinien eine starke Verschiebung nach dem V. Ende des Spectrum hin
zeigen und man daraus schliessen muss, dass der absorbirende Theil der
Wasserstoffatmosphäre eine sehr grosse Geschwindigkeit gegen uns hat.
Diese Geschwindigkeit blieb während der ganzen Beobachtungszeit nahezu
dieselbe.
Die helle Wasserstofflinie kann uns keinen Aufschluss über das Vor-
handensein einer Verschiebung geben. Wie also derjenige Theil des Sterns
sich bewegte, von dem das Emissionsspectrum herrührt, bleibt demnach
unbekannt. Allenfalls könnte man aus der Form der Intensitätscurve der
hellen H -Linie vielleicht den Schluss ziehen, dass anfangs die glühenden
Gase sich von der Sonne entfernten, und dass gegen Schluss unserer Beobach-
tungen die Geschwindigkeit abgenommen, ja vielleicht ihr Zeichen geändert
hat. Möglicherweise ist der Umstand, dass die erste feine helle Linie in der
dunklen Z_ -Linie gegen Schluss heller und breiter geworden sowie eine
zweite helle Linie dort entstanden ist, durch eine Verschiebung des Inten-
sitätsmaximum der hellen H -Linie nach der anderen Seite ihrer Normal-
lage zu erklären.
Unter solchen Umständen dürfte es also schwierig sein, das Aufleuchten
der Nova einer Eruption zuzuschreiben. Solche Phänomene haben nur eine
Verschiebung von hellen Linien, gegen die dunklen, nicht aber der Absorp-
tionslinien gegen die hellen zum violetten Ende des Spectrum zur Folge und
die Beobachtungen von Eruptionen auf der Sonne, soweit mir bekannt, zeigen
in der That keine Erscheinungen, wie sie das Spectrum der Nova gegeben hat.
Zur Erklärung des ganzen Vorganges bleibt also nur die Annahme
übrig, dass wir es mit zwei oder mehreren Körpern angehörenden, über
einander gelagerten Spectra zu thun haben. Der eine Körper mit einer
starken Wasserstoffatmosphäre und verhältnissmässig niedriger Temperatur
bewegt sich mit einer enormen Geschwindigkeit auf uns zu, während der
zweite mit hellen Wasserstofflinien im Spectrum eine hohe Temperatur
besitzt und vielleicht während der Beobachtungszeit sich mit veränderlicher
Geschwindigkeit, erst von uns, dann auf uns zu bewegte.
Letzterer könnte aus mehreren kleineren Körpern bestehen, deren
Bewegungsrichtung verschiedene Winkel mit dem Visionsradius einschlossen.
Die Constanz und enorme Grösse der Geschwindigkeit des ersteren Körpers
lässt darauf schliessen, dass dies der Hauptkörper des Systems ist und
dass die Geschwindigkeit seiner eigenen Trägheit nicht aber der Anziehung
eines anderen Körpers zuzuschreiben ist. Der zweite Körper (oder das zweite
System von Körpern) ist dann derjenige, welcher in der Atmosphäre des
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 297. 08*
420 A. BELOPOLSKY, SPECTRUM DER „NOVA AURIGAB“ 1892 ETC. [N. 8. M
ersteren aufgeflammt ist. Er muss im Vergleich mit dem ersten Körper eine
kleinere Masse besitzen und deswegen konnte die durch seine Bewegung in
der Atmosphäre des ersteren erzeugte Wärmemenge genügen, ihn in glühen-
den Dampf zu verwandeln. Die Erscheinung muss der Explosion von Boliden
in der Atmosphäre unserer Erde (oder eines Cometen im Perihel), deren
kleine Masse aufleuchtet, sich in glühende Gase verwandelt ohne unsere
Atmosphäre zum Leuchten zu bringen, analog gewesen sein.
Diese kleine Masse hat wahrscheinlich eine hyperbolische Bahn um den-
selben beschrieben. Nachdem sie die Gashülle desselben verlassen, musste
ihr Glanz sehr rasch erlöschen wie wir das in der That gesehen haben.
Secundäres Aufleuchten ist ja auch bei Boliden und Cometen häufig be-
obachtet worden so wie fortwährendes Schwanken der Helligkeit während
der letzten Zeit der Sichtbarkeit.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 208.
me
ARE LS ue de ecdhudseny, ) muy Einitstes à
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L L vhitn Le
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4
LE
RAF IN Ti
-hanogsaayad 18 2P OS SAP dung peoyı ap unalınd
(zxxv)] .. .. 421
Über eine Gruppe eigenthümlicher Gesteine vom Taimyr-Lande aus der
Middendorff’schen Sammlung. Von Dr. K. von Chrustschoff. (Lu
le 29 mai 1891).
In der aus dem Taimyr-Lande von Middendorff mitgebrachten
Sammlung befindet sich eine Reihe von Gesteinen, die als Trachyte und
Dolerite') bezeichnet werden, deren genaue Fundorte jedoch leider nicht
mehr zu ermitteln sind. Bei späterer Gelegenheit soll die ganze Gruppe
eingehend untersucht werden, für jetzt aber begnüge ich mich nur folgende
in allen Beziehungen aussergewöhnlichen Vorkommnisse zu beschreiben.
Gestein N L:) Im Handstücke erscheint dasselbe hellfarbig, rauh,
sandsteinartig-bröckelig, von mittelkörnigem Gefüge und granitischem Ha-
bitus. Schon mit blossem Auge, deutlicher unter der Loupe, erkennt man,
dass hier ein wesentlich aus glasig-frischen Feldspathkörnern und impellu-
ciden d. h. trüberen Partikeln bestehendes Gemenge vorliege.
Mikroskopische Zusammensetzung.
che. Nosean (8,).
Wesentliche Era (a).
Sanidin (a,).
Primäre Gemengtheile. Pingioklar (0
| Amphibol (A,).
| Biotit (M).
Accessorische. ? Melanit (F.,).
Magnetit (F}).
Titanit (F,).
Zirkon (F,).
Glasresiduum.
Die Paragenesis dieser Gemengtheile ist in gewisser Beziehung eine
eigenthümliche; Feldspath ist gegen Nosean grösstentheils idiomorph,
während das umgekehrte Verhältniss sehr selten stattfindet; das gleiche
gilt für Biotit und Amphibol; nach dem Amphibol folgt eine Titanit- und
1) cf. Middendorff, Sibirische Reise, Bd. IV, Th. I, 2. Lief., p. 824.
2) Gerölle vom Taimyr-Flusse; auf der Etikette stand von Herrn von Middendorff’s
eigener Hand: X 11.
_ Mélanges géolog. et paldontolog. T. I, p. 158.
422 DR. K. VON CHRUSTSCHUFF, ÜBER EINE GRUPPE EIGENTHÜHL. [N. 8. II
sodann die zweite Erzausscheidung. Die Structur ist eine granitische,
hypidiomorphkörnige, mit Annäherung an die ophitische, wobei der ophitische
Charakter namentlich durch Nosean bedingt wird. Schematisch lässt sich die
Paragenesis folgendermaassen veranschaulichen:
Zirkon . ...
Magnetit « . .
Melanit . . ..
Feldspath . . .
Amphibol ...
Titanit . . ..
Magnetit 8 ..|. - |. . |. . | -
Glas... ... DRE
Mit Formeln ist das Gestein zu schreiben:
b>l.—[r,;p (a, )]MB,A,F,, + Glas.
Feldspathe. Anorthoklas; völlig frisch und glasig; gedrungene prisma-
tische Durchschnitte, die selten geradlinige Elemente aufweisen; beide Spalt-
barkeiten P (001) und M (010) mitunter sehr vollkommen. In polarisirtem
Lichte kommt eine ausserordentlich feine Zwillingstriefung nach dem Albit-
gesetze zum Ausdruck. Auslöschung in orientirten Schliffen:
auf P (001) —+- 3°1
auf M (010) + 7°4
Differenz «— y = 0.0068; Dispersion p > v.
VThalliumlicht Calderon’sche Platte
Interpositionen: stellenweise grosse Glasporen, in Bändern ange-
ordnete winzige Hohlräume, endlich Erzpartikel.
Die feldspathigen Elemente wurden vermittelst Kaliumquecksilberjodid-
lösung isolirt; die chemische Untersuchung der zwischen 2.572 — 2.602
ausgefallenen Antheile ergab folgende Werthe:
Sauerstoff. Atomquotienten.
Kieselsäure . 64.59 — 34.448 + Si 30.142 = 1.0765 ..........
Thonerde ... 19.84 9.245 + Al 10.595 == 0.0385
Eisenoxyd .. 2.24 = 0.02-+-Te 1.568 = 0.0280 7-00 | 1.516
Kalk ...... 1.26 = 0.80 Ca 0.900 = 0.0225 0.4351
Magnesia... 0.88 — 0.252 + Mg 0.378 = 0.0157 0 we |
Kali ...... 3.68 — 0.600--K 2.930 = 0.0754{
Natron..... 7.88 — 2.018-+-Na 5.862 = 0.2550
Summa 99,97 O 45.589 = 2.8490
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 154
(XXXV)] GRSTEINE VOM TAIMYR-LANDE AUS DER MIDDENDORFF SCHEN SAMNL. 423
Sauerstofverhältnise : Sauerstoff der Monoxyde........ 8.070
» » Sesquioxyde...... 12.168
» » Kieselsäure....... 30.142
_ 8.070 -+ 12.168
30.142
Daraus lässt sich der Orthoklas-Albit-Anorthit-Gehalt des vorliegenden
Anorthoklases folgendermaassen berechnen:
— 0.671 (Sauerstoffquotient).
Berechnung des Orthoklases:
16.9% 8, 0,450, UT 3m, YA, = 13.51.
Bleibt übrig: | |
Kieselsäure. 64.69 — 13.51 = 51.08
Thonerde .. 19.8. — 3.84 = 16.00
Eisenoxyd............... . 2.24
Kalk.................... 1.26
Magnesia .......,......... 0.68
Natron ......... ose 7.88.
Berechnung des Albits:
11.8, Na, 0, yo, LE SES 45.70, %, AL O, rn — 13.0.
Bleibt übrig:
Kieselsäure. 51.8 — 45.70 = 5.88
Thonerde .. 16.0— 13.06 = 2.94
Eisenoxyd.............. 2.24
Kalk........,..,........ 1.26 +- 0.91— 2.17
Magnesia .............. 0.63 = 0.91 Ca0.
Berechnung des Anorthits:
20.1 %, CaO, % 50, ETS es, a0, SER © 3.08.
Bleibt übrig:
Kieselsäure . .. 5.88 — 4.64 = 0.74
Thonerde .... 2.94 — 3.98 = — 1.04°)
Eisenoxyd....,.............. 2.24.
8) Da weniger Al,O, (Fe,0, in Al,O, umzurechnen wäre hier unrichtig, da Magnetit nicht
fehlt) vorhanden sind als 2.17 0/, CaO verlangen, wäre es vielleicht richtiger Mg0 unberücksich-
tigt zu lassen und nur die 1.26 0, CaO in Rechnung zu bringen. Dann hätten wir: 1.26 CaO, 2.69
Si0, , 2.81 Al,O,; daraus folgt Or: Ab:An=21:66:6 oder genau Or,.,Ab,, An, ; dies in Procenten:
Orthoklas . . . . . 22.5
Albit , . . . . . . 71.0
Anorthit. . ..... + “65
100.0.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 155.
424 DR. K. VON CHRUSTSCHOFF, ÜBER EINE GRUPPE EIGENTHÜHL. |[N. 8. II
Berechnung der integrirenden Feldspathmolekeln nach dem Kieselsäure-
Gehalte:
Orthoklas = Si O, 64.7... .13.51
Albit = — 68.6...45.70
Anorthit = — 43.0... 4.64.
Demnach das Verhältniss
Orthoklas : Albit : Anorthit = 21:66:11
oder in Procenten:
Orthoklas. 21.5
Albit.... 67.8
Anorthit.. 11.2
100.0.
Dies aber entspricht fast genau dem Molekularverhältniss
Or:Ab:An=2:6:1=0Or, Ab, An..
Sehr selten wurde neben Anorthoklas unzweifelhafter Sanidin und Plagioklas
beobachtet. |
Nosean; meist abgerundet-lappige Partien zwischen Feldspathen und
daher allotriomorphe, seltener in den Feldspath einschneidende mit geradli-
nigen Elementen versehene Durchschnitte, Seine Masse ist durchaus frisch,
a ..'. . oo... ... 0.0 +
Erklärung d er Zinkographie: aaa Nosean, bbb Feldspath.
farblos oder nur mit einem Stich in’s Gelbliche. Im polarisirten Lichte kei-
nerlei optische Anomalien bemerkbar. Durch massenhafte Anhäufung von
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 156.
(XXXV)] GESTEINS VON TAINTR-LANDR AUS DER NIDDENDORFF’SCHEN SAMNL. 495
leeren, hyalinen Poren und impelluciden Körnchen erscheinen die Noseane
grau und getrübt. Diese Einschlüsse ordnen sich entweder zonar ( || (110),
(100), (111)), so dass sechs- und achteckige Figuren entstehen oder reihen
sich zu 4erlei Liniensystemen, wovon zwei senkrecht aufeinander stehen
und zwei wie die Diagonalen eines Vierecks verlaufen; zuweilen ist nur das
erstere System vorhanden.
Interpositionen: Grosse Glaseier mit einem und mehreren Bläschen;
opake Körner; kleine hohle und hyaline Poren; strichartige, keulenförmige,
farblose, geradeauslöschende Gebilde; sehr selten Flüssigkeitseinschlüsse.
mit tänzelnden Libellen.
Das zur chem. Analyse erforderliche Material wurde zuerst unter der
Loupe ausgesucht und darauf mit Kaliumquecksilberjodidlösung von anhaf-
tenden Beimengungen möglichst befreit. Als Mittel aus zwei sehr gut über-
einstimmenden Analysen erhielt ich folgende Procentzahlen:
Volum-Gewicht bei 14° C. 2.266
Kieselsäure . 37.88
Thonerde ... 26.69
Eisenoxyd .. 0.88
Natron..... 22.40
Kali....... 1.68 |
Kalk ...,.. 0.54
Wasser 0.87
Chlor ..... 1.66
Schwefelsäure 8.68
Summe 99.98.
Amphibel; vereinzelte unregelmässige, zumeist abgerundete Partien;
Pleochroismus sehr lebhaft:
c fast schwarz-braun
b dunkelbraun
a braungelb.
Auslöschung bis 14°; Absorbtion: e>b > a; Differenz « — y = 0.062.
Interpositionen: hyaline und leere Poren; Erzkörner.
Bietit; Grosse, allotriomorphe Partien; ganz frisch; sehr lebhaft pleo-
chroitisch:
e dunkelrothbraun
b braunrothgelb
a braungelb.
Absorbtion wie gewöhnlich: e > b > a; Differenz « — y = 0.055;
Dispersion p < vu: 2 E circa 20°.
Mélanges geolog. et paléontolog. T. I, p. 187.
426 DR. K. VON CHRUSTSOHOFF, ÜBER EINE GRUPPE RIGENTHÜNL. [N. 8. II
Melanit; selten; ziemlich scharfe Hexagone, Krystalloide und abgerundete
Körner; röthlichbraun, zonar struirt; keinerlei optische Anomalien zu be-
merken. |
Titanit; selten; merkwürdiger Weise gehört der Titanit hier zu den zuletzt
ausgeschiedenen Gemengtheilen und ist jünger als Nosean und Amphibol;
daher allotriomorph.
Magnotit; zur «-Generation gehören die in allen anderen Gemengtheilen
eingeschlossenen Krystalle und Körner, zur B-Generation Erz-Partien, welche
die jüngsten Gemengtheile umgeben, « löst sich leicht, ß dagegen schwer in
Säuren. |
Zirkon; aussergewöhnlich grosse, farblose Krystalle; prismatisch-pyre-
midal; gewöhnliche Combination: (111). (110). (100). (311); das Grund-
prisma herrscht stets vor, (100) sehr schmal und meist fehlend; die dite-
tragonale verdrängt die gewöhnliche Pyramide oft entweder bis auf ein
Minimum oder ganz und dann sind (110) und (311) im Gleichgewicht.
Auch in diesem Falle ist ein zwiebelschaaliger Aufbau charakteristisch ‘),
der jedoch in keiner Weise mit der gewöhnlichen, vielverbreiteten
zonaren Streifung verwechselt werden darf. Um einen getrübten Kern nach
(111) (110) oder Glaseinschluss legen sich zuerst unregelmässige krumm-
blättrige Schaalen, die dann nach der Peripherie zu auf’s Genaueste der
äusseren Krystallgestalt folgen; in manchen Fällen fehlt als Ausgangspunkt
ein centraler Kern oder Einschluss und die Zonen sind durchweg krumm-
schaalig.
Interpositionen: häufige, oft grosse, meist ovale und zum Theil kör-
nig entglaste, hyaline Poren mit und ohne Dampfbläschen; Hohlräume
in Form von Schläuchen und Röhren, die wie Wurmbohrungen im Holze
aussehen und den Krystall von einem Ende zum anderen durchbohren;
Erzpartikel; Flüssigkeitseinschlüsse, selten nach (111) (110), mit sehr klei-
nen weder beweglichen noch in der Hitze (bei 100°) expansiblen Libellen;
zwischen den einzelnen Schaalen steckt hie und da etwas farbloses Glas.
Dimensionen: Grösster beobachteter Krystall: 1.63 mm. lang, 0.72
mm. breit, 0.19 mm. dick; durchschnittlich:
0.30 mm. lang
0.15 mm. breit
0.06 mm. dick.
Rein trachytischer Typus.
4) a. a. O. Trachyt, Drachenfels.
Mélanges geolog. et paléontolog. T. I, p. 158.
(xxxv)] GESTEINE VOM TAIMYR-LANDE AUS DER MIDDENDORFF'SCHEN SAMNL. 427,
Glasresiduum, braungekörnelt, völlig isotrop; steckt in Fugen und
Ecken zwischen den Gemengtheilen; im Allgemeinen spärlich.
Dies eigenthümliche, wahrscheinlich paläozoische (mit weniger Wahr-
scheinlichkeit mesozoische) Gestein lässt sich in keine bis jetzt bekannte
Gruppe unterbringen und ich möchte dasselbe daher nach dem Vorgange von
Rosenbusch als Taimyrit bezeichnet wissen.
Gestein N2 IL’) Dies zweite Handstück sieht äusserlich dem ersteren
ähnlich; es ist mittelkörnig, etwas bröckelig, granitisch struirt, enthält da-
gegen viel mehr dunkle Gemengtheile und erscheint daher dunkelgrau.
Mit blossem Auge sind Feldspath, Hornblende und Biotit zu erkennen,
wobei diesen beiden letzteren hier eine wesentlichere Rolle zukommt.
Mikroskopische Zusammensetzung.
Anorthoklas (a,).
W tliche. Sanidin (a.).
RU À Biotit (M).
Amphibol (A).
Primäre Gemengtheile. Plagioklas (t).
| Sodalith (s,).
Apatit (F,).
| à ccessorische Titanit (F3).
Zirkon (F,).
Melanit (F,).
Magnetit (F.).
Glasresiduum.
Die paragenetischen Verhältnisse lassen sich sehr leicht erkennen: zu-
erst gelangen die fast stets primordialen mikrolithischen Elemente, Zirkon,
Apatit, Titanit, Erz, dann die idiomorphen grösseren Gemengtheile Melanit,
Biotit, Amphibol zur Ausscheidung und der Magmarest erstarrt zu Feldspath,
Sodalith und sehr wenig Glas. Somit schwimmen alle älteren Gemengtheile
in einer körnigen Feldspathgrundmasse; in den Räumen zwischen den Feld-
spathen steckt Sodalith und hie und da etwas Glas. Die Structur ist eine
panidiomorphkörnige nach Rosenbusch, und nach Michel Lévy eine gra-
nitisch körnige (T6) mit Annäherung an die mikrogranitische (TI«). Diese
Verhältnisse versinnlicht folgende graphische Darstellung:
5) Gerölle vom Taimyr-Flusse; von Herrn von Middendorffs Hand: X 4 nebst Datum
und Jahreszahl.
Melauges géolog. et paléontolog. T. I, p. 189.
.428 DR. K. VON OHRUSTSCHOFF, ÜBER EINE GRUPPE RIGENTHÜNL. [N. 8. II
Primär.
Zirkon. . .. .
Apatit.....|.
Magnetit . . . | . =
Titanit.. . . . |. —»
Melanit. . . ..
Amphibol .. . |. . [mm
Sanidin. ...|. . |.
Anorthoklas .
Plagieklas.. .
Sodalith.. ..
Mit Michel Lévy’s Formeln®) lässt sich dies (oigendermaassen ausdrücken:
b < IL. — ) (F,MA,)] (ta
Fisi;
s) + Gias.
1991
Anerthoklas; Körner, gedrungene prismatische Krystalloide und verwor-
ren strahlige Aggregate sehr frisch, sogar glasig; sehr feine Zwillingsla-
mellirungen nach dem Albitgesetze; in orientirten Schliffen beträgt die
Auslöschung:
auf P (001) + 1°17
auf M (010) + 5°
Spaltbarkeiten P (001) und M (010) oft sehr scharf ausgeprägt; Differenz
«— y== 0.0065; Dispersion p > vu; 2 E circa 82°.
a Thalliumlicht, Calderon’sche Platte
Sanidin; Körner oder gedrungene prismatische Krystalloide; etwa !/, des
feldspathigen Gemengtheils gehört dem monosymmetrischen Sanidin an; mit-
unter beide Spaltbarkeiten P (001) und M (010) vorhanden und es tritt noch
sehr häufig jene für die Sanidine neovulcanische Lipariter so charakteristische
krummschaalige Absonderung beiläufig nach (100) hinzu: optisches Ver-
halten durchaus normal; Differenz « — y == 0.007 — 0.008. Dispersion
p<u.
Plagieklas; selten; Anorthoklas und Sanidin schneiden in einen Feld-
spath ein, der aus wenigen breiten Lamellen nach dem Albitgesetze nebst
solchen nach dem Periklingesetze zu bestehen pflegt; derselbe ist daher
entschieden jünger als Sanidin und Anorthoklas. Die Auslöschung im Schliffe
gemessen zeigte im Maximum 24°; Differenz « — y = 0.008.
6) Vgl. meine Zusätze, Neues Jahrbuch 1891, Bd. II, p. 224.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 160.
(GXXV)] GESTRINE VOM TAIMYR-LANDE AUS DER MIDDENDORFF'SCHEN SAMXL. 429
Sämmtliche Feldspathe führen dieselben Interpositionen: zierliche Tita-
nitkrystalle oder Körner; kurze Apatitsäulchen; winzige leere, hyaline und
sehr selten fluidale Poren mit spontan beweglichen Libellen.
Sodalith; meist allotriomorph, indem er unregelmässige Räume zwischen
den jüngeren Gemengtheilen ausfüllt, und hie und da dem Glase gegenüber
idiomorph; im Glase schwimmend kommen zuweilen auch scharfe hexagonale
Krystalldurchschnitte vor; er besitzt ein äusserst geringes Lichtbrechungs-
vermögen und daher fast gar kein Relief. Durchaus isotrop; gelatinirt mit
Salzsäure sehr leicht und giebt eine deutliche Chlorreaction. Von Interpo-
sition, bis auf winzige Poren fast frei.
Amphibol; durchaus frisch; Partien und scharfe Krystalldurchschnitte,
welche man auf (010) (100) (110) (001) (111) (011) zurückführen kann;
Spaltbarkeit nach (110) scharf und deutlich, ausserdem hie und da eine Art
Querabsonderung; Interferenzfarben niedrig: eigenfarbige mit gelblichen und
rothbraunen Tönen; Pleochroismus intensiv:
c dunkelsaftgrün
b bläulichgrün
a bräunlichgelb.
Absorbtion e=b5 > a.
Auslöschung:
ce: 14°6.
Optischer Charakter negativ; Differenz a — y = 0.024; Dispersion
p < u; Brechungsindex 1.645; 2 V,, 84°.
Zuweilen mit Biotit regelmässig verwachsen: die Basisfläche des Biotits
fällt mit der Spaltfläche der Hornblende zusammen. Interpositionen sehr
spärlich; Titanitkrystalle; Erzkörner; seltener kurze Apatitsäulchen und
Zirkone.
Biotit; durchaus frisch; grosse lappig-blättrige Complexe oder fenster-
artig durchbrochen - blättrige Krystalloide von dem Aussehen wie sie in
typischen Minetten und gewissen krystallinischen Schiefern verbreitet sind.
Die im Schliffe nach der Basisfläche getroffenen Individuen zeigen einen
dunkler gefärbten, nach innen abschattirten Saum. Pleochroismus sehr
intensiv:
c dunkelbraun fast schwarz, stellenweise heller moirirt oder
gesprenkelt.
b dieselbe Farbe etwas heller und in’s Grünliche spielend.
a bräunlichgelb.
Absorbtion demnach e>b > a.
Mélanges géolog. st paléontolog. 7". 1, p. 161.
430 DR. X. VON CHRUSTSCHOFF, ÜBER EINE GRUPPE BIGENTHÜML. [N S. IM
Interferenzfarben unmerklich — Eigenfarbe; Differenz « — y = 0.043;
Dispersion p < u; 2 V,,26°.
Interpositionen: Eingewachsene Feldspathkörner; Titanite; Erz-
körner; Zirkon.
Melanit; selten; Körner und abgerundete Krystalloide; Andeutungen
von Zonarstructur; völlig isotrop und einschlussfrei.
Titanit; reichlich; kleine wie geflossen aussehende Krystallchen: 0.03mm.
— 0.07mm. lang und 0.007mm. — 0.01mm. breit, grössere idiomorphe
Individuen von 0.08mm. — 0.1mm. sowie unregelmässige Partien. Die Kry-
stalle besitzen die gewöhnliche spitzrhombische von (123) (001) (101) her-
rührende Form; Zwillinge häufig (nach (001)). Pleochroismus schwach, aber
wohl merklich:
ce röthlichgelb
b gelblich
a fast farblos.
Differenz & — y = 0.122.
Apatit; sehr selten, abgerundete kurze Säulchen.
Magnetit; Körner und scharfe Krystalldurchschnitte.
Glasresiduum; sehr spärlich; in Form von dünnen Lagen zwischen
Sodalith und anderen Gemengtheilen; frisch, hellgelblich gekörnelt; völlig
isotrop.
Zirkon; ausserordentlich selten; im Schliffe konnten nur einmal im
Biotit und Hornblende eingeschlossene Krystallchen wahrgenommen werden.
50 Gramm Gesteinspulver wurde solange mit HF], HCl, Schwefel- und Sal-
petersäure behandelt bis sich nichts weiter auflöste und doch resultirten nur
5 ganze Krystallchen. Sämmtliche Krystalle sind ähnlich ausgebildet: tafel-
förmig d. h. flach- oder breitprismatisch; (111)(110) herrschen vor, während
(100) (311) ganz untergeordnet sind und häufiger noch ganz fehlen. Die
der b-Axe parallelen Prismenflächen sind verbreitet und die der a-Axe
parallelen Prismenflächen äusserst schmal; Pyramide sehr unbedeutend;
Grösster beobachtete Krystall:
1.2 mm. lang
1.0 mm. breit
0.2 mm. dick;
durchschnittlich: |
0.13 mm. lang
0.10 mm. breit
0.02 mm. dick.
Mélanges géolog. et palsontolog. T. I, p. 162.
(XXXV)] GESTEINE VOM TAINYR-LANDE AUS DER MIDDENDORFF’SCHEN SAMHL. 431
Zonar ausgebildete Individuen häufig; die Anwachsstreifen legen sich
um einen centralen dunklen Kern oder Glaseinschluss bald so dicht, dass
das ganze Krystallchen getrübt erscheint, bald sind nur 2 — 3 haar-
scharfe Zonenstreifen vorhanden, zwischen welchen hie und da etwas Glas
eingeklemmt zu sein scheint’).
Interpositionen: zahlreiche, zum Theil grosse, sehr dunkel umrandete
Hohlräume von allen Gestalten, so dass von der Zirkonsubstanz zuweilen
nur recht wenig übrig bleibt; röhrenartige schmalumrandete Gebilde wahr-
scheinlich glasiger Natur; typische Glasposen mit einem und mehreren
Bläschen.
Granitischer Typus.
7) Cf. v. Chrustschoff, Beiträge zur Kenntniss der Zirkone in Gesteinen, Tschermak’s
Mineralog. u. Petrogr. Mitth. Bd. VII, 1886, p. 486, Taf. VIII, fig. 18.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 168.
(axXv)] 433
Über eine neue Katzen-Art (Felis pallida n. sp.) aus China. Von Eug. Büchner.
(Lu le 26 août 1892.)
Das Material aus der Gattung Felis, welches in den letzten Jaliren von
unseren grösseren Expeditionen und einzelnen Reisenden in verschiedenen
Theilen Asiens zusammengebracht wurde und in den Besitz des Zoologi-
schen Museums der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften überge-
gangen ist, kann leider nicht als ein besonders reichhaltiges bezeichnet wer-
den; nichtsdestoweniger habe ich bei näherer Sichtung dieses Materials ge-
funden, dass zwei Bälge (n. 1917 und 1933) aus der Gruppe der Chaus-
Katzen, welche aus der Ausbeute der vierten Expedition von N. M. Prze-
walski stammen, die Typen einer neuen Art repräsentiren. Im Nachfol-
genden gebe ich eine Beschreibung dieser neuen Art; die ich mit dem
Namen Felis pallida belege, und behalte mir vor auf dieselbe bei Gelegen-
heit der Behandlung der Katzen in den aWissenschaftlichert Resultaten der
Reisen Przewalski’s» näher zurückzukommen.
Diese neue Art steht Felis chaus Güld., welche bekanntlich in der Fär-
bung nicht unbedeutenden Abänderungen unterworfen ist, recht nahe, unter-
scheidet sich aber von derselben durch folgende constante Merkmale. Die
Aussenseite des Ohres ist bei Felis pallida von der Färbung der Oberseite,
erscheint folglich auf bräunlichgelbem Grunde dicht schwärzlich melirt; bei
F. chaus dagegen ist die Aussenseite des Ohres immer rostroth oder rost-
gelb mit schwarzer oder schwärzlicher Endspitze!); dem entsprechend ist
auch der kurze Ohrpinsel bei F. chaus schwarz, während derselbe bei F.
pallida bräunlichgelb, mit Schwarz untermischt, erscheint. Ferner wird
diese neue Art durch ihre allgemeine sehr blasse, gelblichgraue Färbung
charakterisirt, in welcher die rostfarbenen Töne, die bei F. chaus namentlich
am Kopfe, auf der Unterseite und den Extremitäten meist sehr intensiv aus-
gesprochen sind, gar keinen Antheil nehmen; die Körpertheile, die bei F.
chaus rostroth oder rostgelb gefärbt erscheinen, weisen demnach bei F'. pal-
lida eine weissliche oder graue Färbung auf. Der Schwanz der neuen Art
1) Bei einzelnen Exemplaren (Felis Jacquemonti) der Felis chaus ist diese schwarze Fär-
bung auf der Aussenseite des Ohres, welche sonst einen 6—18 mm. breiten Endsaum bildet,
nur auf den äussersten Ohrenrand reducirt.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 841. 29
434 BUG. BÜCHNER, . [N.-8. 111
ist auffallend länger und buschiger als derjenige der F. chaus; bei dieser
letzteren Art erreicht der Schwanz eine Länge von höchstens 280 mm.,
während die Schwanzlänge unserer Originalexemplare 345 mm. beträgt.
Die nähere Beschreibung dieser neuen Art ist folgende:
Die ganze Oberseite erscheint auf einer gelblichgrauen Grundfärbung
sehr dicht und unregelmässig schwärzlich oder sehr dunkel bräunlich ge-
stichelt; diese dunkle Melirung, welche keine besondere Zeichnung bedingt,
ist Jängs dem Rücken intensiver und dichter als an den Seiten. Jedes Grannen-
haar der Oberseite ist in seinem Basaltheile zuerst gelblich und dann schwärz-
lich gefärbt, darauf folgt der meist grosse, zuweilen die Hälfte der ganzen
Haarlänge einnehmende, grauweisslich gefärbte Theil, an welchen sich die
bald kürzere, bald wieder längere, schwarze Endspitze anlehnt. Zwischen
diesen Grannenhaaren ist in grosser Menge das kürzere, sehr dünne Woll-
haar dicht eingestreut; dasselbe ist in seinem Basaltheile hellschieferfarben
und in seinem Endtheile bräunlichgelb gefärbt. Längs dem Rücken, wo
die Grundfärbung dunkler erscheint, sind die Wollhaare in ihrem End-
theile verwaschen dunkelbräunlich gefärbt und weisen die Grannenhaare
ihren grauweisslich gefärbten Theil nur in einer verhältnissmässig geringen
Ausdehnung auf. Auf den Grannenhaaren der Leibesseiten dagegen nimmt
dieser grauweisslich gefärbte Theil an Ausdehnung sehr bedeutend zu und
ist die dunkle Färbung nur auf die äusserste schwarze Endspitze beschränkt;
es erscheint demnach die Grundfärbung längs den Körperseiten sehr
hell, wobei die dunkle Stichelung theils von den Eudspitzen, theils von
der dunklen Basalfärbung der Grannenhaare bedingt wird. Die Aussenseite
der Extremitäten ist von der Färbung der Leibesseiten; bei dem kleineren,
überhaupt etwas heller gefärbten Exemplare stehen auf dem Hinterschenkel
vier undeutliche dunklere Querbinden; auf der Innenseite des Vorderarmes
befindet sich eine breite schwärzliche Querbinde. Die Färbung der Sohlen
ist eine schwärzliche. |
Die Oberseite des Kopfes ist unbedeutend dunkler gefärbt als der Rücken,
und erscheint auf bräunlichgelbem Grunde dicht schwärzlich gestichelt. Von
derselben Färbung ist auch die Aussenseite der Ohren bis zu ihrer Spitze;
die Innenfläche derselben ist nur längs dem Innenrande von langen weiss-
lichen Haaren ziemlich dicht bestanden, sonst aber nur spärlich mit kür-
zeren, weisslichen Härchen besetzt. Hinter den Ohren steht jederseits ein
einfarbiges blasses rostbräunliches Feld. Die Gegend um die Nase ist bräun-
lich gefärbt; über die Wangen ziehen sich zwei, nicht besonders scharf aus-
gesprochene, rostbräunliche Längsstreifen hin; der untere beginnt nahe am
Oberlippenrande unter dem Auge und erstreckt sich, in ziemlich gerader
Linie verlaufend, noch c. 45 mm. hinter die Mundwinkel; der obere
Mélanges biologiques. T. XIIT, p. 342.
©,
(Xxxv)| ÜBER EINE NEUE KATZEN-ART (FELIS PALLIDA N. SP.) AUS CHINA. 435
Wangenstreif nimmt seinen Anfang dicht am unteren Augenrande, verläuft
in einem Bogen über die Wange, beugt sich dann abwärts und erstreckt
sich eben so weit wie der untere Streifen, mit welchem er hinten zusammen
kommt. Die Färbung zwischen den Wangenstreifen erscheint hellgrau; unter
dem unteren Wangenstreifen ist dieselbe weiss. Die Mundwinkel, Unterlippen-
rand und Kinn sind weiss; die Kehle erscheint verwaschen gelbbräunlich;
sonst ist die ganze Unterseite von langen weissen Grannenhaaren bestanden,
durch welche die gelbbräunliche Färbung des Wollhaares durchschimmert.
Die Schwanzspitze ist schwarz; vor derselben stehen drei (bei n. 1933) oder
vier (bei n. 1917) breite, schwarze Ringe, die durch weissliche Streifen von
einander getrennt sind. Der Basaltheil des Schwanzes ist auf seiner Ober-
seite von der Rückenfärbung, doch gruppirt sich hier bei n. 1917 die dunkle
Stichelung in noch weitere drei verwaschene Binden.
Die Ausmessung der beiden Original-Exemplare lieferte folgende Werthe:
Von der Nasenspitze bis zur Schwanzwurzel.. 775 — 685 mm.
Länge des Schwanzes mit den Endhaaren.... 345 — 348 »
Letzte Haare des Schwanzes.............. 24 — 23 »
Ohrenlänge, von der Basis des Aussenrandes bis
zur Spitze ........................ 67 — 58 »
Länge des Ohrpinsels................... 19 — 225»
Von der Nasenspitze bis zur Mitte des Auges. 43 — 40 »
Von der Nasenspitze bis zur Basis des Aussen-
randes des Ohres.................... 106 — 99 »
Die Original-Exemplare dieser Art wurden von N. M. Przewalski im
März 1884 in der Süd-Tetung-Kette, Provinz Ganssu, erworben. Diese
Katze, welche mongolisch mori-tschelessun heisst, soll hier nicht häufig
vorkommen.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 843. 2 29*
487
Sur l'état du bassin de la mer Noire pendant l'époque pliocène. Par
N. Andrussow. (Présenté le 26 août 1892).
Déjà chez les anciens nous rencontrons l’opinion que le Bosphore
Thracique, qui réunit la mer Noire avec la Méditerranée par l’intermédiaire
de la mer de Marmara, n’existe que depuis peu de temps. Ainsi par exemple
Eratosthènes nous raconte l’hypothèse de Straton, qui croyait que la mer
Noire formât jadis une mer intérieure et n’avait pas d’écoulement dans la
Méditerranée par le canal du Bosphore de Thrace. Ce passage selon Straton,
s’ouvrit par force plus tard et les eaux de la mer Noire se précipitèrent
d’abord dans la Propontide et puis dans la mer Egée. La même origine est
attribuée aux détroits par les divers autres écrivains de temps anciens.
Les savants de la fin du XVIII-i&me et du commencement du XIX-ième
siècle reproduisent la même hypothèse, comme par exemple Tournefort,
Pallas, Buffon et Dureau de la Malle”.
Le célèbre Pallas, s’appuyant sur les observations de Tournefort,
suppose que «les montagnes du Bosphore de Thrace ne formaient ancienne-
ment qu'une seule masse et une digue qui séparait la mer Noire de la Méditer-
ranée, de manière que la première, grossie par de gros fleuves, tels que le
Danube, le Dniester, le Dnieper, le Don et le Kouban, formait au milieu
des terres un lac immense, mais en même temps resserré et beaucoup plus
élevé que la Méditerranée et l'Océan». Plus tard cette digue serait rompue
asost par l’action insensible, mais continue des eaux, soit par un tremble-
ment de terre» et la mer Noire se précipiterait «avec impétuosité dans la
Méditerranée».
Ce phénomène causa en même temps, d’après Pallas, «ces inondations,
qui selon les plus anciens monuments de l’histoire, engloutirent une partie
de la Grêce et des îles de l’Archipel» et l’abaissement du niveau de la
Caspienne. Les preuves de cet abaissement résulteraient de nombreuses
1) Tournefort, Relation d’un voyage au Levant, Tome LI, p. 118. MDCCXVIL — Pallas,
Reise durch verschiedene Provinzen des Russischen Reiches. Dritter Theil, 1788, p. 897.
L’edition française. — Buffon, Epoques de la nature. — Dureau de la Malle, Géographie
physique de la Mer Noire, de Pinterieur de l’Afrique et de la Méditerranée. Paris 1807.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. 1, p. 165.
438 N. ANDRUSSOW. [N. s. u
traces de sa vaste extension dans les temps anciens, que Pallas a observées
«sur toutes les steppes de l’Iaik, du pays des Kalmouks et du Volga» c’est-
à-dire au nord de la Caspienne. Ces traces prouveraient que tout ce pays
«a été autrefois couvert par la mer Caspienne». L’&tude de la basse vallée
de Manytch montre à Pallas, que la mer Caspienne, couvrant anciennement
son sol, était donc, dans les contrées basses, en pleine communication
avec celles de la Crimée et les autres «landes» qui bordent la mer Noire.
Cette dernière avant son débordement dans la Méditerranée par le canal
de Constantinople «aéfait de plusieurs toises plus haute qu’elle ne l’est
aujourd’hui.... Il s’ensuivrait donc de cette ancienne sur&minence, que
les steppes de la Crimée, du Kouman, du Volga, de l’Iaïk et le plateau de
la grande Tartarie jusqu'au lac Aral inclusivement, ne formaient qu’une mer
qui, au moyen d’un petit canal peu profond, dont le Manytch nous offre
encore des traces, arrosait deux énormes golfes, l’un de la mer Caspienne
et l’autre de la mer Noirev. Apres la formation du Bosphore, la mer
Noire s’abaissa jusqu’à son niveau actuel et cette «baisse de ses eaux con-
vertit la plus grande partie de ces bords bas et unis en steppes salines» en
formant en même temps la séparation définitive de la Caspienne (le canal de
Manytch étant très peu profond). D’autre part l’abaissement postérieur
des eaux de la Caspienne provenait de l’évaporation très forte qu’on observe
dans ces endroits. |
Dans nos citations de Pallas, nous voyons les germes de toutes les
théories concernant l’histoire géologique des mers Noire et Caspienne. On
peut affirmer, que dans ses traits principaux l’hypothèse de Pallas s’est
conservée jusqu’à nos jours. Il serait trop long et en dehors des limites de
cette petite notice d'analyser toutes les variations et tous les changements,
qu’a subit cette hypothèse. Je me borne à citer ici le travail de R. Credner
«Die Relictenseen» ?), où toutes les recherches modernes sur la formation de
la mer Caspienne sont parfaitement résumées.
Déjà Pallas a indiqué dans la faune Caspienne les espèces marines.
«C’est à cette époque, dit-il, en parlant de l’époque, quand les mers Noire
et Caspienne sont entrées en communication, que les chiens de mer, les
esturgeons et autres poissons de la mer Noire, le poisson d’argent (Atherina
hepsetus), le tuyau de plume (Syngnathus pelagicus) et les pectinites ont pu
passer dans la mer Caspienne». Les recherches postérieures sur les faunes
des deux mers y ont ajouté d’autres formes, dont la présence ne pourrait
être expliquée qu'en admettant une communication entre les deux mers
durant une époque peu éloignée de Ja nôtre.
2). Zweiter Theil. Petermann’s Geographische Mittheilungen. Ergänzungsheft Xe 89.
Mélanges goolog. et palsontolog. T. I, p. 166.
(zxxv)] SUR L’ÉTAT DU BASSIN DE LA MER NOIRE PENDANT L'ÉPOQUE PLIOCÈNE. 439
D'autre côté les recherches géologiques ont prouvé, que le bassin de la
mer Noire avait été en réalité séparé de la Méditerranée pendant toute
l'époque pliocène par une barrière de terre ferme, qui occupait la place de*
la mer Egée et de l’Archipel. Peu à peu, par morceaux -cette barrière fat
détruite, les eaux de la Méditerranée pénétrèrent au nord, jusqu’à la for-
mation des détroits, établissant la communication entre ces deux mers.
Mais en même temps que les recherches géologiques constataient la sépara-
tion du bassin de la mer Noire de la Méditerranée jusqu’à une époque relative-
ment récente, on constatait plusieurs faits en désaccord avec l'hypothèse de
Pallas. Premièrement on ne trouvait pas autour de la mer Noire de dépôts
récents constatant la communication très rapprochée entre la mer Caspienne
et le Pont Euxin. On sait depuis Pallas, qu’autour de la mer Caspienne
jusqu’à une hauteur assez considérable et dans une position presque exclu-
sivement horizontale on observe les dépôts sablonneux, argilleux et coquilliers,
qui contiennent les mêmes espèces de mollusques, que la mer Caspienne.
Ces dépôts sont connus sous le nom de dépôts aralocaspiens. Leur apparition
nous indique, comme ce fut encore démontré par Pallas, que la mer
Caspienne avait à une époque assez rapprochée une extension plus considé-
‚rable et que son niveau était plus élevé qu’il ne l’est aujourd’hui. L’étude
de la.distribution des dépôts aralocaspiens a montré qu’à l’époque de sa plus
grande extension la mer Caspienne était réunie avec le lac Aral et formait
avec lui une immense mer intérieure. Du côté de la mer Noire s'élève la
puissante chaîne du Caucase, les hauts plateaux de Stavropol et d’Ergheni.
Seulement entre ces derniers se trouve la basse vallée de Manytch. C’est
le seul endroit, par lequel la mer Caspienne pouvait communiquer avec la
mer Noire. Nous voyons en réalité que presque tous les savants après
Pallas cherchaient ici l’ancien détroit entre les deux mers. Mais si on Ten-
contre encore dans la vallée de Manytch quelques restes des dépôts aralo-
caspiens, nous les chercherons vainement autour de la mer d’Azow et de la
mer Noire, quoique ce soit correspondant d’une manière absolue à la ceinture
des dépôts aralocaspiens de la mer Caspienne. Il est vrai que de ci de là se
trouvent quelques dépôts qui contiennent des espèces caspiennes, mais ils sont
très restreints et n’atteignent jamais une hauteur égale à celle des dépôts
aralocaspiens. Quant à la composition systématique de leurs faunes elle
n’est pas uniforme et les dépôts semblent appartenir à des époques différentes
quoique très rapprochées. Ainsi nous ne savons pas.encore aujourd’hui, si
ces deux mers quoique étant alors en communication, présentaient un carac-
tere d’uniformité en fait de leurs niveaux, leurs faunes et de leurs condi-
tions physiques. "
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 167. |
440 Ä N. ANDRUSSOW. [n. 8. m
D'autre part l’époque de la formation des profondeurs de la mer Noire,
qui existent au sud de la Crimée, est encore le sujet à discussion. On pourrait
avec la même raison admettre ou non l’existençe de cette profonde cuvette
antérieurement à la communication avec la Méditerranée. Dans le premier
cas les mêmes mouvements de l'écorce terrestre qui ont produit la péné-
tration de la Méditerranée vers les Dardanelles causèrent le grand effon-
drement, rempli aujourd’hui par les eaux de la mer Noire. Si la mer Cas-
pienne avait communiqué avec la mer Noire, ce serait seulement sa partie
de nord, peu profonde, entre l’embouchure du Danube et la Crimée et la
mer d’Azow. Dans le second cas toute la mer Noire actuelle devait être un
grand lac sans écoulement.
Dans mes travaux scientifiques j'ai toujours défendu cette dernière
hypothèse. Selon moi la partie, occupée maintenant par les profondeurs de
la mer Noire a toujours été recouverte par les eaux à partir de l’époque
du miocène supérieur ?).
Comme preuves de cette opinion j'ai regardé la présence des couches
sarmatiques en dehors de la région principale de leur développement, aux
bords de la mer de Marmara et au sud du Caucase; la présence des dépôts
pontiques dans le bassin d’Andrinople‘) et enfin la découverte que j'ai faite
des couches très remarquables au cap de Tchaouda°) (au bord de la mer
Noire, presqu'île de Kertsch, Crimée). A propos de cette découverte je
m’ai exprimé comme suit‘): |
«La présence des couches sarmatiques aux bords de la mer de Mar-
mara et dans la vallée du Rion (au sud du Caucase) nous a permis de con-
clure, qu'à la place de la partie profonde de la mer Noire il existait aussi
durant l’époque sarmatique une partie immergée (un grand golfe). Les
couches pontiques étant absentes sur les bords de la partie profonde de la mer
3) Je ne veux pas dire que le bassin profond de la mer Noire présentait sa forme actuelle
déjà à l'époque sarmatique, mais j’afürme seulement qu’ici depuis cette dernière époque ne cessait
d’exister un bassin d’eau, dont les rivières et les profondeurs se changaient pendant les temps
par suite des divers mouvements de l’écorce terrestre.
4) Les dépôts pontiques de ce bassin sont encore très mal explorés au point de vue palé-
ontologique, mais ils doivent avoir une très grande ressemblance avec ceux de la Russie méri-
dionale. Du moins j'ai vu dans la collection Tchichatcheff, que j’ai pa étudier au Muséum
d'histoire naturelle, grâce à la bienveillante permission de Mr. P. Fischer, un échantillon
d’un calcaire jaunâtre caverneux, provenant d’une localité entre Kilia et Yerlukoï (Thrace),
qu'on ne peut presque distinguer d’une variété (nommée egerstva») du calcaire pontique
d’Odessa ni par son aspect, ni par ses fossiles. Ces derniers sont conservés en forme d’em-
pruntes et appartiennent aux espèces suivantes: Cardium pseudocatillus Barb., semisulcatum
Rouss. var. littoralis Barb., Odessae Barb.?, Dreissena rostriformis Desh. var. simplez Barb.
5) Die Schichten von Cap Tschauda. Annalen des k. k. naturhistorischen Hofmuseums.
Bd. V,,1890.
6) 1. c., p. 72.
7) C'est-à-dire au sud de la ligne Balkan-Crimée-Caucase.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 168.
(XXXV)] SUR L’ÉTAT DU BASSIN DE LA MER NOIRE PENDANT L'ÉPOQUE PLIOCÈNE. 441
Noire’), pouvons-nous conclure de cette absence, que la partie de la mer
sarmatique, qui occupait cet endroit, s’est transformée en terre ferme?
D’après mon opinion il serait naturel de supposer que cette partie de la mer
sarmatique fut remplacée (à l’époque pontique) par un grand lac saumätre,
semblable à ceux de la Valachie et de la Nouvelle Russie. Ces dernières
transformèrent lentement pendant l’époque plioçcène leurs eaux saumäfres
en eaux douces, remplacées plus tard peu à peu par les sédiments. A l'épo-
que du pliocène moyen il existait en Valachie des lacs assez étendus encore,
peuplés par une riche faune, qui correspond à celle des couches levantines
de Hongrie, de Slavonie et de l’Archipel; mais de l’époque du pliocène
supérieur nous connaissons d'ici seulement les sédiments torrentiels et flu-
viatiles. Or dans la Russie méridionale tout le pliocène plus récent est
formé par les dépôts fluviatiles dont l’âge tertiaire peut être reconnu
par la présence des vestiges des grands mammifères pliocènes. Les con-
ditions physiques ayant été changées, la riche faune de l'étage pontique
a disparu presque entièrement de ces localités. Seulement la Dreissena
rostriformis et une riche série d’espèces du genre Pstlodon s’adapterent à
l’eau douce. Mais la présence de quelques dépôts locaux tels que ceux de
Babèle dans la Bessarabie méridionale et ceux constatés à Kouïalnik,
près d’Odessa, prouve qu’au sud de ces régions, il existait un bassin, dont
les eaux étaient saumâtres et dont la faune présentait un caractère
caspique. La faune de ces couches rappelle complètement celle de modernes
alimanes» de la Nouvelle Russie, c’est-à-dire, qu'elle est composée du
mélange des espèces fluviatiles (Cyclas, Pisidium, Unio, Vivipara, Pla-
norbis, Limnaea etc.) avec des Dreissenes et des Cardides. Or la présence des
«limanes» et des faunes, qui leur sont propres, démontre l’existence d’un
bassin plus grand, contenant une eau du moins saumâtre. Ainsi comme les
couches de Babtèle et de Kouïalnik n'apparaissent qu'aux bords de la mer
Noire, il nous est facile de concevoir que ce bassin se trouvait sur l’empla-
cement de cette mer.
La découverte des couches de Tchaouda a vérifié cette hypothèse; ces
couches nous apparaissent comme un témoignage de cette phase de l’histoire
pliocène du Pont alors qu’il présentait un grand lac saumätre, peut-être
très profond, qui était entouré par la terre ferme, alimenté au nord par
plusieurs fleuves et qui était peuplé par une faune du type caspique. Ce
lac continua d'exister très probablement depuis l’époque pontique jusqu’au
commencement de l’époque quaternaire, c’est-à-dire jusqu’au moment où la
communication avec la Méditerranée fut ouverte».
Cette hypothèse a été plus complètement vérifiée encore par les
recherches thalassographiques de la mer Noire. En 1890, grâce aux soins
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 169.
442 'N. ANDEUSSOW. z [n. 8. u
de la Société Impériale Géographique Russe, le ministère de la marine a
ordonné une expédition chârgée d’explorer ses profondeurs. Une chaloupe
canonnière «Tchernomoretz» fut mise à la disposition de ces recherches pour
un mois, et comme chef de l’expédition on nomma le colonel I. B. Spindler.
Les autres membres de l’expédition étaient M. le baron F. Wrangell,
comme physicien, et moi, comme naturaliste.
Les résultats des dernières campagnes thalassographiques, la présence
d’une faune abyssale dans les profondeurs de la Méditerranée, que Forbes
croyait être tout à fait azoiques®), enfin la présence de la vie dans les eaux
profondes de la mer Caspienne*), tout cela me donnait l'espérance de trouver
dans la mer Noire une faune abyssale très remarquable et originelle’.
Mais les faits ont démontré le contraire. Lorsqu'on draguait dans les petites
profondeurs, jusqu’à 200 mètres, on retirait toujours des êtres vivants,
mais au-dessous de 200 mètres, la boue, qu’apportait la drague ne conte-
nait à notre grand étonnement que des coquilles vides et blanchies d’éspèces
saumâtres, comme Dreissena rostriformis Desh., Dreissena polymorpha Pall.
var., Cardium (Monodacna) edentulum Pall. var. pontica Eichw., Micro-
melania caspia Eichw. et quelques autres. Il était impossible d’admettre, que
ces formes vécussent dans ces fonds car la densité des eaux de la mer Noire
accroît en raison de la profondeur et, au-dessous de 200 mètres dépasse
1.01617, tandisque Dreissena polymorpha et Cardium (Monodacna) edentu-
Zum vivent aux embouchures du Dniester et du Dnieper dont les eaux ont
une densité inférieure à 1.00800. En même temps un phénomène extra-
ordinaire, observé dans les eaux profondes de la mer Noire exclut presque
toute possibilité de vie dans les grands fonds de cette mer — c’est la pré-
sence de l'hydrogène sulfureux, qui se manifeste par une odeur assez
sensible.
Il est évident que dans cette atmosphère d'hydrogène sulfureux il ne
peut exister d'organismes, sauf peut-être des microbes. Il faudrait donc
admettre que ces coquilles sont transportées des embouchures à la mer par
les courants et les ondes ou bien qu’elles ont vécu au fond de la mer Noire
à une époque dont les conditions physiques et biologiques étaient différentes
des actuelles.
Mais les coquilles, que nous rencontrons dans la vase des profondeurs
de la mer Noire, appartiennent à des espèces qui ne vivent plus dans
8) E. H. Giglioli, La scoperta di una fauna abissale nel Mediterraneo. Roma 1883. —
Marion, Considérations sur la faune profonde de la Méditerranée. Annales du Muséum
d'histoire naturelle de Marseille. 1883,
9) O. Grimm, La mer Caspienne et sa faune. Travaux de l'expédition aralo-caspienne.
Livr. II, 1876 et 1877 (russe).
10) N. Andrussow, Sur la nécessité des recherches bathymétriques dans la mer Noire.
Bull. de la Soc. Imp. Géogr. Russe. XX VI.
Mélanges géolog. et paleontolog. T. I, p. 170. ‘
(XXXY)] SUR L'ÉTAT DU BASSIN DB LA MER NOTRE PENDANT L'ÉPOQUE PLIOCÈNE. 443
les embouchures de ces fleuves, ou elles présentent des variétés, différentes de
celles qu’on y trouve à présent. Ainsi par exemiple la Dreissena rostriformis
n'existe que dans le «limane» du- Boug, où: je l’ai trouvée en 1890. Mais
les exemplaires du Boug présentent une variété bien déterminée: ils sont
grands, épais, très globuleux et ressemblent beaucoup aux exemplaires fossiles
des couches ferrugineuses de Kamych-bouroun (Crimée). Au ‘contraire les
coquilles de Dr. rostriformis qui proviennent des profondeurs de la mer
Noire sont plus petites, plus plates, plus régulières et sont à peu près iden-
tiques aux formes caspiennes. La Micromelania caspia qu'on rencontre
toujours avec la précédente, est une espèce éteinte dans la région de la mer
Noire; on la trouve à l’état subfossil, dans les dépôts quaternaires de Tchok-
rak (presqu'île de Kertch, Crimée), et à l’état vivant dans la Caspienne.
Cardium (Monodacna) edentulum Pall. et Dreissena polymorpha Pal].
qui sont plus rares, présentent ordinairement des variétés plus petites, plus
régulières et plus minces. En outre, en admettant le transport des coquilles
saumâtres des rivages vers la profondeur par la force des ondes, il serait
incompréhensible qu’on ne trouvât pas en même temps dans les mêmes
profondeurs (au-dessous de 200 m.) des coquilles marines côtières et les
coquilles saumätres dont on a parlé plus haut. Les ondes en enlevant et en
roulant les coquilles saumâtres de quelque embouchure de fleuve entrai-
neraient donc aussi jusqu’aux mêmes profondeurs les coquilles marines, qu'elles
trouveraient sur leur passage. Le parfait état de conservation des Dreissenes
et Micromelanies est aussi en désaccord avec cette hypothèse. Poussées par
la force des ondes à des distances de plusieurs et plusieurs kilomètres, ces
formes délicates et fragiles ne se conserveraient pas en entier et arri-
veraient aux calmes profondeurs à l’état de fragments plus ou moins arrondis.
Ainsi il ne nous reste qu’à admettre, que ces coquilles saumätres sont
d’anciens habitants de la mer Noire, qui par un changement des conditions
physiques périrent et furent ensevelis dans les profondeurs.
L’evönement qui a produit ce changement des conditions physiques du
bassin de la mer Noire a dû se produire à une époque, très rapprochée de
la nôtre. Autrement l’accumulation des sédiments recouvrant les restes de
ces coquilles offrirait une couche très forte et la drague ne pourrait s’en-
foncer si profondément dans la vase et pénétrer jusqu’à elles. En réalité
nous ne les trouvons régulièrement qu’au-dessus du socle continental?!), où
la vitesse d’accumulation est moins grande, tandisqu’& la surface du socle
11) J’appelle socle continental la partie du fond de la Mer Noire qui borde les côtes et
g’étend jusqu’à une profondeur de 150 à 200 m. La pente de ce socle, qui correspond au plateau
continental des océans et au abeine» du lac Léman et des autres lacs suisses, est généralement
très douce. Sa partie inférieure présente une région où la sédimentation est plus intensive et
produit l'élargissement de ce socle.
Mélanges géolog. ot paléontolog. T. I, p. 171.
444 N. ANDBUSSOW. | [x. 4. ıy
contigegtal on n’en trouve même là où les courants sousmarins travail-
lent plus à l'érosion du fand, qu'à la formation des sédiments. Ainsi
par exemple en face du Bosphore on trouve à une profondeur de 100 —
120 mètres et plus de petits galets mélés au sable et à la vase, tandisque
dans le reste du Pont le sable fin ne descend que rarement à une quaran-
taine de mètres. Cette circonstance s'explique par ce fait, qu'au fond du
canal du Bosphore se meut un fort courant, se dirigeant de la mer de Mar-
mara vers la mer Noire ?). Ce courant qui se présente dans le Bosphore même
avec une vitesse moyenne de 0,53 m. à 0,98 m. par seconde et qui entre
dans la mer Noire à une profondeur assez considérable #) agit avec une
grande force sur le fond, le creuse et ne permet qu’une accumulation lente
des sédiments. En réalité on y trouve en même temps dans les profondeurs
indiquées plus haut des coquilles marines vivantes et des coquilles mortes
d’especes saumätres (Dreissena polymorpha, rostriformis, Micromelania
caspia, Neritina sp., les fragments des grands Cardides d’un habitus caspien).
Quant aux conditions physiques de cette époque, il est évident, que les
eaux du bassin du Pont ont dû avoir une salure inférieure à l'actuelle.
Comme nous l’avons dit précédemment la Dreissena polymorpha et le Cardium
(Monodacna) edentulum Pall. habitent les eaux très peu salées (d’une den-
sité inférieure à 1.0080), Dreissena rostriformis et Micromelania caspia
habitent les profondeurs de la Caspienne, dont les eaux présentent une
densité plus forte, mais toujours inférieure à celle des eaux superficielles du
Pont actuel'*). Ce fait nous montre, qu’à l’époque où dans le bassin du
Pont habitaient les mollusques, dont nous parlons, ce bassin était rempli
par des eaux peu salées et présentait les conditions semblables à celles de
la mer Caspienne actuelle.
Ainsi à cette époque le Pont Euxin était un bassin intérieur d’eau sau-
mätre. Cet état pouvait résulter de l’une de ces causes: ou le bassin du Pont
était à cette époque séparé de la Méditerranée par un isthme et apparaissait
comme un lac clos de tous côtés, ou les conditions climatiques y étaient
différentes de celles d'aujourd'hui. L’amiral Makaroff!°) nous a montré
12) A la surface du Bosphore, au contraire, nous voyons un courant dans le sens inverse.
Ces courants ont été sérieusement étudiés par le capitaine de vaisseau (aujourd'hui amiral)
Makaroff. (Sur l’échange des eaux de la mer Noire et de la Méditerranée. Appendice au vol.
LI des Mémoires russes de l’Acad. Imp. des Sc. de St.-Pétersbourg. 1885).
18) La profondeur du Bosphore à son extrémité nord est égale à 36 fath. — 66.8 m., la -
limite inférieure du courant inférieur se trouve à 28 fath. — 60.6 m. au-dessous de la surface.
14) D’après les recherches de C. Schmidt la densité des eaux profondes de la Caspienne
ne diffère beaucoup de celle des eaux superficielles. Dans trois observations à la prof. de
576 à 640 brasses, on a trouvé 1.01076, 1.01066 et 1.011256; tandisqu’à la surface les divers
observateurs constataient la densité de 1.00941 jusqu’à 1.011265.
15) L. c.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 172.
(kxtv)] SUR L’ÉTAT DU BASSIN DE LA WER NOIRE PENDANT L'ÉPOQUE PLIOCÈNE. 445
qué si le nivéati dé la Mer Noire montait 0.83 mètres du-déséis dt niveau
äctuel?®) le courant inférieur cesserait de Se produire et d’entret, dahs Ia
mer Noire. Ce fait se produirait, si le clitnat du bassin hydrographiqué de
la mer Noire devenait plus huinide qu’aujourd’hui. En ce cas la quantité de
précipités atmosphériques s’augmenterait, les fleuves apporteraient plus
d’eau douce, l’évaporation diminuerait. Tous des phénomènes, ceteris paribus
causeraieñt une élévation du niveau du Pont Euxin, qui en atteignant une
certaine hauteur!) produirait de son côté là cessation du courant inférieur,
l’eau du Pont Euxin deviendrait peu à peu moins salée, les organismes
actuels disparaitraient à l’exception de quelques formes plus résistantes.
Cette considération nous montre que le Pont Euxin pouvait présenter un
grand bassin saumâtre non clos de tous côtés, en autres termes non
séparé de la Méditerranée. De ce point de vue la pénétration des eaux
salées de cette dernière mer et l’extinction de la faune saumâtre du Pont
coïnciderait avec la transformation du climat humide de l’époque glaciaire
en climat plus sec de l’époque actuelle. °
Mais tout ce que nous connaissons, sur la structure géologique du pays
au sud et au sud-ouest de la mer Noire ne confirme pas que la communi-
cation du bassin du Pont Euxin avec la Méditerranée, interrompue à partir
de l’époque miocène, se soit rouverte avant le commencement de l’époque
quaternaire. Les diverses recherches dans les pays avoisinants la mer de
Marmara et la mer Egée, si bien résumées par feu Melchior N eumayr'®)
ont prouvé, que cette région était occupée au commencement de l’époque
pliocène par la terre férme. Les grands lacs, peuplés par la faune intéres-
sante des Vivipares et des Mélanopsides, y étaient nombreux. Cette terre
ferme, par suite des mouvements orogénétiques très considérables s’effon-
drait par morcéaux et se remplaçait par Îles bassins actuels de l’Archipel
et de la mer Egée. Or l’avancement de la Méditerranée au nord vers le
bassin actuel de la mer Egée ne fut pas simultané, mais successif, c’est-&-
dire que la partie nord de ce dernier bassin ne fût inondée qu’au commen-
cement de l’époque quaternaire. Ainsi si les phénomènes du changement de
climat y pouvaient exercer leur influence, ils ne présentaient pas la cause
16) L’élévation de 0.83 m. donnée par Makaroff, suffirait seulement, en admettant que le
niveau de la mer de Marmara resterait invariable. Mais il est peu probable que le changement
de climat de la région pontique ne füt pas suivi d’an changement correspondant dans tout le
bassin hydrographique de la mer de Marmara et de la Méditerranée. Mais il pourrait arriver
dans ce cas, que l’humidité du climat de la Méditerranée n’augmentät en proposition de celle
du Pont Euxin. Seulement chaque changement dans cette direction serait suivi d’une élévation
de niveau.
17) Le niveau de la mer de Marmara restant le même.
18) Neumayr, Zur Geschichte des Ostlichen Mittelmeerbeckens. Berlin 1882. Erd-
geschichte. Bd. II.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 178.
‚446 ee ‚N ANDRUSSOW. . , . [ksm
La
générale des différentes conditions physiques du bassin du Pont, dont les
témoins sont les coquilles saumâtres déjà mentionnées. C'était l’isolement
absolu, qui y jouait un rôle principal. Peut-être, la communication entre le
Pont Euxin et la Méditerranée s'étant établie, les conditions climatiques
étaient-elles semblables à celles que nous avons représentées plus haut,
c’est-à-dire que l’humidité plus grande du climat avait produit une plus
grande différence de niveaux entre la mer Noire et la Méditerranée, qu’elle
ne l’est aujourd’hui. Mais cette circonstance put seulement retarder l’accrois-
sement de salure de la mer Noire.
Par conséquent nous arrivons aux conclusions suivantes:
1) La partie du bassin de la mer Noire, actuellement profonde, n'était
jamais totalement émergée depuis l’époque sarmatique.
2) Sur sa place existaient sans interruption de grands lacs saumätres
avec la faune de type caspien.
3) Le bassin de la mer Noire était séparé de la Méditerranée par le
continent occupant la place de l’Archipel et de la mer Egée.
4) Ce continent fut peu à peu morcelé et inondé par la Méditerranée,
jusqu’à ce que la communication entre cette dernière et le Pont Euxin se
fut établie à une époque très récente.
5) Au moment de la communication le bassin de la mer Noire existait
déjà dans sa forme actuelle.
Quant à la définition plus précise de l’époque de l'entrée en communi-
cation, Süss!°) croyait que la mer Noire s'était réunie très tard avec la Mé-
diterranée, en tous cas plus récemment que l’époque glaciaire. «Peut-être»,
dit-il, «l’homme fut témoin de ces événements». Les principales raisons de
Cette affirmation sont les suivantes: l’absence totale des dépôts pliocènes sur
les bords de la mer de Marmara et du Pont Euxin, l’absence observée dans
les dépôts quaternaires des espèces arctiques si caractéristiques pour la
partie inférieure des dépôts quaternaires de la Méditerranée et la décou-
verte d’un couteau en silex dans les dépôts quaternaires des Dardanelles.
Nous devons avouer que les faits nous sont encore insuffisants pour
préciser exactement l’époque de la réunion des deux mers. Sans doute cela a
eu lieu après la fin de l’époque pliocène et il est possible encore, qu’au commen-
cement de l’époque diluviale le bassin du Pont fût fermé, mais il est très
difficile de dire, si l'événement, cause de la réunion mentionnée, est arrivé
avant ou après la fin de l’époque glaciaire.
Nous sommes maintenant arrivés à la fin de nos considérations sur
l’état du bassin du Pont Euxin avant sa communication avec la Méditerranée.
19) Antlitz der Erde. I, p. 437.
Mélanges géolog. ot paléontolog. T. I, p. 174.
/ e.
(axxv)] SUR L’ÉTAT DU BASSIN DE LA MER NOIRE PENDANT L'ÉPOQUE PLIOCÈNE. ‚447
Si nous avons élucidé l’histoire de ce bassin ainsi que celle du bassin. de la
mer Egée, il nous reste encore une question très difficile à examiner: c’est
celle de l’origine des deux détroits (Dardanelles et Bosphore).
Cette question joue un rôle très important dans toutes les théories con-
cernant l’histoire géologique de la mer Noire. Tournefort*) supposait que
la Mer Noire, présentant autrefois un grand lac fermé, a rongé elle-même le
canal profond du Bosphore. Dureau de la Malle pense que ce dernier fut
ouvert par les secousses d’une éruption volcanique, dont on voit les vestiges
à l'entrée nord du Bosphore (roches Cyanées). Pallas?!) n’adopte en toute
assurance aucune de ces théories contraires. Tchihatcheff”) attribue la
formation du Bosphore à l’éruption de dolerites de basaltes et d’autres
roches. Les géologues modernes en remplaçant les catastrophes volcaniques
par les mouvements orogénétiques, expliquent la formation de deux détroits
par les fractures, par les effondrements de l'écorce terrestre semblables aux
mouvements qui, sur une plus grande échelle, ont produit les bassins de
la mer Egée et du Pont Euxin. Le professeur Neymayr”) dans sa de-
scription géologique des Dardanelles, rattache leur formation à la dislocation
.des couches tertiaires et précisément à des fractures. De ce point de vue
les Dardanelles sembleraient être un effondrement bikataklastique («Graben»).
Mais l’auteur même n’&met cette hypothèse qu’avec une grande réserve.
« Du reste», dit-il, «il faut faire attention, que l’absence du pliocène est seu-
lement une indication négative et que, peut-être, s’y trouvait le lit d’un
fleuve, qui n’a pas laissé aucune trace de dépôts». Cette dernière hypothèse
me semble plus probable que celle des fractures.” Les dislocations (petites
failles), qu’on observe aux bords des Dardanelles, sont encore mal étudiées
et un regard sur les planches de l’ouvrage mentionné de Neumayr et
Calvert laisse à soupçonner si ces failles ne seraient pas de simples glisse-
ments de terrain, qui se seraient produits avant la formation de couches
quaternaires marines. Même la forme du détroit des Dardanelles, comme
aussi celle du Bosphore *) rappelle beaucoup le lit d’une rivière, ce qui
ne s’accorde pas avec une origine orogénétique. Pour cette raison, il est
possible de supposer que les canaux des Dardanelles et du Bosphore pré-
sentent d'anciennes vallées de rivières, dont l’origine se rapporte au com-
mencement de l’époque pliocène. La faiblesse de nos connaissances sur les
20) I. c.
21) Reise etc. L. c.
22) Bosphore et Constantinople, p. 563.
23) Denkschriften der Wiener Akad. der Wissenschaften. Bd. XL.
24) Les bords de ce dernier ne présentent aucun phénomène qui constaterait son origine
orogénétique.
Mélanges géolog. et paléontolog. T. I, p. 175.
448 N. ANDEUBSOW. SUR L'ÉTAT DU BASSIN RTC. [K. 8: in
dépôts n&ogenes de ld Turquie ne hous pérmet pas de recvtistituer l’histoire
de la mer de Mariiard dans tous ses détails. Pendant l’époque särmatique
la mer de Marmara ävec la partie nord de la mer Egée présentait un golfe
de la mer sarmatique *); la communication avec cette mer n'était que très
limitée, de sorte qu’au commencement de l’époque mentionnée elle ne présen-
tait qu’un bassin d’eau douce, envahi plus tard par la mer ?*). Après l’époque
sarmatique la mer se retira et ne revint plus jusqu'au moment de la
réunion de la Méditerranée et de la mer Noire. Il est vraisemblable qu’à la
place de la mer de Marmara existait un lac?) qui communiguait peut-
être avec le bassin du Pont Euxin. Le canal du Bosphore aurait alors
servi de canal d'écoulement, par lequel les eaux de la Propontide se déchar-
geaient dans le Pont ou inversement. Le canal des Dardanelles offrait pro-
bablement un fleuve, se déversant au sud dans la Propontide. Lorsque la
terre ferme de l’Archipel s’effondra et que les eaux de la Méditerranée
atteignirent la Propontide elles trouvèrent les canaux préparés, les rempli-
rent et transformèrent en détroits marins. Ce sont sans doute de simples
hypothèses, qui malgré qu’elles soient très séduisantes, laissent beaucoup à
désirer au point de vue d’une rigoureuse vérité. Or elles méritent donc
l'attention des g&ologues, en posant une question intéressante et non résolue
encore.
26) Les couches sarmatiques se rencontrent aux bords septentrionaux de la mer de Mar-
mara, comme une bande étroite partant près de Constantinople, s'étendant vers l’ouest et en
formant la presqu’ile de Gallipoli et la côte opposée des Dardanelles. Enfin ces couches affleu-
rent dans les environs de l’ancienne Troade, jusqu’au cap Babà. Un petit lambeau de couches
sarmatiques a été tronvé sur la presqu’ile de Kassandre, ce que prouve l'extension de la mer
sarmatique dans la région de la mer Egée.
26) Quant au point où cette partie égéenne de la mer sarmatique communiquait avec le
bassin principal il est très difficile de le tronver. Peut-être que cette communication avait lieu
entre Kilia et Derkos (NW de Constantinople).
27) Il serait extrêmement intéressant d'explorer les grands fonds de la mer de Marmara
(qui atteint une profondeur de 630 à 780 brasses). Il est possible, qu’on y trouverait des
coquilles subfossiles (saumâtres ou d’eau douce) qui indiqueront l’état dans loquel cette mer se
trouvait avant la commanication du Pont avec la Méditerranée.
Mélanges geolog. et paldontolog. T. I, p. 176.
(xıxvj] ‘ | 449
frames ct
Sur l'équation différentielle Lamé-Hermite. Par F. Brioschi. (Présenté le
26 août 1892.)
1°. En posant:
p—=4D—gr—-g; a=n(n+l); Pen (2n—1)
l'équation différentielle de Lamé est la suivante:
29y'+py—2(azrBy—0........... (1)
Si %,, %, sont deux intégrales fondamentales de cette équation, leur
produit
hi Ya = Fa)
satisfait à l'équation différentielle:
A(F)=29F"+3p F"+9"F'—8 (axz+68) F—4aF—0
et de l’équation (1) on déduit:
, 0
hh—hYh= 7e
étant C’ une constante. Par conséquent:
C=(F—4Fy y) ?
mais On à:
20F"+pF—4(ax+$8) F=4oy y
donc:
C=(F3—0 FF)g— FF p+4(ax+8) F...... (2)
L’&quation différentielle A (F) = 0 est satisfaite en posant:
F(ag=r+az"1+...+a,
et les coefficients a,, a, . ...a, sont des fonctions de p, 9,, 9, des degrés
1,2...nen p. La quantité p reste indéterminée, c’est le cas considéré
par M Hermite.
En indiquant par z,, %, ...%, les racines de l’équation F (x) — 0, la
relation (2) donne:
= +} (x) Vour {—1,2....n)
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 209. 80
450 | F. BRIOSCHI. | [N. 8. u
en conséquence C = 0 si:
F=mf?
étant:
m=@—e)"(a—e)"(a—e)? , ft eye ie... +
1
6 & 6 ayant les valeurs 0,1; k=—-(n —6, —c,—c,) et e,, &, & les
racines de l’équation @ (x) — 0. Dans ce cas, celui considéré par Lamé, p
est déterminé par l'équation C — 0, ou par un de ses facteurs.
2°. Le but de cette Note est de démontrer qu’on peut lier les deux cas
en posant:
F=mff+ik. ss sssssessse (3)
dans laquelle é est une fonction de p, e,, &, & et:
Weiß +8, +... +8,
étant 8—n—K#%— 1.
Soit :
s—=fVm
l’expression (3) de F’ donne:
A M=(62+-) h(a) Vm +2 ch (a) Vm +1 Q)=0
ayant posé:
2p2"+ pa —2(ax+$)s—h(x) Vn.
De mème de la valeur (2) de C? on déduit:
CO —F(x) [22h Vm +1(29X"+pX —4 (ax +8) À)] +
to [aX 28 — 492° +17”)
et en observant que lorsque #= 0,on a Ü= 0 et réciproquement, l’on aura:
Lee. hu
étant p un coefficient numérique; et l’&quation supérieure A (F) = 0 conduit
à la suivante:
AQ=—-2pR(3mf+2mf)............. (4)
De ces deux dernières relations on déduit les valeurs, de: u, t, et
des coefficients +,, y, . .. ; By, 6, ... des fonctions f (x) , À (x).
3° En posant:
— — 4 3 2 —
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 3,0.
(xxxv) | SUR L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE LAMÉ-HERMITE. | 451
on trouve pour À (x) l’expression:
h(c)—29/f"+[4(a+3)r +8 bz+8 c— (2a+1)9]f —
—2[2k (2a —2k+-]l)a+-n(2n — 1)p— (20a —1)bjf
dans laquelle le coefficient de x * *! est nul; les coefficients de =*, 1...
donneront les valeurs de y,, Ya .. . y. et le terme constant la valeur de ut.
Les valeurs de y,, y, . . . sont données par la relation:
Ar(2n—2r+1l)y,+2[n(2n—1) p—(2n—4r-+-3)b]y,_, +
+ K—r+2) [(2n —2k—r +3), —8c] y,_s+ 1-05)
+ 2 (k—7 +2) k—r-+ 3) 9 Yr_s I
dans laqueller = 1, 2,..k,, et le terme constant conduit à la valeur de t:
2[n(2n— 1) p—(2a— 1) db] „+ [22a +1), —80c] y_ı+ (6)
+ 493 V3 = — Hé
L'expression A (À) est du degré s en x, et le coefficient de x” est égal à:
—4(28+1l)(n—s)(n+s+l)=—(3n+a)n+a—l)(in— a+ 2)
or le coefficient de x’ dans le second membre de l'équation (4) est égal à:
— 2u(3k+2a) ——p(3n+ a)
l’on aura en conséquence:
u—=(n+a—1l)(n—a+2).
Enfin les coefficients de æ° 1,4 ?...z, æ° dans la même équation (4)
donneront les valeurs des coefficients ß,, ß,.. .ß; et l’on aura pour r — 1,
2,...8 la relation:
2(25—2r7+ 1) n—s-+r) n+s—r+l)b +
+ An(2n—1) (s—r+1) ph, +
+ (s—r+ 2) (s—r+1)(25—2r+3)9 8, + à ..(7)
+ (s—r +3) (s—r+2) (6 —r+1)9,B,_, >
=(n+a—l)(n—a+2) M,
étant M, le coefficient de =" dans l’expression 3 mf! + 2 m'f.
Pour déterminer la valeur de M, il faut distinguer quatre cas; deux
pour # pair, et deux pour #.impair.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 801. 80*
452 " F. BRIOSOHI. [n. 8. m
Pour n pair les deux cas a—0, a=2 et en conséquence m— 1,
Mm—L+ex + — _ g, étant e une des racines e,, e,, €; et l’on trouve:
pour a —= 0
M=3k—r)y, , k=— ) s———1
pour 4 =— 2,
M,=(3k—2r-+4)y,+(3k+3r+-5)ey_,+
+3(k—r+2) 9) Yr—3 J
S
Pour n impair les deux casa = 1, @= 3 et par conséquent m = 7 — e,
1
m=—--œp(x)etl'ona: pour a— 1
M,=(3k—3r+2)y,—3(k—r+-]1)ey,\o =" ="
pour a = à
M,— 3 k—r +2) t— 7 [3 k—3r+8) 9%. 2 —
— (Er +3) Ye > k=" =".
J’observe enfin que les coefficients y,, Ya---Yx(5) sont des degrés 1, 2,..k
en p, et de même pour les coefficients ß,, ß,... .(7). La quantité £ sera donc
(7) du degré k--1lenpet £ À (x) du degré s+k+ 1 = n en 0.
4°. Supposons » impair; sia—3,onab—0, c = et:
Fo)= + p@)f @)-+te)A@)
et les coefficients y,, ÿ,...: Bir Ba. - -; {, sont fonctions de p,, 92, 93. Si
a=1,ona b—ec—e(e—e,,e,,e,) et:
F(a)=(œ— 6) f* (x) (pie) À (9
et les coefficients Y,, Ya- - -; B,, Ba. - -; é sont fonctions de e, 9, 9,, gs-
Or de ces deux représentations de la même fonction F(x) on déduit:
F(e)=t(e) À (e) , F(e)=t (pe) À (Ge)
et en conséquence:
A(e)=vt (ae) , A(e) = vé (e)
étant v un coefficient numérique, et:
F(e) = vt (p)t(e,e).
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 802.
(xxxv)] SUR L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE LANE-HERNITE, 453
Supposons en second lieunpair,, =, = 1,, =0 ma =2,b=—e,
C=— Ce? + rn on aura:
Fa)=(&— e) (— 6) f(x) +t (ep, 6) À (te)
et analogiquement:
F(x)= (x — e,) (x —e) Pa) tee) À (x €).
On déduit:
F(e)=t(p,e)A(e,e) , Fle)=t(a&) À (e,, &)
ou évidemment:
F'(e,) = € (p, €) À (p, &)
sauf un coefficient numérique.
5°. On a vu que la constante C s’annulle lorsque { — 0, et que soit dans
le cas de n impair, comme dans celui de n pair, on a quatre valeurs de t.
En effet pour n# impair et «a — 3, on a, comme ci-dessus:
F()= (af +6(R)X
étant & (p) du degré & + 1 = "ten.
Supposons a== 1 on aura:
Fa) = (x — e)f°(æ) +t(p, e) À (a)
pour e=e,, €, €,. Dans ce cas £(p, e) est une fonction de p du degré
"+1 En suit que le produit:
2
t () é (1 e1) € (es En) td, &)
est du degré 2n+- 1 en p, par conséquent égal à C?, sauf un coefficient
numérique. De même pour (n) pair).
6°. Soit n — 5. Pour a— 3 ona k— 1, 8—3 et:
k + 1 —
F(e) = I ed) Er Herr PB).
Des formules (5) (6) (7) on déduit:
n=— (= 08.8.9)
ö 82.4.5
B=—de = ec ee I NE older ul Zinn
11, 4 g2 ..(5)
+ 56.7. Ja 0 759%
1) Halphen — Traité des fonctions elliptiques.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 808.
454 | F. BRIOSCHI. [n. 8. m
Poura=1,0onak=2,83= 2;
Fo)=@— 0) (+ y 5 + +10) @+Bı 2 + 8)
et l’on trouve:
1 82. 6? 5 8 5
zoo) pepe eee ne — TE,
33, 5? 82, 5? 5 8
nd=—-ss + er Pt I ne zu
8
= — Irre), tt pe pe te ...(9)
Or les valeurs (8) des coefficients 13, 6,, 8 donnent:
es + f, erde (p, €)
et les valeurs (9):
2. 42
+ Beth t{(e)
et en conséquence dans chaque cas:
2
F(e) = tt).
On aura en fin:
CB — (6) € (en) £ (pie) À (ee)
Soit ñ = 6; pour a—œ00onak—3,s—92 et:
F(a)= (+ y + pe + y) + é (0) (2? + B,x + 6.)
et l’on trouve:
1 1) 2
n=—3 6 = sp — 9), = — 370 +
18 1
F5 8.4 0 — 7
8. 113 7.11 Eu
Me —- 32540 +57 7 he +52
2 1
B=— À » B= ig,
Poura=2o0nak=2,8=3 et:
F)=@— e)@—e) + ya y He) HB 8)
et des formules supérieures on déduit:
1 11
=7(6p+e) „= + 79
112 11 8 1
(Geo) —-7—-7 6 + TP + 9 +
5 8.5
Fos. JD — 3 4,7 ds
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 304.
(xxxv)] SUR L'ÉQUATION DIFFÉRENTIELLE LAMÉ-HERMITE. 455
en conséquence:
_ 8 __ 24211 4 8.7.18
Bi = — 5.8 (62 p — 7e;) ) Ba — BP "48 Pa +
8.7 à 23
+7340731715%
4112 y. 2.411 à 3:81 5 599
Ps — 57 ss Pas Ph Fous IP
2 6. 18
8.8 Jai 342,7 98°
Par ces valeurs on a:
3
+ he) + he +B, = —-t(9, 6)
+++ > Ft, 63)
ainsi :
F(e;) en (die) À (oe) » F(e)=<-t Ce, es) É (pr) » Fe) =
43
= (01e) é (Pı 63)
et
C=— Le Le) (e1 61) & (e1 €) & (eo: Es).
St-Pétersbourg 13/25 août.
Mélanges mathem, ot astron. T. VII, p. 805.
457
Sur les Perséides observés en Russie en 1892. Par Th. Brédikhine. (Lu
le 18 novembre 1892).
Dans mon Mémoire sur la dispersion des points radiants de
météores publié dans ce Bulletin, j’ai indiqué l'importance théorique
d'observer les Perséides non seulement à leur époque, le 10.5 août, —
mais dans toute la durée du phénomène. Des observations peu nombreuses
m'ont montré la diminution de l’inclinaison des orbites des météores à mesure
de l’éloignement de l’époque, ce qui est exigé par la théorie.
Pour déduire rigoureusement cette diminution, il faut ramasser un
nombre très considérable d'observations et en remplir tous les jours du
mois d’aoüt, ces observations pouvant embrasser toute une série d'années.
Je suis très reconnaissant aux personnes qui ont bien voulu cette
année-ci me venir en aide dans mes recherches. |
Mes propres observations sont faites à Pogoste, arrondissement de
Kineschma; à Poulkovo — ont observé MM. Socoloff, Bélopolsky, Lin-
demann, Ivanoff, Lebedeff et Morine; à Moscou — MM. Pokrovsky,
Modestoff et Blaschko.
Vers la fin de juillet c’est le crépuscule, surtout à Poulkovo, qui
emp£chait les observations. Du 6 au 15 août le ciel était éclairé par la
Jane, dont les phases se succédèrent dans l’ordre suivant: nouvelle lune —
juillet 24, premier quartier — juillet 31, pleine lune — août 8, dernier
quartier — août 15, nouvelle lune — août 22, premier quartier — août
380......... Quelques nuits furent perdues à cause du mauvais temps.
Par suite de ces obstacles, dans les nuits autour de l’époque, du 6 au
15 août, on n’a pu porter sur les cartes que 59 météores, nommément: le
6 août — 22 météores; le 8 — 6 m., le 9 — 26 m, le 13 — 1 m.et le
15 — 4 météores.
Dans le voisinage de l’époque, quand la lune est absente, on peut tracer
ordinairement un nombre plus ou moins considérable de météores, et par cette
raison les observations du 9 août de cette année-ci peuvent être laissées de côté;
la même remarque a lieu par rapport à toutes les observations entre le 6 et
le 15 août. Pourtant, je les publie dans ce Mémoire, car on pourra les com-
biner avec des observations faites aux mêmes dates dans des années à venir.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 807.
458 TH. BREDIKHINE, [n. s. u
Du 23 au 30 juillet, à Poulkovo et à Moscou, on a tracé 33 météores
qu’on peut réunir sur une seule carte de la projection centrale; les obser-
vations de Pogoste, du 27 au 31 juillet, présentant 20 météores, vont
former la seconde carte; toutes ces observations ont été empêchées en partie
par le crépuscule et en partie par le mauvais temps. Les observations du 1
au 4 août, à Poulkovo et à Moscou, donnent 33 météores qui sont portés
sur la troisième carte. Du 18 au 23 août on a enregistré à Poulkovo 73
météores, dont 3 se répètent chez les différents observateurs; ainsi il n’en
restent que 70 météores différents qui forment la quatrième carte. La
cinquième carte rassemble mes observations à Pogoste, du 18 au 30 août,
présentant 26 météores. La sixième carte réunit les observations de Poul-
kovo du 24 au 26 août, — 92 météores, dont 87 sont divers. Enfin la
septième carte présente les observations à Poulkovo et à Moscou, du 27
août au 1 septembre, — 73 météores, dont 70 sont différents.
Le tracement de tous les météores sur les réseaux de la projection
centrale est exécuté par moi-même.
Ainsi, pour la recherche des points radiants nous avons 7 cartes, portant
339 météores. Dans la seconde moitié du mois d'août, pour 13 nuits, on a 253
météores, — un nombre déjà assez considérable; pour la fin de juillet et le
commencement d'août, dans 12 nuits, on n’a que 86 météores, presque le
tiers du nombre précédent.
Il serait presque inutile d'ajouter que pour une étude approfondie et
circonstanciée du phénomène, il serait important de ramasser encore autant
que possible des observations pour toute la durée du phénomène; alors on
pourrait entre autres fixer aussi le commencement et la fin de l’essaim.
Dans le proche avenir on doit remplir d’observations surtout le temps près
du commencement du phénomène qui en est moins abondant cette année-ci.
Vu l'intensité et la durée du crépuscule à Poulkovo et même à Moscou,
il serait plus favorable de faire ces observations un peu plus au sud, par
exemple à Kiev ou à Kbarkov.
Dans l’année prochaine les phases de la lune seront disposées de la
manière suivante: premier quartier — le 20 juin; pleine lune — juillet
28, dernier quartier — 5 août, nouvelle lune — 11 août, premier quar-
tier — 19 août, pleine lune — 27 août, dernier quartier — 3 septembre,
nouvelle lune — 10 septembre.
Les observations près du commencement de septembre seront possibles
et elles sont désirables dans le but de déterminer la fin de l’essaim; la fin
de juillet ne sera pas favorable aux observations, mais le temps entre le 5
et le 19 d’aoüt sera en général très propice, et il faudrait en profiter pour
remplir les lacunes de l’année courante.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 808.
(xxxvV)] SUR LES PERSEIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 459
En passant maintenant & l’expos& des observations, faisons remarquer
d’abord, que les observateurs se sont servis des cartes de M. Ceraski (An-
nales de l’observatoire de Moscou) rapportées à l’époque de 1855,0. Les
corrections des coordonnées du centre de l’aire de radiation pour l’époque
du phénomène sont: Ax = + 0°7 et Ad — -+ 011.
Presque tous les météores tracés par les observateurs sont notés comme
rapides; il n’y a que quelques cas, où on lit — amoins rapide», et ces cas
ne se trouvent que parmi les météores brillants; probablement, ces mété-
ores ont pénétré plus profondément dans l’atmosphère.
Il n’y a rien d’impossible que quelques météores passant par l’aire de
radiation des Perséides puissent appartenir exceptionnellement à d’autres
essaims, mais en tout cas l’erreur qui en pourrait provenir dans la déter-
mination du centre de notre aire de radiation ne peut surpasser l’effet des
erreurs ordinaires qui accompagnent le tracement des météores sur la carte.
Dans notre liste des observations chaque carte de la projection gnomo-
nique a sa numération à elle; les météores qui se répètent chez les
divers observateurs ne sont numérotés qu’une seule fois, et j’ai porté sur
la carte de la projection gnomonique les moyennes arithmétiques des coor-
données prises dans les cartes des différents observateurs.
Pour se faire une idée du nombre de météores qu’un seul observateur
pouvait tracer durant wne heure, il faut choisir seulement les observations
qui duraient au moins une heure, car autrement les résultats pourraient
être très erronés, vu que les apparitions ne se suivent pas avec uniformité.
En examinant les observations remplissant cette condition, nous trouvons
d’abord les nombres horaires pour chaque observateur séparément, et puis
leurs moyennes arithmétiques nous donneront les nombres horaires pour un
observateur en général. Ces nombres sont:
Pour les cartes I et II....3.8 met.
» la carte UI ....47 »
» » » IV ....44 »
» les cartes V et VI....5.7 »
» Ja carte VI ....49 »
Ainsi, en nombres ronds, un observateur pouvait tracer dans une heure
4 météores près du commencement du phénomène et 5 météores vers la fin
du mois d’août. Ces nombres dépendent de l’éclairage du ciel par la lune
et par le crépuscule.
Le temps qui accompagne les observations est le temps moyen local de
la station, à l'exception de Pogoste, où j’ai donné le temps moyen de Moscou.
M. Lebedeff a fait quelques observations près de Moscou en notant le
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 809.
mn on Te On no -
460 TH. BREDIKHINE, [N. s. nr
temps de Poulkovo. — Les noms des observateurs et des stations sont écrits
en abrégé.
Carte I. _ Apparition Disparition
Num. Temps a ö a ë.
. O O Ô
1. Poulk.-Soc. Juillet 23 11°14” 16.0 34.5 49.0 26.5
2. 11 54 3.5 29.1 359.5 19.6
3. Poulk.-Leb. Juillet 26 10 49 42.3 58.0 57.5 58.3
4 11 33 31.2 25.0 32.0 22.0
5 11 56 82.0 77.3 80.0 69.6
6. 13 23 2.5 33.8 359.8 30.7
7. Mosc.-Pokr. Juillet 28 13 47 11.1 17.7 20.0 21.0
8 13 50 348.3 39.5 356.8 31.0
9. | 13 51 46.1 41.0 51.8 36.1
10. Poulk.-Leb. Juillet 29 12 56 35.4 49,5 43.5 48.4
11 13 19 3.5 57.5 5.1 52.3
12 13 24 29.0 45.5 39.8 42.5
13 13 27 13.2 41.2 10.6 39.0
14. 13 39 5.7 41.7 20.8 52.0
15. Poulk.-Leb. Juillet 30 11 59 17.3 58.0 27.1 61.1
16 12 42 359.7 35.8 5.0 33.6
17. 12 46 2.0 61.4 3.0 59.0
18. Mosc.-Blasch. Juillet 30 10 13 17.4 24.6 24.5 18.0
19 10 50 355.0 57.0 353.8 51.0
20 11 10 10.0 40.5 11.7 37.2
21 11 29 14.0 24.0 18.4 26.0
22 11 32 53.5 57.5 52.8 53.0
23 11 38 327.5 56.8 334.5 64.6
24 11 42 347.0 53.0 3.5 56.9
25 12 6 27.6 44.5 45.5 51.3
26 12 59 14.6 32.2 13.0 26.0
27 13 4 3.5 33.8 5.5 37.5
28 13 28 44.3 40.6 55.4 43.6
29 13 31 70.0 32.5 78.0 29.0
30 13 40 14.7 32.0 18.3 35.6
31. 1345 15.7 3.5 24.5 9,5
32. 13 46 54.9 23.2 58.0 20.1
33. 14 0 5.4 33.0 358.2 31.2
Ayant porté ces 33 météores sur la carte on voit que 8 d’entre eux,
nommément les numéros 5, 14, 21, 22, 23, 24, 27, 31 proviennent des
régions très éloignées du ciel et ne forment aucun radiant, — nous les nom-
merons météores isolés. Les autres météores donnent les points radiants
suivants :
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 810.
axxv)]
SUR LES PERSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892.
1 — (8, 16)
2 — (17, 29)
3 — (11, 19)
4 — (3, 10, 12, 15, 20)
5 — (7, 18, 30)
6 — (1, 25, 33)
7 — (2,9)
8 — (4, 6, 13, 26)
9 — (28, 32)
&
ö
Ô O
347.0 + 40.0
353.0 69.5
358.0 70.0
4.5 48.0
11.0 26.5
13.0 34.5
20.0 54.0
21.0 48.0
45.0 -+-41.5
Poids
D À DO © Où D D D
461
“Les poids sont exprimés naturellement par les nombres de météores.
Le météore 7 est introduit dans le radiant 5, et le météore 15 dans le
radiant 4 vu la proximité de leurs directions avec celles des météores
formant ces radiants.
Le milieu de l’aire de radiation, — pris en considération les poids des
radiants, — a pour coordonnées
«= 10°6,
Ô — —+- 46°6.
La moyenne arithmétique des temps, — ayant en vue les nombres des
météores dans chaque nuit, — exprimée en temps moyen de Greenwich,
et la longitude du Soleil À pour ce moment seront respectivement:
Nam.
1. Pog.-Bred.
1 5. Pog.-Bred.
20.
| Pog.-Bred.
Juillet 29.00, À = 126°46’.
Carte II.
Temps
Juillet 27
Juillet 30
Juillet 31
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 811.
1126"
Apparition
a. ö
O O
43.5 62.5
50.0 43.3
56.2 41.0
44.0 46.5
35.3 45.0
17.8 42.0
53.2 49.0
34.0 53.5
21.5 33.0
30.3 27.8
27.5 50.4
40.0 36.5
31.0 49.5
31.8 42.0
36.5 45.0
44.0 35.8
50.0 38.5
49.5 34.8
43.5 44.0
50.5 29.0
Disparition
a ö
O O
58.0 58.7
53.5 39.0
61.0 38.0
53.0 49.8
33.4 52.0
6.6 36.0
60.5 51.8
48.2 54.2
32.2 40.6
28.2 20.5
20.0 42.0
48.0 38.0
29.5 43.0
31.0 36.5
53.0 43.6
55.0 37.5
55.3 32.6
64.0 31.5
54.0 45.2
58.5 34.0
462 TH. BREDIKHINE, [n. 8. ıu
Les météores 1, 9, 20 sont isolés; les autres donnent les points radiants
suivants:
a ö Poids
1 — (8, 11, 13) 32.0 +530 15
2 — (14, 15) 32.5 445 1.0
3 — (4, 5, 10, 19) 35.5 420 2.0
4 — (6, 17) 39.0 48.5 1.0
5 — (12, 16, 18) 40.0 36.0 1.5
6 — (2, 3,7) 48.0 +450 15
Le milieu de l’aire sera
x — 3779, Ô — + 4495
pour le temps
Juillet 29.73; À = 127°28'.
L’intervalle entre les temps des cartes I et II est égal à 0.7 seulement,
et l’on peut prendre la moyenne arithmétique des coordonnées et des temps
pour ces deux cartes. La carte I contient un peu plus de météores que la
carte II, mais dans cette moyenne je leur attribue des poids égaux, car dans
le premier cas il y en a quelques observateurs moins expérimentés. Nos
moyennes seront:
a — 2493, Ô — + 45°6
Juillet 29.37, À = 127°7.
En corrigeant « et ö par rapport à la précession (nous ferons toujours
cette correction) on obtient la longitude et la latitude
l — 41?3, = + 32°6.
Pour les calculs ultérieurs nous adoptons la vitesse parabolique des mé-
téores pour laquelle D — 0.7071, et ces calculs nous donnent
0 —= 83°5 l — 46°4
€ 32.9 b' 54.9
€ 55.4 Ss 84.7.
Et enfin, l’inclinaison © du plan contenant le faisceau d’orbites des mé-
téores du centre de radiation, et l’anomalie v de ces météores à leur noeud
descendant seront:
i= 5592, v= + 10°6.
Le mouvement orbital des météores est rétrograde, et par conséquent
l’inclinaison est un angle obtus, mais nous prendrons toujours 3 égal à 180
moins cet angle.
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 312.
(xxxV)]
Carte III.
Num.
1
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 318.
jt
S © @ HS © 1» w R
. Mosc.-Pokr.
| Mosc.-Blasch.
| Mosc.-Pokr.
. Möse.-Blasch.
Poulk.-Mor.
Temps
Août 1
Août 2
Août 3
Aoüt 3
Août 4
12'129"
12 25
10 37
1113
SUR LES PERSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 463
Apparition Disparition
& ö
O O
20.7 45.0
13.2 56.5
359.0 61.2
55.5 70.3
353.6 50.0
60.8 67.7
90.5 60.3
45.0 38.4
52.8 53.5
19.8 32.7
31.1 56.6
56.5 64.6
8.5 62.4
9,2 5.6
24.2 19.7
30.0 18.2
35.0 34.5
18.0 10.8
16.5 29.0
53.5 70.7
15.5 20.5
40.0 15.6
81.6 53.6
11.8 40.3
72.5 51.1
9.2 38.9
46.4 38.0
46.0 67.0
79.9 54.7
52.6 58.7
50.8 34.9
2.5 28.9
15.9 47.0
Sur cette carte les me&t£ores! 2, 5, 13, 14, 22 sont
28 forment les radiants:
1 — (17, 33)
2 — (10, 19)
3 — (9,11, 15, 27, 30)
4 — (3, 16, 21, 23)
5 — (28, 31, 32)
6 — (8, 18, 26)
& è
O ©
8.0 + 41.0
15.0 30.0
32.5 60.0
34.0 30.0
40.0 58.0
40.0 + 39.0
& ô
17.1 39.5
44.3 70.9
14.5 64.8
67.3 66.7
356.2 56.7
69.3 62.7
102.0 59.2
57.6 35.8
58.0 511
28.3 37.7
30.1 521
69.4 61.3
19.5 63.0
16.4 4.0
23.1 10.5
28.4 112
36.6 33.8
14.6 6.4
249 95.1
70.5 66.4
8.3 16.3
37.0 13.6
91.0 54.6
8.3 37.3
73.0 44.6
353.7 35.6
46.6 35.1
52.8 73.6
85.6 53.0
59.4 572
52.0 31.0
0.0 25.6
24.3 515
isolés; les autres
Poids
m © à OÙ md pet
464 TH. BREDIKHINE, [n. 8. u
a Ô Poids
oO oO
7 — (7, 24) 43.0 —<+ 52.0 2
8 — (4, 6, 20) 53.0 71.0 1
9 — (1, 12) 55.0 65.0 2
10 — (25, 29) 70.0 —<+ 73.0 1
Les radiants 1 et 2 et plus encore 8 et 10 sont très faibles, car leurs
météores forment des angles aigus; c’est par cette raison que je leur assigne
le poids 1. |
Le centre de radiation aura pour coordonnées
x + 3873, 0 = + 50°4
pour le temps de Greenwich
Août 3.28, À — 131°48".
En prenant partout les poids égaux aux nombre des météores, on obtient
a — 38.6, à — 51°6 qui ne diffèrent pas sensiblement des valeurs précédentes.
On a plus loin:
et puis
0 = 7295 l = 68%
€ 35.2 b — 55.0
E 59.2 s 75.0.
D’oü
i— 580, v — + 30°0.
Les observations suivantes ne sont pas portées sur le réseau de la pro-
jection gnomonique, mais je les expose ici, car elles peuvent être combinées
avec des observations des années à venir.
Temps Apparition Disparition
& 8 a à
h . [e] Oo 9 O
Poulk.-Ivan. : Août 6 1140” 13.5 50.1 15.0 47.0
11 45 54.8 21.7 56.6 17.8
11 46 33.6 36.2 36.2 32.7
11 52 353.0 49.0 348.2 55.0
11 59 55.3 31.4 54.7 25.5
12 0 25.0 48.4 35.5 49.0
12 2 15.0 29.5 9.6 25.2
12 9 29.8 62.3 37.0 53.5
12 10 0.2 26.0 7.5 16.5
12 12 9.1 44.0 19.0 46.0
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 814.
(xxxv)] SUR LES PERSEIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 465
Temps Apparition Disparition
a ö a ö
O O Oo Le)
Poulk.-[van. Août 6 1218" 24 59.3 9.0 56.2
12 25 18.2 34.4 25.0 28.0
12 29 43.4 26.2 41.8 19.4
1243 42.0 40.9 42.4 35.0
Mosc.-Leb. Août 6 1047 33.7 28.3 33.2 22.5
temps moyen de Poulkovo. 11 19 41.8 52.0 42.8 49.8
Poulk.-Mor. Août 8 1220 58.0 23.9 85.0 46.6
Poulk.-Ivan. Août 9 10 24 11.5 46.4 8.4 40.3
Poulk.-Belop. Août 9 10 56 62.7 44,5 64.5 39.0
Poulk.-Mor. Août 9 1155 420 377 41.0 32.7
| 1351 64.7 419 67.7 38.4
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 815. . . 81
466 TH. BREDIKHINE,
Temps Apparition
a Ô
Poulk.-Ivan. Août 13 1025” 280 56:5
Poulk.-Soc. Août 15 1018 32.6 45.4
1032 355.5 39.9
10 44 . 28.6 66.6
11 48 44.0 36.5
Carte IV. Apparition
Num. Temps. @ ö
1. Poulk.-Ivan. Août 18 1044" 22 28°6
2. 11 1 16.3 54.8
3. 11 10 46.6 38.2
4. 11 25 19.6 45.4
5. 11 35 22.9 _24.9
6. 11 35 37.7 31.9
7. Poulk.-Sok. Août 19 11 44 357.5 54.8
8. 12 5 43.3 38.1
9. 12 24 53.6 53.5
10. 12 44 61.3 34.6
11. Poulk.-Mor. Août 19 1012 21.7 51.3
12. 10 30 34.7 49.4
13. 1055. 73.7 59.4
14. 11 16 35.0 50.0
15. 11 28 49.9 53.7
— 11 45 357.1 56.3
16. 11 54 58.7 40.4
17. 12 2 56.0 39.0
— 12 5 48.9 39.4
18. 12 14 55.4 60.6
19. 12 17 60.0 40.8
20. 12 39 80.1 37.7
— 12 44 61.3 35.6
21. Mosc.-Leb. Août 20 9 20 62.0 69.0
22. temps moyen de Poulk. 9 30 22.7 19.4
28. 9 51 12.0 48.8
24. 10 12 82.5 51.5
25. 10 14 96.6 60.7
26. 10 21 51.2 61.2
27. 10 21 48.5 56.0
28. 10 32 7.4 61.0
29. 10 43 39.0 59.7
30. 10 52 30.0 23.8
Mélanges mathem. et astron, T. VII, p. 816.
[x. 8. m
Disparition
(2 Ô
23.5 51.6
27.4 39.6
352.2 27.8
42.0 70.8
41.5 27.0
Disparition
& ö
0:5 20.8
28.3 61.4
40.6 33.4
25.7 42.7
25.9 21.0
40.1 27.9
5.3 51.8
50.7 41.6
58.0 52.1
65.9 28.8
16.4 48.0
34.8 43.0
77.4 55.7
38.0 46.5
55.6 62.1
5.7 50.9
62.9 39.1
51.7 37.6
56.7 40.8
63.8 64.1
68.7 42.9
82.4 31.2
65.1 30.0
70.5 63.0
19.2 15.1
21.0 48.2
85.8 47.3
103.3 60.6
57.7 64.4
53.0 54.5
15.0 55.7
55.0 , 64.0
39.5 27.3
œxxv)]
Carte IV.
Temps.
Août 20
Nam.
31. Mosc.-Leb.
32.
36. Poulk.-Soc. Août 21
46. Mosc.- Mod. Août 22
52. Poulk.-Mor. Août 23
63. Poulk.-Ivan. Août 23
11? 4
11 11
11 49
11 52
12 3
10 20
10 25
10 40
10 42
11 19
11 43
12 39
12 46
‘ SUR LES PERSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892.
467
Apparition Disparition
&
45.0
62.5
88.4
à
44.4
31.6
40.0
51.2
45.5
24.7
64.5
Les météores isolés sont: 7, 38, 52, 66, 70, les autres 65 nous four-
nissent les radiants:
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 817.
81*
TE — OS NT 08 ln sn -.
468 TH. BREDIKHINE,
&
1 — (6, 28, 33, 65) 5°0
2 — (1, 2, 4, 23, 56) - 8.5
3 — (21,63) 11.0
4 — (5, 48, 51, 69) 15.0
5 — (19, 30, 39) 22.0
6 — (9, 10, 11, 12, 14, 29, 34, 35, 42, 43,
45, 46, 49, 64, 67) 32.0
7 — (16, 25, 31, 36, 59, 60) 42.0
8 — (8, 15, 47, 54) 44.0
9 — (18, 26, 27, 32, 40, 62) 48.0
10 — (3, 22, 55, 61) 55.0
11 — (13, 20, 24, 41, 50, 53, 57, 68) 62.0
12 — (44, 58) 69.5
13 — (17, 37) 73.0
D'où on a pour le centre
a — 37.0, = + 50°7
pour
Août 21.08, À — 148°54’
puis
1 — 53°0, b = + 3329
et
8 = 987 l — 454
€ 34.3 b 56.8
€’ 57.8 8 97.3
D’oü | .
4 = 57.6, 0 —= — 14.7.
Carte V. Apparition
Num. Temps « ö
1. Pog.-Bred. Août 18 10° 0" 41.0 49.0
2. 10 8 58.5 37.0
3. 10 15 55.0 43.3
4, 11 2 35.7 28.8
5. 1120 40.8 25.7
6. : 1140 47.0 52.0
7. Pog.-Bred. Août 21 11 4 46.0 41.0
8. 11 6 42.0 55.2
9. 11 30 43.0 40.0
10. Pog.-Bred. Août 23 10 6 51.5 34.0
11. | 10 12 44.5 51.0
12. 10 15 48.0 56.3
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 818.
ô. Poids
+ 63°5 4
49.0 5
78°0 2
34.5 4
21.5 3
54.5 15
45.0 6
38.0 4
58.0 6
41.5 4
65.5 8
35.5 2
—+ 44.0 2
Disparition
& 5
34,5 43.0
62.3 30.5
61.6 37.7
31.5 21.8
37.7 20.5
53.3 50.0
47.0 38.0
49.0 54.3
47.0 42.0
53.5 29.0
42.0 42.5
57.0 52.0
469
Apparition Disparition
107.0
53.0
58.0
59.5
Poids
3
> © Où m 0 0
(xxxVj] SUR LES PERSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892.
Carte V.
Nam. | Temps œ ö
13. Pog.-Bred. Août 23 11/10" 82.0 47.0
14. 1126 444 57.0
15. 11 35 53.5 33.0
16. Pog.-Bred. Août 24 1132 44.0 59.0
17. 11 35 46.0 60.0
18 11 36 25.0 51.5
19. 12 7 50.0 36.0
20. 1222 76.0 53.0
21. Pog.-Bred. Août 27 10 10 44.0 53.5
22, 10 30 25.5 13.5
23. 10 50 94.0 52.0
24. Pog.-Bred. Août 30 10 0 42.0 55.0
25. 10 30 54.0 43.0
26. 11 0 53.0 45.0
Les météores isolés: 13, 17, 18; les radiants formés par les autres
23 météores:
1 — (5, 9, 23) 40.0 + 37.0
2 — (8, 21, 24) 42.0 55.0
3 — (12, 14, 16) 42.5 59.0
4 — (7, 10, 20, 26) 45.0 45.0
7 5—1(1,6,11) 46.0 52.5
6 — (15, 19, 22) 47.0 34.5
7 -— (2, 3, 4, 25) 51.0 + 46.7
Au centre de la radiation
«x — 44.8, Ô — + 471
pour le temps
Août 24.18 et À = 151°55"
puis
l— 57.1,
et
0 = 98.6
€ 29.1
e 492
d’oü
i — 48.9,
Mélanges mathém. et astron, T. VII, p. 819.
= + 98°7
l — 52.0
b 485
8 96.5
v= — 13.0.
470
Carte VI.
Num. Temps
1. Poulk.-Soc.
pad
SODNS OR ww
15. Poulk.-Ivan. Août 25
— Poulk.-Lind. Août 25
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 820.
Août 24 11*11"
11 18
TH. BREDIKHINE,
Apparition
a. Ô
40.0 50.4
16.4 46.3
50.5 39.1
31.0 40.6
36.1 33.2
25.7 37.9
11.9 32.0
53.5 28.9
66.1 41.6
45.8 39.4
47.5 23.3
57.9 53.2
25.2 40.4
59 31.4
74.6 50.0
354.7 40.0
73.8 54.5
20.0 60.8
53.0 71.8
341.3 47.0
25.3 60.2
96.0 69.2
48.7 60.7
14.7 44.7
51.0 42.8
81.1 47.0
40.0 54.5
74.0 60.4
48.0 48.3
77.0 38.0
74.7 55.0
26.5 39.5
61.5 54.0
72.5 37.0
81.3 36.9
75.7 54.1
3.2 34.5
50.8 50.3
359.0 35.2
24.0 61.5
33.0 73.0
354.0 50.0
30.5 55.4
59.1
[N. 8. mx
Disparition
a ô
36.5 50.4
21.2 50.7
40.2 36.2
40.1 40.9
33.3 26.8
29.0 35.6
13.4 26.3
55.0 58.5
69.0 37.5
43.0 26.2
50.2 17.5
59.3 47.9
18.9 37.6
15.5 29.3
87.9 48.5
351.2 31.2
78.3 47.7
354.2 51.8
42.6 77.4
356.0 73.0
18.6 53.8
119.5 62.5
68.4 60.5
17.5 37.7
50.0 36.8
91.3 49.1
37.4 49.9
89.0 59.2
43.2 40.5
72.8 19.0
26.5 39.5
35.3 35.6
73.1 59.2
79.5 37.7
85.6 36.2
89.7 47.3
2.7 22.8
58.3 51.5
356.5 26.5
354.0 50.0
39.5 76.9
336.0 52.2
36.0 50.2
64.0 63.3
(xxxv)] SUR LES PEBSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 471
Carte VI. Apparition Disparition
Num. Temps a à a ö
42. Poulk.-Lind. Août 25 11/26" 652 437 782 510
43. 1133 43.8 477 37.0 41.4
44. 1141 474 449 382 395
45. 1145 75 493 740 54.0
46. 11 50 331.0 587 330.3 63.0
47. 12 1 486 41.5 553 43.8
48. 12 13 341.0 598 351.0 614
49. 1215 349.0 54.3 141 449
50. 1217 521 520 66.0 59.0
51. 12 300) 53.0 72.3 49.0 777
52. Poulk.-Lind. Août 26 1012 111.0 586 129.0 56.5
53 1034 390 65.0 53.0 66.0
54 1111 162 513 250 41.8
55 1118 329 630 33.5 56.3
56 1124 26.7 433 291 34.6
57 12 1 320 560 320 51.0
58 1211 3550 475 40 55.7
59 1220 485 699 71.0 719
60 1221 570 396 635 40.5
61 1231 351.0 46.7 355.0 572
62 12 37 5.0 27.0 5.2 14.7
63 12 46 46.0 616 410 69.7
64 1257 890 63.7 1080 66.4
65. 1315 162 36.8 175 33.7
66. Poulk.-Leb. Août 26 10 39 63.0 47.5 66.6 42.3
67 1045 17.9 335 170 31.6
68 1046 279 26.6 335 311
69 11 3 40.0 310 412 28.0
— 1113 196 486 231 47.0
70 1120 311 578 310 535
71 1125 290 34.0 298 28.7
72 1136 25.0 50.0 241 46.8
73 1143 56.0 454 602 45.0
74 1144 40.2 36.6 42.3 34.0
75 1146 76.0 446 810 43.4
76 155 479 4.5 510 45.7
77 1210 328 250 32.9 20.2
78 1212 507 586 520 60.2
79 1216 41.5 287 433 26.8
80 1217 725 267 835 32.2
81 1220 740 65.1 840 66.0
_— 1221 559 376 60.1 885
82. 1238 785 505 86.9 53.2
83. 1243 406 45.7 50.0 47.9
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 821.
472 TH. BREDIKHINE, .[R. 8. m
Carte VI. Apparition Disparition
Num. Temps & Ô a 8
84. Poulk.-Leb. Août 26 12/58" 24.2 510 95.6 48.3
85 13 17 15.0 49.2 5.8 43.8
86 13 37 67.0 27.3 70.5 22.5
87 13 41 40.6 28.0 43.7 29.4
Les météores isolés: 14, 17, 20, 30, 31, 46, 48, 61; les autres 79 se
réunissent en radiants:
1 — (16, 58)
2 — (7, 37, 62)
3 — (24, 53, 54)
4 — (2, 40, 65)
5 — (28, 36, 56, 84, 71)
6 — (41, 59)
7 — (18, 22, 39)
8 — (4, 6, 32, 49, 73, 83)
9 — (21, 55, 57, 70, 72, 77)
10 — (52, 87)
11 — (11, 13, 38, 69, 74)
12 — (47, 68, 79)
13 — (27, 66)
14 — (50, 76)
15 — (23, 51, 67, 78, 81)
16 — (10, 25, 29, 63, 75)
17 — (8, 34)
18 — (1, 9, 15, 33, 44, 64)
19 — (3, 26, 35, 42, 60, 82, 86)
20 — (5, 12, 43, 85)
21 — (19, 45, 80)
D’oü le centre de la radiation
x — 37.4,
pour le temps
Août 25,42,
puis
1 — 52.1,
et
0 —= 107.2
€ 33.1
€ 55.7
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 822.
a Ô Poids
355.0 +480 2
4.0 54.0 3
8.0 56.5 3
13.0 43.0 3
25.0 52.0 5
25.0 59.0 2
25.0 62.0 3
25.0 39.5 6
32.0 63.5 6
32.0 25.0 2
34.0 44.5 5
36.0 34.0 3
45.0 62.0 2
45.0 47.0 2
47.0 58.0 5
50.0 50.0 5
53.0 30.0 2
57.0 49.5 6
57.0- 38.0 7
57.5 57.0 4
72.0 -+ 26.5 3
5 — + 48.1
“= 153°%6
b= + 31.4
l' = 39.4
b 521
s 104.2
(xxxV)] SUR LES PRRSÉIDES OBSERVÉS EN -RUSSIE EN 1892. 473
et enfin
i — 54.5, v —= — 929.0.
Les résultats des cartes V et VI, séparées d’un jour, peuvent être réunis
ensemble. Eu égard aux poids (23) et (79), on obtient
Août 25.17, i — 53.3, v —= — 25.8.
Carte VII. Apparition Disparition
Num. Temps 3 ö a à
1. Poulk.-Soc. Août 27 10/21" 17.1 49.1 20.0 43.3
2. 10 34 21.7 15.0 23.9 10.3
3. 10 49 22.2 33.6 23.9 32.0
4. 10 52 12.2 37.2 4.1 34.9
5. 10 58 23.5 45.5 30.0 43.3
6. 11 2° 22.6 40.6 26.4 39.9
7. 11 13 39.0 49.3 48.6 54.0
8. 11 16 29.5 21.6 32.2 17.0
9. 11 21 75.3 57.2 79.9 47.9
10. 11 22 55.6 28.6 63.5 27.7
11 11 31 41.7 36.3 35.6 29.9
12 11 34 80.0 36.5 28.3 26.5
13 11 55 49.0 57.7 39.2 56.8
14 11 58 27.6 33.0 31.1 23.5
15. 12 4 65.3 41.4 65.7 34.7
— Poulk.-Ivan. Août 27 10 21 20.0 51.1 20.1 43.9
16 10 49 18.9 38.8 9.7 33.3
— 11 20 74.6 58.0 78.6 49.7
17 11 29 40.1 33.0 36.6 26.4
— 11 33 29.1 34.1 29.6 26.9
18 11 39 12.3 20.8 5.6 13.3
19. 11 39 103.8 59.7 110.5 51.1
20. 12 14 59.0 20.3 58.6 13.5
21. Poulk.-Ivan. Août 29 11 7 44,9 26.9 50.0 21.0
22 11 22 55.0 22.1 47.4 18.0
23 11 31 20.1 52.0 26.0 42.6
24 1138 314 290 282 23.4
25 11 45 53.0 43.8 37.0 40.4
26 1250 459 376 570 415
27. 12 53 80.4 47.4 75.7 55.5
28. 13 21 43.0 26.5 52.0 27.1
29. Poulk.-Mor. Août 30 14 16 75.6 58.8 79.9 56.0
30 14 21 62.1 ° 52.6 65.9 49.2
31. 14 29 43.1 28.7 42.6 25.7
32 14 46 77.0 44.9 82.8 43.9
33. Poulk.-Ivan. Août 30 92 67 12.3 13.8 59
34. 9 3 3535 448 14 375
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 838.
474 TH. BREDIKHINE,
Carte VII.
Num. Temps
35. Poulk.-Ivan. Août 30
36.
49. Mosc.-Blasch. Août 30
54. Poulk.-Leb. Sept. 1
9 4"
9 34
14 33
[n. Ss. ıu
Apparition Disparition
œ ö a
53.5 49.0 63.0
91.9 66.2 99.0
Les météores: 4, 9, 33, 35, 48, 68 sont isolés; les autres 64 forment
les radiants suivants:
1 — (14, 21, 43, 47, 49, 57,66) 130 +475
2 — (1, 23, 42, 45, 62)
3 — (5, 7, 12, 56, 67)
4 — (3, 6, 26, 28, 59, 64, 65)
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 324.
a ö Poids
7
17.0 56.0 5
20.0 29.0 5
22.5 24.0 7
(xxxv)]
5 — (36, 50)
6 — (29, 63)
7 — (2, 8, 40, 41, 52, 55,
8 — (20, 25, 32, 38, 53, 70)
9 — (16, 18, 31, 37, 39, 58, 69)
10 — (17, 24, 30, 44, 46, 51, 54)
11 — (11, 13)
12 — (10, 15, 19, 34)
13 — (22, 27)
SUR LES PERSÉIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892.
œ ö
32.5 49.5
33.0 70.0
60, 61) 33.0 39.0
47.5 39.0
51.0 50.5
55.0 53.0
69.0 45.0
84.0 71.0
87.0 + 33.0
Pour le temps moyen de Greenwich
Août 29.95
les coordonnées du centre de l’aire
a = 3971,
elles donnent ,
1 — 5221,
d’où |
0 = 116°6
€ 31.6
€ 53.4
et enfin e
i= 5098,
et À = 157°29'
de radiation sont
— + 4499
b = —+- 28°0,
! = 36°4
b’ 45.9
s 111.0
= — 4970.
Poids
D à D I I OO © D D
475
Il est intéressant de confronter maintenant toutes les valeurs de l’in-
clinaison que nous avons trouvées. L’inclinaison à l’époque du phénomène,
déduite de plusieurs observations et de plusieurs années peut être regardée
comme fixée avec une précision satisfaisante, à quelques dixièmes de degré
pres; les valeurs de l’inclinaison pour le 5.00 et le 14.50 août sont données
dans mon Mémoire «Sur les Perséides observés en Russie en 1890».
Ces valeurs comme celles obtenues dans le Mémoire présent, doivent
être accompagnées de leurs poids respectifs (nombres de météores) pour
qu’on puisse avoir en vue leur degré de précision quand on voudra les com-
biner avec les résultats tirés des observations futures:
Temps
Juillet 29.36
Août 3.28
» 5.00
» 10.50
» 14.50
» 21.08
» 25.17
» 29.95
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 825.
ré î Poids
307.5 55.2 42
311.8 58.0 28
313.0 59.3 42
317.8 658 —
322.1 59.8 10
328.9 576 65
332.5 534 102
337.5 50.3 64
u ur —-
476 TH. BREDIKHINE, rem
La correction de + provenant de l’excentricité de l’orbite de la Terre
n’a pas d'importance pour nous: elle est insensible le 1 août, et vers le
1 septembre elle attemt la valeur de -+ 0°3.
Après avoir lu mon Mémoire «Sur la dispersion des points radiants»,
M. Callandreau eut la complaisance de m'écrire une lettre concernant
ce sujet dans laquelle il dit entre autres: «La mention que vous avez bien
voulu faire de mon travail m’a engagé à chercher tout de suite si cette
diminution de l’inclinaison n’était pas une conséquence des formules con-
cernant les perturbations. par les planètes; j’ai trouvé qu’il en devait être
ainsi pour les orbites rétrogrades du moment où les perturbations étaient
notables»,
«Ainsi donc quand le courant météorique ne subit pas l’effet des per-
turbations planétaires le point radiant ou plutôt les points radiants succes-
sifs se concentrent; l'effet des perturbations peut expliquer de la manière
la plus naturelle la divergence des points radiants au dehors de l’époque».
Ainsi, à cause des perturbations de la part de Jupiter (et des autres
grosses planètes) le centre de l’aire de radiation varie son noeud et son in-
clinaison sur l’écliptique, et ces éléments avec le temps diffèrent considé-
rablement des éléments de la comète génératrice.
A une époque donnée, les variations 552 et 5% paraissent avoir les
valeurs du même ordre, tandis que l’examen des perturbations des orbites
météoriques nous a montré une faible variation de $è vis-à-vis d’une forte
variation de 4. Or, dans cet examen nous n’avons eu en vue que les orbites
passant très près du centre de Jupiter. A une distance plus grande 8%
augmente un peu et en même temps Ô (sa valeur numérique) diminue rapi-
dement, et ainsi ces deux variations peuvent devenir du même ordre.
Au bord austral de l’aire de radiation, où l’inclinaison est faible, le
déplacement du noeud sera très considérable; au bord nord se trouvent les
météores pour lesquels les variations de + et de $2 sont à peu près du même
ordre et a. d. s.
Toutes les considérations embrassant les détails et les circonstances par-
ticulières du phénomène pourraient être déduites des formules générales qui
présenteraient les variations des éléments en dépendance des circonstances
dans lesquelles un météore donné passe à travers la sphère d'activité d'une
grosse planète.
Les tables des coordonnées des radiants exposées plus haut peuvent
mener à quelques réflexions grossièrement approximatives concernant les
dimensions de l’aire de radiation. Prenons pour cela les points radiants ex-
trêmes en ascension droite et en déclinaison; leurs différences Aa et AÔ nous
donneront l’étendue de l’aire dans ces deux directions. Ainsi on obtient:
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 33. -
(xxxv)] SUR LES PERSEIDES OBSERVÉS EN RUSSIE EN 1892. 477
œ Ax
Cartes: I, II de 347° à 48° 61°
II 8 70 62 Moyenne 61°
IV 5 73 68
V, VI 355 72 77
VII 13 87 74 Moyenne 73°
ö AB
Cartes: I, II de 27° à 70° 43°
DI 30 73 43 Moyenne 43°
IV 22 78 56
V, VI 25 64 39
VII 24 71 47 Moyenne 47°
Pour le centre de l’aire on peut admettre en nombre moyen à = 50°,
et par conséquent à la différence Ax = 62° correspond une étendue en
arc de grand cercle égale à 41°, et à Aa = 73° l'étendue de 47°. On voit
ainsi que l’aire de radiation a une forme circulaire, dont le diamètre en
nombre rond est égal à 45°. Le clair de lune et le crépuscule ont dû dimi-
nuer un peu l'étendue de l’aire. |
En admettant que le vrai diâmètre est augmenté par les erreurs d’obser-
vation, il est en tout cas difficile de supposer qu’il soit au-dessous de 40°.
Vu une pareille étendue de l’aire de radiation qui n’est pas uniformé-
ment couverte de radiants, la question connue concernant le déplacement
du radiant change et diminue dans sa valeur.
D'abord, ce n’est plus un point, mais une grande aire; puis, comme les
plans des différentes orbites météoriques sont différemment inclinés dans
la durée du phénomène, et la Terre de jour en jour change de position
parmi ces orbites, il n’y a aucune raison de supposer que la condensation
de la radiation soit immobile sur le ciel durant tout un mois.
La confrontation des coordonnées du centre de l'aire indique en effet
quelque déplacement de ce centre. Comme le mouvement de la Terre
s'effectue dans le plan de l’écliptique et comme l’inclinaison des orbites a
un rapport direct à ce même plan, — il sera naturel de présenter les co-
ordonnées sur l’écliptique vis-à-vis des coordonnées sur l’&quateur:
a ö l b
Juillet 29.4 25° -+-46° 41° -+- 33°
Août 3.3 39 51 54 33
» 5.0 45 53 59 34
» 10.5 47 57 63 38
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 827.
478 TH. BREDIKHINE, SUR LES PERSEIDES ETC. [N. 8. m
a Ô l b
Août 14.5 45° 54° 60° 35°
» 21.1 38 51 53 34
» 25.2 42 48 55 30
» 30.0 40 +45 52 +928
Les unes et les autres de ces coordonnées indiquent que vers l’époque
du phénomène le centre apparent de la radiation se déplace vers le nord-
est; après l’époque il prend le mouvement opposé.
——L0400———
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 828.
(xxxv)| 479
Zur Embryobildung der Birke. (Vorläufige Mittheilung). Von S. Nawaschin.
| j (Lu le 18 novembre 1892). |
In jüngster Zeit sind durch Treub’s Entdeckungen die charakteristi-
schen Vorgänge bekannt geworden, welche sich in der Samenknospe der
Casuarineen vor der Befruchtung abspielen. Diese Vorgänge haben sich von
den bei allen nahe stehenden Pflanzen beobachteten als durchaus verschieden
erwiesen, und zwar in solchem Grade, dass Treub die Casuarineen von den
übrigen Angiospermen zu trennen und zu einer einzigen Familie der Classis
«Chalazogamae» zu erheben versucht hat).
Obschon alle darüber vorhandenen Angaben, auf welche Treub in
seiner Abhandlung hinweist, darin übereinstimmen, dass die Befruchtung
bei allen den Casuarineen verwandten Pflanzen in derselben Weise wie bei
den übrigen Angiospermen erfolgt, so liessen dennoch vergleichende Unter-
suchungen des Befruchtungsprocesses bei einigen Familien interessante Re-
sultate erwarten; erstens, weil eine gewisse Verwandtschaft zwischen den
Casuarineen einerseits und einigen Apetalen anderseits doch unverkennbar
ist, und zweitens, weil ein Mangel an eingehenderen Untersuchungen gerade
über die fraglichen Familien sich nicht verkennen lässt. So finden wir in
Schacht’s Beiträgen manche Angaben über Betulineen, betreffend die Aus-
bildung des Fruchtknotens, die Bestäubung, «unthätiges Verweilen» der
Pollenschläuche im Staubwegcanale und die spät eintretende Befruchtung.
Hofmeister berichtet in kurzen Worten über den Bau des Embryosackes
und die Befruchtung bei der Birke wie folgt: «lm Innern des Eikernes von
Betula alba, Carpinus Betulus erlangt erst gegen Ende Mai der Embryo-
sack seine ihm vor der Befruchtung zukommende Grösse: erst jetzt werden
die Keimbläschen ausgebildet. Unter ihnen liegt an der Wand des Eimbryo-
sackes dessen verhältnissmässig kleiner Kern; Gegenfüssler der Keimbläs-
chen sind vorhanden. Die den Scheitel des Embryosacks deckenden
Zellschichten durehborend, bewirkt der Pollenschlauch bei der
‘ Birke Mitte, bei der Hainbuche Ende Juni die Befruchtung.
1) M. Treub. «Sur les Casuarinées et leur place dans le système naturel». Extrait des
Annales du Jardin Botanique de Buitenzorg. Vol. X. p. 145— 281. ”
Mélanges biologiques. T. X, p. 841.
480 8. NAWASCHIN, [x. 8. m
Nachdem Hofmeister also nichts Auffallendes bei der Birke gefunden
hat, war ich nicht wenig erstaunt die Ausbildung der Samenknospe und
besonders die Art des Eindringens des Pollenschlauchs in dieselbe bei der
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Birke in den wesentlichsten Zügen mit den bei den Casuarineen von Treub
beschriebenen Vorgängen, übereinstimmend zu finden. Hier will ich mich
darauf beschränken nur über die zwei eben angegebenen Momente der
Embryobildung zu berichten, da letztere mir als Leitfäden zur Ermit-
telung der Analogie zwischen der Birke und den Casuarineen gedient
haben. |
Anfang Juni finden wir die Samenknospe der Birke in ziemlich ent-
wickeltem Zustande; sie besteht aus dem fast vollkommen ausgebildeten
Integumente und dem Kerne, der seine definitive Grösse schon fast erreicht
hat. In dem Kerne ist aber eine axile Zellreihe, welche gewöhnlich bei den
übrigen Angiospermen deutlich hervortritt, nicht wahrzunehmen; das
Kerngewebe erscheint vielmehr in einen mächtigen centralen, aus zahl-
reichen, länglichtrapezoidischen Zellen zusammengesetzten und einen
peripherischen, zwei bis drei Zellschichten dicken Theile differenzirt. Die
Grenze zwischen den beiden erwähnten Theilen des Kerngewebes ist durch
Mélanges biologiques. T. X, p. 842. |
(xxxv)] ZUR RMBRYOBILDUNG DER BIRKE. (VORLÄUFIGE MITTHEILUNG.) 481
eine Linie, die an den mit Eau de Javelle durchsichtig gemachten Präpa-
raten noch immer deutlich wahrgenommen werden kann, scharf markirt.
Ausserdem zeichnet sich der peripherische Theil des Kernes von dem cen-
tralen noch dadurch aus, dass die Zellen desselben zwar unregelmässig ge-
staltet, doch isodiametrich (nicht länglich) erscheinen. Der centrale Theil
des Kernes ist nach unten in einen kurzen Fuss verschmälert, welcher bis
an die Chalaza reicht; dem entsprechend nimmt der peripherische Theil an
der Basis des Kernes an Dicke zu und wird hier aus drei bis vier Zell-
schichten gebildet.
Nun wird der entsprechende Entwickelungszustand der Samenknospe bei
den Casuarineen von Treub dadurch charakterisirt, dass ein mächtiges,
scharf differencirtes «sporenbildendes Gewebe» («le grand massif de tissu
‚sporogene, bien délimité et composé de centaines de cellules») das Innere
der Samenknospe einnimmt ?).
Von den Unterschieden in der weiteren Entwickelung des sporenbildenden
Gewebes der Birke von derjenigen bei der Casuarina will ich hier absehen,
da sie erst nach Vollendung der von mir schon begonnenen vergleichenden
Untersuchungen über die Embryobildung der übrigen Betulineen und der
ihnen nahverwandten Pflanzen aufgeklärt werden können.
Den Casuarineen ganz analog erscheint das Verhalten des Pollen-
schlauches der Birke, welcher nie in die Fruchtknotenhöhle eintritt
und demnach auch nicht in die Mikropyle eindringt. Er wächst in das
Gewebe des oberen Theiles des Samenträgers bis zum Nabelstrange hinein,
dringt durch den letzteren zur Chalaza vor und steigt dann wieder nach oben,
um schliesslich durch das Kerngewebe bis an den Scheitel des Embryo-
sacks zu gelangen. Auf einem gut gelungenen Medianlängsschnitte des
Fruchtknoteng liess sich der Verlauf des Pollenschlauches von der Narbe
aus bis zum Embryosacke ununterbrochen verfolgen. Eine nach diesem
Präparate entworfene Skizze stellt die beigebrachte Abbildung dar, welche
das ebenerwähnte Verhalten des Pollenschlauches zur Genüge erläutert.
Beim Vergleiche derselben mit der ihr entsprechenden Abbildung von
Treub (Tab. XXIJ) ist zu ersehen, dass beide sogar in manchen Details
mit einander übereinstimmen. So fällt es in beiden Abbildungen auf, dass
der Pollenschlauch jedesmal, wo er eine neue Richtung annimmt und einen
Winkel macht, je ein kurzes Zweiglein treibt. Über das Vorkommen solcher
Zweige bei den Pollenschläuchen der Casuarina sagt Treub: «le tube polli-
nique produit, dans la région chalazienne, quelques courtes branches avant
de pénétrer dans le nucelle» (1. c. p. 179), indem er dabei auf die Tab. XXII
2) M. Treub, 1. c. p. 210.
Mélanges biologiques. T. X, p. 848. 82
482 8. NAWASCHIN, ZUR EMBRYOBILDUNG DER BIRKE. [n. 8. m
und XXIII seines Werkes hinweist. Ausserdem sind in meiner Abbildung
zwei deutliche Verengerungen des in dem Kerngewebe hinaufsteigenden
Theiles des Pollenschlauches zu bemerken. Ein Gleiches giebt Treub für
Casuarina an: «Ce rétrécissement du tube pollinique au milieu du nucelle
s’est présenté tôt ou tard dans tous les ovules que j’ai examinés «(fig. 3 a,
3b. PI. XXIV).
Die Übereinstimmung in dem weiteren Verhalten des Pollenschlauches
der Birke mit demjenigen der Casuarina, ist aber keine vollkommene; der
Ort, an welchem die Pollenschlauchspitze bei der Birke den Embryosack
trifft, scheint constant zu sein, und zwar der Ansatzstelle des Eiapparates
am Scheitel des Embryosacks zu correspondiren. Bei den Casuarineen da-
gegen erscheint der Ort, wo der Pollenschlauch dem Embryosacke sich
anlegt, für die Ausführung der Befruchtung, ganz gleichgültig, wie aus dem
folgenden Citate Treub’s zu ersehen ist: «jamais le sommet du tube pollinique
des Casuarina, dans aucun stade d’&volution du sac embryonaire ne se trouve
appliqué contre la surface du sac au dessus de l'endroit où est inséré l’ap-
pareil sexuel» (1. c. p. 199).
Über die Befruchtung der Birke bin ich, wegen der Kleinheit des zu
untersuchenden Objectes, noch nicht in’s Klare gekommen; besonders aber
wird die Untersuchung durch die stets vorhandenen zahlreichen Ausstül-
pungen der Pollenschlauchspitze, welche die Auffindung des Pollenzellker-
nes und sogar des Sexualapparates fast unmöglich machen, erschwert.
Die Hauptresultate lassen sich folgendermaassen zusammenfassen.
1) Die Embryobildung der Birke hat zwei Momente mit derjenigen der
Casuarina gemein: das Vorhandensein eines rudimenteren sporogenen Ge-
webes im Innern des Kernes und das Eindringen der ons
in den Kern durch die Chalaza.
2) Die übrigen Vorgänge bei der Embryobildung der Birke: die Ent-
stehung einer einzigen «Macrospore» im sporogenen Gewebe, aus welcher
der Embryosack sich entwickelt, und das Hinaufsteigen der Pollenschlauch-
spitze bis zum Scheitel des Embryosackes sind von denen der Casuarina
verschieden.
3) Es kann demnach an eine Trennung der Casuarineen von den übrigen
Angiospermen nicht gedacht werden; vielmehr führt eine deutliche Ver-
bindung von den Casuarineen, durch Vermittelung der Birke, zu den niederen
Angiospermen (Apetalen) hin.
. Er
Mélanges biologiques. T. X, p. 344.
(XxxY)] 483
Über die Darstellung des täglichen Ganges der Lufttemperatur durch die
Bessel’sche Interpolationsformel. Von H. Wild. (Lu le 2 décembre
1892.)
In den «Nova acta der Ksl. Leop.-Carol. Deutschen Academie der -
Naturforscher Bd. LVIII, ® 3» hat kürzlich Herr Professor Dr. Paul
Schreiber, Director des Kgl.-Sächs. meteorol. Instituts zu Chemnitz eine
aUntersuchung über das Wesen der sogen. Bessel’schen Formel
sowie deren Anwendung aufdie tägliche periodische Veränderung
der Lufttemperatur» veröffentlicht, in der er unter Anderem zu fol-
genden Schlüssen (er nennt sie Thesen) (S. 73) gelangt: 1) Die Bessel’sche
Formel ist geeignet, schon durch wenige Glieder die Gesetze der täglichen
Periode der Lufttemperatur zur Darstellung zu bringen. 2) Die Coefficienten
der Reihe lassen sich aus wenigen passend vertheilten Beobachtungen ableiten
und es können mittels der so erhaltenen Formel die Zwischentemperaturen
gut abgeleitet werden. 3) Eine genügende Anzahl von Gliedern giebt die
Lage der Extreme hinlänglich übereinstimmend mit den Werthen, welche
aus den Beobachtungen direct nach anderen Methoden erhalten werden». Als
Bemerkung wird dann vom Autor noch hinzugefügt: «ln Anbetracht der
grossen Unsicherheit im Auftreten der Extreme können die Abweichungen,
welche sich bei der Verwendung nur weniger Glieder der Reihe ergeben, als
Grund zur Verwerfung des Rechnungsverfahrens nicht anerkannt werden».
Diese Schlüsse stehen, insofern, als sie als allgemein gültige hingestellt
sind, theilweise in Gegensatz zu denjenigen, zu welchen ich in meinem Werk
«Die Temperatur-Verhältnisse des Russischen Reiches» im ersten
Theil, der von der täglichen Periode der Temperatur handelt, Text S. 5 und 6
gelangt bin und die auch Herr Schreiber in seiner Einleitung theilweise
wörtlich citirt. Wenn zwei Forscher, obschon sie beide auf Thatsachen sich
zu stützen scheinen, zu so entgegengesetzten Resultaten in derselben Frage
kommen, so bedarf es unzweifelhaft im Interesse der Wissenschaft einer
Untersuchung darüber, was wohl die Ursache dieser Differenz sei und ob
vielleicht weder das eine noch das andere Resultat allgemeine Gültigkeit
habe. Es kommt ja auch vor, dass Gelehrte mit vorgefassten Meinungen an
eine Untersuchung herangehen und alsdann unbewusst Erfahrungsdaten in
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 285. 52*
- wer =
484 H. WILD, ÜBER DIR DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. 6. I
einer Weise interpretiren, welche jenen Meinungen günstig ist, aber nicht
den Principien objectiver Forschung entspricht.
Das scheint nun bei Herrn Schreiber nicht der Fall gewesen zu sein,
wie man aus der Einleitung zu seiner Abhandlung ersehen kann, die ich
deshalb, soweit sie uns hier interessirt, wörtlich citire. «Schwere Zweifel
gegen die Anwendbarkeit des Verfahrens (nämlich die unbekannten Gesetze
der mannigfachen periodischen Witterungsvorgänge annäherungsweise durch
die Bessel’sche Formel darzustellen), zunächst wenigstens auf die Gesetze
der täglichen Periode der Lufttemperatur wurden, wie es scheint, zuerst von
Wild in dem so überaus wichtigen Werke: «Die Temperaturverhältnisse des
russischen Reiches» ausgesprochen. Hier heisst es auf S. 6 des im Jahre 1881
erschienenen ersten Bandes!): ««...., dass die Anwendung der Bessel’schen
Formel zur Darstellung des täglichen Ganges der Temperatur bis dahin die
Erkenntniss der letzteren weit mehr gehemmt als gefördert hat, und dass
die Meteorologen, wenn sie ebensoviel Stunden darauf verwendet hätten,
die Beobachtungen in grossem Maassstabe graphisch darzustellen, als
sie Tage für die Berechnung derselben nach der Bessel’schen Formel
brauchten, nicht bloss eine richtigere Vorstellung von der täglichen Variation
der Temperatur gewonnen, sondern zugleich auf diesem Wege eine grosse
Menge von störenden Rechnungs-, Schreib- und Druckfehlern im
Beobachtungsmaterial ohne Weiteres erkannt und ausgemerzt hätten»».
Dieser Ansicht scheinen sich in der neueren Zeit mehrere Meteorologen
zuzuneigen, es spricht wenigstens hiefür der Umstand, dass in einigen Lehr-
büchern der Meteorologie und an anderen Orten die Wild’schen Darlegungen
als wissenschaftlich anerkannte Thatsachen vorgetragen werden. Im Gegen-
satz hiezu stellen sich aber andere Forscher. Vorzüglich ist die ausser-
ordentlich eingehende Arbeit von Prof. Dr. Weihrauch in Dorpat «Neue
Untersuchungen über die Bessel’sche Formel und deren Verwendung in der
Meteorologie» (1888) zu nennen, in der für eine viel weiter gehende Ver-
wendung der Methode eingetreten wird. Diese Verschiedenheit der Ansichten
gab mir Veranlassung zu der folgenden Untersuchung, welche zu meiner
eigenen Information nöthig war bei der Entscheidung der Frage, ob die
Entwicklung der Coefficienten der Bessel’schen Formel für die Vorgänge in
der täglichen Periode an unserer Beobachtungsstelle als nöthig, wünschens-
werth oder überflüssig zu erachten sei».
Herr Schreiber trat also ohne vorgefasste Meinung an diese Frage
heran; er wollte vielmehr durch eine eigene Untersuchung entscheiden, ob
1) Das ganze Werk ist 1881 erschienen; der erste Theil aber, der vom täglichen Gang
der Temperatur handelt, ist bereits im Jahre 1877 herausgegeben worden.
Mélanges phys. ot chim. T. XIII, p. 956.
(XXxv)] LUFTTEMPERATUR DURCH DIE BBSSEL’SCHR INTERPOLATIONSFORMEL. 485
meine Darlegungen oder die von Professor Weihrauch richtig seien. Ich
weiss nicht, wer sich noch ausser Professor Weihrauch im Gegensatz zu
mir über die Verwendung der Bessel’schen Formel ausgesprochen haben
soll und kann daher hier nur sagen, dass dies Professor Weihrauch in der
erwähnten Arbeit jedenfalls nicht gethan hat. Wenn zwei Forscher ver-
schiedene Seiten irgend einer Frage untersuchen, so stehen sie doch deshalb
nicht in einem Gegensatz. Die Arbeiten von Professor Weihrauch und von
mir haben nun in der That nur das Gemeinsame, dass sie von Anwendungen
der Bessel’schen Formel in der Meteorologie handeln, im Übrigen aber
verfolgen sie ganz verschiedene Ziele, sind deshalb auch gar nicht zu -
vergleichen und können also auch nicht im Gegensatze zu einander stehen.
Die citirte Abhandlung von Prof. Weihrauch repräsentirt eine mathe-
matische Untersuchung über die Bessel’sche Formel überhaupt, über die
Art und Weise der Berechnung ihrer Constanten, über die zweckmässigste
Art ihrer Verwendung zur Berechnung der Reductionen für Termin-Mittel
auf wahre Tagesmittel, zur Benutzung gewisser überzähliger Beobachtungen
behufs schärferer Bestimmung der Tagescurve und dergl. Eine von Herrn
Schreiber erst weiterhin citirte Fortsetzung dieser Untersuchungen Weih-
rauch’s vom Jahr 1890 trägt ganz denselben Charakter, indem sie die
Methoden zur Ersetzung nicht-aequidistanter Systeme durch aequidistante,
vereinfachte Bestimmungen einzelner Amplituden bei aequidistanten Systemen,
Ergänzung fehlender Beobachtungen bei übrigens aequidistanten Systemen
u. s. w. nach der Bessel’schen Formel theoretisch behandelt und auch auf
Beispiele anwendet. Eine Untersuchung aber darüber, ob die Bessel’sche
Formel allgemein den täglichen Gang der Temperatur befriedigend dar-
stelle, kommt da nicht vor.
Mir aber, und ich hebe dies hier ausdrücklich hervor, ist nie einge-
fallen, gegen eine Verwendung der Bessel’schen Formel in der Meteorologie
überhaupt Einsprache zu erheben, habe ich doch selbst davon mehrfach
ausgiebigen Gebrauch gemacht. In dem 2. Theil meines erwähnten Werkes
habe ich für 52 Orte in Russland (S. 242) den jährlichen Gang der
Temperatur durch die Bessel’sche Formel dargestellt und durch
Vergleich der dabei erhaltenen Constanten mit denjenigen von 51 aus-
ländischen Orten (S. 246), deren jährlicher Temperaturgang ebenfalls nach
dieser Formel berechnet worden ist, gesucht, diese Constanten auch physi-
kalisch zu deuten; und ebenso habe ich in meiner Abhandlung «Über die
Bodentemperaturen in St. Petersburg und Nukuss?)» S. 26 dieselbe Formel
2) Repert. für Meteorologie Bd. VI, ® 4. März 1878.
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 287.
486 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. S. II
mit Vortheil für die Darstellung des täglichen Ganges der Bodentempera-
turen benutzt?).
| Als es sich dagegen bei meiner Untersuchung über die Lufttemperatur
in Russland zunächst darum handelte, den täglichen Gang derselben festzu-
stellen, habe ich mir ebenso wie Herr Schreiber, und auch aus ganz analogen
Gründen, wie er, die Frage vorgelegt, ob es nützlich oder überflüssig sei,
die vorhandenen Beobachtungen in Russland über den täglichen Gang der
Temperatur zu dem Ende in der üblichen Weise durch die Bessel’sche
Formel darzustellen. Der Weg, den ich zur Beantwortung dieser Frage ein-
schlug, war allerdings ein wesentlich anderer als der von Herrn Schreiber
in seiner Abhandlung betretene. Statt mich auf neue theoretische Betrach-
tungen über die beste Bestimmungsweise der Constanten der Bessel’schen
Formel einzulassen, habe ich einfach die von Bessel und Anderen vielfach
benutzten und erprobten Methoden dazu benutzt und statt aus der Anwendung
der Formel auf die Daten von einem Monat einjähriger bezüglicher
Beobachtungen an einem Orte den Entscheid zu fällen, glaubte ich zu dem
Ende möglichst viele Beobachtungen aus den verschiedensten Gegenden her-
beiziehen zu müssen. So habe ich denn die durchweg stündlichen und viel-
jährigen (2—26 Jahre) Beobachtungen von 13 Orten in Russland und 31
Orten im übrigen Europa untersucht, für alle ohne Ausnahme den täglichen
Gang meist aller Monate und des Jahres graphisch nach den Beobachtungen
dargestellt und denselben für viele davon (9 in Russland und 14 im übrigen
Europa), von welchen bereits Berechnungen der Constanten der Bessel’schen
Formel vorlagen oder von uns ausgeführt worden waren, mit dem nach
dieser Formel berechneten Gang verglichen. Auch dabei habe ich freilich
noch eine weitere Vorsicht walten lassen, indem ich von diesem Vergleich
alle die Beobachtungen ausschloss, deren graphische Darstellung bereits
durch die dabei auftretenden grösseren Unregelmässigkeiten ergeben hatte,
dass eben diese Beobachtungen sei es wegen zu kurzer Beobachtungsperiode,
sei es wegen fehlerhafter Aufstellung der Thermometer überhaupt zur Dar-
stellung des wahren täglichen Gangs der Lufttemperatur durchaus unge-
nügend seien. In der That könnte der Vergleich solcher Beobachtungen mit
den daraus nach der Bessel’schen Formel berechneten Werthen Nichts zur
Entscheidung der vorliegenden Frage beitragen. Als Interpolationsformel
kann nämlich die letztere nur kleine Unregelmässigkeiten in den Beobach-
8) Hiernach hielt ich es auch seiner Zeit für überflüssig, auf einen Artikel des Herrn
M. Thiesen in der oesterr. Zeitschrift für Meteorologie B. XIII, S. 222. 1878 zu antworten, in
welchem er in Veranlassung meiner Bemerkungen über die Anwendbarkeit der Bessel’schen
Formel auf den täglichen Gang der Lufttemperatur eine Lanze für die Verwendung derselben
in der Meteorologie glaubte einlegen zu müssen. Er vertheidigte da eine Sache, die gar nicht
in Frage gestellt worden war.
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 288.
(XxxV)] LUFTTEMPERATUR DURCH DIE BESSBL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 487
tungsdaten ausgleichen, während grössere Störungen als solche auch in die
Formel eintreten und diesen dann einen gesetzmässigen, in Wirklichkeit gar
nicht vorhandenen Charakter verleihen. So führte die Bessel’sche Formel
häufig zu Absurditäten, wie z. B. secundäre Maxima um Mitternacht, welche
nicht ihr, sondern ihrer unrichtigen Anwendung beizumessen sind. Nach
Ausschluss solcher zweifelhafter Beobachtungen blieben von den 23 Orten
pur 13 übrig, wo der Vergleich der Resultate der Berechnung der Be-
obachtungen nach der Bessel’schen Formel mit den directen Beobachtungs-
‘ daten gestattet erschien. Indem ich in Betreff aller Details auf die einge-
henden Erörterungen auf S. 22 bis 83 meines erwähnten Werkes verweise,
kann ich hier resumirend nur sagen, dass von den 13 Orten nur einer,
nämlich Vardö, eine befriedigende Übereinstimmung der directen graphisch
dargestellten Beobachtungsdaten mit den aus der Bessel’schen Formel mit
3 Zeitgliedern rückwärts wieder abgeleiteten Werthen ergab. Bei allen
übrigen Beobachtungspunkten treten nicht bloss zu gewissen Stunden er-
hebliche Abweichungen der berechneten Temperaturen von den direct
beobachteten auf, sondern es wird auch die ganze Form des täglichen Gangs
durch die Bessel’sche Formel bei der üblichen Anwendung von bloss 3—4
Gliedern entstellt, indem sowohl die berechneten Maxima als insbesonders
die Minima durchweg und zwar bis «zu vollen Stunden später be-
ziehungsweise früher eintreten als die wahren, durch die unmittelbare
Beobachtung gegebenen. Specielle Untersuchungen für 2 Orte haben er-
geben, dass erst eine Berechnung der Glieder der Formel bis zum 10. oder
11. die Differenzen zwischen Beobachtung und Berechnung verschwinden
macht und richtige Eintrittszeiten für die Maxima und Minima liefert.
Aus dem Resultate dieser Confrontation glaubte ich den
unzweifelhaften Schluss ziehen zu müssen, dass die Bessel’sche
Interpolationsformel nicht geeignet sei, bei der üblichen An-
wendung von bloss 3—4 Gliedern den täglichen Gang der Tempe-
ratur durchweg befriedigend darzustellen und dass ich also nicht
bloss selbst deren Verwendung bei den russischen Beobach-
tungen zu unterlassen, sondern auch Anderen mit vollem Recht
ihre Benutzung für diesen speciellen Zweck abzurathen habe.
Übrigens begnügte ich mich nicht mit der blossen Constatiruug dieser
Thatsache, sondern habe auch gelegentlich (S. 95) auf die innere Be-
gründung derselben hingewiesen. Es bedarf in der That keiner besonderen
theoretisch-mathematischen Entwicklungen, um den Grund dieser Erscheinung
einzusehen. Das erste Glied der Bessel’schen Formel stellt eine einfache
Sinus-Curve mit zwei symmetrischen Ästen und um 12 Stunden auseinander-
liegenden Extremen dar; da aber mit Ausnahme etwa der Polarzone beim
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 289.
488 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. 8. IH
täglichen Gang der Lufttemperatur die Extreme nie um 12 Stunden aus-
einanderliegen, so müssen noch weitere Glieder mit Vielfachen des Stunden-
winkels hinzugenommen werden, um die Verschiebung der Extreme und
die unsymmetrische Gestalt der Curve zu erzielen. Bei rein maritimer oder
nordisch maritimer Lage des Ortes, wo die Tagescurve der Temperatur
in allen Jahreszeiten sehr flach verläuft und die Asymmetrie gering ist,
werden hiezu offenbar wenige weitere Glieder der Formel genügen ; dass es
aber für continental gelegene Orte, wo die Tages-Amplitude viel grösser
ist und insbesondere im Sommer beim Minimum eine fast plötzliche
Umbiegung der Curve um 90° erfolgt, der Berechnung von sehr viel
mehr Gliedern der Formel, zu befriedigenden Darstellung dieser com-
plicirten Form bedürfen werde, liegt auf der Hand. Wenn also im ersteren
Fall immerhin 3—4 Glieder der Formel nöthig sind, um die Tagescurve
den Beobachtungen gemäss dadurch ausgedrückt zu erhalten, so ist es leicht
verständlich, dass im letzteren Fall 10—11 Glieder kaum ausreichend sind.
Nicht sowohl die Anwendung der Bessel’schen Formel überhaupt zur
Darstellung des täglichen Ganges der Temperatur als vielmehr die übliche
Benutzung einer meistentheils ungenügenden Zahl von Gliedern derselben
zu dem Ende -— was allerdings, wenn sie über vier betragen soll, die Be-
rechnung für die Praxis zu mühsam macht — ist also nach meiner Unter-
suchung zu verurtheilen nnd es könnte in Anbetracht dessen das aus meinem
Werk in der Einleitung der Schreiber’schen Abhandlung citirte, oben
ebenfalls angeführte Urtheil über dieselbe zu schroff erscheinen. Es würde
dem Leser jedoch bereits in einem etwas milderen Licht erscheinen, wenn Herr
Schreiber noch die zwei vorangehenden Zeilen mit citirt hätte, die lauten:
«Fasst man dies Alles zusammen, so darf man mit Recht behaupten
(und wir werden dies in der Folge noch en détail genau nach-
weisen), dass die Anwendung der Bessel’schen Formel etc.». Noch ge-
rechtfertigter und mit dem Obigen ganz im Einklang wird man mein Urtheil
finden, wenn man die zwei vorhergehenden Seiten des Werkes liest, welche
eben die allgemeine Begründung desselben enthalten. Ich weise da, im Ver-
lauf der Untersuchung erst Bewiesenes theilweise anticipirend, auf die Miss-
bräuche hin, welche man eben von der Bessel’schen Formel bei der Dar-
stellung des täglichen Ganges der Temperatur vielfach gemacht hat. So
sage ich z.B. aWenn man also, von der irrigen Vorstellung ausgehend,
dass eine gewisse Zahl von Gliedern der Lambert-Bessel’schen
Interpolationsformel zugleich das Gesetz der täglichen Tempe-
ratur-Variation darstelle, mehrfach versucht hat, nicht bloss die Werthe
einzelner Zwischenstunden oder die Maximal- und Minimalwerthe daraus
zu berechnen, sondern eine ganze Reihe aufeinander folgender Stundenwerthe,
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 240. ”
(xxxv)] LUFTTEMPERATUR DUBCH DIE BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 489
ja alle Nachtstunden damit zu interpoliren, so muss man sich über den Miss-
erfolg solcher Berechnungen wohl nicht wundern. Man hat so z. B. secundäre
Maxima in den ersten Vormittagsstunden, Minima die nahezu auf Mitternacht
fallen und dergl. abnorme Dinge mehr erhaltens. Und gegen Ende heisst
es da: «Als eine an und für sich vorzügliche Interpolationsformel zur Dar-
stellung periodischer Erscheinungen muss sich die Lambert-Bessel’sche
Formel auch complicirten täglichen Temperaturgängen stets befriedigend
anschliessen, wenn nur eine hinlängliche Zahl von Gliedern der-
selben berechnet wird. Fast ohne Ausnahme ist man aber bei den bis-
herigen bezüglichen Berechnungen bei 3 Zeitgliedern stehen geblieben
resp. nur bis zum dreifachen Stundenwinkel der Sonne gegangen — so
z. B. bei allen Orten, für welche Dove in seiner ersten Abhandlung die
Constanten der Bessel’schen Formel mittheilt, — was, wie wir in der Folge
an concreten Beispielen vielfach zeigen werden, durchaus ungenügend ist».
Und nun folgt ein kurzes Résumé der hieraus entstehenden Fehler, wie wir
sie oben bereits ausführlicher mitgetheilt haben.
In Betreff des Versuchs, alle Nachtstunden nach der Bessel’schen
Formel zu interpoliren, will ich hier aus meinem Werke nur ein ab-
schreckendes Beispiel citiren. S. 98 heisst es daselbst: «Für Apenrade,
wo 2-ständlich von 7* a. bis 11” p. von 1822—1836 durch Neuber be-
obachtet wurde, hat Behrens die von Buys-Ballot berechneten 15-jährigen
Mittelwerthe durch die Lambert-Bessel’sche Formel (bis zum 3-fachen
Standenwinkel) dargestellt und die fehlenden Nachtstunden nach der Methode
der kleinsten Quadrate ebenfalls mittelst dieser Formel interpolirt. Diese
Berechnungen für Apenrade bieten nun eine vorzügliche Illustration zu den
Bemerkungen dar, die ich auf S. 5 bereits im Allgemeinen über die Anwendung
der Bessel’schen Formel zur Interpolation von Nachtstunden gemacht
habe. Behrens selbst fühlt sich veranlasst, seiner Berechnung folgende Be-
merkung beizufügen: ««Dass die Rechnung in diesem Falle die Beobachtung
durchaus nicht zu ersetzen vermag, zeigt schon eine einfache Zusammen-
stellung der täglichen Minima. Während sie durchweg nahezu mit Sonnen-
aufgang zusammenfallen, erhält man aus der mitgetheilten Tabelle folgende
Stunden der Minima:
Jan. Febr. März April Mai Juni Juli Aug. Sept. Oct. Nov. Dec.
7a. 5*a. 3*%a. 3°a. 10"p. 12*p. 12’p. l'a. 3*a. 3*a. l'a. 7" a.
Ausserdem wird im Dec. und Jan. die Temperatur für 3° a. grösser
als für 1° und 5* a., so dass dadurch in diesen Monaten die Temperatur-
curve zwei Scheitel bekäme, was für unsere Breite ziemlich umwahrscheinlich
iste». Hieraus folgt doch wohl ohne Weiteres, dass die angewandte Inter-
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 241.
490 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. 8. II
polationsmethode für die Nachtstunden nicht anwendbar ist und es ist mir
daher unbegreiflich, wie trotzdem Behrens dieselbe Methode sogar zur
weiteren Berechnung des täglichen Gangs für 5-tägige Mittel und die dar-
nach erhaltenen unrichtigen Werthe zur Ableitung der Correctionen für die
Stundenmittel aus Terminsbeobachtungen benutzen konnte. Ich bin jetzt
geneigt, dies Verfahren als das Resultat eines gewissen Beharrungsver-
mögens zu betrachten, da es trotz aller Nachweise der Fehlerhaftigkeit
stellenweise noch bis jetzt eingeschlagen wird.
Um endlich auch für meine Schlüsse in Betreff der Darstellung des
täglichen Temperaturganges nach stündlichen directen Beobachtungen durch
die Bessel’sche Formel einige concrete Zahlenbelege zu geben, theile ich
hier aus meinem Werke die Abweichungen der durch die Bessel’sche
Formel mit den üblichen 3 Zeitgliedern erhaltenen Stundenwerthe
von den beobachteten, sowie der nach ihr berechneten Eintrittszeiten der
Extreme und der Amplituden von den graphisch ermittelten Werthen der
letzteren mit und zwar für den Monat April in Katharinenburg (18-
jährige Mittel) S. 39 und folg. und für den Monat Mai in Tifliss*) (10-
jährige Mittel) S. 60 und folg. Diese Monate wurden gewählt, weil sich die
bezüglichen Curven durch eine besondere Regelmässigkeit auszeichnen, also
ein Einwand gegen die Benutzung der Formel von daher ausgeschlossen war.
Wenn man bei Berechnung der Formel bis zum 3. Gliede (mit dem
3-fachen Stundenwinkel) geht, so ergeben sich als Differenzen der beobach-
teten Grössen resp. durch graphische Darstellung derselben erhaltenen
Werthe und der nach der Bessel’schen Formel rückwärts berechneten,
folgende Zahlen:
Beobachtung — Berechnung
Katharinenburg Tifliss
April Mai
O O
’a.m —0,3 — 0,11
2 — 0,03 0,04
3 0,08 0,17
4 0,13 0,12
5 — 0,06 — 0,27
6 — 0,13 — 0,04
7 0,06 0,10
8 0,04 0,06
9 — 0,01 | 0,01
4) In unserer Berechnung der Constanten der Bessel’schen Formel für diese Orte hat
Professor Weihrauch in der zweiten seiner oben citirten Abhandlungen S. 15 einen Fehler in
der einen Constanten des 12. Gliedes nachgewiesen, der aber selbstverständlich nur auf die
mit Hinzuziehung dieses Gliedes rückwärts berechneten Grössen Einfluss hat, also hier gar
nicht in Betracht kommt.
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 249.
(xxxv)] LUFTTEMPERATUR DÜRCH DIE BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 491
Beobachtumg — Berechnung
April Mai
O
10 — 0,03 — 0,02
11 0,03 — 0,0f
Mittag 0,02 — 0,05
1 p.m 0,00 0,06
— 0,03 0,03
3 — 0,04 — 0,04
4 0,01 0,00
5 0,09 0,00
6 0,03 0,12
7 — 0,08 — 0,13
8 — 0,07 — 0,08
9 0,00 0,08
10 0,09 0,14
11 0,09 0,00
12 — 0,05 — 0,11
Mittlere Fehler + 0,07 = 0,10
. emp. — —— V,
Minimum oi ge 49"
Le) ö
Temp. — 0,02 — 0,01
Maximum Zeit — 8" _ 9"
Tages-Amplitude — 0,01 — 0,13
Die Differenz zwischen Beobachtung und Berechnung beträgt also
durchschnittlich + 0?1 und erreicht bei Tifliss sogar den extremen Werth
von 0°27. Die Verfrühung des Minimums durch die Formel steigt auf 30
bis 42 Minuten und die Verspätung des Maximums auf 8 bis 12 Minuten;
bei Tifliss vergrössert also die Rechnung die vormittägliche Distanz von
Minimum und Maximum, die in Wirklichkeit: 9* 32” beträgt, um 54" oder
um 0,1 ihres Werthes d. h. bringt sie, wie die Natur der Formel es er-
warten lässt, dem durch das erste Glied allein bedingten Betrag von 12
Stunden näher. Die am citirten Orte weiterhin mitgetheilten Werthe zeigen
auch wie Glied um Glied, das man zum ersten hinzufügt, diese Distanz all-
mählich bis nahe zum richtigen Betrag vermindert, so dass eben kein
wesentlicher Fehler den graphisch abgeleiteten Werthen beigemessen werden
darf. Übrigens ist eben da gezeigt, dass die Unsicherheit der Ermittelung
der Eintrittszeiten der Extreme auf diesem Wege # 3 Minuten durch-
schnittlich nicht übersteigt. Ebenso geht aus den dort mitgetheilten Werthen
hervor, dass die Übereinstimmung zwischen Beobachtung und Berechnung
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 248.
492 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TAGBICHEN GANGES DER [N. 8. H
durch die Hinzufügung noch eines weiteren Gliedes der Formel nicht er-
heblich grösser wird.
So lange, als nicht nachgewiesen worden ist, dass die von
mir mitgetheilten Facta unrichtig sind, bleibt also offenbar mein
Urtheil als zu recht bestehen, dass die Bessel’sche Formel in der
üblichen Beschränkung auf drei Zeitglieder zur Darstellung des
täglichen Gangs der Lufttemperatur im Allgemeinen durchaus unge-
nügend ist.
Was hat nun Herr Schreiber in seiner Abhandlung gethan, um die
von mir mitgetheilten zahlreichen Facta, die sich auf alle Monate des Jahres,
auf meistentheils vieljährige Mittelwerthe und auf zahlreiche Orte der
verschiedensten Lage in Europa und Asien erstrecken, zu entkräften. Auf
S. 44 seiner Abhandlung, wo derselbe zu «Ermittelungen an der Hand
von Thatsachen» übergeht, erfahren wir, dass er zu seinen thatsächlichen
Untersuchungen die Temperatur-Registrirungen im Juni 1887 zu Chem-
nitz und während der 8 Junimonate in den Jahren 1871—78 an der
Sternwarte zu Leipzig benutzt, von diesen aber sogar nur die ersteren,
nach der Bessel’schen Form berechnet hat.
Angenommen also diese thatsächliche Untersuchung hätte Herrn
Schreiber ergeben, dass diese Beobachtungen vollkommen befriedigend
durch 3 Zeitglieder der Bessel’schen Formel dargestellt werden, so folgt
doch offenbar daraus nur, dass dies für den Juni-Monat 1887 in
Chemnitz gelte. Unmöglich wäre das nicht, da ich, wie oben erwähnt,
seiner Zeit für Vardö ein ähnliches Verhalten in allen Jahres-Monaten
constatirt habe; jedenfalls aber werden dadurch nicht die entgegen-
gesetzten Resultate, die ich für eine Reihe anderer Orte gefunden
habe, widerlegt und es muss daher als durchaus unstatthaft und
unrichtig bezeichnet werden, wenn Herr Schreiber aus seiner ganz
einseitigen thatsächlichen Untersuchung den erwähnten Schluss über die
allgemeine Verwendbarkeit der Bessel’schen Formel zum besagten
Zwecke zieht.
Da aber Chemnitz weder maritim noch sehr nordisch gelegen ist, so
erscheint nach meinen thatsächlichen Untersuchungen selbst für dieses der
Schluss des Herrn Schreiber auffallend und veranlasste mich, seine Er-
mittelungen nach den Thatsachen etwas näher zu betrachten. Da finde ich
denn, dass Herr Schreiber aus der Vergleichung der S. 56 neben-
einandergestellten Stundenmittel des Juni-Monats 1887 in Chem-
nitz nach directer Beobachtung mit den entsprechenden nach der
Bessel’schen Formel bei Benutzung von 3 Gliedern auf S. 55
selbst die Folgerung zieht, dass zwischen beiden Maximal-Diffe-
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 244.
(XXXV)] LUFTTEMPERATUR DURCH DIE BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 493
renzen von + 0°4 C. übrig bleiben. Die mittlere Differenz beträgt +
0715 und der mittlere Fehler eines berechneten Werthes ist somit # 0920,
wenn man sich an die wirklich in Chemnitz für jenen Monat geltende mitt-
lere tägliche Amplitude der Temperatur von ungefähr 10° hält. Wir haben
diesen mittleren Fehler hier aufgeführt, weil Herr Schreiber auf der-
selben Seite sagt: «Zur Beurtheilung der Frage, wie viel Glieder (der
Bessel’chen Formel) nöthig sind; darf man sich aber nicht an die absoluten
Werthe der Abweichungen halten, sondern muss die mittleren Fehler in Be-
tracht ziehen, weil die beobachtete Curve das Gesetz der täglichen peri-
odischen Bewegung nicht rein zur Darstellung bringt, sondern selbst
mehr oder weniger verzerrt erscheint». Auf derselben Seite steht freilich
oben gesperrt: «Die Erscheinungen der täglichen periodischen Be-
wegung der Temperatur werden also bereits im Mittel eines
Monats nicht mehr sehr durch die jährliche Periode und die
Störungen entstellt». Wenn wir einen Blick auf die Tagescurve für
Chemnitz werfen, wie sie in Tafel III der Abhandlung nach den Beobach-
tungen verzeichnet ist, so müssen wir allerdings dem ersteren Ausspruch recht
geben. Das geht auch noch aus Folgendem hervor. Um nämlich eine Vor-
stellung von der Genauigkeit zu erhalten, welche die Monatsmittel der ein-
zelnen Stundenwerthe der Temperatur besitzen, hat Herr Schreiber, da
die Abweichungen der unmittelbaren zu der betreffenden Stunde an den
einzelnen Tagen beobachteten Temperaturen vom Monatsmittel dieser
Stunde wegen der Verschiedenheit der Tagesamplituden und der Tagesmittel
zu grosse Werthe ergeben hätten, zuerst die Differenzen der einzelnen
Standenwerthe und des betreffenden Tagesmittels gebildet, sodann durch
Drehung der Curve um die Mittagsstunde den jährliehen Gang eliminirt und
endlich die so erhaltenen Grössen, die er Amplituden nennt, noch vom
Einflusse der verschiedenen Tages-Amplituden, welche er Schwingungs-
weiten heisst, dadurch befreit, dass er sie durch Division mit der Amplitude
(Schwingungsweite) des betreffenden Tages je auf dieselbe d. h. auf die
Amplitude von 1° reducirte und dann aus diesen reducirten Werthen der
Abweichungen den mittleren Fehler des Monatsmittels der betreffenden
Stunde berechnete. Dieser mittlere Fehler variirt für die verschiedenen
Tagesstunden dieses Monats zwischen den Grenzen: + 09014 und + 05040
und beträgt im Durchschnitt aller Stunden: + 0°024 (siehe S. 50), Alles
bezogen auf eine Tages-Amplitude von 1°. Der mittlere Fehler des Monats-
mittels einer Tagesstunde beträgt somit im Durchschnitt bei der wirklichen
Tages-Amplitude von ungefähr 10°: == 0724 C. Hieraus wird doch
jeder Unbefangene den Schluss ziehen, dass so unsichere Be-
obachtungsdaten offenbar nicht genügend sind, um überhaupt
Mélanges phys. ot chim. T. XIII, p. 245.
494 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. 8. II
den täglichen Gang der Temperatur eines Ortes daraus abzu-
leiten und ebenso wird er aus dem oben mitgetheilten Fehler von
+ 07320, womit die Bessel’sche Formel mit bloss 3 Gliedern die
Beobachtungen darstellt, schliessen, dass in dieser Beschränkung
die Bessel’sche Formel nicht ausreichend ist. Statt dessen gelangt
Herr Schreiber S. 55 unten zu folgendem Schluss: «Die Rechnung hat er-
geben, dass die aus Monats-Stundenmitteln eines Monats hergeleiteten ange-
näherten reducirten Amplituden mit mittleren Fehlern von durchschnittlich
= 05024 C. behaftet sind. Vergleicht man hiermit die mittleren Fehler,
mit denen die Reihe diese Amplituden zur Darstellung bringt und die am
Fusse der Tabelle 7 sich befinden, so kommt man zu der Überzeugung, dass
drei Glieder der Reihe vollständig ausreichend sind. Es werden
durch einen solchen Ausdruck Zahlenwerthe mit einem mittleren Fehler von
+ 05020 C. zur Darstellung gebracht, welche selbst nur auf eine Genauigkeit
von + 07024 Anspruch machen können». Man könnte hiernach denken,
dass Herr Schreiber, indem er sich an die auf eine Tagesamplitude von
1° reducirten Fehler statt an die wirklichen 10-Male grösseren hält, sich
selbst und wohl auch Andere wie z. B. den Referenten über seine Abhandlung
in der Deutschen meteorologischen Zeitschrift (November-Heft 1892, Lite-
raturbericht S. 84) getäuscht habe.
Dies ist indessen, wie das Folgende zeigt, nicht der Fall. Immer an der
Hand der Beobachtungen von Chemnitz für den Juni 1887 untersucht
nämlich gleich darauf (S. 57 und folg.) Herr Schreiber, inwiefern die
tägliche Periode sich durch die Bessel’sche Formel auch schon auf Grund-
lage von weniger als stündlichen Beobachtungen darstellen lasse. Nach der
Tabelle S. 61 findet er, dass die Bessel’sche Formel mit drei Gliedern
(wir halten uns immer an diese Zahl) bei der Berechnung ihrer Constanten
aus stündlichen Beobachtungen die letzteren mit einem mittleren Fehler von
. = 0517, bei der aus zweistündlichen Beobachtungen mit demselben Fehler
von + 0717, sodann bei derjenigen aus dreistündlichen aequidistanten
Daten mit dem Fehler = 0°19 und endlich bei der Berechnung aus vier-
stündlichen aequidistanten Beobachtungen mit einem solchen von =+ 0730
wiedergebe. Daran knüpft nun Herr Schreiber die Bemerkung: a«Sehr
gut stellen die Curven, welche unter Verwendung der Glieder der Bessel’-
schen Formel bis zum dreifachen Winkel erhalten wurden, die ganze Er-
scheinung dar. Besonders beachtenswerth ist, dass die Zahl der Beobach-
tungen nur einen sehr geringfügigen Einfluss hat». Dass also die tägliche
Periode der Lufttemperatur, welche man allgemein bis auf 0501 anzugeben
pflegt, durch die Bessel’sche Formel mit drei Gliedern, je nachdem mehr
oder minder Beobachtuugsstunden zur Berechnung benutzt werden, bloss
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 246, .
nam OH = ee ee
(XxxY)] LUFTTEMPERATUR DURCH DIE BRSSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 495
mit einer Genauigkeit von + 052 bis = 073 wiedergegeben wird, gar nicht
davon zu sprechen, dass einzelne berechnete Stundenwerthe und zwar be-
sonders am frühen Vormittag mit Fehlern von 0935 bis 0°58 behaftet er-
scheinen, findet Herr Schreiber sehr gut!
Da übrigens, wie wir schon oben bemerkt haben, so unsichere ein-
jährige Daten nicht genügend erscheinen, um die Frage über das Verhältniss
der den Beobachtungsdaten noch anhaftenden Unsicherheit zu den aus der
Darstellung nach der Bessel’schen Formel resultirenden Fehlern zu ent-
scheiden, habe ich für den Monat Mai die oben erwähnten 10-jährigen Be-
obachtungen von Tifliss (1862—1871) in entsprechender Weise berechnet,
wie dies Herr Schreiber für Chemnitz gethan hat, d. h. die Abweichungen
der Stundenmittel der einzelnen Jahre von dem vieljährigen gebildet, nach-
dem ich vorher die Daten der einzelnen Jahre auf.gleiche Amplitude und
das vieljährige Tagesmittel reducirt hatte, und dann aus jenen Abweichungen
den mittleren Fehler des vieljährigen Mittels für jede Stunde berechnet. Dar-
nach beträgt der mittlere Fehler der 10-jährigen Stundenmittel in Tifliss mit
geringen Schwankungen (+ 0701) im Durchschnitt bloss == 0705, während,
wie wir oben gesehen haben, der mittlere Fehler der Darstellung dieser Daten
durch die Bessel’sche Formel mit 3 Zeitgliedern # 0710 beträgt. Nach
der Tabelle S. 60 meines mehrfach citirten Werkes sind 6 Zeitglieder in der
Formel nöthig, damit diese die Beobachtungen bis zum obigen Fehler von
+ 0505 genau darstellt, und es wären sogar 8 Zeitglieder nothwendig, wenn
sie die Beobachtungen bis zu ihrem wahrscheinlichen Fehler von + 0503
sicher wiedergeben wollte.
Auf S. 62 seiner Abhandlung sodann beginnt Herr Schreiber eine
aspeciellere Untersuchung über die Zeiten des Eintritts der Ex-
treme und des Tagesmittels. Aus den Beobachtungen leitet zunächst
Herr Schreiber durch verschiedene Manipulationen folgende dreierlei Nor-
malwerthe der Eintrittszeiten der Extreme?) ab:
Normalwerth Aus den unmittelbaren Normalwerth
Eintrittszeit des LE Art Monatsmitteln Il. Art
Minimums 3329 a. 3°99 a. 401
Maximums 2,32 p. 2,18 p. 2,14.
Da die Normalwerthe II. Art sehr nahe mit den aus den directen
Monatsmitteln der Beobachtungen abgeleiteten Werthen übereinstimmen, so
halte ich mich hier an diese Grössen, Nach der Tabelle 12 auf S. 63 der
5) Da die Bessel’sche Formel die Zeiten des Durchganges der Curve durch das Tages-
mittel aus naheliegenden Gründen befriedigend angiebt, wenn man nur nicht beim ersten
Glied stehen bleibt, und dies auch nirgends in Frage gestellt worden ist, so lasse ich diese
Zeitpunkte hier ausser Acht.
Mélanges phys. et chim. T. XII, p. 247.
496 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER, [N. 8. II
Abhandlung wird durch Berechnung nach der Bessel’schen Formel mit 3
Gliedern die Eintrittszeit des Minimums um 0°45 zu früh und des Maxi-
mums um 0%95 zu spät angegeben, also ganz in dem Sinne wie wir es
für Katharinenburg und Tifliss — und überhaupt alle continentalen Orte
— oben gefunden haben d. h. eine Vergrösserung der Distanz von Min.
und Max. am Vormittag um über eine Stunde gegenüber der Beobachtung.
Herr Schreiber freilich zieht daraus folgenden Schluss: «Wie man sieht,
stellt die Bessel’sche Formel mit nur wenig Gliedern die Zeiten des Durch-
gangs der Curve durch das Mittel und des Maximums gut dar; die starken
Abweichungen des letzteren bei der aus der Formel bis zum dreifachen
Winkel sich ergebenden Amplitudenreihe (im gewöhnlichen Sprachgebrauch
Temperatur-Reihe) werden wohl hier zufällige sein, da ja die ein-
fachere, aus nur drei Gliedern bestehende Formel das Maximum der Zeit nach
gut zur Darstellung bringt. Bemerkenswerth ist, dass die Gleichung
bis zum dreifachen Winkel die Zeit des Minimums angiebt,
welche der correcten Bestimmung am nächsten liegt».
Wenn also die Formel bis zum dreifachen Winkel die Zeit des Mini-
mums correct angiebt, so ist dies nach Herrn Schreiber bemerkenswerth
und die Formel gut, wenn sieaber die des Maximums um nahezu eine Stunde
zu spät angiebt, so ist dieser Fehler wohl ein zufälliger und er recurrirt
dann auf die Formel mit zwei Zeitgliedern als besser stimmend. Übrigens
gilt die kleine Abweichung beim Minimum, auf welche Herr Schreiber
aufmerksam macht, nämlich eine Verspätung desselben um 0%25, nur be-
züglich der zweifelhaften Normalwerthe I. Art, während, wie wir oben er-
wähnt haben, die Formel mit 3 Zeitgliedern eine Verfrühung des Minimums
um 0%45 gegenüber den directen Beobachtungen und Normalwerthen Il
Art ergiebt.
Nach der Tabelle 13 S. 64 der Abhandlung des Herrn Schreiber
ergeben sich für die Eintrittszeiten der Extreme, je nachdem die Bessel’-
sche Formel mit drei Zeitgliedern aus 24, 12, 8 oder 6 aequidistanten
Beobachtungen im Tage abgeleitet wird, im Allgemeinen noch ungünstigere
Resultate, nämlich wieder gegenüber den Normalwerthen II. Art:
Zahl der benutzten Verfrühung des Verspätung des
Beobachtungen Minimums Maximums
24 0414 1441
12 0,48 0,78
8 0,39 0,83
6 0,97 0,27
Wir wollen hier nicht untersuchen, warum die ersteren Werthe nicht
mit den oben angegebenen stimmen; es genügt nach den eigenen Zahlen des
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 248.
(XXXY)] LUFTTSMPERATUR DURCH DIE BESSBL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 497
Herrn Schreiber zu constatiren, dass auch in dieser Tabelle die Berechnung
nach der Bessel’schen Formel mit 3 Zeitgliedern gleich viel ob ihre Con-
stanten aus 6 oder 24 Beobachtungen im Tage abgeleitet sind, stets um
über eine Stunde das vormittägliche Intervall zwischen Minimum und
Maximum gegenüber der Beobachtung vergrössert.
Wenn wir also nach dem Vorigen sehen, dass nach den eigenen that-
sächlichen Untersuchungen des Herrn Schreiber, allerdings bloss nach
Beobachtungen für den Juni 1887 in Chemnitz, die Bessel’sche Formel
mit 3 Zeitgliedern die einzelnen Stundenwerthe bloss mit einem mittleren
Fehler von # 052 bis + 0°3 und grössten Fehlern von 0°4 bis 0°6 dar-
stellt und die Eintrittszeiten der Minima und Maxima jeweilen bis zu einer
Stunde, die ersteren verfrüht, die letzteren verspätet, angiebt, so kann man
nur erstaunen über die von Herrn Schreiber im letzten Kapitel seiner Ab-
handlung hierauf basirten Schlussfolgerungen, welche ihn dann zu den
Eingangs mitgetheilten Thesen geführt haben.
Da heisst es z. B. «die drei ersten Glieder der Formel stellen die Be-
obachtungen genauer dar, als letztere selbst die Gesetze der täglichen
Periode zum Ausdruck bringen. Sogar in dem Falle, dass man die Curve
einfach als Sinuslinie auffasst (erstes Glied), ist der mittlere Fehler nicht
viel grösser als die Genauigkeit der Beobachtungswerthe selbst». Dass der
mittlere Fehler im letzteren Fall + 0°35 ist und für einzelne Stunden bis
0°9 ansteigt, das Minimum um 1'/ Stunden verfrüht und das Maximum um
1 Stunde verspätet wird, genirt Herrn Schreiber selbstverständlich nicht.
Heisst es doch weiterhin: «Man erkennt hier, dass die Vereinigung einer
genügenden Anzahl von Gliedern die Extreme auf geringe Bruchtheile so
ergiebt, als sie sich aus den Beobachtungen mittels des erwähnten Verfahrens
ableiten lassen. Schon bei drei Gliedern ist die Übereinstimmung nach
meiner Meinung genügend. Man muss nur die grossen Differenzen in
Rücksicht ziehen, welche die Normalgrössen I. und II. Art zeigen. Aller-
dings erreichen die Differenzen zwischen Beobachtung und Rechnung beim
Maximum Werthe bis zu einer Stunde und sogar noch darüber. Man
müsste also Wild, der die Bessel’schen Reihe deshalb verwirft,
weil sie die Lage der Extreme nicht genau zur Darstellung bringt,
vollständig Recht geben, wenn man anerkennen müsste, dass eben
diese Forderung voll berechtigt ist. Das muss aber bestritten
werden. Man möge sich die Curven der Taf. 3 ansehen. Zur Zeit des
Maximums ändert sich die Temperatur so wenig, dass es schwer ist, zu
sagen, auf welche Zeit das Maximum eigentlich fällt. Es dauert eben einige
Stunden an (sic!), ist bald etwas früher, bald etwas später und ein einziger
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 249. 98
498 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLIOHEN GANGES DER [N. S. II
Temperatursturz während eines Gewitters kann auf Jahre hinaus die mitt-
lere Lage des Maximus wesentlich beeinflussen etc.».
Wenn man dies liest, so könnte man fast zum Glauben gelangen, dass
Herr Schreiber nur ein Extrem des täglichen Temperaturganges aner-
kennt nämlich das Maximum oder dass ich in meinem Werke nur vom
Fehler der Maximumsangabe gesprochen habe. Letzteres ist nun jedenfalls
nicht der Fall, vielmehr habe ich die Fehler in der Angabe der Eintrittszeit
des Minimums, als im Allgemeinen grösser, noch mehr hervorgehoben.
Also beide Extreme und nicht bloss das Maximum, werden ihrer Eintritts-
zeit nach um ähnliche grosse Beträge durch die Bessel’sche Formel mit 3
Zeitgliedern falsch angegeben. Allerdings liessen sich über die Eintrittszeit
des Minimums, das Herr Schreiber in der citirten Stelle mit Stillschweigen
übergeht, nicht ähnliche Einwendungen in Betreff des Einflusses von
Störungen machen, wie beim Maximum. Aber nicht weil die Tages-Curven
im Allgemeinen sich um die Zeit des Maximums schwach ändern, entsteht
im Fall des Herrn Schreiber eine Unsicherheit über dessen Eintritt,
sondern weil seine Curve des Juni 1887 von Chemnitz in Taf. 3, 2 Maxima
besitzt, nämlich eines etwas vor 2 Uhr und ein zweites kleineres um 4!
Uhr und daher als aus zu kurzer Periode (1 Jahr) abgeleitet noch zu sehr
durch Störungen entstellt ist und sich somit garnicht zur Feststellung des
täglichen Ganges der Temperatur eignet. Man sollte nach Herrn Schreiber’s
Äusserungen an dieser Stelle glauben, dass er überhaupt die Feststellung
der Eintrittszeit des Maximums auch in Mittelwerthen genauer als auf
+ 1 Stunde gar nicht für möglich hält. S. 51 dagegen drückt er sich in
Betreff derselben Beobachtungen in Chemnitz bezüglich der Eintrittszeiten
der Extreme folgendermaassen aus: «Die Unterschiede während der einzelnen
Tage waren sehr beträchtlich. Aus den Abweichungen von den Mittel-
werthen ergiebt sich für Minimum und Maximum ziemlich übereinstimmend
der mittlere Fehler einer Bestimmung zu + 1,5 Stunden, während die
Mittel aus den Aufzeichnungen eines Monats die Genauigkeit von + 0,28
Stunden, also etwa = 15 Minuten haben. 10 jährige Registrirungen werden
diesen mittleren Fehler auf etwa # 5 Minuten herabdrücken». In vollem
Widerspruch damit ist aber, was Herr Schreiber nach dem obigen Citat
auf S. 71 weiter sagt: «Je mehr Jahre zur Ableitung der Gesetze der
täglichen Periode verwendet werden, um so flacher wird die Curve zur
Zeit der Extreme. Hiefür findet man Belege genug in dem eingangs er-
wähnten Werke Wild’s über die Temperaturverhältnisse des russischen
Reichsv. Und nun citirt Herr Schreiber die oben schon erwähnten Daten
für Katharinenburg (18 Jahre) und Tifliss (10 Jahre) und meint «dass da
Unsicherheiten der Temperaturdaten um das Maximum herum von wenigen
Mélanges phys. et chim, T. XIII, p. 250.
(xxxv)| LUFTTEMPBRATUR DURCH DIE BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 499
Hundertstel Graden weit gehende Aenderungen in der Lage des Maximums
zur Folge hätten und dass er nicht glaube, 18 Jahre geben die Stunden-
werthe der Temperatur auf Hundertstel absolut sicher». Herr Schreiber
drückt sich hier offenbar unrichtig aus. Durch Hinzunahme von mehr Jahren
für die Feststellung des täglichen Gangs werden die Curven zur Zeit der
Extreme nicht immer flacher — schliesslich würde man sonst im Mittel
sehr vieler Jahre überhaupt keine Extreme mehr erhalten, sondern eine ge-
rade Linie als Tagescurve, — es werden vielmehr die Curven gerade um
diese Zeit nur immer regelmässiger gestaltet, so dass man eben die Ein-
trittszeiten der Extreme entsprechend immer schärfer, statt, wie Herr
Schreiber meint, weniger sicher, bestimmen kann. Es ist ferner durchaus
nicht nöthig, dass die Temperaturen nach Herrn Schreiber auf Hundertstel
Grade absolut sicher seien, damit die Lage des Maximums nicht um grosse
Zeitbeträge variire; die Eintrittszeit des Maximums wird genau dieselbe
bleiben, wenn die absoluten Temperaturen der Tagescurve auch um ganze
Grade anders werden, aber dabei ihre Relation dieselbe bleibt, und das
scheint doch annähernd der Fall zu sein, sonst würde man eben aus kürzeren
oder längeren Beobachtungsreihen nicht so übereinstimmende Werthe er-
halten. Um mich übrigens auch hier nicht auf blosse Behauptungen zu be-
schränken, habe ich wieder für die 10 einzelnen Jahre der Periode 1862 —
1871 die Tagescurven des Mai in Tifliss graphisch dargestellt und daraus
die Eintrittszeiten der Extreme abgeleitet. Es ergab sich daraus, dass die
aus den 10-jährigen Mitteln deducirten und S. XXI der Tabellen zu meinem
Werk mitgetheilten Eintrittszeiten der Extreme des Mai mit folgenden
mittleren Fehlern behaftet sind. Eintrittszeit des
Minimum: 5° O0"a.m. + 2”
Maximum: 2 32 p.m. + 10
Am gleichen Ort sind auf S. XX der Tabellen die Eintrittszeiten der
Extreme im Mittel der 10 früheren Jahre 1852—1861 in Tifliss mitgetheilt,
deren Vergleich mit denen der obigen späteren Periode ebenfalls ein Kriterium
für die Sicherheit dieser Grössen giebt, wobei freilich zu berücksichtigen ist,
dass die absoluten Werthe wegen der verschiedenen Lage des Observatoriums
in diesen Perioden nothwendig andere sind. In der Periode 1852— 1861
lag nämlich das Observatorium 51 Meter höher und es traten daher durch-
schnittlich beide Extreme früher ein. Im Mittel der 12 Monate des Jahres
ergiebt sich als Differenz der Eintrittszeiten oben und unten für das:
Minimum: — 755 + 276
| Maximum: — 6,5 + 3,1
Mélanges phys. ot chim. T. XIII, p. 251.
500 H, WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. $. II.
wo 2,6 und 3,1 Minuten die mittleren Fehler vorstehender Differenzen dar-
stellen. Alle diese Fehler sind also erheblich kleiner als die oben mitge-
theilten Fehler von 12—42 Minuten in den durch die Bessel’sche Formel
mit 3 Gliedern erhaltenen Eintrittszeiten der Extreme. nu
Das gewichtigste Argument aber gegen Herrn Schreiber’s Be-
hauptung, dass die Bessel’sche Formel mit drei Zeitgliedern die Eintritts-
zeiten der Extreme gar nicht genau zur Darstellung zu bringen habe, weil
die Lage dieser Extreme überhaupt eine unsichere sei und aus den Be-
obachtungen nicht genau erkannt werden könne, ist offenbar das Factum,
dass wie bei den Beobachtungen in Chemnitz, so auch in fast allen von mir
untersuchten Fällen, die aus der Bessel’schen Formel abgeleiteten Minima
erheblich früher und die ebenso berechneten Maxima durchweg er-
heblich später als die aus den directen Beobachtungen sieh ergebenden
Extreme eintreten. Nun ist es aber in der Erfahrüngswissenschaft eine be-
kannte Regel, dass man bei überwiegend einseitigen Abweichungen der nach
einer Formel oder einem Gesetze berechneten Werthe von den Erfahrungs-
daten auf einen Fehler der ersteren oder ein nicht berücksichtigtes Moment
im letzteren zu schliessen hat. Da aber die Bessel’sche Formel mit
bloss 3 Zeitgliedern die Lage der Extreme weit über die von
Herrn Schreiber selbst für 10-jährige Mittel angegebene Fehler-
grenze von + 5 Minuten hinaus allgemein je nach derselben Seite
hin unrichtig angiebt, so genügt sie eben auch in dieser Be-
ziehung nicht zur Darstellung des täglichen Ganges der Luft-
temperatur.
Dieses zu constatiren und präcise auszusprechen, erschien mir aber
um so wichtiger als, wie Herr Schreiber S. 70 selbst sagt, die Entwicklung
der Coefficienten der Bessel’schen Formel wohl in den meisten Fällen in
der Absicht vorgenommen worden ist, mit deren Hülfe die Lage der
Maxima und Minima zu bestimmen. Man erkennt daraus zugleich, dass
doch die meisten Meteorologen, obschon dies Herr Schreiber für über-
flüssig hält, auf eine genaue Fixirung der Eintrittszeiten der Extreme Werth
legen und zwar wohl deshalb, weil sie darin ein auch theoretisch nicht un-
wichtiges meteorologisches Factum erkennen. Maritime oder continentale
Lage des Beobachtungsortes, die Höhe desselben über Meer, die Bewölkung,
die Jahreszeit etc. bedingen, wie man dies unter Anderen aus den in
meinem Werk S. 90 und folg. aufgestellten Regeln ersehen kann, sehr
charakteristische Modificationen in der Lage der Extreme, welche für eine
Theorie des täglichen Gangs der Lufttemperatur jedenfalls von besonderer
Bedeutung sind und somit eine möglichst sichere Ermittelung ihrer Lage
erwünscht sein lassen.
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 252.
(xxxv)] LUFTTENPERATUR DUROE DIE BESSEL’SOHE INTERPOLATIONSFORMEL. 501
Aber auch die andere Behauptung des Herrn Schreiber, dass die
Bessel’sche Formel mit drei Zeitgliedern die einzelnen Temperaturen ab-
solut mit einer mindestens ebenso grossen, wo nicht grösseren Sicherheit
wiedergebe als die Beobachtungsdaten selbst besitzen, ist nicht allgemein
gültig. Selbst wenn wir den nicht einwurfsfreien Weg‘), den Herr Schreiber
betreten hat, um die Sicherheit der 30-tägigen Mittel der einzelnen Tages-
stunden in Chemnitz nach den Beobachtungen festzustellen, gutheissen, so
bezieht sich also der mittlere Fehler dieser Daten von = 0924 nur auf
den Zeitraum eines Monats und Herr Schreiber sagt selbst (S. 51), dass
dieser Fehler für das Mittel von 10 Juni-Monaten in Chemnitz sich auf
+ 0508 reduciren würde, was ja auch dem factischen mittleren Fehler
des Mittels von 8 Juni-Monaten in Leipzig nämlich + 0,11 entspricht.
Nun ist es aber nach meinen oben für Tifliss berechneten bezüglichen
Werthen durchaus unwahrscheinlich, dass in eben diesem Maasse auch die
Sicherheit der Darstellung der einzelnen Temperaturdaten durch die
Bessel’sche Formel mit der Zahl der. verwendeten Monate wachse. Es
ist deshalb sehr zu bedauern, dass Herr Schreiber nicht die 8-jährigen
Mittel für Leipzig ebenfalls nach der Bessel’schen Formel berechnet hat.
Jedenfalls hat meines Wissens, ausser Herrn Schreiber noch Niemand
den Versuch gemacht, eine solche allgemeine Frage durch Berechnung
eines einzigen Monats von einem Ort zur Entscheidung bringen zu
wollen. Und wenn es sich auch zunächst nur darum gehandelt hätte, für
Chemnitz selbst die Frage zu lösen, ob der tägliche Gang der Temperatur
daselbst durch die Bessel’sche Formel mit Vortheil d. h. ohne Anwendung
von sehr vielen Gliedern derselben darzustellen sei, so wäre es doch wohl
geboten gewesen, diese Untersuchung möglichst auf Grundlage des nor-
malen täglichen Temperaturgangs, wie er eben ausser der geographi-
schen Lage und Meereshöhe den normalen Wind-, Niederschlags-, Feuchtig-
keit- und Bewölkungsverhältnissen etc. von Chemnitz entspricht, anzustellen
und, da wir die Gesetze der täglichen Variation der Temperatur d.h. ihrer Ab-
hängigkeit von allen sie bedingenden Factoren noch nicht kennen, so hätte
dies eben nur dadurch geschehen können, dass man für den täglichen Tem-
peraturgang Mittelwerthe einer möglichst grossen Zahl von Jahren ge-
nommen hätte, wie wir dies ja auch zur Ermittlung der normalen Nieder-
schläge, der normalen Bewölkung, der normalen Mitteltemperatur u. s. w.
thun. Leiten wir aber den täglichen Gang der Lufttemperatur eines Ortes
6) Man könnte einwenden, dass die wechselnde Bewölkung nicht bloss auf die Tempe-
ratur-Amplitude der betreffenden Tage, sondern auch auf die Lage der Extreme Einfluss hat
und somit auch diese auf nicht einheitlichen Bewölkungsgrad vorher zu reduciren wären, was
offenbar eine weitere Verminderung des mittleren Fehlers zur Folge gehabt hatte.
Mélanges phys, et chim. T. XIII, p. 258.
502 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. S. II
wie dies Herr Schreiber gethan hat, nur aus einem oder wenigen Jahren
von Beobachtungen ab, so haben sich eben jene darauf influirenden Factoren
noch nicht in normaler Weise geltend machen können und wir werden da-
her einen vom normalen abweichenden d. h. noch mehr oder weniger ge-
störten Gang erhalten. Nur die Kenntniss der Gesetze des täglichen Tem-
peraturgangs könnte uns in den Stand setzen, aus einem solchen noch
gestörten Gang den normalen zu berechnen, in dem wir dann die Abwei-
chungen der fraglichen Factoren in den betreffenden Jahren von ihrem nor-
malen Verhalten in Rechnung brächten. Davon sind wir nun offenbar noch
weit entfernt und Niemand wird ernstlich behaupten wollen, dass die
Bessel’sche Interpolationsformel uns diesen Dienst leisten könne. Wie ich
in meinem Werk gezeigt habe und wie dies auch Herr Schreiber gele-
gentlich betont, ist diese Formel bei Benutzung einer grösseren Zahl von
Gliedern (bis zu 10 und 11) im Stande, die beobachteten Temperaturen
selbst von continental gelegenen Orten mit beim Minimum scharf umliegenden
Curven bis auf 0%01 genau und ebenso auch die Eintrittszeiten der Extreme
ganz befriedigend darzustellen, obschon 10- und selbst 18-jährige Mittel-
werthe, wie sie da zur Anwendung kamen, offenbar noch nicht den eigentlich
normalen täglichen Gang repräsentiren. Gewiss ist es nicht die Meinung
des Herrn Schreiber und wohl auch nicht des Referenten in der meteoro-
logischen Zeitschrift, dass eine geringere Zahl von Gliedern der Formel in
diesen Fällen den wahren normalen Gang gebe resp. die höheren Glieder
nur zur Darstellung der noch nicht ausgeglichenen Störungen benöthigt
seien; sie meinen offenbar bloss, dass innerhalb der Fehlergrenzen der Be-
obachtungsdaten selbst auch weniger Glieder dieser Formel zur Darstellung
derselben genügen dürften. Das ist nun leider nicht allgemein der Fall,
indem, wie wir gezeigt haben, nicht bloss die einzelnen Temperaturen durch
weniger Glieder viel ungenauer wiedergegeben werden, sondern insbesondere
eine gesetzmässig zunehmende (und nicht zufällige wechselnde) Abweichung
der Eintrittszeiten der Extreme mit abnehmender Gliederzahl erfolgt, welche
z. B. beim Minimum im Mai für Tifliss, wenn man bis zum 2. Gliede zurück-
geht, über eine Stunde beträgt. Ähnliche bedeutende Verschiebungen der
nach der Formel berechneten Eintrittszeiten der Extreme gegenüber den
wahren durch die Beobachtung gegebenen Werthen treten nach Herrn
Schreiber’s eigener Untersuchung auch ein, wenn man statt aus 24 stünd-
lichen, bloss aus 12 stündlichen oder gar 8- und 6-stündlichen Beobachtungs-
daten die Constanten der Bessel’schen Formel berechnet.
Wenn also für einige Orte allerdings bereits 3—4 Glieder der Bessel’-
schen Formel, für andere dagegen erst 10—11 Glieder zur allseitigen Dar-
stellung des täglichen Ganges der Lufttemperatur genügen, so kann man
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 254.
(xxxV)] LUFTTEMPSRATUR DURCH DIR BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 503
offenbar nicht, wie dies Herr Schreiber in seiner 1. These thut, sagen:
«Die Bessel’sche Formel ist geeignet, schon durch wenige Glieder die Ge-
setze der täglichen Periode der Lufttemperatur zur Darstellung zu bringen».
Allerdings setzen wir dabei voraus, dass auch Herr Schreiber unter «Ge-
setzen der täglichen Periode der Lufttemperatur» nicht bloss eine schön
geschwungene, Sinusartige Linie, sondern die charakteristischen Merkmale
der wirklichen Tagestemperaturcurven verstehe, durch welche sich diese für
verschiedene Orte, verschiedene Jahreszeiten, verschiedene Witterungszu-
stände unterscheiden; so ist z. B. eines dieser Merkmale (welches ich gerade
durch Nichtbenutzung der Bessel’schen Formel wohl zuerst erfahrungsge-
mäss nachgewiesen habe) das, dass das Minimum der Temperatur auf
dem Continent sehr nahe mit Sonnenaufgang zusammenfällt.
Dieses Merkmal oder Gesetz wird aber vollständig, wie wir dies z. B. aus
den bezüglichen Angaben von Kämtz erkennen, durch die Berechnung nach
der Bessel’schen Formel mit 3—4 Gliedern verdeckt. Das interessante und
höchste charakteristische Verhalten des Eintritts der Extreme im täglichen
Temperaturgang an heiteren und trüben Tagen würde ebenso durch die
Bessel’sche Formel mit wenigen Gliedern verwischt werden.
Aus ganz denselben Gründen lässt sich die zweite These des Herrn
Schreiber nicht allgemein aufrecht erhalten. Schon nach seiner eigenen
Untersuchung hat die Verminderung der zur Berechnung der Coefficienten
der Bessel’schen Formel mit 3 Zeitgliedern verwendeten Beobachtungs-
daten von 24 auf 12 Verschiebungen des Minimums um 0*34 und des
Maximums um 063 zur Folge und die berechneten Zwischenstunden zeigen
Fehler bis zu 0735; bei der Benutzung von bloss 6 aequidistanten Beobach-
tungen steigt der Fehler der berechneten Zwischenstunden sogar bis zu
0558. |
Die dritte These endlich des Herrn Schreiber enthält nicht Neues,
da Niemand bestritten hat, dass eine genügende Zahl von Gliedern der
Bessel’schen Formel die Lage der Extreme übereinstimmend mit den
Beobachtungen ergebe. Nur der Zusatz zu dieser These, nämlich die speci-
elle Ansicht des Herrn Schreiber, dass die Fehler der berechneten Lage
der Extreme bei Verwendung nur weniger Glieder der Reihe wegen der
Unsicherheit im Auftreten der Extreme selbst kein Grund zur Verwerfung
dieses Rechnungsverfahrens sei, kann offenbar nach dem Vorigen nicht an-
erkannt werden.
Wenn wir uns schliesslich fragen, weshalb wohl Herr Schreiber,
obschon seine eigene thatsächliche Untersuchung an den Beobachtungen von
Chemnitz vollkommen die von mir seiner Zeit aus viel sichereren und zahl-
reicheren Thatsachen gezogenen Schlüsse bestätigt, doch darauf beharrt, dass
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 255.
504 H. WILD, ÜBER DIE DARSTELLUNG DES TÄGLICHEN GANGES DER [N. 8. Ill
schon 3 Glieder der Bessel’schen Formel allgemein die Beobachtungen be-
friedigend wiedergeben, so dürfte man die Antwort darauf unschwer aus
folgender Stelle S. 65 und 66 seiner Schlussbetrachtungen entnehmen
können. Es heisst da: «Reicht man mit drei Gliedern aus, um eine Curve
darzustellen, welche der aus 24 oder mehr beobachteten Werthen erhaltenen
sich soweit anschmiegt, dass sie den Verlauf der Erscheinung innerhalb der
Genauigkeitsgrenzen in den Hauptzügen zur Darstellung bringt, so kann
man nicht mehr verlangen. Die 24 oder noch mehr Beobachtungen werden
dann durch 3 lineare und 3 Winkelgrössen ersetzt. Die Gesetze der
Erscheinung lassen sich alsdann kurz präcisiren und namentlich
hat man Ausdrücke, mit denen man bei irgend welchen theore-
tischen Untersuchungen hantiren kann. Dieselben lassen sich in
Formeln mit einflechten».
Mit diesem Gedanken des Herrn Schreiber sympathisirt nun ganz be-
sonders der Referent in der Deutschen meteorologischen Zeitschrift und
billigt deshalb auch dessen allgemeine Schlussfolgerungen. Mir scheint, dass
beide Herren sich hier nicht an die Principien exacter Naturforschung ge-
halten haben.
Dass die Bessel’sche Formel mit wenigen Gliedern, die sie allein zur
weiteren theoretischen Verwerthung tauglich erscheinen lassen, in Er-
mangelung eines anderen besseren Ausdrucks annäherungsweise den täg-
lichen Gang der Lufttemperatur darstellt, ist ja sehr schön und ebenso wird
auch in sehr vielen Fällen gegen ihre Benutzung zu gedachtem Zwecke
nichts einzuwenden sein, wenn man sich dabei nur stets vergegenwärtigt, wo
und in wiefern sie von den Thatsachen abweicht. Alsdann wird man Fehl-
schlüsse in der weiteren Verwerthung leicht vermeiden können. Wenn man
aber der weiteren rechnerischen Benutzung halber diese Formel mit wenig
Gliedern den Thatsachen entgegen als allgemein d. h. in jeder Beziehung
und in allen Fällen die Gesetze des täglichen Ganges der Temperatur genau
genug darstellend bezeichnet, so riskirt man dadurch nicht bloss sich selbst,
sondern auch Andere zu täuschen und irre zu führen. Nur zu leicht werden
in Folge solcher vager und theilweise unrichtiger Thesen die beschränkenden
und präcisirenden Bedingungen vergessen, unter denen sie allein Gültigkeit
haben, und damit ganz unrichtige Anwendungen derselben provocirt. Und
in der That, welche weitere mathematische Verwendung haben
denn bis dahin alle die zahlreichen Darstellungen über die täg-
liche Temperaturperiode durch die Bessel’sche Formel gefunden
als zur Berechnung falscher Eintrittszeiten der Extreme oder
zur unrichtigen Interpolation fehlender Beobachtungen von
einem Theil der Tagesperiode.
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 256.
(XXXV)] LUFTTENPERATUR DURCH DIE BESSEL’SCHE INTERPOLATIONSFORMEL. 505
Dass man auch in der Meteorologie allmälich an die Stelle vager Rai-
sonnements die sichere mathematische Behandlung treten lasse, ist gewiss
äusserst wünschenswerth und es liegen ja auch aus neuerer Zeit bereits viele
glückliche Anfänge dazu vor. Selbstverständlich muss man hiebei wegen
der Complicirtheit der meteorologischen Erscheinungen häufig vereinfachende
Hypothesen für die Berechnung einführen und sich so mit Annäherungen
an die Wirklichkeit begnügen. Dieses vollberechtigte Bestreben kann aber
jedenfalls nicht als Rechtfertigung oder genügender Grund dafür angesehen
‚werden, um eine einfache Interpolationsformel, welche sich einer gewissen
Erscheinung mit grösserer oder geringerer Annäherung anpasst, ohne
Weiteres als das Gesetz dieser Erscheinung darstellend zu bezeichnen.
Nicht die Anwendung überhaupt der Bessel’schen Formel zur Dar-
stellung des täglichen Gangs der Lufttemperatur habe ich in meinem Werke
bekämpft, sondern die unrichtige Verwendung derselben mit eventuell zu
wenig Gliedern oder die Interpolation von Nachtstunden in der irrigen Vor-
aussetzung, dass sie das Gesetz der täglichen Temperaturperiode darstelle.
Es würde mir leid thun, wenn die neuen Thesen des Herrn Schreiber den
Nutzen, den unzweifelhaft meine Kritik bis dahin in der Meteorologie ge-
bracht hat, für die Zukunft wieder in Frage stellen würden. Nur, um dies
zu verhindern, habe ich mich hier so eingehend mit einer Berichtigung der-
selben befasst.
| Paru le 17 mars 1898. .
33*
\
ee
Nouvelle Série Ill (XXXV), Ne 4 et dernier.
æ +
Août 1894,
BULLETIN
+
DE
DE
_ ST-PETERSBOURG
Nouvelle Serie IH (XXXV)
(Feuilles 34—3/,40.)
: CONTENU.
Lindemann, E. Die Lichtcurve des neuen Sterns von 1892 (r Aurigae)
” (Avec une planche).. . . . . . . 2 . . . . . . . . . . .
Nawaschin, 8. Über die Krankheit der Torfmoose. (Avec une planche)
Békétoff, N. Détermination thermochimique de l’action du Césium
métallique et de son oxyde anhydre sur l’eau . . + . . . ..
Nyrén, N. Variations de la latitude de Poulkovo observées au grand
cercle vertical dans les années 1882—91. (Avec deux planches)
Kostinsky, 8. Sur les variations de la latitude de Poulkovo, observées
au grand instrument des passages, établi dans le premier ver-
tical. TAvec ane planche)... . . . . . . . .. sus
Brédikhine, Th. Sur les orbites des Biélides. . . . . . . . . . .
Semenow, Andreas. De Coleopterorum familia nova. . . . . . .
L'ACADÉMIE IMPÉRIALE DES SCIENCES
Page.
607 —530
531 —540
541—544
545-557
Ci-joint le titre et les tables des matières du tome N. 8. III (XXX V) du Bulletin.
Imprimé par ordre de l’Académie Impériale des Scienees.
Imprimérie de l’Académie Impériale des Sciences.
Vass.-Ostr., 9° ligne, Ÿ 12.
N. Doubrovine, secrétaire perpétuel.
nd RD Am ÉD RQ an De _ M Dane = Où on
BULLEIIN
DE L'ACADÉMIE IMPERIALE DES SCIENCES DE ST.-PETERSBOURG,
Die Liehteurve des neuen Sterns von 1892 (T Aurigae). Von E. Linde-
mann, (Lu le 2 décembre 1892). |
(Mit einer Tafel.)
Zu den interessantesten astronomischen Entdeckungen dieses Jahres
gehört gewiss die des neuen Sterns im Fuhrmann durch Rev. Th. D. An-
derson, Dr. der classischen Philologie in Edinburg. Herr Anderson sah
denselben schon am 24. Januar, etwas heller als y Aurigae, erkannte ihn
jedoch erst am 31. Januar als neuen Stern und theilte die Entdeckung
Herrn Dr. R. Copeland mit, welcher sie sofort durch die Centraistelle für
astronomische Telegramme der astronomischen Welt bekannt machte, und
schon am 1. Februar begann aller Orten eine vielseitige eifrige Beobachtung
des Sterns.
Zur Zeit der Entdeckung war die Harvard College Sternwarte bereits
im Besitze von 18 in der Zeit vom 3. November 1885 bis zum 2. November
1891 erhaltenen photographischen Aufnahmen der betreffenden Himmelsge-
gend, welche Sterne bis zur 11., und theils soger bis zur 13. Grösse ent-
hielten; die Nova fand sich auf denselben nicht vor, gleichwie auch auf einer
anderen Reihe von 14 Platten zwischen October 21 und Dezember 1 1891.
Die in zwölf Nächten zwischen Dez. 10 1891 und Jan. 20 1892 erhaltenen
Platten zeigten dagegen auch den neuen Stern, dessen Grössen Prof. Picke-
ring in & 3079 der Astr. Nachr. zur Mittheilung bringt. Fünf weitere
Platten, zwischen Dez. 16 1891 und Jan. 31 1892, sollen die Nova eben-
falls als Stern 5. Grösse zeigen, genauere Ausmessungen oder Abschätzun-
gen derselben sind jedoch nicht mitgetheilt.
Helligkeitsbestimmungen auf photometrischem und photographischem
Wege, sowie Stufenschätzungen des neuen Sterns liegen zur Zeit, soweit
Mittheilungen vorhanden sind, von 38 Beobachtern und Sternwarten vor,
und zwischen Febr. 1 und April 3 fällt kein Tag ohne Beobachtung des-
selben auf diesem oder jenem Wege aus. Gegenwärtige Arbeit wurde in der
Absicht unternommen die Lichtcurve der Nova aus der Gesammtheit dieser
Helligkeitsbestimmungen abzuleiten, und trotz bedeutender Discordanz zwi-
schen den verschiedenen Beobachtern, war dieser Zweck, dank der grossen
Anzahl der Einzelbestimmungen, mit genügender Sicherheit ausführbar.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 829. 84
508 Ä B. LINDEMANN, | | kem
Folgende Helligkeitsbestimmungen liegen für die genannte Aufgabe vor.
Schätzungen von Dr. Anderson, Jan. 31, 4”9; von Prof. Küstner,
Febr. 2, 5*5; von Prof. Dunér, Febr. 2, 5°5, Febr. 3, 5"0; (Astr.
Nachr. 3076). Schätzungen ohne Zahlenangabe des Stufenunterschiedes
gegen die Vergleichsterne sind nicht benutzt.
Schätzungen von Herrn Archenhold und Dr. Ristenpart; photogra-
phische Messungen von Archenhold und Herrn M. Wolf; (Astr. Nachr.
3077).
Photographische Aufnahmen der Harvard College Sternwarte und von
M. Wolf; Schätzungen der Herren Plassmann, Reichwein und Rohr-
bach; (Astr. Nachr. 3079).
Photometrische Messungen mit dem Zöllner’schen Photometer von Dr.
G. Müller. Schätzungen von Dr. Koerber und Dr. Ristenpart. (Astr.
Nachr. 3083).
Stufenschätzungen der Herren Holetschek, Hartmann und Linde-
mann (Astr. Nachr. 3094).
Schätzungen von Herrn Schwarzschild (Astr. Nachr. 3096).
Photometrische Messungen mit abgeändertem Zöllner’schen Photometer
von Prof. Ceraski (Astr. Nachr. 3111).
Stufenschätzungen des Herrn Sawyer (Astr. Journ. 257) und der
Herren Sawyer und Yendell (Astr. Journ. 258).
Photometrische Messungen (wedge-Photometer) von Herrn Parkhurst;
Stufenschätzungen der Herren Hagen, Algu& und Hedrick (Astr. J. 262).
Photometrische. und photographische Bestimmungen der Universitäts-
Sternwarte zu Oxford; photographische Messungen in Greenwich; Schätzun-
gen von Herra Knott. (Month. Not. 1892, March).
Schätzungen des Radtliffe Observatory und von Herrn Knott. (Month.
Not. 1892, April).
Stufenschätzungen von Dr. J. G. Lohse (Month. Not. 1892, May).
Schätzungen von Dr. R. Copeland (Trans. of the R. Soc. of Edinburgh.
XXXVII, M 4).
Photographische Bestimmungen vou Prof. Pickering (März 4 —
April 13); Schätzungen der Herren Espin, Peek, Markwick, Were-
schtschagin, Flammarion, Quénisset, Sadler und Blakeley. (L’Astro-
nomie, 1892, 8 6).
Neuere Schätzungen von Herrn Yendell. (Astr. Journ. 272).
Dieses gesammte Material wurde in drei Gruppen getheilt. Die erste
bilden die photometrischen Messungen, zu denen auch diejenigen Stufen-
schätzungen hinzugezogen wurden, deren Beziehung auf dieselben Vergleich-
sterne, welche den photometrischen Bestimmungen zu Grunde lagen, mir
Melangos mathém. et astron. T. VII, p. 830.
(xxxv)] DIE LICHTCURVE DES NEUEN 3TERNB VON 1892 (T AURIGAR). 509 .
zugänglich war. Die zweite Gruppe besteht aus solchen Schätzungen, bei
deren Publication keine genügenden Angaben für die Reduction auf ein
einheitliches System von Vergleichsternen mitgetheilt sind und die deshalb
nur in ihrer rohen Form, mit.den ihnen aus genanntem Grunde anhaftenden
Fehlern, in der Hoffnung, dass sich diese durch die grössere Anzahl der
Bestimmungen aufheben dürften, benutzt werden konnten. Auch sind in
diese Gruppe alle weniger bekannten, also wohl auch weniger erfahrenen
Beobachter aufgenommen. Zur dritten Gruppe endlich gehören die photogra-
phischen Aufnahmen, die, mit Ausnahme der Harvard College Messungen,
ein überhaupt spärliches und ungemein wenig mit einander stimmendes
Material liefern. Für jede dieser drei Gruppen wurde die Lichteurve ge-
trennt von den anderen beiden ermittelt.
Gruppe I.
Die photometrischen Messungen und denselben vergleichbaren
Stufenschätzungen.
Der erste Schritt zur Ermittelung der Lichtcurve ist natürlich eine
möglichst strenge Reduction der von den einzelnen Beobachtern benutzten
Vergleichsterne auf ein einheitliches Grössensystem, mit Hülfe eines und
desselben Helligkeitscoeffizienten. Als zweiter träte dann die Anforderung
die einzelnen Beobachtungen diesem Normalsysteme von Vergleichsternen
anzupassen an den Bearbeiter heran. Diejenigen Beobachtungen der Nova
(von G. Müller, Ceraski, Sawyer, Parkhurst, Oxford, Knott, J. G.
Lohse und mir), welche möglichst streng die Erfüllung dieser beiden Be-
dingungen ermöglichen, sind demnach zu dieser Gruppe photometrischer
Bestimmungen zusammengezogen, welcher eine hervorragende Bedeutung
für unseren Zweck zukommt. Vollkommen streng konnten die genannten
beiden Bedingungen für die Beobachtungen von Ceraski, Parkhurst,
Lohse, Sawyer, Müller und meine eigenen erfüllt werden.
Die Hauptvergleichsterne fast sämmtlicher Beobachter dieser Gruppe,
auf welche die übrigen, nur von einzelnen Beobachtern benutzten, bezogen
werden können, sind:
% Aurifae 26 Aurigae Lal. 10148
Müller...... 4”92 — —
Sawyer...... 4.9 : 58 579
Parkhurst.... 5.00 — —
Oxford...... 5.08 5.63 5.84
Knott....... 5.08 5.63 5.84
Lindemann... 5.00 5.70 5.85
Ceraski...... 5.07 5.72 —
Mittel.. 5.00 5.70 5.86
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 881. 94*
x
. 510 - EB. LINDEMANX, [N. 8. m
Genau auf diesem Mittelsysteme beruhen bloss die Beobachtungen von
Parkhurst und mir (sowie die in die dritte Gruppe aufgenommenen pho-
tographischen Bestimmungen von Pickering).
Um dieses Mittelsystem strengstens einzuhalten, wären eigentlich die
Messungen Müller’s um 008 zu vergrössern. Ich habe mich jedoch dieser
Correction enthalten, weil sie bedeutend kleiner als die möglichen Fehler
solcher. Messungen selbst ist, und doch nur eine bloss immaginäre Correc-
tion wäre. Ausserdem wäre ein solches Zurechtfeilen einer der vollgül-
tigsten Messungsreihen immer eine bedenkliche und missliche Sache.
Sawyer’s Beobachtungen von Febr. 16 und Febr. 18 konnten auf die
mittleren Werthe der Vergleichsterne bezogen werden. Für seine späteren
Schätzungen sind die einzelnen Stufenunterschiede gegen die Vergleichsterne
nicht mitgetheilt, und die Schätzungen selbst sind vom Beobachter als are-
latively uncertain» bezeichnet; deshalb sind diese Schätzungen zur zweiten
Gruppe hinzugezogen. | N
Den Oxforder (University Observatory) Messungen sind, wenigstens für
die Zeit Febr. 3 — März 7, die benutzten Vergleichsterne für jeden Tag
beigefügt. Eine Reduction wäre demnach, unter einigen willkürlichen An-
nahmen, möglich gewesen. Da jedoch in vielen Fällen die Correetionen der
Vergleichsterne —0”08, 0707 und —+-0"02 sich aufgehoben hätten,
konnte füglich diese Reduction, namentlich angesichts der bei Weitem grös-
seren Abweichungen dieser Messungen von den anderen (März 12 1”1,
März 14 1”0), mit gutem Rechte unterlassen werden; auch lehrt die nähere
Einsicht der Oxforder Beobachtungen, dass diese Abweichungen sich keines-
wegs durch die Differenzen der Vergleichsterne erklären lassen. °
Ceraski hat seine Messungen mit dem Helligkeitscoeffizienten 0.443
reduzirt. Um sie den übrigen streng vergleichbar zu machen, habe ich sie mit
0.400 umgerechnet und auf obiges Mittelsystem der Vergleichsterne bezogen.
Die Lohse’schen Stufenschätzungen sind die einzigen, die einerseits
mit aller wünschenswerthen Ausführlichkeit mitgetheilt, andererseits durch-
weg auf photometrisch bestimmte Vergleichsterne bezogen sind. Sie konnten
deshalb vollkommen streng auf die mittleren Werthe der Vergleichsterne
zurückgeführt werden. ,
Knott’s Beobachtungen sind theils Stufenschätzungen gegen die oben
angeführten Sterne der Uranometria Oxoniensis, theils, für die Periode des
Schwächerwerdens der Nova, directe Bestimmungen durch Verkleinerung
der Objectivöffnung. Nach letzterer Methode sind auch die in.der letzten
Zeit benutzten schwachen Vergleichsterne mit den helleren der Uranometria
Oxoniensis verbunden, welche Verbindung als eine ziemlich gelungene be-
zeichnet werden darf, da sie namentlich für die letzten Tage der Beobach-
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 882.
(xıxv)] DIE LICHTCURVE DES NEUEN STEBNS VON 1892 (T AURIGAE). 311
tungsperiode recht gut mit den photometrischen Messungen Ceraski’s und
den photographischen Bestimmungen Pickering’s stimmt. Deshalb glaubte
ich diese Beobachtungsreihe, zumal als eine der ergiebigsten, mit gutem
Rechte zu meiner ersten Gruppe zählen zu dürfen, trotzdem dass die Resultate
nur in Mittelwerthen angegeben sind und deshalb nicht genau auf das mitt-
lere System der Vergleichsterne bezogen werdet konnten. In Bezug auf die
kleinen Abweichungen der Vergleichsterne gilt hier übrigens vollkommen
das oben über die Oxforder Messungen Gesagte.
Wie ersichtlich, sind demnach die beiden eingangs dieses Capitels er-
wähnten Bedingungen für sämmtliche in diese Gruppe aufgenommenen Be-
obachtungen möglichst streng erfüllt. Was die erste Bedingung anbetrifft,
so bleiben, von y Aurigae ausgehend, bloss die minimen Differenzen von
—0"08 für Müller und <+0"08 für Oxford und Knott, sowie von
—0"07 für die Oxforder und Knott’schen Vergleichungen mit 26 Auri-
gae übrig. Dieselben verschwinden jedoch, wie gesagt, vollständig in den
viel grösseren Differenzen zwischen den verschiedenen Beobachtungen,
welche letzteren demnach entweder als zufällige, oder als den verschiedenen
Beobachtungsmethoden eigenthümliche Beobachtungsfehler anzusehen sind.
Mit Berücksichtigung der oben besprochenen Ausgleichungen stellen
sich die zu dieser Gruppe zusammengefassten Beobachtungen folgender-
maassen dar. Dieselben sind durehweg nur bis auf Zehntelgrössen angesetzt,
denn welche Bedeutung hätten die Hundertstel, wo.Differenzen von ganzen
Grössen nicht zu tilgen sind.
3 : |
5 8: 8 + 48 à x
= = 4 S 3 & 3 3
mm SO À Ë À à Ë À À à
Febr. 1 m = 5.7 5.7
3 4.8 5.1 4.8 4.9
4 5.0 5.0
5 m n 5.1 5.1 4.6 4.9
6 4.8 5.1 4.3 4.7
7 5.0 5.1 5.0
8 4929 „ (42)
9 4.8 4.7 5.3 4.9
10 5.2 5.0 5.3 5.2
11 5.4 5.2 5.1 5.2
12 5.1 5.1
13 n 4.9 5.3 5.3 5.2
15 5.6 m n 5.5 | 5.5 5.5
16 5.8 5.9 5.6 5.4 5.7
17 5.6 5.5 5.5
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 888.
512 E. LINDEMANN,
= %
1892 5 E S 3 2
=: EEE #5 3
= = D Er =)
Febr. 18 m 54 54 5.6
20 6.7,
21 5.4
22 5.8 5.8 5.5
23 5.8
24 58 5.9
25
26 5.8
27 5.7 6.0
28 5.6
29
März 1 5.8
2 5.4 5.7
3 5.6 5.6 5.7
4 5.7
5
6 5.8
7 6.0 5.9
8 6.0
9 6.8 6.6
12 6.9
13 8.0 7.6 7.1
14 7.8 7.2
15 8.2
16 8.7 8.6
17 91
18 8.8
19 10.0 9.1
20 10.1
21 10.6
22 9.3
24 11.8
25 12.4
28 13.2
29 13.3
30
31
April 1
2
3
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 884.
5.8
6.1
7.0.
7.7
Lohse
6.0
Ceraski
5.9
5.5
5.6
12.9
Mittel
man mama
(axxv)] DIE LICHTCURVE DES NEUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAR). 514
Aus oben abgeleiteten Mitteln wurde die photometrische Lichtcurve
graphisch ermittelt. Die Mittelwerthe wurden in geeignetes carrirtes Pa-
pier eingetragen, und dabei die wirklichen d. h. aus mehreren Beobachtun-
gen erhaltenen Mittel durch Kreuzchen, die einzelnen Beobachtungen durch
Punkte bezeichnet, indem den ersteren ein vorwiegender Einfluss auf den
Gang der durchzulegenden Curve beigemessen war. Ganz weggelassen ist
dabei bloss der eingeklammerte Lohse’sche Werth für Febr. 8, dem auch
der Beobachter selbst ein Fragezeichen hinzugefügt hat. Bei der Zeichnung
der Curve wurde darauf geachtet, dass sich die positiven und negativen
Abweichungen (im Sinne der Ordinaten) der Einzelwerthe von derselben für
jeden Theil der Curve gegenseitig aufhoben. Im Allgemeinen betragen diese
Abweichungen nicht mehr als ein paar Zehntel einer Grösse; bloss eine ein-
zige Beobachtung (März 22, Oxford) weicht um eine unzulässige Grösse
(um 1”7 zu hell) von der Curve ab. Diese Beobachtung ausgeschlossen,
stellt die Curve alle anderen recht gut dar, wie folgende Zusammen-
stellung zeigt.
189° peobachtangen _Lichtenrre Differenz
Febr. 1 5.7 5.7 0.0
5.5
3 4.9 5.2 — 0.3
4 5.0 5.0 0.0
5 4.9 4.8 +01
6 4.7 4.7 0.0
7 5.0 4.8 + 0.2
8 (4.2) 4.9
9 4.9 5.1 — 0.2
10 5.2 5.2 0.0
11 5.2 5.2 0.0
12 5.1 5.1 0.0
13 5.2 5.2 0.0
14 5.3
15 5.5 5.5 0.0
16 5.7 5.7 0.0
17 5.5 5.6 — 0.1
18 5.5 5.4 + 0.1
19 5.4
20 5.7 5.5 + 0.2
21 5.4 5.7 — 0.3
22 5.8 5.8 0.0
23 5.8 5.9 — 0.1
24 5.9 5.9 0.0
25 5.6 5.8 — 0.2
26 5.8 5.75 0.0
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 335.
&14 E. LINDEMANN,
1892 Mittel aus den Photometrische
Beobachtungen Lichteurve
Febr. 27 5.7 5.7
28 5.5 5.6
29 5.7 5.55
März 1 5.8 5.5
2 5.5 5.5
3 5.6 5.6
4 5.6 5.65
5 5.8 5.7
6 5.8 5.85
7 6.0 6.0
8 6.0 6.2
9 6.7 6.6
10 6.8
11 7.1
12 7.3 7.3
13 7.6 7.5
14 7.7 7.7
15 8.3 7.9
16 8.7 8.3
17 9.1 8.8
18 8.8 9.2
19 9.4 9.7
20 10.1 10.1
21 10.6 10.6
22 (9.3) 11.0
23 11.4
24 11.8 11.8
25 12.0 12.0
26 12.2
27 12.5
28 12.7 12.7
29 13.3 13.0
30 12.9 13.1
31 13.3 13.3
April 1 13.4 13.4
2 13.5 13.5
3 13.5 13.6
Gruppe 2.
Die unreducirbaren Schätzungen.
[x. 8. m
Zu dieser Gruppe sind einerseits die vereinzelten Beobachtungen (An-
. derson, Küstner, Dunér), andererseits solche, die aus verschiedenen
Gründen nicht auf ein einheitliches System von Vergleichsternen zurück-
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 836.
(xxxV)] DIE LICHTCURVE DES NEUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAB). 515
zuführen sind, zusammengenommen. Die meisten Beobachter dieser Gruppe
haben bloss die Mittelwerthe ihrer Vergleichungen publicirt. Andere
(Ristenpart, Holetschek, Hartmann) geben zwar die Originalbeobach-
tungen vollständig, haben aber meist schwache Vergleichsterne der Bonner
Durchmusterung benutzt, deren strenge Reduction auf ein photometrisches
System vor der Hand unmöglich ist. Bei wieder Anderen fehlt die Angabe
der Vergleichsterne gänzlich, oder sie sind zum Theil ohne die dafür an-
genommenen Grössenangaben benannt. Eine vierte Categorie von Beob-
achtungen endlich, — die der Zeitschrift «L’Astronomie» entnommenen —,
stellt der Bearbeitung bloss die kahlen Grössen der Nova, ohne jegliche
weitere Auskunft zu Gebot. Alle diese Schätzungen konnten deshalb bloss
in der Form, wie sie publicirt sind, der Ableitung einer Lichtcurve zu
Grunde gelegt werden.
In Erwägung der Sachlage könnte a priori angenommen werden, dass
für den Februar und Anfang März, wo zum Theil dieselben helleren Ver-
“ gleichsterne benutzt sind, die auch für die Beobachtungen der ersten Gruppe
dienten, diese Stufenschätzungen sich nahezu der photometrischen Licht-
curve anschliessen würden, dass aber dagegen für die späteren Schätzungen,
unter Anwendung schwacher, von den einzelnen Beobachtern sehr ver-
schieden gewählter Vergleichsterne, sehr divergirende Grössen der Nova
resultiren dürften. Diese Voraussetzung wird durch die Beobachtungen im
Allgemeinen mehr oder weniger bestätigt; es zeigt sich jedoch, dass die-
selben keine mit der Zeit fortschreitende oder abnehmende Abweichung von
der photometrischen Lichtcurve haben, sondern bald nach der einen, bald
nach der anderen Seite von derselben abweichen, aber mehrmals mit der-
selben zusammenfallen, wie z. B. namentlich zu den Grenzzeiten der Sicht-
barkeit. Dieser Umstand dürfte andeuten, dass ein diesen Schätzungen
möglichenfalls anpassbares einheitliches System von Vergleichsternen keine
fortschreitende Abweichung vom photometrischen Vergleichsterncomplex
zeigen würde, und dass also die Divergenzen in den Grössenannahmen für
die Vergleichsterne bei den verschiedenen Beobachtern sich gegenseitig
immer wieder aufheben und demzufolge in eine Categorie mit den Schätzungs-
fehlern zusammenfallen. Diese Erwägung dürfte dann aber auch annehmen
lassen, dass alle diese verschiedenen Fehler, sowohl die der Schätzungen, wie
die der Grössenannahmen für die Vergleichsterne, bei einer genügend grossen
Anzahl von Schätzungen sich im Allgemeinen aufheben dürften. Im Falle
der Bestätigung solcher Annahme, und, meines Erachtens nach, bloss in
diesem Falle — dürften dann auch diese Schätzungen bei der Ableitung der
definitiven Lichteurve der Nova mitsprechen. Die nachfolgende Zusammen-
stellung der Schätzungen, nebst Ableitung der Mittel aus denselben, bestätigt
Melanges mathem. et astron. T. VII, p. 887.
516 | B. LINDEMANN, [n. 8. mr
das Zustandekommen dieser Ausgleichung, namentlich für die erste Hälfte
der Curve, sogar in unerwartetem Maasse und gewinnt damit eine grössere
Bedeutung als beim ersten Anblick anzunehmen war.
Die eingeklammerten Schätzungen sind, als offenbar irrthümliche, beim
Mittelbilden nicht benutzt. |
(Siehe Tafel Seite 517.)
Die graphische, auf dieselbe Art wie für Gruppe 1 ausgeführte Dar-
stellung der obigen Mittelwerthe bot der Wahl des Bearbeiters einen
doppelten Gang der durch diese Mittel zu führenden Lichtcurve. Sollte
letztere so gelegt werden, dass jedes einzelne Mittel möglichst streng be-
rücksichtigt würde, so zeigte die Lichtcurve einen fortwährend fluctuiren-
den, wellenfürmigen Zug. Da sich ein solcher jedoch keineswegs in der
photometrischen Lichtcurve abspiegelte, (die vier in derselben hervortre-
tenden Maxima von Februar 6, Februar 12—13, Februar 18—19 und
März 1 ausgenommen, für welche die Schätzungscurve Februar 6—7, Fe-
bruar 12, Februar 19 und März 1, also eine ausgezeichnete Überein- '
stimmung, ergab), so hielt ich es für angezeigt diesen Fluctuationen keine
reelle Unterlage zuzugestehen um mich beim Zeichnen der Schätzungscurve
einigermaassen durch den Gang der photometrischen beeinflussen zu lassen.
Die Darstellung der Schätzungsmittel wurde dadurch um ein Geringes ver-
schlechtert, blieb aber doch immer noch eine recht genügende. Zu solchem
Vorgehen bewog mich ausserdem auch der durch dasselbe gleichfalls ge-
wonnene viel bessere Anschluss an die im folgenden Abschnitte zu be-
sprechenden photographischen Bestimmungen Pickering’s, welche den
Theil der Lichtcurve zwischen März 7 und März 29 beinahe als gerade
Linie darstellen. Ä
Wie sich die Leser der astronomischen Zeitschriften erinnern werden,
wurde allerdings von einzelnen Beobachtern, zu denen auch ich selbst ge-
hörte, eine scheinbare Fluctuation des Lichtes der Nova in sehr kurzen,
z. B. halbtägigen Zeitintervallen angedeutet. Eine solche hätte sich — in
Anbetracht dessen, dass alle Beobachtungen fast ausschliesslich in den Abend-
stunden, also ungefähr zu der gleichen Ortszeit, und demnach zu verschie-
dener absoluter Zeit gemacht sind —, wenn sie reell wäre, beim Gegenein-
anderhalten von an demselben Tage an in Länge weit auseinandergelegenen
Orten erhaltenen Bestimmungen äussern müssen, Dies ist jedoch keineswegs
der Fall. Die an den nämlichen Tagen in Amerika, Potsdam und Moskau
erhaltenen photometrischen Messungen stimmen bis auf die allergeringsten
Unterschiede untereinander überein; desgleichen stimmen oft die Stufen-
schätzungen desselben Tages in Amerika, England und Deutschland besser
zusammen, als die gleichzeitig in demselben Lande erhaltenen. Auch zeigen
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 888.
Reichwein
Rohrbach
Plassmann
gt en
©
on
a
©
pan MN
a
to
oa où
no
He CO if
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Se ©
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1115; 5 FE de
H # 3 ”» d «x
mn
m 4.4
6.9
4.6
6.5 m mm
6.0 5.4 6.8
m 6.6 5.4
6.0 6.8 6.4
6.5
5.7 5.1
5.2 5.2
mn
6.1 6.2 6.0 5.9
6.1 6.1 6.1 5.7
- 6.2 5.8 6.3
6.1 6.3 5.9 5.8
5.8
6.1 6.1 6.0
6.1
6.1 6.2 6.1 5.8
5.7 6.1 5.9
. 6.2 6.2 6.4 6.1
5.9
6.0
5.9 m 5.9 5.9
6.0 6.2 6.1
- 6.1 6.2 5.9 6.1 5.9
6.5 6.4 6.2 6.8 6.2
6.4 6.6 6.8
6.5
7.0 6.8 6.9 6.6
7171
7.7 7.2
7.9
8.1 7.9
8.1 7.9
8.8 8.7
8.9 8.4 8.8 8.8
9.1 8.5 8.6
8.7 8.8
9.4 9.2 9.5 9.2 8.9
91 9.3
95 9.7 95 10.0 9.8
10.0 9.6 9.6
10.2
10.5 (<10)
10.8 9.8 10.5
11.0
11.2 9.9
" mn
1) Anderson. 2) Küstner 5.5. Dunér 5.6.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 889.
m
8) Dunér 5.0.
3 Copeland
er
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4.7
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(10.7)
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GA Où Gt Ex Ex Ex Ex En en eu
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DO mbhoOD mRuOuIG
7.4
518 E. LINDEMANN, [n. 8. ıu
die Beobachtungen, welche von demselben Beobachter zu verschiedenen
Stunden desselben Tages angestellt sind, keine so grossen Unterschiede, dass
sie nicht vollständig durch Schätzungsfehler zu erklären wären. Die schein-
bare Lichtfluctuation der Nova darf demnach wohl einfach auf eine bei
solchen Beobachtungen oft unvermeidliche Fluctuation der subjectiven Auf-
fassung zurückzuführen sein.
Die mit Berücksichtigung des Besprochenen gezeichnete Lichtcurve aus
den Schätzungen stellt die Mittel der Schätzungen für die einzelnen Tage
folgendermaassen dar. |
Januar 31. 4.9 m .
Februar 1. 5.6 5.55 + 0.1
2 5.5 5.3 + 0.2
3 4.8 5.1 — 0.3
4 5.4 4.8 + 0.6
5 4.5 4.6 — 0.1
6 4.5 4.4 + 0.1
7 3.8 4.5 — 0.7
8 4.8 4.8 0.0
9 5.3 5.3 0.0
10 5.3 5.3 0.0
11 5.1 5.1 0.0
12 5.2 5.1 + 0.1
13 5.4 5.2 + 0.2
14 5.2 5.5 — 0.3
15. 5.8 5.75 + 0.1
16. 5.9 5.9 0.0
17. 5.6 5.75 — 0.1
18. 5.5 5.5 0.0
19. 5.3 5.4 — 0.1
20. 5.8 5.5 + 0.3
21 5.6 5.65 0.0
22 5.8 5.8 0.0
23 5.8 5.95 — 0.1
24 6.0 6.0 0.0
25. 5.6 5.95 — 0.3
26. 5.7 5.8 — 0.1
27. 6.0 5.6 + 0.4
28. 5.5 5.55 0.0
29, 5.6 5,5 + 0.1
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 34.
(xxxv)]
März
1892
April
DIE LICHTCURVE DES NEURN STERNS VON 1892 (T AURIGAR).
Som OR © D
Mittel aus den
Schätzungen
NND
© # à 00 Go 2 © © 00
8.0
14.0
12.9
Lichteurve aus den
Schätzungen
Diff.
519
Nachdem meine Bearbeitung vollständig abgeschlossen und die Arbeit
schon druckfertig war, erschien in ® 3129 der Astr. Nachr. nachträglich
die Reihe von Dr. Wilhelm Luther in Hamburg an 29 Tagen angestellter
Schätzungen. Diese Beobachtungsreihe hätte eine ungemein erwünschte
Bereicherung des vorliegenden Materials bilden können, wenn in derselben
nicht fast durchweg so unmöglich grosse Stufenunterschiede gegen die Ver-
gleichsterne (bis zu 1*5 und sogar 2*0) geschätzt wären und die Ver-
gleichungen mit verschiedenen Sternen an denselben Tagen bis fast um
ganze Grössen untereinander differirten. Es darf deshalb nicht Wunder
nehmen, dass diese Schätzungen zum grossen Theil sehr stark von meinen
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 841.
520 E. LINDEMANN, [x. s. m
Curven abweichen, wenngleich sie auch an manchen Tagen zufällig mit den-
selben übereinstimmen. Ich habe es deshalb nicht für angezeigt gehalten
meine Bearbeitung mit Aufnahme dieser Schätzungen nochmals zu wieder-
holen.
Gruppe 3.
Die photographischen Aufnahmen.
Wie eingangs erwähnt, besass die Harvard College Sternwarte um die
Zeit der Entdeckung der Nova schon eine Reihe photographischer Auf-
nahmen der betreffenden Stelle. Aus denselben wurden die Helligkeiten der
Nova durch Stufenschätzungen gegen y Aurigae — 5”00 folgendermaassen
erhalten: '
1891 n 1892 n
Dec. 10. 5.37 Jan. 5. 4.58
11. 5.33 8. 4.72
13. 5.22 9. 4.67
17. 4.67 16. 4.96
18. 4.46 20. 5.23
28. 4.55
30. 4.60
Prof. Pickering sagt über die Helligkeiten der Nova während dieses
Zeitraumes Folgendes (Astr. Nachr. 3079, p. 112): «From this it appears
that the star was fainter than the eleventh magnitude on November 2, 1891,
than the sixth magnitude on December 1, and that it was increasing ra-
pidly on December 10. A graphical construction indicates that it had pro-
bably attained the seventh magnitude within a day or two of December 2,
and the sixth magnitude December 7. The brightness increased rapidly
until December 18, attaining its maximum about December 20 when its
magnitude was 4”4. It then began to decrease slowly with slight fluctuations
until January 20 when it was somewhat below the fifth magnitude. All of
those changes took place before its discovery so that it escaped observation
for nearly two months. During half of this time it was probably brighter
than the fifth magnitude».
Meine graphische Darstellung dieser Beobachtungen (s. die beigege-
bene Tafel), alle vollkommen darstellend und nur bei zweien, Jan. 9 und
Jan. 16, um O0”1 abweichend, ergiebt für das Maximum dieser Periode
Dezember 22—23 und zeigt keine Spur der erwähnten Fluctuationen ausser
einer gelinden Ansteigung der Curve um Januar 5.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 342.
(aıv)) DIE LICHTCURVE DES NEUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAE). 521
. Eine zweite Beobachtungsreihe der Harvard . College Sternwarte, für
März 4 — April 13, ist mir leider nur aus den Angaben Flammarion’s
bekannt. Sie bietet offenbar Werthe aus schon graphisch ausgeglichenen
Beobachtungen.
Ausser diesen Beobachtungen liegen bloss 10 Aufnahmen der Green-
wicher Sternwarte, 8 Aufnahmen des University Observatory zu Oxford, 3
von Archenhold und 3 von M. Wolf, zusammen 24 Aufnahmen an nur
21 Tagen im Laufe von drei Monaten, vor. Bloss an drei Tagen, Febr. 13,
Febr. 18 und März 7 sind, wie folgende Zusammenstellung zeigt, gleich-
zeitig an zwei Orten Aufnahmen gelungen, welche aber einen sehr uner-
freulichen Einblick in die Übereinstimmung der verschiedenen Beobach-
tungen gewähren. Auch die Pulkowaer gelegentlichen, mit den hiesigen
vorläufigen Mitteln erhaltenen photographischen Aufnahmen bieten eine zu
unsichere Grundlage für die Ableitung der Helligkeiten der Nova, wobei
sich noch der Umstand hervorhebt, dass gleichzeitig angestellte photogra-
phische und directe Helligkeitsbestimmungen gerade das umgekehrte Hellig-
keitsverhältniss der Nova zu den Vergleichsternen zeigen und zwar meist
die Photographie die Nova merklich heller zeigt, was ein erhebliches Vor-
wiegen ultravioletter Strahlen im Lichte der Nova andeutet.
Die zu dieser Gruppe gehörenden Grössenbestimmungen sind:
(Siehe Tafel Seite 522)
Die diese Beobachtungen darstellende Lichtcurve muss in zwei fast
gleiche Hälften getheilt werden, welche, ich möchte sagen, eine fast un-
glaublich verschiedene innere Übereinstimmung zeigen und denen demnach
‘ein sehr verschiedenes Gewicht zuzumessen ist.
Die erste, der grösseren Helligkeit der Nova entsprechende Hälfte,
zwischen Februar 1 und März 8, basirt auf einerseits viel zu spärlichem,
andererseits viel zu wenig übereinstimmendem Material und zeigt dem ent-
sprechend bedeutende Abweichungen von den Lichtcurven der beiden ersten
Gruppen, wenngleich die vier Maxima dieser Periode sich auch in ihr, nur
an anderen Tagen: Februar 4, Februar 13, Februar 18 und März 5—6,
wiederfinden. Die constant grössere Helligkeit der photographischen Be-
stimmungen im Vergleich zu den photometrischen, die sich bei meiner vor-
läufigen Bearbeitung (Astr. Nachr. 3094) unter ausschliesslicher Benutzung
der Greenwicher Aufnahmen ergab, wird durch die nun hinzugenommenen
anderen Bestimmungen im Allgemeinen aufgehoben, und was davon noch
für einzelne Theile der Curve nachbleibt, dürfte ebenso gut verschiedenen
Beobachtungsfehlern oder Behandlungsmethoden zuzuschreiben sein. Eine
Lichteurve aus diesem Beobachtungsmaterial lässt sich, aus den besproche-
nen Gründen, gar nicht herstellen.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 848.
522 E. LINDBMANN, [X. S. Hi
un)
3 u 3 eo
1892 BE 8 A à =
5 À $ £ + E
d = 5 SS À =
Febr. 1 4.5 4.5
2 3.7 3.7
3 3.5 3.5
Febr. 8 5.2 5.2
9 5.3 5.3
Febr. 11 5.1 5.1
12 3.8 3.8
13 4.5 5.3 4.9
14 5.0 5.0
16 5.4 5.4
Febr. 18 nm 38 5.7 4,7
20 6.1 6.1
22 4.8 4,8 °
23 6.1 6.1
24 6.2 6.2
März 4 6.0 6.0
7 5.0 5.8 5.4
9 6.0 6.0
10 7.0 7.0
12 7.1 7.1
13 8.0 8.0
März 16 | 9.0 9.0
18 8.9 8.9
19 9.3 9.3
20 10.0 10.0
22 11.0 11.0
25 12.0 12.0
29 13.0 13.0
April 6 14.0 | 14.0
13 14.3 14.3
26 15.0 15.0
Ganz anders verhalten sich die Harvard College-Aufnahmen. Obwohl
dieselben nur für zehn Tage des Zeitraums März 4— April 13 zu Gebote
stehen, lässt sich die Lichtcurve, alle Beobachtungswerthe vollkommen streng
darstellend, so regelmässig durch dieselben legen und verläuft so gut an-
schliessend an die photometrische Curve, dass diesen Bestimmungen mit
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 844.
(XXxY)] DIE LIOHTCURVE DES NEUËN SYERNS VON 1892 (T AURIGAE). 523
vollstem Rechte eine hervorragende Bedeutung für den Zweck der vorlie-
genden Arbeit zugemessen werden muss. Die Ordinaten dieses Theils der
photographischen Lichtcurve stellen sich für die einzelnen Tage der be-
treffenden Periode folgendermaassen dar:
1899 Photo raphische
März 8 6.0
9 6.5
10 7.0
11 7.4
12 7.8
13 8.1
14 8.5
15 8.8
16 9.0
17 9.3
18 9.6
19 9.8
20 10.0
21 10.5
22 11.0
23 11.4
24 11.7
25 12.0
26 12.2
27 12.6
28 12.8
29 13.0
30 13.2
31. 13.3
April 1. 13.5
2. 13.6
3. 13.75
4. 13.85
5. 13.95
6. 14.0
7. 14.1
8. 14.15
> 9, 14.2
10. 14.25
11. 14.3
12. 14.35
13. 14.4
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 845. 56
524 | B. LINDEMANN, [N. 8. u
Ableitung der definitiven Lichtourve.
Wenn schon in den vorhergegangenen Abschnitten, bei der Zeichnung
der drei Lichtcurven für die verschiedenen Beobachtungsgruppen nicht ganz
ohne Willkür verfahren werden konnte, so öffnet sich letzterer bei der Ab-
leitung der definitiven Lichtcurve ein noch weiteres Feld. Die drei ein-
zelnen Curven verlaufen zwar ziemlich untereinander übereinstimmend,
besitzen aber einen recht verschiedenen Werth in Bezug auf die Darstellung
der ihnen zu Grunde liegenden Beobachtungen, der noch ausserdem für die
verschiedenen Theile einer und derselben Curve variürt. So ist die Dar-
stellung der Beobachtungen der ersten Gruppe durch die photometrische
Curve für die Periode Februar 1 — März 15 eine sehr vollkommene, wird
aber für die spätere Zeit verhältnissmässig etwas weniger genau. Die
Schätzungscurve, im Allgemeinen den betreffenden Beobachtungen weniger
genügend, stellt dieselben namentlich gegen Anfang und Ende der Beob-
achtungsperiode erheblich weniger gut dar. Die photographische Curve ist
für die erste Hälfte der Periode ganz unzulänglich, schliesst sich dagegen
für die zweite Hälfte den besten photometrischen Beobachtungen sehr gut
an. Eine stückweise Bearbeitung einzelner Theile der Lichtcurve für sich,
mit Aufopferung der Einheitlichkeit in den verschiedenen Theilen und voll-
kommenem Verlust der Übergänge von einem Stücke zum anderen, erschien
mir für die Behandlung einer Naturerscheinung als ein grundfalscher Weg.
Unter einiger Willkür jedoch in der Wahl der Gewichte war die Schwierig-
keit, meines Erachtens nach, auch ohne die genannten Opfer und mit Zu-
standekommen einer glücklichen Ausgleichung zu überwinden. Ich wählte
für die photometrische Curve durchweg das Gewicht 2, für die ganze
Schätzungscurve das Gewicht 1, für den zweiten Theil der photographischen
Curve das Gewicht 2, und liess den ersten Theil der photographischen
Curve ganz unberücksichtigt. Dass ich mir dieses Vorgehen als ein Zu-
standekommen glücklicher Ausgleichung zu bezeichnen erlaube, dürfte durch
folgende Motivirung gerechtfertigt sein. Für den ersten Theil der Sichtbar-
keitsperiode kommt den photometrischen Bestimmungen jedenfalls ein höhe-
res Gewicht zu, als den Schätzungen, angesichts jedoch der grösseren An-
zahl der Schätzungen, sowie der guten Übereinstimmung beider Curven, ein
nicht um gar zu viel höheres; angenommen wurde deshalb das Verhältniss
2:1. Für den zweiten Theil der Lichtcurve ist die Zahl der Schätzungen,
welche für die Bildung der Schätzungsmittel vorlagen, eine bedeutend ge-
ringere als für den ersten Theil; dasselbe gilt auch von den photometrischen
Werthen. Hinzu kommen hier nun die werthvollen Pickering’schen photo-
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 346.
(xxxv)] DIE LICHTCURVE DES NEUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAE). 525
graphischen Grössen, welche unumwunden den hier geringeres Gewicht be-
sitzenden photometrischen Werthen gleichgestellt; also mit demselben Ge-
wicht 2 eingeführt werden können. Das relative Gewicht der in diesem
Theil weniger übereinstimmenden Schätzungswerthe wird hier also von 1 : 2
auf 1 : 4 herabgedrückt; und das relative Gewicht der hier auch weniger
genauen photometrischen Werthe, wird ebenfalls, aber nicht in Bezug auf
die Schätzungen, sondern durch das Hinzukommen der photographischen
Werthe geringer und varirt de facto je nachdem, ob die photographische
Curve sich mehr der photometrischen oder der Schätzungscurve anschliesst.
Da bei einheitlicher Bearbeitung der ganzen Lichtcurve ein strengerer
Weg, etwa durch Ableitung der Gewichte aus den Abweichungen der Be-
obachtungsmittel von den entsprechenden Curven, ausgeschlossen werden
musste, zumal er auch, die Fehler aus dem ‘einen Theile der Curve in den
anderen hinüberführend, letzteren nur verschlechtern würde, scheint mir das
obige Verfahren, wenn auch einigermaassen willkürlich, doch das einzige
mögliche zu sein.
So wurden denn mit Annahme der Gewichte: 2 für die photometrischen,
2 für die photographischen und 1 für die Schätzungsmittel, die mittleren
Werthe meiner definitiven Lichtcurve gebildet, welche nachfolgend, nebst
Zusammenstellung mit diesen Specialourven, für jeden Tag der Beobachtungs-
periode der Nova gegeben sind.
Photometr. Lichteurve Photogr. Definitive
1892 j aus den |
Lichtcurve Schätzungen Lichtcurve Lichtcurve
Febr. 1 5.7 5.55 5.65
2. 5.5 5.3 5.43
3. 5.2 5.1 5.17
4 5.0 4.8 4.93
5 4.8 4.6 4.73
6 4.7 4.4 4.60
7. 4.8 4.5 4.70
8. 4.9 4.8 4.81
9 5.1 5.3 5.17
10 5.2 5.3 5.23
11 5.2 5.1 5.17
12. 5.1 51 - 5.10
13. 5.2 5.2 5.20
14. 5.3 5.5 5.37
15. 5.5 5.75 5.58
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 947. , 35*
526 E. LINDEMANN, | [n. 8. ın
Photometr. Lichtcurve Photogr. Defiaitire
2
189 Lichteurve Schätzungen Lichteurve Lichtcurve
Febr. 16. 5.7 5.9 5.77
"17. 5.6 5.75 5.65
18. 5.4 5.5 5.43
19. 5.4 5.4 5.40
20. 5.5 5.5 5.50
21 5.7 5.65 5.68
22. 5.8 5.8 5.80
23. 5.9 5.95 5.92
24. 5.9 6.0 5.93
25. 5.8 5.95 5.85
26. 5.75 5.8 5.77
27. 5.7 5.6 5.67
28. 5.6 5.55 5.58
29. 5.55 5.5 5.53
März 1. 5.5 5.45 5.48
2. 5.5 5.5 5.50
3. 5.6 5.6 5.60
4. 5.65 5.8 5.70
5. 5.7 6.0 5.80
6. 5.85 6.1 5.88
7. 6.0 6.4 _ 6.13
8. 6.2 6.6 6.0 6.20
9. 6.6 6.9 6.5 6.62
10. 6.8 7.2 7.0 6.96
11. 7.1 7.4 7.4 1.28
12. 7.3 7.7 7.8 1.58
13. 7.5 8.0 8.1 7.84
14. 7.7 8.15 8.5 8.11
15. 7.9 8.4 8.8 8.36
16. 8.3 8.6 9.0 8.64
17. 8.8 8.75 9.3 8.99
18. 9.2 8.9 9.6 9.30
19. 9.7 9.1 9.8 9.62
20. 10.1 9.3 10.0 9.90
21 10.6 9.5 10.5 10.34
22 11.0 9.7 : 11.0 10.74
23 11.4 9.8 . 11.4 11.08
24 11.8 10.2 11.7 11.44
25 12.0 10.5 12.0 11.70
26 12.2 11.0 12.2 11.96
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 348.
(xxxv)|
DIE LICHTCURVE DES NEUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAE).
1892 Photometr. Lächtenrve Photogr. Definitive
Lichteurve Schätzungen Lichtcurve Lichtcurve
März 27. 12.5 11.8 12.6 12.40
28. 12.7 12.5 12.8 12.70
29. 13.0 12.8 13.0 12.96
. 80. 13.1 13.0 13.2 13.12
31. 13.3 13.2 13.3 13.28
April 1. 13.4 13.3 13.5 193.42
2. 13.5 _ 13.6 13.55
3. 13.6 — 13.75 13.67.
4. — _ 13.85 13,85
5. — — 13.95 13.95
6. _ _ 14.0 44.00
7. — — 14.1 14.10
8. — — 14.15 1415
9. — — 14.2 14.20
10. _ _ 14.25 14,25
11. — _ 14.3 14.30
12. — — 14.35 14.35
_ — 14.4 14.40
527
Diesen fetter gedruckten Mittelwerthen entspricht die gegenwärtiger
Abhandlung beigegebene Zeichnung der Lichtcurve von T Aurigae, welche
durch Eintragen der jedem einzelnen Tage entsprechenden Werthe und Ver-
bindung der so erhaltenen Punkte durch ..eine fortlaufende Curve hergestellt
ist. Für die Zeichnung desjenigen Theils der Lichtcurve, wo T Aurigae hell
am Himmel stand ohne bemerkt zu werden, sind die p. 520 wiedergegebeneh
Grössen der Harvard College-Photographien benutzt.
Von der Zeit der ersten Cambridger Beobachtung, Dezember 10 5*4,
ansteigend, erreichte, wie man sieht, T Aurigae Dezember 22—23 die
grösste Helligkeit .4”3, welche langsam, fast geradlinig berabsinkend, —
nur mit einer Unterbrechung in Form leichter Anschwellung der Curve
gegen Januar 5, — erst am 20. Januar wieder gleich 5°2 wird. Von hier
an bis Januar 31 sind keine genaueren Grössenangaben vorhanden und eine
Conjectur über den Verlauf der Helligkeitsänderung um diese Zeit ist durch
den ins Ange fallenden Unterschied zwischen der nachfolgenden Erscheinung
und der vorhergegangenen ausgeschlossen, desgleichen wie auch ein ge-
nauer Grössenanschluss dieser beiden Perioden andinander wegen der p. 521
erwähnten Helligkeitsdißferenzen zwischen den photographischen und photo-
metrischen Bestimmungen des Sterns in Frage gestellt wird. Von der Grösse
5°6 am 1. Februar wächst die Helligkeit nan wieder rasch bis Februar 6
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 849.
528 | E. LINDEMANN, [s. 8. m
auf 4°6 an, fällt langsamer bis Februar 10 auf 5*2 herab, steigt Februar
12 wieder bis 5°1, sinkt wieder langsamer bis zu einem kurzen Minimum
von 5”8 Febr. 16 herunter, erreicht schon Februar 19 ein drittes, oder mit
Zuzählung des Dezembermaximums ein viertes Maximum von 5”4, sinkt in
abgerundeter Biegung der Curve gegen Februar 23—24 zu einem dritten
Minimum von 59, erhebt sich in ebenso abgerundetem Gange zum fünften
und letzten Maximum von 5”5 am 1. März und sinkt darauf anfangs in
derselben Absteigung wie nach den ersten vier Maximis bis 6°2, März 7,
worauf sie, nach eintägigem Stillstande, von März 8 an rasch und gerad-
linig, nur durch eine Spur von Hellerwerden um März 25—26 herum unter-
brochen, bis März 30 auf 13”1 herabfällt, von da an aber wieder viel lang-
samer schwächer wird.
Characteristisch ist für alle fünf Maxima die rasche Helligkeitszunahme
vorher und die langsame Abnahme darauf, wobei.sich auch die Neigungen
der Lichtcure vor wie nach den vier Maximis im Februar und März 1 so
parallel bleiben, dass sich mit ziemlicher Sicherheit auf ein in allen vier
Fällen vollständig gleichartig begründetes Hellerwerden des Lichts dieses
Sterns schliessen lässt. Bemerkenswerth ist auch die fortschreitende Ab-
nahme der Helligkeit sowohl in den fünf Maximis (473, 476, 5”1, 5”4,
und 5”5), wie in den drei ermittelbaren Minimis (5?2, 5”8, und 5”9).
Zur Beurtheilung dessen, in wie weit diese definitive Lichtcurve durch
etwaige Hinzufügung neuer Beobachtungen oder durch Ausschluss einiger
der benutzten modificirt werden könnte, scheint mir eine Zusammenstellung
derselben mit meiner im April d. J. abgeleiteten vorläufigen -Lichtcurve
(Astr. Nachr. 3094) sehr lehrreich zu sein. Die Maxima und Minima der
beiden Curven verhalten sich folgendermaassen gegeneinander:
Vorläufige Lichtcurve. Definitive Lichtcurve.
Maximum Febr. 3 4”7 Maximum Febr. 6 4”6
_— Minimum Febr. 10 5.2
_ Maximum Febr. 12 5.1
Minimum Febr. 16 5.8 Minimum Febr. 16 5.8
Maximum Febr. 18 5.4 Maximum Febr. 19 5A
Minimum Febr. 23 5.8 Minimum Febr. 23—24 5.9
Maximum März 2 5.4 Maximum März 1 5.5
Das Minimum von Februar 10 und das Maximum von Februar 12
(welches, so klein im Vergleich zu den Beobachtungsfehlern, vielleicht rich-
tiger als ein Stillstand im Schwächerwerden zu bezeichnen wäre, wobei denn
auch das Minimum von Febr. 10 verschwände) fehlen in der vorläufigen Curve,
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 3850.
(xxxv)] DIE LIOHTOURVE DRS NBUEN STERNS VON 1892 (T AURIGAN). 529
weil mir bei Herstellung derselben für die Tage Februar 8— 10 blosseine ein-
zige Beobachtung von Yendel}, welche ich wegen ihrer grossen Abweichung
von den übrigen nicht einmal benutzen zu dürfen glaubte, zu Gebote stand,
während jetzt für dieselben drei Tage 21 Beobachtungen und Messungen
vorliegen. Die übrigen Epochen stimmen in beiden Curven fast vollständig
überein und auch das rasche Anwachsen vor den Maximis und das langsame
Absteigen nach denselben zeigen sich deutlich auch in der vorläufigen Curve,
sowie auch die allmähliche Senkung der ganzen Curve gegen die Abscisse
nach dem ersten Maximo. Nach dem letzten Maximo senken sich beide
Curven erst langsamer, die vorläufige bis März 7 (5”95), die definitive bis
ebenfalls März 7 (6”1), und verlaufen von März 7 an völlig übereinstimmend
als gerade Linie bis März 19, wo die vorläufige mit 975 schliesst und die
definitive den Werth 9”6 bietet. Schon an und für sich wäre diese Über-
einstimmung eine ganz gute zu nennen; berücksichtigt man aber noch, dass
mir zu jener Zeit die vollgültigen Beobachtungen von Ceraski, Picke-
ring, Parkhurst und Lohse, und die reichen Beobachtungsreihen des
Radcliffe Observatory und von Copeland, Ristenpart, Holetschek,
Hartmann, Hagen und verschiedene andere, kleinere unbekannt waren,
so darf wohl mit gutem Rechte vorauszusetzen sein, dass etwaige noch zu-
rückgehaltene Beobachtungen meine definitive Lichtcurve nicht merklich
zu ändern im Stande sein dürften.
Flammarion giebt in seinem Journal «L’Astronomie», 1892 X 6, eine
Ableitung der Lichtcurve von T Aurigae aus den Bestimmungen von 21
Beobachtern. Unter denselben fehlen viele gerade von den zuverlässigsten
Reihen. Für die einzelnen Tage sind Mittel gebildet, von denen der Bear-
beiter sagt: «nous en avons déduit, en tenant compte des valeurs relatives
des observations et de l’allure de la variation, la moyenne la plus probable».
Die diesen Mitteln entsprechenden Punkte im graphischen Netze sind durch
gerade Linien verbunden, so dass die Lichtcurve als eine aus geradlinigen
Stücken zusammengesetzte Zickzacklinie erscheint. Jegliche Ausgleichung
fehlt, so dass z. B. vor dem Minimo von Februar 9 (5”5) ein Maximum
Februar 8 (gleich 4*7) seine Spitze erhebt, welches auf einer einzigen Be-
obachtung Espin’s beruht. In den Zeitraum meiner vier Maximis fallen bei
Flammarion auf diese Weise ganze neun Erhöhungen, von denen vier
ziemlich nahe meinen Maximis entsprechen: Februar 1—3 4"7, Februar 12
5*0, Februar 19 5°5 und März 2 5”5, sowie auch drei der dazwischen
liegenden Minima: Februar 9 5°5, Februar 15 5”6 und Februar 24 5”8
so ziemlich mit den meinigen übereinstimmen.
Melanges mathem, ot astron. T. VII, p. 351.
530 B. LINDEMANN, DIE LICETCURYE DRS NEUEN STERNS ETC. [x. 8. m
Bekamntlich ist T Aurigae am 21. August d. J. von Herrn Corder,
gleich 9"2, wiedergesehen worden. Prof. Küstner schätzte den Stern am
31. August gleich 9°7; und eine Greenwicher Photographie vom 30. Au-
gust giebt die Grösse «about 12” an. Genauere Grössenbestimmungen für
diese Wiedererscheinung sind bis Dato nicht bekannt. Durch das 5'/,zöllige
Fernrohr, mit welchem ich meine photometrischen Messungen anstelle, habe.
ich den Stern trotz mehrmaligen Suchens in der Zeit seit September 7
kein einziges Mal mit Sicherheit sehen können; er ist also im dieser Zeit
bedeutend schwächer als 10. Grösse gewesen.
Mélanges mathem, et astron. T. VIT, p. 359.
Bull. dd
die, wie bekannt, alle ohne Ausnahme, nur Sporen von einerlei Art erzeugen,
und zweitens, weil die Erzeugung der kleineren Sporen in den Sphagnum-
kapseln überhaupt keine häufige, vielmehr eine anomale Erscheinung ist.
Melanges biologiques. T. x, p. 849.
Mélanges mathem, ot astron. T. VII, p. 359.
(xxxV)] 531
Über die Brandkrankheit der Torfmoose. Von. S. Nawaschin. (Lu le
4 novembre 1892).
(Mit 1 Tafel).
Seit dem Erscheinen der berühmten Monographie Schimper’s über
die Torfmoose ist es bekannt, dass in dem Sporensacke der Sphagnumkapsel
ausser den normalen tetraëdrischen zuweilen auch viel kleinere poly&drische
Sporen sich entwickeln. Nach Schimper’s Angabe sind diese polyödrischen
Sporen ein Product der weiteren Theilungen der normalen Sporenmatter-
zellen; anstatt nämlich die gewöhnlichen Sporen-Tetraden durch Vierthei-
lung zu erzeugen, theilt sich, nach ihm, jede Sporenmutterzelle in sechszehn
kleinere Polyöder, die Sechszehnflächner sein sollen. Das Schicksal dieser
« polyödrischen» Sporen ist unbekannt geblieben (bleibt auch unbekannt bis
heut’ zu Tage), da, in allen von Schimper angestellten Aussaatversuchen,
diese Sporen als unkeimfähig sich erwiesen haben. Schimper hat ausser-
dem nachgewiesen, dass diese kleineren Sporen zuweilen neben den tetraë-
drisehen in derselben Kapsel erzeugt werden; während solche Kapseln bei-
nahe von derselben Dimension sind, wie normale, sur tetraëdrische Sporen
enthaltende, erscheinen die mit den kleineren, «poly&ödrischen» Sporen allein
erfüllten Kapseln viel kleiner, wie verkümmert. Solche kleinere Sphagnum-
kapseln wurden von einigen Botanikern Mikrosporangien genannt, und die
kleineren, «poly&drischen» Sporen zugleich als den Mikrosporen der höheren
Kryptogamen homologe Gebilde angesehen. Die Fähigkeit sich vermittelst
zweierlei Arten von Sporen zu vermehren, ist von Schimper sogar als ein
Merkmal der Ordnung Sphagnaceae hervorgehoben worden, was er in fol-
genden Worten kurz zusammenfasst: «sporae dimorphae, majores depresso-
tetraëdrae, minores polyödrae». (Monogr., p. 9).
Später jedoeh wurde diese Ansicht Schimper’s, als auch überhaupt
die Existenz dieser Gebilde seitens mehrerer Botaniker vielfach geleugnet,
denn, erstens, giebt es ja keinen analogen Fall bei den, übrigen Moosen,
die, wie bekannt, alle ohne Ausnahme, nur Sporen von einerlei Art erzeugen,
und zweitens, weil die Erzeugung der kleineren Sporen in den Sphagnum-
kapseln überhaupt keine häufige, vielmehr eine anomale Erscheinung ist.
Mélanges biologiques. T. XIE, p. 849,
532 8. NAWASCHIN, [N. 8. m
Es wurden diese Sporen seit Schimper, so viel ich weiss, in der letzten
Zeit, nur dreimal und zwar von Warnstorf, Russow und mir gefunden.
Hinsichtlich der Natur der fraglichen Sporen spricht Goebel in seinen
«Muscineen» dje Vermuthung aus, dass «diese räthselhaften Bildungen» viel-
mehr ein durch die Thätigkeit eines unbekannten Pilzes hervorgebrachtes
Deformationsproduct der normalen Sporen seien!). Der deutsche Hepatico-
log Stephani, der ähnliche kleinere Sporen, welche unzweifelhaft einem
Pilze gehörten, in der Kapsel von Anikoceros einmal beobachtete, deutet
ebenfalls die von ihm übrigens nicht untersuchten Mikrosporen von Sphag-
num als Sporen eines Schmarotzers. Warnstorf, hingegen, erklärt diese
Gebilde für echte Mikrosporen, welche männliche Sphagnumpflanzen er-
zeugen, weilsie, seinen Beobachtungen nach, nur bei zweihäusigenSphagnum-
arten vorkommen sollen?). Diese Angabe Warnstorf’s bin ich genöthigt
schon deshalb als unrichtig zu erklären, weil ich die «Mikrosporen» bei
einem einhäusigen Sphagnum, nämlich bei SpA. squarrosum gefunden habe.
Um die Frage über die wahre Natur der Schimper’sched «Polyöder»
bestimmt zu beantworten, musste deren Entwickelung aufgeklärt werden.
Eine der gestellten Forderung entsprechende Untersuchung habe ich achon
im Jahre 1890 ausgeführt, indem ich die Entwickelung der poly&drischen
Sporen, die ich als unzweifelhafte Pilzsporen sofort erkannte, von ihrer An-
lage an bis zur Reife verfolgte?). Meine Untersuchungen geben. zwar auf
die Frage, über die Art und Weise wie die fraglichen Sporen auskeimen und
die Wirthpflanze inficiren, keine Antwort, Immerhin glaube ich dieselbe
schon veröffentlichen zu müssen, weil sie in Bezug auf die Natur der in
Frage stehenden Bildungen die bestehenden Ansichten — die einen als un-
richtig zu beseitigen, die anderen mit thatsächlichen Gründen, weiche bisher
fehlten, zu beweisen vollkommen hinreichen. .
Im Juni 1890, während einer Excursion im Gouvernement Wladimir,
habe ich unweit von Orechowo-Sujewo Sphagnum squurrèsum gefunden,
welches in grossen, ausgedelmten und reichlich fruchteiden Rasen den quel-
ligen Boden des Waldes bedeekte. Es fiel mir gleich auf, dass während die
meisten Kapseln noch unreif, gelblich-grün und in den Pbrichagtien einge-
senkt blieben, sich mehrere vorfauden, die zwar bedeutend kleiner, loch stark
gebräunt und durch Streckung des Pseudopadiums schon ziemlich hoch über
die Perichaetien emporgehoben (Fig 1) waren und dem Ansehen nach also
frühzeitig reif erschienen.
1) A. Schenk, Handbuch der Botanik, Bd. II, p. 394.
2) C. Warnstorf. «Die Acutifoliumgrappe der europ. Torfmoose». Separat aus d. Ab-
handlungen d. Bot. Vereins d. Prov. Brandenburg. XXX. p. 91.
8) 8. Nawaschin. «Was sind eigentlich die sogenannten Mikrosporen der Torfmoose ?»
(Vorläufige Mittheilung). Bot. Centralbl. Bd. XLITI, p. 289.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 850.
(xxxv)] ÜBER DIE BRANDKRANKHRIT DER TORFMOOSS. 533
Als ich den Inhalt der kleineren Kapseln mikroskopisch untersuchte,
habe ich zu meiner grössten Freude gefunden, dass derselbe aus denjenigen
seltenen und räthselbaften Schimper’schen Polyödern bestand, welche man
auf Tab. XI der Monographie von ihrem Entdecker naturgetreu abgebildet
findet. In dem mitgebrachten Materiale waren viele Kapseln auch in jugend-
lichen Zuständen vorhanden, wodurch mir die Möglichkeit geboten wurde, die
Entwickelung der fraglichenSporen von ihrer Anlage bis zur vollständigen Aus-
bildang kennen zu lernen. Meine Untersuchungen zeigten mir ganz bestimmt,
dass diese Polyöder, die sogenannten «Mikrosporen» von dem Mycel eines in
denSphagnumkapseln schmarotzendenPilzes, erzeugt werden. AlleKeimungs-
und Aussaatversuche mit dem zu der Zeit mir zu Gebote gestandenen Ma-
teriale ergaben nur ein negatives Resultat; ich war deshalb genöthigt, fer-
nere Untersuchungen darüber abzubrechen; leider ist es mir nicht ge-
lungen in den zwei letzten Jahren den interessanten Sphagnum-Pilz wieder
zu finden.
Das vegetative Mycel des Schmarotzers lässt sich in ganz jugendlichen
Kapseln, obwohl nicht ohne Schwierigkeit, entdecken. Zur Untersuchung
solcher Kapseln habe ich ausschliesslich Alcoholmaterial benutzt, welches
zur Anfertigung feiner Schnitte selbstverständlich viel geeigneter war, als
die frischen, saftigen, ziemlich weichen jungen Kapseln. Die Art und Weise
der Verbreitung des Mycels im Nährgewebe untersuchte ich auf feinen me-
dianen Längsschnitten der Kapsel (Fig. 2). Es gelang mir an solchen Prä-
paraten das vegetative Mycel des Pilzes von der Basis des zwiebelartigen
Sporogonfusses (Fig. 2 sf) bis in das Parenchym der Kapselwand und der
Columella zu verfolgen (Fig. 2 par., col.). |
Das Mycel ist überhaupt sehr zart and nur sparsam verzweigt; es ver-
‚läuft immer intercellular und treibt keine Haustorien in’s Innere der Zellen
des Nährgewebes. Die Hauptmasse des Pilzes entwickelt sich im zwiebel-
-artigen Sporogonfusse, besonders aber in den unteren Zellschichten des letz-
teren, wo, wie bekannt, eine lockere Verbindung zwischen dem Sporogon-
fusse einerseits und dem sogenannten Pseudopodium andererseits statt findet;
die unterste Schicht der Basis des Sporogonfusses wächst nämlich mit ihren
grossen, papillenartig vorgewölbten Zellen in das Gewebe des becherförmig
ausgehöhlten oberen Endes des Pseudopodiums hinein (Fig. 2 ps). Diese
und die nächsten oberen Zellschichten des Fusses bilden ein sehr lockeres,
von weiten Intercellularen durchsetztes Gewebe, dessen Zellen von zahl-
reichen Maschen der Hyphen umsponnen werden (Fig. 6). Diese Hyphen
sind fast überall gleich dick (ca. 2—3 g.), fadenförmig und ziemlich dick-
wandig; ihr Plasmainhalt erscheint stark glänzend, fast homogen und enthält
kleine Vacuolen; trotz aller Mühe konnte ich in diesen Hyphen keine Quer-
Mélanges biologiques. T. XILI, p. 851.
534 8. NAWASCHIN, [K. 8. mr
scheidewände entdecken. In der Fläche der Basis des Sporogonfusses nistend,
bilden diese Hyphen das eigentliche vegetative Mycel, das Lager des Pilzes,
da gerade dieser Theil desselben in den jüngeren Kapseln am reichlichsten
entwickelt ist, so dass die übrigen Theile des Mycels nur als secundäre Ver-
zweigungen dieses Haupttheiles erscheinen. Ob dieser Theil des Sporogons
auch derjenige ist, wo der Pilz zuerst erscheint, oder mit anderen Worten,
die Nährpflanze inficirt wird, will ich eimstweilen dabingestellt sein lassen,
da ich keine Gelegenheit hatte, die jüngeren Zustände der erkrankten Pflanze
kennen zu lernen.
Das ebenerwähnte Mycel sendet zahlreiche Hyphen nach oben, in die
Kapsel, und nach unten, in das Pseudopodium. Die hinaufsteigenden Hyphen
wuchern zwischen den Zellen der Kapselwand und Columella und neh-
men allmählich die Beschaffenheit der sporenbildenden Hypäen an, während
die herabsteigenden — die Zellmembranen des Pseudopodiumgewebes durch-
bohren und innerhalb der Zellen wachsen; ihrem intracellularen Verlaufe ent-
sprechend, gewinnen die letzteren Hyphen eine unregelmässige Gestalt viel-
fach gekrümmter, knotiger Fäden, die jedesmal, wo sie eine Zellmembran
durchbohren, stark angeschwollen erscheinen; sie sind zartwandig, mit fein-
körnigem Protoplasma erfüllt und mit grossen Vacuolen versehen. Aller
Wahrscheinlichkeit nach entziehen diese intracellularen Myceläste dem Spo-
rogone Nährstoffe, welche in dem Gewebe des Pseudopediums reichlich auf-
gespeichert werden. Daher kann man diesen Myceltheil als ein den Hausto-
rien gewisser Pilze analoges Gebilde ansehen. In der That ähneln ihre Zweige,
mit denen sie unweit von der Basis des Sporogonfusses enden, wenigstens
ihrer Gestalt nach, den gewöhnlichen Haustorien, wie aus Fig. 5 zu ersehen
ist. Was nun die hinaufsteigenden Hyphen betrifft, so nehmen dieselben,
wie schon oben gesagt, je weiter sie in’s Innere der Kapsel hineinwachsen,
die Beschaffenheit.der sporenbildenden Fäden an. Sie drängen sich zwischen
den Zellen des oberen Theiles des Sporogonfusses durch und gelangen in die
mehrschichtige Kapselwand und die Columella, wo sie sich weiter verbreiten
und verzweigen. Sie erscheinen hier als dickwandige, stark glänzende
Röhrehen, welche im Innern einen ziemlich dünnen, feinkörnigen Proto-
plasmastrang führen; ihre Wände sind mit den Zellmembranen des Nähr-
gewebes fest verschmolzen (Fig. 7). Auch in diesen Theilen des Mycels
konnte ich keine Querscheidewände in den Hyphen’ entdecken, so dass das
ganze Mycel als ein einzelliger, verzweigter Schlauch erscheint. Es ist wohl
möglich, dass Querscheidewände obwohl nur sehr selten, vorkommen; “min-
destens sind mir solche nicht begegnet.
Niemals habe ich die Sporenbildung in dem das sogenannte sterile Ge-
webe der Kapsel durchwuchernden Mycel beobachtet; zu der Zeit aber, wo
Melanges biologiques. T. XIII, p. 352.
(xxxv)] ÜBER DIE BRANDKRANKHEIT DER TORFMOOSE. 535
die Mutterzellen der Sphagnumsporen sich zur ersten Theilung anschicken,
treibt das in der Kapselwand nistende Mycel zahlreiche Hyphen in den
Sporensack hinein, wodurch die weitere normale Entwickelung des letzteren
meist vollkommen verhindert wird. Dieser Entwickelungszustand des Pilzes
ist in den reifenden Kapseln, die schon etwas gelblich werden, leicht zu be-
obachten. Der Sporensack der Kapsel besteht zu dieser Zeit aus zwei
Schichten von Sporenmutterzellen, die reichlich mit Chlorophylikörnern ver-
sehen sind und auf Längsschnitten einer frischen Kapsel als eine, schmale,
hufeisenförmige, grüne Zone hervortreten (Fig. 2 sp.). Die äussere und die
innere Wandung des Sporensackes werden von den benachbarten klein-
zelligen Schichten der Kapselwand und der Columella gebildet (Fig. 3 i unde),
die im Gegentheil fast farblos erscheinen. Die Pilzhyphen treten in den
Sporensack meist durch die äussere Wand desselben ein, indem sie immer
zwischen zwei Zellen dieser einschichtigen Lamelle eindringen und anfangs
nur längs derselben kriechen (Fig. 7); bald aber senden die ersten in den
Sporensack gelangten Hyphen zahlreiche Äste quer durch den Sporensack-
raum und wachsen zum sporenbildenden Mycel heran. Sphagnumsporen-
mutterzellen werden von den Pilzhyphen umsponnen und mehr oder weniger
zerdräckt; sie weichen merklich auseinander, wodurch breite Intercellular-
räume entstehen, die später von einem dichten Gewirre sporenbildender
Hyphen völlig erfüllt erscheinen (Fig. 7). |
Ich habe niemals die Hyphen in die Sporenmutterzelle eindringen ge-
sehen; so dass in den letzteren nur die Reste ihres eigenen Plasmas ent-
halten sind (Fig. 7 und 9 c*). Daher erscheint mir Schimper’s Angabe
kaum begreiflich, dass die polyëdrischen Sporen ein Product der Theilung
des Inhaltes der normalen Sporenmutterzellen seien; solche Theilung konnte
Schimper auf keinen Fail beobachten, da die «poly&drischen» Sporen (Bilz-
sporen) immer nur zwischen den verkümmerten Sporenmutterzellen sich
bilden. Vielleicht beruht seine Angabe auf der Thatsache, dass die «poly-
ädrischen» Sporen nicht selten. in derselben Kapsel mit den normalen, tetra-
édrischen sich entwickeln, was auch ich ‘öfters beobachtet habe. In solchen
Fällen aber konnte ich mich stets leicht überzeugen, dass es sich hier nur
um eine partielle Zerstörung des Sporensackimhaltes in Folge der lücken-
haften Mycelvertheilung handelte. Es kommt nämlich. nicht selten vor,
dass bald:kleinere, bald grössere Strecken des Sporensackes in einer er-
krankten Kapsel vom Pilze verschont bleiben, so dass einige Partien der
Sporeniutterzellen zur vollen Entwickelung gelangen und die gewöhnlichen
tetraödrischen Sporen erzeugen. Wenn eine solche vom Pilze theilweise er-
griffene Kapsel zur Reife kommt, so enthält sie natürlich die Sphagnum-
und Pilzsporen in einer pulverigen Masse gemischt; wenn aber die pilzfreien
Melangos biologiques. T. XIII, p. 353.
536 8. NAWASCHIN, [x. 8. m
Theile des Sporensackes zu klein sind, so vermögen die hier liegenden Spo-
renmutterzellen weder sich zu entwickeln, noch lebendig zu bleiben, da sie,
wenn auch nicht direct vom Pilze befallen, doch in Folge der auf die ganze
Kapsel ausgeübten schädlichen Wirkung des Parasiten stets zu Grunde
gehen. In solchem Falle erscheint ein Sporensack zum Theil mit Pilzsporen
erfüllt, zum Theil aus sterilem Gewebe bestehend; an letzteren Stellen fallen
die Sporensackwände in der Regel mehr oder weniger zusammen (Fig. 2
bei x). Das Bild junger Entwickelungszustände des vom Pilze befallenen
theilweise mit tetraëdrischen, theilweise mit «polyödrischen» Sporen erfüllten
Sporensackes konnte wohl zur Annahme führen, dass die letzten Bildungen
von den ersten direct abstammen.
An dem im Sporensacke nistenden und herangewachsenen Mycel fängt bald
die Bildung der Pilzsporen an; sie beginnt im oberen Theile des Sporen-
sackes und schreitet allmählich weiter nach unten. Man kann daher alle
. Entwickelungszustände der jungen Sporen auf einem und demselben Längs-
schnitte der Kapsel kennen lernen; bequemer ist es aber die Sporenbildung
an den aus dem Sporensackinhalte isolirten Pilzfäden zu studiren.
Im Allgemeinen ist die Sporenbildung des untersuchten Pilzes der bei
den Brandpilzen, nämlich bei Tilletia bekannten, gleich. Die Anlage der
Sporen erfolgt an den Spitzen der Hyphenzweige und niemals intercalar.
Zwar habe ich öfters beobachtet, dass an beliebigen Stellen der sporen-
bildenden Hyphen mehrere Anschwellungen entstehen, wodurch die ganze
Hyphe knotig wird, doch kommen diese Anschwellungen bloss dadurch zu
Stande, dass die ursprünglich gleichmässig dicke Membran stellenweise
stark aufquillt (Fig. 8 f); im Gegentheil schwellen die Hyphenenden, an
denen die Sporenanlage erfolgt, stets unter bedeutender Ansammlung des
Plasmainhaltes an, während die Membran sich nicht verdickt und sogar
durch Ausdehnung dünner wird (Fig. 8 c, d, e, f).
Zur Zeit der Sporenbildung beginnen die Hyphen des Mycels zu
quellen, am frühesten die primären Mycelzweige, später die secundären,
welche an ihren Enden die oben erwähnten blasenföürmigen Sporenanlagen
führen; je mehr die Membran der Hyphen aufquillt, desto enger wird das
Lumen derselben, um schliesslich vollständig zu verschwinden, so dass die
sporenbildenden Hyphen mit der Zeit als solide, homogene, stark glänzende
Stränge erscheinen. Es wandert dabei das ganze Plasma der Hyphen unter
dem stets zunehmenden Drucke der aufgequollenen Membran nacht den
Hyphenenden zu, tritt in die blasenförmigen Endanschwellungen der Hyphen
ein und dehnt dieselben mehr und mehr aus.
Diese Anschwellungen sind anfangs meist verschiedenartig und ziemlich
unregelmässig gestaltet (Fig. 8 c, d, e); nachdem sie ihre definitive Grösse
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 354.
axxv)] ÜBER DIE BRANDKRANKBEIT DER TORFMOOSE. 537
erreicht haben, scheidet ihr Plasmainhalt eine eigene Membran aus, welche
die Sporenanlage von der Mutterhyphe abgrenzt; jetzt rundet sich die junge
Spore vollkommen ab, indem ihr feinkörniger Plasmainhalt eine grosse, oder
mehrere kleine Vacuolen erhält (Fig. 8 k, 1). Nachdem die zarte primäre
Membran der jungen Spore noch etwas an Dicke zugenommen hat, bekommt
sie eine äussere Sculptur, dass heisst, es fängt das Exosporium sich auszu-
bilden an. Zugleich verschwinden die ebenerwähnten Vacuolen, anstatt
welcher ein stark lichtbrechender, centraler Öltropfen im Plasmainhalte
jeder Spore erscheint (Fig. 8 m).
In diesem Entwickelungszustande bleiben die jungen Sporen noch auf
den Enden der Hyphenzweigen sitzen (Fig. 9 a) bis sämmtliche Mycelfäden
vollständig vergallerten. Auf den Längsschnitten der frischen Kapsel, welche
solehe junge Sporen enthält, ist der Sporensack dicht mit einer zähen Masse
erfüllt; diese Masse besteht hauptsächlich aus einer gallertartigen Substanz,
in welcher die jungen, noch farblosen Pilzsporen und die Reste der Zellen
des Sporensackgewebes (die Membranen der Sphagnumsporenmutterzellen
und Chlorophylikörner) eingelagert sind; hie und da sind auch die Reste der
sporenbildenden Hyphen zu unterscheiden; späterhin verschwinden letztere
vollständig und bleiben nur stellenweise als winzige den reifen Sporen an-
haftende Anhängsel erhalten (Fig. 8 1, Fig. 9 g). Die. an den vergallerteten
Hyphen enstehende Masse macht sich übrigens noch später dadurch kennt-
lich, dass sie in den Zwischenräumen der reifen Sporen erstarrt und sehr
verschieden gestaltete, farblose, durchsichtige Körper bildet, welche die
Abdrücke der Sporen auf ihrer Oberfläche führen (Fig. 9 h). Man kann
zuweilen einen solchen Körper mit den ihm fest anhaftenden Sporen finden
(Fig. 9 h unten).
Die in der gallertartigen Substanz eingelagerten jungen Sporen erschei-
nen bald einzeln, bald in kurzen Reihen, niemals aber regelmässig gruppen-
weise geordnet, wie es die Annahme Schimper’s verlangt, — es seien diese
Sporen je sedhszehn von normalen Sporenmutterzellen erzeugt. Die reihen-
weise geordneten Sporen bilden 3—4-gliedrige Ketten (Fig. 9 d, e) und
machen den Eindruck, als ob sie von einer und derselben Hyphe succedan
abgeschnürt würden ; es war aber in solchem Falle immer schwer zu ent-
scheiden, ob sie nicht zufällig an einander hafteten, was in einem mit zahl-
reichen Sporen dicht erfüllten Raume überhaupt sehr leicht geschehen kann.
Wie schon oben angegeben, habe ich die Sporen nur vereinzelt an den Enden
der Hyphen sich entwickeln gesehen; es finden jedoch auch abweichende
Fälle der Sporenbildung statt. Sa sah ich nicht selten die jungen Sporen
tief eingeschnürt oder mit blasenfürmigen Ausstülpungen versehen. Die
letzteren enthalten in der Regel nur. eine wässerige Flüssigkeit und sehr
Melangen biologiques. T. XIII, p. 855.
538 8. NAWASCHIN, [n. 8. ın
winzige, in lebhafter moleculärer Bewegung sich befindende Körnchen; daher
erscheinen letztere Sporen als der normalen Entwickelung unfähige Bildun-
gen (Fig. 9 f). Was aber die erwähnten Einschnürungen betrifft, so kann
ich nur eine Vermuthung aussprechen, dass die Hyphen vielleicht längere
Zeit in ihrer sporenbildenden Thätigkeit verbleiben und mehrere Sporen
abschnüren; es gelang mir indessen nicht dieses direct zu beobachten, da
ich nur in der Sporenbildung weit vorgeschrittene und nur noch an den
Zweigen die letzten, einzelnen Sporen abschnürenden Mycelien zu studiren
Gelegenheit hatte. In der That erschienen alle von mir untersuchten Kap-
seln zum Theil schon mit jungen Sporen erfüllt und waren jugendliche Zu-
stände der sporenbildenden Fäden nur in dem unteren Theile des Sporen-
sackes zu finden. |
Die Auflagerung des Exosporiums geschieht von aussen her, auf Kosten
der zwischen den Sporen sich befindenden Gallertmasse. Die durch Auflage-
rung entstehenden Verdickungen nehmen die Form ziemlich regelmässiger,
vieleckiger Täfelchen an, welche mit schmalen, rosa durchschimmernden
Zwischenräumen von einander getrennt bleiben. Diese Zwischenräume bil-
den ein sehr zierliches Netz, dessen Maschen meist 5—6-seitig sind (Fig.
9 g); auf dem optischen Querschnitte der reifen Spore erscheinen sie als
kleine Vertiefungen des Exosporiums (Fig. 8m). Während das Endosporium
völlig farblos bleibt, wird das Exosporium bei reifen Sporen ocker- bis
bräunlichgelb gefärbt. Die fertigen Sporen sind sehr klein: ihr Durchmesser
beträgt nämlich nur 11—12 u. Die reife, ausgetrocknete und zum Deckel-
abwerfen fertige Sphagnumkapsel enthält eine pulverartige, bräunliche
Masse der Pilzsporen, die auf dieselbe Weise wie normale Sphagnumsporen
ausgeschleudert werden.
Bei allen von mir angestellten Aussaatversuchen haben die Sporen des
untersuchten Pilzes sich als unkeimfähig erwiesen. Mehrere Wochen blieben
sie in verschiedenen Medien und auf verschiedenen Substraten (reines Was-
ser, feuchte Luft, verdünnte Gelatine oder Agar-Agar, Blätter und End-
knospen von Sphagnum) gänzlich unverändert. Ob sie noch unreif und zur
normalen Entwickelung unfähig waren, oder ob sie ihre Keimfähigkeit beim
Transporte und Aufbewahren in der Botanisirbüchse verloren haben, oder
endlich — ob ich mit Dauersporen zu thun hatte, deren Auskeimung erst
im folgenden Frühjahre eintreten sollte, konnte ich bisher nicht entscheiden,
weil mir seitdem kein für Aussaatversuche geeignetes Material zur Ver-
fügung stand. Ich glaube übrigens, diese Sporen als Dauersporen deuten zu
müssen, und zwar aus dem Grunde, weil die Infection der Sphagnumpflanze
aller Wahrscheinlichkeit nach im Frühjahr während der Befrüchtung der
Archegonien resp. der Anlage der Kapsel zu Stande kommt.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 856. . |
(XXXV)] ÜBER DIE BRANDKRANKHEIT DER TORFMOOBE. 539
Zum Schlusse will ich nun Alles, was die Natur des untersuchten Pilzes
betrifft, kurz zusammenfassen, um eine Charakteristik des neuen Organismus
zu gewinnen und damit seine Angehörigkeit zu einer bestimmten Gruppe der
Pilze festzustellen.
Das vegetative Mycel des Pilzes stellt feine, farblose, sparsam ver-
zweigte, wahrscheinlich unseptirte Fäden dar, welche zwischen den Zellen
des sterilen Gewebes des Sphagnum-Sporogons wachsen und mehrere, als
Haustorien fungirende Zweiglein in’s Innere der Zellen des oberen Endes
des Pseudopodiums treiben. In dem Sporensacke der Sphagnumkapsel, wo
der Pilz zur Sporenbildung gelangt, vermehrt sich das Mycel so reichlich,
dass ein dichtes Gewirr der Pilzfäden an die Stelle der Sphagnumsporen-
mutterzellen auftritt; die Sporenmutterzellen werden von den Pilzfäden bald
zerstört, bald zerdrückt. Die sporenbildenden Mycelfäden schwellen an den
Spitzen ihrer Endzweige, unter gleichzeitigem gallertartigem. Aufquellen
ihrer Membran, an. Der Inhalt jeder dieser Anschwellungen umgiebt sich mit
einer neuen Membran und wird zur jungen, anfangs farblosen Spore. In
diesem Zustande, der noch in das jugendliche Entwiekelungsstadium des
Sphagnumsporogons fällt, hat die von dem Sporensacke eingeschlossene farb-
lose Pilzmasse eine weiche, zähe, gallertartige Beschaffenheit. Diese Masse
färbt sich allmählich ocker- bis bräunlich-gelb, indem der primären Membran
der Sporen ein gelb-braunes Exosporium aufgelagert wird. Gleichzeitig löst
sich die gallertartige Membran der sporenbildenden Fäden durch Verschlei- ,
mung auf, so dass die Sporen sich isoliren, und der ganze Sporensackinhalt,
nach dem Vertrocknen der Sphagnumkapsel zur trockenen, ‘bräunlichen,
fein staubartigen Brandpilzmasse wird.
Hinsichtlich der Ausbildung innerhalb der Nährpflanze stimmt also der
untersuchte Pilz fast in allen Charakterzügen mit den typischen Ustilagineen
überein, mit dem Unterschiede nur, dass der Sphagnumbrandpilz, meinen
Untersuchungen nach, wahrscheinlich ein unseptirtes Mycel besitzt. Um nun
die Frage über die Angehörigkeit des neuen Pilzes zu einer der bekannten
Gattungen zu beantworten, sind weitere Untersuchungen über die Sporen-
auskeimung nothwendig, weil die Beschaffenheit des Promycels, resp. die
Art der Sporidienbildung als eins der wichtigsten Merkmale, nach welchen
die Ustilagineengattungen zu unterscheiden sind, anzusehen ist. Aller Wahr-
scheinlichkeit nach gehört der neue Brandpilz der Gattung Tilletia an, da
er sowohl hinsichtlich der Sporenbildung, als der Beschaffenheit der fertigen
Sporen mit den typischen Arten dieser Gattung vollkommen übereinstimmt.
Daher habe ich dem von mir untersuchten Sphagnumbrandpilze einen provi-
sorischen Namen — Tilletia Sphagni — gegeben.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 857. 36
540 8. NAWASCHIN, ÜBER DIE BRANDKRANKHEIT DER TORFMOOSE. [N. 8. Li
Erklärung der Abbildungen.
(Die fig. 1 a und b sind bei 12-facher; fig. 2 bei 54-, fig. 3 bei 800-, fig. 4, 5, 7 und 9 bei 600-,
fig. 6 bei 620-, fig. 8 bei 1000-facher Vergrösserung abgebildet).
Fig. 1a — eine erkrankte —, b — eine gesunde Sphagnumkapsel, wie sie im Juni im
Walde getroffen wurden.
Fig. 2. Medianer Längsschnitt durch eine erkrankte, unreife Kapsel; der Sporensack ist
mit den noch farblosen Pilzsporen erfüllt, die in eine zähe Substanz eingelagert sind. Sp. be-
deutet Sporensack, par. — Kapselwand, col. — Columella, sf. — Sporogonfuss, ps. — Pseudo-
podium,
Fig. 8. Ein kleiner Theil desselben Längsschnittes. e — die äussere, i — die innere Wan-
dung des Sporensackes.
Fig. 4 und 6. Zellen des Gewebes des oberen Endes des Pseudopodiums, die von Pilz-
hyphen durchsetzt sind,
Fig. 6. Ein Theil des vegetativen Mycel, dessen Fäden in Intercellularen des Gewebes des
Sporogonfusses wachsen.
Fig. 7. Längsschnitt des Sporensackes (sp) und der angrenzenden Theile der Kapselwand
(par) und der Columella (col). Zwischen den Sporenmutterzellen liegen die sporenbildenden
Pilzfäden mit deutlichen Sporenanlagen; in dem Parenchym der Kapselwand wachsen einige in
„den Sporensack durchdringende Hyphen. Im oberen Theile der Abbildung — eine fast reife
Spore.
Fig. 8 und 9. Verschiedene Entwickelungszustände der sporenbildenden Hyphen und der
Sporen. 9 b und c — zwei Gruppen der sporenbildenden Hyphen mit den Sporenanlagen. 9 g
unten — eine reife Spore im optischen Querschnitte gesehen. 9 h verschieden gestaltete Körper
von der erstarrten gallertartigen Substanz.
Melanges biologiques. T. XIII, p. 858.
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(xxxV)] 541
Détermination thermochimique de l’action du Césium métallique et de son
oxyde anhydre sur l’eau. Par N. Békétoff. (Lu le 12 mai 1892).
Dans mon dernier travail sur le Césium, présenté à l’Académie Impé-
riale des sciences le 8 Mai 1890, j'ai pu indiquer les propriétés physico-
chimiques de l’hydrate et des données incomplètes sur l’action du métal sur
l’eau. Il me restait pour compléter l'étude du Césium et par suite de toute
la serie des métaux alcalins à déterminer plus exactement l'action du métal
sur l’eau et surtout les propriétés thermochimiques de l’oxyde anhydre. Je
viens de compléter maintenant ces données importantes.
De tous les métaux alcalins le C&sium est le plus difficile à manier
grâce à ses propriétés physiques et chimiques. Presque liquide à la tempé-
rature ordinaire et le devenant à la moindre élévation de température il se
déverse brusquement, quand on plonge le tube, qui le contient dans l’eau et
alors au lieu d’une réaction régulière il produit une sorte d’explosion, qui
déverse l’eau du calorimètre et fait manquer l’expérience. D’un autre côté,
si pour éviter une réaction trop vive, on enferme le métal dans des tubes
très minces le contacte du métal avec l’eau est obstrué par la formation de
l'hydrate, qui ne peut pas se dissoudre librement et alors la réaction s'arrête
tout à fait ou dure trop longtemps. Dans tous les deux cas l’expérience est
manquée. Ce n’est qu’avec le temps, que j’ai pu vaincre ces difficultés, en
introduisant le métal dans des tubes recourbés et d’un diamètre déterminé —
3 m. m. intérieur. Avec des tubes pareils l’expérience pour la plupart
réussit— c’est à dire, que la réaction marche regulièrement et assez vite. —
Les expériences calorimétriques ont été exécutées dans un calorimètre en
argent et avec une quantité d’eau de 650 gr.; la quantité de métal employé
pour chaque expérience était de 2,2—2,5; l'élévation de la température de
l’eau du calorimètre a varié de 192 jusqu’à 154. La détermination se faisait
par un thermomètre de Bodin, dont les degrés étaient divisés en 50 parties;
Je suppose, que l'erreur maximum d'observation ne pouvait pas surpasser
5 L de division soit 350 de degré. Le nombre de calories obtenues variait de
51800 à 51420 ou en en moyenne-—51563 pour la réaction Cs-+-H,0 +-aq =
= #0 + aq + H; en ajoutant à cette quantité la chaleur, employée à la
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 259. - 86*
542 N. BEKETOFF, DÉTERMINATION THERMOCHIMIQUE DE L’ACTION N. 8. Ill
décomposition d’une demi-molécule d’eau 34500 on obtient le nombre
86063 cal. pour la formation d’une molécule de l’hydrate de Césium par
un atome de métal et pour la molécule c’est à dire pour la réaction
Cs, + O + H,0 + aq — 240 + aq = 172126. Cette quantité de chaleur
est la plus grande de tous les métaux alcalins, c’est donc le plus électropo-
sitif de tous les métaux, comme l’a observé encore l’illustre Bunsen. —
Cette détermination ne donne pas cependant toutes les données nécessaires
pour se rendre compte de l’énergie du métal par rapport à l’oxygène —
c’est à dire la chaleur de formation de l’oxyde anhydre par les éléments
Cs, -+ O = Cs,0.— Cette donnée ne peut pas être déterminée directement,
comme d’ailleurs pour les autres métaux; c’est toujours de la chaleur d’hy-
dration de l’oxyde anhydre, qu’on peut calculer la chaleur d’oxydation du
métal. — C’est ce que j'ai entrepris de réaliser — on sait combien de diffi-
cultés on rencontre à obtenir les oxydes alcalins anhydres et cette difficulté
augmente du Lithium au Césium, parce que la tendance à former des oxydes
supérieurs augmente avec le poids atomique, ainsi que la facilité avec
laquelle ces oxydes s’hydratent à l’air. Pour tourner toutes ces difficultés et
surtout pour prévenir autant que possible l’hydratation, j'ai du construire
un appareil spécial pour l’oxydation du Césium. Cet appareil se composait
d’un vase en cuivre de la forme d’un creuset à fond concave, dans lequel se
plaçait un creuset en argent juste de la même forme et grandeur, que
l'intérieur du creuset de cuivre d’une capacité de 18 c. m. c. Le creuset
d'argent pouvait être fermé par une plaque du même métal, sur laquelle
on plaçait une forte plaque de cuivre. Ce couvercle pouvait être serré contre
la plaque d’argent par une vis. De cette manière on obtenait une fermeture
hermétique et tout l’appareil pouvait être fortement chauffé au rouge sans
donner accès aux produits de la combustion de la lampe. L’oxydation du
métal se faisait dans le creuset en argent lui-même; de cette manière on
évitait la nécessité de transvaser l’oxyde dans un autre vase. Pour produire
l’oxydation elle-même on place le creuset en argent dans un exsiccateur en
verre spécialement adapté à cette opération; le vase supérieur a deux ouver-
tures; l’une est traversée par une baguette en argent, soutenue par une
petite cape en feuille de cautchouc; elle sert pour agiter le métal liquide,
contenu dans le creuset; une autre ouverture dans le vase supérieur laisse
passer un tube, amenant l’oxygène soigneusement desséché et purifié, qui
est nécessaire pour l'oxydation. L’oxygène était contenu dans un petit gazo-
mètre, dont on le déplaçait par de l’acide sulfurique concentré; le gazomètre
portait des divisions en centimètres cubes — de cette manière on pouvait
juger de la quantité d'oxygène absorbé par le métal — cette quantité ne
devait pas surpasser la quantité strictement nécessaire pour produire l’oxyde
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 260.
(xxx) | DU CÉSIUM MÉTALLIQUE ET DE SON OXYDE ANHYDRE SUR L'EAU. 543
normal C8,0. Dans un air entièrement sec et à la température ordinaire le
métal ne parait pas s’oxyder—ou du moins avec une extrême lenteur, c’est à
peine s’il se forme des traces d’un sousoxyde noirätre. Pour faciliter l’oxy-
dation l’exciccateur avec le creuset, contenant le Césium, fut placé sur du
sable, qui a été lentement chauffé à une température modérée de 60°— 90°;
l'oxydation continuait alors plus vite et quand on a jugé, que l’absorbtion
de l'oxygène devait être suffisante on cessa de chauffer et on intercepta
l’accès de l'oxygène. Après refroidissement le creuset en argent fut vite
couvert de sa plaque d’argent et placé dans le creuset en cuivre, qu’on
ferma à vis. — On chauffa alors l’appareil pendant une demi-heure à une
température, qui ne dépassait pas 300° et ensuite on le chauffa plus for-
tement j’usqu’au rouge en dévissant un peu le couvercle pour laisser passer
la vapeur du métal, s’il se trouvait en excès; mais cependant rien ne s’est
échappé du creuset, ce qui donnait à présumer, que le métal avait été
suroxydé.
Pour s’en convaincre et enfin pour savoir au juste quelle sorte d’oxyde
on avait obtenue, le creuset en argent fut découvert et on préleva une por-
tion de l’oxyde pour l'analyse. — L’oxyde obtenu d’une couleur foncée se
dissolvait dans l’eau sans dégagement de gaz et laissait un résidu insoluble,
composé d’un mélange d’argent métallique et d'oxyde d’argent, facilement
soluble dans l’acide sulfurique dilué; il été clair, que l’oxyde de Césium en
se suroxydant attaquait l’argent du creuset et formait une combinaison
analogue à celle, que j'avais déjà remarquée pendant l’oxydation du Potassium
c'est à dire un argentite probablement de la formule kg 0; dans lequel
l'argent tenait la place de l’hydrogène. L’oxyde obtenu ne pouvait donc pas
servir à une détermination calorimétrique. Alors pour détruire cette combi-
naison j’ajoutais à deux reprises une certaine quantité de Césium métallique
et je chauffais progressivement jusqu’au rouge le creuset d’argent placé
dans son enceinte de cuivre. Après cela l’oxyde de Césium obtenu, en se
dissolvant dans l’eau ne laissait que de l’argent métallique, avec des traces
d’oxyde d'argent. — C'est cet oxyde, qui m'a servi à déterminer sa chaleur
d’hydratation complète. — Environ 6 gr. de cet oxyde furent placés rapi-
dement dans un petit crible en argent et plongés dans l’eau du calorimètre.
L'expérience se passa très bien et se termina dans deux ou trois minutes.
La température de l’eau (695 gr.) monta de 2712; le liquide alcalin du
calorimètre fut filtré pour en séparer tout l’argent métallique avec les traces
d'oxyde d’argent. La titration du liquide donna le nombre de 6,105 de
Cs, O. — Le dépôt d’argent sur le filtre fut lavé à plusieurs reprises par de
l'acide sulfurique dilué et on détermina la quantité d'oxyde d’argent, qui
se trouvait dans l’oxyde de Césium employé. On a obtenu 0,173 Ag CI,
Mélanges phys. et chim. T. XII, p. 261.
544 N. BEKETOFF, DÉTERMINATION TBERMOCHINIQUE ETC. [x. s. 1
correspondant à 0,147 d’oxyde d’argent Ag,O. En calculant d’après cela le
rapport moléculaire des deux oxydes on arrive au nombre d’une molécule
d'oxyde d’argent pour 34 molécules d’oxyde de Césium C8 0 — par consé-
quent la composition de mon oxyde peut s'exprimer ainsi — 34 Cs,0 + Ag,0
ou probablement 33 Cs,0 + 2 4e 0 — c'est à dire, que des 34 molécules
de Cs, O une seule pouvait être combinée à l’oxyde d’argent. Cette quantité
d’argentate ne pouvait avoir qu’une influence insignifiante sur la quantité
de la chaleur dégagée par l’hydratation et la dissolution de l’oxyde anhydre.
La quantité de calories obtenues était de 1548 et pour la molécule
Cs,0 (282) 71600; en supposant, que l’oxyde d’argent en se combinant à
l’oxyde de Césium dégage même la moitié de la chaleur dégagée par la
première molécule d’eau, on doit ajouter à la chaleur obtenue celle, qui a
été employée à la décomposition de la combinaison — le calcul donne pour
cette quantité le nombre de 550 calories, en ajoutant on obtient pour la
réaction CO + H,0 +- aq — 2 ie) + aq = 72150. — La chaleur d’hy-
dratation complete de l’oxyde de Césium anhydre permet de calculer la
chaleur d’oxydation du métal lui-même, il n’y a qu’à retrancher le nombre
72150 de la quantité de chaleur par moi déterminée de la réaction
Ca+0+H,0 + aq = 280 + aq — 172126 elle est presque de 100.000
calories — 99976. Ce nombre est inférieur à la chaleur d’oxydation du
Lithium et du Natrium, mais il est plus fort que celui du Potassium et du
Rubidium. Le Césium fait donc exeption à la marche ordinaire des chaleurs
d’oxydation des métaux alcalins, pour lesquels cette chaleur baisse avec
l'élévation du poids atomique — cela tient probablement à son volume
atomique très élevé, qui est le plus grand de tous les métaux connus. Si
l'énergie de combinaison des métaux alcalins pour l’oxygène baisse avec le
poids atomique elle augmente d’un autre côté avec l'élévation du volume
atomique. — Quant au autres données thermochimiques de la formation de
l’hydrate de Césium elles ne présentent aucune exception à la règle générale
par moi observée, que la chaleur d’hydratation augmente avec le poids
atomique de 26,000 pour l’oxyde de Lithium, 55 g. c. pour le Na; 67 pour
K, et 70 pour Rb elle atteint pour le Césium 72 g. calories.
Toutes les données calorimétriques pour l’oxydation et l’hydratation
des métaux alcalins obtenues, je me propose dans un prochain mémoire de
présenter à l’Académie Impériale des sciences le résumé et la théorie des
phénomènes d'énergie chimique de ces métaux.
— HB un
Mélanges phys. et chim. T. XIII, p. 263.
(xxxv)] | 545
Variations de la latitude de Poulkovo observées au grand cercle vertical
dans les années 1882—91. Par M. Nyrén. (Lu le 20 janvier 1893).
(Avec deux planches).
Depuis plus de vingt ans, la discussion des observations faites au cercle
vertical d’Ertel, m’a fait douter si l’invariabilit& de la latitude fût déjà
suffisamment constatée par l’observation. A partir de ce temps j’ai introduit
des recherches sur cette question dans le programme des observations à
faire au dit instrument. Je regrette que mes travaux dans cette direction
présentent plus de lacunes qu’il ne soit à désirer. D’autres travaux plus
urgents m'ont forcé de les interrompre de temps à autre.
Cependant, une discussion préalable des observations de l’étoile polaire,
publiée dans le Bulletin de l’Académie en 1885, m’a donné pour notre
latitude des valeurs tellement anomales qu’on ne pouvait plus s'abstenir
de croire que cet élément fondamental de l'astronomie pratique, adopté
jusqu’alors comme invariable, subisse en réalité des variations bien mesu-
rables; en outre, que ces variations s’effectuent dans des intervalles assez
brefs, ce qui était en contradiction avec les resultats de mes recherches
antérieures qui portaient à croire qu’elles étaient de nature séculaire.
Ce fut dans ces considérations, qu’à l’occasion d’un voyage en été 1886
j'ai proposé à quelques astronomes Scandinaves d’organiser dans plusieurs
observatoires des séries d’observations simultanées sur la latitude, afin de
pouvoir reconnaître si le dit phénomène est de nature locale, ou si une région
plus étendue de la surface du globe participe aux fluctuations trouvées à
Poulkovo. Faute d’instruments qualifiés à l’examen d’un problème si délicat,
la coopération que nous nous étions proposée s’est bornée à deux séries
d'observations, l’une exécutée par M. Engström à l'observatoire de Lund,
l’autre par M. Geelmuyden à l'observatoire de Christiania. Cependant,
aussi ces séries, malgré le soin employé autant dans l'exécution que dans la
discussion, ne pouvaient répandre plus de lumière sur l'étendue du plt&no-
mène en question.
Plus tard M. Küstner par la discussion approfondie d’une série d’ob-
servations très soignées, exécutées à l’observatoire de Berlin («Neue Me-
thode zur Bestimmung der Aberrations-Constante etc.» Berlin, 1888) a fourni
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 858. \
546 M. NYREN, VARIATIONS DE LA LATITUDE DR POULKOVO [X. 8. u
une contribution très importante pour la dite question, en montrant que des
différences Observation — Calcul bien notables, dont il n’hésite pas d’attri-
buer l’origine à des variations de la latitude, se manifestent aussi dans
cette série.
C'est après ces recherches plus ou moins fragmentaires qu’on a orga-
nisé, sur les instances de M. Helmert, une coopération systématique sur
une base plus étendue. Il ne paraît pas nécessaire de rappeler ici les résul-
tats trouvés dans ces observations simultanées à Berlin, Potsdam, Prague et
Strassbourg, résultats qui mettaient hors de doute que les variations obser-
vées ne sont pas bornées à une localité restreinte; ni même les conclusions
tirées des séries observées simultanément en Europe et à Honoloulou, où la
latitude a augmenté dans le même temps où elle a diminué en Europe, ce qui
démontre que la cause de la variation de la latitude doit être cherchée dans
un déplacement successif de l’axe de rotation de la Terre. Par ces séries,
ainsi que par des observations instituées depuis juin 1890 à l’aide de l’in-
strument des passages établi dans le premier vertical de Poulkovo, il se
montre que l’amplitude de l’oscillation est restée à peu près la même — un
peu plus que 0”5 — dans les années qu’embrassent les observations. Quant
à la durée d’une révolution du Pôle instantané autour du Pôle moyen, ces
séries, vu que leur commencement ne date que de l’année 1889, ne peuvent
donner que des résultats assez incertains. Dans ces circonstances il sera
peut-être d’intérêt d'apprendre les conclusions auxquelles m’a conduit la
discussion des observations faites par moi au cercle vertical pendant les
années 1882—91.
Ayant pour but principal la détermination exacte des déclinaisons des
étoiles de notre Catalogue fondamental, les observations ne peuvent que
par une voie indirecte être utilisées en général pour des recherches sur la
variation de la latitude. Ce n’a été que l'étoile polaire et une couple d’autres
étoiles qui ont été observées directement pour cette dernière question. Vu
que l’&clat de la grande majorité de nos étoiles fondamentales ne permet
qu’on les observe que par nuit, il s'ensuit que les observations de la même étoile
tombent à peu près sur les mêmes mois des différentes années. De telle
sorte tous les phénomènes de période annuelle, affectant les distances zéni-
thales des étoiles, ne se manifesteront que très imparfaitement dans une telle
série. Rapporter un groupe d'étoiles sur les groupes adjacents, méthode dont
on & fait usage, avec succès brillant, dans les coopérations mentionnées,
n’aurait pas été possible dans le cas actuel; il s’y opposait d'un côté le
grand nombre des étoiles observées, de l’autre le nombre relativement
restreint des observations de chaque étoile. Il ne restait qu’à examiner
sous ce point de vue les observations de chaque étoile séparément. Mais si
Mélanges mathém. et astron, T. VII, p. 854.
(zxxV)] OBSERVERS AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1882—91. 547
les lieux d’une étoile observée en plusieurs années consécutives, sont assu-
jettis à quelque autre variation périodique que l’annuelle, il n’est pas à
douter qu’une telle loi, aussi par cette voie, se prononcera distinctement dans
l’ensemble des observations. |
La série d’observations examinées ici commence au mois de janvier 1882;
elle à été continuée avec quelques interruptions de sorte que le Catalogue pro-
prement dit fut achevé en 1887. Après cette époque toutes les observations
se rapportent, à peu d’exceptions près, directement à l’étude sur la variation
de la latitude. Le nombre total des observations employées ici est d'environ
6300, des étoiles observées d'environ 500, si les passages supérieurs et in-
férieurs sont séparément traités. Dans le dési : de faire coïncider les époques
moyennes des observations des différentes étoiles avec l’époque moyenne du
Catalogue, 1885.0, j’ai eu soin que les observations d’une année se distri-
buassent aussi uniformément que possible sur toutes les étoiles à déterminer.
Par cette précaution, de toutes les étoiles du Catalogue
14%, ont été observées en 3 années différentes,
40» » » » » 4 » »
33» » » » »5 » »
13» » » » » 6 » » ou plus.
Cette répartition des observations des mêmes étoiles sur des intervalles
de temps assez longs nous fournit ici l’avantage de pouvoir constater s’il se
montre dans les résidus annuels des traces d’écarts systématiques. Une oscil-
lation périodique qui avance ou retarde tout au moins d’un mois par an nous
ferait ainsi voir, dans le gros des étoiles observées, presque toutes les phases
d’une demi-période marquées dans les écarts de chacune d'elles. Par cette
raison la détermination de la période même, dans la supposition qu’elle soit
constante, ne devrait impliquer plus de difficultés.
Quant à l’amplitude maxima du phénomène en question, comme nous le
verrons ici, elle ne peut à la rigueur être déduite par cette voie. En effet
la période étant parfaitement inconnue de sorte que nous en ignorons non
seulement la durée, mais aussi le commencement et la fin, il ne nous reste
d’abord qu’à adopter comme exempte d’erreurs de la dite origine la moyenne
de toutes les observations d’une étoile. En mettant
öde... + ns
=
m
on suppose ainsi que la quantité &m correspond à une valeur moyenne de la
latitude, ou en d’autres termes, que les à, , à, ... dr se distribuent tout uniformé-
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 855.
548 M. NYREN, VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO [N. 8. I
ment sur les deux phases opposées de l’oscillation. Sans doute, pour la plu-
part des étoiles les observations satisferont de très près à cette condition.
Mais en d’autres cas il faut aussi admettre qu'elles n’embrassent qu’incom-
plètement les deux phases, que p. e. aux observations faites aux environs de
l'amplitude maxima il ne correspond point d'observations près de l’ampli-
tude minima. Alors on aura nécessairement, par la voie suivie ici de déter-
miner les amplitudes, des valeurs moins exactes: les amplitudes extrêmes
seront sans exception un peu aplaties. Quant au temps où les distances zé-
nithales du Pôle atteignent leur valeur moyenne, il est clair qu’une étoile
dont les observations ne se distribuent pas symmétriquement sur les phases
opposées, nous donnera aussi une valeur erronée pour cette époque. Mais
cette erreur ira tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre, de sorte que les
écarts individuels seront parfaitement éliminés de la moyenne d’un grand
nombre d'étoiles. On voit donc que les valeurs numériques trouvées ici
pour l’ouverture du cône engendré par l’axe de rotation du globe ne doivent
être regardées que comme des limites inférieures. Mais la durée d’une ré-
volution du Pôle, soit qu’on la déduise des époques des valeurs extrêmes,
soit qu’on utilise pour ce but les temps marqués par les valeurs möyennes
de l’ensemble des déclinaisons comparées, doit être exempte d’erreurs pro-
venant de la source mentionnée.
En combinant pour les recherches ici analysées les observations de dif-
férentes distances zénithales, il était nécessaire d’avoir égard à l'exactitude
différente. Pour cette raison les observations ont été divisées en 5 classes
que voici:
Dist. zén. Poids.
1 classe ... observations (incomplètes) de 0°— 4° 1.16
2 » » 4 —50 3.47
3 » » 50 —65 2.31
4» » 65 —76 1.—
5 » » de & Urs. min. — 6.38.
Les observations de plus de 76° de distance zénithale ont été exclues de
cette recherche. L’unit& de poids correspond à l’err. pr. + 0.41 d’une
observation.
Avant de comparer entre elles les observations d’une étoile, elles furent
toutes réduites au même excès de la température dans la salle d'observation
sur celle de l’air extérieur selon les résultats donnés dans les A.N. X 3138.
Cela fait chaque année fut divisée en 20 parties égales et les différences
0.— C. pour les observations instituées dans chaque intervalle furent com-
binées à une valeur moyenne, eu égard aux poids donnés ci-dessus. De cette
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 856.
axxv)] OBSERVÉES AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1882—91. 549
manière j’ai obtenu pour la latitude instantanée du cercle vertical, rap-
portée à une latitude moyenne encore indéterminée, les valeurs suivantes
avec les poids correspondants ainsi qu'avec le nombre des observations
employées. L, = latitude instantanée, Z,, = latitude moyenne.
Époque Lg — Im Poids Observations
1882.025 — 017 44.0 13
075 — 0.10 217.8 72
125 — 0.10 172.2 63
175 + 0.03 84.8 30
225 —+ 0.10 190.1 66
275 + 0.06 204.0 69
325 + 0.07 303.6 107
375 + 0.18 149.4 46
425 + 0.08 169.9 61
475 —+- 0.09 81.0 32
525 + 0.11 150.8 50
575 + 0.17 70.1 24
625 + 0.09 209.0 70
675 — 0.02 170.6 63
725 + 0.04 576.3 227
775 + 0.06 275.8 112
825 — 0.08 64.7 26
875 — 0.15 74.1 26
925 — 0.18 70.5 24
975 — 0.27 142.0 57
1883.025 — 0.06 158.0 64
075 — 0.16 82.4 31
125 — 0.04 282.4 109
175 — 0.01 152.0 63
225 — 0.04 188.4 73
275 + 0.10 147.7 57
325 — 0.02 63.5 16
375 +- 0.12 177.0 64
425 -+- 0.09 372.2 135
475 +- 0.12 299.4 113
525 + 0.11 52.6 20
625 + 0.11 252.7 91
675 + 0.17 189.6 69
725 + 0.12 176.3 61
775 + 0.05 292.7 93
825 —+- 0.04 184.1 70
875 + 0.15 75.8 29
925 + 0.17 17.0 8
975 — 0.09 49.4 20
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 357.
550
M. NYRÉN, VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO
Époque
1884.
1885.
1886.
025
075
125
475
525
Li — Im
— 0.20
+ 0.01
— 0.01
— 0.13
— 0.13
— 0.19
— 0.18
— 0.22
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 858.
Poids
b6.7
87.2
Observations
[N. 8 mi
(xxxv)]
OBSERVÉES AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1982—91.
Époque
1886.625
1887.025
1888.025
Le — Im
— 0.15
— 0.11
— 0.12
+ 0.01
— 0.06
+ 0.24
— 0.02
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 859.
Poids
Observations
651
552
M. NYRÉN, VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO
Époque
1889.12”
«5
325
375
1890.175
1891.175
875
925
1 Im
— 0.14
— 0.23
— 0.25
— 0.19 -
— 0.17
—+- 0.09
+ 0.07
+ 0.07
—+- 0.08
— 0.25
— 0.02
— 0.31
— 0.08
— (0.11
— 0.19
— 0.24
— 0.24
— 0.11
+- 0.02
+ 0.03
+ 0.35
+ 0.41
+ 0.42
Poids
3.0
56.2
133.3
12.7
Observations
[n. s. m
Pour mieux relever la signification des nombres donnés ici, ils ont été
marqués sur la planche I ci-jointe où le temps est représenté par l’abscisse,
les oscillations de la latitude par les ordonnées. L’err. pr. est ajoutée pour
chaque point. On y reconnaît au premier coup d’oeil que la distribution
des points n’est par fortuite; la périodicité se prononce spécialement dans les
premières années où les observations sont plus nombreuses.
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 860.
(xxxv)] OBSRRVÉES AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1882—91. 553
Cela reconnu, j’ai essayé de représenter par une courbe continue les va-
leurs moyennes des points isolés, eu égard à la sûreté de chaque point. En
examinant cette courbe de plus près, on y reconnaît des périodes assez ré-
gulières qui dans la durée ne peuvent différer de beaucoup les unes des
autres. Les époques des maxima se trouvent:
Maxima. Intervalles.
1882.46 416 jours.
83.60
449 »
84.83
416 »
85.97
431 »
87.15
494 »
88.31
475 »
89.61
497 »
91.94
Moyenne 432.8 jours.
Les intervalles des minima s'accordent moins bien; en attendant il
paraît cependant possible d'expliquer les écarts par des causes occasionnelles.
Pour plusieurs minima le nombre des observations est assez restreint, de
sorte que le tracé de la courbe y est encore assujetti à quelque incertitude.
En moyenne l’intervalle des minima est — 434 jours. Ces périodes coïu-
cident assez bien avec celle de 427 jours trouvée par M. Chandler.
Quant à l’amplitude des phases, il a déjà été expliqué plus haut, pour-
quoi on ne devait s'attendre à en trouver ici que des limites inférieures.
Vers la fin de la série où les observations pour le Catalogue étaient en gé-
n6ral terminées, les déviations trouvées dépendent presque exclusivement
des observations de « Urs. min., « Arietis, « Virginis, n Urs. maj. sp. et
& Bootis. Vu le grand nombre et la distribution étendue des observations
de ces étoiles, il n’est pas à douter que l'effet de la variation de la latitude
soit parfaitement éliminé de leurs positions moyennes. Par conséquent, des
observations de ces années doivent aussi résulter des amplitudes plus consi-
dérables. En effet cette attente n’a pas été frustrée, les oscillations atteignant,
dès 1887, des limites de beaucoup plus larges que jusqu’alors. Mais il se-
rait prématuré encore de vouloir tirer de ces déviations des valeurs numé-
riques exactes. En représentant tous les points marqués sur la planche par
une sinusojde, eu égard aux poids relatifs des différents points, j’ai trouvé
pour le rayon du cercle décrit par le Pôle instantané la valeur 0.145. —
Par la comparaison de notre courbe avec les résultats déduits des observa-
tions faites dans des observatoires situés sous d’autres longitudes terrestres,
il se montre que la direction du mouvement du Pôle est d'Ouest à Est.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 861.
554 M. NYRÉY ‘ATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO [N. 8. HI
Après avoir e avec sûreté que le Pôle de l’axe de rotation de la
Terre s’est ef ent déplacé dans le courant de la série examinée ici, il
s'élève de s la question si l’on doit, par l’application aux observations
isolées ” .ections empruntées à la courbe résultante, rapporter toutes les
obsr .s d’une même étoile à une position commune de l’axe terrestre?
4 „ment les positions moyennes à donner dans le Catalogue ne seront
ees par ces corrections que de peu de centièmes de seconde. D'ailleurs,
mme il a déjà été dit, ces corrections seront en général un peu plus petites,
que ne l’exigéraient les vraies oscillations du Pôle. Néanmoins il me paraît
plus rationnel d'appliquer ces corrections, quelques petites qu’elles soient, vu
que par ce moyen les positions définitives auront incontestablement gagné
en exactitude. En regardant la distribution des observations de chaque étoile
sur plusieurs années, on peut adopter comme sûr que dans aucun cas l'erreur
d’une position définitive, provenant d’une valeur trop faible de l’amplitude,
ne surpassera trois ou quatre centièmes de seconde. Par cette procédure on
aura le Catalogue si exact que le permettent les observations d’où il a été
dérivé.
En combinaison avec les recherches données ci-dessus il me paraît op-
portun de mentionner ici une autre série d'observations non publiées encore.
En été 1875 je commençais, dans le but de gagner une nouvelle déter-
mination de la constante de l’aberration, une série d'observations au grand
instrument des passages dans le premier vertical. Les variations périodiques
de la latitude n’étant pas encore connues, il ne me paraissait pas nécessaire
de comprendre dans ce programme d’autres objets que les 4 étoiles & Cas-
siopeiae, u Ursae maj., ı Draconis et o Draconis, dont l’éclat permettait de
les observer aussi par plein jour. En terminant la série au commencement
de 1879 j'avais rassemblé environ 250 observations. Cependant, dans la dis-
cussion immédiatement entreprise de ces observations il se montrait dans les
résultats de telles anomalies pour les différentes étoiles qu’il fallait conclure
qu'une faute essentielle dans l’instrument même ou dans son installation
avait influencé les observations de cette période. En réalité une explieation,
en apparence très satisfaisante, de ces anomalies se présentait dans un dé-
faut très grave de l'installation. Avec le temps le parquet dans la salle
d'observation s'était abaissé un peu de sorte qu'il était maintenant, du côté
boréal, en contact avec le pilier sur lequel repose l’instrament. Par une
série d'expériences il fut constaté que la lecture du niveau de l’axe horizontal
de l'instrument changeait de ‘0:07 si l'observateur se placa de l’un ou de
l’autre côté du pilier. Dans l'impossibilité d'examiner a posteriori si ce dé-
faut avait existé durant toute la période ou s’il avait affecté les observations
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 862.
(xxxv)] OBSRRVÉES AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1882—91. 555
au même degré dans toutes les saisons, il ne me resta qu’à rejeter toute
la série comme inutile pour le but proposé. .
Maintenant où la variation de la latitude n’est plus à révoquer en doute,
les grands écarts de nature régulière constatés alors peuvent bien être ex-
pliqués d’une autre maniefe; et si les recherches sur l’aberration ne gagne-
raient que peu ou plutôt rien en exactitude par cette série, elle nous four-
nira peut-être des données bien importantes pour les recherches sur la lati-
tude dans lesquelles à peu près tous les éléments sont encore à déterminer.
Par les deux séries d'observations exécutées par moi à l’instrament des
passages dans le premier vertical dans les années 1875 —78 et 1879—82,
on trouve pour les déclinaisons des quatre étoiles en moyenne:
1875.0
& Casiopeiae 59° 35’ 4:76
uv Ursae maj. 59 37 31.09
ı Draconis 59 24 16.17
o Draconis 59 14 9.36
En admettant ces déclinaisons comme correctes les lieux apphrents ont
été calculés à l’aide des «Tabulae Pulcovenses». Cela fait, j’ai réuni pour
les jours voisins les différences Observation — Calcul dans les groupes qu’on
trouve dans le tableau suivant:
Époque moyenne DL In Obs.
1875.54 + 0.20 6
55 + 0.23 6
56 —+ 0.16 6
60 + 0.30 3
76 + 0.10 4
82 + 0.26 5
92 — 0.32 7
76.03 — 0.33 d
08 — 0.48 4
12 — 0.47 5
20 — 0.07 3
29 + 0.04 5
33 + 0.13 5
38 — 0.09 5
43 — 0.26 ‘D
45 0.00 4
49 + 0.20 4
58 + 0.26 5
61 + 0.28 5
64 + 0.24 5
67 + 0.39 5
72 + 0.32 . 4
93 + 0.17 5
96 + 0.18 4
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 868, 97
556 M. NYRÉN, VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO [x. 8. ıu
Epoque moyenne Li— Im Obs.
1877.12 — 0.67 5
18 | — 0.36 5
27 — 0.58 5
37 — 0.20 5
42 — 0.36 ” 6
53 + 0.16 Ö
56 + 0.27 4.
57 + 0.48 4
76 + 0.09 4
84 + 0.04 4
94 + 0.04 2
78.08 — 0.14 5
14 — 0.14 6
18 — 0.72 5
24 — 0.26 5
\ 31 — 0.39 5
35 — 0.44 5
. 37 — 0.31 7
47 — 0.42 5
50 — 0.04 5
57 0.10 5
59 — 0.09 D
62 — 0.02 5
67 —- 0.04 5
70 ° -+ 0.09 5
77 + 0.18 6
89 + 0.43 2
99 + 0.76 3
L’err. pr. de ces écarts, si l’on ne considère que les erreurs accidentelles,
devrait être en moyenne de + 0.05. Cependant, le petit nombre de change-
ments de signe dans la liste nous démontre à l'évidence que les erreurs
accidentelles des observations n’y jouent qu’un rôle de peu d'influence. Ce
fait se prononce avec plus de clareté encore si l’on regarde la planche II où
les différences sont représentées graphiquement. Les grands sauts qui se
trouvent quelquefois entre les ordonnées voisines pourraient bien être ex-
pliqués par le contact mentionné.
L’essai de représenter par une courbe continue tous les points me donna
des ondes assez régulières. Il se présente dans cette courbe trois minima
distincts: 1876.08, 1877.22 et 1878.33. Pour augmenter la sûreté de
la durée d’une oscillation supposée constante, ces époques ont été combinées
avec les époques du milieu des quatre premiers maxima de la série discutée
plus haut. On a ainsi:
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 864.
(zxxv)] OBSERVÉES AU GRAND CERCLE VERTICAL DANS LES ANNÉES 1882—91. 557
1883.03 —1876.08 = 6.95 années
84.21— .77.22=6.99 »
85.40— 78.33—7.07 »
Moyenne = 7.003 années.
La série d’observations faites au cercle vertical ayant donné pour la
période d’une oscillation 433 jours, il paraît certain que l'intervalle moyen
de 7 ans correspond à 6 oscillations, c.-à-d. la période — 1.167 ans
— 426 jours. |
C’est avec cette période que j’ai calculé, par la méthode des moindres
carrés, la sinusoïde ponctuée sur la planche II, en donnant le même poids
à tous les points, excepté les deux derniers. L’amplitude se trouva ainsi
= 0.33. On obtient pour l’amplitude la valeur de 0:34 si l’on attribue aux
derniers points le même poids qu’aux autres.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 865. 97*
JA
IX
——
M. NYREN. Variations de le latitude de Poulkova.
1883 1886
48S INT BET ZEIT LORS, PAS OT 125 “285 AIS 425 SAS 685 ZBS ES SET 085
1890 15.91
145 SLT ORTS DIT 935 .088 ./85 225 BE 495 IIS AIS VOS ILS .925
. I
1 i i s l TV
À sd À
PES
950
2) ASTITORONNSCHE NAGRTICRION JE vues.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 867.
559
Sur les variations de la latitude de Poulkovo, observées au grand instrument
des passages, établi dans le premier vertical. Par S. Kostinsky.
(Lu le 17 février 1893).
(Avec une planche).
A partir du mois d'Avril 1890, notre Observatoire a pris part aux
recherches sur la question, très intéressante pour l’Astronomie et la Géodésie, _
concernant les variations des latitudes terrestres. On a employé dans ce but
notre grand instrument des passages de Repsold, établi dans le premier
vertical; toutes les observations sont faites par la méthode de W. Struvé
exclusivement sur les étoiles zénithales; par préférence on a observé les
quatre étoiles principales: 8 Cassiopeiae, u Ursae majoris, ı et o Draconis;
presque deux tiers de toutes les observations se rapportent à ces étoiles. Du
mois d'Avril 1890 jusqu’au mois de Juin 1891 (1-re série) les observations
sont faites et calculées par M. B. Wanach, astronome surnuméraire de
notre Observatoire!), et du mois de Juillet 1891 (2-me série) elles sont
exécutées par moi; la méthode du calcul est presque la même chez les deux
observateurs, mais dans l’article présent je parlerai exclusivement du calcul
de mes propres observations et je ne citerai que les résultats définitifs de la
première série, comme ils sont publiés par M. Wanach).
si.
Dans le calcul des observations on fixait l’attention particulière sur l’évi-
tation des erreurs systématiques de période annuelle; ces erreurs sont les
plus dangereuses à la recherche du phénomène, dont la période diffère peu
d’une année, et elles peuvent provenir principalement de deux causes:
1) du changement d'état de l'instrument avec la température et
2) de l’inexactitude des constantes, introduites dans le calcul (aberration,
parallaxes etc.). | |
Dans la méthode employée d'observation, où l'horloge et le niveau
jouent le rôle de mesureurs, les variations de la température peuvent
changer systématiquement la marthe diurne de l’horloge et la valeur d’une
1) À présent astronome à Strassbourg.
2) Astronomische Nachrichten Xe 8092.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 867. .
560 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATIDUDE DE POULKOVO, [N. 8. lil
division du niveau; quant au changement de la position et de la construction
de l’instrument il faut avoir en vue principalement les changements de son
azimut entre les passages de l’&toile dans l’Est et dans l’Ouest, puisque
les changements de l’inclinaison et de la collimation s’excluent; il faut
admettre seulement que ces dernieres sont constants durant fort peu
de temps — le temps nécessaire pour l’observation; cette admission est bien
fondée pour notre instrument, comme ce fut indiqué encore par W. Struve?).
Plus tard, pour donner la possibilité de contrôler l’azimut de l’instrument
aussi souvent que nous voulons, on a établi deux mires, qui ont reçu récem-
ment l’éclairage électrique; on fait la lecture de ces mires au commencement
et à la fin de chaque observation, et le changement déduit de l’azimut entre l'Est
et l’Ouest s’introduit dans le calcul; ainsi on exclue cette source d'erreurs.
On introduit aussi dans le calcul la correction de l’effet de la marche
diurne de l’horloge, employée pour les observations (Dent 586); on y par-
vient à l’aide de comparaisons avec l'horloge normale de l'Observatoire,
faites si souvent que possible; la marche de l’horloge normale (Kessels) est
excellente et toujours connue avec une exactitude suffisante‘. Il faut
remarquer que dans notre climat, où l'amplitude des variations annuelle de
la température atteint 50° Cels. et davantage, il est très difficile d’espérer
que l'horloge, qui se trouve toujours à la salle des observations, pourrait
marcher régulièrement pendant un temps plus long; il est donc nécessaire
de corriger de temps en temps la marche de l’horloge pour l’avoir toujours
assez petite; il faut dire la même chose par rapport à l’inclinaison de l’axe
horizontale de l’instrument.
La valeur angulaire d’une division du niveau (Reichel) a été déterminée
plusieurs fois par les deux observateurs à l’aide de l’examinateur des niveaux
de notre Observatoire; ces recherches ont été faites aux températures assez
diverses (de + 20° jusqu’au — 10° Cels.), ce qui a donné la possibilité de
.déduire l'influence de la température sur la valeur à déterminer; en exami-
nant toutes les déterminations de la valeur d’une division du niveau, faites
dès le 14 Avril 1890 jusqu’au 27 Août 1892, j'ai trouvé les résultats sui-
vants: de 28 déterminations, faites par M. Wanach:
— 146.34 — 0.38 t + 0.018 €
8) W. Struve. — Notice sur l’instrument des passages de Repsold, &tabli & l’Observatoire
de Poulkova dans le premier vertical (Bulletin scientifique publié par l’Académie Impér. des
Sciences de St.-Pétersbourg, T. X, Ne\: 14, 15, 16-1842). Voir aussi «Observations de Poulkova».
Vol. III.
4) Les comparaisons se font toutes les deux ou trois heures dans le courant des observa-
tions mêmes. La marche de l'horloge normale est acceptée pour l'intervalle Juin 1891—Février-
1892 d’après la détermination au grand instrument des passages d’Ertel (M. Sokoloff) et du
mois de Mars 1892—d’apr&s la détermination au cercle méridien de Repsold (M. Romberg).
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 868.
Lo
(XXXV)| OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ETABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 561
et de 14 déterminations, exécutées par moi:
= 142.04 — 0.38 ? + 0.023 F?
où s est la somme des déplacements de la bulle (en divisions du niveau)
pour un tour de la vis micrométrique de l’examinateur; on obtiendra la
valeur angulaire d’une division par la formule: | Br
nm 12075
P=——.
. L'accord presque complet des coéfficients de la température affirme sa
réalité; la difference de 413 dans les termes constants (ce qui correspond à
dp = 0.026) peut être aussi reélle; c’est pourquoi j’ai accepté pour les
réductions de la deuxième série (du 13 Juillet 1891 jusqu’au 30 Août
1892) la valeur d’une division du niveau d’après mes propres détermina-
tions, c’est-à-dire:
p = 0.848 + 0.0023 £— 000013 t?
où Z est la température en degrés de Réaumur; mais comme en général
Pinclinaison est petite, la petite inexactitude dans le terme constant ne peut
changer sensiblement les résultats 5).
Il faut remarquer encore que dans les calculs on tenait compte aussi
d’une petite correction systématique, qui dépend du changement de l’ascen-
sion droite de l'étoile entre les deux verticaux.
Pour apprécier l'influence de l’inexactitude de la constante de l’aberra-
tion sur les résultats je faisais tout le calcul parallèlement avec deux hypo-
thèses: une fois avec la constante de l’aberration = 20.445 et l’autre
fois avec 20.492°); on verra plus loin que ce changement de la constante
de 0.047 influe très peu sur les résultats définitifs; cela s'explique par
ce que les observations du même jour ou des jours voisins se rapportent
souvent aux étoiles très éloignées en ascension droite; c’est aussi très impor-
tant pour la diminution de l’influence des parallaxes et des erreurs instru-
mentales de période diurne; c’est pourquoi on avait bien taché d’arranger
les observations de manière qu’elles tombaient sur des heures du jour fort
diverses, autant que le permettaient la force optique de l'instrument et
l'éclat des étoiles observées; de quatre étoiles principales, dans les circon-
stances favorables on peut observer à Cassiop. (2”8) presque toute l’année,
— ı Draconis (3”0) près de 10 mois, — u Ursae majoris (3°6) 8 — 9 mois
et o Draconis (4”6) près de 6 mois.
5) Dans la deuxième série de 320 cas seulement pour 45 l’inclinaison atteignait 1”.
6) La première constante est celle de Struvé et la seconde — celle de M. Nyrén; il est
très probable que la valeur vraie se trouve entre ces deux nombres. Voir les travaux de M.
Nyrén, nouvelles recherches de M. Léwy etc.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 369.
562 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8. IH
Quant aux autres constantes de la réduction, nous remarquons que
l’inexactitude de la constante de la précession influe proportionellement au
temps et par conséquent n’est pas trop dangereuse à la recherche d’un phé-
nomène à période courte; aussi l'erreur dans la précession est compensée
partiellement par l'erreur dans le mouvement propre des étoiles, qui est
déduite de la comparaison de plusieurs catalogues”); on peut enfin accepter
pour une année que l'influence de l’erreur dans la constante de la nutation
est aussi presque proportionelle au temps (le terme principal); d’ailleurs
eette constante est connue avec une grande exactitude; des parallaxes de
quelques étoiles observées je parlerai plus bas.
8.2.
Comme résultats de toutes les réductions nous obtenons pour les étoiles
diverses une série de distances zénithales 9 — 6,, réduites à 1892.0; ici 9
est la latitude apparente®) à l’époque de l’observation et à,— la décli-
naison moyenne; nous tirons cette déclinaison moyenne pour les étoiles di-
verses de ces mêmes observations de la manière suivante: en combinant deux
par deux les observations des quatre étoiles principales, faites le même jour,
nous obtenons les différences de leurs déclinaisons moyennes indépen-
demment de la variation de la latitude; ainsi j’ai obtenu en moyenne:
Réduction Nombre
Les différences des déclin. à l’eberration de différences
207492 séparées.
$—u—= + 7 38298 + 0'036 + 0"005 19
6—ı=-+19 45.295 + 0.037 + 0.012 21
Ô—o— +25 2.467 + 0.025 + 0.036 . 13
t—v——1]2 6.888 + 0.036 — 0.017 16
o—u=—17 24.123 + 0.048 — 0.048 12
o—t—— 5 17.113 + 0.029 — 0.003 23
De là nous avons les plus probables valeurs des trois premières difié-
rences:
6 —u=-+- 7’ 38.337 + 0.025 — 0.002
6 —ı =-+19 45.282 + 0.025 + 0.020
6—0—=-+25 2.441 + 0.025 + 0.035
7) Pour la reduction de la deuxiéme série j’ai employé les mouvements propres des étoiles,
déduites par M. Wanach de la comparaison de 48 catalogues divers; voir Astron. Nachr.
Ns 3092.
8) Contrairement à la latitude moyenne @..
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 370.
—
——s
(xxxvV)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 563
Soit m la moyenne arithmétique des déclinaisons pour les quatre étoiles
données, nous aurons:
Declinaison.
ö6=m-+13' 6.515 + 0.013
v=m-+ 528.178 -+ 0.015
ı=m— 638.767 —0.007 (1892-0)
o=m—1155.926 — 0.022
Il est évident que les parallaxes des étoiles et l’inexactitude des con-
stantes influent d’autant moins sur les déclinaisons ainsi obtenues, que les
observations sont distribuées plus régulièrement dans le courant de l’an-
née; en tout cas les erreurs probables indiquées permettent d'admettre que
les valeurs relatives reçues de déclinaisons sont exactes jusqu’à quelques
centièmes de seconde.
Excepté les quatre étoiles principales, les résultats de la 2-me série
sont aussi fondés sur les observations des autres 11 étoiles, auxquelles se
rapportent 111 observations du nombre entier de 310; les déclinaisons
relatives pour six de ces étoiles (94 observ.) sont obtenues par un procédé
tout-à-fait analogue, en combinant leurs observations avec celles des étoiles
principales; par exemple-pour une étoile B. D. 59°. 2137 —% on a ob-
tenu:
Les différences des declin. Diff, séparées
Ô—x— +15 1 88140039 —+0046 7
v—cz—=-+ 723.532#0.047 —+-0.048 8
t—2=— 443,319+#+0.031 —0.016 13
o—2—=—10 0.542#0.022 —0.008 24
En remplaçant ici les déclinaisons des étoiles principales par leur va-
leurs, nous trouvons:
Déclinaison
.2—=m— 15'366 — 0033
z=m-—155.354 — 0.033
7=m—155.448 + 0.009 (1892-0)
z=m—155.384 — 0.014
L’accord des déterminations isolées est assez suffisant; en leurs donnant
les poids proportionnels au nombre des combinaisons avec chaque étoile
principale, nous aurons en moyenne:
La déclin. de B. D. 59°. 2137 —m— 1755”. 393 — 0014 (1892.0).
Ainsi on a obtenu pour les déclinaisons des étoiles observées les résul-
tats suivants:
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 371.
564 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. S. I
Ascension Réduction | Nombre
Etoiles. droite 1892.0 Déclinaison 1892.0 à l’aberr. des | Kost.-Wan.
" 207492 ober.
8 Cassiop. ...| 0* 374 | m— 54’ 4239 | — 0001 | 17 | + 0:00
6 Cassiop. ...| 118.8 | m—+13 6.515 | +.0.013 | 55 | — 0.01
2 H. Camel. .| 3 20.3 | m-+ 6 29.131 | — 0.001 | 13 | + 0.03
2 Lyncis ....| 6 10.1 | m—24 22.18 — 4 W
15 Lyncis ...| 6 47.9 | m—53 30.61 — 4 W
24 Lyncis ...| 7 33.9 | m—29 34.51 — 1 W
u Ursae maj. .| 9 43.3 | m—+ 5 28.178 | + 0.015 | 37 | + 0.04
74 Ursae maj.| 12 24.9 | m—27 18.92 — 5 W
75 Ursae maj.| 12 25.0 | m— 5 24.48 — 3 W
t Draconis ...| 15 22.5 | m— 6 38.767 | — 0.007 | 60 | — 0.02
$ Draconis...| 15 59.9 | m—36 5.440 | —— 0.010 | 6 | — 0.12
o Draconis...| 18 49.6 | m— 11 55.926 | — 0.022 | 47 | — 0.01
B. D. 59°2137| 19 51.6 | m— 1 55.393 | — 0.014 | 29 | + 0.03
2 H. Cephei..| 19 53.9 | m—53 51.638 | — 0.020 | 18'| — 0.04
1 Cassiop. ...| 23 2.0 | m—37 8.789 | — 0.012 | 11 | + 0.05
Dans la dernière colonne on trouve les différences entre mes détermina-
tions et celles de M. Wanach (1-re série); cette comparaison était faite avec
la constante de l’aberration = 20:492. On ne peut apercevoir dans ces
différences quelque marche systématique, et elles se trouvent tout-à-fait
dans les limites des erreurs probables des déterminations, à l’exception de
9 Draconis; mais le nombre des observations de cette dernière étoile est
trop petit et elles sont faites presque à la même époque de l’année, de plus:
cette étoile a un grand mouvement propre en déclinaison (-+- 0.35), qui
peut être un peu inexact; tout cela peut expliquer probablement la valeur
un peu plus grande de la différence indiquée. Partant de cet accord entre
les deux observateurs, j’ai accepté pour cinq étoiles, pour lesquelles je n’ai
que trop peu d'observations, les déclinaisons déduites par M. Wanach’) et
fondées sur un nombre d’observations plus grand; ces étoiles sont marquées
par la lettre W.
En comparant les différences isolées Ô —u, Ô—1 etc. avec leurs valeurs
moyennes, on peut calculer l’erreur probable d’une seule observation pour
chacune des quatre étoiles principales tout-à-fait indépendamment des va-
riations de la latitude; en effet, soit R, l'erreur probable d’une seule diffe-
rence Ô—v, R, — l’erreur probable d’une seule différence à — 1 et ainsi de
suite, nous aurons les équations conditionnelles suivantes:
9) Avec m—59° 27’ 18”99 (1892.0) d'après les déclinaisons données par lui.
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 872.
(XXXV)] OBS. AU GB. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 565
9 2 __ 2. a 2 … 2
+ r’=R’; tr + r?=R
2 2 __. 2, 9 2 _—. 2
8 3 __ 2, 2 2: __ 2
Ty +ri=Rk;); r+r/=R,
or et r, sont les erreurs probables cherchées; par cette voie j'ai
obtenu: l'erreur probable d’une seule observation
OÙ Ty r
pour à Cassiop. = —+#+0:096 + 0.019
» u Ursae maj. = + 0.122 # 0.016
» ı Dracon. —<+0.113 # 0.017
» o Dracon. == 0.079 # 0.024
Moyenne = =#+ 0.104 # 0.009
Il n’y a dans ces nombres aucune dépendance de la distance zénithale
des étoiles, de sorte qu’on peut accepter en général pour notre instrument
l'erreur probable d’une seule observation près de 0°1; il faut remarquer
que ce résultat est probablement encore un peu trop grand, parce que les
nombres cités contiennent encore une influence des parallaxes et des erreurs
de diverses constantes.
83,
En ajoutant les déclinaisons obtenues aux 9 — 6, séparées, nous avons
la série suivante des o—m"#, distribuées en ordre chronologique:
Epoque. o— m 1892.0 à en 492 Etoile. Images.
1891 91 | ee |: Te 18’
Juillet 13.3 59:16 + 0:03 L Drac.
16.3 59.03 + 4
16.5 59.73 + 0 0 Drac. 4
17.3 59.19 + 4 L 3
17.5 | 59.20 — 1 o 5
18.3 59.05 + 4 L 4—3
19.3 59.14 + 4 e 4—3
194 | 5868 58.68 + 0 o 3—2
20.3 59.00 + 4 L 4
20.4 59.22 + 1 2
20.5 59.17 — 1 B. D. 59°2137 2
20.7 59.32 — 9 à Cass. 5
21.3 59.07 + 4 L 4
21.4 59.02 + 2 0 2
RS
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 978.
566 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8.IH -
Reduction
Epoque. g— m 1892.0 à Paberr. 207492 Etoile. Images.
1891 + 0° 18’
Juillet 22.3 58.96 + 0.05 L 5
— 1 B. D. 5
+ 4 L 5.
0 0 3—4
— 1 B. D. 3
0 0 | 4—5
— 2 ö 3
Août 0 © 4—3
— 1 2 H. Ceph. 4
+ 5 t 5
0 2 H. 3
— 9 B. D. 3
+ 1 © 2
— 1 2 H. 2—3
0 B. D. 3
— |] ö 3
+ 5 L 5
+ 2 © 4—5
0 2H. 4
0 B. D. 4
+ 2 © 3—4 :
+ 1 B.D. 4
+ 5 l 4
+ 2 © 4
+ 1 © 4
+ 5 t 3
+ 2 0 4—3
+ |] 2H. 3
+ 1 B.D. 3
0 1 Cass 3
— |] B Cass. 3
— 2 Ô 4
+ 2 o 3
+ 1 B.D. 3:
+ 1 © 3
+ 2 2 H. 4
+ 1 BD. 3—4
Sept. + 2 B. D. 3
+ 2 0 3
+ 2 B. D. 3
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 874.
(xxxV)]
0B8. AU AR. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL.
29.5
Octobre 2.1
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 878.
+
E
em 1892.0 me Je-numo one] Mit — [im
a || ee SP
59.57
Chttete
ND G9 09 BR © ND CG NO mi mi © © NORD O9 me AD 5 © mi mi KO ND C0 ON mé RO RO KO GO © mW KO © NO N
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tt +44
tt +44
+++
Réduction
à l’aberr. 207492
0.00
Images.
3—4
3—4
567
568
Epoque.
1881
Octobre 3.9
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 876.
PRET
is
I:
—m 1892.0
+ 0 18’
59°44
Réduction
À l’aberr. 207492
Ittttt+ + |
++++l++t
Hr lt tt au
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©
et be O9 ND NO © © © D OO D D ND D D © DE DD DD) À OO D D ns me u O9 ee NO NO O9 NO à ut
8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DB LA LATITUDE DE POULKOVO,
Etoile.
Orr con DT 7° vw:
Images.
[N. 8. M
(zxxV)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ETABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 569
- Epoque. g—m 1892.0 à Papers 20740 | Etoile. Images
1891 TS or) ES
Novemb. 2.2 59/16 + 0.03 0 3
2.4 59.34 + 53 Ô 3
2.5 59.32 0 2 H. Camel. | 3—2
4.2 59.37 + 3 0 3
4.4 59.26 + 4 Ô 4
4.8 59.07 — 1 U 2
8.4 59.28 + 4 ö 3—4
8.5 85 | 59.44 + 1 2 H. Camel. 3
7 12.0 | 59.52 59.52 0 L 3—4
12.3 59.32 + 3 1C. 3—4
12.4 59.10 + 3 8 3
12.4 59.12 + 3 ô . 3
13.0 59.44 0 t 2—3
13.4 59.41 + 3 é 8
13.4 59.33 + 3 8
13.5 59.37 + 1 2 H. Camel. 3
140 | 59.26 59.26 0 l 3—2
14.3 59.47 + 4 1 C. 4
14.4 59.42 + 4 B 3
14.4 59,38 + 3 Ô 8
15.0 59.40 0 . 2
19.0 59.67 + 0 L 4—3
19.1 59.36 + |] 0 5
19.3 7 19.3 | 59.54 + 4 1 C. 4
19.3 59.48 + 4 B 4—3
23.0 59,57 0 L 3—4
23.1 59.17 + 1 o 3
26.4 59.20 + 4 Ô 3
27.0 59.56 — 2 L 3
Décemb. 7.9 59.12 — 9 L 3
8.1 59.32 + 1 Oo : 3
21.3 213 | 59.232 + 5 Ô — .
21.4 59.93? | + 3 2 H. Camel. 3
21.9 59.54 — 3 1 3
22.0 59.28 — |] © 3
22.3 59.14 + 4 Ô 3
22.9 59.37 — 3 l 2
1592
Janvier 1.3 58.99 + 5 3
2.3 58 23 | 58.99 + 4 Ô 3
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 377.
570 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. S. IH
Röduction
Epoque. ®—m 1892.0 | à l’aberr. 2074902 Etoile. Images.
1892 + 09 18°
Janvier 7.3 59°38 + 0.05 Ô 4— 3
7.3 59.34 + 92 2 H. Camel 3
17.3 59.15 + 2 2 H. Camel. | 3—2
20.2 59.13 + 5 Ô 3
21.2 59.37 + 4 6 3—4
21.2 59.55 + 5 Ô 2
21.3 58.96 + 4 2 H. Camel 3
23.2 59.03 + 4 B 3
23.2 58.81 + 4 Ô 3
23.3 59.04 + 3 2 H. Camel 3
24.2 58.91 + 4 Ô 4—3
25.2 58.79 + 4 6, 3
31.2 59.20 + 4 Ô 3
Février 6.2 59.29 + - 4 ÿ 3
6.3 59.28 + 3 2 H. Camel 3
17.2 58.94 + 3 ÿ 3
18.1 58.94 + 3 6 4—3
20.1 58.99 + À 6 4
20.2 59.01 +. 3 2 H. Camel 3
20.3 59.02 + 2 2 Lyncis 3—4
20.4 59.02 + 53 15 Lyneis 3
22.1 59.11 + 3 Ô 4
22.2 59.01 + 3 2 H. Camel. | 3—4
22.3 59.36 + 3 2 Lyncis 3
22.4 59.00 + 3 15 Lyncis 3
22.5 59.16 0 U 3—2
23.1 59.22 +. 3 ö 3
23.4 58.99? + |] 24 Lyncis 3
23.5 58.84 + 1 U 3—2
24.1 59.08 0 6 3
24.1 59.05 + 2 7 3
24.5 58.70 + | U 2—1
26.5 58.83 + 1 U 2
26.8 59.18 — 5 o 2—3
27.1 59.33 + 1 6 3
27.1 59.16 + À Ô 3
27.2 59.10 À + 3 2 H. Camel. 3
{
Mélanges mathém. et astron. T, VII, p. 878. :
(xxxV)]
OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ETABLI DANS LE PREMIER VERTICAL.
Avril 2.4
Melanges mathem. et astron. T. VII, p. 879.
Ir rrr Hr Hr HH
Reduction
à ’aberr. 20.492
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Etoile.
92 C O7
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Ô
U
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ö
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Ô
2 H. Camel.
2 Lyncis .
15 Lyncis
74 Ürs. ma).
| 75 Urs. màj.
2 Lyncis
15 Lyncis
74 Urs. ma].
75 Urs. m
a).
74 Urs. maj.
75 Urs. maj.
Images.
571
572 8. KOSTINSKY, SUR LES VARJATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8. II
Réduction
Epoque. | 9—m 1892.0 à l’aberr, 207498 Etoile. Images.
1892 + 0° 18’
Mai 9.5 58.98 — 0.02 t 3
9,9 58.95 — .] ö 2
10.3 59.04 + 3 U 3
10.9 58.88 — 2 ô : 3
11.5 58.72 0 L 2
12.3 59.06 + 4 U 4
12.4 59.02 + 4 74 Urs. maj. 3
19.2 58.98 + 4 U 3—4
+ 4 U 4
+ 4 74 Urs. maj. | 4—3
— 2 Ô 2—3
0 t 4
+ 5 U 4
0 t 3
— 92 Ô 2
1 t 4
0 L 3—4
Juin 59.07 + 5 U 3—2
4.4 59.14 + 2 L 2
5.4 58.79 + 1 L 3
7.4 58.48 + 1 L 3
7.5 58.76 + 1 $ Drac 3
7.8 58.82 — 29 Ô 3
9.4 59.03 + 3 L 3
9.4 59.13 + |]1 $ Drac 3
10.4 58.63 + 2 L 3
10.4 58.69 + |] $ Drac 3
11.4 58.76 + 1 t 2
13.4 58.85 + 1 ( 3
13.4 58.69 + 1 $ Drac 3
21.2 58.76 + 4 u 3
23.4 58.89 + 4 t 4
23.4 58.87 + 2 9 Drac 3
23.5 58.69 — 3 0 4
23.6 58.91 — 4 B.D. 4—3
27.5 58.92 — 2 © 3
29.4 58.82 + 3 L 3
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 890.
wızv)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL.
Epoque. er lee | mou [img 9—m 1892.0 Creme femme) on] Mile Jim an 490 Etoile. Images.
1892 RE CS CE TS RS PS
Juillet 58.94 — 0.02 0 3
58.83 + 3 L 3
58.78 — 2 (o) 2
58.57 — 3 B. D. 3
26.4 26.4 | 59.04 0 0 _
29.3 58.81 + 4 L —
31.3 58.82 + 5 L —
Août 18.4 | 58.88 | + 2 o 3
18.4 58.99 + 1 2 H. Ceph 3
20.2 59.22 + 5 L 4
20.4 59.33 + 1 o 4—3
23.2 59.12 + 4 L 3
23.2 59.43 + 5 8 Drac 3—4
24.4 59.11 + |] © 4—3
24.4 59.02 + |] 2 H. 3
24.4 59.18 0 B.D. 3
2952 | 59.37 | + 6 A 3
25.4 59.32 + 2 © 3
25.4 59.22 + 1 2 H. 3
25.4 59.18 + 2 B. D. . 3
25.5 59.25 0 1 Cass 3
30.3 59.10 + 2 © 3
30.4 59.13 + 1 B. D. 3
30.5 59.17 0 1 C. 3
30.6 58.83 0 B Cass. 3
30.6 59.14 — 2 ö 3
Remarques.
1. Les observations, marquées par un signe? sont douteuses.
2. Trois observations le 26, 29 et 31 Juillet 1892 sont faites par
M. Ditschenko.
573
3. L’öchelle des images est: 1 — très mauvaises, 2 = mauvaises, 3 —
médiocres, 4 — bonnes, 5 — excellentes.
Pour la représentation graphique j’ai partagé toutes les 310 observa-
tions en groupes indiquées (7 — 10 obs.) et j’ai pris la moyenne pour
chaque groupe avec des poids égaux; voici les résultats:
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 891.
. 38%
574
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 882.
8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DB LA LATITUDE DE POULKOVO,
Époque.
Juillet
Août
1891
Septembre
Octobre
Novembre
26.8
Décembre 94.7
Janvier
Février
Juillet
Août
1892
o— m 1892.0
+ 09 18’
5907
Rédaction
à l’aberr. 207492
LEE EEE EEE EEE EE SEE 4
ee
SEA
©
D Pi ND ND D NN en D De DD m mi NO ri NO mi NO © si em ©9
HD me bi NO ei ND © D. © D © 0 © Wa
Nombre
des observ.
D CD =J QD OÙ =3 =A = OÙ CD D «1 <© O0 O0 CD CD «© D I I I
pd
u"
© © © IN © © D © © SO NIS © D AD
.
[x. 8. mr
(xxxV)] 0B8. AU GR. INSTR. DES PASS., ETABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 575
Ces valeurs sont portées sur la planche (planche, TI); les erreurs pro-
bables de points isolés varient entre 0.03 — 0.04.
La courbe moyenne est tracée ainsi que la somme des carrés des dévia-
tions de points isolés soit autant petite que possible; de cette courbe nous
trouvons:
Maximum de la latitude 1891 Octobre 141); ®— m = + 0° 18’ 59:42
Minimum » » » 1892 Juin 15 o@—m—+0 18 58.81
De la première série on a trouvé:
Maximum de la latitude 1890 Septembre 14; 9 — m = + 0° 1859.40
Minimum » » » 1891 Avril 15, o—m— +0 18 58.80")
En comparant les résultats des deux séries, nous obtenons en moyenne:
l'amplitude = 0:60 et la période — 412 jours (de la comparaison des
époques des maxima la période = 395 j.,— des minima — 430 j.).
Il est évident que la courbe trouvée des variations de la latitude dévie
assez considérablement de la simple sinusoide '2); d’une part ces déviations
s'expliquent par les erreurs des observations, mais d’autre part il est
_possible qu’une partie de ces déviations soit réelle, parceque nous n’avons
encere aucun fondement scientifique pour l’admission, que la marche des
variations de la latitude satisfasse à une sinusoide simple; on peut supposer
plutôt que le caractère du phénomène est plus compliqué (Voir M. Chan-
dler «On the variation of latitude», VII. Astronomical Journal X 277);
enfin, certaines causes locales, par exemple les changements de la direction
de la ligne verticale, peuvent aussi avoir un influence troublante sur la
courbe considérée; les déviations analogues sont remarquées aussi dans les
autres séries des observations. Certaines déviations plus grandes de la courbe
moyenne peuvent être expliquées en partie, il me semble, par les parallaxes
des étoiles observées; j'ai déterminé de mes observations approximativement
les parallaxes des quatre étoiles principales; dans ce but j'ai exclu les varia-
tions de la latitude à l’aide de la courbe moyenne trouvée, et j’ai adopté la
constante de l’aberration — 20.492; voici les résultats: |
10) Cela diffère 10 jours de la détermination provisoire; voir mon article Astron. Nachr.
X 8112.
11) Avec m = 59° 27’ 18799 (1892.0). Astr. Nachr. A 3092.
12) On peut représenter approximativement les résultats de la 2-me série par la sinusoide
suivante: |
9 — Po = +0. 30. cos. [52° + 07787 (t — T)]
où T = le 5 Janvier 1892 et t — T est exprimé en jours moyens.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 388.
576 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8. II
Etoil Parall La correction L'erreur prob.| Les époques de la
toire. RERUAXE: de déelie. empl. d'ane observ. parallaxe en déclinaison
ag. in.
à Cassiop.-| + 0.029 + 0025! — 0009 +0/016/+0:116 Sept. 27 Mars 24
v Urs. maj. + 0.007 +0.037!—0.060+0.022/+0.130| Mars 1 Sept. 3
. Dracon. |+ 0.039 #0.019| — 0.007 +0.014 +0.110 Mai 16 Nov. 18
o Dracon. | — 0.014 +0.027| + 0.020 +0.018 +0.104 Juillet 2 Janv. 1
On voit que les parallaxes de ces étoiles sont très petites et seulement
à la parallaxe de ı Draconis on peut attribuer avec une grande probabilité
la valeur près de 0.04; la parallaxe négative de o Draconis s'explique tout-
à-fait par son erreur probable; nous obtenons des équations pour les paral-
laxes encore une preuve de l’exactitude des déclinaisons adoptées plus haut;
pour l'erreur probable d'une observation isolée nous avons en moyenne
+ 0'116, ce qui s’accord avec la détermination précédente. La comparaison
des. époques. des maxima et des minima des parallaxes en déclinaison avec
les époques des plus grandes déviations de la courbe moyenne (planche, I)
indique, à ce qu'il paraît, que les parallaxes de ces étoiles sont plus consi-
dérables que le calcul ne le montre, et qu’elles sont masquées seulement
par les erreurs des observations ); en tout cas cette question demande une
récherche plus exacte, fondée sur un nombre plus grand d’observations.
Jusqu'à présent je n’ai pas mentionné de la valeur absolue moyenne
de la latitude = 9,, la regardant comme une question secondaire pour notre
but prineipal; nous avons en moyenne pour les deux séries 9, — M + 0°
18° 59711 (1892.0) et il faut comaltre m = rum pour déterminer 9,;
voici le tableau des déclinaisons de ces quatre étoiles, tirées de quelques
nouveaux catalogues (pour 1875.0):
m
ı Dracon. | o Dracon.
Urs. maj.
59° 37’ | 59° 24 | 590 14’ | 59° 27’
32.59 | 16.00 , 9.47 i 45.84*
31.59 | 16.60 | 9.66 | 45.88*
Catalogues. | à Cass.
59° 36’
Obs. de Poulkovo, vol. XII, 1865 | 5.32
Auwers. Fundam. Catal....... | 5.66
Lor. Respighi. 1875......... | 4.96 | 30.88 | 16.71: 9.42 | 45.49
H. Romberg. 1875.......... | 5.05 , 31.13 | 16.07 | 9.47 | 45.43
Harvard Coll. 1875......... | 5.76 | 31.35 | 16.07 | 10.01 : 45.80
Ann. de l’Obs. de Bruxelles, T.VI, |
1865........,......... 8.77 |
30.68 tr 8.16 | 44.70
31.45 | 17.03 | 10.20 , 46.18
Lewis Boss. Fund. cat. 1875.. | 4.92 | 31.17 | 16.68| 9.28 | 4551
Cercle vertical de Culmi. super. 4.98 ! 3
3
Poulkovo'*). 1885 . inte | 4.74 |
Greenwich Nine-Year Cat. 1872 6.06
|
1.27 | 16.44 | 9.52 ' 45.55*
1.13 | 16.08 | 9.07 45.26
18) Le maximum de la parallaxe en déclinaison exige un abaissement de la courbe et le
minimum — une élévation.
14) M. Nyrén m’a communiqué aimablement ces dernières valeurs, qui dérivent de ses ob-
servations pour le catalogue fondamental de l’époque 1885.0
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 884.
(xxxV)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 577
Ce tableau est calculé avec les mêmes mouvements propres que toute la
série des observations; pour la réduction m à une époque quelconque nous
avons:
La variation annuelle de m = — 1.559 — 000067 € (1875 +1); la
réduction de 1875.0 à 1892.0 = — 26.60; du tableau nous avons en
moyenne m —= 59° 27’ 45.56 pour 1875.0 ou m = 59° 27’ 18.96 pour
1892.0; par conséquent @,=m -+e0° 18’ 59:11 = 59° 46’ 18.07; il est
évident que cette valeur de 9, est plus grande que la vérité, ce qui ne peut
étonner, vu, que certains catalogues domment systématiquement de trop
graudes déclinaisons pour toutes les quatre étoiles; il fut remarqué, il y a
déjà longtemps, que notre grand cercle vertical donne de trop grandes décli-
naisons pour les étoiles zénithales dans la culmination supérieure (voir le
tableau); cette circonstance a eu aussi une influence sur le catalogue fonda-
mental de Auwers'°). A l’exception des catalogues notés nous aurons en
moyenne m = 59° 27’ 45.48 (1875,0) et p,— 59°.46 17.99 1); il ne faut
pas oublier que les erreurs instrumentales constantes, qui sont étrangères
à notre but principal, doivent aussi influer sur la détermination de +.
$4+
Pour comparer les résultats des observations à Poulkovo avec ceux des
autres stations, je donne un tableau comparatif de courbes moyennes des
variations de la latitude trouvées à Berlin, Prague, Poulkovo et Honolulu
(Waikiki), en me servant des données, publiés dans les «Astronomische
Nachrichten» MM 3055,. 3092, 3131 etc. (voir planche, II). La-compa-
raison des trois premières courbes avec la dernière ne laisse aucun doute sur
la réalité du mouvement du pôle instantané de la rotation de la Terre sur
sa surface; d’après la théorie le pôle doit se mouvoir dans la direction de la
rotation diurne (de l’Ouest vers l’Est), c’est-à-dire: les phases homogènes du
phénomène doivent avoir lieu plus tard aux points, placés à l’Est, compa-
rativement à ceux de l'Ouest; en supposant le mouvement du pôle uniforme,
la différence des époques de la même phase pour les deux stations, dont les
longitudes diffèrent de À”, doit être égale à er où P est la période;
avec P= 412 jours nous trouvons que les époques des maxima et des mi-
nima doivent s’attarder à Poulkovo, en comparaison avec Berlin, de 18.8
jours: mais de l’observation nous avons: |
15) Voir M. H. Romberg «Catalog von 5684 Sternen für 1875.0. Einleitung.
16) Cela donne pour le centre de l'Observatoire 9, = 59° 46’ 18.66.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 885.
578 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIOSS DE LA LATITUDE DR POULKOVO, [N. 8. II
Phases. Berlin. | Poelkoro. | Poalk. — Berl.
Maximum 1890 | Septembre 2 | Septembre 14 | + 12 jours
Minimum 1891 | Mars 16 | Avril 15 | +30 »
Maximum 1891 | Octobre 1 | Octobre 14 | +13 »
En moyenne Poulk. — Berl. = + 18.3 jours, ce qui coincide très bien
avec la théorie. Il faut tenir compte Cependant que la determination des
époqués des maxima et des minima reste encore assez arbitraire; par exemple:
la fixation du maximum à Honolulu au 15 Avril 1892 est encore bien dou-
teuse, parce que la courbe se termine près de cette même époque (Astr.
Nachr. 3131, planche).
L’ayant en vue, il me parait plus admissible, pour la détermination de
la durée de la période, de comparer les époques, quand la latitude atteint
sa valeur moyenne, en croissant ou en décroissant; la petite erreur dans la
valeur adoptée de +, ne peut avoir influence nuisible sur une telle détermi-
nation, si on compare les époques homogènes; de cette manière, en adoptant
les valeurs suivantes de 9,'):
pour Berlin ©, — 52°30'17'31
» Prague 50 515.87
» Poulkovo 59 46 18.10
» Honolulu 21 16 24.93
nous obtenons à l’aide de courbes moyennes données les époques de la
valeur moyenne des latitudes:
1889 Avril 10 + | Mars 3 — —_
1889 Nov. 16 — | Nov. 4 — —
1890 Juin 4+| Mai 16 Mai 15 —
1890 Déc. 10 — | Déc. 9 Déc. 19 _—
1891 Jun 11 + | Juill. 8 Juill. 12 |— Juin 25
1892 Janv. 24 — | Févr. 19 Févr. 15 | Janv. 13
— + — + Aoüt 21 —
Les signes + et — indiquent la croissance ou la décroissance de la la-
titude; en comparant les époques avec le même signe, nous aurons les résul-
tats suivants: |
17) Ces valeurs sont les moyennes de tous les maxima et minima des latitudes.
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 886.
(xxxV)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 579
Anpli-
Période. : prorennes| tude. Moyennes.
420 jours 0"51
372 n
Berlin ... 389 398 | 0.51 0.54
410 0.59
439 0.52
+ 418
Prague... __400 423 | 0.44 0.50 .
437 0.55
423
Poulkovo .| * 406 414 | 0-60 | 0.60
— 413 0.61
Honolulu .|i P= 202 (404) | 0.54 | 0.54
Moyenne générale:
Période —411.5 # 4.0 jours
Amplitude = 0.541 + 0.012.
De la comparaison des époques des maxima et des minima on obtient
une période moindre de 15 jours.
A l’étude de toute question nouvelle il est très dangereux de baser les
recherches sur les idées préconçues concernant le caractère du phénomène;
c’est pourquoi il est très important d’avoir une méthode pour étudier le
mouvement du pôle, en excluant les hypothèses autant que possible. Ayant
à disposition des séries d’observations simultanées aux points de la surface
terrestre très éloignés en longitude, on peut déterminer le mouvement du
pôle ainsi: nous ne faisons qu’une seule admission, que les valeurs moyennes
des latitudes pour toutes les stations données fixent sur la surface terrestre
le même point M—la position moyenne du pôle terrestre (planche, III);
prenons le premier méridien !®) pour l’axe des X, l’axe des Y tournant vers
l'Est; soient enfin: la longitude occidentale d’un point == À, la distanee du
pôle instantané P de M==r et l’angle de la ligne MP avec l'axe X = w
(positif vers l'Est); alors pour une époque quelconque nous aurons:
cos (90° — p) = cos (90°— p,) : cos r + sin (90°— 9,) - sin r - cos (À + 0)
d’où, avec l’approximation toujours suffisante:
p — P="r + CO8 (À +- ©);
18) Le méridien moyen, passant par M.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 387.
580 . 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8. In
en remarquant d’ailleurs que —9,=4Ap, r. csw=zetr. sin w — y,
nous aurons une série d'équations:
x: COS}, — Y- sin À, — Jo, = 0
T-C08 À, — y- sind, — Ap, = 0
æ- COS), — y- sind, — dp, = 0
où n est égal au nombre des stations; pour quelque autre époque on obtien-
dra une série d'équations analogue, en ne changeant que les quantités As,
A2....... Ay; en résolvant ces équations par la méthode des moindres
carrés, nous aurons la série des plus probables valeurs des x et des y pour
les époques diverses; à l’aide de ces coordinates on peut construire la courbe
du mouvement du pôle; les coefficients des équations initiales étant constants
pour toutes les époques, nous aurons les coefficients des équations finales:
[aa] = ZcosÀ; [bb] =Xsin’!; [ab] =— 2 sin à - cos À
et les termes absolus:
[an] = —Z£Ap:cosÀ; [bn] —ZXAo:sin À.
Des équations finales nous avons:
[bn] . [ab] — [an]. [bb] .
D on]. [bo] Ta °
Y = [aa] .[bb] — [ad]? ?
le poids des =
[aa]. [bb] — [ab]? ,
[db]
le poids des y = Leer
Si les stations sont distribuses le plus avantageusement, la fonction
8 == [aa].[bb] — [ab]’=2 sin° À Z008?% — (Zsin‘-cosA)? doit avoir la plus
grande valeur; en différentiant S par rapport à variable quelconque X, nous
obtiendrons:
= — sin 2X, & c0s2X — cos 2X + Z sin 2À
et, de la condition = = 0:
Z sin 21
tg 24, — S cos21 !
comme cette égalité doit avoir lieu pour m quelconque, nous aurons:
tg 2À,, = tg 2A,
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 888.
(xxv)] OBS. AU GB. INSTR. DES PASS., ÉTABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 581
ou |
21 = 9À + k:180°.
d’où ” ?
An ,= k-90°;
cette condition sera satisfaite, si les stations seront’ distribuées à distances
égales .en longitude; dans le;cas de deux stations il faut que la différence
des longitudes soit 90°,:ce qui est évident.
J’ai appliqué ces considérations aux séries des observations ci-dessus
meutionnéés, en ajoutant encore une série d'observations à Rockville (Amé-
rique da Nord), récemment publiée; cette série embrasse le temps du mois
de Juin 1891 jusqu’au mois de Juillet 18921°). Ayant accepté le méridien
de Poalkovo comme le premier et prenant les valeurs Ap à l’aide de courbes
moyennes pour chaque vingtaine de jours, j’ai obtenu le tableau suivant ®):
” Stations.
y
16° 66 | 107° 29 | 1880 11° | (en centièmes de
/
À — 0° 0 15° 54 seconde)
Poulkovo | Prague.
"Berlin - Rockville “Honolulu x
Epoque.
189] Mai 30 |Ag=—0"20 0113! 0"03| +036
| +0:14|— 18.6 — 32.6
‘Juin 19) — 11- 07|+ 05+ 25+ 03|- 8.4 —24.2
Juil. 9 — O1+ 01+ 14/+ 15 — 07|+ 2.3 —17.3
‘ Juill. 29 +. 09+ 12/+ 22!+ 05|- 14|+12.8 —10.4
ne + 18 + 25 + 27- 01|- 21 +22.0 — 71
Sept. 7: + 95+ 33 + 31|— 07 — 251+28.7 — 3.1
Sept. 27! + 30:+ 37+ 33|— 12 — 27|+32.7 + 0.9
Oct. 17° + 30+ 37 + 33l— 17 — 26|+33.3 + 5.7
Nov. 6 + 27+ 33l+ 31|— 20!- 23|+309 + 9.5
_ Nov. je + 921+ 28|+ 26|—- 22 — 18|+26.2 +12.7
Déc. 16 | + 16:+ 921 + 19 — 23|— 11 +20.1 +15.9
1892 Janv. 5" + 10+ 14|+ 09|- 23/— 02|+12.3 +18.6
. Janv.25| + 06+ 08— 03— 20!+:07|+ 4.4 + 18.9
Févr.14! + O1+ O1 — 15— 15+ 14|— 8.8 +17.4
Mars 5, — 03 — 05— 21— 05+ 20|-10.8 + 9.9
Mars25 — 08 — 11|- 24 + 05 + 24 —-16.9 + 1.8
Avrill4! - 13— 16— 3|+ 91+ 271-931 —128
Mai 4 - 18— 17/— 97|+ 24|+ 27|-25.6 —15.5
Mai 24 - + 27|-26.7 — 13.3
24. — 18 — 26 + 21
En salçulant, nous trouvons. Z sinŸ À = + 1.092, Z cos* À = + 3.912,
ZsinÀ. 00a == -+ 0.395; le poids des x = 3.78 et — des y == 1.06;
- 19) United states Coast and Geodetic Survey. Bulletin À 95 «Observations at Rockville,
MD. for the variations of latitude in co-operation with the international Geodetic Association».
-1892.
20) Pour Rockville les Ap sont prises de la courbe moyenne, tracée par moi-même sur la
planche donnée dans le mémoire cité.
Mélanges mathém. et astron. T. va, p. 889.
582 8. KOSTINSKY, SUR LES VARIATIONS DE LA LATITUDE DE POULKOVO, [N. 8. II
ensuite nous obtenons les valeurs des x et y, données dans la dernière
colonne; à l’aide de ces valeurs j’ai tracé la courbe du mouvement du pôle
entre le 30 Mai 1891 et le 24 Mai 1892 (planche, II; échelle: 1 mm. =
0.01). La forme de cette courbe s'approche, il me semble, plus d’une ellipse
que d’an cercle, le grand axe d’ellipse ayant une longitude près de 25°—30°
vers l'Est de Poulkovo; mais il est évident que serait trop prématuré de
déduire quelques conclusions positives, en les basant sur des observations
de si pen de stations, d’ailleurs placées si desavantageusement; en effet: les
quatre stations sont placées très près de l’axe X, ce qu'explique que le
poids des æ est presque quatre fois plus grand que les poids des y. Pour
voir l’exactitude des points isolés de la courbe obtenue je donne ici les
résidus et la somme de leurs carrés pour chaque époque (en centièmes de
seconde):
© —= A obs. — Ap calc.
Époques. Poulkovo. | Prague. | Berlin. | Poulkovo. | Prague, | Berlin. | Rockrille. | Honolalu. | DO Rockville. | Honolulu. 20
1891 Mai 30| — 1 — À + 5 — 1 0 43
Juin 19 — 3 — 5 + 6 — 1 — 9 75
Juil, 9! — 3 : — 6 + 8 — 9 — 3 122
Juill. 29 | — 4 — 3 + 7 — 1 0 75
Août 18 — 4 + 2 + 4 — ] + 9 41
Sept. 71 —4| +4 | + 2 | — 1 + 4 53
Sept. 27 | — 3 + 6 + 2 — 1 +5 75
Oct. 17) — 3 + 6 + 3 — 1 + 6 ‚9
Nov. 6| — 4 + 5 + 4 — 2 + 7 110
Nov. 26 — 5 + 7 + 5 — 9 + 6 | 139
Déc. 16 — 4 + 7 + 5 — 2 | +7 | 143
1892 Janv. 5 | — 2 + 7 + 4 — ] + 7 |! 119
Janv.25 | + 2 + 9 — 1 — ] + 8 151
Févr. 14! + 5 +10 — 6 + 3 + 8 234
Mars 5 | + 8 + 8 — 8 + 2 + 8 260
Mars 25 | + 9 + 6 — 7 + 9 + 7 219
Avril 14 | +10 + 2 — 7 + 9 + 6 193
Mi 4 +8 + 4 — 8 | +1 + 4 161
Mai 24| + 3 + 4 — 4 0 + 4 50
Ces résidus ont un caractère systématique pour chaque station; la plu-
part de ces résidus s’expliquent probablement par les déviations considé-
rables de la courbe à Rockville de la marche vraie des variations de la lati-
tude; en effet, cette série d'observations influe le plus fort sur les résultats
obtenus par suite de la position exclusive de cette station par rapport aux
autres.
Mélanges mathem, et astron. T. VII, p. 890.
—
(xxxv)] OBS. AU GR. INSTR. DES PASS., ETABLI DANS LE PREMIER VERTICAL. 583
A l’aide de Zv* données nous trouvons en moyenne:
l'erreur probable d’une seule A9 = + 0.043
» » » » æ = + 0.022
» » » » y — + 0.042
Avec les données obtenues on peut tracer les plus probables courbes des
variations de la latitude pour les stations isolées; en déterminant à l’aide de
ces courbes les époques des maxima et des minima en 1891, nous obtenons:
Réduction au mér.
Observ. |Obs.— ce. de Poulkovo.
Poulkovo Maximum 1891 Octobre 15|Oct. 14 | — 1 j. 0 j.
Prague » » Octobre 5|0ct. 1 | — 4 + 17
Berlin » » Octobre 1|0ct. 3 | + 2 + 19
Rockville Minimum 1892 Janvier 1|Dec. 22?) —10 |-+122(-206)
Honolulu » 1891 Octobre 7 |Oct. 1 | — 6 7|+214(—206)
En réduisant toutes ces époques au méridien de Poulkovo avec une
période = 412 j., nous aurons:
Maximum 1891:
Poulkovo Octobre 15
Prague » 22
Berlin » 20
Rockville » 9
Honolulu » 15
Moyenne Octobre 16
Ainsi la plus probable époque du maximum en 1891 à Poulkovo est
l’Octobre 16 & 2 jours; cela s’accord bien avec l'observation.
Sans doute la courbe trouvée du mouvement du pôle n’est. qu’une pre-
mière approximation et je ne considère ces résultats que comme un exemple
et un premier essai en cette direction.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 891.
sky. Sur les variatims de la latitude de Ponlkovo.
Bull. de P Acad.
ISESEE Rn TIyI I TTTT|
RARES
HE LARSEE EE EEE
e —
EAN
BRREPARRI)IERNE
_
x
BI
ESERZENBERIUBNSBEE
F
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EH RERO EEE
Nat 1 1 | 1:
HR
PR SRE
DIT TITZ
DENE er
CNITITITII IT II
NELSSEREEEEE
CLICINTIIIIIIEI I
8 = 8 € à
3 3 3
He
0°18'59"40 | _|
RE = et Re A EEE me
Re
585
Sur les orbites des Biélides. Par Th. Brédikhine. (Lu le 17 mars 1893).
Dans les années 1872 et 1885, les météores produits par la comète
Biela furent observés en abondance le 27 novembre; ce jour-là leur nombre
montait jusqu’à 35000 dans six heures.
En 1892, le plus grand développement du phénomène a eu lieu le
23 novembre, et le nombre de météores ge présentait par quelques centaines
par heure. Il y a des personnes qui évaluent ce nombre jusqu’à plusieurs
milles (Nature, X 1214). Les jours voisins on n’a pu compter que quelques
apparitions, tout au plux dix, par heure.
Nous parlerons bientôt de la cause de ce déplacement du phénomène,
mais d’abord nous voulons exposer les observations et les résultats auxquels
elles conduisent.
$ 1.
En Europe, le mauvais temps mit obstacle à l’observation de l’essaim
du 23 novembre; en Amérique on a pu l’observer en plusieurs lieux. Les
meilleures observations pour déterminer les coordonnées des points radiants
sont faites à Brighton, près de Boston par M. E. Sawyer et publiées
dans l’Astronomical Journal, X 283, p. 146. Les voici:
Appar. Dispar.
N T. M. Bost. œ ö & 8 Grand.
1. 750" 26° +20° 255 +16° 3
2. 7 57 22.5 40.5 19 40.5 4
3. 8 4 21.5 29 21 19 1
4. 8 6 31 42.5 32.5 43 2
5. 8 8 31.5 42 33 42.5 4
6. 8 12 26 33 26 31.5 3
7. 8 15 26 31 26 29.5 3
8. 8 20 10 41.8 357 42 1
9. 8 22 35 40.5 40 41 2
10. 8 27 25 49 26.5 53 8
11. 8 40 46 48.5 55 50.5 3
12. 8 58 318 +35 32.5 +32 2
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 398.
586 TH. BRÉDIKBINE, [n. s. u
Appar. Dispar.
R T. M. Boat. œ Ô a ö Grand.
13. Sig" 23° +47 24° +49° 3
14. 95 26 28 26.5 21 2
15. 9 7 27 32.5 27.3 31
16. 9 13 27 41 27.5 41 3
17. 9 18 15 37 11 34.5 >1
18. 9 23 37.5 80 41 27 2
19. 9 25 12 40.5 4 40.5 2
20. 9 27 : 30 22.5 81.5 18 2
21. 9 47 55 47.5 67 48 2
22 10 47 163 65 176 56 > 1
23 10 55 49 24 59 16 1
24 11 7 55 24 60 19
25. 1113 79 + 6.5 85 + 2 >ı
Les coordonnées géographiques de Boston sont: pP = +-42° 23’ et
1 = 4" 44” à l’ouest de Greenwich. Les positions des météores portées sur
le réseau de la projection gnomomique me donnent, pour la moyenne arith-
métique des temps d'observation 9° 5”, les points de radiation suivants:
& ô Poids
1 — (13,17, 23).......... Vos 195 +395 3
2 — (10, 25)................... 21.0 345 2
3 — (18, 20)................... 22.5 405 2
4 — (3, 4, 5, 8, 9, 11, 14, 19, 21)..25.0 395 9
. 5 —(2,6,7, 15; 16)............. 26.0 41.0 5
6 —(1,12).................... 29.0 420 2
7 — (22, 24)............. pese 36.5 +380 2
Pour le milieu de l’aire de radiation on obtient:
a — 25.26, Ô —= + 39°56.
L’angle horaire de ce milieu étant 354° 14’, on a pour lui la distance
zénithale z= 5° 2’, et l’angle parallactique p = —-54° 6.
La longitude du Soleil est 242° 18’, pour le rayon vecteur de la Terre
on a lg R=9.99426, et par conséquent la longitude de l’apex L—152° 54).
Avec la valeur approchée de l’élongation e = 111° 34° et la valeur pa-
rabolique de D on obtient € —155° 33’ et puis, pour le calcul plus rigou-
roux, avec la vitesse elliptique de la comète, dont Igv — 8.3564, on déduit:
_IgD=—9.8732 et Igu — 8.0048; d'où, à l’aide des formules connues, on
obtient 1g#—9.9249. Avec cette valeur et la distance zénithale on
trouve dans la table de M. Schiaparelli ) = 27.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 894.
(zuır)] SUR LES ORBITES DES ‚BIELIDES. | 587
Pour la latitude de Boston, le logarithme du coefficient de l’aberration
diurne, exprimée en minutes d’arc, est 1.7566. Ainsi les corrections con-
cernant l’attraction de zénith seront:
Aa +28 et d—=—16, 7
et celles de l’aberration diurne .
Âa—— 74 et A8= + 3.
De cette manière les coordonnées corrigées du milieu de l'aire de radia-
_tion seront: |
a=24° 30 8 — + 39° 21’
d'où
1—837° 517 db <+-927° 1
Puis on a: ; |
0—=150°38 l'—354°11 V=— — 41° 42’
e 112 8 b 11 33 v ‘—47 1
e 155 54 s 11051 4 12 22
V désigne l’anomalie des météores et v — celle de la comète; on voit que
le périhélie des météores est de 5°3 en arrière de celui de la comète. L’in-
clinaison est tout à fait égale à celle de la comète.
Le 25 novembre, M. Morine à Poulkovo a tracé sur la carte 8 mété-
ores. Les positions de ces météores (pour l’époque de 1855.0) sont:
Appar. Dispar.
T. m. Poulk. a ô 3 ô
8* 5" 258 +19 252 + 90
8 55 . 5.2 26.4 1.6 24.0
1
2
3
4, . .
5.936 8.7 A18 . 2.4 38.8
> | |
7
8
En portant ces coordonnées sur le réseau de la prjetion gnomonique,
j'obtiens trois radiants:
nn d ö Poids
] — (3, 6)...... 21°0 —+-44°0 2
2 — (2, 4, 5,8).. 927.5 46.5 4
3 — (1,7)...... 35.5 <+41.0 2
Melanges mathém. et astron. T. VII, p. 395. 39
588 \ . TE. BREDIKHINE, [N. 8. nt
Le milieu de l’aire de radiation pour 9* 23"t. m. Poulk., eu égard aux
poids, est
a— 279, 8 — + 44.5.
Pour le moment donné ci-dessus on trouve l’angle horaire { = 358° 1’,
2= 15° 18°, p = — 3° 38. Avec la valeur approchée e = 108° 8 et
D = 0.7313, on trouve €’ — 152° 10”; puis lgv = 8.3655, Igu — 8.0568,
lgw = 8.1180 et lg — 9.9389, d'où ÿ = 64“ et 1g(0’.929 . cs p : 1)
= 1.5520. |
Les corrections pour l’attraction de zénith sont
Ax—+ 6 AS — — 64
et pour l’aberration
Aa = — 50 A8—+ 1!
En appliquant ces corrections, on obtient:
a = 27° 46° 8 —= + 43° 39
et
1—42°22" b=+2956.
Avec la longitude du Soleil À = 244° 3’ et 1g R= 9.99411, on trouve
‚ ls longitude de l’apex L = 154° 37 et puis:
— 148° 7’ b= 13°57’ V=—-45°35
e 109 9 s 112 48 vu —4 5
ge 152 51 i 15 10 V-ı=— 0 5
Le 24 novembre, à Poulkovo, M. Sokolof, — étant après minuit libre
de ses observations ordinaires, — a vu plusieurs Andromédides; dans lin-
tervalle de 30 minutes (13"—13*5) il en a compté six, sans les avoir portés
sur la carte.
A Rome, on a vu des Biélides les 17, 20, 21 nov.; le 17 en abondance
(Comptes rendus, 1893, X 13).
Le 26 novembre le ciel ne se découvrit que pour 50 minutes, 7" 30”
— 8° 20” — et M. Morine a tracé un seul météore.
Ce jour, à Archangelsk, à 3* 37” après midi, on a vu un beau bolide,
ayant la forme d’une comète; toute la ville, jusque dans l’intérieur des
maisons, en était vivement éclairée durant 30 secondes. Le diamètre appa-
rent du globe éblouissant égalait le tiers de la Lune; sa queue embrassait
25° et elle était d’un bleu du ciel; on prétend d’avoir entendu un faible
craquement.
Mélanges mathém. et astron. T, VII, p. 396.
(xxxv)] SUR LES ORBITES DES BIBLIDES. 589
Les deux observations communiquées à notre Société Astronomique
assignent au bolide les positions suivantes en azimut et en hauteur:
Appar. Dispar.
a h a h
1. 67 75° 67.5 15
IT 22.5 70 67.5 15
Dont la moyenne arithmétique est:
II 45 72.5 67.5 15
Les coordonn&es g&ographiques d’Archangelsk sont:
= +645, I=41%0 .
l'Est de Greenwich.
Avec ces données on obtient:
I u m
T. 25.0 - 1078 18.2
8. + 56.0 + 45.4 + 50.5 >} Apparition
a 279.8 294.5 285.8
Pour la disparition:
T 63.5
6 + 4.3
a 241.8
En portant sur le réseau central ces trois trajectoires apparentes et en
les prolongeant dans les directions opposées, nous trouvons qu’elles coupent
le cercle de déclinaison ayant l’ascension droite 25° dans les points suivants:
I u II
œ 8 (1 ô a, ô
25° +51l° 25° +31° 25° +41.
On s’apercoit que la ligne III passe tout près du centre de radiation des
Biélides, et les lignes I et IL sont disposées symétriquement au Nord et au
Sud de ce centre. Il est très probable que ce bolide appartient aux Biélides.
Les Biélides du 27 novembre ont été observés à Odessa (latitude +-46°
28:6, longitude 2° 3" 2° à l'Est de Greenwich) par MM. Kononowitch (k),
Orbinski (0) et Zvetinovitch (2). Leur carte a pour l’époque 1855.0.
Mélanges mathém, et astron. T. VI], p. 397. 99*
590 TH. BRÉDIKHINE, [n. s. m
Apparition Disparition
X Obs. T. m. d’Od.. œ à œ à Grand.
1. — k — 9 g" 39°0 10°5 35° 8° 4
9. — 0 — 954 115 32 13 61 3
3. — 0 — 956 165 74 190 60 2
4. — k — 10 14 28 2 25 —2 4
5, — 0 — 10 29 97 56 140 63 4
6. — 0 — 1031 109 38 130 80 2
7. — k — 10 34 7.5 12 4.5 4 3
8. — 0 — 1040 112 15 119 30 4
9. — k — 1045 17 — 9,5 12 —ıl 4
10. — 0 — 11 1 52 51 50 71 4
11. — k — 11 2 38 — 2.0 35 —4 4
12. — 0 — 11 3 73 59 44 63 3
13. — 0 — 1111 73 47 46 55 3
14. — k — 1112 59 48 39 49 8
15. — k — 11 23 47 2.6 44 — 9 3
16. — 0 — 11 34 115 63 160 58 5
17. — k — 11:44 25 24 29 21 4
18. — k — 11 46 32 20 25 16 3
19. — o — 11 50 63 61 62 76 5.
20. — 0 — 1151 21 41 3 35 3
21.— k — 11 51 29 49 3 35 3
29, — 0 — 1155 : 177 37 193 66 5
23. — k — 12 5 19 10 12 — 4 1
24. — z — 19 7 14.5 40.5 0 20 1
25. — 9 — 1211 23 24 357 22 3
26. — k — 1211 0 32 347 20 1
27. — 0 — 1213 5. 6 348 0 2
28. — k — 1216 345 14 352 2 4
29. — 0—1219° 115 92 175 68 3
30. — o — 12 33 43 43 35 50 4
81. — 0 — 12 36 28 27 15 31 5
32. — z — 12 38 30 38 15 35 2
33. — 0 — 12 39 35 37 19 31 3
34. — z — 1242 50 50 29 42 2
35. — 0 — 1246 3 58 35 73 3
86. — 0 — 1247 135 63 173 57 2
37. — k — 1257 .27 29 26 25 4
Les météores XX 2, 6, 8 et 22 sont isolés; les autres 33 donnent les
points radiants suivants, pour les temps respectifs #:
ö Poids
NX t a
1 — (28, 35).......... 12*31" 5440 +165 2
2 — (17, 25, 37)....... 12 17 25.6 24.0 8
3 — (7, 24)........... 11 20 34.0 55.0 2
4 — (18, 31).......... 12 11 38.0 -+ 23.0 2
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 898.
(xxıv)] . SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 591
N t a d Poids
5 — (3, 20, 21, 23, 30).. 11936” 430 #435 5
6 — (9, 32, 33)........ 12 0 46.0 39.0 3
7 — (10, 26, 34)....... 11 58 52.0 510 3
8 — (1, 5, 15, 27)...... 10 49 58.0 19.0 4
9 — (14, 29) .......... 11 46 63.0 475 2
10 — (11, 19).......... 11 26 63.0 15.0 2
11 — (4, 13, 36)....,... 11 24 : 74.0 46.5 3
12 — (19, 16).......... 11 19 78.5 -+-54.5 92
La moyenne arithmétique des temps est 1 143" t.m.Od., ou 9* 40” t. m.
Green. Pour cetemps on a A= 246°10 etlgR=9.99394, d’où L=156°42.
Les points de radiation sont très dispersés et par cela il est intéressant
de faire le calcul pour chaque point séparément. Avec la valeur approchée
e—101° 17", la valeur parabolique D=0.707,1gv=8.3861,1g Ÿ—8.2296,
on trouve gu = 8.1512 et Igw— 8.1928, d’où Ig(+) — 9,9584 et
Ig(0.929.c8p:#) = 1.6132.
Ainsi on aura: |
? £ lg sn p | lg cs p
| Ÿ
1 91° 15 78° 58 9,8460 9.8529 260
2 46 15 43 7 9,8620 9.8362 114
3 23 30 17 8 99715 9.5389, 48
4 32 15 34 58 9.8070 9.8852 91
. 5 18 30 ! 13 24 9.9745 9.5181 37
6 21 30 17 24 9,9264 9.7292 50
‚7 15 0 10 51 9,9763 9.5078, 30
8 — 815 28 19. 9,3187, 9.9902 19
9 —- 1 0 1 10 9.7711 9.9392, ô
10 — 4 0° 3139 8.9616, 9.9982 88
11 —15 30 10 38 9.9989, 8.9819 29
12 —21 15 1538 9.9667, 9.5764, 48
Attraction Aberration Somme
Aa 48 Az A Ax 88
1 — 190" — 185 + 7 — 19 — 189" —197’
2 — 91 — 78 — 31 —12 —122 — 90
3 — 78 + 17 — 66 —13 —144 + 4
4 — 63 — 70 — 38 — 9 —101 — 79
5 — 48 — 12 — 54 : —9 —102 — 2]
6 — 54 — 27 — 49 — 9 —103 — 56
70 —4 + 10 -653 -8 —108 + 2
8 + 17 — 77 — 43 + 2 — 26 — 75
9 — 3 + 3 — 61 — 1 — 64 + 2
10 + 8 — 88 —42 + 1 — 34 — 87
11 + 42 — 3 — 57 + 8 — 15 + 5
12 + 69 + 16 — 66 +12 + 3 + 28
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 399.
592
adoptant Ig D — 9.8495, on obtient:
© © I oO OR © D —
10
11
12
&
341°27°
24 4
32 12
36 55
41 54
44 53
50 48
58 10
62 33
63 2
74 21
* Ô
+ 13°22°
22 39
55 13
21 50
43 18
38 33
51 11
17 54
47 41
13 42
46 44
79 9 +55 7
,
€
173°10
160 30
145 35
154 44
146 5
145 46
138 50
145 44
132 9
135 0
123 19
119 50
b’
+ 5°57
3
348°15"
TH. BREDIKHINE,
b
+ 19°34’
+ 11 45
+ 39 14
+ 6 51
+ 25 50
+ 20 37
+ 31 26
— 2]5
+ 26 9
— 719
+ 23 55
+ 31 56
8
93°25'
108 52
115 33
115 2
119 57
121 39
124 8
124 14
131 43
134 32
139 34
136 42
0
119°23
165 34
139 45
172 27
153 30
158 54
148 29
[n. 8. m
La correction due à la précession est Ax = +36 et A3 — +9; en
€
157°24°
125 13
101 47
114 48
102 25
102 1
93 57
101 58
87 13
90 0
79 18
76 25
;
+ 5°58’
+ 5 3
+ 23 53
+ 3 33
+ 16 42
+ 13 46
+ 24 34
— 134
+26 0
— 715
+32 7
— 43 30
La valeur moyenne de i, eu égard aux poids, est 15.0; la valeur mo-
yenne V = — 64°, et, comme pour la comète v = —44°, on trouve F —v
— —20°. Ce déplacement des périhélies doit attirer notre attention, et
nous en parlerons plus tard. Si nous prenons simplement la moyenne arith-
métique des radiants non corrigés auparavant, alors, en la corrigeant con-
venablement, nous aurons
I=54°8, b= 17° 39
et puis
08 —=161°57 8— 122°28
e 101 51 = — 64. 9
€ 145 38 i= 12°0
Les radiants étant trop dispersés, la seconde méthode de correction ne
peut pas être réputée suffisante.
Mélanges mathem. et astron. T. VII, p. 400.
(xxzV)] SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 593
Pour que le phénomène soit plus conau dans ses détails, il ne sera pas
superflu de citer ici quelques notes et remarques concernant ce sujet.
D'après quelques observateurs on pourrait prétendre que l’apparition
des météores ait cessé après le 23 novembre; mais nous avons plus haut
présenté et calculé les observations des 25 et 27 novembre. Il est ainsi
certain que la Terre les rencontrait dans une quantité plus au moins grande
du 17 au 27 novembre.
Ainsi, M. Gruss, à Prague, dans son article sur les météores de no-
vembre (19—27), écrit entre autres (Astr. Nachr., & 3152): «Nov. 24,
Abends, 8° — sehr wenige».
Dans l’article cité de M. Sawyer nous trouvons la remarque: «The
shower appeared shortlived, as only one or two were observed on the fol-
lowing nights, Nov. 24, 25 and 26». Il est digne d’attention qu'avant
l’époque de maximum, le 19 sovembre, entre 8"—9" du soir M. Gruss a
vu — «einige helle Sternschnuppen».
En général l’époque de maximum est suivie et précédée des apparitions
plus au moins faibles. Malheureusement, du 20 au 22 novembre le mauvais
temps mit obstacle aux observations. .
Il est aussi important d'entendre que le courant du 27 novembre était
assez riche quelques heures après les observations d’Odessa.
Ainsi M. Newton dit dans son article sur les météores de novembre
(American Journal of Science, M 265), qu'entre 8” et 11", près de New
Orleans quelques voyageurs de sa connaissance ont vu une grande quantité
de ces météores, qui tombaient en groupes deux et plusieurs à la fois.
L’espoir de pouvoir compter ces météores parut impossible à ces voyageurs.
Nouvelle-Orléans se trouve à 8° à l'Ouest d’Odessa, et par conséquent l’es-
saim aurait pu être observé ici (à Odessa) seulement entre les 4—7 heures
du matin. |
L'’épaisseur de l’essaim du 23 novembre s’exprime par le nombre horaire
de ses météores. Or, le Prof. Newton à New-Haven, après 10 heures du
soir pouvait compter lui seul 10 météores par minute, ce qui donne le
nombre horaire égal à 600. Le prof. Eastman à Washington compta
327 met. dans 53 minutes. Cette fréquence paraît avoir duré jusqu’à 11°4.
| M. Kirkwood (Publications of the Pacific, M 26, 1892; p. 253) dit
qu’en Californie le courant a commencé dans le crépuscule du 23 novembre,
et que durant 40 minutes au commencement du soir il a pu compter 150
météores. Le nombre total de météores a dû monter, d'après lui, jusqu’à
1000 entre les 8" et 11°.
= M. Perrine, à Alameda (Californie), entre les 7" 32" et 8* 50" a
compté 1013 météores (Astr. Journ., M 283).
Mélanges mathém. et astron. T. VIJ, p. 401.
594 TH. BREDIKHINE, [n. 8. u
M. Sawyer affirme que les météores avaient un mouvement lent, qu’ils
étaient généralement assez lumineux et qu’ils tombaient ordinairement par
groupes. Cette dernière circonstance est confirmée par plusieurs autres
observateurs, par ex. par M. Rees (ibid.) qui s'exprime ainsi: «A curious
feature of the fall, as it appeared to me, was the explosion in groups. No
meteors would be seen for a few minutes, then one could count five or more
falling almost at the same time, in the same portion of the sky».
M. Hagen dit que les météores (ibid.) présentaient toutes les grandeurs,
depuis la première jusqu’à la plus faible, quelquesuns égalaient la grandeur
de Jupiter. 5
L’aire de radiation d'après les uns était assez restreinte, par ex. d’après
M. Hagen dans un petit nombre de météores seulement on pouvait remar-
quer la direction s’écartant du point général de radiation. Beaucoup de
flèches faibles et courtes paraissaient couper dans toutes les directions les
alentours du point radiant, en dedans d’un cercle de 10 degrés environ.
Presque le même fait est constaté par M. Perrine.
A M. Eastman les météores ont paru être dispersés de manière à
rendre difficile la détermination du point radiant.
Outre la position du point radiant déduite plus haut des observations
de M. Sawyer, on a encore quelques données, exposées sommairement:
ainsi, M. Boraston (Nature, ® 1214) donne pour le radiant «== 28°,
8 == -+36°; d'après M. Eastman on a & == 23°8, 5 == + 51°; à l’aide de
quelques dessins M. Newton trouve «— 25°, 6=-+35°; d’après M. Hussey
(Amer. Journ. X 276) «= 24°8, 5 = +42°; d'après M. Sawyer a=25°,
8 — +-41° et d’après M. Rees, à New-York, « = 21%6, 3 = +439.
A l'exception du radiant de M. Eastman, les autres ont des coordon-
nées très concordantes entre elles pour ce genre d’observation, et on en doit
conclure que l'étendue de l’aire de radiation était en effet assez modique,
en tout cas moins considérable qu’elle ne l’était le 27 novembre, d’après les
observations à Odessa, où la radiation se présentait très dispersee, non-
obstant l’affaiblissement énorme du phénomène à partir du 23 novembre.
Dans mon Mémoire sur les Andromédides (Bulletin, T. VII) les correc-
tions dues à l’attraction de zénith et à l’aberration diurne, par mégarde ne
sont pas appliquées. avec justesse. Je saisis l’occasion de faire la correction
convenable, quoique le résultat de cette correction soit tout à fait insensible.
En corrigeant les 8 radiants principaux, on a « = 26.67, à — 43.81, d'où
l—41°37 b= 30° 257.
Mélanges mathém, et astron. T. VII, p. 402.
»
(xxxv)] SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 595
Comme L = 156° 31’, on trouve:
0= 147° 5 b'— 13°39 == — 42.8
e 11117 l 8358 33 v — 42.8
e 154 14 8 11124 i= 147
Dans le Mémoire cité on a trouvé = 14°4.
Les radiants corrigés étant portés sur la carte produisent un petit chan-
gement dans le dessin de la disposition relative des radiants.
A propos de cette correction il est à noter que les formules pour le calcul
de l’aberration diurne du mouvement et de l’attraction de zénith ont des
signes erronés presque dans tous les ouvrages concernant ce sujet; elles sont
corrigées dans le «Vierteljahrschrift» mais là aussi la valeur donnée de la
constante de l’aberration du mouvement est dite exprimée en degrés. Ainsi
il ne sera pas superflu de donner ici un exposé succinct de ces formules. Les
significations des lettres y sont ou très connues, ou se devinent de prime
abord. Ajoutons ici la formule pour le ealcul de la longitude de l’apex et de
l'angle horaire t. | ,
| 0=T+ a
CS2Z = Sn: SNÔ + CSP : CSÔ : CST
CSP:SNZ = 8: CSÈ — CSP: SNÈ : CST
SNP-SNZ = SNT-CSP
= — 1}; lg V— 8.2296 — 10; Igk— 8.23558 — 10
Pour la parabole |
v — k1 2,
= (à—2)
pour l’ellipse:
V:v=D, sn (@— e) = D-sne,
où € est une valeur approchée.
___v.sne _ V.sne ,
me sn(e — «)?
w? = uw? + 2gR;
lg (29R) = 5.62591 — 10 (pour @ = 45°),
d’où on obtient Ig (2)
Avec cette dernière valeur et z on entre dans la table de M. Schiapa-
relli pour y trouver Ÿ.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 408.
596 | TH. BREDIKHINE, [n. 8. m
Puis, pour l’aberration:
Aa = — 299 car : sec 3 : csp
A — — À .snr-sn8- cs?
et pour l'attraction de zénith:
Ag = — Y-snp:secô
48 = — d-csp.
288 est exprimé en minutes d’arc et pas en degrés.
w
w = 100° 21.3 + 1.028 (€ — 1850)
- 1 — 1 1—
où À est la longitude du Soleil et Z celle de l’apex.
$ 2.
Il s’agit maintenant de voir à cause de quoi l’essaim principal s’est dé-
placé du 27 novembre au 23 novembre, en ayant changé ainsi son noeud
de 4° à peu près (246° 8 —242° 18°. |
En examinant le mouvement de la comète de Biela, ou plutôt des cor-
puscules qui la remplacent et qui ont le même temps de révolution, — nous
voyons qu'elles ont dû subir des fortes perturbations de la part de Jupiter
dans l'intervalle de 1889.5 à 1891.5.
Pour le calcul de ces perturbations nous pouvons appliquer les formules
employées dans notre Mémoire «Sur la dispersion des points radiants de
met&ores». Pour faciliter l’évaluation des coefficients différentiels, on peut
diviser l'orbite en parties de deux à deux degrés de l’anomalie vraie. Dans
ce cas l’intervalle À ne sera plus constant, et pour remédier à cet inconvé-
nient il faut introduire dans le calcul pour chacun des points de l'orbite la
moyenne arithméthique des deux valeurs de À: précédente et suivante par
rapport à ce point.
Dans la table ci-dessous À est déjà cette moyenne arithmétique. Les
éléments de l’orbite sont:
T— 6.672 r=110 24
Iga 0.54951 A 246 8.0
e 0.75359 à 12 22.0
Pour le mouvement moyen annuel on a Igu = 5.28835; Igkm :V p
== 1,22072, où k est exprimé en minutes d’arc et multiplié par le nombre
des jours dans l’année.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 404.
(zıxv)]
Pour compter les longitudes de la comète et de Jupiter à partir du noeud
commun de leurs orbites, on trouve les valeurs numériques des angles
connus.
La longitude M de la comète comptée de ce noeud commun se trouvera
en ajoutant à son anomalie vraie la quantité —139° 11’; pour obtenir la
longitude correspondante J de Jupiter, il faut ajouter —249° 9’ à sa longi-
tude héliocentrique.
Les coordonnées polaires de Jupiter sont prises dans le Nautical Almanac.
Le temps é est compté du périhélie passé 1886.07.
Ÿ
, 181°
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 406.
SUR LES ORBITES DES BISLIDES.
J
t
1889.49
89.67
89.84
90.01
90.17
90.33
90.48
90.62
90.76
90.89
91.02
91.13
91.24
91.34
91.44
91.52
24°40°
A
+ 17°45°
lgr
0.79324
0.79084
0.78841
0.78294
0.77740
0.76972
0.76078
0.75039
0.73897
0.72656
0.71309
0.69898
0.68401
0.66854
0.65249
0.63598
A
2.088
29 55
14 35
1.873
1.658
1.508
I= 13°29; d—149° 48" et $=3°6.
À
0.180
* 0.175
0.170
0.165
0.160
0.155
0.149
0.142
0.135
0.128
0.121.
0.114
0.107
0.100
0.090
0.080
d, (872)
— 8:21
598 TH. BREDIKBINE, [W. 6. 111
L’extrapolation graphique nous donne encore une qüantité supplémen-
taire à la dernière colonne —5.6, et par la sommation dans cette colonne on
obtient finalement
5 — — 3.99.
Les formules mentionnées et les données de la table ci-dessus nous
donnent: Ä |
= — 050.
Les variations du mouvement moyen diurne et de la longitude du péri-
hélie seront:
ôu——274, 8x — — 0,5.
Il est clair ainsi que le déplacement de l’essaim est produit par les
perturbations de la part de Jupiter.
‘ Les observations en Amérique, à Poulkovo et à Odessa font voir que le
phénomène dura au moins quatre jours; la Terre parcourt dans cet inter-
valle 1400000 lieues géogr., ce qui équivaut à 7 diamètres du Soleil. Selon
toute probabilité 6n devrait ajouter à cette durée encore quelques jours, au
commencement et à la fin, supposons quatre, ce qui donne pour la durée
totale huit jours.
On s'exprime en général vaguement que la durée considérable du phé-
nomene provient de ce que la Terre traverse un nuage de corpuscules pro-
venants de la désagrégation de la comète. Or, un nuage de cette dimension,
— vu la petitesse de la masse cométaire, — ne peut pas se mouvoir autour
du Soleil comme un système permanent.
Les corpuscules, à mesure de leur désagrégation doivent se disposer
dans l’orbite de la com&te et ne peuvent former qu’un anneau très mince,
dont la plus grande épaisseur serait celle du diamètre de la comète avant sa
désagrégation.
Supposons, pour réduire autant que possible les dimensions du nuage,
— qu'il est un cylindre, dont l’axe coïncide avec une partie de l’orbite. Cet
axe fait avec la direction du mouvement de la Terre l’angle de 22°4
(= 108.8, à — 12/4). Le passage de la Terre dans l’intérieur du cylindre
se fait en 8 jours. Donc l’épaisseur du cylindre, — ou le diamètre de sa
section perpendiculaire à l’axe, — doit être égale à 1070000 I. geogr. —
Il faut ajouter encore que l’orbite cométaire passe à la distance de 120000
1. g. de la Terre, et par cette raison on obtient pour l’épaisseur du cylindre
1100000 ]. g., ou 5,88 diamètres du Soleil.
En supposant même que la Terre ne reste que 4 jours dans l’intérieur
du cylindre, — et c’est déjà la limite inférieure, — on aura pour son épais-
seur 3.1 diamètres solaires; en admettant encore que la Terre rencontre
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 406.
xxx) | SUR LES ORBJYES DES BIBLIDES. 599
Paxe du cylindre, — ce qui n'est pas vrai, — on obtient. toujours son épais-
séur ‘égale à 2.9 diamètres du Soleil.
On voit ainsi que l’idée vague de nuage doit être éclaircie et sapplée: Ce
nuage n’est pas un système permanent, mais un phénomène de la présence
simultanée dans na espace et un temps donné -—— des corpuscules décrivant
des orbites assez différentes: c’est nn système instantané pour ainai dire.
En revenant dans le cas présent à nos conceptions théoriques exposées
majntes fois, nous pouvons les développer de la manière suivante.
La comète de Biela, avant son apparition en 1846, — et surtout avant
1852, — était ancore capablé de développer cette Energie qui est la cause
de la formation des queues; elle pouvait alors lancer dans l’espace, dans
toutes les directions, des corpuscules en leur communiquant des vitesses ini-
tiales plus au moms considérables. |
‘On sait bien quelles orbites doivent décrire ces corpuscules autour du
Soleil et lesquels d’entre eux peuvent rencontrer la Terre; lors de leur ren-
contre avec la Terre on les voit comme étoiles filantes, Leur quantité est
modique et la comète perd en eux une partie insignifiante de sa matière.
Plus tard, en 1846 et en 1852, la comète s’est décomposée en plusieurs
parties, douées déjà d’une vitesse initiale plus faible, mais emportant cha-
cune une portion très considérable du corps entier de l’astre. On a vu alors
deux de ces parties; les instraments de nos jours auraient pu peut-être, en
découvrir plusieurs.
Elles décrivent des orbites très peu différentes de l'orbite génératrice,
— surtout non loin de l'époque de séparation, — et doivent subir les mêmes
perturbations de la part des planètes.
La comète de 1889 F qui s’est divisée en 5 parties, dont nous avons
calculé (Astr. Nachr.) les orbites, peut servir d'exemple d’une pareille division
des comètes. | |
Or, une partie entière, — ou même un groupe, une trainée de parties
voisines, — lors de sa rencontre avec la Terre doit se manifester par un
essaim plus ou moins abondant d'étoiles filantes.
Cherchons premièrement les orbites des parties de la comète de Biela
qui ont occasionné les apparitions splendides dans les années 1872, 1885
et 1892; puis nous ferons des conjectures plausibles concernant les orbites
des météores qui-suivent les jours des maxima et qui les précèdent.
$ à.
Il est plus que probable que la division et la désagrégation complète de
la comète ont commencé en 1846. La cause mécanique de cette division
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 407.
600 TH. BREDIKHINE, [x. & mi
peut être sommairement exprimée par la vitesse initiale j imprimée aux par-
ticules dans le moment de séparation c’est à dire dans le point commun de
l'orbite génératrice et de l’orbite dérivée.
Il est plus commode pour le calcul de supposer que la vitesse initiale
coïncide avec le rayon vecteur (dirigée vers le Soleil), ou avec son prolonge-
ment. Le premier cas soit marqué par le signe (-+-) et le second par (—).
Si la séparation a lieu en voisinage de l’aphélie — les signes deviennent
contraires. On peut supposer aussi, que la vitesse initiale ne coïncide pas
avec le rayon vecteur, — alors sa valeur sera une autre. Si l'orbite dérivée
s’est formée lors de l’apparition en 1846, -— les temps des passages au péri-
hélie de 1846 seront presque les mêmes pour ces deux orbites, c'est à dire
T = 1846.112.
Soit R le rayon vecteur de la Terre dans la ligne du noeud descendant;
ce rayon est plus petit que le rayon correspondant de la comète — de la
quantité 0.006, et par conséquent l'orbite dérivée, dans son noeud descen-
dant, doit avoir le même rayon À pour que la rencontre des météores avec
la Terre soit possible.
Soient: r le rayon vecteur commun des deux orbites dans le point de.
séparation, V — l’anomalie vraie de ce rayon dans l'orbite dérivée et —
dans l’orbite génératice, 8 — l’angle de la tangente à l’orbite génératrice
avec ce rayon et ß — l’angle correspondant pour l'orbite dérivée.
En réduisant les éléments de l'orbite de 1859 à l’équinoxe de 1893.0,
nous aurons pour ces éléments et pour les éléments des orbites dérivées I, II
et III, appartenant aux essaims de 1872, 1885 et 1892 les valeurs suivantes,
i étant le môme (12°4):
Comète I II II
T.t.m. Gr. 1859.390 1872.986 1885.983 1892.976
r 109° 50/4 108° 55/0 108° 45/3 108° 59/2
lg a 0.54950 0.55149 0.54833 0.55050
lg e 9.87711 9.87788 9.87668 9.87750
lg q 9.94123 9.94087 9.94138 9.94103
T 6.672 6.718 6.645 6.695
lg R — 9.99395 9.99397 9.994296
lg r — 9.94216 9,94156 9.94146
v — + 5°48.0 — 3°34/0 .+ 3° 30
V — + 6 43.4 — 9 289 + 3 54.2
8 — 87 30.5 91 32.0 88 41.4
B, — 87 6.5 91 4.2 88 19.3
j — — 0.0099 — 0.0116 —- 0.0095
m — 292 342 279
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 408.
(XXxV)] SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 601
La lettre m désigne la valeur de la vitesse initiale par seconde, exprimée
en mètres.
Passons maintenant aux corpuscules doués des vitesses initiales plus con-
sidérables qui peuvent, selon les valeurs et les directions de ces dernières,
décrire des orbites avec les temps de révolution plus grands et plus petits que
celui de la comète. |
Les météores qui arrivent ensemble vers un périhélie donné ont pu subir,
à cause de la différence de leurs orbites, des perturbations différentes dans
les longitudes des noeuds, entre autres.
Par suite de cette différence dans les longitudes des noeuds, la Terre va
les rencontrer dans des jours différents, avant et après l’époque de l’essaim
principal.
Pour avoir un aperçu général des années dans lesquelles la comète Biela
et ses orbites dérivées ont pu subir les perturbations de la part de Jupiter,
je donne les moments des passages au périhélie de la comète et les moments
quand la longitude héliocentrique de Jupiter atteignait 290°, c’est à dire
quand la planète se trouvait dans la région où se dirige la ligne des apsides
de la comète menée vers l’aphélie.
Comète (périh.) Japiter (| = 290°)
1772.13 1771.35
78.91
85.68 1783.21
92.46
99.25 1795.08
1806.00 1806.95
12.74
19.48 1818.82
26.21
32.90 .1830.69
39.50
46.11 1842.56
52.75 1554.42
59.39
66.06 1866.29
72.73
79.40 1878.15
86.07
92.74 1890.02
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 409.
602
TB. BRÉDIKBINE,
[N. 8. 1H
Les fortes perturbations de la comète ont eu lieu:
en 1794, après le périh.
1831, avant»
1841—42, après le périh.
1890, avant le p£rih.
Le changement successif des éléments Q
1772
1806
1826
1833
1846
1852
1859
1866
1892
8 à
— 6.3 — 35
— 2.2 — 0.4
— 2.5 — 0.6
—40 —0.5
et s est:
9 ,
258°7 - 17.1
252.4 13.6
251.2 18.6
249.0 13.2
246.5 12.6
246.3 12.6
246.1 12.4
246.0 12.4
242.0 11.9
Calculons maintenant les perturbations des orbites des corpuscules ayant
les temps de révolution 7, qui se sont détachés de la comète dans une de ces
approches antérieures au périhélie, — conformément à ces 7, — et arrivent
ensemble avec elle vers le périhélie de 1892.
Les colonnes intitulées — Limites, donnent les intervalles des temps et
des anomalies vraies dans lesquels les perturbations ont été calculées. La
quantité km’: V p est exprimée en minutes d’arc ét multipliée par le nombre
des jours dans une année:
T
5.558
13.344
26.688
40.032
40.032
40.032
Limites
154° — 226°
201 — 231
202 — 238
210 — 240
» »
» »
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 410.
CI lga Limites
12°4 0.49662 1888.488 — 1892.036
» 0.75020 90.110 — 92.012
» 0.395088 89.200 — 92.127
» 1.06828 90.290 — 92.150
15.4 » » »
9.4 » » »
e Ig km’: Vo 86 &i
0.72169 1.22471 — 7.00 — 1:40
0.84477 1.209738 — 2.68 — 0.12
0.90221 1.20307 — 2.55 — 0.05
0.92538 1.20041 — 2.47 — 0.03
» p — 3.90 — 0.03
» » — 1.70 — 0.02
(xxxv)] SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 603
Les deux dernières lignes donnent les perturbations pour les orbites à
T = 40, décrites par les particules lancées non dans le plan de l'orbite co-
métaire, mais dans le plan perpendiculaire à cette orbite sous des certains
angles propres à donner aux orbites respectives les inclinaisons 15.4 et 9°4.
Supposons maintenant que dans le courant météorique il y a des cor-
puscules avec le temps de révolution T'= 40.032, issus de la comète en
1812; ils ont eu leur nouveau périhélie en 1852 (1852.86).
Vers ce temps ni la comète, ni ces corpuscules n’ont pas subi des per-
turbations de la part de Jupiter. En 1831 et 1841 ils se trouvaient très
loin de la planète. Ainsi, jusqu’à l’an 1891 ils ont conservé leurs I et à,
— sauf quelques perturbations en 1806, — 251.2, 13.6. Les perturbations
en 1891 ont changé ces valeurs en 248°7 et 13°6; avec ce Q = 246°7 ils
auraient pu devenir visibles le 29 novembre 1892.
Les corpuscules ayant T=— 33.39 et séparés de la comète en 1826, ont
leur nouveau périhélie 1859.60; vers ce temps ils sont libres des fortes per-
turbations et conservent par conséquent leur == 251.2 jusqu’à 1891, quand
ils le changent en 248°, en acquérant ainsi la possibilité d’être visibles le
29 novembre 1892.
En 1847 M. Heiss a observé plusieurs météores les 8 et 10 décembre,
avec le point radiant & = 22°, 3—+-55°, qui donne 2 —258°7, = 17:1.
- Or, les corpuscules avec T== 37.94, issus de la comète en 1772, ont eu
leur nouveau périhélie en 1810, sans subir vers ce temps des fortes pertur-
bations. Ainsi, ils ont conservé leur £2 et # de 1772 jusqu’à 1848. Pour la
moitié du temps de révolution précédent, c’est à dire pour T = 18.97, les
corpuscules détachés de la comète en 1772 ont leurs périhélies en 1791.10,
1810.07, 1829.04, 1848.01, 1866.98, 1885.95; ils ont subi des pertur-
bations en 2 de 2°, de manière qu’en 1847, 1866 et 1885 is auraient pu
être visibles le 8 décembre.
Les corpuscules issus en 1772 avec T' = 25.29 arrivent aussi sans fortes
perturbations au péribélie de 1847.
Les météores issus en 1826, avec les temps de révolution 33.39, 22.26,
11.13 sont libres des graves perturbations et ont pu devenir visibles le 29
novembre 1892.
Si la séparation a eu lieu en 1846, les corpuscules avec T' = 23.44 ont
leur nouveau périhélie 1869.55, ils sont libres des graves perturbations, et
en 1892 leur 8 sera par conséquent 244°, — possibilité d’être visibles le
25—25 novembre.
1) Les temps de périhélie des orbites dérivées sont supposés égaux aux temps de périhélie
de l'orbite génératrice à l’époque de séparation; cette séparation, pour les météores visibles, a
lieu avant le périhélie.
Mélanges mathém. et astron. T. VII, p. 411. 40
604 TH. BREDIKHINE, [x. 8. ur
Séparation en 1812; T = 26.67 ou 13.33. Perturbations en 1841 près
de 1°7 et en 1891, 2°7. Possibilité d’être visibles le 27 novembre 1892.
Séparation en 1826; T'= 22.26 ou 11.13; météores libres des graves
perturbations de la part de Jupiter jusqu’à 1891, et par conséquent ils ont
en 1892 leur $2 —248, — possibilité d’être visibles le 29 novembre.
Séparation en 1846; T== 23.44, ou 15.63, ou 11.72; libres des per-
turbations jusqu’à 1891; en 1892.9 les météores ont N==243.3, — possi-
‘ bilité de devenir visibles le 24 novembre.
Il est clair, qu’on peut trouver encore plusieurs combinaisons 8 qui impli-
quent la visibilite & telle ou telle date.
Ainsi on voit qu’un arc considerable de l’orbite de la Terre en 1892 (et
pareillement en d’autres années) sera traversé par des météores appartenant
à différentes orbites, mais qui ne forment pas ce nuage impossible dont nous
avons parlé plus haut.
Les météores aux temps de révolution moindres que celui de la comète
subissent des perturbations plus fortes (voir plus haut T'— 5.558) et peuvent
devancer l'apparition de l’essaim principal.
Enfin, — sans l’effet des perturbations, — les météores qui ont des orbites
plus allongées et inclinées par rapport à l’orbite génératrice, peuvent devancer
les météores des mêmes orbites non inclinées. Leurs perturbations, comme
on le voit dans notre table ci-dessus, seront différentes, et c’est aussi la cause
de la dispersion des météores sur la route de la Terre.
La quantité de météores pour un temps et un lieu donné, naturellement
ne peut pas être évaluée théoriquement; l’abondance en tout cas paraît être
inversement proportionelle à la valeur de la vitesse initiale 57.
La longitude du noeud ascendant de l'orbite cométaire (de 1859) est
246.1. Les différentes orbites, après leur périhélie ont les rayons vecteurs
égaux à ceux de Jupiter à des distances angulaires, à partir du noeud, très
différentes. En nommant / la longitude sur l’orbite pour laquelle r et r’ sont
égaux, et E — la longitude de cet r à partir du noeud ascendant, on aura:
T 1. E
5.558 276.0 30°0
6.672 268.6 22.5
13.344 254.3. 8.2
26.688 248.5 2.4
40.032 246.6 0.5
On voit que si toutes les orbites dans un temps donné subissent les per-
turbations de la part de Jupiter en voisinage du noeud ascendant, — comme,
Mélanges mathém. ot astron. T. VII, p. 412.
(xxxV)] SUR LES ORBITES DES BIELIDES. 605
par ex., en 1795, — le caractère de ces perturbations sera très différent
pour chaque orbite: pour T = 5.6, 6.7 les fortes perturbations se feront
voir principalement dans 2 et 4, tandis que pour les autres temps T, c’est
la longitude du périhélie qui sera fortement attaquée.
Nous savons encore que la position du périhélie de l'orbite dérivée dif-
fere plus ou moins de celle de l’orbite génératrice dans le cas de j un peu
considérable. Ce changement peut causer dans certains cas ou l’augmenta-
tion, ou la diminution des perturbations dans r.
Ainsi il serait très intéressant d’avoir en vue les positions des périhélies
dans les orbites des météores. Les météores observés le 27 à Odessa pré-
sentent un grand changement des périhélies par rapport à celui de la cométe.
Enfin il est à noter que la valeur de 3 le 27 est plus grande que celle
de 23 novembre. C’est aussi un indice de la différence des 7 dans les orbites
des corpuscules du 23 et 27 qui produit l’inégalité dans les perturbations
de l’inclinaison.
Naturellement, les observations ne sont pas encore assez nombreuses
pour pouvoir traiter en détail ce sujet délicat; mais on voit où on doit désor-
mais diriger l’attention pour obtenir des critériums des diverses théories,
Sous ce point de vue, — je le répète maintes fois, — les observations
des météores d’un courant quelconque sont importantes non seulement à
l’époque de l’intensité du phénomène, mais au dehors de l’époque, dans toute
la durée du courant.
Mélanges mathem, ot astron. T. VII, p. 413.
607
De Coleopterorum familla nova. Scripsit Andreas a Semenow. (Lu le
14 avril 1893).
Anno 1888 pater meus Petrus a Semenow, qui tunc iter per provinciam
Transcaspicam Turkestaniam versus mecum faciebat, die 24 Aprilis mensis
in statione viae ferreae militaris trauscaspicae Bala-ischem dieta neque procul
a littore orientali maris Caspii sita cujusdam singularis Coleopteri nonnulla
individua ad lumen laternarum media nocte volitantia detexit collegitque.
Cum anno insequenti 1889 provinciam Transcaspicam denuo investiga-
rem, aliam ejusdem generis speciem, praecedenti proxime affinem, prope
stationem viae supra nominatae Utsch-adshi dictam, jam multo magis ad
orientem in desertis quae Kara-kum dicunt sita, die 17 Maji mensis etiam
ad lumen laternarum copiose collegi.
Etsi ambarum harum specierum specimina solum masculina ante oculos
habeo, nihilo secius, cum eae in nulla familiarum hucusque in ordine Coleo-
pterorum institutarum satis apte collocari possint, ad illas species in systema
rite recipiendas familiam novam iustituendam esse censeo et ejus descrip-
tionem hic prodo in lucem.
Petriidae,
familia nova Coleopterorum Heteromerorum.
Corpus gracile, elongatum (4). Habitus debilis quarundam Cerambyci-
darum vel etiam genus Rhipidius Thunb., ad familiam Ahipiphoridarum
spectans, in mentem vocans.
Antennae statim ante oculos subaperte insertae, 1 1-articulatae, longae
(3), filiformes, similiter atque in Alleculidis formatae.
Caput thoraci insertum, antice haud productum, pone oculos levissime
angustatum vel vix constrictum, sed nullo modo pedunculatum, vertice fere
plano, simplici, facie subverticaliter declivi. Oculi valde evoluti, laterales,
transversi, subreniformes, valde convexi, antice fere non emarginati (J).
Mandibulae fortes, integrae, ut in Alleculidis compluribus formatae,
tomio curvato, elongato, apice acuto, haud bifido.
Labrum sat breve, late transversum, parum prominulum.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 859.
608 ANDREAS SEMENOW, [s. s. u
Palpi maxillares fortiusculi, subelongati, fere ut in Alleculidis for-
mati, articulo ultimo non dilatato (4). Palpi labiales multo minores et
tenuiores, articulo ultimo simplici quoque.
Mentum minusculum, basi angustatum, pedunculo brevi partis sub-
mentalis, basi ipsius menti haud angustiori et ab hoc obsolete discreto in-
nixum. Maxillarum lobi basales permagni, magnitudine fere menti.
Prothorax elytris angustior, subeylindricus, pronoti margine laterali
_obsoleto saltem in dimidio basali indicato; apertura ad caput recipiendum lata.
Scutellum patens, sat elongatum,. linguiforme.
Elytra nonnihil abbreviata, abdominis apicem non attingentia, plus
minusve fortiter dehiscentia, apice haud acuminata; epipleuris distinetis, in-
flexis, sed a dorso margine nullo separatis. Ä
Alae inferiores (3) valde evolutae, exsertae, haud retractiles, longi-
tudinem abdominis multo superantes, venis firmis; nervalatione eadem fere
atque in Alleculidis. |
Coxae anticae hand transversae, subconicae, prominentes, omnino fere
contiguae, basi tantum processu angustiusculo vix discretae. Coxae inter-
mediae subprominulae, subconicae, valde approximatae, mesosterni pro-
cessu angustissimo separatae. Coxae posticae nullo modo distantes, valde
transversales, subparallelae, extus cum episternis metathoracis contiguae.
Trochanteres in omnibus pedum paribus distincti.
Prosternum sat breviusculum. Episterna prothoracis sat magna, an-
tice a pronoto haut separata. Epimera prothoracis submembranacea, intror-
sum sensim valde attenuata, acetabula antica vix occludentia.
Mesosternum modice breve, apertura antica late subovali. Episterna
mesothoracis magna, cum iisdem metathoracis et cum metasterno ipso con-
tigua. Epimera mesothoracis minuscula acetabula intermedia haud attin-
gentia.
Metasternum maxime evolutum, valde elongatum, mesosterno saltem
triplo longius, super abdomen alte elatum, convexum, medio longitudinaliter
plus minusve sulcatum, postice in medio promotum neque ullo modo emar-
ginatum. Episterna metathoracis magna, valde elongata, subparallela, basi
cum epimeris episternisque mesothoracis contigua. Scutum metathoracis
elytris obtectum ideoque in quiete desuper non visibile.
Abdomen (4) liberum, mobile, parti superiori metathoracis innixum,
hoc multo angustius ut vix nisi longius, teres, anguste subcylindricum, in
speciminibus siccis dorso saepius anguste excavatum, e quinque segmentis
ventralibus evolutis compositum, quorum segmento penultimo antepenultimo
breviore. Organa copulatoria maris semper exserta; penis liberus, valde
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 860.
Cxxxv)| DE COLEOPTERORUM FAMILIA NOVA. 609
elongatus, parameris symmetricis, magnis, ab hoc distantibus, introrsum ar-
cuatis eirroque longo praeditis?).
Pedes cursorii, longi, graciles (4).
Femora haud incrassata, elongata, debilia.
Tibiae omnes tenues, longae, vix compressae, spinis duabus acutis api-
calibus (quarum externa, , prassertim in tibiis posticis, paulo brevior est)
praeditae. |
Tarsi valde tenues, elongati, subtas nec squamosi nec ciliati, hetero-
meri, scilicet 4 anteriores 5-articulati, posteriores 4-articulati; articulis
omnibus apice simpliciter trancatis, articulo basali tarsorum posticorum
parum elongato. Unguiculi tarsorum tenues, simplices (4).
Haec familia magnam praebet affinitatem cum Alleculidis acceditque im-
primis generibus Steneryx Rttr.?) et Alleculopsis m.°) hujus familiae, tamen
1) Quod attinet ad terminologiam partium genitalium cf. Verhoef: Deutsch. Ent, Zeitschr.
1893, pp. 113—170.
2) Clarissimus Edm. Reitter nimis maturate et inconsulte deelaravit (Wien. Ent. Zeitg.
1891, p. 252. — Ibidem, p. 256) genus Balassogloa Sem. (Horae Soc. Ent. Ross. XXV, 1891,
p. 372) idem esse ac genus Steneryx Rttr. (Wien. Ent. Zeitg. 1890, p. 2566). Re enim vera haec
duo genera, inter se plane longeque diversa, iis qui sequuntur characteribus facillime sunt dis-
tinguenda. .
Unguiculi 4-ris dentieuleti Palpi maxillares articulo ultimo non dilatato. Prothorax au-
gustus, subconicus. Prosternum processu intercoxali angustissimo, coxas anticas valde promi-
nentes vix discernente. Coxae intermediae subcontiguae; processu metasterni nullo, mesosterni
angustissimo, vix ullo. Abdominis segmentum basale processu intercoxali distineto nullo. Tarsi
articulo ultimo simplici, nec bilobo nec lamellato. Habitus peculiaris, nonnihil genus Cteniopus
Sol. referens.
gen. Steneryx Rttr.
Unguiculi G-ris interne omnino integri Palpi maxillares articulo ultimo late triangulari
seu securiformi. Prothorax latiusculus, nullo modo conicus. Prosternum processu intercoxali
haud nimis angusto, coxas anticas modice prominulas et fere globulosas evidentissime superante.
Coxae intermediae late distantes, processubus latis meso- et metasterni discretae. Abdominis
segmentum basale processu intercoxali distinctissimo. Tarsi articulo penultimo anguste bilobo,
subtus lamellato. Habitus longe diversus, potius subgenus Sphenaria M&n. (Tenebrionidarum)
in mentem vocans. (NB. Qui omnes characteres in descriptione mea Balassogloae sphenarioidis
[Horae Soc. Ent. Ross. XXV, 1891, pp. 372978] 8 satis diserte expositi sunt).
gen. Balassogioa Sem.
3) Alleculopsis, g.n.
Alleoulsdarum.
Antennae mox ante oculos insertae, elongatae, in & dimidium corporis distincte sed parum
superantes, fere filiformes, externe leviter serratae, articulo 1-0 sat brevi, 2-0 hoc multo bre- -
viore, 8-0 his simul sumptis subaequali vel vix longiore, sequentibus subaequalibus, tertio dis-
tincte longioribus, ultimo penultimo breviore, apice acuminato.— Palpi labiales parvali, articalo
ultimo crassiusculo, sed non transverso nee triangulari, apice truncato; maxillares articulo pen-
ultimo brevi, ultimo obliquo, elongato-cultriformi, non transverso. — Mandibulae leviter
prominulae, apice acutae, ante apicem distincte fissae, — Labrum prominulum, transversum,
apice leniter subrotundatum. — Clypeus planiusculus, a fronte subnulla omnino sepa-
ratus. — Caput pone oculos breviter constrictum et profunde transversim sulcatum. — Ocnli
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 861.
610 . ANDREAS SEMENOVW, [N. Ss. Im
habitu peculiari et nonnullis characteribus, qui non exigui momenti esse
videntur, ab illis discrepat. Alleculidae enim habent abdomen majus, nun-
quam liberum, multo latius, nunquam teres nec perfecte cylindricum, meta-
sterno haud angustius atque huic plus minusve arte applicatum; elytra nun-
quam abbreviata, alas retractiles semper omnino obtegentia; prothoracem
elytris parum angustiorem, nunquam cylindricum; epimera prothoracis lati-
ora, acetabula antica semper perfecte occludentia; coxas intermedias pla-
niores, haud conicas; unguiculorum tarsalium maris marginem interiorem
saepissime (excepto solum genere PBalassogloa Sem.) pectinatum aut denti-
culatum; denique organa copulatoria maris nonnihil aliter (etsi similiter)
constructa. |
Restat, ut de affinitatibus familiae nostrae novae cum aliquot aliis He-
teromerorum familiis, a quibus ea jam multo longius distat, pauca dicam.
Quoad habitum generalem familia Peirtidarum solummodo cum complu-
ribus Meloidis, Rhipiphoridis et Oedemiridis similitudinem exteriorem prae-
bere videtur; tamen argute differt: a Meloidis imprimis capite haud nutante,
nullo modo pedunculato neque in collum distinctum constricto, unguiculis
tarsorum omnino simplicibus, nec fissis nec dentatis, coxis anticis aliter for-
grosse granulati, in 4 permagni, valde convexi, majorem partem capitis occupantes, supra in
fronte omnino contigui et connati, occiput versus divergentes, subtus subcontigui, ad
insertionem antennarum anguste sinuati; in © paulo minores, in fronte non contigui, sed valde
approximati. — Prothorax elytris angustior, trapezoidalis, antrorsum angustatus, angulis ante-
rioribus obliteratis, margine laterali in dimidio anteriore evanescente. — Scutellum triangu-
lare. — Elytra elongata, sat angusta, epipleuris integris. — Prosternum processu intercoxali
tenuissimo.— Abdomen e 5 segmentis ventralibus evolutis sextoque segmento parvulo accessorio
compositum, segmenti basalis processulo intercoxali angustiusculo, acuminato.—Pedes graciles.
Coxae intermediae processulo mesosterni modice angasto evidentissime discretae. Tarsi longi et
sat angusti, articulo penultimo leviter bilobo, subtus bilamellato; unguiculis subtilissime ser-
ratis. — Corpus alatum, statura elongata, gracilis.
Genus Mycetocharinae Seidl. proxime affine, sed oculorum extrema evolutione mandibu-
lisque ante apicem fissis ab illa distinguendum.
Hujus generis species est typica:
Alleoulopsis deserticola, sp. D.
Elongata, parum convexa, pallide testacea, interdum posterius leviter subinfuscata, non-
nihil nitidula, tota minute punctulata subtilissimeque dense pubescens, capite (palpis antennisque
exceptis) brunneo vel piceo, oculis atris. Prothorace trapeziformi, haud transverso, apicem
versus fortiter angustato, ante angulos basales vix sinuato, apice capite unacum oculis distincte
angustiore; angulis anterioribus subrotundatis, fere nullis, posterioribus bene determinatis; ex-
trorsum nonnihil prominentibus, summo tantum apice vix obtusiusculis; basi truncata, medio
vix rotundata, tenuissime marginata, margine perparum undulato; disco vix convexo. Elytris
thoracis basi distincte sed parum latioribus, elongatis, subparallelis, apice angustato-subrotun-
datis, tenuiter punctato-striatis, interstitiis non convexis, — Ob staturam elongatam species
nonnullas subgeneris Sphenaria M6n. nonnihil referens; etiam Mycetocharinae orientali Faust
haud dissimilis.
à: Statura minore et graciliore, oculis magnis, valde convexis, in fronte contiguis et con-
nexis.
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 862.
(xxxV)] DE COLEOPTERORUM FAMILIA NOVA. 611
matis, retrorsum non directis, acetabulis anticis fere non apertis, etc.*); a
Rhipiphoridis — praesertim capite neque inclinato neque pedunculato, vertice
simplici, antennis maris simpliciter filiformibus longisque, acetabulis anticis
fere occlusis, unguiculis tarsorum integris, configuratione et structura pro-
thoracis, unguiculis tarsorum integris, etc.; ab Oedemeridis — praecipue
antennis haud in fronte insertis, acetabulis anticis omnino fere occlusis, tar-
sorum articulis omnibus simplicibus, etc. A ceteris Heteromerorum familiis
Petriidae magis adeo discedunt.
Quae cum ita sint, familia Peérisdarum immediate post Alleculidas in
systemate collocanda est.
Multum abest, ut descriptionem hujus familiae supra allatam completam
esse existimem; sexus enim femininus ambarum specierum ad familiam
Petriidarum spectantium, earum status primarii atque vivendi modus mihi
ignoti manserunt. |
Ad hanc familiam pertinet solummodo genus quod sequitur.
Petria, g. n.
Corpus gracile, sat elongatum (4).
Antennae (3) sub lateribus frontis mox ante oculos subaperte insertae,
filiformes, saltem dimidium corporis superantes, interdum etiam toto corpore
longiores, 11-articulatae, articulis 3°—7° apice extus plus minusve suban-
gulatis, articulo 1° brevi extus ad apicem incrassato, 2° brevissimo, trans-
verso vel subtransverso, 3° brevi quoque, tamen praecedente saltem sesqui
longiore, 4° tertio plus duplo vel fere triplo superante, sequentibus sensim
longioribus, ultimo simplici apice subacuminato. — Palpi maxillares articulo
©. Statura multo majore, latiore, oculis minoribus, in fronte approximatis, sed non conti-
guis, antennis brevioribus, elytris saepissime apicem versus plus minusve infuscatis.
Long. 51/,—9 mm. |
Prov. Transcaspica: in desertis sabulosis Kara-kum dictis, praesertim ad Repetek, noctu
frequenter copioseque ad lumen advolans 6 pse. V. 1888; V et VL. 1889). — Specimina numerosa
SP) in coll. P. a Semenow.
Animadversio. Ad genus Aleculopsis m. referenda est sine ullo dubio etiam Allecula?
macrophthalma Gebl. (Bull. Soc. Nat. Mosc. 1859. II, p. 841), secundum singulum specimen À
a D-re Al. Schrenk ad lac. Ala-kul (Kirgisorum deserta orientalia) olim detectum eximie ab
illustrissimo auctore 1. c. descripta. Hanc quidem speciem eandem esse ac mea Alleculopsis
deserticola diu existimabam, tamen nunc speciem meam transcaspicam ab illa Cebleri distin-
guendam arbitror; ait enim Gebler speciem suam prothoracem postice rotundatum, supra
valde convexum angulisque posticis obtusis habere, quod in Alleculopss deserticola m. non
observatur.
4) Quam ob rem ab opinione Edm. Reitteri, qui genus Petria m. ad familiam Meloidarum
referendum et ibi pone genus Ctenopus Fisch. collocandum in litteris judicavit, omnino dis-
sentio. Clarissimus ille vir de genere Petria m. sequentia quidem mihi scripserat: «Der kleine
Heteromere (Petria Sem.) passt in keine Familie besonders, doch scheint es mir, dass man ihn
(allenfalls am Schlusse der Meloiden, hinter Ctenopus ganz gut placiren kann»,
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 868. 40*
612 ANDREAS SEMENOW, | [n. 8. m
ultimo penultimo saltem sesqui longiore, non dilatato, apice leviter attenuato
et subtruncato. — Mandibulae elongatae, integrae, apice acutissimae. —
Labrum transversum, longitudine saltem duplo latius, apice fere recte
truncatum. — Caput mediocre, pone oculos parum vel vix angustatum,
fronte sat angusta, clypeo breviusculo, transverso, a fronte impressione
subarcuata suturaque tenui separato, apice levissime sinuato. — Oculi (d)
magni, laterales, subreniformes, valde convexi, supra et subtus distantes, ad
insertiorem antennarum vix emarginati, grosse granulati. — Prothorax ely-
tris multo angustior, subcylindricus, basi vix latior quam apice, lateribus
fere rectis, basi et apice recte truncatus, angulis anticis non rotundatis
quamvis obtusiusculis, margine laterali basi tantum obsolete indicato, antice
omnino evanescente; disco parum convexo. — Scutellum distincte angustius
quam frons inter oculos, subelongatum, linguiforme. — Elytra (d) leviter
abbreviata, abdominis apicem non attingentia, dorso non convexa, ad scutelli
apicem in quiete contigua, dein fortiter dehiscentia, attamen apicem versus
parum angustata, apice subobtusa, angulo suturali distincto, externo rotun-
dato, humeris distinctis sed obtusiusculis, margine laterali distincto, epi-
pleuris inflexis, sed a dorso non discretis, margine laterali bene expresso. —
Alae inferiores (6) magnae, latae, semper exsertae, etiam in quiete coleop-
teris nunquam penitus obtectae, abdominis apicem multo superantes, leviter
iridescentes, nervis omnibus firmis. — Prosternum antice recte truncatum, ab
episternis sutura nulla separatum, processulo intercoxali angustissimo, coxas
anticas subconicas prominentesque basi tantum vix separante. — Acetabula
antica indeterminate occlusa. — Mesosternum processulo intercoxali angu-
stiusculo, coxas intermedias subconicas quoque, sed minus prominulas apicibus-
que retrorsum directas vix discernente. — Metasternum magnum, elongatum,
valde convexum, medio longitudinaliter (praesertim postice) plus minusve
profunde sulcatum, super abdomen valde elatum atque postice unacum coxis
posterioribus oblique transversalibus subcontiguisque retrorsum longe pro-
motum; episterna metathoracis magna valdeque elongata, ad basin fortiter
impressa vel excavata. — Abdomen () liberum, sat parvum, teres, anguste
subcylindricum, metasterno multo angustius, apicem versus leniter attenua-
tum, e quinque segmentis ventralibus evolutis compositum, segmento ante-
penultimo perparum longiore quam segmentum penultimum. — Organa co-
pulatoria maris semper exserta; penis angustiusculus, valde elongatus, leniter
deorsum incurvus, apicem versus attenuatus, apice acuminatus; ostium duc-
tus ejaculatorii in dorso penis paulo ante ejus apicem situm; paramera
lateralia, symmetrica, a pene distantia, eodem multo breviora, introrsum
curvata, fere semiluniformia cirroque longo instructa. — Pedes longi, gra-
ciles. — Femora omnia elongata, haud incrassata, subparallela, leviter com-
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 364.
(Xxxv)] DE COLEOPTERORUM FAMILIA NOVA. 613
pressa; postica abdominis apicem saltem attingentia. — Tibiae omnes tenues,
levissime subcompressae, simplices, 4 anteriores longitudini femorum fere
aequales, posticae distincte longiores quam femora ejusdem paris; spinis
apicalibus tenuibus acutisque, externa distincte longiore quam interna. —
Tarsi angusti, simplices, elongati, subtus nec lamellati nec spinosi, simpli-
citer tenue pubescentes, articulis omnibus apice subtruncatis; tarsi postici
articulo basali elongato, sequentibus duobus unitis haud vel parum breviore,
ultimo penultimo multo longiore. — Unguiculi tarsorum integri, tenues.
Quod ad vitae rationem specierum hujus singularis generis attinet, pauca
tantum quae sequuntur dicere possum.
Mares ambarum Petriae specierum, quae solummodo loca deserta sabu-
losa vel argillacea habitare videntur, interdiu latitant, noctu autem ad
lumen copiose advolare solent; volatu sunt rapido, cursu veloces, ita ut dum
moventur Ziymenoptera quaedam potius in mentem vocent. Quamquam spe-
ciminum masculinorum haud exiguam collegimus copiam, tamen nulla femina
inter ea nobis obvia fuit. Proinde praesumo hujus generis feminas organi-
sationem aberrantem nec non vivendi modum ab illo marum omnino diver-
sum habere. Differentia enim sexuum manifesta et acuta, quae cum in ha-
bitu exteriore, tum in vivendi modo Continetur, frequenter in insectis deser-
ticolis observatur: numerosa hujus rei exempla praebent quidem faunae
desertorum Asiae centralis et Africae septentrionalis.
Ex analogia cum nonnullis Meloidis (velut cum speciebus generum
Hapalus, Sitaris, cet.) et quibusdam Rhipiphoridis (ut Rhipiphorus, ut Rhi-
picerus, alii) etiam suspicor specierum generis Pefriae larvas, fortasse
feminas quoque, parasitas esse aliquorum Hymenopterorum vel Orthoptero-
rum. Quae cum ita sint, facile quoque fieri potest, ut Petrüdae sic dietam
hypermetamorphosin complurium Meloidarum itidem praebeant.
Hoc insigne genus, continens duas quae sequuntur species, patri meo
Petro a Semenow grato venerabundoque animo dedicavi.
1. Petria tachyptera, sp. n.
ö. Tota pallide testaceo-flavescens, mandibularum tantum apicibus brun-
nescentibus, levissime nitida, subglabra. Antennis dimidium elytrorum paulo
superantibus, tenuibus, fere non compressis, articulis: 2° haud vel vix trans-
verso, 3°—7° apice extus parum subobtuseque angulatis, ultimo (11°) longi-
tudinem antecedentis evidenter superante, apice distincte subacuminato.
Capite pone oculos vix angustato, irregulariter subobsolete (in occipite den-
sius) punctato, fronte sat angusta, indeterminate subrugata, inter antennas
transversim callosa; clypeo obsolete subcoriaceo à fronte impressione leniter
arcuata suturaque tenui vix Conspicua separato; -oculis magnis, prominulis,
Mélanges biologiques. T. XIII, p. 365.
614 ANDREAS SEMENOW, DE COLEOPTERORUM FAMILIA NOVA. [N. s. 11
antice ad antennas inserendas angustissime vix emarginatis. Prothorace ca-
pite unacum oculis paulo angustiore, longitudine vix latiore, lateribus fere
parallelis medio vix subrotundatis, basi et apice recte truncatis, angulis om-
nibus subobtusis, nullo modo prominulis; disco medio parum convexo,
aequali, subobsolete confuseque punctato nec non subtilissime vix pubescenti;
linea media impressa subnulla; margine laterali basi tantum vix indicato,
anterius obliterato. Scutello ad apicem triplo angustiore quam frons inter
oculos. Elytris capite prothoraceque simul sumptis saltem sesqui longiori-
bus, ad humeros subrotundatos leviterque prominulos latitudinem prothoracis
multo superantibus, lateribus rectis, inde ab apice scutelli sensim fortiter
dehiscentibus, attamen apicem versus fere non angustatis, apice singulatim
angulato-rotundatis, leviter pellucidis, ad latera sparsim vix pubescentibus,
subobsolete punctato-striatis, interstitiis leviter convexis indeterminate rugu-
losis. Alis hyalinis apice vix infumatis. Sterno et abdomine leviter nitidis,
sublaevibus, parce vix pubescentibus. — © ignota.
Long. 3, —4 mm.
Prov. Transcaspica: Bala-ischem (P. a Semenow! 24. IV. 1888,
noctu). — 6 individua d (coll. P. a Semenow).
Quoad habitum, colorem nec non structuram nonnullarum partium cor-
poris (velut capitis absque antennis, elytrorum pedumque) haec species haud
exiguam praebet similitudinem cum Polyarthro Komarowi Dohrn, deser-
torum transcaspicorum quam maxime peculiari incola.
2. Petria antennata, sp. n.
8. Praecedenti (P. tachypterae m.) simillima, sed paulo brevior, adhuc
pallidior, antennis multo longioribus apicem elytrorum non solum at-
tingentibus sed etiam paulo superan tibus, multo crassioribus et fortio-
ribus, manifeste compressis, articulo 2° fortiter transverso, 3° apice obliquato,
articulis 3°— 7° apice extus distincte angulatis, ultimo penultimo vix lon-
giore; capite pone oculos sat fortiter coarctato; oculis majoribus et magis
prominentibus, ad antennas inserendas vix emarginatis; prothorace basi sub-
dilatato, angulis posticis nonnihil divaricatis, subacutiusculis, margine late-
rali ad hos magis expresso; elytrisevidenter brevioribus, apicem versus leviter
angustatis, subhyalinis, crebrius rugulosis,magis aequabiliusque pubescentibus,
humeris obtusioribus. Ceterum cum P. éachyptera m. congruens. — © ignota.
Long. 3'/,—4'/, mm.
Prov. Transcaspica: Utsch-adshi (ipse. 17 et 18. V. 1889). — Specimina
numerosa d (Mus. Zool. Acad. Caes. Scient. Petrop., coll. P. a Semenow).
Para le 5 septembre 1894.
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